■ i:ri
lnm:M^
1 , J .
! :
i;i ^
;< ) ,
r : •■:■'' :'■■
Aï-
'A'] -<
^^w
'i;^':.;
j ' .' >
'■! '''■■ ''■■:'..'■ "^
1
,?••
1-'-'.^':
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Vingt-Neuvième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1904
') 5
Rédacteur en chef : Adrien Krebs
R. bK PHiLOL.— Revue des Revues de 1904. XXlX. — I.
\
63441G
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1904
ALLEMAGNE
Rédacteur général : Henri IjEBÈGUii.
Abhandlungen der k. Preussischen Akademie der Wissenschaften
zu Berlin, 1903. Pergame sous les Byzantins et les Musulmans [Gelzer],
Mémoire de 102 p. retraçant l'histoire de Pergame de Dioclétien, où elle fut
une des métropoles de la Province d'Asie, jusqu'à la conquête par les Turcs,
en insistant surtout sur la période byzantine. 5
Abhandlungen der k. Gesellschaft der Wissenschaften zu G6t-
tingen. Phil.-hist. Classe, Vol. V, livr, 5 et 6 (parues en 1904). Histoire
des noms propres en latin [W. Schulze]. Mémoire de 647 p. avec 8 indices.
I. Couches les plus récentes de la formation des gentilicia ; a, noms cel-
tiques ; b, illyrico-vénèles ; c, formations nouvelles d'après l'analogie latine, lo
II, Noms de formes étrusques. III, Les gentilicia latins. IV, Gentilicia et noms
de lieux. %% Vol. VII, livr. /i. Les traités Apollinariens en Syriaque [J. Flem-
ming et H. Lietzmann]. Après qqs mots d'introduction sur les mss. utilisés
du Br. Muséum, les éditeurs donnent le texte syriaque de 13 de ces traités
ou fragments plus ou moins considérables, accompagné du texte grec, des i5
variantes et d'un lexique gréco-syriaque. Mémoire de 76 p. \% Livr. S. Sur
la mort des fils de Zébédée [E. Schwartz] (Contribution à l'histoire de
l'Évangile de S* Jean). Ils ont été mis à mort en 43 ou 44 sur l'ordre du roi
Agrippa. Conséquences de ce fait pour la critique du quatrième Évangile.
Abhandlungen der philos. -philolog. Classe der k. Bayerischen ^q
Akademie der 'Wissenschaften, 1903. Le problème du grec littéraire
moderne [K. Krumbacher]. Discours prononcé à la séance officielle de
la K. B. Akademie d. Wissenschaften de Munich. Chaud plaidoyer eu faveur
de la langue grecque, précédé d'une étude rapide du développement de la
langue et de la littérature grecques vers la fin de l'antiquité et au moyen âge ats
et suivi de plusieurs documents relatifs à la traduction des Évangiles en
grec moderne. Bibliographie du sujet. X.
4 i904. — ALLEMAGNE!.
Abhandlungen zur Geschichte d:r mathematischen TVisseil-
schaften, i. XVIII, 1904. Les mathématiques dans Aristote [Ileiberg].
Exainen critique de tous les passages aristotéliques, qui touchent des
notions et des propositions mathématiques, et des conclusions qu'on peut
5 en tirer pour la forme et le contenu des Éléments pré-euclidiens. Publi-
cation, d'après le ms. de Vienne philos. 150, d'un commentaire inédit sur
qqs passages mathématiques d'Aristote, tiré d'une leçon de Jean Pachymère
sur l'Orgaiion, J. L. II.
Annalen des Vereins fur Nassauische Altertumskunde und Ge-
to Bchlchtsforschung, Vol. 32, l"' livr. Pour servir à l'histoire de l'occupation
romaine dans la Wetteravie et dans les pays arrosés par le Main [G. WolffJ,
î, Tessons romains comme documents historiques ; 2, Établissements rom.
de l'époque antérieure aux Flaviens ; 3, Campagne de Pompouius (30 ap. J.-G.) ;
4, Guerre de Domitien contre les Caltes; 5, Chronologie des constructions
15 élevées Je long des frontières ; 6, L'ancienne ligne frontière Kesselstadt-
Oberflorstadt (l carte). f^Vol. 33. Pas d'art, concernant l'antiquité romaine.
t1[ Vol. 34 (1904). L'ancien camp romain près Ilofheim i. T. [E. Ritterling].
Mémoire de 110 p. accompagné d'un appeudice de 26 p. (10 pi. et 85 flg.) sur
les fouilles et trouvailles faites dès 1«94. Ce camp très important date du
20 lef s. ap. J.-C. Situation, topographie : époque, 40 ou 41 ap. J.-C. ; durée
jusqu'en 60 ap. J.-G. Trouvailles : 1, monnaies, 148 n»» allant de la répu-
blique à Claude et comprenant aussi des monnaies de frappe barbare :
étude détaillée des divers types ; 2, Bronzes; 3, Objets en fer; 4, en plomb ;
5, en terre ; 6, en verre ; 7, en os et en corne ; 8, en pierre, de diverses
26 époques. Appendice. Objets trouvés en 1904. A. S.
Archaeologischer Anzeiger, analysé à la suite du Jahrbuch des k.
d. Archaeologischen Instituts.
Archiv fiir Geschichte der Philosophie. Vol. XVII. l'^ livr. Sur la
déflmlion de la tragetlie dans Aristote [G. Hebler]. Art. posthume qui
30 essaye d'expliquer Poet. 6. Ce qu'Aristote entend par çôSo; serait l'identiti-
cation du spectateur avec le personnage tragique mis en scène : H. explique
la xâ0ap<n; comme Bernays. \ La demonolugie de Plutarque de Chéronée
[EiseleJ. Rôle que la croyance aux Saipiove; joue dans la philosophie de Plu-
tarque. Après une analyse très serrée du De genio Socratis, du De defectu
36 oraculorum et du De Iside et Osiride, E. conclut que ce rôle est beaucoup
moins gran i que Hirzel ne l'a cru, lui qui attribuait à cette croyance dans
la philosophie de i lutarque la même importance qu'à la théorie des idées
dans la philosofihie de Platon : d'autre part les ouvrages de PI. sont
empreints d'un véritable mysticisme que l'on arrive à mieux comprendre
40 par l'influence du néoplatonisme. % Les catégories d'Aristote [R. WittenJ.
S'cfTorce de donner aux catégories la place qui leur revient dans le système
aristotélicien, les rattache à la dialectique et à la méthodologie et voit dans
elles non pas tant le trait d'union entre la logique et la métaphysique,
comme le veut Zeller, qu'entre la dialectique et l'empirie. ^ Rapport sur les
45 travaux présentes au Congrès international des sciences historiques tenu
à Rome du 2 au 9 avr. (G. Tauro]. C. r. très sommaire en italien. ^ Ouvrages
parus en Allemagne de 1897-1903 sur la philosophie post-Aristotélicienne
[A. DyroffJ. 1. Ancien et moyen Portique >. F. Jakoby-, ApoUodors Ch.ro-
nik. Étude pénétrante. Th. Gompbrz, Zur Chronologie des Stoikers Zenon.
60 Important. P. Barth, Die Stoa. Oriente très bien le lecteur. ^^ 2» livr. Suite
1. Nous De citerons pas eu général les art. ou mémoires qui ne seront qu'indiqués et
ceux qui auront paru dans des revues analysées par la B. d. R.
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE. 5
du rapport de Dyrofl". A. Dyroff, Zur stoischen Tierpsychologie. Étude appro-
fondie et exégèse du De SoUerlia animalium de Plutarque. Id. Die Tierpsy-
chologie des Phitarchos von Chaironeia. Mentionné H. SCHBLL, Das Problem des
Geis^es. Sur la doctrine stoïcienne du logos. L'ancien Portique. A. Dyroff,
Die Ethik des alten Sioa. Se propose de donner en remontant aux sources une 6
idée juste de l'éttiique des premiers stoïciens < cf. R. d. R. 22, 128, 11 >
J. V. Arnim, Sloicorum velerum fragmenta ; 2. Chrysippi fragmenta logica et
physica. Sera salué avec joie. Le moyen Portique. E. Mueller, De Posi-
donio Manilii auetore spec. 1 . Jugements pondérés, bonne méthode. F. Schûh-
LEIN, Unlersuchungen û. d. Posidonius Schrift. tt. wxeavoO. Mentionné. %^ 10
3» livr. Traces d'une double rédaction du Théétète de Platon [A. Chiappelli].
Croit discerner dans ce que dit Euclide au commencement du dialogue les
indices d'une révision postérieure du Théétète par Platon lui-même, et
montre que le passage sur les philosophes 1"2 c-177 c confirme cette hypo-
thèse aussi bien par sa teneur que par la manière dont il est relié au 16
contexte. H^ 4^ livr. Un dialogue de l'Académie d'Arcésilas [E. Bickel]. Le
second Alcibiade, faussement attribué à Platon, est de l'école d'Arcésilas.
If La philosophie péripatéticienne chez les Syriens et les Arabes [G. Sauter].
Étudie l'histoire du passage de la philosophie aristotélicienne d'Alexandrie
chez les Syriens et de là chez les Arabes et l'influence qu'elle eut sur ces 20
peuples. ^ E. BoUTROUX. Éludes dViistoire de la philosophie fV. Delbos]. Cité
ici à cause de deux études, l'une sur Socrate, fondateur de la science
morale, l'autre sur Aristole. Grands éloges. ^ G. Milhaud, Les philosophes
géomètres de la Grèce [Id]. Montre les rapports que la philosophie grecque
de Thaïes à Platon a eus avec la pensée et la culture mathématiques. Éloges. 2"
Hf Vol. XVIll, fasc. 1. Les théories atomiques et les idées de Faraday sur
la matière [0. Ruck]. Analysé ici à cause d'une étude sur les théories
atomiques dans l'antiquité (p. 81-85). 1[f Les autres livraisons n'ayant pas
paru en 1904 ne seront analysées que l'an [)rochain. A. S.
Archiv fur lateinische Lexikographie. XIII, n» 4 (28 avril 1904). Sur 30
l'histoire des noms d'action en roman [Garl Collinl. Les mots comme
« remissa » ne sont pas des participes féminins avec un mot sous-entendu,
puisqu'ils sont plus souvent encore en latin des pluriels neutres, remissa,
-orum, festa, gesta. Il y a en latin deux formations, de sens un peu diffé-
rent, en -us et en -io, l'une indiquant plutôt le résultat, l'autre plutôt 35
l'acte lui-même. De bonite heure, ces deux formations se confondent. Les
poètes en général préfèreiit les noms en -us, certains prosateurs, T.-Live,
Tacite, Pline l'ancien, Quintilieu et Sénèque, les noms en -io. Dans Plante,
on a la proportion 3-tio contre 2-tus ; dans Cicéron, 2 : 3 ; dans l'âge d'ar-
gent, 1 : 3. Dans la littérature postérieure, les noms en -tio gagnent du 40
terrain au point de l'emporter presque seuls ; les créations de noms en -tus
Re rencontrent seulement dans Apulée, TertuUien et Ammien Marcellin.
Mais les inscriptions montrent que les noms en -tus, quoique plus rares,
sont encore très vivants : 175 -tus : 340 -tio. Les noms en -tus ont passé
souvent à la 2^ déclinaison, le plus souvent au neutre ou à des cas, gén. 45
et abl. sg., qui ont une forme identique dans les deux genres. C'est par là
que s'est opéré le passage au féminin roman. Déjà le partie, neutre était
en latin un moyeu de suppléer à l'absence du nom d'action. % L'angelus
templi dans le Pseuao-Cyprien [J. Denk]. Au bon ange, apparu lors de
la mort du Christ, s'oppose le mauvais, qui précédera l'Antéchrist (Victorin). BO
% Auabolium ~ anaboladium [J. Denk]. Dans la Genèse de Lyon, xlix, It.
f Les noms latins de personnes en -o [Aug. Zimmermannj. P-Z. Supplé-
ment. Listes de mots d'après leur formation. ^ Mots et formes de l'étrusque
6 1904. — ALLEMAGNE.
SOUS un aspect latin dans les inscriptions latines [E. Lattes]. G-Z. % La
Descriptio orbis lerrae, une géographie commerciale du iv» siècle [Th. Sin-
ko]. La receiislon B est une paraphrase du moyen-âge, due à quelque
savant qui connaissait le grec. La recension A est seule antique et ne
5 repose pas sur un original grec. Nouvelle édition avec apparat critique et
textes parallèles. ^ Sur le corpus glossariorum [H. Sladler'. Corrections. \
Cyprianus,, Coprianus [IL Schuchardi]. L'u grec donne en ancien latin vul-
gaire u, puis 0 : cyminum, cuminum, cominura, coraino. Mais plus tard o
pour u est impossible, soit Coprianus. f Observations sur la Descriptio
'0 orbis [Ed. Wôifflin]. Doit être du temps où Magnence régnait en Gaule,
vers 350 (1. 479). L'ouvrage croît en intérêt historique, si l'on y corrige
quelques fautes grossières. Mais il a encore plus d'importance au point de
vue de la langue. C'est du latin qui doit se lire comme du grec : emploi du
gén. avec les prépos., le comparatif, les verbes ; singulier du verbe ayant
t5 un sujet neutre; infinitif pris substantivement; participe présent pour
l'aoriste. Cependant ce n'est pas plus une traduction du grec que le belhim
hispaniense. L'auteur prouve au surplus sa personnalité et a son jugement
propre. Il utilise Mêla et Pline, cite Virgile. Probablement l'auteur habite
en Egypte. tlT Mélanges. ^ Cambus, subcambaster, subcaluaster, suro-
20 sus [Max BonnetJ. Ces mots se trouvent dans les versions latines des
Actes de Thècle. ^ Syri et Chaldaei dans la Vulgate hiéronymienne
[J. Grentz] Dans son propre texte, Jérôme ne fait pas de différence, ce qui
tient à ce que l'écriture araméenne (et la langue) fut de bonne heure usitée
au lieu des cunéiformes pour l'usage chaldéeii. Mais il doit à ses maîtres
26 rabbins île faire la distinction correcte dans la traduction, où Syri est
toujours réservé uniquement aux Araméens, tandis que Chaldaei traduit
on'vz. ^ Locatifs dans Pline l'ancien (G. FunaioliJ. Doivent être éliminés.
Pline, écrivain correct, ne doit nullement être mis à côté de V'itruve. f
Fattuchiere, -a : Fatuclus [S. Pieri]. Dérivés italiens de Fatuclus qui se
30 trouve dans les mss de Servius pour Fatuus. ^ Adiuratio (Pseudo?) lliero-
nymi [J. Denk]. Elle provient d'Irénée, dans Jérôme, De uiris, Iren., 35;
Eusèbe, Hist. eccl., V, 20 ; cf. Jean, Apocal., xn, 18 et 19. L'adiuratio est
un travail médiéval sous la forme du ms. de Munich. ^ Aduro = vulgaire
obduro [J. Denk]. Dans le palimpseste de Vienne publié par Belsheim
35 en 1885, Rois III, entre les ch xii et xiii. H Le Parhomotou [E. Wôifflin].
Dans Diomède, désigne une série de plus de deux ;jlliterations ; il est assez
fréquent chez Virgile à la seconde moitié du vers ; imitation d'Ennius qui
lui-même imite la poésie saturnienne On le trouve encore dans Tibuile,
mais Ovide l'évite et Servius nous apprend : haec compositio iam uitiosa
♦0 est. %\ Bibliographie (1902-l90'i). Ouvrages relatifs à la lexicographie et à la
grammaire et sur Ambroise. Amiuien, Avienus, Columelle, l'Histoire
augu^le, Licinianus, Lucrèce, Manilius, Martial, Silvia, Tite Live, Valére
Maxime, Velleius Paterculus. ^ Nécrologie : August Otto [M. Schwabhauser].
11 Tome XIV, fasc. 1 (l déc. 1904). Les ethniques latins [Jakob Wacker-
iSnagel]. Formations en -anus, -inus, -ensis, -tanus, etc. ^ Ouile, étable de
chèvres [Ed. Wôifflin]. Tibulle II, 1, 58 ; lire : auxerat hircus opes. H Faus-
tus [Ed. Wôifflin). Il est inutile de le dériver d'un substantif neutre hypo-
thétique ; cf. honos, honestus ; d'où : fauos, *fauestus, faustus. ^ Tributum,
tribuere, tribus [Sigm. Schlossmann]. Tributum est ce qui est réparti.
M Tribuere comporte idée de division, répartition. Tribus ne vient pas de
tris, mais se trouve dans un rapport quelconque avec tribuere. 1 Stantes
missi (E. Lôfstedt]. Si l'on compare Seuéque, Ep., 92, 26, on voit que stans
désigne l'état du gladiateur qui est encore debout, combattant ; miltere est
ARCHIV FUR BELIGIONSWISSENSGHAFT. 7
l'acte par lequel le peuple peut lui faire grâce avant qu'il ne succombe, f
Langue et style dans Florus et Ambroise [Cari Weyman]. Remarque des
emplois de mox (= simul atque), quis = uter, ne qiiid deesset (et autres
locutions) ; expressions de rhéteur dans Florus, qui ont leur équivalent
dans les déclamaleurs, les tragédies de Sénèque et autres. — La traduction 5
de Josèphe par le faux Hégésippe est un travail de jeunesse de saint Am-
broise. Observations portant principalement sur le style et la rhétorique.
^ AiQxyôoî fém., lecythus masc. [J. Denk]. Le masc doit être gardé dans
Varron (Nonius) ; c'est le genre dans III Reg. 17, 12 et 14. % Friiameutum
fW. Ileraeus]. Dans Aulu- Gelle, V, I, 1 ; c'est « uox merulae » dans Gl. 10
lat. Il, 580, 42; cf. V, 23, 3; cf. fritinnio. % Remarques sur le pluriel poé-
tique dans la prose latine [G. LandgrafJ. Pluriels qui ont une valeur
expressive (extension, énergie, répétition, durée) ; pluriels dus aux analo-
gies (arae d'après altaria) ; pluriels dus à l'imitation des poètes : Tite Live,
Quinte-Gurce, Justin, Tacite, Valère Maxime, Arnobe : ils sont assez nom- 16
breux, sans être très fréquents. \ Les Romains ne percevaient-ils pas le
bleu [K. E. GoelzJ ? Caeruleus, caerulus, est l'épithète du ciel, de la mer;
mais c'est aussi ré|)ithète des vêtements somb res, de la nuit. En général,
les Romains désignent le bleu foncé, par suite des couleurs sombres de
la gamme du bleu. Il y a peu d'exemples où la couleur puisse être diCfé- so
rente. Us distinguaient donc le bleu. ^ Simul, simulac et synonymes
[J. G. JonesJ. 1. Simul, simulac, simulatque. Simul apparaît d'abord en
prose dans Caton agr. 48, 2, puis dans Gic, Ver. V, 56 ; est rare à l'époque
classique, sauf dans Catulle ; devient plus fréqueut sous Auguste. Simulac
tend à disparaître à la même épo que et ne se retrouve vivant que dans le 26
latin postérieur à 117. — 2. Quom extemplo est archaïque. 1[ L'énallage de
l'adjectif [0. Hey]. Expression m oderne ; chez les anciens, hypallage.
Exemples et variétés. I La prononciation du C [O. Hey]. Ausone 52, p. 331
Peiper, joue sur salo, solo, Caelo : c était-il assibilé en Gaule dès le iv« s. ?
% Après vmgt ans [Ed. WôlfTlin]. Sur la tâche accomplie par l'Archiv. tH 30
Mélanges. ^ La langue de la Mulomedicina Chironis [W. Heraeus]. Expli-
cations et corrections. ^ Sueris [W. Heraeus]. N'est pas un génitif de sus,
mais un féminin, auquel on doit rapporter suericulum. f Lucricupïdo,
-ônis [Th. Sinko]. Apulée, dogm. Plat., 2, 15, traduit çcXoxepSelç de Platon
Rép. IX, 581 AC. ^ Eques = equus [A. Klotz]. Apparaît pour la première 35
fois dans le Genethliacus de Maximianus (III, 8) ; le quadrupes eques d'En-
nius est un raccourci énergique, où eques n'est pas synonyme de equus.
1[ Contributions à la glossographie [E. Lôfstedt]. Gloses virgiliennes et divers.
^ Vindex, iûdex et analogues, étymologies [A. Dôhring]. Vindex implique
idée de séparation : rac. vid. cf. germ. wituwer. Index se rattache à iubere. 40
tu Bibliographie (1903-1904). Ouvrages de grammaire et de lexicographie ;
et sur Acron, Augustin, Ennodius, Evagrius, Quintilien (pseudo-), Suétone.
Paul Lejay.
Archiv fur Papyrusforschung : voir à la fin de l'Allemagne.
Archiv fur Religions-wissenschaft, vol. VII, l'* et 2» livr. Mythologie 45
[H. UsenerJ. Considération sur la nature et le but des éludes de mytho-
logie et d'histoire des religions. ^ Les commencements du culte des lares
chez les Romains |Gg. Wissowa]. N'accepte pas les conclusions de Samter,
Familienfeste der Griechen und Rômer, qui fait dériver le culte des lares
du culte des âmes et des ancêtres. Ce culte a pris naissance non dans la 5o
maison, mais au compitum, où d'une part le lare particulier de chaque pièce ^
de terrain, lar familiaris, était adoré par la « familia » qui en dépendait, et
de l'autre le groupe des lares compitales recevait les hommages de tous
8 1904. — ALLEMAGNE.
ceux qui se rattachaient à eux. Plus tard le lar familiaris fut admis dans
la maison, et forma avec Vesta et les Pénates un groupe de divinités du
foyer, qu'on désigna sous le nom collectif de Lares (familiares) qui ne se
distinguent pas très nettement les uns des autres : le Lare n'était pas
S inhérent à la personne, mais au lieu, si bien qu'il n'y a pas de Lares de
personnes ou de gentes, ce qui aurait été le cas si le culte avait eu comme
origine le culte des âmes. ^ Les sacrements dans le Nouv. -Testament [H.
Iloltzmann]. Le christianisme qui est né et s'est développé dans une
atmosphère saturée de croyances aux mystères a subi l'influence de ces
10 croyances dans les sacrements. ^ Hypothèses de sociologie sur la condition
des femmes dans la religion ancienne IL. R. FarnelJ. Rassemble et coor-
donne tous les phénomènes qui paraissent se rapporter dans les pays du
bassin de la Méditerranée à la coutume ancienne de compter la descen-
dance par les femmes et non par les hommes, il montre que la prédominance
16 des prêtresses dans certains cultes, le culte de la Mère des dieux, l'exclu-
sion des hommes de certains rites sacrés, le changement de costumes
entre les personnes de différents sexes à certaines cérémonies sacrées, sont
des restes de cette coutume. ^ Un sacrifice d'action de grâces à Asklepios
[R. WiinschJ, Commente et explique tout ce qui dans Herondas IV se rap-
80 porte au culte ; art. de 22 p. If Lieux de culte dans la Crète ancienne [Gg.
KaroJ. Description de la grotte de Dicté nouvellement découverte. Objets
divers qu'on y a trouvés, signification de la double hache. Palais de Gnossos,
l'ancien Labyrinthe. Conclusions : le culte ne connaissait pas d'images et
se passait de temple; on adorait les dieux dans leurs symboles, dans des
25 grottes, à ciel libre, dans une enceinte sacrée et même dans de petites
chapelles situées dans les maisons. On n'a pas retrouvé de statues de dieux
anthropomorphes à qui on rendait un culte. Le culte est resté à peu près
sans changements j usqu'à la Qn de la civilisation achéenne, pendant un millier
d'années, il est demeuré obstinément Adèle à des formes très anciennes
30 et à des œuvres d'art primitives. On représentait les grands dieux sous la
forme d'hommes, là où il ne s'agit pas d'un culte proprement dit. Le dieu le
plus vénéré est le dieu du ciel avec la double hache, c'est lui qui est le dieu
de la grotte de Dicté, du palais de Gnossos, il est l'ancêtre du Zeus hellénique ;
à côté de lui se trouve la Mère des dieux et des hommes, conception pri-
as mitive de la Rhea-Cybèle gréco-phrygienne. % Sarcophage d'IIagia Triada
(Crète) [F. v. Duhn]. Description de ce merveilleux sarcophage, trouvé par
la mission italienne. ^\ 3* et 4* livr. Coutumes sacrées flL UsenerJ. Après
une courte introduction et une étude sur l'eau bénite dans l'Église catho-
lique, U. montre que le mot «caterva », outre le sens de « foule », désignait
40 des pugilats ayant lieu à des époques déterminées dans les villes et les
campagnes entre des catervarii ; il suit ces combats à Rome, en Grèce et
chez différents peuples et montre leur caractère rituel ei leur signiûcation
religieuse ; c'est le symbole de la lutte de l'hiver et de l'été. U étudie
ensuite l'histoire de la chute d'Ilion et les idées religieuses qui se cachent
45 sous cette légende. H Le prétendu fragment des Évangiles du Caire
[A. Deissmann]. On a dit que le papyrus 10735 du Catalogue général des
antiquités égyptiennes du Caire, vol. X de Grenfell et liunt, était un
fragment d'un Évangile non canonique, ayant au verso le récit de l'annon-
ciatiou et au recto la fuite en Egypte, D. montre que si on ne s'est pas
eo trompé sur le sens du texte, on s'est trop hâté en y voyant un fragment
des Evangiles, ^ L'Ascbepius du Pseudo-Apulée [R. Reitzenstein]. Rectifie et
complète d'après la irad. latine qui se trouve à la fln de l'Asclepius du
Tseudo-Apulée le texte grec qu'il avait donné de l'intéressaute prière
beitrAge zur alten gesghighte. 9
contenue dans le papyrus Mimant (3» ou 4» s. av. J.-C.) : il revient sur ce
qu'il a dit des rapports entre les écrits hermétiques et les papyrus magiques
dans son Poimandres et cherche à pénétrer plus avant dans ces questions
d'histoire religieuse. ^ Contributions étymologiques à la mythologie et à
l'histoire des relierions [H. Osthoff] IlpcaTto; composé de upt (qui est l'adv. 5
indog. * prï) et de * knoç, lat. sopio (pénis), a ind sâp-a-h, avec le sens de :
qui a devant un àîto; remarquablement grand, f Origine et signification
du Pou; î^Bo[LOi \W. H. Roscherl. Combat les conclusions d'un art. de Stengel
<Hermès 38, cf. R. d. R. 28, 40, 28> et montre que poCç êpSofAo; désignait
à Torigine un gâteau ayant la forme d'un bœuf que les gens trop pauvres lO
(7tévr)XE; cf Paus. 9, 3, 8) pour offrir un bœuf vivant présentaient avec six
victimes différentes, ou avec six gâteaux ronds ((reXvat), comme septième
offrande, f Boûç l'êSotxo; [P. Stengel]. Maintient ses conclusions : Boù; : àno
Toû a^w^'^^i (PoUux VI, 76) é'pSojioç : parce qu'il représentait le septième
ï{ji.i{>-j-/o^ offert en sacrifice. % Rapports : La religion égyptienne [A. Wiedt- 15
maun] Rend compte de tous les travaux parus dans ces dernières
années qui offrent qque intérêt pour la science des religions dans son
ensemble, laissant de côté les études qui traitent de questions spéciales,
de formules, de dieux ou de cérémonies particulières (16 p.). f [G. A. Gehrard]
Montre par un papyrus de Magdola du me s. av. J.-C. et par une 20
inscr. de 186 av. J.-C. quels progrès le culte des déesses syriennes
a faits en Egypte à ce moment-là. \ 'lepb; tcwXo; [w]. Ces deux mots
qu'on trouve dans l'intitulé de certains documents ptolémaïques du
dernier tiers du ii» s. désignent des serviteurs attachés au service de la
grande Isis et permettent de dater ces documents. ^ Quatorze inscr. 25
votives trouvées dans le voisinage d'Édesse se rapportant toutes à la déesse
Ma àvtxTiToç et datant de 2t1 à 265 av. J.-C. montrent que le culte de cette
déesse, connu jusqu'ici en Asie mineure par une seule inscr. de Galata
(C. 1. G. 2039), était aussi répandu en Macédoine [G. Knaack]. ^ A propos
û'un art de Ch. Huelsen <Mitth. d. d. archaeol. Inst. Rom. Abth 1903 cf. 3o
R. d. R. 28, 211, 28> sur un abécédaire latin sur marbre blanc, [A. Dieterich]
réfute les conclusions de l'auteur (lu'on n'a jamais cru en pays romain à
la puissance magique de l'Alphabet et traite à nouveau la question. ^ Le
dieu que Martianus Capella, dans son De nuptiis Mercurii et Philologiae,
désigne comme habitant la 6» région du ciel sous le nom de Fauor, nom 35
que Notker dans sa trad. des deux premiers livres a rendu par « Spelsekko »
(Spruchsager), est Faunus Silvicola = Silvanus. On ne doit rien corriger
dans le texte pour la 6^ région. A. S.
Astronomische Nachrichten, t. 164, 1904. Schiapakhlli, L'astronomia
nelV antico leslainenlo [ ]. Nolé. % Ptolemaei Syntaxis éd. HeiberG, vol. Il [ ]. ♦<>
Noté ; une traduction dans une langue moderne est à désirer.
Beiblaetter zu den Annalen der Physik, t. XXVII, 1903. Courts c. r.
de W. SCHMIDT, Zur Geschichte des Dampfkessels im Allertume [GdJ. ^^
T. XXVIU, 1904. Courts c. r de Dannemann, Gvundriss einer Geschichte der
Naturwissenschaften, 2* éd. [Gd]. ^ Strunz, N aturbelrachlung und Naturer- 45
kenrUnis im Alterium |Gd]. f WiNTHR, Ueber Avicennas Opus egregium de anima
[GdJ. f POTAMiAN, Petrus Peregrianus [Gd]. Qqs notices sur le magnétisme
dans l'antiquité. J. L. B.
Beitrâge zur alten Geschichte, IV (1904). La révolution oligarchique de
l'année 103/2 av. J. Chr. à Athènes [W. S. Ferguson]. L'étude des liste* s"
d'archontes et des inscriptions éphébiques permet à F. d'établir qu'en 103/2
une révolution oligarchique a modifié la constitution athénienne. Le pou-
voir du Conseil des 600 et de l'Aréopage a été augmenté, les tribunau:^
10 1904. — ALLEMAGNE.
populaires ont perdu leur droit de contrôle sur les magistrats ; l'élection,
substituée au sort, donne l'accès de l'archontat et de l'Aréopage aux citoyens
influents ; le «rxpaTrjYo; in\ Ta oTiXa et le héraut de l'Aréopage prennent une
importance considérable. Faite sous l'influence de Rome, cette révolution
5 aboutit à l'anarchie de 88. Le parti populaire se tourne vers Milhridate, et
Athènes, prise en 86 par Sylia, reçoit de nouveau la constitution oligarchique
de 103/2, maiis modiflée, puisqiie l'assemblée du peuple ne peut plus rendre
de décrets et que les magistratures civiles ne peuvent être remplies deux
fois par le même citoyen. ^ Les signatures autographes dans les actes
*0 d'afl'ranchissement de Delphes |A. D. Keramoi)Oullos]. Etaient tenus de
signer l'acte d'afl'ranchissement le manumissor, les (juvEuapEaxsovTe? (héritiers,
ayants droit) et les témoins. S'ils ne savaient pas écrire, ils faisaient écrire
à leur place. Les plus anciennes des inscriptions étudiées par K. ne sont
pas antérieures au 2' s. av. J. Chr. Toutes— cela va sans dire — étaient
••^ plus résumées et moins détaillées que les actes originaux. ^ Écriture et
signature dans les contrats grecs du temps des Ptolémées [P. M. Meyer].
M. joint à l'article de K. quelques observations sommaires sur le protocole
et les signatures dans les contrats égyptiens, f La lettre de Pompeius Pro-
pinquus à Galba et l'avènement de Vilellius en Germanie [Ph. Fabia]. F.
20 montre d'abord qu'entre l'analyse de la lettre, telle qu'elle est donnée par
Tacite, et le récit détaillé qui suit il n'y a qu'une disparate : les deux pas-
sages sont au fond d'accord sur le caractère de l'insurrection. Comparant
ensuite la narration de Tacite à celle de Plutarque, il montre combien la
première est supérieure, bien que l'un et l'autre aient puisé à la même
28 source. ^ Le Périple du Pont Euxin d'Arrien [G. Patsch]. P. prend contre
Brandis la défense du Périple d'Arrien. Il suflit de placer la troisième partie
entre la première et la seconde pour obtenir un ouvrage qui se tienne. Il n'est
pas surprenant que dans le Périple, difierent du rapport officiel sur le
voyage d'inspection qu'avait entrepris Arrien, les garnisons romaines ne
30 soient pas mentionnées. Si Arrien a poussé jusqu'au Bosphore Gimmérien,
sans instructions d'Hadrien, c'est qu'il venait d'apprendre la mort de Kotys.
P. s'efforce enfin de réfuter Brandis sur certains points de détail : le port de
Trapézonie, la ruine de Théodosia, etc. f Le terme du commandement de
César en Gaule [O. Hirschfeld]. Le terme fixé par la lex Porapeia Licinia
36 était le 1*' mars 50, ainsi qu'il résulte des lettres de Cicéron et de Cselius et
d'un passage d'Hirtius, VIII, 39. Son commaudement avait donc été pro-
longé de trois, non de cinq ans, par les triumvirs et par une loi des consuls
de l'an 55, Pompée et Crassus. César n'en avait pas moins le droit de
compter que son successeur n'arrivernit en Gaule qu'au commencement de
*0 48, c'est-à-dire au moment où lui-même prendrait possession de son second
consulat. Le sénaïus-consulte de 53 et la loi proposée en Ji2 par Pompée
vinrent ruiner ses projets. La lettre de la loi était contre lui : il avait
pour lui le droit de l'équité. % Encore le monument d'Ancyre [E. Korne-
mann]. Réponse à quelques passages d'un article de Wilcken sur la com-
«s position du document, sur les première et seconde rédactions. La première
comprenait les chapitres 1-4 et 3/^ ; elle remonte probablement à 23 av. J.-
Gbr., la seconde, ch. 5-13, fut faite entre 13 et 8 av. J.-Chr., \ Le lac Sirbo-
nis (R. Kicperl]. K. montre, contre Bissing, que les témoignages d'Hérodote.
Pline, du Scoliaste d'Apollonius de Rhodes, et de l'ingénieur anglais Mansell
80 sont concordants : tout le lac à l'est de Péluse, long de 85 kil., portait dans
l'antiquité le nom de Sirbonis. % L'Aniiochus des inscriptions d'ilion
[Th. SokoloITj. L'Antiochus de l'inscription de Sigée est Antiochus III ; la
reine-sœur Laodlce est la fllle du roi Milhridate. Petite-fllle d'Antiochus II,
BEITRÂGE ZUR ALTEN GESCHICHTE. 11
elle était la cousine d'Antiochus III et les Séleucides n'ont donné le titre
de reine-sœur qu'aux reines qui étaient leurs proches parentes. La révolte
mentionnée dans rinscription est celle de Melon. La Séleucide des inscrip-
tions de Sigée et de Smyrne est le pays aux euvirons de Séleucie du Tigre.
— L'Antiochus de l'édit de Duriurkar (Eriza) est aussi Anliochus III. S. 5
reconnaît enfln Anliochus III dans le décret d'Uion relatif au médecin
Métrodoros et dans le long rescrit relatif à Aristodikidès. % Communications
et nouvelles. Sur la religion des anciens Thraces fG. Kazarow|. L'Hercules
inviclus, le dieu guérisseur des Daces, ne doit pas être distinct d'un dieu
thrace *Aâpaoî. f Le jour de la naissance d'Antiochus Epiphane [H. Will- lo
rich]. Se fondant sur deux passages du premier et du second livre des
Maccabées, W. montre qu'Antiochus Epiphane est né un 25, peut-être
le 25 kisler (décembre). ^ Les signaux de feu babyloniens [G. Pries]. C'est
en Babylonie qu'il faut chercher l'origine et le modèle de la Feuerpost
connue en Perse. *|f Encore la chronologie de la guerre de Chrémonide IB
Ec. F. Lehmann]. L. maintient les dates de 309 pour la mort de Cléoméne II
et de 265 pour celle d'Areus. f La grande fête de Zeus à Olympie [L. We-
niger] Étudiant d'abord l'ordre des concours, W. en arrive à dresser le
tableau suivant, fixé à partir de la 77* Olympiade : 11' jour du mois. Con-
cours de trompettes et de hérauts. — 42. Concours gymniques des enfants. îo
— 13. Matinée : Courses de chevaux. Après-midi : Pentathle. — 14. Jour
sacré. Pleine lune. — 15. Matinée : Dolichos, Stade, Diaulos. Après-midi :
Lutte, Pugilat, Pancrace, Course d'hoplites. — 16. Matinée : Couronnement
des vainqueurs. Soir : banquet, f Études sur les sources de la Constitution
d'Athènes d'Aristote |0. Seeck]. I. La prétendue réforme monétaire de 2»
Solon. Après avoir montré sur quelles observations et quelles pesées
Androtion et Aristote pouvaient fonder une réforme de Solon, il établit '
que la première réforme monétaire pçsitivement attestée dans l'histoire
d'Athènes est due à Hippias ; elle est contirmée par les monnaies mêmes,
par une série de tétradrachmes anciens différents de la série la plus 30
archaïque. ^ Sur la topographie d'Hérodote [F. Westberg]. W. étudie
successivement le territoire des Scythes-rois, des Issédons, des Massa-
gètes, l'Akès et l'Araxès. Il étudie enfln les Massagètes d'après Aris-
téas de Proconnésos, dont le poème a été l'une des sources d'Hérodote.
^ Hécatée source d'Hérodote pour l'histoire de l'Asie Antérieure [J. V. 35
PrâsekJ. Bien qu'il ne soit pas nommé dans le (itjoixo; Xcâyoç d'Hérodote,
Hécatée n'en est pas moins la source d'Hérodote. ^ La tradition antique
sur l'éruption du Vésuve en l'an 79 [S. Herrlich]. Les lettres bien connues
de Pline n'ont été écrites que 27 ou 28 ans après l'éruption ; en 79 Pline n'a
vu l'éruption que de Misène, à 29 kil. du Vésuve ; il n'avait alors que 18 ans 40
et l'observation des phénomènes de la nature ne l'attirait pas particuliè-
rement. H. étudie ces lettres et montre à l'aide d'autres témoignages la
profonde impression que fit la catastrophe sur les contemporains. 1[ Recherches
préco-orientales [C. Pries]. I. Contributions à l'étude d'Homère. B. Rapports
mythologiques. Après une sorte de causerie riche en rapprochements et 45
indications, F. étudie la Kyklopeia et la Doloneia qu'il rapproche de la
légende de David. Mêmes rapprochements dans le § suivant sur l'Iliou-
persis et la Doloneia, où des récits bibliques F. remonte aux légendes
égyptiennes. Rapprochements entre les vers 384 sqq. de la Patrokleia et les
légendes des déluges. ^H Communications et nouvelles. U État des corpus 50
d'inscriptions grecques [F. Uiller von Gaertringenj. t Signaux de feu [S.
Fraenkel]. E. joint à l'article de Pries un renvoi à un passage de la
Mischnah sur l'organisation de la Feuerpost en Judée. ^ Sur l'histoire du
12 1904. — ALLEMAGNE.
roi de Thrace Kotys I [A. Iloeck]. II, relève et rectifie diverses erreurs
commises par Slrazzulla dans ua article précé(ient. Ce n'est pas parla faute
d'IIégésandros (361) que Kotys a acquis la Chersonèse : il en possédait une
bonne partie bien avant 361. II. étudie ensuite Dio iore XV, 36 et montre
5 comment la conduite do Kotys dans le pillage d'Abdére (376) ne put lui con-
cilier Athènes. Enfin les meurtriers de Kotys ont agi par vengeance person-
nelle. \ Éludes sur les sources de la Constitution d'Alhftnes d'Aristote [D.
Seek]. II. Les additions au texte de la TroXixeîa. S. ne compte pas moins de
8 ajoutés : 3, 1-5 ; 1 ; 7, 3 ; 8, 4 ; 10 ; 13, 1-3 ; 22, 5 ; At, 2. Il est plus que
to vraisemblable qu'ils sont dus à l'auteur même. S. croit d'ailleurs que la
7ro).iTe(a n'a été publiée qu'après la mort d'Aristote, sans avoir été mise au
point. III. La source principale. Aristote, n'ayant pas achevé son ouvrage,
s'est contenté d'un anonyme qui n'allait pas plus loin (]ue 392 et de Démé-
trius de Phalère. L'anonyme a surtout puisé dans Hellanikos. IV. La chro-
15 nique aitiqne. S. s'eflforce de réfuter Wilamowitz qui atttache une grande
importance à la chronique attique. Pour lui cette chronique n'existait pas :
de fait on n'en trouve de traces ni dans Thucydide, ni dans Ephore. Étudiant
ensuite les dates empruntées par Aristote à l'anonyme et à Démélrius de Pha-
lère, S. montre qu'elles sont empruntées partie à la tradition, partie à des docu-
îo ments authentiques, tels que ceux dont l'anonyme s"est servi pour l'histoire
des Quatre-Cents. V. Les lois de Dracon. S. prouve, contre E. Meyer notam-
ment, qu'il faut tenir pour authenthique la constitution de Dracon, dont nous
n'avons conservé qu'une partie. VI. L'attentat de Cylon. Il est inadmis-
sible, comme le veut l'anonyme, que l'attentat remonte au vii" siècle. Il
25 faut le placer au vi* et admettre que le principal coupable Mégaclès n'était
autre que le beau-père et l'allié de Pisisirate. \ Les commencements de la
guerre civile entre César et Pompée [L. HolzapfelJ. Élude très longue et
très détaillée : il. Tnmullus et bellum. III. Les Pompéiens quittent Rome
et l'Italie. \% Gommunicdtions et nouvelles. ^ Les fouilles allemandes de
30 cette année en Egypte [L. Borchardt]. t La prétendue abdication d'Éver-
gèle I |N. Wilcken]. Une meilleure lecture d'un papyrus de Magdola
-/peia; xat aot xal T<ôt doit ncfzpl . .7tap£(xx^(Aévo; au lieu de nxçitx^[izyoç est défa-
vorable à l'hypothèse de l'abdication. % Choses de Crète [C. F. Lehmann^
Causerie sur les influences orientales en Crète, sur les relations des
36 Cariens, Étrusques et Cretois.
S% Beiheft 2. Le nouvel épitomé de Tite-Live, d'Oxyrhynchus. Texte et
recherches [E. Kornemann]. Le mémoire comprend î I. Description du
papyrus. II. Restitution du papyrus III. Toxte et commentaire. IV. Rap-
ports du papyrus avec l'œuvre originale de Tite-Live, avec les épitomés
40 connus et avec les auteurs qui ont mis Tite-Live à profit. V. L'histoire des
années 60V150-617/137 d'après la nouvelle trouvaille. Additions. Table chro-
nologique. Index. B. Haussoulher.
Beitrâge zur Kunde der indogermanischen Sprachen. T. XXVIII,
n° 3-4. % Le développement de la particule (ir, dans les poèmes homériques
45 (G. Ilentze]. L'élude statistique permet d'opposer dans l'Iliade le plus
ancien fonds, A A II 2, au plus récent, K¥û ; T 4> contiennent en général
des parties récentes; W I, MN2 0 forment des groupes séparés. — 1. Mii
avec l'impératif et l'infinitlf-inipératif. Surtout avec le présent ou la 2*
ou 3" pers. du parf. (environ 200 ex.) ; avec l'impératif aor. 5 ex., avec le
50 8ubj. aor. 10 ex. Mt^ avec l'infln. esl employé pour une action durable, une
action reportée à l'avenir ou qui se place principalement dans l'avenir; à
la 2» pers., 12 ex. dans TH., 11 dans l'Od. ; à la 3» pers., seulement ? 238 et
3«4 ; avec la proposition inOuilive, B 412. — 2. Mi^ avec le subjonctif : 1" pour
feERICHTE Û. D. GESELLSCHAPT D. WISSENSCHAFTEN 2U LEIPZIG. l3
dissuader, 10 er. à la 2^ pers., à la 1" seulement A 26 et $ 475, à la 3» quatre
ou cinq ex. qui en réalité s'adressent à la 2», à la t'* pers. plur. 12 ex.
dans les parties les plus récentes de l'Il. (6) et de l'Od. (6) ; — 2» pour
exprimer la crainte, la mise en garde, la menace. Dans le premier type,
on voit clairement le sens originel, exclamatif, t 336, P 91, etc. Puis on a 5
l'usage prépositif, où [aiî donne la raison de la proposition subséquente
{$ 563, E 487). Quand \i-q vient en seconde ligne, sert à motiver ou à expli-
quer : A 386; alors naît la subordination. Les exemples appartiennent à
toutes les parties d'Homère (A 522, 587). — 3. Mt| avec l'optatif exprime un
désir, soit avec la nuance prohibitive, soit avec la nuance concessive (v 229, lo
0 476). En tout, 30 (12 + 18) ex. d'optatif en propositions indépendantes en
regard de 48 (II. 22, Od. 26) Indépendantes au subjonctif. En postposition
(subordination), [i-q avec l'optatif ne se rencontre que dans le récit et, sauf
3 ex., pour exprimer les sentiments ou les calculs d'une 3» personne sujet
du verbe principal. — 4. Mi^ avec l'indicatif : 14 ex. certains. — 5. M^ et 16
(XT)8é avec un iufln. dépendant ; ordinairement après des verbes de serment
ou d'ordre. — 6. M-^, [xriSé avec le participe. — 7. U-q, \i.-r\U sans verbe :
liTi yâp A 293, très ancienne construction ; e't (iy) P 475, S 192, etc., ce qui n'est
pas une proposition abrégée ; etc. — 8. M-»^ combiné avec des conjouctions
ou le pronom relatif : 1» eî, et, xs, t^v : 76 ex., 56 indic, 7 opt., 8 subj. ; 2» 6-ct 20
(e-j-re) : 4 ex. ; 3" oç : 6 ex. ; 4» oçpa, tva, w; : 43 ex. % La préposition 0- en
latin [F. Stolz]. Dans omilto, oportet, ôçXtaxàvw, àxÉXXw, ÔTpûvw. % Latin
humanus [W. Prellwilz]. « Terrestre » apparenté à hiimus, dont Vu est
irrégulier; *hûmân, àvà/ôdva ; an est une postposition.
Tome XXIX, n» 1. ^ Heta et sigma dans la formation des temps [A. FickJ. 26
Fuero, emero, sont formés à l'aide de ero, futur de esse, ordinairement un
subjonctif. Ce subjonctif est en grec ïhw, et hw avec perte de l'e initial.
Il forme le futur des verbes à thème, en a, ïi, e, et des verbes à liquides.
Les autres futurs, en -o-w, sont des subjonctifs d'aoristes. "Exespa vient de
exepha, e-xepe-ha, combinaison de xepe et de ha ; ha vient de ëha, ëa, prétérit 30
en -a de eîfit. Paul Lejay.
Berichte ûber die Verhandlungen der k. sâchsischen Gesellschaft
der AVissenschaften zu Leipzig, PhiL-hist. Klasse. Vol. 5o(1903)<fln;
voy. H. d. R., XXVIII, 18, 44>. \ Contribution à l'iiistoire des études latines
au moyen âge [G. GoetzJ. Le Catholicon de Jean de lanua repose sur les 35
Deriuationes d'Hugucio qui dérivent de la Panormia d'Osbern, laquelle est
une compilation sans critique de Priscien, Paul diacre, Isidore, etc. Extraits
et indication de nombreux mss. % Discours en souvenir de Theodor
Mommsen [C, Wachsmuth]. ^ Les lois romaines sur les constructions
[Moritz Voigt]. Elles forment trois groupes. I» Lois de sécurité, surtout 40
contre le danger d'incendies : a. Au lieu de plaques de bois (scandulae), les
tuiles plates ou creuses (legulae, imbrices) sont employées pour la couver-
ture (363 de Rome) et rendues obligatoires (470) ; b. Détermination de la
hauteur et de l'épaisseur des murs (interdiction de murs de briques sur
deux ou trois d'épaisseur et de murs mitoyens ; lex Iulia de modo aedifl- 45
ciorum urbis, loi de Néroa en 64, loi de Trajan, lois byzantines ; isolement
des maisons). 2° Lois interdisant la destruction des maisons ou des orne-
ments qui les décorent : a. Dispositions (locales) interdisant les démolitions
(lex coloniae Iuliae Genetiuae, lois de Tarente, de Malaga, s. c. d'Hosidius,
édit de Vespasien dans le Codex Just. VIII, 10, 2) ; b. Pénalités contre la 50
destruction des ornements et œuvres d'art (s. c. d'Acilius sous Hadrien,
interdictions de Constantin). 3» Lois prescrivant ou favorisant la réédifl-
cation des maisons : a. Dispositions locales (édit de Vespasien, Suét. Vesp. 8) ;
14 1904. — ALLEMAGNE.
b. Extension à tout l'Empire de l'édit de Vespasien abandonnant la propriété
du terrain à qui veut rebâtir ; disposition annulée par Dioclétien (Gode Just.,
VIII, 10, 5).
\^ Vol. 56 (1904), Contributions à l'épigraphie et à la dialectologie grec-
5 ques, IV [Meister]. L'inscription de Sillyon est le seul texte un peu étendu
que nous possédions du dialecte pamphylien. Premier essai d'édition cri-
tique et de traduction avec un commentaire. L'inscription est du iv« siècle
avant J.-G.,de la première moitié plutôt que de la seconde, et concerne
l'aménagement d'un àvSpewv, lieu réservé aux réunions des hommes. 1[ Le ma-
10 nuscrit de Trêves de Filastrius [Fr. Marx]. Ce ms. qui avait servi au premier
éditeur, Sichard, a été retrouvé dans la bibliothèque de Goerres. Il est du
IX» ou du x« siècle et permet de se rendre compte des relatioiis littéraires
qui existaient au x^ siècle entre Saint-Maximin de Trêves et Saint-Pierre de
Salzbourg. Il est d'une importance secondaire pour l'établissement du texte-
16 T Les systèmes officiels pour compter les fractions chez les Romains
[M. Voigt]. Il y avait trois systèmes : le système duodécimal, comportant
trois degrés, l'as avec douze onces, l'once avec six sextulae, la sextula avec
huit simplia ; le système général, comportant autant de fractions que de
nombres, le tiers, le quart, etc. ; le système décimal, qui divise le sesterce
20 en dix libellae, vingt sing\ilae et quarante terrnncii. Le premier système,
duodécimal, a été considéré comme originaire d'Étrurie; mais il faut proba-
blement le rapporter plutôt à une population de l'Italie centrale, les Sicanes-
Le système général entre dans la pratique publique après la loi des douze
Tables. Le système décimal est lie à une réforme de la monnaie édictée par
25 un sénatusconsulte de 485/269. Il a été emprunté au Latium et n'est guère
sorti des applications à la monnaie d'argent. P. L.
Berliner philologische Wochenschrift, 24' année, 1904. 2 jr. H. DiBLS,
Poelarum philosophorum fragmenta ; — le même, Die Fragmente der Vorso-
kralischer griechisch u. deutsch [F. Lortzing]. Long art. très élogieux dont la
30 fin est au numéro suivant. ^ Ed. Schwautz, Notae de Romannrum annalibus
[H. Peter]. Peu convaincant, t H. Bornecque, Sénèque le rhéteur. Contro-
verses et siiasoires [R. Helm]. Traduction qui peut être utile. ^ IL Frangottb^
L'administration financière des cités grecques [B Biichsenschiitz]. En somme
très acceptable. ^ K. IIadazeCK, Der Ohvschmuck der Griechen u. Etrusker
35 [H. Bllimmer]. Comble une lacune, f F. Solmsen, Inscriptiones graecae ad
inlustrandas dialecios selectae [E. Schwyzer]. Recommandé. % The life and
lelters of Fr. Max Mûller éd. 6;/ his ivife [W. KroUJ. Très intéressant. ^^ 9 jr.
A. Pallis, a fexjo notes on the Gospels according to S. Mark and S. Mallhew
[E. Nestlé]. Résultats peu acceptables. ^Eâ.MEyEvijGeschichtedes Altertums,
40 4* et 5« vol. [Fr. Cauer]. Long art. élogieux dont la Qn est au n» suivant. ^
B. HausSOULLIBR, Éludes sur l'histoire de Milet et du Didymeion [0. Kern].
Grands éloges. % I. G. Isola, / parlari italiaiii deW anlichità fino a noi [W.
Meyer-Liibke]. Nul.^î 16jr. A. B. Drachmann, Scholia vêlera in Pindari
carmina. 1. Scholia in Ohjmpionicas [0. Schrôderj. Travail difficile bien com-
46 mencé. H Catalof/us codicum astrologorum graecorum, fasc. 4 [W. KroU]. Utile.
^ Max r. P. SCHMIDT, Altphilologische fieitràge. 1. Horaz-Sludien [E. Rosen-
bcrg]. Des observations originales et fines ^ Monro, Digest /7, 2, Pro Socio
[KiiblerJ. Sera utile. H 23 jr. N. Wecki.ein, Die kyklische Thehais. Die Œdi-
pussage nnd der Œdipus des Euripides [L. Bloch]. En somme accei)table. \ G.
BO H. MuLLKR, Sophokles' Phihkiet, 2' éd. par R. IIunzikkr [G. Josephy]. Bon
petit livre. 1 A. K. Housman, Af. Manilii astronomicon liber primus [F. Voll-
mer]. Quelques réserves, t L. Okbgki, P. Comelii Taciti De Germania libellus
[Ed. WolfT]. Critiques. ^ G. Winkblsbssbr, De rébus divi Augusti auspiciis in
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIPT. l5
Germania gestis quaesliones selectae [Fr. CauerJ. Approfondi. ^ M. ROSTOWZEW,
Rômische Bleitesseren |Netusil]. Long art. favorable dont la fin est au n»
suivant.^ II. d'Arbois de Jubainville, Éléments de la grammaire celtique;
— le même, Les Celtes depuis les temps les plus reculés jusqu'à l'an 400 av. notre 5
ère [Alf. Holderj. Livres qui méritent d'avoir beaucoup de lecteurs. %^ 30 jr.
Fr. H. M. Blaydes, Spicikgium Iragicum [N. Wecklein]. Quelques bonnes
corrections au texte de Philoctète et d'Antigone. ^ M. Bonnet, Acta Philippi
et Acta Thomae, accedunt acta Barnabae [P. Wendlaud]. Éloges. ^ K.
DziATZKO, P. Terentius Afer, Adelphoe, 2» éd. par R. Kaubr fO. S.J. Long art 10
favorable dont la fin est au n* suivant. ^ M. Frankel, Beitrage zur griech.
Epigraphik aus Handschriften [E. ZiebarthJ. Intéressant. ^ H. J. Roby, Roman
private law in the lime of Cicero and of the Antonines [0. Geib]. Bon. f W.
Freih. v. Landau, Beitrage Aur Altertumskunde des Orients. 3. Die Stèle von
Amrith [B. Meissner]. Analyse. %^ 6 fév. K. Ebeling, De tragicorum poetarum 15
graecorum canticis solulis [O. Schrôder]. Pas de résultat appréciable. 1[ A.
DeisSMaNN, Die Hellenisierung des semitischen Monolheismus [W. Nestlé]. A
raison sur le point principal. ^ J. G. G. Anderson, Siudia Pontica fj.
Partsch]. Voyage fécond. % Emile KrûGer, Die Limesanlagen im nordlichen
England [F. Haug]. Soigné. ^ P. TORGE, Aschera und Astarte [P. Jensen]. 20
Recherche étymologique. % Cinq art. de Meister sur l'Inst. orat. de Quin-
tilien. f^ 13 fév. A. Mein, De optativi obliqui usu homerico [G. Mutzbauer].
Sans valeur. ^ A. LudwiG, Ueber die vermeintliche Nothwendigkeil ein Epos
Okoc 'D.c'ou auzunelimen [Th. Zieliuski]. Arriéré, sans intérêt. ^ Alf. Schmidtkh,
Die Evangelien eines allen Unsialcodex [Kb. Nestlé]. Soigné. T[ Fr. Frôhligh, Die -2?;
GlaubwUrdigkeit Caesars in seinem Bericht iiber den Feldzug gegen die Helvetier
[J. Ziehen]. Montre bien que Gésar a été vainqueur. ^ A, Kiessling, Q.
Horalius Flaccus 1 Oden und Epoden, 4« éd. par R. Heinze [J. Ilaussner].
Éloges. ^ Th. PUSGHM4NN, Handbuch der Geschichte der Medizin, herausg. von
M. Nbuburgel u. j. Pagel [J. Uberg]. G'esi en somme le meilleur travail d'en- 3Q
semblesurla question. fFr. Blass, Grammatik des NeutestamenlUcheti Griechisch
[Ad. Deissmann]. 2e éd. corrigée. ^^ 20 fév. N. Wecklein, Aeschylos Sieben
gegen Theben [S. Mekler]. Bon. ^ W. RhyS Hobbrts, Demetrius un Style [L.
Radermacher]. Rien de nouveau. % F. J. A. Hort and J. B. Mayor, Clément of
Alexandria, Miscellanies Book [0. Stâhlin] Sera utile même en Allemagne. 3g
\ G. Lehnert, Calpurnii Flacci Declamationes [F. Meister]. Analyse. ^ F.
Fr. HiLLER VON Gabrtringen, Thera, 2. herausg. v. A. Draqendorff [R.
Weil]. Long art. élogieux dont la suite est au w suivant. ^ G. Mellbn, De
lus fabula capita selecta [L. Block]. Très bon travail d'un débutant. ^ H.
WiNCKLBR, Himmels-und Weltenbild der Babylonier als Grundlage der Welt- ^q
anschauung u. Mythologie aller Volker [P. Jensen]. Contestable. ^^ 27 fév.
W. Alex. Hammond, Arisioile's Psychology (De anima and Parva naturalia)
[V. Praechterj. Bonne traduction. ^ A. Manandian [Nonnos], Die Scfiolien
su (iinf Beden des Gregor von Nasianz [P. Vetter]. Peut être utile, f G. L.
HendrICKSON, The Commentariolum Pelitionis attribuled to Quintus Cicero ^j
[W. Sternkopf]. Long art. favorable dont la suite est au n» suivant. If
F. MartrOYE, VOccideni à Vépoque byzantine, Goths et Barbares [F.Dahn]. Sans
valeur. 1[lf 5 mars. Walter Leaf, The Iliad, t. 2 [A. Ludwich]. Grands éloges.
^ W. Frieboes u. F. W. Robert, Galens Schrifl Ueber die sdfleverdiinnende
Didt ; — K. Gabler, Galeni libellus de captionibus quae per dictionem fiunt,Q
[J. Ilberg], Éloges. ^ J. FÛRST, Die lilterarische Portràlmanier im Bereich des
griech. -rom. Schrifttums [P. Wendland]. A posé un intéressant problème dont
il a préparé la solution. ^ Inscriptiones graecae ad res Romanas pertinentes!
par R. Gagnât, J. Toutain et G. Lafaye [W. Lièbenam]. Très utile.
lé 190^1. — ALLEMAGNE.
^ K. Hachtmann, Die Akropolis von Athen im Zeitalter des Periktes [B. Ôraef].
N'est pas fait pour les classes, ^ G. A. Colinic R. Mengarelli, Le Necro-
poli di Villa Cavalletli nel comune di Grotla (errata [F. von Duhn]. Soigné. ^
A. WlBDEMANN, Die UnterhaUungsliUeratur dur alten Aegypter, 3, 4 [Fr. W.
6 V. Bissiiig]. Éloges, ^f ^2 mars. Kurt Hubert, De Plutarchi amatorio [M, Poh-
leoz). Bonne exposition. ^ R. Peiper et G. Richter, L. Annaei Senecae tra-
goediae [0. Rossbach). Art. favorable dont la fin est au n» suivant. %. W.
"Wbinberger, Calalogus Catalogorum [E. Nestlé]. Concerne les mss. des
pères latins. % O. Bardenhewbr, Geschichte der allkirchlichen Litteratur, 1
10 [E. Prcuschen]. Bonne exposition. \ R. Holland, Die Sage von Daidalos u.
Ikaros |L. Bloch]. D'une lecture agréable. ^ St. Gsell, Les monuments
antiques de l'Algérie [R. Zahn]. Mérite toute notre reconnaissance.
^ R. Menoe, Ithaka [Anthes]. Se lit agréablement. ^^ 19 mars. H. Rock,
Der unverfàlschte Sokratcs fV. Liticke]. Analyse favorable. ^ II. Pognon, Une
15 version syriaque des aphorismes d'Hippocrale [H. Hilgenfeld]. Très intéressant.
^ Harvar dstudies in classical Philology 13 [L. Bloch]. Analyse en général favo-
rable. 1 Fr. CUMONT, Die Myslerien des Mithra. Trad. par G. Gehrich
[G. Wolff]. Bon, \ E. Ziebarth, Eine Inschriftenhandschrift der Hamburger
Stadlbibliothek [L, ZiehenJ. Des parties utiles. If 0. F. Long, On ihe usage of
SO quotiens and quolienscumque in différent periods of Latin [A. Dittmer]. Quel-
ques bonnes choses. ^^ 26 mars. J. J. Geri, Die Sophokleische Responsion
[H, Gleditsch], Fait quelques concessions. ^ Herm. Schône. Heronis Alexan-
drini opéra quae supersunt, 3 [Max G, P. Schmidt]. Intéressant, ^ Ed. Norden,
P, Vergilius Maro, Aeneis, B. VI [R. Helm], Capital. % Cari AUSFELD, De
25 Graecorum precationibus quaesiiones [P. Stengelj. Sera le bienvenu, malgré
des lacunes, f Wilh. Dorpfbld, Troja und Ilion [E. Anthes]. Très impor-
tant. 1[ G. B. Grundy, Murray''s Handy Classical Maps. Asia Minor by J. G. C.
Andbrson [G. Partsch]. Commode, 1[K 2 av. A. Korbel, Beitràge zur Ge-
tchichte der ionischen Naturphilosophie [F . Lortzing]. Sans valeur. ^ Wilh, Gapi-
30 TAINE, Die Moral des Clemens von Alexandrien [0. Stâhlin]. Utile malgré des
lacunes. % R. Pighon, De Sermone amatorio apud Latinos elegiarum scriptores
[Ant. Zingerle]. Analyse. ^ S. Schlittenbauer, Die Tendenz von Ciceros Ora-
tor [W, Schmid], Soigné. \ E. Bernheim, Lehrbuch der historisrhen Méthode,
4«éd. [Ad. Bauer]. Succès mérité, If C. F. Lbhmann, Babyloniens KuUurmis-
36 sion einst und jetst [Justi]. Concerne la polémique Babel-Bibel. t1[ 9 av. J,
SiTZLBR, Ein àslhetischer Kommentar zu Homers Odyssée [G, Haeberlin], Bon.
5 E. Arlbth, Die metaphysischen Grundlagen der Aristotelischen Elhik [0,
Weissenfels], Approfondi. ^ Longinos^ Ueber das Erhabene. Verdeutscht von
Fried. Hashagbn [G. Hammer]. C'est le plus souvent une paraphrase plutôt
40 qu'une traduction. \ II, Bobnig, M. Minucii Felicis Octavius [F. X. Burger].
Sera le bienvenu. \ Ch. Barton (iuncK, The Life of the ancient Greeks
[S. Herrlich], Est bien au courant. % M. H. Morgan, Greek and Roman Rain-
Gods and Rain-Charms [G. Knaack]. Bon . If A. S. ArvanitopOULLOS, 'O "Eçrjêo;
Tûv 'AvTixu6ir,pwv ; — A. D. KeramOPOULLOS, Al èTttDVjjtfai xwv cf^cù.\).6.z(ùs xal ô
46 "^9. Tôiv 'AvT. [G. Karo], Intéressants, \ F. GaffiOT, Études latines. H. Le
subjonctif de répétition [J. H. Schmalz], De bonnes parties, tï 16 av.
Th. GOLLWirzBK, Plotins Lehre von der Willensfreiheit [K. Praechter].
Êcl.iircit certains points. ^ C. F. W. Mullbr, C. Plini Caecilii Sccundi
epistularum libri novem, epislularum ad Traianum liber, panegxjricut [Th.
M Slangl]. N'est pas vraiment scientifique, ^ G. Thilo et H. IIagen, Servii
Grammatici qui ferunlur in Vergilii cnrmina commentât ii, 3, 2 [R. Ilelm].
Travail difïicile à faire, qui rendra de grands services. ^ Fr. Prbisigke,
Stàdtitchet Beamtenvoeten im rômischen Aegyplen [Paul M. Meyer], Eloges. %
BEKLINER PHILOLOGISGHE WOGHENSCHRIFT. 17
E. LiNDSKOG, In tropos scriptorum latinorum studia [H. Bllimner]. Soigné,
mais d'une utilité contestable. \^ 23 av. E. Harrison, Studies in Theognis
[0. Schrdder]. Enfonce une porte ouverte. \ S. Mekler, Exegetisch-h'iiische
Beitràge zu den Fragmenten dey- griech. Tragiker (S. ReiterJ. Quelques heu-
reuses trouvailles. ^ Fr. Spjro, Pausaniae Gvaeciae descriptio [H. Schenkl]. 5
Marque en somme un progrès appréciable. ^ W. Volkmann, Die Nekyia im
6. Buch der Aeneide Vergils [R. HelmJ. Bonne conférence. ^ P. Rasi, Le Odi
e gli epodi di Q. Orazio Flucco [J. Hllussner]. Suffisant. \ A. B. DraGHMann,
Den romerske Stalsforfalning [Hans Raeder]. Manuel pratique. *| Aug. Mau,
Fûlirer diirch l'ompeji [R. Engelmann]. 4« éd. recommandée. ^ H. Zimmern, 10
Keilirischriften und Bibel nach ihrem religiongeschichllichen Zusammenhang
[F. Justi]. Soigné. ^ E. NaghmanSOn, Laute und Formen der magnetischen
Inschriften [E. SchwyzerJ. Utile. ^^ 30 av. James Adam, The Republic of Plato
[IL Petersen]. Compétence et jugement personnel. ^ Fr. M. Padelford,
Essays on ihe study and use of poetry by Plutarch and Basil the Great Iranslated... t6
[M. Pohlenz]. Quelques critiques. ^ K. Stadler, Horaz-Kommenlar. I, Die
Gedichte an (fiir) Maecenas, 1-25 [E. RosenbergJ. Ne marque certes pas un
progrès, f A. HarnaCK, Der pseudocypvianiscke Traklal De Singularilale cleri-
corwn ein Werk des douali<tisch,en BiscUnfs Macrobius in Hom. Die Hypotyposen
des Thcognost. Der gefuLcfite Brief des Bischofs Theonas an den Oberkammer- 20
herrn Lucian [G. Baerj. Éloges. % E. Meyer, Zur Théorie und Melhodik der
Oeschichte [Ad. BauerJ. Des idées personnelles. % St. Gybulski, Tabulae qui-
tus antiquilates Graecae et Bomanae illuslranlw\ 11 et 12, Das griech. Theater,
2» éd. par E. Bodensteiner. Das antike Theater [Alb. Miiller]. Somme toute
mérité d'être recommandé, ^ Die Allerlumer unserer heidnische Vorzeit publi- 25
cation par la Direction du musée de Mayence [K. Baumann]. Très méritoire-
If Alex. NlKiTSKiJ, Untersuchungen avf dem Gebiele der griech. Inschriften
[F. Solmsenl. Bon ouvrage en russe. ^% 7 mai. E. Knorr, De Apollonii Rhodii
Argonauticorum fontibus quaestiones selectae [G. KnaaGK]. Bon travail d'un
débutant. ^ J. Grill, Untersuchungen ùber die Enlstehung des vierten Evange- 30
liums [E. Preuschen]. Mérite l'attention, t G. Weissenbûrn, T. Livi ab
urbe condila libri, 1, 2, 2" éd. par Maur. MÛLLER [A. Zingerle]. Bon. ^
H, L. WiLSON, D. Juni Juvenalis salurarum libri V [C. Hosius]. Bon. %
W. Heraeus, Corpus glossariorum latinorum, VII, 2 [P. WesnerL Utile.
^ E. SCHULZE, Die rômischen Grenzanlagen in Deulschland und das Limes- 35
kastell Saalburg [M. SiebourgJ. Trouvera des lecteurs. 1[ G. Turtzewitsgh,
Orbis in Urbe [Nelusilj. Soigné. ^ A. Torp, Elruskische Beitràge [G. Herbig].
Art. favorable dont la suite est au n» suivant. ^ C. Bardt, Theodor
Mommsen; — A. HarnaGK, Rede hei der Begrdbnisfeier Th. Mommsens; — C.
WaGHSmuth, Worte u. Geddchtnis an Th. M. fW. Kroll]. Intéressants. 40
^^ 14 mai. E. BiCKEL, De Joannis Stobaei excerptis Platonicis de Phaedone
[0. Apelt]. Approfondi, résultats douteux. ^ M. HaUPT, Die Metamorphosen
des P. Ovidius Naso, 1. S' éd., par R. Ehwald [H. MagnusJ. Éloges. ^ K. FI.
Smith, The taie of Gyges and the king of Lydia [Ad. Bauer]. De bonnes
observations. ^ A. De-MarGhi, // culto privato di Borna xnlica, 2. La religione 4b
genlilizia e collégiale [E. Samter|. Ce second vol. ne vaut pas le premier.
^ A. SCHMIDTKE, Das Klosierland des Athos [E. Anthes]. Connaît bien la région,
f^ 21 mai. W. Doehrmann, De versuum lyricorum incisionibus quaestiones
selectae [H. Gleditsch]. A signaler à quiconque s'occupe de métrique grecque.
% H. van Herwerden, Collectanea critica, epicritica, exegetica sive Addenda ad 50
Th. Kockii opus Comicorum Atticorum fragmenta [G. V. Holzinger]. Utile.
^ C. Pascal, Studii critici sul poema di Lucrezio; — le même, E. Lucreti Cari
De rerum natura liber primus [Ad. Brieger], Bons. 1[ Lud. Traubb, flieronymi
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 2
18 1904. — ALLEMAGNE.
Chronicorwn codicis Florenciasis fragmenta... phototypice édita [M. Dvorak].
Utile. \ II. Hrkwbr, Die Unlerscheidung der Klacjen nach altischen Redit u. die
Echtheil der Gesetze in 47 u. 145 der Midiana [Tlialheim]. Éloges. 1[ St. Gyrulski,
Tabulne, 16-18 Vestitus Graeciis, 19-20 Vestitus Romanus, texte par W. Ame-
5 LUNG [K. Kugelmann]. Rend des services. ^ H. Gunkel, Israël u. Babylonien ;
— K. BUDDE, Das Alte Testament u. die Ausgrahimgen ; — H. V. IIlLPRKGHT,
Die Ausgrabungen im Bel-Tempel :iu Nippur [B. Meissner]. De l'intérêt. 1[
AegyptiscUe- Inschriften aus den K. Museen su Berlin herausg. von der Geiieral-
verwaltung, 2 [W. v. Bissingj. Entreprise utile. ^ K. Eulenbrrg, Zur Vokal-
*0 konlraktion im ionisch-attischen Dialekl "[F. Sohnsen]. Excellent. fÇ 28 mai.
C. A. DiETZK, De Philemone comico [K. Zacher]. Mal disposé, difficile à lire.
^ R. KribgSHAMMER, De Varronis et Vei'rii fontibus quaesliones seleclae [P.
Wessner]. Bon. \ K. RÛCK, Die Géographie u. Ethnographie der Nat. Hist. des
Plinius iiu Auszuge des R. v. Cuigkladb [DetlefsenJ. Soigné, f F. Ohlen-
16 SGHLAGER, Die rômischen Ueberreste in Bayern [E. Anthesj. Entreprise utile.
% II. GriMME, Unbexoiesenen-Bemerkungen eines Philologen zu F. Delitzsch, Babel
«. Bibel [F. JusliJ. La question ne concerne en rien la science. ^ J. Ziegler,
Die Kônigsgleichnisse des Midrasch beleuchtet durch die rô'mische Kaiserzeit
[II. LewyJ. Critiques. \% 4 jn. K. Prodinger, Die Menschen- und Gôlterepitheta
20 bei Homer in ihrcr Beziehung auf die hellenischen Personennamen [K. Fr. W.
Schmidt]. Soigné, mais peu de résultats. ^ E. Ciageri, La Alessandra di Lico-
frone [G. Haeberlin]. Comparaison avec Holzinger. ^ M. Arnold, Quae&tinnes
Posidonianae [M. Pohlenz]. Intéressant, f B. PreSSLEr, Quaentionwn Ovidia-
narum capita duo ; H. KiENZLE, Ovidius qua ratinne compendium mylhologicum
26 ad metnmorphoseis coniponendas adhibuerit [A. Magnus]. Méritoires. \ J. DÙRR,
Die zeitgeschichllichen Beziehungen in den Satiren Juvenals [C. Hosiiisl. Bien
disposé et utile. ^ J. B. EGGER, Begriff der Gymnastik bei denalten Philosophen
und Medizinern [J. Ilbergj. Résultats acceptables. ^ J. Willems, Le sénat
romain en Van 65 ap. J.-C. publié d'après les notes de P. WiLLEMS [W. Lie-
30 benam]. Éloges. \ V. CHERBULIEZ, Alhenische Plaudereien ilber ein Pferd des
Phidias. Uebers. von Frieda Riedesser, mit einem Nachwort begl. von W.
Amblung [Fr. Hauser]. L'appendice d'Amelung est bon. f Collection
Cybulski. 3 b. Nummi Romani auctore F. Prédik [K. Regling]. Utile. îf 11 jn.
Ed. LlSGO, Quoestiones Hesiodeae crilicae et mythologicae [A. LudwichJ. De
35 grandes qualités, mais le résultat est plutôt négatif. % R. Homburg, Apo-
calypsis Anaslasiae [Eb. Nestlé]. Bon. ^ J. van DER Valk, T. Lucreti Cari de
rerum Nalura libri sex. I. Liber primus [Ad. Brieger]. Quelques observations.
^ H. Lbvy, Martial u. die deutsche Epigrammalik des <7" Jahrh. [E. Wagner].
Intéressant. ^ F. Quilling, Die Nauheimer Funde in den Museen zu Franklurt
40 a. M. u. Darmstadt ; — Festschrifl zur Feier des ^Sjàhrigen Bestehens des histo-
rischen Muséums... [E. Anthes]. Intéressant. ^ A. Moret, De Bocchori rege
[Fr. W. v. Bissingl- Bonne réunion de matériaux. ^ M. Gitlbauer, Studien
zur griechischen Tachygraphie |W. Weinberger]. Beaucoup d'hypothèses. ^ J.
E. Sandys, A history of classical scholarship from the sixlh century B. G. to Ihe
U end of the middle âges [W. Kroil]. Sera très utile, quoique un peu sec et froid.
ïï 18 jn. Th. Golardbau, Étude sur Épictète [A. Schmekel]. Mérite notre
reconnaissance. 1 E. Martini, Catalogo di mss. greci esistenti nelle bibliothece
ilaliane. 2. Galalogus codicum graecorum qui in bibliotheca Vallicelliana
Romae adservantur [W. Krolli. Mérite d'être continué. ^ A. Puegh, Recherches
50 sur le discours aux Grecs de Tatien [G. Weyman]. Éloges. ^ II. SaGHS, AUite-
ralionen u. Assouamen in den Carmina des Horatius [E. Rosenberg). Analyse.
5 Th. SCHRBIBEB, Studien iiber das Bildnis Alexaiiders des Grosscn [R. Mahler].
Fait avancer la question. ^ P. Allard, Julien l'Apostat [Lenschau]. Iinpor-
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCRIFT. 19
tant. 1 Ad. Weichert, Die Legio XXII Primigenia [F. HaugJ. Beaucoup de
méthode, tl 25 jn. J. Arb. Nairn, Tke Mimes of Herodas [R. Meister]. Des
qualités. ^ E. OldenbukGER, De oraculnrum Sibyllinorum elocutione [A. Lud-
wich]. Le livre est à refaire. H H. Lietzmann, Die Didache [Eb. Nestlé]. Très
soigné. If C. GlARRATA.NO, De Valerii Flacci vita commentatio [G. Hosius]. 8
Bonne exposition de la question. ^ J. "Woehrer, De A. Comelii Celsi rketo-
rica [G. Lehiiertl. Très scientiQque. ^ 0. Scheel, Augustins Enchiridion
[J. Zycha]. Analyse. ^ Gti. WaLDSTEIN, The Argive Heraeum [A. Furtwân-
gler]. Espère que la suite de l'ouvrage vaudra mieux. \ J. G. Frazer, Le
rameau d^or. Etude sur la magie et la religion. Trad. de l'anglais par jo
R. Stiebel et J. Toutain, 1 [W. KrollJ. Traduction utile. ^ Der rômische
Limes in Oestevreich, 4 [E. Anthes]. Résultats importants. ^ C. Abel, Aegyp-
lisch-indoew'opaeische Sprachverwandtschaft [Fr. W. V. Bissing]. N'a de
valeur que comme réunion de matériaux. tH 2 jt. II. Trukber, De hymno in
Venerem homerico [A. Ludwich]. Disposition défectueuse. % T. Frank, A 15
stichometric scholium to the Medea of Euripides [N. Wecklein]. Ingénieux, mais
peu probant. ^ G. Moeller, Die Medizin im Herodol [J. Ilberg]. Peu de profit
pour le philologue, t Bernh. Wbiss, De paulinischen Briefe u. der Hebràer-
brief [E. PreuschenJ. Rendra peu de services. \ V. Ussani, Sul valore storico
del poema Lucaneo ; — le même, L'ultima voce di Lucane ; — Il testa Lucaneo c 20
gli scolii Bernensi [G. Hosius]. Éloges. ^ Gh. Vogel, Q. Curti Ruft Historia-
rum Alexandri Magni Macedonii libri qui supersunl, 4» éd. par Alf. WeinhoLD
[M. C. P. Schmid]. Du nouveau. ^ H. Belger, Geschichte der wissenschaft.
Erdkuiide bei den Griechen, 2" éd. [J. Parlsch]. Succès mérité. If Th. ReinaGH,
Uhistoire par les monnaies [R. Weil]. Peut être donné comme modèle d'ex- 25
position scientifique. If G. F. Hill, Coins of ancient Sicily [H. V. Fritze]. De
grands mérites. % G. Wolff. Ergebnisse der Heddernheimer Lokalforschung
Intéressant. \ 'AX. Aa[XT:p6Ttou),oç, E'jp£Tr,ptov T-rj; àp-/ato>,OYty.f|(; èfrjfjiepcôoi; ir\(;
-rpiT-^ç uEpiôSou. 1, 1883-1887 [F. H. V. Gaertringen]. A saluer avec joie, ^f 9 jt.
L. Tretter, Xenophontis quae fertur Apologia Socratis [K. Fuhr]. Bonne édi- 30
tion critique. ^ R. WuenSCH, loannis Lydi de magistmtibus populi romani
libri ti^es [W . Kroll]. Puisse le livre trouver le nombre de lecteurs qu'il
mérite. If Aug. IIelder, Die aethiopische BibdUbersetzimg fEb. Nestlé]. Tra-
vail d'un débutant, mais qui sera utile. ^ F. P. Abbott. The Toledo Manus-
cript of the Germania of Tacitus [R. Wiiasch]. Soigné. ^ S. Segkel et 36
B. KUEBLER, Gai institutionum commentarii quatluor [W. Kalb]. Bon petit
livre. \ Th. Birt, Laienurteil iiber das bildende Kunst bei den Alten fFr.
Hauser]. Sujet bien choisi. ^ Collection Cybulski. R. Loeper 14 a el 6, Athènes
fH. BlùmnerJ. Utile. If J. II. Breasted, The hattle of Kadesh [Fr. W. v.
Bissing]. Marque un progrès. ^R. Meringer, Jndogermanischc Sprachwissen- 40
schafl, 3« éd. [E. Schwyzer]. Bonne vulgarisation. Iff 16 jt. G. Pierleoni,
Xenophontis Cynegelicus [II. Schenkl]. Très méritoire, f C. Ritter,
Platos Dialoge [A. Schmekel]. Excellent instrument de travail. If M.Flemisgh,
Grani Liciniani quae supersu7it [H. Peler]. A saluer avec reconnaissance.
f Ad. HuEMER, De Pontii Meropii Pontini Nolani re metrica [J. Tolkiehn]. 45
Mérite tous nos éloges. % U. v. Wilamowitz-Moellendorff, Satzungen
einer milesischen Sdngergilde [P. Stengel]. Bonne explication d'un document
qui remonte au 6'^ s. 1 J. L. Ussing, Om den rette Forstaaelse af Bevaegelser
og Stilhnger i nogle antike Kunslvaerker [H. Bulle]. Intéressant. 1^ 23 jt.
E. Krause, De Apollodoris comicis [O- KaehlerJ. De bonnes remarques, pas 50
de résultats bien nouveaux. ^ J. ab Arnim, Stoicorum veterum fragmenta, 3
[M. Pohlenz]. Ce 3^ livre est digne des précédents. ^ R. Poehlmann, Zur
Geschichte der anliken Publicistik [G. Bardt]. Sujet intéressant. \ F. Shipley,
20 1904. — ALLEMAGNE.
Certain Sources of Corruption in Latin Manuscripis : A Sludy based iipon
two mss. of Livy : — le même, Numéral Corruptions in a Ninth Century Ms.
of Livxj jL. Traube]. Bon. t J. Mûller, P. Comelii Taciti opéra guae snpersunt,
1 [Ed. WolffJ. 2* éd. très soignée. 1[ L. RadkrmaCHER, Das lenseiis im Mylhos
5 der Hellenen [0. Gruppe]. S'occupe surtout des mythes sur les enfers. %
Transactions and Proceedings of the American Philol. Association 33 [W. Krollj.
Résumé des articles. ^ G. Steindorff, Urkunden des aegyptischen Altertums :
K. Sethe,' Urkunden des alten Reichs [Fr. W. V. Bissing]. Utile. ^^ 6 at.
VV. Christ, Die iiberlieferte Auswahl theokrilischer Gedichte [M. Raunow].
10 Longue analyse. *i Santi GonSOLI, La Germania comparala con la Naturalis
lùstoria di Plenio e con le opère di Tacito [Ed. WolfTj Beaucoup de peine et
de science à défendre une erreur. H W. M. Lindsay, Nonii Marcelli de
compendiosa docirina libri XX [G. Goetz]. Malgré certains desiderata, marque
un progrès. \ Otto Lenel, Essai de reconstitution de VÉdit perpétuel, trad.
15 par Fr. Pkltier, t. 2 [0. Geib]. Éloges. ^ G. Holoff, Problème aus der griech.
Kriegsgeschichte [G. Kromayer]. Polémique contre le livre du critique « Antike
Schlachtfelder in Griechenlaud ». ^ P. Gauckler, Têie de poète grec découverte
à Cartilage [R. Eûgelmann]. Intéressant, t Leop. Sadéh, De Boeotiae tilulorum
dialecto [F. Solmsen]. Soigné. ^P. Ga^isbr, Grammatica militans[A.. Dittmar].
20 2» éd. d'un bon livre. ^ 20 at. P. Dessoulavy, Bacchylide et la 5* Ode
[O. Schroederj. Peu scientifique. ^ Th. Thalheim, Isaei oraliones cum deper-
ditarum fragmentis [K. Fuhr]. Long art. élogieux. ^ Fr. BOLL, Sphaera
[A. Rehm]. Très méthodique. 1[ A. G. Amatuggi, M. Acci (sic) Plauii
comoediae. 1, 1. Amphitruo [O. S.]. Ne mérite pas d'être continuée. \
26 II. Drssau, Inscriptiones latinae selectae, 2, 1 [Wissowa]. Utile, f G. Wes-
SELY, Karanis u. Soknopaiu Nesos [P. M. MeyerJ. De haute valeur. ^ Fr.
DuMMLER, Kleine Schriften [Br. Keil]. Eloges. ^ P. Gauckler, La mosaïque
antique [R. Engelmann]. Beaucoup de compétence. ^ G. N. Tsbrepis, Ta
aûvOïTa xr.ç ir'.rjVtxfiÇ Y)>wff(7r,; [F. Solmsen]. Le sujet reste à traiter, ^f 27 at.
30 II. Reigh, Der Mimus [R. Ilerzog]. Un gros livre, un mauvais livre; ce
qu'il contient de bon est caché et étouffé. ^ K. Krumbagher, Das Miltel-
griechische Fischbuch; — G. SCHMID, Zum Opsarologos [O. Keller]. Eloges. ^
Harvard studies in classical philology \h [W. KroU]. Résumé des articles. \
Vocabularium iurisprudentiae Romanae, 4 [Grupe]. Toujours les mêmes
35 mérites. ^ G. A. Gerhard u. O. Gradenwitz, Ein neuer jurislischer Papyrus
der Heidelberger Vniversitàtsbibliolhek [W. Weinbergerj. Intéressant pour les
paléographes, t Collection Gybulski. Arma et tela Graecorum. Milites Graeci
[R. Engelmanu]. Moins bons que les précédents. ^ II. d'Arbois de Jubain-
viLLB, Les Celtes depuis les temps les plus anciens [F. HaugJ. Éloges. \% 3 sept.
40 II. DlBLS u. W. Sghubart, Didymos Kommentar zu Demosthenes, nebst
WOrterbuch zu Demosthenes Aristokratea ; — les mêmes, éditio minor
[U. Fuhr]. Excellentes éditions d'un texte très important, t Ed. Kurtz,
Die Gedichte des Chrislophoros Mitylenaios [A. Ileisenbcrg]. Texte bien établi.
^ Aug. Engblbreght, Studien iiber den Lukaskommentar des Ambrosius
45 [Eb. Nestlé]. Méritoire. ^ G. Landgraf u. G. Weyman, Die Epitome des
luliics Exuperantius [B. Maurenbrecher]. Non sans intérêt. % P. Ustbri,
Aechlunrf nnd ycrbannung im griech . Rechl [Thalheim]. Vaut surtout comme
recueil de faits. ^ L. von Sybbl, Weltgeschichte der Kunst im Altertum, 2» éd . [Fr.
llauser]. Bonne exposition. ^^ 10 sept. A. IIôck, Herodot u. sein Geschichtwerk
50 [Breschmann]. Bon livre de classe. 1[ E. Klostbrmann, Eusebius Werke, t. 3,1,
Das Onosmatikon der biblischen Ortsnaraen ; — II. Grbssmann, t. 3, 2, Die
Theophanie [Eb. Nestlé]. Éloges. \ G. HOSIUS, A. Geltii i\oclium Atticarum libri
XX [W. Heraeus]. Vivement recommandé à tous les philologues. \ A. v.
BERLINER PHILOLOGISGHE WOCHENSCHRIFT. 21
PremerSTHTN, Anicia Juliana in Wiener Dioskorides-Kodex fW. Weinberger] .
Intéresse la paléographie et l'histoire de l'art. % A. Boxler, Précis des
institutiom publiques de la Grèce et de Rome anciennes [L. Holzapfel'. Nom-
breuses rectifications à faire, f H. Sghafer, Die Lieder eines aegyptischen
Bauer [K. Bruchmanuj. Intéressant. \% 17 sept. H. v. Arnim, Die Bakchen, 5
Trag. des Euripides [W. Nestlé]. Bonne trad. en vers allemands. ^ Wilh.
DiTTENBERGER, OritJilis Graeci inscripliones selectae, 1 [Erich Ziebarth] . Excel-
lent supplément au Sylloge. t G. Morawski, Ovidiana ;r. Ehwald]. De la
finesse, t J- Sokn, Eitiige Bemerkungen zuin Liber memorialis des L. Ampelius
[F. II. Schmalz]. Quelques bonnes remarques. \ E. Breccia, Il diriilo dinas- 10
tico nelle monarchie dei successori di Alessandro Magno [Th. Lenschau]. Quel-
ques objections. ^ Fr. Studnigzka, Tropaeum Traiani [A. Furtwangler].
Résultat manqué, malgré tout le mérite de l'auteur î G. G. Dupbé, Nota
sui nomi Greci in -oâ-;, -5y)-ç [K. Fr. W. Schmidt]. Très satisfaisant. tH
24 sept. G. KrOLL, Catalogus codicum astrologorum graecorum, 6. Godices Vin- 15
dobonenses [F. Bolll. Excellent. ^ Fr. Gaubr, Ciceros politisches Denken
[G. Bardt]. Bien écrit, bien exposé et suffisamment scientifique, f M.
SCHANZ, Geschichle der rdmù-c/ien LiUemiur, 4 [M. Ihm]. Digne des précédents
volumes. ^ J. Hampel, Eine Reliquie des Irakischen Kultes in Aquincum [B.
Kohlbach]. Bon travail en hongrois. ^ W. IIklbig, Les t7C7t£ï; athéniens [Ad. 20
Bauer]. 'Éloges. ^ J. Kaerst, Die antike Idée der Oekumene inihrer politischen
u. kuUurellen Bedeutimg [Th. Lenschau]. Intéressant. ^ A. Furtwangler u.
G. ReiCHHOLD, Griechische Vascnmalerei, livr. 4-6 [Fr. Hauser]. Brillante
publication. Yi 1" oct. Ed. Sghwartz u. Th. Mommsbn, Eusebius Werke. 2.
Die Kirchengeschichte^i [E. Preuschen]. Important \ L. Sniehotta, Devocum 25
graecarum apud poetas Latinos daclylicos ab Enni usque ad Ovidi tempora usu
[A. Zingerle]. Bonne méthode. ^ S. Reiter, l. Textkritisches zu Ciceros Orator.
2. Nocheinmalelemenium [S. Schlittenbauer]. Peu de résultats. ^ Ant. Oddo,
Pisistrato [Th. Lenschau]. Soigné. ^ S. PUGLISI MarinO, Il Colosseo nel giorno
deir inaugurazione [R. Engelmann]. Ne marque pas un progrès. ^ P. Fou- 30
CART, Le culte de Dionysos en Altique |P. Stengel]. Travail important, quoique
souvent hypothétique. ^[^ 8 oct. Ad. MÛLLER, Aesthetischer Kommenlar zu den
Tragôdien des Sophokles [H. F. Millier]. Bon. 1[ J. LaGHS, Die Gynaekologie
des Galen [K. Kalbfleisch]. Des rectifications sont à faire, f Th. Pluss, Das
Jambenbuch des Horaz [II. Rôhl] . Beaucoup de travail et d'idées nouvelles. 35
^ J. Wbllhausen, Israelitische u. jûdische Geschichte [F. Justi]. 5» éd. d'un
fivre magistral. ^ G. Hildebrand, Cyrenaika als Gebiet kunftiger Besiedelung
|A. SchultenJ. Excellente élude géographique. ^ W. Altmann, Architektur
und Ornamentik der antiken Sarkophage [H. Bulle]. Rendra des services. 1[ J.
StrzyGGwSKI, Der Dom su Aachen u. seine Entstellung |R. Engelmann]. 40
Analyse. ^^ 15 oct. P. D. Gh. Iîennings, //omers Orfyssec [A. Ludwich]. De
bonnes parties. ^ Joh. Vahle.n, Ennianae poesis reliquiae [0. S.]. 2* éd. d'un
excellent livre. ^ A. Steier, Unlersuchungen Uber die Echtheit der Hymnen
des Ambrosius[X. Stutzenberger]. Analyse. 1[ H. Frangotte, D« la condition
des étrangers dans les cites grecques [B. Biichsenschiitz]. Éloges. ^ E. GrOag, 45
Aurelinnus [Th. Lenschau]. Analyse, t IIpay-T'.y.à zf^ç Èv 'AÔYivaiç àpxaioXoYixïi;
'Etaipiaç Toû sto-j; 1902 [R. Engelmannl. Résumé des articles. ^ H. Gutsgher,
Vor- und frilhgeschichtliche Beziehungen Istriens und Dalmatiens zu Italien u.
Grieehenland [Hub. Schmidt]. Approfondi, f^ 22 oct. E. Drerup, Homer.
Die Anfàngc der hellenischen Kullur [Th. Zielinski). Sérieux. ^ 0. Josephy, 50-
Elektra von Soi>ltokles [R. Klammer]. Trad. en vers. 1j Fr. Cumont et P.
StroOBANT, La date où vivait Vastrologue Julien de Laodicée [F. Boll]. Éloges.
H F. Plessis et P. Lbjay, Œuvres d'Horace [J. Iiaussner]. Bonne édition
22 1904. — ALLEMAGNE.
de classe, f G. Ribdner, Typische Aeusserungen der rômischen Dickter
ùber ihre Begabung, ihren Beruf u. ihre Werke [A. Zingerlej. L'auteur
devrait reprendre le sujet et le traiter avec plus de détail, f Fr. Nor-
DEN, Amor und Psyché. Fin Màrchen des Apulejus [G. Lehnert]. Parfois du
5 nouveau et du bon ^ L. WenGER, Papyrusforschung und Rechlswissenschafl
[P. M. Meyer]. Bonne conférence. ^ R. Thiei.e, Die Forum Romanum
fR. Engelmann]. Traite surtout des fouilles récentes, f^ 29 oct. S. H.
Butcher, Demosihenis ovaliones, 1 [K. Fuhr]. Peut rendre des service. %
W. Hyde, De Olympionicarum staluis a Pausania commemoratis [H. Bliimner].
10 Bien fait. \ Rdmische Knmôdien. Deutsch von G. Bardt \¥. Skutsch].
Recommandé à qui ne peut lire le texte latin ^ H. Hoppe, Syniax u. Stil
des TtrtuUian [J. H. Schmalz]. Sujet aussi bien traité qu'il peut l'être
aujourd'hui. \ B. Sauer, Der Weber-Lnbordesche Kopf u. die Giebelgruppen des
Parthenon [R. Engelmann]. Très méritoire. 1[ H. Grbssmann, Musik n. Musilc-
15 instrumente im Allen Testament [IL Lewy]. Bon. % TEPAS, Abhandlungen zur
indogerm. Sprachgeschichte A. Fick zum 70 Geburtstag gewidmet[E. Schwyzer]-
Analyse des articles, tll S nov. F. Jagoby, ApoUodors Chronik (G. Knaack].
Très important. ^ G. Gentilli, De Varronis in libris rerum rusticarum auc-
toribus [H. StudlerJ. Beaucoup de compétence. 1 G. Synnekberg, liandbe-
20 merkungen su Minucius Félix [W. Ileraeus]. Analyse, f G. F. Lehmann und
E. KoixîiEUK^fi, Beib'àge zur alten Oeschichte [Ad. Bauer]. Analyse des fas-
cicules. % G. Robert, Niobe ein Marmorbild ans Pompeji [R. Engelmann].
Bon. t E. Obkrhummer, Die Insel Cypern \ [L. Biirchner]. Mérite notre
reconnaissance, f R. FÔRSTER, Moritz von Schwinde Philostratische Genmldev
25 [R. Engelmann]. Étudie une mise à exécution de ces portraits par le ptintre
Schwinde. W l'J nov. R. Fôrster, Libanii opéra. I [H. Schenkl]. Véritable
travail de géant; F. a bien fait surtout d'attendre que l'œuvre soit ter-
minée pour en commencer la publication. ^ R. Novak, C. Julii Caesaris
commentarii de bello civili [IL Schiller]. Bonne édition de classe. % IL OmONT,
30 Notice du ms. nouv. acq. lat. 763 de la Bibl. Nal. contenant plusieurs anciens
glossaires grecs et latins et de quelques autres mss. provenant de S. Maximin de
Trêves [G. Goetz]. Traité avec le soin et la compétence ordinaires de l'au-
teur. \ O. Kern, Die' Landschaft Thessalien «. die Geschichte Griechenlands
[E. Gerland]. Conférence très instructive. \ K. Lubeck, AdoniskuU und
88 Christentum auf Malta [R. Wiinsch]. Le crit. réfute la polémique faite contre
lui par l'auteur du livre. ^ W. Spiegelberg, Geschichte der aegyplischen
Kunst im Abriss daryeslellt [Fr. W. V. Bissing]. Entreprise à encourager. ^
Tb. BohGEL, De nomine verbali lalino quaestiones grammalicae [A. Dittmaun].
Soigné, érudit, résultats faibles. W 19 nov. B. P. Grbnfell and Art. S.
40 liUNT, The Oxyrhynchus Papyri [O. Schroeder]. Long art. élogieu.x dont la
fln est au n» suivant. ^ B. Lier, Topica carminum sepulcralium latinorum
[G. Lehnert]. Tout à fait méritoire. ^ A. Gima, L'eloqucnza latina prima de
Cicérone |W. Kroll]. Bonne exposition. ^ J. Belogh, Griechische Geschichte. 3.
Die griech. Weltherrschaft [Th. Lenschau]. Très vivant. H R. Lanciani,
45 Storia degli scavi di liomt e nntiiie intortio le collezioni Romane di anlichità, 2
(G. Wissowa]. Très utile. ^ Th. Zieunski, Rom u. seine Goltheit [O- Gruppe].
Animé, original, peut-être un peu fantaisiste. ^ G. Rethwisgh, Jahresbe-
richte iiber dos hôliere Schulwesen 17 [C. Nohle]. Intéressant. ^^ 26 nov. II Was,
Plal't's Wetten [W. K.J. D'un intérêt pratique. \ 0. KûSpert, Ueber Dedeulung
M u. Gebrauch des Worles caput im àllcren Latein [J. IL Schiuaiz]. Quelques
observations. \ L. Beli.anqer, Le poème d'Orientius [A. Stiitzenbcrger]-
Soigné, t P. Kaiser, Hildegardis Causae et curae [H. Helmreich]. Intéressant.
5 E. PbtbrSBN, Trajan» dakische Kriege nach dem Sàulenrelief ersàhlt, 2 [L.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIPT. 23
Holzapfel]. Éclaire la question. ^ H. Dkmoulin, Fouilles et inscriptiojis de
Tenos [F. Hiller v. Gaertringen]. Éloges. ^ A. Hkmme, Das lateinische Sprach-
matevial im Worlschatze der deutsclien, franzos. u. engl. Spracke [0. Weis-
senfels]. Beaucoup de travail. \^ 3 déc. M. navràÇvjç, 'ETravopôwxixà dç 'V
'PaSeptxa^rjpou exSoaiv xo-j neçÀ £p[jLT,v£ta; ArjjxTjTpioy [L. Radermacher]. Très peu (
de bon. ^ J. J. Hartman, Caroli Lévêque libellum aureum de l'iularcho mentU
medico denuo edendum curavit [M. Pohlenz]. Intéressant. % A. Heisenbekg,
Georgii Acropolitae opéra, 2 [Th. Pregerj. Soigné. ^ J. Watson, The relation of
the sceneheadings ta the miniatures in mss. of Terence [P. Wesner]. Soyons
reconnaissants de ce qu'on nous donne ici. ^ L. Previtera, De numéro sive 10
clausula sive structura sive airsu ; — le même, Metodo slatistico nelle nuove
ricerche délia prosa melrica latina e greca e le leggi définitive [W. KroU]. Des
réserves. ^ G. Sghultess, Herodes Atlicus [W. Schmidt]. Point de vue uu
peu étroit. ^ E. Ardaillon-H. Convert, Carte archéologique de Vile de Délos
[F. H. V. Gaertringen]. Grands éloges. ^ J. Kohler u. F. E. Peiser, i5
HammuraWs Gesetz-, 1 [F. Juste]. Œuvre d'un assyriologue et d'un juriste.
^ II. MuziK, Lchr- u, Anscliauungsbehelfe zu den lalein. Schulklassikern [J. H.
Schmalz]. Utile. % R. Stoelzle, E. von Lasaulx, 1805-lSGi [P. Stengel].
Intéressant. ^^ 10 déc. Fr. H. M. Blaydes, Spicilegium Sophocleum
[II. Gleditsch]. Des réserves, f R. IIelbinG. Die Praepositionen bei Herodot 20
u. anderen Historikcrn [M. Broschmann]. Épuise la question. ^ K. Krum-
BaCHER, Die Akrostichis in der griechischen Kirchenpoesie [P. Maas]. Éloges. %
W. G. G. WaGNEB, De deteriorum Juvenalis codicum m,emoria [G. Hosius].
Le résultat n'est pas sûr. f Ch. Upson ChkViK., The text tradition of Amtnianus
Marcellinus [H. Peter]. Soigné. ^ A. GerCKE, Gricchische Litteraturgeschichle 26
mit Beriichsichligung der Geschichte der Wissenschaften [0. Weissenfels].
Souvent contestable. 1 W. II. D. RouSE, Greek votive offerings [L. Bloch].
Très utile, mais non définitif. ^ H. Schafer, Die altàgyptischen Pmnkgefàsse
mit aufgesetzten Randverzierungen [Fr. W. v. Bissing]. Appréc. favorsble. ^
E. VOSBKRG, Urkunden zur Giiterverwaltung der Universitdt Frankfurt a. 0. so
[G. Noble). Intéressant, f^ 17 déc. K. Busghe, Euripides'* Iphigenie in Aulis ;
— N. Wecklein, Euripides'' Kyklops [M. Gleditsch]. Bonnes éditions. ^
E. Diehl, l'roeli Diudochi in Platonis Timaeum commentaria [W. KroU].
Soigné. ^ Kleine Texte fUr theologische Vorlesungen, herausg, v. H. Lietzmann
[El. Nestlé]. Suite d'une publication utile. ^ A. Lightbnstein, Emebius 36
von Nikomedien [E. v. Dobschlitz]. Intéressant. ^ A. POlasgheck, Studien
zur grammatischen Topik in corpus Caesarianum [G. Ihm]. Exact. % P. Kel-
lermann, Die Sprache der Bobienser Cicero-Scholien [Th. Stangl]. Des critiques.
^R. Zehnpfund, Dte Viederenldeckung Mneues [P. JuSTi]. Intéressant. ^ R.
Restle, II. LuGKENBAGH, Olympia ; G- SghuSTK, H. LuckenbaCH, Delphi io
[R. Weil]. Éloges. \ M. GOLLIGNON et L. Couve, Catalogue des vases peints
du musée national d'' Athènes [A. Furtwângler]. Indispensable. 1[ R. Thuu-
NEYSEN, Die Etymologie [F. Solmsen]. Conférence intéressante. ^^ 24 déc.
M. Brenning, Nikanders Theriaka u. Alexipharmaka [J. Ilberg]. Bonne tra-
duction. ^ G. Karo et J. Lietzmann, Catenarum graecarum catalogus 45
[E. Preuschen]. Tâche laborieuse, puisse-t-elle être utile. ^ E. Krumbacheb,
Einc neue Handschrift des Digenis Akritas [K. Dieterich]. Quelques obser-
vations. % B. Maurenbrecher, Sallustiana. 1. Die Ueberlieferung des
Jugurthaliicke [Th. Opitz]. Très approfondi. ^H. M. R. Leopold, Exulum
trias sive de Cicérone Ovidio Seneca exulibus [R. Helm]. Peu scientifique. ^ 50
H. Freiherr von Soden, Die Cyprianische Briefsammlung jG. Weymau].
Excellent. | H. IIepding, Attis, seine Mythen u. sein Kult [O. Gruppej. Scien-
tifique. \ J. SCHEFTELOWITZ, Arisches im Alten Testament, 2 [F. Jusli]. Soi-
24 1904. — ALLEMAGNE.
gné. % J. JuTHNBR, F. Knoll, K. Patsgh u. h. Swoboda, Vorliiufiger
Berichl iiber eine archaeolog. Expédition nach Kleinasien [E. Anthes]. Intéres-
sant. ^ H. Thiersgh, Zwei antike Grabanlagen bei Alexandria |R. B.] Eloges.
^ Th. D. Shymoub, The firsl tiventxj years of Ihe American school of classical
6 studies of Athens {H. V. Gaertringen]. Très intéressant. \ Latercuii vocum
latinarum. Voces latinas et a fronte et a largo ordinandas cura vit O Gra-
DENWiTZ [P. Vioreclî]. Très utile. Albert Martin.
Bibliotheca mathematica, 3» série, t. V, 1904. 1" livr. Sur le symbole
de soustraction ctiez les Grecs [P. Tanuery] (français). Dans Héron, Mexptxâ
10 III, p. 156, 8 et 10, éd. Schoene, il faut restituer la leçon du ms. o5 '^^S^
c. a. d. oS >.£tç6£VToç T£(T(Tap£<Txai6e/.dtTou, cp. Ptolémée Synt. éd. Heiberg II,
p. 312, 14 ; 319, 1.^ et i» dans Diopbante. ^ Al-Baltâni sive Albatenii opus aslro-
nomicum. Ad fidem codicis Escurialensis arabice editum, latine versum,
adn. et instr. G. A. Nallino I [H. Suter]. Excellente édition, très impor-
15 tante aussi pour l'astronomie grecque. ^^ 2* livr. Sur l'arithmétique géo-
métrique des Grecs et des Indiens [Zeuthen] (français). L'hypothèse émise
par Hankel sur l'originalité des vues géométriques des Indiens est confir-
mée par l'Apastamba-Sulbasûtra, publié en 1901 par Buerk ; ils disposaient
des moyens nécessaires pour construire une trigonométrie indépendante.
20 ff 3<= livr. Le calcul sexagésimal dans les scolies des Éléments d'Euclide
[Hultsch] (allemand). Les méthodes du calcul sexagésimal sont illustrées
par une série d'exemples tirés des scholies duX« livre dos Éléments publiés
par Heiberg, Euclide vol. V. P. •iQl, 9 lire 7ç^au lieu de vÇ, p. 'i9o, 13 ]Iï;au
lieu de iiç, p 466, 12 lï à au lieu de ),s ï, p. 463, 13 î au lieu de v. ^ Ball,
26 Brève compendio di storia délie matemaliche. Versione dalV inglese con note,
aggiunte e modificuzioni di Gambioli e Puliti riveduta e corretla di G. Loria
[EnestroemJ. Les traducteurs ni'ont pas corrigé toutes les fautes de l'ori-
ginal. H^ 4* livr. Nouveau moyen littéraire pour répandre la connaissance
de l'histoire des mathématiques [Enestroem] (en allemand). L'édition
30 française de l'Encyclopédie des sciences mathématiques pures et appli-
quées est en ce qui concerne les notices historiques très enrichie et amé-
liorée en comparaison de l'édition allemande, ce qui est dû surtout à la
collaboration de P. Tannery. Quelques corrections encore à faire. ^ Leonardo
Pisano et les Éléments d'Euclide [EnestroemJ. Lasource, où Leonardo a
3» puisé sa connaissance d'Euclide, est encore à chercher ; c'est peut-être la
traduction de Gherardo de Crémone. J. L. H.
Blâtter fur das bayerischen Gyinnasial-Schul\vesen, XXIV, Bd.
1904. Jr-fév. Phaestos [A. Kalb]. Description détaillée des fouilles faites
jusqu'en 1903 dans la Crète orientale, el qui ont mis à jour, sous la direc-
*« tion d'Halbherr, le Palais et la nécropole mycénienne de Phaestos. f
L'Édition des écrivains grecs chrétiens des trois premiers siècles |0. Stah-
lin]. Éloge, plan, appréciation détaillée des huit fascicules déjà parus (Ilip-
polyte, Origène, le livre d'Hénoch, Adamantins, Eusèbe, etc.) : justifie les
auteurs de ce recueil très soigné d'avoir rédigé en allemand les introduc-
*5 lions el l'apparat. ^ Varia [K. Meiser). Notes critiques sur Soph., Antig,
517 ; Eur., Rhes. 84 (cité avec une variante intéressante par Basilius
Magnus, de leg. libris gentilium c. 7) ; sur un passage obscur du Tiepi
xwjiMÎîaç, Anonym., cite par Bcrnays, § 7 des Études sur Aristote (lire
xw|i«i)ôîa; <Téxvaiî> au lieu de x<o|ji(.)Statî) ; sur un rapprochement curieux
•® du Tcepl Oy<Tcwv 9 drt Lucien avec un mythe babylonien. ^ Sophocle, Œdipe
Roi, 806 [N. WeckleinJ. Discussion et interprétation détaillée. ^ Inscr.
romaine de Bavière [Fink]. Lecture de ce document trouvé en oct. 1903
au caslellum d'Eininger. t J- H. Voss, Homers Odyssée iibevselzt [R. Tho-
BLÂTTER FUR DAS BAYERISCHEN GYMNASIAL-SGHULWESEN. 25
mas]. Ed. abrégée à l'usage des classes par Weineck, avec introd. et éclair-
cissements. Utile. ^ Paul Cauer, Palacstra Vilae [Riick]. Analyse critique
de ce manuel commode, mais qui ne doit pas dispenser de recourir aux
travaux qu'il résume. ^ Gust. RiCHTER-Rud. Peiper, L. Annaei Senecae tra-
goediae [Steinbergerl. Éioge de cette édition critique, en progrès sur celle 5
de Léo (1879), résultat de 35 ans de recherches. ^ P>anz Boll, Sphaera. Neue
griech. Texte und Untersuchungen zur Geschichte der Slernbilder [Weigl]. Vif
intérêt; analyse.^ Gurtius- v. Hartel, Griech. Schulgramm. [DutoitJ. Cette
24* éd., par F. Weigel, présente de notables améliorations. ^ F. Ohlen-
SCHLaGER, Rômische Ûherresle in Baycrn [Finie]. Ce 2» fasc est aussi inté- 10
ressaut que le 1". 1[ G. F. Lehmann, Beilràge zw allen Geschichte, Il [K.
Reissinger]. Plusieurs mémoires de valeur; analyse rapide. \ Otto Dahm,
Die Feldziige des Germanikus in Deictschland [A. Spengell. Digne d'attention.
^ Otto Seeck, Geschichte des Untergangs der antiken Welt., I [J. Melber.j Grand
éloge, pour la forme comme pour le loud, de cette 2^ éd. du vol. 1, avec i6
deux appendices. 1% Mars-avril. E. Gurtius dans sa correspondance [R.
Thomas]. Notice biographique. 1[ Encore Sophocle, Œdipe-Roi, 806 [Pistner].
Complète l'interprétation proposée par Wecklein d'après la conjecture de
Robert. ^ F. Cauer, Cicerospo/i^isc/ie*' Den/ccn [G. Ammon). Savante esquisse,
qui marque un progrès sur Drumaan et Mommsen. % R. Heinze, Virgils 20
epische Technik. [Riick] Plan et analyse de cette étude minutieuse et digne
de servir de modèle. ^ W. Lundstrôm, L. Juni Moderati Columellae opéra
quae exstant, VI. Rei rusticae liber decimus. [II. Stadler] Importante contri-
bution à la critique du texte de Columelle ; collation du texte adopté par
L. avec celui de l'édition de J. Hâussner. ^ J. L. IIeiberg, Claudii Ptolemaei 26
opéra quae exstant ornnia, l : Synlaxis rnat/iemalica, 2 (libri VII-XIII). [S.
Giinther] Tout à fait digne des éditions qu'il a déjà données de plusieurs
mathématiciens classiques : détails sur l'apparat. ^ A. Fughs, Die Tempo-
ralsàtze ^nit den Konjunktionen « bis » und « so lange als »; E. Kemmer, Die
polare Ausdruckweise in der griech. Literulur [Dutoit] Analyse favorable de 30
ces savants ouvrages qui forment les 14* et 15« fasc. des Beitràge zur histo-
rischen Syntax der griech Sprache de SCHANZ : réserves sur leur utilité. %
R. FÔRSTER, Libanii opéra, I, t (oratioues I-V). [W. Fritz] Éloge de cette
édition, destinée à remplacer celle de Reiske, qui remonte à plus de cent
ans : beaucoup de savoir et de soin ; trop de minutie dans l'apparat. ^ Th. 35
BiRT, Griech. Erinnerungcn eines Reisenden. [K. Reissinger] Recommandable.
^ K. IIachtmann, Die Akropolis von Athen im Zeilalter des Perikles. [Id.] Bon
pour les bibliothèques des classes supérieures, f H. Nissen, Italische Lan-
deskunde, II : Die Stâdte. [J. MelberJ Savant; aussi utile que le l*"" volume.
^^ Mai-juin. Études critiques et exégétiques sur Polybe, II. [Garl Wunde- 40
rer] Examen approfondi de plusieurs passages intéressants, et discussion
des problèmes littéraires ou historiques qu'ils impliquent ou soulèvent, t
Critique et interprétation de deux passages de Platon [Nusser]. Examine
deux importants endroits de son édition de TEutyphron et du Lâchés de
Platon : Eutyphron 15 E et Lâchés 182 A. ^ Sur Alkiphron III, 25 (Schepersj; 45
III, 61 (Seiler;, et III, 40 (-^ch.) ; I 23 (Seller). [K. Meiser] Corrections et com-
mentaire. ^ Otto ElCHERT-Fr. FtJGNER, Wôrterbuch zu den Kommentarien des
C. Julius Càsar . [Stcihliu] 12° éd. sérieusement améliorée. ^ H. Ebeling-
Jul. Lange, Schulwôrterbuch zu Caesars Kommentarien [WismeyerJ. 5" éd.
amendée et complétée, t Rud. Wessely, Vereinfachte Griech. Schulgramm.,^
I [G. Ainmon]. Éloge de cette If partie qui traite de la morphologie. 1[ Mar-
tin WOHLRAB, Àslhelische Erklàrung Sophokleischer Dramen, I : Antigone
[WecklemJ. Très bon pour les professeurs, et aussi pour les élèves qui n'ont
26 190i. — ALLEMAGNE.
lu Sophode qu'à travers une traduction. ^^ Sept.-oct. W. Fries, 6". Julii
Caesaris De B'-llo Gallico Commentarii VU [Wismeyer]. Bonne éd. classique.
^ Fr. H. M. lîLAYDBS, SpicUegium tragieum observa tiones eriticas in Iragicos
poêlas Graecos conlinens. SpicUegium Sophocleum commentarium perpeluum in
i spptem SopliocUs fabulas conlinens. [WeckleinJ Peu nouveau ; souvent inexact.
^ En{î. Drerup, Unkrsuchungen zur àUeren grieclt. Prosaliteralur. [E. Stem-
plinger] Recueil de travaux d'une valeur trop contestable et trop inégale.
t R. ReSTLB-II. LUGKENBACH, Olympia. — C. SCHUSTER-H. LUGKENBACH,
Delphi. — il. L., Olympia nnd Delphi. |Kalb] Cartes fort utiles; texte soigné.
10 \ St. CybulSKI, Tabulac quibus anliquilates Graecae et Romanae iUuslrantw,
III : Nummi llomani (aiictore Pridik). [O. Hey] Meilleur que son pen lant
grec, paru il y a une dixaine d'années. ^ Pauly-Wissowa, Real-Encyklo-
padie u. s. w. 9 Hlbd. Demogene." bis Donalianus. [J. Melber] Éloge et obser-
vations. ^ VV. Dru.mann, Geschichte Roms (Pompejus, Caesa7', Cicero) [Id.]
18 2" éd. savamment remaniée par Groebe. tH Nov.-déc. Horatiana [Fr. Ohlen-
schlager] Examen critique et commentaire de quatre passages : Od. III, 5, 27;
Sat. I, 1, 4 et 70 ; Ep. II, 3, 291-29^4. If Sur Horace, Sat. I, 4, 33 [Karl Meiser].
luterprétation et correction proposée (Excutiat, sibi non, < non > cuiquam
parcet amico). A. G. D.
20 Bonner Jahrbûcher ou Jahrbùcher des Vereins von Altertuxns-
freunden ira Rheinlande. Livr. 111/1^2, Novaesium. Quatre mémoires
accompagnes d'un allas de 36 planches sur Novaesium, ce camp romain
qui joua un rôle si important dans la guerre des Bataves et qu'on a iden-
tifié avec Neuss. 1, Histoire de Novaesium [H. Nissen] ; 2, Description de
■'5 N. [G. KoenenJ ; 3, Résultats des fouilles et découvertes [H. LehnerJ ; 4,
Trésor de 2810 monnaies découvert près la briquerie Seizà Neuss, une rom.
en or, 85 en argent, 6 en potin et 2718 en cuivre, la majeure partie sont
romaines. A. S.
Byzantinische Zeitschrift. T. XIII. Fasc. 1 et 2. Le poème de Paul
30 silentiaire sur les eaux thermales [K. Praechter]. La source de cet écrit
n'est point le Pseudo-Arislote Tcepl OauixaTtwv à-/oy(T(AâTwv, mais une source
commune à P. S. et au Pseudo-Aristote, combinée d'ailleurs avec des
sources différentes. La démonstration repose sur la comparaison de P. S.,
V. 1-53, avec un extrait de la Passion de saint Patrice et Georges le Moine,
35 p. 236, 26 ss., ainsi que sur les rapprochements entre P. S. et le l'seudo-
Aristole. ^ Les sources romaines de Jean d'Antioche, dans la forme salma-
sieniie, avec un appendice relatif à la critique du texte des Scriptores IJis-
loriae Auguslae [Edwin Patzig]. L'épitome, source de Léon le Grammairien,
de Cedrenus et de Theolosios Melitenos, d'une part, et Zonaras d'autre part,
40 ont pour source commune la chronique de Jean d'Antioche dans la forme
où nous l'ont conservée les Excerpta Salmasiana. Ces Excerpta, complétés
par ré[)itome ou ses représentants et par Zonaras prouvent que Jean d'An-
tioche!) dérivait d'Eutrope pour l'époque de Probus et de Dioclélien. 2)
dérivait d'Ammien Marceliiu pour le règne de Constantin, pour 5 passages
45 du règne de Julien et pour la majeure partie du règne de Valentinien. 3) ne
devait ni le témoignage d'Eutrope ni celui d'Ammien à l'intermédiaire de
Petrus Patricius. Eu appendice : L'authenticité de certains passages de
ruisioria Augiisla (= V. Alex. Sev. 68; V. Max. Belb. 15 ex. et 18 ex.;
V. Valerii I et 3 cx. ; V. Aurel. 19) suspectée depuis Peter, doit être admise
50 sur la foi de la tradition manu.scrite étudiée par l'auteur. 1 Contribution
paléograiihjque aux oracles sibyllins [P. N. Papageorgiu]. Collation du
nas. 0 = Thessalonicensis 9. du monastère twv BXaxâSwv. ^ Un groupe de
poèmes épiques neo-grecs du cycle d'Acritas [K. Dieterich]. Etudes sur la
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 27
composition et la dérivation de qques formes locales et dialectales du
poème de Dijjenis Acritas. L'examen des épisodes et détails concordants
autorise le classement suivant : 1" groupe : 1) 'H àpuayri Passow. Carmina
popularia N» 439 (Archipel). 2) "O 'A7.pt-:a;, ibid. N» 440 (Trébizonde). 3) 'O
Aivsv-îiç. Sakellnrios, xà Kuirp^axà II N° 3. 4) 4>ap8ùî, 'Idtopfa tï); èv Kopa-ix/) 5
'EXXr|Vi7.f,ç àîtoixta;. Athènes, 1888, p. 171, ss. l'y) 'H àpTrayri. Kanellakis. Xtaxà
àvâXexxa. Athènes, 1890 N» 2. 6) 'O Fiaway-éi;, Aravatitinos Ayiu.ot. acjxaTa xr^z
'HTret'poy. Athènes, 1880 N» 481. Ce groupe se subdivise en 1) + 4) : 2) + 5) ;
3) + 6). Un second groupe comprend 1) Passow. n» 449 'H atxiAaXwo-îa ; 2)
Sakellarios N" 13 ; 3) Jannarakis "Ataixata xprjxixà N» 265 ; 4) Le grand Recueil lo
des chansons populaires grecques N" 14o. Un troisième groupe comprend
Sakellarios N° 5 et Jannarakis N" 127. f Jean Chrysostome et ses rapports
avec l'Hellénisme [A. Naegele]. Le l""" chap. « Chrysostome au cours des
siècles » recherche les traces de J. Chrjs. dans la littérature du M- A byzantin
et occidental, et depuis la Renaissance jusqu'à nos jours. Le 2° chap. is
« Chrysostome et les études classiques » détaille la lutte entreprise par J.
Chrys. pour l'union des études classiques avec l'enseignement religieux.
Bon choix de citations à l'appui. ^ Ad. Suidam [Ernest F. Krause]. Dans
la vie de Théopompe le Comique, il faut conjecturer une lacune après les
mots 6pà[i.aTa ôà aù-roû zlai, ce qui permet de renoncer à la double suppres- 20
sion proposée par Bernhardy. ^ La Vie anonyme de saint Gérasime [H. Gré-
goire]. Combat l'opinion de A. Papadopoulos Kerameus que la Vie de saint
Gérasime (éd. A. Papadopoulos-Kerameus, 'AvâXex-ra 'Upoo-oXutiiT-txr,; ma.-
Xuo)oYÎaç, p. 175 ss.) doit être attribuée à Cyrille de Scythopolis. Cette Vie
est faite de morceaux empruntés aux Vies cyrilliques, spécialement celle de 25
saint Gyriaque et de saint Euthyme, ainsi qu'a une partie de cette dernière
omise dans les mss. mais conservée par Siméon Métaphraste. Le compila-
teur fut un moine du couvent de Gérasime, sans doute le successeur d'Eu-
gène. Un récit emprunté au Pré Spirituel de Jean Moschos a été ensuite
introduit dans l'ouvrage. ^ La suppression du Chrysargyrum par Anastase 30
[Th. Nôldeke]. La date fournie par Théophane et suspectée par Mommsen
est contredite par Josué le Stylite qui place l'événement entre oct. 497 et
sept. 498.^ Lettres des ducs latins de la Mer Egée [II. T. ZepXévtrj;]. Publication
de H actes italiens des ducs de l'Archipel ou de leurs gouverneurs (1433-
1564). ^ Une rareté sigillographique [H. Grégoire]. Inscription d'une 36
ffçpayl; 6ià xrjpou OU cachet pour sceaux en cire du xi» s. % Les
vers en écho dans les épitaphes byzantines [Paul Maas]. Explique la
forme de l'épitaphe de Manuel Commêne par l'exemple concordant d'une
épitaphe de Christophore de Mylilène (n» 58 éd. Kurtz.) ^| 2^ section.
Comptes-rendus. Kwva-ravTtvoç 'I. Auo [i oy vtw-nriç : 'IwâvvY); 6 Aa(xaTxrî- 40
■v6ç. [Fr. DickampJ Bonne biographie. Critique d'authenticité des divers
traités sans autorité par suite de l'ignorance complète au sujet de la tra-
dition manuscrite. Exposé intéressant et discussion des doctrines de Jean
Damascène. Qques erreurs sur ce point, f Léon Glugnet, Vie de l'abbé Daniel
le Scétiote, texte grec par L. Glugnet, texte syriaque par F. Nau, texte copte par 45
Ignazio Guidi (Bibliothèque hagiographique) [Max Bonnet]. Simple impression
du texte d'après un nombre trop restreint de mss pris au hasard. Rédac-
tions diverses et variantes de formes présentées d'affilée, sans aucune cri-
tique. Copies et collations défectueuses. Corrections arbitraires, fautes de
ponctuation, accentuation, etc. Mauvaise division de chapitres malgré les 50
mss. Introduction et étude chronologique satisfaisantes. Ç Aimé Puech,
Recherches sur le Discours aux Grecs de Tatien, suivies d'une traduction, etc.
[Jos. Siekenberger]. Bonne traduction et commentaire substantiel. Théorie
28 1904. — ALLEMAGNE.
nouvelle sur la date de l'Apologie (a. 171). Réfutation de la théorie de
Kukulas sur l'occasion et le caractère du discours. Excellente critique des
sources et précieuses reiuarques stylistiques et métriques. ^ Acta Philippi
et Acta Thomae ; accedunl acla Barnabae, éd. Mnximilianus Bonnet [Fr.
5 Dickampl. Dépouillement complet des rass. Lacune des Acta Thomae
comblée au moyen du ms. Vallicellanus B. 35. Édition excellente. \
J. FURST, Unlersuchungen zur Ephemeris dcis Dikiy-t von Kreta Pars VII
Die PersonaWeschreibungen in Diktijibei-ichte {Philolngus i902) [Edwin PatzigJ.
Étude très documentée et complète sur le genre littéraire du portrait et
to ses origines. Qques dérivations contestables. Les chroniques byzantines
ont emprunté les portraits d'empereurs à Ammien Marcellin. Mâlalas
n'emprunte pas ses portraits à Dictys mais à Gephalion. f Georgii Acropoli-
tae opéra éd. A. Heishnbhrg, vol. I [K. Praechter]. Excellente édition. Des
réserves : a) rapports de A. avec les autres mss mal définis ; b) erreurs de
15 répartition entre les mss de la classe 0; c) quelques mauvaises restitutions
d) connaissance imi>arfaite de la stylistique de G. A. ; e) index graecitatis
peu méthodique, f E. Martini e D. Bassi Un Codice di Niccolù Mesaarita
[Wilhelm GrôuertJ. Examen nouveau de l'Ambros. F. % sup. et adjonction
de F. 93 sup. L'édition et la biographie d'ileisenberg doivent être remaniées
20 et complétées. ^ IL Gelzbr, Dev Palriarchat von Achrida [C. Jirecek]. Étude
pénétrante d'une question des plus intéressantes pour les Grecs, Slaves,
Albanais. (Jirecek donne un résumé très habile de l'ouvrage et de très pré-
cieuses rectifications de faits ou de bibliographie). ^ H. Gelzer, Derwiede-
raufgefundene Codex des hl. Klemens und andere auf den Palriarchat Achrida
25 besiigliche Urkundensammlungen [G. Jirecek]. Édition défectueuse d'après la
seule copie de Chalké, l'éditeur après examen du ms. original d'Achrida
s'est résolu à recommencer l'édition. % H. A. Vasiluev. Bgzance et les
Arabes (russe) [D' Rolh]. Excellente synthèse, précieuse à cause des tra-
ductions de chroniques arabes inédites relatives à-Byzance.^ Ernst Nach-
30 MANSON, Laule iind Fortnen der magnetischen Inschriften [Ed. Schwyzer].
Excellente contribution à l'étude des origines de la y.oiv^. t-Moritz Voigt,
Roinische liechlsgeschichte III. Bd[Lothfir Seuffert]. Excellente synthès3, peu
de neuf. ^ J. Hackett, A Historg of the orlhodox church of Cyprus from the
coming of the Aposlles Paul und liarnabas to the commencement of the Brilish
35 occup'ition [E. Oberhiimmer]. Gombie une grave lacune de l'Oriens Christia-
nus de Lequien. Quelques inexpériences et quelques erreurs bibliogra-
phiques. 1[ S. GlAMiL, Genuinae relationes inter Sedem AposloUcam, et Assgrio-
rum Orienlalium seu Chaldeorum ecclesiam [V. Ryssel]. Matériaux considérables
en partie inédits. Se délier des traductions que l'auteur altère parfois pour
40 raisons de convenance, t E. W. Brooks, The sixth Book of the Select Letters
of Severus Putriarch of Antioch in the Syriac version of Alhanasius of Nisibis
vol. I, pan. I; vol. II, part. I. Texte très important pour la vie de Sévère et
rbisloire du clergé monopbysile. Édition soignée. \ Garry Braghvogel,
Der Kachfolger. h'in Koman ans Byzanz. [Lady Blennerhasset^ Invraisemblable.
45 \^ 3* section. Notices bibliographiques et communications. Joannis Lydi
de magislratibus popnli romani libi-i 1res éd. Ricardus WUENSCH. [A. H(ei-
senberg)] Texte excellent et bons index, l'index graecitatis manque. %
S. FapaDIMITRIU. '() itp^>Spo(io; toù MapxtavoO xoSôixo c A"/22. [E. K(urtz)l.
L'altnbulion a Mx^yi^eim Ilp<5Spo(ioi; est fantaisiste. Texte incorrect, f
50 K. Kkumbachbr, Das mitlelgriechische Fischbuch. L'auteur communique une
lettre de M. Gaster, de Londres, relative à des analogues dans la litt. russe
populaire. î J. E. Sandys. A history o f clissical Scholanhip. [K. K(rum-
bacher]. Résumé intéressant. ^ F. J. IIartma.nn. Untersuchungen ueber den
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 29
Gebrauch der Modi in den Historien des Prokop avs Caesarea. [A. H.J Insi-
gnifiant. ^ Origenes' Werke ii*' Band. Der Johanneskommentar hrsg. v. Erwin
Preusghen. [G. W(e3'mau)J Introduction magistrale au point de vue de
la critique verbale et historique. ^ A. Papadopoulos Kerameus. 'O 'Axa-
Oto-Toç "l'fAvoç • ol 'Pwç xal ô Hcc-z piâpyqz <I>ajTto;. L'hymne fut COm- 5
posé par Photius et fait allusion à l'invasion russe de 810. Question bien
posée; étude métrique insuffisante. Une bonne édition avec relevé des
témoignages de chroniqueurs serait plus désirable [K. K.|. ^ H. Dele-
HAYR S. J. Les légendes hagiographiques. [K. K.] Excellent. ^ Dele-
HAYE s. J. Saint Cassiodore. [G. W.] Réfutation sommaire d'un roman lO
absurde. % H. Gelzer, Pergamoa unter Byzanlinern und Ostnanen. [A. H.]
Historique trop limité à la ville même. La construction des remparts doit
être placée sous Jean Vatatzès. ^ Karl Neumann. Byzantinische Kultur
und Renaissance Kultur. [K. K.J Intéressant, exagéré au point de vue
bjzantin. ^ A Papadopoulos Kerameus. Huit descriptions grecques des Lieux 15
Saints, avec trad. russe de P. V. Bezorrazov. [K. K.] Les textes de Nicolas
le lecteur et Théodore Zygomalas sont intéressants. La comparaison avec les
itinéraires russes est prématurée en l'absence d'une généalogie bien établie
des itinéraires grecs, f Charles Dibhl. Ravenne. [J. S(trzygowski)] Excel-
lente vulgarisation, attribue à l'orient asiatique la part qui lui revient. 20
^ JOH. QuiTT. Der Mosaïkencyclus von S. Vitale iti Ravenna. Lettre de
Schultze à Strzygowski sur l'interprétation de ces mosaïques). T[ Lettre
d'Enrico Caviglia à Strzygowski sur la madone byzantine publiée par
Lenormaut (Gazette Archéologique 1883 p. 8). ^ F. Sarre. Die Altorien-
talische Feldzeichen. [J. S.] La question primordiale de l'origine orien- ih
taie ou grecque n'est pas traitée. ^ Sommaire des « Échos d'Orient »lome 3.
[G. W.J ^ Kal tSkiv uEp't Mavouv -ro-j KopivOîoy [A. Papadopoulos Kerameus]
Gombat la date 1520 proposée par A. Heisenberg pour la mort de Manuel.
Réplique d'Heisenberg. ^ Moup-rà-rr);. Lettre de A. Thumb à Krumbacher
sur l'étymologie de ce mot ; propose latin, mortruin. gr. * [xôp-cpov. [j.oupTov. 30
tif Fasc. 3 et 4. L'IIodoiporikon de Gonstanlin Mauassès [K. Horna]. Édition
d'après les mss. vat. gr. 1881 xiv s. et Marc. 524 (fragm.) de l'Itinéraire en
4 livres où Constantin Manassès raconte le voyage de J. Contostephanos
envoyé par Manuel Gomnèue d'aburd à Jérusalem (afin que Baudoin désignât
pour femme de Manuel, Mélusine de Tripoli ou Marie fille de Raimond d'An- 36
tioche) puis à Tripoli même. Le récit finit avec la vengeanee de Raimond
de Tripoli. L'édition est précédée d'un résumé historique des faits, étude
sur l'auteur, sa langue, sa métrique, etc ; elle est suivie d'un ample com-
mentaire et index graecitatis. ^ Contribution à Jean Scylitzes [G. de Boor]
Étude de 2 mss. Vindob. hist. gr. 35 et Vindob. hist. gr. 74. déjà étudiés 40
par Seger et Lorenzo Mabillis. Un grattage dans le titre du Vindob. 35, sa
numération quatern. et ses caractères paléographiques prouvent que la
chronique y finissait primitivement à l'avènement d'Isaac Comnène. Il en
va de même du Vindob. 74. — La liste d'empereurs, patriarches, etc. en
tête du Vindob. 35, n'est autre que le xp«>voTpa?f''-'^v o-JvTOfAov deNicephore, tel 45
que le connut Anastase le Bibliothécaire. ^ La tradition des nâtpta Ktovo-rav-
-rtvouTïdXEMç (contribution à la méthode d'édition des textes de basse grecité)
[Th. Preger] Il existe deux traditions différentes entre elles et différem-
ment conservées par leurs représentants respectifs. \" Groupe de mss :
Al = Vindob. hist. graec. 37 ; A2 = Paris, gr. 1782 ; G = mss de Banduri; 50
M = Paris gr. suppl. 690. — 2» Groupe : J = monac. gr. 218; H = Paris
854. : G = Paris gr. suppl. 657.; B = Vat. gr. 162 (qui pour certains pas-
sages se rapproche de A. Classification des variantes de rédaction ou de
30 1904. — ALLEMAGNE.
langue. Discussion de la disposition matérielle de l'édition : 3 méthodes possi-
bles:a)chacunedes traditions éditée avec un apparat spécial, b.) unseul texte
avec double apparat critique, c.) le texte plus autorisé avec seules variantes
de faits. Th. Preger adopte ce dernier système. ^ Une comédie crétoise inédite
5 du XVII' siècle [iï. Labaste]. Sathas (KpïjTixov eéa-rpov) a signalé dans le ms.
Marc. cl. XI, 19 une comédie autographe de M. A. Foscolo. Labaste étudie
le ins. et résume la pièce. Celle-ci fut écrite vers 1670, elle comprend 5 actes
et 3 intermèdes ; les 5 actes _= rivalité amoureuse entre père et fils qui se
reconnaissent à la tin; les 3 intermèdes = jugement de Paris, guerre de
,(, Troie, ruine de Troie. Spécimen d'édition. ^ Office inédit en l'honneur de
Nicéphore Phocas [L. Petit]. Edition d'après le ms. 12^ de Lavra (Athos),
XIII. s. d'un office que l'éditeur attribue au diacre Théodose. ^ Notes
d'hymnographie byzantine [S. Petridès]. 1) Un tropaire de saint Auxence.
Etude d'un tropaire connu par la vie de saint Auxence (éd. Pitra. Spicil.
-g Solesmense I) et republié par M. Gédéon d'après un ms. de Lesbos ('ExxXyi<i.
àXr,ôeta 1903). La comparaison des 2 sources amène quelques retouches et
l'attribution à saint Auxouce plutôt qu'à saint Joannice le Grand. 2) deux
tropaires du vi« s. Ces deux tropaires extraits par saint Dorothée de deux
homélies de saint Grégoire de Nazianze se retrouvent dans les deux homé-
20 lies 22 et 23 de saint Dorothée. ^ Contribution à l'encomium de sainte
Ëuphémie par Théodore Boston [P. N. Papageorgiu]. Corrections au texte
publié d'après le ms. Laur. A. 56 par Alex. Eumorphopulos de F.avra
('ExxATjd. àXr.ôeta 1903). ^ Un faux évèque-[C. de Boor]. Le prétendu Cyrille II
évêque de Gortyne vers 822 ne doit son existence qu'à la fausse interpré-
25 tation de Genesios, liv. II, p. ■487, par le Theophanis Gontinuator, chap. 23,
p. 77, 16. ^ Contribution à l'histoire des institutions de Candie au xiv" s.
[J. Jegerlehner]. Reconstitution du régime administratif, politique, mili-
taire et commercial d'après Gerland, Dus archiv des Her:iogs von Kandia.
Strasbourg, 1899 et H. Noiret, Documenls inédits pour servir à l'histoire de la
3Q domination vénitienne en Crète de 1550-H85. Paris, 1892. % A propos d'encen-
soirs byzantins de Sicile [S. Pétridés] (cf. Papageorgiu. Byz. Zeitschr. t. VIII,
p. 102-106). L'abréviation uo-j doit se lire TtpoçYiTou d'après Bibl. veterum
patrum. Paris, 1624, t. II, p. 116. \ La description des îles vénitiennes chez
Constantin Porphyrogénète [H. KretschmayerJ. Comparaison des descrip-
35 lions du Chronicum Venetum (M. G. SS. XIV) de Joannes Diaconus (éd.
Monticolo) et de Const. Porphyrogénète, De administrando imperio (éd.
Bonn., p. 122-125). \ AiapiÇecrOai [A. Merk]. Il faut conserver chez Leontios
de Neapolis (éd. Gelzer, Fribourg, 1893, p. 8, 17), la leçon gtapt'Çsaôat de la
plupart des mss plutôt que la leçon corrompue Stopt'ïeaOat ; Stapiïedeat (cf.
4^ 6iâpta)= distribuer, répartir. % Au sujet de la reine de Saba en tant que
Sibylle [Eb. Nestlé]. Signale les erreurs de Krauss (B. Z. XI, p. 120 ss.) et
compare l'identiflcation chez Georges le Moine avec une glose des Ono-
mastica Sacra de P. Lagarde. t L'abréviation X M F [Eb. Nestlé]. Rappelle
les diverses conjectures, maintient l'interprétation Xptdtbç Mi^ariX PaêptviX,
^5 d'après une inscription identique sur le toit de Sainte-Marie Majeure. W
2» section. Comptes rendus. 2o)çp(5vtoî EùaTpaTiciSri;, '0|jnX(ai el? -ràç
xupiaxà; -roù èviavTo-j [P. N. Papageorgiu]. Edition de 25 homélies altribuables
à Theophylacte de Bulgarie. Manuscrit détestable, édition insuffisante.
Papageorgiou propose près de lOOO corrections. 1[ Georgii Acropolitae opéra,
jjy volumen alternura, éd. A. IIeisenberg [K. Praechler). Aucun départ entre
les œuvres attribuées parles mss à G. A. et celles att.'-ibuées par l'éditeur.
Ces dernières attributions sont contestables. L'édition de ces opuscules
presque tous inédits estfaiteavecgoût.Bonsprolegomènes.Etudeinsufflsante
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 31
des sources philosophiques. ^ Vie df Sévère d'Antioche par Zacharie le scho-
lastique, éd. M. A. Kugener [V. RysselJ. Progrès sensible sur réditioa de Spa-
nuth et la traduction de Nau. \ Louis Bréhieh, La Querelle des images [Ludw.
Kôsters]. Bonne synthèse. Il est douteux que la querelle des images ait été
la cause du schisme. ^ Sx. Stano.tevic, Byzanca et les Serbes (serbe) [Brauko 5
Granië]. Déblaie la question qu'il faudra désormais approfondir. ^
Annwtire de la Société hislorico-philologique de l'université impériale d'Odessa.
[E. Kurlz]. 1) S. PAPAuTMiTRtU, Jean II, Métropolite de Kiev, et Théodore Pro-
drome. L'édition de la monodie de Th. Prodrome est très inférieure à celle
de L. Petit. Les conclusions relatives à la vie de Prodrome sont insoute- lO
nables. 2) S. Vilinskij, Les textes bulgares de la « Lettre au sujet du dimanche ».
Étude consciencieuse des rapports entre les versions bulgares et la forme
perdue de l'original grec à laquelle elles remontent. 3) A. Scerbina, Histoire
littéraire des récits russes relatifs à PUnion de Florence. Bonne bibliographie
4) A. RySTENKO, Contribution à l'histoire du Conte « Stephatiites et Ichnelates » 16
dans la littérature byzantine et slavo-russe. La version slave fut faite en Bul-
garie au xii" s. d'après un lus. semblable à V ou L'^de Puntoni. 5) V. Istrin,
La Chronique de Jean Malalas dans la traduction slave. Le deuxième livre. Cette
traduction est libre et l'on ne sait s'il faut attribuer au traducteur ou à son
original grec les divergences avec le texte édité. ^ Anton von Premerstein, 20
Anicia Juliana in Wiener Dioskuridescodex [E. Diez'. Étude historique très
importante et identification certaine du personnage. ^ J. Strzygowski,
Der Dom zu Aachen und seine Erslellung [Franz Reber]. Combat la thèse de
S. que « l'art roman des Francs est indépendant de Ravenne et de Milan et
dérive des métropoles hellénistiques ». 1[ J. Strzygowski, Koptische Kunst 25
[E. Diez]. Catalogue général des antiquités du musée du Caire. Excellente
description des objets catalogués. Théorie personnelle sur les origines de
l'art copte qui serait indépendant de Byzance et de l'Église. <| J. Strzy-
gowski, Kleinasien. Ein Neuland der Kun.-itgeschichte. Kircliennufn. hmen von
J. W. Growfoot und J. J. Smirnov [O. Wultf]. Polémique très serrée contre 30
les théories de Strzygowski sur les origines et le développement de l'art
(spécialement de l'architijcture ecclésiastique) à l'époque du haut byzanti-
nisme. Nombreuses rectifications et interprétations ingénieuses. 1[^ 3» sec-
tion. Notices bibliographiques et communications. Wilhelm Pegz, Histoire
de la littérature grecque au M- A et dans les temps modernes (hongrois) [R. 35
V(ari)l. Ouvrage brillant pour le public. Illustrations peu en rapport avec
le texte. Citations traduites platement ou incorrectement. Intérêt local. ^
Konstantin IIORNa, Die Epigramme des Theodoros Balsamon [A. H.j. Intéresse
la vie peu connue de Balsamon et précise la métrique de l'époque. Qques
erreurs de faits. \ R. Reitzenstein, Poimander [K. K.j. Exemple du mélange 40
des idées grecques et orientales. Influence de l'hermétisme reste obscure.
^ A. Heisenberg, Belisar und Ptocholeon [Paul Marc]. Bonne étude des faits
historiques qui provoquent la légende de Belisaire ; l'autre partie est faible.
^ Ed. Gollob, Verzeichnis der griechischen tiandschriften in Oesterreich ausser-
halb Wien [K. K.]. Catalogue de mss jusqu'ici inconnus. Table mal com- 45
mode. \ Guil. Crônert, Memoria graeca Hcrculanensis [K. K.|. Excellente
contribution au Thésaurus grec, f Karl Dieterigh, Bedeutungsgeschichte
griech. Worte [K. K.]. Étude semasiologique intéressante de x'^9^^ ti^Xiç, xat-
po;, -/pdvoç, EToç, etc. Citations contestables. ^ Filaret (Gumilevskij), Coup
d'œil historique sur les poètes et poèmes chantés de l'Eglise grecque [K. K.J. Igno- 50
rance complète de la bibliographie. Chronologie fantastique, f K. Krumba-
CHER, Die Akrostichis m der griech. Kirchenpoesie [G. W..]. Excellente étude.
Ajouter à la bibUographe l'article Akrostichis de Pauly-Wissowa. ^ S. Pb-
32 1904. — ALLEMAGNE.
TRIDÈS, Deux Canons inédits de Georges Skylitzès. [E. K.]. Le texte exige
encore de nombreuses corrections. ^ J. Kulakovskij, La Question des
Thèmes de l'Empire byz-anlin (russe) [K. K.]. Bonne étude des sources de
Constantin Porphyrogénète. ^ J. Kolakovskfj, La Question de Vorigine des
6 Thèmes dans Vempire byzantin [K. K.J. Point de vue lin^'uistique. Ajoute
Nicéphore Phocas « de velilations » aux matériaux connus. ^ Paul Frédé-
RICQ, Les conséquences de l'cvangélisation par Rome et Byzance sur le développe-
ment de la langue maternelle des peuples convertis [K. K.J Ingénieux ; bien des
points contestables. ^ IL Gblzer, Vom Heiligen Berge nnd Makedonien [K. K.J.
*u Buigarophile. % Paul Gaugkler, La mosaïque antique \i. S.]. Important.
Quelques réserves sur les origines orientales, f [Friedrich Schneider]. Lettre
à Slrzygowski sur le dôme de Mayence et les origines du style roman en
Occident. \ Gabriel Millet, La Collection byzantine des Hautes Études [J. S.].
Heureuse initiative, f Recherches pnpyrologiques (sommaire des publications
15 relatives aux papyrus.) [Paul ViereckJ. ^ Sommaire du Bulletin de l'Institut
impérial russe d'archéologie à GP. [K.K.J.^ Sommaire du Ne6ç 'EUr)vo(xvT,îiwv
1'» année [l'aul Marc]. ^ Sommaire des « Echos d'Orient » [G. W.]. % Com-
munications diverses relatives au « Corpus des archives grecques du M.- A. et
des temps modernes. » [K. K.] Gompte-rendu de la discussion à l'Association
îo des Académies. Lettres de Brandi, Jirecek, Lampros. ^ Supplément au
catalogue des archives grecques [P. Marc]. U Plmi einer neuen gri'-.chischen
Thésaurus [K. K. j. Proposition faite à l'Association des Académies. ^
Communications diverses relatives aux chaires, établissements, prix con-
sacrés au byzantinisme. ^ Die griechischpn Ilandschriften der Turiner Bibliolhek
26 [K. K.]. Signale les pertes les plus regrettables au point de vue byzantin.
^ Byzantinischc Kunstwerke in der « Mostra dell'antica A rie Senese »
[Antonio Muiioz] Signale quelques fausses attributions dans la section de
peinture, et détaille quelques pièces d'orfèvrerie byzantine. *|[ Nachtrag zu
B. Z. XIII 192-202 (Kirche von Ochrid) [G. Jirecek]. Rectification au compte-
30 rendu signalé plus haut. % Moup-râTY;;. Rectification de Nôldeke. cf. supra.
D. Serruys.
Deutsche Litteraturzeitung, t. 23. 9 jr. A'omi Marcelli de compendiosa
doctrina libros XX éd. W. M. LiNDSAY, vol. 1-3 [VoUmer]. L'édition de L.
Millier avait laissé beaucoup à faire. La présente éd. ofl"re une base sûre
36 pour de longues années. ^^ 16 jr. Franz Falk, Beitragc sur Rekonstruklion
der alten Bihliotheca fuldensis und Bibliolheca laureshamensis [SchâferJ. Sera
accueilli avec reconnaissance par les paléographes. ^ Die Gedichte des Chris-
tophoros Mitylenaios hrsg. v. E. KURTZ [Alb. Thumb]. ^ Hi^torical essays by
members of the Owens collège, Manchester, éd. by Tour and Tait [Lie-
40 bermann]. Un seul de ces essais concerne l'antiquité classique: celui de
[E. Fiddes] sur les origines des honneurs divins rendus à Gésar. % Joseph
WiLPBRT, Die Malereien der Kutakomben, 2 T. (pi.) [J. Sauer]. Haute valeur.
lî 23 jr. J. E. Sandys, A history of classical scholarship from the 6"' century
B. G. to the End of the middle Ages [L. Traube]. Bien ordonné mais offre
46 les défauts d'un travail de seconde main, f G. H. Mûller-R. Hunzikbr
Sophocle» Philokteten [Waser]. Révision soignée du texte, heureux essais de
traduction. \ F. Martroyb, L''Occidentà Vépoque byzantine. Goths et Vandales
(Schmidtj. Superflu et insudisaiiL t Siegm. Schlossmann, Allrôm. Schuld-
recht u. Schuldverfahrtn [A. v. TuhrJ. Trop de confiance dans l'art de recons-
60 trucllon historique. ^% 30 jr.. 1. Ghantepie de la Saussaye, The Religion
of the Teutons, trans. by B. J. Vos ; 2, E. H. Mbyer, Mythologie der Germanen
[Kanlsch]. 1, Le meilleur ouvrage que nous possédions sur le sujet. 2,
Édition à l'usage du grand public, mais mise au courant de la Mythologie
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 33
der Germanen de M. qui rendra de bons services, f G. Hempl, The Salian
hi/mii to Janus et The Buenos Inscription [0. LagercranlzJ. L'interprétation de
l'hymne paraît être la meilleure de toutes jusqu'à présent; toutefois H. n'a
guère d'éclaircissements à l'inscr. duenos. % J. G. G. Anderson, A jowney of
exploration in Pontiis (pi.) [J. Partsch]. Beaucoup de choses neuves et atta- 5
chantts. ^ Clandii Ptolemaei opéra quae exstanl. Vol. 1. Syntaxis Mathematica.
Edid. J. L. Heiberg P. 2 lib. VII-XIII [K. Manilius]. Loué. ^^ 6 fév. S. Baksay,
Homérosz Iliâsza. — J. Kemenes-Kempf,//. //lasa [Râcz]. Le charme de la langue
fait oublier toutes les faiblesses de la l" trad. (en hongrois). La 2^ s'est
surtout appliquée à être Adèle, qqfois aux dépens de la langue, et mérite 'O
également des éloges. \ A. Schwarzenberg, Leitfaden der rôm. AUerlûme''
fur Gymnasien . . . [Bôglil. Trop défectueux pour être recommandé.^ F. Mat-
thias, Ueber Pytheas vort. Massilia u. die aitestcn Nachrichten von den Ger-
manen [R. Much|. N'est pas tout a fait sans valeur surtout quand l'élément
germanique n'est pas en jeu. ^^ 13 fév. IJ. FREyxAG, Die Preussen auf den 15
Universitàt Witienberg . . . [Perlbach|. Intéresse ihisloire de l'érudition. %
H. HiPDlNG, Allis, seine Mylhen u. sein Kult \E. Maass). Utile, toutefois le
sujet soulève des problèmes insolubles pour un étudiant de la philologie
classique. % F. F. Abbott, The Toledo Manuscript of ihe Germnnia of Tacilus
[Leuze]. Méritoire. %% 20 fév. H. Omont, Une bibliothèque au xiii» siècle [ ]. 2C
Intéressante contribution à l'histoire des bibliothèques au Moyen Age. ^
B. MaURENBRECHER, Sallusliana F'asc. 1 : Die Ueberlieferung der Jugurlhalûcke
[Schlee]. La constitution des groupes est en général appuyée par des raisons
convaincantes. \ H. Gelzer, Vom heiligen Berge und aus Makedonien (pi.)
[0. Kern]. Loué. La comparaison des usages anciens et modernes est d'un 2P
intérêt particulier. \ Paul IIuvelin, La notion de P « injuria » dans le très
ancien droit romain [A. V. Tuhr]. Analyse. ^^ 27 fév. Florilegium patristicum
dig. G. Rauschen, F. 1 : Mojiumenta aevi apostolici [Funk|. Choix judicieux,
bonne exécution. \ American Journal of Archaeulogy 7: 1903 [v. Wilamowitz-
MoUendoîff]. Contient la description d'une fouille particulièrement heureuse 30
< V. R. d. R. 28, 128, 38 >. %^ 5 mars. Eusebi Pamphili Evangelicae Praepa-
rationis Libri XV. Éd. avec trad. anglaise de E. H. Gifford, T. 1-4 [Heikel]-
En dépit d'un certain nombre d'imperfections relevées dans l'art., constitue
un progrès important. ^ R. Menge, Ithaka nach eigner Anschauung geschildert
2e éd. (pi.) [P. Cauer]. Charmant petit livre ; toutefois M. n'a pu réussir à 35
réfuter l'opinion de Dôi'pfeld. ^f 12 mars. E. Nachmanson, Laute u. Formen
der magnetischen Inschriften [Ililler v. Gaertringen]. Solide et méritoire. ^^
19 mars. A. Bohler, Sophistae anonymi Protreptici fragmenta im^taurata [v.
Wilamo-witz-MôUendorfrj. Tentative louable, bien que les conclusions en
soient prématurées. ^ P. Varese, Il calendario romano alV età délia prima 40
guerra punica fLeuze] Hypothèse difQcilement convaincante. ^^ 26 mars.
Josef StrzvgowSKI, Kleinasicn, ein Neuland der Kunstgeschickte (pi.) [Josef
SauerJ. L'influence de l'Orient sur l'Occident paraît au critique mieux
démontrée par l'architecture que par la plastique et la peinture. Grand éloge ;
a besoin toutefois de retouches sur bien des points, f^ 2 avr. Die Scholien zu 45
5 Heden des Gregor v. Nazianz [Nonnos) hrsg v. Agop Manandian [E. Preaschen].
Éd. indispensable pour une réédition du texte. 1[ Mitieilungen der Altertums-
Kommission fiir Westfalen. Fasc. 3 (pi.) [Anthes]. Concerne les fouilles
d'Haltern et est digne des précédents. ^ 19' réunion annuelle de l'American
Historical Association [Sioussat]. H. A. Sill traite de la courte tentative 50
de Platon pour réaliser ses principes à Syracuse. ^^ 9 avr. E. Drerup,
Homer, Die Anfànge der hellenischen Kultur (pi.) [H. Schenkl]. Intelligible et
intéressant pour les gens du métier, mais non pour les autres, f^ 16 avr.
K. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 3
34 1904. — ALLEMAGNE.
Fr. GUMONT, Die Mysterien des Milhra. Ausg. von Georg GbhriGH (pi )
[WissowaJ. Trad. d'un style coulait. \ T. Macci Plauti comoedias recog. W.
M. LiNDSAY. I |F. Léo]. Donn ■ ressenliel de la tradiliou avec l'exclusion
de tout ce qui est inutile <cf. infra GÔlt. gel. Auz.> ^ F. Gauer, Ciceros
5 po'ilisches Denken[F. MiinzerJ. Des considérations générales qui conliennenl
peu de neuf et de personnel. % Joannis Lydi de magistratibus popnli Roman-
libri 1res. Edid. R. WiiNSCH (Teubuer) [B. Kiibler]. S'est acquitté de sa
tâche d'une façon magistrale. Les lacunes ont été comblées avec beaucoup
de bonheur et de nombreuses fautes ont été corrigées d'une façon convain-
10 cante. ^^ 23 avr., Die Bakchen des Euripides, Deutsch v. H. von Arnim
[Klammer]. Grands éloges, f G. E. Borenius, De Plutarcho et Tacito inter se
congrueniibus [W. Kroll]. Résultats peu convaincants, néanmoins la compa-
raison des textes parallèles conservera sa valeur. W 30 avr. Aristotelis
Ethica Nicomachea Recog. Fr. SuSEMiHL, Edit. alteram cur. 0. Aphlt,
16 (Teubner) [Id.]. Des améliorations. H H. y un Hekwetxdbn, Collecianea critica,
epicritica, exegelica sive addenda ad Th. Kock opus Comico)'um AUicortim
Fragmenta [Alf. KôrteJ. Malgré un sentiment de reconnaissance personnelle
et de haute estime pour H. le critique reconnaît que l'ensemble est neu
heureux, et qu'il faudra beaucoup de peine pour chercher ce qu'il y a de
20 neuf, t A. H. J.Greenidgb, et A. M. Glay, Sources for Roman kistory b. C.
^35-70 colleated and arranged \h. MiinzerJ. Inférieur au vieux Fischer. ^\
7 mai. Aristotelis res publica Athcniensium, El. F. G. Kenyon [Br. Keii].
Progrès sur les édd. antérieures et même sur la 4» éd. de Blass, bien que
trop conservatrice dans un petit nombre de passages. ^% 14 mai. Apokrypha,
25 i. Reste des Petrusevangeliums , der Petrusapokalypse und des Kerygma Pétri hrsg
v. E. Klostbbmann. — Ausgewàhlte Predigten 4. Origenes' Homiliae X iiber
den Propheten Jeremias hrsg v. Klostermann [G. Krliger]. Répondent bien
à leur but. ^ L. Sniehotta, Devocum graecarum apud poêlas lalinos dactylicos
ab Enni usque ad Ouidi tempora usu [W. KroU]. Du soin, application heureuse
30 de la statistique à des phénomènes de langue, t Paul Usteri, Aechiung und
Verbanniing in griech. Recht [Wenger]. De valeur durable ; qqs conclusions
erronées. %% 21 mai. R. Ehwald, Aldhelms (>edicht De virginiLUe [M. Mani-
tius]. Programme méritoire qui fait bien augurer d'une éd. future. ^^
28 mai. E. Lavisse, Histoire de France depuis les origines jusqu'à la Kévo-
35 lution. I, 2 (G. Bloch, Les origines de la Gaule indépendante et la Gaule
romaine) [Rob. Hollzmann]. Peu à reprendre, f 4 jn. Paul Barth, Die Stoa
[Ad. DyroffJ. De bonnes indications. L'ouvrage mérite d'être lu par les
historiens et les philologues. H 1) D. B. MonrO, Homer's Odyssey 13-24. — 2)
IlBNNlNGS, Homers Odyssey, Ein krit. Komm. — 3) K. Altendorf, Aesthetischer
40 Kommeniar zur Odyssée [A. Gercke]. — 1) Le commentaire est une sorte de
mosaïque ; il dénote néanmoins une certaine habileté de rédaction et une
bonne connaissance de la langue.— 2) Ne remplace pas le livre de Kirchhoff,
mais conserve sa valeur à côté de lui. — 3) Manque d'éducation scientifique.
L'idée était lonne pourtant. ^I 11 jii. Xinophonlis qwie fertw Apologia Socra-
45 lis. Rec. L. Trbttbr (Progr.) [E. Richter[. Éloges. H K. Roth, Geschichte des
bytanliniscUen Heiches [E. Gerland]. Intelligence et habileté. ^^ 18 jn. Philos-
trali minoris imagines et CalHatrali descriptiones rec. ■\ K. SCHBNKL et E.
Rbisch [W. WeinbergerJ. Est véritablement la première éd. criiùjue. flf
25 jn. Pseudacroni* 8ckolia in Horatium velustiora rec. Otto Kellkr II [W.
60 Kroll]. Mérite les mêmes éloges que le t. 1. < v. R. d. R. 28. 30, 38 >. H^
2 jlt. P. DbitbrS, De Crtlensium liltilis publicis quaest. epigraphicae |R. Meis-
ter]. Se distingue avantageusement de beaucoup d'autres dissertations tant
par les résultats que par l'exactitude de la méthode. % Fr. Frôhligh, Die
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 35
Gaubwurdigkeit Caesar.-i in seinem Bericht ube.r den Feidzug gpgen die Helvelier
[J. Ziehen]. Il faut saluer avec joie celte réhabilitation de César, en réac-
tion contre les accusations portées par Delbriick. HH 9 jlt. W. M. Lindsay,
The ayicient éditions of flaulxis [Wessner]. Rien de neuf; beaucoup de bonnes
observations de détail néanmoins. \^ 16 jlt. Kirchengeachichlliche Abhandlun- 5
gen hrsg v. Max Sdralek T. 2 [G. WeymanJ. Éloges, sauf pour les dlss. de
Blacha (Der pseudo-cyprianische Traktat « De singuiaritate clericorum »)
et de J. Gbabisch (Dio pseudo-cyprianische Schrift ad Novalionum) dont le
critique n'approuve pas les résultats \ R. Helbing, Die Pràposilionen bei
Herodol und anderen Historikern [R. Miickel. Etude faite avec grand soin qui 10
fait avancer la grammaire historique. 1^ 23 jlt. Florileqium patristicum dig.
G. RaUSGhen Fasc. 2 (S. Justini apologiae duae) [Funk]. Les corrections de
texte ne sont pas toutes à approuver. \ W. Christ, Grundfragen der melischen
Metrik der Griechen [Fr. Spiro]. La théorie de Weil bien que combattue
par G. est au dire du critique « plus solide que jamais »..I1 y a néanmoins 16
une foule d'observations justes et l'exposé se lit avec intérêt et plaisir. ^
Michel PsiGHARI, Index raisonné de la mythologie d'Horace [ ]. Rien de neuf,
utile néanmoins comme répertoire. ^^ 30 jlt. Brakm,\.n, Bnbiensia, [B. Schil-
iingj. Les corrections sont loin d'être toutes convaincantes ou nécessaires.
fil 6 août. John Sghmitt, TO XPONIKON TOY MOPEQE [Heisenberg]. 20
Grands éloges, f Archf-ngrafo Triestino hrsg. v, der Società di Minerva. 3. Ser.
T. 1. Fasc. 1 [A. von Premerstein]. Donne une image satisfaisante de la vie
et de l'activité scientifiques de Trieste. ft ^3 août. A. Huemer, De Poniii
Meropii Paulini Nolaiii re melrica. Appliqué et solide, f P. GÔSSLER, Leukas-
Iihaka (pi.) [R. Loch]. Défend la localisation de Dôrpfeid, reste à savoir dans 25
quelle mesure le poêle décrit avec exactitude les différentes localités, ff
20 août. 1) Max HeySE, Ueber die Abhàngigkeit einiger jUngerer Aeschines-
Handscliriften. — 2) Aeschinis quae ferunlur epistolae. Edid. E. Drbrup
[P. Wendland]. 1) Diss. soignée qui allège avec bonheur l'apparat critique.
— 2) La constitution du texte paraît souvent contestable au critique. %1 30
27 août. Karl AUSFELD, De praecoruw preca<iont6us quaestioncs fDibelius]. Soi-
gné et instructif. \ G. Hbinrigh, Egyelemes Irodalomtôrténet T. ]. (Die Vôlker
des alten Orients und die Ilellenen) (pi.) [RàczJ. Fait honneur à la littérature
hongroise, f K. PetRARIS, Lehrbuch der neugriech. Volks- u. Umgangssprache
[A. Thumb]. N'est pas le résultat d'un travail scientifique; et n'est ni meil- 35
leur ni pire qu'une foule d'autres congénères, f W. G. Hale u. C. D. Buck,
A latin grammar [Max NiederraannJ. Se sont acquittés magistralement de
leur lâche, bien qu'ils aient gardé une série d'erreurs traditionnelles dans
nos grammaires classiques, t J. Ilberg, Ans der antiken Medisin fPagelJ.
Rien de neuf; très digne d'attention toutefois, ff 3 sept. A. Muller, Aes- ^q
thetischer Kommentar zu den Tragôdien des Sophokles [Klammerl. Excellent. X
P. RaSI, DelC arte melrica di Magno Felict Ennodio... P. 2 (Métro eroico e
lirico) [H. Gleditschl. Soin et conscience, ft 10 sept. A. Gellii Noctium Atlica-
rum libri ^0 post M. Hortz éd. C. Hosius. 2 T. (Teubner) [VoilmerJ. L'éditeur
s'est brillamment acquitté de sa lâche, f 1) E. Groag, Aurelianus. 2) Léon 45
Homo, Essai sur le règne de Vempereur Aurélien [P. M. Meyer]. Ont utilisé à
fond le matériel ancien, mais G. semble en avoir tiré meilleur parti que H.
dont l'ouvrage d'ailleurs est loin d'être sans valeur, ff 17 sept. Nikanders
« Theriaka » u. «. Alexipharmaea » libers, v. M. Brenning [Pagel]. Traduction
libre et coulante, ff 24 sept. R. Pighon, De sermone amalorio apud latinos 50
elegiarum scriptores [C. Hosius]. Diss. habilement disposée et qui fait preuve
d'application, tif ^ OCt. Didymos' Kommentar zn Demosthenes (Papyrus 9780)
nebst Wôrterbuch zu Demosthenes' Aristokratea (Papyrus 3008) bearb. v.
36 1904. — ALLEMAGNE.
H. D1B1.S u. W. SCHUBART IL. Radermacher). Dans une introduction remar-
quable par la concision et la clarté D. oriente le lecteur d'une façon magis-
trale; cette éd. conserve sa valeur même après la petite éd. (Teubner) qui
l'améliore. % C. Bardt, Zw TecUnik des Uebersetsens latein. Prosa [Joh. GefFc-
5 kenj. Instructif et intéressant bien qu'on ne voit pas à quel public il
s'adresse, f D. Detlefsen, Die Beschreibung Italiens i7i der I^aturalis Historia
u. ihre Quellen [R. ReitzensteinJ. Manqué. ^ A. J. Evans, The Palace of Knos-
sos [H. Winnefeld]. Important ; constitue un progrès notable sur les rapports
précédents. ^1[ 8 OCt. I^. D. BrOWN, A study of the case consùruclion 0/ words
10 of lime [F. Solmsen]. L'application et l'effort sincère de B. sont hors de
doute, toutefois la méthode qu'il fallait suivre est la méthode rigoureuse-
ment linguistique. ^ IL Bossgher, De Plauli Curculionc dispulatio [G. Goetz].
De l'application sans doute mais les négations et les conjectures de B. sus-
citent la contradiction la plus formelle. tH 15 oct. J. Geffgkbn, Die Acia
16 ApoUonii [A. ilarnack]. Ne constitue pas un progrès dans le domaine de
l'histoire religieuse. % R. H. Woltjer, De Platane prae-socraticorum philoso-
phorum existimalore etjudice] [0. Immisch]. Éloges. ^ Apocalypsis Anastasiae...
nuiic primum éd. Rud. IIomburg [Ph. Meyer]. L'é iiteur s'est acquitté fort
bien de sa tâche. ^ T. Plûsz, Das lambenbuch des Horaz im Lichte der
80 eigenen u. uuserer Zeit [Fr. VoUmerj. Bien que la solution soit contestable
ne se lit pas sans intérêt. ^ P. Gaugkler, La mosaïque antique [F. von
Duhn]. Travail consciencieux et savant qui comble très heureusement une
lacune. ^\ 22 oct. L. Sghilling, Quaentiones rhetoricae selectae[P. WendlandJ.
Riches matériaux inédits tirés du Paris. 2919 < v. R. d. R. 28, 48, 29 >. H R.
26 ASMUS, JuHans Galilàerschrift im Zusammenliang mit seinen ilbrigen Werken
(Progr.) [VoUertJ. Énorme application consignée dans ce livre qui satisfera
les philologues, les historiens et les théologiens. ^^ 29 oct. M. Niedkrmann
Spécimen d'un précis de phonétique historique du latin [F. Sommer]. Sera
favorablement accueilli. \ R. Schott 1) Das Gewàhren des Rechtsschutses
30 im rôm. Zivilprozess. — 2) Rom. Zivilpvosess. . . [KippJ. Art. de controverse.
\S 5nov. Haak, Paulus Merula 1558-1607 [RachfahlJ. Contribution de valeur
à l'histoire de l'érudition dans les Pays-Bas. ^ K. Krumbagher, Die Akros-
tichis in der griech. Kirchenpoesie [Ph. Meyer]. Substantiel. \ 1) A. HÔGK,
Herodol u. sein Gcschichtswerk. — 2) H. StiGH, Mark Aiirel, der Philosoph auf
3b dem rom. Kaiserthron [P. Cauerj. Peuvent être recommandés sans hésitation
aux élèves des classes supérieures, flf 12 nov. Lud. Ruhl, De moituorum
judicio jWaser]. A réuni et trié le plus grand nombre possible de maté-
riaux de l'antiquité. \ 1) Némbthy Geza, Vergilius élete es jnûvei. — 2) Csen-
GBRi, Janos, Aischylos iragédiâi [Ràcz]. 1) Est le fruit de beaucoup de travail
40 et témoigne d'éludés personnelles et approfondies. — 2) Est l'œuvre d'un
vrai poète, f^ 19 nov. B. Alb. MûLLER, De Asclepiade myrleano [ii . Knaack].
Le cadre est trop étroit; l'exposition est seulement indiquée, tl 26 nov.
E. BôCKBL, Hermann Kôchhj [H. Stadtmviller]. Ouvrage de haute valeur,
finement conçu et rédigé dans une belle langue. \ G. Valeri Flacci Balbi
ih Setini Argonauticon. Libri 8, Recog. C. Giarratano [M. Manitius]. Progrès
décisif sur les éditions de Langen et de Bury. ^ F. Cabrol, Dictionnaire
d'archéologie chrétienne et de liturgie Fasc. 1 et 2 A. -Afrique [Wiegand].
Répond aux espérances que l'on avait conçues. H H 3 déc. W. Pater. Plato
u. der Ptatonismus. Ans dem Englisch iibertr. v. H. IIecht [H. Diels]. Sans
50 valeur scientifique. ^ R. E. Brûnnow u. Alfred v. Domaszkwsk[, Die Pro-
vincia Arabia (pi.) [de Goejej. Magnifique ouvrage tant pour l'exactitude
scientifique que pour l'exécution matérielle. H^f 10 déc. Wilh. Erman,
Bibliographie der deutschen Univenitaien |K. Geiger]. Livre dont on ne saurait
GÔTTINGISCHE GELEIIRTE ANZEIGEN. 37
être trop reconnaissant à l'auteur. ^ K. Lûbeck, AdoniskuU u. Christentum
au f M alla [W. KroU]. Ne fait nullement avancer la science f E. Moritz,
Die geographische Kertntnis von den Nord- u. Ostseekûsten bis ziim Ende des
Mittelalters 1. [G. Knaack]. La 1" partie qui concerne l'antiquité aurait besoin
d'une révision approfondie. ^^ 17 déc. B. Lucilii Carminum Reltquiae Rec. 5
F. Marx [Lindsay]. 1 Constitue un grand progrès, toutefois la tentative de
reconstituer l'ordre véritable des fragments de L. à l'aide de Nonius est
manquée. \%2'i déc. G. LÉvêQUE, Libellum aureum de Plularcho mentis -médico
denuo edendum cur. J. J. IIartman [Weissenberger]. Ne se lira pas sans
intérêt. Henri Lebègub. lo
Deutsche Rundschau, 1903, août. W. Dorpfeld, Troja u. llion. Ergeb-
nisse der Ausgrabungen u. s. w. [e p] Résumé de tout ce qui a été fait de
1870-1894. Résultats acquis. Éloges, f^ Sept. P'ouilles exécutées en Crète par
la mission archéologique italienne [F. v. Duhn]. Après un rapide coup
d'œil sur l'histoire et la topographie de la Crète, D. oriente le lecteur sur <5
les découvertes et les fouiles récentes de Phaestos. S.
Gôttingische gelehrte Anzeigen. T. 166. Mars 1. Die oracula Sibyllina
bearb. v. Joh. Gkffcken. — 2. J . Ghffck^î^, Komposilionu. Entstehung der 0. S-
[Alois Rzach]. 1) Ce qu'il y a de meilleur ce sont les indications contenues
dans le commentaire historico-théologique. L'édition prêle à des criiiques 20
de toute sorte relevées en détail dans l'art (47 p.). — 2) Observations
rapides sur la langue et la métrique sans grande utilité pour une recherche
scientifique, t^ Avr. Origenes' Johanneskommentar hvsg. v. Erwin Preuschen
[E. KlostermannJ. En dépit des défauts signalés dans l'art, constitue un
très appréciable progrès sur toutes les éditions antérieures. ^ M. Minucii 2S
Felicis Octavius Rec. Herm. Boenig {Teubner) [E. Nôrden]. Sans être défini-
tive cette éd. constitue un progrès notable sur celle de Baehrens et exer"
cera par la contradiction qu'elle soulève une influence féconde pour la
critique de cet ouvrage. \^ mai. W. M. Lindsay, The ancient éditions of
Plautus [Friedrich Léo]. Le critique esquisse à grands traits l'histoire du 30
texte telle qu'il l'entend et combat la théorie opposée de L. qui a essayé
de présenter les choses la tête en bas et de prouver que c'était là leur
position naturelle, les faits lui donnent un démenti. Art de controverse
(13 p.). ^ Olympiodori Prolegomena et in Categorias commentarium éd. Adolf
Busse (Comment, in Arist. Graeca vol. 12, p. 1) [K. PraechterJ. A fait preuve 35
de tcicl critique et d'une louable habileté, f Excerpta historica iussu Imp.
Constantini confecta vol. 1. Excerpta de legationibus éd. C. de BOOR 2. P.
[Leopold Cohn]. Collation soignée des mss, un certain nombre de corrections
heureuses. B, s'est acquitté de sa tâche avec toute la conscience désirable.
ITH jn. H. NISSEN, Italische Lcmde^kunde 2. Baiid. (Die Stâdte), P. 1 et 2 [A. 40
Schultenj. A mis de l'ordre dans le chaos ; à chaque pas on rencontre des
combinaisons ingénieuses et de fines remarques historiques exprimées
dans un style attrayant et qui ne sont pas l'effort, lîn un mot grande
œuvre d'an pour le fond et pour la forme, compte rendu détaillé (44 p.). ^
Frenz -BoLL, Sphsera. Neue griech. Texte n. Untersuchungen zur Geschichte 45
der Sternbilder. Miteinem Beitrag von K. Dyroff (pi.) [W.KroIl]. Brillant
exemple des lumières que l'étude de l'astrologie antique est en état de
jeter sur les sciences historiques. On ne sait ce qu'on doit admirer le plus
de la hardiesse ou de la prudence de l'auteur. ^^ Jlt. R. Dblbrûgk 1) Die
drei Tempel am Forum holilorium in Rom (pi.). — 2) Dus Capitolium v. Signia. 50
Der Apollotempel auf dem Marsfelde in Rom (pi) (K. Deutsch. Arch. Inst.)
[G. Wissowa]. Grands éloges; toutefois D. n'a pas trouvé la circonspection
nécessaire pour fixer l'appellation et la date des débris. \*i Août. P. Papinii
38 1904. — ALLEMAGNE.
Sfatii Silvarum libri hrsg u. erkl. v. Friedrich Vollmer (Teubner) [Julius
Ziehen]. Très méritoire, t Egypt Exploration Fund Graeco- Roman Branch.
The Oxyrynchos Papyri P. 4 éd. by Bernard. P. Grhnfell and Arthur
S. Ilunt [v. Wilamowitz-Môllendorff]. Analyse détaillée accompagnée de
8 restitutions de texte (29 p.). ^% Sept. Libanii opéra rec. Richard t'OERSTHR,
vol. 1. Fasc. 1. 2 (Teubner) [Wilhelm Grouert]. Reiske a trouvé dans F, un
digne successeur qui a amélioré le texte sur bien des points, bien qu'il
reste beaucoup à faire. Quelques corrections proposées par le critique.
^1[ Oct. J. Colin, Annibal en Gaule (cartes) [S. W. Osiander]. Méritoire plus
«0 pour la réunion et le triage des matériaux que par leur mise en œuvre,
car desinit in piscem... ^^ Nov. Horati Flacci opéra recc. 0. Keller et
A. HOLDER Vol. 1. Carminum libri i, epodon liber, carmen sxculare iterum rec.
O. Keller. — Pseudacronis scholia in Horatium velustiora rec. 0. Keller,
2 vol. [Friedrich Léo], Grands éloges. ^^ déc. R. E. Brûnnow u. Alfred
«5 V. DoMASZEWSKi, Die Provincia Arabia T. 1 (pi.) [Wellhausen]. Bel ouvrage
qui traite de l'ancienne voie romaine de Madeba et qui contient des inscr.
grecques et romaines. ^ Paul MaZON, Essai sur la composition des comédies
d'Aristophane (thèse) Fr. Léo]. Instructif sur les points essentiels, bien que
la métrique soit la partie faible de l'ouvrage. ^ Théodor Plûss, Das lam-
90 benbuch des Horas im Lichte der eigenen u. unserer Zeit [R. Reilzenstein].
Beau thème que P. a gâté. If Anecdota maredsolana. Vol. 3. P. 3. (Sancti
Ilieronymi presbyteri traciatus sive homiliae in Psalmos quattuordecim)
éd. G. MoRiN. [Erich Klostermann]. Annonce. H. Lbbègue.
Hermès, XXXIX. N» \. Ovide et Nicandre [E. Bethej. Met. XV, 302-C78,
26 est empruuté au livre IV de Nicandre, Ilepl éT£pocoujj.évwv pour le foud, le
plan, et son système d'épisodes intercalés; Nicandre avait déjà, dans l'his-
toire des Muses et des Piérides : la fuite des dieux devant Typhon et leurs
métamorphoses (chant des Piérides), la punition de Typhon enseveli sous
l'Etna, les « erreurs » de Gérés à la recherche de sa flUe perdue, le change-
30 ment d'un garnement insolent en salamandre; ces trois derniers épisodes
se trouvaient dans le chant des Muses. Ovide a d'ailleurs omis et ajouté
plus d'un détail, f Le but de la vie chez les sceptiques [M. Pohlenz]. D'après
Sextus, Pyrrh. hyp., I, 25-30, III, 235-238, Adu. dogm. V, 141, l'àirapaÇia à
l'égard desSoÇao-tà, la (AerptoiràÔeia vis-à-vis des xaTr)vaYxa(T(j.éva Tcâôr). Telle est
36 la doctrine oflicielle (Diog. L., IX, 107). La division du xéXo; en deux con-
ceptions se trouve déjà chez Timon, et a été imaginée pour écarter le
reproche d'àvevepYrja^a. L'ancien scepticisme, celui de Pyrrhon, ne connais-
sait que l'àTrâÔEta Le nouveau a emprunté à l'épicurisme sa distinction
entre les sensations corporelles, TrâÔYj, et les sentiments plus compliqués,
40 Tapa-/«f (aîiOrio-eiî chez Epicure), et la notion du principe des Tapaxat, ôià xr,v
Tt£p\ Toû Yivofiévo-j ôàlaw (x£vt| 86$a Epicure). Mais dans Epicure la xévr) 6dÇa est
l'idée d'un sentiment agréable ou désagréable. Chez les sceptiques les TrâOr)
n'ont d'importance que par la SdÇa S-ct ^(tti xax'ov toûtwv êxa^Tov (Pyrrh. I, 30),
comme dans Zéoon la Xûitrj est la ôdÇa toû xaxbv aÙTw Tiapsïvat. Les sceptiques
tf ont aussi emprunté aux stoïciens la division en quatre passions, imjonnue
d'Epicuro, l'origine de la joie qui vient de la sati.sfaclion du désir (cf. Gic,
Tusc, IV, 12) ; le terme (lerpioniOeia rappelle l'àTriOeia des stoïciens. If Nou-
velles éludes sur la tradition et la critique des Métamorphoses d'Ovide
fH. Magnusj. En regard de 0, archétype de M (Marcianus de Florence, 225)
60 et de N (Neapolitamis IV F 3), ç représente aussi une tradition X, malheu-
reusement troublée et difficile à utiliser. Etude de poiuts particuliers,
comme échantillon de méthode. O et ç- sont généralement d'accord pour
romlsBiou ou la présence de « est » à la Qn du vers; Ovide a pris l'un ou
HERMES. 39
l'autre parti, de manière égale, sans raison visible. Emploi du sg. que les
copistes ont altéré en pluriel. Changements brusques de personnes. Parti-
cularités diverses et passages isolés. ^ Tite-Live et Horace sur Thistoire
primitive du drame latin [F. Léo]. Le récit de T.-Live VII, 2, n'est pas var-
ronien ; celui d'Horace, Ep., II, 1, 139 suiv., est prévarronien. Horace suit 5
la version donnée par Accius ; T. Live, celle d'un livre analogue aux annales
d'Atticus. Tous deux diffèrent essentiellement, malj^ré une importante
coïncidence, la mention de la préhistoire du drame grec. ^ Note sur une
inscription de Magnésie [M. Holleaux]. Etude nouvelle de 10b (lignes 73-94).
^ Contributions d'histoire et de chronologie grecques pour les années 3"0-364 10
av. J.-C. f B. Niese]. Contrell. Sv^roboda, Rh. Mus., LV, 460 <R. d. r., XXV, 104»
27 >. L'expédition d'Epaminondas, d'après les données de Xénophon, est
de 368. non de 369; la même année, non en 369 comme l'a prétendu Sievers, a
lieu la première expédition thessalienne de Pélopidas. Etudes sur Jason de
Cyrène, ampliiié par Xénophon ; Pélopidas en Thessalie ; la bataille sans 15
larmes, dont la portée a été singulièrement exagérée par Xénophon ; les dé-
crets athéniens sur Denys I (G. I. A., II, 1, 5t, 52) et suppléments au texte du
dernier. ^ La base manuscrite du Tiepl àépwv ûSàxtov xônwv fJ. L. Heiberg]. Sur
les mss. Vat. 276, Barberini I, 5, les variantes de Gadaldini, Paris lat. 7027
(très ancienne traduction ; le ms. est du x* s. ; Vat. 276 est du xii« s.; tous 20
les autres mss grecs, de la Renaissance). ^ Un nouveau « Jugement de
Salomon » et la frise de la Casa Tiberina fR. Engelmann|. Outre la peinture
connue, trouvée à Pompéi, on a quatre autres exemples de sages jugements :
à la Casa Tiberina, sur une gemme de Bukarest, à la Villa Pamfili, dans
une des sculptures du tombeau des Nasons. Cette dernière image est 25
retournée, comme souvent dans les anciennes gravures; c'est l'image vue
dans la glace. Car le bras du geste se trouve maintenant chez tous les per-
sonnages être le bras gauche. Il y a d'autres inexactitudes dans le dessin
de Bartoli (Bellori, Pict. uet. in sep. Nason., pi. xviii). L'objet placé sur une
base n'est pas un vase, mais un corps d'enfant. La frise de la Casa Tibe- 30
rina, pi. 47, s'explique par l'histoire rapportée dans Longus II, 13. On a
dans toute cette frise toute une série de sages jugements. Il y a là aussi
une suite de thèmes variés (voy. encore Sén., Contr., VII, 7 ; X, 5) qui se
sont développés sur le sol grec en dehors de toute influence juive ou
alexandrine. 11^ Mélanges. Tavri^Eyr,; [F. Bechtel]. Ce mot bizarre doit être 3ô
remplacé partout dans Homère |par àvri).£YTQç. ^ Constitutio arae [G. Wis-
sowa]. On distingue la « constitutio » de la « consecralio > pour l'autel de la
Paix, l'autel de Fortuna redux et ceux de Cérès mère et Ops augusta au
uicus iugarius. Cette distiaction est propre à Auguste. La constitutio est la
décision (décret du sénat) en vertu de laquelle l'autel sera érigé. La conse- 40
cratio est l'acte qui rend sacré l'autel, c'est la dédicace, le nalalis de
l'autel. Si Auguste mentionne la constitutio dans le monument d'Ancyre,
c'est qu'il énumère les honneurs à lui rendus par le sénat. Mais la consé-
cration était, au point de vue du droit sacré, la date importante. Il est peu
vraisemblable qu'il y ait eu le 4 juillet 741/13 une procession au lieu où 46
devait se dresser l'ara Pacis. On n'a pas d'exemple d'une consécration du
lieu où un sanctuaire doit s'élever. ^^ N» 2. Toge et trabée [W. Helbig]. La
trabée n'était pas à l'origine un vêlement militHire, car elle était portée
par le ttamine dialis, qui ne pouvait aller à la guerre, par le flamine de
Mars, auquel il était interdit même de voir une armée sous les armes. 50
C'était le vêlement qui a précédé la toge prétexte ; une forme plus recher-
chée de la toge devenue habituelle sous la royauté. Elle était en étoffe plus
riche et se portail sans agrafe, tandis que la toge primitive, en étoffe gros-
40 1904. — ALLEMAGNE.
sière, ne pouvait se passer de fibule. Il se fit une transformation graduelle
dans l'aspect de ces vêlements ; mais à l'origine ils devaient comporter des
couleurs vives. ^ Les principes de la physique d'Heraclite [A. Brieger]. La
matière, <- le feu », est toujours en mouvement. Il peut s'introduire par
5 suite de ce mouvement des contradictions. L'harmonie est rétablie par la
nécessité, qui poursuit son but et se trouve être dès lors l'intelligence du
monde, unXdyoî. Cette intelligence, matérialisée dans le feu, est infiniment
sage et puissante et toutes les âmes participent à elle de la même manière.
Le feu primordial passe, par condensation ou par dilatation dans les élé-
10 ments secondaires, d'où l'eau et la terre, les formes atmosphériques et
astronomiques. L'origine des êtres particuliers n'est pas expliquée. Les
âmes particulières ont dans leur existence trois phases : préexistence,
incorporation, retour à l'âme universelle. ^ L'origine de la liste des Olym-
pioniques [A. Koerte]. Jusqu'à la fin du ve siècle, il n'y avait pas de liste
16 générale des vainqueurs, ni d'histoire des jeux olympiques. La première
liste d'Olympioniques est l'oeuvre du sophiste Hippias, qui l'a combinée
arbitrairement d'après diverses données. La date 776 pour la première
olympiade n'a donc pas de certitude. ^ Le noyau historique du livre III des
Macchabées [H. Willrich]. Josèphe, Contre Apion, II, 31-56, repose sur ce
20 troisième livre. Cette légende, d'un anéantissement des Juifs alexandrins
voulu par Ptolémée Physkon, a quelques traits de ce temps ; mais se rap-
porte à un événement des luttes intestines du règne de Ptolémée Soter. La
persécution juive de Caligula a déterminé l'autei-ir du I1I« livre
à écrire son récit. ^ De Aeneidos libro III [H. T. Karsten]. Contraire-
28 ment à l'hypothèse de R. Ileinze, ce livre n'a pas été écrit après les
autres, mais plutôt avant, en un temps où Virgile avait imaginé son
poème sous une tout autre forme que celle que nous connaissons. Le
récit de Donat, sur un projet rédigé en prose et divisé en douze livres,
est exact, et s'applique à une phase du travail de Virgile postérieure à la
30 composition du livre III ; ce livre a été écrit quand le poète voyait d'abord
'" dans son suj(it les « erreurs » d'Enée. % Collations d'un traité de géométrie
[M. Manitius]. Munich G'iOe, fol. Q\^ à 68», Incipiunt capitula geometricae
artis (XI» s.). Compilation de divers auteurs, Censorinus, l'arpenteur Bal-
bus, la géométrie dite de Boèce, Cassiodore, Euclide (de Boéce). Elle témoigne
35 de l'intérêt porté à ces études au moyen âge et peut servir à l'établisse-
ment du texte des ouvrages originaux, f Plante, Casina [F. Skutsch]. La
fin du prologue 81 suiv., est probablement une contamination comme les
vers 87 suiv. t Les KX^ipowiievoi de Dii)hile [F. Skutsch]. D'après Casina,
328 suiv., n'ont pas été composés bien longtemps après la mort d'Alexandre.
40 \ Arcus triumphalis [Max IhmJ. « Arausicae in arcu triumphali Massiliense
bellum sculptum habetur ob signum uictoriae Gaesaris. » Commentaire
« in LXXV psalmos », P. L., XXI, 696 ; attribué à Ruûn, mais probablement
du prêtre Vincent (Gennadius, De uiris, 80). C'est un exemple remarquable
de l'expression rare arcus triumphalis ; on peut se demander si elle ne
45 figurait pas dans l'inscription, comme Bondurand l'a proposé. ^ Sur le
papyrus 413 d'Oxyrhynque [E. Ilultzsch). Les mots barbares, intercalés
par un bouffon grec, sont d'une langue de l'inde, le kannada ; ces emprunts
8'expliquent par le mouvement déjà considérable d'échanges, vers l'ère chré-
tienne, entre l'Orient et l'Inde, f Pindare, Ném. IX |E. Ilerkenrath]. Les
50 idées et la composition. ^ no).v/é?aXo« vô|j.oî [O. Schroeder]. Pindare, Pyth.
XII; Ps. Plularque 33. Hï N» 3. L'autonomie provinciale [Th. Morarnsen].
Le domaine propre à cette autonomie ne peut être déterminé que par
conjecture, pour la Narbonaise, les trois Gaules, l'Espagne, les provinces
HERMES. 41
orientales. If Lex Tappula [A. von Premerstein]. Fragment de Verceil (fac-
similé) <voy. Biicheler, Petronii Saturae, 4* éd., p. 241>. Ce fragment
appartient à la lex tappula dont parle Festus, p. 363, 20. Il ne nous a
gardé que le pniescriptum legis. Le texte même était en vers. L'ortho-
graphe a été rajeunie. La parodie peut remonter au ii» s. av. J.-C, la 5
fête d'Hercule du 21 décembre étant inconnue au calendrier d'Auguste,
Pas de noms de consuls : l'usage de dater ainsi les documents officiels
n'est pas plus ancien que Sulla. Il fallait un jurisconsulte expert comme
Valerius Valentinus pour mener à bien cette plaisanterie. Ces sortes de
divertissements (testaments, édits plaisants, énigmes, etc.) se rattachent ig
aux saturnales. ^ Observations sur la technique d'Antiphon [A. Reuter].
3. Les éléments pathétiques du discours et la réplique. Le pathétique a sa
place dans le prologue, l'épilogue. ^ L'introduction des dieux dans les
chants i—\i de l'Odyssée [O. Jôrgeasen]. Dans Homère, il y a une différence
profonde entre les parties où il parle pour son compte et les discours en 15
ce qui concerne la désignation des dieux. Dans son récit, il appelle les
dieux par leur nom. Dans les discours, il emploie un terme général, Oséç,
8a![X(i)v, ÔEO! ou Ze-jç : c'est au lecteur à préciser d'après sa connais-
sance des faits. ^ Recherche sur les lettres de Cicéron à Quintus
[W. Sternkopf]. Etude du texte, du contenu historique et de la chrono- 20
logie. On a l'ordre et les dates suivantes : 1. II 1, milieu de déc. 57
(entre le 10 et le 17). (Première lettre de Quintus, d'Olbia). 2. II 2 •'
Réponse à la lettre de Quintus, 17 janv. 36. 3. Lettre de la fin de
janvier : perdue. 4. II 3, écrite le 12 février, envoyée le 15. 5. II 4 a, 11 mars
ou peu après. 6. II 4 b, fin mars. 7. Lettre du 4 avril : perdue. 8. II 26
0, 9 avril. (Deuxième lettre de Quintus, annonçant son retour). 9. II 6.
Réponse de Cicéron à Quintus, peu après le 16 mai. ^ L'œuvre d'Anaximène
de Lampsaque [P. Wendland]. 1. La réponse de Démosthène à la lettre de
Philippe. La négligence et le caractère superficiel du discours prouvent
qu'il n'est pas de Démosthène, mais d'Anaximène. 2. La lettre de Philippe. 30
C'est un remaniement de l'original par Anaximène. Anaximène est le plus
ancien témoin du texte de Démosthène que nous possédions, f 'HpwSiavoû
Trepl <7xri[iàxwv fR. Millier]. N'est pas d'Herodien, comme le prouvent les
sources et les contradictions entre ce traité des figures et le véritable
Hérodien. Les sources sont les scolies des quatre commentateurs sur 35
l'Iliade, Alexandre Numenios, une source qui remonte àChaeris. L'ouvrage
est postérieur à Quintilien. | La famille de Séjan [C. Cichorius]. Une ins-
cription publiée dans les Notizie 1903, provenant de Volsiuies (Etrurie),
gravée entré 16 et 20 av. j.-C, est relative au père de Séjan, L. Seins Strabo.
Ce personnage avait été préfet d'Egypte, et par sa femme, la fille d'un Len- 40
tulus, était allié aux premières familles de Rome. Séjan n'était donc nulle-
ment un parvenu. Par sa mère, une Térentia, le père de Séjan se rattachait
à la branche des Varro Murena. \^ Mélanges. I G. 1, 424 [Hiller von
Gaertringen]. Correction. If Les centaures du vase François fC. Robert] . Ce
qu'on a pris pour du feu est la queue d'un centaure appelé nijp(p)o? ; un 45
autre nom est 0lp(p)av8poç pour ©éptTavSpo;. ^ Le temps de la condamnation
de Socrate [K. Praechter]. La fête des Délia n'avait pas lieu le 7 de Tharge-
lion, mais en Anthesterion, comme l'a montré Robert. Ce résultat est
confirmé par l'index academicorum. Dès lors, la mort de Socrate doit être
■ placée à la fin du mois d'anthesterion. If Fâp dans l'apposition [K. Hude]. 50
Dans Hérodote, I, 82; Soph., El. 523; Platon, Lysis, 215 e; Hérodote, VI,
86 p ; IX, 60 ; VI, 53 ; VII, 2 ; IX, 41 ; VII, 137. Dans plus d'un passage, yàp
non compris a été supprimé ou changé en (j-iv dans certains mss. *|f Scène
42 1904. — ALLEMAGNE.
de l'Iliade sur un rhyton d'argent [C. Robert]. La Atô; iniTfi est représentée
sur un rhyton provenant de Tarente (Jahresh. des ost. arch. Inst,, t. V,
pi. 1). \% No 4. L'hypothesis riu Dionysalexandros de Cratinos [A. Kdrte].
Oxyrhynque, t. IV, p. 69. Nouvelle édition. Si cette pièce est appelée la
5 huitième, cela repose probablement sur une édition alexandrine où les
pièces étaient placées dans l'ordre alphabétique. Elle a été représentée en 430
ou 429. Cette hypothesis est d'autant plus intéressante qu'elle nous fait
connaître une comédie de parodie mythologique. Périclès était l'objet
d'allusions malveillantes, comme auteur de la guerre. Les hypothe-
10 seis de Kratinos et d'Aristophane avaient le même auteur, le grammai-
rien Symmaquc. ^ L'œuvre d'Anaximène de Lampsaque [P. Wendland).
.3. La rhétorique La rhétorique à Alexandre n'est pas d'Arislote, mais
d'Anaximène. Tous les détails indiquent une œuvre écrite au milieu
du lye siècle. ^ La construction des murs d'Athènes et la ruse de Thémis-
15 tocle [E. von Stern]. L'ensemble des circonstances et la direction de la
politique de Sparte rendent invraisemblable une opposition des Lacédé-
moniens à la construction des murs d'Athènes. Le récit de Thucydide, I,
89-93, n'est donc pas fondé sur la réalité. C'est une anecdote historique,
analogue à des inventions semblables de Théopompe et d'Ephore. ^ '^xwoi
îO et rpô^To; dans les scolies d'Homère [H. Schrader]. Les sens sont très voi-
sins et souvent ne sont séparés que par des nuances, La signification des
deux mots était encore flottante au i" s. av. J.-C. Pour la première fois,
Cicéron a établi une distinction rigoureuse entre les xpÔTrot et les (r^wonix,
distinction qui a été conservée. Ces observations peuvent servir à juger des
16 scolies d'Homère. ^ Loi de Samos sur l'achat et la distribution des grains
[Th. Thalheim]. Commentaire juridique. 1[ Antiquités sacrées [P. Stengel].
1. Aaprà. Sur des inscr. d'Athènes et de Milet, désigne la victime en oppo-
sition à autre chose, par ex. quand elle ne devait pas être immolée
en holocauste. Les bêtes étaient trop chères pour être brûlées tout entières ;
30 aussi devaient-elles être toujours SapTa. 2. ©uYjXat, ôuXi^tiaxa. 3. 'AvaîJo-xeiv.
Pausanias X, 4, 7 ; « consommer, manger complètement ». De même Théo-
phraste. Char. 12; inscr. de Magnésie 99 (Syll. 534). 4. Théophraste, Char.
27. Lire iepôiv, au lieu de upéwv, comme Casaubon ; cf. I. G. XIL 3, 330,178 ;
A 775; [1 362. 1[ Patriciat et questure, au temps de l'Empire romain [St.
35 Brasslotrj. Sur le curriculum patricien des trois premiers siècles. Etude
fondée sur plus de trente inscriptions. Pendant cette période, tous les
patriciens furent tenus, en vertu d'une loi particulière (lex singularis),
d'être quaestores candidati ; depuis Auguste, ou du moins depuis Tibère,
jusqu'au temps d'Alexandre Sévère, ils exercent la questure comme
40 quaestores Augusti. Sévère a étendu le privilège des quaestores candidati
aux plébéiens ; ainsi s'explique Hist. aug. Alex., 43. % Sur Bakchylides
[K. Sch\varlz% Notes et corrections sur des passages de 1, 3, 5, 6, 10, 11,
13, 14, 17. ^ La chronologie du procès de Verres [C. Bardtl. Nous n'avons
que deux dates connues, 1 janvier 70, commencement de l'année de charge
46 du préteur, 5 août, jour initinl de la première action. Si l'on pèse l'ensemble
des renseignements, on peut avoir quelques autres points fixes : 1» La
plainte contre Verres fut déposée aussitôt après son entrée en charge ;
l'accusation contre le gouverneur d'Achaïe le fut le jour suivant; 2» le
délai demandé par Cicéron, de 108 ou 110 jours, se terminait au 23 ou
6C 24 avril ; il fallait en oflet laisser écouler 10 jours pour dresser la liste des
jurés (lex Cecilia, C. I. L. I. 198), ce qui, en supposant la plainte déposée le
2 janvier, conduit au 12 environ ; le 10 mars Cicéron se trouvait à Agri-
gente, trois semaines avant l'expiration du délai, où il éprouvait la duris-
HISTORICHES JAHRBUCH. 43
sima hiems dont il est parlé Pro Scauro, 2o ; 3<» le voyage en Sicile se place
donc dans la seconde moitié du délai ; 4° aussitôt après, on entama le pro-
cès contre le gouverneur d'Achaïe ; 5' avant les élections, au plus tard en
juillet, le tribunal de jurés pour Verres est constitué par récusation; 6« les
trois mois dont il est question, I act., 30, sont mai et juin ; il y ajoute, par s
un artiflce d'avocat, juillet, mois des élections, qui ne convenait pas au
procès. ^ Comptes de Delphes iB. Keil|. Discussion des inscriptions publiées
■par Bourguet, B. G. H., XX VU. Paul Lejay.
Historisches Jahrbuch der Gôrres-Gesellschaft. Vol. 25, 1" et 2» livr.
Pas d'art, de fond concernant l'antiquité classique i. î Ch. U. Glarke, lo
The text tradition of Ammianus Marcellinus [G. W.] Étude préparatoire à une
nouv. éd. critique d'A. M. ^ F. Kempeh, De Vitarum Ctjpriani, Martini
Turonensis, Ambrosii, Augustini ralionibus. Méritoire. ^ H. V. SODEN, Die
zyprianische Briefsamlnng. Geschichle ihver Entstehung und Ueberlieferung [ ].
Excellent travail préparatoire d'un savant de 21 ans à une nouv. éd. deCy- «5
prien. f D. G. Morin, S. Hieronymi presbyteri Iractatus sive homiliae in Psalmos
XIV . Éloges, f G. RausGHEN, Florilegium Fatristicum 1. ^ Bardenhewer-
Mergati, Palrologia ; 2., Del princApio del IV secnlo alla meta de V ; 3, Délia
meta del V secolo alla fine deW Evo palristico [P. M. B.]. Éloges, f S. Weber,
Die katol. Kirche in Arménien. Ihre Begriindung und Entwicklung von der 20
Trennung [B.]. Très grands éloges. ^ P. Reinelt. Studien iiber die Briefe
des hl. Paulinus von Nola [G. W.]- Solide. ^ K. KrumbaGHER, Die Akroslicliis
in der griech Kirchenpoesie [G. W.|. Analyse. ^ M. Sdralek, Kirchenge-
schichte Abhandlungen, nouv. preuve de l'activité de S. \ M. v. SCHANZ,
Geschichie d. rôm. Lilteratur bis zum Gesetzgebungswerk ad. Kaisers Justinian, 25
IV, l Die LHleralur des 4 Jahrh. [G. W.]. Cjrands éloges. ^ J FÛRST. Die lile-
rarische Portràimanier in Bereich d. griech, -rom Schriftlums [id.]. Très inté-
ressant, f M. Flemisgh, Grani Liciniani qune supersunt vec et app. cri t. inst.
Éloges. ^ Paulys Real Enc. hrsg v. G. WissowA, 9. Demogenes-Donatianus
fG. W.] Indication des principaux art. If G. Wissowa. Gesammdte Abhand- 30
lungen zur rom Rdigions-u. Slndtgeschichte [G. W.] Complément de l'ouvrage
Religion u. Kultus du même auteur. Important, f^ 3° livr. Rapports des
empereurs Fiaviens avec le christianisme [A. Linseiimayer]. L'hostilité qui
se manifeste contre les chrétiens dans les dernières années de Domitien
remonte à la fin du règne de Néron. Domitien s'est borné à faire en sorte 35
qu'on ait pu lui appliquer, en opposition à ses prédécesseurs immédiats, le
fameux « non licet esse christianos », sans pour cela persécuter ouvertement
les chrétiens. U faut toutefois reconnaître qu'ils ont été opprimés sous
lui. On sentait que le gouvernement ne tolérerait pas les progrès de cultes
étrangers. L'avènement de Nerva mit tin aux vexations, f Gg Grupp. ^^
Kulturgeschichle der rôm. Kaiserzeit,i, Untergang der heidnischen Kullur [A. Bi"
gelmair] Qqs réserves n'enlèvent rien à la haute valeur de ce livre, f
Hergenrothers — J. P. Kirsch, Hdb. der allgemeinen Kirchengeschichte. 1,
Die Kirche in der antiken KuUwwelt [Id.J 4^ éd. qui est presque un remanie-
ment complet ; c'est une des plus importantes publications de la litté- 45
rature catholique. Grands éloges. ^ Ad. IIarnack, Die Mission u. Ausbrei-
tung d. Chrislentums in den ersten drei Jahrh. [id.]. Analyse du riche contenu
de cet ouvrage où l'on retrouve toutes les grandes qualités d'Harnack.
Réserves sur le point de vue % E. v. Dobsghûtz, Die wchristlichen Gemein-
den. Sittengeschitliche Bilder [id]. Comprend l'époque qui s'étend de la mort 50
du Christ à l'empereur Adrien (30-130). Contribution de haute valeur, écrite
1. Nous laissons de côté les ouvrages dont cette Revue ne donne que les titres.
44 1904. — ALLEMAGNE.
au point de vue exclusivement protestant. If H. Achelis, Virgines subin-
iroduciae [id.]. Contribution à l'explication du ch. 7 de la 1" Ép. aux
Corinthiens. Qqs réserves sur les conclusions, mais fait penser. f E.Sghmidt,
Acla Pauli. Aus d. Heidelberger Koplischen Papyrus 1, hrsg [G. W.]. Facsimilé
5 de grandeur nature avec introduction. If M. D. Gibson, Didascalia Apostù-
lorum : 1, Syriac Text; 2, Translation [G. A.]. Publié d'après le cod. Harr.
1 trouvé en Mésopolamie. Important malgré qqs réserves. ^ J. Leipoldt,
Saîdische Ausz-iige aus d. 8. Bûche der Apostolisclien Konslilutionen [G. W.]*.
1 St. SCHIEWIETZ, Das morgenlàndische Monchlum, : 1, Das Ascetenlum der drei
10 ersten chrisU. Jahrh. u. d. aegypiische Mônchtum [G. W.]. Très grande valeur,
î G. J. DbrbOS, Xpto-Tiavixrj ypoiii\).'X-:oloyia.. Ilpw-Ti ïlcpioSo; usptÀafxêâvouira Toùç
àrzocrzâlovi xal à.Tzoa-zolUo'oc, à'vSpac [id.]. Appréc. favorable de celte première
partie d'une histoire de la littérature chrétienne. % P. B. Schmid. Grund-
linien der Palrologie [id.]. Recommandé. ^ G. RausCHEN, Florilegium pulris-
t5 ticum: 2, S. Juslini apologiae duae [id.]. Utile. ^ G. MerCati, Un frammento
délie ipoiiposi di Clémente Alessandrino [id.J. Scolie marginale du Vat gr. 354
(S.) sur Matth. 8. 2. f G. Waitz, Die Pseudoklemenlinen. Homilien u. Reko-
gnitionen. Eine quellenkrit. Untersuchung [id.]. ^ A. Deissmann, The epistle of
Psetwsiris, an original document from the Diocletian persécution [G. W.]. Le
20 rap. donne la littérature du sujet, f Eusebius Werke : 3, 1, E. Klostermann,
Das Onomastikon des biblischen Ortsnamen : 3, 2. II. GreSSMANN, Die Theo-
phanie. Die griech. Bruchstilcke u. Uehersetzung der syrischen Ueberlieferung
[G. W.]. Analyse. \ L. Traube. Acta Archelai [G. W.l. Introd. à une nouv.
éd. Tf F. M. PaDELFORD, Essays on the sludy and use of poetry by Plutarch
26 and Basil the Great translated from the greek with an introd. [id.]. î Ag.
Manandian, Nonnos, Die Scholien su fûnf Reden des Gregor v. Nazianz hrsg.
Trad. en vieil arménien des explications mythologiques attribuées à
l'abbé Nonnos des 5 discours de Grégoire de N. ^ J. H. Srawley, Gregory
of Nyssa, The Catechetical Oration. Texte constitué avec grand soin, d'après
30 les 16 mss. connus et les 7 d'Eutiinius Zigabenus. If K. Holl, Amphilochius
von Ikonium in seinem Verhàllnis zu den grossen Knppadoziern. La première
partie est consacrée à la vie d'Amphilochius (350/45-370/71] et à ses écrits,
la 2<Je à sa théologie. ^ S. K. Gipford, Pauli epistolas qua forma legerit Joannes
Chry^ostomus. Fait trop de cas de Gbrys. pour établir le texte du Nouv.
35 Test. ^ J. E. Niederhuber, Die Lehre d. hl. Amhrosius vom Reiche Gottes auf
Erden. Eine patristiche Studie. Éloges. ^ A. Sattler, Soliloquien, die pseudo-
augustinischen in der Ueberset/.ung des Bischofs J. von Neumarkt. D'après le
cod. germ 36 de Patris : texte latin d'après l'éd. d'Anvers de 1577. f B. Hau-
RÉau, ISolice des mss latins 383 etc. de la Bibl. Nat. Mss de sermons ou d'ouvrages
*0 de théologie du moyen âge. f^ 4* livr. : E. Hofbauer, Die erste Chrislenver-
folgung. Beitraege zur Kritik der Tacitusstelle [A. Lr.]. Appr. favorable.
If K. LUBECK, ArloniskuU u. Christenthum auf Mafia. Éloges de la méthode :
critique des théories de Miinsch, Das Fruhlingsfeste der lusel Malta. Ein
Beitrag zur Geschichte der antiken Religion, t F. X. Burger, Minucius Fe-
46 lix und Seneca. Comble une lacune. ^ F. RamorinO, L'Apologetico di Tertul-
Hano e l'Ottavio di Minucio. Montre que l'Apologeticum est antérieur à l'Octa-
vius. ï F. A. WiNTKR, Ueber den Werl der direklen u. indirekten Ueberlieferung
von Origines Dikhern Contra Celsum. Propose qqs corrections à plusieurs
passages des mss A. (Cod Vat) et <I>.^ T. IIôffbr, 'l7r7io)/jTou sic Ta âyia Oeoçi-
50 vtiï Untersuchungen iiber die Echtheil. Prouve l'authenticité. ^ G. P.\SGAL,
Stil carme de ave Phoenice » attribuito a Lattanzio. Con un appendice
contenenie la lezioni di due codici Ambroziani. Quelques réserves, f G. Mer-
CATi, Paralipomena Ambrosiana con alcuni appunte sulle beneditioni del
HISTORISCHE ZEITSCHRIFT. 45
cereo pasquale. Croit que le De ternarii numeri excellentia et l'hymne
Quaado cereus benedictus sont d'Ambroise. ^ A. Bigelmair, Zeno von
Verona. Grands éloges. ^ Z. Marx, Ueber die Triere.r Hs des Filasirius. Des-
cription soignée et collation de ce ms. If 'F. Weihrich, S. Aureli Augustini
de consevsu evangelistarum libri quatuor rec. Fut terminé vers 399. ^ A. 5
GOLDBaCHER, s Aureli Augustini Hipponiensis episcopi epistulae rec. 3, Ep.
12'4-18/4. La constitution du texte ne laisse rien à désirer.^ M. Philipp, Zum
Sprachgebrauch d. Paulinus v. Nola (553-45/ n. Chr.). 1. Eloges. H E. Bratke,
Scriplovrs ecclesiaslici minores saec. IV, F, VI; 1, Evagrii Altercatio inler
Simonem Judaeum el Theophilum Christianum. Texte accompagné de trois 10
apparats (passages de la Bible, auctores, variantes) et d'indices très com-
plets. % J. SCHETZ, AVwe Unlersuchungen zu Valerius Maximus, seinen Epito-
matoren und zum Fragmenlum de praenominibus . Analyse. ^ F. GOTTANKA,
Suetons Verhultnis zur der Denkschrift des Aiigustus (Monumentum Ancy-
ranum]. Croit que Suétone s'est servi directement du Monument d'Ancyre. 15
A de la valeur pour la critique du texte. H G. Lehnert, Calpumii Flacci
dedamaiiones éd. Ces Declamationes montrent que Galpumius ne peut pas
être le consul suffectus de 96 apr. J.-C. L. s'est servi pour i'établssement
du texte du Montepessulanus II. 126 s. X. puis du Chisianus H. VIII 261 s.
XV. et en troisième lieu du Monacensis 309 s. XV. ^ M. Sirch, Die Quellen 20
des Palladius in seinem Werke ilber die Landwirtschaft. Sources de Palladius
dans son livre composé vers ''ilO ap. J.-C. f E. Appel, Exegeiisch-krii. Bei-
traege zu Corripus mit besonderer Berrlckiichligung des vulgàren Elemenles seiner
Sprache. Analyse. ^ K. Krumbacher, Eine neue Handschrift des Digenis
Akritas. Texte établi surtout d'après le cod Escor. $-IV-22, s. 16. \ F. 25
CUMONT, Reliquiae Taurinenses. Description de divers mss. sauvés de l'incen-
die de la bibl. de Turin. % N. TerzaGHI, Index cod. lat. class. qui Senis
(Sienne) in bibl. publ. adservantur . Catalogue qui a droit à notre reconnais-
sance, de 75 mss. d'auteurs latins classiques datant presque tous du Vu* s.
A. S. 30
Historische Zeitschrift, 190'i. Vol. 56. l'e livr. Pas d'art, de fond sur
l'antiquité classique. ^ J. Kirghner, Prosopographia Attica, vol. 2 [B. Keil].
Tout ce qu'on peut dire à la louange de ce second vol. c'est qu'il est à la
hauteur du premier. % B. Gardthausen, Sammlungen und Katalage griech.
Handschriften . . . bearb. [Id.J. Très utile; très soigné. If E. Mijller, Kaiser 35
Fiauiw* C/audtus Jw^iauMs [R. Asmus). Critique insuffisante: superficiel, f
P. BatiffOL, Etudes d'histoire et de théologie positive [v. D.J. Etudes intéres-
santes sur l'histoire de l'Église primitive. tH 2» livr. Théodore Mommsen
[K. J. Neumannj. Sa valeur, sa science, ses ouvrages. 1[ W. Ridgeway, The
early âge of Greece, 1 [Beloch]. Ce qui manque à l'auteur, c'est le sens his- W
torique, qui lui aurait évité de prendre pour des faits certains des proba-
bilités hypothétiques. ^ G. B. Grundy, The great Persian war and its preli-
minaries [Id.]. Bons plans des Thermopyles et de Platée, mais le sujet est
au-dessus des forces et du savoir de l'auteur. ^ F. Jagobv, ApoUodors
Chronik. Sammlung d. Fragmente fid.]. Eloges au point de vue philologique, *'
mais réserves au point de vue historique. %^ Vol. 57. 1" livr. T. R. Holmes,
Caesars conquest of Gaul [B. Niese]. Valeur durable, rendra de grands services.
^^ Z' livr. 0- SCHULZ, Beitraege zur Kritik unsercr litterarischen Ueherlieferung
fiir die Zeit von Commodus Slurze bis auf den Tod d. M. Aurelius Antoninus
[Caracalla] [Kornemann]. Appréc. favorable, t F. Cumont, Die Mysterien des ^^
Mithra trad. ail. de Gg. Gehaigh [Reitzenstein]. Admirablement fait pour
faire connaître au public le résultat d'études et de recherches approfondies
et sérieuses. A. S,
46 1904. — ALLEMAGNE.
Indogermanische Forschungen, XVII. N» 1-2. 'Exwv et ses congénères
grecs [K. Brugmannl. 'Exwv est le partie, du verbe i. e. * nek-mi, perdu en
grec, conservé en sk. et en avestiqiie. La forme faible esi * Fay-at- (fém. dor.
àéxo((7(Ta, crét. FéxaOea ; cf. le rapport de dor. eao-aa, crét. TaxTa, à èciv). L'esprit
' rude remplace F, comme dans êpY«. z5\x, l'wyjxt, êo-Ttcpoç, aXiç : l'origine de
cette aspiration est obscure ; peut-être dans é'xwv, influence de o-Fé^auTo;
exa<TToc, qui est d'ailleurs tout à fait étranger comme sens et origine. Fexa-
apparaît dans i%r\ë61ot; « qui frappe comme il veut » (allongement rytlimique
de à), êxaspYOî « qui travaille comme il veut >•>, béot. Fh£xa3â[xo; (d'où par
10 assimilation vocalique att. 'AxàSYnxoç)- La forme avec -t- participial donne
des variantes : éxaTviê6Xo; (d'où les noms abrégés "ExaTo;, 'Exârr)), etc. Un
adverbe * Fexa, neutre sg. accus, du participe, a dû être employé en regard
de IxdvTwi; ; cf. Tiàv, iràvTw;. Le participe pouvait avoir un complément direct:
* <7Ï £V3t Fexwv âv9â8' r|),6ov, *toùto ëv Fexwv, OÙ Et; renforce l'expression. On en
16 a tiré l'emploi de Iv pour renforcer et l'on a donné au participe la forme
neutre ou adverbiale, comme dans vouv2x<^vtw; en regard de voOv ïxey^^.
Dans Homère, xoyvsxa, oûvexa, pourraient remonter directement à *Tb eîvexa,
* To év Fexa, elc. Ouvsxa postérieur, au sens de â'vexa, est probablement dû à
èxefvoy êvexa. "Exyjti (dor. exâTi) vient de * Fsxàrâ-t, nom abstrait; cf. ttottît-
80 de TcoTotâT-. t Les noms de parenté par alliance chez les peuples indo-euro-
péens. [0. Schrader]. Il n'y avait pas de nom pour le gendre, Le sens de
Ya(j.gp6ç, gêner, était anciennement très général : beau-père, beau-frère
(encore Justin, XVIII, 4 ; G. Nep., Paus. î), gendre, t L'origine de la flexion
verbale en indo-européen [H. Hirt]. Essai glotlogonique. La flexion verbale
25 est d'origine nominale. Une partie des formes sont des thèmes purs, c'est-
à-dire des cas à désinence zéro ; d'autres des participes : * bheront, e9£pov ;
l'impératif aye est un vocatif àyÉ. f Lexicographie latine jFr. Stolz]. Arci.-
finius (ager) vient de arcae flnium, « bornes des limites » ; crapula de xpa-.-
nâXri, montre que ai devient â dans les emprunts populaires, d'où peut-être
*0 il faut tirer atrium de aî'eptov ; oblucuuiasse vient de *oblucuuius, de
* oblucos et uia (* oblucos est apparenté à luxus). % Prétendue ellipse de
quam [W. Horn]. Minus quindecim dies sunt est la fusion de deux cons-
tructions: minus quam quindecim dies, et minns quindecim diebus. f
Mots et choses [R. Meringerj. Ritus, ars, colère, culter, colus, lex, ius
35 « droit ». regere, urbs, clam, queo. tignum, lignum; izoïéu», 'ÀTrdXXwv (in-
quilinus), êpxo; (sarcina), Xwtty), digitus (SàxxuXoç). ^ Humanus [K. Brugmann].
N'est apparenté ni à humus ni à horao ; vient de * hoi-mom ou hoi-mà,
4 ce côté-ci, la terre >, du locatif *hoi, qui se trouve caché dans hue.
N" 3-^». La formation de la 2"> pers. sg. actif en indo-européen, particu-
40 lièrement en baltique [K. Brugmann]. A l'origine, l'i. e. avait à côté de
l'indic. agesi, de l'injonclif âges, de l'impér. âge, une 2» pers. sg. agei,
conservée en dor. ayïi (= â'ys), att. nCa, lit. vedi, « tu conduis » ; Hyeii est
une formation nouvelle de ayei. % L'expression des formi.-s de l'action dans
les temps particulièrement en grec [Hans Meltzer]. Réponse aux objections
45 présentées parThurot, Riemann, Bréal. L'i. e. exprimait déjà les phases de
l'action, bien que nous ne puissions préciser comment et dans quelle
mesure. Le sens d'action momentanée donné à l'aoriste par Delbrlick n'est
cependant pas exact. L'aor. désigne plutôt l'achèvement de l'action. Dis-
cussion des exemples allégués par Delbriick. Etude de l'aoriste gnomique.
60 II exprime l'accomplissement de l'action et comprend deux espèce.s, l'aoriste
comparativus et l'aoriste sententialis. Outre l'aor. gnomique, on peut dis-
tinguer l'aor. empiricus (d'expérience) et l'aor. paradigmaticus ou fabularis
/fable abrégée), qui sont nettement différents de l'aor. proprement gno-
JAHRBUCH DER K. DEUTSCHËN AROHAEOLOGISGHEN INSTITUTS. 47
mique. t Sur la flexion verbale [H. Hirt]. Le parfait latin eu -ui doit son u
à gnoui. ^ Quelle est la place des noms grecs en -sô; dans la formation
nominale de Ti. e. [N. van Wijk] ? Ils reposent sur i. e. -eus (iran. -âus). ^
èvta-jTd; [K. Brugmann]. Le sens de « repos » du soleil, solstice, est confirmé
par un passage de Pythéas dans Geminus 6, 9 p. 71, 23 Manilius. P. L. 5
Jahrbuch der k. deutschen archaeologischen Instituts. Vol. 19
(1904) i"^" livr. Le fronton est du Parlhénon [F. Sludniczka]. Comme l'a très
bien vu Petersen, c'est la naissance d'Athèna qui est représentée sur ce
fronton ; les noms des personnages qui assistent à cette scène doivent être
cherchés parmi les douze dieux, enfants de Jupiter. Petersen a eu raison io
de voir Dionysos dans le jeune homme assis noichalamment sur une peau
de panthère et sur un manteau : dans les deux femmes assises auprès de
lui il faut reconnaître Démèter et Korè et non pas les Heures ou les Moires ;
elles sont assises sur des xi6w-ot, qui se rattachent aux mystères et que
l'art attique réservait à ces deux déesses seules. ^ Le vêtement des figures 15
archaïques [J. H. Holwerda]. Montre d'après des études faites sur un modèle
comment était composé le costume de ces figures de femmes archaïques
découvertes entre autres sur l'Acropole d'Athènes. U consistait en un chiton
ordinaire et en une large pièce d'étoffe ; manière dont on lu portait et la
drapait. % Poignée de porte avec appareil de fermeture de Boscoreale 20
[E. PerniceJ. Description avec fig. d'une poignée de porte en bronze du
Musée de Berlin servant de fermeture; manière dont elle fonctionnait;
elle doit être du v« s. ap. J,-G. ; c'est peut être ce qu'on appelait « repagula »
qui, désignant un double verrou, ne se rencontre qu'au pluriel, comme le
grec oyjaz. 1 Date de l'Hermès d'Alcamônes [Gg. Loeschke]. En commentant 25
les renseignements que nous donne l'Anonymus Argcnlinensis sur les
constructions de l'Acropole, L. montre que c'est immédiatement après 430
que dut être placé l'Hermès d'Alcamènes, ov HpoTtuXatov ovofAaCouat (Paus 1,
22, 8), œuvre d'Alcamènes l'ancien 1' « aemulus » et non le « discipulus
Phidiae ». ^^ 2« livr. Le groupe antithétique [A. Jolies]. Commentant et 30
développant le mémoire de E.Curtius, Wappengebrauch und Wappenstil im
Altertum, J. étudie ces figures qui au nombre de deux ou de plusieurs se
font face ou sont groupées en s'opposant autour d'une figure centrale ; il
montre leur apparition et leur développement dans l'art mycénien, en
Egypte, et croit que ce sont là des manifestations artistiques qui se sont 35
produites dans chaque pays spontanément et d'une manière indépendante
^ Sur une tête de femme du Museo nazionale nelle Terme à Rome [L. Curl
tins]. Etude de 30 p. avec pi. sur cette tête dans laquelle Helbig a cru voir
une poétesse, Peiersen une des Muses et qui doit être une Hygiée, peut-
être celle de Scopas du temple d'Athèna Aléa à Tégée. Comparaison avec 40
plusieurs statues d'Hygiée. ^ Conduites d'eau dans les villes de l'Asie
mineure (2 pi.) [G. Weber]. Description des restes de conduites d'eau
anciennes à Metropolis en lonie ; ïralles ; Antioche du Méandre; Aphrosi-
dias ; Trapezopolis ; Hierapolis ; Apamea Kibotos et Antioche de Pisidie.
H^ 3* livr. Paysages pompéiens et villas romaines [Rostowsew]. Les fouilles 45
ont mis au jour en 190") à Pompéi la maison richement décorée et bien
conservée d'un certain M. Lucretius Fronton. Les murs étaient couverts
de fresques représentant des sujets mythologiques qu'on n'a pas encore
complètement identifiés. R. les étudie à son tour (fig.) avec deux autres
peintures murales du même genre du musée de Naplcs, il en détermine 50
les motifs et montre que les artistes se sont efforcés, de reproduire l'image
fidèle dans les grands traits de riches villas italiennes ; ces peintures
rendent sans doute ce qu'il y a de plus imposant et de plus caractéristique,
48 1904. — ALLEMAGNE.
mais ne négligent pas les détails ; on peut leur reprocher d'être parfois
superficielles et de reproduire des types de convention, ainsi dans la pein-
ture des maisons qui sont au second plan ; malgré cela elles sont très
importantes comme reproduction réaliste de villas romaines ou mieux ita-
5 liennep, que nous ne connaissions jusqu'ici que par des descriptions et des
restaurations très incertaines. ^ Types d'athlètes [H. Lucas]. Étudie deux
groupes représentés sur la mosa'ique trouvée en 1862 dans les jardins des
Padri Gamaidolesi sur l'emplacement de l'ancienne Tusculum, et où on voit
figurée toute une série de luttes athlétique^ (fig.) : 1. Lutteurs accroupis,
10 offrant de l'analogie avec le groupe de Florence qu'il aiae à mieux com-
prendre ; 2. Pugilistes armés de gantelets en métal, pareils aux pugilistes
de la statuaire, ces cestes de métal offrent une lointaine analogie avec les
« coups de poing » modernes, ^f 4» livr. Hermès sur un double hermès de
Chypre [R. Foerster]. Cet hermès des derniers temps de l'empire (pi.) est
16 composé de deux figures accolées dos à dos, l'une est une figure de femme
représentant Tyché compagne d'Hermès ; l'autre un homme dans lequel on
reconnaît Hermès à la feuille de nymphéa lotus, qu'il porte sur la tête, et
qui est l'attribut d'Hermès à l'époque gréco-romaine eu Egypte, comme
dieu de l'accroissement, ainsi que l'appellent les papyrus magiques : l'hypo-
80 thèse de Furtwângler que cette feuille serait une plume est inadmissible.
^ Andromède (pi.) [EngelmannJ. Ce n'est pas Phineus-Âgénor, comme le veut
Petersen, qui est le personnage central de l'hydrie du Brit. Mus. E. 169
mais un mannequin figurant Andromède et soutenu par deux Ethiopiens,
et c'est ce prologue de l'Andromède d'Euripide où on voyait enchaîner la
85 jeune fille aux rochers ou à des pieux, qui est représenté sur cette hydrie.
Une fois les bourreaux partis, Andromède laissée seule commençait sa
monodie. ^ Sarcophage de Clazomène[L. Kjellberg]. Trouvé dans une nécro-
pole de Clazomène, actuellement à Slockolm ; il est de la même famille
que deux sarcophages intacts du Br. Mus. et d'Ischinily Kiosk à Gonstanti-
80 nople ; description détaillée, ornementation technique, il était destiné à
demeurer horizontal, et doit remonter (ilus haut que la première moitié
du VI» 8. tandis que celui de Londres est du milieu du vi* s. et celui de
Constantinople du commencement du siècle.
\% Chaque livr. de cette revue contient en outre un supplément sous le
35 titre Archaeologischer Anzeiger. Livr. 1. Troisième rapport sommaire
des fouilles des Musées royaux à Milet. D'octobre 1902 à mai 1903. Décou-
verte d'une très grande agora au sud du Bouleuterion, dégagement du
théâtre, qui sous sa forme actuelle est romain et doit dater de l'époque de
Trajan et d'Hadrien. Fragments divers et inscr. (fig.). % Les monuments reli-
40 gieux des « chevaliers thraces » [J. ZiehenJ. Complément à un art. de
Hampel < Arch. Ertesilo. cf. R. d. R. 28, 119, 43 > sur ces monuments au
nombre de 67 provenant de la Mésie, de la P.innonie et de la Dacie et sur
le culte auxquels ils se rattachent (fig.). ^ Acquisitions des collections
d'antiques en Allemagne. Berlin [E. Pernice'. Antiquarium (fig.). 1. Bronzes,
45 six pièces de Boscoreale, une de Pompéi ou des environs ; a. Vases, 21 n»*
de formes diverses ; b, Ustensiles, 24 n"" ; c, Statuettes, 24 n<>». 2. Or et
argent, bijoux, amulette; trésor de Karnak. 3. Plomb, poids. % Musées du
S. -O. de l'Allemagne ; 1, Colmar, fouilles de Camiros, collection Gampana;
objets rom.; 2, Fribourg i. B. Idole de bronze de l'époque géométrique;
80 3, Donaueschlngen. Pierres tombales avec inscr. provenant d'Asie mineure.
^ Collection d'objets d'art de l'université d'Erlangen [H. Bulle]. Vases peints,
bronzes, vases, terres-cuites. \ C. r. des séances de la Berl. Archaeol.
(iesellsch. 1904. Janv. Communications diverses. [Kekule von Stradonitz]
JAHRBUCH DER K. DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS 49
rapporte sur des terres cuites, sur la question de savoir si Lencade est
l'ancienne Ithaque ou si c'est la partie ouest de Céphalonie comme le veut
Volterra. [Bormann] introduit le livre de Wiegand : Die Poros-Ai-chiteklur der
Akropolis zu Athen, dont il fait l'éloge. [ZiehenJ celui de Hampel : Die Denk-
mûler des Mysterienkitlles d. sogenaiin. Thrakichen Reiter. [DÔrpfeld] soutient 5
contre les critiques de Wilamowiiz sa thèse de Leucade = Ithaque. Fév.
Conze rapporte sur un relief de Némée décrit par Lechat (Rev. arch. 1903),
sur un Hermès avec inscr. de l'époque d'Hadrien que Wilamowitz ne
croit pas être de cette époque. Relief archaïque de Sklavochosi repré-
sentant Hér.iklès et la biche, qui d'après Schro 1er proviendrait du trône lO
d'Amyclée : Avril, Graef rapporte sur les mss illustres de Térence et
sur l'éd. procurée par Bethe du Cod. Ambrosianus de Térence. Fouilles
sur le territoire de Gordion. Le prétendu sarcophage d'Alexandre à Cons-
lantinoplo. ^^ 2* livr. Rapport annuel sur les travaux de l'Inst. arch. alle-
mand. % Trouvailles archéologiques en 1903 (39fig.) Baaibek, Ephèse, Milet, 15
Pergame, Rhode, Samos, Gos, Crète, Délos, Tinos, Kéos, Naxos, Leucade,
Athènes, Orope, Béolie, Etoile, Nisaïa et Minoa, près Mégare, Corinthe,
Epidanre, Argos, brèves mentions. % Trouvailles dans le Sud de la Russie
en 1903 [B. PharmakowskyJ. ^ Fouilles gréco-rom. en Egypte [O. Buben-
sohnj. % En Ualie |E. Petersenl Entre autres (lig.) un réservoir à eau à îi'
Pompui. f Nord de l'Afrique [A. Schulten] Tripoli, Tunis, Algérie (17 fig ).
If Espagne fl'. Paris] Surtout à Urso, l'ancienne Golonia Julia Geneliva. ^
France [E. MichoUj. Sens et Arles. ^ Angleterre [F. Ilaverfield]. ^ Suisse
[BliiranerJ. ^Autriche-Hongrie [Finaly] Pannonie, Dacie. Bosnie et Herzé-
govine. ^ Allemagne Ouest et Sud [Dragendorl). ^ Rapports sur les travaux 26
de la Reichlinicskommission en 1903 [Fabricius] % G. r. des séances de la
Bcrl. Archaeol Gesellsch. 1903. Mai. Rapport de [Pomtow] sur les cartes
murales d'Olyrapie et de Delphes, dressées par Luckenbach et accompa-
gnées d'un texte explicatif. Éloges. [Bruckner] rapporte sur la petite frise
de l'autel de Pergame qui retraçait la chronique des rois de Pergame. 30
Juin. Garte de Pergame et des environs par Berlet. Petite frise de l'autel
de Pergame. ^ L'enseignement des gymnases et l'archéolo^'ie. %^ 3* livr.
Les ports de Carthage [R. Oehler] (plan et fig.) 1, État de la question.
Résultat des recherches depuis 1891. 2. Le -/ûjia et la digue de Scipion. Les
deux élévations de terrain en dos d'âne trouvées par Roquefeuil dans la 36
baie de El-Kram sont les restes du mur de revêtement bornant le x'^îJ^*,
que nous devons nous représenter comme un môle de plus de 600 m.
de long et de plus de 30 m. de large constitué par un terre-plein borné
par deux murs de revêtement. Il forma une base d'opérations excellente
pour les Romains dans leur attaque du port. Son existence s'accorde très 40
bien avec ce que nous dit Appien; il servait à protéger les navires. La
digue de Scipion dut avoir une longueur de 1 600 mètres ce qui explique
ce que dit Ajipien (lib. 121) de ces travaux. % Fouilles en Roumanie [Toci-
lescu], Sépultures, inscr. grecques et latines. % G. r. des séances de la
Berl. arch. Gcfellsch. Juin. Remarques de [Brucckncr] sur le livre de «
Patsch. Das Sandschak Berat in Alhanien, de Hiller V. Gaertringen sur
les fouilles de Kinch à Liiidos. Pfiihl rapporte sur une pierre tombale
d'un jeune enfant, Ménogène, avec relief et inscriptio 1 trouvée à Smyrne,
elle date de 41 ap. J.-C. L'enfant en prière du musée de Berlin ne peut pas
ère, comme l'a cru Mau, un enfant jouant à la balle. Assmann rapporte sur 50
la manière dont se chaussaient les Vestales. % Acquisition du Louvre en
1903 [Héron de Villefosse et Michon]. Marbre et pierre ; bronzes ; métaux
précieux et gemmes; objets divers ; eu tout 93 n<". ^ Acquisitions de
REVUE DE PHILOLOGIE. — Reviie des Revues. XXIX. — 4
50 1905. — ALLEMAGNE.
l'Ashmolean Muséum à Oxford |A. J. Evans]. Grèce préhistorique et
Italie. Coupe en bronze d'Olym pie; Grèce à Tépoque classique. Coupe
homérique trouvée à Samos où l'on voit figurées des scènes de l'Iliade.
Vases, objets provenant des fouilles de Naucralis. f Acquisitions du
5 Muséum of fuie Arts de Boston en 1903 : [E. RobinsonJ. Mirbres ; bronzes;
ustensiles, vases. Hlf 4° livr. Tliera, Magnésie-Priène. [C] Mention des
fouilles qui y sont laites. If Lindos et les fouilles danoises [Hiller von
Gaertring^n]. Détails (Qg.) résultats. Inscr. de Boethos, texte et court com-
mentaire. On voit par cette inscr. que ce n'est pas lui qui est mentionné
10 par le poète Hérodas. Fouilles dans les nécropoles mycéniennes. ^ Acqui-
sitions du Br. Muséum en 1903. Collections d'antiques en Allemagne,
acquisitions. Leipsig, cratère avec représentations bacchiques, hydrie, vases
divers, ^ G. r. de la Berl. arch. Gesellsch. Nov. Mention de la 13* livr. de
CONZK. Atiisclien Grabreliefs contenant plusieurs inscr. importantes. Diels,
15 Laterculi Alexandi-ini, papyrus donnant entre autres le nom d'Arpalos
comme constructeur du pont de Xerxès sur l'IIellespont. Hiller v. Gabr-
TRiNGEN présente en son nom et au nom de P. Wilski le dernier vol. des
fouilles de Théra. Art. de Wendland sur le culte des empereurs rom. et
la foi chrétienne. Kirchner parle d'une inscr. de 335/4 sur laquelle se trou-
20 vait les noms des 500 membres du Sénat, elle est à Athènes. Autres com-
munications. Dec. Fêtes de Winckelmann. Rapport de Briickner sur
l'époque où fut élevé l'autel de Pergame. Marbe de la Glyptothèque Ny
Carlsberg à Copenhague ^ G. r. de la cinquième réunion de l'Archaeoi
Insi. of America, t % Chaque livr. de ce supplément contient en outre un
25 court bulletin de l'inst. arch. allemand et la liste de tous les ouvrages et
articles de revues traitant d'archéologie parus en 1904 en Allemagne et à
l'étranger. Xs.
Jahrhuch ueber die Fortschritte der Mathematik, t. XXXIII, 1904
(pour 1902). Courts c. r. des ouvrages et articles suivanis: Zenthen, His-
30 toire des mahémaliques dans l'antiquité et le moy^n âge [Lp.]. f TrOPFKE,
Geschichle der Elementar- Maihematik in systcmatischer Darstellung I [M.]. ^
HOEFER, Histoire des mathématiques . \ Gambioli, Brève sommario délia sioria
délie matematiche. ^ LORIA, Le scieuze esatte neW anlica Grecia [Lp.]. % Bos-
MANS, Histoire des mathématiques [Mn.]. ^ Weyh, Die wichligsten Malhema-
36 tiker und Physiker des Aller tums['^.\ \ F. Smith, Euclid, his lif'. and system.
% Frankland, The storij of Euklid. ^ IlOPPE, Ein Bcilrag zur Zeilbestimmung
Hérons von Alexandrien [Tn.]. If SUTER, Nachtraege und Berichligungen zu
« Die Mathemaliker und Astronom.en der Araber und ihre Werke » [Tn.]. ^
SUTER, Ueber die angebliche Verstuemmelung griechischer Eigennamen durch
40 arabische Ucberselzer [E.]. \ Bjoernbo, Ueber swei mathematische Ilandschriften
aus dem vierzehnten Jahrhundert [E.]. \ LoRIA, Le trans/îgnrazioni di una
scienza [M.J. ^ LORIA, Donne matematiche [M.], f W. SCHMIDT, Zur Texlge-
schichle der « Ochûmena » des Archimedes [E.]. ^ SCHOR, Simon Stevin und das
hyilroslalische Paradoxon [E.]. f P. TannERY, Du rôle de la muaique grecque
46 dans le développement de la mathématique pure [E.]. ^ W. SCHMiDT, Zur
Geschichle des Dampfkessels im Altertume [E.]. f Sannier, Die Geschichle der
Zeitmesskunst von den aellesten Zeiten bis zur G'genwart. \ Lehm.vnn, Ueber
die Besiehungen zwischen Zeit- und Raummessung im babylonischen Sexagesi-
mahyslem. ^ GiNZBL, Die aslronomischen Kennlnisse der Babylonier und ihre
80 kuUurhistorische Bedeulung III. f Rbyk, Die synthetische Géométrie im AUtrlum
und der Neuzeil [Mi.]. - J. L. H.
Jahresberichte des Philologischen Vereias zu Berlin XXX, 1904.
1. Tite Live [II. J. Millier]. I. Éditions Wiihelm Weissenborn, Moritz
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. SI
MÛLLHR, T. Livi ab Urbe condila lihri I-IV. Cette 2e éd. révisée par M., est
tout à fait au courant; observations et discussions de leçons nouvelles.
f II. Critique et éclaircissement du texte. 1» Articles et
mémoires. R. Nov\k, Liviarva (Ceské muséum filologické 1902) Examen
de nombreux passages. ^ Id, id (ibid. 1903). Discussions de 7 passages, f 5
A. ZiNGERLE, Zu funflen Dekadf. des Livius (S. A. aus Wiener Studien 1903).
Étude de 3 passcfges : 43, 2, 6 et 20, 3; 44, 22, 2. % F. Fûgxhr (Berl. philol.
WS. 1905). Observations sur Téd. critique du 43" livre de Tile-Live, par
Zingerle. II W. IIeraeus (W. S. fiir Klass. Philol. 1903) Id. % 2» Contri-
butions éparses. Corrections proposées par G. Lupi (Boil. di fll. clnss. lo
1903) pour 23, 2, 1, — et par W. Heraeas (WS. f. Kl.'phil. 1903 — Arch. f.
lai. Lex.1903) pour 23, 17, 4 et 43, 2, 6. 1[ III. Ouvrages divers. H. Dessau,
Die Vorrede des Livim. Elle a dû èlre écrite vers 27 a. G. ; analyse et dis-
cussion. \ 0. RiGHTER, BfUràgc zur rômischen Topographie . Dissertations
intéressantes sur la bataille de l'Allia (qui aurait été livrée sur la rive 15
gauche du Tibre), la muraille de Servius, le Capitole et le clivus Capitolinus.
I E. Meyer, Die Alliaschlacht . Combat la thèse et les arguments de
Richter. \ F. LuterbaCHER, Din Chronologie des Hannibahuges (zura 3. Buch
des Polybius (Phil. 1903). Montre qu'il n'y a aucune raison de douter sur
ce point de la véracité de Tite-Live. \ M. Krascheninnikov, De Gilanis 20
Epiri oppidn (Hermès 1902). L'antique Gilana doit être identiflée avec la ville
actuelle de Dhélvinon (Delvino). % Grenfell-Hunt (W. S. f. Klass. Philol.
1903). Signalent, parmi les papyri d'Oxyrhynchus, des fragments d'un
abrégé de Tite-Live (37-39 et 49-55) du 3« s. p. G. t R. B. Steelb, The ablalive
absfihue in Livy (Amer. Journ. of. Philol. 1902). Étude très solide et très 26
soignée. Examen de 64b7 cas. | F. Dusânek, De formis enuntiationum condi-
cionalium apud Livium (Ceske Mus. (ilol. 1903). Du savoir et du soin : n"a
transcrit que le début et la fin des exemples, ce qui rend son mémoire
pénible à consulter. \ Adolf M. SGHMidt, Beitràge zur Livianischen Lexiko-
graphie, 4'ei' Tell. Étudie l'emploi des prépositions cis, citra, extra, infra. 30
2. Horace [H. Rôhl]. I. Editions et commentaires. Philip Francis,
Horace. The odes in latin and engl'ish. Texe basé sur celui de L. Millier. Tra-
duction très estimable en vers iambiquesà rimes plates, f TuUio Tentori:
Q. Orazio Flacco, I {Odi et Epodi). Edition bien au courant, et utile pour les
classes. ^ Otto Kellbr, Pseudacronis scholia in tloratium vetusliora, I (Sch. AV 35
in carmina et epodos). Fait suite à la publication des Scholies de Porphy-
rion par Holder : travail excellent et fort utile pour la critique du texte
d'Horace. ^ K. 0. Breithaupt, Q. Horatii Flacci Salirae. Exclusivement
destinée à l'enseignement. ^ Philip Francis, Horace. Satires and Epislles in
latin and e7iglish. Mêmes mérites que dans la traduction des Odes. ^ II. 40
Traductions. T. Del Bino, Sei epodi d'Orazio iradotti. Traduction en vers
de 6 épodes (1, 6, 7, 13, 15, 16); celle de la 6" est la plus parfaite, 1 Articles
et mémoires. Jos. Ogôrek, Quae ratio intercédât inter Ciceronis Paradoxa
Stoicorwn et Horati Stoicismum, qui Satiris Epistulisque ejus continetur ; H.
(Jahrb. d. zw. Obergyinn. im Lemberg, 1902). Analyse de cette 2« partie ; 45
<pour la 1'«, voir J. B. 1902>. | Georg Gôtz, C. Maecenas. G. réhabilite
Mécène, contre Wieland et Beulé. % Eduard Gross, Beiirdge zw Erkldrung
aller Schriftsteiler, X ; Zu Horatius. (J. B. d. k. Neuen (iyma. in Niirnberg,
1902). Interprétation intéressante de quelques passages. ^ Saverio Bentive-
GNA, Tre lezioni délia poetica Oruziana. Examine dans les Epîtres : II, 3, go
352 sqq. ; ibid., 441 ; ibid., 463 sqq. ^ 0. Seégk, Horaz an Pollio {Wien. SI. 1902).
Etudie dans les Odes : II, 1 et donne de plusieurs passages une interpréta-
tion nouvelle, f M. S. SlauGHTER, Notes on Ihe Collation of Parisinus 7900 A
52 1904. — ALLEMAGNE.
(Am. Journ. of Philol. 1902). l)ifférences entre sa collation et celle employée
par Keller. f G. L. HendriGKSON, The lilerary form of Horace Serm. /, 6
(Ibid.). Cberche dans cette satire les traces de panégyrique qu'elle est
réputée contenir. \ Morliiner Lamson E.\.rle, Ad Horatii Serin. /, /,
5 15 sgq. (Mném. 1902). Conjecture contestable (at quis pour atqui) ^
A. Cartault, L'inexprimé dars les Salives d^Ho^ace (H. de Phil. 1902).
Élude aussi ûi.e et aussi savante qne celle qu'il a donnée de la technique
des Satires. '1[ Id., Horace, Sit. H, 3, 274 (Ibid.). Interprétation ingénieuse. î
J. Sargbaunt, On Horace, Odes III and IV (Class. Rev. 1902). Examen cri-
10 tique de 2 passages: III, 4, 52 et IV, 11, 3. If Ernest Ensor, On Horace, Odes
Il 17, and I 20 (Ibid.). Corrections proposées, f E. S. Thompson, Notes on
Horace, Odes, /(Ibid.). Examen critique de 3 passages : 9, 6 ; 20, 10; 37, /i. f
Samuel Allen, On Horace, Epod. 15, 1-10 (Ibid.). Corrige pecori lupus en
pecoralibus (substantif sans exemple). ^ Mortimer Lamson Earle, On ihe
15 fîrst Ode of Horace (Ibid.). Ponctuation et interprétation nouvelles; réserves,
^ G. Weyman, Bemerkungen zu den hjrischen Gediclden des Horaz (Bl. f. d,
GSW. 1902). Rapprochements avec divers auteurs pour plusieurs passages
de l'éd. L. Miiller. % Karl Meiser, Eine missverstandene Horaz Slelle, Sat. I,
6, 18 (Ibid.). Interprétation nouvelle. \ E. Stemplinger, Sludien ùber das
20 Forlleben des Horaz (Ibid.). Très au courant ; plan de l'article. ^ Wôlfle,
Neucr Erklàrungsvcrsuch von Hor. Sat. II, 7, 97 (Ibid.). Nouveau sens, très
plausible, proposé pour contente poplite. ^ F. Léo, Conjectanea (Herm.
1903). Corrige tum bibes en tu dares, dans Od. I, 20, 10. \ Sghleusner, Die
Reisen des Kaiser AugusUis in Geschichte und Dichtung. Groupement très ins-
•25 tructif de faits épars, qui rend plus facile la lecture d'Horace. \ Richard
Thiele, l'hilologische und arckàologiscfie Studien : Horaz und der Pergamenische
Gigantenfries. Discutable. ^ Petrus CORSSBN, Horaliana. L'Epode 9 aurait été
écrite à Aclium, et avant la bataille; Gaecubum V. 36 serait corrompu;
Africanum V. 2o doit être maintenu. Discussion et réserves sur ces trois
30 problèmes. % llermann Sachs, Alliterationen und Assonanzen in den Carmina
des HorMius, I. Le principe sur lequel repose cette statistique n'est pas
claire ; discussion et réserves. ^ lleiurich Tiedke, Anklànge an- Horaz bei
Geibel. D'un vif intérêt. % Karl Stadler, Horaz-Kommenlar I ; Die Gedichte an
(fur) Màcenas. Des qualités, mais trop d'alTirmations sans preuves ; exaiueu
35 de plusieurs points. ^ Max G. P. Schmidt, Altphifologische Beilràge, I: Iloraz-
Studien. Commentaire pénétrant, mais parfois un peu subtil, de nombreux
passages d'Horace. 1[ KÔSTER, Ûber die Persônlichkeit des Horaz in seinen Oden.
Intéressant bouquet de citations ; observations et réserves. % F. Teichmul-
LBR, Grundgedanke und Dispositionen von Hor. Sal. I, I (Rhein. Mus. 1903).
4C Beaucoup de sagacité; des parties contestables, t Th. Fritzschb, Die Wie-
derholungen bei Horaz. Étude savante et très soignée, mais ces répétitions,
imputables à la contrainte du mètre, ne sont pas particulières à Horace;
Ovide dans ses pentamètres en pourrait offrir maints exemples. % W.
Hbrabus, Sprachliches aus den /'seudo-acronischen Horazscholien (Rhein. Mus.
45 1903). Examine plusieurs passages de l'édition de Keller. If Friedrich
Krbppel, iJer Zgklus der Ilorazischen Romeroden, I. Etude savante et assez
concluante pour faire désirer la ?• partie: analyse et observations.
3. Xénophon (1898-1900) [Richard Ullrich] I. Ouvrages généraux.
Wilhelm Christ, Geichichle der griechisahen Literalur bis au f die Zvit Jusli-
60 nians. Dans cette 3» éd. d'un indispensable ouvrage, le chapitre sur Xéno-
phon a été mis au courant avec beiucoup de soin ; analyse et remarques.
^Alfred Gbrgkb, GriecMsehe LileraiurgeschicfUe. 2« él. très recommandable.
Xénophon n'y lient qu'une place un peu trop restreinte; pas ou fort peu
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 53
de changements apportés à la l'" éi. % Theodor Gomperz, Griechische
Denker. Eine Geschichle der antiken Philosophie. Éloge de cette 2* éd. Analyse
développée, discussion et observ.itioiis. ^ Eduard Norden, Die aniike Kunsl-
prosa v)in 6. Jahrhxinderl v. Chr. bis in die Zeit der Reniissance. Appuie, par
des exemples noujbroux et bien choisis, la thèse de Schacht sur la simpli- 5
cité voulue du style de Xénophon; remarques et réserves. ^ Ivo Bruns,
Die Persônlichkeii in der Geschichischreibung der Alten. Excellentes obervations
sur Xénophon, à propos d'autres historiens (Polybe, Tite Live, etc.). ^
Otto Sebck, Die Enlwicklung der antiken Geschichischreibung. Intéressant et
ai^réable à lire ; analyse et discussion. \ Adolf Bauer, Die Forschungen zw \o
grifchischrn Geschichle i 888 1898 verzeichnel und besprochen. Rapport très
remarquable : détail des travaux concernant Xénophon. ^ Ernsl Righthr,
B'vichl liber die Xénophon bel'effenden Schriflen 1889-1898 (J. B. liber die
Fortschrlite der kl. Altertumswlss. 1899). Recommandable aux philologues.
H Edmond Lange, Xénophon. Sein L'ben, seine Geislesari und seine Werke. 15
Bon, mais mieux approprié aux professeurs qu'aux élèves ; exposé et dis-
cussion. ^ lïans DklbrûGK, Geschichle dtr Kriegskunsl im Ralimen der poli-
tischen Geschichle, I, Das Allertum. Savant et d'un vif Intérêt : montre que
Xénophon est sur ce point la source la plus importante. % Pauly-Wissowa,
Real-Eucgklopàdie, III, Plusieurs art. utiles à l'Intelligence dos ouvrages de 20
Xénophon. ^ II. L'Anabase. A. Éditions, commentaires, lexiques.
A. Math[as, Xenophons Anabasis 2'e Aufl. Peu de changements Importants
dans cette excellente éd., mal» elle a été revue et amendée avec beaucoup
de soin : examen détaillé. % Guilelinus Gemoll, Xenophonlis Expedilio Cyri.
Ed. maior. Granci éloge : restera lonjitemps le fondement de tout travail sur 25
l'Anabase. Texte établi d'après la fe main du Parisinus (C), le meilleur
mss ; peu de conjectures ; orthographe conforme à celle des Inscr. attlques.
Nombreuses observ;itlons et discussion de plusieurs passages. ^ W. Gemoll,
Xenophons Anabasis (Schultext). C'est la meilleure édition classique; plan et
remarques. K B. Contributions à la critique et à l'Interprétation 30
de l'Anabase. Paul Cavbr. Gramrnalica miitfans, Traite avec Intérêt de sept
passages de l'Anabase, et de trois passages des Mémorables. % Hlppolyte
Taine, Xénophon. Die Anabasis. Éloge, analyse et discussion de ce mémoire,
œuvre de début de Talne. extrait de ses Essais de critique et d histoire.
Il a été traduit par Kûhn et Aall (préface de Brandes). Observations et 35
réserves sur la traJuctlon. ^ G. Sop.OF, Nôfjio; und çvo-i; in Xenophons Ana-
busis (Hermès, 1890). Cette opposition se retrouve dans les portraits de Pro-
xène et dé Ménon (An. 11, 6, 16-29). Rapprochements avec Platon, Thucydide,
Antlphon. ^ Max Hodermann, Vorschlàge sur Xénophon- Ûbersetzung im
Anschluss an die deutsche Amicsprache. Offre autant d'Intérêt que de profit; 40
analyse, f Friedrich Giistav SorOF, Zur Texteskritik der Anabasis Xenophons
(W. S. f. Klass. Phil. 1900). Examen de plusieurs passages du texte de
Gemoll : discussion. ^ Martin FiGkelsghkrer, Die h'ônigsst'indarle bei den
Persern (N. J. f. das Klass. Alt. 189S). Correction et Interprétation du pas-
sage de l'An. I, 10, 12. ^ C. Contributions éparses. A. Weidner, Altéra 45
misceflanea critica. Correction proposée pour An. III, 2, 33. ^ T. G. Tucker,
Varions emendations (Cl. Rev. 1898). Conjectures pour An. VII, 7, 24 et 6, 38.
•I R. Sghubert, Der Tod des A7et/os(Rh. Mus. 1898). Rapprochement douteux
avec le passage de l'An. I, 8, 15. f F. BlaSS, liakchylides' Gedicht auf Pylheas
von Aiginn (Ibid.). Rapprochement avec An. IV, 2, 28. f L. Radermagher, 50
Varia (hh. Mus. 1900). Signale l'intrusion fréquente de 8ià dans les compo-
sés après un xal. Exemples : An. IV, 1, 26; V, 3, 4. ([Sijèpw-râv, [giléXagov). \
K. LiNCKE, 1/ùctZirtJiea (Philol. 1900). Admet, une interpolation dans An. 1,
54 1904. — ALLEMAGNE.
7, 10-12 ; discussion. f III. Les Helléniques. A. Editions et lexiques.
K. Thiemann, Wôi'terbuch zu Xenophons HeUenikn. 4» éd., revue avtC soin,
de cet utile ouvrage ; remarques. ^ K. Wernîcke, Xenophons grieehische
Geschichte. Bonne traduction, destinée aux jjens du monde; observa-
5 lions. ^ B. Critique et interprétation des Helléniques. Georg
BusoLT, AristoUles oder Xennphon ? (Hermès 1898). Recherclie ce qu'Aristote
doit a Xénophon pour son 'A9r,vata)v TroXiTsta, et les sources communes où
ils ont puisé; analyse détaillée et observations. ^ Georg Busolt, Zw Chro-
nologie Xenophons (Ibid.). Résout avec sagacité les problèmes chronologiques
tO des deux premiers livres des Helléniques.^ Edmund Lammert, Die geschichl-
lithe Enlwicklung der griechischen Taklik (N. Jahrb. f. das Kl. Albert. 1899).
Peu de nouveautés, mais clair et utile à rinlelligence de Xénophon. ^
Franz RiJHL, Zu den Papyri von Oxyrhynchos (Rh. Mus. 1899). Xénophon aide
à prouver que la lettre publiée par Grenfell et Ilunt (1, 1898, a» 13) est
16 inexacte, sans valeur historique, et d'une authenticité douteuse. ^ Bene-
dictus NiESE, Ûber einiye neuere Erscheinungen der griechischen Geschichtschrei-
bung (N. Jahrb. f. d. Kl. Altert. 1899). Analyse et résultats de cinq ouvrages
importants concernant l'histoire grecque publiés de 1897 à 1899 par Schoe-
mann, Busolt, Beloch, Holm et Bauer: relevé de ce qui intéresse Xénophon,
2C % Heinrich SwubODA, Zur Geschichte des Epameinondas. (Rh. Mus. 1900).
Complète ou rectifie, avec autant de méthode que de finesse, les lacunes
et les obscurités des Helléniques. ^ H. Stein, Zur Qudlenkriiik des Thuky-
dides (Ibid.). Exauiine ce que Thucydide a pu emprunter aux Helléniques
sur Hermocrate ; contestable, f C. Contributions éparses. K. Lincke,
25 Miscellanta. Interprétation du passage des llellén. V, o, 8. ^ Cari Rc>bert,
Dte Ordming der olympischen Spiele imd die Siéger der 75-83. Olympiade.
(Hermès 1900). Résout la contradiction apparente des llellén. VII, 7,29 avec
la liste des vainqueurs olympiques publiée par Grenfell-Hunt (Papyri, II,
1899, N. 222). ^ T. G. Tuckeu, Varions emendations (CI. Rev. 1898). Examen
Mi critique de deux passages des Hellén. (III, 2, 9 et VI, 4, 24). % Herbert
Richards, Fana (ibid.). Correction douteuse de TraTÉpeç en çpâxepEî, proposée
pour Hellén. I, 7, 8. \ F. Solmsen, Naûxpapo?, vaûxXapo;, vayxXripo;.
(Rh. .Mus. 1898) distingue et détermine le sens de ces 3 mois. ^ J. Stbup,
Der Thukydides-Papyros von Oxyrhynchos. (Ibid.). Rapproche de Thuc. V, 46, 3
35 trois passages de Xén. (Hell. II, 2, 2 et V, 4, 35; Cyr. VIll, 1, 2;i), pour oxt
pléonastique devant une proposition inflnitive. i[ O. Hease, Zu Dakchy-
lides XI (Ibid.). Etaie sur Hell. IV, 1, .10 une conjecture (Ttot'av pour itôXtv)
qu'il propose au v. 112. ^ H. Usener, GoUUche Synonyme (Ibid.), Lire dans
Hell. V, 4, 8 'Ajiçteiov, corrompu par itacisme en 'Aiaçevov et même "Apiçtov.
4») ^ J. M. Stahi,, Zum Sprachgebrauch ,des Thukydides (Ibid. 1899). Emploi
plutôt latin du participe, assez fréquent dans Thuc, et qu'on retrouve dans
Hell. VI, 3, 11. t IV. Les Mémorables. A. Editions et lexiques.
Catharina Maria GLOTH-Maria Francisca Kellogg, Index in Xenophoutis
A/emoratihVi. Indispensable ; beaucoup de savoir et de soin. Remarques.
♦6 ^ B. Articles et mémoires. P. Dorwald, Gliederung von Xenophons
Memorabilien. T. 1 und 2. Bon ; analyse, f E. ROSENBEBG, Xenophons Memo-
rabilien Kap. I und 11 in ihren Bez'xehungen zur Gegenwarl. (N. Jahrb. f. d.
Kl. Altert. 1899). Complète le mémoire préceiient; exposé et discussion. ^
K. LiNCKB, Sohates und seine Apologeten (Ztschr. f. d. G. W. 1898) Trdite avec
M intérêt de nombreux pas.sagcs des Mémorables. \ Adolf Rokmbr, Zu Xeno-
phons Memorabilien /, SI, M(BI. f, d. G. S. W. 1900) Etude critique et inter-
prétation développée. % G. Contributions diverses. K. Lincke, Miscel-
lanea (Pbll. 1900). Corrections proposées pour Mem. 1, 1,2 et 7. \ A. Roemer,
JAHRESBLRICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 55
Zu Xcnophom Memorabilien I, 2, 1 (Bl. f. d. G. S. W. 1900). Gorreclioa
contestable. ^ IV. a. La Cyropédie. L. Ra dermagher, fi'uripic/es und die
Mantik (Rh. Mus. 1898). Rapprochement avec Cyr. I, 6, 2. ^ V. Les scripta
minora. Otto ImmiSCH, Die Apologie des Xenophon (N. Jahrb. f. d. kL
Altert. 1900). Savante étude sur la langue de cet opuscule, et son authenti- "
cité. % L. Radkrmacher, Ewipides und die Mantik (Rh. Mus. 1898). Rappro-
chement avec rilipparchikos. ^ Herbert Richards, The minor works of
Xenophon XI : The Cynegeticus. (Cl. Rev. 1898) Correction et interprétation de
nombreux passages; quelques conjectures heureuses, f J. van Leeuwen»
Ad Xenopli. de venat. Vlll 1. (Mném. 1900) Lire éTitvéqjr, pour le premier âutvtYf,, 10
correction très vraisemblable.^ Appendice. Ernestus Kalinka, Arenop/io?i-
tis de re publica Atheniensium qui inscribitur libellus. Editio minor tout à fait
digne de la grande ; apparat critique et index le commentaire est attendu
avec impatience. % Eduard Meyer, Fovschungen sui- allen Geschichte, II : Zur
Gesch. des fiÀnflen Jahrhunderts v. Chv. Bonne étude sur l"A0T|vatwv 7ro>>tT£Îa ; 15
interprétation d'ensemble, examen de quelques passages.
4. Hérodote [II. Kalleuberg] IL Stein, //erodo^ Buc/i//. Cette 5' éd. a reçu
de notables améliorations; le texte y a été rendu de plus déplus conforme à
celui des mss. ABC. Examen de nombreux passages. ^ J. Sitzler, Hero-
dotos, Buch VII. 3e éd. dont le texte et le commentaire ont été amendés. 20
Observations. % F. H. M. Blaydes, Adversia in Ile odotum. Des conjectures
heureuses à côté de tant d'autres superflues et inutiles : ignore l'édition
critique de Stein et n'a consulté que superficiellement celle de van Her-
werden. Discussion de plusieurs corrections. % Grenfell-IIunt, The
Amherst Papyri. H. Mémoire d'Aristarque sur Iléroiote, où Ton peut glaner 25
deux variantes intéressantes pour lier. I 194 et 215. H Id., The Oxyrhynchus
Papyri L Deux fragments d'Hérodote (I 105-106 et I 76) avec leçons nou-
velles, f M. Brosghmann, Supplemenlum lexici Herodotei allerum. Suppléments
dignes de servir de modèles, à la lettre A et aux lettres I-S du lexique de
Schweighaiiser. ^ R. Helbing, Die Prdposilionen be' Herodol und anderen 30
Hislorikern. Déjà connu pour 2 excellents mémoires sur le datif dans Héro-
dote, H. offre ici un(ï savante étude sur l'histoire des prépositions depuis
Hérodote jusqu'à Zosime et même Procope. Discussion de plusieurs points.
f A. FuGHS, Die Teniporatsàlze mil den Konjunktionen « bis » und « so lange
als. » Emploi cht z Hérodote de éç 0, êw;, ëo-t-ï, [A£-/pt (ou). F. ne tient pas 35
toujours assez compte de la tra lition des mss. ^ J. IL Lipsius, Der Sc/i/u4«
des Uerodoiischen Werks. Croit avec Wilamowitz et Wachsmuth que l'ou-
vrage devait se terminer avec l'établissement de la ligue maritime d'Athènes.
^ G. F. Lehmann, Babyloniens Kulturmission einsl und jetzt. Dans la dernière
partie, il défend Hérodote contre les attaques injustes des assyriologues : 40
analyse, f J. B. BURV, The epicene oracle concerning Argos and Miletus. Pro-
blèmes ingénieusement résolus ou précisés. ^[ G. F. Lehmann, Zur Geschichte
und l'berlieferung des ionischen Aufsl'indes. Critique des assertions d'Hérodote
(V 113). ^ J. A. R. MUNRO, Some observations on the Persian wars. II: The
canipaign of Xerxes (Journ. of Ilell. Stud. 1902). Discute et rectifie plusieurs 45
points du récit d'Hérodote, t W. Olsen, Die Schlachl bei Platàà. Combat
avec raison deux assertions de Delbriick sur cette j'artie du récit d'Héro-
dote. ^ A. IIOGK, Herodol und sein Geschichtswerk. Bou et très au courant des
travaux les plus récents. ^ Fr. Helm, Maieralien zur HerodoUektiir: . Utile.
^ C MÔLLER, Die Mediwi ini Herodol. Intéressant ; analyse.^ A. W. VkrraLL, 50
(Cl. Rev. 1903.) Restitution des inscr. métriques dans IX 76 et VHI 114. 1[ E.
Nestlé, Zu llerodols Erkldrung der Namen Darius und Xerxes (Berl. phil,
WS. lOul). Examen critique du texte de VI 98, % W. Nkstle, Untersuchimgen
56 1Ô04 — ALLEMAGNE.
ûbei' die philosopfiischen Quellen des Euripides (Phil. VIII). Rapprochements
avec Hérodote. H A ppeudice. Deux extraits d'Hérodote [H. Kallenberg].
Publiés dans les Excerpta de Constantin Porpbyrogénète, ils représentent
une source plus ancienne que notre plus vieille tradition manuscrite. Exa-
5 men de ces extriiits qui correspondent à V 73 et IX 4-5. t 'Eç oj dans Héro-
dote [Id.]. Se reiiconire à côté de è; o, qu'on lui a souvent substitué par
correction. Origine et explication de cette locution.
5. Arcbéologie. [R. EngelraannJ W. Dôrpfeld, Trojt und llim. Compte
rendu di-s fouilles exécutées de 1870-1894. Éloge, Analyse et discussion
10 détaillées. Tf F. NoaGk, flomerische Paldsie. Résultats des fouilles accomplies
en Crète, qui nous ont révélé des monuments notablement différents de
ceux exhumés à Troie. Tirynthc et Mycènes. ^ B. Haussoullihr, Études sur
rhistoire de Milet et du Didijmeion. Contribution de grande valeur, et à
laquelle les fouilles entreprises à Milet par le Musée de Berlin donnent un
15 intérêt tout particulier. ^ A. DÔRING, Eine Frûhlingsreise nach Griechenland.
Relation sans prétentions scientifiques ou archéologiques, mais agréable et
intéressante. Quelques erreurs, f R. Thir[.e, Das Forum Romanum. Bon
résumé, encore qu'un peu prématuré, des fouilles en cours d'exécution
depuis 1898. Observations. ^ 0. Righter, Beitmge zur rômischen Topogra-
ÎO phie. Il : Die Rômische i2ed»ier6u7in<?. 'Résultats dos fouilles les plus récentes.
Exposé et remarques. ^ S. Puglisi Marino, Il Colosspo nel giomn deWinxu-
gurazione. Recherches dont les conclusions sont douteuses, et en tout cas
de minime importance. % H. Lucas, Znr Geschichle der IVeptunsbasilika in
Rom. Thèse intéressante. ^ A. Mau, Fûhrer durch Pompeji. 4* éd., encore
25 améliorée de cet utile ouvrage. ^ R. Engelmann. Pompeii. Traduction
anglaise par Talfourd Kly ; observations et réserves sur l'exactitude. %
Fr. Prix, Pompeji. Utile; texte destiné à illustrer une série de projections
pour les classes. % C. CiGHORIUS, Die 7-ô'nischen DeiikmàUr in der Dobrudscha.
Dans la polémique engagée à propoà des fouilles de Tocilescu entre Benn-
30 dorf et Furtwângler, les conclusions de ce dernier se trouvent intirmées
par les recherches de C. ^ E. Guh[. — W. Koner, La Vie antique, I. La
Grèce. Cette 2» éd. de la tr.iduction faite par Trawinski sur la 4" éd. de G.
et K. n'est pas du tout au co irant ; la 6" éd. allemande, entièrement
refondue, a paru en 1893. ^ E, Assmann, iJass Floss des Odysseus. Le pro-
36 blême reste entier. ^ Roy. C. Fligkinobr, The meaning o/" èttI tt,; <rxT|vf,; m
uriters of ihe fourth Century. Etudie les passages où Arislole emploie cette
expression, et di.'cute l'interprétation de Dôrpfeli. ^ O. IIense, Die modi-
fi:iierung der M>tske in der griechischen Tragôdie. Recherches d'un vif intérêt.
5 A. MuLLBR, Jugendfiirsorge in der rômischen Kniserzeit. Ctirioux et ins-
♦0 tructif. ^ L. V. Sybbl, Wellgeschichte der Kunst im AHerlurn. 2» éd., mise au
courant, et qui mérite le succès de la l™. ^ A. Furtwângler — H. L.
UbuCHS. Devkmdler griechischer und rômischer Skulptw. Très complet et
très précis; notables améliorations dans celte seconde él. ^ Th. Birt,
Laienurteil iiber bddende Kunst bei den Allen. Solide et attachant. \ K. Weiss-
45 MANN, lieilràge zur Erkiàrung twd Beurteilung griechischer Kwisliverke. Ana-
lyse et réserves, f Viktor Chkrbulikz, Athenische l'iaudereien iiber ein Pferd
des Phidias. Bonne traduction par Ida Riedisser ; observations sur quelques
points. \ Br. SaUBR, Der Weber-Labordesche h'opf und die Giebrlgruppen des
Parthenon. Beaucoup de sagacité ; conclusions vraisemblables, f Gaucklbh,
tO Télé de poète grec découverte à Carlhagr. Excellente dissertation; on peut
choisir entre Calliinaque ou Philelas. ^ Fr. B. Tarbell, A greek Uand- mirror.
A cantharus from the factory of Bvygos. Très intéres-ant ; analyse. ^ W.
ALTMANN, Archilfklur und Omnmentik der antiken Sarkophage. Bon travail,
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 57
inspiré par G. Robert. ^ Gaugkler, La mosaïque antique. Grand éloge ;
analyse et remarques, f W. H. Rosghkr, Ausfûhrliches Lexikon der griechischen
iind rômischen Mythologie. 5 nouvelles livraisons de cette utile publi-
cation, activement menée; elles vont de Peirithoos à Phoinissa. f 0.
Gruppe, Griechische Mythologie und Religionsgeschichle . Continuation de cet 5
ouvrage consiJérablc, que son savant auteur saura bientôt mener à bonne
fin ; un index sera nécessaire, f M. W. dk Visser, Die nichlmenschengestal-
tigen Gôttcr d'r Griechen. Savante coiilribution à l'histoire de la mythologie ;
c'est le développement de la dissert.ition publiée par l'auteur en 1900. %
Georg Wkigker, Der SeeleuDogel in der alten Literalur imd Kunst. Mérite une 10
place honorable dans la littérature mythologique; c'tst le développement
de la dissertation publiée par l'auteur en 1893 : analyse, f K. Pilling, Per-
gamenische Kulle. Beaucoup de soin. ^ Fr. IIannig. De Pégase. Consciencieux
travail : analyse, f H. Wolf, Einfiihrvng in die Sageuwelt der griechischen
Tragiker. Bon pour les classes ; quelques méprises, f A. de Marghi, Il 16
cullo privato di Roua antica, II : La religione gentilizia e collégiale. Intéressant.
\ E. Maass. Die Tagesgôtter in Rom ^md den Provinzen. Etude sur les origines
de notre semaine et des noms des jours ; analyse, f A. Dieterigh, Eine
Mithrasliturgie. Recherches d'un grand intérêt, dédiées à Fr. Cumont. ^ G.
Reinhardt, Ilalienische Herbstlage. Relation très attachante. ^ Steph. ''0
Cybulski, Tabidae quibus anliquitales Graecae et Romanae illustrantur. Très
utiles pour les classes: observations sur plusieurs points. % II. MuziK, Eine
archàologischer Schulatlas. Yue^. très justes; expose le plan de cet atlas ■"
nécessaire. ^ H. Luckenbagh, Kunst und Geschichle. o« él., encore aug-
mentée, de cet ouvrage très recommandable ; remarques. ^ Id., Olympia i-^
und Delphi. Très complet et très bon. ^ C. Schultess, Uerodes Atticus (101-
177 n Chr.). Biographie attachante, f M- Sghanz, Geschichle der rôm.ischen
Literatur bis zum Gesetzgebungsiverk des Kaisers Juslinian, IV. Eloge de ce
nouveau volume, tout à fait digne des précédents. ^ R. Fôrstbr, Moritzvon
Schvnnds Philostratische Gemdlde. Rappelle heureusement l'attention sur ces 30
tableaux trop oubliés.
6. Tacite (à l'exception de la Germania), 1903-1904. [G. Andresen] l.
Editions. 0.<kar AltenbUrG, P. Cornélius Tacitus, Agricola. Texte de
Halm, sauf qqs nouvelles leçons empruntées sagement au Toletanus.
Observations sur plusieurs passages, t K. Knaut, Comtlii Taciii Historiarum 35
libri qui suptrsunt ; Buch II. Texte parfois contestable; commentaire basé
sur Heraeus et surtout sur Wolff. ^ Cari IlERAEUS-Wilhelm IIeraeus,
Corneli Tnciti Historiarum libri qui snpersunt, Buch I und IL 5* éd., excellem-
ment remaniée pour le texte et le commentaire. Examen de nombreux
passages. % George Gilbert Ramsay, The Annals of Tacitus books 1-VI. Bonne iO
traduction anglaise, faite sur le texfe de Furneaux (1" éd. de 18S4) ; appro-
priée au goû*. du public anglais. ^ II. Pitman, Cornelii Taciti Annalium
libri XIII-XVI. Abrégé de la grande éd. de Furneaux ; pas au courant de la .
critique de Tacite depuis 1891. 1 Salvatore Rossr, Cornelii Taciti ab excessu
Divi Augusti liber XF. Texte non au courant, erreurs dans l'introduction, f 46
Joannes Muelleu, Taciti opéra, I. Cette éd. minor offre le texte et les qua-
lités de la grande, f II. Tacite considéré comme écrivain. Emile
Thomas, La critique de Tacite. Trop peu au courant. % Hans Nolte, De
Corneli Taciti qui ferlw Diilogo de oraloribus. Historique, en latin peu correct-
de la querelle sur l'aulhenlicilé. f Joannes Krôzel, Quo tempore Taciti Dia- 50
logus de oratonbus habitus sit quneritur. Conclusions douteuses. ^ Hicardus
DlKNKI., Quae raliones inter lihellum Trapl -jij/ou; et Taciti dialogum de oralori-
bus intercedere videantur. Intéressant. ^ Santi ConSOLI, La « Germania »
58 iy04. — ALLEMAGNE.
comparala con la « naluralis fiisloria » di Plinio e con le opère di Tacito.
Savante étude de langue et de syntaxe, mais qui n'apporte aucune preuve
à l'hypothèse de l'auteur. ^ Ludwig Sghmidt, Geschichte der deutschen Stàmme
bis zurn Ausgange der Vôlkerwanderung, I. Tacite serait plutôt un rhéteur
5 qu'un historien. ^ Arthur Stbin, Die Protokolle des rômischen Senales und
ihre Bedeiitung ah Ge^chichUqwAle filr Tacitus. Thèse insuflisammenl démon-
trée. % W. IIaker, Claudii tipud Tacilwn ann. XI, 34oratio. Tous les discours
dans Tacite ont été remaniés comme celui-ci ; comparaison avec l'original.
^ H. DE LA Ville de Miumont, IVotes sur Tacite {Histoires, livre IV). Quelques
10 observations sont à noter. ^ Philippe Fabl\, La lettre de Pompeius Propin.
quus à Galba et l'avènement de VilelHus en Germanie. Analyse favorable. ^
Id., L'adhésion de l'Illyvicum à la cause Flavienne (Rev. des Et. anciennes V).
Exanien critique des chapitres 11, IV 83 et 86 ; analyse et remarques, f Id.,
Tacite, Iliatoii-es IV 68. Beaucoup de sagacité; examen détaillé. ^ III.
15 Recherches historiques, Franz Guamer, Der Viens Ambitarvius (Westd.
Ztschr. f. Gesch. u. Kunst 1904). Détermine son nom et sa place. % Klin-
kenbero, Die Ara Ubiorum und die Anfànge Kôlns. Vraisemblable. ^ A. BôMER,
Ein neuer Versuch zvr Alisofrage (Ztschr. f. Vaterl. Gesch. u. Altertums-
kunde 1902) STtotpvo; en majuscules pouvait se lire Elison. \ Eduard
20 Bariels, Die Varusschlaehl und deren OertUchkeit. Concluant. Analyse et
remarques. \ 0. Dahm, Kritik einer Ausgrabung auf dem Halinenkamp bei
Rohme. Réfute l'opinion de Delbriick et Schuchhnrdt. % W. Koch. Warum
misslang den Rômern die Unlerwerfung Deutschlands ? Intéressant. 1[ Knokb,
Fundberichte {Millh. des Ver. f. Gescli. u. Landeskunde 1903). Démontre,
25 sur Osnabriick, l'inexactitude de la thèse de Bartels et autres. ^ Ernst
Devribnt, Die Sweben und ihre Teilstàmme. Appuie de nouvelles preuves,
contre Schmidt et consorts, ses conclusions antérieures (N. Jahrb. 19fl0 et
1901;. f Fritz Helmke, Die Wohnsilze der Cherusker und der llermunduren.
Combat la thèse du précédent; se rattache sur divers points à l'opinion
30 de Dahm. \ B. Buntb, Deilràge zur Geschichte der Fviesen und Chauken (Jahrb.
der Gesellsch. f. vaterl. Altertùmer zu Emden 1902). Plusieurs problèmes
étudié» avec soin. i[ B. W. IIenderson, The life and principale of the emptror
Nero. Bon, malgré qqs défauts. 1 Philippe Fabia, Vincendic de Lyon sous
Néron (Rev. d'hist. de Lyon, 1904). Cherche, après Hirschfeld, à concilier les
36 témoignages de Sen. ep. 91 et Tac. ann. XVI 13; analyse et remarques.
1[ Karl HOFBAUER, Die ente Chrislenverfolgung. Bon, mais rien de nouveau ;
résume, f II. Stuart Jones. La chronologie des salutations impérinles de
Néron (Rev. arch. 190'»). Reprend cette question déjà traitée par Maynial,
dont il n'accepte pas toutes les conclusions, f E. Rittbrling, E pigraphische
**) lieitfdge zur rômischen Gschichte, I (Rh. Mus. 1904). Concluant. \ Victor
CiiAPOT, Inschrift des [P.] Marins Cdsus (BCII. V.!0.i]. Ce personnage de
, l'inscr. de Gon)magène serait le consul des Ann. XIV 48. \ L. Valmaggi,
Forum Alieni. Jung avait sans doute raison de l'identifier avec Tarlaro
(Tac. H, III, 9). \ E. KORNEMANN, Wann wurde Trier rdmische Kolonie? Son
♦» droit de cité n'aurait été, vraisemblablement, reconnu que par Vilellius. \
11. Willrich, Caliguld, ///. Aborde le problème de la chute de JuliusGrae-
cinus, Agr. /i, et des difficultés chronologiques qu'il renferme. % Giovanni
FbrraHA, La forma délia liritannia seconda la testimouianza di Tacito. Com-
mentaire vriiisemblable du passage de Tac. Agr. 1o. f Giuseppe Marra,
10 Castii Severi vita oraliones libelli. Monographie intéressante sur cet orateur
mentionne dans les Annales et d;ins le Dialogns. ^ IV. Langue et style.
H. WlMMlîRK», Zwei h'igentiimlichkeilen des Tacileisches Stils, II. (Ztschr. f. d.
ôsL Gymn. 1903) Etude sur les propositions hypothétiques dans Tacite. 1
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN, 59
Levi, Dario Riso, La sintassi di Tacilo. Utile, quoique sans originalité ni
prétention scientifique, f F. G. Moore, Studies in TacUean ellipsis (Trans.
and proceed. of the Amer. phil. Ass. 1903) Exemples caractéristiques rap-
prochés de l'usage de Cicéron, Salluste, Tite-Live et Virgile. ^ E. Wôlfflin,
Enervis und dev Hedner Calvus (Archiv f. lat. Lex. XIII). Ce mot se serait 5
rencontré pour la première fois chez Valerius Maximus. ^ V. Critique et
interprétation du texte. J. J. Hartman, Ti cilea {Maom. XXXI) Cor-
rections douteuses aux 6 premiers livres des Annales; exemples nombreux.
^ Id., id. (Ibid. XXXII). Suite du précéient mémoire; corrections aux
6 derniers livres des Annales. ^ Id., id. (Ibid.) Dans cette dernière série, lo
qqs corrections acceptables ; mais beaucoup de conjectures inutiles ou
téméraires, f II. van IIerweuden, Ad Tacifum {Ihid ) Corrections proposées
pour qqs passages des Hist. I, II, III et V ; les motifs en sont plausibles,
mais insuffisants pour faire r.^jeter la tradition. H 0. Siesbye (Nori. lidsskr.
f. fil. 19U3). Défend par des arguments convaincants le texte traditionnel i5
des Ann. I, 41 (et exlernae flilei). ^ Franz Zôchbauer, Sludien zu den Anna,-
len des Taciius III. Corrections ou interprétations ingénieuses ; exemples et
discussion. ^ Vinconzo Ussani, L'ultima voce di Lucano (Riv. di ûl. e d'istruz*
class. 1903). Identifie les vers de Lucain mourant (Tac. Anu. XV, 70) avec
Phars. IV, 566-o70, au lieu de Phars. III, 635-645 ; douteux. ^ Conjectures de io
Wôrpel (N. phil. Rdsch. liiOS) pour Dial. 27, 5 ; de Dienel (J. B. XXIX) pour
Dial. 11, 16 et 17, 15 ; de Valmaggi (Mél. Boissier) pour II. III, 5, 7, 10, 23.
Fowler (cl. Rev. XVIIl) défend le texte traiitionnel pour Agr. 33, 2. ^
Appendice. Theodor Mommsen, Das Verliàlinis des Taciius zu den Akten
des Senals. (Sitzber. d. kôiiigl. Prenss. Akad. d. Wiss. 1904). Confirme et ^5
complète sur certains points les conclusions de Stein ; analyse et discus-
sion. % Conrad CiGHOrius, Zw Familitnsgeschichle Sejans (Hermès 1904). Une
inscr. de Volsinii, où le nom de son père (L. Seius Strabo) peut être resti-
tué avec certitude, nous révèle qu'il n'était pas un parvenu, et pouvait
sans elTronterie prétendre à la main de la veuve de Drusus. ^ L. Parmeg- 30
GIANI, Claudia Aile, liherta di Nevone (Riv. di Stor. ant. VIII). Monographie
complète et intéressante. ^ Léopold Constans, Corrections au texte de
Tacite (Mel. Boissior). Examen crili(iue de Ann. I, 51 et H. II, 11.
7. La Germanie de Tacite [U. Zernial). 1. Valeur du Toledanus po.ir
la critique du texte de la Germania [U\.]. Ses leçons ont beaucoup de va- 35
leur, là où les deux Vatican! (1862 et 1518) manquent ainsi que le Leidensis
(b) et le Neapolitanus (c) ; l'archétype commun de ces 5 mss. doit avoir été
aussi celui de l'IIersfeldensis. Examen de plusieurs passages, f Freder-
K NG (Phil. 1902). Corrections au texte de la Germania pour I 11, U ; II 17,
11 ; III 22, 74. 40
8. Les lettres de Cicéron (1901-1903) [Th. Schiche]. A. Éditions et
Commentaires. L. Claude Purskr, M. Tulli Ciceroni-i episudae. Bonne
éd., même après celle de Mùller ; observations et réserves. ^ Otto Eduard
SCHMIDT, Briefe Ciceros und stiner Zeitgenossen, I; Brittfe ans den Ja/iren 67-60
V. Chr. Utile; analyse et discussion de plusieurs points. ^ B. Articles et 45
mémoires. U. l'h. Boissevain, Ad Cic. ad AU. I 2, 1- Propose d'ajouter
<et> entre consulibus et filiolo. *[\ E. Breggia, Cicérone ad Allico 1 1, ^
(Boli. di fil. cl. VII). Correction qui donne un sens satisfaisant, et s'écarte
très peu de la tradition manuscrite, f F.BûGheler, Conieclanea (Rh. Mus.
1902). Conjecture discutable pour ad Att. XIII 25, 3. ^ Lorenzina Cesano, 50
UAmaliheum di Cicérone (Atene e Roma 1901). Adopte l'opinion très contes-
table de Schmidt pour A. I 16, 18. A. C. Clark, Anecdota Parisiensia ad
libros epifilularum ad Atlicum Tornaesianum tl Crusellinum (Phil. 1901). Excel-
60 1004. — ALLEMAGNE.
lent travail; plan et analyse. ^ I.. Gurlitt, Die Enistehung der ciceronischen
Briefsammlungen. Thèse ingénieuse, opposée à celle de Peter; exposé et
discussion. ^ Id., Texlkrilisches su Cicero ad Quintum fratrem (Rh. Mus. 1901).
Examen critique de 6 passages (II 7 (9j, I ; II 3, 2 ; I1 10 (12) ; III 1, 2.-^ ; II 6
5 (8), 1. ^ Id., Zu'Cicei'os Briefen (Neue phil. Rdsch. 19ul). Conjecture pour ad
Att. V 10, 4. Id , id. (Phil. 1901). Corrige ou mainlienl le texte traditionnel
de nombreux passages des ad fam., ad Q. fr., ad AIL ^ Id., Cvuces TulUanae
(Berl. phil'. WS. 1901). Examen critique de ad Att. XV 17, 1 ; 20, 1. Discus-
sion détaillée, t Id., Opevam et oleum pevdidi (Ibid.). Sens de celte locution. If
10 Id., Cicero ad Att. VI i, 3 ; V 16, 3 (Jbid. 19J2). Corrections proposées, f Id.,
Cicero ad Att. VIII H, 3 (Ibid.). Conjeclurii discutable. ^ Id., Cicero ad Quin-
tum fr. II 8 {10) 2 (Ibid.). Correction intéressante. % Id., Facetiae TulUanae
(Rh. Mus. f. Phil. 19j2). Examen critique de ad fam. IX 22; 16, 7; 18, 3 ;
20, 2. Justifie ses conjectures antérieures contre Schmidt. \ Id., Ûber das
15 Fehlen der Briefdatcn in den eiceroniscfien Korrespondenzen . Thèse ingénieuse,
parfois opposée à celle de Peter; exposé et discussion. ^ Id., Textrettimgen
zu Ciceros Briefen (Phil. 1903] . Cherche à maintentenir la liçon des mss.
dans ad fam. IX 6, 6 ; VIII 17, 1 ; IX 7, 2. t G. L. Hendriukson, Cicero's
judgment of Lucretius (Amer, journ. of Phil. 1901). Interprétation de tamen
20 dans ad Q. ir. II 9, 3.^ M. Ihm, Zu Ciceros ad Att. XIV 10, 2 (Rh. Mus. 1901).
Lire Fangones pour Frangones. % G. D. Kellog, Crilical notes on Cicero's
Letters (Amer. phil. Assoc. 1900). Élude sur le subjonctif dans les proposi-
tions indépendantes; analyse et discussion. \ G. Kirner, Coatribuio alla
critica del testo délie epistole ad familiares di Cicérone (Studi ital. di. fil.
•25 class. IX). D'après Gurlitt (Berl. phil. WS. 1902), c'est un travail méthodi-
que qui confirme le système critique de Mendelssohn. f W. Moonbï",
Cicero adAit.XlIIi3,2{C[.Rev. 1902). Propose defaecati pourdeffecli. Mieux
vaudrait perfecli.^E. M.PeaSE, The greating inthe lettersof Cicero . Intéressante
étude, t H. PkïE^, Der Brie fin der rômische7i Literatur . Instructif et attachant;
30 analyse et réserves sur quelques points. ^ S. B. Pi.atner, The nianvscripts
of the letters of Cicero to Allicus in the Vatican library (Amer, journ. of phil.
1900). Description et évaluation des 14 mss. de la Vaticane. ^ L. C.Pursbr,
Notes on Cicero^s corresj-ondence during his proconsidate (Royal irish Acad.
III, 6). Correclion ou interprétation de nombreux passages. ^ Julius
35 Sander, Bemerkungen zu den Cicero-Briefen. Étude sur les particularités de
vocabulaire ou de syntaxe des Lettres. ^ J. Sghobne, Zu Ciceros Brief^i.
(Hermès 1903). Étude sur la composition «les lettres ad fum. V 8 et V 5. 1[
E. G. SlHLBR, ©sxtxtoTEpov. Ciccrn nd Quintum fratrem III 3, 4 (Amer, journ.
of Phil. 1902). Nouvelle interprétation de ce mot grec. % R. B. Steble.T/ic
4P Greck in Cicero's epislles (Ibid. 1900). Travail soigné et méthodique; réserves
sur certains points. ^ Id., Chia!,mus in the epislles of Cicei'o, Seneca, Pliny
and Fronlo. Statistique intéressante. \ W Stkrnkopf, Ciceros Briefwechsel
mil D. Brulus und die Senalssitzung von iO Dezemher ii (Phil. 1901). Analyse
développée et observations. ^ Id., Noch einmal die correcdo der lex Clodia
U de erilio Ciceronis (Phil. 1902). Défend d'une façon concluante contre Gur-
litt, la correction qu'il a proposée (Phil. 1900). H Id., Zu Cicero ad Q fr. III j
(Hb. Mus. 1902). A devant Kal. est une dittographie à supprimer. Perfre-
gerat est h garder après cum auctoritatc. % Id., Zu Cicero Phil. XII il, 36
(Hermès 19()2). Helranclier que après eos. ^ Id., Die Senaissilswig v^m, là
50 «/au //ar ôfi (Ibid. 1903). Rt;irancher ut après aperle dans ad fam. I 2,2. \ Id.,
Zu Ciceros epistulae ad familiares (Phil. 190'i). Examen critique de 4 pas-
sages (1 9, /i ; I 9, 1H; VU 2G, 1 ; X 18, 3). H A . Trabandt, Ciceros Briefe als
Schulle k litre . Chaud plaidoyer. ^ I. Van dbu Vlibt, Aedes Opis explicata.
KORRESPONDENZBLATT DEH WESTD. ZEITSGHRIFT U. S. W. 61
Commentaire pour ad Att. XVI 14, 't. ^ F. Vogel, Ipse etiam (Archiv. f. lat.
Lex. u. Gr. 1902). Correction proposée pour ad Att. IV 1. Discussion. ^ Ed.
WôLFFLiN, Fufidùcs (Ibid.). Corrige, dans ad fam. VII S, 2, M. it finium en
M. P'ufidium : Ellis avait déjà conjecturé Funtium daus Cat. LIV, 5. (Her-
matliena 1888). A. G. D. 5
Jahresberichte ùber die Fortschritte des klassischen Altertums-
wissenschaft, 31» année, T. CXVIII (1903, 3, tin). Histoire romaine (189'i-
1900) [L. Ilolzapfel]. Fin. % Musique grecque (1899-1902) [E. Graf].
T. CXX, 32» année (1904, 1) : Recherches sur la langue grecque, excepté
la langue coraiiiune tt les dialectes (1890-1903) [E. Schwyzer]. ^ Travaux lo
sur la langue commune (1898-1902) [^t. WilkowskiJ.
T. GXXI (1904, 2). Tacite (1896-1903) [E. WolffJ. ^ Les historiens latins de
basse époque (1897-19i)2) [Th. Opitz].
T. CXXII (190'., 3). Antiquités publiques grecques (1890-1903) [J. OehlerJ.
t Histoire grecque (1899-1902) [Th. Leuschaw]. P. L. i6
Journal fuer praktischer Chemie, nouv. sér., t. 67, 1903. 1' livr.
Encore le '^/Euôàpyypo? [Oiergart]. Le ^/cuôâpyupo; ne doit pas être identifié avec
ie zinc. ^^ 9» livr Corrections et additions à l'art, précédent [Id.]. J. L. II.
Korrespondenzblatt der Westdeutschen Zeitschrift fur Geschichte
u. Kunsti-iS"^ année. 1" livr. Trouvé à Trêves une mosaïque rom., description; iO
on y voit les muses et divers personnages [IL Graeven]. t Mayence. Deux
pierres tombales romaines avec inscr. [Kôrber]. L'une de Pompeius, soldat
de la 16« légion ; l'autre d'un personnage de la tribus Lemonia de Bologne
datant de la première moitié du i^"- s. ^ Fouilles près de Ilaltern [F. Koepp],
Résultats de la campagne de 1903 venant compléter les résultats si impor- 25
tants déjà obtenus. 1[ Construction de la Porta Nigra à Trêves [J. Domas-
zewski]. Analogies avec la Porta decuma du castel Odruh dans la province
rom. d'Arabie (Og.), castel construit sur la frontière à l'époque de Trajan.
H Mur romain à Londres [Kiiiger]. Étendue de Londres à l'époque rom.
fondations du mur composées de grosses pierres carrées ; qqs reliefs dont 30
un soldat rom. avec la paenula, de la seconde moitié du i*' siècle : le mur
ne doit pas être antérieur à la seconde moitié du 3» s. f G. r. des séances
du Verein f. Gesch. u. Alterlumskunde à Francfort. Rapport de [WolfJ sur
Praunheim à l'époque rom. et pré-roin. constructions rom. ^^ 2» et 3' livr.
Restes rom. trouvés à Pforzheim [BessingerJ. Objets divers dont sept mon- 36
naies ; urnes, vases en bronze ; fgment de statues, etc. ^ Tré.sor de mon-
naies trouvé à Birkenfeld [Baldes]. 422 monnaies de cuivre des 3' et 4* s. f
Vervoz [Schuermans]. Trouvé dix-sept billes eu terre cuite de dimensions
inégales et portant des chiffres, elles devaient servir à un jeu, pareil au
moderne loto. ^ Pour servir à l'histoire du développement du mode de 40
construction des portes de villes fortes romaines dans les pays du Rhin
[Lehner]. Combat l'opinion de Domaszewski qui croit dislinguer dans la ,
construction de la Porta Nigra à Trêves une imitation orientale <cf.
supra>. 1^ 4* livr. Sarcophages rom. trouvés sur la rive gauche de la Moselle
près Trêves [H. Graeven]. Sarcophages d'enfants et d'hommes : objets 45
divers ; vases en verre : î^ur l'un on lit l'inscr. Marini qui doit être le nom,
non du mort, mais du fabricant. H Cologne, sept inscr. rom. [PoppelreuterJ.
L'une mentionne les Matronae gantunae inconnues jusqu'ici. f Un vase de la
collection Kam à Nimêgue considéré comme romain est l'œuvre d'un faus-
saire <cf. U. d, R. 27, 8'i, 37> ; il est moderne |M. Siebourg]. ^ C'est à EO
Schwarzerden du cercle de St. Wendel, près Trêves, et non à Schwarz, du
cercle de Simmern, près Gobleuz, qu'ont été trouvées les inscr. 746-748 du
G. I. Rhen. ^^ 5 et (,' livr. Thoiey. Restes d'un canal romain [W. Schmitz]*
62 1904. — ALLEMAGNE.
^ Mayence. Inscr. funéraire d'Épigonus esclave du centurion de la XXI !«
légion Priraigenia, mort à l'âge de 20 ans, antresjiascr. funéraires; bronzes,
casseroles, vases, anses avec cachets de fabricants. ^ Les Gantunae novae
de rinscr. trouvée à Cologne <cf. supra> auxquelles était dédié un autel
» par Flossia Paterna, doivent être les mêmes qui étaient connues par une
localité nommée sur une base en terre cuite des maîtres potiers, Vindex
et Lucius, elles étaient le Genius ou Tutela de cette localité, tlf 7* et 8" livr.
Kreuznach et les environs [Rohl]. Trouvailles de Pépoque romaine et pré-
historique [Rohl]. Vases, coupes; pierres tombales avec inscr.; tombes;
10 deux monnaies en bronze de Magnence, une de Constance I ; coupe avec
inscr. VRITVES, etc. ^ Bonn. Chambre avec un parquet en mosaïque dans
le camp de la légion jllagen]. Cette chambre, découverte en IQO'i, mesure
3" 88 sur 4" 10, les murs portent de?, traces de peinture, le sol est recouvert
d'une mosaïque dont le centre est formé par une tète de Méduse, grande
16 mais grossièrement dessinée, regardant vers l'ouest ; détails techniques
sur la mosaïque, sur les peintures des murs et sur les ornements de la
chambre. ^ Témoignages littéraires sur des œuvres d'art gallo-romaines
[P. E. Sonnenburg]. On retrouve dans la Vita Martini, les Epistolae et les
Dialogi de Sulpicius Sévère bien des allusions à des œuvres d'art contem-
20 poraines. lit 9' et 10" livr. Trêves. Pierre tombale militaire [v. Domas-
zewskij. Elle est de l'époque d'Auguste et l'inscription nous apiirend qu'il
y avait ?ous cet empereur une ala en garnison à Trêves, t Mayence. Inscr.
et sculptures rom. [Kôrber]. 1, Caisse en pierre dont un côté est orné
d'écaillés; 2, Deux fragments d'autel avec inscr., le premier élevé en l'hon-
26 neur du « Genio horrei » par le dispeusator horrei, l'autre par un certain
Ammonius aux « dabus quadribis » Autres inscr. Vase en terra sigillata
avei inscr. du potier de deux lignes : anse d'amphore avec cachet du
potier, etc. f Toa^beau rom. à incinération avec lanterne portative trouvé
à Adenau [J. Hageni. Description : on peut en déterminer la date (100 ap.
80 J.-G ) par deux monnaies de Domitien et de Nerva qu'on y a trouvées,
t Batavodurum [Domaszewski]. Détermination d'après Tacite et les inscr.
de la situation de cette ville que Ptolémôe, Géogr. 2, 9, 8, désigne comme
la cîpitale des Bataves : elle était située près de Rommel ou Ruimel, au
sud de Ilerzogenbusch. t Coupe en terre sigillée avec relief trouvée eu
35 Angleterre [E. Kruger] Description de cette coupe trouvée en 18o2
et qui se trouve au Musée de Cambridge, t Terra sigillata cuite et
non cuite [P. Diergart] Études entreprises par le laboratoire de recher-
ches chimiques de la manufacture royale do porcelaines de Gharlol-
tenburg, et invitation à tous les intéressés à prendre part à ces
40 recherches qui concernent l'antiquité rom. tt H® et 12c livr. Fouilles
d'Heidelberg [K. PpaffJ. Entreprises aux frais de la ville, elles ont
mis au jour entre autres qqs restes romains, pierre votive, cachets de
Urra sigillata, monnaies de bronze et d'argent; cave rom. etc. t Bain
romain à Franzenheiui [L. Kriiger]. Débris, monnaies dont l'une remonte à
46 Théodose. Valentinien II ou Maximus. ^ luscr. rom. trouvées à Eisenberg
(Palatinat) [P. Griinenwald]. Cinq pierres votives ou autels avec reliefs
. et inscr. dont deux d'un certain M. Adjutorius Memor et une de Ulpius
Maximinus, Ulpius Felicio et Veturius Leoniius. t Reraagen. Inscr. rom.
[H. LehnerJ. Deux pierres votives, l'une en l'honneur du Flumen Rhenus,
BO dédicace très rare; l'autre datant de 203 ap. J.-G. montre que la cohors
T. Flavia campait déjà alors à Remagen. ^ Bonn. Pierres tombales rom.
[id.J Beau et intéressant monument avec relief d'un soldat de la logio I.
Min(rvia ; il doit être d'environ 100 ap. J.G. % Brambach n» 665 [M. Sic-
LITERARISGHES ZENTRALBLATT. 63
bourg]. Nouvelle lecture (avec flg.) de cette pierre votive dédiée Jovi o.
m. et Ilerculi. t Le Krausberg près Birkenfeld, lieu de découvertes d'anti-
quités rom. [Baldes]. C'est là qu'on a trouvé le relief représentant Vulcain,
du Musée de Trêves. Z.
Literarisches Zentralblatt. 00° année, 190'i. 2 jr. D. Vôlter, Aegypten 5
u. die Bibel [Kr.], Les résultats ne seront pas approuvés dans les cercles
scientifiques. ^ l, R. Jannssen, Das Johannea-Evangelium nach d. Para-
phrase d. Nonnus Panopolitanus mit eineiu ausfiihrlichen krit. Apparat.
fE. L.]. Méritoire; réserves pour la méthode. Beaucoup de travail en pure
perte. \ P. KoGH, Die byzantin. Beamtenlilel von 400 bis 100 [Gerland]. Indis- 10
pensable, t A. KuGENER, Vie dp. Sévère par Zacharie le Seolastique. Texte
syriaque trad. et annoté [Nôldeke]. RecommanJé. H A. B. Draghmann,
Scholia vêlera in Pindari carmina rec. [BetheJ. Grands éloges. 1[ G. LUM-
BROSO, Exposilio totius mundi et genlium [A. R.]. Rendra des services, f S.
Reinaoh, Recueil de têtes antiques idéales ou idéalisées [T. S.]. A droit à toute 15
notre reconnaissance. l[lf 9 jr. A. IIarnaGK, Ueber verlorcne Di-iefe u. Akten-
slùcke, die sich aus d. Cyprianischen Briefsammlung ermitteln lassen. E. Klos-
TERMann, Eusebius Schrift tt. tôW xomxwv ôvofii-wv xwv âv xî) Oeta ypaçy).
N. BONWETSGH, Hippolyls Kommentir zum Hahenlind fKr.]. Courte analyse.
t E- Peterskn, Trajans dakische Kriege,2 [ ]. Conclusions qui diffèrent en 20
bien des points do celles de Gichorius. H G. Pascal, Studii crilici sul poema
di Lucrezio [Frz ]. Réserves. ^ A. Springer, Hdb. d. Kunstgpschichte, I. Das
Aliertum [T. S.]. Gette 1* éd. revue par Ad. Mighaelis est un nouvel
ouvrage, mis au courant de la science. W 16 jr. G. Bezold, Ninive u.
Babylon [Zimmern]. Répond à un besoin. ^ E. R. Bevon, The house ofi^
Seleucus [Beloch]. Des réserves. ^ A. Meillet, Introduction à l'étude compa-
rative des langues indo-européennes [ ]. Très bon pour indiquer la méthode
à suivre. H H. Wuensgh, loannis Lydi de magistratibus populi romani libri
ti-es rec. Grands éloges. ^ J. E. Sandys, A IJistory of classical scholarship
from Ihe sixth centwy B. C. ta the end of llie Middle Ages [B.]. Guide sûr, 30
agréable à lire, f J. N. Svoronos, Das Athener Nalionalmuseum. Phototyp.
Wiedergabe seiner Schâlze. II. 1 [ ]. Sera le bienvenu, très utile. i[ H.
Sghmidt, Schliemanns Sammlung Trojanisclier Altertilmer [F. N.]. Réussi,
rendra à la science de grands et durables services. %^ 23 jr. G. Kalb-
FLEISGH, Papyri graecae mus. Brilannici et mus. Berolinensis éd. [B.]. Bref 3$
résumé; ce sont des papyrus traitant de médecine. Yi 30 jr. O. Immisgh,
Philol. Studien zu Plato ; 2, De recensionis Platonicae praesidiis atque ratio-
nibus [K.]. Appréc. favorable. ^ R. Pighon, De sermone amatorio apud
latinos elegiarum scriptores [E. Martini]. Approfondi et digne d'éloges. ^^
6 fév. 0. Montelius, Die àlteren Kulturperioden im Orient und in Europa. I. 40
Die Méthode [Golzel. Promet d'être très important pour la préhistoire. ^Ex-
cerpta historica jitssu imp. Constantini Porphyrogeiiili confccta I G. DE BOOR,
Excerpta de legaiionibus éd. [A. H]. Admirable travail à tous égards.
^ H. IIOPPE, Syntax u. Slill des Terlulli'in [C. W.]. Utile aux théologiens et
aux philo'ogues. *f R. Levy, Martial u. d. deutsche Epigrammalik des -/T*" 45
Jnhr \ ]. Soigné et méritoire. tH '3 fév. F. Gumont, Die Mysterien des Mi-
thra. [ ]. Gelte trai. de cj livre caniuil due à G. Gbhrigh se lit facilement,
mais par places ne .se dégage pas assez du texte français. \ T.. Kipp,
Ge.<chichte der Quellen des rom. Rechls [K.]. 2* éd". très améliorée. \ M.GONRAT
(Cohn). Dreviarium Alaricianum. Très grands éloges. ^ R. FOERSTER, 50
Libanii opéra, rec. I. fasc. 2, or. 6-11 [W.. S.]. Suit de très près le fasc. 1.
Analyse. ^ L. Dedouvres, Les Latins peints par eux-mêmes [C. W.]. Pas de
valeur scienliûque. t L. v. Sybel, Weltgcschichte der Kunst im Altertum.
64 1904. — ALLEMAGNE.
[F. N.]. Cette 2e éd. est au niveau de la science. H^ 20 fev. S. Schloss-
MANN, AltrÔm. Schutdrecht u. Schuldvei-fahren [ \, Qqs réserves. ^ Eng.
DrerUP, Unlersuchungen zur aelteren griech. Prosalitteratiir hrsg. W. V.
Christ zum 70. Geburstage datgebraclit [F. B.]. Les travaux conlenup dans
5 ce vol. gagneraient à être revus. ^^ 21 fev. A. Levi, Apofonia consonanlica
[Hirt]. Pas grande valeur. ^ A. Dietebigh, Eine Miihradilurgie . Très
péuétraui, et connaît à fond son sujet. % F. F. Abbott. The Toledo
manuscripl of Ihe Gtrmania of Tacitus wilh notes on a Pliny manuscript
fA. R.]. A de la valeur. % G. BOXLER, Précis des institutions publiques
10 de la Grèce et de Rome anciennes fV. Thumser]. Des réserves ; l'auteur
se propose trop de choses à la fois. ^ H. DelbrûCK, Die drei Tempel am
Forum holitorium in Rom [Wfld]. Éloges avec qqs réserves. ^^ 5 mars. A.
SCHMIDTKE, Die Evangelien eines alten Unzialcodex nach eines Abschrift [des
13" Jahrh [E. L.]. Contribution de valeur non seulement à la critique du
15 texte, mais aussi à l'histoire du teste. ^ P. Barth, Die Stoa [K. J.l. Appréc.
favorable. ^ J. v. Arnim, Sloicnrum velei-um fragmenialll [A. Schm]. Contient
les fragments de Chrysippe et de ses successeurs. Puisse le vol. I ne pas se
faire trop attendre. ^ G. L. HendriCKSOn, TUt Commentariolum Petitionis
altribuied to Quintus Cicero [G. WnJ. Bien pensé et solide même s'il ne résout
20 pas la question. ^^ 12 mars. Eng. Drbrup, Uomer, Die Anfdnge d. helenischen
Kullur [E. MarliniJ. Eloges. % K. Altendorf, Aesthetischer Kommentar zur
Odyssée [\d.\. Destiné aux classes; atteint sou but. If P. D. Ch. Hennings,
Homers Odyssée. Ein krit. Kommentar [ ]. De très graudes réserves ; contient
cependant une. masse de bonnes remarques de détail. % J. M Jullien et
26 II. L. de PÉrÉra, Eschine. Discours sur l'ambassade [B.]. Appréc. peu favorable.
^ G. F. W. MutLLER, C. Plini Caecili Secundi epistularum libri novem [G. Wn).
Fait partie de la collection Teubner où elle doit remplacer l'éd. minor de
Keil. If M. GOLLIGNON et L. Couve. Catalogue des vases peints du musée national
d^Athènes [I. S.]. Répond à toutes les exigences, ^f^ 19 mars. P. Shorey, The
'Hj uniiy of Plalo's thoughl [G. S.]. Conlributioa de valeur. ^ E. Kemmer, Die
polare Ausdruckweise in der griech. Literalur [B.f. Intéressant et origiual,
mais n'a pas su tirer parti des matériaux amassés avec soin : aussi ne
mérite-t-il qu'un éloge très restreint : la coUecliou de matériaux conserve
cependant toute sa valeur et sera utile, ils forment la plus grande partie du
3S vol. ^^ 26 U'ars. H. v. SODEN, Die Schriften des Neuen Testaments in ihrer
aeltesten eirreichbaren Textgestalt hergestelll auf Grund ihrer Texlgeschichle I»
Abt. 1 [G. R. GregorjJ. Travail énorme qui a droit à toute notre reconnaissance.
\ Apollonii Dyscoli quae supersunt, Vol. I, Fasc. 2 R. SCENEiDi.R, Coinmeniarius
crilicus et exegelicus in A. scripia minora [B.J. Grands éloges. ^% 2 avril. V.
40 SCHULTZE, Codex Waldecensis. Unbekannle Fragmente einer griech. -lat.
Bibelbandschrift hrsg. [C. R. Gregory]. Très méritoire, t Eusebius Wcrke : II,
Die Kirchengetichichle bearb. V. E. SCHWARTZ, Die latein. Uebersetzung des
Rnfinus : I. bearb. von Th. Mommsen [G. Kr.j. Mentionnés % 11. Rock, Dcr
unverfdlschte So/crafcs[Phlmnl. Appréc. sévère. ^ J. A. Nairn, The mimes ofllero-
45 das[0. Crusius]. Appréc. favorable. '^ k.l\miLU.K^ D as latein. Sprachmaierial'iva.
Wortschatze des deulschen, franzôsischen und englischen Sprache [W. V.].
Des réserves au point de vue philologique. ^ M. Hostowzkw, Tesserarum
urbis llomae et suburbi plumbearum sylloge [T S.]. Grands éloges, f 0 et 16 avril.
E. SCHRADBR, Die Keilinschrifien und das Allé Testament [II. Barntsch].
60 3» éd. revue par H. Zimmern u. H. Wingkler. Vivement recom-
mandé : grande valeur. ^ C. Schmidt, Acia Pauli. Aus d. Ileidelberger
koptischen l'apyriis-handschrift n» 1, hrsg [G. Kr.j. Admirable publi-
CuliOU. % M. IIbysb, Ucber die Abhàngigkeil ciniger jiingerer Aeschines
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 63
Hss [E. Drerup]. Excellent travail préparatoire à une nouv. éd. absolu-
ment nécessaire. ^ W. M. Lindsay, Martialis Epigrammala : Id, The ancienl
éditions of Martial with collations of the Berlin and Edinburgh Mss.
1, Excellente méthode; 2, Analyse de ce complément à l'éd. de L. ^ O.
Bardenhewer, Geschichte der altkivchlichen Lileratuv II [G. Kr.]. D'une exac- 5
titude admirable. Très méritoire. ^^ 23 avril. H. Berger. Geschichte der
wissenschafllichen Erdkunde der Griechen [ J. Éloges. ^ G. RiTTER, Plalons
Dialoge. Inhaltsdai>tellungen, I, der Schriften des spâleren Alters [Linde].
Bon. 1[ G. p. Bali., The satire of Seneca on Ihe apotheosis of Claudius commonly
called Ihe 'A7ioxo>.o>cûvQw(Tt; [G. W.]. Édition utileet agréable. ^ R. Ehwald, lo
Aldhelms Gedicht de virginttale [M. M.]. Gontribution peu étendue qui a le
mérite d'indiquer nettement les principales lignes pour l'établissement
futur du texte de ce poème. ^ E. Petersen. Ara Pacis Augustae [G. W.. a].
Grands éloges. ^^ 30 avril. H. Weil, Etudes de littérature et de rythmique
grecques [Ilbrin]. On doit être reconnaissant à W. d'avoir réuni ces études 15
en un vol. f Cl. Lamarre, Histoire de la littérature latiiie depuis la fondation
de Rome jusqu'à la (In du gouvernement républicain I-III, IV. Appendice [].
Écrit avec chaleur et avec une généreuse et patriotique intention, mais pas
assez au courant des études récentes. ^ E. Pbrnige u. F. Winter, Der Hil-
desheirner Silberfitnd. Ant. IIeron DE ViLLEFOSSE, Le Trésor de Boscoreale 20
[Th. Schreiber]. Traitent tous deux avec une sobriété de style qni fait d'eux
des modèles du genre des deux plus beaux et plus complets monuments
de l'orfèvrerie antique. Yi "^ ui9^'- H- v. Soden. Die cgprianische Briefsammlung
[G. Kr.]. Excellent. 1[ M. Bbsnier, LHle Tibérine da»is l'antiquité [G. W.J.
Contribution de haute valeur à l'histoire de la ville de Rome daus l'antiquité. 25
1 G. Moeller, Die Medizin im Herodot. Orientera bien le grand public, f A.
E. HouSMAN, M. Manilii Astronomicon lib. primus rec. et enarr [G. W.J. Des
réserves. ^ F. ScheiGHL, Das Gricchenlum u. die Duldung [K. F.]. Travail
pénétrant qui jette une vive lumière sur l'âme ancienne. ^^ 14 mai. L,
Gantarelli, La diocesi Italiciana da Diocleziano alla fine dell' impero occidentale 30
[A. V. P.]. Sérieusement fait ; contribution utile pour la prosopographie
encore à ses débuts des provinces occidentales de l'empire, f E. Lavisse,
Histoire de France, etc. I, 2. Les origines. La Gaule indépendante et la Gaule
romaine, par G. Bloch [E. v. Borrus]. Très remarquable, t Jh. Thalheim,
Isaei orationes cum deperditarum fragmentis [B]. Le texte est meilleur que 35
celui de Scheibe qu'il remplace dans la coll. Teubner : il se rapproche de
celui de Buermann, et on pourra très bien se servir concurremment de ces
deux éditions, f G. HOSIUS, A. Gellii noctium atticarum libri XX. II. Vivement
recommandé. ^\ 21 mars. J. Schmitt, The chronicle of Morea, id. [Gerland].
Bon. \ Att. De-Marghi, Il culto privalo di Borna antica. II. La religione 40
gentilizia e collégiale [G. W.]. La partie qui traite des sacra gentilicia est
faible ; celle qui traite du culto collégiale est d'autant meilleure. t1[ 28 mai.
Ad. HarnaGK, Der pseudocyprianische Traktat de singularitate clerioorum ein
Werk des donatistischen Bischofs Macrobius iii Bom ; die Hypotijpoien des Theo-
gnost. Der gefdlschte Brief des Bischofs Theonas ani'en Oberkammerherrn Lucian 45
[Kr.]. Le rap. ne croit pas que le de singularitate clericorum soit de Macrobe*
î[ R. PiCHON, Lactancc [Klostermann]. Gomble une lacune longtemps sentie.
î P. AZAN, Annibal dans les Alpes. Mentionné. 1[ 1, 0- IMMISCH, Die innere
Entwicklung des griech. Epos : 2, E. Assmann, Das Floss der Odyssée [Drerup],
1, Grands éloges : 2, Confus et obscur. 1 1, II. Belling, Studien U. die Lie- 60
derbûcher des Horatius ; 2, 0. Keller, Pseudacronis Scholia in Horalium velus-
tiora I, Scholia A V in Carmina et Epodos [Ilbrin]. Le point de vue de B. est
vieilli ; grandes réserves ; 2, Rend complètement inutiles les éd. antérieures
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. "- XXIX. — 5
66 1Ô04 — ALLEMAGNE.
de Pauii et Ilaulhal. ^^ '• jn C. de Boor, Georgii Monachi chronicon, éd. I
[Gerland]. L'établissement du texte élait un vrai travail de géant. Le rap.
attendra la publication du vol. II pour dire son avis. tU It jn. E. Prbuschen,
Origenes Werke, IV Des Johannes Kommentar [Kr.]. Grands éloges.^ G. ROLOFF,
5 Problème ans der grifch. Kriegsgeschichte [Steru]. A raison quelquefois contre
Kroinayer, Antike Schlachtfelder in Griechenland ; mais on ne peut sous-
crire à toutes ses conclusions et à son jugement sur ce livre. H F. Steffens,
Lalein. Palàographie. II, Entwicklung des latein. Schrifl von den Zeilen
Karls d. Gr. bis zum Ende des XII Jahrh. [HeydenreichJ. Excellent manuel.
10 ^ El. RlGHTBR, Zw Entwicklung der romanischen Wortstellung ans der lalein-
ischeji [G.]. Sujet très difficile dont l'auteur s'est très bien tiré : ^ R. Borr-
MANN u. J. Neuwirth, Ge&chickle der Baukunsl. I, Die Baukunst des Allertums
u. d. Islam im Millelaller von R. BoRRMANN [E. Renard]. Sera accueilli avec
joie. ^^ 18 jn. W. Widm^vnn, Die Echlheit der Mahnrede Juslins d. M. an die
15 Heiden. Rien de solide. \ B. Maurenbregheb, Sallusiiana. I, Die Ueberlie-
ferung der Jugurthaliicke. Bonne méthode. W 25 jii. II. v. Schubert, Der
togenannle Praedestinatus. Contribution très importante à l'histoire du péla-
gianisme. ^ F. Pighler, Ausiria Romana [A. R.]. Très sérieusement fait,
mais n'indique pas toujours ses sources, ce qui empêche tout contrôle. ^ M.
20 SCHANZ, Geschichte der rom. Litleratur, IV, I, Die Lilteratur des vierten Jahrh.
[A. R.]. Excellent. Ij^ 2 juil. A. PhilippSON, Das MiUelmeergebiet, seine gco-
graphische u. kullurelle Eigenart [Th. F.]. Très grands éloges. ^ Ch. D. Ph,
Charitonides, IlotxtXa <I>iXoXoYixâ I [G. N. Halzidakis]. Ce livre rédigé par
Charitonides est de K. Kontos qui devenu aveugle ne peut plus écrire, il est
26 divisé en 93 chap. qui traitent de questions intéressant la Grèce. II S. G.
OwEN, A. Persi Flacci et D. Juni Juvenalis saturae [W. K.]. Sera très goûté.
^ G. N. IIaTZID.VKIS, 'Axa8r)[jnxà 'AvayvwajAaTa eîç tyiv 'E),)-rjVixr|V, AaTtvtxr,v xal
liixpbv e'i; xv 'Iv8ixr,v II. Simple mention. ^ F. NoaGK, Homerische Palasle. Eine
Studie zu dea Denkmalern u. zum Epos [Wflo]. Appréc. favorable. \^ 9 juil.
30 O. Lenel, Essai de 7'econstilution de l'édit perpétuel, trad. de F. Peltier, II.
Diffère sensiblement de l'ed. allemande de 1883. î B. P. Grenfell and A.
S. HUNT, The Oxyrhynchus Papijri IV [F. B.]. Analyse. \^ 16 juil. L. Frobenius,
Das Zeitalter des Sonnengottes I. Ce vol. soigneusement fait, contient les
questions, le second donnera les réponses et les preuves des hy-pothèses.
35 Éloges, ff 23 juil. S. H. Butgher, Demosthenis oratiunes I. Apprôc. favorable:
qqs réserves pour l'apparat critique qui n'est pas assez complet. T[ J. Strzy-
GOwsKi, Koptische Kunsi [E. Crum]. Très grands éloges. ^^30 juil. A. Hjelt,
Die altsyrische Evangelieniibersetzung und Talians Diatessaron in ihrem gegen-
seitigen Verhaitnis untersucht [Schm]. Appréc. favorable. If N. Bonwbtsgh,
*0 Die Théologie des Melhodiusvon 0/ympi<s[Sickenberger]. Méritoire. ^C. Patsgh,
Dai Sandscholi Berat in Albanien [A. v. P.]. Très grands éloges : intéressant
pour lesantiquilés.^E. Diehl, Procli Diadochi in Plaionis Timaewn commentaria
[E. Kaiiiika]. Valeur durable. ^ W. M. Lindsay, A'o»ui MarcclH de compendiosa
doctrina libros XX [W. K.]. Recommandé. ^ L. Rader.maGHhr, Das Jenseils
*5 im Mijthos des lletlenen \ ]. Utile et captivant, qques réserves ; pas toujours
convaincant. ^ R. Foerster, M. v. Schwind. Philostralische Gemalde. Grande
valeur; a droit à notre reconnaissance. \^ 6 août. S. Zbbelew, 'Axaixâ.
Zu den Altertiimern der Provinz Achaja [li] (en russe). Fait avec soin, solide
et utile, \ A. Manigk, PfanderechtUchc Untersnchungen, I II. Zur Geschichte
50 der rom. Ilypothek. 1 Th. Die pfandrechiliche Terminologie u. Literatur d.
Rômer [K.]. Commence par exposer la terminologie de chaque juriste, puis
étudie les écrits des juristes rom. de Servius à Ilermogène au point de vue
de la terminologie et de l'histoire de l'hypothèque, de sorte que le lecteur
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 67
ne se fait pas une idée du développement de la terminologie. ^ F. Suse-
MIHL, Aristotelis Ethica Nicomachea rec. 2^« éd. due à O. Appelt [B.]. Chau-
dement recommandé. 1[ Ghr, Ischyrius, Homulus; texte latin... par A.
RoERSGH [Mm.]. Contribution de valeur à l'histoire de l'humanisme aux
Pays-Bas. 1[ E. Gundelfinger, Caesar in der deutschen Literatw [F. L.J. Très 5
soigné. HH 13 août. A. Heisenberg, Georgii Acropolitae opéra rec. I et II [W. F.].
A droit à la reconnaissance des historiens et des philologues. ^ G. Helm-
REIGH, Galeni de temperamentis lib. III. Appréc. favorable. tH '^0 août. Ed.
KURTZ, Die Gedichle des Chrislophoros Mitylenaios [K. D.]. Appréciation favo-
rable. \^ 27 août. A. SCHLATTER, Die Sprache u. Heimal des vierten Evangelisten lO
G. N.]. S'impose à l'attention de tous ceux qui s'occuperont du 4» Év.
f R. H. WOLTJER, De Platone prae-Socralicorum phUosophorum exislimalore
et judice [C. S.]. Éloges. ^ G. KrôNERT, Memoria Graecu Uerculanensis cum
tilulorum Aegypti papyrorum codicum denique testimoniis [B.J. Très utile
et substantiel. ^ E. Lindskog, In tropoi scriptorum Lalinorum studia [W. K.]. i5
Beaucoup de peine pour procurer peu d'agrément au lecteur. ^"1 3 sept. R.
ROCHOL, Bessarion. Sludie zur Geschichte der Retiaissance fMarlini]. Grands
éloges. TT Urkunden des aegyptischen Allertums. K. Sethe, Urkunden des alCen
Beichs.et llieroqlyphische Urkunden der griech .-rôm. Zeil [Kr.]. Seront accueillis
avec joie. % Plan eines Corpus der grkch. Urkunden des Miltelallers und der 10
neueren Zeit [K. DieterichJ. Appr. favorable. î H. M. Blaydes, Spicilegium
Sophodeum. Commeutariura perpetuum in septem Sophoclis fabulas conti-
nens [li]. Eiifln un livre de B. contre lequel on n'aura pas besoin de nous
mettre en garde. IIH 10 sept. T. Stickney, Les sentences dans la poésie grecque
d'Homère à Euripide fSt.J. Appréc. favorable. tH 17 sept. W. Stintzing, 26
Ucber die Mancipalio. Qqs objections. % P. Blaydes, Adversaria in Thucydi-
dem [E. L.]. Inutile. ^ G. WiSSOWa, Gesammelte Abhandlungen zur rôm. Re-
ligions- u. Sladigeschichte [lij. Très grands éloges. \^ 24 sept. F. Martroyb,
L'Occident à l'époque byzantine. Golhs et Vandales [Gerland]. N'est pas assez
au courant des travaux modernes. ^ R. Dussaud, Mission dans les régions 30
désertiques de la Syrie Moyenne, avec la collaboration de F. Magler. Les
inscr. grecques et latines contenues dans ce vol. n'ont pas grande impor-
tance historique. Des réserves. ^ G. Pkrrot et Ch. Chipiez, Histoire de fart
dans Vantiquilé, VII et VIII [Michaelis]. Quelles que soient les objections de
détail qu'on puisse faire à ces deux vol. consacrés à la Grèce, ils conservent 36
leur haute valeur. ^ Brunn-Bruckmann, Denkmàler griech. u. rôm. Skulptur,
fortgefiihrt... von P. Arndt. Lief. 101-109 [Schreiber]. Grands éloges. ^^
!•' oct. A. BlGELMAlR, Die Beleiligung der Christen am oeffentlichen Leben in
vorcotistanlin. Zeit [Kr.J. Éloges. | Arndt-BruGKMann, Griech. u. rôm. Portrdts
[Th. Schreiber]. Très grands éloges. ^^ 8 oct. E. Hennecke, Neutcstameni- w
liche Apokryphen hrsg. [Schm]. Trad. ail. qui sera la bienvenue : qqs ré-
serves sur la manière dont H. traduit, f F. Strunz, Nalarbetrachtung u. Na-
turerkenntnis im Altertum. Eine Eutwicklungsgftschichle der Autikenoatur-
wissenschaft. Plein d'esprit, captivant et instructif. ^ H. Weil, Euripide^
Oreste [H. StadtmiillerJ. Éloges de cette 3e éd., revue, mais où il y a encore 45
des corrections à adopter. ^ C. Rongzewski, Gewôlbeschmuck im, Altertum.
Studien und Aufnahmen [Th. Schreiber]. Très utile. 1[1[ 15 oct. M. Fried-
LÂNDER, Griech. Philosophie im Alten Testament [S. K.]. Montre que la philo-
sophie grecque se fait sentir dans l'Ane. Testament. C'est en réalité un
livre de controverse qui aura du retentissement. ^ H. Stich, Mark-Aurel, m
der Philosoph auf dem rôm. Kaiserthron [Ding]. Bon, sans prétention scienti-
tique aucune. H F. KÛCHLER, Beitraege sur Kenntnis der assyrisch-babylo-
nischeuMedizin. Text mit Umschrift, Uebersetzung u. Kommentar [C. B.]
68 1904. — ALLEMAGNE.
Trace très bien la voie à des recherches plus approfonrlies. ^ F. Wittlng,
Von Kimst u. CUristentum Plastik n. Selbstgefiihl. Von antikem u. chrisll.
Rauragefiihl u. s. w. [W. S.^ Observations profondes, mais souvent
énigmatiques. ^f 22 oct. E. S. Gutjahr, Die Glauhww-digkeil des irenàischen
5 Zeugnissesûber die Abfassung des vierlen kanonischen Evangeliums [G. N.]. Appréc.
favorable. •[ Eng. Drerup. Aeschinis quae /crunan* epis/o/ae [Radermacher],
Éloges. ^H 29 oct. 1, Th. ACHELIS, Abriss der vergleichenden neligionswisscn-
schnfl ; 1, C. P. Thiblb, Grundzûge d. Religionsiuissenschaft : hearh. Y. G.
Gehrich. Éloges, il W. Arndt, Schrifllafeln zur Erlernung dev latein. Paldo-
10 graphie, a-» Hefl von M. Tangl [F. R.]. Excellent. H^f 5 nov. K. Horn, Ge-
schicluUchkeU u. Zweck von Evang. Joh. Kap. 2i [Schm]. Cité ici à cause des
remarques de lexicographie, de grammaire et de critique du texte qui y
sont contenues, et qui méritent d'être étudiées, f K. Brugmann, Kurse
vergleichende Grammatik der indogerm. Sprachen. Très grands éloges. H F.
15 Studniczka, Tropaeum Traiani [E. Petersen]. Réfute Furtwanglor : étudie
ce monument avec un soin minutieux extrême ; ramasse, analyse et discute
à fond tous les éléments du problème. 1[t 12 nov. E. H. Gifford, Eusebii
Pamphili evingelicae praeparalionis libri XV, I-IV [G. Kr.]. Grands éloges de
cette éd. critique accompagnée d'une trad. en anglais, d'un commentaire et
20 d'indices. ^ A. Cima, L'eloquenza lalina prima di Cicérone [\'\]. Somme toute,
mérite notre reconnaissance. \ W. Spiegelberg, Geschichte der aegypiischen
Kunst bis zum Hellenismtis [Kr.]. Appréc. favorable. 1[f 19 nov. J. A. Kundt-
SON, Die zwei Arzawa- Briefe . Die aeltesteii Urkunden in indogerman. Sprache
[Hirt], A de la valeur, quand même la parenté de ces deux lettres trouvées
25 à El-Amarna avec les langues indo-européennes est loin d'être prouvée. ^
- Beitraege sur Kunsigeschichte. F. Wickhoff gewidmet u. S. W. Cité ici à cause
d'un art. de Riegl sur une plaque de bronze byzantine trouvée à Éphèse
par lleberdey. Les autres art. n'intéressent pas l'antiquité classique, t^
26 nov. G. WOHLENBERGER, Der ers te utid zweite Thessalonicherbrief ausgelegt
30 [G, N.]. Excellentes remarques de langue, d'histoire, d'exégèse et de phi-
lologie. % Gh. LÉCRIVAIN, Études sur Vhisloire Auguste [II. P.]. Très au courant
de tout ce qui a paru en Allemagne sur ce sujet, ne donne rien de nouveau,
mais rectifie çà et ià quelques erreurs chez ceux qui l'ont précédé. S^
3 déc. II. Gross.mann, Eusebius, Theophanie hrsg. E. Klostermann, Eusebius
36 Onomastikon der biblischen Orlsnamen [Kr.]. Loués. ^ G. IIaRDBR, Homer. Ein
VVegweiser zur erslen Einfiikrung in die Ilias u. Odyssée [E. Drerup]. Soigneu-
sement fait pour les élèves, mais rien de scientifique, f II. Egqbr, Kriiisches
Verseichnis der Sammlung archilektonischer Handzeichnungen der k. k. Hofbi-
biiothek I [A. M.. s]. Beau et utile recueil ; s'occupe surtout de Rome et de
40 ses ruines. ^1[ 10 déc. J. Mansion, Les gutturales grecques [Hirt]. Enrichit la
littérature du sujet. 1[ J. Fôrstbmakn u. 0. Gûnther, Briefe an Desiderius
Erasmus von Rotterdam hrsg. [A. R.J. Sera accueilli avec joie, tî '"^ déc
E. UOHNBFFBR, Platon gegen Sokrales Interprelationen [DingJ. Méritoire;
qques réserves. ^ G. BaUCH, Die Universilàt Erfurt im Zeitalter des Frulthn-
45 manismus. Appréc. favorable. ^ G. Gobtz, T. Maici Plauli Epidicus it. rec.
G. a droit à notre reconnaissance pour ce travail sérieux et exact. % F. Set-
TBOAST, Quellenstudieu zur galloromanischen Epik. S'impose à tous ceux qui
S'occupent de ce sujet. \ Der rôm. Limes in Oeslerreich. IV [A. R.]. Éloges.
% 24 dec. J. WbllhaUSBR, Das Evangelium Macci libers, u. erkl. iD., Das
60 Evangelium Matlhaei [Schm.]. Éloges de la trad. Le commentaire contient
beaucoup de nouveau et d'étonnant. ^ G. Saintsbury, Loci criiici. Passage
illustrative of critical theory and practice from Aristotle do\\rnwards. Excel-
lent et pratique. ^ W. Christ, Geschichte der griech. Lileratur bis auf die
MITTEILUNGEN AUS DEH HISïORISCHEN LITERATUR. H9
Zeii Jiislinians. 4« éd. soigneusement revue et mis au courant de ce livre si
utile. ^ C. Bardt, RiJm. Komôdien. Trad. ail. excellente. % G. Sghmilinskv,
Plaulus Zwillinge et Schiff'brucic. Très {grands éloges de ces trad. % B. Peyron,
Cod. Ilalici manu exarati qui in Bibl. Taurinensis Athenaei anle diem
26 Jan. 1904 asservabantur. Grands éloges de cet ouvrage posthume. 1 A. 5
MORET, Du caractère religieux de la royauté pharaonique [Lange]. Appréc.
favorable. If E. Rohde, Psyché. Éloges de cette 3* éd. A. S.
Mitteilungan aus der historischen Literatur. T. 32. Fasc. 1. Revue
des programmes [Ueydenreich, Dielrich, Hirsch]. Ilans Draheim, Ilhaka-
Frage (K. Wilhelms-G. Berlin). Court, clair et très instructif. — Robert 10
HOLSTEN, Die Bedeutung des 7. Jahrhunderts fur die Entwicklung der sittlichen
Amchauunyen der Griechen (K. Wilhelms-G. Stettin). Analyse. — Waldemar
Olsen. Die Schlacht bni Plalaeae (G. Greifswald). Défend la tradition contre
Delbriick. — A. Ed. Anspach, De Alexandri Magni expeditione indien. Fasc. 3
(G. Duisburg). Fait preuve de soin et d'érudition. — Ernst Fischer, Archdo- 15
logische Erinnerungen an eine Studienreise nach Griechenland (Johannes-G.
Breslau). D'une lecture attachante. — Max Zibgler, Fasii tribunorum plcbis
(G. Ulm). Riche matériel de statistique. — Otto Richtbr, Beiirdge sur rôm.
Topographie} (Alliaschlacht u. Serviusmauer) 2 (Capitolium u. Clivus Capito-
linus ( Prinz Heinrichs-G. Berlin). Place la bataille sur la rive gauche du Tibre 20
et justifie la description topographique donnée dans ITIandbuch d'iwan v-
Millier. — K. Fr. Adami, Liegl der Schilderung des Unterganys der io Kohorten
im Lande der Eburonen bei Caesar bell-gall. V, 26 37 der Bericht eines Augenzeugen
su Grunde? (Hessisches G. Fridericiauum, Laubach), César a utilisé un rapport
écrit, résultat auquel on devra souscrire. — Schleusner, Die Reinen des 26
Kaisers Auguslus in Geschichle u. Dichtung [G. Barmen) L'auteur a voulu avant
tout contribuer à l'exégèse d'Horace. — Gerhard Schultz, Tivoli u. die Filla
Iladrians (P. Steglitz). Exposition sans prétention scientifique, à l'usage du
public instruit. — ZiebarTH, Eine Inschriflenhandschrift der Hamburger
Siadlbtblioth'-k (Wilhelm-G., Hamburg). Analyse. % Georg Weber, Lehr- u. 30
Handbuch der Weltgeschichle. 21 Aullage, neu bearbeitet V. BaLDaMUS T. I
(Altertum) [W. Martens!. Fait avec un soin et une compétence admirables.
^ Georg Weber, Weltgeschichle in ilôersichllicher Darstellung 21. Aufl. neu
bearbeitet v. Otto Langer [Id.^, Travail approfondi et au courant des der-
niers résultats de la science. Toutefois c'est dans l'antiquité que l'auteur 35
parait le plus à l'aise. ^ Jahresberichte der Geschichlswissenschaft hrsg. v. E.
Berner, 24* année [K. Lôschborn]. Mêmes éloges que les vol. précédents et
exposé des résultats les plus importants des sciences historiques. ^ Johannes
Kromayer, Anlike Schlachtfelder in Griechenland . T. 1 (von Epaminondas bis
zum Eingreifen der Rdmer) (pi) [G. WinkelsesserJ. Mérite tout éloge. 40
% Beitrâge zur alten Geschichte u. griechisch-rôm. Alterthumskunde Fest-
schrift su Otto Uirschfelds 60. Geburtstage [Th. Preuss]. Analyse sommaire des
articles dûs à Th. Mommsen, 0. Seegk, Hiller v. Gàrtringen, U. Wilckbn,
PaulM.MEYER.V. BiSSING, A. IIÉrON DE ViLLEFOSSE, G.'PaRTSCH, JuliUS JUNG,
C. JuLLiAN, Ernst Kohnemann, Domaszewski, k. Rhgling, Eug. Pridik, E. 4tt
RiTTERLiNG,TociLESGU, E.Majonica, A.SCHiFFetJuliusDûRR. Amentionner
aussi six lettres de Niebuhr à Angelo Mai d'avril 1824 à mai 1828 publiées par
H. ScHÔNE.t Georg Grupp, Kulturgeschichte der rôm. Kaiserzeit T. 1 (Untergang
der heidnischen Kultur [Id,]. Amis consciencieusement à profit les auteurs
anciens et modernes ; il y aurait toutefois quelques points de détail à$o
relever. \ Friedrich Ohlbnschlager, Romische Ueberreste in Bayern. Fasc. 1
[G. Leiding^rJ. Répond à un véritable besoin; fait désirer la suite. Klf Fasc. 2
Comptes rendus de la Société historique de Berlin. Séance du 8 février.
70 1904. — ALLEMAGNE.
Erhardt traite de l'émigratiou et de l'expansion des Germains en Allemagne.
% Friedrich Caubr, Ciceros poliiisches Denken [Th. Preuss|. Livre de saine
réflexion, plein d'idées profondes et fécondes. ^ F. Knokb, Gegenwàniger
Stand der Forschungen iiber die Rômerkriege im nordwesllicken Deutschland (pi.)
5 [Id.]. Après un examen des différentes opinions émises sur le lieu de la
bataille de Varus, K. se décide pour Iburg à 12 kil. au sud d'Osnabriick.
Ç Otto SCHULTZ, Beitràge zur Krilik unscrer lilerarischen Ueberlifferung fiir
die Zeit von Commo iiis' Sturze bit auf den Tod des M. Auvelius Ayitoninus (Gara-
calla) [Id.]. Approfondi, mérite d'être instamment, recommandé. ^ Theodor
10 SOMMERLAD, Wirlhschaftsgescliichtliche Untersuchuugcn. Fasc. 2 (Die Lebens-
beschreibuug Severins als Kulturgeschichtliche Quelle) [^Foss]. Résultats peu
importants en dépit de Tapplication et de l'érudition dépensées. \ Excerpta
histovica iussu Inip. Conslantini Porphyrogenili confecla edd. BOiSSfctVAiN, G.
DE Booa, Th. BÛTTNER-WOBST. Vol. 1 Excerpta de legalionibus éd. G. de
16 BooR, P. 1 et 2. [F. HirschJ. Dans la collation des mss. et l'appréciation de
leur valeur, l'éditeur a fait preuve du soin et de la sagacité dont il est cou-
lumier. ^ i^loys Meister, Die Anfàmge der modernan diplomatischen Geheim-
schvifi [v.^auffungen]. < Mentionné à cause de l'introduction dans laquelle
M. traite de la cryptographie de l'antiquité >. ^ Historische Vierieljahrssclvift
20 Ilrsg. V. Gerhard Sbeliger, 14" année |F. Hirsch]. < Mentionné à cause de
l'art, de E. Dbvriunt. « Die Sweben u. ihre Teilstâmme » et l'art, «impor-
tant » de B. HiLLCGBR << Der Schilling der Volksrechte u. das Wergeld » >.
\ Zeilschrifi f. vaterlandische Geschichle u. Allertiimskunde. T. 60 [Lôrfler].
< Mentionné à cause d'un art. de F. Koepp oîi il défend la commission
25 archéologique de Westphalie contre un art. malveillant de Knoke (cf. supra)
paru dans les Grenzboten et un art. «. qui mérite considération » de Bômbr,
« Ein neuer Versuch zur Losung der Alisofrage » >. ^% Fasc. 3. Plan eines
Corpus der griech. Urkunden des Miltelallers u. der neueren Zeit [F. Hirsch].
Annonce ; le point de départ serait le règne de Constantin le Grand, f Paul
30 KocH, Die bijzantinischen Beamtenlitel von 400-700 [Id.]. Etude qui repose sur
de nombreux matériaux, f Georgii AcropoUtae opéra rec. Aug. Heisbnbbrg
Vol. 1 et 2 [Id.]. Satisfait aux exigences actuelles de la science. If Garl
Neumann, Byzantinische KuUur u. Renaissance KuUur [Id.]. Exposé riche
d'idées et attrayant. \\ Fasc. 4. Garaille Julian, Vercingétorix. F. d. Schule
85 bearbeiteit v. Sibglbrsghmidt (pi.) [B. Clemenz], Instructif et d'une haute
valeur; « le chef-d'œuvre de l'auteur ». Henri Lrbègue.
Nachrichten v. d. K. Gesellschaft der W^issenschaften zu Got-
tingen, 1904. Fasc. 3. Didyme Tiepi Ay)[j.o(T6Jvou; [Fr. Leoj. Le papyrus publié
dans l'éd. vraiment magistrale des ' Berliner Klassikertexte' par H. Diels
40 et SCHUBART cst bien un original et non un extrait, comme l'a prétendu
Diels. Le commentaire se rapproche de celui d'Asconius, et avait pour titre
irepl Ar)(iO(j6évou{. On doit distinguer les livres qui portent le titre itepl to-j
Seïva d'avec les {i7co|xvr,(xaTa et les avyyp6nL[Lcnx Trep't to-j oerva, Didyme avait
composé des CiioiJLvrjtxaTa 'I)>iiSoç et '05ua(T£ta{, un nîpl xf,; 'AptdTapxetou 6top-
46 OwffEw;, des commentaires sur Pindare et Bacchylide, un mpl Xuptxoiv TtotTiTôiv,
des commentaires sur Démosthène, Isée, Ilypéride et un grand ouvrage
Ttepl Ar,(AO(jÔ£vo\Jî. On ne doit donc pas s'attendre à retrouver dans le nipl
ArjiiOffO^^ov; des citations tirées par Harpokration des ■jnoii.^rt^xiix.
Fasc. 4. Le Daphuis de Théocrite [E. Schwarlz]. Le poème I fait allusion
50 à Gos, sinon le KaXuSwvto; Ttopôixeûi; (v. 57} n'a aucun sens. Thyrsis est un
étranger ; le pâtre sicéliole a apporté de son pays le chant des souffrances
de Daphuis; ce chant est un Ihrône. Dans la peinture de D., Théocrite s'est
inspiré du Ménalcas d'IIermésianax ; il est revenu à son mythe de Daphnis
NEUE JAHRBUCHEU F. D. KLASS. ALTERT., GESCHICHTE U. D. LITEU. 71
dans les Thalysies (VII). \ Un morceau de basse lilléralure hellénistique
[R. Reilzenstein]. Texte de 1' 'A7ro)>oY^a y.epatjiw; Trpôç 'AjAsvcôrtiv pa<Tt>.éa [ASÔTip-
iji£v£U!J.év/i xaxà xb Sjvaxov d'après les fragments Grafet Renier, accompagnés
d'un commentaire historique (Cf. Wessely dans Denkschriften der Wiener
Akad., 1893). Ces fragments, sans avoir la valeur historique que Wilcken 5
voulait leur attribuer, sont néanmoins un spécimen de la littérature
d'agrément qui a étendu des ramifications jusque dans le christianisme.
f Pour l'histoire d'Athamse [E. Schwartz]. Concerne les KecpiXaia, la des-
cription du ms. 60 du chapitre de Vérone qui contient l'Historia acephala,
la description du ms. 474 de Paris, et traite au long de l'histoire politique jo
et religieuse à laquelle les papyrus publiés dans les dernières années
apportent des rens'îignements précieux pour la chronologie (100 p.).
Henri Lebègue.
Neue Jahrbûcher fur das klassische Altertum, Geschichte und
deutsche Literatur, 7e année U<' livr. 1'* partie. Les fouilles de Troie et k,
la critique homérique [E. Bethe]. B. avait déjà montré que les combats
dont parle Homère n'étaient pas le récit de la défaite des tentatives de
colonisation des Eoliens à Lesbos et à Troie, mais que plutôt les combats
des grands héros Achille et Hector, Ménélas et Paris, Enée et Dioméde
avaient été livrés autrefois dans la mère patrie. Il montre dans cet art. 20
pourquoi Homère a réuni toutes ces légendes autour de Troie ; parce que
cette contrée avait longtemps retenti du bruit des combats entre Ajax et
Hector, combats qui en réalité avaient été livrés entre Rhoiteion, patrie
d'Ajax, et Troie. Cette lutte est comme l'arrière-plan historique de l'épopée
et c'est dans ce sens que les chants d'Ajax sont comme le noyau de l'Iliade. 25
Culte d'Athena llias. Les deux Ajnx n'en font qu'un, qui est fils d'Oïiée. ^
La Thessalie et l'histoire de la Grèce [O.Kern] L'importance delaThessalie
pour l'histoire de la race grecque dans l'antiquité est d'autant plus grande
que jusqu'à une époque relativement récente on y retrouve les restes des
différentes familles de peuples, t Les nouvelles fouilles du forum romanum 30
fChr. Hiilsen]. Rapport sur les principaux résultats de la campagne de
fouilles de 1898-1903 (pi. et flg.). Nécropole; lapis ni^^er ; curia Diocletiani
élevée vers 303 ap. J.-G ; Basilica Aemilia ; lacus Juturnae ; templum Divi
Augusti ; S. Maria Antiqua. 1 Sur le Thésaurus linguae latinae [F. Vollmer]-
Comment il faut s'y prendre pour former un véritable thésaurus, réunir, 35
vérifier et publier les matériaux. % Le chœur et le peuple dans le drame
ancien et moderne [R. PotschJ. Ressemblances qu'il y a entre le chœur des
drames anciens et celui des drames modernes. ^ L. Meyer, Ueber die
Modi in griech. [Lattmann]. Grandes reserves ; rien de nouveau et des
erreurs, f^ 2e livr. 1" partie, Fried. Aug. Wolf [S. Reiter]. Etude biogra- 40
phique. t l.es plus récentes recherches sur les champs de bataille de la
Grèce ancienne [E. Lammers]. Etude critique du livre de E. Kromayer,
Antike Sc/dachlfelder in Griechenland I, qui va d'Epaminondas aux Romains.
Ce livre ne répond pas aux exigences légitimes des lecteurs. Erreurs
qu'il commet, notamment à propos de Mantinée et de Chéronée. Vues 45
personnelles du rap. f Th. Schreibbr, Studien ueber das Bildnis Alexan-
ders des Grossen [F. Koepp]. Réserves sur certains points où K. main-
tient ses propres conclusions; éloges de qqs chapitres. ^ La Médée de
Nicophron [C. Fries]. Le papyrus 186 du Br. Mus. contient les restes
d'une tragédie qu'on croit être celle de Nicophron. Cette identification 50
est possible sans être certaine. ^ C. Ritter, Plalons Dialoge. Inhalisdarstel-
lungen 1 : der Scftriflen des spàleren Allers [0. Immisch]. Eloges ; a coûté un
très grand travail à l'auteur. ^^ 2« partie. Sophocle dans les écoles [Chr.
72 1904. — ALLEMAGNE.
Muff]. Afin de mieux apprécier l'artiste dans le poète, M. commence par la
technique de ses tragédies, il étudie ensuite le poète tragique, puis les
idées morales et religieuses qui se font voir dans ses tragédies, f^ 3« livr.
l'c parlie. La théorie hellénistique en Egypte [R. Rcitzenstein]. Etudie
5 l'hellénisation du peuple égyptien d'après la littérature religieuse de l'é-
poque hellénistique de l'Egypte, laquelle nous est connue par tant de docu-
ments qui nous permettent de suivre la formation et la transmission des
idées religieuses, mieux que dans n'importe quelle autre partie de l'Orient.
11 a recours surtout aux prières contenues dans les papyrus magiques et aux
10 écrits hermétiques, f Les plus récentes recherches sur les champs de
bataille de la Grèce ancienne [E. Lammert]. Suite : Bataille de Sellasie,
n'accepte pas les conclusions de Kromayer <cf. supra>. ^ H. Diels, Die
Fragmente der Vorsokratiker. Griech. u. Deutsch [H. V. Arnim]. Fruit mûr
d'un travail long et désintéressé. H E. Harrison, Sludits in Theognis, togelher
16 with a Texl of ihe Poems [0. Immisch]. Grands éloges. \^ 4* livr. 1" partie.
L'empereur Auguste [V. Gardlhausen]. Montre que c'est à tort qu'E. Meyer
<IIistor. Zeilschr. 1903, 385 sqq.> a écrit qu'Auguste avait sérieusement
voulu rétablir la république et qu'il n'avait pas eu l'intention de devenir le
monarque, mais le « princeps reipublicae », à peu près comme autrefois
20 Camille et les Scipions : bien au contraire, c'est bien une monarchie qu'il
voulait fonder, et non une diarchie, suivant l'expression de Mommsen, où
il aurait partagé le pouvoir avec le sénat. Il lui suffisait que son règne fut
un compromis facilitant le passage de la république à la monarchie, et il a
réussi, puisque cette monarchie a duré 400 ans. ^ Les plus récentes
26 recherches sur les champs de bataille de la Grèce ancienne [E. Lammert].
Fin <cf. supra>. Conclusions sur Sellasie. Examen des conclusions des
livres de E. Roloff, Problème aus d. griech. Kriegsgeschichte et de G. SOTI-
RIADES, D. Schlaclhfeld von Chàronea u. d. Grahhilgel der M akedonien qui tous
deux combattent les idées de Kromayer. ^ K. Brugmann, Kurze vergleichende
30 Grammatik d. indogerman. Sprachen [IL Meltzer]. Très grands éloges. ^ G.
Wachsmuth, Aihen [W. Ruge]. Tirage à part de l'art, de la lieal-Enc. de
Pauly-Wissowa. t^ 2° partie. Le Griech. Lesebuch de Wilamowitz [P.
Cauer]. Son importance scientifique et pratique. N'atteint peut-être pas
tout à fait le but que W. s'est proposé, mais sera néanmoins utile et béni.
36 t R. Wesselï", Vereinfaclile Griech. Schulgramm. I. Formenlehre [R. PapprilzJ.
Livre-très bien fait, très pratique et bien propre à fortifier l'étude du grec.
\% 5* livr. l" partie. L'art à l'époque des Pisistratides [E. Petersen]. Analyse
rapide du vol. de Th. Wiegand, Die archaische Porosarchilektur der Akro-
polis su Athen dont il fait l'éloge. ^ La mécanique de l'antiquité fW.
40 Schmidt]. 3 pi. 1, Philon de Byzance ; 2, Héron d'Alexandrie, mécanique,
catoptrique, dioptrique ; 3, (rçevgovy,, xap-/ViTtov, wpo).dytov ; 4, le cerf de Kana-
chos ; 5, Automates volants, t Pierres à bâtir romaines [E. Zubarth]. A
propos du vol. de R. Lanciani, Storin degli scavi di lioma e notizie inlorno
le coUezioni rornana di anlichita, Z. traite de l'histoire de la destruction de
4B Rome ancienne au moyen âge. | L'ars amatoria d'Ovide et ses premières
trad. allemandes |E. Stemplinger;. f Der rum. Limes in Oesterreich. IV [W.
Rug<']. Eloges. W 6» livr. 1" partie. La médecine dans l'antiquité [J. Hil-
berg]. Sources où les historiens peuvent puiser; méthode et procédés de
la médecine antique, les médecins et leurs œuvres. ^ J. J. Bbrnoulli,
60 Griech, Ikonographie mil Ausschhiss Alexanders und der Diadochen [Gercke].
Comble une lacune vivement ressentie. ^ J. G. Tarver, Tibej-ius the Tyrani
[Scholt]. Mérite d'attirer l'attention, quoique les résultats ne soient pas
en général très nouveaux. If 70 livr. Le roman grec [W. Schmid]. Etat actuel
NEUK JAHRBÛCHERF. D. KLASS ALTERT., GESCHIGHTE U. D. LITER. 73
de uos connaissances sur sa nature et ses origines : S. se demande si
avant les tentatives des néosophistes vers l'an 100 ap. J.-C le roman grec
avait existé comme genre littéraire nettement déterminé. Il montre d'abord
que malgré les essais laits après Rohde pour arriver à une autre solution
que ce savant, en interprétant et en combinant autrement que lui les 5
documents littéraires connus depuis longtemps, ou n'est pas arrivé à un
résultat nouveau et certain. Il passe ensuite aux papyrus trouvés depuis
1893 et au roman de Ninos publié par Wilcken, le document le plus impor-
tant de ce genre littéraire qui doit avoir été composé au le"" s. av. J.-C, il
montre que la source d'où est sorti le roman d'amour grec est le SpaiiaTsxôv lo
8i-r\-^ri\t.a. des écoles des rhéteurs. Le roman grec a donc passé par deux
périodes, l'une plus ancienne, antérieure aux néosophistes, représentée par
les papyrus, l'autre plus récente que Rohde a étudiée et qui est l'œuvre
des néosophistes. C'est environ vers 160 ap. J.-C. que la période ancienne
prend fin et que la nouvelle commence ; elles se distinguent entre elles 15
surtout au point de vue de la langue et du style. ^ La double forme de la
troisième Philippique de Démosthène [F. Blass]. Explique par le moyen de
la prose métrique comment ces deux formes différentes l'une de l'autre
ont pu nous être transmises par les mss., notamment par S. et L.
tT 2e partie Rapport sur le 41" Congrès du « Verein Rheinischer Schul- 20
manner » 1904 [B. Huebner]. C. r. du rapport de Wolf sur l'enseignement
des religions grecque et romaine dans les Gymnases. Discussion. ^^ 8« livr.
Débuts de l'hellénisme [R. FritzcheJ. Considération sur la religion grecque
et les phases de son développement ; elle est la religion d'Ici bas, du monde
ensoleillé et lumineux, et non pas une religion supraterrestre, comme celle 26
d'Israël, ou panthéiste, comme celle des Indiens, ou adorant des abstrac-
tions froides et indéterminées, comme celle des Romains : développe-
ment de la race. Art. qui se continue au fasc. 9. f Un livre généalo-
gique de l'Attique [E. Ziebarth] C. r. du livre de J. Kirchner, Prosopogra-
phia Attica. Grands éloges ; qqs remarques de détails et qqs desiderata. 30
Indispensable à tous ceux qui s'occuperont de l'histoire, de la littérature
ou de l'épigraphie de l'Attique. ^ V. Berard, Les Phéniciens et l'Odyssée,
2 vol. E. ASZMANN. Das Flosz der Odyssée, sein Bau u. sein phoenikischer
Urspvung [P. Gauer]. 1. Pourrait prêter le flanc à la critique en maint
endroit, mais beaucoup de bon; 2. Ouvrage chaudement recommandé. II A 38
propos d'un mémoire de Kekule de Stradonitz sur l'Apollon Didyméen de
Kanachos <cf. pi. loin Sitzungsber. d. Berl. Akad. 19û4> [E. Petersen]
montre qu'il s'est trompé dans son explication de Pline N. H 34, 73 et main-
tient ses conclusions. \ J. Jûthner, J. Knoll, C Patsch, II. Swoboda
Vorlailfiger Bericht u. eine archàol. Expédition nach Kleinasien [Rugej. Hésul- 40
tats importants. ^^ 9« livr. 1"= partie 'Op/.twv a-jr/t^^a^ilD. Miilder]. Croit avec
Wilamowitz que les vers A, 101-103 sont « faux » (sic) et ne sont pas à
leur place, ils ont été empruntés à A, 119-121 où on les comprend très bien,
tandis que là où les a transposés non le poète lui-même, mais un imita-
teur, ils sont tout à fait déplacés. M. explique comment a pu se faire cette 45
transposition de vers faux et non interpolés. Il montre ensuite que le récit
primitif comprenait les vers 105-112; 113-126; 134, 135, 138; 140-150, 153,
154 ; 169-219 et suivants. La [LÎ-:pr\ se portait sous le ÇaxTTrjp, î Deux livres
nouveaux sur l'Enéide [J. ZiehenJ, Grands éloges de R. Heinze, Virgils
Epische Technik et de E. NORDbn, P. Virgilius Maro Aeneis B. VI, malgré qqs 50
critiques de détail, excellents. ^ Gg. Wissowa. Gesammdte Abhandlungen
zur rôm. Religions-u. Stadtgeschichie [DeubnerJ. Mérite la reconnaissance de
tous ceux qui s'intéressent à la vie religieuse des Romains. HH 2« partie.
74 1904. — ALLEMAGNE.
Pourquoi enseigne-l-on le grec? [Fr. Alyl. Après avoir montré dans Beloch
Griech. Geschichte, l'invasion du matérialisme dans les sciences historiques
et avoir comparé les conclusions erronées auxquelles il arrive parce que
ses prémisses sont fausses, avec celles de Ed. Meyer qui sont tout à fiit
6 différentes, A. fait l'éloge de la langue et de la littérature grecques, que rien
ne peut remplacer comme procédés d'éiucation pjur Tesprit humain, ^f
10*livr. l'c partie. Philoctète-IIéphaistos [F. Marx]. Voit dans le personnage
de Philoctète une copie d'IIéphaistos, le dieu du feu de Lesbos ; toute sa
légende sous sa forme primitive est un écho de l'ancienne légende ionienne
ïû de l'expulsion d'Héphaistos de l'Olympe et de sa réintégration dans l'as-
semblée des dieux comme aide au jour du danger. Nous avons deux récits
de son expulsion dans l'Iliade (A. 591 et 2. 395 sqq) que l'on peut com-
parer avec la légende de Philoctcte, qui sous sa forme primitive se rappor-
tait à un dieu du feu à nous inconnu, adoré à Lesbos. ^ Heraclite l'obscur
«6 [Ad. BriegerJ. Résumé de la doctrine d'il, comme complément à un mémoire
paru dans l'Hermès 1904 < cf. pi. haut p. 40,3 >. ^ Le roi avec la couronne
d'épines [H. Reich]. Commentant une scène figurée sur un sarcophage du
IV» s. du musée du Latran, plusieurs graffltes et le récit de saint Matthieu
(27, 27-31), R. montre que le couronnement du Christ, dont on a discuté la
20 réalité historique, est bien authentique. Les soldats rom. avaient l'habitude
de jouer des mimes dans lesquels on se moquait d'un roi qu'on bafouait
de toutes les manières et qu'on frappait : ils ont joué ce'jour-là tout natu-
rellement un véritable mime, en prenant le Christ, qu'on leur désignait
comaae roi des Juifs, comme point de mire de leurs moqueries, et cela
2B sans aucune cruauté particulière de leur part, puisque l'alapitarum sonitus
était une partie obligée de tout mime complet. On comprend pourquoi les
ofQciers n'eurent pas à intervenir, c'était un droit qu'avaient les soldats de
s'amuser ainsi et ils ne s'en faisaient pas faute. ^ P. D. Ch. Hennings,
Homers Odyssée. Ein kritischer Kommentar. O. RôSZNER, Unterstichungen zur
30 Komposiiion der Odyssée. Ein Beitrag zur Lôsung der Homer. Frage : S. Eitrbm,
Die Phàalcenepisode in der Odyssée [P.Qauerj. 1, A de la valeur; 2, Pas convain-
cant ; 3, Etude pénétrante dont les résultats ne sont pas très importants.
t H. Lkchat, Au Musée de l'Acropole d''Alliènes. Etudes sur la sculpture en
Attique avant la ruine de l'Acropole lors de l'invasion de Xerxès [Amelung],.
35 Grands éloges. ^ 2» partie. Livres pour l'enseignement du latin pour les
classes supérieures : Busch-Fries, Lat. Uebgsb. revus en partie par II. Knauth.
Pratiques et bien faits; Knauth, Uehçfst. Bon ; H. Ludwig, Lit. StUuebungen.
Très intéressant, a de la valeur ; Loeber, Uebgsb. Recommandé ; Hammbl-
bagh-Stbphan, Uebgst. Réussi ; Sghultzk, Fiinftig Aufgabtn... fur die Prima
40 et Phraseologisches Wôrierverzeichnis. Petites réserves. Z.
Neues Korrespondenz-Blatt fur die Gelehrten und Realschulen
"Wiirttembergs. XI* année 1904. 1" livr. La colonisation des Alpes dans
l'Antiquité [OsianderJ. Dans cet art. qui se continue dans les deux fasc. sui-
vants, 0. traite 1» des plus anciennes populations historiques connues sur
45 lesquelles nous sommes renseignés par des documents littéraires. Il laisse
de côté ceux dont l'existence n'est attestée que par les fouilles, et s'occupe
des Liguriens, des Grai, des Lépontiens, des Euganei, des Rhétiens. 2» Les
Romains de 166 à 14, jusqu'à la défaite finale des populations liguriennes;
il y avait alors 18 peuples qui avaient été soumis à Rome d'Eisack et de
50 rinn au lac de Genève. 3, Élude sur la nature du pays, ses produits, la
densité et les moyens d'existence de sa population, sa civilisation, etc. ^
Langenscheidls TaschemvÔrter bûcher. H. Menge, 7, Lal.-ieutsch : i, Griech.-
DeuUch [F. Ilertlein]. Le nom de l'auteur est une garantie ; les caractères
NEUES KORRESPOND.-BL. F. D, GELEHRT.-U. REALSCHULEN. WÛRT. 75
du dict. latin sont trop petits. ^^ 2^ livr. Petebsen, Trajans dakische Kriege
[Th. Klett]. Commentaire des scènes figurées sur la colonne Trajane :
appréc. favorable, lî^ 3Mivr. F. Cauer, Ciceros politischcs Denken [Ileege].
Réalise un grand progrès dans la solution des problèmes qui se rattachent
à Cicéron ; indispensable à tous ceux qui s'occupent des idées et de la con- R
duite politique de G. % WeGKLEIN, Aeschylos Sieben gegen Theben [Ostertag].
Très grands éloges du texte et du commentaire. l[f 6<= livr. In amicum —
en ami [Eb. Nestlé]. On voit par un passage de saint Augustin (De civ. Dei
20, 19) (1 sedet in amicum i.e. velut amicus » que le français « en » dans l'ex-
pression «en ami» vient du latin «in» avec l'ace, et non pas TabL^Dies irae lo
dies iila (Id.]. Dans ce célèbre chant de Thomas de Celano il faut ponctuer
« dies irae dies illa, solvet etc. f G. Babdt, Theodor Mommsen [J. Miillerl.
Éloges. % W. Freund, Wie studiert man klass. Philologie. 6« éd. remaniée par
H. Deiter [W. Nestlé]. Répond à un besoin. ^% 7» livr. G. r. sommaire des
travaux du IV Congrès des professeurs de gymnase wurtembergeois (Wiir- 15
temberg. Gymnasiallehrerverein) tenu le 7 mai 1904 [Cramer]. Cité ici à
cause du mémoire de W. Schmid, Zur Frage des griech, Romans, qui
montre que les romans grecs sont le prolongement et le développement
des SpafxaTizà 5t-/-,yr,[Aa-:a des écoles des rhéteurs. ^^ 8* livr. W. Adler,
Verhandlungen der 47. Vcrsammlimg deidscher Phiiologen xt. Schulmànner in 21
Halle a. S. vom. 7-10 oct. 1903 [W. Nestlé]. Résumé de ce vol. substantiel
<cf. R. d. R. 28, 83, 3I>. ^ E. ROHDE, Psyché |Mettzer]. Cette 3^ éd. est la
reproduction de la 2» avec qqs rectifications et additions dues à W. Nestlé-
tu 9' livr. G. Beisswânger, /4?nios Comenùts als Pa)isop/t [Schott]. Appréc.
favorable. % O. Weissenpels, Amw. ans Ciceros philos. Sc/ici/ce?i ; R. Thiele, 25
Aiisw. aus Ciceros rhetûr. Schrifien\ Ileege] Ouvragesecornmanlés. ^ LViuteldu
Dieu inconnu à Athènes [E. Neslle]. Cet autel mentionné dans les Actes
des Apôtres 17, 23, serait d'après des exégètes anciens cités par Oecume-
nius, évêque vers 9o0 de Thricca en Thessalie (Migne. Patrol. gr. 118 p. 238)
un autel élevé pendant la guerre contre les Per.ses (490 av. J.-C.) au mo- 30
ment de l'envoi de Philippidès d'Athènes à Sparte, ou pendant la peste
d'Epiménide (ce que nous savions déjà par Diogène Laerte) ; autres passages
dans Ghrysostome(Migne, 60,268)et Théophylacte de Bulgarie (Migne, 125»
997 et 1000). \ Accentuation des diphthongues grecques [id.]. La règle qui veut
qu'on accentue sur la seconde voyelle est relativement récente. Les mss. 35
et les éditions anciennes ont l'accent en général sur la première. ^ Les
oppida gaulois et bretons et les murs d'enceinte préhisloriquas [E.
Hertlein]. Détermine d'après César et les ruines encore existantes en
Wurtemberg ce qu'il faut entendre par le mot oppidum chez les Gaulois et
les Bretons, f P. Gosslkr, Lmkas-lihaka, die I/eimat des Odysseus [W. Nestlé]. 40
Chaud partisan de la théorie de Dôrpfeld que Leuade serait Hle d'Ulysse.
Intéressant mais pas entièrement convaincant. A recommander. ^ Cybul-
kischen Tabulae : 3 b. Pridrik, Dierum. Miinzen; 12 f. Rodbnteiner, Das
antike Theater ; 15 a et b. ROSTOWSEW, Das alte Rom; 16-20. Amelung, Die
Gewandung des allen Griechen u. Borner [Th. Klett]. Ces tables accompagnées 45
d'un texte explicatif excellent n'ont plus besoin d'être recommandées. \^
11» livr. La tiare de Saitapharnes [Fehleisen]. Art. qui se continue dans le
fasc. 12 : description, histoire de la découverte et de l'achat de la tiare. Son
inauthenticité reconnue. ^ Actes des Apôtres, 21, 36 [Eo. Nestlé]. Sens de
l'expression atpe aùrbv et de la traduction qu'en donne Chrysostome (Migne, 50
60, 323) £v xoïç aiyvot; aùxôv £[xêaX£, en latin immitte eum in signa. ^ L'em-
pereur Trajan et le pape Grégoire le Grand [id.J. Le nom de Trajan se
trouve mentionné dans le ménologe de l'église grecque à côté de celui de
76 1905. — ALLEMAGNE.
Grégoire, qui aurait intercédé auprès de Dieu pour lui dans ses prières.
Quelle est l'origine de cette légende? f Minner u. Plangk, W. Jordans
ausgew. Sliicke aies d. dritten Dekade des Livius [Hesselmayer]. Appréc. favo-
rable, fî 12* livr. E. KORNEMANN, Die neue Livius Epitome aus Oxyrhynchus
5 [SchermannJ. Excellent, f Bbnseler-Kaegi, Griech. Deulsch Schulwôrlevbuch
[Knapp]. 12* éd. augmentée et améliorée. ^ A. Furtwangler u. H. L. Ur-
LïCVS, Denkmàlev griech. u. rôm. Skulptur [P. WeizScicker]. Recommandé;
excellente introduction à l'étude de la plastique antique. ^ H- Lugkbnbagh,
Kimst u. Geschichie. I, Abbilduugen zur alten Geschichte [id.]. Eloges de
10 celte 5* éd. non seulement augmentée, mais améliorée à tous égards.
X.
Neue philologische Rundschau. 9 jr. Walter Leaf, The lliad, vol 2,
Bks. 13-24, 2" éd. [II. KlugeJ. Comme le vol. 1, est une des meilleures éd.
explicatives parues dans ces derniers temps. ^ f Oddone Ravenna, Di Mo-
15 schione e di Teodelte poeti tragici [J. Sltzler]. Contribution méritoire à la
connaissance de la tragédie grecque du 4» s. av. J.-G. % W. M. Lindsav,
The ancient Editions of Marlial wilh collations of the Berlin et Edinburgh
Mss. — M. Valeri Martialis epigrammata recogn. W. M. LlNDSAY (Glarendon)
[Gust. Wôrpel]. Occupera une place d'honneur parmi les édd. de Martial.
20 Les collations donnent l'impression d'un soin extrême. ^ Manly, Jihaca or
Leucas (The University of Missouri Studies vol. 2, numb. 1) (pi.) [R. Menge].
On souscrira en grande partie à ce plaidoyer en faveur de l'Ithaque mo-
derne, bien qu'il n'apporte guère de neuf. ^ Erich Lindskog, In tropos
scriplorum latinorum sludia [0. Weise]. Excellent. % Beitràr/e ziir allen Ge-
26 schichte u. griechisch-rômischen AKertumskunde. Festschrift zu O. Ilirschfelds
60. Geburtstage [O. IleyJ. Analyse sommaire par matières des 63 diss. ^
P. Johann Baptist EgGER, Begriff der Gymnaslik bei den alten Philosophen u.
Medizinern fHoderraann]. Travail appliqué qui jette qqe lumière sur une
question fort controversée. ^^ 23 jr. Arisioile's Psychology (De Anima et Parva
30 Naturalia) translated with introduction and notes by W. A. IIammond [ ].
Trad. fort soignée et lisible qui est une contribution très méritoire à l'étude
d'Arislote. % K. O. Breithaupt, Q. Horalii Flacci saturae. F. d. Schulg. erki.
2e éd. [O. Wackermann]. Profitable aux élèves et donnera mainte indication
utile au maître. 1[ Antonio Gima, Utloquenza latina pri7na di Cicérone [F. Lu-
se terbacher]. est le fruit de longues études. Analyse. % Slephan Cybulski,
Tabulae quibus antiquitates Graecae et Romanae illustrantur. PI. 3^ 12-XX
IBruncke]. Fait avec beaucoup de soin et d'intelligence. ^ Hermann Mengb,
Tatchenwôrierbuch der lutein. u. deutschen Sprache [C. Wagener]. Conscien-
cieux, bien qu'il donne prise à qqs critiques de détail. Hlf 6 fév. Le ms. de
40 Démosthène D ll28up [j_ May]. D concorde avec la !'• main de i] et remonte
à la plus ancienne source qu'on puisse atteindre. Collation de D pour les
discours 50 à 35 inclus, f L. Wilson, D. Juni Juvenalis saturarum libri 5
edited wilh introd. and commenlary [J. Diirr]. Sans hautes visées scienti-
Ilques, rendra néanmoins de bons services aux étudiants. ^ K. Wbissmann,
45 Beitrdge sur Erklàrung u. Benrteilung griech. Kunslwerke (Progr. Gymnase
Schweinfurt) [P, WeizsackerJ. Recherches conduites avec méthode, exposé
facile, résultats convaincants. ^ S. Eitrem, Die gôttUchen Ztvillinge der Grie-
chen (Videnskabsselskabets Skrifter. II Hislorisk-fUos. Klasse) fil, WolfJ»
Conduit sa thèse parfois avec exagération ; sujet trop condensé et d'une
80 lecture dilïlcile. \\ 20 fév. C. 0. Zuretti, Omero, Ulliade, vol. 5. Libri 17-20
[H. KlugeJ. Mérile les mêmes éloges que les vol. précédents <v. R. d. R.
25 et20>. ^ S. G. OWBN, A. Persi Flacci et D. Juvenalis saturae [PolstorfT].
Édition d'importance pour Juvénal. Pour l'éd. de Perse les divergences du
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 77
texte de Biicheler sont rares, l'éditeur ayant pris pour base P. ^ K. Reis-
SiNGBR, Leukas, das homerische lihaka (Bl. f. bayer. Gymnasialschulwesen).
— Hans Draheim, Die ïihakafrage (Progr. Wilhelm-Gymn. Berlin) [Rud.
Menge]. L'identification proposée par R., si intéressante qu'elle soit, ne
résout pas les difficultés. Le progr. de Draheim également en faveur de s
Leucate est intéressant à titre de rapport bibliographique sur la question.
Yi 5 mars. G. Moeller, Die Medizin im Herodol [Sitzler]. Mérite la recon-
naissance des médecins et des philologues, bien qu'il apporte peu de neuf.
^ W. M. LlNDSAY, Nonius Marcellus' Dictionarxj of Republican Lalin \ ].
Recherches de valeur sur la composition et l'origine du ' De com- lo
pendiosa doctrina' de Nonius. ^ F. J. Hartmann, Untersuchungen ûber den
Gebrauch der Modi in den Historien des Prokop aus Càsarea [H. BraunJ.
Contribution de valeur à une grammaire historique du gvec. 11 est fâcheux
qu'elle ne s'étende pas à l'Histoire secrète. ^ 0. Gruppe, Griechische Mytho-
logie u. Religionsgeschichte, P. 2. Livr. 1 et 2 (Iwaii von Mûller, Handbuch, 15
T. K, sect. 2. P. 2) [Weizsâcker]. Œuvre d'une importance décisive. %
Guslav RiEDNER, Typische Aeusserungen der rôm. Dichter [KreppelJ. Travail
très méritoire qui dénote une grande application, f Friedrich Gauhr, Ciceros
politisches Denken [Leop. Reinhardt]. Plein d'idées et intéresssant. 1*[\
19 mars. J. Sitzler, Herodol VU. Bucfi. F. d. Schulg..erki. 3' éd. [R. Helbing'. 20
Des modifications qui témoignent de l'effort de faire profiter l'éd. des pro-
grès de la science. ^ Santi Consoli, La Germania comparala con la Naturalis
historia di Plin%o e con le opère di Tacilo [Eduard WolfT). Idée bizarre de
revendiquer pour Plin'e l'Ancien la paternité de la Germania. ^ Heinrich
Jung, Càsar in Aegypten (48/47 v. Ghr.) [Pintschovius> Travail soigné et 25
suggestif bien que sur la critique des sources P. ait élevé quelques cri-
tiques de détail, f Wilhelm Spiegblberg, Geschichte der àgyptischen Kunst
(pi.) [E. N.]. Rendra des services aux philologues et particulièrement aux
exégètes d'Hérodote, t Eduard Meyer, Geschichte des Alterlums. T. V,
4» livre (Der Ausgaug der griech. Geschichte) [Heinr. Swoboda]. Bel 30
ouvrage. H^ 2 avr. F. H. M. Blaydes, Spicilegium tragicum observationes
criticas in tragicos poetas Graecos coniinens [P. Deito]. Des conjectures
souvent séduisantes mais le plus souvent sans portée et inutiles. 1[ Edmund
WeissenbORN, Xenophons Memorabilia., F. d. Schulg. erkl. 2» vol. Livres 3
et 4, 2* éd. [M. Hodermann]. Répond bien à son but pédagogique. ^ Max G. 35
P. ScHMiDT, AUphilologische Beitrdge. Fasc. 1. Horaz-Studien [0. Wacker-
mann]. Témoigne de lectures étendues et d'une sagacité parfois excessive.
Se lit avec intérêt néanmoins, f J. N. Svoronos, Dis Alhener A'ational-
museum. Deutsche Ausgabe besorgl v. W. Barth, Fasc. 1 et 2. Die Funde
von Aniikylhera {pi.) fErnst NeulingJ. Mérite d'être chaudement recommandé 40
en dépit de qqs léj^ères imperfections. ^ M. W. de Wisser, Die nichi
menschengestaltigen Gôtter der Griechen [P. W.]. Étude d'ensemble des cultes
primitifs de la Grèce complète et soignée. H H. van Herwerden, Collec-
tanea crilica, epierilica, exegeliea sive Addenda ad Theodori Kock opus
Comicorum Atticorum [Ph. WeberJ. Éloges tempérés par des réserves : à 45
côté des preuves d'une sagacité incomparable et de lectures prodigieuses,
on relève des traces de mauvais goût et d'affectation au bel esprit. ^
M. ROSTOWZEW, Geschichte der Staatspacht in der rôm. Kaiserzeit bei Diokletian
[0. Wackermann]. Rend un service important à la science et épuise le sujet
autant que le permet le matériel actuel des sources. tH 16 avr. O. Wôhler- 50
MANN, In Sapphus carmen II qicaestiones criticae [J. Sitzler]. Beaucoup d'appli-
cation pour un mince résultat. ^ Georg Losgar, Sludien zu Alcimus Avitus^
Gedicht De spiritalis hisloriae gestis [Stutzenberger]. Tableau séduisant
78 1904. — ALLEMAGNE.
de l'œuvre principale d'Avitus ; il semble que L. eût pu multiplier les
parallèles tirés d'auteurs moins accessibles que les poètes classiques. If
Maximilian Arnold, Quaentiones Posidoniae, Spec. 1. [Ph. Weber]. Fait
augurer des résultats très appréciables. Art. détaillé (8p.). If Hermann Ubell,
■i Vier Kapilel vom Thanatos [P. WeizsaclierJ. Emporte la conviction, toutefois
U. est allé trop loin dans sa polémique contre Cari Robert au sujet des
représentations figurées du dieu delani ort.^ Ernst Sghulze, Die rom. Grenz-
aulagen in ûeiUschland u. das Limeskaslell Saalburg (pi.) [0. Wackermann].
Un certain nombre de reproductions bien choisies rehausse la valeur de ce
10 livre qui mérite d'être lu par les élèves des gymnases et par le grand public.
tif 30 avr. Erwin OldenburGER, Ds oraculorum Sibyllinorum eloculione [Ph.
Weber]. Sans contenir de grosses erreurs ne répond que faiblement à
ce qu'on attendait. ^ August Leykauff, François Ilabert m. neine Uebev-
seiiung der Meiamorphosen Ovids [Aug. AndraeJ. Lecture très intéressante.
16 ^ Camille Jullian, Vercingéiorix. 2« éd. (pi.) [Rud, Menge]. Beau livre qui
peut être recommandé instamment à tous les lecteurs de César. If Johann
Samuelsson, KasusassimiUilion u. Satzwurler im Lalein (Tir. à part du T. 5 de
Eranos) fO. Weise]. Du soin et de la conscience, des lectures et de la com-
pétence. ^ n. Fritzsuhe, Griechische Schulgrammatik 4» éd. [F. Adami].
20 D'une grande valeur bien que le traitement de la phonétique laisse à désirer.
Hî 14 mai. Le CIA II 3961 [Roi. Herkenrath] Lire -ndipa (= itâpedxt) MUi. If A.
Chavanon, Élude sur les sources principales des Mémorables de Xénophon [F.
Rôsiger]. Critique saine et pleine de tact qui fait preuve d'une bonne école.
\ F. B. Aitrens, Ausu:ahl ans der 5. Dekade des Livius. Der Krieg mit Perseus
ib F. d. Schulg. erkl. [F. LuterbacherJ. Extraits et exégèse acceptables, 4 p.
d'observations du critique. If Alfred Gergke, Abriss der griech. LauUchre.
[M.]. Rendra des services, bien qu'il ne réponde pas au point de vue actuel
de la science, défaut auquel remédieront des éditions postérieures. ^ A.
Hamilton, The négative Compounds in Greek [Hans Meltzer]. Ouvrage de
30 valeur, bien que la langue populaire et les papyrus aient été négligés.
If MuLLER, WiBSELER, Denkmàler der alleu Kunst. P. 2. 4» éd. 3' Livr. Apollon
(pi. 21-30) [E. N.J. Excellent ouvrage. ^ Henri FranGOTTE, L'administration
financière des cités grecques (Mém. couronnés par l'Académie royale de
Belgique. T. 63). — Le même. De la condition des étrangers dans les cités
35 grecques [Heinr. Swobod;)]. Fait preuve d'érudition et d'application, qqs
réserves de détail. ^ Karl HaGHTMann, Die Akropolis von Alhen im Zeitalter
des Perikles (pi.) [RiiterJ. Méritoire, sera bien apprécié dans les écoles. •[ W.
Drumann, Geschichte Roms., 2* éd. pp. P. Groebe. T. 2. Asinii-Gornificil
[H. Swoboda]. Le travail de l'éditeur mérite des éloges, t André Lefèvre,
40 Les Gaulois, origines et croyances (pi.) [Rud. Menge]. Sans valeur scientifique,
présente d'une façon aisée les faits qui méritent d'être retenus. ^^ Wolfgang
Rbighel, flomerische Waffen, 2* éd. (pi.) [WeizsackerJ. Contribution d'une
haute valeur à l'archéologie et à l'exégèse homérique, augmentée encore
grAce au soin avec lequel le nouvel éditeur R. IIeberdey, s'est acquitté de
45 sa Iftche. t f'iatonis opéra recog. J. BuRNET. T. 3 tetralogias 5-7 continens [K.
LindeJ. Du neuf et du solide. Une grande prudence comme dans les premiers
volumes dans l'admission des conjectures, mais il est plus réservé dans les
suppositions de lacunes ou d'interpolations, f IJieronymi Chronicorum cndicis
Floriacensis fragmenta Leidensia, Parisina, Vaticatia pholotypice édita. Prae-
50 fatus est L. Tralbb [F. Ruess]. Grands éloges. ^ Mélanges Boissier. Recueil
de mémoires concernant la littérature et les antiquités romaines dédié à G.
Boissier (pi.) [J. Jung]. Articles de valeur dus à des savants remarquables
de France et de l'étranger. Analyse sommaire par matières. ^ G. F. Sghoe-
NEUE PHILOLOGISGHE RUNDSCHAU. 79
MANN, Griechische AUertumer, 4» Auflage beatb. v. J. II. [.IPSIUS, T. 2 (Die
internationalea Yerhaltnisse u. das Religionswesen) [H. Swobodai. Tout ea
reoonuaissanl que L. a réussi à maintenir le livre à la hauteur de la
science, le critique regrette de voir subsister maintes erreurs historiques
de Schdmann. ^ Leop. Sadée, De Boeotiae lUulorwn dialecto [Fr. StOLz]. 5
Répond à un but immédiat, toutefois ily a de la partialité dans l'emploi des
souices littéraires, par exemple la grammaire de Brugmann est rarement
utilisée sauf en vue de la polémique. ^ Léo Meyer, Handbuch dergriech.
Eiymologie. T. 3 et 4 [Ilans Meltzer]. Est le fruit d'une vie de travail.
La disposition toutefois est regrettable et surtout le parti pris d'ignorer 'O
ce qui a été fait depuis 30 ans environ sur le sujet. ^^ jn. Erucius {--^j^)
ou Erucius (w u u u)? [j. May]. Le nom de l'accusateur de la Rosciana n'a
rien à faire avec le nom grec 'Epyxso; dérivé de "Epy|, "Epuxo; montagne
de Sicile; il dérive de la plante ërûca (ûrûca). ^ Paul Natorp, Platos Ideen-
lehre [K. Linde]. Question dilTicile qui n'a jamais été traitée avec une telle te
profondeur, f K. UaCHTMaNN, Die Verwerlung der i. Rede Cicei-os g^gen C.
Verres (de signis) fiiv Unlerweisungen »n der anliken Kunst, 2^ éd. [Weizsâcker] .
Méritoire, t C. L. Wilibaldus Grimm, Lexicon Graeco-Lalinnm in libros Novi
Testamenti, 4e éd. [Ph. Weber]. Les améliorations auraient pu être plus
nombreuses et plus importantes. ^ II. Collitz u. F. Beghtbl, Sammlung 20
der griech. Dialeklinschriflen, T. 3, P. 2, Fasc. 3. Répond aux plus sévères
exigences grâce au soin et à l'acribie philologique. \ Amleto Servi, Il do-
minio Mameriino nella Sicilia fO. HeyJ. Ne pouvait guère trouver de docu-
ments nouveaux après Mommsen et Holm. Le soin laisse à désirer. ^ Der
rôm. Unies in Oeslerreich. Hrsg. o. d. Kais. Akad. d. Wiss. Fasc. 3 et 4 (pi.) 26
[P. W.]. Une foule de renseignements qui éclairent et complètent ce que
l'on sait de l'occupation romaine dans ce pays, f Th. Scheffhr, Deuischer
Universilàtskalender, 65« éd. P. 2 f ]. Excellent, f^ 25 jn. Fragments d'un ms.
inédit du Lélius de Gicéron [W. Fox]. Collation d'après l'éd. G. F. W. Millier
de 4 feuillets qui servaient de couverture à un volume in-folio appartenant =^0
à la bibliothèque du Gollège Stella Matuiina à Feldkirch (Vorarlberg). ^
N. RlEDV, Solonis eloculio quatenus pendeal ab exemplo Homeri. P. 1 fj. Sitz-
1er]. Du soin et une application méritoires, toutefois R. ne s'est pas assez
occupé de ses devanciers. ^ K. Jaakkola, De praepositionibus Zosimi quaes-
tiones [Ph. Weber]. Bonne contribution à une grammaire historique. ^ G. 35
Maspero, Histoire ancienne des peuples de l'Orient (pL), 6* éd. [A. Wiedemann].
Fait preuve des brillantes qualités communes à ses précédents ouvrages.
^ Rudolf Menge, Ithaka nach eigener Anschauung geschildert. 2» éd. (pi.)
[Rliter]. Peu de changements dans le texte, enrichi par de nouvelles photo-
graphies dues àDôrpfeld. Menge ne paraît pas convaincu de l'identification *'^
d'Ithaque avec Leucade (Santa Maura,. \ Festschri/'t des Sladtgymnadums zu
Halle a. S. zur Begriissung der 47. Vers, deutscher Philologen in Halle
[R. Hansen]. 5 diss. dont 3 concernent l'antiquité classique : Bernhard
Brauning, ' Ueber das Gebiet der Aristotelischen Poelik ' ; Max Gonsbrugh,
' Die Erkenntnis der Prinzipien (àpxa() bel Arisloteles ', et Friedrich Kahler, «
ForschuDgen zu Pytheas' Nordlandsreisen '. Cette dernière diss. de valeur •
durable. ^ K. Baedeker, Mittel-Italien u. Rom. 13* éd. [ j. Au courant des
dernières découvertes du domaine de la topographie antique. If 9 jlt.
Félix Jagoby, Apollodors Chronik, eine Sammlung der Fragmente [Sunder-
meier]. Élève de Diels et de Wilamowitz, J. s'est acquitté de sa tâche 50
d'éditeur avec succès, | Walther IIyde, De Olympionicarum statuis a Pausania
commemoratis [Weizsâckerl. De l'application. Toutes les questions tout
traitées avec la circonspection et la compétence nécessaires. î J. van der
80 1904. — ALLEMAGNE.
Valk, 7'. Lucreii Cari Hbri sex. P. 1 [Hans Schrôder]. A recommander à ceux
qui n'ont pas le temps de pénétrer dans le texte de Brieger ou les Epicurea
d'Usener. \ II. d'Arbois de Juiîainvillb, Les Celles [F. Lulerbacher]. Analyse
détaillée accompaj^née de qqs réserves sur l'invasion des Celtes par Bello-
5 vèse, et sur les Helvètes. Y^ 23 jlt. Arislophanis Lysistraia. Cum prolego-
menis et commentariis éd. J. van Leeuwen J. F. IPongratzl. Eloges pour
celte éd. dont la partie principale est le commentaire exégétique. ^ Teggb,
Ausivahl aies clen Gedichlen des P. Ovidius Naso. P. 1 et 2. Texte et commen-
taire [G. Schiller] Peut sous plus d'un rapport être préféré à une foule
10 d'éditions similaires, grâce au commentaire explicatif. ^ Charles Upson
CLark, The texl tradilion of Ammianus Marcellinus with 5 manuscript facsi-
miles [Schickinger], Diss. extrêmement appliquée et consciencieuse. ^ Wil-
helm DÔRPFELD, Troia u. llion (pi.) fRud. Menge]. Ouvrage grandiose qui
termine une grandiose entreprise de 2o ans (1870-1904). 1[ Ilerm. Mbnge,
^5 Griechisch^deutsches Schulwôrierbuch. . . [Schleussinger]. Travail solide qui
fait preuve d'un jugement sain. tH 6 août. Martin Wohlrab, Aesiheiische
Erklàrung von SophoMes' Anligone [I*. DeltoJ. Éloges. % Die Bakriien Tragodie
des Euripides Deutsch. v. Hans v. Arnim [K. Weissmann]. Trad. Adèle en
général, plus conforme au génie grec que celle de Fugger. ^ Hermann
20 Walther, Ueber die Echlheit u. Abfassung der Schriflen des Corpus Caesaria-
num. P. 1 (Bellum Gallicum. B. civile. B. Alexandrinum) [Anton Polaschek].
Suggestif, mais prêle souvent à la polémique. Art, détaillé et critique
(15 p.). H G. Tropea, Studi sugli Scriptores Hisloriae Augustae, 5 T. [J. Sorn].
L'auteur fait preuve d'application et possède pleinement son sujet, mais
2S l'élément historique seul ne suffit pas pour conduire au but. 1[ Julius
JiJTHNER, Fritz Knoll, Karl Patsgh, Ileinrich Swoboda, VorUiufiger Bericht
ûber eine archciologische Expédition nach Kleinasien [R. Hansen]. Voyage
archéologique riche en résultats, esquissés ici en partie. \^ 20 août, M. Hbysb,
Ueber die Abhàngigkeit einiger jûngerer Aeschines-Handschriflen [Detlo]. Apporte
30 de nouveaux matériaux pour la critique des mss d'Eschine et pour une
restitution approximative de la tradition. ^ A. G- Rocs, Prolegomena ad
Arriani Anabaseos et Indicae cditionem crilicam adjecto anabaseos libri priml
specimine |R. MiickeJ. Fait preuve d'une sagacité et d'une érudition qui font
bien augurer de l'éd. future. If Fried. Kreppel, Der Zyklus der Horazischen
35 Rômeroden P. 1 [Rosenberg]. De valeur durable. ^ R. S. Radford, Personifi-
cation and llie use of abstract subjects in the Altic Oralors and Thukydides P. 1
[Ph. Weber]. Mérite d'être bien accueilli tant à cause des matériaux que de
la méthode dont il fait preuve. \ Edward Capps, The introduction of comedy
inlo ihc city Dionysia (pi.) [Weissmann]. On ne peut souscrire sans réserves
*0 aux résultats ingénieux de G. H Theodor Birt, Griechische Erinnerungen eines
Peisenden [Anton Fruck]. A côté de belles descriptions, des fautes de goût
des jugements baroques qui gâtent le plaisir de la lecture. ^^ 3 sept. The
Homeric llymns edited by W. Thomas Alt.en and E. Sikes [E. Eberhard]. Il
est regrettable que les éditeurs n'aient pas tiré du riche matériel des mss.
*» tout le parti désirable et qu'ils aient fait preuve d'un conservatisme exagéré.
1 G. Synnbrberg, Randbemerkungen zu Minucius Félix P, 2 [B. Dombart].
L'efTort louable de défendre le texte traditionnel est parfois excessif. Les
conjectures de S. rencontreront peu d'approbation, f Der aile Orient. Jahrg. 5,
Fasc. 3. Rudolf Zbhnpfund, Die Wiederentdeckung Nineves. — Jahrg. 5, Fasc. k.
60 Fr. H. Wbissbach, Das Sladtbild von Babylon (pi.) [Hansen]. Excellent.
1 J. E. Sandys, A History pf Classical Scholarship from the 6. Gentury B. G.
10 the End of the Middle Ages [P. W.]. Repose sur des études consciencieuses
et complète des ouvrages similaires anciens. If Victor Cherbulibz, Atheni-
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 81
sche Plaudereien iiber ein Pferd des Phidias ûbers. v. Ida RiEDiSSER (pi.)
[L, Kochl. Instructif pour les archéologues. %^ 17 sept. Robert Helbing, Die
Pràpositionen bei Herodot und anderen Hislorikern [Ph. Weber]. Contribution
de valeur en dépit des imperfections de détail relevées dans l'article. \ The
Trintimmus of Plautus éd. with notes by H. C. Nutting [P. Wessner]. Le 5
commentaire explicatif est trop copieux, au point de vue allemand. ^ M.
ChiCGO et G. Ferraui, Dizionario Cesariano (de B. G. — de B. C.) [Polaschek].
Bien des améliorations seraient à apporter. î B. Maurenerecher, Sallus-
tiana. Fasc. 1 (Die Ueberlieferung der Jugurthaliicke) [Weinberger]. Les
résultats n'ont pas la rigueur mathématique que M. est tenté de leur lo
attribuer. 11 a le mérite d'appeler l'attention sur F' Par. 608fi dont une
collation complète serait désirable. ^ Alfred Gergke, Griechische Lileratur-
geschichte, 2* éd. [F. Luterbacher]. Mérite les mêmes éloges que la l^e éd.
< V. R. d. R. 23, 126, 33 > à laquelle il a fait subir des modifications nom-
breuses. ^^ 1er oct., Arislophanis Thesmophoriazusae.. . Edidit J. van Leeuwen, 15
J. F. [Pongratz]. C'est surtout dans la partie explicative que réside la
valeur de l'éd. f Adelbert Hôck, Herodol u. sein GeschichUwer klRoierniSinn].
Il est à souhaiter que ce livre trouve beaucoup de lecteurs parmi les écoliers.
\ Giinlher KOGH, Zur vergleichtnden Behandlung von Aeneis i, 137-222 u.
Odyssée X, 135-186 [Karl Lôschhorn]. Mérite considération.^ O. Kbller, u. iO
J. Maussner, Q. Horatius Flaccus. F. d. Schulg. hrsg. (pL), 3» éd. [Rosenberg].
Plein de valeur à tous égards. \ E. A. "Wallis Budge, The decrees of Memphis
and Canopus [A. Wiedemannj. Intéressera les orientalistes et aussi les his-
toriens et les philologues. % A. Torp, Die vorgriechische Inschrift von Lemnos
[Fr. Slolz]. Interprétation contestable, toutefois le critique accepte les "^5
observations générales de T. f Karl Krumbagher, Die Akrostichis in der
gt'iech. Kirchenpoesie (Sitzber. Bayer. Akad.) [Oster]. Du soin. ^ Ant.
Springer, Handbuch der Knnslgeschichle. Das Allerlum, 7. Aufl. umgearb.
V. Ad. MiGHAELis (pi.) fP. J. MeierJ. Livre presque complètement neuf qui
est la meilleure histoire de l'art dans l'antiquité que nous possédions. ^ 30
Fritz PiGHLER, Auslria Romana, P. 1 [R. Hansen]. Fait très favorablement
augurer du futur lexique. \ Martin Sghôdel, Lalein. Schulgrammalik [C.
Willing]. S'est acquitté honorablement d'une tâche malaisée. \% 15 oct.
Constantin Ritter, Platons Dialoge [Th. Klett]. Est le fruit d'études
extrêmement pénétrantes consacrées au Parménide, au Sophiste, au Poli- 35
ticos et au Philèbe. ^ The Oedipus Coloncus of Sophocles with a commentary
abridged from the large édition of R. C. Jebb by E. S, Shuckburgh [R.
Hunziker]. Répond parfaitement à son but. ^ W. M. Lindsay, Ancient Edi-
tions of Plauius [F. Weissner]. Dirigé contre Léo, mais l'hypothèse de
Lindsay soulève des incertitudes, l'auteur touchant à des questions qui 40
attendent leur solution. ^ Fr. Frôhligh, Die Gla\ibwilrdigkeit Cdsars in
seinem Berichte liber den Feidzug gegen die Helvetier (pi.) [Rud. Menge].
Critique pondérée et convaincante favorable à César. ^ E. G. Harman,
Studies from Atiic Drama [ ]. Traduction en anglais de l'Agamemnon
d'Eschyle et de l'Alceste d'Euripide. Se lit agréablement. Ç Suncti Aureli 45
Augustini De consensu evangelistarum libri quatuor. Rec. F. Weihrigh (Corpus
scripi. eccl. latin., vol. 43) [E. L.]. Bonne éd., digne de la collection dont
elle fait partie. ^ Karl Hadagzek, Der Ohrschmuek der Griechen u. Etrusker
(pi.) [L. Koch]. Très satisfaisant. ^ C. D. BuGK, A Grammar of Oscan and
Umbrian [Stolz]. Répond à toutes les exigences de la science. ^| 29 oct. 50
L'accentuation en latin des mots composés avec que, ve, ne [G. Wagener].
Ces mots sont accentués suivant les règles générales de l'accentuation, par
exemple musâque mùsâque, mais lorsque des mots de trois syllabes et plus
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 6
82 I90i. — ALLEMAGNE.
portant l'accent sur l'antépénultième sont jointes à que, no, ve, il y a outre
l'accent principal, un accent secondaire p. ex. liminaquè. Gp. Virgile Mn.
7,186, spiculaquè clipeique eréptaque nostracarinis.f Platons Euiliyph>'on. F. d.
Schulg. erlil. v. H. Bertram, 2. Aufl. bearb. v. Joh. Nusser. — Platons Lâches,
S F. d. Schulg. erkl. v. II. Bbrtram, 2. Aufl. bearb, v. Joh. Nusser [Bejschlag].
Constituent un progrès sur la l""» éd. ^ Demosthenis ovationes, Recog. S. H.
BUTCHER [A. Deuerling]. Texte éminemment conservateur; B. dans le choix
des leçons fait en général preuve d'un tact sûr. f F.Thûmen, M. Tullii Cice-
ronis oralio pro M. Marcello, F. d. Schulg. erkl. [O. Wackermann] Rendra de
10 bons services aux élèves. | W. M. Flinders Pétrie, Meihods and aims in
archaeology [A. Wiedemann]. Indispensable pour l'égyptologue, d'une lec-
ture attrayante et instructive pour l'archéologue dans le sens le plus large.
f Paul USTERI, Aechtung u. Verbannung im gr'iech. Redit [0. Wackermann].
Fait preuve de soin et d'une méthode sûre. ^^ 12 nov. Parfait et supin de
isferio.. ferire [G. Wagener]. Ferio dans le sens original est remplacé au
parfait par percussi, et au supin par percussum, dans un sens figuré par ici
au parfait et ictum au supin. ^ E. Drerup, Aeschinis quae ferunlw epistolae
[May]. Grâce à D., le nombre des mss. utilisés est augmenté, leur valeur
et leur classification mieux connues. % The Lausiac History of Palladius
20 edited by Dom Cuthbert Butler [Eb. Nestlé]. Mérite le meilleur accueil.
^ [J. Vahlen] Index lectionum quae in Universitate litteraria Friderica Gui-
lelma per semestre hibernum a. 1904-5 habebuntur [F.Gustafsson]. Sugges-
tif. Traite de la dernière strophe d'Horace IV 4 qu'il rattache au discours
d'Hannibal. V. défend la leçon perflciunt au 1. de perficient. ^ L. Berg-
25 MÛLLKR, Einig". Bemerkungen zur Lalinilât des Jordanes [0. Weise]. Trace un
tableau assez exact de la manière d'écrire de J. ^ Garl. Sghultess, Herodes
Aliikus [Diptmar]. Sera bien accueilli des pliilolognes, des archéologues et
des historiens. ^1[ 26 nov. Le ms. de Démosthène D 112sup à Milan [J. May].
Collation des discours 36-59 (60 manque) et 61. ^ Kottmann, De elocutione L.
30 luni Moderati Columellae [O. Weise]. Fait preuve de soin et d'application;
il est regrettable que les expressions grecques aient été laissées de côté. ^
Corne.lii Tacili Historiarum libri qui supersunt. F. d. Schulg. erkl. v. K.
Knaut. Fasc. 2, Livre 2 [Eduard Wolff]. Mérite les mêmes éloges que le
fasc. 1 <v. R. d. R. 28, 70, 13>. f K. Brugmann, Die Demonstmtivpronomina
Shderidg. Sprachen (Abhandl. Së,chs. Gesellschaft.) [Fr. Stolz]. Travail dis-
tingué qui éclaire d'un jour nouveau un domaine jamais fréquenté, ^f
iO déc. Alfred Biese, Griechische Lyrikerin Ausivahl. P. 2, 2* éd. [Fr. Bucherer].
Prête à un certain nombre de critiques de détail, néanmoins répond bien
à son but. ^ Carlo Pascal, Studii critici sut poema di Lucrezio. — Le ipême,
40 T. Lucreti Cari de rerum natura liber primus, 1 [H. Schrôder]. Analyàe des
19 diss. qui reposent sur une connaissance approfondie d'Aristote ; le contenu
en est passé dans l'éd. qui est à tendance sévèrement conservatrice.^
M. Manilii Asli-onomicon liber primus. Edid. A. G. IIousman Accedunt
cmendationes librorum 2, 3, 4 [A. Kraemer]. Provisoirement il faudra, au
45 point de vue scientifique, s'en tenir à l'éd. de Bechert. 1[ Georg Wissowa,
Gesammelle Abhandlungen zur rômischen Religion- u. Stadtgeschichle [O. Wa-
ckermann]. Sera accueilli avec reconnaissance. ^ Olympia. Wandtafel
gezeichnel v. R. Restle mit Textheft von H. Lugkenbach. — Delphi. Wand.
lafel gez. v. C. Schusteu, Text von II. Lugkenbach. — II. Lugkenbach,
EO Olympia u. Delphi (pi.) [L. Koch]. Qqs critiques sur la carte d'Olympie.
Comme toujours le texte de L. est excellent et mérite d'être instamment
recommandé. ^ René Pighon, De sermone amulorio apud lalinos elegiarum
scriptores [Aug. Wagner]. Fait preuve d'une certaine originalité et rend
PHILOLOGUS. 83
des services au texte des élégiaques. Latiu aisé, bien que non exempt de
qqs fautes grammaticales. ^ Cari Patsgh, Das Sandschak Berat in Albanien
(pi.) [P. W.]. Méritoire. Relation de voyage archéologique. L'emplacement
de l'ancienne Apollonie a fourni une riche moisson de sculptures et d'ins-
criptions. ^ J. SaMUELSSON, Ad Apollonùim Rhodium adversaria [Sitzler]. 5
Conjectures de valeur diverse. ^ Ausgewdhlte Reden des Demostkenes erkl. v.
A. Westermann. Fasc. 2. Corona-Leptine. 7. Aufl, bearb. v. E. Roskn-
BERG [Idem]. Excellente éd. qui contient à chaque page des modifications
et des améliorations. % Edwin Mûller, De Posidonio Manilii auclore spec. 1
[A. KraemerJ. Le critique partage les objections de Pohlenz <v. R. d. R. lo
27, 22, 22>. Latin correct et aisé. ^ Fried. Kreppel, Der Zyklus der Uorazi-
schen Rômeroden. P. 2. Die 3. Staatsode [Emil Rosenberg]. Éloges. ^ Paul
Thomas, Notes et conjeclurei sur Manilius (T. XLVl des Mémoires couronnés
par l'Académie de Bruxelles) [A. KraemerJ. Un grand nombre de ces
conjectures est à rejeter, soit qu'elles soient invraisemblables pour la paléo- 16
graphie, soit qu'elles violentent la tradition, t Conrad Gichorius, Die ràm.
Denkmàler in der Dobruscha [P. W.]. Solution bienvenue de questions dif-
ficiles. K Ad. Lehmann, Bilder sur allen Geschichte [L. KochJ. Éloges. ^ W.
G. Hale and C. D. Bugk, A Latin Grammar [ ]. A part qqs taches de détail,
excellent et remplira bien son but. ^ Modem Philology, Vol. 1, n. 2 [ ]. 20
Mentionné ici à cause d'un art. d'Abbott qui fait remarquer que la conjec-
ture de Wackeruagel, Albrûna (Tacite, Germ. c. 8), a été confirmée par la
graphie du ms. de Tolède. Hbnri Lebègue.
Philologus. Tome LXIII. N» 1. Usage de la langue grecque [L. Rader-
macherj. VIL- Formules où le nombre trois désigne le degré le plus élevé : îs
Çij' Ti Tpetî Si; vî xptç (Aristophane, Piutarque, Lucien, etc.) ; cf. fr. « deux ou
trois ». Cf. Arist. Plut. 247 : fetSdixEvo; w; o^iSel; àvrip et fr. « comme pas un ».
— VIII. Emploi intransitif des verbes transitifs : verbes en -dw (Clém. Alex.
Paed. \, 6, 44 Tfjxvoîjv-troç doit être gardé), cpépwv (Hymne à Hermès 15'.^ ; Hdt.
VIII, 87 ; cf. lat. ferens). — IX. Noms en -[xarov tirés de noms en -[lx (d'après 30
le plur.) : [As-rà to T:apaYYé>,[Aa-cov, papyrus magique publié par Dieterich,
p. 17,5. — X. Emploi de oilloi pour indiquer d'autres objets : Parthenius.
Erot., 1 ; Nicolas de Damas, p. 1 1, 12 Dind. ; Lucien, De sait ., 9 ; Aristote, De
longaeuit., 467 b. Omission de -j'tô; avec le gén. : Hymne à Hermès, 145 ; Sext.
Emp., p. 695, 32 B. ; Den. d'Haï., De comp. uerb., 3 R. ; omission pour 35
indiquer la femme : Eurip. Or. 1686 'IlpaxXéoy; "Hpr) ; Hél. 5i3 Bâxxr) ôeoû
(non 9ori !).— XI. Macch. 11, 2, 30 explique TieptTraTo; dans Arist. Ran. 953. —
XII. La forme [xaxe-jw est préférée par les tragiques seulement quand la
première syllabe doit être brève (pour [xaa-Tsûw) ; [lao-TE-jw est la forme attique
et domine dans l'épopée. — XIII. Particularités méconnues de la langue 40
de Denys d'Halicarnasse, établies par l'usage postérieur. — XIV. Hapà avec
le gén. est une construction populaire (Pausanias, Josèphe, papyrus). % Les
monologues dans les poèmes homériques [C. Hentze] Des onze monologues
de l'Iliade, cinq sont inattaquables, A 404, S 6, T 425, <ï» 54, X 297 ; au con-
traire * 553, X 98, P 200, P442, Y 344 et probablement P 91, n'appartiennent 45
pas à l'Iliade primitive. La plupart des monologues de l'Odyssée sont anciens ;
il semble que l'auteur n'a attribué les monologues qu'au héros (6 mon.) ou
à son ennemi Poséidon (2). 1[ 'AttixoI è|r)yr,Tai [0. Immisch] Sens de cette
expression appliquée aux commentateurs de Platon. ^ La dépendance
d' Aristote par rapport à Démocrite [A. DyroffJ. Aristote a apprécié Démocrite 50
comme naturaliste, mais ne l'a pas exploité comme on l'a dit. ^ Topica car-
minum sepulcralium latinorum [B. Lier]. III. Lieux communs où le mort
donne des avertissements et des exhortations aux vivants : doutes sur le
84 1904. — ALLEMAGNE.
sentiment conservé dans l'autre vie par les Mânes ; le repos des morts est
troublé par un deuil excessif; exhortations à jouir de la vie; imitations de
l'épitaphe de Sardanapale (œuvre de Chérilus de lasos, contemporain
d'Alexandre) ; exhortations à penser à la menace de la mort f Le laboratoire
6 poétique de Virgile [Paul Jahn). Etude des sources des Géorgiques IV, 1-280,
particulièrement de ce qui revient à Aristote, Varron et Lucrèce. ^ De
duobus Ciceronis disputationum Tusculanarum codicibus saeculi noni et
undecimi ab ediloribus neglectis [Otto Rossbach]. Cambrai 842, du ix« s.,
dérive de la même source que R (B. N. 6332), mais est un peu plus ancien
10 et a de bonnes leçons particulières. Musée Brit. Regius 15 CXI, du xi« s.,
est apparenté avec B (Bruxelles o35t-53o2). ^ Notes sur Cicéron, Famil. [W.
SternkoffJ. I, 9, 4 et 18. VII, 26, 1. X, 18, 3 et 23, 1. ^ Le poème didactique
de l'astrologue Anubion et les Manethoniana [A. Ludwich]. Fragments
retrouvés, paraphrases, épigramraes des papyrus d'Oxyrhynque , vers
lâ égarés dans les Manethoniana : tous ces recueils d'extraits permettent de
retrouver péniblement des parties provenant de Touvrage d'Anubion. % Un
poète astrologue [W. Kroll]. Oxyr. Pap., III, n» 464, Corrections au texte.
^ Catulle, Lxvii [W. KroUj. La porte et la maison sont à Vérone ; les faits
se sont passés à Brescia. Catulle se venge sans doute des refus de la femme.
20 ^ Thucydide et l'historiographie romaine [E. Kornemann]. Son influence a
persisté sous l'Empire et s'est exercée sur PoUion, Tite-Live ; mais seule-
ment indirectement sur Tacite, par Salluste. ^H Mélanges I. Deux
remarques sur la méthode critique [N. Wecklein], Les formes 6 dxûtpo;, ô
'jv.6-0!;, sont les meilleures formes et les plus anciennes, constantes dans
25 Homère et Euripide, ce qui donne raison a ceux qui nivellent les textes.
Xén. Cyr. VII, 5, 74 le second Yiô'jTtiQetav doit être corrigé en EÙÎat(iov fav : le
copiste avait encore le premier dans l'esprit. ^ 2. XIpôawTiov [K. Praechteri.
Dion Chr. XV, 12, la« personnalité ». ^ 3 Calpurnius Flaccus IP. von Winter-
feld]. Corrections â la déclamation 51. ^ 4. L'histoire de la tradition des
90 épopées de Stace [A. KIolz]. Le Puteanus B. N. 8051 remonte à un ms. insu-
laire. Alcuin, De sanctis Euboracensis ecclesiae, 1553 (Poelae aeui car. I^
p. 169 suiv.) mentionne parmi les mss. d'Aelberht, archevêque d'York, un
Stace. C'est l'ancêtre du ms. insulaire d'où vient le Put. L'archevêque l'a
sans doute rapporté de Rome. Dès lors on peut supposer que c'est le ms.
36 revu par Julianus, que ce Julianus avait vécu à Rome et que c'est le bien-
faiteur de Priscien. Nous sommes donc ramenés au cercle des Symmaques
et à un ms. en écriture capitale. % Les Versus Uieronymi ad Augustinum,
Augustini ad Ilieronymum [S. Brandt]. Déjà publiés par Arevalo, VII, p. 180 ;
Muratori, Anecdota, II, p. 208. Corrections.
40 t^ N" 2. Désignation attique de l'année [Aug. Mommsen]. Formules des
textes littéraires et épigraphiques qui servent à dater par l'archonte, un
fonctionnaire, un événement, une ère. ^ Le fétiche dans le sanctuaire de
Zous Ammon [Hans Meltzer]. Alexandre dans son expédition à l'oasis s'est
servi de chameaux pour porter l'eau ; les chameaux étaient connus en
46 Egypte depuis au moins le xiv« siècle. Le fétiche était une pierre conique.
^ Amphilheos dans les Acharniens d'Aristophane [li. Weber]. C'est Ilermo-
gène, le frère de Callias. f Satura critica [Otto Apelt]. Sur Euripide,
Alceste, Iléracl., Hél.. Ilerc, Ilipp., Ion, Iph. Aul., Méd., Or., Phénic, Tro.;
Sophocle, Antig., frag.; Platon, Philèbe, Polit., Rép. t De Plauti eiempla-
bO ribus a Nonio Marcello adhibitis [W. M. LindsayJ. Nonius s'est servi de
deux exemplaires, dont l'un n'avait que Amph. Aul. As , tous deux accom-
pagnés de notes marginales. Relevés des citations qui en proviennent et
des notes que Noniu» y a copiées; sont mentionnées Am. Asin. Aul.
PHILOLOGUS. 85
Bacch. Cas. Gapt. Cure. Epid. Merc. Mil. Men. Persa, Ps. Poen. Rud. St.
Trin. Truc. Vid. D'autres citations ont été tirées d'ailleurs par Nonius et
méritent moins de confiance. Cependant les mots expressément cités par
la source de Nonius et les extraits de Varron doivent être pris en considé-
ration. ^ Golométrie dans les dactylo-épitrites de Bacchylide [Paul MaasJ. 5
La division donnée dans le papyrus est celle du poète, à deux exceptions
près, f^ Mélanges. 6. Galien, Eepl xwv èv Taîç xpo^aiç S-jvàfAswv, I, 13 [G.
Heliureich]. Corrections d'après B. N. sup. grec 634. f 7. Mss de Virgile et
de Sénèque le tragique [M. Manitius]. Feuillets provenant de la reliure du
ms. de Dresde A 118 et écrits au x^-xi' s.; texte analogue à celui de y b c : lo
En\. IV, 44-V, 28 et 33-81 ; Géorg. II, i4-b3 et 67-105. Scelles. - Autres
feuillets provenant de reliures, écriture italienne du xiv's.; Troad. 315-422,
1142. — Méd. 70. Mélange des leçons des classes A et E. 1[ 8. Minucins
Folix [P. von Winterfeld]. Corrections à faire d'après la métrique des clau-
sules. t 9. Corrections et explications sur les poètes dramatiques latins i5
[F. Pradel]. Plante, Am. 383 : lire : Amphitruonis sociam memet ; Bacch.
304 ; Merc. 106 ; St. 688 ; Ter. Andr. 77.
^H N» 3. Pindarica [O. Schroeder]. VI. De nouveau les strophes éoliennes.
Etudes qui peuvent éclairer les origines des strophes de la lyrique éolienne.
t Les Parasiti ApoUinis [Albert Miiller]. Recueil des textes où sont men- 20
tionnés ces acteurs : G. I. L. 14, il13, 2977, 2988, 3683, 4198, 4273; 6,10118;
10, 3716; Eph. ep. 8, 369; Martial, 9, 28, 9; Festus, p. 326. Les inscriptions
sont du ii« s. ap. J. G. et de l'Italie centrale. Les parasiti sont des affran-
chis. Les principales fonctions étaient sacerdos synodi Apollinis, archiereus
synodi. Il y avait aussi un patronus de la corporation, qui pouvait en faire 25
partie; une patrona est nommée G. I. L. 9, 1578. Ces parasiti étaient des
acteurs de mimes ou de pantomimes (peut-être un poète, 14,4273). Quelques-
uns font partie en même temps d'autres corporations. Il est probable que
le collège s'est formé d'après les collèges grecs analogues, quand ces
sociétés furent connues des acteurs romains lors de l'introduction en 168 30
des acteurs dionysiaques. Ils tirèrent leur nom du rôle de parasites qu'ils
jouaient d'ordinaire; ce sont donc des acteurs de basse catégorie qui ont
d'abord établi cette société pour améliorer leur sort. Peu à peu, elle prit
de l'importance par l'accession d'acteurs importants, puis par la faveur
accordée aux choses du théâtre par certains empereurs. Apollon avait été 35
choisi pour patron à cause des ludi apollinares, qui activèrent le dévelop-
pement du genre dramatique, t Éludes historiques et critiques sur l'an-
thologie de Saumaise [Jul. Ziehen]. Il reste encore beaucoup à tirer de ce
recueil pour l'histoire des Vandales. La pièce 2 indique comment Hilderich
(voy. 203, 215) a orné son palais d'oeuvres d'art représentant les hauts faits 40
de sa maison, surtout de Valentinien, son grani-père. 376 garder dilectis
(23),cortice (26), manet (37). 212, \ lire:certat. 377 fin, lire : Haec, Tibilis, monu-
menta tibi natisque (les habitants) manebunt, Et déco rata maneut(ou magis)
claros per saecla nepotes : Tu tamen excelsus, etc. Au v. 5, peut-être nitet
(enilet) factura. 120 Vitae est un nom de lieu et dépend de hue. Les pièces 45
209, 298, et peut-être 330 sont des produits de l'opposition politique. 291 a
aussi un caractère politique. 183 se rapporte aux différentes races en contact
(garder au v. 4 le texte des mss. qui dépeint les lèvres pendantes des nègres) ;
de même 189. Nombreuses attaques contre les aduocati :295, 148, 149; 148, 7
turdus, 149, 7 meatus ne doivent pas être corrigés (syn. de cunnus) ; sur 50
admissarius, cf. le double sens de admissio, audience et Var. R. R. 2, 1, 18. Sur
la littérature, voy. 1 et 131. 317, 2 lire : extendens colocasia seorsum. 337,
5 uotis ; 6 uolans. ^ Les modèles de Stace [E. Eissfeldt]. Dans les Silves,
86 1904. — ALLEMAGNE.
l'imitation va très loin. Ainsi pour 111, 2, la première partie est suggérée
par Horace, Od. I, 3, et sur 142 vers, il y a vingt imitations. Les poètes
imités dans les Silves sont surtout Horace, Virgile et Ovide. 11 imite
inconsciemment : il improvise et les expressions lui viennent de sa
5 mémoire. Ce défaut ne suffît pas à supprimer des qualités comme la
cbaleur et le ton humoristique. L'imitation est beaucoup plus développée
dans la Thébaïie. L'Enéide sert de cadre ; des épisodes entiers sont
imités ; des formules sont tirées textuellement. Etude du VI* livre. Liste
des passages imités par Stace dans les autres livres pour le fond. La
*0 répartition est d'ailleurs très inégale. Le VP est presque entièrement tiré
de Virgile, d'Homère et d'Ovide. Le lil* et le Vlll' ont peu de traces d'em-
prunts. C'est que probablement Stace aura exploité des poètes que nous
n'avons plus. Cette imitation, modeste et consciente, était conforme à
l'éducation de Stace et au goût des Romains. Cependant Stace ne manquait
18 pas de dons naturels ; il l'a montré maintes fois et les scènes où se montre
Parthénopée ne sont pas d'une beauté commune. Mais il y a trop de
défauts. Au contraire, les deux livres de l'Achilléide sont vivants et variés,
beaucoup plus personnels.^ Les carmina minora de Catulle [Th. Biri].
Pièce 1, Qui est une orthographe du ii» s. (Digeste) pour cui. Pièce 2. 1,
20 passer est un nomin., s. ent. est. 5, 1, 48 imitent le dialogue ; 76, 8 et 46,
le monologue : dans ces trois pièces, le génie (geuius) parle à Catulle, et
Catulle réplique 76, 13; 46, 7-H ; même intervention du genius, 1, 13 et 52.
Catulle aime à séparer les pièces analogues, 5 et 7, 14 B et 16, 69 et 71, 72
et 70, 73 et 75, 77 et 78 B, 73 et 71 ; 83, 85 et 87. A partir de 88 jusqu'à 115,
26 on a les paires 93-94, 95-96, 110-111, 114-115, et les quatre pièces 88-91 ; le
plan n'apparaît pas dans 98-109, 112-113. La pièce 116, la plus ancienne, est
la dernière, comme dans Horace l'epode 16. Observations sur 3, 68 B, 13,
0 et 7, 22, 48, 76, 8, 46, 55, 58 B et 59 (pupuli), 68 B, 10, 4 (admet l'interpré-
tation de Cichorius ; la pièce est du type des inscriptions votives), 67, 29,
30 57, 28, 47, 49, 6, 32, 28, 17, 14, 14 B, 71, 75, 79 ; de plus Horace Od. 111, 12 et
quelques passages parallèles, tî Mélanges. 10. Le géant Aster dans
Euripide [0. Crusius] ? Phén. 128 : 'AaxYip ÔTrwç. Sa destruction par Athênê
est l'origine des Panathénées et il figurait sur le peplos. Cf. Héc. 768. Sou-
venirs du temps où Euripide était peintre. ^ 11. Fragment d'une recension
36 inconnu.-^ <ie l'Iliade [A. Ludwich'. A 484-495 sur un papyrus acheté par
VileJi, Recension influencée par l'hymne à Apollon.^ 12. Sur le droit de
Gor >ne [E. Drerup]. Différence entre xpivstv et Scxâîetv. ^ 13 Une citation
fausse de la Bible dans la nouvelle édition de Philon [E. Nestlé]. II 14. Cri-
tique et explication des poètes dramatiques latins [F. Pradel]. Ter. Andr.
40 538; Ht. 218 (cf. Platon, Bauq. 218 A) ; Ad, 505 ; Pacuvius, tr. 283; Accius,
tr. 655 ((Tr,[xaTa dwjxtxTa) ; Titinius, com. 156.
11[N<> 4. Neapolis etBrucheionà Alexandrie [Ad. AusfeIdJ. Neapolis est le
quartier neuf bûti à la suite de l'incendie qui détruisit une partie de la
ville, lors du siège de César. Cette restauration est l'œuvre de Cléopâtre et
45 surtout d'Auguste. C'est la partie qui avoisinait le port et où se trouvaient
de grands dépôts de blé. Sous l'Empire, la capitale intellectuelle de la
Grèce devient une ville de province et surtout un port de transit pour le
blé de Home. Par ironie et pour railler ce contraste, le populaire alexandrin
appela le quartier neuf Hupouxetov, « grenier à blé, » qui s'altéra en Hpoy/ôrov,
60 Bpouxetov, etc. Les deux noms désignent donc la même partie de la ville,
mais l'un est le nom ofllciel et administratif; l'autre, le nom populaire qui
survécut (comme certains surnoms ironiques des Ptoléméts) et dont on
rçtrouve des traces encore au ive siècle. % 'ûvt) èv Ttitrcet [G. A. Gerhard et
PHILOLOGUS. SUPPLEMENTBAND IX. 87
O. Gradenwilz]. A propos d'un papyrus contenant la main-levée d'une
hypothèque, pap. d'iîeidelberg 1278, 13 sept. 111 av. J.-C, provenant de
Pathyris (Gebelên, Haute-Egypte). Fonctions de l'agoranome; organisation
de cette administration; agoranomes ptolémaïqaes dans la Thébaïde (liste
avec dates et références) ; forme des actes ; données topographiques 5
jurisprudence; histoire des agoranomes sous les Ptolémées. Comparaison
avec des actes hypothécaires d'époque romaine, notamment avec la table
de Bétique (C.I.L. II, 504',j) et une tablette de cire de 61 (ib. IV, suppl.
auct. p. 406). Le droit romain est analogue au droit ptolémaïque, et même
la femme de l'acte pompéien prête serment : le serment est un rite lo
gréco-égyptien, à Rome emprunté. If Le mouvement primitif des atomes
de Démocrile [Ad. Brieger]. Il n'est pas question de chute dans le système
primitif. Les atomes n'ont pas de poids. Ils volent horizontalement,
mêlés les uns aux autres. \ Sur Thucydide [Ed. Lange]. I, 1, 10-15
Bekker : passage authentique; écarter les conjectures de Th. Reinach, »5
Herbst, Steup. Oxyr. Pap. IV, p. 141, donne un texte assez intact de
IV, 32-40 remontant au i*'' ou au ne siècle de l'ère chrétienne. Ce texte est
d'accorJ en général avec nos mss. Aucune conjecture ne s'y trouve con-
firmée. Étude détaillée du morceau. \ Études sur Etienne de Byzance
[Ë. StempUngerj. Etienne n'a pas de source principale, mais a exploité 20
également Philon de Byblos, Orose et Hérodien. Suidas a puisé dans Etienne,
mais il donne beaucoup moins. Etienne n'est pas son unique source pour
les articles géographiques. Suidas mentionne comme auteur d'Isaurica
Pamprepios de Pannopolis, Ghristodore et Lucius Capiton. Depuis 381,
risaurie est agrandie par la Gilicie. Etienne fournit des renseignements qui 26
ne s'appliquent qu'à cette période et proviennent de Capiton. Ce géographe
était son contemporain. Pour l'Arabie, Glaucus et Uranius sont les sources
ordinaires d'Etienne. Glaucus était l'auteur d'une 'Apaêtxri àpxatoXovta (titre
imité de ceux de Denys d'Halicarnasse et de Josèphe) : date inconnue.
Uranius avait écrit une géographie de l'Arabie. Il a dà écrire à la fin du 30
lye siècle ou au commencement du vo. y{ Mélanges. 15. Abréviations
rares des prénoms latins [A. Zimmermann]. Auhis : O. Gaius : Ca. Gnaeus :
Gn. Kaeso : Ka. Lucius : Lu., Luc. Manias ; Mu. Marcus : Ma., Marc, Mar.
Publius : Po. (Poblios), Pop. (Pup. se rapporte à Pupus). Quintus : Qu.,
Quin., Qui., Cun. Sextus : Sext. Spurius : Spu., Spur. Tiberius : T. Titus : 36
Tit. H 16. Le poète Ennius auteur d'un manuel d'orthographe [W. Wein-
berger]. Il n'y a pas de grammairien Ennius, mais le texte de Suétone,
gramm. 1 (p. 100 R.), se rapporte au poète. Le livre De augurandi disciplina
a pu être écrit lors de la campagne de Fulvius Nobilior. Le De metris est
possible, étant donné les préoccupations d'Ennius. Le De litteris pouvait 40
être un manuel d'orthographe ; le texte où. il est question des « uulgares
notas mille et centum » peut résulter d'une méprise: Ennius aurait inventé
M et G pour indiquer ces nombres. Avant la guerre d'Hannibal, le Corpus
ne paraît pas indiquer d'autres abréviations que celles des prénoms et de
f(ilius). t 17. Le potentiel du parfait avec le sens passé en latin [H. Blose]. 45
Contredit une assertion de KroU et défend l'interprétation des passages
qui présentent cet emploi. Paul Lejay.
Philologus. Supplementband IX, 4e Hvr. Quaestiones Apuleianae.
1, De Apoiogia [R. Heim]. Occupé à préparer une édition d'Apulée, H. traite
dans cette étude de 65 p. d'un certain nombre de questions se rapportant 50
à Apulée. A, De abundantia quadam elocutionis ; B, De lacunis; C, De
Graecis, passages en grec, qui se présentent dans Apulée, expliqués et au
besoin corrigés ; D, De singulis locis, passages qui n'ont pas encore été
88 1904. — ALLEMAGNE.
expliqués ou ne l'ont pas été sufQsammenl. t I-a loi des clausules dans les
discours «le Cicéron. Fondeiiienls d'une rythmique des orateurs [Th. Zie-
linskij. Une digression sur la théorie du rythme chez Cicéron qui occupe
une dizaine de pages dans la 2<5e éd. du livre de Z. Cicero im Wandel der
6 Jahrhunderte, a do.mé naissance à celte étude de 256 p. et cela pour trois
raisons. 1» Z. a groupé en système les observations qu'il a faites en étudiant
tous les discours de Cicéron, et ce système mérite d'être connu et discuté.
2» La loi des clausules se montre très importante pour la théorie, d'abord
pour la critique du texte, puis pour toute une série de questions de prosodie
10 et d'orthographe, pour la haute critique, elle donne enfin une base solide
à la question de l'accent latin. 3" Elle est d'un très grand intérêt psycholo-
gique, elle nous montre Cicéron aux. prises avec un certain nombre de lois
qui n'ont rien à voir avec la rhétorique, mais sont la conséquence natu-
relle du génie de la langue latine. Cette étude se divise en deux parties :
15 une partie théorique et une partie pratique. 1. Théorie. A. différentes sortes
de rythmes. Le système. B, distinction d'un certain nombre de formes prin-
cipales qui sont longuement étudiées. 2. La Pratique. Conséquence de ces
lois à différents points de vue énumérés plus haut, chacun d'eux est traité
séparément. Suivent des tables de concordance et des indices. XX.
20 Rheinisches Muséum fur Philologie. Nouvelle série, t. 51, 1904. Fasc. 1.
Influence du 24" ch. de l'Iliade sur la composition de l'Odyssée [GroegerJ.
L'auteur relève les concordances que présentent l'iliade et l'Odyssée. Le sujet
des deux poèmes est le même, un outrage fait au héros principal et la
vengeance que le héros tire de cet outrage; les divers incidents de l'action
25 offrent aussi bien des ressemblances, avec cette particularité que. dans
l'Iliade, les événements suivent un ordre naturel, tandis que, dans l'Oiyssee,
l'enchaînement des épisodes est factice ; examen et comparaison de quelques-
uns de ces épisodes similaires. Il résulte de cette étude que l'Odyssée est
l'œuvre d'un seul poète, que ce poète était, non un grand génie, mais un
30 esprit très habile ; son grand mérite est d'avoir su disposer avec art les
matériaux dont il disposait; il avait plutôt le tempérament d'un hisiorien
que d'un poète. If De idiomatis quibusdam latinis[Fr. Buecheler]. Etude sur
huit idiotismes latins. ^ Sur Dorothée de Sidon [Arth. LndwichJ. Le tome 6
du Cataloguscodicumastrologorum graecorum qui vient de paraître contient
38 en appendice les fragments métriques de Dorothée de Sidon. On ne con-
naissait jusqu'ici que les fragments transcrits par Iléphestion de Thèbes ;
aujourd'hui on possède l'oeuvre entière; L. explique et corrige un certain
nombre de passages. ^ Contributions épigraphiques à l'histoire romaine
[E. Ritterling]. 1. Inscription de Carnuntum du temps de Néron. Ces insc.
40 sont au nombre de sept et concernent des soldats de la legio décima gemina.
î Sur le marbre de Paios [F. Jacoby]. Pour les parties perdues toutes les
restitutions tentées sont inacceptables ; en tout cas, toutes celles qui
donnent de 70 à 90 lettres à la ligne sont insuffisantes ; la difficulté vient
du mauvais état dans lequel le texte nous est parvenu. L'auteur était <in
i6 insulaire, qui sûrement habitait Paroâ ; il n'était ni un historien, ni un
chronographe de métier. L'ouvrage fut composé vers l'an 264/3 ; diverses
sources furent utilisées ; ce qui est caractéristique, c'est la part faite à
l'histoire littéraire, artistique, etc. L'auteur aurait fait graver son travail
sur la pierre, pour qu'il pût servir à l'instruction de ses concitoyens ; la langue
50 qu'il emploie est la langue attique, mais avec des altérations telles qu'on
peut afûrmer qu'il n'était pas Athénien. ^ Anciens noms d'esclaves romains
[A. Oxé]. L'auteur étudie 8 (ou 9?) insc. dans lesquelles le nominatif du
nomen gentile n'était pas transcrit en entier, mais se terminait en -i, usage
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 89
qui n'a pu s'établir que lorsque la prononciation du nominatif variait,
comme par ex. Gornolio, Cornélius, Gornelin, Goraelis et Corneli ; la con-
fusion avec le gén. qui était Cornelei ou Gorneliei n'était pas possible.
^ Mélanges. Observatiunculae [H. v. IlerwerdenJ. 21 conjectures sur des
auteurs très divers. ^ Philolaus sur le cinquième élément [G. Gundermann]. 5
Correction à Stobée, Ecl. p. 18, H Wachsmuth. 1 Epigramme de Lucain [G.
G.]. Explication du mot à'payixa dans la Vita di Vacca. f Sur les proverbes
des Romains [V. Seelinski]. Suite. 8 p. de proverbes, f Epigramme de
Coriuthe [P. Wolters]. Correction à Tinsc. Ins. gr. 4, 1603. ^ Aà[xêôa
7r£pt£<7xt-c|jiévov [A. Brinkmannl. C'est le signe du y_p6\o!; xevdç que les gram- '0
mairiens avaient emprunté aux musiciens. % Sur la trinilé d'Usener [Fr.
W. V. Bissingj. Confirmation de l'explicat'on d'Usener : trinité = pluralité.
t^ Fas^c. 2. Le conjonctif de l'aoriste sigmatique [F. SolmsenJ L'auteur
étudie la persistance de ce conjonctif à voyelle mo laie brève pendant
l'époque histoiiqne. ^ Changement de costume et du masque du chœur '^
dans la tragédie grecque [0. Heuse]. Attaque l'explication proposée par C.
Robert (Hermès, 38, 1903, p. 634) qui pense que le v. 1028 éd. Weil des
Euménides d'Eschyle indique un changement de costume pour le choeur.
î Contribution épigraphique à l'histoire romaine [E. Ritterliug]. 2. Les
combats en Orient sous Marc Aurèle. f Eludes alexandrines [C. Freis]. 20
L'auteur veut montrer l'influence qu'a partir des Piolémées la littérature
égyptienne a exercée sur la littérature grecque. Les chants de Manero?,
Herod. 2, 79 ; les mêmes idées se retrouvent dans Homère, Horace, etc. : il en
est de même pour le fragment de « la jeune lille abandonnée » récemment
retrouvé; dans la poésie amoureuse, le motif de la« porte » de la bien aimée ^^
a été traité très anciennement par les Egyptiens, ^ Histoire de la signi-
fication de quelques mois grecs [K. Dieterich]. Etudie'l'évolution des termes
suivants : anc. gr. x^pa, àysôc, /.wiayi ; nôli; (uoXi-re^a), aarj := {^rec mo J. zônoz,
-/wpàçi, -/wpK^ ; X'^P"'» 7t6>,Y), Tco>.i-r£ca ; — anc. gr. xaipo;, xpôvo;, sto; = gr. mod.
eijxatpia (xa).oxaépt), xatpdç, xp'^^oç. If Contributions sur l'établissement du texte 3*^
du scholiaste de Bobbio [P. Hildebrandt]. 16 pages de conjectures. ^ "ExTopoç
àvatpeai; [Dietr. Mûller]. La mort d'Hector n'est pas un chant isolé primitif,
ni une partie d'une ancienne Menis originale, c'est une composition faite
par Tauteur de l'Iliade en utilisant deux vieux fragments épiques. C'est une
question secondaire de savoir si ces deux fragments dérivent d'un seul et 35
même document. On peut considérer comme un fait certain que l'auteur
n'a pas simplement voulu réunir les deux morceaux l'un à l'autre; il a
cherché à animer ces vieilles poésies par une idée nouvelle, la poursuite
d'Hector par Achille. Ce qui est singulier, c'est qu'il conserve intacts des
suites entières de vers anciens, au milieu desquels il introduit non sans 40
violence des vers nouveaux. Des contraditions sérieuses ont été amenées
par l'uniformité et la faiblesse de la pensée ; dans les cas les plus difficiles
intervient le « deus ex machina ». f TibuUiana fFr. Wilhelm]. W. étudie
l'élégie II éd. Hiller; il montre qu'ici encore TibuUe a suivi l'exemple des
poètes contemporains en imitant les auteurs grecs; cette imitation est 45
plutôt ici une sorte de contaminatio ; cela a rendu un peu lâche le lien qui
retient toutes les parties delà pièce ; aussi plusieurs savants ont-ils, à tort,
divisé cette pièce en plusieurs élégies. Autres imitations des poètes alexan-
drins dans Tib. I, 6. If Sur la composition des tribus Antigonis et Demetrias
[J. E. KirchnerJ. Ces deux tribus étaient ainsi composées : dèmes de la ville, 50
2 à l'Antigonis, 6 à la Demetrias ; dèmes de l'intérieur du pays, 6 à l'Anti-
gonis, 2 à la Demetrias ; dèmes de la Paralie, 4 à l'Antigonis, 4 à la Deme-
trias : ce qui donne pour l'Antigonis et la Demetrias l'égalité 2 + 6 + 4 =
90 1904. — ALLEMAGNE.
6 + 2 + 4. 1[ Hecherches sur l'histoire impériale de Rome [A. v. Domaszewski],
6. Le chant de fête d'Horace pour la fondation du principal. Le chant se
trouve dans les premières odes du 1. III ; rapprocher le monument d'Ancyre
6, 13-23 pour les vertus célébrées par Horace : Virtus, Justitia, Glemenlia,
5 Pietas. % Mélanges. Bauêw [L. Radermacher]. Conteste l'identification
proposée par Rohde de Baubo avec Hécate ; elle est plutôt un démon nocturne
accompagnant la nuit ; son nom dérive de l'onomatopée pay. cri du chien ;
cf. paygtiv dans Herondas, 6, 19. ^ Sur le Margitès [G. Knaackl. Le fragment
4 de Kinkel n'est pas authentique : il ne reste donc que le morceau conservé
^0 par Eustathe. 1[ Sur les proverbes des Romains [V. Szelinski[. Suite. H Sur
l'écrit de Gallien contre les empiriques (A. Brinkmaun]. Restitution du
passage 1258, 2 à l'aide du texte grec découvert par II. Schône. 1[ Sur la
scholie de Pindare, 01. 9, 74 b changer àyaôôv sîSéov en àiAaÔw? Have^Setov.
^î Fasc. 3. Neptunia prata [F. Biicheler]. B. étudie la mosaïque du musée
16 Alaoui à Tunis, n» 166 : elle représente des vaisseaux, dont le nom est écrit,
ainsi que d'autres indications ; ce catalogue est de l'époque d'Adrien et
dérive des prata de Suétone, t Adnotationes ad Libanii orationum editio-
nem Foersterianam [H. v. Ilerwerden]. 17 p. d'explications et de conjectures.
1[ Stipulari [§>. Schlossmann]. La stipulatio est une .sommation régulière
20 faite par suite d'une promesse, exprimée juridiquement, d'une prestation.
Les anciens n'ont pas réussi à expliquer l'étymologie du mot. S. suppose
qu'il provient des deux mots stipula, chaume, paille, et stips, cotisation,
don, dont les sens ont été confondus; il renvoie à Valère Maxime, 2, 9, 1 et
à Ovide, Amores, 1, 8, 53. Dans les tables eugubines, on trouve stiplo signi-
25 fiant prier, demander. ^ Les manuscrits de Stace possédés par Barth f Alf.
Klotzj. L'existence de ces mss. a été contestée. On sait, en effet, que l'in-
cendie de sa maison permit à Barth de répandre bien des hâbleries et des
vantardises. K. croit cependant que ces mss. ont réellement existé. Mais il
reconnaît que les " membranae optimae " n'ont aujourd'hui aucune valeur
30 pour le texte, qu'on ne pourrait en noter les leçons dans un appareil critique.
11 est difficile de dire si ces mss. peuvent offrir quelque utilité pour ce qui
regarde les scholies. % La signification de 7;po9ûeiv [L. Ziehen]. Le Thésaurus
donne deux sens à ce mot : " sacrifier avant '' et " sacrifier pour quel-
qu'un " ; en faveur de ce dernier sens, un seul exemple est cité, Gregor.
36 Encom. Macc. 15, p. 287. Z. pense que c'est là une erreur; il étudie les
divers emplois de ce mot, surtout dans le décret de Sardes publié par Ilaus-
soullier, dans la loi des Labyades et dans Thuc. I, 23 ; pour la loi des
Labyades il admet l'explication de Legrand : " sacrifier pour l'heureuse mise
en train d'entreprises tant privées que publiques. " En somme, le verbe
40 7rpo9Û£tv n'a eu qu'une signification à l'époque classique, c'est " sacrifier avant."
Ce sens explique mieux deux passages douteux : l'un, dans la lettre
d'Olympias à Alexandre, Athén, 14, p. 659 ; l'autre, dans l'Ion d'Euripide
V. 806. î Sur lesCarmina maiora de Catulle [Th. BirtJ. Le carmen 62 se divise
ainsi (en faisant abstraction du vers : Hymen o Hymenaee Hymen ades o
46 Hymenaee, à intercaler avant le v. 34 et après le v. 58) : 1. Partie prépara-
toire. Strophe des juvenes 4 vers ; antistrophe des innuptae 4 vers ; strophe
finale des juvenes 8 vers. 2. L'IIymenaeus'; l^e et 2e str. des innuptae, 5 vers;
3« str., 10 vers; l'e et 2e str. des juvenes, 5 vers; 3e str., 10 vers. 3. Êpode
des juvenes, 7 vers. Conjectures sur les chants 63, 64, 66, 68 B. Les deux
%0 chants 68 A et B sont bien distincts. ^ Le synodicon d'Anasthase [G. Loe-
scheke]. Les divers documents que l'auteur cite d'après un certain nombre
de mss. de Bâle, Florence, etc. dérivent d'une source aujourd'hui perdue,
antérieure aux historiens ecclésiastiques du 3^ s. Ces documents sont des
RHEINISGHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 91
fragments du Synodicon d'Athanase. Explication de quelques particularités
que présentent certains mss. % Mélanges. L'ouvrage du rhodien Timos-
thènes sur les ports [G. Wachsmuth]. Un fragment du nouveau commen-
taire de Didyme sur les Philippiques de Démostliène nous apprend que ce
grand ouvrage comprenait dix livres ; les distances y étaient évaluées en 5
stades ; il a été très utilisé par Marcianus lieracleota et Démétrius de Skepsis.
I Sur les fouilles de Gotilon [L. Deubner]. Concerne le rapport de Kuru-
niotes, Éphem. arch. 1903 p. 151-188. Rectifications proposées par D. Le
temple d'Arlémis serait au Sud, celui d'Aphrodite au Nord; K. dit le con-
traire. Le surnom Stvôeiç de Pan (Paus. 8, 30, 2) confirmé par une insc. sur lo
bronze. Statue d'Apollon et probablement celle de Pan. % Sur les proverbes
des Romains [V. Szelinski]. Suite. 1[ Discas pour deiscas, dehiscas dans
Catulle 98,6 [G. L. Hendrickson]. Explique cette correction. ^ Titulus Divi-
liensis vindicatus [A. v. DomaszewskiJ. L'insc. Divitiensis, rapportée par
Surius, est authentique. 15
%*i Fasc. 4. Noms propres témoignant un mélange de race dans la Béotie
[F. Solmsenj. Ce travail se rattache à la thèse de doctorat de Sadée « De
Boeotiae titulorum dialecto » Diss. phil. Hal. 16, 2, 1904. Dans cette étude
sur les noms propres on peut encore constater le mélange de la race
béotienne venant de l'O. avec des races prébéotiennes parlant éolien. On 20
trouve sans doute des formations qui dérivent de la langue commune, en
particulier celles qui s'unissent à TesXe- Tetai- ©ep, etc. : mais les noms
rappelant les deux races mélangées ont une importance particulière. ^ De
Horatio et PoUione [P. E. Sonnenburg]. Examine les explications proposées
sur Hor. Odes H, 1 par 0. Seek, Wien. St. 24, 1892 p. 449-510 et par E. Kor- 26
nemann, Beitr. z. ait. Gesch. 3, 3, 1903, p. 550 ; il les approuve ou les combat.
ï Ilérode Atticus, Uzpi itoXt-reîa; [W. Schmid]. S. relève dans cet écrit un
certain nombre de fautes grossières contre la vérité historique ainsi que
des fautes de réthorique : on ne peut pas placer la composition de ce morceau
au 5« s., comme certains savants l'ont cru. C'est une déclamation du temps 30
de la deuxième sophistique. La source est l'écrit de Thrasymaque, sur les
Larisséens, l'auteur est Hérode Atticus. ^ Sur la 7» satire de Juvenal [L.
Radermacher]. On ne doit pas supposer une lacune au miUeu de la pièce :
Juvénal se conforme à l'ordre suivi alors dans l'enseignement : poètes, his-
toriens, rhéteurs (quelquefois en plus philosophes) ; mais il ne parle que 35
rapidement des historiens ; ce court morceau n'a qu'une valeur décorative;
mais il est tel que l'a fait l'auteur. 1[ La tholos d'Epidaure [J. H. Holwerda].
Etudie les diverses explications qui ont été données sur cet édifice. H. y
voit un sanctuaire d'Asclépios, avec un endroit particulier pour les sacri-
fices, au milieu une sorte de puteal qui était eu communication avec la 40
caverne souterraine; explications du aaxd; et de la OufxéXa de l'inscription.
% Peuples du Pont, Ephore et Apollonius de Rhodes [U. Iloefer]. Une partie
des données que nous avons sur ces peuples remontent en grande partie à
Ephore, en partie aussi à Xénophon, qu'Ephore a utilisé. Diodore a aussi
utilisé Xénophon, mais pas seulement lui. Enfin Apollonius a pris à Ephore 45
la liste des peuples du Pont ; quant aux explications étymologiques, elles
dérivent de Nymphodore. ^ Deux insc. Cretoises de Magnésie [P. Deiters].
Les n° 65 a et b des Inschriften von Magnesia de Kern sont rapprochées
d'autres insc. et rattachées aux fragments u° 73-76; ce qui permet de sûres
explications : ces deux insc. peuvent être placées peu après 216. % La réunion 50
des fragments d'Apollonius Dyscole [R. Schneider]. Si l'on fait une collection
des fragments d'Ap., on ne doit pas se contenter d'y mettre ceux qui portent
la mention de son nom ; on n'aurait dans cet ensemble qu'une image très peu
92 1904. — ALLEMAGNE.
Adèle de l'aclivité de l'écrivain ; en thèse générale, là où Priscien d'un côté,
de l'autre Cherobosc et les scholies de Denys concordent, on peut avec sûreté
voir un emprunt à Apollonius. En vertu de ce principe, S. pense qu'il faut
attribuer à ce grammairien un certain nombre de fragments qu'il énumère;
5 on peut aussi trouver des indications pour améliorer le texte des fragments
déjà connus. ^ La question des mss. pour le texte de Stace [Maniiitis]. I.e
n» D": 156 de la Bibl. roy. de Dresde comprend deux mss. de la Thébaïde qui
appartiennent à des époques difTéreutes ; collation qui montre l'importance
de ces mss. f Scholies de Dresde sur l'Achilieis de Stace [M. Manitius].
"^ Publication de sch. contenues dans le ms. D<= 157 de la Bibl, qui est du 13e s.
% Une source des Aetia romana de Plutarque [Th. Liit]. Cette source serait
les Fastes de Verrius Flaccus : Plutarque ne l'aurait pas connue directe-
ment, mais par l'intermédiaire de Juba de Mauritanie. ^ Sur les tablettes
de plomb de Styra [A. Kôrte]. K. a soumis ces tablettes à un examen très
'^ sérieux ; il les a nettoyées et a pu constater des différences de lecture avec
le texte donné par Vischer. Il semble que ces tablettes étaient des bulletins
de vote. ^ Mélanges. Psitliyros [H. U.]. Ce nom se trouve sur une insc.
trouvée à Lindos en 1902 ; c'est le nom d'un ancien dieu qui servait d'inter-
médiaire entre Alhéna et les hommes qui lui offraient des sacrifices.
2" % Pleurs et rires [H. U.]. L'exemple d'Iambé, dans l'hymne à Démèter,
prouve que l'usage d'égayer par des plaisanteries une personne affligée,
régnait autrefois en Attique : on le constate aujourd'hui en Sardaigne. ^ La
contamination dans le Miles gloriosus de Plante [Th. Kakridès]. Conteste
la contamination, f Sur les Odes d'Horace [W. Gilbert]. 5 corrections. ^ Hor.
^ Epitres 2, 1, 70 sqq. [S. SchlossmannJ. Ce passage se rapporte à un procès
intenté pour cognitio. ^ Sur les proverbes des Romains [V. Szelinski].
3 pages. ^ Lepcis [F. B ]. Lepcis est le nom indigène africain-latin de deux
villes au N. de l'Afrique, ce nom s'est conservé à côté du nom grec-latin,
Leptis, jusqu'à la fui de l'antiquité. Albert Martin.
^'' Sitzungsberichte dor kon. Preussischen Akadexnie der Wissen-
schaften zu Berlin, Phil. hist. Classe, 1904. 14 janvier. Hermès Propy-
laios. [A. Conze] Copie de la statue célèbre d'Alkamène, trouvée à Pergame.
Elle est d'époque romaine, mais excellente. Sur la gaine, en quatre lignes :
EtS:q<T£t; 'AXxafiéveo; 7tEpixa>,/,£ç aya^fia, 'Ep|j,xv tôv Ttpô TiuXaiv • et'o-ato nspyâixto;.
^^ Au-dessous : rvôiôt (txutôv. D'après les caractères paléographiques de l'ins-
cription elle peut être du temps d'Hadrien. 1[ Troisième rapport sommaire
sur les fouilles des musées royaux à Milet [Th. Wiegand]. Une inscription
a permis de dater le Nymphée : sous Titus. Découverte d'une nouvelle
agora entourée de portiques, fin de l'époque hellénistique (cadran solaire
*^ avec in.scr. : xpoTtY) -/.^'tJ^Ep'vr,, to-riiAeptvYi, -rpouri Oeptvr,). Découverte de la base
d'une statue colossale de Seleucus 1, avec inscr. Déblaiement partiel du
théâtre, qu'aucun autre ne surpassait en Asie; inscr. mentionnant un
oracle ; signature du sculpteur Silanion ; inscr. diverses. Ailleurs, dédicaces
mentionnant le dieu Hypsistos. Entre Milet et Didyme, grande basilique
*5 byzantine remplaçant un temple païen, f^ 28 janvier. Rapports sur les
entreprises de l'Académie : Inscriptions grecques : Vol. paru, XII, tJ, 1 ; les
inscriptions de Tbessalie vont être imprimées. Corpus latin : XIII, 1 (Nord
de la Uaule, partie française) paraîtra cet été ; l'impression des inscriptions
de ré|)oque républicaine (2e éd. ; 1, 2) va commencer; celle de IV, supplé-
60 ment (Pompéi), se poursuit; un fascicule du supplément du t. VIII va
paraître. Commentaires d'Aristote : Ont paru deux fascicules de Themistius.
un de Philopon, un de Michel, et la République des Athéniens (Kenyon)
dans le supplément à Aristote. Prosopographie de l'empire romain :
SITZQNGSBERICHTE DER AKADEMIE ZU BERLIN. 93
MM. Klebs et Uessau ont été empêchés par d'autres travaux de s'en occu-
per. Thésaurus linguae latinae : l'entreprise a poursuivi son cours régulier,
mais elle manque d'auxiliaires. Dictionnaire égyptien : le dépouillement
des textes se poursuit activement. Index rei militaris imperii romani :
M. Ritterling n'a pu s'en occuper en 1903. Codex Theodosianus : le t. I est 5
très avancé. Fondation Savigny : le t. 1 du Vocabularium iurisprudentiae
romanae est achevé. Fondation Gerhard : publication de Wiegand, Die
archaische Paros Architektur der Akropolis zu Alhen. Fondation Wentzel .
ont paru Origène sur saint Jean ; sont à l'impression : Eusèbe, Hist. eccles.,
t. II ; Topica et Theophania ; Ouvrages gnostiques en copte ; Clément d'Alex- 10
andrie, I. Yi ^ février. Les fragments du calendrier de Milet. [H. DessauJ
Addition à la communication de MM. Diels et Rehm du 11 nov. 1903 (publiée
seulement en 1904, t. I, p. 92). Il y a 323 ans, soit 17 cycles de Méton, entre
l'observation de Méton (432) et celle de Milet (109). 1[î 11 février. Une
inscription attique relative aux Stoïciens [W. Crônert]. Liste de noms, 15
Inscr. Gr., II, 9o3, sous l'archontat de Lysiades, en 152/151, présentant
les noms de plusieurs stoïciens : Panétius, Mnasagoras, Basileides, Anti-
patros, ApoUodore du Pirée, Asclépiodote (élève de Panétius), Gorgos ;
comparaison avec l'index des stoïciens de Philodème. ^ Débris de mss.
en estranghelo provenant de Turfan (Turkestan chinois) [F. W. K. MûUer]. 2o
Débris de littérature manichéenne. VI 25 février. La stèle du sphinx
[Erman]. Inscription qui relate que Thoutmès IV a déblayé le sphinx
à la suite d'un songe ; elle doit être la restauration d'une inscription plus
ancienne, en tout cas paraît avoir été rédigé postérieurement, y^
21 mars. L'Apollon de Kanachos [Kekule von Stradonitz]. Un bas-relief iis
de Milet reproduit à l'époque romaine l'aspect rude de l'Apollon de Kana-
chos ; étude sur l'art de ce sculpteur. ^^ 7 avril. Règlements d'une asso-
ciation milésienne de chanteurs. [U. von "Wilamowitz-Moellendorfi"]. Ins-
cription étendue trouvée à Milet, acquise par les musées de Berlin, portant
un texte gravé vers 100 av. J.-C, qui reproduit un document de 500 av. J.-C. 30
au plus lard, lequel contenait d'anciennes prescriptions : on touche ainsi
aux origines de la prose littéraire à Milet. UH ^^ avril. Les noms des lettres
latines [W. Schulze]. L'ABC a reçu sa forme actuelle seulement au iv siècle
de l'ère chrétienne ; auparavant pour Fl.M N R S X, on employait la méthode
syllabique d'appellation. ^ Loi de Samos sur les blés [Wilamowitz-Moellen- 35
dorff et Th. Wiegand]. Règlement relatif à l'achat de blé pour Hèra sur les
revenus d'une fondation et à sa distribution entre les citoyens. H 28 avril.
Les médaillons d'or d'Aboukir [Dressel]. Elude de cinq médaillons repré-
sentant Alexandre, Olympias et Caracalla. Les images connues d'Alexandre
remontent à des originaux d'époque hellénistique, une d'entre elles à un 40
camée. % Addition sur les Parapegmas (calendriers) de Milet [Rehm). Publi-
cation et étude d'un cinquième fragment. Yi 5 mai. Rapport annuel sur la
publication des Monumenla Germaniae historica [0. Holder-Egger]. M. Traube
ayant abandonné la direction des Auctores antiquissimi, et démissionné du
comité, l'édition du codex Salmasianus qu'il devait donner est exclue des 45
Monumenla. \^ 9 juin. Rapport annuel sur l'Institut archéologique allemand
[Conze]. W 23 juin. La chronologie égyptienne [Meyer]. Le règlement du
calendrier égyptien et de la période sothiaque tombe en 4245 av. J. C ; le
1 Thoth correspond au 20 juillet du calendrier julien, au 16 juin du grégorien,
c'est-à-dire au commencement de l'inondation. Toutes les dates sothiaques 50
sont données d'après le cycle, non d'après l'observation astronomique. D'une
reconstitution du papyrus de Turin, on peut donner pour Menés 3320 av.
J. G., pour le temps des Pyramides (4«-5« dynasties) 2845 à 2545 environ, pour
94 1904. — ALLEMAGNE.
la fln de l'ancien Empire 2365; la 11» dynastie commence vers 2165.
f^ 7 juillet. La neuvième Gâthâ de Zoroastre [Geldner]. Echantillon de
traduction des discours de Zoroastre. tî ^^ juillet. Le rapport de Tacite
avec les actes du Sénat [Mommsen]. Tacite suit les actes. En conséquence
5 les événements ne sont pas toujours mentionnés à leur date, mais à celle
où ils portent leur contre-coup dans les séances du sénat. De même le choix
des faits dépend de leur rapport avec le sénat. Les procès développés devan*
cette assemblée occupent une large place, tandis que les procès appelés au
tribunal de l'empereur sont à peine mentionnés. L'administration des
10 provinces impériales a une place infime dans Tacite. Les récits des guerres
dépendent des rapports adressés par les généraux au Sénat. Les acta diurna
ont fourni quelques détails, comme les décès de personnages dont l'énu-
mération clôt d'ordinaire le récit d'une année. (Mémoire inachevé trouvé
dans les papiers de Mommsen et communiqué par M. Hirschfeld. <[^
«5 21 juillet. Corrections aux élégiaques romains, I, Catulle [Vahlen]. Sur
le texte et la signification de la dédicace à Cornélius Nepos : l'ordre des
vers dans les poèmes 30 et 55; discussiou de 63, 5. ^ Nouveaux fragments
d'Ulpien [0. Lenel]. Ils proviennent du même ms. que ceux qui ont été
publiés antérieurement (voir séance du 22 octobre 1903) et ne sont pas moins
20 intéressants; l'un d'eux éclaire un passage souvent discuté du Digeste
(fr. 39 De peculio ; 15, 1) et en assure la provenance.^ Restes de mss. en
écriture estranghelo provenant de Turfan (Turkesian chinois), II [F. W. K.
Millier]. Fragments de l'évangile et du Schâpurakân de Mani ; citations du
Nouveau Testament; fragments manichéens sur la cosmologie, la liturgie,
25 la chronologie, etc.; textes dans un nouveau dialecte pehlevî ; etc.
%^ 28 juillet. Le sanctuaire de Despoina à Lykosura [Conze]. L'ensemble
architecture et décoration, est de la même date, sauf réparations, et indique
l'époque hellénistique ; travail négligé. Au ne s. av. J.-C, au temps de la
ligue achéenne, des princes étrangers ont pu rendre une partie de sa
30 splendeur au sanctuaire, comme au sanctuaire analogue de Samothrace.
11^ 20 octobre. Laterculi alexandrin! provenant d'un papyrus grec d'époque
ptolémaïque [Diels], Listes de législateurs, de peintres, sculpteurs, archi-
tectes, ingénieurs, les sept merveilles du monde, les plus grandes îles, les
plus hautes montagnes, les plus rapides torrents, les plus belles sources et
35 mers. ^ Monument d'Archiloque à Paros [Hiller von Gaertringen]. La copie
d'une inscription retrouvée dans les archives de l'Académie ne laisse aucun
doute sur le sens du monument (I. G., XII, 5, 445), élevé par Sostheus
(Sosthène) en l'honneur d'Archiloque vers 100 av. J.-G. tif 24 nov. L'admi-
nistration des domaines impériaux et des mines dans l'Empire romain
40 [Hirschfeld]. Pendant les trois premiers siècles de l'ère chrétienne. ^^ l*""" déc.
Trois nouveaux mss. du livre de droit syro-romain [Mitteis]. Origine, tra-
dition manuscrite de ce livre; ses rédactions diverses ; son rapport avec le
Corpus iuris de Justinien. ^\ 22 déc. Le lituanien « klàusiu » et le futur
indo-européen [W. Schulze]. Le mot klàusiu, « je demande », est le futur
<5 de la racine klev « entendre ». L'accentuation du mot lithuanien, la flexion
des verbes grecs à liquides et l'usage du Rgvéda prouvent que les racines
finissant par sonantes ont originairement au futur la forme disyllabique.
Puisque la même particularité se retrouve dans les désidératifs sanskrits
et les présents lithuaniens en -stu qui leur sont apparentés, le lien depuis
60 longtemps .soupçonné entre la formation du futur et celle du désidératif est
enfin maintenant établi. Paul Lkjav.
Sitzungsberichte der philosoph.-philologischen und historischen
Classe der k. bayer. Akademie der Wissenschaften zu Mùnchen.
WESTDEUTSCHK ZEITSCHRIFT FUR GESCHIGHTK UNO KUNST. 95
1904. Classe de philologie et philosophie. 6 février. Un nouveau ms. de
Digenis Akritas [K. Krombacher]. Ms. de l'Escurial, de cette épopée byzan-
tine, qui donne un texte apparenté à celui du ms. d'Andros, mais moins
intéressant, f 5 mars. Contributions critiques aux lettres du rhéteur Alci-
phron [Meiser]. Valeur, date, langue des lettres ; rapport avec Lucien, qui 5
peut aider à établir le texte ; exemples pour les livres I et II. | 7 mai.
Travaux préparatoires à un Corpus inscriptionum etruscarum [G. Herbig]
Résultats d'un voyage en Italie, t Notes sur la critique et l'exégèse d'Homère,
Euripide, Aristophane et des anciens interprètes fAd. RoemerJ. Valeur du
commentaire d'Aristarque sur Homère ; la comédie de parodie mytholo- 'O
gique chez les Grecs ; les scoliastes de Sophocle et d'Aristophane. ^ 4 juin.
Les nouvelles découvertes de papyrus [0. Crusius]. Nouveaux fragments
d'Hérondas et de mimes ; les enfants y jouent le rôle de « putti » comme
dans l'art du même temps. Papyrus magiques : les tentatives de Dieterich
pour y retrouver des débris de liturgies, ainsi que dans Clément d'Alexan- W
drie, Apulée, Lucien, Hésychius, sont très contestables. Choliambes de
Phénix de Colophon ; fragments de romans ; etc. ^ 2 juillet. Additions aux
communications antérieures [A. FurtwSlngler]. 1° Sur l'offrande des Athé-
niens à Delphes ; 2» sur le temple de l'Acropole (conséquences de la nouvelle
thèse de Dôrpfeld) ; 3° sur le trophée d'A'Iamklissi (nouveatix arguments 20
en faveur de la date proposée, le t-^mps d'Auguste. t1[ Classe d'histoire.
2 janvier. Les publicistes de l'antiquité [R. Pôhlmann]. Sur les pamphlets
« Ad Caesarem » <voy. R. des R., XXVIII, p. 83, 2>. Conclusions à tirer
sur l'état des esprits et le caractère de l'œuvre des publicistes dans la
période de transition de la République à l'Empire. ^ 5 mars. Petites contri- 2P
butions à la numismatique ancienne [Riggauer]. Bronze de Kremna(Pisidie)
avec Harpocrate ; tétradrachme nouveau style d'Athènes, avec la triple
Hécate ; dioboles inconnus d'ApoUonia Pontica ; trouvailles faites en
Bavière. % 4 juin. Petits fragments de parchemin avec onciale du ve siècle
[L. Traube]. Provenant de Baraberg, restes de l'archétype de la quatrième 30
décade de Tite-Live; on a quelques chapitres des livres XXXIU et XXXIX :
de la plus haute importance pour la critique. ^ 2 juillet. L'anonymus Cor-
tesianus [L. Traube]. Le fragment, acquis et publié par M. Cortese, donné
d'abord pour du Cornélius Nepos, puis pour un fragment d'historien latin
indéterminé est l'œuvre d'un faussaire, dont M. Cortese a été victime ; le 35
facsimile publié par lui suffît pour en juger. P. f.
Westdeutsche Zeitschrift fur Geschichte und Kunst. 23* année
(1904) l'e livr. Noms de fabricants sur des vases romains des Musées rhé-
nans [C. Bohn] Complétant l'étude de Cramer sur les cachets de fabricants
sur des verres des provinces rhénanes à l'époque romaine (Beitrëlge zur 40
Geschichte des Niederrheins 14, 1900, p. 138 sqq), B. fait remarquer que son
prédécesseur n'a pas vu les objets dont il parle, de là des erreurs et des
assertions risquées qu'il rectifie dans cet art. ^ Les thermes à Trêves et
leurs procédés de chauffage [B. Brauweiller] Rectifie et complète Krell,
Altrôm. Heizungen.^ L'original de l'inscr. de Constance à Trêves [H. Graeven I. 48
Ce n'est pas l'inscr. funéraire du père de Constantin le Grand ; ce n'est pas
non plus une pierre tombale, le « hic jacet » a été ajouté par un faussaire ;
l'original est un diptyque en ivoire trouvé dans le faubourg de Saint-Paulin
à Trêves, tH 2* livr. Le jour de la dédicace de l'Autel d'Auguste près Lyon
[0. Hirschfeld] Le !•' août était le jour dé la dédicace de l'Ara Romae et 50
Augusti à Lyon comme date de la prise d'Alexandrie et par là de la fin des
guerres civiles ; l'autel était un monument de la paciflcatiou du monde ;
il est peu probable que ce jour ait été choisi comme souvenir d'une fête
96 1904. — ALLEMAGNE.
celtique célébrée à cette date autrefois à Lyon. ^ Époque du transfert de la
praefectura Galliarum de Trêves à Arles [Jos. Keller]. En 399/400 sur l'ordre
d'Honorius le praefecius Vincentius quitta Trêves pour s'établir à Arelate
(Arles) par crainte des invasions des barbares. tH 3» livr. La tradition
5 manuscrite des inscr. des provinces du Rhin inférieur [A. v. Domaszewski]
1. La collection d'Antiques de Blankenheim. Cette collection prit naissance
à l'époque où sous l'influence de la renaissance italienne on vit s'éveiller
dans les pays du Rhin un vif intérêt pour les monuments de la Rome
ancienne. Le père de l'épigraphie latine Smetius et son ami Pighius furent
10 les premiers à faire connaître au monde les inscr. qui se trouvaient dans
la collection du comte Manderscheidt à Blankenheim. Histoire de cette
collection. Elle nous est connue par les relations de Lambert, Grombach,
Wiltheim et Schannat ; 2. Les inscr. de Xante et la collection de Glèves ;
3. Les inscr. d'Ulrechl d'Ewich. ^^ Le réseau des routes romaines et la
16 colonisation dans la liesse rhénane [Schumacher]. Étude de 33 p. sur les
roules romaines de cette partie de l'Allemagne. La plus importante était
la grande voie qui tout le long de la rive gauche de la vallée du Rhin allait
de Bâle par Strasbourg, Worms, Mayence, Biugen à Cologne ou Trêves,
qu'on trouve mentionnée dans les itinéraires romains. A côté d'elle, pour
20 les troupes qui devaient se rendre à Trêves, la roule Worms-Alzey-Bingen
formait un raccourci important, elle servait aussi au commerce en évitant
le détour sur Mayence. Les routes Trèves-Worms, Metz-Worms, Metz-
Mayence avaient aussi une grande importance puisque à Worms et à
Mayence il était facile de traverser le Rhin. Étude très détaillée sur 16 routes.
25 ^ Les papiers de Schannat [A. v. Domaszewski]. Notes sur des inscr.
romaines rhénanes d'après les papiers de Schaimat de la Bibl. archiépisco-
pale de Prague. 1[ Ulysse dans les pays du Rhin inférieur [M. Siebourg].
Explique où Tacite a pris les renseignements qu'il nous donne sur lu fon-
dation d'Asciburgium(Asberg) en Germanie par Ulysse qui aurait abordé en
30 Germanie, (dans Pline l'Ancien), et comment il se fait qu'il parle de celte
expédition : les caractères grecs dont il fait mention sont des lettres du
nord de l'Etrurie ; les druides étaient les auteurs de ces légendes. î Acqui-
sitions des musées en 1903-1904 [H. Graeven] 1, Allemagne occidentale. Pro-
vince rhénane. Westphalie ; 2, Bavière, art. de 60 p. avec 10 pi. Y.
35 W^ochenschrift fur klassische Philologie 21e année 190^^, 6 janv. P.
Barth, Die Sioa [Bonhôffer]. Appréc. favorable % Cas. Morawski, Ovidiana
[Schulzej. Instructif. ^ G. Hosius, A. Gellii Noclium Atlicarum libri XX. Post
M. Hertz éd. [Wessner]. Bon. ^ J. P. Postgatk, On, some papyrus fragments
of Isidore al Zurich [K. VVotke]. Prouve que ces fragments appartiennent au
40 papyrus de Saint-Gall. luiporlant. ï Alf. Torp, Eiruskische Cettrape [Lattes].
Eloges avec qq. réserves. ^^ 13 jr., T. StiGKNBY, Les sentences dans la poésie
grecque d'Homère à Euripide [Sitzler]. Des objections, mais bien que n'appor-
tant rien de bien nouveau, peut rendre des services. ^ A. Mein, Dt optaiivi
obliqui usa Uomerico I. De sententiis obliquis aliunde pendentibus primariis
45 [id.j. Puisse la suite ne pas trop se faire attendre. \ F. Plessis et P. Lbjay,
Œuvre» d'Horace [P.]. Grands éloges, mais pourquoi supprimer certains
passages par pruderie, t Postdate, Sélections from Tibullus and othcrs
[Schulzs], Bon. ^. V. Ussani, L'uUima voce di Lucano [Andresen]. Réserves.
^ F, F. Abbot, The Toledo Manuscript of the (Jermnnia of Tacitus [Woltf].
80 Méthode sûre, jugement pondéré, t 20 jr., R. Moellbr, Die Medizin im Herodot
[FuclisJ. Utile pour donner une idée générale de l'art de la médecine dans
Hérodote. ^ L. Trbtteu, Xenophontis quae fertur Apologia Socratis[Voïlbvechi].
Eloges. H G. L. HbndbiCKSON, The commenlariolum pelilionis attribuled to
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISGHE PHILOLOGIE. 97
Quinius Cicero [Schiche]. Ne réussit pas à prouver l'inaulhenticité du com-
mentariolum. f S. CONSOLI, La Gevmania comparata con la l\aturalis Historia
di Plinio e con le opère di Tacite [J. Millier]. La façon dont G. traite son sujet
diminue la valeur de ses observations et manque de netteté, f L. Valmaggi,
Forum Alieni [Andresen]. Prouve que Forum Alieni (Tacite H. III. 6) ne peut 5
être ni Ferrare, ni Legnano. \. A. Fritzche, Griech. Schulgramm. [VollbrechtJ.
Celte 4e éd. ne diffère pas sensiblement de la précédente, et n'est pas d'une
valeur transcendante. tH 28 jr. W. Passow, Siudien znm Parihenon [Sauer].
Publication posthume; ce ne sont que des fragments, mais ils promettaient
beaucoup 1 ^ S. Gonsoli, L'aulore del libro de origine et situ de Geimanorum W
[G. JohnJ. Appréc. sévère. 1[ O. Bardenhewer, Geschichte der altkircfdichen
Literaïur 2. Vom Ende des 26" Jahrhundert bis zum Beginn des 4'en Jahr-
hunderts [Draeseke]. Art. qui se continue dans le fasc. suivant. Très grands
éloges. ^ H. Mbnge, Gricch.-deutsches Taschenworierb. [GillischewskiJ. N'est
pas bon pour les élèves, bien qu'il ne soit pas sans valeur. | Rapport de *»
Kavvadias sur la possibilité de reconstruire ie Didymaion de Milet. Tous
les matériaux sont en place. %% 3 févr. H. Diels, Die Fragmente der Vorso-
kratiker. Griech. u. deutsch. [Praechter]. Grands éloges. ^ A. Th. Ghrist
Platrms Lâches. Id. Beitrûge sur Kritik des Platon. Lâches [Draheim]. Introd.
excellente, mais des réserves pour l'établissement du texte. ^ M. Voigt, 20
Ràm. Rechtsgeschichte, 3 [. E. Grupe]. Excellente histoire du droit romain de
305 à 565. ^ Sur Tacite [Andresen]. Lire d'après les mss. et les inscr. Hist. IV,
50 et Ann. Hl, 74. Lepcitani au 1. de Leptilani des éditions ordinaires
%% 10 févr. W. Spiegelberg, Geschichte der Aegyplischen Kunst im Abriss dar-
gestellt [Wiedemann]. Donne une bonne vue d'ensemble au grand public. 26
^ L.WÛLKER, Die geschichtliche Entwicklung des Prodigienwesens bei den Romern;
atudien sur Geschichte und Ueberlieferung des Staalsprodigien [Luterbacher].
Travail d'un débutant admirablement doué pour les études scientifiques.
f W. Drumann, Geschichte Roms in seinem Uebergange von der republikanischen
zur monarchischen Verfassung II. 2° éd. proc. par P. Groebe [Schmidt]. On 30
n'a malheureusement pas voulu réimprimer cet ouvrage tel quel, et les
changements apportés ne le mettent pas à la hauteur des exigences
de la science contemporaine. ^ R. Dienel, Beitràge zur Textkritik des taci-
teischen Rednersdialogs [G. John]. Réserves. ^ Ed. KURTZ, Die Gedichte des
Christophoros Mithylenaios [Wartenberg]. On a l'impression que les éditeurs 36
futurs n'arriveront pas à quelque chose de beaucoup mieux pour l'établis-
sement du texte, avec les matériaux que nous avons à notre disposition.
^ Les fresques de la villa de Fannius Sinistorà Pompeï — Trouvaille d'une
statue de Salmanazar II — Dégagement du Sphinx près des pyramides de
Gizeh. ^ Sur Démosthène Phil. III, 44 (olthloç te ôvàxw = on peut tuer un 49
aTifiov: il n'est pas permis de poursuivre en justice son meurtrier)— Virgile.,
En. II, 325 (fuit Ilium : fuimus Troes = oXwXe, periit, ôXtoXa[A£v, periimus, ou
comme Schiller le traduit «Einstgab es Teukrer,Trojahatgestanden»)— Evan-
gile de saint Jean 1, 1 (ôebç ^v ô lâjot; : Xf^yoç est sujet et ôso; qui n'a pas d'article
est le prédicat [H. NaheiuiJ. \% 17 févr. Jahresberichte iiber das hohere Schulwesen 46
hrsg. von C. Rethswisch, 17* année [O.Weissenfels] Admirablement compris
II S. SCHLOSSMANN, AUrôm. Schuldrechl u. Schuldverfahren [Kiibler]. Art. qui
se continue dans la livr. suivante. Nombreuses remarques et objections. ^
J. Mueller, p. Corn. Taciti opéra rec Ed. min. I, libres ab excessu divi
Augusti coniinens [Opilz]. Le texte est celui de l'éd. major. Plusieurs 50
conjectures sont bonnes : d'autres mauvaises, t F- Cumont, Die Mij^terien
des Mithra trad. ail. de G. Gehrich [Asmus]. Eloges. K Mesure de longueur
rom. trouvée près Biricianae, longueur environ un pied; elle est en bronze
REVUE DE PHILOLOGIE. — Revue dss Revues de 1904, XXIX. — 7
98 190'4. — ALLEMAGNE.
divisée par des points en 12 pollices, 16 digiti et 4 palmi.— Les navires du
lac de Nemi. — Fouilles à Sidon, à Éplièse. tlf 24 févr. W. Rh. Robbrts,
Demelrius on Shjle. The greeli texl of Demetrius de elocutione edited afler
the Paris Manuscript. [H. v. Arnim]. Texte ultra conservateur ; introd. peu
6 originale et ne donnant que peu d'idées nouvelles ; par contre le glossaire
sera le bien venu. Cette éd. n'a pas grande valeur. % M. Haupt, Die Meia-
morphose?^ des P. Ovidius Naso. B. 1-1 erkl. 3^ éd. due à R. Ehwald [H. W.].
Excellent, t J. Sorn, Weilere Beilràge zvr Syntax des M. Junia7ius Justinus
ftz]. Résumé. % Nouveaux résultats des fouilles à Haghia Triada (Crète). —
10 Un nouveau fragment d'Aristote (Oxyr. Pap.), c'est un reste du Protrepti-
kos adressé au roi Themison de Chypre et imité par Cicéron dans l'Horten-
sius. Autres fragments trouvés à la Vaticane. — Trouvailles sur le forum
romanum. Hlf 2 mars. Orientis gvaer.i insc7\ selectae. éd. W. Dittbnbergbr I
[W.LarfeldJ.Ce Supplementum Sylloges inscr. graecarum a droit à toute notre
15 reconnaissance. ^ A. Dieterich, Eine Mythraslilurgie [AsmuSj. Très inté-
ressant, vivement recommandé. \ L. Gurlitt, Virtus Romana. Erzahlung
aus d. allrom. Leben [Weissenfels]. Sera utile à la jeunesse. |f 9 mars,
J. JtJTHNER, F. Knoll, K. PartSGH, H. Sv^OBODA, Vorlaufiger Bericht ii. eine
archdol. Expédition nach /Hemasien [G. Lang]. Atteint son but; en attendant
20 les rapports détaillés sur cette expédition. ^ C. Anderson, Studia Ponlica l
A Journey of Exploration in Pontus ; 1d., Murrays Handy classical Maps. Asia
Minor fid.]. 1. Intéressant ; 2. Grands éloges. ^ V. Ussani, Sul valore storico
del poema lucaneo [Ziehen]. Résumé des 5 études que comprend ce vol.
Appréc. favorable. % G. Braseman, Fronloniana [G. W.]. Rien de bien impor-
25 tant, t F. A. Beghthl, Sanctae Silviae Peregrinalio fId,]. Soigné. \ D. C.
Hesseling, Les mots maritimes empruntés par le Grec aux langues romanes
[Wartenberg]. Analyse. If 16 mars. F. H. M. Blaydes, Spicilegium Sophocleum
commentarium perpetuum in septem Sophoclis fabulas continens [ J. De nouveau
de nombreuses objections, rendra cependant des services. \ F. Kaehleb,
30 Forschungen zu Pytheas Nordlandreisen [Matthias]. Grands éloges.^ Cl. PUR-
SER, Ciceronis epistulas ; II, Epistulae ad Atticam [SternkopfJ. Appréc. en
somme favorable, l'adnotatio critica suffit pour orienter. Mais ne rend pas
inutiles d'autres ouvrages. ^ G. Riedner, Typisclie Aeusserungen der rôm.
Dichler uber ihre Begabung fSchulze]. Bien fait et instructif. 1[ G. RaUSGHEN,
35 Florilegium pnlrisiicum. 1. Monumenta aevi apostolici (Draeseke). A droit à
notre reconnaissance. ^ A. Hubmbr, De Pontii Meropii Paulini Nolani re
melfica |C. W.]. Fait avec soin. ^ P. Cauer, Grammatica militans [0. Weis-
senfels]. Cette seconde éd. a été revue et remaniée. ^ Relations entre la
civilisation classique ancienne et la civilisation indienne. Renvoi à un art.
*o intéressant de Mendel dans la Voss. Z. 27 fév. 1904. tî 23 mars. H. Fran-
GOTTB, L'administration financière des citées grecques [Cauer]. Instructif et
provoque des idées nouvelles. ^ J. J. Hartmann, Car. Lévêque libelhim
aureum de Plutarcho mentis inedico denuo edeuduin cur. [Eisèle]. Intéressant.
^ E. ViTRANO, De Culicis auctore [Ziehen]. Bien pensé. ^ C. Synnerbero,
*5 Handbemerkimgen zu Minucins Félix II [Boenig]. Conjectures trop souvent
inutiles et s'écartant trop du texte. ^ II. Menge, Taschenwôrterbuch der
Latein. u. Deulschen iSprache I [Mittagj. N'est pas fait pour les élèves, mais
poiir le grand public lettré, t II. Muzik, Lehr-u. Anschauungsbehelfe zu d.
tatein. Schulklassikem [ Wei.«senfels]. Utile. H Durée de la vie humaine dans
60 l'amiquité d'après De Marchi. — Fouilles dans les catacombes de Commo-
dilla. — Travaux de restauration à l'Erechtheion. — Mélanges Boissier. %
Sur Virgile, Kneide V 826 (Nisaee Spioque) [II. Draheim). Comme à l'époque
de Virgile on rapprochait la déesse de la mer Scylla de la fille de Nvsos,
WOCHENSGHRIFT FUR KLAS8ISCHE PHILOLOGIE. 99
le poète a changé soit à dessein, soit involontairement le nom de la Néréide
Nr](Tafr) en Nisaee. Le voisinage de l'i de Spio a été pour quelque chose
peut-être aussi dans ce changement, par réminiscence vague du héros
Nisus, dont il est fait mention dans ce même chant V, 294 sqq. ^^ 30 mars.
Eng. Drerup, Homer. Die Anfànge der helienischen Kultur [Hôck]. Gontribu- 5
tion de valeur à la question homérique et à l'histoire des temps les plus
reculés de la Grèce. ^ A. Oddo, Pisistrato [F. Gauer]. Résumé. H 1. 0. Kel-
LER u. J. Haussnhr, Q. Horatius Flaccus ; 2. Th. Fritzghe, Die Wiederholung
bei Horaz \K. P. Schulze]. 1. Excellent ; 2. Ouvrage posthume qui restera. î
A. Heisbnberg, Georgii Acropolilae opéra éd. II [Draeseke]. Grands éloges.^ 10
F. AsCHERSON, Deutscher UniversUàts-Kalender. Winler-Sem 1903/4. Manuel
indispensable. ^ Lucrèce et Memmius[J. Tolkiehn]. Combat les conclusions
de Marx <Neuen Jahr. f. d. kl. Altert 1899 cf. R. d. R. 24, 109, 43 sqq.>. 1I«Ï
6 avr. S. EiTRBM, Die gôttlichen Zwillinge bei den Gnechen [Steudingj. Les
conclusions ne s'imposent pas. ^ S. H. Butgher, Demoslhenis oraliones I 15
[Uhle]. Ghaudement recommandé. 1[ A. Mau, Fûhrer durch Pompeji [Gilli-
schewski]. Cette 4* éd. de ce livre excellent a été revue et augmentée. ^
KoTTMANN, De elocutione L. lunii Moderati Columellae [GemoUJ. Circonspect et
soigné : qques petites réserves. ^ P. Lejay, Lexicographie latine [P.]. Extrait
des Mélanges Boissier. Etudes sur ab normis patriae; protinus; quasse 20
nuce. Éloges. ^ Vocabularium iurisprudentiae Romanae jussu Instituti Savi-
gnani compositum IV. Appréc. favorable. % O. Eichbrt, Worterb. z. d. Kom-
mentarien d. C. Julius Caesar ... sowie zu d. Schriftwerken seiner Forlselzer
[Reckzey]. 12* éd. due à F. Fugner. Très vivement recommandé aux
maîtres et aux élèves. ^ Rapport de Bonis sur les tombeaux archaïques du 25
Forum Romanum. — Fosse à l'usage des augures sous la statue de Domi-
tien à Rome. — Dessèchement des Marais Pontins. — Constructions rom.
trouvées à Paris près du Collège de France ; elle faisaient partie de thermes.
flf 13 avr. Ed. Capps, The introduction of comedy into the City Dionysia
[A. KôrteJ. Résultats remarquables.^ L. Pollak, Klassischantike Goldschmiede- 30
arbeiten im Besitze A.-J. v. ISelidow [Amelung]. Grands éloges. \ A. Wester-
MANN-E. ROSENBERg, Demosthenes . Aîisgew. Reden II [Uhle]. Très bon. ^
C. Hubert, De Plutarchi Amaiorio [Nachsiadt]. Prouve son authenti-
cité d'une manière irréfutable. \ R. Foerster, M. v. Schwinde philo-
slratische Gemàlde hrsg. [Spiro]. Grands éloges. ^ R. S. Radford, Use of 3^
the suffixes-ànus and-inus in forming possessive adjectives from names of
persans [Zimmermann]. Produit une bonne impression. ^ La plus ancienne
pêcherie de la pourpre. — Trésor de monnaies rom. à Nanterre près Paris,
2 000 monnaies gallo-rom. d'or et d'argent renfermées dans un vase peint
antique trouvé dans le jardin du Dépôt de mendicité. — Pelle à enfourner 40
le pain antique trouvée à Saalburg. — Sarcophage et chambre fiméraire de
la reine Hatschepau et sarcophage de son père Thothmès 1 trouvés à Thèbes.
^ Cicéron Pro Archia 24 [II. Draheim]. Explication de Magnus ille Alexan-
der— Quid? noster hic Magnus : raisons de cette comparaison, f^ 20 avr. C.
Waghsmuth, Athen. [W. DorpfeldJ. Tirage à part de Pauly-Wissovs^a, Real- 45
Enc. Résumé concis, mais très riche en renseignements, excellent et tout à
fait au courant. H F. Wippreght, Zur Enlwicklung der ralionalistischen
Mythendeulung bei den Griechen 1 [Steudingl, On ne peut que souhaiter de
voir publier la suite de ce programme, qui grâce à la méthode de l'auteur
donnera des résultats certains. % W. Christ, Die ûberlieferte Auswahl iheo- 50
kritischer Gedichle [Kunst]. Grande valeur. ^ J. Siebelis-F. Polle, P. Ovidii
Nasonis Métamorphoses Ausw. [ ]. O. Stange a su revoir cette 14» éd. en se
conformant à l'esprit de ses devanciers. % 0. Eighert, Wôrterb. su den Ver-
iOO i904. — ALLEMAGNE.
wandlungen d. P. Ovidius Naso [H, W.J. 12» éd. encore améliorée due à F.
FûONKR. ^ Beilràge zur klass. Philologie. A. Schône ... dargebracht von seiner
Schùlcrn [ ]• Résumé des travaux. tlT 27 avr. II. Weil, Euripide. Electre
[Busche]! 3* éd. soigneusement revue, sera la bienvenue puisqu'il n'y a pas
6 d'aulri' éd. pratique de cette tragédie. 1 S. Zebuler, 'A-/aixâ (Ans d. Gebiete
d. Altcrliimer d. Provinz Achaja) [B. Bursy]. Long art. élogieux. % L. Snih-
HOTTA, De.vocum Graecarum apiid poêlas [.alinos daciglicos ah Enni usque ad
Ovidi tempora uiu [Tolkiehn]. Soigneusement fait, et bien écrit, mais rela-
tivement pauvre en résultats, t H- Ludwig, Q. Iloratius Flaccus Satiren.
!0 [Weissenfels]. Trad. ail. d'ancien style, s'attachant à rendre bien le texte
et s'interdisant tout ce qui est moderne, t^ 4 mai. J. Belogh, Griech. Ge-
schichte. Die griech. "Weltherrschaft, 1. Abth [llôck]. Appréc. louangeuse, f
Em. Martini, Per l'officina dei papiri Ercolanensi [MeklerJ. Puisse cette
« ofllcina » être un centre éclairé d'activité scientiflque. ^ J. E. IIarry,
16 The use of y. £x),iri[i.at and Ihe menning of LUripides, IHppolitus 1-^[K. Busche].
N'a pas tort, f J. SaMUELSSON, h'asus-Assimilationen u. Salzwôrler im Lalein
[ZiemerJ. Extrait de l'Eranos <cf. R. d. R. 28, 219, 47 sqq>. Bonne étude
sur deux chap. intéressants de la syntaxe latine. ^ A. L. Jellinek, Biblio-
graphie der vergleichenden Lileralurgeschichte l, 3, 4 [Harder]. Utile, exact,
20 soigné. ^ Fouilles italiennes en Egypte. Plusieurs sépultures importantes.
Trouvaille dans les ruines de Turfan, Turkestan chinois, des écrits de
Manès en caractères vieux syriens mais en langue persane. Découvertes
en Dalmaiie. liH 11 mai. Aegyplische Grabsteine und Denksteine heraus. von
W. Spiegelberg, 11. Beaib. von K. Dyroff u. B. Pôrtnhr ['Wiedemann].
2j Sera non seulement bleu accueilli par les égyptologues, mais utile aussi
aux archéologues et aux philologues. ^ A. Gebcke, Griech. Lileralurgeschichte
[Vollbrecht]. Résumé qui sera utile au grand public, mais n'apprend rien
aux philologues. \ Sophokles erkl. v. F. "W. Sghneidewin u. A. Naugk,
4. Bdch : Anligone bearb. v. E. Bruhn [H, DraheinJ. Excellent. ^ V. Thomsen,
3<t Palaslina nach dem Onomasticon des Eusebius [Klostermann). Réussi : l'auteur
était bien l'homme qu'il fallait pour écrire un commentaire sur l'Onomas-
ticon d'Eusèbe. H Milleilungen d. AUertumskommis&ion fUr Weslfalen lll [G.
Koener]. Appréc. favorable. % Kunstlerischer lyajirfsc/wmc/c. N» 25. M. Roman,
Der Neptunslempel von Paestum. Éloges. 1% 18 mai, Paulgs Real Enc. u. s w.
3." e ue Bearb. hrsg v. G. Wissowa, 9 Halbbd. [Harder] A la hauteur des pré-
cédents fasc. % M. COLLIGNON et L. Couve, Catalogue des vases peints du
Musée National d'Athènes (Planches) [Weizsacker]. Excellent. ^ R. IIelbinG,
Die Praepositionen bei Herodol und anderen Ilistorikern | Vollbrecht]. Haute
valeur, f R. IIeinze, Virgils Epische Technik [ZiehenJ. Grands éloges. \ H.
40 DelehaYE, Catalogus codicum hagiographicorum graecorum Monaaterii S. Sal-
vatoris nunc Uibliolhecae Univefsilatis Messanensis [Draescke]. A droit à notre
reconnaissance, t Adamantios, Tb otxrjtxa uapà Buîavtivot;, Compte rendu
élogieux en grec du livre de L- de Bkylié, L'habitation Byzantine. ^^25 mai.
R. Reitzenstein, Poi7nandres. Studien zur griech. -aegypt. u. friihchristi.
•s I.itcratur [C. Wessely]. Éloges, f L. Radermagher, Uns Jenseits im Mylhos
, der Ihllenen [.Stcuding]. Commande l'attention, mais soulève des objections.
^ Fr. BlaSS, Aristoielis IIoAiTeta 'AOr,vacwv éd. [G. J. Schneider]. 4» éd. revue
et encore améliorée. H F. Gauer, Ciceros poliiischcs Denken [ZulinskiJ. Mérite
d'être lu par les adversaires aussi bien que par les amis de C. ^ Aug.
^ Krabmer, Orl und Zeit der Abfassung der Astronomica des Manilius [Breiter].
Bien fait, f B. Krugzkiewigz, Obvia [KerckholTJ. Trois conjectures pour
Slacc et Juvcnal, tlnemcni pensées, mais pas acceptables. % R. Rennbr,
Epiktel u. seine Idéale [BonhcilTerJ. Appréc. favorable. \ K. Sohulthbss,
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISGHE PHILOLOGIE. 101
Herodes Atlicus (i0i-l77 n. Chr) [A. Hôckl. Grands éloges. If Fouilles à
Ithaque, Amyclée, Egine. Découverte du Lacus Curlius. *l% 1 ju. A. Hôgk,
IJerodot ii. sein Geschichtswerk [VoUbrechtJ. Chaudement recommandé. If
II. FranCOTTE, De la condition des étrangers dans les cités grecques [F. Gauer].
Très important. If P. Usteri, Aechtung u. Verbannnng im griech. Redit [Zie- 5
bartli]. Beaucoup de points de vue importants ; sujets heureusement choisis ;
mais ce livre aurait gagné à ce qu'un seul des sujets fût traité. % Tegge,
P. Ovidius Naso. Aiiswahl et Kommentar [Schulze]. Eloges. ^ Les fils de l'em-
pereur Gallien [K. Regling]. Réunion des documents qui existent sur les
deux flls de Gallien ; il n'est pas prouvé qu'il en ait eu trois. Iflf 8 jn. 10
E. AsSMANN, Das Floss der Odgssee , sein Bau und sein phoinikischer
Ursprung [Chr. Harder]. Important, malgré qqs réserves. ^ G. Pierleonii
Xenopliontis Cygenelicus rec. [PoUack] Répond à tout ce qu'on est en
droit d'attendre d'une édition critique. If K. F. Smith, The Taie of
Gyges and Ihe king of Lydia [F. Cauer]. Reconstruit la légende avec {ine.''Se, 16
mais tous les détails ne s'imposent pas. ^ G. Gentilli, De Varronis in libris
rerum riisticarum auctoribus [GemoU]. Il faut souscrire aux conclusions de G.
«Varronem plerumque a Graecis vel a Catone pendere » et ne pas compter
Mago comme sa source principale. ^ R. Thielb, Auswahl ans Ciceros retho-
rischen Schriften hrsg [GemoU]. Qqs réserves. \ Br. Krusgiewicz, Obvia 20
fWeissenfelsj. On ne peut souscrire à cette nouvelle explication d'Horace
Ep. II, 1,69-71.^ R. Foerster, Libanii Opéra I, fasc. 1, 2 [Asmusl. Très
grands éloges. ^ Rapport de Flinders Pétrie sur les fouilles de Herakleopolis.
— Fouilles à Corinthe, Oropos, Ithaque. Castel romain près Urspring a d.
Lone. ^^ 15 jn G. Roloff, Problème ans des griech. Kriegsgeschichte [Oepler]. 25
Ce livre dirigé contre Kromayer, Antike Schlachtfelder in Griechenland
n'arrive pas à démontrer queK. n'est pas assez documenté scientifiquement
pour être exact. Le ton n'est rien moins qu'aimable. \ P. Shohey, Tht
nnity of Plalos thought [Stender]. Essai très intéressant pour sauver l'unité
de la pensée platonicienne. On peut compter sur cet auteur. ^ R. Bellanger, 30
Le poème d'Orieniius [Weymann]. Remarques de détail. % R. Ehwald,
Aldhclms Gedicht de Virginitate [Manitius]. Contribution de grande valeur.
f J. E. Sandys, a histonj of classical scholarship from the sixlh century b. C.
to the end of ihe mi idle âges [Weissenfels]. Grande valeur. ^ Sur Manilius
fBreiter]. Rapports des deux mss. de Manilius de la Vaiicane 668 (802) et 667 35
(883) avec le ms. de Madrid. — 667 est une copie du ms. de Madrid, et 668
est copié sur 667. ^^ 22 jn. F. H. 'Weissbagh, Das Sladlbild von Babylon
[Pràsck]. Appréc. favorable, î S. Sabbadini, Epoca del Gorgia di Platone
[Stender]. Rien do nouveau. \ M. PsiChari, Index raisonné de la mythologie
d'Horace [Gemoll]. N'enrichit pas la bibliographie d'Horace, sera peut-être 40
utile pour s'orienter rapidement, f G. Kogh, Zur vergleichenden Behandlung
von Aeneis 1, iS7-M^ und Odyssée X, l35-i86 [Volkman]. Eloges. % G. GiGHO-
RiUS, Die ràm. Denkmàler in der Dobrudscha [M. Ihm]. Grands éloges, f C.
BaRDT, Th. Mommsen [W.]. Mentionné. If A. SOBOTa, Griech. Schatzkàsllein
vorzugweise fur Maturanten [Gemoll]. Atteint son but. \ F. COLLARD, Métho- 45
dologie de l'enseignement moyen [O. Weissenfels]. Mérite d'attirer l'attention.
t Sur Euripide Hippolyte V. 1 sq. [E. Ilarry]. Sens de nollr] = puissant.
t Le noMxpôvi-oi yiAvoç de Constantin Palaeologue. Le Muséum Carnuntinum
— Fouilles à Cnossos, Egine, Ithaque. Ht 29 ju S. Eitrem, Die Phaiaken-
episode in der Odyssée [Rôssner]. Pure fantaisie. If E. Rolfes, Aristoteles 50
Metaphysik I B. 1-7 [A. Doring]. Réserves sur le point de vue de l'auteur de
cette trad. mais éloges de la trad. ^ P. Willems, Le sénat rominn en l'an 65
après J.-C. [i\. Etude publiée par le fils de l'auteur. ^ Th. Ziehnski, Hom
102 1904. — ALLEMAGNE.
und seine Gottheit [H. Steuding]. Résumé. ^ R. Pichon, Laclance. Etude sur
le mouvement philosophique et religieux sous le règne de Constantin [C.
Weyman]. Analyse. \ Ch. U. Clark, The Text Tradition of Ammianus Marcel'
linus [C. W.]. Etude préparatoire à une éd. critique. ^ Th. Sgheffer, Deut-
^ scher Universilàls-Kalender. Valeur durable. 111[ 6 juil. 0. RÔSSNBR, Uvlev-
suchungen zur Komposilion der Odyssée [Gh. Lôschhorn]. Analyse de cette
contribution, à la solution de la question homérique, t F. G. Kbnyon,
Arislotelis res publica Atheniensium [G. J. Schneider]. Cette 1'° partie du
3» Supplementbd. de l'édition d'Aristote de l'Acad. de Berlin ne mérite que
*0 des éloges. ^ M.W. de Visser, Die nichl menschengeslaltigen Gôtter der Griechen
f Steuding]. Remaniement d'une dissertation latine du même auteur. ^ B.
Maurenrrbcher, Sallustiana 1, Die Ueberlieferung der Jugarthaliicke
[Opitz]. Résout la question ; soin extrême : science très solide. ^ L. Okbgki,
P. C. Tacili de Germania libellus éd. [Lange]. Ne réalise pas un progrès; ne
15 peut pas rivaliser avec les bonnes éditions classiques allemandes. % F.
Matthias, Ueber die Woh7isitze und den Namen der Kimbern [Schulze]. Très
grands éloges. If A. Hemme, Das latein. Sprachmalerial im Wortscftalze der
deutschen, franzosischen und englischen Sprache [Kabisch], Manuel commode
pour l'enseignement pour trouver rapidement une étymologie. ^ Sladigym-
20 nasium zu Halle a. S. Feslchrifl zur Begriissung der 47. Versammlung der deutiichen
Philologen [DôringJ. Valeur durable, tif 13 juil. H. Demoulin, Fouilles et
inscr. de Ténos [Larfeld]. Résumé. \ F. Schubert, Sophokles Ajax [ ]. Le
texte de cette 4» éd. due à L. Hûter est encore plus conservateur qu'au-
paravant. If Th. SCHIGHB, T. M. Ciceronis Laelius de Amicitia [ ]. Mentionné.
26 % S. SCHLOSSMANN, Nexum. N achtràgliches zum allrôm Schuldrecht [Kiibler].
Appréc. sévère de cette brochure de polémique. ^ Th. N. Philadblpheus>
'Ivxopla. T. 'Aôïjvwv ÈTri Toupxoxpati'aî [Heisenberg]. Très intéressant pour les
historiens et les philologues. \ A. Deiter, Uebungen zum Ueberselzen im
Anschluss an Ciceros Reden pro Roscio Amerino und de imperio Cn. Pompei. ID.
30 Uebungen u. s. w. an Ciceros Tusculanen B. I. uud V. Id. Ueb. u. s. lo. an T.
Livius B. XXII. Bons. ^ Sur la conférence de "W. Ridgeway sur l'origine de
la tragédie grecque [M. Maas]. Montre que les idées de R.ont déjà été émises
parles philologues allemands. t1 20 juil. P. D. Ch. Hennings. Homers Odyssée
[Silzler]. Ce commentaire critique rendra des services. ^ E. Turner, Quaes-
36 tiones criiicae in Platonis Lachetem [DraheimJ. Sérieusement étudié, mais de
grandes réserves à faire. < cf. R. d. R.28, 35, 3>. ^ G. Hydb, De Olympioni-
carum statuts a Pausiana commernoratis [Spiro]. Indispensable. ^ L. HOMO,
Essai sur le règne de l'empereur Aurélien [Groag]. Très grands éloges. ^ G. GarO
et J. Lietzmann, Catenarum Graecarum catalogua [HeisenbergJ. Indispensable,
40 a droit à toute notre reconnaissance. % K. Krumbagher, Die Akrostichis in
der griech. Kirchenpoesie [Wartenberg]. Important. ^ J. V. Widmann ,
Calabrien-Apulien und Slreifereien anden oberilalienischen Sccn [LangJ. Appréc-
en somme favorable. 1 27 juil. et 3 août. B. P. Gre.nfbix and A. S. Hunt , The
Oxyrhynchus Papyri part. IV [Wesselyl. Extraordinairement précieux.
4B f W. Spibgblbbrg, Der Aufenthall Israels in Aegypten im Lichte der aegyp-
lischen Monumente [Wiederaann]. Grands éloges. ^ P. Goesslbr, Leukas-
Ithaka, die Hèimat des Odysseus [Rôssner]. Partisan de DSrpfeld. Intéressant;
convaincu ; rien de très neuf. \ H. Lugkenbagh, Olympia und Delphi [J.
Ziehen]. Très utile pour l'enseignement. ^ K. S. Sghuckburgh, The Oedipus
60 Coloneut of Sophokles [H. Steinberg]. Abrégé de la grande éd. de R. G. Jebb,
\ A. G. Rocs, frolegomena ad Arriani Anabaseos et Indicae editionem criticam
adjccto Anabaseos libri I. specimine [Biittner-Wobst]. Travail préparatoire
solide à une édiliou critique. ^ H. Frangottb, De la condition des étrangers
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 103
dans les cités grecques [Gillischewski]. Écrit avec la grâce et l'esprit français
^ U. Leoni-G. Stadhrini, Sull' Appia antica [Ziemer]. Grands éloges. ^ E.
ROSENBEHG, Die Oden u. Epoden des Q. Horalius [Haiissner]. Appréc. favorable
de cette ^^ éd. f K. Staedler, Horaz-Kommenlar. 1. Die Gedichte an (fiir)
Maecenas ; 2, Die Gedichle auf sich selbst [Steinberg]. Grandes réserves, t J- *
S. Speyer, Phaedri fabulae Aesopiae [HerzogJ. Recommandé, f G. Rausghen,
Florilegium patrislicum digessit, vertit, adnotavit ; H. S. Justini apologiae duae
[Draeseke]. Remarques de détail, f B. Gerth, Grieeh. Schulgramm.[YollhTech\,].
Aucun changement dans celte 7^ éd. f 10 août. K, Altendorf, Aesthetischer
Kommentav zur Odyssée [Silzler]. Appréc favorable. H Fr. Susemihl, Arislo- 1°
lidis elhica Nicomachea. Ed. II cur. 0. Apelt [Goebell. Améliorée. ^ E. Ham-
BRUCH, Logische Regeln der platon. Schulc in der aristotel. Topik [DÔring]. Très
grands éloges. ^ A. ZiNGERLE, T. Livi a. u. c. libri /, //, XXI, XXJI. [WolffJ
6e éd. Sans grands changements, f A. M. A. Sghmidt, Schiiler-Kommfntar zu
Livivs B. 1, 2, %l, 22 und den Parles Selectae [id.]. Soigné, mais ne répond 15
pourtant pas à toutes les exigences d'un livre de classe. % R. Dienel,
Qiiae rationes in ter librum u. •j'ij/ou; et Tac.iti Dialogum de oraloribus intercedere
videanlur [WoiffJ. Résumé, t P- RaSI, DeU'arte melrica di Magno Felice Ennodio,
Vescovo di Pavia II. [Ililberg]. Les matériaux sont soigneusement réunis et
clairement groupés. \^ 17 et 24 août. Berliner Klassikertexle I, H. Diels 20
u. W. SCHUBART, Didymos Kommentav su Demosthenes [Papyrus 9780) bearb.
Grands éloges, f E. Drbrup, Aeschinis quae feruntur episioiae [GillischewskiJ.
L'éd . a droit à noire reconnaissance, quand même on peut faire des réserves
pour ses restitutions du texte. ^ Brunn-Brugkmann, Denkmdler grieeh. u.
rôm. Skulplur fortgefiihrt. von P. Arndt. Lief. 108-115 [Amelung]. Eloges des 26
planches et du texte. ^ H. Guhrauer, Altgriech. Pj'o^ramm-MimTcîThierfelderl.
Intéressant pour les musiciens et pour les philologues. ^ A. Tagcone, Il
Irimelro giambico nella poesia Greca [Draheim]. Eloges, f Gg. Helmreigh,
Galeni de temperamentis libri III rec [Fuchs]. Eloges. ^ Gg. ROSBNTHAL,
Latein. Schulgramm. zur raschcn Einfiihrung fiir reifere Schiller [Reinhold]. 30
Bon. ^ Un poème historique de Sabinus [f HaubeJ. Mentionné dans Ovide,
de Pont. IV, 16, 13 sqq. où il faut au lieu de « Trisemem » lire « Troesmim »
ou «Trosmin » : le nom de cette ville de la Moesie inférieure, située sur
rister, fait allusion à une épopée de Sabinus dont le héros était L. Pompo-
nius Flakkus. ^ Manuscrit illustré de Théocrite. Fragment du Keo-Toî de 35
Julius Africanus. ^ Fouilles et trouvailles à Knossos, Gythion, Délos, Kos,
Ithaque. Découverte du temple de Menluhetep Nebkher-Ru, 8e roi de la
Xle dynastie qui régnait à Thèbes vers 2382 av. J.-G.t Antiquités à Pola, en Ca-
rinthie, à Bonn, Haltern et Kertsch. ^ Terra sigillata cuiteet non cuite [P. Dier-
gart]. W 31 août T içt(xi, Abhandlungen zurindogerman. Sprachgeschichle A. Fick... 40
geividmet [Solmsen]. Contient des travaux très importants, t Th. Frank,
AU7^action of mood in early latin [IL Blase]. Remarquable. ^ Th. HiNGST, De
spondeis et anapaestis in antepaenuUimo pede versuum generis duplicis Latinorum
|ll. Draheim]. Produit une impression agréable ; des reserves cependant sur
le point de vue général. \ R. Asmus, ./uhans Galilàerschriftin Zusammenhang 45
mit seinen ûbrigen Werken [Drâseke], Contribution de valeur qui aidera à
mieux connaître et à mieux comprendre Julien. ^ Acquisitions importantes
du département des antiquités égyptiennes du Musée de Berlin. Fouilles
de VoUgraff à Argos. Base de la statue équestre de Q. Marcius Tremulus
sur le Forum romanum. Traces d'idées chrétiennes à Pompeï. tH 7 Sept, eo
G. N Hatzidakis, rpa[X[xaTiy.à ÇriTriixaia [Solmsen]. Appréc. favorable. % H.
Frangotte, L'industrie dans la Grèce ancienne [Schulthess]. Vivement recom-
mandés, malgré quelques réserves. ^ G. T. A. Krûger, Des Q. Horalius Flaccus
104 1904. — ALLEMAGNE.
Saiiren [Weissenfels]. Cette 15» éd. due à G. KrûGer ne change rien au
caractère de ce livre, t Cbr. Muff, Idealismus [Schneider]. Vivement recom-
mandé à tous les maîlres. ^f 14 Sept. H. Weil, Ewtpide, Oresle [Busche].
Cette 3* éd. remaniée est excellente, t B. IIammeb, De ts particulae usu
5 Heredolco, Thucydideo, Xenophonteo [Kallenberg]. Soigneusement fait et eu
tenant scrupuleusement compte de la tradition manuscrite et de la critique
du texte. ^ F. Bauer, Quaesliones scaenicae Plauiinae [TrautweinJ. Éloges.
t M. Lehnerdt, Lucretius in der Renaissance [Weissenfels]. Très au courant
de tout ce qui se rapporte au sujet, jette un jour sur la question. ^ L.
10 Prkud'homme, Troisièmn étude siu^ l'histoire du texte de Suétone de vita Caesa-
rum. Classification des mss. [Tolkiehn]. Éloges. % J. M. Hoogvltet, Lingna
[GoUiiig]. Appréc. en somme favorable de cette sorte de grammaire uni-
verselle. ^ Continuation des travaux destinés à ramener au jour les trésors
d'Anticylhère. Pipes antiques, f^ 21 sept. B. P. Grenfell and S. Hunt.
15 The Oxyrhynchus Papyri part. 3. [Schulthess]. Contient des documents très
intéressants. 1[ F. Hornemann, Griech. Schulgram. 1. Homerische Formen-
lehre. R. Agahd, Griech. Elementarbuch aus Homer [SilzlerJ. Composés tous
les deux d'après la méthode de H. L. Ahrens, commencent l'étude du grec
par Homère; rendront de très grands services. ^ E. Ahndt, De ridiculi
20 doclrina rhetorica [Weissenfels]. A soigneusement réuni tout ce que les
anciens ont dit sur ce sujet. \ Sur Ilermippos d'Alexandrie fC. Fries]. C'est
à lui que sont dûs certains renseignements contenus dans les 'jnoUaeiç
d'Isocrate, dans Plutarque, le Pseudoplutarque et Libanius. ^^ 28 sept.
W. Crônert, Memoria Graeca Herculanensis cum titulorum Aegypti papyro-
25 rum codicum denlque testimoniis comparata [Mekler]. Résultats remar-
quables, mais des réserves. ^ A. Rutgers van der Loeff, De ludis Eleusi-
niis [Steuding]. Éloges. ^ E. Horneffer, Platon gegen Sokrates Inlerprela-
tionen [H. Nohl jr]. Éloges, qques réserves. \ A. Kaegi, Griech. Schulgramm-
[Setzler]. 6« éd. de cet excellent livre. ^ K. Haghtmann, Die Verwertung der
30 vierten Rede Ciceros gegen C. Verres {de signis) fiir Unlerweisungen in der anliken
Kunst [Nohl]. Soigneusement fait, mais attache trop d'importance à la lec-
ture des auteurs pour l'enseignement de l'art antique. ^^ 5 oct. Ad. Mûller,
Aesthetischer Kommentar zu den Tragodien des Sophocles [11. G.]. Trouvera
beaucoup d'amis et de lecteurs ; à recomiuander pour les bibliothèques.
35 H R. G. Kent, A history of Thessaly from the earliesl historical times ta the
accession of Philipp V of Macedonia [Gillischewski]. L'auteur ne publie que
le chap. V et deux appendices ; éloges. ^ Gr. Lazig, De composilione secundi
et lerlii Ciceronts librorum de legibus [Iloyer]. Le résumé des liv. 2 et 3 du de
legibus que donne L. n'est pas complet. \ J. Sghmidt, The Chronicle of
40 Morea. A history in political verse éd. [Hirsch]. Fait au poiut de vue philolo-
gique. \ H. StôlZlb, Ernst von Lasaulx. Ein Lebensbild [ ]. Intéressant.
^\ 12 oct. Th. ScHREiBER, Studien iiber das Bildnis Alexanders d. Grossen
[H. V. Fritze]. Approfondi; réserves pour les planches. ^ A. Tacone, Il
trimelro giambico dei frammenti tragici, satireschi e comici e delV Altssandra di
45 Licofrone [IL D.]. Patience extraordinaire. If IL Brewer, f>te Unlerscheidung
der Klagen nach aliischem Recht und die Echlheit der Gesetze in §§ 47 und H3 der
Demosthenischen Midiana [O. Schulthess]. Des réserves sur la distinction des
plaintes; mais contribution de valeur à la science du droit grec. ^ B. P.
Grbnkbll a. A. S. IIunt, A'cto Sayings of Jésus and fragments of a lost Gospel
50 from Oxyrhynchus [W. Crënert]. Important. % 0. Drengkhahn, Ciceros Rede
fiir Sestius [Nolil]. Bonne éd. de classe, ^f 19 oct. Th. Sinko, Sententiae Pla-
lonicae de philosophie regnanlibus quae fuerint fata [Weissenfels]. Très soigné.
beaucoup do choses nouvelles et intéressantes. ^ J. Hbumann, De epylli
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISGHE PHILOLOGIE. 105
Alexandrino fC. Fries]. Rien de bien nouveau, mais sagement pensé. ^ G.
Brakman, Dobiensia |Stanglj. L'auteur n'était pas assez bien préparé
pour traiter ce sujet. ^ J. Krozel, Quo tempore Taciti Dialogus de ora-
toribus habitua sit quaerilur [Wolff]. Calculs étonnants, f H. Stigh,
Mark Aurel ; der Philosoph auf dem rômischen Kaisevlhrone [Weissenfels]. 5
Soigné et très instructif, mais s'occupe trop peu de M. A. en tant
que philosophe. ^ 1, G. Gevolani, Sul periodo ipoletico latino osservazioni
critiche. 2. C. NUTTING, 1, The order of conditional thought. 2, The modes of
conditional thought [J. Golling]. 1, Résumé; 2, Point de vue stérile pour
la science. ^ A. J. AdaMANTIOS, AsXu'ov if,; 'la-xopixf^; xai 'EOvoXoYixïi? 'Exaipiac io
Tfiî 'EXXxSoç VI [Wartenberg]. Mentionné. ^ Fouilles de Vollgraff à Argos ;
fouilles à Délos. Bain de Sullaà Aidepsos. Piliers de marbre du sanctuaire
d'Asiilèpios à Athènes Catacombes chrétiennes à Milo. Trouvailles de statues
dans le temple d'Amraou à Karnak. y{ 26 oct. H. Lugkknbagh, Kun&t und
Geschichte ; 1. Abbildungen zw Allen Geschichte, 5* éd. augmentée et améliorée, is
% K. Hadagzek, Dtr Ohrschmuck der Griechen und Etrusker [Schreiber]. Grands
éloges <cf. R. d. R. 28, 103, 45>. \ F. Solmsbn, Untersuchxmgen sur griech.
Laut-u. Verslehre [Barlholomae]. L'auteur n'a plus besoin d'éloges. % E.
Sghwartz, Uber den Tod der Sôhne Zebedài. Ein Beitrag zur Geschichte des
Johannesevangeliums [W. Sollau]. Excellente dissertation aussi bien pour iû
ce qu'elle apporte de nouveau que pour ce qui est sujet à discussion. ^
A. Stein, Die PvolokoUe des rôm. Senales und ihre Bedeutung als Geschichts-
quelle fur Tacilus [WolfT]. A de la valeur. % H. Omont, Notice du Ms. nouv.
acq. lat. 763 de la Bibl. Nat. contenant plusieurs anciens glossaires grecs et
latins et de qqs autres mss. [Heraeus] Les glossaires n'ont pas grande 25
valeur, mais sont intéressants comme document des études au moyen-âge.
t K. KrumbaGHBR, Eine neue Handschrift des Digenis Akritas [Wartenberg].
K. a découvert un nouveau Cod. Escor ^-IV-2'2, s. XVI ; on ne peut encore
savoir s'il a raison de le mettre au-dessus des autres. 1[ Thermes à Paris.
Relief à Sussa (nord de l'Afrique). Tuyaux en terre communiquant avec les 30
urnes funéraires et servant à transmettre les libations. Contribution à
l'explication d'un passage de l'inscr. d'un cippe du Forum romanum. Inscr.
étrusques à Toscanella. Iff 2 nov. E. Pontremoli et B. Haussoulher,
Didymes, fouilles de 1895 et 1896 [Kôrte]. Les noms des deux auteurs occupe-
ront une place d'honneur dans l'histoire des fouilles de Pergame, même 36
s'il ne leur est pas donné de les achever. ^ C. Bunkenbehg et K. F. Kingh,
Exploration archéologique de Rhodes [Larfeld]. Résumé. \ C. Clembn, Die
religionsgeschichlliche Méthode in der Théologie [Soltau]. Recommandé ; orien-
tera bien le lecteur. ^ A. Meillet, Introduction à l'étude comparative des
langues indo-européennes [Krelzchmer]. Utile. ^ L. E. Chevaldin, Les jargons 40
de la Farce de Pathelin pour la première fois reconstitués, traduits et commentés
[Heraeus]. Deux chap. intéresseront les philologues classiques : celui sur
l'emploi du jargon dans la littérature et celui sur le latin dans la farce de
Pathelin. ^ Nietssches GesammeUe Brief, III, 1 Briefwechsel mit Bilschl u. S. W.
hrsg. V E. FôRSTER-NiETZSGHE U. C. 'Waghsmuth [Stengel]. Analyse. ^% *5
9 nov. Br. Keil, Anonymus Argentinensis [Schulthess]. Modèle de méthode
et de rechercnes philologiques. ^ P. Deiters, De Creiensium titulis publicis
quaestiones epigraphicae [Larfeld]. Travail d'un débutant dont on est en droit
d'attendre beaucoup. ^ E. von Magh, Greek sculpture, ils spirit and principes
[Schreiber]. Utile. 1[ E. Vogt u. F. van IIoffs, Satiren des Horaz im Versmass 50
des Dichters iibersetzt [Ilaiissner]. Mérite une mention spéciale parmi tous
les essais de trad. d'Horace, f L. Halkin et M. Zech, Bulletin d^institutions
romaines 1 [ ], Extraordinairement utile et méritoire. % Thuenhysen. Die
106 1904. — ALLEMAGNE.
Elymologie [Weisel. Éloges de ce discours. ^ W. Martbns, Geschichlswieder-
holung, hauplsdchlich zur Vorbereihmg auf Geschiehtsprnfung [Harrier]. Eloges.
Fouilles près Ilaltern an der Lippe en 1904 [ ]. Rapport très sommaire. 1f^
16 nov. H. Meringer, Indogermanische Sprachwissenschaft [Barlholomae].
5 Appréc. défavorable, celte 3» éd. n'a pas tenu compte des critiques qui oui
signalé les erreurs, les fautes flagrantes et le manque de proportion des
diverses parties. T[ F. Jacoby, Das Marmor Parium hrsg. u. erkl. [Schneider].
Appréc. en somme favorable, if D. Detscheff, De tragoediarum Graecnvum
conformatione scaenica ac dramatica [G.]. Eloges. ^ H. BiRGHER, Bibracle. Eine
ïO Kriegsgeschichlliche Studie [Frôhlich]. Mérite d'attirer rattention. ^ S. G.
OWEN, A. Persi Flacci et D.Juni Juvenalis Saturne cum additamentis Bodleia-
nis recogn. [Ziehen]. Grands éloges, ^f 23 nov. J. E. Harrison, Prolegomena
to the study of Greek religion [ ]. Suggestif : II. est en pleine possession de
son sujet. ^ L. RuHL, De mortuorum judicio [Steuding]. Résultat négatif,
16 mais il valait la peine de prouver combien était peu répandue l'idée d'un
jugement des morts. ^ El. M. Perkins, The expression of cuslomary action or
State in early Latin [Blase]. Méritoire, f W. "Wundt, Volker psychologie, I, Die
Sprache [Schneidewin]. Peu utile pour les philologues : pas à recommander.
^ W. MiJNCH, Anmerkimgen zum Text des Lebens [Id.]. Grands éloges de celte
20 3* éd. ^^ 30 nov. R. Ellis, Caiulli carmina rec. [Schultze]. Appréc. en somme
favorable, malgré de nombreuses critiques de détail. ^ Corpus scriptorum
ecclesiasticorum lalinorum [Pfeilschifferj. 31, S. Aureli Augustini de fide et sym-
bolo ex rec. I. Zygha ; Qqs réserves sur le texte : 42, S. Aur. Augustini
de perfeclione juslitiae hominis ex rec. G. F. Urba. Texte bien établi; 3t5,
25 S. Aur. Aug. Relractalionum libri duo ex rec. P. Knoll. Soin minutieux. ^^
1 déc. E. Brugmann, Die demonslraliv pronomina der indogerman, Spraehen
[Hirt]. Vivement recommandé à ceux qui veulent étudier à fond la ques-
tion. S H. NOHL, Sokrates und die Elhik [J. Pagel]. Grands éloges. % 1, II.
GoMPHRZ, Die Lebensauffassungen der griech. Philosophen tind das Idéal des
30 inneren Freiheit; 2, W. Pater, Plalo und der Platonismus [Nohl jun]. 1, Belles
remarques, analyses psychologiques, idées nouvelles qui viennent éclairer
aussi des figures très peu connues, tout cela se trouve en foule dans le
livre de G. 2. Livre romantique, mais aimable et plein de pensées justes.
% N. Perrone, Un codice délie Epistolae ad familiares di Cicérone »tei Museo
35 Com. di Messina [Sternkopf]. Etude soignée et approfondie de ce ms.,
grande clarté d'exposition. ^ Ca<u</i, rtfcu/h, Proper^it carmina a A. Haupt
rec; éd. VI ab J. Vahlen cura [Schulze]. Éloges. % Camp. rom. entre Aime et
Môhne. Atlas archéologique d'Alger. %% 14 iéc. E. G. Marchant, Xenophontis
Opéra; 6, Expeditio Cyri [Gemoll]. Pas d'importance pour la critique du
40 texte de X. ^ II. d'ArboiS de Jubain ville, Les Celtes depuis les temps les
plus anciens jusqu'à Pan iOO avant notre ère [E. WolffJ. Des réserves, f Gg.
WlSSOWA, Gesammelte Abhandlungen zur rom. Religions -und Sladtgeschichte
fSteudingl. Grands éloges. ^ E. Gi.oss, Siudien zu f^ergils Aeneis . D'intéres-
santes remarques dont beaucoup trouveront leur place dans les éditions
46 classiques. %^ 21 déc. K. Buschb, Euripides Iphigenie in Aulis hrsg. u. erkl.
(O. Allenburgj. Science solide, méthode sûre et chaud intérêt pour Euri-
pide. If A. Tischinger, Der Vogelzug bei den griech. Dichtern des klassischen
Alteriums [Biese]. Appréc. favorable. \ G. Zerbtbly, Die Abkurzungen in
griech. //andsc/m/ten [ WesselyJ. 2* éd. améliorée et augmentée, très utile et
50 d'un grand secours pour la lecture des niss. en minuscules grecs, f Pirrone,
L'epicedio di Cornelia [Schulze]. Très au courant, mérite d'attirer raltoutioii.
^ Fr. Studnigzka, Tropaeum Traiani [Delbriickj. Éloges; mais la polémique
y est trop violeate. 1 R. M. Burrows and W. G. FI. Walters, Florilegium
ZEITSCHRIFT DER SAVIGNY-STIFTUNG FUR RECHTSGESCHICHTB. 107
Tit'onis Graeciim. Simple passages for greek unseen translation chosen
with a View to their lilerary interest [ J. Recommandé. ^ J. Rosbnbaum,
Geschickte der Liistseuche im Alttrtum [XJ. 7* éd. d'un livre qu'on lit, mais
dont on ne parle pas par convenance. ^ 0. Sghrader, Die SchwiegermuUer
und der Hagesiolz fllarder]. Éloges; s'adresse au grand public. 1\ 28 déc. 5
W. SCHULZ, Die Farbenempflndungssystem der Hellenen [Harder]. Malgré
qques réserves, très instructif et intéressant. ^ Al. R. v. Petrowigz,
Sammlwig Pelroivicz. Arsaciden-Miinzen [Wessely]. Catalogue qui a droit à
notre reconnaissance. ^ E. Bartels, Die Varusschlatht imd deren Oerllichkeit
[E. Woltï]. La place avec Mommsen près Barenau. ^Temple d'Eshmun près lo
Sidon. Villa rom. près Heidelberg. ^ Cette revue contient en outre le c. r.
des séances de l'Acad. des Inscr. et B. -Lettres, de la Preuss. Akad. d.
Wissenschaften, de TArchaeel. Gesellsch. zu Berlin, les titres des Pro-
grammes de philosophie parus en 1903-l90'i, l'analyse des principales revues
de philologie ail. et étrangères, le c. r. d'ouvrages élémentaires pour l'en- ig
seignement du grec et du latin et quelques brèves notices. A. K.
Zeitschrift der Savigny-Stiftung fur Rechtsgeschichte. XXV. Bd.
(Roman. Abl). Contribution à la théorie des corporations romaines [Th.
Mommsen]. M. étudie la question au point de vue du droit civil. Le muni-
cipium a une personnalité juridique qui a évolué. A l'époque classique la 20
ville est un sujet du droit (corpus), mais elle n'a pas la pleine capacité de
l'Etat. Une ville peut affranchir ses esclaves, elle ne peut être instituée
héritière, mais seulement recevoir des legs. Les temples n'ont jamais eu de
personnalité véritable. Leurs biens sont des biens de l'Etat affectés à un
usage particulier. Certaines associations (coUegia) ont une capacité plus 26
ou moins étendue (corpus habere). If Sanctio pragmatica [Id.J. Pragmaticum
rescriptum est primitivement une expression juridique qui s'oppose à lex
generalis et désigne un certain nombre d'actes impériaux. % Contribution
à la théorie des actions de la loi [Bekker]. La formule de jugement a
toujours constitué l'élément caractéristique de la procédure des actions de 30
la loi. L' « actio generalis » était la formule abstraite de l'action sans indi-
cation de « causa ». La « judicis postulatio » au contraire n'est possible que
lorsqu'ou peut employer pour une espèce déterminée une formule spéciale
indiquant la « causa ». t Le rôle du magistral judiciaire dans la procédure
des actions de la loi [M. Wlassak]. Le magistrat n'avait pas le rôle purement 36
passif qu'on lui attribue. Les « tria verba solemnia et légitima » do, dico,
addico. L' « addictio » a une importance toute spéciale. La loi des XII Tables
relative au « fur manifestus » permet de mieux comprendre le caractère de
1' « addictio». W. après avoir analysé la confessio injure et l'injure vocatio,
le caractère déclaratif ou constitutif de l'addictio, discute l'opinion de 4o
Bethmann-Hollweg, de Demelius qui accordaient à l'addictio la force d'un
arrêt exécutoire. L'addictio n'a pu exister dans une vindicatio unilatérale
dont l'impossibilité est longuement démontrée. Il n'y a pas de distinction
essentielle entre la procédure des actions de la loi et la procédure formu-
laire et on peut toujours en l'absence de textes admettre que la procédure 45
formulaire dérive d'un droit plus ancien. W. combat les théories de Keller
et de la plupart des romanistes, et surtout de Demelius qui n'admet
aucune ressemblance entre la procédure des actions de la loi et la procé-
dure formulaire. L'actio in rem et l'actio in personam présentent des diffé-
rences essentielles. L'étude de l'actio in rem est particulièrement intéres- 50
santé pour l'analyse de l'addictio. Renseignements peu nombreux pour
l'actio in personam. La confessio semble avoir été accompagnée de « verbum
legitimum » avant la loi Aebulia. K Gondictio incerti [R. von Mayr], La
108 1904. — ALLEMAGNE.
condictio incerti semble avoir été une invention des compilateurs. Elle a
existé à une époque où la procédure formulaire ayaut disparu, on pouvait
identifler la condictio avec l'actio in personam. \ Le rôle du vindex dans
Tin jus vocatio [0. Lenel]. L. défend sa théorie du vindex contre Schloss-
6 mann, il ne peut admettre que le vocatas ait dû à l'époque de la loi des XI
Tables suivre forcément le vocans devant le magistrat. Le «; defensor perso-
nae » de Gains. D(2. 4) 22 § Lest bien un vindex. If Observations critiques sur
le neium [B. KiiblerJ. Divergence d'opinions sur la signification du uexum.
Examen de passages de Varro (de lingua latina. VIL 105), de Festus, de
iO Gaius (III, 173), de Dionysius (VI, 83, A). 1[ Le livre syro-romain et Hammurabi
(Ludwig Mitteis). Critique du livre de Millier, de Vienne. Les exemples ne
sont pas probants (L. 79, L. 49, L. 115, L. 14, L. 112, L. 71, L. 120, L. 19,
L. 113). Les dispositions du livre syro-romain, mises en question, sont
d'origine romaine. Le livre syro-romain a été traduit du grec en syriaque,
»6 il est d'origine grecque. Les arguments que M. veut tirer du droit succes-
soral des filles ne s'accordent pas avec Hammurabi. ^ Questions relatives
aux sources du droit byzantin [Steph. BrasslofTJ. 1. La corréalité dans la No-
velle 99. 2. Documents relatifs à la clause pénale. 3. L'interdiction canonique
du prêt à intérêt dans le livre syro-romain. Le ms. de Paris présente une
20 variante intéressante qui par son rapprochement avec l'èx/oyï) de 743 est
importante. 4. Le droit d'asile dans les églises en Egypte. Discussion sur
le l6joi, sorte de s;iuf-conduit que l'on recevait à l'entrée du lieu d'asile.
Justinien refusait le droit d'asile aux debitores publici. ^ Le droit et le
préteur [IL Erman]. Continuation de la polémique contre Ehrlich. ^ La
26 disposition du § 226 du Code civil allemand tire-t-elle son origine de Tribo"
nien ou de Gelse fH. Erman]. E. revendique pour Celse la parenté du
« neque malitiis indulgendum est ». D (6, 1) 38 Celsus III Dig. Pernice
considère ce texte comme une interpolation de Tribonien. La langue
témoigne pour Celse, indulgere neutre, officere sans datif, corradere au
3" lieu de abradere. t Une édition ignorée du Corpus juris civilis et Gothofre-
dus [Burkhard v. Bonin]. C'est une édition publiée en 1581 à Lyon. Gotho-
fredus l'a connue. H Nouveaux fragments d'Uipien [Lenel]. Deux fragments. ^
Nouveaux documents [L. Mitteis]. N» 72 du 4^ vol. des Oxyrrhynchus Papyri
pp. Grenfell et Hunt, P. Lond. 470 (Kenyon 2, p. 212) restitué par Wilcken.
3s Dyptichon d'Hermupolis pp. de Ricci. Papyrus Cattavi pp. Grenfell et Hunt.
Inscription de Palestrina. Table de Gortegana. Inscription d'Arausio. ^ La
manumissio vindicla par le flls de famille [L. Mitteis]. Les textes du Digeste
relatifs à la manumissio vindicta par le fils de famille sont des interpola-
tions, ï Scriptura interior et exlerior [G. A. Gerhard]. Ciceros Rede pro G.
*0 Hoscio Comoedo rechtlich beleuchtet und verwertet von H. II. Pflïigkr
(E. J. Bekker). SghlOSSMANN (S.), AUiômisches Scfiuldrecfil und Schuldverfahren
(O. Lenel). SutiêoXri laxopty-rj et; ttjv £p[XY)V£^av toù Ôeafioû xf,; xaxTtxf,; àTtpoTTtpt'xTOU
Tiepiouffta; twv ÔTreSoufftwv ÛTtb IL 'Apaoavxtvoû (K. Triantaphyllopoulos). Discus-
sion relative à la Constitution de Constantin de 310 sur les bona materna.
40 CONBAT (Cohn) Max. Brevinrum Alaricianum. Rômisches Recht im frankiscfien
Reich in syslematischer Darstellung. (Kriiger). H. J. ROBY, Roman privale Laxu
in the limes of Ciceru and of the Antonincs ( Wenger). H. ERMAN, D. {44, S) ^1
% 4. Eludes de droit classique et bijsanlin [B. Kiibler]. Paul IIu VELIN, La notion
de l'Iniuria dans le 1res ancien droit romain [B. KiiblerJ. A. AUDIBBRT, Uévo-
60 lution de la formule des actions familiae erciscundae e communi dividundo
[N. Herzen). Ernst Rabb^ Die llaftung des Verkaufers wegen Mangels im
Bechte. I Geschichtliche Studien ûber den Haftnngs erfolg. Siegmund SghlOSS-
MANN, Zur Geschichle des rômitchen Kaufet (Zeitschrift der Sav. Slift. XXIV,
ZEITSCHRIFT FUR DAS GYMNASIÂLWESEN. 109
152, 193) <cf. R. d. R. 28, 96, 26> [H. Erman]. E. M. Law.
Zeitschrift fur das Gymnasialwesen, LVIII Jahrg. 1904. Janv. F. A.
Heinichen-C. WaGENER, Latein. deutsches Schulwôrterb. [L. Koch]. 7» éd.
complétée et mise au courant par W. % H. Menge, Taschemvôrterbiicfi der
lalein. und deutsehen Sprache, I. Taschenwôrlcrbuch der griech. und deut&chtn 6
Sprache, I. [G. von Kobilinski]. Ces deux premières parties sont très soi-
gnées ; ce sont des lexiques très commodes pour les classes. % Fr. Cauer,
Ciceros politisches Denken [Aly]. Remarquable. ^^ Févr.-mars. Contribution
à l'interprétation des Dialogues de Platon H. L'Euthyphron [Max Hoffmann].
Étude détaillée qui complète celle de Bonitz sur l'enchaînement des idées, lo
la portée et le sens philosophique de ce dialogue. ^ Er. Lindskog, In t>-opos
scriptorum latinovutn siudia [0. Weise]. Savantes recherches sur la synec-
doche et la métonymie ; observations sur qqs points. ^ Hugo Jurenka,
Auswahl aus den ro'm. Lyrikern mit griech. l'arallelen [K. FeyerabendJ. C'est
la 3» partie des « Meisterwerke der Griechen und Rômer ». Beaucoup de soin is
dans cet utile recueil : texte basé sur celui de L. Miiller. %^ Avril. G.
Bardt, Theodor Mommsen [W. Bernhardil. Notice d'un grand intérêt. HU Mai.
Contribution à l'interprétation des Dialogues de Platon, 111 : Les deux
Hippias [Max Hoffmann]. Analyse développée des idées; composition et
sens des deux dialogues. % G. Bardt, Rômische Komôdien in deuhcher 20
Ûbersetziing [F. Schlee]. Intéressant pour les philologues et pour les gens
du monde. II Martin Sghanz, Gescluchte der rôm. Literatur bis sum Geselz-
gebungswerk des Kaisers Justinian, 1 : Die lAlernlur des vierlen Jahrhunderts
[O. Weissenfels]. Éloge et analyse de cet ouvrage qui fait partie de l'Hdb.
d'Iwan Miiller. ^ W. Tkggb, Auswahl ans den Gediehten des P. Ovidins Naso, 25
2 [Id.]. Bon pour les classes supérieures ; observations, t Adolf Kaegi,
Griech. Schulgrammatik [Morgensteru]. 6' éd. encore améliorée, ff Juin.
Ernsl Sghulze, Die rômischen Grenzanlagen in Deulschland und das Limeskas-
tell Saalburg [Th. Beclierj. Intéressant : analyse. ^ Karl Hachtmann, Die
Akropolis von Athen im Zeitalter des Periklcs [Id.]. Description aussi savante 30
et aussi solide que celles d'Olympie et de Fergame qu'il a déjà publiées
dans la même collection; remarques. If R. Menge, lihaka nach eigener
Anschauung geschildert [Id.]. 2* éd. très recommandable ; améliorations
importantes. % H. Fiutzsghe, Griech. Schulgramm. [G. Weber]. 4' éd. nota-
blement augmentée et améliorée. ^ Jul. Koch, Rom. Geschiehie [J. Ziehen]. u
3» éd. de cet excellent abrégé : analyse et remarques, ff Juillet. Commen-
taire esthétique de l'Antigone de Sophocle [A. Ilutherj. Structure du
drame : étude développée des problèmes qu'elle soulève. % Muzik, Lehr- und
Anschauungsbehelfe su den latein. Schulklassikern [K. P. Schulze]. Beaucoup
de méthode et de soin ; des lacunes, t Chr. Muff, Euripides'' Iphigenie bei 40
den Taurern [H. Schmitt]. Édition classique fort utile ; observation sur le
texte et le commentaire. ^ Kurt Busghe, Euripides' Iphigenie in Aulis [Wilh.
GemollJ. Très recommandable. ^ Rud. Wessely, Vereinfachte griech.
Schulgramm., I [J. Werner]. Cette morphologie, accompagnée d'éléments
de syntaxe, fait désirer une prompte publication de la Syntaxe pour les 45
classes supérieures, f J. Hense, Gricch.-rdm. Allerlumskunde [A. FiihrerJ.
Très bon et très utile ; analyse et remarques. ^^ Août-sept. Contribution à
l'interprétation des Dialogues de Platon, IV : Gorgias [Max Hoffmann].
Étude critique de la thèse du Gorgias qui répond à ces trois questions :
Qu'est-ce que la Rhétorique ? Quelle est sa valeur ? Peut-elle conduire à la 50
vie heureuse? If G. CuRTius-Wilhelm von Hartel, Griech, Schulgramm. [A.
Fritsch]. Beaucoup de savoir et de soin dans cette 24» éd. revue par
F. WeiGEL. % J. G. ANDRA-Karl Endemann, Grundriss der Geschiehie fiir hôhere
140 !904. — ALLEMAGNE.
Schulen, III : Geschichte des AUertums [G. Reinhardt]. A ranger parmi les
meilleurs manuels ; analyse et observations. ^% Octobre. Contribution
à l'interprétation des Dialogues de Platon, V : Ménon [Max Hoffmann]. Dia-
logue très propre à êlre expliqué dans les classes, tant par sa forme que par
5 son contenu. Le sujet est celui déjà traité dans le Protagoras, mais sans
poser, pour conclure, la question de savoir si la vertu peut être enseignée,
î La caractéristique de Platon d'après A. Bôckh [Id.]. Article d'un vif inté-
rêt, extrait des papiers laissés par B. ^ F. Hornemann, Griech. Schulgramm.,
I : flomerische Formenlehre [0. Koll]. Très bon remaniement de l'ouvrage
*0 d'Ahrens ; un peu trop étendu. 1[ K. Schbnk-J. Kogh, Lehrbuch der Geschichte
fut' hôhere Lehranstallen, III : Geschichte der Griechen und Rômer bis sur Zeit
Chvisii [Morgenstern]. 2' éd., très soignée, et qui se recommande autant par
son exactitude que par sa clarté ; observations. A. G.-D.
Zeitschrift fur Numismatik T. 25, livr, t et 2. Sur les monnaies de
i6 Macédoine [IL Gaebler]. 2» art. < cf. R. d. R. 28, 98, 39 >. Continuation de
l'histoire des monnaies de la Macédoine, en tant que province autonome
sous l'empire ; art. de 38 p. avec 3 pi. ^ Numismatique grecque [K. Regling].
4 < cL R. d. R. 28, 98, 30 >. Thera, a comme type au revers des dauphins,
variantes de ce type; Bithynium — (Claudiopolis), nouvelles monnaies
20 portant l'Hermès Discobole. Lycia, monnaies de bronze de l'époque de
Claude, portant au revers r£p|i.avtxdi; 'AuToxpâ-rtop ua-rrip naipiboz ; nouvelles
monnaies de six types différents : exemplaires d'une autre frappe ayant
comme types au revers une lyre, Apollon, Artemis, Spes. % Le monopole
de la frappe des monnaies réservé par Athènes dans la première confédération
25 maritime [R. Weil]. Head a montré (Hist. numorum, p. 408) que Siphnos
seule avait gardé le droit de frapper monnaie et que les autres îles tribu-
taires d'Athènes ne reprirent ce droit que vers 350 environ. Depuis 1887, date
de la publication du vol. de Head, des recherches et des découvertes
nouvelles ont prouvé que Siphnos n'était pas seule à exercer ce droit. W.
30 publie et commente un décret paru dans le fasc. V des Inscr. Insul. Maris
Aegei n" 480, qui nous donne des détails nouveaux et très importants sur
la politique suivie par les Athéniens envers leurs alliés pour les monnaies,
et sur les accommodements apportés aux lois anciennes prescrivant le
monopole. H L'atelier monétaire de Cyrique pendant la période Constantinienne
35 [J. Maurice]. 2 pi. Histoire de cet atelier monétaire situé dans l'Hellespont
et qui flt partie du diocèse d'Asie. Il était ouvert sous Dioclétien et le
demeura pendant la plus grande partie de la période Constantinienne
(1er mai 305-9 sept. 337). n fm fermé de 326 à 333. Description des onze
émissions qui y furent frappées, art. de 52 p. ^ H. Halke, Einleîtung in das
40 Sludium der Numismatik [Menadier]. Cette 3« éd. piouve que cet ouvrage,
sans être parfait au point de vue scientifique, répond à un besoin, f L.
SCHWÂBB, Kunst und Geschichte aus anliken 3/ùnsen [Regling]. Ce discours
sur un thème connu se lit avec plaisir. ^ C. r. des séances de la Numism.
Gesellschaft de Berlin en 1904. Z.
45 Zeitschrift fiir vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete
der indogermanischen Sprachen begrùndet von Kuhn. Tome XXXIX,
n» \. L'apophonie secondaire [H. Reichelt]. La théorie des bases, proposée
par Hirt, a contre elle la difûculté de ramener à l'unité les divers aspects
des bases. Cette difficulté doit être écartée par l'étude de l'apophonie à
50 ré[ioque de l'unité indo-européenne, notamment des mélanges de bases qui
existaient déjà. Etude de plus de cent bases d'après cette notion. Un parfait
comme cepi n'a pas besoin d'être expliqué par l'analogie; il est primitif
comme l'échange de ô et de 6. Altération des bases par l'introduction d'un
2EITSCHRIFT FUR VERGLEIGHENDE SPRAGHPORSCHUNG 111
élément étranger, i, u, r, 1, m, n, ou l'infixation d'une nasale, f Néogrec et
roman, II [Karl Dieterich]. Phénomènes phonétiques dans leur rapport avec
la xoiviî et le latin vulgaire de l'une à l'autre. Grober a établi la date des
altérations vulgaires du latin et de la naissance des langues romanes d'après
la date de la conquête. On peut appliquer, dans une certaine mesure, la ^
même méthode à l'altération du grec et, par la comparaison avec le roman,
établir la série chronologique des phénomènes. 1. Concordances primaires
qui existent au moins dans trois dialectes de part et d'autre. Le sarde,
l'espagnol, le provençal, le français et le roumain sont les plus anciens parmi
les dialectes romans. Il faut leur comparer les dialectes grecs de l'Asie 'O
mineure, des îles de la mer Egée, du Péloponnèse, de la Grèce centrale et
septentrionale (surtout l'épirote et le macédonien), de l'Italie méridionale.
De celte comparaison résultent six concordances : affaiblissement d'à eu e,
sous l'influence des liquides; assimilationdeeàa; chute de g intervocalique ;
nasalisation des consonnes ; métathèse de r ; dissjmilation des consonnes. 15
Il faut ajouter, comme n'ayant pas leur correspondant en roman, la chute
de V initial, le changement de p9, p-/ en pt, px, de <7? en «ttc. 2. Concordances
secondaires, limitées en roman et en grec à une partie du domaine linguis-
tique : affaiblissement de u en o sous l'influence d'une liquide, métathèse
de i après liquide, évolution de y (j) intervocalique, insertion de v (p) inter- 20
vocalique, chute de j à l'initiale, chute de b (v) et d à l'intérieur, chute de 1
(11) intervocalique devant a et o, développement de b après m, changement
de 1 intervocalique en r; changement de rd, rg, en rt, rc; passage de làr après
occlusive, changement de Ij en j, changement de liquide +j en liquide +
consonne (z, k), changement de se en s ou s, de voyelle + t[>. en voyelle + 25
i\L. 3. Concordances entre phénomènes primaires grecs et phénomènes
secondaires romans. 4. Concordances du néogrec commun avec les dialectes
romans. 11^ N° 2. Les présents à nasale des langues aryennes [Otto Keller].
f Sur la flexion verbale en grec [F. Solmsen]. 1. Le domaine de la termi-
naison -ffôa. Il varie avec les dialectes, comme le prouve la statistique des ^
formes. Attique : olaOa, r|<T9a, '^^rjo-Oa (aussi Hom.), t-ÔYio-Oa (Ilom.), r^eio-ôa, (pas
attesté avant Platon) ; d'après Phrynichus, eçr); est rare chez les anciens;
Dans le nouvel attique les formes en -; dominent : ce sont les formes de la
xotvYÎ. Ionien : déjà éliminé au profit de -ç, sauf f|pi^pY)(TOa (Archil. 94, 3 B.),
qui prouve qu'anciennement le domaine de -a^a. était plus étendu qu'en 35
attique. Attique vulgaire : formes cumulatives olo-eaç (com. Hérondas),
yjcrôai; (probablement Euripide). Eolien asiatique : -ff9a passe au thème du
présent, ë-xecaôa Sappho, etc.; dans Hom., TtÔYiuGa, xXafoiaôa, etc. sont donc
des éolismes. Dorien : -/ipr^a^a. seulement dans la bouche du mégarien, Arist
Ach. 778 : la situation du mot est très particulière. 2. AîSvKJit. Tout à fait sûr, *o
A 105; béotien, Delphes. C'est un ancien éolisme. 3. *H[x£ et avaiya- ^H sort
régulièrement de *r,'(-x (aiio de 'agio, comme maiior de *magios, etc.; cf.
ad-ag-ium, ind-ig-it-are, prod-ig-ium, etc.), fifAc de *-nY-[J.t; ^v, Vcsont analo-
giques. La racine est êg-, d'où fusion préhistorique de l'augment comme
dans le verbe z'nil ; la forme faible se trouve dans aiio représentant âg-io, ♦s
axare ; etc. L'apophonie régulière du parfait se montre dans «v-wy-a. î Sur
la théorie de l'accent [H. PedersenJ. Conteste les doctrines de Vendryès sur
l'accent latin et de Meillet sur l'arménien. Continuation de l'accent mélo-
dique indo-européen en sk., grec et latin. ^ Etymologica [G. C. Uhlenbeck].
Lat. cëdo, i. e. kezdo. f Le suffixe latin -monia (-monium) [Aug. Zimmer- 50
mann].Noms d'action formés d'après les noms d'agent en -mo. \% N" 3. Pro-
thèse fj. Schrijnen]. U faut distinguer soigneusement les variétés : 1»
l'addition d'une voyelle à la racine, qui donne naissance à une base
112 1904 — ALLEMAGNE.
disyllabique (àvr,p, êpu6p6;, epsêoc); 2» le résidu de la réduplicalion (èopTin ;
àiieiêw = m(i£t6w, cf. migrare) ; 3" Taddition d'une voyelle devant certams
groupes (fr. école); 4« un prélixe intensif (àif)[ji,t, àXEt'çw, o\iixé(ù, ôpeiYw, etc.).
^ La question de l'accusatif avec l'infinitif [Fritz WolffJ. Nouveaux exemples
5 en sk. et en zend de cette construction que l'on croyait limitée aux langues
classiques, ^f N°/i. Mélanges d'histoire de mots [Paul Kretschmer]. 1. Kirch,
dora, Miinster. ' ExxXridta désigne d'abord l'assemblée des fidèles ; puis, à la
fin du me siècle au plus tari, le bâtiment qui l'abrite par abréviation de
ô Tf|Ç èxxXrjJTcaç ôîxo; ; cf. è; paatXéa poiir iç tbv toO ^aaiX^w; oïxov. L'expression
iO est introduite de bonne heure (Vopiscus, Aurel., xx, 5) en latin, où conuen-
ticulum, employé par Lactance, n'a pas de succès. Kupiaxdv, déjà dans Eusèbe,
Panég. deGonst.,17,apasséengrecsoussa forme vulgaire, xuptx(5v; le mot n'a
au contraire fait fortune ni en grec ni en latin. Basilica est plus moderne
et est expliqué en 333 (Itin. Burd. p. 23, 1 Geyer) par dominicum. Le mot est
16 lié aux constructions conslanliniennes et se trouve employé dans divers
texte du iv» s. Il vient probablement de Byzance et s'est maintenu dans
les dialectes romans de l'Est et dans le nord de l'Italie, tandis que ecciesia res-
tait employé dans la Grèce propre et en Occident. Templum a passé en
celtique. Na(5; par suite d'une confusion avec va-j;, adonné nef, par lïnter-
20 médiairedenauis, et nef a été traduit par l'allemand Schiff. Le tclièque kostel
vient de castellum et a passé en russe où Kostelù désigne l'Eglise catholique.
Le français dôme, pour désigner une cathédrale, est un mot emprunté au
XV* siècle à l'italien duomo et complètement distinct de dôme signifiant
coupole. Dom en allemand est une transformation de l'ancien thum sous
26 l'influence de dôme. Ces mots, comme Miinster, désignent des collégiales,
par suite aussi des cathédrales. On appelait domus par excellence la maison
du chapitre. 2. "AiJ.a$a. Probablement pi. neutre d'un adjectif 'âfiaÇoc ; xjxXa
(ï(ia$a sont des roues pleines adhérentes à l'essieu, tympana cohaerentia axi
(Probus sur Virg. G. 1, 163) : &\ia. a^ovt ; cf. 'AixaSpuâ; = a(j.a Sput. Le mot a
30 encore un sens limité û 189 suiv., 26S suiv. ; cf. E 720suiv. 3. Outo;. Le nomin.
masc. ouTo, d'un vase apulien trouvé à Ghiusi, antérieur à outoç, prouve
que oijTo; n'est pas une forme analogique tirée du neutre, mais qu'il faut
décomposer en o - u - xo (auquel 1'; du nomin. a été ajoutée postérieurement).
L'ancienne inscription atlique du Dipylon, peut-être la plus ancienne inscr.
35 grecque, donne OTOT (de droite à gauche) pour toùto, et d'autres textes
montrent que ou est une fausse diphlhongue. Il faut conclure que l'on avait
une forme redoublée, au gén. toj toîî, à côté de T<i-u-To. Le nominatif redou-
blé * 6-Ô, *â-à, aboutissant à * ou (fausse diphthougue) et ' à était plus clair
et fit place aux formes développées du type outo ; la diphthongaison a
40 passé au génitif de la forme redoublée et aux autres cas. d'où TOYTO (tou-
tou), TOYTON (toûtov), etc. 4. x<^pa, néogr., « ville ». If Une loi des finales
grecques [Hugo EhrlichJ. La finale -pç a développé en grec préhistorique
une sonante longue, r, qui a été simplifié dans les dialectes par divers
allongements compensatifs, et en éolien est devenu pp. Ainsi * |ap, •\/3ip6i,
45 thème primitif, a donné naissance à un nominatif tiré des cas obliques
* <j/4p«, lequel est devenu <]/ap en ion.-att. ; le primitif xi^ip x^pô«i a reçu un
nom. analogique ' xéçxi, d'où ' x^9> ^'où le gén. yéppoi, -/etpeîc, x^pô« î etc.
^ Prosodie grecque [II. Ehrlich].i. L'accent grave est un ton intermédiaire
comrL.e le reconnaissent déjà les grammairiens anciens. 2. Eurip. Or. 279 :
50 explication de l'équivoque YaXrjv', yaXfjV. C'est une question de coupe sylla-
bique ; Hegelochos décomposait en Ya-Xf,v-ô-pà), au lieu de : ya-XTi-vé-pw . ^
Sur la syntaxe des cas [G. G. Ublenbeck]. Ln i.e., le nomin. et l'accus,
devaient être à l'origine un actif et un passif, ou plus exactement un Iran-
ARCHIV FUR PAPYRUSFOBSCHUNG UND VERWANDTE GEBIETE. 113
silif et un intransitif. Comparaisons avec le basque, le groënlandais, le
dakota. ^ Miscellanea etymologica [Aug. Zimmermann].!. Suffixes lat.-cînus
et -cînium. Nés d'une fausse décomposilion d'un type comme porc-inus ;
d'où caro moriicina, et avec suffixe secondaire puU-i-cinus. Les formes en
-enus sont postérieures. Le suffixe a passé du sens d'appartenance à celui 5
du diminutif. Le suffixe -cinium ne se trouve pas dans uati-cinium, tibi-
cinium, qui sont des composés avec canere, mais dans latrocinium, etc.
Les noms en -o ont un adjectif en -onicus, tironicus, d'où tironicare (gl.),
latronicari, devenu par métathèse latrocinari, d'où latrocinium pour latro-
nicium (cf. aedificium). 2. Aerumna. Aerumnulae : fureillae quibus leligatas lo
sarcinas uiatores gerebant. Aerumna est un fardeau. Dérivé de aes : ' aeru-
men (cf. aerugo, etc. et albumen à côté de albamen), plur. 'aerumina,
aerumna (cf. lamna). 3. Actutum. Forme adverbiale d'un participe dérivé
du subst. actus ; cf. status et statutus, dont le sens est difficile à distin-
guer. Actuius a disparu par suite dans le reste de ses emplois, f Ligure 15
Porcobera (nom de fleuve) [Mognus OlsenJ. Dans la Sentenlia Miiiuciorum,
G. I. L. 5, 77/i9, 1. 23 et 1. U ; devient Porcifera (Pi. IIL 5, /iS et au moyen-
âge ; it. Polcevera). Le deuxième élément est la racine bher-, au sens de
« produire »; le premier, un nom de poisson, apparenté à uépxY), lat. perça,
la perche. Dès lors, p i.e. a été conservé en ligure à l'opposition du cel- 20
tique et en concordance avec l'italique. Le ligure est un dialecte indo-euro-
péen. K AÉ),Ta • atSoîov yuvaixsîov [W. Schutee], Le signe employé dans la
langue des escarpes, se trouve multiplié dans une grotte des environs de
Tyr qui en a pris son nom ; cf. Renan, Mission de Phénicie, 6-47 ; Aristo-
phane, Lys. 151 et le scoliaste. Il n'y a pas d'etymologie à chercher à SéXxa, 25
comme le fait Fick qui rapproche ce mot du gothique. Paul Lejay
Archiv fur Papyrusforschung und verwandte Gebiete'. T. lll, fasc.
2 (août 1904). Théodore Mominsen [U. Wilcken]. Notice nécrologique. Momm-
sen comprenait tout l'intérêt de la papyrologie. % Le papyrus philosophique
du musée égyptien du Vatican [N. Pesta]. Deux colonnes mal conservées 30
(I" s. apr. J.-C.) d'un traité philosophique qui pourrait bien avoir été le
Ilepl 'Aô/ivaç de Diogèue de Babylonie. 1[ Fragment d'un traité médical [A.
Baclistrom]. Papyrus grec de la collection Golenischeffà Saint-Pétersbourg.
Quatre colonnes d'un traité sur les maladies des femmes, peut-être celui de
Soranus d'Ephèse. % Lettres au Professeur Wilcken [G. Lumbrosoj. Les em- 35
baumeurs dans l'ancienne Egypte. Le culte des Iduméens pour Apollon est
attesté par Josèphe, contre Apion II, 9. La coutume de pleurer aux nais-
sances et de se rejouir aux décès, signalée chez plusieurs nations barbares
et notamment dans le Caucase (Strabon 520), est aussi mentionnée dans le
papyrus Pétrie I, n. IX. Aucun historien moderne n'a connu un passage de 40
Cornélius Nepos (21, 3) relatif à l'assassinat de Ptolémée Soler par son fils
et corégent Philadelphe. Dans Vopiscus, Aurélieu 27 il faut lire: sine qua-
libet vivere dignitate. ^ Une lettre latine de recommandation [H. BressiauJ.
Edition avec fac-similé d'un beau papyrus latin de 350 env. contenant une
curieuse lettre au gouverneur de la Phénicie. ^ Un acte d'adoptiou de l'an 45
381 apr. J.-G. [L. Mitteisl. Beau contrat sur papyrus provenant d'Hermonpolis
Magna et conservé à Leipzig. Long commentaire juridique par Mitteis.f Un
vôjxo; TsXwvixô; de l'époque impériale fU. Wilcken]. Publie les parties inédites
du papyrus 3G d'Oxyrhynchus, remarquable tarif douanier relatif aux pro-
duits des Indes et de la Mer Rouge. ^ La perception et le transport du blé 50
1. Celte analyse, nous étant parvenue en retard, n'a pu être insérée à sa place dans
l'ordre alphabétique.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 8
114 1Ô04. — AUTRICHE-HONGRIE.
dans l'Egypte gréco-romaine [M. Rostowzew]. Longue étude économique et
administrative. H Le domaine du roi Ptolémée [J. Nicole] 142 ans apr.
J.-C. un domaine dans le Fayoum portait encore ce nom, selon un papyrus
de la collection Nicole. \ Le cachet du stratège et les archepodes [J. Nicole]
* A un mandat d'amener sur papyrus est apposé un cachet en argile avec
à ffTpatrjYé; ae v.y.ld (coll. delà ville de Genève). A ce propos Nicole étudie
l'arrestatipn dans les papyrus grecs. 1[ Nouvelles additions au t. II des pa-
pyrus de Londres [U. Wilcken]. Résultats de ses collations en 1903. H Le
procès de Drusilla [P. Meyer]. Le papyrus 1019 de Berlin fait partie du dos-
10 sier de ce procès, f Sarapis et Osiris-Apis [U. WilckenJ. Il paraît douteux
que le premier de ces noms dérive du second, f L'afTranchissement d'un
esclave par un de ses co-propriétaires fL. Mitteis]. Elude juridique sur les
papyrus 716 et 122 d'Oxyrhynchus. f Chronique des papyrus littéraires [F.
Blass]. Analyse et description de 117 papyrus récemment publiés, dont trois
16 en latin. ^ Chronique des papyrus non littéraires [Ij. Wilcken]. Analyse de
publications relatives aux papyrus de Berlin, Florence, Magdola, Vienne,
Oxyrhynchus et à un diptyque de la coll. Amherst. ^ W. Dittenberoer,
Orientis Graeci Inscriptiones seleclœ t. I [U. Wilcken]. Très élogieux. Nom-
breuses corrections de détail. % Fouilles anglaises à Oxyrhynchus [Crenfell
20 et Ilunt]. Rapport sur la campagne fructueuse de 1903-04. 1[ Une chresto-
mathie des papyrus [U. Wilcken et L. Mitteis]. Ces deux savants la publie-
ront sous peu chez Teubner. Shtmour de Ricci.
8B AUTRICHE-HONGRIE
AUTRICHE
Rédacteur général : Adrien Krebs
30 Denkschriften der k. Akademie der Wissenschalten zu Wien. PhiL
hist. Classe. Vol. 50 (1904). Topographie du Fayum (Arsinoites Nomus) à
l'époque grecque [K. Wessely]. Mémoire de 182 p. (3 cartes) dans lequel
W. étudie les noms des localités du Nomus Arsinoites à l'époque de la
civilisation grecque en Egypte, établit les rapports de ce territoire avec le
35 pays tout entier, sa situation, ce qu'il nous est possible de savoir sur sa
grandeur, ses divisions, ses habitants, sa civilisation, les constructions de
chaque localité. La période qu'il étudie embrasse les trois derniers siècles
avant J.-C. et les sept premiers de notre ère, ainsi que les premiers temps
de la domination arabe, où. l'administration était encore grecque. De là
40 deux divisions très distinctes, d'une part la période ptoléiuaico-romaine
jusqu'au 4» s. après J.-C, de l'autre la période byzantino-arabe jusqu'à la
fin de la période grecque. Le 4^ s. forme l'époque de transition. Z.
Jahreshefte des œsterreichischen Archaeologischen Instituts in
Wien. Vol. VII (1904), 1" livr. Les divinités porte-temples et la représen-
45 lation di; la néochorie sur les monnaies [B. Pick]. Dans ce 1" art. de
41 p. P. étudie une série de monnaies grecques sur lesquelles sont figurées
des divinités avec un ou deux temples dans les mains. La déesse est la
personnification de la ville; le sens de la représentation est que l'état doit
être considéré comme le propriétaire et le vewxdpoç du temple, t Études de
60 topographie [0. Guntzj. 2" art. <cf. Jahreshefte II. R. d. R. 24, 1^9, 157> ;
8, Leuceris; 0, Les routes des Apennins à partir de Luna; 10, Côtes de
l'Eirurie entre Cosa et Pupulonia; 11, les routes Cale — ad Pirum etFanum
Fortunae — Sena Gallica; 12, Le Pitinum Sabin. ^ Sur la guerre des Daces
JAHRESHEPTE D. OESTER. ARCHAEOL, INSTITUTS IN WIEN. 115
de Cornélius Fuscus [G. Patsch]. Dobreta (Turn-Severin) sur la rive gauche
du Danube, par conséquent au-delà des limites d'alors de l'empire, a d'après
CIL III 1581 = 8017 reçu le titre de municipium sous les Flaviens, en sou-
venir du séjour que Domitien y Ht au moment de l'olTensive heureuse de
Julianus et de la paix de 89. ^Représentations antiques d'une fable d'Esope 5
[L. Savignoni]. Etudie (4 flg.) deux représentations de la fable du renard et
de la cigogne sur une hydrie et un gultus du Musée de la Villa Giula à
Rome. ^ Inscriptions de Syme, Teutlussa et Rhodes [D. Chaviaras, F. Ililler
V. Gaerlringen et S. Saridakis), Texte et commentaire. ^ La plus ancienne
lettre grecque [A. Wilhelm]. Cette lettre qui d'après l'écriture appartient lO
au 4e s. av. J.-G. et qui occupe une place d'honneur dans l'histoire encore
à écrire des lettres grecques est écrite sur les deux côtes d'une tablette de
plomb trouvée à Ghaïdari près Athènes et qui est au Musée de Berlin (flg.)
Déchiffrement et explication. Sur l'une des faces elle a comme adresse :
çépev 1; Tov xépa[i|ov Toy ^ytpixév. | à7ro8($vat 8à Nauitai | v^ ©patruxXïit r^ Ô'uîtoi. 16
Sur l'autre on lit : MvrjfffepYOî | iTziuiBÙ.e toïç o'xot | ^^'p^^ '^«i ÛYiat'vev | xal
aÙTOç oO'twç ^cpaffxs [^éx^y] | St^Ya^fia e't xi 66\t(jzt | àv:o'Ké[i.<\/(Xi rj wa; v^ SiçOIpa; |
(bç £ÙT£),E(7TdcTaç xal (lYi (TtffypwTà; ] xal xaTiifiata : xu^ov àTtoSwTw. ^ Epoque de
qques tablettes d'imprécations attiques (id.i. 9 flg. Méthode à suivre pour
déterminer l'époque : un certain nombre de tablettes publiées par Wiinsch, 20
Detixionum tabellae Atticae, sont du 4^ s. % Le coffre deKypselos [F. Win.
ter]. Pausanias s'est trompé dans l'attribution de certains personnages des
jeux funèbres en l'honneur de Pélias du coffre de Kypselos. W. le
montre par l'étude des scènes figurées sur une amphore de Caere du
Musée de Berlin n° 16oo et rectifie ses erreurs. ^ Pierre plate avec reliefs 25
en creux de Janina fR. Miinsterberg]. Description : quelques-unes des
figures sont très délicatement sculptées, c'était probablement une pierre
dont un artiste commençant se servait pour s'exercer la main. ^ Sur les
tablettes d'imprécations attiques [R. Miinsterberg]. Emploi du plomb :
particularités de l'écriture; histoire de ces tablettes. ^ La sonnette dans 30
les thiases [J. Jiiihner]. L'emploi de cet instrument dans les thiases est
prouve par deux pierres funéraires romaines où on le voit représenté. Des-
cription, t^ Beiblatt. Monuments antiques en Serbie [N. Vulic]. Inscr. et
sculptures, f Inscr. d'Aquincum [A. v. Domaszewskil. Inscr. de vétérans
qui ont été licenciés après avoir accompli leur service militaire sousiallius 35
Bassus, légat de la Pannonie supérieure. Texte et commentaire. ^ Antiquités
à Pola et environs [A. Gnirs]. 1, Objets trouvés dans les tombeaux ; 2, Petites
trouvailles, statuettes d'Eros, de coureurs, etc. ; 3. Six inscr. ; 4, Sept
cachets de potiers. ^ Guerres de Domitien contre les Germains sur le Rhin
et le Danube [E. Ritterliiig]. Une inscr. trouvée à Balbeck et publiée par 40
Mommsen < Sitzungsber. d. Berlin. Akad. 1903.- cf. R. d. R. 28, 81, 43 >
relatant les campagnes d'un officier, qui joua un rôle dans les guerres sous
Domitien, permet de se faire une idée des guerres contre les Germains.
Texte et commentaire. II Rapport provisoire sur les fouilles d'Ephèse 1902/
1903 [R. Heberdey]. «
^1 2» livr. Une Athena Parthenos de Carnuntum (1 pi.) [R. v. Schneider].
Gracieuse petite tête en bronze, casquée; description avec flg. f Recherches
sur la toreutique antique [E. Pernice] Art. de 44 p, sur les procédés em-
ployés par les artistes anciens. ^ Vase en bronze ayant la forme d'un buste
[E. V. Stein] Trouvé à Akkerman l'ancienne Tyras, il est au musée d'Odessa; 50
description ; c'est un vase avec anses, représentant le buste d'un jeune
africain. ^ Miroir de Gumes [L. PoUak] (1 pi.). Il est au musée de Vienne;
il est supporté par une sorte de manche en métal à jour qui a la forme
116 1904. — AUTRICHE-HONGRIE.
d'un petit temple ionien dans lequel est assise une A.phrodite : description
détaillée, il doit avoir été fabriqué à Tarente dans la seconde moitié du
4» s. Comparaison avec d'autres miroirs ^ Sur le relief d'Octave [P. IlartwigJ
Nouvel exemplaire du relief de Campana avec statues d'athlètes et de dieux,
5 il est au Musée de Berlin. 1[ Aatxt;. Contribution au culte de l'Artémis
éphésienne [R. Heberdey]. Ce surnom d'Artémis est indiqué par Etym. Magn.
p. 252, 11 sqq. Détails sur la fête qu'on célébrait en son honneur. ^ Un
Elogium de M. Vinicius Cos. 19 av. J. C. [A. v. Premerstein]. Fragment
d'inscr. sur marbre trouvée en 1893 à Frascati, l'ancien Tuscnlum ; texte et
10 commentaire, elle est importante pour l'histoire de l'occupation des pays
du Danube par les Romains. ^ Sur les autels avec chambres funéraires
[Studniczka]. Complétant son étude parue dans Jahresb. 1903 < cf. R.
d. R. 28, 106, 9> S. donne un certain nombre de rectifications et des détails
importants. ^^I Beiblatt. Lycaonie [W. M. Ramsay]. Étude topographique
16 accompagnée d'une carte et d'une table des cités aux différentes périodes,
arrangées suivant l'ordre d'Hieroclès. R. divise le pays en trois régions
d'après les listes byzantines, c'était probablement des divisions administra-
tives de la province instituées quand la province fut organisée vers 371 av.
J.-C, il étudie chacune de ces régions, puis les routes lycaoniennes dans Ibn
20 Khordadhbed. ^ Trouvailles à Pola et dans les environs [A. Gnirs]. Fouilles
à Val Catena sur le Brioni Grande. Inscr. : marques de fabrique. ^ Pierre
votive romaine et portrait-buste à Neuschloss Matzen dans le Tyrol [F'. Stolz],
Pierre votive en superbes caractères, dédiée aux " foutanse nymphse " qui
sont probablement les nymphes des fontaines en général et non pas les
25 nymphes d'une source déterminée. Le portrait-buste porte sur la base le
nom de T. Flavius Asclepiades Augusti libertus. 1[ Trouvailles dans la Ga-
licie orientale [W. Demetrikiewicz]. Objets divers eu bronze, entre autres
une petite main avec inscr. votive sur Tavant-bras et un vase en verre. ^
Elude sur cette main votive [Zmgerle]. Le corps de troupes auquel apparte-
30 naitle dedicant est la cohors I Fiavia Ulpia Hispanorum miliariac. R. cqui-
lata; celte main est donc de la 2'Je moitié du ip siècle. ^ Addenda au rap-
port sur les fouilles d'Ephèse en 1902/1903 < cf. plus haut > [R. Heberdey j.
A. S.
Numismatische Zeitschrift. 36* vol. (1904) 1" et 2» sem. Lingots de
36 bronze italiens des derniers temps de la monnaie de cuivre brut [H. WillersJ.
Lingots avec l'empreinte d'un rameau, lingots avec l'empreinte d'arêtes
de poisson, lingots avec l'empreinte d'un croissant, lingots avec l'indica-
tion du poids. Poids, titre et caractère privé de la monnaie de cuivre brut.
% L'atelier monétaire impérial de Serdica [A. MarklJ. Prouve que la mon-
^Q naie de Serdica avait déjà fonctionné sous Gallien. % G. F. IIill, Cata-
logue of ihe Gree/c coins of C\jprus [Kubitschek]. Répertoire le plus impor-
tant de la numismatique grecque, dans toute l'étendue du terme, t A. v.
PbtrowiCZ, Sammlung l'elrowicz, Arsacidenmunzen [J. ScholzJ. Enrichit la
littérature numismatique. *i L. Forber, Biographical dictionary of medal-
^5 lisls, coin-, gem-, and seal-engr avers, mintmaAlers etc. ancient and modem
wilh références lo Iheir works b. Cil. 500. — A. D. 1900. Vol. II [Id.] Grands
éloges. % Th. Rohdb, Kolleklion Windisch-Gràtz. A. 3« Ablheil. Mimsen des
byzantin. Kaiserreiches [Ernst]. Éloges ; cette collection, moins nombreuse
que d'autres, contient des pièces remarquables. Z.
gjj Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften zu Wien.
Phil.hist. Classe. Vol. 147 (I0U3) Marius Mercator et le Pseudo-Isidore [E.v.
Schulie]. On ne sait pas qui est l'auteur des Decrétales Pseudo-Isidorianae.
S. à la suite de llinschius montre que le surnom de Mercator dont il est
WIENER STUDIEN. 117
question dans l'introduction cache le véritable nom de l'auteur Marius
Mercalor. %^ Vol. 148 (1903/4). Epilegoménes à l'éd. de Vienne de l'Alter-
catio inter Simonem Judaeum et Theophilum Ghristianum [E. Bratke].
Mémoire de 200 pages avec pi. 1. Travaux scientifiques parus jusqu'ici sur
l'Allercatio ; 2. Les mss., rapports des mss. entre eux ; orthographe et 5
grammaire ; 3. Critique du texte et exégèse ; 4. Sources, sources sûres et
probables, sources apparentes; l'Altercalio et ses rapports avec Ariston de
l'ella; 5. Emploi de l'Allercatio ; 6. L'auteur et son ouvrage, t Sur le liv. 44. de
Tite Live [A. Zingerle]. Étude d'un certain nombre de passages; corrections
proposées, f Recherches sur l'Offendiculum d'Honorius [J. Kelle]. Ses rap- lO
ports avec deux autres ouvrages attribués de même à un certain Honorius
Eucharislion et Eleucidarius et avec deux poèmes allemands Gehugde et
Pfaffenleben. Texte de ce traité. î Une nouvelle contribution à l'histoire
du papier [J. Wiesner]. Complétant des études antérieures qu'il résumei
W. donne dans ce mémoire le résultat de recherches faites sur le papier 15
de quatre mss. trouvés dans des fouilles faites dans le Turkestan oriental,
pendant l'hiver de 1900-1901, et qui datent du viii* s. (782-787, les deux
autres antérieurs à 719). Nature du papier. Z.
Wiener Studien, 26e année (1904) l'" livr. Les côtes du Pont dans So-
phocle [M. Waisz]. Passages où sont mentionnées les côtes du Pont dans 20
Sophocle, qui, sous l'influence de la géographie ionienne, dont les repré-
sentants sont Hérodote et Hippocrate, donne des indications très exactes,
tandis que jusque-là les poètes n'y font que des allusions vagues. Ce que
nous apprend Sophocle sur ce sujet. ^ Un traité de politique sociale et sou
auteur [St. Schneider]. En 1889 Blass a découvert dans le Protreplikos de 25
Jamblique ch. 20, les restes d'un traité de sophistique qu'il a attribués à
VAlrfieia. du sophiste Antiphon ; cette conclusion a été combattue notamment
par Diels, qui y reconnaît plutôt l'influence des Abdéritains, Protagoras et
Démocrite. S. montre que cette opinion n'est pas soutenable. ^ Y a-t-il un
vers [jn[jita[xgo; [Ad. Huemer]. Nous n'avons pas le droit de parler d'un vers 30
Ixi|jLta[xêo;. Les mimiambes ne sont pas des vers, mais un genre de poésie,
c'est-à-dire des mimes en vers iamblques, en choliambes, dont Hérondas a
fait un genre littéraire. 1[ Sur la météréologie d'Aristote [J. Zahlfleisch].
Suite. Commentaire d'un certain nombre de passages de 341 b 24 sqq (I, 4, 6)
à 346 a 16 sqq. ^ Un prétendu témoignage de Sénèque sur la composition 35
d'ouvrages philosophiques par T. Live [G. Engelbrecht]. Senèque, Epist.
100, 9 nous dit positivement que T. Live avait composé des ouvrages de
philosophie, mais on ne peut pas admettre que dans Epist. 46,1 il soit désigné
comme étant un philosophe; il n'est fait allusion qu'à l'étendue de ses
ouvrages dans le passage « qui primo adspectu aut T. Liuii aut Epicuri *o
posset uideri » et non à leur nature. ^ Eprius Marcellus et Quintilien
[A. Kappelmacher]. C'est à dessein que Quintilien passe sous silence Eprius
Marcellus plusieurs fois d;\ns l'Inst. Or. ; il avait été condamné et mis à
mort en 79, et c'est pour faire sa cour à Domitien que Quintillien n'en parle
pas. % Époque de la composition des Métamorphoses d'Apulée [Hesky]. *5
Rohde croit à tort que les Métamorphoses ont été composées à Rome.
Toutes les fois qu'Apulée parle de l'empereur (Met. 111,29;VII,6, 7, IX,41,42),
il dit Caesar ou princeps au singulier; ce n'est donc pas sous le régne de
Marc-Aurèle et de Vérus qu'il a écrit ; ce n'est qu'après 169. f Sur le Pseu-
dacron [O. Keller]. A, Critique de texte de 18 passages des Carmina ; 4 des 50
Épodes ; 3 des Sermones; 2 des Epistolae ; B, Un chapitre du Gommentator
Cruquianus; C, Questions d'orthographe; D, Sur le signe § qui se trouve
souvent dans les mss. de scolies. T Contributions à l'explication de la lex
118 1904. — AUTRICHE-HONGRIE.
Acilia repetundarum [St. BrassloCfl. Cette loi date de 122 av. J.-C, elle ne
nous a été conservée que par fragments. L'étude qu'en a faite Mommsen a
donné lieu à de nombreux débals, bien qu'elle soit définitive en bien des
points; ii. examine à nouveau les objections : 1. De patrono repudiando ;
6 2. Lex Acilia et Lex Cincia; 3. Rapports de la lex Acilia avec la lex
Calpurnia et la lex Junia. ^ llannibal dans l'Italie moyenne [J. Fuchs].
Etude de 23 p. avec carte sur les opérations près du lac de Trasimène.
If Mélanges. Sur Dion Chrysoslome XXVIII [J. Jiithner]. Explication du
pugilat entre Méiankomas et latrokles. ^ Sur le double augment dans les
10 verbes grecs [F. Stolz]. Complète d'après Cronert, Memoria Graeca Her-
culanensis, p. -207-209, ce qu'il a dit sur cette question dans Wien. St. XXV
<cf. R. d. R., 28, 110, 15>. ï Sur le cippe du Forum Romanum [P. Kretsch-
mer]. Lire iouestod (d)uelod = iovestod dvellod = justo bello qui est un
terme ancien qu'on trouve dans la langue juridique; dans la loi des
15 XII tables (Gic. Leg. XII, 3, 9) on a : duella justu juste gerunto. Explica-
tion dans Gic. Ofl"., I, 11, 36. Le ... od qui précède iouestod peut être
restitué en indictjod. ^ Sur César Bell. civ. III, 93, 1 [E. Hauler]. Dans
cursum represserunt, cursum est une glose. ^ Un problème non résolu
dans le Gulex [J. Hilberg]. Au vers 366 au lieu de Flaminius, lire Flammae
20 animus = animosus Flamma. Ce Flamma est M. Galpurnius Flamma, cité
par Caton dans Aulu-Gelle, III, 7, 19. ^ La chronologie du Commentaire
sur Esaïe de S' Jérôme [A. Luiz]. A été composé entre les derniers mois de
408 et le siège de Rome par Alaric en 410. ^^2* livr. Contributions à l'étude
des mots composés et à la formation des mots en grec [Fr. Stolz]. Dans
25 ce 2« art. <cf. Wien. St. XXV, R. d. R., 28, 110, 48 > S. étudie : 1, les
composés homériques en çiXo- et ?i>v-;2, îa^Oeo;; 3, tuoTioXtTTii: ; 4, les com-
posés en -(AavTi;; 5, Xewo-çéTepoi;. f Un nouveau système de kryplographie
grecque [G. Wessely]. Explication de ce système qu'on trouve dans les
papyrus. ^ Sur la chronologie des dialogues de Platon [W. KaluschaJ. Si on
30 tient compte de certaines particularités dans le rhythme des clausules fiuales
on considérera comme vraisemblable l'ordre chronologique suivant : ïimée,
Critias, Sophiste, Politique, Philèbe, Us Lois ; ces particularités ne se
présentent pas aussi fidèlement observées dans les autres dialogues; on en
trouve des traces dans la République. On ne peut rien conclure de sûr
35 de cette méthode pour les premiers dialogues de Platon. Tout au plus
peut-on dire que Ménon, le Phédon, Ménexène sont voisins de la Répu-
blique et qu'Hippias, Lysias et Cratyle ont beaucoup de rapports entre
eux. Y Sur Ménandre [R. KauerJ. Présente deux conjectures sur la rieptxei-
ponévr) et le rewpY(5ç, qui aident à comprendre la marche de l'action dans
40 la première et permettent de s'en tenir au texte transmis dans l'autre
pour les vers 35 sqq. If Sur Nemesius [K. Burkhard]. Se sert pour la cri-
tique du texte de la trad. arménienne de l'évêque Etienne de Sunikh
(Siunia) qui date du commencement du 8» s. et d'un ms. grec de Patmos
du 10» s. : leçons nouvelles. ^ Les prétendues neumes dans le Codex Victo-
45 rianus D de Térence [R. Kauer]. Les signes dans Ilec. 861, qu'on a pris à
tort pour des neumes, sont des signes destinés à expliquer la constitution
de la phrase. On les retrouve dans d'autres mss. ^ L'éloge de la Legio Martia
par Cicéron dans les Phil. XIV, 30-35 [J. Mesk]. Cicéron dans ce passage imite
les oraisons funèbres des Grecs. ^ Contributions à la critique d'Horace [R.
80 KanlorJ. Considérations sur la méthode qu'il faut suivre. Etude de l'inter-
polation Od. IV, 8, il ne faut supprimer que les vers 16 et 17 et lire au vers
15 : céleris fugse. Examen des autres vers de cette ode. Forme originale de
l'ode. t Sur la critique et l'explication d'Ovide, Tristes liv. II [G. Goldbacherj.
ZEITSCHRIFT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNÀSIEN. 119
Etude de 30 p. sur un certain nombre de passages; explications et correc-
tions proposées. % Sur les luss. de Milan et de Venise pour le Dialogue de^
Orateurs de Tacite [E. Philipp]. Dans la bibl. ainbrosienne à Milan se trouve
un ms. H. 29 sup. qui de la page 15 à 43 contient le Dialogue de Tacite, il
est du XV* s. et de la main d'un copiste qui a rencontré de grandes difflcul" 6
tés en copiant l'original, de là des lacunes et des leçons fautives : ce ms. a
cependant de la valeur pour nous en ce que ça et là il permet de rétablir
dans des cas douteux la leçon du ms. de Venise et en six endroits il nous
donne seul la vraie leçon. Etude d'un autre ms. de la Marciaua de Venise
(Classis miscellaneorum cod. lat. 1) beaucoup plus important qui donne de lo
la page 173-184 le Dialogue, et la Germanie de 186-193. Examen très détaillé
de ces deux mss. ^ Sur le Geographus Havennas [J. Weiss]. La désignation
desuper n'a rien à voir avec l'orientation de la carte, elle sert plutôt à déter-
miner une différence d'altitude. ^ Contribution à la linguistique latine [F,
Stolz]. 1 Le nom Aborigines (malgré toutes les objections dérive bien de ab 15
origine); 2 actutum (ace comme commodum de *ac-lu-tus dérivé lui-même
de 'ac-tus, rapidité, comme astutus est formé de astus) ; 3 tolutim (ace. de
*tolutis, le trot et non pas le galop, cf. toUo.), son composé tolutiloquentia se
trouve dans Nonius formé régulièrement de tolutim loqui. ^ Mélanges. Sur
Theognis [H. G Kukula]. 1, Sur la construction dans les vers 729, 730 ; v. 1260 20
au lieu d'àYvw(xwv lire à^votûv. f Sur Platon, Apologie ch. 26 [H. Schickinger].
Lire : t( oiliâi ei[ii Ttaôeîv r^ (XTroTÏaat, on xi [xa6à)v ev tw pi'oi oùx r,<TU7iav riyov. —
"Ort est conjonction et le xt interrogatif qui suit est tombé, parce que les co-
pistes ont cru à une dittographie. ^ Sur l'auteur du fragm. adesp. dans
Athénée I, 8 E [E. Hornaj. Nous a été conservé par Constantin Manasses, 25
c'est Callimaque. % Sur César Bell. Gall. VII, 14, 5 [H. Schickinger]. Lire vicos
atque sediflcia incendl oportere ab hoc spatio omniaquoque versus.^ Sur
Hirtius B. G. VUI, 15, 5 [id]. Lire Fasces sebi, uii consueverant (namquein
açie sebo uti Galles, etc.). 1[ Sur Fronton (120, 18 sqq Naber) [E. Hauler].
Lire : eloquentise virtus ausim dicere meo ductu Gaesar, meoque aus- 30
picio parta, d'après une glose marginale que H. rétablit. X.
Zeitschrift fur die oesterreichischen Gymnasien, 55« année (1904).
1" livr. Le prétendu millénaire du temple de Diane d'Éphèse [B. G. Kukulaj.
Discussion du passage de Macrobe (Sat., V 22, 4) et des interprétations
qu'on en a données, notamment de celle de Wilamowitz-MôUendorff (Her- 35
mes, 37). ^ R- Hirzel, Der Eid [Fries]. Contribution à l'histoire du serment,
fort intéressante pour les philologues, et même pour les théologiens ou les
juristes : analyse. II H. Jurenka, Aischylos' Perser. [Reiterj' Texte et com-
mentaire qui offrent de sérieuses qualités ; réserves et observations sur les
nouvelles théories adoptées pour la métrique des chœurs. ^ Curtius-v. Ha.r- 40
TEL, Griechische Schulgrammatik. [E. Sewera] Plan et éloge de cette 24^ éd.,
remaniée par F. Weigel ; examen détaillé des principales modifications.
\ Alcide Macé, Essai sur Suétone. [A. Gaheis] Analyse critique de cet inté-
ressant ouvrage sur la vie et les écrits de Suétone, contribution de grande
valeur à la la littérature de cet auteur. ^ Lad. Okegki, Publii Comelii Taciti 45
de Germania libellus. [F. Kunz] Commentaire pénétrant, et d'un mérite incon-
testable ; examen de nombreux passages. ^ G. L. Hendrickson, The Pro-
consulate of JuUns Agricola in relation to hislory and to encomium. [J. fioUing]
Le problème est, sinon résolu, du moins examiné à nouveau. ^^ 2* livr.
N. Wegklein, Eurifiides' Kyklops. [IL Jurenka] Édition commode et fort 80
utile. Observations sur plusieurs passages. ^ G. Walter, De Lycophrone
Homeri imitatore. [J. Golling] Dissertation solidement informée, et d'une
bonne latinité : Lycophron a su innover et rester original tout en imi-
120 1904. — AUTRICHE-HONGRIE.
tant, f Ed. GOLLOB, Verzeichnis der griechischen Handschriften in Ôslerreich
auiserhalb Wien. fid.] Utile et intéressant; beaucoup de soin. % K. IIbinzb,
Virgiis epische Technik. [Alois Kornilzer] Graad éloge; c'est le meilleur
commentaire qui ait été fait de Virgile. Plan et appréciation dévelop-
5 pée. % Ed. NORDEN, P. Vergilius Maro. Aeneis Buch VI. [A. Primozic]
Ce savant commentaire du 6" chant mérite de faire époque dans la
littérature, virgiiienne, tout comme l'ouvrage de Ileinze, qu'il complète
et confirme. Analyse détaillée. ^ Stef. Gybulski-E. Pridik, Tabulae qui-
tus antiquitales Graecae et Romanae illustrantw', Tafel 111 b. [Kiibitschek].
10 Ce nouveau tableau, dû à Pridik, ainsi que le texte fort bien fait qui
l'accompagne, traite des Num mi Romani. 1[ F. Cumont, Die Mgslerien des
Miihra. [Ed. Groag] Traduction allemande, par Georg Gehrigh, de cet inté-
ressant ouvrage sur l'histoire religieuse de la Rome impériale, un des meil-
leurs de l'école belge qui sait allier la grâce française à la solidité alle-
i5 mande. %^ 3* livr. Supplément aux « Broutilles de p.sychologie du langage. »
[Fr. Stolz]. Étude de quelques cas intéressants d'haplographie, d'assimilation
régressive ou progressive, relevés dans les inscr. de Magnésie du Méandre,
à propos du beau livre de E. Nachmanson. f A.Ludwigh, Karl Lehrs. Kleine
Scfivifien [Siegfried Reiter]. Analyse et appréciation élogleuse de ce volume
20 qui comprend 115 articles ou mémoires relatifs à l'antiquité. % llaus von
Arnim, Die Bakchen, Tragôdie des Euripides [J.-M. Stow^asser]. Traduction très
recommandabl^^ en vers allemands calqués autant que possible sur ceux
du texte; exemples. ^ Karl Hadagzbk, Der Ohrschmuck der Griechen iind
Etruskcr [J. Bankô]. Aussi remarquable au point de vue archéologique qu'au
26 point de vue artistique; plan détaillé, f H. Sghweizbr -Sidler — E.
Sghwyzer, Tacilus' Germania [F. Zôchbauer|. 6« éd. mise au point et tout à
fait remaniée, surtout pour le commentaire qui est excellent; examen cri-
tique de qqs passages. ^ L. Bavard, Le latin de saint Cyprien [J. Golling].
Analyse favorable de cette étude approfondie sur Cyprien, chez qui la
30 langue a été particulièrement influencée par le style; observations. ^ G.
Heck, Simon Simonides. Sdn Leben und seine Werke [Z. Dembitzer]. C'est la
2® et la 3e partie d'une savatite monographie sur cet humaniste polonais,
qui correspondit avec Casaubou. ^ E. Lindl, Cyrm. En'stehung und Blute der
altorientalischen Kulturwelt [Groag]. Résume avec une savante et pénétrante
36 concision l'histoire de l'ancien orient : plan, ob-ervalions sur qqs points.
^ C. r. des séances du 47^ congrès des Philologues et Humanistes allemands
à Halle, en octobre 1903 < cf. R. d. R., 28, 83, 31 sqq. > f^ /le livr. Julius
JUTHNER, Der Ggrrmastikos des Philoslralos [H. Schenkl]. Historique du texte
et critique des sources; cette étude fait bien augurer de l'édition nouvelle
40 qui sera fondée sur le manuscrit de la B. N. Discussion de qqs passages.
^ A. VON Prembrstein, Anicia luliana im Wiener Dioskorides- Codex [J.
Juthner]. Recherches d'un vif intérêt sur cette miniature et la grande dame
qu'elle représente (fille de Flavius Anicius 01ybrius),à propos d'une ques-
tion posée par E. Dielz dans sa monographie du ms. de Vienne. ^ K.
46 Dzutzko-Kauer, Ausgewahlte Komôdien des P. Terenlius A fer, II : Adelphoe
fj, Endt]. Mérites de cette 2° éd., fondée sur une collition nouvelle du
Bembinus, du Victorianus et du Lipsiensis : l'appiirai critique et les Indices
ont été notablement enrichis. Observations, f E. Gsghw^ind, Ausgewcmte
Briefe Ciceros [A.. Konnlzer]. Recueil bien approprié à son but. Clioix et
80 commentaire très personnels : 44 lettres de Cicéron, à l'exclusion de
ses correspondants. Remarques et réserves. ^ <^- l"- Lehmann u. a.,
Beitràge zur allen Geschichte, I, 3 et II < cf. R. d. R. 26, 14y, 51 sqq; 27,
18, 15. > Plusieurs mémoires importants de Beloch (Archontes athéniens
ZEITSCHRIFT FUR DIE OKSTERREICHISGHEN GYMNASIEN. Î2l
au 3e s.), Meyer (Origine du Colonat), etc. Analyse et appréciation. ^^
5« iivr. Patria et parentes [Alois KornilzerJ. Dans cette expression consacrée,
et notamment chez Salluste (Jtigurtha, 3), parentes a toujours le sens de
« famille, parents et alliés », jamais celui de « sujets, habitants », qu'il
prend quelquefois quand il n'est pas accouplé à palria. Examen de l'usage 5
de Cicéron, Tite-Live, Tacite, etc. ^ Remarques sur la composition et la
teneur du Phédon de Platon fGustav Schneider]. Discute les conclusions de
Wiudelband, à propos de la contradiction entre les deux mythes qui ter-
miuent la V'° et la 2» partie. ^ Guil. Crônert, Memoria Graeca fJerculanensis.
[Karl Wessely] Étude méthodique des particularités de langue et d'ortho- to
graphe des papyri d'IIerculanum, avec le contrôle de ceux d'Egypte et des
inscr. ou anciens mss. Observations sur qqs points. ^ K. Busghe, Euvipides'
Iphigenie in Aulis. [H. Jurenka] Édition bien informée ; critique de plusieurs
passages. •[[ H. IIoppe, Sijnlax und Stil des Tertullian. [J. GoUing] C'est le
développement de la savante dissertation qu'il a publiée en 18'J7 ; peut servir is
de base aux études sur la langue des derniers écrivains ecclésiastiques.
Qqs erreurs de détail. % W. Fhies, C. JuUi Caesaris de bello gallico commentarii
VU. [Polaschek]. Peu différente de celle de Prammer; recommandable pour
les classes, \ Ad. M. A. SCHMinr, Beitràge sur Livianisclien Lexikographie, 4 t.
[A. Ziugerle]. Étude savante et détaillée sur cis, citra, extra, infra dans ?o
Tite-Live. % Ad. Bauer, Lehrbuch der Geichichte des AUerlums. [A. Stein].
Éloge ; plan détaillé et observations. îf 6' Iivr. Johann Gabriel Seidl comme
historien et comme humaniste. [A. Gubo]. Notice biographique et littéraire,
à propos de la célébration du centenaire de Seidl. "1 F. Noagk, Homerische
Palàsie. [R. MiinsterbergJ. Compare le plan des palais de Knossos et Phaestos 25
(Crète), avec ceux de Troie, Mycènes, Tirynthe et Arnés. Reconstitution de
la maison homérique d'après l'épopée. Analyse favorable. ^ Kottmann, De
elocutione L. lunii Moderuli Columellae. [J. Golling]. Contribution fort utile à
la grammaire historique; le plan et l'ordre des matières sont ceux mêmes
de l'Étude de Drager sur la syntaxe et le style de Tacite. Observations. H O- su
Keller-J. Haussnbr, Q. f/oraiius Flaccus. [Fr. Kunz]. 3e éd. soigneusement
améliorée, f O. Schul?, Beilvage sur Krilik unserer lilerarischtn Ûberlieferung
fiir die Zeil von Commodus 'Slurs bis auf den Tod des M. Aurelius Antoninus
[Caracalla). [A. Stein]. Étude méritoire sur l'authenticité et la valeur des
Scriplores Historiae Augustae; analyse et discussion de qqs points. ^1f 35
7u Iivr. Troie. [E'. Kalinka]. Historique de la question et des touilles de
Schliemann et Dôrpfeld. ^ Lea Sternbach , iMcolai Calliclis carmina.
[K. Ilorna]. Bonne édition des épigrammes de ce poète byzantin du
120 s. p. C. Discussion du texte de plusieurs passages, t ^r- Ameis-
G. Hentze, Homers Uias l-Ill [G. Vogrinz]. 6° éd. remaniée en vue des 40
nouveaux programmes : texte de Ludwich. Examen critique de qqs. pas-
sages. 11 A. C Clark, M. Tulli Ciceronis oraliones, VI; Pro Milone, Marcello,
Ligario, rege Deiolaro; Philippicae 1-XlV [A. Kornitzer]. Édition d'une haute
valeur pour la critique de Cicéron; marque un progrès notable sur celle
de C. P. W. Millier parue en 1886. Remarques sur divers points. ^ CntGCO- 46
Ferrari, Dizionarîo Cesariano [Polaschek]. D'une utilité trop restreinte;
exemples. \ Stephaaùs Cybulski, Tabulae quibus antiquitates Graecae et
Romanae illustrantur, XV a, b; U^'bs Roma anliqua. — M. ROSTOWZEW, Das
aile Rom. [J. Oehler]. Ces deux tables, et le texte de R. sont d'un secours
indispensable; exactitude, clarté, concision, tels sont leurs mérites, ff 8° et so
9' Iivr. Sghneidewin-Nauck, Sophokles : Antigone [H. Siess]. 10» éd., excel-
lemment remaniée par Ewald Eruhn; très bonne analyse métrique des
choeurs. % M. Sghanz, Geschichte der rom. Lileralur, IV ; von Konstantin bis
122 1904. — AUTRICHE-HONGRIE.
Justinian,! : Die Literatw des vierlen Jahrhunderls [R. C. Kukula]. Ëloge,
plan et observations; qqs. lacm es. % F. Cauer, Ciceros politùches Denken
[A. Kornitzer]. Très bon et très au courant; analyse développée, t Fr.
FRÔHLrCH, Oie Glaubwilrdigkeit Càsars in seinem Berichte iiber den Feldsug
8 gegen die Helvetier 58 v. Chr. [Polaschek]. Dissertation d'un vif intérêt Sauf
pour l'émigration des Helvètes et de leurs alliés et la victoire remportée
près de Bibracte, le témoignage de César peut être suspecté. ^. G. Brak-
MAN, Dobiensia [P. Hildebrandt]. Travail dédié à Ilerwerden : nouvelles
conjectures et nouvelles leçons du scholiaste de Cicéron dans le Bobiensis.
10 Examen et discussion de qqs. unes. \ M. Sghodel, Latein. Schulgrammatik
[J. Golling]. Bonne ; dispositions nouvelles dans la morphologie et la syn-
taxe, ff 10» livr. Disserlaliones philologae Vindobonenses [Franz Weihrich].
Analyse élogieuse des travaux de Huemer sur la métrique de Paulin de
Noie, de Woebrer sur la ihétorique de Celsus et de Kappelmacher sur
i6 Juvénal disciple de Quintilien <cf. R. d. R., 28, 104, 16 sqq.>. \ G. Wis-
SOWA, Gesammelte Abhandlungen zur rômischen Rdigions- und Sladlgeschiclite
[J. Oehler]. Ces 15 mémoires servent de supplément à son livre (Religion
und Kultus); ils sont aussi utiles pour la connaissance de la topographie
romaine que pour celle du culte. Analyse et appréciation, f Drenckhahn,
20 Ciceros Rede fur Murena[A. Kornitzer]. Bonne éd. classique; introduction
excellente. Discussion de qqs. passages. ^ J. Meuser-A. Egen, Meia-
morphosen des P. Ovidiuii Nafo. [J. Gol'ingJ S" éd. solidement amendée
par E.;inlrod. réduite, seize passages corrigés. Examen de plusieurs
vers. 1f^ 11« livr. A. de MarGHI, Il cuHo privato di Roma aniica, II :
26 La religione gentilizia e collégiale [J, OehlerJ. Solide et attrayant, mais
pas assez de critique. Analyse et remarques. 1[ Em. Châtelain, Les
Palimpsestes latins [W. Weinbergev]. Étude d'un vif intérêt, qui rassemble
tous les palimpsestes découverts au cours du 19» s. ^ L. Rrinhakdt,
M. Tidli Ciceronis pro Cn. Plancio oralio [Alois Kornitzer]. Beaucoup de soin
30 et de sagacité. Exemples et observations; plusieurs passages discutés,
f M Haupt-R. Ehwald, Die Metamorphosen des P. Ovidius Nasa, I, B. l-Vll.
[K. Mras] Cette 3« éd. est indispensable aux philologues, tant au point de
vue de la critique du texte qu'à celui du commentaire. Examen de nombreux
passages. ^'^ 12^ livr. Cicéron. In Verrem act. II, 1. V, 162. [H. St. Sedlmayer].
3B Pestem (parfois corrigé en potestatem) doit être dans ce passage la cor-
rection maladroite d'une dittographie de istam; inutile' au sens, il faut
le supprimer et lire : qui nunquam istam viderai. î R. Fôrster, Breslauer
philologische Abhandlungen, IX I. [Ernst Kalinka] Mémoire de Mikolajczak
sur divers problèmes relatifs aux sept sages et sur l'historien MaiàvSpto;
40 (non Aeâvôpio;, ni AéavSpoi;). Analyse favorable. % I. S. Stauridès, Ilepl tt);
vo6ey<TÊWî xoû ©ouxuS^Sou. [Id.] Fait revivre, non sans intérêt, ce pro-
blème abandonné..^ II. Belling, Studien iiber die Liederbiicher des Horatius.
[J. Pritsch] Intéressant, mais hypothétique.^ W. G. IIalb-C. D Buck,
A Latin Grammar. [i. GoUing] Très personnelle, surtout dans l'étude
46 des modes. \ Chr. Hublsbn, D<is Forum Romanum. iGroag]. Excellent ;
histoire et description des monuments. ^ Milteilungen der Allertums,
Kommission fier Westfalen. Ill, [J. Oehler] Rapports sur les fouilles d'Haitern,
etc. K On trouvera en plus dans cette revue la critique de plusieurs ouvrages
élémentaires pour l'étude du latiu et du grec et de nombreux articles péda-
BO gogiques. A. G.-D.
BOHÊME
Rédacteur général : Joseph KrAl.
Listy filologické XXXI, 1904 [F. Groh]. Quelques problèmes de topo-
LISTY FILOLOGICKÉ. 123
graphie d'Athèaes. I. Tb (xÉYapov to upoç i<jnépy]v xs-rpaïAix^vov. — La citation
d'Hérodote (V, 77) ne se rapporte pas à ce qu'on appelait l'Hekatompedon,
mais bien à l'ancien Érectitheion, qui se trouvait au même endroit que
l'Érechthéion d'aujourd'hui. C'est à cet ancien édifice que se rapporte aussi
Herod., 1. VIII, 55. Dans ce temple, on rendait un culte aussi à la déesse 5
Athéué. Par les mots xb \).é-{<xpo^ zh upb; éaTtéprjv •L£Tpa(j.[jiévov, c'est le côté ouest
du temple, c.-à-d. celui du culte du dieu indigèue Érechtheus qui est
désigné. Les fers dont avaient été chargés les captifs de Chalcidique se
trouvaient suspendus à la muraille du nord de l'Acropole, vis-à-vis du
côté ouest de l'ancien Érechlhéion. — IL TéôpiTtuov x'^ly.eov. Le quadrige en 10
bronze offert par les Athéniens pour fêter la victoire qu'ils avaient rem-
portée sur la Chalcidique, se trouvait à l'époque d'Hérodote à gauche avant
l'entrée des Propylées, probablement là où, de nos jours, il y a le piédestal
du monument d'Agrippa. La mention d'Hérodote se rapporte déjà aux
Propylées construites par Mnésiclès. ^ [F. Groh]. Notes sur la Constitution 15
d'Athènes par Aristote. I. L'auteur se déclare adversaire des hypothèses
émises par Guiraud (Mélanges Perrot, 1903, p. l'jo ss.) sur la constitution de
DracoD. G. croit que la vente à réméré (npâo-tç £7tl Xûasi) est la plus ancienne
et que les Athéniens du temps de Dracon ignoraient l'hypothèque. Il le déduit
d'Arist. 'AG. ■Kol. 12, 4. Là Solon prétend, en parlant de sa seisachtheia, 20
qu'il a renversé les colonnes do débiteurs, plantées en plusieurs endroits,
et que, partant, il a délivré la mère Terre. Si la vérité était du côté de ceux
qui soutiennent que l'époque de Dracon ne connaissait pas encore d'hypo-
thèque, les colonnes en question se rapporteraient à la vente à réméré.
Mais si Solon, en établissant sa seisachtheia, avait renversé les colonnes 25
qui désignaient que la propriété était vendue et que le propriétaire précé-
dent avait, pendant un délai déterminé, le droit de la rémérer, il aurait
enlevé à ces premiers propriétaires le droit de rentrer jamais en posses-
sion de leurs terrains respectifs et il aurait donné aux nouveaux proprié-
taires la pleine possession de ces biens. C'aurait bien été le contraire de 30
ce que Solon a fait réellement. Il résulte donc de tout cela qu'à Athènes
l'hypothèque existait au temps de Dracon ; c'est seulement en abolissant
les colonnes d'hypothèques que le pays pouvait être sauvé. Les mots :
oùdt'a llvMpx, qui se rapportent à l'hypothèque, sont par conséquent tout à
fait de mise pour l'époque de Dracon. La vente à réméré est donc posté- 35
rieure à l'hypothèque ; cette vente pouvait se produire seulement à l'époque
où l'on pouvait gagner à temps l'argent nécessaire d'une autre manière
que par l'agriculture (p. e. en faisant le commerce maritime). On ne peut donc
dater la vente à réméré que de la fin du 6e ou du commencement du 5^ s. —
Critique des objections faites par Wilcken <Apophoreton, 85 ss. cf. R. d. R. 40
28,5, 25>. Aristote, au chapitre 41, par ces mots : (AETàaxaa-K; tûv è^ àpx'h'i ne
pouvait faire allusion à autre chose qu'à l'établissement de la première cons-
titution sous Ion et, par conséquent, il désigne la constitution de Thésée
comme la première réforme, celle de Dracon comme la deuxième réforme de
la constitution athénienne, etc. C'est ce qui est confirmé par la fin du chap. 3 45
où Aristote s'exprime comme suit sur la constitution d'avant Dracon : ■}] ixèv
o5v TrpwTvi TtoXixet'a xauTiriv er/s Tr,v yTtoypaçriV . C'est une faute que de remettre
avec "Wilcken les mots : [letà Sa xauxa yçà^oM Tivbî où TToXXou ôteXOdvTo;, iizi
'Apt(TTat-x(Aou apxovTOî Apàxwv xouç 6£(t(xoÙî £6y)X£ à la fin du premier chapitre ;
car c'est seulement au chap. 3 qu'Arislote explique les origines de laso
fonction d'archonte. De même le passage par lequel se termine le chap. 4
(èul 6à xoi; (7(o[xa(n — 6t' ôXiywv ^v) ne convient absolument pas à la fin du
chap. 3.— IL Contre A. Ludwich qui regarde daus le passage d'Aristote 'A6.
124 1904. — ArTRlCliE-lIONGRlE.
TToX. 7, 4 le mot : AiçfXou comme exact, ce qui est impossible. Gomme un
cheval se trouvait, au témoignage d'Aristole, à côté de la figure d'homme,
Anthémion aurait rangé son père au nombre des cavaliers tout en rappelant
expressément, dans Tinscr., que c'était lui seulement qui eut cette pro-
s motion. Si Ludwich avait raison, il faudrait reprocher à Arislole de n'avoir
pas cité exactement. Car, pour admettre les mots : elxwv A'.^t^ou, il faudrait
être persuadé qu'il s'agit de la figure de Diphilos, tandis que, par l'inscr.
nous apprenons que c'est la figure d'Anthémion. Du reste la manière dont
PoUux (VIII, 131 ) fait mention du même anathème (xal s'txwv âattv év àxpo7t(5/.£t)
10 montre assez qu'il n'avait pas lu dans Arislole le mot : AiçtXov. Cet ana-
thème était vraisemblablement un relief. ^ [O. JirâniJ Empedoclea, poème de
Sallusle. On peut regarder Thistorieu Salluste, comme auteur du poème
mentionné par Cicéron (ad Quint, fr. II, 9, 3). On peut le conclure de ce qui
suit : 1» La critique sévère du poème par Cicéron met en évidence que
16 l'auteur de la pièce n'était pas de ses amis. 2» Sallusle s'intéressait vive-
ment à la philosophie et il était alors d'usage de commencer sa carrière
littéraire par des ouvrages de poésie. 3» De l'invective contre Sallusle il
résulte que celui-ci était du nombre des disciples de P. Nigidius Figulus
qui s'attachait à faire revivre la doctrine de Pjlhagore : or, Empédocle était
20 regardé comme Pythagoricien. Outre les fragments que Schône a reconnus
comme appartenant à ce poème, il faut lui attribuer encore : Ilist. fr. inc.
69 K (= 100 D= 19 M) et 79 K {= 112 D = 38 M), t [Karel 'Wenig]. Sur les
dactyloépitriiiques. D'une élude des strophes dactyloépitritiques des poètes
tragiques, l'auteur conclut que l'ancienne théorie n'a pas été détrônée, et
i2o que la nouvelle n'est pas démontrée. ^ 0. Jirâni. Triomphe des promagistrats
romains. Les deux relations de Tite-Live (XXVI, 2, 1, 5 et XLV 33, 4), sur
lesquelles s'appuient Lange (Rom. Alt. I. 747), Mommsen (Hôm. Siaat.srecht
P 126) et Nissen (Beitrâge zum rôm. Staalsrecht 133), ne se rap-
portent pas au procédé ordinaire, mais bien aux cas exceptionnels.
30 Le sénat craignait alors l'intercession des tribuns, il leur concéda donc
à eux et à l'assembée du peu|)le le droit d'accorder l'imperium pour la
journée du triomphe. Mais ce privilège se trouvait d'ordinaire compris dans
le vote du sénat accordant le triomphe. ^ [K. Wenig]. Notes sur Eschyle.
Si l'on interprète les strophes Ag. 737-749^750-762, Sept. 734-741=742-749,
35 911-921 -922-933, Suppl,5.%-564=:565-o72 (éd. 'Weil) d'après les plus récentes théo-
ries rhytmiques, on peut maintenir les leçons manuscrites. ^ [E. Peroutkaj.
L'Histoire grecque au commencement du xx^ siècle. Différents auteurs, au
cours du xixe s., s'étaient placés à différents points de vue pour écrire
l'histoire de l'antiquité grecque. Analyse de ces points de vue et des causes
40 des changements d'idées et d'opinions. Le progrès qui au cours de tout un
siècle s'y est manifesté, t [Pr. Lang]. Cerno, -cello. I. Le verbe latin cerno
vient du paleo-it, crinô (xptvw grec) ; à cette même famille appartiennent
crïbrum (crible), crînis (substantif qui aurait primitivement signifié « un
objet séparé d'autres objets, un objet isolé o et qui dans la latinité poslé-
45 rieure désigne un cheveu individuel, tandis que coma désigne la chevelure),
crimen et excrëmentum. A l'évolution de la signification de cerno (!<> trier,
séparer; 2» prendre un parti) on peut comparer le verbe serbe otrolucili
qui signifie de même : 1» seiungere ; 2» decernere. — IL II faut voir trois
verbes distincts dans la forme latine : -cello. 1" Dans procello- recello la
50 forme -cello vient du paléo-it clino(x>.tvw gr.), au radical k'iei ; à ce même
radical se rattachent encore -clino (inclino, declino) et ausciilto (originai-
rement *clitare) = aurem inclinare ; par conséquent auscultare s'emploie
à rorigiue ou bien sans régime ou bien avec le régime au datif ; 2» Dans
. LISTY FILOLOGICKÉ. 125
antecello, excello, praecello il y a le verbe primitif *celno (rad. Ic'el) ; là
appartiennent encore coUis, culmus, culmen, columna; 3» Dans parcello la
forme eu question vient de *celdo (rad. k'el « battre ») ; là se rattache
encore clàdës. ^ [O. Jirâni]. Sur la vie de T. Calpurnius SicuUis. Galpur-
nius, auteur d'églogues, n'est autre que le poêle, auteur du panégyrique de 5
G. Calpurnius Pison, qui était le chef du complot ourdi contre Néron. Pison
protégeait le poète et, moyennant des subsides, le mit à même de rester
dans sa patrie. Il est désigné dans les églogues sous le nom de Meliboeus.
f [J. Zubaly]. KoupcSto?. Ce mot, qui se trouve dans Homère aussi bien que
dans la poésie postérieure, veut dire originairement.: virginal; avec cette lo
acception s'accorde l'origine du mot : c'est un dérivé secondaire de v.6pr,.
Comparer avec le sans, kàumarah, kâumarî dérivés de la même façon de
kumârah que xoupîoio; de y.6p-q. Kûmaral; veut dire d'après la paraphrase
de Bôhtliugk « une jeune fille qui ne s'est donnée à personne avant son
mariage ». L'acception de kàumarah, kâumarî est dans la plupart des cas 15
identique à celle des mots ananyapùrvah (celui qui n'a pas encore connu
de femme) et ananyapûrvikà (celle qui n'a pas encore connu d'homme).
Quant à la formation du mot, le suffixe secondaire -tSio? est une dérivation
des noms en -i6, lesquels servent de base encore aux substantifs patrony-
miques en -tSv); et aux verbes en *-iS-tw (-t'Cw). Primitivement ce suffixe, 20
qui, probablement, était primaire, se terminait en t (-it) ; d en échange
d'une ténue n'était de rigueur que dans des cas spéciaux. L'étymolo-
gie et l'acception primitive de v.6p-/] restent incertaines. ^^ Comptes
rendus : The Ttblunis Papijri, I. The Oxyrhynchus Papyri, III. Aux éditeurs
qui dans un délai aussi bref et d'une façon aussi parfaite ont fait 26
connaître leurs découvertes, le public savant est infiniment obligé.
[F. Groh]. ^ The Universily of Chicago : The Decennial publicilions, VI.
[F. Groh et F. Câda]. — Arislolelis Hes publiai Alheniensium éd. Frid. KenvON.
La nouvelle édition succède dignement aux trois éditions anglaises précé-
dentes données par le même auteur [F. Groh]. — J. M. Prazàk, La Ville AO
morte de Pompéi. Éloges de ce livre écrit en tchèque [L. Brlnick;^]. — Tacili
Germania (tchèque), éd. par A. Skr[van. Joli livre, soigneusement imprimé
[T. Snëtiv^). — Mimiambes (THcrondas. Trad. en tchèque par J. L. Capbk.
Mauvaise traduction [J. Kràl]. — J. Vendryes, Recherches sur l'histoire et les
effets de l'intensité initiale en latin. Analyse détaillée par [Jos. Zubat;^]. — 35
Uislorische Grammatik der lalein. Sprache. III. Band, 1. Quand la grammaire
aura été finie, on y trouvera des renseignements solides sur tous les pro-
blèmes de la langue latine fO. Ilujer]. — W. Nestlé, Euripides, der Dichter
der griech. Aufklàrung . Essai sérieux de donner une idée juste du poète
[K. Wenig]. — Jos. Wagner, Realien des griech. AUerthums fiir den Schu'ge- 40
bruuch, 4. Aufl. Gomme texte, le livre est exact ; comme illustrations, il
n'est ni joli, ni instructif [F. Ilolfmeister]. — F. Falbreght, Ûeber den
Unterricht in der bildenden Kunsl am Gymyiasium. Sentiment délicat de l'art
[Jan Brant]. — F. Lehner, Homerische Gôtler Gestallen in der antiken Plastik.
Un des meilleurs ouvrages de ce genre [J. Brant]. — Th. D. Goodell, as
Chapiers on Greek melric. Contient d'intéressantes notes sur les problèmes
récemment discutés [J. Krâl]. — K. Brugmann, Kurze vergleichende Gram-
matik der indo-germanischen Sprachen. Manuel qui sera le bienvenu pour
tous ceux qui désirent des renseignements prompts et exacts sur les phé-
nomènes linguistiques [0. Ilujer]. — H. Muzik, Lehr- und Anschauungsbehelfe 50
zu den lalein. Schulklassikern. D'une grande utilité pour l'enseignement [J.
Brant]. — Paul Cauer, Die Kunsl des Ûberselzens. Devrait être lu par tous
les professeurs [Gh. Wenig). — T. Maccii Plauti Moslellaria, trad. tchèque
126 1904. — AUTRICHE-HONGRIE.
par J. L. àAPHK. Traduction superficielle, qui abonde en fautes grossières fR.
Schenk]. — Revue des programmes d'écoles secondaires tchèques : Jan Vareka,
Les noms slaves dans la topographie néogrecque. L'auteur fait preuve, çà
et là, d'une remarquable indépendance d'esprit [J. âtàstn;^]. — j. Zejda,
6 Le jugement de Platon sur l'art oratoire. Rédigé avec soin, sans rien de neuf [O.
JiràniJ. — J. RÉZÎG, Fragments de syntaxe grecque. Sur renseignement du grec.
On peut être de l'avis de l'auteur [Ch. Wenig]. — r\ Hoffmeister, Sur les
dates des comédies de Plaute. Résultats, dans la plupart des cas, acceptables
[R. Schenk]. — Thucydide III, 1-50, trad. par J, Veverka. Traduction exacte,
<o mais non sans une certaine rudesse de style [R. Karras]. — Dionysios ou
Longinos, Traité sur le Sublime littéraire, trad. par V. Slâdbk, 2. Excellent
[R. Karra]. — Rud. Neuhôpbr, Caialepton (Première partie du volume II).
Le problème de l'origine du panégyrique de Messale y est définitivement
résolu [F. Hoffmeister]. — Charles Mûller, L'influence de Gorgias et d'Iso-
15 craie dans révolution de la prose littéraire altique, 3. Éloges [F. Hoffmeister]. —
Plutarque de Chéronée, Sur Véducation des garço7is, trad. par G. âuRAN. Adroi-
tement traduit [F. Hoffmeister]. Fr. Groh.
HONGRIE
'^ Rédacteur général : I. Kont
Archaeologiai Ertesitô (Bulletin archéologique) Nouv. Série. Tome XXIV.
1904. ler fasc. Le Limes Dacicus et la colline fortifiée de Pogujov [G. Finaly].
Les nouvelles recherches ont démontré que l'inscription latine que Mommsen
25 a publiée C. 1. L. III 827 d'après Torma, doit être rectifiée dans le sens de
Domaszewski. C. I. L. III 7633. Les objets trouvés démontrent clairement que
le castellum de Pogujov n'a pas été construit par les Romains. %% 2^ fasc.
Monuments antiques de la Pannonie avec des symboles juifs [S. Krausz].
Description de deux pierres tombales, l'inscription de la première est :
30 Memoria Anestasio et Dekousani et Beneiami et Pheileio nostro, cf. C. I.
L. III suppl. n» 10611 ; on y voit le chandelier à sept branches et les mots :
ef; 6edc. L'inscription de la seconde pierre esta lire : Memoria Judat patr(is),
memoria Kasete matr(is) Eva. « Kasete » est la forme grécisée de l'hébreu
« châszid » « pieux » et correspond à Dikaiosyué. f F. Cumont : Les Mystères
35 de Miihra [Éloge]. Yi 3e fasc. Inscriptions romaines de Dunapentele [E.
Mahler]. La localité magyare se trouve sur l'emplacement d'Intercisa ; les
trois inscriptions récemment découvertes sont : 1° Imp(eratoie) Caes(are)
Tito Ael(io) Hadriano Antonino Aug(usto) Pio p(atri) p(atriae) pontes facti
iussu G(aii) Gemini Capelliani leg(ati) aug(usti) pr(o) pr(aetore) curante
40 Tib(erio) Cl(audio) Euprepete. — 2° Imp{erator) Gaes(ar) M(arcus) Aur(elius)
[CommodusJ Antoninus Aug(ustus) Plus Sarm(;iticns) Ger(manicus) Brit
(annicus) pont(ifex) max(imus) trib(unicia) pot(estate) VI imp(eralor) IV
co(n)8(ul) IV p(ater) p(atriae) ripam omnem burgis a solo ex(8)tructis item
prae8idi(i)is per loca opportuua ad clandestinos latrunculorura transitus
46 oppositis munivit per L(ucium) Gornelium Felicem Plotianum leg(alum)
pr(o) pr(aetore). — La troisième inscription est identique à la deuxième.
Commentaire de ces inscriptions. 1[ Trouvailles de l'âge préhistorique et de
l'époque romaine provenant de Hongrie et conservées au Musée d'histoire
naturelle de Vienne [M. Hoernes]. Description de vingt objets avec illustra-
50 lions. % Vestiges romains et pseudo-romains dans le comitat de Kolozs
[G. Finaly]. Description de la roule de Napoca à Porolissum. ^ Tombeaux
romains à Szilas-Balhâs, comitat de Veszprém fJ. Németh). Description de
trois tombeaux, f Antiquités romaines trouvées à Torda [J. Téglàsj. ^ Anti-
EGYETEMES PHILOLOGIAI KÔZLÔNY. 127
quités romaines trouvées à GycJr [A. BôrzsonyiJ. Notices sans importance.
t^ 4e fasc. Le règne des Goths en Bosnie [L. Thallôczy]. Chapitre détaché
d'une Histoire de la Bosnie et de l'Herzégovine. ^ Porte de la frontière
dacique au Bas-Danube avant Trajan [G. Teglàs]. Cette première partie de
l'étude promet une description détaillée de la frontière de Gerebeucz à Oresao. s
1[ Adamklissi [G. Finâly]. Compte rendu des travaux de Tocilescu, Furt-
wângler, Petersen, Niemann, Benndorf et Cichorius sur ce monument.
ff 5<' fasc. Groupe des forts anciens à Gerebencz [G. Téglâs]. Antiquités
et inscriptions romaines trouvées en 1903 et 1904 dans le sol de Potaissa
[J. Téglâs]. Quelques briques, monnaies, avcc les inscriptions : Antoninus, lo
Trajanus, Alex. Severus, Philippu<, Julia Mammaea, Julia Augusta, Provincia
Dacia; les inscriptions ne présentent aucun intérêt. 1[ Une inscription
romaine et un monument de Mithra à Szerb-Posesena [G. Téglâs]. De l'ins-
cripiion il ne reste que quelques lettres ; le monument de Mithras est un
fragment. If Wilke : Archaeologische Parallelen aus dem Kaukasus und den 15
unteren Donaulândern. Analyse détaillée. I. KONT.
Egyetemes Philologiai Kôzlôny (Revue générale de philologie). Tome
XXVUI. Année 1904. 1" fasc. La langue grecque du Nouveau Testament
au point de vue syntactique [J. Erdôs]. Remarques sur l'article, les pro-
noms, les noms, les adjectifs et les nombres, les verbes, les adverbes et les 20
conjonctions. \ Ulysse aux Enfers [J. Vértesy]. Spécimen d'une traduction
rythmée de l'Odyssée.^ E. Rolfes : Des Aristoteles Schrift iiber die Seele. [ ]
Analyse détaillée. ^ Nouvelles archéologiques [L. N.]. Ora pacis Augustae,
statue de Démosthène, fouilles de Lindos. %^ 2" fasc. Nécrologie de Momm-
sen [E. Ponori Thewrewkj. Avec un billet inédit adressé à l'auteur à propos 26
de son édition de Festus. ^ U. Reich : Der Mimus. Lourd et indigeste, mais
utile. If Spécimen d'une traduction rythmée de V'Al^âêri-zoï; ty^; ci-^ân-i\Q
[D. Vértesy]. If Sur la traduction de l'Iliade par Baksay [A. Gàbor]. Réfute
les critiques de Szôke parues dans le tome précédent. Hlf 3» fasc. La jeu-
nesse de Tibulle [G. NémethyJ. Chapitre détaché d'un livre sur l'Elégie 30
romaine qui paraîtra prochainement. Le poète est né vers 54 av. J. Ghr.
il est mort à l'âge de 35 ans. ^f Le M ssie de Virgile fS. Krauszj. Complète
la biographie de Virgile par Némelhy. L'enfant qui ramènera l'âge d'or
sur la terre est M. Claudius Marcellus et non pas Asinius Gallus. C'était
aussi l'opinion de Duruy. Les vers dans lesquels Virgile fait l'éloge de 36
l'enfant rappellent le passage connu du prophète Isaïe, que le poète romain
peut avoir connu par des extraits d'Alexandre Polyhistor. ^ Symbolae ad
supplementum Glossarii mediae et infimae latinitatis regni Hungariae [L.
Zâvodszky]. Ënumère 33 mots qui ne se trouvent pas dans le Glossaire de
Bartal. \ A. Ive, / dinlelti ladino-veneti delV Istria. Éloge. \ K. KaUMBA- 40
CHER, Das Problem der neugriechischen Schriftsprache . Excellent. ^ Ch. HUEL-
SEN, PorticHS Divorum und Serapeum im Marsfelde. Analyse. ^If 4^ fasc. K.
CSIKY, Œuvres complètes de Tacite. Bonne traduction. ^ M. Lengyel, La
Conjuration de Catilina et Salluste. Intéressant, f Nouvelles archéologiques
[L. N.]. L'île de Cps et les fouilles de Ilerzog. f^ 5* fasc. De Posoniensi 45
Codice Sallustiano [J. Cserép]. Énumération des variantes. Le manuscrit
se rapproche le plus du Paris. 10024 ei du Monac. 2602. ^Homère et Archi-
loque fE. Kallôs]. Prouve, contrairement aux opinions émises par Deuticke,
Laeger et Setti, que l'influence homérique peut très bien s'expliquer par
une tradition orale. Groupe les éléments archaïques dans la langue d'Ar- 50
chiloque et démontre comment les moyens de la poésie épique se sont
■ changés entre ses mains en moyens de la poésie satirique. Considère Archi-
loque comme le plus grand individualiste et réaliste des Grecs. % La
128 1904. — AUTRICHE-HONGRIE.
langue d'Apulée (D. Vértesy]. On voit que l'auteur latin écrit une langue
apprise. ^ J. Csengerf, L'Odyssée (Tllomère. Ces extraits paraissent en
3* édition; on aurait pu ajouter quelques passages très caractéristiques. i[
Trois lettres inédites de Mommsen à Henri Finâly se rapportant au C. I.
5 L. \% 6" et 7» fasc. La Constitution des tribunaux athéniens [V. Scharbert].
D'après r'AOrjvatwv iroXtTsca d'AristOte. ^ J. CSENGERI, Le Monde homérique.
A l'usage des classes; donne les explications nécessaires sur les divinités,
la nature et les hommes. Critiques de détail, f La littérature philologique
hongroise en 1903 [A. Ilellebrant]. Liste de tous les livres, articles et
10 notices concernant les langues et les littératures de tous les peuples. 2109
numéros avec l'indication des comptes-rendus sur les ouvrages les plus
importants. ^^ 8" fasc. Parerga Propertiana [G. Némethy]. 1° Le premier
livre des Élégies de Properce fut édité en 27 av. J. Chr. — 2° Chronologie
des poésies du premier livre : Amour heureux : 2, 3, 4, 14, 19; esclavage et
15 torture : 5 et 6; préteur en Illyrie : 8 A, 8 B; IV ; Cynlhia à Baïes : 11, V;
infidélité de Cynthia : 15 A, 15 B, 18, VI; voyage interrompu eu Grèce, 17,
VII ; la rupture : 12, 1. — S» Properce et Phanocle. L'élégie, I, 20 n'est pas
une imitation d'Apollonius de Rhodes, ni de Théocrite, mais de Phanocle.
— 4» Livre II, 30, v. 19-'21, communes Pénates est incompréhensible; il
20 faut un adjectif qui rappelle les Parihes; peut-être: Car man os.— 5° Chro-
nologie des poésies du 11* livre : Amour heureux : 2, 3, 7, 13, 20, 28, 30,
29 A, 29 B, 22, 33; légèreté de Cynthia : 5, 19, 26 A, 18 B, 0, 8, 9, 16; humi-
liation du poète : 4, 17, 18, 25; IV; la rupture : 23, 24 A, 11, V; nouveau
bonheur : 14, 15, 26 B; VI; nouveau rival : 24 B, 21. —6» Livre III. 24, vers
85 11-12 restent obscurs si on les explique comme l'a fait Rothstein; il faut
pour fatebar, le futur fatebor et il f .ut compléter coactus par fateor.
— 70 Chronologie du Livre 111. Amour heureux : 6, 8, 10, 15, 16; la rupture :
17, 21, 15, 20; les dernières en date sont les poésies 1, 2; la 18* date de la
seconde moitié de l'année 23; 5, 4 et 12, de l'année 22. —8» Horace et Properce.
30 On a déjà remarqué qu'Horace fait allusion à Properce dans ses Epitres IL
v. 99-100; mais les vers 91-92 de la même Epitre contiennent également
une allusion blessante à Properce. ^ E. Abel et S. Ubgedvs, Analecta nova
ad hisloriam renascenlium in Hungaria litlerarum speclanlii . De riches maté-
riaux. %\ 9» fasc. Observationes criticae iu Euripidis Bacchas [G. Ktczer].
35 Cf. l'édition Wecklein. v. 8 : lire i-rûçovTa Atbç Ttupb;; v. 40-46: o? 6£0[i.a-
5(£t.... àirwOsï I xa\ eù^'^t'-s^oç (Avetav oOSejifav (xou ^X^'» ^- Hl • t'evôuxa;
V. 141 : li |ikv ïÇapxo; ; V. 145 : ô 8à Ràx^o? ^x<^'^ > V- 148 : ôp«i(j.w xopo'-'î
âpeô^îlwv TrXavaTa;; V. 235 : ^avôûTat ftocxp'jxo'fft xsùdaixoiç xo[j.(i)v;
V. 2"0-271 : Opaaùî 8à ôuvàcrtr);. . . "kïx^ ' ecriat oîiv xavcbv TidXei voûv o-jy.
tO ï'/^ui'i ; V. 333-34 : xel |xyi yâ.p eativ outoî, wc <tu 9 "hit 0£<5ç, dautov nipx
liyt xai, etc.; V. 593 : x°P<^î pour Yifjwx^poî et: Bpô(Aioc ta; (rzéyixz
iXaXâÇEi; V. 767-68 : vî^'avro, xal ÔpâxovTSi; âx TiaprjîSwv — aioL'(6ytxi at(iaTïipài:
èÇeça^ôpuvov ; V. 847-48 : Aïov ; ^yvaixe;, àvrip â; p^Xov- xaOtTTaTai • — à; Bdcx/a;
r\^ti, ou Oav(i)v xtaet Sfxrjv : V. 887 : àÇov-ra; aùv [iatvo(xéva6dxa;v. 976 :
46 xal lip6\}.ifj(; eutat ; y. 1081 : (xi> Oeb; çac'vei (aéyx; ; V. 1032-33 : ^ 'ni -zm 1\im...
7ïpâff<TovTt8e(Jit($Ta; V. 1060. . èç (j.dOou;Twv Maivâ5(i)v;v. 1063 : èvOévSs,
OaCfi' {Seïv, 0 (lot Çévoç £Ôpa ; V. 1245 : la parenthèse est inutile; v, 1276 :
IIev6£Ù;, è|ioy, etc.; V. 1312 : iXi|i.6ave; àv ; V. 1131-32 ne sont pas à interver-
tir ; v. 1363 :nâTEp, è^w ffXEpEïadt aow Ttwç 9£ÛÇoiAat;v. 1387 ; 0 Bâx-
CO-/ac( aXXatffi fxéXei. \ G. LAszl6, L^s poéàiei» de Valérius Caton. Texte et
traduction en alexandrins. Rendra des services. % J. Bartalis, Influence
du droit et du génie romains sw Us peuples au début du moyen-âge. Pour les
élèves. 5 J. VuGSKiTS, Les Vesiales. Utile. Hf 10» fasc. La patrie d'Ulysse.
BULLETIN BlBLIOGUAPHlQUli DU MUSÉE BELGE. 129
[J. Cserép]. Contre Ddrpftld; Ithaque est l'ileTliiaki. ^ A, Bôrzsônyi, Us
monnaies romaines au Musée de Grjor \ G. I.ÔRiNGZ, L^s monnaies de la collec-
tisn Joseph l^anke. Deux bous ( alalogues. ^ Nouvelles archéologiques [L. N].
Le Diiyiuaion, Its fouilles de Delphes et d'Egine. I. Kont.
5
BELGIQUE
Rédact( ur général : Alphonse Roehsch
Académie royale de Belgique. Bulletin de la allasse des Lettres to
et des Sciences morales et politiques et de la Classe des Beaux-
Arts. 190'i. N» 3. Reliquiae ïaurineus. s jFr. Cumont]. Inventaire du inanus-
crit ce (b. III, 11), détruit dans lincei.die du 25 janvier. Ce ms du xiv* siè-
cle comprenait deux parties : la première, bien (jue contenant plusieurs
textes inédits relatifs aux hérésies, n'avait pas ui;e valeur unique ; la seconde, ts
beaucoup plus importante, renfermait une série de traités et fragments
importants pour l'histoire des hérésies d'Orient et des Juifs au Moyeii-Age
dont la perte est irrémédiable. Q.elques extiaits. ^f N» 8. Notes siir les
leiln's de l'empereur Julien [J. Bidez]. CorrlKCnl et expliquent les passages
suivants du texte conservé : A. Lettres authenliiiues. Ep. XX'VII, XXXVIII; 20
B. Lettres inauthentiques XXIV, XXXV, 528, 8. HU N» 12. Notes sur la Lysis-
trata d'Aristophane [Alph. Willems]. Les passages étudiés sont les suivants :
vers 42, 64, 92, 151, 158, 173, 176, l80, 329. 549, 602, 633, 995, 1058, 1108, 1112-
1188, 1209, 1216-12')3, 1295.
Annales de la Société d'Archéologie de Bruxelles. T. 18 (I9U4). 26
Découverte d'antiquités romaines et gallo-romaines à Castre-la- Chaussée
(Brabant) [G. Cumont]. 1[ A propog d'une statuette en bronze décou-
verte en 1802 à Foy [commune de Noville en Ardenne), près de
Bastogne [L. Renard]. Description et revue des explications proposées;
serait le premier monument relatif à Dispater, découvert en- Belgique. Mi
Bulletin bibliographique et pédagogique du Musée Belge. Revue
de philologie classique. T. Vlll [1904J. N" I. Nouvelles curiosités papyro-
logiques [J.-P. W.J. Explication des n»* 523, 524, 528, 532 des Oxyrhynchus
Papyri. ^ L. Bodin, Extraits des orateurs atttques [L. MallingerJ. Kîcellent. ^
Fr. Helm, Malerialien zw Utrodollektûre. Il [L. Mallinger]. Indispensable. 35
\ B. P. Grenfell et Hunt, Oxyrhynchus Papyri. Part. III [J.-P. Wallzing!.
Donne le contenu du volume et admire la science et l'activité des auteurs.
^ L. Previtbka, De numéro sive clausula sive structura sive cursu. Le MÊME,
H metodo statistico nelle nuove ricerche délia prosa melrica lalina e greca [Ed.
De JongeJ. Quelques idées inexactes et beaucoup d'indications précieuses 40
et de remarques utiles. ^^ N» 2. Les études de toponymie anliiiue [J.-P. W.J.
D'après M. Caïuille JuUian. ^ M. Sghanz, Geschichle der rôm. Litteratur,
IV, 1 [J.-P. W.J. Élogieux.^ Henri GOELZErf, Nouveau dictionnaire français latin
[J.-P. W.J. Excellent. ^ K. AltendORF, Acsthelischer Kommentar zur Odyssée
[L. MallingerJ. Concis, bon et original. % N. Calvagna, SuW accenio délia 45
enciitica lalina [Ed. De JongeJ. Argumentation méthodique et claire, travail
complet, quelques défauts, ^ H. Muzik, Lehr- und Aiischaunnyabehelfe zu den
lateinischen i>chulklassxkern [J.-P. W.J. Utile. Ijf N° 3. L'Askltpieiou de Cos
[A. RoerschJ. Examen des fouilles de R. Ilerzog. ^ H. Hoppe, Synlax und
Styl des Tertullian [J. Hardy]. Substantiel, mais déviait p.utôt être intitulé 50
la langue de TertuUien. ^ Santi CONSOLI, L'ait/ore del libro de origine et situ
Germanorum [J.-P. W.J. Original, mais paradoxal. ^ H. L. Wilson, ûe Junii
Juvenalis saturarum libri V [J.-P. W.]. Édition fort bien conçue. If A. Kap-
REVUE DE PHILOLOGIE. — licviie des Rcvucs de 1904. XXIX. — 9 *
430 1904. — BELGIQUE.
PELMAGHER, SUidia Juvenalia [J.-P. W.j. Arguments exposés avec clarté,
dans un latin excellent; mais il n'en est pis un seul qui, pris à part, em-
porte la conviction. ^ J. Meuser, P. Ovidius Naso. Metamorphosen [Ant.
Grégoire]. ReconunanfJable à tous égards. ^ Louis Dedouvres, Les latins
f, peints }iar o.ux-ntémen [J.-P. W.]. Livre bien fait, mais qui pourrait être
encore meilleur. 1| St. USELL, Les monuments antiques de l'Algérie [J.-P. W.J.
Fort bel ouvrage, f G. Grupp, Kullui geschiclUe der heidnischen Kaiserzeit. 1
[J.-P. W..]. Livre attachant, d'une forme allrayanie; los illustrations
pourraient être plu< nombreuses. W N"» 4 et 5. Notes critiques de syntaxe
10 latine [G. CevolaniJ.Goir. et add. aux grammaires latines. 1. Sur les proposi-
tions concessives^ Le nom celtique Guigilla ou Quigilla à Arlon [J.-P. W.J.
% Un jugement de Salomon en l'an 47 après J.-Gh. [A. Willem]. Étude des
nos 37 et 38 des O.Kyrhynclius Papyri.f Paul Ustbri, Aechtung und Verbannung
im griechischen Recht [il. FrancotteJ. Se distingue par le soin extrême de
16 l'exactitude, le souci des détails, l'amour de la précision, la clarté et la
sobriété de l'exposition. ^ W. G. Hale et G. D. Bugk, A latin grammar
[F. Antoine]. Ouvrage nouveau, basé sur les résultats récents; examen
détaillé du volume. ^ Dibliolheca Golhana : O. BroSIN, P. l^ergiii Maronis
Aeneis, IL Anz, Ciccronis Cato Major de Seneclule, J. Strengb, Ciceros Rede
20 fier Ligarius, G. II. Mueli.eb, So^ihokles Philoktetes [L. MallingerJ. Recom-
mandables. % L. Bullanger, Le poème d'Orieniius [A. LepilreJ. Sérieux et
complet. ^ G. CroeneuT, Memoria graeca Herculanensis [J.-P. W.J. Exige
une patience étonnante, mais rendra d'inappréciables services. ^ Otto Gra-
DBNWrrz, Laterculi vocum latinarum [J.-P. W.J. Très utile aux études de
25 papyrologie, d'épigraphie et de grammaire. % L. Beromueller, Einige Be-
merkungen sur Lalinitdt des Jordanes [J.-P. W.|. Conçu dans une bonne
méthode ; apporte des résultats nouveaux. \ G. Maspero, Histoire ancienne
des peuples de l'Orient [J,-P. W.J. Très bon. t G. GURTEL, La vigne et le vin
chez les Romains [J.-P. W.J. L'auteur est du métier et en possède la
30 technique ; ce travail sera utile aux viticulteurs et aux philologues. ^
W. M. Flinders Pétrie, Methods an aims in archaeology [J.-P. W.J.
Original et précieux. Ut N» 6. Notes critiques de syntaxe latine [G. Cevo-
lanij. Sur les les propositions concessives (Suitj). f P. Dessoulavy,
Dacchylide et la troisième ode [L. MallingerJ. Travail très utile et complet.
35 K J.-A. Nairn, The mimes of Herodas [J.-P. W]. Résumé complet fait
avec une compétence achiîvée de Jout ce qui a été publié sur Herodas
% ROB. Helbing, Die Pràpositionen bei Herodot und anderen Histori-
kem [A. LepitreJ. Précieux travail de statistique, mais rexposition aurait
pu être beaucoup plus intéressante et le livre sera pénible à consulter. \
40 LbOP. Sadkb, De Boeotiae titulorum dialecto [Ant. GrégoireJ. Jolie étude, très
soignée, très consciencieuse. ^ Karl Krumbacher, Die Akrostichis in der
griechischen Kirchenpoesie [Henri Grégoire]. Très important. ^ Lud. Bel-
LANGUR, In Antonini Placentini ilinerarium grammatica diiqiii>ilio [A. Le-
pilre]. Mérite d'être lu, mais intéressera surtout les romanistes. ^ J. NiErz-
*5 HOLD, Die Ehe in Aegyplen zur ptolemaeisch-roemischen Zeil ; RoB. DE RUG-
GlBRO, Sludi papyrologici sul matrimonio esul divorzio neW Egillo grrco-romuno
[J.-P. W.]. Deux études qui paraissent en même temps et sont indépen-
dantes l'une de l'autre ; la première est un travail d'ensemble, la seconde
reprend quelques points en discussion. ^ J.-E. Sandys, A history of classical
hO scholarship [J.-P. W.]. Neuf et recommandable. UU N» 7. Notes critiques
de syntaxe latine [G. Gevolani]. Sur les propositions concessives (suite).
1 W.-G. HaLB et C.-D. BUCK, A latin grammar [F. Antoine]. Suite et fin.
1 M. Bbsnibr, L'ile Tibèrine dans l'antiquité [A. SimononJ. Pésout déllniti-
MUSÉE (le) belge, REVUE DE PHILOLOGIE CLASSIQUE. 131
vement certains problèmes controversés, t Eng. Drerup, Aeschinis qtiae
feruntnr epistolae [H. DemoiilinJ. Prudent et sagace. ^ L. Preud' IIommb,
Troisième étude sur l'histoire du texte de Suétone [J.-P. W.]. Approfondi et
minutieux. ^ R. Lbyy, Martial und die deutsche Epigrammalik des XVII t^n
J ahrhuiiderls [II. Bischoff]. Excellent, f La narration du Pro Milone [V. 8
Gérard], Analyse littéraire. fl[ N" 8. Eknst Khmmer, Die Polare Ausdrucks-
weise in der Griech. Literalnr [A. LepltreJ. Savant If B.-P. Grenfell et
A. -S. IIUNT, The Oxyrhynchus Papyri. Part IV [N llohlwein]. Analyse
détaillée. % Fr. PreiSIGKE, Stddlisches Beamtenwesen in roemischen Aegyplen
[J. Hardy]. Très intéressant. % P. Fougart, La formation de la province io
romaine d'Asie [O. Grailetl. Magistral, ^f N» 9. II. IIepding, Attis, seine
Mythen und sein Kult \E. Remy]. Important. ^ F. Nordbn, Amor und Psyché
[E. Remy]. Excellente édition. ^ J. FûrST, Die Littemrische Porlrailmanier
im Bereich des Griechisch-Bômischen Schrifltums [V. Van Keymeulen]. Très
intéressant. ^ KÔSTBR, Ueher die Pertonlichkfit des Horaz in seinen Oden 16
[L. Daeleman]. Œ ivre d'un dilettante. ^ H. Kienzle, Ovidius qua ratione
compendium mythologicum ad Meiamorphoseis comjionendas adhibuerit [G.
Ilontoir]. Résume et approuve. ^ H. de la. Ville db Mirmont, £.e poète Lyg-
damus [J.-P. W.]. Résumé. ^ Sal. ReinaCH, Manuel de philologie classique
[A. Lepitre]. Utile. ^ G. Grupp, Kulturgeschichle des roemischen Kaiserzeil. II 20
[J.-P. W.]. Attachant, attrayant et parfaitement au courant. % L. Jacoby,
P, WoLTZE, E. SCHULZB, Die Snalburg [J.-P. W.J. D'une exécution parfaite.
t F. BeuGHKL, De tegione Romanorum I Italica [J.-P. W.J. Fait avec méthode
et avec soin. W N" 10. Notes critiques de syntaxe latine [G. Gevolanij.
2. Sur la valeur de modo accompagné du .subjonctif. ^ Fr. Kampers, -^
Alexander der Grosze und die Idée des Well-imperiums in Prophétie und Sage
[L. Golens]. Deux parties de valeur inégale. La seconde est traitée avec
beaucoup d'érudition et de méthode, mais la preraièri' paraît subjective et
risquée. % The annual of ihe british Schnol at Alhens [Alph. Roersch]. Analyse
détaillée et grands éloges. ^ J. Mansion, Les gutturales grecques [Ant. Gré- 30
goire]. Beau travail. ^ A. Waltz, Anthologie des poètes latins [J.-P. W.].
Bien conçue et très recommandable. ^ Ett. Stampini, Le bucoliche di Vir-
gilin [J.-P. W.]. Très utile. % R. Sabbadini, Spogli Ambrosiani lalini [J.-P. W.]-
Fait avec soin et rendra service.
Bulletin de la Société d'histoire et d'archéo'ogie de Gand. Ih 35
année (iy03). La correspondance de Nicolas Olahns [A. Roerîch]. Inventaire
des lettres intéressant la philologie belge au xvi» s, contenues dans le
tome XXV des Monumenta Ilungarine historica.
Musée (le) Belge, Revue de philologie classique. T. VIII [190'4]'
L'inscription du temple d'Asclépios à Epidaure [S. K;iyser]. Fin d'un long 40
article qui paraîl depuis trois ans; explic;ition de nombreux termes tech-
niques dont l'inscr. précise le sens. ^ Orolavnvm vicvs. Inscription latine
de la ville d'Arlon [J.-P. 'WaltzingJ. 1. Inscriptions conservées : biblio-
graphie, texte et explication, f Fouilles et inscriptions de Ténos [Hub.
Dumoulin]. Résultats des fouilles entreprises par l'auteur en 1902. I. Topo- M
graphie. II. Archéologie. III. Monuments épigraphiques : 43 numéros : à
savoir, n"» 1-3 dédicaces, 4-20 décrets du Sénat et du peuple de Ténos, la
plupart du ii» siècle avant notre ère, en faveur d'étrangers, 24-43 inscrip-
tions très courtes qui se trouvent au musée, dans la ville et dans l'île. ^
Papyrus Bruxellensis I Papyrus inédit de la bibliothèque royale de Bruxelles 50
(recto) [Fern. Mayence et Seymour de Ricci].. Liste de divisions cadastrales
(a^payrSe;) d'un district inconnu, indiquant la superficie totale et les bornes,
la nature des terres, les contenances et les contributions dont elles sont
132 1904. - BKLGIQUE.
grevées. P.ipyr.is acheté au Caire en 19)0 par M. J. Gapari ; écriture ciirsive
du Tii» siècle, f La pip.yrolo;^ie grecque (Bibliognphie raisoiiuée) [Nicolas
Holweiii]. Suite Cinp. VI. La religion. Ghap. Vil. Les impôts.^ L'i mur
de Méiie (B. Losschaertj. A'I Xouophon, Auab 1, 7, 15 f Deux nouveaux
8 livres sur la quesuo i ho:nérique |IL Franco'.te] : E. Drkrup, De Anfànge
der hellenisc/ien KuUur : ViGT. HÉRvitD, Lea Phéniciens et l'Odyssée, t. L. Le
jiremier est l'un des livres les plus intéressants et les meilleur-; qui aient
paru sur la question homérique envisagée sous se.^ multiples aspects; le
second d'une érudition abondante et parfois débordante est l'œuvre d'un
>o esprit ingénieux tt habile : mais on se met instinctivement sur la défen-
sive. % Le style indirect p-xrtiel [F. Antoine] Examen détaillé de la ques-
tion, t Bulletin d'institutions politiques romaines [L. Ilalkin et M. Zech]
(suite). Bibliographie raisonnée et conplète des publications parues en
1900-1001 \ La tradition manuscrite du banquet des Sept Sa^jes de Plu-
15 larqiie [Hub. Denioulin] Description et stemraa de 22 manuscrits et his-
to re du texte % Orolavnvm vicvs. Ses inscriptions, ses monuraenis et son
histoire [J.-P. Wallzingj. Suite. Inscriptions de monuments perdus dont
l'origine arlonaise est incertaine, f Loi et décret dans le droit public des
Grecs [II. Francotte]. Quelle est la distinction exacte entre 4/rîï>t(T[jLa et vd(j.o; ?
20 A Athènes, pure distinction de fait : les vdfjioi constituent le co le de dis-
positions légales formé par Solon ; tout ce qui est en dehors est '^iÎ9t<7[xa.
Examen de la (luestion dans les autres cités grecques. ^ Le poêle Lyj.nlii-
mus [11. de la Ville de MirmontJ. Etude approfondie du livre III des Élégies
de Tibulle; Lygdamus est le pseudonyme de son auteur, j'.une poète, né en
2b "Jlo ou 711, de l'entourage de Messallu.^ Les sanctuaires de la Grèce. Notes
de voyage. [W. Lermann]. Delphes et Olympie, à la lumière des dernières
découvertes. ^ Platon, source directe de Minucius Félix [J.-P. Waltzing].
Rapprochements entre Minucius Félix, Octavius. Ghap. 19, 14; 2fi, 12; 34,
4; 34, G et Platon, Timée, ch. V, p. 28 c. Symp. p. 202 E, p. 203 E, Timée
30 [) 22 C, p. 32 G, p. 42 B, etc. f Inscription inédite de Ténos [llub. Demou-
lin]. Décret en l'honneur de la ville et d'un juge envoyé par elle. Fin du
11» ou début du ler siècle avant notre ère. f Inscriptions de Céos [P. Graiu-
dor]. Corrections aux inscr. 529, 531, 538, 542, 550, 5G6, 592 de Corpus. Inscr.
insul. Mar. Aeg., fasc. 5.
36 Muséon ^le). Nouv. série V. (1904) n» 2, Goblist d'Alviella, b'ieusinia
De quelques problèmes relatifs aux myslères d'Eleusis [M. Masson). Ramène
l'attention et parfois très heureusement sur ces problèmes, mais il s'en
faut qu'ils soient mftme provisoirement résolus.
Revue de l'Instruction publique en Belgique. T. 47 [1904]. 1" 11 vr.
40 ALB. DlETHRlCH, Un livre nouveau .sur la lilurgie paienne [F. Cumout]. D'un
esprit ingénieux et hardi, servi par une vaste érudition; le livre a une
portée considérable; quelques réserves. ^ Notes critiques sur Marc-Aurèle
[P. IIolTmann]. Corrections aux pas.sages suivants des Pensées ; L. IV,
(3 Un) p. 32,21 Stich;L IV, 20, p. 30,16 ; L. V, 23-, p. 58,25; L. VIII, 3, p. 97, 15;
^j L.V1I1,35, p. 104,20;L. IX,42, p.l26, 10;L. X, 9, p. 132,15; L. X, 19p.135, 9; L.
XI, p. 147, 13. 1 M. A. KUOKNBR, Viede Sévère par Zacharie le Scholaslique [F.
Cumout]. D'un intérêt exceptionnel. ^ F. Hepding, AUis, seine M\ilUen und
êein KuU (F. Cumonl], Excellent. ^ Ch. IIbnmngs, Uomers Odyssée [L. P.].
L'auteur, très franchement adversaire de la théorie unitaire, arrive à la
ç(,_conclu.sion qu'une foule «le rhapsodes ont collaboré à l'Odyssée, fj. Burnet,
Platonis Opéra t. III. [L. P.]. Comprend les V, VI» et VIP tétralogies et
maïque à tdus égard un progrès sur les éditions précédentes, f B. Niese,
Oescfiichte der griecUischen uud makedonischen Staalen. 3. Teil [L. P.]. Excel-
RKVUB DK l'université DE BRUXELLES. 133
lent. ^ E. BnUHN, Hilf&buch fur den griechischen Unlerrichl [A. Grégoire],
Très recDiumandable. ^\ 2" livr. les régates à Athènes à propos d'un
passage d'Aristophane [A. Willemsj. A propos d'Aristophane, Cavaliers,
555 et suiv. ; ce texte fournit un renseignement à ajouter à ceux que nous
connaissions au sujet des régates, l'Élal louait ses vaisseaux. ^ Epicharnie : 5
YpaïxtT' £pt6axw5££c; [Ein. BoisaciJ. Fpaïa n'est pas un ctabe, mais un poiS'
t-on, lequel nous l'ignorons; £pt6ay,'jiS/î; signifie qui abon le en entrailles
(fragment 61 de Kaibel = 33 Ahrens). ^ Aimé Pubgh, R'-cherches sur le dis-
cours aux Grecs de Talien [Henri Grégoire|. CE ivre solide et qui l'ail honneur
à la science française. 1[ F. Plgssis et P. Lbjw, Œuvres d'Horace; E. G. 10
WiGKHAM, Horace, Vol. II. The satiri's, epislles, and de arte poelica [L. Prend' -
homme]. Deux éditions excellentes. Plessis et Lejay se sont partagé la
tâche de la façon la plus heureuse. ^ R. Pichon. Luclance [P. Thomas]. Une
des meilleures études que nous possédions sur la littérature latine chré-
tienne ; érudition solide, jug-raent sain, goût sûr. ^ J. P. Waltzing, M. 15
Minuci Felicis Octavius. 1d., Octavms, trad. nouvelle [P. Thomas]. Ample recueil
de matériaux pour servir à la critique et à l'interprétation de l'Octavius ;
traduction correcte et fidèle, t -^- Cima, Lcloquenza lalina prima di Cicérone
[P. T.]. Esquisse exacte mais assez terne, travail soigné et savant. ^ L.
DedOUVres, Les Latins p'-inls par eux-mêmes [P. T.]. Faibie et banal, tf 3» livr. 20
S. 11. BUTGHBR, Demosthenis Orationes, t. 1 [L. P.J. Pour la coiislitulion du
texte Pauteur utilise les travaux de ses devanciers avec beaucoup de cri-
tique et de liberté de jugement ; l'annolaiion critique est sobre, crudité et
précise. % Studia Pontica, J. G. G. AndersON, /. A joumey of exploration in
Ponius [F. Van Orlroy]. Excellent. ^^ 4» livr. Notes de linguistique. III. 25
Suite. [Em. Boisacqj. Examen détaille des tomes II à IV de Léo Meyer,
Handbueh der griechischen Eiymologie. ^ E. Pontemoli et B. HaUSSOULLIER,
Didijmes, fouilles de i89ô à 4896 [F. C.]. Tous les chapitres de cette étude
complexe présentent une égale solidité ; ouvrage magnifique t 'W. Peterson,
Quinliliani Institutionis oratoriae liber X [G. Mallel]. Excellent. 1% 5» livr. ''O
Notes sur le nouveau fragment de Juvénal [J. De Decker]. Traduction, expli-
cations et commentaire des 3'i vers nouveaux de la Vfo satire, découverts
par E. O. Winstedt. ^ Ad. Mûller, Aesthelischer Kommenlar zu den Tr'agoedien
des Sophokles [L. Parmentier]. Intéressant et savant ; nombreuses réserves
à faire. ^ J. L. Straghan- Davidson, Appian civil wars book 1 [0. II.]. Très 35
méritoire. ^ M. A. SGHKPERS, Alciphronis rhetoris epistularum libri IV [J. M.].
Œuvre défectueuse et provisoire, quoique utile. Ht 6« livr. Notes sur Minucius
Félix [P. Thomas). Étude du passage II, 4 : la leçon du ms. P inambulando
liiore parait inadmissible ; il faut litori. Explication de IV, 4. ^ L. Giarra-
TANO, C. Valeri Flacci Argonauticon libri oclo [P, T.]. Edition consciencieuse- '0
ment faite; les conjectures nouvelles ne paraissent pas convaincantes.
% Paul GroûZET, Grammaire latine simple et complète [L. Preud'homme]. La
première impression est toute favorable à l'œuvre et à son auteur ; la
réflexion suggère quelques réserves. ^ J. Pergival Postgate, Corpus poe-
tarum fasc. I V quo continentur Calpurnius Siculus, Columellae liber X, Silius ^5
Italicus, Siatius [P. T.]. Excellent instrument de travail. ^ G. Lingoln Hen-
DRIGKSON, The commenloriolum petilionis attributed to Quiittus 6'icero[P. Thomas]
Dissertation pleine de finesse et d'érudition ; le commentariolum t;st un
exercice de rhétorique. A. R.
Revue de l'Université de Braxelles,^ lu* année, 1903-1904. 2« livr. Lear 50
grands voyages à l'époque Egyptienne [J. Gapart]. Montre qu'il y a des
documents qui nous permettent de dire que les Egyptiens faisaient de
grands voyages et que la chose n'était pas considérée à leur époque comme
134 1904. — DANEMARK.
un événement exlraordinaire. Ht U* livr. H. FraScottk, L'adminiatration
financière des cités grecques [G. des MarezJ. Dégage dans iiiic première partie
les principes {généraux des documents qu'il a consultés, et dans la seconde
réunit ses observations d'ensemble sur les institutions financières d'Athènes
5 aux Y' et iv s. Fort remarquable. Qqs réserves sur lu forme. tH 5e livr.
Une noie chirographaire de Mommsen [F. C.J. Lettre de M. sur un einscr.
d'Jconium qui nomme un cerlaiu Galpurnius Oresles 7rptvx£4' xal Xoykjtt);
TTiÇ ),a|X7tpâç Eîxoveiwv xoAwvi'ac- t GOBLET D'AlvieLLA, Eleusinia. De quelquea
problèmes rdalifs aux mystères rCEleusis [J. de Mot]. Contribution impor-
10 tante à l'étude de la religion grecque. %% 6« livr. F. Pignaieili, L'Enéide
di P. Virgilio M.arone, iD., Q. Horazio Flacco : I due primi libri délie Ode [R.
P.]. Éloges de ces deux trad. d'un homme d'un profond savoir qui a appro-
fondi les secrets de l'âme romaine et de sa tradition. ^H 8« et 9" livr. A
4)ropos d'un vers de Perse [E. Boisacq]. Commente Sat. III, v. 73-76 et
16 montre qu'au v. 75 il ne faut pas corriger « et piper et pernae » en « atque
aper et pernae ». Cette correction inspire des doutes, même au point de
vue paléographiquo. ^ GOBLET dAlviklla, Len origines du christianisme
diaprés Vexégèse coiUemporaine [P. de R.]. Lumineux résumé, compendieux
sans lourdeur. tH lO» livr. Le forum romain [Ch. Buis]. Signnle les résul-
iO tats les plus importants obtenus par les travaux récents à Rome et les
examine à la lumière de la critique des savants qui se sont fait un nom
dans ct'S questions, en insistant surtout sur les découvertes du forum. \
J. Capart, Les débuts de VArt en Egypte |de Mot]. Éloges ; applique à son
sujet la méthode sociologique et ethnographique de Grosse. X.
25 Revue belge de Numismatique 60» année (1904). Les signatures des
graveurs sur les monnaies grecques [L. Forrer]. Suite. < Cf. 1903. R. d. R.
28, 125, 24 >. t Numismatique des nomes d'Égyple [E. D. J. Dutilh]. Rare
monnaie d'Iladrien du nome Cabassites ; très rare monnaie de Trajan de la
ville de Diospolites la Grande. A. R.
3U
DANEMARK
Rédacteur général : Johann Ludwig Hkibero.
3!> Det kgl. Danske 'Videnskabernes Selskabs Skrifter, 6* série, sec-
lion des Lettres, t. VI, n» 2. Glaudius Clavus de Fionie, le plus ancien
géographe des pays du Nord [A. A. Bjoernbo et C. S. Petersen] (avec un
résumé en français). Publication, d'après deux mss. de Vienne, d'un
ouvrage jusqu'ici inconnu de Claudius Clavus, géographe danois du corn-
ée mencement du xv« siècle, qui a donné le premier depuis Ptolémée une
description politique et topographique des pays du Nord en adoptant la
méthode scienlifique des anciens. Recherches approfondies sur ses sources,
son système de dénomination et l'influence de son œuvre, qui a servi de
base pour les représentations géogra|)hiques et cartographiques des pays
45 du Nord pendant toute la période de la Renaissance.
Historish Tidsskrift, 7» série, t. IV, Court art. nécrologique sur Th.
Mommsen [Kr. IvJ.
Mémoires de la Société royale des antiquaires du Nord, nouv.
sér. 1903. Routes et lieux habités à l'âge de la pierre et à l'âge du bronze
50 iS. Mueller]. Reconstitue avec l'aide des tumuli une partie des routes pré-
historiques et des lignes suivies alors par le trafic en Danemark.
Nordiak Tidsskriit lor Filologi, 3* série, 1904, t. XII, 3* livr. Le
mouvement du soleil [Ileiberg et M"e j. Hammer]. La théorie astronomique
NORDISK TIDSSKRIFT FOR FiLOLOGI. 135
d'un mouvement annuel du soleil conlraire à celui de l'univers, a été appli-
quée par Olnopides au mythe d'Atree ot Thyeste, qui originairement ne
supposait ce mouvement que pour un jour. Olnopides a pu, comme avant
lui Gléostrate, emprunter aux Babyloniens la connaissance de l'ecliptique.
^ Remarques sur les scholies de Pindare fllude] (en latin). Dans les scho- 5
lies d'Olyrap. p. 190, 7 (éd. Drachmann) Diels propose de lire Xsatvovire; au
lieu de (XcXaîvovrsc. p. 107,21 èiriTrao-Tov au lieu Je STit irâo-t tov. f Remarque
sur Diodore [Hudo] (en latin). Diolore XVI 63, 3 lire Ticp'.TtzToûvTa au lieu de
irepi7:ax(5v . f Mirci Antonini comrne'ilarioi'wn Ubri XII, it. od. StiGH [lleib'irg]
(en allemand). Pas assez de progrès sur la l^<' édition. ^ Pausaniae Graeciae lO
descriplio, rec. Spiro, I-H [Heiberg] (en allemand). Utile et commode ; il
faut attendre la justification de l'appréciation des mss. pour en juger déti-
nitivement. if Minucii Felicis Octavius, rec. Boenig [J. Paulsou] (en latin).
Sera la bienvenue; quelques critiques de détail. ^ Dkissmann, Die HeUeni-
sierung des semitiselien Monolheismus [Raeder]. Ne s'occupe que de la version 16
des Septante et de sa langue ; contribution importante à l'étude de la
xotv^. t Drachmann, Den mmerske Statsforfatntng, fremslillet lil Briig for
Studerende [P. Petersen]. Manuel clair et concis. Quelques corrections.
^ Hislorische Grammatik der lateinischen Sprache, 3« vol. l^e livr. [H. Peler-
sen] (en allemand). Réussi. Discussion de quelques questions de détail. 20
% IMMISGH, P/iilologiscfie Studien su Plalo, 1' cahier [Hangel-Nielsen] (eu
latin). L'appréciation des mss. n'est pas satisfaisante, il Jahreshefie des
Oesterrcichischen archaeologischen Inslilutes, t. VI, 2* livr. [Us^ingJ. Compte
rendu des articles <cf. R. d. R. 28, 106, 9 sqq.>. i[ Kern, Ueber die Anfaenge der
hellenischen Religion [M.-P, NiJssou] (en suédois). Intéressant; des obj'îctions 26
à faire. 1[ Burgess, EpideicHc Liievatuve [Oestergaard]. Des matériaux bien
ordonnés, il Eitrem, Die goeliliclien Zwillingc bei den Grieahen [Oestergaard].
Savant, mais parfois contestable, if Gsghwind, Ausgewaehlte Briefe Ciceros
[Thoresen]. Fait avec bon sens, ifif 4* livr. Les mss. illustrés de Térence
[Ussing]. Aperçu des travaux de Weston et Wa'son dans les Harvard Stu- 30
dies, 1903 < cf. R. d. R. 28, 131, 22 sqq. > if SHOREr,- The unihj of PlUo's
Thoughi [RaederJ. De bonnes choses, mais méthode et thèse principale
manquées.
T. XIII, 1" livr. Un courant nouveau dans l'étude critique des poèmes
homériques [O. Joergensen] Aperçu critique de quelques travaux récents 35
de Zielinski (1899), Roemer (1901 et 1902) et Immisch (1904) sur les lois de
composition et les manières de la poésie épique. Cette question, que la
polémique acharnée sur la critique destructive avait à peu près fait oublier,
doit être étudiée à fond avant d'aborder la recherche sur les origines des
poèmes homériques, if 'Ea/âpa [Ussing]. 'Ea-xipa est un petit pwjxdç et ne 40
doit pas être confondue avec p66po;. if Eitrem, Die Phainkenepisode in der
Odyssée [Ostergaard]. Intéressant, mais pas toujours convaincant, ifif 2e livr.
Les papyrus d'Oxyrhynchos, 3e vol. [RaederJ. Aperçu du contenu et des con-
clusions qu'on peut en tirer pour la critique des textes, if Hadès [Oester-
gaard], 'Aîôïi; provient d'une racine alFiS,, qui se retrouve dans alFeé, àet, «
comme l'a démontré Wackernagel ; donc ài8- (aiSi, atSo;) siguifle : ce qui est
toujours, c, a. d. les morts, àtôâ- le pays des morts, 'AiSrii; le roi de ce
pays, 'Atôwveû; l'habitant du pays des morts (cp. 'iXtoveû;). if 'EtîpaXxiî;
[Hude] Signifie dans Hérodote comme dans Eschyle « de victoire incer-
taine ». if La Ciris de Virgile [Drachmann]. La controverse sur l'auteur de la 50
Ciris ne se résout qu'en admettant que la Ciris est une œuvre de Virgile
jeune, selon toute vraisemblance non publiée par lui-même ; cela posé, on
comprend et les emprunts des autres poèmes de Virgile à la Ciris, qui rap-
1^6 1904. — DANEMARK.
pelleiit ceux de l'Enéide aux Géorgiquo?, et le fait, que les vers parfois
communs (p, ex. 3fi9-7S, ''i02, 280, Va^, 267, 430) Foat mieux à leur place dans
la Ciris, comme l'a montré Skutsch, et pour les vers 369 ss. Wuensch. %
Inscriptiones Graecae ad inliislrandas dialectos seleclae, éd. SOLMSBM [Olesen]
5 Soigné? et utile. % Crornkrt, Memoria Graeca ffevculanensis [lleiberg] (en
allemand). Répertoire utile. Quelques critiques de détails ^ Arislotelù Ethira
Nicomachea rec. Susrmihl, ed, ait. cur. Apblt [Eleiberg] (en allemand}. Amé-
liorée. ^ Verhandlunfien der 47. Vcrsammlung deu'scher Philologen und Schul-
mnenner in Halle [Raeder]. Les plus intéressantes des nombreuses com-
!0 municaiions sont notées. ^ Chr. Hardkr, Homer [TrojelJ. Trop de choses
douteuses, f Autenrieths Schtdwoerterbiicli su dtn homerischen Gedichten.
10" Anfl. von Kaegi [TrojelJ. Quelques corrections. Tf Heinichen, Laieinisch-
deulsches Schulwoerterbuch, T Aufl. von WaGkner [Jul. NielsenJ. Bon. ^
HORNEFFER, Pluton gegen Sokraies [Raeder] (en allemand) Paradoxal et man-
15 que. \ Sur l'Odjssée II, 243 ss. [Oester«aard| (en latin). Les mots ipyxUo^ U
ne sont pas une continuation du Ttoïov sEtTce;. mais répondent, à la menace
des vers 237-8. ^ Sur Plutarque [Hude] (en latin). De Herodoli malignitate
6, lire çiXovtxti. 11 xôv Tpwtxôv TtdXeiJiov peut-être un glossème, 23 lire Eiwôe
au lieu de e'twOei et plus loin èxTOfi/iç au lieu de èy.no[nzfiÇ, comme l'a vu déjà
20 Duebner.
Oversigt over det kongelige Danske Videnskabernes Selskabs
Forhandlinger, 1904. Exploration archéologique de Rhodes (Fondation
Carlsberg) par Blinkenberg et Kinch, 2» rapport [Kinch] (en français).
Rapport sommaire sur les fouilles de 1902-3. Il n'y avait sur l'acropole de
25 Lindos qu'un seul temple, celui d'Athéna, dont le plan est déterminé d'une
façon certaine ; c'était un temple tétraslyle amphiprostyle en style dorique
datant du i\* siècle avant J.-Ghr. On a trouvé le linteau de la porte entre
le pronaos et le naos portant une inscription votive ; il semble provenir
d'une restauration faite au m" siècle. Inscription d'un temple du héros
30 Wibvpoi, qui donnait des oracles. Au N.-E. du sanctuaire d'Athéna on a
trouvé des restes considérables d'une stoa en style dorique. Inscription
votive du célèbre sculpteur Boéthos ; il était né à Kalchedon, comme l'avait
supposé K. G. Mueiler, et appartient au ii« siècle. L'inscription fournit aussi
des renseignements sur la famille de Panétius. f Notes sur les monnaies
i d'Athènes [G. Joergensen] (en français). I. Selon et la monnaie d'Athènes.
Interprétation d'Arislote, Gonstitution d'Athènes ch. 10, dont il résulte, que
Selon a substitué le tétradrachme au didrachme comme monnaie principale,
et qu'il a augmenté, en remplaçant le système monétaire éginétique par
l'enbéen, le.5 poids et les valeurs monétaires, de rorte que 70 drachmes du
♦0 nouveau sj'stème égalaient en poids l'ancienne mine et que la diîTerence
entre le poids du talent monétaire et celui du talent ordinaire était la même
qu'entre 63 mines-poids et 60 mines-poids suivant le système commercial
ordinaire. Discussion sur les molifs et le but de ces changements. Les
plus anciens tétradrachmes d'Athènes qu'on a conservés datent du temps
i.T de Selon, comme le suppose Barclay V. Head. Réfulation des hypothèses
de Gilbert et de Ilolwerda et des objections qu'on a faites à la thèse de
Head. 1 Les prétendues coniradictions entre Hérodote et Thucydide [Hude].
Thucydide I, 20 veut évidemment corriger Hérodote VI 57 et IX 53; aussi
1 126 contient selon toute vraisemblance une critique d'Hérodote V 71, ainsi
bO que II 8 (à^* ou "EXXrjve; (léiiv/jv-rai) de VI 98 (w; tke-fow Ar,Xioi). D'autre part,
ou peut concilier Thucydide I 137 avec Hérodote VIII 7o et 110 en interpré-
tant èx ilaXaptivo; : après (la baluille de) Salamine (cp. Kschyle, Perses 475,
Démosthène XIK311, Plutarque, Aristide et Gaton comp. 2 et 5, Cimon 5,
AMERICAN (tHE) HISTORICAL REVIEW. 437
et l'usage parallèle de (Aexà Hérodote VII I^i4, Thucydide III 68, 1, Plutarque,
De garrul, 20, et de post, Tacite, Ilist. III /jO, Ann. IV 40, Suétone, César 50,
Sénèque, Gonsol. ad Marc. 17, 5). Cp. Cornélius Nep., Thérnistocle 9 : proelio
apud Salamiiiem facto. Discussion des autres interprétations proposées du
passage en question. J. L. II. 5
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD
Rédacteur général : Alfred Jacob
10
American (The) Historical Review, Vol. IX (Oct. 1903-Juil. 1904).
l'* livr. E. A. W. BUDGE, A History of Ëggpi. Grandes réserves sur la
méthode de l'auteur: cet ouvra>(e rendra cependant des services à ceux qui
voudront s'orienter rapidement. % E. R. Bbvan, The House of Seleucus
[Manatt]. Étude préparatoire à ce qui pourra plus tar<l faire un chapitre >5
important de l'histoire de THellénisme. En l'état actuel de la science, rien
de définitif ne peut être écrit sur ce sujet. ^ i. E. S. Sghuckburgh, Atigus-
tus : The Life and Times of Ihe Founder of Ihe Roman Empire; 2. J. B. FiRTH,
Augu&lus Caesar and the Organisation of the Empire of Rome [G. W. BotsfordJ.
Rien de nouveau, mais les choses anciennes y sont renouvelées et présen- 20
tées sous une forme agréable; S. traite son sujet plus objectivement et se
montre plus soigneux dans son récit des faits; F. intéressera davantoge le
lecteur. ^ A. J. Butlbr, The Arab Conquest of Egxjpt and Ihe last thirhj Yen-s
of Ihe Roman Dominion [R. Gottheil]. Histoire logique et bien déduite de
tous les événements qui ont conduit à la conquête et de la conquête elle- 26
même. Un des chapitres les plus intéressants concerne la bibliothèque
d'Alexandrie. ^ W. S. Robinson, A Short History of Rom fA. C. Tillon],
Appréc. favorable. \ P. D. Cha-Ntepie de la. SaUSS.we, The Religion of the
Teutons [J. W. P.]. Esprit conservateur, mais réalise un progrès sur tout ce
qui a été écrit jusqu'ici sur l'histoire des peuples Teutons jusqu'en l'an 1000 30
ap. J.-C. fî 2e livr. E. Pe.vrs, The Destruction of the Greek Empire and the
Slonj of the Capture of Constanlinopl; by the Turks [Munro]. Malgré qqs
réserves, contribution historique de grande valeur. ^^ 3» livr. Gg. Grupp,
Kullurgeschichte der rôm. Kaiserzeit ; I, Untergang der heidnischen Kullur
fSchmidt]. Appréc. favorable. % F. Martroye, L'Occident à V époque byzantine, 35
Goths et Vandales [Munro]. Doit être consulté par tous ceux qui s'occupent
de l'histoire des migrations des peuples. % Edm. v. Magh, Greek Sculpture :
ils Spirii and Principle. N'est pas sans intérêt pour les maîtres et les élèves.
t W. H. D. Rouse, Greek Votives Offerings : an Essay in the llislory of Greek
Religion [A. L. C.]. Ouvrage de valeur pour tous ceux qui s'occupent d'anli- 40
quités grecques. 1I^4« livr. Réhabilitation de Théramènes [B. PerrinJ. Il y a
quatre grands événements dans lesquels Théramènes a joué un rôle plus
ou moins important comme chef, et où nous pouvons nous faire une idée
de sa conduite politique; la révolution des 400 (411 av. J.-C); la restauration
de la suprématie Athénienne dans la mer Egée (410-407); la bataille des 45
Arginuses (406) et l'établissement des Trente à Athènes ('(04-403). P. cherche
à établir d'après les auteurs anciens la part que Théramènes a prise à ces
quatre événements et montre qu'au point de vue de son temps il a été un
grand patriote et, comme le dit Aristote, un grand citoyen, f G. Maspero,
Histoire ancienne des peuples de VOrient [Toy]. Grands éloges. \ W. C. I-AWTON, 50
Introduction to classical Greek Lileratur [Gros?]. Appréc. favorable. 1[ À. H. J.
Greenidge, Sources for Roman History R. C. 133-70 [DrnkeJ. Excellent guide
pour les maîtres et les élèves avancés. Z-
♦ 38 1904. — ÉTATS-UNIS DE l'A.MÉI\1QUE DU NORD.
American Journal of Archaeology T. VIII, 1904. Fasc. I. Liste revue
des arcs de triomphe romains [A. L.. Frothinghamj. La liste de Graef dans
le Baumeisler ne donne que I55 n" : M. F. en connaît 466, dont beaucoup
qu'où peut dater, f Les Propylées avant Pèriclès [Gh. H. WcllerJ Descrip-
ji tions avec plans des constructions arcliaïques dont il subsiste des trace»
sous les Propylées. Les fouilles de l'auteur ont porté sur les deux angles
opposés du Propylon ancien, petit édifice quadrangulaire flanqué de part et
d'autre d'un mur pélasgiqne. Un ies angles apparaît au centre même des
Propylées de Mnesiclès et un des deux murs pélasgiques est celui que l'on
iO distingue juste à l'intérienr de la porte de Bealé. ^ Réunion annuelle de
l'Institut archéologique d'Amérique. Résumé des communications sui-
vaiiles : l'archéologie dans l'Asie centrale [G. Fr. Wrii^lit]. Les Russes
fouillent bien en Sibérie, f L'é()igraphie attiqne du vi^ siècle [L. Cl. Spaul-
ding]. De la manière de dater les inscriptions. ^ Les sources classiques du
l^ Titien [A. M. Keyes et J. H. Wright]. L'Amour sacré et l'Amour profane
seraient Peilho invitant Délia à se joindre au cortège de Vénus, et la scène
serait tirée du Pervigilium Veneris. Titien s'inspire souvent d'Ovide, f Les
relevés architecturaux de l'Institut de Brooklyn [W. H. Goodyear]. Etude
des déviations intentionnelles dans l'architecture byzantine et gothique. S
20 Un buste inédit du type dit de Spicion [W. Ddunisoij. Donné par Joseph Cook
à Oberlin collège. ^ Survivances sémitiques dans les centres musulmans
et chrétiens de la Syrie [S. I. Gurtiss]. f Le sarcophage chrétien de Sancta
Maria Antiqua à Rome fCh. R. Morey]. Le commentaire de Marucchi est
insuffisant. 1| Découverte d'une tombe macédonienne à Gheronée [A. S.
'2S Cooley]. Important pour la topographie de la bataille. ^ Du réalisme dans
les bas-reliefs de l'arc de Titus [F. B. Tarbell]. Ils sont beaucoup plus con-
ventionnels que ne le dit Wickhotr. % Du motif du vaisseau flottant dans
les fontaines antiques de la reniissance [G. D. Kelloggi. Nombreux exem-
ples à Rome et en Italie d'un vaisseau formant le motif central du bassin
30 d'une fontaine. \ Un quart de siècle d'études mycéniennes. [R. B. Richard-
son]. Le centre de gravité de ces études s'est transporté de Grèce eu Crète.
f Les varianti-s des mss. dans les épilomés de Tite-Live [H. A. Sandersj. S
L'archéologie des poèmes homériques [T. D. Seymour]. Le poète décrit son
époque, malgré un peu d'archaïsme voulu. ^ Les fouilles américaines à
35 Corinthe [A. S. Cooley]. % Scènes de l'Ethiopide sur une amphore d'Orvieto
à figures noires [W. N. BatesJ. L'amphore serait d'Amasis : elle se trouve
au musée de l'Université de Pennsylvanie. ^ Le palais de Thétis sur le vase
François [P. G. V. Baurj. L'architecture est du type dit Achéen par Puch-
stein.f Lysippe comme sculpteur sur marbre [W. il. Hyde].1[ Observatio is
i" sur les ports et les murs de l'ancienne Athènes fM. Garroll|. Pausanias s'ins-
pire de Thucydide. Not^-s sur les trois ports du Pirée, l'emplacement de
Phalère (M. G. combat Ulrichs), le troisième Long-Mur (n'a jamais existé).
1 Nouvelles archéologiques [James M. Patonj. Chronique des découvertes
récentes : généralités, Egypte, Babylonie, Syrie, Palestine, Arabie, Asie-
45 Mineure, Thrace et Scythie, Grèce, Italie, Espagne, Gaule, Suisse, Ger-
manie, Autriche, Russie, Bretagne, Afrique. H^ Fasc. 2. Oeniadae, histoire
et topographie [B. Powell] Histoire de la ville d'Oeniadae en Acarnanie ;
description des remparts avec photographies des nombreuses portes. ^
Oeniadae : le théâtre [B. Powell]. Fouillé en décembre 1900 par les Anié-
50 ricains. La moitié seulement a été dégagée. Intéressantes inscriptions sur
les gradins. \ Oeniadae : le petit temple (B. Powell j. Très petit édiflce, voi-
sin du port. \ Oeniadae : l'édiQce sur la colline [B. Powell]. Restes d'une
importante habitation privée. Peu ou pas d'objets d'art. \ Oeniadae : les
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 139
bains [J. M. Sears]. Edifice balnéaire d'époque grecque encore incomplète-
ment exploré, f Les hangars pour vaisseaux [J. M. Sears]. EdiQce très
intéressant dont on ne possédait pas de plan exact. Quelques tuiles
estampillées, f Bibliographie de l'iirchéologie en 1903 [J. M. Paton]. ^1[ Fasc.
3. Fragment d'un inventaire du trésor, découvert dans les remparts de 5
l'Acropole d'Athènes [C. F. Brown]. Inscription découverte par M. B. en
explorant la face extérieure des remparts de l'Acropole, à l'aide d'une
échelle de corde. G. 1. A. II, 2, 684 faisait partie de la même pierre. C'est
un fragment d'inventaire d'objets précieux, postérieur à l'an 375. 1[ Douze
épitaphes grecques de Sidon [W. J. Moulton]. Aucune ne présente le lo
moindre intérêt. ^ Sculptures dionysiaques découvertes à Corinthe [R B.
Richardsoii). Petit groupe mutilé de Dionysos et Pan maîtrisant une
nymphe qui résiste; bas d'un Dionysos coloss.'il ; bas-relief (fragment
d'une base) avec restes de deux ménades, dansant au milieu du délire
bacchique, travail analogue aux bas-reliefs du temple de la Victoire Aptère; 15
très belle tête de Dionysos le bras levé au-dossus de la tète ; tête de Dio-
nysos barbu, dit « archaïque ». % Discussions archéologiques fj. M. Paton]
f Nouvelles archéologiques [Id.]. Généralités, Egypte, Assyrie et Babylonie,
Syrie et P.iJesiine, Asie-Mineure, Thrace, Grèce, Italie, France, Belgique,
Allemagne, Autriche, Russie, Bretagne, Afrique, Amérique, tif Fasc. 4. 20
Le palais mycénien à Nippour [Ci. S. FisherJ. On aurait trouvé à Nippour
en Babylonie non seulement une tête mycénienne en pierre et un masque
funéraire en or identique à ceux de Schliemann, mais une petite stèle avec
un pilier entre deux bouquetins afifrontés et surtout un palais bien con-
servé et dont le plan serait le même que celui de Tirynthe ; aussi quelques 25
terres-cuites hellénistiques. ^ Fouilles à Corinthe en 1904, rapport préli-
minaire [T. W. HeermanceJ. Continuent à être fructueuses. Découverte
d'un long portique à colonnes (env. 400 av. J. G.) bornant au sud l'Agora;
d'un torse de criophore pareil à celui de Wilton House ; d'un certain
nombre de tessons pré-mycéniens, f Quelques problèmes d'actualité dans 30
l'histoire de la sculpture grecque [F. B. Tarbell] Nie que les répliques d'un
original en bronze soient toujours et nécessairement plus fidèles que les
copies d'un marbre ; ne croit pas que l'Hagias de Delphes soit certainement
la copie exacte d'un original de Lysippe; l'Apoxyomenos du Vatican peut
donc être celui de Lysippe. t Galynthus ou Ccilamis [A. Wallon] Dans 35
Pausanias X, 13, 10 il faut lire Calamis et non Calynthus le nom du
collaborateur d'Onatas dans le deuxième ex-voto des Tarenlins à Delphes.
f Discussions archéologiques [J. M. Paton]. f^ Fasc. additionnel. Rap-
ports annuels sur les écoles américaines d'Athènes, de Rome et de Pales-
tine. Documents administratifs. Seymouk de Ricci. 40
American Journal of Philology. Vol. 24 (1903). 4« livr. N" 96 (n'a pu
être analysée l'an dernier). Les portraits chez Thucydide [Ch. F. Smith].
A l'occasion du livre de 1. Bruns, Das litlerarische Portrat der Griecben,
S. montre en se servant des portraits de Brasidas et Cléou, Nicias et
Gylippe, combien Thucydide a excellé là comme ailleurs. Il a été un grand 45
maître, non par ce qu'il dit, mais plutôt par ce qu'il ne dit pas et ce qu'il
fait dire aux faits. ^ Propositions temporelles de limite en grec [B. L. Gil-
dersleeve]. Fuchs a publié une étude : Die Temporalsâtze mit den Konjunk-
tionen « bis » und « so lange als » (dans Schanz : Beitraege zur histor.
Syntax des griech. Sprache), que G. résume en étudiant la question dans 50
Homère, Hésiode, les Hymnes homériques, les lyriques, les tragiques, Aris-
tophane, Hérodote. Thucydide, les orateurs, Platon et Xénophon. ^ Emploi
que Tite Live fait d' -arunt, - erunt, - ère [E.-B. Lease]. Étude de sta-
140 1904. — ÉTATS-UNIS DE l'aMÉRIQUK DU NOUD.
tistique de l'eraploi de ces différentes terminaisons. T. L. montre une pré-
férence décidée pour la forme - ère dans la première décade, plus tard son
goût se luo lilie sous trois influences, archaïque, poétique et celle du sermo
famiiiaris. f Éludes sur la superstition [E. Riess]. Donne l'indicaliou d'un
5 certain nombre de passages de Pindare et de Théocrile où l'on trouve des
idées religieuses populaires et qui sont destinés à servir de collection de
matériaux pour une future histoire de la religion grecque. ^ Le nominatif
du participe parfait des verbes déponents dans Tite-Live [R.-B. Steele].
Cas que les dilTérents participes gouvernent. % Histoire de l'emploi de
jo èàv pour av dans les propositions relatives [St. Langdon]. Etudie cet emploi
chez les Septante où il se rencontre surtout, f Cacophonie dans Juvénal,
Horace et Perse [F.-M. Austin]. On appelle de ce nom cette espèce d'allité-
ration que Quintilien, Inst. IX, 4, 41 , recommande d "éviter, et qui consiste en
ce que la syllabe finale d'un mot est la même que la syllabe initiale du
16 mot suivant, ex. tanti tibi, occurri rides, etc. A. l'etudie dans Juvénal
(48 exemples), Horace (14), Perse (6), f H. Diels, Die Fragmente der Voi-sokra-
tiker GHfchiich und Detitsch [Heidel]. Ce manuel servira de base aux lectures
et de guide pour ceux qui abordent la philologie et la philosophie; sera le
bienvenu, t !*• Brandt, P. Ovidi Masonis. De avle amato<ia libri tr^s [Smith].
20 L'introd. est faite pour le grand public et n'apprend rien au philologue : le
commentaire par contre est écrit con amore et rendra des services à tous
ceux qui veulent connaître la vie et la littérature des anciens. •[ Courtes
mentions [B.-L. G.]. Causerie sur Hirzbl, Der EU, Ein Beilrag zu sciner
Geschichle ; sur les orateurs attiques, sur Cacgialanza, /.«• Orazioni di Iseo
25 et WiLAMOwiTz, Lesebuch qui d'après G. n'est pas un livre de classe, mais
est destiné aux philologues. Sur la différence entre rimpératif aoriste et
l'impératif présent dans le grec du Nouv. Testament. Sur l'emploi de l'art,
avec les noms des personnes. É ogcs de Vahlbn, Ennius. — A propos du
. composé necduni.
.30 ^t Vol. 2o (1904), 1'« livr. N» 97. Sur quelques langues prétendues indo-
européennes en caractères cunéiformes (M. Bloo:niield]. Montre que c'est à
tort qu'on a voulu voir des langues européennes dans la langue des K6aaa.zot.
ou Kiddioi qui habitaient les vallées des monts Zagros dans l'Elam, entre
la Médie et l'Assyrie, dans celle des Mitani, habitant les deux rives de
36 l'Euphrate supérieur dans la région appelée Arani-Naharaim par l'Ane.
Testament et enfin dans les lettres de Tel-el-Amarna. ^ L'attitude histo-
rique de Tite Live [R. B. Steele]. T. Live reconnaît franchement son scep-
ticisme à l'égard des premiers temps de l'histoire rom. ; il cite ses sources
d'une manière très vague et n'inlique les écrivains anciens que dans des
40 cas isolés, ou pour les critiquer ; il cherche à relier le passé au présent par
l'emploi de nunc, tuni, etc , et essaie de donner un air d'universalité à cer-
tains faits eu employant des expressions comme ut lit, ut solet ; il prend
le lecteur à témoin de ce qu'il raconte, ou le transforme en juge par l'emploi
de la seconde personne du verbe. Enfin ce qui le caractérise et ce qui est
♦6 en même temps un des mérites de son histoire, c'est qu'il reconnaît fran-
chement l'existence de certaines difficultés historiques qu'il se déclare
impuissant à résoudre. Exemples des tournures qu'il emploie. ^ Osiraka
grecs en Amérique [E. J. Goodspeed]. Texte de 26 ostraka de Thèbes de 12i
av. J.-C. à 255 ap. J,-G. et de 16 de Syène presque tous du 2'* s. qui sont à
50 Chicago ou à Boston. ^ L'apodose de la proposition conditionnelle irréelle
dans le discours indirect en latin [G. Terrell]. Emploi de celte construction
dans le latin classique. Les latins ne distinguaient pas entre le présent et
le passé dans ces propositions ; le participe eu -urus avec fuisse y était seul
AMERICA.N JOURNAL OF PHILOLOGY. 141
employé. Cet usage n'offrait aucun inconvénient puisque la forme de la
protase et le sens général du passage suflisaient pour iniiquer clairement
le temps. Le seul exemple de -urum fuisse est dans César, B. G. 5, 29, il est
dû à une faute du copiste, il faut corriger " esse " en " sese ". Passages
où l'on trouve cette construction. ^ Daêva est Devâ ; Asa est Arsa, etc. 5
jL. H. Mills]. Étude sur l'alphabet, f l^e vocatif chez Eschyle et chez So-
phocle [J. A. Scott). Il n'est pas possible d'établir de règle dans Homère et
dans Ilésiodepour l'emploi de l'interjection avec le vocatif. On peut au con-
traire déterminer pour Eschj'le et Sophocle quelles sont les conditions qui
demandent l'emploi de l'interjection. Elle est employée avec les participes lO
sans substantif; avec les objets inanimés ou les abstractions; avec les
adjectifs sans substantif, à moins que le substantif ne soit donné par le
contexte, dans les triosètres quand l'arsis du troisième pied est un vocatif
monosyllabique. Exemples. ^ G. Landgraff, Histor. Grammntik der latein.
Sprache 111, 1 [Maris]. Grands éloges. ^ 0. Gradenwitz, Latcrculi Vocum 15
Lalinarum, Vocs Lalinas et a fronle el a tevgo oïdinandas cur — R. PiGHON, De
termone C'i'd'ilorio apud lalinos elegiarum scriptores.— M. Haupt, Die Melamor-
phosen des P. Ovidius ^'a&o. B 1-7. 8' éd. proc. par R. Ehwald [K. F. Smith].
Appr. favorable de ces trois ouvrages.f Courtes mentions [B. L.GildersleeveJ.
Mention de R. Uelbing, Die Praepositionen bei Herodot und andern Hislorikern 20
qui est un répertoire de val ur et le résumé de tout ce qui a été écrit dans
ce domaine, mais dont G. se sépare pour l'interprétation des faits. — Omis-
sions de Fuchs dans son étude Die Temporalsatze mit den Konjunktionen
'' bis " und '' so lange als " <cf. supra livr. 4>. — Remarques sur La Roghe,
Deitraege sur griech. Grammatik (1893) ; sur F. Lell, Der absolute Accusative 25
iiii Griech- bis zu Aristoleles, très complet ; sur A. Carnoy, i^e latin d'' Espagne
d'après les inscr. Éloges. ^^ 2« livr. N" 98. La conception péripatéticienne du
style et les trois caractères stylistiques [G. L. Elendrickson]. Déûnit certains
côtés de la conception péripatéticienne du style telle qu'elle a été formulée
par les deux premiers maîtres de cette école ; il montre que ce n'est pas à 3«
Théophraste qu'il faut attribuer la classification des styles, mais à .\ristole
lui-même, et que Théophraste n'a fait que la développer et la Uxer. ^ Sur
le recul de l'accent latin en connexion avec des monosyllabes et l'ordre
des mots traditionnel [R. S. Radford]. Se propose de déterminer la place de
l'accent grammatical dans les groupes de mots <-',wv^;— ,v^!a!;et^, uui,/, 35
car en déterminant la place de cet accent dans les groupes de tribraques
sed ea, sed enim, etc., on pourra bien mieux déterminer à quel point les
acents séd ïllum, séd aiitem et autres semblables sont dus à l'analogie •
l. L'accent pendant la période républicaine ; extension du recul de l'accent
" enclisis " ; composés séparables. % Études sur l'étymologie II [E. W. Fay]. *o
Étude de sapl étymologies dans lesquelles le grec Ce-, et le scr. ya-, corres-
pondent au latin ge - If Notes sur les inscr. choragiques de Délos [D. M.]
Robinson]. Études sur douze inscr. publiées. B. C, H. VII, 103 sqq. et IX,
146 sqq. ; lectures nouvelles, commentaire. % Quelques allusions au mal de
mer chez les écrivains grecs et latins fj. G. Rolfej. Cite un petit nombre if>
de passages d'auteurs anciens, Horace, Homère, Sénèque, Aristophane,
César, Pline, etc. If E. v. Mach, Greek Sculpture : Its Spirit and Principles
[W. N. BatesJ. Rendra de réels services. % Courtes mentions [B. L. G.|. A
propos des Opusèula de Gottfr. Hermann. Sur les commentaires du Do
Corona. Préface de NAiaN à son édition à''Herodas. A propos du livre de 50
Fuchs étudié plus hnnt < cf. supra, 4» livr. >, ses négligences et ses
erreurs. Sur Ouvré, Les formes littéraires de la pensée grecque, dont malgré
des réserves il faut faire l'éloge. Ift 3« livr. N» 99. L'epitome de Tite Live
142 1904. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
dOxyrh.ynchus et ses rapports avec Obsequens et Gasslodore [G. H. Moore].
Les parties qu'il contient sont tirées des livr. 37-'i0 et 48-35, allant de la
fin de 190 à 179 av. J.-C. et de 150 à 137 av. J.-C. C'<;st une chronique dans
laquelle les noms sont indiqués à Tabl. et sont suivis de l'énnmération
5 des événements dans l'ordre chronolo-^ique. 11 est probable qu'il dérive
d'une autre chronique abrégée de Tite Live, dont dérivent également Cas-
siodore et Obsequens, et qui n'etiit pas identique avec les épitomés dont
se sont servis d'autres historiens. ^ Sur le recul de l'accent latin en con-
nexion avec des monosyllabes et l'ordre des mots traditionnel. II < cf.
10 supra > [R. S. RadfordJ. L'accent latin et l'ordre des mots traditionnel.
Plaute et les groupes de tribraques. f Notes sur le livre I de l'Enéide [W.
H. Kirk]. Explication des v. 8; 181 ; 148 : 156; 455 sq. ; 737. ^ La langue de
la tragédie et ses rapports avec l'ancien attique [J.-D. Rogersj. On
y peut voir l'influence du génie dorien sur la littérature athénienne.
is f Appréciation de l'art grec par Gicéron [G. Schowermann]. Cicéron
goûtait vivement la pensée grecque, telle qu'elle se manifeste dans la
littérature ; mais quant aux manifestations du génie grec dans les arts,
il n'a rien à dire en architecture et ne fait que quelques allusions aux
bronzes et aux vases Gorinthiens et Déliens ; il parle de la peinture et de
20 la sculpture comme si ces deux arts lui étaient familiers; ses connais-
sances étaient sans doute plus grandes qu'elles ne paraissent dans ses
ouvrages, mais elles étaient superficielles et c'est plutôt par instinct de
styliste que par enthousiasme d'artiste qu'il se laisse aller à en parler. ^
L'ablatif absolu dans les lettres de Cicéron, de Sénèque, de Pline et de
25 Fronton [R. B. SteeleJ. Étude de statistique sur l'emploi de cette construc-
tion. If J. B. Gbeenough, G. L. KiTiRKGDE, A. A. Howard and B. L.
D'OoGE. Allen and Greenough New Latin Cnamm'ir [NuttingJ. Appréc. favo-
rable. \ Gourtes mentions [B. L. G ]. Menlion de la 10^ éd. de Bensblbr,
Griech. Deutsches Schulworlerbuch procurée par Kaegi, et de Kaegi-Autkn-
30 BiBTH, Wôrierb. su d. homer. Gedichten. Apprec. favorable. Livres de classes.
A. TaCGONe. Antologici délie melica greca. É oges avec qques réserves. Le
jugement de Denys d'Halicarnasse sur Démosthène et Lysias. — R. Ellis,
Correspondence of Pronlo nnd Marcus Aurelius. Grands éloges. — Schligher,
Origin of Latin Rhyihmicnl Verse. Vues nouvelles, dissertation très cum-
3! plète. — G. G. FlSKE, The Politics of the Palrician Claudii. Digne d'éloges. \^
Livr. 4, n» 100. Les verbes nasaux indo-iraniens [E. W. Fay]. Introduction.
Origine du type de la flexion nasale. Ge type ser.iit né de la contamination
(syncrétisme) de racines de sens analogues ou contraires. Art. de 21 p. f
Qnel est l'auteur du manuel militaire grec attribué à Aeueas Tacticus [T.
40 IL Williams]. Il y a des présomptions pour que ce soit Aeneas de Stym-
pliale, stratège de la ligue Achéenne (Xénophon. Hell. 7, 3, 1), mais pas de
preuves convaincantes, t Sur le recul de l'iccent latin eu connexion avec
des monosyllabes et l'ordre des mots, traditionnel < cf. supra > [R. S.
Radford]. Dans ce 3" art. R. étudie les groupes dactyliques et crétiques dans
45 Plaute, puis les composés par union de la proposition et d'un substantif
dans Piaule. Résumé. Les cas de recul de l'accent en latin ne se présentent
que sur les pronoms, prépositions, conjonctions et adverbes mo;tosyila-
biques, aussi sur des propositions et des pronoms dissyllabiques. Quand il
se rencontre des conjonctions, des pronoms ou mots semblables, le recul
50 s'opère souvent dans les groupes de mots uu, ^^•, moins souvent dans
les groupes u, ^^v; la cause de ce recul se trouve dans l'ordre des mots
indo-européen, qui s'est préservé complètement en latin et dans un certain
nombre de cas dans l'enclisis indo-européenne qui a passé dans le latin.
HARVARD STUDIES. 143
Relation de l'accent du mol et de celui du vers, f L'influence de l'intinitif
sur les verbes qui lui sont subordonnés [T. Frank]. L'intinitif a souvf^nt le
pouvoir de modifier le mode des verbes qui dépendent de lui, F. moutre
dans quelles limites s'exerce cette influence. L'inf. ne peut amener au
subj. un ind. qui dépend de lui, que si lui-même équivaut à un subj. ou 5
s'il se trouve dans une construciion semblable à celle de l'oratio obliqua;
l'inf. historique, l'inf. d'exclamation et un grand nombre d'inf. complémen-
taires après coepi, possnm, etc. n'exercent fiucune influence sur le mode
des verbes qui les suivent. Donc le subj. avec inf. après jubeo, deceruo
et verbes semblable?, ou après les verba seuiieudi, comme gaudeo, UiOleste lo
feror, miror, doit être classé dans les subj. de l'orat-o obliqua. Cette cons-
truction du reste est beaucoup plus rare qu'on ne le croit. Obstacles qui en
empêchent l'extension. ^ J. E. Sandys, A History of classical Schofarschip
from Ihe sixlh Century B. G. to the End of th". Middie Ages [Hamilton]. Qqs
réserves; des erreurs de détail; des omissions ; devrait se montrer plus is
indépendant vis-à-vis de certaines monographies. Appréc. en somme très
favorable. ^ Th. Ziklinski, Das Clatiselgesetz in Ciceros Reden [K. F. Smith].
Contribution de grande valeur qui ouvre de nouveaux horizons sur la
langue et l'art littéraire de l'antiquité, f Courtes mentions [B. L. G.J.
Importance de H. Diels et W. Schubart, Didymi de Demosihene Commenta 20
tum Anonymi in Arislocrateam Lexico. Remarques à propos de F. LtO, Die
Originalilài der rôm. Lilteratur Remarques sur le subj. latin et l'opt. grec :
l'imp. de l'ind. dans le latin primitif. — A propos des trad. de la Bible,
Haupt, Kohelelh oder Well&chmerz in der Bibel. Rappel de MarCH, Latin
Hymns à propos de W. A. Mkrrill, Latin Hymns. X. S5
Harvard Studies in classical Philology. Vol. XV (IQO'i). Sur la composition
de la Gonsolatio Philosophiae de Boèce [E. K. Rand]. Usener, reprenant une
hypothèse de Bywater, a prétendu que Boëce a emprunté au Proptrepticos
d'Aristote les plus beaux chapitres de sa Consolatio et que le reste de ce
traité est de source néoplatonicienne. D'aptes lui Boèce n'aurait fait que ce 30
qu'a fait Jamblique dans son Protrepticos, qui n'est qu'un pur centon
d'Aristote et de Platon, avec quelques réflexions banales de l'auteur. R. se
propose de discuter ces conclusions pour préparer la voie à ceux qui vou-
dront déterminer les divers écrits dont s'est inspiré Boèce ; il analyse en
détail les quatre parties qu'a distinguées U. : les poèmes, l'introduction en as
prose, les chapitres inspirés d'Aristote et la partie néoplatonicienne, et
aboutit à des conclusions difi"érentes. Pour lui la Consolatio est un ouvrage
original, ce qui nous explique l'esprit qui l'inspire; c'est l'œuvre d'un
théologien chrétien qui distingue nettement entre la « fldes » et la « ratio»;
il n'y a pourtant pas trace de doctrine chrétienne, parce que c'est la philo- 40
Sophie et non la foi qui parle . son langage se rapproche autant que possible
de celui de la foi, car B. n'< st ni un payen, ni un froid éclectique, ni un
dilettante qui révise les écrits des autres, mais le premier des scolastiques. T
Notes sur quelques usages des cloches chez les Grecs et les Romains [A. S.
Pease]. Discute et critique le livre de Morillqt : Étude sw Vemploi des 45
clochettes chez les Ariciens et depuis le triomphe du christiani!>me , qui est le
meilleur de tous ceux qui ont traité ce sujet, et qui renferme un grand
nombre de faits importants et d'indications de vakur. Il montre que M.
s'est tiompé par places et rectifie plusieurs de ses conclusions. Art. de 31 p.
\ La Némésis de Gratinus le Jeune [Edw. CappsJ. U n'y a rien à changer eo
au texte du scol. d'Aristote, Aves 521. Cratinus le Jeune écrivait avant la
mort de Théramènes. Lampon a vécu au moins jusqu'en 410 ; la Némésis
peut très bien avoir été représentée entre 410 et 404. H Quelques phases du
144 1904. — FRANCE.
culte des Nyiuphes [F. G. Ballentine]. Montre que les nymphes étaient
adorées par les Grecs et les Romains comme les divinités de l'eau, du ma-
riage et de la naissance, bien loin de n'èire que des divinités sans pouvoir
bien défini et sans culte nettement déterminé. Liste des noms des nymphes.
3 Art. de 43 p. \ De comicis graecis litteranim juiicibus [G. W. Baker]. Etudie
la critique littéraire chez les! poètes comiques grecs, ce qu'ils pensaient
d'eux-mêmes et des autres auteurs, poètes, orateurs et musiciens, pour tout
ce qui regar.ie les leitres, laissant de côlé tout ce qui dans les passages qui
lious sont ri'Stés ne concerne que la personne, le visage, la vie, la famille
10 ou les mœurs des auteurs et non leurs ouvrages. Art. de 120 p. X.
Transactions and Proceedings of the American philological
Association Vol. 35 (1904). N'a pas encore paru à la date de Septembre 1905.
15
FRANCE
Rédacteur général : ALBERT Martin.
Annales de l'Université de Grenoble, t. XVI •(1904), n° 3. Questions
relatives a Virgile [S. Chaberl]. I. La mosaïque de Sousse et le delmt de
20 l'Enéide. G. conclut que le début réel du poème est l'invocation à la muse ;
mais que les onze vers précédents sont un préambule bien virgilien qu'il
faudrait imprimer en italique?. II. Virgile et son grand dessein. Ce dessein
est « la vision constante, sous des espèces légendaires, d'une heureuse
linalité qui est le règne d'Auguste ». G. rassemble les allusions, les pré-
26 dictions, et montre que peu à peu il n'y a plus pour Virgile qu'un seul Gésar
qui est Auguste. III. Le plan chronologique de l'Enéide. Les événements
des sept premiers chants occupent sept années ; ceux des cinq derniers,
vingt jours. A. J .
Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, i90'i.
30 1" livr. — Rapport sur l'exploration de la voie rom;iine entre Amman et
Bostra [R. P. Germer-DurandJ. Construite par Trajan, elle est une section
importante de la route qui allait des frontières de la Syrie à la mer Rouge.
Chaussée de six mètres; en basalte. Nombreuses inscr. tant latines que
grecques. ^ Note sur la grotte de l'Eu-Quissé (U. Dumas). 2. Sépultures,
36 renfermant divers objets. ^ Exploration de la forêt de Rouvray (Seint-Inf.)
(suite) [L. de VeslyJ. Habitations qui démontrent l'importance du suburbium
de Rotomagus. A la Mare du Puits, ruines; 20 haches néolithiques, autant
d'échinides et près de 280 médailles et un petit peson de bronze de 0=» 25
de longueur. ^ Découvertes de poteries romaines à Doue [II. de Villefosse,
40 pour Thévenot). Foyer de four à potier, avec amphores. % Une veircrie
romaine près de Sainte-Menhould [A de Barthélémy, pour Mauguet]. f Nou-
velles fouilles dans la nécropole de Nesattium (Islrie),de Laigue].^ Résumé
des reconnaissances archéologiques exécutées en 1902-03 par les brigades
lopographiques d'Algérie et de Tunisie (G* Toussaint]. Peu fructueuses au
45 point de vue épigraphiqne. % Rapport sur l'exploration du sud Tunisien en
1903 [GaucklerJ. Région du Limes Tripolitanus qu'avoisine le camp romain
de Ras-el-Aïn. Détermination du tracé d'une p irtie de la voie de Tacapes à
Capsa.^ Note sur des ruines d'Algérie (Cap. Ungerer]. Inscriptions. % Dessins
rupeslres d'Hadjerat-el-M'guil [Gap. Ililaire]. % Rapport sur les fouilles à
60 Timgad (1903) [BalluJ. Découvertes de deux basiliques chrétiennes, de cinq
maisons, d'un nouveau marché, d'une mosaïque, etc.. . 1[ Note sur des tom-
beaux puniques de Sousse [Duhar]. Inscr puniques. ^ Inscriptions latines
d'Afrique [Garcopiuo et Focillon]. Trouvées par le Service des monuments
BULLETIN CRITIQUE. 145
historiques en Algérie. L'une d'elles parle de mensorea qui n'étaient sans
doute que les fourriers des cohortes. % Inscriptions d'Algérie et de Tunisie
|A. Grenier]. Copiées par des officiers des brigades lopographiques. Dans
l'iuie Constance Chlore, César, consul, est qualifié du titre de Pontifex
maximus, titre réservé d'ordinaire à l'Empereur seul. ^*i 2° livr. Grotte de 5
la Baume-Longue (Gard) [U. Dumas]. Ossements d'hyène, bracelets. Habitée
à partir des temps néolithiques, mais surtout à la fin de l'époque du bronze.
^ Grotte de Saint-Joseph à Saint-Moré [Poulainej. Centaines de silex ; ins-
trnments d'os et de bois de renne. Ossements, caveau funéraire ; on n'en
avait pas encore découvert dans les grottes de la région. Corps reposant lo
sur des charbons, avec une pierre sous la tête, f Découvertes à Saint-Marcel,
banlieue de Marseille [Clerc et Arnaud d'Agnel]. Périodes néolithique et
ligure : Très peu de silex taillés. Tessons de vases, mais absence complète
de poteries grises à décor estampé, tandis que sur l'emplacement même de
Massalia on n'a trouvé que de ces derniers. Période Grecque : Débris de 15
céramique peu nombreux, mais très variés. Vases géométriques d'Asie
Mineure. Jolies lampes ; certaines d'entre elles, d'époque chrétienne,
viennent d'Egypte. Ces découvertes font constater dans toute la région
marseillaise, depuis le vu» s. jusqu'à l'époque chrétienne, une singulière
unité de civilisation. | Epée de bronze dans l'Oise, en aval de Chauny 20
[Pilloy]. Etonnamment semblable à celle du musée de Saint-Germain portant
le n» 16281 et venant d'Alise Sainte-Reine. ^ Le baptistère de Venasque
[Labande]. Plan. Il est très vraisemblable qu'à l'origine il présentait l'as-
pect d'une croix à branches inégales terminées par des murs droits. Bâti
soit à la fin du vi* s., soit plutôt dans le l"^' quart du vii'^. Réparé au début 25
du XIII». ^ Inlaille sur agate Nicolo à Remiremont [Picton] portant l'ins-
cription [REGI]NBOLDVS. Hypothèses faites pour expliquer l'inscr. et la
scène qui l'accompagne. ^ Poterie de Bab-el-Oued [Saladin]. % Tombeaux
dits Basina |Gap. Zeil]. Ce sont des sépultures dont l'origine est sûrement
préhistorique, dont l'usage s'est perpétué au moins jusqu'aux Berbères, et 30
dont l'emploi comme moyeu de culte s'est continué jusque et pendant la
domination romaine. | Voie de Turris Tamalleni à Gapsa (Cap. Donau].
ï Note sur le fortin de Ksar-Maliouda [Diehl]. Peut être d'époque byzantine.
t Statuettes de terre cuite trouvées dans des tombeaux d'enfants [L» Tail-
lade]. Confirme la remarque de Gœtschy, qu'on ne trouve ces statuettes 36
que dans les tombeaux d'enfants. ^ Castellum de Ras-Oued-el-Gordab
[Moreau]. Description détaillée des ruines. ^ Habitation romaine à Dar-
Zmela [Chevy]. *i\ 3° livr. (n'a pas encore paru). C. B.
Bulletin critique, 25* année, 2" série. Tome X. 5 jr. R. Dussaud et
F. MaCLER, Mission dans les régions déseriiques de la Syrie moyenne (pi.). 40
(Archives Miss. Scient, t. X) [J. Labourt]. Précieuse contribution à l'épigra-
phie <menlionnée ici à caus(î des 180 inscr. grecques et latines reproduites
et déchiirrées>. f^ lu jr. R. de Lkstkyixie, Bibliographie des travaux histo-
riques et archéologiques publiés par les Sociétés savantes de la France. T. 4.
Livre 1 et 2 [R. P.] Annonce ï. Lucreti Cari de lierum Naltira, lib. 1 introd. e 45
comm. crit. di G. Pascal [R. Gahen]. Il semble que si l'on écarte les pas-
sages déjà étudiés à fond ailleurs, le travail ait été fait trop vite; utile
pourtant et digne d'être consulté, flf 25 jr. B. IIaussoullikr, Etudes sur
Vhisloire de Milet et du Didyneion [G. E. R<uelle>]. Constitue un grand
progrès sur les aperçus de l'histoire du temple présentés par ses devan- 50
ciers, et est aussi une véritable histoire des colonies ioniennes. %^ 15 fev.
Paul Allard, Julien VApostat. T. 2 et 3 [A. Dufourcq]. Etude consciencieuse
et complète des sources, récit abondant et exact ; toutefois il faudrait
REVUE DE PHILOLOGIE. — Rcvue des Revues de 1904. XXIX. — 10
146 1904. — FRANGE.
renouveler des détails et des conceptions historiques aussi fausses que
communément adoptées. H R. Heinze, Vergils Epische Technik [B. CahenJ.
Plein d'instruction et d'intérêt, beaucoup de nouveauté dans un sujet banal
méthode scientique, mais le plan défectueux. ^^ 25 fév. E. Châtelain et
5 A. Hamel, Petite grammaire méthodique de la Langue latine [F. Plessis].
Excellent petit livre auquel il manque un chapitre consacré à l'ordre des
mots et à la construction latine. 11^ 5 mars. Plessis et Lejay, Œuvres
dUIorace. Ed. pour les classes [R. Cahen]. L'introduction est remarquable
par la modération pénétrante des idées, un déploiement discret d'imagina-
10 tion et une excellente tenue littéraire. Le commentaire historique et gram-
matical ne laisse rien à désirer, f^ 15 mars. Spliasra. Neue griech. Texte u.
Untersuchungen zur Geschichte der Slernbilder v. Franz Boll (pi.)
[G. E. Ruelle]. Plan méthodique, style clair et limiiide ; œuvre d'un vif
intérêt, fï 25 mars. Gh. Waddington, La philosophie ancienne et la critique
!5 historique [G. Huit]. Eloges avec des réserves au sujet d'Anaxagore et de
l'authenticité des écrits Je Platon, f^ 5 avr. Ghronique. M. Besnier, De
regione Paelignorum [A. D.] L'on ne sait que louer le plus, l'élégante clarté
du travail ou la souplesse minutieuse de la méthode. ^ J. Wilpert, Die
Malereien der Katakomben Roms 2 vol. (pi.) [B. T.) Important, 'i^ 15 avr.
20 A. GhaVANON, Etude sur les sources principales des Mémorables de Xénophon
[R. G.]. Donne l'impression d'une méthode rigoureuse et d'une compétence
philologique et paléographique. La rédaction est parfois hâtive. ^^ 25 ;ivr.
W. Amelung, Die Skulpturen des Vaticanischen Muséums T. 1. [E. Maynial].
Instrument de travail de premier ordre. %^ 5 mai. L'année philosophique p.
25 p. F. PiLLON [D. S.] Gontient une étude de Broghard, Les Lois de Platon et
la théorie des Idées. B. montre que la théorie des Idées au sens trancendant
est bien celle des Lois. \ Georges Dottin, La religion des Celtes [A. Roussel].
Est incontestablement l'un des meilleurs opuscules de la collection « Science
et Religion » dont il fait partie. % L. Homo, Essai sur le règne de l'empereur
30 Aurélien [Maynial]. Qualités de disposition et d'expression qui le rendent
aussi agréable à lire que facile à consulter. Mérite de prendre place à côté
dos ouvrages de Lacour-Gayet sur Antonin et de Gsell sur Domilien. ^%
23 mai. Eine MithrasUturgie erl. v. Albrccht Dieterigh [Roussel] Renferme
une prodigieuse abondance d'informations, à utiliser toutefois avec cir-
85 conspection. 1[î 5 juil. MiLLBT, Pargoire et Petit, Recueil des itisoiptions
chrétiennes du Mont-Athos P. 1. (Bibl. Ec. fr. Athènes et Rome) [Albert Vogt].
Très soigné f Rodolfo Lanciani, Sloria degli scavi di Roma e notizie intorno le
collezioni romane di antichilà. Vol. 2 (A. 1531-lo'i9) [Et. Michonj. Ouvrage à
consulter, de valeur durable, f^ 15 juil. Ghronique d'Egypte [Philippe Virey].
40 HT 25 juil. Louis Brehier, La querelle des images (viii* et ix« siècles) [A. V.J
Intéressant et instructif en dépit de fautes inexcusables. ^If 25 juil. Général
L. de Beylie. L'habitation byzantine (pi.). — Le même; Les anciennes maisotis
de Constantinople (pi.) [Jules Gay]. Belle publication, d'une patience et d'une
ûiligence très méritoires, qui sera souvent et utilement consultée pour l'ar-
46 chéologie ou l'histoire byzantine. Tif 3 août. Martroye, L'Occident à l'époque
byzantine. Goths et Vandales [A. Vogt] Titre aussi étrange que le volume, qui du
reste esta refaire. \ P. Ovidius Nasa. Die Melamorphosen, erkl. v. M. IIaupt.T. 1.
Livres 1-7, 8» éd. p. p. R. Ehwald [R. Gahenj. De nombreux remaniements
dus à la conscience et à l'é.-uditiou irréprochable d'E. Le texte a subi de
50 fréquentes retouches faites dans un esprit conservateur quelquefois exa-
géré. Le critique le démontre par qqs exemples tirés des deux premiers
livres et y ajoute des remarques sur la ponctuation de E. fî 15 août, G. Mas-
PBRO, Histoire ancienne des peuples de VOrient, 6» éd. [François Martin]. Œuvre
BULLETIN CRITIQUE. 147
excellente en dépit de qqs imperfections, qui sera lue avec autant de plaisir
que de profit. ^f| 25 août. Henri Fbancottb, De la condition des étrangers
dans les cités grecqu''.s, proxènes, evergètes, métèques, isotèles et étrangers
résidants [G. E. R<uelle>]. Savante et sérieuse contribution extraite du
'Musée Belge'. 1[ II. OmOnt, Notice du ms Nouv. Acq. Lut 165 de la Bibliothè- 5
que nationale, contenant plusieurs anciens glossaires grecs et latins et de
qqs autres mss provenant de Saint-Maximin de Trêves (Not. et Extraits, t.
38) [Id.]. Important.^ Chronique. Georgii Monachi Chronicon, éd. C. de BooR.
T. 1. [A. V.J Annonce. tH 5 sept. Désiré de Bernath, Cléopâtre, sa vie, son
règne. Trad, fr. revue par André Leval [P. R. VireyJ. Faits bien exposés. ^ 10
Michel PsiCHARl, hidex raisontié de la mythologie d'Horace avec une préface
d'Anatole Frange [R. Cahen]. 11 faut louer P. d'avoir eu la curiosité de con-
cevoir ce petit ouvrage et l'application de l'écrire avec zèle et méthode. \
Ennianse Poesis reliqnia:. Rec. iteratis curis Jo. Vahlen [Id.]. Seconde éd. (la
i"'^ a paru il y ajuste 50 ans), mise au courant avec un soin minutieux et *8
une science informée. Néanmoins les {,'randes lignes ont peu changé. Exa-
men des principaux changements. \^ 1.5 sept. II. Coppieters, De historia
lextus Actorum Aposlolormn [II. Dumaiue]. Se recommande par la richesse des
informations et la solidité de la thèse. Toutefois la méthode de coinpositio)i
aurait pu être plus sévère. W 25 sept. P. Virgilius Maro Aeneis, Buch 6 erkl. 20
v. E. NORDEN [R. Cahen]. Représente le plus puissant effort que l'on ait fait
depuis longtemps pour pénétrer l'inspiration et la technique d'un poète
ancien, t Florilegium patristicum digessit Gérard Rauschen. Fasc. 1. Monu-
mcnla aevi apostolici. — Fasc. 2. S. Juslini apologise duse [Gust. MorelJ. Texte
établi d'après les meilleures éd. accompagné çàet là de qqs corrections. Les 25
introductions et les notes, en latin, sont de tout point excellentes. ^^ 25
OCt. Collection science et religion. P. Allard, Les Chrétiens ont-ils incendie' Rome
sons Néron ? [A. Baudrillart]. Démontre avec sa science et sa lucidité habi-
tuelles contre Carlo Pascal l'inanité de la culpabilité des chrétiens daos
l'incendie de Rome. ^ L. Lallemant, Histoire de la Charité, T. 2. [Id.]. 30
Même science et même hauteur de vues généreuses et sages que dans le
vol. I. ^^ 23 nov. Ch. Légrivain, Etudes sur l'Histoire Auguste, (mém. couronné\
[E. Maynial]. Avertira de ne se servir de TH. A. qu'avec une extrême pru-
dence ; il permettra d'utiliser plus sûrement cette source précieuse. ^
Minucii Felicis Oclavius rec. 1) Herm Bœnig. 2) J. P. Waltzing. — Octavius 35
trad. nouvelle par J. P. Waltzing [P. de LabrioUeJ. L'éd. de B. très métho-
dique, très prudente, annulera sans peine celle de Baehrens. Celle de W.
conservatrice pour le texte donne un résumé complet de toutes les discus.
sions critiques relatives à l'Octavius. La trad. marque un progrès considé-
rable sur celles de Buchon et de Genoude. ^^f 5 déc. Aristotelis Ho'uizia. 40
'Aô/ivat'wv. Quartum éd. F. Blass [G. E. R<uelle>]. Savante publication.
Le critique conteste la nécessité de modifier la leçon des papyrus en faveur
des considérations concernant la prose métrique de 1"A9. 7io>,. ^ Chronique.
Aristotelis Ethica Nicomachea éd. 0. ApBLT [ ]. Peu de changements au texte
de Susemihl. ^^ 15 déc. E. RodoganaGHI, Le Capitole Romain antique et 45
moderne [H. Gaillard]. Beau volume où le texte et l'illustration sont en
parfaite harmonie, et qui procure un vif plaisir et une solide instruction. t1[
23 déc. II. DE LA Ville de Mirmont, La jeunesse d'Ovide [F. Plessis]. Inté-
ressera tous les lettrés. Ce n'est pas là une de ces études accessibles
seulement aux philologues et aux professeurs. ^ W. Croenbrt, Memoria 50
graeca Herculanensis ... [C. E. Ruelle]. Très riche contribution à l'étude
de la paléographie grecque. H. Lebègue.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1904.
148 1904. — FRANCE.
Ne nous est pas parvenu en temps utile : sera analysé l'an prochain.
Bulletin monumental. T. 68, liv. 1-2. Etude sur saint Trophime d'Arles
(fin) [LabandeJ. En resuuaé il ne reste que des traces des chaïubres souter-
raines du IV* s. ; les parties anciennes appartiennent à la basilique édifiée
5 au viii» s. ; le transept est du x* ; réfection entre 1106 et 1140 ; reliques du
saint apportées en 1152 ; cloître construit entre 1155 et 1165 ; et de 1180 à
1190 le portail. î Les autres art. de cette revue ne concernent pas l'anti-
quité classique. G. B.
Chronique des Arts et de la Curiosité, 1904, 23 janv. Les fouilles de
10 Cos [a. Reinach]. Beau résultat des fouilles de Ilerzog, l'Asklépieion. Art.
qui se continue dans le n» suivant. ^ L. Heuzby, Musée national du Louvre.
Catalogue des antiquités chaldéennes. Sculptures et gravures à la pointe [Mar-
quillier]. Une des mines les plus riches des documents sur l'art de ces
époques lointaines. ^^ 6 fév. Le Palais d'Aménophis III à Thèbes vient
IB d'être mis au jour par la mission archéol. américaine : demeure somptueuse
décorée de peinture du plus pur style égyptien. ^^ 27 fév. Stèle du roi Ser-
pent, provenant des fouilles d'Abydos, acquise par le Louvre. ^% 5 mars.
Découverte d'importants édifices gallo-romains aux environs du Collège de
France à Paris : salle de chauffe d'une grande salle de thermes : seconde
20 aire datant probablement du Bas-Empire. tH 12 mars. Catacombes trouvées
près du cimetière de Comodella (Italie) bien supérieures en intérêt à celles
déjà connues : basilique souterraine. t1[ 19 mars. Fouilles au forum romain
concentrées sur la basilique de Maxence : tombes à crémation et à fosse ;
restes de la voie césarienne, série complète des fosses augurales. Equus
26 maximus. ^^ 23 avril. Les fouilles du forum ont mis au jour la base de la
statue de Quintus Marcius Tremulus. Fouilles à l'heroon de César ; frag-
ments divers : puits de l'ère républicaine, le dernier de la série a été mis
à sec. HII 14 mai. Trésor de monnaies découvert à Sousse composé
de 62 pièces d'or à effigies diverses de l'époque byzantine. \ Dans les
30 environs de Bagdad trouvé une statue de Salmanazar, roi d'Assyrie. \*i
2 juil. Trouvé à Garlhage le théâtre où Apulée fit ses conférences, objets
divers ; statue colossale d'Apollon ; maisons luxueuses ; mosaïque, sarco-
phage. \ Fouilles de Tel-el-Multessem. ^ 30 jnil. Fouilles de Timgad,
Candélabre de bronze très précieux. ^ 13 août. Parquet en mosaïque de
36 toute beauté trouvé près Jérusalem, la figure principale représente Orphée.
%\ 8 oct. Trouvé à Suse, l'ancienne Segusio, près Turin, une tête qu'on
croît être Marcus Vipsanius Agrippa, père de la première Agrippiue, mort
en 12 av. J. C. f^ 22 oct. Découvertes intéressantes à Délos, entre autres
un groupe de Pan et d'Aphrodite, du meilleur style du n» s. av. J. G. HT
40 17 déc. Léonard de Vinci et les pierres gravées antiques [C. de MandachJ.
Pierres antiques dont s'est inspiré Vinci. Z.
Comptes rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1904. Jv.-Fév. Rapport sur l'Ecole française de l'Extrôme-
Orient [Senarl] Mention élogieuse de^ Éléments du sanscrit classique de
45 V. Henry. % [Pottier]. Note de Ronzevalle sur un bas-relief syrien, trouvé
au sud de Damas, et qui représente un dieu cavalier, en uniforme romain
d'officier de cavalerie : c'est un llélios-IIercule, analogue au dieu Tewéa;
étudié par Heuzey, et non une image de Maximien en Hercule. % [Ph.
Berger]. Perdrizet communique un bas-relief trouvé en Tripolitaine
60 (3 nymphes ((ui se tiennent par le pan de leur manteau). ^ [Id.]. Découverte
par Delattre d'un nouveau disque en plomb, avec dédicace à un dieu gréco-
phénicien et de 2 inscr. \ [Glermont-Ganneau]. Dans la glose étymologique
médiévale du mot Xû-/vo«, Diels maintient r,Touv = r,xoi, et corrige ingénieu-
COMPTES RENDUS DE l'aCAD. DES INSGRIP. ET BELLES-LETTRES. 149
sèment TooY(X£v? en xb vj-/o; ( = v"j|). "f [Berger]. Stèle en terre cuite, trouvée
par Gauckler dans une tombe punique de Carthage du S" au 6e s., et portant
3 cippes inégaux avec inscr. phénicienne à la base. Arsenal de projectiles,
dont qqs uns avec lettres phéniciennes. ^ flIomoUe]. État des fouilles de
l'École d'Athènes à Delphes et à Délos. f [CoUignon]. Fouilles de Wilberg et S
lleberdey à Eiihèse : déblaiement de 2 avenues d'allées allant du port au
théâtre, et bordées de monuments et statues; celle de gauche longe le
Forum et les bains, celle de droite coupée par des Propylées à colonnes
mène à l'agora grecque (magnifique bas-relief en marbre de 18™ de long
sur 2 de haut, représentant des scènes historiques ou allégoriques de la vie **'
de Alarc-Aurèle). ^ II. Wallon]. Rapport sur les travaux des commission» de
publication de l'Académie pendant le 2° semestre de 1903 (Inscriptiones
graecae ad res romanas pertinentes, III, 3 ; I, 3 etc.). ^ [Berger]. Giacomo de
Gregorio communique une inscr. votive à Tanit, trouvée au pied de la
montagne de Pellegrino (anc. Ilesiktè); ce culte, si développé à Carthage, i*
était donc passé en Sicile par l'intermédiaire des autres îles méditerra-
néennes (Malte notamment). ^ [Id.]. Tesson de jarre communiqué par
Magri, avec grafftte en caractères pseudo-phéniciens, provenant de Gozzo,
petite île contiguë à Malte. 1[ [Id.]. Delattre transmet une inscr. phénicienne
de Villaricos (Espagne), la première qu'ont ait trouvée en ce pays, t [Id.|. 20
Trois inscr. funéraires trouvées par Delattre à Carthage, dont une en
grandes lettres gravées sur la dalle de fermeture f [Salomon Reinach].
Fouilles d'Edhem-Bey, à Tralles (Asie Mineure) : mise à jour du gymnase;
inscr. relatives aux vainqueurs des jeux, intéressant bas-relief en marbre
(homme agenoaillé fixant une corde à un anneau), le premier dont la pro- 25
venance asiatique soit certaine. «[ [Louis Havetj. Le préfet de la Seine
annonce le déblaiement, près du Collège de France, d'un monument romain
circulaire ayant 18" de diamètre. % [Clermont-Ganneau]. Inscr. grecques
du vi° s., p. C, recueillies par Cléophas à Bersabée, datées pour la
plupart d'après l'ère d'Eleuthéropolis, elles permettent de fixer le 30
début de cette ère à 199 p. C., année du voyage de Septime Sévère en
Palestine et Egypte. D'autres sont datées d'après le calendrier arabe décrit
dans l'Hemerologion de Florence ^ [Heuzey]. Fouilles de Gros, à Tello
(Chaldée) : bas-relief archaïque (pêche miraculeuse d'Isdoubar, l'Hercule
oriental), figure sur une plaque de coquille du roi Our-Nina (40» s. a. C.). ^5
inscr. établissant une relation directe entre les annales de Sirpourla et
celles d'autres villes chaldéennes (Erech notamment'. La polychromie est
attestée dans l'ancienne sculpture chaldéenne. ^ [Gagnât]. En étudiant le
tracé de la voie de Carthage à Hadrumète, à partir de deux kilom. de Sousse.
Carton a pu identifier l'emplacement de l'antique Gurza, et reconnaître 40
sommairement le plan de cette ville importante ainsi que ses principaux
monumenls. ^ [Dieulafoy]. Fauré, s'appuyant sur des mesures del'Hécatom-
pédon du temple d'Athéna, évalue le pied grec à 0'",2972, longueur très voi-
sine de celle du pied romain. ^ [Clermont-Ganneau]. Lagrange, les résultats
fructueux de l'expédition de Eboda : examen de 300 tombes antiques, dont 4B
le sanctuaire d'Obodat, roi nabatéen divinisé ; plusieurs inscr. nabatéennes.
% [Id.]. Inscr. grecque de Rouheîbé (au sud de Bersabée), épitaphe datée pro-
bablement d'après l'ère de Gaza. t1[ Mars-avril. [Bayet]. Etat des fouilles diri-
gées par Morgan en Perse. \ [Pottier]. Conze communique une photographie
de la sculpture trouvée à Pergame ; copie romaine, de style archaïque, de 60
l'Hermès Propylaios d'Acalmèiies, principal émule de Phidias. If [Heuzey].
Fouilles de Gros, à Tello (Chaldée) : vases chaldéens en terre noire, avec
ûgures à la pointe et pâte blanche incrustée dans les incisions, ou avec
i50 1904. — FRANCE.
• décor géométrique d'une savante complexité. ^ [Capitan, Breuil, Charbon-
neau]. Blocs de granit, avec gravures grossières et préhistoriques (signes
divers, figures d'animaux, figures humaines), trouvés près de St-Aubia-
Baubigné (Deux-Sèvres). ^ [Philippe BergerJ. Note de Gauckler sur une nou-
5 velle dédicace en hautes lettres (0,25) bien gravées, trouvée dans les ruines
de la civitas Galiiana : c'est un texte, sur linteau monolithe, relatif à la cons-
truction d'un temple dédié à Mercure, par la cité de Gales et ses deux suffètes
Aris et Manius, au milieu du 2» s. p. G. ^ [Clermont-Ganneau]. Mémoire
sur la Peregrinalio dite de sainte Silvie. ^ [S. Reinach]. Inscr. grecque,
10 très intéressante pour l'histoire des Gaulois, trouvée par Herzog àCos : cette
ville rend grâces à Apollon, qui a sauvé Delphes de l'attaque des Gaulois en
279 a. G. ; sacrifices prescrits par le décret, et crédits ouverts. Historique
et commentaire développés. Transcription avec traduction latine. ^ [Potlier].
Notice de Jalabert sur des stèles funéraires eu stuc blanc, avec représenta-
is tions et inscriptions relatives à des mercenaires en garnison à Sidon. % [Cler-
mont-Ganneau]. Calques d'inscr. grecques chrétiennes de Bersabée (Pales-
tine), envoyés par Prosper : une, datée d'après l'ère d'Eleuthéropolis et
le vieux calendrier dit « des Arabes », présente un grand intérêt pour la
chronologie. ^ [Gagnât]. Gauckler envoie une dédicace qui identifie l'antique
20 Thabbora avec Ilenchir-Tambra (Tunisie), et \^i autres textes (ex-voto à Vénus
ou Mercure, fragments de dédicaces impériales, épitaphes païennes ou chré-
tiennes) qui confirment l'importance de ce centre agricole, presque ignoré
jusqu'ici. î [Id.]. Note de Paris sur une inscr. du 3* s. p. G., en bronze gravé,
trouvée à Cortegana (province de Huelva, Espagne).*|[ [Helbig]. Etude détaillée
26 sur l'equitatus romaine, qui, d'après les monuments archaïques de l'Etrurie
et du Latium, ne fut, jusqu'à l'époque des guerres samnites, qu'une troupe
de fantassins montés qui mettaient pied à terre pour combattre : Fabius
Kaeso, parlant sans doute d'après Fabius Pictor, déclare expressément que
les Romains organisèrent une véritable cavalerie seulement à l'époque des
30 guerres samnites. Observations faites par divers. ^[Bréal]. Origine et sens
des mots grecs ixÉpo^re;, o),6o;, à.lloTzpôrjoi.Xkoi, aifAuXo;. If. [Ilelbig]. Mémoire sur
les attributs des Saliens, représentants sacerdotaux du contingent recruté
parmi les patriciens : on distinguait les Salii palatini et les coUini, et leurs
attributs nous sont révélés par les objets provenant des tombes à puits et
35 à fosses, découvertes par Boni au-dessous du forum, par conséquent anté-
rieures au <T\jvotxt(T[x($; dont naquit Rome. ^ [Bréal]. Etymologle du mot grec
'A-ftldi]. \ [Babelon]. Note sur les types monétaires et autres monuments
qu'on a rapprochés de l'Enfant en prière, statue de bronze du musée de
Berlin. Sur les monnaies de Tarente, le héros Taras fait non le geste de la
*0 prière, mais celui du céleuste. Sur la stèle de Némée on a, non un athlète
en prière, mais le devin Mélampos dans une attitude liturgique, comme sur
certaines monnaies de Sicyone. ^ [Ilelbig]. Achève de reconstituer, d'après
le contenu des tombes du Forum, les attributs et l'équipement des Saliens,
qui, comme représentants sacerdotaux de l'armée, furent équipés comme
45 les patriciens d'alors. ^ [T.éon lleuzey]. Monument de Sommières (Gard) : la
tôte, coiffée de l'apex, est celle d'un llamine colonial ou provincial, voué
au culte d'Auguste, dans l'antique cité de Nemausus ; courte inscr. au
genius du personnage. ^ [Glermonl-Ganneau]. Sur un des fragments de
papyrus araméens, trouvés par Maspero à Sakkâra, on lit la mention de
50 l'an 29 d'Artaxerxès, qui correspond à 436 a. G. ; donc les monuments ara-
méens d'Egypte appartiennent à l'époque des Perses Achéménides. ^
[d'Arbois de Jubainville]. Au début du de Bello gallico, César, pour grossir
sa conquête aux yeux des plébéiens, a menti deux fois, 1° en qualifiant de
COMPTES RENDUS DE l'ACAD. DES INSCRIP. ET BELLES-LETTRES. 151
Gallia o m n i s , la Gallia comata qu'il avait seule conquise, 2o en restreignant
au territoire situé entre la Seine, la Marne et la Garonne Phabitat des
Celtes, qui allait des Pyrénées à la Mer Noire. ^ [E. Babelon]. Monnaies de
Berylns, et monnaies romaines frappées en l'honneur de Carthage, qui
nous donnent pour la première fois l'image du dieu phénicien Eschmoun 5
(jeune homme debout accosté de deux dragons ailés), souvent assimilé à
Adonis, et qui inspira peut-être aux artistes grecs leur Esculape imberbe.
tf Mai-juin. [Séjourné]. Rapport de Lagrange sur l'exploration du Négeb :
fouilles à Abdeh (l'anlique Eboda) ; hypogées ou tombes transformées en
habitations; tombeau d'Obodas ; grafTiles nabatéens ; plan de la citadelle, 10
de la ville et des thermes ; épilaphes sur stèles calcaires en grec ou hébreu.
f [Ileuzey]. Fouilles d'Engel et Paris à Orsuna (antique Ursao), en Espagne :
muraille de 100 mètres exhumée, avec blocs de sculpture (ornements,
sujets guerriers ou religieux, sujets romains, figures d'animaux), armes,
poteries. ^ [J. B. Mispoulet]. Origine et caractères de la consularilé au i5
4« s. p. G. ; rang des consulares, institués par Constantin entre 315
et 320. H [d'Arbois de Jubainville]. La vente de la fiancée au futur
époux, encore en usage en Chine, a été jadis une coutume générale:
chez les Celtes, les Romains, les Germains, dans l'Iliade, en Perse, dans
rinde, dans la Genèse, à Babylone (code d'Hammurabi, en 2000 a. C), etc. % 20
[L, Jalabert]. Note de Ronzevalle sur quelques antiquités syriennes, qui
renseignent sur certains cult«;s syriens à l'époque gréco- romaine (fragment
d'autel à Esculape, vêtu en officier romain ; inscr. grecque sur le dieu
syrien Beellepharus, qu'il faut identifier avec le Baal de Ifry ; relations
nouvelles, attestées par 4 monuments, entre la représentation du lion et le 25
culte de BaalSamîn. t [Clermont-Ganneau]. Papyrus araméen d'Eléphantine
(II" Egypte), qu'il faut classer à l'époque perse achéménide : acte de prêt
pour 8 ans à 12,3 »/<> ^^ 1000 sicles d'argent, avec retards passibles d'intérêts»
dressé par un scribe juif par devant 4 témoins juifs, à un fonctionnaire de
l'administration perse. 1[ [Id.l. Ostracon araméen pour la location d'une 30
boutique : un notaire juif a dressé l'acte d'emprunt sur papyrus. Obser-
vations d'Oppert. ^ [Gagnât]. Inscr. latine d'Henchir-Alouin, sur un certain
Q. Comius Armiger Crescens, communiqué par Gauckler : description et
déchiffrement. ^ [E. Pottier]. Ronzevalle envoie par Jalabert des renseigne-
ments sur le sceau syrien, attribué à Jéroboam, et où il faut lire : de Sama'' 35
serviteur de Yarob 'am » : ce sceau remonterait à une époque antérieure
à l'époque perse, t [HomoUe]. Rnppoft de Lefebvre sur les fouilles faites
avec Barry à Tehneh (Egypte) : ville antique (Achoris) exhumée ; temple
précédé d'une salle hypostyle ; inscr. à Ammon, Hermès, liera, aux Dios"
cures ; dans les tombeaux dédicaces en grec, papyrus grecs et coptes, sca- W
rabées, sceaux et masques en plâtre, t [Oppert]. Polémique contre Scheil
relativement à un faux, attribué à Cyrus, et qui revient à Sogdien, fils
d'Arlaxerxès Longuemain. ^ [De Mély], Les découvertes d'Evans à Gnossos
prouvent que le culte et les mystères de la hache et du couteau étaient
célébrés chez les peuples de l'Asie dès la plus haute antiquité, comme en 45
témoignant, après Longpérier, le Livre des Cyranides. ^ [Héron de 'Villefosse].
Carton et Leynaud ont découvert l'une des entrées des catacombes d'IIadru-
mète ; plus de 400 moires de galeries souterraines sont dégagées. Détails
intéressants. H [Collignon]. Note sur un fragment de sarcophage trouvé à
Pergame : dédicace funéraire d'une femme à sa nourrice, avec représeutalion 50
d'un chien, emblème des soins donnés par cette dernière. ^ [Ruelle]. Note
sur le diagramme musical inédit de Florence, dont l'auteur s'est inspiré à
la fois de Cl. Ptolémée, de Porphyre, et de Manuel Bryennios ou de Georges
1-")2 190^1. — FRANCK.
Pachymère. ^ fThéodore Reiaach]. Pétition sur papyrus, adressée en 141 a.
C. à Ptolemée Evergète II, par Kephalos, colon militaire, lésé par un cama-
rade. Détails sur le droit privé et public de l'époque ptolémaïque. ^ [d'Arbois
de Jubainville]. Note sur les dieux celtiques à forme d'animaux. ^ [S. Rei-
6 nachj. Découverte par Grenfell et Ilunt de huit épitomés fra^zmentaires de
Tite-Live, qui renferment quelques faits nouveaux, d'une nouvelle collection
des Aôyot 'Irjao-j, d'un texte apparenté à l'Evangile des Egyptiens, d'un libellus
libellatici,' de 80 vers d'un parlhénion de Pindare, de l'argument en prose du
Dionysalexandros de Cratinus, etc. ^ [CagnatJ. Milliaire trouvé entre Bône et
10 Giielraa, qui mentionne la réfection de la voie romaine sous Antonin le Pieux-
^H J uillet-aoùt [GaucklerJ. Découverte à Carthage du théâtre romain, à 8"» sous
terre ; 4 galeries concentriques superposées, avec escaliers voûtés, portique,
et pourtour à colonnades ornées ; statue d'Apollon debout près d'un trépied
où s'enroule un serpent ; inscr. en marbre blanc à caractères peints en
15 rouge. ^ [IloUeaux]. Lettre sur les fouilles de Délos, par Jardé, Bizard et
Bulard : dégagement de la terrasse (statues, bronzes et poteries archaïques);
édifice en stuc peint consacré à Dionysos ; sanctuaire des Posidoniastes
syriens ; inscr. financière de KO lignes (opistographe), et décret (confédéra-
tion des Nésiotes en l'honneur de deux Thébains) ; mosaïques nombreuses.
20 \ [Héron de Villefosse]. Note de Dissard sur 4 inscr. latines de Lyon. If [S.
lîeinachl. Arnaud a exploré près de Guges (Bouches-du-Rhône) la grotte du
Trou des morts : 3 squelettes accroupis, 2 crânes dolichocéphaies et pro-
gnathes. 11 [Ph. BergerJ. Sadoux, aux fouilles de Dougga (Tunisie), a trouvé
l'inscr. dédicatoire d'un temple à Massinissa, en phénicien et libyque, avec
25 généalogie de ce prince. 1[ [Maurice CroisetJ. Le sommaire du Dionysalexan-
dros de Cratinos prouve que la comédie mythologique avait à Athènes, au
IV' s., une tendance satirique, avec fantaisie et observation, comme dans
Aristophane. La pièce de Gratinos, si l'on s'en réfère à un fragment des
Mùîpai d'IIermippos, a dû être jouée aux Lénéennes de 430. If [Holleaux].
30 Photographies des œuvres d'art de Délos (Hermès en marbre ; groupe
d'Aphrodite, Éros et Pan ; torse d'Aphrodite). ^ [P. Jouguet]. Sept fragments
sur papyrus, trouvés à Ghôran (Fayoum), d'une comédie de Ménandre
(Hypobolimaios), et un long fragment d'une scène de l'Apistos du môme. ^
[H. Wallon]. Rapport sur les travaux des commissions de publications pen-
35 dant le l?'' semestre de 1904 : Inscripliones ad res romanas pertinentes, I,
3 ; Recueil des inscr. grecques, III, 4 ; I, 4. ^ [HomoUe]. Résultats des fouilles
d'Ithaque par VollgrafT; de Céos et los par Graindor, et de Délos (statue
de Silène). ^ [Paul TanneryJ. L'opuscule " la Division du Canon ", attribué
à Euclide, lui est certainement antérieur, et son auteur appartenait proba-
♦0 blement au cercle de l'Académie de Platon. If [GlermontGanneau]. Deux
textes araméens d'Egypte : un grafflte de Panopolis, en l'honneur de Min,
le Pan des Grecs ; et un contrat sur papyrus relatif à un prêt d'argent
(avec mention d'un mois de l'ancien calendrier égyptien). ^ [Id.]. Commente
les papyrus araméens de l'époque achéménénide (Egypte), et une inscr. naba-
45 téenue de basse date (Pétra), jusqu'alors inexpliquée, f [Héron de Ville-
fosse]. Description et lecture des 4 inscr. latines de Lyon, découvertes par
Dissard. t [Collignon]. Rapport d'Edouard Naville sur les nouvelles
fouilles de Deir-el-Bahari (nécropole de l'ancienne Thôbes, grand temple
de la reine Ilatschepsou). ^ [Gagnât]. Tracé primitif de la ville romaine
60 de Thamagudi (Algérie) : enceinte assignée aux colons par Trajan, plan
des rues. % | Clermont-Ganneau]. Dido (dérivé de StSwiit), ne serait
qu'une traduction de Tanit. ^ [Clermont-Ganneau]. Note de de Voglié sur
une statuette d'isis avec inscr. phénicienne, qui daterait, selon Maspéro,
COMPTES RENDUS DE l'ACAD. DES INSCRIP. ET BELLES-LETTRES. 1S3
de la !'« moitié du 4* s. a. G. ^ [Homolle] Description de la célèbre colonne
d'acanthe de Delphes, qui serait le produit de deux offrandes, peut-être
contemporaines. ^ [Id.] Ilolleaux annonce la découverte, à Délos, d'une
mosaïque (Dionysos armé d'un Ihyrse et à cheval sur un tigre), chef-d'œu-
vre du 3« s. a. G. % [de Vaux] Exemples d'un substratum altaïque (x-jpawoî 5
serait parent de racines turques et mongoles) au-dessous des langues grecque
et latine. ^ [Bouché-Leclercq] Discute, à propos de la cassette royale (tSio;
16-i'oç] au temps des Ptolémées, les témoignages contradictoires de Gicéron
et de Diodore. ^\ Sept.-oct. [Gagnât] Inscr. de Khamissa (Algérie) sur A. Lar-
cins Macrinus, princeps gentis Numidarum. Commentaire développé. ^ to
[Clermont-Ganneau] Note sur le prétendu dieu Ogéuès, mentionné dans
une inscr. de Palmyre. t [Id.] Note sur Ilermès-Héraklès et Eschmoun-
Melkarth. % [Capitan, Breuil, Ampoulauge] Gravures préhistoriques (bison,
cervidé, etc.) découvertes sur les parois d'une petite grotte près des Eyzies
(Dordogne). ^ [GaucklerJ Résultats de l'exploration du limes tripolitanus : 16
turris, avec sur la porte d'entrée dédicace au propriétaire (de la famille des
Arellii Mamilii). ^ [Babelon] Origines de la monnaie à Athènes : les tradi-
tions, le passage de Plutarque sur la réforme de Solon, le ch. 10 de la Gons-
titution d'Athènes d'Aristote. t [Paul Gauckler] Topographie de Garthage :
réseau des rues de la colonie romaine fondée en 122 par G. Gracchus sur 20
l'emplacement de l'ancienne métropole punique, lequel donne une base
précise aux recherches ultérieures. ^ [EspérandieuJ Fragment d'inscr.
trouvé à Orange, relative à la concession perpétuelle de parcelles de terres
à des colons moyennant redevance annuelle. % [Ph. Berger] Note de Delattre
sur les fouilles de Carlhoge : inscr. funéraires puniques, sarcophage en 26
marbre blanc peint et sculpté (même projet que sur le mausolée néo-punique
d'El-Amrouni). | [Babelon] Athènes avait un atelier monétaire avant Solon,
dont la réforme, qui consista dans une augmentation de poids, porta
uniquement sur l'étalon euboïco-attique (Cf. cb. 10 de l"A6ï)vai'wv noli^zEia) \
la réforme Solonienne avait été déjà appliquée à Samos. ^ [Pottier] La 30
chouette servait à marquer les prisonniers athéniens pendant la guerre
du Péloponèse. \ [Bréal] Etymologie et sens de Ç-jXov, kleoc, xuêKT-i:T|Tr,p. ^
[Jean Clédat] Fouilles au monastère de l'Apa Apollo à Baouit (Haute-
Égypte] : 30 chapelles funéraires avec fresques curieuses ; description et
reproductions. ^ [Salomon Reinach] Mémoire d'Amelung sur l'Apollon du 36
Belvédère et la Diane à la biche, qui seraient des copies de deux statues
de bronze du 4» s., sans doute d'Euphranon. ^ [Gagnât] Rapport sur
les écoles d'Athènes et de Rome : mention élogieuse des travaux de
Mendel (Tégée), Jouguet-Lefebvre (Fayoum), Demoulin (Ténos), Graindor
(Géos), Voligraff (Argos), Jardé (inscr. de Delphes), Lefebvre (inscr. 40
chrétiennes grecques), Bizard et Xoual (archéologie figurée), Serruys
(les mss. de Thucydide en Italie ; textes de Gonstantinople, du mont Athos
et de Salonique), Dubois (histoire de la ville antique de Pouzzoles), etc-
1 [Maspero]. Résultats des fouilles d'Edfou ; publication du tome 1 des
œuvres diverses de Mariette. ^ [Mispoulet]. Réforme du consulat romain au 45
IV s. : il devient le couronnement de la carrière des honneurs, le consul
ordinaire est distinct du suffect, il n'y a plus de consuls honoraires. ^ [Cler-
mont-Ganneauj. La plus belle inscr. néo-punique, trouvée par Mathuisieulx
en Tripolitaine : consécration à Ammon d'une statue et d'un sanctuaire.
^ [Héron de Villefosse]. Quatre inscr. du Kbauguet (antique Neferis), trouvées 60
par Crespel ; l'une atteste en ce lieu africain l'existence d'un sanctuaire
d'Adonis, au début du in« s. Transcription et commentaire, t l^- Babelon].
Mémoire de Radet sur l'Artémision de Sardes, presque aussi populaire que
154 1904. — FRANCE.
celui d'Êphèse, et où on adorait une Anaïiis persique. ^f Nov.-déc. [Héron
de Villefosse]. Lettre de Carton sur les fouilles des catacombes de Sousse,
par Leynaud : squelettes d'enfants en bas âge, plusieurs loculi intacts.
^ [Gagnât]. Pierre Paris signale un sanctuaire deMithraà Merida (Espagne) :
6 statue gigantesque d'un homme à demi-nu, accoudé et jouant avec un
dauphin ; marbres sculptés et inscr. en grand nombre (transcription et
commentaire). ^ [Id.]. Lettre de Merlin sur une inscr. d'Aïn-Fourna (Tu-
nisie), qui mentionne Lupus Jiilianus. ^ [Louis Ilavet]. Démontre, à la
séance publique annuelle, que les disciplines historiques et philologiques
10 méritent bien le nom de sciences, f [Gagnât]. Gauckler a découvert à Car-
Ihage (colline de Bordj-Djedid) l'emplacement du camp de la l'» cohorte
urbaine, et une série de listes militaires % [Max. CoUignon]. Résultats des
fouilles de Gaudiu sur l'emplacement d'Aphrodisias (Garie) : dégagement
de l'enceinte, du temple, des thermes ; vestiges d'architecture, bas-reliefs
16 et sarcophages. ^ [lloUeaux]. État des fouilles de Délos : sanctuaire d'A-
pollon dégagé, monuments épigraphiques et archéologiques; la maison de
Dionysos, etc. A. G.-D.
Gazette des Beaux-Arts. 190i, janv. G. Pbrrot et Gh. Chipiez, Histoire
de l'art dans l'antiquité. VIII. La Grèce archaïque. La sculpture [A. GhaumeixJ.
20 Ge vol. dû à G. Perrot qui, depuis la mort de Ghipier, continue seul l'œuvre
entreprise, est à la hauteur des précédents ; à lire ce savant ouvrage on
connaît mieux encoro toute la force spontanée et la beauté ingénue des
figures créée par l'art archaïque. ^*i l" mars. P. Gusman, Li villa impériale
de Tibur [G. Toudouze]. Beau, intéressant et utile, on le lira avec plaisir et
26 on le consultera avec fruit pour travailler. ^^ Juillet. La déesse aux ser-
pents du palais de Gnosse [S. Reinach]. Trouvée en 1903 dans un petit sanc-
tuaire qu'il a été possible de restituer, elle est en faïence, elle est couron-
née d'une haute tiare de couleur pourpre avec bordure blanche autour de
laquelle s'enroule un serpent, description du costume (fig-). Autour d'elle
3ti trois autres serpents verts, tachetés de brun, la déesse tient la tête du
premier de sa droite, de sa gauche elle tenait la queue de l'animal, les
deux autres s'enroulent autour des hanches. G'esl une des plus anciennes
déesses de la mythologie Cretoise. Autre statuette sans tôle tenant égale-
ment un serpent et représentant une acolyte ou une fidèle de la déesse.
36 Le fond du sanctuaire était occupé par une croix en marbre occupant la
place d'honneur. Vase d'argile, objet d'apparat et non d'usage, offrant une
combinaison heureuse de la décoration en relief et de la peinture (flg.). 1[f
Nov. Un monument de l'art byzantin au xiv« s. [Gh Diehl]. Les mosaïques
de Kahrié-Djami jadis église du monastère byzantin de Ghora. Description
♦0 de ces mosaïques; dans la principale au tympan de la porte royale on voit
aux pieds du Christ un homme vêtu du costume des grands dignitaires
byzantins, c'est Théodore Métochite, ministre et favori de l'empereur An-
dronic II, diplomate, homme d'État, savant et philosophe. Esquisse de sa
vie. Dans un prochain art. D. cherchera à préciser la date de ces mosaïques, à
45 déterminer l'école à laquelle elles appartiennent, et montrera ce qu'elles
nous api)rcnnent sur la renaissance ou l'évolution de l'art byzantin. X.
r Journal des Savants. N"» S'*. '2« année. Fr. "W. Dorpfeld, Troja u. Ilion,
^ Ergebnisse der Ausgrabungen i7i den vorhistorischen u. historischcn Scliicliten v.
mon 1870-1874, 2 vol. [G. Perrot] l" art <dont la suite est aux n»» de mars
60 et d'dvr.>. Ouvrage considérable qui est la substance môme de toutes les
observations faites pendant plus de 30 ans sur le champ de fouilles. Résumé
de ce qui en fait l'importance et la valeur originale. ^ Fragmenlsammlung
der griech. Aenle. T. 1 . Die Fragmente der sikelischen AcrzteAkron, l'hilistion u.
JOURNAL DES SAVANTS. 15S
des Dioklesv. Kartjstos hrsg v. M. Wellmann [f P. Tannery]. Mérite toute
rattenlioa du public savant auquel il rend des services assez grands pour
être estimé à l'égal d'un travail définitif. ^ Livres nouveaux. Mélanges Bois-
sier [E. Gh.] Restera comme le monument mettant en pleine lumière l'état
des études latines en Europe au commencement du xx« siècle. ^ Ebsnier, s
LHle Tibcrine dans l'antiquité (pi.) [H. D.]. Monographie très développée. ^
Fr. BOLL Sphaera. Neue griech. Texte u. Unlersuchungen zur Geschichle der
Sternbilder [G. E. R<uelle>l. A tiré un bon parti des 54 mss. mention-
nés dans l'ouvrage. ^ Stéphane Gsbll, Atlas archéologique de l'Algérie, \»r
fasc. [M. B.]. Ne le cédera en rien à l'Atlas arch. de la Tunisie et cons- lo
tituera un répertoire de premier ordre. If Albert Maire, Répertoire alpha-
bétique des thèses de doctoral es lettres des Universités françaises [L. L<éger>].
Sera utile aux candidats éventuels en quête d'un sujet inédit et aux
érudits qui désirent une orientation sur tel ou tel sujet. %\ Fév. The
Oxyrhynchus papyri. P. 3. edited with translations and notes by B. P. is
Grenfell and A. S. Hunt (pi.) [H. Weil]. Nouveau service rendu aux
lettres grecques par les éditeurs aussi heureux dans leurs trouvailles
qu'intelligents dans leurs explications. ^ A. Meillet, introduction A l'étude
comparative des langues indo-européennes [J. Vendryes]. Comble heureusement
une lacune et sera lu avec profit par les philologues et les linguistes. % 20
Livres nouveaux. MikoLajCZAK, De septem sapientium fabulis quaestiones selec-
/«(Breslauerphil.Abhandl.IX, 1) [A. II<auvelte>]. Contribution appréciable
de résultats certains. ^ S. Eitrem, Die gôltlichen Zwillinge bei den Griechen
[S. R.]. Sera une source infiniment riche d'informations et de suggestions.
*i G. Negrt, L'imperatore Giuliano VApostata [A. M.]. Livre impartial qui 25
s'adresse plutôt au grand public, et qui, en dépit de qqs inégalités, donne
un exposé clair et bien informé de sa politique religieuse, f Th. ReinaGH,
L'histoire par les monnaies [E. B.]. Réunion d'art, de numismatique parus
depuis 15 ans. L'érudition de R. et sa connaissance des sources font que
son opinion doit être prise en considération, alors qu'on ne partage pas 30
son avis. Certaines dissertations paraissent inattaquables et resteront de
solides mémoires d'érudition. ^ The new Palxographical Society, P. 1.
[L. D<elisle>]. Fait bien inaugurer de l'avenir de la nouvelle société. ^^
Mars. F. G. S. Schiller, Sur la conception de rèvépyeia àxivyio-fa;. — Usener,
Epicurea. — Natorp, Die Elhika des Demokrilos [BrochardJ. l"" art <dont 35
la suite est aux n°^ d'avril et de mai>. Esquisse d'une théorie du
plaisir d'après Epicure à l'occasion de l'excellent recueil d'U. et du
savant ouvrage de N. Epicure ramène le plaisir au bien-être physique et
refuse toute valeur aux variétés du plaisir. Il admet aussi des plaisirs de
l'âme, sans pour cela se contredire. Théorie des E'tSwXa : le souvenir 40
d'un bonheur passé revivifié par l'âme peut être assez fort pour étouffer
une douleur présente, si aiguë qu'elle soit. Les Epicuriens, poussant
cette doctrine jusqu'à ses plus extrêmes conséquences, arrivent au même
résultat que les Stoïciens. Malgré de nombreuses différences, il y a entre
les deux doctrines une ressemblance profonde dans l'esprit et presque *5
dans la lettre, t Livres nouveaux. Zanolli, De p&eudophocxjlidea [M. G.].
Est au courant de la question ef, grâce à des recherches personnelles très
attentives, y apporte qqs additions ou corrections utiles. \ A. de Ridder,
Catalogue des vases peints de la Bibliothèque nationale, 2 vol. (pi.) [E. P.J.
Grands éloges pour le texte et pour la partie artistique. ^ G. Joret, Un 50
Helléniste voyageur normand, J.-D. Le Chevalier, d'après sa correspondance
avec Bôttiger [IL D.]. Intéressant mémoire. Yl Avr. E. Levasseur, Histoire
des classes ouvrières et de Vindustrie en France avant 1789, 2^ éd., 2 vol. [A. des
456 1904. — FRANCE.
Cilleuls]. <Mentionné ici à canso des chapitres consacrés aux classes
ouvrières à Rome jusqu'à la chute de l'Empire et en Gaule avant et depuis
la conquête de Jules César>. Beau livre d'un style pénétrant et d'une vaste
érudition. L. n'a pas craint d'en refondre plusieurs parties pour le mettre
s au courant des progrès survenus depuis la U* éd. (1858). ^ J. STiizyGOWSKi,
Kleinasien, ein NeuUind dev Kunslgeschichtè [C. Diehl]. Important ouvrage qui
en dépit «i'hyphotèses contestables apporte un fait essentiel et indubitable :
c'est qu'il faut chercher les origines de l'art chrétien et byzantin dans
l'Orient hellénistique, tout pénétré des traditions du vieil Orient primitif.
^^ ff Mai. A. MOMMSBN, Fe&le der Stadl At/ien im Altertum. — Nilsson, Slndia
d". Dionysii:> atiicis [P. Foucart]. On retrouve dans le !•'' ouvravge la même
érudition et la même conscience de l'auteur de l'IIeortologie, toutefois le
critique conteste 1» la prétendue concordance entre les fêtes de Dionysos
et le développement de la vigne, 2» les caractères de la religion de D. en
*6 Attiqiie. La méthode de N. est plus simple et plus rationnelle, mais elle
n'explique pas d'une façon satisfaisante les cérémonies du culte attique de
D. Le critique se propose de revenir sur le sujet dans un prochain vol. des
Mémoires de l'Acad. des Inscriptions. % Recueil de Fac-similés publiés en
1903 [H. Omont]. Huit grands recueils de facsimilésde mss ont vu leur publi-
20 cation commencée, continuée ou achevée : 3 en Angleterre, 2 en Allemagne,
3 autres en Danemark, en France ou en Suisse. < Ces recueils sont ana-
lysés dans la R. d. R. >. \ Livres nouveaux. A. Choisv, L'art de bûiir ches
les Egyptiens (pi.) [M. Dieulafoy]. Beau travail qui n'est pas seulement une
révélation de l'art égyptien, mais qui renferme de précieuses leçons de
2» sagesse, de patience et de modestie. % IL Diels, Die Fragmente der Vorso-
kratiker, griech. u. deutsch [Ara. IL]. Partout dans ce vol. éclate la science
consommée du philosophe avec la méthode rigoureuse du philologue. % K.
JaakkOLa, De pmeposidonibus Zosimi quaestionrs [M. C.]. Pourra être utile à
titre de dépouillement préalable du texte à étudier. J. a réuni des matériaux,
30 mais sans les mettre vraiment en œuvre, ^f .In. IL Zonuervan, Allgemeine
Kartenkunde [A. de Lapparent]. < Mentionné à cause des géographes
grecs. Z. montre comment ils ont posé au moins les principes de \di
science des projeclions:>. ^ G. Perrot, Histoire de Vart dins V antiquité. T. 8.
La Grèce archaïque. La sculpture (pi.) [M. Dieulafoy] le' art. <dont la suite
35 est au no de jlt>. Documents rassemblés avec discernement et présentés
avec science et clarté. Il faut féliciter P. d'avoir admis l'usage de la poly-
chromie qui suggère au critique un long développement, f Livres nou-
veaux. GrbenidGE, Tke légal procédure of Cir.ero^s time [P. -F. Girard].
Exposition claire, correcte et bien informée. On regrette que G. ait négligé
40 l'examen des principaux problèmes de procédure civile et criminelle pour
la solution desquels les textes de Cicéron sont parmi les plus importants,
f Lucrèce. De la nature. Livre 3. Texte latin et commentaire de IL A. J.
MUNRO, trad. A. Raymond [lî. Cj. Mêmes qualités de conscience, de fldélilé
et d'intelligente application, c'est une éd. rajeunie et mise au courant de
45 la science. H K. RoncZewski, Gewôlbeschmuck im rôm. Altertum [A. M.].
Excellent recueil de documents, niais les questions théoriques qui y sont
étudiées gagneraient à être précises et simpliiiée. yi Juillet. A. IIarnagk,
Die Mission u. Ausbreitung des Cliristentums m dcn erslen .î Jahrhunderten
IP. Monceaux). Sera doublement utile; en môme temps qu'une large syu-
£0 thèse des résultats acquis, il apporte un bon exemple, celui de la vraie
méthode critique. \^ Août. Livres nouveaux. Ilnmcri carmina rec. Arth.
LUDWiCH. P. L Vol. l. llias [Am. II.|. Sans faire oublier Ted. de Christ,
pfésentç un ensemble de faits, de lectures et de témoignages antiques que
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 1?)7
la critique d'Homère ne devra jamais négliger. ^ H. Leclergq, L'Afrique
chrétienne, 2 vol. [R. C]. Montre du sens critique et une véritable Indépendance
d'esprit. ^^ Sept. Hugo Brbtzl, Bolanische Forschungen des Alexanderzuges (pi.)
[C. Joret] 1"' art. <dont la fin est au n» de nov.>. Montre une connaissance
du sujet qu'on ne saurait trop louer. L'éloge qu'il fait de Théopliraste est 5
un peu excessif. ^ Die archaische Poros-Architeklur der Akropolis zu Alh^n
hrsg. v. Th. Wiegand . . . (pi.) [H. Lechat]. Ce travail des plus considérables
est sans nul doute le plus méritoire de tous ceux auxquels ont donné lieu
les fouilles de l'Acropole. Il a demandé outre beaucoup d'années de labeur,
un rare effort de patience et de ténacité. % P. Papini Statii Silvas. Krohui lO
copiis usus éd. A.. Klotz (pi.) [A. Gartault\ !«' art < dont la fin est au n»
d'oct. >. Les assertions de Klotz sur les leçons ne méritent pas toujours con-
fiance. Son éd. néanmoins est un bon instrument de travail pour le corriger
et suggère au critique qqs corrections. ^ Livres nouveaux. S. Ettrem, Die
Phaiakenepisode in den Odyssée [M. Croiset]. Pense avec raison que l'épisode 15
n'appartient pas à une Odyssée plus ancienne ; étude neuve et personnelle,
ingénieuse parfois jusqu'à la subtilité. ^If Oct. Tke Oxijrhynchus Papyri. P.
4 edited with translation and notes by Grenfell and IIunt [H. WeilJ.
< Cf. supra fév. >. Même virtuosité dans le déchiffrement, même compé-
tence dans le commentaire que dans les vol. précédents. Analyse des textes 20
classiques dont le plus remarquable est un Parthénéion attribué à Pindare
par les éditeurs, mais que Weil restitue à Bacchylide. H IJvres nouveaux.
Poimandres. Studien zur griechisch-âgyptischen u. friihchristlichen Lite- '
ratur [G.E. R.]. Renouvelle complètement l'étude de ces textes. ^ W. Gronert,
Memoria Grxca Uerculanensis. . . [II. Goelzer]. Vue d'ensemble des variations 25
subies par l'orthographe grecque < Cf. supra Bulletin critique >. t Tables
des art. publiés dans la partie non officielle du Journal du Ministère de V Instruction
publique russe de 1866-1891 et de 189i-1900, 2 vol. [L. Léger]. Rendra de grands
services aux savants. 1I^[ Nov. Livres nouveaux. H. Thédenat, Le Forum
romain et les Forums impériaux, 3" éd. (pi ). — Gh. HUELSBN, Dass Forum 30
romanum, seine Geschichte u. seine Denkmdler (pi.) [A. M.]. L Excellent
ouvrage qui contient des chapitres nouveaux ou renouvelés. On peut regrette^"
toutefois que la conception générale du livre n'ait pas été changée. Celui de
H, moins complet mais plus clair, fait preuve de vues personnelles et d'une
science approfondie de la Grèce antique. % G. Glotz, L'ordalie datis la Grèce 35
priynitive [G. E. R.]. Œuvre définitive et du plus riche intérêt. ^ Mehier de
MathuiSIEULX, Rapport sur une mission scientifique en Tripolitaine (Nouv.
Archiv. Miss). [R. G.]. Résultats fort intéressants pour l'archéologie africaine.
t V. Chapot, La province romaine proconsulaire d'Asie depuis ses origines jus-
qu'à la fin du Haut-Empire [Besnier]. Sur toutes les questions qu'il passe en 40
revue, donne des indications abondantes, précises et sûres : rien d'essentiel
ne lui a échappé. ^^ Dec. P. Gaugkler, La mosaïque antique [G. Boissier].
Travail de grande importance écrit pour le Dictionnaire des Antiquités de
Saglio. Il est à désirer qu'il puisse être détaché de cet excellent ouvrage, t
Die Provinca Arabia auf Grund 2" in den Jahren 1897 u. 1898 unternommenen 45
Reisen im Verein mit Alfred v. Domaszewski beschrieben von R.E. Brun-
Now. T. 1, Die Rômerstrasse von Mâdebâ iiber Petra u. Odruh bis El-'Akaba
(pi.) [Glermont-Ganneau]. Œuvre considérable où la valeur du fond ne le
cède pas à celle de la forme. Qqs observations de détail du critique relatives
pour la plupart aux inscr. grecques. Henri Lebègue. 60
Méraoires de la Société de linguistique de Paris, t. XIII, fasc. 2.
Etymologies grecques [BréalJ. 1. "Ocp£>>oî et sa famille <cf. Rev. d. rev. 28,
149, 43>. Ce mot correspond au sanscrit " apnas, profit, avantage ''. L'as-
158 1904. — ' FRANCE.
piralion en gr. vient du temps où l'on disait oç),o;, qui se retrouve dans
ôç).i(Txdtvw. D'après uvejijiwv et7:X£J|j.wv B. statue une ancienne forme n. *o7ivoç.
ô'fXTrvoç " profit '', dont le féminin est resté dans ofAuv?) (Ilesych.) et dont le
sens se voit dans le dérivé ô(xiTveyeiv = aû'Çetv (Phot.) ; il rapproche encore
B ô(i7rvfa Ar)|j,r|Tr,p ; puis les motS açvo;, àçvE(oç, açsvoi;, àçvjei, àyvijvet = ô)>ê:'Σi où
la différence de la voyelle doit s'expliquer par la présence d'un son nasal
devant ç. B. se demande s'il ne faudrait pas rapporter à la même origine
açvw, àçvt'Sio;, atçvtôioî, â^aTtt'vYiç, è^a^çv?]; et si açvw, avant de signifier " subi-
tement ", n'a pas signifié " d'abondance '*. En Italie, on trouve " ops ",
10 avec ses dérivés " inops, opulentus, opifer, opitulor, opiparus, copia " ;
puis la déesse " Ops " dont le nom semble bien signifier " aide, secours ''
et qui doit être " une sorte de providence féminine ", comme " Jupiter
Oplimus " est Jupiter secourable. L'idée de " secours " conduisant à celle
de " besoin " B. rapproche " opus '', puis le terme " optio ", qu'il interprète
16 par " adjudant ", comme étant dérivé de cette même rac. "■ op, secourir,
aider ". 2. "OXêo;, " richesse ", est p.-ê. un mot populaire, une corruption
de oçXo;. 3. B. interprète éxépwôe II. V, 331 par " à propos d'un autre ''.
4. 'Ays.ïtlr[. Pour ce surnom d'Athéna, il faut garder l'étymologie des anciens
aYw et Xe(a " déesse qui fait du butin ''. 5. Aâcpypov. Dans ce mot le 9 repré-
20 sente le F de Xy|Fî;, XeFt'a ; ceci fait supposer une racine " lav " " piller "
à laquelle on pourrait p.-ê. rattacher le nom de la déesse italique " La-
verna ''. 6. 4>ûXo7riç, " bataille rangée '', est un dérivé de 9yXov, dans lequel
le second membre, la racine on " voir "joue un rôle presque explicatif;
l'accentuatiou est celle des composés. 7. MépoTteç. La première partie (xep
25 cache un substantif signifiant " homme ''; [lépoTre; = ceux qui ont visage
d'homme". 8. AtâêoXoç. D'après un passage d'Hérodote V, 50, où SiaêâXXeiv
est pris dans le sens de " séduire '', B. conclut que StàêoXoç est non pas le
" calomniateur, ou l'ennemi ", mais le " séducteur, le tentateur ". 9. 'AX-
Xo7rp(5iTaXXo?, " celui qui dit une chose â l'un, autre chose à l'autre "; aXXo
30 est, ici, l'accusatif neutre régi par un verbe sous-entendu ; cf. en français
" le qu'en dira-t-on ", " un m'as-tu vu ''. 10. Tdaoç est employé au sens de
" tout" II. XXII, 322 ; il est séparé de son corrélatif; " totus " en latin, séparé
de " quotus " a de même signifié " tout ''. 11. Aîjj.ûXo;. Le rapprochement
entre le latin " aemulus " et ce mot n'est p.-ê. pas dénué de fondement ;
36 "aemulus" pourrait bien être un mot emprunté, un terme de gymnase
ou d'école signifiant " gentil, intelligi^nt ". 12 Epà-^oî (gr. moderne). Le
latin "brevia, bas-fonds", est la traduction du gr. ppâxest; cette expression
transportée sur terre a donné naissance au gr. moderne Bpixo;, " un rocher".
13. "AvEw;, avoy;, èv£($î. Pour le peuple un homme muet d'étonnement est
40 un homri.e stupide, cf. l'allemand " dumm'' et l'anglais " dumb "; àv£w;,
" muet ", est donc un doublet de avoy; ; ève6; confirme ce rapprochement ; il
signifie ordinairement "muet", mais Platon, Alcib. II. 140 D. l'emploie dans
le sens de "sot". ^ Une loi d'accentuation grecque; l'opposition des
genres [Vendryes]. V. rappelle que l'accent avait en indo-europ. une valeur
45 significative et il cite le contraste entre les noms d'action et ceux d'agent.
C- tpd/o; et Tpox<5î, çôpo; et çopdç, etc. Quand l'opposition consistait en une
différence de genre, il y avait eu indo-europ. contraste dans l'accentuation ;
le grec a usé abondamment de ce contraste " pour opposer les thèmes en
-0- aux th. en -a- exprimant l'action," ceux-ci étant en grande majorité
60 oxytons, ceux-là barytons, c. itXïiyi^, poi^, aTtoySi^ et Xd^o;, 7tX<5oc, <^6yoi. De
plus le gr. a tiré souvent d'une môme racine un msc. et un féminin, ao^poî
et âYopà, SiXoç et poXri, etc. Le conslrate se manifeste avec persistance
notamment dans tî|xo? et Tiixrj, qui ont l'accentuation inverse de celle qui
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 159
est généralement attestée pour les noms en -pio; et -(ir) exprimant l'action
C'est ainsi que ôxtAÔî, attesté par Eustathe 1528, 23, devint o/jao;, quand on
eut fait le fém. ô^jj-r,. D'autre part Tindo-europ. possédait pour exprimer
l'agent, des noms masc. en -o- oxytons, auxquels s'opposaient des noms fémi-
nins en -a-, généralement barytons. Les noms féminins de cette calé- 5
gorie en greo sont en général barytons, âVl. «p'^'^. etc. et si le masc. corres-
pondant existe, il y a contraste d'accent : àfiôpyr) et i[Lop-(6i;, diHri et
cTTaXdî " établi " (llesych.); il s'ensuit que si il y a à la fois un nom
d'agent et un nom d'action, tous deux féminins, ils offrent un con-
traste d'accentuation c. àp-Ki-fti, " crochet ", et ipizay-q, " rapacité ". Ces \o
deux oppositions sont parallèles et indépendantes, car le grec tire d'une
même racine un nom d'action masc. et un nom d'agent féminin qu'il
accentue de même c xorto; et xoîxyi, et inversement un nom d'agent masc.
et un nom d'action fémin. c. popd; et ^opi, o-xotc^ç et <jy.o-n:r\. Bien que la
répartition de l'oxyton et du baryton selon le sens de nom d'agent et is
de nom d'action soit subordonnée à l'opposition du masc. et du fémin.
cependant il n'y a jamais opposition d'accent entre le masc. et le féminin
d'un même adjectif, parce que l'adjectif n'a pas de genre en propre. Mais si
l'adjectif s'élève au rang de substantif, alors l'opposition reparaît, ainsi :
Itnpôi, fém. >£7rpâ, mais y] Xéupa ; <\iuip6i, fém. t]/wpà, mais t] i];wpa. Cette loi 20
d'opposition des genres dans les th. en -0- et -a- a été étendue par le grec à
d'autres thèmes, p. ex. aux substantifs en -u; ; les masc. sont barytons,
pôxpu;, opu;; les féminins oxytons, â-/)ûç, SeXcpj;. Tl n'y a que peu d'exceptions.
Le grec s'est encore servi de cette loi d'opposition pour opposer les mots
désignant des sexes différents ; de là une loi d'accentuation " suivant 25
laquelle les n. de parenté masc. tendent à porter l'accent à la même place,
par opposition aux n. de parenté fém. dont l'accent a été généralisé en sens
inverse". Ainsi le grec, ayant hérité de noms de parenté masc. oxytons,
tels que yEvetrip, Trar/ip, a généralisé cette accentuation, de là àSsXcpdî, àvs-lndç,
yoL^ëpô;, ■<[cit.\).£.iri(; (à côté de -^oL^iéxtii), YevvYjTir,; (au sens de père ou parent), 30
sxup6;, xtjSeo-tiq;, ôp:pav($;, TtsvÔEpdç, urj-Jî, irpoyové; (?) (au sens de beau-fils)^
utd;, v)îwv(5ç ; en revanche, les noms féminins sont généralement barytons :
axotTi?, aXo-/OÎ, etvaTYip, ôuvatrip, lAT^Trip, ^op, xr,pï), vy[jLÇY5, xr|p/], lâXiç. Font
exception les mots forgés à une époque récente par substitution d'un suffixe
masculin à un suff. féminin et réciproquement. V. examine ensuite quelques 35
autres exceptions réelles ou apparentes, c. tiôo-i;, xâat; et Traïç, uppiz-qp, Ttapôévoç;
le problème que soulèvent uàxpwc et (xrixp-jtà, puis yuvYi et vuo;. Il explique
ensuite d'après la loi l'accentuation de Of,Xu;, parce que ce mot, masc. dans
la forme, est féminin de sens et doit par conséquent s'opposer aux autres
adjectifs en -ûc, dont la signification est masculine. Si l'on ne voit guère de 4U
trace de celte loi dans les noms d'animaux, en revanche la plupart des
noms de plantes, qui sont féminins, sont barytons (exception ?ï)y6;), tandis
que ceux qui sont masc. sont en général oxytons. Énumération de ceux
sur le genre desquels il y a hésitation. Quant à l'exception relative aux
noms masc. de plantes en -[xoç {^p6\ioi, ^Xupio; etc.), elle s'explique parle fait 45
que les substantifs en -(xoç qui expriment l'action ou l'abstraction sont
généralement oxytons. ^ Variétés [Bréal]. Regret et regretté. H. Chavée faisait
remonter ces mots au latin " recrescere " ; cette explication vraie doit
se déduire de la conception populaire qui fait dire " qu'on a le cœur gros " ;
le verbe " recrescere " a donné un participe " recretum " d'où " regret " qui 50
a donné naissance à regretter. H^ 3» fasc. Notes sur qques formes indoeuro-
péennes [MeilletJ. III. Lat. undecim, duodecim, etc. L'e du second élément
des noms de nombres latins rentre dans un assez grand nombre de cas où
ifiO 1904
FRANCE.
l'on a " e " en syllabe intérieure ouverte devant dentale ou gutturale suivie
de i. Quant à l'i de " deçim " il faut par ex. l'expliquer par un ancien
génitif 'dccimi, car devant i les indo-europ. »n, «m deviennent en latin in,
im.V. Du féminin dans les adjectifs composés. Ont une forme féminine propre
5 en indo-eur. tous les adjectifs simples et ceux d'entre les composés dont le
second terme n'est pas un substantif et renferme un suffixe d'adjecUf ; n'ont
pas de féminin les adjectifs composés dont le second terme est un substantif.
f A propos du latin « barba » [Meillet]. Explication de la formation de ce
mot. T[ L'accent de Eywye et la loi des propérispomènes en attique [Wen-
^0 dryes]. V. rappelle combien paraît bizarres l'accentuation ëywYE, ejAoïYe
à côté de £[X£Y£ ; il repousse les explications de Waclvernagel et de Wheeler,
puis reprenant la règle formulée par Ilérodien, il explique en quoi consiste
ïi^té■tt.^a.Glç et montre qu'elle forme de deux mots « un mot unique dont les
parties composantes cessent de paraître distinctes » ; alors l'accentuation
« du groupe est réglée par les lois générales de l'accentuation grecque, p. ex.
ToûffSe, Toioûo-Sc. En appliquant aux divers cas du pron. suivi de yl la règle
d'accentuation qu'impose l'èTrlxTaffi; on obtient èyw ye, è(j.o( ys, eu regard de
èy.é ye * èywys, * âfxoiyE, èp-éys; mais il reste à expliquer pourquoi le dernier
seul s'est conservé intact. Les grammairiens enseignent que ^ywys, ëfAotys
20 sont particuliers au dialecte attique ; or, dans ce dialecte, les mots propé-
rispomènes à antépénultième brève deviennent proparoxytons. Enuraération
d'un grand nombre de faits qui confirment cette loi qui n'est pas fort
ancienne en attique. V. élève des doutes sur la légitimité de l'accentuation
ê'ywye, £[xotyî dans les poèmes homériques. ^ Le nom de la ville de Melun
26 [Vendryes]. Les mss ne sont pas d'accord sur la forme exacte du nom de
la ville et varient entre Meclodone, Metclodone, Mellodunum, Melledunum,
Metlosedum, Metiosedum. Le nom est composé de deux éléments, pour le
second on hésite entre -dunum et -sedum, dont le \<"' signifie « forteresse ^
et le second « siège », ces deux éléments ne servent jamais à désigner une
30 seule et même ville, on a supposé que les mss confondaient deux villes
distinctes Mellodunum = Melun, et Metiosedum=:Meudon. V. rejette cette
hypoîhèse et faisant remarquer que d'une que part le nom actuel remonte
à -dunum, et que d'autre part sur une inscription trouvée à Melun on lit
-OSEDI, il conclut que la ville a porté les deux noms, au moins successi-
35 vement, et que c'est -dunum qui est venu le second puisqu'il a prévalu.
Pour le premier élément, il élimine Mello- et Metio- et comme toutes les
formes du premier élément autres que Metlo peuvent se ramener à Metlo-
qui est irréductible aux autres, il admet l'antériorité de Metlo-. Faisant
ensuite remarquer que ceux des mss qui ofl'rent -sedum ont toujours Motlo-
40 il conclut que la ville s'appelait primitivement Metlosedum, puis Mello-
dunum quand elle fut fortifiée ; les Romains prononcèrent Meclodunum,
les gens du pays gardant l'ancienne articulation qui devint Mellodunum
an moyen âge. Il recherche ensuite l'origine de Metlo qu'il fait remontera
la racine, met» moissonner ». % Oclopecta [Vendryes]. Sur les delixionum
40 tabulae trouvées à Iladruméle on lit, parmi les noms de chevaux, Oclopecta,
qui est le grec ÔTiXoTraixiir); par dis.^imilation. ^^ Fasc. 4. Varia [MeilletJ. III.
Sur l'accentuation grecque. \. Origine de la barytonaison Meillet montre
qu'on peut admettre que, dès l'époque indo-europ., une syllabe tonique
finale de mot ait perdu son acuité devant syllabe tonique initiale
50 d'un mot suivant de la même phrase ; l'analogie a fait étendre la bary-
tonaison devant mot tonique et l'a opposée à l'oxytonaison devant mot
enclitique ;puis par extension du principe du maintien du ton des finales
devant enclitiques, tout mol atone suivi d'enclitique, qti'il fût lui-même
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. Ifil
enclitique ou non, a reçu un ton sur sa syllabe finale. 2. Accentuation de
rimpéralif IvOou. M. regarde comme probable que -OoC représente une
ancienne forme tonique -*9£o et par suite que le simple 6oû continue cor-
rectement la vieille forme tonique *Uo. ^ Attique -Kiikàz, dorieu nâXd;
[Meillet]. M. rapproche TiâXdî du slave « kalû » ; u grec et k slave reposant 5
sur indo-europ. k^^ , il rapproche aussi lat. « squàlus, squâlidus, squâleo,
squalor » puis grec (TTraTîXv) « fiente liquide », oî-audiiiQ, oi-ctt^v] « suint da
moulon » et enfin Ttào-xo;' noilôi; Ilesych. A. J.
Revue africaine (Bulletin des travaux de la Société historique algé-
rienne), 48» année, 1904, 1" et2e trimestres. Nouveau rapport sur les fouilles lo
de Cherchel [V. WailleJ. Continuation des recherches archéologiques com-
mencées en 188Gsur le sol de l'antique Gésarée de Maurétanie, ex-résidence
des rois Juba II et Ptolémée. Rapport d'ensemble nccompagné de 10 pi.
Découvertes de mosaïques, de statues, de débris architecturaux, d'inscr.,
de monnaies, le tout déposé au musée de Cherchel. Les monnaies sont au 15
nombre de plus de 200, la plupart sont romaines et s'étendent sur une
période de 150 ans, elles vont de Trojan (97 ap. J.-G.) à Valérien (237 ap. J.-C).
Description de 40 des plus belles, f^ 3* et 4^ trim. Pas d'art, concernant
l'antiquité classique. XX.
Revue archéologique. 4* série. T. III, fasc. 1. Notes d'archéologie russe 20
(1900-1903) [A. Bobrinskoy]. Résumé des découvertes archéologiques faites
en Russie depuis 4 ans. Tumulus énéolithiques avec ossements peints en
rouge. Tumulus du Caucase avec objets de l'âge du bronze (fouilles Roess-
1er à Elisabelhpol). Habitations préhistoriques dans le gouvernement de Kiew
(fouilles de Hvoika). A Chersonèse, fouilles du rempart grec; tombe avec 25
orfèvrerie grecque du iv* siècle, dont un beau vase en bronze avec aôXov èç
'Avotxtwv. Depuis 1902, fouilles officielles de Pharmakowsky à Olbia ; vases
prolocorinthiens : fond de vase avec satyre en relief; belle tombe d'Heuré-
sibios, fils de Callisthène; superbe situle en terre cuite avec personnages
en relief. Nombreuses antiquités à Panticapée : squelette à crâne déformé; 30
inscr. grecques. Tumulus fouillé dans le gouvernement de Kiew; trouvé
une fort belle plaque de carquois en or repoussé. Détails sur les tombes
scyihiques. Nombreuses antiquités romaines en Petite-Russie. Fouilles
dans la province de Kouban (coupes en argent dont une avec 'ATtdXXwvo;
'Hyîfji^vo; £![xi tô[a <I>à(Ti). Ruines et antiquités byzantines à Chersonèse. 35
Émaux byzantins de date contestée. Fouilles de Kharkow, nécropole slave
du haut moyen-âge. Orfèvrerie Sassanide de l'Oural. Objets Scandinaves.
Belle fibule au musée d'Orel. H Relief du pays des Maedes représentant u?\
Dionysos thrace [P. Perdrizet]. Provient de Melnik près Salonique ; récem-
ment entré au musée de Bruxelles. Porte une inscr. de Tan 21.^) apr. J.-C. 40
où l'on lit le mot nouveau aX-captoi (dédicace 0£w 'Aaôo-AriZM). Dionysos à
cheval, suivi de Pan, chasse le renard (?) dans une vigne. A droite Silène.
En Grèce propre les Dieux sont rarement représentés à cheval parce que
l'orographie du sol rend l'équitation difficile. U Strougylien [S. Reinach].
L'Artemis de Melelin, au musée de Constantinople, est une copie de l'Ar- au
temis Soteira de Strongylien, vue à Mégare par Pausanias I, 40, 2. Strou-
gylien, animalier célèbre, était l'auteur d'un cheval de Troie dont on a
retrouvé la base sur l'Acropole. Il avait fait encore une Amazone, un enfant
(Bruti puer) et une partie des Muses de l'Hélicon. C'est un précurseur de
Praxitèle. 1[ Deux sculptures inédites de style grec [W. Altmann]. Tète en 50
marbre dans une collection romaine, ressemblant beaucoup à la tête de
l'Electre de Naples. Torse d'Éphèbe nu debout dans une collection romaine.
^ Le commerce des vases peints attiques au vi° siècle [E. PottierJ. Élimi-
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904, XXIX. — 11
162 1904. — FRANCE.
nation des autres fabriques par les ateliers attiques, due à l'affaiblis-
sement politique de l'Ionie. On exportait les vases peints en Italie non pour
le contenant, mais pour le contenu : huile d'olive ou vins du Parnès. ^ Le
vase de Phaeslos, un document de l'histoire du monde créto-asianique
5 [R. Weiil]. Vase mutilé en stéalite trouvé en 1902 à llaghia Triada près de
Phaestos. Ou y voit en relief une procession rituelle de moissonneurs
conduits par un prêtre. Leur coiffure est celle des Peuples de la mer dans
les bas-reliefs égyptiens de Ramsès IIL Identification des ethniques d'Asie-
Mineure nommés dans les textes égyptiens, f Les grafïlles de la Graufe-
10 senque (Aveyron) [F. Hermet]. Graffltes sur fragments de vases contenant
des noms propres celtiques suivis de noms de vases et de chiffres. If
L'Athena d'Endoios fj. Six]. Nouvelles raisons de considérer comme l'œuvre
d'Endoios l'Aihena assise trouvée sur l'Acropole et qui ne vient pas du
' Perserschult '', mais est restée visible longtemps après l'invasion Perse.
16 î Ivoires de la Haute-Egypte [Dom E. Roulin]. Ivoires sculptés contemporains
des premières dynasties égyptiennes. Très jolie tête de Kheops en ivoire.
^ Une nouvelle représentation d'Horus légionnaire [G. Bénédite]. Curieux
torse en basalte acheté en Egypte pour le Louvre ; soldat romain avec cui-
rasse et arc, sans doute Horus légionnaire. ^ Les ruines de Babylone et les
20 fouilles de la Mission allemande [A. Boissier]. Fouilles de Koldewey dans le
Kasr de Babylone. Temple de la déesse aux colombes Nin-magh. Fragments
de revêtements en briques émaillées. Grands édifices, f Les fouilles de Gos
[S. Reinach]. Retrouvé l'Asklepieion de Gos avec des sculptures et des ins-
criptions intéressantes. ^ G. r. des séances de l'Acnd. des Inscr. et delà
25 Société des Antiquaires de France. If Une statue de style grec à Autun [F. de
Mely]. Photogravure d'un Apollon nu. ^ La collection Bartlett au musée de
Boston [S. Reinach]. Antiquités grecques de premier ordre. « Cadeau royal ».
î Le puits des astronomes [S. Reinach] Vercontre a tort de rapprocher* spe-
cus » de spéculum, mais il a raison de croire que le puits où tombe l'astronome
30 de la fable est celui qui lui servait à voir les étoiles en plein jour. ^ Fibules
espagnoles [S. Reinach]. Communication de J. Fortis de Porto. If La Méduse
Rendanini [J. Sieveking]. Etait suspendue à une paroi et n'était nullement
penchée, mais verticale. Toutes les photographies en donnent une idée
fausse. If L'anthropologie et l'histoire [S. Reinach] Dolichocéphales et Bra-
35 chycéphales et les théories de Nystrôm. If Un prétendu rituel mithriaque
[S. Reinach]. Gumont considère comme hermétique le rituel du papyrus
magique de Paris que Dieterich croit mithriaque. ^ W. M. F. Pétrie, Meihods
and aim<t ofarcheology [S. Reinach]. Il n'y est guère question que de l'Egypte.
Se lit avec plaisir, ^ G. R. Gregory, Textkrilik des Neuen Teslamentes. T. I et
40 IL K. LA.KB, The text of the New Teslamenl. F. G. Kenyon, Handbook lo tfie
texliial crilicism. of Un New Teslamenl |S. de Ricci]. Ouvrages excellents dans
des genres différents et ne s'adressant pas aux mêmes lecteurs. % L. Jou-
iiN, Miirives-Tolosanes [S. de Ricci]. Villa gallo-romaine très bien fouillée.
Nombreuses sculptures trop brièvement décrites. ^ E. Bbrtaux, L^art dans
45 l'Italie mcvidionale, I. [S. Reinach]. Chef d'oeuvre. L'exécution matérielle est
à la hauteur de la conception, du savoir et du style. ^ Ch. Dibhl, liavenne
fS. Reinach]. Élogieux. If F. Ra.ud, Us deux Genabum [S. R.]. Distingue le
Genabum gaulois = Gien, du Genabum romain = Orléans. % J.
Na.UB, Die vorriirnifichen Sckioerter ans Ktipfer, Bronze und Eisen [S. R.].
50 Désormais indispensable à toutes les bibliothèques archéologiques. 1
S. GSBLL, Atlas archéologique de l'Algérie jP. Monceaux]. Résultat des
explorations de l'auteur, f G. Radeau, Le culte des Saints dans l'Afrique
chrétienne T. Monceaux]. Insuffisant pour l'étude des sources littéraires. ^
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 1G3
R. Lanciani, Storia degli scavi di Roma. T. II. [S. Reinach]. Œuvre capitale.
f H. G. Hu ïh^Vi., American expédition to Syria .-arc/ii^ectuj'c [S. Reinach j. Magni-
fique ouvrage. 1[ Couteau à manche d'ivoire sculpté représentant deux gladia-
teurs [J. Déchelette]. Trouvé ea Suisse à Avenches en 1899. \ G. Vasseur,
Noie préliminaire sur l'industrie ligure[ld.]. La poterie grise qu'il décrit paraît 5
Visigothique. ^ M. Clerc et G. Arnaud d'Agnel, Découvertes archéologiques
à Marseille [Id.]. La poterie grise à ornements estampés paraît aussi Visigo-
thique. ^ G. Marteaux et M. Le Roux, Voie romaine de Bantae à Casuaria
[J. DéchelelleJ. Statuette en fonte et figurine égyptienne en faïence, f
Gh. Dangibeaud, La mosaïque de Lescar est-elle romaine? [J. Déchelette]. 10
Mosaïque romane avec homme à jambe de bois. ^ J. N. Svoronos, Das
Athener N ationalmuseum 1-2 fS. Relnach]. Admet avec Svoronos que les
bronzes de Cerigotto viennent d'Argos. y{ Mars-avril 1904. Notes sur les
dernières acquisitions du musée de Monlbéliard à Mandeure (Sept. 1903)
[A. Roux]. Bronzes gallo-romains. Trois Mercures dont un haut de 0 m. 40, 15
Mars, prêtresse, enfant nu, homme nu, main en bronze, etc. \ Les grafïites
de la Graufesenque [J. Déchelette]. Observations sur l'article de Ilermet
(supra, fasc. de janv. févr.). ^ Notes de mythologie Syrienne [R. Dussaud].
Le nom divin Bel en Syrie ne doit pas être confondu avec Baal. Le Ileraklès-
Belos d'Ascalon serait à idenliûer avec Dagon. \ Le canon de proportions 20
dans la peinture de vases atlique [E. Pottierl. Il est lié à un mouvement
d'art qui lui est supérieur et qui l'entraîne. \ Recherches critiques sur
Viiruve et son œuvre [V. MortetJ. Études sur divers personnages du nom
de Vitruve. ^ Syriaca : stèles peintes de Sidon [P. Perdrizel]. Conservées au
musée de Constantinople. Epitaphes de mercenaires grecs dont les armes 25
sont intéressantes, f La polychromie des sculptures de Neumagen [A. Gre-
nier]. Bas-reliefs entièrement peints. Le fond n'était décoré que par le
peintre et non par le sculpteur. Peinture très minutieuse et abusant du
détail. \ La chronologie des salutations impériales de Néron [H. Stuart-
Jones]. Critique un article de Maynial sur le mêmesujet (Rev. Arch., xxxix 30
1901, p. 167). ^ C. r. des séances de TAcad. des Inscr. t Le Sarapis de
Bryaxis [E. Michon]. Note sur deux Sarapis du Louvre. \ La reconstitution
de r« Ara Pacis »à Rome [le Temps]. Fouilles étonnantes dans le Corso, sous
le palais Fiano. ^ Le Musée Ashmoléen d'Oxford en 1903 (S. Reinach]. Impor-
tantes acquisitions d'antiquités égyptiennes et grecques. Vase en bronze d'O- 35
lympie. % Cachette de bronzes préhistoriques [S. Reinach]. A Saint-
Gervais près de Blois. 1[ Monuments de Tripoli [S Reinach]. D'après l'Illustr.
Zeitung. \ Calalogus codicum hagiographicorum graecorum bibliothecae Vali-
eanae [S. de Ricci]. Mérite tous les éloges. Description du ms. Vat. gr.
1238. 1] Guide Joanne, Algérie et Tunisie, 1903 (R. Gagnât], Manque une biblio- *o
graphie. ^ Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité
romaine [R. Gagnât et M. Besnier]. Texte de 54 inscriptions. tH Mai-juin
1904. Un char étrusque à New- York [J. Offord], Magnifique char à deux
roues découvert près de Viterbe et admirablement conservé. Par devant,
deux personnages en relief soutenant un bouclier. Les roues ont neuf 45
rayons. ^ Les gladiateurs pegniaires [J. Déchelette]. Gladiateurs comiques
représentés sur une mosaïque de Tusculura, une mosaïque de Nennig, un
médaillon en terre cuite de Vienne et deux reliefs céramiques de Lezoux.
7 Les dieux tout-puissants, Cybèle et Attis, et leur culte dans l'Afrique du
Nord fH. Grailloi]. Commentaire de G. K L. VIII, 8457. C'est un culte tout 50
imprégné d'influences sémitiques. Importance des confréries pieuses en
Afrique. % Enquête sur l'épigraphie chrétienne d'Afrique fP. Monceaux].
inscr. juives ; reproduction de trente-deux textes en grec, en latin ou en
164 1904. — FRANCE.
hébreu. ^ Statuette d'Aphrodite découverte dans la Basse-Egypte [S. Rei-
nach]. Torse d'Aphrodite dans la collection Daltari au Caire. En le rap-
prochant de la prétendue Barbia Orbiana du Vatican dédiée à Venus Félix,
on peut montrer que c'est une copie de l'Aphrodite de Thespies de Praxi-
5 tèle. î Recherches critiques sur Vitruve et son œuvre [V. Morteti. Suite.
Étude sur le nom Vitruvius dans les iuscr. latines de l'Italie et de l'Afrique
du Nord, notamment sur une iuscr. de Baies. ^ Les mss. à peintures de la
bibliothèque de Turin [P. Durrieu]. Histoire Auguste, illustrée par Pisa-
nello (?), Pline par un élève de Mantegna, etc. ^ C. r. des séances de
io l'Acad. des Inscr. et de la Soc. des Antiquaires de France. If Le Corpus
inscr. graecarum [S. Reinach]. Nouvelle tomaison établie par Wilamowitz.
\ ICOR-, IGORANDA [C. Jullian'. Doit signifier la grande pierre, la grande
borne, f Société des Antiquaires de France. Mémoires pour le centenaire [S.
Reinach]. Deux art. seulement sont très médiocres. Le reste est remar-
«5 quable. ^ E. von Mach, Greek sculpture [Id.]. Le texte est un bavardage
assez vulgaire dans une langue de journaliste. % R. Pichon, Lactance [P.
Monceaux]. Croit à l'authenticité du «de mortibus persecutorum ». ^ A.
MORET, Du caractère religieux de la royauté pharaonique [IL Hubert]. Contri-
bution importante à l'histoire des institutions religieuses de l'Egypte. ^
20 V. BÉRARD, Les Phéniciens et fOdyssée. II [S. Reinach]. Il n'est pas donné à
tout le monde de bavarder aussi aimablement. Ces volumes vaudront, à
Homère de nouveaux lecteurs. ^ P. Gusman, La villa impériale de Tibur
[P. Monceaux]. Monographie très complète, richement et amoureusement
illustrée, t S. Gsell, Atlas ai chéologique de V Algérie, fasc. 2 [P. Monceaux].
26 Haute valeur scientifique. If H. Thiersgh, Zwei anlike Grabanlagen bei
Alexandria [S. Reinach]. Planches coûteuses et luxueuses. If L. von Sybel,
Weltgeschichte der Kunst im Alterthum, 2» éd. fS. R.]. La bibliographie n'est pas
parfaite. ^ G. Millet-J. Pargoire-C- Petit, Inscriptions chrétiennes du Mont-
Athos, 1. 1 [S. R.]. Recueil important, mais très ennuyeux. ^R. C. Bosanquet,
30 The roman camp at Housesleads [S. R.]. Fouilles très intéressantes en 1898. ^
G. Millet, La collection chrétienne et byzantine des Hautes-Études [S. R.].
Admirable collection de 4 500 clichés et beaucoup de documents originaux.
\ KoEPP et autres, Mitteilungen des Altertums-Kommission fiir Westfalen III
(S.R.]. Fouilles dans trois forteresses romaines. If J. Déghblettk, Les vises
36 céramiques ornés de la Gaule romaine [S. R.j. Magnifique ouvrage, riche en
révélations inattendues ; contribution de haute valeur à l'histoire indus-
trielle et commerciale de toute l'Europe occidentale. ^ A. J. Butler, The
Arab conquest of Egygt [S. de Ricci]. La publication de ce travail est un
véritable événement scientifique.
4" tu Tome IV (1904). Fasc. \. Juil.-août. Nouvelles stèles peintes de Sidon
[L. Jalabert]. Série intéressante d'épitaphes hellénistiques découvertes en
1903. L'une d'elles mentionne un TioXtTeuixa de Gariens (?) à Sidon. % Les
esquisses des miniatures [Henri Martin]. Dans les marges des mss. on
trouve non seulement des indications pour les miniatures, mais quelquefois
45 les esquisse» sommaires des sujets que l'enlumineur devait peindre. Nom-
breux exemples, dont beaucoup tirés de mss. de l'Arsenal. If Statue grecque
conservée à Egine (S. Reinach]. Femme drapée, d'après une photographie
du Recueil Armand. ^ Un monument funéraire de Pergame |M. Collignou].
Extrémité de sarcophage eu marbre donné au Louvre par Gaudin. On y
60 voit un chien en relief et une inscr. funéraire grecque. ^ Une habitation
gallo-romaine : la « Vieille-Cité » (Haute-Marne) [H. Gavaniel]. Fouilles
elTectuées au Fays. Ferme gallo-romaine avec ses dépendances ; antiquités
diverses : ferrures, poteries, monnaies, marques de potiers. ^ Tête d'éphèbe
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 165
au musée du Louvre [A. Mahler]. Presque semblable à une tête trouvée à
Coriathe et publiée par Richardson. Spécimens intéressants d'un groupe de
sculptures revendiqué tour à tour pourMyron et pour Pylhagore deRhégium-
^ Représentation de la naissance de Pandore sur la base de l'Athena Par-
thenos [A. Maier]. Un vase d'Oxford, un vase de Gènes où Petersen a reconnu 5
à tort la naissance d'Aphrodite, et le bas-retief effacé de la base de la
statuette Lenormant permettent de restituer la scène de la naissance de
Pandore, telle que l'avait figurée Phidias sur la base de la Parthenos. ^ Note
sur la longueur du pied grec [P. Fa<iré]. De nouvelles mesures de l'Heka-
tompédon par Couvert montrent que le pied grec était de 0^,2972. If Les lo
fouilles de Gordion en Phrygie [S. Reiuach]. Fouilles des frères Kôrte en 1900
à Pebi, l'antique Gordion. Cinq tumulus à incinération ou à inhumation.
Peu d'inscr. Beaucoup de fragments céramiques. Restes de beurre dans
une grande amphore, t L'art de bâtir chez les Égyptiens [R. Weill]. Analyse
de l'excellent livre de Choisy. Legrain a retrouvé toutes les méthodes i6
architecturales des Égyptien?. C'est avec les mêmes appareils qu'eux qu'il
restaure le grand temple de Karnak. ^ G. r. des séances de l'Acad. des luscr-
Tf Fauves androphages [S. Reinach;. Aux six exemples connus, ajouter un
curieux bas-relief de Scy-les-Metz. ^ Note sur les monnaies d'Ascalon
[R. Dussaud]. Supplément à la Rev. arch. III, 1904, p. 209. t A. Joubin, Guide 20
au musée de Moulages de MoiUfiellier [S. R.J. Rendra service aux étudiants. ^
P. FréderICQ, Les conséquences de Vévangélisation par Rome el par Byzance sur
le développement de la langue maternelle des peuples convertis [Id.]. Idée neuve
et ingénieusement développée : Rome a évangélisé en latin, Byzance dans la
langue des peuples à christianiser.^ S. E. Harrison, Prolegomena to ihe study 26
of Greek religion [S. R.]. L'orphisme aurait été une renaissance philosophique
de la vieille religion chthonienne de la Grèce. ^ V. Chapot, La province romaine
proconsulaire d'Asie [S. de Ricci]. A la fois manuel et répertoire. Le chapitre
sur le christianisme est faible. ^ E. Rodoganaghi, Le Capitole 7'omain
antique et moderne [A. Merlin]. On s'en servira avec profit, f P. Gauckler, 30
La mosaïque antique [S. R.j. Il n'existait encore rien de pareil. If Fr. Stud-
NiGZKA, Tropaeum Trajani [S. R.]. Combat la thèse de Furtwângler. ^%
Fasc. 2, Sept.-Oct. Un papyrus de Ptolémée III [P. Foucart]. Correction et
restitution au papyrus Pétrie II, n. 8. ^ A propos des salutations impériales
de Néron [E. Maynial]. Réponse aux objections de Stuart-Jones dans le fasc. 35
de mars-avril, f Esquisse d'une histoire de la collection Campana [S. Rei-
nach]. La formation de la collection, sa mise en gage, sa saisie par le
Saint-Siège. Mort obscure de Campana. ^ Vases Egéens en forme d'ani-
maux [J. de Mot]. On a retrouvé qqs originaux des vases représentés sur
les murs du tombeau de Rekhmara, notamment une tête de chien en 40
bucchero achetée à Nauplie pour le musée de Bruxelles. ^ Notes de mytho-
logie syrienne [R. Dussaud]. Symboles et simulacres de la déesse parèdre :
lion, taureau (bas-relief d'Ed- Douwair), mais non le cyprès comme le
croyait Lajard. Etude sur les représentations figurées d'Atargatis et des
déesses assimilées. Les dieux symbetyles Simios et Siiuia. Hadad et Atar- 45
gatis sont des divinités essentiellement syriennes. % Les siatues antiques
de Montmarte au Musée d'A vallon (Yonne) [F. de Mélyj. Fouilles de 1822
dans un temple de Mercure. Belle statue d'un flamine. ^ Recherches cri-
tiques sur Viiruve et son œuvre [V. Mortel]. Suite et fin. Notes sur les
différentes formes de Vitruvius dans l'épigraphie latine. ^ Etude critiqne 50
sur la Passio Tipasii Veterani [P. Monceaux]. Tipasius mourut en 295 ou 299.
Sa Passion est une synthèse d'éléments de valeur très inégale, actes authen-
tiques et pures légendes. ^ G. r. des séances de l'Acad. des Inscr. ^ Cretica
166 1904. — FRANCE.
[S. Reinach]. Fouilles de Cnossos : extraits d'un livre d'Yvonne Vernon. ^
Une monnaie coloniale de Nîmes en Bretagne [S. Reinach]. Trouvée près du
Mont-Saint-Michel par Petit. ^ Vase de verre en forme de grappe [S. Rei-
nach]. Liste des exemplaires connus. \ Le Répertoire de la Statuaire
S [S. Reinach]. Deux statues de la collection Warocqué. If Notes diverses
[S. Reinach] : L'Index du Jahrbuch. Le Catalogue général du Musée du
Caire. La collection Warocqué. Tablettes cunéiformes en Palestine. Tumulus
du Turkestan. La statue d'Egine. Le chariot étrusque du musée de New-
York. La mosaïque de Tusculum. f Le prétendu cachet d'un serviteur de
fo Jéroboam [Clermont-Ganneau]. Kautzsch a été trop hardi. ^ Livres annon-
cés sommairement [S. Reinach] Ponïremoli et Haussoullihr, Didymes;
OlGOTT, Thésaurus linguae latinae epigraphicae ; NUOFFER, Des liennwagcii im
AUerlum ; DvCaH, Bvevi osservazioni sul ceramista attico Brigo ; Petersen,
Comilium, Rosira, Grab des Homulus; Stein, Die Protokolle des rôm. Senates ;
iB ^ Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine
[R. Gagnât et M. BesnierJ. Texte de 97 inscr. t^ Fasc. 3. Nov.-déc. L'Artemis
de Versailles et l'Apollon du Belvédère [W. Amehingj. Quoiqu'en ait dit Dus-
saud, la tête de l'Artemis est exactement restaurée. L'original était un bronze
du même artiste que l'original de l'Apollon, original sur lequel le manteau
20 ne flgurait pas. Cet artiste pourrait être Euphranor et n'est pas Léocharès.
^ Fouilles et découvertes à Tralles [Edhem-Bey]. Statues admirables.
Curieux fragment d'un bas-relief Alexandrin. Fort belles têtes en marbre. î
Esquisse d'une histoire de la collection Campana [S. Reinach], (suite). Gom-
ment la France arriva à acquérir la collection, f Malcandre dans l'inscr.
26 d'Eschmounazar [J. Lévy]. Le Malk-addir de l'inscr. est le MiXxavSpoç de
Plutarque, de Iside et Osiride ; composition de ce traité. ^ L'autel de Didy-
mes et l'autel de Busiris [J. Six]. Un fragment publié par Pontremoli et
Haussoullier s'explique par un vase de Caere. H De quelques textes grecs et
Utins récemment découverts en Egypte [S. Reinach]. Analyse du T. IV des
30 papyrus d'Oxyrhynchus : nouveaux Logoi du Christ, évangile apocryphe;
fragments de Pindare, de Gratines. d'Aristote, deTite-Live, etc. % C. r. des
séances de l'Acad. des Inscr. ^ Le monument d'Adam-Klissi [S. Reinach]. Fiirt-
wângler maintient sa thèse. % Découverte à Suze : grande tête d'homme
en bronze (Agrippa?). % Les Musées nationaux en 1903. Liste des acquisi-
35 lions. ^ La question des « radicelles » [S. Reinach]. Les radicelles comme
preuve d'antiquité sont déjà invoquées en 1804 par Petit-Radel. f Un bas-
relief hellénistiqe à Chantilly [S. Reinach]. Acheté en 1866 à la vente Noli-
vos. On y voit Ariane, Dionysos et Silène, t Dans l'Afrique australe [S. Rei-
nach]. Informations archéologiques fantaisistes dans la «Dépêche» de Tou-
40 louse.1[ La ferrure des chevaux dans l'antiquité [S. Reinach]. Un bas-relief
de Vaison et un autre d'Arsouf, près JaQa, montrent très nettement des fers
aux sabots des chevaux. % E. na Ruggiero, Dizionario epigrafico di anlichilà
romane [R. Mowat]. Très élo{,'ieux. Qqs corrections ou additions. ^ G. Fos-
SEY, Manuel d'Assyriologie. I. Un peu sec mais très exact. ^ W. Klbin,
M GeschiclUe der griech. Kunsl. I. [S. Reinach]. Pas d'illustrations. Fait une
large place à l'histoire de la peinture, f H. Lbglerg, Les martyrs. III.
[R. Gagnât]. Prolixe. Qqs renvois inutiles. ^ F. Noagk, Homerische Paldste
[A. J. Reinach]. Plusieurs époques à distinguer. ^ Lewis et Gibson, The
Didascalia Apostoloriim [F. Macler]. Rendra de grands services. \ Livres
50 annoncés sommairement [S. Reinach]. R. del Castillo, El codigo de Ham-
mourabi ; Blinkbnbbrg, Archàologische Sludien ; FliGkinger, Plutarch on the
G reek théâtre ; Archives marocaines; COPPBNS, Le palais de Catphe. % Revue
des publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine [R. Gagnât
REVUE CELTIQUE. 167
et M. Besnier]. Texte de 78 inscr. S. de Ricci.
Revue Celtique, t. XXV, n» 1. Pennovindos, Pinnevindum, Pavant fLon-
gnonj. L. dit avoir écrit sur la " Carte de la Gaule Carolintjienne " le nom
lat. « Pinnevindum » sur l'emplacement de Pavant (Aisne, arr. de Château-
Thierry), d'après le texte de la Vie de S. Faroii, écrite par Hildegaire, 6
évêque de Meaux, mort en 875. Ce nom devint successivement Penven-
num, Penvent, Panvent, Panvant, Pavent et enfin Pavant. ^ Le dieu cel-
tique Medros [Fr. Cuniontj. Comparaison d'un monument trouvé à Guns-
tett, près Woerth, avec un autre publié jadis par Schweighâuser et qui
portait une dédicace au dieu Medros que ce savant avait voulu identifier lo
avec Mithra. ^ Chronique [D'Arbois de Jubainville]. Découverte d'une
inscr. commémorative de la prétendue défaite des Gaulois à Delphes, en
279 av. J.-C. C'est un décret de Cos. f Standish Hayer O'Gbady. Catalogue
des mss irlandais du Musée britannique. Développements inutiles, mais
rendra de grands services. ^ P. W. Joyce, A social history of ancieni Ireland. a
f Critique d'une brochure de F. Raud, où Genabum est identifié avec
Gien. % J. DÉCHELETTE, L'oppidum de Bibracte. \ G. DOTTIN, La religion des
Celtes. Témoigne d'une connaissance ai)profondie de tous les textes de
l'antiquité et de beaucoup de prudence. % Behthoud & Matruchot, Elude
historique et étymologique sur les noms de lieux habités du département de la 20
Côte-d'Or. 2* livr. qui traite de la période gallo-romaine. H A. JRosevot,
Dictionnaire topographique du départ>'.ment de la Haute- Marne. Eloges. 1[ BUR-
LET, La Savoie avant le christianisme. Analyse ; les auteurs grecs n'appa-
raissent que sous forme de traduction latine, f^ N» 2. Cicéron et les Gau-
lois [De la Ville de Mirmont]. 1. L'auteur recherche pour quelles raisons 25
Cicéron, après s'être fait l'accusateur de Verres, se constitua le défenseur
de M. Fonteius, propréteur de la Gaule Narbonnaise. L'orateur s'est fait
l'interprète des préventions traditionnelles des juges et du public contre les
Gaulois, parce que Fonteius était soutenu par l'ordre équestre. IL Dans la
troisième Catilinaire, il invoque le témoignage des AUobroges, qu'il comp- 30
tait pour rien quand il défendait Fonteius, parce que ceux-ci lui avaient
fourni les preuves qui lui étaient nécessaires; il fait encore leur éloge dans
le « Pro SuUa », en 62 ; cependant, l'année suivante, lorsqu'après leur
révolte, très justifiée, ils furent battus par Promptinus, Cicéron, dans le
« De Provinciis consularibus », célébra cette victoire. Il n'a pas fait men- 35
tion dans les Philippiques du concours prêté par les AUobroges àPlancuset
à Brutus, mais ailleurs il a manifesté toujours haine et mépris pour les
Gaulois. C'est que Cicéron, orateur populaire, magistrat élu par la
démocratie, se fait l'écho du sentiment général des Romains, qui
n'avaient jamais oublié l'invasion gauloise. % Les carnassiers androphages 40
dans l'art gallo-romain [S. Reinach]. Comparaison de deux bronzes, trouvés
l'un en France, l'autre en Angleterre, qui tous deux représentent un animal
colossal tenant dans sa gueule, jusqu'à mi-corps, un homme dont les jambes
sont pendantes. Les dimensions de l'animal indiquent que c'est un animal
divin ou un dieu à figure animale. R. montre par divers exemples que la 45
conception d'un fauve divin dévorant un homme doit remonter à une anti-
quité très reculée. On doit être en présence d'un loup divin considéré
comme ancêtre et protecteur des hommes d'une tribu, c. à. d. comme un
« totem ». Ce loup « totem » est à la fois le père des hommes et leur tom-
beau. %% N» 3. Note sur le gaesum [A. Blanchet]. Ce terme « gaesum », 60
Yatffov ou yaKK^ç, d'origine celtique, désigne les iavelots des peuples cel-
tiques. B. trouve dans la numismatique un renseignement sur la forme de
cet arme de jet, qui avait une large pointe ressemblant à une feuille (figure).
168 1904. — FRANCE.
%^ N" 4. Les mots vieil-irlandais du mss. de Laon fVendryes). Le mss.
n» 4Vj de la bibliothèque de Laon est un in- folio en onciales sur vélin de
la fin du IX' s. ; la partie principale contient un glossaire gréco-latin. A la
fin des cahiers XXII, XXIII et XXVIII, à côté des chiffres romains qui
6 servent à numéroter les cahiers, figurent des signatures en vieil-irlandais.
Miller les avait copiées, mais son interprétation est en partie inexacte.
Étude et discussion. On ne sait si l'archétype auquel on doit ces signatures
irlandaises contenait autre chose que le glossaire, et si les autres ouvrages
que renferme le ms. n'ont pas été copiés ailleurs ; en tout cas le « Tracta-
10 tus de declinationibiJS », qui occupe les fT. 300-30-2, se retrouve presque
semblable dans le ms. de saint Paul en Carinthie, qui contient des pièces
en vers irlandais, ce traité a par conséquent une origine irlandaise. A. J.
Revue critique d'histoire et de littérature. 38' année. N. S. t. 5?", 190i .
4 jr. Beitràge zuv alten Geschichle, II, 3. 111,1,2 herausg. von C. F. Lehma.nn u. E.
15 KORNEMANN [Am. Hauvetlc]. Belle et savante publication. ^ T. Stigkney,
Les sentences dans la poésie grecque d'Homère à Euripide [My]. Eloges. \ F.
Antoine, L'attraction modale en latin [F. Gafïiot]. Très savant, mais n'a pas
résolu la question. ^ W jr. G. FOSSEY, La magie assyrienne [II. IIuberl|. Du
mérite, f B. L. Gildersleeve, Problems in greek Syntax [MyJ. Compétence
20 et finesse d'esprit. ^ B. Nikse, Geschichle der griech. u. makedon. Staaten, 3
[Am. Ilauvette]. Très soigné. ^ 0. Bardenhew^er, Geschichle der altkirch-
lichen Liileraïur [J. Rivais]. Très utile comme ouvrage d'orientation et de
référence, ^ L. Bkllanger, Le poème d'Orienlius ; — le même. In Antonii
Placenlini Itincrarium grammatica disquisilio[P. Lejay]. Parfaitement soignés.
25 t A. G. PeahSON, Euripide, Hélène; — Gh. W. Pepplkr, Comic lerminations
m Aristophanes and the comic fragments [Alb. Martin]. Suffisants. ^ J. H.
SCHMALZ, C. Sallusti Crispi De bello Jugurlhino liber [P. L.]. Excellente
édition, f 19 jr. Th. GOMPEHZ, Zur Chronologie des Sloikers Zenon [E. T.].
Analyse. ^ R. S. RaDFORD. Personi/îcalion and the use of abstract subjects m
30 the allie oralors and Thukydides [MyJ Intéressant, f A. Gima. L'eloquenza latina
prima di Cicérone [E. Thomas]. De la valeur. % H. Omont, Concordance des
no> anciens et des n"' actuels des mss latins de la Bibl. Nat. [P. Lejay]. Très
utile. ^ 25 jr. H. Pognon, Une version syriaque des aphorismes d'Hippocrate
[R. D.]. Très soignée. \% 1" fév. H. Peter, Der Brief in der rôm. Lilteralur
35 [p. Lejay]. Bon recueil de faits. ^ J. E. Sandy, A history of classical
scholarship [P. L.]. Très uiûc. %^ \Q iév. H. Leghat. Catalogue sommaire du
Musée de moulage pour l'histoire de Vart antique [P. Perdrizet]. Excellent.
'i J. Kromayer, Antike Schlachtfelder (Am. Hauvette]. Bonne méthode.
1 J. KiRGHNER, Prosopographia Attica, s [P. Guiraud]. Répertoire très utile et
40 très complet, f Gagnât et Besnibr, L'année épigraphique [P. G.]. Excellent
répertoire. ^ M. Haupt. Die Mctamorphosen des P. Ovidius Naso, 8" éd. par R.
Ehvvald [E. Thomas]. Bonne édition, ^^f 22 févr. Fr. Spiro, Pausanias, Graciae
drsc.riplio |Am. Ilauvette]. Bon. \ A. E. Chaignet, Proclus le philosophe, etc.
[Myi Des réserves. ^ S. Eitrem, Die gôttlichen Zwillinge bei den Griechen
*6 [Gh. M.]. Intéressant et savant. % A. De Marghi, Il cullo privato di Roma
anticall [Gh. Michel]. Quelques critiques, f G. Wbbbr, Lehr-und Handbuch
der Wellgeschichte I, 21" éd. [P. G.]. Bonne révision. ^ G. Pirson. La langue
des insc. latines de la Gaule [P. Lejay]. Livre de haute valeur, ^f 29 févr. K.
BrUGMann, Kurze vergteicheude Grammatik der indogerman. Sprachen [V, U.].
50 Excellent ^^ 7 mars. J. J. Obri, Die Sophokleische Responsion [MyJ. Pas com-
plèten[ient convaincant. ^^ \'4 mars. II. Mûllbr, Die Geselse Hammurabis;
— St. A. GOOK, The Laws of Moses aud the Code of Hammurabi ; — F. Mari, Il
eodice di Hammur<nhi e la Biblia [A. Loisyj Bons. ^5 21 mars P. Shorby, The
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 169
unityof Plato^s thought [A. Penjon].Très bon. f Excerpta hislorica jussu Imp.
Constanlini Porphyrogeneti confecia éd. B0ISSEVAIN,DE BOOR,Bûttner-Wobst,
1 [Myl. Rendra beaucoup de services. ^ A. Carnoy, Le latin d'Espagne d'après
les inscriptions, 2 [E. B.]. Intéressant. fl[28mars. Fr.SCHEiCHL, Dasir Geclien-
tum u. die Duldung [My]. Pure compilation. \ A. Chavanon, Etude sur les 5
sou-ces principales des Mémorables de Xcnophon[^iy]. Marque un progrès. \
II. NaCHMaNSON, Lauleund Formen der magnetischen Inschriften [My]. Utile.
^^ 5 av. F. SOLMSEN, Inscripliones graecae ad inlustrandas dialectos seleclae
(MyJ. Utile. If O. Immisgh, Philologische Studien zu Plito [My]. Bonne étude
sur rhistoire du texte de Platon. % S. Sabbadini, Epoca del Gorgia di Platane 10
[My]. N'est pas suffisamment documenté. ^ J. Stich, D. Imperaioris Marci
Antonini commeniariorum quos sibi ipsi scripsit libri XII [My|. Nouvelle éd.
améliorée. \% 11 av. H. Goelzer, Nouveau Dictionnaire français-latin [F.
Gafflot]. A droit à notre reconnaissance. ^ 18 av. J. Beloch, Griechische
Geschichte, 3. Die griech. Weltherrschaft [E. Cavaignac]. Restera longtemps *^
nécessaire à quiconque veut se faire une idée d'ensemble de l'époque hel-
lénistique. ^ II. Grekssmann, Studien zu Eusebs Theophanie [J. B. Gh.J.
Soigné. % M. Schanz, Geschichte der rôm. Lilleralur. 4. Die Litteratur der
^en jahrhunderts [Em. Thomas]. Ce vol. confirme pleinement la bonne
impression qu'avaient laissée les précédents. ^^ 25 av. A. Dieterigh, Eine *^
Milhraslilurgie [A. B.]. Très érudil. ^ Fr. IL M. Rlaydes, Spicilegium Sopho-
cleum [Alb. Martin]. Quelques réserves. % Ed. Gapps, The introduciion of
Comedy into the City Dionysia [My]. De bonnes remarques, f J. B. Egger,
Begriff der Gymnastik bei den alten philosophen vnd Medisinern [My]. Cons-
ciencieux. 1[ G. Walter, De Lycophrone Homeri imitatore [My]. Rapproche- 25
ments justes, f G. Gablbr, Galeni libellas de Captionibui quae per dictionejn
fiunt [My]. Soigné. ^ Switalski, Des Chalcidius Kommentar zu Plato''s Timaetis
[E. T.]. Analyse. ^ M. JaSinski, De re melrica in Vergilianis Ducolicis [A.
Gartaultj. Livre d'un débutant qui n'est pas sans mérite. If 0. Gradenwitz,
Laterculi vocum latinarum [P. Lejay]. Livre de la plus haute utilité. W 30
2 mai. G. BuSOLT, Griechische Geschichte, III, 2, Der Peloponnesische Krieg [E.
Gavaignac]. Instrument indispensable. % L. Traube, Hieronymi Chronicon
codices Floriacensis fragmenta Lndensia Parisiana Vaticana [P. Lejay]. Soigné.
^ F. Gabrol et IL LbGLERGQ, Monumenla ecclesiae liturgica [P. Lejay]. Bon.
Ijf 9 mai. A. LOISY, Le quatrième évangile ; — le même, Le Discours sur la 35
montagne [M. Verues]. Eloges. ^ G. Ritter, Platons Dialogc [My]. Utile, f
M. GlerG et G. Arnaud d'Agnbl, Découvertes archéologiques à Marseille [A.
de Ridder]. Important. % Gollignon et GouvB, Catalogue des vases peints du
Musée national d'Athènes [A. de Ridder]. Vol. de planches très utiles. ^^
16 mai. J. Burnet, Ptatonis opéra, 3 ; — A. Th. G iRIST, Platonis Lâches [My]. 40
Eloges. ^ S. H. BUTCHER, Demosïhenis oraliones, 1 ; — W. W. GOODWIN,
Demoslhenes. On the Croivn [My]. Bons. % A. IIeisbnberg, Georgii Acropolitae
opéra, 2; — G. DE BOOR, Georgii Monachi Chronicon, 1 [My]. Utiles. % J.
JOULIN, Les établissements Gallo-Romains de la plaine de Martres-Tolosanes [J.
Toutain]. Mérite de vifs remerciements, ^f 23 mai. M. Besnier, De regione 45
Paelignorum ; — le même, L'île Tibérine dans Vantiquilé [J. Toutain]. Grands
éloges. \ 0. Seegk, Geschichte des Untergangs der antiken Welt [J. Toutain].
Ne doit être lu qu'avec les plus grandes précautions, f^ 30 mai. A. Wright,
A synopsis of the Gospels in Greek ; — W. H. Stanton, The Gospels als hislorical
documents ; — J. DrummOND, The character and aulhorship of the fourth GospeliO
[A. LoisyJ. Eloges. ^ Ed. LiSCO, Quaestioncs Hesiodeae [Myl. Etude sérieuse.
If L. RuHL, De mortuorum iudicio [My]. A bien rempli la tâche qu'il s'est
imposée, fif 6 ju. A. G. Rocs, Prolegomena ad Arriaiii Anabaseos et Indicae
170 1904 — FP.ANCE.
editionem criticam [My]. Soigné. % F. Sommer, Handhuch der latein, Laul- imd
Formenlehre [P. Lejay]. A la fois solide et pratique. % W. M. Lindsay, Nonii
Marcelli de compendiosa doctrina ; — le même, T. Macci Plauli comocdiae, 1
[P. Lejay]. De la compétence. ^ M. Flbmisgh, Grani Licinvmi guae supersunt
6 [P. Lejay]. Soigné. fl[ 13 ja, O. MonteliUS, Die adleren Kidluvperioden im
Orient und in Europa [S. Reinachj. Recommandé, ft 20 jii. H. Bretzl,
Botanische Forschungen des Alexanderzugcs fj. C.]. Esprit vraiment scienti-
fique, ï Gh. Renel, CtiUe.'i militaires de Rome. Les enseignes [R. Gagnât]. Des
vices de méthode, t^ T. 58. 4 jl. P. D. Chantepie de la. Saussaye, Manuel
10 d'histoire des religions, trad. H. Hubert et J. Lévy ; — A. Jeremias, Das
alte Testament in Lichte des alten Orients [A. Loisy]. Eloges. ^ R. LOENING,
Geschichte der stvafrechtlichen Z urechnungslehre. 1. Die Zurecha. des Aristoteles
[E. T.]. Sérieux. ^E. RodOGANAGHI, Le capitale romain antique et moderne [A»
Merlin]. S'occupe de la partie traitée par Homo. \^ 11 jt. John Sghmitt, The
Ib ChronicleofMorea[My]. Bon en somme.^ E. J. Goodspeed, Gree/c Papyri from ths
Cairo Muséum together voith Papyri of roman Egypt from american Collections
[P. Jouguet]. Du mérite. Hf 18 jt. G. Sgheibe, Isaei Orationes iterum éd.
Th. Thalhbim [My]. Eloges. H G. Helmreigh, Galeni de temperamentis librilll
iMy]. Bon. % H, Grosby Butler, American areheological expédition in Syria
20 in 4899-1900 [R. Gagnât]. Honore l'auteur. \ Aristolelis Uolmix 'Aôrjvaîwv
[My]. Thèse juste, mais appliquée avec excès. ^ P. Grknier, L'empire
byzantin [MyJ. Quelques critiques. tH ^-S août. K. Sethe, Urkunden des
alten lieichs [G. MasperoJ. Bon. ^ Ch. de Ujfalvy, Le type physique d''AUx-
andre le Grand ; — Th. Sghreibkr, Studien iiber das Bildniss Alexanders des
2B Grossen [M. GoUignon]. Eloges surtout pour S. ^ Stoicomm veterum frag-
menta coll. L ab. Arnim [L. P.]. Très soigné. Ht 16-23 at. Atgypiische In-
schriften ans den k. Muséum zu Berlin; — DyrOFF-PÔRTNBR, Aegyplische
Grabsteine u. Denksleine aus Siiddeulschen Sammlungen [G. Maspero], Eloges.
Hf 29 at-5 sept. K. PiEHL, Insc. hiéroglyphiques recueillies en Egypte et en
30 Europe; — F. W. de BiSSING, Geschichte Aegyptens [G. MasperoJ. Bous. \
0. Jbspersen, Lehrbuch der Phonetik [V. Henry]. Traduction d'un excellent
ouvrage danois. % Henri Weil, Euripidi-, Electre, Oreste [Alb. Martin]. Excel-
lents. Hf 12 sept. J. Gapart, Les débuts de VArt en Egypte [G. Maspero].
Sera utile, f K. Sethe, Beilruge zur àlteren Geschichte Aegyptens [G. M.].
36 Sérieux. %% 26 sept- M. Flinders-Petrie, Abydos, 2, 4903 [G. M.]. Intéres-
sant. %% 3 oct. A. Erman, Aegyplische Chrestomathie ; K. Sethe, Dodekaschoi-
nos [G. M.]. Eloges. \ L. RadermaGHER, Das Jenseits im Mylhos der Helknen
[S. Reinach]. Instructif. ^ H. Hurtbr, Theologiae calholicae aetas prima
[P. Lejay]. Peut servir à compléter Ebert. tt 10 oct. J. Michalgbscu, Die
40 Bekenntnisse u. die wichtigsten G laubenszeugnisse der gritchisch oriental. Kirche
im Originaltext [P. LejayJ. Utile, ff 24 oct. A. Ghoisy, L'art de bâtir che^ les
Egyptiens [G. Maspero]. Eloges, f G. A. Gooke, A Text-Book of North- Semi-
tic Inscriptions [J. B. Ch.]. Rendra des services, f Herm. Bobnig, Af. Minucii
Felicix Octavius [P. Lejay], Doit se trouver dans la bibliothèque de tout phi-
4C lologue. ^ P. Gauckler, La mosaïque antique [A. Merlin]. Excellent résumé
du sujet. % G. GiCHORius, Die rôm. Denkviàler in der Dobrudscha [H. C.]. Li
thèse de l'auteur n'est pas prouvée. %% 31 oct. 0. Dittrich, Grundzûge der
Sprachpsychologie [A, Meillet]. Trop peu de linguistique, t J. E. Brbastbd,
The Battle of h'adesh [G. Maspero). Recommandé. îf K. Sbthb, Hierogly-
to phische Urkunden der Griechisch- Pômischen Zeit [G. M.]. Répond à un réel
besoin. Il R. A. Hoffmann, Das Marcusevangelium [A. Loisy]. Savant, mais
ne fait guère avancer la question. \ C. Glembn, Paulusu. sein Leben [A. L.].
Très remarquable. % A. Stahl, Pairisiitche Sludien [P. Lejay). Critique minu-
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 171
tieuse et approfondie des textes. tH 7 nov. A. Erman, Aegyptisches Glossar
[G. Maspero]. Mérite un très bon accueil. If N. G. Davies, The rock tombs
of El Amar7ia [G. M.J. De l'intérêt. Hf H nov. P. Ustbri, Aechlung u. Vev-
bannung im gviech. Recht [P. G.] D'utiles indications, mais le sujet n'est pas
épuisé. % Fr. Grundelfingbr, Caesar in der deutschen Litleratur [A. G.]. 6
Soigné et utile. f*|[ 21 nov. II. SGHAEFER, Die AUaegyplische Prunkgefdsse
[G. Maspero]. Eloges, t R- G. Thompson, The devils and evils spirils of Baby-
louia [G. Fossey]. Quelques réserves. If R. F. Harper, The Code of Hammu-
ra6t [F. Thureau-Daugiii]. Eloges, flf 28 nov. W. Spiegelberg, Gcschichte
der aegypl. Kunst [G. Maspeio]. Recommandé. ^% 5 déc. E. Ch. Babut, to
Le concile de Turin, étude sur Ihistoire des églises provençales au 5» s. [P. Lejay].
Eloges. % Inscriptiones graecae ad res Ronianas pertinentes, 3, 2 [P. G.] Exact.
^ Alb. GOLLiGTsON, Pétrone en France [E. T.] Agréable et sûr. Iflf 12 déc
H. E. Brûnnow, De provincia Arabia [R. CagnatJ. Important. ^ René
PiCHON, Lact'ince [P. Lejay]. Très consciencieux, f^ 19 déc. L. W. Kino, 16
The seven tableis of création [G. Fossey]. Le meilleur livre sur la question. ^
F. G. BURKITT, Early Ea&lem Christianily ; — J. TURMEL, Terlullicn [Alf.
Loisy|. Eloges, f J. VendRYBS, Traité d'accentuation grecque [A.. Meillet].
Marque un progrès décisif, f F. Plessis et P. Lejay, Œuvres d'Horace
[R. Pichon]. Excellent. Hf 26 déc. Herm. Reigh, Der Mimus[P. Lejay]. Erudit 20
et intéressant ; quelques défauts de composition, "f E. Richter, Zur Ent-
witckelung der romanischen Wortstellung aus der lateinischen [A. Jeanroy].
Intéressant. Albert Martin.
Revue d'histoire et de littérature religieuse, t. IX. N» 1. Le dogme
du péché originel après saint Augustin [J. Turmel]. If N* 3. « Sanctorum 25
communionem > [G. Morin]. Rôle de Niceta de Remesiana. % N» 4. Les
apôtres chez les anthropophages [S. ReinachJ. Sur les actes d'André et de
Mathias. La légende est d'origine égyptienne; c'est un conte de marin. If
N* 6. La controverse semi-pélagienne après saint Augustin [J. Turmel].
Rôles de Prosper et de Faust de Riez ; le « l'raedestinatus » et le « Commo- 30
nitorium » de Vincent de Lérins. P. L.
Revue de l'histoire des religions. T. 49, N» 1 . Comparaison de quelques
mythes relatifs à la naissance des dieux, des héros et des fondateurs de
religions [L. de Milloué]. Rapproche et compare ces mythes en s'en tenant
aux traditions de l'ancien monde civilisé. Gomme toutes ces légendes se 36
présentent avec une similitude très grande chez les divers peuples, surtout
ceux de race indo-européenne, peut-être faut-il supposer l'existence d'un
mythe primitif universel, sur lequel l'imagination des peuples a exécuté
inconsciemment" de multiples variations. % L. Ruhl, De Mortuorum judicio
fS. Reinach]. Solide dissertation % L. E. André, Les Apocryphes de l'Ane. ♦<>
Testament [E. MontetJ. Excellent. If E. H. Gefford, Eusebii Pamphili Euan-
gelicae Praeparationis libri XV [J. Réviilej. Cette éd. éclipse toutes les pré-
cédentes. ^ F. BlaSS, Evangelium secundum Johannem cum variae lectionis
delectu fj. Réville]. La méthode de B. a une réelle valeur comme moyen de
contrôle, mais il faut faire les plus expresses réserves sur la valeur d'une ♦s
partie des témoins auxquels il en appelle. ^ A. Puegh, Recherches sur le
discours aux Grecs de Tatien fM. Goguel]. Contribution très importante pour
l'histoire de la littérature et du dogme chrétien au 2* s. ^% N° 2. M. H. Shae-
fer et l'orfèvrerie de l'ancienne Egypte [G. Foucart]. Le rp. étudie rapide-
ment le livre de Sghaefer, Die Altaegyptischen Prunkgefdsse mit aufgesetzten 60
Randverzierungen. 2» fasc du t. III des « Untersuchungen zur Geschichte
u. Altertumskunde Aegyptens » et en fait le plus grand éloge. ^ E. Lam-
bert, Éludes de droit commun législatif ou de droit civil comparé, y, Les concep-
172 1904. — FRANCE.
lions étroites ou unilaiérales [R. de La Grasserie]. Etudie entre autres Tin-
fluence de la religion sur les origines du droit et à ce propos s'arrête
longuement sur le monde romain. Eloges. ^ A. IIarnack. Die Mission und
Ausbreitung des Chrislenlums in den erslen dvei Jahrhunderten [J. Réville].
8 Analyse de cet important ouvrage. ^ F. Sghrichl, Das Griechentum und die
Duldung [A. Reville]. Résumé. \^ 3» livr. J. Wellhausen, Das Evangelinm
Marci Ubersetzt und erklart. Id., Das Evang. Matthaei Ubersetzt u. erkldrt
[A. Loisy]. Appréc. favorable avec qques réserves. ^ J. R. Harkis, The
Dioscuri in the Christian Legends | A. Dufourcq]. Grandes réserves. ^ L. Homo,
■10 De Claudio Gothico, Homanorum imperatove {"iGS-ilO). ID., Essai sur le règne
de l'empereur Aurélien (^70-275) [A. MerlinJ. Eloges. ^[^ T. oO N» 1. V. M.
Barnard, The biblical lext of Clément of Alexandria in the four Gospels and the
Act of the Aposlles O. StaEHLIN, Clemens Alexandrinus und die Septuaginta
fE. de Faye]. 1, Introduit fort bien l'examen de la question, peut-être ne
16 l'a-t-il pas encore épuisée : 2, Cherche à établir le texte des Septante que
pratiquait Clément et a achevé cette investigation jusque dans les détails.
H G. Pascal, Dei e diavoli ; saggi sut pagenesimo morente [A. Merlin]. Ouvrage
bien fait, plein d'aperçus nouveaux. Yi N° 2. G. Wissowa, Religion und
Kultus der Romer [Toutain]. Un de? meilleurs livres qui ait été écrit sur ce
20 sujet. Sa méthode est tout à fait scientifique et doit inspirer la plus grande
confiance. ^ K. IIOLL, Amphilochius von Iconium i?i seinen Verhdltnis zu den
grossen Kappadoztern [Guignebert]. Livre construit suivant une excellente
méthode, comble une lacune et rendra les plus grands services pour l'étude
de l'église grecque au iv« s. ^ W. Vollerï, Terlullians dogmat. und etische
25 Grundanschauungen [Id.]. Elémentaire tout en étant solide, destiné au grand
public. 1[1I N» 3. IL Leglercq, L'Afrique chrétienne [Id.]. Plein d'indications
précises, de renseignements précieux, de réflexions fines et pénétrantes.
ï G. Millet, J. ParGOIre et L. Petit, Recueil des inscr. chrétiennes du mont
Athos [Ebersoltj. Ce !«' fasc. des inscr. chrétiennes grecques comprend
30 o70 textes. Belle et remarquable publication. N.
Revue de linguistique et de philologie comparée. T. 37 1904. 2" livr.
Esquisse de l'histoire de la littérature indo-européenne [P. Regnaud (Suite).
Art. qui se continue dans la 4* livr. 3, Le drame : 4, Le classique et le ro-
mantique. \ Spécimen d'un dictionnaire étymologique du latin [P. Regnaud].
35 Etudié d'après la méthode évolutionniste les mots latins commençant par
un G, de Galbanum à Gyrus. Essai de linguistique indo-européenne appli-
quée, de 30 p. *i*^ 3« livr. G. Zottoli. Ptrvigilium Vetieris. Etude extrême-
ment attrayante de ce petit poème latin que Z. estime n'avoir pas été
comp se plus tard que le 2» ou 3» s. ap. J.-C, soit à Ilybla, soit à Aetna
40 ^^ 4e livr. Les langues indo-européennes. Les Aryens [J. Viuson]. Dans ce
!•' art., V commence l'étude sommaire et générale de ces langues, il s'oc-
cupe du langage unique et commun qui leur a donné naissance. Théorie
de Bopp qui n'a plus qu'un intérêt historique, de Schieicher, qui ne pouvait
être définitive quelque intéressante qu'elle fût, de Brugmann et des Néo-
46 grammairiens. X.
Revue de Paris XI» année 1904. 15 Oct. La population de la Grèce
ancienne [P. (Juiraudj. U faut distinguer dans les républiques helléniques
trois catégories de personnes, les esclaves, les étrangers et les citoyens. G.
les étudie séparément et niontre que les lois qui régirent en Grèce le mou-
60 vement général delà population furent d'ordre économique. Le nombre des
habitants, aussi bien des esclaves que des hommes libres, fut partout eu
raison directe de la prospérité publique. Une cité était obligée de compter
avant tout sur ses ressources propres et la plus nécessaire était celle qui
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET d'hISTOIRE ANCIENNES. 173
lui procurait une nombreuse population. Mais il n'y avait de population
très dense qu'à la condition que la cité fût largement pourvue de travail et
d'argent; du jour où ces deux choses faisaient défaut, la cité tendait à se
dépeupler. Aussi au 2» et au l*»' siècles la Grèce est-elle à cet égard en pleine
déca'ience. X. 5
Revue de Philologie, de Littérature et d'Histoire anciennes,
t. XXVIII, 1904, Ire livr. Le recrutement de l'armée romaine d'Egypte au
1" et au II" siècle [J. Lesquier]. L'organisation de Tarmée romaine d'Egypte,
si importante, est très en avance sur celle de l'armée d'Afrique, et servit de
modèle et d'exemple aux armées de l'Empire. Son recrutement sauf pour lo
les corps auxiliaires est aussi bien connu, grâce aux papyri, au i""" siècle
qu'au second : dans un contingent surtout oriental, et composé pour moitié
de Galates, on rencontre déjà à cette date les excastris, dont l'institution
recevra plus tard de si grands développements, et nous savons que les
neuf dixièmes des légionnaires n'acquièrent la civitas qu'en entrant t5
au service. Au second siècle le recrutement est le même, mais il faut y
ajouter les auxiliaires. Etude détaillée des opérations du recrutement qui
était une ÈTrtxpKri;. Distinction de l'èTn'xpKrcç militaire et de rèutxpKrc; finan-
cière et administrative, qui se bornait à dresser la liste des habitants non
soumis à la capitation, et qualiûés de ce fait pour le service militaire. % 20
Sur un manuscrit de Cicéron, Do Inventione |J. Lebreton]. Collation minu-
tieuse d'un ms. de Dublin (D. 3, 36, bibl. de Trinity Collège), de 16 qua-
ternions, en minuscule soignée des xi« et xip siècles, qui paraît se ratta-
cher à la 2e famille {ic, tout en se rapprochant assez souvent de la 1" PHV :
le texte de Friedrich a été pris pour base. ^ Note sur un vers des oracles 25
Sibyllins [R. Pichon]. Restitue, en tenant compte de la tradition manus-
crite et de la vraisemblance paléographique, le premier des deux vers cités
par Lactance (Inst. div. IV, 17, 4), et propose de lire: à.l\ 'oxe xaÙT* av aravxa...
f Plaulus, Trin. 331-332 [L. Havet]. Le sens, finement étudié, prescrit d'in-
tervertir 332 et 331 [332 ayant été omis par homœoteleuton avec 330, puis 30
restitué gauchement après 331) : dans ce même vers 332 devenu 331, il con-
vient de garder la leçon de A (mercaturan(e) ?) et de faire de Ubi rem per-
didit? une question distincte. If Ad Phaedrum [Id.]. Nouvelles corrections
proposées, avec discussion détaillée, pour I, 2, 22 ; II, 5, 19-20 ; 8, 4 ; III, 7,
3; 11,5; IV, 19, 17. 1[ Ovidius, Metam. 8, loO [Id.]. Lire Spuma ruit plumis, 35
au lieu de pluma (que Touruier voulait remplacer par Scyllal. f Etudes
latines, IV : Quelques cas d'interrogation indirecte (Piaule, Térence, Horace)
[Félix Ganiot]. Dans Aul. 6S. Rud. 592, Mén. 349, Bacch. 663 et 901, Amph.
17, Pers. 515, liée. 874, Most. 199, Andr. 650, Most. 969; Od. I, 14, les
exceptions prétendues à la règle du subjonctif tiennent à ce qu'on est en 40
présence d'interrogations directes quelque peu voilées. ^ Note [Id.]. Réponse
à l'article d'Antoine (Musée Belge, oct. 1903), à propos du subjonctif soi-
disant itératif. ^ La prose de Pomponius Mêla [L. Havetj. Elle est métrique,
à la manière de Cicéron : sauf pour les phrases plus courtes qu'un sénaire
(qui échappent aux règles métriques), devant un trisyllable final — i=;, le 45
moi pénultième fournit régulièrement un trochée ou tribraque. Statis-
tique des fins de phrase du livre I du de Chorégraphia (éd. Frick). Discus-
sion des exceptions. "J Note sur un passage du De Mortibus Persecutorum
[R. Pichon]. Dans XIV, 4-5, il faut lire : torquebant, urebant, certantes...,
au lieu de torquebantur. Eraiit certantes... Baluze avait déjà proposé tor- 50
quebant. H Varia. I. L'égorgement d'une cigale. II. Aristophane, Cheva-
liers, V. 1179. III. Une lacune au texte du chant III de l'Enéide [J. Nicole].
Lire dans le scoliaste d'Aristophane (Nuées 156-158) açtY^at; pour açâU'î, et
174 1904. — FRANGE.
au V. 1179 des Chev. y6^o-j (cargaison de tripes) pour xôixov dû à l'influence
du V. 1190. C'est par l'hypothèse d'une lacune qu'on peut résoudre au ch.
III de l'Enéide la contradiction entre le tacili du v. 667 et le vocis du v.
669, et non en torturant le sens de vocis, encore moins en le corrigeant en
6 Cyclops avec Peerlkarap. ^ Un texte de la Genèse (collection de la ville de
Genève, n« 99) [Id.]. Fragment d'un parchemin en onciale du 5* ou 6» s.
Transcription et collation avec le texte des Septante; variantes très nom-
breuses'qui attestent une version grecque très distincte de celle des Sep-
tante, et traduisant un autre texte hébraïque. \ Les moitiés d'M [L. Ilavet].
40 l-a ressemblance de l'a, en écriture capitale (sauf dans celle très pure du
ras. A de Virg. par exemple), avec une moitié d'm, a introduit dans nés textes
classiques (qui tous ont passé par l'écriture capitale) des a surnuméraires, ou
provoqué inversement l'élimination d'un a. Exemples des deux phénomènes.
^Inscriptions de GlazomèneiV. Ghapot]. Transcription, restitution etcommen-
15 taire de 3 inscr. de Vourla et environs, relevées en août 1901 sur deux bornes
milliaires et deux stèles funéraires. ^ Bulletin bibliographique. ^^
2» liv. Les contrats de prêt d'Amorgos. Notes historiques et critiques
[J. DelamarreJ. Propose des lectures nouvelles et des corrections au texte
de ces contrats. Jusqu'alors ils n'ont été étudiés qu'au point de vue juri-
20 dique. D. s'attache à en dégager les renseignements précieux qu'ils com-
portent pour l'histoire d'Amorgos et des Cyclades, et détermine avec pré-
cision la date de l'un d'eux (celui passé entre Alexandroset la ville d'Arké-
siné, une des trois cités de l'île). ^ La Gigantomachie d'Ovide [H. de la
Ville de MirmontJ. Montre que ce fut une œuvre de flatterie maladroite,
25 où Ovide, qui se flattait naïvement de conquérir par là l'amitié d'Auguste,
tenta lourdement, à l'instar des poètes alexandrins, une apothéose épique
de l'Empereur, à laquelle s'étaient finement dérobés Horace, Properce et
Virgile. Lue en partie dans les récitations, elle fut interdite à cause d'un
mélange d'adulations alexandrines et de parodies, plus ou moins involon-
SO taires, que la légèreté sceptique d'Ovide ne sut pas éviter. Inachevée ou
détruite par ordre, il n'en subsiste que des traces ou des lambeaux habi-
lement travestis dans les Métamorphoses et les Fastes. ^ De Sophoclis
Antigonac vv. 45 et 46 [M. L. Earle]. Pour rendre intelligible le v. 43, il
faut suppléer -râ^ov après rév y 'oyv èixôv. 1[ Ad Ciceronis Gatonem maiorem
35 [Id. 1 Corrections proposées pour six passages : 2, 6 ; 3, 8 ; 5, 14 ; 8, 26 ; 11, 38 ;
23,84. ^ Ausonius. Technopaognion 12, 2.'S [L. Ilavet]. La correction de Weil
[F = FaO à la place du $ terminal) suggère de corriger au début de ce vers
corucis en crucis, au sens de potence, instrument de supplice qui a
sensiblement la forme du Faù. ^ Études latines, V. La conjonction ut dans
40 Térence, Hec. 378 et Horace, Sat. I, 4, 13. Le prologue de l'Heautontimo-
roumenos et la question de la contamination |F. Gafflot]. Dans Ter., il
convient d'admettre l'ellipse de cum dit inversum après exirem, ce qui dis-
pense de corriger le texte ou de torturer le sens de ut; dans Hor. ut doit
être considéré comme l'équivalent de w; = dans la pensée que, siins sous-
♦5 entendre scripserit ou scribat. Le prologue de l'Heautontimoroumenos
dont le texte, .suspecté à tort, offre partout un sens satisfaisant (discussion
des vv. 3 et 6), ne prouve nullement, comme l'a cm Skutsch, que la pièce
soit contaminée (discussion des vv. 6-21) ; il est vrai que le vers 4 ne prouve
pas non plus la non contamination. % L'omission d'elvai avec l'-roiiioi: |E.
60 HarryJ. La soi-disant règle de cette omission, fondée sur quelques exemples
isolés et peu probants de Sophocle, Euripide et Démosthène, n'est nulle-
ment obligatoire, et se trouve contredite par l'usage de la majorité des
auteurs. Exemples et discussion. % Plautus [L. Havet]. Examen critique de
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET d'hiSTOIRE ANCIENNES. 175
nombreux passages (As., Bacch., Cas., Gist.) et corrections proposées.
î Bulletin bibliographique. ^^ 3* livr. Plautus [Id.] Conjectures moti-
vées pour plusieurs passages de l'Epid. ^ Notes critiques sur les Metricade
Héron [Paul Taniiery]. Corrections proposées au texte de la précieuse édi-
tion priaceps d'Hermann Schôae. t Notice sur le manuscrit grec 2832 de la 5
Bibliothèque nationale [H. Oraont]. Description de ce ms., réunion de six
mss. diff3rents copiés du xiv» au xvi» s. Transcription des passages inté-
ressants pour la critique et observations. % Phèdre [A. Grenier]. Dans
IV, F. 19 (Ed. Ilavet, 68) le sens indique, non seulement d'intervertir
16 et 15 avec Havet, mais d'adopter la disposition suivante : 16 (ic'hém.) + 15 10
(2- hém ), 15 (1" hém.) + 16 (2» hém. . Dans IV, F. 26 (Ed. Havet, 75), le
corpora du v. 23 a paru banal à Havet qui le corrige en tempora; mieux
vaut corriger le pléonasme multo en nuda qui justifie la présence de cor-
pora. ^ La course aux flambeaux à Didymes [B. HaussouUier]. Inscr. trou-
vée à Didymes en 1896, donnant un renseignement intéressant sur cette *B
course des Didymeia, rappelée dans un bas-relief de Milet, étudié par
R. Kekule von Stradonitz. ^ Plante [G. Ramain]. Examen critique, avec
corrections proposées, de plusieurs passages (Amphitr., Asia., Aulul.,
Bacch., Capt., Men.) ^ Le, molle atque facetum de Virgile d'après Horace,
Sat. I, 10; 44-43 [L. Bayard|. Ces adjectifs neutres, ne sont pas, comme 20
on le croit généralement, pris ici absolument, mais qualifient epos
(zj: vers hexamètre) du v. précédent: Horace oppose l'epos forte de Varius
(dont les personnages sont des héros épiques) à l'epos molle atque fa-
cetum de Virgile (allusion au mol abandon d'un Tityre et au fin parler
d'un Mélibée). % Terentius, Ph. 78 [L. Havet]. Goepi ego, dans ce vers, est '^^
construit en antithèse avec le coepi du v. 75. Distinction de sens entre
coepi ego (qui refuse de nier) et ego coepi (qui se borne à affirmer), f Gicero,
Orator 153, et Ennius [Id.]. Il faut maintenir dans ce passage de Gicéron les
deux ut coordonnés, puis respecter les exemples de mots mutilés qu'il
donne, et qu'il a peut-être bien pris à Ennius, qui en offre d'analogues : 30
corriger seulement tectifractis des mss. en tectecfractis (= tectis ecfractis).
^Bulletin bibliographique. tlf4« livr. A propos des Fragments phi-
lolaïques sur la musique [P. Tannery]. Authentiques ou non, ils gardent
à peu près la même importance documentaire pour l'histoire de l'art. Étude
sur la valeur de ces fragments, avec traduction et commentaire. ^ Le dé- 38
clamateur Alflus Flavus [H. de la Ville de Mirmont]. Cet enfant prodige,
qui déclama chez le rhéteur Gestius, son maître, devant Sénèque le Père»
fut gâté par l'influence d'Ovide, qui avait été lui-même un des plus brillants
élèves de l'école de déclamation. Si Alflus Flavus descendait du préteur
dont Gicéron parle souvent avec éloges, il n'a pu être que son petit-fils ou *o
arrière-petit-flls. ^ De Xenophontis Anabasi [M. L. Earle[. Rapprochement
entre Anab. 2, 4, 4 et Isocr. Pan. 149, à l'appui de l'opinion d'Hartmann,
qui croit que les 4 premiers livres de l'Anab. furent publiés séparément et
de bonne heure. ^ Plautus [L. Havet]. Conjectures sur de nombreux passages
(Men., Merc, Mil., Most., Persa, Poen., Pseud., Rud., St., Trin.). % Metrolo- 45
gica. Fragments inédits de Florentinus [D. Serruys]. Énumération des
six petits traités métrologlques qui terminent le ms. 507 du monastère de
Vatopedi (Mont-Athos). Texte et commentaire d'ensemble des extraits de
Florentinus qui forment le 3* : ils sont aussi remarquables par les données
anciennes qu'ils nous fournissent que par les sources dont ils dérivent. S 50
Un nouveau manuscrit de l'Opus paschale de Sedulius [J. Gandel]. Il pro-
vient de l'abbaye de Fleury (Floriacensis, bibl. d'Orléans n» 303) ; il est du
10* s., de la même famille que ceux de Ludwig, et ses leçons méritent
176 1904. — FRANCE.
d'être ajoutées à l'apparat critique de l'éd. Hiimer, chef-d'œuvre de science
et de sagacité. Collation avec le texte adopté par ce dernier, f Auluiaria, 156
[G. Ramain]. La restitution foras <ec> feratur avait déjà été proposée eu
1887 <dans cette revue> par L. Ilavet.lf Bulletin bibliographique.
5 % Revue des Revues et Publications d'Académies, relatives à l'antiquité
classique, parues en ly04. A. G.-D.
Revue de théologie et des questions religieuses, 13« année, lOO'i. N" 4
Le sens de 'O.oLT-r.^wj et ce qui en résulte [G. Rrustoiil. Ce mot qu'on trouve
dans l'Ép. aux Romains III, 25 est incontestablement un adjectif, signifiant
10 expiatoire ou propitiatoire, mais comme il ne s'applique jamais à une per-
sonne, il vaut mieux le regarder comme un substantif neutre, dérivé natu-
rellement de l'adj. On le trouve employé pour désigner une statue, un monu-
ment en marbre, une colonne, une offrande ayant pour but d'obtenir la
faveur des dieux. Ce serait donc ici une offrande (àvaOr,[xa) présentée à Dieu
15 pour obtenir le pardon ou pour apaiser sa colère. Conséquence de ce sens
pour l'explication et la ponctuation de tout ce passage difficile et impor-
tant. Ht N» 6. Un « car » extraordinaire [W. Monod). Explication de I Thcs-
saloniciens IV, 3-7. Sens des mots o-xeùo; et xw irpâytiats. Tout ce passage
dans la traduction duquel le « car » ne peut se soutenir, traite un seul sujet
20 et forme un même tout; il n'y est pas fait allusion aux affaires et au
négoce, comme on l'a cru ; il n'y est question que de la conduite du chré-
tien envers sa femme; il ne doit pas non plus frauder son frère, c.-à-d. lui
voler sa femme. T. N.
Revue des Deux Mondes 1904, 1" Mai. Ernest Curtius d'après sa cor-
25 respondance [A. Bossert]. Analyse rapide du vol. de Fried. Curtius. L\
Cwiius. Ein Lebensbild in Briefen. Ce recueil qui s'étend sur un espace de
66 ans est intéressant en lui-même et nous offre l'image d'un savant qui
n'a pas dédaigné d'être un écrivain et qui a puisé l'atticisme à bonne
source, f^ 1" Sept. Les maisons de campagne romaines sous la république
30 et l'empire [E. Courbaud]. Montre comment les Romains comprenaient le
séjour aux champs et aménageaient l'endroit où ils venaient se reposer du
bruit de Rome et au tracas des affaires. tl[ 15 Sept. Une révolution de palais
en l'an 1402 à Byzance [G. Schlumbergerj. Raconte d'après les chroniqueurs
byzantins Psellus et Skylitzès, comment Michel V Calaphate tenta d'expul-
35 ser du Palais l'impératrice Zoé, pour se faire proclamer seul Basileus à sa
place. C'est là un des épisodes les plus étranges et les plus dramatiques
de l'histoire byzantine si fertile en événements tragiques. X.
Revue des Études anciennes, T. V, n» 4. La Thalassocratie phocéenne,
à propos du buste d'Elche [Jullian]. Jullian veut rechercher à quelles
♦0 dates a commencé et pris Un la thalassocratie phocéenne, qui a précédé
sur les côtes d'Espagne la domination carthaginoise. De ce que les Pho-
céens connurent le roi Arganthonios, il conclut (lu'ils débarquèrent à
Tartessus entre 620 et 540, et probablement avant la fondation de Marseille.
C'est sans doute l'intervention de Carthage qui les empêcha de fonder»
45 aucune colonie dans la région. Leurs établissements dans la Méditerranée
et notamment à Alalia, en Corse, vers 560. Cette ville est ruinée par une
coalition des Carthaginois et des Etrusques en "535, et J. place peu après
cette date la destruction des établissements phocéens de la côte d'Espagne.
A la chute de la thalassocratie phocéenne correspondent les incursions des
50 Ibères et la civilisation a reculé sur ces côtes, t Arganthonios et le murde
Phocée [G. RadetJ. R. suppose que le renseignement d'Hérodote sur Argan-
thonios provient d'Hécatée et que celui-ci, par xôv MfjSov, désignait Cyaxareé
ce qui rapporterait la construction du mur à l'époque de la guerre entre
REVUE DRS ÉTUDES ANCIENNES. 177
Cyaxare et Aljalte (591-585). ^ L'adhésion de rillyricum à la cause Fla-
vienue, examen critique du récit de Tacite [Ph. Fabia]. Il résulte du
commencement du ch. 85(Hist. II) que Tacite donne la révolte de l'Illyri-
cum comme postérieure à celle de l'Orient. Comparaison avec Suétone,
qui confirme et complète Tacite. F. fait remarquer que l'insurrection 5
danubienne n'est pas expliquée, et continue la critique du style et de la
narration en montrant que la recherche de la brièveté fait omettre à Tacite
des détails importants et qu'il y a chez lui des inexactitudes de fond à
côté des maladresses d'expression et un vice général de méthode, grâce
auquel les faits apparaissent sous un jour insuffisant ou même sous un lo
jour faux. % Notes gallo-romaines. La question des Ibères [JuUian] (Suite
cf. R. d. R. 28. 172, 52). Selon J., il n'y a pas de race ibérique, mais un état
Ibère, qui se constitua dans la vallée de l'Ebre vers le vp s., et reçut le
nom du fleuve comme nom de guerre. 1[ Masques de dieux gaulois [C. Dan-
gibeaud]. Description de trois masques et de deux demi-masques du Musée 15
de Saintes (4 figures). ^ Un nouveau dictionnaire topograpbique [C- Jullian],
Le dict. top. de la Haute-Marne, par Roserot, apporte une riche moisson
pour les études celtiques ; on y trouve beaucoup de nouveaux noms de
rivières. ^ Statuette de bronze trouvée à Bornos [P. Paris] (planches).
Description, ^ Miscellanœa [PerdrizetJ < Cf. R. d. R. 27, 20, 2, 24 > 11. Le «o
fondeur Bolrys de Leucè. L'adjectif Xeuxavdç sur une inscription de Rhodes,
publiée par Foucart, en 1885 <R. d. R. 10, 353, 36 >, doit s'interpréter « de
Leukè ». T[ Variétés. Pétrone, Satyricon, trad. par Laurent Tailhadb. [G,
May]. Le traducteur, pour rendre les termes juridiques, ne pouvant employer
la langue populaire, s'est servi du vieux français; cette affectation donne ^6
une idée fausse de la vie juridique romaine ; ailleurs ils forge des mots
ou bien il ne traduit pas et écrit « les sacra perturbés », un « pileux d'affran-
chi >>. Il y a aussi des erreurs dues à un défaut de connaissances juri-
diques, ^f Bibliographie. J. Jûthner, Fr. Knoll, K. Patsgh, II. Swoboda.
Vorlàufiger Bericht ilber eine arc/iaeotogische Expédition nach Kleinasien [G. 30
Radet]. Les auteurs, en 1902, ont visité l'Isaurie ; cet ouvrage est leur jour-
nal de route. Ils rapportent plus de 300 inscriptions nouvelles et 400 photo-
graphies de monuments ou de paysages. Le rp. signale une stèle qui
contient les rescrils d'un roi de Pergame, nommé Attale, à la ville d'Amlada.
^ J. G. C. Anderson, Asia Minov [G. Radet]. Ceci est une carte d'un format 3B
commode, qui vaudra à son auteur la reconnaissance de ceux qui s'inté-
ressent à l'antiquité. ^ W. M. Ramsay, Cilicia, Taurus and the greal Taurus
pass, avec carte [G. Radet]. L'auteur reprend un des chapitres de son « His-
torical Geography of Asia Minor », et montre une magistrale connaissance
des textes et des lieux. ^ D' J. Rouvier. Numismatique des villes de la 40
Phénicie [G. Radet]. Formera un précieux complément aux travaux de
Babelon et de Th. Reinach.
T. 'VI (1904) n» 1. Candaule et Kamblès [S. Reinach]. Gandaule est un
surnom, synonyme de ■/.uvàYX'i« « étrangleur de chiens », qui est aussi une
épithète de Hermès. Comme ce ne sont ni les dieux ni les rois qui ont 45
coutume d'étrangler les chiens, mais plutôt les lions traqués par les
chasseurs, R. conclut que Candaule signifie « lion ». Le lion paraît avoir
été l'emblème de la dynastie à laquelle appartenait Candaule. Présence du
lion sur les monuments asiatiques, étrusques et illyriens et notamment du
lion marchant qui tient dans sa gueule un corps humain, lequel n'est pas 50
une proie, mais un attribut. R. suppose que ce type de lion est d'origine
lydienne. Le lion a été « totem » en Lydie ; il dut y avoir à son sujet un
Upb; Xd^o; qui s'est modifié quand le lion « totem» s'est anthropomorphisé.
REVUE DE PHILOLOGIE. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 12
178 1904. — FRANGE.
Or une légende d'ogre royal existait en Lydie; elle a été conservée par
Athénée (X, 415 G), c'est la légende de Kamblès; ce nom peut être l'épithète
du lion. % L'Hippalectryon, contribution à l'étude de l'ionisme (planche)
[Perdrizet]. P. établit d'abord que la monture d'Okéanos, dans le Proinéthée
5 d'Eschyle, n'était pas un hippalectryon, mais un cheval ailé. Quant au
groupe de l'Acropole qui représente un hippalectryon monté par un homme
nu, P. suppose à co sujet que la représentation de celte figure avait une
vertu magique, que c'était un àTcoTpoTtaiov. Aristophane, dans les Grenouilles
(V. 933), fait dire à Eschyle que c'était un signe qu'on peignait sur les
10 vaisseaux. Le coq est une bête prophylactique; preuves diverses. On peut
rapprocher l'hippalectryon de l'hippocampe, du capricorne, du coq à tête
d'âne ou de lion, de l'oiseau à tête de chèvre, du iragalectryon qui est sur
un scarabée ionien; l'origine de ces monstres est ionienne; l'hippalectryon
ionien est sans cavalier, l'attique est toujours monté. Liste des représenta-
is lions de l'hyppal. Ce monstre disparaît à l'époque classique avec bien
d'autres. ^ Antiquités de Syrie [Ghapotj. Inscriptions grecques au nombre
de cinq, et quatre plombs byzantins. % L'affaire des rhetores latini [R.
Pichon]. L'explication de la sentence rendue par les censeurs Licinius Grassus
et Gn. Domitius Ahenorbarbus contre les rhéteurs latins doit être cherchée
20 dans la politique intérieure et dans la lutte de partis. Examen des textes.
Le plus clair est celui de Gicéron, de Oratore (3. 24), qui montre Grassus
comme le véritable auteur du décret La raison qui le fit agir est que les
■^ rhéteurs latins donnaient un enseignement accessible au peuple ; la vulga-
risation de la rhétorique était un danger pour l'aristocratie; or l'examen de
26 la carrière de Grassus le montre très attaché aux privilèges de la noblesse.
^' Notes sur Lucain (Pharsale II 93-96) [A. Gollignon). Examen des traduc-
tions diverses. « Golligere iras » signifie grouper autour de soi les ressen-
timents libyens, c.-à-d. former une armée de ceux qui haïssent Rome.
« conllato ferro » désigne les chaînes des esclaves forgées en épées; « manus
30 saevas » = mains armées de ^ Notes Gallo-Romaines [JuUian]. Remarques
sur la plus ancienne religion gauloise (suite) <R. d. R. 28, 173, o3>. Rituel
militaire : départ, marche et arrêt; enseignes, costume, les possédés; la
participation des bêtes, serments, vœux: préliminaires du combat; chants
et danses de guerre ; cris de guerre; terreurs religieuses; la bataille sainte ;
35 la soumission; la défaite ; le butin, les têtes coupées; le butin vivant;
retour des vainqueurs. % Fragments d'un sarcophage gallo-romain (planche)
[A. Chérel]. Description de fragm. trouvés à Vienne (Isère); discussion au
sujet d'un bandage qui enserre un torse. ^% Bibliographie. T. Stigknby, Les
sentenas dans la poésie grecque d'Homère à Euripide [Masqueray]. Témoigne
40 d'une science profonde. ^ G. M. Pbplkr, Comics terminations in A7-is-
lophanes and Ihe Comic Fragments [Masqueray^. P. enumère les trou-
vailles comiques d'Aristophane, notamment dans l'emploi des diminutifs
et des patronymiques. U Alessandro Levi. Delillo e paena nel pensiero dei
Greci [E. Lasserre]. L'auteur, après avoir montré commeut les Grecs
4j expliquaient par la fatalité le phénomène de la criminalité, examine com-
ment ou résolvait le problème de l'imputabilité. Il donne Hippocrate
comme le premier positiviste et Platon comme le précurseur de Lumbrozo.
5 René Pichon, Lactance : étude sur le mouvement philosophique et religieux
tous le règne de Constantin [A. Dufourcq]. Analyse de cet ouvrage dont le rp.
50 trouve la composition artificielle, mais qui est néanmoins solide, quoique
l'auteur ait passé sous silence l'ouvrage de Porphyre « La philosophie
d'après les oracles ». \ A. HAUvarra, Deux conférences de pédagogie à l'Ecole
normale supérieure [Masqueray]. Analyse de cette brochure où l'auteur traite
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. l7Sf
de l'étude du grec dans l'enseignement secondaire et de la manière de
l'enseigner. \% N° 2. Etude sur les particules grecques, essai de sémantique
[O. NavarreJ. La particule rfit]. Le sens primitif est « immédiatement »;
exposé historique de ses acceptions. ^ Kxepto-ixaxa [R. Schwab|. Ce mot est
le terme précis par lequel on désigne le « matériel ou mobilier funéraire ». 5
î Notes sur Tacite (Hist. IV) [H. de la Ville de Mirmont]. I. Helvidius
Priscus. L'auteur recherche quel fut le « cursus honorum » et la vie d'Hel-
vidius Priscus, en discutant çà et là les leçons traditionnelles et conclut
que Tacite a donné une équitable appréciation de son caractère. H. Le
discours d'Eprius Marcellus (IV, 8). C'est d'après les « Acta Senatus » que iO
Tacite donne le résumé analytique de ce discours. Il a cité d'après eux une
phrase cauteleuse qui, ^v par une sorte de contresens traditionnel, est deve-
nue l'expression de ses idées politiques ». III. Le discours de Vocula(lV, 58).
Tacite a dû composer lui-mêine ce discours qui n'est qu'une amplification de
rhétorique. IV. Les stratagemata de Sextus Julius Frontinus (IV, 67). Le 15
texte de Tac. dit « fusi Lingones » ; les éditions classiques modernes
renvoient à Fronton, Strateg., IV, 3,14, attribuant à M. Cornélius Fronto
l'ouvrage de Frontinus. Citation du passage qui prouve que le livre IV intitulé
€ Strategematica » est l'oeuvre d'un faussaire maladroit. V. L' « ala singu-
larium » (IV, 70). Ce passage est le plus ancien texte où il soit question des 20
« singulares » ; exposé des opinions émises à ce sujet. î Notes Gallo-
romaines (JullianJ. Remarques sur la plus ancienne religion gauloise (suite
cf. n° 1). Cosmogonie, théogonie, anthropogonie. Les Celtes en répondant
à Alexandre qu'ils ne craignaient que la chute du ciel, faisaient allusion à
quelque tradition religieuse sur la manière dont le monde disparaîtrait. 25
Légende de la mer et du rivage. La demeure des dieux. La durée des dieux.
La vie du soleil et de la lune. La première création des hommes ; monstres;
métamorphoses. De l'éducation des hommes. La vengeance des dieux. La
mort et la destinée des morts. ^ Tête antique trouvée à Orgon (Bouches-
du-Rhône) [M. Clerc] (planche). C'est une tête en calcaire, de grandeur 30
naturelle et d'un travail grossier, trouvée dans un puits creusé dans le roc
qui se trouvait sous Ij sol d'une chapelle, dans les murs de laquelle sont
encastrés des fragments très frustes ; c'est p.-ê. la tête d'une ancienne
divinité. ^ Note sur un grafflte récemment trouvé à Meaux [Gassiesl. G.
lit CALLISTRA ou GALLIMITRA PARA V ALITVS, c.-à-d. CalUstra pré- 35
pare à manger pour cinq ; il faudrait voir en ceci une correspondance entre
deux époux. ^^ Bibliographie. "W. Dittbnberger, Orienlis graeci inscrip-
tiones seleclae, supplemenluni sylloges mscriptionum graecarum, t. I [PerJrizet].
Ce vol. renferme les inscriptions des royaumes hellénistiques jusqu'à
.eur absorption dans l'orbis romanus, plus quelques textes importants 40
venus d'Ethiopie, de Nubie, de Parthie et d'Ibérie. Les inscriptions ptolé-
maïques forment la moitié du vol. Observations de détail. Copie d'une
inscription aujourd'hui au Caire. ^ P. Fougabt, Les constructions sur
l'Acropole c^après VAnonymus Avgentinensis. Extrait de la Revue de Philo-
logie, t. 27[RadetJ. % p. FOUCART, La formation de la province romaine d^ Asie. 45
Extr. des Mém. de l'Acad. des Inscr. et B. L., t. 37 [G. Radetj. Le testament
d'Aitale III n'est pas un faux ; conséquences de ce testament.^ V. Ghapot,
La province romaine proconsulaire d'Asie depuis ses origines jusqu'à la fin du
Haut-Empire [Radet]. Eloges, f E. BaBKLON. Les monnaies de Scplime Sévère,
de Caracalla et de Géta relatives à VAfrique (Extrait de la Rivista di Numis- 50
matica, t. 16). L'auteur prouve que le grand aqueduc qui amenait à Car-
thage les eaux du Zaghouan est l'œuvre des ingénieurs romains du temps
d'Hadrieu et d'Antonin, ^ E, RodoganaGHI, Le Capitole romain antique et
180 1904. — FRANCR.
moderne [Radet] . Magnifique publication. Tf Joseph Strzygowski, KUmasien
[G. Mendel]. Ce livre est le résultat d'une collaboration ; mais la mise en
œuvre des matériaux fournis à l'auteur lui appartient en propre. Analyse
sommaire. L'ouvrage, où sont étudiés les monuments architecturaux, est
5 important, vrai dans l'ensemble, mais trop exclusif. \ G. Millet, La collec-
tion chrétienne et byzantine des Hautes Etudes f Radet J. Eloges. % H. Omont, Mis-
sions archéologiques françaises en Orient aux XV1I« et XVlll* siècles. [Radetj.
L'enquête de 0. met en lumière les rares qualités de l'Ancien Régime et
ses défauts surprenants, f^ N" 3. Agamennon, Ménélas, Ulysse dans Euri.
to pide [Masqueray]. Parallèle de l'Agamennon d'Homère et de celui d'Euripide
qui fait de lui un ambitieux médiocre et un chef d'état soucieux des
jugements de la foule ; analyse détaillée de ce caractère dans Iphi>;énie k
Aulis et dans Ilécube. Euripide a aussi défiguré Ménélas, il en a fait un
être faible, mais lâchement cruel ; il paraît être à ses yeux le type du mari
16 sans caractère ni dignité. Ulysse est un peu plus ménagé dans le Cyclope ;
mais, dans Hécube, il est odieux, de plus le poète lui donne une allure de
démagogue. % Note sur la composition de deux passages des « Travaux et
des Jours » [P. Waltz]. W. discute les objections élevées contre les v. 504-
533 et est disposé à rejeter le v. 511, puis les v. 517-523 en conservant la
20 seconde moitié du v. 518 qu'il mettrait volontiers à la place du second
hémistiche du v. 533. Il doute que le Catalogue des jours, à la fin du poème,
soit bien d'Hésiode, et propose quelques déplacements. ^ Les derniers sou-
verains ihraces : Rhoemetalcès et Pythodoris [G. Seure]. Etude et restitution
d'une inscription d'ApoUonie. S. conclut que les personnages sont bien les
26 mêmes que ceux d'une incription de Vizye et modifie le « stemma » des
rois de Thrace et de Pont. ^ Note sur un passage de Salluste (Catil. 14, 2)
[A. WaltzJ. W. propose de remplacer « adulter > par « aleator ». If Note
sur un passage de la Ciris [A. Waltz]. W. propose au v. 63 de changer
« malus » en « bonus ou gravis ». \ La propriété primitive à Rome [P.
30 Guiraud]. I. Origine de la propriété foncière à Rome. Le « terramare » ; ce
qu'il faut penser du communisme primitif; le partage du sol sous Romulus.
II. La propriété familiale. La « gens » ; la fondation de la cité ; les terres
« gentilices » ; certaines dénominations prouvent qu'elles étaient propriétés
indivises. La « mancipatio » premier mode d'aliénation. III. Exploitation du
35 sol. *i Notes Gallo-romaines [JuUian]. Remarques sur la plus ancienne
religion gauloise (suite). Prêtres et prêtresses. C'est v. 190 av. J.-G. que le
nom des druides apparaît dans l'histoire. On peut supposer que le conseil
du «drynemetono galat(; et l'assemblée des druides chez les Carnutes représen-
tent la même institution.^ V. Béraud, Les Phéniciens et POdyssée, t. II [Radet].
40 Analyse; l'auteur parle toujours à l'imagination ; il charme et captive. ^ G
MaSPÉRO, Histoire ancienne des peuples de l'Oritnt, 6' éd. [G. R<adet>]. Manuel
à la fois savant et pratique. ^ E. PoNTRKMOLiet B. Haussoullier, Didymes,
fouilles de 1893 et 4H'JS. Analyse et éloges; il est à souhaiter que ces fouilles
soient achevées. ^ Michel Brèal, Essai de Sémantique, 3« éd. [G. R.J. II y a
4ft 4 appendices nouveaux. % Chantepie db la. Saussayb, Manuel dUiisloire des
Heligions (traduit sous la direction de II. Hubert et Is. Lévy [Radet]. Les
traducteurs ont ajouté une introduction sur l'objet, la méthode et les
progrès des sciences religieuses et mis à jour la bibliographie. Analyse. If
M. Clerc BT G. Arnaud d'Agnbl, Découvertes archéologiques à Marseille [C.
50 J.]. Bonne fortune pour les archéologues, f J. Psichari, Les études de grec
moderne en France au XI X' siècle [Radet]. Éloges. ^^ N'= 4. Recherches sur la
géographie ancienne de l'Asie Mineure [G, Radet] (suite) < R. d. R. 28, 170.
42 >. 111. L'ArlémisioD de Sardes. Dans Xénophon (Anab. I, 6, 7) il est
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 181
question d'un autel d'A.rtémis, devant lequel Syrus et Orontas s'étaient
réconciliés. R. examine si ropinion qui place la scène à Ephèse est juste.
11 ramène les arguments des critiques à trois, dont il montre la faiblesse.
Il pense que ce sanctuaire devait être à Sardes et s'appuie sur un texte de
Pausanias (VII, 6, 6) et sur une inscription de Didymes. Le culte de la '^
(j.T)Tr,p [Lfxâlri ; elle était vénérée à Sardes sous le nom de Kybébé et elle se
confondit avec Artémis, puis avec Anahita. Historique du sanctuaire de
Sardes dont la position ne peut être déterminée avec certitude. Examen de
médailles ; la Koré sardienne paraît être une nouvelle transformation de
la même divinité. H Eludes sur les particules grecques [0. Navarre] (suite lO
cf. noS) II, la particule 8f|6ev; classement historique des sens et acceptions.
t Notes gallo-romaines [JuUianJ. Remarques sur la plus ancienne religion
gauloise (suite). Rapport avec les autres religions. Les Gaulois n'étaient
pas adversaires irréconciliables des dieux des autres nations, ^ Notes sur
un monument celtique découvert à Vachères (Basses-Alpes) (planche) 'B
[Arnaud d'Agnel]. Description de ce bloc calcaire sculpté sur les deux faces
et représentant d'un côté un homme, de Tautre une femme ; c'est uu
monument religieux. H Bibliographie. R. Laqubur, Quaestiones epigraphicx
et papyrologicae selectae [Radet]. Thèse inaugurale composée de 4 mémoires.
L'auteur se comporte parfois en avocat à l'égard des témoignages gênants. 20
% W. Cronert, Memoria graeca herculanensis [P. Fournier]. Excellente con-
tribution à l'étude de la xoivr,. L'auteur a comparé les papyrus d'Herculanum
avec ceux d'Egypte; il ne s'occupe que de phonétique et de morphologie et
a laissé de côté la syntaxe. % DOM Cuthbert Butler, The Lausiac Hisiory of
Palladius [Max Bonnet]. Le texte est essentiellement fondé sur trois mss. ; 25
Paris, 1628, Oxford, Christ Church, Wake, 67, Turin, C, IV, 8. Grande pro-
bité scieutifique, mais manque de clarté. L'éditeur ne tient pas assez
compte de la langue et du style de Palladius. Très peu de conjectures. En
somme modèle de travail consciencieux méthodique et solide, t N. Politis,
Etudes sur la vie et la langue du peuple grec : Proverbes. T. IV [P. FournierJ. 30
Eloges. ^ O. RiEMANN et H. Goelzkr, Grammaire comparée du grec et du lalin.
1" partie : Phonéiique et élude des formes [Fournier]. Cet ouvrage très cons-
ciencieusement fait n'offre pas de nouvelle doctrine en phonétique ou en
morphologie, maison y trouve coordonnées celles qui ont cours et sont le
moins contestées. Critiques de détail, exposé du plan et éloges. ^ A. Cima, 36
Ueloquenza latina prima di Cicérone [H. de la Ville de Mirmont]. Seize pages
d'introduction donnent le nécessaire sur l'éloquence à Rome des origines à
Caton l'ancien, avec qui commence l'ouvrage qui va jusqu'à la dictature
de Sulla. Cette histoire est intéressante et complète ; fautes d'impression
nombreuse. If Chronique. Archiv fur Religionswissenschaft [Radet]. Plan de 40
la publication. A. J.
Revue des études grecques, T. XVII, Nr. 74, Jr.-avr. Inscriptions
grecques d'Europe [A.-E. Contoléon[. Athènes. Egine. Laconie (5 vers elé-
giaques : 7to)>£!Aïix-nî, mot inconnu). Messénie.Thessalie. Ile de Milo. Moesie :
Tomi. t Catulus ou Gatilina? [Th. Reinach]. Dans le Vat. gr. 73 de la 45
Vaticane, un fragment de Diodore porte Aeûxtov Kâ-:Xov, qu'on a corrigé en
A. KartXcvav. Il s'agit, non de Catilina, mais de L. Catulus, lecture qui
explique très bien la phrase de Cicéron, tandis que KaxiXi'vav donne uu sens
invraisemblable. ^ Les manuscrits grecs de la Bibl. de Turin [Krurabacher,
trad. en français]. Cette bibl. possédait 401 mss. La philologie classique BO
n'a pas essuyé de grandes perles. Environ 95 pour 100 appartenaient à la
littérature chrétienne et byzantine, entre autres un ms. enluminé du
commentaire de Théodoral sur les 12 petits prophètes. Relevé des princi-
182 1904. — FRANCE.
paux mss. relatifs à la littérature ecclésiastique et à l'histoire byzantine,
noiamaient le Diplomaire byzantin, ms. de 1286, '< monument inappréciable
pour l'étude de l'histoire et de la paléographie byzantine », et un recueil
(unique] de vieux chants grecs (Taurin. B, IV, 34) déjà utilisé par le G*' Pitra
5 et heureusement copié en entier par Krumbacher. % La collection byzantine
de Labbe et le projet de Suarès [H. Omout]. Outre le plan de cette collec-
tion, dressé par le P. Ph. Labbe, ce savant avait, antérieurement, rédigé
un prospeètus devenu très rare (B. N. ms. fr. 4849 fol. 396-401). C'est cette
pièce sans doute que reçut l'évêque de Vaison, J. M. Suarès, ci-devant
10 bibliothécaire du G" Barberini, et qui lui suggéra l'idée d'adresser au chan-
celier Séguier, avec lettre d'envoi, un mémoire sur le projet d'une collection
semblable, caressé autrefois. 0. publie la lettre et le mémoire (B. N. ms.
fr. 18600, fol. 738 et 740-749, autographe). ^ Du Gange et la collection byzan-
tine du Louvre [H. Omont]. Lettre par laquelle l'abbé Gallois annonce à
16 Du Gange que son projet de continuation de la collection Byzantine dite
du Louvre a été favorablement accueilli par Colbert. (B. N. ms. fr. 9503,
fol. 147-148.) fUn discours inédit de Psellos (suite). Accusation du patriarche
Michel Gérulaire devant le Synode (1059) [L. Bréhier]. Ghap. XXXI-LXIX.
Corrigenda à la 1" partie (Leçons du ms. d'après la collation d'Henri
20 Lebègue). ^ Bulletin archéologique [A. de Ridder]. Figures. I. Architecture,
Fouilles. La date de l'ancien Parthénon (antérieure à l'époque de Cimon), etc.
IL Sculpture. III. Fresques. Vases peints. IV. Bronzes. Terres cuites. V. Orfè-
vrerie. Objets divers. ^ Post-Scriptum [T. R.]. Historique de la controverse
relative à l'authenticité de la tiare de Saïlapharnès. « De cette lutte de sept
25 ans, de cette enquête de deux mois, la tiare du Louvre sort, sans aucun doute,
éclopée, déchue de son piédestal, mais nullement anéantie. Ce n'est plus
le bibelot incomparable... c'est encore un document historique d'une
imporlance considérable et d'une réelle valeur artistique. » % 1. Lez Actes
de iaint Jacques et les Actes cfAquilas, p. p. J. Ebkrsolt. 2. Saint Jérôme et la
30 vie du moine Malchus le Captif, par P. Van den Vbn. 3. La vie grecque de
saint Jean le Psichaïle, p. P. Van den Ven. 4. Analecla BoUandiana, XXII,
2, [H. G.]. 1. Ges documents, dénués de toute valeur historique, ne sont
pas sans intérêt pour l'étude du développement des légendes hagiogra-
phiques. — 2. V. d. V. publie le texte grec encore inédit de la vie de
35 Malchus, que l'on a prétendu (Amelineau et Nau) avoir été démarquée par
saint Jérôme. V. d. V., comme Bidez, réfute cette opinion. — 3. Saint Jean,
moine du couvent de Psicha, à Gonstantinople, au ix* s., joua un certain
rôle dans la querelle des iconoclastes. — 4. Actes inédits d'un martyr de
Perse, l'évêque Sadôth, sous Sapor IL Le rp. se réjoui» de l'activité qui
40 régne actuellement dans le domaine hagiographique et de l'esprit scienti-
fique dans lequel sont poursuivies ces sortes d'études. ^ Catalogus codicum
astrologorum graecorum. IV. Codd. italicos (minorum bibliothecarum) des-
crips. Bassi, Gumont, Mu. Martini, Olivieri. VI. Godd. Vindobonenses
descr. G. Kroll [H. G.|. Analyse du contenu des 2 fascicules. ^ IL Dibls,
45 Poelarum philosophorum fragmenta [H. G.]. Grands éloges. H. Diels traite un
peu trop durement Mullach et ses Fr. philos, gv. ^ W. Doerpfbld (et autres),
Troja und Ilion [II. Lebeau]. Après Le Chevalier, Choiseul-Goufïler, von
Hahn et Galvert, puis en 1870 Schliemann, Doerpfeld eu 1893 a exhumé la
sixième ville, la Troie Mycénienne, avec l'appui du gouvernement allemand.
50 Exposé clair et complet des résultats des fouilles exécutées jtisqu'a la fin
du 19e s. Participation des collaborateurs. Le rp. critique les vains efforts
de D. pour mettre d'accord les descriptions du poète de l'Iliade avec la
topographie et les ruines. — Pas d'inlex. % V. Gardthausbn, Sammlungen
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 183
nnd Kataloge griech. Handschriften [H. G.]. Sera très utile aux philologues.
Peu d'omissions ; qqs. erreurs.^?. Fr. Girabd, Textes de droit romain publiés
et annotés [Dubois]. Relevé des textes grecs, publiés avec trad. lat. Eloges.
L'accentuation laisse parfois à désirer. ^ B. Grenfell, A. Hunt, J. S.
Smyly, The Tebtunis papyri. I [T. R.]. Résultat des fouilles exécutées à Oum 5
el Baragât, l'ancienne Tebtunis (Fayoum) en 1899-1900. Découverte fortuite
de papyrus enveloppant des crocodiles, grands, petits, et mêmes postiches.
Principaux textes littéraires et administratifs recueillis au nombre de 264
(12'» publié?, 140 résumés). Le rp. put assister à ces trouvailles. Qqs. cri-
tiques de détail, précédées de grands éloges. ^ B. Grbnfell and A. Hunt, lo
Tlie Oxyrhyt.chus papyri. III [T. R.]. Mention de qqs. documents adminis-
tratifs et des fragments littéraires les plus intéressants. Eloges sans
réserves. ^ G. N. IIatzidakis, "EXeyxoi xal xp^aeiç. Deux art. de critique
consacrés à G. Bernardakis (polémique contre Gontos et Baris ; édition des
œuvres morales de Plufarque). L'auteur, très savant, est bien sévère. Lui- 16
même, comme tout le monde, a besoin d'indulgence. H H. Hepding, Attis,
seine Mythen und sein Kult [H. G.]. Travail d'un débutant. Textes littéraires
et épigraphiques. Pas de monuments ligures. Ouvrage utile, paraissant
exact, mais peu nouveau. H. admet que l'inscr. d'Abercius se rapporte au
culte d'Attis, tandis qu'elle vise manifestement le Christ. ^ Homeri opéra. 20
Rec. D. B. MONRO et Th. W. Allen, I-II : Ilias [H. G.]. Edition qui repose
sur la collation de 130 mss., groupés par Allen en 17 familles. Quant aux
formes grammaticales les éditeurs ont, en général, respecté la tradition.
Ils ont supprimé l'augment. % Ch. JORET, J. B Le Chevalier, diaprés sa cor-
respondance avec Boelliger [H. G.]. A Weimar, Le Chevalier s'était lié avec 25
Boettiger et, rentré en France, entretint avec cet archéologue une corres-
pondance qui dura jusqu'à sa mort. Ch. J. publie les lettres du savant
français, avec détails intérssants sur la vie de son héros et sur le monde
savant de Weimar. \ A. Joubin, Guide du Musée de moulage de la Faculté
des lettres de Montpellier [T. R.]. Ce musée, organisé par H. Lechat, date de 30
1890 ; c'est un des plus riches de la province. Qqs. omissions biblogra-
phiques. Tf A. Meillet, Introduction à Vétude comparative des langues indo-
européennes [J. Bloch]. M. s'est efforcé de rendre son exposé intelligible à
tout lecteur qui a étudié le grec. Ouvrage très utile aux philologues clas-
siques. Analyse et grands éloges. L'auteur établit la séparation définitive 35
de la linguistique et de la mythologie. Il n'y a pas de lexique ni d'index.
f Ch. W. Pbppler, Comic terminations in Aristophanes and the comic fragment
[0. Bloch]. I; Dimininutives, Character names, Patronymics. Analyse. On
ne voit pas bien l'utilité de cette étude pour la linguistique, f Herra. Rbich,
Der Mimus. I. Ein litterarentwickelungsgeschichtlicher (sic) Versuch [H. La- 40
baste]. Gel" vol. étudie le mime en tant que genre dramatique. Un recueil des
monuments figurés est réservé pour le 2» vol. Premier travail d'ensemble sur
la matière. L'histoire du mime y est traitée d'une façon qui diffère sensiblement
des théories admises jusqu'à présent. L'érudition très vaste de l'auteur eût
gagné à être plus discrète. Eloges et réserves. — P. S. au sujet du papy- 46
rus 413 d'Oxyrhynchus (fragment d'un mime récitatif et dénouement d'un
drame mimique). Réserves du rp. sur les conclusions que l'auteur a tirées
de ce document, f T. Sticknby, Les sentences dans la poésie grecque, d'Homère
à Euripide [A. J. Reinach]. Analyse. Conclusion : « il y a deux courants
dans la poésie grecque, celui de la musique et de la pensée musicale ; celui 50
de l'éloquence et de la pensée oratoire ; d'une part Pindare, ae l'autre
Euripide. La poésie morale se divise de même : elle est contemplative et
musicale, ou elle est démonstrative et rhétorique. » ^ A. ThuMjî, Alt-und
184 1904. — FRANCE.
neugriech. Miszellen. [El. Pernot]. Etyinologies de aï-^lr,, — de oÂtdOâvw et de
mots néogrecs. Discussion de ces dernières par le rp. ^ J. Ward and G. F.
IIiL, Greek coins and Iheir parent ciliés. I. Descriptive Catalogue of ancient
Greek coins |T. R.J. Catalogue par Hill de la collection Ward. Peu de nou-
6 veautés proprement dites. Mention des monnaies inédites. Éloges. 11^ Nr. 75,
mai-juin. La trilogie chez Euripide [Paul Girard]. Aperçus sur la tétralogie
chez Eschyle, dans laquelle le poète mettait un lien apparent entre les
trois tragédies représentées dans un même concours ; le drame satirique
se rattachait parfois au sujet de ces tragédies. C'est ce qu'on nomme la
IQ « tétralogie liée ». Après Eschyle et même dans qqs. parties de son œuvre
les quatre pièces traitent de sujets difTérents. C'est du moins l'opinion qui
a cours. Avec Sophocle la tétralogie ou la trilogie devient libre. Mais les
tragédies indépendantes les unes des autres devaient pourtant avoir un
lien que Sophocle et Euripide substituèrent à l'ancienne trilogie. G. le
16 recherche et l'étudié dans le second de ces poètes, sa vie littéraire étant
mieux connue que celle de Sophocle. Historique des dernières années
d'Euripide. Ses dernières tragédies furent la trilogie comprenant Iphigénie
à Aulis, Alcméon et les Bacchantes représentées après sa mort (commence-
ment de 406). Il dut faire jouer son Archélaos aux Olympia, fête célébrée
20 à Dion, en Piérie, au mois d'octobre 408. Un premier lien se révèle entre
les deux premières pièces de la trilogie; les chœurs y célèbrent la Piéria.
Cette trilogie dans la peni^ée d'Euripide devait être jouée à Dion pour l'inau-
guration des Olympiti, institués par le roi de Macédoine Archélaos. G. voit
le lien fondamental entre les trois pièces « dans un sentiment de révolte
26 qui faisait l'unité de l'ensemble, la révolte de la pensée libre *contre les
excès auxquels peut conduire la religion ». Alcméon à Coriuthe, troisième
pièce de la trilogie en question. Reconstitution du plan de cette tragédie.
Là encore se présente une situation analogue à celle des deux autres
drames, l'inHuence d'une divinité farouche, violant les plus saintes lois de
30 l'humanité. Euripide dut se proposer de faire jouer sa trilogie à Dion, sans
y joindre un drame satirique. Seulement il semble que dans les Bacchantes
il ait voulu réunir les deux genres tragique et comique. Exemple^. U Ins-
criptions des îles (los, Délos, Rhodes, Chypre) [A. E. Contoléou, S. et Th.
ReinachJ. los. Inscr. de 25 lignes; décret en l'honneur de Zenon, lieutenant
35 de l'amiral Bauhon, au nom de Ptolémée Philadelphe. — Délos. Décret en
l'honneur d'un proxène marseillais, Aéwv AéovToi;. — Rhodes. Inscr. de 25 1.
nouvellement découverte. Décret en l'honneur d'un évergète, M. Aurelios
Cyros. Mention d'un 'jSpaûXri;, chargé de réveiller le dieu Dionysos, (premier
ex. de l'emploi del'hydraule daas les cérémonies religieuses. Autres inscr.—
40 Chypre. Inscription de Kerynia, de Famagouste. \ Un fragment des Aetia
de Callimaque [J, NicoleJ. Fragment sur parchemin de la collection des
textes gr. et lat. de la v. de Genève, n° 97. Ecriture du v« ou \i* s. Obser-
vations et rapprochements avec les Argonautiques d'Apollonius et les Argon,
orphiques, d'où il résulte que le fragment appartient aux Atux de Calli-
45 maque, poème dont Apollonius s'inspira. î Manuscrit des œuvres de Saint-
Deuys l'Aréopagite envoyé de Constantinople à Louis le Débonnaire en 827
[H. Omont]. B. N. ms. grec 437. C'est le manuscrit grec existant le plus
ancienneiuenl en France, documents servant à établir son histoire. Descrip-
tion avec fac-similé du fol. 193. ^ Bulletin épigraphique [Th. ReinachJ.
50 Corpora, parties nouvelles. Généralités. Italie. Dalmatie. Grèce du Nord.
Attique. Péloponnèse. Cyclades. Crète. Archipel. Macédoine. Thrace.
Moesie. Scythie. Asie Mineure. Syrie. Arabie. Mésopotamie. Babylonie.
Susiane. Egypte. Ethiopie, .\friquc. H J. G. C, Andebson, Siudia ponlica.
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 1$?)
I. — Asia Minor [T. R.]. Anderson et Fr. Cumout donneront une description
complète de la province rom. du Pont. Ce premier fasc. est d'A.. seul.
Eloges, t Arntoleiis ethica Nicomachea. Rec. F. SuSEMlHL. Ei. alteram
cur. O. APBLT [H. G.]. Amélioratious. Eloges, t Arisiotelis Uoliziix
'A9r,vatwv, quarium éd. F. Blass [T. R.]. Nouv. éd. tenue au courant de 5
tous les travaux de la critique. Qqs. observations sur l'interpolation du
ch. 4, sur les prétendues lois rythuiiques exposés par l'éditeur, etc. % Les
l'héniciens et rOd]jssée, par V. Bérard [A. J. Reiuach]. Analyse détaillée au
triple point de vue de la méthode (topologie), de rapplication de la méthode
et de l'hypothèse qui a dominé cette application. Arguments contradictoires 10
du rp. Quelques conclusious de Tauceur sont plausibles ; d'autres sont
insoutenables. Livre écrit avec charme, couleur et humour; aperçus ori-
giuaux, digressions piquantes. L'illustration, sans être toujours très topique,
en fait un des plus beaux et des plus intéressants ouvrages qui aient été
publiés depuis longtemps sur l'antiquité. If A. Bohlbr, Sophistae anonymi 16
Prolrexlici fragmenta instawata illuslrala [A. Puech]. Fragments publiés
d'abord par Cramer, Anecdota Paris. I, 16f). Réédition faite sur trois niss.
inexplorés. Eloges. % Franz Boll, Sphaera [H. G.]. Analyze et renvoi à Fr.
Giimont (Rev. arch., 1903, l, p. 437 ss). f Bouché- Leglergq, Histoire des
Lagides, I [T. R.]. Information vaste et sûre, critique judicieuse, honnêteté 20
absolue dans le départ outre les faits acquis et les hypothèses, clarté élé-
gante de l'exposé. Nombreuses critiques de détail. If Catalogue of Greek coins
in Ihe Biitish Muséum. The coins of Parthia, by W. WrOTH (T. R.]. Eloges. ^
P. D. Chantepie de la SauSSAYE, Manuel d'histoire des religions. Trad. de
l'ail, sous la direction de H- Hubert et Is. Lévy [T. R.]. Les traducteurs de 2B
Ch. ont rendu service aux étudiants français, bien que son ouvrage soit
imparfait à bien des égards. Bibliographie incomplète, notamment en ce
qui concerne les Grecs. La lecture de l'introd., par H. Hubert, est recom-
mandée, comme corrigeant et complétant le manuel. ^ M. Clerc et G.
Arnaud d'Agnel, Découvertes archéologiques à Marseille [E. Pottier]. Résul- 30
tats de fouilles récentes (et anciennes) exécutées dans le quartier de la
Tourette. Une centaine de fragments de vases, presque tous reproduits,
lampes, eulogies chrétiennes, carreaux de terre cuite, une inscr. gr. et
85 monnaies. Les débris céramiques appartiennent aux fabriques ioniennes
et grecqnes du vu* et du yi» s., ce qui confirme l'origine phocéenne de 35
Marseille. La méthode des auteurs est perspicace et prudente, f Demosthenes,
Ausgewàhlte Reden, erkl. von A Westermann. II (Couronne, Leptine). 7* éd.
par E. ROSENBERG [H. G 1- Eloges. Qqs. fautes typographiques. If Euripides,
1 phigenia auf Tauris fur den Schulgehrauch, von S. Reiter [H. G.]. Analyse.
Absence complète de notes. % P. FouCart, La formation de la province 40
romaine d'Asie [IL G,]. Analyse et éloges. If E. A. Gardnbr, .incient Alhens
[P. Lebeau]. Analyse ; éloges. ^ K. Hodaczek, Der Ohrschmuck der Griechen
und Eirusker[Max. CoUignon]. Etude complète et méthodique d'une branche
de l'orfèvrerie antique, les boucles d'oreilles. Analyse détaillée ; historique
de la parure féminine dans la Grèce primitive et classique, f P. D. Ch. 45
HliNNlNGS, Homers Odyssée, ein kritischer Kummentar [H. G.J. Ce nouveau
commentaire d'un vétéran de la critique homérique peut être considéré
comme un complément de l'édition et des appendices de Kirchoff. Travail
savant et considérable ; exécution matérielle défectueuse. Conclusion sur
l'origine phénicienne de certains épisodes, conforme à celle de V. Bérard, 60
qui n'est pas cité. If Herodas, the Mimes, éd. by J. A. Nairn [T. R.]. Nouv.
éd. où l'on a tiré parti de toute la littérature du sujet. Observations cri-
tiques ; analyse avec discussion sur divers points de métrique, de métro-
486 1904. - FRANCE.
logie, etc. ^ E. NaCHMANSON, Laute und Formen der Magnetischen Inschriften
[O. B.]. Analyse : éloges. % S. RbinaCH, Recueil de lêtrs antiques idéales ou
idéalisées [P. L.]. Véritable histoire de la sculpture aiitiquo, envisagée sous
un angle un peu spécial. Légères critiques, f A. G- Roos, Prolegomena ad
6 Arriani Anabaseos et Indicae editionem criticam, etc. [H. G.]. Classement des
38 mss. du texte. Edition de PAnabase, 1. I. Eloges, f Tli. Schrbibkr, Stu-
dien ûber das Bildniss Alexanders der Grossen [T. R.]. Excellent. Analyse
sommaire^ \ Sophodes erkl. v. Schneidbwin und Nauck, Antigone. 10. Aufl.
von Ew. Bruhn [T. R.]. Edition digne de colles d'Oedipe Roi et des Bac-
^^ chantes. Le commentaire métrique est un peu sacrifié. \ J. N. Svoronos et
W. Barth (traducteurs). Das Alhener ,\ational Muséum. Livr. 1-2 [P. Lebeau].
Exécution parfaite des planches, consacrées à la trouvaille de Cerigotto. ^
Ch. DE UjfalvY, Le type physiqw d'Alexandre le Grand [P. L.]. Vaut par son
illustration, abondante et bien venue, mais manque de critique; conclu-
15 sions iconographiques plausibles. \ P. Usteri, Aechlung und Verbannung
im griech. Recht [T. R.]. Précieux comme réunion de matériaux et remar-
quable à d'autres égards. ^ Xenophon, The Mardi of Ihe Ten thousand, by H.
G. Dakyns [T. R.]. Traduction de PAnabase et biographie de Xenophon,
celle-ci trop optimiste. ^ Nr. 76-77. Jt-oct. Le Dionysalexandros de
20 Cratinos [M. Groiset]. A propos du sommaire analytique de cette comédie,
p. p. Grenfell et Hunt (Oxyrhynchus Papyri, t. IV). Texte du papyrus. Essai
de reconstitution de la pièce, d'après la formule de celles d'Aristophane.
On ne connaissait jusqu'ici aucune comédie à sujet mythologique. Quant à
la portée politique, le texte l'indique : Kw(jiw8eïTat... IlepixXfiç. On savait
26 déjà que la Némésis de Craiinos était dirigée contre Périclès. Rapprochement
entre le rôle de Dionysos, sensuel et lâche, et celui de l'homme d'Etat
athénien, accusé de luxure et de couardise. Ce rapprochement est encore
confirmé par le vers du poète Hermippe apostrophant ainsi Périclès :
BaffiXeô (raxiiptov. . . f Pour l'histoire de la comédie nouvelle [Ph. E. Legrand].
30 5 : Trois comédies de Ménandre. La Leucadia. Examen critique de la resti-
tution conjecturée par Ribbeck en ISS'j. Il est douteux que Phaon ait joué
un rôle dans cette pièce. Nouvelle conception du sujet. — L'ûuo6oXi(i.aïoç.
Rapprochements avec l'IIypobolimaeus de Cecilius. Conjectures sur l'in-
trigue de la pièce grecque. — Les 'AXieîc. Interprétation hypothétique des
36 fragments de cette comédie. \ Nouvelles inscr. du Pont [F. Gumont]. Huit
nouv. inscr. gr. recueillies parle P. Girard trouvées à Amisos, à Amasia, à
Sebastopolis. Une rom. (pierre milliaire) du temps d'IIadrien. ^ Les Cyra-
nides [P. Tannery]. D'après F. de Mély, Harpocration aurait transformé,
entre 350 et 360, un traité de magie orientale (égyptien ou chaldéen) en
40 livre gnostique tout en laissant le nom de Cyranos aux passages extraits
du traité primitif. Puis un compilateur aurait fait, de ce texte ainsi
remanié, un livre attribué à Hermès. D'après Pauieur, Harpocration aurait
rédigé deux ouvrages de matière médico-magique, l'Archaïque, auj. perdu,
et la « Cyranide », l»"" des 4 livres qui portent ce nom. Ce texte n'a rien de
46 gnostique. Un compilateur aurait converti les débris de l'archaïque pour en
faire les 2«, 3e et 4» Cyranides. Un second compilateur introduisit la Action
d'un roi de Perse, Cyranos, comme auteur de l'ouvrage où il fondit ensemble
la'récension mise sous le nom de Cyranos et celle qui portait celui d'Har-
pocration. C'est cette 3* édition qui nous est seule parvenue. Discussion sur
BO divers points de la théorie de F. de Mély. ^ Isopséphie [P. Perdrizet]. Les
Grecs appelaient nombre d'un mot, d'un stichos, d'un distique, la somme
des valeurs numériques représentées par les lettres de ce mot, de ce sti-
chos, etc. Léonidas d'Alexandrie, sous Néron, est le plus ancien auteur
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 187
connu (l'isopséphies. La mystique des nombres était déjà pratiquée par
les Pythagoriciens. L'Isopséphie chez les Gnostiques. Exemples : ABPAGAE,
365; NeïXoi;, 365 ; Metôpaç, 365, etc. — Chez les Chrétiens ; Kûpts, 9' V e', 535.
Recherches sur la signiûcation du cryptogramme XMF, qui prête à plu-
sieurs explications. ^ E. AsSMANN, Das Floss der Odyssée. Sein Bau und 6
•jjhoinikiseher Ursprung [A. J. R]. Rapprochements étymologiques ou mytho-
logiques généralement contestables. ^ S. Eitrem, Die Phaiakenepisode in
der Odyssée [A. J. Reinach]. Invraisemblances du récit homérique (V, 260-
460). — Travail scrupuleux ; l'une des plus importantes contributions à
l'étude de l'évolution de l'Odyssée. ^ Galeni libellas de caplionibus quae per 10
diclionem fiunt. Edid. C. Gablur [H. G.]. Texte dont on ne connaît qu'un
seul ms. (Ambros. 93). Nombreuses conjectures souvent plausibles. Excel-
lent travail de débutant. % G. Glotz, Vordalie dans la Grèce primitive [T.
R.]. Eloges avec réserves. ^ Th. Gompkrz, Les penseurs de la Grèce. T. 1".
trad. par Aug. Rbymond [T. R.]. Bonne trad. faite sur la 2» éd. aile- 1 6
mande. ^ E. IIorneffer, Platon gegen Sokrates [C. Huit]. Analyse de la
thèse « assez imprévue » soutenue par l'auteur, à propos de trois dialogues,
Petit Hippias, Lâchés, Charmide. ^ J. Mikolajgzak, De septem sapientium
fabulis quaestiones selectae [11. G.J. Eloges. ^ A. PaLLIS. A few notes on the
Gospels according to Si Mark and St Mallhew, based chiefly on modem Greek [J. 20
Psicharij. Grands éloges. ^ L. A. Rostagno, Le idée pedagogische nella filo-
sofîrt cinica e specialmente in Anlistene [G. Huit]. Exposé exact, mais déjà
connu. ^ Salv. Sabbadini, Epoca del Gorgia di Platane [G. Huit]. Succession
chronologique des dialogues. Le Gorgias, placé entre 399 et la fondation de
l'Académie. S. ne cite aucun auteur français. ^ B. Grenfell and A. Hunt 28
The Oxyrliynchus papyri, Part IV [T. R.]. Mention- des principaux textes.
Reproduction partielle du nr. 659, Parthénion, attribué par les éditeurs à
Pindare, par H. Weil à Bicchylide. 1[f Nr. 78. Nov.-déc. Bibliographie
annuelle des études grecques (1901-1902-1903) [G. E. Ruelle], t A graduate
OF Cambridge, Notes and emendations lo Aeschylus, Sophocles and Euripides 30
[H. G.]. G. r. défavorable. ^ A. Chavanon, Eludesur les sources principales des
Mémorables de Xénopfion [P. Gollart]. Il s'agit des matériaux disponibles pour
la constitution du texte. Nouvelles collations de mss. Travail minutieux qui
sera utile. ^ G. CrOenert, Memoria graeca herculanensis [H. G.]. Instrument
de recherches indispensable. ^ P. Decharme, La critique des traditions reli- 36
gieuses chez les Grecs, d''s origines au temps de Plularque [T. R.]. Sujet traité à
fond pour la première fois.^ B. Dedo, De antiquorum superstitione amatoria [H.
G.]. Travail incomplet, mais soigneux. ^ Didymi de Demosthene commenta.
Recogn. H. Diels et W. Schubart [T. R.]. Résultats importants pour l'his-
toire grecque. ^ Max. Egger, Denys d'Halicamasse, etc. [P. Gollart]. Analyse 40
avec éloges. ^ Euripide, Electre, Oreste, 3es eod. par H. Weil [T. R.]. Texte
plus conservateur que celui des éd. précédentes, inconvénients du clichage.
Observation critique concernant le fragment musical du papyrus Rainer.
^ V. FovCkv^T, Le culte de Dionysos en Altique [T. R.]. Analyse et grand
éloge de l'exposition des fêtes on Thonneur de Dionysos. Vive critique de la 45
partie mythologique. En dehors du « folklorisme » aucune recherche d'his-
toire religieuse n'est plus possible, ^ J. Fuhrer und P. Orsi, Ein altchrist-
liches Hypogeum im Bereiche der Vigna Cassia bei Syrakus [A. Auswahl].
Eloges. ^ 3. Jebelew, 'A-xaïxà, Eludes archéologiques sur la province d^Achaïe
(en russe) (T. R. d'après Silberstein]. Travail peu nouveau, mais conscien- 60
cieux et bien documenté. H G. Lafaye, Les Métamorphoses à'Outde et leurs
modèles grecs [T. R.]. Bien qu'il s'agisse d'une étude sur un poète latin, ce
livre est une précieuse contribution à l'histoire de la littérature grecque. ^
188 1904. — FHANCE.
O. NuoFFBR, Der Rennwagen in AUertum. I. Celte partie ne concerne pas
encore la Grèce [H. G.]. Qqs. réserves. % E. Pontbbmoli et B. IIaussoul-
LIBR, Didymes, Fouilles de 1895 et 1896. — B. IIauSSOULLIBR, Etudes
sur l'histoire de Milet et du Didymeion [T. R.]. P. et II. ont bien mérité
6 du temple décastyle de Did^'mes. Analyse et grands éloges, f S. Re[nagh,
Manuel de philologie classique, -i* éd. [II. G.] Vadeinecum de tous
les apprentis philologues. Bonne bibliographie choisie. Qqs. omissions
regrettables. ^ S. RbinaCH, Répertoire de la Statuaire grecque et romaine. III
[Ad. Auswahl]. Beaucoup de statues inédites. Ouvrage indispensable. % R.
10 Reitzbnstbin, Poimandffs. Studien zur griechisch- àgyplischen und friihchrist-
lichen Literatur [H. G.]. Analyse. ^ Stoicorum vet-rwn fragmenta, vol. II-lIl.
Coll. J. ab Arnim [T. R.j. Le t. II contient 1216 fragments de Chrjsippe
ou à lui attribués; le t. III, 777 frg. moraux et « homériques ». Plan de
l'ouvrage. \ F. Studnigzka, Tfopaeum Trojani [T. R.]. Nombreux monu-
15 ments invoqués comme parallèles. ^ J. Vendrybs, Traité d'accentuation
grecque [T. R.]. Analyse. Exposé très clair, très complet du sujet, parfai-
tement à la hauteur de la science. Qqs. observations critiques. ^ P. Wilski,
Klimatologische Beohachtungen auf Thera. I [Bonlars]. Eloges. % J. BiDBZ,
ISoies sur les lettres de l'empereur Julien [ ]. Relevé de qqs. corrections intéres-
20 santés, t H. Demoulin, La tradition manuscrite du Banquet des Sept Sages [ ].
L'auteur a consulté 22 mss. (Bernardakis 8 seulement). Le meilleur serait
le Palatinus Heidelb. 153. ^ G. Joergensen, Notes sur les monnaies d'Athènes
[]. Eloges et critiques. ^ R. de RuGGIEro, Sludi papirologici sul matrimonio,
etc. Analyse. Nombreuses fautes d'impression. C. E. Ruelle.
ïB Revue des Études juives, 1904, N" 96. Une inscription juive de Chypre
[Th. ReinachJ. Cette inscr. de Lapethos mentionnée par Le Bas et Wad-
dington, Voyage archéol., III p. 640, n» 2776, est très courte, elle ne comprend
que trois mois Eùx"n paêê-ri 'Axxtxoû, gravés sur une stèle. R. en a retrouvé
une toute pareille, sauf pour le mot paêêf; qui est orthographié paêê't, à Ni-
30 cosie, gravée sur une colonnette, qui objet votif devait être le support d'uu
vase de bronze. Elle est d'après la forme des lettres du III* s. ap. J.-C. Le
nomin. eùxri est une formule de l'épigraphie chrétienne qui aurait donc pris
modèle sur ks Juifs. ^% N''98. Éléments, parallèles et origine de la légeude
des Sept dormeurs [B. Ililler]. Cette légende a fait le tour de la chrétienté
ïi orientale et occidentale. Transportée en Europe par Grégoire de Tours,
elle a enrichi la littérature latine de l'Église et les littératures nationales.
Le judaïsme rabbinique et biblique a été pour beaucoup dans sa formation.
Elle n'a pas été composée en grec, comine le veulent Cuper et Koch, mais
en syriaque et elle représente une tradition aggadique disparue, reparaissant
40 dans la légende chrétienne et développée par l'islamisme. Z.
Revue épigraphique, 27" an. Jr-mars. Autel consacré à un Mars local,
Mars Bruatus, à Oppedeite. % Épitaphe découverte à Vachères. ^ Fragment
d'autel au château de Thourame, commune de Bonnieux. % Épitaphe à Apt.
^ Épitaphe trouvée à Fos. % Épitaphe d'Albanus, serv(u)s publ(icus). \ Re-
46 marques épigraphiques (suite) [Héron de Villefosse]. Description de fra-
gments représentant Polyphème amoureux de Galatée. Le roi Midas.
Homme nu (Hercule?). Mercure chevauchant un bouc. Sorte de génie avec
l'inscription TV SOLI NIGA. Femme vêtue d'une tunique et d'uu manteau.
Deux gladiateurs combattant. Scène analogue à la précédente. Femme nue
M tenant un miroir. Tous ces fragments de médaillons appartiennent à la
série de vasa ornata décrits dans Cl.L. XH, p. 778, 5887, n. 1. Us provien-
nent de la vallée du Rhône. Leur classement d'après les sujets. Un certain
uombre portent, soit avant, soit après un nom, le mot GERA. Huit portent
REVUE HISTORIQUE. 189
la signature FELIX. Pays où l'on trouve des naédaillons analogues à ceux-ci.
f^ Avr. à juin. Autel à " Gantes " trouvé à Valence-sur-Rhône. " Gantes ''
serait l'équinoxe du printemps, f Fragment de table en pierre trouvé près
de Baron aux Glaparèdes, dans des ruines gallo-romaines. ^ Fragment de
piédestal d'une statue à Narbonne avec inscription. Pour honorer quelque 5
bienfaiteur. If Trois fragments d'une épilaphe d'un navicuiaire ; à Narbonne.
^ Slèle à Narboune. ^ Trois épitaphes chrétiennes découvertes à Lyon. ^
Remarques épigraphiques (suite) [Héron de Villefosse]. Médaillons repré-
sentant des scènes erotiques, f Inscriptions relatives aux Vigiles d'Ostie,
renfermant des noms d'offlciers et de soldats. ^ Dieux de la Gaule celtique lo
(suite) [Allmer]. U^ Juill.-sept. Inscription, tronvée à Orange, relative à une
concession de terre à des colons. Discussion de la lecture. ^ Gavaillon,
Inscription courte, mais curieuse. ^ Lyon. Épitaphe d'un décurion lyonnais
d'origine trévire, Gains Apronius Raptor. ^ Lyon. Épitaphe d'un soldat de
la XXX« légion, Ulpia Victrix, béiiéflciaire d'un procurateur. i[ Lyon. Épitaphe 15
de la femme d'un sévir, Plautia Hilaritas. Noter la graphie Kharissimae. ^
Lyon. Autel aux Mères Augustes provenant d'un monument assez impor-
tant. ^ Remarques épigraphiques (suite) [Héron de Villefosse]. S*e Golombe.
Médaillon de poterie avec légende; sujet obscène. ^ Dieux de la Gaule
celtique (suite) [Allmer]. Les attributs de Sylvain en Narbonnaise et en 20
dehors de la Narbonnaise. Deux curieuses statuettes d'Hercule. ^ La liv.
d'oct.-déc. ne nous est pas encore parvenue, en date de sept. 1905. G. B.
Revue historique. 29' année 1904. Janv. et fév. La royauté homérique
et les origines de l'état en Grèce [L. Brehier]. Art. qui se continue dans le
fasc. de mai-juin. Tous les traits qui font connaître la situation matérielle 26
et morale du roi dans la cité grecque, ses rapports avec les assemblées res-
treintes ou générales désignées sous le nom d'àyopYi ou de pouXïi ont été
recueillis et étudiés. Une question a été négligée jusqu'ici, c'est celle de
l'autorité judiciaire. La plupart l'attribuent a priori au roi, sans se deman-
der s'ils ne transportent pas dans le passé les conceptions juridiques qui 30
lui sont familières. La solution de ce problème est très complexe. Pour les
contemporains d'Aristqte, le pouvoir judiciaire est un des attributs essen-
tiels de l'Etat, mais il n'en a pas toujours été ainsi en Grèce; il est même
possible d'atteindre une époque à laquelle toute organisation judiciaire était
inconnue, la naissance et le développement de cette organisation sont 35
dans un étroit rapport avec l'origine et l'évolution de l'idée de l'Etat sou-
verain et de la puissance publique. 1. Sources; 2, Royauté patriarcale ;
3, Premières aristocraties. Gonclusion : Il faut se garder de placer à l'ori-
gine de l'histoire grecque un état monarchique doté de pouvoirs étendus,
qui plus tard auraient été diminués au profit d'une noblesse. La vérité est 40
tout autre, La royauté grecque représente l'âge à demi barbare où l'état
n'existe pas encore et où la fidélité à un homme et à une famille main-
tient seule l'organisation sociale. L'aristocratie mit fin à ce régime rudi-
mentaire, elle groupa les hommes à l'aide d'une notion assez féconde pour
être dans l'avenir le principe de tout droit civilisé, l'existence de l'ordre 45
public, le respect des lois, f Theod. Mommsen [G. JuUian] Services qu'il a
rendus à l'histoire. tH Mars-Avril. Bulletin historique — Antiquités romai-
nes [G. JuUian], Littérature. De la Villk de Mirmont, Études sur ^ancienne
poésie latine. Éloges, G. BoissiBR. Les prologues dt Salluste <^ Journ. des
Savants 1903 cf. R. d. R. 25, 148, 12 > Plbssis et Lbjay, Horace. Œuvres. 50
Réelle valeur. V. Mortbt, Recherches critiques sur Vilruve et son œuvre. Très
précis. E. Thomas, Pétrone ; Venvers de la société romaine. Beaucoup d'esprit.
Saine indépendance de jugement. G. Boissier, Tacite. Très puissante intui-
190 1904. — FRANGE.
tion de l'esprit romain. R. Pichon, Lactance. Le plus gros et le meilleur
livre que la France ait consacré à ce Père de rÉglisc. — Histoire politique
et religieuse. Mémoires sur la question des Douze-Tables de Lambert, qui
les rejette dans le domaine des créations récentes, de Girard et de Ch.
5 Applbton, qui tous les deux les maintieunent à leur place traditionnelle
de la législation décemvirale. E. Maynial, Les salutations impériales de Ves-
pasien < Mélanges de l'Ec. de Rome 1902; (cf. R. d. R. 27, 218, 5 > Inaugure
une biographie de ce prince. D.-H. Lbglergq, Les Martyrs. Eloges. G. Duvx-
QUBT, Heliogabale, raconte par les ftistoriens grecs et latins. TOUTAIN, La légende
10 de Mithra < cf. R. d. R. 17, 195, 18 >. Allard, Julien l'Apostat. Grande va-
leur. DuFOUHCQ, Le Christianisme des foules. Contient des remarques très
justes. Frazer, Le rameau a'or, trad. par SxiEBBL et TouTAiN. Très grands
éloges. — Institutions et droit. P. Fr. Girard, Textes de Droit romain. CuQ,
Les institutions juridiques des Romaim, II. Droit classique et Droit du Bas
15 Empire. Excellents. HUVBLIN, La notio7i de IHnjuria dans le très ancien droit
romain. Remarquable. — Régions de l'empire autres que la Gaule. Curtil,
La vigne et le vin chez les Romains. Intéressant. Besnier, L'Ile Tibérine dans
Vantiquit'. et De regione Pelignorum. Appréc. favorable. S. Gsell, Atlas archéo-
logique de VAlgérie. Eloges. % Publications relatives à l'histoire romaine en
20 Allemagne et en Autriche, 1896-1902 [W. Liebenham] 2^ et 3^ art. < cf. R.
d. R. 28, 178, 26 >. Tableau complet de l'érudition dans ces deux pays. tH
Nov.-déc. R. Lanciani, The destruction of ancient Rom [Besnier]. Nous dit
comment Rome a péri, non pas tant par la main des Barbares que par
celle des Romains eux-mêmes à l'époque impériale, byzantine, au moyen
25 âge et à la Renaissance. Z.
Revue numismatique. 4« série. T. 8 n» 1. Réflexions sur l'ordre à suivre
dans la confection d'un recueil général des monnaies antiques [R. Mowat]
Préconise l'ordre tracé parBoeckh dans le G- 1. G. en n'y dérogeant qu'au-
tant qu'il est nécessaire d'éviter quelque contradiction avec le partage de
30 l'Empire en Orient et en Occident, tel qu'on en trouve les éléments dans
la Notitia dignitatum in partibus Orientis et Occidentis, rédigée sous
Honorius de 395-423. Innovation de Sambon qui, dans les « Monnaies anti-
ques de l'Italie », suit l'ordre géographique des régions et non l'ordre
alphabétique des villes. ^ Un décret de Gortyne introduisant la monnaie
35 de bronze [Th. Reinach] Texte et commentaire de la seconde moitié du
3« s.; trouvé à Gortyne en 1894, réédité par Blass : Sammlung des griech.
Dialekt Inschriflen de Gollilz III, 2 n» 5011. Procédure constituée par ce
décret. Objet du décret qui introduit avec cours forcé une nouvelle mon-
naie de cuivre au lieu des anciennes oboles d'argent divisionnaires. Rai-
40 sons de la substitution dans la plupart des États grecs de la monnaie de
cuivre à celle d'argent. % Types monétaires gaulois imités de types romains
[G. BlanchetJ Exemples connus. Prototypes romains de qqs pièces gauloi-
ses importantes : celles en argent de Litavicus reproduisent la tête du
denier romain de M. Plaelorius Cestianus : une autre portant au droit une
45 tête accompagnée de la légende biiinos imite les deniers de G. Piso L. f.
Frugi, la monnaie de bronze de Turonos Triccos copiée sur un denier
rom. : pièce de la série Kaiedeton imitée pour le droit et le revers d'un
denier, frappée par un monétaire rom. vers 200 a. av. J.-C. ^ Le revers des
monnaies dites à l'Autel de Lyon (1 pi.) [H. Villers, Poucet et L. B. Morel)
50 Dans un art. que la Rev. numism. reproduit trad. en français et qui a
paru dans la Numism Zeitschr <cf. R. d. R 28, 107, 25> W. a conclu que
ce n'était pas un autel qui était représenté sur le revers des monnaies de
Lugdunum, mais deux Victoires de la Spina et lovarium d'un cirque qui,
REVUE NUMISMATIQUE, 191
ainsi que le prouvent les monnaies elles-mêmes, aurait existé dans l'en-
ceinte de Lugdunum. Ces ovaria étaient de petits édifices sur lesquels
après chaque tour des chars dans le cirque un œuf était placé, de façon,
qu'on pût voir celui des tours réglementaires de chaque course qui venait
d'être fait. P. et M. n'acceptent pas ces conclusions : l'existence du cirque 5
n'est pas démoutréo, les globes sur l'autel ne sont pas des ovaria, mais
des globes se rapportant à d'autres jeux que ceux du cirque. Les deux
Victoires tendent leurs couronnes aux divinités auxquelles l'autel était
cousacré et non à un vainqueur indéterminé; ils comparent le revers de
ces mounaies avec les ovaria, puis avec les grands autels dédiés à 'O
Auguste et concluent avec Artaud que c'est bien le grand autel élevé par
les peuples des trois Gaules à la divinité de Rome et à celle d'Auguste
qui est représenté sur le revers de ces monnaies. ^ L'iconographie par les
médailles des Empereurs romains de la fin du m et lye s. (3 pi.) \J. Mau-
rice] Art. qui se continue dans le n° 4. Les numismatistes ont admis que "*
les effigies que l'on trouve au dr. des mounaies de la fin du iii' et iv^ s.
ap. J.-G. ne sont pas des portraits réels des empereurs, parce que
on remplaçait au début d'un règne les noms d'un empereur sur les
coins monétaires par ceux de son successeur, sans changer l'effigie,
et qu'on frappait aussi des monnaies aux noms d'un empereur régnant, 20
inscrits autour de l'effigie d'un autre prince, son corégent et son
allié. En tenant compte de toutes ces difficultés, M. montre qu'on peut
réunir un nombre de médailles suffisant pour se faire une idée exacte des
traits personnels de chaque empereur et fixer son iconographie. Après
avoir indiqué pour chacun les faits et événements de sa vie qui sont né- 25
cessaires à connaître pour interpréter ses médailles, il fixe l'iconographie
dans ce premier art. de Dioclélien, Maximien Hercule, Constance Chlore, et
dans un 2» art (n" 4) de Galère, des empereurs de la deuxième tétrarchie,
Sévère II, Maximin Daza (à suivre). ^ Deux monnaies byzantines récem-
ment acquises par le Cabinet des médailles [J. de Foville]. Description d'un 30
sou d'or de Basile I. pièce inédite frappée entre le 24 sept. 867 et le 6 janv.
869. Sou d'argent concave inédit, qui semble avoir été doré, de Manuel I
Gomnène, comparaison avec un autre sou en or allié d'argent décrit par
Sabatier et trouvé dans les cartons d'Hoffmann. ^ Variétés numismatiques
[E. Babelon]. 6. Taras en céleuste (pi.). Au dr. des monnaies de Tarente 35
antérieures à 466 av. J. C, on voit le héros Taras chevauchant en dauphin
et faisant d(5S deux mains des gestes divers ; il fait le geste du céleuste
pour diriger la marche du dauphin, comme le céleuste des navires qui har-
monisait le balancement des rameurs. Ce sont des céleustes qu'il faut recon-
naître dans les types monétaires dont les scènes se rapportent à la naviga- *^
tion et non des personnages en prière. 7. Le céleuste sur un médaillon
d'Antonin le Pieux, dont le revers représente l'arrivée à Rome du serpent
d'Esculape. On le voit à la poupe, levant le bras. 8. Le devin de Sicyone
(pi.). Sur une stèle de marbre blanc de Némée, on voit un jeune homme
nu, debout, ayant sur la tête une bandelette ; d'après la comparaison des *5
monnaies de Sicyone et une pierre gravée du Cab. des médailles, ce serait
un devin, peut-être Melampos, dans l'exercice de ses fonctions, et non un
athlète en prière, comme le croyait Lechat. % Th. RhinaGH, Jewisch Coins
[E. Babelon]. Trad. angl. par Mary Hill. Qqs. réserves. % Victoria Vasghidb,
Histoire de la conquête romaine de la Dacie et des corps d'armée qui y ont pris 50
part [J. F.) Livre d'érudition animé d'un souffle patriotique. ^^ N» 2 Choix
de monnaies rares ou inédites de Tarente (1 pi.) [M. P. Vlasto]. Description
(pi.) de 16 monnaies. ^ Le culte de Dusarès, d'après les monnaies d'Adraa
192 1904. — FRANCE.
et de BostrafR. Dussaudl. Culte, autels, fêtes de Dusarès-Ammon, d'après
les monnaies. ^ Monnaies Arsacides surfrappées [All-^te de la FuyeJ (1 pi.).
Ces monnaies surfrappées sont beaucoup plus fréquentes qu'on ne le croit.
L'auteur dé;;rit quatre tétradrachmes de sa collection aux efligies surfra-
5 pées dé Phraaie IV, Tiridate, Vononès et Pacore. t Du classement des mon-
naies grecques [A. Dieudonné]. Propose quelques idées différentes de celles
de Mowat < cf. supra > % Un aureus inédit de l'euipereur Tacite [J. de
Foville]. Description : il porte au revers la légende virtts. militvm
et l'imperator combattant à cheval : il date de la fin de 275 et dut être
10 frappé pour se concilier la sympathie des troupes. D'après le poids de cet
aureus, il faut admettre que le règne de Tacite marque un recul dans
l'hisioire économique de Rome. 1[ Variétés numisraatiques [E. Babelon|. 9
Représentation du dieu Eschmoun-Esculape et de son temple sur des auri
de Septime-Sévère, Caracalla et des pièces de bronze de Septime-Sévèr" t
15 de Geta. Même représentation sur un bronze de la colonie latine de Bery-
tus (Beyrouth). ^ Sal ReinaGH, Recueil de têtes antiques idéales ou idéalisées
[E. BabelonJ. Éloges : rendra des services à la numismatique. ^ J. N. Svo-
RONOS, DdS Athener national Muséum, Phototypische Wiedergabe seiner Schàlse
mil erldulernden Texl. Livr. 1 et 2 [Id Aucun travail d'archéologie n'a,
20 mieux que celui-ci, fait ressortir les services que la numismatique peut
rendre à l'archéologie proprement dite. ^ D"" Florange, Numismatique grec-
que. Tableaux synoptiques des ethniques des villes et des peuples grecs. — Séries
impériales grecques et coloniales [Dieudonné]. Appréc. favorable. % Eug.
Petersen, Ara Pacis Augustae [J. de Fovillej. Bel ouvrage indispensable.
26 ^ E. Costa, Le figwazioni allusive aile leggi sopra le monete consolari romane
[G. May]. Des réserves. \ L. Gbsano, 1" Riposliglio di monete familiari, etc.
2° Matrici e tessere di piombo nel Museo Nazionale Romano [R. Mowat]. Talent
d'exposition méthodique mis au service d'une réelle compétence. Le pre-
mier méuioire décrit un trésor de 563 monnaies d'argent romaines, découvert
30 près Tivoli ; le second, des moules eu pierre de tessères de plomb et
deux tessères. %% N° 3. Monnaies gauloises trouvées dans l'arrondisse-
ment de Nancy [J. Beaupré]. iMonnaies d'origine incertaine, mais pro-
bablement trouvées dans le pays. — Description de 76 pièces dont la
provenance est certaine. ^ Nouveau classement des monnaies Arsa-
36 cides d'après le catalogue du British Muséum (2 pi.) [Allote de la Fuye].
Art. de 54 p. dans lequel on relève les modifications principales proposées
par ce nouveau catalogue, qui bouleverse la classification admise jusqu'à
présent; on distingue celles qui paraissent justitlées de celles qui sont
conjecturales et qui ont besoin d'un supplément d'information. Tableau
40 donnant la description sommaire des monnaies principales en indiquant en
regard les attributions qui leur ont été données jusqu'ici et celles du nou-
veau catalogue. % Nouvelles recherches sur le système monétaire de Ptolé-
Diée Soter [M. C Soutzo]. Expose ses propres idées sur l'organisation du
système monétaire ptoléraaïque et les compare aux théories de Hultsgh :
46 Die Piolemaischen Munz-uud Rechnungsiverte, auquel il reproche d'avoir passé
à côlé du système monétaire de Ptolémée Soter sans eu reconnaître l'or-
donnance, t Sur l'époque où furent frappées en Egypte les premières mon-
naies de la réforme de Dioclétien [G. Datlari]. Une foUis de Constance
Chlore César trouvée en Egypte en 1903, avec d'autres dont D. donne la
so liste complète dans un tableau séparé, fixe irrévocablement la date à laquelle
furent frappées en Egypte les premières monnaies de la réforme de Dioclé-
tien. Cette pièce porte les lettres B. E., l'une indifiue l'année de la frappe
(année II de Constance Chlore = 292/293); E donne le numéro de l'offlcine
REVUE UNIVERSITAIRE. Î93
d'ouest sortie la monnaie (la 5°). ^ Trouvailles de monnaies à Nanterre
[A. Blanchet]. Ce trésor contenait plus de 2000 pièces, il fut enfoui
dans les premières années de Gallien (254-268). ^ H. Thédbnat, Le forum
romain et les forums impériaux [E. Babelon]. 3* éd. de ce savant ouvrage.
Quand on l'a lu, on sait tout ce qu'on peut savoir sur les débris et les 5
grands souvenirs du forum, f B. Pick, 1, Archaeologie und Numismalik.
2. Die Temptltragenden Gottheiten und die Darstellung der ISeochorie auf den
Miinzen <cf. supra p. 114, 44> [E. B.]. 1. Causerie sur l'utilité de la
numismatique; 2, Très important. \ h. Forrer, Biographical-DicUonary
of medallist etc. I et II [E. B.]. Aide mémoire commode ; rendra des lO
services quand il sera achevé. ^ L. Homo, Essai sur le règne de Vempereur
Aurélien [J. de Foville]. Tableau minutieux et définitif de ces cinq années
de l'histoire de Rome. Le chap. consacré à la réforme monétaire d'A. est
un modèle de netteté et de science. ^ Cette revue contient en outre
les procès verbaux des séances de la Société française de numismatique. i6
E. R.
Revue universitaire xii' année (1904) 15 tévr. H. Goelzbr. Nouvenu
dictionnaire français- latin [H. Bornecque]. Fait honneur à la science fran-
çaise. C'est le dictionnaire le plus complet, le plus sûr et le plus commode
de ceux qui existent. \^ 15 avril. Gaston Boissier, Tacite [H. de la Ville 20
de Mirmont]. Recueil de plusieurs études aidant à mieux comprendre
Tacite, qui donne son nom au vol. dont elle ne compromettent pas l'unité.
L'étude sur Tacite est la plus étendue : elle s'occupe principalement de la
manière dont T. a compris l'histoire et de la façon dont il a jugé les hom-
mes et les événements. L'érudition s'y dissimule soigneusement et les 26
qualités d'exposition et de persuasion de Boissier y apparaissent pleine-
ment, f Mélanges Boissier [id.]. Analyse rapide des mémoires qui se
rapportent à la langue et à littérature romaines, ^[f 15 mai. P. Richard.
Mostellaria trad. en vers [D. L. V. us M.| Traduttore, traditore. ^ A. Cima.
Veloquenza latine prima di Cicérone [id]. Veut donner sur l'éloquence latine 30
un saggio storico-critico qui soit à égale distance de l'aride sommaire de
Westermann et des biographies abondantes de Berger-Gucheval. Men-
tionne beaucoup d'ouvrages de médiocre valeur et en omet d'importants,
t A. Rbymond. Lucrèce. De la nature, liv. 5 [id ] R. a mis pour ce livreS
le commentaire de Munro au courant de.s travaux les plus récents. Reudra 36
de réels services. ^ R. Pichon. De sermone amatorio apud Latinos [id.]. Indis-
pensable pour la lecture des élégiaques romains.^ Id. Lactanee [id.]. Métho-
dique : lecture facile et attachante, t L. de Bordes de Fortage. Ausone
[id.]. Cinquante épigrammes trad. en vers. Éloges. ^ L. Bellanger. Le
poème d'Orientius |id.J. Étude critique avec un facsimilé, étude philologique 40
et littéraire; traduction. Appréc. favorable de cette thèse. ^ Id. In Anio-
nini Placentini Itinerarium grammatica Disquisitio [ ]. Utile contribution à
l'étude du bas-latin à la fln du vi* s. ^ A. Collignon. UArgenis de Jean
Barclay [ ]. Notes historiques, littéraires et bibliographiques. Appr. favo-
rable. ^ A. Sécheresse. Traité élémentaire de prononciation latine [id.]. Ce 45
travail est de ceux qui mériteraient de provoquer une résurrection des
éludes latines. ^ L. Cézard. La prosodie latine simplifiée et expliquée, etc. [id.J
Ni bien utile ni bien agréable : suranné. ^% 15 Juin F. Plessis et P. Lejay-
Horace, Œuvres [id.]. Une éd. classique qui permet d'attendre avec patience
et confiance l'éd. savante que P. et L. préparent. 1[f ISjuil. L'enseigne- 50
ment de la syntaxe latine et la question du mol à mot [R. Lavaud]. Il faut
fortifier l'élude de la syntaxe latine et faire passer au premier plan dans
l'esprit de l'élève le souci de la construction logique. Moyens à employer
R. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 13
494 1904 — GRANDE-BRETAGNE.
pour cela : l» Étude de la syntaxe permettant et précédant l'étude appro-
fondie du vocabulaire ; 2» Analyse logique du français et du latin ; 3° Thème
et version sans dictionnaire; 4° Multiplication des explications impro-
visées ; 5° Transformation du mot à mot. t Martboye. L'Occident à l'époque
5 byzantine [MarionJ. Précieuse contribution à l'histoire politique, sociale,
religieuse, militaire du vi» s. H P. Grenier. L'empire byzantin. Son évolution
sociale et politique [id.] Comble utilement une lacune. ^ Juvénal, Sat 1, 3
[L. Gumpil, T. Lécureux]. Trad. de ce texte difficile. ^^ 15 oct. Gomment
rendre nos élèves plus forts en grec et en latin |II. Bornecque]. Conseils
• 0 pratiques pour remédier aux défauts des méthodes employées jusqu'ici
dans l'enseignement du grec et du latin. If Pour préparer l'agrégation
[II. Châtelain] Montre comment il faut s'y prendre pour être prêt à temps
pour le concours, sans surmenage et précipitation. Etudiants et répétiteurs.
Assistance aux conférences. Travail en groupe et solitaire. Livres et
15 bibliographie, t^ 15 nov. G. MaSpero. Histoire ancienne des peuples de
l'Orient [Dufayard]. Cette 6«éd. est plus et mieux qu'un manuel scolaire,
c'est un beau livre. HH 15 déc. Quelques renseignements nouveaux sur le
mime [H. Labaste]. A propos du livre récent d'H. Reich. Der Mimus. Ein
litterar. Entwickelungsgeschichllicher Versuch, L. dans ce premier article
20 indique les renseignements nouveaux grâce auxquels on peut combler les
lacunes que ])résentait l'histoire du mime et en réunir les fragments épars.
If H. de la Ville de Mikmont. La Jeunesse d'Ovide [F. Plessis]. Œuvre à la
fois de philologue et de lettré. Grands éloges. ^ Cette revue contient en
outre sous le titre de Revue des Revues [II. Bornecque] un résumé som-
2P maire des art. parus dans les Revues françaises et surtout étrangères sur
la langue et les auteurs latins. Puis des notes bibliographiques pour les
examens et concours des diverses agrégations, des sujets proposés à ces
concours et pour les classes des lycées et collèges français et les sujets
de thèses de doctorat es lettres soutenues à Paris. Enfin sous le titre
30 d'Échos et nouvelles des renseignements divers sur les études classiques
en France. E. A.
GRANDE-BRETAGNE
86 Rédacteur général : Alfred Gasc-Desfossés.
Annual of the British School at Athens. N» X. Le Palais de Cnossos
(2 pi.) [A. J. Evans]. 1. La campagne de fouilles de 1904 a eu un double
résultat, elle a continué les travaux, atln de déterminer les éléments origi-
*0 uaux du palais, puis elle a poussé plus loin les recherches des dépendances
situées au-delà de l'enceinte intérieure. On a découvert un vaste cimetière
du temps de Minos et une tombe royale, nombreux objets. Art. de 62 p. ^
Escouades de joueurs à la balle à Sparte [M. N. Tod]. Onze inscr. dont
deux inédites, rappellent les victoires remportées par des escouades de
*B joueurs à la balle à Sparte. Elles paraissent être de l'époque des Antonins,
deux datent peut-être du règne de Nerva. Texte, restitution, commentaire-
^ Un nouveau fragment d'une liste de tributs aitiques [Id.j. Trouvé en 1894
près de l'Erechtheion, c'est une liste des parts du tribut réservées à Athéna
qui nous permet de calculer les sommes payées par plusieurs membres de
50 la confédération. Restitution, commentaire. Ce doit être un fragment de
C. I. G. I, 256 et il doit dater de 428/7 av. J. C. If Notes de Carpathos (R. M.
DavvkinsJ <cf. R. d. R. 28, 181, 48>. Dans ce 2» art. D. étudie le dialecte
surtout au poini de vue de la phonétique. ^ Les « grotesques » et le mau-
CLASSICAL REVIEW (tHE). 195
vais œil [A. J. B. Wace]. Après avoir réparti ces statuettes de marbre et de
bronze en cinq groupes, et indiqué leur provenance, W. montre qu'elles
étaient très répandues dans tout le monde gréco-romain et que la plupart
d'entre elles servaient de préservatif contre le mauvais œil. Certaines ne
sont pas des grotesques, mais illustraient des types rustiques ou pitto- 5
resques, l'une peut être identifiée avec l'Anus ebria de Myron à Smyrne
mentionnée par Pline. Ce n'est pas le grand Myron, mais un artiste de ce
nom de la fin du 3« s. ou du commencement du 2". Autres statuettes de
genre qui sont peut-être de lui. Les terres cuites grotesques provenant en
majeure partie d'Asie Mineure sont presque toutes des caricatures. ^ Un lO
troisième fragment étéocrétois [R. S. Conway]. Texte et commentaire (fig.)
de ce fragment important comme document de la langue parlée à la cour
de Minos ; c'est l'alphabet ionien du coiamencement du vi° s. av. J. C.
La langue, qui est celle des Etéocrétois, n'est pas une langue sémitique
mais indo-européenne d'après certaines particularités. Etude détaillée du i5
texte. ^ Charrues, jougs et autres instruments servant aux agriculteurs
de l'ancienne Egypte [H. Schâfer]. Art. en allemand (20 lig.) sur un certain
nombre d'instruments dont se servaient les paysans égyptiens. ^ Notes sur
le van mystique de lacchos [E. J. Harrison]. Note sur deux monuments
anciens représentant des vans. 1, Fragment d'un relief heliénistique de la 20
collection Hartwig à Rome. 2, Terme représentant Pan portant un van et
un enfant, du Musée du Latran. ^ Note sur le fragment d'une pinax peinte
de Praesos (pi.) [J. H. Ilopkinsonj. Sur la face intérieure un jeune garçon
à cheval, sur l'extérieure un homme luttant contre un monstre marin :
description détaillée ; cette plaque n'appartient pas à la période mycé- 2S
nienne, par le style et les qualités techniques elle rappelle les grandes
amphores de Mélos et les vases de même fabrication trouvés à Flheneia .-
la représentation extérieure est la plus achevée et la plus importante, c'est
bien le type de Valio; yépwv, un des plus anciens de l'art grec. Comparaison
avec d'autres représentations. On reconnaît dans cette pinax une influence 30
dorienue. ^ La fresque de Keftiu dans la tombe de Senmut [II. R. Hall].
Description (fig.). On y voit quatre Keftiens prenant part à une procession
et portant des vases mycéniens du type crétois : détails sur la fresque. ^
La partie S. O. de la Laconie [E. S. Forster]. I. Sites. Topographie et cons-
tructions existant encore dans le district situé entre le Taygète et le côté 35
est du golfe de Messénie. 2. Inscriptioas : 24 trouvées sur le côté est du
golfe de Messénie: 19 à Gythium et dans le voisinage, t Le monastère de
Daou [R. G. B.]. Gomme complément à l'art, de Gomyn <cf. R. des R. 28,
182, 18>, B. donne qqs détails sur l'histoire de ce monastère en ruines
situé sur un des contreforts du Pentélique ; notes sur sa construction. ^ 40
Fouilles à Palaikastro, 3 [Dawkins]. Objets divers qui ont été trouvés,
surtout des poteries d'époques et de styles divers. ^ Même sujet. Sépul-
tures ; cercueils en argile de deux formes, les uns semblables à un bain de
pied ovale ; les autres à des coffres rectangulaires ; ils contiennent des
ossements. Z. *5
Classical Review (The). Vol. XVIII, 1904. Fév. Terres cuites grecques
du Br. Mus., dont une portant un fragment plolémaïque des Phéniciennes.
[H. R. Hall]. Le n» 18711 est une copie d'écolier du ii" s. a. C, avec des
fautes curieuses. Transcription du fragment (Eur. Phœn. 107-118). Les n»»
26011 et 31631 sont des listes de noms propres intéressants, en caractères 50
grecs, avec figures hiéroglyphiques à l'appui. ^ Sur le Phédon 96 A - 102 A,
et sur le ôeuTEpoç nXoui; 99 D [W. J. Goodrich]. Fait suite à l'article du
vol. XVII, p. 384. Discussion du mémoire de R. K. Gaye (Gl. Rev., XV,
196 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
p. 249). t Nouvelles notes sur Démoslhène [H. Richards]. Examen critique
de nombreux passages ; corrections proposées. ^ Aristote, Éthique, I, 6.
[R. G. Bury]. Cherche à dissiper la contradiction qu'offre ce passage
(E. N. A. 6. 1096» 17) avec un autre de la métaphysique, M. 6. 1080'' 11.^ Le
S nouveau fragment de rhétorique (Oxyrhynchus Papyri, III, 27-30), dans ses
rapports avec la rhétorique sicilienne de Gorax et Tisias |W. R. Roberts]. Ce
fragment, qui a subi l'influence de Tisias (témoin l'usage du dialecte
dorien), fait peut-être partie du passage de la cruvaYwyYi xexvôv d'Aristote,
où il traitait des productions de Tisias et de son école. ^ Corrections au
10 Misopogon de Julien [A.Platt]. Étude détaillée de 9 passages. ^ Les adjectifs
verbaux en toî [H. W. GreeneJ. Discussion du sens d'exTiXriKToç dans Lucien
(Hermot. 18) ; il signiiie effrayant, et non effrayé, t Corrections aux Verrines
de Gicéron |W. PetersonJ. Suite à l'article du vol. XVII, p. 202. Examen
critique de 28 passages.^ Formes contractées du parfait dans Tite-Live.
16 [E. B. Lease]. Dans Tite-Live, comme dans Quintilien, elles apparaissent
presque uniquement devant s ou ss : statistiques des formes de parfait et
temps dérivés chez Tite-Live. f Le nominatif neutre. Quelques verbes
impersonnels. Trois citations dramatiques [J. P. Postgate]. Le nominatif
neutre, en grec et latin, dut à l'origine se confondre avec l'accusatif,
80 ou même avec le vocatif. Pudebuht dans Lucain (8. 495), et paenitenti
dans Gicéron (Phil. XII, 7) sont suspects, car à ces dates ces deux verbes
étaient nettement impersonnels : il est probable que les deux passages
renferment une citation archaïque (dans Lucain on retrouve facilement
un vers trochaïque, et dans Gicéron un excellent septénaire, sans doute
26 pris à Pacuvius) ; on restitue de même un trochaïque septénaire dans un
autre passage de Gicéron (de Fin. II, 14). ^ Le pluriel de res publica
[E. A. Sounenschein]. Il y en a plus de 25 exemples dans les discours
et ouvrages philosophiques de Gicéron. Divers sens de cette locution,
tant au singulier qu'au pluriel. ^ Le ms. de la Thébaïde du collège
30 Saint-Jean (Cambridge) [A. W. Garrod]. Cité deux fois par 0. Millier, passé
sous silence par Kohlmann, dédaigné par d'autres, ce ms., plus ancien que
G, est souvent d'accord avec P., et appartient à la ,même récension que
B et K. Relevé des leçons les plus importantes. ^ La question des mss.
des Silves de Stace [J. P. l'ostgate]. Réponse aux observations de Clark
36 et Klotz. If Note sur Tacite, Agricola, 33,2 [W. W. FowlerJ. Virgile
(En. VI, 781) et Tite-Live (30, 4) éclairent les mots « virtute et auspi-
ciis», qui ont embarrassé les nouveaux éditeurs. ^ Note sur les portoria
[J. S. ReidJ. Criti(iue des inductions de Marquardl et Gagnât, tirées d'un
passage d'IIerodien (11,4,7) sur la matière. 1[ L'orthographe du ms. de
40 Prudence (vi» s. p. G.) [E. O. Winstedt]. Remarques fondées sur une nou-
velle collation du ms. d'après le texte de Dressel. \ Oncial ou oucinal?
IF. MadauJ. Explication de. ces doux termes, dont le premier est le bon.
If Notes sur [iouXu-rdî, et sur Aristophane, Guêpes, 565 (II. W. Greene), sur
Juvenal, I, 144-146 (J. Sargeaunt), sur la source de l'Eunoé du Dante (J. A.
45 Stewart). % G. (iABLKR, Galeni libcllus de Caplionibus quae per dicUonem fiunl
fT. G. AUbutt]. Texte établi avec soin d'après l'Ambrosianus M, et les plus
anciennes éditions (A, B, Gh. et K.) : apparat très riche, index excellent. \
H. BOBNio, M. Minucii Felicis Octavius [A. J. Krouenberg!. Méthode opposée
à celle de Baehrens. Texte très conservateur; qqs conjectures heureuses,
60 Index défectueux. Discussion de plusieurs passages. If A. A. Brodribb,
Pagan and l'miian [H. G. Sealonl. Excellente traduction libre de l'Octavius
de Minucius. Examen de quelques problèmes (date de l'ouvrage, etc.). î
B. W. IlBNDERSON, I he life ar.d Principale of the Emperor Nero (F. T. Ri-
CLASSIGAL REVIEW (tHE). 197
chardsj. Analyse détaillée. Réserves sur plusieurs pqints. % A.E. IIousman,
M. Manilii Astronomicon liber primus [J. P. P.]. La meilleure contribution
anglaise à la critique et à l'interprétation de Manilius, depuis Bentley, f
R. KruMBIEGHL, Index verborum in Varronis Rerum Rusticarum libros très
[Id.]. Très utile et très complet. ^ Gow-Conington, Horace's Odes [Id.]. Ed. 5
commode : texte de Gow, avec en regard la traduction bien connue en vers
anglais de Conington. ^ A. Gbrckb, Abriss der griech. Lautlehre [Id.]. Clair,
succinct, et bien ordonné. Très recommandable. ^ J. H. Moulton, Two Lec-
tures on the Science of Language [Id.]. Très propre à stimuler l'intérêt en faveur
des études de grammaire comparée : bibliographie utile, index très complets. 10
\ Archéologie [T. Ashby jun.]. C. r. développé du second volume d'In-
scriptions conservées au Br. Mus., légué à Read par feu W. Franks. Examen
de plusieurs iuscr. ^ Zeus, Jupiter et le Chêne [A. B. Gook]. (Suite) <cf.
Vol. XVII et R. d. R. 28, 188, 30>. Recherches surle culte de Zeus en Lycie,
à Gnide, Troie, en Phrygie, Bithynie, Grèce du nord, du centre et du sud. is
^ iî. A. Gardner, Ancienl Athens (P. Baur]. Très beau livre, d'une méthode
parfaite, intéressant et instructif (à noter le chapitre sur le Parthénon).
Qqs' réserves et observations. % G. Phrrot, Histoire de Vart dans Vantiquité,
VIII [W. M. Ramsay]. Grand éloge, et analyse de ce 8* vol. sur la sculpture
dans la Grèce archaïque. ^ Dietbrich, tJber Wesen und Zicle der Volkskunde. 20
— USENER, Ùber vergleichende Filten- und Rechtsgeschichte [Fr. Granger]. Deux
mémoires suggestifs, qui préconisent en littérature classique la méthode
historique. ^ Fr. Cumont, Die Mijslerim des Mithra fld.]. Adaptation alle-
mande, par G. Gehrigh, de ce remarquable ouvrage. ^ G. de Ujfalvy, Le
type physique d'Alexandre le Grand [D. G. Hogarth]. Sans critique; conclu- 26
sions absentes. Inférieur à l'ouvrge réiient de Schreiber. ^[^ Mars. Hérodote,
VIII, 2, 1 [A. G. Laird]. Interprétation nouvelle de w; (dans quel ordre) to
TtXiiôoî. Propose de voir dans zXpr^xa.'. un pluriel, pour etpéaxat. % Prométhée
enchaîné, 980, 1 [J. Case]. Commente ces vers importants pour montrer
l'évolution du caractère et de l'attitude de Zeus. f Deux notes sur les 30
Oiseaux d'Aristophane [R. E. White]. Interprétation des vv. 25-16 et 857-861.
î L'arme offensive dans la danse pyrrhique [W. E. D. Downes], Discussion
de ce problème : s'arrête, à rencontre de Visconti et Beulé, à l'hypothèse
que les danseurs ne portaient aucune arme offensive. ^ Notes grammati-
cales tirées des papyri [J. H. Moultonj. Fait suite à l'article du vol. XV, 35
p. 442. Listes d'addenda, avec références et discussion, à l'orthographe et
à la flexion des formes nominales ou verbales. ^ Le ms. de Prudence de
Mavortius [E. 0. Winstedt]. Description et collation partielle de ce ms.
(Paris Lat. 8084) fait pour Mavortius, corrigé et annoté par lui, ce qui permet
d'étudier sa méthode ou ses procédés en tant qu'éditeur d'Horace.^ Th. Thal- 40
HEIM, Isaei orationes cum deperditarum fragmentis post Carolum Scheibe ilerum
edidit [W.WyseJ. Texte très conservateur, fondé sur A et sur les corrections
de première main. Examen détaillé, et réserves sur qqs points, f P. Shorey",
Theunity o( Plato's Thougfil[ï{.G. BuryJ. Admirable étude. ^ J. G. G. Andbrson,
Asia minor [R. M. Burrows]. Excellente carte ; qqs changements à opérer dans 45
Ja seconde édition. ^ Les éditions de Perse et de Juvénal d'Owen. Réponse
[S. G. Owen]. Polémique contre Ilousman ; réfutation de ses critiques
injustes. ^ Archéologie. Quelques notes sur l'ancienne sculpture grecque
à l'exposition artistique du Cercle Burlington. [G. Waldsiein] Conteste les
Identiflcations hasardeuses de Furtwàngler pour plusieurs pièces. 1[ Fouilles 50
récentes à Rome. [T. Ashby. jun.] Découvertes importantes, au Forum,
dans la nécropole préhistorique qui touche au temple d'Antonin et de
Faustine. If G. r. mensuel des découvertes archéologiques. [F. H. Marshall]
i98 1904. — GRANDE-BRETAONE.
Fouilles en Italie (Norba, Rome, Falerone, Tarente), et en Grèce (Crète,
Délos). f^ avril. Notes homériques, II [J. A. Scott]. Examen critique de
deux passages de TOdyssée (IV 95 sqq., 707 sqq.). H Nouveaux papyri homé-
riques [T. W. Allen]. Glane dans le dernier volume de Grenfell-Hunt (The
s Oxyrhynchus Papyri, III, 1903) tout ce qui se rapporte à Homère ; explication
et commentaire. % Le Pseudo-Euclide, Introductio harmonica. [J. C. Wilson]
Analyse critique du 8» chapitre de rE'KjaywyY) âp[Aovixr,, attribué par von
Jan à Cléonidès, et qui traite des divers avtiçwva. \ Notes grammaticales
tirées des papyri. [J. II. Moulton] Suite. Aborde la syntaxe d'accord et celle
10 des divers cas pour les noms, puis celle des adjectifs et pronoms (construc-
tion, degrés de comparaison, etc.). ^ Les citations des Histoires de Salluste
dans Arusianus Messius. [G. M. Mac Donald] Méthode adoptée pour ranger
ces citations, et pour les identifier. \ Notes sur les Silves de Stace fW. R.
Hardie]. Corrections, en prenant pour point de départ le texte souvent
15 incertain de VoUmer. ^ Notes sur le vocatif de Osé? = Ué dans les inscr.
[W. M. Rarasay]. t Sur le sens de Juvénal VII, 222 [Id.]. ^ Sur un exemple
dans Festus du pluriel de res publica [J. S. Reid]. % Sur s[s) = rss en latin
(ex. prosa, mais dorsum fait difficulté) fE. H. Sturievant]. f A. Sidgwigk,
Aeschyhis, Seplem contra Thebas and Persae. [M. A. Bayfleldj Mêmes qualités
20 que dans ses précédentes éditions : introductions pleines, notes précises et
concises. Manque un conspectus metrorum. f B. B. Rogers, Aristophanes
the Thesmophoriazusae. — J. van Leeuwen, Aves, Lysistrata, Thesmophoriazu-
sae. [H. Richards] Editions solides et originales ; examen de quelques
leçons nouvelles. % V. Bérard, Les Phéniciens et l'Odyssée. |W. M. Ramsay]
25 Savante étude sur la géographie de rOdy.ssée, et sur l'influence très contes-
tée des Phéniciens à l'égard de la civilisation grecque. Des réserves. ^
J. Vahlen, Ennianae poesis Reliquiae. [C. BaileyJ Refonte complète de son
édition de 1854 : introduction notablement accrue. Retour au texte des
mss. pour maints passages des Annales. Index testium ajouté à l'Index
30 sermonis. ^ E. T. Merrill, Selected Lelters of the Younger Pliny. [W. C.
Summers] Choix judicieux ; apparat critique soigné, notes un peu touffues,
f H. J. ROBY, Roman Privais Lato in the times of Cicero and of the Antonines .
[S. G. Owen| Solide contribution à l'élude de la législation romaine, de la
fin de la république à celle du 2" s. p. C. \ J. Kromaybr, Antike Schlachtfelder
35 m Griechenland, I [R. M. Burrows]. Intéressant: éclaire d'un jour nouveau,
au point de vue topographique et stratégique, les deux batailles de
Mantinée, et celles de Chéronée et de Sellasie. % V. Gardthausbn, Samm-
lungen imd Calaloge griech. Handschriften. [T. W. A.] Utile et soigné, mais la
disposition n'est pas assez pratique. \ E. Bigkbl, De loannis Slobaei excerp-
40 lis Plalonicis de Phaedone. [ R. G. Bury] Les legons de Slobée sont
parfois préférables â celles de nos meilleurs mss. Proposa une nouvelle
classillcation de ces derniers. ^ F. Solmsen, Inscriptiones Graecae ad illus-
trandas Dialectos selectae. [W. H. D. Rouse] Comble une lacune, qui était
regrettable pour l'enseignement du grec. If Roy C. Fligkingbr, The
ih meaning of èu'i Tfj; axrivfi; in rvrilers of the fourth Century. — E.
Capps, The Introduction of Comedy into the City Dionysia. (H. Richards]
Le premier de ces mémoires n'est pas concluant, le second douteux.
^ P. Mbnna, De Infinitivi apud Plinium minorem iisu [W. C, Summers]. Sans
valeur. ^ Le développement de Zeus [L. Campbt'Ilj. Approuve les vues de
50 Miss J. f:ase, qu'il partage depuis longtemps. ^ Archéologie. W. Dôrp-
KBLD, Trojii und llion ; lirgebnisse der Ausgrabtmgen in den vorhisloi'ischen und
historischen Schichten von llion, I8l0-189i [E. A. Gardner]. Aussi complet
que savant.! F. J. Scott, Portraitures of Julius Caesar [K. A. Me Dowall].
CLASSICAL REVIEW (THE). 199
Documents précieux, qui pouvaient fournir un bon livre ; mais S. manque
de méthode et de compétence arcliéologique ou numismatique. % M. Bbs-
NIER. L'île Tibérine dans l'antiquité. — iD. De regioyie Paelignorum [T. Ashby
jun.]. Le premier ouvrage est très- soigné et très complet; le second plus
court est un utile résumé de ce qu'on sait sur les Paeligni. Remarques. ^ 6
C. r. mensuel des découvertes archéologiques [F. H. Marshall]. Fouilles en
Asie mineure (Pergame, Cos). HH Mai. Nova Adversaria sur les fragments
d'Euripide [T. G. Tucker]. Etude critique de nombreux passages, cités
d'après la numération de Nauck (1889). ^ Nuces Thucydideae [T. Nicklin].
Interprétation de 3 passages (I. 2, 6 et 10, 1-3; II. H, 7). ^ Platonica I. [J. lo
Burnet]. Discute les points sur lesquels il est en désaccord avec Adam, en
commençant par le texte de la République.^ Notes sur Xénophon [H. Richards].
Corrections ou interprétation de plusieurs passages du De Re Equestri,
de l'Hipparchicus et du Gynegelicus. 1[ Notes grammaticales [H. D. NaylorJ.
Recherches sur les temps épistolaires en grec (aoriste), et sur l'attraction 15
du relatif dans Tite-Live. ^ Les mots grecs apparentés à la racine sanscrite
tvis- fE. W. Fay]. On y pourrait rattacher TetnrKiévo;, xîptoî, atXXoç, ai\L6i,
SetXYiv^î, fffvETai. % Corrections aux Verrines de Cicéron [W. Peterson].
Suite <cf. supra>. Examen critique de 20 passages (livres IV-V). ^ A. W.
Verral, The Agamemiion of Aeschylus [J. U. Powell]. Cette 2^ éd. a conservé 20
les qualités de la 1", pour l'introduction, le commentaire et la traduction.
î H. St. Jones, Thucydidis Hisloriae [H. Rackham]. Beaucoup de sagacité
dans l'établissement du texte ; apparat critique très sobre. ^ H. Diels,
Die Fragmente der Vorsokratiker, griechisch und deutsch. [A. C. Pearsonj.
Indispensable à quiconque veut étudier la philosophie grecque. Le plan est 25
le même que celui des Poetae philosophi. Malheureusement il n'y a pas
d'apparat ; exemples de passages où on ne peut pas se passer de con-
naître les sources du texte. If II. Bornegque, Sénèque le Rhéteur.
Traduction nouvelle. [C Summers]. Trad. fidèle et élégante, qqs méprises
ou inexactitudes à relever. ^ G. Boissibr, Tacite [T. R. Glover] Grand éloge 30
de ce volume, qui est de la même veine que ses ouvrages antérieurs.
1[ Paul WessNER, Aeli Donali quod fertur commentum Terenti, I [J. P. P.
Nouvelle éd. de ce célèbre commentaire, qui témoigne d'autant de savoir
que de conscience; fondée sur A, elle s'appuie aussi sur B et sur 4 mss.
du 15e s. Ce l*r vol. contient la Vita, puis le commentaire de l'Andria et 35
de l'Eunuchus. ^ A. Chroust, Monumenta Palaeographica : Denkmàler der
Schreibkunst des Millelalters, l, IX-XII. [F. G. Kenyon]. Ces nouvelles
planches, en latin et en allemand, justifient l'accueil fait à cette excellente
et utile publication. % Réponse à une critique de Tyrell [H. Hayman] Traite
de la césure trochaïque au 4» pied de l'hexamètre grec, et du vers galliam- 40
bique. ^ Les éditions de Perse et de Juvénal d'Owcn. Avertissement. [A.
E. Housman] Polémique contre 0 : exemples d'erreurs. ^ G. Wissowa,
Pauly^s Realenc. u. s. w. IX Demogenes-Donalianus [G. F. Hill] Continue
dignement les vol. déjà parus : qqs observations. ^ E. Thomas, Pétrone :
l'envers de la Société Romaine. [T. H. Glover]. 2^ éd., qui diffère peu de la l*", 45
de cet utile ouvrage. ^ Archéologie. La date de Seilanion [K. A. Me.
Dowall]. De documents récents, il résulte que ce sculpteur débuta entre
330 et 325. ^ Th. Schrbiber, Studien ûber das Bïld7iiss Alexanders des Grossen.
[P. GardnerJ. Savant et sérieusement documenté, mais le résultat reste
problématique. ^ Th. Wiegand, Die archaische Poros-Architektur der Akro- 50
polis zu Athen. [G. F. Hill] Publication tout à fait définitive; remarques. ^ J.
N. SvORONOS, Das Athener National Muséum, I, IL [J. ff. Baker-Penoyre]
Texte et phototypies des trouvailles faites à Anticythera. D'un vif intérêt.
200 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
^ K. RONCZHWSKI, Gewôlbeschmuck im rômîschen Alterlum. SUidien und
Aufnahmen. [F. H. Marshall]. Ouvrage de valeur, fort utile à quiconque veut
étudier l'architecture romaine. % A. Dibterich-R. Wûnsgh, Religions-
geschichlliche Versuche und Vorarbeiten, I, II. [J. E. Harrison] Le l" vol.
5 de cette collection, dû à II. IIbpding, traite savamment du culte
d'Attis; dans le second, L. Ruhl a utilem-ent rassemblé tous les docu-
ments de mortuorum judicio. ^ G. r. mensuel des découvertes archéolo-
giques. [F. H. Marshall] Fouilles en Grèce (Sunium. Oropos, Arcadie,
Elolie), Asie mineure (Pergame), Italie (Rome, Antinum, Aecae, Apulie).
10 ^^ Juin. Sur l'Iliade, E 127 sqq. [A. M. Henry]. L'explication, jusqu'alors
insuffisante, de ces vers est liée à d'autres difficultés que H. s'efforce
d'aplanir. 1[ Notes sur Eschyle [W. Headlam]. Correction ou interprétation
de plusieurs passages des Perses, des Sept contre Thèbes, des Suppliantes,
d'Agamemnon, des Choéphores, des Euménides, des fragments, f La
16 parodos de TAntigone de Sophocle [B. I. Wheelerj. Cherche à dissiper, au
moyen d'une interprétation nouvelle, la prétendue confusion des idées et
des images et l'absence d'unité qu'on a signalées à tort dans la parodos
d'Antigone. t Nova Adversaria sur les fragments de Sophocle [T. G. Tucker].
Etude critique de nombreux passages, cités d'après la numération de
20 Nauck (1889). H Sur les fragments d'Euripide [R. G. Bury]. Propose, pour trois
passages, d'autres conjectures que celles de Tucker. t Sur la doctrine pla-
tonicienne des à(T\)\).êlr\-zoi àpi6[xot [J. Wilson]. S'efforce de résoudre ce pro-
blème, soulevé par deux passages d'Aristote (Nie. Éth. 1, 6 et Metaph. M,
6) : sens et origine de la conception des àffûjxêXriTot àpi6|jLo^, de la doctrine
26 des Ta |jL£Ta$û, etc. % Sur un passage des Mémorables de Xénophon [H. Jackson].
Discute l'interprétation de Richards, f Notes sur le texte de Denys d'IIali-
carnase : Les trois lettres littéraires [T. Nicklin]. L'e.xamen de plusieurs
leçons de l'éd, Roberts conduit à modifier la classification des mss. ^ Les
prohibitions en grec [H. Jackson]. La règle de ces propositions (aor. avant
30 l'action, prés, quand elle est en train) lui a été expliquée par Davidson, et
non par Shilleto, comme le croit Headlam (Cl. Rev. 1903, p. 295). t A. Nairn,
The Mimes of Herodas [W. Headlam]. Edition utile, et bien au courant;
mais le texte est parfois discutable, les meilleures leçons omises, et les
interprétations souvent incorrectes. ^ J. P. Waltzing, M. Mimicii Felicis
35 Octavius in usum lectionum suat^um [R. EllisJ. Edition critique et paléogra-
phique très bien informée et d'une réelle valeur ; manque un commen-
taire. If J. E. Sandys, a Hislory of classical Scholarship from the ff"' century
B. C. lo Ihe end of the Middle Ages [A. Gudeman]. Eloge et analyse déve-
loppée de ce travail considérable. % G. Simonson, A Greek grammar : Acci-
40 dence [W. H. D. R.]. Beaucoup de qualités. Observations de détail, t G. r. des
séances de l'association philologique d'Oxford, en fév. et mars 1904 [A. H. J.
Greenidge]. ^ Archéologie. B. Saubr, Der Weber- Laborde'sche Kopf, und die
Giebelgruppen dts Parthenon. [P. Gardner] Concluant et méthodique. *i H. B.
Waltbrs, Greek Art [G. A. Hutton]. D'une remarquable concision, et d'une
45 savante exactitude : chronologie de l'art grec et index. Discussion de qqs
pointa. H T. Ely, Roman Hayling. [F. H. M.] Résultats intéressants des
fouilles qu'il dirige depuis 1897. ^ C. r. mensuel des découvertes archéolo-
giques. [F. H. Marshall] Fouilles en Grèce (Crète), Italie (Pitigliano, Sul-
mona, Bolsena), Sardaigne (Fordongianus), Sicile (Camarina, Gela, Grammi-
50 chele, Syracuse). ^\ Juillet. Herondas, VII, 9fi. [J. I. Beaie| Propose la
restitution AloUoi <n\>éw up^Çeiç, et la justifie par force arguments et
exemples. \ Sur Xénophon, Mémorables I, 6, 13. [H. Richards] Entend
ôiiofw; d'une tout autre façon que Jackson, et oroit qu'il signifle également.
GLASSICAL REVIEW (tHE). 201
semblablement. ^ La séparation métrique des mots composés dans Virgile.
[A. W. Verrali] Comblant sur ce point une lacune du traité de Winbolt sur
l'hexamètre virgilien, V. cherche à établir par des exemples que le 3" pied,
à moins qu'il ne soit enfermé dans un mot grec ou un nom propre, était
divisé soit par une césure, soit par une tmèse (théorie adoptée par Plessis), 6
qui implique la recherche à cette place d'un mot composé. % Sur les frag-
ments d'un Abrégé de Tite-Live découverts à Oxjrhynchus. |J. S. Reid]
Etablit le texte de ces fragments, pour les livres 37-40 et 48-55. *i Quelques
corrections à la Thébaïde de Stace [H. W. Garrod]. Examen critique
de 9 passages, f Sur Stace, Thébaïde IX, 501. [J. P. Postgate] Propose de lO
corriger passurum en passa <sa>lum. f Corruptions de set dans les mss.
latins [D. A. Slater]. Cette forme archaïque de sed a été, pour les copistes,
la source d'erreurs variées, f Platon et Minucius Félix. [P. Shorey] Ajoute
une nouvelle preuve à celle fournie par Waltzing, pour démontrer que
Minucius Félix a dû lire Platon, ou des extraits de Platon, t Etudes sur *6
les mots latins en -cinîo-, -cinîa-, I [E. "W. Fay]. Discute l'étymologie et le
sens primitif du mot lus ci nia (= *lucs-cinia), le chanteur de l'aurore. %
Corrections aux nouveaux papyri homériques [T. W. Allen]. Deux additions
à l'article d'avril sur ce sujet. ^ Nairn, Uevodas. [W. Headlam] Suite à l'ar-
ticle de la p. 269 <cf. supra>. Discussion du texte de plusieurs passages îO
des Mimes III à VIL | Sandy, History of Classical Sc/iolarship. [A. Gudeman]
Suite. Continue l'analyse de cet ouvrage, avec réserves et objections sur
plusieurs points. ^ J. OakeSmith, The Religion of Plutarch [W. H. D. R.].
Elude d'un haut intérêt sur ce païen qui avait l'âme religieuse et l'esprit
philosophique, et qui fut un moraliste par caractère. ^ E. H. Gifford, 25
Eusebii Pamphili Evangelicae Praeparationis libri XV [IL F. Stewart]. Aucun
livre ne méritait autant que celui-là d'être réédité avec soin et avec
science ; c'est ce qu'a fait G. en 5 vol. (2 pour le texte, 2 pour la traduction,
1 pour les notes), ^ Archéologie. Zeus .Jupiter et le chêne [A. B. Cook].
Suite. Culte de Jupiter en Sicile. ^ Découverte, sur le forum, d'un dépôt de 30
poterie préhistorique à la base de la statue équestre de Domitien ; empla-
cement du LacusCurtius.^ Assmann, Das Floss der Odyssée, sein Bau und sein
phoinikischer Ursprung [IL B. Walters]. Intéressant. ^ E. Bethe, Die Troianischen
Ausgrabungen und die Honierkrilik [Id.]. Ingénieux, mais contestable. ^ IL
Thihrsch, Zwn antike Grabanlagen bei Alexandrm [Id.]. Description complète 35
et minutieuse. ^ Mitteilungen der AUertums-Kommission fiir Weslfalen, 3 [Id.],
Enoncé des rapports. \ C-r. mensuel des découvertes archéologiques [F. H.
Marshall]. Fouilles en Asie mineure (Ephèse). H^ Oct. Sur rèm'axTjJ/i; d'Alceste,
Eur. Aie. 280-325 [M. L. Earle]. Histoire et correction du passage. 1 L'Aôr;-
vatov nolizda. et l'rijxépa 8ta[ji£[jieTpT)(jL£vr| [F. G. Kenyonl. Discussion du texte 40
restitué par Photiadès au milieu de la col. 34 (l'une des 6 dernières du
traité) ; éloge de son savoir et de son travail consciencieux. ^ Une difficulté
prosodique dans la nouvelle métrique [E. B. Clapp]. Conteste la théorie
d'O. Schroeder, qui exclut le dactyle cyclique des séries trochaïques, et veut
y voir un trochée plus un demi-iambe. ^ Laertiana [IL Richards]. Examen 45
de plusieurs espèces de fautes dans le texte de Diogène Laërce d'après
l'éd. Cobet) : mots omis, terminaisons altérées, mots déplacés, confusions
diverses. ^ Mouvements de César, 21 janv.-14 fév. 49 a. C [M. B. Peaks].
Eiablit, avec une critique minutieuse, la chronologie des événements à cette
date. ^ Etudes sur les mots latins en -cinio, -cinia-, II [E. W. Fay]. Dans 60
ce second article, F. passe en revue les dérivés en -cinium. t F- W. Cor-
NISH, The Poems of Gains Valerius Catullus [R. EUis]. Traduction en prose
d'un vif intérêt; observations détaillées. ^ W. M. Lindsay, JSonii MarcelU
202 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
de Conpendiosa doctrina libros XX Onionsianis copiis usns edidil [M. Warren].
Beaucoup de sagacité et de compétence ; le texte est en grand progrès sur
celui de Gerlach et Roth. ^ Archéologie. Zeus, Jupiter et le Chêne [A.
B. Gook|. Termine ce mémoire en étudiant le culte de Zeus en Etrurie,
5 dans le vieux I.atium, à Rome, et dans les cités ombro-sabelliennes. ^ E.
VON MaCH, Greek Sculpture, ils Spirit and Principles. [J. ff. Baker-PenoyreJ.
Bon ouvrage de vulgarisation; rien de neuf. Qqs réserves. ^ M. Collignon.
L. Couve, Catalogue des Vases peints du Musée national d^ Athènes [H. B.
Walters]. Publication fort utile, contenant des types tout à fait nouveaux
10 ^ G. r. mensuel des découvertes archéologiques [F. II. Marshall]. Fouilles en
Asie Mineure (Milet, Rhoies), Italie iPréneste, Bolsena), Russie (Stanitza,
Kiev, Beresanj) Afrique du Nord (Tripoli, Tunis, Alger), Espagne (Osuna),
Angleterre (Caerwent, Newcastle-on-Tyne, Rongh Gastle en Ecosse) 1[1[. Nov.
Adversaria sur les fragments des Tragici minores [T. G. Tucker]. Corrections
15 pour plusieurs passages, cités d'après la numération de Nauck (1889). ^
Euripide, Alceste 96. 98 [W. A. Oldfather]. Suggère de lire dans ce passage
[i.£t(i< 6 '>r,(Tu-/'a«-1[Bapprochemeuts grecs et orientaux avec Hérodote, III. 119
[W. H. D. Rouse]. On retrouve dans Antigone, dans la Grèce moderne, et
dans le Pâli Jataka, une doctrine semblable à celle de la femme d'Inta-
20 phernès, qui préféra son frère à son mari et à ses enfants. \ Musiciens
grecs. Corrections et discussions [J. Cook Wilson]. Examen développé de
plusieurs théories du Pseudo-Euclide, de Bacchius et d'Aristoxène. ^ Notes
sur Horace [M. L. Earle]. Interprétation nouvelle ou correction pour C. I, 2,
21-24; I, 12, 43 et 55. If Note sur un ms. méconnu de Tite-Live. [W. C. F.
25 Walters]. Description et leçons importantes de ce ms. 2493 du Br. Mus.
(Goll»;ction Harléienne). H La plaie des sauterelles de 125 a. C, en Afrique
[W. W. Fowler]. Parallèle avec une plaie semblable qui sévit en 1847, et fut
racontée par Barrow. ^ Tunica Retiarii [A. E. Housman]. Commentaire des
v. 143-148 de ia Sat. II de Juvénal, rapprochés des v. 199-210 de la Sat. VIII.
îO et des v. 7-13 de la VI' (fragment d'Oxford). ^ Notes sur l'Angleterre
romaine fR. K. M« Elderryl. Traite de la date de la colonie romaine de
Lincoln, de la légion II adjutrix eu Ecosse, du retrait des Iroupes en 76 p.
G. f Indo-européen ou indo-germanique? [C. D. Buck). Historique du
problème. Le premier terme est préférable. ^ Notes sur Sophocle, Antigone
35 259 et 429 [H. D. Naylor]. ^ Les temps épistolaires en grec [J. Thompson].
^ La prononciation de gn en latin [W. M. Lindsay]. ^ W. Cro.nert,
Memoria Graeca Herculanensis, cum titulorum Aegypti papyrorum codicum
denique testimoniis comparata. 0. Gradenwitz, Laterculi vocum lativarum
[F. G. Kenyon], Éloge, plan et contenu de ces deux ouvrages, définitifs
40 en leur genre, surtout le premier, f E. Nordbn, P. Veigilius Maro,
Aeneis Vl [W. C Summers]. Édition originale et suggestive; traduction en
vers en regard du texte. Analyse de l'introduction, observations sur le com-
mentaire. ^ G. G. Ramsay, The Annah of Tacifus, I-Vl [E. Ilarrisson]. Très
bonne traduction; introduction intéressante. Réserves sur plusieurs
45 passages. ^ F. Antoine, L'Attraction modale en latin [T. Frank]. Du savoir et
de la clarté, mais il n'y a pas assez de faits pour étayer la théorie, qui reste
incertaine. ^ Bruomann, Short comparative Grammar [R. S. Conway].
Excellent. Plan détaillé et remarques sur divers points. ^ C. r. des séances
de l'Association philologique d'Oxford, en mai-juin 1904 |A. H. J. Gree-
60 nidge). ^ Archéologie. Les Mystères dans les Grenouilles d'Aristophane
[T. G. Tucker|. Étude concluante et d'un vif intérêt. ^ Les sculptures
anciennes à l'exposition artistique du Club Burlington [A. FurtwilnglerJ.
Réponse à WaldsteiD. ^ F: Wintbr, Die antiken Terrakotten, III, 1 et 2 :
HERMATHENA. 203
Die Typen der figûrlichen Terrakollen [H. B. Walters]. Grand éloge de cet
ouvrage monumental ^ C. Ausfeld, De Graecorum precntionibus Quaesliones
[W. H. D. Rouse]. D'une science solide, mais le plan est peu clair au pre-
mier abord. ^ H. C. Tolman-G. C. Scoggin, Mycenaean Troy [II. B. W.] Bonne
vulgarisation des fouilles de Schliemann et Dôrpfeld. ^ C. r. mensuel des 5
découvertes archéologiques. [F. H. MarshallJ. Fouilles en Grèce (Athènes,
Ithaque, Rini, Crète, Délos), Italie (Rome), Roumanie (Adam-Klissi). \^ Dec.
Sur quelques fragments tragiques [W. Ileadlam]. Examen critique de 4
passages, cités d'après la numération de Nauck (iS89). ^ Adversaria sur les
fragmenta tragicorum adespola. (T. G. Tuckerj. Conjectures proposées pour io
11 passages. | Platonica, VI [II. Richards] Suite <cf. R. d. R. 28, 182, 39>.
Correction ou interprétation de plusieurs passages du Protagoras et du
Gorgias. f Notes sur les scholies des Oiseaux. [J.-W. WhiteJ. Examen cri-
tique de 32 passages. ^ La date du Dionysalexander. [W. G. Rutherford].
D'après Pap. O^jr. 663, cette pièce parut, quand le projet de légitimisation 15
de Périclès était discuté. ^ La phrase de début des Verrines ['W. Peterson].
Mirantur des mss. (qui a donné laVulgale miratur) est une faute de copiste
pour mirabitur. ^ Horace, Art poétique, 125 sqq. [H. J. MaidmentJ. Inter-
prétation nouvelle des mots proprie communia, f Sur Apulée [A. J. Kro-
nenberg]. Nombreuses corrections ou explications. ^ Notes sur le neutre 20
emphatique [J. Greene]. Exemples de cet emploi si répandu en latin, et dont
le type est nihil, quid, etc., avec un adjectif ou qualificatif ne pouvant con-
venir qu'à des personnes, f L'infinitif futur en latin [ J. Postgate]. Reprend
la question, pour répondre à diverses objections : usage etorigine de l'infin.
futur déclinable, origines de l'infln. fut. indéclinable, de la périphrase du 25
participe futur avec sum. \ Le secret du vote dans les tribunaux athéniens
au v* s. a. C. [J. Allen]. C'est dans un passage, généralement mal compris,
de l'Agamemnon d'Eschjle (813-817) qu'on trouve l'explication des procédés
qui assuraient le secret du vote, lequel respecté pendant le iv» s. a été à
tort nié ou mis en doute à partir du v^ s. \ Quelques notes sur l'Angleterre 30
romaine [R. K. M<^ Elderry]. Suite. Traite des Bataves en Bretagne, de la
date du gouvernement d'AgricoIa, de l'invasion de l'Irlande. \ Etudes sur
les mots latins en -cinio-, cinia-. [E. W. Fay]. Consacre ce 3» article à
mantiscinatur, mot de Plaute (Cap. 896), et à tuburcinatur, qu'on trouve
dans Nonius (179, 18). ^ G. Murray, Euripides [E. II. Blakeneyj. Traduction 35
en vers anglais, originale et élégante, de l'IIippolyte, des Bacchantes, et de
qqs fragments. Introduction enthousiaste, f F. E. Rockwood, A/. TuUiCice-
ronis Tusculanarum Dispulalionum liber primus et Som7iium Scipionis [J. P. P.].
Commentaire défectueux. ^ A. Meillet, Introduction à Vétude comparative
des Langues Indo-Européennes [R. S. Conway]. Donne, dans un style très clair, 40
et avec des exemples excellemment choisis, un aperçu de la structure de
l'Indo-européen. Plan et observations. Il manque un index, f Archéologie.
J. E. HarrisOn, Prolegomena to Ihe study of greek Religion [W. II. D. Rouse].
Analyse favorable. ^ Trois corrections à la réponse de Furtwangler
<cf. supra>. ^ La méthode de Furtwangler [C. Waldsleiu]. Longue polé- 45
mique contre F. et ses méthodes, à propos de l'exposition des sculptures
anciennes au Cercle Burlington. A. G.-D.
Hermathena, n" 30. Une nouvelle édition du !"• livre de Maniiius [Rob-
Ellis]. L'éd. d'HousMAN est solide au point de vue rie la correction du texte
et de l'élucidation des théories cosmiques de Maniiius, bien que le critique 60
soit en désaccord sur bien des points avec H., notamment au sujet de l'ap-
préciation de Bentley comme éditeur de Maniiius, appréciation bien sur-
faite à son avis. Examen des conjectures les plus frappantes de IL % L. Bel-
204 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
LENGBR, Étude sur le poème d'Orienlius [L. C. Purser]. La profondeur de
l'érudition s'allie au charme du style le plus attrayant. Orieutius aurait
traité cet ouvrage de blandtnn opus. L'éd. du Commonitorium due à B,
inférieure à son Essai, suggère au critique un certain nombre de conjec
b tures concernant les livres I et II (31 p.). ^ Miscellanea [J. I. Beare^. So-
phocle Phil. 22 conserver upodêacri. — Aristote, De Anima, 2, 83, 419 ^, 22-25,
ôpjAaôb; çepôiAEvo; signifie un tourbillon de sable. Ce n'est pas une glose. —
De Sensu, 7. Grote s'est mépris sur la conclusion d'Aristote ; — Pindare,
Pyth II S-i dans Û7roO£Û«TO[j.at il y a une allusion à une pratique de course qui
10 consistait à faire un faux départ, à croiser l'adversaire et à passer devant
lui. — Euripide, Suppl. 222, lire TrtojAa au 1. de èd^Kx. — Rhésus 811, lire
È$o7rw7iaT£ au 1. de è^anwffaxe. — Thucydide V, 36, 2, rien à changer. La cons-
truction de l'accusatif avec Mce^on suivi de ottw; est justifiée.— Sophocle, Antig.
1216-7, l'interprétation traditionnelle de àpt^bi; Xi6o(77ra5^î qui repose sur
16 une scholie du Laurentianus est fausse. Une autre scholie fournit la véri-
table interprétation : Tr,v èy. X(6wv àpjAovfav ToG Toiçou, r, xô îhJ/tiXov [ilpoç xoù
XwiiaTo; To yjp(j.oa|i.£vov Xtôot;. % Notes sur Cicero ad Atticum [J. S. Reid],
Après avoir démontré que la supériorité des mss S sur les ms A, admise
par Purser, n'est pas prouvée (A est plus riche en non sens non corrigés et
20 facilite les corrections à apporter), R. examine un certain nombre de pas-
sages au point de vue de la critique et de l'exégèse (22 p.). '^ La doctrine du
moyen terme dans Arislole [G. A. Exham]. Après avoir répondu aux objec-
tions de Kant et de Grant, E. tente une justification de la [leaéTi]^. Aristote
dériva son inspiration de la même source que Platon, c-à-d. du ton géné-
86 rai de la pensée grecque et de l'influence du langage grec, dont les concep-
tions mentales ou morales sont rendues par des expressions d'origine
matérielle, c-à-d. d'espace et de degré. En résumé, les principes éthiques
d'Aristote sont aussi purs que ceux des moralistes modernes, mais les idées
morales n'étaient pas assez avancées pour qu'A, pût développer son prin-
30 cipe dans toutes ses conséquences logiques. ^ La forme et la prosodie des
composés de jacio dans la racine du présent [Ch. Exon]. Quand le préfixe
est terminé par une consonne, la première syllabe d'un mot tel que abicio
était invariablement longue, de Livius Andronicus à Ovîde; était-il ter-
miné par une voyelle, une prononciation biève avait lieu quelquefois, pro-
86 nonciation dans laquelle le préfixe et la syllabe de la racine valaient
ensemble deux mores (Cp. reice de Virgile). A l'époque républicaine, la scan-
sion âbicio est invariablement longue ; àbïcio est invariable chez Sénèque,
Lucain, Martial (ils n'emploient pas de composés de jacio dont le préfixe est
terminé par une voyelle). La poésie artificielle de Valerius Flaccus suit la
40 pratique de Virgile. Explication phonétique : un original * âbiaciô devient
* âbjecio et (probablement au 3» s. avant J. -G.) abjicio qui passa à abicio en
vertu d'une loi phonétique qui supprimait le j devant i. Puis en vertu de
l'analogie de iacio, le j fut rétabli, abicio devint abjicio qui redevint ubjecio
par l'effet d'une loi phonétique. De même que toîo; dans Homère est à
4£ volonté un trochée ou un pyrrhique, de même dans un mot tel que eiiecio
les deux premières syllabes avaient deux mores. Il est probable que Priscien
n'avait pas tort eu considérant le reice de Virgile comme un procéleusma-
tique. L'ancienne prononciation iniecit, coniecit (au présent) a survécu
dans les mss de Térence parce que les copistes y ont vu un parfait. ^ Un
50 chapitre sur les rythmes de Bacchylide [Fr. Blass]. Les différentes formes
de l'éÇàffruio; itoû; sont interchangeables dans la reàponsion strophique, c-à-d.
— wuet — w _, ou — '^^1-'- et — '^—^—\j^ — Qi—\j — , ou v-"-< — et — w — ^
(ait que l'on ne pouvait affirmer avec certitude avant la découverte des
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. 205
poèmes de Bacchylide. Il en est de même dans Pindare. Bacchylide offre
comme Pindare, mais avec plus de modération, des exemples de 7rpoxaTa)>Yilia,
et de 6txaTaXïi5(a. Analyse métrique de la 8^ (9») ode : Ao^av, w -/pyia^^âxa-roi
xâpiteç. Il y a 9 cola dont \ sont des trimètres : 1, 3, 4, 9, le reste, des di-
mètres. Analyse métrique de l'épode vi, de la 12e (13*) ode dédiée à Pythéas 5
d'Egine. ^ M. TuUi Ciceronis Rhetorica, recog. A. S. Wilkins. [W. ParkerJ.
N'est pas inférieur au vol. I et fait honneur à l'Université d'Oxford. Qqs
observations critiques. ^ Comptes rendus. T/t? Mimes of Herodas by
Nairn [ ]. Ed. critique et explicative vraiment utile. ^ Catulli Carmina
recog, R. Ellis ( ]. Admirable éd. dont on peut regretter le conservatisme 10
parfois exagéré. ^ Homeri opéra rec. D. B. Monro et T. W. Allen ; 1 Iliade
1-12. II, 13-24 [ ]. Est un des meilleurs de l'Oxford Séries of Classical
Authors. ^ Xenophontis opéra omnia, III. Expedilio Cyri. Rec. E. G. MARCHANT
[ ]. Mérite un bon accueil. \ Comelii Nepolis vilae. Rec. E. 0. Winsibdt [ ].
A suivi les leçons des mss de la meilleure famille, sans se laisser égarer 15
par les " hariolationes " de ceux qui ont voulu donner au texte une élo-
quence que l'auteur n'avait point cherchée, t Platonis opéra, rec. J. Burnbt.
T. III, tetraiogias F)-7 continens [ ]. Même soin dans l'apparat critique, même
sobriété de jugement que dans les volumes précédents, t A. Pevsi Flacci et
D. Juni Juvenalis Satirae Rec. S. G. Owen [ ]. Éloges, f The Poems of iO
Gains Valeriiis Calullus with an english translation by f. W. Gornish. — 2.
Horace for english readers being a translation by E. G. WiCKHAM [ ]. 1. Rien
de particulièrement bon pour le texte ; la trad. est d'inégale valeur. — 2,
Mérite un éloge sans réserve. Henri Lubègue.
Journal of hellenic Studies (The), vol. 24, Part 1 . Trois nomes du 25
Delta septentrional [D. G. Hogarth] 1 pi. Exploration des nomes Phthéné-
tique, Sébennitique et Diospolite. Essais d'identification portant sur
Phragonis et Pachnemounis. Texte et déchiffrement d'une inscr. gr. en
l'honneur de Marc-Aurèle. Autres inscr. Identification de Paralos, Oases,
Helearchia ; — des localités du district de Bahr-Nashart. Les Nils : le 30
Thermuthiaque (ou Pharmouthiarque), l'Athribitique, le Bousirique. Con-
clusion : le nome Phthénétiqne placé entre le cours inférieur du Nil de
Rosette et le Bahr-Nasliart ; — le Sébennitique inférieur, au temps
d'Adrien, entre le B.-N. et le Bahr-Tirah ; — le Diospolile inférieur (même
temps) entre le B.-T. et le Nil de Damiette, l'ancien Diolkos. ^ Inscriptions 35
inédites des environs de Gyzique [S. W. Hasluck], 67 inscr. la plupart
funéraires : nr. 4 a : première mention d'un ZeÙç Xa),âCto;. — Nr. 58 : liste de
ôiaffEtTai. ^ Damophon [A. M. Daniel]. (6 flg.). Les fouilles de Lycosura ont
donné entre autres résultats plusieurs têtes et autres fragments conservés
au Musée d'Athènes et attribués par Brunn à Damophon de Messène, 40
sculpteur de la première moitié du iv* s., par d'autres à l'époque impériale.
D'après Pausa)iias, Damophon sculpta à Messène, à Megalopolis,à Aegium,
ainsi qu'à Lycosura. La date de Damophon ne peut être déterminée. H Les
discours tarsiens de Dion Ghrysostome (T. Gallander]. Le territoire de Prusa
renfermait plusieurs propriétés de D. Chr. Détails biographiques sur le 45
sophiste. La chronologie de ses discours manque de base. C'est après sa
visite à Rome auprès de Trajan qu'il dut en prononcer à Tarse, à Alexan-
drie, à Celaenae en Phrygie. Caractère élevé des discours prononcés à
Tarse, t Phayllus et le record de son saut |E. N. Gardiner]. A propos de
l'épigramme de l'Anthologie Palatine, A pp. 297 : Ilévx'èTtl TrevcrixovTa -Kôbon 5»
TzriBriGB ^ÔLijXkoi ... Signification, tantôt distincte, tantôt indifférente, de
(ivA\nitx et de xà ÈdxajxfAéva. Nombreux exemples. Le paxiip (tremplin) et le
triple saut. Discussion de la théorie de Fedde. Peut-être s'agit-il de trois
206 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
bonds successifs. — Phayllus, avec son bond de 55 pieds, crée une difllcullé ;
il doit y avoir une erreur, car le record moderne est de 24 pieds 11 3/4 pouces.
Examen des témoignages classiques et de ceux des lexicographes et des
scholiastes sur Phayllus et sur son record de saut ; mais ces derniers
5 témoignages dérivent tous de Tépigramme, laquelle ne peut être bien
ancienne. Elle donne un chiffre invraisemblable et son témoignage est
sans valeur, t Qqs portraits grecs [Katharine A. Macdowall] ',3 pi. ; 4 flg.).
■ Elude sur les portraits d'Eschyle, d'Agathon, d'Eschine, de Démétrius
de Phalère. Examen des identifications de ces portraits. H Andromède
10 [E. PetersenJ (1 pi.). Le roman d'Andromède et de sa délivrance par Persée
a été le sujet de deux tragédies, l'une de Sophocle, l'autre d'Euripide. Frag-
ments des deux pièces; essai de reconstitution. Ribjjeck a supposé, sans
preuve décisive, que l'Andromède de Sophocle était un drame satyrique.
Andromède sur une hydrie du Br. Mus. L'Andromède du poète Accius
15 dérive de celle de Sophocle, tandis que Ennius et peut-être Livius Andro-
nicus se sont inspirés d'Euripide. ^ Premier rapport sur un voyage en Pisi-
die, en Lycaonie et en Pamphylie [II. S. GroninJ. 3» partie (3 fig.l- Inscrip-
tions gr. et lat. Identification du site de Zoldera avccLystra, établie d'après
une stèle avec inscription, dédicace à Auguste fondateur de la colonie.
20 t Vases mycéniens à Torcello [R. M. Dawkins] (2 vign.). L'existence de
4 vases mycéniens dans le petit musée de Torcello oftre un certain intérêt
pour fixer les limites de l'influence primitive de l'art égéen. Description
des vases. Les routes commerciales pratiquées par les Mycéniens et les
Grecs primitifs les ont conduits jusque dans l'Adriatique. ^ La statue en
26 bronze de Cerigotto et l'étude du style TCh. Waldslein] (3 fig.). Protestation
contre les tendances des archéologues modernes en ce qui touche l'étude
du style dans l'art classique. Il faut apporter plus de soins à dédiiir la
nature et la signification du terme « hellénistique » sous peine de produire
des confusions. Comparaison du bron/e de Cerigotto avec celui de Ligurio,
30 la statue de Stéphanus à Naples, etc. Critique de A. Furtwaengler. ^ Sur
la topographie de Cyzique [F. W. Ilasluck et A. E. Henderson] (1 pi., 1 plan).
Exploration du site par Henderson en 1902-1903, fouilles. Aqueduc, temple
d'Hadrien, théâtre. — Bibliographie. If Qqs. observations sur les guerres
persiques fj. A. R. Munro] (suite). 3. La campagne de Platée. Composition
35 de l'armée de Mardonius. Historique de la campagne. Rôle d'Aristide et de
Xanthippe. Essai de détermination de qqs. points topographiques, Erylhrae,
Hysiae, Scolus. Autres identifications, notamment celle de l'emplacement
du temple de Déméter et du champ de bataille de Platée. ^ Aristoielis
IIoXtTEca 'A6ï)va!a)v. Quarlum éd. F. Blass. — Aristoielis liespublica
40 Aiheniensium. Edid. F. G. Khnyon [ J. Éloge de l'apparatus criticus.
Doutes sur la valeur de la théorie rythmique appliquée à cette œuvre
d'Aristote. — L'éd. exécutée par Kenyon, fi donné lieu à une nouvelle col-
lation du papyrus. Très complet index verborum f The Mimes of Herodas^
with introd. critical notes, commentary and excursus, by J.A. Nairn. Indis-
45 pensable. % Die Fragmente der Vorsocraliker, gr. und deutsch. von H. Dibls.
Très complet dans les limites adoptées par l'éditeur. ^ Plaçons
Dialoge ; InhaUsdarslellungeti der Schriflen des spàteren AUers, von Gonst.
RiTTBR. En 1896, R. a publié une analyse et des extraits des Lois.
Le nouveau vol. concerne le Parménide, le Sophiste, le Politique, le Phi-
50 lèbe, le Timée et le Critias. Index abondant. Publication utile. 1[ Memoria
graeca herculanensis, etc. Proposuit S. Croenbrt. Indispensable pour les
éditeurs de papyrus, f A histonj of classicil Scholarship from Ihe 6"^ cenlury
B. C. to the eni of the middle âges, by J. E. Sandys. Nombreux fac-similé
JOURNAL OF HELLENIG STUDIES. 207
de mss. et d'autres illustrations. N'a son équivalent ni en Angleterre, ni
dans cette mesure, eu d'autres pays. ^ Lectures on classical subjecls, by
W. R. Hardie. Cinq de ces conférences ont trait à la littérature classique
ancienne. % The Makers of Hellas : a critical inquiry into the philosophy and
religions of ancient Greece, by E. E. G. Introd. by F. B. Jevons. Étude 5
établie uniquement sur les textes littéraires. ^ Aristophanis Comoediae
undecim cum scholiis. Codex Ravennas 137, 4 A. phototypice editus. Praef. est
J. van Leeuwen. Fait pendant à la reproduction de l'Aristophane du
Codex Venetus publié par la Soc. archéol. d'Amérique et la Society for
promotion of hell. studies. Sons le rapport des scholies le Venetus est 10
supérieur au Ravennas.^ H. Schliemanri's Sammlun^ Trojanischer Altertumer,
von H. SCHMiDT. Description du plan de l'ouvrage. ^ Geschichtt der Baukunst,
von R. BoRRMANN und J. Neuwirth. 1" vol., consacré à l'architecture
grecque. ^ Die Archaische Poros- Architektur der Akropolis zu Alhen. Hrsg. von
Th. WiEGAND unter Milwirkung von W. Doerpfeld u. s. w. Analyse. 16
f Die Sculpturen des l^aticaniscken Muséums, I by W. Amelung. Soigné.
^ Die Eleiisinischen GÔttinnen. Entwicklung ihrer Typenin der Atlischen Plastik,
von Max Ruhland. Étude minutieuse des types sculpturaux de Déméter et
de Perséphone, n(>tamment du groupe de Damophon. \ Catalogue des vases
peints du musée national d'' Athènes, par Max. Golliqnon et L. Couve. Repro- 20
duclion et description de 256 vases choisis parmi les plus rares et les plus
anciens. ^ Griech. Vasenmalerei. Auswahl hervorragender Vasenbilder, von
A. FuRTWAENGLER und K. Reighhold. Th. V-VI. ir' série complète. Éloges.
^ Descriptive Atlas of the Cesnola collection of Cypriote anliquities in the metro-
politan Muséum of art, New York, by P. di Cesnola. III. Complète la publi- 25
cation. loO pi. et texte purement descriptif, sans distinction des objets
rares et de ceux qui sont plus communs. ^ Die Typen der figiirlichen Terra-
kotten, von F. Winter. I. 3" vol. de « Die Aiitiken Terracotten ». Grands
éloges. ^ Catalogue of terracottas in the Department of Greek and Roman anti-
quiliesin the British Muséum, by H.B.Walters. 8» vol. des catalogues illustrés 30
p. p. l'établissement. Eloges.^ Ausgewcihlte griech. Terrakotten im Antiquarium
der K. Muséum zu Berlin, von Dr. E. Pernige. Description soignée de ces terres
cuites, non comprises les Tanagra. ^ Festschrift zu 0. Hirschfelds 60 '«'"^ Ge-
burtstage. Beilrdge zur alten Geschichte und griech. -rôm. Altertumskunde . Re-
cueil de 63 mémoires. ^ Les Monnaies antiques de V Italie, par A. Sambon. I, 35
fasc. 1. (Etrurie), l'» partie d'un Corpus des monnaies antiques italiennes.
^ Jewish coins, by Th. Rcinach, iranslated by Mary Hill. Ce livre est plus
qu'une traduction. C'est une nouv. éd. revue par l'auteur. Eloges du texte
et des illustrations. % Prolegomena to the study of Greek religion, by J. E.
Hahrison. Analyse du livre, qui insiste sur certains aspects négligés de la 40
religion grecque. Appendice, par G. Murray, sur les tablettes orphiques.
Eloges. % Cilicia, von Fr. X. Sghaffer. Exploration principalement géolo-
gique, mais qui a donné qqs. résultats pour l'histoire, la topographie
et l'archéologie ^ Orientis graci inscriptiones selectae ; supplementum Sylloges
inscriptionum gr. éd. W. DiTTENBERQBR. Vol. 1. Recueil de 434 inscr. Grands 45
éloges. \ Inscriptiones grxcae, consilio et aiictor. Acad. litt. R. Borussicae edi~
tae II : Fasc. V, 1 : von F. Hiller von Gaertringen. Recueil de 797 inscr.
Relevé des principales. ^ Aechtung und Verbannung im griech. Recht, von
P. UrSTEL. Eloges. ^ Griech. Geschichte bis zur Schlacht bei Chaeroneia, von
G. BusOLT, Bd. III, 2 : Der Peloponnesische Krieg. Commentaire très 50
complet de l'ouvrage de Thucydide. If Griech. Geschichte, von J. Bblogh.
III : Die griechische Weltherrschafl. 1. Cette partie comprend les années
330-217. Une traduction anglaise est à souhaiter. \ Problème aus der
208 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
griech. Kriegsgeschichte, von G. Roloff. Vive critique du livre de Kromayer,
Antilie Schlachtfelder in Griechenland. Il sera bon de lire les deux
ouvrages côte à côte. % Cyrus. Entslehung und Blute der altorientalischen Kul-
lurwelt, von E. LiNDL. Le titre principal est trompeur, mais le sous-litre
5 est pleinement justiOé. Très bonnes illustrations, fî Part 2. Nouvelles
notes sur l'exercice grec du saut [E. N. Gardiner]. (13 vign.). Le plus souvent
les vases peints représentent soit le saut en longueur, soit peut-être le saut
en hauteur, mais jamais le saut de haut en bas (deep jump). Discussion du
témoignage des manuscrits quant à la méthode et au style du sauteur grec.
10 Les haltères, leur emploi. ^ Un nouveau fragment de l'edictum Diocletiani
[M. N. Tod]. Fragment du texte grec découvert à Coroné (l'ancienne Asiné
la Coron médiévale), correspondant à VII,30-'48. Texte et déchiffrement avec
commentaire verbal et critique. ^ Les têtes rapportées au type de celle de
Choiseul-Gouffler [Kalh. A. Macdowall]. (4 fig.) A propos d'une tête inédite
15 du Br. Mus., qui ressemble à de nombreuses répliques d'Apollon. Rappro-
chement d'autres têtes rattachées au type d'Apollon, à distinguer de têtes
de Bacchus et de tètes d'athlètes. ^ Nitokris-Rhodopis [IL R. HallJ. Légende
qui attribue la construction de la 3» pyramide de Gizeh à la fameuse cour-
tisane Rhodopis (Hérodote, Diodore, Strabon). Manéthon l'attribue à la
20 reine Nitokris, vers la fin de la 6« dynastie. Mais d'après Perring, cette
pyramide aurait |)lutôt été construite par Menkaura (Mykerinos), de la
4e dynastie, et continuée par Nitokris; opinion combattue par Pétrie,
Examen de la question controversée. Confusion probable, chez Manéthon,
de Menkaura et de Nilocris, double personnalité réunie dans le nom Neterkara,
25 reine confondue à son tour, à cause de sa beauté, avec Rhodopis. Le papyrus
de Turin mentionne une reine Nilakerti dans une des dynasties 13" à 17*.
Il faut rejeter une Nitokris, en tant que reine de la 6". ^ Le chasma de
Delphes [A. p. Oppé]. Tradition qui place le trépied de la pythonisse au-des-
sus d'une cavité donnant des émanations méphitiques. Tant que le travail
30 monumental de Homolle ne sera pas terminé, on ne pourra se prononcer
sur les antiquités de l'oracle. Opinion courante sur la disposition de l'ora-
cle ; un adytum dans la partie la plus reculée du temple. La prêtresse
recevant des vapeurs qui l'inspiraient et la mettaient en frénésie, etc. La
notion du chasma avec vapeurs est relativement récente, énoncée par
35 Strabon, qui parle du •jrvsOiJ.a èvôouo-iao-Tixdv. Témoignages de Diodore, Plutar-
que, Justin, Dion Cassius, de Pausanias, etc., qui sont insuffisants. Les ruines
explorées par Homolle révèlent l'existence d'un trépied comme se dressant
avec l'omphalos, et d'un adytum souterrain. Le chasma, ou gorge de Gasta-
lie située dans le roc, est à rapprocher d'une autre gorge, celle de l'oracle
40 de Trophonius, près du lac Gopaïs et de la ville de Lebadia. La gorge de
Gastalie est le véritable chasma ; quant aux vapeurs émanant du fond, à
l'adytum souterrain avec un oriQce, ce sont pures fictions inventées par les
prêtres ou les historiens. Elles s'expliquent par la nature du site. Les
légendes étaient propagées par les guides professionnels qui accompa-
48 gnaientles visiteurs étrangers. Elles furent entretenues parles Stoïciens et
conformées à leur conception de la divinité. — Signlûcation des mots
{Au-/(5;, (partie intérieure p. ex. d'une maison.) et yvaXov (intérieur d'une
cavité) 1[ Mystica vannus lacchi [Jane E. Harrisson] (Suite). (10 fig.).
L'auteur emprunte d'abord ses nouveaux matériaux à des monuments
50 égyptiens et mycéniens, notamment une tablette égyptienne sculptée
du Museo civico de Bologne, le vase en stéatite trouvé à Phaestos.
aujourd'hui au musée de Candie, scènes de moisson sur le tombeau
de Paheri (1500 av. J. C). Spécimens variés de pelles, fourches, écopes,
JOURNAL OF HELLENIG STUDIES. 209
vans, tamis, etc. Conclusions : le vannage consiste en trois opérations
principales : jeter le grain en l'air, le remuer pour en chasser les impu-
retés, le passer au crible. Les instruments employés dans les deux der-
nières opérations, la pelle et le tamis, deviennent des symboles de fertilité
et de la purification qui en est la condition essentielle chez les anciens. 5
De là leur mysticisme. ^ Le soi-disant « Sardanapalus » [K. A. Macdowall]
(1 pi , 2 vign.) Type intéressant dont on connaît six répliques, mais rela-
tivement peu étudié par les archéologues. Cité comme exemple d'une sta-
tue hellénistique de Dionysos barbu ; autres attributions de personnages
et de dates. Le Dionysos de Praxitèle. Répliques du Br. Mus. et du Vatican. lO
L'attribution à Céphisodote par Woiters est à rejeter. Attribution au sculp-
teur Alcamènes suggérée par des monnaies et par son Hermès Propylaeus
trouvé à Pergame, ce qui rattacherait le Sardanapalus au cycle de Phidias.
% L'art chrétien primitif à Isaura Nova [A. M. Ramsay] (39 flg ). Il y a un
art original propre à certaine partie de l'Asie Mineure, qui s'est perpétué 15
jusqu'à nos jours. Relief, avec inscr. métriques et autres, du 3* au 3* s.
^ Nouveaux vases acquis pour le nmsée Ashmoléen [P. Gardner]. Descrip-
tion des principaux vases peints compris entre les n" 50) et 526, avec nom-
breuses reproductions et renvoi aux descriptions données antérieurement.
1[ Qqs. vases « late Minoan » trouvés en Grèce [R. C. Bosanquet] (4 pi., 20
3 dessins). Bons et beaux spécimens de l'art bas-minoen trouvés à Vaphio
en Laconie, à Phylakopi (île de Milo) et à Mycènes même. Vases avec des-
sins de marine provenant de Vaphio et de Phylakopi ; leur origine crétoise;
leur signification. Les amphores dans le style de celles du palais de
Gnossos, provenant d'une tombe ouverte à Mycènes. Contenu de cette 25
tombe. Vases de pierres provenant de cette tombe, accusant une impor-
tation crétoise. Influence égytienne sur la céramique de Cnossos. Mar-
queterie décorative de cette céramique. ^ Damophon [Ch. Waldstein].
L'auteur a exprimé en plusieurs occasions l'opinion que l'œuvre de
Damophon appartient à la première moitié du A<î s. Son opinion n'a pas été 30
ébranlée par la « volte-face » presque unanime des archéologues depuis
que Doerpfeld a exprimé des doutes sur le caractère hellénique des
monuments de Lycosnra. Nouveaux arguments ajoutés. à ceux de A. M.
Daniel (voir plus haut) en faveur de la date des statues exécutées par
Damophon. ^ Anneaux antiques percés de clous d'or [F. H. MarshallJ 35
(2 dessins). Description de deux anneaux du Br. Mus. L'usage de percer
un anneau avec des clous d'or dut provenir du désir de combiner les
influences et propriétés magiques et de l'anneau et des clous. ^ Une
contre-protestation [A. Furtwaengler]. Réponse aux critiques de Gh. Walds-
tein (voir plus haut). Celui-ci a mêlé deux questions qui n'ont aucune 40
connexité et fait preuve ainsi d'une « singular naïveté ». f Une dédicace
ionienne à Isis [G. G. Edgar]. Inscr. archaïque sur la base d'une statuette
(Musée du Caire) qui représente Isis allaitant son fils Horus. Ses caractères
sont du v« siècle ou même de la fin du vi". Le mot 'EXûaaTo semble indiquer
l'accomplissement d'un vœu. 1[ Euripides der Dichter der griech. Aufklârung , 45
von W. Nestlé []. Etude de l'esprit d'Euripide, non comme poète drama-
tique, mais comme penseur. ^ Didymos Kommentar zu Demosthenes nebst
Wôrterbuch zu Demosthenes' Aristokratea, von H. DiELS und W. SCHUBART.
Texte d'un papyrus du ii^ s. publié avec fac-similé. Une autre éd. fait partie
de la Bibl. Teubneriana. ^ The Ox\irhynchus papyri. IV. Ed. by B. P. Gren- 50
FELL and A. S. HuNT. Mention des principaux textes littéraires. Grands
éloges. ^ Fouilles de Delphes, 1892-1901, exécutées aux frais du gouvernement
français sous la direction de Th. Homolle. T. IL Topographie et architecture.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 4904. XXIX. — 14
210 1904. — GRANDE-BRETAGNE,
Relevés et restaurations de M. A. Tournaire. T. IV. Monuments figurés;
sculptures : T. V. Mon. flg., petits bronzes, terres cuites, antiquités diverses.
Contenu de ces vol. Eloges. ^ Studieti ûber das Bildniss Alexanders des
Grossen, von Th. Sghreiber. Relevés des principaux portraits identifiés.
5 f Dtr Weber-Laborde'sche Kopf uud die Giebelgruppen des Parthenon, von
Br. Sauer. La tête dite de Laborde appartiendrait à Artemis. *|[ Greek sculp-
ture, by G, G. Edgar. Catalogue des sculptures du Musée du Caire. Descrip-
tion de 217 objets dont 136 avec illustrations.^ Sammlung Pelrowicz. Arsaci-
den-Munsen. Katilog, von Al. Petrowigz. Collection renommée au point de
10 vue de la numismatique des Parthes. Description de 1 000 monnaies, dont
400 avec illustrations. A quand la publication du catalogue de la collection
pour la partie des monnaies des Séleucides ? ^ Les Monnaies antiques de
ritalie, par A. Sambon. Le monnayage au temps de la guerre Sociale et
celui de Gumes sont les parties les plus importantes de cette section.
16 H Cyrenaika als Gebiet kilnfligev Besiedelung, von D' G. HiLDEBRAND (préface de
Th. Fischer). Analyse. L'auteur n'a pas visité lui-même la Gyrénaïque. f
Klcinasien. Ein Neuland der Kunstgeschichte, von J. SxRZYGOWSKi. Indispen-
sable. ^ The nearer East, by D. G. HOGARTH. La 1" partie, à peine lisible,
serait avantageusement remplacée par des cartes. La 2« est surtout ethno-
80 graphique. ^ Inscriptiones graecae. XII, fasc. 3. Supplementum. Ed. F. Hiller
VON Gakrtringen. Excellentes illustrations, trois index. H Sammlung der
griech. Dialekt Inschriften. Hrsg. von II. COLLITZ und F. BeCHTEL. 3. Bd, 2.
Halfte, 3. Hefl. Die Krelischen Jnschriflen. Bcarb. von F. Blass. Plus de 250
inscr. en dialecte Cretois. Riche bibliographie et copieux commentaire. Qqs.
25 graves omissions. % Zur Geschichle laleinischer Eigennamen, von W. SCHULZE.
Théorie de l'auteur sur le praenomen, le cognomen. Les noms de lieu en
Italie. On aurait souhaité un sommaire en tête de chaque subdivision, et le
rejet en appendice de longues nomenclatures. G. E. Ruelle.
Journal of Philology. Vol. XXIX, n» 58. Notes sur le livre X de Quin-
30 tilieu [J. E. B. Mayor]. 20 p. de notes explicatives écrites il y a trente ans,
avec qqs additions çà et là. \ Notes sur les mss de Prudence [E. O.
Winstedl] Essai de classification de ces mss. ^ Sur Fronton [R. Ellis] 4
pages de conjectures sur les lettres (Ed. Naber). % Enoch et Clément [G.
TaylorJ Notes et commentaires sur Ep. aux Corinthiens XX. 5 T. lit
35 àv£xSiv)Y|j.aTa xotXtijiaTa (au 1. de xpiiiaxa). Clément a connu et utilisé le
livre d'Enoch. ^ Notes sur la prononciation du grec déduite de monnaies
gréco-indiennes bilingues (180-20 ap. J.-Gh.) [B. Bendall). Il n'y a pas de cas
d'à, t, u longs délerminables comme tels, t) et w sont rendus par e, o tou-
jours longs en sanscrit, u équivaut toujours à i (ii du Sud de l'Allemagne).
40 L'esprit rude est représente par un h. Il y a tendance à rendre fortes des
muettes douces, p. ex. Tiyumeta pour Diomedes. Les aspirées grecques
étaient des aspirées dures et non des aspirantes. Les dentales grecques
étaient de vraies dentales, autrement elles auraient été représentées par
des cérébrales (linguales) des Indiens. \ Emeudaliones llomericae (Od XX—
45 XXIV) [T. L. Agar]. Nombreuses corrections de texte (51 pages). ^ Les
bouche-trous métriques dans la Thébaïde de Stace [II. W. Garrod].
Signale l'existence d'un certain nombre de ces bouche-trous qui masquent
la vraie leçon que G. s'efforce de découvrir. Il propose eu outre qqs con-
jectures qui ne sont pas suggérées par des bouche-trous. ^ Quelques
50 remarques sur le Platonisme postérieur [R. D. Archer-IIind]. Jackson pré-
tend à tort que Platon dans une phase antérieure de sa philosophie avait
admis le postulat de diverses idées, p. ex. %a.\6^, ôfxatov, raov idées qu'il
aurait rejetées postérieurement. J. a compromis sa cause par Tadmission des
NUMISMATIC CHRONICLE AND JOURNAL OF THE NUMISM. SOCIETY. 211
quatre éléments, fondée sur une interprétation erronée de Timée 51 b. En
résumé, des quatre classes représentées par (a) v.aX6v, vyitivâ-^ xtX. (attributs
physiques, (p) Sîxacov, oatov xtX (attributs moraux), (y) î'dov ôcTtXâo-tov xtX.
(relations) (S) les ^ éléments, a et p indiquent l'assimilation à l'Idée, la loi
gouvernant l'assimilation, 6 la loi gouvernant la matérialisation de l'Idée. 5
Toutes les quatre classes sont amplement pourvues d'un type flxe.
H. Lbbègue.
Numismatic Chronicle and Journal of the Numismatic Society.
1904. N° 1 (13). Quelques monnaies attribuées à Babylone par Imhoof Blumer
[H. H. Howortli]. C'est à tort qu' I. B. a attribué à Mazaios comme satrape lo
de Babylone des monnaies qui ont dû être frappées alors qu'il était encore
satrape de Gilicie ; de même celles qu'il attribue à Stamènes, successeur de
Mazaios, ne sost pas de lui et n'ont rien à voir avec Babylone, elles ont
peut-être été frappées sous la domination des Ptolémées sur la Phénicie,
Chypre ou l'Asie Mineure ; de même encore pour les dariques et doubles i6
dariques qu'il assigne à Archon, satrape de Babylone après Stamènes, et
qui sont peut-être de Philippe Arrhidée et d'Alexandre Aegus. Autres
monnaies qui ne peuvent pas avoir été frappées à Babylone, mais sur les
bords sud de l'Asie Mineure ou en Syrie. % Deux ères pontiques (Sebas-
topolis et Gomana) [J. G. G. Andersonj. L'ère de Sebastopolis commence dans 20
l'automne de l'an 3 av. J.-C. et celle de Gomana eu l'an 34 ap. J.-G. H Monnaies
de Blaundus, Lydie [J. B. Penoyre]. Monnaie de provenance inconnue portant
sur la face la tête de Zeus barbu et lauré et au revers un aigle, elle
ressemble à une monnaie de cuivre du Br. Museuui attribuée provisoirement
à Gésarion, le dernier des Ptolémées, fils de César et de Gléopâtre ; l'inscr. 25
a subi une retouche. Ces deux monnaies sont de Blaundus en Lydie et
pareilles aux monnaies frappées dans cette ville. ^\ N» 2 (14) Le monnayage
pseudo-autonome d'Antioche [G. MacdonaldJ. La monnaie pseudo-autonome
d'Antioche sur l'Oronte a dû servir à l'origine comme petite monnaie de
change émise concurremment avec les tétradrachmes d'argent. Les tétra- 30
drachmes frappés sous Auguste forment un groupe à part, à l'émission duquel
coopéraient les autorités impériales et les autoiilés de la cité. Ce système
inauguré sous Varus prit fin sous Silanns. L'adjonction ou la suppression
du nom du légatus romain montre combien les citoyens appréciaient le
privilège d'avoir une petite monnaie de change ne portant pas sur elle 35
le signe ostensible de la servitude. A la fin cette monnaie pseudo-autonome
demeura seule; on l'émettait probablement seulement dans des occasions
spéciales dont la plus importante fut la visite d'Hadrien à Antioche. Son
poids reste sensiblement le même avec une tendance graduelle à s'abaisser.
Vers 143 av. J.-G. il diminua soudain, mais ce ne fut que transitoire. î Un 40
type nouveau de Garausius [J. ÉvansJ. Signification du juot Genius au
revers des monnaies du temps de Dioclétien et de ses successeurs. Genio
populi romani ; histoire de sa présence sur les pièces romaines. Monnaie
de l'empereur Garausius portant au revers Genio Britanni. % Compte rendu
des travaux de la Numism. Society de Londres (1903-1904). Trouvailles «s
de monnaies en Ecosse, ce sont des imitations anciennes faites dans
un but religieux. — Trouvailles de mounaies de bronze à Croydon. —
Moules en terre trouvés en Egypte destinés à fabriquer de la fausse
monnaie, d'après des pièces allant de 307 a 316 ap. J.-G. Médaillon
en or de Constance II frappé à Antioche, du poids de 308 grains, 50
au revers Gonstantinople assise avec la légende Gloria Romanorum. ^1|
N» 3 (15) Frappe de monnaies de bronze romaines de 43 à 3 av. J.-G.
[H. A. GrueberJ. 3 pi. Comme complément à Babelou, Monnaies de la repu-
212 1904. — GRANDE-BRETAGNE.
blique romaine, G. réunit dans cet article de 60 p. tous les renseignements
qui y sont épars sur les monnaies de bronze frappées à l'Atelier des monnaies
de Home; il passe en revue l'Orient, (monnaies frappées sous Marc Antoine
par les préfets de la flotte, monnaies de P. Canidius Grassus, monnaies
5 frappées par Octave premièrement en qualité de César, 29-27, puis comme
Auguste, 27 à 18); l'Espagne (frappes de Gnaeus Pompéius, 46-45 ; de Sextus
Pompeius et de son légat M. Eppius, 4r)-44 ; de P. Garisius, légat d'Auguste,
23-22); la Gaule (toutes frappées par Auguste, avec Divos Julius, avec le
taureau, l'aigle et Rom. et Aug.) ; monnaies frappées à Rome pendant la
10 seconde moitié du 2* s. (L. Plancus,G.Glovius,Q.Oppius,les très virimonetaies
de 15 à 3 av. J.-C. S'il n'y avait pas d'émissions à Rome, il y en avait dans
l'une des principales provinces ; le poids des monnaies de bronze, sauf
celles d'Espagne seules, était d'une demi-once; l'orichalcum avait une
valeur double de celle du cuivre, c'est Auguste qui le premier l'introduisit
15 en Orient; lorsqu'on se remit à frapper du bronze à Rome en 15 av. J.-G.,
les émissions alternèrent avec celles de l'or et de l'argent 1[ F. Gnegghi.
Roman Coins Elementary Manual, trans. by A. W. IlANDS [H. G.J. Éloges avec
qques réserves f^ N» 4 (16) Monnaies grecques acquises par le Br. Muséum
en 1903 (2 pi) [W. Wroth]. Au nombre de 551. W. décrit les 30 plus remar-
20 quables % Anciennes monnaies d'argent du Beloutchislan [E. J. Rapson]
1 pi. Histoire numismatique du Beloulchistan, les monnaies anciennes
viennent des Séleucides ou de la Bactriane. N.
Papers ol the British School at Rome. Vol. II (li'04). Dessins
attribués à Andréas Goner [II. F. Pelham]. Ge vol. accompagné de trois
25 tables, de 165 pi. et de dessins dans le texte est consacré tout entier aux
dessins d'A. G. trouvés à Londres dans le Saône Muséum; ils représentent
les monuments de l'époque classique et du moyen-âge à Rome. On ne sait
presque rien sur leur auteur; ils tiennent une place d'honneur dans la
série des dessins de la Renaissance qui se rapportent aux monuments
30 anciens. Commentaire explicatif sur chaque dessin. X.
The neAv palaeographical Society. Facsimiles of ancient manuscripls.
Part. I. Planche I : (a) Brit. Mus. Papyr. 655 (127 av. J.-C). Acte de prêt de
5600 drachmes de cuivre pour trois mois sans intérêt, mais passé ce temps
avec intérêt. Une pi. en écrit, onciale courante sans élégance; (b) Brit.
M Mus. papyr. 658 (106/5 av. J.-C). Acte de prêt, sans intérêt, de six xepâixia
de vin. Une col. en écrit, onciale épaisse, mêlée de formes cursives.
% Planch. 2 : Brit. Mus. Addit. Ms 34473 (I) (2« s. ap. J.-C?). Démosthène,
de falsa legatione, §§ 11-32. Parchemin trouvé en Egypte avec des papyrus,
écrit sur deux col. en petite onciale soignée, mais sans élégance. % PI. 3 :
40 Cambridge, University Library, Add. 1879-7. L'Ane, testament en grec. Par-
chemin (x* s.), écrit sur deux col. en forte minuscule régulière, mêlée de
qques formes onciales. ^| PI. 4 ; Rome, Biblioth. Vaticane ; cod. Vat. gr. 1613
(XI* s.). Parchemin. Ménologe. Ecrit en belle minuscule régulière et élé-
gante, mêlée de formes onciales. F'acsim. d'une page avec miniature repré-
4S sentant sainte Pélagie; en marge, h droite, le nom de l'artiste» Pantoléon.
1[ PL 5 : Lambeth Palace library. Ms, 528 (xu* s.). Evangile en grec. Par-
chemin. Ecriture calligraphique montrant une tendance à la tioriture et à
la fausse élégance. ^ PI. 6 à 10 ne concernent pas l'antiquité classique.
^ PL 11-12 : Cambridge. Trinity collège. Ms. B, 10,4 (xi* s.). Parchemin.
BO Evangile en latin, avec préfaces usuelles et canons d'Eusèbe. Ecrit en
Angleterre. Deux facsimilé représentant, l'un la l^e page de l'Evang.
de S. Matthieu, c.-à-d. une grande initiale entourée d'une bordure où
se voient quatre médaillons ; l'autre la fla de l'évang. de S. Marc et la préf.
'A0HNA. 213
de l'év. de S. Luc. f PI. 13 à 22 ne concernent pas l'antiquité classique.
Part. II. Pi. 22 : Berlin. Konigliche Museen, Aegyptische Abtheilung. Rou-
leau de papyrus, trouvé à Abusir, près Memphis, qui peut être attribué à
la fia du IV* s. av. J.-G. ; il contenait les « Perses » de Timothée de Milet.
Facsim. de la 5" colonne ; grosse écriture onciale, anguleuse, très lisible, un 6
peu lourde et inélégante. Suit un tableau comparatif des alphabets de six
papyrus. \ PI. 23 : Berlin. Kônigl. Mus. Aegypt. Abtheil. (a), Papyrus 7452
(an 441 ap. J.-C). Facsirailé d'un fragment de reçu en grosse cursive verti-
cale mêlée d'onciale; (b), Papyrus 2538 (an 536 ap. J.-C). Acte de prise en
location dont les deux premières lignes sont en cursive penchée et le reste lo
en cursive verticale, qui s'approche beaucoup de la minuscule postérieure.
î PI. 24 : Rome, Jîibliothèq. Vaticane ; cod. Vat. grec 699 (ix" s.). Parchemin.
Cosmas Indicopleuslès, avec peintures. Facsim. d'une page divisée en deux
parties : en haut, la guérison d'Ezéchias ; en bas le recul de l'ombre sur le
cadran solaire. ^ PI. 25 : Serres (Macédoine). Movri XlpoSpdtiou. Ms. A. I. 15
(a. 914 ap. J.-C). Parchemin. Ancient Testament, écrit par Joseph clerc,
thébaiu. Facsim. d'une page à deux col. en minuscule élégante verticale et
arrondie, f PI. 27 : Heidelberg. Biblioth. de l'Université. Cod. Palatinus CGLII
(XI* s.). Parchemin. Thucydide (cod. Ed. Bekker). Une page en minuscule
verticale, anguleuse et sans élégance. *i PI. 27 : Athos. Movy) Tr,ç Aaûpa; Ms. 20
A 35 (a. 1269). Parchemin. Evangiles en grec, de la main de Meletios. Hiéro-
moine. Une page en minuscule régulière, très mêlée d'onciale. ^ PL 28;
Bruxelles. Bibl. royale. Ms. 9850-52 (v. 700 ap. J.-C). Parchemin. Vitae Patrum
et homélies de saint Césaire, év. d'Arles. Facsimile d'une page en écriture
onciale peu régulière. % Pi. 29 : Bruxelles. Bibl. royale. Ms. 9850-52 (viii* s.). 25
Parchemin. Exhortation de saint Césaire, insérée à la suite de ses homélies.
Facsim. d'une page en minuscule lombarde. 1[ PI. 30 : Durham. Biblioth. de
la cathédrale. Ms. A, II, 17 (viii* s.). Parchemin. Evangiles en latin. Une
page en minuscule anglo-irlandaise, grosse et arrondie, mêlée de qques
formes onciales. \ PL 31 : Bruxelles. Biblioth. royale. Ms. 8216-18 (an 819). 30
Parchemin. Paschasius, de vitis Patrum segypliorum. Une page en minus-
cule carolingienne. ^ PI. 32 : Leyde. Biblioth. de PUniversité, cod. Lat. 67.
(an 838). Parchemin. Priscien, Institutiones grammaticae ; écrites de plusieurs
mains et précédées d'un cahier contenant Prisciani Periegesis, en v. hexam.
écrit par Dubthach, en petite minuscule du type irlandais. Facsim. d'une 35
page de la Periegesis sur deux col. % PI. 33 : Facsim. d'une page du même
ms. offrant le commencement du 17o liv. des « Institutiones gramm. » en
minuscule de même type que la précédente. If PL 34 : Garlsruhe Hof- und
Landesbiblioihek. Cod. Augiensis GLXVII (an. 836-848). Parchemin. Béda, de
natura rerum, etc. Une page sur deux colonnes, en petite minuscule serrée, 40
de type irlandais. ^ PL 35 à Metz. Bibl. de la ville. Salis ms. 37 (an. 1156)
Parchemin écrit de plusieurs mains. Sulpice Sévère ; Vie de S. Martin de
Tours. Facsimile d'une page avec miniature. If PI. 36 à 46 ne concernent pas
l'antiquité classique. A. J.
45
GRÈCE
Rédacteur général : B. Haussoullier.
'A0HNA, t. XVI. Sur l'expression 5ta(j.£(j.£TpY)(jLévï) f|(A£pa et sur la clepsydre
judiciaire d'après T'Aôrivacwv uoXixefa d'Aristote [P. S. Photiadis]. Suite
(voirie vol. précédent). Pour accorder une même durée aux plaidoyers du
50
214 1904. — GRÈCE.
demandeur et du défendeur, on divisait le jour en plusieurs parties. Etude
de la question d'après T'Aô. uoX., 33 et suiv., où il est traité de ce qu'Aristole
appelle r\ ôta[jL£(AeTpYi|i£vY) Y|[x.£pa. La question est encore peu éclaircie et fort
controversée. Témoignages d'Harpocration. On prenait pour unité de durée
5 celle du mois où les jours étaient les plus courts (TtodetoEwvt |jir|Vt) et l'on divi-
sait en trois parties l'écoulement de la clepsydre, l'une pour le demandeur,
la seconde pour le défendeur et la troisième pour les juges. Témoignages de
scholiastè ; opinions des savants modernes. La durée du jour prise pour unité
était de 9 heures 8 minutes ; la quantité d'eau écoulée de il ou 12 ampho-
•0 reis. L'amphoreus correspond à 12 congés; or 10 congés représentaient 1/»
minutes d'écoulement. Calcul pour d'autres quantités de congés. Discus-
sion de l'opinion de Keil au sujet de la durée de chaque plaidoyer. La ques-
tion de savoir quelles affaires étaient jugées upb; ôtafi. tV rifiépav reste tout
à fait insoluble. Le seul texte qui pourrait l'éclaircir ('A6. ttoX. col. 34) est
16 très mutilé. Exemples divers de jugements suivis dans ces conditions. Ils
se divisent en àTî[ir|Tot àYwveç et en ■:nL-i\zoi. Le nombre des héliastes était de
1001 ou ISOl. Répartition de la journée entre les parties adverses et la
délibération des juges. Certaines affaires étaient jugées xoapU ou aveu uSaxo;.
Examen de ces jugements exceptionnels. Sur la clepsydre judiciaire. La
20 clepsydre dans 'A6. ttoX. col. 33, 1. 29 ss. Explications d'Aristole (citant Empé-
docle) et d'Anaxagore. Représentations figurées de la clepsydre (4 dessins),
La clepsydre judiciaire, bien que non employée du temps d'Empédocle,
devait différer peu de celle qu'il décrit. Description donnée parles grammai-
riens anciens, — par les savants modernes. A rapprocher de xXé^'uSpa le
26 mot néo grec xXéçOif); avec le sens de siphon. Témoignages épigraphiques.
Différence entre la cl. ordinaire et la cl. judiciaire. Retour à l'étymologie du
mot cl. « où l'eau s'écoulait XâOpa, à la dérobée. "■> Lorsque l'orateur s'arrêtait
pour que le greffier lût un document, on suspendait l'écoulement de l'eau.
— Note additionnelle sur l'édition de r'Ae.TToX. par l'Académie de Berlin.
30 Texte du passage en question d'après cette édition, avec commentaire et
qqs corrections. 1 La rhétorique d'Isocrate [M. Paniazis]. Les fragments
réunis sous son nom par Spengel dans sa duvaytoYVÎTexvwv, ne sont pas d'Iso-
crate, ils sont beaucoup plus récents. 1" partie, 1» Emploi, chez Isocrate, et
signiflcalioti des mots pi-iTwp, pirjTopix6{, pyj-copix:^, prjTopeûw, ûr)(iT)Yopo), àyopziu).
36 'P^Ttop ne signifie jamais que « orateur » et non « professeur de rhétorique ».
Le pï)Topix<5c est l'orateur qui parle devant la foule. Le mot prjTopixiî ne se
rencontre pas dans les écrits d'Isocrate. 'P/iTopeûeiv, c'est être prixiop ou
pïiToptxdî. AY)(x-riYop£'v est employé chez Isocrate comme faisant pen-
dant à «TTpaTrjYeïv ; de même àYopeûetv. Signiflcation isocratique de
40 Y^vï) Twv X6ywv, du mot lôyoç. L'art oratoire est désigné par l'expression
7) Tiepl Toùc X6you? çiXoffoyfa. Locutions diverses pour désigner les orateurs;
— les genres de discours (démonstratifs, judiciaires, apologétiques, etc.).
Parties d'un discours (exorde, preuves, narration, péroraison). ^ Cyrus et
la plaine hyrcanienne (A. D. Kéramopoullos]. (Fragment d'une étude sur
45 l'inscr. gr. p. p. Vollgraff, B. C H., 1901, p. 234 et s.). Essai d'explication
des mots Mr)V(59avio; 'ApTe(n5wpou MaxeSwv 'Tpxâvso;. Ce Ménophantos était
venu de la plaine hyrcanienne, près de l'Hermus en Lydie, où, à l'époque
macédonienne et probablement sous Antiochus I»', avaient été établis
comme colons des soldats macédoniens en récompense de leurs services
50 militaires. L'auteur a dû, pour expliquer les expressions de plaine hyrca-
nienne et son origine historique, examiner de nouveau l'histoire de Cyrus
en tant que fondateur de l'empire persique. Mention du site chez Etienne
de Byzance et Strabon. Cyrus aurait transporté en 548 des Hyrcaniens de
'A0HNA. 215
la mer Caspienne en Lydie et colonisé ainsi la plaine hyrcanienne. Autres
exemples de la politique coloniale de Cyrus. ^ Ad Vergilii Aeneidos
librum I [S. Vassis]. Vers 1, nouvelle explication do « primas » (i. e. prin-
ceps et auctor generis latini), v. 2 « Lavinaque venit || litora ». Conserver
Lavina, corrigé en Lavinia dans un Mediceus. V. 59 « ni faciat » à conserver. 5
V. 403, Ambrosiae est un substantif complément de odorem, et non un
adjectif se rapportant à comae. V. 405 (et vera incessu patuit dea) correc-
tion proposée et vero. Exemples de cette locution. % Miscellanea critica
[S. Vassis]. Cicéron, de Off. I, 22. ut ... aliis alii prodesse possent; lire :
ut ... alius alii ... — Gellins, XII, 3, 4 : a vivendo victor ; lire : a vigendo jq
Victor. — Gaesar, B. C, I, 67. praesentiam ; lire praesentia. % In thesauro
linguae latinae'^ddenda supplendaque [S. Vassis]. ^ L'Inscription d'Eresos
[P. N. Papageorgiou]. Insc. du i" ou du ii'^ siècle av. J.-Cl., p. p. David
dans l'Amalthée de Smyrne, année 1901, puis en 1902 avec commentaire et
fac-similé, par P. Kretschmer et enfin par W. Paton. Mais il reste encore 45
à faire après leurs essais de restitution. Reproduction de l'inscr., relative
aux conditions imposées aux femmes enceintes et accouchées pour avoir
accès dans le temple. Nouveau commentaire critique. ^ Notes alchimiques
[M. K. Stephanidis]. Examen de plusieurs passages dans la collection des
alchimistes grecs p.p. Berthelot et Ruelle, et dans les papyrus V et Xde Leyde. 20
1[La civilisation crétoise [S. A.Xanthondidis]. Importance du légendaire Mi-
nos comme souverain, comme législateur et comme maître de la mer. Paral-
lèle des civilisations mycénienne et crétoise. Histoire des explorations suc-
cessives de la Crète : U. Kohler, en 1878, en expliquant les monuments anti-
ques de l'île, déclara que c'étaient les produits de la civilisation insulaire -25
et de sa puissance, dont le souverain et le représentant était Minos; que par
conséquent c'est en Crète qu'il faut chercher la solution de l'énigme ethno-
logique, de la question des civilisations grecques primitives. Aujourd'hui
les archéologiques rattachent les résultats des explorations à deux périodes
chronologiques, la période Camaraïque, 20 siècles av. J. C, et la période 30
Mycénienne proprement dite, comprise entre le 15» et el 12» s. X. dénomme
cette double période l'époque crétoise. On n'a exploré jusqu'ici que les
parties orientale et centrale de la Crète, et très imparfaitement la partie
occidentale, dont les antiquités appartiennent plutôt à la période histo-
rique des temps helléniques, et cependant il est inadmissible que la préhis- 35
toire n'ait pas laissé de traces dans cette partie. — Villes et populations
delà période crétoise; les cent villes de la Crète. On connaît les noms d'un
plus grand nombre. La numismatique en fournit environ 50. Les fouilles en
Crète orientale ont démontré l'existence de colonies mycéniennes. Les
habitations privées, leur disposition, différent peu de celles d'aujourd'hui. 40
Les deux palais royaux fouillés, celui de Cnossos et celui de Phaistos. Des-
cription. Le Labyrinthe, son identification n'est pas encore incontestable,
l'importance des objets céramiques pour les déterminations chronologiques.
Le type caractéristique du vase mycénien est ràtxçopeùi; a-TeYavddxotio;, qui se
rencontre en Crète, à Mycènes et ailleurs. La plastique et l'écriture Cretoises; 45
principaux spécimens. La sphragistique à Mycènes et en Crète. Les pierres
dites mycéniennes, sardoine, cristal naturel, agate, onyx, etc., ont été
trouvées en abondance surtout dans la Crète orientale et du centre, l'écri-
tude mycénienne et crétoise préhistorique dut avoir une grande analogie
avec celle des Égyptiens, des Ilétéens et d'autres peuples asiatiques Le 50
culte des arbres et des piliers à Mycènes a été révélé par les fouilles exé-
cutées en Crète. L'habillement et l'armement sont communs à Mycènes et
à la Crète. Quant à la chronologie, on place habituellement l'époque dite
216 1904. — GRÈGE.
Mycénienne entre le Ifie et le 12* siècle; la période Cretoise court du 20»
jusqu'au 12» s. En appendice, historique des dernières fouilles exécutées en
Crète. % Notes critiques et grammaticales [K. S. Gondos] eaTÉpa. ),r,7tT6v
— ÔTÎpa XTjTTTdv, dans Philon le Juif t. III, p. 216 éd. de Leipzig. Il faut lire
^ Oaxépa X. AyiTcxov-XrjTrx^ov, etc. Confusion des deux formes dans les mss. "EXeo;
— èXéou;, neutre, forme étrangère à la bonne grécité qui emploie le masculin
eXeoç — èléqv, etc. 'ASieÇitiqtov — à6(£|r,Yir)Tov. La seconde forme n'est pas grecque,
pas plus que le verbe SieÇriYeto-eat. (ex. unique dans Xénophon, Mémor., à
corriger en i^r^y. dit Cobet.) tandis qu'il y a de nombreux exemples de
10 àôiE^iTriTOV. EldiTrjxà — etariy/ixâ. Le Second mot est défectueux, eEcrix-^pia —
crwTTJpia et £t(TtTï)Tr)pta — eI(Ty)Y'i'ï^''ipta- ElaiTi^pia est la forme connue dans les
anciens auteurs : EîartxrjTTripta, se. kpdé, se rencontre dans les seules inscr. <ï>y;
— çvvTSi; mal dit, au 1. de çûaa; — 9Ûa-avT£ç, l'exemple tiré d'Héliodore,
Aethiop. ne prouve rien, sinon que cet auteur a confondu çû;, natus, avec
15 (puTE-jua;, genitor (Cobet). Sajifwv avTV) — SaXapnvfwv av6iQ. dans Libanius, Epist.
1311, p. 611, Wolf, corriger SaX. en Saii. Autres corrections analogues (KoXo-
çwvtov à corriger en Kwçov, etc.) naTépeç, employé à tort au lieu de YoveTi;. Cet
emploi ne se rencontre que chez les auteurs de la décadence, tels que
Antoninus Liberalis, Denys d'IIalicarnasse, Eunape, etc. MexaYpâçetv — îrapa-
20 Ypâtpetv. Dans Galien, t. 7, p. 892, il faut corriger uapaYp. en (leraYp. Long
excursus avec nombreux passages de Galien où figurent les verbes (XExaYpâ-
çetv (introduire une variante dans un texte) et ÛTraXXâxTEiv (faire une substi-
tution de mots). U.y.pvdypa.^e — 7:apéYpa<j/£. Ce dernier mot est à corriger
dans Galien (t. XVII, p. 6u8). IlapàYpaTCTOî dans Cedrenus est à corriger en
2S TtapéYYpaTtTo;. Un Grec ancien n'a jamais dit àTtexôàvoiJiac xtva Très nombreux
exemples du régime au datif dans Plutarque et autres auteurs contempo-
rains ou postérieurs. Il n'existe aucune mention certaine du mot puTtaaixd;.
Ce mot dans Eustathe, Comra. sur l'Iliade, doit être corrigé en piTtTaajxô;. Il
faut lire àTtoSûovie; dans les Anecd. gr. de Bekker,' p. MO, 29. Nombreux
30 exemples de — xai à corriger en — xsç et réciproquement. Suvaorut'Covxat (S.
Erapiricus, p. 261, 10 Bekk.) doit être lu — Çovxeç, le verbe étant toujours
employé à la voix active ou moyenne. Observation analogue concernant
6au[jLà!;ovxai, à lire 6au|j.âîovx£i; dans Galien, t. I, p. 55. Exemples de xafxoi avec
le participe. 'AvSptov — àvSpEïov, diminutif de àvi^p, ainsi que àvSpâptov. Autres
35 diminutifs analogues, àv5p:ov vaut mieux que àvSpEÏov. Mio-r)xtav k\ii(Tye-:o
(meilleur que) [xt(nr)xtav àve|i.t<TYExo . Autres exemples de verbes composés
avec àvâ, à corriger en verbes simples suivis de av. Par contre, il faut ajou-
ter le préfixe àv après un mot terminé par cette syllabe; lire p. ex. xV
alxfav àvex(OE(iav au lieu de ÈxfOEaav. Corrections analogues, notamment uplv
40 Sv àvaY'tiiv, au lieu de irplv iwiyiK.-ï]^ (Platon, Phédon, Théétète). Aia7t£7tpaY(i.évoi
drti, a lire au lieu de iiETtpaYiA, eîts, dans Démosthène, Lesbonax, etc. Il
faut corriger àvxKTxpaxoyvxoç en àvxKTxaxoûvxoç dans Cinnamus, Histoires;
II, 5. Nombreux exemples du second mot dans Procope. — Corrections et
additions. ^ Additions aux « variétés philologiques». [Ch. Ch. Charitonidis]
46 I. Bernardakis a prétendu que le mol à'po-jpa ne se combinait pas avec un
nom de nombre ; or l'auteur mentionne une quinzaine de ces composés.
% Ad Pseudacronis scholia horatiana |S. Vassis]. Grand éloge de l'éd. p.p.
0. Keller (1902.) Et pourtant « quandoque bonus dormitat Ilomerus ».
L'auteur propose des corrections et des changements de ponctuation qui
to lui paraissent améliorer le texte et éclaircir le sens de certaines phrases
obscures. % Questions romaines (S. Vassis]. § 39. Correction d'une fausse
interprétation. L'auteur a montré ('AOr,vâ, t. 9) que dans Tacite (Ann. XI,
22) le texte est correct où il est dit que les premiers questeurs élus furent
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 217
les q. militaire?, tandis que Liebemann observe que d'après Mommsen la
questure militaire fut la plus récente. L'auteur maintient son dire en l'ex-
pliquant. — Consul imaginarius. Il s'agit de Tarrutenius Paternus qu'un
passage de Dion Cassius (1. 72, 5) mal interprété fait considérer par Rug-
giero comme ancien consul, tandis que c'était un chevalier classé par 5
l'empereur Commode au nombre des sénateurs consulaires, ce qui ne
prouve pas qu'il ait été consul. If Epigraflca [S. Viissisl. Corrections à un
décret chalcidique p.p. Papavasileion ('E?ri(x. àpxatoX. 1903. R. d. R. 28, 201,
2o). Restitution de <âv>TUY"/âvï). Nombreux exemples du verbe èvxuYxâvM
dans Ditten berge*, Sylloge. t Correction d'un passage de l'Electre de So- 10
phocle [P. N. Papageorgiou]. Vers 110-117. Corrections proposées par divers
éditeurs et autres philologues, v. 113 : ôpâxc] corrigé en ôpât ' s s. — V. 111 :
Trdxvt' 'Apdc] corr. proposée : uoîvtjjL ' 'Apâ. ^ Explication et correction d'un
passage de Lysias [P. S. Photiadis\ Lysias, contre Eratosthène, § 32 (locus
desperatus) èàv ôà y^vaixa, èîp' afcTTiep àTtoy.Tetveiv Ë^cdTcv... On propose de res- 15
tituer xàv après yuvaïxa. La chute de xav s'explique paléographiquement par
le voisinage de yuvaïxa. ^ Additions et corrections [P. S. Photiadis] Add. et
corr. se rapportant aux pages 5-71 du présent vol. G. E Rubllb.
Bulletin de correspondance hellénique, 28^ année 1904. Jr.-juin.
Inscription d'Orchomène d'Arcadie [Th. Reinach]. Texte, restitution et 20
commentaire de cette inscr. publiée par Milchhoefer Ath. Mitth VI, 304
pi. II. Elle intéresse à la fois l'histoire du droit, la chronologie et la numis-
matique et contient deux actes d'affranchissement gravés sur l'autel d'Ar-
témis à Orchomène : le premier est de l'an 70 d'une ère qui commence
en 233 avec la première entrée d'Orchomène dans la ligue achéenne 164/3 25
av. J.-C. Le second est probablement de l'année suivante 163/2. La taxe du
premier acte est d'une demi-mine, celle du second réduite de moitié parce
que l'affranchi est un enfant, est de 8 3/4 statères ou un quart de mine
éginétique. Delà la conclusion qu'à Orchomène au ii^ s., le mine se divi-
sait en 35 statères, comme à Delphes dès le iv s. et jusqu'au ii». On peut 30
aussi en conclure qu'en tout temps la mine éginétique a valu 70 drachmes
et non 100 comme le prétend PoUux IX, 8fi. ^ Inscriptions du sanctuaire
de Zeus Panamaros [G. Cousin]. Dans cet art. qui se continue dans les
deux livr. suivantes formant un tout de 69 p. G. donne le texte avec restitution
de 87 inscr. en l'honneur des prêtres du sanctuaire de Zeus Panamaros, 36
puis de 7 décrets : quelques-unes de ces inscr. sont très étendues, d'autres
ne sont que des fragments. ^ Fouilles de Tralles 1902-1903 (7 pL) [Edhem
Bey]. Résultat des fouilles : 1, Stoa de la 2» moitié du ii° s. désignée dans
un texte épigraphique comme ayant été restaurée par un certain Alexau-
dros, fils de Nicias ; construction adjacente, peut-être un gymnase ou des 40
thermes ; constructions byzantines : 2, Sculptures. Statue de nymphe
du m» s. Tête de femme destinée à être vue de face et qui devait apparte-
nir à une statue drapée. Caryatide, qui paraît être la reproduction d'un
type de la période de 470 à 450. Ephèbe vêtu de la chlamyde qui est peut-
être non une copie mais un original des dernières années du v* s. Tête 46
voilée couverte d'une draperie qui descend jusqu'aux tempes ; elle appar-
tient à cette série de femmes drapées dont la Déméter de Gherchell, plus
ancienne, et celle de Berlin plus récente sont les exemples les plus connus;
deux tètes de femme, la première du ii* s., l'autre très médiocre. Tête d'en-
fant. Petite tête de Sérapis, où les prunelles sont indiquées en couleur, 50
mais qui d'après le travail n'est pas d'une date ancienne. Relief représen-
tant un homme se préparant à poser des engins de chasse. Masque tragique.
Statuette d'Hygie, d'Héraklés au repos. Fragments divers. Bronzes, pote-'
218 1904. — GRÈCE.
ries, lampes byzantines, verres : 3, 17 inscr. agonistiqaes provenant du
gymnase mentionné plus haut; texte et commentaire. ^ Fouilles de Délos
[F. Diirrbach]. Textes recueillis au cours de la campagne de 1902, quelques-
uns en 1903. Textes et commentaire, 62 inscr. Art. de 96 p. A, 8 décrets de
5 la confédération des Nésiotes ou Insulaires, l'un a pour objet la célébration
alternative des Antigoneia et des Démétrieia qui doivent se succéder
d'année en année à Délos, aux frais des Insulaires, il est important pour
l'histoire des relations de la dynastie antigonienne avec les Nésiotes ; B,
décrets de Délos : 20 fragments de décrets émanant de l'initiative de
10 Telemnertos, fils d'Aristeidès, ou rendus sur sa proposition, 3 décrets d'un
auteur incertain, 10 décrets divers. C, 9 inscr. diverses, choragique, ago-
nistiques datant du ii^ s. av. J.-C, etc. ; D, 8 fragments de comptes et
inventaires. G. Dodécades athéniennes et archontes athéniens, 3 inscr. La
dodécade, mentionnée à Delphes comme à Délos, est un sacrifice annuel
16 de douze victimes, conduites là par qqs fonctionnaires religieux; ces textes
permettent d'établir la chronologie jusqu'ici très flottante des éponymes
d'Athènes pour les années qui correspondent au commencement du princi-
pat d'Hadrien. Liste de ces archontes de 111/2 à 128/9 K Appendice [M. H.]
63* décret trouvé à Délos. ^ Inscr. de Dorylée [C. Armanet]. 31 inscr. ou
20 fragments trouvés à Dorylée (Phrygie), commentaire. tH Juil.-sept. Deux
ostraka de Thèbes [P. Jouquet et G. Lefebvre]. Tesson trapézoide acheté à
Louqsor en 1903 ; texte sans lacune donnant le commencement d'une fable
anecdote, copiée par un élève, dans laquelle il est question du Scythe
Anacharsis et d'un cas qu'on soumettait à son jugement, il est daté de
26 l'année d'Hadrien 1-40/141 : 2, Ostrakon sur lequel est réprésenté grossière-
ment saint Pierre l'évangéliste. ^ Appendice [ ]. Deux textes copiés par
des élèves, l'un sur une tablette de bois, l'autre sur un diptyque. Le 1»' est
un texte d'Homère A. 1-7, sur l'autre face, un texre copte; le 2» répète
4 fois un trimètre iambique, sur l'antre face sept vers épiques d'un contem-
30 porain de Nonnos, prononcés par l'ombre d'Achille réclamant sa part de
butin. ^ Un char thraco-macédonien [G. Seure]. Quadrige macédonien de
luxe acheté à Saloniqiie (pi.) de provenance et de date incertaine, peut-être
du 1" s. av. J.-C. Inventaire des divers morceaux. Reconstitution : 35 flg.
dans le texte. L'origine thraco-macédonienne est attestée par la riche
35 ornementation dont le motif principal est le cortège de Dionysos triompha-
teur ; scènes de chasse : ce devait être, d'après les quatre Victoires repré-
sentées un quadrige de parade et de luxe. \ Inscr. de Phères (N. G. Gian-
nopoulosj. Relief funéraire de Kineas et de Phrasimeda, v* s. av. J.-C. ^
Deux courts fragments d'inscr. de Pagase [Id.]. f Fouilles de Délos 1903.
40 [F. Diirrbach et A. JardéJ. Exécutées aux frais du duc de Loubat dans des
régions déjà explorées du .sanctuaire et dans des quartiers nouveaux, sur
un espace immense qui laisse apparaître clairement l'ordonnance des édi-
fices depuis le temple d'Apollon jusqu'à l'agora du Sud et depuis le mur
est du peribole jusqu'à la mer. On se proposait de nettoyer les ruines et d'en
46 rendre l'aspect plus saisissable et surtout de rechercher les monuments
épigraphiques. On en a trouvé plus de 200 dans l'intérieur du temenos et
immédiatement auprès. Exploration de la ville ancienne, dégagé plusieurs
maisons, dont une d'un marbrier : fragments de statues. Inscr. I Décrets du
constiil et du peuple : textes et commentaires, 60 n" la plupart honoriflques ; le
60 no 2 en l'honneur de Scipion l'Africain avec un bâton noueux, scipio, armes
parlantes des Scipions au haut de la stèle. Art. de 43 p. S Fouilles d'Ios
[P. Graindor]. Exécutées aux frais du gouvernement belge ; restes byzantins ;
fragments d'architecture : tombes préhelléniques à la pointe sud de l'île;
JOURNAL INTERNATIONAL D'ARCHÉOLOGIE NUMISMATIQUE. 219
restes d'un petit édifice d'ordre ionique : stèle archaïque, statue de femme
drapée : 16 inscr. ou fragments; textes et commentaire. Corrections aux
inscr. d'Ios déjà publiées, f Notes sur l'arrangement des métopes du Trésor
d'Athènes à Delphes [P. Perdrizet] Admet l'hypothèse que la Théséide
occupait les faces S. et O. et que les faces E. et N. étaient occupées par 5
l'Héracléide, la ligne de démarcation entre les deux ensembles coupait
l'édifice dans le sens de la longueur. Distribue les métopes d'après cette
hypothèse : autres hypothèses, f^ Oct.-Déc Remarques sur les décrets
trouvés dans le sanctuaire de Zeus Panamaros <cf supra> [M. Holleaux].
Les n»« 1-3 sont de l'époque où Philippe V de Macédoine était maître de la lo
Carie du S. O. "^t de la Stratonicie, ils sont compris entre 201 et 197.
D'après le n" 1 il visita le hiéron de Zeus Karios en 201 ; le n» 2 est du
printemps de 198, comme le n» 3 qui peut-être lui faisait suite. Restitution
du n» 4 : les n"» 5 et 6 nous apprennent que le xotvov Ilavajjapéwv formait
un des dèmes de Stratonicie, ce sont des décrets de -Kolirdx ; les I6
dèmes jouissaient donc d'une large autonomie. ^ Fouilles d'Argos(2 pi.) [W.
VollgrafJ I*'' art. A. La nécropole mycénienne de la Deiras. Situation, état
de conservation. Description des neuf tombeaux qui ont été déblayés et qui
appartiennent à la catégorie des tombes rupestres mycéniennes, leur type
est pareil à celui des tombeaux contemporains de Mycène et de Nauplie. 20
Objets trouvés : vases ou fragments de poterie mycénienne, géométrique
et archaïque, vases peints, bijoux d'or, plaquettes d'ivoire, objets de pâte
de verre, de bronze et de pierre. A signaler surtout deux hydries remar-
quables, par leur grandeur et leur décor artistique : uu petit bijou d'or
mycénien décoré d'un ornement en forme de cœur, et un petit bœuf en 2B
terre cuite. Remarques concernant le rite funéraire ; traces d'inhumation
et ailleurs d'incinération (34 fig.) ^ Note sur une inscr. de Rhodes [M. H.]
R. E. G. XIV. p. 211 n. 7 corriger ûaXSetiiétoî eu ûUapt[j.éw;, ethnique d'Hylla-
rima en Carie. % Inscr. de Delphes (2 pi.) [E. Cavaignac] Texte de cinq
fragments du préambule de l'Êdit du maximum : répartition des frag- 30
ments ; comparaison avec le texte de Mommsen et Bllimner. ^ Inscr. de
l'Eubée [A. J.] Trois n<", sur stèles en relief. ^ IlToXE[jLa(Oî Au(n(xà-/ou [M. Hol-
leaux] Le Ptolémée, flls de Lysimaque, mentionné dans le décret de Telmes-
sos (Orient gr. sel. inscr. n» ^5) n'est pas, comme on l'a cru, un neveu
d'Evergètes, fils de ce Lysimaque, frère puiné du roi, qu'ont nommé Polybe 36
et le scol. de Théocrite, mais Ptolémée l'Epigone, fils de Lysimaque, roi
de Thrace. Importantes conséquences de cette hypothèse. ^ Inscr. d'Argos
[W. VolgrafT] 14 inscr. ou fragments ; no 6 décret en l'honneur d'un
Gilicien d'Aigeai établi à Argos et qui avait réus.si à faire rétablir, par
voie diplomatique les relations ((ruYy^vrja) de parenté entre sa ville natale ^
et sa patrie adoptive ; n» 7, inscr. en l'honneur d'un tribun militaire de la
legio X Fretensis, cantonnée à Jérusalem, plus tard prsefectus cohortis I
miliariae et procurator Augusti de la province d'Achaie. ^ Inscr. de Béotie
[L. Bizardj 11 inscr. : no 1 dédicace à Apollon des habitants d'Eutresis,
sur la route de Thespies à Platée : dialecte béotien, de la première moitié 45
du ir s. av. J.-G. A. K.
'Etpïjjjieplç àpxatoXoYtx»!. 1904. Sera analysée l'an prochain.
Journal international d'archéologie numismatique, T. VU (1904),
1" et 2" livr. No[i(ff(Aai:a xr\ç Kàto) Moiala.; [A. D. Keramopullos]. Comme sup-
plément au corpus de PlCK, Die anliken Mûnzen von Dacien itnd Moesien, K. 50
publie avec une courte description 13 monnaies nouvelles; 5 de Kalatis ; 3
de Dionysopolis ; 5 de Markianopolis. ^ 'EXsuo-tviaxà (AeXeTrijxaTa (1 pi.). fA.
Philios]. Déméter et Korè n'avalent pas à Eleusis de temple séparé et distinct
220 1904. — GRÈCE.
Le Telesterion était leur sanctuaire commun, et c'est lui qui est désigné
dans l'bymne homérique, il avait un étage supérieur nommé 'AvaxTopov,
dans lequel étaient déposés les ïepâ et probablement les statues des deux
déesses. Aucune autre divinité, pas même Hécate, n'avait de temple dans
6 Tintérieur du péribole. sauf Pluton. L'autel des déesses était à l'est du Te-
lesterion, devant l'entrée principale. UàféloLtriui: Tikpix était à Eleusis et non
à Athènes. ^ Srjijiéiwai; Trépl zf^ç irpor)You!J,évr); |jieÀéT?)ç [ J . N. Svoronos]. Courtes
remarqués sur l'art, précédent. ^ AavàxY) xal 'AOrjvaïxYi ôpa-/iXT) àvexSdxou o-eipâç
vo[xta|AaTixMv àp-/iivTMv [Svoronos]. Drachme athénienne de la période de 146
^^ à 87 av. J. G. Description, elle porte les noms de magistrats qui ne se ren-
contrent sur aucune autre monnaie athénienne. Atovûato;. Ar^j... ., HTp...
^ Numismatisque des vilks de la Phénicie [J. Rouvier] < suite, cf. R. d.
R. 28, 202, 1, 39 > Tyr : monnaies coloniales de Septime-Sévère (192-211 ap.
J. G.) à Salonine (253-258 ap. J. G )■ Description de 277 pièces, f Noiicaiia-
^^ Ttxbv £\!pr,(Aa 'EXeua-ivci; (2 pi.) [Svoronos]. Trésor d'environ 1000 monnaies en
bronze, la plupart athéniennes, de l'époque impériale, trouvé en 1903 à
Eleusis ; l'empreinte des unes, de l'époque d'Adrien et de Faustine, est
presque effacée par l'usure ; les autres bien conservées et en bien plus
grand nombre sont des empereurs Maximin et surtout Gordien III (238-244
20 ap. J. G.). Outre les monnaies athéniennes et romaines, il y en a une de
Thessalonique et une d'Argos. Catalogue de ces monnaies reparties en
281 types. ^ ©/jcraypot BuÇavxivwv ^(puo-wv voixKriAàxwv èx xwv àvaaxaçwv xo-j èv
'Aôïîvai; 'A(TxXv)7ri£fou (2 pi.) [id.]. Trésor d'un total de 234 monnaies d'or
Byzantines allant de Phokas à Constant II (602 à 659), trouvées à diverses
25 reprises dans les fouilles de l'Asclépieion à Athènes. Catalogue et descrip-
tion, f Bu!;avxtaxà (xoXuêfidêouXXa èv xw 'E6v. No(At(T[x. Mouo-e^w 'Aôyjvwv (suite).
[K. M. KoostanlopoulosI < cf. R. d. R. 28, 202, 11 et 43 > Description de
71 bulles de plomb de 13 classes de dignitaires impériaux. 1] Trois théories
différentes sur l'origine des monnaies des Nomes de l'Egypte ancienne [G.
30 Dattari] (1 pi.). N'accepte pas les hypothèses de Parazolli et de Dutilh, qu'il
expose en détail, et soutient que ces monnaies, comme les autres médailles
commémoratives, célébraient la prise du titre ^'Auguste par Octave. K Tb èÇ
'Avxixuôripwv ayaXixa xoû àfAuvotiévou xal àxxtxbv (loXûêStvov (jyjiêoXov [Svoronos].
On trouve en grande quantité en Attique des jetons en plomb ayant la
36 forme de monnaies et qui datent du 5» s. av. J. G. au 4* s. ap. J. G. Sur
l'un d'eux, admirablement travaillé, qui est du 4* s. av. J. G. et appartient
à une collection particulière, on remarque la représentation d'un guer-
rier sur la défensive offrant la plus grande ressemblance avec la statue
trouvée à Anticythére. ^^ 3* et 4* liv. Les origines de la monnaie à Athènes
40 [E. Babelon]. 1. La tradition : elle attribuait l'invention de la monnaie à
Erichthonios et Lycos ou à Thésée; 2. La seisachthcia de Solon. Au com-
mencement du vie s., Solon réforme la monnaie et les mesures pondérales
d'Athènes. Cette monnaie existait donc avant lui. Quelle est cette réforme?
On a prétendu qu'il introduisit l'étalon euboique à Athènes, au lieu de
«. l'éginétique : ce qui est inadmissible; 3. Le ch. X de r'AOrjvaîwv TroXixeta d'Aris-
tote. S. ne diminua pas le poids de la monnaie, mais le suréleva; il trans-
féra le nom de drachme au vieux didrachme de 8 gr. 73 ; 4. Le témoignage
d'Androtlon. La seisachtheia consiste en ce que celui qui devait un statère
ou didrachme éginétique de 12 gr. 22 fut autorisé par la loi à ne rendre
BO qu'une drachme solonienne, c-à-d. une pièce de 8 gr. 73, ce qui aboutit à la
reiLise de 27 o/o énoncée par Androtion ; 5. Les poids et les monnaies de
l'époque de Solon ; 14 groupes ou types do monnaies. Autres séries au
nombre de neuf qui ne sont peut-être pas sorties de l'atelier d'Athènes (à
MITTEILUNGEN D. K. D. ARCHAEOL. INSTITUTS ATHEN. ABTH. 221
suivre).^ BuÇavtiaxà [AoXuêSdêouUa [Konstantopoulos] <cf. supra>. Descriptioa
de 224 bulles de plomb de magistrats, simples particuliers et anonymes,
f Encore les vestiges de faux monnayages antiques à Alexandrie [E. D. J.
Dutilh]. Les tétradrachmes faux en tout point par la composition du métal
étaient destinées aux étrangers, pour les indigènes on créa des pièces four- 5
rées : ce sont là les deux systèmes de faux monnayage antiques à Alexan-
drie et en Egypte ; de 305 av. J. C. à 305 ap. J. G. Alexandrie fut l'adminis-
tration monétaire générale. ^ Le cabinet des médailles national d'Athènes
[Svoronos]. Acquisitions en 1903/1904. Collections diverses acquises. Rapport.
(10 pi.). Art. de 80 p. t Methana ou Arsinoe du Péloponnèse [id.]. Une inscr. 10
trouvée à Théra mentionnait la ville d'Arsinoe du Péloponnèse ; comme
cette ville était absolument inconnue, on conjectura d'après une autre
inscr. que c'était Methana qui pour uu temps avait été dénommée Arsinoë
par un des Ptolémées, c'est ce qu'a confirmé lu trouvaille à Methana d'une
monnaie de bronze avec l'inscr. 'Apau X. 15
Mitteilungen des k. deutschen archaeologischen Instituts. Athen,
Abth. Vol. XXLK (1904) l'e livr. La plaine de Sparte (1 carie) [H. v. ProttJ.
Parti de Thérapné, Pausanias franchit l'Eurolas, descend vers Amyclée
(Hag. Kiriaki), en passant la Phellia (Riviotissabach), laisse la route qui
continue vers Pharis (Hag. Wassilios) et de Messapeai (Hag. Georgios) se 20
dirige vers le Taygète (si on suppose une erreur dans son texte). Des ins-
criptions permettent de placer l'Eleusinias et la Bryséai homérique à
Kalyvia Sochiotika, au pied du Taleton. Lapithaion et Harpléia doivent être
cherchés non au nord, avec E. Gurtius, mais vers Anogia de Soiira et
Xerokambo. ^ Sur le groupe en marbre de Sparte des Ath. Mitt. 1885 pi. VI 25
[H. v. Prott]. La femme qui accouche est une divinité, les personnages qui
l'assistent sont de petits dieux apparentés aux Dactyles. La scène est
commentée d'après le^ théories de Kaibel (Gdtt. Nach. 1901) sur les person-
nifications du phallos. ^ Sculptures archaïques de Laconie (2 pi.) fBr.
Schrôder]. Ces sculptures sont une sorte d'Hermès, à tête de bélier, très 30
mutilé, trouvé aux environs de Gythioii ; une stèle d'Amyclée (Éphém. 1892)
où l'on distingue, malgré une mutilation volontaire, un reste d'inscription
et les silhouettes de deux scènes (sacrifice à Apollon et danses des
Hyacinthies) ; un fragment, probablement de chapiteau, trouvé à Slavochori,
avec bas-relief (Iléraklès et la biche), qui peut venir du trône d'Amyclée; 35
deux stèles (mort héroïsé) de Geraki et de Charuda; enfin une stèle de
Géraki représentant un jeune homme assis, aux formes émaciées et angu-
leuses. ^ Le iratSixo; àywv à la fête d'Arlémis Orthia à Sparte (en anglais
[M. N. Tod] Inscription, datée de Ttêspioc KXaûSto; 'Atthiô; (père d'Herode
Atticus) qui complète la série publiée dans Ath. Mitth. 1897 (Gollitz III, 2, 1 p. 40
142). If Le théâtre de Théra (2 pi.). [W. Dôrpfeld]. On peut distinguer trois
constructions d'époques différentes: 1»Une axvjviî ancienne devant laquelle
un pilier conservé au sud permet de restituer un proscenium de 8 colonnes
et de deux piliers d'angle, soit neuf entrecolonnements dont six munis de
TTcvaxeç. Les parascenia sont probablement antérieurs et correspondaient 45
d'abord à un proscenium en bois (300 av. J.-C. donne une cote approxi-
mative). 2'' Un theatrura de bel appareil et une orchestra dont l'axe par
rapport à celui de la (TxvjVTi est déplacé vers l'est (donc d'époque postérieure,
milieu du 2^ siècle). L'orchestra forme un cercle complet de 4,79"» de rayon.
Sous l'orchestra une citerne. S» Une scène du type d'Asie-Mineure décrit 60
comme « théâtre grec », par Vitruve. Le nouveau proscenium avec, dans les
entrecolonnements, les statues de Vespasien, d'Agrippine, de Germanicus
et de Gaïus (bases retrouvées) reposait sur un mur, élevé à la place de
222 1904. — GRÈCE.
l'ancien proscenium. H Sur deux inscriptions de Pergame [Bp. KeilJ. Complé-
ment et corrections à la publication d'Iî. von Prott dans A. M. 1902. i[ Nisaia et
Minoa [F. Boite et G. Weicker]. Contre Lolling (A, M. 1880), d'après Thucy-
dide et des fouilles nouvelles, il faut identilier Nisaia avec la hauteur du
5 Kaslro et Minoa avec la bande de terre qui de Hagios Ceorgios se dirige
vers l'est. % Le plan primitif de l'Erechthéion (1 pi.) [W. Dorpfeld]. Le temple
projeté par Périklès pour remplacer l'ancien temple d'Athéna et celui
d'Erechthée devait comporter à l'ouest une partie symétrique (= opistho-
dome de l'ancien Hécatompédon), à la partie est {= temple d'Athéna). Le
10 centre, dont l'axe est marqué par le portique nord, le portique des Caria-
tides et les portes qui les font communiquer avec l'intérieur, aurait été con-
sacré à Erechthée et aux cultes primitifs. L'opposition faite au plan de Péri-
klès le força à adopter la solution provisoire qui nous est parvenue. ^
Epigramme de Tégée [Ad. Wilhelm]. Note sur BGH 1901, p. 271. <|[ Sur deux
*6 inscriptions de Thessalie et AuT-cioi upoç ÔaXâaar) [H. S.]. ^ Programme des
séances41f2'livr. (I3pl.). Les travaux à Pergame en 1902-1 903; quatre sections:
!• Architecture [W. Dorpfeld]. On a achevé de déblayer au sud delà colline
« la seconde Agora » (Agora de la Basse-Ville) et découvert à l'ouest de cette
Agora une riche habitation grecque reconstruite à l'époque romaiue (la
20 partie sud manque), puis le long du chemin qui monte d'ouest en est vers
la ville haute, une série de magasins et entia le Gymnase. Le Gymnase
occupe trois terrasses (la terrasse supérieure non encore déblayée), chacune
de 12 à 14 m. d'élévation, toutes les trois de l'époque royale, correspondant
(d'après une inscription) aux trois gymnases twv TcatSwv, twv è^riëwv, twv véwv.
26 A l'est un escalier tournant, carré et voûté (voûtes se coupant à angle droit
suivant un système nouveau) conduit par quatre paliers à la terrasse du
milieu sur laquelle se trouvent à l'est les fondations d'un temple corinthien
orienté vers l'ouest ; à l'est également et au fond une série de pièces dont
une exèdre avec p-ri(xa consacré aux ©eol '^zëcnazol, à Hermès et à Héraklès, à
30 l'ouest un large portique. Pour soutenir ces terrasses, murs d'appuis doubles
et triples avec murs transversaux. ^ 2" Inscriptions [Schrôder, Schrader,
Kolbe]. Les listes de noms trouvés sur les fragments des murs du temple
seront étudiées à part. Parmi les actes officiels, un décret (époque d'Attale
III) en l'honneur d'un gymnasiarque, important pour les antiquités reli-
36 gieuses et l'organisation des gymnases de Pergame ; parmi les dédicaces,
celle déjeunes gens entrés dans l'éphébie en 147-46, donnant 176 noms (pas
un seul d'origine romaine) ; puis des inscriptions honorifiques et deux ins-
criptions funéraires, f 3"» Objets trouvés [W. Altmann]. Marbres : le plus
important est l'Hermès, avec dédicace, d'après Alcamène, découvert dans
40 un des magasins, le long de la voie montante, mais tombé d'une région
supérieure non déblayée. Type dont on possède plusieurs répliques moins
exactes, apparenté au Dionysos étudié par Reisch (Eranos Vindob. I sqq) ;
quelques têtes de femmes (un portrait du ii* siècle ap. J.-G.) ; cinq fragments
d'une frise ornée de masques reliés par des guirlandes de lierre. Terres
45 cuites. Objets en métal. Fragments de céramique. \ 4» Sur l'Hermès
d'Alcamène [Fr. WinterJ. Contre l'opinion de Loschcke (Arch. Jahrb. 1904, 1)
que cette tête serait l'œuvre d'Alcamène l'Ancien, et non du disciple de
Phidias. ^^ 3* et 4* livr. Stèle funéraire de Phères (l pi.) [A. Rutgers van
der Loeff]. Cette sièle (1",59 sur 0,71 et 0,81), actuellement au musée de
CO Halmyris, présente la scène classique de la poignée de mains, mais renou-
velée par la profondeur du sentiment. Le style et le relief très léger rap-
pellent le groupe des deux déesses et de Triptolème d'Eleusis. L'influence
attique est sensible, mais la stèle est certainement d'origine thessalienne
MITTEILUNGEN D. K. D. ARGHAEOL. INSTITUTS ATHEN. ABTH. 223
et ne peut être postérieure à 420 av. J.-C. La seconde ligne de l'inscription,
placée dans le champ supérieur, a dû être ajoutée plus tard. Primitivement
la stèle ornait le tombeau de Kinéas (probablement le petit-flls de celui
dont parle Ilérod. V. 63) et de sa femme Phrasiméda. ^ Pour la topographie
de la côte d'Ionie [G. Weber]. Trois paragraphes consacrés à déterminer a
l'emplacement : l» de Gerrhaïdai, Chalkideus, Airai et Myonnesos, 2» de
Lébédos (Plolémaïs), 3° de Dioshieron, sur la côte d'Asie-Mineure entre Téos
et Éphèse. ^ Iléraklès (i,r,vuxTi; (2 reproductions photog.) [G. Watzinger]. Etude
d'un torse (0,2'j5 m. de haut.), trouvé au sud-ouest de l'Acropole, d'un tra-
vail soigné, et qu'on peut, d'après un fragment de la massue, conservé sur lo
l'épaule droite, reconnaître pour un torse d'Héralclès. Cette statuette, pro-
bablement du iv siècle, remonte à un original attique dont deux répliques
étaient déjà connues (Hermès de Thésée de la villa Ludovisi et torse de
Dresde) et dont une troisième figure dans la collection Engedy à Budapest.
La statue originale appartient au sanctuaire fondé par Sophocle, en l'honneur i5
d'Héruklès |j.rjvuTr|i; dans la région de l'Acropole (Gic. Div. T. 25-o4 et Vita
Sophoclis 129 West.). ^ Liste de Bouleutes athéniens de l'année 33o-3i (fac-
similé hors texte) [J. Kirchner]. Gette inscription (h. respect. l^.S?!, l'",44
sur 0,90), mutilée par en haut, déjà signalée par Wilhelm (Anzeig. d. Wien.
Akad. 1897), contient une liste de démotes avec le nom de leurs pères, ran- w
gés par dèmes, et par tribus en dix colonnes. Au-dessous, une liste de huit
fonctionnaires du conseil, que K. rapproche d'Arist. 'A8. IIoX. LIV, 3 et de
I. G. II 114. Il identifie le ènl xa. <\ir,(fi<T\i.oi.-:a avec le Ypa[J-[Ji.aT£Ùi; sTtt xoù; vÔjjlouç
d'Aristote et le Ypa|x(iaT£Ùç xî^ç pouXri; des inscriptions contemporaines, puis
avec le YpafjLjAaTeùç TTjç pouXr,î xal tou Syîjxou du milieu du IV» siècle. Ce cata- 26
logue montre que la liste de démotes est une liste de Bouleutes, qui sans
doute accompagnait une offrande. Ce monument, le premier en son genre,
enrichit l'a prosopographie et donne 8 noms propres nouveaux et 6 inconnus
en Attique. t Voyages en Mysie (1 carte et 3 pi.) [Th. WiegandJ. Ces notes
(relevés et identifications de ruines antiques ou byzantines, copies ou révi- 30
sion d'inscriptions) prises au cours d'un voyage fait en 1902ayec Philippson,
portent principalement sur: 1" le groupe des Hekatonnesoi : Moschonisi
(Nasos) et une vingtaine d'îlots qui l'entourent : 2° la région d'Adramyttion :
identification de Koryphantis, Kisthene, Lyrnessos ; 3» l'ancien district
minier de Péricharaxis (Bâlia-Maden) ; 40 le cours supérieur puis inférieur 38
de l'Aisepos : nouvelle détermination du domaine de Laodiké, femme d'An-
tiochus II à Zéléia (Sarikoï) et de celui d'Aelius Aristide à Aaveïov près de
Aibç lepdv (Ilidjakoï) avec inscription votive du rhéteur, puis son itinéraire
(Eski-Manias et Gonen) ; 5» les tumuli aux environs de l'Aphnilis Limné,
Panderma, l'ancienne Kyzikos, la presqu'île de Kapu-Dagh : près de 40
Panderma, curieuse inscription métrique étudiée par Wilamowitz ; 6" la
route de Panderma vers Pergamon, puis, par un crochet d'ouest en est,
Balikeser (Hadrianou Therai), la région entre le Makestos et le Rhyndakos,
spécialement Melde (Miletopolis) : sculptures dont une belle tête d'homme
du II* s. ap. J.-G. ; 7° la vallée supérieuse du Makestos, jusqu'à Ankyra 46
Sidéra, puis, en franchissant l'Ulus-Dagh et l'Alatscham-Dagh, la région de
Balat (Hadrianeia) ; 8° le pays compris entre Synnaos (lac de Simav) et
Brousse (Prusa), spécialement Beiije (Iladrianoi). Un dernier chapitre est
consacré aux fortifications byzantines en Mysie. % Vestiges antiques sub-
mergés (en français) [Ph. Négris]. Ces submersions déjà observées, mais 50
qu'on attribuait à tort à des causes locales, sont au contraire un phéno-
mène général dans la Méditerranée et « qui ne peut être attribué qu'à un
mouvement ascensionnel de la mer ». N. les étudie en Crète, à Gythion, à
224 1904. — ITALIE.
Kalydon (murs d'enceinte), dans la baie de Xyli en Lacoaie, à Rhénée (le
niveau ancien de la mer entre Rhénée et Dèlos explique l'anecdote du pont
de Nicias, dans Plut. Nicias III), à Egine (série de môles, 3,70 environ de
submersion) dans les ports d'Athènes (abris de trières), à Nauplie, à
5 Amphissa. L'examen du détroit de Leucade fournit des données pour la
chronologie du phénomène. ^ Les frontières de Messénie à l'époque des
premiers empereurs [W. Kolbe]. Indications topographiques tirées d'une
inscription de Mavromati et complément à l'étude de Weil (A. M. 1882) sur
le différend relatif aux frontières de Messénie.^ 'EucYpaç''tà cppovcc(j[j.aTa[STé9.
10 N. ApaYoû(jLr|Ç]. Sur deux inscriptions d'Arkésiné publiées par Delamarre dans
R. E. G. 1S03. f Témoignage littéraire sur Phidias [Br. Keil]. Ce témoignage,
relatif à l'Aphrodite (Pausan. VI, 25, 1) se trouve dans un traité Byzantin
publié par Coxe dans Catalog. Biblioth. Bodleian I p. 746. H Fouilles [W. Dj.
Travaux de Pergame, spécialement pour déblayer la 3^ terrasse du gym-
16 nase. L. Bodin.
ITALIE
2Q Rédacteur général : Emile Châtelain.
Atene e Roma. Année 7, n»" 61-62. F. Nietzsche, R. Wagner e la tragedia
greca fT. Tosi]. Suite dans les n»» suiv. Analyse critique de l'ouvrage de
Nietzsche sur l'origine de la tragédie. L'auteur a souvent montré un génie
26 précurseur, mais il s'est flguré, à tort, que le théâtre de Wagner pouvait
reproduire la tragédie grecque, et les idées de Scbopenhauer l'ont gêué. î
La première satire de Perse [N. Festa]. Trad. en italien, avec nombreuses
notes. If La question de la langue en Grèce et l'œuvre de Jean Psichari
[P. E. PavoliniJ. Approuve l'entreprise linguistique de Psichari, tout en fai-
.««0 sant des réserves sur la réforme projetée de l'orthographe grecque. î Des
papyrus grecs d'Egypte [G. Vitelli]. IV. Publication d'un papyrus, acheté à
Medînet el-Fayûin, reste d'un ms. de palmomancie ou divination des
mouvements convulsifs des membres du corps humain. Ecriture onciale
du me s. de notre ère. Curieux rapprochemenis avec le traité du pseudo-
as Melampus. 1[ Une nouvelle Alceste [V. Brugnola]. Analyse du drame en
vers de G. Rivollet, Alkesiis, d'après Euripide. 11^ No63. La troisième satire
d'Horace et les esclaves [R. Sciava]. Horace a manqué d'humanité envers
les esclaves, à une époque oii l'on commençait à leur en accorder, f Dieux
et Dieu [E. Geruuzi]. Extrait d'une conférence sur le 22' chant du Paradis
40 de Dante. Les Grecs et les Romains n'ont jamais admis complètement
l'égalité des hommes devant Dieu. Importants résultats de l'œuvre de
S. Benoît et des Bénédictins. ^ Des papyrus grecs d'Egypte [G. VitelllJ. V.
Document du 11 janv. 181. Location faite par Sesymbothis pour 5 jours d'une
troupe de pantomimes et de musiciens à l'occasion de la fête d'un village.
46 Ht N"» 64-65. Lactance et une ode de G. Parini [M. Fuschi]. Passages imités.
% Des papyrus gtecs d'Egypte [G. Vitelli]. VI. Documents importants pour
l'histoire du régime fluvial dans la haute Egypte au second siècle de notre
ère. Renseignements sur le labour et les semailles. ^ Les Phéniciens et
l'Odyssée [V, BrugnolaJ. Analyse du tome II de V. Bérard. ^ Trinité [Nie.
50 Terzaghi]. Additions à l'article de H. Usener <Rh. Mus. 1903> sur l'emploi
du nombre 3 dans l'antiquité. H Des papyrus grecs d'Egypte |G. Vitelli].
VII. Fragment en grosse onciale du m* s. de notre ère, avec indicatiou.s
stichométriques. \ Un nouveau ms. d'Ovide et de TlbuUe [E. Gerunzi].
BOLLETINO DELLA COMMISSIONE ARCHEOL. COMMUNALE M ROMA. 225
Propriété particulière. Date probablement du xv^ s., contient les Amours
d'Ovide. %% N»* 67-68. La Médée de Sénèque et la Médée d'Ovide [A. Cima].
Différences entre la Médée d'Euripide et celle de Sénèque. Dans quelle
mesure Sénèque a-l-il emprunté à Ovide ? Probablement moins que Léo
l'avait supposé. ^ Le 4* volume des papyrus d'Oxyrliynclios [G. Vitellil. s
Analyse. ^ Du Cynegeticon de Grattius [G. Pierleoni]. Essai de traduction
italienne. 11^ N» io. Catoniana [G. Gentilli]. Pacages de Théophraste et d'Aris-
tote imités par Caton. ^^ N»» 71-72. Des papyrus grecs d'Egypte [G. vitelli].
VIII. Fragments des Oracula Sibyllina et d'un poète inconnu, en onciale
(avec fac-simil. phototypique). E. Gh. 10
BoUetino délia commissione archeologica comunale di Roma.
An. 32, fasc. 1-2. Sculptures antiques du palais Giusliniani [G. E. Rizzo].
Histoire de la Galerie formée au xvii» s. Tète colossale d'Athènè et com-
paraison avec d'autres types de cette déesse dans la sculpture grecque
(pi. 1-2); Semble copie d'une statue sortie d'un atelier de Pergame. Portrait 15
d'une princesse Alexandrine (pi. 3). Statue de Hygieia assise ; statue d'Apol-
lon, etc. Bas relief représentant une bataille entre Romains et Barbares
(pi. 4), de la première moitié du 2* s. de notre ère. ^ Épitaphe honoraire de
Préneste [G. Gatti]. Reconnaissance de tous les collèges de Préneste envers
le jeune P. Aelius ApoUinaris Arlenius qui leur avait légué des terres à 20
condition qu'ils célébreraient sa mémoire par deux banquets annuels.
Du IV* siècle, f Notices de trouvailles récentes à Rome et dans les fau-
bourgs [ ]. Entre autres, un Hermès mutilé, avec l'inscr. Q. ENNIVS, rela-
tive au vieux poète dont le portrait figurait aux thermes de Dioclétien.
^ Petasus et Gausia [E. Wuescher-BecchiJ. A propos d'un fragment de 25
mosaïque trouvé au Forum, représentant une scène marine. Différences
entre les deux chapeaux, petasus et causia, tous deux destinés à garantir
du soleil. ^ Deux villas impériales à Tusculnm [F. Grossi-Gondi]. Villa de
G. Passienus Grispus, Agrippine et Néron. Autre de Tibère, Julia Augusla,
Flavius Vespaslanus. ^ Mélanges épigraphiques [L. CantarelliJ. I. Un préfet 30
d'Egypte sur une pierre de Bolsena. Le nom, qui manque en tête de l'inscr.,
devait être L. Seins Strabo, père de Séjan. — II. Cippe milliairo de la via
Claudio- Valeria, daté du règne de Maxence, entre 350et 353. — III. Pour la
série des Guraiores aquarum. Le passage de Frontin deit être restitué:
Ser. Asinius Celer, [Asinio, Asinio]. Nonio Quintilianoconsulibus A. Didius 35
Gallus. Entre Caton et Gallus il y eut donc quelque temps un curator
nommé Asinius Geler. ^ Découvertes archéologiques en Italie, etc., à
Norba, dans le territoire Laurentiu, à Palestriua. Thermes antiques en
Sardaigne. Tombeau archaïque près de Syracuse. Autel dédié à Hercule
dans l'île d'Elbe. Denier inconnu de la République. Inscr. acrostique de 40
l'an 336 découverte à Aquilée; hexamètres très incorrects dont les premières
lettres forment le nom Antonius. L'inscr. de la préfecture Phariaca Saloni-
tana. Un légat de la Mésie supérieure sur une inscr. serbe, près Kostolac,
l'ancien municipe Aelium Viminacium. Dernières découvertes au Forum.
H H Fasc. 3. Le lacus Curtius au Forum [G. Tomassetti]. Aire de 10m. 16 sur 45
8 m. 95, reproduisant, en réduction, les dimensions du Forum; traces de
l'autel mentionné par Ovide. ^ Récentes trouvailles d'antiquités [G Gatti].
Fragment des fastes triomphaux. Table à jeu avec l'inscr. « Parthi occisi,
Britto victus, ludite Romani». Inscr. diverses. Tf Matrices de tessères en
plomb dans les musées de Rome [L. Cesano]. Description, avec fig., de dix 50
modèles à ajouter à la Sylloge de Rostowzew. ^L'aqua Appia et l'aqueduc
Appius [A. Luini]. II et III. L'aqueduc Appius, réparé deux fois, 166 ans
après la construction et 150 ans plus tard, fonctionna jusqu'à la guerre des
REVUE DE PHILOLOGIE. — Revue dcs Revucs de 1904. XXIX. — 15
226 1904. — ITALIE.
Goths et, ne pouvant subir l'injure des hommes, excepté dans la ville,
fonctionne encore aujourd'hui en grande partie, 'i Nouvelles études sur le
temple de la Fortune à Préueste et sur ses mosaïques [O. Marucchi].
Outre la Fortune, ou adorait là Apollon et JuppiterArcaniis. Description des
6 mosaïques. Appendice: un nouveau fragment du calendrier de Verrius
Flaccus, mentionnant la fêle des fous rapportée par Ovide. ^ Inscriptions
romaines du Monténégro [D. Vaglieri]. Funéraires, f Découvertes archéo-
logiques en Italie, etc. [L. GantarelliJ. Inscr. perdue du territoire laurentin;
découvertes archéologiques à Bolsena. Cachette de 450 monnaies républi-
10 caines en argent, trouvée à Carbonara, près Bari. Représentation figurée
d'une fable d'Esope: deux représentations diverses du Renard et de la
Gicogne sur des vases conservés au musée de Messine. Diane et Actéon
sur une mosaïque africaine, d'après Gagnât. Recueil de Mem. p.p. la Soc.
Ant. à l'occ. de son centenaire. tH Fasc. 4. Statue de femme au palais des
15 conservateurs [ Mariani]. Type répandu, l'original pouirait être attribué a
l'école de Kalamis de Paros. ^ Une nouvelle base offerte à la Fors Fortuna,
au 5" mille hors la porta Portese [G. Gatti], Gonfirme l'existence du Golle-
gium serariorum, soutenue par Ruggiero. % Un fragment de marbre avec le
nom du martyr Genesius [Id.J 1[ La tour Gamellaria [G. Tomassetti]. Une
20 inscr, du xiv* s. confirme la permtinence du nom classique d'une tribu de
Rome antique. ^ Découvertes récentes d'antiquités à Rome et dans les
faubourgs. GrafTites. A signaler l'inscr. « maxime bibus = vivas, pater
esarorum », dont le dernier mot, emprunté peut-être au langage populaire,
est fort obscur. — Inscr. relative à Anicius Acilius Glabrio Faustus,
25 commencement du 5« s. de notre ère. Fragment de table à jeu. Inscr.
diverses. ^ Note sur les Fastes consulaires de l'an 118 [G. Gatti]. Il faut res-
tituer comme consul suffectus T. Sabinius Barbarus, probablement le gou-
verneur delà Numidie dont Gagnât a retrouvé le nom (Mél. Boissier,p.99).
On avait conjecturé à tort [Licjinius. \ Découvertes archéologiques en Iia-
30 lie et dans les provinces romaines [L. Ganlarelli]. Pierre romaine trouvée
près la place S'-Marc à Venise. Découvertes à Benévent, à Suse, etc. ^ Liste
des objets divers recueillis par la Commission archéologique en 1904.
E. Gh.
Bollettino di filologia classica. An. 10, n" 7, janv. I. Valaori, Der
35 delpfiische Dialekt [A. Levi]. Utile dissertation rédigée d'après les récentes
découvertes épigraphiques. \ Omero, la Odissea comm. da Aug. Corradi, II,
c. S-8 [A. Bersano]. Originalité, finesse et harmonie du commentaire.
% T. Lucreti Cari libtr primus, comm. crit. di G. PASCAL [L. Gisorio]. Expli-
cations souvent originales. Edition très méritoire. \ Ovidi de arte amalovia,
40 erkl. V. P. Brandt [L. V.]. Suffisant. % P. FouGART, La formation de la province
romaine d^Asie (Mém. Ac. Inscr.). [L. GantarelliJ. Analyse. % P. Allard, Les
persécutions et la critique moderne [G. Gipolla]. Bon livre de vulgarisation.
If T. W. Bbasley, Le cautionnement dans l'ancien droit grec [G. de SanctisJ.
Fait autant d'honneur à l'élève qu'à son maître l'illustre épigraphiste
45 Ilaussoullier. ^ Communications. La date de l'Alexaudra de Lycophron
[G. Natalia ZappullaJ. En admettant la composition de ce poème entre
260 et 255 av. J.-G., toutes les difficultés disparaissent. tH N" 8, févr.
Gh. Lambert, Étude sur le dialecte éolien [At. Lévi]. Travail qui sera consulté
avec fruit, quoique l'auteur ait néglige de consulter quelques mémoires
50 publiés en Italie. 1| Ilerm. Menge, Griech.-Deutsches Schulwôrterbuch [G. 0.
Zurelti]. Ne peut servir que pour un certain nombre d'auteurs. ^ Mart.
lÔRiS, Ueber Uomerubertragung mil neuen Proben [là..]. Réclame une trad.
plus fidèle à l'esprit qu'à la lettre, mais suivant le rp. la trad.de Monfi est
BOLLETINO Dl FILOLOGIA CLASSICA. 22'ï
encore la meilleure. ^ Const. Ritteb, Platons Dialoge, I [u. Fraccaroli].
Exposition analytique, excellent guide pour les écrits de l'âge mûr de
Platon, f Cicero, pro Cornelio Balbo, comm. da U. NoTTOLA [A. Cima].
Commentaire bien approprié au but scolaire, ^ Gasp. Oliveri, Le favole
mitologiche délie odi di Orasio confronlate con le pilture di Pompei ed Ercolano 5
[V. Ussani]. Intéressant, malgré qq. erreurs et des rapprochements forcés.
^ Sénèque le rhéteur, Controverses, texte et trad. par H. BORNECQUE [L. V.].
Entreprise difficile qui aboutit à un commentaire autant qu'à une traduction.
^ Mich. D'Amigo, Girolamo di Stridone e le sue Epislole [C. Giambelli].
Important, mais parfois des exagérations. ^ Communications. Addenda lo
[A. Solari]. !• Examen de nouveaux textes établissant que Conon serait allé
mourir auprès d'Évagoras. 2<> La maladie dite phyriasis dont Sylla fut
atteint n'est pas douteuse, ^f N» 9, mars. A. Zanolli. De pseudoplwcylidea
[G. 0. Zuretti]. Dissertation soignée d'un débutant. ^ Galeni libellas de
captionibus . . . éd. C. Gablbr [Id.J. Thèse de Rostock bien méritoire. \ Fried. le
Cauer, Ciceros polilisches Denken [V. Costanzi]. Considérations sérieuses et
profondes. ^ Ett. Db-MarCHI, Di un poemetlo apocrifo atlribuito a Virgilio
[R. Sabbadini]. Établit de nouveau que le Culex n'est pas de Virgile.
Hermann Sachs, Alliterationen und Assonansen in den car mina des iloratius
[P. Rasi]. Programme intéressant, mais plein d'exagérations. ^ S. Ambrosoli, to
Manuale di Numismatica , 3» éd. [L. V.J. Bon manuel, encore amélioré.
^ Communications. Correction au texte de Sophocle, Œd. R. 1463
[L. A. Michel Dangeli].— Commodien, Apol. 740 sq. [C. Pascal]. Au v. 746 le
mot ignitos, fourni par les mss., doit-être conservé. ^^ N» 10, avril.
Euripidis Helena, éd. A. G. PearSON ; Xenophon, Cyropœdeia II, éd. 26
H. A. HoLDEN [C. 0. Zuretti]. Deux gracieux volumes de la collection
entreprise par l'Univ. de Cambridge. ^ Appian, civil tuars I, éd. Straghan-
Davidson [L. V.]. Entreprise à encourager de faire lire en classe les grands
écrivains d'une basse époque. ^ M. Arnold, Quae&tiones Posidonianae
[G. 0. Zuretti]. L'auteur croit que Cléomède vécut vers le milieu du ii» s. 30
de notre ère et qu'il a imité Posidonius. La date de ce dernier est difficile
à déterminer. ^ Lucreii libri sex, éd, J. Van der Valk, I [C. Pascal].
Critique conservatrice ; l'auteur fait trop de reproches à Épicure. ^
Grani Liciniani quae supersunt, éd. M. Flemisgh (Giov. Ferrara]. Le critique,
l'historien, l'archéologue trouveront tout ce qu'ils désirent. ^ Lud. Ruhl, 35
De moriuorum judicio [V. Brugnolaj. Nouvel examen des textes relatifs au
jugement que doivent subir les âmes après la mort, t Orientis graeci inscr.
seleciae. Supplementum Sylloges, ed. W. Dittenberger, Vol. I [L. V.].
Secours précieux pour les philologues. ^ P. Usteri, Aeclitungu. Verbannung
im griech. Recht [P. Gesareo]. Livre plutôt juridique. \ Communications. 40
Un exemple erroné de syllepse en latin : Horace, Od. I, 37, 21 [P. Rasi]. —
Trebellius Pollio, Gall. 13. 9 [L. ValmaggiJ. Sur le sens de carrago. If^ N" 11,
mai. T. StiCKNEY, Les senteyices dans la poésie grecque d'Homère à Euripide.
[C. O. Zuretti]. Analyse fine et minutieuse ; les conclusions ne sont pas
toutes acceptées par le rp. % F. H. M. Blaydes, Spicilegium Sophocleum 45
comment, perpeiuum in Septem Sophoclis trag. coniinens [Id.J. Mérite la recon-
naissance des érudits. *i Demostheîies, On the crown, ed. W. W. Goodwin
[Dom. Bassi]. Les commentaires du grand philologue américain seraient
insuffisants pour les écoles d'Italie. % Taciti ab exe. divi Augusii lib. XV, rec.
Salv. Rossi [V. Ussani]. Édition tout à fait insuffisante. If 0. Bardenhbver. 50
Patrologia, vers, italiana da A. Mergati, vol. III [C. Cipolla]. Vaste exposi-
tion bibliographique, sans exclure les aperçus historiques. ^ W. Altmann,
Architectur und Ornamentik der anliken Sarkophage [G. E. Rizzo]. Ne s'occupe
228 1904. — ITALIE.
pas de mythologie, mais d'art et de chronologie, en quoi les recherches sont
neuves, f Communications. l'rolegomena ad Xenophontis Remp. Lace-
daemoniorum [G. Pierli;oni et N. Vecchietti]. Suite dans le n» suiv. Examen
des manuscrits, rangés par classes, de l'ed. princeps, de la traduction de
5 Philelphe et stemma des sources. — César, B. civ. 3, 32, 4 [V. BrugnolaJ .
Défense du texte des manuscrits. — La gens Dugellia [R. Sabbadini]. Une
inscr. trouvée près de Vicenza en 1898 fournit pour la première fois le nom
Dugellia ; peut-être faut-il corriger le suspect Dagellius Fuscus de l'histoire
Auguste, Treb;ill., Tyr. 23, 2, en Dugellius Fuscus. ^^ N» 12, juin. L. A.
\Q MiGHELANGELi. UEdipo re di Sofocle [V. Brugnola]. Traduction qui mérite les
mêmes éloges que l'Antigone, l'Electre et la Médée d'Euripide traduites pré-
cédemment par le célèbre professeur de Messine. % Demoslhenis orationes,
rec. S. H. BuTGHER, I [P. Cesareo]. Le rp. n'approuve pas toujours le choix
des leçons. % Georgii Monachi chronicon, éd. Car. de Boor, Vol. I [L. V.j.
18 Première édition du texte original, car celle de Murait ne donnait qu'un
texte remanié. ^ Tibulli carmina selecla^ con note dl G. B. Bonino [S. Con-
soli]. Nombreuses observations du rp. ^ Celso, de.Ua medicina, trad. di An-
giolo DEL LuNGO, col testo latino per cura dcl figlio Isidoro | A. Homizi]. Publi-
cation précieuse. % Le poème d''0>'ientius, éd. L. Bellanger, avec trad. fr.
20 [P. Rasi]. Travail méritoire; le rp. fait des réserves sur les questions de
métrique et de prosodie, t J- Belogh, Griechische GeschiclUe, III, 1 [V. Cos-
tanzi]. Il faut être reconnaissant au professeur de Rome d'un pareil ouvrage.
^ Société des Antiquaires de France. Centenaire, 1804-1904. Recueil de mémoires
[E. Ferrero]. Ënumération de 54 travaux. ^ Communications. Un poème
2b du pseudo-Cyprien [G. PascalJ. Presque toutes les variantes du poème de
Pascha, citées par Hartel comme conjectures d'Aide, se trouvent dans le ms.
Ambros. C. 64 sup. du xv" siècle.
Année 11, n» 1, juillet. Notes and emendations tn Aescliylus, Sophocles and
Euripides^ by a graduate of Cambridge [C.O. Zuretli]. Conjectures audacieuses
30 d'un critique ingénieux. % A. G. Roos, Proleqomen a ad Arriani Anahaseos et
Indicae ed crit... [V. Brugnola]. Thèse soutenue à Groningue, d'une impor-
tance de premier ordre. H A. Persil satirae, ed Gevz\ Némethy [L. V.].
Commentaire abondant, f Ad. Natoli, Arte rappresenlativa e mimica nel
teatro greco [P. Gesareo]. Beaucoup de fautes typographiques et autres. ^
3b IIUGO IIepding, Allis, seine Myihen und sein Kult [L. Cantarelli], Bien fait.
1[ Communications. La 10° églogue de Virgile et les élégies de Cornélius
Gallus [Ad. Gandiglio]. Conteste les conclusions de Biirger (Hermès 1903).
Hî N" 2, août. Or. Nazari, Il dialetto omerico, 2» ed. [V. Brugnola]. Digne
de la gratitude des élèves et des maîtres. ^ G. Voghera, Timone di Fliunte
m e la poesia sillngrafîca [P. Cesareo]. Travail d'un débutant. ^ O. Graden-
WITZ, Laterculi vocum latinarum [L. V.]. Très utile. ^ Max Hodermann,
Unsere Armeespiacfie irn Ditnsle der Caesar-Uebcrsetzutig [Id.J. Servira à rec-
tifier la phraséologie militaire des traducteurs de César. ^ Léon Prkvitera,
// metodo stalislico nelle uuove ricerclie délia prosa melrica latina e greca, e le
45 leggi définitive [G. Curcio]. L'auteur, qui malmène Bornecque et Kroll, a des
prétentions exagérées et plusieurs de ses principes pèchent par la base. S
W. M. LlNDSAY, Ancient éditions of Martial et Martialis evigrammata, ed.
LiNDSAY [L VJ. Travaux de valeur, critique conservatrice. If Ch. Waddino-
TON, La philosophie ancienne et la critique historique jEm. Bodrero). Beau
60 volume qui laisse au lecteur quelques désillusions, mais d'agréables
surprises.^ P. IIuvelin, La notion de l'injuria daiis le très ancien droit romain
[P. BonfanteJ. Elude sérieuse sur le droit pénal primitif, parfois un peu para-
doxale. % Communications. Cicero, de imp. Gu. Pompéi 7, 18 [N. Via-
BOLLSTINO DI FILOLOGIA CLASSIGA. 229
nello]. Interprétation d'un passage controversé. — Scolies sur Properce [C.
Pascal]. Fournies par le ms. Ambros. I. 67. sup. du xv s. Plusieurs sco-
lies intéressantes, tlî N" 3, sept. Aristofane, TesmofoHazuse, vers, poetica da
Et. RoMAGNOLi [F. Fraccaroli]. Traduction bien vivante. % Aristotelis
TioXiTeîa 'A9r)va£wv, quartum éd. Fr. Blass ; Ethica Nicom. rec. Fr. Susemihl, 5
éd. ait. cnr. O. Apelt [C- 0. Zuretti]. Eloges. % Ant. Amante, Il mito di
Bellero fonte [P. Cesareo]. Critique rigoureuse, style négligé. H Terenti Adel-
phoe, revisione del testo, comm. di Giov. Cupainolo [Aug. Romizi]. Bonne
édition, mais commentaire trop volumineux. ^ G. Brakman, Bobiensia [S.
Gonsoli]. Nouvel examen du palimpseste de Rome qui a fourni à Mai les 10
scolies sur 12 discours de Gicéron. Corrections nouvelles. ^ E. Gaetani-
LovATELLi, Ricerche archeologiche [L. V.]. Réimpression d'articles, souvent
remaniés, qui se recommandent par l'érudition et la clarté d'exposition
habituelles de la savante comtesse. % Communications. Sur le discours
d'Appius Claudius Contre la paix avec Pyrrhus [A. CimaJ. Il ne faut pas 15
croire que Plutarque le rapporte exactement. — Petites notes sur Plaute
[Aur.-G. Amatucci]. Corrections pour Amph. 34, 73, 179. — César, B. civ. 3.
69, 4 [V. Brugnola] Il faut conserver le texte : eundem cursum confugerent,
^1[ N" 4, OCt. H. Trueber, De hymnu in Venerem Homerico [G. O. Zuretti].
Dissertation de Halle écrite avec un peu de précipitation. ^ Euripide, Oreste, 20
3« éd. p. H. Whil [P. Cesareo]. Édition faite par un homme supérieur, mais
qui n'explique pas toutes les difficultés, t Didymos, Kommentar zu Demos-
thenes (papyr. 9780) neb.st Wôrterbuch su Demosthenes Aristocratea (papyr. 5008),
bearb. v. H. Diels u. W. Schubart et même texte, par les mêmes dans
la coll. Teubner [C. 0. Zuretti]. Belles éditions. H Ag. Silvani, La pretesta 25
[G. Giambelli]. Abondance de notices historiques et littéraires, pas assez
de critique, f Horace, éd. Fr. Plessis et P. Lejay [V. Ussani]. Montre le
progrès des études philologiques et archéologiques en France. i[ A. Janke,
Auf Alexanders des Grossen Pfaden [G. de Sanctis]. Utile complément à l'ou-
vrage de Kromayer. ^ H. Thédbnat, Le forum romain, S^ éd. ; Gh. Huel- 30
SEN, Das Forum Romanum [E. Ferrero). Deux excellents guides, qui ont
chacun leur originalité. ^ Communications. Horace, Carm. 3, 7, 10 sq.
[P. Fossataro]. Passage à double entente. — Une inscription de Susa
et la famille de Gottius [E. Ferrero]. Renseignements nouveaux fournis
par cette inscr. ^^ N» 5, nov. Grbnfell and Hunt, The Oxyrhynchus 35
papyri, part 4 [G. 0. Zuretti]. Nouveaux textes classiques. ^ E. Drerup,
Homer [Id.]. Traite surtout des débuis de la culture hellénique, sans
s'occuper de la personnalité du poète. ^ Luciano, Scritti scelli, per cura
di G. Senigaglia fA. Gandiglio]. Utile. ^ Virgilio, Bucoliche dichiarate
ad uso délie scuole da A. Mangini [L. Cisorio], Indépendance de jugement, 40
commentaire sûr et génial. If Ad. Sghulten, VAfriea romana, trad. di
L. Gesano, cou pref. di Dante Vaglieri [L. Cantarelli]. Bonne traduction
par la conservatrice du musée national des thermes de Dioclétien*
f P. FOUCART, Le culte de Dionysos en Altique [Dom. Bassi]. Importance
exceptionnelle, mérite l'admiration des érudits. f Communications. 45
Petites notes lexicographiques [G. PierleoniJ. ME-raOeîv dans Xénophon
équivaut à l'italien « ribattere ». Sens particulier deûuox.tv£tv et de ÈTrtpptxvoç
en style cynégétique. — Narrationes fabularum [C Pascal]. Sommaires des
fables ou métamorphoses d'Ovide faussement attribuées à I.actance.
Aperçu des leçons fournies par le ms. de Naples IV, F, 3 du xie siècle. 50
t1[ N» 6, déc. Omero, Iliade commentata. da G. O. Zuretti, lib. 21-24
fP. Cesareo]. Commentaire excellent, sans préoccupations érudites. ^ Ad.
HoCK, Herodol und seine Geschichtswerk; Rob. Helbing, Die Pràpositionen
230 1904. — ITALIE.
bei Herodoi [V. Costanzi]. La première brochure fait regretter vivement la
mort de l'auteur; la seconde aurait besoin d'un index. \ Dus Marmor
Parium her. und erkl. v. Fel Jacoby [G. de SanctisJ. Excellente édition.
^ H. GoELZER, Nouveau dictionnaire fraiiçais-lalin [F. CalonghiJ. Le rp.
5 n'approuve pas certaines innovations et critique les traductions de aphone
et aphonie. 1[ Alfr. KappelmaGHBR, Studia Juvenaliana [L. V.]. Veut éta-
blir que Juvénal, disciple de Quintilien, a suivi ses conseils et imité Luci-
lius; les preuves sont en général insuffisantes. If L. Manfredi. L'u//imo
poeta classico di Roma, Cl. Rutilio Namaziano [G. Giambellij. Excellent résu-
jo mé de la question, avec des idées neuves. ^ E. Lambert. Uhistoire tradi-
tionnelle des XII Tables... [P. BonfanteJ. Dirigé contre l'école de Mommsen
avec une élégance courtoise. L'auteur, en comparant les autres législations,
veut trop généraliser. If Communications. D'une glorification probable
d'Isocrate, Phil. 63 fArt. Solari]. Au sujet de Conon, Isocrate est moins
16 exact que Ephore, dont nous avons le témoignage par Diodore. E. Ch.
Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'École française de
Rome. 24» année 1904. Observations sur un texte de Virgile, Enéide, VI. 779-
780 fEd. Maynial]. Pour le second de ces deux vers, il faut accepter l'expli-
cation de Servius qui voit dans " superum " un accusatif ; les geminae
20 cristae s'expliquent comme étant un attribut de Mars, attribut qui est
passé à son flls Romulus : exemples de ce fait sur quelques monuments. ^
Un document sur la Bibliothèque de S'* Croix de Jérusalem [G. Bourgin].
Cette bibl. a été versée dans la Bibl. Victor-Emmanuel à Rome.^ Les églises
ariennes de Rome à l'époque de la domination gothique fJ. Zeiller]. C'est seu-
25 lement grâce aux Goths que l'arianisme put s'organiser à Rome : indication
des églises qu'ils occupèrent ou construisirent. Tf Les derniers résultats des
fouilles de Salone fJ. Zeiller]. La basilique urbaine date seulement des
premières années du V« siècle ; de nouvelles preuves établissent aujour-
d'hui cette date. Les défenseurs de la légende de S' Domnius ne peuvent
30 tirer aucun parti des découvertes récentes accomplies dans les ruines de
Salone, pas plus à la basilique urbaine qu'aux basiliques cémitérales de
Monastésine et de Marusinae. ^ Étude sur la latinité de Pétrarque d'après
le livre 24 des Epistolae familiares [P. Hazard]. A mesure que les éditions
critiques des œuvres de Prétarque apparaîtront et qu'on cessera de
35 lui attribuer des fautes qu'il n'a pas commises, à mesure que la gram-
maire, mieux informée, se fera plus libérale et qu'on cessera de lui
attribuer des fautes qu'il a commises avec Cicéron, on sera moins sévère
pour sa latinité. % La clientèle des Claudii [E. Albertini] .Quand le Sabin
Atta Clausus, dans les premières années de la République, vint s'établir
40 à Rome, il amenait avec lui de nombreux clients ; ce fut là une
des raisons de son influence. La politique de la gens Claudia, comme
celle des antres gentes romaines, fut de conserver et d'accroître cette
clientèle. Quand les progrès de la plèbe rendirent de plus en plus difficile
le recrutement de la clientèle à l'intérieur de la ville, les Claudii, comme
45 les autres familles, cherchèrent à étendre leur influence à l'extérieur; ils
apportèrent à ce travail de propagande une énergie particulière, au point
de faire passer quelquefois leurs intérêts de famille avant l'intérêt national-
L'auteur suit ce travail ; il montre que c'est plus particulièrement en
Orient, dans les pays grecs surtout, que les Claudii surent trouver des
50 clients. Tout changea avec l'empire : les familles nobles perdirent leur
puissance; seule la protection de l'empereur ou de son entourage immédiat
pouvait être utile. Quand les Claudii arrivèrent à l'empire avec Tibère,
leur clientèle n'en fut pas véritablement augmentée, ou plutôt elle se per-
MITTEILUNGEN DES K. D. ARCHAEOL. INSTITUTS. ROM. ABTH. 231
dit dans la masse des sujets de l'empereur. On peut cependant constater
chez les empereurs Claudiens une sympathie persévérante pour les Grecs-
Les Glaudii n'ont pas été les représentants les plus étroits et les plus obs-
tinés de l'aristocratie conservatrice : Mommsen a depuis longtemps fait
justice de cette légende. ^ Inscriptions de Minturnes [Gh. Dubois]. 6 textes. 5
lî Chronique archéologique africaine. Neuvième rapport [St.GsellJ. 1. Archéo-
logie indigène, puiique, romaine; musées, etc. f L'auteur des Mirabilia
[L. Duchesne]. Cet auteur paraît être Benoît, chanoine de Saint-Pierre,
auteur d'un Ordo des cérémonies romaines, écrit sûrement, comme les
Mirabilia, avant la mort d'Innocent IL ^ Sur le sarcophage à scène nuptiale lo
de Sainl-Laurent-hors-les-Murs [Eug. AlbertiniJ. Rossbach a tort de soutenir
que ce sarcophage, comme, d'une façon générale, tous les monuments
romains à scènes nuptiales, n'est que la copie déformée et gâtée de modèles
grecs. L'artiste romain ne se révèle pas seulement par la manière réaliste
et un peu rude des têtes et des étoffes ; c'est une « dextrarum junctio » 15
bien romaine que représente la face principale ; et c'est une triade romaine
qui, au centre du couvercle, domine l'ensemble des reliefs : deux divinités
infernales qui gardent un caractère italique, malgré la contamination des
idées grecques; une divinité toute romaine, la Concorde, qui partage avec
la ville édifiée l'épilhète d'Eternelle. Albert Martin. 20
Mitteilungen des k. deutschen Archaeologischen Instituts. Rôzn.
Abth. Vol. XIX. Fasc. 1 et 2. Sur l'art alexandrin [E. Pfuhl] 1. Harueris
(2 pi.). Description d'une tête en marbre des îles grecques, qui se trouve au
Vatican et a été trouvée dans un sanctuaire de Liber près la Porte
Appienne. Elle a été publiée par Blondi dans les Monumenti Amaranziani ; 25
elle représente un personnage imberbe d'âge moyen, dont le crâne chauve
est couvert d'une mince calotte se relevant par devant par deux grosses
pointes et par derrière par deux petites. Comparaison avec des terres cuites
égyptiennes analogues représentant Harueris ou Horus ; ce serait donc
l'Horus égyptien. Détails sur l'art alexandrin et ses tendances. ^ Un 30
préfet d'Egypte, oncle des Sénèque [S. Cantarelli] Dans le Ad Helviam ma-
trem de consolatione, c. 19, Sénèque mentionne une tante, sœur de sa mère,
dont le mari, son oncle par conséquent, (avunculus), était mort sur le
navire qui le ramenait d'Egypte, où il avait séjourné seize ans comme
préfet. Les uns ont cru que c'était Vetrasius Polllo, mort en 32 ap. J.-C. 35
les autres Aemilius Reclus. G. montre que les quatre préfets de l'Egypte
en fonctions de 14 à 32 ap. J.-C. furent Aemilius Rectus, Lucius Seius
Strabo, Gaius Galerius et Vitrasius Pollio et que ce ne peut être que Gains
Galerius. ^ Un monument romain de l'empire avec une représentation du
temple de Quirinus [P. Hartwig] On a trouvé près des Thermes de Dioclé- 40
tien un petit nombre de fragments qui appartenaient à une construction
analogue à l'Ara Pacis. H. montre que sur l'un d'eux est représenté en
relief derrière la tête d'un flamine reconnaissable à l'apex, le templum ou
aedes Quirini bâti sur le Quirinal, consacré en 293 av. J.-C. par L. Papirius
Cursor, et qui incendié en 49 av. J.-C. fut reconstruit par Auguste en 16 45
av. J.-C. et subsista jusqu'à Constantin. Il conclut de certains détails
architecturaux et des reliefs que le monument auquel ces fragments appar-
tenaient fut élevé sous Caracalla, après la mort de son frère. ^ Le relief du
poète au Latran [K. Lohmeyer] Ce relief a été mal restauré ; il représente
un homme assis, ce n'est pas un artiste dramatique qui remémore son 50
rôle, mais un poète comique, d'après la forme des masques qui y figurent,
que sa muse vient aider dans son travail de composition. ^ Fouilles de
Pompéï. Le château d'eau [A. Mau] Description de ce château d'eau (fig.)
232 1904. - ITALIE.
trouvé à l'ouest de la Porte du Vésuve. ^ Remarques sur le monument
d'Ancyre [F. Koepp]. Explique l'opposition qu'il y a entre le titre « res
gestas et impensas » et l'inscription elle-même qui traite d'honorés, impen-
sas, res geslas. Art. de 29 p. f l.e cratère de Rutigliano [M. JattaJ. Descrip-
5 lion de ce cratère, haut de O^AO, trouvé à Rutigliano, dans la province de
Bari. On y voit des femmes qui se baignent, l'auteur doit être de l'école
d'Épictèle. ^ La fontaine (" cantharus ") de la cour de St-Pierre à Rome et
les fontaines à « pigna » antiques [Gh. HuelsenJ Revenant dans cet art. sur
la pomme de pin (pinea) du Vatican <cf. Mitth. 1903. R. d. R. 28, 211, 5>
10 H. commence par décrire le «cantharus» (fontaine avec une pomme de pin)
tel qu'il était avant 1605 dans la cour de St-Pierre, puis traite à nouveau la
question de la « pigna » après Petersen et Strzygowski, et arrive à la con-
clusion que la pomme de pin (pigna) était employée au commencement de
l'empire et déjà à l'époque hellénistique comme conduite d'eau, et n'était
is pas à l'origine un motif architectural. \ Nouveaux fragments des fastes
consulaires et triomphaux du Gapitole [id] Texte revu et commentaire de
trois nouveaux fragments de ces fastes capitolins publiés par Boni et qui
méritent d'être connus, le second surtout trouvé en janvier 1904, parce qu'il
complète un passage très contesté d'une tout autre manière qu'on ne le
20 faisait généralement, il appartient à la seconde colonne de la deuxième
table, Fragm. IX b. (G I. L P p. 21) et concerne l'année i35/.319. f La vieille
colonne à Pompéi [A. Mau] Etudie à nouveau cette colonne qu'il a décrite
dans Mitth. 1902 p. 305 <cf. R. d. R. 21, 250, 7> elle n'est pas comme le
croit Patroni une forme intermédiaire entre la colonne mycénienne et
25 la dorienne, elle ne peut pas davantage être datée de la fin du ix« s.
av. J.-G. : si elle affecte cette forme singulière, c'est que le bas n'a été
que dégrossi ^ Le récit sur Rome de Ilàrûn Ben Jahja [W. Luedtke]. Com-
plément au mémoire de Ig. Guidi publié en 1878 sur la description de Rome
dans les géographes Arabes.^ Nouvelles inscriptions [Gh. HuelsenJ. 1. Tabula
30 lusoria avec allusion à des faits historiques, qui permet de dater ce genre
de tables ; texte, commentaire; fragment d'inscr. trouvé sur l'Esquilin
datant de 197 ou 198; fragments divers; base en marbre portant une grande
inscr. de P. Aelius Apollinaris Arlenius qui doit dater de la première moitié
du IV* s. Autres inscr. trouvées près Preneste. 1[ Fouilles [E. Petersen].
35 Courtes mentions. Sardaigne, Apulie, Corneto, biga en bronze doré trouvée
à Norcia et actuellement à New- York, elle a moins d'importance qu'on ne
l'a cru ; son authenticité inspire quelques doutes. Temple de Quirinus
Pigna <cf. supra>î^ Fasc. 3. Harmodios et Aristogiton (1 pi.) [F. Hauser].
Ne veut pas reprendre à fond la question du groupe des tyrannicides traitée
40 excellemment par Patroni, mais étudier qques petits points de détail non
encore abordés ou non élucidés, à l'occasion de la publication d'un fragment
d'une oenochoé du Musée de Boston; il provient du tombeau deDoxileoset
date de 400 environ ; on y voit figuré le groupe des tyrannicides d'après
l'original qui figura un temps dans l'orchestre du théâtre d'Athènes, œuvre
45 de Kritios et de Nesiotès. Description, étude détaillée, ce que ce vase nous
apprend de nouveau sur le groupe lui-même. Le groupe d'Anténor, son
retour en Grèce entre 293 et 281 % Miscellanea epigraphica fL. Correra]. Lec-
ture nouvelle, texte et commentaire de G. L G. III, 5799 d'une importance
capitale pour l'histoire des institutions de Naples. Autres inscr. lat. ^ La
.50 céramique de l'Apulie préhellénique [M. Mayer]. III <cf. Mitth. XII et XIV.
cf. R. d. R. 22, 306, 14 et 24, 275, 12>. Dans ce 3« art. de 55 p. M. étudie la
Daunie (I pi. 11 fig.), sa céramique, les différents styles, les influences qui
s'y font sentir, la technique et les tendances; il passe ensuite à l'étude des
RIVISTA DI FILOLOGIA E d'ISTRUZIONE CLASSICA. 233
cratères, aux vases du type de Canosa ^ La Mula [E. Petersen]. Description
et étude d'un tombeau à coupole situé entre Quinte et Sesto Fiorenlino, à
droite de la route qui va dn Florence à Prato, mentionné par Helbig dans
cette revue 1885 p. 193; on le nomme la Mula f Chapiteau osque provenant
de Pietrabbondante [A. Schulten] Description comme complément à l'art, de 5
Delbriick, Baugeschichtliches aus Mittelitalien, Milth XVIII <cf. R. d. R. 28?
211, 44> ^^ Fasc. 4. Études de métrique sur des inscr. de Pompei [A. Mau].
Restitutions proposées pour quatre épigrammes, discussion et explication
f Nouvelle contribution à l'histoire de la Vénus de Médicis [L. Correra].
Lieu et époque où fut trouvée cette statue. ^ La céramique de l'Apulie 10
préhelléniqiie [M. Mayer]. Suite. Dans ce 4* art. <cf. snpra>. M. étudie la
forme des anses des cratères de Canosa, décrit ces cratères : il passe ensuite
à Ruvo et à son groupe, et aux cratères avec pied. Art. de 40 p. (2 pi. et
flg.). ^ Fronton sur Protogènes et Nealkès [E. Ilauler]. N'accepte pas les
conclusions de Six <Mitth. XVIII, 34 cf. R. d. R. 28, 44, 43>, montre que le IB
texte de Fronton porte bien : Protogenen minuta, et non pas venera, qu'on
a corrigé en tenera, et que tout ce passage n'attribue pas plus à Nealkè^
la grâce et la délicatesse, qu'il ne la refuse à Prologènes ^ Fastes consulaires
de Campanie [Ch. Huelsenj. Un fragment d'inscr. trouvé près de Teano,
l'ancienne Teanum Sidicinum en Campanie et publié par Egbert (Am. 20
Journ. of. Arch. 1905 p. 67) appartient aux fastes consulaires de cette cité,
dont on ne sait pas si elle était une colonie ou un municipe, il se rapporte
à l'année 46 ap. J.-C- H. le rapproche d'un autre fragment C. I. L. X. 4631 se
rapportant à l'année 289 ap. J.-G. et montre qu'il appartient à la même
liste, qui embrassait donc plus de 250 ans et était gravée sur marbre et 25
comptait plus de mille lignes. ^ Chaque livr. de cette revue contient en
outre un court bulletin de l'Inst. arch. allemand. Xs.
Rivista di filologia e d'istruzione classica. Année 32, 1904. Fasc 1.
Emendationes Arnobianae [C. Pascal] 9 pages de conjectures. 1[ L'oracle
d'Aetion [V. Costanzi]. Explication de l'oracle rapporté par Hérodote 5, 92 ; 30
les (iduvapxot dont il est question dans cet oracle ne sont pas les Bacchiades,
mais les tyrans des autres cités grecques ; étude sur l'état politique de la
Grèce à cette époque, dans l'intention de montrer que Corinthe alors a pu
songer h pratiquer une politique d'intervention ; deux appendices sur la
date des guerres de Messénie et sur l'époque de Pheidon d'Argos. ^ L'irra- 35
tionnel dans l'Iliade [G. de SanctisJ. Polémique contre Fraccaroli, qui, dans
sa réaction contre le rationalisme de la critique moderne (en particulier
contre C Robert dans ses Studien zur llios), est allé beaucoup trop loin;
il explique les contradictions que présente le poème en supposant que
l'œuvre primitive due à un grand poète a été remaniée par un interpolateur 40
d'esprit médiocre. Le crit. combat cette explication en étudiant en particu-
lier le chant VIII et le chant VII ; et il montre qu'il est plus simple de supposer
plusieurs poètes auteurs dont les chants ajoutés les uns aux autres auraient
ainsi constitué l'Iliade. ^ Questions historiques de syntaxe et de style latins
[R. Sabbadini] 1. L'ablatif absolu. 2. Appuleius Rudens et le latin néo- 45
africain: ^ La condition juridique des Vestales [Itala Santinelli]. L'auteur
examine en détail les droits qui étaient reconnus aux Vestales : pouvoir
prêter témoignage, pouvoir être honorées par des statues et surtout pouvoir
disposer de leurs biens par testament. Tous ces droits sont absolument
exceptionnels pour les femmes. La seule façon de les expliquer est d'ad- 50
mettre qu'aux éléments romains primitifs, qui ont servi à instituer le sacer-
doce des Vestales, ont été ajoutés des éléments nouveaux empruntés à
d'autres peuples, surtout aux Etrusques. % Les expéditions d'Autiochus
234 190i. — ITALIE.
Epiphane en Egypte [U. Mago]. M. raconte la guerre faite par Antiochus IV
à Ptolémée VI et terminée par l'ordre du sénat (cercle de Popilius). ^ Etymo-
logies grecques et latines [0. Nazari]. 12. "Av6pw7toç. 13. Encore èû-; f,û-;f|U-èu-
i\) t\). 1^4. KevTÉw, xovt6;, xévTpov et KévTaypoç. 15. Arjxw Xavôàvw Xr|6w, lat. latec
5 anc. ind. Râhu-s. 16. Lat. Racenus, gr. pâE, lat. fragum. ^ Le Moretum du
Pseudo-Virgile dans un ms. de Livonrne. Bibl. com. 112, 3, 24 [A. Solari].
Courte description et indication de quelques variantes. ^ W. Rhys-Robekts,
Demelrius On style [C. 0. Zuretti]. Suffisant, f Articles du même critique sur
J. Adam, The Republic of Plato, Soigné; Catalogus cod. astrol. Codices Italici
10 praeter Florent. Venet. Médiol. Rom., éloges; E. F. Kr.vuse, De Apollodoris
comicis, prouve qu'il y a eu deux poètes comiques de ce nom. E. Kemmer,
Die polare Ausdruckweise in der griech. Lilleratur, intéressant ; E. J. GoOD-
SPBBD, Greek Papyri from the Cairo Muséum, fait honneur à l'Univ. de Chicago.
\ H. RErCH, Der Mimus ; H. DiELS, Die Fragmente der Vorsokraliker [A. Cosat-
16 tinij. Importants.^ The Oxyrhynr.hus Papyri 3, éd. by B. P. Grenfell and A. S.
HuNT. [G.Fraccaroli]. Eloges. 1[ Harvard Studies, vol. 13 |D. Bassi]. Intéressant.
H. I. NbgriSOLI, Studio critico intomo aile Dionisiache di Nonno Panapolita
[D. Bassi]. Mauvais. ^ Articles de G. M. Golumba sur : J. Willems, Le sénat
romain de l'an 65 ap. J. C. Quelques réserves; 0. SCHULZ, Beiiràge zur Krilik
20 unserer litterarischen Ueberlieferung . Pas complètement satisfaisant; Festschrift
3U 0. Hirachsfeld 60. Geburtstage, intéressant; BOISSEVAIN, de BOOR, Bûttner-
WOBST, Excerpta historica iussu Imp. Conslantini Porphyrogenelt confecta,
important. ^ 0. Ravenna, Di Moschione e di Teodette poeti tragici [A. Wolff].
Bon travail posthume. % L. Savignoni e G. de Sangtis, Esplorazione archeo-
25 logica délie provincie occidentali di Creta [G. E. Rizzo]. De bons résultats, f
Articles de de Sanctis sur J. E. Breasted, The battle of Kadesh, intéressant;
Fed. Halbhbrr, Resli delV età micenea scoperli ad Hagia Triada presso Phaes-
tos ; L. Savignoni, Il vaso d'Hagia Triada, éloges ; J. Gentils, Trallato géné-
rale di archeologia e storia delV arte italica, etrusca e romana, nouv. éd. par
30 S. Ricci; L. Homo, Lexique de Topographie romaine; M. Besnier, L'île Tibc-
rine dans l'antiquité, excellents, t Art. de V. Costanzi sur G. M. Golumba,
Cassio Dione e le guerre galliche di Cesare, bon ; G. FbbrerO, Grandezza e de-
cadenza di Roma, éloges; G. Kaerts, Die anlike Idée der Oikumene ; G. Barba-
GALLO, La rovne délie società elleniche a lipo spartano, bons. \ Art. nécrologi-
35 que sur Th.Mommsen par de Sanctis. \^ Fasc. 2 Une concordance probable
entre Thucydide et Platon [V. Costanzi]. C-, suppose que la lettre %, repré-
sentant le chiffre 60, doit être rétablie dans le passage de Platon, Meaex.
p. 242 B., ce qui amène la concordance de ce passage avec Thuc. 1, 108. If
Enée traître [C. Pascal]. La légende de la trahison d'Enée envers sa patrie
40 est rappelée par Servius; un de ceux qui s'appliquèrent à la répandre est
le philosophe stoïcien Cornutus. H A propos des tragédies de Sénèque [A.
Cima]. 1. Observations sur l'usage delà" persona muta ". Dans l'emploi du
personnage muet, Sénèque n'a pas violé la vérité dramatique ; on peut lui re-
procher parfois un peu de pédanterie ; mais il est justifié si on le compare aux
45 modèles qu'il a suivis. 2. Sur la composition des Troyennes. 3. Sur la com-
position des Phéniciennes. \ Eur. Phoen. 1119-1122 et l'art figuré |N. Ter-
zaghi]. Ce passage d'Eur. est rapproché d'Esch. Sept chefs, 432 et de la re-
présentation donnée par la tasse de Vulci au Louvre. H i^ers. Sat. vi, 2 [S.
Consoli]. Explication du vers. ^ Notes sur le texte d'Ausone fL. VillanH.
50 6 p. d'explications et de conjectures^ ^ Un décadent de l'Antiquité [P. Ce-
sareol.2. L'auteur étudie surtout ces deux traits du génie de Callimaque :
le goût du petit, et le rationalisme. \ Quid Socratici senserint de recondi-
tarum interiorumque litterarum studiis inquiritur [A. Cosattinij. Ils ont
RIVISTA PI STORIA ANTICA. 235
sur les mathématiques pensé à peu près comme l'avaient fait Pascal et
Descartes qui jugeaient cette science très belle, mais, en somme, inutile.
f Articles de D. Bassi sur : Harvard studies 14, analyse; S. H. Butchkr,
Demosthenis orationes: C HUDE, Thucydidis historiae, éd. minor, éloges. % F.
SOLMSEN, Inscripiinnes graecae ad inluslrandas dialeclos selectae [A. Lévi]. 5
Utile. ^ G. Pascal, Plauto, I Captivi ; II. BOSSCHBR, De Plauti Curculione
disputalio [A. G. AmatucciJ. Eloges, f R. Pichon, Laclance [R. Sabbadini].
Bonne méthode. ^ R. Heinze, Virgils epische Technik [R. S.]. Bonne dé-
fense de Virgile. If Articles de G. F'errara sur les ouvrages suivants : G.
Costa, Fedro, le favole ; L. Mabil, Délie Islorie di Tito Livio, lib. H-5'i, tra- 10
duction; T. Gironi, P. Ovidio Nasone, l Fasti, traduction; Poeti Lalini mi-
nori. 1. Gratti, Cynegeticon; Ovidi de piscibus et feris; G. GlORNr, L'elegia
romana ; G. B. BONINO, Carmina selecla; A. PaSDERA, Le Catilinarie
di M. T. Cicérone. ^ G. HOSIUS, A. Gellii Noctium Atticarum libri XX;
J. MÛLLER, P. Cornelii Taciti opéra quae supersunt [L. Valmaggi]. Bons, f 15
K. PRAECHTER, Hierokles der Stoiker [A. Bersano]. Eloges, f Fr. Stâhlin,
Die Poésie in der plalonischen Philosophie [A. B.]. Analyse. ^ A. MiLLBT,
Introduction à l^éliide comparative des langues indo-européennes ; J. H.
MoULTON, The lectures of ihe Science of Language [0. Nazari]. Bons. ^
V. MoNTi, Sulla meleorologia nei poeti lalini [F. Caccialanza]. Suffisant. 20
ÎH Fasc. 3. Inventaire des mss. anciens grecs et latins de la Bibliothèque
Nationale de Turin qui ont été sauvés de l'incendie [E. Stampini]. Le cata-
logue des mss. grecs a été fait par G. de Sanctis. La Bibliothèque possé-
dait 406 mss. ; il en reste aujourd'hui 175, soit 38 membranacei et 137 car-
tacei ; à cela il faut ajouter 83 fragments de mss. cartacei; de plus, il reste 26
encore à l'Institut chimique de l'Uuiversité de Turin quelques fragments
qu'on essaie de sauver. Les mss. latins étaient, à ce qu'on peut conjectu-
rer, au nombre de 2475 ; il en reste 1067. Parmi les mss. disparus, deux des
plus importants sont les Célèbres Heures du duc de Berry avec peintures
de Van Eyck ou de son école, et les Scriptores Historiae Augustae avec 30
peintures de l'école de Pisanello ou de Matteo de' Pasti. Ces catalogues
sont rédigés très brièvement ; les auteurs se sont appliqués surtout à
indiquer l'état présent des mss. f^ Fasc. 4. Mort et résurrection dans
Lucrèce [C. Pascal]. L'auteur étudie le passage du liv. 3, vers 843-870; il
s'applique surtout à montrer que le morceau a une unité logique et qu'on 36
doit rejeter l'idée d'une lacune dans le texte, f L'étymologie de centaure
[A. Levi]. L'auteur examine les diverses tentatives qui ont été faites pour
expliquer ce mot ; aucune n'est satisfaisante. Peut-être faut-il voir dans
xÉvxaupô; une variante morphologique de xévTwp, dont le sens est « celui qui
pique » avec ici l'acception spéciale de « pasteur à cheval »; le mot est 40
formé de xevxe- et -upo-. Cf. Biugman, Griech. Gramm., 3" éd., 193; à l'ori-
gine la forme devait être xevxeupo; analogue à aXwpov. ^ Sur un fragment
d'Olympiodore [V. Costanzi]. Ce frag. est dans Photius, cod. 80 ; il est en
contradiction avec Zosime, 5, 26, 2 ; essai d'explication. ^ In Euripidis Iphi-
geniam Aulidensem adnotationes [F. Bersanetti]. 12 p. d'explications et de 45
conjectures. If Neniae et Laudationes funèbres [A. G. Amatucci]. Évolution
de la Nenia (funerea d'abord, puis praefica) qui donne ensuite naissance
à la laudatio et enfin se transforme en thrène sous l'influence grecque,
tandis qu'en Grèce elle se transforme d'abord en thrène, ensuite en ).6yoi;
ÈTTiTâçtoç. Albert Martin. 60
Rivista di storia antica. An. 8, fasc. 1. Recherches sur la « anonymi
tolius orbis descriptio » [A. Romano]. La rédaction anonyme publiée par
Godefroy, d'après un ms. perdu, et la rédaction éditée par Mai (d'après un
23fi 1904. - ITALIE.
ms. de La Cava) et MûUer (sur le Paris. 7418) dérivent toutes deux d'une
vieille traduction latine d'un texte grec, lequel a été employé directement
par Ammieu Marcellin. ^ Des Vittumuli chercheurs d'or et d'autres ques-
tions connexes [A. Bellotti]. Suite. Recherches sur la bataille du Tessin
5 entre Scipion et Annibal. Conclusions : Vittumuli signifie « fouilleurs » et
désigne une classe d'ouvriers occupés à la fouille des terrains aurifères ; ils
se trouvaient dans la province de Verceil, près de la Dora et de l'Elvo, et
dans celle de Novare le long du Tessin, entre Varallo Pombia et Bornago.
Partout où ils se rendaient pour exercer leur profession, ils établissaient
îO des cabanes formant, un village. Annibal campa entre les Vittumuli du
Tessin et eut là avec Scipion une simple rencontre, non une bataille ran-
gée. Victumviae était un bourg sur la rive droite du Pô, entre Plaisance et
Crémone. ^ Les relations entre l'empire romain et l'Arménie au temps
d'Auguste [A. Abbruzzese]. Suite et fin. ^ Ad Ezechielem poetam jndaeum
16 curae secundae [K. Kuiper]. 1. De Eusebii codicibus Romanis et Leidensi.
2. De Ezechielis studiis Euripideis. 3. Quaeriiur quid in Ezechielis poemate
signiflcet o &tXoc, lôyoç. 4. De Libya palria Rhagueiisac de ejus régis farailia.
If Les Vandales en Sicile [P. F, Garofalo]. Il n'est pas certain qu'au v^ siècle
ils aient possédé toute la Sicile, if Les données de l'anthropologie et le
20 critérium chronologique, à propos des Siculi et des Ilelhei-Pelasgi
[V. Giuffrida Rnggeri]. Il ne faut pas demander à l'anthropologie plus
qu'elle ne peut donner ; de Cara, dans son grand ouvrage, en a parfois
abusé. If Pour un passage oublié [Garolina Lanzani]. Valeur d'un pas-
sage de Diodore à propos des recherches sur Pausanias, publiées dans le
26 vol. préc. If Miscellanea sur les Scriptores historiae Augustae [N. Vulic].
Examen de diverses contradictions. ^ De l'ère d'Eunius sur la fondation
de Rome [L. Holzapfel]. Lorsqu'Ennius écrit : Septingeuti sunt paulo plus aut
minus anni, il plaçait la fondation de Rome au ix» s., conformément à des
traditions encore en faveur sous l'Empire, suivant la date adoptée pour la
30 destruction de Troie. ^ La survivance de la royauté dans la République
romaine [V. Costanzi]. Dissertation sur le rex et la regina sacrorum. ^%
Fasc. 2. L'œuvre d'Hellanicus de Mitylène dans la rédaction de la liste des
rois athéniens [V. Costanzi]. Ilellanicus a dressé une liste avec des ressour-
ces inconnues, laquelle n'a plus reçu aucune addition. Recherche de ses
35 sources. Appendice. Excursus 1 : la ^eveâ dans Hellanicus ; 2 : Ion dans la
poésie généalogique. Fin dans le n» suiv. ^ Recherches chronologiques sur
le poète tragique Agathon [V. Grescini]. Incertitude des témoignages, les
dates de 405 et de 399 pour sa mort ne sont pas certaines. Agathon aura été
oublié comme une jolie femme célèbre qu'on délaisse dès que surgit une
40 autre beauté. ^ Dion Gassius 38, 31, 3 fN. Vulic]. Essai de concilier le texte
de Dion avec celui de César, sur les intentions des Helvètes, f Pytheas de
Marseille. Suite [G. V. Callegari]. 4. Du promontorium sacrum au prom.
Orcas. % Les oracles grecs au temps dos guerres persiques [G. LanzaniJ.
Suite dans le n^ suiv. Les oracles dans Hérodote, impartialité de ses infor-
4B mations. Delphes au temps de la révolution ionienne; oracle de Milet ;
relations entre Delphes et Sparte ; Delphes et la politique athénienne. Oracle
relatif à la guerre contre Argos ; conduite de Giéomène. Spiirte et Athènes
contre la Perse ; déposition de Demaratos; changeiuents politiques à Sparte.
Silence de l'oracle sur les faits de l'an 490, conduite des Alcméonitles après
60 la bataille de Marathon. Manœuvres des Pisistratides à la Cour de Perse ;
prédictions d'Onomacritos ; Pindare et la 7^ pythique. Delphes comme ôtre
politique, ses aspirations, caractère international de ses intérêts sacerdo-
taux. Conduite des Argieas, politique d'Argos vis-à-vis des autres états
MNEMOSYNE. 237
grec?. Mission de Cadmus à Delphes de la part de Gélon. Mission des Grecs
aux Cretois. Consultation de l'oracle par les Athéniens en 480, question
de son authenticité ; rôle de Thémistocle. Valeur du témoignage d'Héro-
dote 7, 132. Oracle relatif à Léonidas, etc. Oracle avant la bataille de Platée,
sa \aleur historique, etc. Conduite de l'oracle de Delphes envers les Grecs 5
vainqueurs. ^ Encore sur les hectemores athéniens [G. NiccoliniJ. Examen
des solutions proposées par Costanzi et par De Sanctis, qui voient en eux
des petits propriétaires ou des représentants d'un crédit foncier ou agraire.^
Sur les Vittumuli [T. Montanarij . Observations sur l'article de Bellotti
mentionné ci-dessus. ^ Sur les relations d'Annibal avec les peuples situés 10
entre l'Hèbre et le Pô [Id.]. f^ Fasc. 3-4. La maison arienne des temps les
plus reculés à l'époque historique [F. Gordenons]. Avec reproductions
d'urnes archaïques donnant l'image de l'habitation. ^ Claudia Atte, affran-
chie de Néron [L. ParmeggianiJ. La meilleure amie de Néron doit-être
morte en Sardaigne, et c'est probablement elle-même qui y a bâti un temple 15
à Gérés, et elle n'a pas exercé d« mauvaise influence sur Néron. ^ A
propos de la publication de Kuntz sur Polybe et son œuvre [T. Montanari].
Sauf qu'il a confondu le Rhône avec la Durance, Polybe est très exact et a
visité lui-même les pays très souvent avant d'écrire. ^ La production
moyenne des céréales et de la vigne en Grèce, en Sicile et dans l'Italie 20
antique [G. Barbagallo]. Essai de statistique sur les récoltes de l'antiquité
comparées à celles des temps modernes. ^ Quand et pourquoi les Romains
occupèrent-ils la Sardaigne [N. Vianello]. Rome occupa la Sardaigne en l'an
517-237 par mesure de sécurité, pour forcer Amilcar à chercher en Espagne
une base d'opérations. ^ Le mythe des Argonautes dans la poésie grecque 25
avant Apollonius de Rhodes [A. Boselli]. Examen des témoignages fournis
par les poètes épiques, lyriques, dramatiques et les épiques alexandrins. A
suivre, f Chronique sur la stèle archaïque du Forum romain. Suite [G. Tro-
peaj. Analyse des mémoires de A. Ludw^ig et de Oliviero Jozzi. ^ Chronique
scientifique de l'étranger [Id.]. Cours faits à la Sorbonne par A. Croiset et 30
J. Martha. % Pitheas de Marseille [G. V. Callegarij. Suite. 5. Thule
(à suivre). ^ Bulletin bibliographique. E. Gh.
PAYS-BAS 35
Rédacteur général : Paul Lejay.
Mnexnosyne. T. XXXII. N» 1. Obseruationes criticae ad Demosthenem
[S. A. Naber]. Corrections et discussion de passages des discours, pp. 909 à 40
1386. P. 2 : le nombre d'hommes que pouvait porter un navire de commerce
était assez considérable, 276 (Act. Apost., 27, 37), 600 (Josèphe, Vie, 15).
P. 25, TT^v àpxV oùSà au sens de « omnino non ». P. 34, adjectifs composés
avec ÛTtép : ÛTtepdwxpdcxrii;, ÛTiepàvôpwTTo;, ÛTtepyûvatxoç, ÛTtepeS^xoffxdç, etc. P. 35,
les anciens n'ont pu employer xéw; pour £wç, comme le croit Blass;les45
règles métriques de Blass sont fort incertaines, puisqu'il les corrige conti-
nuellement. P. 36, les orateurs en général étaient fort ignorants de leur
histoire nationale, excepté Isocrate. H De lepida quadam apud Pollucem
fabula in integrum restituenda [J. J. Hartman]. PoUux I, 30 suiv. Bekker.
1[ De Mercurio qui <\>>Jxo'KoiLn6t; dicitur [J. van WageningenJ. Sur Virg., En. IV, 50
242-2'i6. Mercure gouverne lésâmes, les conduit aux enfers, les en fait sortir
pour une nouvelle vie (VI, 749 deus désigne Mercure). Virgile, suivant les
traces d'Homère (IL, 24, 445), lui donne une seconde fonction, « dat somnos
238 1904. — PAYS-BAS.
adimilque », ce qui doit s'entendre au sens propre, non du sommeil de la
mort. Le troisième point, « lumina morte résignât », s'explique par la cou-
tume des Romains qui fermaient d'abord les yeux des morts, puis les
rouvraient sur le bûcher (PL, N. H., XI, 150), pour que l'âme pût trouver
6 son chemin. Cette pratique, antérieure à la doctrine d'un Mercure psycho-
pompe, a été ensuite conciliée avec elle; de même que le dieu touche de sa
baguette les yeux de ceux qui sont éveillés ou endormis (Od. 24, 3), il ouvre
aussi les yeux des morts avant le passage aux enfers. Virgile attribue de
même un autre usage funèbre, accompli eu réalité par l'homme, à une
10 déesse, Proserpine ou Iris (cf. Macrobe, V, 19, 4), celui de couper quelques
cheveux pour consacrer le défunt aux dieux infernaux (IV, 696). ^ Ad
Plutarchum |J. J. IL]. Flamin., 5, lire èxqÛo-t];, non è-/oj(ia;. If Tacitea [J. J.
Hartmann]. 18. Ad sex priores Annalium libros annotationes uariae. P.53
immensus est une épilhète favorite chez Tacite. 19. Ad sex Annalium libros
15 posteriores annotationes uariae. If Ad Plutarchum [J. J. H.]. Coriol. 18. ^
Obseruatiunculae de iure romano [J. C. Naber S. A. lil.]. 90. De lege com-
missoria. ^ Ad Tacitum et Velleium Paterculum [H. van Ilerwerden]. L Ad
Taciti Hislorias. A propos de l'édition J. van der Vliet. 2. Ad Velleium
Paterculum. A propos de l'édition R, EUis. Opus, « genre littéraire » I, 5,
20 1 ; 17, 3 ; 4 ; II, 9, 6 ; 36, 3 extr. (p. 98). ^ De thorace apud Homerum [M. Valeton]-
Le mot ôwpv)^ désigne une tunique de lin, E 99 suiv., 189, 282; A 152 suiv. (Y 414
suiv.); A 234 suiv.; le mot a le même sens, ou levers interpolé dans F 357-360
(H. 251-254), A 436; passages douteux. H Ad Plutarchum [J. J. H.]. Themist. 4.
K^ N" 2. Tacitea [J. J. Hartman]. 20. Ad Historias adnotationes uariae. ^ Vita
25 Persil p. 241 Jahn [P. IL D.]. Au lieu de clarni, lire : carnis. ^ De thorace
apud Homerum [M. Valeton]. C'est une cuirasse d'airain, 0 194, S 460, T
371, A 19, W 560, O 529, Il 304, W 811 suiv., 2 610. ©wprjaaeiv avait à l'origine
le sens de « se vêtir »; il a pris le sens de « .s'armer », parce que d'ordi-
naire les hommes de l'époque mycénienne étaient nus. Du rapport de cette
30 pièce avec les autres parties de l'armement. Expressions qui impliquent
î'idée de OtopYj^ Distinctions des parties de l'Iliade et de l'Odyssée à ce point
de vue. Les parties où le mot désigne un vêtement sont plus anciennes.
Index des passages cités (12 colonnes). % Commeutum Aeli Donati in Teren-
tium [H. T. Karsten]. Le principal auteur de scolies après Donat est un
36 amateur de philosophie, qui vivait avant le milieu du vi* siècle, date de
notre conglomérat. On trouve de ses notes dans les deux rédactions des
notes du Phormion. Scolies qui peuvent lui être attribuées, groupées sous
cinq chefs : differentiae uerborum, definitiones uerborum, interpretatio
sententiarum, foimule : non... sed..., formules interrogatives. Étude des
40 scolies de même provenance de Ph. II, 3. ^ Verborum monstra [II. v. H.].
Dans B. C. H., 1901, p. 21 et 25, aÙToXtTtetv et aÛTOçaefvetv ! Ne faut-il pas
lire : auOi XtTTwv et «pit <paeivo|jiévir)v ? ^ Apuleiana [C. G. Voligraff]. Corrections
aux Métamorphoses. ^ Hesychiana [IL van Herwerden]. ^ Ad Tibuilum
I, VII, 39 suiv. (J. J. Hartman], Lire au v. 40 : laetitiae dissoluenda. % Ad
46 Plutarchum fJ. J. H.]. Marc. 3. f Ad Solonis fragmentum XIII [J. van
Leeuwen J. f.J. V. 34, lire : eî'aiJToy; 36 : élnlai poaxdtieOa. ^ Ad Plutarchum
(J. J. H.]. Caes. 38. H Ad Xenoph. Anab. IV, vi, 1 [M. V.J. î[1[ N° 3. Animaduersio-
nes ad duas fabulas Aristophanis uuperrimealano vanLeuwen éditas fil. van
Herwerden]. Lysistrala et les Themophories. Soph. O. R. 2, ôoiÇETe signifie eow;
60 TtpoffxâOïidOe (Suidas). ^ Duae Cobeti correctiones ineditae in Scymnum Chium
[H. V. H.]. î Ad Liuium [P. H. Damsté]. Livres XXI-XXVII. 1[ 'OSÛffcreuî
[J. Vûrtheim]. Il y a deux formes 'Gôûcrexeu; et 'OX0<T<jeuc. La seconde forme
est la plus ancienne et a été altérée par étymologie plus ou moins savante
ERANOS. 239
d'après ôSûaffOjxat. L'o initial est formatif : cf. Oileus et Iléus, 'OaÇo; et "AÇo;,
'Oêptàpsuç (liés. Th. 617) et Bpiàpsuç. Dès lors, on a la racine luk et 'o-Xux-
jeu; signifie : Lucidus. ^ Commentum Aeli Donati ad Terentium [H. T.
Karsten]. 2. Autres interpolateurs de Donat : 1° Magister A : suit fidèlement
Donat, le répète, l'explique, n'ajoute rien que des choses très faciles à s
supposer, au moyen de ergo, nam, enim, et est, id est, al(iter) ; 2» Magister
B, qui s'attache surtout à expliquer les expressions elliptiques, même les
plus simples, par deest. deest... ut sit etc. ; 3° Magister G, qui attaque
librement ses devanciers et Donat, cite Virgile, quelquefois Cicéron, mais
le plus souvent à tort; ressemble au philosophe, mais ne fait jamais de iO
philosophie; ses notes sont introduites par sed, aut, vel, etc. 4» Magister
D, qui ressemble à A, mais donne des explications qui lui sont particulières.
t Hengeuinius? [P. J. M. van Gils] Personnage inventé par F. Marx, d'après
des essais de plume où il faut lire : hoc ieiunium < signalé déjà Revue
critique, 1B février 1895 >. ^ De lapide nuper Athenis in arce inuento ^^
[E. van HilleJ. Catalogue du trésor du Parthénon. f^ N" 4 Adnotationes criticsB
ad Lycurgi Leocrateam [S. A. Naleer]. C'est une médiocre déclamation :
Lycurgue est le dernier des orateurs attiques, si on le juge par ce discours.
Corrections. P. 356, sur le fragment de l'Erechthée d'Euripide; p. 357, sur le
fragment de Tyrtée. % Ad scholia Pacis Aristophanis [J. v. L. J, f.]. ^ Epi- *o
graphica : De inscriptionibus in insula Prote nuper inuentis [J. H. W.
Strijd]. Proté est une île voisine de Sphactérie. La plupart des inscr. sont
dues à des matelots. 23 textes. ^ De absurdissimo quodam quod Cicerouis
epistulis legitur uitio [J. J. Hartman]. I, i, 2, lire : Marcellinum tibi iratum
esse scribis. 1[ Ad Ov. Her. xx, 4 [P. H. D.]. Lire : cui meus. If De Ovidio 26
pœta commentatio [J. J. Hartmann]. Sur les Métamorphoses. 1. Emploi des
vers lourds (à quatre spondées initiaux, ou à trois spondées et spondée
cinquième) pour peindre un effort ou un retard, pour exprimer
l'étonnement ou l'admiration, pour exprimer d'autres sentiments
(douleur, colère, etc.) ; 153 en tout, contre 29 échappés sans motif, 30
dont 19 dans les livres XIV et XV, qui, par suite, paraissent avoir
été moins travaillés. 2. La césure trochaïque chez les poètes latins au
quatrième pied. Évitée dans Homère, elle est assez fréquente chez les
poètes latins : 63 cas sur 777 vers dans Met. I, 16 sur 3'J8 dans le Jugement
des armes, 67 sur 1200 env. dans les Amours, 1 sur 27 vers dans le livre IV 3^
de l'Enéide, 25 sur 237 dans l'Epicedium Drusi. Lés poètes latins n'ont pas
ignoré la loi, ils s'y sont conformés dans la mesure où ils étaient plus
soignés, mais sans s'y tenir absolument. 3. XIII, 400 suiv., XIV et XV
n'ont pas la diction facile et élégante des livres précédents et contiennent
beaucoup d'expressions entortillées. 64 exemples graves. 4, Originalité et *o
art d'Ovide. Étude de l'épisode de Céyx et d'Alcyone, le chef-d'œuvre des
Met. ^ De lapide nuper Athenis in arce inuento [E. van Hille]. Suite du
o» 3. % Obseruatiunculse de iure romano [J. C. Naber S. A. fil.]. 91. Ad sextam
Isaei. t Ad Cratinum [v. L.]. Sur l'argumeni du Dionysalexander (pap.
d'Oxyrhynque, t. IV). 1[ Homerica [J, van Leeuwen]. 23. Le ms. A. de 45
l'Iliade. Sur le contenu des pages. ^ Momseni epistulaelV. à J. C. G. Boot;
« argument! tenuioris ». Paul Lhjay.
SUÈDE ET NORVÈGE ^
Rédacteur général : Johann-Ludwiq Heiberg.
Eranos. Acta philologica Suecaua. V(1904) fasc. 3 et 4 De gerundiis et
240 1904. — SUÈDE ET NORVÈGE.
gerundivislatinis[F. Gustafsson] Après avoir montré antérieurement (1898)
que le datif latin servait aussi à exprimer des rapports locaux pour lesquels
on emploie d'habitude les prépositions ad, aute, prae, et que l'on peut par
cet emploi du datif expliquer en partie le sens modal des adjectifs verbaux
5 en-ndus en latin (gerundiva). G. dans ce mémoire lu au congrès des philo-
logues à Upsal en 1902 montre que les gerundiva sont moins anciens que
les gérondifs (gerundia) et eu sont sortis. ^ Nouvelles remarques sur les
Perses de Timothée |0. A. Danielsson] Complétant un art. paru dans le
fasc. I de ce vol. <cf. H. d. R. 28, 219, 37> D. ajoute un certain nombre
10 d'observations, de corrections ou restitutions au texte de ce nome, qui
lui sont suggérées par les travaux parus en divers pays. ^ La liste des
noms de plantes de Neophytos Prodomenos [W. Lundstrôm] L. qui a l'in-
tention de publier une éd. de lexica botanica donne ici le dictionnaire
botanique de Neophytos d'après trois mss. Marc. cl. V cod. 13 (xiv* s). Vat.
16 Pal. gr. 77 (xv<= s) et Berol. Phil. 1570 saec xvi. Suit une étude sur l'activité
littéraire de N. P. et une liste de ses ouvrages connus. 4 sur la théologie,
4 sur Aristote, 3 sur la grammaire et le vocabulaire, poésies. Portrait que
trace de lui dans un poème diffamatoire son contemporain Joh. Katrares.
Il était moine orthodoxe et vivait au xive s. ^ Nontio et nuntio, sim
20 [A. W. Ahlberg] Solmsen, Studien zur latein. Lautgeschichte p. 82 sq.
à propos des syllabes ave ove au milieu des mots a établi cette loi que
a ve >/ se change en « o » et que ces voyelles mises en contact se contrac-
tent en ô : lavetos = laotos = lotos : conventio = coontio = contio. 11
admet qqs eiceplions, mais u'exijlique pas au gré de A. des mots comme
28 nontio, nuntio = noventio. L'auteur propose de dire que partout où les
syllabes ove, ovi, ovo sont au milieu du mot, la voyelle qui suit le v
s'élide. 1, Si la seconde syllabe se terminait par des voyelles, ou a la
voyelle ou, qui se changerait en û, comme la diphtongue « ou » provenant
de « eu ». 2, Si un n suit les voyelles finales de cette seconde syllabe, il
30 devenait n, alors ovn se changeait en « ovon > puis en « on ». Exemples.
Explication des doubles formes uondinum et nundinum : nontio et nuntio.
Z.
Norsh Theologish Tidsskrift, t. V, 1904. Le culte des astres dans les
régions sémitiques [K. Vold]. Aperçu du culte des astres chez les Ghaidéens
35 et les Assyriens et dans toutes les religions sémitiques, qui l'ont emprunté
aux Ghaidéens.
Skrifter udgivne af Videnskabs-Selshabet i Gristiania 1903, classe
d'histoire et de philosophie (Christiania 1904). Étude sur l'histoire ancienne
[P. O. Schjoett] L'état ancien et la constitution laconienne. L'aristocratie
M athénienne. ^ L'inscription pré-hellénique de Lemnos [A. Torp]. La langue
de l'inscr. célèbre de Lemnos n'est pas étrusque proprement dit, mais il y a
de l'affinité avec l'étrusque ; c'est sans doute la langue de la population pré-
hellénique, des Pélasges. Contributions nombreuses à la langue étrusque
et sur un point de la carienne. J. L. IL
45 Upsala Universitets Ârsskrift. 1903. Appendices. Actes de la Société
de linguistique d'Upsal. Les fouilles à Larisse [Kjellberg] G. r. provisoire
des fouilles que l'auteur a faites en 1904, en compagnie du D' Bohlay, con-
servateur du Musée Fridriciauum, a Gassel, sur l'emplacement de l'an-
cienne Larisse éolienne située à 40 kilomètres de Smyrne, pour étudier
50 l'histoire de la civilisation éolienne et ionienne du 9» au 6* siècle av. J.-G.
L'art ornemental de cette période emprunte ses motifs à la nature et l'or-
nementation géométrique n'est que seeondaire. Histoire de Larisse. Les
recherches faites dans la nécropole. Parmi les 161 tombes explorées, deux
ANZEIGER FUR SCHWEIZERISCHE ALTERTUMSKUNDE. 241
seulement sont à incinération ; ces tombes datent probablement du 6» siècle
av. J.-G. Les objets funéraires et les poteries. Ruines des constructions
qui entouraient le cimetière. Les citernes. Restes d'un chapiteau et d'au-
tres parties de colonnes. Fragments de deux acrotères et de volutes en
terre cuite. Des fragments assez nombreux de fontaines de deux types 5
principaux : celui à tête de lion et celui à tète de phoque. Des plaques en
terre cuite avec des ornements et des figures. — 82 pages avec 5 figures.
% Athena Phoinike [Per Odelberg.] <ï>oivtxifi, dans 'Aôrivâ <ï«otvixYi à Gorinthe,
est un substantif, une forme féminine correspondant à ô (potvsÇ, le palmier.
'AOrjvâ ^otvt'xr) serait donc l'Athena dont le palmier était l'arbre sacré. Dans 10
les temps les plus anciens, la palme était le symbole de la victoire. Ce
n'est que plus tard que l'olive fut consacrée à Alhena. Il ne faut donc pas
voir dans cette épithète uue influence sémitique. A. E.
SUISSE
Rédacteur général : J. Le Goultre
Anzeiger fur Schweizerische Altertumskunde. N. F. VI p. L Trou- 20
vailles archéologiq les dans les cantons de S'-Gall et Appenzell [Ileierli]
Fin. Les restes romains de ces cantons sont peu nombreux. Ils proviennent
d'nne route qui se séparait à Magia (Maienfeld) de celle qui allait de
Gurla à Brigantium et se dirigeait sur Turicum. \ Aveuticensia [Mayor]
III. Gouteau à manche d'ivoire sculpté représentant deux gladiateurs 2»
(Suite). Etude de quelques représentations analogues. 1. Fragment d'un haut
relief (Musée d'Aubonne) avec planche. Monument représentant un oplo-
machus (qui aurait eu le même armement, ou peu s'en faut, que le secutor)
combattant contre un Thrace. La destination primitive en est inconnue ;
eu tout cas, ce n'est pas le monument funéraire d'un gladiateur. ^ La 30
mosaïque antique [D. VloUier]. Extrait de l'article sur l'opus musivum
(Dict. des antiquités) de Gauckler, avec applications aux mosaïques décou-
vertes en Suisse. U Nouvelles des cantons. Découverte à Sion de tombes
romaines avec bijoux en bronze. W N" 2 et 3. Aveuticensia [Mayor] (suite).
2. Figurine en bronze (Musée d'Avenches) représentant un secutor. 3. Figuri- 35
ne en bronze (Musée historique de Bâle) représentant un gladiateur thrace
en caricature. 4. Petit casque eu bronze (Musée d'Avenches) qui doit être
celui d'un secutor et avoir servi d'ex-voto. 5. Petit casque en bronze (Musée
Fol à Genève). 6-7. Fragments de vases en terre rouge lustrée. 8-12. Lampes
en terre cuite. Une lampe du Musée Fol (Genève) représente un gladiateur 40
dont le casque n'a point de visière et qui porte un bouclier de forme
oblongue, manifestement cintré sur les bords et présentant une forte
arrête médiane avec renflement central; ce doit être un murmillo. 22-23.
Intailles. \ Le dieu thrace Héros [Burckhardt-Biedermann]. Cette divinité
de la chasse est nommée dans une inscr. dé Seegraben (canton de Zurich). 45
aujourd'hui au Musée national qui doit avoir pour auteur un soldat thrace.
^ Nouvelles diverses. Inscriptions latines de Vindouissa. Exposition de la
dernière mosaïque trouvée à Avenches. Restes d'une villa romaine à Gom-
mugny (Vaud). \% N" 4. Aveuticensia [Mayor]. IV. Un cachet d'oculiste
romain. Trouvé à Avenches, il porte les lettres GOE, mais la partie 50
brisée devait présenter la Qn du mot qui devait être cœnon. Il a un
manche (ce qui est un cas unique) sur une face duquel on voit un signe
triangulaire qui devait avoir la valeur d'une formule, sur une autre les
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904. XXIX. — 17
242 1904. — SUISSE.
lettres CO et C, sur une troisième les lettres OR. Le cœnon est un collyre
mentionné par Aetius et dont le nom se retrouve sur quelques autres
cachets. Les coiiculae (dont l'auteur publie trois exemplaires originaires
d'Aveuches) devaient servir aux oculistes. % Nouvelles des cantons.
6 Découverte à Avenches d'une chambre de bain recouverte de dalles en mar-
bre blano— à Winterthurd'unaureus inédit de Vespasien. J. Le Coultrb.
Revue de théologie et de philosophie, 37* année 1904 2" liv. Les
papyrus |Fr. LadameJ. Après qqs mots d'introduction sur la nature et l'his-
toire des papyrus, L. donne un bref aperçu des travaux des papyrologues.
10 11 divisp l'histoire des trouvailles de papyrus en Egypte en trois périodes :
la première de 1778-1865, qui donne surtout des papyrus de l'époque ptolé-
maïque ; la seconde débute vers 1877, les papyrus viennent presque tous
alors du Fayoum ; collection de l'Archiduc R-nier; la troisième est celle
que nous traversons où rien n'est laissé au hasard : travaux de Flinders
16 Pétrie, de Grenfell et Hunt, papyrus d'Oxyrhynchus : textes chrétiens et
bibliques : papyrus de Tebtunis ; papyrus Amherst. 11 cite ensuite les
textes qui se rapportent au Nouv. Testament, qui en donnent quelques
fragments, ou qui sont de nature à nous instruire sur l'histoire de Jésus,
en faisant remarquer que les morceaux découverts sont très mutilés et
80 ne se composent que de quelques lignes. X.
TABLES
DE L\
REVUE DES REVUES
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque désignent des études sur des
passages isolés dans les auteurs. — Chaque chiffre peut noter des articles
consécutifs sur un même sujet. — Les comptes rendus d'un même ouvrage
ne sont pas tous relevés ; on en pourra dresser la liste avec le nom de
l'auteur et les références de la troisième table. — L'abréviation suiv. signale
généralement des articles non consécutifs sur un même sujet dans un
même recueil.
accent gr. 75,3i. 112.48. 158,43. 160,9.47.
ni.l8. — lat. 81,51. 111,47. 129,45.
141,.32. 142.8.42.
Accius 39,6. 86.40*. 206,14.
accord lat. 7,27. 199.15.
AcroQ 7,42. ;{4.49. 117,50. 216,47.
Acropoiite (George) 23,7. .30,49.
Acta aposioloriim 15,8. 171,27.
Acta senalus 94,4. 105,22.
Adonis 22,34.
adverbes gr. 179,3. 181,11. — lat. 113,13.
119,16.18.
Afrique 16.11. 92,28. 144,29 suiv. 148.49
suiv. 155,9. 157,1,37. 161,10. 162,52.
202,26. 231,6.
AgathoD 206,8. 236,37.
Alcamène 47,25. 92,32.
Alchimie 215,18.
Alciphron 25,45. 95,4. 133,36.
Alcuin 84,31.
Aldhelm 34,32.
Alexandre le grand 18.52. 49,13. 71,46.
84,42. 131,26. 157,3. 197,25.
Alexandrie 86,42. 89,20.
alexandrine (littérature) 94,31. 104,53,
Alfius Fiavus 175.:<6.
allitération 6.36. 18.51.
alphabet 9,31. 141,6 — lat. 9.S,32.
Aliercatio intfr Simonem ludaeum et
Theophilum christianum 117,2.
Ambroise (saint) 6,41. 7,2. 20,44. 21,44.
44,35,53.
Ammien Marcellin 5,42. 6,41. 23,24. 2Q,
44. 28,11. 236,3.
amours 95,13.
Arapelius 21,10.
Amphiloque d'Iconiurn 44,30.
Anaxagnre 214,21.
Anaximène de Lampsaque 41,27. 42,11.
Annales 14.30.
Anonymus Argentinensis 105,46.
Anthologie gr. 205,5j*.
Anthologie latine (de Saumaise) 85,37.
93,45.
anthologie lat. épigr. 22,41. 83,52. 233,7.
Amhropologib 236,19.
Anlioche 211.28.
Antiochus 10,51. 11,10. 234,1.
Antiphon 41.11. 117.27.
ANTIQUITES 18.4. 21,3. 98.49. 109.46.
155,53. — gr. 14,.33. 16,41 20,15. 21.20.
47,15. 61,14. 79,1. 102.53. 103 52 104,
26. 128,5. 132.19. 203,28 237,6. 2i0,
.39. - rom. 13,39 16 53. 17.9. 18.29.
39.47. 40,51 42 34 47,20. 94.39 99.37.
101,52. 105,52. 1.30,28 131,9. 132,12.
150,25 153,45 180,29. 196,38.
Antislhène 1«7,22.
Antoninus l.iberalis 216,19.
Anubion 84,13
Apocalypses 6.32. 18,36.
apocryphe.'^ chréliens 67,41.
Apollinnire de Laodicée 3.12.
Apollodorf- 4,48 19,50. 22,17. 45,44.
Apollon 78,31. 85,35.
Apollonius Dyscole 64,38, 91,51,
244
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Apollonius de Rhodes 17,28. 83,5. 91,42.
2.37,25. — scol. 10,48.
Appien 133,35.
Apulée ■),42, 7,3 i. 22,4. 87.49, 95,16.
117,45. 128,1. 131,12. 238,42.
Apulée (pseudo-) 8,51.
Arabie 36.51, 157,45.
Arcésiias 5,16.
Archelai acla 44,22.
AiîCHKOLOGIE 21,48. 56,8 suiv. 66,41.
67,39,46. 82,10. 105,11. 114,44 suiv.
148.45 suiv. 154,18 suiv. 161.20 suiv.
183,29. 200.8,48. 212.23. 231.22 suiv.—
■ chrét. .36, 46. 138.23. 14'd,22. 146,19.
148,2,20. 156.6.164,31.202,10.209,14.
230.27. - gr. 14,34,41. 17,25. 19,8,28.
20,37. 21,46 23,27.24,3. 47,6 suiv. 63,
31. 66,47. 91.7. 95,18. 98,2,51. 103,36.
129.48. 131,44. 138,4 suiv. 148,9 suiv.
177,20. 178,16. 182,20,23. 186,11. 195,
34 suiv. 197,11. 201,.35. 206,16 suiv.
217.37 suiv. 221,17 suiv. 240,46. —
rorn. 15,1,19. 16,2. 17,25,.35. 18,15,39.
19,27. 21,12,19. 26,20. 61,20 suiv.
66.18. 95,20 3s suiv. 9S,l. 100,32.
Iu3,38. 126,22. 129.26. 138,1 suiv. 141,
29 suiv. 176,29. 2O0,i6. 225,12 suiv.
241,20 suiv.
ArchiloquB 94,35. 127,47.
Archimède 50,43.
Architecture 31,22,29. 32,11. 66,12. 68,
38. 72,38. 94,26. 138,1 suiv. 158,22.
200,1. 207,12. 237,11.
Aristarqurt 95,10.
Aristopliaue 3S,18. 42.10 83,26. 141,46.
207,7. — Ach. 84,46 — Aues 197,31'.
198,22. 203,13». - Eau. 133,3'. 174,1*.
— Lj/s. 80 5. 113,25. I29,22\ 198,22.
238.49. — Pax 239,20. — Ran.
85,.37*, 168,8*. 202..50. - Thesmoph.
81,15 198,22. 238,49. — Vesp. 196,43*.
— scol. 95,11. 143,51*. 173.53*. 203,
13*. 2.39 20*.
Aristote 4,i,4o! 5,23. 15,42 16,37*. 24,48.
68,52. 79,45. 83,50. 84,6. 103,12. 141,
.31.204,22.225.7 — Alh. liesp 11,24.
12,7. 34,22. iœ,47. 102,8. 123,16,128,6.
15.3,18*. 201.40*, 213.52. — De lonq.
83,:«*. — De an. 204,6*. — Elh. Nie.
34,14. 103,10. Iy6.2*, 200,23*. — Me-
taph. 101,50. 196,4». 200,23*. — Meteor.
117,3 <• — Poél. 4,:W. 79,44. — l'ro-
irept. 98,10, 143,29. — Sensu {de),
204,6*.
aristotélisme 5,18.
Aristoxèn'î 202,22.
armée rom 4.17. 19,1. 116,29, 131,2.3,
173.7. 179,20 202,32.
Arnobc 7,15. t33,29'.
Arrien 10.2.Î. 80,32. 102,51.
AUr 19,48. 20,48. 21.1,18.63,22. 6:3,53.
68,2. 104.30, 142,15. — gr. 19,37.
67,34. 76.45. 200.41.
Artéinis 116,5. 119.:«
Arusianus Vlensius 198,11.
Asconius 70,41.
Asie mineure 16,27. 24.2. 31,29. 47,41.
131,11. 157,.39. 177,;iOsuiv. 180,52.
Astrologie 14,i5. 15,40. 21,15. 37,45.
84,13, 17. 88,34. 240,33.
Astro.nomie 9,39. 20,22. 24,15. 134,53.
262.28.
Athanase (saint) 71,8. 90,50.
Athénée 90,42. 119.25*. 178,2.
Athènes 19,38. 25,37. 47,6. 72.31. 78.36.
89,49. 95,19. 97,8. 109,30. Il0,2i.
123,1. 138.4,40. 157,6.
Athos 17,47. 33,2 i.
Attis 2.3 52
Auguste '39,39. 69,25. 72,16. 86,45. 137,
17. - Monument d'Ancyre 7,24. 10,
43. 45,14. 90,3 232.1.
Augustin (saint) 7,42. 19,7. 44,36. 45,5,6.
75,8 8 4,37. 106,22. 171,2.').
Aulu Celle 7.10. 20,52. 118,20. 215,10*.
Auréii«n .35,45.
Ausone 7,28. 174,36*. 193. .38. 2.34,49.
Avienus 6,41.
Avitus 77,53.
Bacchius 202,22.
Bacchylide 2il,20. 42,41. 54,37. 70,45.
85,5. 130,34. 204,50.
Basile (saint) 17,15.
Baubo 90.5.
Bède 213,39.
Béotie 91,16.
Bible 17,11. 18,5,16. 19.33. 23,53. 40,19.
64,40.67.48. 174,5.- lat. 5,51. 6,34. 7.9.
212,49. 21,3,28. — hiéronymienne 6,21.
BiBLioQR.iPiuE 16,8. 145,43. 155,11. 157,27.
Bibliothèques 32.35. 33,20. 230,23.
Boèce 40,34. 143,27.
BoTA.NiQUE 157.3. 240.12.
Bretagne 202,30. 203,30.
Byzantlne (pHiLOLoaie) 20,31,43. 23,22,47.
26,2.^ suiv. 37,37 63,10. 68.26. 95,1.
10i,17. 121,37. 170,21. 176,33.
cadran solaire 92,39. 213,15.
calendrier gr. 84,40. 93,11,41. 213,53. —
rom.. 33, 40.
Callimaque 119,26. 184,41. 234,52.
Callislrate 34 57.
Caipurriius Klaccus 15,36. 45,16. 84,28.
Caipurnius Siculus 125,4. 133,45.
Candauli! 177,43.
Capiton 87,24.
Garthag»^ 49,33 152.11. 153,19 suiv.
cartographie 16.27. 15t),31.
Cassiodore 29,10. 40.34. 142,1.
Caton 7,23. 118,20 225,7.
Catulle 7.24. 84.18*. 86.18. 90,43. 91,13*.
94,15*. 106,20,;36. 201,52. 205,9.
Ceisus 122,14.
Celtes 15,4 146,27. 152.4. 181,1.5.
celtique 15,3. 130,11. 164,12. 167,2.
cérauiique 61,48 suiv. 95,38. 162,3 suiv.
2.32.4 suiv. - gr. 21,22. 23,41. 41,44.
161,53. 195,9,22. 206.20. 207,19 suiv.
Césaire d'Arles 213,24,26.
I. — TAULE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
245
César 10,34. 12.27. 15,26. 2.S,.S7, 32.41.
67,5. 77.25. 80,20. 99,23. 121,16. l41,
47. 171,5. 198,53. 2ul,48. — B. C. 22,
28. 118,17'. 215,11*. 228.5*. — fi. G.
26.2 35,1. 45.47. 69.23. 78,15. 81,41.
119, 26*, 28'. 150,52.
chaînes 23,45.
Chérilus 84,3.
Chéroboscus 92,2.
Chimie 61,16.
Chiron 7,31.
chrétienne (littérature) 16,9. 24,il. 33,27.
44,11. 170,38,53.
christianisme 8,7. 22,34. 43,33,46 suiv.
67,38. 147,27. 171,11. 190,11.
Christodore 87,24.
Chronique de Paros 88.40.
Chronologie égypt. 93,47. — gr. 84,40.
rom. 236,26.
Cicéron 5,39. 15,13. 21,16. 23,50. 121,6.
142,15. 153.8. 156,38. 167,2't. 196 26.
— scol. 23,38. 89,31. — discours 88,2.
121,42. — Arch. 99,43*. — Imp. Pomp.
228,53. — Marc. 82,8. — Mil. I3l,5.
— Phil. 118,48. 196,22'. — Plane.
122,29. — Rose. Am. 79,12. — Rose,
com. 108,40. — SeH. 104,50. - Ver.
1.23'. 42,43. 79,17. 122,34*. 196,12*.
199,19*. 203.15'. — LETTRES 59,41 suiv.
120,49. 135,28. 142,2i. — Att. 98,31.
204.17*. — ham. 84,11. 106,34. 239,24*.
— Quint. 41,19. 124,12*. — philosophie:
Cat. mai. 174, 34*. — Fin. 196,26*. —
Hortensms 98, 11. — Lael. 79,29.
102,23. — Leg. 104,37. — Off. 118,16*.
215.9*. — Tùsc. 38.46*. 84,7. — rhéto-
rique 101,19. 205,6. - Inu. 173,21.-
De Or. 178,21*. — Or. 16,32. 21,27*.
175.28*.
Ciceron (Q.) 15,45.
Cimbres 102,16,
Clément d'Alexandrie 15,34. 16,30. 44,16.
83.28. 95,15
Clément de Rome 210,33
Clémentines 44,17.
Cléopâtre 147,9.
cloches 115,30. 143,44.
Golumelle 6,41. 25,22. 82,30. 1-33,45.
comiques gr. 17,51. 80,38. 95,10. 144,5.
— lat. 22,10.
Commodien 227,23.
composition gr. 78,29. 118,24. — lat. 13,
21. 204,30.
conjonctions 25,29. — gr. 12,45. 25,29.
41,50 56,5. 104,5. 140,10. 237,45. —
lat. 7,21. 16,20. 46,31. 174,39. 201,11.
Gonslitutions apostoliques 44,8.
Corippus 45,23.
Cornélius Ceisus 19,6.
Cornélius Nepos 94,16. 95,34. 113,41. 137,
3*. 205,14.
Cos 148,10.
Cosmas Indiscoplenstès 213,13.
Cratinos 42,3. 143,50. 152,25. 186,20.
203,14. 239,44.
Crète 8.20. 12,33. 24,29. 34,51. 36,7. 37,
14. 105,47, 151,43. 154.26. 194,37. 195,
11,31. 215,21.
critique verbale 8i,23. — lat. 20,1. 174,9.
201,11.
cryptographie 70,19. 118.27.
Curtius (Ernst) 25.17. 176,24.
Cypre 22,23. 28,.33. 216,24.
Cyprien 6,7. 23,51. 63,17. 120,28.
Cyprien (pseudo) 5,49. 17,18, 35,7. 228,
25.
Cyrénaïque 21,37.
Cyrille de Scythopolis 27,24.
Cyzique 206,31.
Dacie 126,23. 191,50.
danse 197,32.
Dante 196,44.
déclinaison 112,52. 196.18. — or. 198,15.
— synt. 83,34. 141.6. - lat. 88,52. —
synt. 46,31. 78,17. 233.45.
Délos 23,14. 141,42. 148,38. 153,3. 218,
2 39
Delphes 23,40. 153,2. 208-28. 219,29.
236,46.
Démétrius de Phalère 12.13. 15,33. 23,5.
98,3. 206.8.
Démétrius de Skepsis 91,6.
Démocrite 83,50. 87,12.
démonstratifs 82,.34. 112,30,
Démostliène 41.28. 66,35. 73,17. 76,40. 82,
6.28. 83,6. 97,40*. 99.32. 104,47. 136,
53». 174,51*. 196. 1*. 212,37. 216,41*.
237,40*. —scol. 20,40. 70,38.
Denys l'aréopagite 184,45.
Denys d'Halicarnasse 83,35*,40. 87,29.
2oO,25*. 216,19.
dérivation: lat. 21,14. 47,2. 83,30. 125,
18.— lat. 5,31.99,-35. 111,50. 113,2. 201,
13,50. 203,32.
Deseriptio orbis tei'rae 6,2,9, 65,14. 235,
51.
dialectes gr. 14,4. 17,13. 18,10. 20,19.
79,5,21. 91,16 120,17. 142,13. 240,41.
Dictys de Crète 28,7.
Didachè 19,4
Didujcalie 44,5.
Didyrae 20.40. 70,38. 91,4.
Dies irae 75.10.
Digeste 14,47. 94,20.
Diodore 91,44. 1-35,8*. 153,8. 181,46. 208.
19*,35*. 236,24*.
Diogène Laërce 201.46.
Diomède (gram.) 6,36.
Dion Cassius 208,35. 217,4*. 236, 40*.
Dion Chrysostome 84,28*. 118,8. 205,44.
Dionysos 21,-31.
Dioscoride 21,1.
Diphile 40,38.
diplomatique gr. 10,10.
divination 224,32.
Donat 199,32. 238,33. 239,3,
Dorothée de Sidon 88,33.
Drame gr. 104,44. — lat. 196,23.
DROIT 22.5. 86,53, 113.47 suiv. 130,
45. 151,17 — gr. 18,2. 20.47. 21,10,45.
34,-30. 42,25. 86,36. 93,35. 104,46. 151,
35. 178.43. — rom. 13,39. 14,47. 15,13,
20,14. 20,34. 28,32. 33,26. 36,29. 63,49.
246
TABLES DE LA REVUE DES REVUES
64,2. 67,26. 90.19.97,21.102,25.107,
17 suiv. 118.1. 156,38. 183,2. 190,13.
238,16. 239,43.
Duénos (inscription de) 33,2.
Economique .237.20.
Egvpte 9,15. 10,47. 12,30. 16.4,53. 18.8.
19.13. 20,7. 21,4. 22,36. 23.28. 31.25. 38,
2. 48,18. 6.3,5. 67.18. 68,21. 69,6.72,4.
77,25. 81,22 84,42. 87,1. 89,20. 93,21,
47.97,39, 99,41. 100.20,23. 102,45. 113,
36 suiv. 114.31. 1.30,45.131.9.133.51*.
134,23,27. 137.12,23. 146.39. 148,14
suiv. 171,49. 173,7. 195,16. 205, 26.
élégiaqups lat 16.31.
Eleusis 132.35. 219,53.
Empédocle 124,11. 214.20.
Ent-e le Tacticien 142,39.
Ennius 6,37. 7,36. 21.42. 87,36. 175,28.
206,15. 225.23. 236, 26.
Ennodius 7,42. 35,42. 103,18.
Ephèse 149,6. 201 ,.38.
Ephore 12,17. 91,42.
Epicharme 1^^,5.
Epictète 18.46. 100,53.
Epicure 38.38. 155,34.
Epidaureyl,37. 1.31,40.
EPIGRAPHIE 15,12. 16,18. 67,35. 81,24.
92.14. 148,52. 181,18. - chrét 150,16.
189,7. 226,19. — gr. 10.9. 11,50. 14,4,
35. 15.53. 17,13. 17,27. 19,46. 20.19.
21,7. 23.1. 34,51. 39,9. 41,43. 42,25,27.
43,7. 78,21. 79,21. 86,36. 88,41. 89,9.
90,36. 91,47. 92.34 suiv. 102,21. 105,47.
114,8 suiv. 120,17 131,40 suiv. 134,6.
136,27. 145.33. 146.35. 149,47 suiv. 161,
26 suiv. 174.14. 175,15. 181,42. 184,a3,
49. 186,35. 188,25. 190.34. 194.43 suiv.
195,46. 205.35. 206,16 suiv. 215,12.
217.7,20 suiv. 221,17 suiv. 238,41 2,39,
15,21,42. — lat. 20.25. 22.41. 24,52.
33,1. 41.1.37 61,22 suiv. 83,52. 85.21.
><7,.3l. 88,38.51. 89,19. 91,53. 95..39
suiv. 108,36. 113,16 115,34 suiv. 118.
12. 12),23 suiv. 1.31.42 suiv. 138.13
suiv. 144..33 suiv. 149,21 suiv. 168,48.
179..35. 188.41 suiv. 225,18 suiv. 229,
33 231,5. 232,29 suiv. 2.37,28. 241,50.
épopée gr. 15,23. 65.48. 218,29. — lat.
68,46.
Eschine 35,27. 64,25.54. 68,6. 206,8.
Eschyle 141.6. 184,7. 200,12*. 206,8. —
Ag 124,.33. 199 20. 203.28*. — Eiim.
89,17. — Pers. 119.38. 136,52*. 198.19.
— Prom. 178.4. 197,29. - Sept. 15.
32. 198.19. 234.47*.
E8culape 192,13.
Esope 115,5. 226.11
Ethnographie 18.13. 74.42.
Etieone de Byzance 87,19. 214,52*.
étrusque 5.53. 17,37. 95,7.240.41.
Etrusques 14,34.
Etymolooik 15.21. 23.43. 46.31. 106,1.
234,3. - gr 9.4. 79,9 1.35,44. 150,30.
153,32. 199.17. 235..36. 238.51. - 1 ar.
13,22. 46.36. 111,50. 113,10.
Euclide 24.20 suiv. 40,34. 50,35. 152 .39
198,6. 202.22.
Eugippius 70,11.
Eugubmes (tables) 90,24.
Eunape 216,19.
Euripide 14,49. 84,25. 84.47'. 174,51».
180,10. 184,6. 203,.35. 206,9. — Aie.
201,39. 202,16*. 224..36. - Andromède
48,2i. — «acc/i. 21.5. 34,10. 128.34*. —
Cycl. 23,31. 119.50. — El. 100,3. —
Héc. 86,33*. — liél. 83,36*. — Hipp.
101,47*. — Ion 90,42. — Iph. Aul. 23,
31. 106,45. 109,42. - Iph. Taur. 109,
40. — Med. 19,16. 225,2. — Or. 67
45. 83.36*. 104,3. 112,50*. — Phén.
86,32 195,47*. 234.46* - lihés. 24,46.
204,11*. —Supp. 204,11*. — fr. 199,4.
260,20.
Eusèbe de Césarée 6,31. 20,50. 21,24. 33,
31. 63.18. 100,30. 112,11. 201,26.
Eusèbe de Nicomédie 23,35.
Eustathe 90,10. 216,28*.
Eutrope 26,43.
Evagrius 7,42. 45,10. 117,2.
Evangiles 3,16. 8,45. 14,38. 15,25. 17,30.
67,10. 68,11. 74,16. 97,43*.
Ezechiel (poète grec) 236,14.
Faust de Riez 171.30.
Festus 41,3. 85,22. 108,9. 198,17.
Fiiastrius 14,10. 45,3.
Florus 7,2.
FOLK-LORE 19,9. 39,21. 92,20. 101,15.
113,37. 140,4. 171,27, 178,3. 188,34.
195,1. 202,18. 208,19.
Frontin 179,15.
Fronton 98.24. 119,29*. 142,25,33. 179,
17. 210,32.
Gains 19.36. 108,7,10.
Galien 15,49. 21,34. 85,7*. 90,11. 103,
29 169,26. 216,20.
Gaule 34,35. 40,40. 75,39. 78.40. 106,9.
129,30. 144,35 suiv. 150.10. 160,24.
162,47 s.iiv. 168.48. 169,44. 171,11.
177,11,14.16. 178,30. 179,22. 180,35.
181,12. 189,19. 190,41.48. 192,31.
genre 196.18. — lat. 7.9,32. 2(J3,20
GEOGRAPHIE 10,47. 15,18. 19,23. 37,3.
66.21. 92,27. 114,50. 134.36. 214,44.
223./.. - gr. 10,25. 87,20. - lat.
11.3,16. 119.12.
GÉ0.MÉTR1E 40,31 .
Germanie 4,11. 14,53. 20,10, 25,13.32,50.
61,19 suiv. 115,39.
gérondif 239,53.
gladiateurs 6,52. 202,29.
Glaucus 87,27.
glo-ssaires lat. 6,6. 7,10,38. 17,34. 22,31.
Glyptiqub 148,40.
gnostiqups 186,40. 187,2.
Gorgias 126,14.
(;oth8 127,2.
Granius Licinianus 19,44.
I.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
247
Grattius 225,6.
GREC 15,.Sl. 25,30. 61,9. 83,24. 139.47.
141,19. 174,45. 181,23. 216,3. 237,43. —
synt. 200.29. — moderne, 3,21. 35,
,34, 98,20. 111,1. 224,28.
Grèce 66,23.
Grégoire de Naziaoze 15,44. 30,19. 33,
46.
Grégoire de Nysse 44,29.
Grégoire de Tours 188,,35.
Grégoire le Grand 75,52.
H
Habert (Fr.) 78,13.
Hagiographie 6.21. 43,12. 100,40. 165,51.
182.28. 188,34.
Hannibai 38,9. 65,48. 118,6. 236,5. 237,
9,10.
Harpocration 70.48. 186,38. 214,4.
Hécatée 11.35. 176,50.
Hégésippe 7,6.
Héliodore 216,14'.
Hellanicus de Mitylène 236,32.
Hénoch 210,33.
Héphestion de Thèbes 88,,36.
Heraclite 40,3. 74,14.
Hermès 48,13.
Hermès trismégiste 9,2.
Hermésianax 70,53.
Herraippos d'Alexandrie 104,21.
Hérode Atticus 23.13. 91.27. 101,1.
Hérodien 41.32. 87,21. 196,39*.
Hérodote 10,48. 11,31,35. 19,17. 20,49.
23,20. 36,34. 41,51*. 55,17. 65,26. 77,
20. 81,17. 83,29*. 89.23. 101,3. 104,5.
117,22. 123,2*. 129,35. 136,47. 137,1*.
158,26*. 176,50*. 197,26*. 202,18*. 208,
20. 233,30 236,44.
Héron d'Alexandrie 16,22. 50,37. 72,40.
175,4.
Hérondas 8,19. 19,2. 64,44. 90,8. 95,13.
117,32. 1.30,35. 200,50*.
Hésiode 18,34. 169,51. - Œ. et J. 180,
17.
Hésychius 95,16. 238,43.
Hildegarde 22,52.
Hippias 40,16.
Hippocrate 16,15. .39,18. 117,22. 168,33.
178,46.
Hippolyte 44.49. 63,19.
Hirtius 119.28*.
HISTOIRE 14,40. 16,33. 18,41. 19,39. 21,
21. 69,9 suiv. 110,1,12. — ecclésiastique
43,43 suiv. — grecque 9,49 suiv. 16,1.
21.29. 22.33,44. 35,32. .39,10. 42,14.
45,.32,40 52,48 suiv. 61,15. 65,28. 66,4.
71,41. 72.10.25. 99.7. 100.11. 102,27.
105,14. 124,37. 1.32,53. 137,30,41. 172,
56, 174,17. 176,38. 185,19. 206,34. 227.
11. 236,43. — romaine 4,10. 10.18
suiv. 15,47,53. 25,14. 26,14. 27,30.
34,20. 43,41. 45,48. 57.32 suiv. 61,7.
65.30. 79,23. 88,38. 89.19. 90,1 95,45
suiv. 101,9. 107,9. 109,35. 115,1. 124,
25. 1,30,7. 137,27,52. 142.35. 190.19.
227,12. 230,38. 236,3,30. 237,23.
Hisloria augusta 6,41. 26,47. 45,48. 68,
31. 80.23. 112,10*. 113,42*. 227,42*.
228 8 236 25
historiens lat. 61,13. 84,20 95,34.
Homère 11.44. 21.49. 83. '.3. 89,23. 127,
47 141,45. 180,10. 198,5. 201,18. 210,
44*. — archéologie 66.28. 78,42. 121,24.
138,33. 201,32,.34. 238,20,27. - civili-
sation 33,52. 189,23. — critique (haute)
15,23. 88,21. 89,32. 132,5. 135,35. 233,
36. - langue 12,45. 15.22. 18.20. 39,
.35. 84,25. 96,44. 110.9. 112.30. 125,
9. — scol. 42,20. 95,10. — Iliade 12,
45. 15,48. 42,1. 73,41. 74.12. 76.50.
86.35. 89,32. 121,40. 156.52. 158.17*,
32*. 200.10. 218,28*. 237,53*. 239,45.—
Od. 16,3'). 21,41. 34,38. 41,14. 73,32.
101,10,42'.5O. 102,6. 128,53 136,15*.
157,15. 198,3*. — Hymn. 19,14. 80,43.
83,28. 86,36.
Honarius 117,10.
Horace 14,46. 21.53. .38,11. 51,31 suiv.
69.25. 86,3 89.23. 96,44. 99,8. 140,11.
141,45. 146,8. 197.40. 205,22. — A. p.
203,18*. — Epist. 26,17*. 39,5*. 92,25*.
101,22*. — Epod 15,28. 17,7. 21,35.
— Od. 15,28. 17,7,16. 18.51. 26,16*.
38,11. 65,50. 80,34. 82,23*. 83,11. 90,
1*. 91.24*. 92,24*. 103.3. 118.49*. 131,
15 173,39*. 197.5. 202,23*. 227,41*.
229,32*. — Sai. 26.17*. 76.32. 100.9.
104,1. 105,50. 174,40*. 175,20. 224,37*.
Hugucio 13,36.
huraanisnae (histoire de 1') 67,3,17. 120,
31. 121,22. 193,43.
hymnes 143,25.
Hypéride 70,46.
iconographie gr. 72,50.
Hion 8,44.
impersonnels (verbe.s) lat. 196 20.
Inde 98,.39.
infinitif 112,4. — lat. 143,1. 198,48. 203.
23.
Irénée 6,30. 68,4.
Isée 20,21. 65,35. 70,46. 239,43.
Isidore 13,37. 96,39.
Pseudo-Isidore 116,50.
lais 9 25.
Isocrale 104,23. 126,14. 175,41'. 214,31.
2.30.14. 237,48.
Italie 25.39. 36,6. 79,47. 102,42. 114,51.
146.17. 169,46.
italiques (dialectes) 81,49.
Ithaque 16.13. 35,25. 49,6. 69,9. 76,20.
79,36. 129 1.
itinéraires 112,14*. 130,43.
Jamblique 117,26. 143,31.
Jean r.hrvposlome (saint) 27,12. 44,34.
75 ,.33, 49.
Jean Damascène 27,40.
Jpan de Janua 13,35.
Jérôme (saint) 6,30. 17,53. 38,22. 84,.37.
118,22.
•248
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
jeux 205.49. 208,o.
Jordanès 82,25. 130,26.
Josèphe (Flavius) 7,6. 40,19. 83,40. 87,
29. 113,37*. 237,42*.
Juba 92,13.
Juifs 11,52. 18,18. 21,36. 40,20. 126,28.
129,17. 188.25.
.Iiilien de Laodicée 21,52.
Julien l'Apostat 18.53. 36,25. 45,36. 103,
45. 129,19. 155,25. 196,10*.
Juiius Africanus 103,36.
Julius Ex.si)pprantius 20,46.
Juiius Obsequens 142,1.
Justin (historien) 7,15. 98,8. 208,36*.
Justin (martyr) 35,12. 66,14.
Juvénal 17,33. 18,26. 23,23. 66.26. 76,
42. 91.32. 100.52*. 122,15. 130,1. 140,
11. 194,7. 196,44*. 197,46. 198,16*.
199,41. 202,29.
Kôchly (Herm.) 36,43.
Lactance 44,51. 65,47. 112,11. 173,28.
224,45. — De mortibus 173,49*.
Lactance (scol.) 229,49.
lares (dieux) 7,47.
Larisse 240,46.
LATIN 5,30 suiv. 35.-37. 88,32. 119,14.
142,26. 168,48. 169.13. 23.3,45. - synt.
100,16. 105.7. 130,10,32,50. 131,24.
132,11. 135,19. 140,50.173,37. 193,51.
Léonard de Vinci 148,40.
Léonidas d'Alexandrie 186,53.
Leontius de Neapolis 30,37.
LEXiCOGHAPHIE 46,20. 71.34. — gr.
31,47. 79.18. 84.28. 89 26. 90,32. 107,
6. 113.22 125,9. 135.40,48. 176.8.
179,4. 196,43. 229,46. — lat. 5,30
suiv. 16,31. 20,34. 21,26,28. 22.50. 23,
2. 24,5. 46,27. 71,34.99,19. 121,1,19.
124.41. 215,12.
Libanius 22.26. 90,17. 104,23. 216,15*.
Licinianiis 6,42.
ligure 11.3,20.
LINGUISTIQUE 12,43. 19,40. 22,15. 46.1
suiv. 6.3,27. 66,27. 68,23. 104,12. 105,
40. 106,4,17. 110,47 suiv. 120,15. 133,
25. 110,.30. 157,52 suiv. 168,49. 170,
48. 172.32. 197.8 202,33,47.
LITTERATURE 15.51. 89,20. 100,18.
135,25 207.3. 235,46. — gr. 23,25.
26.6. 33 38. 68,5.3. 93,29. 115.10. 137,
51. - hit, 19,53. 21,18. 41,1. 63,52,
65,16. 81.12. 168,.34.
liturgie 95,14. 169,34.
Livius Andronicus 206,15.
Logia lesu 104,49.
Longin (Du Sublime) 16,38. 103,17.
Loiigus .39,31*.
Lucain 19 20. 59,18. 89,6. 98,22. 178,
26*. 1%,20*.
Lucien 24,50. 8.3,26*,33*. 95,5,16. 196,
11*.
Lucilius 37,5.
Lucrèce 6.42. 17,52. 18,.36. 63,22. 84 6
99,12. 104.8. 145,45. 156,72. 2.35 34*'
Lutèce 99.28.38. 105,29. 148,18. 149,26.
Lycaonie 116,14.
Lycophron 18,21. 104,44. 119,50. 226
45.
Lycurgue 239,15.
Lydie 177,52.
Lydus (Jean) 19,31.
Lygdamu.s 131,18. 132,23.
Lyon 190,49.
lyriques lat. 109.1'!.
Lysias 217,14*.
M
Mài9,27.
Macrobe 238,10.
Magie 95,14. 115,19. 186,38. 209,35.
Malalas 28,11. 31,18.
Manéthon 84,13. 208,19.
manichéi-sine 93.21. 94,23. 100,22.
Manilius 5,9. 6,42. 14,51. 83,13. 100,50.
101,34. 203.48.
Manuscrits 45,26. 64,40. 129,12. 164,43.
235,21. — gr. 18.48. 31.44. 32.24, 45,
34. 64,13. 100,40. 103,.35. 175,5. 181,
49. — lat. 23,9. 45,29. 69.3. 84.34 95,
29. 118,45. 131,33. 147,7. 164,5. 168,
1 31
M^rc Àurèle 36,34. 132.42*. 135,9.
Marcianiis Heraclesta 91,6.
Margitès 90,8.
marine 191,35. 201,32.
Marius Mercator 116,50.
Martial 6,42. 18,38. 63.45. 65,1. 8.5,22*.
Martianus Capella 9,34.
MATHÉMATIQUES 4,1. 5,23. 24,8. 50,28 suiv.
M^xiraianus 7. .36.
Médecine 15,29. 18,27. 19,17. 35,39. 6.3,
36. 65,26. 67,53. 72,47. 113,32. 141,45.
154,53.
Ménandre 118,38. 152,32. 186,30.
Méthode d'Olympe 66,40.
MÉTBIQUE Wl,43. — gr. 17.48. 23,22.
35.14. 85,5,18. 89,10. 103,27. 104,44.
105,17. 117,32. 124,23,35. 125,46. 186.
50. 199,40. 204,50. — lat. 103.43. 142,
34. 201,1. 233,7. 239,26.
métrique (prose) 23,10. 85.14. 88,2. 129,
38 235,46.
Métrologie gr. 149,43. 175,46. — rom .
14.15. 66.49. 97,52.
Milet 48,36. 92,38, 93,11,26,29. 97,ir,
145,49.
mime 20,30. 74,21. 95,13.
Minucius Félix 16,40. 22,20.44,44,46. 80,
46 85,14. 98,44. 132,27. 133,16,37.
196,51. 201,13.
Mithra 16,17. 64,6. 152.40.
Mommsen (Theod.) 13,39. 17..39. 45,38.
11.3,28. 134,47. 189,46. 2:34,35.
morphologie gr. 72,35.
mosHÏque 20,27. 29,20. 61,20. 62,11. '.*>■
14. 148,34. 153,4. 154,38. 225,26. 226.
3,13. 241,31,48.
Moschus (Jean) 27,29.
Mûller (Max) 14,37.
I.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
249
musées 48,35 siiiv. 96.3S. 146,23 168.36.
Musique 22,14. 61,8. 103,26. 118,45. 151,
52. 175,33. 202,20.
mvstr-res 115,29. 195,19. 202,50. 208, '.8.
MYTHOLOGIE 7,45 suiv. 15,40,1. — pr.
14,49. 15,39. 16,10. 17,44. 74,7. 206,
9. 237,25.
N
négations lat. 140,29.
NemesiHS 118.41 .
Néron 196.53. 2.37,14.
Nicandre 23,44. 38,24.
Nicéta de Rémésiana 171,26.
Nicolas de Damas 83,32*.
NicophroD 71,49.
Nietzsche 105,4'».
Nigidius Figulus 124,18.
nombre ial. 7,11. 196,26. 198.17.
Nonius M.ircéllus 20,12. 8i,50.
Nonnos 33,46. 63,8.
numération lat. 14,15.
numéraux lat. 159,52.
NU.MI3.MATI0UE 95,26- 99,37. 107,8. 110,
14 suiv. 116,34 suiv. 134,25. 150,37
suiv. 177,40. 190,26. 211,9 suiv. 219,
48 suiv. — gr. 11.25. 19,25. 93,38.
114,44. 136,34. 153,17,27. 184,3. 217,
26. — ital. 207,35. — rom. 18,33. 26,
26. 61,36. 148,28.
nymphes 144,1.
Nymphodore 91,47.
Oeniadae 138,46.
Olyrapie 11,17. 22,9. 23,40. 40,13.
Olympiodore 37,34. 235,43.
onomastique gr. 91,16. — lat. 3,6. 5,52.
167,2. 210,15.
oracles sibyllins 19,3. 26,51. 78,11. 173,
25 225 9.
orateurs gr." 80,35. 129,34. — laL 22,43.
ordre des mots 66,10.
orfèvrerie 42,1. 65,20. 75.47. 99,30. 161,
26 suiv. 182,23.
Orient 11,13,5. 15,14. 15,40. 16,35. 18,5.
21,7. 25,16. 67,53. 79,36. 80,48. 97,
38. 120,34.
Orientius 22,51. 101,31. 204,1.
Origène 29,2. 3'.,25. 44,48.
Orose 87,21.
orthographe lat. 196,40.
Osbern 13,36.
ostraca 140,48. 218,21.
Otto (Aug.) 6,43.
Ovide 6,39. 17,43. 18,23. 21,8. 23,50.
86,3. 147,48. 174.23. 175,38. 224,53.
— A. A. 72.45. 225,1. — Am. 90,23*.
— Her. 239,25*. — Médée, 225,2. -
Met. 18,21. H8,24,48. 78,14. 98,7. 99,
51. 130,3. 173,35*. 229,49. 239,26*.—
Pont. 103,31*. — Tr. 118,53*.
Pachymère (Jean) 4,7.
Pacuvius 86,40'. 196,25.
Paléographie 21,1. 117,13. 155,32. 156.
18. 196,41. 212,31 suiv.— gr. 30,42.
106,48. — lat. 66,8. 68,10. 122,27.
174,9. 196.40. 199,36.
Palladius 45,21. 82,19. 181,24.
Paniprepios de Pannopolis 87,24.
Pan 91,10.
Pannonie 126,28.
papyrus 22,5,40. 32,14. 40,46. 63,35. 67,
14. 83,40. 84.14,17. 87,2. 95,12. 100,
13. 108,.33 113,27 suiv. 129,32. 1.32,2.
181,18. 183,5. 197,35 198,9, 224,42,52.
225,9. 242,7. — Ial. 12,37. 141,53.
Parlhenius 83,32*.
participe grec 46,1. 196,11*. — lat. 140,7.
Paschasius 213,31.
Paul diacre 13,37.
Paulin de Noie 19,45. 45,8.
Pausanias 17,5. 22,9. 42,31*. 83,40. 91,
10*. 115,22,29. 138,40. 208,36*. 224,12.
236,24.
pédagogie et ouvrages scolaires 74,1 suiv.
78,19 suiv. 97 6 suiv. 109,3 suiv. 119,
41 suiv. 178,52.
Peinture 32,42.
Pergame 3,1. 105,35. 222,1,16.
Perse (pays) 45,42.
Perse 66.26 134.14*. 140,11. 197,46. 199,
41. 224,27. 234.48*. 238,25.
Pétrarque 230,-30.
Pétrone 171,13. 177,23. 189,52.
Phèdre 103,6. 173.33*. 175,8.
Phénix de Colophon 95,17.
Phidias 18,31.
Philémon 18,11.
PhilolaUs 89,5. 175,33,
PHILOLOG E (histoire de l.i) 13.34. 18.
44. 23,18. 36,31. 68,41. 131,36. 155,52.
180.6. 182,5.13. 184,46.
philologie ^mélanges de) 16,16. 20,6. 20,
27. 26,12. 85,21. 78,50. 120,19.
Philon 86,38 216,4.
Philon de Byblos 87,21.
Philon de Byzance 72,40.
PHILOSOPHIE 4,28 suiv. 18,27. 106,29.
— gr. 14.27. 16,29. 113,30. 146,14.
182,45. 207.4. 234,53.
Philostrate 22,24. 34,^.7. 120,38.
Phocylide 155,46.
Phonétique 64,5. 141,41. 170.31. — gr.
17,13. 18,10. 68,40. 78,26. 105,17. 111,
2. 111.1,42. 131,30. 210,36. — lat. 7,
28. 36,28. 198,17. 202,36. 204,30.
240.19.
Photius 29,6.
Physique 9,42.
Pierre (saint) 34.25.
Pindare 40,49,50. 85,18. 90,13. 140.5.
157,21. 204,8*. — scol. 14,43. 70,45.
90,13. 135,5*.
Platon 19,43. 22,49. 33,51. 36,16,48. 63,
37. 64.:«. 65,7. 68,43. 71.51. 78,45. 79,
14. 83,49. 103.12. 104.27,51. 106,30.
110.7. 118.29. 132,27. 1.35,21*. 146,26.
178,47. 199,10*. 200,22. 234,36. —
Aie. II 5,17. 158,42*. 201,13. 210,50.
— Apol. 119,21. — Banq. 86,39*. —
250
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Euthyphr. 25.45*. 82.3. 1()9,9. —
Gorg. 101,38. 109,i7. 203,il*. —
Hipp. mai 109.18. — Hipp min. 109,
18. — Lach. 25.45*. 82,4. 97.19. 102,
35. — Lysis 41,51*. — Menon 110,3.
— Parm. 81,34. — Phédon 121,7.
195,51*. 216,40*. — PhiVebe 81,34. 84,
49*. — Polit. 81,34. 84,49. — Prot.
203.11*. — • }\ep. 7,34*. 17,13. 84,49*.
— Soph 81,34.- Thpét. 5,11. 216,40*.
Plante 5,38. 34.2. 35,4. 84,49. 104.7. 142,
11,45. 173.37*. - Am. 20,24. 8.^,16*.
175.17*. 229,17*. — As. 17f.,l*,17*. —
Aul. 175,17*. 176.2*. — Bacch 85.16.
175,1*. 17*. — Cas. 40.36. 175,1*. —
Cist. 175.1*,17*. - Cure. 36,12. -
Epid. 68,45. 175,3*. — Mén. 69.3. 175,
17*,44*. — Merc. 85,16.. 175.44*. —
Mil. 92,23 175,44*. — Persa 175,44*.
— Poe7i. 175,44*. - Pseud. 175.44*.
— Rud. 69,3. 175.44*. - St. 85.16*.
175,44*. - Trin. 81,5. 173,29*. 175,
44*.
Pline l'ancien 5,38. 6,18,27. 10,48. 18,13.
20,10. 73,"8. 113.17 141,47. 238,4*.
Pline le jeune 11,38. 16,48. 142,24. 198,
30,48.
Plotin 16.47.
Plutarque 4,32. 5,1. 10,23. 16.5. 17,15.
23,6. 34.11. 40,50. 83,26. 92.11. 104,
23. 132,15. 1.36,17*.5.3*. 137.1*. 153,18*.
183.15. 201,23. 208,35*. 229.16. 238,
12*,15*,23*, 46*.
Poètes pr. 67,24. 106,47. — laf. 21,26.
22,1. 98,33. 131,32.
Pollion 84,21. 91,24.
Pollux 124,9. 237.48*.
Polybe 25,40. 337.17.
Pompéi 11,38. 17,10. 22.22. 47.45. 97,
38. 99.16. 103,50. 231.53. 232,22.
Pomponius Mêla 6,18. 173,43.
Pont 33,4. 91,42. 117,19. 186,35. 211,19.
Porphyre 178,51.
Po.sidonius 5,9. 18,22. 78,3.
Praedestinatus 66,17.
Préhistorique 63,40. 134,49. 153,13.
prénoms lat. 87,31.
prépositions gr. 23 20. 79,34. 136,53. 137,
1. - lat. 75,9. 137,2.
Priape 9,5.
Priscien 13,37. 84,36. 92,1. 213,83.
Probus 112.29.
Procl us 23.33.
Procope fie (^ésarée 29.1.
Properce 1(J6,.36,51. 128,12. — scol. 229,1.
Prosper 171,30.
proverbes lat. 89,7. 90,10. 91.11. 92,
26.
PrudeDc*" 196.40. 197,37. 210.31.
Poellus 182,17.
Ptolémée (Cl.) 9,40. 62,31.
Ptolémées 10.16. 114,1. 192,42.
Pyrrhon .38 37,
Pythfias de Marseille 33,13. 79,46. 98,30.
236,41. 237,31.
Quinte Curce 7.15. 19,21.
Quintilié-n 5.38. 15,21 117,41. 122,15.
13.3,30. 140,12. 196,15. 210,29.
Quintilien (pseudo-) 7,42.
Ravenne 29,19.
RELIGIONS 7,45 suiv. 11,8. 15,17. 16,
42. 32,50. 36,36. 66,33. 68,7. 73 21.
77,14. 78,5. 84,42. 89,11. 105,.38. 119,
36. 152,4. 167,42. 171,32 suiv. 177,
43. 178.30. 179,22. 180.35,53. 181,12,
15. 189 19. 22i,39,50. 237,50. 241.44.
— gr. 16,25. 20.4. 42.26. 66,44. 69.7.
73,23. 76,47. 77,41. 80.38. 92,17. 94,
26. 99,47. 106,13. 114,44. 115.29 1.37,
40. 156,10. 175,15. 179,4 197.1.3.198,
49.201,29. 202,3.207,4 241.8.— rom.
17,45. .39,36. 67,27. 97,26. 101,53.
150.31,42. 170,8.
Rhétorique 36,23. 42,19.— gr. 80,35 104,
20. 141,27. 196.5. — laL 17,1. 178,17.
Rhodes 105,37. 136,22.
roman 71,1. 72 53. 75,17. 95,17.
romanes (langues) 5.31.
Rome 21,29. 22.6,45. 37,50. 64,11. 65,
24. 69,18. 71,30. 72. .3. 79,47. 98,12.
99,25. 101,2,53. 103,50. 105,32 134,
19. 146,37. 147,45. 148,22. 157.29.
197,51, 201,30. 225,22 suiv. 230,26.
231,6,.39 suiv.
Sabinus 103,30.
Sages (sepi) 222,39.
saliens (chants) 33,1.
Sallnste 23,48. .33,22. 66.15. 84,22. 121,2.
124.12. 127,46. 189,49. — f'a^. 180,26*.
- Hist. 198,11. — Ing. 168,27.
Salluste (pseudo-) 95,22.
Salomon (jugement de) 39,21. 130,12.
Sappho 77.52.
Sarapis 114,10.
Sanlaigne 237,23.
sceptiques 38.32.
Sculpture 63,15. 67,36. 73,36. 105,49.
139,31. 146,23. 149,38. 163.26. 188.8.
225,12 suiv. — gr. 8,.35. 18,52. 22,13.
47.7 suiv. 74,34. 93,25 195.5. 197.48.
199.46. 200,42. 202,52. 203.44. 205,
38. 206,25. 207,16 suiv. 231,22. —
rom. 20,17. 22,22. 178,36. 179,29.
181,15. 231,10.
Scymnus de Chio 738,49.
Sedulius 175,51.
Sêjan 41,.37.
Séleucides 10,51. 63,26.
.sémantique 112,6.
Sénèque 5..38. 23,50. 44,44. 141,46. —
Apoco}. 65,10. — IHid. 137.2*. 231,31*.
Epist. 6.52*. 117.3.5*. 142,24. — Trati .
7,5. 16.6. 85,12. 225,2. 234,41.
Sénèque le rhéteur 14,31. 39,33, 175,.37.
Servius 6,30,39. 16,50. 234,40.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
2ol
Sévère d'Antioche 28.41. 31,1.
Sextus Erapiricus 83,34*. 216,28*.
sibylles 30,40.
Silius Italicus 133,45.
Silvia 6,42. 98.25. 150.9.
SiraéoQ Métaphrasle 27,27.
sociologie 8,10.
Socrate 5,22. 16,14. 41,47. 64.44. 68,43.
104,27. 106.28.
Solon 79,32. 238,45*.
Sophocle 16,21. 21,33. 23,19. 26,4. 67,22.
71.53. 104,33. 117,19. 141,6. 174,51*.
184.12. 206,9. — Ai. 102,22. — Am.
24.45*. 25,52*. 8i.49'. 100,29. 109,36.
174,32*. 200,15. 202.34*. 204.13*.— El.
21,51. 41,51*. 217.10*. — Œd. C. 81,
36. — œd. fi. 24.50*. 25,17*. 227,22*.
238,49*. — Phil. 32,46. 204,5*. -
frasm. 84.49. 200,17. - scol. 95,11.
Soranus 113,35.
Stace .38,1. 84,30. 85,53. 90,25. 92,6.
100,52*. 133,45. 157,10. 196,29,33. 198,
13. 201 ,9*, 10*. 210,46. - scol. 92,9.
Stobée 17,41. 89,5*. 198,39.
stoïcisme 4,48. 19,51. 34,36. 64,15. 93,
15. 96,36. 208,45. 234,40.
Strabon 113,39*. 208.19*.35*. 214,5.3*.
Suétone 7,42. 45,14. 87,37. 90,17. 104,10.
119,43. 137,2*.
Suitlas 27,18. 87.23.
Suipice Sévère 62,19. 213,42.
Syrie 67,31.
Tabulai (duodecim) 1fO,3.
tacliyf,Taphie gr. 18.42.
Tacite 5,38. 7,15. 10,21. 20,3. 34,11. 57,
32 suiv. 61,12. 62,31. 84,22. 94,3. 105,
22. 121,6. 189.53. - Agr. 119,48. 196,
33*. — An. 97, 23*, 49*. 137,2*. 179,6.
202,43. 216,52*. 238,12. — Dial. 97,
33. 10.3,17. 105,3. 119,2. — Germ. 14,
52. 19.35. 20,10. 33,19. 59,34 suiv. 83,
32*. 96,27. 10i,14. 119,11,45. 120.26.
— Hist. 82,32. 97,5* ,22*. 137,2 . 177,2.
238,18,2'..
Tatien 18,50. 66,38.
Ténos 1.31,44. 132,30.
Térence 23,9. 49.11. 135,28. 173,37*. —
Ad. 15,8. 86,39*. 12u,45. — Andr. 85,
17*. 86.39. — Hec. 118.45. 174,40*. —
Ht. 86,39*. 174,45. — Ph. 175,25*. —
scol. 199,32.
TertullieQ 5,42. 22,12. 44,45. 121,14. 171,
17.
Testament (Nouveau) 15,31. 19,18. 44,34.
64.35. 68,29. 75,27,49. 127,18. 147,18.
176,8.
théâtre gr. 17.23. 71,36. 89,15. 198,45,
229,41. — rom. 23.9. 39,3. 85,20.
Théocrite 20,9. 70,49. 99,50. 103,35.
140,5.
Théodoret 181,53.
Théognis 17,2. 72,14. 119,20*.
Théognosse 17,19.
Théonas 17,20.
Tbéophraste 42,31 . 141,31. 157,5. 225,7.
Théophylacte 75,33.
Théra 15,37.
Thessalie 71.27. 104,35.
Thrace 11,8. 12,1. 48,40. 180,23. 218,31.
241,44.
Thrasymaque 91,31.
Thucydide 12,17. 42.17. 54,22 suiv. 67,
26. 80,35. 84,20. 87.14*. 90,36. 104.5.
122.41. 1.36.47. 137,1*. 13S,40. 139,42.
153.42. 199,8,22. 204,12*. 213,20. 234,
36.
Tib(Mv 72,51.
Tibulle 6,38,46*. 89,43. 96,47. 106,36.
127,30. 224,53. 238,44.
Timosthène 91,2.
Timothée de Milpt 213,4. 240,8*.
Titft Liv« 5,37. 6,42. 7,14. 12,37. 17,31.
20.2. .39.3. 50,53. 78,24. 84.21. 95,.31.
103,13. 117,8,35. 121,6,19. 124,26*. 1.3.S,
32. 1.39,53. 140,7,-37. 141.53. 196,1 4,.36*.
199,16. 201,7. 202,24. 238,51.
Titien 138.15.
Titinius 86,41*.
toponymie 129,41. 160,24.
toreulique 115,48
traftiques gr. 15,7,15. 17,4. 76,16. 81,45.
83,38. 1<I2,32. 106,8. 142,13. 202,14.
203,8. 224,22.
Trajan 22.53. 63.20. 75,52.
Troie 16,26. 71,15. 121,36.
U
Ulpien 94,18. 108,32.
; Ulysse 96,27. 128,53. 180,9. 238,51.
i universités 23,30. 33,16. 36,53. 68,44.
Uranius 87,27.
Valère Maxime 6,42. 7,15. 45,12. 90,23*.
Valerius Flaccus 19,5. 36,44.
Vandales 85,39. 236,18.
Varron 7,9. 18,12. 84,6. 85,4. — L. L.
108,9*. — R. R. 22,18. 85,51*. 101,16.
197,4.
Velleius Paterculus 6,43. 2.38,17.
verbe 46,23. 142,36. — av. 111,29. — lat.
22.38. - MODES gr. 15,22. 29,1. 71,38.
89,13. — lat. 16,45. 103,42. — temps
94,44. 111,28 — gr. 46,43. 118,10.
199,15. 202,35. — lat. 13,25. 47,1. 82,
15. s7,45. 106,17. 196,14. — personnes
46.39. 111,29. — VOIX gr. 83,28.
Verrius Flaccus 18,12. 92,12.
Vestales 2.33,46.
Vincent 40,43.
Vincent de Lérins 171,31.
Virgile 6,18,37. 36,38. 86,3. 144,19. 201,1.
— Aen. 16.24. 17,6 25,20. 40,24. 81,
19*. 82,3*. 86,7. 97,42*. 98,52*. 101,42*.
106,43 142,11*. 144,20. 152.51. 174,3*.
196.36*. 215,2*. 230,17. 234.39. 237,50*.
- Bue. 85,11. 127,32. 131,.32. 169,28.
228,36. — Ciris 135,50. 180,28*. —
252
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Culex 98,44. 118.19*. 227,18. — Geovfj.
84,5. 85,11. 112.29. - yWose/!«m 234,5.
— scol. 7,;]8.
Vitellius 10.19.
Vitruve 163,22. 164,5. 165,48. 221,51.
voies romaines 96,14. 103,2.
IV
Wolf (Fr. A.) 71,40.
Xénophon 39,12. 52,48 suiv. 91,44. 104,
5. 132,r. 186,18. — Anab. 175,41*.
180,53*. 186,18 205,13, 238. 'i7*. —
Apol. 19,30. — Ojn. 19,41. 101,13. —
Cyr. 84,76*. — Metn. 77,34. 78,22.
200, 25*, 52*. 216,8*. — Resp . Lac.
228,1.
Zenon 4,49.
Zenon de Vérone 45,2.
Zonaras 26,42.
Zoroaslre 94,2.
Zosime 79,34. 235,44*.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
253
II. — TABLE DES AUTEURS D'AKTICLES
Cette table ne comprend que les noms des auteurs d'articles originaux
(les noms des auteurs d'articles simplement critiques n'y flgurent point).
Abbolt 83,21.
Abbruzzese (A.) 236,14.
Agar (T. L.) 210,45.
Ahlberg (A. W.) 240,20.
Albertini (E.) 230,38. 231,
11
Allen (J. ) 203.27.
— (Samuel) 52,13.
— (T. W.) 198,4. 201,18.
Allmer 189,11.20.
Allole de la Fuye 192,2,
35.
Altmann (W.) 161,50.
222,38.
Aly (Fr.) 74,1.
Amatucci (Aur. G.) 229,
17. 235,46.
Amelung ^W.) 166,17.
Ampoulange 153,13.
AnriersoQ (J. G. G.) 211,
20.
Andresen (G.) 57,32. 97,
22.
Antoine (F.) 132,11.
Apeit (Ot'o) 84,47.
Arbois de Jubainville (d')
150,52. 151,17. 152,4.
167,10.
Archer-Hind (H D.) 210,
50.
Armànet (G.^ 218,19.
Arnaud d'Agael 145,12.
181,16.
Ashby jun. (T.) 197,11,
51.
Assmann 49,50.
Ausfeld (Ad.) 86,12.
Austin (F. M.) 140,12.
B. (F.) 92,27.
— (R. G.) 195,38.
Babelon (E.) 150,3,37. 153,
17,77,52. 191,35. 192,12.
220,40.
Backslrôm (A.) 113,33.
Baker (G. W.) 144,5.
Baldes 61,37. 63.3.
Ballenline (F. G.) 144,1.
Barbagallo (G.) 237,21.
BardL (i:.) 42,43.
Baiihélemv (A. de) 144,41.
Bâtes (W.' N.) 138,36.
Baur (P. G. V.) 138,38.
Bayard (L.) 175,20.
Bayet 149,48.
Beare(J.I.) 200,50. 204,5.
Beaupré (J.) 192,32.
Bechtel (F.) 39,35.
Bekker 107,29.
BelloUi (A.) 236,4.
Bendall (B.) 210.37.
Bénédite (G.) 162.17.
Berger (Ph.> 148,49. 149,
1,13 sqq. 150,4. 152,
23. 153,24.
Bersanetti (F.) 235,45.
Besnier (M.^ 163,4:i. 166,
16. 167,1.'
Bessinger 61,35.
Bethe (E.) 38,24. 71,16.
Bickbl (E.) 5,16.
Bidez (J.) 129,19.
Birt (Th.) 86,18. 9(J,43.
BissiDg (Fr. W. v.) 89,
12.
Bizard (L.) 219,44.
BjOrobo (A. A.) 134,37,
Blanchet (A.) 167,50. 190,
42. 193,2.
Blass (F.) 53,49. 73,17.
114,14. 204,50.
Bloomtield (M.) 140,31.
Blose (H.) 87,45.
Blamner 49,24.
Bobrinskoy (A.) 161,21.
Bôlle (F.) 222,3.
Borner (A.) 58,17 70,26.
Bôrzsônvi (A.) 127,1.
Bohn (G'.) 95,39.
Boisacq (Em.) 133,6,26.
134.14.
Boissier (A.) 162,20.
Bonnet (Max) 6,20.
Boor (G. de) 29,39. 30,23.
Borchardt(L.) 12,30.
Bormann 49,3.
Bornecque (H.) 194,9.24.
Bosanquet (R. G.) 209,20.
Boselli (A.) 237,26.
Bossert (A.) 176,25.
Bouché-Leclercq 153,7.
Bourgin (G.) 230,22.
Brandi 32,20.
Rrandt (S ) 84,38.
Brassioff (St.) 42,35. 108,
17. 118,1.
Bralke (E.) 117,3.
Brauweiller (B.) 95,44.
Bréal 150,30,40. 153,32.
157,52. 159,50.
Brecn.ia (T.) 59,47.
Bréhier (L.) 182,18. 189,
24.
Breiter 101,35.
Bressiau (H.) 113,13.
Breuii 150,1. 153,13 sq
Brieger (A.) 40,3. 74,15.
87,12.
Brinkraann (A.) 89,10.90,
11.
Brown (G. F.) 139,6.
BrUckner 49,29,45. 50,21.
Brugnaanu (K.) 46,2,36,
40. 47,4.
Brugnola (V.) 224,35,49.
228,0. 229,18.
Bruston (G.) 176,8.
Buck (G. D.) 202,33.
Bucheler (F.) 59,49. 88,32.
90,14.
Bulle (H.) 48,51.
Buis (Gh.). 134,19.
Bunte (B.) 58,30.
Burckhardl - Biedermann,
241,44.
Burkhard (K.) 118,41.
— V. Bonin 108,31.
Burnet (J.) 199,11
Bury (R. G.) 196,3. 200,
20.
Busolt (Georg.) 54,6 sqq.
C. (F.) 134.6.
Gagnât 149.38. 150,19.
151,32. 152,9. 153.9,
37. 151,3 sqq. 163,42.
166,16,53.
Galldnder(T.) 205,44.
Gallegari (G. V.) 236,42.
237 31 .
GarapbeinL.) 198,49.
Gandel (J.) 175,51.
Gantarelli (L.) 225,30.
226,8,30. 231,31.
Gaparl (J.) 133,51.
Gapitan' 150,1. 153.13.
Capps(Edw.) 143,50.
Garcopino 144.53.
Garroll (M ) 138,40.
Cartault (A.) 52.6.
Case (J.) 197,29.
Gauer (P.) 72,33.
Gavaniel(H.) 164,51.
Gaviglia (Enrico) 29,23.
219,29.
Cesano (Lorenzina) 59,50.
225,50.
•^esareo (P.) 234,51.
Cevolani (G.) 130,10,33,52.
131,24.
254
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Chabert (S.) 144,19.
Chapot (Victor). 58,41.
174,14. 176,16.
Charbooneau 150.1.
Charitonidis(Cb. Ch.) 216,
44.
Châtelain (H.) 194,12.
Chaviaras (D.) 115,8.
Chérel (A ) 178,37.
Chevy 145,38.
Chiappelli'(A.) 5,11.
Cichoiius (Conrad) 41,37.
59 27
Cima (À.) 225,2. 229,15.
234,42.
Clapp (E.B.) 201,43.
Clark (A. C.) 59,52.
Clerc (M.) 145,12. 179,30.
Clermont-Ganneau 148,52.
14y,2S,44. 150,8,16,48.
151,26 152,70 sqq. 153,
Il sqq. 166,10.
ColligDon 149,5. 151,49.
152,47. 154,12. 164,48.
178,26.
ColliD (Cari) 5,31.
Coodos (K. S.) 216,3.
Consoli (L.) 234,49.
Constans (Léopold) 59,32.
Contoléon (A. E.) 181,43.
184,33.
Conway (R. S.) 195,11.
Conze (A.) 49,7. 92,32.
93,47. 94,26.
Cook (A. B.) 197,13. 201,
29. 202,4.
Cooley (A. S.) 138,25,35.
Cordenons (F.) 237,12.
Correra (L.) 232,47. 233,9.
Cosaltini (A.) 234,53.
Costaozi (V.) 2.33.30. 234.
36. 2.35,43. 236.31 sq.
Courbaud (E) 176,30.
Cousin (G.) 217,33.
Cramer (Franz) 58,15. 75,
16.
Crescini (V.) 236,37.
Crônert (W.) 93.15.
Croiset (Maurice; 152,25.
186,20.
Cronin (H. S.) 206,17
Crusius(0.) 85,32. 95,12.
C8erép(J ) 127,46.
Cumont (Fr.) 129,12. 167,
8. 186,35.
— (G.) 129,27.
Cunlz (0.) 114.50.
Curtiss(S. 1.) 138,22.
Curtius (L.) 47,37.
Darasté(P. H.) 238,25,51.
2.39,25.
Dangeli (L. A. Michel)
227,23.
Dangibeaud (C.) 177,15,
Daniel (A. M.)2(:6,.38.
Danieisson (0. A.) 240.8.
Daltari (G.) 191,48. 220,
30.
Dawkins (R. M.) 194,52.
195,41. 206,20.
Déchelelte (J.) 163.17,46.
De Decker (J.) 133,31.
Deissmann (A.) 8.46.
Deiters(P.) 91,47.
Delamarre (J.) 174,18.
Demetrikiewicz (W.) 116,
27.
Dpmoulin(Hub.) 132,15,30.
Denk (J.) 5.49 sq. 6,31 sq.
7,8.'
Deoni-son (W.) 1.38,20.
Dessau (H.) 93,11.
Deubner (L.) 91,7.
Devrient (Ernst) 58,26. 70.
21.
Diehl(Ch.) 145,33.154,38.
Diels 94,32.
Diergart (P.) 61,17 sq. 62,
37. 103,39.
Dieterich (A.) 9,.31.
— (Karl) 89.27. 111,2.
— (P. N.) 26,53.
Dieudonné (A ) 192,6.
Dieulafoy 149,42.
Dôhring (A.) 7,39.
Dôrpfeld(W.) 221,41. 22i<'
6 sqq.
Domaszewski (J.) 61,26.
— (A. V.) 62,20.31. 90,1.
91,14. 96,5,25. 115,34.
Donau (Cap.) 145,32.
Downes (W. E. I>.) 197,32.
Drachmann 135,50.
Dragendorf 49,25.
Dragoumes (Steph, N.)224,
Draheim (H.) 98,52. 99,43.
Drerup (E.) 85,37.
Dressel 93,38.
Dubois (Cb.) 231,5.
Duchesoe (L.) 231,8.
Durrbach (F.) 218,3,40.
Duhar 144,52.
Duhn (F. V.) 8,.36. 37,14.
Dumas (U.) 144,34. 145,6.
Dumoulin (Hub.) 131,45.
Durrieu (P.) 164,8.
Dussaud (R.) 163,18. 165,
42. 192,1.
Dutilh (E. D. J.) 134,27.
DyrofT (A.) 4,48. 83,50.
E. (Kr.) 134,47.
Earle (Morlimer Lamson)
52,4,14. 174,33 sq. 175,
41. 201,39. 202,23.
Edgar (C. C.) 209,^.2.
Edhem Bey 217,38.
Egger 93,43.
Khriich (Hugo) 112,45 sq.
Eisele 4,33.
Eissfeldt (E.) 85,53.
Ellis(Kob.) 203,49. 210,32.
Enestrcim 24,29 sq.
Engelbrecht (G.) 117,36.
Engelmann (R.) 39,22. 48,
21. 56,8.
Ensor Œrnest) 52,10.
Erdôs (J.) 127,19.
Erman (H.) 93,21. 108,24
sq.
Espérandieu 153,22.
Evans (A. J.) 50,1. 194,38.
211,41.
Exham (G. A.) 204,22.
Exon (Ch.) 204,31.
Fabia (Philippe) 10,19. 58,
12,33. 177,2.
Fabricius 49,26.
Farnel (L. R.) 8,11.
Fauré (P.) 165,9.
Fay (E. W.) 141,40. 142,
36. 199,17. 201,16,50.
203,33.
Fehieisen 75,47.
Fergusou (W. S.) 9,50.
Ferrero (E.) 229,34.
Festa (N.) 113,30.
Fick (A.) 13,25.
Fickelscherer (Martin) 53,
43.
Finâlv (G.) 49,24. 127,6,
23,51.
Fink 24,52.
Fisher (Cl. S.) 139,21.
Flemming (J.) 3,12.
Focillon 144,53.
Fôrster (R.) 48,14.
Forrer (L.) 134,26.
Forster (E. S.) 195,34.
Fossataro (P.) 229,33.
Foucart (P.) 165,33.
Foville(J. de) 191,30. 192,8.
Fowler (W. W.) 196,36.
202,27.
Fox (W.) 79,29.
Friinkel (S.) 11,52.
Francotte (H.) 132,5,19.
Frank (T.) 14>î.2.
Frederkmg 59.38.
Fries (C.) 11,13,44. 71,49.
69,20. 104,21.
Fritzche (H.) 73,23.
Frothingham (A. L.) 138,2.
l'Vhs (J.) 118,6.
Ftigner (F.) 51,7.
Funaioli (G.) 6 27.
Furtwângler (A.) 95.18.
202,52. 209,39.
Fuschi (M.) 224, 45.
Gàbor (A.) 127.28.
Gaebler (H.) 110,15.
Gaffiot (Félix) 173,38 sq.
174,41 .
Gandiglio (Ad.) 228,37.
Gardiner (E. N.) 205,49,
208,6.
Gardner (P.) 209,17.
Gardthauscn (V.) 72,16.
Garofalo (P. F.) 236.18.
Garrod (H. W.) 196,30.
201,9. 210,46.
Gassies (G.) 179,34.
Gatti (G.) 225,19,47. 226,
17 sq.
II. — TABLE DES AUTEURS D'ARTICLES.
255
Gauckler (Paul) 144,46.
152,11. 153,19.
Geliniid (G. A.) 9,19. 86,
53. 108.39.
Geidner 9i,2.
Geizer (H.) 3.2.
Geotiili (G ) 225,7,
Géinrd (V.) 131,6.
Germer-Durand (R. P.)
144,31.
Geruuzi (E.) 224,-39,53.
Gianopoulos (N. G.) 218,
38 sq.
Gilbert (W.)92,2i.
Gildersieeve (B. L.) 139,
47. 141,19.
Gils (P. J. M. van) 239,1.3.
Girard (Paul) 184,5.
Gnirs(A.) 115,.37. 116,20.
Gôtz (G.) 13,34.
— (K. E.) 7,17.
Goldbaclier (G.) 118,53.
Goodricii (W. J.) 195,52.
Goodspeed (E. J.) 140,48.
Goodvear (W. H.) 138,18.
Gradenwitz (0). 87,1.
Graef 49,11.
Graeven (H.) 61,21,45. 95,
45. 96,33.
Graf (E.) 61,8.
Graiiiot (H.) 163,50.
Graindor (P.) 132,32. 218,
52
Greene H. W.) 196,11,
43. "
— (J.) 203,21.
Greenidge (A. H. J.) 202,
49.
Grégoire ^H.) 27,21,35.
Greiifell (B. P.) 51,22.
114,19.
Grenier (A.) U5,3. 163,
26. 175,8.
Grenlz (J.) 6,22.
Grôger (M.) 88,21.
Groh (F.) 122,53. 123,15.
Gross (Eduard) 51,47.
Grossi-Gondi (F.) 225,28.
P.rueber (H. A.) 211,53.
Grunenwald (P.) 62.46.
Gsell(St.) 231,6.
Gubo (A.) 121,23.
Guiraud (P.) 172,47. 180,
30.
Gumpil (L.) 194,8.
Gundermann (G.) 89,5.
Gurlilt (L.) 60.3 sqq.
Gustafsson (P.) 240,1.
Hagen (J.) 62,12,29.
Halkin (L.) 132,12.
Hall (H. R.) 195,31,48. 208,
17.
Hammer (Mlle J.) 134,53.
Hardie (W. R.) 198.14.
Harrison (E. J.) 195,19.
Harrisson (Jane E.) 208,48.
Harry (E.) 101,47. 174,50.
Hartman ( J . J . ) 59, 7 sqq .
2.37,49. 238,12 sqq.
239,24 sq.
Hartwig (P.) 116,3. 231,
40.
Hasiuck (F. W.) 205,36.
206,31.
Haube 103,31.
llauler (E.) 118,17. 119,29.
233,14.
Ha user (F.) 232,38.
Haussoullier (B.) 175,14.
Haverfield (F.) 49,23.
Havet (Louis) 149,26. 154,
8. 173,29 sqq. 174,9 sqq.
175,2 sqq.
Hayman (H.) 199,39.
HHzard (P.) 230,a3.
Headlam (W.) 200,12.
203,8.
Hease (0.) 54,36.
Heberdev (R.) 115,45.
116,6,32.
Hebler (G.) 4,29.
HeermaQce(T. W.) 139,27.
Heiberg (J . L.)4,2. 39,18.
1.34,53. 135,11.
Heierli 241,21.
Helbig (W.) 39,47. 150,
24 sqq.
Hellebrant (A.) 128,9.
Helm(R.) 87,49.
Heimreich (G.) 85,8.
IIendrickson(G. L.) 52,2.
60,18. 91,13. 141,28.
Henry (A. M.) 200,10.
Hentze (G.) 12,45. 83,43.
Heraeus (W.) 7,10,31 sq.
51,9. 52,44.
Herkenralh fE.) 40,49.
- (Roi.) 78,21.
Hermet (F.) 162,10.
Héron de Villefosse. 49,52.
144,39. 151,46. 152,20,
45. 153,50. 154,1. 188,
45. 189,18.
Herrlicli(S.) 11.38.
Hertlein (E.) 75,38.
Herwerden (H. van) 59,12.
69,4. 90,18. 238,17 sqq.
Hesky (R.) 117,45.
Heuse (0.) 89,16.
Heuzev (Léon) 149,33,51.
150,45. 151,12.
Hey (0.) 7,27 sq.
Heydenreich 69,9.
Hilaire (Cap.) 144,49.
Hilberg (J.) 72,47. 118,19.
Hildebraudt (P.) 89,31.
Hille (G. E. W. van) 239,
16,42.
Hiller (B.) 188,34.
— von Gârlringen (F.) 11,
51. 41.43. 49,46. 50,7.
94,35. 115.9.
Hilliger (B.) 70,22.
Hir.sch 69.9.
Hirschfeld (0.) 10,34. 94,
40. 95,50.
Hirt (H.) 46,24. 47,1.
Hôck (A.) 12,1.
Hofer iU.; 91,42.
Hoernes (M.) 126,49.
Hoffmann (Max) 109,9,19,
48. 110,3 sq.
— (P.) 132,43.
Hogarth (D. G.) 205,26.
Holder (0.) 93,42.
HolIeaux(M.)39,9. 152,15,
29. 154,15. 219,9 sqq.
Hoitzmann (H.) 8,8.
Holvvein (Nicolas) 132,3.
Holwerda (J. H.) 47,16.
91,37.
Holzapfel (L.) 12,27. 61,8.
2.36 27.
Homolle (Th.) 149,4. 151,
37. 152,36. 153,1 sq.
Hopkinson (J. H.) 195,23.
Horn (W.) 46.32.
Horna (E.) 119,25.
— (K.) 29,31.
Housman (A. E.) 199,42.
202,28.
Howorth (H. H.) 211,10.
Hude (G.) 41,50. 135,5 sq.
136,17 sqq.
Hûbner (B.) 73,21.
Huelsen (Ch.) 71,31. 232,
8 sqq. 233,19.
Huemer (Ad.) 117,30.
Hultsch 24,21. 40,46.
Hunt (A. S.) 51,22. 114,
20.
Huther (A.) 109,37.
Hyde (W. H.) 138,39.
Ihra (Max) 40,40 60.20.
Immisch (Olto) 54,4. 83,48.
Jackson (H.) 200,25 sq.
Jacoby (F.) 88,41.
Jahn (Paul) 84,5.
Jalabert (L.) 151,21. 164,
41.
Jardé (A.) 218,40. 219,32.
Jatta (M.) 232,4.
Jegerlehner (J.)30, 27.
Jirâni(0.) 124,11,25. 125,4,
Jirecek (G.) 32,20,29.
Jôrgensen (0.) 41,14. 135,
35. 136,35.
Jolies (A.) 47,.30.
Jones (H. Stuart) 58,37.
163,30.
- (J. G.) 7,22.
Jouguet (Pierre) 152,31.
218,21.
Jùthner (J.) 115,31. 118,8.
Juliian (Camille) 164,12.
176,39, 177,11 sq. 178,
30, 179,22. 180,35. 181,
12. 189,46.
K, (K.) 32,22 sq.
Kakridès (Th.) 92,23.
Kalb (A.) 2 ,38.
Kalinka (K.) 121,36.
Kallenberg (H.) 55,17. 56,
2 sq.
256
TABLES DR LA REVUE DES REVUES.
Kallôs (E.) 127,48.
Kaluscha (W.) 118,29.
Kaotor (H.) 118,50.
Kappelraaclier (Â.) 117,42.
Karo (Gt;.) 8,21.
Karsten (H. T.) 40,24. 238,
34. 239,4.
Ka.ipr (R.) 118,45.
Kavvadias [P.) 97,16.
Kayser (S.) 131,40.
Kazarow (G.) 11,8.
Keczer (G.) 128,.34.
Keil (B.) 43,7. 222,1. 224,
11.
Kekule von Stradonilz 48,
53. 73,36. 93,25.
Kelle (J.) 117,10.
Keller (Jos.) 96,2.
- (Otlo), 111,28. 117.50.
Kellogg (G. D.) 60,21. 138,
28
Kenyon (F. G.) 201,40.
Keràmopoullos (A. D.) 10,
10. 214,44. 219,49.
Kern (0.) 71,27.
Keyes (A. M.) 138,15.
Kiepert (R.) 10,48.
Kioch 136,23.
Kirchner (J. E.) 50,19. 89,
50. 223,18.
Kirk (W. H.) 142.12.
Kiroer (G.) 60,23.
KjHlIberg (L.) 48.27. 240,
46.
Klotz (Alfred) 7,35. 84.30.
90,26.
Kouack (Georg) 9,29. 90,8.
Knoke (F.) 58,23. 70,25.
Koenen (G.) 26,25.
Koepp (F.) 61,24. 70,2i.
232,2.
Korber 61,22. 62,23.
Korte (A.) 40,14. 42.3. 91,
14.
Kolbe (W.) 222,32. 224,7.
Konstanlopoulos (K. M.)
220,27. 221,1.
Kornemann (E.) 10,44. 12,
38. 84,20.
Kornitzer (Alois) 121,2.
Krascheoinnikov (M.) 51,
20.
Krause (Ernest F.) 27,18.
Krausz (S.) 126,28. 127,
32.
Krelfichmayer (H.) 30.34.
Krelschmer (Paul) 112,6.
118, '2.
Kroll (W ) 81,17 sq.
Kronenbern (A. J.) 203,20.
Krûger 61,29. 62,35,44.
Knimbacber (K ) 3.22.95,
2. 181,49.
Kùbler (B.) 108,8.
Kuipei- (K.) 236,15.
Kuk..la(R. G) 119,20,33.
Labande 145,23. 148,3.
Labaste (H.) 30,5.
Ladarae (Fr.) 242,8.
Laigue (de) 144,42.
Laird (A. (i.) 197,27.
Laminert (Edmund) 54,10.
71,42, 72,11,25.
Lampros 32,20.
Landgraf ((i.) 7.12.
Laug (Pr.) 124,41.
Langdon (Si.) 140,10.
Lange (Ed.) 87,14.
Lanzani (Carolina) 236,23,
43.
i.attes (T.) 6,1
Lavaiid (R.) 193,51.
La Ville de Mirinont(H. de)
132,23. 167,25. 174,24.
175,36. 179,6.
Lease (E. B.) 139,53. 196,
15.
Lebreton (J.) 173,21.
Lécureux (T.) 194,8.
Leeuwen (J . van) 55,9.
238,6. 239,20 sq.
Lefebvre (G.) 218,21.
Legracd (Ph. E.) 186,29.
Lehmann (C. F.) 11,16.
12,35.
Lehner (H.) 26,15. 61,42.
62.49 sq.
Lenel(0.) 94,18. 108.4,32.
Léo (F ) .39.4. 52,22 70,38.
Lermann (W.) 1.32,26.
Lesquier (.1.) 173,8.
Leuschaw (Tb.) 61,15.
Levi (A.) 2.35,37.
l.évy (.1.) 166,25.
Liebenham (W.) 190,20.
Lier (B.) 83.52.
Lifclzmann (H.) 3,12.
Lincke(K.) 53,53. 54,49,52.
Lindsav (W. M.) 84,50.
102,36.
Linsenmayer (A.) 43,53.
Lill (Th.) 92,11.
Lopfî (A Rulgers van der)
2;<;2,49.
Lôfstedt (E.) 6,52. 7.38.
Lôschke Gg.) 47,25 90,50.
Lohmeyer (K.) 231,49.
Lonsinon (A ) 167.2.
Losscbaert (B ) 132,4.
Lucas (H.) 48,6
Ludwich (Arlh.) 84,13.85,
35. 88,33.
Luedtke (W.) 232,27.
Luini (A.) 225,52.
Lurabro.so' ((; ) 113.35.
Lundstniin (W.) 240,12.
Lutz (A.) 118.22.
Maas (M.) 102,-32.
— (Paul) 27,.S7. 85.5.
.Mac Donald (C. .M.) 198,12.
Macdonald (G.) 211,28.
Macdowali (Kallmrine A.)
199,47. 206,7. 208,14.
209.6.
MacElderry (IL K.\ 202,31.
203,31.
Madan (F.) 196,42.
Magnus (IL) 38,49.
Mago (U.) 234,1.
Mahler (A.) 165,1.
— (E ) 126,36.
Maidinenl (H. J.) 203,18.
Maicr (A ) 165,5.
Mandach (C. de) 148.40.
Mmiitius (M.) 40,32. 85,9.
92,6 sq.
Marc (P.) 32,21.
Mariani (L.) 226,15.
Markl (A.) 116.38.
Marshall (F. H.) 196,6.
197,53. 200,8,49 201,38.
202,10. 203.6. 209,.35.
Martin (Henri) 164.43.
Maruccbi (0 ) 226,3.
Marx (Fr.) 14,10. 74, 7.
Maspero 153,'j4.
Masqueray (P.) 180.10.
M au (A.) 231,53. 232,22.
233,7.
Mauguet 144,41
Maurice (.).) 110,35. 191,14.
May (J.)76. 40. 79.12. 82,28.
Mayence (Fern,) 131,51.
Mayer (M.) 232,50. 23.3,11.
Maynial(E.) 165,35,2:30,18.
Mayor (.1. E. B.) 210,30.
241.24,49.
Mavr (R. von) 107,53.
Meillet (A.) 159,52. 160,8,
46. 161,5.
Meiser (Karl) 24,45. 25,46.
26.17. 52,18. 95,5.
.Meister (R.) 14.5. 15,21.
Meltzer(HMns) 46,44.84,4.3.
Mélv (F. de) 151, '.3. 162,
26. 165,47.
Meringer (R.) 46,34.
Merk (A.\ .30,37.
M^sk (.1.) 118,48.
Mever 93,47.
— (P.) 10,16. 114.9.
Michon (E ) 49,23,52. 163,
32.
Milloué (L. de) 171,34.
Mills (L. H.) 141,6.
Mispoulel (J. B.) 151,15.
153,45.
Milleis(Ludwig) 94.41. 108,
11,3J,37. 113,46. 114,12,
24.
Mommsen (Aug.) 84,40.
— (Theodor) 40,51, 59,24.
94,4, 107,19.sq. 128,4.
Monceaux (P.) 16.3,52. 165,
51.
Monod (W.) 176.17.
.Monlanari [T.) 237.9. sq.
Moonev (G. W.) 60,26.
Moore'iC. H.) 142,1.
— (F. G.) 59.2.
Moreau 145,36.
Morel (L. B.) 190,49.
Morey fCn. R ) 138,23.
Morin (G.) 171,26.
II. — TABLE DES AUTEURS d'aRTICLES.
2^1
Mortel (V.) 163,23. 16i,5.
165,49.
Mot (J. de) 165,39
Moulton (J. H.) 197,35.
198,9.
- (W. J.) 139,10.
Mowat (R.) 190,27.
Mûller (Albert) 85,20.
- (Dietr.) 73,41. 89,32.
- (F. W. K.) 93,20.
94,23.
- (H. J.) 50,53.
- (K.) 41,33.
- (S.) 134,50.
MuDsterberg (R.) 115,26
sq.
Muff (Chr.) 72.1.
Munoz (Antonio) 32,27.
Munro (J. A. R.) 55,44.
206,34.
N. (L.) 127,23,45: 129,3.
Naber (lid.) 210,33.
- (J. C.) 238,16. 239,-13.
- (S. A.) 237,40. 239.17.
Naegele (A.) 27,13.
Naheim (H.) 97,45.
Navarre (0.) 179,3. 181,
10.
Naylor (H. D.) 199,14.
202,35.
Nazari (0.) 234,3.
Négris (Ph.) 223,50.
Néraeth (J.) 126,52.
Némethv(G.1 127,30. 128,
12. "
Nestlé (Eb.) 30,41 sq. 55,
52. 75,8 sqq. 86,38.
( W.) 55 53
Neuraann (K. j.) 45,39.
Niccolini (G.) 237,6
Nicklin (T.) 199,9. 200,27.
Nicole (J.) 114,2 sq. 173.
52. 174,6. 184,41.
Niese (Benedictus) 39,11
54,16.
Nissen (fj.) 26,24.
Nôldeke (Th.) 27,31. 32,
30.
Novâk (R.) 51,4.
Nusser 25,43.
Odelberg (Per) 241.8.
Oehler (J.) 61,14.
- (R.) 49,33.
Oestergaard (C.) 135,44.
136,15.
Offord (J.) 163,43.
Ogôrek (Jos.) 51,43.
Ohlenschiager (Fr.) 26, 15.
Oldfalher (W A.) 202,16.
Olsen (Magnus) 113,16.
Omont (H.) 156,19. 175,6.
182,6 sq. 184,47.
Opitz (Th.) 61,13
Oppé (A. P.) 208,28.
Oppert 151,41.
Osiander (W.) 74,43
Oslhoff(H.) 9,5.
Owen (S. G.) 197,47.
R. DE PHiLOL. — Revue
Oxé (A.) 88,52.
Pantazis (M.) 214,31.
i'apadopoulos - Kerameus
(A). 29,27.
Papageorgiu (P. N.) 26,51.
30,21. 215,13. 217,11.
Paris (P.) 49,22. 177,19.
Parmeggiani (L.) 59,30.
237,14.
Pascal (C.) 227.23. 228,25.
229,2. 48. 233,29. 234,
39.235,34.
Paton (James M.) 138,43.
139,4 sqq.
Patsch (G.) 10,25. 115,1.
Patzig (EdwiQ) 26,38.
Pavolioi (P. E.) 224,29.
Peaks (M. B.) 201,48,
Pedersen (H.) 111,47.
Pelharn (H. F.) 212,24.
Penovre (J. B.) 211,22.
Perdrizet (P.) 161,39. 163,
24. 177,20. 178,4. 186,
50. 219,4.
Pernice (E.) 47,21. 48,44.
115,48.
Peroutka (E.) 124.36.
Perrin (B.) 137,41.
Petersen (C. S.) 134,37.
— (E.) 49,20. 72,37. 73,
37. 206,10. 232,34. 233,
1.
Peterson (W.) 196,13.
199,18. 203,16.
Petit (L.) ,30,11.
Petridès (S.) 30,13,31.
Petsch (R.) 71,37.
Pfaff (K.) 62,41.
Pfuhl (E.) 49,47. 231,22.
Pharmakowsky (B.) 49,19
Philios (A.) 219,53,
Philipp (E,) 119,3.
Photiadis (P. S.) 213,52.
217,14 sq.
Pichon (R.) 173,26,49.
178,18.
Pick (B.) 114,45.
Picton 145,26.
Pieri (S.) 6,29.
Pieriponi (G.) 225,6. 228,
3. 229,46.
Piilov 145,21.
Pistner 25,17.
Platner (S. B.) 60,30.
Platt (A.) 196,10.
Pôhlmann (R.) 95,22
Pohlenz (M.) 38,32.
Pollak (L.) 115,52.
Pomtow 49,27.
Poncet 190,49.
Poppeireuter 61,47.
Postgate (J. p.) 196,18,
34. 201,10. 203,23
Pottier (E.) 148,45. 149 49
150,13. 151,34. 153,30.'
161,53. 16321.
Poulaine 145,8.
Powell (B.) 138,47 sqq.
des Revues de 1904.
Pradel (F.) 85,16.86,39
Prachter(K.) 26,30. 41,47.
84,27.
Prâ.sek (J. V.) 11,36.
Preger (Th.) 29,48.
Prellvvitz (W.) 13,22.
Premerstein (A. vonj 41 1
116,8. ' '
Prott (H, V.) 221,17.
Purser (L. C.) 60,32.
Radermacher (L.) 53 50.
55,2,6. 83,24. 90,5. 91,
Radet (G.) 176,51. 180,52,
Radford (R. S.) 141,34.
142,10,44.
Raeder (J.) 135.43.
Ramain(G.) 175,17. 176,3.
Ramsav (W. M.) 116.14
198.16. 209,14.
Rand (E. K ) 14.3,27.
Rapson (E. .1.) 212,20.
Rasi (P.) 227,41.
Regling (K.) 101,9. 110,
17.
Regnaiid (P.) 172,32 sq.
Rphm 93,41.
Reich (H.) 74,17.
Reicheit (H.) 110 47.
Reid (J. S.) 196,38, 198.
17. 201.7. 204,17.
Reinach (Salomon) 148,10.
149,22. 150,9. 152.5,21
153,.35. 154,26. 161,44
162,23 sqq. 163,.34 sqq.
164,2 sqq. 165,11 sqq.
166,1 sqq, 167,41. 171,
27. 177,43. 184,33.
— (Théodore) 152.1. 181,
45 182,23. 184,.34. 188,
26. 190,35. 217,20.
Reiter (S.) 71,40.
Reitzenstein (R.)8,51. 71.2
72,4.
Renard (L.) 129,29.
Reuter (A.) 41,11.
Ricci (Seymour de) 131,51.
Richards (Herbert) 54.31
55,7. 196,1. 199,12. 200,
52. 201,45. 203,11.
Richardson (R. B.) 138,30.
139,12.
Richter (Ërnst) 53,12.
Ridder (A. de) 182,20.
Riegl 68,27.
Riess (E.) 140,4,
Riggauer 95,26.
Rilterling (E.) 4,17, 58,39,
88,39. 89,19. 115,40,
Rizzo (G. E.) 225,12,
Robert (Cari) 41,4 i, 42,1.
54,25.
Roberts (W. R.) 196.6.
Robinson (D, M.) 141,43.
— (E.) 50,5.
Rôhl (H.) 51,31. 62,8.
ROraer (Adolf) 54,50,53
95,9.
XXIX. — 18
258
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Roersch (A.) 129,49. 131,36.
Rogers (J. D.) 142,13.
l'.olfe (J. C.) 141,45.
Romano (A.) 235,52.
Roscher (W. H.) 9,8.
Rosenberg (E.) 54,46.
Rossbach (Otto) 84,8.
Rostowzew (M). 47,45.
114,1. .
Roulin (Dora E.) 162,15.
Rouse (W. H. D.) 202,18.
Rouvier (J ) 220.12.
Roux (A.) 163,15.
Ruck (0.) 5,21.
Rûhl (Franz) 54,13.
Ruelle (C. E.) 151,51. 187,
29.
Ruggeri (V. Giuffrida) 236,
21.
Rulherford (W. G.) 203.14.
Sabbadini (».) 228,6. 233,
45.
Saladin 145,28.
Sanclis (G. de) 233,36.
234 35.
Sanders (H. A.) 138,32.
Santinelli (llala) 283,46.
Sargeaunl (J.) 52,9.
Saridakis (S.) 115,9.
Sauter (C.) 5,18.
Savignoni (L.) 115,6.
Schàfer (H.) 195,17.
Scharberl (V.) 128.5.
Schiche (Th.) 59.41.
Schickinger (H.) 119.21 sq.
Schjoett (P. 0.) 2i0.39.
Schlossmaon (Sigro.) 6,49.
90 19. 92 25.
Schlùmberg'er (G.) 176,33.
bchmid (W.) 72,40,53. 91,
27.
Scbmilz (W.) 61,53.
Schneider (Gustav) 121,7.
— (R.) 91.51.
— (St.) 117,25.
— (R. V.) 115,46.
Schone (J.) 60,36,
Schowermann (G.) 142,15.
Schrader 222,31.
— (H.) 42,20.
— (0.) 46,21.
Schrijnen (J.) 111,52.
Schrôder (Br.) 221,30. 222,
31.
— (0.) 40,50. 85,18.
Schubert (R.) 53,48.
Schuchardl (H.) 6,7.
Schuermans 61,ii8.
SchuItH (E. V.) 116,52.
Schulten (A.) 49,21. 233,5.
Schultze 29,21.
Schuize (W.) 3,8. 93,33.
94,44. 113.22.
Schumacher 96,15.
Schwab (R.) 179,4.
Schwabhàuser (M) 6,43.
Schwarlz (E.) 3,17. 42.41.
70,49. 71,8.
Schwyzer (C.) 61,10.
Sciava (H.) 224,37.
Scott (J. A.) 141,7. 198,2.
Sears (J. M.) 139,1. sq.
Sedlmayer (H. St.) 122,34.
Seeck(0.) 11,25. 12,8. 51,
51.
Senart 148,44.
Serruys (D.) 175,46.
Seure (G.) 180,23. 218,31.
Seymour (T. D.) 138,33.
Shorey (P.) 201,13.
Siebourg (M.) 61,50, 63,1.
96,27.
Siesbye (0.) 59,14.
Sihler (E. G.) 60,38.
Sinko (Th.) 6,2. 7,34.
Sioussat 33,50.
Six (J.) 162,12. 166,27.
Skutsch (F.) 40,36 sq.
Slater (D. A.) 201,12.
Slaughter (M. S.) 51,53.
Smith (Ch. F.) 139,42.
Sokoloff (Th.) 10,52.
Solari (A.) 227,11. 230,14.
234,6.
Soimsen (F.) 54,32. 89,13.
91,17. 111,29.
Sonnenburg (P. E.) 62,18.
91,24.
Sonneoschein (E. A.) 196,
27.
Sorof (Friedrich Gustav)
53,36,41.
Soutzo (M. C.) 192,43.
Spaulding (L. Cl.) 138,14.
Stadler (H.) 6,6.
Stiihlin (0.) 24,42.
Stahl (J. M.) 54,40.
Stampini (E.) 235,22.
Steele (R. B.) 51,24. 60,
39 sq. 140,8,37. 142,25.
Stein (H.) 54,22.
— (E. V.) 115,50.
Stemplinger (E) 52,19. 72,
46. 87,20.
Stengel (P.) 9,13. 42,26.
Stephanidis (M. K.) 215,
19.
Stern (E. von) 42,15.
Slernkopf (W.) 41,20. 60,
42 sq. 84,12.
Steup {J ) 54,33.
Stolz (Fr.) 13,22. 46,27.
116,22. 118,10,24. 119,
15. 120,16.
Strijd (J. H. W.) 239,22.
Studniczka (F.) 47,7. 116,
12.
Sturtevant (E. H.) 198,18.
Svoronos (J. N.) 220,7 sqq.
221, 9 sg.
bwoboda (Heinrich) 54.20.
Szeiinski (V.) 89,8. 90,9.
91,12, 92,26.
Taillade (Lt) 145,.'U.
'i'annery (Paul) 24,9. 152,
38. 175,4,33. 186,38.
Tarbell (F. B.) 138,26. 139,
31.
Tauro (G.) 4,46.
Taylor (C.) 210,34.
Téglâs (J.) 126,53. 127,4
sqq.
Teichmûller (F.) 52,39.
Terrell (G.) 140,51.
Terzaghi (Nie.) 224,50. 234,
47.
Thalheim (Th.) 42,26.
Thallôczy (L.) l27,2.
Thévenot 144,40.
Thewrewk (C. Ponori) 127,
25.
Thomas (P.) 133,38.
— (R.) 25,17.
Thompson (E. S.) 52,11.
Thumb (A.) 29,29.
Tocilescu 49,44.
Tod (M. N.) 194,43 sq.
208,11. 221,39.
Tolkiehn (J.) 99,12.
Tomassetti (G.) 225,45. 226,
19.
Torp (A.) 240.40.
Tosi (T.) 224,23.
Traube (L.) 95,30 sq.
Tropea (G.) 237.28 sq.
Tucker (T. G.) 53,46. 54,
29. 199,8 sq. 202,12,51.
203,10.
Turmel (J.) 171,25 sq.
U. (H.) 91,17 sq.
Uhlenbeck (C. C.) 111,49.
112 52.
Ullricîi (Richard) 52,48.
Ungerer (Cap.) 144,47 sq.
Usener (H.) 7,46. 8,37. 54,
38.
Ussani (Vincenzo) 59,18.
Ussing 135,30 sq.
Vaglieri (D.) 226,7.
Vahlen (J.) 94,15.
Vaieton (M.) 238, 20 sq.
Valmaggi (L.) 227,42.
Vassis (S.) 215,3 sq. 216,
47 sq. 217,7.
Vaux (de) 153,5.
Vecchietti (N.) 228,3.
Vendryes 158,44. 160,10
sqq. 168,1.
Verrall (A. W.) 55,50.
201,2.
Vértesy (D.) 127,21 sq.
128,1.
Vesly (L. de) 144,36.
Vianello 229,1. 237,23.
Villani (L.) 234,49.
Villers (H.) 190.49.
VinsoQ (J.) 172,40.
Viollier (D.) 241,31.
Vitelli (G.) 224,31 sqq.
225,5 sq.
Vlasto (M. P.) 191,52.
Vogel (F.) 61,1.
Voigt (M.) 14,16.
Vold (K.) 240,34.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
259
Vollgraff (C. G.) 238,42.
— (W.) 219,17,38.
Vollmer (F.) 71.34.
Vûrtheim (J.) 238,52
Vulic^ (N.) 115,33. 236,25,
40.
Wace (A. J. B.) 195,1.
Wachsrauth (C ) 13,39.
91,3.
Wackernagel (Jakob) 6,45.
Wagener(C.) 81,51. 82,15.
Wageningen (J. van) 237,
50.
Waille (V.) 161,11.
Waisz (M.) 117,20.
Waldstein(G.) 197,49.203,
45. 206,25. 209,28.
Walloa (H.) 149,11. 152,
34.
Walters (W. C F.) 202,
25.
Wallon (A.) 139,35.
Waltz 180,18 sqq.
Waltzing (J. P.) 129,33 sq.
130,11. 131,43. 132,17
sq.
Watzinger (C.) 223,8.
Weber (G.) 47,42. 223,5.
— (H.) 84,46.
Wecklein (N.) 24,51. 84,
23.
Weicker (G.) 222,3.
We.il (R.) 110,25.
Weill (R.) 162.5. 165.14.
Weinberger (W.) 87,36.
Weiss (J.) 119,12.
Weller (Ch. H.) 138,4.
Wendland (P.) 41,28. 42,
11. 50,18.
Wenig (Karel) 124,22,33.
Weniger (L.) 11,17.
Wessely (K.) 114,32. 118,
28.
Westbei-g (F.) 11,31.
Weyman (Cari) 7,2. 52,16.
Wheeler (B. J.) 200,15.
White (J. W.) 203,13.
— (R. E.) 197,31.
Wiedtmann (A.) 9,15.
Wiegand (Th.) 92,37. 93,
36. 223,29.
Wiesner (J.) 117,14.
Wijk (N. van) 47,3.
Wilamowitz - MoUendorff
(U. von) 93,28.35.
Wilcken (M.) 12,31.
— (U.) 113,28,48. 1U.8
wïhdm (A.) 115,10. 222,
14.
— (Fr.) 89,43.
Willems (Alph.) 129,22.
130,12. 133,3.
Willers (H.) 116,35.
Williams (T. H.) 142.40.
Willrich(H.) 11,10. 40,19.
Wilson (J. Cook) 198,6.
200,22. 202,21.
Wiramerer (R.) 58,52.
Winstedt (E. 0.) 196,40.
197,38. 210,32.
Winter (F.) 115,21. 222,46.
Winterfeid (P. von) 84,28.
85,14.
Wissowa (Gg.) 7,48. 39,
36.
Witkowski (St.) 61,11.
Wilten (R.) 4,40.
Wlassak (M.) 107,35.
Wëimin (Ed.) 6,10 sqq. 7,
30. 59,4. 61,3.
Wôlfle 52.20.
Wolff (E.) 61,12,33.
— (Fritz) 112,4.
— (G.) 4,11.
Woiters (P.) 89,9.
Wright (G. Fr.) 138,12.
— (J. H.) 138,15.
Wroth (W.) 212.19.
Wunsch (R.) 8,19.
Wûscher-Becchi (E.) 225,
25.
Wunderer (Cari) 25,40.
Xanthondidis (S. A.) 215,
21.
Zahlfleisch (J.) 117,33.
Zâvodszky (L.) 127,39.
Zech (M.) 132,12.
Zeil (Cap.) 145,29.
Zeiller (J.) 230,24 sq.
ZepXévxri; {U. F.) 27,33.
Zernial (U.) 59,34 sq.
Zeiithen 24,16.
Ziebarth (E.) 72,42. 73,29.
Ziehen (Jui.) 48,40. 49,4.
73,49. 85,38. 90.32.
— (L) 90,32.
Zielinski (Theodor) 88,2.
Ziramermaon (Aug.) 5,52.
87,32. 111,50. 11.3,2.
Zingerle (A.) 51,6. 116,29.
117.9.
Zubat^(J.) 125,9.
Zuppulla (C. Natalia) 226,
46.
^60
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
m. — TABLE DES AUTP^URS DE LIVRES
Abbott (F. F.) 19,34. 33,
19. 65,7. 96.49.
Abel(C.) 19,12.
— (E.) 12!!i,32.
Achelis (Hans) 44,1.
— (Th.) 68,7.
Adain(James) 17,14. 234,9.
Adamantios (A. J.) 100,42.
105,10.
Adami (K. Fr.) 69,22.
Adier (VV.) 75,19.
Agahd (K.) 104,17.
Ahrens (F. B.) 78,24.
Allard (Paull 18.53. 145,42,
147,21. 190,10. 226,41.
Allea (Th. W.) 80,43. 183,
21. 205,11.
Alteoburg (Oskar) 57,33.
Altendorf(K ) 3i,39. 64,21.
103.9. 129,44.
Altevlhûmer uns. heidn.
Vorzeit 17,25.
Altmann (W.) 21,38. 56,
53. 227 52.
Amante (Ànl.) 229,6.
Amatucci (A. G.) 20.23.
Ambrosoli (S.) 227,20.
Araeis (Fr.) 121,29.
Amelung (W.) 18 5,32. 75,
44. 146,23. 207,16.
AndersoD (.1. G. G.) 15,18.
33.4. 98,20. 1.33,2 i. 177,
35. 184,53. 197.44.
Andrâ (J. G.) 109,53.
André (L. E.) 171.40.
Annual of Brilish School
al Atheiis, 131,29.
Anspach (A. Ed.) 69,14.
Antoine (F.) 168,17.202,45.
Anz (H.) 130,19.
Apeit (0.) 67,2. 147,44.
185,4. 229,6.
Appel (E.) 45,22.
Appleton (Gh.) 190,5.
Arbois de Jubainville (H.
d') 15,3. 20,38. 80,3.
106,40.
Archtonrafo Triestmo35,
21.
Ardaillon (E.) 23,14.
Arlelh (E.) 16,37.
Arnaud d'ARoel (G.) U'Aifi-
169,37, 180,49. 185,30.
Arndl (E.) 104.19.
— (P.) 67,37,39. 103,25.
— (W.) 6X,9.
Aroiin (lla-is von) 21,5. 34,
11. 80.18. 120,21.
— (J. von) 5,7. 19,51. 64,
16. 170.26. 188,12.
Arnold (Maxiniilian) 18,22.
78,3. 227,29.
Arvanitopoullos (A. S.) 16,
43.
Ascherson (F.) 99,10.
Asinus(J. H.) 36.25. 103,45.
Assmana (E.) 56,34. 65.49.
73,33.101.11.187,5.201,
32.
Audibert(A.) 108,49.
Ausfeld (Cari) 16.24. 35,
31. 203,2.
Autenrieth ((J.) 142,30.
Azan (Paul) 66.48.
Babelon (R.) 179,49.
Babut (E. Ch.) 171,10.
Baedeker (K.) 79,47.
Baldamiis (A.) 69,31.
Bail 24,24.
— (A. P.) 65,9.
Barbagalio (G.) 234,34.
Bardenhewer (Otto) 16,9.
43,17. 65,5. 97,11. 168,
21. 227 50.
Bard"t(G.)'l7',38. 22,10. 36,
4. 69,2. 75,12. 101,44.
109,17.
Barnard (P. M.) 172,12.
Bartalis(J.) 128,51.
Bartels (Eduard) 58,20.
107,9.
Barth (Paul) 4,50. 34,-36.
64,15. 96,36.
— (W.) 77,39. 186,11.
Bassi (D.) 28.17.
Batiffol (P.) 45,37.
Bauch (G.) 68,44.
Bauer(Adnlf) 53,10. 1*^1,21.
— (F.) 104.7.
Bayard (L.) 120,28.
Beasiy (T. W.) 226,43.
Bechtel (E. A.) 98,25.
— (F.) 79,20. 210,22.
Beisswiinger (G.) 75,24.
Beit)-àge A. Scliône
dargbt 10O.2.
Belger (H.) 19,23.
Bellanger (Lud.) 22,51.
130,21,13. 168,23. 193,
39. 204,1. 228,19.
— (H.) 101,30.
Belling (H.) 65,50. 122,42.
Beloch (J.) 22,43. 100,11.
169,14. 207, 51. 228,21.
Benseler 76,5. 142,28.
Bentivegna (Saverio)51,49.
Bérard (Vicl.) 73,12. 132,
6. 164, 20. 180,39. 185,
8. 198,24.
Berger (II.) 65,6.
Bergmaller(L.) 82,25, 130,
25.
Bernath (Désiré de) 147,9.
Brrner (E) 69,37.
Bernheim (E.) 16..33.
Beriioulli (J. J.) 72,49.
Bertaux (E.) 162,44.
Berthoud 167.19.
Bertrain (H.) 82,4 sq.
Besnier(M.) 65,24. 130,53.
146,16. 155,5. 168,40.
169,45. 190,17. 199.2.
234,30.
Bethe (Erich) 201,33.
Beuchel (F.) 131,23.
Bevan(E.R.) 63,25. 137,14.
Beyiié (Général L. de) 100,
43. 146,42.
Bezobrazov (P. V.) 29,16.
Bezoid (G.) 63,24.
Dibliotheca Gothana 130,
18.
Bickel (E.) 17,41. 198,39.
Bidez (J.) 188,18.
Biese (Alfred). 82,37.
Bigelmair (A.) 45,2. 67,38.
Bircher (H.). 106,9.
Biit (Theodor) 19.37. 25,
36. 56,43. 80,40.
Bissing (F. W. de) 170,
30.
Bjôrnbo (A. A.) 50,40.
B lâcha 35,7.
Bla.ss (Fr.) 15,30. 100.47.
147,41. 171,43. 185,5.
206,39. 210,23. 229,5.
Blaydes (Fr. H. M.) 15,7.
23.19. 26.3. 55,21. 67,
21.77.31.98,27. 169,21.
227,45.
-(P.) 67,26.
Blinkeuberg (C.) 105,36.
166,51.
Bloch (G.) 34,35. 65,34,
Bodensteiuer (E.) 17,24.
75,43.
Bodin(L.) 129,34.
Bockel (E.) 36,43.
Bogel (Th.) 22,38.
Boenig (Herm.) 16.40. 37,
26. 135,13. 147,35. 170,
43. 196,48.
Borzsônyi (A ) 129,1.
Bohier (A.) .33,38. 18.5,15.
Boi.ssevain (U. Ph.) 59,46.
70.13. 169,1. 234.21.
Bois.sier (Gaston) 189,49 sq.
193,20. 199,;iO.
Boll (Franz) 20,22. 25,6.
37,45. 146,12. 155,7.
185,118.
Bonino (G. B.) 228,16.
235,13.
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
261
Bonnet (Max.) 15,7. 28,4.
Bonwetsch (G. N.) 63,19.
66,39.
Boor (C. de) 37,37. 63,42.
66,1. 70,15. 147.8. 169,
2,43.228,14.234,21.
Bordes de Fortage (L. de)
193,38.
Borenius (C. E.) 34,11.
Bornecque (H.) 14,31. 199,
28. 227,7.
Borrmann (R.) 66,12. 207,
13.
Bosanquet (R. C.) 164,29.
Bosmans 50,34.
BoRscher (H.) 36,12. 235,
6.
Bouché-Leclercq (A.) 185,
19.
Boulroux (E.) 5,21.
Boxier 21,2. 64,9.
Brachvogel (Carry) 28,43.
Brâuning (Bernhard) 79,
44.
BrakmanfC.) 35,18. 105,2.
122 7 229 9.
Brandt (Pa"ul) 140,19. 226,
40.
Braseman (C.) 98,24.
Bralke (E.) i5,8.
Bréal (Michel) 180,44.
Breasted (J. E.) 19,39.
170,48. 234,26.
Breccia (E.) 21,10.
Bréliier (Louis) 31,3. 146,
40.
Breithaupt (K. 0.) 51,38.
76,.32.
Brenning (M.) 23,44. 35,
49.
Brelzl (Hugo) 157,3. 170,6.
Brewer (H.) 18,2. 104,45.
Brodribb (A. A.) 196,50.
Brooks (E. W.) 28,40.
Broschmano (M.) 55,28.
Brosin (0.) 130,18.
Brown (L. D.) 36,9.
Bruckmann 67,36 sq. 103,
24.
Biûnnow (R. E.) 36,50. 38,
14. 157,46. 171,14.
Brugmann (K.) 68.13. 72,
29. 82,34. 106,26. 125,
47. 168,49. 202,47.
Bruhn(Ewald) 121,52.133,
1. 186,9.
Brunn 67,36. 103,24.
Bruns (Ivo) 53.6.
Buck (C. D.) 35,36. 81,49.
83,19. 122,43 130,16,
52.
Budde (Karl) 18,6.
Budge (E. A. Wallis) 81,
22 137 12
Butiner- Wobst (Th.) 70,
14. 169,2. 234,21.
Burger (F. X.) 44,4 i.
Burgess (Th. Ch.) 135,26.
Burkitt (F. Crawford) 171,
17.
Burlel 167,22.
Burnet (.1.) 78,45. 132,50.
169.40. 205,17.
Burrow (R. M.) 106,53.
Bury (J. B.) 55,41.
Busch 74,36.
Busche (Kurt) 23.31. 106,
45. 109,43. 121,12.
Busoil (G.) 169,31. 207,50.
Busse (Adolf) 37,35.
Butcher (S. H.) 22,8. 66,
3.">. 82,7, 99,15. 133,21.
199.41. 228,13. 235,3.
Butler (A. J.) 137,23. 164.
37.
— (Dom Cuthbert) 82,20.
181,24.
— (H. Grosby) 163,2. 170,
19.
Cabrol (F.\ 36.46. 169,34.
CaccialaQza(F. P.) 140,24.
Caetani-Lovatelli (E.) 229,
11.
Gagnât (R.) 15,53. 168,40.
Calvagna (N.) 129,45.
Canlareiii (L.) 61,30.
r.Mpart (.1.) 134.23. 170.33.
',apek(J. L.) 125,33. 126,1.
Capitaine (Wilh.) 16.30.
Capps (Edward) 80,38. 99,
29. 169,22. 198,46.
Caruoy (A.) 141,26. 169,3.
Caro (G.) 102,38.
Castillo (R. del) 166,50.
Cauer (Friedrich) 21.16.25,
19. 34,4. 70,2. 75,3. 77,
18. 100.48. 109,7. 122,2.
227,16.
— (Paul) 20,19. 25,2.53,
31. 98,37. 125.50.
Cesano (L.) 192,26. 229,
42.
Cesnola (P. di) 207,25.
Cevolani (G.) 105.7.
Cézard (L.) 193,47.
Chaignet (A. E.) 168,43.
Chantepie de la Saussaye
(P. D.) 32,50. 137,28.
170,9. 180 45. 185,24.
Chapol(V.) 157,39. 165,27.
179,47.
Charitonides (Ch. D. Ph.)
66,23,
Châtelain (Emile) 122,26.
146,4.
Chavanon (A.) 78,22. 146,
20. 169,5. 187,31.
Cherbuliez (Victor) 18,30.
56,46. 80,53.
Chevaldin (L. E.) 105,40.
Chicco (M.) 81,7 121,45.
Cliipiez (Ch.) 67,33. 154,
18.
Choisy (A.) 156,22. 170,41.
Christ (A. Th.) 97,18. 169,
40.
Christ (Wilhelm) 20,9. 35,
13. 52,49. 68,53. 99,50.
Chroust (A.) 199..36.
Ciaceri (E.) 18,21.
Cichorius (Conrad) 56,28.
83,16. 101,42. 170,46.
Cima (Antonio) 22,42. 68,
20. 76,34. 133,18. 168,
30. 181,35. 193.29.
Clark (A. C.) 121,42.
— (Charles Upson) 23,24.
43,10. ^0,11. 102,3.
Clay (A. M.) 34,20.
Clemen (C.) 105,37. 170,
52
Clerc (M.) 163,6. 169,37.
180,49. 185,29.
Clugnet (Léon) 27,44.
Colardeau (Th.) 18,46.
Colin (J.) 38,9.
Colini (G. A ) 16,2.
Collard (F.) 101,45.
Collignon (Alb.) 171,13.
193.43.
— (M.) 23,41. 64,28. 100,
36. 169,38. 202,7. 207,
20.
Collitz (H.) 79 20. 210,22.
Columba (G. M.) 234,31.
Connington 197,5.
Conrat (M.) 63,49. 108,45.
Consbruch (Max) 79,44.
Consoli (Santi) 20.10. 57,
53. 77,22. 97,2,10. 129,
51.
Gonvert(H.) 23.14.
CoDze (A.) 50,14.
Cook (St. A.) 168,52.
Cooke (G. A.) 170,42.
Coppens 166,52.
Coppieters (H.) 147,17.
Cornish (F. W.) 201,51.
205,21.
Corradi (Aug.) 226.36.
Corssen (Petrus) 52,27.
Costa (C.) 235,10.
— (E.) 192,25.
Couve (L.) 23,41. 64.28.
100,36. 169,38. 202,8.
207.20. .
Cricklade (R. v.) 18,14.
Crônert (Wilhelm) 31.46.
104.24. 121,9. 130.22.
136,5. 147,50. 157 24.
181.21. 187,34. 202,36.
206,51.
Crouzet (Paul) 133,42.
Crowfool (J. V^.) 31,30.
Csengeri (Janos) 36,39.
128 2 6
Cumont'(Franz) 16,17. 21,
51. 34,1. 45,26,50. 63,46.
97,51. 120,11. 126,34.
197 23.
Cupainolo (Giov.) 229,8.
Cuq (Ed.) 190,13.
Cartel (G.) 130,28. 190,16,
Curtius (Fried.) 176,25.
262
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Curtius (G.) 25,8. 109,51.
119,40.
Cybulski (Stephan) 17,22.
18,8.33. 20.37. 26.10. 57,
21. 76.35. 120,8. 121,47.
Dahm (Otto) 25,12. 58,21.
Dakyns (H. C.) 186.18.
D'Amico (Mich.) 227,9.
Dangibeaud (Ch.) 163,10.
Dannemann (Friedr.) 9,44.
Davies (N. G.) 171,2.
Decharme (P.) 187,35.
Déchelelle (J.) 164,34.
Dedo (B.) 187,37.
Dedouvres (Louis) 63,52.
130,4. 133,20.
Deissmann (A,) 15,17. 44,
18. 135,14.
Deiter (A.) 102,28.
— (H.) 75,14.
Deiters (P.) 34,51. 105,47.
Del Bino (T.) 51, '.1.
DelbrOck (Haos) 53,17.
— (R.) 37,49. 64.11.
Delehaye (H.) 29,8 sq.
100,40.
De-Marchi (Attilio) 17,45.
57,15. 65,40. 168,45.
— (EU.) 227,17.
Demoulin (H.) 23,1. 102,
21. 188,20.
Derbos(G. J.) 44,11.
Dessau (Hermaoû) 20,25.
51 12.
Dessôul'avy (P.) 20,20. 130,
33.
Dellefsen (D.) 36,6.
Detscheff (D.) 106,8.
Diehl (Charles) 29,19. 162,
46.
- (E.) 23,33. 66,42.
Diels(H.) 14,27. 20,40. 36,
1. 50,14 72,12. 97,17.
103,20. 140,16. 143,20.
15625. 182,44. 187,39.
199.23. 206,45. 209,46.
229.24. 234,14.
DIenel (Richard) 57,52. 97,
33. 103,16.
Dieterich (Aibrecht) 57.18.
64,6. 98,15. 132.40. 146,
33.160,20.197,20.200,3.
— (Karl) 31,47.
Dietze (C. A.) 18,11.
DitleDb»?rger (Wilh.) 21,7.
98,13. 114,17. 129,37.
207,45. 227,38.
Ditlrich (0.) 170,47.
Dobschiitz (E. v.) 43.49.
Dôhrmann (W.) 17,48.
Dôring (A.) 56,15.
Dôrpfeld (Wilhelm) 16,26.
37.11. 56,8. 80.13. 154,
47. 182,46. 198,50. 207,
15.
Dorwnld (Paul) M,45.
Domaszewski ^Aifrerl v.)
36,50. 38,15. 157,46.
D'Ooge (B. L.) 142.27.
Dotlin (Georges) 146,27.
167,17.
Drachmann (A. B.) 14.43.
17,8. 63,12. 135,17.
Dragendorll (A.) 15,37.
Draheim (Hans) 69,9.77,3.
DrenckhahQ (0.) 104,50.
122,19.
Dreru'p (E.) 21,49. 26.6.
33,51. 35,28.64,3,20.68,
6. 82,17. 99,5. 103,22.
131,1. 132,5. 229,36.
Drumann (W.) 26,14. 78,
38. 97,29.
Drummond (J.) 169,50.
Ducali 166,13.
Diiramler (Fr.) 20,27.
Dûrr (Julius) 98,25.
Dufourcq (A.) 190.11.
Dupré (G. C.) 21,13.
Dusânek (F.) 51,26.
Dussaud (R.) 67,30. 145,
39.
Duviquet (G.) 190,8.
Dyroff (A.) 5,14.
— (K.) 37,46. 100,24. 170,
27.
Dziatzko(K.) 15.10. 120,45.
Ebeling (H) 25,48.
— (Rud.) 15,15.
Ebersolt(J.) 182,29.
Edgar (C. C.) 210,7.
Egen (A.) 122,21.
Egger (H,) 68,37.
— (P. Johann Baptist) 18,
27. 76,27. 169,23.
— (Max) 187,40.
Ehwald (R.) 17,43. 34,32.
65,10. 98,7. 101,31. 122,
31. 141,18. 146,48. 168,
42.
Eifhcrt (Otto) 25,47. 99,
22,53.
Eitreni (S.) 74,30. 76,47.
99,14. 101,49. 135, 27,
41.. 155,23. 157,14. 168,
44. 187,7.
Ellis (R.) 106,20. 142,32.
205,10.
Ely (Taifourd) 56,26. 200,
46.
Endemann (Karl) 109,53.
Engelbrecht(Aug.) 20,44.
Engelmanii (R. 56,25.
Erman (A.) 170,36. 171,1.
— (H.) 108,47.
— (Wilh) 36,52.
Eulenberg (K.) 18,9.
ECiffTpaTiâSriç (Swçptivcoç)
30,46.
Evans (A. J.) 36,7.
Fabia (Philippe) 58,10.
Falbrecht (F.) 125.42.
Falk (Franz) 32,35.
Ferrara (Giovanni) 58,48.
Ferrari (G.) 81.7. 121,45.
Ferrero (G.) 234,32.
Feslschrift Halle 79,
41. 102,20.
— z. Feier hist.
Mus. 18,40.
— Hirschfeld 69,
42. 76,25. 234,21 .
Fiiaret 31.49.
Firlh (J. B.) 137,18.
Fischer (Ernst) 69,15.
Fiske (G. C.) 142.35.
Flemisch (M.) 19, '^3. 43,28.
170,4. 227,34.
Flickinger (Rov. C.) 56,35.
166,51. 198,44.
Flinders-Pelrie (M.) 170,
35.
Florance(D') 192,21.
Fôisteraann (J.) 68,41.
Fôrster (E.) 105,45.
— (Richard) 22,24,27. 25,
33. 38,5. 57,29. 63.50.
66,46. 99,34. 101,22.
122 32.
Forrer (L.) 116,43. 193.9.
Fossey (E.) 166,44. 168,18.
Foucart (P.)2l,30. 131,10.
179,43 sq. 185,40. 187,
44. 226,40.229,44.
Frânkel (M.) 15,11.
Francis (Philip) 51,31,39.
Francotte (Henri) 14,32.
21,44. 78.32 sq. 98.40.
101,4. 102,53. 103,52.
134,1. 147,2.
Frank (Th.) 19,15. 103,41.
Frankland 50,36.
Frazer (J. G.) 19,9. 190,12.
Frédéricq (Paul) 32,7. 165,
22.
Freuiid (W.) 75,13.
Freytag (H.) 33.15.
Frieboes (W.) 15,49.
Friediànder (M.) 67,47.
Fries 74.36.
- (W.) 26,2. 121,17.
Fritzsche (H.) 78,19. 109,
34.
— (Th.) 52,40. 99.8.
Frôhlich (Fr.) 15,25. 34,53.
81,41. 122,4.
Fuchs (Alb.) 25,28. 55.34.
Fiigner (Fr.) 25,47. 99,24.
Fiihrer (J.) 187,47.
Fûrst(J ) 15,51. 28,7. 43,
26. 131,13.
Furtwànpier (Ad.) 21.22.
56,41 . 76,6. 207,23.
G. (E. E.) 207.5.
Gabier (C.) 15,50. 169,26.
187,11. 196,45. 227,15.
Gaffiot (F.) 16,44.
Garabioli (D.) 50,32.
Gardner (E. A.) 185,41
197,16.
Gardlhaiisen (V.) 45,34.
182,53. 198,37.
Gauckler (Paul) 20,17,27.
32,10. 36,21. 56,49. 57,
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
263
1. 157,42. 165,30. 170,
45.
Geffcken (Joh.) 36,14. 37,
18.
Gehrich (Georg) 34.1. 63,
47. 120,12 197,24.
Gelzer (H.) 28,20 sq. 29,
H 32 9 33 24
GemoU (Wilhe'lm)' 53,24 sq.
Genlile (I.) 234,28.
Gentilli (G.) 22.18. 101,16.
répa; 22,15. 103,40.
Gercke (Alfred) 23,25. 52,
52. 78,26. 81,12. 100,26.
197,7.
Gerhard (G. A.) 20,35.
Gerland (E.l 30, 29.
Gerth (B.) 103.,s.
Giamil (S.) 28,37.
Giarratano (G.) 19,5. 36,
45. 133 39.
Gibson (M. D.) 44,5.166,
48.
Gifford (E. H.) 33,32. 68,
17. 171.41. 201,25.
— (Seth K.) 44,33.
Gildersleeve (B. L.) 168,19.
Ginzel 50,49.
Giorni (C.) 235,12.
Girard (P. Fr.) 183,2. 190,
4,13.
GiroDi (T.) 235,11.
Gitlbauer (M.) 18,42.
GInth (Catharioa Maria) 54,
43.
Glotz (G.) 157,35. 187,13.
Gnecchi (F.) 212.16.
Goblet d'Alviella 132,35.
134,8.17.
Gôizer (Henri) 129.43. 169,
13. 181.31.193,17.230,4.
Gôssier (P.) 35,2'.. 75,40.
102,46.
Gôlz (Georg) 51,46. 68,45.
Goldbacher (A.) 45,6.
Gollob (Ed.) 31,44. 120,1.
GoUwitzer (Th.) 16,47.
Gomperz (H.) 106.29.
— (Theodor) 4,49. 53,1.
168.28. 187,14.
Goodell (Th. D.) 125,45.
Goodspeed (E. J.) 170,15.
234 13
Goodwin'(W. W.) 169,41.
227,47.
Gottanka (F.) 45,13.
Gow (J.) 197,5.
Grabisch (J.) 35,8.
Gradeowitz (Ollo) 20,35.
24,7. lcO.24. 141,15.
169.29. 202,-38. 228,40.
Graduate of Cambridge ( A .)
187,29. 228,29.
Greenidge (A. H. .1.) 34,20.
137,52. 156,38.
Greenough (J. B.) 142.26.
Gregory (C. R.) 162,39.
Grenfeli (Bernard P.) 22,
39. 38,3. 55.24, 66,31.
102,43. 104.14,49. 129,
.36. 131,7. 155,16. 157,
18. 183,4 sq. 187.25.209,
50. 229, .35 234.15.
Grenier (P.) 170,21. 194.6.
Gressraann (H.) 20,51. 22,
14. 44,21. 169,17.
Grill (J.) 17,30.
Grimm (C. L. Wilibaldus)
79,18.
Grimme (H.) 18.16.
Groag (E.) 21,45. 35,45.
Grôbe (P.) 26,15. 78,38.
97,30.
Gross (E.) 106,43.
Grossraann (H.) 68.34.
Grundy (G. B.) 16,27. 45,
42.
Grupp (Georg) 43,40. 69,
48.130,7.131,20 137,33.
Gruppe (0.) 57,5. 77,14.
Gschwind (E.) 120,48. 135,
28
Gsell'(Stéphane) 16,11. 130,
6. 155.9. 162,51. 164,
24. 190,18.
Giinther (0,) 68,41.
Guhl (E.) .^6.31.
Guhraiier (H.) 103,26.
Guidi (Ignazio) 27,46.
Gulick (Ch. Barton) 16,41.
Gumilevskij 31,49.
Gundelfinger(E.)67,5. 171,
5.
Gunkel(H.) 18,5.
Gurlitt (Lulwig) 60,1. 98,
16.
Gusman (P.) 154.23. 164,
22.
Gutjahr (E. S.) 68,4.
Gutscher (H.) 21,47.
Haak 36.31.
Haohtmann ^Karl) 16,1. 25,
37. 78,36. 79,16. 104,
29. 109,29.
Hackett (J.) 28,33.
Haduczek (Karl) 14,34. 81,
48. 105,16. 120,23.
Hâussner (J.) 81,21. 99,8.
121,31.
Hagen (H.) 16,50.
Haker (W.) 58,7.
Halbherr (Fed.) 23i,27.
Haie (W. G.) 36.36. 83,19.
122,43. 130,16,52.
Halke (H.) 110,39.
Halkiri (L ) 105.52.
Harabruch (E.) 103,11.
Harael (A.) 146,5.
Hamilton (H. A.) 78,29.
Hamraeirach 74,39.
Hammer (B.) 104,4.
Hamraond (W. Alex ) 15,
42. 76,30.
Hampel (J.) 21,19. 49,4.
Hands (A. W.) 212.18.
Hannig (Fr.) 57,13.
Harder (Chr.) 68, .35. 136,
10.
Hardie (W. R.) 207,3.
Harman (E. G.) 81.43.
Harnack (Ad.) 17.18,.39.
43,46. 63,16. 65,43. 156,
47. 172,3.
Harper (R. F.) 171,8.
Harris (J. H.) 172.8.
HarrisoD (J. E.) 17.2. 72,
14. 106,12. 203. i3.
Harry (J. E.) 100,14. 165,
25. 207,40.
Hartel(Wilhelm von) 25,8.
109,51. 119,40.
Hartmann (F. J.) 28,53.
77.11.
— (J. J.) 23,6. 37,9. 98,
42.
Harvard Studies 16.16.
235,3.
Hashagen (Fried.) 16,39.
Hatzidakis (G. N.) 66,27.
103,51. 183.13.
Haupt (A.1 106,36.
— (M.) 17,42. 98,6. 122,
31. 141,17. 146,47. l'68,
41.
— (P.) 143,24
Haiiréau (B.) 44,.39.
Haussoullier (Bertrand) 14,
41. 56.12. 105.33. 1.13,
27. 145,48. 166,11. 180,
42. 188,3.
Hauvette (A.) 178.52.
Heberdev (Rudolf) 78,44.
Hecht (H.) 36.49.
Heck (C.) 120,31.
Hegedus (S.) 128,.32.
Heiberg (J. L.) 9,40. 25,
25. 33 7.
Heinichen (F. A.) 109,3.
136,12.
Heinrich (G.) 35,32-
Heinze (R.) 15,28. 25.20.
73,49. 100,39. 120,2.
146,2. 235,8.
Heisenberg (Aug.) 23,7.
28,13. 30,50. 31,42. 67,
6. 70,31. 99,10 109,42.
Helbig (W.) 21,20.
Helbing (Robert) 2.3,20. 35,
9. 55,.30. 81,2. 100,.37.
130,37. 141.20. 229,53.
Helder (Aug.) 19,33.
Helm (Fr.) 55,49. 129,35.
Helmke (Fritz) 58.28.
Helmreich (G.) 67,7. 103,
28. 170,18.
Hemme (A.) 2.3,2. 64,45.
102.17.
HempI (G.) 33,1.
Henderson (B. W.) 58,32.
196,53.
Hendrickson (G. Lincoln)
15,44. 64.18.96,53. 119,
47. 1.33,46.
Hennecke (E.) 67,40.
264
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Hennings (P. D. Ch.) 21,
41. 84,39. 64,22. 74,28.
102,33. 132.48. 185,46.
Henrv (V.) 148,45.
Hense (.1.) 109,46.
— (0.) 56,37.
Hentze ;C.) 121,40.
Hepding (Hugo) 23,52. 33,
17. 131,11. 132,47. 183,
16. 200.5, 228,35.
Heraeus fCarl) 57.37.
— (Wilhelm) 17,34. 57,37.
Hergenrôthers 43,43.
Hermano (GoUfr.) 141,49.
Héron de Villefosse (Aot.)
65,20.
Hertz (M.) .35,44.
Herwerden (H. van) 17,50.
34,15. 77,43.
Hesseling (D, C.) 98,26.
Heumann (J.) 104,53.
Heuzey (L.) 148,11.
Heyse (Max) 35,27. 64 53.
80,28.
Hildebrand (G.) 21,37. 210,
15.
mil (G. F.) 19,26. 116,39
184,3.
— (.Mary) 207,37.
Hiller von Gartringen (Fr.)
15,36. 207,47. 210,20.
Hiiprecht (H. V.) 18,6.
Hingst (Th.) 103,42.
Hirzel (R.) 119,36. 140,23.
Hjeit (A.) 66,37.
Ho'laczek (K.) 185,42.
Hodermaon (Max) 53,39.
228.41.
Hôck (Adelbert) 20,49. 36,
33. 55,48. 81,17. 101,2.
229,53.
Hopfer 50,32.
Hôff^^r (T.) 44,49.
Hofbauer (Karl) 44,40. 58,
36.
Hoffmann (R. A.) 170,51.
Hoffmeister (F). 126,7.
Hoffs (F. van) 105,50.
Hogarth (D. G.) 210,18.
Hnlden (H. A.) 227,26.
Holder (A.) .38,12.
Holl (K.) 44,30. 172,21.
Holland (R.) 16,10.
Holmes (T. R.) 45,46.
Holsten (Robert) 69,11.
Honiburg(Rud.) 18,35. .36,
18.
Homo (Léon) 35,46. 102,
37. 146,29. 172,9. 193,
11. 2.34..30.
Homolle (Th.) 209,53.
lloogvliet (J. M.) 104,11.
Iloppe (H.) 22.11. 50..36.
63,44. 121,14. 129,49.
Horn (K.) 68,10.
Ilorna (Konslantin) 31,38.
Hornener (E.) 68.43. 104,
27. 136,14. 187,16.
Hornemann (F.) 104,16.
110,8.
Hort (F. J. A.) 15,33.
Hosius (C.) 20.52. 35,44.
65,38. 96,37. 235,14.
Housman (.\. E.; 14,51.
65,27. 82,43. 197,1,203,
49.
Howard (A. A.) 142,26.
Hubert (H.) 170,10. 180,
46. 185,25.
- (Kurt) 16,5, 99,33.
Hude (G.) 235,4.
Huelsen (Chr.) 122,45. 127,
41. 157,30.
Huemer (Ad.) 19,45. 35,
23. 98,36.
Hultsch 192,44.
Hunt (Arthur S.) 22,40.
38,4. 55,24. 66,32. 102,
43. 10i,14,49. 129,36.
131,8. 155,16. 157,16.
183,4 sq. 187,25. 209,
51. 229,35. 234,16.
Hunziker fR.) 14,50 32,45.
Hurler (H.) 170,38.
Huvelin (Paul) 33,26. 108,
48. 190,15. 228,51.
Hyde (Walther) 22,9. 79,
51. 102,36.
liberg (J.) 35.39.
Imraisch (0.) 63,36. 65,48.
135,21, 169,9.
loris (Mart.j 226,52.
Ischyrius (Ghr.) 67,3.
Isola (J. G.) 14.42.
Istrin (V.) 31,17.
Ive (A.) 127,40.
Jaakkola (K.) 79,3 i. 156,
28
Jacoby (L.) 131,21.
Jakoby (F.) 4,48. 22.17.
45,44. 79,49. -106,7. 230,
3.
Janke (A.) 229,28.
Jannsen (R.) 63,7.
Jusinski (M.) 169,28.
Jebb(R. C.) 81,37. 102,50.
Jebeiew (S.; 187,49.
Jellinek (A. L.) 100,18.
Jeremias (A.) 170.10.
Jespersen (0.) 170,31.
Jevons (F. B.) 207,5.
Jftrgenspn (G.) 188.22
Jones (H. Stuart) 199,22.
Joret (G.) 155.50. 18.3,24.
Josephv (0.) 21,50
Joubin"(A.) 165,20. 183,29.
Joulin (J. L.) 162,-13. 169,
44.
Joyce (P. W.) 167,15.
Jûthner (Julius) 24,1. 73,
39. 80,26. 98,18. 120,
38. 177,29.
Jullian (Camille) 70,34. 78,
15.
Jullien (J. M.) 64,24.
Jung (Heinrich) 77,25.
Jurenka (Hugo) 109,13.
119 38
Kaegè (Adolf) 76,5. 104,
28. 109,26. 136,12. 142,
29.
Kiihlér (Friedrich) 79,45.
98 29
Kaerk (Julius) 21,21. 23i,
.33.
Kaiser (P.) 22,52.
Kalbneisch (G ) 63,34.
Kalinka (Ernest) 55,11.
Kampers (Fr.) 131,25.
Kappelrnacher (Alfr.) 130,
1. 230,6.
Karo (G.) 23,45.
Kauer (R.) 15,10. 120,45.
Keil (Br.) 105,46.
Keller (Otto) 34,49. .38,11.
51,.35. 65,51. 81,20. 99,
7. 121,31.
Kelierinann (P.) 23.8.
Kellogi; (Maria Francisca)
54,43.
Kemenes-Kempf (J.) 33,8.
Kemmer (Ernst) 25,29. 64,
30. 131.6. 234,11.
Kemper (F.) 43,12.
Kent (R. G.) 104.35.
Kenyon (F. G.) 34,22. 102,
7. 125,28. 162,40. 206,
40.
Keraraopoullos (A. D.) 16,
44.
Kern (0.) 22,33. 135,24.
Kienzle (H.) 18,24. 131,16.
Kie.ssling (A.) 15.27.
Kinch (K. F.) 105,36.
Kino (L. W.) 171,15.
Kipp (T.) 63.48.
Kirchner (J.) 45,32. 73,29.
168,39
Kirsch (J. P.) 43,43.
Kitlregde [C. L.) 142,26.
Klein (W ) 166,44.
Kiinkenberg 58,17.
Klostermaun (Krich) 20,50.
34,26 sq. 44,20. 63,17.
68,34.
KIotz (A.) 157,11.
Knauth (K.) 57,35. 74,36.
82 33
Knoke (F.) 70,3.
Knoll (Fritz) 24,1. 80,26.
98.18 177,29.
— (J.) 73,.39.
— (P.) 106.25.
Knorr (Ë.) 17,28.
Koch (GUnther) 81,19. 101,
41.
— (Jul.) 109,35. 110,10.
— (Paul) 63.10. 70,30.
— (W.) 58,22.
Koepp 164,.33.
Korbel (A.) 16.28.
Koster 52.37. 131,15.
Kohler (J ) 23,15.
Koner (W.) 56,31.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
265
Konslantinos 27,40.
Korneraann (E.) 22,21. 58,
44. 76,4. 168,15.
Kottraann 62,29. 99,18. 121,
27.
Kraemer (Aug.) 10(J,50.
Krause (E. F.) 19,50. 234,
10.
Kreppel (Friedrich) 52,46.
80,34. 83,11.
Kriegshammer (R.) 18,12.
Krônerl (G.) 67,13.
Kroll (G.) 21,15. 182.44.
Kromayer (Jobaiines) 69,39.
71.42. 168,38. 198,34.
Krôzei (Johannes) 57,50.
105,3.
Kruczkiewicz (Br.) 100,51.
101,20.
Kriiger (Emile) 15,19.
— (G. T. A.) 103,53.
104,1.
Krumbacher (Karl) 20,31.
23,21,46. 28,50. 81,51.
36,32. 43,22. 45,24. 81,
26. 102,40. 105,27. 127,
40. 130,41.
Krumbiegel (R.) 197,4.
Kùbler (B.) 19,36.
Kùjhler (F.^ 67,52.
Kuspert (0.) 22,49.
Kugener (M. A.) 31,2. 63,
11. 132,46.
Kulakovskij (J.) 32,2 sq.
Kundtson (J. A.) 68,22.
Kurtz (Eduard) 20,42. 32,
38. 67,9 97,34.
Lachs (J.) 21,33.
Lafaye (G.) 15,53. 187,51.
Lake (K.) 162,40.
Lallemant (L.) 147.30.
Lamarre (Cl.) 65,16.
Lambert (Ch.) 226,48.
— (E.) 171,52. 190,3. 230,
10.
Larapropoulos (Al.) 19,28.
Lanciani (Rodolfo 22,44.
72.43. 146,37. 163,1.
190,22.
Landau (W. Freih. v.)
15,14.
Landgraf (G.) 20,45. 141,
14.
Lange (Edmond) 53,15.
— (Jul.) 25,49.
Langer (Otto) 69,34.
Laqueur (R.) 181,18.
La Roche 141,24.
Lasteyrie (R. de) 145,43.
Lâszlô (G.) 128,50.
La Ville de Mirmoot (H. de)
58,9. 131,18. 147,88.
189,48. 194,22.
Lavisse (E.) 34,34. 65.82.
Lawlon (VV. G.) 137,50.
Lazic (Gr.) 104,37.
Leaf(Walter) 15,48. 76,12.
Lechat (H.) 74,33. 168,36.
Leclercq (H.) 157,1. 166,
46. 169,34. 172,26. 19U,
8.
Lécrivain (Ch.) 68,31. 147,
32.
Leeuweo (J. van) 80,6.
81,15. 198,22. 207.8.
Lefèvre (André) 78,39.
Lehmann 50,47.
— (Ad.) 83,18.
— (C. F.) 16,34. 22,20.
25.11. 55,39,42. 120,51.
16814.
Lehner (F.) 125.44.
Lehnerdl (M.) 104,8.
Lehnert (G.) 15,35. 45,16.
Leipoldt (J.) 44,7
Lei^iy (P.) 21,53. 96,45.
99.15. 133,10. 146,7.
171,19. 189,50. 193,48.
229,27.
Leil (F.) 141,25.
Lenel (Otto) 20,14. 66,30.
Lengyel (M.) 127,43.
Léo (F.) 143,21.
Leoni (U.) 103,2.
Leopold (H. M. R.) 23,49.
Le Roux (M.) 163,8.
Levai (André) 147.10.
Levasseur (E.) 155,52.
Lévêque (C.) 37,8.
Levi (Alessandro) 64,5.
178,43.
Lévv (Is.) 170.10. 180,46.
185 25
Levy'(R.') 18,38. 63,45.
131,4.
Lewis 166,48.
Leykauff (August) 78,13.
Lichtenstein (A.) 23,35.
Lier (B.) 22,41.
Lietzmann (Hans) 19,4. 23,
34.
— (J.) 23,45. 102,39.
Lincke(K.) 54,24.
Lindl (E ) 120..33. 208.4.
Lindsav (W. M.) 20.12.
32,33. 34,3. 35,3. 37,
29. 65,2. 66,43. 76.16
sq. 77,9. 81,38. 170.2
sa. 228,47.
Lindskog (Erik) 17,1. 67,
15. 76.23. 109,11.
Lipsius (J. H.) 55,36. 79,1.
Lisco (Ed.) 18,34. 169,51.
Lober 74,38.
Lœfï (A. Rutgers van der)
104,26.
Lœning(R.) 170,11.
Lœper (R.) 19,38
Lôrinez (G.) 129,2.
Loisv (A.) 169,35.
Long (0. F ) 16,19.
Loria 50,33,41.
Losgar (Georg) 77,52.
Lucas (H.) 56,23.
Luckenbach (H.) 23,41.
26,8. 57,24 sq. 76,8.
82,48 sq. 102,48. 105,
14.
Ludwich (A.) 120,18. 156,
52,
Ludwig (A.) 15,23.
- (H.) 74,37. 100,9.
Lùbeck (K.) 22,34. 37,1.
44,42.
Lumbroso (G.) 63,13.
Lundstrôm (Vilhelm) 25.22.
Lungo (Angiolo del) 228,
18.
Luterbacher (F.) 51,18.
Maass (E.) 57,17.
Mabil (L.) 235,10.
Macé (Alcide) 119,43.
Mach (E. von) 105,49.
137,37. 141,47. 164,15.
202,6.
Macler (F.) 67.31. 145,40.
Maire (Albert) 155,11.
Manandian (Agop) 15,43.
33,46. 44.26.
Mancini (A.) 229.40.
Manfredi (L.) 230,8.
Manigk (A.) 66,49.
Manly 76,20.
Mansion (J ) 68,40. 131,30.
March 143,i>4.
Marchant (E. C.) 106,38.
205,13.
Mari (F.) 168,52.
Marino (S. Puglisi) 21,29.
56,21.
Marra (Giuseppe) 58,49.
Marteaux (C.) 163,8.
Martens (W.) 106.1.
Martini (E.) 18,47. 28,17.
100,13.
Martroye (F.) 15,47. 32,
47. 67.28. 137,35. 146,
45. 194,4.
Marx (F.) 37,6. 45.3.
Maspero (G.) 79,36. 130,
27. 137,49. 146,53. 194,
15.
Mathias (A.) 53,22.
— (F.) 33.12. 102,16.
Mathuisieulx (Mehier de)
157,37.
Malruchot 167,19.
Mau (Aug.) 17,9. 56,24.
99,16.
Maurenbrecher (B.) 23,48.
33,22. 66,15. 81,8. 102,
12.
Maynial (E.) 190,6.
Mayor (J. B.) 15,34.
Mazon (Paul) 38,17.
Meillet (A.) 63,26. 105,39.
155,18. 183,32. 203,39.
235,17.
Mein (A.) 15,22. 96,43.
Meister (Aloys) 70,17.
Mekier (S.) 17,3.
Mélanges Boissier 78,50.
155 3
Mellen (G.) 15,38.
266
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Mengarelli (R.) 16,2.
Menge (Hermann) 74,52.
76,37. 80,14. 97,14.
98,46. 109.4. 226,50.
— (Hu(iolf)16,13.33,3i.79,
38. 109,32
Menna (P.) 198,48.
Mercati (A.) 43.18. 227,51.
— (G.) 44,15,53.
Meringer (R ) 19,40. 106,4.
Merrill (E. T.) 198,30.
— (W. A.) 143,25.
Meu8er (J.) 122,21. 1.30,3.
Meyer (E.) 17,21.51,17.
— (Eduard) 14,39. 55,14.
77,29.
— (E. H.) 32,51.
— (Léo) 71,38. 79,8. 133,
26. ■
Michaelis (Ad.) 63,23. 81,
29.
Michalcescii (J.) 170,39.
Michelaogeii (L. A.) 228,
10.
Mikolajczak (J.) 155,21.
187 is
Milhaùd'(G.) 5,23.
Millet (G.) 164,28,31. 172,
28. 180,5.
— (Paul) 32,13. 146,35.
Minner 76,2.
Mitteilungen fur Westfa-
len 33,47. 100,32. 122,
47.
Môller (G.) 19,17. 55,50.
65,26. 77.7.
— (R.) 96,50.
Mommsen (A.) 156,10.
— (Th.) 21.24. 64,43.
Monro (D. B.) 14,47. 34,
.38. 183,21. 205,11.
Montelius (Oscar) 63,40.
170,5.
Monli (V.) 235,20.
Morawfiki (l'asimir) 21,8.
96,36.
Moret (A.) 18,41. 69,6.
164,18.
Morgan (M. H.) 16,43.
Morillot 143,45.
Morin(D. G. ) 38,23. 43,16.
Morilz (E.) 37,2.
Mortel (V.) 189,51.
Moullon (J. H.) 197,8.
235,19.
Mûller 78,31.
— (A.) 56,39.
— (Ad.) 21,32. 35,40.
104,32. 133.33.
— (B. Alb.) 36,41.
— (Charles) 126,14.
— (G. K. W.) 16,68. 64,
26.
— (E.) 45,.35.
— (Edwin) 5,8. 8.3,9.
— (Fr. Max) 14,37.
— (G. H.) 14,50. 32,45.
130,20.
Mûller (H.) 168,51.
— (Johaones) 20,3, 57,46.
97.49. i:35,15.
— (Moritz) 17.32. 51,1.
Mtinch(W.) 106,19.
Mufî(Chr.) 104.2. 109,40.
Munro (H. A. J.) 156.43.
Murray (G.) 203,35. 207,
41.
Muzik (H.) 2.3.17. 57,22.
98,48. 109,38. 125,50.
129,47.
Nachmaoson (Ernst) 17,12.
28.30. 33,36. 169,7.
186,1.
Nairn (J. Arb.) 19.2. 64,
44. 130,35. 141.50.
185 51. 200,19,31. 205,
9. 206,44.
Nallino (C. A.) 24,14.
Naloli (Ad.) 228,33.
Natorp (Paul) 79,14. 155,
35.
Nau (F.) 27,45.
Nauck(A.) 100,28.121,51.
186,8.
Naue (J.) 162,49.
Nazari (Or.! 228,38.
Negri (G.) 155,25.
Negrisoli (H. 1.) 234,17.
Némethy (Geyza) 36,38.
228 32
Nestlé (Wilhelm) 75,23.
125,38. 209,46.
Neuburgel (M.) 15,30.
Neuhôfer (Rud.) 126,12.
Neumaon (Karl) 29,13. 70,
33.
Neuwirlh (J.) 66,12. 207,
13.
Niederhuber (J. E.) 44,35.
Niedprmaon (M.) 36,27.
Niese (B.) 132,52. 168,20.
Nielzhold (.1.) ^30,45.
Nietzsche 105,45.
Nikitskij (Alex.) 17,27.
Nissen (H.) 25.38. .37,40.
Noack (F.) 56,10. 66,28.
121,24. 166,47.
NohI (H.) 106,28.
Noiret (H.) 30,29.
Nordpn(Eduardi 16,23. 53,
3. 73.50. 120,5. 187,21.
202,40.
— (Fr.) 22,3. 131,11.
Noltola (U.) 227,3.
Novâk (R.) 22.28.
Nuoffer (0.) 166,12. 188,1.
Nusser (Joh.) 82,4 sq.
Nulting(H. G.) 81.5 105,8.
Oake.smith (.1.) 201,23.
Oberhumraer (E.) 22.23.
Od.Jo (Ant ) 21,28. 99.7.
Oeri (J. J.) 16.21. 168,50.
O'Grady (Slandish Hayer)
167,13.
Ohlenschlager (Friedrich)
18,15. 25,9. 69,51.
Okecki (Lad.) 14,52. 102,
13. 119.45.
Olcott 166,12.
Oldenburger (Erwin) 19,3.
78,11.
Oliveri (Gasp.) 227,4.
Olsen (Waldemar) 55,46.
69,13.
Omont (H.) 22,29. 33.20.
105,23. 147,5. 168,31.
180.6.
Orsi (P.) 187,47.
Ouvré 141,52.
Owen (S. G.) 66,26. 76,
52. 106,11. 205,20.
Padelford (Fr. M.) 17,14.
44,24.
Pagel (J.) 15,30.
Pallis (A.) 14,.38. 187,19.
navTàïï); (M.) 23,4.
Papadimitriu (S.) 28,48.
31,8.
Papadopoulos - Kerumeus
(A.) 27,23. 29,4,15.
Pargoire (J.) 146,35. 164,
28. 172,28.
Pascal (Carlo) 17,52. 44,
50. 63.21. 82,39. 145,46.
172,17. 226.38. 235,6.
Pasdera (A.) 235,13.
Passow (W.) 97.8.
Pater (W.) .36,48. 106.30.
Palsch (Cari) 24,1. 49,46.
66,40. 73,39. 80,26. 83,
2. 98,18. 177,29.
Pauly 26,12. 53.19. 100,34.
Pears (E.) 137,31.
Pearson (A. G.) 168,25.
227 25.
Pecz (Wilhelm) 31,34.
Peiper (Rud.) 16,6. 25,4.
Peiser (F. E.) 23,15.
Peltier (F.) 20,15. 66,30.
Peppier (Ch. W.) 168,25.
178,40. 183,37.
Péréra (H. L. d.') 6i,25.
Perkins (El. M.) 10(î,l6.
Pernice (E ) 65,19. 207,33.
Perrone (N.) 106,34.
Perrot (G.) 67,33. 154,1S.
156,33. 197,18.
Peter (H.) 168,34.
Petersen (E.) 22,53. 63,
20. 65,13 75,1. 166,13.
192,24.
Petit (L.) 164,28. 172,28.
Pelraris (K.) 35,34.
l'elridès (S.) 32,1.
Pétrie (W. M. Flinders)
82,10. 1.30.31. 162,.37.
Petrowicz (Al. H. v.) 107,
7. 116,43. 210,9.
Ppyron (B.) 69,3.
Plliiger (H. H.) 108,40.
Philadelpheus(Th.N.) 102.
26.
Philipp (M.) 45,7.
Philippson (A.) 66,21.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
267
Pichler (Fritz) 66,18. 81,31.
Pichon (Reoé) 16,31. 35,
50. 63,38. 65,47. 82,52.
102,1. 133,13. 141,16.
i6i,16. 171,15. 178,48.
190,1. 193,36. 235,7.
Pick (B.) 193,6.
Piehl (K.) 170,29.
Pierleoni (G.) 19,41. 101,
12.
Pignalelli (F.) 134,10.
Pilling (K.) 57,12.
Pillon (F.) 146,25.
Pirrone 106,50.
Pirson (G.) 168,47.
Pitman (H.) 57,42.
Planck 76,2.
Plessis (F.) 21,53. 96,45.
133,10. 146,7. 171,19.
189,50. 193,48. 229,27.
Plûss (Theodor) 21,34. 36,
19. 38 19.
Pôhlmann (Ù.) 19,52.
Pôrtner (B.) 100,24. 170,
27.
Pognon (H.) 16,14. 168,33.
Polaschek (A.) 23,36.
Polilis (N.) 181,29.
Pollak (L.) 99,30.
Polie (F.) 99,51.
Ponlremoli(E.)105,33.133,
27.166,11.180,42. 188,2.
Postgate (J. Percival) 96,
38,47. 133,44.
Potainian 9,47.
Prâchter (K.) 235,16.
Prazâk (J. M.) 125,30.
Prédik (F.) 18,33.
Preisigke(Fr.) 16,52.131,9.
Premerstein (Anton von)
21,1. 31,20. 120,41.
Pressler (B.) 18,23.
Preud'horarae (L.) 104,10.
131,2.
Preuschen (Erwin) 29,3.
37,23. 66,3.
Previtera (Léon) 23,10.
129,38. 228,43.
Pridik (E.) 26,11. 75,43.
120,8.
Prix(Fr.) 56,27.
Prodinger (K.) 18,19.
Psichari (J.) 180,50.
— (Michel) 35,17. 101,39.
147,11.
Puech (Aimé) 18,50. 27,51.
133,8. 171,47.
Puglisi Marino (S.) 21,29.
56,21.
Purser (L. Claude) 59,42.
98.30.
Puschmann (Th.) 15,29.
Quilling (F.) 18,39.
Quitt fJoh.) 29,21.
Rabeau (G.) 162,52.
Rabel (Ernst) 108,51.
Radermacher (L.) 20,4. 66,
44. 100,45. 170,87.
Radford (R. S.) 80,35.99,
35. 168,29.
Ramorino (F.) 44,45.
Ramsay (George Gilbert)
57,40. 202,43.
— (W. M.) 177.37.
Rasi (Pietro) 17,7. 35,42.
103,18.
Rnud (F.) 162,47. 167,16.
Rauschen (Gérard) 33,28.
.35,12. 43,17. 44,14. 98,
34. 103.6. 147.23.
Ravenna (Oddone) 76,14.
2,34,23.
Raymond (A.) 156,43.
Reich (Herm.) 20,30. 127,
26. 171,20. 18.3,39. 194,
18. 234.14.
Reichel (Wolfgang) 78.42.
Reichhold (C.) 21,23. 207,
23.
Reinach (Salomon) 63,15.
131,19. 186,2. 188,5 sq.
192.16.
— (Th.) 19,24. 155,27. 191,
48. 207,37.
Reinelt (P.) 43,21.
Reinhardt (L.) 57,20. 122,
28
Reisch (E.) 34,48.
Reissinger iK.) 77,1 .
Reiter (L.) 21,27. 185,39.
Reilzenstein (R.) 31,40.
100,44. 188,10.
Rend (Gh.) 170,8.
Renner(R.) 100,52.
Restle (R.) 23,40. 26,8.
82,48.
Rethwisch (C.) 22,47. 97,
46.
Reye 50,50.
Revmond (Âug.) 187,15.
193,34.
Rëzâc (J.) 126.6.
Ricci (S.) 234.30.
Richard (P.) 193,28.
Richter (El.; 66,10. 171,21.
— (Gust.) 16.6. 25,4.
— (Otto) 51,14. 56,19. 69,
18.
Ridder (A. de) 155,48.
Ridgeway (W.) 45,39.
Riedisser (Ida) 18,31. 56,47.
Riedner (Gustav) 22,1. 77,
17. 98.33.
Riedy (N.) 79,32.
Riemann (0.) 181,31.
Riso (Dario) 59,1.
Riller (Constantin) 19,42.
65,7. 71,51. 81,34. 169,
36. 206,48. 227,1.
Robert (Cari) 22.2:;^.
— (F. W.) 15,49.
Roberts (W. Rhys) 15,33.
98,2. 234,7.
Robinson (W. S.) 137,27.
Roby (H. J.) 15,12. 108,
46. 198,32.
Rochol (R.) 67,17.
Rockwood (F. E.) 203,37.
Rodenleiner 75.43.
Rodocanachi (E.) 147,45.
165,29. 170,13. 179.53.
Rock (H.) 16,13. 64 48.
Rorsch (A.) 67,4.
Rôssner (0.) 74,29. 102,5.
Rogers (B. B.) 198,21.
Rohde (Erwin) 69,7. 75,22.
- (Th.) 116,47.
Rolfes (E.) 101,50. 127.22.
Roloff (G.) 20,15. 66,4.
72,27. 101,25. 208,1.
Roraagnoli (Et.) 229,4.
Roman (M.) 100,33.
Ronczewski (G ) 67,46.156,
45. 200,1.
Roos (A. G.) 80,31. 102,
51. 169,53. 186,4. 228,
30.
Roscher(W. H.) 57,2.
Rosenbaum (J.) 1()7.2.
Rosenberg (E.) 83,7. 99,
32 . 103 3
Rose"nthal'((ig.) 103,29.
Rosevot(A.) 167,21.
Rossi (Salvatore) 57,44.
227,50.
Rostagno (L. A.) 187,21.
Rostowzew (M.) 15,1. 64,
47. 75,44. 77,48. 121,48.
Roth (K.) 34,45.
Rouse (W. H. D.) 23,27.
137 39.
Rouvièr (Dr J.) 177,40.
Rûck (K.) 18,13.
Ruggiero (Rob. de) 130,45.
166,42. 188,23.
Ruhl (Lud.) 36,36. 106,14.
169,52. 171,39. 227,35.
Ruhland (Max) 207,18.
Rystenko (A.) 31,15.
Sabbadini (R.) 131,33.
— (S.) 101,38. 169,10.
187 23
Sachs'(Hérmann) 18,50. .52,
30. 227,19.
Sadée (Léop.) 20,18. 79,
5. 130,40.
Saintsbury(G.)68,51.
Sarabon (A.) 207,35. 210,
13.
Samuelsson (Johann) 78,17.
83,5. 100.16.
Sanctis (G. de) 234.24,
Sander (Julius) 60,35.
Sandys (J. E.) 18,44. 28,
52.32,43. 63,29. 80,51.
101,33. 130,49. 143,13.
168,.35. 200,37. 201,21.
206.53.
Sannier 50,46.
Sarre (F.) 29,24.
Sattler (A.) 44,36.
Sauer (Br.) 22,13. 56,48.
200,43. 210,6.
Savignoni (L.) 234,24 sq.
268
TABLES DE LA RKVUE DES REVUES.
Scerbina (A.) 31,13.
Schâfer (H ) 21,4. 23,28.
171.6,50.
SchafTer (Fr. X.) 207,42.
Schanz (Martin) 21,18. 25,
32. 43,24. 57,27. 66,20.
109,23. 121,53. 129,42,
169,18.
Scheel (0.> 19.7.
Scheffer (Th.) 79,27. 102,4.
Scheflelowitz (J.) 23,53.
Scheibe (C.) 170.17.
Scheichl (F.j 65,28. 169,
4. 172.5.
Schell (H.^ 5,3.
Schenk (K.) 110,10.
SahenkI (K.) 3'i,47.
Schepers (M A.) 133,36.
^chetz (J.) 45,12.
Schiaparelli, 9,39.
Schiche (Th.) 102.24.
Schiewietz (SI ) 44,9.
Schiller (F. C. S.) 155,3i.
Schilling (L.) 36,23.
Schlatter (A.) 67,10.
Schleusner 52,23. 69,25.
Schlicher 142,33.
Schlittenbauer (S.) 16,32.
Schlossmann (Siegmund)
32,48. 64,1. 97,47. 102,
25. 108,41.52.
Schmalz (J. H.) 168,27.
Schtnid (G.) 20,32.
— (P. B.) 44,13.
Schmidt (Adolf. M. A.) 51,
29 103.14, 121,19.
— (C.) 44,3. 64,51.
— (H.) 63,33. 207,12.
— (Ludwig) .58,3.
— (Max C. P.) 14,46. 52,
35. 77,36.
— (Otto Ednard) 59,44.
— (W.) 9,43. 50,42,45.
75,17.
Schmidlke (Alf.) 15,24. 17,
47. 64,13.
Schmilinsky (G.) 69.2.
Smith (K. F.) 101.14.
Schmilt (John) 35,20. 65,
39. 104,.39. 170.14.
Schneider m.) 64.28.
Schneidewin (F. W.) 100,
28. 121,51. 186,8.
Schodel (Martin) 81,32.
122,10.
Schoemann (G. F.) 79,1.
Schr.ne (Herm.) 16,22.
ychor 5(X45.
Schott (H.) 36,29.
Schrader(E.) 64,49.
-(0.) 107,4.
Schreiber (Th ) 18,52. 71,
46. 104.42. 170,24. 186,
6. 199,48. 210,3.
Schubart (W.) 20,40 sq.
:J6.1. 103.21. 143,20.
187,39. 209,48. 229,24.
Schubert (F.) 102,22.
Schubert (H. v.) 66,16.
Schiihl<;in (F.) 5,9.
Schulten (Ad.) 229,41.
Schiiltess (Cari) 23,13. 57,
26. 82,26. 100.53.
Schuitz (Gerhard) 69,27.
Schultze (V.) 64,40. 74,
39.
Schulz (0.) 45,48. 70,7.
121,32. 234,19.
- (W.) 107,6.
Schulze (iM-nst) 17,35. 78,
7. 109.28. 131,22.
- (W.) 210,25.
Schuster (C.) 23,40. 26,8.
82,49.
Schwabe (L.) 110,42.
Scliwartz (R.) 14,30. 21,
24. 64,42. 105,19.
Schwarzenberg (A.), 33,11.
Schweizer-Sidler(H.) 120,
25.
Scliwyzer (E.) 120,26.
Scoggin (G. C.) 203,4.
Scott (F. J.) 198,53.
Sdraiek (Max) 35,6. 43,23.
Seckel (S.) 19,35.
Seeck(Otlo) 25,14. 53,9.
169,47.
Seeliger (Gerhard) 70,20.
SenigagliH(G.) 229,30.
Servi (Amifto) 79,22.
Sethe (K.) 20,8. 67,18.
170,22,34,49.
Settegast (F.) 68,47.
Sevmour (Th. D.) 24,4.
Shïpley(F.) 19,53. 20.2.
Shorev (P.) 64,20. 101,28.
13531. 168.53. 197,43.
Shuckburgh (E. S.) 81,37.
102,49. 137,17.
Sidgwick (A.) 198,18.
Siebelis(J.) 99.51.
Sieglrrsr.hmidt 70,35.
Sikes (E ) 80,43.
Silvani (Ag.) 229,25.
Simon.son (G.) 200,39.
Sinko (Th.) 104,51.
Sirch (M.) 45,20.
Sitzler (J.) 16,36. 55,10.
77,20.
Skfivan (A.) 125.32.
Slîidek (V.) 126,11.
Sinirnov (J. J.) 31,30.
Smith (F.) 50,35.
- (K Fï.) 1-7.44.
Sniehotta(L.) 21,25.34,28.
100.6.
Sobota (A.) 101,44.
Soden (H. Freiherr von)
23,51. 43,13. 64,35. 65,
23.
Solmsen (F.) 14,35. 105,
17. 169,8. 198,42. 235,
5.
Sommer (F.) 170,1.
Sonimerlad (Theodor) 70,
10.
.Sorn (J.) 21,0. 98,8.
Soliriades(G.) 72.28.
Speyer (J. S.) 103,6.
Spiegelberg (Wilheln) 22.
36. 68,21. 77,27.97.24.
100,23. 102,45. 171,9.
Spiro (Fr.) 17,5. 135,11.
168,42.
Springer (Ant.) 63,22. 81,
28
Srawley (J. H.) 44,28.
Sladerini (G.) 103,2.
Stiid 1er (Karl) 17,16.52.33.
103,4.
Stiihlin (Fr.) 235,16.
- (0.) 172,13.
Stahl (A.) 170,53.
Stampini (Ett.) 131,32.
Slange (0.) 90,52.
Stanojevic (St.) 31,5.
Stanton (W. H.) 160, i9.
Staiiridès (1. S.) 122,40.
Steffens (F.) 66,7.
Steier (A.) 21,43.
Stein (Arthur) 58,5. 105,
22. 166,14.
Sleindoriï(G.) 20,7.
Stephan 74,30.
Sternbach (Lea) 121,37.
Stich (H.) 36.34. 67.50.
105.4. 135,0. 169,11.
Stickney (T.)67,24. %.4t.
178,38. 183,48. 227,43.
Stiebel(H.) 19,11. 100,12.
StiDtzing (W.) 67,25.
Stolzle (R.) 23,18. 104,41.
Stracban-Davidson (J. L.)
133,35. 227,27.
Slrenge (J.) 130,19.
Slroobant (P.) 21,52-
Strunz (F.) 9,45. 67.42.
Strzygowski (.losef) 21.40.
3i,22 sq. 33,42. 66,37.
156.5. 180,1. 210.17.
Studni:zka (Fr.) 21,12.
68,15. 106,52. 165,31.
188,14.
Suran (G.) 126.16.
Susemihl (Fr.) 34,14. 67,
1. 103,10. 135,7. 185,3.
220,5.
Suter 50,37.
Svorono.s (.1. N.) 63,31.
77.38 163.11. 186,10.
192,18. 100.52.
Switalski (B. W.) 160.27.
Swoboda (Heinrich) 24,1.
73.39. 80,26. 98,18. 177,
29
Svbei (L. von) 20,48. 56,
"40. 63,53. 164,26.
Synnerberg (C.) 22,19 80,
46. 98,44.
Tarcone (A.) ia3,28. 104.
43. 142.31.
Tailhadft (Laurent) 177.23.
Taioe (Hippolyte) 53,33.
Tait 32,39.
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
269
Tangl (M.) 68,10.
Tannery (P.) 50.44.
Tarbell (Fr. B.) 56 51.
Tarver (J. G.) 72,51.
Tebtunis l'ap>iri 125,24.
Tegge (W.) 80,7. 101,7.
109 25
Tentori (TuUio) 51,33.
Terzaghi (N.) 45.27.
Thalheim (Th.) 20,21. 65,
34. 197,40.
Thédenat (H.) 157,29. 193,
3 229 30
Thielelc. P.) 68,8.
— (Richard) 22,6. 52,26.
56,17. 101,19.
Thiemann (K.) 54,2.
Thiersch (H.) 24,3. 164,
25. 201,35.
Thilo (G.) 16,50.
Thomas (Kmile) 57,48. 189,
52. 199,44.
— fPaul) 83,13.
Thomsen (P.) 100,28.
Thompson (R. C.) 171,7.
Thiimen (F.) 82,8.
Thumb (A.) 183.53.
Thurneysen (R.) 23,43.
105,53.
Tiedke (Heinrich) 52,32.
Tiscliinger (A.) 106,47.
Tolmaa (H. C.) 203,4.
Torge 'P.) 15,20.
Torp (Alf.) 17,37. 81,24.
96,40.
Tournaire (M. A.) 210,1.
Tout 32.39.
Toutain (J.) 15,53. 19,11.
190,9 sq.
Trabandt (A.) 60,52.
Traube (Lud.) 17,53. 44,
23. 78,50. 169,32.
Tretter (L.) 19,30. 34,45.
96 52.
Trop'ea (G.) 80,23.
Tropfke (J.) 50,30.
Truber (H.) 19,14. 229,19.
Tserepis (G. N.) 20,28.
Ttirmel (J.) 171,17.
Turner (E.) 102,34.
Turtzewilsch (G.) 17,36.
Ubell (Hermann) 78.4.
Ujfalvy (Ch. de) 170,23.
186,13. 197,24.
Urba(G. F.) 106,24.
Urlichs(H. L.) 56,42. 76,6.
Urstel (P.) 207,48.
Usener 155,34. 197,21.
Ussani (V.) 19,19. 96,48.
98 22.
Ussing (J. L.) 19,48.
Usteri (Paul) 20,46. 34,30.
82,13. 101,5. 130,13.
171,3. 186,15. 227,39.
Vaglieri (Dante) 229,42.
Vahlen(Joh.) 21,42. 82,21,
106,37. 140,28. 147,14.
198,27 .
Valaori (J.) 226,34.
Valk (J. van der) 18,36.
80,1. 237,32.
Valmaggi (L.) 58,43. 97,4.
Van den Yen (P.) 182.30.
Vafeka (Jan) 126,2.
Varese (Prospero) 33,40.
Vaschide (Victoria) 191,49.
Vasilijevr (H. A.) 28,27.
Vasseur (G.) 163.4.
Vendryps (J.) 125,34. 171,
18. 188,15.
Verrai (A. W.) 199,20.
Veverka (J.) 126,11.
Vilinskij (S.j 31,11.
Visser (M. W. de) 57,7.
77,41. 102,10.
Vliet (J. van der) 60,53.
Vocabularium iurisp .
Rom. 20,34. 99,21.
Vol ter (D.) 63.5.
Vogel (Gh.; 19.21.
Voghera (G.) 228,39.
Vogt (E ) 105,50.
Voigt (Moritz) 28,31. 97,
20.
Volkmann (W.) 17,6.
Vollert (W.) 172,24.
Vollraer (Friedrich) 38,1.
Vosberg (E.) 23,30.
Voss (J. H.) 24,53.
Vucskits (J.) 128,53.
Wachsmuth (C.) 17,40.
72,31. 99,45. 105,45.
Waddinglon(Ch.) 146,14.
228 48
Wasîener (G.) 109,3. 136,
13.
Wagner (Jos.) 125,40.
— (W. G. G.) 23,23.
Waitz (G.) 44,17.
Waldstein (Gh.) 19,8.
Walter (G.) 119,51. 169,
25.
Walters (H. B.) 200,44.
207,30.
— (W. C. FI.) 106,53.
Walther (Hermann) 80,20.
Waltz (A.) 131,31.
Waltzing {J. P ) 133,15.
147,35. 200,34.
Ward (J.) 184,2.
Was (H.) 22,48.
Watson (J.j 23,8.
Weber (Georg) 69,30,33.
168,46.
— (S.) 43,19.
Wecklein (N.) 14,48. 15,
32. 23,32. 75,6. 119,50.
Weichert (Ad.) 19,1.
Weicker (Georg). 57,10.
Weidner (A.) 53,45.
Weiael (F.) 25,9. 109,53.
119,42.
Weihrich(F.) 45,4. 81,46.
Weil (Henri) 65,14. 67,44.
100,3. 10'.,3. 170,32.
187,41. 229,21.
Weinberger (W.) 16,8.
Weinhold (Alf.) 19,22.
Weiss(BerDh.) 19.18.
Weissbach (Fr. H.) 80,50.
101.37.
Weissenborn (Edmund)
77,34.
— (Wilhelm) 17,31. 50,53.
Weissenfels (0.) 75,25.
Weissmann (K.) 56,45.
76,44.
VVellhausen (J.) 21,36, 68,
49. 172,6.
Wellmann (M.) 155,1.
Wenger (L.) 22,5.
Wernicke(K.) 54.3.
Wessely (C ) 20,26.
- (Rud.) 25,50. 72,35.
109,43.
Wessner (Paul) 199,32.
Westerraann (A.) 83,7. 99,
31. 185,37.
Weyh 50,34.
Weyman (C.) 20,45.
Wickham (E. C.) 133,11.
205,22.
Widmann (J. V. 102,41.
- (W.) 66,14.
Wiedemann (A.) 16,4.
Wiegand (Th.) 49.3. 72,
38. 157,7. 199,50. 207,
15.
Wieseler 78,31.
Wilamowitz - Môllendorff
(U. von). 19,46. 72,32.
140,25.
Wilke 127,15.
Wiilens(J.) 18,28. 234,18.
— (P.) 18,29. 101 52.
Wilirich (H.) 58,46.
Wiipert (Joseph) 32,42.
146,18.
Wiiski (P.) 188,17.
Wiison (H. L.) 17,33. 76,
42. 129 52.
Winckler'(H'.) 15,40. 64,
50.
Winkelsesser (C.) 14,53.
Winstedt (E. 0.) 205,14.
Winter (F.) 9,46. 44,47.
65,19. 202,53. 207,28.
Wipprecht (F.) 99,47.
Wissowa (Georg) 26,12.
43, 29 sq. 53,19. 67,27.
73.51. 82,45 100,35.
106,42. 122,16. 172,18.
199,42.
Witting (F.) 68,1.
Wôhlermann (0.) 77,50.
Wôhrer (J.) 19,6.
Wohlenberger (G.) 68,29.
Wohirab (Martin 25,52.
80,16.
Wolf (H.)57.14.
Wolff (G.) 19,27.
Woltjer(R. H.) 36,16. 67,
12.
Woltze (P.) 131,22.
270
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Wright (A.) 169.48.
Wroth (W ) 185,23.
Willker (L.) 97,26.
Wunsch (Richard) 19,31.
28,46 34,7. 63,28. 200,
3.
Wundt (W.) 106,17.
Zanolli (A.) 155,46. 227,
13.
Zebeiew (S.) 66,47. 100,5.
Zech (M.) 105,52.
Zehnpfund (Rudolf) 23,39.
80,49.
Zejda(J.) 126,4.
Zenthen 50,29.
Zeretely (G.) 106,48.
Ziebarth (E.) 16,18. 69,29.
Ziegler(J.) 18.17.
— (Max) 69,17.
Zielinski(Th.) 22,46. 101,
53. 143,17.
Zimmern (H.) 17,10. 64,
50
Zingerle (A.) 103,13.
Zôchbauer (Franz) 59,16.
Zondervan(H.) 156,30.
Zottoli (G.) 172,37.
Zuretti (G. 0.) 76,50. 229,
51.
Zycha(J.) 106,23.
-/ //
TABLE
N. B. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Revue des Revues de l'an prochain.
PAGES
ALÈS (A. d'). — Pompa diaholi 53
Archambault (G.)- — Le lémoignage de l'ancienne littérature chré-
tienne sur l'auihenticité d'un Ilepl âvadtào-ewi; attribué à Justin
l'apologiste 73
BiDKZ (J.)- — Kp6vo-j ou 'HXtou àdTiQp {Epinomis 987 G) ? 319
— Psellus et le commentaire du Timée de Proclus 321
BORNEGQUE (H.). — Les clausules métriques dans VOrator 40
Cartault (A.). — Notes critiques sur Lucrèce 33
— A propos d'une correction de Scaliger sur Tibulle 296
Dalmeyda (G.)- — Euripide , Bacchantes, 294 38
DarbSte (R.). — La Lex Rhodia 1
Decker (J. de). — Notes épigraphiques sur quelques inscriptions de
Magnésie du Méandre 153
— Minucius Félix, Oct 332
Earle (Mortimer Lamson). — Cicero, Orat., 30 32
— De Horatii salira prima 35
— Horatianum 37
— De carminé quod est inter Horatiana IV, viii 3(J6
Faral (E.). — Théocrite imitateur de Sophron 289
FOUGART (P.). — Hypéride, Contre Athénogène, col. 1, 14 103
Gaffiot (F.). — Éludes latines VII. Le prétendu subjonctif de répétition
dans Plante, Bacch., 420-434 30
— Études latines VIII. Quelques passages de l'Amphitryon 145
— Deux passages de Plante 315
Gaspar (G.)- — Sur l'hippodrome d'Olympie 140
Haussoullier (B.). — Inscriptions de Didymes. Comptes de la con-
struction du temple d'Apollon Didyméen 237
Havet (L.). — Études sur Piaule, Asinaria. I. La seconde et la troisième
scènes et la composition générale 94
— Éludes sur Plante, Asinaria. II. Corrections de texte 177
Labriollb (P. de). — L'emploi du diminutif chez Catulle 277
I.ÉVY (Is.). — L'origine du nom de la Phénicie 309
Monceaux (P.). — Éludes critiques sur Lactance 104
272 TABLE.
PAGES
RA.MAIN (G.)- — Métrique plautinienne 20o
RbinaCH (S.)- — Pompa diaboli 152
Roussel (P.J. — Anchurus 291
— KÉXixt; èv fftSripfo, 293
RuELLU (G. E.). — Le fragment musical d'Oxyrhynchus 201
WaLTZ (R.)- — Tacite, Atinales 51
Pevue des Revues et publications d'Académies relatives à l'antiquité
classique. Rédacteur en chef : Adrien Krebs. Fascicules publiés
en 1904 1-242
Le Gérant : G. Klingksikck.
Imprimerie polyglotte Fr. Simon, Henné».
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Trentième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1905
Rédacteur en chef . Adrikn Krebs
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — I.
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1905
ALLEMAGNE
Rédacteur général : Henri Lebèguu.
Abhandlungen der k. Preussischen Akademie der Wissenschaften
zu Berlin, 1904. Article nécrologique sur Theod. Mommsen [0. Hirschfeld].
Sa vie et ses travaux. ^ Chronologie égyptienne [Ed. Meyer]. 1. Calendrier
et période Solbiaque, c'est le 19 juillet 4241 av. J.-C. que le calendrier
égyptien fut arrêté ; 2. Le nouveau et le moyen b^mpire. Commencemeuts 5
du nouvel Empire, Aménophis I et Thutmosis III. La 12° dynastie. L'inter-
valle entre le moyen et le nouvel Empire. La 13* dynastie et l'époque des
Hycsos. L'ère et la stèle de l'année 400. Chronologie du nouvel Empire,
liste des rois d'Amosis à Ramsès III (1580/75 à 1179). 3. Les listes des rois
de l'ancien Empire ; deux groupes, l'un en grec, listes de Manéthon et 10
d'Eratosthènes, l'autre en égyptien, listes du papyrus de Turin et des
tables royales d'Abydos et de Sakkara. Étude et comparaison de ces diffé-
rents textes. Histoire et description du papyrus de Turin. 4. Succession
des rois et chronologie de l'ancien Empire, d'après le papyrus de Turin que
Meyer étudie en détail. Les rois avant Menés. Élude de chacune des dy- 15
nasties d'après le papyrus de Turin et d'après les monuments. Dates des
onze premières dynasties. Avènement de Menés, env, 3315 av. J.-C. 1" et 2^
dynastie de 3315 à 2895 ; 3« jusqu'à 2840, Snofru 2840 ; 4» et 5* dyn. époque
des pyramides, de 2840 à 2540; 6» et 8» jusqu'à -2360 ; 9^ et 10* jusqu'à 2160;
11" jusqu'à 2000. 5. La chronique de l'inscr. sur diorite de Palerme, fragment jo
d'une chronique- de l'ancien empire qui date de la 5« dyn. — Les onze der-
nières dynasties d'après Manéthon. Mémoire de 210 p. (12 tableaux et 7 pi.).
1[Laterculi Alexandrini provenant d'un papyrus grec d'époque ptolémaïque
[H. Diels] <cf. R. d. R. 29, 94, 31>. Un fragment d'un papyrus littéraire
(1 pi.) trouvé en 1904 à Abusir el Maiâq, donne une série de petits chapitres 25
avec titres, nettement séparés les uns des autres ; d'après l'écriture ils
4 1905. — ALLEMAGNE.
datent du 2» s. av. J.-C La première lettre des titres est soulignée. D.
leur donne le nom de « laterculi Alexaudrini ^ et fait remarquer qu'ils
seront utiles pour l'histoire des canons Alexandrins. Texte et commen-
taire. Ce sont des listes de législateurs, peintres, sculpteurs, construc-
5 teurs, architectes, des sept merveilles du monde, des plus grandes îles,
des plus hautes montagnes, des torrents les plus rapides, etc. Ce doit être
un livre d'école. Il nous apprend bien des choses, entre autres le nom de
l'ingénieur qui construisit pour Xerxès le pout sur l'Hellespont (Hérodote,
• VIT, 36).
10 Abhandlungen der k. Gesellschaft der Wissenschaf ten zu Gôttin-
gen. Phil.-IIistor. Classe. Vol. VIII, livr. 4 Numance [A. Schulten].
Recherches de topographie et d'histoire (3 cartes et 11 flg.). Après une
introd. sur la gloire de cette ville dans l'antiquité, au moyen âge et depuis
la renaissance, sur ce qu'en ont dit les auteurs espagnols anciens et sur les
16 études spéciales dont elle a fait l'objet, S. l'étudié à nouveau dans ce
mémoire de 112 p. A. Topographie, situation de la ville, ses fortifications,
les trois murs, le mur de la ville, le mur moyen et le mur inférieur, etc.
La ville, son étendue, sa population, ses ruines, etc. B. Topographie du
siège et des différents tiavaux exécutés par les Romains et les défenseurs
20 de la cité. G. Témoignages des auteurs anciens, Appien, Quintilius Rufus,
Polybe. Polybe est la source dont s'est servi Appien, mais pour 'lêrjptxYi K
1-43, il s'est servi d'un annaliste. ^^ Livr. Jj Le vers saturnien |F. Léo]. 1.
Raisons générales qui font adopter le principe de la quantité dans le vers
saturnien ; 2. Opinion des mélriciens romains ; 3. Ce que nous apprend
2b Gaesius Bassus sur ce vers ; 4. Vers transmis par les inscriptions et par les
auteurs. Le vers saturnien et la technique scénique. Vers et phrases; 5.
Type du vers saturnien, le second côlon ; 6. Le premier côlon ; 7. Passages
où se rencontre ce type de vers saturnien ; 8. Les autres formes de ce vers ;
premier côlon ; 9. Second côlon ; 10. Sa forme populaire ; 11. Le vers satur-
30 nien italique ; 12. Le vers saturnien et les vers grecs analogues.
Abhandlungen der philos. -philoL Klasse der kôn. Bayerischen
Akademie der 'Wissenschaften. Vol. 23, livr. 2 (190o). Pour servir à l'his-
toire de la cavalerie romaine. A, Les équités comme hoplites montés [W.
llelbig]. Considérant comme acquis que la cavalerie italienne fut créée à
35 l'imitation des ittoeiç qui formaient le noyau des troupes des colonies grec-
ques de la Grande Grèce, et que par conséquent elle apparaît dans l'armée
romaine au 7» s., au plus tard au commencement du 6« s., H. étudie ce que
les annalistes nous ont dit de ce corps de troupe en distinguant nettement
dans leur récit les détails qui diffèrent absolument de ce qui se passait à
40 leur époque de ceux qui paraissent empruntés à leur temps. Il s'attache
aux premiers pour se faire une idée exacte de ce qu'était à l'origine la cava-
lerie des Romains, qui sous le nom de « celeres » formait bien une troupe
d'infanterie montée ; 2. Monuments figurés de style archaïque appuyant ces
conclusions (flg.) ; 3. Témoignages littéraires sur le caractère original de
40 l'equiiatus; 4. Tactique des anciens équités; 5. Combats singuliers. ^ Tra-
dition manuscrite des lettres de l'évêque Synesios [W. FritzJ. Ces mss. se
divisent en deux classes : les canoniques et les non canoniques, les pre-
miers, au nombre de 31, se partagent en trois groupes et nous donnent les
lettres dans un ordre à peu près toujours le même fixé déjà au xi* s. par
60 une luain qui l'a imposé : description de chacun d'eux. La seconde classe,
beaucoup plus nombreuse, comprend environ 8! mss répartis entre 25 villes.
Description; ils ne donnent que des fragments plus ou moins étendus et
s'écartent les uns modérément, les autres absolument de l'ordre observé
ARGHIV FUR GESCHICHTE DER PHILOSOPHIE. 5
dans la première classe. Liste des leçons nouvelles fournies par les rass de
la deuxième classe qui presque toutes sont peu intéressantes ou sont erro-
nées. Quant aux mss. canoniques ils remontent tous à un archétype com-
mun : schéma : mss. importants pour l'établissement du texte dans les
trois groupes de la classe I. X. ^
Abhandlungen der philol.-historischen Classe der kôn. Sâchsischen
Gesellschaft der 'Wissenschaften. Vol. 22 (190/j). Les monnaies réelles et
les monnaies de compte sous les Ptolémées [F. Hultsch]. 1. La valeur
monétaire des monnaies d'or et d'argent sous les Ptolémées. Rapports de
valeur. 2. Valeur des monnaies d'argent et de cuivre démotiques. 3. Valeur lo
des monnaies d'argent et de cuivre ptolémaïqMes. Mémoire de 60 p. ^
Tropaeum Traiani. Contribution à l'histoire de l'art sous l'empire [F. Stud-
niczka]. Mémoire de 152 p. (86 fig.). Après une analyse très approfondie de
l'architecture et de la sculpture de toutes les parties de ce grand monu-
ment d'Adam Klissi, S. montre qu'on ne peut pas y voir un édifice élevé par «s
Licinius Grassus après sa victoire sur les Bastarnes (29 ou 28 ap. J.-C.) ce.
qui aurait été restitué par Trajan, comme l'a prétendu Furtwàngler, mais
que comme le montre l'inscr. qui s'y lit encore c'est bien l'œuvre de Tra-
jan, ce qu'avaient déjà soutenu les premiers éditeurs. If Les pronoms
démonstratifs dans les langues indo-européennes [K. Brugmann|. 20
Recherches sur l'histoire de la signification de ces pronoms. Après qqs
détails sur la nature des démonstratifs en général, B. montre comment on
s'y prenait, pour désigner les choses à l'époque primitive indo-européenne
et dans les langues particulières, puis il étudie la disparition et les chan-
gements de la signification démonstrative dans ces pronoms. Mémoire de 26
150 p. avec index . X.
Archaeologischer Anzeiger, analysé à la suite du Jahrbuch des k.
d. arch. Instituts.
Archiv fur Geschichte der Philosophie, Vol. XVIIl, 2« livr. Le com-
mentaire arabe d'Averroès sur quelques petits écrits physiques d'Aristote 30
[Hartwig Derenbourg]. Ce précieux ms. de la Bibl. Nat. à Madrid coté XXXVli
est tout entier de la même main, il est peu postérieur à la mort d'Averroès
(1198 de notre ère), il date donc de notre xiue s. Le commentaire a été com-
posé en 1159 à l'époque de ia pleine maturité d'Averroès âgé alors de 33 ans.
Les six petits traités physiques contenus dans ce recueil et expurgés de 35
tout ce qu'Aristote avait emprunté à ses devanciers sont : 1. 'I>u(Tiy.Tj à/.pôacriç ;
2. Oep'i o-Jpavo-3 xat xôcrjxou ; 3. II. jz^ié(Teu>^ xai cpOopâ; ; 4. MîTeopoXoytxà ; 5. II.
tî>-j-/r,; ; 6. Extraits des M£Tacp-j<Tty.â . Puisse une édition intégrale de ce com-
mentaire avec traduction être bientôt publiée. % Vétilles d'un lecteur de
Platon [L. M. BilliaJ. 1. Cratyle, sur une opinion de Stallbaum. Ce dialogue 40
n'est pas de la première période de la vie de Platon comme l'a cru S. ; ce
qui en fait le noyau et la conclusion, c'est la réfutation de la doctrine d'He-
raclite entendue comme principe universel et à ce point de vue il peut très
bien appartenir à l'époque la plus avancée de la vie de Platon ; 2. Philèbe :
15 a. mettre une virgule après le deuxième à'va ; 15 b conserver peêatôxrjTa ; m
27 c oùdta signifie ici non pas essentia, mais « acte d'être »; 53 c oùo-i'a désigne
ici l'acte de ce qui est par soi-même, qui est toujours et par essence est
opposé à ce qui n'est pas, mais devient, psï, yt'yvsTar, 3. Protagoras. Le but de
ce dialogue est de montrer la nature de la vertu et ses rapports avec l'ordre
intellectuel; il développe la thèse de l'unité -rïiî aoçtaç. f L'histoire de la 50
philosophie au deuxième congrès de Genève (Sept. 1904) [K. Jungmann].
Courts c. r. des rapports dont plusieurs concernent la philosophie ancienne.
% La philosophie polonaise des dix dernières années (1894-1904) [H. v. Struvej.
6 4905. — ALLEMAGNE.
1. Gracovie. S. PawliGKI, Geschichte dev griech. Philosophie, von Thaïes bis tuiu
Tode des Aristoteles. Analyse de cet important ouvrage en polonais dont on
doit désirer une traduction. ^^ 3" livr. Divisions de la philosophie grecqii ■
[Goedeckemeyer]. Distingue deux périodes, l'une avant la mort d'Aristob
5 et l'autre après. i[ La psycho-physiologie des passions dans la philosophie
ancienne [G. L. Duprat]. Montre que la philosophie ancienne nous a devan-
cés dans la voie des recherches physiologiques au sujet des passions et en
expose les différentes théories, dont le fait saillant est l'attribution d'un rôle
fort important au uveuixa. f La philosophie polonaise des dix dernières années
10 (1894-1904) [IL V. Struve]. Suite <cf. supra> se continue dans les livr. sui-
vantes. Ouvrages de Lutoslawski, sa méthode stylométrique appliquée aux
traités de Platon, ses résultats sur lesquels il convient de ne pas se pronon-
cer encore. ^^ 4* livr. La théorie des idées de Platon [IL GomperzJ. Critique
approfondie des conclusions de Natorp, Plates Ideenlehre. Eine Einfûhrung
15 m den Idealismus. Tout en reconnaissant les mérites de N. et en louant
entre autres son jugeaient sur le Parménide qui met en lumière des côtés
jusqu'ici méconnus de ce dialogue, G. fait de grandes réserves sur cet
ouvrage qui n'a pas aidé beaucoup à mieux comprendre Platon. Art. de 55 p.
A. S.
20 Archiv fur lateinische Lexikographie und Gramxnatik. Vol. Xl\
u» 2 (17 avril 1905). ^ Essai de traduction latine de quelques lettres de
Schiller sur l'éducation esthétique de l'homme [Iwan Millier]. Traduction
annotée. % Aspis = scutum [J. Deiik]. « aspedes aereae », Job, xLi, 6, dans
Priscillien, p. 24, 22 Sch., est à ajouter aux références du Thésaurus. ^
25 Concorporalis, camarade, membre de la même association [A. Becker]. Ps.
Quint., Decl. mai., XIV, 12, p. SOri Burm., désigne les membres de sociétés
de jeunes gens, désignées ailleurs par iuuenes, collegium iuuentutis, soda-
licium iuuenum, etc. On trouve aussi corpus iuuenum. Gomme ces sociétés
ne se rencontrent pas en Afrique et en Bretagne, on a une limite géogra-
30 phique pour la provenance de ces déclamations, f Senium et desiderium
[H. ThurneysenJ. Seninm, « souci, consomption », a an sens qui se retrouve
aussi dans le verbe : Varron, R. R., Il, 2, 17 ; PL, Gapt., 133 ; (de la lune) :
Var., R. R., I, 37, 5 ; PI. l'anc, etc. L'application à la lune, qui n'existe
pas seulement en latin (cf. êvri xal véa) montre comment le mot a pris le
35 sens de « s'affaiblir avec le temps » dès l'époque indo-européenne. Deside-
rium se rattache à sidus. Au point de vue du sens, sideratus, iazponlril,
«(7Tpd6),TiToç, montre comment le mot a pris son acception morale. L'astre
est la Canicule. Mais sideratio ayant acquis le sens de « paralysie », ces
mots désignent une certaine langueur, ce qui conduit à l'idée de désir; cf.
40 fr. « languir après qq ch. ». Le préfixe est augmentatif; cf. deperire, dea-
mare. On attendait desiderari ; mais languescere pris activement ou
cupere, etc., peuvent avoir exercé une influence. Considerare est « embras-
ser du regard toutes les constellations », ou plutôt toutes les étoiles (stel-
las) d'une même constellation (sidus) ; cf. contemplare, « embrasser tout
45 le templum ». Cic. et Plaute réunissent les deux verbes. Consideratus, qui
remonte à l'époque où le verbe était encore médio-passif, 'peut avoir signifié
d'abord « lent », de là, « posé, réfléchi ». « Praesiderare dicitur cum matu-
rius hiberna tempestas movetur, quasi ante sideris tempus »; Festus.
223 : ici l'astre en question est celui de l'orage et de l'hiver. % Improsperc
50 [Ed. WOlffliu). Prospère est ancien ; le contraire est parum prospère dans
les periochae, tandis que l'on oppose infeliciter à féliciter. Tacite seulement
introduit improsper et improspere. C'est que prospère n'est pas un adv.,
mais pro spere (abl. de spes); prosper est une formation régressive; Tacite
ARCHIV FUR LATEINISGHE LEXIKOGRAPHIE U. GRAMMATIK. 7
ignore l'origine de l'expression. ^ Lucain, VI, 558 [J. Cornu]. Lire uacabat
avec le palimpseste de Naples ; uocabat des autres mss. est un vulgarisme.
î L'usage de «olli » dans Virgile [Feodor Gloeckner]. Dans En., I, 254 suiv.,
olli subridens... oscula libauit nalae, olli et natae sont juxtaposés : « à
elle, sa fille ». Les deux mots, ainsi séparés, sont dans un ordre fréquent 5
chez Virgile et imité par lui d'Homère. Olli sert d'ailleurs fréquemment à
Virgile et à Ennius à rendre des formules homériques, -rbv (tV) è'y]\j.dêtz\
olli responditj-Tov (tT,v S'ay... àvxîov riù'ôa, olli sic contra et ingressa (En., IV,
105); Tol ô'YjyetpovTOiOlli conuenere (XI, 236); etc. ^ Cetrus=:cetra [OlloKeller].
G. gl. lat, III, 241, 51, lire : TtéXxoç- cetrus (équivalent de 7r£XTyi,cetra) ; cf. T.L., iO
XX VIII, 5, 11 H Les mots étrangers chez le philosophe Sénèque (E. Bickel).
Sénèque transcrit en caractères grecs un plus grand nombre de mots que
les mss. ne le font soupçonner. Gomme il évite la flexion grecque dans les
mots latinisés, elle est un indice d'écriture grecque partout où l'usage
antérieur et courant ne la justifie pas. Index des mots étrangers dans 15
Sénèque avec référence à tous les passages. Un très petit nombre sont
propres à Sénèque seul, et, si l'on fait abstraction de ceux qui vraisem-
blablement étaient écrits en caractères grecs, et du mot ceryx, tous se
trouvent exclusivement dans les lettres. Les deux tiers des mots étrangers
dont Sénèque est le premier témoin se trouvent aussi dans les lettres. 20
Sénèque a donc suivi la tendance du style épistolaire à s'émailler de mots
grecs. Les mots grecs, partout où un but de leur emploi est visible, ser-
vent à caractériser une vie de luxe raffiné : ils sont un procédé de style.
Au contraire, Sénèque évite en général avec le plus grand soin les mots
étrangers pour exprimer des objets ou des concepts placés en dehors de la 25
culture romaine, et il traduit toutes les citations, f G. I. L.,1 [Otto Keller].
N. 1443, lire : Est nia per cliuora qua, etc. % Gorrugare (corrogare) [A. j.
Kronenberg]. Apulée, De deo Socr., 7 : Hostiam conroget, doit être conservé
ou subir seulement une correction orthographique, conruget; cf. Mart. Gap.,
II, 28, exta fissiculant ; Cael. Aurel., Ac, I, 86, cutis ruginosa et sulcata 30
pannositas. H Miserinus [G. Lehnert]. Doit être lu Ps. Quint., Decl. mai., 12
et 1, 5; comme dans Ap., Met., VIII, 21. ^ Stipendium[Siegm. SchlossmannJ.
1° « Solde » : ce nom est venu de l'impôt que l'on prélevait pour l'acquitter.
2» « Impôt de guerre » ou « contribution d'une province»: ce sens est une
spécialisation du sens général d'impôt, et oppose le mot à tributum quia 35
servi à désigner l'impôt militaire des citoyens romains. % Gatulle ci, 2
[Ed. Wôlfllin]. Lire : bas seras; si cette conjecture est exacte, Gatulle a
visité le tombeau de son frère à son retour en Italie. If Deus agricola =
Priapus [Ed. Wôlfllin]. L'identification paraît certaine, si dans Tibulle, I, i,
l'on place les vers 13-14 après le v. 18, transposition que recommande 40
la gradation des présents. ^ Le Ghronicon Liuianum d'Oxyrhynque.
[Ed. Wôlfflin]. Disposition des matières et leur choix. Le goût des anecdotes
et des faits de la vie privée et très sensible. Le latin est plus récent et
moins classique que celui des Periochae. Les cas sont remplacés par des
prépositions (surtout per). Gorrections et remarques critiques. ^ Simul, 45
simul ac et synonymes [J. G. Jones]. 3. Cum primum, ut primum, ubi pri-
mum. Dans la littérature archaïque, cum primum n'a pas le sens de simul
ac, et primum est employé pour son propre compte. Dans Gicéron, cum
primum se trouve 7 fois dans les discours, 3 fois dans les œuvres philoso-
phiques, 13 fois dans les lettres. U évite ubi primum, mais emploie volontiers 50
ut primum. Gésar et Salluste ont les trois expressions ; Goruélius Népos n'a
nj ut primum ni ubi primum. Gum primum est très fréquent dans Lucrèce,
évité par Hor., employé par Virg. Ut primum est fréquent dans Virg. ; dans
8 1905. — ALLEMAGNE.
Hor., une seule fois. Ovide emploie cum pr. et ut pr. ; Tite-Live, plutôt ubi
pr., Sénèquc et Pline l'ancien évitent ubi pr. et emploient les deux autres.
Tacite suit Salluste dans sa préférence pour ubi pr. Il y a hésitation
chez les auteurs plus récunts. 4. Formes mélangées et analogiques : Simul
5 ac primum, simnl priinuiu, simul cum, simul ubi ; simul et, simul ut, sta-
tim ut, confeslim ut, confestim ubi, statim atque, statim ubi, statim cumi
statim quam, cum ilico, simul ut primum, statim ut primum, cum subito;
continuo ut, principio ut, extemplo ubi, ilico ubi, ilico ut; extemplo post-
quam, ilico postquam. ^ Un sermon sur la descente du Christ aux enfers
10 [Edward K. Rand et Oskar Iley]. Edition princeps (répétée) d'après le ms. lat.
de Vienne 1370 (ix^ s.), provenant probablement de l'école d'Orléans. C'est
une traduction latine d'un original grec, lequel, perdu, peut être restitué
partiellement par deux homélies eusébiennes publiées par Augusti en 1829
(P. G., LXXXVI, 383 et 421), du v»-vie s. Le thème est apparenté à l'évangile
16 de Nicodème. Le texte latin peut remonter aussi au v« ou au vp siècle.
Observations critiques et grammaticales [de Hey]. ^ Supplément sur l'Enai-
lageadiecliui <R. d. R., t. XXIX, 7, 26 > [0. Hey]. Enallage et hypallage
sont également employés par les rhéteurs grecs, d'après une liste de passages
dressée par Gerber. Enallage est rare et peu précis; hypallage a divers sens.
20 ^ Quadrantal [F. X. Burgerj. Caper, Keil Gr. L., VII, 111, 5, lire : quadrantal
amphora. f^ Mélanges. Atacinus [0. Hey]. Formé irrégulièrement et
littérairement sur Reatinus pour opposer les deux Varrons. Peut-être
Varron de l'Aude est-il le créateur de cet ethnique singulier, Narbonensis
ne lui paraissant pas assez clair. Mêla, II, 75, appelle NarbonneAtacinorum
28 Decimanorumque colonia ; cela peut remonter au De cosmographia de
Varron d'Atax, qui aurait caractérisé ses compatriotes comme Atacini. ^
Enim placé en tête [0. Hey]. Ne se trouve plus après Plante et Ter., sauf
Luor., VI, 1277, oîi pour la première fois, il paraît avec le sens causal. Il ,
est de nouveau en tête de la phrase 18 fois dans Apulée, 3 fois avec un
30 sens plus ou moins adversatif; dans Julius Valerius et l'Ilinerarium Ale-
xandri, exclusivement adversatif. Le sens çà et là se rencontre dans Enno-
dius, Claudien Mamer, Victor de Vit, Grégoire de Tours, mais alors avec
l'enclise. If Tacite et Salluste [W. Heraeus]. Comparaison de Ann. IV, 49
suiv., et Hist., 11,87 M. ^ Lepcis à côté de Leptis [W. IleraeusJ. Des ins-
36 criptions et monnaies donnent la forme Lepcis, qui est la leçon des meil-
leurs mss. des auteurs latins. Tacite, les deux Pline, Cicéron, Eutrope, etc.
Leptis est également bien attesté par les mss. et les inscr. H Un prétendu
fragment de Cicéron [W. Heraeus]. La citation d'Isidore (dans G. F. W.
Millier, IV, t. III, p. 413) est empruntée à Verr., IV. 124 ; cf. Agroecius dans
40 Keil, VII, 124, 22. i Aetna masc. (Thés. 1, 1160-2):[J. Denk]. Ajouter aux deux
citations de Neue, I, 95'i, Pacien paraen. 11, p. 125. ^ Notes sur i'Itala (J.
Denkj. Alabastrus, anabolium, anaboladium, appropinquo transitif, aulaea
fém., bacterium ; cathedra = anus, uates ou sedes ; comparo = emo. ^ Le
Tetrapylon à Césarée [Samuel Krauss]. Mention dans les sources rabbiniques.
45 \ Penitus amputare [F. X. Burger]. Dans Exuperantius, 7 ; locution fré-
quente du IV» au VI* s. t Eorum = suus [B. A. Miiller]. Didascalie, col. III,
28-29. \ Echange de « d » et de « 1 » en latin [0. KellerJ. C. I. L., VIII, 12509
et 12510: 'ASàpeiov, transcription de Alarium (nom de cheval); 12508, Aoûe,
pour Luem. H^ Bibliographie (1904-1905). Ouvrages sur l'osque et rombrien,
60 les gérondifs, le datif, la syntaxe, la phonétique romane, les formes,
Apulée, Grégoire le Grand, Lucilius, Paulin de Noie, Sénèque, Tite-Live et
ses abrégés, les poètes latins, les dellxionum labellae.
YY N° 3, Vicus, platea, platiodauni [Jos. Zeiler]. l. Vicus, au sens de quar-
ARCHIV FfiR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE U. GRAMMATIK. 9
lier de ville. De là le mol désigne la principale rue d'un quartier d'où
partent les semitae et les angiportus, jamais une voie dans la campagne.
Sens de uicus et de uicani quand il s'agit de bourgs ruraux. 2. Platea s'ap-
plique également à l'intérieur des villes. Le mot, qui est de toutes les
époques, mais surtout fréquent à partir du iv s. et dans les versions bibli- s
ques, est ordinairement eu relation avec l'Orient, l'Afrique et la Gaule. Il
indique une voie importante, plus large que le uicus. Emploi du mot dans
les inscriptions de Germanie. Le titre platiodanni, dont le second élément
est celtique, équivaut à magistri uici. — Platea, «place ». Le premier ex.
est Victor de Vit., II, 13. Cf. Du Gange, f Haec inter [Ed. Wôlfflin]. Après 10
uertitur, dans Hor., Sat., II, 6, 59, comme dans Epodes2, 38. ^ De sermone
dactylicorum latinorum quaestiones [E. Bednara]. Étude sur la contrainte
métrique dans les distiques de Catulle et d'Ovide, Am., Art d'aimer et Pont.
1. Mots contraires au rythme dactylique. 2. Expédients des poètes pour remé-
dier à cette difficulté : ordre des mots, élision, changement de quantité, abrè- 15
gement ïambique, abrègement de voyelle devant voyelle, synizèze, diérèse,
syncope, emploi de s caduque, changements de formes, flexion grecque. ^
Contropatio [J. Hausseitor]. Dans Cassiodore, d'après MafTei; de tropare, de
tropus. ^ Aperio [Einar Lôfstedt]. N'est pas intransitif dans l'homélie sur
la descente aux enfers, f Nouveaux fragments des quaestiones médicinales 20
du Pseudo-Soranus [Herm. Stadler]. Supplément au texte publié par Rose,
Anecdola graecolatina, II, 2i3, d'après lems. de Chartres 62(115), du x" s. ^
Lapis fém. dans Julius Valérius [B. A. Millier]. II 18; p. 100, 22 Kiibler,
d'après le Taurinensis. ^ Fulgur, fulmen et leur famille [Cari Thulin]. 1.
Fulgur, fulmen : sens et emploi suivant les auteurs; fulgur est le mot 26
techniciue dans la langue augurale. 2. Fuigetrum, fulguratio, fulgor, ful-
guro, fulgurio, fulmino. 3. Les épithètes de l'éclair : d'après sa forme (alae
ou penna, trisulcum, crispisulcans, trifidum, quadrifidum, quadrisulcum ;
chez les poètes) ; d'après la couleur et l'éclat, (rutilum, albae, rubrae, nigrae,
atrum, furuum, fuluum, flammeum, igneum, igniferum, clarum, purum, 30
ooruscum, micans, nictans) ; d'après la puissance, la rapidité ou la direction
(hiulcum, peuetrabile, ualidum, uictrix,rapidum, subitum, caducum,uagum
incertum, obliquum, rectum) d'après la provenance (Aetnaeum, Pallaenea,
Tarpeia) ; d'après la signification (épithètes poétiques : benignum, dicta-
torium, divum, etc. ; épithètes techniques : adflans, adtestata, aduersa, 36
etc. : voy. principalement Sén., N., Q., H; Pline, N. H., II). ^ Le nom de
Paestum [0. Keller]. L'ancienne IloaétSwvi'a a pris le nom de Ilasaxoç, Ilaîcr-rov,
d'après le nom de son promontoire Iloo-etôtov, devenu Iloca-Siov, IlotdTtov,
IIoîcrTov, Paestum. Les mots osk. pestlûm, « temple », ombr. persklum,
« supplication », ont pu jouer un rôle. ^ Contribution à la détermination 40
de la quantité dans les syllabes longues par position [W. Fieraeus]. 1. Témoi-
gnages des grammairiens, reproduits et commentés d'après Keil, Gr. lat.,
tomes I-III. %^ Mélanges. Tentative d'une explication du suffixe des gen-
tilices [Aug. Zimmermann]. Suffixes -ilius, -ïnius, -icius, -idius, (edius).
% Flumen, fluuius, amnis dans Pline l'ancien. [Alfred Klotz]. Flumen est 45
le terme habituel, qui n'est évité que pour des raisons accidentelles de
style (avec fluere, interfluere), (luaud Pline parle pour son compte. C'était
donc le mot de son dialecte. Mais il n'évite pas fluuius ou amnis
quand il les trouve dans ses sources. Par suite, les passages où il les
admet, proviennent de sources latines, t Agniculam facere (Thés. 1,1350, 50
50-51) [J. DenkJ. C'est se costumer en brebis, non pas sacrifier; cf. ceruolom
facere, dans Césaire d'Arles, etc. ^ Anabolarium — anabularium [J.
Denk]. Les notes tironieunes mentionnent parmi les habits d'hommes
10 1905. — ALLEMAGNE.
(97, 81) : anabolium, anabolariiim, anaboliae. Anabolariutn est attesté
Acta Pauli et Theclae, rec. A. éd. Gebhardt, ch. 40, p. 114. f Sur l'Itala [J.
Denk]. Antelena = antelaena, [aeXwti^. toison. ^ Arnica [0. HeyJ. Dat. abl.
amicabus, Neue, 1, 44 ; G. I. L. VI, 7671 ; II, 2454 (?) ; amicis, Plaute, Bacch.,
5 712. ^ Porlica = porticus [Max Niedermann]. A lire Ezecb. xlii, 5, dans le
texte du ms. de S' Paul de Carinthie. ^ Hadra = lapis [O. Kelier]. Scol.
Bern. Virg, G , II, 158, d'après Georges ; mais le passage ne peut être
retrouvé. Au contraire, on a cette glose dans scol. Juv. 4,40. C'est Téty-
mologie de la ville d'Hadria, « au port dallé », de la mer « semée d'écueils »,
10 du nom d'Hadrien. Le mot est italique. Il explique peut-être atrium,
« chambre de pierre ». ^\ Bibliographie (1905). Ouvrages sur létymologie,
la lexicographie, la grammaire ; Gicéron, Gyprien, Donat, Florus, les
gloses latines, l'Histoire auguste, Lucilius, Quinte-Gurce, Quintilien,
Salluste, Tacite, Terence, Valerius Flaccus, Végète, Velleius Paterculus,
15 Virgile. Paul Lejay.
Archiv fur Papyrusforschung. T. III. fasc. 3 (juil. 1905). Papyrus
bilingue du Musée du Caire. Une affrtire jugée par le Praeses Aegypti Her-
culiae [P. Collinet et P. Jouguet]. Papyrus grec-latin inédit du musée du
Caire, provenant de Theadelphia dans le Fayoum. Daté de 322 ou 323 apr.
20 J -C, il contient un compte-rendu de procès relatif à une affaire de succes-
sion. Papyrus 10472 du Caire, provenant d'IIermonpolis magna. ^ Lettres
au professeur Wilcken [G. Lumbroso]. Dans Dion 5', 17 wç é'xadToi signiQe
comme dans Thucydide, « chacun séparément ». On peut difficilement
croire (avec Justin 38,8) qu'Evergèle II ait donné aux Egyptiens d'Alexan-
26 drie le droit de cité de cette ville: cela est d'ailleurs contredit par Josèphe
(G. Ap. II, 6). L'è^YiYVjTYii; fonctionnaire municipal à Alexandrie connu par les
auteurs et les inscriptions n'a rien de commun avec le fonctionnaire reli-
gieux du même nom (Plut, de Is. et Os. 28 ; Tac. Hist. 4,83). Commentaire
du papyrus 705 d'Oxyrhynchus ; confusion fréquente de vdiio; et de vo(x.d;:
30 inventaire d'église du v« ou du vi^ siècle. Dans Strabou 17,813 o-yo-cruia
TtoÂtxtxév désigne non un genre d'administration, mais simplement un grou-
pement permanent d'habitants. ^ Inscriptions grecques monumentales de
l'époque ptolémaïque dans l'île de Phiiae [O. Rubensohn et L. Borchardt].
Dédicace d'un temple au dieu Arensnouphis ; époque de Philométor ou
35 d'Evergète II. Etude des dédicaces analogues antérieurement découvertes à
Phiiae. % Les papyrus de Genève [U. Wilcken]. Corrections d'après les ori-
ginaux à un certain nombre de ces papyrus. Réédition d'un document
relatif à une affaire de tutelle et d'un contrat de mariage ptolémaïque,
contrat dont W. a retrouvé les parties manquantes à Munich et à Oxford.
40^ Une nouvelle lettre d'Alypius fO. Gradenwitzj. Papyrus inédit de sa
collection. Provient du même dossier que les lettres à Ileroninus de Flo-
rence, du Caire et de la coll. Reinach. ^ Une vente d'esclave du vie siècle
[Ft. Preisigke]. Papyrus de la bibi. de Strasbourg. Le déroulement a pré-
senté de grandes difficultés. Vente d'une jeune négresse de 12 ans. Le
45 papyrus ne compte pas moins de 161 lignes. % Contributions à l'étude de la
métrologie égyptienne [Fr. llultschj. Mesures de volume pour grains ;
différentes espèces d'artabes et noms qu'on leur donnait; différentes gran-
deurs de ITvtov. Mesures pour les liquides. Rapport du métrète, du choos et
du cotyle. Etude du fragment métrologique d'Oxyrhynchus (Papyrus n» 669)
50 relatif aux mesures de longueur et de surface. Conclusions: il y avait des
rapports exacts entre les mesures de longueur et les mesures de volume.
Sbymour db Riggl
Archiv fur Religions'wissenschaft. Vol. VIII, U» livr. La terre-mère
ARCHIV FUR RELIGIONSWISSENSCHAFT. H
[Alb. DieterichJ Arl. qui se continue dans les livr. suivantes. Commencement
d'une série de recherches qui paraîtront sous le litre de « Religion popu-
laire. Etudes sur les formes primitives de la pensée grecque » Dans une
première partie, après qqs mots sur la méthode à suivre dans ce genre de
recherches, D. s'attache aux cérémonies rituelles qui accompagnent la 5
naissance, le mariage et la mort et auxquelles la terre est intimement
mêlée. Elles jettent un jour tout particulier sur les croyances des peuples
anciens et D. les expose en détail. Dans une seconde partie il passe aux
croyances des Grecs et aux cérémonies qui leur étaient propres. C'est d'un
couple divin, Uranos et Gala, que descendent tous les dieux, et bien que lO
ce culte ait été plus tard relégué au second plan, il persiste dans la religion
populaire et surtout dans les mystères. Rôle important que joue la Terre dans
la religion et dans la pensée des Grecs, cérémonies et rites auxquels elle est
associée dans les divers actes de la vie, qu'il s'agisse de mariage, de nais-
sance ou de mort. C'est d'elle que tout procède, c'est en elle que tout 15
retourne pour renaître ensuite. ^ Contributions étymologiques à la mytho-
logie et à l'histoire des religions [H. OsthoffJ. Dans ce 2» art. <cf. P. d. R.
29, 9, ''i> O. étudie TtéXwp et répa;. Ces deux mots désignent une apparition
formidable et surnaiurelle qui glace l'homme d'effroi ; ils s'expliquent
souvent chez les commentateurs l'un par l'autre et proviennent de la même 20
racine indo-eur. qer r= faire, opérer, d'où le sens qu'ils peuvent avoir de
machinations, intrigues, sorcelleries, f Les Hyperboréens [O. Schrader]
Reprenant à nouveau après K. O. Millier le problème des Hyperboréens,
S. cherche à démêler dans c>js légendes racontées par les romanciers et
les poètes anciens qui ne nous apprennent pas grand'chose, ce qu'on peut 25
savoir de ce peuple habitant au loin, aux mœurs pures et parfaitement
heureux. Leur nom paraît provenir de *popiî (montagne) et de ÛTcèp « au-
dessus ). et non « au-delà », il signifie : ceux qui habitent au-dessus des
monts inaccessibles, dans le ciel, f l. Trouvailles nouvelles à Cnossos.
2. Fouilles dans l'Est de la Crète [G. Karo]. Résume les renseignements 30
donnés par Evans. British School Annual IX. et par d'autres. ^ Fouilles
en Phrygie [A. Kôrte]. Tombeaux situés sur la colline de Gordium. Nécro-
pole. Objets divers destinés à la vie future du mort. Cinq lumuli dont
deux à incinération. ^ Les triades d'Usener [W. v. Bissing] Nouveaux
exemples de groupes de huit divinités mentionnés dans des inscr. funéraires 35
égyptiennes. ^ L"Evv£â7.po\jvoç [A. Dieterich] Ce nom n'est pas numéral,
mais sert de superlatif. ^ K. Hadagzbk, Der Ohrschmuck der Griechen und
Etruskev [L. Deubner]. Important pour l'histoire des religions <cf. R. d. R-
28, 103, 4o>. H L'alphabet employé comme préservatif dans une inscr.
funéraire [L. DeubnerJ Renvoi à Ath. Mitth. 1902 p. 261 sq. f Ex-voto à 40
Asklèpios [W. Amelung] Stèle de marbre avec serpent en relief, sur
laquelle est fixée une sandale : sur la semelle de cette sandale est figuré
en relief un homme barbu vêtu d'un imation, la droite levée en signe
d'adoration (flg.); autres exemples analogues. Les dédicants voulaient par
ces ex-voto « pro itu et reditu » s'assurer un heureux retour dans leurs 45
foyers ou remercier le Dieu de le leur avoir accordé. 1|f 2* livr. La terre-
mère et croyances analogues chez les Sémites [Th. Nôldecke] Comme suite
à l'art, de Dieterich <cf. supra> N. montre que les Sémites croyaient aussi
que la terre était la mère des hommes. ^ Deux hymnes hellénistiques [R. Reit-
zenstein] Trad. et commentaire d'un de ces hymnes qui fait partie d'un papy- 50
rus magique publié parCrônerl. Il montre l'influence de lalittérature religieuse
égyptienne sur les peuples voisins et sur la littérature des premiers temps du
christianisme, comme aussi la dépendance dans laquelle se trouve le hphç Xo'yo;
12 1905. — ALLEMAGNE.
hellénistique des légendes et fictions poétiques. Ce n'est pas un poème
chrétien d'origine, mais l'application au Christ de la légende d'un fils de
roi (Horus) tombé au pouvoir des démons, puis délivré et délivrant son
peuple. If Charon. Ancienne peinture attique [A. Furtwànglur]. On voit à
6 Munich un objet en terre à figures noires d'une forme inconnue jusqu'ici,
mais très mutilé, on dirait un cylindre ouvert par en haut et par en bas;
Charon y est représenté conduisant dans sa barque les morts dans l'Hadès.
Ce doit être une èo-/âpa destinée à être placée sur un tombeau. Tout le
champ autour du bateau est occupé par des âmes ailées, des eïSwXa, mais le
10 nocher ne les accueille pas toutes, et celles qu'il admet il les met aux
rames. Cette peinture doit être de la fin du vi« s. et relève des descriptions
de Lucien, plus que de celles que nous voyons représentées sur les lécythes
de l'époque classique. | 'Aiôy); xXutôttwXoç [P. Stengel] Explication de cette
épithète d'Hadès, plutôt étrange, par le fait que les sacrifices de che-
15 vaux chez les Grecs avaient un caractère chthonien, c'était toujours des
chevaux blancs qu'on sacrifiait. Perséphone chez Pindare (01. VI, 95)
se nomme XeûxtuTcoç, il n'y a rien d'étonnant à ce que le roi des morts
portât l'épilhète de xXyxôuwXo;. ^ Les clefs de St Pierre [W. Kôhler]
Essai d'une explication de Ev. S'-Matth. XVI, 18, 19 au point de vue de l'his-
20 toire des religions. Pierre est considéré comme le xXstôou-xoç chrétien tûv
oùpavwv par suite de la pénétration de la religion ancienne dans le chris-
tianisme, sous la poussée du gnosticisme. Il y a là une croyance qui vient
de la religion grecque. ^ Le miracle du vase brisé fP. Perdrizet] Plusieurs
des miracles d'Asklèpios relatés sur les stèles des 'lâ^axa se retrouvent
25 dans la littérature hagiographique, par exemple celui du vase brisé. Huit
exemples ^ G. Basiner, Ludi saeculares [L. Deubner] La valeur de cet ouvrage
écrit en russe réside pour ceux aussi qui ne parlent pas le russe, dans ses
addenda qui contiennent des documents de premier ordre. Résumé du
livre. % Alphabets. Fragments de Tenos. [Hiller. v. Gaertringen] Fragments
30 copiés au musée de Ténos et dans une cage d'escalier à Délos ^ Autres
alphabets et graffites publiés dans les Abhandl. der k. histor. antiquar.
Gesellsch. zu Odessa XX. ^^ 3° et 4* livr. Hermès et l'Hermétique (Th. Zie-
linski] A propos du Poimandres de Reitzbnstbin dont il fait l'éloge, Z.
reconnaît que ses conclusions chronologiques sont justes et qu'il contient
36 de nombreuses observations de détail finement observées et bien déduites,
mais il pèche par une égyptomanie excessive qui le pousse à attribuer
au pays des Pharaons ce qui est bien grec. Z. le montre dans l'étude qui
suit, où il s'occupe de la composition du corpus hermétique et où il précise
les observations de R. et en ajoute de nouvelles % Deux bandelettes d'or
40 grecques de la Collection Niesen à Cologne [M. SiebourgJ Ces deux bande-
lettes ont été trouvées près de l'ancienne Eleutheropolis de Septime Sévère
entre Jérusalem et Ascalon. D'après l'inscr. de basse époque qu'elles
portent elles étaient destinées à orner le front ou les cheveux d'un mort.
Ces couronnes qui ornent le front des défunts, sont bien, comme l'a vu
46 Rohde, une marque d'hormeur, mais c'est aussi l'ornement des convives
heureux de l'au-delà. Commentaire de l'inscr. ©âpaei, Eyyévïi, oOSsi; àôâ-
vato;. If Ouvrages concernant les religions grecque et romaine 1903-1905
fA. Dieterich] Après avoir montré en qques mots que les recherches sur
les religions de l'antiquité classique se sont développées dans trois direc-
80 tions, religion archaïque, religion hellénistique, syncrétisme, et indiqué
sommairement les nouvelles éditions parues dos auteurs anciens qui
rentrent dans ce genre d'études, D. passe aux divers manuels ou traités soit
parus récemment soit réédités. O. Gruppb. Griech. Mythologie u. Religions-
ARGHIV FUR RELIGIONSWISSENSGHAFT. 13
geschichte. Rendra de grands service?, ainsi que Ghantbpib db la Saussaye
Hdbuch soit dans sa 3* éd. allemande remaniée par Holwebda, soit dans la
trad. française qu'en a donnée H. Hubert ; mention des conférences de
V. WiLAMOwiTZ-MOELLENDORF sur l'histoire de la religion grecque (Jahrb.
d. Freien deutschen Hochslifts zu Frankfort 1904). Grands éloges de J. E. Har- 5
RISON, Prolegomena lo the Sludy of Greek religion, de J. G. Frazers, Lectures of
the early history oflhe Kingship. de Sal. ReinaCH, Cultes, mythes et religions, I. de
M. W. DE Visser, Die nicht menschengestaltigen Gulter der Griechen. de E. BÔHM,
De symbolis Pythagoreis qui donne pour chaque symbole des exemples analo-
gues tirés des croyances populaires des Grecs ou d'autres peuples. G. Môller, 10
Die Medizin im Herodot, qui jette des lumières sur les usages et les croyances
populaires. "W. H. RosCHER, Die enneadischen und hebdomadischen Fristen und
Wochen der aeltesten Griechen, ein Beitrag zur vergleichenden Chronologie und
Zahlenmystik et Die Sieben u. Neunzahl im Kultus und Mythus der Griechen,
vivement recommandés. Blecher, De extispicio capiia 5 scripsit et imagi- 16
nibus ill. accedit de Babyloniorum exslispicio C. Besold supplementum, métho-
dique. L. RUHL, De mortuorum judicio. W. SCHMIDT, De die natali apud
veteres celsbrato quaestiones selectae, qui sera complété. F. Adami, De poelis scaeni-
cis graecis hymnorum sacrorum imitatoribus. G. AuSFELD, De Graecorum pre-
cationibus quaestiones, qui abordent ce problème à des points de vue différents. 20
R. ZiEGLER, De precationum apud Graecos formis quaest. sel. Excellent : L. R.
Farnell, The Evolution of Religion, a7i anthropological study et The Evolution
of Prayer from lower ta higher forma. Utile. R. Dedo, De antiquorum supersti-
tione amatoria, L. Fahz, De poetarum Romanorum doclrina magica. WÛNSCH,
Antiken Zaubergerâth aus Pergamon. Soigné et pénétrant. A. Audollent, ^^
Defixionum, (abellae quotquot intonuerunt. Utile et soigné. F. Gl. GRIFFITH et
II. Thompson, The drmotic magica Papyrus ofLondon and Leiden, Vol. II, Hand
Copy of the Text. Grands éloges. N. G. PolitiS, tAtkézon 7tep\ t. pîo-j xal t.
yÀwffffYiç T. éXXïivtxoû Xaoy . Riche trésor de traditions populaires néo-
grecques. P. Friedlander, Argolica; quaest. ad Graecorum hisloriam fabula- 30
rum pertinentes. Un des meilleurs travaux sur la mythologie. S. Eitrem,
Die gùttlichen Zwilli7ige der Griechen. Très méritoire. M. Bloomfield, Cerberûs
the Dog of Hades. Appréc. favorable. H. G. Pringsheim. Archaeol. Beitraege
zur Geschichte des eleusinischen Kults. Remarquable. P. Fougart. Le culte de
Dionysos en Attique. Mérite une place d'honneur, mais soulève des objections. 35
W. JuDEiCH, Topographie von Athen. Très utile pour les recherches sur les
cultes de l'Atlique. L.WeniGer, Das Hochfest des Zeus zu Olympia. Excellent.
P. DeGHARME, La critique des traditions religieuses chez les Grecs des origines
au temps de Plutarque. Très grands éloges. A. Gôdegkemeyer, Geschichte des
griech. Skepticismus. Volumineuse monographie. H. Woltjer, De Platone 40
praesocraticorum philosophorum existimatore et judice. Rapports de Platon
avec Orphée et les Orphiques. Ed. Norden, P. Vergilius Maro Aeneis Buch
VI. Précieux, H. Binder, Die Chrysoslomus u. Posidonius. Quellenunlersu-
chungen zitr Théologie des Dio von Prusa. W. Gapelle, Dit Schrift von der
Welt. Excellente analyse ; 1, Reitzenstein, Poimandres ; 2, W. Otto, 45
Priester und Tempel im hellenistichen Aegypten, 1, Fait avancer la question :
2, Grande valeur. G. Wissowa, Religion und Kultus der Rômer et Gesam-
mellen Abhandlungen zur rôm. Religions-und Stadtgeschichte. Importance toute
particulière. G. Howe, Fasti sacerdotum p . r. publicorum aetatis imperatoriae.
D. Magie, De Romanorum juris publici sacrique vocabulis sollemnibus in Grae- 50
cum sermonem conversis. Très utiles tous les deux. A. De Marghi, Il culto
privato di Roma antica, vol. 2. A. Profumo, Le fonti ed i tempi dello incendia
Neroniano. Très gros vol. qui mérite d'être pris en considération. G. Pascal,
14 4905. — ALLEMAGNE.
Fatti e leggende di Roma antica et Dei e diavoli, Saggi sul paganesimo morenle
Appréc. favorable. W. Hblbig, Les attributs des Saliens. Ch. Rhnel, Les
enseignes. Cultes militaires de Rome. Importants. V. Domaszewski, Eigen-
schaflsgôtter der altrôm. Religion (Festsch. zu 0. Hirschfeld etc.) et Bonus
5 Eventus (Westdeutsch. Zeitschr. 1905) Importants. W.Otto, Juno u. s. w.
A de la valeur. G. Jullian, Recherches sur la religion gauloise. Important.
L. WiJLKER, Die geschichlliche Entwickelung d. Prodigientvesens bei d.
Rômern. F. LuTERBACHER, Der Prodigienglaube u. d. Prodigienstil bei den
Rômern. Excellents. R. Lembert, Das Wunder bei d. rôm. Hislorikern. Appréc.
10 favorable. Deismann, Die Hellenisierung des semitischen Moiiotheismus. Remar-
quable. F, Staehelin, Der Antisemitismus des AUertums in seiner Entstthung
u. Entwickelung. Du talent ; qqs réserves. A. DieterjCH, MithrasHtwgie .
Donne l'essentiel. Grill, Die persische Mysterienreligion im rôm. Reich u. d.
Christentum : E. ROESE, Ueber Mithrasdiemt. Appréc. favorable. H. Hepding,
15 Atlis, seine Myihen u. ssine Kult. Eicellent *. % Trouvailles et fouilles archéO'
logiques [Gg. Karo'. Fouilles de Crète (pL). Cnossos. Phaestos, Hagia
Triada, nombreux objets relatifs au culte, dont plusieurs importants. Nécro-
poles d'époques diverses, objets trouvés, très nombreux tombeaux, cham-
bres funéraires. T La Terre-mère chez les Assyriens [P. Dorme J. Montre
20 que les données de Nôldeke <cf. supra> dans le domaine sémitique se
vérifient aussi dans la littérature cunéiforme, t Alphabet [A. Wiedemannj.
Importance magique de l'alphabet dans la vallée du Nil.
t1[ Beiheft gewidm. Herm. Usener zum 70en Geburtstage. Fils et nœuds
en guise d'amulettes [P. Wolters]. Rend attentif à un usage de l'antiquité
26 qui jusqu'ici a passé presque inaperçu ; il s'agit de fils noués tantôt autour
d'une jambe tantôt autour d'un bras dans les représentations des va.ses
peints et qui sont de véritables amulettes et non des ornements. Ceux qui
les portent sont aussi bien des hommes que des femmes (fig.). H Nœuds
servant d'amulettes chez les Egyptiens [W. v. Bissing] Montre par une
30 série d'exemples que les amulettes les plus fréquemment employées chez
les Egyptiens consistaient en des rubans enlacés en forme de nœuds (flg.).
If Rites anciens du baptême [W. Kroll] Montre à propos du baptême com-
bien de cérémonies religieuses très anciennes ont été recueillies pour un
temps plus (m moins long par le christianisme et comment la superstition
36 païenne persista, puisque la grande masse des fidèles voyait dans le
baptême non pas un symbole, mais une cérémonie magique qui agissait
immédiatement. % Le monument votif d'Alyattès [G. Karoj Ce monu-
ment exécuté pour le roi de Lydie Aiyattès (Hérodote 1, 19-22) par
Glaukos de Ghios se trouvait à Delphes entre le grand autel et le temple
40d'Apollon, c'était un grand cratère d'argent, soutenu par un support en fer
qui avait la forme d'une tour (Paus. X. 16, 1). Le cratère fut fondu par les
Phocéens dans la troisième guerre sacrée (356-340), le support seul resta.
Descripliou détaillée. Des influences assyriennes se font jour dans la tech-
nique, tandis que pour la forme et le style il relève de rOrienl. Comparaison
45 avec deux vases en bronzu trouvés dans des tombeaux cypriotes et datant
de la fin de l'époque mycénienne, et avec des fragments provenant de la
grotte de Jupiter de l'Wa en Grète. ^ Le dévouement des Decius [L. Deub-
nerj. A propos du livre de G. WisSOWA, Religion und Kultus der Rômer, D.
étudie en détail ce que nous savons du dévouement de D. Decius Mus à la
60 bataille du Vésuve (340 av. J.-G.) et de son fils à la bataille de Sentiuum
1. Plusieurs ouvrages sont en plus nieolioanés dans le& uoteâ de cet uriide : nous y
renvoyons |e lecteur.
BEITRÂGE ZUR ALTEN GESGHICHTE. 15
contre les Gaulois et les Samnites, 45 ans plus tard. Il relève dans le récit
de Tite Live VIII, 9, 4 sqq. trois moments distincts dans cette dévotion,
Décius se voile la tête, il lève la main sous la toge jusqu'au menton, puis
se tient debout le pied sur un javelot. Signification rituelle de chacun de
ces actes. ^ Le dimanche du Laetare [A. Dieterich]. Les cérémonies reli- 5
gieuses observées ce jour-là dans certains villages allemands sont une
réminiscence lointaine de ce qui se passait dans la Grèce ancienne aux
processions des Pyanepsies, des Thargélies et surtout des Oschophories.
LVipeatwvT) est tout à fait le bâton chargé de fruits que portent de nos jours
les enfants allemands et on retrouve en Grèce (Athénée, VIII, p. 360 b) des lo
chants tout pareils aux leurs. Explication et reproduction de deux pein-
tures murales antiques trouvées dans les fouilles d'Ostie en 1868, aujourd'hui
à la Vaticane dans la salle des Noces Aldebrandines. On y voit une pro-
cession d'enfants en un jour pareil au Laetare et des cérémonies analogues
à celles de nos jours. A. S. 16'
Beiblàtter zu den Annalen der Physik. T. XXIX (1905). N" 4. Courts
C. r. des ouvrages suivants : G. QuinGKK, Zur babylonischen Becherwahrsa-
gung [Gd] ; K. Mbyer geb. Bjebrum, Zw Geschichte der Antiperislasis [Gd].
A. A. Bjornbo.
Beitrâge zur alten Geschichte, V, 1905-1906. %^ Fasc. 1 La grande fête de 20
Zeus à Olympie [L.WenigerJ. Suite. II. Chronologie olympique : 1, Lapentaé-
téris olympique. W. restitue le passage de Komarchos cité dans le scholiaste
de Pindare, 01. 3, 33, et attribuant à Héraclès l'institution de la pan taétéris.
2. L'époque des jeux olympiques. Ils se célébraient alternativement au mois
ApoUonios ou Parthénios. 3.W. fixe la date des jeux des années 480, 428, 420, 28
356, 44 av. J.-Ch. 4. Le commencement de l'année. L'année éléo-olympique com-
mmençait en été. 5. La période renversée. Le cycle tétraétérique olympique est
renverse, puisqu'à la fin de la première tétraétéris qui comptait 49 mois on
célébrait la fête au 51« mois, et qu'à la fin de la seconde qui comptait 50 mois
on la célébrait au bO°. W . joint à ses observations des tableaux, t. comparatif 30
de l'oktaétéris éléo-olympique et de l'oktaétéris delphico-attique, t. de la
première oktaétéris olympique. Il étudie ensuite les fêtes de Héra. (6. La
grande fête de Héra ; 7. La pentaétéris de Héra ; 8. Le culte de Héra aux
temps plus anciens). Il termine par : 9. La séparation des cultes, culte de
Zeus et culte de Héra. If Mithridate I le Grand, roi des Parthes fE. Breccia]. 35
Mithridate élu roi, selon la coutume des Parthes, par les deux assemblées
des parents du roi et des mages, a régné de 160 à 140/39. De 160 à 150 se
placent la conquête de la Médie, la guerre élymaïque et l'établissement de
sa domination sur la Perse ; de 150 à 145 des conquêtes au détriment de la
Bactriane et l'expédition vers l'Inde ; en 143/2 l'invasion de la Babylonie et 40
peut-être de la Mésopotamie. En 142/1 Démétrius Nicator passe l'Euphrate;
il est vaincu et fait prisonnier eu 140. La même année ou l'année suivante
meurt Mithridate. ^ Les fragments d'historiens grecs rapportés par Didymos
[F. Stahelin]. I. Philochoros. Didymos en cite douze fragments que S. étudie
successivement dans l'ordre chronologique. Le fr. col. 7, 17 s. fournit à S. 45
''occasion de préciser le rôle d'Epicratès, l'un des Athéniens envoyés à Suse
en 392/1. La représentation des 'ExxXYicriàÇoya-at eut lieu la même année aux
Léneennes. If Polis et Urbs [E. Kornemann]. Dans une introduction à des
recherches sur les cités romaines, K. étudie 1° la formation de la polis
grecque, 2» les établissements italiques antérieurs à la formation de l'urbs, 50
30 la formation de l'urbs. Il insiste sur les différences entre Grecs et Romains.
A l'origine les Grecs s'établissent xwixif)ôdv, les populations italiques pagatim.
La xw(jiYi est à-^£^/la•xo;, le pagus a son territoire nettement délimité, avec
I
16 1905. — ALLEMAGNE.
une ou plusieurs forteresses, oppida. La polis est formoe par voie de
ffuvotxKTjidi;. 11 n'y a pas d'urbs sans murs ni fossés. L'urbs est d'origine
étrusque. ^ Éludes sur Polybe [Th. Biitlner-Wobst]. Contrairement à l'opi-
nion de Cunlz, B.-W. prouve que Polybe a visité la Sicile entre 167 et 130
6 et qu'on ne peut lui reprocher aucune inexactitude grave dans la descrip-
tion du siège de Lilybseon, d'Eryx et d'Heirkté. Le seule source conservée
de Polybe est un passage d'Attalos, le commentateur d'Aratos, mais Polybe
ne le cite pas servilement. B.-W. condame enQn l'hypothèse de Guutz rela-
tive à la composition et à la publication des histoires de Polybe. t Allale II
!0 et Nicomède Monodous [Th. Biittner-Wobst]. D'après le fragment nouvel-
lement découvert de Jean d'Antioche, c'est Attale II et non III qui combattit
contre Nicomède Monodous. ^ Triomphe sur les Taurisques. CIL. V, 2, 8270
[P. Groebe]. G. restitue l'inscr. d'après sa copie et son estampage; il la
rapporte, comme Zippel, à P. Silius. ^ Le terme du gouvernement de César
16 en Gaule [L. Holzapfel]. Contrairement à l'opinion d'Hirschfeld, H. prouve
que les dix ans assignés au gouvernement de César vont du l^' mars 59 au
1" mars 49 ; c'est donc en 53 que ses pouvoirs ont été prolongés pour ciuq
ans. ^ Dans quelle mesure les Actes des apôtres peuvent-ils servir de source
historique? [W. Soltau]. Les Actes des apôtres dans leur forme primitive ne
20 renfermaient que les irpàÇei; IlaûXou et ils avaient pour auteur l'auteur de
l'évangile de Luc. ^ Equivalence de poids monétaires [K. Regling]. Poids
d'une mine légère babylonienne et livre romaine. La livre romaine équi-
vaut aux I de la mine légère babylonienne, et 98 aurei de Nicomédie équi-
valent à 90 aurei de Dioclétien. 90 aurei de Nicomédie font une mine légère
26 babylonienne et 60 aurei de Didclétieu une livre romaine. Pied attique et
pied phénicien. A propos des trois monnaies d'or syriennes de Démélrius I,
R. note que 5 drachmes attiques équivalent à 6 dr. phéniciennes. ^ Sur l'ère
des Arsacides [C. F. Lehmann]. L. place en 247/6 le point de départ de l'ère
des Arsacides. % Observations sur la Prosopographia Atlica [J. Sundwall].
30 S. donne le stemma de XatpécpiXoî Ilaiavteiji; et présente des observations
sur EùxTT^(iwv Xapcou Aou(jt£($;, 'ApKTtoTéXv); Swçt'Xou <i>\jXdt(Tio;, MeYavcXetSrjç (il)
AeuxovoeOç. Il date des années 332-330 IG n 2 1028. % Sur le nouvel epitome
deTile-Live. [E. Kornemann et F. MiinzerJ présentent différentes observations-
\^ Fasc. 2. Les fragments d'historiens grecs rapportés par Didymos [F.
3B StahelinJ. 2 S. groupe tous les renseignements relatifs à Ilermias d'Atarneus,
dont la fln se place en 341 et non en 3-43. Il étudie ensuite les fr. de Théo-
pompe, Anaximénès, Marsyas, Douris et Démon. ^ Politique athénienne
dans la première partie du 3° siècle | W. S. FergusouJ. Avec un postscriptum
par [Ed. MeyerJ. Saidant des inscriptions et de la Prosopographia attica, F.
Mi prouve l'existence à Athènes, de 301 à 2% d'un parti et d'un gouvernement
oligarchiques, plus exactement d'un gouvernement conservateur, f La
grande fête de Zeus à Olympie [L. WenigerJ. Troisième partie de ce long
mémoire, où est étudiée la paix du dieu d'Iphitos, le compte par olympiades,
le territoire sacré et le temps sacré, les documents, l'ekecheron, la spon-
45 dophorie. W. admet que l'institution d'Iphitos est liée à l'introduction de
l'cktaéléris. Pour le compte par olympiades, c'est très vraisemblablement
en l'année 580, après la destruction de Pisa et lors de la nouvelle organisation
des jeux que la première olympiade fut tlxée à l'année 776, c'est-à-dire en
chiiTres ronds à deux siècles auparavant. H Notes sur l'histoire du 3* siècle av.
50 J.-Ch. [Th. Sokoloff]. La fête annuelle des Néméa. Les grands jeux Néméens se
célébraient tous les trois ans, et tombaient toujours avant l'ère chrétienne
dans une année impaire. Or nous avons deux exemples de jeux Néméens
célébrés eu des années paires \222, année de la bataille de Sellasie ; 224) ;
BEITRÂGE ZUR ALTEN GESCHICHTE. 17
il s'agit de la fête annuelle mentionnée par l'empereur Julien. \ L'obstruc-
tion dans le Sénat romain fP. Groebe!. G. montre les progrès de l'obstrue,
tion au Sénat dans les anuées 72-50 av. J.-Gh. 1[ Encore le terme du gou-
vernement de César en Gaule [0. HirschfeldJ. H. rejette les conclusions de
Holzapfel en se fondant surtout sur l'attitude de Pompée vis-à-vis de César. »
II L'emplacement de la ville bithynienne de Daskylion et du lac Daskylitis,
avec une carte [R. KiepertJ. Les ruines de Daskylion sont visibles sur un
promontoire à l'Est de la baie de Diaskeli ; pour le lac, K. le chercherait à
quelques kilom. au Sud-Est, mm loin du village de Miletler. % Recherches
hellénistiques. 2. Séleucus, roi de Macédoine [G. F. Lehmann]. Reconnu io
par l'armée qui représentait le peuple macédonien en armes, Séleucus a été
roi de Macédoine après la bataille de Kouroupedion. Ce titre lui est douné
par Antiochus 1 dans une inscription trouvée à Borsippa. Piolémée Kéraunos
a tué Séleucus avant qu'il fût entré en Macédoine et avant que son fils
Antiochus fût revenu des hautes satrapies, t Thucydide et la construction is
des murs de Thémistocle (G. Busolt]. B. réfute, point par point, un article
récent d'E. von Stern, qui ne veut voir dans le récit de Thucydide qu'une
anecdote imaginée au commencement de la guerre du Péloponnèse. ^ Com-
munications et nouvelles. Sur l'oracle concernant la kpà ôpyst; [A. Kôrte].
La procédure de consultation, telle que la fait voter Philocratés, témoigne 20
de sa défiance à l'égard de la Pythie. % Observations sur la Prosopographia
Attica [J. SundwallJ. Notes sur Aydîaxpaxoî 'Eiattéôou 'Of,6ev, sur XaipntTtoç
AJTOxXéo-j; IltGsOi;, s\ir A-jiOy.X-nç Aùxtou 'A-/apveû;, sur KaÀ),t(7Tpaxo; 'A^apvE-j;. S,
propose une restitution de la première colonne de la liste de prytanes,
Athen. Mitth. X 106. ^ Une nouvelle tuile de Terracine fP. Groebe]. G. pro- 25
pose d'y lire le nom de l'affranchi Hispo. f L'empereur Hadrien [E. K.]. K.
publie quelques addenda et corrigenda à son étude sur Hadrien : la visite
d'Hadrien à Samothrace, par ex., se place dans la seconde moitié de 123;
la visite en Afrique en 128 (!"• juillet allocution à la légion d'Afrique).
^1f Fasc. 2, 1906. Inscription de Cyzique f A . WilhelmJ. W. prouve, par 30
des rapprochements et restitutions, que l'inscr. publiée par Lolling, Ath.
Mitth. IX, CO et par lui attribuée à Zeleia provient de Cyzique. C'est une
liste d'éponymes où on lit le nom de Fâïo; 'loûXtoç Fàiou 'ApiofJapÇàvou ylôç,
que W. propose d'identifier avec le petit-lils du roi de Médieet d'Arménie.
Le fils d'Arioburzam n'a en tout cas rien de commun avec les rois de 35
Cappadoce ; chemin faisant W. publie une meilleure lecture et restitution
de IG. 11, 481. 1[ Administration et politique d'Alexandre le Grand (A. KôhlerJ.
Considérations générales. K. montre d'abord quels enseignements pouvaient
fournir à Alexandre l'administration du royaume de Macédoine et celle de
la monarchie perse, puis quelle a été sa part d'originalité générale. ^ Sur 40
la rédaction du monument d'Ancyre [E. Kornemann]. S'efTorçant de réfuter
l'hypothèse de Koepp qui admet qu'un chapitre (25) et peut-être trois (23,
34, 35) ont été ajoutés par Tibère ou par un homme ayant sa confiance, K.
transcrit les cinq chapitres qui formaient, d'après lui, le premier projet.
Il insiste ensuite sur les traces de remaniements. ^ La durée de l'éruption 45
du Vésuve en 79 [P. Wolters]. Elle a commencé le 24 août vers midi. Pline
l'Ancien, arrivé vers le soir à Stables, est mort le 25 au matin, alors qu'il
cherchait à gagner la mer. Le 26, la pluie de cendres avait cessé et son
corps était retrouvé. H Un mur polygonal de l'époque mycénienne [G. Thu-
lin]. Sur un fragment de vase en stéatite découvert à Knossos et publié par 50
Evans JHS XXI, 1901, p. 103, T. signale un mur polygonal formant len-
ceinte d'un autel. L'autel, plus soigneusement construit, est en appareil à
pierres rectangulaires. ^ La Poikile Petra près de Séleucie de Cilicie fR.
R. DE PBiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX, — 2
18 190S. — ALLEMAGNE.
Kiepert]. Strabon se trompe en plaçant sur la rive g. du Kalykadnos l'es-
calier taillé dans la roc de la Poikile Pelra ; on Ta retrouvé sur la rive
droite. ^ Levées et contingents grecs [J. Beloch]. Première partie d'une
longue étude. Dans l'introduction, B. traite de la durée du service militaire
5 en Grèce, des levées 7tav6r|(ie( qui étaient rares, et des différents moyens de
se renseigner sur la force des contingents. Il aborde ensuite Athènes.
S'aidant des catalogues d'éphèbes et critiquant les textes d'historiens,
notamment Thucydide II, 13 dont il déclare les chiffres inadmissibles et
qu'il corrige (xal xôiv Ttap 'sTiaX^tv é$a-/i<T-/i)v!wv au lieu de k^oL-ua^Miàv xal (Aupt'wv)
to B. arrive à dresser un tableau des forces d'Athènes pour les années 431,
i2\, 394 et 362.^ Hecherches hellénistiques. 3 La politique athénienne avant
la guerre de Chrémonidès [G- F. Lehmann-Haupt]. La guerre de Ghrémonidès
et l'alliance d'Athènes avec l'Egypte sont en très grande partie l'œuvre
d'Arsinoé, qui visait le rétablissement sur le trône de Macédoine de son flls
15 Ptolémée, né de son mariage avec Lysiniaque. Le décret en l'honneur de
Démocharès a été rendu du vivant d'Arsinoé qui est morte en juillet 270.
La guerre de Chrémonidès commence seulement en 268 : la victoire d'Anti-
gone à Kos y met fm et ruine les projets égyptiens. ^ Aisymnétie et Tyrannie
[R. Nordin]. Cherchant à mettre ordre et lumière dans les considérations
20 d'Aristote sur la royauté et la tyrannie, N. établit que l'ancienne tyrannie
était autant que la padiXefa une royauté légitime, et que les Grecs d'alors
la regardaient comme telle. Pour l'aisymnetie, il ne faut pas, au point de
vue du droit public, la distinguer de la tyrannie. ^ Communications et
nouvelles. Encore la tétrarchie Tbessalienne. [V. Constanzi]. C. défend
26 contre Stahelin les conclusions d'une précédente étude : avant l'organisation
donnée par Philippe en 344, il n'y a pas à proprement parler de tétrarchies ;
il n'y a que des tétrades qui ne correspondent â aucune division adminis-
trative. Le tétrarque, avant 344, n'est que le chef de la milice d'une tétrade.
If Sur le monument d'Ancyre [G. Kazarow]. K. s'efforce de trouver de nou-
80 veaux arguments contre l'hypothèse de Koepp. B. IIaussoullibr.
Beitrâge zur Kunde der indogermanischen Sprachen. Vol. XXIX.
No 2-3. L'origine de la déclinaison en -â [H. GollitzJ. Elle est sortie de la
déclinaison en -ai-, que l'on trouve en sk. et en zd. et qui a les points de
contact les plus étroits avec la déclinaison en -a. En latin, dans Plante, la
35 déclinaison en -ié s'est développée d'abord au nomin, et à l'accus, puis à
l'abl., par suite de la dissimilation de -il ; cet -iï représente le primitif I
refait sur -ia. A l'origine, -î et -ià alternent, comme le prouve sk. devî- et
devya-. ^ Celtica [W. Stokes]. L Lemmes gaulois. Dans le C. Gl. lat., V,
374: netcos murus (lire : nectos merus) ; 345 a, 25 : ambiosas circules ;
40 493 a, 30 : caddos (lire ; càdos) sanctus ; 364 a, glebra arator, glebo rusticus
(apparenté à lat. gleba) ; 37t a, il : melinus color nigrus ; 316 b, 70: orge
occlde (cf. Orgeto-vix) ; 377 a, 3 : ontax (lire ondax) genus marmoris (cf. lat.
pondus); 518 a, 13 : uehiegorum genus fluuialium nauium apud Gallos
(peut-être uegorum ; cf. ueho, ô'xoç, gaul. co-uïnus). 2. Etymologies irlan-
46 daises. 3. Etymologies comiques. ^ Hésychius, II [A. Fick]. 1. àxdvttov pâ'/'î '•
béotien pour àxâvôiov. 2. paxôv Tieaàw. Kpf,Teî. pâxw a les deux mêmes sens
que (Txr,7fTa), soutenir, abattre. 3. pXéopov pâOoî, SeaiiwTvjptov. Lire : pxéôpov ; cf.
^épeOpov pàôo;. 4. Sféav ô'çtv' Kpf,x£i;. Doit se retrouver dans Smlg. 5056
Stxafwi, lire : 6i6atù)t. 5. ïpdTji" ôp(jLir,<jr)t, ïpato' SiEyefpoy, ïpzio' wpixr,Oy| : formes
50 parallèles à opaT^i, opaeo, opt-o de opvjfxi qui doit son o au parfait; le présent
était ipvj (dans 'ETupvjxtoc Ze-j;) ; le verbe étai*. donc prés. i'pvo-Ti, aor. eps-To,
pf. op-wpE, aor. ïpat. A -opxac dans Av%-6pxx;, etc., correspond épxa; dans
Aa-lptyiî. 6. Xu^aioî, obscur, pour *Xu<Tyato; (cf. V. h. a. loskên, loschen). 7.
BERICHT Û. DIE FORTSCHRITTE D. RÔM.-GERM. FORSCHUNGEN. 19
(TTTovôa^" àXeTpfêavoç, donne le sens premier de cttte-jôw, presser. 8-9. âpyteouç et
irapadç -àsToç, chez les xMacédoniens, qui avaient donc deux noms de l'cUgle.
l'un équivaut à uuyapYo?» l'autre signifie sombre. 10-11. pacrxeuTa! et pào-xioi
ont p pour 9, comme il est régulier eu macédonien. 12. Ppâyo;- êXoç, pour
Pp<i-/o;. 13. -yuêaî pour yucpai. 14. yotra' oiç et f?i. yo'fâv uv reposent sur des 5
onomatopées ; tt en macédonien peut être sorti de xx : [latTyrjç, 'OtxwXo6oi;,
(T. L., XXXI, 36, 40 ; XLIV, S : Otlolobus). ^ Matth. MUGH, Die Heimal der
Indogermanen (A. Fick]. Prouve que l'habitat des Germains était les terres
occidentales de la Baltique depuis l'âge de pierre ; mais veut trop prouver
en soutenant que c'était l'habitat primitif des Indo-européens. lO
% N» 4. Deux cas des bases en à-u fH. OsthofT]. 1. L'his'oire du nom du
livre. Parenté de fagus, çviyf^ç, v. h. a, buocha, etc. 2. Al. Schimpf, o-xwTtxa).
H Xeîwî et sa parenté [A. Fick]. Mis en rapport de sens avec xéXeio; par Ilésy-
chius ; se retrouve dans Aeoxux'ôaç, Aewviôaç. f Sur l'étrusque [Aug. Zim-
mermann]. Langue des enfants et des nourrices ; puja, papa (apa, pa), 15
marna (ama, ma), ava, nan (n)a (an(n)a), kak- (ak-), at(t)a (tat(t)a), lai (lui),
sus (sis), fron- (onomatopée du tonnerre). ^ L'usage homérique de aî xe [C.
Hentze]. I. Avec le subjonctif: 1» usage absolu ; 2» usage en postposition;
3» préposé. II. Avec l'optatif. III. Avec l'indicatif futur. ^ Etymologies [R.
Traulmaunj. xàTnri, cf. lai. capis, capidis. 20
Volume XXX. N» 1. Contributions étymologiques [Jarl Charpentier].
xpYjffcpÛYExov, gol. hrôt : xpTia- = xpvjxa-- = xpY|8eo-- (cf. ôffcppaivotiat). — I.at.
sentis : sk. satina-, lepisum aruense, de Linné.— Lat. scrutari : aiic islan-
dais hriô^^a. — Lat. crux : got. hrugga ; le sens premier est pal, tronc. —
a'tffU(jLvr,xy); est le masc. dérivé d'un féminin qui signifiait « ordre du combat ». 25
— Lat. âmes : anc. irl. âm ; rac. *âm-, 'am-, « saisir » (comme dans ansa,
ampla, etc.). — Lat. nuscitio : got. bi-niuhsjan (Festus p. 173 M.); le mot
se rattache au sens de « rechercher ».^ L'origine de l'accentuation du verbe
grec [A. Bezzenberger]. Polémique contre la théorie de Wackernagel.
L'usage enclitique de tjijlwv, V'v, ne prouve rien, puisque contrairement 3o
aux autres enclitiques grecs, cet usage est une innovation grecque. L'accen-
tuation du verbe grec résulte en grande partie de l'accentuation du préfixe
dans les verbes composés. ^ Lat. cimex ; Ki'jxwv, îxxïvo;, txxt;: ifxxepo;, xtppd;;
xYipyXoç, xetpiç [W. PrellwilzJ. cImex = *clm -oqs, « d'aspect brun ». La pre-
mière partie forme un adj. *crmo-s, « brun », sk. çyâmâs, d'où le nom. pr. -^s
Kt^wv (cf. MdxiàÔYjç de (xfXxoç, minium, rouge). Les autres mots cités ont
aussi rapport à la couleur et à des racines voisines. P. L.
Bericht ùber die Fortschritte der rôm.-german. Forschungen im
Jahre 1904, organe de la Rôm.-German. Kommission des k. ArchaeoL
Instituts. Vol. I, 190a. Introduction [H. Dragendorfj. But de cette publi- '*0
caljon qui sera un répertoire facile à consulter pour tous ceux qui s'inté-
ressent aux études d'archéologie germano-romaines. % Trouvailles et fouilles
préhistoriques surtout dans l'ouest de l'Allemagne [K. Schumacher]. ^
Occupation de la Germanie par les Romains [II. Dragendorfj. Mention des
ouvrages suivants : Fr. Koepp, Die Hdmer in Deutschland (Velhagen und 45
Kiasingschen Sammlung der Monographien zur Weltgeschichte). Tableau
du développement politique et de la civilisation de l'Allemagne à l'époque
rom. K. s'est beaucoup servi des monuments ; sera utile à tous. E. Fabri-
Gius, Die Besitznahme Badens dwch die Rômer. S'adresse au grand public,
mais sera utile aussi aux spécialistes. F. Franziss, Bayern zur Romerzeit. 50
Très soigné. Qqs. réserves. Fr. Kaufmann, Rôm.-german. Forschung, Th.
Mommsen zum Gedàchlnis.- Beau discours qui indique une foule de problèmes
en partie résolus. W. Adembit, Beitràge zur Si('delungsgeographie des untei'en
20 1905. — ALLEMAGNE.
Moselgebietes. Montre combien la géographie peut être utile aux recherches
historiques. F. Stbin, Tacilus and seine Vorgdnger ûber germanische Stàmme.
Traite des tribus germaines et compare les renseignements donnés par
Tacite avec ceux de César, Strabon, Mêla et Pline. H Théâtre de la guerre
5 en Allemagne à l'époque d'Auguste. Ouvrages parus sur l'endroit où Varus
fut battu, sur Aliso et sur les fouilles entreprises dans diverses parties de
l'Ouest de l'Allemagne pour retrouver les restes de l'occupation romaine.
Haltern, Neuss, etc. il Travaux de la Reichslimeskommission en 1904 [E.
Fabricius]- ^ Renseignements nouveaux sur les villes et les localités occu-
10 pées par les Romains [DragendorfJ. Trêves, Metz et ses environs, Cologne,
Worms, Heddernheim, etc. Villas romaines très importantes et très riches
à Wittlich, Franzenheim, etc. Routes rom. Tombeaux. Trouvailles en
Suisse et en Autriche. ^ Numismatique [id.]. Détails sur les trouvailles très
nombreuses de monnaies rom. faites en 19u4. Ouvrages et art. de revues
15 où elles sont décrites et classées. ^ Ëpigraphie [id.j. L'année 1904 a été
importante pour l'étude de lépigraphie rom. en Allemagne par suite de la
publication du nouveau vol. du C. I. L. qui comprend les inscr. de la Gallia
belgica et de la Germania superior. Art. divers concernant les inscr. et parus
dans la Korrespondenzblatt des Westd. Zeitschr. 1904 et dans la Westd.
20 Zeitschr. 1904 < analysées dans R. d. R. '29. 61 sqq. et 96 sqq. > ^ Céramique
provinciale [id.J Poteries préhistoriques et romaines. Vases céramiques
ornés (terra sigillata) que D. étudie longuement en s'appuyant surtout sur
DÉCHELETTE, Les vases céramiques ornés de la Gaule romaine. Ouvrages et
art. divers sur ce sujet. Vases avec cachets de fabricants, t A.rt. provincial
26 [id.] Tropaion d'Adamklissi, Furtwangler (Sitzb. der Kgl. Bayr. Akad 22.
1903) prétend qu'élevé par M. Licinius Crassus en 27 av. J.-C, il date donc
du siècle d'Auguste, Studniczka (Abh. der phil.-hist. Kl. d. Sâchs. Gesells
d. Wiss. 22 : cf. supra) de celui de Trajan, Cichorius (Die rôm. Denkmaler in
der Dobrudscha) de Domitien. Examen de ces trois hypothèses. Monument de
30 Naumagen, — Arc de triomphe d'Auguste à Suse. — G. Robert, Die antiken
Sarcophagreliefs III étudie les mythes d'Hippolyte à Méléagre. Ouvrages de
Brunnow et V. DOMASZEWSKi. Provincia Arabia sur les tombeaux et les
sanctuaires rapportés de Petra. J. Dûrms, Baukunst der Etrusker und Romer.
Fouilles de Mayence, restes très intéressants d'un grand monument public.
36 Trouvé à Caruuntum une tête d'Athéna (R. v. Schneider Oester. Jahresh.
1904 < R. d. R. 29, 115, 45 >. Antiquités du musée de Colmar. Peintures
murales. Mosaïques antiques. ^ Époque post-romaine. X.
Berichte ùber die Verhandlungen der kôn. Sâchsischen Gesell-
schaft der Wissenschaften zu Leipzig. Phil. -hist. Klasse. Vol. LVI
40 (190'«) <tln ; voy. R. d. R. XXIX, 14, 4 >. f Notice nécrologique de 0.
Bôhllingk [B. DelbriickJ. ^ Quelques fragments littéraires sur papyrus ou
sur parchemin conservés à Leipzig [Fr. Blass]. Fragments d'une déclama-
tion due à un sophiste atticiste ; de l'Iliade, IV; de l'Odyssée, ïj. 67-126. H
Les données antiques sur la date du Phèdre de Platon [O. Immisch]. D'après
46 Cicéron, Philon, Antiochus, ce dialogue est d'une époque relativement tar-
dive. Mais une tradition très établie en fait une œuvre de jeunesse. Cette
tradition se trouve dans le commentaire d'IIermias et on peut l'établir, en
remontant jusqu'aux années qui suivent la mort de Platon. ^ Les tétra-
logies d'Antiphon [II. Lipsius]. Malgré les objections de M. Dittenberger,
.«•,0 ces discours sont bien conformes au droit nttique. Mais la question d'au-
thenticité n'est pas décidée, car il y a contre l'attribution à Antiphon des
objections de langue et de style. % Extraits de lettres de J. G. Gruber à
C. A. BOttiger [Th. Dissel]. De 1808 à 1815.
BEBLINER PHILOLOGISCHK WOCHENSCHRIFT. 21
Vol. LVII (I90o). H Les chants de travail dans saint Jean Ghrysostome
[Anton Naegele]. La thèse de M. Biicher, dans « Arbeit und Rhythmus »,
que les Grecs ont eu à côté de leur lyrique artistique, des chants popu-
laires, se trouve confirmée par Jean Ghrysostome, Homélie sur le psaume
XLI (Migne, LV, 1R6). Il mentionne les chants d'aïeule et d'enfants et les «
berceuses, les chants de marche, les chants en relation avec la culture
de la vigne, les chants de vendange, les chants de rameurs et de matelots,
les chants de fiieuses. Cette énumération est commentée par une foule de
rapprochements tirés des auteurs sacrés et profanes. En recherchant l'ori-
gine de ce développement du prédicateur d'Anlioche, on voit que les lO
Hébreux possédaient une poésie profane du même genre et qu'il y en a de
nombreux vestiges dans, la Bible. Arlus, d'après Philo?torge, Hist. eccl.. H,
2, avait répandu des chants analogues. Une lettre de sainte Paule à Mar-
cella (dans Jérôme, Epist., xlvi, 11 ; Migne, xxu, 490) mentionne aussi des
chants de travail, et comparée avec Athanase, A Marcellinus, xxvii (Migne, 16
XXVII, 38), prouve que Ton avait christianisé l'usage populaire et substitué
les psaumes à des paroles profanes et indécentes. Appendice : Berceuses
en relation avec la fête de Noël et les mystères du moyen âge. \ Le titre
égyptien « Père de Dieu » pour désigner le père ou le beau-père du roi
L. Borchardt]. Recueil des exemples pour l'ancieii, le moyen, le nouvel 20
empire et la période récente. Usage du titre pour désigner des prêtres et,
plus anciennement, tout père de famille dont une fille, consacrée, entrait
dans le harem du dieu, souvent dès l'âge de quatre ou cinq ans. ^ A la
mémoire de Curt Wachsmuth [H. LipsiusJ. Helléniste, mort le 8 juin 1905,
à 69 ans. 1[ A la mémoire de Moritz Voigt [L. Mitteis]. Jurisconsulte histo- 25
rien, disciple de Savigny ; 10 sept. 1826-7 nov. 1903 ; % Contributions à l'épi-
graphie et à la dialectologie grecques, V [R. Meister|. 1. Sur un didrachme
pamphylien, conservé à Paris, on lit EAV^^'A MENETYS : MévsT-jç; équivaut
à ol MévriToç, « les tils de Menés ». "EXu'W est pour sXXy^/av, c'e.-à-d. k'yXutî'av.
— 2. Inscription de Kutiphari (ancienne Talames), rédigée en vieux-dorien, 30
dialecte que l'on ne connaissait guère hors de Sparte jusqu'ici. Hors de
Sparte, ce dialecte est caractérisé par les traits suivants : la transformation
du sigma intervocalique ' n aspirée (Hahtçî), le passage de 6 à ; (àvÉarixe),
83 ou S pour s du grec commun (ôtviôSojievo;), {i pour F (Ej6r|auxo?)i l'altération
en i de £ devenu antévocaliqne en grec primitif (t5(î) aûô ^^ tyi; Oeàç). — 35
3. Inscription de Beotie, B. G. H.. XXV, 361, n" 2 ; XXIII, 193-205; XXVIII,
431, n» 2. P. L.
Berliner philologische Wochenschrift, 25» année 1905, 7 jr. Th.
BuTTNER-WOBST, Polybii Hisloriae IV et V [llultsch] Celte nouv. éd. de
Dindorf revue et remaniée est arrivée à bonne fin après 23 ans de travail. 40
Vivement recommandée t R. Asmus, Juliaris Gallilàerschrift im Zusammen-
hang mil seinen ûbrUjen Werken [Wendland] Contribution à l'explication et à
la critique des ouvrages de Julien. Appréc. favorable ^ L. Schilling,
Quaestiones rhetoricae selectae [llammer] Simple meutioa. ^ L. Prbu-
d'homme. Troisième élude sur Vhisloire du lexte de Suélone de vila Caesarum. 45
Classification des mss. [Ihm J Appréc. favorable : qqs réserves ^ E. Preusghen,
Mônchium und SarapiscuU [Dielerich] On peut ne pas partager toutes les
idées de P., mais on lui sera reconnaissait de son travail f W. Sghultz, Das
Far benemp/îndungssy stem der Hellenen [Biiimnerj Hypothèse qui n'est démon-
trée à aucun point de vue, ni lexicologique, ni historique, ni archéologique. 50
If B. LORBNTZ, Kulturgeschichtliche Beitraege sur Tierkunde des Altertums
fStadler] Grands éloges. ^ Edm. v. Mach, Greek Sculjilwe, ils spirit and prin-
ciples [Hauserj Des réserves % Th. Mommsen, Reden und Aufsâtse [Bardt]
22 1905. — ALLEMAGNE.
Chaudement recommandé. % Un nouveau labyrinthe [Eb. Nestlé] Les Acta
Thoinae contiennent un hymne sur l'âme, où se trouve mentionnée la localité
inconnue de Sarbug, qui dans le texte t^rec de Bonnet est rendu deux fois par
Aaêûptvôoç, une fois par BapûptvOoî. N. se demande ce que c'est que ce Sar-
5 bug et comment le traducteur l'a traduit du Syrien en grec par le mot
labyrinthe. t*f ^-4 jr- IT- BlaSS, [Bamabas) Brief an die llcbràer [Preuschen]
Text mit Ausgabe der Khythmen. Appréc. défavorable t G. T. A. u. G. Kru-
GRR, Z)es Q. Horatius Flaccus. Sàliren u. Episteln I. Satiren [Haiissner] A droit
à notre reconnaissance, f E. Arndt, De ridiculi doctrina rhelorica [Meisler]
10 Va quelquefois trop loin, mais possède à fond son sujet. Bien pensé. ^
Arehiv f. Religionswissenchafl Bd. Vil Analyse des art. < cf. R. d. R. 29. 7,
8 et 9 > Eloges ^ M. Voigt, Rôm. Rechtsgeschichte I, II, III [Erman| Grande
valeur, malgré un style trop abstrait. % CoUeciion R. Varocqué. Antiquités
égyptiennes, grecques et romaines [Ilauserj Intéressant. If F. Paulsen, Die
15 hôheren Schulen Deutschlands und ihr Lehrerstand in ihvem, Verhàltnis zum
Staat und zur geistigen KuUw [Messer] Sera le bienvenu, f La technique des
apparats critiques [K. Krumbacher] Montre comment à son point de vue on
doit préparer un apparat critique. \ Antiquités religieuses grecques fP.
Stengel] Persiste à expliquer autrement que Roscher le poûç s:'gSo[j.oç. ^f 21 jr.
20 E. ASSMANN, Das Floss der Odyssée, sein Eau u. sein phônikischer Vrsprung
[SchmidtJ Appréc. favorable de la première partie de ce mémoire, réserves
pour la seconde. \ U. Heyne, Ueber die Abhàngigkeit einiger jungerer Aeschines-
Handschriflen [Fuhr] Très méritoire, repose sur une nouvelle collation des
mss Tî H. Kellbrmann, De Plauto siii imitatore [Wessnerj Grands éloges à
25 tous égards. \ Anecdota Maredsolana III, 3. 6\ Hieronymi traclatus sive homi-
liae in Psalmos XIV ed G. Morin. Accedunt ejusdem H. in Esaiam tractalus,
duo item Arnobii jun. expositiunculae in Evangehum [Ililgenfeld) A droit à
toute notre reconnaissance. ^ F. Kahler, Forschungen zu Pglheas'' Nordland-
reisen [Gerland] Eloges avec qques réserves, l'auteur s'égare quelquefois
30 ^ Mitteilungen der AUertums-Kommission fur Westfalen H. III [Haug]. Analyse, f
Histor. Gramm. der îalein. Sprache, III. Syntaxdes einfachen Satzes I, GOLLING,
Einleitung in die Geschichte der latein. Synlax. LandGRAK u. Golling, Literatur
sur historischen Synlax der einzelnen Schriftsteller : Blase, Tempora und Modi :
Gênera Verbi [KroU] Grands éloges de Blase ; l'introd. de Golling repose
35 sur les excellents travaux de Delbruck et la littérature du sujet par Land-
graf et Golling sera très utile, f Ad Anaximenis T^/vriv p7)TopfxY)v fll. J.
Polak] Ghap.29(1 p.217 23sqSpengel. Rbet. Gr)au lieu de yjauxtav lireîî£-/0pav.
S Sur Georgios Akropoiites [E. Ilefermehl] P. 13, 2 H lire aÙTovo|ita au lieu
de l'incompréhensible aùxoiità ôè ^ Même auteur [Eb. Nestlé] Les corrections
40 de Pregor pour II 23 H sont inutiles, f^ 28 jr. M. Wohlrab, Aesthetische Er-
klàrung von Sophokles' Antigone [Schneider] Rendra de grands services aux
maîtres comme aux élèves et à ceux qui ne connaissent Antigone que par
une traduction. ^ A. Kordt, De Acusilao [Kern] Bien pensé; savoir étendu
^ Summlung der griech. Dialekl-lnschriften III, 2, 3 Fr. BLASS, Die krelischen
45 Inschriften bearb. [Larfeldj Bien fait, sera le bienvenu ^ Septnagintn Studien
hrsg. von Alf. Rahlfs, 1, Studien zur den Kônigsbiichern [Nestlé] Fait avec
tout le soin qui distingue le dernier élève de P. de Lagardes à qui ces
études sont dédiées. \ H. G. Nutting, Notes on Cicero^s use of Ihe imperfecl
and pluperfecl subiunctive in Si-clauses [Dittmar] Pas assez approfondi. ^
60 B. HaurÉaU, Notice des mss. latins 583, 657... de la Bibl. Nat. [Traube] Très
grands éloges. ^ P. Gobsslbr, Leukas-lthaka, die Heimat des Odysseus
[Bêcher] Puisse ce beau livre gagner beaucoup de partisans à l'hypothèse
qu'il soutient. ^ A. PhilippSON, Das Mitlelmeergebiet. Seine geographische u.
BKRLINER PHILOLOGISGHE WOGHENSCHRIFT. 23
kullurelle Eigenart [Gerland]. Destiné au grand public, sera lu avec plaisir.
^ Extraits de Denys d'Halicarnasse et d'Hermogènes [K. Fuhr] I, Usener
n'a pas remarqué que dans une lettre de Michel Psellos nspl (7\jv9r,xïiî
Ttôv ToC Xofo'j [XEpwv (V 598-601 Walz) il y avait un extrait de Denys d'H. tt.
(7Uv8£(T£a); ôvo[Aàxwv : 2, le passage suivant (p. 601-605) (yJyo<\nz t. priiopixwv 5
tSeôiv est emprunté à Hermogèues uEpl tÔ£wv. ^^ 4 févr. Jac. van Wageningbn,
Kipr^zoi 7i(va|. Cebetis Tabula rev. iD. Aanteekeningen op de Cebetis Tabula
[Praechter]. Appréc. favorable ^ Fr. Stein, Tacitus u. seine Vorgànger iïher Ger-
manische Slàmme fWolfTl. Des réserves, f 1, H. Raase, Die ScMachl bei Salamis;
2, A. G. Laird, Sludies in Herodolus ; 3, D. MiGLIAzza, Dalla delli ballaglia 10
di Lade e délia presa di Mileto; 4, H. B. Wright, The campaign of Plataea
[Bauer) 1, Bien au courant du sujet, mais conclusions inacceptables; 2, Ré-
sumé ; 3, Place cett»; bataille à la fin du printemps de 495 et la prise de
Milet en 494 fin de Tété; 4, Grands éloges, f II. Rio, Klimalekre der alien
Griechen nach den geogvaphica Strabos [GerlandJ Résultats très satisfaisants. «5
^ Ghr. Blinkenberg et K. F. KinGH, Explo>otion archéologique de Rhodes, 2"
rapport [Hiller von Gaertringenj Beaucoup de choses nouvelles qui feront
le bonheur surtout des épigraphistes. ^ E. Gollob, Verzeichnis der griech.
Handschriften in Oeslerreich ausserhalb Wietis 1 WeinbergerJ. Très sérieusement
fait, mais n'arrive pas toujours à bien orienter. ^ A. RothenbOgher, Ge- 20
schichte der Philosophie [Weissensfel?]. Grands éloges. ^ Psighari, 'PdSa y.al
|jiYi),a [A. Heisenbergl Continue à lutter pour le grec moderne populaire.
^^ ti fév. F. Blass, Die Inlerpolationen ni der Odyssée [IlenningsJ Beaucoup
d'objections à faire. ^ S. Eitrem, Die Phaiakenepisod'i in der Odyssée iZielinski].
Les conclusions valent ce que vaut la méthode de E. et celle-ci n'est pas 25
encore assez mûre pour qu'on la puisse juger, f G. Nath. Bonwetsgh, Drei
georgisch erhallene Schriflen von Hippolylus [Nestlé]. Ces trois traités ont été
composés en grec, puis traduits. Apprec. favorable Tf K. Horna, Die Epi-
gramme des Theodoros Balsamon [Maas]. Le sujet vaut la peine que H. s'est
donnée pour rétablissement du texte et son explication dans l'introduction 30
et dans les notes. ^ (î. Lafaye, Les métamorphoses d'Ooide el leurs modèles grecs
[Magnus]. Sérieusement étudié, et d'une lecture attachante pour tous les
amis de l'antiquité classique. ^ J. De Decker, Noies sur le nouveau fragment
de Juvénal fllelm]. Gontriliue beaucoup à faire comprendre ce fragment dif-
ficile de la VI* Sat. t N. Tkrzaghi, Prometeo (Gruppej. N'est pas assez 36
pénétré du but dis recherches modernes pour que son travail qui au
premier abord est loin de produire une impression défavorable, ait une
réelle valeur scientilique. ^ P. Deiters, De Cretensium tilulis publicis quaest.
epigraphicae [Ziebarth]. Dissertation faite avec méthode et qui a une grande
valeur, t E W. B. Nigholson, Keltic Researches f Meycr-Liibke] Des réserves. .*"
^ R. ROCHOLL, liessarion, Sludie sur Geschichle der Renaissance [Lehnerdtj.
N'apprend rien de neuf sur l'activité philologique de B., sur ses traductions
du grec et sur l'histoire de sa bibliothèque. | Reconstruction de l'artillerie
grecque et romaine [R. Schneider], f^ 18 fev. E. Bethe, Die trojanischen
Ausgrubungen und die Homerkrilik [Zielinski]. Mention plutôt favorable. ^ H. ^^
GUHRAUER, AUgriech. Programmmusik |Graf]. Résumé. ^ H. Waltz, Die
Pseudoklementinan, Homilien u. Reko^nitionen. Texte und Uutersuchungen
X, 4 [Hilgenfeld] Soigneusement fait, sera utile, bien que n'arrivant pas à
démontrer sa thèse. If S. L. Fighieba, La lingua e la grammalica di C. Sal-
luslio Crispo [Maurenbrecher]. Qques réserves ne peuvent diminuer la valeur 50
de ce livre excellent, f P. Menna, De infinitivi apud Plinium m,inorem usu
fSchmalz]. Appréc. favorable, t E. Kornemann, Die Neue Livius-Epilome aus
Oxyrhrjnchus [RossbachJ. Grands éloges malgré qqs réserves < cf. R, d. R.
24 1905. — ALLEMAGNE.
29, 12, 36 sqq >. % K. Patsgh, Der Sandschack lierai in Alhanien [Haug]. Con-
tribuera à faire mieux connaître scientifiquement un pays qui est encore
comme un point obscur en Europe. ^ Sur César. Bel. civ [H. SchillerJ. Correc-
tions proposées pourliuit passages du liv. I ; cinq du liv II et 16 du liv. IIL tif
5 25 fév. A. LuDWiGH, Ueber das Spruchbuch des falschen Phokylides. Id., Qwiest.
Pseudophocylidearum pars 2 [KroU]. Appréc. favorable. % Die Schriften des Neuen
Testaments neuiibersetzt I [Nestlé]. Très importante entreprise : qqs réserves.
\ B. IIBINICKE, De Quintiliani Sexti Asclepiadis arte grammatica [Meister].
Mérite d'attirer l'attention, t 0- Kbllbr, Pseudacronis scholia in Horalium
10 vetustiora rec. 2, Scholia in scrmone", epistulas artemqae poeticam [Wess-
ner]. Appréc. très favorable. ^ Der ràtischobergermanische Limes der Rômer-
reiches hrsg. 0. v. Sarweï u. E. Fabrigius unter Mitwiricung von .1. Jacobi.
Lief. 21 u. 22 [Wolff]. Analyse, t II. Winckler, Die Gesetze Hammurahis in
Umschrifiu. UeOerselsung hrsg. [Justij. Grands éloges. ^ J. Grill, Die per-
lf> sische Mysterienreligion in rôm. Reich, u. d. Christentum \Vrenschen]. Donne une
idée claire des résultats acquis, mais n'apprendra i)as grand'chose à
ceux qui s'occupent de ces questions.^ O. Wilpbrt, Der Ntimerus des
verbalen Prddikats bei den griech. Prosaïkern [Fuhr]. Titre inexact, car ce
programme ne s'occupe que des trois grands historiens, la plupart
20 des orateurs, Platon et Pausanias : remarques de détail, f Bulletin de
géographie historique et descriptive [PartschJ Courte mention. ^^ 4 mars.
A. Wbstermann, Ausgew. Reden des Demosthenes ; 2, Rede vom Kranze. Rede
gegen Leptines 7. Aufl. bearb. v. E. ROSENBBRG.— W.W. GOODWIN, Demosthenes
on the crown [Fuhr]. Éloges. ^ L. BellanGER, In Antonini Plaeentini Itinera-
26 rium grammatica disquisitio [SchmalzJ. S'appuie sur l'éd. de Geyer. A de la
valeur. ^ R. Graffin-F. Nau, Patrologia Orientalis II, 1 Vie de Sévère par
Zacharie le Scolastique. Texte syriacque... par M. A. Kugener [Eb. NestleJ.
Appréc. favorable. ^ A. DORiffO, Geschichte der giHech. Philosophie [Schmeke\].
Long art. qui se continue <lans deux livr. A recommander au monde lettré,
30 mais il y a de grandes réserves à faire qui empêchent de mettre cet ouvrage
dans les mains de lecteurs qui ne seraient pas à même de contrôler les
opinions de l'auteur. ^ Ad. IIarnaGK, Die Nolwendigkeit der Erhaltung des
alten Gymnasiums in der modernen Zeit [Schroederj. Convaincant. ^ L'air
chanté par la huppe (Aristoph. Av. 227 sqq) [0. Schroederj. Gomme les
36 analyses qui ont été données de ce chant ne le satisfont pas, S. en donne
le texte qu'il fait suivre d'une analyse métrique. ^% 11 mars. N. Wecklein,
Ausgew. Tragodien des Euripides ; 3, Bakchen [Gleditsch]. Commentaire revu
et amélioré : le texte correspond à la grande éd. critique de W. Cependant
il contient un certain nombre de conjectures qui ne sont pas rdéguées
40 dans les notes. ^ O. Angermann, De Aristotele rhetorum auclore ['^ e,i\i\\d,nû\.
Ingénieux et fait honneur à ce maître qui a inspiré l'auteur, Marx. \ C.
Brakman, Bobiensia [Stanglj. Bien des réserves à faire sur ce travail d'un
débutant, qui n'est pourtant pas sans valeur. ^ B. Pbrrin, The réhabilitation
of Theramenes (LenschauJ. Pénétrant et bien fait, mais ne réussit pas com-
45 plètement à réhabiliter Téramènes<cf. R. d. R., 29, 137, 41>. ^O. Dibbllius,
Das Vaterunser. Umrisse zu einer Geschichte der Gebets in der alten und mitt-
leren Kirche [Preuschen]. Le titre en dit trop; ce ne sont que quelques
études réunies par un sujet commun et qui se groupent autour de l'Oraison
dominicale. \ Toù« X(5youî TioiEîaeat dans Isocralc |K. Fuhr). Dans le Discours
50 sur la paix, V § 41 donne Toù? Xdyoyî Tioieïaôai, tandis que AI1©"A« donnent
TtotetaOat Toù; Xé^oy;. Cette disposition des mots a de la valeur pour l'appré-
ciation des mss. Isocrale paraît employer de plus en plus toûç Xdyou; TtoieïTOas
à mesure qu'il vieillit. Passages où le substantif suit le verbe : pas.sages
BERLINEK PHILOLOGISGHK WOGHENSCHKIFT. 25
contraires. Il emploie x. ).. u. lorsque le mol suivant commence par une
consonne, ou lorsque la forme verbale se termine par une consonne ; mais
pour éviter le hiatus il place le subst. après le verbe ; il en est de même,
si le verbe est au futur. Il y a cependant deux exceptions 12, 2W et 3, 47.
Il en est autrement dans les lettres. H^ 18 mars. Th. Gomperz, Griech. 5
Denker, 2. Bd. [Lortzing]. Ce 2'' vol., digue du premier, qui s'adresse à tous
les lettrés, deviendra populaire dans la plus noble acception du mot.
Longue analyse. ^ G. CurCIO, De co7iversionibus Lucretianis [Brieger]. Des
réserves. Tf G- MOhawski, Catulliana et Ciceroniana [Kroll]. Petit livre très
instructif. ^ A. Stein, Die Protokolle des rôm. Sénats und ihre Bedeutung als 10
Geschichtsquelle fur Tacilus [PeterJ. Montre que Tacite a dû se servir pour
les Annales des Acta senatus et que c'est à cela qu'il doit ces détails si
abondants. 1[ Nie. TerzaGHI, Index codictim Lalinorum classicorum qui Senis
in Bybliotheca publiea adservantur [Hosius]. Méritoire. \ K. Weissmann,
Beitraege zur Erklàrung u. Beurteilung griech. Kunlswerke [lîngelmann]. Etudie 16
le monument des Harpies à Xanthos, la frise est du temple d'Athèna Nikè
sur l'Acropole d'Athènes et la frise de l'Erechtheion. Appréc. en somme
favorable, if J. IL LeoPOLD, Quid Postgatius de origine lalini infinitivi et parti-
cipa futuri activi'&enserit (Schmalz). Très grands éloges. ^ Excerpta de Pla-
nude de Joannes Antiochenus [Th. Biittner-Wobstj. Boissevain a eu raison 20
dans son éd. de Dion Cassius I p. cxi sq d'attribuer, après Mommsen, les
excerpta de Planude 1-44 a Jean d'Antioche, c'est ce que prouve le nouv.
fragment de J. d'A. trouvé par Spyr. Lampros et publié par lui Néo; 'EXXr)-
vo[Avr,(iwv I, 13 sq. % Broutilles [J. H. SchmalzJ. A propos des très instruc-
tives remarques de R. Novàk sur la langue de Valère Maxime et d'Apulée. 25
ff 25 mars. 1, P. Mazon, Essai sur la composition des comédies d'Aristo-
phane; 2, Id., Aristophane, La Paix. Texte grec avec une introd., des notes
critiques et explicatives [v. Hoizingerj. 1, Bon guide, qui n'est pas sans
valeur originale ; 2, Utile, mais n'épuise pas le sujet, f G. Pascal, Sut carme
De ave Phoenice attrifmito a Latlanzio [Brandt]. Le rap. n'accepte pas les 30
conclusions de P. ^ P. RaSI, DeW arte metrica di Magno Felice Ennodio Ves-
covo di Pavia ; P. 2, Métro eroico e lirico [Tolkiehn]. Travail solide et savant.
^ 1, Ant. Amante, Il inito di Bellerofonte nella lelteratura classica in parlico-
lare Greca; 2, F. Hannio, De Pegar,o [Gruppe]. 1, Appréc. défavorable ; 2, Trop
lâche et pas facile à lire, uiais du soin et de la sagacité < cf. R. d. R., 28 3»
30, 15 sq>. ^ O. Webbr, Théologie und A^syriologie im Streite um Babel und
Behel [Meissiier]. Mention, f J. Déghelette, Les fouilles du Mont Beuvray de
1897-^901 [F. Ilaug]. Fouilles entreprises sur l'emplacement de l'ancienne
Bibracte : livre très intéressant, à la hauteur de l'état actuel de la science.
f A. LUDWIGH, Kant und der Humanismus. Résumé. ^ Nisibis ou Nisibis ? *0
[Eb. NestleJ. Il est plus sage de prononcer Nisibis. 1[^ 1^' avr. A. G. Pearson,
The Helena of Euripides éd. [MeklerJ. Grands éloges. ^ Sieg. Prbuss, Index
Isocrateus [Fuhr|. A droit à toute notre reconnaissance. ^ Thad. Sinko,
Senlentiae Platnnicae de philosophis regnantibus quae fuerint fata [Len-
schaul. Intéressant, mais écrit dans un latin qui n'est pas irréprochable. 46
\ B. Brauning, Ueber das Gebiet der Aristotelischen Poetik [Weissenfels].
Les conclusions ne s'imposent pas. ^ 1, G. Lombroso, Expositio tolius
mundi et gentium ; 2, Thad. SiNKO, Die descriptio orbis terrae, eine Han-
delsgeographie aus dem i. Jahrh. ; 3, E. WOLPFLIN, Bemerkungrn zu
der Descriptio Orbis [Frick]. 1, Texte très conservateur, commentaire 60
très méritoire; 2, S. après Brietius a montré d'une manière définitive l'ori-
ginalité du texte latin, qui ne dérive pas d'un archétype grec, comme on
l'a soutenu, mais il se montre trop hardi dans sa critique du texte: 3. Très
2H 1905. — ALLEMAGNE.
important. H II. ERMAN, D. (44, ^) m §4. Etudes de droit classique et byzantin
[KalbJ. A pris dans la question des inter()oiations une position très scienti-
fique et très métiiodique. f A. Furtwangler u. H. L. Urlighs, DenkmàUr
griech. u. rôm. Skulptur (Engelmanni. Grands élof^es ^ O.Willmann, Didak-
5 tik |C. NohleJ. Apprèc. très favorable 1[ M. Adler, Veikandlungen der il .
Versammliing deutscher Philologen und Schulmànner in Halle a. S. ^905 [Bruch-
man]. Bon résumé <cf. l\. d. R. 28, 83,31 sqq>. /[ Les fouilles du Clivus
Palatinus sous la direction du comm. G. Boni [F. Brunswick]. Indications.
%% 8 avr. A. PlSGHiNGER, Der Vogehug beï den griech. Dichtern des klass.
10 Alte7-iums, ein zweiter Beiirag zur Wiirdigung des Naturgefiihls in die
antiken Poésie [KellerJ. Fait avec amour et une rare connaissance du sujet.
^ O. IMMISGH, De recensionis Plalonicae praesidiis atque rationibus [RitterJ.
Connaît à fond les mss. et toutes les questions qui s'y rapportent. Exact et
prudent; qqs desiderata, f R. H. Woltjer, De Plaione prae-Socraticorum
16 philosopfiorum exislimatore et indice. I [LortzingJ. Diffus, ne donne qu'une
partie de ce que le titre promet : le latin laisse à désirer, t M. Lehnbrdt,
Lncretius in dur Renaissance fBi'ieger]. Petit livre de valeur ; l'auteur connaît
admirablement la littérature de la Renaissance, t Corpus script, ecclesiast.
Vol. XXIV. S. Aurelii Augusiini operum sectio II. Ëpiatulased. GOLDBaCHER
80 [Kroll], Application admirable, soin minutieux. L'ouvrage serait parfait si
G. pouvait se décider à séparer davantage ce qui est essentiel de ce qui ne
l'est pas. % M. Ziegler, Fasli iribunorum plebis 133-70 [IloizapfelJ. Presque
définitif. ^ G. Joergensbn, Notes sur les monnaies d'Athènes [Weii]. Eloges. ^
P. Gaugkler, Héro et Léandre. Bas-relief romain. (Engelmann|. Grands
25 éloges. ^ Archiv fur Sténographie hrsg. v. G. DawiSGHEiT [Woinberger].
Contient des contributions à la tachygraphie ancienne. II Sur Isocrate [K.
Fuhr]. Défend un certain nombre de leçons du ms.r.^ Réponse de [Dôring]
à la critique que [Schmekel] a faite plus haut de sa Geschichte der griech.
Philosophie et réplique de S. 1^1 15 avr. Br. A. Mùllek, De Asclepiade Myr-
30 leano [Hilt/ard] Bon. f J. Jûthnhr, Der Gymnaslikos des Philostratos [Schmidj.
Elotres. % E. PrbuSGHBN, Origenes''Wcrke : 4, Der Jotianneskommentar [Wintér].
Long art. dont la fin est dans la livr. suivante. Malgré qqs réserves cette
éd. réalise un grand progrés sur les précédentes. ^ J. J. Bernoulli, Die
erhallenen Darslellungen Alexanders des Grossen fllauserj. Peu de nouveau. \
3S K. Sethe, Iliei-nglyphische Urkunden des griech.-rom Zeit, II Histor.-biograph.
Urkunden ans den Zeiten der Konige Ptolemaens Pliiladelf/ius und Ptolemaeus
Eufrgetus — Inschr. der miltlcren Reiches I, 3 [v. Bissing]. Eloges.^ W. WUNDr,
Vôlkerpsychologie I (Bruchmann]. Réserves sur cette '2» éd. remaniée. Sera
peu utile, f Sermo de confnsione Diaboli [G.Weyman]. Remarque sur l'édi-
40 tien méritoire de ce texte d'après le Col. Vindob. lat. 1370 (rec. 3324) s.
IX due à E. K. Rand dans la Zeitschr. Modem Philology IL (1904) p. 261 sqq.
^^ 22 avr. G. WaLTER, De Lycophrone, flomeri imitatore IPeppmiiller]. Diss.
bien écrite : bonne méthode : fait le plus grand honneur à Bâle où elle a été
publiée. ^ F. G. MoORB, M. T. Ciceronis Calo Maior De. Senectule éd. [Kor-
»5 nitzer]. Im|)ortant à tous égards. ^ Ed. A. Beghtel, Sanciae Sylviae
Peregrinatio ihe text and a study of the latinity [Geyer]. Appréc. peu
favorable. ^ A. IL Smith, A Catalogue of Sculpture in the Department of
Greek and Roman Antiquities Brit. Muséum lU (Sieveking) Des réserves
mais la description des reliefs est très approfondie et consciencieuse. ^
60 Sur les interpolations dans l'Odyssée [Uennings;. Défend ses vues à propos
du livre de Blass <cf supra n» du H fevr.>. ^ Snv Origenes Der Johannes-
kommentar hrsg. V, E. PRBUSGHBN |F. A. Winterj. Malgré les nombreuses
corrections du texte dues à P., il y a encore bien des passages qui doivent être
BERLINER PHILOLOGISGHE WOGHENSOHRIFT. 27
revus et W. propose un certain nombre de leçons nouvelles, tt 29 avr. L.
A. MiCHELANGELi, L'Edipo Re di Sofocle fGleditsch]. Cette trad. en italien
sera bien accueillie. % F. Jacoby, Das Marmor Parium hrsg. u. erkl [Dopp].
Eioges. II Eb. Nestlé, Vom Texlus Receplus des Griechischen Neuen Testa-
mentes [Preuschen]. N. est admirablement qualifie pour traiter ce sujet. ^ 5
J. D. DUFF, T. Lucreti Cari de rerum naturel lib. tertius. [Brieger] S'adresse à
un public qui sait assez de latin pour comprendre en gros Lucrèce. Remar-
ques de détail. ^ M. Rostowzew, Geschichte dev Staatspacht in der rôin.
Kaiserzeit bis Diocletian [LiebenamJ. Intéressant et solidement écrit <cf R.
d. R. 27, 107, 44>. Trarl. ail. méritoire de ce mémoire écrit en russe. ^ B. lO
DelbrûGK, EinlfAlung in das Sttidium der indogerman. Sprachen fNiedermannJ.
Très grands éloges de cette 4* éd. de ce livre qui atteint admirablement son
but.^ Scio quia, nisi quia, nisi quod [J. II. Schmalz] Scioquia et scio quod
ne remontent pas jusqu'à Plante ; on ne trouve pas de trace de la première
construction avant le Bell. Hisp. ; la seconde est due à l'influence du latin I5
biblique. Nisi quia et nisi quod ne sont pas tellement dilTérents chez
Plante qu'on l'a cru ; étude sur ces deux constructions chez les différents
auteurs latins. ^ 6 mai. P. Shobey, The iinily of Plalo's thought [Ritter].
Malgré qqs réserves ce livre est en somme un bon livre, qui mérite d'attirer
l'attention, f Th. Litt, De Verrii Flacei et Cornelii Labeonis fastorum libris îO
[WessnerJ. Travail de débutant, qui se distingue par son style et la clarté
de sa composition. ^ Alb. Collignon, Pétrone en France [KroU]. Si l'auteur
s'était attaqué à un écrivain latin important comme Sénèque, on pourrait
s'intéresser à son livre ; mais tel qu'il est, c'est du bavardage plus qu'un
travail scientifique, fl Car. Lanzani, Ricerche intorno a Pausania reggente di 25
Sparta [Ilolzapfel]. Valeur très réelle. ^ Ed. Bartels. Die Varusschlacht und
deren OertUchkeit fWolffJ. Appréc. favorable. ^ P. Paris, Essai sur l'art et
Vindustrie de l'Espagne primitive, 2 vol. [FurtWcinglerl. Appréc. favorable, f
Fr. BhkSS.Wissenschaft und Sophislik [K. BruchmannJ. Réserves sur certaines
affirmations de B.^Euthylonon et Palintonon [R. Schneider]. Remonte à l'éty- 30
mologie de ces deux mots pour expliquer ce que c'était que ces armes de jet
anciennes, et appuie ses définitions sur des représentations figurées, un relief
de Pergame et la pierre tombale de Vedennius. T[^ 13 mai. E. S. Shukburgh,
The Oedipus Coloneus of Sophocles [Gleditsch]. Avec un commentaire abrégé
de la grande éd. de Jebb: S. n'a pas essayé de réaliser un progrès sur l'éd. 36
de J. 1[ S. Sabbadini, Epoca de'. Gorgias [Schmekel]. Traite un point important
pour la philosophie de Platon, l'époque de la rédaction du Gorgias. Eloges.
^ J. I.eipoldt, Saïdische Aus:iiige ans dem S. Bûche der Apostolischen Konslilu-
tionen. Texte u. Untersuchungen von 0. v Gebhardt u. A. Harnagk [Nestlé].
A droit à toute notre reconnaissance. % E. De Marchi, Di un poemetto apocrifo 4o
attribuito n Virgilio [Tolkiehn]. Répertoire utile qui oriente bien sur la ques-
tion du Gulex, mais D.M. a laissé libre cours à sa fantaisie. ^ F Lso, Die Origi-
nalitàt der rôm. Litteratur [KroUJ. Mérite d'être connu. ^ E.KornemaNN, Zur
Geschichte der Gracchenzeil. Quellenkritische und chronolog. Untersuchungen [F.
Cauer].Les recherches chronologiques de ce vol. prêtent moins le flanc à la criti- 45
que que celles qui concernent les sources.^ Priene^ Ergebnisse der Ausgrabungen
und Unte/'suchungen in den Jahren 1895 1899 von Th. WiegaND u. H. SCHttADER
[Hiller vôn Gaertringen]. Grands éloges. ^ J. Mansion, Les gutturales grecques
[Niedermann]. L'auteur n'est pas encore assez « du bâtiment » pour s'atta-
quer à un sujet aussi vaste. ^ Etudes de critique de texte sur l'Onomasticon 50
d'Eusèbe [P. Thomsen]. Corrections pour un certain nombre de passages
d'après le n. [lé-cpwv y.. (TTa6(jiwv d'Epiphanios composé vers 392 d'après l'Ono-
masticon d'Eusèbe. Remarques sur les deux noms dont se sert souvent
28 1905. — ALLEMAGNE.
Eusèbe pour désigner un même lieu et que T. divise en 4 classes, f^
20 mai. Notes and Emendntions to Aeschylus, Sophocles and Euripide».. . by an
Graduate of Cambridge fMeklerJ. Quel triste livre ! ^ B. Hammbr, De ii
parliculae usu Herodoteo, Thucydideo, Xenophonteo (Broschraannj. Appréc.
îi favorable. ^ J. Sghmitt, The Chronide of Morea éd. [Preger]. Grande valeur.
î Ch. H. MONRO, The Digest of Juslinian I |Kalb]. Trad. anglaise de grand
mérite. ^ G.WiSSOWA, Grsammelte Abhandlungen sur rôm. lieligions-u. Stadl-
geschichte fSamter]. Très méritoire, d'autant plus que toutes les monographies
qui composent ce recueil ont été revues et mises au courant de la science.
10 % P. WoLTZE u. E. SCHULZB, Die Saalburg. Auf Grund der Ausgrabangen
and der teilweisen (!) Wiederherstellung durch L. Jagobi jAuihes]. Utile
pour l'enseignement des gymnases. ^ O. Montelius, Die dlieren Kulturpe-
rioden im Orient und in Europa. I. Die Méthode [Schmidt|. Rien de bien
nouveau, mais a droit à notre reconnaissance. ^Onager [R. Schneider).
J5 Etude d'après Amin. Marc. XXIII 4, 4 de la forme de cette machine de guerre
destinée à lancer de grosses pierres (fig.). H Un théâtre grec eu Californie
(O. G. D.]. Construit en 1893 derrière l'Université de Californie. Détails sur
cette tentative. fH 27 mai. II. Devrient, Das Kind auf anliken Biihne |Miiller],
Réserves. ^ Eng. Drbrup, Aeschinis quae ferunlur epislulae éd. [Fuhr]. Grands
20 mérites, ^ H. H. PflûGER, Ciceros Rede pro Q. Roscio Comoedo rechtUch
beleuchtel und verwertet [Kiibler]. Malgré des réserves, contribuera à faire
mieux comprendre ce discours de Cic. ^ P. Fougart, La formation de la
Province Romaine en Asie [Kornemann]. Grands éloges, f H. BirGHER, Bibracle.
Eine Kriegsgeschichtliche Studie [J. Ziehen]. Appréc. favorable en somme.
25 % Th. SiNKO, De Romanorum viro bono [KroU]. S. paraît réussir dans ce genre
d'études. ^ M. Niedermann, Spécimen d'un précis de phonétique historique du
latin [A. Zimmermann]. Avec un avant-propos de A. Meillet. Bon. ^ Sur
Hésiode frgm. 70 [A. Ludwich]. Défend contre Wilamowitz (Hermès XL
p. i37 sq) son explication de la scolie de a 85. f Sur Pindare [R. Foerster].
30 Le Fragm. 279(Libanius 11,95,20) ne se rapporte pas à un passage perdu de
Pindare, mais à l'Olyrap. 2, 20 sqq. ^ Une épigramme crétoise[E. HofTmannl.
Lecture nouvelle du dernier distique de cette épigramme publiée par De
Sanctis, Mon. antichi XI, p. 477, n» 3. \% 3 jn. E. G. Harman, Studies from
Attic Drama [Klammer]. Titre trompeur, ce n'est qu'une trad. en anglais
35 de l'Agamemnon d'Eschyle et un remaniement de l'Alceste d'Euripide.
Intéressant, se lit facilement. \ Ant. Phandtl, Analecta critica ad Platonis
de Re Publica libros [Kitter]. Les principes de critique sont bons, mais leur
application soulève des objections. ^ H. Krause, Studia neoplalonica
fSchmekel]. F'era avancer la science. % C. u. W. Herabus. Corn. Taciii Histo-
40 riarum lihri qui supersunt I B. 1 u. 2 |Stangl]. Il faut se réjouir de voir le
texte de cette 5» éd. s'en tenir au Mediceus et espérer que pour la 6» il s'y
tiendra encore plus : qqs remarques de détail, f O. Bardbnhewer, Oeschichte
der altkirch. Lileratur. H, Vom Ende des zweiten Jahrh. bis zum Ueginn der
4 Jahrh. |Preuschen|. Tout a été soigneusement remanié, comme il fallait
48 s'y attendre. Guide sûr et utile pour les études palristiqucs. t Beitràge sur
allen Geêchichte und zur griech.-rôm. AUerlumskunde . Festschr. zu O. Ilir-
schfeld 60 Geburtstage (Gauerj. Grands éloges. Courte indication des
mémoires contenus dans ce vol. ^ F. Matthias, Ueber die Wohnsitse und
den Namen den Kimbern (Marks]. Bon. ^ J. .'V. CûMENiuS, Das einsig Nolwen-
60 dige. Unum nccessariiim (Nebe). Trad ail. de .loh. SIEGER. Méritoire. K Ad
Livii epitomam Oxyrhynchi inventam |J. van WageningenJ. L. 27, 28, lire
" Cornélius Scipio damnatius cpiadragiens ". L. 204 " tribuni plebis in car-
cerem coUo oblorto ducereut. ^ Sur Juv. Sat. VI [id.J. Le vers 13 du frag-
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 29
ment de la Bodléienne doit être lu " accepit bas raanicas aliosque in car-
cere nervos. Ijf 10 jn. O. Meiser, Mythologische Untersuchungen zu Daccliylides
[Gruppe], N'est pas sans valeur, mais M. n'est pas assez préparé pour des
recherches pareilles, f II. Weil, Euripide, Oreste [Gleditsch]. Nombreuses
améliorations du texte et du commentaire dans cette 3» éd. due à un 5
maître de la critique et de l'exégèse. ^ E. Preusghbn, Zwei gnoslische Hymnen
ausgelegi, mit Text u. Uebersestzu7ig \\. Dobschiitz]. Même si on n'accepte pas.
toutes les conclusions, se lit avec plaisir.^. A. Becker, Pseudo-Qumtilianea.
Symbolae ad Quinliliani quae feruntiir declamationes 43 majores [Lehnert].
Extraordinairement sérieux et prudent. 1[ H. Luckenbach, Knnst i«. Ge- lo
schichte. 1, Abbildungen zur Alten Geschichte fG. ReinhardtJ. 5* éd. améliorée;
appréc. favorable. ^ E. Petersen, Comilium, Hostra, Grab des Romulus [Ea-
gelmann]. Affirmations séduisantes, mais non encore tout à fait convain-
cantes. IT L. D. Brown, a sludy of the case construclion of words of lime
[Dittmar]. Argumentation sans valeur. \ Un ms. grec à Raudnitz [R. 15
Foerster]. C'est le ms. VI F. e 6 de la Bibl. Lobkowitz : il contient la
MeX^Tï) naxpôxXou irpô; 'A-/tXXéa de Liban) us et le TrpeuêeyTixôî 'Oôuao-éwç itpo;
'A/iXXéa d'Aristide, l'écriture est du xv« s. 11 n'a pas de valeur pour la
critique du texte. W 17 jn. W. BaGHMann, Die aeslhetischen Ansch'iuungen
Arislarchs in der Exégèse imd Kritik der homerischen Gedichte [Zielinski]. 20
Eloges. ^ II. Demoulin, La tradition manuscrite du Banquet des Sept Sages de
Plutarqxie [PohlenzJ. Méritoire, mais peu de nouveau. \ Corpus scriplorum
ecclesiasticorum latinorum. Vol. 43. S. Aureli Augustiiii op. De consensu evange-
listarum libri IV ex rec. Fr. Weihrigh [Zychaj. Très grands éloges. % G. Mas-
peko, f/isiotVc anc2«;mie des pewp/es de rOrtejU[v. Bissingl. Eloges decetteô^ éd. qqs 25
desiderata. 1 0. Gruppe, Gritch. Mythologie u. Religionsgeschichle [ Wide]. Cette 2*
livr. sera accueillie avec joie. \ E. v. Dobsghûtz, Problème des apostolischen
Z-Atalters [Preuschen]. Très instructif. %^ 24 jn. A. Taggone, Sophoclis tra-
goediarum loci melici etc. [Schroeder]. Apprec. sévère. % F. W. v. Bissing,
Der Bericht des Diodor iiber die Pyramiden [Schmidl]. Les conclusions s'im- 30
posent. ^ H. Lietzmann, Apollinaris von Laodicea und seine Schule, l [v.
DobschiitzJ. Tout à fait à la hauteur de ce sujet difficile à bien des égards.
î A. (iANDiGLio, Cantores Euphorionis [Helm]. Rien de bien nouveau, mais
intéressant. \ W. Bobeth, De indicibus deorum fWessnerJ. Éloges. ^ Th.
HiNGST, De spoiidaeis et anapestis in antepenultimo pede versuum generis 35
duplicis Latinorum [Tolkiehn]. S'est acquitté de sa tâche avec soin et pru-
dence. Manque un index des passages cités. \ G. Schmid, De luscinia quae
est apud veteres [Kellerl. Contient toutes sortes de remarques intéressantes.
^ 0. SCHULZ, Beitrûge zur Kritik unserer litterarischen Ueberlieferung fur
die Zeit von Gommodus' Slurze bis auf den Tod des M. Aurelius Antoninus {Ca- M
racalla) [Cauer]. Appréc. favorable. % W. J. Anderson u. R. Ph. Spiers, Die
Architeklur von Griechenland und Rom. [Delbrueckj. Trad. ail. de W. Burger.
Sans valeur. % L. Traube, Palaeogmphische Forschungen. III, L. TraUBB u.
R. Ehwald, Jean-Baptiste Maugérard [Glauning]. Contribution intéressante
à l'histoire des bibliothèques. \ Une inscr. grecque d'Asie Mineure [Schenkl]. 45
Trouvée en 1900 près Agatocha Kaleb entre Sivas et Divrighi, publiée par
Cumont. S., interprétant autrement que C. le mot oClvexs, voit dans cette
inscr. un remerciement à deux satrapes pour bienfaits reçus. ^% \" juil.
0. Immisgh, Die innere Eniwickelung des griech. Epos, ein Baustein zu einer
histor. Poetik [BruchmannJ. Rien ne prouve ni historiquement ni psycholo- 50
giquement que les grandes épopées populaires se sont produites de la
même manière, f Sophokles erkl. v. Sghnkidewin u. Nauck ; 4, Antigone
bearb. v. E. Bruhn [Gleditsch]. Grands éloges de cette 10* éd. ^ J. Wbll-
30 1905. — ALLEMAGNE.
HAUSEN, Das Evangeliiim Marci ; Id., Dus Ev. Matthaei; Id., Dus Ev. Lucae
[Preuschenl. Ces trois trad. avec corumenlaire ont droit à toute notre recon-
naissance : le commentaire est bien le plus original qui ait paru depuis
longtemps en prenant ce mot dans son sens le meilleur. ^ H. De la. Ville
6 DE MiRMONT, Études sur l'ancienne poésie latine [MaurenbrecherJ. Traite des
questions importantes pour l'histoire du développement de la poésie latine
avec le tact nécessaire et pratique sagement l'ars nesciendi. ^ Th. Wiegand,
Le Temple étrusque d'après Vitruve [Delbrueck]. Appréc. favorable. ^ G. Glotz,
La solidarité de la famille dans le droit criminel en Grèce [ThalheimJ. Éloges.
10 ^ W. Barthel, Zur Geschichte der rôm. Stàdle in Afrika [Baale]. Analyse :
qqs réserves. ^ L. MpeLLOS, 'AXêavixà y\ a? xpeîç Çwffat ôiàXexxoi xf,; éXXrivtxf,;
yXwikttiç [DieterichJ. Œuvre d'un ignorant. \^ 8 juil. V. Berabd. Les Phéni-
ciens et l'Odyssée, II [Lewj]. Pour tout , ce qui concerne la géographie, on
apprendra beaucoup en lisant ce vol. Mais il faudra se tenir en garde contre
16 un grand nombre de ses étymologies sémitiques, tout en reconnaissant
que là où elles sont erronées, ce n'est pas l'esprit qui fait défaut. 1[ E. D.
BuRTON, A short introduction to the Gospels [Soltau]. Éloges. ^ G. CURGIO,
Uapostrofe nella poesia latina [KrollJ. Des réserves. Tf P. G. JURET, Étude
grammaticale sur te latin de S. Fdastrius [Schmalz]. Répond à tout ce qu'on
20 est en droit d'attendre d'une étude de linguistique sur un " scriptor et dif-
ficilis et maie traditus ". ^ J. H. LiPSiUS, Das Atlische Rr.cht und Rechlsver-
fahren, I [ThalheimJ. Sera accueilli avec joie et reconnaissance. ^ I. M. J.
Valeton, Het oud-romeinsche huwelijk in het lichl van het zedelijk oordeel
[0. Millier]. Étudie le mariage el la situation de la femme dans l'ancienne
26 Roii e au point de vue de la morale moderne. Rien de bien nouveau. %
J. E. IIabrison, Prolegomena to the sludy of Greek Religion [WideJ. Très
grands éloges. Hf 15 juil. M. Wohlrab, Aeslhetische Erklàrung von Sophokles
Kônig Oedipus [Schneider]. Malgré qqs réserves, mérite d'être recommandé
. aux maîtres. ^ K. Sghodorf, Beitrdge zur genaueren Kcnntnis der atti&chen
30 Gerichtssprache aus den zehn Rednern [Thalheim]. Sera utile, mais devra être
employé avec circonspection. If K. Nipperdey-, P. Corn. Tacitus. I, Ab excessu
d. Augusti 1-Vl [Stangl]. Éloges de cette 6» éd. due à G. Andresen. % L.
Zbbelbv, 'A^aixà. Forschungen im Gebiete der Alterliimer der Provinz Achnin
[Netusil]. Grands éloges de ce livre écrit en russe. % H. Stigh, Mark Aurel,
36 der Philosoph auf dem rum. Kaiserthron [Scheukl]. 38» vol. de la G.ymnasial-
Bibliothek. Éloges. ^ Greg. Zkreteli, Die Abkiinungen griech. IJss., vor-
ziiglich nach datierten Hss. von l'etersburg u. Moskau (russe) [Gardthausenj.
Bien fait, utile. % Saturniens et Dactylo-Epitritt-s |0. Schroederj. A propos
du livre de Léo, Der Saturnische Vers p. 7o. Étude sur ces vers, f^ 22 juil.
40 F. NOAGK, IJomerische Palàste. Einc Studie zu den Denkmdlcrn und zum Epos
[Graefj. F{é;ilise un grand progrès dans ces études, f R. G. Fligkinger,
Plutarch as a source of information on the greek theater [Millier]. Recherches
précises, grande connaissance de la littérature du sujet. Méritoire. H T.
Frank, Attraction of Moods m early Laiin [DittmarJ. Ne fait pas faire un
46 pas à la science, au contraire. 1[ E. Vogt u. Fr. van Hoffs, Satiren des
Horaz [ Weissenfels]. Trad. en vers ail. 2» éd. Appréc. favorable. K 0. Th.
SCHULZ, Leben des Kaisers Hadrian. Quellenanatysen u. historischen Untersu-
ehungen [Peter|. Appréc. favorable en somme. ^ J. Marquart, Osteuro-
pfiische u. oslasiatische Slreifziige. Elhnol. u. hxstor .-topograph. Studie?i zur
60 Geschichte des 'J. u. 40 Jahrh. (ca. HiO-diO) [Gerland]. Science approfondie : a
droit a la reconnaissance des historiens pour les questions qu'il élucide.
^ G. Glbmbn, Die religionsgeschichtliche Méthode in der Théologie [Kôhler|.
Etudie les diverses tendances qui se font jour en théologie sous le nom de
BERLINER PHILOLOGISCHE WOGHENSCHRIPT. 31
méthode de l'histoire des religions. ^ Atli del Congresso intemazionale di
scienze storiche. V. Archeologia [Karo]. Très méritoire. Analyse rapide des
mémoires qu'il contient. ^ Hypothèse sur la composition de l'Odyssée [P.
D. Ch. Hennings). Art. qui se continue dans la livr. suivante. H. ne peut
admettre que dans une très faible mesure l'opinion de Lachmann que 5
l'Odyssée que nous avons, provient du travail des agonothètes panathénaï-
ques, joint à celui des Homérides. | Sur Gicéron, de Virtutibus [H. Knoel-
lingerj. Le nom de « Brunvalentin » cité par Antoine de la Salle (qui
eut encore en mains le De Virtutibus de Gicéron) est resté inexpliqué, il
doit être une altération de Valerius Laevinu:^ cité par Tite Live XXVI, 10
35 sq <cf. Berl. Ph. Woch. 1904, p. 1277 sq>. tî 29 juil., Commentaliones phi-
lologue. In honortm Joh. Paulsen scrips. cultores et amici [iïude]. Mention
ou analyse des 20 mémoires que contient ce vol. et dont la plupart et les
plus importants concernent la philologie grecque, f Aug. Gouat, Pensées
de Marc- Aurèle \Schenk\\. Trad. éd. par P. Fournibr. Restée inachevée. 15
N'est pas sans valeur scientifique, mais des réserves. % Joh. Ilberg, Aus
Galens Praxis, ein Kulturbild aus derrom. Kaiserzeit [Schône]. Tableau animé
de la société rom. sous les Antonins. if F. Ramorino, Le satire di A. Persio
Flacco. Id., De duobus Persii cod. qui inter ceteros Laurent, bibl. servantur
[Hosius]. Appréc. favorable, f K. Joël, /'. Usprung d. 1\ aturphilosophie aus dem 20
Geisle der Myslik [Schinekel]. Vivement recommandé. ^ L.Sghmidt, Geschichte
der deutschen Stàmme bia zum Ausgang der Vôlkerwanderung . I. Abt. A. u, B
B. J. Quellen und Forschungen zur allen Geschichte u. Géographie [ Wolff|. Appréc.
favorable, f H. van Herwerden, Appendix Lexici Graeci suppletorii et dialectici
editi Lugd. Bat. [Gohn]. Grand travail, mais de grandes réserves ; il n'est 25
pas à souhaiter que d'autres appendices soient publiés sous cette forme. %\
5 et 12 août. A. Robmer, Studien zu Aristophanes und den allen Erklàren
derselben : I, Das Verhàltnis der Scholien des Cod. Rav. und Venet, nebst Bei-
tràgen zur Erklàrung der Komôdien der A. auf Grund unserer antiken Quellen
I. [Zacher] Instructif et intéressant : la moitié du livre est œuvre de polé- 30
mique ; l'autre moitié est consacrée aux recherches et à l'exposition qui
est subjective, impulsive et pleine de tempérament. ^ Ern. IIubbnthal,
Qnomodo Demosthenes in lite Ctesiphontea de secunda juris quuestione respon-
derit [Thalheim]. Puisse H. se tenir désormais plus dans les limites de faits
qu'on peut démontrer. % Ed. Bratkb, Euugrii Altercatio Legis inter Simonem 35
ludaeum et Theophilum Christianum. Id., Epitegomena zur Wiener Ausgabe der
Altercatio Legis [Gorssen] Eloges. Tf A. Janke, Auf Alexanders des Grossen
Pfaden. Eine Reise durch Kleinasien |Lammert].Art. qui se continue dans la
livr. suivante. Les illustrations et les plans dus à W. v. Marées sont
excellents : les descriptions du pays sont claires et bonnes, mais les expli- 40
calions des batailles ne sont ni neuves ni justes. L. s'étend longuement
sur la bataille d'Issus pour montrer quel parti on peut tirer des remarques
topographiques de J. If A. Audollent, Carthage Romaine 4iG av. J.-C. —
69S ap. J.-C. [Oehler] Appréc. favorable. \ R. Dareste, B. Haussoullibu,
Th. ReinaGH, Recueil des inscr. juridiques grecques II. 2, 3 [Thalheim] Fin 45
de cet ouvrage indispensable pour l'étude du droit grec. ^ Ghr. Blinken-
BERG, Archaeologische Studien fKôrte] Excellent. ^ D. Vaglihri, GH scavi
recenti sul foro Romano et Supplemento I : Ghr. HUELSEN, Das Forum Romanum
seine Geschichte u. seine Denkmàler [F. v. Duhn] Appréc. favorable. ^ G.
Grônert, Memoria Graeca Herculanensis . Cum titulorum Aegypti papyrorum 50
codicum denique teslimoniis comparatam proposuit [Solmsen] Valeur réelle,
mais mal écrit. 1f^ 19 et 26 août. J. A. Stewart, The myths of Plato [Apelt]
Rien d'extraordinaire an point de vue scientifique, mais écrit avec amour.
32 1905. — ALLEMAGNE.
t J. Stigh, D. Imper ttoris Marci Anlonini commentarioriim qiios sibi ipsi
scripsil libri 1t it. rec. [Schenkl| Ce n'est pas une nouv. recension, comme
le dit le titre, et c'est regrettable, car nul n'était plus qualifié pour cela que
S.^ R. NovÂK, Quaesliones ApnUianae [Weyinanj Eloges ; manque un index.
5 ^ Aug. AUDOLLENT, Dcfîxionum tabellae quotquot innotuerunt tain in Graecis
Orientis quam in totins Occidentis partibus praeter Alticas in CI. A. éditas
[WïinschJ. Sérieux et désintéressé recueil de tout ce que nous savons des
DeDxiones. ^ A. Elter, Das alte Boni im Miltelalter [R. Engelmann] Il serait
très désirable que E. traitât plus à fond et plus complètement les questions
<o qu'il ne fait qu'indiquer dans ce discours. Tj N. G. Polîtes, MeXéxat 7t. t.
PioO xal T. •^l(i)rrar\ç 1 . 'EXXvjvfxoy Xaoû. IlapaSoffeii; [Dietericb] Grands éloges.
^ V. J. MODESTOV, Vvedenie v Himskttju Isloriju; B. MODESTOV, La questione
ftrusca ; V. MODBSTOv, Etrusskij vopros ; B. MODESTOv, In che stadio si Irovi
oggi la questione etriisca [Herbig] Analyse de ces 4 ouvrages. ^ M. Bukofzbr,
15 Zur Hygiène des Tonansatzes unter Beriicksichtigung moderner und aller Gesangs-
mp//jodm [GrafJ. Appréc. favorable. \ Sur Plaute, Trin. 108[P. RasiJ. Hic est
prouorr; et se joint à (ilius. f Un ms. de Stace à Palma |A. Elter et A.
Klotz]. Ce ms. des Silves meutionne par Villanueva en 1852 comme étant
du 12 s. est de l'époque de la renaissance, de la seconde moitié du 15' s. et
20 appartient au groupe y, très près de celui de l'éd. princeps. Yi 2 sept. II.
GOMPERZ, Die Lebensauffassung der griech. Philosophen und das Idéal der
inneren Freiheit ... mit Anhang zum Verstândnis der Mystiker [Lortzing].
Malgré la grande science de G. et de grands mérites d'exposition, repose
sur des bases peu solides. L'appendice est une contribution de valeur sur le
25 mysticisme du moyen âge et des temps modernes et non, comme on aurait
pu s'y attendre, sur celui de l'antiquité. If W. Bargzat. De figurarum
disciplina atque auctoribus ; I. Auctores graeci [HammerJ A lire ; mais
rien de bien nouveau. ^ L. Gl. PurSer, M. T. Ciceronis epistulae, II, Epis-
lulae ad Atticum [Gurlitt]. Grands éloges. % G. Glotz, Uordalie dans la
30 Grèce primitive. Elude de droit et de mythologie [Thalheim]. Connaît bien
la bibliographie du sujet, c'est plutôt une étude de mythologie que
de droit. ^ G. CiGHORIUS. Die rôm. Denkmàler in der Uobrudscha. Ein
Erklàrungsversuch [Ilolzaptel]. Ne résoud pas ce problème difllcile, mais fait
faire un grand pas à la question. \ J. Gbffcken, Aus der We.rde^eil des
35 Christenlums [Kohler]. Ce tableau des premiers temps du christianisme
atteint son but qui est d'expliquer le triomphe du christianisme, f J.
WaCKERnaGEL, Siudien zum griech. l'erfektum [Schwyzer]. Grands éloges de
ce programme. % Th. Glausskn, Die griech. Worler im Franzosischen I [Weis-
senfelsj. Repose sur de solides études, thèse de doctorat sûre et bien ordon-
ne née. \ La siguiflcation du nom Nisebis [Eb. Nestlé]. La signification donnée
par Uranius de XiOol a\j-^y.s,i\Le.yoi av[iifoç)-r\ioi est peut-être la bonne; Kiepert
(Alte Géographie, p. 155] croit que ce mot signifie « station militaire »
comme le mot hébreu Nçîb, mais ce n'est pas certain. Nçîb signifie aussi
bien pilier (de pierre ou de bois) que poste. K Deux préfets d'Egypte [J.
*6 MairJ. Le Martyrologium Romanum permet de compléter la chronologie
de8 Praefecli Aegypti donnée par P. M. Meyer. Ileerwesen der Ptolemaer
u. 3. w., p. 145 : nous y lisons au 13 Sept, les noms de Philippus et de son
successeur Terentius en fonctions sous Decius ou sous Valerien (Gallien)
249-268. S^ 9 sept. A. ROBMER, Zur Kritik und Exégèse von Homer, Euripides,
5C Aristophanes und der allen Erklàrern derselben lMekler|. Les déductions de
R. donnent plus qu'on ne s'y attendait. S 1, A. TagGONb, Antologia délia
Melica Greca; 2, Fr. BuCHBRBR, Anthologie aus den griech. Lyrikern |Sr|. 1,
Appréc. sévère ; 2, Atteint son but. % I. Rabdbb, Theodoreti graecarum afj'ec-
BERLINRR PHILOLOGISOHE WOGHENSCHRIFT. ^3
tionum curatio rec [Wendland]. Grands éloges de cette collation nouvelle.
î Ant. CiMA, La tragedia Romana Octavia e gli annali di Tacilo [Hosius]. Des
réserves. *| P. Kosûhaker, Tvanslatio judicii, eine Studie stim rom. Zivil-
prozess [Geib]. Très grands éloges. ^ K. Brugmann, Die Demonstrativprono'
mina der indogermanischen Sprachen. Eine bedeulungsgeschichUich.e Unlerstichimg 5
[Schwyzer]. A droit à toute notre reconnaissance. \ H. d'Arbois db
JUBAINVILLE, La famille celtique. Etude du droit comparé [Holder]. Beau livre.
f Wie sludiert man Archàologie. Ein Wegweiser u. s. w. [Delbruck]. La géné-
ration actuelle ne partagera pas toutes les vues de ce petit vol. qui s'ins-
pire des idées des générations passées, f J. Psighari, Zwt) xt àYàTC?) o-xti lo
|xova?sà [Heisenberg]. Plaidoyer en faveur du grec moderne populaire. If Sur
l'art de peindre par les sons chez Virgile [Weinberger]. Cite à propos du
liv. de Norden sur le liv. VI de Virgile le vers final d'un fragment grec de
Vienne qui montre que Callimaque connaissait la théorie du rhythme
comme moyen d'expression. ^^ 16 sept. D. Detsgheff, De iragoediarum 15
Graecarum conformatione scaenica ac dramatica [Wecklein]. Mérite d'être
pris en considération, f Fr. Blass, Bacchylidis carmina cum, fragmenlis
[Schroederj. Les améliorations apportées â cette 3* éd. sont peu nom-
breuses. ^ G. JaENEKE, De statuum doctrina ah Hermogent tradita. Ad rheto-
ricae historiam symbolae [Lehnert]. Eloges. 1 L. Appel, Exegeiisch-kritische 20
Beitràge zu Corippus [Amann). Grande valeur, t J- Beloch, Griech. Geschichle;
3, Die griech. WeltUerrschaft ; 2. Abt fLenschau]. Très grands éloges. ^
L. Wenger, Rom. und antike Rechtsgeschichte [Kiibler]. Leçon d'ouverture où
ce nouv. professeur à l'université de Vienne expose son programme d'études
avec modestie, mais avec sûreté. ^ Kulturgenchichtliches aus der Tienvelt [Stad- 25
1er]. Résumé. % Ghr. Blinkenberg et K. F. Kinch, Exploration archéologique
de Rhodes 3'^ rapport [lliller von Gaertingen]. A droit à notre reconnais-
sance, f Burlington fines arts Club. Exhibitio7i of ancien t grefk art [Furtwân-
gler]. Très important. ^ A. Uoldeu, Alt-celtischer Spmchschatz [W. Meyer-
Liibke]. Observations de détail sur celte lo« liv. ^ W. H. Woodward, 30
Desiderius Erasmus eoncerning the Aim and Method of Education [Nebe]. Bonne
contribution, t Le Musée Baracco [F. Brunswick]. Plastique ancienne. Dé-
tails, ^^ 23 sept. W. Aly, De Aeschyli copia verborum prolegomena et caput
primum [Wecklein]. Plein de mérite; sera continué. ^ G. W. Pasghal, .<4
sludy of Quintus of Smyrna [W. Weinberger]. Bon résumé de l'état actuel 35
de la science sur Q. ^ 2. De Witt Burton, Some principles of literavy Criti-
cis7n and their application to the synoptic Problems fNeslle]. Réserves. % Ih.
GGLLNisCH, Quaeslio7ies elegincae [Jacoby]. Qqs parties méritoires; mais n'at-
teint pas son but. ^ H. FrangOtte, Loi et décret dans le droit public des
Orecs [TbalheimJ. Des réserves. ^ R. Dedo, De autiquorum superslitione ama- 40
toria [R. Wiinsch]. Appréc. favorable. ^ Der Ohergermanisch-Raetische Limes
des Rômerreiches hrsg. v. O. V. Sarwey u. E. Fabricius, unter Mitwlr-
kung V. J. Jagobs, Lief 23 [WolfTJ. Intéressant, t G. Wessely, Studien zur
Palàographie und Papyruskunde hrsg. II. 2 n. 3. [Viereck]. A la hauteur de
la \'' livr. t G. D. Buck, A grammar of Oscan and Umbrian with a collection 45
of inscriptions and a glossary [Schwyzerj. Appréc. favorable. ^ W. Kroll, Das
Studium der klass. Philologie [Weissenfels]. Mérite d'être pris en considéra-
tion. If Questions scéniques sur la Paix d'Aristophane [A. Millier]. N'accepte
pas l'explication de Mazon, qui croit que toute la pièce se jouait dans
l'orchestra, ni celle de Navare, qui la corrige en supposant un double 50
niveau, d'un côté la scène avec la maison de Trygée et l'écurie de l'es-
carbot, de l'autre le theologeion avec le palais de Zeus et la grotte de
la Paix : il croit que le chœur s'avançait simplement de l'orchestra sur
R, DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 3
34 1905. — ALLEMAGNE.
la scène tout près du mur du fond et que c'est à cela qu'il faut rapporter
e'KTidvTe; (V. 427). f^ 30 sept. K. PbbisbndaNZ u. F. HEIN, Hellent'sche Songer
in deutschen Versen [Schône]. Témoigne de l'intérêt du grand public aux
chefs-d'œuvre de la poésie antique. ^ G. db Boor, Georgn Monachi Chronicon
6 [Preger]. Fruit de 30 ans de labeur ; œuvre admirable de persévérance et
de critique. ^ Rob. Ellis, CatulH carmina rec. [MagnusJ. Indispensable. ^
C. Brakman, Sidoniana et Boelkiana [Tolkiehn]. Réserves, f Apophorelon.
Der 47 Versammlung deulscher Philologen u. Schulmânner iiberreicht von
der Graeca Hallensis [W. Kroll]. Résumé <cf. R. d. R. 2s, 4, 48 sqq.> S'élève
10 au-dessus du niveau d'ouvrages de ce genre. H H. v. Soden, Urchristl. Litera-
^urgeschichte {die Schriflen des N. T.) [Nestlé]. Appréc. en somme favorable. ^
Er. Kellbr, Alexander der Grosse nach der Schlacht bel Issos bis zu seiner
Ruckkehr aus Aegypten [SchmidtJ. Approfondi f E. J. HaEBERLIN, Zum Corpus
numorum aeris gravis. Die Systematik des aelteslen rôm. Munzwesens [v. Duhn].
15 Ce travail préparatoire est une des plus importantes contributions parues
dans ces dernières années à la connaissance de l'histoire de l'art et de la
civilisation des Romains, f G. Cardinali, Frumentatio \F . Haug]. Eloges, ^f
G. BaUGH, Die Universilàt Erfurl irn ZeitalUr des Friihhumanismus [LehnerdtJ.
Appréc. favorable. H L'ace, de direction sans préposition dans Quinte Curce
80 [Th. Stangl]. On trouve peu ^'exemples de cette construction que S. étudie
dans trois art. consécutifs. Yi 7 oct. Car. Lanzani, / Persica di Ctesia fonte
di sioria greca [Holzapfel]. Contribution de valeur à la critique de texte. ^
M. Rabbnhorst, Quellensludien sur Naturalis Historia des Plinius. 1, Die Zeit-
angaben varronischer und capitolinischer Aéra in der Nat. fJist. [Detlefsen],
26 Appréc. favorable. H Zum àltesten Strafrecht der KuUurvôlker. Frngen zur
Rechtsvergleichung gestellt von Th. Mommsbn, beanlwortet von H. Brunner
u. s. w [ManigkJ. Très grands éloges. Rérumé. % E. Fabricius, Die Besiiz-
nahme Badens durch die Borner [Haug]. Recommandé. \ Ed. ROBSE, Ueber
Mithrasdienst [WolffJ. Très au courant de ce qui a paru, indépendance de
30 jugement, nouveaux points de vue. % J. Déghelettb, Les vases céramiques
ornés de la Gaule rom. {Narbonnaise, Aquitaine et Lyonnaise) [Anlhes]. Contri-
bution de valeur. ^ K. Kourouniotès, 'OSyjyo; xf,: 'Ol\j[t.Tzlxi. IkpiYpaçT) x.
àvacrxaçwv xal xaxâXoYo; t. (Aoyae^ou [Weilj. Eloges. ^ R. GarBE, Die Bhaga-
vadgita aus dem- Sanskrit iibersetzt mit einer Einleilung iiber die urspriingliche
35 Geslalt, ihre Lehren und ihre Aller [Justi]. Analyse. ^\ 14 OCt. C. G. COBBT,
Lysiae oraiiones. Ed. maj [Fuhr]. Cette 4» éd. d:ie à J. J. Hartman ne répond
pas à ce qu'on espérait, f Die Septuaginta-Papyri und andere allcfirist. Texte
der Heidelberger Papyrus Sammlung hrsg. V. A. DeiSSMANN [Nestlé]. Appréc.
favorable. ^ S. Gonsoli, A. Persii Flucct saturarum liber rec. Ed maj. et min.
40 [Hosius]. Réserves. î Edm. Courbaud, M. Tullii Ciceronis opéra : de oralore
liber primas [Stangl]. Des réserves. ^ A. Héron de Villbfosse, L'argenterie
et les bijoux d^or du trésor de Boscoreale [B]. Ne sera qu'un aide-mémoire pour
les archéologues qui n'ont pas la grande édition sous la main. H P.
GaUCKLBR, La personniftcalion de Carthage, mosaïque du musée du Louvre
45 [Engelmann]. Conclusions acceptables, f Papers of ihe British School at Rome
II [Partsch]. Contient une étude sur les dessins attribués à Andréas Coner
de T. AsHBY < cf. R. d. R. 29, 212, 23 sqq. >. Montre l'importance de ces
dessins de monuments roui. ^ R. Wbill, Recueil des inscr. égyptiennes du
Sinai[y. Bissing]. E'oges. ^ M. PhilbntaS, TpatifiaTixT) x. Pw|iattxr)c Y^wffor.î 1
60 G. Rontakbs. Pw|jia{ïxr| rpaix[iaTtxf| [K. Djeterich]. Symptôme favorable. \%
21 oct. E. B. KlaPP, Hiatu-< in grerk rnelic poelry [Schoiie]. Appréc. favorable.
^ A. BaUBR u. j. StrzyGOVVSKI, Eine Alexandrinische Wellchrunik. Text u. Mi-
nialuren eines griech. Papyrus der Sammlung Goleniééev [JacobjJ.Très pratique.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 3b
Grande valeur. % C. GiarbatanO, C. Valeri Flacci Balbi Setini Argonauticon
libri octo [Ilelm'. Soigné à tous égards. ^ A. G. Clark, The Vêtus Cluniacensis
of Poggio [Strauss). Appréc. favorable. If G. Blegher, De eœ^ispicio capi/a tHa
[Stengel]. Travail soigné, ulile et f<iit avec prudence. H P. Gaugkler, Noten
sur les mosaïstes antiques [Engehnann]. Liste de mosaïstes antiques plus 5
complète que celles qui ont paru jusqu'ici. ^ .K. Vollmoller, Kriiischer
Jahresbericht Hber die Fortschrille der romanischen Philologie, V. 3. VI, 2
[Tobler]. Analyse des travaux avec qqs remarques. ^ A. Hbmmb, Was mus
der Gebildete voin Griechischen wisseni [Weisseufels]. Fait avec grand soin. 2^
éd. corrigée et augmentée, f Sur l'inscr. des conducteurs de chars de lO
Delphes [O. Washburn].. Déchiffrement des caractères de la première ligne
de cette inscr. gravée sur une base qui est de la même époque que les
flls de Deinomenès. t^ 28 oct. A. TaGCONB, Il trimelro giambico nella poesia
greca. Id., Il trimelvo giambico dei frammenti Iragici, satireschi e comici dell^
Alessandra di Licofrone [Gleditsch]. Qqs réserves. 1[ Berliner Klassikertexte i5
H. 2. Anonymer Kommentar zu Platons Theaetet (Pap. 978^) nebst drei
Bruchstùcken philosophischen Inhalts bearb. von H. DiELS u. W. SCHU-
BART [W. KrollJ. Très grands éloges de cette publication laite avec la
collaboration de J. L. Hbiberg. % Th. Naegeli, Der Worischatz des Aposlels
Paulus [Nestlé]^ Important. ^ Th. W. Dougan, M. T. Ciceronis Tusculanarum 20
disputalionum libri quinque, I. B 1 a. 2 [SchicheJ. Bon. ^ Th. GOmperz, Essays
und Erinnerungen [Lortzing]. Fera universellement plaisir. Analyse. %^
4 nov. Edw. B. Clapp, Pindar^ Accusative Constructions [Schône]. A sa
valeur comme contribution à l'histoire de la grammaire, mais n'intéressera
pas vivement les lecteurs. If E. L. de Stefani, GH excerpta delln Historia 25
animalium di Eliano [SchmidJ. Important. ^ Kleine Texte fiir theolog . Vorle-
sungen u. Uebtmgen hrsg. v. H. Lietzmann ; 9, Ptolemaeus Brief an die
Flora hrsg. V. Ad. Harnagk ; 10, Die fJimmelfahrt der Mose hrâg. V. G.
Clemen ; 11, Apocrypha III . Agrapha neue Oxxjrhynchuslogia hrsg. V. Er.
Klostermann ; 12, Apocrypha IV, Die Apokryphen Briefe des Paulus an die 30
Laodicener und Korinlher hrsg. V. A. HarnaGK ; 13, Ausgewàhlte Predigten 11 ;
Fûnf Festprediglen Augustins im gereimler Prosa hrsg. v. H. LiETZMANN [E.
Nestlé]. Eloges de ces publications de textes qu'on désirait vivement. If A.
ZiNGKBLE, T. Livi a. u. c. libri, VII, 4. Liber U [FUgnerJ. Il reste encore
beaucoup à faire ; mais les mérites de Z. seront volontiers reconnus de 35
tous. ï S. EiTREM, Kleobis und Bilon [DeubnerJ. L'interprétation de cette
légende est peu vraisemblable- ^ U. GiRi, Valeriano iuniore e Salonino Vale-
riano [HolzapfelJ. Eloges avec réserves. ^ Alf. Manigk, Pfandrechtliche
Uvtersuchungen. H. t, Zur Gesc'iichte der rôm. Bypothek [Erman]. Grands
éloges de ces recherches méthodiques et approfondies. 1f^ 11 nov. N. Riedy, 40
Solonis eloculio quatenus pendeat ab exemplo Homeri. Accedit index Soloneus
[Laeger]. Eloges. ^ J. Schmidt, Euripides Verhàltnis su Komik und Komoedie
1, 1 u. 2 [W. Nestlé]. Sérieusement fait, connaissance du sujet, lectures
étendues. \ H. MerGUET, Handlexikon zu Cicero H. I (Â-D) II (D-M) [Schmalz].
Guide sûr pour le vocabulaire de Gicéron, mais la manière dont chaque 45
article est disposé ne rencontrera pas l'approbation générale. ^ F. Kemper,
De vitarum Cypriani, Martini Turonensis, Ambrosii, Auguslini rationibus [Blgel-
mair]. Méritoire. If G. L. RanSON, Studies in ancieut furniture. Couche and
beds of the Greeks, Etruscans and Romans iBliimuerJ. A de la valeur; repose
sur de sérieuses études dans les Musées, f M. Jastrow jun, Die Religion 50
Babyloniens und Assyriens. 1 [Meissnerj. Trad. ail. revue et augmentée par
l'auteur. Remarques de détail. Appréc. favorable. ^ G. Bbzold, Ninive und
Babylon [Homrael]. Malgré des défauts, peut être chaudement recommandé
36 1905. — ALLEMAGNE.
au grand public, f B. KûHNER, Atisfuhrliche Orammatik der griech. Sprache :
2 Th. Satzleht-e. 3. Aufl. besorg v. B. Gbrth [Bropchmann]. Sera accueillie
avec d'autant plus de plaisir, qu'elle s'est longtemps fait attendre. 1|^ l8nov.
A. LuDWiCH, Textkriiische Untersuchungen ûber die mylhologischen Scholien nu
6 Horners Ilias III [Peppiniiller]. Fait avec le même soin que les vol. 1 et 2.
î U. BernaYS, Studien zu Dionysius Periegeles [Weinberger]. Résumé. Tf Joh.
WhiSS, Die Schrifien des Neuen Testaments neu ûberselzt und fur die Gegenwarl
trkldrt. 2 Lief. [Eb. Nestlé]. Appréc. favorable, f Th. Ladewig u. C. Sgha-
PER, Vergils Gedicht' erkl. 3. B. Vll-XII der Aeneis. 9 Aufl. Bearb. v. P.
10 Deutike [Tolkiehn]. Eloges. ^ i. Candbl, De clausulis a Sedulio in eis lihris
qui inscfibuntur Paschale Opus adhibilis [TolkiehnJ. Fait avec soin, mais la
forme laisse à désirer, t E. Kornbmann, Kaiser Iladrian und der lelzte grosse
Historiker von Rom. Eine quellenkrilische Vorarbeil [PeterJ. Sera utile. ^ H.
SCHAEFER, Die Mystericn des Osiris in Abydos unier Kônig Sesoslris III. [v.
15 BissingJ. Eloges. ^ Fr. FranzisS, Bayem zur Romerseit. Eine histor. archaeol.
Forschung [IlaugJ. Pas de valeur scientifique et ne pourra être employé
comme réunion de matériaux qu'avec la plus grande prudence et avec la
critique la plus pénétrante. ^ Em. Schûrer, Die siebentàgige Woche im
Gebrauche der Christ. Kirche im, ersten Jahrh. [E. Neslle]. Vivement recom-
20 mandé, t R. Gagnât, Cour d''Epigraphie latine. Suppl. à la 3» éd. [HaugJ.
Très méritoire, mais certaines parties auraient dû être plus soigneusement
revues.^ K. Meister, Der Syntaktische Gebrauch des Genetivs in den Kretischen
Dialekiivschriften [Delbruck]. Approfondi et pénétraût. ^ Horace Sat. I, 6,
15. [Fr. Vogel]. Ce vers contient un blâme pour le peuple dénué de juge-
25 ment qui reprochait à Mécènes d'avoir élevé jusqu'à lui le fils d'un affran-
chi et d'avoir écarté un homme sans valeur riche en aïeux, tif 25 nov.
J. AB Arnim, Stoicorum. veterum fragmenta I, Zeno et Zenonis discijntli [Poh-
lenzj. Eloges. ^ E. Diehl, Procli Diadochi in Platonis Timaeum commenlarii
éd. II [KroilJ. Bon. % G. Goetz et Fr. Schoell, T. Macci Plauti comoediae.
3<J Fasc. 2 Bacchides, Captivos, Gasinam complectens [Wessner]. 2* éd. vérita-
blement améliorée, t S. S. HEyNEMANN,^?iafecta Horaliann [RôhlJ. Ouvrage
posthume publiée par G. Krïjger. ^ E. Lambert, L'histoire traditionnelle des
XII Tables et les critères d' inauthenticité des traditions en usage dans Vécote de
Mommsen [Holzapfel]. Œuvre d'un penseur indépendant et conséquent, con-
3B naissant bien son sujet, doué de pénétration et du don de combinaison.
^ Br. Wolff-Beckh, Kaiser Titus und der JUdische Krieg [Lenschau). N'est
pas sans intérêt pour le grand public, mais n'arrive pas à démontrer ce
qu'il a le plus à cœur, que Titus devint fou. % F. Gaugkler, 1, Compte
rendu de la marche du service en i883; 2, Le Quartier des Thermes d^Antonin et
40 le couvent de St-Elienne à Carthage ; 3, Inscr. du Fahs et du Bou-Arada ; 4,
Municipium Félix Tkabbora ; 5 , Rapport sur l'exploration du Sud Tunisien
(R. Oehler]. Résumé. Gauckler et ses compagnons d'exploration ont droit
à notre reconnaissance. ^ M. Rostowsew, Rôm. Bleilesserae. Ein Beitrag zur
Sozial- und Wirlhschaftsgcschichte der rQm. Kaiserzeit [Ihmj. Sera bien ac-
45 cueilli. ^^ 2 déc. II. LohSE, Quaestiones chronologicae ad Xenophontis Hellenica
pertinentes [Lenschau]. Soigné et approfondi. ^ Ad. Harnagk, Die Chro-
nologie der altchrist. Lilei'atur bis Eusebius. H, Die Chronologie der Litcratur
von Irenàus bis Eusebius [Preuschenj. Grands éloges. ^ J. P. Postgate,
Corpus poetarum latinorum a se aliisque denui reeognitorum et brevi leclionum
r,o varietate inslructorum éd. Fasc. IV quo continentur Caipurnius Siculus, Golu-
mellae, 1. X, Silius Italiens, Statius, [Vollmer]. Analyse : Appréc. plutôt
sévère sauf pour ce qui concerne Galpurnius. Ç Tacite. Les Annales trad. par
L. Loisbad [C. Bardt]. Cette trad. nouvelle ne peut être comparée à celle
BERLINER PHILOLOGISGHE WOGHENSCHRIFT. ôi
de Burnouf, et elle ne réalise pas un progrès sur celle de Lamalle dont elle
s'inspire souvent. If F. Hiller von ftAERTRlNGBN, Thera. Unlersuchungen,
Vermessunge7t u. Ausyrabungen in den Jahren 1895-1902 \l\ |Weil]. Appréc.
favorable. 5 G. B. Randolph, Tlie Mandragoraof the Ancientsin Folk-lore and
Medicine [Ilberg]. Eloges. If Erw. Rausgh, Geschichle der Pddagogik u. des 5
gelehrien Unterrichis [Ziehen]. Elot,'es de cette 2^ éd. revue et augmentée. If
Sur les conducteurs de chars de Delphes [J. N. Svoronos]. Le dédicant de
ce monument < cf. supra 21 oct. > qui appartient au groupe décrit par
l'ausanias X, 15, 6, doit être le roi Arcbesilaos IV de Cyrène : ce que confirme
la lecture de Washburn. \ Le Superlativus indignantis [J. H. Schmalz]. On lo
opposait ainsi un superlatif élogieiix à un superlatif de blâme-, très goûté
des rhéteurs et des orateurs. Vi 9 déc. W. Pater, Plaio und der Plato-
nismus [Schneider]. Trad. de l'anglais par H. Heght. Recommandé, f L.
CaSTIGLîoni, Analecta[\ollïneT]. Mention. ^ H. A. Sanders, Roman historical
sources and inslitulions éd. [Rossbach]. Vol. 1 de « University of Michigan 16
Studies, humanistic séries ». Appréc. favorable de ce vol. important. % A.
BiGELMAiB, Zeno von Verona [J. Baer]. Résumé de cette longue monogra-
phie, f M. ScHANZ, Geschichle der Rom. Lileratur bis zum Geselzgebungswerk
des Kaisers Justinian. III, Die Zeit von Hadrian H7 bis auf Constantin 3i4
flhm]. Cette 2» éd. de cette 3' partie a encore été remaniée et mise au cou- 20
rant. Grands éloges f R. J. Bonnkr, Evidence in Alhenian courts [Thalheim].
Traite à fond la question. ^ Bulletin de géographie historique et descriptive
[Fartsch]. Contient une contribution de valeur à la topographie du Bellum
Gallicum, de Soyer. lit 16 déc. H. B. Mendes da Costa, Index elymologicus
diclionis Homericae [Solmsenj. Employé avec prudence et critique pourra 2-
rendre des services. If P. J. M. van Gils, Quaenliones Euhemereae (TiirkJ.
Dllfus. difficile à suivre, mal écrit. ^ O. Jahn, Atovucrtou y^ Aoy^'^o^ it- ij'Î'ouç.
De sublimitale libeilus [Lehnertl. Appréc. favorable de cette 3« éd. p. p. J.
Vahlen, destinée aux classes. ^ J. Vessbrbau, Aetna. Texte latin avec trad.
et comm. [Sudhausi. Appréc. favorable. ^ 0. de Gebhardt, A. Harnagk- 30
Th. Zahn, Patrum A postolicorum opéra. Textura rec. [E. Nestlé]. Cette o« éd.
ne saurait être assez recommandée. \ G. Gruhn, Dus Schlachtfeld von Issus.
Eine Widerlegung der Ansicht Jankes (Lammer). Ne convaincra personne. %
Archiv fur Religionswissenschafl, VIII. Beihefl [Stengeli. Résumé < cf. supra
l'analyse de ce fasc. >. f W. Kroll, Die AUertumswissenschaft im letzten 35
Vierteijahrhundert [Schroeder|. Appréc favorable. If La grande Grèce à
l'époque préhistorique [W. Mayer]. Poteries trouvées à Molfetta, Tarente et
Matera. *\\^ 23 déc. F. Zugker, Spuren von Apollodoros izepï ôewv bei christ-
lichen Schriflstellern der ersten filnf Jahrh. [Jacobyf. Des réserves. ^ R.
ScHUETzE, Juveniilis ethicus [G. llosius]. Essaie avec habileté et avec bonheur 40
deprouverqueJuvénal est plutôt un moraliste qu'un rhéteur. ^ Sp. Vassis,
.'Pwixatwv 7ro)iT£ta r| pao-deuoijivYi xal t) èXeuôépa [F. Cauur]. Cet ouvrage, dont
on ne partagera pas toutes les conclusions, sera goûté non seulement en
Grèce, mais aussi partout où l'antiquité romaine est étudiée. ^ W. Judeigh.
Topographie von Athen [Bliimmer]. Fait partie de l'Hdb. d'Iwan Mûller. 45
Comble heureusement une lacune vivement ressentie. ^ K. Wessely, Topo-
graphie des Faijum (Arsinoites Nomus) in griech. Zeit fW. Kroll]. Très spigné
< cf. R. d. R. 29, 114, 31 sqq >. f G. M. Kaufmann, Handbuch der christlichen
Archaeologie [LiidtkeJ. Appréc. favorable. Analyse. ^ B. J. Wheler, The
whence and whiiher of the modem science of language [E. Schwyzer]. Important. 30
1^ 30 déc. G. Rbhdantz, Demosthenes nçun PhUippische Reden fUr den Schid-
gebrauch erkl Rede V-IX [Fiihr]. 6» éd. p. p. F. Blass. Bien des conjectures
sont inadmissibles ou inutiles ; le commentaire est en général, resté le
38 1905. — ALLEMAGNE.
même. ^ Th. ZiblinSKI, Das Klauselgeselzl in Ciceros Reden. Grundsiige einer
oraiorisclien Rhythmik [W. Kroll]. Fait avec soin et sagacité, mais devra être
employé avec, prudence et par ceux-là seuls qui pourront le contrôler par
les autres ouvrages écrits sur ce sujet. < Cf. pour l'analyse R. d, R. 29,
5 88, 1 sqq >-. ^ A. JeremiaS, Monot/ieisliche Slrômungen innerhalb der babxjlo-
nische Religion [Meissner]. Riche d'idées, mais toutes les conclusions ne sont
pas certaines. ^ II. Steuding, Griech. und rôm. Mythologie [Slengel]. Sans
prétention, destiné au grand public, dont il éveillera l'intérêt et qu'il orien-
tera bien. % Perrot et Chipiez, Histoire de VArt dans Vantiquité, VIII. La
10 Grèce archaïque, La sculpture [L.Curtius). Œuvre monumentale : qqs réserves.
^ K. Waltbr, Herders Typiis lectionum i Weisseufels]. Important et intéres-
sant. t\ Cette Revue contient en outre l'indication des « Programmes »
parus en 1904 et 1905 sur les diCférentes branches de la philologie et le c. r,
des séances de l'Archaeol. Gesellsch. et de la Prenss. Akad. d. Wissen-
16 schaften zu Berlin, de la Kgl. Bayer. Akad. der Wissensch. de Munich, de
la Kgl. Sachs. Gesselsch. d. Wissensch. de Leipsig et du /iS. Congrès des
philologues et professeurs allemands. X.
Blàtter fur das Bayer. Gymnasial-Schulvvesen. Bd. /jUei. t906 Jv.
Fev. Contribution à la critique d'Euripide et de Bakcbylide V 30, XVI 68.
20 [H. StadtmiillerJ. Corrections proposées à plusieurs vers de l'Oreste, et
occasionnellement à un vers de Bacchylide.^ Plutarque, Périclès XXVI, 2.
[Gg. HauckJ. Interprétation du passage, et du mot TtoXuYpâtitiaToi; qu'il faut
traduire ici par « lettré, cultivé ». t Th. Gomperz, Griechische Denker. Eine
Geschichte der anliken Philosophie. Il [Dyroff]. Grand éloge de ce vol. 2;
25 étude magistrale sur Platon. Discussion de qqs points. ^ Rudof Merinqer,
Indogermanische Sprachwissenschaft [Dutoit]. 3* éd. de cet excellent précis,
tout à fait recommaudable ; il manque un index. ^ C. F. W. Mûllbr, C.
Plini Caecili Secundi epistularum libri novem, epislularum ad Traianum liber,
panegyricus. [G. AminonJ. Savant et commode. Les fondements du texte
30 sont ceux de l'éd. de Keil, mais les travaux récents de la critique ont été
mis à profit avec sagacité. ^ J. Sitzler, Ein àsthetischer Kommenlar zu
Horners Odyssée [M. Seibel]. Fait pendant au cou)mentaire de Kammer sur
l'Iliade ; travail sérieux, fait avec sens et avec goût, mais qui simplifie trop
la tâche du maître et de l'élève. ^ Ail. Miiller, Àsthetischer Kommenlar su
35 den Tragodien des Sophokles. i Wecklein]. Savant et utile, surtout aux écoliers.
Discussion et réserves sur plusieurs points. If P. Woltzb-E. Schulzb,
Castellum Itmitis Romani Saalaburge7ise. Die Saalburg (J. Melber]. Ces cinq
cartes en couleurs de W., avec texte de S., peuvent rendre de grands ser-
vices, surtout pour la lecture de l'Agricola et de la Germanie de Tacite.
40^ Ernst LiNDL, Cyrus |Id.]. Monographie, très profitable à lire, qui fait
partie de la Weltgeschichte de Kampers, Merkle et Spahn : le titre manque
de clarté ; analyse et observations. ^ Gg. Busolt, Grierh. Geschichte, III, 2 :
Der peloponnesische Krieg. |Id.J. Nouveau volume, aussi précis et aussi com-
plet, de ce manuel indispensable, f C. F. Lkhmann-E. Kornbmann, Reitràge
45 iur alien Geschichte, III |K. Reissinger]. Plusieurs mémoires intéressants
(monument d'Ancyre par Koruemann, Caligula par 'Willrich, etc.) ; <cf. R.
d. R. 28, 14 sqq>. ^\ Mars-avril. Excursion sur le domaine de la syntaxe
latine. [Hcrm. Roppenecker]. Discute l'ordre, plutôt confus (pot pourri)
adopté par Landgraf pour l'étude des propositions et des éléments de la
M proposition, et propose un tout autre plan tant pour la morphologie que
pour la syntaxe. ^ Horatiana. [Fr. OhleuschlagerJ. Interprétation déve-
loppée de 4 passages d'Horace (Sat. II, 2, 71 sqq ; Ep. I, 1, 13; Ep. II, 3, 237-
238 ;Ep. II, 3,406). 1 La nouvelle littérature sur Palladius [Karl RUck].
blAtter fur das bayer, gymnasial-schulwesen. 39
Signale, outre l'article que Schanz a consacré, dans son histoire de la
littérature romaine, à cet agronome du h' s. p. G-, l'ouvrage récent de M..
SiRGH, très complet sur la personne de Palladius et sur les sources de son
de re rustica (Columelle, Pline, etc.)- Analyse élogieuse. f W. G. Halb-
C. D. BuCK, A Lalin Grammar [Dutoit]. Ouvrage de grand savoir et de 5
grand mérite, bien qu'on ne sache au juste s'il s'adresse aux débutants
ou aux apprentis philologues ; le vieux latin (domaine spécial de Buck)
est souvent invoqué et cité. Plan et observations. \ A. Waldk, Latein.
Etymologiscfies Wôrterbuch I u. II (a-cupio) [J. Menrad]. Début d'un excel-
lent lexique, tout à fait au courant; marque un progrès sérieux sur lO
celui de Vanicek, déjà vieux de 24 ans. ^ Kottmann, De eloc-Uione L. Junii
Moderali Columellae [H. SfcadlerJ. Etude d'un vif intérêt, quoique ne reposant
pas sur une édition vraiment critique de Columelle. Exemples. ^ Al.
RzaCH, Hesiodi carmina [M. SeibelJ. Commode et bien au courant des der-
niers résultats de la critique ; outre les meilleurs maimscrits, les papyri 15
ont été mis à contribution. % J. Nussbr, Sophokles' Kôniçi Ôdipus. Eine
dsiheti&ch-kritische Betrachtung [Wecklein]. Elude fine et profonde, divisée
d'après la méthode d'Aristote t^Oo;, 5iavo;a, /é^iç, |xé/o;, o'i/i;) \ W. SCHMIDT,
L. Nix-H. SCHOENE, Heronis Alexandrini opéra quae supersunt, I, II, 1, III.
|S. Ciinther]. Très bonne édition, texte et traduction ; comble une lacune 20
véritable. ^ G. IIelmreiGH, ra),y)voO Trspl xpifretov tpta, Galeni de tem-
peramentis libri NI. [H. Stadler]. Texte vraiment nouveau, collationné avec
soin et savoir sur les meilleurs mss. f E. Drerup, Homer. Die An fange der
hellenischen KuUur [K. Reissinger]. Bon; des réserves. \ Roy C. Flickinger,
Plutarch as a source of information on the Greek Iheater [Bodensteiner]. Etude 25
curieuse et bien conduite. Résultats intéressants. % V. Gardthausen,
Auguslus und seine Zeit, I, 3 u. II, 3 [Rottmanner). Analyse élogieuse de ces
nouveaux fascicules. ^ Schenk-Koch, Lehrbuch der Geschichte, III : Gesch.
der Griechen und Romer bis zur Zeit Christi [Stichj. Utilement remanié par K.
^1[ Mai-jum. La 21^ lettre de Diogène (R. Hercher, Epistolographi Graeci, 30
p. 240). [Karl Meiser]. L'auteur s'est inspiré, pour cette lettre, de Lucien
et d'Alciphron. Traduction allemande. ^ La perception des couleurs chez
les anciens. [H. StadlerJ. Combat avec Biùmner et Harder, la thèse de W.
Schullz qui refuse aux Grecs la perception du bleu-jaune, comme la distinc-
tion du bleu-vert et du violet. H Fr. Nbue-C Wagener, f'ormenkhre der 35
laleiti. Sprache, IV : Regisler mit Zusàlzen und Verbesserungen [G. LandgrafJ.
Celle 3» éd., remaniée et complétée par W., mérite tous les éloges. ^ C.
Wagbnkr, Beitrdge zur lalein. Grammatik und sur Erklàrung latein. Schrift-
steller, I (Id.]. Etude savante de maints problèmes de morphologie ou de
syntaxe. If K. F. Ambis-C. IIbntze, Homers Ilias l-Ill [SeibelJ. 6» éd., au 40
courant des plus récents travaux; texte de Ludwich. Comparaison, pour
plusieurs passages, avec l'éd. de Stier-Seibel. H H. von Arnim, Die Bakchen.
Tragôdie des Euripides [ThomaiS]. Très bonne trad. ail. sur le modèle des
tragédies grecques traduites par Wilamowilz. ^^ Juillet-août. L'emploi des
couleurs dans les monuments et les tableaux de l'antiquité classique [M. 45
Spiegel]. Etude détaillée de cet emploi, qui s'arrête avec la décadence de
l'an antique, t Sur les dialogues de Sénèque [O. Hey]. Examen critique et
interprétation du passage Seu. dial. 'J, 5, 5 où il faut lire : malo, mortuus
esse quam <non> vivere. ^ Hans Stigh, Marc Aurel. Der Philosoph auf dem
rôinischen Kaiserthron [Stâhlin]. Analyse. Excellent. \ P. Goesslbr, Leukas- 50
Hhaka, die Heimal des Odysseus [K. ReissingerJ. Très recommandable ; a mis
à profit les découvertes de Dôrpfeld. ^^ Sept.-oct. Recherches sur les exer-
cices gymnastiques des enfants dans la Grèce antique [M. Vogt]. Etude
'lO 1905. — ALLEMAGNE.
détaillée, à l'aide des sources (Pollux, Platon, Hcsychius, etc.^, des divers
excercices collectifs sans agrès. ^ O. Altbnburg, P. Cornélius Tacitus,
Agricola [G. Ammon]. Ed. très soignée; texte de Halm; commentaire bon
malgré qqs lacunes. \ Gust. LandGraf, Historische Grammalik der latein.
5 Sprnche, III, 1 [Dutoit]. Eloge de ce nouv. fasc. qui comprend une introd.
de GoUing sur l'histoire de la syntaxe latine, et denx ch. de Blase (Tem-
pera et modis, gênera verbi). f Wecklein, Euripides' Mede.a IFr. Vogel].
Beaucoup' de soin et de savoir, W Nov.-déc. G. T. A. KrCoer, Dts Q.
Horatius Ftaccus Saiiren tind Episleln |Hôger]. Cette 15* éd. a été revue et
10 améliorée par G, Kriiger pour le texte, la ponctuation et le commentaire.
Examen de nombreux passages. % Ch. Hennings, Homers Odxjs&ee. Ein kri-
tischer Kommtntar [VI. Seibel]. Explique les contradictions du texte par la
collaboration successive de nombreux homérides et rhapsodes. Discussion
de plusieurs points, f J. IIirsgh, Griech. Miinzen (O. Hey]. Catalogue très
15 soigné, avec 58 planches d'une parfaite clarté ; aussi utile aux maîtres
qu'aux élèves. A. Gasg. Desfossks.
Bonner Jahrbucher ou Jahrb. des Vereins von Altertumsfreunden
im Rheinlande. Livr. 113. Les deux premières parties de celle livr.
(p. 1 à 19'4) sont consacrées aux rapports sur l'activité de diverses associa-
io tiens historiques en 1902 et 1903, puis sur les acquisitions des musées de
Bonn et de Trêves du 1" avril 1902 au 31 mars 19(J3, en objets de provenance
rom. La 3"^ partie (p. 194-272) contient le premier rapport delà commission
germano-romaine de l'Institut archéol. allemand sur les progrès des
fouilles en 1904. Cf. supra p. 19 pour l'analyse Bericht iiber die Fortschritte
25 der rôm.-german. Forschungen. A. S.
Byzantinische Zeitschrift : voir à la fin de l'Allemagne.
Deutsche Literaturzeitung, 26» année. 7 jr. Theod. Sghbrmann, Die
griech. Quellen des hl. Ambrosius de Spir. s. |TlollJ. Manque des connaissances
indispensables pour ce genre de recherches. % Brakman, Sidoniana et Boe-
30 thiana [Traube'. Rien de remarquable. ^ Beitràge zw alten Geschichte Hrsg.
V. G. F. Lbhmann. T. 1 et 2 [J. Kromayer], Annonce élogieuse. ^\ 14 jr.
•\- M. KORELIN, Der friihe italienische Humanismus u. seine Geschicfitschreibung
(en russe) [Dukmeyer]. Maintes erreurs de faits, maintes inexactitudes
déparent cette étude favorablement appréciée par [N. Karajevj dans Vestnik
36 Evropy. ^ R. Sabbadini, Spogli Ambrosiani Lalini [W. M. Lindsay]. Fruit de
patientes études; résultats intéressants. ^\ 21 jr. Th. Sinko, Sententiae
Platonicae de philosophis regnanlibus quae fuerinl llmmischj. Utile et d'un
véritable intérêt; il semble que S. soit plus à son aise dans les temps qui
ont suivi J.-C. que dans la période antérieure. % Drei georgisch evhaltene
40 Schriflen von Hippolytus hrsg. v. N. BONWBTSCH (0. V. (iebhardt u. Harnack,
Texte u. Untersuchungen... N. F. xi. !•) [Hennecke|. Méritoire. ^ W.
FalGKBNHBIMBR, Personen- u. Ortsregister zu der Malrikel und den Annalen (/ef
Univfrtitàt Marburg^ iSil-iGSt [Pistor]. Progrès notable sur les programmes
de J. Casar relatif» à ce sujet. ^ H. Omont, Notice du ms. nouv. acq. lat. 765
a de la B. N . contenant plusieurs anciens glossaires grecs et latins et de
qqs autres mss. provenant de Saiul-Maximin de Trêves [Gundermann].
Éloges. ^ C. CiGHORlUS, Die rôm. Drinkmàler in der Dobrudscha [E. Kriigerj.
Une foule de constatations sûres; méthode et circonspection. ^^ 28 jr.
R. RoGHOLL, Bessarion [W. NordenJ. La partie générale qui traite du milieu
50 où a vécu B. est mieux traitée que la partie spécialement consacrée à la
lutte du platonisme contre l'aristotéllsme. \ A. Herbndts, Die handschrift-
liche Ueberlieferung der Zachavias- u. Johannes-Apokryphen (O. v. Gebhardt
U. Uarnack Texte... W- F. xi, 3) [BonwelschJ. Soin exemplaire. \ K. Rhon-
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 41
TAKis, 'Pojxau'/.r) v p a (xaaT txr„ 2« éd. [ThiimbJ. Témoigne d'ua esprit
scientifique et complète heureusement le manuel du critique f Latin hymns,
selected and annolated by W. A. Merrill [Mauitius]. Choix habilement
fait à l'usage des écoliers ou des étudiants américains, t S. Zebelbv,
'A-/atxà. Im Gebiete der AUeviumer der Provins Achaia (Zapiski (en russe); 5
[Buzeskul]. Beaucoup de circonspection dans les conclusions, de conscience
et de soin dans la recherche. tH ^ fév. Switalski, Des Chalcidius Kommentar
zu Platos Timaeus flmmischj. Fait avancer fortement la question, f^ 11 fév.
Hellenische Sânger in deutschen Versen v. K. Prbisendanz u. F. Hein
[GefTcken]. Tentative vouée d'avance à l'insuccès ; les auteurs auraient dû lO
se borner à quelques personnalités, f Br. Wolff-Begkh, Kaiser Titus u. der
Judi^che Krieg [E. MiinzérJ. Du bousillage. La science ne perdrait rien si le
sultan, auquel l'ouvrage est dédié, achetait toute l'édition. 1[ Catalogus Cod.
Astrologorum Graecorum. Cod. Romanorum partem priorem descr. F. Cu-
MONT et F. Boll [f C. Wachsmuth]. Intéressant par l'érudition et l'impor- 15
tance des Inedita. H^ 18 fév. Paul Natorp, Platos Ideenlehre [K. Joël].
Appartient aux productions les plus remarquables de l'histoire de la philo-
sophie. Il en est peu qui l'égalent dans ces dernières années par l'intérêt,
l'énergie et la hardiesse scientifique. Compte rendu détaillé, t E- M. Perkins,
The expression of customanj Action or stale in early Latin [Niedermann]. 10
Collection qui fait preuve de soin et en général de bonnes connaissances
philologiques. La méthode et le côté linguistique font défaut. ^ Der rôm.
Limes in Oeslerreich. Fasc. IV (Kais. Akad. d. Wiss.) [A. von Premer-
slein]. Exposé magistral de la campagne de 1901 dû à Max v. Groller.
Éloges. % KleiNEIDAM, Die Personulexekution der Zwolftafeln [M. Gonrat 25
(Cohn)]. Excellent, f Jahrbuch der kgl. preussischen Kunstsammlungen .
T. 25 [Slrzygowski]. Publications artistiques de premier rang. ^^
25 fév. A. Sghwegler, Geschichle der Philosophie. Trad. hongroise par
MiTROViGS Gyula [L. Ràcz]. Trad. qui mérite tout éloge : claire, facile
à comprendre, elle se lit comme un original. ^ G. Batjgh, Die Universitàl i^
Erfurt im Zeitalter des Fruhhumanismus [Knepper]. Résultats tout à fait
satisfaisants, f Galante, Siudi su VAtticismo. 1. L'Attieismo nella commedia
nuova. 2. L'Attieismo di Procopo di Gaza [ThumbJ. Eloges surtout pour la
1^ diss. qui a le mérite de rendre accessible à la critique historique un
chapitre important des premiers temps de la xotv-i^. ^ Das marmor Parium 35
hrsg. u. erl. v. F. Jagoby [Wachsmuth]. Le mérite principal de cette éd. est
dans l'émendation et l'exégèse du texte, tlf ^ mars. 0. Angermann, De
Arislotele rhetorum auctore [Sinko]. Étude substantielle qui complète heureu-
sement les travaux de Fr. Marx et qui contient de bonnes remarques
d'exégèse, t V. A. Smith, The early tlistory of India from 600 B. G (pi.) 40
[R. Pisch6l|. A l'usage du grand public ; sera lu néanmoins avec utilité par
les sanscritistes Une partie du livre, relativement considérable, est consa-
crée à l'expédition d'Alexandre. Yi 11 mars. S. Preuss, Index Isocraieus
[P. Wendlandj. Complet comme répertoire, sous réserve toutefois que le
texte de Blass a été pris comme base. ^ F. Hommel, Grundriss der Geogm- 45
phie u. Geschichte des alten Orients (2« éd. de ' Abriss der Geschichte des
alten Orients ') P. 1. Ethnologie des alten Orients.. Babylonien u. Ghaldaea
= I. Mûller Hdb. T. 3. Sect. L P. 1 [M. Streck]. De haute valeur, malgré
les objections auxquelles il prête. Une des parties les plus réussies est la
topographie de Babylone. Compte rendu détaillé (6 p.). \^ 18 mars. N. G. 50
Politis, MeXÉTat Trepl xou ^t'ou xal xy^; •(! ta (t a t] z tou sXXïjvixoù Xaoû
[A. HeisenbergJ. De hauie valeur; montre comment les superstitions popu-
laires de l'antiquité hellénique se sont transformées chez les Grecs sous
42 1905. — ALLEMAGNE.
l'influence du christianisme et de la sujétion turque. % W. Klein, Geschichie
der griech. Kunst. I. Die griech. Kunst bis Myron [FurlwanglerJ. Arriéré : ni
points de vue ni matériaux nouveaux. ^^ 25 mars. J. Julien et H. L. db
Pbrbibâ, Eschine, Discours sur Vambassade. Texte et comm. [Wendiand].
5 Rien d'essentiellement neuf, répond néanmoins à son but par les remarques
utiles et los observations souvent fines du commentaire. \ S. Reinagh,
Apollo. Histoire générale des arts plastiques (pi.) [H. W. SiNGER]. N'est qu'une
causerie, f FliGKINGBr, Plularch as a source of information on Ihe Greek
tkeater [K. Bethe]. Méthodique. ^% t«' avr. M. J. Bratsianos, Ta xaxà tôv
to ©rjo-Éa [Maass]. Sans valeur au point de vue artistique et sciemiflque. \
A. Stbibb, Untersuchungen ùber die Echtheit der Hymnen des Ambrosius [J. M.
Brèves]. Méritoire à tous égards, ^f 8 avr. Genrgii Monachi Chronicon, éd.
G. von BoOR, 2 vol. [A. HeisenbérgJ. Est la l^^^ éd. critique, fruit de longues
et patientes études, et qui permettra de résoudre une des questions les
16 plus compliquées de l'histoire de la littérature byzantine. tH 15 avr.
U. LuCKENBAGH, Olympia u. Delphi (p\.) [Ziehen]. Excellent livre d'instruc-
tion. La partie artistique est également très réussie. ^ H. Sghafer, Die
Mysterien des Osiris in Abydus unlrr Konig Sesostris. III (pi.) [Gapart]. Une
des plus importantes études sur la religion égyptienne qui aient été
20 publiées depuis plusieurs années et qui dépasse le cercle de l'égyplologie.
^ Stellhorn, Kurzgefassles Wôrterbuch zum griecfi. Neuen Testament, 2» éd.
[Deissmann]. Répond à de modestes exigences scientifiques; point de vue
linguistique arriéré. ^ P. G. Jubet, Étude grammaticale sur le latin de S.
Felastrius [Marj.]. L'essentiel est pris dans l'éd. du critique ; ce qu'il y a
25 ajouté est superflu. J. manque d'une éducation philologique nécessaire.
%% 22 avr Justin, Apologies. Texte grec, trad. française, introd. et index par
L. Pautigny [G. Krligerj. Trop dépendant de Kriiger, question de trailuclion
mise à part. ^ G. WisSOWA, Gesammelte Abhandlungen sur rôm. Religions- u.
Stadtgeschichie [Garter]. Témoigne de la rigueur de la méihole de W. Un
30 seul opuscule inédit « Echte u. Falsche Sondergôtter in der rom. Rfligion ».
^^ 29 avr. P. Rasi, Saggio di alcune particolarilà nei versi eroici e lirici di S.
Ennodio [IL Gleditsch]. R. a raison de protester contre les conjectures qui
tendent à supprimer chez Ennodius des irrégularités métriques. ^ W. Bab-
THEL, Zur Geschichie der rôm. Slàdte in Afrika [Koch]. Diss. très méritoire,
36 bien que parfois la disposition manque de netteté. 1[ A. Baumgartner, Zur
Geschichie u. Literatur der griech. Slernbilder jThiele]. Exposé populaire, mais
très compétent. ^^ 6 mai. Rom. Qunrtalschrift fur chrisll. Aller tuio skunde. . .
15-18« année [F. X. Funli]. Mentionné à cause des études topographiques
de WiLPEBT sur les monuments chrétiens de la via Appia et Ardeatina et
40 sur les catacombes de S. Galliste où il rectifie souvent les assertions de
De Rossi. A. Mayb complète et rectifle sur des points essentiels « Ancient
pagan tombs and Christian cemeteries in the islaiids of Malta ». H M. Schanz,
Geschichie der rôm. Literatur... P. 4. 1" moitié: Die Literatur des 4. Jahrh.
[Lommatzschl. Indispensable pour celte périoie de la littérature; en dépit
45 de qqs légères taches faciles à supprimer dans une prochaine édition rendue
nécessaire. ^ II. Birghkr, Itibracle (pi.) [Fr. Frôhlich]. Place avec Sioffel le
lieu de la bataille au sud de Bibracte, au village de Monlmort, mais donne
une description de la bataille différente % Ad. Rainfubt, Zur QuellenkriUk
von Galens Prolreplikos [PagelJ. Le problème est résolu d'une façon déflni-
50 tive. m 13 mai. Heinbich Gusztàv, Allgemeine Literatur geschichie. T. 2. Rômtr
u. Romanen (en hongrois) (pi.) [Ràcz]. Répond aux espérances que le T. 1
avait fait concevoir <v. R. d. R. 29, 33, 32> et constitue un progrès impor-
tant dans la littérature hongroise. % 0. Immisgh, l'hihlogische Siudien su
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 43
Plato Fasc. 2 (De recensionis Platonicœ prsBsidiis atque rationibus) [A. Pic-
cardt]. Effort sérieux et fécond en vue d'arriver à une nouvelle classification
des mss. et qui jette un jour inattendu sur l'histoire de la tradition plato-
nicienne au moyen âge et du platonisme, t A. Persii Flacci Satwariim liber
rec. Santi Consoli. Ed. major [Fr. Vollmerj. Livre merveilleux : en dépit 5
du « recensuit » du titre, S. G. évite comme la peste tout jugement per-
sonnel. L'apparat est fait avec soin et peut rendre des services là où S. C.
n'a pas utilisé des éd. vieillies. ^ H. Swoboda, Griech. Geschichle, 2» éd. [0.
Pôhlmann]. Témoigne partout de l'effort de se tenir à la hauteur des progrès
de la science. ^ K. Babdhker, Konstantinopel u. das westliche Kleinasien 10
[Hartmann]. On peut juger de l'importance de cet ouvrage en le comparant
avec celui de Murray-Wilson « Ilandbook for Asia Minor » dans lequel
l'archéologie est traitée très superficiellement. H^ 20 mai. Radford, Perso-
nification and the use of ahstracl subjects in Ihe Atlic oralors and Thukydide&
P. 1. [G. Thiele]. De l'application. Toutefois l'incertitude qui règne sur lais
terminologie oppose de sérieux obstacles au contrôle des matériaux. ^ F.
GUSTAFSSON, De dativo hitino [F. SolmsenJ. Sagace et suggestif; le procédé
de démonstration cependant prête à la critique. ^ K. F. Mûller, Der Lei-
chenwagp.n Alexanders des Grossen (pi.). [SiXj. A fait appel avec bonheur à la
philologie, l'archéologie et l'architecture : il a négligé toutefois d'avoir 20
recours à un charron pour sa reconstitution et c'est là un vice d'origine.
^^ 27 mai. 0. Jager, Homer u. Horaz im Gymna&ialunterrichl [Ad. Stamm].
J. s'y montre aussi ingénieux philologue que brillant écrivain. ^ Cilub,
De Juin Valerii epitoma Oxoniensi [G. LandgrafJ. On attend avec grand
intérêt la suite de cette étude qui contribue à la solution d'un important 25
problème littéraire (le roman d'Alexandre du Pseudo Callisthèiie). ^^
3 jn. II. JorDaN, Bhythmische Prosa in der altchristlichen latein. Literatur
— Hhylhmische Prosatexle aus der àlteslen Christenheil hrsg. v H. JORDAN [G.
Weyrnan]. Analyse accompagnée de qqs remarques. ^ Gh. Huhlsbn, Das
Forum Romanum (pi.) [O. Richter]. Au courant des dernières découvertes. 30
^^ lO jn. M. Bloomfield, Cerberu.s, the dog of Hades [WinteruitzJ. Montre
qu'il est encore possible de résoudre à l'aide des Védas maint problème de
la mythologie des peuples indogermaniques : le chien aux quatre yeux, le
cerbère à deux têtes s'expliquent par les deux chiens de Yama. ^ F. W.
Stegemann, De sculi Herculis Hesiodei poêla Homeri carmiiium imilalore 35
[Kiinnethj. Des exagérations parfois, f IIadaczek, Der Ohrschmuck der
Griechen u. Etrusker [G. Karo]. Sujet difficile traité avec soin. % Satiren des
Horaz im Versmass des Dichters libers, v. E. Vogt u. Fr. van IIoffs, 2^ éd.
[J. GeffckenJ. Trad. terne et monotone. ^^ 17 jn. E. Horneffer, Platon
gegen Sokrates [E. Richter]. Démonstration sagace, sans parti pris et qui a 40
un haut degré de vraisemblance. ^ A. G. Clark, The Vêtus Cluniacensis of
Poggio, [Zielinski]. De la plus haute importance pour les discours de Cicéron
(p. Roscio, Glueutio, Murena, Cselio). ^ E. Petersen, Comilium Roitra.
Grab des Romulus [0. Richter]. Les fantaisies dans le domaine de la topo-
graphie sont dangereuses. ^ J. Ilberg, Aus Galcns Praxis [H. Diels]. Inté- 4»
ressaut. ^^ 24 jn. M. Devrient, Das Kind auf der antiken Biihne [Bethe].
Après la diss. de G. Ileym il ne restait pas grand'chose de nouveau à dire.
^•| 16'jlt. The characters of Theophraslus éd. by J. M. EdmondS and Austen
[Diels]. Sans caractère scientifique. ^ M. Tullii Ciceronis Opéra De oratore,
Liber \. Ed. crit. et expl. par E. Gourbaud [Zielinski]. Les conjectures 50
d'Havet méritent d'être recommandées au point de vue de la méthode;
commentaire clair et judicieux. ^ J. von Negelein, Das Pferd im ariichen
Alterium (SchraderJ. Bon en dépit de taches qui ne font pas tort à la valeur
44 1905. — ALLEMAGNE.
du livre, f Th. Mommsbn, Gesammelte Schriften. 1. Jurislische Sch-iften. T. 1
(pi.) [Kipp]. C'est une joie pour les juristes et les historiens de trouver
rassemblés sous une forme parfaite et répondant à l'état actuel de la science
dos travaux impérissables. Le travail de i;éditeur Kûblbr est de haute
5 valeur. ^ P. Vegeli Renali Digestorum arlis mulomedicinae libri éd. E. LOM-
MATZSCH [J. Ilberg). Éloges de cette éd. qui groupe les mss. et sait en tirer
un bon parti, elle apporte en outre une précieuse contribution à la fixation
du latin vulgaire. 1!t 8 jlt. Ahlbbrg, Studia de accenlu lalino [Shw.yzer|.
Rien d'essentiellement neuf, t^ 15 jlt. W. Sghulze, Zur Geschichie latein.
10 Eigennamen <v. R. d. R., 29,3, 7> [F. Solmsen]. Résultats de nature diverse,
le bon domine néanmoins; œuvre de nature durable. S. a eu le grand
mérite de renverser les digues artificielles qui séparaient l'étrusque des
antres dialectes italiques, f^ 22 jlt. Archiv f. Religionswissenschafl. T. VII
[Ed. Lehmann|. Annonce élogieuse <Pour l'analyse, v. R. d. R., 29, 7, 45>.
16 ^ Galeni de temperamentis libri 3. Rec. G. Hblmrbich [J. Ilberg[. Peut être
regardé comme la I'» récension, car l'Aldine reposait sur un ms. de la
classe inférieure. ^ Zum dllesten Strafreclil der Kullnrvôlker. Fragen zur
Rechtsvergleichung gestellt v. T. Mommsbn fKohlerJ <mentionné pour les
solides contributions dues à Freudenthal et à Wilamowitz sur le
20 droit grec et à Hitzig sur le droit romain>. tl 29 JH- Kapff, Der Ge-
brnuch des Oplativus bei Diodorus Siculus [Fr. Vogel). Diss. circonspecte qui
fait tout honneur à l'auteur. ^ M. Sghermann, Der ersle punische Krieg
im Lichle der Livianischen Tradition [F. Miinzer] . De l'application,
mais ne fait guère avancer la science. ^^ 5 août. I. S. Eiïrem, Die Phaia-
25 kenepiiode in der Odyssée. — 2: Ernest ASSMANN, Das Floss der Odyssée
[A. Gercke]. 1. Fait preuve d'un don d'observation pénétrante, mais n'est
pas exempt de préjugés. Donne souvent à penser. — 2. Tout en admirant
la technique de la construction d'A., le critique ne croit pas à la réalité de
l'objet décrit par le poète, ff 12 août. 1. N. Wecklein, Studien zvr IHas. —
30 2. E. SaGCHI, Brevi appunti suUa formasione dei poemi omerici [Mutzbaucr]. 1 .
Excellente contribution à la solution de la question homérique. — 2. S. n'a
pas réussi à orienter sur l'état actuel de la question, ^f 19 août. H. Nohl,
Sokrutes u. die Eihik [Dyroff]. Écrit dans l'esprit et souvent dans la langue
de Dilthey, est plutôt un programme qu'une exposition, f Albii Tibulli
35 carmina. Accedunt Sulpiciœ elegidia. Éd. G. Némethy (Skutsch). Des désil-
lusions : pas un mot de la composition, de l'imitation des modèles grecs
etc. ^ L. Wengbr, Rom. u. antike Rechtsgeschickte [Rabell. Appel qui mérite
d'être entendu. ^ SkovGAARD, ApoUon-GavIgruppen fra Zeustemplet i Olympia
(pi.) [Winnefeld]. Essai de reconstruction neuf qui mérite l'attention. H
40 26 août. E. GOLLOB, Veneichnis der griech. Handschriflm in Oeslerreich aus-
serhalb Wiens |0. v. Gebhardt]. Du soin, toutefois la disposition laisse à
désirer pour la clarté. î 1. Psighari, Zwri xt àYàTiri wTYjtxovaÇtâ. — In.,
Essai de grammaire historique sur le changement de "k en p devant consonne en
grec ancien, médiéval et moderne. — 3. Pallis, 'H'iXtâSa neTaçpaiiJiévT).
45 — 4. KanT, KpiTtxïi; Toû àô(i).ou Xo^tanoû (lépo; TTpwTO • ixexâcppaTixat
MapxéTY) xal 'A. nâxx.Y) [Thumb]. 1. 3. 4. Montrent que le peuple grec, s'il
témoigne de l'esprit de suite nécessaire, possédera dans un avenir prochain
une langue écrite vraiment moderne et égale à celle des autres peuples de
l'Europe. — 2. Des réserves : le critique pense que l'étude exhaustive d'un
60 dialecte séparé assez éloigné de la langue commune eût été préférable.
%^ 2 sept. Harvard Studies in Clussical Phiiology, vol. 15 [R- Holm]. Analyse
<v. R. des R. 29, 143, 26>. Le travail de Baker <Ibid., 144, 5> prête à un
certain nombre de critiques ; utile néanmoins. 1 1 E. H. Bbrqbr, Myihische
DEUTSCHE LITERATURZEITUNG. 45
Kosmographie der Griechen (Ausfùhrl. Lexikon der griech. u. r6ra. Mythologie
hgb. V. RoscHER. Suppl.) [Radermacher]. Paraît inachevé tant pour le fond
que pour la forme. Témoigne toutefois d'une grande érudition et d'un juge-
ment sain. H A. J. Evans, The Palace of Knossos [Winuefeld], Très satisfai-
sant bien que l'intérêt de curiosité soit moindre que dans les années précé- b
dentés. ^^ 9 sept. Florilegium pairisticiim. Fasc. 3. Monumenta minora saeculi
secundi dig. vert. adn. Gerh. Rauschen [Funk]. Recension faite avec soin,
commentaire expi. qui donne tout l'essentiel. HO. Immisgh, Die innere h'niwick-
lung des griech. Epos [Rômerj. Éloges. %^ 23 sept. Ad. Erman, Die dgyptische
Religion (pi.) [H. 0. Langej. Haute valeur. % Apulei Madaurensis pro se de magia 10
liber [Apologia). Rec. Rud. Uelm [SinkoJ. Satisfait à presque toutes les
exigences de la critique actuelle ; on y reconnaît la circonspection d'un élève
de Vahlen. ^ E. ^iEYER, AegypUsche Chronologie (pi.) [Mahler]. Valeur durable.
H E. GUQ, Les institulions juridiques des Romains. I. L'ancien droit, 2* éd.
[Kipp]. Éd. consciencieusement revue et mise au courant. Hi[ 30 sept. Codex 15
Waldeccensis (D^ Paul) hrsg v. V. SCHULTZE (pi.) [0. v. GebhardtJ. Deux
feuilles de parchemin du /j^ s. contenant un fgment des Éphésiens en grec
et en latin, sans valeur pour la critique. % T. Nageli, Der WorUchatz des
Apostels PaïUus jC. R. Gregory]. Riche contenu, f H. G. Nutting, Sludies
in the si-clause 2 P. [Gl. Lindslcog]. La valeur de cette étude est principale- 20
ment dans la collection très complète des exemples. ^ F. Kennbr, Rôm.
Funde in Wien 1901-1903 (pi.). [KeuneJ. Contribution très instructive à
l'histoire du cantonnement romain de Vienne, de son cimetière et de la
ville civile. %% 7oct. Augnslins Enchiridion hrsg v. O. SCHEEL [EngelbrechtJ.
Utile pour les théologiens, t Kakridis, Barbara Plautina [Niemeyer]. Pas 26
de résultat satisfaisant. % A. Janke, auÇ Alexanders des Grossen Pfaden (pi.)
[B. Niese]. S'impose à l'attention des historiens. %\ 14 oct. Der syntaktische
Gebrauch des Genelivs in den Krelischen Dialeklinschriften (F. Solmsenj. Se
lit avec plaisir, bien que dépourvu de points de vue nouveaux, et fait
preuve de soin, de connaissance approfondie des dialectes et d'un jugement 30
sain. \ Papyrus grecs et démoliques pp. T. Reinagh avec le concours de W.
Spiegelberg et S. de Ricci (pi.) [v. Bissing]. Belle publication qui mérite
la reconnaissance. ^ G. Lampakis, Mémoire sur les antiquités chrétiennes de la
Grèce (pi.) [J. Sauerj. Louables eCforts pour réveiller l'intérêt du public pour
des études délaissées; bien que le texte et les planches prêtent à la cri- 35
tique, tï 21 oct. Canli popolari greci tradotti da N. Tommasbo [A. Thumb].
Remplit bien son but. ^ E. KrûGER, Die Limesanlagen imnôrdlichen England
(pi.) (A. v. Premerstein]. Rendra de bons services. f\ 28 oct. Mélanges Paul
Frédéricq [Des MarezJ. < Mentionné à cause des art. suivants : Aiph.
WiLLEMS, Qu'est-ce que la Monodie critique? — J. BiDBZ, Bérose et la grande 40
(tJinée. — L. Parmentier, Note sur deux mss. d'Eulhymios Zigabenos conservés à
la bibliothèque de Patmos. — E. Boisacq, Sur le traitement du sigma inler-
vocalique en Laconien. — Gh. BONNY, Horatiana. — P. THOMAS, Notes sur
Lucain, Suétone et le Querolus. — L. Prbudhomme, Notes sur Suétone. — J. P.
Waltzing, a propos d^un monument romain d'Arlon (pi.). — Fr. GUMONT, 45
Pourquoi le Latin fut la seule langue liturgique de l'Occident? ^ Courte ana-
lyse, t P- FOUCART, 1) Les grands mystères d'Eleusis; —2) Le culte de Dionysos
en Aitique [Maass]. F. y fait preuve de sa maîtrise épigraphique accou-
tumée. U F. Stahelin, Der Antisemitismus des Allertums [A. Bertholet]. Fait
preuve de connaissance approfondie du sujet et de méthode; à recom- 50
mander chaudement. ^^ 4 nov. Demosihenïs Orationes recog. S. H. Butcher
[Keil]. Il n'y a à approuver que la tendance conservatrice. H. dans la
haute et la basse critique na pas apporté le discernement nécessaire.
46 1905. — ALLEMAGNE.
tf 11 nov. Die Kullur der Gegenwart hgb. V. P. HiNNEBERG, I, 8 :
U. V. WlLAMOWiTZ-MOELLENDORFF, Die griech. Lileratur des Alterlums. —
KrumbaGHER, Die griech. Literatur des MiUelallers. — J. WaCKERNagel, Die
griech. Sm'ache. — F. I.EO, Die rôm. Literatur. — E. NORDEN, Die latein.
5 Literatur im tiebergang vom Altertum zum Miltetalter. — F. Skutsgh, Die
iatein. Sprache [P. Wendland]. Grands éloges pour chacun des travaux ;
puissent les autres parties de cet ouvrage d'ensemble approcher de la hau-
teur de ce volume et atteindre le but qu'il semble s'être proposé, tlf 18 nov.
Reinh. Sghutze, Juvenalis ethicus [L. Friediander]. Voir dans les satires de
10 J. des diatribes de philosophie populaire paraît au critique un point de vue
contestable, tout en admettant l'existence d'un terrain commun aux
rhéteurs et aux moralistes. If J. P. Mahaffy John Pentland; The progress
of Hellenism in Alexanders empire [v. Bissing]. Des aperçus ingénieux et
suggestifs, assez singuliers parfois, à l'usage du grand public, f C. Jouet,
16 Les plantes dans l'antiquité et au moyen âge. 1. (Les plantes dans TOrienl
classique. 2. L'Iran et l'Inde) [J. Jolly]. Suggestif, mérite de nombreux
lecteurs, ff 25 nov. X. Gharitonidis, Ilotxt'Xa ^ilolo-^iv-k. 1 [Kreischmer|.
Une fouie d'observations utiles de philulogie et de grammaire exposées
avec prolixité. Ton de polémique déplaisant, bien que justifié en qqe sorte
20 à l'égard de Bernardakis. ^ A. Ernout, Le parler de Préneste d'après les
inscr. [F. Soimsen]. Plein de promesses, témoigne d'un bon enseignement
philologique, de compétence et de circonspection et mérite pleine considé-
ration. \% 2 déc. A. Harnack, Militia Christi. Die christliche Religion u. der
Soldatenstand in den erslen drei Jahrh. [P. Koetschau]. Fait preuve pour le
26 fond et pour la forme de sa maîtrise accoutumée. ^ A. G. Clark, The l^etus
Chiniacensis o/'Popgio <cf supra 17jn.> [F. Léo]. Se distingue par l'abondance
des matériaux, la haute valeur des recherches et Pimportance des résultats
pour la critique du texte de Cicéron. % F. Matthias, Ueber die Wohnsiize u. den
N amen der Kimbern [R. MuchJ. Résultats acceptables en général, ff 9 déc. Herm.
30 Sghreiber, Sc/iopoi/iaucrs Urteile Viber ArisioteleslV o\ke\i]. Repose sur une étude
faite avec soin, et a raison le plus souvent dans la critique qu'il exerce sur les
jugements de S. concernant Aristote. 1[ Krumbacher, Eine neue Handschrift
des Digenis Akritas [BiirchnerJ. Excellent, ij^ 16 déc. 1. E. Romagnoli,
Origine ed elementi délia eommedia d'Aristofane. — 2. Id., Una farsa ellenislica.
35 — 3. lu., Aristofane, Le Tesmoforiazuse. — 4. a. von SaliS, De Uoviensium
ludorum in Comoedia attica vesligii.'i, — 5. E. Hauler, Die in Ciceros Galliaiia
erwdhnten convivia poetarum ac philosophorum u. ihr Verfasser [ReichJ. 1. 2.
Font preuve d'une connaissance approfondie de littérature générale, d'une
fine intelligence poétique et d'intuition générale. — 3. Témoigne d'un talent
W poétique comme il convient à un bon philologue. — 4. La diss. de S. est
celle d'un jeune savant bien informé, doué d'un jugement sain et personnel.
— 5. Diss. qui révèle le philologue consciencieux dans tous les détails et
le parfait connaisseur du mime. H M. Annaei Lucani De bello civili libri X G-
Stanharti aliorumqne copiis usus it. ed. C. llosius [Maniiius]. 2* éd.
46 améliorée où les qualités de la 1" se retrouvent à un degré plus éminent.
^ Fritz Gbykr, Topographie u. Geschichte der Insel Euboia l ; Bis z<ira pelo-
ponnesischen Kriege [OberhummerJ. Gritique des sources soignée et bonne
connaissance de la littérature épigraphique et archéologique. \'i 23 déc
Sloicurum velerum fragmenta coll. J. von Arnim. 1. Zeno et Zenonis discipuli
BO [A. DyroffJ. N'atteint p;is l'idéal dont Usener a donné le modèle dans ses
Epicurea. La tâche était plus difficile d'ailleurs et le travail n'est pas moins
très solide. ^ T. Frank, Attraction ofmood in carly Latin [E. Thomas]. Sagace
et circonspect ; il est regrettable que F. n'ait pu consulter la jolie esquisse
GÔTTINGISCHE GELEHRTE ANZEIGEN. 47
de Fr. Antoine, ' L'attraction modale en Latin ' dans les Mélanges Boissier.
f IL WiNGKLEU, Auszug aus der vorderasialischen Geschichte [Wiedemann].
Utile, bien qu'il manque un aperçu sur les sources modernes. ^ f H. Usbner,
Ueber vergleickende Sillen- u. Rechtsgfschichte [J. Kohier]. Très satisfaisant.
<Mentionné à cause du rapprochement que fait U. des associations de 5
jeunes gens à Athènes et à Rome avec des institutions similaires en Alle-
magne.> H. LEBÈGtJE.
Deutsche Rundschau 1905. Janv. P. HhySE, Mylhen und Mysterien.
Très intéressant, f A. Hemmb, Das latein. Sprachmaterial im Wortschalz
der deiUschen, franzôsischen und englischen Sprachen. Etude sérieuse etappro. 10
foiidie; sera très utile, et apprendra beaucoup de choses qu'il est bon de
savoir. ^ J. Geffckbn, Ans der We^^dezeit des Christenlums. Traite des origines
du Christianisme, destiné au grand public, a une réelle valeur, f^ Fév.
Les fouilles récentes au Forum romanum [F. v. Oppeln-Bronikowsky].
Résultat actuel de ces fouilles; coup d'oeil général destiné au grand pu- »5
blic. tf Mars. Le sol et la merde la Grèce [A. Philippson]. L'influence que
le milieu a exercée sur le développement historique de la Grèce. ^^ Avril.
Sur l'art grec [A. FurtwanglerJ. Son influence à travers l'histoire. ^ W.
GbiGER u. E. Kuhn, Grundriss der iranisckeii Philologie [H. OiienbergJ. Se
divise en deux parties : l» Les langues iraniennes. 2» Littérature, histoire 20
et religion iraniennes. Qqs lacunes, mais a droit à toute notre reconnais-
sance. ^ A. JeremiaS, Monolheistische Strômungen innerkalb der babylonischen
Siudien. Des réserves à faire ne diminuent en rien la grande valeur de ce
rapport, tu Juin. Les Penseurs de la Grèce [K. Joël]. A propos du livre de
Gomperz dans lequel J. voit un témoignage du néo-humanisme moderne 26
et dont le grand succès prouve la haute valeur; il répond à un besoin et
peut être considéré comme un symptôme significatif de la renaissance mo-
derne, tu Juil- -A^d. Ilarnack [Kappslein]. A propos du livre de Harnack, Die
Mission und Ausbreitung des Christenlums in den erslen drei Jahrh. retrace ses
travaux, son activité et son influence, t Les commencements de la forma- 30
tion politique de la Babylonie [A. Ungnad]. Essaie d'après les textes histo-
riques antérieurs à la fondation d'un gouvernement babylonien centralisé
par Hammourabi [vers 2250) de tracer un tableau de la civilisation de ces
temps reculés, ft Août. Petra [Ad. Michaelis]. Cherche, d'après des ou-
vrages récents, à faire revivre cette capitale du royaume si puissant de la 36
tribu des Nabatéeiis, dt retrace son histoire d'après les ruines qui en sont
restées, t A. JbremiaS, Babylonisches in Neuen Testament. Vivement recom-
mandé, t IL V. HiLPREGHT, Die Ausgrabungen in Assyrien und Babylonien.
Tire une grande partie de sa valeur du fait que l'auteur parle de ce qu'il a
vu. tu Sept. Thera [F. v. Duhn]. A propos du livre de Hiller von Gabr- 40
TRINGEN, Thera, Untersuchungen, Vermessungen u. Ausgrabungen, qu'il résume
rapidement et dont il fait le plus grand éloge. % Le christianisme primitif
au point de vue historique [J. Kastan]. Signale à l'attentiou sérieuse du
monte savant les deux livres de v. Soden, Urchristl. Literaturgeschichte (Die
Scliriften der N. Test.) et Die wichtigslen Fragen im Leben Jesu dont il déve- 45
loppe et examine les idées principales et les conclusions. ttNov.O.PFLBiDERER,
Die Enislehung des Christentums. Très remarquable, tt Dec. Les repas chez
les anciens [0. BirkJ. Montre d'après les auteurs anciens et les documents
historiques ce qu'on mangeait aux repas dans l'antiquité et comment on
prenait les repas, t Theod. Mommsen, Reden und Aufsdizen [E. Schmidt]. 60
Grands éloges. R. H. S.
Gôttingische gelehrte Anzeigen 167* année. Jr. Ad. HarnaGK, Ge-
sckichteder altchristlichen Littevatuv. P. 2. T. 2 : Die Chronologie der Litteratu!r
48 1905. — ALLEMAGNE.
von Irenâus bis Eusebius fKrûgerJ. Aucun ouvrage aussi instructif n'existe
sur le sujet. Discussion détaillée de points de controverse (.")2 p.) < v. R.
d. R. 24, 37, 23 > ^ mars. W. Widmann, Die Echtheit der Mabnrede Justins d.
M. an die Heiden [Bonwetsch]. Plaidoyer habile en faveur de l'authenticité,
5 mais qui ne convainc pas le critique. 1 C. Valei^ii Flacci. . . Argonauticon libri 8.
Recogn. GiARRATANO |LeoJ. De l'application ; G. a le mérite d'avoir établi
d'une façon claire et convaincante la tradition manuscrite; mais il n'a pas
su en profiter pour la critique du texte, laquelle laisse à désirer. ^ W.
Cbonebt, Memoria Graeca Herculanensis, cum titulorum, Aegypti papyrorum,
10 codicum denique testimoniis comparata [P. Wendland]. Indispensable à
quiconque s'occupe de questions d'orthographe ou de grammaire, mais les
conséquences que tire G. pour la constitution du texte ne doivent être
acceptées qu'avec grande réserve. ^ G. Wissowa, Religion u. KuUur der
Romer (Iwanv. Millier Hdb. T. 5, sect. 4) [W. KroU]. Fait particulièrement
15 honneur à cette collection, ^f Jn. H. Waitz, Die Pseudoklementinen, Homilien
u. Rekogniiionen [BoussetJ. Fait avancer notablement la question, ft Jlt-
Procli Diadochi in Plalonis Timaeum commenlarta éd. E. DiEHL, 2 T. [K.
PraechterJ. Excellente éd. qui mérite tout éloge bien que sur maint point de
la critique du texte on puisse différer d'opinion. Art. étendu et critique
20 (31 p.). tt août. Paul Natorp, Platons Ideenlehre, eine Enfiihrung in den
Idealismus [Goedeckemeyer]. Le résultat de cette étude qui est, si l'on veut,
une introduction à l'idéalisme, mais non un exposé de la théorie des idées
de Platon, n'est pas satisfaisant. Long art. théorique (25 p.). %^ Sept. Clemens
Alexandrinus, T. 1. Protrepticus u. Paedagogus hrsg. v. 0. Stahlin [Klos-
25 termann]. Est un modèle de critique. A peine est-il resté deux douzaines
de passages qui n'aient pas été corrigés. Additions et contributions critiques
de K. (6 p.). ^ Rritzensthin, Poimandres. Studien zur griecb.-âjrypt. und
friihchrisll. Literatur [BoussetJ. Instructif, bien qu'il soulève souvent la
contradiction. Art. détaillé et critique (20 p.). ^ Papyrus grecs et démotiques
30 recueillis en Egypte et publiés par Th. Rbinagh avec le concours de W.
SpiKGELBiiRG et de S. DE RiCGi (pi.) [v. Wilamowitz-Moellendorff|. Nous
avons si peu de poésie hellénistique, surtout dans le genre populaire, qu'il
faut avoir toute reconnaissance pour le hasard et pour l'éditeur. Qqs recti-
lications de lecture. H^Oct. I.Th. Speght, Geschichle der eh'-maligen Univer-
35 sitàl Dillingen (1549-18U4) (pi.). — 2. Die Malrikel der Vniversilàt Roslock^
Michaelis 161)4 bis Oslern 1789. Anhang : Die Malrikel der Universitàt BUlzow
Michaelis 1760 bis Ostern 1789 hrsg v. f A. Hof.mbister. — 3. W. Erman
et E. HORN, Bibliographie der detilschen Universiidlen. Systematisch geord-
netes Verzeichnis der bis Ende 1899 gedruokten Biicher u. Aufsatze iiber
40 das deutsche Universitaiswesen [v. Ebengreuth]. 1. S. a puisé à de bonnes
sources,' mais son jugement manque d'impartialité. — 2. Même soin que
dans les tomes précédents. —3. Éloges. Nombreuses additions bibliogra-
phiques, ^f Nov. II. van Uerwerdkn, Appendix lexici graeci siipplelorii et
dialeclici editi Lugd. Bat. a. 1902 |F. Blass]. A beaucoup gagné tant pnr les
45 additions que parles rectifications. %^ Dec. Die Erzàhlungen ûher die H Mar-
lyrer von Amorio^i u. ihre Liturgie hrsg. v. f VaSILJEVSKU u. P. NlKITiN
(Mém. Ac. S. Fetersbourg) (pi.) (Krumbacherj. Une des productious les
plus remarquables de la littérature hagiographique parues dans les dernières
années. A cette occasion K. donne une éd. critique du fragment d'un
50 hymne sur les 42 martyrs d'Amorion contenu dans le ms. de Patmos 212
avec les variantes du ms. de Turin B. IV. 34 et celles de l'éd. de Nikitin. î
F. StBPKENS, Laleiu. Paléographie. lOOTafelnin Lichtdruck.Fasc. 1 et 2 [K-
Brandi). Très apprécié pour l'enseignement de la paléographie, malgré les
HERMES. 49
vives critiques dont il a été l'objet et la médiocrité de la reproduction artis-
tique, f B. W. SwiTALSKi, Des Chalcidius Kommentar zii Platos Timaeus
(Goedeckeraeyer]. La source primaire est vraisemblablement le commentaire
de Timée par Posidonius, résultat obtenu par un examen judicieux des
possibilités. Henri Lebèguk. 5
Hermès, tome XL. Hf N- 1. L'interversion de feuillets dans le quatrième
livre des lettres à Atticus [W. Sternkopf]. La transposition proposée par
Momrasen, Zeitschrift fiir die Altertumswiss., III (1845), 779, est la meilleure
solution et la seule exacte des difficultés que présente l'ordre de ces lettres.
Elle s'explique matériellement par le fait que les feuillets intérieurs d'un lo
quaternion (4-3), séparés du reste, ont été replacés à la suite de ce cahier,
de manière à présenter l'ordre 1, 2, 3, 6, 7, 8, 4, 5. Les seules modifications
à apporter au tableau de Mommsen sont les suivantes : cociace, après nunc,
doit être supprimé, et placé devant dictaturam; la lin de la lettre 17 est :
ferendum est, non pas: nihil reperio ; le commencement de la lettre 18 t5
n'est plus: nunc ut opinionem, mais : quaeris ego me. Lambin et Du Boys
ont essayé par conjecture de rétablir l'ordre primitif et n'ont fait qu'em-
brouiller. La correction apportée à l'ordre de Mommsen par Ilolzapfel,
Hermès, XXV (1890), 632 <R. d. r., XV, 46, 49> est à écarter. Il n'y a à
supposer ni d'autres perturbations ni une lacune. Etude critique et chro- 20
nologique des lettres en question 14-19. % Atticus historien [F. Miinzer]. Le
Liber annalis peut être caractérisé beaucoup mieux par les indications de
Cicéron dans le Brutus que par celles de Cornélius Népos ; voy. Brutus,
60,61,72,73 et Léo, Plautinische Forsch., 57. Cet ouvrage chronologique
comprenait les données suivantes : l» l'indication des années d'après la 25
fondation de Rome placée en 753 av. J.-C (ère varronienne), probablement
indiquées par un chiffre au moins de dix en dix ; 2» les noms complets des
consuls, avec la filiation des plus illustres (Nep., Att., 18, 2); 3° les événe-
ments contemporains les plus importants de l'histoire grecque; oa peut
comparer à cet égard l'enrichissement et la précision de l'histoire de l'élo- 30
quence grecque, Brutus, 26-37 et 39-49, avec De op., II, 92-95 ; (lire Brut. 28:
ut ex Attici (non: Atticis) monumentis potest perspici) ; tandis que Lael.
42, Cic. répète sur la mort de Goriolan la version du suicide rejetée par
Atticus, il lui emprunte cependant son synchronisme avec Thémislocle ;
4» les événements de l'histoire intérieure ou extérieure de Rome, lois, 35
guerres, batailles; tandis que les interlocuteurs du De or. ne datent pas
leurs récits, le vieux Gaton du De sen., qui n'a pas de raison d'être plus
précis, est plein de souvenirs historiques, de noms et de chiffres exacts,
non seulement pour le temps de sa longue vie, mais pour des temps fort
éloignés ; il n'est pas toujours sûr, quand Cic. essaie de broder sur les don- 40
nées sèches du liber annalis : De sen. 10. doit être corrigé par C. Nep.,
Gat., 1, 2: de la comparaison du De sen. avec T. Live et Plutarque, il
résulte qu'Atticus, base de Cicéron, suivait souvent les annalistes récents,
à tendance morale et patriotique, et s'écartait des sources sûres et anciennes,
Gaton et Polybe. — Atticus a commencé sa carrière d'historien par l'his- 45
toire des familles : Gornelli, Aemillii, Fabii ; puis il a écrit le liber annalis,
dédié à Cicéron, auquel Cicéron répond en dédiant le De sen. à Atticus ; il
revient enfin à l'histoire des familles pour répondre aux sollicitations des
lunii et des Marcelli. ^ Les Castores dieux protecteurs de la cavalerie
romaine [W. Ilelbig]. Le fait que ces dieux grecs ont été les protecteurs 50
des chevaliers conduit à croire que toute l'organisation de la cavalerie
romaine est venue de Grèce, par Tusculum, dont la cavalerie servit de
modèle à Rome. Comme en Grèce, ils furent les patrons d'abord des hoplites
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 4
5U 1905. — ALLEMAGNE.
montés, puis, depuis la On du \y s. av. J.-C, de la cavalerie proprement
dite. L'origine de l'equitatus romanus remonte au temps de Rome aux
quatre régions, au vii' s. Les Castores eurent d'abord sur le forum un
autel, un bois ou un fanum, puis plus tard un temple somptueux. Les
!j Romains empruntèrent, à la même date et de la même manière, le culte
d'Hercules inuiclus auquel était lié l'Ara maxima; mais Tibur fut l'inter-
médiaire. Le service des Castores incombait aux tribuni celerum, qui leur
offraient le sacrifice du 15 juillet. ^ Notes de lecture <voy. R. d. r., XXV IL 53,
12> [Ij. von Wilamowitz-Moellendorff). 92. I^e Bouclier d'Hésiode est le type
10 d'un ouvrage entièrement gâté par les dittographies. Les mss. remontent
tous à un seul exemplaire, sans séparation de mots, oîi un grammairien
du m* siècle avait réuni et commenté les trois œuvres d'Hésiode. Nom-
breuses corrections. Origine du complexus qui porte actuellement le nom
d'Hésiode. 93. Citation de Sappho, dans Demetrius, Ttspl £p|xr,v£(aç, 1/j2 ; dans
15 scol. de Pind., Pyth., 5, 1 (fr. 81). 94. Alcée dans les scolies de 4>. 95.
Alcman dans divers grammairiens. 96. Ancien stoïcien dans Plut., sur l'E,
39''i B. 97. Simonide dans les scolies de Pindare dans l'Ambrosianus. 98.
Citations de Pindare dans Théodore Vlétochita. 99. Péan dans Plut., De
primo frigido, 17, p. 952. 100. Citation de poète dans Moeris. 101. Eschyle
2U dans Strabon 'fr. 403). 102. Le Rhésus d'Euripide. 103. L'ariette parodique
des Grenouilles. 104. Aristoph., II, 1188 Mein. 105. Gallimaque, Hymnes, 6,
71. 106. Théocrite. 24, 61. Rapports de Théocrite avec Aratus. 107. Sur la
mort de Dion, 95 suiv. 108. Dioscoride, Ânth. pal., VII, 162. 109. Hérodote,
II, 145. 110. Thuc, IIL 12. 111. Platon, Gratyle, 412 B. 112. Xénoph., Sur la
25 cavalerie. 113. Hypéride, fr. 182 Bl. 114. Eschine, lettre 9. 115. Piutarque, De
profect. in uirtute, 7. 116. Le nom de ville llpàdo; dans Strabon. Corrections
à l'Erotikos de Piutarque. *^% Mélanges. Bacchylide |J. WackernagelJ. 5,
142, lire : èÇa udatra. ^ Chrysippeum [B. Keil). Chrysippe est l'auteur du papyrus
HercuL 1020 <H. d. r. XV, 46, 1> : cette hypothèse d'Arnim devient une
30 certitude par le fait d'une citation sous le nom de Chrysippe dans Isidore
de Péluse à Ophélios, V. 538 ; P. G., LXXVIII, 1637. *i Narration versifiée
sur une ostrakon de Thèbes [F. Leoj. B. C. IL, XX VIII, 201 : texte expliqué
et corrigé. Le fragment est très incomplet.
N» 2. Notes de lecture fU. von Wilawowitz-Moellendorff). 117-118. Sur la
35 composition et la suite dans quelques œuvres morales de Piutarque. 119.
Les lettres de paysans 13-17 d'Elien. 120. Notes sur Callislrate, à propos de
la nouvelle édition de Schenkl et Reisch. 121. Sur une inscription d'Erétrie,
relative à un concours de musique aux Artémisia, publiée par Papabasiliu
dans T'EçYiix. àp/., 1902, 98. Elle mentionne des Trapwiôoî. Cf. Polémon dans
40 Athénée, XV, 698. 122. Noms d'esclaves dans I. G. XII, 1302 et la jeune
épopée; noms dans lesquels le premier élément est xXsrjffi — de /.AeFetv. \
Contributions à l'histoire du texte de Suétone <voy. R. d. r., XXVI, 48, 23
et XXVII, 55, 10> [M. IhmJ. 4. Les mss. décisifs. M(emmiauus), V(aticanus),
G(udianus) forment une première classe, dont G est déjà interpolé. Des
« autres mss., tous interpolés, entrent en considération LPSlIQR, qui remon-
tent à deux archétypes, LPST à X, HQR à Y. L, auquel est apparenté P, est
le meilleur représentant de X ; dans Y, H et Q forment un groupe s'oppo-
sant à RII2, et II est le plus mauvais témoin de Y. Le ms., Û, d'où tous les
autres sont dérivés, en deux volumes, était à Fulda, où il tomba sous les
soyeux d'Eginhard et lui suggéra l'idée de sa vie de Charlemagne. Loup de
Ferriéres, admirateur d'Eginhard et de son œuvre, lit venir une copie du
ms. de Fulda, qui garda l'empreinte de l'origine insulaire. A cet exemplaire
frau(;ai8 remontent, plus ou moins directement, tous les mss. conservés,
HERMES. 51
y compris les extraits de Loup et Ileiric d'Auxerre. Le Memmianus fut
copié à Tours. (D'après Traube, Neues Archiv, XXVII, 266). C'est en France
aussi qu'ont été élaborées les corrections qui ont altéré Si et créé X et Y.
La méthode consiste à contrôler X par Y, Y par X, les deux séries par les
anciens ms., puis par M, et enfin par l'usage grammatical de Suétone, s
Preud'liomme attache trop d'importance à Y. Par l'orthographe, M est en
général supérieur. Observations sur des passages isolés, t Les Métamor-
phoses d'Ovide ont-elles eu une double rédaction [IL Magnus] ? La question
se pose pour I, 544 suiv, ; VI, 280-1 ; VIII, 284-5 ; 59o-6 ; 651-2 ; 691-2 ; XI,
56-7; XII, 189-190. En aucun cas l'hypothèse d'une double rédaction ne sou- lo
tient un examen attentif, fait au point de vue de la langue et des habitudes
d'Ovide, ni ne résoud une difficulté. Le texte des Métamorphoses a subi un
assez grand nombre de changements arbitraires, de date et d'origine
diverses. ^ Festi codicis Neapolitani novae lecliones [W. M. LindsayJ. Nom-
breuses rectifications de Grônert pour les parties endommagées. De cet 15
examen, il faut conclure que Gistell-iria de Plante n'avait pas deux noms
(Syro ou Syra n'est pas dans le ms ), que la rédaction fautive de Bacch. 123
n'existait pas dans Festus, que la citation de Festus, p. 229, 2, 20, n'est pas
du Condalium de Plante, que le fr. 8 de la Friuolaria doit être rédigé ainsi :
« ** lune papillae primuluin fraterculabant. — Illud uolui dicere, sororiabant. 20
<Qnid> opus est uerbis * ». ^ Le Ttept àipwv ûSixwv xôTtwv dans la traduction
latine du ms. de Paris 7027 [H. Kiihlewein]. Edition d'après ce ms. du x« s.
Il y a des fragments d'une autre traduction dans Milan Ambr. G. 108 inf.
La traduction peut remonter au v* s. ^ Le traité de Plutarque uEpl eùôujxîai;,
[M. Pohlens]. La source principale est un u7t6(xvyi(Aa que Plutarque a suivi 25
assez fidèlement et qu'il a seulement développé par quelques additions. Cet
écrit reproduisait la doctrine d'Epicure et a été rédigé après 146. Il a exercé sur
Plutarque une profonde influence, comme le prouve son IIapa!J.'j6r)Tix()ç dç
-r,v Y^vatxa tV a-jToO. Comparaison de la doctrine avec celle de Lucrèce, de
Cic. dans les Tusc. et le De fin. Par Plutarque, ces idées ont pénétré dans 30
la prédication chrétienne. % Aristolelica [II. Diels]. 1. Un vieux mot et un
mot nouveau. Dans Mot., A 5, 987* 9, on lit dans les éditions (is-rptcoTEpov ;
mais une variante, citée par Alexandre, porte |xopuxwx£pov, avec le sens de
àjjL'jopw?. L'adj. perdu (xôpy/oç ((Aopu/ô; primitivement) ne s'est conservé que
comme nom propre à Syracuse et en Atliqiie. Un autre exemple d'élimina- 35
tiou analogue est offert par le terme abdéritain Ttayâcro-siv, TiepiTiaXâaaeiv, au
sens de l'attique ■nléy.eu, TteptTcXéxstv ; il faut le rétablir Arist., De caelo, V 4,
303» 7, et Platon. Phédon 82 D. — 2. Une expérience fausse : celle de la bou-
teille de cire, Meteor., p. io8, 27 Stiive. Aristote l'a tirée d'un auteur. ^%
Mélanges. Iloratiana [G. Landgraf]. Sat., II, 6, 59, lire : uertitur, pour; 40
perditur ; cf. Ennius, An., VI, et Virg., En II, 250 etc. — Ib., 1, 9, 13, lire : flcos,
var. mentionnée par Gbarisius; on vendait des fruits sur la voie sacrée,
Var., R. R., L 2, 10 ; Priap., 21, 4 ; Ov., A. A., IL 226. 1[ Sur Charisius [D.
Detlefsen|. Corrections à l'Ars (Keil, I, 53o-56o), d'après le ms. de Vienne
16, écrit à Bobbio vers 700. % Peristera [G. Knaack]. Corrections à Lact. 45
Plac, in Stat. Théb., IV, 226.
t^NoS. Études sur Lygdamus et les élégies de Sulpicia [R. BiirgerJ.
Lygdamus manque de relief dans la pensée et d'unité dans la composition.
Il est maître de la versification et connaît les thèmes de l'élégie, mais il ne
sait pas en tirer un parti poétique. Il est postérieur à Ovide et disciple de 50
Tibulle ; il n'a pas connu les élégies de Sulpicia. Celles-ci ne sont sûre-
ment pas de Tibulle ; elles sont postérieures au ]V<= livre de Properce, par
suite à l'an 15. L'auteur était un maître dans son art. IV, 4 est inspiré par
52 1905. — ALLEMAGNE.
Prop, II, 28 ; IV, 3, par une source grecque, comme le prouve la compa-
raison avec Nonnos. Un caractère distinctif de ces élégies est leur ton
passionné qui les met au-dessus de toutes les conventions sociales (IV, 3,
15, suiv.; Ij, 17-18). ^ Un épyllion perdu de Bion de Siuyrne i'(i. KnaaclvJ.
fi D'après les imitations de son élève, l'auteur de l'épitaphe, les allusions ou
imitations d'Ovide, Valerius Flaccus, Stace, Ausone. L'enlèvement de
Proserpine était placé dans les gorges de l'Etna. ^ Problèmes de l'histoire
du texte de Stace [A. Klotz]. La comparaison du texte du Puteanus avec
Priscien prouve la valeur du ms. de Paris. L'unique diirérence essentielle
10 est 4, 716 que Priscien ne connaît pas. Mais ce vers est le reste d'une tirade
non authentique conservée dans le ms. de Leipzig repert. I, 12 (xi« s.). Ces
vers étaient en marge du Codex Iuliani, ancêtre du Puteanus. Les vers qui
manquent seulement dans P ont été omis par une néglif^ence du scribe du
Codex Iuliani. Ceux qui manquent dans P et dans d'autres mss. pré-
iR sentent des problèmes dont chacun doit être étudié séparément, f Minucius
Félix et Caecilius NatalisfIL Dessau]. Le Caecilius du dialogue est Caecilius
Natalis, qui, en 210 et dans les années suivantes, remplit avec éclat les
fonctions municipales à Cirta (G. I. L., VIII, fi996, 7094-7098). Il a dû se
convertir peu après 212. C'est alors que fut écrit l'Octauius. La concor-
20 dance, de fond plus que de forme, entre Minucius et Tertullien s'explique
par l'utilisation des mêmes sources. Caecilius Natalis est identique au
Natalis, disciple de Théodote de Byzance, évêque schismatique, puis péni-
tent sous Zéphirin (202-217). L'Octauius est sorti d'un cercle * monarchien »,
ce qui explique le peu de relief donné au Christ et le silence sur la doctrine
25 du Logos. ^ L'armée de Sparte et Leuctres |G. BusoltJ. Principalement
contre Kromayer, Beitrage zur alten Geschichte, III (1903), 173 <R. d. r.,
XXVIII, l/i, 25 >. Les indications de Thuc, V, 64, sont particulièrement
importantes pour connaître l'armée Spartiate de 418. L'armée se compose
des Spartiates et des périèques. L'ensemble comprenait 4 500 dans les loques,
30 300 chevaliers, 600 skirites, 400 cavaliers, 1000 Brasidéens et Néodamodes,
en tout 6800 h., dont un tiers de Spartiates authentiques. Après la guerre
du Péloponnèse, le nombre des périèques augmente. Peu à peu survient la
décadence, t Les télralogies d'Antiphon [W. Dittenberger]. Défense des
conclusions de l'Hermès, X.\XI et XXXII <R. d. r., XXI, 40, 41 ; XXIL 38,
35 25> contre les attaques de Lipsius, Sitzungsber. de Leipzig, 1904, 19-2. f Un
ms. d'IIygin à Munich |M. Manitius]. Lat. 13084, tin du ix« s., provenant de
la bibliothèque municipale de Ratisbonne. Il contient la dernière partie. Il
est très étroitement apparenté à D, de sorte que les mss. de la classe C de
Bursian forment trois groupes, l» B P (B dérivé médiatemeut), 2» R; 3° M
40 et l'archétype de D N. %^ Mélanges. Sur les Oiseaux d'Aristophane |C.
Robert]. 181 suiv., lire : oti Se ixoXeÏTai 'v-ca-jOa xal Scép/cTat ciTiav-ra 5ià lo'jxoy-
xa)>eïTai vCv TtéXo;. ^ Secliue [C. Robertj. Sur le vase du cottabe d'Ruphro,
nios, à côté de la joueuse de flûte, et sur une hydrie un peu plus ancienne
SrjxÀîvr, =: i^r,xu)vîvv) ; tïixj),/) (Elien, 3o lettre de paysans, esclave) = vridi =
*B xa|i.(a. C'est peut-être un nom d'hétaïre (Hésychius, aT,xJ>,À«i).
%% N» 4. La composition et le genre littéraire de l'Kpître d'Horace aux
Pisons [E. Norden). Le plan d'Horace n'est pas l'absence de plan. Il com-
prend deux parties et un certain nombre de subdivisions. I. De arte poetica
(1-294). A. De partibus artis poeticae (1-130). 1. De Argumentorum tracta-
50 tione et inuentione 1-41). 2. De dispositione (42-44). 3. De elocutione (45-
130): a. De uerbis singulis ('i5-72) ; b. De uerbis continuatis (= de metris)
(7.3-85) ; c. De uerborum coloribus (86-130). B. De generibus artis poeticae
(131-294). Transitio (131-135). 1. Epos 136-152). 2. Drama (153-294) : Propositio
HERMES. 53
(153-155) ; a. Les eiSy) (156-250) : a. Tragédie et comédie (156-219); p. Drame
satyri((ue (220-250) ; b. S-JYy.ptdtç du drame grec et du drame latin (251-294):
a. Dans la forme (251-274) ; p. Dans les etSri (275-294). II De poeta (29o-476).
Transitio (295-305). Proposilio (306-308). A. De instrumentis poetae (309-332;.
B. De oflicio poelae (333-346). C. De perfecto poeta (347-452) : 1. Nécessité de 5
la perfection (347-407) ; 2. Sa réalisation par une étude sérieuse (408-452). D.
De insano poeta (453-476). La division d'Horace : l'art, le poète, se retrouve
partout dans la littérature didactique : rhétorique, musique, philosophie,
médecine, physiognomique, jurisprudence, gromatique, économie rurale,
art militaire, architecture, orchestique ; elle met la lumière dans le chaos lo
apparent des livres de Pline sur l'histoire de l'art. C'est une tradition. Le
genre littéraire à laquelle elle appartient est proprement « isagogique »,
celui des eto-ayoïYat, institutiones (Quint. ; plus tard, introductio, Boèce,
Augustin). A ce genre appartiennent les Inst. or. de Quint., Albinus (Ps.
Alcinoiis), les opo-. ta-rpt/.ot de Galien et le remaniement très remarquable du ib
Ps. Soranus (Rose, An., II, 243), Frontin (Agrim., I, 64 L.), Golumelle, une
partie du De or. de Gic. et du grand ouvrage de Vitruve. Ces œuvres ont
pour traits communs : 1» mettre à la portée des commençants un exposé des
résultats acquis par la science ; l" une forme accessible, généralement par
demandes et par réponses (qui a passé dans la littérature chrétienne, 20
Ehrard dans Krumbacher, Byz., Litt., p. 65) (cf. A. G., I, 2, 6) : cf. le livr. I
des Instit. et les Collât, de Gassien, les Instituta de Junilius utilises par
Gassiodore (dans Kihn, Theodor von Mopsuestia : très important), le com-
mentaire de Paul diacre sur la règle bénédictine, la grammaire d'Alcuin, etc.;
cf. Ilôr., A. p., 326; 3" un dédicataire avec lequel l'entretien puisse avoir 2S
lieu, souvent le fils dans la littérature latine; cf. Festus, p. 93; on peut
coniparer Viclorius Marcellus et son fils, Géta, dédicataires de Quint., avec
pater et iuuenes pâtre digni*(24). Le mot £î(ra-fWYr, apparaît pour la première
fois en ce sens chez Ghrysippe ; mais la chose est plus ancienne, voy. le
début du Ikpl 'i7t7ttxr,ç de Xén. ; Mém., III, 1-3 ; Platon, Phèdre, 237 B ; etc. 30
Posidonios avait écrit une sîaaywY'"! it^^pî àéHswç qui comprenait la poésie (D.
L., VII, 60). Ghrysippe et Posidonios ont exercé une grande influence sur
Varrou (jui introduit le mot cto-aytovri à Rome et écrit un ouvrage de ce
genre en forme de lettre. Le De petitione consulatus de Q. Gic. est un
deuxième exemple d'une EtcraYwyf, en forme de lettre. Un troisième, l'Epis- 36
tula ad tilium de T. Live sur la rhétorique. L'Épître aux Pisons prend place
dans cette série, f Giceron, Ad familiares, XI, 6 [W. Siernkopf]. Le § 1 est
une lettre distincte et antérieure. Réponse aux objections de Schiche dans
le Jahresbericht de Berlin < R. d. r., XXIX, 60, 42>. \ Une prophétie
égyptienne [U. WilckenJ. Sur le papyrus publié par Wes«ely, Denkschriften «0
de Vienne, XLII, 3, à propos du mémoire de Reitzenstein < R. d. r., XXIX,
71, 1 >. Nouvelle édition améliorée. Les conclusions de R , ne sont justes
qu'eu partie. Nous avons là, sauf une interpolation hellénistique, la tra-
duction d'un récit égyptien. Le rôle d'Aménophis est une fiction. La date
est incertaine. L'hypothèse d'une influence ou d'un emprunt de la prophétie 45
égyptienne chez les Israélites n'est pas exclue par les dates. ^ La cons-
truction des murs par Thémistocle [Ed. Meyer]. Le récit de Thucydide,
malgré quelques exagérations, est exact. Réfutation des objections de E.
von Stern < R. d. r., XXIX, 42, 14 >. t Corrections et remarques sur le
XI» livre de l'Histoire naturelle de Pline [D. Detlefsen]. D'après le Leidensis 50
Lipsii, F. La deuxième main appartient aussi aux meilleures sources du
texte, t L'œuvre d'Hérodote Hôpl xwv ô^éwv xal xpovc'wv voTr,(xâtwv [M. Well-
mann]. Ce traité est postérieur à Philuménos (commencement du 111° s.
54 1905. — ALLEMAGNE.
après J.-C.) et postérieur à Soranus et Archigénès. L'auteur est l'éclectique
Hérofiote (cf. Galien, XI, 432), qui vivait au ii* s. L'étiologie est empruntée
aux àpéffxovTa de Soranus (Aëlius, IX, 50). 1[ Goniectanea <voy. R. d. r.,
XXVIII, :i9, 9 > [F. Léo]. 8. Sur le commencement des Métamorphoses
5 d'Apulée. Une faute fréquente de l'archétype est l'insertion dans le texte
d'une glose, d'une note explicative, d'une correction ou d'une variante. 9.
Sénèque, Suas, prima, début. 10. Sénèque, De clem., 1, 3, 5. 11. Garin.
ep. 373: légitimité du gérondif fruendi ; à la lin : Grudeles Superi, ni me
fortuna iniqua traxisset, inea iam uacuo uacua arma lacèrent. If Le phy-
10 sicien Arrien et Posidonius [W. Gapelle]. D'après Stobée, Ecl. I, p. 226, 235.
246 W. Météorologue vivant dans la première moitié du n« s. av. J.-C.. enire
Eratosthène et Agatharchides. Nombreuses concordances avec le IIspl x(5a[Aou,
risagoga de l'Anonyme II, Sénèque, Pline, Geminus, Lydus et les Placita.
qui s'expliquent par le fait que tous ces auteurs dépendent de Posidonius
16 lequel dans sa Météorologie s'est tenu de très près à Arrien. %^ Mélanges,
L'interprétation du Lâchés [Prince Tronbetzkoy]. Le dialogue n'est pas
dirigé contre le général athénien Nicias, mais contre tm socratique impar-
fait mis sous le nom de Nicias. Il y a eu un « Nicias » littéraire, dialogue
auquel s'oppose le Lâchés. Paul Lejay.
20 Historisches Jahrbuch der Gôrres-Gesellschaft. Vol. 26 !• livr. Pas
d'art, de fond concernant l'antiquité classique sauf dans la 4" livr. * G.
HÔLSGHBR, Die Quellen des Josephus fur die Zeit vom Exil bis sum jiidischen
Krirge [G. W.]. Montre que les liv. il-20 pour autant qu'ils ne provien-
nent pas de traditions pharisaïques, ont pour source Alexandre Polyhistor,
26 Strabon, Nicolas de Damas et une histoire des Ilérode. 1[ D. Tamilia', Acta
Thomae apocryplia. D'après la récensiou de James, Text and Studies V, 1.
^ A. S. Lewis, Acts Mythological of Apoitles... 1, Arabie and Syriac Text : 2,
Translation [G. A.J. Contribution de valeur à la connaissance du dévelop-
pement des Actes des Apôtres apocryphes: le texte diffère notablement de
30 celui des Actes grecs. % A. IIarnagk, Geschichle der altc/irisll. Lileralur bis
Easebius : 2, Die Chronologie der Literalur von Irenaeus bis littsebius [G. W.].
Somme énorme de savoir et de travail. ^ G. Kriighr, Die Apologien Justirius
des Mdriyrcrs hrsg. [id]. Cette 3' éd. diffère |)eu de la 2». Elle est mise au
courant des ouvrages parus, f A. Dufourgq, Saint hénce if siècle) [id|. Est
35 tout à la gloire d'Irénée et de son influence. ^ Fr. Zuckbr, Spwen von
ApoUodoros' ti. Bôwv bci christl. Schriflstelltm der ersten fiinf Jahrh. [id). Cette
excellente dissertation n'est (ju'uu fragment d'un ouvrage plus étendu qui
paraîtra sous le titre de Untersuchungen iiber d. Quellen d. mythol. und
archaeol. Nachrichteri irn Protreplikos d. Clemens Alexandrinus. ^ IL KlHN,
40 Palrologie. I, Von den Zeiten der Aposlel bis zum Toleranzedikt von Mailand
(315). Intéressera tous ceux qui s'occupent de patristique. ^ H. Libtzmann,
Apollinaris von Laodicea und seine Schule. Texte u. Untersuchungen. I. (Juvrage
couronné, (lé<lié à Usener. Éloges, f J. P. Waltzing, M. Minucis f'elicis Ocla-
viiis in usurn leclionum suarum éd. Excellente édition parue en même temps
*5 qu'une traduction en français due au même. % J. Habdbr, Throdoreti (Irae-
carum nffeclwnutn cunilio... rec. d'après la collation de huit mss. ^ W.
KraatZ, Koplische Aktcn zum ephesinischen Konzil voin J. 431. Uebcrsetzung w.
Untersuchungen. A. UkrbNDT, Die hsliche Ueherlteferung der Zacharius und
Johnnnes-Apokrgphen cl Ueher die Dibliolheken der meleorischen u. Ossa-Olym-
50 pischen Kloster. Ter-Minassianiz, Die Armenische Kirche u. s. w. Th. SCHBR-
M ANN, Die Geschichle der dogmatischen Florilegien vom 5 bis 8 Jahrh. Résumé.
1. Nous laisserons de côté les ouvrages dont cette Revue ne donne que les litres.
HISTORISCHES JAHRBUCH. 55
f P. KOCH, Die Rysantinischen Beamtenlitd von 408-700. Analyse. ^ W.
Christ, Geschichte der griech. Literatiir bis auf die Zeit Justinians [G. W.].
/i» éd. revue. Grands éloges. \ H. Spelthahn, Studien zu den Chiliaden des
Johannes Tselzes [id.]. Grands éloges. Puisse S. admirablement préparé à
cette œuvre par ses études, publier bientôt une éd. de Tzetzes qui, en s
opposition à celle de Kiessiing, puisse être appelée une édition critique et
soignée, n 2» livr. V. Gardthausen, Augustus und seine Zeil (G. W.J.
Résumé. ^ E. Wibber, De Apocalypsis S. Pauli codicibus [id.]. Conclusions de
cette dissertation. 1[ G. KrûGBR, Krilische Bemerknngen zu A. Harnacks Chro-
nologie der allchristl. Lilteralur von Irenaeus bis Eusebius. Suit pas à pas 10
l'ouvrage d'il. ^ L. Pautigny, Justin. Apologies. Texte grec, trad. française,
introd. index. Premier vol. d'une collection de Textes et documents pour
l'étude historique du christianisme. On ne peut que souhaiter la réussite .
de cette entreprise bien dirigée par Hbmmer et Lbjay. ^ o. Stahling,
Clemens A. Prolreplicus und Paedagogus. I hrsg. Grands éloges. If Gh. 16
L. Frltoe, Atovu(T(o-j Xet^'ava. The letters and oihers remains of Dio-
nysius nf Alexandria. Très méritoire. % H. JORDAN, Rhythmische Prosa
in der Allchrisil. latein. Literatur. Contribution à l'histoire de la litté-
rature des premiers temps du christianisme. Importance des formes
crétiques. ^ B. Dombart, S. Aurelii Axtgustini episcopi de civitale Dei 20
lihri 22. Il- lib. Va-22. Appréc. favorable. ^ P. Rbntschka, Die Dekalog-
kalechese des hl. Auguslinus. Analyse. ^ G. v. IIertling, Atcgustinus-Zitate
bei Thomas von Aquiii, Importante étude. ^ A. E. Burn, Niceta of Remesiana.
His life and works. Facilite fétude des ouvrages qui se sont groupés autour
du nom de Niceta. ^ R. Bratke, EpHegomena fur Wiener Ausgabe der Aller- 26
catio legis inter Simonem Jndaenm et Theophilem Chrislionum. Indispensable
complément de l'éd. de Vienne d'Evagrius. ^ E. K. Rand, On the compo-
sition of Boelhius Comolalio philosophiae . Prouve contre Usener que la Conso-
latio est un ouvrage original < cf. R. d. R. 29, 1/i3, 26 sqq >. ^ A. Baum-
GARTNBR, Gesc/iic/i<e der Wellliter'atur.lY, Die latein. n. griech. Liter. der christl. 30
Volker [G. W.]. Immense lecture, soin minutieux. % R. C. Kukula, PUnins
des Jiingeren Sriefe hrsg. u. erkl. Eloge de ce choix d'environ 60 lettres de
PI. qui intéressera non seulement les élèves et les étudiants, mais tous les
amis de l'antiquité classique. ^ U. Bkrnays, Studien zu Dionysius Periegetes.
Combat l'opinion géuéraleinenl reçue que D. a écrit sa périégèse sans avoir 35
navigué sur mer, il était un initié des mystères de Samothrace, et a
composé son poème vers 123-124. ^ Th. Sinko, Ueber das Verhàltnis des
Apuleius zu dem Platoniker Albinus. Analyse. ^ R. FÔRSTKR, Libanii opéra II.
Orat. 12-15 rec. Excellente édition. ^% 3* livr. H. Reigh, Der Kônig mit der
Dornenkrone < cf. H. d. R. 29, 74, 16 sqq >. f Holshey, Dit Thekla-Aklen. 40
Qqs réserves. ^ E. Schwarz, De Pionio ei Pobjcnrpo. Méritoire. ^ A.
DUFOURCQ, Saint Irevée. Mention. \ J. TuRMBL, TerluUien. Des omissions.
f A. d'Alès, La théologie de Terudlien, Appréc. favorable. % E. Sghmidt,
Koptisch-gnoslische Sehriften I, hrsg. Analyse. ^ P. KoetSCHAU, Beitràge
zur Texlkrilik von Origenes^ Johannes-kommentar : A. HarnaGK, Analecta zum 45
nelleslen Geschichte des Chris/entums in Rom : E. KlostermaNN, Ueber des
Didymus von Aleora?idrien in epistulaf canonicas enarralio. Analyse. % A.
SOUTRR, A Study of Ambrosiaster. Résumé. ^ M. Schanz, Geschichte derrôm.
Literatur bis zum Gesetzgebungswerk des Kaisers Justinian : III, Die Zeil von
Hadrian Hl bis auf Constantin 5U fC. W.]. On serait heureux d'avoir pour 50
toutes les parties de la littérature grecque et latine un guide aussi sûr et
aussi bien documenté. i[ E. Hermès, L.Annaei Senecae optm quae supersunt,
I, 1. Dialogorum libros l'i éd. [ ]. Grands éloges. ^ W. Bauer, Die Verfas&er-
56 1905. — ALLEMAGNE.
14. Zeilfrage des dialogus de oraloribus. Revendique avec chaleur et habileté
ce traité pour Tacite. \ Th. SinkO, De Apulei el Albini doctrinae Plalonicac
adumbralionc. Mention. ^ G. Sattlbr, De Eudociae H omerocenlonibus . Utile.
f J. IIaURY, Procopii Caesariensis opéra omnia recog. Comble une lacune
6 vivement sentie. ^ G. db Boor, Georgii monachi chronicon ecJ. I. Textum
genuinum usque ad Vespasiaui imperium conlinens. 11, inde a Ve.spasiani
impeiio... Très importante édition qui répond aux exigences de la science.
Yl k' livr. Les Codices Bonifatiani de la Landesbibliotek à Fulda [J. Riib-
sam]. Us sont au nombre de trois. Le Victor-Codex terminé en \i'il est un
10 ms. de Tatien publié par Ranlce en 1868 et dont dérivent les cod. latins de
Tatien. Le Ragyndrudis God. contient des traités dogmatiques et polé-
miques. Le Gadmug-Evangeliarium (ainsi nommé du nom du copiste irlan-
dais) du premier tiers du vin" s. donne avec qqs lacunes le texte des
évangiles. \ 1, A.. HarnaGK, Der Vorwurf der Alheismus in den drei ersten
15 JaUrfi; 2, F. AUGAR, Die Frau in rôm. Chrtsten))ro:ess. 1, Constituait une
menace dangereuse et était parfois l'objet d'une plainte en justice :
2, Montre, contre Mommsen, combien les femmes furent persécutées. ^ H.
Legleucq, L'Afrique chrétienne, 2 vol. [G. A.]. Bien supérieur à tout
ce qui a paru sur ce sujet. \ Chr. dk Wedel, Symbola ad Clemeniis
20 Alexandrini stromalum librum 8 interprelandum. Critique des sources des
Stromata. H M. GlaSER, Zeitbilder aus Alexandrien nach dem Paedagngus des
Clemens Alexandririus. Se propose de donner une idée des renseignements
contenus dans ce traité, sur les usages et coutumes des anciens, afin d'en fa-
ciliter la lecture. ^ J. KonigSDORFER, De carminé- adversus Marcionem quod in
25 Terlulliani libris tradilur Commodiano abrogando. Montre qu'il y a cependant
certains points de commun entre Commodien et l'auteur de ce traité. \
M. IIUBER, Beilrag zur Sitbenschlaferlegende des Mitlelalters. Griechischer Text.
GoUalionné d'après les mss. de Paris, Barberin., et Vat. % II. Januel,
Conimentaliones p/nlologieae in Zenonctn Vero7ieusem, Gaudenliuni Brixiensem,
30 Pelrum Chrysologum Ravennatem. I Analyse. ^ G. V. IlERTLlNG, Die Be-
kenntnisse des hl. Augusiinus B. I-X. Trad. allemande avec introd. Grands
éloges, t F. Degenhardt, Studien zu Julianus Pomerius. Sur sa vio, ses
écrits et sou style. ^ J. P.vRGOIRE, L'Eglise byzantine de 5il-Hil. Appréc.
favorable. ^ PI. de Mbbsteb, LHnno acatisto 'AxâÔKTTOi; {I(jlvoc. Studio storico
35 leil-irario. Recherches sur l'origine et l'auteur de cet hymne en 25 strophes
en l'honneur de la Vierge, sur sa valeur comme monument de la littéra-
ture grecque liturgique, f V. Emoni, Sl-'Jean,Damascéne. Excellent guide. H
R. Lembert, Der Wunderglaube bel Bumern iind Griechen ; 1, Da.'i Wuuder bet
den rôm. Ilistorikeni. Analyse, f J. SCHMATZ, Baiae, das erste Lnxusbad der
40 Rômer 1. Topographie, développement du lieu, villas et bains, f E. Fabri-
ClUS, Die Besitznahme Badens durcU die Borner [AtJ. Eloges, f G. IlBlNRlCH,
AUgemeitie LiteralurgnscUichle (hongrois). Ce vol. traite des Romains et des
peuples néo-latins. 1[ J. Vessereau, Cl. Bulilius Kamatianus. Edition cri-
tique avec trad., index et une élude historique sur l'œuvre et l'auteur. \
46 W. Mbybr, Gesammelle Abhandlungen zur mitlellatein. Rythmik. Résumé. 1[
D. N. AnaSTAIJBWIC, Die pttrànetiscfifn Alphabete in der griech. Lxterulur.
Groupes d'alphabets formant un seus, rares avant l'époque byzantine, fré-
quents chez les Byzantins. % K. KrumbaCHBH, Ein vidgdrgritch. Wetber-
spiegel. D'après le cod. grec n° 4 du Collegio Greco de Rome. Vers dont les
50 uns dénigrent les femmes, tandis (pie les autres en disent tout le bien
possible. A. S.
Historische Zeitschrilt. 1905. Vol. 58. I" livr. Pas d'art, de fond ni
de c. r. concernant Tautiquite classique, "m '!'> livr. O. Seeck, Gesc/tidue
INDOGKRMANISCHE FORSCHUNGEN. 57
des Untergangs der antiken Welt II [Bauer]. On doit être reconnaissant pour
cet ouvrage qui montre tous les progrès qu'a faits la science depuis la pu-
blication du livre de Gibbon. 1[1[ 3» livr. II. Nissen, Italische Landeskunde
II, Die Stddte iCauer]. Ce vol. 2 nous montre comment les Romains s'éta-
blirent eu Italie. Fait de main de maître. ^ E. J. Ghinnogk, A few notes s
on Julian and a translation of his public letters [Asmus^. [$éussi. ^% Vol. 59.
l'c livr. J. NiETzOLD, Die Ehe in Aegypten zur ptolemdisch-romischen Ztilnack
den griecli. HeiixUskontrakten und verwandten Urkunden [MeyerJ. C'est plutôt
un résumé qu'un ouvrage original. %% ï' livr. G. Uobert, Siudien sur Ilias
(mit Beilragen von Fr. Beghtel) [Erhardtj. Persuadé qu'il apporte des vues lO
toutes nouvelles, R. affecte d'ignorer les travaux de ses devanciers, mais
les idées qu'il développe soulèvent bien des objections. Le rap. expose briè-
vement ses propres explications de l'origine des poèmes homériques, avec
l'espoir qu'elles paraîtront plus acceptables que les« bases » nouvelles de B.
A. S. Ib
Indogermanische Forschungen. Vol. XVII. N^o. Composés obscurcis
du grec et du latin [K. BriigmannJ. 1. TcîpiTaôç, de Ttspî et de *-/.(oç, où ïi
bref (consonnantique) s'explique par sa place dans le composé, de 7.£ï[j.ai;
"AjAqjiiffa et "AvTjfycra contiennent le même deuxième ttrme, •/.etf/.at étant
employé couramment depuis Hom. pour les désignations géographiques. 20
vîofTdoç, le jeune oiseau, est le jeune habitant du nid ; (jLdtaacrai, « ceux qui se
trouvent ensuite », après les Ttpoyovot (i, 221); ëutaffo;, attesté par les gram-
mairiens, et de la même famille. Synonyme : veoyvo;, |j.£TaY£vifî;, ètu'yovoç. 2,
Ttssôç = *ir£Ô-id;, « celui qui va {d[i.i) à pied »; de même xoivô;= *xo(ji 10; (lat.
cum ; cf. comes et pedes), ^ûvoç = *$uv-iôi; ; ôaipoç, de la même racine que 25
6'jpa, contient, le même adj. ; de même, aty-uTt-idi;, furmé ou reformé d'après
la légende connue du du caprimulgus (cf. Arisl. llist. an., IX, 109). L'expli-
cation n'est pas sans difficulté pour /.atpôç. 3. nuntius, de nouenlios (cf.
l'estus, p. 16 -|- 28 Th.), de noui -uenlios ; le mot était à l'origine un subst.
neutre, tire de l'adjectif, les adj. de ce type n'ayant point passé en italique 30
mais ayant pu subsister sous cette forme (initium). Quand nuntium a été
appliqué régulièrement à une personne, on en a tiré nuntius et nuntia.
'i. - ïuos se rattache à ire; cf. sk. evas, la marche, l'allure, la manière,
l'habitude. Ce sens convient à fest -iuus, aest -luus, tempest -iuus, furt
-luus, uot -Iuus, etc. Le sens s'est d'ailleurs vite effacé, avec la disparition 35
du subst. isolé et le sufïixe a été mis sur la même ligne que -inus, -tinus,
-Icus, -icius etc. Le premier élément no pouvait être un thème eu -i-, -io-,
-u-, à l'origine : on aurait eu -iêuos (alienus^ ou -uîuos. f Contributions à
l'étude des usages nuptiaux indo-européens |Ed . Ilermannj. 1. Méthode.
2. Situation de la femme. 3. Mariage d'enfants. 3. Gontineuce. 4. Marche 40
aux jeunes tilles et choix de fiancées. 5. Matériaux. Nombreuses références.
^ Sur la phonétique et la morphologie indo-européennes [H. HirI]. 1. Sur la
série des gutturales. Sur le traitement de la gutturale vélaire et de kw, et
la disparition du son vélaire. 2. n- suffixe en latin et en grec. 3. La forma-
tion de l'infinitif grec. 4. Encore une fois cpepôvxtav. ^ Mélanges latins fFr. 45
Stolz). Le subst. suëris, dont le dérivé suericulum est conservé par les notes
tironiennes, est en réalité un adj. du type funebris (funes-ris) de *suu-rri-s.
^ Vénères Gupidinesque [M. Szil.isi]. Parallèles vogoules partis eux aussi
du duel. Il faut comparer Kâarope Alavre, Gastores, Cereres (Delbriick, Synt.
I, 137); Virg. En., II, o79 ^patres natosque, « son père et ses enfants ») ; 50
Tac. An. I, 10 : Varrones, Eguatios, lulios ^désignant une seule personne). H
La légende de la création en Allemagne et dans le Nord [G. Schlitte". A
passé d'Allemagne dans le Nord de l'Europe. 1 Les futurs de l'ancien
^S 1905. — ALLEMAGNE.
italique [N. van WijkJ. L'orabrosamnite emploie comme futurs les subjonc-
tifs d'un thème perfeclif (avec s aoristique), le latin les subjonctifs d'un
thème imperfectif. lis sont probablement primitifs, la langue à l'origine
distinguait les deux notions. Origine des autres futurs. ^ Grec utû;, ul<5;,
5 u'twvô; et sk. sûnûs, got. sunus [K. Brugraan]. ^ Lat. annus, osque- ombr.
akno-, got. a|>na [K. Brugraann]. [.a parenté des thèmes latin et osque-
ombr. n'est pas douteuse, le primitif étant *atnos. P. L.
Jahrbuch des k. deutschen archaeologischen Instituts. Vol. 20
(1905). Ire livr. Maisons gréco-romanes du Fayoum [D. Rubensohn). (3 pi.,
10 18 fig.). Des fouilles entreprises en 1902 .sur l'emplacement des anciennes
Theadelphia et Tebtunis ont mis à jour les restes de maisons enterrées
sous le sable, et qu'on peut facilement déblayer, mais qui ayant été aban-
donnnées volontairement par leurs habitants ne contiennent que très peu
d'objets: les murs sont en briques séchées à l'air, soutenus par des poutres
15 horizontales de bois de palmier; les toits se sont écroulés; la disposition
intérieure est intéressante à étudier : ce qui frappe le plus, c'est le grand
nombre de niches disposées dans les murs des chambres, qui avaient évi-
demment un but pratique et devaient servir de placards, mais elles
n'offrent aucune trace de fermeture. Dans une ces maisons on a trouvé des
■20 peintures murales sur stuc représentant des divinités, description détaillée:
dans une antre un relief d'Asclèpios et d'Hygiée, qqs. vases, des fuseaux et,
brisés sur le sol, une cruche en bronze, un vase en terre et un autre en
bois remplis de monnaies fortement oxydées de Cléopatre, Domitien,
Hadrien, Antonin le Pieux et Sévère Alexandre, puis de Probus, Aurélien,
2b Dioclétien et Maximien, enfin 200 monnaies de cuivre romaines avec l'em-
preinte de Dioclétien et de ses successeurs jusqu'à Constantin. Fragments
de papyrus, etc., etc. Ces maisons étaient donc habitées au commencement
du IV» s. et furent détruites et abandonnées sous Constantin. Études sur
les peintures murales. Pour les maisons de Tebttniis la pierre est plus
30 employée ; dans l'une on a trouvé des peintures sur panneaux de bois et
encadrées, qui tombées du mur où elles étaient suspendues par des cordons
de chanvre dont on a retrouvé un morceau, gisaient brisées sur le sol.
Elles ont été reconstituées. Description, l'une représente Succhos ou une
des hypostases de ce dieu marin, Isis et Harpocratès ; la seconde doit être
35 Athèna, elles paraissent être du 2» s. ap. J. G. Description d'une troisième
peinture sur panneau représentant Dionysos enfant et un petit chien. ^
Nikeratos |A. MahlerJ. Parmi les écrivains anciens Pline CN. II., XXXIV,
88 et 83) et Tatien (c. Gr., 52, 53) seuls ont mentionné le sculpteur Nikeratos
de Pergame. D'après deux inscr. de Délos et une de Pergame, il (lorissaii
40 vers 170 av. J. G. à Pergame. Œuvres qu'on peut lui attribuer. Explication du
passage de Pline par un passage d'Hérodote (VI, 67). ^ Le navire de
Delphes [E. Assmann[. On a trouvé dans les fouilles de Delphes une métope
du Trésor des Sicyoniens sur laquelle est sculpté un navire, c'est la plus
ancienne représentation en relief d'un navire qui nous soit parvenue, plus
46 ancienne que la plupart des représentations de vases peints à figures noires.
Ce doit être le navire Argo avec Orphée, et à droite et à gauche les Dioscures
achevai. Élude sur cette représentation et sur le navire lui-môme, «lont il
est impossible de dire s'il était à un seul rang de rames ([xovTipr);) ou si c'était
une birome. ^ Nouveaux détails sur Ghristophoro Buou<ielmonii |E. Jacobsl.
50 Un ms. de l'Escurial F. II, 17 nous donne des renseignements nouveaux
sur le seul précurseur de Cyriaque d'Ancône connu jusqu'ici, et sur son activité
comme cartographe, qui a été beaucoup plus importante et plus féconde
qu'on ne le soupçonnait. 1^ 2* liv. Les accessoires sur les reliefs funéraires
JAHRBUCH DES K. DEUTSCHEN AHCHAEOLOGISGHEN INSTITUTS. 59
de Fa Grèce orientale [E. Pfuhl]. Dans cet art. (128 fi^.) qui se continue
dans la livr. suivante, et qui est divisé en deux parties intitulées l'une :
les monuments ; l'autre : l'enceinte et les constructions, P. étudie les divers
accessoires architectoniques ou autres qui se trouvent figurés sur les reliefs
funéraires à côté des figures, stèles, piliers, hermès, monuments richement 5
disposés, autels, arbres, rideaux, murs et portes, moulures, etc., etc.; tous
ces accessoires nous donnent une idée nette des cimetières de l'époque
hellénistique. Les reliefs où nous les voyons vont du 2* s. av. J.C. aux premiers
temps de l'empire romain. 1[ Pamphilos [J. Six]. Le récit que fait Xénophon,
Hell. VU. II, 20-23 et surtout 19, de la victoire remportée par les troupes de iH
Phlionte et les cavaliers athéniens en 367 s'inspire du tableau de Pamphilos
menlionné par Pline comme représentant ce combat, et peut en être con-
sidéré comme la paraphrase. ^ Le char funèbre d'Alexandre le Grand (U. v.
Wilamowitz-Moellendortrj. Montre que Kurt Millier a mal interprété le
chap. de Diodore 18, 26-28 où est décrit ce char et que la reconstruction »5
qu'il en a tentée n'est pas acceptable, f Sur l'enfant en prière et l'amazone
sautant [M. Goepel]. Le bronze de Berlin ne peut pas au point de vue tech-
nique être regardé comme un joue>ir à la balle, comme l'a prétendu Mau
qui ne veut pas ,y reconnaître un enfant en prière. Michaelis s'est de même
trompé en regardant l'amazoue d'Éphèse comme se préparant à sauter 20
(Jalirb. 1886, p. 43), G. le montre en examinant la disposition des membres.
^ Les emprunts que Pline a faits dans sa Nat. Hist. à la liste dressée par
les censeurs des œuvres d'art romaines [D. Detlefsenj. Reprenant une
théorie qu'il a émise dans le Jahr. 1901, vol. XVI, p. 75-107 < cf. R. d. R.
26, M, 9 sq. > et qui jetait une certaine lumière tur les procèdes de travail 2b
de Pline dans la partie de son ouvrage où il s'occupe d'œuvres d'art, D.
l'appuie de nouvelles preuves, et montre que le travail de Pline était un
travail tout mécanique qui peut être comparé à celui des journalistes
modernes composant leurs journaux à coups de ciseaux, ce qui n'empêche
pas que nous ne devions lui être très reconnaissants de tout ce qu'il nous a 30
transmis. ^^ 3* livr. Pausias |J. Six]. Œuvre, technique et date de l'activité
de ce peintre dont le nom paraît être une abréviation du nom de Pausanias
et qui peignit de 377-368/5. Ses peintures dans la tholos d'Epidaure. f^
4' livr. Apelk's [J. Six]. Œuvre et technique ; comparaison avec Rembrandt.
t Les Phéniciennes d'Euripide [R. Engelmann]. Descri|)ti<)n d'un vase de 35
la Bibliothèque des Fratri Gerolimini à Naples (pi.) qui était considéré comme
perdu ; sur le col est représenté un combat d'amazones et sur la panse une
scène tirée des Phéniciennes d'Euripide, ayant pour centre le combat
d'Étéocle et de Polynice : sur l'autre côté une scène bacchique. Brève des-
cription d'un second vase de la même Bibliothèque. \ Sarcophages en terre *0
de Glazomènes [L, Kjellberg]. Dans ce 2= art. < cf. R. d. R. 29, 48, 27 sq. > K.
décrit flg.) quatre sarcophages ioniens en terre appartenant à une autre
classe de ces monuments que l'exemplaire de Stockholm. Ils ne présentent
pas dans leur décoration le dualisme observé dans les sarcophages décrits
jusqu'ici, il y a au contraire cette unité dans la décoration et dans la 46
manière de peindre qui était propre à la période ancienne de la peinture
ionienne, où ou ne s'était pas encore hasardé à représenter des motifs
empruntés à la mythologie ou à la vie des héros : on n'y voit représenté
que des animaux ou des guirlandes de tleurs. Description détaillée. Sarco-
phages analogues. ^ Conduites d'eau dans les villes de l'Asie mineure [G. ^^
Weber]. Dans ce 2' art. < cf. R. d. R. 29, 47, 40 sqq. > W. décrit (fig.) les
restes de conduites d'eau anciennes à Magnésie du Sipyle, Thyatire, Phila-
delphie, Blaundos, Akmonia, Prymnessos, Kotyaeion (Kutaya). Conclusions:
60 1905. — ALLEMAGNE.
toutes ces conduites d'eau et celles décrites dans l'art, précédent remontent
à l'époque hellénistique, elles ont été à l'époque rom. ou conservées, ou
enfouies plus [)rofondéu)ent, ou complétées par une canalisation. Les
conduites étaient, en plomb (à Pergame) en pierre, ou en terre cuite, là ou
5 la poussée n'était pas trop forte. Gomment les conduites étaient amenées
et disposées.
%^ Cliaqne livr. de cette revue contient en outre un supplément sous le
titre d'Arcbaeologischer Anzeiger. Liv. I. Rapport provisoire sur l'expé-
dition (le Gos en 1904 (suite) [H. Ilerzog). Fouilles de l'Asklépieion menées
10 à bonne fin (fig.j, détails circonstanciés, nombreux débris archilocluraux
intéressants, objets divers; 450 monnaies de bronze du iv s. av. J.-G. ; plus
de 100 inscr. dont 7 décrets importants. Budrum. Rhodes, ^f Collection de
casques donnée par Lipperheide au Musée de Berlin [B. Schroder]. A.
Casques grecs (fig.) les corinthiens surtout sont importants; atliques,
16 chalcidiens, hellénistiques, etc., de formes diverses. B. Casques non
grecs. D. Italiens. Description rapide. ^ G. r. des séances de la Berl.
Archaeol. Gesellsch, 1905. Janv. Dépôt du ms. du rapport provisoire de
P. Gaudin sur les fouilles d'Aphrodisias. Moulage d'un médaillon en or de
Constantin qui doit avoir été frapppé entre 313 et 323. Rapport de [R.
20 Leonhard] sur un voyage d'exploration en Paphlagonie. Mars. Communication
de [Conze] sur les fouilles récentes de Pergame. ^^ 2^ livr. Rapport annuel
de rinst. arch. allemand, f Trouvailles archéologiques en 1004. Conslanti-
nople, Ephèse, Milet, Pergame, Crète. ^ Trouvailles dans le sud de la Russie
[A. PharmakowskyJ. Merveilleuses découvertes faites dans le Kouban, bijoux
26 divers (tig-). ^ Trouvailles gréco rorn. en Egypte [0. Rubensohn]. En Italie
[E. Petersen|. % Nouveautés archéologiques du nord de l'Afrique [A.
Schultenj. Tunis. Alger, t Eu France |Michon].^ En Angleterre [F. Ilaverlield].
% En Suisse [II. Bliiinner]. ^ Eu Autriche-Hongrie [Finale], f En Serbie
|M. M. Vassii.si. \ Rapport sur les travaux de la Reichsliineskommission
30 en 1904 [P'abricius]. % G. r. des séances de la Berl. Arch. Gesellsch. Avril.
Construclious lailées dans le roc eu Asie Mineure et en Grèce. Les mamuiae
de la Diane d'Ephèso, ce qu'on prenait pour des mamelles ne sont qu'un
ornement porté eu Egypte et dans l'ancienne Grèce. \ Mai. Photographie de la
frise du Parlhénon. La céramique dans les provinces rom. Tridrachme de
35 Byzance avec Ilerakiès élouirant le serpent au droit, et au revers le taureau sur
le dauphin, fr.i|)pe entre 389 et 387/6 av. J.-G. ^Juillet. Monnaies grecque.s
d'Alexandre. Fouilles de Lindos. f Congrès archéologique international.
^Societéfrançaise de fouilles archéologiques.^ L'enseignementdesgymnases
et Tarchéologie. ^^ 3" livr. Anciennes villes grecques [F. Koepp]. Montre
40 combien les fouilles récentes de Priène et de Pergame sont utiles pour l.i
connaissance de tout ce qui concerne les villes grecques. Elle nous montrt:
les développements successifs de citésqu'on a cherché d'abord à rendre aussi
imprenables que possible, puis d'un abord aussi facile que possible, et eulin
au^si commodes à habiter qu'on peut le désirer. Gomment on s'était attaché
45 à procurer à ces deux villes les deux choses qu'Aristote considérait
comme nécessaires avant tout, un air pur et une eau potable; travaux laits
dans celte intention : une inscr. trouvée à Pergame complète ce que nous
apprennent les ruines, elle nous luontre quels étaient les magistrats chargés
de veiller au bien-être de la cité et nous renseigne sur leurs fonctions.
50^ Trouvailles récentes dans le nord de l'Asie mineure [R. Leonhardt|.
Monuments funéraires et autres trouvés à l'est du Halys, principaleuient en
Paphlagonie. ^t 4» liv. Fouilles à Numance [A. Schultenj. Ces fouilles
commencées le 12 août ont moDlré qu'avant la ville romaine, il y avait sur
JAHRBUCH UEBER DIE FORTSCHBITTE DER MATHEMATIK. 61
la hauteur uue Numance plus ancienne qui fut incendiée, c'était la Numance
ibérique détruite par Scipion en 133. Ce que les fouilles nous apprennent sur
cette ville qui avait pris la place d'une ville préhistorique. % Acquisitions
(lu Br. Muséum en 19u4. Antiquités égyptiennes et assyriennes, grecques et
romaines.^ C. r. des séances de la Berl. Arch. Gesellsch. Nov. Rapport de s
iPetersenj sur O. Benndobf. Zur Oriskunde u. Stadtgeschicie. Communication
de [Groole] sur la confirmation apportée par les fouilles d'Éphèse à la thèse
qu'il a soutenue sur la différence du temple ionien et dorieu. Rapport de
[Ziehenl sur le développement de la plastique sous l'empire rom. Les reliefs
d'ivoire de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle, comparaison avec d'autres lo
reliefs analogues ; examen de l'opinion de Strzygowski. f Décembre. Fêtes de
Winckelmann. Vie et travaux de Zoega. Rapport de [lliller von Gaertringen]
sur l'histoire de Priène, de [Wilamowitz] sur le Panionion. ^ C. r. sommaire
des travaux lus au 48» Congrès des philologues et pédagogues allemands à
Hambourg en 1905. t^ Chaque livr. de ce supplément contient en outre un 15
court bulletin de l'Inst. arch. allemand et la liste de tous les ouvrages et
art. de revues traitant d'archéologie parus en 1905 en Allemagne et à
l'étranger.
Jahrb. d. k. d. arch. Inst. Ergânzungsheft. V (1904). Gordion, résultats
des fouilles en 19t)() [G. et A. Kôrte]. Avec un appendice de [R. Kobert]. 20
Mémoire de 240 p. (10 pi., 245 fig.j. 1. Histoire de la Phrygie; 2. Topographie
de Gordion ; 3. La nécropole, description de cinq tumuli et de leur contenu,
objets en bois, argile, bronze, fer, etc., le tumulus n» 3 est de la lin du 8» s.
ou du commencement du 9* ; le n» 4 est un peu plus récent ; le n° 2 de la fln
du 7e ou du commencement du 6" ; le n^ 1 de la première moitié du 6» s. et le 25
n» 5 du milieu du 6» s. ; 4. Fouilles sur la colline sur laquelle était bâtie la
ville; temple; inscr. Objets divers en pierre, en os, en verre, en bronze,
en terre, vases peints, poteries monochromes; 5. Conclusions. Addenda.
A. Monuments rupeslres phrygiens. B. Technique des vasi bucchero
étrusques. Appendice [R. Kobert]. Recherches chimiques sur quelques 30
substances trouvées dans le tumulus n» 3. ^f Ergânzungsheft, VI (1905).
Objets magiques antiques provenant de Pergame |R. Wiinsch]. Mémoire
de SO p. (4 pi., 5 fig.). 1. Ces six objets en bronze trouvés à Pergame
dans la ville basse, sont au Musée de Berlin. Description; ce sont
une plaque triangulaire avec trois images d'Ilékate, une dans chaque angle, 35
et des formules et dessins magiques ; une seconde, de forme sphérique,
renfoncée comme un capuchon, avec trois cercles concentriques de signes
magiques et au centre huit compartiments remplis de voyelles et de signes :
un clou quadrangulaire long de 0,165 m. et couvert de 10 lettres sur chaque
côté ; deux anneaux ; deux plaques rectangulaires et en plus trois pierres 40
noires polies. 2. Commentaire: ces objets paraissent être de la première
moitié du 3^ s. ap. J.-C. Idées religieuses de cette époque, en Grèce, en
Egypte, en Judée. Formules magiques. But et signification de ces divers
objets. X.
Jahrbuch ueber die Fortschritte der Mathematik. T. XXXIV. 1905 45
(pour 1903). Courts c. r. des ouvrages suivants: W. Schmidt, Ueber den
gviecliischen Mathemaliker Dionysodoros [E.] ; A. A. Bjôrnbo, Ilermannus
Dalmata als Ûberselzer aslrologischer Arbeilen fE.]; ID., Ûbev ein bibliogra-
phiscUes Repertorium der handscUrifilichen mathe.malischen Litevatur des Millel-
alters [E.] ; F. HUDIO, Zw- Réhabilitation des Simplicius [E.] ; W SCHMlDT, 50
Zii dem Bericht des Simplicius iibcr die Môndchen des Hippokrates [E.] ; G.
BoffitO, h pimlo e il cerchio seconda gli antichi e seconda Dante [Tn.] ; W.
SCHMlDT, Ûber die Gestalt der Groma der rômischen Feldtnesser [E.] ; In. Nivel-
62 1905. — ALLEMAGNE.
lierinstrument und Tunnelbau im Altertiime fE.) ; O. DziOBBK, Die Astronomie
der Babylonier \Lp.] ; W. FoKRSTna. La précision des équinoxes d'Hipparqiie à
Ptolémée et à Kepler [FI. (Lp.)! ; lO- Ptolemaeus und Kleper |Lp.].
A. A. BJOHNBD.
^ Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin, XXXI^
lUOi). 1. Tite Live [H. J. Mùller!. A. Editions. F. Lutkrbvghkr, T. Liviia.
u. c. liber XXII. 6» éd. améliorée pour le texte (4 leçons nouvelles) et le
commentaire. Ex^imen et discussion de plusieurs passages. \ A. Sgheindlbk-
A. ZiNGKRLE, T. Livii a. u. c. libri I, II, XXI. XXII. Cette 6» éd. (qui contient
to aussi des extraits des livres 3, 4, 5, 6, 8, 26, 29), ne ditrère pas des deux pré-
cédentes, f L. TraUBB, Piilàographische Forscfiimgen, IV, Bamberger Fragmente
der vierten Dekade des Livius. Ano7iymus C^ortesiamis. Érudition pénétrante :
B. procéderait de F. Analyse. 1 F. I.uterbagher (N. Pliil. Hdschau 1904).
Conjectures et remarques à propos de Téd. d'Ahreus. %. A. Zingehle, Zum
16 /i4. Huche des Livius. Onze passages corrigés. Discussion. ^ Id., 2'. Lini a. u.
c. libri, VII, 4 {liber XXXXIV). Éloge de ce nouveau fasc. de l'éd. major deZ.
Examen de qqs passages. ^ B. G. Grenfhll-A. S. IIunt, The Oxyrhynchus
Papy ri Part IV. Mêmes mérites que (ians les vol. antérieurs. A noter un
epilorae de Tite-Live avec extraits des livres 37-40 et 48-S5, où l'on trouve
20 des variantes intéressantes ; analyse détaillée. ^ E. Kornemann, Die neue
Livius Epitome ans Oxryhynchus . Excellent, texte et commentaire. Discussion
de qqs leçons. ^ B. Contributions à la critique et à l'interpréta-
tion du texte. S. Vassis ('A6y)và 1904). Correction proposée pour 34, 32, 13.
\ Die Verba affluere und afin ère. Au sens de abundare, alluereest seul
26 correct, f K. HeissinGER, Uber Bedeutung mid Verwendung der Pràposilionen
ob und propler. Élude très bien conduite, où l'usage de Tile-Live e.st
dégagé et rapproché de celui des autres écrivains. U F. Dusânek, De formis
enuntiatiounm condicionalium apud Livium {conclusio) (Ceské nms. filol. IX).
Seconde partie d'un excellent mémoire, clair et tout à fait au courant.
30 Exemples des corrections proposées, f E. B. Leask, Livy's use of arnnt, erunt
and ère (Amer. Journ. ol Phil. iyu3). Statistique nouvelle qui reclilie celle
de Neue. 1[ R. B. Steble, The historical attitude of Livy (Ibid. 1904). Artiste,
mais avant tout historien, il n'a manqué ni de critique, ni de pénétration
relativement à l'indigence ou à l'incertitude de ses sources. \ F. Léo, Livius
35 und I/ornz iiber die Vorgeschichte des rômischen Drarnas (Hermès 1904). Confirme
sur cette question la thèse d'ilendrickson. ^ L. Wijlker, Die geschichtliche
Entvoicklung des Prodigienwesens bei den Rômern, Solide intérêt; Tite-Live est
la meilleure source à consulter sur cette matière. ^ F. Luterbaghbr, Der
Prodigienglaube und Prodigirnslil der liomcr. 2* éd. de ce savant mémoire, mis
40 au courant des travaux les plus récents, f P. Azan, Annibal dans les Alpes.
Aussi compétent dans les choses militaires que dans celles de la philologie.
Se prononce pour le Mont-Ceuis. % Josef Fughs, Hannibal in Millelitalien.
Éloge de ce mémoire aussi sérieux pour le fond qu'agréable à lire. Ap pen-
dice P. Azan. Annibal dans les Alpes [Oehler]. Analyse développée el
46 discussion.
2. Horace [11. Rôhl]. A. Éditions et commentaires. O. Kbller-J.
Halssneh, Q. Horatius Flaccus. Éloge de cette 3* éd. Observations. ^ E. C.
WlGKHAM, Horace, II, The Satires, Epistlrs and De Arle poetica. Texte conser-
vateur ; bon commentaire. 1[ F. Plessis-P. Lbjay, Œuvres d'Ilomce. Bon;
50 observations. P. s'est charge des Odes el Epodes, L. des Satires et Kpîire.s.
^ G. T. A. Kruoer, Des (J. Horatius Flaccus Saliren und Episleln. Éloge de
cette 15* éd., préparée par (i. Khughr. Examen des leçons nouvelles. 1i
E. HOSBNBBHO, Die Oden und Epoden des Q. Horatius Flaccus. 4« éd. qui n
JAHRESBERIGHTR DES PHILOLOGISGHKN VEREINS ZU BEHLIN. 63
diffère guère de la précédente. Trop de fautes d'impression, ^f 0. Khller,
l'seudacrotiis scholia in Horatium vetustiora, II : Schol. in sermojies, epistutas
arlemque poeticam. Mérite la reconnaissance de tous les philologues, f B.
Traductions. II. Ludwig, Q. Huratius Flaccus Satiren. Trad. pénible, en
hexamètres allemands. % E. C. Wickham, Horace inio englink prose. Trad. 5
Adèle, mais pas toujours au courant des changements du texte, f F. Pasini,
Una versione Oraziona inedita di Clementino Vannelti. Curieuse trad. de Sat.
II, 3. ^ G. PuGGlANTi, Saggio di Iraduzioni da CaltiUo, Orazio e Tibullo. Plu-
sieurs trad. heureuses des Odes, Epodes et Epîtres. ^ H. Mkngb, Die Oden
und Epoden des Horaz. 3« éd. avec trois trad. (prose, mètres antiques, mètres lo
modernes). Bon ; des réserves. ^ Edm. Vogt— F. van IIoffs, Satiren des
Horaz. 1' éd. améliorée de cette traduction de bon aloi. ^ C. Articles et
mémoires. Hugo Jurbnka, Zur Wiirdigung der Rômeroden d^s Horaz.
(Phil. 1898). Intéressant; qqs. réserves. 1 G. Bulle, Die Archytas-Ode und
der Mous Malinas (Ibld.). Problématique. ^ Hans LuGaS, Die Herkunfl Bions 15
und Horazens (Ibid. 1899). Pour Horace, il n'est pas prouvé que la tradition
soit une erreur imputable à Suétone. If W. Hbrahus, Zur Kriiik und
Erklàrung von Porfyi-ios Horazscholien (Ibid. 1900). Qqs. remarques intéres-
santes. % H. r,UGA.S, Die Neunzahl bei Horaz und Verwandles (Ibid.). Discu-
table. ^ Th. ZiELiNSKi, Marginalien (Ibid., 1901). Commente Ep. II, 3, 199 et 20
suggère dans Od. I, 'o, 16 la correction contestable deae pour deo. H L.
KiERONSKi, Quid Horatius de sua carminum et sermonum coniponendorum ratione
pvuedicavisset. Bon, sauf qqs. méprises. \ Ph. Gaggialanza, Zu Hor. Od. 11,
7, io (Riv. di tilol., 1902). Horace aurait voulu blâmer la lâcheté des vaincus
de Philippes. % R. Sabbadini, Orazio Cartn, 111, 5 (Ibid.). Erroné; la 25
l'» .strophe surtout est mal comprise, f G. GuRGiO, Le invocazï07n nell^ arte
poelica (Ibid.). Idée séduisante. ^ P. Rasi, Di Lucilio rudis et Graecis intacli
ca7-minis auctor {]h[(i. 19U3). Pas convaincant. % M. LamSON Earle, De
Hoiatii serm. 1, 1 (Rev. de Phil , 1903). Conjectures parfois subtiles, f 1d.,
Zu Hor. Od. 1, 2 (Ibid.). La ressemblance avec Gat. 11 ne repose que sur des 30
mots. IfCh. Knapp, On Horace, Odes 111,30, 10-/4 (Glass. Rev., 1903). Ingé-
nieux, t E. EnsOR, On t/ie allusions in Horace, Odes /, H (Ibid.). Contestable.
t W. G. F. Walïers, s. Allen, Note on Horace Ep. I, %, 3/ (Ibid.). W.
veut lire cessatam ducere curam, A. cenam. Somnum avec cessantem (de
Bentley) paraît préférable dans ce passage controversé. \ E. A. Sonnen- 35
SGHEIN, A. W. VbrraLL, E. Seymer THOMPSON, The Latin Sapphic (Ibid.).
Trois articles qui se rattachent à l'hypothétique théorie d'Eickhoff sur la
double structure, a la fois métrique et tonique, du sapphique d'Horace. ^
E. Ensor, On Horace Odes IV, 8, ^5-^2 (Ibid.). Corrections douteuses, t
H. WillenbuGHEr, Bemerkungen sur Lektiire des ersten Bûches der Oden des 40
Horaz. Contestable. H E. StkmplinGER, Ronsard und der Lyriker Horaz
(Ztschr. fiir franz. Sprache, 1903). 1d., Herder und Horaz (Bl. fiir das GSW.,
1903). ID., Joachim du Bellay und Horaz (Archiv. der neueren Spr., 1904).
II)., Horazische Motive in der Fluchl der Zeilen (St. ziir vergl. Literaturgesch.,
1904). Mention élogieuse, *|I K. StàDLER, Horaz-Kommentar ; II, Die Gedichle 45
auf sich selbst. Parfois trop hardi. Exemples. % Th. Matsghky, Bemerkungen
zur Leklûre des Horaz. Révèle un ami d'Horace et uu tin lettré. ^ O. IvAMfK-
HKNKEL, Die Sy7ninelrie als Kunstgesetz bei Horaz. Exagéré. *i Fr. LEO,
Livius und Horaz (Herm., 1904). A propos de Ep. II, 1, 139 sqq., remarque
qu'ils n'ont pas puisé aux mômes sources. \ J. Dorsgh, Mxt Horaz von Hom 50
nach Biindisi ; Reisebild. Agréable à lire, mais n'aide pas à mieux comprendre
Horace. ^ F. Kreppel, Der Zykliis der Horazischen Homeroden. Savant, mais
contestable, «f J. Vahlen, Zu Od. IV, 4 (Index lectionum der Berl. Univ.,
64 1905. — ALLEMAGNE.
1904/1905 . Tout à fait juste. % T. PlûSS, Das Jambenbuch des Uoraz im
Lichte lier eigenen iind unserev Zeil. Savante et suggestive monographie sur
les épodes. ^ A. v. DOMASZRWSKI, Dev Feslgesnng des Horaz auf die Begriin-
diing des Prinzipales (Rh. Mus., 190/»). Dissertation solide sur Od. III, 1-6;
5 conclusions très vraisemblables. 1[ M. Psighari, Index raisonné de la mytho-
logie dlloritce. Beaucoup de soin. Plan. % Gaston Boissirb, Nouvelles pro-
nades archéologiques; Horace et Virgile. 5' éd. avec des remarques Unes et
neuves sqr Horace. If K. Meiser, Zur Iloratius Sat. I, 4, ,55 (31. f. d. GSW.,
1904). Correction heureuse. *i O. A. Hoffmann, War Uoraz Jàger ? (MonalR-
10 schr. f. hôh. Sch., 1904). La preuve n'est pas faite. % P. E. Sonnhnburg,
De Horatio et Pollione (Rh. Mus., 1904). Reprend la question déjà traitée par
Seeck et par Kornemann. Qqs. erreurs. ^ W. Gilbert, Zu Horaz'' Uden
(Ibid.). Interprétation, parfois contestable, de plusieurs passages. ^ S.
SCHLOSSMANN, Zu Horaz Serm. H, 1, 79 sqq. (Ibid.). Discute la correction
15 d'Erman. ^ Paul v. Winterfeld, Wie sah der Codex Blandinius vetuslissimus
des Horaz nus? (Ibid., 1905). Il aurait été apporté, au milieu du 9* s., en
France où jusqu'alors Horace était inconnu, f L. Heinhardt, Was heissl
vinci dolentem Hor. Carm, IV, 4, 62 ? Interprétation détaillée.
3. Virgile fPaul DeutickeJ. A. Les poèmes nationaux. G. Dali.oga,
20 Piètole. Kerruccio Garreri, Piètole^ Formigada e il fossato di Virgilio (Atti e
Memorie délia R. Acad. VirgiL di Mantova, 1899-00, 1903-0'j). Réserves. ^
"W. W. Fowler, Observations on the /owih eclogue of Virgil (Harvard St.,
1903). Ce n'est guère neuf, et rien moins que sûr. ^ F. Jagobi, Zur Enlsle-
hung der riim. Elégie (Rh. Mus., 1905). Brève analyse. ^ Paul Jahn, Die
25 Quellen und Mnster des ersten Bâches der Géorgien Vergilsund ihre Bearbeilung
durch den Dichter (Ibid., 1903). Réserves, f ID-, Aus Vergils Dichterwerkstall
(Phil., 1904). Analyse détaillée et observations critiques, f B. Éditions.
Ed. NORDKN, P. Vergilias Maro, Aeneis Buch VI. Éloge et examen, critique
très développée du texte et du commentaire. ^ Th. Ladbwig-G. Schapbr,
30 Vergils Gedichte : Buch VII-XII der Âneis. Bref exposé des leçons nouvelles
de cette 9' éd., revue par P. Deuticke. ^ O. Brosni-L. Heitkamp, /*. Ver-
gili Maronis Aentis : Ruch X-XII. 2* éd. tout à fait refondue; observations
de détail. î G. Contributions à la critique de l'Enéide. S. Vassis,
Ad Vergili Aeneidos librum I ('Aûrivâ, 1904). Grosses fautes d'impression. \
35 W. II. KlRK, Noies on the first hook nf the Aeneid (Amer. Journ. of Pliil., 1904).
Interprétation de plusieurs passages. ^ G. Pasgal, Vergilania (Boll. di tllol.
class., 1904). Discussion du sens de 4 passages, f E. Gross, Sludien sti Vergils
Aeneis. Beaucoup de finesse, f II. Draheim (Ws. f. kl. Phil., 1904). Inter-
prétation de A. II, 325. ï G. Ihm, Vergilstudien III. Réserves. If H. T. Kar-
w STEN, De Aeneidos libro III (Horm., 1904). Combat la thèse de Ileinze, mais
sans succès délinitif. % J. van WaGENINGEN, De Mercwio qui <\/\jy o-Tioini 6 ^
diciiur (Mnem., 1904). Bref exposé, f L. II. Labandk-Héron de Villbkossb,
Les mosaïques romaines de Villelaure {Vaucluse) (Bull, archéol., 1903). Intéres-
sant. ^ E. Nestlé, Zur Erklàrung des Wortes Sibylle (Berl. phil. WS,, 1904).
45 Le mot serait apparente à sapere et o-oçô;. f L. Radkmagher, Das Jenseits
im Mylhos der Hellenen. W. Volkmann, Die I\'elcya im VI. Ihiche der Aneide
Vergils. Analyse et discussion.^ Joh. Endt, Bntenberichte bei Vergilund Ovid
(Wiener St., 190.'}). Pas toujours complet, f L Bayard, Le molle atquc facetum
de Virgile d'après Horace Sat. I, 10, /,/, (R. de Ph., 1904). Doit s'entendre de
50 l'hexamètre dactylique de Virgile. ^ A. W. Verrall, The metrical division
of compound wards iu Virgil (VA. Bev., 1904). Curieux. D. Appendix Ver-
giliana et Serviana. R. Sabbadinl Emendamenti ai Catalepton (Boll. dl
fil. class., 1903). Id., p. Vergili Maronis Catalepton Priapea et epigrammata.
JAHRESBERIGHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 65
Dissertation et éditions précieuses. Examen de plusieurs passages, t G.
CURGIO, Emendamenti al teslo dei « Calaleplon » délia « Copa » c del « Moretum »
(Riv. di filol., 1905). Réserves sur maintes corrections. ^ R. Sabbadini,
Parlenio e ïi « Moretum » (Ibid., 1903). Convaincant, f Id., Per un glossario
Vergiliano (Ibid.). Intéressant. 5
4. Homère [C. Rolhe]. A. Questions préliminaires : 1° origine
des traditions. A. BrÛGKNER, Geschichle von Troja und Ilion. Bethh,
Die trojanischen Ausgrabungen und die Homerlcrilik (N. Jahrb. f. d. kl. Ait.
1904). F. NOAGK, Homerische Paliiste. E. Drerup, Homer. Analyse élogieuse
très développée et observations. ^ V. Bérard, Les Phéniciens et l'Odyssée, II. 10
Savant et agréable ; exposé critique. If G. Fries, Griech. -oriental. Untersu-
chungen, I. Homerische Beilrdge. Très digne d'attention, à part quelques
étrangetés. ^ E. Assmann, Das Floss der Odyssée. A recommander aux
savants de profession. % M. P. Jensbn, Das Gilgamisepos. Parallèle intéres-
sant. ^ 2" Ithaque. Draheim, Die Ithaka-Frage. Doit-on Tidentifier avec IB
Dulichion? Exposé et discussiou. 1[ P. Gossler, Leukas-lthaka, die Heimal des
Odysseus. Longue analyse et réserves. ^ P. Cauer, Erfundenes und Ûberliefertes
bei Homer (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 1904). Bon résumé du débat ; se rauge à
l'avis de Dôrpfeld, qui identifie avec Leukas la primitive Ithaque. If R.
FritsGHE, Die Anfànge des Hellenenlums (Ibid.). Spirituel, mais non prouvé. 20
^ 0. IMMISCH, Die iiinere Enlwickelung des griech. Epos. Adopte, en la modi-
fiant, la théorie de Drerup ; réserves. ^ A. Zuretti, Omero, Vlliade. Préfère
au point de vue de l'art, l'Iliade à l'Odyssée, t B. La composition des
poèmes. Chr. Harder, //orner. Utile. % N. Wegklein, Shidien sur Ilias.
Très recommandable ; abonde en remarques fines. Réserves sur le principe. 25
% A. Gemoll, Der Homerische Schiffskaialog. A refait, à la lumière des décou-
vertes récentes, le travail de Niese. % D. MueldeR, "Exxopoç àvaîpecrtç
(Rh. Mus. f. Phil. 1904). Beaucoup de soin. ^ Id., 'Op/.^wv (rÛYx^o"'î
(N. Jahrb. f. d. kl. Alt., 1904). Moins digne d'approbation que le précédent.
t Groeger, Der Einfluss des G auf die Komposition der Odyssée (Rh. Mus. f. 30
Phil. 1904). Pénétrant; analyse, f 0. Rôssner, Unlersuchungen zur Kompo-
sition der Odyssée. Vif intérêt , exposition détaillée. ^ D. Muelder, Das
Kyklopenabentencr der Odyssée (Herm., 1903). Réserves et observations. ^ K.
Altendorf, Homer, Âsthelischer Kommentar zw Odyssée. Petit livre sans
prétentions, qui atteint mieux son but que le gros ouvrage de Sitzler. % S. 35
ElTREM, Die Phûakenepisode m der Odyssée. Recherches solides et neuves. %
F. BlaSS, Die Interpolationen in der Odyssée. Exemples intéressants à l'appui
de la thèse que l'Iliade et l'Odyssée ont eu un créateur ; discussion
détaillée. ^ 0. JÔRGENSEN, Eine tieue Strômung in der hôheren HomerkriLik
(Nord. Tidsskr. for Phil., 1904). Hommage mérité aux travaux de Zielinski 40
et de Romer, auxquels il conviendrait de joindre P. Cauer. \ Id., Das
Auflrelen der Gôlter in den Biichern t-jji der Odyssée (Herm., 1904). Analyse
favorable ; observations. ^ 0 KretzSGHMar, Beitràge zur Charakteristik des
Homerischen Odysseus. Étude suggestive sur les épithètes données à Ulysse.
II C. IlENTZE, Die Monologe in den Homerischen Epen (Phil., 1904). D'un vif 45
intérêt.
5. Homère [E. Naumann]. A. Editions. K. F. Ameis-G. Henïzb, Homers
Ilias, I-IU, XIX-XXIV. Eloge; 6* et 9® éd. mises au courant des plus récents
travaux, f G. Homèredans les classes, F. Preller, Bilder zur Odyssée;
Bilder zur Ilias. Publication fort utile, due aux soins pieux de Kuntswart. 50
\ D. Le dialecte homérique. B. Gerth, Griech. Schulgramm. — W. v.
Hartel-R. Meister, g. Curtius' Griech. Schulgramm. 25 Aufl. Des lacunes
dans la première, des changements insiguiflants dans l'autre. ^ W. Waghner
K. DE paiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 5
H6 1905. — ALLEMAGNE.
Uber r\, w; çaTO, w; elutov und vervandle epische Formeln. Analyse et discus-
sion, t E. La critique d'Homère dans l'antiquité. G. Waltbr, De
Lycophrone Homeri imilatore. Concluant. \ F. Éclaircissements et com-
mentaires. Gh. Harder, IJomer, ein Wegweiser sur ersten Einfûkrung in die
5 llias imd Odyssée. Beaucoup de soin; utile à ceux qui ne lisent pas Homère
dans le texte, f Ntx. K. HauXâToç, 'H àX7)6r)ç 'lOâxï) toù 'O[xr,pou. —
H. MiGHABL, Das homerische wid das heutige Ithaka. Discutent la thèse de
Dôrpfeld, qui identifie Ithaque avec Leukas. Exposition détaillée, f NtxoX.
HauXaToç, 'H ôjj.vjptx-ri 'I6àxï) xat à à.-{poç xoû Aaépxou (Al Moûdai 1902)
tO Vraisemblable. ^ E. Assmann, Das Floss dev Odyssée, sein Bau und sein phOni-
zischei- Urspruug. Analyse et réserves. ^ Hoffmann, Auf der Saujagd bei
Homer (Monatschr. f. hoh. Sch. 1904). Intéressant. ^ Léo Blogh, Alkestisstu-
dien (N. Jahrb. 1901). Le le' chapitre de ce mémoire est consacré à la femme
dans la littérature épique, f G. K. Gardikas, 'H yuvY) àv xw 'EXXyjvixm
16 TTo/ttio-fAô), A'. 'ïl 'EXX-/)vii: èv t^ ' O [AVjptxri ino^rj. Plus attrayant que
savant. ^ M. Schneidewin, Zh?- homerischen f'sycfiologie (N. Jahrb. f. d. klass.
Alt. 1901). Intéressant. ^ Sur A, 488-492 fChr. HenningsJ Interprétation et
discussion approfondie.
6. Les discours de Cicéron (1903-1905) [F. Luterbacher] A. Éditions.
^^ Robert NovÂK, M. Tulli Ciceronis pro Sex. Roscio Amerino, de imperio Cn.
Pompei, pro Archia poêla orationes. Examen des leçons nouvelles, dont plu-
sieurs ont été rétablies d'après les mss. ^ Karl Haghtmann, Ciceros Rede
gegen C. Verres, IV : De Signis. S*" éd. amendée pour le texte et le commen-
taire. ^ H. NOHL, Ciceros Rede ûber den Oberbefehl des Cn. Pompejus. Plusieurs
26 leçons nouvelles, inspirées par Clark. ^ O. Drenckhahn, Ciceros Rede fur
Murena. Texte de G. F. W. Millier, modifié çà et là. % F. ThûMEN, M. Tulli
Ciceronis oralio pro P. Cornelio Sulla. Le texte repose sur celui de G. F.
W. Millier. Commentaire bien approprié aux classes. ^ O. Drengkhahn,
Cicei-os Rede fur Sestius. Texte de Millier; réserves sur l'introduction et
30 le commentaire. % F. Thumbn, M. Tulli Ciceronis oratio pro M. Marcello.
Bon commentaire ; texte de Millier, corrigé en 17 passages par celui
d'Eberhard. ^ Fr. Richter- Alfred Ebeuhard, Ciceros Reden fur M. Mar-
cellus, fiir Q. Ligarius und fiir Kônig Dejotarus. Texte fondé sur les collations
de GJark, sur le ms. de Holkham et partiellement sur l'Ambrosianus. Dans
35 les avant-propos les travaux récents ont été mis à proflt. ^ B. Mémoires,
commentaires et traductions. F. Rohde, Cicero, quae de inventione
pvaecepit, quatenus seculus sit in orationibus generis 'iudicialis . Connaissances
très étendues sur le sujet ; bien au courant. Plan et observations critiques.
t Th. ZiBLiNSKi, Das Clauselgeselz in Ciceros Reden (Phil. 1904). Plan et ana-
4U lyse détaillée. \ H. H. PflûGER, Ciceros Rede pro Q. Roscio comoedo rechllich
beleuchtel und verwertei. Reclifle bien des idées fausses en matière de droit.
Exposition développée. ^ E. Costa, Le oi'asioni di diritto privato diM. Tullio
Cicérone. Bon; observations. N'a i)u être utilisé par le précédent. ^ Karl
HaGHTM \NN, Die Verwertung der vierlen Rede Ciceros gegen C. Verres {de siynis)
45 fiir Unterweisungen in der antiken Kunst, 2*' Aufl. D'un excellent secours.
1[ R. Banz Die Wiirdigung Ciceros in Sallusts Gescliichle der catilinarischeîi
Verschwôrung . Analyse favorable. ^ F. Gaubr, Ciceros potilisches Denken. A
rapprocher du précèdent, qui pourtant ne l'a pas utilisé, t A. Grumme,
Krilisches und Exegetisches zu Ciceros Sestiana. Correction ou interprétation
50 de nombreux passages. ^ W. Bindeh-II. Uhlh, Ciceros Rede fiir M. Caeliu.s
Rufus. 2" éd. de cette trad. aussi fidèle qu'élégante. Remarques sur l'intro-
dyction. T[ C. Appendice : Quintus Cicéron. G. L. Hendrigkson, The
Çoiiimentariolum pelilioni» atlributed to Quinlus Cicero. Voudrait y voir une
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISGHEN VEREINS ZU BERLIN. 67
suasoria, œuvre d'un jeune rhéteur, ce qui n'est guère vraisemblable.
7. Tacite (sauf la Germanie) (1904-1905) [G. Andresen]. I. Editions,
K. NiPPERDBY-G. Andresen, P. Cornélius Tacitus, I : Ab excessu Divi Augusti
I-Vl. 10^ éd. ; texte encore plus conservateur, commentaire souvent remanié.
% L. LoiSEAU, Tacite, Les Annales. Traduction. En progrès sur celles de Bur- 5
nouf et Dureau de la Malle. Observations. ^ II Tacite écrivain. W. Baubr,
Die Verfasser-und Zeilfrage des dialogus de oratoribus. Savant et utile, mais
pas toujours convaincant ; exposé. ^ Ant. Gima, La tragedia romana Octavia
e gli Annali di Tacilo. L'auteur, plus jeune que Tacite, avait dû le lire.
t Josef Lengsteinkr, Zu Tacitus. Analyse et discussion des deux parties de lO
ce mémoire (rapprochement entre Plut. Othon 17 et Tac. Hist. II, 49, nau-
frage d'Agrippine). f A. ProfumO, Le fontied i tempi dello incendia Neroniano.
Résumé de cet ouvrage volumineux. % G. Bretsghneiuer, Quo ordine ediderit
Tacitus singulas annalium parles. Étude nécessairement conjecturale, mais
intéressante, t HI. Recherches historiques. V. Gardthausen, Augus- i5
tus und seine Zeii. D'un grand secours pour l'intelligence de Tacite. \ F.
KoEPP, Die Borner in Deulschland. Monographie aussi savante que circons-
pecte. ^ E. Dûnzelmann, Aiiso und die Varusschlacht. Discutable. 1[ W. Sghott,
Studien zur Geschichte des Kaisers Tiberius. Thèse intéressante. ^ W. Kolbe,
Die Grenzen Messeniens in der ersten Kaiserzeil (Athen. Mitt. XXIX) Recherches 20
fondées sur Tac. Aun. IV 43. ^ Chr. IIûlsen, Konsulurfasten aus Kampanien.
(Mitt. d. k. D. arch. Inst. 49). Sur une insc. fragmentaire publiée par Egbert
(Amer. Journ. of arch. 1905). ^ Eug. Taûbler, Die Parihemachriehlen bei
Josephus. Analyse favorable, t A. Farel, Sénèque d'après Tacite (Rev. chrét.
1904). Réhabilitation de Sénèque. \ Ed. Maynial, A propos des salutations 25
impériales de Néron (Rev. arch. 1904). Polémique contre Stuart Jones. 1[ S.
Chabert, Le tremblement de terre de Pompéiet sa date véritable (5 fév. 62 p. C).
Confirme ingénieusement la date adoptée jadis par Fritz Jonas. ^ Kôrber,
Rom. Inschrifien und Skulpturen (Wesld. Korr. 1905). Inscr. de Mayence qui
nous apprend que c'est L. Sulpicius Scribonius Proculus qui commandait io
sous Néron l'armée de la Germanie supérieure. ^ A. v. Domaszewski, Die
IJeimat der Corn. Fuscus (Rh. Mus. 1905) C'eût été la colonia Galbiana en
Gaule (Vienne). ^ A. KappelmaGher, Ep^-ius Marcellus und Quintilim. (Wien.
St. 26). Le silence de Quintilien sur cet orateur serait une flatterie à l'adresse
de Domitien. ^ R. K. Mg Eldery, Some notes upon Roman Britain (Cl. Rev. 35
1904). Lincoln (Lindum) aurait été fondée, peut-êtie par Agricola, sous Ves-
pasien ou Titus, entre 74 et 83 p. G. ^ E. Moritz, Die geographische Kenntnts
von den Nord-und Ostseekiisten bis zum Ende des Mittelalters. Intéressant.
1 V. Domaszewski, Baiavodurum (Korr.-bl. d. Westd. Ztschr. f. Gesch.
u. Kunst XXIII). En contrôlant Tacite par les inscr., il est possible d'iden- 40
tifier cette ville. \ Ph. Fabia, Domitien à Lyon (Rev. d'hist. de Lyon, 1905).
Étude attachante. % IV. La langue. R. Magke, Die rom. Eigennamen bei
Tacitus. Du soin ; qqs omissions. ^V. Les manuscrits. F. Ramorino, De
codice Taciti Aesino nuper reperio. Description de ce m s. de Jesi (près
d'Ancône) ; une pariie est du 9^ s., d'autres feuillets semblent appartenir 45
au 15'. t R. Sabbadini, Spogli Ambrosiani latini (St. ital. di fil. class. 1903).
Traite des sources de Tac. Ann. XI-XVI, et donne, pour le Dialogus, une
collation de l'Ambrosianus H. 29 (Texte de Baehrens pris pour base).
\ Ed. Philipp, Ûber die Maildnder und die Venediger Hds. zum Dialog des
Tacitus (Wiener St. 26). Le premier, qui lui paraît sans valeur comme à Sab- 60
badini, ne sert guère qu'à confirmer les leçons du second dans quelques
cas douteux. ^ G. Wissowa, Zur Beurteilung der Leidener Germaniahand-
schrifl. Réfute l'assertion de Sepp, qui prétend que ce ms. n'est qu'une
68 1905. — ALLEMAGNE.
simple copie du Vaticanus 1862 (B). % VI. Critique et interprétation
du texte. Ch. Knapp, A'ore on Tacitus Agr. 31,5. Supprime, dans 31,19i in de-
vant libertatem, et lit : et libertatem non in paenitentiam laturi. t W. G.
F. Walters, (Gl. Rev. 190o). Rapprochements avec Ennius et Horace, dans
5 Agr. W, et conjectures. If L. Valmaggi, Taciliana. Correction ou interpréta-
tion de plusieurs passages. % 1d., Di un passo interpolalo nelle Storie di Tacilo
(Atti d. R. Acad. di Torino, 39;. Se prononce ponr la suppression des mots
« vitatà Ravenna », dans H. III 40. % J. Krôzhl, Ad Taciti Ann. I 35,14
(Eos XI) Lire : promptas <vires>, au lieu de <res> déjà proposé par
10 Walther. (Cf. H. III 10,2). T[ G. MusOTTO, Inlomo alla Iradizione délia morte
di Germanico (Riv. di Stor. ant. IX) Erroné ou obscur. H W. IIbraeus,
Tacitus und Sallust (Arch. f. lat. Lex. u. Gramm XIV). Concordance de fond
et de forme relevée entre Tac. Ann. IV 50 et Sali. Hist. fr. Il, 87 Maur.
î Th. StanGL, Ziir Texlkritik der Annalen des Tacitus (Ws. f. Kl. Phil. 1905).
15 Examen de plusieurs passages ; critique pénétrante, mais qui n'emporte pas
toujours la conviction, f R Waltz (Rev. de phil. XXIX). Correction de
qqs passages, f G. Andresen, Zu Tacitus^ Annalen (Ws. f. Kl. Phil. 1905).
Leçons nouvelles et conjectures tirées de la reproduction du Mediceus II
par Sijthoir. f Ph. Fabia, Tac. Ann. 14,10 (Ibid.). Contradiction entre 14,9 et
20 14,10. ^ F. BUEGHELER, Lepcis (Rh. mus. 190'i). W. Hbraeus, Lepcis neben
Lepiis (Arch. f. lat. Lex u, Gramm. XIV). Cherchent à résoudre le désaccord
signalé pour ce nom de ville entre les inscr. et la tradition manuscrite.
t E. WOLFF, Bericht uber aie Tacilus-litteratur 1896-1903 {Bnrsidins Jahresber.
1904). Des omissions. Observations sur des points de détail.
26 8. Xénophon, 1898-1900 (Supplément au Rapport de 1904) [R.Ullrich].
V. Scripta minora. II. Richards, The minor works of Xénophon, X :
Apologia Socratis (Cl. Rev. 1898). Qqs conjectures vraisemblables ; recueil
consciencieux des particularités de langue et de style. \ M. Wetzel, Die
Apologie des Xénophon (Neue Jahrb. t. d. Kl. Alt. 1900). Cherche à confirmer la
30 thèse de Schanz sur l'authenticité de l'Apologie. ^ K. Lingke, Xenophons
Hieron und Deinelrios vo7i Phaleron (Phil. 1899). L'authenticité du Hiéron ne
peut être mise en doute; l'hypothèse de L. doit être rejetée. If Fr. Caubr, Die
Stellung der arbeitendcn lilassen in Hellas und Rom (Neue Jahrb. f. d. Kl. Alt.
1899). Xénophon, agriculteur, n'a pas soupçonné leur valeur sociale. % L.
35 ZiEHEN, Die Drakonlische Gesetsyebung (Rb. Mus. 1899). Le dernier témoiguage
se trouve dans Xénophon (Oik. XIV 4 sqq.) ^ Ivo Bruns, Frauenemanzipation
in Athen. Intéressant; analyse. 1[ L. Parmentieu (Rev. de l'Instr. Publ. en
Belgique 1900). Justitie la leçon traditionnelle pour un passage du Banquet
(VI 7). î Index des passages de Xénophon, cités dans les rapports de 1904
40 et 1905.
9. Hérodote. [H. KallenbergJ. J. V. Prâsbk, Hekataios aU Herodots Quelle
sur Geschichte Vorderasiens (Beitr. z. ait. Gesch. IV). Analyse favorable ;
réserves. If II. R. Hall, Nilhokris-Hhodopis (Journ. of Hell. St. XXIV).
Gonlirme les vues de Piehl ; exposition détaillée. If H. Sghafer, Die
45 Ausioandtncng der Kiieger unter Psammetich l und der Sôldneraul'sland in
Elephaniinc unter Aprie.s (Beitr. z. ait. Gesch. IV). Digne d'attention. ^ F.
"Westhekg, Zur Topographie des Herodot. (Ibid.) Qiiatre questions élucidées
(habitat des Issedons, Massagètes, etc). f B. I. Wheelbr, Uerodotus^ Account of
the Battle of Salamis. (Trans. of the amer. Phil Assoc. 1902). Réfute l'opinion
50 de Lôschke et Goodwin. % II. RaaSE, Ein Beitrag zw Darstellung der Schlachi
bei Salamis. Intéressant. ^ J. A. R. Munro, Some observations on the Persian
wars, III: The campaign of Plataeae (Journ. of Hell. St. 1904). Exposition
détaillée ; observations. ^ H. B. Wright, The campaign of Plataea. Très digue
JAHRESBERICHTE VON IWAN MÛLLER. 69
d'attention, f Fr. Reuss, Ktesias'' Bencht ûber den Angriff der Perser auf
Delphi (Rh. Mus. 1905). Se prononce sur ce point en faveur de Glésias.
f M. Clerc, La prise de Phocée par les Perses, et ses conséquences (Rev. des
Et. gr. 1905). Concluant, fl L. Oppert, L'étendue de Babylone (Acad. des I.
et B. L. 1903). Rassemble, sur cette question, contre les assyriologues s
allemands, tous les témoignages qui concordent avec celui d'Hérodote.
1[ H. Richards, Notes on Herodolns (Cl. Rev. 1905). Nombreuses corrections ;
discussion et réserves, f U. von Wilamowitz-Mobllendorff, Satzungen einer
milesischen. Sângergilde (Sitz. ber. d. preuss. Ak. d. Wiss. 1904). Corrections,
parfois trop hardies, au texte d'Hérodote, d'après les inscr. ^ Id., (Herm. io
XL). Propose dans Her. U 145 le nombre 1 000 au lieu de 1 600, et explique
l'erreur. ^ H. Collitz-F. BeGHTEL, Sammlung der griech. Dialekt-Inschriften,
in, 2, 5: Die lonische Imchriflen. Confirme ou corrige à l'aide des inscr.,
plusieurs leçons des mss. d'Hérodote. % G-eenfell-Hunt. The Oxyrhynchus
Papyri, IV. Dans un court fragment d'Hérodote (V. 104 sqq.) on trouve is
£[j.7t£irpf,a8ai en accord avec ABC contre Prsv. % A. G. Laird, Her. Vlll 2.
(Cl. Rev. 1904) etpirixat y serait un pluriel = eîpéaxat. % H. D. Brackett,
Temporal clauses in Herodotus (Proceed. of the Amer Acad. of Arts and
Sciences 1905). Étude sur l'usage d'Hérodote, qui est d'un grand secours pour
la critique du texte. ^ M. Wundt, De Herodoti elocutione cum sophistarum 20
comparata. Bon ; analyse et observations. % Br. Hammer, De -zs, particulae
usu Herodoteo, Thucydideo, Xenophonteo . Renvoi au c-r. de la Ws. f. Kl.
Phil. 1904. 1[ J. A. Scott, Additional noies on the vocative (Amer. Journ. of
Phil. 1905). Statistique des vocatifs avec ou sans w chez les lyriques,
Hérodote, Euripide, Aristophane, Platon. Hérodote en offre 60 «/o avec w 25
(171 contre 116). ^ H. C Tolman, Tne Persian paTt>,r|iot Oeot of Herodotus III
65, V. 106.) Proceed. of the Amer. Phil. assoc. 1902). Questions intéressantes.
^ H. T. ArGHIBALD, The Fable in Archilochns, Herodotus, Livy and Horace.
(Ibid.). Particularités du style d'Hérodote dans la fable I 141. ^ W. H.
D. ROUSE, Greek and easlern Parallels to Herodotus III H'J (Cl. Rev. XVIII). 30
Rapprochements curieux. 1[ C. M. Mulvany, //fr. VI l%9 and a Buddhist Birth
Story (Ibid. 1905). Parallèle avec le conte bouddhiste 292 de Rhys Davids.
10. La Germanie de Tacite. [U. Zeriiial|. R. Mackb, Die rôm.
Eigennamen bei Tacitus, V. A noter une étude sur les mots de liaison (que,
quoqiie, etc.) employés avec les doubles noms. ^ G. Wissowa, Zur Beur- 35
leilung der Leidener Germania-Hdn. Le Leidensis (b) n'est pas, comme l'a
prétendu Sepp, une simple copie du Vaticnnus (B). Preuves tirées de
l'examen attentif du ms. fl F. Ramorino, De codice Taciti Aesino nuper
reperto. Le texte de la Germania y est conforme à celui des mss. du 15* s.
A. G. D. 40
Jahresberichte ûber die Fortschritte des klassischen Altertums-
vrissenschaft, 33' année. T. CXXV. ^ Métrique grecque et romaine (1898-
1903) [H. Gleditsch]. ^ Rhétorique grecque à l'exclusion de la seconde sophis-
tique (1894-1900) [G. Lehnert]. ^ Thucydide (1900-1903) [S. Widmaun].
^ Tragiques grecs (1898-1902) [Sieg. Mekler]. «
T. CXXVI. t Lucrèce (1901-1903) [Ad. Brieger]. ^ Horace (1900-1904)
[J. Haussner]. ^ Catulle (1897-1904) [H. Magnusl- ^ Phèdre et Avianus (1899-
1903) [H. Draheim]. ^ Œuvres de rhétorique de Cicéron (1903-1904) [G. Ammon].
î Annalistes romains (1893-1904) fil. Peter].
T. CXXVII. t Historiens grecs à l'exclusion d'Hérodote, Thucydide et 50
Xénophon (1900-1904) [F. Reuss]. H Paléographie et mss. (19)1-1902) [W. Wein-
berger]. % Histoire romaine (1894-1900), (1904, suite, R. d 29, 61, 7) [L. liolz-
apfel]. î Antiquités romaines (1889-Î901) [W. Liebenam] P. L.
70 1905. — ALLEMAGNE.
Korrespondenzblatt der Westdeutschen Zeitschrift fur Geschichte
und Kunst 24» année 1905. Livr. 1 et 2. Nouvelles trouvailles. Rcj^ens-
bourg, trouvé une partie du mur du Castra Regina bâti sous Marc Aurèle
en 179 ap. J.-C. [G. Sleinmetz]. % Mayence, autel rom., avec inscr. élevé
5 par Publius Urvinus : deux autres inscr. funéraires : fibule en bronze avec
inscr., on y peut lire. P. Valer. [Kôrber]. % Fouilles près d'Haltern 1904.
[E. Kriiger]. ^ H. Behlen, Der Pflug u. das Pflûgen bei den Rômern und in
Miiteleuropi in Vorgeschichtlicfier Zeit [Oppermann] Rectifie les ouvrages parus
jusqu'ici, t Mélanges. Sur la défaite de Varus [A. Riese]. Le récit de Dion
*o Cassius paraît plus conforme à la vérité que ceux de Velleius et de Fiorus.
Or il place le lieu de la lutte dans un pays de montagnes, et non dans un
pays de marais comme Velleius et Fiorus. ^ Un cachet d'oculiste sur une
assiette [F. Haug]. Description : second exemple dans G. I. L. XII
5691. ^ G. r. des séances du Verein f. Gesch. u. Altertumskunde à Franc-
is fort. Rapport de [G. WolflfJ sur les fouilles récentes d'IIeddernheim ; porte
du castel flavien : route rom, ; partie du forum et du pretorium du castel :
poteries : \^ Livr. 3 et 4. Trouvailles d'antiquités à Metz et a Sablon
[Keune]. Plus de 130 pierres tombales romaines : restes d'un grand amphi-
théâtre; sarcophages : ustriua, etc., quartier rom. de la ville de Meiz.
20 Monuments votifs, autels : trésor de deniers rom. du 2» s. av. J.-C. au
commencement de l'empire. Poteries diverses trouvées à Lunette-d'Arçon
^ Halterii : restes du camp ? % Caervirent (Venta Silurum). Fragments
d'un monument votif avec relief (Mars et son oie) et inscr. votive à Mars
Lenus sive Ocelus Vellaunus, ce dernier nom doit être celtique. Texte et
25 commentaire, t Mélanges. Super [A. Riese] Ce cognomen est l'équivalent
de Superus pour Superior. ^ Rectification à Korrbl. I (1882). L'inscr. publiée
p. 47 a été trouvée près de Rolbingen (Lorraine) et se lit : « Martiali Sabini
filio », la pierre a la forme d'un édicule, dont le fronton triangulaire porte
en relief une couronne de palmes. ^^ Livr. 5. Trouvailles d'antiquités à
^^ Metz et Sablon [Keune] suite : nombreuses inscr. funéraires rom. dont
plusieurs avec des noms gaulois : inscr. chrétiennes ; pierres tombales; urne
funéraire en verre, etc. ^ Sur une inscr. publiée par Kôrber, Korrbl. 1900
p. 22o « Vicani veteres consistentes Gastello Mattiacorum [J. ZellerJ ces
vicani veteres c.-à-d. vicani vici veteris consislenses Gastell. Mat-
35 tiac. ne sont plus isolés; nous les retrouvons dans une autre inscr.
d'Oberolm (Korrbl. VIII n" 13 et 23) et nous connaissons depuis longtemps
le vicus novus Meloniorum de Kastel, pendant du viens vêtus. Explication;
elle date du règne de Gordien III (238-244). \^ Livr. 6. Metz. Colonne ronde
avec chapiteau où sont figurés Hercule, Fortuna et Gérés, description
*<* [Keune]. îf Mayence. Inscr. rom. et sculptures [Kôrber]. Fragments d'une
statue de Jupiter plus grande que nature, en bronze et de trois inscr. et
sculptures appartenant à ce monument, restitution ; la première indique
que ce monument votif en l'honneur de Jupiter fut élevé, sous
L. Sulpicius Scribonius Proculus legatus Augusti propraetor, aux frais
*5 de Q. Julius Priscus et de Q. Julius Auctus par les Cannabae, la seconde
donne le nom des artistes, la troisième de ceux qui firent les frais. ^ Nou-
veaux monuments avec inscr. à Cologne [Klinkenbergj. Au nombre de
quatre; texte: le 4m' est important comme étant le seul monument en
pierre de la V« légion qui ait été conservé, t Découverte d'une maison
60 d'habitation rom. à Eschv^^eiler près Aix la-Chapelle [F. Cramer]. Descrip-
tion des ruines, objets divers en pierre, métal, verre, argile.^ E. Fabricius.
Die Besitsnahme Badens durch die Rômer [Slebourg]. Analyse élogieuse.
\ Batavodurum [W. VollgrafT]. Complément à l'art, de Domaszewski
KORRESPONDENZ-BLATT F. DIE HÔHEREN SCHUL. WURTTEMBERGS. 71
(Korrbl, sept, et oct. 1904 cf. R. d. R. 29, 62, 31). Le témoignage des auteurs an-
ciens doit seul, dans l'état actuel de nos connaissances, être pris en consi-
dération pour déterminer la situation de cette ville, f^ Livr. 7 et 8. An-
neau avec inscr. trouvé à Eining a. D. C'est un cachet en bronze portant
Vivas in deo : c'est un des rares monuments des premiers temps du 5
Christianisme en Bavière, f Fragment d'un diplôme militaire trouvé à
Eining a. D. [Jacob]. Date du règne d'IIadrien d'après ce qui reste de
l'inscr. ^ Cimetière rora. à Sablon près Metz [Keune]. Sarcophages en
pierre rom. ; socle d'un monument votif, briques, etc. : monnaie d'argent
de Constans, fils de Constantius I frappée en 338 à Siscia. ^ Kurzel (cercle 10
de Metz) [KeuneJ. Cachets de briquetïers : restes d'une ferme rom. ^ Sta-
tuette en bronze de Minerve à Cologne [Poppelreuter]. Main droite levée
tenait une lance (flg.) la position de la main gauche est bizarre, f J. Marx.
Verzeichnis der Handschriften-Sammlung des Hospitals su Cue.s bei Bernkastel
a. d. Mosel [Kentenich]. Catalogue fait avec un soin et une exactitude ad- is
mirabies, contient de nombreuses trad. d'auteurs grecs et des ouvrages
d'humanistes du xv« s. ayant appartenu au cardinal de Cusa. tH Livr.
9 et 10. Grands établissements gallo-romains près Birkenfeld [Baldis],
Constructions, restes et objets divers, sépultures. ^ Trêves [E. Kriiger].
Substructions sous l'arène de l'amphithéâtre [E. Kriiger]. Résultats des 20
fouilles. ir Fouilles à Haltern 1905 [F. Koepp]. Les deux portes du camp non
encore mises à jour ont été retrouvées, là où on les cherchait, seule la
porte Nord a été trouvée ailleurs dans l'angle N.-O., ce qui change les hy-
pothèses sur l'orientation intérieure du camp, en faisant supposer que la
porte praetoia était non la porte Est, mais peut-être la porte Sud. Objets 25
divers. ^ Baldbs, Hugelgràber im Fûrstenttim Birkenfeld [Lehner]. Rendra
des services ; grâce à ce travail, bien des traditions orales qui auraient été
perdues pour la science ont été sauvées, ff Livr. 11 et 12. La colonne de
Jupiter à Mayence [Kôrber]. Détails nouveaux sur cette statue <cf. supra
livr. 6>. C'était un monument de 9 m. de hauteur sur lequel s'élevait en 30
plus la statue de Jupiter, description ; il était composé d'un socle orné de
reliefs nombreux et sur lequel s'élevait une colonne dont on a retrouvé
cinq tambours de différente hauteur couverts de sculptures, que K. décrit
en détail ; un chapiteau corinthien la surmontait.^ Fouilles sur le Huhnbnrg
près Seulberg [H. Jacobi]. Trois grandes constructions qui devaient être 35
des greniers : fragments divers. ^ A. W. Naue, Die Denkmàler der vorrômischen
Meialheit in Elsass [Schumacher]. Grands éloges. ^ R. E. Brûnnow u. A. v.
DOMASZEWSKi, Die provincia Arabia Bd. 1 u. 2 [Retterling]. Appréciation
très élogieuse. f Mélanges. Objets votifs provenant d'un temple près
Klein-Winternheim : quatre petites tablettes de métal servant d'étiquettes 40
à d'autres objets votifs de grande dimension (armes, instruments); à rap-
procher de Tac. Germ. 15. f Sur l'inscr. de Mithra C. L L. XIH, 2, 1, n*6086.
Fragment nouveau trouvé à Saverne (Alsace), on y lit SADECEM.
Korrespondenz-Blatt fur die Hôheren Schulen Wûrttembergs .
Nouveau titre de la Neues Korrespondenz-Blatt fur die Gelehrten-u. 4b
Realschulen Wûrttembergs, 12« année (1905). Livr. 1. K. Ritter, Platons
Dialoqe. Inhallsdarstellungen der Schriften des spateren Alters [Kletl],
Analyse consciencieuse, complète, d'une lumineuse simplicité, qui mérite
toute la reconnaissance des amis des études philosophiques et tout particu-
lièrement des lecteurs de Platon. Yi Livr. 2. Sur l'empereur Trajan et le 50
pape Grégoire [Eb. Nestlé). A propos de la question : Rapports de Trajan et de
Grégoire, posée dans N. Korrpbl. XI p. 414 <cf. R. d. R. 29, 75, 52>. N. men-
tionne quelques renseignements nouveaux, f Heinighen, Lat. deutsch Schul-
72 1905. — ALLEMAGNE.
wà'rterb. [Drùck]. Celte 7" éd. due à Wagenbr est encore améliorée. %^ Livr.
3. Sur Ev. de saint Marc 9. 43-47 [Eb. Nestlé]. Toutes les éd. donnent dans
ce passage ■zà.z Sûo ^eîpa;, Toù; ôûo Tt68a;, 6ûo ôç6a).[Aoù; : le COd. D. ne donne
pas xà; : comme le copiste était un latin, il était naturel qu'il supprimât
•*> l'article. C'est là un cas intéressant de psychologie des langues, f J. Kaerst,
Die antike Idée der Oekumene in ihrer polilischen und kulturellen Bedeulung
[W. Netsle]. Admirable leçon d'ouverture. ^ A. Weidner-R. Lange, Tacitus
Annalen u. Historien in Ausw. Mit einem Anhang : Die Briefe des jungeren
Plinius xmd des Trajan u. Monumentum Ancyranum |Knapp]. Éloges de cette
10 3» éd. f B. NlESE, Geschichte der griech. u. makedon. Slaalen seit der Schlacht
bei Chaeronea. 3. Th. {188-120 v. Chr.) [Egelhaaf] Possède admirablement
son sujet. % Curtius-V IIartel, Griech-Schidgramm. |Meltzer]. Eloges de
cette 24e éd. p. p. FI. Weigel. tt Livr. 4 et 5. Hubasgh, Homers Odyssée u.
Ilias im Auszug [Klellj. Trad. agréable à lire, mais laisse de côté des pas-
IB sages importants. ^ F. H. M. Blaydes, Spicilegium Snphocleum. Commenta-
rium perpetuum in septem Sopkoclis fabulas continens [W. Netsle]. Rendra de
bons services, f^ Livr. 6. Ludwig, Praepamtionen m den Oden des Q. Ilora-
tus Flaccus [Hirzel]. Sérieux, approfondi, rendra des services, f K. HaChtm ann,
Die Werwerlung der vierlen Pede Ciceros gegen C. Ferres {de signis) fiir Unler-
20 weisung in der Antiken Kunsl [Weizsacker]. Bon guide, qui sera utile : répond
à un besoin. ^ Lalein. u. griech. Schulausgaben. hvs^ V. H. J. MiJLLER u.
O. Jager, [KlettJ. Eloges de celte nouv. collection d'éd. classiques, f Kakgi,
Griech. Schulgramm. [Kretschmer]. 6«éd. Pratique: éloges. 1[ J. Vbndryes,
Traité d'accentuation grecque [Eb. Netsle]. Destiné aux étudiants, sera utile
25 aussi à ceux qui enseigneront les éléments du grec, y^ Liv. 7. H. Ludwig,
Des Q. Horatius Flaccus Satij'en ûberselzt. Id., Praeparationen su den Satiren
des H. [Herzog]. Vivement recommandés, ^f Liv. & et 9. F. Schmidt,
Lehrbuch der latein. Sprache [Miller]. N'est pas sans valeur réelle, mais n'est
pas fait pour ceux qui étudient seuls, f G. Bardt, Zur Technik der Ueber-
30 setzens lalein. Prosa [Knapp]. Liber aureus. f O. Drenkhahn, Ciceros Rede
fur Sextius [W. Nestlé]. Le texte est celui de C F. W. Muller. % 1,
G. FuGNER, Caesarsàlze sur Einûbung der latein. Synlajc; 2, J. SCHMiDT,
Schulerkomm. zu Caesars B. G; 3, C. Stegmann, Hilfsbuch fur den latein.
Unterricht der oberen Klassen [Herzog]. 1, Utile pour le maître; 2, Recomman-
35 dable ; 3, Remaniement de L. Mbissner, Kwzgefasster latein. Synonymik
nebst Antibarbai'us : éloges. % O. JaGER, Homer u. Horaz im Gymnasial-Unter-
rieht [Klett]. Fruit de toute une vie de travail. Eloges. \ Homers Odyssée von
J. H. Vos, Schulausg. von Fr. Weineck [Feucht]. Beau livre, f K. Alten-
DORF, Aesthetischer Kommentar zur Odyssée [W. Nestlé]. Promet beaucoup,
*0 mais tient peu. ^\ Liv. 10. M. Sghermann, Der erste punische Krieg im
Lichte der livianischen Tradition [Kotlmann]. Recommandé pour l'étude appro-
fondie et méthodique de celte époque et pour la connaissance de la manière
de travailler de T. Live et de ses successeurs, ^f Liv. 11. Coup d'œil
rétrospectif sur le Congrès des philologues et pédagogues allemands à Ham-
*6 bourg [H. Meltzer], Art. qui se continue dans la livr. suivante. Résumé
des rapports lus et discutés à ce congrès. ^ G. Lang, Untersuchung sur
Géographie der Odyssée [W. Nestlé]. Livre solide et bien pensé, qu'on peut
opposer au livre de Bérard, Les Phéniciens et l'Odyssée. Remarques et
objections de détail. ^ Em. Wbndling, Urmarchus. Versuch einer Wieder-
50 herstellung der aeltesten Milteilungen iiber das Leben Jesu [G. Lechler].
Sera lu avec plaisir et profit aussi par les philologues. Le rap. montre tout
ce qu'on peut attendre de ces recherches pour la critique philologique des
Évangiles. La méthode en est eicelleute, les résultats solides. W Liv. 12.
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 73
R. Aghad, Homerbuch.û. h. Griech. Elementarbuch aus "Homer. iD.Ergàn-
sung der Elementarbuchs. F. Hornemann, Griech. Schulgramm. I. Homer.
Formevlehre [Feucht]. Examen et critique de «es trois ouvrages qui n'en
font qu'un et qui s'inspirent de la méthode de ceux qui veulent commencer
l'étude du grec par Homère. X. 5
Literarisches Zentralblatt. 56' année (1905) 1 jr. J. Weiss, Die Offen-
barung des Johannes. Eiii Beitrag zur Literatur u. Religionsgeschichte [G. N.].
Solide, approfondi, pénétrant. ^ Archiv f. Religionswissenschaft YU [II]. Résu-
mé <cf. R. d. R. 29, 7, sqq>. ^ H. Gomphbz, Die Lebensauffassimg der Griech.
PUilosophen und das Idéal der inneren Freiheit [G. S]. Ces douze conférences 10
seront bien accueillies aussi de ceux qui sont an courant de ces questions.
f Ed. Bartels, Die Varusschlacht und deren Oertlichkeit [A. R.J. N'atteint pas
son but principal, mais est bien fait, sérieusement étudié et sera utile.
^ Ad. HarnaCK, Die Chronolor/ie der allchristlichen Lilteratur bis Eusebius,
3 [C. W..n]. Résumé, t M. B. Zimmebmann Sizilien I, Die Griechenslàdte und 15
die Stàdle der Elymer. Intermédiaire entre la description de voyage, la topo-
graphie, rhistoire et la description d'œuvres d'art, f Fouilles : à Ephèse on
a découvert une ancienne bibliothèque : relief représentant Marc-Aurèle,
Verus et Commode. % Trouvé à Paros un monument élevé au poète Archi-
loque par Sotheus. ^ A Pola en Istrie trouvé les ruines d'un temple romain. 20
ft 7 jr Th. NOLDEKE, Compendium Syriac grnmmar, trad. angl. par J. GriCH-
ïON [Brockelmann]. Éloges. \ G. D. Buck, A grammar of Oscan und Umbrian.
with a collection of inscr. and a glossary. Chaudement recommandé.
^ Dans les travaux de consolidation du sanctuaire d'Ammon à Thébes,
trouvé dans une crypte un grand nombre de sculptures représentant la 26
plupart Osiris, d'autres des rois des plus anciennes dynasties, la 2^, la 4« et
la 5» et de dynasties plus récentes. ^ Fouilles Graindon à Céos (Cyclades).
Trouvé à Karthaia le sanctuaire d'Athèna, un pryianeion, un petit temple
dorien et 50 inscr. nouvelles et des monnaies. Trouvé à los, 15 inscr. dont
9 décrets inédits, flf 14 jr G. Schneider, Schiller Kommenlar su Plalons 30
Phaidon [Linde]. Vivement ncommandé. fO. Gradenwit;?, Laterculi vocum
Latinarum. Voces lalinae et a fronte et a tergo ordinatae [G. W..n]. Comble
une lacune vivement ressentie. ^ Fouilles àHerculanum. ^ Les fouilles de
Kujundschik en face des ruines de Ninive ont donné des résultats impor-
tants pour l'histoire, et confirment le récit de la mort de Sardanapale ou 35
Assiir-bani-pals sur un bûcher. Retrouvé des briques et des constructions
remontant au 11*, au 9e s. au temps de Teglatphalasar I et d'Assurnasirpal.
^% 21 jr. R. KiTTEL, Die babylonischen Ausgrdbungen und die biblische Urge'
schichte [LehmannJ. Appréc. favorable.^ R. Vossler, Positivismus und Idea-
lismus in der Sprachwissenschafl [Weschlerl- Des réserves, f C. Willing, 40
Grundziige einer genetischen Schulgramm. der latein. Sprache [Dis.]. Qqs réserves
1[ Fouilles à Ithaque : constructions d'époque rom. ^ W. Pater, Plato und
dn' Platonismus, trad. de l'anglais par II. Heght [0. 1.J Éloges. ^Th. Momm-
S3N et P. M. Meyer, Theodosiani libri XVI cum conslilutionibus Sirmondianis
et leges noveilae ad Theodosianum pertinentes, vol. I. Éloges. ^ S. PreuSS, 45
Index Isocrateus [B]. A droit à notre reconnaissance. ^ Th. Mommsbn, Reden
und Aufsdtze. L'éditeur Hirschfeld a droit à la reconnaissance des savants
et des lettrés. ^^ 4 fév. A. Jeremias, Das alte Testament im Lichle des aiten
Orients [Baentsch]. Vivement recommandé, f A. Berhndts, Die handschrifi-
liche Uebevlieferung der Zacharias-und JohatineS'Apokryphen. Ueber die Bibl. 50
der Meteorischen u. Ossa-Olympischen Klôster [Gregory]. A droit à notre
reconnaissance. % Rob. F. Arnold, Die Kultur der Renaissance [G. SD].
Éloges de ce petit vol. 1î Th. Mommsen, Gesammelte Schriften I. Juris-
74 1905. — ALLEMAGNE.
lische Schriften. Résumé, f G. Lbhnkrt, Calpurnii Flacci declamaliones éd.
[G. W.]. Mention. % H. LuckenbaCH, Kunsl und Oeschichte. I., Abbil-
dungen zur allen Geschichte [Meyersahm]. Très grands éloges de cette 5» éd.
tt 11 févr. G. Kenyon, Aristotelis Res Publica Atheniensium éd. |F. B.] Inutile
6 de recommander cette édition, le nom de Kenyon est à lui seul une recom-
mandation, lllf 18 févr. E. LUCIUS, Die Anfànqe des Heiligenkults in der
christlichen Kirche [v. DJ. Œuvre posthume dont le sujet est peut-être un
peu trop étendu, mais qui est intéressant et instructif pour les théologiens
et les philologues. ^ G. Grupp, KuUurgeschichle der rôm. Kaiserzeit ; 2, Anfànge
10 der christlichen Kullur. [Schneider]. Eloges, f K. Brugmann, Die Demonstra-
tiv pronomina der indogerman. Sprachen [Thumb]. Ce sont des livres de ce
genre qui font avancer la science, f R. Helbing, Die Praepositionen bei Hero'
dot und anderen Historikern [B]. Fait avec le plus grand soin. ^ Découvertes
dans les ruines du Temple de Karnak : statuettes et statues, stèles, sphinx,
15 vases, statuettes de métal, statues de rois dont une d'Abasakemmi de la
2" dynastie et une de Sahura, fondateur de la 5*. f Fresques trouvées à
Herculanum, description. ^^ 25 févr. H. Nohl, Sokrates und die Ethik [Drug].
A le mérite de mettre en lumière un point très important pour comprendre
la philosophie de son sujet, mais ne le traite pas bien. ^ F. Marx, C. Lucilii
20 carminum reliquiae, rec. enarr. I, Testimonia, fasti Luciliani. carminuru reli-
quiae, indices. [W. KJ. On attendait depuis longtemps cette éd. avec l'espoir
que le flair critique de M. lui permettrait de pénétrer plus avant dans des
problèmes qui passaient pour résolus. Cette attente s'est réalisée. 1\ ^ mars,
E. Jacquier, Histoire des livres du Nouveau Testament [v. D]. Entre dans les
26 détails les plus minutieux, mais respectueux de la tradition ne formule pas
librement ses conclusions, f A DôrinG, Geschichte der griech. Philosophie
[Dyroff]. Appréc. favorable, mais bien des réserves, f R. Mbistbr. Dorer u.
Achàer I [Ilirt]. Fait faire un grand pas à la question des rapports des dia-
lectes grecs entre eux et contient bien des vues nouvelles sur l'histoire
30 grecque, f Fréd. MaGLBB, Histoire d'Héraclius par Vévêque Seboes. Trad. de
l'arménien et annotée [Gerland]. Mérite la reéonnaissance de tous ceux qui
s'occupent d'études bizantines. ^ W. M. Lindsay, T. Macci Plauti comoediae
recogn. I [M. Niemeyer). N'a pas grande importance à côté des trois nouv.
éd. allemandes de Plaute, mais mérite d'attirer l'attention à cause de l'édi-
'■i^ leur. ^ Trouvé à Pompei, v^a Stabina, une villa dont les fresques sont plus
belles encore que celles de la villa des Veltii, objets divers. ^ Trouvé en
Béotie l'Herakleion près Thèbes qu'on cherchait depuis longtemps. ^1,\\ mars,
F. HoRN, Platonstudien [Whbrbj. Cette uouv. série est digne des précé-
dentes études. ^ F. Sommer, Gritch. Laulstudien [Hirt]. Fait faire un pas à
40 la solution de certains problèmes de la phonétique grecque. ^ Trouvé dans
l'île d'Elephantine des papyrus araméens. ^ Trouvé à Athènes un monu-
ment votif qui d'après une inscr. est du 4' s. : on y voit eu relief un
énorme serpent, sur une des faces une sandale et un homme barbu enve-
loppé dans son manteau. Trouvé près du Theseion une statue en marbre
46 représentant Atheriaïs fille d'Hérode Atticus. ff 18 mars, G. Cichorius, Die
rôm. Denkmàler in der Dobrudscha [A. V. Premersteinl. Très grands éloges.
Tf G. Giarratano, C. l^aleri Flacci Argonauticon lihri oclo recogn. [G- W).
Accompagné d'un riche apparat critique et de prolégomènes très développés.
f II semblerait, d'après une inscription trouvée sur l'Acropole de Lindos, que
50 le groupe du Laocoon serait de réjtoque d'Auguste et aurait par conséquent
été composé sous l'influence de l'Enéide. ^ A Rome on a reconstitué une
statue de femme en marbre du Pentélique de 2 "".SU de hatiteur dont les
fragments exposés depuis 1B79 sur l'Esquilin au nombre de 44 avaient été
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 75
employés comme matériaux de construction d'un mur : description.
^ Situation du Tusculanum de Ciceron, sur la Colle délie Ginestre près
Frascali. ^% 25 mars, P. Mazon, Aristophane, La Paix. Texte grec avec
introd., notes critiques et explicatives [li]. Appréc. favorable. ^ A. Golli-
GNON, Pétrone en France [E. Thomas]. Agréable à lire, des réserves. 5
If K. LtJBKCK, Adoniskull und Christentum au f M al ta [v. Stern]. Ouvrage de
polémique contre Wiinsch : Das Fruhlingsfeste der Insel Malta. Appréc.
défavorable. % Trouvé à Luxor le tombeau de la reine Tii, femme d'Amen-
hotep m. Objets divers, entre autres le seul char complet qu'on ait trouvé
jusqu'ici. %% 1 avril, E. Fabrigius, Die Bezitsnahme Badens durch. die HÔmer io
[A. R]. Chaudement recommande. ^ 8 avril, P. Grenier, L'empire byzantin.
Son évolution sociale et politique [GerlandJ. Intéressant, mais n'aura pas
d'influence sur le développement des études byzantines, parce qu'il est fait
de seconde main. ^ Trouvé à Wachenheim (frontières du Palatinat et de la
Hesse) les fondations d'une villa rom. t Trouvé en Crète deux nouveaux i»
palais : objets divers entre autres, à Hagya Triada un sarcophage orné sur
ses quatre faces de représentations funéraires. ^ Temple de Serabit El Rha-
den près Suez, d'origine sémitique : inscr. hiéroglyphiques. ^ 15 avril,
V. GardthauSBN, Auguslus u. seine Zeit [E. R]. Grands éloges. ^ K. BXàxoî.
'H Xep(76^y]<70i t. âyiou opouç "AOto fGregory]. Éloges. ^ O. Jahn, Apulei Psyché 20
et Cupido rec. [Hbiln]. Éloges de cette 5* éd. If A. Audollent, Defixionum
tabellae, etc. fSchullen]. Très méritoire. % Cimetière gallo rom. trouvé près
de Landau, f Les fouilles d'Egine ont mis à jour des inscr. prouvant que le
sanctuaire de Zeus Panhellenios fut construit vers la fin du 6^ s. av. J.-G.
Villa préhistorique au sommet de l'Oros ; trésor avec une statue de ib
bronze. ^ Ostracon littéraire, datant de 141 av. J.-C, donnant un modèle
d'écriture, acheté à Luxor. ^ 22 et 29 avr. J. Svoronos, Ta vo[xtff[ia-i:a t. xpàTou;
T. XlToXsfxatwv [Willers], Art. qui se continue dans la livr. suivante. Grande
valeur. ^ W. BuSSESKUL, Einleilnng in die Geschichte Griechenlands [Stern].
Ce livre écrit en russe rendra des services. If W. Wysb, 'Idaîoç, The speeches 30
of Isaeus [B]. Cette éd. accompagnée de notes critiques et explicatives
est importante, c'est le fruit d'une étude approfondie et d'une application
soutenue. ^ M. WozmSKy, Die inkrustierte Keramik der Slein u. Bronzezeit
[Koenen]. Trad. allemande d'un livre écrit en hongrois et qui est tout à
fait au courant de la science, f Détails sur la ville préhistorique du sommet 35
de rOros dans l'île d'Egine. Objets divers, f^ 6 mai R. Garbe, Die Bhaga-
vadgîtâ iibersetzt [E. II.]. Mérite d'attirer Tattention. ^ H. Jordan, Hhyth-
tnische Prosa in der altchristl. latein Literatur. 1d. Rhythm. Prosalexte aus der
aeUeslen Chrisienheit [Klotz]. Grandes réserves. ^ Mention de trouvailles de
papyrus faites à Oxyrhynchos (janv.-raars 1905). Ce sont presque tous des 4o
documents du commencement de l'empire romain, f^ 13 mai W. Riedel
and W. E, Crum, The canons of Athanasius of Alexandria [H. O. L.]. Publient
pour la première fois un document important de l'Eglise égyptienne au
IV« s. \ P. Mazon, Essai sur la composition des comédies d'' Aristophane fZie-
linski]. Appréc. favorable. If G. Goetz et F. Sghoell, T. Macci Plauti comoe- *!'■
diae 2. Bacchides, Captivos, Casinam complectens [Gn]. Cette 2» éd. est
soigneusement revue. % W. Klein, Geschichte der griech. Kunst : I, Die griech.
Kunst bis Myron [Schreiber]. Appréc. favorable malgré qques réserves, Iff
20 mai G. Nach. Bonvstetsgh, Drei georgisch erhaUene Schriften von Hippolytus
[H. G.]. Appréc. défavorable. *i M. Brenning, Nikanders Theriaka u. Alexi- 50
pharmaka iibersetzt [] Eloges. ^ R. Sghnkider, Bellum Africanum hrsg. u.
erkl. [H. 1.]. Répond à ce qu'on attendait de l'auteur. If M. Bhatsanos, Ta
xa-cà Tov ©rifféa IdToptxï) xal TtoXcTtxT) ixvOoypaçta [n]. Très mauvais à tous
76 4905. — ALLEMAGNE.
égards. ^ Fouilles à Sarnath, où Boudha prononça sa première prédication,
inscr. importantes. % Pyramide de Chéops, fouilles. ^ Trouvé dans l'Askle-
pieion de Cos une tête de jeune homme en marbre du 4* s. autres frag-
ments. ^ Tombeau trouvé à Pudelberg (Mecklenbnrg), objets divers d'époque
5 rom. ^ Tombeaux à Grâbchen près Bresiau. ^t 27 mai G. Stbindobff,
Durch die Lybische Wuste sur Amonsoase [VollersJ. Grands éloges, f P.
Krueger, Indices Digeslorum Jnstiniani 1 [Stintzing]. Indispensable. ^ E.
Harrison, S/Mdtes m Theognis. Together wilh a text of the poems [Ilbrln].
N'a pas réussi à résoudre tous les problèmes qui se rattachent à Theognis,
10 mais a bien groupé et réuni tous les éléments qui aideront à leur solution.
t N. White, Libri Sancti Palricii [M. M.J. Eloges. % P. Paris, Essai sur fart
et Vinduslrie de l'Espagne primitive [Schulten]. Appréc favorable, ff 3 jn K.
KUKSTLE, Das Comma loanneum. Auf seine Herkunft untersucht [Gregory].
Livre admirable qui se recommande à tous les chercheurs, philologues,
16 historiens ou théologiens. ^ E. Rodoganaghi, Le Capitale romain antique
et moderne \0. R.]. Grands éloges. ^ J. Gay, L'Italie méridionale et l'empire
byzantin^ depuis Pavènemement de Basile I"'"' jusqu'à la prise de Bari par
les Normands (867-1071) [Gerland]. Atteint son but. ^ R. Kûhner, Ausfùhr-
liche Gramm. der griech. Sprache : '2, Salzlehre. Cette 3" éd. p. p. B. Gerth
80 est mise au courant de la science et augmente encore la valeur de ce livre
indispensable. % Aeli Donati quod fertur Commenlum Terenti II. Rec. P.
Wessner. Excellent, f Trouvé à Poggiomarino, au pied du Vésuve, un
squelette avec des bijoux, remontant à la destruction de Pompéi. ^^ 10 jn.
O. Keller, Pseudacroni* scholia in Horalium vetustiora rec. Il Scholia in
26 sermones epistulas artemque poelicam [Hbrln]. Solide. ^ E. Pontremoli
et B. Haussoullier, Didymes. Fouilles de 1895 et 1896 [Schreiber]. Grands
éloges. 1[ H. Sghaefer, Die Mysterien des Osiris in Abydos unter Kônig Sesos-
tris m nach dem Denkslein des Oberschatzmeisters I-cher-nofret in Berl.
Mus. [H. 0. L.j. Enrichit la science. ^ S. Rbinach, Apollo, Histoire généi^ile
30 des Arts plastiques [Schreiber]. Il n'y a pas d'ouvrage qui sous un si petit
format soit si richement Informé et contienne tant d'illustrations bien
choisies. ^^ 17 jn W. Schulze, Zur Geschichte lateiti. Eigennamen [Dslhoff].
Très grands éloges. ^ Fouilles de Pergatne, gymnase, inscr. \ Milet. Tour
d'époque rom., porte monumentale avec trois entrées, stade, temple d'Apollon
35 Delphinios, inscr t Statue rom. d'un général rom. vêtu de la toge, trouvée
à Kellmiinz sur l'Iller, le Goelius mons des Romains. \*i 24 jn. Ad. IIarnagk,
Militia Chrisli, Die christliche Religion und der Soldatenstand in den ersten drei
Jahrh. Foule de remarques intéressantes. Science solide, f F. Kleineidam,
Die Personalexekulion der Zwôlftafeln [H. K.]. Beaux résultats. ^ A. Thumb,
40 Ildb. des Sanskrits mit Texten und Glossar. I, Grammatik [lldtl. A droit à
toute notre reconnaissance. ^ E. Courbaud, Ciceronis Opéra, De Oratore liber
primus |W. K.]. Fait avec goût et avec une science solide, mais considère
trop Gicéron comme un être isolé et non comme faisant partie de toute une
civilisation. ^ W. M. Flinders Pétrie, Melhod and aims in arcliaeology
46 [Schreiber]. Sera très utile. f1[ 1 juil. G. Sghmidt, Acta Pauli hrsg. Zusatze
zur ersten Ausgabe [G. Kr.]. Résumé, f F. Blass, Die Inlerpolationen in der
Odyssée [StadmiillerJ. Malgré toutes les réserves a une grande valeur. H A.
IIarnagk, Die Nolwendigkeit der Erhaltung des allen Gymnasiums in der
modernen Zeil [lldt]. Chaud plaidoyer en faveur des humanités. ^^ 8 juil.
60 J. Flbmmino, Das Buch Henoch. Aethiopischer Texl hrsg. | C. B.]. .A. droit à
toute notre reconnaissance. ^ A. Rbsgh, Der Paalinismus und die Logia Jesu
in ihrem gegenseitigen Verhaitnis untersucht [T. S.]. Travail énorme dont
nous devons être reconnaissants. % H. Hbpding, Altis, seine Mylhen und sein
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 77
Kult. A SU réunir tous les matériaux et a droit pour cela à tous nos éloges,
mais il y a des réserves à faire pour la mise en œuvre qui n'aurait pas dû
être conliée à un débutant. ^ L. Ruhl, De moriuorum judicio. Là aussi la
réunion des matériaux est digne de tout éloge. 1[ W. Pater, Griech. Sludien,
trad. de l'anglais par W. Nobbe [T. S.]. Œuvre d'un demi-savant. 11^15 juil. 5
Chantepie de la SaUSSAYE, Lehrbuch der Religionsgeschichte [v. D.]. Cette
3» éd. prouve l'intérêt qu'ont éveillé ces études. Malgré la richesse du
contenu, il y a quelques lacunes. ^ G. de Boor, Georgii Monachi Chronicon
éd. II, texlum genuinum inde a Vespasiani imperium continens [Gerlandl.
Annonce. î R. G. Thompson, The devils and evil spirits of Babylonia \Q
[0. Weber]. Eloges. ^ G. HeinriGH, Allgemeine Lileraturgeschichte . U,
Romer u. Romanen [Rubinsky]. Écrit en hongrois; répond à l'attente
générale. ^ Gbr. Blinkenberg, Archaeologische Studien \T. S.]. Résumé
%% 22 juil. J. Wellhausen, Das Euangelium Lucae, libers, und erkl. [Schm].
La valeur de cette trad. repose sur le fait que le trad. revient constamment 16
au fond sémitique. ^ F. BuGHERER, Anthologie ans den griech. Lyrikem.
Éloges ^ H. H. PfluGER. Ciceros Rede pro Q. Roscio comoedo rechtlich
beleuchtet und verwertet. Sérieuse étude, beaux résultats. 1[ G. WevMAN,
Vier Epigramme des hl. Papstes Damasus 1 ekrl. [M. M.]. Eloges If T. Anto-
nesgo. Trophée d'Adamclissi [P]. Sérieux et approfondi, mais pas de résultats 20
nouveaux. ^ Fouilles à Babylone et à Assur. 1[ Découverte d'un camp romain
à Newstead (Ecosse), f^ 29 juil. A. Linsenmaybr. Die Bekàmpf'uny des
Chrislenlums durch den rom. Staat bis zum Tode des Kaisers Julian (363). N'est
pas une simple compilation, l'auteur remonte aux sources et fait oeuvre de
critique. ^ I. Vahlen, L'nnaniae poesis reliquiae rec. Grande valeur. ^ J. 25
N. SvORONOS, Das Alhener Nationalmuseum. Ed. ail. de W. Barth. Die
Funde von Antikythera H. 2-4. Il est regrettable que les reproductions
ea photolypies laissent à désirer. ^ Fouilles d'Héraclée du Latmos. f Trouvé
à Simiane à l'embouchure du Rhône d'importantes poteries ibériques qui
prouvent qu'il y avait là au 12 s. av. J. G. une station d'Ibères. If^ 5 août 30
Novum Testamentum... latine rec. I. Wordsworth et H. I. Whitb. II. 1.
Actus Apostolorum [Eb. N.J. Fait avec le plus grand soin. Tf I. Rabder,
Theodoreti Graecarum affectionum curatio... rec. [B]. Texte facile à lire. \ E.
KORNEMANN, Die neue Livius-Epitome aus Oxyrhynchus. Text u. Untersu-
chungen. Excellent. ^ Poteries de l'âge de bronze trouvées à Grabschen, 35
près Breslau. ^1[ 12 août. H. v. Herwerden, Appendix lexici graeci supple-
torii et dialeclici [RM]. A droit à notre reconnaissance. ^ Trouvé à Délos
400 tetradrachmes d'argent de l'époque d'Alexandre le Grand. tH 19 août
L. W. KiNG, Records of the reign of TukuUi-Ninid 1, king of Assyria about B.
C. ^275 [Weber]. D'après une inscr. du Br. Mus. dont K. donne le texte, la 40
transcription et la traduction ^ F. Koepp, Die Rômer in Deutschland
I Schneider]. Ton trop agressif, mais très sérieusement fait. ^ W. Meyer-
RiNTELN, Die Schôpfung der Sprache [M. G.]. Ge qu'il y a de bon dans le livre
est gâté par le résultat final, t H. Pognon, Une version syriaque des
Aphorismes d' Hippocrate : 2, Traduction [ J. N^est pas sans valeur, quoique 46
les résultats soient négatifs. \ P. Gôssler, Leukas-hhaka : die Heimat des
Odysseus [Klussmaun]. Appréc. favorable. \ J. Durm, Die Raukunst der
Etrusker und Rômer [N]. Livre qui sera accueilli avec reconnaissance;
l'auteur est à la hauteur de sa tâche. ^ Alf. Bruegkner, Anakalypteria
[WfldJ. Programme écrit avec chaleur et avec soin sur un certain nombre^
de vases avec reliefs du nausée de Berlin. ^ Fouilles d'Ephèse; déblaiement
de la Bibliothèque, statues, sarcophage du père du fondateur, etc. ^[^ 26 août.
G. Rbsch, Das Aposteldekret nach seiner ausserkanoniscken Textgestalt unter-
78 1905. — ALLEMAGNE.
sucht [G. H.]. Sérieusement fait, mais la solution du problème ne satisfait
pas. H P. GuiRAUD, Études économiques sur Vantiquilé [P]. Fait pour le grand
public, mais des réserves à faire. G. n'est pas assez maître de son sujet.
If On a mis à jour à Chalcis en Eubée les colonnes et les substructions
5 d'un temple ionien ; à Ghamplieu près Gotnpiègne un théâtre rom. sem-
blable à celui d'Orange. ^^ 2 sept. W. Spiegelberg, Argyplologische
Randglossen zum Alten Testament [Leipoldt]. Eloges : mais des combinaisons
parfois trop subtiles. ^ S. MûLLER, Urgeschichte Enropas. Grundziige einer
praehistorischen Archdologie, trad. ail. de 0. L. JiRiCZEK [T. S]. Livre
',0 remarquable. ^ J. Wagkernagel, AUindische Grammatik II. 1, Einleitung zur
Wortlehre. Norainalkomposilion [Schwyzer]. Grands éloges. •[ J. Geffckbn,
Dos Griech. Drama [St]. Sujet traité avec chaleur et même un peu de pathos,
respect absolu de tout ce qu'à écrit Wilamowitz sur ce sujet. 1 J.
DÉCHHLETTE, Les vasis céramiques ornés de la Gaule romaine, Il ; Id., Les fouilles
15 du mont Deuvrey de 1891-1901 [Schreiber], très grands éloges : \ Fouilles à
Numauce. W 9 sept. H. Lietzmann. Apollinaris von Laodicea und seine
Schule. Texte u. Uiitersuchungen 1 [ ]. Donne une bonne solution de
problèmes difficiles. ^ O. Seegk, Kaiser Augustus [K]. Grandes réserves,
f G. KalbfleisQH, Galeni de causis continentibus lihellus a Nicolao Regivo in
20 sermonem latinum translalus éd. [ ]. Bonne édition. ^ H. GeORGII, Tiberi
Claudi Donati ad Tiberium Claudium Maximum Donalianum filium suum inter-
pretationes Virgilianae éd. [W. K]. Vol. I. Aeneidosl. I.-VI. Éloges. ^ G. PiTRÈ,
StuUi di leggende popolari in Sicilia e nuova raccolta di leggende siciliane. Livre
bien fait; sera utile à tous ceux qui s'occupent des légendes populaires.
25 ^ W. Klein, Geschichte der griech. Kunst : II, Die griech. Kunst van Myron bis
Lysipp [Schreiber]. N'est pas une histoire proprement dite, mais une
suite d'essais. ^\ 16 sept. H. Waitz, Die Pseudoklementinen, Homilien und
Bekognitionen. Eine quellenkrilische Untersuchung [KrJ. Réalise un grand
progrès sur tout ce qui a été fait jusqu'ici et rendra possible à ceux qui
30 viendront après des recherches plus approfondies. \ P. Allard, Jidien
VAposiat, T. 1 à 3 |K. J. Neumann]. N'est pas sans mérite, mais soulève des
objections, f A. Rainfurt, Zur Quellenkritik von Galens Protreptikos. Bon
travail dont les conclusions s'imposent. % M. Roger, L'enseignement des
lettres classiques d^Ausone à Alcuin. Bon livre qui montre les grands progrès
35 que l'histoire littéraire a faits depuis Ebert, c'est uu excellent complément
au livre de Sandy, A history of classical Scolarship, t M. Bloomfjeld,
Cerberus, the dog of Hades. Se lit avec plaisir, f Fouilles à Olbia, mur de la
ville, sépultures. A Naples restes importants des murs antiques de la ville.
\^ 23 sept. D. VÔLTER, Die Offenbarung Johannis neu unler sucht und erliiutert
40 [Schm]. Réalise un grand progrès dans ce genre de recherches. ^ C.
MOMMBRT, Topographie des alten Jérusalem [Dalman]. Ne répond pas aux
espérances qu'il avait fait concevoir. ^ R. Schott, Rôm. Zivilprozess u.
moderne Prosesswissenschaft [KriigerJ. S. cherche dans ce nouvel ouvrage à
défendre les idées qu'il a soutenues antérieurement, il les approfondit et les
4B développpe. \ G. Lehnert, Quinliliani quae ferunlur dr clomaliones XIX majores
éd. [W. K.]. Apprec. en somme favorable. î Statue du roi Daudu d'Udnuniti
(4 500 av. J. C.) trouvée dans les ruines de Bismya (Babylonie). t A Anapa
sur la mer Noire trouvé un double tombeau scythe, objets divers, f Nouveau
fragment d'Alcée sur papyrus, y^ 30 sept. E. Roth, Geschichte des byzanii-
10 nischen Reiches [W. FJ. Suffit pour s'orienter rapidement, mais pour ceux qui
ne connaissent pas le sujet, aurait besoin de nombreuses explications. Mal
écrit. Il K. Sethb. Hieroglyphische Urkunden der griech-rôm . Zeit. I [Leipoldt].
Consciencieux : puisse la suite ne pas se faire attendre. % L. A. Milani,
LITERARISCHES ZENTRALBLATT. 79
Monumenti scelti del R. Museo Archeologico di Firenze fasc. I [Karo]. On
accueillera avec joie et reconnaissance cette belle publication. Tf^ 7 oct. E,
PrkuSGHBN, Zioei gnosiische Ilymnen (IJechtenhan]. Texte revu avec soin et
traduction, f A. H. Gardiner, The inscription of Mes. [Leipoldt]. Contribution
à l'étude de la procédure égyptienne : important. H M. Flbmisgh, Grani 5
Lidniani quae supersunl fC. W.]. Appréc. favorable. U W. Kroll, Die
Altertumswissenscha/t im lelzten Vierteljakrhundert [MartiniJ. Grands éloges.
^ B. Stais, Ta £x 'AvTixuôripwv £Ûp-/i;jiaxa [Karo]. Réalise un grand progrès sur
tout ce qui a paru jusqu'ici sur ce sujet. If Trouvé à Alexandrie une
nécropole grecque, grand nombre de vases ; à Mayence les restes d'une lo
statue colossale de Jupiter d'époque rom., autres statues : inscr. votive, en
l'honneur de Néron. tH 1^ oct. Alb. Gobdegkemeyer, Die Geschichte des
griech. Skeptizismus [Ding]. A soigneusement tenu compte de tout ce qui a .
paru sur ce sujet. Analyse rapide. ^ Gh. Diehl, Études byzantines [Gerl^Lud].
Indispensable H A. Pernice, Uimperatore Eraclio [id.]. Appréc. favorable. 15
\ R. Foerster. Libanii opéra rec. III [W. S]. Très grands éloges. \ M.
PsiGHARi, Index raisonné de la mythologie d'Horace. Pourra être utile comme
index à la fin d'une éd. d'Horace. ^ W. Otto. Priester und Tempel im helle-
nistischen Aegypten I. [SchubartJ. Aborde toutes les questions essentielles,
sans vouloir résoudre les problèmes insolubles, et facilitera la tâche de ceux 20
qui voudront poursuivre ces études, f Herders Bilderallas zur Kunslgeschichte
1, Alterlum und Mittelalter. Excellent. ^^ 21 oct. A. Bauer u. J. StrzygowSKI,
Eine alexandrinische Weltchronik, hrsg. u. erkl. [Schubart]. Texte et minia-
tures d'un papyrus grec de la coll. Goleniacev. Grands éloges. *! S.
SCHLOSSMANN, Litis contestatio. Idées nouvelles qui méritent d'être examinées. 25
t J. Horovitz, Spuren griech. Mimen im Orient. Mit einem Anhang ùber das
aegyplische Schattenspiel von F. Kern. Complément de valeur au livre de
Reich sur le mime grec. Pénétrant et exact. H R. Dareste, B. Haussoul-
LIER, Th. ReinaGH, Recueil des inscriptions juridiques grecques, 2'' série II et
III [LfdJ. A la hauteur des précédents fasc. Très utile pour la connais- 30
sance du droit grec ancien, f Th. Zielinski, Das Clauselgeselz in Ciceros Reden.
[HJ. Théories inacceptables. ^ Fouilles à Suse, masses de bronze. 1[ 28 oct.
B. Weiss, Der J akobusbrief und die neuere Kritik [G. H.J. Explications
exégétiques faites avec le plus grand soin. ^ K. Wessely, Die Topographie
der Faijum {Arsinoites nomus) in Griech. Zeit [Gregory]. Très grande valeur 35
< pour l'analyse cf. R. d. R. 29, 114, 31. > ^ M. A. Sghepers, Alciphronis
rhetoris epistularum l. IV [B\. Les mss. ont été soigneusement collalionnés.
Éloges. ^ W. Meyer, Gesammelte Abhandlungen zur mitlellatein. Rhythmik
I, II [C. W|. Grande valeur scientifique. ^ G. Howe, Fasti sacerdotum p. r.
publicorum aetatis imperaloriae [lij. Petit livre très utile et très méritoire. 40
\ H. Schaefer, Die altaegyptischen Prunkgefàsse mit aufgesstzten Randverzie-
rungen. [F. N]. Glorification de l'orfèvrerie de l'ancienne Egypte, fl M.
COLLIGNON et L. Couve, Catalogue des vases peints du musée national d'Athènes.
Planches [T. S]. A droit à notre reconnaissance. ^ Fouilles. Trouvé à Enns
iAuiriche), les restes d'un grand cartel rom. Masse de cuivre de plus de 45
93 kil. sous forme de poids trouvée à Suze et faisant partie du butin
rapporte de Milet par Darius, ft 4 nov. J. Geffgken, Ans der Werdezeit des
Ghristeniums [G. H]. Ce petit livre orientera bien le lecteur. ^ M. Altenburg,
Die Méthode der Hypolhesis bei Platon, Arisloteles und Proklus [Behn]. Puisse
cet ouvrage rencontrer la considération et l'accueil favorable qu'il mérite. 50
t Th. Bûttner-Wobst, Polybii Historiae éd. aL. Dindorflo curatam retract.
\o\. IV. [B] Le fait seul d'avoir donné l'apparat critique au bas du texte
contitue un progrès sur la précédente édition.^ E. Boeswillwald,R. Gagnât,
80 1905. — ALLEMAGNE.
A. Ballu, Timgad, une cité africaine sous Vempire [Schulten]. Beau livre.
If Trouvé sur le plateau d'Alésialesrestes d'un théâtre an tique. ^^11 nov. TeMe
und Unlersuchungen N. F. XIII, 2 P. KOETSCHAU, Bcitraege zur Texlkrilik von
Origencs' Johanneskommentar — A. HarnaGK, Analecla zui- àltesten Geschicitte
5 dei, Chrislentnms in Rom — P. Klostermann, Utber des Didymus von Alexan-
drien In epistolas canonicas enarralio [KrJ. Résumé. % Gh. JORET, Les plantes
datïs l'antiquité et au moyen âge. P. I. Les plantes dans fOrient classique. Vol. II.
L'Iran et l'Inde [Lsan]. Plein de mérites. ^ Th. Reinagh, Papyrus grecs et
démotiques recueillis en Egypte [B.]. Analyse, t Sammliing der griech. Dialekt-
10 Inschriflen III, 2. H. 5. F. Beghtel, Die ionisclien Inschriflen bearb. A droit à
toute notre reconnaissance. 1[ D. Magie, De Romanorum iuris publiai sacrique
vocahulis soUemnibus in graecum, sermonem conversis [A. Stein]. Indispensable
pour ceux qui s'oocupent de la langue grecque de basse époque : grande
valeur pour bien des questions se rattachant au droit et à l'administration
15 rom. t J- Vessereau, Aet7ia. Texte lat. avec trad. et comra. [G. W.]. Men-
tionne, tu 18 nov. 0. Staehlin, Clemens Alexandrinusl. Protreplicus u. Paeda-
gogns hrsg |Kr.]. Grands éloges. Puisse S. nous donner aussi une trad. de
l'ouvrage qu'il vient d'éditer et tout particulièrement des Stromata.^ D. K.
IIOLL, Amphiloehius von Ikonium in seinem Verhàltnis zu den grossen Kappa-
20 doziern [V. S.]. Admirable de sûreté, de clarté et de compréhension. % E.
Grapin, Eusèbe, Histoire ecclésiastique. Liv. 1-4. Texte et trad. franc [G. KrJ.
Appréc. favorable. ^ G. Simmel, Die Problème der Geschichtsphilosophie.
Instructif, mérite d'attirer l'attention. ^ B. Niese, Grundriss der rom. Ge-
schichte nebst QueUenkunde [Neumann]. Fait partie de l'Hdb. d'Iwan Millier.
26 Celte 3" éd. sera la bienvenue des étudiants et de ceux qui s'occupent de
ces études. ^ F. Seiler, Griech. Fahrten und Wanderungen. N'est pas à recom-
mander. \ H. G. Meyer, Homers Odyssée. H. V. Sghelling, Die Odyssée.
Appréc. favorable de ces deux trad. ail. % J. Vessereau. 67. Rutilius ISama-
tianus. Ed. critique accompagnée d'une trad. française et d'un index et
30 suivie d'une étude historique et littéraire sur l'œuvre et l'auteur [G. W.].
Méritoire. T[ K. HaGHTMANN, Die Akropolis von Athen im Zeitalter des Perikles.
Bien fait, intéressera la jeunesse. If Fouilles à Numance: retrouvé sous les
ruines de la Numance rom. une Numance phénicienne remontant au moins
au 7* s., qui recouvre une Numance préhistorique. tH 25 nov. The New Tes-
35 tament in the apostolic fathers by a committee of the Oxford society of histor.
Thoology [Gregory]. Contribution de valeur aux études sur la littérature
chrétienne aux premiers temps. If W. Prbllwitz, E tymologisches Wôrterb.
der griech. Sprache. 2" éd. Atteint son but : sera utile pour orienter rapide-
ment. \ Fr. BlaSS, Die Rhythmen der asianischen und rom. Kunstprosa. Il est
40 permis de douter que B. trouve des adhérents pour ses théories. If O.
IIauSER, Vindonissa. Das Staudquarticr rom. Legionen [A. Schulten] A droit
à la reconnaissance du monde savant pour ses fouilles et cette excellente
monographie. If Th. Gomperz, Essays und Erinnerungen [Drng]. Intéressant
et captivant. ^ Trouvé dans la prov. de Gérone les ruines de la ville greco-
45 rom. d'Emporium. ^ Br. Liebigh, Sanskrit Lesebuch. Zur iîinfiihrung in die
Allindische Sprache und Literalur [E. M.]- Puisse ce livre, fruit d'un long
travail, gagner de nouveaux amis au sanscrit classique. W 2 déc. II. v.
SODEN, Urchristl. Literaturgeschichle [Die Schriften der N . Texl) fOregory). Ce
livre plein de chaleur et de vie fera réfléchir bien des laïques et môme des
50 théologiens sur les livres du Nouv. Testament. ^ II. Dblehaye, Les légende
hagiographiques [v. D.]. Elégamment écrit, mérite d'attirer l'attention. \
S. Aureli Augustini de consensu evangelislarum libri quatuor rec. [F. Weihrichj.
Menlioiiué. \ Excerpta de insidiis éd. Car. de Boor [Gerland], Appréc. favo-
MITTEILUNGEN AUS DER HISTORISCHEN LITERATUR. 81
rable. ^ G. Hosius, M. Annaei Lucani de bello dvili libri decem ... it, éd. Dans
cette Douv. éd. les idées de H. ont changé sur la valeur et les rapports des
mss. ^ R. J. Donner, Evidence in Athenian courts [Thumserl. Très au courant
des sources et de la littérature du sujet. A de la valeur, f F. Baumgarten,
E. POLAND, R. Wagner, Die hellenische Kultur [Koch]. Comble heureusement 5
une lacune vivement ressentie. ^ Fouilles. Trouvé dans la Dobrudscha les
ruines de fortifications rom. Fouilles commencées à Alabanda (Carie),
découverte de l'agora, t^ 9 déc. J. PaGEL, Grundi-iss eines Systems der medi-
zinischen Kultur geschiclile. Domine son sujet. If S. HellmanN, Sedulius Scoltug
hrsg. Appréc. favorable. W 16 déc. G. Jahn, Das Buch Daniel nach der 10
Septuaginta hergestellt, iibersetzt u. kritisch erkl. [E. Kônig]. La thèse de
l'auteur n'est pas acceptable. ^ H. Reich, Der Kônig mil den Domenkrone. "
Intéressant <cf. R. d. R. 29, 74, 17 sqq>. If B. Heigl, Veâ-fasser uni Adresse
des Briefes an die Hebràer. Eine Studie zur neulext. Einleilung [G. N.]. Très
sérieusement fait, met à la disposition de tous ceux que cette question ib
intéresse, les matériaux nécessaires, mais des réserves sur les conclusions.
f B. NiESE, Geschichte der griech. und makedon. Siaaten seil der Schlacht hei
Chaeronea, III [Schubart]. Cette 3« partie va de 118-1-20 av. J.-G. Eloges, f P.
KOSCHAKER, Translailo judicii. Résumé. H Th. NÂGELI, Der Worlschatz des
Aposlels Puulus [B]. Très patiemment et très exactement fait, f E. S. I'.oberts 20
and E. A. Gardner, An introduction io Greek epigraphy II. The inscr. of
Ailica [I.fld]. Rendra de bons services pour l'étude de l'épigraphie.tH 23 déc.
A. MÛLLBR, GescliicMsktrne in der Evangelien nach modernen Forschung
fSoltau]. Très au courant de tout ce qui touche à ces questions, contient
beaucoup de bon. mais ses conclusions ne s'imposent pas. ^ Kopiisch-gnos- 25
tibche Schriften. I Die Rislis Sophia. Die beiden Bûcher des Jeu. Unbekannles
nltgnost. Werk hrsg. von G. SCHMiDT, [G. Kr]. Beaucoup de soin. % R. Schubert,
U7ilersuchungen iiber die Qnellen zur Geschichte Philipps II von Macédonien
[Neumann]. Arrive à des conclusions importantes, l'influence des orateurs
attiques sur Ephore et les autres historiens, f F. IIaymann, Freilassungs- 30
pflicht und Reurecht. Ein Quellenkritischer Beitrag zur Kondiktionenlehre. Les
conclusions ne s'imposent pas. % Aegyptische Urkunden aus den kgl. Museen
zu Berlin. Griech. UrkundenUl, 8 à 12 ; IV, I [B]. Cette publication méritoire
se continue normalement. Examen de qqs décrets. ^ Trouvé à Kapakly
près Volo un tombeau d'époque mycénienne, objets divers. A. S. 35
îilitteilungen aus der historischen Literatur. T. 33. Fasc. 1. Pro-
grammes. Hugo MiJLLER, Die einheitliche Hedaklion des Geschichlswerkes des
Thukydides (Gymn. Darmstadt) [F. Hirsch] défend le point de vue d'Ed.
Meyer. — Otto Righter, Beitrdge zur rom. Topographie, 2, 3 : Die rôm. Red-
nerbiihne (pi.) (Prinz lleinrichs. — Gymn., Berlin) [Dietrich]. Résultats 40
séduisants. — Hans Lucas, Zur Geschichte der Neptunsbasilika in Rom (Kaiser
Wilhelms-Realg. Berlin) [id]. Voit dans cet édifice l'heroon élevé par
Antoninus Plus à la mémoire d'Hadrien.— J. von Dbstinon, f/nlerstic/iimgen
su Flavius Josephus (Gymn. Kiel [id.J Résultats de valeur, toutefois l'hypo-
thèse de V. D sur le style et la langue dans la dernière partie de l'archéo- 45
logie a besoin d'être confirmée. — Garl Sghultess, lier odes Atiicus
(Wilhelm-Gymn. Hamburg) [Id.]. Intéressant.— Franz Matthias, Ueber die
Wohnsitze u. den N amen der Kimbern (K. Luisen-G. Berlin) [Lôschhorn]. Très
approfondi : à rencontre de Mommsen et de MiillenhofT, l'auteur s'appuie
sur Strabon. — Joh. SchmaUSS. Anfânge der Geschichte der Franken (Al tes 50
G. Bamberg) [Id.] Exposé agréable des principaux résultats fournis par les
historiens grecs et latins. — Ed. Moritz, Die geographische Kennlnis von den
Nord- u. Ostseekûsten bis sum Ende des Mitlelalters P. 1. (Sophien-Schule,
R. DE PHiLOL. — Revue des Revttes de 1905. XXX. — 6
82 1905. — ALLEMAGNE.
Berlin) [F. Ilirsch] N'est qu'une partie d'un ouvrage plus important prêt à
paraître, f JahresbericlUe der Geschichtswissenschaft hrsg. von E. Berner, 1902.
2 P. [K. Lôschhora]. Partout l'essentiel est distingué de ce qui ne l'est
point, et l'on y consacre comme il convient une place plus grande aux
5 ouvrages qui font époque. Exposé des résultats les plus importants.^ E.
MiLLARD, Une loi historique. 1. Introduction. Les Chinois, les Ejiyptieiis.. .
[Th. Preuss]. Découvertes bizarres. U^ Fasc. 2. Theodor Schreiber, Siudien
iiber das Bildnis Altxanders des Grossen (pi.) [Winkelsesser]. Méritoire.
^ A. Janke, Auf Alcxanders des Grossen Pfaden fid.]. Résultats importants.
10 ^ Georg GrUPP, Kulturgeschichte der rôm. Kaiserzeil T. 2 : Autange der
christlichen Kultur [Th. Preuss]. Mêmes éloges (jue pour le T. 1 <v. R. d.
R. 29, 69, 48>. f H. LeCLERCQ, L'' Afrique chrétienne 2 T. [Id.J. A utilisé avec
soin et circonspection l'énorme masse des documents, f Historische. Viertel-
jahrschrifi T. VU [F. HirschJ <Mentionné à cause d'un art. de J. Kaerstqui
15 traite de l'importance scientifique de Mommsen>. \ Mitteihmgen der
Aller tums-Kommission f. Westphalen Fasc. 1. (pi.) [Fritz Goebel]. D'après
l'art, de Schuchardt: Ausgrabungen und Aufnahmen an der Lippe, l'empla-
cemen du Castellum Aliso, bâti par Drusus, serait à Haltern, sur la Lippe.
\ Monatshefte der Comenius-Gesellschaft, 13' année. Substantiel art. de L.
iO Keller sur l'humanisme ^% Fasc. 3. G. r. de la Société historique de Berlin.
Séance du 29 mai. Hirsch parla des dernières publications relatives à l'his-
toire byzantine. ^ A. Wirth, Geschichte Asiens u. Osteuropas T. 1. Von den
Anfangen bis 1790 [B. Glemens]. Sera, si la suite répond au début, la pre-
mière histoire universelle comparée de l'historiographie allemande, f Félix
25 Jacoby, Apollodors Chronik [WinkelsesserJ. De l'application, mais une cer-
taine prolixité nuisible à la clarté ; de plus, on ne peut souscrire à tous les
résultats, f E. Kornbmann, Die neuen Livius-Epitome aus Oxyrhynchus (pi.)
[Dietrich]. Méritoire. \ Eugen TaUBLER, Die Parthemachrichten bei Josephus
[Winkelsesser]. Analyse. H F. Kôpp, Die Rômer in Deutschland [Kdideritz].
■\o Mérite la reconnaissance. ^ Gust. Schlumbbrger, Wèpopée byzantine à la fin
du 40' siècle P. 3 (pi.) (F. Hirsch]. Complet et très soigné. Kî Fasc. 4. E.
Hevck, Deutsche Geschichte sectl. T. 1 (pi.) [KÔdderitz]. Plein de promesses.
% D. DetlefSBN, Die Entdeckung des germanischen Nordens im Altertum [F.
Kiihler]. Indispensable pour quiconque s'occupe de la question. ^ Th.
35 MoMMSBN, Reden u. Auf-sàlze (pi.) [Winkelsesser]. Legs précieux de l'esprit
de M. Plus que dans ses autres ouvrages, se manifeste ici l'extraordinaire
diversité de ses aptitudes. ^ Ernst FaBRIGIUS, Die Bcsitznahme Badens durch
die Rômer [Winkelsesser]. Fait preuve de clarté et d'une excellente compé-
tence. % G. Maria Kaufmann, Handbuch der christlichen Archaeologie (pi.) [B.
40 Clemenz]. Eloges. ^ Monumenta Germaniae historica. Auctorum antiquissimo-
rurn Tomus XIV : FI. Merobaudis reliquiae. Blossii Aemilii Dracontii car-
mina, Eugenii Toletani episcopi carmina et epistulae, éd. Fr. Vollmer [F.
Hirsch]. Grand soin. \ R. Rogholl, Bessarion [Id.]. , Méritoire bien qu'il
n'ej)uise pas le sujet. Henri Lebègub.
i'i Nachrichten v. der K. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôt-
tingen. Phil.-Hlst. Klasse. 1905. Fasc 2, Ueber den geschichtlichen Wert
des zweiton Makkabaerbuchs im Verhaitnis zum ersten [J. Wellhausen].
Niese < v. R. d. R. 25, 40, 45 > a raison de protester contre la préférence
accordée au liv. I des Macchabées, mais il est trop partial en faveur du II*.
•6) La data de rédaction du liv. II, qu'il place en l'an 188 Sel. (125/4 av. J.-Cj
est erronée et la lettre du liv. Il (1. 2) ne fournit aucun point d'appui à sa'
thèse. En somme, le liv. I gagne à la comparaison, particulièrement en ce
qui concerne l'histoire et la géographie ; le H*, néanmoins, a des additions
NEUE JAHRBÛCHER FUR D. KLASS. ALTERTUM U S. W. 83
et corrections importantes. Les deux livres racontent avec rhétorique, mais
d'une façon différente. Le liv. I est une trad. grecque d'un original hébreu;
la langue est celle des Septante. Art. de controverse (46 pp.). ^ Zur Geschichte
des Athanasius [E. Schwarz] < Art. dont la fin est au fasc. 3. V. R. d. R.
29, 71, 8>. HH Fasc. 4. Eine Kaiserrede (Aristides R. 35) [Br. Keil]. On ne 5
peut songer à Marc Aurèle, auquel serait dédié ce discours, comme l'a cru
Ganter, les données historiques s'y opposent. K. démontre longuement que
cet écrit pour le fond et la forme ne peut être d'Aristide. Il le place sous
Macriu, attribution qui satisfait aux conditions du problème. Ce discours
aurait été prononcé vers le commencement de 218, à ou près d'Antioche. lO
Bien que la langue soit en déclin, ce panégyrique est mesuré de ton et peut
soutenir la comparaison avec l-îs œuvres similaires d'un Pline, d'un Dion
ou d'un Aristide. Henri Lebbguh.
Neue Jahrbùcher fur das klassische Altertum, Geschichte und
deutsche Literatur : 8» année (1905), 1'' livr. 1"= partie. Ge que l'on a 15
trouvé et ce qui nous a été transmis sur Homère |P. Gauer]. Dans cet art.
de 18 p., G passe en revue les diverses hypothèses qui se sont fait jour sur
Homère et la poésie homérique ; il commence par la langue, le style épique ;
il continue par la réalité historique du monde homérique, la préhistoire,
les héros d'Homère, les conflits qui ont éclaté entre eux, la réalité d'une 20
expédition faite par des princes péloponnésiens contre Troie, et examine
avec Dôrpfeld la question de la patrie d'Ulysse. Il cite les ouvrages où
toutes ces questions sont traitées, accepte quelques-unes de leurs conclu-
sions et en réfute d'autres pour y substituer les siennes, t Les destinées
de l'hellénisme dans la plastique [J. Strzygowski]. L'idée maîtresse de ce 26
travail de 14 p. est que l'art en Occident, au commencement du moyen âge,
ne procède pas de Rome, mais repose sur l'art oriental se développant sous
l'influence de l'hellénisme. ^ Usages funéraires anciens et modernes [E.
Samler]. Ne donne pas un tableau complet de ces usages, mais montre par
une série d'exempks comment il faut s'y prendre pour une étude compa- 30
rative de ces questions où la philologie s'appuie sur l'ethnologie et les tra-
ditions populaires. ^ Nouvelles d'Afrique [F. Wertsch]. Antiquités pré-
romaines trouvées à Carthage par les Pères-Blancs et déposées au Musée
Lavigerie, à Tunis. % H. Riemann, Hdb. der Musikgeschiehie, I, 1 Die Musik
der klassischen Alteriums [GuhrauerJ. Se recommande à l'attention sérieuse 35
de tous ceux qui s'occupent de l'histoire de la musique grecque ; n'est
pas fait pour le grand public, mais pour ceux qui sont au courant de ces
questions. ^ 2* partie, A. Furtwanglbr u. H. L. Uruchs, Denkmàler gricch.
und rôm. Skulpinr hrsg. Handausgabe [Wagner]. Grands éloges de cette
2* éd. 1[ H. LuCKENBACH, Kunst und Geschichte hrsg. I Abbildungen zur allen 40
Geschichte [Wagner] . Appréc. très favorable de cette 5» éd. ^ M. Niedermann,
Spécvntn d'vn précis de phonétique historique du latin, à l'usage des gymnases,
lycées et athénées [Schwyzer]. Ge nouvel et sérieux essai de faire pénétrer
dans l'enseignement secondaire les résultats des recherches phonétiques
modernes est à recommander à tous les maîtres, f^ 2» livr. 1'" partie. Les 45
limites de la science du langage [0. Dittrich]. Combat l'opinion de Paul,
qui, dans ses Prinzipien der Sprachgeschichte, a écrit que la science du
langage n'était que l'histoire du langage, et donne un essai de systématisa-
tion de cette science qu'il divise en trois parties : morplioiogique, chrono-
logique-lopographique et rationnelle, cette dernière ain.'^i appelée d'après la 50
raison (ratio) des manifestations linguistiques. L'histoire du langage n'est
qu'une sous-division. ^ Binnenresponsion in den Singversen der Griechen
[0. SchroederJ. Combat les théories de Wilamowitz. % Le relief hellé-
84 1905. — ALLEMAGNE.
Distique {4 pi.) [O. Waser]. Transformations du relief dans la période
hellénistique : on adopte les méthodes de la peinture, perspective, arrière-
plan, etc. Analyse du livre de Schreiber et classitjciition des reliefs
existants eu mythologiques, allégoriques, historiques, de genre et litie-
5 raires. Schreiber a montré avec raison que c'est Alexandrie qui est le ber-
ceau de cette transformation du relief. ^ A. JeremiaS, Das alte Testament
im Lichte des alten O/'ien/s [Pries]. Peut être recommandé chaudement aussi
aux philologues. Tf A. Janke, Auf Alexanders des Grossen Pfaden. t'iue Reise
durch Kleinasien [LammertJ. Intéressant et a de la valeur comme con-
10 tribution aux sites historiques de l'Asie Mineure, f A. Philippson, Das
Miitelnieergebiel [W. Ruge]. Vivement recommandé. % Le mode irréel du
présent en latin fR. Methner|. 1. L'irréel du présent dans les propositions
hypothétiques, il n'y a pas de mode irréel du présent, il n'y a qu'un mode
irréel du passé, différence entre l'irréel et le potentiel ; il y a deux formes
16 de l'irréel, l'imparf. et le pl.-q.-parf., elles différent non par le temps, mais
par le degré de développement de l'action, l'imp. indique simplement
l'action, le pl.-q.-parf. l'inoique comme complète (à suivre). 1[î 3» livr.,
1'" partie. Premières traces du genre burlesque s'atlaquant aux dieux dans
Homère [W. Nestlé). Etudie dans les poésies homériques, les passages où il
20 est question des dieux dans le but de provoquer le rire ; il cherche à dis-
cerner à divers indices que ces passages sont d'origine plus récente que le
reste des poèmes ; ils sont au nombre de 8, 5 dans l'Iliade, 3 dans l'Odyssée.
Traces de ce genre burlesque dans les hymnes homériques et dans la
parodie épique et se continuant dans la comédie chez Epicharme et chez
26 Aristophane. Tf Caisses et associations funéraires ayant pour but de pourvoir
aux frais de sépulture sous l'empire romain [A. Millier]. Etudie au moyen
des passages des auteurs peu nombreux et des inscr. que nous avons en
grand nombre ce genre d'associations, montre leur organisation, leurs res-
sources, leurs statuts et leur mode d'action. \ La technique des peintres
30 dans l'antiquité [H. Bliimner]. Etudie d'après le livre de E. Berger, Die
Maltechnik des Alieriums la peinture à la fresque et à l'encaustique dans
l'antiquité. If Die Arbeiten zu Pergamon 190^-1903 [H. Lamor]. Résumé de ce
rapport paru dans les Milt. d. d. arch. lust. Athen. Abth. 1904 < cf. R. d.
R. 29, 222, 16 sqq. >. ^ R. FOERSTtiR, Kaiser Julian in der Dichluny aller u.
35 neuer Zeii [J. I.]. Important non seulement pour l'histoire de la littérature
comparée, mais aussi pour celle de l'esprit humain. \^ 2« partie. Le mode
irréel du présent en latin [R. Methner] (suite) < cf. supra >; 2, Le mode
irréel du présent dans les propositions exprimant un vœu; 3, L'indicatif
irréel du présent. M. redresse les erreurs qui ont cours sur ces questions.
40 Hî 4» livr., I'"- partie, Arrien et Epictète [K. Hartmann]. Biograpliio d'Arrien;
rapports d'A avec son maître Epictète, manière dont il nous a recueilli ses
ouvrages, date approximative des Ôiaxptêaî : 1 12-114 avant J. -G. L'Encheiridion.
^ La méthode de Galien, tableau de la civilisation romaine sous l'Empire
[J. Ilberg]. Activité de Galien, comment il a vécu et appliqué sa méthode,
45 sa manière d'agir comme médecin. ^ Comment on peut se servir de Gœthe
pour expliquer les Odes d'Horace [Ë. Rosenberg]. Ressemblances de pensées
et de constructions dans ces deux poètes. ^ La stratégie dans l'antiquité
(L. Lehmanii]. Considérations sur les fonctions de général en chef et sur le
haut commandement à la guerre ; exemples tirés de l'histoire de l'antiquité,
50 Gléon, Brasidas, Périclès, Alexandre, Annibal, Scipion l'ancien. U^ 5« livr.,
1" partie, Télégonie et Odyssée [A. Gercke]. La Télégonie racontait la mort
d'Uiysse tué par son tlls Telégonos. La Niptra de Sophocle dont le sujet
était emprunté à la Téicgooie, habilement reconstituée par Weiclcer et
NEUE JAHRBÛGHER FUR D. KLASR. ALTERTUM U. S. W. 85
Wilamowitz avec l'aide de la Niptra de Pacuvius, qui s'était inspiré de
Sophocle, nous permet de reconstituer à nouveau la Télégonie. G. réunit
un certain nombre de passages importants de l'Odyssée, et montre qu'ils
sont empruntés à cette épopée perdue et que d'autres s'en sont inspirés.
f G. Lafaye, Les Métamorphoses d'Ovide et leurs modèles grecs [Ehwald], 8
Très grands éloges de ce livre écrit avec goût et riche de pensées et d'idées
justes. ^^ 6"^ livr. I""*^ partie. Recherches sur les dialectes grecs et histoire
des tribus grecqurs [A. Thumb]. R Metster, Dorer twd Achâer a montré
que la Laconie, l'Argolide et la Crète ont été habitées par une population
qui à l'époque où remontent nos inscr. se différenciait au point de vue de 'O
la langue en deux sections, l'une prédorienne (achéenne), l'autre plus
dorienne. Th. accepte ces conclusions pour la Crète, mais non pour les
Perièques et les Spartiates, et développe ses objections.^ La prise d'Oechalie
[G. Gercl<e]. Cherche à reconstituer dans ses grandes lignes, au moyen de
la scène figurée sur une amphore chalcidienne et des Trachiniennes de 15
Sophocle l'épopée sur la prise d'Oechalie par Hercule, que toute l'antiquité
a attribuée à Kleophylos, et montre que c'est à cette épopée qu'ont été
empruntés les épisodes de l'arc et le meurtre des prétendants de l'Odyssée.
t Eléments grecs dans les langues romanes [Th. Claussen]. S'adresse à
ceux qui s'occupent de philologie classique et leur montre combien l'étude 20
des éléments grecs des langues romanes peut être utile pour résoudre bien
des problèmes réputés insolubles sur le passage des mots grecs en latin,
elle permet de constater les particularités observées par les hellénistes dans
la langue grecque vulgaire et de mieux comprendre certaines formes de la
basse latinité. ^ B. Drlbuûck, FAnleilnnq in das Studium der indogerman . '^s
Sprachen [H. Meltzerj. Très grands éloges de cette 4<" éd. complètement
remaniée. 11^ 2* partie. Une représentation donnée par les élèves du Kônig
Abert-Gymnasium à Leipsic de l'Iphigénie en Tauride d'Euripide [J. IlbergJ.
Détails sur cette représentation en grec ancien accompagnée de la musique
de Gliick. Observations sur la pièce elle-môme et sur Euripide. ^^ 7« livr. iw
1'"'' partie. Le changement de la voyelle radicale dans les langues indo-
européennes [H. Hirt]. L'auteur, à qui ce sujet tient à cœur, frappe de voir
combien les résultats de la science du langage sont peu connus, résume
en quelques pages les notions nécessaires à ceux qui veulent approfondir
l'étude du grec, du latin et de l'allemand. ^ Fouilles du musée de Berlin en :«b
Asie Mineure [F. Koepp]. Résultat des fouilles (A pi. et flg, dans le texte)
faites à Magnésie et Priène : résumé du rapport offlciel publié chez Reimer.
f Les « Conjectures académiques » de l'abbé d'Aubignac [G. Finsler]. De
tous ceux qui ont écrit sur l'origine des poèmes homériques aucun n'est
tombé dans un oubli aussi profond que l'abbé d'Aubignac et c'est bien à 40
tort. Son livre écrit en 1664 ne paru qu'en 1715 sans nom d'auteur, il
contient beaucoup de bonnes choses ; d'A. peut-être considéré comme un
précurseur de Wolf. il a essaye d'expliquer l'origine de l'Iliade d'une
manière qui mérite d'attirer l'attention. ^ Une ruse de Vercingétorix [P.
Menge]. On peut voir l'art avec lequel César sait ne rien taire, sans tout 45
dire cependant dans B. G. VII, 18, 21, où en lisant entre les lignes on
devine que César fut non seulement battu, mais tomba dans le piège quj
lui était tendu, ff 8'' livr. If partie. Le traité « sur le Monde » Contribution
à l'histoire de la philosophie populaire en Grèce [W. Capelle]. Analyse du
Trepl x(><T(j.ou ; recherches sur l'auteur de ce traité anonyme. Il se divise en 50
deux parties, dans la première l'auteur s'inspire de la MsxewpoXoyixT)
<7-zoiyj.uùmç de Posidonios d'Apamée, et dans la seconde du uepl Oewv du
même. Ce n'est pas un traité rigoureusement déduit, il a dù être coRiposç
86 1905. — ALLEMAGNE.
dans ta 1" moitié du 1" s. ap. J.-G. commo ouvrage d'enseignement popu-
laire, on y seni l'influence de la rhétorique, f Voltaire et l'antiquité classique
[P. Sakmanj. Contrihution à l'histoire de la querelle des Anciens et dt^.s
Modernes ; rôle joué par Voltaire, ses idées à l'egari des ani^iens. ^ R. KijH-
5 NER, AvsfûhH. Gramm. drr griech. Sprache. II, Salzlekre [Meltzer]. Grands
éloges de celte 3' éd. p. p. B. Gebth, qui a su rajeunir un bon livre ancien.
% T. Antonesco, Trophée d' Adamclissi. Elude archéologique [E. Petersen].
Des réserves sur les conclusions. \ Sur le culte des morts chez les anciens
[G. Fries]. Etude et éloges de l'intéressante monographie de E. Sammtkb,
10 Antike iind moderne Totengtbrauche <cf. supra>. f Sextus dans Galien [J.
I.J Gichorius montre que le Sextus mentionné par Galien doit être ou Sex.
Quintilius Valerius Maximus ou son frère Sex. Quint. Condianus, consuls
l'un en 130, l'autre en 172, a p. J,-G. W 9* livr. !'• partie. L'apologétique
dans les premiers temps du christianisme (J. Geffcken] Trace une sorte de
15 programme de ce sujet d'après les éludes approfondies qu'il a faites des
apologèies à partir des tout premiers temps du christianisme jusqu'aux
derniers représentants de l'apologétique au vi* s. Il passe en revue les
apologètes en les caractérisant chacun par leurs traits essentiels. ^ W.
SCHULZE, Zur Geschichte latein. Eigennamen [Otto]. Livre de la plus grande
20 importance qui ne saurait assez être recommandé aux philologues, aux
historiens et à ceux qui s'occupent de la science du langage <pour l'ana-
lyse cf. R. d. R. 29, 3, 7 sqq.>. i^ IQe livr. 1'^ partie. Les Thésaurus latin,
grec et allemand [H. Diels]. Rapport présenté au congrès des philologues
allemands à Hambourg. Détails sur la marche de cette entreprise ; insiste
25 sur les travaux préparatoires et les difficultés des Thésaurus latin et
surtout grec, f Le char funèbre d'Alexandre le Grand [E. Petersen]. Art.
de polémique contre l'étude que Wilamowitz a consacrée à la dissertation
de Kurt MuUer sur ce sujet. <Jahrb. d. deutsch arch. Inst. 1905. cf supra
p. 59, 13>. Essai de reconstruction de ce char et explication de Diodore 18,
30 26. t Art. nécrologique sur H. Usener [F. Bûcheler]. «f P. Brandt. Sappho.
Fin Lebensbild aus den Fruhlingstagen allgriech. Dichtung [Gefl'cken]. Des
réserves, f 0. HirsCHFELD. Die kaiserlichen Verwallungsbeamten bis auf
Diocletian [RostowsewJ. Grands éloges de cette 2» éd. remaniée de cet excel-
lent livre. % Ivo Bruns, Vortràge und Aufsàlze [T. Zielinski]. Analyse.
35 Appréc. favorable. ^% 2* partie. Discours de clôture du 48« congrès des
philologues et pédagogues allemands à Hambourg fP. Wendland]. N. S.
Neues-Korrespondenzblatt fur die Gelehrten-und Realschulen
Wùrttembergs. Voir plus haut : Korrespondenz-BIatt fur die
Hôheren Schulen Wùrtembergs.
40 Neue Philologische Rundschau, 1907, 7 jr. W. Christ, Die llberlieferte
Auswahl Uieokriiischer Gedichte (Akad. d. Wiss.) [Sitzler]. Recueil de sept
mémoires <v. R. d. R., 28, 82, /i6>. G. admet contre l'opinion courante
que Théocriie a édité lui-même ses bucoliques, comme le prouve l'arran-
gement des morceaux. Le critique trouve qu'il n'excède pas la mesure des
45 qualités requises à un arrangeur, t Xenophons Hellenika. erki. v. R.
Grosser. I. Livres 1 et 2. 2' éd., p. p. E. Zikgler |Hodermann]. Recom-
mandé instamment. * P. Comelii Taciti op. qi:8e snpersunt, rec. Joh.
MuLLBR. I. Editio altéra emendata. Ed. min. (pi.) [WolffJ. Justifie dan.-;
une très large mesure l'épithète d'emendata. il A. Furtwanglbr, u. II. I
50 URLICHS, Ueukmàler griech. u. rôm. Skulptiir. Ilandausgabe. 2'' éd. augmenter
(pi.) [P. Weizsacker]. A recommander chaudement aux amis de l'art grec
et romain. % Bobeth, De indicibus deorum [NestleJ. Du soin, mais dépasse
la portée de ce qu'il nous est permis de savoir. T Sghlossmann. AUrôm.
N EUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 87
Schuldrecht u. Schuldver fahren [Wackermann]. Bien qu'écrit pour des juristes,
suggestif et instructif à plus d'un titre pour des philologues. Qqs essais
d'explication paraissent un peu risqués au point de vue philologique. \
Die Saalburg. Auf Grund der Ausgrabungen u. der Wiederherstellung durch
L. Jacobi von P. WOLTZE. Mit begleit. Text von E. Schultze (pi ) [Wacker- f>
mann]. Instructif et intéressant. % F. Gustàfsson. I) De dativo Latino. —
2) De gerundiis et gerundivis latinis [StolzJ. 1. D'après G., la signification
fondamentale du datif latin est une signification locale. Travail méritoire
bien que de l'aveu de G. il n'aboutisse pas à une solution définitive de la
question. — 2. Cherche à démontrer que l'adj. en dus (gerundivum) est «o
sorti du gérondif (gerundium). Le critique est persuadé du contraire. ^^
21 jr. F. BuGHERER, Anthologie aus dcn. griech. Lgrikern 'LSitzler]. Recom-
mandé à tous les maîtres. ^ Ed. Turner, Quxslionis (sic) cvilicse in Platonis
Lachetem [Beyschlag]. Résultats de valeur en faveur de la théorie ryth-
mique de Blass qui témoignent de la sagacité et de l'application, f Caiulli is
cavmina reoog. R. Ellis [Schiller]. Rendra de bons services, surtout si l'on
ne veut pas se livrer à des recherches trop approfondies, f B. Dblbruck,
Einleiiung in das Sludium der idg. Sprachen 4« éd. [Stolz]. Est la meilleure
introduction au sujet. ^ J. WaCKERNaGEL, Sludien zum grirch. Perfeklum
[Meltzer]. Sagace et convaincant sur les points principaux.. ^ Joh. Kirchner, 20
Prosopograpida Attica II [Ad. Bauerj. Mérite dans la plus large mesure la
reconnaissance des travailleurs. If A Jankb, Auf Altxanders des Grossen
Pfaden (pi.) [IlansenJ. D'une importance capitale pour l'histoire d'Alexandre-
% H. VAN IIerwerden, Appendix Lexici Grxci suppletorii et dialectici [Ph.
Weber]. Est le brillant témoignage de la vigueur intellectuelle de l'autour. 25
4 p. d'additions ou de rectifications du critique. ^ F. Preisigke, Stàdtisches
Beamlenwesen im rôm. Aegypten [H. F. Hitzigj. Complète de la façon la plus
heureuse les recherches de Liebenam. Les résultats de P. peuvent être
regardés en général comme certains. ^^ 4 fév. Ad. Mijllkr, Aeathelischer
Kommenlar zu den Tragôdien des Sophokles (pi.) [Petsch]. De la chaleur, 30
principalement dans le chapitre des caractères, et de la personnalité, qua-
lités dont la science peut lui être reconnaissante, tout en blâmant ses
attaques contre Euripide. ^ Ilans Stich, Mark Aurel, der Philosoph auf dem
Kaiserihron [Hodermann]. Donne tout l'essentiel et est recommandé chaleu-
reusement à la lecture privée. ^ N. van Wijk, Der nominale Geneliv Singular 38
im Idg. in seinem Verhâltnis zum Nominativ [-x]. ^^ 18 fév. F. Blayde?,
Spicilegium Sophocleum commentarium perpetuum in septem Sophoclis
fabulas coniineus [Bucherer]. A consulter avec circonspection, bien que son
utilité ne soit pas contestable. ^ f R. A. Neil, The Knights of Ari&tophanes
[K. 'Weissmann]. Le mérite de cette éd. est dans le commentaire qui contient 40
des observations sur la langue et la métrique de valeur particulière. Il n'y
a pas d'édition meilleure pour aborder l'étude des œuvres d'Aristophane, t
Plalons Protagoras. erkl. v. H. Bertram, 3' éd. p. p. F. LORTZING [Linde]. Éd. déjà
utile, mais appelée à rendre sous sa nouvelle forme de plus grands services
encore, t B. A. Miiller, De Asclepiade Myrleano [Sitzler]. A réussi à déterrai- 45
ner avec plus de précision les données sur la vie et les œuvres de ce gram-
mairien ; résultats en partie vraisemblables. If Gust. Roloff, Problème aus der
griech. Kriegsgeschichie [C. Friedland]. Livre remarquable qui s'impose à la
considération du public allemand et en particulier à celle des étudiants.
^^ 4 mars. Cari Josephy, EUklra von Sophocle». Fine Nachdichtung [Hun- go
ziker]. Langue d'une souplesse extraordinaire qui donne avec bonheur
l'impression de l'original, t Paul Shorby, The unily of Plato's thoughl [Linde].
Pas convaincant. ^ R. Pighon, Lactance [Gehrich]. Bel ouvrage qui mérite à
88 1905. — ALLEMAGNE.
tous égards un chaleureux accueil, f Joh. Heumann, De epyllio Alexandrino
fSitzlerJ. Travail solide et appliqué qui fait preuve d'un jugement indé-
pendant. %^ 18 mars. 'HpwSou (j.t(Ata[x6ot edited with introduction, critical
notes, commentary by Nairn [F. Bucherer]. Parfaiteuient appropriée à son
5 but, cette éd. pourra se lire aussi avec agrément en Allemagne. % E. Kor-
NEMANN, Die neue Livius-Epitome aux Oxyrhynchus. Text u. Untersuchungen
[Luterbacher]. A l'aide des riches matériaux fournis par- K. le critique a
expliqué le texte par endroits et lente hardiment une recension assez
lisible. ^ W. Sgrultz, Das Farbenemp/îndungssystem der fJellenen (pi.) [ ].
iO Valeur durable grâce à Tabondaiice des matériaux ; les résultats sont tou-
tefois surprenants. T[ H. Luckbnbach, Kunstu. Geschichie. P. 1. Abbildungen
zur alten Geschichte. 5« éd. [Bruncke]. Bonne introduction à l'étude de
l'art antique. H^ 1 avr. Aristophanis Plutns. Cum prolegomenis et commen-
lariis éd. J. van Lbeuwen, J. F. [Pongratz]. Esprit original et sagace qui
15 découvre des points de vue nouveaux. On reste étonné devant l'étendue de
ses lectures en général et devant la connaissance approfondie des tragiques,
des historiens et des orateurs de l'époque d'A. ^ E. Rosenberg, Die Oden
u. Epoden des Q. Horatius. ¥ éd. [Linde]. Le commentaire tient un juste
milieu et rendra de grands services. ^ H. Collitz u. F. Bbchtel, Samm-
20 lung der grieeh. Dialektinschriflen. III. P. 2. Fasc- 4. ^ 0. HOFFMANN, Die
Inschriften von Sizilien u. Abn-Simbel [Stolz]. Le texte des inscr. a été revu
avec soin-et pourvu d'un commentaire qui dissipe les obscurités, t Ch.
Renel, Cultes militaires de Rome. Les enseignes [Wolffj. Du soin, de la saga-
cité. R. a réussi à gagner des points de vue nouveaux. ^U 15 avr. The
i» Choephori of Aeschj/lus with. cr'xlicdLl noies, commentary, translation by T.
G. TuCKER [Hamelbeck]. Si l'on peut accepter avec reconnaissance la cons-
titution du texte pour le dialogue, il n'en est pas de même pour les parties
lyriques.^ H. Menge, Taschenworterbuch der gricch. u. deutschen Sprache. P. 1,
Grieeh. -deutsch fA. Schleussinger]. Atteint bien son but. f^I 29 avr. G.
30 Stier, Homers Ilias. Fasc. 2. Chants iv-vi, 2» éd. p. p. Max Setbel [II. Kluge]*
Est sous sa nouvelle forme d'un bon secours pour les écoliers. % W. Kogks,
Lysias' ausgevmhlle Beden, Fasc. 1, 3* éd. et Fasc. 2, 2* éd., p. p. R. Schnbk
[Wôrpel]. Est une des meilleures et des plus utiles éditions pour les
classes. Qqs observations au sujet du discours 24 (ÛTtèp toû àS-jvâxou). ^ S.
35 Aureli Augustini Hipponensis Episcopi Epislulae. Rec. Al. GOLDBaCHBR. P. 3.
Ep. 124-184A [ ]. La critique de G. donne une favorable impression. ^ F.
HOMMBL, Grundriss der Géographie u. Geschichie des alten Orients. P. 1.
Ethnologie des alten Orients, Babylonien u. Chaldaa [Hansen]. Il est à
souhaiter qu'il soit entre les mains de nombreux philologues. ^% 13 mai.
40 P. DhSSOVLa^vy, Bar.chylide et la 3' ode [SitzIerJ. Éloges. ^ Ed. VoGT u.
Fr. VAN HOFFS, Satiren des Horaz im Versmass des Dichters iibers. 2» éd.
[Ludwigi. Des critiques mais qui n'affaiblissent pas la valeur de l'œuvre.
If Chr. Blinkenbbrg, Archâologische Siudien fWeizsacker]. Réunion de quatre
études dont chacune a sa valeur propre. Très instructif. ^ Gg Grupp,
46 Kullurgeschichte der rôin. Kaiserzeit [WaGKERMANN]. Juge trop défavora-
blement le paganisme. ^ A. HaRNAGK, Rede hn der Begràbnisfeier Theodor
Mommsens [Edm. FritzeJ. Est un des plus beaux j)roduils du genre épideic-
tique. W 27 mai. Fi.iGKINGER, Plutarch as a source of information on the
Greelc theater ( Weissmaiin]. Méthode défectueuse. ^ K. Prbisendanz u.
50 Franz Hein, Hellenische Sànger in deutschen Versen (pi.) IFnnckJ. Vers faciles
et harmonieux qui ne laissent guère soupçonner une traduction ; toutefois
la traduction ne peut souvent supporter la comparaison avec l'original. \
T. l>ivi ab U. c. (ibri. Ejd. A. ZiNGBRLB P. 7. Fasc 4. Lib. 44. E;d. maj. [Luter'
NEUE PHILOLOGISCHE RUNSDCHAU. R9
bâcher]. L'apparat critique fait preuve d'une étonnante application, mais à
cause du mauvais état de l'unique ms. la leçon en beaucoup d'endroits est
incertaine. \ P. GorSSLER, Leukas-Ilhaka die Heimat des Odysseus (pi.) [H,
BùterJ. Méritoire bien que l'identification proposée soit contestable. ^ R.
KÛHNER, Ausfuhrliche Grammatik der griech. Sprache. P. 2 : Satzlehre. 3^ éd. 6
T. 2 p. p. B. Gbrth [E. Eberhard]. D'importantes modifications qui vaudront
à ce livre sous sa nouvelle forme le plus chaleureux accueil. ^ R. Gagnât,
Cours d'épigrapliie latine. Suppl. à la 3» éd. [O. HeyJ. Une série d'additions et
de rectifications qui seront les bienvenues. ^^ 10 jn. Xenophonlis op. omnia
recog. E. G. Marchant. T. 3 : Expeditio Cyri [Hansen]. Constitue un progrès, lo
t J. Grabisgh, Untervedungen mil Epiklet Ausgew. u. ins Deutsche iibertra-
gen [R. Miicke]. Mauvais, t R. Asmus, Julians Galilàerschrift im Zusammen-
hang mit seinen iibrigen Werken [KlimekJ. Atteint pleinement le but qui
est de faire avancer l'intelligence des écrits de Julien. \ F. Sommer, Griech.
Lautsludien [Stolz]. Excellent. ^ W. Patbr, Griech. Sludien. Gesammelte 15
Aufsâtze aus dem Englischen iibertragen V. Wilh. Nobbe [Bruucke]. Bien
écrit, intéressant, mais trop à l'usage du grand public. De pareils livres ne
sont pas une nécessité en Allemagne. Tf Hugo Muzik, Lehv- u. Anschauungs-
behel/'e zu den laleir-. Klaasikern [G. Schiller]. A fait preuve de soin et d'ha-
bileté. % E. JoANNiDES. Sprechen Sie Aitisch ? 2*' éd. [ ]. Peut être recom- 20
mandé aux professeurs, aux élèves des classes supérieures et à ceux qui
ont suivi le cours de grec au gymnase <v, R. d. R. lo, 116, 40>. ft 24 jn.
N. RiEDY, Solonis e.loculio quatenus pendeat ab exemplo Homeri. P. 2 [Sitzler].
Fait preuve du même soin, de la même application que la l'" <cf. R. d. R.
29, 79, 32>. t A. TaGCONe, Antologia délia Melica Greca. . . [B.]. Bien approprié 25
à servir d'introduction à l'étude de la mélique grecque. 1[ Der aile Orient
6* année Fasc. 1. Hugo Wingkler, Gescliichie der Sladt Babylon. — Fasc. 2.
W. Max MûLLER, Aeihiopien (pi.) fHansen]. Méritent tous deux d'être
recommandés. ^ R. BeiGEL, Rechnuvgswesen u. BuchCûhrung der Borner
[Wackermannj. Beaucoup d'application, toutefois B. aurait dû approfondir 30
ses sources et citer avec plus de précision, f F. Léo, Die Originalildt der
rôm. Literalur [Id.]. Bon. ^^ 8 jlt. A. LUDWIG, 1) Ueber das Verhdltnis der
Peisistratischen Redaklion zu dem Gamen der llias. — 2) lieber die Unmoglich-
keit einer sogenannten Urilias. — 3) Die urspriingliche Geslalt von llias B i-iSi
[H. Klugej. 1) L. n'a pas démontré avec évidence l'attribution de la partie 35
V-VI à la commission. — 2) Le critique est d'accord avec L. — 3) Peu
convaincant malgré la sagacité dont il témoigne. 1[ W. Righter. Die Pnrodos
und die Slasima in Sophokles' Antigone [HamelbeckJ. Beaucoup d'application
dépensée sans résultat vraiment appréciable. % K. Kurtz, Die dedichte
des Christophoros Milylenaios [Oster]. Analyse, f (J. Horatius Flaccus Salivfn, 40
libers. V. H. Ltjdwig fScheffler]. Réussi. ^K. SghODORF, Beitràge zur genaue-
ren Kennlnis der Altischen Geschichlssprache ans den 10 Bednern [R. Schnee].
Annonce, t K. Lake, Facsimiles of ihe Alhos Fragments of Code.v of the Pauline
Episiles (pi.) [Nestlé]. Déchilîrage exact jusque dans les petits détails, f
Garl WagenER, lieiti'àge zur latein. Grammatik u. zur Erklàrung latein. Schrift- 45
steller Fasc. 1. fFunckl. Fait preuve de soin philologique et de jugement
sain. ^ Wilh. Kroll, Dns Sludimn der klassisclien Philologie [Wackermann].
Mérite d'être lu avec soin par quiconque aborde les études de philologie
classique, f F. Jahn, Das Problem des Komischen m seiner geschichtlichen
Eniwicklung [Diederich]. De l'application, de l'habileté, mais ce n'est propre- 5o
ment qu'une l'" partie à laquelle manque volontairement la conclusion. %
Transactions and Procecdings of the American Philological Association vol. 33
(1902) et 34 (1903) \ ]. Témoignent de l'activité des philologues américains
90 1905. — ALLEMAGNE.
dont les productions méritent de pleins éloges en Allemagne. ^^ 22 jlt. H.
DiELS, Die Fragmente der Vorsokratiker. Griech. u. Deulsrh [A. Patin]. Per-
sonne n'était mieux qualifié pour résoudre ou faire avancer la question que
rheureux auteur des Doxographi. ^ F. X. Burger, Minucius Félix u. Seneca
5 [Donibart]. Travail solide, nombreuses fautes d'impression. \ Axel W-
Ahlberg, Sludia de accejilu latino [Stolz]. Très méritoire, combat la théorie
de Vendryès. f !.. Sniehotta, De vocum Graecorum apad poêlas Lalinos dachj-
licos ab Enni vsque ad Ovidii tempora usu [P. Wessner]. Écrit dans un latin
clair et donne l'impression qu'on peut se fier aux résultats, utiles aussi
i** pour la critique des textes. ^ A. Audollrnt. Carlhage romaine (pi.) [J. Jung].
Épuise la topographie de Carthage et est pour cette ville ce qu'est le livre
de Gagnai pour l'armée africaine de l'empire. W 5 août. S. Eitrem, Die
Phànkenepisode in der Orfysfice [Eberhard]. Cherche avec beaucoup de sagacité
à donner la solution des contradictions qui se trouvent dans les chants 5
J6 à 8; peu convaincant néanmoins. % S. Preuss, Index hocraieus [Ph. Weber].
Mérite à un haut degré considération. ^ H. V. Hilpreght, Die Ausgrabwigen
in Assyrien u. Babylonien^. 1. (pi.) [Ilaiisen]. A recommander instamment. \
J. Beloch, Griech. Geschichte lll. Sect. 1 et 2 [Bauer]. On doit souhaiter
de nombreux lecteurs à ce livre remarquablement écrit et d'une haute
20 valeur scientifique. ^ G. Cousin, De urhibus quorum nominibus vocabulum
itôAtç finem faciebat [Uansen]. Excellent travail préparatoire à une réédition
éventuelle du Dictionnaire des noms propres de Pape, f G. Curgio, Vaposirofe
nella poesia latina [P. Wessner]. Donne l'idée de quelque chose d'interrompu
brusquemeut et d'inachevé. ^ Theodor Mommsen, Gesammelte Schriften P. 1.
2B Jurisliche Schriflen. T. 1. [Hitzig]. Ces diss. o:it besoin d'une façon très
différente du travail de révision et de complément, surtout les travaux les
plus récents concernant les papyrus. %\ 19 août. M. B. Mendes da Costa,
Index etymologicus diclionis Homericae [Stolz]. Beaucoup d'application dépensée
sans aboutir au résultat désiré. ^Z)fr Traum oder Lucians Leben-^gang v. Ika-
30 romenipp oder die Himmelreise hrsg. u. erkl. V. R. Mras. Fasc. 1 (texte) [K.
Burger]. Rendra de bons services. ^ Carlo PaSGal, Plaulo I caplivi col corn-
menlo, 2« éd. [P. 'Wessner]. Cette nouvelle éd. a gagné, bien qu'elle ne satis-
fasse pas tous les desiderata, t Paul Deutigke, Vergils Gedichte, Erkl. v.
Th. Ladewig u. G. SCHAPER. Fasc. 3, Livres 7-12 de l'Enéide, ô» éd.
36 [HeitkampJ. Grands éloges. \ A. Ludwig, On the dualforms e w au [II. Kluge].
Explications très vraisemblables, mais dénuées de témoignage concluant.
f J. N. SvORONOS, Das Alhener Nationalmuseum. Deutsche Ausg. v. W. Barth,
Fasc. 3-4 : Die Reliefs mit Ausschluss der Grabreliefs (pi.) [Neiiling].
Valeur durable. ^ 0. KûSpert, Ueber Bedeulung u. Gebrauch des Worles
♦<• « caput » im dlteren Lalein [Funck]. Repose sur des recherches approfondies
et indépendantes, yi 2 sept. A. Rainfurt, Zur Quellenkrilik von Gnlens l'ro-
Ireptikos [H. Marquardt]. Très approfondi. ^ G. Valeri Flacci Argonauticon
Hbri oclo. Recog. C. Giarhatano [GiirschingJ. Travail laborieux qui fait
avancer l'exégèse du poète. ^ W. Dittenbirger, Orientis Graeci Inscr.
♦6 Seleclae, I [O. Schulthess]. Porte le brillant témoignage de l'érudition, de
la sagacité et de l'application opiniâtre de D. % G. Cousin, Kyroa le Jeune
en Asie Mineure [Haii6en|. A ne pas négliger pour quiconque s'occupe de
l'histoire de Cyrus et de l'Anabase, l'auteur ayant refait l'itinéraire de Gyrus
depuis Sardes jusqu'au passage de l'Euphrate. If L. Wengbh, Hôm. u. aniike
60 liecliisgeschichle [U. F. Ilelzeg]. On ne peut qu'approuver le programme tracé
par II. If Th. Gomperz, Essays u. Erinnerungen ] Wackermann]. Les lecteurs
seront reconnaissants à l'auteur de ce recueil plein de mérite qui contient
entre autres des essais sur Démosthène homme d'État, sur Aristote et la
NEUK PHILO LOGISCHE RUNDSCHAU. 91
Polileia et Bacchylide. tî 16 sept. H. Diels u. W. Schubart, Didymos'
Kommentar zu Demosthenes (Pap. 9780) nebst Wôrterbuch zu D'.s Aristociatea
(Pap. 5008) (pi.) [DeuerliiigJ. Approfondi et sagace. Qqs conjectures du cri-
tique. ^ W. SiEGLiN, Qnellen u. Forschungen zur nlten Geschichle u. Géographie^
Fasc. 9 : D. Detlefstn, Die geographischen Bûcher (II, 242— VJ fin) der Naturalis ^
Historia des C. Plinius Secundus [II. StailerJ. Personne n'était mieux qualifié
pour cette tâciie que D. La question difficile du rapport des rass est exposée
dans la préface avec une clarté inconnue jusqu'alors. ^ B. Nibsb, Geschichle
der griech. u. makedontschen Staalen seil der Schlacht bei Chaeronea. P. 3
[Swoboda]. Très méritoire, conserve toute sa valeur malgré la concurrence "^
redoutable du T. 3 de l'histoire de Beloch <v. R. d. R. 25, 88, 46>. % 30 sept.
Zu HoraliusOd. 2 20, 6f « non ego quem vocas»[H. Rôhlj. Non ego rappelle
OuTt; d'Ulysse, c'est un surnom donné à Horace par Mécène. Les vers 5-7 de
rOde 20 du 2e livre signifient "• Ich, der Abkômmling armer Eltern, der Herr
Ichnicht, wie du mich nennst, geliebter Ma,cenas, werde nicht untergehen". ^ '^
Euripides Iphigenie, hrsg. v. K. BusCHE [Bucherer]. Comble une lacune mal-
gré qqs faiblesses dans le commentaire. If L. Valmaggi, Di un passo interpo-
lato nelle Storie di facito (Att. d. Acc_ademia Torino) [E-WolfTJ. Les expressions
H. III 40 « per occullos iramites » et « vitata Ravenna » ne sont pas en contra-
diction comme l'a cru V. f R. Sabbadini, Spogli Ambrosiani latini [P. Wess- 2<^
ner |. Travail qui n'est pas sans mérite, car il épargnera à maint savant des
recherches infructueuses. ^ H. Uhle, Bemerkungen zur Anakolulhie bei griech-
Schriftstellern, besonders bei Sophocles [Paelzolt]. Tout à fait méritoire. î f
Paul Degharme, La critique des traditions religieuses chrz les Grecs, des origines
au temps de Plutarque [P. W.]. Livre de valeur qui se lit avec utilité 26
et plaisir, bien que sur certains points il n'apprenne rien de neuf à beau-
coup de lecteurs, t Max C. P. Schmidt, Altphilologische Beitrdge. Fasc. 2.
Terminologische Studien [W. Grosse^. Explication populaire, dans le bon
sens du mot, de termes mathématiques. ^ T. Mommsbn, Beden u. Anfsdtze
(pi.) [Funck]. 11 faut admirer la clarté et la précision de la pensée unies 30
à la chaleur du sentiment qui n'ont rien perdu de leur force dans un âge
avancé de la vie. ^ R. Agahd, Attische Grammatik. Unter Beriicksichtigung
des " Elemenlarbuchs aus Homer" [0 Walther]. Ces deux livres qui reposent
sur une base scientifique sont bien appropriés à l'enseignement, f Epi-
taphes. Textes choisis et commentaires p. p. F. Plessis [0. Hey]. Rendra 36
de bons services sans prétendre à une originalité scientifique. \^ 14 oct.
Aristophane, La Paix. Éd.^crit. et expl. par P. MazOn [ ]. A mis tous ses soins
à la constitution du texte. Toutefois Tapparat critique qui laisse de côté
le témoignage des grammairiens et des lexicographes est trop maigre.
Puisse cette nouvelle éd. trouver dans le monde des philologues l'accueil so
qu'elle mérite. En tous cas elle promet d'être un digne complément à l'ed.
magistrale d'un van Leeuwen. ^ Fr. Paetzolt, Adnotaiiones criticss ad
Lucianum imprimis pertinentes [Biirger]. Contribution de valeur à la critique
du texte, qui ne peut être négligée par un futur éditeur de Lucien, t J.
Vahlen. Index leclionum quse in Universitate lilteraria Friderica Goilelma 46
per semestre aestivum a. 1905 item per semestre hibernum habebuntur [F.
Guslavsson]. Remarques critiques sur qqs auteurs latins qui font preuve
de circonspection bien qu'elles n'emportent pas toujours la conviction. %
Aug. AUDOLLENT, De fixionum tabulas. . . inslruxit [0. Hey]. L'auteur était
mûr pour cette tâche difficile, qu'il a approfondie dans toutes les direc- so
tious et a fait preuve d'un jugement sain. Dans un petit nombre de cas
l'exposition laisse à désiser pour la clarté. *l^ 28 oct. Friedrich Blass, Die
Interpolalionen in der Odyssée [E. Eberhard]. L'Odyssée, d'après B. est l'œuvre
92 1905. — ALLEMAGNE.
d'un seul poète. Sur les 12110 vers dont elle se compose il y a plus de
10000 vers authentiques. ^ F. Ramorino, Le satire di A. Persio Flacco
illustrate con note italiane [Josef Sorn]. Bien approprié à une première
lecture. Le critique propose un certain nombre de conjectures, f H. Collitz
8 u. F. Beghtbl, Sammlung der griech. Dialeklinschriften. T. 3. P. 2 Fasc. 5
(et dernier) p. p. F. Bechtel [Stolz]. Travail magistral, f J. Hensb,
Grifchisch.-rômhche Alieriumsktmde [Arnold Behr]. Solide mais répondrait
mieux à son but sous une forme plus concise, t Margarete Heine, Suhs-
tanlivm mit a privativum [Hans Meltzer]. Fait preuve de clarté, de jugement
iO sain et de soin. %% il nov. T. R. Mills, Lucian : Charon and Piscator
Paetzolt]. Éd. soignée en dépit des faiblesses relevées dans l'art, et bien
appropriée à servir d'introduction à la lecture de Lucien. ^ M. Tullii Cice-
ronis Tusculanarum dispulationum libri quinque, erkl v. G. ÀMMON [Hoder-
mann]. I.e commentaire donne une très favorable impression. ^ Garolina
*B Lanzani, Gli oraculi greci al tempo délie guerre persiane [Sitzier]. Des résultats
justes, d'autres contestables, f S. H. Butchrr, Harvard Lectures on Greek
Subjects [Hodermann]. Bien qu'écrit pour le grand public B. a su garder et
rendre intelligible à son auditoire la raéihode scientifique, f W. Christ,
Geschichtc der griech. Literatur bis auf die Zeit Justinians [Silzler]. Des
«0 additions et des améliorations presque à chaque page. La bibliographie
toutefois a encore besoin d'une révision. If R. Menge, Troja u. die Troas
nach eigener Anschauung geschildert 2' éd. (pi.) [P. W.]. Attrayant;
recommandé aux élèves des gymnases. ^ F. Franziss, liayem aus Pômer-
seit [Id.]. Beaucoup d'érudition et d'application, mais peu satisfaisant en
26 somme, l'auteur n'étant pas maître de son sujet, tf 25 nov. Eng. Drerup,
Homer (pi.) [Kluge]. Ouvrage à tendance populaire qui ne répond qu'im-
parfaitement à son but à cause de la présence de discussions scientiliques.
^ Euripide, Hippobjte, nouv. éd. — Electre, S*" éd. Oreste, 3" éd. p. p.
Henri Wbil [Bucherer]. Le texte est plus conservateur que dans les éd.
30 antérieures. Le commentaire critique bien qu'insuffisant pour une étude
approfondie, conserve sa valeur à côté de celui de Wecklein. Les
introductions et le commentaire explicatif peu modifiés séduisent tou-
jours par leur fraîcheur et leur élégance, f G. Walter, De Lyco-
phrone Hnmeri imitatore [Sitzier]. Juste, mais la tendance à chercher
35 une source pour chaque expression est injustifiée à l'égard d'un poète tel
que Lycophron. f C. Tavlor, The Oxyrhynchus Sayings of Jésus [Nestlé].
Contribution qui est la bienvenue à la solution approximative du difficile
problème des Logia. ^ A. Baumgartnbr. Gesckichte der Weltliteralur IV :
Die latein. u. griech. Literatur der christlichen Vôlker. 3» vi 'i'" éd. [Hoder-
40 mann]. Louable application, compétence approfondie, jugement fin, qualités
que reconnaîtront sans restriction aucune ceux auxquels déplaît le ton de
polémique de B. \ Max Schbrmann, Der erste punisrhe Krieg ira Lichte der
livianischen Tradition [Luterbacher]. Jugement mûr; rendra d'importants
services aux recherches futures. ^^ 9 déc. Paul Mazon, Essai sur la compn-
45 sition des comédies d'' Aristophane [Pongratz]. Progiès important sur les
théories de Zielinski, fait augurer de belles espérances si M. reste fidèle à
l'étude d'Aristophane, t F. Pichlmayur, Des Lucian aus Samosala Traum u.
Charon [Paelzolt'. Pratique, répond bien aux besoins de l'enseignement. %
Q. Horatii Epistutae erkl. v. Wilh. Wbgbhaupt [Wackermann]. Les écoliers
50 et ceux qui abordent la philologie consulteront cette éd. avec profit. ^ P.
Gardner, a grammar of greek art {p\.) [P. W.J. Introduction à l'archéologie
de l'art à l'usage des écoliers, qui atteint son but. ^ K. B. Clapp, Hinius m
Greek melic poelry [B.]. Soigné et réussi. ^ Cari PaTZCH, Archaologisch-epigra-
PHILOLOGUS. 93
pkisclie Untersuchungen mv Geschichle dev rôm. Provins Dalmatien P. 6 (pi.)
[P. W.]- Mine abondante de renseignements pour l'histoire de la politique,
de la civilisation et de la religion sous l'empire romain. ^ R. Schubert,
Untersuchungen ubfv die Quellen sur Geschichle Philipps 11 von Maltedonien
[W. SternJ. Substantiel. % H. A. Sandbrs, Roman Hislorical sources and ins- 5
litutions [LuterbacherJ. Analyse. ^ E. FabriGIUS, Die Besitâname Dudens durch.
die Rômer'{pL) [P. W.]. Excellent petit livre. ^ 7 Ivo Bruns, Vorlràge u,
Aufsàlse [FunckJ. Réunion par les soins de Birt de vingt mémoires ou
leçons qui font déplorer plus vivement l'anéantissement de si belles pro-
messes. %*i 23 déc. C. O. ZURELTI, L'Iliade VI 1. 21-24 [Kluge]. Est à la hau- 10
leur des précédents volumes <v. R. d. R. 26, 114, 37>. ^ V. Strazzulla,
/ Persiani di Et,chilo ed it nomo di Timoteo volgarezzati in prosa fSitzler].
Trad. fidèle et agréable à lire, introduction qui repose sur une étude soignée
de la littérature du sujet. Travail très méritoire en somme, f W. Wyse,
The speeches of Isaeus with critical and explanatory notes [Gust. WôrpelJ. 16
Sauf une appréciation trop défavorable du caractère d'Isée comme avocat,
cette éd. mérite les plus grands éloges pour le soin, la sagacité, la profon-
deur scientilique dont elle fait preuve. If M. Tulli Ciceronis Tusculanarum
Disputationum libri quinque revised text with introd. and comm. by Th.
W. DOUGAN I. 1. 1 et 2 [Ilodermann]. Solide. \ A. Persii Flacci salwarum ïo
liber. Rec. Sanli Consoli Ed. major fâorn]. Excellent. % W. G. Gunnerson,
Historij ofu-stems in Greek [StolzJ. Très méritoire. ^ E. ROESE, Ueber Mithras-
dieiisi [G, Fr.]. Connaissance approfondie de la littérature du sujet, sujet
expo.sé avec clarté et avec des appréciations personnelles.
Henri Le bègue. 86
Philologische Untersuchungen. Heft. 18. L'histoire du texte des
Bucoliques grecs [U. v. Wilamowitz-Moellendorff] I. Histoire du texte.
Théocrite 1. 3-13 ; 14. 2; 15-18 (Kyvjo-xa; spco;. ^apfiaxeûxpiai. 'AStovtx^ouo-at.
n-roX£[JLaïo(;. Xâpixe;. 'EXévv)). Btwvoç 'ETti-râptoi;. Groupe de mss 'l>. (contenant
les addenda aux poésies de Théocrite qui se trouvent dans V. Tr.) Groupe 30
de mss. Il (famille de mss. BCD). L'EjpwuTi de Moschos. Résumé. La tradi-
tion manuscrite dans l'antiquité. II. Addenda. 1, Noms propres, remarques
critiques complétant l'ouvrage de Wendel : De nominibus bucolicis. 2, Dis-
position par strophes. 3, Époque de composition des œuvres de Théocrite,
entre 274 et 260. 4, Ilylas et Aites, élude sur ces deux petits poèmes. 5, Les 35
Dioscures. 6, L'épigramme IV. 7, Théocrite 9. Virgile a beaucoup imité ce
poème sous la forme où nous le lisons ei à la place qu'il occupe, on a sou-
tenu que c'était un conglomérat de fragments de Théocrite, en tout cas il
est mauvais du commencement à la tin. 8, Lenai, titre énigmatique qui ne
répond à rien de ce qu'il y a dans le poème consacre à la mort de Penlhée. 40
9, Ileraklès (Théocrite 25) a de l'importance pour l'art hellénistique. 10, Pas-
sages isolés, a, Thyrsis 29, 30; b, 103-107, établissement du texte, corrections
d'après Virgile; c, Théocrite 5, 73 n'est pas authentique; d, sur Heraklis-
kos 31, 76, 86-87 ; e, L'épitaphe de Bion 16, au 1. de yripy; i'eiôe lire f'npaî à^ioei.
11, Sur les -re^voTïaéYvta. — Corrections et additions. X. *5
Philologus. Tome LXIV. Marginalia, II [Th. Zielinski]. Restitution d'un
fragm. d'un comique grec publié d'abord par V. Jernstedt. — Suppléments
et corrections à Kaibel, Epigr. 127, 192, 233, 254, 261, 277, 286, 348, 395, 442,
454, 478, eOO, 615, 618, 640, 794, 814, 1124. — Correction aux inscr. des latrines
d'Ephèse. — Le sujet du Méléagre d'Euripide était la jalousie incestueuse 50
d'Althée, comme on peut le conclure en comparant les peintures' du vase
de Ruvo et du vase d'Armento. La pièce rentrait dans la catégorie des
■{i[i.o{. àvddtot (Arist., Guêpes, 841 suiv. ; cf. Esch., Cho. 58o suiv.). — Un
94 1905. — ALLEMAGNE.
motif simplement indiqué, un projet qui n'est pas suivi d'effet dans une
tragédie, est une allusion à une oeuvre antérieure où le motif, le projet
forment le thème. Ainsi il y avait une pièce où Hercule entraînait sa femme
dans la mort; Trach. 1036, 1066, 1108, 1133. Défense de cette hypothèse et
5 réponse à diverses objections. — Correction à Paus., VIII, 18,5. — Date de
Cic, Pro Rose. com. : 77/76 ; on peut prendre « decem annis », 523, au sens
propre. — L'Art d'aimer d'Ovide est une parodie humoristique des traités
de rhétorique, comme le prouvent le titre (cf. ars oratoria. Quint. II, 14, 1),
l'opposition de l'art à la nature (ars, ingenlum), la division en trois parties,
to l'invention (reperire labora), les loci (1, 45). — La femme abandonnée a été
une figure d'héroïne dans la tragédie, de femme dans la comédie et l'élégie
alexandrine. Ou peut établir la différence en comparant Virgile et Ovide,
dont les passages décisifs sont En., IV, 327 suiv,, et lier., VII, 133. — La
Cléopâtre de Shakespeare procède de la Didon d'Ovide, mais avec une ruse
IB instinctive qui vient de Plutarque. — Pétr. 31, uinum dominicum, minis-
traloris gratia est : proverbe, dont l'original grec peut être restitué d'après
Aristoph., Eq. 1205 : ÔEaTci^dUvoç (ou Seo-tcotixoî) oîvo;, xoC TtapaOévro; 6' yj X'^P^i- —
Le Genius des hommes et la luno des femmes ne paraissent pas s'opposer,
Tout s'explique si les mots latins sont des traductions du grec : "Hpwç,
20 "Hpa. La spécialisation sexuelle est donc du temps où la religion romaine
subit l'influence prépondérante de la Grèce et l'on ne peut en conclure le
sens de Genius, comme un dieu masculin de la génération. — Tessère,
1778 Rostowzew : Némésis et un suppliant; léj^ende : roga, annuo ; cf.
Théocr., 14, 62. — Les sept péchés capitaux se retrouvent dans Hor., Ep.
25 I, 1, 33 : auaritia, laudis amor, inuidus, iracundus, iners, uinosus (gula),
amator. La doctrine est d'origine astrologique, non seulement quant au
chiffre (Reitzenstein, Périmandres, 232, n. 2), mais aussi quant aux déter-
minations ; voy. Serv., En., VI, 714, où manquent le soleil et la lune, que
l'on peut facilement assigner à la gourmandise et à l'envie. La source d'tlor.
30 est Posidonius, le défenseur philosophique de l'astrologie. La doctrine de
Servius ne trahit donc pas une influence chrétienne, comme l'a soutenu
Maass, Tagesgôtter, 33. — Oracles alchimiques d'Apollon, dont le rythme
ïambique a été méconnu par B-irthelot et Ruelle (dans Olympiodore, 31, 42,
43). — Correction à l'initiative de Léontios, telle que l'exigeait Bouché-
35 Leclercq, d'après un ms. de Vienne, Catal., VI, 66. On retrouve les mêmes
données astrologiques dans le Wallenstein de Schiller, et cependant l'ini-
tiative a été publiée pour la première fois en 1898. — Erreurs commises par
Shakespeare sur Plutarque, en partie par la faute du traducteur North. %
Recherches sur la lettre grecque, I fG. A. Gerhard]. La formule à Setva xô
40 Seîvt ^aîpeiv. La construction grammaticale de cette formule a déjà préoc-
cupé les anciens. Apollonius Dyscole, III, 14, p. 232 Bekker, en donne deux
explications contradictoires : xa'pet^ est un infinitif-impératif, il dépend de
léyei ou euxETai. La première est une tradition d'école, dont Apollonius n'a
pas su se dégager, qui remontait à un certain Dionysius, auteur d'un
45 traité en un livre sur cette formule épistolaire (scol. Aristoph. Plut. 322).
Ce personnage doit être le bibliothécaire et secrétaire de l'empereur à
Rome, Dionysius d'Alexandrie (deuxième moitié du 1" s.). Son interpréta-
tion supposait: 6 Seïva Tw Seïvi xa'peiv- L antre est la seule vraie. L'abrévia-
tion a rendu obscure la fonction de l'iuflnilif ; de là la formule xû 6. Ttapà
50 Toû Seîvoî X» ^^ enfin, depuis le commencement de l'ère chrét., l'omission
fréquente de l'infinitif. C'est Xéyei (ypâçei) qu'il faut suppléer. La formule la
plus ancienne était à Seîva tw Seïvi xifie ^éyet : Suidas, v» -/a^pei"' b; Herodt.,
III, 40; Plut , Sept, sap., 6, p. 151 B ; Am. Marc, XVII, 4, 18; c'est surtout
t>HILOL0GUS. 95
l'usage perse: Darius à Gadatas, BCH., XIII, 529; Paralipom., II, 36, 23;
Esdr., I, 2, 3; Jos., Ànt., XI, 2, 2 ; D. Laërte, IX, 13; Thuc, I, 129, 3t
Hippocr., Ep. 8, p. 290 H. ; Eslher, 3, 13; Jul. Val., 2, 29; 3, 3 et 10; Ps.
Gailisth., 3, 12; de même Alexandre, Ps. Call., 1, 35; Jul. 8., 1,36; 2, 35;
quand il écrit à Phocioa et à Antipatros, c'e.-à-d. à des Grecs, il emploie 5
la formule avec -/afpEtv. Ainsi au v s., la formule plus ancienne xâSe )éYei
n'est plus employée qu'en Orient (cf. Eurip., Iph., T., 770). Elle est la plus
ancienne ; car d'abord elle était usitée dans les messages envoyés par
exprès et formulés de vive voix : dans ce cas, la 3* pers. s'imposait (Hdt.,
III, 122 ; VII, 130). Quand on se servit de l'écriture, la formule passa dans 10
la lettre avec son caractère impersonnel et servU d'adresse. Chez les Grecs,
elle se fondit avec le salut initial. Mais comme le reste de la lettre était à
la première pers. et que de la bouche du messager elle avait passé à la
plume du correspondant, on ne la comprit plus. On y sentait plutôt la
supériorité afllrmée du maître sur le sujet. Elle ae fut plus conservée 15
intégralement que dans les édits (Bruns, 69, 75). Les particuliers laissèrent
le verbe et les Grecs introduisirent -/«^psiv. Une formule nouvelle d'adresse,
dont le prototype existe dans l'ancienne Assyrie, paraît dans Plut. Dion 31,
et les papyrus : (xài) Seîvi uapà (souvent à.nô papyrus) (toû) gavo; ; il faut
l'expliquer en rétablissant à.-n.6lQç. qui se trouve aussi dans les papy- 20
rus. L'omission de -/«'peiv dans la formule ordinaire paraît dans un
document du IlIe-IV^ s. (Ox. I, 123) et devient régulière à l'épcque byzan-
tine. — L'attribution à Cléon de l'invention de la formule contenant
Xa;p£iv (Lucien, etc.), repose sur un fragment d'Eupolis (non Eubule)
dont le sens a été faussé par la recherche puérile des Grecs pour les 25
eypôfjLata. \ Sur la topographie de l'ancienne Athènes [Eng. Drerup]. 1. Le
IleXapytKÔv èvveâ7tu>>ov. 2. La Pnyx. 3. La plus ancienne ville inférieure et
Thucydide, II, 15. t Metellus caecatus [0. Leuze]. Le premier auteur qui
raconte cette légende est Sénèque, ConLr., IV, 2. Cicéron, Pro Scauro, 48,
n'en sait encore rien. Ou savait seulement que Metellus, pontifex maximus, 30
en 241 av. J.-G., avait sauvé d'un incendie du temple de Vesta les objets
sacrés, parmi lesquels on croyait être le palladium troyen. Ovide, Fast.,VI, 431,
suppose qu'aucun homme ne peut entrer dans le temple, mais factum dea
rapla probauit. Lucain, I, 597, IX, 993, suppose qu'aucun homme ne peut
voir le palladium, pas même le pontife. Cette hypothèse est une Action, 35
probablement imaginée par les rhéteurs pour servir de base au thème de
controverse rapporté par Seuèque. La perte de la vue par Metellus, que ne
mentionne pas Ovide, qui connaissait cependant ce thème, est également
une création de l'école. \ Ad silvas Slatianas siluula [J. P. Postgale]. Cor-
rection et discussion de nombreux passages. ^ Questions chronologiques 40
sur le livre XXI de Tite Live [Fr. Luierbacherj. T. Live compte souvent
pour une année la fraction d'une année. Ainsi la guerre des mercenaires
en Afrique dure 3 ans 4 mois d'après Polybe, I, 88, 7, mais cinq ans d'après
T. L., XXI, 2, 1. Chronologie des années 241-218. Elle est donnée exactement
par T. Live et Polybe. % Extraits de livres de classe [0. Crusius]. Les recueils 45
de pensées et de chries, en trimètres, de fables (Babrius), en choliambes,
de noms et données mythologiques, doivent leur origine à l'école. Le pre-
mier échantillon de ce type est le Ps. Dosilhée. On a ainsi une chrie
d'Auacharsis sur ostrakon, BCH. 1904, 202 (l'iO ap. J.-C), un fragment sur
papyrus Ox., II, 84 : ce sont des récits de morale en action, écrits sous la bO
dictée par des écoliers. Des monostiques du Ps. Ménandre servent d'exer-
cice d'écriture. Nous avons un certain nombre de piQ^eiî, mises dans la
bouche de personnages héroïques et rédigées en hexamètres : ainsi une
96 1905. — ALLEMAGNE.
tirade de l'ombre d'Achille aux Grecs sur un diptyque du Caire, ib., p. 208.
Ces tirades ne sont pas des extraits d'oeuvres épiques, mais des composi-
tions faites d'après les règles de la rhétorique eu vue de l'école. Leur
technique les rapproche de Nonnos et elles nous font connaître la poésie
5 locale égyptienne. \^ Mélanges. Euripide à la nuit [0. Schroeder]. Struc-
ture métrique et texte, Aristoph., Gren., 1331-1365. If La signification de
l'oracle d'Ammon [E. Bickel]. Le Dialogue pseudo-platonicien Alcibiade,
ch. 12, 148 D, raconte que les prêtres d'Ammon préfèrent la prière sincère
du cœur à toutes les offrandes. Cette donnée n'est pas une invention,
10 puisqu'on la retrouve dans Lucain, IX, 515. L'origine de cet idéal des prêtres
d'Ammon porte le caractère de la prédication et de la philosophie cynique.
Même, si la légende de la fondation du culte d'Ammon par Hercule, le saint
des cyniques, devait être négligée (Ps. Servius, En., IV, 196 ; Strabon, 17, 814),
il faudrait tenir compte du fait que les prêtres libyens acceptaient le sacri-
16 tlce d'animaux estropiés. ^ 'Oper/aXxo; et ^FeuSâpyupo; au point de vue
chimique [Paul Diergartj. Le cuivre jaune n'a été connu ni des sémites ni
des peuples chnmitiques. En Grèce et à Rome, son existence n'est certaine
qu'à partir du i^"" s. av. J.-C. L'oreichalcum est auparavant un alliage de
cuivre que nous ne pouvons déterminer plus exactement. Le •^euoàpYupo;,
2C qui se trouve dans un passage de Strabon, ne désigne pas le zinc. Pour la
définition exacte des termes employés par les anciens dans les sciences
naturelles, il faut recommander les Milleilungen zur Geschichte der Medhin
n. der Nalurwissenschaften publiées par K. SUDHOFF et W. A. KahlbaUM. 1[
Hectora Hectorem [T. W. Dougan]. Hectora, seule forme connue d'Accius,
2P doit être rétabli dans la citation, Gic, Tusc, 1, 105 ; Hectora doit être con-
servé dans le texte de Gic. qui suit immédiatement, parce que Gic. reprend
exactement le mot d'Accius. î Les planètes dans Manilius [Th. Breiterj.
Manilius remet à plus tard l'étude des planètes, III, 156. Il ne fait qu'in-
diquer les données essentielles, I, 50 ; III, 62-3; I, 308, 669; III, 274 ; V, 2.
30 L'ordre de Manilius était celui des Stoïciens (Ghrysippe, Diels Dox. 4H5 et
414; Gic. N. D. II, 52, et 118 où il faut rétablir : duae <sphaerae Veneri et
Mercurio> oboediant, ipse sol; dans Rep. IV, 17, Diu. II, 91, Gic. ne suit
plus, mais attaque les Stoïciens. Par suite V, 6-7 sont interpolés ; de même,
1,811-2, 655; III, 89; IV, 500 suiv. Ces vers sont d'un interpolateur ancien
35 qui regrettait la lacune de Manilius. Le poète a-t-il jamais traité la ques-
tion ? La lacune qui se trouve après V, 710 était suffisante, en tout cas,
pour achever le sujet commencé, ortus et obitus des signes ; il est inutile
de supposer un sixième livre pour y placer le coucher des signes. % Contri-
butions à l'explication et à la traduction des comiques latins [A. Funk].
40 A propos de la traduction par G. Bardt du Trinummus et des Ménechmes,
de l'Andria et des Adelphes. Sur le Trin. et les Mén. ^ Post-scriptum à
l'article de Drerup sur la topographie d'Athènes.
%^ N» 2. Juno, contributions à l'élucidation des faits les plus importants
et les plus anciens de son culte [WalterOtloJ. Documents et lieux de culte
4B de Juuon à Rome et en Italie. Le culte n'est pas d'origine italique. En
dehors du Latium et de l'Elrurie, il n'y a pas un seul ancien lieu dr
culte de Junon ; les centres que l'on pourrait indiquer sont des colonies
anciennes ou des villes qui ont subi de bonne heure l'inQuence de Rome.
Les villes latines qui ont un culte ancien de Junou sont les huit cités
60 de la ligue latine du lemp> des rois (Gora et Pometia, de bonne hcur^
volsques, manquent). C'est de là que les Étrusques l'ont importée
(" uni '' sur les miroirs), probablement par Paieries comme Mi-
nerve, luno est la seule forme connue du nom de la déesse ; on ne peut
PHILO LOGUS. 97
la dériver de dioa(i)no, puisque jamais on ne trouve le d, ni surtout
l'ou ; cf. luno Loucina dans les anciennes inscr. La Juno des femmes cor-
respond au génie des hommes. Le génie est la force immatérielle qui
engendre chaque individu; le corps est l'homme lui-même par opposition
à l'âme invisible, cf. Hom. A. 3-4. Le génie est naturellement fêté le jour ae 5
la naissance et on l'appelle à l'aide au moment du mariage, c'e. à d. au
moment où une nouvelle vie va être créée. Il appartient à la femme comme
à l'homme et le mot genius est souvent appliqué h des personnes ou à des
concepts féminins : Virtutis CIL. II 2407, lunouis Sospilae Mart. Gap. I, 53,
Isis genius Aegypti Sen. Aen. 696, genius urbis Romae siue mas siue ïo
femina Serv. En. II, 351. luno désigne l'âme féminine, créant et conservant
la vie, comme un principe divin de sexe féminin. Les sourcils lui sont con-
sacrés, comme le front au genius, parce que dans cos parties réside la vie.
La femme quae supercilio spicit, PU. M. gl. 694, exerce la divination d'après
les .sourcils. Le rôle de Junon, comme principe général de fécondité dans la «5
nature, est établi par les animaux qui sont liés avec elle : la chèvre, la
corneille, le chien. Ces animaux sont en relation aussi avec la pluie fécon-
dante. Même caractère dans une série de fêtes du mois de juillet où les
femmes jouent un rôle prépondérant et qui sont des fêtes de purification
avec charmes de pluie et de fécondité : Poplifugia (5 juillet), Nonae Capro- 20
tinae (7), Vitulatio (8), Natalis du temple de Fortuna muliubris (6), Lucaria
(19 et 21), Neptunalia (23). Dans CIL. VI, 96, deuas Corniscas est un gén.
dépendant de sacrum. Parmi les variétés de Junons, il faut mettre à part:
luno Gurritis, déesse des curies, honorée à Paieries ; luno Quirilis, déesse
des Quiiites, à Rome ; les deux noms ont été échangés et confondus ; luno 25
Popnlona, doublet de luno Quiritis; luno Regina, identique aux précédentes
et dont le surnom n'a pas de rapport à Juppiter (qui ne s'appelle pas Rex
en Italie). Junon Lucine porte le llambeau purificateur au mariage et au
moment de l'enfantement; ce n'est pas une divinité de la lumière. On con-
sacre les calendes (luno Calendaris) ou la nouvelle lune (Gouella) à Junon. 30
Gomme il n'y a pas trace en Italie d'un culte ancien du soleil et de la lune,
ce n'est pas comme à une divinité lunaire, mais comme à une divinité du
commencement, de la naissance, semblable à Janus. Le nom de Gouella est
en rapport avec caulae, entrée, ouverture (plusieurs fois dans Lucr., CIL.
XI, 715; etc.). L'association de Junon à Jupiter dans le culte est, ou très 35
contestable ou de date récente. Au contraire, tandis que le rex sacrorum
est le prêtre de Janus, la regina sert Junon. On sacrifie à Junon une truie
pleine, caractéristique des divinités terrestres. Elle est, en réalité, une
divinité des enfers. Elle est la résultante des Junons de toutes les femmes.
Elle n'a pas servi de modèle aux lunones ; mais celles-ci, âmes des femmes, 40
se sont peu à peu réduites à une puissance infernale, à laquelle on deman-
dait, comme à toutes les divinités souterraines, la fécondité du sol et des
mères. On peut comparer les lunones aux Kères grecques. On peut rappro-
cher le mot de iuuenis, dont il serait une forme féminine. Sous l'influence
grecque et de très bonne heure, Junon, qui avait des analogies avec Héra, 45
a été associée à Juppiter. ^ Les otages chez les Romains [A Mathaei].
Étude des différents cas et discussion de la théorie de T. Live, XXVIII, 34,
7. % IléôtXa [M. Mayer]. Étude de quatorze exemplaires trouvés surtout dans
l'Italie méridionale. \ Les discours du chœur dans les épopées homériques
[G. Hentze]. Propos tenus par plusieurs personnes à la fois et qui sont 50
comparables aux chants du chœur dans le drame. 11 y en a 28 dans Homère,
10 dans l'Il, et 18 dans l'Od. Comparaison avec les épopées germaniques et
françaises et avec Goethe. ^ Theocritea [G. Wendel]. 1. Les éditions de
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 7
98 1905. — ALLEMAGNE.
Cemmeliij et de D. Heiusius. 2. Dans les Thalj'ties, Siinichidas et Sicelidas
sont des déguisements ethniques, à forme patronymique, sous lesquels se
cachent Theocrite (de Cos) et Asclépiade. 3. Le mime des Syracusaines
était commenté par la mimique. 4. Ib., 72. lire : ô'xXo; à<(xi>6p(3î ; la foule
5 est le nombre; proverbe ; cf. Aristoph. Nub. 1201 ; Hor. Epit. I, 2, 27. 5.
Corrections à Hylas d'après Ox. IV, 694. 6-9. Notes sur le ms. gr. Paris
2884, de 1298. Il porte en face de 8, 88 l'indication àvxtaTpoçr,. ^ Glanures
pour les fragments de l'astrologue Anubion [A. LudwichJ. Citations dans le
commentaire de Julien d'Halicarnasse sur Job; elles ont pu être prises au
10 i*' iivie des Manelhosiana dont une édition nouvelle est nécessaire, ^ Niobe
dans Ovide [O. AltenburgJ. La première partie du livre VI des Métamorphoses
présente des contradictions et des obscurités, surtout dans l'indication du
lieu des scènes et de l'arrivée des personnes (218-302, 313-324, 401-423). Elles
s'expliquent par la nature des légendes et la manière dont Ovide a utilisé
16 ses sources. Ou ne connaît pas celle de l'histoire d'Arachné ; cependant on
fera bien de comparer Hygin, 274 ; scol. Nicandre Thér. 8 et 11, qui citent
Théophile le Zénodoléen, probablement ses Attica. Pour Niobé, ni Eupho-
rion ni ApoUodore ne sont les sources du poètes; les œuvres d'art montrent
avec quelle liberté on avait varié les formes de la légende. Ovide a pu ima-
80 giner certains épisodes. \ La police des domaines dans l'empire romain
[M. RostowzewJ. Police des saltus exercée par les saltuarii, d'après les
Digestes et les inscriptions. On ne les trouve généralement pas dans les
domaines impériaux, qui étaient gardés par des soldats. L'institution
a pris naissance en Italie. Elle s'est répandue en province. En Orient, on
25 trouve des ôpeo- ou ôpoçuXaxeç. L'indépendance des saltus à l'égard des com-
munautés voisines fait de ces gardiens de véritables agents de police.
^^ Mélanges; Sur Xénophane [K. Praechter]. D'après 30 Diels, X. croit
que toute l'eau vient de la mer. Cette théorie est combattue par Aristote,
Meteof., II, 2, p. 354 b 15; voy. aussi Sén. N. Q. 111, 5. Elle a été admise au
30 contraire comme conforme à la Bible (Eccles. 1, 7 ; cf. Isid., Nat. rer. 41),
et l'enseignement de Xénophane sert de base à saint Basile, Hexaem.,
hom. 4, 6 et 7, p. 92 c et 93 a. % Sur Ammien, Sénèque et Pline le jeune
[Th. Stangl]. Am. Marc. XIV, 11,26, lire : erectas amentium (ou dementium)
ceruices ; Sén., De pion, 3, 4 : contumacissimum quemque et erectissimum
35 agyreditur ; PI., punég., 44, 6 : amas constantiam ciuium erectos que... ;
Am. Marc. XX, 7, 6 : eaque re sauciabantur ; XXII, 15, 28 : omnem altitu-
diuem quae hominum manu ; XXX, ô, 6 : iam supperatus liuentibusque... ;
XXXI, 10, 1 ; eaque temporum rabies. % Contributions à l'explication et à
la traduction des comiques latins [A. Funck]. Voy. le n» 1. Sur les
40 Ménechmes, l'Andria et les Adelphes.
^11 N» 3. Considérations métriques dans le choix des formes verbales par
Homère [P. Thouvenin]. 1. Désinences personnelles. 2. Emploi de l'augment.
% On. Lentulus et P. Dolabella | W. von Voigt]. Une des rares monnaies
d'or de la République porte la légende CN. LENTVL. C'est le nom de Dola-
45 bella, le gendre de Cicéron. Sur la transitio ad plebem. ^ Heraclite et les
Orphiques [W. Nestlé]. Heraclite a dirigé sa polémique contre les
Orphiques; mais il leur a emprunté des données. Le principe unique,
suivant lui, eut le feu, si on le considère du côté matériel ; mais sous son
aspect spirituel, il est Sfxr), vd[xo;, £Î[iap(JLévr), xps'^^' àvàYxr), acoiv, Xdyo;. Ces
50 termes, employés déjà par les poètes, ne sont pas nouveaux ; ils reçoivent
cependant un sens nouveau comme désignant des forces cosmiques. Une
partie de cette terminologie, par là, remonte aux Orphiques : Ôîxri, vdjxo;,
âvâ^xT), alûv (le terme est tiré d'Hom., mais le sens est orphique) ; mais il
PHILOLOGUS. 99
y a celle différence essentielle que, chez les Orphiques, ces termes désignent
des personniflcalions différentes, dans Heraclite, un seul et même objet
sous des rapports divers. Heraclite est panthéiste, mais sa religion se
dissout en physique. Il se dégageait de la mystique, où s'enfonçaient
les Orphiques, et gagnait les libres régions de la spéculation philo- 5
sophique. t Notes critiques et exégétiques sur la philosophie récente de
l'auliquité (Karl PraechterJ. 1. Academ. philosoph. index. Hercul. col. 1,
26 suiv. p. 5 Mekler. — 2. Ps. Aristote, H. 6au[jL. àxo;j<7[i.. 39. — 3. Epictète:
testimonia contenus dans les scolies de Gorgias négligés par H. Schenkl.
— 4. Dion Chrysost. Or. 12, 59. ^ Contributions à l'histoire du te:::te des 10
Moralia de Plutarque fHans Wegehaupt]. Étude du Corpus Planudeum dans
un grand nombre de mss de Paris, Rome, Florence, Milan, Naples, Venise,
Madrid, Vienne, Heidelberg, Leipzig, Breslau, Londres, Oxford, Moscou, le
mont Athos. Ce Corpus se décompose en un certain nombre de groupes :
1-22, 23-39, 40-50, 51-54, 55-63, 64-69. Ces groupes sont préexistants. Dans 15
l'antiquité, il n'y avait pas de recueil, mais de petits groupes et des traités
isolés. Sur l'Aldine. ^ Un nouveau ms. de Properce [Paul Kôhler]. Ms. sur
papier du xv« s. conservé aux archives de la société scientifique de la
Haute-Lusace. Le texte est une combinaison intelligente des leçons des
deux familles de mss., de sorte qu'aucun ms. ne contient autant de bonnes 20
leçons. Collation. ^ De citationihus apud Nonium Marcellum [W. M.
Lindsay]. Liste des extraits faits par Nonius, livres II à IV, ajoutés dans
l'ordre de ses lectures à la premiè.''e citation. L'ordre de ces citations
secondaires est fixe comme pour les premières. Une partie d'entre elles
remonte à des glossaires, l'autre aux originaux. Il est superflu de discuter 25
sur le texte d'Ennius que lisait Nonius : les citations sont tirées d'un
recueil antérieur. Lucilius n'est pas cité d'après une autre méthode (contre
Marx), mais seulement pour les livres I-XXI et XXVI-XXX dans l'ordre
XXX-XXVI ; il n'avait pas XXII-XXV. ^ Evhémère et sa 'lepà àvaypaçi^ chez
les auteurs chrétiens [Fr. Zucker]. On a exagéré la part de l'évhémérisme, 30
car souvent la polémique des chrétiens se borne à des critiques dans le
sens de Xénophane. Même attitude dans le monde païen chez Agatharchides
de Guide, mçtl 'Epuôpaç eaAâcra-yiç (Pholius, cod. 250, 7), qui est en somme
celle d'Eratosthène, que l'œuvre des poètes est 4iy-/°'Y'^Y'^i ^^^ StSaaxaXfa.
Une autre conception, que les dieux sont des esprits déchus, des démons, ^^
est très générale et nullement évhémériste. Le nom même d'Evh. est à
peine connu d'un grand nombre d'auteurs chrétiens. Les seules citations
nominatives se trouvent dans Eusèbe, Prép. Ev., II (extraits de Diodore) et
Lactance, Diu. Inst. I (remaniement en prose de l'œuvre d'Ennius). Il faut
ajouter de brèves notes dans Aug. Epist. 44 (19 Némethy), Giu. D., VII, '*^
27 (20), Min. Fel., 21 (testim. 9) ; puis, un petit nombre d'indications, sans
nom d'auteur : Clem. Al., Protr., II, 13, 14 ; Arn.. IV, 24, V, 19 ; Firm. Mat.,
De er., 10. Théodoret, Graec. aff. cur., III, 30 emprunte ses données à
Eus^èbe. D'ailleurs aucun de ces écrivains ne cite d'original. Pour les autres
écrivains, Evhémère est un athée, donnée provenant d'un catalogue des aôeot 46
dressé par Glitomaque. La tendance particulière d'Ev. n'a été connue
d'aucun Père grec, sauf d'Eusèbe. Il est difficile de déterminer les sources
où Firmicus, 6 suiv., a puisé; 7, 2 est inspiré d'Ovide, Fastes, IV, 437-442,
im Mélanges. Euripide, Oreste, 1395-1424 [0. Schroeder] . Distribution
métrique et ponctuation. ^ Citations méconnues de la Bible dans des ins- 80
criptions de Syrie et de Mésopotamie [A. Deissmann]. Supplément aux
indications données par Lucas, Byz. Z., XIV (1905), 1-72. Les témoignages
épigraphiques sont très importants, à cause de leur détermination chrono-
iOO 1905. — ALLEMAGNE.
logique et topographique ; le problème des textes de Lucien et d'Hésychius
en recevra beaucoup de lumière. Justement ces inscr. proviennent de la
région où le texte de Lucien exerçait son influence. On voit aussi par ces
extraits quels livres étaient lus le plus volontiers et le sens qu'on leur
5 donnait. \ Julius Exsuperantius [A. E. Schôue]. Corrections.
^1[ N» 4. Sur la légende d'Io [Ludwig DeubnerJ. La fuite d'Io et le taon
d'Héra sont des créations argiennes. % Asclépiades et dochmiaques [O.
Schroeder]. Structure et origine. % Les noms grecs de personnes en -ov et
leurs correspondants latins [Aug. Zimmermann]. Le sufllxe -lov sert à
lu former des diminutifs on de doubles diminutifs. 11 alterne avec -i;. Les
comiques latins traduisent par-ium les noms en -t; : Delphium, Astaphium,
Phronesium ; Ter., Hec, 81, 82, appelle la même courtisane Philotium et
Philotis En latin, -ium et -io, qui avaient une tendance à s'échanger
(excidium, contagium, obliuium), sont employés indifféremment ; cf. CIL,
15 VI, 9499 B : Philematio et Philemalium. Une variante de ces formes pré-
sente -fwv. Liste des noms grecs et de leurs correspondants latins. En latin,
on en viut à employer les abstraits comme surnoms : Siudium, Peculio,
Senario, Testo (de lesta, qui est un surnom d'homme), sont des noms de
femmes. On dérive aussi des adjectifs : Seuerio, Secundio, Tito, Sexto,
20 TituUo, Fortio, Maxo (= Maxima ?). 11 y a aussi des noms d'hommes de
même formation : Senio, Gaudio. ^ Formules de décrets attiques [A.
Mommsen]. Étude et liste des formules. ^ De attribulo tilulorum saeculi V
Atticorum obseruationes quaedam [Rud. MiillerJ. Sur la place du substanti'
complément au génitif, des adjectifs, numéraux ou participes employés
26 comme épithètes. La dissertation de Muchau est sans valeur. ^ Sur la lit-
térature des Scolies [M. Manitius]. 1. Vie et scolies de Perse. Supplément
à Jahn, d'après Munich 14498 (xi* s.). Renseignements sur le texte d'Anth.
lat. 640 (Ausone ecl. 17 Peiper) dans le même ms. et scolies de cette pièce.
2. Scolies d'Horace, Dans le même ms. Le tex te s'écarte beaucoup de celu
30 des éditions. Spécimen pour l'Art poet. \ Militaria dans Ammien Marcellin
(Alb. Millier]. Supplément aux études de Mommsen. La récolte est moins
grande qu'on ne s'attendait parce que, pour A., le devoir de l'historien est
de ne toucher qu'aux choses importantes (XXVI, 1, l)et que sa langue
militaire est très inexacte. Corps de troupes nommés par A. (légions, auxi-
36 liaires) ; flottes ; grades ; armement ; fabriques ; enseignes ; service ; ordre
de marche et campement; discipline; punitions et récompenses; alimen-
tation et solde; mœurs et coutumes (divination, allocntion, choc des bou-
cliers contre larmure en signe d'approbation, barritus, signaux, prestation
du serment, mutilations pour éviter le service); rapports militaires avec
40 les civils. \\ Mélanges. Sur le Margitès [0. ImmischJ. On peut recons-
tituer, d'après Théodore Métochitès (f 1332), ch. 76 (Miiller-Kiessling) : (irjSÈv
TToveùvra (atjô' èTcàïov xdé teu. Ce fragment confirme la tradition sur les ïambes
du Margitès. Paul Lkjay.
Philologus. Supplementband X. 1" livr. Recherches sur l'histoire de
45 l'Iran [J. Marquart). 1. Les noms des mages; 2. Marche d'Alexandre de
Persepolis à ileràt ; 3. Ilapaxoâôpa;, napoTravio-âSai, Paradata ; à quelles
montagnes s'appliquent c»iS noms; 4. Sur qqs noms de peuples scythes-
iraniens ; 5. Sur qqs inscr. de Cappadoce ; 6. La chronologie de Cambyse
et des rois usurpateurs et le calendrier vieux persan. — Additions et recti-
50 (loations. Mémoire de 258 p. avec table des noms. XX.
Rheinlsches Muséum fur Philologie. Tome LX. N» 1. Keraunos |H.
UsenerJ. La distinction d'un dieu Kerauuos, indépendant de Zeus, est
attestée par Hésiode, par la survivance du culte de Keraunos en Macédoine
RHEINISGHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 101
et à Diocésarée de Gilicie. Les monnaies romaines ont emprunté la repré-
sentation du foudre placé sur un trône (sous les Antonins) à la numisma-
tique de Séleucie, ville où l'ancien culte de Keraunos s'était maintenu
(App. Syr. 58). Le lieu frappé est saint (YiXûcrtov, èvYiX-jatov, aêotxov, fulguritum,
bidental, puteal) ; il est entouré de barrières pour le protéger contre la vue 5
et le contact des profanes ; un autel est dressé; des sacrifices réguliers ont
lieu. Le ciel doit être libre au-dessus ; dans un espace couvert, le toit doit
avoir un trou à la partie correspondante. L'homme atteint est un favori des
dieux (Artémidore, p. 93, 24; 94, 26 Hercher). On ne doit pas brûler son
corps, mais l'enterrer où il a été frappé. Encore au v» s., les chrétiens croient lo
que l'homme foudroyé est habité par un démon (Callinique, Hypatios, p. 37).
On trouve encore comme désignations Zeù; KaTxiëiz-riç (Tarente, Athènes,
Olympie, Paros, Mélos), Z. Kpa-racêâTViç (Nauplie), Z, KaitTtwxaç (xatà ■Kiita^a.i :
Paus. m, 22, 1). A l'origine, le dieu est une apparition momentanée. Puis,
on se met d'accord avec la logique en le multipliant. Kepauvot: on lui trouve 15
un pendant féminin, IvEpayvta. Enfin Zeus l'absorbe, Zeù; Kepayvio;. Mais
l'ancienne conception est maintenue à côté, par les pratiques du culte.
Rome fournit un développement semblable. On honore d'abord Fulgur (CIL.
XI 1024); puis luppiler Fulgur (7 oct.; cf. Vitr., 1, 2, 5). luppiter Fulgur
Fulmen (CIL. XII 1807); puis luppiler Fulgerator, I. Fulminaris, I. Fulmi- 20
nator, etc. Mais à Rome, on distingue fulgur dium et la foudre de nuit,
qui est une divinité infernale, Summanus. On vénérait la foudre dans les
pierres météorites et les armes de l'âge de pierre, prises pour des météorites:
c'est le Zeùç KaTtTrwTa; de Gylhion en Laconie, le luppiter lapis du Gapitole
qui servait à sanctionner les traités et les serments (Festus Panli, 92, 1 ; 25
115,4; A. G. 1, 21 ; cf. Virg. En. 12, 200) et qui servait au sacriflco'dans les
alliances (T. L. 1, 24, 7). On concevait d'ailleurs la foudre sous des Images
diverses : trait, lance. Les Grecs, de bonne heure, la considèrent comme
un trait à deux pointes (àixçYixYiî, àfAçtTciipoç ; d'où 'AfjiçiTpuwv). La hache à
double fer, qui est le signe sacré de la période paléo-achéenne, révélé par 30
les fouilles de Crète, est un symbole de la foudre ; le lâêpxn; paraît encore
à Mylasa, à l'époque historique, dans la main de Zeus Straiios ou Aaêpâuvôo;;
sur les monnaies de Ténédos, jusqu'au i" sièéle av. J.-G. Dans le nord-ouest
de l'Europe, c'est le marteau en forme de tau : chez les Germains, les Gau-
lois, les Etrusques (démon de la mort). A Rome bidental, ouis bidens, 36
sacerdotes bidentales, se rapportent à bidens, le harpon à double croc. On
est passé du bidens au trident (fulmen trisulcum, ignis tergeminus) ; le
trident de Poséidon ne paraît pas avoir une antre origine. La rapidité de la
foudre lui a fait attribuer des ailes; l'aig e en est un symbole naturel.
L'aij^le est aussi Juppiter lui-même, si bien qu'on le voit sur des monnaies ^'J
de Crète avec Europe dans la même situation que souvent le cygne près de
Léda. Une légende dans Pline, N. II. X., 18, à Sestos doit être interprétée
de même. ^ Quelle apparence présentait le Blandinius uetustissimus
d'Horace [P. von Winterfeld] ? « Ex barbarissimis characteribus », dit Cru-
quius, Sat., II, 7, 64. L'écriture n'était donc pas de l'onciale. L'hypothèse de 45
Lucien iMiiller, la mérovingienne, est insoutenable : le texte eût été détes-
table et profondément altéré par une orthographe barbare ; Cruquius n'eût
rien pu en tirer ni surtout publier un texte inédit comme le scoliaste.
Restent l'anglo-saxonne et l'irlandaise. L'irlandaise est probable, étant
donné la provenance du ms. : la frontière linguistique de Reims à Liège est 50
au IX' s. le domaine des Irlandais. L'irlandaise est à première vue difficile,
mais ou s'en tire au bout de quelque temps, comme le prouvent Beatus
Rhenanus et Burer pour Velleius Paierculus qui était inédit. Le ms. d'Hor.
102 1905. — ALLEMAGNE.
devait être analogue au Bernensis qui est de même provenance. On peut
même aller plus loin. Ce sont les Irlandais qui ont apporté Ilor. en France
vers le milieu du ix« s. Manilius a cru qu'on l'avait lu auparavant, et il
allègue des citations dans Alcuin, Paul Diacre, Pascase Radbert, Hraban
6 Maur, Waiahfrid Strabon, Loup de Ferrières; mais ces citations proviennent
d'Augustin, Jérôme, Priscien, etc., comme on peut s'en assurer en consul-
tant la grande édition Keller et Holder. Les mètres de Waiahfrid pro-
viennent de Boèce ou de Prudence. La première citation sûre et directe,
Epode 16, 49, dans le Confliclus Veris et Hiemis, v. SO, se trouve dans une
10 œuvre qui n'est sûrement pas d'Alcuin, mais qui peut être d'un Irlandais.
Les premiers auteurs qui exploitent Hor. sont des Irlandais, comme
Columban, Sedulius Scottus dans son grand recueil d'extraits, ou des dis-
ciples des Irlandais, comme Heiric d'Auxerre, dont la tradition horatieune
est essentiellement celle du ms. de Berne (qui vient de Fleury), ou Notker
15 le bègue, élève de l'Irlandais Moengal (à Saint-Gall Marcellus). f L'origine
de l'élégie romaine [F. Jacoby]. On admet généralement qu'une élégie
personnelle et erotique a été cultivée par les Alexandrins et a servi de
modèle aux élégiaques latins ; cette élégie est postulée par Léo comme
intermédiaire indispensable entre la comédie attique et l'élégie romaine.
20 Or ces hypothèses sont insoutenables. 1» Elles sont contredites par l'histoire
de l'élégie grecque. Les premiers exemples d'élégie remontent aux viif-
viie s. ; mais le genre est plus ancien. Il s'est déj^agé de l'épopée, comme
son mètre du vers épique, et a pour but non de raconter, mais d'enseigner
et d'édifier. L'antique sagesse du peuple y trouve son expression en même
26 temps que les pensées et les sentiments de l'individu qui jusq)ie-là
n'avaient pas de formule littéraire régulière. L'amour y occupe une place,
mais il n'est pas toute la matière. Mimnerme (Prop. 1, 9, il ; Hor. Ep. II, 2,
101), qui lui donne une gr.ande part, le traite autrement que la lyrique
éolieune ou l'élégie romaine, non comme le sentiment d'un individu parli-
30 culier, mais comme un sentiment général dont il apprécie la puissance et
le rôle dans la vie humaine. Cette poésie n'est subjective qu'en tant qu'elle
exprime à travers un individu et sous forme de confidences des pensées
tout à fait générales. Elle avait un rôle marqué dans la partie sérieuse des
entretiens et de» festins. Cette poésie se modifie par la suite. Comme élé-
36 ment des festins, elle devient populaire ou un jeu de dilettantisme ; elle
sort de la littérature artistique. Quand l'élégie reparaît aux temps hellé-
nistiques, elle a un autre caractère. Tout ce mouvement se rattache à
Antimaque (iv s.)., le maître de Philétas, le premier alexandrin. Sa ÀjSri,
mélange de science et de poésie, se rattache à l'épopée, si)écialement aux
40 poèmes de l'école d'Hésiode. C'est un epicedium, dont l'étendue établit
déjà la différence avec l'ancienne élégie, dont le fond est l'amour, avec
une série île récits mythologiques, « malheurs étrangers par le.'^quels
il cherchait à consoler son propre chagrin » (Plut., Cous, ad Apol.,9).
D'Antimaque partent deux lignées d'élégiaques ; d'une part, Herme-
4» sianax (AsdvTiov), Philétas (Bittiç), Parthénios ('ApriXT)), qui, comme Anti-
maque, se rattachent â la poésie des catalogues de héros et de héroïnes;
d'autre part, Callimaque, qui traite aussi les fjpwticai dutiçopaî, mais ne les
groupe pas en interminable catalogue, les sépare en autant de petits
poèmes, donne à chacun d'eux un sujet unique, traité brièvement, <le même
50 qu'il réduit l'ancienne épopée à la dimension de l'épyllion. Le prologue des
Aitia ne doit pas donner le change; il n'a pas d'autre rôle que celui f^'un
prologue latin en tête d'un recueil d'élégies. Ainsi l'ancienne élégie grecque
est parénétique, gnomique, philosophique môme, jamais proprement sub-
RHEINISGHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 103
jective; l'élégie hellénistique est narrative et mythologique. 2» Ni les frag-
ments conservés ni la tradition historique ne permettent de supposer
l'existence d'une élégie grecque subjective. Les titres connus sont tirés de
la mythologie. La nature de l'œuvre d'Euphorion est incertaine : on ne sait
pas seulement s'il s'est servi du mètre élégiaque. La Chevelure de Bérénice, 5
de Gallimaque, montre comment ces poètes traitaient des sujets contem-
porains. On ne cite pour aucun d'eux une maîtresse déterminée, comme
pour les élégiaques romains. 3" Les témoignages des élégiaques latins
doivent être entendus autrement qu'on ne l'a fait. Ils se réduisent en réa-
lité à celui de Properce, car les mentions d'Ovide ont un tout autre carac- lo
tère. Properce se rattache à Philétas et à Gallimaque pour quatre motifs :
A. Ils usent du même mètre, et il est d'usage chez les Romains de se rat-
tacher à un modèle grec, même quand le ton et le contenu sont différents
(eus d'Hor. et d'Archiloque, Epist., I, 19, 23). Le mètre élégiaque déjà chez
Gallimaque sert à des usages très divers, poème didactique (cf. les Fastes), 15
invective (cf. Ibis). B. Les Latins trouvent au moins dans Gallimaque un
appui contre les tentations de la grande épopée, qui sévit alors à Rome, et
contre les invitations à chanter les exploits de César et d'Auguste. Properce,
qui fait partie du cercle loyaliste de Mécène, a un motif particulier d'insis-
ter. G. Grecs et Latins traitent de sujets erotiques et les derniers trouvent 20
dans les premiers des thèmes tout prêts, surtout Properce, seul à orner son
œuvre de développements mythologiques pris au sérieux. Enfin les passages
011 Properce se réclame des Grecs mettent tous en opposition l'élégie et la
grande épopée (II, 1, 39; III, 1 ; II, 34, 30, 63-64; IV, 6, 3-4; III, 1, 7; 9). En
conséquence, Ov., Tr., II, 367, ne prouve pas que les œuvres où Gallimaque 25
exprimait personnellement ses sentiments amoureux étaient des élégies ;
cette hypothèse est formellement exclue par Remed. 379-382, où Ovide
mentionne Cydippe. Ces œuvres de Gallimaque étaient lyriques. 4° Le créa-
teur de la nouvelle forme d'élégie est Cornélius Gallus. Catulle emploie le
distique dans des traductions, des lettres, une invective, des épigrammes. 30
Les poésies de Calvus sont des nugae de mètres variés; Prop. II, 34, 89,
ne prouve pas qu'il ail consacré des élégies au souvenir de Quintilia, ou
s'il l'a fait, il a écrit une élégie de type alexandrin. Rien ne prouve que
Varron d'Atax ait écrit des élégies. L'élégie attribuée à Gic. était une élégie
mythologique. Le premier des élégiaques est donc Gallus. Le rapport avec 35
Euphorion (Servius, Ecl. 10, t) s'explique par la traduction de légendes et
ne prouve rien sur la nature des œuvres du poète grec; le mot de Diomède^
Gr. lat. 1, 484, 21, s'explique par Virg. Ed., 10, 50-51, mal compris. Outre ce
goût pour un poète obscur, Gallus est « durior » (Quint., X, 1, 93), a des
prédilections comme Properce pour les récits mythologiques, a douné aux 40
autres élégiaques le modèle d'un titre pour leur recueil (Amores, Virg.
Ecl. 10, 1 et Serv. ib.; de même Prop,, II, 1, 1 ; mss. de Tibulle et de Lyg-
damus), le dessein et le sujet (une seule maîtresse chantée en plusieurs
élégies), les thèmes (le propempticon, dans Virg. Ecl. 10, 46-49; Prop. I, 8;
Ov., Am., II, 11-12; Tibulle, 1, 3), le mélange de l'élément bucolique et de 45
l'élément mythologique (comme dans Prop. ; le premier à peu près seul
dans Tibulle). b» L'intermédiaire cherché ne peut être l'élégie hellénistique.
L'élégie romaine procède de l'épigramme erotique. Mais à côté il faut
admettre le recours direct à la comédie attique (Tibulle, 1, 3, 83 et Ter.
Ht. 273), l'influence de l'élégie mythologique et de la poésie bucolique. 50
L'épigramme a succédé, dans le commencement de la période hellénis-
tique, à l'élégie et est devenue la forme ordinaire de l'expression de
l'amour et de la poésie bachique. Gallimaque n'a fait que suivre une tradi-
104 1905. — ALLEMAGNE.
tion. La différence de longueur n'a aucune portée; la l'" épigr. de Call. a
8 distiques; Prop. I, 22 en a 5; II, 11 seulement 3. Les épigrarames de
Catulle pourraient passer pour des élégies et n'en diffèrent que par la tech-
nique et l'élaboration des motifs (cf. 3, 5, 6, 8, 70, 73, 83 et 92, 77 respective-
5 ment avec Ov. Am. 2, 6; Prop. II, 30; 1, 9 (TibuUe I, 8; Hor. I, 27); II, 5
(Ilor. I, 25); Ov. Ara. 2, 16; Prop. III, 17; 8; II, 34; voy. aussi 72, 76, 99, 107).
Au contraire, 68 est nne lettre. La rhétorique a servi à développer, surtout
chez Ov., les thèmes indiqués dans l'épigrarame. Caractère et différences
des élégiaques latins, avec analyses de pièces. L'élégie romaine, sauf dans
10 Ov., a pris un ton beaucoup plus noble que la comédie et l'épigramme. Cela
tient à l'unité de la personne aimée, aux ornements mythologiques, mais
surtout au caractère sérieux des poètes. Dans une certaine mesure, l'élégie
romaine retourne aux thèmes moraux de l'élégie ancienne de Mimnerme.
La date des élégies de Gallus est 40/39. Pro()erce, par le talent, la profondeur,
16 le style, la diversité, a achevé la création. If Adnotationes criticae ad Libanii
orationum editionem Forsterianam J^Van Herwerden]. Discours XU-XXV.
f Epoque et auteur des scolies d'Acron sur Horace [Gratfunder]. « Acron »
et 4 Porphyrion » présentent un noyau commun. Le noyau d'Acron est plus
ancien que Porphyrion qui critique et discute ses explications. En revanche,
20 dans Acron, il n'y a pas un passage à l'abri des objections où il discute
celles de Porph. Les sources ne sont pas postérieures à Trajan. Puisque
Porph. est cité par Julius Romanus, il est de 200 environ ; Acron, de 150
environ, entre Trajan et Commode. La n. sur Sat. I, 5, 91, est antérieure à
la canalisation d'eau de Canusium par Hérode Atticus (cos. 143, f 176).
25 C'est le temps d'Helenius Acron, dont on retrouve les idées, opposition au
duel latin, prius employé pour indiquer le degré, primus nom de partie.
Plus d'une de ses explications a passé dans les glossaires. Le nom dans les
mss. peut provenir de ce que le véritable commentaire, conservé par hasard
au ix«, peut-être au xni» s., coUationné avec notre texte augmenté a été
30 reconnu la source de ce texte par quelque moine. ^ Mélanges. Récit de
Ctésias sur les attaques des Perses contre Delphes [Fr. Reuss]. Son témoi-
gnage a plus de valeur que celui d'Hérodote. ^ Sur Strabon [G. Knaack].
III, 139, lire éSaxto-xiXfwv èttwv; cf. Ces. B. G. VI, 14. t Une inscription de
Phai*sale [F. SolmsenJ. Mon. antichi d. r. ace. dei Lincei, VIII (1898), 66,
35 n° 85. t Date d'une inscription [J. SundvirallJ. CIA. II, 1, 172 est de peu
après 328. H Sur les odes d'Horace [W. Gilbert]. III, 3, 9 suiv.; 26, 11-12;
29, 43; IV, 5, 17; 9, 34-44. ^ Sur l'histoire du texte des gramles décla-
mations du Ps. Quinlilien [G. LehnertJ. Déteraiinaiion des person-
nages nommés dans la suscription : Domitius Dracontius et Hierius.
40 ^ Le pays de Cornélius Fuscus [A. von Domaszewski). Vienne en Gaule ; Tac.
Hist. II, 86. % Compléments de lacunes [A. Brinkmann]. Scolies de Genève,
II., <I> 444 ; Martyre de saint Théodote. p. 70 Franchi, raconte une fête de
Plynteria à Ancyre. ^^ \» 2. KatâTtXot [Martin P. Nilsson]. Contribution à
l'étude du catalogue des vaisseaux dans l'Iliade et à l'histoire ancienne de
45 la nautique ionienne. Ou a vérifié au vu* ou au vi« s. dans les KatâTiXot
une description des havres et des ports (Aristide le rhéteur, I, p. 440Dind.).
Ce poème avait un but pratique immédiat, tandis que les œuvres alexan-
drines sont destinées à satisfaire la curiosité. ^ Le traité de Sénèque sur
l'amitié [E. Bickell]. Trois fragments ont été conservés dans la Bible
50 palimpseste Vat.-Pal. 24 (vii'-vni* s.), écrits au v»-vi' s. eu onciale, publiés
exactement par Studemund. Ordre des fragments ; suppléments ; restitu-
tions. On obtient au commencement : « Ille tristior quam solebat occurrit;
iUe iam desiit fldem remédia in aduersa quaeruntem. » Sermo discordera
RHBINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. '105
lenit, solo gressu ira defecit. Nec aller alterius oculos tulit aut intracta-
bilem gessit durumque. Verus amicus non est hic qui questurus uenit, at
contra se adfuit, etc. If Leçons et scolies de Juvéual d'après le Dresdensis
De 133 [Mai)itius]. Ms. du xii« s. provenant de Trêves. ^ Histoire sémantique
de mots grecs [K. DieterichJ. III. Néogr. XaXw, o(iiXw, x£Xa(V)gw, xpayoySw = 5
gr. anc. >,a).(5, cpruxt, xeXaow, aSw. IV, gr. anc. Ivjpd;, erxXripôi; = néogr. aTeyv(${,
Çepoç. If Interpretationes latinae [L. Radermacher]. 1. Quint, r, 6, 13 ; b, 55;
III, 5, 59. — 2. Juv. i, 123 suiv. — 3. Grattius, Cyn., 420 suiv. ; catalogues de
chevaux et de chiens. — 4. Juv. 9, 54 suiv. ; Sén., Ep., 89, 22 ; 79, 2 ; 75, 12.
— 5. Gic, Or. 68, 124, 44. f Minerve sur le Capitole et la Fortune à Préneste <0
[Garl Thulin]. Dans la triade capitoline, Minerve est la mère de Juppiter
et de Junon. La comparaison de Martianus Capella I, 41-61 et du foie de
bronze de Plaisance montre qu'il faut Teutendre ainsi : Les Etrusques
avaient deux divinités de la Fortune, teôum. Minerve au Capitole, et cilens,
Fauores, fils de tina (Juppiter). A Préneste, teôum s'appelle Fortuna, et 15
cilens, Fortuna Primigenia. t Firmicus De errore profanarum religionum
[F. Skutsch]. L'unique ms. est très effacé et gâté par une seconde main
qui en beaucoup d'endroits a surchargé le texte primitif. Halm s'est
souvent mépris. Flacius Illyricus, auteur de l'ed. princeps, a lu le ms.
avant ces altérations et a souvent un meilleur texte. On peut améliorer le 20
texte par celui des auteurs cités ou exploités dans F. M. (cf. surtout 101,
3 suiv. Halm, avec Gic. N. D. II, 68), par la comparaison avec la Mathesis,
par le contrôle du rythme métrique. Nombreuses corrections. ^ Nouvelles
leçons de Firmicus [K. Ziegler]. Résultats d'un nouvel examen du ms. et
nombreuses rectifications au texte et à l'apparat de Halm. t Les pommes 25
de pin motif décoratif des fontaines [Karl Tittel]. Strzygowski a fait valoir,
en faveur de sa théorie sur les origines do l'art romain, l'emprunt à
l'Orient de la pomme de pin comme ornement de fontaine avec le sens
symbolique de fécondité (ici spirituelle) qu'il avait déjà dans les cultes de
Milhra et d'Altis. M. Petersen a objecté que la « Pigna » du Vatican ornait 30
le faîte du Panthéon et était un motif ornemental qui, déposé dans l'atrium
de Saint-Pierre, a servi de modèle aux pommes de pin des fontaines. Mais
la tradition relative au Panthéon est peu digne de foi et Brunn a publié
trois pommes de pin percées de trous, qui ont servi à des fontaines à une
époque où, d'après Petersen, la « Pigna » aurait encore subsisté sur le faîte 35
du Panthéon. Les œuvres d'Héron montrent que la pomme de pin trouée
était un motif courant, et le texte d'Héron est appuyé par des objets de
musée. On trouve aussi le même emploi dans, Philon de Byblos. Mais
l'origine orientale du motif dans l'art chrétien n'est pas prouvée par là
même ; car ce qu'on trouve dans l'encyclopédie de Héron est déjà le bien 40
commun de la civilisation. ^ Notes marginales [W. KroU]. 1. Minucius
Félix est postérieur à Tertullien. Dans 21, 4 (Tert. Apol. 10; Ad. Nat. H, 12),
Cassius n'est pas Cassius Hemina, mais Cassius Severus, un curieux
universel ; Min., a supprimé Severus qu'il trouvait dans Tert., parce que
dans sa phrase d'autres auteurs sont désignés par un seul nom. Min., 31, 3 45
est tiré de Tert. 9, 7, qui a en plus le nom de Gtésias ; Min. 34, 7 de Tert.
48, qui cite nommément Labérius. 2. Min. a utilisé des extraits d'auteurs
divers, notamment Gic. et Sén. Il a aussi exploité les apologistes grecs. La
lettre apocryphe d'Alexandre à sa mère (21, 3) est encore mentionnée par
Athénagore, 26, et Aug., Giu. D., VIII, 5 cf. 27. On est obligé d'admettre 50
qu'un apologiste plus ancien a fait usage de cet apocryphe, car les trois
auteurs sont indépendants l'un de l'autre. 3. La transposition découverte
par Lindner doit être corrigée; il faut rattacher 23, 9 quis ergo... colère? à
106 1905. — ALLEMAGNE.
21, 12 ; 21, 9 est une phrase incomplète : il y a des feuillets perdus. 4, Ter.
Ad. 1 : storax est une interjection en -ax. ^^ Mélanges. Lucien, Philo-
pseudes, 11-12 fL. RadermacherJ. Et ch. 24. Légendes modernes analogues. ^
DeMeraubode imitatore Senecae [E.BickelJ.Mérobaude a certainement lu Sé-
s nèque. t lugmentum, offlmentum, detramen fF. B.]. Le premier mot désigne
un objet relatif à la bâtisse (Varron dans Gharisius, p. 135, 18; Orelli-IIenzen
7312 ; etc.), avec une forme plus ancienne ingumentum (Caton, agr. 14), d'où
iugumentare (Vitr., II, 1, 3, 4); la réduction à iumentura (cf. pimeutum)
n'est pas antérieure aux Antonins ; la chute de g devant n (Paelinus)
10 remonte un peu plus haut au commencement de l'Empire. L'ancien iumen-
tum vient de iouxmentum (inscr. du forum). Offlmentum, clou, ce qui sert
à fixer (Philoxène II, p. 138, 18; Servius II, p. 527, 1), vient de oftigere par
offixmeiitum, comme finis de flxnis (flgere). Detramen, Pelagonius, Veter.,
199, désigne une espèce de charpie ; l'ancien trama (de traxma, trahere)
*5 a été refait en tramen (GLK. IV, 584, 48) d'après stamen, subtemen. doù
detramen, d'après detrahere. t Encore une fois Strabon, III, 139 [G. Knaack].
La correction a été déjà proposée par Meinelce. % Sur l'origine de l'élégie
romaine [F. Jacoby]. La même thèse a été développée antérieurement par
NÉMETHY, A Romai Elegia viszonya a gôrôghôz, 1902. ^% N» 3. Un nouveau
20 compte du domaine provenant de Tauromenium [II. Willersi. Inscription
grecque qui est de l'époque ovï la ville était un municipe romain, entre 70
et 36 av. J.-G. Questions numismatiques soulevées par ce texte. ^ Le tra-
vail poétique de Virgile [Paul Jahn]. Indication des sources pour Géorg.
III, 49-470 : Varron, Lucrèce, Aristote, Nicandre, etc. ^ Sur le commentaire
as de Démosthène par Didyme [Alfred Kôrte]. 1. La quatrième Philippique.
C'est une œuvre authentique, faible, mais pas aussi mauvaise qu'on le
dit. 2. Nouveaux fragments de Timociès. Corrections et explications. %
L'histoire de la tradition du texte de Firmicus Maternus De errore [K.
Ziegler]. Réfutation de la thèse de Friedrich, In lulii F, M. de err. prof. rel.
30 libeUiim quaest. Le ms. publié par Flacius Illyricus est bien le ms. du Va-
tican. Il a subi les corrections de deux mains. Flncius fait son édition
après l'intervention du premier correcteur et avant celle du second. ^ Ins-
criptions utiles pour l'histoire de la comédie altique [Alfred KôrteJ. Élude
de IG. XIV, 1097, 1098, 1098 a. Ce doivent être les débris de la copie sur
35 pierre d'un ouvrage de Gallimaque mentionné par Suidas : Ili'vaÇ xatà -/P<5-
vouç Twv iiz' àpx'ni ^t^o[i.é^u>^ StSxcrxàXwv. Cette copie devait être conservée
dans une bibliothèque de la Rome impériale, peut-être celle du Palatin.
Ce travail alexandrin reposait lui-même sur les données accumulées par
Aristote dans les didascalies. %\ Mélanges. Aristophane, Ach. 23 suiv.
40 [R. j. Theodor Wagner]. Lire : £u8ou<tiv. Eîxa. ^ Ad nouissimam Alciphronis
editionem [H. van HerwerdenJ. Nombreuses corrections. ^ niNATPAN—
EINATPAN?[H. van Ilerwerden]. Le second mot doit être lu au lieu du
premier dans une inscr. d'Isaurie. Journ. of Hell. St., 25, p. 174. f La loi du
temple d'Alea [Ludwig Ziehenl. Michel, Recueil 695. ^ IlpdOuixa [A. Deiss-
46 mann]. Dans Aquila, Exode, 24, 6. f Sur l'Appeudix Probi [M. Niedermann].
153: raucus non [djracus. f Laptuca =lactuca et analogues [M. Nieder-
mann]. Vient de ce que le latin populaire ayant " tt ", quand on voulait
écrire correctement, on rétablissait pt ati lieu de et, les deux groupes
ayant subi le même traitement. Autres ex. : ixe (Suét. Aug. 88), etc. If
50 Pigna [E. l'etersen]. La " Pigna " n'a pas été le modèle de l'emploi des
pommes de pin dans les fontaines, contrairement à une première hypo-
thèse ; mais c'est par hasard qu'elle a servi à cet usage, elle n'y était pas
destinée, comme le prouvent ses dimensions. ^ Amores [F. Jacoby]. Polé-
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 107
mique contre l'art. Élégie, dans Pauly-Wissowa, par Crusius. Cr, a travaillé
trop rapidement et s'est gravement mépris sur le sens de Lygd., 1, 6, 5 suiv.
ou de I, 12. Klf N» 4. Sol inuictus [H. Usener]. La substitution de la fête de
Noël au Nalalis inuictl est racontée sans atténuation par un scoliaste
syrien de Bar Salibi (Assemani, B. O., 2, 164) et jusiiflée par des considé- ^
rations tirées de la victoire du Christ et du texte de Malachie sur le Soleil
de justice (4, 24) dans une homélie De solstitiis et aequinoctiis qui est
attribuée dans les anciennes éditions à Ghrysostome. Mais il est nécessaire
de préciser l'histoire du culte païen de Sol inuictus. A la suite de son
triomphe sur Paimyre (274), Auréiien fonda le temple de Sol au campus lO
Agrippae et augmenta l'éclat des courses du 25 décembre par un agon Solis
qui revenait tous les cinq ans. A partir de ce moment jusqu'à Constantin,
Sol fut au sommet de la religion de l'État. Mais ces mesures ne faisaient
que régulariser et sanctionner un état ancien. Dès 75, Vespasien avait
consacré une statue colossale du Soleil et, avant lui, Néron avait dédié son *^
image par Zénodote. Les progrès du culte de Mithra dans les légions, à
partir de la fin du i" s., puis l'introduction à Rome des Baalim syriens,
tendirent à faire de Sol le dieu où se fondaient tous les autres, et des théo-
logiens, comme Cornélius Labeo, rattachèrent à Sol les dieux et même des
déesses comme Némésis. C'est cette théologie qu'expose Julien et, très 20
complètement, Macrobe, Saturn., 1, 18-23. Le dieu et l'empereur, comme
dans les monarchies orientales, se confondent : inuictus, depuis Commode,
fait pariie de la titulature des empereurs ; c'était le titre de Mithra el des
Baalim et il paraît souvent comme épithèle de nom divin sur les inscr. â
partir de 158. Le témoignage des monnaies montre que le mot et la con- 26
ception sont empruntés aux Baalim, mais que l'image et la représentation
sont d'origine gréco romaine. En 43 av. J.-C, Antoine fait frapper une
monnaie où le Soleil nu, avec une couronne de rayons, le pied gauche sur
le globe du monde, est entouré des représentations et symboles des autres
dieux, Niké. corue d'abondance, caducée, arc et carquois d'Apollon, bou- 30
clier de Mars, aigle de Juppiler : tentative isolée et individuelle |de pan-
théisme. Mais sous Titus et Domitien, Trajan et Hadrien, l'Aeternitas (Aug.)
est accompagnée de Sol et Luna ; le buste de Sol apparaît sur les monnaies
d'Antoine, L. Aquillius, Florus (sous Auguste), Trajan, Hadrien, Commode;
le dieu nu, avec lachlamyde flottant en arrière, sur son quadrige, le fouet 36
en mains, paraît souvent depuis Hadrien, et même devient le centre d'un
véritable tableau, avec les nuages. Phosphores et Tellus (Antonin, Com-
mode) : c'est une image depuis longtemps employée par les Grecs. A partir
de Seplime Sévère, le dieu est figuré debout, sans quadrige, avec la chla-
rayde et la couronne de rayons, appuyé sur la jambe droite, tourné ou 40
marchant à sa gauche, la main droite élevée pour bénir, la gauche tenant
le fouet ou le globe du monde. Cette image est évidemment celle d'un
temple de la capitale, comme le prouve une monnaie de Probus,
Soli inuicto, où il figure dans un temple hexastyie. Accidentelle-
ment, le quadrige reparaît sur les monnaies d'Elagabale, mais surtout 45
pour porter le fétiche d'Emèse. Jusqu'en 239, la représentation de Sol
bénissant n'est accompagnée d'aucune inscr. Sous Gordien, on a Aeterni-
tati Aug. ; sous Philippe, Aeternit. imper, (cf. supra, mon. des Flaviens) ;
Oriens Augg., sous Valérien ; depuis Gallien, Soli Inuicto; sous Tétricus,
Conseruat(or) Aug. ; sous Claude le gothique, Sol Aug. Ainsi s'affirme de 50
plus en plus le lien du dieu à l'empereur, comme aussi dans des légendes
accompagnant généralement l'image de Pégase ou d'un taureau, Soli
com(i)ti Aug,, Soli cons(eruatori) Aug. (Gallien). Ce n'est pas de Juppiter,
108 1905. — ALLEMAGNE.
comme Hadrien et Commode, mais de Sol, que les empereurs, depuis
Alexandre Sévère, sauf Tacite, reçoivent le globe du monde. D'autres divi-
nités, Prouidentia deorum, Firies militum, Concordia Aug., sont obligées
d'accueillir la société du Soleil. Des prisonniers apparaissent sous les pieds
a de Sol dans les monnaies d'Aurélien et de Probus, et habituellement dans
celles du iv* s. Si bioclétien et Maximien Hercule négligent un peu Sol
pour de plus anciens symboles, il reprend toute sa puissance avec Maximin
Daza et Licinius. Constantin l'emploie habituellement et même se fait
représenter de profil avec la têle de Sol. Parfois, sons Maximin et sous
to Constantin, Sol a la tête de Sérapis. Les légendes portent alors presque
toujours l'épithète de comes (Aug. ou Constantini). On trouve aussi claritas
Augg. (Dioclétien), claritas rei publicae (Constantin). Ces représentations
et légendes sont extrêmement rares sur les monnaies de Constantin II et de
Crispus ; elles disparaissent avec tous les signes païens sous Constant I et
16 Constance II. En réalité, la frappe de monnaies avec ces symboles est
arrêtée après la victoire décisive sur Licinius (juil. 323). Mais l'on reporta
sur Sol iustitiae le culte d'abord accordé à Sol inuictus (Ephrem, hom. VI,
7; XIX, 4; Aug., serra. 191; Ps. Ambr. serm. 6 ; ant. O Oriens). On
a objecté : 1° Hippoljie sur Daniel, IV, 23; mais le ms. du mont Athos jux-
20 tapose deux dates pour la naissance et la mort du Christ ; la leçon authen-
tique, comme le prouvent la table pascale et Cyrille de Scythopolis, est le
2 avril 8 pour la naissance, le 25 mars 41 pour la mort. Vingt ans plus tard,
Hipp corrigea les dates des années en 2 av. J.-C. et 29. Mais il maintint les
quantièmes : on était donc bien éloigné à Rome, en 222, de placer la nais-
25 sance du Christ, le 25 déc. S" La depositio episcoporum et martyrum du
chronographe de 354, qui fait commencer l'année ecclésiastique au 25 déc,
et qui est d'avant le !«' oci. 336. Mais la depositio martyrum mentionne non
une fête, un Natalis, mais un simple fait histori((ue : « viii kal. ian., natus
Christus in Betleem ludeae ». On croyait à la naissance au 25 déc, mais
30 on ne la fêtait pas encore en 354, comme le prouve le chronographe. Ananie
le computateur, auteur arménien du com. du vu^ s., nous apprend que cette
fête fut concédée à la cour impériale au temps de Constance (f 3 nov. 360;
Expositor, 1896, n" xxiii, p. 326). La fête a donc été introduite à Rome entra
354 et 360. ^ Effets métriques d'un groupe de consonnes dans Homère et
38 Hésiode [F. Solmsen]. Les groupes initiaux n'allongent une brève finale
antécédente qn'au temps fort, ou au temps faible dans certaines conditions
(article devant substantif, devant (içi(v) etc., aux ler, 2*, 4« pied), f L'ou-
vrage de Martin de Braga. Formula honestae uitae [E. Bickellj. Le De copia
uerborum mentionné dans la corresp. apocr. de Sénèque et saint Paul, 9,
40 est un ouvrage de rhétorique. Ce n'est pas avant le xiv» siècle qu'on l'a
identifié avec un traité qui, à la même époque, a pour titre De quattuor
uirtulibus. Ce traité, dont le titre exact est formula honestae uitae, est bien
l'œuvre de Martin de Braga, comme le prouvent les clausules rythmiques,
la langue et le style. Mais le fond et presque toutes les phrases sont tirés
«6 d'un auteur ancien, non pas de Cicéion, mais de Sénèque. Comparaison
détaillée avec les œuvres connues de Sén. La méthode de Martin de Braga
est révélée par son adaptation du De ira ; comparaison ligne à ligne. Martin
masque son travail en faisant des interversions. Il a donc procède proba-
blement de même pour sa Formula, et décalqué un seul ouvrage de
60 Sénèque, le De officlis perdu, dont nous avons ici les formules caractéris-
tiques et la division. L'accord d'A. G. Xlll, 28 av. Form.. 2, 5, prouve que
la vertu théorique de prudence était traitée dans le second livre de Pané-
tins, f Notes marginales [W. Kroll]. 5. La répétition des malédictions des
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 109'
Dirae a lieu une dernière fois à la limite du domaine ; v. 9, Trinacriae gaudia
n'est qu'une périphrase désignant le blé ; 10, lire : felicia cura ; 82 : pasto-
rum carminé. — 6. Ciris, 391 : cui non placuere nepotes. — 7. Ov. 152 : at
Ennius semel (leçon de L). — 8. Quint. IX, 4, 28 : unus in terra miserrimus;
4,43 enim <bene> composita. . . namque cur lit ; XII, 10, 13 : prubior occa- 5
sio ; X, 1 , 77 rut non dixerim uilioribus.— 9. Germanicus, 531-564 correspond
à Aratus, 545-9, mai? n'en est pas une traduction. C'est un morceau astrolo-
gique d'esprit très différent, et qui commence par le bélier, comme tout le
monde alors faisait commencer le zodiaque. Le prologue concerne Tibère qui
est aussi bien qu'Auguste un prince de la paix. Fr. 3, 9: cui pectora lO
feruent ; cf. Vettius Valens, Cat. cod. astr., II, 96, 7. Fr. 4, 15 ante larem
priscum ; 32: pigra cursus statione. — 10. Théod. Prise, p. 341, 12 Rose:
mater illius [au sens de if^i; Seïvo;] (eiusque nomen facito quae parturit) ;
cf. pour iile en ce sens, Cassiod., "Var. 3, 53, p. 108, 32 et Macrobe, lil, 9, 7.
P. 390, 29 : tempères et aegro dabis. P. 393, 17: incluseris [etj obuios «
deterrebis, ne intrent; uterisad... — 11. Manil., IV, 17: arta paupertas; 27 :
magistris in Gapitolino luxissent fulmina monte ; I, 25 quem... munere
caelestum, n'est pas une question : « par la bonté du ciel, il a donné à la
terre de mieux connaître le monde. » \ Analecta in Aetnam [R. Hilde-
brandt]. Corrections, explications, rapprochements. P. 567, la désignation 20
de la lave en grec et en latin, f La tradition de l'Etna [S. Sudhausj. Cor-
rections ou passages intéressants pour l'histoire de la tradition du texte. ^
La mythologie du Hadés [L. Radermacher]. Les monstres qui se tiennent à
l'entrée de l'enfer dans Virg. se retrouvent dans les Grenouilles d'Arist.,
1331 suiv. Pour ne pas être sous la puissance des divinités infernales, les 26
morts changeaient de nom (Hermippos ; cf. Arist., ib., 288. Le fleuve des
enfers est une addition récente à la topographie; dans Virg., les fauces
sont avant; dans Arisl., après. A l'origine, il n'y avait qu'un chemin de
piéton. Lamos est un doublet de Iladès. Il est devenu un ogre. Les divi-
nités infernales ont souvent ce caractère. Sa ville est appelée Telepylos : 30
la porte éloignée. Rien n'est plus enraciné dans l'imagination antique que
la donnée de la porte infernale. Les Grecs ont ennobli et adouci les vieilles
croyances. % Le syntagma de Gelase de Gyzique [Gerhard Loeschcke].
Compilation relative au concile de Nicée dont la valeur a été jusqu'ici
méconnue. Détermination des sources: le recueil d'un certain Dalmatius, 35
Jean, Eusèbe, Ruflu, Théodoret, Socrate. ^ Nixi di et analogues [0. von
Basinerj. Contrairement à l'opinion de Wissowa, le monument du Capitole
était un groupe eu relief comprenant une déesse de l'enfantement en train
d'accoucher à genoux, ayant à ses côtés deux divinités masculines de l'en-
fantement, à genoux également, l'assistant. Un monument semblable, 40
trouvé près de Sparte, a été publié par Marx, Mittheil., Athen., X,
1885,177. Il est très ancien et probablement du vi* s. Hygin, fab. 274,
atteste que l'accouchement chez les Grecs était anciennement fait par les
hommes, ce qui est confirmé par l'usage d'autres peuples et par des repré-
sentations mythologiques et des légendes (Esch. Sup. 1075; Eurlp. Ion. 45
1595; Bacch., 1 ; H. Merc, 12; Nonnus, Dion. 41, 171 ; Plaute, Am., 876,
1095). 1[ Un ms. perdu de Priscien [Paul Lehmann], Un codex Gorbeiensis
cité par Fr. Fabricius, dans ses Annotationes in Terentium, Diisseldorf,
1558. % Réminiscences classiques [A. Brinkmann]. Chez des Byzantins,
dans Ps. Justin ad Graecos, dans Jean de Thessalonique (Julien l'Apostat), 60
dans le martyre des douze chrétiens de Gortyne (Thuc, 2, 35), dans l'his-
toire de Galaktion (P. G. 116, 93 : Leucippe et Glitophon sont ses parents),
les actes de sainte Catherine (mention de Philistion), les actes du centurion
no 1905. — ALLEMAGNE.
Cornélius (P. G. 114, 1293: souvenir de Démétrius de Skepsis?). \%
Mélanges. Philocomasium [F. Solmsenj. Hypochoristique de $iXoxw(i.t| ;
<>i>.oxwixoç est attesté. ^ Martial, 4, 64 [E. Assmanii]. Lire: uirgiueo liquore
gaudet; il s'agit de l'aqua uirgo. f César, B. G., 7, 35, 4 [H. Scbickinger].
5 Lire: misit coariatis quidem cohortibus. Paul Lejay.
Sitzungsberichte der kônigl. preussischen Akademie der Wis-
senschaften zu Berlin. 1905. 12 janvier. La correspondance apocryphe
des Corinthiens avec saint Paul [Ad. HarnackJ. Essai de reconstitution du
texte grec d'après les versions copte, Jatines, arménienne et syro-armé-
*o nienne. Ces lettres étaient une partie intégrante des Acta Pauli. ^ Un
palimpseste de Philon [L. Cohn]. Le manuscrit grec du Vatican 316 contient,
sous des commentateurs byzantins d'Aristote en écriture du ix'^-x« siècle,
plusieurs traités de Philon, notamment le premier livre et le commencement
du deuxième du De specialibus legibus, pour lequel le nouveau manuscrit
15 présente une importance particulière. % Rapport sur un voyage en Me»sénie
[W. Kolbe]. Voyage d'exploration archéologique qui, entre autres résultats,
a permis de déterminer l'emplacement du sanctuaire d'Artémis Limnatis
sur le Taygèle. H Rapport sur un voyage dans les îles de la mer de Thrace
et dans les Sporades septentrionales [G. FredrichJ. Découverte d'une nécro-
20 pôle tyrrhéuienne à Lemnos, présentant une céramique originale; d'un
barrage dans une vallée, à Imbros, avec restes d'un grand réservoir et d'un
château d'eau ; de 77 iuscriptions à Ihasos ; d'un décret du peuple à Pépa-
réthos. ^^ 26 janvier. Rapports sur les entreprises scientifiques de l'Acadé-
mie. 1[t 9 février. Y a-t-il eu un pays Kharostra [O. Franke|. L'hypothèse de
25 Sylvain Lévi est insoutenable, puisque la glose qui l'appuie ne s'accorde
pas avec le sens du texte chinois; elle est une invention du glossateur. ^^
16 février. Les Fils d'Horus [Erman]. Ils protégeaient les morts contre la
faim et la soif; mais, à l'origine, ils faisaient partie de la légende d'Osiris,
qu'ils protégeaient dans la mort; ils furent aussi placés parmi les constel-
30 lalions du ciel du Nord. ^ Résultats des fouilles de Pergame (sept.-nov.
1904) [Conze]. Un rapport détaillé paraîtra dans les Athenische Miltheilun-
gen. lit 23 février. La signification originelle du subjectif groënlandais
[F. N. Finck]. Ce cas, qui désigne à la fois l'agent et le possesseur, doit être
sorti d'un datif. \% 2 mars. Les manuels arabes d'oculistique [HirschbergJ.
15 Étude de treize manuels, avec le concours de Lippert et Mittwoch. ^%
9 mars. L'Aihéna d'iiion [Wilamowilz-Moellendorff]. Le temple a été fondé
au VI» siècle; à la fln du siècle, un oracle oblige les Locriensde lui envoyer
des jeunes filles. Le chant Z de l'Iliade appartient à l'époque de l'épopée
récente, qui ne sait rien ni d'ilios, détruite depuis des siècles, ni d'Uion,
40 qui n'est pas encore fondée. % Découverte à Thèbes [L. BorchardtJ. Sépul-
ture des parents de la célèbre Tii, épouse d'Aménophis III et mère d'Amé-
nophis IV, d'où il résulte, comme on l'avait conjecturé, qu'elle était de
naissance modeste, fille de prêtre. ^î 16 mars. L'art romain [Kekule von
Stradonitz]. Caractères et époques, depuis Auguste. ^H 13 avril. Les nion-
45 naies de Priène et la statue du temple d'Athéna Polias [Dressel]. Ces
monnaies permettent de suivre l'histoire de la figure et de distinguer la
tête de l'image de l'époque alexandrine, la tête de celle que fit Orophernes
vers 150 avant J.-C. la statue de culte existant à l'époque de l'Empire
romain. 1î 11 mai. Quatrième rapport provisoire sur les fouilles des musées
50 royaux à Milet [Th. Wiegand). Le mur récent d'époque romaine, dit mur des
Golhs, a fourni de nombreux fragments de sculpture et des inscriptions,
notamment l'épigramme funéraire de Ménesthée qui vint à Rome avec
Démétrius I*', fils de Séleucus IV, et l'aida plus tard dans sa fuite en Syrie
SITZUNGSBERICHTE DER AKADEMIE ZU BERLIN. 111
(cf. Polybe, XXXI, xxi, 2), les restes d'un décret honorifique d'Erétrie,
d'un décret de Marc-Aurèle, une inscription d'agoranomes, des dédicaces'
l'épitaphe de P. Granius Asiaticus, architecte de la ville (àp-/(T£x.Tovoç tyI;
TidXewç), un abraxas (gemme), etc. Fouilles dans le port; description du
tombeau des héros, du sanctuaire de l'Apollon delphique, de l'enceinte 5
archaïque d'Athèna; notes sur la nocropole et la voie sacrée conduisant à
Didymes. %^6 juillet. Mots grecs empruntés par le gotique et le latin [W.
SchulzeJ. Le gotique haïpuo vient de eOvoç.sabbato est le datif fixé aaggaTio. En
latin, sporta, gruma, Gatamitus, viennent de (ntûpiSa, yvcifiova, ravjjjiYÎSri;,
pai' l'intermédiaire de l'étrusque. ^If 27 juillet. Contributions à la correction 10'
des élégiaques latins [J. Wahlen]. Étude de Catulle, 64. ^^ 25 oct. Un
hymne orphique à Démèter fDiels]. Au verso du papyrus publié en 1904
sous le titre de Latercuii alexandrini, se trouve un texte en prose, en assez
mauvais état. C'est un récit de la légende de Déméter, mêlé de prose et de
vers, paraphrase d'un remaniement orphique de l'hymne homérique. 16
Outre quelques corrections au texte, ce document nous éclaire sur la tra-
dition de ces hymnes, fil 9 nov. La fête panhellénique et la légende du
culte à Didymes [R. Herzog]. Décret du peuple de Milet, des premières
années de Séleucus II, qui montre le caractère panhellénique de cette fête.
Didymes, d'après la légende offlcielle, était le lieu de l'union de Zeus et de 20
Latone, de la conception d'Apollon et de Diane. Tout devait rappeler le fait
sacré : le lieu où il avait eu lieu était dans le temple conservé intact sous le
ciel libre au milieu du pavé, c'était un agarov pour les profanes ; il était
ombragé par un laurier, comme le lieu de l'union de Zeus avec Europe était
ombragé par un platane à Gortyne ; le laurier avait une valeur purificatrice ; 25
la source où Latone s'était purifiée avait reçu une force prophétique. Les
diverses villes, qui avaient rivalisé autrefois pour être le centre du culte
d'Apollon, avaient ainsi résolu le problème : Delphes avait choisi le pre-
mier haut fait du jeune dieu, Délos et Ephèse la naissance (voir Tacite,
An., III, 61), Didymes la conception, enfin Gos la naissance de Latone. Le 30
différend entre Délos et Ephèse s'était effacé par la spécialisation de Délos
à Apollon, d'Ephèse à Artémis. ^f 16 novembre. Le journal officiel de Rome
et les acclamations au Sénat [Hirschfeld]. César ordonna, d'après Suétone
(Gaes., 20), de publier réunis les actes du sénat et du peuple classés par
jours ; cette publication contenait en outre l'énoncé d'événements ayant 35
une portée politique, décès de personnages, actes religieux, procès praor-
lants. Il n'y avait pas de publication séparée des actes du sénat. Les nou-
vellistes complétaient ces données par des renseignements privés.
Auguste interdit de publier les procès-verbaux du sénat. On donna
seulement dans les acta urbis les sénaïusconsultes et les discours de 40
l'empereur, mais non les votes ni les acclamations des sénateurs. Les
récits de l'élection de Tacite et de Claude le gothique dans l'Histoire
auguste, où figurent des acclamations, sont des falsifications. Le seul procès-
verbal authentique est celui de la séance où fut reçu le code théodosien :
là les chiffres des acclamations sont authentiques et indiquent bien la 45
répétition, comme le prouve l'usage contemporain des réunions ecclésias-
tiques. Ce n'est que dans l'époque post-constantinienne qu'on a introduit
ces chiffres dans les procès-verbaux. l[f 23 novembre. Fragments littéraires
provenant du Turkestau chinois [Sachau]. Textes liturgiques syriaques
relatifs à Noël et à la fête de la Vierge que l'on célébrait le vendredi sui- 50
vant ; chants d'église, etc. Ces fragments appartiennent aux Nestoriens. Un
autre fragment est écrit dans un dialecte moyen-iranien. Ces textes
apportent de nouvelles précisions à l'histoire de l'expansion du christia-
112 i90îî. — ALLEMAGNE.
nisme dans ces réjçions. ^^ 30 nov. Anciens Nilomètres égyptiens fL.
Borchardt]. Étude de tous les renseignements antiques sur le niveau du
Nil. Les zéros desnilomètres ne correspondaient pas à la pente du fleuve, mais
formaient uue ligne à peu près horizontale. ^^ 7 déc. Fragments littéraires
5 provenant du Turkestan chinois [Fr. Millier]. Texte manichéen du Pasteur
d'Hermas, qui donne l'explication des montagnes, de la deuxième à la
septième, et de la comparaison des pierres de la tour. ^^ 21 déc. Les
Rétractations d'Augustin [Ilaruack]. Cet ouvrage, aussi neuf que les Confes-
sions, aussi intéressant sous une forme bien moins attrayante, mérite une
10 étude approfondie, dont il n'a jamais été l'objet. Il complète l'autobiographie
d'Augustin, « le plus grand écrivain peut-être de l'antiquité, après et avec
Platon ». Le but de l'auteur était de corriger, de compléter et de défendre
ses vues antérieures; de se confesser lui-même ; de faire aussi de ce livre
une pièce contre les Pélagiens. Ce livre marque un progrès d'Augustin
16 dans la répudiation du paganisme, de la littérature profane, de la théologie
hétérodoxe, de tout ce qui dans ses idées et dans ses œuvres ne porte pas
nettement l'empreinte chrétienne. Jamais aussi il n'a mieux marqué l'évo-
lution qui s'est accomplie dans sa doctrine, surtout sur le péché et la grâce,
Harnack reunit eu terminant les données nombreuses de l'ouvrage sur la
20 bibliographie antique (terminologie, publication, conservation, etc.), et rend
hommage au texte édité par KnôU eu 1902. P. L.
Sitzungsberichte der philosoph-philologischen und historischen
Classe der K. bayer. Akademie der 'Wissenschaiten zu Mùnchen,
1905. Classe de philosophie et de philologie. 4 février. Renseignements grecs
26 sur l'Italie ]W. von Christ]. 1» Rapports de Cumes et de Rome au temps de
Tarquin le Superbe. L'histoire du tyran Aristodème de Cumes racontée à cette
occasion par Denys d'Halicarnasse, Vil, 3-11, est tirée des annales de Cumes
et remonte à un Grec d'époque alexandrine, Dioklès de Péparéthfls. 2° Les
renseignements que nous avons sur les offrandes des états italiques au
30 dieu de Delphes, proviennent du livre de l'archéologue et épigraphiste grec
Polémon sur les offrandes delphiques. 3° Étude comparée des indications
du logographe Hellanicos sur une colonisation pélasgique de la côie orien-
tale de l'Italie, et de la tradition rapportée par Hérodote sur des expéditions
lydiennes dans la partie occidentale. 40 Le voyage d'Énée dans le Latium
36 et la fondation de Rome par Romulus et Rémus. La légende des jumeaux
est d'origine grecque ; mais la forme la plus ancienne est celle des Annales
du romain Q, Fabius Maximus, non celle du grec Dioklès rapportée par
Plutarque dans sa biographie de Romulus. ^H 4 mars. Antiques des musées
d'Amérique [FurtwânglerJ. 1[ Études critiques sur les lettres du rhéteur Alci-
40 phron [K. Meiser], Dans le III'' et le IVc livre, Alciphron est partout indépen-
dant de Lucien pour le fond ; mais, pour la langue et le style, il en dépend
si étroitement que son texte reçoit quantité d'améliorations du texte de
Lucien. Nombreuses corrections, f^ 13 mai. Un • miroir des femmes » en
grec vulgaire [K. Krurhbacher]. Poème en 1210 vers contre les femmes, écrit
46 dans la deuxième moitié du xvi« siècle sous l'influence de l'Italie. Sans
valeur littéraire, cette œuvre, unique en son genre dans la littérature
grecque, est importante pour l'histoire de la langue et des mœurs. Édition
du texte très altéré avee commentaire. H^f 3 juin. Nécropoles Phéniciennes
de Malte (A. Mayr], Description des sépultures, des bustes funéraires, des
60 stèles, des sarcophages anthropoïdes, des masques, des vases d'origine
locale ou étrangère, des amulettes et parures importées d'Egypte. Les
usages funéraires paraissent analogues à ceux de l'Afrique septentrionale.
^^ !«' juillet. Les groupes des frontons de l'ancien Hékatompédon sur
VERSAMMLUNG DEUTSCHER PHILOLOGEN U. SCHULMÂNNER. 113
l'Acropole d'Athènes [Furtwângler]. Premier fronton : au centre, Athèna
Polias assise ; à droite, Hermès debout, puis les Tritopatores, génies barbus
à queui-, de serpent; à gauche, Zeus assis avec l'aigle et un serpent.
Deuxième fronton : adroite, un serpent; à gauche, Hérakiès et Triton.
Cette étude conduit à une meilleure disposition du fronton de la gigan- 5
tomachie dans le nouvel édifice. ^ Rapport sur les fouilles d'Orchomène en
1903 et en 1905 [Furtwangler, Bulle et ReineckeJ. Couches successives : l"
sur le roc, une couche de constructions rondes; 2» la couche des bothroi,
caractérisée par des fosses et des vases ; 3" la couche mycénienne ancienne ;
4° la couche mycénienne récente avec ses palais et le grand tombeau à 10
coupole. Les époques suivantes, classique et byzantine, sont également
étudiées. ^ Études sur la poésie des épopées et des hymnes [O. Grusius]. Le
développement de la poésie personnelle et de l'expression individuelle à
travers ces premières œuvres se marque surtout dans les hymnes, par
une partie réservée à cet effet et appelée (rcppayi;. L'ecriiure était employée 15
et nécessaire dès le temps d'Hésiode. Hésiode marque un progrès décisif
dans la manifestation delà personnalité de l'auteur et annonce directement
Archiloque. Hlf Classe d'histoire. 7 janvier. Recherches paleographiques, V
[L. Traube]. Mss. annotés et corrigés par Jean Scott. L'étude paléogra-
phique permet ici de pénétrer, comme rarement, dans le travail d'un des 20
penseurs les plus profonds du moyen âge et d'indiquer définitivement, dans
quelques cas, l'auteur d'ouvrages anonymes, f^ 4 mars. Etudes socratiques,
I [Pôhlmann]. Les efforts tentés récemment pour réaliser une image plus
fidèle du Socrate historique sont viciées par toute sorte d'invraisemblance»
et de contradictions. On s'est éloigné, plus qu'au xix« s., du vrai Socrate, 25
dont la vie a été un combat pour les droits de la science, et la mort, un
martyre pour la science. ^If 3 juin. Nouvelles recherches dans la région des
rochers phrygiens [E. BrandenburgJ. Les grottes d'habitation appartiennent
à un temps où les races syriennes se déversèrent sur une grande partie de
l'Asie mineure, f^ 1*=' juillet. Les monnaies des Celtes de l'Europe centrale 30
[Riggauer]. Monnaies des Boïens de Pannonie et des habitants du Norique.
Valeur et types. P. L.
Verhandlungen der 48. Versaiumlung deutscher Philologen und
Schulmânner im Hamburg 1905. Séances générales. Rapports de
[Diels] sur le Thésaurus latin, grec, allemand. Etat actuel de celte entreprise. 35
^ [Betke]. Amour et Poésie : Importance que l'amour a eue pour la poésie
grecque. ^ [Conze]. Détails sur les fouilles de Pergame. Appel en faveur de
ces fouilles. ^ [Gefifcken]. L'apologétique aux premiers temps du christia-
nisme et la philosophie grecque. Examen des rapports des apologètes
avec la philosophie de leur temps. ^ [Oldenberg]. L'indologie et la philo- 40
logie classique. Analogies des méthodes employées. % [Koepp]. Les fouilles
d'Haltern. Détails sur ces fouilles, qui ont mis au jour le castel Aliso. ^
[Ziebarlh]. Les écoles à Milet. Une inscr. de 90 lignes trouvée dans le
sanctuaire d'Apollon Delphinios nous donne des détails intéressants sur
l'organisation des écoles à Milet au 2© s. av. J.-C. ^^ Section de philo- 45
logie [Gercke]. Dialecte et patrie d'Homère. Appuie la théorie de Fick et,
après examen du dialtcte d'Homère, montre qu'il ne pouvait qu'être Ionien.
Réplique de [Léo]. % [Skutsch]. Questions de syutaxe latine. Les problèmes
de la syntaxe sont en rapports étroits avec ceux de la phonétique et de la
morphologie. ^ fSchrôder]. Le duo de la teichoscopie dans les Phéniciennes 50
d'Euripide (103-192). Analyse métrique de ce p;issage. % [Schenkl]. La prédi-
cation chez les Pères de l'Eglise au 4<= siècle. S'occupe surtout ae saint Am-
broise. % [E. Hauler]. L'édition de Fronton : où elle en est. % [Ed. Mey(T].
a. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 4905. XXX. — 8
114 1905. — ALLEMAGNE.
Alexandre le Grand et la monarchie absolue. L'idée de la monarchie absolue
prend naii&ance aux 4" et 5* s. et est déjà en germe dans Socrale et
Platon ; elle se montre sous Philippe et surtout chez Alexandre, qui arrive
à l'idée de la monarchie universelle dont le chef est homme-dieu, Dieu et
5 Roi. ^ Diirer et les antiques italiens [Warburgj. Sur un dessin de Diirer à
Hambourg, la mort d'Orphée. Commentaire de ce dessin au point de vue
de l'ûistoirc de l'art. H Etymologie grecque [Solmsen] Développe certains
points de vue linguistiques et philologiques a propos de l'étymologie
grecque et montre que c'est en en tenant compte qu'on fera faire à cette
10 science des progrès. 1[ Questions de principe pour les recherches relatives
à la Koinè [A. ThumbJ. Des méthodes particulières et des connaissances
spéciales sont nécessaires pour ces recherches. La question des hébraïsmes
du N. T. a change de face. Dialectes dans la koinè. Origine et nature de
la koiuè. ï Les Saifiove; ancêtres de la comédie [ZacherJ. Ou les voit sur les
16 vases des 7^ et i>» s. distincts des satyres et des silènes : leur nom, leur
patrie, leur nature. \^ Section d'archéologie. Monnaies grecques de la
coileciion Weber a Hambourg [B. Pick]. Simple mention. \ L'Ara Pacis
Augustae [E. PetersenJ. Avant et après les fouilles. Considérations géné-
rales el desiderata. ^ Contributions de numismatique à l'histoire de l'art
20 grec [Pick]. Exemples de l'utilité des monnaies pour la connaissance des
chefs-d'œuvre de la Grèce, la Parthenos de Phidias, la Promachos, le
Dionysos d'Alcamène, Artémis, etc. Utilité des monnaies pour l'histoire de
l'architecture, f Les plus anciennes monnaies romaines [J. E. Hae-
berliu]. Origine et système du plus ancien monnayage à Rome et dans
25 l'Italie centrale latine. ^ Un chapitre sur la plastique grecque [B. Graef].
Tendances qui se font jour dans l'Hermès d'Andros et ses répliques,
qui, bien loin d'appartenir à l'école de Praxitèle, précédent l'Hermès de
Praxitèle. î Une composition du fronton de Naples [F. v. Duhn]. Indi-
cations sur le fronton du temple des Dioscures qui s'élevuil sur le
3u forum à Naples. ^ La grande calacombe de Kôm-esch-Schukâfa, à Alexan-
drie, et les nouvelles capitales de l'époque des Ptolémées [Th. SchreiberJ.
Montre qu'il y a eu à Alexandrie trois styles en architecture, existant
ensemble, mais atteignant leur apogée à des époques différentes. ^ Les
illustrations des mss. de Prudence du moyen âge et leur relation avec
86 l'antiquité [Steltiner] Montre comment on retrouve encore le fond antique
dans des mss. à images du 10" uu lli^ s. ^^ Section d'histoire et
d'épigraphie. Les recherches d'histoire romaine et la critique biblique
[Soitau] Rapports étroits de ces deux genres de recherches. % Différence entre
le récit de Thucydide et celui d'Aristote sur le changement de constitution
40 en 41t à Athènes [Volquardsen] Arrive à concilier ces deux récils sans trop
ébranler l'autorité de l'historien pas plus que celle du philosophe. \ Un
fragment de Sosyle sur un ms. de Wiirzbourg [U. Wilcken] Ce frat'menl de
Sosyle, l'ami et le camarade d'Hannibal, nous raconte en grec une grande
bataille navale entre les Romains et les Carthaginois au commencement de
45 la grande guerre d'Hannibal ^ La politique extérieure des premiers Ptolémées
et des Seleucides [Lehmaini-HauptJ < pour l'analyse de ce rapport cf. supra
p 17. i. 9 sqq et 18, 11 sqq >. ^^ Section indo-germanique. L'origine
de l'accentuation du verbe grec [Bezzen berger] Dirige contre la théorie de
"Wackernagel < cf. supra p. 19. 28 sqq > % Lasst sich im Iranischen die
bo Fârbung der mdogerman. a-vokale noch nachweisen LBariholomae] Andréas
a avancé que l'ancien iranien possédait encore la triade indo-européeune
de voyelles a, e, o. B., répond que cela est loin d'être démontré. 1 Die
Rekoastruction als Grundlage der indogerman. Sprachwissenschaft [Her-
WOGHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 115
mannj Demande la révision de tout ce qui touche à ce sujet. ^^ Section
orientale. Sur un « texlus amplior » du sud de l'Inde du Pancatantra
[J. Hertel] % Sur la maladie d'yeux dont soufTrit l'apôtre Paul en Galalie
[D"" Kotelmann] Détermine la nature de cette inflammation d'après les
textes. ^ Fouilles sur le Tell-el-mutesellim en Galilée [Steuernagel]. ^ Sur 5
les noms des lettres de l'alphabet. X.
"Westcleutsche Zeitschrift fur Geschichte und Kunst, 24* année
(1905) 1'^ iivr. Le Goncilium des Septem provinciae à Arles [J. ZellerJ. Son
histoire, sa fondation, sa composition, son rôle. ^^ 2* Iivr. Bonus Eventus
[A. v. Domaszewski]. Description d'un monument trouvé près du camp lo
romain d'Isca en Grande-Bretagne. Il porte l'inscr. suivante (G. I. L. VII, 97)«
« Foriunae et Bono Evento Gorn. Castus et Jul. Belsmia eius conjuges
posuerunt. » Bonus Eventus y est représenté portant la toge et par dessus
le limus ; il a donc l'ancien costume des prêtres ; il tient de la g. des fruits
et de la dr. dépose son offrande sur la flamme d'un autel. La réunion de 15
Bonus Eventus avec une autre divinité est très rare. Fortuna est ici la
déesse des semailles, f^ 3^ iivr. Vénus enchaînée [L. Radermacher]. A
propos d'un torse de Vénus du musée de Trêves, R. cherche d'où est venue
cette coutume ancienne qui persiste au moyen âge d'enchaîner certaines
statues, il la montre existant dans l'antiquité classique où. elle avait pour 20
but d'empêcher le dieu d'abandonner la ville où il était adoré, au cas où les
ennemis auraient tenté de l'attirer au dehors. Plus tard on croyait, en
séparant une statue de la terre, la séparer de ce qui lui donnait son pouvoir.
1 Sur la question d'Aliso [G. Schuchhardt. On a prétendu dernièrement
qu'Aliso n'était pas prés d'Hallern, mais près d'Oberaden, entre Liinen et 25
Kamen S. montre que c'est à tort. ^ Acquisitions des Musées en 1904-
1905 [E. Krùger]. I. Allemagne occidentale. 2. Collections bavaroises. Entre
autres nombreux objets de provenance romaine, dans le détail desquels il
nous est impossible d'entrer, nous y renvoyons le lecteur. Art. de 62 p. sur
deux colonnes, t^ Ergânzungsheit XI. Les campagnes de Germanicus en iU
Allemague [O. Dahm]. Mémoire de 142 p. (2 cartes, 4 fig. dans le texte). I,
Introduction : 2. État des choses dans les provinces du Rhin après la défaite
de Varus (9-14 av. J.-G.) ; 3. Gampagnes de l'année 14; 4. Gampagnes de
l'année 15, a, considérations générales sur les opérations des Romains; à
quel point les fleuves allemands étaient navigables ; b, campagne contre les js
Ghattes ; c, campagne contre les Bructères et marche sur le champ de
bataille où Varus avait été défait; e, bataille aux «pontes Congi »; 5. Gam-
pagnes de l'année 16; a, l'expédition contre les Ghattes et la levée du siège
d'Aliso; b, la bataille d'Idistavisus ; c, la bataille sur la chaussée des Angri-
variens; d, la campagne contre les Marses et les Ghattes. Fin de la guerre. 40
6. Arminius dans l'histoire. Y.
WocheuRchrilt fur klassische Philologie. 22« année 1905. 4 jr. W.
Spiegblberg, Aegyptologische Randglossen zum AUen Testament [Wiedemann].
Contribution très utile et très instructive. Ç j. Heckmann, Priscae latinita-
tis scriptores qua ratione loca significaverint non usi praepositionibus fFunaioli]. 45
Qqs réserves sur ce travail fait avec soin, mais mal écrit. % Ghr. Huelsen,
Das Forum Romnnum, seine Geschichte und seine Denkmdler [A. S.]. Grands
éloges. \ R. Beigel, Rechnungswesen und Buchfiihrung der Rômer. [Bardtj. Il
est regrettable que l'auteur n'ait pas eu un ami philologue pour revoir son
manuscrit et le remanier à fond. Beaucoup de travail en pure perte. ^î 50
11 jr. J. Bbloch, Griech. Geschichte. III. Die griech. Weltkerrschaft, 2 [Schneider].
Très important. % K. Schbnkl, Chrestomathie aus Xenophon. 13 Aufl. von A
KoBNiTZER u. A. Sghenkl [ ] Bons remaniements. H M. Arnold, Quaestiones
116 1905. — ALLEMAGNE.
Posidonianae [Moeller]. Éloges avec réserves motivées. ^ D. Vaglieri, Gli
scavi recenle nel foro Romano. Supplemenlo I [A. S.]. Résume, t A. WaiDNER,
Tacilus Annrilen und Historien in Ausiv, [Opilz]. 3» éd. p. p. H. Lange.
Améliorée. ^^ 18 jr. F. Blass, Die Interpolalionen m der Odyssee[C.. Rolhe]. Der
5 réserves, mais contient bien des vues qui méritent l'examen. ^ N.
RiEDY", Solonis elocutto quatenus pendeat ab exemplo Homeri. Accedit index
Soloneus [fi]. Mérite notre reconnaissance. ^ N. Terzaghi, Timoteo ed i
Persiani [SitzlerJ. De bonnes parties, mais des réserves. % G. N. Olcott,
Thésaurus linguae latinae epigraphicae. I. 1 [Ihm], Promet d'être ua Fecueil
10 de valeur et un complément du grand Thésaurus qui sera le bienvenu. ^
Temple d'Apollon à Didyme. Fouilles de Délos. Reliefs de la Bibliothèque
d'Éphèse. Plan des fouilles internationales à Hcrculanum. Courtes men-
tions. \^ 25 jr. B. DelbrûCK, Einleilung in dos Sludium der indogermanischen
Sprachen [Weise]. Cette 4^ ed. est en réalite un ouvrage nouveau. Excel-
16 lent. ï G. GiarrataNO, C. Valeri Flacci Balbi Argonauticon libri VJIl recogn.
[HuelscherJ. Appréc. très favorable, f J. Candel, De clausuHs a Sedulio eis
libris, qui i7iscribunlur Paschale Opus, adhibilis [HilbergJ. Très bon tra-
vail. 1[ J . Pasgou, Paedagogium. Carmen in certamine HoetTtiano praemio
aureo oruatum, etc. [Draheim). Recommandé. ^ Sur les Annales de Tacite
20 [G- AndresenJ. Études de critique de texte sur 24 passages des liv. XI à
XVI, où la leçon exacte des mss. donne au texte un aspect nouveau ou
élimine ou coulirme les corrections proposées jusqu'ici. 1^ 1 févr. 0, Zu-
RBTTi, Oinero, l'Iliade, comm. VI [C. Rothe]. Soigneusement fait. ^ R.
Schubert, Untersuchungen iiôer die Quellen zur Geschichle Phlipps 11 von Make-
25 donien [Reuss]. Grandes réserves.^ F. STuiN, Tacitus und seine Vorgànger uber
germanische Siàmme [Woltf]. Conclusion d'une série d'ouvrages de l'auteur.
Analyse. \ R. Sabbadini, Spogli Ambrosiani latini [^Wessuer]. Étude sur uu
certain nombre de mss. de i'Ambrosienne peu connus jusqu'ici. Très inté-
ressant. ^ Der deutsche Universitàts Kalender begriiudet von AsCHERSON hrsg.
80 V. Scheffbr u. Zieler. 66. Ausg. Winter 1904-1905 [ J. Des améliorations
qui augmentent encore la valeur de ce livre utile. ^ Rapport de W. M.
Ramsay sur les résultats de ses fouilles en Lycaonie 1904. Résumé. ^ Nou-
velles découvertes dans le sanctuaire d'Ammon à Thébes ; statues nom-
breuses. La plupart sont des représentations des rois des plus anciennes
35 dynasties. — Pierre tombale égyptienne trouvée en Angleterre, d'après
l'inscr. elle doit être vieille de 2 500 ans. — Découvertes à Ma' an en Arabie
Petrée, palais, amphithéâtre. ^1[ 8 févr. E. Rolfbs, AnstotelesWletaphysikïiheT-
setzt.u.s. w. II, B. 8-14 [DôringJ. Œuvre d'un travailleur sérieux et pénétrant,
mais qui en sa qualité de Neo-thomiste est trop préoccupé d'établir des
40 concordances entre Aristote et l'enseignement de l'Église. H E. Taûblbr,
Die Pariernachrichten bei Josepfius [Regling]. Fruit d'une longue étude faite
avec soin des sources littéraires et des monnaies et médailles. \ P. Woltzk-
E. SCHULZE, Die Saalburg [Koenen]. Grands éloges. 1[ G. FerraRA, Il carmen
de synode Ticinensi [G. W.]. Contribution à l'histoire de la poésie rythmée
45 latine. \ Krilischer Jahresbevicht Uber die Fortschritte der romanischen Philo-
logie hrsg. V. K. VOLLMŒLLER VI, 2. Beaucoup de choses intéressantes pour
la philologie classique. \ Sur les Annales de Tacite 2 [G. Andresen]. Étude
sur un certain nombre de corrections du Mediceus II, qui ne sont pas
mentionnées dans l'apparat de Ritter, et sur plusieurs passages qui
50 montrent que le texte de la seconde moitié des Annales tel qu'il nous est
parvenu est encore meilleur qu'on ne le croyait jusqu'ici. Corrections
proposées pour XI, 32, 3, 1. dlssimulando metum; XIII, 17, 12 conserver
« id a »; XIII, 46, 4 conserver seque iroad iiiam : XIV, 8, 9 Deiecti du Med.
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 117
peut très bien être conservé ; XIV, 61, 16 conserver ipsa. ff 15 févr. P. Fou-
GART, Le cuUe de Dionysos en Atlique [Gillischewpki]. Restera comme une base
d'études de grande valeur, même si on ne partage pas toutes les vues de
l'auteur. ^ H. Wtlliamson, The Phaedo of Plalo [Nohl jr]. Remaniement de
l'éd. de Archer-Hind pour les classes avec introd. et remarques. Appréc. favo- 5
rable: qqs réserves sur l'introd. ^ R. NovÂK, C. Julii Caesaris Comm. de B. C
fWolffJ. Bonne édition de classe, f G. Pascal, Morte e resurrezione in Lucresio
[Weissenfels]. Clair et bien déduit, f ID., Siil carme " de ave Phomice "
altributo a Lnttanzio [G. W.]. A tort de conclure que Lactance n'est pas
l'auteur de ce poème. ^ W. Kroll, Das Studium der klass. Philologie [Weis- 10
senfels]. Éloges. If A. LeiCHT, Lazarus, der Beqrûnder der Vôlkerpsychologie
[Dôring]. Contient des choses intéressantes et importantes. ^^ 22 févr. Th.
MOMMSHN, Reden und Aufsàlze fZiehen]. Il suffirait de signaler ce livre et
de remercier chaudement l'éditeur, f F. Horn, Platonstudien N. F. Kra-
tylos, Parmenides, Theatetos, Sophist, Staatsmann [DôringJ. Contribution 15
de valeur à l'intelligence des traités de Platon et à l'histoire du dévelop-
pement de sa pensée, mais n'épuise pas le sujet. ^ R. Burckhardt, Mauth-
ners Aristoieles [Fuchs]. Grands éloges de cette lettre ouverte à G. Brandes,
qui défend Aristote contre ceux qui veulent l'abaisser. ^ G. Zottoli, Per-
vigilium Veneris [G. W.J. Mentionné. l[*f 1 mars. S. A. Butcher, Harvard 20
Lectures on Greek Subjects [Zithen]. Éloges. 1[ A. Janke, Anf Alexanders des
Grossen Pfaden. Fine Reise durch Kleinasien [R. Oehler). Chaudement
recommandé, t R. Laquhur, Kritische Untersuchungen ziim zweiten Makka-
hderbuch [Bauer]. Bien fait. ^ J. ab Arnim, Sfoicorum veterum fragmenta coll.
III [Bonhôirer]. Œuvre monumentale, t N. TerzaGHI, Index codicnm latino- 25
rum classicoriim qui Senis (Siena) in bybliotheca piiblica adservantur [G. W.].
A droit à notre reconnaissance, t ^- Sghultz, Kleine latein. Sprachlehre
[Ziemer]. GetteS'i" éd.p. p. A. Fûhrer sera utile pour les classes, mais n'a
pas de caractère scientifique. ^ VVic studiert man Archàologie. Ein Wegwei-
ser... von einem Archaeologen [Weissenfels]. Appréc. favorable. 1[^ 8 mars. 30
,R. Weill, Pecucil des inscr. égyptiennes du Sinaï [Wiedemann]. Important et
de valeur durable. ^ D. M. SluyS, De Maccabneorum libris I et H qunestiones
[BauerJ. Manque de méthode et de critique. 1 K. Dieterich, Kulturbilder
von den kleinasiatischen Insein [LangJ. Important. 1[ B. HaUREAU, Notice des
mss. latins 583 eic de la Bibl. Nat. [G. W.]. La plupart sont des sermons ou 36
des œuvres de théologie du moyen âge : le cod. 3652 s. XII nous donne un
passage du de ofïiciis de Gic. tH 15 mars. The Homeric llymns. Ed. by Th. W.
Allen and E. E. Sikes [Peppmiiller]. Mention. H E. Drerup, Untersuchungen
zur wlteren griech. l'rosalitteratur u. s. w. ID., Vorlaufiger Bericht iiber eine
Sttidienreise zur Erforschung der Demosthenesiiberlieferung. Mit Beitrdgen sur 40
Textgeschichte des hokrates, Aeschines, der Epistoloçp'aphen und des Gorgias
[Thiele]. Grandes réserves. ^ K. Nipperdby, P. Com. Tacitus erkl I. Ab
excessu divi Angnsti I-IV [Woltr]. Éloges de cette 10* éd. améliorée p. p. G.
Andresen. t E- T. Merwill, Seffc/erf letters of Ihe younger Pliny ed [Opitz].
Appréc. très favorable. ^ E. Bbrger, Stilistische Uebungen der latein. Sprache. 45
[Ziemer]. Appréc. favorable de cette 9" éd. avec qq. desiderata. % I. v. Roz-
WADUWSKI, Wortbildung und Worlbedeutung, eine Untersuchung ihrer Grund-
gezetze. Œuvre de polémique, mais est assez important pour attirer l'atten-
tion. ^ A. Hemme, iras mnss der Gebildete vom Griechischen wissen ? [Weise].
Celte '2« éd. a été très améliorée. ^^ 22 mars. N. Terzaghi, Promeieo : Id., 50
Créante [Steudiog]. Bons, mais rien de nouveau. ^ R. Dahms, De Athe-
niensium sociorum trihvtis quaest. septem [Schneider]. Fait avec le plus
grand soin. Grâce aux listes des tributs des alliés, arrive à des résul-
118 1905. — ALLEMAGNE.
tats nouveaux sur Thistoire de la première confédération maritime athé-
nienne. 1[ Th. ZiELINSKi, Das Klauselgesets in Ciceros Heden [M^y]. Des
réserves. ^ E. Zibgklbr, Zwôlf Reden Ciceros disponiert [Hirschfelder].
2'e éd. améliorée, vivement recommandée. % W. Sghulze, Zw Geschichte
B latein. Eigennamen [Zimmermann]. Art. qui se continue dans la livr. suivante.
Livre qui fait époque, t Mosaïque de Pompei, description. Trouvailles rom.
à St-Maurice (Valais), sépultures : Fortifications rom. à Reinagen et Bonn.
tt 29 mars. H. HEPOma, Attis, seine Mythen und sein KuU. [Steudiug]. Fait avec
prudence et pénétration; les résultats serviront de point de départ pour
10 ceux qui poursuivront ces études. ^ B. Marb, Der Baum der Erkenntnis. Eine
mythol.-etymol. Studie fSt]. Rien de scientifique. ^ K. Mras, Lucian, oder
Lucians Lebensgang und Ikaromenipp oder die Himmelsreise fSchulze]. Éloges
de cette éd. nouvelle, avec introd.el comm.; le comm. pourrait être al>régé.
î Sur l'inscr. des Skaptoparéniens [G. Kazarowj. Cette inscr. (Syll. Inscr.
16 Gr. 2, 418, p. 627, n. 2), montre que S^auToitàpa était situé sur l'emplacement
de la moderne Dschumaja. f Le parthénion de l'Acropole [J. Draeseke].
Plutarque raconte (v. de Sylla 13) que les Athéniens assiégés par Sylia
furent réduits à se nourrir de parthénion (TrapOÉvtov) qui poussait autour de
l'Acropole. On a longuement discuté sur celte plante; d'après Lampros
20 et Heldreich ce doit être une sorte d'ortie, la parietaria judaica de Linné.
1f1[ 5 Avr. H. B. Wright, The Campaign of Plalaea [Gellischewskil. Travail
très respectable dont la fin est des plus utiles. ^ N. Terzaghi, Di una
rappresentasione délia lotta tra Peleo e Tetide e délie relazioni di questo mitn con
le nosze sacre (îepé; yàiio;) [SteudingJ. Pas de résultat certain. % G. N, Tskrepis
25 Ta SùvOexa t. 'EXXr|vixYiî y^^toaCTT); [Bariholomae]. Très soigné et très complet.
^ G. H. Sturtevant, Contraction in the caseforms of the latin io- and ïa-stems
and of deus, is and idem [id]. Fait avec intelligence et avec méthode. ^ G.
Brakman, Sidoniana et Boethiana [Stangl]. Appréc. favorable. ^^ 12 av. H.
HiRT, Handbuch der griech. Laut-und Formenlehre [Bariholomae]. Grandes
30 réserves. ^ A. Tacgone, Antnlogia délia Melica Grcca con introd., comm. et
append. critica [Sitzler]. Bon. ^ P. v. Boltenstbrn, Ciceros philosophische
Schriften. Ausw. I, Die Tiiukulanischen Gespràche. B. I u. V. Text u. comm.
[Weissenfels]. Le commentaire est bon, mais des réserves sur l'introduction.
^ W. Barthbl, /ur Geschichte der rom. Stàdte in Afrika [OehlerJ. Traite de
35 questions importantes : bien fait. ^ H. Halke, Einleitnng in das Studinm der
Numismatik [RegliugJ. Tout ce qui regarde l'antiquité aurait dû être revu
par un spécialiste. ^ Découverte du tombeau de la reine Tii, épouse de
Amenhoteps III «^t mère d'Amenhoteps IV. Touvé sur l'Acropole de Lindos
une inscr. qui montre que le groupe de Laocoon est de l'époque d'Auguste.
40 ^H '9 Avr. Fr. HOMMBL, Grundriss der Géographie und Geschichte des alten
Orients. I, Ethnologie Babylonien u. Chaldaea [Prâsek|. Intéressant et ins-
tructif. ^ A. G. Laibd, Studies in Herodotus [Gillischewskij. Des réserves,
t A. V. Bambbro, Platons Lâches u. Euiyphron hrsg. [Weissenfels]. Destine
aux élèves; recommandé. ^ H. d'ARBOis de Jubacnville, Éléments de la
45 gramm. celtique. Déclinaison, conjugaison [Bartholomae]. Très utile, mais il
est regrettable que l'auteur ait laissé exprès de côté la phonétique. % R.
Gagnât, Cours d''épigraphie latine. Supplément à la S" id. A droit à notre
reconnaissance. % W. Wartenbbrg. Vorschule ztir latein. Lektiire fur reifere
Schiller. Gette 3* éd. prouve que ce livre a un succès qui est bien mérité.
80 H Critique du texte du Scholiasta Gronovianus de Cicéron [Th. Stangl].
Examen de qqs passages, ^f 26 Avr. G. Muhrav, Enripidis Fabulae rec. II
[BuscheJ. Appréc. favorable, f R. H. WOLTJBR, De Platone praesocraticorum
philosophorum existimatore et judice [Scheukl] Fait espérer de précieuses
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. il9
contribn lions à l'histoire de la philosophie grecque If W. Rbbb, Ciceros
rh'-torische Schriftfn. Ausw. [ Weissenfels] Destiné aux élèves, appréc. favorable.
f 0. KelleR, Psendacronis scholia in Horatium vetustiora rec. II [Ende]
A droit à notre reconnaissance, t H. Lietzmann, ApolUnaris von Laodicea
und seine Schule Texte n. Untersuchnngen I [Funk] Grands éloges. 5
t W. A. Merrill, Latin fhjmns sel. [Mnnitius] Rendra de bons services.
f I,. liELLANGEE, Recherches sur saint Orenx, évêque d'Aiich. Id. Notes
sur la légende de saint 0. Id. Note sur Orientius et Colomban [G. W]
Mention. ^ Le ms. d'Agricola de lesl [Gg. Andresen] Détails sur ce
ms. d'après F. Ramorino De cod. Tacito Aesino nuper reperto qui serait un 10
reste de ce ms. d'Enoch d'Ascoli qui fut apporté vers le milieu du xvf s.
d'Allemagne en Italie et qui outre la Germanie et le Dialogue des orat. de
Tac, et le de gramra. et rhetor. de Suétone, comprenait aussi l'Agricola. Il
est à souhaiter qu'il soit bientôt publié. ^% 3 Mai. W. F. Cornish, Studies in
Hesiod. II. The shield of Hercules [Peppmilller] Intéressant, mais on doit faire ts
des réserves sur la justesse des vues ^ F. Bugherbr, Anthologie ans den
griech. Lyrikem [Sitzler] Destiné aux élèves : éloges, f P. K. Sghulze,
Hornz. Ausw. II. Anmerkungen [Weissenfels] Intéressant, mais l'introd. n'est
pas assez complète % M. Phtlipp, Zum Sprachgebrauch des Patdinns von Nola
i3o3-43i n. Chr.) I [Iliiemer] On attend la ?uite avec impatience. ^0. Schrader, 21
Toienhochseit [Stengel] Intéressant, mais pas convaincant. \ Fouilles à Egine,
ont prouvé que le temple sur l'Oros était celui de Zeus Panhellenios. ^ Sur
Salluste, Jugurlha 3 [H. NohI] Il faut traduire « parentes » par les père et
mère, et non par « les peuples soumis ». Delicta désigne les fautes qu'ils
ont pu commettre. W 10 Mai. A. Springer, Handbnch der Kuntsgfschichte. \. it'
D'is Alterium 7. Aufl. v. A. MiGHAHLis [A. S.]. Très grands éloges, f N. Tbr-
ZAGHi, Ad Hesiodi Theog. 535 sqq. [PeppmûUer]. Les conclusions ne s'im-
posent pas. ^ R. Ellis, Catullus in the XlV"i Century [Schulze], Rien de bien
nouveau, mais contribution qui sera la bienvenue à l'histoire de la tradi-
tion manuscrite de Tatulle au 14^ s. ^ G. Rausghen, Florilegium patrislicum 30
digessit, vertit, adnot. 3, Monuraenta minora saeculi secundi [Draeseke].
Appréc. favorable. ^ P. Rasi, Saggio di alcune particolarità nei versi eroici e
lirici di S. Ennodio [Hilberg]. A droit à notre reconnaissance, f K. Lûbegk,
AdoniskuH und Christentum auf Malta [A. Ma.yr]. Appréc. favorable, mais il
est à regretter que* ce soit une œuvre de polémique si acerbe, t^ 17 mai. 35
H. Weil, Euripide, Hippolyte [Busche]. Cette nouv. éd. est améliorée à bien
des égards. ^ J. Vendryes, Traité d'accentuation grecque [lllrt]. Appréc.
favorable, avec qq. petites réserves.^ H. Kleist, Càsars Biirgcrkrieg bearb.
[WolffJ. Desriné aux classes, un des meilleurs vol. de cette collection. ^ E.
I. IIarris, Seneca. The tragédies [Gemoll].. Cette trad. anglaise dénote un 40
esprit énergique et viril, et pourtant c'est l'œuvre d'une dame. ^ H. Reigh,
Der Kônig mit der Dornenkrone [Schultze]. Instructif, intéressant, recom-
mandé. ^ Villa rom. près Wachenheira : elle est du 3* ou du 4* ap. J.-C. ^
Un fragment de Cicéron dans Sénèque [J. Tolkiehn). La trad. en vers d'un
passage de l'hymne de Cléanthe que donne Sénèque, Epist. 107,10 n'est 48
pas de lui, comme on l'a longtemps cru, mais de Cicéron. ^ Versus de
morte a Francisco Robortello prescripti [M. Arlossi\ Vers grecs sur la mort,
écrits par Robertello (1516-1567) dans son éd. d'Aristophane, à la fin de
Lysistrata. Cette éd. de 15'47 porte la suscription suivante : Francesco
Robortello 1560 Padova. fif 24 mai. F. W. v. BfssinG, Geschichle Aegyptens im 50
Umriss von àltesten Zeiten bis auf die Eroberung durch die Araber : Id., Der
Bericht des Diodor U. die Pyramiden [Krall]. 1. Recommandé à tous ceux qui
veulent s'orienter sur l'histoire de l'Egypte ; 2. Montre que c'est Artemi-
120 1905. — ALLEMAGNR,
doros (100 av. J.-C.) qui est la source de ce passage de D. H II. Wincklbr,
Die Wellanschaiiung des allen Orients [G. Mensel]. S'adresse au grand public;
appréc. favorable : qqs petites réserves, f G. O. Bkrg, Metaphor and Com-
parison in Ihe Dialogues of Plato [Blùmner]. Coatribution de valeur à l'his-
6 toire de la métaphore chez les Grecs. % E. Kornkmann, Die nene Liviun-Epi-
tome aus Oxyrhynchits [Reinholdl. Grands éloges. \ Uue édition de Théo-
phraste inconnue jusqu'ici. Non destinée au commerce. Imprimée en 160'i
à Oxford, t G. r. du Congrès des Orientalistes à Alger. ^1[ 3t mai. R.
Meistkr, Dorer u. Achàer I fFick]. Le temps seul montrera comment le
10 problème important que soulève M. sera résolu. \ F. M. Bla.ydes, Snphodes,
Oedipus Rex. Id., Oed. Coloneus rec. [G.]. Une masse de conjectures, dont
beaucoup soulèvent des objections. ^ G. F. Hill, A Catalogue of the greek
coins in Ihe Br. Muséum. Catalogue of the greek coins of Cyprtts [Rcgling],
Éloges.^ E. PetersEi\, Comilium.Rostva, Grab des Romulus [A.. S. |. Trop concis.
15 ^ II. NoHL, Ciceros Hede û. d. Oberbefehl d. Cn. Pompeius [Hirschfelder]. 3» éd.
Excellent, f^ 7 jn. W. BÔHME, Etiripides., Iphigenxa bei den Tauriern hrsg.
[Scheindler]. Excellent, f R. S. Radford, Pemonification and the use of
ahstract Snhjects in the atlic orators and Thukydid/'s. P. 1 [tielbing]. Chaude-
ment recommandé. If J. Samublsson, Futurum historicum im Latein. [Blase].
20 A du mérite, mais aurait dû appeler ce futur prophétique-historique ou
épique-historique. \ Aug. Audollent, Carthage Romaine, l/,6 av. J.-C. à GÙS
ap. J.-C. [ZiehenJ. Art. qui se continue dans le fasc. suivant. Très grands
éloges. ^ Att. Profumo, Le fonti ed i tempi dello incendia Neronanio [Andre-
sen]. Conclusions inadmissibles. ^ A. IIynItzSCH, Erinnerungen an vergan-
25 gène Tage [Weissenfels]. Appréc. favorable. ^ Trouvé à Regensburg les
restes des murs d'enceinte du Castra Regina achevés sous Marc-Aurèle en
179 ap. J.-C. f Citation fautive dans la Dramaturgie de Lessing [Draheim].
D'où vient la citation fautive d'après Donat dVjpriTtxwî au 1. de eypsTixàiç
(Dram. 99). fî 14 jn. A. Biese, Rôm. Elegiker in Ausw. [Schulze]. Le rp.
30 propose une série de corrections. \ J. Geffcken, Aus der Werdeseit des
Christenlums [Soltau]. Sera accueilli avec joie. ^ G. Kalbfleisch, Galeni de
causis continenlibus libelhts a Nicolno Rf'gino in sermonem latinum translalus
éd. [Fuchs]. Excellent. \ J. Bidbz, Notes sur les- lettres de l'empereur Julien
[AsmusJ. Fait bien augurer de la recension nouvelle des Lettres de Julien
35 que B. va publier. ^ A. IIarnaCK, Die ^'olvJendigkeit de'r Erhaltung des alten
Oymnasiums in der madernen Zeit [Weissenfels]. Rien de bien nouveau : qqs
objections. ^ AsghrrsOn, D. Deutsche Universilàls Kalender hrsg. v. SCHEF-
FER u. ZiBLER. l. Die reichsdeiitschen Universitàlen. Est en bonnes mains. ^
Trouvaille de statues à Cos. — La cité préhistorique sur l'Oros d'Égine.
40 — Papyrus donnant 33 vers de Od. 17. — Fouilles à la pyramide de
Ghéops, sépulture datant de 3000 av. J.-C; objets divers. *{^ 21 jn.
H. R[EMANN, llandbuch der Musikge.schirhle. 1 , Alterlum u. Mittelaller bis
1450. 1 [11. G.]. Des réserves. ^ O. JaGER, llomer und lloraz im Gymnnsial-
unlerricht [Leutchtenberger]. Bon. M. f W. Wundt, Vôlker psychologie.
4b 1, Die Sprache [ Schneidewin]. Fait honneur à la science allemande.
^ A propos du mot •' parentes " dans Sallnste. Jug. 3, autres exemples
< cf n» du 3 mai > prouvant ([u'il faut traduire ce mot par père et mère.
Examen de la (juestion ^i[28 jn. J. Bbrnoulli, Die erhnllenen Darstellungen
Alexanders des Orossen, ein Nachtrag zur griech. Ikonographie [Kdrte]. Contri-
50 bution importante à l'iconographie d'Alexandre. ^ L. D. Brown, A Stndy of
the Case Construction.'! of Words of Time [Ilelbing] Intéressant. ^ Th. A.
Kakridis, Barbara Plautina [[liiiïnerj. Des réserves. «[ G. Borghorst, De
Anatolli foniibus [Gùntherj. Fait avec soin, mais ne résoud pas le problème
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISGHE PHILOLOGIE. 121
^ Th. ClauSSEN, Die griech. IFor/er im Franzôsischen I [Meyer-Lùbke]. Comble
très heureusement une lacune dans l'histoire des rapports du latin et du
j<rec. Yi 5 juil. L. Whibley, A Companion to Greek Studies [Geiuollj. Se propose
de donner la substance de nos connaissances sous la forme la plus concise,
y réussit en une certaine mesure, mais ne repose pas sur des travaux ori- 5
ginaux el n'a pas de justes proportions. ^ G. de Morawski, De Athenarum
gloria el gloriositale Allieniensium [Schneider]. Beaucoup de rhétorique, rien de
neuf, f Gg. Lafaye, Les Métamorphoses cVOnide el leurs modèles grecs [Ziehen].
Connaissance de tout ce qui a paru sur le sujet : critique très sûre : a droit
à notre reconnaissance. ^ D. Detlefsen, Die Entdcckung des germanischen 10
I^'ordcns im AUertiim [Matlhias]. Appréciation en somme favorable, malgré
qqs réserves, f E. Fabrigius, Die Besitznahme Badens durch die Rômer
(KoenenJ. Recommandé à chacun. % Sur la critique du texte des Annales de
Tacite [T. SlangP. Dans cet art. qui se continue dans le n° suiv. S. étudie
un certain nombre de passages des 1. 14 et 16 qu'il explique ou pour lesquels I5
il propose des lectures nouvelles, ff 12 juil. G. L. Ransom, Studies in ancient
furnilwe. Couches and beds of Ihe Greeks, Etruscans and Romans [Winnefeld].
Bien documenté, a de la valeur. ^ K. Ritter, Platons Dialoge. Inhaltsdarsiel-
lungen; I, Schriften des spàteren AUers [Stenser]. Eloges; facilite la lecture de
Platon, bien loin de la rendre inutile. ^ St. Schneider, Ein sozialpolilischer 20
Traklal und sein Verfasser [Haeberlin] < cf H. d. R. 29, 117, 25 >. N'arrive
pas à prouver qu'Antiphon soit la source de Jamblique, Protrept. 20. ^ F.
Ramorino, I, De duobus Persii cod. et 2, Le Satire di A. l'ersio Flacco [llelm] I,
Ce ms. le Laurentianus 37, 19, n'est pas sans valeur et peut être considéré
comme une troisième source de la tradition du texte entre le Sabinus et le 2S
Monlepess. 125; 2, Produit une bonne impression. ^ Santi Consoli, Persii
satwarum liber rec. Ed maj. et min [id] Texte conservateur jusqu'à l'excès;
peu pratique, f^ 19 juil. F. Bugherer, Anthologie aus d. griech. Lyrikern
[Weber]. Cette nouv. anthologie montre l'importance que les amis des vieux
gymnases attachent à ce que les élèves apprennent à connaître les trésors 30
do la poésie lyrique grecque. ^ II. Nohl, Schulerkommentar su Cic. Rede fur T.
A7miits Milo [Ilirschfelder]. Répond aux exigences de la science et atteint
son but. \ A. E. Housman, M. Manilii Astronomicon lib. I rec. et enarr.
[Mœller]. Ge n'est pas là l'éd. qu'on attend encore, c'est im travail prépara-
toire important à la recension de cet auteur intéressant, mais difticile à 35
comprendre. ^ K. Dewischeit, Archiv fiir Sténographie hrsg. I, 1 [Fuchs].
Considère la sténographie au point de vue de la philologie et des antiquités.
Celte livr. contient une élude de O. Morgbnstern sur Gicéron et la sténo-
graphie et une de E. Preuschen sur la sténographie dans la vie d'Origèue.
\ G. de Booz. Georgit Monachi chronicon qA. [Hirsch]. Les mss. ont élé étudiés 40
de très près; rendra de grands services. ^ K. Zriatou, Exôlo-t; t. ■^Xmgchy.oZ
8iaYwviiT|io'j T. £v 'A6rivaï? Y>.w(7<Tixr,; éxatpi'a;. J. PsiGHARI, Les éludes du grec
moderne en France au XIX'' s. (DieterichJ. Substantiels et importants. ^^ 26 juil.
et 2 août R. G. Fligkinghr, Plutarch as a source of information on the greek
thealer [Kôrte]. Résultats négatifs et nullement extraordinaires, mais 45
travail solide et bien informé qui sera accueilli avec reconnaissance
1[ Gg Rathkb, De Romanorum bellis servilibus capita selecla [Jumpertzl
Recherches prudentes et conduites avec méthode. ^ II. Dbiter, Cicero, Rede
de imperio Cn. Pompei : Reden g. Catilina; Cato maior [NohlJ. Des réserves
sur cette éd. ^ G. GiaMBRLLI, M. T. Cicérone % tre libri de nalura deorum : l. 2. c. î» BO
[Plassberg]. Devra être revue, f Fr. PlessiS, Épitaphes : textes choisis et com-
mentaires, etc. [Ihm]. Recueil de 67 épitaphes avec commentaire in usum
scholarum : sorti d'un cours sur la poésie funéraire che;5 les Ronjaiag
m 1905. — ALLEMAGNE.
professé à l'École normale supérieure, qqs réserves. ^ W. Bobeth, De
indicibus Deorum [Agahdl. Des réserves, f R. Foerster, Kaiser Jidian in der
Dichiung aller und neuer Zeil [Asmus]. Appréc. favorable ; qqs addenda qu'in-
dique le rp. \ <>. FlbisCHER, Nenmen-Studien, 3, Die s)>àtgriech. Touschrift
5 [H. G]. Solution satisfaisante du problème. ^ Trouvailles romaines à
Kellmiinz près Ulm sur le mont Coellus : ruines d'un castel, statues.
Trouvé à Neuss, une sépulture de famille, tf 9 août. W. Wtse, The
speeches of Isaeus, with cril. and explan, notes |Thalheim]. Grands éloges.
1[ E. Hoffmann, De Arislotelis Physicorum libri septimi origine et auctoritale
10 [Nitsche]. Travail de débutant fait avec grand soin et très clair : bien écrit.
^ 0. Drengkhahn Cic. Cato maior iiber das .4 ?/(?)• TWeissensfels]. Destiné aux
élèves, atteint son but. ^ D. Detlefsen, G. PHnius Secundus, Die gpngra-
phischen Bûcher {Il 242-vi) der Nat. llist. hrsg [Millier]. Grands mérites.
f A. Becker, Pseudoquintihanea, Symbolae ad Quinliliani quae feruntur decla-
15 mationes XIX maiores fv. Morawski]. Méritoire. ^ Tac. Ann. XIX, 10 [Ph.
Fabia]. La contradiction entre 9 et 10 n'est qu'apparente, les ossements
d'Agripine avaient du être déposés quelque part dans une urne funéraire,
que T. désigne d'une manière impropre (ch. 10) par « tumulus ».
^f 16 et 23 août, Jnhresberichle û. das hôhere Schulwesen hrsg. v. G.
80 Rethwisch, XVIII (Weissenfels]. Grands éloges. Zikmer a fait le rapport sur
les études latines et v. Bambebg sur les études grecques, f Commentaliones
Philologae in honoren J. Paulson [Giilischewskij. Contient 13 dissertations
en suédois et 7 en latin; le rp. analyse rapidement ces dernièi-es. ^ II. H.
Pflûgbr, Ciceros Fede pro Q. Roscio comoedo rechtlich beleucteht u.
25 verwertetiKalb]. Long résumé, t A. Laudibn, Studia Ovidiana [K. P. Schulze].
Analyse. ^ A. Collignon. Pétrone en France [v. Morawski]. Ne se lit pas
facilement, mais intéressant et méritoire. ^ E. Foerster, Libanii opéra rec.
II. Orationes ^2-25 [Asmus]. Très grands éloges. % a. Baumgaktner,
Geschichte der Weltliteralnr. 4, Die Itlein. u. griech Literattir der christlichen
30 Vôlker [A. F]. Appréc. très favorable. | Sur la géographie de la Thrace
ancienne [G. Kazarow]. Montre avec Kiepert que c'est bien le Dunax des
anciens et non le Skombros qui était le mont Riln. ^% 30 août A. Streit,
Das Thealer; Untfrsuchungen iiber das Theaterbauwerk bei den klassischen nnrf
modernen Vôlkern [Dôrpfeld]. Trop peu au courant de tout ce qui a paru chez
36 les anciens et chez les modernes sur la question du théâtre chez les
anciens, et les constructions anciennes lui sont peu connues, aussi ses vues
sur les ruines et sur les documents anciens sont-elles insoutenables, et ce
qu'il dit sur le théâtre grec et son développement ne peut-il être accepté.
^ Ad. GOSS, Die Stichnmylhie in der griech. Tragôdie nnd Komôdie, ihre
40 Anxoendung und ihr Ursprung [MufT]. Travail de valeur. % S. Preuss, hi'fex
Isoci-ateus [Gellischewski]. A droit à notre reconnaissance. ^ W. Dbnison,
A visit to the baitlefields of Caesar [Oehler]. N'est pas au courant de la littéra-
ture du sujet. ^ S. S. IIeynemann, Analecta Horatiana [Weissenfels].
Très pénétrant. ^ 0. IIirschfeld, Die kaiserlichen Verwaltugsbeamten
45 bis auf Dioclelian (Peter]. Ëloges de cette deuxième éd. remaniée, tif
9 sept. H. RasH, Die Hchlacht bei Salamis |F. Gauer]. Ceux qui ne
souscriront pas aux conclusions de l'auteur lui seront reconnaissants
de ses recherches pénétrantes et bien conduites. ^ V. Wrobel, Ai-isiotelis
locum de poeticn XIX 1156 a 33-1456 b 8 expl. etemend. [P. Cauer]. Int<rpréta-
50 lion intelligente de ce passage, mais rien de bien propre à l'auteur. î
G. W. PasCHaL, a Study of Quinlus of Smyrna [Ziujmermann] P'stimable,
met le lecteur au cotiranl de l'état actuel de la question. ^ A. C. Clark,
The vêtus Cluniaciensis of Poggio [NohlJ Riche en résultat, indispensable à
WOCHENSGHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 123
tous ceux qui s'occupent de Gicéron. ^ M. Rabenhorst, Quellenstudien zur
Nat. Hist. des PliniuH; I, Die Zeitangnhen Varronischer und Capitolinischer
Aéra in der Nat. Hist [Munzer]. De grandes réserves. ^ Randolph, The Mandra-
gora of the Ancients [Fuchs] Fait faire un pas à la question. ^ V. Thumser,
Sehule und Hans. Populûre Vortrdge. Id. Sokrates als Vorbild der atudierenden 6
Jugend [P. Cauer] Appréc. favorable, t P. Selgb, Wem gehôrt die Zukunff!
[Weissenfels] Ces réflexions sur la réforme des écoles supérieures méritent
d'être examinées sérieusement. \ Étymologie du nom de Junou [A. Zimmer-
mann]. Combat les conclusions de Otto et de Schulze qui déclarent qu'on
ne peut admettre la parenté étymologique des noms Juno et Jupiter, ^f lu
13 Sept. D. B. MONRo et Th. W. Allen, Homeri opéra recogn. llias [P. Cauer]*
On ne devine pas le but de cette éd. ^ The tragédies of Sophocles transi, by
B. C. Jebb [Steinberg]. Appréc. favorable de cette trad. en prose anglaise. ^^
A. Walde, Latein. etymol. Worterb. I Lief [ZieinerJ. Promet d'être un manuel
indispensable, f R. Novâk, C. Sallusti Crispi Bell Jugurihinum [OpilzJ. S'écarte '6
beaucoup du texte de Jordan, mais ses conjectures ne sont pas toutes
acceptables. ^ E. Wendling, Ur-Marcus, Versuch einer Wiederherslellung
der aitesten Mitteilungen uber das Leben Jesu [Soltau]. Résultats durables.
^ E, H. GiFFORD, Eusebii Pamphili Evangelicae Praeparationis lihri XV rec. I
[Stahling] Longue étude qui se continue dans le n» suivant. Bien que cette 20
éd. ne puisse être considérée comme définitive à tous égards, elle réalise un
grand progrès et facilitera en la rendant plus approfondie l'étude de cet
ouvrage intéressant. \ Le temple d'Artémis à Éphèse. Trouvé trois temples
superposés — Fouilles à Héraklée du Latmos — à Argos — Trésor de
monnaies à Délos ^^f 28 Sept. T. G. Tuckbr, Aristolelis Poelica rec. [P. CauerJ. 25
Des réserves. ^ H. Jordan, Rhylhmische Prosa in der altchristlichen latein.
Lileralur [BaerJ. Laborieux et très approfondi. Tf G. Zutt, Die Légende von der
kl. Ursula [C. W]. Des réserves, f Fr. Paulsen, Die hôheren Schulen Deulschlandi
und ihr Lehrerstand in ihrem Verhàltnis zum Staat und zur geistigen Kullur
[P. Cauer]. Résumé. \ Kultur geschichdiches ans der Tierwelt [Harder]. Appréc. 30
favorable, résumé. ^ La galère du lac de Nerai — Fouilles à Pistoie — Trou-
vaille de vases ibériques à l'embouchure du Rhône — Numance — Trouvailles
de monnaies d"or et d'argent de l'époque des Plolémées à Alexandrie : grande
valeur matérielle et historique, t Corps humains trouvés dans les marais
(sur Tacite Germanie 12). Ces corps d'hommes et de femmes qu'on trouve 36
dans les marais du Hanovre, sont probablement les restes de ceux qu'on
punissait, au dire de Tacite, pour adultère, en les enterrant vivants dans
les marais. ^% 27 Sept. B. Saubr, Der Weber-Labordesche Kopfund die Giebel-
gruppen des l'arthenon [Graef]. Des réserves. ^ N. Svoronos, Ta v(5(itff(i.aTa x.
xpâtou; X. nxoX£(xa:(i^v [V. Futze]. Pour écrire ce livre il fallait une énergie et 40
une force de travail extraordinaires. ^ E. Courbaud, Cicéron. De Oralore,
liber primws [Weissenfels]. Appréc. favorable ^ W. Sternkopf, Gedankengang
und Gliederung der Divinatio in Q. Caecilium fHirschfelderJ. Recommandé. Tf
V. Gardthausen, Augustus unrf seine Zeit I, 3. II, 3 [Benjamin]. Sera utile à
tous ceux qui voudront avoir des renseignements exacts sur l'ensemble de 46
cette époque ou sur les détails. \ L'incendio Neroniano [A. Profumo]. Réponse
documentée à la critique d'Andresen < cf. supra 7 jn >. ^ Camp rom. à
Newstead — Ville rom. à Brookwood (Ilampshire), ^ Découverte de Ramsay
en Phrygie en 190o. Hf 4 Oct. Chr. Blinkenberg et K. F. Kingh, Exploration
archéologique de Rhodes, 3« rapport [Larfeld]. A la hauteur des précédents 50
rapports. ^ F. Blass, Die h-rtischm Inschrifien [P. Cauer]. Adroit à notre
reconnaissance, f A. Chudzinski, Stautseinrichlungen der rom. Kaiserreiches
in gemeinfasslicher Darstellungen[J. A]. Destiné aux élèves, rendradebons ser-
124 1905. — ALLEMAGNE.
vices. ^ R. ÏIOLLAND, Studia Sidoniana [Huemer]. Intéressant et convaincant.
^ A. FiSGHEB, Uebpv das kunsllerische Prinzip im Untervichl [Cauer]. Bonnes in-
tentions, et idées justes en général, mais erreurs dans l'application. ^ F. F.
Abbott, The évolution of the modem form of the letterx of our alphabet [Fuchs].
5 Des réserves: un pareil sujet ne peut pas être traité à fond dans un opuscule
de 13 p. 1[ Fouilles et trouvailles de l'époque roin, à Bonn, Ilaltern, Osterkap-
peln, Kellmiintz, Bergzabern et Feldberg dans le Taunus. Gantonnt'ment
roin. à Duisburg. Sépulture d'un cavalier romain à Asberg. Yi 1 ' oC- K. Brug-
MA.NN./Ï'wze vergleichende Grammalik der indoqerman. Sprach^n [Bartholomae].
10 Excellent. If G. Roberti, Erodnlo e la lirannide di Pisistrato [F. Cauer]. Sans
valeur. If L. IIuter, SchUler-Kommenter zu Sophokles'' Antigotie [F. Hj.
Éloges. ^ E. G- WlGKHAM, Horace, I. The Odes, Carm. Saec. and Epodes
fWeissenfels]. Appréc. très favorable, t B- Wolff-Beckh, The Kaiser Titus
und der jiidische Krieg [Asbach]. Veut prouver que Titus était fou; grandes
IB réserves. ^ 0. SGHULZ, Beilraege zw' Kvitik unserer lilcrarischen Ueberlieferung
fur die Zeit von Commodus Sturze bis auf Tod des M. Aureliiis Antoninus
[Caracalla] [Reuss]. Veut prouver que dans cette partie des Script, hist.
Aug. qui traite des vies de Pertinax à Caracalla, il y a un fond historique
de grande valeur abrégé d'une source contemporaine bien supérieure à
20 Dion. If Sur Sophocle, Electre v. 1481 [II. Draheim. Il faut prendre [xâvTi;
dans son sens propre de devin. ^ Nouvelles découvertes à Suse [>!. Bentz].
Analyse des Mémoires de la délégation en Perse, vol. VII. ^ Nouveau
fragment d'Alcee. Fouilles de Dôrpfeld à Leucade, résultats intéressants.
^f 1^ ûCt. J. Oeri, Euripides tinter dem Drucke des sizilischen und des
25 dekelHsc,he7i Krieges [K. Busche]. Art. qui se corUinue dans le n» suiv. On
peut différer d'avis sur de.s points importants, mais il faut reconnaître que
c'est là une contribution de valeur à la chronologie des tragédies d'Euripide.
^ II. FranCOTTE, Loi tt décret dans le droit public des Grecs [E. Ziebarth].
Mérite une mention spéciale. % R. Kapff, Der Gebrauch des Optalivus bel
30 Diodorus Siculus [ReussJ. Éloges. ^ J. J. Sghlighuu, The moods of indirect
quotation [Blase]. Des réserves. ^ A. Mage, Essai sur Suétone [Opitz]. Sujet
traité avec tout le soin et toute la science nécessaires. Toutes les questions
qui se rapportent à Suétone y sont plus ou moins longuement étudiées. ^
Ariston de Chios dans Marins Victorinus [J. Tolkiehn]. Délinitions que le
36 stoïcien Ariston a données de laxlxvïi et de laYpa|i,!xaTixyî, la prtimière dans le
texte primitif, la seconde d'après une irad. latine ^1f i'ooct. W. von I^andau,
Beitraege zur Altertumsktinde des, Orients, IV [Meltzer]. Résumé, quelques
petites réserves, f G. Wagbner, Beitraege zur latein. Gramm. und zur
Erklàrung latein. Schriftsteller I [Stowasser]. Grande valeur, f C. Weymann,
♦0 Vier Epigramme des hl. Papstes Damasus l erkl. [Manitius]. Contribution de
valeur, f Agermus [G. Andresen]. Le véritable nom de l'affranchi de la
seconde Agrippine, mentionné dans plusieurs passages de Tacite, n'est pas
Agerinus, mais Agermus. ^ Les noms de personne dans le Thésaurus
lingiiae latinae (A et commencement de B). Fiemarques et desiderata.
45 ^^ \CT nov. A. Furtwangler und A. UrliGHS, Denkmàler griech. und rôm.
Skulptur hrsg. [V. Mach]. Cette 2''» éd. mérite les mêmes éloges que la i'%
quoique l'impression soit ini peu moins belle. ^ VV. II. Roscher, Die
enneadischen und hehdomadischrn Fristen und Wachen der àltesten Griechen.lD.,
Die Sieben-und Neunzahl im Kultus und Mgihus der Griechcn [Kroll]. Valeur
ro durable. \ Rud. Pohl, De Graccorum medicis publicis [Pagel]. Éloges.
f T. SlNKO, De fiomanorumviro bono[ F. Caur'r). Grands elogt;s: q(js objections.
\ N. G. POLITIS, Mtkixixi n. t. jït'ou xai t. y^'^(T(tv)c t. iXXrjv^xou Xaoû. IlapaôôaEi;.
t et 2 [Thumb]. Très grande valeur. ^ Incinération et enterrement des morts
WOCHENSGHRIFT FfÎR KLASSI8CHE PHILOLOGIE. 125
(sur Platon Phéc^on p. 115) [W. Dôrppfeld]. "H xatô(i£vov ri xaTopyTTcJixevov
désignent non pas deux procédés différents, mais deux actes qui se suivaient
dans les derniers devoirs qu'on rendait aux morts. La coutume d'incinérer
les cadavres, à des degrés difTerents, avant de les enterrer, a été générale
de tout temps chez les Grecs. ^% 8 nov. A.. TaGGONE, Sophodis tragoediarum 5
locos melicos e novissimorum de Graecovum poetarum metris scriplorum disciplina
descripsit, de antistrophica responsioite et de locis vel. dubia vel certa vexalis
eorruplela disseruit [H. G.]. Des reserves. % R. Schneider, Bellum Afvica-
num hr.sg. u. erkl. fFrdhlich]. Très grands éloges. *i Ch. LÉGaiVAiN, Éludes
sur l'histoire Auguste [Stein]. Pas de résultats nouveaux ; ce travail est 10
plutôt d'esprit conservateur et d'allures défensives; il n'est pas sans valeur
par la masse des matériaux amassés et par les explications étendues qu'il
donne. ^ F. Stahbljn, De»- Eintritt der Germanen in die Geschichte [Matthias].
Le peuple mentionné par l'inscr. de Prologenes d'Albia serait, d'après M.,
les Bastarnes : le rp. croit que ce sont plutôt des Golhs. % Le lieu de la 15
défaite de Varus : entre Lemfôrde et Diebholz, d'après Diinzelman. — Aliso
serait Oberaden près Liinen. — Trouvé à Mayence une statue colossale de
Jupiter, f 15 noy. H. Uhle, Bemerkungen sw»' AnakolutUie hei gviech. Schrifi-
stellern besonders bei Sophokles [II. G.J. Appréc. fdvorable. ^ H. FaANCOTTE,
Loi et décret dans le droit public des Grecs [F. Gauer]. Appréc. favorable. ^ ^<J
M. W. Helbig, Sur les attributs des Saliens IRegliugJ. Résumé. % W. St.
GORDIS, The estimâtes of moral values expressed in Cicero^s letters [Steinkopf].
Éloges, f A. W. Ahlberg, Studxa de acceniu lalino [Draheim]. Des réserves.
If Fouilles à Archena (Murcie). — Trésor de monnaies d'or à Assur. 15 mon-
naies allaut d'Antonin le Pieux a Septime Sévère, trouvées daus une 25
sépulture parthe. — Un objet provenant du butin des Perses de Milet, masse
de cuivre ayant la forme d'un poids pesant 93 kilog. — Inscr. du temps
d'IIerode Agrippa 11. — Sépultures d'Abusir. — Le plus ancien document de
la sténographie chez les Grecs : c'est une lettre d'un certain Dionysios à sa
sujur Didyme, sur papyrus trouvée à Oxyrhynchos et datée du 15 Nov .27 ap. 30
J.-C. Autre papyrus mentionnant un contrat avec un professeur de sténo-
graphie, de 155 ap. J.-G H^f 22 Nov. U. Winckler, Aliorientalische Forschungen
11, 3 [Meusel]. Ne satisfait pas complètement. ^ O. Kôrner, Weseit und Wert
der Homerischen Heilkunde [Fuchs]. Appréc. favorable de ce rapport, qui
naturellement ne pouvait pas être complet. If G. Josephy, Elekira von 35
Sophokles [Morsch]. Trad. trop libre. ^ H- SchefGZIK, Der logische Aufbau der
ersten philippischen liede des Demoslhenes [H. D.]. Réserves. If M. RoSTOWZEW,
Rom. Bleilesserae : ein Beitrag :itir Sosial -u, Wirtschafisgeschichte der rôm.
Kaiserzeit [Regling]. Remarquable exemple de ce qu'on peut faire d'un sujet
aride par la réunion, le classement et le contrôle des documents littéraires lO
et numismatiques et surtout des inscr. ^ H. Grégoire, Saints Jumeaux et
Dieux Cavaliers [Draselie]. Soigneusement fait. \t 2y Nov. H. Mighael, Die
Heimat des Odysseus fDôrpfeld]. Art. qui se continue dans le n» suiv. Grandes
réserves. D. combat les vues de l'auteur et expose pourquoi il croit que
Leucade est l'Ithaque homérique. ^ J. Mansion, Les Gutturales grecques 45
[Bartholomae]. Quand même la liste des exemples que M. a réunis n'est pas
complète, ce travail fait avec soin rendra de bons services. % V. Tommasini,
Xenophonlis de re equestri libellus rec. [Pollack]. Admirable éd. ^ A. G.
AMATUCGI, L'eloquenza giudiziaria a Roma prima di Catone [Tolliiehii].
Résume. % R. S. RadfORD, The tradilional word order and the latin accent 50
Id. On the recension of the latin accent, lu. Studies in latin accent and
metric [Draheim] Appréc. favorable. % II. Rainfort, Zur Quellcnkritik von Galens
Prolreptikos [Helmreich]. Éloges. ^^ 6 aec. Atti del Congresso intemaiionale
126 1905. — ALLEMAGNE.
di science sloriche IL Storia anlica e ftlologia classica [TolklehnJ, Contient des
art. intéressants ; les rapports sur le.» auteurs grecs et latins sont les plus
nombreux. Analyse. ^I II. Nohl, Cicero, Rede fur den Dichter Archias [DeilerJ.
Celte 3« éd. est semblable à la 2''o parue en 1894. 1[ G. Neméthy, Albii
5 Tibulli cai'mina. Accedunt Sulpiciae elegidia [Schulze]. Reste trop fidèle au
commentaire de Dissen paru en 1835 et qui a beaucoup vieilli. Ce qui a le
plus de valeur dans cette éd. ce sont les excursus sur la vie et les œuvres
de Tibulle. ^ T. Sgheffer u. G. Zielkr, Deuticher UniversiLàlskalender I
Die Universitàten im Deutschen Rcich [ ]. Éloges de cette 68* éd. qui concerne
10 le semestre d'hiver 1905/1906. If Kpoxu/.eyiAo; dans Lessiug [Draheim]. Explica-
tion de ce mot énigmatique. % Le précieux volumen inscriptionum de
Boissard humaniste et archéologue français [1628-1602), qu'on croyait perdu
a été retrouvé à la Bibl. Nat. ^% 13 déc. Chr. IIardkr, Homer. Ein
Wegweiser zur ersten Einfiihrung in die llias und Odyssée [Silzlerl. Donne une
16 idée complète de tout ce qui concerne Homère et l'époque homérique.
Recommandée aux maîtres. % G. A. Zekidis, Atop6w<7£ii; el; "EXXr,va;
(TUYYpaçeï; 1 [^]. Les vol. qui suivront devront être sérieusement revus.
î M. VlSÉN, De scholiis rhetorices ad Herennium codice Holmiensi ira-
dilis. Accedunt annotationes in Gic. de inventione libros criticae codicis
20 Gorbeiensis nitentes collatione quae adjecta est fStrôbel]. Grandes
réserves. \ Th. Gollnisch. Quaest. elegiucae [Schulze]. Très soigné. If
Der rôm Limes in Oe&terreich, V. VI. — Bericht des Vereins Carnunlum in
Wien fur d. J. 1902, 1905 [IhmJ. Résumé. If Trouvailles en Espagne
(Numance, Emporium) à Vienne (conduite d'eau rom.) et dans le sud de la
25 Russie (double sépulture). \^ 20 déc. E. Sacghi, Brevi appunii sulla
formazione dei poemi omerici [IlarderJ. Appréc. défavorable. Tf K. Hude,
De formentlige Modsigelser mellem Herodol og Thnkydid [id]. Rien de bien
nouveau, mais bien pensé et clair, f V. Nietzold, Die Ueberlieferung
der Diadochengeschichte bis zur Schlachl von Ipsos [Reuss]. Appréc. en somme
30 favorable : des réserves de détail. \ T. W. Dougan, M. T. Ciceronis Tuscu-
lanarum Disputationum libri quinque. I. B 1 a. 2 [Weissenfels]. On peut dif-
férer d'avis pour plusieurs explications du commentaire, mais pour l'éta-
blissement rationnel du texte cette éd. est définitive. % K. Nippbrdby,
P. Corn. Taciius. I. 10' éd. p. p. G. Andresen [Opitz]. Revue à fond et amé-
3* liorée. % N. VuliC, Antike Denkmdler in Serbien [M. I.]. Résumé. % L. SCHMIDT,
Geschichte der deutschen Slàmme bis zum Ausgang der Vôlkertoanderung . I. 1 u.
2 [Manitius]. Grands éloges, f B. IIussey, A handbook of latin homonytns
[Draheim |. Très soigné. ^ Nouvelles d'Épidaure (trouvé près liu temple
d'Asclépios une source et une statue, conduite d'eau), de Sicyone (théâtre),
*0 d'Anticythère, de Pergame (constructions diverses), de Délos (dégagement
de la ville tout entière). ^î 27 déc. R. Aghad, Ergdnzung des Elemeniar-
buches aus Homer. Id., AUis'che Gramm. unter Berucksichtigung des Elementar-
buches aus Homer bearb. [Silzlen]. 1. Appréc. favorable. 2. Réserves. \ R.
Mbngb, Troja und die Troas nach eigener Anschauung gcschildert [Harder].
45 Cette 2* éd., destinée aux élèves et revue leur sera utile. % E. Rightbr,
Xenophon in der rom. Lileratur [GemoU]. Très utile et très pratique, mais
plus comme travail préparatoire que comme étude. % G. N. Olgott, Thé-
saurus linguae latinae epigraphicae. I. 2 [M. L]. Appréc. favorable de ce dict.
des inscr. lat. ^ J. E. Sandys, Harvard Lectures of the Revival of Leaming
M [WeissenfelsJ. A la fols approfondi et intéressant. % Trouvailles à Metz
(sépultures, bassins en bronze, monnaies, villa rom. du 2» ou 3» s. ap. J--
C). — A Londres (bains romains). Retrouvé la tête de la Méduse de Blaria-
cum. 5t Cette revue contient en outre le c. r. des séances de l'Acad. des
ZEITSCHRIFT DER SAVIGNY-STIFTUNG FUR RECHTSGESGHIGHTE. 127
Inscr. et B. -Lettres, de la Preuss. Akad. d. Wissensch., de l'Archaeol.
Gesellscli. zu Berlin, du Versamml. deutscher Philol. u. Schulmaaner à'
Hambourg, les titres des Programmes de Philologie parus en 1904/1905,
l'analyse des principales revues de philologie ail. et étrangères, le c. r.
d'ouvrages élémentaires pour l'enseignement du grtc et du latin à l'usage 5
des écoles allemandes et qqs brèves notices. A. K.
Zeitschrift der Savigny-Stiftung fur Rechtsgeschichte. T. XXVI
(Rom. Abt.). — Les lois romaines sur le cautionnement [Gh. Appleton].
Complément d'une étude de 1876. La loi Furia de sponsu était-elle une lex
minus quam perfecta. Réfutation des arguments pour l'affirmative. D'ail- lo
leurs si on n'admet pas que la loi Furia réduisait ipso jure l'action du
créancier, ou est en contradiction avec Gaïus. La loi Furia ne s'appli-
quait qu'aux camions domiciliées en Italie. Les lois sur le cautionnement
doivent être appliquées aux pérégrins par les magistrats romains (Gaïus
m, 120). On peut Oxer la date sur le cautionnement au milieu du vu» siècle 15
de Rome. ^ Contribution à la critique du texte du Digeste [Fitiing]. Élude
de : I", L. 18 D. comm. praed. 8, 4. 2", L. 2 D. de donat. lut. vir. et ux. 24, 1.
3", L. 87, § 4, D. de légat. Il, 31. ^ Additions à l'Ilisioire du Droit de Savigny
(Fiiling]. Suite de notules qui complètent les corrections déjà publiées par
Savigny. En note du 5* vol., § 100, p. 295 sq., il est question d'une traduc- 20
tion française du Code de Justinien avec gloses d'Accu: se conservée dans
trois mss. de la B. N. ^ Les esclaves en droit romain (1. 25, § 1, de usufr. 7,
1.) [Gisèle]. Commentaire d'un passage du Digeste, quia cum plus pretium
Suivit servus, non faciet nummos accipientis. L'esclave, agent de son
maître, n'a que les pouvoirs qu'exige TalTaire dont il est chargé. ^ Vindi- 26
catio utilis [R. von Mayr]. La vindicaiio ulilis est-elle tout entière interpo-
lation selon l'opinion de Mancaleoni et Lenel ? Mayr établit nettement la
terminologie de la vindicatio utilis ; elle n'est pas identique à l'actio
publiciana et à l'actio flcticia, c'est une actio in fuctum. D'une part, c'est
une forme processive de la vindicatio directa ; d'autre part, elle se rap- 30
'proche de l'actio in factum personnelle. Elle est rarement utilis actio in
rem et seulement à l'époque de Justinien. ^ Probatio operis [R. Samter].
Ce n'est pas une simple remise. Le sens est éclairci par plusieurs textes
(1. 24, pr. h. t. 1, 9, 2, Paul, — 1. 60, § 3, Lab. et Vitruve II, 3, 7, 8).
C'est une absolutlo ; un conductor ne peut plus être responsable pour 36
un vitium operis si ce n'est ex dolo suo. ^ L'Accessio temporis et l'u-
sucapion [P. KriigerJ. Didicultes du Code, 7, 31, § 3. Critique de ce
texte. Ulpien et Paul témoignent de l'accessio temporis pour l'usucapion.
ï Etudes d'histoire de droit grec [Swoboda]. I. Le bannissement. Les différeais
sens d'aTi(ioî. Critique du travail récent de Paul Usteri. Comparaison avec 40
le droit germanique, avec le droit romain. Nature du bannissement. U
était décidé par le pouvoir qui possédait le xûpo; t-»^; TtoXtTeta;, et lui seul
pouvait y mettre On (Xénophon Hell. VII. 3,11). II. L'esclavage pour dette
en vieux droit grec. Textes, Aristote. 'Aô. ttoX. c. 2. Philochoros, fragm. 57.
Plutarque. Solon c. 13. Solon, fragm. 4. Bergk. v. 23 et fragm. 36., 2* code ^
de Gortyne, col V-VI. Le rapport du xaxaxet[jevo; et du « nexum />, L'ins-
cription d'Halicarnasse (Dittenberger. Syll. U) prouve aussi l'existence de
l'esclavage pour dettes. Le droit grec donne comme en droit romain un
viniex au débiteur. L'àçaiçsîdOat eîç èXeuôeptav. L'hypothèque existe à Athènes
avant Solon. La upâo-i; èul Xùo-ec et l'hypothèque sont des formes différentes 50
du gage. Le débiteur peut vendre ou engager sa propre personne à son
créancier sans qu'il y ait exécution. Solon n'a pas seulement supprimé les
dettes, mais i'esclavage pour dettes. Le y^vo; et le bien de familUe. Les
L
128 1905. — ALLEMAGNE.
âxxi^(Aopot d'Aristote (1. c. § 2) sont des métayers soumis à une sorte de ser-
-vitude et dont la situation ressemble à celle des nexi. Ils sont glebi
adscripli, n'ont pas de connubium avec une femme libre, ni le droit d'ester
en justice; stabilité de cette situation : la rente proportionnée au rendement
r> annuel de la terre. Solon a dû donner aux è>iTr,|jLopoi la pleine liberté, mais
leur situation semble n'avoir été delinitivemcnt réglée que par Pisistrate.
% Praes, vas, vindex [Scbiossmann]. Après une étude étymologique de ces
mots dont l'importance est si grande dans l'histoire du droit, l'auteur
cherche à établir d'après les sources le sens de praes et de vas définis diver-
10 sèment par Varron, Verrius Flacons, Faustus et Ausone, et termine par une
contribution à l'histoire de la caution à propos de la Tab. Heracleensis. f
L'édition du Codex Theodosianus de Mommsen | P. KriigerJ. Notice sur l'his-
toire de cette édition. Les diflerents mss. utilisés. Résumé de la préface, t
Fragment d'un ancien cours sur le Code de Justinien [Fitting]. Suchier
15 a découvert dans la reliure d'un ms. du xiv^ siècle des fragments d'un
cours du xia* siècle, Fitting publie ce texte (de magistratibus con-
venie[n] dis, de servis fugitivis ..., de furtis ..., de operis liberlorum)
en le faisant précéder de quelques notes paléographiques et critiques.
1[ Licet enim legibus soluti sumus, atlamen legibus vivimus [0. Graden-
20 witz]. Cette sentence est étudiée au point de vue lexicographique. L'emploi
de iicet-attamen est l'indice d'une interpolation. ^ Les affranchissements
prétoriens [M. WlassakJ. On en connaît trois espèces, manumissio inter
amicos, per epistulam et convivii adhibitionem. La question est mal connue
et a été peu étudiée. Étude des différents textes. Édit de Justinien de 531,
as de latina libertate tollenda. Pseudo-Dosithous 1. A l'époque classique, la
manumissio même prétorienne doit avoir une cause « animus manumit-
tendi ». Commentaire d'un texte de Pomponius mal compris. D. 40, 12, fr.
28. Importance de la manumissio convivii a<ihibitione ou per mensam pour
la théorie de la manumissio tacita. Discussion de cette théorie. La manu-
30 missio testamento. La manumissio prétorienne a toujours exige des formes.
Le droit prétorien a eu son formalisme comme le droit civil. ^ L'inscription
des Astynomes trouvée à Pergame [H. F. Hitzig]. L'inscr. a été étudiée par
W. Kolbe et B. Keil au poirrt de vue archéologique. Elle se compose de 4
colonnes qui concernent principalement des questions de voirie (largeur des
35 rues, balayage, caution, murs mitoyens, murs de bornage, dégradation des
murs, conduites d'eau, citernes). ^ La tutelle de la mère [L. Wenger]. On
admet en général que les femmes ne possédaient pas le droit de tutelle
jusqu'à Justinien (Dig. 26, 1, 16. Dig. 26, 1, 18. Dig. 26, 2, 26). Mais la voca-
tion testamentaire de la mère à la tutelle de ses enfants est constatée dans
40 des papyrus gréco-égyptiens. ^ Nature de quelques documents de l'anti-
quité. S. G. Neroninnum et forme du testament [H. Erman]. Rédaction
double des tablettes de cire et de bronze. Origine babylonienne. Précau-
tions contre les faux. ^ iMélanges. Une lettre de Savigny adressée à C. F.
von Conta [E. Zittelmann]. ^ Notes [0. Gradenwitz]. Intérêt d'un passage
45 d'Ulpien. L. 39, § 7, 10. D. 30 pour le droit spécial des biens impériaux. %
Note sur l'inscription des Astynomes [IL F. Ilitzig]. ^ Documents inédits
publiés en 1905 [L. Mitteis]. Papiri fiorentini pp. Vitelli. N»» 1, 6, 24, 2o. 61
particulièrement intéressant (Procès au sujet de dettes successorales).
Papyrus Th. Reinach ayant presque tous un intérêt juridique. Découvert'-
80 à Éphèse d'un édit des empereurs Valentinien, Valens et Graiien pp. H
Heberdey sur les revenus de la province d'Asie, f Le Contra natur;mî « sui
generis (F. Litten]. Essai d'interprétation des deux textes, 1. 7, § 7 D. Si
quadrup. IX, 1 et pr. Inst. IV, 9. ^ E. Lambbrt, La question de l'autheniictlé
ZEITSGHRIFT FUR DAS GYMNASIALWESEN. 129
des XII Tables et les Annales Maximi. Le problème de l'origine des XII Tables.
L'histoire traditionnelle des XII Tables et les critères d'inauthenticité des traditions
en usage dans l'école de Mommsen [Lenel]. Combat l'opinion de Lambert. ^
P. KOSCHAKBR, Translalio iudicii. Eine Sludie ziim rôm. Zivilprozesse [L. Wen-
ger]. Éloges. ^ J. PartSGH, Die Schrift formel im rôm. Provinzialprozesse [L. 5
Wengerj. Habile utilisation des textes littéraires, des inscr. et des papyrus,
t W. Stintzing, i'ber die mancipatio [B. Kiibler]. Omissions. ^ Gh. Apple-
ton, La claitse « apochatum pro uncis duabus » et l'histoire de Vas sextantaire
[B. Kûbler]. Très intéressant pour l'histoire du droit et démonstration con-
vaincante. ^ Dem. A. Petrakakos, Die Toten im Recht nach der Lehre und ^^
den Normen des orlhodoxen mcrgenlàndischen Kirchenrechts und der Geselzge-
bung Griechenlands [B. Kiibler]. Souvent simple compilation. Nombreuses
erreurs. ^ S. SCHLOSSMAnn, Litis conteslatio. Sttidien zum rôm. Zivilprozess
[H. Kriiger]. Théories différentes des opinions admises. ^ P. S. Photuadès,
Sujj.goXa't e'k to àTTtxov Stxatov [D. Pappulias]. Étude critique du Lexicoa *b
Rhetoricum Cantabrigiense. 1 F. Klbineidam, Die Personalexecution der
Zwôlftnfeln. Id., Beilrage zur Kenntnis der lex Poelelia fil. Erraan]. Étude
approfondie du nexum et des problèmes connexes. L'auteur a fait preuve
de science, d'esprit critique et sagace. E. M. Levy.
Zeitschrift fur das Gymnasial'wesen, LIX Jahrg. 1905. Jvier. W. 20
Freund, Wie studierl man klassische Philologie? [F. SeilerJ. Cette 6« éd. d'un
ouvrage qui remonte à 1885, fait l'effet d'un vieil habit auquel on aurait mis
des pièces neuves; une refoute complète eût été plus utile. Analyse et
remarques. If SCHUBERT-IIuTER, Sophokles 'Aias fGemoll], 4^ éd., entièrement
refondue, pour le texte et l'introduction. Beaucoup de soin et de savoir. H. 26
plus conservateur encore que MufF, a remanié le texte de S., qui était plutôt
de l'école de Wecklein. If Karl Feyerabend, Zenobia [Genest]. Cette étude,
très recommandable, sur les derniers jours de Palmyre, est le remaniement
d'un ancien ouvrage anglais, paru en Amérique sous la forme épistolaire.
Yi Fév. Mars. C. BaRDT, Zur Technik des Ûberselzens der latein. Prosa [B. 30
Biichsenschiilz]. Très utile, même aux professeurs; il manque un index
rerum et un index verborum. If Fr. Sbiler, Griech. Fahrlen und Wanderungen
[Bccker]. Journal très intéressant de son voyage en Grèce. Le volume
annoncé sur Troie et Conslantinople sera le bienvenu. If J. IIolub,
Sophoclis Anligone. Id. Sophoclis Œdipus rex [W. GemoU]. A la fois conservateur 35
et trop hardi. ^ Erust Horneffer, Platon gegen Sokrates [M. Hoffmann].
Examen pénétrant de l'IIippias minor, du Lâches et du Charmides. Dis-
cussion et réserves. ^ Ad. MûLLER, Âsihetischer Kommentar zu den Tragodien
des Sophokles [II. Otte]. Très estimable. ^ Hans Raase, Die Schlacht bei
Salamis [G. ReinhardlJ. Cherche à reconstituer, d'après les sources et d'après 4o
la topographie, le développement tactique de l'action. Analyse et discussion
de ce travail, où maint problème est éclairci. ^ A. Janke, Auf Alexanders
des Grossen Pfaden [M. Hodermann]. A mis au service de l'histoire ancienne,
dans ce voyage en Asie Mineure, ses connaissances techniques de soldat,
î P. WoLTZB — E. Schulze, Die Saalburg [Samter]. Bon; planches de W. 45
et texte de S. ^^ Avril. W. Rebb, Des Quintus Curtius Rufus Geschiehte
Alexanders des Grossen [E. Schwarz]. Bonne éd. abrégée, mais il y a parfois
trop de coupures : texte de Vogel, contrôlé par les leçons de Schmidt, Reich
et surtout Stangl ; commentaire soigné, t U. von Wilamowitz-Môllendorff,
Griech. Tragôditn I [Biichsenschiitz]. 4^ éd. de ce premier vol. de traductions, 60
dont réloge n'est plus à faire. Observations sur plusieurs passages. ^ F.
BuCHERER, Anthologie aus den griech. Lyrikern fli. J. Millier]. Bon; observa-
tions sur le texte et le commentaire. î Ilans Stich, Mark Aurel, der Philosoph
R. DE PHILOL. — Revue des Revues de 1905, XXX. — 9
130 1905. — ALLEMAGNE.
auf dem romischen Kaiserthron [Th. BeckerJ. Intéressant; manque un peu de
chaleur, tî Mai. H. Goll, lllustrierle Mythologie der liellenen, Borner, Germa-
nen, l^anier und Inder [E. Siecke]. 8« éd., refondue par Hûsing; diffère
notablement des précédentes. Analyse favorable ; réserves sur plusieurs
5 points, ft Juiu. Interprétation des dialogues VI (l'hèdre) et VII (Ménéxène)
de Platon [Max Hoffmann]. Phèdre, sorte de dialogue-programme, indis-
pensable pour saisir la pensée de Platon, est aussi peu accessible aux
écoliers que le Banquet. Ménéxène, comme Ion et Euthydème, est le jeu, le
délassement d'un esprit supérieur; à cause des renseignements historiques
10 qu'il contient, il peut être lu avec profit, à l'occasion, par des écoliers déjà
avancés. \ R. Schneider, Bellum Africanum [W. Nitsche]. Éloge du texte et
du commentaire, ^f Aoùt-Sept. H. Kleist, Casais Bûrgerkrieg [R. Richter].
Éloge : aussi recoramandable aux philologues qu'aux écoliers. Texte au cou-
rant des éd. récentes; plus de 70 conjectures personnelles : commentaire
15 clair. ^ R. Kûhner, Ausfuhrliche Grammatik der griech. Sprache, II, Satzlehre,
II [0. Weissenfels]. Ce 2" fascicule de la syntaxe achève la 3" éd. de
l'excellente grammaire de K., qui a été remaniée et corrigée avec un soin
pieux par Gerth. 1[ J. Geffuken, Das griech. Drama; Aischylos, Sophokles,
Euripides [Biichsenschiitz] Bon. ^ II. Bertram — F. Lortzing, Plaions Pm-
20 tagoras [W. Nitsche]. 3'= éd. tout à fait recommandable. Texte très conser-
vateur, î A. VON Bamberg, Platons, Lâches tind Euthyphron [Id.]. D'une
science très sûre, et fort utile aux écoliers. \ Id., id [G. Schneider]. Peut
être recommandée eu toute conscience. Discussion de plusieurs passages du
texte et du commentaire. ^ A. Th. Christ, Platons Lâches — Beiiràge zur
25 Kritik des Platonischen Lâches [Id.j. Éloge du texte et du commentaire, tous
deux bien appropriés aux écoliers. Analyse des Beitrage parus en 1895, où
G. a exposé les régies de sa critique. ^ Delattre, Les Grands Sarcophages
anthropoïdes du Musée Lavigerie à Garihage [A. Funck] Vif intérêt. \ E.
FabrigiuS, Die Besitznahme Badens durch die Borner [Id.]. Précieux pour les
30 historiens et les philologues, f Prokop — D. Goste, Golenkrieg nebst Auszugen
aus Agathias, sowie Fragmenten des Anonymus Valesianus und des Johannes von
Aniiochia (M. Gern]. 2" éd. qui n'est qu'une réimpression, mais qui est
toujours utile et recommandable. ^H Oct. A. Chudzinski, Siaatseinrichtungen
des romischen Kaiserreichs in gemeinfasslicher Darstellung [Becker]. Excellent.
35 1[ W. Reeb, Ciceros rhetorische Schriften [J. Kohm]. Choix très bon pour les
classes. ^ A. Walde, Lateinisches elymologisches Wôrterbuch. Lief. 1-5 (â-mviS)
[A. Charabaluj. Ouvrage remarquable et qui, une fois terminé, sera pour
longtemps le meilleur résumé de la science étymologique. ^ Bbnseler-
Kaegi, Griech. deutsches Schulwôrterbuch [H, Stadtmiilier]. il" éd., encore
40 améliorée, de cet estimable lexique, ff Dec. J. H. Sghmalz, Krebs' Antibar-
barus der lalein Sprache, 7. Aufl. 1 [Cari. Stegmann]. Éloge de cette 7'^ éd.
Peu de mots nouveaux, mais les articles ont été remaniés et complétés.
\ Fritz BaUMGarten - F. Poland-R. Wagner, Die llellenische KuUur [¥ .
Fiigner]. Très recommandable et fort bien illustré. H N. Wegklein, Euri-
45 pides, Iphigenie im Taurierland [W. Gemoll]. 4^ éd., digne des précédentes.
Remarques sur le commentaire et sur le texte. % A. Tagcone, Sophoclis
tragœdiarum lucos melicos descripsit [Id.]. Contestable. Exemples et observa-
tions. A. G. D.
Zeitschriit lùr Numismatik. T. 23, liv. 3 (parue en 1905). Un tridrachme
BO de Bizance [K. Regling]. Description (pi) d'un tridrachme d'argent frappé à
l'époque où Byzance n'était plus sous la domination de Sparte i,milieu de
389 jusqu'à l'hiver de 387/6). Au dr. les lettres S. Y. N et Iléraklès enfant
avec une courroie autour de la poitrine étouffant deux serpents de ses deux
ZEITSCHRIFT FUR VERGLEICHENDE SPRACHFORSCHUNG. 131
mains : au rev. un dauphin debout sur un taureau, type usuel de Byzance :
il appartieiii à un groupe de monnaies, du même poids, d'Ephèse, Samos,
Cnides, Jasos et Rhode, qui avaient formé une alliance contre Spurle. Liste
des exemplaires connus de ce groupe de monnaies portant toute la
suscription (Tuv(ixa-/(xbv) avec Hercule enfant, et au revers les armes de la cité 5
qui le^j avait émises. Cette monnaie prouve que cette alliance n'a pas pris
lin en 390, comme on le croyait, mais qu'elle a duré jusqu'à la paix
d'Antalcidas. t Le bâton cruciforme sur les monnaies grecques [E. Assmann].
La Nikè des stalères d'or d'Alexandre porte dans la main gauche un objet
dans lequel on a vu à tort un trident, un mât, une armature de trophée, lo
une stylis ; c'est un bâton cruciforme (Slabkreuz), sorte d'étendard naval
phénicien, adopté comme emblème par Alexandre pour les stalères qu'il
frappa dès la fln de 322, après la conquête de la Phénicie, comme pour si-
gnifier que c'était à la flotte phénicienne qu'il devait l'empire de la mer, Par
là il se posait aux yeux des Grecs et des Asiatiques comme leur grand 15
amiral. Z.
Zeitschrift fur vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete
der indogermanischen Sprachen (Journal de Kuhn). T. XI. N° 1. L'infi-
nitif en sanskrit et en iranien |Fr. WollT]. % La flexion verbale de l'italique
[H Jacobsohn]. 1, Le sens augurai du latin seruare est le sens régulier io
dans l'ombr. seritu, tandis que anseriatu (am=: âjxcp:) a le sens général. 2.
Lauare est la forme primitive; la conjugaison ainemalique (3« conj ) s'est
introduite ou est seule employée quand la syllabe qui suit la syllabe de la
racine est brève dans la 3c conj. : lauis, lauito, luuere, mais lauant, lauem,
etc. De plus, ces formes ont toujours le sens transitif ; avant Prop. IV, 9, 25
5«, on ne irouve pas d'exemple de lauare transitif chez les poêles, y com-
pris les scéniques, quand une forme de lauere est possible, mais Ter.,
Ph., 186, laterem laues ; dans Virg., les formes transitoires sont lauit,
lauant, lauabat, lauabo, lauandi. La seule exe. est l'inf. laui, Pomponius53
(après ungui). Dans Cic, on ne trouve que lauari, et Hor., Ep. I, 6, 61 a 30
lauemur iniransitiL H Addition à l'article précédent [W. SchulzeJ. Les
composés de lauo sont régulièrement au prés, ab-, al-, col-, di-, e- luo, etc.
Un «impie luo n'existe pas à l'époque de la république, ni au temps d'Au-
guste. En revanche, circumlauilur (Sal.), perlauit (PU. Must. III Ritschl)
sont isolés et ne comptent pas pour la langue vivante. Le parfait était 35
alors elaui, et l'on conjuguait eluo, elaui, elautum, comme le prouve Plt.
Rud o78, S37, 1307, 699, etc. Une forme, comme abluero, Virg., En. 2, 720,
ne paraît pas se rencontrer avant Cic. La forme du supiu-partic. eût été
régulièrement elutus. Mais le parfait exerce une influence analogique
puissante sur le partie. : de là l's de mersus, sparsus ; l'e long de secretus, 40
tëctiis ; l'a long de stratus ; de là aussi le vocalisme de elautus (elolum
Trin. 406 : var. elutum). L'unité du paradigme est une réalité psycholo-
gique dont notre enseignement grammatical n'a pas toujours une conscience
claire. Il faut réunir eûSw xaTsopaâov (Homère), é'Xxw sl'pyaa (Hippocrate, d'où
postérieurement eî'Xxuo-a) ; bibo potum (potum ne peut être joint à potare ; 45
bibo contient la rac. pô avec redoublement ; voy. Var. R. R. 2, 2, 10, 11, 12;
Prop. V, 4, 6, 14; 8, 30 et 32; Ov., M., V, 451 et 453) ; calesco concalui,
fracescit confracuit (les parf. qui se rattachent aux verbes en -esco ne
paraissent que sous forme composée ; encore Tac. crebrescit, in-, per-cre-
bruii); les Ioniens distingaient avec raison uXésiv ixXwffat « nauigare », et 50
TiXtôetv TcXwaxi « nalare » ; PépSeiv Flp^at est intransilif, FépSetv Fpé^at transitif;
Fpé^etv est proethnique avec la metathèse de la liquide ; péÇetv a été tiré de
pî^a'. p£?£iv, à l'iaverse de l'opinion régnante. If Les désinences personnelles
132 1905. — ALLEMAGNE,
[C. G. Uhlenbeck]. Discussion de l'art, de Hirt, Indo-gennan. Forsch., XVII,
/j6. 1[ Ablatifs avec signification apparente de locatif [F. N. Finckj. lisse
rencontrent non seulement dans l'Avesta, mais dans toutes les langues indo-
européennes anciennes, et très clairement en sanskrit et en arménien, les
5 seules qui aient gardé un abl. nettement distinct. C'est peut-être aussi de
cette manière que les adv. abl. du type extra ont pris le sens locatif. Com-
ment on peut passer de l'un à l'autre, des expressions comme a dextro cornu,
Ces. B. G. I, 52 le montrent, en regard de in dextro cornu, II, 23. ^ L'ac-
centuation grecque [Ed. Hermann]. Contre l'hypothèse de Hirt que çep(5[j.£vo;
10 vient de *^iç>o\ihoi;. tH N** 2. Nouveautés et additions [H. Pedersen]. Phrases
sans sujet en avesiique, russe, irlandais, vieux-norois, dialectes slaves
divers, tchèque; on peut distinguer les phrases du type « il y a » et celles
du type « on », mais pas toujours, et il n'est pas douteux qu'à l'origine, il
n'y avait qu'un seul type. Emploi du sujet comme instrument en slave
IR et iranien, dans les langues caucasiques, en tibétain, en esquimau. A
l'origine, le sujet instrument n'était employé que pour les êtres non per-
sonnels; pour les personnes, on employait le génitif sujet : ces deux cas,
lorsque le verbe était employé transitivement. Avec l'in transitif, on
employait le cas fondamental (-om, nom. historique des autres thèmes).
20 Différentes expressions du passif dans les langues indo-européennes.
Rapports du passif latin avec les formes celtiques; l'origine est le réfléchi
proposé. \ "Ajj-a^a et l'histoire du char, contribution à la méthode étymo-
logique ^R. Meringer].Justincation par l'histoire de l'étyinologie par *sm-aksia,
« qui a un seul essieu ». Réponse aux objections de Kretschmer. ^ "A[Aa'u
25 [H. Schenkl]. Usage du mot dans l'ancienne épopée grecque (très varié) et
explications des scoliasles. Le nom de la Grande Ourse est expliqué quel-
quefois par l'identification de quatre étoiles à quatre roues. Mais il vaut
mieux se référer à Aratus, 36-37, et à ses commentateurs où l'on trouve :
1» oià xb «fia Tpé/Etv (étymologie savante); 2'» quatre étoiles forment une
30 figure rectangulaire et trois le limon ; 3" quatre étoiles forment les roues,
trois le timon ; ces deux dernières explications sont populaires. On ne peut
dire quelle est la plus ancienne. On ne peut comparer â[ia5puàî, mot récent
(époque hellénistique), et qui n'implique pas le sens : <i qui fait un avec
l'arbre », comme le prouve Hymne Aphr., 264-5, qui a probablement suggéré
25 le mot. f Tchèque Koslel [H. LevvyJ. S'explique par l'existence d'églises
fortiilées. Hf N» 3. Les noms en eu; [H. Ehrlich]. Défense d'une première
série d'hypothèses < R. d. r., XXVll, 132, 29 >. Il faut distinguer deux
catégories de mots, 1» le type InnvJi \v:nr\oi C^ItcutiFo-oc), 2» le type des noms
radicaux Zeû; qui n'ont pas d's après F. Le vocatif. La flexion dans Hom. :
40 22 noms communs présentent 225 ex. de la voy. longue r), 3 de la voy.
brève; 49 noms propres ont HhO ex. de la longue, 82 de la brève. Ces 82 ex.
peuvent être réduits, par divers moyens légitimes, à 74 de i'* noms; mais
'Arpeû; et TviSeû; en prennent 51 ex. à eux deux. La voyelle brève est donc
encore im phénomène moderne chez Hom. Etymologie de patrâsler =: * patrâ-
i5 uester. Réfutation de l'hypothèse de Brugmann qui considère les noms en
euç comme des noms d'agents (çopeû; : çoplw). Rapport des formes en -r]o;
avec leur place dans le pied. Observations diverses de métrique homérique.
<î Vieux haut allemand suagur [W. Schulze]. P. 409, sur l'oncle, substitut
;lu père, par ex. dans le culte domestique, chez divers peuples; cf. E.
50 Hoffmann, Sylloge, 105; Ov., Fast., 2, 248. P. 415, proprius, « durable, flxe »,
Ter. Andr., 960; PU. Most., 224; Biicheler, carm. ep. 185, 2; Lucilius 551»
701 ; Hor. Sat. 2, 2, 129. Les mots qui signiflent « anceslral, paternel »,
patrius, auitus, waTpixfJ;, «aipoio; ont le même sens : Dittenberger, 425, 14;
BYZANTINISCHE ZEITSGHRIFT. 133
O. Hoffmann 2, 43, n. 65; Xén, Mém. 3, 5, 8; Tac, An. 13, 54; Catulle 25, 8;
Tib., 2, 4, 53; Bûcheler, c. e. 863, 2. \ Quelques observations sur s instable
[E. Lewy]. ypàçw et scrobis, yXâçw et scalpo, flndere et spissus, xûaôoi; et
xE-jeoj. t Tchèque Kostel [Fr. Hardcr]. P. L.
Byzantinische Zeitschrif t < . T. XIV. 1905, fasc. 1-2. 1" section. 5
Articles originaux. [M. von Oppenheim et H. Lucas.] Insc. grecques et
latines de Syrie, Mésopotamie et Asie Mineure (4 planches phototypiques et
1 carte géographique). I. von Oppenheim. Itinéraire du voyage'qu'il a fait
en 1899 : Damas, Salamijé, Haleb, Orfa, Gharra, Mardin, Diâr-bekr, Orfa^
Aïn Tab, Adana, Tarse, Konia. H. von Lucas, l» Étude sur les inscriptions lO
de Syrie etc., paléographie, langue, monuments (de l'époque de Justinien),
églises où l'on retrouve des traces de monophysitisme, etc. 2» Édition avec
commentaire de 109 inscriptions, la plupart inédites; restitution nouvelle
de quelques inscriptions déjà connues, dont la célèbre inscription de
Baetocaecc, de l'époque de Valérien et Gallien::=G I G. III n' 4474; index des 15
noms de lieux, de personnes et de divinités, des noms géographiques, des
inscriptions datées (de 170 à 602 ap. J.-G.), etc. 1[ [J. P. Miliopoulos]. Inscr.
inédites. Fac-similés (sans traduction) de cinq inscriptions trouvées aux
environs de Ste Euphémie à Chalcédoine. 1[ [W. Fritz]. Lettres afi^ryphes
de Synésius. Les lettres (éd. Hercher) 157 et 158 (seul ms. Laur. 32, 33.) et 20
159 (seul ms. Vat. 193), sont faussement attribuées à Synésius; la lettre 157
soi-disant adressée à St Jean Chrysostome est la lettre 128 de Si Jean
Chrysostome ; les lettres 158 et 159 ne sauraient être attribuées à Synésius
pour des raisons grammaticales et stylistiques. % [F. Graebner]. Une
source de Zosime, 1») Zosime a eu pour source principale une histoire im- 25
périale (= Z) dérivée de Dion Cassius et d'Hérodien, qu'il a combinée avec
Eunapius; Trebellius Pollio a combiné Z avec la chronique de Dexippe ; la
même combinaison sert de base à l'histoire impériale, source commune de
Vopiscus (qui connaît en outre Z lui-même), d'Eutrope, de Capitolinus et
d'Aurélius Victor. 2°) Une forme abrégée de Z a été utilisée par Eutrope et 30
a passé dans l'Épitome autrefois attribuée à Aurelius Victor, où elle est
combinée avec les Caesares du même auteur. 3») Une forme plus étendue
de Z combinée avec la chronique de Dexippe passe dans Georges le
Syncelle, qui l'amalgame avec Panodore et une histoire ecclésiastique,
dans l'Epitome (= Léon le Grammairien, Gedrenus, etc.), où elle se trouve ^"^
unie à une histoire ecclésiastique et à une chronique anonyme, dans
Zonaras qui la combine avec la même chronique anonyme. Enfin Z a été
combiné avec les Scythica de Dexippe par Petrus Patricius.f [A. HeisenbergJ.
L'empereur Jean Batatzes le miséricordieux. Édition et commentaire d'un
£Yxw(j.tov byzantin composé par un moine de Magnésie, peu après 1361 (ms. **•
Vat. 579). Les sources de cet écrit sont inférieures, au point de vue de l'his-
toire générale, à Acominatos, Georges Acropolite, Nicéphore Gregoras»
etc., mais très précieuses au point de vue local (détails sur le couvent et
l'évèché de Sosandra, sur Magnésie, sur le royaume de Nicée etc.) L'èy/KjijjMov
est pur de tout élément légendaire. Le texte de i'âyxwfjitov est précédé 45
d'une étude sur la vie néo grecque de Jean Batatzes, rite au xvu^ s.
et publiée en 1872 par Agaihange, évèque d'Éphèse (d'après un ms.
de Magnésie ?) L'auteur, un moine de Magnésie, suit la même tra-
dition que râYxc6(xiov, mais est toutefois indépendant de celui-ci. La
tradition est fortement altérée par des éléments légendaires et n'a plus 50
1. Cette analyse, nous étant parvenue en retard, n'a pu être insérée à sa place dans
l'ordre alphabétique. -
134 1905. — ALLEMAGNE.
aucune valeur historique, t [A. Papadopoulos-KerameusJ. Romanos et
Jean Damascène. Si}?nale une poésie de Jean Damascène publiée par
Nicodème de Naxos à Gonstantinople, 1799, où l'on retrouve l'endécasyllabe
tonique de Romanos. f [P. N. Papageorgiou]. Contribution à l'Hodolporikon
5 de Manasses. B. Z, XIII p. 325. Conjectures et corrections à l'édition de
Horna. ^ [J. Draesekel. L'Athènes des Accciaiuoli. Commentaire historique
et application à 1 histoire d'Athènes de 3 lettres de Kalophrenas publiées
par Sp. Lambros. Néo; 'EX),ifivojjLvi^!xu)v t. I. ^ [P. G. Zerlentesj. ©ewvà; 6 ành
•/)You[Aévwv xal Maxàptoç ô Zaxûvôoç àpx'STtfffxoTcot ©ecriTaXovtxÉwv açx'-açx6'. Polé-
io mique contre le P. L. Petit (Nouveaux évêques de Thessalonique. Échos
d'Orient VI, 1902, p. 295-6). Rappelle les témoignages littéraires qui
concernent les deux archevêques et précise leur date au moyen d'un
acte des Archives de Zanthe (= Ôupîç 225, aeipà p' 9.77a') qu'il publie.
^ [K. Praechter], Contribution à l'histoire de la légende de la pluie miracu-
lé leuse à l'époque byzantine. A. Harnack (Sitzungsber. der. Berlin. Ak. 1894,
p. 836 ss) a distingué les deux versions païenne et chrétienne de cette
légende et réuni les témoiguages historiques qui s'y rapportent. Pour la
version païenne, il faut ajouter le témoignage de Georg. Acropol. éd.
Heisenbcrg, p. 23, 1. 16 ss qui remonte à Themistius XV. p. 191, b. 11 faut
20 rapprocher également Josèphe. Bell. Jud. 5, 12, 3 s. 519 xàç yzXpoLi; àvaTetva;.
^ [A. Pdpadopoulos-Kerameus]. Un ms. inexistant de l'impératrice Marie,
de l'an 800. Ce ms. qui serait le plus ancien ms. daté écrit en minuscule,
est le ms. n» 2 du couveut de St Paul Athos. Mais il n'a été attribué à
Marie, femme de Constantin Pogonat, qu'à cause de la formule (xiaupè
25 çûXa-TTE pao-îXtcrcrav Mapt'av, laquelle prouverait tout au plus que le ms. a été
écrit pour Marie. Cette formule a été le point de départ de plusieurs sous-
criptions fausses ajoutées aux xviii-xix* siècles. L'écriture est du xi* s. et
le ms. fut écrit sans doute pour Marie, femme de Michel III Ducas.
^ [A. Papadopoulos-Kerameus]. A propos des études stichométriques de
30 Graux, Graux (Rev. de Phil. 1878) a pris pour une indication stichométrique,
dans un tropaire de la bibl. nat. de Madrid, l'abréviation connue pour
(TTtx^pôv Tixou f [K. Praechter]. Lexicis Addenda. Dans le lexique
d'Epiclète (éd. Schenkl. p. 9, 23), on trouve un nouvel emploi de
àjic;, dans le sens de pelle recourbée en fer dont les xavaXoTiXvTat
35 ou dragueurs (autre mot nouveau), se servaient pour enlever la pourriture
des épaves. ^ (Th. Preger]. Étude sur la topographie de Constantinople.
1) La porte IloXuâvSpoç ou Mupiàvôpoç doit être identifiée non avec la TtdpTa Xapu-
(Tîoy, mais avec la Tiépta 'Pricrfou. 2) La Trdpra [ixm'kiY.ri ne doit pas être iden-
tifiée avec la Trdp-ra Eùyevtou (Millingen), mais avec la Bapêâpaç TiûÀyi, à la pointe
40 du Sérail. \ï 2e Section. Comptes-rendus. Leclergq, L'Afrique chrétienne
[A. Harnack]. Intéressant à cause des rapports de cette question avec
l'ethnographie, l'histoire politique, etc. 1[ J. Labourt, Le Christianisme dans
l''empire Perse sous la dynastie Sassanide |A. Harnack]. Comble une lacune
dans l'histoire de l'ancienne Église. Connaissance approfondie et apprécia-
45 tion exacte du nestorianisme. ^ S. W^eber, Die Kalholische Kirche in Armé-
nien. Ilire BegrUndung und Enlwickelung vor der Trennung [Kock]. Excellent,
mais une étude des sources fait défaut. ^ A. Lombard, Constantin V, empe-
reur des Romains [Roth]. Éloges. % John Sghmitt, The Chronicle of Morea
[Ilesseling]. Excellente classiflcatioa des mss. et connaissance approfondie
50 de la langue ; un relevé des formes grammaticales eût été précieux ; l'or-
thographe populaire a été malheureurement substituée à l'orthographe
historique ; lexique important auquel H. fait quelques rectifications. 1
Konst. AmantoS, Die Suffixe der neugriechiichen Ortmamen [Dieterichj.
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 135
Étude insufQsante pour quelques séries de suffixes, pour toutes insuffi-
sance d'exemples. II eût fallu mieux counaîtrc la phonétique ancienne et
les formes du grec moyen. ^ R. ROCHoll, Bessarion. Studie sur Geschichte
der Renaissance [Marc]. Étude détaillée, étayée par des recherches péné-
trantes sur les milieux littéraires de la Renaissance et les particularités s
locales. Documents nouveaux. Connu comme savant et philosophe, Bessa-
rion devrait être étudié comme homme d'État. 1[ Alf. Rambaud, ^Empereur
de Carlhage [lady Blennerhasset]. Roman intéressant et instructif. ^ H. G.
Butler, Architecture and other Arts fStrzygowskiJ. Les relevés manquent de
précision ; l'ouvrage n'est qu'une mise à jour des recherches de de Vogué lo
sur la Syrie. HH 3« Section. Notices bibliographiques et communications
diverses. Georgii AcropoHtae opéra, éd. A. Heisenberg [A. Heisenberg].
Réfutation des restitutions de Th. Preger(Berl. phil. Wochenschr. 24 (1904),
p. 1542-1544). % Léo Jordan, Zw Composition des Belisar et Eine weitere Quelle
des Sachsen Krieges im Ogier [A. Heisenberg]. La chevalerie Ogier ne dérive 15
pas du roman de Bélisaire ; peut-être celui-ci a-t-il été influencé par elle.
^ G. Gbrbteli, Les abréviations dans les manuscrits grecs, spécialement diaprés
les manuscrits de St-Pétersbourg et de Moscou (russe) fK. K(rumbacher)]. Capital-
^ J. Rbil, Die Frùhchristlic/ien Darstellungen der Kreuzigung Christi [J. Sftrzy-
gowski)]. Attribue une place imméritée à la prétendue tradition occiden- '20
taie. ^ P. Perdrizet et L. Chesnay, La métropole de Serrés [Id.]. La date du
IX* siècle est insoutenable. ^ Georg Humann, Die Kunstwerke der Mûnster-
kirche von Essen [Id.]. Important et heureusement présenté. ^ Nioç 'EXXvj-
voiivritxwv, t. I, fasc. 2 et 3 [P. Marc]. Analyse. ^ 'O èv KwvffTavTtvoyuôXst
'EXXïiv. ^iXoXoYixbç SûXXoyo;, t. 28, 1904 [K. K(rumbacher)]. Analyse, 26
% Bessarione, vol. VI, fasc. 77-78 ; vol. VI, fasc. 79 [P. Marc]. Analyse. ^ (P.
Marc]. Le Corpus des documents grecs du Moyen-Age et des temps modernes.
Communications de F. Cumont, N. Festa et A. Papadopoulos Kerameus.
Ce dernier présente un important appendice au relevé de P. Marc. <.< Plan
eines Corpus der griech. Urkunden » , signalant les actes des biblio- 30
thèques grecques et russes. 1[ [A. Munoz]. L'exposition italo-byzantine de
Grotta-Ferrata. Annonce. If [G. de Boor]. Réfutation. Se défend des accu-
sations de Krasenninikov (Journal de l'instruction publ. en Russie, vol.
351-352, janvier-mars 1904). t [K. Krumbacher]. Explication. Réponse à Vuc-
kovic (Bogoslovski Glasnik. 1904, pp. 130-133) au sujet de la critique de 38
l'ouvrage de Filaret (Byz. Zeitschr. XIII, p. 602). \^ Fasc. 3-4. l^e Section.
Articles originaux [G. de Boor] Weiteres zur Chronik des Skylitzcs. (Se
rattache à B. Z. XIII, p. 356 ss.) 1) Description et examen critique des
manuscrits de Scylitzès Neap. III, B. 24 {= N.) ; Matritensis II {= M.),
auquel remontent les mss. Ambros. G. 247, inf., Berql. 234, Marc. 91, 7, 40
Matritentis I, Ottobon. 340, Ottobon. 361, Paris, suppl. gr. 305; Coisl. 136
(z= G) ; Valic. gr. 161 (= V), auquel remonte le Vatic. gr. 1204 ; Ambros. G.
279 inf. (= B), auquel remonte le ms. Vatic. Regin. 86. Le ms. Paris. Suppl.
gr. 467 est un abrégé en grec vulgaire; de Boor avait étudié déjà (B. Z.
XIII, p. 356) le Vindob. hist. gr. 35 (= A) et le Vindob. hist. gr. (= U). 45
2) Examen des mss. de Cedrenus : Marc. 90, 5; Paris, suppl. gr. 1158;
Coisl. 135; Paris, gr. 1713 et 1713 A; Vatic. gr. 1903. 3) Comparaison du
texte. MN V et Cedrenus = texte pur. ABCU = texte interpolé. L'étendue
de la chronique dans les mss. n'est pas un indice pour la classification, le
critère est la source du texte ou Théophane continué (= Vatic. gr. 167). 50
4) Classification : 3 groupes : AG, MN, BV (U n'entre pas en ligne de
compte). 5) Discussion de la théorie des deux rédactions de Scylitzès.
Celui-ci n'a écrit qu'un seul ouvrage, qui s'étendait jusqu'à Isaac
136 1905. — ALLEMAGNE.
, Gomnène ; la continuation est le fait d'un anonyme et remonte sans doute
à la tradition A. ^ [K. Ilorna]. Remarques métriques et critiques sur les
poèmes d'Eugène de Palerme. Contrairement à la théorie de L. Sternbach,
éditeur de ces poèmes, Eugène de Palerme a respecté les quantités de
5 e, o, rj, w : il a tenu compte de l'allongement par position, il s'est défendu
l'hiatus, il s'impose l'abrègement de la syllabe finale, la césure, etc; H. fait
de très nombreuses corrections au texte, t [K. Praechter] (Tradition) antique
dans l'oraisoa funèbre de George acropolite pour Jean Ducas. Les
bribes classiques qu'on y trouve proviennent non de lectures personnelles,
10 mais de l'incorporation déjà très ancienne de ces thèiues ou de ces textes
à la tra-iilion rhétorique, dont il est parfois possible de reconnaître les
étapes. Étude sur les procédés rhétoriques de l'auteur. ^ fK. Praechter]
(Contribution) à Thomas Magister. Un passage de Thomas Magister(A Mai.
Scriptorum Vet. nova collectio. vol. III, p. 169) d'après lequel l'école éléate
16 d'Athènes (!) aurait pratiqué à la fois la rhétorique et le métier des armes»
remonte à Synesius (u. x. Swpou 3) et au-delà à uu traité sur l'activité
pratique des philosophes, dont on retrouve des traces chez Elien, Ps.
Plutarque, Maxime de Tyr., etc. ^ [A. Papadopoulos-Keraïueus]. Corrections
à r 'AvaxâXvjjAa ty)? KwvcTavTivouTtôXEWi; (éd. Legrand. CoUect. des monuments,
20 nouv. série 5 p. 93-100). Conjectures se rapportant aux vers I, 5, 29, 42, 44,
57-58, 73-74, 80, 90, 91, 92, 98, 99-102, 108. H [P. Vogt]. Deux homélies de
Si Jean Chrysoslome rangées à tort parmi les œuvres suspectes (= les deux
homélies Tcspl Trpotieuxrii;). Réfutation des arguments invoqués par Tillemont»
Ceillier et Montfaucon au moyen de passages concordanis du même
26 St Jean Chrysostome. ^ |G. Graf]. La version arabe de la Vie de St Abramios.
Traduction de la Vie contenue dans le ms. de Leipzig, cod. Tischendorf. 2,
qui dérive de la Vie grecque encore inédite (mss. Sinailicus 494) par Cyrille
de Scythopolis; la traduction est suivie d'un sommaire chronologique.
^ [A. Papadopoulos-Kerameus]. Chant inédit du mélode Kosmas. Édition
30 (d'après le ms. Jérusalem, Saba. 241, XI s.) d'un canon en 9 odes en l'hon-
neur de S* Georges ; ce canon a été remplacé dans l'Église grecque par celui
deThéophane Graptos, mais s'est conservé dans l'Église slave. ^ [J. Ilaury].
Du nombre des Vandahis en Afrique. Concilie le texte de Procope I. 334. 7.
avec le témoignage de Victor de Vita. \ [J. Haury] Petros Patrikios et Pe-
36 tros Patrikios Barsymes. Il y a lieu de distinguer Petrus Patricius l'Ulyrien,
originaire de Salonique (Procope V, 3, 30.) et Petrus Patricius Barsymes le
Syrien (Procope Anecdota éd. Bonn. p. 123, 14; 124, 3, etc.). Ils ont été con-
fondus par les historiens et même dans la novelle 123. Cette distinction
motive sans doute un départ entre les œuvres diverses attribuées à Petrus
40 Patricius. f [H. Buk] Les plus anciens textes de chronographie chrétienne
au sujet de l'Islam. Comparaison entre la chronique éditée par E. W.
Brookes (ZDMG. 51 (1897), p. 569-588) et la Continuatio Isidori byzantia-
arabica (Mon. Germ. XI). Le premier de ces documents représente le point
de vue d'un habitant de Mésopotamie, l'autre celui d'un Syrien : ainsi s'ex-
*6 plique la différence des sources et la différence des tendances politiques
ou religieuses, f [A. Struck]. La prise de Salonique par les Sarrazins en
l'an 904. Étude historique et topographique qui n'intéresse la philologie
que parce qu'elle repose sur le texte de Jean Gameniate, qui y est com-
menté et apprécié. 1[ [A. Papadopoulos-Kerameus]. EiçiXïvoî 7tp«i)TOTipdE3po;
60 xal TtpovoriTTiî AaxsSaniovfa;. Édition (d'après le ms. 250 de la bibl. impér. de
St-Pétersbourg) d'une lettre de Paulos Katolikos à Xiphilin et de la réponse
de celui-ci. Xiphilin n'était connu que par un sceau (cf. Schlumberger.
Sigillographie, p. 572), une lettre de Psellus (éd. Sathes. Meaattovtxri Bi6Xio6^x»i
BYZANTINISGHE ZEITSCHRIFT. ■ 137
V, p. 499) et une novelle (cf. Zachariae von Lingenlhal, Novellae constitu-
tiones, pp. 527-29). % [A. Papadopoulos-Kerameus]. Auppa-/rivâ. Édition d'un acte
de vente de Dyrrachium, de l'année 1246 (pièce originale = mss. 380 de la
bibl. iinpér. de St-Pétersbourg) et de deux lettres de Jean Apocaucos,
métropolite de Naupacte, au métropolite de Dyrrachium (mss. Petropol. 5
250). ^ [A. Munoz]. Un ivoire byzantin autrefois au musée de Vich (Catalogne),
(avec reproduction phototypique). Scène de Aerj^t; : Christ, Vierge et saint
Jean le Précurseur, xii» s. Cet ivoire fut volé en même temps qu'une mo-
saïque publiée par E. Roiiliu, Tableau byzantin inédit (Monuments Piot.,
19no, p. 95). t [G. Wilpert]. I\otes sur les peintures de l'église de S«» Maria io
Antiqua. 1. La tête de Théodote, qui fit construire l'église, était peinte sur
toile ; c'est l'usage de la toile qui a amené celui du nimbe carré. Ce Théo-
dote n'était pas un clerc, comme le suppose Rushforlh, mais un laïc, père
de faniille. C'est lui qui est représenté dans les deux autres fresques de la
même chapelle. 2. Dans la fresque du roi Ézéchias et d'Isaïé, le 3« personr t^
naga n'est pas J.-C, mais un serviteur portant un flabellum ou éventail.
3) 'Jans la fresque du pape Paul I, on voyait la Vierge qui présentait le
pfipe à J.-C. — II. Reconstitution de la décoration de l'église ; une de ces
f.-esques représentait Salomé, l'accoucheuse incrédule, dont il est question
dans l'apocryphe Pseudo-Mathieu. ^ [P. N. PapageorgiouJ. 'ETïiypaçtxà. Res- 20
litution d'inscr. publiées par le même B. Z. III, 1894, p. 288 et B. Z. VIII, 1899,
p. 423. ^ [J. Draesekel. A propos des inscr. de Syrie. B. Z. XIV, pp. 21-26
(cf supra). Le mot y.à-zoxoi que von Lucas traduit par habitants, dans les
inscriptions n» 6 et 7, signifie en réalité « reclusi » et désigne les possédés
du culte de Bcal. H [G. Mercati]. Contribution aux inscriptions de Syrie. B. 25
Z. XIV. L'inscription n° 23 est composée avec des hémistiches du chap. 4
du Cantique des Cantiques. ^ [B. K. Stephanides]. Les mss. d'Andrinople.
Catalogue de 80 mss. en majorité religieux ou patristiques, et dont l'auteur
ne mentionne pas la date. A remarquer un ms. de chrysobulles n» 19 (Cons-
tantin Monomaque, Isaac Comnène, Constantin Ducas, etc.) et un ms. 30
ht historique ? de G. Phrantzes. ^ [J.-B. Bury]. Un ms. non signalé de Théo-
'■, phane = Oxford. Christ Church. V. {° 61 ss ; ce ms. est apparenté au ms.
de de Boor. ^ [P. MarcJ Un nouveau ms. du livre des orages et des trem-
blements de terre. Diamantaras a communiqué à K, Krumbacher quelques
feuilles d'un Ppovco/dYiov et ffeiff^oXôytov, dont le texte est différent de celui 35
des mss utilisés par Jak. Kalaïsakes, Wiinsch et Wachsmuth. % [V. Gard-
thausen] Contribution à la cryptographie byzantine. Le ms. de St-Péters-
bourg n" 71, de l'an 1020, prouve que dans certaines souscriptions où la
lettre est remplacée par 2 chiffres ; il ou acr = a. Le signe primitif était
CCI = 1/2 + 1/2. Le ms. Petropol. représente la valeur d'un chiffre par deux 40
chiffres inégaux qu'il faut additionner. %^ 2« Section. Comptes rendus.
Émiie Berteaux, L'Art dans l'Italie méridionale [MilletJ. Œuvre monumen-
tale, puissante et neuve. Contrairement à l'opinion de B., la concordance
de l'art Ravennate et des mosaïques Campaniennes prouve l'existence d'une
influence orientale; de même, à l'époque suivante, la Roccelletta témoigne 45
de la même influence. ^ J. Strzygowski, Mschatta [Ameseder]. Remarquable
par le système qui guide l'exposé et par le sens historique avec lequel
l'auteur situe les monuments dans le développement général de l'art.
Théorie toute nouvelle, mais solidement édifiée. ^ Three Lelters of Philoxenus
Bishop o/'A;a66dôf/i, éd.A. A. VASGHALDE(485-519)|Kriiger|. Éd. bien faite, mais 50
malheureusement inaccessible. % M. Peiskbr, Severus von Antiochien [Krii-
ger]. Cette étude de la vie de Sévère par Jean de Beth Aphtonia est un
travail provisoire, que l'édition annoncée par M.-A. Kiigener rendra inutile,
138 - 1905. — ALLEMAGNE.
mais qui est recommandable par le commentaire. La restitution dans le
titre de Jean Beth. Aphtonia et l'identification de Zacharie, auteur d'une
autre Vie de Sévère, avec Zacharie l'historien, sont probables, malgré
Topinion opposée de Kiigener. L'étude chronologique est obscure. ^ F.
^ NaTJ, Les Maronites inquisiteurs de la foi calholiqw. du vr au vil^ siècle.
[G. Kriiger]. Quelques erreurs de traduction ; bonne contribution à l'histoire
des Maronites, f Procopii Cacsariensis opéra omnia recognovit J. Hatjry, Vol.
I-II de Bellis [E. L. De StefaniJ. Excellent dépouillement de la tradition
manuscrite ; grande connaissance du texte qui permet, par voie de compa-
10 raison, des restitutions heureuses; J. H. a négligé la comparaison avec
Thucydide qui eût, permis d'autres corrections, de même que la tradition
indirecte des Et.ymologica et lexiques. Discussion détaillée de nombreux
passages. ^ Don P. de Muester O. S. B. Llnno acaiisto [Maas]. Sans résultats
nouveaux pour l'étude chronologique; étude négligeable de la métrique et
18 de la prosodie (!). Excellente analyse littéraire qui aurait pu être poussée
plus loin. L'hymne se rattache à la manière de Romano*, mélode de l'époque
justinienne. ^ 0. Flbisgher, Neumen sludien [L. Blirchner]. Manuel utile
pour l'étude de la notation musicale. Nombreuses erreurs philologiques.
f Fr. SettegaST, Qutllenstudien zur galloromanischen Epik |A. Heisenberg].
20 Qqs rapprochements probables, beaucoup d'autres très contestables; inté-
ressant cependant pour les relations de la poésie romane avec les légendes
byzantines. ^ G Sghlumberger, Uépopée byzantine à la fin du X<^ siècle. Il et
III [F. Ilirsch]. Ouvrage capital. Dépouillement considérable de toutes les
sources historiques et sources auxiliaires. Le rapport entre les diverses
26 sources historiques n'est pas suffisamment déterminé; un trop grand crédit
est accordé à Psellus. ^f 3« Section. Notices bibliographiques et communi-
cations diverses. H. Reigh, /)«»• Kônig mit der Dnmenkrone [A. H.]. Ingénieux,
la dérivation mime-karageuz est hypothétique. Un seul mime subsiste,
c'est celui du cod. Vindob. Theol. 2A4 : ày.o).ou8fa toù àvoaJoy Tpayoy^vY) (juavoû
30 dont A. H. donne une interprétation nouvelle. ^ Genrgii Acvopolitae opéra éd.
Heisenberg [Id.] Discussion du passage II, 26, 55. t Clemens Alexandrinus.
1. Protreplicns et Paedagogus éd. O. Stahlin [C. W.]. Excellent surtout au
point de vue de la tradition indirecte, rass. de fragments, chaînes, flori-
lèges, citations, etc. f IL Delehaye, Les légendes hagiographiques. Excellente
35 synthèse par un maître incontesté. ^ IL Grégoire, Saints Jumeaux et Dievx
Chevaliers [K. K(rumbacher)]. En progrés sur l'édition de Loparev. Hynothèse
probable sur l'original grec de ce cycle. ^ K. M. Kaufmann, Handbuch der
christL Archaeologie [J. S.]. Mauvaise chapitration ; il fallaifsoit écarter
l'épigraphie, soit lui assigner une autre place; l'auteur s'est aperçu, en cours
40 de publication, de l'existence du catalogue du musée du Caire « Koptische
Kunst » de J. S. et dut remanier, d'où ambiguïté; considère à tort que
Byzance est l'intermédiaire entre Rome et l'Orient, f J. Strzygowski,
Die Schicksale des Ilellenismus in der bildenden Kunst [A. H(eisenberg].
Résume heureusement la théorie bien connue de l'auteur. ^ Th. Wiegand.
45 fteisen in Mysien. (K. K(runibacher)]. Intéressant; prouve la prospérité
incessante de l'Asie-Mineure sous le régime byzantin jusqu'à la <iomi-
nalion turque, t H. Tibrsch et G. Hôi.scher, FSHue durch l'hôvisien
und Palaestina |J. S.]. Amorce des recherches sur la relation du type-
synagogue avec le type église. % H. LoSCHNER, Ueber Sonnenuhreyi |Id.].
60 Bonne synthèse, matériaux insuffisants. ^ G. Frentzen, Ein Urleil uebei'die
Strzygowskische Schrif't : der Dom zu Auchen und seine Entstellung fid.]. A
côté de la question. \ W. R. Lbthaby, Mediaeval art from the peace of Ihe
chureh ta the eue of ihe renaiisance, SH-iSSO ||Id.]. Retrace bien l'évolution
BYZANTINISCHE ZEITSGHRIFT. iZ9
complète de l'art religieux, t A.. SCHMABSow,Z)er Kuppelraum von Santa Cos-
tanza in Rom und det- Lîchlgnden altchrisllicher Basiiiken [Id.]. Préoccupations
Iropexclusivement artistiques.^ A. M. Ramsav, The early Christian art of
Isaura nova [Id.]. Fonde sur les fouilles de Dorla la théorie probable d'un art
<l'Asie-Mineure indépendant de l'art gréco-romain et dépendant de l'orne- 5
mentation orientale. ^ Die Minialwen des Evangeliai s der Kônigin Mlke nach
dem Wunsche des hochw. fJerrn P. R. Alishan hrsg. [Id.J. Evangéliaire n» 1144
du séminaire arménien de Venise publié par les l'P. de San Lazzaro. Le
ms est de l'an 902. Publication très importante pour les origines de Tart by-
zantin. Elle prouve une tradition alexandrino-syrienne, c'est-à-dire hellé- 'O
nistique,qui éclaire la tradition parallèle de Byzance. Thèmes intéressants,
p. ex la « tradilio legis ». f F Brandilgone, La traditio per cartam (napà-
5o(Ttç 8i' i-^ypi<fQ\)) nel diritto bisaiitino [P.Marc]. Pour la transmission de
la propriété la TrapaSôatç ao)[j-aTtxv^ est transformée en TtapâSoo-tç ôt' âyYpiçou.
Découverte intéressante parce que le fait, inconnu des textes juridiques, ib
n'apparaît que dans les actes byzantin*. ^ F. Brandilgone, La clausola di
esibizione délia curta nei documenCi bizandni medievali [P. Marc]. Détermine
le cas où la Tiapâôocnç ôi' iYYpiçou devra être exhibée. Nouvelle découverte
due aux actes byzantins. \ Néoç 'E>.Xrivojji,viî[Awv. fasc. IV [P. Marc]. Ana-
lyse. H Echos d'Orient, t. Vil, 1904 [G. W(eyman)]. Analyse. % Bbssarione, 20
vol. VII, fasc. 80-81; vol. VIII, fasc. 82 [P. Marc]. Analyse. ^ P. Mabg. Le
Corpus des documents grecs du moyen-âge et des temps modernes. Annonce
la collaboration de G. O. Zuretti, Richard Georg. Salomon, et F. Bran-
dileone. Appendice au « Plan eines Corpus des griechischen Urkunden ».
^ [J. SlrzygowskiJ, La Section bys^antine hu 1" congrès archéologique 25
d'Athènes. 7-13 avril 1905- G. r. du congrès; S. propose la publication de
tous les portraits d'empereurs, une commission est nommée à cet eCfet ; G.
Miliet est chargé du Corpus des Inecriptions byzantines. Communications
diverses. If [K. Krumbacher]. La Philologie byzantine et néo-grecque au
Congrès des Orientalistes à Alger, Sommaire des travaux. ^ [K. K.]. Com- 30
munications au sujet des prix et subsides du fonds Thereianos; au sujet
du séminaire byzantin et néo-grec de l'université de Munich; du séminaire
roumain de Leipzig. ^ [II. Lucas]. Appendice aux « Inscriptions grecques
de Syrie » de von Oppenheim. Ajoute quelques références et fait quelques
rectiQcations à l'article publié en tête du présent vol. de la B. Z. if fTh. 3»
Buttner-Wobst]. L'élaboration des Excerpta ntçA kps,zr\i xal xaxtaç par Sal-
masius. L'exemplaire de l'édition Valois utilisé par Cl. Saumaise a dis-
paru : B.-W. demande qu'on le lui signale. ^ [G. Mercati]. A propos des
éditions de l'évèque Arsenij (cf. B. Z. XIII, p. 713, ss.) les trois discours
du patriarche Philotheos à l'évoque Ignace sur les Proverbes IX. 1, avaient *o
déjà été éditées par G. TriantapUis et A. Grapputo, SuUoyy) éXX. àvexSÔTwv
I. (1874) pp. 123-143. If [G. de Bporj. La chronique de Scylitzès (cf. supra).
F. J. Uspenskij a signalé un manuscrit de Scylitzès de l'église métropo-
litaine d'Archrida, dont il a communiqué à de Boor une collation par-
tielle. Ce ms. est apparenté au nis. V; la place qu'occupent des interpo- 46
lations confirme l'hypothèse ç|e de Boor que les additions de la tradition
interpolée remontent aux maçges de l'archétype. D. Serruys.
140 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
AUTRICHE- HONGRIE
AUTRICHE
6
Rédacteur général : Adrien Krebs.
Denkschriften der k. Akademie der Wissenschaften zu Wien.
Phil.-hist. Classe. Vol. 51. La lettre du Christ tombée du ciel [M. Bittner]. Ce
serait une lettre soi-disant écrite par le Christ lui même au ciel et envoyée
lo sur la terre pour recommander aux hommes l'observation du Dimanche
sous peine de châtiments. Elle est mentionnée déjà au vi» s., puis lue au
concile romain de Latran en 745 sur l'ordre du pape Zacharias qui la con-
damna comme étant apocryphe. C'est un pêle-mêle de citations, de phrases
et d'expressions empruntées à l'Ane, et au Noiiv. Test. Graphique indiquant
16 la diffusion de cette lettre en Orient. Texte en grec d'où toutes les recensions
de l'Orient semblent provenir, Arménien, Syrien, Karschûni (ou Syro-arabe),
Éthiopien (pi. et trad. allemande de plusieurs de ces recensions). Lettre
dominicale en hébreu. ^ Une chronique universelle Alexandrine. Texte
[A. Bauer] et miniatures [J. Strzygowski] d'un papyrus grec de la collection
20 Goleniscev. I. Le texte, description des fragments et justiûcation de leur
arrangement ; écriture et format du recueil, lecture et restitution du
texte; fm de cette chronique, elle se termine avec le verso de la table VI,
c.-à-d. avec l'année 392 et a dû être rédigée tôt après 412; l'auteur est pro-
bablement un de ces moines chronographes qui comme Panodoros et
2K Annianos, écrivait au commencement du v« s. mais il n'est pas possible de
savoir son nom. Les recensions du diamerismos dont les restes nous sont
donnés dans la table II, le catalogue des côtes des pays du Nord et de l'île
de Cham. Les listes des 'AyiâSat des chronographes. Le texte des praefecti
Augustales de 303-392. II. Les miniatures (16 pi. 36flg.). Description ; matière
30 et technique. Le problème de la forme. Sujet et contenu. Place qu'occupent
ces miniatures dans l'histoire du développement de l'art des miniaturistes
et personnalité de celui qui les a peintes; recherches iconographiques;
recherches de critique de style : l'artiste et son époque. tH Vol. 52. Un
commentaire inédit des Psaumes en grec fV. JagicJ. 1. Trad. des psaumes
35 en langue slave Texte slave sans commentaire, avec le commentaire de
Théodoret, avec celui de rAnonymus;2. Le commentaire grec inédit; les
plus anciens renseignements sur ce comm. Mss. grecs. Un texte à Vienne
(Vindob. 311); un autre à Venise (Marc. Cl. 1, 29); second texte grec à
Venise (Marc. 535); texte grec de l'Ambrosienne; texte grec â la Bodléienne
40 à Oxford ; à la Vaticane ; a, première rédaction plus courte ; exemples de
cette rédaction et caractéristique; b, rédaction grecque plus étendue,
exemples d'après le Vindob. Parenté étroite du Barocc. avec le Vindob. ;
caractéristique; c, troisième rédaction remaniée; exemples d'après le
Vatic, caractéristique : Auteur du commentaire; rapports du texte attribué
46 à Hesychios, d'après le Cod. Ci, I, XXXI, avec le God. Marc. 535. Exemples.
Appendice sur le pélican, les fourmis des Indes, l'étymologie d'ào-ipaTtY) etc.
Jahreshefte des Oesterreichischen archaeologischen Instituts in
Wien. Vol. VIII (1905), l"' livr. Praxiphanès [A. Wilhelm]. Un décret des
Déliens trouvé en 1881 à Délos mentionne un Praxiphanès, lils de Dionysi-
60 phanès, qui n'est autre que le péripatéticien P., élève de Théophraste et
contemporain de Kallimachos, mais plus âgé que lui, et d'Aratos, qui ont
été ses auditeurs. % Deux monuments avec inscr. en dialecte érétrien [Id.].
Texte et comm. de deux inscr., l'une d'Âliveri en Eubée, du commencement
JAHRESHEPTE D. OESTER. ARCHAEOL. INSTITUTS IN WIEN. 141
du iv^ S., l'autre relative à un concours musical à la fête d'Artémis, trouvée
également en Eubée et datant du milieu du iv<= s., peut être de 340 av. J.-C.
Particularités du dialecte, t Nausicaa. Pyxis du Muséum of fine Arts à
Boston [F. Hauser]. Description (pi.) de cette pyxis, trouvée dans un tom-
beau, près la porte d'Acharnés. On y voit Ulysse sortant des eaux et, sous 6
la conduite d'Athèna, se dirigeant vers Nausicaa, qui lui fait face, tandis
que les suivantes prennent la fuite. L'artiste a mis les noms de tous les per-
sonnages, même des trois suivantes. Comparaison avec un canthare du
Br. Muséum, une amphore de Munich et autres vases peints. Ce doit être
la reproduction d'un tableau de Polyguote, mentionné par Pausanias I, 22, lo
6, d'après la pièce de Sophocle, Nayatxàa r^ nxûvxptat, tableau votif composé
pour Sophocle ou pour son chorège. ^ Le Diadumène de Polyclète [F. Hau-
ser]. Le Diadumène de Polyclète n'est autre que l'Apollon àvaSoûiAsvo; xatvta
r>iv xoiArjv que Pausanias vit près du temple d'Ares à Athènes (I, 8, 4). t
Recherches sur la torentique ancienne [E. Pernice]. Dans ce 2» art. <cf. R. 15
d. R., 29, lis, 47>, P. étudie le tour pour métaux dans l'antiquité (6 flg.),
dont il montre l'importance pour l'industrie du bronze. C'est Théodore de
Samos qui a appliqué au métal le principe du tour pour bois. ^ Les condi-
tions fondamentales de la présentation des plébéiens aux magistratures
[St. BrassloffJ. i. La recommandation pour la préture. Ceux-là seulement to
des plébéiens qui avaient été édiles curules ou tribuni plebis candidati
pouvaient avoir part à la recommandation impériale pour la préture. 2. La
recommandation pour la questure. Les plébéiens qui voulaient obtenir les
emplois ofliciels dans l'ordre établi par Auguste devaient, avant d'être
nommés à la questure, avoir exercé les fonctions de triumvir monetalis ou 25
de deceravir litibus iudicandis. % Ornements archaïques de vases en
métal [E. Petersen]. Rectifications de quelques détails de l'art, définitif de
Pernice sur la torentique antique <Jahresh. VH, 154; cf. R. d. R., 29, 115,
47>. — Guerriers à cheval et leurs compagnons. Étude sur les écuyers
montés que l'on voit souvent sur les vases peints du vii« au vr s. aux 30
côtés des combattants à cheval et attendant l'issue de la lutte. ^ Pour
servir à dater les moules servant à la fonte du bronze, de Memphis [F. Hau-
ser]. Le moule catalogué sous le n" 32014 dans Greek Moulds III (Catalogue
des antiquités égyptiennes du Musée du Caire) représente Ptolémée IV
Philopator. % Études sur le calendrier [W. Kubitschek]. 1. Encore l'ère 35
d'Éleutheropolis. Le 25 Dystros 414 eleuth. = 11 Mars 614 dans une seconde
année d'indictioa ; 2. Le calendrier arabe à Éleutheropolis ; 3. Une date
de Gaza à Éleutheropolis. Donnée dans une inscr. non pas d'après notre
ère, mais d'après le calendrier de la ville de Gaza, voisine d'Éleuthère, elle
correspond au 12 Août 516 jul. et tombe dans une 9» indiclion ; 4. L'année 40
tyrienne sous l'empire ; 5. Le calendrier de la Pamphylie ; 6. Le calen-
drier chypriote : a. Paphos ; b. Salamine ; 7. Le calendrier lycien. f Un
réseau de routes dans l'Onomastikon d'Eusèbe [Id.]. L'Onomastikon a
une indiscutable valeur pour la topographie de la Palestine, mais pour
ce qui concerne les routes, on ne peut l'employer qu'en seconde ligne, 45
et là seulement où nous avons d'autres renseignements sur les voies
romaines, f Inscriptions de médecins d'Éphèse [J. Keil]. Texte et comm.
de 10 inscr. trouvées en 1904 à Budrumia. Elles sont du 2* ou du com-
mencement du 3^ s. av. J.-C. et sont intéressantes pour l'histoire de
l'institution des àpx'axpot ou médecins communaux. % La navigation sur 50
la Save sous l'empire [C. Patsch]. Preuves que cette navigation jouait un
rôle dans le commerce de la Pannonie. ^ KtX>.fêa;[F. Hauser]. On voit repré-
senté sur un vase peint (Jahresh. V. 170) un bouclier appuyé sur un support.
142 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
C'est là un de ces supports mentionnés par Aristophane Ach. 122 et que
décrit le scoiiaste. % Schiller et Tacite [A. v. Domaszewslii]. Rapprocher
Schiller, Braut von Messina 226 sq. de Tacite Germ. 43. ^ Formule d'im-
précation sur une inscr. de Méonie [J. Z.]. Texte et comm. d'une inscr. pu-
5 bliée dans Aiheu. Milteil. VI. 272 f. et contenant les imprécations pronon-
cées par un certain Apollonios contre un malfaiieiir inconnu. ^^ Beiblatt.
Monuments antiques en Serbie [N. VulicJ. Résultats des fouilles de 1904.
Moesia superior. Dalmatia. Nombreux objets. ^ Incendie de l'Artemis'ion
d'Ephèse [R. G. Kukula]. G'est à tort qu'on a cru que l'Arlemision avait été
10 incendié par les Amazones, on a mal interprété Glem. Alex.. Protr. IV. 53
où Ôeyxepov adjectif se rapporte à veiov et doit être réuni à {xetà 'A|ji.a56vaç
c.-à-d. « le second temple après celui bâti par les Amazones ». Quant à l'in-
cendie de 395, rien ne permet de le mettre en doute. ^ Recherches archéo-
logiques dans le nord delà Daimatie [A. Golnajo et J. Keil]. I, Fouilles sur
«5 la Gvijina gradina près Obrovazzo. Il, Recherches dans les environs, art.
de 30 p. %^ 2' livr. Le vase Vagnonville [R. EngelmannJ. Description (fig.)
de ce cratère du Musée de Florence. Sur une des faces on voit, se dressant
sur une base quadrangulaire percée de sept trous, dont jaillissent des
flammes, une sorte de cône en terre au haut duquel est assis un sphinx
20 les ailes étendues; deux satjfres se tiennent à gauche, l'un attaque le cône
à coups de pioche, tandis que l'autre tenant une pioche renversée se hâte
de disparaître. Comparaison avec d'autres dieux figurés sur les vases
peints. Explications qui ont été données. G'est tout simplement la repré-
sentation de l'incinération d'un cadavre dans son tombeau. % Antiquités de
26 Notion [Th. Macridy], Description sommaire des antiquités et des inscr.
découvertes. 1, L'église byzantine ; 2, L'édifice à gradins; 3, Texte et com-
mentaires de 13 inscr. et fragm. ^ Sur l'épigramme de Lusoi [G. Robert].
Texte tel qu'il nous est donné par Isigonos avec les variantes de Vitruve
(Inscr. gr. metricae 215), conjectures pour la solution de ce problème. Res-
30 titution du texte. ^ Les Inmlç et leurs écuyers [W. llelbig). Réponse à l'art,
de Petersen sur les guerriers à cheval et leurs compaguons <cf. supra
141,29>. t Représentation d'un théâtre et d'une scène de tragédie |G. Rizzo|.
Art. de 17 p. en italien (pi. et flg.) sur le reUef en terre cuite peinte de P.
Numitorius Hilarius représentant une scène de tragédie grecque où l'on
36 voit en scène cinq personnages dont un enfant, avec leurs costumes tra-
giques. 1, Découverte du relief qui ornait un édicule funèbre, et qui date
des dernières années de la République ou des premières années de l'Em-
pire ; 2, Questions relatives à la disposition de la scène d'après ce relief; 3,
Les personnages et le costume tragique; 4, Quelle était la tragédie repré-
*" sentée? Peut-être ks AtxiAaXwxtôeç de Sophocle. ^ Eurydikeia [F. imhof-
Blumer]. Cette ville n'est connue que par deux monnaies de cuivre, ou la
trouve mentionnée au commencement du 3"-' s. av. J.-G. et d'après la res-
semblance des monnaies on peut conjecturer qu'Eurydikeia fut un nom
donné à Smyrne par Lysimaque d'après sa fille Eurydice. ^ Les proconsules
45 Asiae sous Trajan [R. IleberdeyJ. Liste de ces magistrats avec l'indication
des années où ils furent en fonction. If Sur Josèphe [A. Wilhelm]. Person-
nages cités par Josèphe dont on retrouve les noms véritables dans les
inscr. ^ Les races de chiens dans l'antiquité [O. Keller]. Art. de 28 p. (1 pi.
et fig.). Les anciens avaient un grand nombre de races de chiens, mais il
50 y un a quatre qui sont surtout mentionnées, ce sont les Meliteens, les Cre-
tois, les Laconiens et surtout les Molosses, que K. étudie en détail d'après
les monuments figures. \ Athlète ou Apollon [E. LoewyJ. N'accepte pas les
conclusions de Hauser <supra p. 141,12 >; le Diadumène représente un
NUMISMATISCHE ZEITSCHRIPT. 14'2
athlète et non pas Apollon. ^ Inscription de Hyettos [A. Wilhelin]. Texte,
restitution, commentaire de cette inscr. qui contient deux décrets et date
d'après l'écriture du 2" s. av. J.-C. H Inscr. d'Hypata [Id.]. Etude de cette
inscr. publiée par Lolling. Ath. Miit IV, 209, restitution, elle est relative à
des contestations de territoire entre Hypata et Erythrai. f Monument fu- s
néraire romain de la Haute Italie [R. v. Schneider]. 2 pi. et fig. Fait partie
de la collection Lichtenstein. Il est en pierre ; a la forme d'une caisse
rectangulaire dent les longs côtés sont surmontes d'un petit fronton ; on
l'a pris pour une caisse a fleur ou pour un sarcophage d'enfant ; c'est une
caisse destinée à contenir les cendres d'un mort et qui devait être placée to
dans une chambre funéraire el être vue de tous les côtés. Sur l'un des
grands côtés on voit en relief Bacchus ivre s'affaissant dans les bras d'Ariane
ou d'une Ménade; sur l'autre deux personnages assis dans une chambre et
jouant aux osselets, à côté d'eux une femme ; sur chacun des petits côtés
un campagnard en costume de travail portant les fruits de la terre, ce doit >5
être des esclaves du mort. Comparaison avec d'autres représentations analo-
gues provenant de tombeaux. ^% Beiblatt. Rapport sommaire sur les fouilles
d'Ephèse en 1904. VII [R. Heberdey]. Découverte de la bibliothèque (fig.);
fontaine de la ville et conduites d'eau : inscr. décrets bilingues de Valen-
tinien, inscr. chrétienne, etc.. f Inscr. néo-Phrygiennes [W. M. Ramsay]. âo
Ces inscr., étudiées entre autres par M. Schmidt, Neue Lykische Studien
1869, p. 132-136, sont les restes d'une langue vivante à cette époque, et non
d'une langue ancienne et sacrée, elle était parlée par la foule illettrée des
campagnes qui n'était pas chrétienne et qui habitait les contrées les moins
civilisées. Commentaire. Art. de 40 colonnes. % Sidrona [C. Patsch]. Cette 26
ville était située en Dalmatie, les habitants portaient le nom de Sidrini
d'après les inscr. H Dusmanes [id.]. C'est le Praesidium Dasmini (Table de
Peutinger) et Dasmiani (Géogr. Rav. 192. 2). % luscr. de Delphes [a. Wil-
helm]. Corrections proposées pour la lecture d'une inscr. publiée par Bour-
guet, De rébus Delphicis imperatoriae aetalis, p. 14. f Sur un papyrus de 30
la collection Flinders Pétrie [Id.]. Lecture nouvelle d'un texte remontant à.
Ptolémée Evergète (Vol. XI, p. 334). f Réponse de Petersen à Helbig <cf.
supra>. A. S.
Numismatische Zeitschrift. 37« vol (1905). l"^"" et 2» sem. L'atelier moné-
taire de Babylom; [F. Imhof-Blumer]. Réponse à Howorth qui a prétendu 36
(Num. Chron. 1904, n" 13, cf. R. d. R. 29, 211, 9, sq) que ni Alexandre, ni ses
successeurs n'avaient jamais eu d'atelier monétaire à Babylone : l'auteur
maintient ses conclusions qu'il accompagne de qqs remarques. ^ Les mon-
naies des préfets de la flotte de Marc Antoine [M. Bahrfeldt]. Étude (2 pi.)
sur ces monnaies très rares, si mal connues et sur lesquelles tant d'erreurs 40
ont cours ; B. en a pu étudier 179, disséminées dans les difTérentes collections
européennes, elles ont été frappées par L. Bibulus M. f. — L. Atratinus —
Oppius Capito. Tout porte à croire que c'est à tort que l'on a prétendu que
C. Fonteius Capito en avait aussi frappé. Qui étaient ces personnages qui
ont frappé ces monnaies entre l'été de 717 et l'hiver de 719 à bord même 45
d'un navire de la flotte. Empreintes qu'elles portent, leur nature, sesterce,
tressis, dupondius, as et semis, leur titre. Collections où on les trouve. Art.
de 48 p. H Rectifications à la description faite par Cohen des monnaies de
Claude II le Gothique et de Quintillus [A. Markl]. 15 p. de rectifications,
fruit de 35 ans de recherches et d'études, à l'ouvrage de Cohen. Rom. Kai- so
sermunzen, faites non dans le but de diminuer le mérite de cet auteui',
mais avec le désir de lui témoigner une vive reconnaissance en remettant
certaines choses au point. H G. Macdonald, Coin types, Iheir origin and
144 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
development [J. Scholz]. Du plus vif intérêt, surtout pour les collectionneurs
de monnaies grecques. ^ P. Larizza, Rhtgium Chalcidense (Reggio di
Calabria). La sloria e la numismalica dal tempi preistorici fino alla citadinunza
romana [F. K.|. Sera utile et a droit à notre reconnaissance. Z.
5 Sitzungsberichte der k. Akademie der "Wissenschaften zu Wien.
Phil-hist. Classe Vol. 1^49 (190'*). De codicibus luanusciiptis Augiistini quae
feruntur quaestionum Veteris et Novi Testara. CXXVII [Al. Souter]. Chargé
de publier les Quaest. Vet. etNov. Test. CXXVII dans le Corp. Script.
Eccles. Lat. S. s'occupe dans cet art. des mss. de ces quaest. les Mettensis
40 (M) ; Colbertinus (C) ou Par. B. N. lat. 2709; Nostradamensis (N) ou Par. B. N.
lat. 17385; Augiensis IX (A) ; Gandauensis (G) ; Monac. lat. 6312 (F) autrefoi:^
Frisengensis 112; Monac. lat. 14537 (E) et le Bruxellensis. Bib. Reg. 1049. Il
décrit ces mss., montre que A. G. F. E. B. sont de la même famille, que A
et G sont frères et que E est une copie de F. Cod. B. ; stemma de ces cod.
j5 Cod. diperditi — Cod. recentiores — Cod. Patauinus.^Une indication d'époque
dans le Philogelos [G. Wessely]. Nous avons sous le nom de Philogelos un
recueil d'anecdotes et de bouffonneries, que les derniers éditeurs Boissonade
et Eberhard ont portées au nombre de 263 (264) avec l'aide des mss. Mais ce
nombre n'est pas exact, vu que beaucoup sont racontées deux fois, ou ne
2Q sont que des variantes l'une de l'autre, et que quelques-unes sont attribuées
tantôt à un personnage, tantôt à un autre. De là la conclusion que ce recueil
est formé de la réunion de deux recueils. Il est très important pour nous à
bien des égards, et comme document relatif aux moeurs antiques. Il contient
des fragments de différents siècles, qui, d'après certains indices, notamment
25 l'habitude que l'auteur a de compter par myriades, habitude qui n'a régné
dans le commerce et dans les échanges qu'à une époque déterminée, auraient
été réunis en volume au iv^ ou v s. ^^ Vol. 150 (1904/5). Bibliotheca patrum
latinorum Britannica XII [H. Schenkl]. Dernière partie du tome III termi-
nant ce travail, et consacrée aux petites bibliothèques publiques et privées
3Q et à la Bibl. du Corpus Christi à Cambridge. L'analyse de cette suite de
noms (480 n»**) étant impossible, nous y renvoyons le lecteur. Z.
Wiener Studien. 27» année (1905). l'^ livr. Les études sur les champs de
bataille de la Grèce [J. KromayerJ. Les fouilles sur le champ de bataille de
Chéronée et la découverte du tombeau des Macédoniens par Sotiriadès,
35 rendent nécessaire un examen nouveau de l'endroit exact de la bataille.
D'autre part des travaux récents, de Lammert en particulier, appellent des
objections et enfin des recherches reprises par K. sur le champ de bataille
de Mantinée (362 av. J.-C.) ont modifié en un point important ses conclu-
sions antérieures : aussi dans cet art. de 34 p.K. reprend-il ses études sur les
/j„ champs de bataille de Mantinée, Chéronée, Sellasie, laissant de côté la
seconde bataille de Mantinée ; plans insérés dans le texte. 1 Contributions
à la critique du texte du de ofliciis de Cicéron [R. MoUv^reide]. Le de off. est
de tous les écrits de Cic, un de ceux qui ont été le plus goûtés et le plus lus,
aussi en avons-nous un grand nombre de mss. et le texte qui nous a été
.g transmis est-il en général bon. M. a coUationué un certain nombre de mss,
entre autres un ms. jusqu'ici ignoré de la bibl. de Saint-Dié, qu'il désigne
par la lettre S, et qui paraît appartenir au groupe bAP et très rapproché de
A, il en donne qq. variantes pour le chap. I ; il passe ensuite à l'examen
de 8 passages du liv. I, 5 du II», 10 du III» où par l'emploi méthodique des
-„ procédés critiques il découvre mainte erreur de texte et propose des cor-
rections, t Etudes leiicologiques et bibliques sur Tertullien [A. Engel-
brecht]. 1. L'adj. bestiuus (uestiuus) ; 2. Ganicola (canidula) = xuvtx<5ç ; 3.
Adonerare ; 4. Viritas (ueritas) = uirililas ; 5. Subsurio ; 6. Decerpere =
WIENER STUDIEN. 145
punire ; 7. Sonitus = significatio. — Daniel 7, 3-14 dans la trad. latine de
TertuUien et d'autres auteurs (Cyprien, Lactance, Firmicus Maternas,
Lucifer Calatiranus, Hilaire de Poitiers, Augustin, Euagrius, la Vulgate),
comparaison de ces trad. entre elles et avec le texte de Théodotion et des
Septante. Variantes au texte de TertuUien : stemma des traductions. % 5
Remarques de tout genre sur le Pseudo-Acron [J. M. Stowasser]. On peut
après Keller avoir des doutes sur le texte du Pseudo-Acron, S. dans cet art.
de 18 p. suivi d'une liste des passages important^^ au point de vue de la lexi-
cologie, donne les marginalia de son exemplaire, afin de faciliter aux
autres les études du texte. Cet auteur vaut mieux que sa réputation, il lo
puisait à de bonnes sources. % Un fragment méconnu de Cic. Pro. Q. Gallio
[I. Hilberg]. Ce fragm. intéressant se trouve dans saint Jérôme, Lettre à
Népotien (Ep. 52 c. 8 = XXII sq Migne). ^ Les convivia poetarum ac philo-
sophorum mentionnés dans la Galliana oratio de Gicéron et leur auteur [E-
Hauler]. Hilberg a montré que ce fragment intéressant appartenait sûre- i5
ment à la Galliana or. et en a établi le texte d'après les meilleurs mss. H.
étudie à nouveau ces fragments, il montre qu'il s'agit ici de mimes de
Publilius Syrus. ^ L'emploi de l'apostrophe dans les poètes épiques latins
fj. Endt]. Les poètes épiques latins se servent de l'apostrophe bien plus
souvent qu'Homère, ils en généralisent l'emploi; très souvent chez eux 20
elle n'est qu'un moyen d'attirer l'attention sur un sujet ou de mettre
quelque variété dans le récit. En bien des endroits on sent le procédé. ^
Etudes gréco-latines [F. Stolzj. 1. Encore un mot sur àllo-KpocoLlloz. N'ac-
cepte pas l'explication de Bréal (Mém. Soc ling. XIII, 106) qui traduit ce
mot par « Celui qui dit une cliose à l'un, autre chose à l'autre (a>.>o upbç 25
aXXov) qui dit blanc ou noir à volonté » et maintient sa dérivation de o;
aXXoTE Tcpoç aXXov 'ép'/_Exa.ï, qui a donné d'abord àXXoxsTtp^craXXoç puis àXXoTtpo-
o-aXXo; par suite des nécessités de la versification homérique; 2. Nûntiô,
nôntiô etc., maintient ses conclusions contre Ahlberg <Eranos V. 156-163.
R. d. R., 29, 240, 19>. ^ Mélanges. Sur Horace Sat. 1. 1, 105 [H. Schickinger]. 30
Explique ce vers et montre par quelles transformations la lectio genuina a dû
passer, avant d'arriver à la leçon de la vulgate qui au premier abord ne se
comprend pas. % Sur l'inscr. d'Aïn Wassel [N. Vulic]. Complète et rectifie
en plusieurs points le commentaire excellent que Schulten a donné de
cette importante inscr. (Hermès XXIX, p. 204). If Bvrca, caia [J. M. Sto- 35
wasser]. Explication de la glose de Virgile C. G. L. IV ; 434, 26 clauca,
burca ; 432, 15. burca, clauaca. A l'origine, la glose était «. claua, ca(ia)
burca > ; elle s'est transformée, parce qu'on a pris ia, reste d'un troisième
synonyme, pour id (id est) en « clauaca burca ». Burca est un mot très
latin formé de bura, buris. La glose se rapporte à Virgile X, 318. ^ Remar- 40
ques sur le Codex Parisinus Latinus 7985 [J. Endt]. Remarques s^ur ce cod.
désigné par la lettre ç par Keller, Pseudacronis Scholia in Horatium vetus-
tiora I, p. VII, et qui est du xv^ s. % Sur Fronton, p. 153, 3 (Naber) [E. Hau-
ler]. Au 1. de la glose Mire, lire : Mi!>ti. ^*i 2^ livr. sur ir. xoû Atxaioyévoui;
xXripoy d'Isée [A. LedlJ. Ce discours traite un point de droit très clair, mais 4R
il contient des contradictions dans l'exposition des degrés de parenté des
personnages mis en cause, qui proviennent en partie de l'altération du
texte, qu'on a tenté de résoudre de bien des manières. L. se propose d'ex-
poser brièvement et clairement, les diflicultés, d'examiner les solutions
données et d'en donner une acceptable, t Isocrate et la Socratique [H, 50
Gomperz]. Faut-il compter Socrate parmi les maîtres d'Isocrate (le"" art.,
45 p.). If Sur la formation des mots composés en grec [F. Stolz]. Supplé-
ment à un art. sur le même sujet paru dans Wien. St. XXVI, p. 169 sqq.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 10
446 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
<cf. R. d. R. 29, 118, 24 sqq.>. A propos des composés d'àYs-, |ieve-, etc.,
reconnaît avec Bruguiann que la première partie du compose est une
forme de l'impératif; ex. : àpxé-xaxoç. ^ La métrique vulgaire dans Lucilius
[M. Stowasser]. Lucilius n'a été qu'un dilettante, millionnaire admirable-
5 ment doué, qui prenait la plume à ses aises pour développer ses idées sur
les questions brûlantes à Tordre du jour. Sa langue est vulgaire, elle ne
recule ni devant les solécismes, ni devant les expressions ordurières, et sa
versification est loin d'être châtiée. Elle prend toutes les libertés, et cepen-
dant il tient compte de la prononciation vulgaire, visible par exemple
10 dans les infinitifs en uiri. Étude sur sa métrique. ^ Éludes lexicogra-
phiques sur Biicheler, Uarmina epigraphica [J. M. StowasserJ. 2» art. <cf.
R. d. R. 28, 110, 53>. Etudes de mots disposes par ordre alphabétique. ^ Le
De Glemeniia de Sénèque et le fragment de l'évêque llildebert [M. Adler].
Des trois livres que comprenait le De Clementia nous n'avons que le !«■' et
»t> la moitié du 2«. Nous ne pouvons pas reconstituer la 2^ moitié et le 3* livre
d'après le fragment contenu dans une lettre que l'évêque Hildebert écrivait
à la comtesse Adèle, femme du comte palatin Stephanus Blesensis, parce
que presque tous les passages que ce fragment cite, sont pris dans la
partie du De Clementia que nous avons. \ Sur l'histoire de la Legio XlUI
20 gemina [R. GoldflngerJ. Au commencement de 68, cette légion, sur l'ordre
de Néron, quitta la Bretagne ; au printemps de 69, elle revint en Italie de
Pannonie, où elle avait été cantonnée, à Garnuntum, pour défendre l'empe-
reur Othon ; elle prit part à la bataille de Bedriac, fut renvoj'ee ensuite en
Bretagne, qu'elle quitta définitivement en 70 pour aller en Germanie, d'où
26 elle alla de 147 à 150 servir en Mauritanie : c'est ce qu'on peut conclure
d'un fgment d'inscr. trouvé à Caesarea sur la côte de la Mauretania Gaesa-
riensis. ^ Sur l'indicatif dans les propositions principales de périodes condi-
tionnelles irréelles [R. Wimmerer]. En réponse à l'étude de H. Blase,
Studien und Kritiken zur laieiu. Syntax I. Art. de 39 p. ^ Mélanges sur de
30 nouveaux fragments d'un psaume gnostique sur la descente du Ghrist aux
enfers [A. Swoboda]. Publié par Greufell-Hunt, Fayûm towns and their
papyri, p. 82-87, il doit être du 2« s.; il est en dimètres anapestiques. Com-
paraison avec un fragment inédit d'Heidelberg et avec le psaume des
Naasséniens dans Hippolyte, Refntatio V, 10, dont S. donne le texte. Ana-
36 lyse. t "Ayioç KûpiUoç |J. Weiss]. Procope deCésarée, De aedificiis, IV, 7,
mentionne une «ppoûpiov Kvplïlov àfiov èutovujtov. Ge fortin était près d'Axio-
polis. On voit d'autre part dans le Martyrologium Hieronymianum que
c'est à Axiopolis que Cyrille souffrit le martyre. Ainsi s'explique le nom
donne au fortin, 'i Encore une fois caia fJ. M. Stowasser]. Ce mot <cf.
40 supra, 145, 35> est emprunté au grec xaîov. ^ Le beau-père de Visellius (sur
Horace Sat. I, 1, 105) cf. supra, 145, 30> [Hilberg]. La conjecture de Schic-
kinger est bien aventureuse. H. explique à son tour les mots « socerumque
"Viselli ». \ Sur Fronton, p. 152, 14 et 28 (Naber) (Kd. HaulerJ. Au lieu de
« sincerum », il faut lire dans la glose « sincerem », ace. de sinceris, cité
45 comme nom. par Varron (Isldor. De nat. rer. 5) et autres, A. S.
Zeitschrift fur die ôsterreichischen Gymnasien, 1905. 1'* livr. A. G.
ROOS, Prolegomena ad Arriani Aiiabaseos et Indicae edilionem criticam
[KalinkaJ. D'une importance capitale pour la critique du texte d'Arrien, qui
repose désormais sur le Parisinus 1753 opposé aux mss. lacuno.si. Texte du
so livre I donné en spécimen. % M. v. Sghanz, Beitràge zur hislorischen Synlax
der griechischen Sprache. — Dorinaa BrOWn, A sludy of tlie cast-con sir action
of words of time. — Basil L. GiLDBRSLBBVU, Problems in greek Syntax [Id.].
Éloge, analyse et critique de ces travaux de Kemmer, Helbing, Browu et
ZEITSCHRIFT FUR DIE ÔSTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 147
Gildersleeve, tous relatifs à la psychologie ou à l'histoire de la syntaxe
grecque, f Adolphe Hbmmb, Das latein. Sprachmaterial im Worischatze der
deulxchen, fidnzosischen und englisi'.hen Sprache [Golling]. Utile ; réserves sur
qqs. poiuts. ^ Paul Gauckler, La Mosaïque antique (musivuin opus) [Jiilhner].
Très soigné, d'une érudition aussi sûre qu'étendue. ^ J. Kabrst, Die antike 5
Idée der Ôkumene in ihrer politischen und knlturellen Bedeulung [Bauer]. Con-
testable, flf 2" livr. Wilhelm Nestlé, Euripides, der Dichter der griech.
.4 u/'/c/aiitnj [VleklerJ. Apologie enthousiaste et méritoire; réserves et dis-
cussion. \ Ad. MuLLER, Àsthelischer Kommentar zu den Tragôdien des Sophocles
[Siess]. Analyse élogieuse de cet ouvrage, qui s'adresse aussi bien au grand 10
public qu'aux étudiants. ^ A. E. Housman, M. Manilii Aslronomicon liber
primus [Prinz]. Édition intéressante, avec corrections pour les livres 2, 3
et 4 ; introduction développée en anglais. Réserves sur la méthode critique
de H. et discussion détaillée de nombreux passages. ^ Giuseppe Cevolani,
Sul pertodo ipoltlico latino ossewazinni critiche [J. Golling]. Contribution utile; 15
conclusions justes pour la plupart. 1[1| 3<^ livr. Fr. H. M. Blaydes, Spiciiegium
tragicum, observaliones criticis in tragicos poêlas Ç'aecos continens; — Spiciiegium
Sophoclrum, conimnilarium perpetuum in septem Sophoclis fabulas continens. —
Martin Wohlrab, Àslhetische Erklàrung Sophokleischer Dramen. — Karl
JOSEPHY, Elektra von Sophokles. — Joh. VlNTSGHGER, Beilràge zur Wiirdigung 20
des Sophokleischen Trauerspieles « Die Trachiniertnnen ». — J. J. Oeri, Die
Sophokleische Responsion [S. Mekler]. Les deux premiers ouvrages trop touf-
fus et d'un maigre profit, celui de W. savant et susceptible d'être utile, la
traduction de J. discutable, le mémoire de V, négligeable, celui de O.
contestable. ^ A. J. Amatucgi, M. Acci Plauli Amphilruo [R. Kauer]. 25
Médiocre ; apparat insuffisant et qui manque de base solide. ^ A. Zingerle,
T. Livi a. u. c. lib. VIi, IV ; lib. XLIV [A. M. A. Schmidt]. Très bonne édition
savante ; fascicule digne des précédents ; collation nouvelle des mss. ^ H.
NOHL, Ciceros Rede fiir den Dichter Archias. — T. SCHIGHE, M, Tulli Ciceronis
Laelius de Amicitia. — H. NOHL, Ciceros Rede ûber den Oberbefehl des Pompe- 30
jus [A. Kornitzer]. Reéditions s;ins changements notoires. Texte sûr, notes
savantes et utiles pour les écoliers. '\% 4* livr. Paul Foucart, Le culte de
Dionysos en Attique [St. Schneider]. Il était originaire d'Egypte. Éloge, ana-
lyse et discussion approfondie de plusieurs points. ^ F. Bucherek,
Anthologie aus den griech. Lyrikern [H. Jurenkaj. Bonne, texte et commen- 35
taire- Les découvertes récentes ont été mises à profit. If J. Mesk, Der Pana-
thtnaikos des Isokrates [E. Kalinkaj. Étude minutieuse et attentive sur la fin
de ce discours. ^ Karl Mras, Lucian. Der Traum oder Lucians Lebensgang und
Ikaromenipp oder die Himmelsreise [H. Schickinger]. Éloge du texte, du com-
mentaire et de l'introduction. Qqs remarques. ^ M. Schmidt, AUphilologische 40
Bcitràge, l: Horaz-Studien[F. HannaJ. Spirituel et suggestif. ^ Otto Keller,
Pseudacronis scholia in Horatium velustiora, II [J. M. Stowasser]. Beaucoup
de soin; très utile; nombreuses observations sur plusieurs passages, f P.
Rasi, DelV arte metrica di Magno Felice Ennodio, Il [A. Huemer]. Ce second
travail sur les mètres héroïques et lyriques d'Ennodius mérite le même 46
accueil que le premier. If F. Thûmbn, M. Tulli Ciceronis oraiio pro P. Cornelio
Sttlla [A. Kornitzer]. Très bonne éd. classique. ^^ 5^ uvr. Edra. Langb^
Xenuphon, sein Letien, seine G'istesarl und seine Werkn lE. Kalinka]. Bon; dis-
cussion de qqs points, et critiques .ie détail, f Eng. Drekup, Aeschinis quae
feruvtur epistolae [Slameozka]. Texte fonde sur une nouvelle collation et un 50
classement méthodique des niss. : la valeur de H a été particulièrement
mise en lumièrf. ^ J. Brix — M. Niemeyer, Ansg^^w. Komôditn des T. Macciui
Plautus : Miles gloriosm [R. KauerJ. Éloge de cette éd. classique, savamment
148 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
remaniée. ^ K. Kappes-M. FigkelsGherbr, Virgils Aeneide (1-3) ; Th. Ladb-
WIG, C. SCHAPER, Paul DeutiCKE, Vergils Gedichte, Aeneis 7-12 [A. Primozic].
Bonnes éd. classiques, mises au courant des travaux les plus récents, mais
avec discrétion. ^ F. WbihriCH, Sancti Aurelii Augustini de consensu euange-
6 listarum libri quattuoi- [A. HuemerJ. Beaucoup de sagacité et de savoir; a pu
coUatiouuer pour cet ouvrage, qui serait de la fin de 399, le Lugdunensis
408 (478), LUS. du Vl» s. ^ J. UbnSB, Griech.-rom. Allertumskunde [J. OehlerJ.
Utile et assez complet, à part qqs lacunes ; très recommandable aux maîtres
comme aux élèves, n 3* nvr, Chr. Habder, llomer [G. VogriuzJ. Excellent
10 guide pour lire l'Iliade et l'Odyssée, aussi bien dans le texte que dans une
trad. ; index commode. ^ A. Th. Christ, Platons Apologie, des Sokrates und
Kriton [J. Kohm]- 3« éd., sans changements notables. Qqs réserves, f F. X.
BURGBR, Minucius Félix und Seneca [K. PriDz]. Complète et rectilie les travaux
antérieurs sur les relations de ces deux auteurs, f G. Barbagallo, La fine
16 délia Grecia aniica [A. Bauer]. Intéressant, mais parfois arbitraire et contes-
table. If Th. MOMMSBN, Redtn und Aufsàtze [S. Frankfurter]. Recueil d'un haut
intérêt pour l'historien et le philologue. tH '7" livr. Gh. Hbnnings, Homevs
Odyssée [A. Engelbrechl]. Commentaire critique d'un haut savoir, et tout
à fait recommandable. ^ J. Holub, Sophoclis Antigone [H. Siess]. Texte
80 exclusivement fondé sur le Laurentianus XXXII, 9; qqs conjectures mal-
heureuses, commentaire parfois contestable. ^ A. v. Bambbrg, Plalo Lâches,
Euthyphron [J. Kohn]. Bien appropriée aux classes : observations sur qqs
points. \ Th. PlûSZ, Das Jambenbuch des Horaz im Lichte der eigenen und
unserer Zeit [ Jos. PaoluJ. Analyse détaillée. \ P. RaSi, Saggio di alcune partico-
26 larità nei versi eroici e lirici di S. Ennodio [A. Huemer]. Conclusion d'un
travail qui mérite la reconnaissance de tous les métriciens ; discussion de
plusieurs détails. % Fr. Righter-A. Eberhard, Ciceros Reden fur M. Mar-
cellvs, fur Q. Ligarius und fur den Kônig Deiolarus [A. Kornitzer]. Éd. très
recommandable ; liste des principales modifications apportées au texte. ^
30 H. LuckenbaCH, Olympia und Delphi \i. Oehler]. Excellent et très utile,
planches et texte. ^ Ad. Bauer, Lehrbuch der Geschichte des Altertums [A.
KornilzerJ. D'un savant intérêt ; qqs lacunes. ^^ 8» et 9» livr. Le problème
des sources historiques de l'Octavia. I [Fr. Ladek]. Examen des opinions
antérieures ; étude des divers passages de Tacite qui auraient servi de
36 sources à l'auteur de l'Octavie: rien ne prouve que ce dernier les ait connus
ou utilisés (à suivre). II Eng. Drerup, Homer [A. Engelbrecht]. Analyse élo-
gieuse ; doit avoir sa place dans toute bibliothèque scolaire. % J. Holub,
Sophoclis Œdipus Rex [H. Siess]. Mêmes défauts que dans son éd. de l' Anti-
gone ; il n'y a pas de commentaire, t Fr. Marx, C. Lucilii carminum reli-
ai qniae, I fj. M. Siowasser]. Éloge et plan détaillé de ce premier volume, qui
inaugure vraiment l'interprétation de I.ucilius. ^ Aug. Audollent, DefLxio-
num tabellae, quotquot innotuerunl tam in graccis Orienlis quarn in totius Occi-
dentis parlibut {praeler Atticas in C. I. A. éditas). [R. Miinslerberger]. Analyse
développée de cet ouvrage considérable, qui atteste un travail des plus
4t' méritoires, f G. HOWE, Fasti sacerdotum p. r. publicorum aelatis imperaloriae
[Ed. Groag]. Savante et utile contribution ; qqs erreurs ou omissions. ^ A.
FURTWÀNGLKR-H. L. UlricHS , Denkmuler griech. und rom. !^kulplur |J.
Oehlerj. 2« éd. améliorée : tout à fait recommandable. \ U. Lboni-G. Sta-
DBRiNi, Suif Appi'i antica[F. X. LehnerJ. Savant et agréable: analyse, plan et
50 remarques. %% 10^ livr. Le problème des sources historiques de l'Octavia, II
[Fr. Ladek]. Pour la fin d'Agrippiue et ses dernières paroles dans l'Octavie,
on ne peut trouver aucun historien dont le poète se serait inspiré (à
suivre). 1 Otto KÔRNBR, Wesen und Weri des homerischen Heilkunde \A. Engel-
LISTY FILOLOGICKÉ. 149
brecht]. D'un vif intérêt; la médecine vient ici an secours des humanistes.
if Raph. KûHNER, Xenophona Memorabilien [E. SeweraJ. 6» éd. encore amen-
dée par Rud. K.; examen de qqs points de détail. \ L. Jagobi-P. Woltze-
E. SCHULZE, Die Saalburg [J. Oebler]. Publication de valeur ; peut rendre
de grands services. % Berichl des Vereins Camunlnm, 1902 [A. GaheisJ. Ana- 8
lyse élogieuse de ce fascicule. ^ B. Wolff-Begkh, Kaiser Tilus nnd dev
jûdische Krieg [E. Groagj. Simple bypolhèse ; absence de méthode et de
critique. tH H^ livr. Le problème des sources historiques de l'Octavia, III
[Fr. Ladek]. En aucun passage, il n'est vraisemblable de supposer que le
poète ait été tributaire d'une source historique quelconque, puisque lui- io
même a été contemporain des faits qu'il raconte. % W. Christ, Geschichle
der griech. Literalur bis auf die Zeit Juslinians [E. Kalinka]. 4' éd., revue
avec soin, de cet excellent ouvrage ; un appendice archéologique a été
ajouté, et le nombre des portraits augmenté. H M. Schanz, Geschichte der
rôm. LileraUir bis zum Gesetsgebungswerk des Kaisers luslinian, III : Die Zeit 15
von Hadrian 117 bis auf Constantin '5%i [Id.]. 2* éd., avec index précieux, et
nombreuse.s additions ou améliorations de cette histoire aussi solide que
complète. \ Fr. Marx, C. Lucili carminum reliquine, II [J. M. Slowasser].
Grand éloge de ce commentaire, qui marque un progrès décisif sur les éd.
antérieures, et fera pour longtemps autorité, f T. Frank, Attraction of mood 20
in early latin [J. Golling]. Recherches exactes et savantes sur rattraciion
modale jusqu'à Lucrèce ; on souhaite que l'auteur les poursuive dans la
période classique. % C. Meissner-G. Stegmann, Hilfsbuch fUr den latein.
Unterricht der oberen Klassen [J. Fritsch]. Refonte utile et méritoire de la
Synonymique et de la Phraséologie de M., excellents opuscules améliorés 5>5
et transformés. ^% 12» livr. Otto ImmiSGH, Die innere Enlwicklung der griech.
bpos. [E. Kalinka]. Original; de l'intérêt. ^ M. v. Sghanz, Beitràge zur hislo-
rischen iSyntax der griech. Sprache, 17 : K. SCHODORF, Beitràge iur genaueren
Kenntnis der atlischen Gerichtssprache aus den zehn Rednern [Id.]. Recherches
savantes et méritoires ; il serait souhaitable de les voir compléter par 30
l'étude des inscr. et des papyrus. If E. ASSMa.nN, Dos Floss der Odyssée, sein
Bau iind sein phoinikischer Ursprung [M.]. Des vues très justes ; certaines
conclusions aventureuses et notamment des étymologies fantastiques. ^
A. R.AINFURT, Zur Quellenkritik von Galens Protreptikos [Binder]. Précis et
bien informé ; discussion de qqs points. If Th. Zielinski, Dus Klauselgesetz 35
in Ciceros Reden [A. Korniizer]. Plan, analyse et résultats détaillés de ce
travail considérable. If Otto GûthliiNQ, Vergils Aeneide [F. Kunz]. Sonne éd.
classique; texte seul, t Mich. Psighari, Index raisonné de la mythologie
d'Horace [J. Goliing]. Agréable, mais le but n'en est pas clair ; analyse et
observations. A. G. D. 40
BOHÈME
Rédacteur général : Joseph Kr.\l.
Listy lilologické, XXXII, 1903. Articles de fond |L. Brtnick^]. Le forum
romanum et la voie sacrée (4 pi.). Rapport sur les fouilles récentes :
1. Comitium. 2. Basilica Aemilia. 3. Partie ouest du forum. 4. Lacus Juturnae
et ses alentours. 5. Teraplum Augusti. — S. Maria Antiqua. 6. Le milieu et BO
la partie orientale du fornm. 7. Templum Veslae, Atrium Vestae. 8. Regia-
9. Sacra via. If [O. JiràniJ : Observations critiques sur un certain nombre
d'odes d'Horace. L'ode I. 20 est, d'après l'auteur, une réponse d'Horace
150 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
à l'avertissement que lui a fait Mécène de venir le voir. Si Mécène s'est
invité lui-même cliez Horace, il ne peut en vouloir au poète, alors proba-
blement gêné, de ne lui offrir que du vin ordinaire, qui, toutefois, devait
lui être agréable, vu la circonstance mentionnée v. 2 sqq. Il n'est donc pas
5 vraisemblable qu'une strophe ait disparu au commencement de l'ode,
comme le prétend Lucien MùUer. De même, l'opinion de A. Kiessling est
combattue, lequel attribue ce poème à un imitateur d'Horace du temps de
Domitien ; les preuves avancées par Kiessling pour corroborer son hypo-
thèse sont tour à tour examinées et rejetées. — Ode III. 1, 33-40. L. Millier
10 exclut ces vers, J. les admet. Ils ne sont pas une répétition pure et simple
de l'idée déjà exprimée par les vers 17-21, car là, il était question du pécheur
qui cherche en vain à fuir la crainte de la mort par des jouissances raffinées,
tandis qu'ici, le poète soutient que le riche, malgré son bien et son palais bâti
sur la mer, n'en est pas moins sujet à la peur et aux soucis. L'exagération
15 au V. 33 ne se trouve pas dépourvue de goût, la suite des mots : redemp-
tor — dominusque est de mise, en laut que nous expliquons le passage
ainsi : le maître ne cesse d'inviter les entrepreneurs de la construction à
se dépêcher. Au v. 37 le poète passe à une autre image : il se représente
l'homme riche en navigateur sur la mer et, ensuite, en cavalier. L'idée
20 comprise dans les deux strophes est donc celle-ci : rien ne sauvera le riche
de la peur ni des soucis ; il en est accompagné dans son nouveau domicile,
ils ne le lâchent pas sur la mer, et il ne les fuira même pas sur son fougueux
cheval. L'athétèse de L. Millier rend brusque la transition de la 3' à la
4e strophe et dolentem devient inexplicable. La strophe 10 rappelant, quant
25 à l'idée, l'ode IL 16, 21-24, il n'en résulte pas qu'il faille, à la suite de
Kiessling, exclure ces vers, car Horace a répété même ailleurs des réflexions
d'ordre général, (comparer p. e. II, 3, 25 avec III. 1, 14 ou bien I. 12, 15 avec
III. 4, 45 et II. I, 37 avec III. 3, 68). Dans la 5« et la 6* strophes de l'ode II, 16
le poète voulait dire : Pourquoi fuyons-nous aux pays étrangers, les soucis
30 nous poursuivant même jusque-là. Mais par la suppression de la 6* strophe
les questions à la 5° strophe se trouveraient sans réponse et la transition à
la 7e strophe serait trop brusque. — La strophe III. 3, 21-24 n'aurait été
ajoutée, d'après Millier, par Horace que plus tard aux autres strophes, ce
qui est inadmissible. Le mot c«stus, qui a frappé Millier, est employé,
35 comme Acron l'avait déjà fait observer, expressément pour contraster avec
le mot incestus qui précède. Il faut maintenir les vers III. 4, 69-72 et III.
27, 41-44. Quant au v. IV. 5, 25-28 que, jusqu'à présent, Millier était le seul
à exclure, l'auteur est d'avis qu'ils ne contrastent nullement avec la dispo-
sition du poème, Horace n'y parlant point de dieux romains futurs ou même
40 contemporains, ce qui, il est vrai, ne serait point de mise dans une ode où
Auguste est glorifié comme arbitre de la paix. Il s'agit de ceci : Le poète
et, avec lui, toute la nation désirent le retour d'Auguste, ce qui n'est que
juste ; car à lui incombe le mérite de ce que la sûreté et le bien-être régnent
dans l'empire (v. 17-20) et que la vie de famille s'est relevée et purifiée
w (v. 21-24) ; non seulement la paix à l'intérieur est assurée, il n'est pas non
plus nécessaire de craindre l'ennemi extérieur, Parihes, Scythes, Germains
et Ibères (v. 25-28). Donc le poète mentioime les nations hostiles qu'Auguste
a soumises. — MûUer donne la strophe IV. 6, 21-24 comme l'exemple le
plus évident d'interpolation; il n'a pas bien saisi l'idée qui s'y trouve
50 exprimée. Gomme il résulte des strophes précédentes, le poète entenlait
dire que, si Achille était r«sté vivant, aucun Tiôyen n'eût échappé à la
mort; |)artant, Ënée n'aurait pas pu fonder le nouvel empire. CVst celte
m^auvaise chance qu'Apollon et Vénus avaient détournée d'Éuée et de ses
LISTY FILOLOGICKÉ. 151
compagnons. — Enfin J. soutient contre L. Millier l'authenticité des vers
Od.IV. 11, 5-8, faisant surtout valoir la circonstance que le lierre convient à
Phyllis étant consacré à Bacchus, et faisant observer qu'on employait alors
les infinitifs en -ier communément avec les infinitifs en -i. ^ [G. Millier].
Le féminisme au v« et au iv« s. av. J.-C. Les opinions d'Euripide, d'Aris- 5
tophane, de Platon. d'Aristote et de Xénophon sur les femmes sont passées
en revue. ^ [O. Jirâni]. Achilles ou Achilles Aristarchi (Remarques sur les
tragédies d'Emiius). Les fragments de la tragécjie « Achilles » par Enuius
se rattachent à l'action du ch. IX de l'Iliade, ceux de la tragédie « Achilles
Aristarchi » rappellent ce qui se passe au ch. I. Il n'en résulte pas cependant lo
que tous ces fragments ne puissent pas appartenir à une seule et même
tragédie. Dans la pièce Hectoris lutra, Ennius déjà a résumé la matière des
ch. XI-XXIV de Tllia le, mais il ne faut pas en induire qu'il ait employé
toute une tragédie à développer l'épisode du ch. IX, épisode important, il
est vrai, mais où presque rien ne se passe comme action dramatique. Les 15
Romains étaient pourtant spectateurs passionnés des drames débordant
de matière, même si l'unité de l'action souffrait de la bizarrerie des faits. Il
paraît donc beaucoup plus rationnel de n'admettre qu'une seule tragédie
d'Ennius, laquelle aurait reproduit l'Iliade depuis le commencement du
poème jusqu'à l'essai, qui n'a pas abouti, de réconcilier Achille. La tragédie 20
s'appelait originairement tout simplement « Achilles ». Si, toutefois. Plante
a déjà, dans le prologue de Poenulus, cité cette tragédie comme « Achilles
Aristarchi >•, c'est qu'il ne voulait pas nommer expressément le poète latin.
Ce fut une espèce de pseudonymat bien compris par le public qui se souve-
nait encore très bien de la tragédie d'Ennius. De même, dans le prologue de 25
Rudens v. 86, par les mots Alcumena Euripidi Plaute fait allusion non à la
pièce originale grecque, mais à la rédaction latine, qui, vraisemblablement,
était aussi due à Ennius. ^ [Th. Hrub^]. Les Origines de Gaton. Le titre
est à peine de Gaton lui-même. Népos dit que Gaton se mit à écrire les
Origines dans un âge bien avancé, et Gicéron confirme deux fois (Gato maior 30
38, Brutus 39) que Gaton rédigeait le livre 7 avant sa mort. Il semble donc
que Gaton, surpris par la mort, n'a pas publié lui-même son livre et que,
partant, il ne lui a pas donné de titre. L'éditeur de l'ouvrage est inconnu.
Il a choisi le titre d'Origines non seulement à cause des trois premiers livres,
mais aussi parce que même dans les autres G. parlait des origines de dif- 35
férentes cités et des mœurs de leurs habitants (IV. fr. 78, 81; V. 93, 94, 102,
103 ; VIL 110, 113). Il n'est pas vraisemblable que Gaton ait omis de racon-
ter l'histoire romaine à partir du commencement de la République jusqu'à
la première guerre punique. G'est dans les livres II et III que l'histoire de
ce laps de temps se trouvait relatée, Gaton y racontait aussi les origines 40
des cités avec lesquelles les Romains s'étaient trouvés aux prises, mais
avec de si grands développements que l'histoire romaine en a souffert.
Dans la plupart des cas il s'agit des cités et des nations avec lesquelles les
Romains combattaient à l'époque qui va de l'expulsion des rois aux guerres
puniques. Si, çà et là, une nation est mentionnée avec laquelle les Romains 45
sont entrés en contact seulement après la première guerre punique, cette
mention peut n'être qu'occasionnelle. Galon a effectivement décrit les ori-
gines de la République romaine, comme il résulte du frag. II. 36, qu'il faut
rattacher au récit de l'invasion des Gaulois en Italie en le contrôlant par
Denys d'Haiicarnasse XIII, 14. Les fgments IL 58, 64, 65, 68 font voir en 60
outre que, dans le livre II, il s'agissait des Romains et de leurs guerres. De
même, le fait que les anciens appellent l'ouvrage de Gaton annales démontre
que Gaton racontait l'histoire romaine par ordre chronologique. H [E. Pe-
152 ' 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
routkaj. La Crète préhistorique (2 pi.) C. r. des nouvelles découvertes
archéologiques en Crète, surtout à Knossos, à Phaistos et à Hagia Triada.
Résumé des résultats de ces découvertes : La civilisation Cretoise est plus
ancienne et plus développée que celle de M.ycèiie. La culture mycénienne
5 marque l'afflux d'hommes nouveaux et l'arrivée de temps plus troublés,
tandis que la culture Cretoise était celle d'un peuple qui avait pu, pendant
des siècles entiers, jouir de la paix. Les dépositaires de la culture Cretoise
avaient été très probablement les Kares, nation d'origine, paraît-il, ary-
enne; la civilisation mycénienne est déjà grecque. % [F. VanëkJ. Quand
10 et par qui fut composé le poème intitulé Aetna. De 65 à 79 après J.-G. mais
il est impossible d'en indiquer l'auteur. If [J. HrûsaJ. Le Prologue de THeau-
tontimorumenos de Téreuce. Les vers du prologue se suivaient ainsi : 1-3,
11-34, 10, 4-9, 35-52. C'est dans les vers 1-3 que le poète a enveloppé le plan
du prologue entier; il dit qu'il va d'abord expliquer pourquoi le prologue
iî> est débité cette fois par un vieillard, ensuite il dira ce qui d'ordinaire
se trouve contenu dans un prologue. Ceci admis, il faut mettre après le
vers 3, les vers 11-34, car c'est là que nous apprenons que le poète fait
expressément parler un vieillard, toujours plus éloquent qu'un jeune
homme, pour qu'il le défende contre certains reproches. La transition à la
20 partie suivante est formée par le vers 10 qui rappelle le vers 3 du plan :
deinde quod veni eloquar. Après le v. 10 il est de toute nécessité de placer
les V. 4-9, la pièce qu'on va jouer ce jour-là s'y trouvant indiquée, etc. A
cela se rattache tout naturellement le reste (les v. 35-52) où l'on invite le
public à écouter la pièce avec recueillement et à ne pas trop embarrasser
26 l'arrangeur. Avec le v. 4 le poète voulait dire : De la comédie grecque, j'en
ai fait une latine ; j'ai été le premier à le faire, j'ai traduit l'original en
entier, sans avoir rien omis. Au v. 6, H. accepte la lecture : « duplex quae
ex argumento facta est simplici », et l'explique ainsi : L'action est très
simple, mais se fait de deux intrigues, c.-à-d. des deux liaisons de Glinius
30 avec Antiphile et de Clitiphon avec Bacchis. %% Comptes-rendus. Ch. Huel-
SKN, Das Forum Romanum, seine Geschichte u. seine Denkmdler . Recommandé
à toutes les bildiothèques de gymnases [L. BrtnickyJ. t Eug. Petersbn,
Comilium. Hoslra. Grab des Romulus. Très intéressant [L. Brluick;^]. ^ Ennia-
nae pocsis reliquiae iteratis curis rec. J. Vahlkn. Le plus remarquable ouvrage
ï5 sur Ennius et qui servira de base à toutes les études encore à faire [O.
Jiràui]. \ Q. Ennio,'] frammenli degli Annali, éd. e illustr. da L. ValmaGQI.
Très recommandé [O. Jiràni]. f Q. Hovatius Flaccus Oden und Epoden erkl.
von Luc. MûLLER. Le commentaire est bon, plein d'excellentes observa-
tions; dans la partie critique, beaucoup d'audace. ^ A. Holas, Préparations
40 au 21* et au 52* livres de Tite-Live (en tchèque). Viendra en aide aux élèves
des gymnases [J. Nëmec]. ^ Att. De Marchi, llculio privaio di Roma antica.
IL La religione gentilizia e collégiale. Éloges [0. Jiràui]. ^ Fried. Gauer, Ciceros
politisches Denken. Marque un pas eu avant [Ch. WenigJ. ^ Les biographies
de XII empereurs romains par Suétone (trad. tchèque) par V. Kubelka. N'est
45 pas sans nombreux défauts [T. Snëtivyj. ^ V. BureSGUL, Introduction à l'his-
toire romaine (en russe). Très utile aux étudiants russes ; ouvragejqui serait à
faire pour toutes les littératures [E. Peroutka|.1[ Ad. Menzel, Untersuchungen
3um Sokrales-Pioccsse. Vivement recommandé [F. CàdaJ. ^ R. IIBINZE, Virgils
epische Technik. Los livres d'une telle valeur sont rares el uniques, sous plu-
50 sieurs rapports, dans la littérature virgilienne [J. BrantJ. ^ G.W. Paschal, A
study of Quintus of Smyrna. La synthèse, complète et instructive, de la ma-
tière aussi bien que son analyse sont à louer [0. Jirani]. f Ch. Brug-
MANN, Die Demonstrativpronomina der indogermanischen Sprachen. Résumé du
ARGHAEOLOGIAI ÉRTESITÔ. 153
livre, complété au point de vue des langues slaves et des grammairiens in-
diens [J. Zubaty]. f Ferd. Noagk. Homerische Palciaie. Éloges [L. Brtnichi^]. ^
R. Meister, Dorer u. Acheter. Très intéressant, résultats très probables [J.
Zubaty]. — W. G. Halb and C. D. BUGK, A Latin grammar. Grammaire sco-
laire excellente aux points de vue pratique et scientifique. [0. HiijerJ % 5
F. G. FuMI, Limen Indicum. Avviamento allô studio del sanxcrito. Ne peut être
recommandé aux commençants, surtout s'ils sont autodidactes. [R. Knize]
i[ HORNEFFER, Platon gegen Sokrates. Ni les résultats, ni la méthode ne
sont acceptables. [F. Càda] ^ Falbreght-Sommer, Uber den Unterricht in der
bildendcn Kunst am Gymnatiium. II. III. Éloges [J. Brantj. f 0. JÀGER, 10
Homer und Horaz im Gymnasialunterricht. Mérite d'être lu à cause de nom-
breuses observations didacti((ues [0. JiràniJ. ^ A. Hauvette, Architoque,
sa vie et ses poésies. Important [O. Jirâni]. ^ H. Ubell, Phidias. Éloges [J.
Brant]. ^ J. P. Mahaffy, The progress of Hellenism in Alexanders empire.
Éloges [E. Peroutka]. ^ F. Léo, Der Satwni.sche Vers. Intéressant, bien i6
qu'on ne puisse dire que l'auteur ait démontré sa thèse [Ch. WenigJ. ^
Gh. Mûller, Les petits écrits de Xénophon (Trad. tchèque). Exact, mais avec
certaines inadvertances de style [J. Straka]. ^ A. Lang, le Bouddhisme (en
tchèque). Livre d'amateur, souvent inexact. |R. Knizï] ^ Homère. Les aventures
d'Ulysse, trad. tchèque par Q. Vanormy. Éloges .[V Slàdec].1If Programmes 20
des écoles de l'enseignement supérieur tchèque. Odes de Pindare (Trad.
par V. Yhverka). Éloges. [V. Slâdekj. ^ Aristophane, les Chevaliers (Trad. par
A. KrbjcI). Le traducteur a vraiment enrichi la littérature tchèque [R. E.
KarrasJ. ^ L>. Seidl, Analyse du discours de Démosthène contre Androtion.
Indépendant et bon [Ch. WeiiigJ. % H. Neuhôfer, Catalepton, poésies atiri- 26
buées à Virgile. 2. Résultats acceptables [F. VanëkJ. ^ J. SafrÀnek, La
langue grecque aux gymnases, étude historique. Instructif [F. Vanëk]. ^ J. Pla-
cer, Remarques sur les phrases subordonnées dans César. Grande valeur
méthodique [J. Straica]. % J. Zeman, De Catane au cratère de l'Etna. Se lit
facilement [L. Brtnichyl. f Fr. Jezdinshy, Le goût antique. Intéressant. [Id.] 30
f B. DusÊK, Les deux Rome. Vise à relever la Rome chrétienne au détriment
de la Rome antique. [Id.]. ^ F. UOffmeistkr, Les ablatifs nominaux et pro-
nominaux en -d en vieux lutin. Bonne contribution à la grammaire historique.
[0. Hujer]. % Quelques épigrammes de Martini, trad. par J. NemeC. Éloges.
[R. E. Karras]. ^ J. SedlâGBK, Analyse au point de vue de la logique de quatre 35
dialogues de Platon. Éloges. [J. C. Câpek]. ^1[ Echos. Mentions sommaires des
dernières fouilUes archéologiques, de livres récents et d'importants articles
dans les revues de philologie de l'étranger. Fr. Groh.
40
HONGRIE
Rédacteur général : 1. Kont
45
Archaeologiai Értesitô (Bulletin archéologique). Nouv. sér. vol. XXV.
1905. 1'' fasc. Divinités équestres sur des monuments antiques dans les
pays du Danube [J. llampel]. Ces bas-reliefs se rattachent au culte de
Milhra. Ils représentent : 1° le héros défunt à cheval, devant lui l'autel ;
sous lui, l'ennemi terrassé. 2° Le héros thrace comme chasseur avec son «o
chien. 3» Le dieu thrace identifié avec le Kabir et l'ennemi terrassé.
4" Deux cavaliers, l'un accompagné d'un lion ou d'un chien ; l'ennemi ter-
rassé est représenté par deux hommes dont l'un on vie et l'autre mort.
454 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
5* Deux hommes à cheval représentant les Dioscures. 6» Les Dioscures avec
Hélène, Terra Mater ou Epone. ^% 2" fasc. Ét.u'les sur A.lcamène [A.. Hekler].
1» Le Hermès Propylaios (avec la première photographie de la statue con-
servée à la glyptolhèqiie de Munich). Description détaillée des monuments
5 analogues qui sont l'œuvre d'Alcaïuène, l'aîné, qui florissait entre 485 et
^55 avant J. Chr. C'est le représentant le plus caractéristique de l'école de
Paros. Il ne faut pas le confondre avec TAlcamène dont parlent Lucien,
Gicéron et Valère Maxime. 2° Alcamène, l'élève de Phidias. Description des
monuments qu'on lui attribue : La tête d'Alhéné du Louvre, la statue
10 d'Athéné au musée de Gherchel, l'Artemis do Dresde, la statue de femme
d'Eleusis, la tête d'Athéné de la collection Disney, l'Athené des Offices de
Florence, f Relief représentant des divinités à cheval, trouvé à Maros-
Portus. [J. Hampel] Description détaillée de ce monument trouvé non loin
de l'ancien Apulum ; il e^^t bien conservé, mais il est difficile de l'expliquer.
16 î M. ROSBNBERG, Aeqyptische Einlage in Gold und Silbfr [Mahler]. Impor-
tant. \ F. StudniGZKA, Tropaeum Trajuni. Ein Beilrag ziir Kunstgeschichte
der Kaiserzeil. [Finàly] Contre Furtwângler. Précieux. ^ Chr. Blinkenberg,
Archneologische Studien [Hampel]. Important. % Tombeau romain à Biida-
keszi [E. Mahler]. On y a trouvé l'inscr. suivante : D(iis) M(anibus) Aurélia
20 Castori ana qui vix-sit an(nos) XVII Matribus Dii (An) r(elins) Juventianus.
^1f 3« fasc. Le Limes de l'empire romain en Pannonie [B. Kuzsinszky et G.
Finâiy]. Les études sur le Limes sont activement poussées eu Allemagne,
en Autriche et en Roumanie. La Hongrie seule est en retard. Il faudrait
examiner une frontière de 500 km. de longueur avec 50 castra. LaGommis-
26 sion du Limes devrait être en rapport avec la Commission des monuments
hongrois. ^ Nouvelles inscr. romaines de Dunapentele [E. Mahler]. Dans
les environs de Dunapentele, à Oereghegy, on a trouvé 34 pierres avec
inscr. qui sont au Musée national. Les inscr. les plus importantes sont :
1» Imperator Gaesar M;ircus Opellius Severus Macrinus Plus Augustus
30 consul proconsul tribunicia potestate et Marcus Opellius Diadumenianus
nobilissimus Gaesar vias et pontes vetustate corruptas restituerunt curam
agente... 2» Imperator Gaesar Marcus Aurelius Gommodus Anloninus
Augustus Plus Sarmaticus Germanicus pontifex maximus tribunicia potestate
VI imperator, IV consul, IV pater patrine ripam omnem burgis a solo
35 exstructis item praesidiis per loca opportuna ad clandeslinos lalrunculo-
rum transitus oppositis munivit per L(ucium) Gornelium Felicem Plotia-
num legatum pro praetore. Suivent 13 inscriptions funéraires. ^ M. Golli-
GNON, Lysippe [A. liekler]. Excellent; critiques de détail; l'auteur a tort
d'accepter l'opinion de HomoUe sur la statue d'Agis et celle de S. Reinach
40 sur les types féminins de Lysippe. ft ^e fasc. Le premier Congrès archéo-
logique d'Athènes [J. Hampel]. G. r. très détaillé. ^ Alcamène, disciple de
Phidias. [A. Hekler]. Alcamène n'a pas seulement développé et agrandi
l'art de Phidias, il a aussi créé. Il a fait ressortir la valeur individuelle de
l'homme, le charme de la femme; il a opposé aux statues solennelles et
« rigides d'Agoracritos un art plus simple et plus charmant, dout l'expression
la plus typique est la Vénus de Gnide. Il y a entre lui et Polyclète le
même rapport qu'entre André Pisamo et Giotto. Il a également enrichi le
style par l'arrangement des plis du vêtement. Ses œuvres agissent parleur
simplicité ; chez lui, il y a encore harmonie entre le siyle et la nature. ^^
60 5» fasc. Ne contient que des articles sur les antiquités nationales hon-
groises. L KONT.
Egyetemes Philologiai Kôzlony, 1905. T. XXIX. 1" fasc. Le système
de la philologie classique [R. VàriJ. Suite en mai. Passe en revue les diffe-
EGYETEMES PHILOLOGIAI KÔZLÔNY. 185
rents essais faits depuis Wolf pour définir le domaine de la philologie
classique, expose ses vues et donne comme conclusion la classification
suivante : I. Disciplines accessoires : a) Géographie politique des Grecs et
des Romains; b) Chronologie. II. Disciplines servant d'introduction: a)
Littérature, b) monuments artistiques. III. Disciplines intermédiaires : 5
Linguistique. IV. Disciplines principales ou psychologiques : a) Religion
et philosophie, b) institutions sociales, c) histoire, d) science de l'art et de
la littérature. % Analecta quaedam ad Glossarium mediae et inflmae Lati-
nitatis regni Hungariae [D. Vértesy]. Ajoute au Glo.ssaire des vocable?
tirés du Dictionnaire de Pâriz Pàpai et de la Chronique latine de l'Anonyme lO
du roi Bêla. % De conjecturis a Geyza Keczero de Lipocz ad Euripidem
factis [A. Fôrster]. Reproche d'incompétence et de mauvais style latin. ^
I. Hbgbdus, Poèmes de Bacchylide [G. SarudyJ. Texte grec et trad. hon-
groise en vers. Eloge, mais il y a irop de fautes d'imrression. f G. Haczî-
DAKISZ, 'A)caSritJ.etxà àvaYvwcr[iaTa (V. Pecz] Eloges. ^ F. SteffENS, 16
Lateiu. Palaengraphie [R. Vàri]. Eloge. ^ G. BoiSSiER, Tacite [B. InczeJ.
Important. If F. Cumont, The mysteries of Mithra [L. KropfJ. A utilisé les
travaux hongrois, y^ 2» fa se. La formation du comparatif en grec [F.
Gérées]. Etude de philologie comparée. ^ ApâjAaTa àvSpeta xa\ y^vaixeia [G.
Hornyânszky]. Contre un passage de l'ouvrage de Reich : Der Mimus. En 20
s'appuyant sur Aristophane (Thesmoph. 198), il prouve que les Spâfiaxa
àvSpeîa étaient des pièces où le rôle du protagoniste était tenu par un
homme et les ôpâtxaxa Ywacxeîa celles où ce rôle était tenu par une femme,
f A. SpniNGER, Uandbuch der Kunslgeschichte . I. Das AUerlum remanié par
MiGHAELiS [N. Là>ig]. Le guide le plus sûr. ^ F. Solmsen, Inscriptiones iS
graecae ad inlusirandas dialectos selectae [R. Vàri]. Utile. \% 3' fasc. La
jeunesse de Properce [G. Némethy]. Chapitre détaché d'un livre sur
l'Elégie romaine. Retrace, d'après l'œuvre du poète, sa vie jusqu'à sa
liaison avec Cynthie. \ Les Litlerae Bellerophontis et la littérature sémi-
tique [S. Osztern]. Cit*- plusieurs analogies dans les littératures hébraïque 30
et arabe où le porteur d'une lettre cause sa propre pt^rte. U V. Pecz,
Lexique des Antiquités grecques et romaines [J. Schmidt]. Suite dans le
4* fasc. Ces deux volumes forment la publication philologique la plus
importante de ces dernières années. Le critique passe en revue, d'abord,
les nombreux collaborateurs et caractérise leur genre de travail, ensuite il 35
relève (p. 302-328) les bévues et les lacunes. \ A. Mûller, Aesthetischer
Kommentar zu den Tragôdien des Sophokles [L. LosoncziJ. Bien écrit et au
courant. ^^ 4° fasc. Le texte grec du Nouveau Testament fj. Erdô.s]. Suite
dans le 6* fasc. Fait connaître 1< s différents manuscrits, explique la raison
des changements qu'ils ont subis et expose la question chronologique. ^ 40
Une facétie de Na^reddin-Lodja et une poésie grecque moderne [D. Vér-
tesy]. Comparaison entre la facétie d'où le poète hongrois Jean Arany
aurait tire sa poésie : Le rossignol, et le morceau de Théodore Orphanide :
Tb XâXri[Ji.a xou xoûxoy. % Ch. HUELSEN, Die Ausgrabungen auf dem Forum
Romanum ; D. VaGLIERI : Gli scavi receuli nel Foro Romano ; Ch. Hqelsen, 45
Das Forum Romanvm ; E. Petersen, Comitium. Rostra. Grab des Romnlus ;
R. Thiele, Das Forum Romanum; A. ZaGHER, Ramais Kunststàtte ; H.
HOLTZINGER, Die Ruinen Roms; W. AMBUING, Die Antiken-Sammlungen ;
Th. v. Sgheffer, Die Umgebung [FiiiàlyJ. Rendront de boi s services aux
voyageurs. ^ E. Drekup, Homer [Horuyàuszkyj. Embrasse beaucoup plus 50
que le titre ne promet. ^ G. Szigeti, Une source grecque de l'histoire de
Hongrie. Chalconiylas [Darko]. Intéressant. ^^ 5» fasc. Les origines de la
religion grecque [G. HornyànszkyJ. Suite dans le 8* fasc. Discussion serrée
156 1905. — AUTRICHE-HONGRIE.
du travail de Kerne : Ûber die Anfaage der hellenischen Religion. Relation
entre le culte des morts et le fétichisme. ^ D. Vértesy, Les poésies de Théo-
crite. Trad. en vers avec des notes [Csengeri], Peu réussie. ^ S. SziLÂOYr.
Morceaux choisis du rhéleur Priacos. Trad. hongroise [Kertisz]. Faible. %
5 H. DiBLS et W. SCHUBART, Didymi de. Demoslhene commenta ctim Anonymi in
Aristocrateam lexico [Vâri]. Éloge. t1[ 6° et 7^ fasc. Corrections au texte de
Tibulle [G. Némelhy]. (^es corrections peuvent être consultées par ceux qui
ne savent pas le hongrois dans rédition critique de Tibulle qui a paru
sous ce titre : Albii TibuUi Carmina. Accedunt Sulpiciae Elegidiu (1905) dans
to les : Editiones criticae de l'Acadéraie hongroise, f J. Viétorisz, Les Églogues
de Virgile. Trad. en vers [Heményi]. Réussie. ^ G. Némethy, A. Persii Flacci
satirae [Pruzsinszky]. Éloge; aurait dû consulter également l'édition de
Perreau, t La littérature philologique hongroise en 1904. Avec l'indication
des comptes-rendus sur les ouvrages les plus importants 1 A. Hellebrant].
16 Liste de tous les livres, articles et notices concernant les langues et les
littératures de tous les peuples. 2748 numéros, ff 8« fasc. Les sujets de la
sculpture antique [E. Reményi]. Distingue quatre groupes : l'homme, les
animaux, les personnifications ailées et les figures fantaisistes. ^ J. Heresi,
La Pharsale de Lucain [Simai]. N'offre que des matériaux. % V. Gardthauskn,
20 Sammlung und Cataloge griechischer H andschriften [Vâri|. Rendra ses services.
% A. BoTH, Les hymnes grecs [SzaboJ. Sans valeur. %\ 9» fasc. La division en
livres de l'édition d'Archiloque faite à Alexandrie [E. Kallos]. Avec l'aide
des citations chez les grammairiens, on peut reconstruire ainsi cette divi-
sion : Tetrametra avec un appendice (asynarteti), Trimetra, Epodioï,
25 Elegeïa, lobakchoï. ^ Sur l'histoire de hi civilisation grecque, principalement
au point de vue hongrois). (G. Hornyânszky]. Suite dans le 10» fasc. On a
trop sacrifié jusqu'ici à l'histoire politique au détriment de l'histoire de la
civilisation. Même dans l'Encyclopédie de Bôckh il y a des lacunes regret-
tables sous ce rapport. Critique de l'Histoire de la civilisation de Burckhardt
30 et du Lexique des antiquités grecques et latines de Guillaume Pecz. A
côté de l'histoire de ce Lexique, il faudrait maintenant rédiger un Lexique
de l'histoire de la civilisation grecque et romaine. \ G. Némbthy, Albii
Tibulli carmina [1. Hegediis]. Important; contribution à- la sémantique; cri-
tiques de détail, f S. NaGY, Lettres morales de Sénèque [B. Ificze]. Pour les
36 élèves. ^ L. SUHAJDA, L'ancienne Rome [Finâly]. Bref et clair, f^ 10* fasc. Les
idées d'Aristote sur la musique [L. Karl]. D'après Gevaert et Vollgraf.
Les problèmes musicaux d'Aristote. ^ J. BaRGZA et J. SoÔS, Aulu-Gelle.
Noctes Ailicae. Trad. hongroise [J. Bàn]. Première traduction hongroise.
L'introduction est absurde, la traduction fourmille de fautes. \ De Sangtis-
40 Gipolla-FraTI, Inventoria dei codici superslili greci e latini antichi delta biblio-
teca nazionale di Torino [Vâri]. Montre la grande perte que la science a faite
par l'incendie de la bibliothèque, t N. Wegklein, Studien zur Ilias [Endrei].
Bon. ^ E. Kaposy, Les arts chez les Grecs [N Lâug]. Pour les élèves. ^
F. MiKLÔs, Praxitèle [N. Lâng]. Du soin ; bon pour les léèves. f J. Grosz,
Sisilien im Altertum und in der Gegenwart [N. Lâng]. Impressions de voyage.
I. KONT.
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ d'aRGHÉOLOGIE DE BRUXELLES. 157
BELGIQUE
Rédacteur général : Alphonse Roersch.
Académie royale de Belgique. Bulletins de la classe des lettres
et des sciences morales et politiques. 1905. N<" 1, 2 et 3. Remarques
critiques sur les œuvres philosophiques d'Ai)uiée. 5« et 6" séries. [Paul lO
Thomas]. Étudie un certain nombre de passages des De deo Socratis,
Asclepius, de Platoue et eius dogmate, de Mundo. t N» /i. Le gouvernement
de Cappadoce sous les Flaviens [Fr. Cumont]. Version grecque, inédite, de
deux dédicaces à C. Julius Polemaenus, légat de Cappadoce et Galatie,
découvertes à Éphèse en 1892-93, texte latin et commentaire. Il semble que 15
Vespasien plaça, en 70, les gouvernements de G. et G. et leurs dtipendances
aux mains d'un seul légat. A quelle classe appartenait le gouverneur de
ces provinces à l'époque de leur réunion (70-114 après Jésus-Christ). Erreur
de Suétone, Vespasien 8. Quand la Cilicie devint-elle province impériale.
tlî N" 6. La destruction de Nicopolis en 499 après J.-G. [Fr. GumontJ. D'après lo
un ensemble de témoignages et la chrouique syriaque attribuée à Josué le
Stylite ; épisode de la décadence de TAsie-Mineure. En septembre 499, un
épouvantable cataclysme ravagea le Pont et l'Arménie. % Les Athéniens à
l'Ecclésie [Alpf. WillemsJ. A l'ecclésie, les Athéniens étaient assis par terre
à côté de leurs bâtons allongés sur le roc. Seuls, les prytanes disposaient 25
de quelques bancs creusés dans la pierre. L'habitude de s'asseoir sur le sol
était beaucoup plus générale qu'on ne le suppose.
Analecta Bollandiana. T. XXIV, 1903. Fasc. 1. DOM Leclercq, L'Afrique
chrétienne; — Les martyrs, 111 Julien l'Apostat [H. D J. L'auteur donne de
nouvelles preuves de la grande facilité d'assimilation qui distingue son 30
talent, mais a tranché un peu rapidement des questions qui exigent de
longues réflexions. ^ Mélanges Boissier [H. D.j. Examen des mémoires tou-
chant à la littérature chrétienne. La trad. latine du prénom du vénérable
académicien est bien moderne ; Gasto était inconnu à nos pères qui disaient :
Vedastes. %\ Fasc. 2. Catalogus codicum hagiographicorum graecorum 35
bibliothecae D. Marci Venetiarum [Hipp. Delehaye]. f1[ Fasc. 3. AuG.
AUDOLLKNT, Carthage romaine [H. D.]. Plein do. netteté et de vie. ^f Fasc. 4.
H. Grégoire, Saints jumeaux et dieux cavaliers [H. D.]. L'inexpérience de
l'auteur se trahit en plus d'un endroit.
Annales de l'Académie royale d'archéologie de Belgique. LVII, 4U
5' série, t. Vil (1905). l"' et 2» livr. Un oculiste gallo-romain [A. Blomme].
Description détaillée d'une trousse d'oculiste, de la fin du ni« siècle, déposée
au Musée du Puy et découverte à Fonvielle (Saint-Privat, Haute-Loire),
en 1864.
Annales du cercle archéologique d'Enghien. T. VI, 1995. 3'^ livr. is
Découverte d'antiquités romaines et gallo-romaines à Gastre-la-Ghaussée
(Brabant) [G. Cumont]. Topographie, trouvailles, monnaies.
Annales de la Société d'Archéologie de Bruxelles. T. XIX, 1905.
Liv. 1 et 2. Grand vase en verre avec sigle ayant fait office d' « olla » ciné-
raire, trouvé près de Mons (Belgique) [E. Hublard]. Description d'une 50
ampulla de grande dimension. ^ Vestiges des âges anciens aux environs
de Couvin. II. Vestiges de l'occupation du sol par les Belgo-Romains et
par les Francs [E. MaillieuxJ. Objets divers. ^ Monnaies trouvées à Assche-
158 1905. — BELGIQUE.
la-Chaussée (Brabanl) [G. Cumont]. Monnaies romaines trouvées pendant
une longue série d'années, au lieu dit Kalkoven ; 98 numéros, ^ Intaille
romaine trouvée à Assche [G. Cumont]. Trouvée dans un puits de l'époque
romaine à Kalkoven ; Mars Victor. ^ Rapport général sur les recherches et
5 les fouilles exécutées par la Société pendant l'exercice 1903. Découvert'! de
monnaies romaines à Wercken-lez-Dixmude (Flandre occidentale). Etablis-
sement belgo-romain à Tourneppe (Brabant), au lieu dit Meigemheyde. Le
Titelberg (mont Titus) à Pétange (Luxembourg). Cimetière belgo-romain à
FontenolUe (Luxembourg). Notices détaillées sur ces fouilles, avec plans
10 et illustrations. % Les fouilles de Tinos [H. Demoulin]. Tinos et le sanc-
tuaire de la Panagia Evangelistria, à l'époque contemporaine. Le sanctuaire
de Poséidon, dans l'antiquité. Son emplacement Résultat des fouilles de
l'auteur. Description des temples de Poséidon et d'Amphitrite. L'eiédre. Le
portique, parallèle au rivage, mesurant 170 mètres x 15. Inscr. Résumé de
•6 l'histoire de Tinos. ^ Jarre belgo-romaine découverte à Boitstort, mal 1904.
[Ch. FiévezJ. ^ Monnaie romaine trouvée à Genval [G. G.J. ^^ Livr. 3 et 4.
Une serrure belgo-romaine [L. Vanderkelen-Dufour]. Restauration et des-
cription d'une serrure découverte dans la villa de l'Hosté. ^ L'Hosté,
villa belgo-romaine, à Basse-Wavre [Ch. Dens et J. PoilsJ. Fouilles de 1904
20 ayant amené la découverte d'une villa urbana, très importante, dans son
intégrité. Nombreux objets, f L<s marbres rencontrés dans la villa belgo-
romaine de Basse- Wavre [X. Stainier]. Marbres belges, marbres exotiques.
^ Nomenclature des pièces romaines trouvées à Manage en 1899 [Ch. Fon-
taine]. 253 pièces, enfouies sous le règne de Sévère Alexandre ^ Monnaies
26 trouvées aux environs de Niuive (collections de M. E. Dedeyn) [G. Cumont].
M. romaines d'or, d'argent et de bronze.
Bulletin bibliographique et pédagogique du Musée belge. Revue
de philologie classique. T. IX (1905). N" 1. Annibal dans les Alpes
[Léon Halkin]. Examen de qqs publications récentes relatives à la route
30 suivie par Annibal dans sa traversée des Alpes. ^ P. Degharmb, La critique
des traditions religieuses ches les Grecs [E. Remy]. Condense les conclusions
générales d'un grand nombre de monographies et néglige les discussions
sur les points particuliers. ^ R. Kuehner et B. Gerth, Aunfûhrliche Gram-
malik der griech. Sprache, '2'«'' Th. Satzlehre II [J. P. W.]. Edition refondue
3B d'un manuel qui continuera d'être le livre de chevet de tous les hellénistes.
^ P. CrOUZBT, Grammaire latine, simple et complète ; P. Qrouzet et G.
Bbrthbt, Méthode latine et exercices ilhistrés [F. Masoin] La perfection du
genre. H Ed. Cuq, Les institutions juridiques des Romains, I. [J. Willems].
Haute valeur scientifique. ^ Th. Mommsen, Gesammelie Schriften, I. Abt. I.
*^ [J. P. Waltzing]. L'héritage scientifique du maître est en bonnes mains.
If S. Rbinagh, Répertoire de la statuaire grecque et romaine, t. III [Ad. de
Ceuleneer). D'une utilité inappréciable, tlf N» 2. J. E. Dbmarteau, L'Ardenne
belgo-romaine [Halkin]. Véritable monument élevé à la gloire de l'Ardenne.
^ F. WiPPRECHT, Zur Entwicktlung der rationalistischen Mylhendeulung bei
*6 den Grifchen, I [idj. Rp. très favorable. \ E. CÉzaRD, La prosodie latine
simplifiée et expliquée; [id]. Très recommandable. 1[ Alb. Collignon, Pétrone
en France [J. P. Waltzing]. Elogieux. % F. Romarino, Le satire di A.
f'ersio ; Id., De duobus Persii codicibus [J. P. Waltzing]. Travaux très neufs,
commentaire substantiel, clair et sobre. ^ J. Sghrijnbn, Schets der romeinsche
50 publieke Aniiquiieiten [Halkin]. Personnel et de valeur incontestable, mais
trop érudit pour l'enseignement secondaire. \ G. IIowe, Fasti sacerdolum
P. R. publicorum [J . P. Waltzing]. Contribution importante à l'étude des
sacerdoces romains. ^^ N" 3. L. Pautigny, Justin, Apologies [J. P.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE DU MUSÉE BELGE. 159
Waltzing]. L'introduction est précise et sobre, la trad. exacte, élégante et
claire; le texte sauf sur quelques points est conforme à celui de Krueger.
^ S. GONSOLi, A. Pevsii Flacci Saturarum liber [J. P. W.]. Œuvre de synthèse,
OÙ sont classés bien clairement et d'une manière complète tous les travaux
des devanciers, t Victor Chapot, La province proconsulaire d'Asie [HalkinJ. 5
Très intéressant. ^ G. WiSSOWa, GesammeUe Abhandlungen zw rôm. Religions-
uud Stadlgeschichle [J. P. Waltzing]. Eloges. ^ Ch. Boulen, Ambiorix et
Aduatica [A.d. De Ceuleneer]. Il semble prématuré de conclure qu'Aduatica
soit Juliers dans la vallée de la Roer, mais l'auteur prouve parfaitement
qu'il ne peut être question de Tongres. ^ E. Fabrigius, Die Besitzname 10
Badens durch die Roemer [J. P.'W.J. Favorable. % Em. Costa, Corso di storia
del diriito romano [Halkin]. De très grande valeur, f^ N"» 4 et 5. Carra db
Vaux, Eirusca [L. delà Vallée Poussin]. Ingénieux et intéressant, mais
réserves à formuler. \ Victor Chapot, Les iesiinées de l'Hellénisme au delà
de VEuphrate [Halkin]. Excellent. \ G. "W. Pasghal, >1 sludy of Quintus of K
iimyvna [id]. Résultats nouveaux, dissertation claire et méthodique. ^
GrebnidGB et Clay, Sources for roman history, b.-C. 135-70 ; GrbBNIDGE, A
history of Rome during Ihe later republic and early principale [idj. Volumes
des plus recommandables. ^ Frid. Marx, C. Lucili carminum reliquiae, I [J.
Hansenne]. Contient les prolégomènes, le texte avec l'apparat critique et 20
des index détaillés; étude approfondie et excellente. 1[ G. Jagqu(net,
Anthologie des poêles latins [J. P. W.]. Elogieux. \ Fr. KOEPP, Die Roemer in
Deuischland [J. P. W.]. Bel ouvrage, élaboré avec une compétence toute
particulière. ^\ N» 6. Edm. Courbaud, Oeuvres de Cice'ron, de oratore lib. I
[J. P. W.]. Très recommandable ; les notes ont plu au rp. par la sobriété 25
élégante avec laquelle toutes les solutions sont données ou indiquées et
par le goût qui s'y révèle. ^ W. Sghughardt, Die Gleichnisse in Virgils
Aeneis [M. Delhaxhe]. Statistiques minutieuses et exactes ; étude technique
à laquelle il ne manque rien. % Aug. Audollent, Defixionum tabellae
[Faider]. Le rp. précise le sens de la defixio, detestatio, devotio ; il fait 30
connaître le contenu de l'ouvrage et en fait le plus grand éloge. \ Fr.
Franzisz, Bayern zur Hoemerzeit [H. Van de Weerd]. Bel ouvrage, travail
de vulgarisation et de condensation. ^ Y. Messeksghmidt, Die Heltiter [E.
Remy]. A recommander chaudement. W N» 7. F, JaGoby, Das marmor
Parium [H. Francotte]. Texte établi avec le plus grand soin et une précision 36
minutieuse ; commentaire des plus intéressants.^ Max Nibdebmann, Spécimen
d'un précis de phonétique historique du latin [G. Charlier]. Excellent ; mais peui-
être au-dessus de la portée des élèves de l'enseignement secondaire, t Ed. db
JONGE, Les clausules métriques dans saint Cyprien [J. P, W.]. L'auteur a
envisagé sou sujet sous toutes ses faces et est parfaitement au courant; 40
beaucoup d'observations intéressantes et neuves. ^ U. de la Ville de
MiRMONT, La jeunesse WOvide [A. Simonon]. Étude fouillée et complète. ^
M. ZeGH, Le régime agraire de la République romaine [Halkin]. Travail erudit,
pénétrant et sagace. f Otto Hirschfbld, Die kaiserlichen Verwaltungs-
benmten bis auf Dioklelian [J. P. Walizing]. Cette seconde édition a été mise 45
à jour d'une manière magistrale et avec une science consommée, t D. Mar-
tin, Le tribunal des Centumvirs [Halkin]. Résultats originaux. % Sam. Dill,
Roman sociely j'rom Nero lo Marcus Aurelius [J. P. "W. |. Bien que l'auteur ne
soit pas au courant des dernières découvertes ni des publications récentes,
son livre a de la valeur et est fort intéressant, f H. Van db Weerd, Etude 60
historique sur deux légions romaines du Bas-Danube, 1*^ fasc. [J. P. W.]. Étude
complète sur la VI M^icedonica, faite avec un soin et une méthode irrépro-
chables; la Section IV» (les camps et l'histoire) forme un chapitre des plus
160 1905. — BELGIQUE.
importants de l'histoire militaire de Rome, t F- Staehblin, Der Antisemi-
tismus des Altertums [J. P. W.j. Fort savant et d'une lecture facile. ^ P.
AltenhOven, Quatre hat-angues de Démnsthène [J. P. W.]. Plan bien conçu
et bien réalisé. \^ N" 8. Gh. Vellay, Le culte et les fêles d'' Adonis Thammouz
5 duns l'Orient antique fE. Remy]. Le plan n'est pas logique, la bibliographie
laisse beaucoup à désirer, Fauteur manque de critique. ^ G. Némethy,
Albii Tibulli carmina[J. P. W.]. L'ordre nouveau suivi par l'auteur ne doit
pas ètreapprouvé ; le commentaire, très long, rendra service. ^ J. Candbl,
De clausulis a Sedulio in eis libris qui inscrib. paschale opus adhibitis [J. II u-
*0 baux]. Excellent travail. î A. ChudzinSKi, Staatseinrichtungen des roemischen
Kaiserreichs [J. P. Waltzing]. Élogieux. t Joh. Oehler, Zum griecli. Vei-eins-
wesen [J. P. Waltzing]. Rendra de grands services, f Aem. Espérandieu,
Signacula medicorwn oculariorum [J. P. Waltzing]. Excellent. ^ V. Gardt-
hausen, Augustus und seine Zeit [J. P. W.]. Tableau complet; œuvre d'ériidit,
*6 d'archéologue et d'historien. ^ G. M. KaUFMvnn, Handbuch der christlichen
Archaeologie [J. P. W.J. Envisage, pour la première fois, dans leur
ensemble et dans un ordre systématique, suivant un plan bien proportionné
les antiquités chrétiennes; aucune question importante n'est omise. %
Camille Gaspar, Olympia [Alph. Roersch]. Savant, substantiel et concis.
80 T[ H. Bremond, Le charme d'Athènes [L. Mallinger]. Très original. \ E. G.
Marchand, Greek reader [J. P. W.]. Bien fait, mais pourquoi l'auteur a-l-il
modifié le plan de la chrestomathie de Wilaraowitz dont son livre n'est
qu'une adaptation. ^1[ N° 9. Rud. Pehl, De Gra^corum medicis publicis [Th.
Lefort]. Étude faite surtout d'après les inscr. et les papyrus; nombreuses
2^ critiques sur le plan du chapitre !•'. \ Kud. Schubert, Untersuchungen ilber
die Quellen sur Geschichte Philipps II von Makednnien [H. Francotte]. Clarté,
précision et agrément. % K. Sghodorf, Beitrdge zur genaiceren Kenniniss der
attischen G erichtssprache aus den zehn Redner [Henri Francotte]. Fort utile et
bien fait. Toutefois, une étude de ce genre ne peut donner que des résultats
30 incomplets et provisoires ; il faudrait aussi étudier le sens des termes juri-
diques d'après les inscr. % Commenlationes philologae in honor. Joh. Paulson
[J. P. W.]. Remarquable; mais il est dommage qu'une partie des auteurs
se soient servis d'une langue dont ils ne peuvent supposer la connaissance
chez la plupart des philologues, f Tr^insactions and proceedings of Ihe american
m philological association [J. P. W.]. Intéressant et varié. ^ N. IIohlwein, La
papyrologie grecque [J . P. W.]. Utile et complet. ^ F. LutkrbaGHER, Der
Prodigienglaube und Prodigienstil der Borner |E. Remy]. Très recommandable,
surtout aux philologues qui désirent interpréter Cicéron, Tite-Live, Tacite.
^ M. ScHANZ, Geschichte der rôm. Literatnr, t. III fj. P. Waltzing]. Excellent,
♦0 tout a été remanié et complété. ^ A. d'AlèS, La théologie de TertuUien
[E. Remy]. Étude belle et solide, mais il s'en faut que toutes les difficultés
soient résolues et les obscurités élucidées, ff N* 10. A. de Marchi, THo-
Livio : passi scelii [L. Ilalkin]. Très original et de la plus grande valeur, mais
le caractère de l'ouvrage ne repond pas à sa destination scolaire. \ J. Har-
45 TBLUST, De dictione Macropedii [Alpf. Robrsch]. Dissertation instructive,
d'une érudition précise et sûre. <| Iw. Mûller, K. F. von Naegelsbach's latei-
nische Stilisiik [J. P. Waltzing]. Cette 9» éd. est très précieuse ; les additions
sont tirées surtout des auteurs archaïques, des poètes, et des écrivains post
classiques. % G. Boissier, La conjuration de Catilina |J. P. W.]. Renouvelle
60 le sujet et est destiné à devenir classique, t E. Grapin, Eusèbe, histoire
ecclésiastique, livres I-IV [J. P. W.] la traduction est aussi brillante que
possible, le texte est celui d'Ed. Schwartz. % II. B. Wright, The campaign of
Plataea [H. F.]. Utile et instructif. % T. R. Holmes, Caesar's conquest of
LE MUSÉE BELGE. REVUE DE PHILOLOGIE CLASSIQUE. 161
Gaul : an hisiorical narrative [L. ll.J. Coiistilue le meilleur commentaire
historique de l'œuvre du César. % Les fouilles du Forum. État des derniers
travaux de Boni.
Bulletin de l'Institut archéologique liégeois. Tome XXXIV (1904).
1" fasc. L'Ardenne belgo-romaiae, étude d'histoire et d'archéologie [J.-E. 5
DemarteauJ. Longue étude comprenant 249 pages, avec nombreuses illus-
trations, f^ 2" fasc. Note sur une statuette en bronze de l'époque romaine^
provenant de Tongres et conservée au Musée de Leyde [L. Renard]. Spéci-
men remarquable de représentation ithyphallique, provenant d'Italie.
Bulletin des Musées royaux des arts décoratifs et industriels à lu
Bruxelles. 4° année (oct. 1904-sept. 1905). N» 4. Catalogue de lu collection
Raoul Warocqué, 2. [J . D. M.]. Le rp signale l'importance très considérable
de quelques monuments inédits, bronzes et marbres antiques et tout spé-
cialement du n» 142, réplique de l'Hermès d'Alcamène, trouvée à Athènes.
^^ N° 5. Figurines d'époque mycénienne [J . D. M.]. Description d'une i5
série d'idoles mycéniennes entrées récemment aux Musées du Cinquante-
naire à Bruxelles. ^ Fresque de Bosco-Realo [Georges Macoir]. Description
d'une fresque acquise à Paris en 1903 par les Musées du Cinquantenaire et
provenant de la villa de L. Herennius Florus à Bosco-Reale, fin du l"" s.
av. J. C. ou premières années du 1<=' s. de notre ère ; la décoration pom- io
péienne. ^[^ N» 6. Mains votives du dieu Sabazius [F. C.|. Deux ex-voto en
bronze des Musées du Cinquantenaire se rattachant aux mystères du
Jupiter phrygien Sabazius, lesquels s'étaient largement répandus dans le
nord de la Gaule sous l'empire romain. H^ N" 7. Inscriptions provenant
de la nécropole de Saloniqne [J. D. M.]. Fait ressortir l'inlétêt de quelques 25
inscr. païennes du 1er s. et de quelques inscr. chrétiennes (I-lVeS.), offertes
récemment aux Musées du Cinquantenaire. ^^ N" 8. Les fouilles de
M. Warocqué [A. de Loëj. Découverte de substructions d'habitations belgo-
romaines à Houdeng-Goegnies (Hainaut). If Livres archéologiques nouveaux
[Jean De Mot] : S. ReinaGH, Esquisse cfune histoire de la collection Campana. 30
Semble un roman archéologique, tant le romanesque y coudoie l'imprévu.
E. POTTIER, Douris et les peintres de vases grecs. Charmant. G. Pbrrot,
Praxitèle. M. COLLiGNON, Lysippe. Deux étudts de premier ordre, f^ N" 10.
Le pavillon de l'antiquité au Cinquantenaire. Description des salles d'anti-
quités orientales, grecques et romaines aux Musées royaux de Bruxelles. 35
Institut archéologique du Luxembourg. Annales. Tome XI.. 190o.
Guide illustré du Musée lapidaire romain d'Arlon [J. B. Sibenaler]. Travail
fort détaillé, avec nomlireuses illustrations, comprenant 132 pages.
Le Musée Belge. Revue de philologie classique. T. IX. 1905. N» 1.
Orolaunum viens. Ses inscriptions, ses monuments et son histoire [J.-P. 40
Waltzing]. < Suite >. 111. Inscr. du palais Mansfeld dont l'origine est
douteuse. Les collections et le palais du comte P. -E. de Mansfeld, 1517-1604,
gouverneur du duché de Luxembourg, à Clausen. Origine des monuments
de Clausen. Découvertes arlonaises du xvie siècle. Pierres arlonaises trans-
portées à Clausen. Contingent arlonais défi musées de Clausen. Destinée »5
des antiquités de Clausen; copies et descriptions conservées. Bibliographie.
^ Recherches sur la Belgique celtique [V. Tourneur]. Orolauno-ArlonArel.
Etude étymologique. ^ Les milices locales de l'Empire romain |Ant.
Stappers]. <Suite>. 2* i)artie. Organisation des milices locales. 1. Origine
et histoire. II. Nom. 111. Personnel. IV. Caractère national des numeri. V. 50
Recrutement, solde, force des numeri. L'honesta missio. VI. Le culte des
dieux dans les numeri. Conclusions, f Les décrets de proxénie de Ténos
[Hub. Demoulin]. Décrets complets. Décrets fragmentaires. Particularités
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 11
162 1905. — BELGIQUE.
orihographiques. Additions et corrections aux articles suivants publiés
par l'auteur : 1. Registre de ventes immobilières (Musée belge, VI, 1902,
p. 440). 2. Liste des magistrats de Ténos (Ibid, VII, 1903, p. 37). 3. Fouilles
de Ténos (Bull, de corr. hell., XXVI, 1902, p. 399). 4. Les Hhodiens à
5 Ténos (Ibid., XXVII, 1903, p. 233). 5. Fouilles et inscriptions de Ténos
(Musée belge, VIII, 1904, p. 65). 6. Décret eu l'honneur de la ville de Tenos
et d'un juge envoyé par elle (Ibid., VIII, 1904, p. 429). t Sul valore di quo
(quanto)... eo (tanto)... seguili da un comparativo [Gius. Gevolani]. % Les
fouilles de Troie [Alpf. Roersch]. Les résultats des fouilles. Analyse
10 détaillée de Troja und llion de W. DOERPFELD, digue en tout point de la
grandeur du sujet, ce travail constitue une œuvre de premier ordre dont la
science allemande peut à bon droit s'enorgueillir. W N" 2. Un lécjtbe à
scène dionysiaque [P. GraindorJ. Acquis à Athènes, app. à l'auteur. Dio-
nysos y est figuré par un masque appliqué sur une colonne, f Orolaunum
15 vicus. Ses inscriptions, ses monuments et son histoire [J. P. Waltzing]
< Suite>. III. Inscr. du palais Mansfeld dont l'origine est douteuse. Vingt-
quatre épitaphes de simples particuliers, trouvées dans les remparts
d'Arlou démolis par les Français en 1558. Texte et commentaire avec la
reproduction des dessins d'A. Wiltheim. \ De Paulini Pellaei carmiinis
20 « Eucharisticos » fontibus fGino FunaioliJ. Expressions poétiques toutes
faites, employées par Paulin de Pelle, et qui se retrouvent dans toute la
latinité. Fragments de l'Euchar. imités des auteurs, avec indication des
passages correspondants. Vers imités de Virgile, Prudence, Paulin de Noie,
Juvencus, Cl. Marins Victor, Sedulius. \ Gomment Glément d'Alexandrie a
25 connu les mystères d'Eleusis |Gam. Hontoir]. Clément naquit sans doute à
Athènes et fut initié aux mystères. % La police des villages égyptiens à
l'époque romaine. 01 Sriiiôatot xriî xcofir)?. [N. Hohiweiu]. Le terme Stiia^o-ioi
ne doit pas être considère comme désignant l'ensemble des fonctionnaires
du village ; le langage administratif a pour les désigner l'expression offl-
3u cielle : ol àTib Triç xtojir);. Il faut bien plutôt voir dans ce terme la désigna-
tion brève appliquée à l'ensemble des simples agents de la police des
villages égyptiens à l'époque romaine, f ^ N° 3. Notes sur le culte d'Asklé-
pios [Th. Lefort]. I. A-t-on pratiqué la médecine dans ce culte. Pas de
traces de médecine, ni théurgique, ni autre. II. Doit-on détacher Aslilépios
35 des deux Asklépiades Podaleiros et Machaon. Nullement. Ils sont fils
d'Asklépios et non, comme l'a prétendu Wilamowitz, d'Enosigaios (Poséidon),
sur la foi d'Arctinos dans Schol. ad Iliad., XI, 575. t La papyrologie grecque
(bibliographie raisonnée) [Nie. Hohiweiu]. < Suite et fln>. Ch. VIII. Droit.
1. Tutelle. 2. Adoption. 3. Héritages, testaments. 4. Procédure. 5. Contrats
40 a) de mariage; b) de vente, d'achat; c) de prêt; d) divers. 6. Edits. 7.
Divers. Banques, b. Remarques sur la langue et les formules juridiques.
Gh. IX. A. Médecine. B. Mathématiques. G. Astrologie. Gh. X. 1. Métro-
logie. 2. Numismatique. Gh. XI. Curiosités. Ch. XII. Paléographie. Biblio-
graphie fort détaillée, résumant les notices et articles, et comprenant les
.45 no» 434-701 . Supplément. Indication d'un grand nombre d'articles et d'ou-
vrages ayant paru depuis la publication des ch. I-VII. En tout, n<" 702-
819. Répertoire alphabétique des auteurs. \ Le bas-relief de Tralles [P.
Graindor]. L'homme agenouillé cherche, peut-être, à retenir ou à attacher
une vache ou un bœuf qui résiste. \ Les sanctuaires de la Grèce, notes de
bO voyage [W. Lermann]. < Suite >. Phigalie. Lykosoura. Tégée. L'Ileraion
d'Argos. \ Ch. Rbnbl, Les enseignes romaines [E. RemyJ. Croit que les
enseignes dérivent du totémisme, qui aurait été la religion primitive.
Paradoxal. Le reste de ce bel ouvrage est fait de science solide et claire. \
REVUE BÉNÉDICTINE. 163
Une nouvelle inscription d'Arlon [J.-P. Waltzing]. Epitaphe de Corn.
Malurus, trouvée récemment. Très archaïque) t Contributions à l'histoire de
l'humanisme en Belgique [L. Maes]. Lettre d'André Schott à Abr. Ortelius
de Tarragone, 1585. 1[f N« 4. Une amitié d'humanistes. Étude sur les rela-
tions de Budé et d'Erasme, d'après leur correspondance (1516-1531) [Louis s
Delaruellej. Examen des lettres échangées par les deux savants ; étude de
leur caractère ; physionomie de l'époque ; chronologie des lettres. ^ Le
praefectus fabrum [Alb. Bloch]. < Suite ; 1^ partie >. Titre. Nomination.
Durée des fonctions. Fonctions. Rang et condition. Suppression de la
préfecture. Conclusions. On ne sait rien de l'origine du titre de praef. lo
fabr. et le nom reste inexplicable. On ignore quelles étaient les attributions
de cet officier sous la République. Le titre apparaît très souvent aux deux
premiers siècles de l'Empire pour disparaître, sans doute, avec les
réformes militaires de Septime Sévère. Le praef. fabr. est un ofûcier d'or-
donnance <i'un commandant en chef, de l'empereur, ou plus souvent d'un 16
gouverneur de province ayant rang de consulaire ou de prétorien. Il était
nommé par son chef et attaché à sa personne. La praefectura fut confiée à
des chevaliers. \ Les sanctuaires de la Grèce, notes de voyage [W. Ler-
mann] < Suite >. Calaurie. Egine. If Inscriptions attiques [Eng. DrerupJ.
Trois fragments de décrets honorifiques, t La police des villages égyptiens 20
à l'époque romaine. 01 ipûXaxe; [Nie. HohlweinJ. Les différentes espèces de
ç-jXaxEç. Attributions, fonctions, etc., d'après les papyrus et les ostraka.
Le Muséon. Nouv. série, vol. V (1904). N»* 3-4. Le latin d'Espagne d'après
les inscriptions. — Compléments [A. CarnoyJ. L'auteur complète une série
d'articles parus dans le Muséon, II-IV, sur les particularités de la phouétique 25
latine qui se rencontrent dans les inscr. de l'Espagne des sept premiers
siècles. Il se propose de faire des recherches analogues en ce qui concerne
les autres domaines de la grammaire : A) Morphologie. § 1. Archaïsmes dans
la déclinaison latine. § 2. Confusions entre les déclinaisons. § 3. Chute du
neutre. § 5. Influences étrangères dans la déclinaison. \i. Capart, Les 30
débuts de l'nvi en Egypte [A. Wiedemaun]. Excellent travail, plein de riches
informations, ^f Vol. VI, n" 3-4. Le latin d'Espagne d'après les inscriptions
[A. Carnoy]. § 6. Noms de nombre. § 7. Adjectifs. § 8. Relatifs. § 9. Pronoms
personnels. § 10. Démonstratifs. § 11. Verbes. B) Vocabulaire. Mots insolites.
Phénomènes lexicologiques divers. Changements de signification. G) Syntaxe 35
\ JOS. SCHRIJNEN, Inleiding tôt de studie der vergelijkende indogermanische
taalwetenschap [Ph. Golinet]. Élogieux.
Revue belge ae numismatique. 61* année, 1905. Les signatures de
graveurs sur les monnaies grecques [L. Forrer]. Suite, < cf. 1904. R. d. R.,
29, 134, 25 >. Série de quatre articles parus dans les livraisons 1-4. ^If 2" livr. 40
Une trouvaille de 191 monnaies d'or byzantines et de 1 pièce en argent
[E.-D.-J. Dutilh]. Elle vient d'être faite à Ghatby, banlieue d'Alexandrie,
actuellement au musée d'Alexandrie. ^ Adr. Blanghbt, Traité des monnaies
gauloises [V^o B. de J.J. Travail sérieux fondé sur des faits iucontestables.
Revue de Belgique. 37^ année, 2» série, 1905, 8* livr. Comment vivait la 45
femme dans l'antiquité grecque [E. Boisacq]. Fiançailles, mariage, condition
de la femme mariée.
Revue bénédictine. 22^ année (1905). N» 1. Mélanges d'épigraphie chré-
tienne [D. H. Leclercq]. I. L'ange du tombeau, épitaphes chrétiennes de
Théra et de Mile; II, Les anges psychagogues, inscr. romaines; III, Les 50
anges psychopompes ; IV, L'église d'Hadriani ad Olympum, epitaphe grecque
fort importante d'un jeune chantre de cette ville fondée par Hadrien, texte,
traduction, commentaire. ^ Mélanges Boissier [P.j. Précieux. î DOM H.
164 1905. — BELGIQUE.
LeclerGQ, Le6 Martyrs [D. P. B.J. Excellent. ^ D. li. LuGL3RGQ, L'Afrique
chrétienne [D. B. Leppe]. Modèle de reconslilulion historique; quelques
réserves. ^11 N» 3. Mélanges d'épigraphie chrélieune [11. Leclercq]. 1. Épigra-
phie liturgique de la région d'Antioche, nombreux textes chrétiens relevés
5 par la mission de Vogiié et la mission américaine; II, La nuit de la goutie
céleste; III, La topographie de Garthage romaine, remarques sur l'ouvrage
d'A. Audollent, ouvrage modèle.
La Revue des Humanités. Bulletin bibliographique. 8' année (1904-
1905). No 1. Un professeur, Construction de la phase latine [H. GerardyJ.
10 Mérite beaucoup d'éloges. ^ Em. Bertaux, Rome, Vanliguité [F. SossetJ.
Bonne et sérieuse vulgarisation. ^ G. I^Oyaud, Œuvres complètes de Pindare
[V. SondervorstJ. Souci constant de la fidélité et de la clarté. ^ N» 2. Fr.
Helm, Materialien zur Herodotleklure [E. P. Loos]. Analyse détaillée de la
Seconde partie. ^ H. Lugkenbagh, Olympia und Dilphi [L. Malliuger]. Sa-
is vaut, précis, pratique. If Le Musée^ revue d'art antique [L. Malliuger]. Belle
revue, le modèle du genre, f P. Màzon, Essai sur la composition des Comédie»
d^ Aristophane [L. MallingerJ. Contribution très appréciable a l'intelligence
du théâtre d'Aristophane et de la comédie grecque en général. % P. Mazon,
Aristophane, la Paix [L. MallingerJ. Très neuf et bien réussi. ^^ N» 6. Le
20 Musée, revue d'art antique [L, Mallinger]. % Ed, VON M AVER, Pompeji in seiner
Kunst [L. Mallinger]. Vue d'ensemble très littéraire. H L. Lgiseau, Tacite,
les Annales [V. Gérard]. Suit l'original pas à pas et en traduit tous les dé-
tails. ^ G, Di CosiMO Urbano. Le bucoliche di Virgilio [L. Ballet], Rendra
d'appréciables services. ^ H. Gaillot, Le Forum romain [V. Gérard]. Exposé
25 clair et précis.
Revue de l'instruction publique en Belgique. Tome XLVllI (1905).
Ife livr. Une parabole attribuée à St Hippolyte de Rome [Fr. GumontJ. Re-
production d'un texte grec copié par l'auteur en 1900 au monastère de Sou-
mela près Trébizonde et faussement attribué, semble-t-il, à St Hippolyte.
30 11 s'agit de la parabole du serpent qui par ses dons désarme sans cesse la
colère du paysan sur la terre duquel il se trouve. A la fin, le fermier
mordu lui-même par le monstre périt victime de sa cupidité. \ L. Whiblby,
A companion to greek studies [Gh. M.]. Recommandable ; les indications
bibliogra()hiques pourraient être plus complètes. \ P. Fournier, Pensées de
;<6 Marc-Aurèle, trad. d'Aug. GOUat [L. P.]. La trad. paraît excellente et con-
serve les qualités de simplicité et d'aisance que l'on reconnaît au grec de
Marc-Aurèle ; les notes sont nombreuses et étendues. ^ S. G. Owen, A.
Persii Flacci et D. Junii Juvenalis saturae [J. De Decker]. Le rp. examine en
détail en quoi l'édition diffère des précédentes et jusqu'à quel point les modi-
40 flcations introduites sont justifiées; la nouvelle édition dejuvéual présente un
inier^t tout particulier et qqs conjectures nouvelles sont très remarquables.
^ J.-E. Demartbau, L'Ardenne belgo-romaine [A. Dutron]. L'auteur a le premier
reconstitué l'existence de nos ancêtres pendant les cinq siècles de domina-
tion romaine. 1[1[ 2* livr. Ferd. Horn, Platonstudieu [L. Parmentier]. A recom-
45 mander comme les meilleurs guides que l'on puisse prendre actuellement
pour abonler l'étude approfondie des doctrines de Platon. ^ L. Loisbau, Les
Annules de Tacite, traduction nouvelle [Jules FellerJ. Le fond de la traduction
est celle de Burnouf, le rp. montre comment ont été comprises les retouches
de Loiseau. 'i\ 3» et 4» livr. Quelques passages des caractères de Théo-
50 phrasie [Paul Graindor]. Les passages étudiés sont les suivants : XIX, 6, le
• Syir/épiriç; IV, 15, l'aypotxoç; V, 5, l'apsaxoç. Ç Ad oracula Sybyliina [J. Maer-
ten]. Rapproche les deux passages du livre V récemment découverts par
Vitelli du texte donné par Geffcken et conclut que, dès le iv siècle, on
REVUE DE l'instruction PUBLIQUE EN BELGIQUE. 165
avait en Egypte des copies des Oracles Sibyllins beaucoup moins altérées
que le texte de nos manuscrits; au point de vue de la composition, la
fin du V» livre était déjà telle que de nos jours. If Notes sur Minucius
Félix [P. Thomas]. Dans le passage 6, 1, l'épithète certa appliquée à la
fortune et que Ton a changée en incerta, cœca, etc., peut se défendre, g
8, 5, il faut changer pavorem en pavorum, génitif dépendant de solacia. 18,
4, corriger caelum terramque en caelo terraque. 24, 3, écrire numerare quam
partus. 25, 8, corriger Romulo scilicel Picus, etc.; il y avait sans doute dans
l'archétype Romulo. s. (s. = scilicet); de là, Romiilos, arbitrairement changé
en Romulus. Romulo est le datif de relation. ^ Paul Mazon, Essai sur la lo
composition des comédies d'Aristophane [L. P.]. Marque un grand progrès dans
notre connaissance de la structure et du développement de la comédie
attique. \ E. H. Gifford, The Euthydemus of Plato [L. Parmentier]. Très
recommandable. ^ F. Plessis, Épitaphes [P. T.]. Soigné, instructif, intéres-
sant. ^ Alb. g. Clark, Anecdota Oxonie^^sia ; X, the velus Cluniacensis of Poggio 15
[P. T.l. Le rp. montre en détail les importants résultats de cette étude
ingénieuse et patiente; le Cluniacensis renfermait, outre le pro Roscio et le
pro Murena, le pro Cluentio, le pro Caelio et le pro Milone; il devait être
antérieur au règne de Gharlemagne. ^ Edm. Gourbaud, M. T. Ciceronis de
oratore lib. 1 [P. T.]. Cette œuvre n'a jamais été analysée et appréciée, 20
semble-t-il, avec autant de finesse, de justesse et de bonheur d'expression ;
toute l'édition est des plus recommandables. f E. 0. Winsthdt, Corneli
Nepolis vitae [P. T.j. Édition élégante et commode. ^ G. GuRGiO, Poeti latini
minor., II, 1, appendix Vergiliana [P. T.]. Travail consciencieux et judicieux;
quelques taches, f Ett. Stampini, Le bucoliche di Virgilio, Ecloghe 1-V [P. T.] 25
A réussi à donner au commentaire un caractère personnel ; lucidité de
pensée et sûreté de jugement. ^ M. N. Wetmore, The plan and scope of a
Virgil lexicon [P. T.]. La méthode adoptée paraît réunir de sérieux avan-
tages. % Em. Hermès, L. Annaei Senecae dialogor. lib. Xll [P. T ]. Excellent.
^ RUD. Helm, Apulei Platonici Madaurensis pro se de magia lib. [P. T.]. Marque 30
un grand progrès sur l'édition de van der Vliet. f L. Guillaume et B.
Bahlde, Moiceav,x choisis, partie du maître [L. Pr.]. Comprend diverses par-
lies également bien soignées, mais de valeur inégale : les traductions
par M. G. sont des modèles du genre ; les études de comparaison, de M. B.,
sont l'œuvre d'un bon latiniste et d'un homme de goût, mais on y sent un 35
peu de parti pris. ^ Paui.y-Wissowa, Rea'-enc. IX'e"- Illbbd [F. G.]. L'entre-
prise restera un monument considérable et caractéristique de la science de
l'antiquité, telle que la concevait la philologie allemande au début du
XX6 siècle. ^ P. Fougart, Le culte de Diomjsos en Attique [F. G.]. Dans cette
étude, d'une belle ordonnance, l'agrément d'un style d'une admirable 40
limpidité s'unit à la clarté du raisonnement et à l'ingéniosité des aperçus
en un ensemble harmonieux. ^ Henri Grégoire, Saints jumeaux et dieux
cavaliers [J. Bidez]. Travail important comprenant trois parties : l» édition
sci'intitique et lisible de la version cappadocienne, sous sa forme grecque
et latine, du martyre des trois saints jumeaux Speusippe, Elasippe et 45
Mélésippe ; 2» excellente étude de la filiation des divers récits de ce
martyre ; 3° les origines de la légende des trois saints. Dans la dernière
partie, l'argumentation n'a pas le degré de certitude qu'il faudrait pour
rendre les conclusions inattaquables. H M. -A. Kugener, ne de Sévère [F. C.J.
Dossier d'une incomparable richesse, f H. Van de Weerd, Étude historique 50
sur deux légions romaines du Bas-Danube, 1er fasc. [Maur. Zech]. Excellent
travail de première maiu. tH 5« livr. Les Athéniennes au théâtre [Alph.
Willems]. Les femmes n'assistaient pas aux représentations du théâtre de
166 1905. — BELGIQUE.
Bacchus, ainsi qu'il ressort de l'examen des pièces d'Aristophane ; mais,
il faut admettre qu'elles avaient accès aux théillrcs des dèmes. ^ Ch. Dibhl,
Éludes byzantines [II. Grégoire]. Ce livre est un raccourci de la science
byzantine elle-même, dont il fait sentir la diversité et l'attrait. 1[ R. Asmus,
5 Julians Galilàerschrifl [J. BidezJ. Masse d'observations fines et pénétrantes
et de rapprochements ingénieux. S ^- Krumbagher, Eine neue Handschrift
des Digenis Akriias [II. Grégoire]. Signale une cinquième récension d'une
valeur particulière, de l'épopée byzantine ; elle est contenue dans le cod.
Escorialensis <\i-iv-22. H H. de la Ville de Mirmont, Le poète Lygdamus
10 [J. F.j. Excellent. ^ J. Vessereau, Cl. Rutilius Namatianus. Id. Aetna
[P. T.]. Recommandable, bien que prolixe; l'édition pourrait être meilleure.
% A. ROERSCH, Chr. Jschyrius^ Homulus [A. De Ceuleneer]. Recommandable.
t H. Goelzer, Nouveau dictionnaire français-latin [J. H.]. Excellent, ff 6^ livr.
L'Athétia au pilier [Paul Graindor]. Critique de l'interprétation donnée par
16 Lechat de ce bas-relief de l'Acropole. Il y voit une Athéna contemplant
Erichthonios qui sort sous forme de serpent d'une ciste autrefois peinte au-
dessus du pilier. Le pilier se retrouve dans d'autres œuvres sans signification
spéciale ni rôle quelconque. L'expression du visage n'est pas celle de la
mélancolie, mais bien plutôt celle de la réflexion, la méditation. Comparaison
20 avec d'autres types de la même série. ^ La trière antique et la guerre
navale [Em. Boisacq]. La trière est un développement du vaisseau homé-
rique. Dsscription de celui-ci. La birème. Place des rameurs. Le siège du
thalamite était à deux pieds plus bas que celui du zygite. La trière. La
file des thranites devait avoir deux hommes de plus que la file des
25 zygites, et les zygites deux de plus que les thalamites. Les commandements.
La guerre navale. Ports et arsenaux maritimes. Organisation. Manœuvre.
^ H. Lechat, Pythagoras de Rhégion [M. Laurent]. Excellent en tout point.
f BURNET, Platonis opéra lY [L. P.]. Au point de vue critique, cette éd.
annule les précédentes. % Berliner Klassiker texte. H. 2 et 4 [J. Bidez].
30 L'œuvre entreprise et poursuivie si rapidement a droit à toute notre admi-.
ration. ^ Th. Reinach, Papyrus Th. Reinach [F. C.]. Rien n'a été négligé
pour mettre en valeur ces précieux documents. ^ E. H. Gifford, Eusehii
Pamphili evangelicae praeparationis libri XV [0. H.J. N'est pas sans défauts,
mais marque un très grand progrès. ^ 0. Drenckhahn, Ciceros Rede fiir
35 Sestius [L. Pr.]. Bon. 1[ Tegge, Aiuwahl aus den Gedichten des P. Ovidius Naso
[L. Pr.]. Le rp. demeure stupéfait et interdit, f Haupt-Ewald, Die Metamor-
phosen des P. Ovidius Naso B. I-VII [L. Pr.]. Excellent. ^ Ant. Rbttorb,
Tito Livio e la decadenza délia lingua latina [L. Pr.]. Contribution fort appré-
ciable à l'histoire du latin. % H. Pitman, Corn. Taciti annalium libri XIII-XVl
40 [L. Pr.]. Excellent. % P. Crouzet et G. Berthbt, Méthode latine et exercices
illustrés : le mot à mot, la confection {6^ et 5e) [L. Pr.j. Cette méthode
condense et résume toutes les autres. La matière est beaucoup trop abon-
dante pour deux années. ^ A. Roegiers, La question des humanités en
Allemagne [L. Pr.]. Étude très oppo'lune et très intéressante.
45 Revue de l'Université de Bruxelles. 10" année, 1904-1905. No» 5-6. Le
libre examen chez les Grecs [Goblot d'Alviella]. D'après le livre récent de
Dbchahmb , La critique des traditions religieuses chez les Grecs, f Les
brimades aux iv« et v» siècles de notre ère [M.-A. Kugener]. Édition et
commentaire de textes anciens se rapportant aux brimades en usage dans
50 les écoles d'Athènes, de Béryte et de Constantinople. %% N» 7. Le lapin et
ses dénominations dans les langues européennes [Em. BoisacqJ. La première
partie de l'art, est consacrée à l'étude du lapiu dans l'antiquité; Espagne et
Italie. Hlf No» 8-9. Alb. Gollignon, Pétrone en France [E. Légierj. D'une
OVERSIGT OVER DET. . . DANSKE... FORHANDLINGER. 167
érudition Charmante. fH NoMO-12. Fr. Plessis, Èpitaphes [Em. Landercy].
Excellent. A. R.
DANEMARK 5
Rédacteur général : Hans Rœder.
Det kgl. Danske Videnskabernes Selskabs Skrifter, 6. série, classe
historique et philosophique, vol. VI, fasc. 3. Les pronoms démonstratifs de to
l'ancien arménien [H. PedersenJ. Contient une discussion de la théorie de
Meillet sur le système démonstratif arménien, à laquelle l'auteur oppose
une nouvelle théorie. Suit un appendice sur les alternances vocaliques
indo-européennes (en français).
Nordisk Tidsskrift for Filologi, 3" série, vol. XIII, fasc. 3. Aperçu des 16
principaux documents publiés par Grenfell et Hunt dans The Oxyrynchus
Papyri, vol. IV [H. Rœder]. ^. Nouvelles inscriptions étrusques [S.-P. Gort-
sen]. Discussion sur les inscr. publiées par Torp et Ilerbig dans les Stzber.
d. bayer. Akad. 1904. t F. Gumont, Die Mysterien des Mithra, trad. ali. de
G. Gehrig fE. Lehmann]. L'auteur a travaillé avec beaucoup de concen- 20
tration. ^ E. Norden, P. VergiUus Maro Aeneis Buch VI [A.-B. Drachmannl.
Appréciation favorable, remarques sur beaucoup de passages (en allemand).
^ A. Philippson, Das Miltelmeergebiet [A.-B. DrachmannJ. Recommandable.
f F. NOACK, Homerische Palàsle [J.-L. Ussing]. Bien que le résultat des
recherches de l'auteur soit acceptable, son argumentation semble insuffl- 25
santé. ^^ Fasc. 4. E.-D. Burton, Some Principles of literary Criticism and
their Application to the synoptic Problem [P.-O. Ilansen]. Recommandable à
tous ceux qui, partant d'un point de vue philologique, désirent de se mettre
au courant du problème synoptique. ^ Sur Minucius Félix XIV, 1 [J. Paulson].
Écrire « piscatorum » au lieu de « pistorum ». ^ Sur Aristeas epist. § 55 30
(p. 18, 12 Wendland) [A.-B. Drachmann]. Écrire ïxi yàp imTa.Tr\i ou<jyi;. ^
Chr. Blinkenberg, Archdologische Studien [F. Weilbach]. Sera sans doute
très remarqué, t F. Marx, C. IaicHH carmi^ium reliquiae I [G. -M. Zander].
Recommandé ; plusieurs contributions critiques (en latin). ^ J. Bbloch,
Griechische Geschichte, III. 1-2 [H. Rœder]. Valeur considérable. ^ H. Reigh, 35
Der Kônig mit dev Dornenkrone [H. Rœder]. Compte-rendu. % Harvard Studies
in Classical Philology, vol. XV [II. Rœder]. Compte-rendu. < cf. R. d. R. 29.
143 et 144 >. ^ Sur Hérodote [K. Hude]. VII, 136, lire SeÛTepà «791 Ufo^jm râSe
xal Xdyou xotoùSe è-/o(jL£voKit. VII, 137, lire <7U[i7te(7etv ïç ye tou; TtaïSaç. Vil, 144,
supprimer Sivjvcocrîa?. VII, 215, lire r,xov)CT£ au 1. de r.peo-e. ^1[ Vol. XIV, fasc. 1. 40
Les nombres numéraux étrusques [S.-P. Cortsen]. La succession des six
premiers nombres numéraux serait la suivante : max, zai, ci, sa, du, hud.-
^ R. FOBRSTBR, Libanii opéra I-II [H. Bœder]. Édition de grand mérite.
Oversigt over det kongelige Danske Videnskabernes Selskabs
Forhandlinger, 1905. Exploration archéologique dé Rhodes (Fondation 45
Garlsberg]. 3"= rapport (en français) [Ghr. Blinkenberg et K.-F. Kinch]. C r.
sur les fouilles de Lindos entreprises en 1903. Publication de plusieurs
objets d'art et de qqs. inscr. grecques, dont l'une permet de fixer au premier
siècle av. J.-Chr. la date des sculpteurs Athanodoros et Hagesandros qui
ont travaillé au groupe du Laocoon. H. R. 50
168 1905. — ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD
Rédacteur général : Alfred Jacob
American Journal ol Archaeology, vol. IX (1905) fasc. i, Le temple
des Sirènes^ dans la péninsule de Sorrente [Ettore Pais]. Était situé sur
lu une colline près du rivage de la mer, à Fontanella, dans le voisinage de
Massa Lubrense, un peu au-delà de l'église moderne de Santa-Maria della
Lobra. t Le palais de Nippour non mycénien, mais hellénistique fAllan
Marquand]. Discussion de l'article de Fisher (A. J. A. 1904). Les détails
d'architecture (colonnes, chapiteaux) sont nettement hellénistiques. % Une
15 nouvelle tête du type dit de Scipion ; essai d'identification [W. Dennison].
En avril 1902 une tête du lype dit de Scipion achetée à un antiquaire de
Rome en 1881 a été offerte à Oberlin Collège. Liste de 15 bustes du même
type. Discussion des arguments de Visconti pour soutenir l'opinion tradi-
tionnelle désignant ces bustes sous le nom de Scipion. Ce sont probable-
20 ment des prêtres d'Isis. \ Le temple d'Apollon à Corinthe [B. Powell]. Le
temple ancien dont il reste sept colonnes à Corinthe est le temple d'Apollon
mentionné par Pausanias. Description de l'état actuel des ruines. % Sixième
assemblée général de l'Institut archéologique d'Amérique (déc. 1904). Résumé
des communications suivantes : Fasti trouvés récemment à Teano [C.
26 Egbert]. Cette insc. donne les noms des consuls de l'année 46 av. J.-C,
des trois consuls suffecti, des quatluoviri municipaux et des édiles, f Une
amphore signée de Menon [BatesJ Voy. fasc. 2. \ Une inscription grecque
du Liban [Torrey] Trouvée en 1901, au dessus du village de Jebâ'a dans le
Liban, pouvant se lire : 'Opia6-A>Xae ota;. \ Notes archéologiques [Cooley].
30 Sur les travaux archéologiques relatifs à l'Erechtheum à Corinthe, le Trésor
des Athéniens à Delphes, l'Olympeium en face de Syracuse, et les rostres
du Forum romain. ^ Thucydide, Pausanias et le Dionysium in Limnis
fCarroll] Les textes sont suffisants pour déterminer l'emplacement du
Dionysium in Limnis. 1[ Introduction du Taurobolium dans le culte de la
36 Magna Mater fC. H. Moore]. C'était une coutume ancieune au moins chez les
Lydiens de sacrifier des taureaux à la Magna Mater. % La topographie du
temple des Sirènes, dans la presqu'île de Sorrente [Pais]. Voy. ci-dessus.
t Trouvailles de terres-cuites à Corinthe, en 1903 [RobinsonJ. Trouvées à Corin-
the, en 1903, au sud-ouest du Vieux-Temple, ces terres-cuites datent des 6", 5*
40 et 4" s. \ L'ascension des montagnes en Grèce [Richardson]. En Grèce on n'esca-
lade pas les montagnes simplement pour le plaisir, mais pour les éclaircis-
sements que l'on en tire pour la topographie et pour l'histoire. Exemples.
^ Le lotus, comme ornement sur des vases cypriotes [Goodyear]. Confirma-
tion des résultats indiqués dans la Grammaire du Lotus en 1901. ^ Fouilles
♦6 au Forum romain en 1904 [Fairbanksj. Résumé des fouilles archéologiques
et de leurs résultats. ^ Empreintes sur des briques et des tuiles du mur
d'Aurélien à Rome fPfeiffer]. Etude des briques et des tuiles provenant de
la partie du mur d'Aurélien à l'est de la Porta San Giovanni qui s'est
écroulée en 1902. Ces briques ne sont pour la plupart probablement pas
60 plus anciennes que la première moitié du m» s. 1[ L'acanthe comme motif
grec de décoration [Miss Keye-s]. Les artistes grec.» ayant étudié l'acanthe
pour la décoration oui donné à chaque partie : tige, feuille, fleur et
graines « la splendeur de sa vérité ». % Les poteries de Gournia, Crête [Mrs.
AMERICAN JOURNAL OF ARCHAEOLOGY. 169
Williams]. Peuvent être réparties en une série de huit périodes distinctes
s'étendant du 3» millenum à l'âge de fer. ^ L'origine de la civilisation et
de l'art babyloniens [Dr Ward]. La civilisation et l'art babyloniens se sont
développés sous des influences venues de l'Est. ^ L'expédition égyptienne
de l'Université de Californie ; un cimetière préhistorique à Naga-ed-Der 5
[Lythgoe]. L'expédition égylienne formée en 1899 par l'Université de Cali-
fornie s'est concentrée pendant les années 1901-1903 prés de Naga-ed-Der
pour fouiller un cimetière préhistorique se composant de 635 tombes dans
un état remarquable de conservation. 1850 clichés photographiques ontéié
pris. ^ Le temple d'Apollon Didyméen près de Milet [MarquandJ (publié io
dans Records of the Past, IV, 1905). La façade du temple date probablement
du 2* s. av. J.-G. comme l'a pensé HaussouUier. ^ Quelques fouilles sur
l'emplacement présumé du troisième mur de Jérusalem [L. B. PatonJ. Des
pierres immenses trouvées à trois milles au nord de la porte de Damas
paraissant marquer l'emplacement du troisième mur de Jérusalem. ^ La \h
mort de Thersite sur une amphore au Musée des Beaux-Arts de Boston [J.
M. PatonJ. Thersite est décapité et git sur des vases renversés, ce qui se
rapporterait à la légende que Thersite aurait été tué par Achille pour avoir
volé les vases sacrés d'Apollon. Conformité avec la théorie d'Usener. ^ Les
rostres [Platner]. Résumé de la récente théorie de 0. Richter, Die Bum. 20
Rednerbiihne, Berlin, 1903. f Lampes avec inscr. chrétiennes [Th. F.
"Wrightj. Etude d'après Clermont-Gauneau sur des lampes trouvées dans
des lombes de Palestine et portant l'inscription suivante cfCSç X[p((7Tto]C çévt
Ticéfftv. ^ Un Tityre en terre cuite du Musée de Cincinnati [Baur]
Voy. ci-dessous fasc. 2. ^ Exekias, un maitre du style aux figures noires 25
[Tonks]. A produit vers 550-540 av. J.-C. Caractéristiques de sa manière.
^ La topographie de la maison d'enfance de Cicéron [Harrington]. Discus-
sion des conclusions de Schmidt. La maison d'enfance de Cicéron. Elle se
trouvait dans le plus petit delta du Fibrenus. ^ Collection d'archéologie
historique exposée parle Muséum National des Etats-Unis à l'Exposition de 30
Saint-Louis [AdlerJ. Composée presque entièrement de moulages. %^ Fasc. 2.
Notes sur des inscriptions d'Eleusis relatives à la construction du portique
de Philc)n [L. D. Caskey]. Étude sur six inscriptious trouvées à Eleusis. Les
mesures qu'elles donnent correspondent à celles des ruines existantes.
^ Tityros [Paul Baur]. Étude d'une statuette en terre cuite, acquise eu 1898 35
d'un paysau de Thèbes, actuellement au Muséum d'Art de Cincinnati. Elle
est du milieu du v« s. Le type est rare. Elle représente sans doute Tityros.
^ Les portes de la cité de Démetrias [R. G. Kentj. Description des murs et
des tours qui subsistent aux portes de la cité de Démetrias vers Phères et
vers la péninsule de Magnésie. ^ Une amphore signée deMenon[W. N. Baies], 40
Acquise par le Muséum des Sciences et des Arts de l'Université de Pennsyl-
vanie à la vente de la collection Golman en 1896. Décorée de ligures en
rouge représentant d'un côté Leto, Apollon et Artemis, de l'ciutre, un
jeune guerrier conduisant deux chevaux. |^ Fasc. 3 : Le théâtre de Sicyone
[A. Fossum]. Résultat des fouilles de l'élé de 1898, corrections au plan dressé «
après la première campagne en 1886. D'après un passage de Plutarque,
le théâtre était en usage en 251 av. J.-G. D'autre part la topographie
indique qu'il était déjà construit en 302 av. J.-G. If Uue « pochette » de
l'âge de bronze provenant d'Avgo (Crète) [H. R. Hastingsj. Description de
vingt-huit objets (épingles, cachets, etc.) de l'âge de bronze trouvés en 50
mars 1903 pi es de l'église d'Avgo, au-dessus du village de Kavousi (Crète
orientale) et acquis pour le musée de Candie. Ils sont de style mycénien.
^ Un nouvel artiste peintre de vases : Phrynos [0. S. Tonks]. Étude de deux
170 1905, — ÉTATS-UNIS DE l'aMÉRIQUE DU NORD.
fragments de coupes arluellement au Muséum des Beaux-Arts de Boston et
comparaison avec un fragment de coupe du Br. Muséum et un autre de Mu-
nich. ^ Inscriptions grecques et latines de Sinope et des environs ÏD. M. Ro-
binsonj. 96 inscr. de Sinope, dont 37 inédites recueillies par R. en juin 1903.
* ^% Fasc. 4, Rapport préliminaire de l'expédition de la Princeton University en
Syrie [H. G. Butler]. Exploration faite d'octobre 1904 à avril 1905. de la Syrie
centrale (notamment à Si, à Umm idj-Djimâl) et de la Syrie septentrionale
notamment à Kasr Ibn Wardân, Kerrâtin, Dâr Kitâ. ^ Notes sur les inscrip-
tions recueillies [E. Littmann] 45 inscr. latines, 776 grecques recueillies
•0 dans la région du Uaurân, 103 nabatéennes, 65 syriaques, 138 arabes et
l'inscription hébraïque de Arâk-il-Emir. ^ Vases géométriques de Gorinlhe.
[M. L. Nichols] Étude de 16 vases à ornements géométriques, trouvés à
Corinthe dans les fouilles effectuées par l'Ëcole américaine d'Athènes. La
décoration est formée des ornements géométriques les plus simples, ces
*6 vases appartiennent probablement à la période qui suit immédiatement la
période mycénienne. ^ La signification de niipyo; dans deux inscr. de Téos
[J. D. Rogers]. n-jpYo; désignerait le registre de chaque dème de Téos, ainsi
nommé à cause de la forme particulière sous laquelle il était conservé. \ La
laçon de procéder des empereurs dans les inscriptions sur les monuments
90 restaurés : Auguste et Adrien [D. R. Stuart]. Auguste a laissé subsister le
nom du fondateur sur tous les monuments qu'il a simplement restaurés ;
il a inscrit son nom au contraire sur ceux qu'il a rebâtis en entier. Adrien
n'a conservé le nom du fondateur que sur un petit nombre de monuments ;
probablement dans le but de faire ressortir le contraste de son caractère
26 avec celui de Domitien. ^ Le palais de Nippour babylonien et non parthien
[J. P. Petersj. Maintient contre Marquand l'ancienneté du palais de Nippour.
On a trouvé, dans les débris au-dessus du palais, des archives de la période
babylonienne, et au niveau du palais des archives de la période Gassite.
M. Bernard.
30 American Journal of Philology, XXVI (1905). Fasc. 1, n» 10t. Le coUe-
gium poetarum à Rome [E. G. Sihler] . Le collegium poetarum c(»nservait vrai-
semblablement les manuscrits de ses membres. Térence n'en fit probable-
ment pas partie, ce qui explique les attaques qu'il subit. Accius fut l'un
des membres les plus éminonts de ce collegium qui existait encore au temps
36 de Tibère. Virgile ne parait pas en avoir été, mais Horace s'y plaisait. Le
lieu de nhmion était, d'après Bentley, le temple de Hercules Musarum.
% Un ms. de Consentius à Bâle [E. O. Winstedt]. Description du ms. F. IH
15 de la Bibliothèque de Bâle, provenant de Fiilda, contenant le De barba-
rismis et metaplasmis. Collation de ce ms. Un ms. plus ancien vient d'être
*0 découvert à Milan (cod. Ambr. B. 71. Suppl.J. ^ Notes additionnelles sur le
vocatif fj. A. Scott]. Examine l'usage du vocatif chez les itoètes lyriques,
Hérodote, Euripide, Aristophane et Platon. L'usage de l'interjection avec le
vocatif devient de plus en plus fréquent d'Homère à Platon. L'interjection
avec le vocatif était du langage familier et les auteurs ne l'Ont pas employée
♦* librement jusqu'à ce que la langue familière de la comédie, de la dialectique,
des cours de justice fût devenue la langue littéraire. % Sénèque le philosophe
et sa théorie du style [F. J. MerchantJ. On peut réduire en système les pro-
positions de Sénèque sur le style. Elles contiennent une certaine part d'ori-
ginalité. Sénèque s'est efforcé de s'y conformer dans ses propres écrits.
60^ Les modes du style indirect fJ. J. Schlicherj. Le subjonctif en latin
s'emploie pour exprimer une sorte de conflit mental entre les éléments
personnels et les éléments étrangers. On le voit dans le subjonctif d'excla-
mation. H en est de même dans le stylo indirect. L'allemand a de même le
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. Itt
subjonctif d'exclamation et le subjonctif du style indirect, f Sommer, Hand-
buch, des latein. Laut-U7id Formenlehre [H. OertelJ. Répond bien aux besoins
de l'étudiant en langues classiques. On souhaiterait plus de références aux
gramojairiens latins. Le nombre des références aux dialectes italiques
autres que le latin pourrait aussi être augmenté. Qqs théories sont présen- 5
tées sous une forme plus dogmatique que l'auteur sans doute ne le pensait.
Tables excellentes. ^ W. SGHULZE, Zur Geschichte latein. Eigennnmen [H. L.
Wilson]. Travail plus complet que les précédents sur cette matière, f Courte
notice sur l'édition de la Medea par Earle, sur la traduction du Manuel
d''histoire de la litlévalure grecque de Groiset par Heffelbower. f^ Fasc. 2, lo
n» 102. L'Ecciésiasie [P. Haupt]. Les parties authentiques de TEcclésiaste
furent écrites par un médecin sadducéen d'un rang élevé à Jérusalem,
né au commencement du règne d'Antiochus Epiphane (175-164 av. J. G.) et
qui mourut dans la première décade du règne d'Alexandre Jannaeus
(104-78 av. J.-G.). Trad. métrique en anglais ^ Étude sémantique des verbes 16
indo-iraniens à nasale, 2. <cf. R. d. R. 29, 142, 36> [E. W. Fay]. Classifi-
cation des verbes en -nà- suivant le sens. ^ Note sur la Hisperica famina
[H. A. SlrongJ. Œuvre d'un moine anglais vivant au VP s. Le texte qui
fait autorité est celui de Stowasser. Adopte les conclusions de Zimmer
dans Nennius vindicatus (Anhang); texte et trad. anglaise des trois premiers ÎO
chapitres ^ 1° S. B. Platner The Topography and Monuments of Ancienl
Rome; 2" Ch. Huelsen Dos Forutn Romanum [Knapp]. 1° Les nom-
breuses références à la littérature ancienne et aux inscriptions donnent
une valeur particulière au livre de P. Mais ce livre n'est pas un guide com-
mode aux ruines existantes ; l'auteur ne s'est pas toujours correctement 26
orienté. 2o Le plan du livre de H. est excellent. Il répond tout à fait au
dessein dans lequel il a été écrit; qqs erreurs cependant, f R. R. Root
Class^cal mylhology in Shakspeare [Mustard]. Le sujet de cette étude est inté-
ressant et dans l'ensemble soigneusement traité. Suggère quelques addi-
tions et corrections. ^ Causerie à propos de l'Index Isocrateus de Preuss, 30
de la trad. en anglais de la grammaire syriaque de Nôldeke par Crighton,
du Supplément au Cours Wépigraphie latine de Gagnât. ^^ Fasc. 3, n» 103.
L'origine et la signification des caractères du style chez les anciens [G. L.
Hendrickson]. Aristote le premier a considéré le discours sous deux aspects
10 coiiune moyen d'expression de la pensée; 2° comme moyen de trans- 35
mettre en outre le coloris de l'émotion de l'orateur. Les Stoïciens s'atta-
chèrent surtout au premier de ces aspects. ^ Un manuscrit d'Ovide, de
Palladius et de Tacite à Harvard [E. K. Rand]. Étude sur un ms. du
xve siècle acquis récemment par l'Université do Harvard. Collation du texte
du De insitione de Palladius et de celui édité par Schmitt, du texte ')e la 40
Germania do Tacite et de celui donné par Muellenhoff. Le ms. de Harvard
contient de nombreuses fautes de copiste. ^ R. Heinze, Virgils Epische
Technik [Laing]. Montre que Virgile était mieux qu'un imitateur éminent.
Aucun de ceux qui s'occupent de Virgile ne pourra lire ce livre sans en
subir profondérTient l'influence. ^ E. J. Harris, The tragédies of Seneca, 46
[Osgood]. Trad. en vers anglais non rimes, naturelle comme langue et com-
me prosodie, et cependant littérale. ^ Causerie sur Pindare, sur Platon, à
propos d'un passage de Renan dans la correspondance à Berthelot, de l'ar-
ticle de C. Pascal sur Lucrèce, de la thèse de Brandon sur Robert Estienne,
qui ne tient pas les promesses du titre, de l'ouvrage de Grandgent : An Outline 50
of the Phonology and Morphology of old Provençal, le meilleur manuel en
anglais sur la matière, du recueil de Plessis : Epitaphes, textes choisis qui
montre l'utilité que présente l'École normale. H Lettre de Platner en réponse
172 1905. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
aux critiques de Knapp (Voy. ci-dessus fasc. 2) et réplique de Knapp.
%% Fasc. 4 (n" 104). Étude sémantique des verbes indo-iraniens à nasale,
3. <cf. supra> [E. W. Fay]. Suite du claspemenl des verbes en -nâ- ; verbes
en -nu- ; verbes à nasale infixé; huitième classe des verbes sanscrits ou
8 classe des verbes en n-. ^ Le manuscrit des Verrines de Cicéron an Vatican
[W. Petersonj. Étude du palimpseste du Vatican. Ne mérite yjas le mépris
que témoigne Meusel, est au contraire indispensable pour l'établissseiLent
du texte du premier livre des Verrines. f Culex 3G7.8 et Cirix 66 |R. EllisJ.
Le personnage auquel il est fait allusion dans le Gnlex v. 367,8 est L.
10 Csecilius Metellns, pontifex maximus, qui sauva le palladium dans l'incendie
du temple de Vesta. Dans Giris v. 66 E. propose de lire ([l)ecateis pour
erithei, la déesse Hécate étant aussi connue sous le nom de Crataeis qui
se trouve dans le même vers, t De Thucydidis I. 1-23 [M. L. Earle]. Correc-
tions au texte du liv. I de Thucydide. ^ Ch. Waldstein etc. The Argive
IB Heraeum. [D. M. Robinson]. En dépit du retard dans la publication et de
certaines fautes de détail, ces deux magnifiques volumes ont ajouté énor-
mément à notre connaissance de Tarchéologie préhistorique de la Grèce.
1[ Butler, i>exti Properti Opéra omnia [B. 0. Foster]. Le commentaire forme
une sorte de compendium de la critique de Properce, spécialement en
20 anglais, qui n'existe nulle part ailleurs, f Gauserie à propos de Pbofumo :
Le fonti ed i tempi dello incendia Ncroniano; Don M. GhiGCO, La congiunzione
-cum; studio storico-critico ; VessereaU, Cl. RiUilius Namatianus ; JUDEiGH,
Topographie von Athen; BraCKETT, Temporal sentences in Herodslus ; Jebb,
Bacchylides. M. Bernard.
m Harvard Studies in classical Philology. Vol. XVI (1905). Etude préli-
minaire sur certains mss, des Vies des XII Césars de Suétone [G. L. Smith].
Dans un l" art. <cf. R. d. R. 26, 188, 16>, S. avait montré que les mss.
de Suétone examinés par lui appartenaient en majorité à une classe diffé-
rente de celle du God. Meramianns (A) : dans chacune de ces deux classes
30 il avait reconnu deux groupes: dans la première un groupe représenté par
A seul, et un autre par M^; dans la seconde classe un groupe florentin de
sept mss. datant des 12-14 s. et un groupe « Urbinas » de sept mss. du
15" s. Un séjour en Europe lui a permis de faire qques observations qu'il
consigne dans ce 2^ art. 1», Vaticane; 2° Ambrosienne ; S" Br. Muséum;
35 elles confirment ses conclusions antérieures. Il insiste surtout sur les mss.
du 15« s. qu'on a trop méconnus et sur l'importance desquels on ne peut
se prononcer avant de les avoir étudiés un à un. t L'art dramatique d'Es-
chyle [Gh. R. Post]. Se propose dans cette étude de 471 p. d'étudier le
développement de l'art dramatique d'Eschyle, dans le sens étroit et tech-
40 nique du terme « art dramatique ». Il laisse de côté toute considération de
poésie, de philosophie, de sentiments religieux, excepté si ces considérations
ont influé sur la construction des drames ou guidé le poète dans la concep-
tion d'un caractère. Il étudie chacune des tragédies d'E. sous un triple
aspect, construction fiu drame, caractères et point de vue général. ^ Examen
4B des théories sur la nature et l'origine de la flexion indo-européenne [II.
Oertel et Edw. P. Morris]. Art. de 60 p. sur la théorie de l'agglutination et
celle de l'adaptation et sur les idées de la signification originale (Grund-
begriff), de la signification fondamentale (Grundbedeutung), et des types
en usages (Gibrauchstypen). *i L'usage de chaussures hautes ou cothurnes
£0 dans la tragédie grecque au v et au iv s. av. J.-C. [K. K. Smith). Ne se
propose pas de chercher la forme ou la hauteur du cothurne, mais simple-
ment d'examiner si on en a fait usage à l'époque classique ; 1, Auteurs du
V» et du IV* s. Aucun passage n'en fait mention ; 2, Les drames, tout
PAPERS OF THE AMEBIOAN SCHOOL OF CLASS. STUDIES IN ROMA. 173
prouve que les acteurs ue portaient pas de chaussures élevées ; 3, Les
œuvres d'art cuntemporaines, aucune ne nous le montre; 4, Aucune preuve
dans la littérature hellénistique qu'il ait été employé à Tépoque classique,
il n'en est pas de même pour une époque plus récente ; 5, L'art de l'époque
impériale et des époques qui suivirent, où l'on voit de hautes semelles 6
n'est concluant que pour l'époque à laquelle il appartient. Conclusion. Le
cothurne n'est représenté dans les œuvres d'art qu'à la fln du ii* s. av. J.-C,
et apparaît comme un symbole de la tragédie ; il est mentionné pour la
première fois dans la littérature à l'époque impériale où certainement on
l'employait. Il n'était |ias en usage au v» et au iv» s. ; c'est une invention lo
de la période non classique. A. K.
Supplementory Papers of the American School of Glass. Studies
in Rome, I, 1905. Cachets sur des briques et des tuiles du mur d'Auréliea
à Rome (10 pi.) [G. J. PfeiEfer, A. W. van Buren et H. H. Arsmlrong]. Le 23
octobre 1902 le Mur d'Aurélien, situé entre la cinquième et la sixième tour 16
de la Porta San ,Giovanni à Rome s'écroula pendant un orage sur une
longueur de 29"", 7, Norton remarqua que plusieurs des débris portaient des
empreintes, qu'il examina et étudia: c'est le résultat de ces recherches qui
est consigné dans ce mémoire de 87 p. Les cachets sont au nombre de 832
dont 594 consistent on lettres, 238 en figures; ils sont de 464 espèces difTé- 20
rentes. Étude détaillée de chacun d'eux. 1. Lettres; 2, Figures et marques.
% La Givita près Artena dans la province de Rome (2 pi. 17 flg.)[Th. Ashby.
ci G. J. PfeifTer]. Étude détaillée des restes d'une ancienne cité déjà décrite
par La Blanchère (Mélanges d'arch. et d'hist. de l'École franc, de Rome 1881
p. 166-180). Designée sous le nom de La Civila, elle paraît être plutôt que la 2B
ville des Foretii comme le croit La B., peut-être l'ancienne Ecetra. Descrip-
tion des ruines; résultats des fouilles; objets divers, débris de consomma-
tions, autel, inscr., etc. \ Garsioli [G. PfeifTer et Th. Ashby]. Description
(4 pi. 24 fig.) du site et des ruines de cette cité romaine autrefois la demeure
des Aequi ou Aequiculi, qui fut occupée 300 av. J. G., par une colonie de ^"^
4 000 Romains. Elle devint une place forte des Apennins, située non loin de
la Via Valeria. Notes historiques sur cette cité, bibliographie du sujet.
^ L'Aphrodite d'Arles [A. Mahler]. Complétant une étude publiée dans la
Rev. arch. 1902 < of. R. d. R : 27, 186, 44 >. M. montre qu'il faut voir dans
l'original de la Venus d'Arles du Louvre, réplique d'une statue plus 36
ancienne, la flleuse (KaTayouo-a) de Praxitèle, sœur aînée des Moires,
tenant d'une main la quenouille et de l'autre le fuseau. ^ Une nouvelle
variante du type de « Sapho » (1 pi.) [H. R. Cross.]. Trouvée à Rome, cette tête
est maintenant au Musée des Arts à Worcester (Massachusetts) description.
H Note [J. H. W.J. Certains juges estiment que cette statue est moderne, 'U
d'autres qu'elle est de la meilleure époque de la sculpture grecque. ^ Le sar-
cophage chrétien de S. Maria Autiqua [G. R. Morey]. Découvert en avril 1901
dans les fouilles de S. Maria Antiqua, au Forum de Rome : description,
interprétation des reliefs, différente de celle que Marucchi a donnée et que
M. qualifie d'extravagante (Nuovo Bull, di Archéol. crist. 1901, p. 106-216) : 45
il ne faut pas y voir d'allégorie chrétienne, c'est un spécimen de l'époque de
transition entre les reliefs du nr s. et ceux du iv^ d'un type plus régulier.
% Le texte de Golumelle, [A. W. van BurenJ. Le texte de Golumelle nous a
été transmis par deux mss. du ix s. le God. Sangermanensis maintenant à
St Pelersbourg (God. 207 = S), et le God. Ambrosianus L. 85 s. à Milan (A.), ao
Les autres luss. semblent tous copies directement ou indirectement de A,
qui resta un temps en Italie, après y avoir été apporté par Le Pogge.
Description et histoire de S qui a peut-être été écrit à Gorbie et de A écrit
174 1905. — ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
à Fulda. Collation de ces deux rass. S. pour le liv. XI, et A pour la première
partie de ce livre. Note sur les variantes de ces deux mss. Ils dérivent du
môme archétype et sont très proches parents, f Date de l'élection de Julien
[Gh. R. More.y]. En se basant sur une inscr. récemment découverte et publiée
6 par Patroni (Notizie degli Scavi 1901, p. 18), on voit que cette élection eut
lieu en mai, non pas au commencement du mois comme l'a supposé
Schwarz (De vita et scriplis Juliani imperaloris p. 7 et 17) mais à la fin. If
Rapport sur les découvertes archéologiques faites dans le Turkestan
(R. Nortonl. G. r. très sommaire d'un voyage exécuté eu 1903 dans les
^^ provinces russes de l'Asie centrale. X.
Transactions and Proceedings oi the American philological Asso-
ciation, 1904, vol. XXXV. Valeur historique du chap. 12 de la Vie de Péri-
clès par Plutarque [W. S. Ferguson]. Non seulement ce passage révèle une
connaissance directe des arguments de Thucydide fils de Milésias dans sa
i6 campagne contre Périclès, mais il attribue à ce dernier des motifs qui ne
pouvaient se présenter qu'à l'esprit d'un contemporain II Sur la distinction
entre Gomitia et Goncilium [G. W. BotsfordJ. Au temps de Gicéron et
d'Auguste la distinction entre les deux mots n'est pas entre le tout et la
partie : coucilium est singulier, comitia est pluriel et implique l'idée de
20 parties composantes, concilium implique l'idée de délibération, discussion.
\ Études sur l'accent et la métrique en latin [R. S. Radford]. 1° L'oxytone-
sis des conjonctions, affirmée par les grammairiens, est confirmée par l'évi-
dence du vers dramatique. 2o Un pronom ou un adverbe dérivé est pour
ainsi dire proclitique dans l'ordre des mots traditionnel : pronom + nom,
26 objet ou sujet + verbe. 3<> L'ordre des mots traditionnel adjectif ou génitif
+ nom est rarement conservé eu latin, cependant on trouve quelques rares
exemples où il exerce une influence sur l'accent des adjectifs. 4° Les formes
de vers latins furent d'abord construites sans tenir compte de l'accent, puis
elles subirent l'influence de l'accent en ce sens que l'oreille des romains
80 saisit rapidement l'accord ou le désaccord entre l'accent et l'ictus et désira
qu'on le rendîi invariable. % L'« accentus » des anciens grammairiens latins
[G. W. L. Johnson]. Le témoignage des anciens indique que l'« accentus »
latin, au moment où les lois qui le régissent furent pour la première fois
formulées, avait un caractère mélodique ou musical, f Le Çânlikalpa de
36 l'Atharva-Veda [G. M. Bolling]. Texte de la transcription, actuellement à la
bibliothèque du Gongrès de Washington, faite par Weber, d'après le ms. de
Berlin. Notes critiques. Trad. anglaise. ^ Notes sur Ovide [E. K. Rand].
l» Étude sur un ms. de Harvard Gollege, écrit probablement en Italie au
xvc 8. sur parchemin, contenant Heroides XXI, 1-144. Gollation avec
40 l'édition de Merkel revue par Ehwald, 1888. 2° Horace (Garm., IV, 1) a
imité Ovide (Am., II, 12); en plusieurs endroits Ovide a lui-même imité
Horace. S Étymologie de Mephistopheles [J. Goebel]. Mephistopheles ou
plutôt Mephistophiel, que l'on trouve dans les auteurs du xvi* s., est une
forme corrompue de Megist-Ophiel et Mephistopheles est à l'origiue
46 identique avec Hermès Trismégiste. tH G. r. de la 36» réunion annuelle de
l'Association (sept. 1904) ; analyse des communications faites pendant cette
session : Un optatif grec mai interprété [J. E. HatryJ. Voy. Glass. Rev.
(avril 1905). S Horace, comme poète de la nature fK. P. Harriuglon]. Il a
tire une grande part de son inspiration des scènes de son enfance. Les
50 spectacles de la nature l'ont impressionné plus qu'on ne s'y serait attendu.
% Sur la distinction entre Gomitia et Concilium [G. W. Botsford]. V. ci-
dessus. ^ Notes sur Ovide [E. K. Hand). V. ci-dessus. \ Une note critique
sur Catulle, Garm. LXVllI, 93 [¥. W. ShipleyJ. Discute et rejette la correc-
TRANSAGT. AND PROCEEDING OF THE AMER. PHILOL. ASSOCIATION. 175
lion d'Ellis. Propose de lire « quandoquidem et» au 1. de quae uetetid. %
Accent et ictus dans l'hexamètre latin récent [F. G. Moore]. Glaudien, qui
vise à réaliser la coïncidence de l'accent et de l'ictus dans la cadence du
vers, ne met pas de mot pyrrhique au o^ pied. Prudence au contraire admet
fréquemment des uiots de cette nature. ^ Sur la signification de Ttpojxavxet'a [M. 5
L. D'Ooge]. A souvent le sens de consultation de l'oracle pour ou à la place de
quelque autre, f L'Hadès homérique' et les morts [T. D. Seymour]. l» Le
Tartare d'Homère ne diffère pas de l'iladès de la même manière que l'Enfer
diffère du Purgatoire daus les croyances du Moyeu Age. 2» L'office des
Erinnyes n'était pas de punir après la mort, mais pendant la vie; ce n'était lo
pas la fonction de Hadès, ni de Persephone de punir qui que ce soit. ^ Le
problème de ràXXofwatç dans la philosophie pré-socratique [W. A. Heidel],
Les présocratiques considéraient cette sorte de changement comme condi-
tiouné mécaniquement et essentiellement identique à la (x^Çiç. î Sur le
principe et la terminologie du mouvement dans les cosmogonies pré-socra- «b
tiques [P. Shorey]. Paraîtra in-extenso dans le vol. suivant. ^ Note supplé-
mentaire sur l'Arc de Trajan à Bénévent (E. T. Merrill]. Confirme par de
nouvelles remarques les conclusions d'une précédente étude sur le même
sujet.H L'Epitome de Tite-Live provenant d'Oxyrhyuchus, Julius Obsequens
et Cassiodore [G. H. Moore]. Gf. Amer. Journ. of Phil., n'99. H Notes sur 20
Lucrèce et son influence sur Vitruve [W. A. Merrill]. Vitruve dans ses
proœmia a été influencé par les laudes Epicuri de Lucrèce. Il avait lu et
étudie loDe naturarerum. If Le Çântikalpa de l'Atharva Veda [G. MelvilleJ.
Gf. plus haut. % La critique de l'Artharva Veda [G. R. Lanman]. Résumé
de l'introd. critique écrite pour la trad. de l'Atharva-Veda de feu Whitney» 26
et publiée dans la Harvard Oriental séries, vol. VH. % L'apologue de la caverne
chez Platon [J. H.Wright]. Fut vraisemblablement suggérée à Platon par la
grotte de Vari, sanctuaire du culte de Pau et des Nymphes, qu'il avait
probablement visitée pendant son enfance. % Un supplément projeté au
Thésaurus Linguae Latinae [W. liullihen]. Pour rendre tous les services 30
qu'on en attend, un ouvrage de ce genre doit donner tous les exemples d'un
mot. Propose de solliciter le concours des Universités et des établissements
scientifiques pour publier un ouvrage donnant par des mdices numériques
toutes les références non données dans le Thésaurus. % Quelques mythes
grammaticaux [J. E. Harry]. Les grammaires grecques dans les paradigmes 3B
donnent toutes autant d'importance au parfait actif du snbj. de l'opt. et de
l'impératif qu'au parf. ind. Au Romain, le parf. du subj. était indispen-
sable; pour le Grec, le présent et l'aoriste suffisaient. If Le subjonctif latin
à la seconde personne du singulier indéfinie comme mode d'affirmation
[W. J. Haie]. Paraîtra in-extenso dans le vol. suivant. \ Sur les langues *"
indo-européennes secondaires et problématiques [M. Bloomfieid]. Tous les
vestiges du passé relatifs à des peuples indo-européens secondaires ou pro-
blématiques nous viennent des régions au nord-est de la Méditerranée. \
Une proposition pour un nouveau dictionnaire latin [H. C. Elmer]. Gf.
Class. Rev. Avr. 1905. f L'accentus des anciens grammairiens latins [G. 45
W.L. Johnson]. V. ci-dessus. ^ Contribution à l'étude du « Supplelivwesen»
|M. G. Welles]. Dans les ouvrages des grammairiens latins l'attention est
appelée sur le phénomène de flexion composite ou « suppletivwesen », les
exemples manifestes sont notés et des tentatives qui n'ont rien de scien-
tifique sont faites pour les expliquer. % Note critique sur Ttpoôéoucrt, Iliade I, M
291 (H. G. Tolman]. Lire Ttpoéxouf" au 1. de upoOéouat. ^ Sur la date du gouver-
nement de Pline en Bithynie fE. T. Merrill]. 109-111 A. D. plutôt que Ul-113.
% Études sur l'accent et la métrique en latin [R. S. Radford]. "V. ci-dessus.
176 1905. — ÉTATS-UNIS DE l'aMÉRIQUE DU NORD.
% Une difficulté prosodique dans la nouvelle métrique [E. B. Clapp]. Cf.
Class. Rev. oci. 1904. ^ Le groupe Puteanus des mss. de la 3' Décade de
Tite-Live, révision du classement de p et X [F. W. Shipley|. ^ C. r. de la
5« réunion annuelle de l'Association philologique de la Côte du Pacifique
6 (Dec. 1903). Analyse des communications suivantes : Clauses de concession
en si chez Plaute [H. G. Nuttingj. Divise les clauses de concession en simples
et en intensives. ^ Le subj. dans les clauses dites de restriction en quod
[J. Elmore]. Si la clause est simplement déterminative, on trouve Tind. si,
au contraire, elle est descriptive de l'antécédent, il en résulte naturellement
10 l'emploi du subj. de caractéristique. ^ La nécropole étrusque d'Abbadia del
Fiume près de Pitigliano [A. ÉmersonJ. Description des objets et notamment
des vases trouvés au cimetière étrusque fouillé entre 1895 et 1898 par Man-
cinelli. Les sépultures d'Abbadia ne présentent pas le sous-sol complexe
que l'on peut voir dans d'autres cimetières étrusques. La colline d'Abbadia
i5 fut délaissée parles Etrusques vers l'an 600 av. J.-G. ^ Lucretiana. [W. A.
Merrill]. Le poème de Lucrèce a été écrit pour le public; le poète y a placé
une introduction à l'adresse de Memmius et dans qqs passages il a remplacé
des mots spondée ou trochée par le nom de Memmius. f Le hiatus dans la
poésie mélique grecque [E. B. Clapp] publié ia-extenso dans les Publications
40 in classical Philology de l'Université de Californie. If La Parodos de l'Anti-
gone de Sophocle (B. I. Wheeler]. Le sujet propre de l'ode est traité dans
sept stances, quatre strophes ou antistrophes avec trois stances anapes-
tiques alternées. ^ Influence de l'art grec et romain sur Virgile [M. R.
Fairclough]. Influence des œuvres d'art que Virgile a pu avoir sous les yeux
28 telle qu'elle ressort de ses descriptions, de sa mythologie. ^ Notes sur le
chap. XII de la Vie de Périclès par Plutarque [W. S. Ferguson]. Cf. supra.
\ La construction de Juvénal, Sat. I [J. E. ChurchJ. Cette satire est
purement d'introduction dans le dessein, et de raisonnement dans le style.
% Cretati pedes [C. J. O'Connor]. La craie et le plâtre dont on enduisait les
30 pieds et les jambes des esclaves étaient appliqués comme remèdes contre
les ulcères et le?^ autres maux. ^ C. r. de la 6^ réunion annuelle de l'Asso-
ciation philologique de la Côte du Pacifique (Dec. 1904) analyse des
communications suivantes : sur l'Iliade IX, 334-343 [A. T. Murray]. Justifie
l'épithète d'àXoxo; donnée à Briséis par Achille. ^ La politique athénienne
3& au mes. av. J. G. [W. S. Ferguson]. Cf. Beitrâge zur allen Geschichte,
V, 2 (1905) < R. d. R. 30. 16. 37. > % Sur le problème de l'influence
littéraire, d'après l'exemple des rapports d'Horace avec Lucrèce [Merrill].
La partie principale de ce travail a été publiée dans : University of California
Publications, Classical Philology Séries, vol. I. ^ Notes sur la conjuration
♦0 de Catilina [H. G. Nutting]. 1" L'attentat contre la vie de Cicéron eut lieu
le 8 novembre 63, le matin même du jour où fut prononcée la 1'» Catilinaire.
2» Dans Sallusle, Catilin. III, 32 les mots « huic sceleri obstat » placés
dans la bouche de Gaton sont une allusion ironique à la peine de mort
proposée contre Catilina. S La dérivation et le sens de Luscinia [E. W.
*8 Martin]. Dérive de luges plutôt que de luces. f Aescljylus, Agam. «17,
et le secret du vote dans les tribunaux athéniens au v^ s. avant J. C.
[J. T. Allen]. Cf. Class. Review, 1905 < cf. R. d. R. 29, 203, 26. > K Sur les
figures de prosodie en latin [L. J. Richardson]. Définition. Classification.
^ Étymologie dii Mephistopheles [J. Gœbel]. V. ci-dessus ^ La correption
50 des diphtongues et des voyelles longues en hiatus dans la poésie grecque
hexamètre [E. B. Clapp j. Publié in extenso dans les Publications in Classical
Philology of the University of California. \ Notes sur Horace, Sat. I 6, 126
et Aristophane, Fax 990 [J. ElmoreJ. !• « lusumque trigonem » est un
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DES TRAVAUX HISTORIQUES. 177
exemple de l'usage caractéristique au temps d'Auguste d'un participe avec
un subst. pour exprimer l'idée abstraite d'une action. 2° Aristophane
emploie Tpîa xa\ 6éxa comme nombre indéterminé. ^ Une étude des formes
de la pensée interrogalive chez l'iaton [H. R. Faireclough]. Élude faite pour
le nouveau Lexicon de Platon dans le but de classer les diverses formes 5
interrogatives chez Platon. ^ Le discours direct chez Lucain comme
élément de la technique de l'épopée [J. W. Basore]. L'art de Lucain est
d'un historien, son mouvement et son style sont d'un orateur, cependant il
s'est servi du discours comme expression de l'émotion avec quelque idée
de sa convecance au genre épique. 1[ Vieux problèmes dans Horace et lo
dans Virgile [J. E. Church]. 1° Horace, Carm. 1,3, 1-8. Réponse à une
communication précédente (Y. vol. XXXIV). 2° Virgile, Ed. I, 2W fait
allusion à la paisible retraite d'Anlénor après une vie active. 3" Virgile
emploie les noms propres des vents : Aquilo, Eurus, etc. pour désigner non
la direction des courants aériens, mais l'état de l'atmosphère. % Le nom 15
de l'esclave dans l'Aulularia de Plante [H. V. Prescolt]. On doit lire partout
le nom de Strobilus. Fitodicus ou Pjihodicus qu'on lit dans un endroit du
Palatinus ne vient probablement que d'une corruption du texte.
M. Bernard.
20
FRANCE
Rédacteur général : Albbrt Martin.
25
Annales de l'Université de Grenoble t. XVII, (1905) n»3. Ulysse chez
Alcinoos et chez le Gyclope [Golardeau]. C. reprend à son compte l'hypothèse
3e Kirchoir que primitivement Ulysse ne passait que 24 heures chez Alci-
noos et faisait son récit en une fois. Il compare les deux parties du récit
pour en faire ressortir l'incohérence et les invraisemblances. Un arrangeur 30
a dû, d'un côté, développer le texte primitif et d'autre part le réduire. Il
voit avec Dietrich Muelder un arrangement analogue dans le récit de
l'aventure d'Ulysse chez le Gyclope. Analyse des deux journées ; longueurs
et invraisemblances. Ici aussi, il y a eu dédoublement avec développements
et embellissements. G. conclut qu'il n'y a peut-être pas lieu de regarder 35
l'hypothèse de KirchofT cirame définitivement condamnée. A. J.
Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, 1904,
3' livr. — Séances de la section d'archéologie. Fouilles de U. Dumas à
Probiac ; de H. de Flamare à Entrains. Inscriptions. Tumuli de Belvezet
[Dumas]. Menhir près de Marolles[G. Cassies]. \ Commission de l'Afrique du 40
Nord. Recherches de deux officiers à l'antique Segerines (Henchir-Haratt).
Basilique chrétienne de basse époque avec des dispositions intéressantes :
degrés en fera cheval; reliquaire central. Thermes publics en blocage.
Sanctuaire de forme très particulière qui semble un temple dédié à Jupiter.
Junon & Minerve. Les travaux continuent. ^ Fouilles du colonel de Lestapis 45
dans l'aniiqueThenac (Henchir-Tina) [Gaucklerj.En particulier dans la nécro-
pole, 3 catégories de tombes : 1" Tombeaux simples, parallélipipédiques ou
demi-cylindriques, le plus souvent en blocage. 2''Gippes en forme d'autel sur
socle. 3* Golombaires circulaires ou carrés. Le mobilier de toutes est pauvre.
Aucune moimaie, fouilles du Cap. Montalier à Sbeitla. Sarcophages dont un 50
avec inscription. % Découvertes épigraphiques de la province d'Oran com-
muniqués par le lient. -col. Derrien. % Note de Novak sur une intéressante
mosaïque de la nécropole de Henchir-Thina ; en cubes blancs tout unis
R. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. .'CXX. — 12
178 1905. — FRANCE.
encadrés de filets noirs. La cliambre est continuée par une abside toute
occupée par un tableau représentant Vénus, un autel, des génies, etc.
ï Travaux exécutés à Dougga par la Direction des Antiquités. Dégagomeni
de la porte triomphale de Bab-Roumia qu'il serait facile de restaurer ; d'un
5 édifice qui fut sans doute le macellum de Dougga ; du forum Consolidation
du temple de Jupiter, Junon et Minerve, f Note de L. Jacquot sur une
mosaïque de Sétif : 60 mq. ; sujet de chasse. ^ Rapports du Gap. Donau
relatifs au limes tripolitanus : le mille de la voie d' « Asprenas » était pslu
long que le mille romain et avait près de 1 600 m. ^ Deux inscriptions
10 envoyées de Garthage par le P. Delattre. 1[ Remarques succintes du Cap.
Zeil sur les basina. Il pense qu'ils sont contemporains des monuments
mégalithiques, mais que l'usage en a persisté jusqu'à l'époque berbère.
î Note de Gsell sur une mosaïque découverte à Timgad et qu'il croit repré-
senter Jupiter et Antiope. % Communication de Gauckler sur des dons
16 intéressants faits au musée du Bardo ; sur des monnaies trouvées àTébour-
souk ; sur des fouilles faites par Robin dans la basilique byzantine d'Upenna
(Henchir-Ghigarnia). Inscriptions dont l'une mentionne 16 martyrs, et sar-
cophages, f Fouilles dans la nécropole romaine d'Hadrumète [Ordioni et
Maillet]. Divisée en plusieurs parties : ossuaire simple; petits massifs en
20 blocage renfermant l'urne ; tombeaux en forme d'autels ; deux hypogées et
enfin chapelles funéraires malheureusement endommagées par le temps.
Cette nécropole renfermait des corps incinérés et d'autres inhumés.
Des mosaïques prouvent que l'usage de ce pavage dans les décorations
funéraires remonte beaucoup plus haut que l'époque chrétienne et
26 byzantine. Descriptions des monuments les plus importants. ^ Note sur
Henchir-Haratt (Segermes) [Montalier et MonnierJ. Les ruines couvrent une
surface de 12 Ha. Description des monuments qui y ont été découverts»
f Note sur la basilique de Segermes [Diehlj. Monument des plus intéres-
sants. Par son abside unique isolée au fond de l'édifice, par son presbyte-
30 rium élevé de plusieurs degrés au-dessus de la nef et entouré de trois rangs
de gradins, par le martyrium ménagé dans la partie centrale de l'abside i
elle se rattache aux églises de Syrie. Elle est faite avec des matériaux em-
pruntés à des ruines; mosaïques très grossières. Le presbyterium qui se
rencontre pour la première fois est la partie la plus intéressante. Cette
35 basilique est au plus tard du v» s. ^ Le castellum de Benia-Guedah-Ceder
[Donau]. L'étude sur le terrain a permis a l'auteur de corriger des erreurs
commises par Tissot dans la description de ce castellum. H Stèles votives
de Zaghouan [Hannezo]. Ressemblent à celles de Battoeria, de Tubernuc et
d'Aïn-Tunga; ce sont des ex-voto d'époque punico-romaines, dont le dessin
40 est rudimentaire : les unes avec inscriptions, les autres anépigraphes. Des-
cription. H Marques céramiques grecques et romaines trouvées à Garthage
de 1902 à 1904 [Delattre]. Description, f^ 1905. !'« livr. — Procès-verbaux de
la Commission archéologique. Fragment de poterie provenant d'Orange et
conservé au Mu.sée de Saint-Germain. Ce fragment ouvre une série nouvelle
45 dans la classiticalion des médaillons à relief d'applique et à légendes expli-
catives. On ne connaissait encore, dans les sujets religieux qui ornaient
ces médaillons que des scènes de la mythologie grecque, égyptienne ou
romaine. Celui-ci représente le dieu Gaulois au maillet. ^ Tumulus de Belve-
zet et d'Aigaliers [U. Dumas]. Dans un mémoire intitulé : Huttes ou cabanes
50 de l'époque halstatienne, D. montre que les populations du premier âge de
fer habitaient au pied des collines dominées par le tumulus. Les hommes
de l'époque néolithique, eux, inhumaient leurs morts soit sous des abris
sous roches, naturels ou artificiels, soit dans des hypogées. ^ Quatre iuscr-
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DES TRAVAUX HISTORIQUES. 179
chrétiennes trouvées à Lyon [J.-B. Martin]. Épitapbes. Texte et description.
^ Rapports et communications. Dalles funéraires avec cupules [U. Dumas].
^ Exploration archéologique de la forêt de Rouvray en 1904 [L. de Vesly].
Le mur d'enceinte a été délimité; un certain nombre d'objets ont été tiou-
vés dans le péribole. On a pu voir là comment se faisaient les constructions 5
rustiques gallo-romaines. Les soubassements étaient en grosses pierres cal-
caires ou silicieuses, sur lesquelles s'élevaient des murs en torchis. La toiture
devait être en chaume. Aux angles des murs étaient des tuiles courbes. Inven-
taire des objets découverts. ^ Notes archéologiques sur Narbonne [G"» Molins].
Textes de trois stèles votives. Sarcophages. Bronzes. Lampes, avec marques oi
reproduites dans l'article. Détermination de l'emplacement du port antique
de Narbonne. De nombreuses poteries avec marques ont été retrouvées au
lien dit : Port des Galères qui est sans doute ce port, f Observations de
Déchelette sur les marques de potiers découvertes par Molins. Les poteries
qu'il a trouvées proviennent d'ateliers rutènes, ce qui confirme les \b
conclusions de l'auteur dans son ouvrage sur les vases de la Gaule romaine.
^ Résumé des reconnaissances archéologiques des brigades topographiques
d'Algérie et Tunisie en 1903-1904 [G* Toussaint], t Rapport sur les fouilles
opérées en 1904 par le service des monuments historiques. [Ballu], à Gherchei,
Souk-Ahras, Khamissa, Announa, Lambèse, Timgad. Belle statue de marbre 20
[Muse?] presque intacte trouvée à Gherchei. A Khamissa, le déblaiement a
permis de constater la similitude qu'offre le plan du forum avec celui de
Timgad, A gauche de la place, grande basilique judiciaire; dans le fond de la
place, boutiques ou salles de réunion. A droite, deux importants édifices, l'un
sans doute la Curie, l'autre, le temple de Jupiter, Junoii et Minerve, ou Capi- 25
tôle. A Announa on espère bientôt découvrir le forum de l'ancienne Thibilis.
A Lambèse, on a explore la partie Nord-Est du camp; résultats intéressants.
Sur la voie Prétorienne, casernements; une insula : très grand édifice dont
on ignore encore la destination. A Timgad, déblaiement des voies diverses.
Quartier en amphitéâtre. Gontinuation des fouilles des grands thermes Est. 30
Découverte de quatre maisons et d'une basilique chrétienne; de plusieurs
bassins; des petits thermes du Sud; des bains des Philadelphes; de la
bibliothèque de Thamugadi : j usqu'ici on ne connaissait d'autre bibliothèque
antique que la petite chambre déblayée du iviii* s. à Herculanum. Graffltes,
fragments et objets divers, dont une très belle b igue avec une très belle 35
pierre gravée, la plus belle de celles qu'on a jusqu'ici trouvées à Timgad.
If Tombes de l'époque carthaginoise à Zaghouan [Haunezo]. \ Anciens
ouvrages militaires d'Hadjeb-el-Aïoun fLieut' Jacques]. ^ Inventaire
d'antiquités trouvées dans le sud de la Tunisie [Gouvel]. Poteries, lampes
trouvées entre Sfax et Gafsa. ^ Ex-voto et inscriptions de Thibaris [Toutain 40
et Heurtebise]. Stèles votives anépigraphes : inscriptions. ^ Fouilles de la
nécropole de Nesattium [de Laigue]. ^ Anciens thermes romains de
Monfalcone [de Laigue]. S\ 2* livr. Procès-verbaux de la comm. arch.
Mémoire de l'abbé Arnaud d'Agnel sur les relations entre Massalia et
Garthage. Les objets trouvés dans le sous-sol de Marseille n'ont trait 45
qu'à la Garthage de la domination romaine et à celle du christianisme.
Il n'y a pas la moindre preuve qu'un courant d'affaires se soit
établi entre la Garthage des Phéniciens et la jeune colonie de Phocée.
% Les fouilles dans le théâtre romain [Gauckler] démontrent l'étroite parenté
qui existait entre les deux théâtres, couvert et découvert, des cités antiques ; 50
l'un réservé aux représentations dramatiques, l'autre à la musique. ^ Cime-
tière franc et carolingien de Griel [L. Goutil]. f Tumulus de Belvezet, de
Baron et d'Aigaliers [U. Dumas]. \ Fouilles à Montfort près Narbonne [Gap.
180 1905. — FRANCE.
Molins]. 1 000 marques de potiers. \ Excavaliou découverte près de Griguon
[Stan. MeunierJ. Remonte sans doute au m» ou au iv» s. Deux chambres
explorées jusqu'ici. Rapports. \ L'établissement céramique de Lavoye
[Dr MeunierJ Avec inventaire des marques trouvées, appartenant à 45 po-
5 tiers, tous de l'établissement céramique d'Aulry. ^Neuf nouvelles iuscr.
phéniciennes au temple d'Echmoun à SaïJa [D'Rouvier]. Etablissent sans
conteste possible l'exisleuce des dynasties de Tabnit et d'Echmounazar II,
sous les Acheménides, au vi* s. av. J.-G. \ Inscr. de Khamissa, Lambèse,
Tebessa et Timgad [J. Garcopino]. Transcription. \ Rapport sur les fouilles
10 du Capitole de Segermes [Gaucliler et Hannezo]. D'une construction singu-
lière. Au lieu de dominer la ville, il est presque de plain-pied avec le forum.
Ni escalier monumental, ni pronaos, ni colonnade, il ressemble plutôt à un
arc de triomphe tétrapyle et quadrifrous qu'à un temple. Description et
résultat des fouilles. \ La Turris Maniiiorum Abeiliorum dans le massif des
ib Matmata |Pericaud et GuucklerJ. Inscription intéressante révélant l'exis-
tence d'un grand domaine romain là où on n'avait relevé que des traces
d'occupation militaire. Quant à la turris, les fouilles d'Henchir-el-Gueciret
prouvent qu'elle différait beaucoup moins du burgus et du castellum par sa
forme que par sa destination. G'est un poste fortilié, mais de population
20 civile et uon militaire, fait pour protéger le pays en temps de troubles.
\ Nécropole de Mascliauae [Godin]. Au Nord et au Centre, tombes païennes
à iucineration ; au Sud, à incinération ; à l'Ouest, mausolées ; à l'Est, tombes
chrétiennes. ^ Rapport épigraphique sur lés fouilles de Dougga en 1904
[Gaucklerl. Les trouvailles epigraphiques sont les plus intéressantes. L'une
26 d'elles, celle de la dédicace bilingue libyque et punique d'un temple élevé en
l'honneur de Massinissa, a une importance capitale. Transcription des inscr.
découvertes, \\ 3^ livr. Procès-verbdux de lacomm. arch. Station funéraire
à mobilier néolithique, et allée couveite de Sauscey-aux-Forges [J . Bau-
pré]. \ Commission de l'Afrique du ^Nord. Découverte à Upenna, de
30 deux inscriptions chrétiennes sur mosaïque, épitaphe de l'évêque Hono-
rius, et d'un autre évêque. \ Inscription trouvée à Carihage [De
lattrej. \ Inscription trouvée au Djebel-Mansour [GaucklerJ. .\ Atelier
de poteries chrétiennes découvert à Henchir-es-Srira. [GaucklerJ. ^ Rap-
port sur les travaux exécutés à Dougga en 1904 [Gauci£ler|. 1" Consolida-
35 tion du Capitule, faite d'une façon dehnitive. Temple dégage sur trois faces.
Mise en état du temple de Caelestis. \ Deux inscriptions trouvées a l'amphi-
théâtre de Carihage [Delattre]. \ Fouilles à Dougga [GaucklerJ. S Sanctuaire
punico-romain découvert à Bône [GaucklerJ. % Deux Tabellae detixionis
trouvées à sousse. [AudoUentj. \ Inacriptions [UelattreJ. \ Trois mosaïques
4y à Lambèse [de VillefosseJ. \ Inscriptions chrétiennes trouvées dans l'Enûda
[MonceauxJ. 1| Trois inscriptions [GaucklerJ. \ Découvertes à Constantine
[liinglaisj. \ Acquisitions des musées Tunisiens [GaucklerJ. \ Inscription
à Constantine [CagnatJ.^ Note sur une petite cornaline africaine au musée de
Berlin [DessauJ. \ Note sur une découverte faite à Lambèse en 1905 [Cumont].
45 \ Inscriptions latines [U' CartonJ. \ Découverte d'un temple phénicien à Ziane
près Zarzis [Bouchard]. \ Voies romaines du Sud Tunisien [DonauJ.il Rapports
et communications : Epingles de l'époque du bronze découvertes à Vers
[Galien MingaudJ. Parfaitement, conservées, elles sont remarquables par la
grandeur, la forme et les desseins variés qui les entourent. ^ Villa romaine
60 à Penchard [G. GassiesJ. Mosaïque (dessin). ^ Antiquités romaines décou-
vertes à Soissons. [F. Blanchard]. Murs, puits, aqueduc. Fragment de
fresques ; marbres ; poteries ; objets eu bronze. \ Le sarcophaphe de saint
Aphrodise à Béziers [E. Bonnet]. Représente une chasse aux lions ; analogue
BULLETIN CRITIQUE. 181
d'un sarcophage de Girône : l'un et l'autre proviennent probablement du
bassin du Rhône, C'est sans doute une copie mauvaise d'un original de
grande valeur artistique, f La voie romaine de Tacapes à Aquae Tacapita-
nae. [Le Bœuf]. Établissement de son tracé. ^ Le Limes Tripolitanus en
Tripolitaine [J. Toutain]. Les découvertes de Mathuisieulx permettent 5
d'indiquer dans les grandes lignes le tracé des limes depuis la Turris
Tamalleni jusqu'à Leptis magna, f Tronçon de voie romaine près de Philip-
poville [L. Bertrand]. ^ Notes sur la basilique byzantine d'Uppenna [Robin].
Tombeaux, mosaïques, inscriptions. ^ Les fouilles de Tabarka en 1904
[BenetJ. Découverte d'une importante basilique romaine, dont l'abside est 10
encore entière ; trois nefs ; nombreuses tombes. Nécropole bjsantine.
Mosaïque dont la plus curieuse représente la basilique. Transcription
d'inscr. ^ Les stèles de la Ghorfa [L. Poinssot]. Corrections au classement
de De La Blanchère î La nécropole de Henchir-Zoura [D' Carton]. La plus
intéressante de la région, quoique la moins étendue. ^ Note sur les envi- 15
rons de Zaghouan [Hannezo] ^ Une sépulture carthaginoise. Sarcophage de
marbre blanc peint [Delattre]. Du iv« siècle avant notre ère. Description
complète de ce monument, f Lanterne de bronze de Souk-Ahras [Rouquette].
^ Les tabellae deflxionum d'Afrique fAudoUentJ. Leur origine, leur desii-
tination : faites par des sorciers pour attirer sur un ennemi qui a réussi la 20
vengeance d'un dieu. Se trouvent surtout dans les tombeaux. Ch. B.
Bulletin critique, 26» année, t. XI, 2^ sér. 5 jr. A. Levi, GH accatoni nei
poemi omerici [G. E. R.]. Élude intéressante et bien conduite, ^f 15 jr.
Grani Liciniani qiiae supursunt recog. M. Flemtsch [R. R]. A cherché à obtenir
un ensemble lisible. Conjectures personnelles peu nombreuses mais fort 25
acceptables le plus souvent. Tf Variétés. Lettre de P. Jouguet sur les fouilles
papyrologiques qu'il a faites avec G. Lefebvre < v. Bull. Corr. Hell. >.
^^25 jr. Leclergq, L'Afrique chrétienne, 2 vol. [Vogt]. Excellent choix de
matériaux; il manque à ce livre d'être mieux écrit et plus rigoureusement
composé, t Gust. GlOTZ, La solidarité de la famille dans le droit criminel en 30
Grèce [G. E. R.]. Mérite d'être lu et médité, f^ 5 févr. Aniré Baudrillabt^
Saint Paulin, évêque de Noie, 353-431) fA. Largent]. Éloges. \ Leclebgq, Les
Martyrs, Tome 3. Julien V Apostat, Sapor, Geméric fj. Lanrentic]. Il est
difficile de réunir autant de textes authentiques, autant de notes, d'expli-
cations et de commentaires. ^ R. Reitzenstein, Stiidien zur griech.-xgypt. 35
u. frûhchristl. Lilleratur [Ph. Virey]. Œuvre vraiment précieuse pour le
progrès des études hermétiques, accompagnée d'une très consciencieuse éd.
critique, f P. Paris, Essai sur Vart et l'industrie de VEspagne primitive, 2 vol.
[Baudrillart). Importante esquisse. ^ G. Glotz, L'Ordalie dans la Grèce
primitive [G. E. R.]. Comble une lacune, ^f 15 fév. Lady Amherst of 40
Hackney, a Sketch of Aegyptian History [Bouvet). Avec un petit nombre de
corrections celte esquisse pourrait devenir un manuel parfait. ^ Th. Plûsz,
Das lambenbuch des Horas im Lichle der eigenen u. unserer Zeit [R. Cahen].
Ne manque ni d'information exacte, ni de soin ni de finesse, mais pèche
par l'abus de l'érudition et de la subtilité. \^ 25 fév. André Lefèvre, 45
L'Italie antique (origines et croyances) [Baudrillart]. Connaissances va-
riées, information abondante, mais méthode défectueuse, incompétence.
^^ 5 mars, G. Lafaye, Les Métamorphoses d''Ovide et leurs modèles grecs
[R. Maumejean]. Ouvrage essentiel à lire sur les Métamorphoses qu'il fait
mieux connaître et apprécier. ^ A. Collignon, Pétrone en France [F. P.]. 50
Beaucoup d'érudition faite à propos, de la iinesse,de jolis aperçus, un style
net et bien français. H^ 15 mars, Paul Mazon, Essai sur la coinposilion des
comédies d'Aristophane [G. E. R.]. Se lira avec le plus vif intérêt, tif 15 avr.
182 1905. — FRANCE.
Ernst HORNBFFBR, Platon gegen Soh'ates. Inlerpretationen [Huit]. Le critique
reconnaît que dans les œuvres de la maturité, l'admiration de Platon n'est
pas sans réserve, mais pense que l'opposition que croit voir H. dans le Petit
Hippiap, le Lâchés et le Cbarmide est toute relative. W 13 avr. Sancti
5 tJieronymi pre&hyteri Iraclalus sive Homiliae in Psalmos quattuordecim detexit,
adjectis commentariis criticis primus éd. G. Morin [G. M.]. Tout éloge est
superflu. ^ Gustav HôLSCHBR, Die Quellen des Josephus fUr die Zeit vom
Exil bis zum jMischfn Kriege [M. Besnier]. Consciencieux et minutieux.
Contribution utile. ^ Otto Th. Sghulz, Leben des Kaisers Hadrian [Id.].
10 Tout essai nouveau sur Hadrien devra tenir grand compte de ces
recherches. ^ C. Lucilii Carminum Reliquiae rec. Fr. Marx. "Vol. 1
[R. Cahen]. Comble une lacune. Art. détaillé et crit. (8 p.). ^^ 25 avr.
Detlefsen, Die Entdeckung der g ermanischen Nordens im Altertum [de
Lagger]. Étude consciencieuse et pénétrante exposée avec charme,
16 clarté et précision, f^ 5 mai. Florilegium patristicum digessit, vertit, adnotavit
Ger.RAUSGHEN, Fasc. 3 Monumenta minora saec.secundi [H.D.]. Fait grand
honneur à la science philologique de R. % Aug. Audollent, Defixionum
tabellae quotquot innotuerunt... [H. de la Ville de MirmontJ. Ouvrage sérieux,
de lecture agréable et qui facilitera l'exégèse de beaucoup de passages des
20 auteurs grecs et latins. ^^ 15 mai. Paul Guiraud, Études sur VAntiquité
[A. BaudrillartJ.Très intéressant ouvrage qui s'adresse aux historiens, aux
professeurs comme aussi au public lettré.^ Justin, Apologies, texte, Irad. in-
troduction et index p. L. Pautigny [Morel"). Petit livre digne du succès qui
l'attend. ^ Conférences faites au Musée Guimèt en 1903-1904 [A. Roussel].
25 <Mentionné à cause de la conférence de Lafayb, Rome sous les rois et les
dernières fouilles'^. Instructif. ^% 25 mai P. D. Chantepie de la Saussayh,
Manuel d'Histoire des Religions, Irad. de l'ail, par H. Hubert et L LÉVY [Id.].
Manuel nourri d'informations exactes et précises, mais à lire avec qqe
précaution, f ^ 5 jn. Luigi PicGOLO, Contributo alla sloria di Palmira [Maynial].
30 Très clair, méthodique et ingénieux. %^ 15 jn. Histoire d'Héraclius par
l^évêque Sebéos, trad. de l'arménien p. F. Magler [J. LabourtJ. Mérite de la
reconnaissance. ^^ 25 jn. Ed. CUQ, Les Institutions juridiques des Romains,
2» éd. T. I. L'ancien droit [BesnierJ. Ed. entièrement refondue et considé-
rablement réduite, d'uue documentation plus complète et d'une doctrine
35 plus solide. % A . GROSS, La stichomythie dans la tragédie et dans la comédie
grecque [R. Cahen]. L'incertitude des idées générales, le flottement de la
composition no nuit pas au tact et à la précision dans l'exposé des faits
particuliers. L'importance du livre est grandement accrue par les notes.
^^ 5 jlt. Œuvres complètes de Flavius Josèphe. T. 3 : Antiquités judaïques, livres
40 9-15, trad. de J. Chamonard [Besnier]. Trad. solide et consciencieuse. \ï
25 jlt. •}• Paul Degharme, La critique des traditions religieuses chez les Grecs des
origines au temps de Plutarque (C. E. R.]. Sous une forme agréable repré-
sente d'immenses recherches et comble une grande lacune. \^ 5 août. Am.
IIaUVETte, Un poète ionien du 7* s. Archiloque, sa vie et tes poésies [G. E. R.].
48 Étude complète et irréprochable. %^ 15 août, Œuvres d'Horace trad. en vers
français p. A. Motheau [F. Plessis]. Trad. agréable qui n'occupera pas un
rang inférieur parmi les innombrables traductions d'Horace, qqs taches
cependant. %^ 25 août. T. Macci Plauti Comoedim recog. W. M. LindSay T. 1
[]. Travail parfaitement exécuté et digne du critique connu comme latiniste
BO et interprète de Plante. Yi '^ sept. Cicéron, De Oratare lib. 1 texte et com-
mentaire crit. et expl. par Ed. Courbaud [R. Cahen] <art. dont la fin est
au no du 15 sept.> L'Introduction est importante et ne mérite d'autre
critique que d'être par endroits trop bien écrite. Le texte est conservateur,
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES. 183
parfois exagérément, ft '•5 sept. Démosthène, dincours judiciaires, trad. G.
PoYARD [R. C.]. Mérite le même succès que les traductions précédentes de
P. HH 25 sept. Aiig. AuDOLLENT, Carthage romaine (pi.) [Dufourcq]. S'impose
à l'attention de tous par la netteté de la composition, l'étendue de l'infor-
mation, la prudence mesurée d'une critique toujours en éveil. %^ 15 oct. s
Albert Dufourcq. Saint Irénée [Vogt]. Est un des meilleurs de cette coUec- -
tion ; un des plus travaillés et des mieux venus. ^If 25 oct. Cl. Rutilius Nama-
tianus, éd. critique, trad. fr. et étude littéraire par J. Vessbreau [F. Plessis].
Œuvre philologique et littéraire d'une haute valeur qui est le fruit de
patientes recherches. f1[ 15 nov. Paul Fougart, Le culte de Dionysos en 10
Attique [Ph. VireyJ. Sujet traité admirablement. Sur le fond de la question
F. a parfaitement raison, bien que qqs points de détail suscitent la contra-
diction. Hlf 5 déc. Gesammelte Schriften von Th. Mommsbn i. Abt. Ju7'istische
Schriften T. 1 [G. Pallu de Lessert]. Sera accueilli avec joie. \\ 25 déc. W.
Helbiq, Sur les attributs des Saliens [Baudrillart]. Riche en observations ii>
ingénieuses, mais ne dégage pas assez les conclusions qu'il faut rechercher
dans un texte touffu. H. Lebègub.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France. 1904
2e trim. Plat avec inscription trouvé à Bori [CagnatJ. II Lettre de Mallard
sur les fouilles de Drevant. Les 2/3 du théâtre romain sont déblayés actuel- 20
lement. *i Plomb gallo-romain que [A. Blanc!. et] croit fabriqué à Anse. ^
Très ancien exemple d'illustration dans le ms. lat. 4884 de la Bibl. Nat. en
onciales, du vii« ou viii» s. des Excerpta latina Barbari. % Inscr. trouvée à
El Djem [Gauckler] dans une luxueuse maison romaine ; c'est une dédicace
à un Mercure local par un citoyen de Thysdrus. ^ Toutain, au sujet de la 25
présence de l'image du soleil sur les monnaies impériales du Bas-Empire
à Rome et à Byzance, propose de trouver l'origine de ce fait dans la réforme
religieuse de Aurélien II. Il cite à l'appui l'ouvrage de Homo sur Aurélien.
![ Mosaïque découverte par Giorgi, Scène de comédie? t Etat des fouilles
de l'amphithéâtre de Garihage [Delattre]. ^ II. Martin montre que pagina au 30
moyen âge a souvent le sens de peinture (de ms.) ^ Notice d'Arnauldet sur
deux mss. lat. de la Bibl. Nat. contenant un recueil de lettres de Sl-Jérome
provenant en partie de St-Martin de Micy. ^ J. Maurice montre que c'est
à l'assassinat de Grispus que se rattache l'attribution du nom de Gonstantin II
à Arles, en 326. H Monceaux étudie des poids de bronze trouvés à Garthage 35
et publiés par Delattre. % Sorte de dé à jouer trouvé à Reims en 1893 [L.
Demaison]. Bâtonnet de collyre avec cachet d'oculiste trouvé aussi à Reims.
î Ue Mély dit que le mot tvSixoç (indigo) se trouve dans un ms. de 355 des
Cyranidc'S, et qui est la copie d'un ms. égyptien très antique. ^ Bague chré-
tienne avec le nom QVODBVLVS [Monceaux]. 1[ Inscription trouvée au 40
Grand Saint-Bernard sur feuille d'argent en forme de palmier. ^ Observa-
tions de Toutain et Blanchet sur la coutume de jeter des pièces dans les
lacs et sources. ^ Mowat montre que Muret a pris sur une monnaie gau-
loise un caducée pour une foudre ; ce caducée symbolise l'empereur romain
sous les traits de Mercure dieu national gaulois. ^ Communication de ib
Toutain sur une inscr. grecque de Panticapée trouvée vers 1880. ^ Inscr.
grecque trouvée à Trieste [H. de Villefosse]. ^ Ghinon soumet des objets
trouvés à Ghateaumeillant. f Observations de J. Maurice sur le labarum,
complétant ses précédentes découvertes à ce sujet. ^ Toutain défend l'épi-
théte 'Apfovîaç appliquée à Héra, dans un texte de Strabon. ^^ 3" trim- 50
Inscriptions chrétiennes d'Afrique [Gauckler]. Dans l'une la forme curieuse
cinquanta. ^ Fouilles du cimetière de Vannes [de la Grancière]. Objets
innombrables en poterie. ^ Monnaies grecques trouvées à Almanar [Franki
184 1903. — FRANCE,
Moulin]. ^ Deux inscriptions trouvées à Narbonne fMolins]. ^ Inscr. latine
trouvée à Trieste [H. de Villefos»e]. \ Communication de Mowat sur les
croquis de deux lessères inédiles des préfets de Rome Albinus, Basilius et
Anicius Symtuachus. f Terres antiques avec inscr. jîrecques en relief [H.
5 de ViilelosseJ. Description d'un abraxas conservé au Musée Lavi^'erie [De-
lattrej. ^ Inscription bilingue de Samothrace |ll. de VillefosseJ. ^ Espéraa-
dieu communique des photographies de bas-reliefs provenant d'Entrains,
de la collection Delimoges. Elles apf.ort,ent une confirmation à l'existence
soupçonnée par de Villefosse d'un sanctuaire miihriaque dans l'ancienne
u Intaranum. ^ Marbres antiques trouvés à Nouvion [duc de Guise]. % Bas
relief trouve à Gornillon [U. Dumas]. Mythe de Danaé? \ Inscription d'El-
Djem [Gauckler]. ^% k" Trim. Note sur deux monuments antiques du musée
de Périgord [de Fayolle]. Buste de femme en bronze surmonté d'un attribut
symbolique, et Bacchus bicorniger (?) f Saicophage romain de la galerie
16 Denon au Louvre [de VillefosseJ. \ Polyèdre à 20 faces en stéatite du Musée
du Louvre [Michon]. \ Documents trouvés en Tunisie [Gauckler]. Buste d'une
jeune femme de grande beauté: inscr. T[ Mosaïque chrétienne d'Uppenna
[Monceaux]. Un des plus précieux, des plus complets, dos plus élégants
parmi les documents martyrologiques trouvés eu Afrique. \ Acquisitions du
20 Louvre [antiquités grecques et romaines).
^t 1905* ler Trim. Monnaie avec la personnification de Carthage [Blanchet].
If Epitaphe d'évêque sur mosaïque trouvée par Robin à Uppenna. Iloiior | ius
opi I scopus I vixita | unis XG 1 . Deposi 1 tus sub | die VIII idus | augustas.
\ Bas relief gallo-romain de Gornillon [Esperandieu]. Est-ce l'histoire de la
28 nymphe Thalia? \ Objets trouvés à Paris (angle de la rue d'Ulm et place du
Panthéon). \ Assiette en poterie dite Samienne avec marque, trouvée à
Mayence [Esperandieu].^ Fragment de fresque trouvé à Cnossos, (au musée
du Louvre) [de Villefosse] représente un visago, mutilé malheureusement. \
Antiquités chrétiennes trouvées à Constantine [Monceaux]. Inscr. et Statue
30 d'Apollon christianisée par une croix monogrammatique. \ Oenochoé en
bronze [Costa de Bauregard] trouvée en 18')0 dans le canal de l'Aisne. D'une
conservation parfaite. \ Moulage d'un médaillon en bronze frappé au nom
de Constantin le Grand [J. Maurice]. Postérieur à 324. \ Observations de
Toutain sur l'épithète Swfftvéïo; attribuée à Poséidon. Ce mot est bien
35 authentique. \ Inscription latine funéraire [Jalaberi] trouvée à Séleucie.
\ Inscriptions de Segermes [Gauckler]. Hî 2» trim. Objets gallo-romains en
bronze trouvés à Vachères et à Murdriel [Lafaye]. Palères, aiguière, lampe-
\ Autel antique dédié à Jupiter [Demaison] au château de Comuietreuil.
Stèle à 4 faces \ Monceaux étudie la formule nomen ou nomina martyrum
40 familière à l'époque chrétienne d'Afrique. Le mot nomen qui a pris d'abord
le sens de « tombeau » en est venu à signifier i reliques ». \ Inscription de
Tunisie [GauckkrJ. \ Plaque d'argent décorant une fibule (Musée de Nancy)
[Blanchet]. La fibule est une des plus grandes qu'on connaisse. Style barbare '■<
copie sur une monnaie de Priscus Attalus. \ Bronzes antiques [Costa de
4ï Beauregard] Trouvés en 1892 à saint Jean de la Porte, du i*' s. de notre
ère; de conservation excellente, tête de satyre et tête de femme; slatera.
\ Fouilles exercées à fabarka [Gauckler]. Description de mosaïques qui sont
d'une haute importance archéologique, f Statuette de Dadophore trouvée
à Timgad jllauvette]. \ Photographie d'un petit bronze, le dieu gaulois au
80 maillet, présentée par 11. de Villefosse, trouvé à Feurs. C'est une réplique fidèle
de la célèbre statuette trouvée à Vienne en 1866 et perdue depuis. ^Découvertes
faites à Uiique [Cfignat.]. Inscriptions. W 3' trim. Epitaphe chrétienne trouvée
par Gauckler â Gartharge. \ Inscr. chrétienne jDelaitre] trouvée près de la
BULLETIN MONUMENTAL. 185
Goulelte. Dédicace d'une tour. ^ Rose-des-vents trouvée à Dougga [Poinssot].
^ Observations de Maurice sur la personnification de Carthage. ^ Statuette
en brouze de Mercure, conservée à Châtillon-de-Michaille fDéchelette].
Remarquables qualités d'exécution. ^ Empreinte en plâtre d'un moule
chréiien trouvé en Afrique [Monceaux]. ^ Observations de Ravaisson-Mollien 6
sur un buste antique d'inconnu au Louvre. C'est sans doute un portrait. ^
Lamelle de plomb inscrite (tabella devolionis), trouvée dans une tombe à
incinération à Sousse [Villefosse]. ^ Petite sculpture plate trouvée à Orange
relief exécuté avec une discrétion peu commune et avec une grande finesse
(Villefossel. 1[ Statuette en bronze, réductiou du tireur d'épine, trouvée sur W
la côie de Carie [Villefosse]. Réplique intéressante d'un type connu, f^
4e trim. Photographies des thermes romains de Hoyat [Blanchet]. ^ Plombs
de bul'e bysantins trouvés à Carthage [Delatire]. % Présentation par Mon-
ceaux d'un mémoire de Carton et Leynaud sur les catacombes d'Hadramète.
Grands éloges. % Inscription grecque sur lamelle de plomb, trouvée à Olbia '^
[Villefosse]. ^ Inscription copiée par Toutain à Orléansville. Sans doute une
borne milliaire. ^ Vase romain en bronze, trouvé près de Jublains [Cha-
brun], coutenait 820 pièces connues de Valérien, Galiien, etc. Le vase dut
être enfoui antérieurement à 268. Scène de chasse représentée sur le
vase; découverte très intéressante. 1[ Sceaux bysantin trouves à Carthnge 20
[Monceaux]. ^ Acquisitions du Louvre (antiquités grecques et romaii.es).
Bulletin monumental. 19u5. N"» 1-2 Chronique par L. Serbat. Résultat
de fouilles : objets remontant à l'époque de la Gaule préhistorique. —
Grottes d'Arcy de Sigottier. Doluien de Villerable. Allée couverte de iham-
pignolles. Polissoirs de Souday. Tumuli de Mantoche. Bronzes de Curzay, 25
de Tirancourt. — Époque de la Gaule romaine : fouilles à Poitiers, à Autre-
court, à Lachau. Balneum de Robricaire. Sculptures mithriaques à Entrains.
Vénus gauloise à Kervénénec. Poteries trouvées en Auvergne ; à Orléans.
Mosaïque à Saint-Quentin. Cimetières de Vinneuf, de Roanne, de Chaussin
et de Wriange, deGray, de Ghelles : de Montceau-le-Neuf. ^ J. Déghelette, 30
Les Vases céramiques ornés de la Gaule romaive (Narbonnaise, Aquitaine,
Lyonnaise) [A. Blauchet] D. a étudié, avec un soin et une précision qui servi-
ront de modèles, l'atelier de La Graufesenque (Gondatomagus, Aveyron)
dont il a retrouvé des produits jusqu'en Italie. 11 montre que les types, dans
la céramique, se sont déformés comme ceux des monnaies de la même 36
époque, en suivant la même évolution, il a drossé un précieux catalogue
de types céramiques. Enfin, s'appnyant sur les découvertes faites à Pompéi,
il est parvenu très heureusement à fixer des points importants de la chro-
nologie des vases de la Gaule romaine. Des découvertes nouvelles modifie-
ront des points de détail de celte élude : les grandes lignes de la classifi- 40
cation des céramiques ornées de la Gaule romaine resteront. ^ G. Sghlum-
BERGER, Les Porphyrogénètes Zoé et Théodora, [Héron de Villefosse.] Plus
dramatique que les précédents, ce volume renferme le récit des événements
terribles des 32 dernières années de la dynastie macédonienne. ^ A. Blan-
chet, Traité des monnaies gauloises, [Ë. Lefèvre-Pontalis] Œuvre de patience 46
et d'érudition qui fera autorité dans cette branche de la numismatique.
^Tl N"» 3-4. Trois chapiteaux de l'époque chrétienne primitive au Musée de
Reims, [L. Demaison]. L'un de ces chapiteaux en marbre blanc date sans
doute du début du v^ siècle. \ Le sarcophage mérovingien de Saint-Martin
Chennetron [E. Lefèvre-Pontalis] (av. planche). Ce cercueil en pierre présente 60
à la léte deux grandes croix paltées avec des encoches en angle aigu dans
leur pied et un crochet qui vient rejoindre la tète de leur hampe. Ce motif
était inconnu jusqu'ici. Il ne devait pas êlre enfoui, mais posé sur le sol.
;186 1905. — frange.
% Chronique. [L. Serbat] Gaule préhistorique. Grotte néolithique de Saint-
Vérédème. Tumuli de Chandenay, de Rochechouart. Chauvet et Ghesneau
donnent la classiflcatioa des haches de brouze de la Charente. En dehors
des haches plates ils distinguent deux groupes, celles qui sont munies de
5 talons et de rebords relevés à angle droit, et celles qui présentent des
douilles ou des ailerons ; celles-ci sont les plus récentes. Gaule romaine.
Enceinte de Sens ; murailles d'Auxerre. Thermes près du collège de France.
Mosaïque à Penchard. Verrerie près de Sainte-Ment hould. Cimetières de
Briord, de Scarponne. Vase grec trouvé à Monllaurès, le plus important
10 spécimen de vase attique à figures noires qu'on ait encore recueilli en
France. %% N»» 5-6. Chronique [L. Sgrbat.] Gaule préhistorique. Silex de l'île
. Riou, non loin de Marseille, identiques à des silex d'Egypte. Grotte de
Noailles avec vestiges de l'époque solutréo-magdalénienne. Tumulus énorme
de Lautilly. Lampe en pierre de Saint-Julien-Maumont contenant encore
16 une matière grasse. Gaule romaine. Antiquités de Narbonne. Nécropole de
Montlaurès d'où provient le fameux vase grec. Substructions antiques de
la forêt de Rouvray. Station d'Hermoniacum, à Bermerain. Tramblin croit
enfin avoir retrouvé ce point tant cherché. Il a découvert sur le terrain de
la voie romaine de Bavai à Cambrai un grand nombre d'objets antiques.
20 II est peut être un peu trop affirmatif quant à ses étymologies, elles sont
des plus fantaisistes. Ch. B.
Comptes rendus des séances de l'Acadômie des Inscriptions et
Belles-Lettres 1905. Jv.-Fév. [Bayet]. Fouilles de Gauckler en Tunisie : à
Dougga, inscr., dont la dédicace du temple de Mercure (119 a. C); à Tabarka,
•25 mosaïques chrétiennes, dont celle de la basilique et une mosaïque tumu-
laire avec portrait d'un écrivain attablé devant un ms. ; à Upenna,
20 mosaïques tumulaires,dont celle de l'évêque Honorius, victime d'Hunéric;
à Garthage, déblaiement de la scène et de l'orchestre du théâtre (tête de
philosophe ou poète grec, torses-répliques de l'Hercule de Lysippe, de
30 l'Hermès et du Faune de Praxitèle, statues, etc); mise à jour des gradins,
de la galerie, de 22 colonnes en marbre et de divers morceaux d'architec-
ture. H [Homolle]. Aquarelles, envoyées par Bulard, des plus belles
mosaïques de Délos (tête du Dionysos ailé porté sur un tigre). If [HoUeaux].
Fouilles de VoUgraff à Argos : déblaiement du temple d'Apollon Pythien,
35 d'un» église byzantine construite sur l'emplacement des temples d'Apollon
et d'Athéna Oxyderkes (plan de ces temples, stèles avec inscr.). ^ H. Omont].
Recueil de grammairiens latins, copié au i« s. par une femme, Eugénie
. (B. N. 7560); analyse et extraits. ^ [Gagnât]. Note sur un lion assis, avec
inscr. peut-être ibérique, et sur qqs. inscr. romaines de la Sierra d'Alcaraz
40 (province de Murcie). % [Héron de Villefosse]. Fouilles de Leynaud aux
catacombes de Sousse : nouvelles galeries, dont une avec ses loculi intacts,
inscr., sarcophage en maçonnerie avec squelette. ^ [Héron de Villefosse].
Troisième inscr. romaine relevée à Rhadamès, et signalée par Delattre.
% [Clermont-Ganncau]. Fouilles de Glédat à Tell-el-Herr (près de l'ancienne
45 Péluse): monuments de l'époque saïte; inscr. grecques de basse date; monnaie
de bronze (i/4 de sicle juif), portant une légende en caractères hébreux archaï-
ques, qui identifie Tell-el-Herr avec Magdolum (Magdolon-Migdol). ^ [Héron
de Villefosse]. De Sarrau communique une inscr. chrétienne d'Andernos
(Gironde), mentionnant un évêque Egidius ou Elpidius (début du 5» s.) et
50 identifiant Buch avec la civitas Boiorum.<|l [Id.J. Thédenat signale cinq inscr.
latines d'Eléphantine, la dernière inédite, dédicace à Diaduménien (avec
mention d'un Jullus Basilianus qui fut préfet d'Egypte en 217). If [Heuzey].
Plan et nécropole de Sirpourla (Ghaldée); Gros y a trouvé de nombreuses
COMPTES RENDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 187
antiquités (statuette en pierre noire de Soumou-ilou, roi d'Our au 22» s. a.
C). S [Pottier]. Le bronze du musée de Naples (Alexandre à cheval), n'est
qu'une copie réduite de l'ex-voto de Lysippe pour les cavaliers tués au
Granique. 1[ [Hamy]. Gautier a trouvé dans les tumulus d'Âïn-Sefra
(Sud Oranais) des vestiges de l'âge de pierre (lames, flèches et gratloirà en S
silex, poteries ornementées, §0 sépultures avec ossements et colliers ou
bijoux d'or ou de métal, etc.)- If [Franz Gumont]. Inscr. gréco-araméenne
d'Aghatcha-Kalé (Arménie turque), trouvée par Grenard; le texte ff-rotx^Sdv
mentionne les satrapes Oromanès et Arioukès (3» s. a. G.); c'est la plus
ancienne inscr. grecque d'Asie mineure. Transcription et commentaire. 10
^ [Breuil]. Étude sur l'ornementation du plus aucien âge de pierre;
dégénérescence des figures d'animaux en motifs ornementaux à l'époque
du renne, ou déformation par des copistes inintelligents des types
créés par les grands artistes. % [Emile Guimei]. Étude sur le dieu
aux bourgeons, qu'on rencontre souvent dans les laraires de la Basse- 16
Egypte ; combiné avec Horus sous sa forme romaine, il persontiifle
tantôt le printemps, tantôt l'hiver. ^ [Héron de Villcfosse]. Groupe de
figurines de femmes, en terre cuite peinte, du 2» s. a. G., trouvées
par Delatlre dans la nécropole de Sainte Monique (près Garlhage) ;
description et commentaire. ^ [Philippe Berger]. Delaltre communique îo
l'épitaphe punique d'une grande prêtresse de Garthage, (Hanbi ou
Hanbat) sur calcaire bleuâtre, trouvée à la nécropole voisine de Sainte
Monique. ^ [Glermont-Ganneau]. Six autres monnaies juives, semblables à
la précédente, trouvées par Glédat à Tell el-Hen (Egypte). ^ [Pottier]. Vase
attique à flgures noires (du style des amphores influencées par les vases as
corinthiens, milieu du 6« s.) trouvé à Montlaurès, près Narbonne, par Rou-
zaud. f (S. Reinachj. Statuette en bronze (Egypte), représentant un cavalier
dont la tête est couverte d'une dépouille d'éléphant, et qui rappelle
Alexandre le Grand. ^ [Gollignon]. Aquarelle, par Simoès da Fonseca, d'un
grand lécythe attique à peintures polychromes sur fond blanc (Louvre) ; la 30
scène est l'offrande au tombeau, d'après la méthode du peintre Apollodore
le skiagraphe, et témoigne des innovations apportées à la peinture grecque
par les successeurs de Polygnote, au début de la guerre du Péloponnèse.
ff Mars-avril [Gagnât]. Note de Gumont sur une statue de Mithra (du
Mithraeum d'Emerita), trouvée à Mérida (Espagne) et signalée par Paris : 35
de bonne sculpture romaine, avec un reptile enroulé autour du corps, elle
reproduit en l'atténuant le vieux type asiatique,qui était léontocéphale; inscr.
curieuse. ^ [S. Reinach]. S. de Ricci signale et commente qqs. inscriptions
inédites grecques et latines d'Egypte : expédition sous Hadrien contre les
tribus Agriophages, dédicace de trois juifs alexandrins, signature d'artiste, iO
ostrakon avec inventaire de vaisselle de cuivre, dédicace à Valenlinien. %
[S. de Ricci]. Papyrus grec de Ghizeh, procès-verbal d'une séance du
sénat d'Antinoë (ville grecque d'Egypte) avec détails historiques curieux;
transcription et commentaire. Ç [Philippe Berger]. Epitaphes trouvées par
Delaltre à la nécropole punique proche de Sainte-Monique de Garthaye ; 46
déchiffrement, f [Dieulafoy]. Description complète et nouvelle de la pha-
lange grecque classique, et de ses manœuvres. ^ [Gustave Schlumberger].
Note de Bréhier sur le protocole impérial depuis la fondation de l'empire
romain jusqu'à la prise de Gonstantinople par les Turcs ; la chancellerie
n'a connu que deux types de protocoles, celui d'Auguste, et celui d'Héra- 50
clius (629) qui resta en vigueur jusqu'en 1451. ^ [Maspero]. Travail de
Barry sur un papyrus grec du Caire, pétition des fermiers de Sokno-
paiou Nesol au S'ratège. ^ [S. de Ricci]. Acquisition de papyri importants :
188 1905, — FRANCE.
documents grecs des S* et 6» s. (Lykoupolis) ; 33 vers du ch. 17 de
l'Odyssée sur deux morceaux de parchemin du 4« ou 5» s. ; 200 fragments en
écriture démotique, dont plusieurs littéraires ; 60 feuillets coptes, dont
deux palimpsestes; 53 papyri grecs carbonisés du 2^ s. (Mendès), analo-
5 gués à ceux d'Herculanum. ^ [S. Reinach]. Note sur 4 statues de la
colonne Trajane, dont une est la réplique de la Venus Genetrix d'Arcésilas,
et les trois autres représentent Neptune, Hercule et Palémon-Porlunus. ^
[Clermont-Gauneaa]. Proscynèmes gravés sur les parois du temple d'Osiris
(Abydos), en phénicien, araméen, grec. Déchiffrement de qqs-uns de ceux
10 qui ont échappé à H. Millier. ^ [de Vogiié]. Iriser, carthaginoise, trouvée à
S'e Monique par Delattre; description et lecture du texte, qui prouve que
les titres de grand-prêtre et de suffète pouvaient être cumulés et être
héréditaires dans la même famille. ^ [S. Reinach]. Papyri acquis par Seymour
de Ricci : deux fragments littéraires en prose grecque, cinq pages d'un
16 traité grammatical bilingue (grec et lalin). ^ [Georges Villani[. Fouilles
près du Collège de France : monument gallo-romain (thermes), égouts, débris
d'architecture. ^ [S. Reinach]. Xerxès a voulu faire alliance avec l'Hellespont
en lui offrant des chaînes; Hérodote dans fon récit n'a pas compris le
rituel (Cf. l'anneau de Polycrate, symbole du mariage avec la mer). ^
20 [Chavannes et Oppert]. Contestent les conclusions du précédent, ^f Mai-juin
[Seymour de Ricci;. Découverte, près de Rome, de la plus importante
catacombe juive, celle la via Porluensis, sépulture de tous les juifs (jui
habitaient le Transtévère. Découverte une première fois en 1602, visitée une
seconde fois de 1740 à 1745, puis devenue introuvable, elle vient d'être
25 remise à jour par Nicolas Miiller : nombreuses inscr., dont 60 grecques et
latines, \ [Coilignon]. Rapport sur le Congrès archéologique d'Athènes. ^
[Clermont-Gauneau]. laliane, salvus sis ! Telle serait la restitution de la
l'e ligne dans l'inscr. de Ghadamès (anc. Cydamus) communiquée par Héron
de Villefosse. ^ [Georges Foucart]. Mémoire sur les vases [)réhistoriques de
30 Neggadèh (Egypte); interprétation des figures qui attestent déjà la même
race, les mêmes dieux et 1rs mêmes croyances que les monuments de la
période pharaonique. ^ [Bréal]. Étymologies : a't(j-\j[ivYiTat (Hom) = àe\ +
(Ty|i[ivâo|jLat ; itâ; = dor. ni (=x.7i) + et;, evxo; ; SXioi;=:sans succès. ^ [Pollier].
Rouzaud a exhumé 800 sépultures à la nécropole de Montlaurès (près
35 Narbonnc) : tessons de vases peints de style mycénien, qui prouvent des
relations commerciales antérieures au 6» s. a. C. entre la Gaule et l'Espagne.
^ [Léon Joulin]. Mémoire sur les ruines et vestiges de Toulouse et du bassin
supérieur de la Garonne, depuis l'âge de fer jusqu'à la fin de la domination
romaine, f [Héron de Villefosse]. Inscr. latine, près de l'Ain-el-Menchia (à l'O.
40 de Thala), copiée par GauckUr; à noter le nom de lieu (A)PTVCI, et le mot
paganicum= édifice public pour les habitants de l'endroit, chapelle rurale.
î [Coilignon]. Fouilles de Degrand à Apollonie du Pont, colonie milésienne
fondée vers 609 sur la côte de l'Euxin : tumuli, débris de sculpture et de
teu'res cuites dans les îles, f [Ferrero]. Origine de la guerre des Gaules;
4S erreurs de César (guerres contre les Helvètes etconfre Arioviste).^ [Daumet].
Restauration par Bigot du Grand Cirque, au côté sud du Palatin; détail des
fouilles. ^ [S. Reinachj. Sur une des faces de l'autel de Savigny [Côte-d'Or],
ou voit Diane tenant une torche d'une main et deux serpents de l'autre,
type Cretois qui a passé en Arcadie, puis à Rome, puis en Gaule. \ [Héron
60 de Villefosse]. Dix figurines de terre cuite, trouvées par Delattre dans la
nécropole punique de Carlhage : femme debout, drapée et voilée, etc.
Couvercle de boîte à miroir, fiole funéraire avec inscr., rasoir, torse de
figurine peinte, etc. S [A. Groiset]. Note de Th. Reinach rectifiant la lecture
COMPTES RENDUS DE l'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 489
de Gumont pour l'inscr. gréco-araméenne d'Aghatcha-Kalé (Petite Arménie) :
l'Aranda qu'elle nous révèle doit être identifiée avec la villa d' 'ApàvT)
(Ptolémée, Autonin) ou d'Arangae (Peulinger). % [Heuzey]. Deux mouumeuts
en Palestine (Mont Garmel) : porte en pierre décorée provenant d'une
chambre sépulcrale, linteau de grotte sépulcrale avec iuscr. grecque de basse 5
date. 1 [F. GumontJ. Deux milliaires de la route de Zéla à Sébastopolis
(Pont) : on y lit le nom d'un nouveau légat de G ippadoce, Q. Julius Procu-
leianus, restaurateur des voies militaires en 231 p. G. ^ [M. GroisetJ. Étude
sur l'ordre des aventures d'Ulysse dans TOdyssée : il résulte de la nature
même des événements racontés, et non du dessein prémédité de suivre un to
itinéraire tracé d'avance, \% Juillet-août [S. Reinàch]. Découverte par
Vasseur, près Sifniane (Bouches-du-Rhôue), de tessons de céramique ibéro-
mycéuieune (12' s. a. G.), analogues à ceux trouvés par Rouzaud près de
Narbonne, et P. Paris en Espagne. ^ [RevilioulJ. La polychromie dans la
peinture égy tienne a commencé par l'imitation très vivante de la nature; 16
puis est venue la période du convenu, mais à côié de l'art officiel l'art
vivant a continué de se développer, f [Carra de Vaux]. Explique par les
langues altaïques les six premiers nombres étrusques, f [Ph. Berger]. Iuscr,
néopunique de deux mots (Temple de Dagon ou Maison du Blé), trouvée par
Breil de Pontbriand à Ziane (golfe de Gabès). Marques d'encriers à l'encre 20
rouge sur la voûte des citernes de Roogga (Tunisie). ^ [Dieulafoy]. Orga-
nisation des armées grecques : la mora, le loche et l'énomolie lacédémoniens;
les scirites et les chevaliers. \ [BabelonJ. Les plus anciennes monnaies
d'Arcadie : 1° monnaies d'Heraea au type de Déméter Pélasgis (voilée)i
frappées au 6« s. a. G.; 2» monnaies à l'effigie de Zeus Lycaios et de 26
Despoiua, en l'honneur de qui étaient célébrés les jeux du Lycée présidés
par les Héraeeus. \ [llolleaux]. Fouilles à Délos, sous les auspices du duc de
Loubat : stèle de marbre avec une iuciiption de 44 lignes, loi sur le com-
merce du bois et du charbon ; base monumentale ; monument d'Antigone
Doson pour commémorer la bataille de Sellasia ; trois dépôts de monnaies 30
athéniennes (36+72+249 tétradrachmes), avec noms d'archontes, de 230 à
180 a. C; six petites statues mutilées provenant du théâtre (Muses, Apollon,
Artémis), datant du 2* ou \" s. a. G. ^ [Dieulafoy]. Gonstitution de l'infan-
terie et de la phalange macédoniennes ; rapproche les éléments nouveaux
implicitement contenus dans les auteurs, f [Seymour de Ricci]. Les 53 frag- 36
menis carbonisés acquis à Meudès (delta du Nil), proviennent d'un même
rouleau ; écriture à ligatures et abréviations ; c'est un rôle d'impôts du
temps de Marc-Aurèle. Pa[)yri byzantins de Lykônpolis (Siout) d'un intérêt
varié, textes coptes et démotiques. Tablettes à écrire en bois enduit de cire.
Papyri divers, dont un lot d'Oxyrhynchus. Géramiques et stèles. ^ [Gier- 40
mont-Gauneauj. Deux fragments d'inscr. grecque de Yabroûd (Syrie) ; c'est
un édit officiel d'Hérode Agrippa II contre un usurpateur de fonctions
sacerdotales qui pendant 40 ans perçut indûment 300 talents (1 600 000 fr.).
'i [S. Reinachl. Quelle fut la forme primitive du mythe d'Actéon; 11 personnifie
le cerf, animal sacré d'un clan de Béotie ; l'histoire d'Artémis surprise au 45
bain et du châtiment qu'elle infligea au héros est une invention de l'époque
alexandrine. S [Gapitau]. Silex taillés égyptiens de l'île de Riou (13 kil. de
Marseille) : au-dessus de Cette couche géologique, on trouve des poteries :
1" ligures, 2'^ grecques, 3" romaines ; au-dessous sont des dépôts néoli-
thiques datant des autochtones de l'île ; description détaillée de ces so
debns qui attestent d'anciens rapports de l'Egypte avec la Gaule. \ [S.
Reinach]. Fouilles d'Alabanda (Garie) par Edhem-bey ; vestiges de la ville,
monuments divers, temple, église byzantine, portiques d'agora, frise de
190 1905. — FRANCE.
marbre (combat de Grecs et d'Amazones), f [E. Babelon]. Monnaie d'argent
de Chalcis (Eubée), avec contremarque d'Ichnae (Macédoine) à l'occasion
du siège d'Olynthe (3i7 a. G). H [Eléron de VillefosseJ. Delaltre communique
une inscr. trouvée au Kef (Tunisie), qui mentionne un titre nouveau (pro-
5 curator centenarius primae catbedrae). % [Thédenat]. Deux bas-reliefs de
Pompéï, représentant dos «cènes du tremblement de terre ; ces deux monu-
ments ont un caractère votif, ayant été érigés par des habitants échappés
au cataclysme.^ [V. Henry]. Curieuse évolution de sens du sanscrit tapas =
chaleur, qui prit les acceptions de souffrance, pénileuce, ascétisme, f [A.
10 Merlin]. Deux Inscr. d'Afrique (Bulla Regia, Timgad), relatives à Plautien,
préfet du prétoire sous Septime Sévère, et à son fils. ^% Sept.-oct. [Golli-
gnon]. HoUeaux annonce la découverte à Délos, de 650 deniers romains
très bien conservés, frappés au nom des légions par Marc Antoine, f
[Héron de Villefosse]. Fouilles de Delattre à Carthage : nouveau sarco-
IB phage en pierre calcaire, avec décors peints ; construction souterraine
(prison militaire sans doute) de l'époque romaine (2* s. p. G.), à deux étages,
arec escalier de 23 marches et couloirs étroits. ^ [Gagnât]. Deux tables de
Rierre percées de cavités, trouvées à Timgad et Khamissa par Rottier et
Joly : elles ont servi de mesures-étalons ; celle de Timgad donne les
20 mesures romaines officielles, f [Héron de Villefosse]. Nouvelles et précieuses
acquisitions du Musée de Conslantinople, signalées par Schlumberger. f
[Garton]. Expose ses fouilles au sanctuaire punico-roraain de Tanit, à El-
Kenissia (près Sousse) : autels et piédestaux, sculptures révélant un culte
de la génération, immense fosse avec débris de charbons et d'ossements
2B et 6000 objets jetés en sacrifice, 200 stèles puniques, 3000 lampes à becs,
brûle-parfums, 300 vases, monnaies diverses, ossements d'animaux, sta-
tuettes peintes de dédicants. La prétendue nécropole de Nova n'est qu'un
sanctuaire de Tanit, analogue à celui-ci. % [Ph. Berger]. Delattre envoie les
estampages des 600 ex-voto à Tanit du Musée de Saint-Louis (Garthage). ^
30 [Héron de Villefosse]. Fouilles de Leynaud aux catacombes d'Hadrumète ;
inscr. peintes ou tracées à la pointe, réprésentation du Bon Pasteur, inscr.
funéraire grecque, buste d'homme en plaire et moulé sur nature. Ges cata-
combes, par leur simplicité, offrant beaucoup d'analogie avec celles de Tro-
paea (Calabre) ; étude de qqs inscr. les plus curieuses, f [L. Delisle]. Thomp-
36 son, qui avait déjà retrouvé à Londres le tome II des Antiquités de Josèphe,
copié pour le duc de Berri et enluminé par Jean Fouquet de Tours, vient de
retrouver à Windsor les 10 frontispices-miniatures de ce dernier qui man-
quaient à 10 livres des Antiquités f [Glermont-Ganneau]. Correction et tra-
duction de la dédicace bilingue (latine et grecque) trouvée en Egypte et
♦0 publiée par Ricci. ^ (Gagnât]. La forme Lepcis pour Leptis (Magna), déjà
attestée par une inscr. qu'a signalée Glermont-Ganneau et par les exemples
manuscrits qu'a recueillis Biicheler, se trouve confirmée par un nouveau texte
épigraphique, un fragment de liste militaire trouvée à Lambèse. S [Glermont-
Ganneau). Correction et restitution de plusieurs Inscr. grecques, romaines
4B et médiévales, recueillies par Oppenheim dans la Syrie du Nord et publiées
par F. Lucas (Byzant. Zeitschr. 1905). ^ [Maspero]. Découverte, dans une
cachette, à Tonkh el Garamons (Egypte), de vases d'argent, chaînes et
monnaies d'or des premiers Ptolémées, bracelets, etc; plusieurs des bijoux
sont de travail grec, les vases et ustensiles d'argent sont de style égyptien.
60 % [Glermont-Ganneau]. Découverte à Gaza d'une inscr. samaritaine dans les
ruines de la synagogue samaritaine, sans doute, inscr. grecque d'un chrétien
d'Egypte. % [de Vogiié]. Découverte dans la région transjordane d'inscr.
grecques et d'une dédicace nabatéeune au dieu national Douchara, dont le
GAZETTE DES BEAUX-ARTS- 191
nom est suivi d'Aâra qu'on croyait jusqu'alors un dieu distinct. 1[ [Glermont-
Ganneau]. Correction à la dédicace nabatéeune de la précédente séance. ^
[TocilescoJ. Exposé de ses fouilles dans le Bas-Danube (région de la
Dobriidgea) : le monument d'Adam-Klissi est bien un trophée de Trajan
contemporain du mausolée voisin; le prétendu tombeau de Cornélius ^
Fu>cus est celui d'un chef barbare; inscr. grecques et romaines, statue de
poète ou de philosophe à Tomi. % [E. Poltier]. Rapport sur les Écoles
françaises d'Athènes et de Rome. H [Glermont-Ganneau]. Inscr. grecque
non encore déchiffrée, de Rabbat Ammont Philadelphie (Palestine transjor-
dane), capitale des Ammonites ; c'e.5t un décret du Sénat local en l'honneur tf»
d'un chef de procession à un sanctuaire d'Héraclès; culte de ce dieu
phénicien. ^^ Nov.-Déc. [Héron de Villefossej. Note de Déchelelte sur une
antéflxe en terre cuite, de Néris (Allier), ornée d'une tête de taureau posée
de face; le taureau était l'emblôme de la Ville légion, dont un détachement
occupa Néris lors de la révolte de Civilis ; l'antéfixe sort donc des ateliers '5
de cette légion. ^ [Gagnât]. Inscr. grecque trouvée par Clédat à Mahemdiah,
entre la mer et le lac Sirbonis, près Péluse (Egypte) : mention du don d'un
trône et d'un autel à un dieu, pour le salut d'Auguste et de sa famille,
C. Turranius étant préfet d'Egypte (4 a. G.), t [E. AlbertiniJ. Fouilles d'Elche
(Espagne) : citernes romaines, tronçons de murs, fragments de céramique,- **
monnaies, menus objets; tessons grecs; fragments curieux de céramique
ibérique, 5 monnaies ibérifjues; vestiges d'une chapelle chrétienne, avec
3 inscr. mutilées sur la mosaïque. ^ [S. Reinach]. Note de Mahler qui prouve
que l'original de la Vénus de Médicis était de Lysippe (Cf. l'Apoxyomène
et la statue de Dresde du même), et non de Praxitèle. Sienne possédait, au 25
14* s., une réplique de la Vénus de Médicis avec le nom de Lysippe, et
elle figurait sur les monnaies de Sicyone, où Lysippe était né. f [M.
Collignon]. Mention élogieuse, dans son discours en séance publique, des
Vases céramiques oi'nés de la Gaule romaine, par DÉCHELETTE; de La solidarité
de la famille dans le droit criminel en Grèce, par Glotz; de Carlhage romaine, ^^
par AUDOLLENT, etc. ^ [Héron de Villefosse]. Delattre annonce la découverte
à Garthage d'un nouveau sarcophage colossal, en marbre blanc, orné de
peintures, avec cercueil riche, bijoux et objets précieux, f [Ph. Berger].
Pierre gravée trouvée par Delattre, à Garthage, dans un sarcophage du 3» s.
a. G. : elle porte Joab en caractères hébreux archaïques, un ange aux ailes 35
éployées, et doit remonter au 6» ou 7* s. a. G. f [Holleaux]. État des fouilles
de Délos : déblaiement de l'Agora des Italiens (au N. du Téménos), du
Portique de Philippe (au S. du Téménos), d'une nouvelle région de la ville
limitrophe au théâtre; inscr. dont 2 intéressantes, dédicace d'un monument
élevé par Antigone Doson, texte d'une loi sur la vente du bois et du charbon *<>
à Délos ; statues, bas-reliefs, statuettes en terre cuite, fragments de pein-
tures murales. \ [Babelonj. Fouilles de la Turbie (Alpes-Maritimes) : déga-
gement du Trophée d'Auguste, dont le soubassement était formé de gradins,
fragments de statues, de sculptures architecturales, colonnes, corniches, etc.
\ [Glermonl-GanneauJ. Germer-Durand signale 2 inscr, hébraïques trouvées *5
a Jérusalem. \ [Th. Reinach]. Choix de textes épigraphiques grec tirés d'une
collection de 221 inscr. d'Aphrodisias (Carie), t [S. Reinach]. Pourquoi, dans
l'Enéide, liv. VI Virgile range-t-il les enfants ab ubere rapti parmi ceux
qui sont morts de mort violente? Il est probable que, sous ces mots ab
ubere rapti, le poète a voulu désigner les enfants avortés (Cf. l'Apocalypse 60
attribuée à S' Pie^-re). Havet parle, à ce propos, des vopisci. A, G. D.
Gazette des Beaux-Arts. 1905. T. 33 : 1 jr. Un monuineut de l'art
byzantin au xiv» s, [Ch. Diehl]. Suite <cf, R. d. R. 29, 1»4, 38>. Les mo-
192 1905. — FRANCE.
saïques de Kahrié-Djami sont bien du xiv« s.; elles sont byzantines et l'une
des œuvres de cette grande école qui au commencement du xiv» s. renou-
vela l'art de Byzance. \^ 1 mars. La nouvelle salle des antiquités égyp-
tiennes et le Mastaba d'Akhouthotep au Musée du Louvre [G. Benedite].
h Description de la chapelle de Mastaba d'une importance artistique et d'une
conservation admirable que possède maintenant le Louvre (pi.). %Le blessé
défaillant de Crésilas [S. Reinach]. Ce bronze a été découvert à Bavai
(Bagacum, chef-lieu du pays des Nerviens dans la Gaule Belgique) ; des-
cription détaillée : il est la copie, la première connue, du blessé défaillant
10 de Crésilas, dont a parlé Pline (xxxiv, 74) ; il peut avoir représenté un
certain Diitrephès, et il est appelé à occuper une place éminente dans les
histoires à venir de l'art antique ; il a été donné aux Musées nationaux
par Corroyer. ^\ T. 34. 15 sept. Georges Perrot, Praxitèle [A. Chaumeix],
Livre charmant, érudit sans austérité et d'une mesure toute attique.^^ 1 nov.
16 Les chefs-d'œuvre de l'art byzantin aux x« et xi» s. [Gab. Millet]. D'après
les ouvrages de Gust. ScaLUMBERGBR, Nicephore Phocns et les 3 vol. de son
Epopée byziintine à la fin du x* siècle, qui sont de précieux instruments de
travail. \\ l déc. L'exposition d'art byzantin à l'abbaye de Groltaferrate
fAtt. Rossi]. Correspondance sur cette exposition où toutes les formes de
20 l'art byzantin sont représentées par des exemplaires nombreux et souvent
remarquables qui témoignent hautement de l'originalité de cet art, de sa
variété, de la complexité et de l'évolution progressive de ses formes (pi.). X.
Journal des Savants Nouv. Série, 3' année 1905, jr. P. Mazon, Essai sur
la composition des comédies d'Aristophane [M. Croizel|. Livre vraiment utile,
86 et attrayant grâce à la clarté de l'exposé, au style nuancé et personnel de
l'auteur et à ses jugements toujours indépendants, et qui révèle un critique,
un érudit et un lettré, f Didymi de Demoslhene commenta cum anonynii in
Aristocratem lexico recog. H. Diels et W. Schubart [G. E. R.]. Petite éd.
(Teubueriana) revue et améliorée. \% fév. Gust. Glotz, La solidarité de la
30 famille dans le droit criminel en Grèce [R. Dareste]. « Concluons avec G. que
les Grecs plus que tout autre peuple ont combattu la responsabilité collec-
tive et contribué à |janiener le droit criminel au principe de la responsa-
bilité individuelle ». t 0 Gallegari, Pitea di Massilia — 2) KaEHLEK, For-
schungen su Pytheas' Nordlandsreisen [G. Juliian]. A l'occasion de ces deux
36 ouvrages le critique résume les résultats des travaux récents concernant
les découvertes d'Himilcon et de Pytheas. ^ Félix Solmsbn, Inscr. graecae
ad inluslrandas dialectos selectaes scholarum in usum [Am. IL]. Excellent
petit livre d'une valeur vraiment scientifique; pourra servir aux jeunes
linguistes, aux étudiants en histoire et même à tous les philologues. ^ A,
40 AUDOLLENT, Defixionum labellae qiiotquot innotuerunt.. . [R. C.]. Les
épigraphistes ne sauraient assez remercier A. Pour la première fois ces
documents si curieux sont mis à la portée des savants, munis d'index très
complets et de commentaires méthodiques qui en facilitent la lecture et
la compréhension. ^ 1) G. FbrrbrO, Grandezza e Decadenzi di Poma 3 T. —
46 2) iD., Même titre, trad. française 1. La conquête. — 3) Greenidgb, A Uistory
of Rome during the laler republic and early principale \. From the trib :nate
of Tiberius Gracchus to the second consulship of Marlus [A. M.]. 1 et 2.
Ouvrage de science appuyé sur un examen sérieux des textes, et remar-
quable par l'originalité des idées et le talent d'exposition de F. — 3. Exposé
50 très consciencieux des faits, mais un peu long et un peu terne. W mars.
Victor BÉRARD, Les Phéniciens el VOdyssée. T. 2 [G. Perrot). l^' art. <(lont la
suite est aux u»» d'avril et mai>. Ce T. 2 conserve toutes les qualités
qui ont fait le succès du vol. 1 auquel il est supérieur pour l'ordre, la com-
JOURNAL DES SAVANTS, 193
position et l'emploi moins hasardeux des conjectures. « Son ouvrage, pour
solide qu'il soit dans le fond, est un des plus amusants qui aient jamais été
écrits sur l'antiquité ». % Konrad SchODOKF, Beitràge zur genaueren Kennlnis
der ailischen Gerichissprache aus den Zehn Rednern [R. D.]. Méthode de
statistique qui fait perdre beaucoup de temps sans obtenir un résultat 5
appréciable. ^ B. Wright, The Campaign of Plalea [G. Glotz]. Inventaire
complet et précis des événements. ^ Caialogus codicum astrologorum graeco-
rwn V. God. roman, partem priorem descr. Fr. Gumont et Fr. Boll
[C. E. R.]. Ouvre comme les précédents volumes un fécond champ d'étude
aux historiens de l'astrologue grecque. ^ J, Vendryes, Traite d'' accentuation lo
grecque [A. IlauvetieJ. Comble heureusement une lacune. 1[ Edw. B. Glapp,
Hiatus in Greek Melic Poetry [H. Goelzer]. Addition précieuse aux travaux
sur le sujet, travaux dont C. s'est inspiré mais en toute indépendance.
W Avr. J . DÉCHELE TTE, Les vases céramiques ornés de la Gaule romaine. 2 vol.
[R. Gagnât]. Rien ne prouve mieux que ce travail le profit que l'archéologie i6
et l'histoire peuvent retirer des moindres fragments antiques. Résulats
d'une incontestable nouveauté résumés par ie critique. % Ferd. Horn
l'iatonstudien. N. F. Gratylos, Parmenides, Theaetetos, Sophist, Staatsmann
[M. Groiset]. Recherches accomplies avec une pénétration, une exactitude
et une fermeté de méthode qui font le plus grand honneur à l'auteur. 20
W Mai. Th. MoMMSEN et P. M. Meyer, Theodosiani libri XVI cum Co7is-
tilutionibus Sirmondianis et leges novellœ ad Theodosium, pertinentes. Vol. 1
(pi.) [R. Gagnât]. Œuvre posthume qui est une dernière leçon de
critique et d'érudition, f R. Helbing, Die Pràpositionen hei Herodol u.
avderen Historikern [A. Hauvette]. Excellent ouvrage (le 16» fasc. des gg
Beitràge de M. Schanz) qui témoigne d'une rigueur de critique et
d'une conscience louables. \*i Jn. Herm. Peter Der Brief in der rôm.
LHeratur [G. Lafaye]. Livre écrit pour les savants sur un sujet des plus
arides; les solutions proposées, si elles soulèvent beaucoup d'objections,
font le plus souvent grand honneur à l'ingéniosité et à l'érudition de P. 30
î A. G. Laird, Studies in tlerodotus [Am. Hauvette]. Savante brochure mais
qui n'a pas fait avancer beaucoup la question. A louer particulièrement la
première étude consacrée à l'inscr. de la colonne serpentine de Delphes et
du monument analogue d"01ympie, et qui témoigne d'une idée heureuse et
hardie. 111[ Jlt. Am. Hauvette, Un poète ionien du vu» siècle, Archiloque, sa vie 35
et ses œuvres |M. Groiset]. Tous les amis de l'antiquité grecque seront recon-
naissants à H. de ce travail qui projette sur Archiloque une vive et nouvelle
lumière. ^ L. Laloy, Aristoxène de Tarente et la musique dans Vantiquité [G. E.
Ruelle]. Excellente contribution à l'histoire de l'art musical. tH Août. La
publication des Notices et Extraits des mss. par l'Académie des Inscriptions 40
et Belles-Lettres à la fin du 18° siècle [H. Omont]. f Camille Gaspar, Essai
de chronologie pindarique [M. C.]. Livre le plus clair et le plus complet qui
existe sur le sujet. ^ Laterculi vocum, latinarum voces latinas et a fonte et a
tergo ordinandes curavit O. Gradenwitz [R. G.]. Ce livre qui suppose des
recherches et une patience dignes de tout éloge rendra de réels services. 45
Ht Sept. Papyrus grecs et démotiques recueillis en Egypte et publiés par
T. Reinach avec le concours de Spibgelberg et De Ricci [R. Dareste]. Rien
de nouveau, mais confirme ce qu'on savait; ce qui est toujours un résultat
important. ^^ Oct. A. BouChé-Leclercq, Histoire des Lagides, 2 vol.
[Th. Reinach] < 1er art. dont la fin est au no de nov. >. Excellent ouvrage; 50
L'auteur a eu le grand mérite de tirer une histoire véritable de matériaux
dispersés, incomplets et décourageants par leur imprécision et leurs con-
tradictions. ^^ Nov. Pierre Paris, £"«801 sur i'arf et Vindustrie de VEspagne
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 4905. XXX. — 13
194 1905. — FRANGE.
primitive, 2 vol. |E. PoltierJ. Un des plus importants ouvrages qui aient paru
récemment, li mérite toute l'attention des historiens de l'art. \ Eng. Drerup,
Homer (pi.). [Am Ilauvetle]. Savant travail d'une lecture peu facile, mais
qui se recommande par la haute originalité des hypothèses, f Rob. J.
5 BONNER, Evidence in Alhenian courts [R. D.J. B. a bien étudié les textes et,
en a su tirer tout ce qu'ils contiennent. H Nie. IIohlwein, La papyrologie
grecque [R. C.]. Cette bibliographie très complète est la bienvenue. H Otto
HiBSGHFBLD, Die kaiser lichen Verwallungsbeamlen bis auf Dioclelian 2« éd.
[R. G.J. Modèle des œuvres de ce genre : à une vaste information se
10 joignent une justesse de vue, une réserve dans les hypothèses, une sagesse
dans les conclusions digues de lout éloge. tH t)éc. Aug. Audollent
Carthage romaine [R. G.]. Science bien informée et d'une abondance solide.
Henri I.ebègue.
Mémoires de la Société de linguistique de Paris, t. XIII, fasc. r>. Le
18 parler de Préneste d'après les inscriptions [ErnoutJ. Introduction. Documents:
inscriptions votives, au nombre de 18; inscriptions sur bronzes (miroirs et
cistes); inscriptions funéraires trouvées dans le cimetière de Préneste.
E. étudie la graphie de ces inscriptions qui se lisent généralement de gauche
à droite. U montre l'influence étrusque dans la transcription de f ; dans la
20 syncope apparente de certaines voyelles en syllabe initiale, en syllabe inté-
rieure, et dans celle, apparente aussi, de voyelles longues (lubs = lubens,
lubes*), c'est là une habitude graphique qui se rencontre ailleurs, liste de
ces syncopes chez les Osques, les Vestini, les Marsi, etc. Phonétique : deux ex.
(sujets à caution) de syncope en seconde syllabe « Polouces », « Poloces »
26 = gr. no>vuSeûxYiç. Acmemeno = gr. 'AYajxéfAvwv ; ces deux noms ont passé
par l'étrusque. La syncope se voit en 3» syllabe dans 'Melerpanta' =
BeXXepoïidvTV);, V. lat. 'Beleropantes', qui doit être aussi étrusque. De ces
exemples et d'autres noms mythologiques qui ont subi l'influence étrusque
on ne saurait rien tirer pour la phonétique du prénestin. On ne peut rien
30 conclure des documents actuels sur l'existence ou la non existence d'une
intensité initiale. Voyelles : a, o, u. Elles n'ont pas été modifiées; un seul
ex. « Metul(ae) » pour* Matuta » doit s'expliquer par une erreur du graveur.
E. signale en passant la conservation de o dans le prénom féminin 'Qiiorta'.
D'autre part ï laiin est représenté par é eu hiatus et en syllabe ouverte,
36 ainsi suffixe ea = lat. ia, et dans certaines syllabes fermées à ê latin
correspond en prénestin ï, « Mirqurios », « Mircurios » = lat. « Morcurius ».
Diphtongues : ai se réduit àë en syllabe Onale et en syllabe initiale, cepen-
dant la diphtongue ai apparaît encore dans quelques noms propres
« Caici », « Graisli ». Il y a aussi quelques finales de n. pr. en ai, « Gemelai »,
«0 « Nuraiioriai » etc, où l'on a p-ê. alTaire à la diphthongue âî, dont les deux
éléments ayant une durée égale ont subsisté. El en fin de mot, au dat. des
n. de la 3* déclin, aboutit à ê = lat. î. « Hercule » = lat. « Ilerculi »; en
syllabe initiale, « vecos » = lat. « vicus ». 01 aboutit à ô; « coraveron(t) »
= lat. « curaverur^t »; cf. capouan « coiraverunt ». Le maintien de oi dans
45 quelques cas doit être attribué à l'antiquité des inscriptions ou au fait que
le nom est une simple transcription d'un nom étranger. AU, le traitement
ne dilTére pas de celui du latin. EU a fini par aboutir à û en latin de
Home; l'état intermédiaire « ou » se voit dans la forme prénestine
« Loucilia », et en seconde syllabe dans 'Polouces' = gr. noXuSEJxrj; ; l'abou-
50 lisseraent phonétique est en prénestin 0 « Poloces». OU. Luqorcos = gr.
A'jxoCpyo; fait penser à un son voisin de u (se. ou), mais ce n'est qu'une
hypothèse. E. fait remarquer la transcription par ou du groupe vy dans
« Poumilionom > = gr. HuyiiaXeévraiv. Gousonnes. Liquide L. la forme
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 195
Telîs = Thetis vient à l'appui d'un témoignage de Varron ; E. suppose que
ce nom a dû passer par l'intermédiaire Thedis*. Nasales : m final tombe
généralement devant consonne; mais subsiste quelquefois devant d et p ;
m s'amuit devant occlusiye labiale sourde, « Popiiia » =: lat. Pompilia. Si
n se maintient après e devant t, il s'amuit en finale, devant s et devant f. 5
La sifflante sourde disparaît presque toujours en syllabe finale, ti,ais subsiste
en syllabe intérieure « losna » = lat. « luna ». Les exemples de s final
maintenu sur les miroirs et les cistes de Préneste doivent être dûs à des
procèdes de restauration savante. Examen des exemples de la sifllante devant
nasale, dentale ou labiale conservés par les grammairiens. La spirante lo
bilabiale sourde F repond en prénestin à h latin, « Foratia » = lat. « Horatia ».
La spirante labiale intérieure a été maintenue en prénestin « nefrones »
= gr. véippot. Gutturales. E. conteste une opinion de Stolz relative à la forme
« Maqolnia ». En prénestin et se réduit à tt. Dentales. Le passage de la
sonore à la sourde est régulier dans le groupe -tr- issu de -dr-; les "formes 15
citées [lar Quintilien (I, 4, 16) sont celles que l'on rencontre dans le dialecte ;
mais le prénestin ne dissimule pas, comme le latin, deux dentales sonores
qui se suivent « medidies » = lat. « meridies ». Morphologie. Pour le nomin.
sing. des th. en -o- de la 2^ déclin, on trouve 37 formes en -ius, -us, 3 en
-ios, 53 en -io et 68 en -i par syncope de -s finale après voyelle longue. On 20
trouve pour ces thèmes un nomin. plur. en -es, « magistres », « fabres ».
Exemples et valeur des nomin. en -es, -eis et -is sur les inscriptions
romaines. Les deux formes de nomin. plur. en -0, « Metilio », « Gestio » sont
regardées par E. comme des nominatifs singulier employés fautivement.
Génitif singulier des th. à consonne et à diphtongue. On a en prénestin 25
« Diovo » = « Jovis >: et, avec -0 final régulièrement assourdi, « nationu» =
« nationis ». L'accusatif* raed » ainsi que l'emploi de l'ablatif comme com-
plément direct de « capio » sont des innovations communes à Préneste et
au latin de Rome. Le prénestin offre un parfait à redoublement « Fhe-
Fhaked » = « feci », dont la finale -ed est une désinence secondair»- 30
régulière, f Observations sur le verbe latin [MeilletJ. I. Le verbe latin a
un caractère tout moderne, il repose essentiellement sur l'opposition de
deux thèmes, opposition dont l'importance est attestée par la création d'un
infinitif dans chacun d'eux. Ces deux th. ont en général le même vocalisme
radical, et le latin n'a gardé des trois procédés essentiels delà morphologie 35
indo-européenne que l'addition d'éléments suffixaux. Autres traits carac-
téristiques : le parfait medio-passif, la confusion en une forme unique de
l'optatif et du subjonctif, l'opposition de l'indicatif et du subjonctif,
l'expression du passé par le thème même, le futur devenu symétrique du
présent et du passé. Quoique l'indo-européen ne fournisse pour l'explication 40
du verbe latin qu'un point de départ général, l'analyse doit retrouver des
débris du système indo-européen. Le principal archaïsme que Ton y
remarque est la coexistence de deux séries de désinences, l'une active,
l'autre médio-passive. II. Le participe présent iens : euntem. Selon M.
« iens )' peut représenter une forme de féminin en même temps que du 45
masculin-neutre, tandis que « euniem » est essentiellement une forme du
masculin; il rapproche le lesbien ewv, fém. 'écraa qui oiï're une semblable
alternance vocalique présuflixale et montrant qu'il y a, en dehors du lat.
« euniem », cinq exemples certains du vocalisme présuffixal e au partie,
prés, du type radical athématique et que dans cinq de ces six exemples il 50
y a alternance, il conclut que dans « iens, euntem », il faut voir des débris
du vocalisme présuffixal. III. La répartition des diverses formes de
subjunctifs. Examen de la manière dont se sont réparties entre le
196 1905. — FRANGE.
subjonctif et le futur et entre les divers types verbaux les formations de
subjonctif et d'optatif dont le latin a hérité ou qu'il a créés. IV. Présents en
-ô en -eô. M. pense que les doubles formes en -o et en -eo ne doivent
pas être toutes expliquées par des influences analogiques et montre
5 par des exemples en dehors du latin la coexistence d'un présent théma-
tique et d'un thème en -ë- dans une même racine verbale. V. Sôpïre.
Examen de l'hypothèse qui fait reposer *sôp- sur un plus ancien *soup-. La
comparaison avec le slave met hors de doute que la formation sôpiô, sôpïs
date de l'indo-européen. ^^ Fasc. 6. Élymologies grecques [Bréal]. 1. Ilà;,
10 Trâo-a, Trav serait issu de la combinaison de l'adverbe 7rr, (tv/j) dor. uâ avec
l'ancien participe dorien 'hç, eWa, k'v. 2. AoXixoaxio; est traduit comme
s'il venait de axta ; on comprendrait mieux qu'une lance fut appelée
« à la longue hampe ». B. suppose à côté de 5y>>ov une ancienne forme
axûXov, comme à côté de lifoz il y a (ryLi^oç ; 8oXi-/<5ffx.uXtov se serait abrégé
15 en 8oXr/(5a-/tov. 3. Aecêw, s'i^w. Il y a eu perte de X initial devant e. 4.
"EXeo;; les interjections gr. ayant quelquefois donné des verbes, èXeXeû
ayant donné èXeXtÇw, B. propose de ramener à cette origine èXeéw ou èXéw.
5. MéXXeiv doit être rapporté à Tidée de « vouloir »: le p de poûXonat
est dans la glose d'Hésychius péXXstv [iéXXeiv. Pour ce sens cf. Xén. Gyrop.
20 1, 6, 17. 6. 'OçôaXfjLo; est rapproché de tv5aX|jLÔ?. La ressemblance ne doit
pas être due au hasard; la rac. i5 et ou ont dû fournir respectivement les
substantifs 'l'vSaXo; et 'ÔTrxaXoç d'où les verbes ivSâXXo) et 'ôuTÔtXXw, de celui-ci
par un phénomène d'aspiration, qui annonce ce qui se passera en Grec
moderne, est venu *ôcp0âXXw. 7. 4>iXoî prou, possessif. B. repousse l'idée de
25 le rattacher au pron. de la 3e pers. et il rappelle son emploi dans les diverses
parties du corps, puis des objets familiers, « habits », « maison », et pense
que les adjectifs français « petit » et « pauvre » peuvent faire comprendre
comment 91X01; a pu jouer le rôle de possessif. 8. Kupio-tirïrip se rattache à
xûpT), « tête >, conservé dans xygt'Çw, xu^td-ràw et xu^rixt^w (Hesych). 9. "Acpvwî.
3T £^a£?vy)ç; le premier serait un ablatif (açvw) de açvoç, forme primitive de
acpevo; « abondance » ; le second se rattacherait au féminin açvri; B. explique
le passage de l'idée d'abondance à celle d'instantanéité par l'instinct popu-
laire pour qui les idées de force, de nombre et de vitesse se fondent l'une
dans l'autre. î Mélanges italo-celtiques [Vendryès]. 1» Le suffixe latin
35 « -estris » Pour « terrestris » il faut remonter à un thème en -s- déjà soup-
çonné par L. Havei ; sur ce modèle coupé ainsi : terr-estris ont été formés
campestris, silvestris, etc. Lânestris remonte aussi à un thème en -s-
cf. gr. Xîvo; (att. XtiVoç). Quant à « equestris », il vient d'un thème « ekwo-l- »
auquel s'est ajouté le suftlxe -tri-, et le groupe -tt- étant suivi de r, a donné
io -si-. « Pedesiris » a été simplement forgé sur le modèle de « equestris ».
2" Extension du suffixe ô (n) en gaulois. En grec, des mots formés avec ce
suffixe désignent des lieux où un objet se trouve en abondance, p. ex. :
à(i7teXwv, oaçvwv OU avec la forme -etiv, àxavôewv, olveiov ; des mots de ce genre
ont désigné des villes, 'Avtpwv, 'Htwv, etc. V. signale un développement
i5 analogue en gaulois où l'on a les noms de villes « Aballô », « ville des
pommes » (Avallon) ; « Gularô » ville des concombres » (Grenoble); « Limô-
num » (de 'Limô) « ville des ormes » (Poitiers) ; il faut p. ê. y joindre les
deux suivants « 'Eburo » « pays des ifs », d'où « Eburôiies » ; « LeJo » « ville
des sources » (Lons-le-Sauniiir). Liste de noms de villes ainsi formés dans
50 le sud-est de la Gaule. 3» Higodulum, * Brivodulum. Le premier vient par
(tissimilation de « Rigodurum »; la forme non dissimilée du second,
« Brivodurum », a donné « Briare ». 4» Gaulois « Nemôssos », « Nemours ».
V. montre que dans une série de noms le groupe -ss- est devenu -rs- ;
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 197
« Nemossos »adù donner « Nemours » par l'intermédiaire de « *Neuiorsus ».
« Limours » doit représenter le gaulois « Lemôssos ». A. J.
Revue africaine, 49^ année (1905), l*' trimestre. Un article de Gauckler
sur la mosaïque [S. Gsell]. Tirage à part de l'art. Musivum opus de G. dans
le Dict. des Antiquités de Saglio et Pottier ; remarquable travail qui ne a
sera, il faut l'espérer, que le programme et l'abrégé anticipé d'un beau
livre sur la mosaïque antique. î Nouvelles explorations à Cherchel [V.
Waille]. Résumé des découvertes, 10 pi. : 1. Le théâtre antique, énuméra-
tion des fragments d'architecture et de sculpture trouvés dans les fouilles,
corniche, colonnes, chapiteaux avec inscr ; statue colossale de femme, etc. lO
2. Une tête du roi Juba. 3. Un cimetière militaire ; 24 inscr. dont cinq de
soldats et treize d'enfants, fragments de sculpture. 4. Dédicace à un per-
sonnage de Césarée émanant d'un municipe dace, gravée sur une base ;
torse d'Hercule rappelant le modelé des athlètes de l'école de Polyclète. %%
2^ irim. Trouvailles archéologiques à Tlemcen fA. Bel]. Inscr. latine funé- is
raire, texte et trad. elle paraît être chrétienne, bien que dédiée aux dieux
mânes. ^If 3e et 4» trim. G. r. du congrès d'avril 1905 à Alger : G. r. du
14» congrès international des Orientalistes. 1. Inde et Iran ; 2. Langues
sémitiques; 3. Langues musulmanes; 4. Egypte, langues africaines;
Madagascar ; 5. Extrême-Orient ; 6. Grèce et Orient; 7. Archéologie africaine 20
et art musulman. ^ Recueil de mémoires et de textes, publié par les prof, de
l'Ecole supérieure des lettres et des Medersas en l'honneur du 14^ congrès.
Analyse rapide ; ce vol. renferme des mémoires se rapportant à des ques-
tions d'histoire de linguistique et de sociologie de l'Afrique du Nord, entre
autres une étude de Foubnier sur le Caractère deMicipsa, d'après Salluste; 25
de Gsell sur l'Étendue de la domination carthaginoise en Afrique : il fait
honneur à l'École des Lettres d'Alger % G. r. du congrès des sociétés
savantes |P. Delorme]. Communications diverses, dont un certain nombre
relatives à l'archéologie romaine. H L'enseignement supérieur à Alger, ce
qu'il est, ce qu'il pourrait et devrait être [L. Paoli]. t L'œuvre scientiflque 30
de l'Ecole des lettres d'Alger [E. Doutté]. Marque l'importance delà contri-
bution apportée par cette École à la connaissance de l'Afrique du Nord et à
l'orientalisme. Art. de 9 p. t Œuvre des sociétés savantes algériennes et
tunipiennes [Jugue]. Esquisse rapide de leur histoire et de leur activité. X.
Revue archéologique, 4e série, t. V (1905), fasc. I, janv.-févr. La 36
chronologie des rois de Sidon [R. Dussaud] Résumé des discussions anté-
rieures sur « le problème irritant qui consiste à dater la dynastie
d'Echmounazar. » L'examen archéologique des deux hypogées trouvées à
Sidon en 1887 permet de conclure à un long intervalle de temps entre la date
des sarcophages égyptiens réemployés (ainsi que des sarcophages anthro- iO
poïdes phéniciens) et celles des célèbres sarcophages gréco-asiatiques,que nous
savons du ni» siècle av. J.-C. La numismatique sidonienne empêche de
placer au iv* siècle la dynastie d'Echmounazar que l'on classera donc entre
470 et 410. t Notes sur le culte d'Anaïtis [F. Cumont]. C'est la déesse
mazdéenne Anahila que Plutarque (Vita LucuUi 24) désigne sous le nom 45
d'Artémis Persique ; c'est un bœuf de ces troupeaux sacrés que LucuUus
immola lorsqu'il traversa l'Euphrate. t Statuette de bronze représentant
Alexandre le Grand (collection E. de Rothschild) [S. Reinach]. Provient de
la coll. Tyszkiewicz et fut, dit-on, trouvée à Veies. Le type, nu à mi-corps,
peut remonter à un original de Léocharès ; R. hésite à attribuer à cet artiste 50
l'Apollon du Belvédère. La tète de l'Alexandre du sarcophage de Sidon ne
parait pas copié sur les monnaies, mais être un portrait idéalisé et conven-
tionnel. \ Note sur qqs antiquités syriennes [S. Ronzevalle]. Bas-relief du
198 1905. — FRANCE.
Haouran avec Esculape en soldat romain et une déesse parèdre, peut-être
Hygie. Dédicace a Zeus Beelepharos trouvée à Helbân au nord de Damas.
Bas-relief de Gerasa portant sur ses deux faces un lion couché et une tète
de taureau. Fragment d'un bas relief funéraire palmyrénien. Grande tète
5 de lien cornu à Niha. Gaine d'un Zeus héliopolilain (■?) à l'Université amé-
ricaine de Beyrouth. ^ Le Poséidon de Byblos [L. Jalabert]. Grande statue
de marbre, analogue au Neptune de Gherchell; confisqué par le Musée de
Constantinople. ^ Esquisse d'une histoire de la collection Campana
[S. Reinach]. Madame Cornu et l'Empereur. Transport à Paris, déballage
10 et aménagement de la collection. L'exposition, les catalogues. La démission
de Cornu. Une lettre inédite de Napoléon III. Polémique de Vitet et de
Desjardins. ^ L'Asie Mineure, nouveau domaine de l'histoire de l'art
[G. Millet]. Analyse et critique du récent ouvrage de Strzygowskt,
Kleinasien, dont les conclusions ne sont pas toujours justifiées par ses
16 prémices. L'église grecque semble sortie de la basilique à coupole. S. veut
découronner Byzaace au profit de l'Asie Mineure : ne va-t-il pas parfois trop
loin ? ^ Interprétation des tessères en os avec figures, chiffres et légendes
[M. Rostowzew]. Ce ne sont pas des contremarques théâtrales mais, comme
l'a très bien vu Froehner, des jetons de jeu, d'origine alexandrine.
20 Classification des types et des légendes. % Nouvelles archéologiques et
correspondance : Thiers et la Vénus de Milo [S. Reinach]. Curieux extrait des
papiers de Tarral. ^ Vases retrouvés [S. Reinach]. Les nos 133 et 180-181 des
Vasenbilder de Gerhard sont au Victoria and Albert Muséum à Londres,
î Cretica[G. Clemenceau]. Souvenirs d'un voyage en Crète 1[ Fr. Winter,
26 Die Typen dev figurlichen TerrakoUen [G. Perrotj. Précieux instrument de
comparaison et de recherche, mais beaucoup trop coûteux. ^ G. Glotz,
La solidarité de la famille dans le droit criminel en Grèce. [S. Reinach].
Ouvrage de grande allure qui fait honneur à la science française et
qui restera. \ P. Paris, Essai sur Varl et ^industrie de VEspagne primitive
30 [S. Reinach]. Insiste sur les influences mycéniennes. Critiques de
détail. \^ Fasc. 2, Mars-Avril. Main votive au type de Jupiter
Héliopolitain (Musée du Louvre) [R. Dussaud]. Bronze du Liban, avec inscr.
grecque ; analogue à ceux de l'ancienne coll. Peretié. % Bas-relief de
sphinx [A. Mallon]. Un monstre à têtes humaine, de crocodile et
36 de serpent, figuré sur plusieurs bas-reliefs, dont l'un vient de Thèbes, se
retrouve sur des médailles alexandrines. f Le Persée d'Amisos [Fr.
Cumont]. Tête en marbre avec bonnet singulier, dans la collection
Warocqué ; petit bronze trouvé en Asie Mineure (Musée de Bruxelles);
les traits de la tête en marbre rappellent ceux de Mithridate. *i Bagues
40 romaines et mérovingiennes [Cl. Côte]. Publie 30 bagues de sa coll. dout
plusieurs avec monogrammes ou inscr. ^ Le camp romain de Ilofheira
d'après une publication de Ritterling [J. Décheletle]. L'étude des anti-
quités qu'on a découvertes permet de reconnaître très exactement les
types industriels (notamment les fibules) en usage de 40 à 60 apr. J.-C.
46 On peut en rapprochant ces résultats de ceux fournis par les fouilles de
Bibracte, Stradonie, Maltern, etc. reconstituer d'une façon très exacte
la chronologie des arts mineurs depuis 100 av. jusqu'à 100 apr. J.-C.
\ Esquisse d'une histoire de la coll. Campana (suite) fS. Reinach]. Lettres
d'Ingres et Delacroix. Consultation des Académies. Polémique au sujet
50 des inscr. publiées par Frœhner dans le Philologus. La distribution aux
musée's de province des tableaux et des antiquités. ^ Observations sur
qqs types statuaires d'Athéna de l'école de Phidias [P. Ducatij. Compa-
raison du torse Médicis, de la tête Jacobsen et de la tête Giustiniani
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 199
publiée par Rizzo. ^ Un trésor de monnaies du iv» siècle découvert en
Egypte [S. G. MilneJ. Trouvé à Beni-Hasan ; 54 tetradrachmes et
une drachme Athéniens, 21 monnaifs phéniciennes. ^ Les naviculaires
d'Arles à Beyrouth [A. Barot]. Études sur G. I. L. III, 14165,8. t Histoire
sommaire des éludes d'épigraphie grecque en Europe [S. Ghabert]. Les 8
recueils d'inscr. dans l'antiquité Les premiers chercheurs d'inscr.
Gyriaque d'Ancône et ses successeurs, f Luigi Palma di Gesnola [S. Rei-
nach]. Notice nécrologique avec deux curieuses lettres inédites de Gesnola,
relatives à ses fouilles. ^ Milo en 1735 fS. Reinachj. Relation du jésuite Sarra-
bat. f A propos de la déviation de l'orientation dans les sépultures antiques io
[H. Corot]. Remarques faites au cours de ses fouilles de tumulus en Bour-
gogne. ^ PlGORlNl, Pani di rame provenienti dalV Egeo scoperli a Serra Ilixi
in provincia di Cagliari [J. Dechelette]. Lingots avec marques mycéniennes.
^ Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine
[Gagnât et Besnier]. Texte de 29 inscr. ^^ Fasc. 3, mai-juin. La Passio 18
Felicis, étude critique sur les documents relatifs au martyre de Félix,
évêque de Thibiuca [Paul Monceaux]. Des deux recensions, il faut préférer
celle de Ruinart ; et encore, dans celle-ci, la portion authentique n'est que
le début ; les interrogatoires de Carlhage sont suspects ; tout ce qui se passe
en Italie, à Noie ou à Venouse, est purement légendaire. % Un sacerdoce 20
rhodien [E. Revillout]. Statue égyptienne avec une inscr. démolique trouvée
à Rhodes. C'est l'éponyme Dionysios. ^ Esquisse d'une histoire de la col-
lection Campana (fln) [S. Reinach]. Les antiquités mises de côté par Gam-
paiia et non vendues au Louvre : les médailles, les parts de Bruxelles et
de Florence, le Raphaël de Genève. ^ Découverte de l'emplacement de 25
Praelorium [M. Gillet]. Fouilles de Dercierau Puy de Jouer. \ Histoire som-
maire des éludes d'épigraphie grecque en Europe fS. Ghabert]. Suite. Les
grands recueils du xvii« et du xviii» s. depuis Gruter jusqu'à Muratori.Les
premiers grands voyages épigraphiques en Orient.^ Quatre statues figurées
sur la colonne Trajaae [S. Reinach]. Une Venus genitrix à Ancône figurée 30
sur un bas-relief de la colonne, permet de détruire la légende qui fait pro-
venir de Fréjus la Vénus dite de Fréjus; réplique de la coll. Piscatory-
Trubert. Les trois autres statues (Hercule, Poséidon, Palemon) surmontaient
un monument à l'entrée du poit d'Ancône. ^ Explorations à Sî [H. G.
Butler]. Fouilles méthodiques en 1904 du grand temple de Baal Shamîu à 35
Sî dans le Haouran. Texte des inscr. grecques et nabatéennes découvertes,
avec transcriptions par E. Littnîann et notes par Glermont-Ganneau.
^ Nouvelles archéologiques et correspondance : Kondakov en Syrie et en
Palestine [G. Millet]. Critique de son dernier livre : pas assez de plans. ^
Les fouilles d'IIerculanum [S. Reinach]. Récit des démarches infructueuses 40
de Waldstein. ^ Phryné à New- York [S. Reinach]. A propos d'une Vénus
exposée dans cette ville. ^ Egypte ou Babylonie [S. Reinach]. Le rituel
d'Eleusis ne vient ni de l'une ni de l'autre. ^ Inscr. hittites découvertes par
Ramsay en Lycaonie. ^ Le Musée Ashmoléen en 190'i fS. Reinach]. Anti-
quités égeennes et égyptiennes. ^ Un vase égéen trouvé en Egypte [J. de 45
Mot]. Trouvé dans le tombeau deThouthmosis IV et portant son cartouche
(cf. Revue arch. 1904, II, p. 205). f J. Strzygowski, M.<chaUa [G. L. Bell].
A propos de la façade récemment transportée à Berlin. ^ G. Glotz, L'ordalie
dans la Grèce primitive [A. J. Reinach]. L'auteur semble avoir étendu outre
mesure la conception juridique de l'ordalie. ^ \V. SpiEGELBiiRG, Demotische 60
Sludien [S. de Ricci]. Publication d'ensemble sur les étiquettes de momies,
ou tablai. Longue bibliographie supplémentaire. ^ Paul Dechabme, La
critique des traditions religieuses chei les Grecs [S. Reinach]. Très élogieux :
i
200 1905. — FRANCE.
histoire de l'évolution du rationalisme grec jusqu'à Lucien. ^ H. d'Arbois
DE JuBAiNViLLE, La Famille celtique [S. Reinach]. Excellent tableau du droit
familial irlandais. Riche en faits nouveaux.
%% Tome VI, fasc. 1, juil.-août. Xerxès et l'Hellespont [S. Reinach]. La
5 flagellation de l'Hellespont par le Grand Roi et le jet des entraves dans les
flots ne sont pas les folies d'un despote, mais constituent un acte rituel
d'alliance avec la mer dont on trouvera de nombreux exemples dans l'his-
toire ; on explique de la même façon l'histoire de l'anneau de Polycrate et
la cérémonie vénitienne du mariage du Doge avec la mer. % Zu deu Sarko-
!0 phagen von Sidon [F. Siudniczka]. S'étonne que Dussaud considère comme
définitivement jugée la question du remploi des sarcophages gréco-asia-
tiques de Sidon ; nombreuses raisons, tirées surtout du costume des per-
sonnages, pour croire que ces monuments ont été sculptés en Phénicie ;
l'opinion de dlermont-Ganneau plaçant au m» siècle la dynastie desTabnit
16 et des Eshmounazar est inadmissible. ^ Miniatures byzantines de Berlin
[J. Ebersolt]. Miniatures d'un évangéliaire du xiii" s., ms. Ilamilton 246;
décoration architecturale des frontispices d'Évangiles ; origine syrienne de
ces motifs. ^ Une monnaie de bronze de Dodone au type de Zeus Naos [Th.
Reinach]. Un petit bronze unique de la coll. Waddington, attribué jusqu'ici
20 à Dia de Bithynie, porte une légende qu'il faut lire Ai'a Nâov et la tète de
Zeus : c'est une monnaie émise par le temple de Zeus à Dodone et la seule
de ce genre qu'on ait encore retrouvée ; R. insiste sur le surnom vâo; et
en examine les étymologies proposées. ^ Une statue d'éphèbe à Madrid
[A. Mahler]. Cet éphèbe est " le frère légitime de l'Hestia Giustiniani et
25 rappelle le Triptolème du bas-relief d'Eleusis. C'est la manière de Calamis
qu'il faudrait reconnaître dans ces trois œuvres. ^ Histoire sommaire des
études d'épigraphie grecque en Europe (suite) [S. Chabert]. Le Corpus de
Boeckh, son plan et sa méthode; les prédécesseurs de Boeckh. ^ Nouvelles
archéologiques et correspondance : Notes sur l'histoire de la collection
30 Campana [S. Reinach]. Souvenirs de Michaelis ; lettre de Ganurrini sur les
vases Campana du musée de Florence; album du Musée Campana par Chara.
•J Ad Revue arch. 1905, I, p. ^426 [S. Reinach]. Sur une statue d'Aphrodite
dans la coll. Linton à Chicago (?). ^ Le commerce des antiquités à Alexan-
drie [G. Lumbroso]. Très curieux extraits des " Mille nuits et une nuit ".f
35 La fin d'une longue guerre [S. Reinach]. Un catalogue récent (de la vente
Warneck) consacre la fausseté des " groupes d'Asie Mineure ''. f Une
lettre de Mommsen (relative à la " Vie de César "). ^ A propos de la
déviation de l'orientation dans les sépultures antiques [H.Corot]. Cf. supra
et Kev. arch. IV, 190'!, p. 246 et V, 1905, p. 307. t Carton, La colonisalioti
40 romaine dans le pays de Dougga (A. T. Vercontre]. Agréable et d'une érudi-
'•ion sûre. 1[ N. G. Politis, MeXhat %. t. ptoy xaî t. yXwTao; îo-j 'E).Xr,vfxoy
Xàou [S. Reinach]. Traité complet du folklore de la Grèce Molerne. f
A. AuDOLLHNT, Cavihage romaine [P. Monceaux]. Livre d'histoire, fruit d'une
enquête approfondie et personnelle sur un sujet un peu vaste. ^ Fr. Plessis
45 et ses élèves, Poésie latine, épithaphes [P. Monceaux]. Commentaire précis
et nourri. Tf Gsell, AVaR archéologique de V Algérie, fasc. 3 [P. Monceaux |.
Œuvre magistrale. ^ W. IIelbig, Sur les attributs des Saliens [A. S. Reinach].
Etude de philologie archéologique. ^ A. Michel, Histoire de Vart T. I [S.
Reinach]. Au courant et très bien illustré. La bibliographie du dernier
50 chapitre laisse à désirer, f Atti del congresso internasionale di scienze storiche,
tomes divers [S. Reinach]. Richement illustrés et d'un prix modique, f II.
LECHAT, La sculpture altique avant Phidias JS. Reinach]. Fait honneur a
l'érudition française et à l'École d'Athènes. L'auteur a lui-même * quelques
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 201
défauts aimables de l'art ionien ». ^ A. Blanghet, Traité des monnaies
gauloises [S. Reinach]. Joint l'information copieuse aux scrupules scienti-
fiques, ï K. F. MULLER, Der Leicfienivagen Alexanders des Grossen [S. Reinach].
Intéressant. î J. P. Righter et A. G. Taylor, The golden âge of classic
Christian art [S. Reinacù]. Très beau livre; arguments parfois peu couvain- 5
cants. ^ G. Bayet, Précis d'histoire de Fart, 2« éd. [S. Reinach]. Rendra de
grands services, f Revue des publications épigraphiques relatives à l'anti-
quité romaine [Gagnât et Besnier]. Texte de 80 inscr. romaines. ^^ Fasc. 2.
Sept.-Oct. L'Heracleion de Rabbat-Ammon Philadelphie et la déesse
Asteria [Clermont-Ganneauj. Restitution d'une inscr. de Philadelphie publiée 10
par Savignac et Abel et nommant l'Heracleion de celte ville. Asteria mère
d'Hercule et qui paraît avoir été à l'origine une déesse « caille », figure sur
les monnaies de Philadelphie. ^ De la véritable signification des monuments
romains qu'on appelle « Arcs de triomphe » [A. L. Frolhinghamj. Ge sont
presque toujours des monuments municipaux placés à l'entrée d'une ville i5
exactement sur la ligne du pomoerium et rappelant soit la fondation, soit
un agrandissement de la cité. ^ La verrerie de Régalon. Descriptions et
analyses [Gh. Gotte et M. Gavard]. Verrerie peut-être très ancienne découverte
dans la Vaucluse. On y a trouvé des creusets en terre. L'analyse montre que
la coloration du verre s'obtenait par les sels de cuivre, le manganèse, le 20
cobalt, l'étain. ^ La bataille de Paris un l'an 52 avant notre ère [H. Siegler-
schmidt]. Meclodunum seraitMelun; Metiosedum Meudon;GenabumGien. La
bataille aurait eu lieu sur le flanc Nord du Mont-Valérien.1[ Vases archaïques
à reliefs de Tinos [P. Grainder]. Fragments recueillis par Sakellion, person-
nages et animaux en relief. Probablement de fabrication locale mais dérivant ifi
d'influences béotiennes. ^ Histoire sommaire des études d'épigraphie grecque
en Europe [S. Ghabert] (suite). Gomment fut accueilli le Gorpus de Boeckh. La
Grèce indépendante. Expédition de Morée; voyages de Ross et de Le Bas;
ouvrages de Raugabé; les Elementa de Franz. ^ Idées générales sur l'art
de la Gaule [S. Reinach]. Gonférence faite en 1900. Emploi caractéristique 30
du corail et caractère local des images de Dieux gaulois. % La question
du Parihénon [H. A. Vasnier]. Il paraît légitime de remettre en place avec
un minimum de pièces modernes les blocs antiques qui jonchent le sol.^
Le Musée de Boston en 1904 [S. Reinach]. Acquisitions importantes d'œu-
vres égyptiennes et grecques. ^ A propos d'un article de R. Weill, Kev. 35
arch. 1904, 59-64 [S. OfTord]. Les Zakkaron seraient bien des sémites. ^
Pillon a rédigé une table de l'Album Garanda. ^ L'inauguration de la
nouvelle salle des antiquités égyptiennes au Louvre. Acquisition d'un ma-
staba, f Les fouilles d'Alise [Gunisset-Carnot]. Reprise de ces fouilles par
la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur. % Galamis (S. 40
Reinach]. N'admet pas les conclusions d'un récent mémoire de Patroni. ^
Achats des Musées Nationaux en 1905 [Bonnat]. \ Inscr. de Sî 'a [Glermont-
Ganneau). Nouvelle restitution d'une inscr. grecque publiée supra par Litt-
mann. ^ Le t. XIV, 2 des Monumenti Antichi [S. Reinach]. Très intéressant
et richement illustré, mais beaucoup trop cher. ^ Annual of the British 45
School of Aihens, X [S. Reinach]. Treize mémoires, tous intéressants <cf.
l'analyse R. d. R. 29, 194 et 195>. T Jean Gapart, Primitive art in Egypt [S.
Reinach]. Très élogieux. ^ S. A. Strong. Critical studies and fragments [S ■
Reinach]. Ges articles méritaient d'être sauvés de l'oubli. ^ H. B. Walters,
History of a'ncient pottery, Greek, Etruscan avd Roman [S. Reinach]. Excellent, 50
très documenté. U Gh. Waldstein, The Argive heraeum, II [S. Reinach]. Pu-
blication qu'on peut qualifier de définitive ; certaines conclusions contes-
tables, surtout dans la préface. K H. Brunn, Kleine Schriften, II [S. Reinach].
202 i905. — FRANGE.
Aucune bibliothèque d'archéologie ou d'art ne peut s'en passer. ^ R. Pohl,
De Graecorum medicis publicis [S. R ]. Information très étendue, dépouille-
ments considérables. % A. Foughbr, L'art gréco-bouddhique du Gandhâra, I
fS. R.]. Toutes ces sculptures semblent postérieures à l'ère clirélienne. ^
5 C. Fekdbich, Hulonnesos [Id.]. Ce serait l'îlot de Ilagiostrali, à 30 km. au
S.-O. de Lemnos. ^ J. N. SvokonOS, Das Aihcner N ational-Museum, fasc. 3-4
[Id.]. Le grand bas-relief d'Eleusis représenterait Démèter, Perséphonè et
Nisos. \ Whigall und von BiSSING, Die Mastaba des Geni-ni-kai, I [E. NavilleJ.
Très beaux bas-reliefs, fort bien publiés, ^f Von Landau, Drr Es/unun Tempd
10 bei Sidon [R. Dussaudl. Inscr. importantes pour la généalogie de la famille
d'Eshmounazar. % Flinders Petrib, Ehnasya [G. FoucartJ. Fouilles très
heureuses dans un site qui promettait peu. Intéressant chapitre additionnel
sur l'emplacement de Bonto, que F. placerait à l'Est du Délia. \^ Fasc. 3,
Nov.-Déc. Le sceau de Sveder de Apeconde [J. Six]. Un sceau des archives
*8 d'Utrecht (1332) porte l'empreinte d'une intaille antique avec Léda et le
cygie. t Histoire des études d'épigraphie grecque en Europe [S. Chabert].
Suite. Les institutions scientifiques permanentes, en Grèce, les sociétés
savantes et les écoles étrangères. Les grandes missions de Ileuzey, Perrot,
Foucart ; les épigraphistes de cabinet; KirchhoCfet l'histoire de l'alphabet.
20 \ Nouvelles archéologiques. Une colonne du Trésor d'Alrée [S. Reinach].
Donnée au Br. Muséum par Lord Sligo. f La collection Nessel [S. Reinach].
Donnée au Musée de Hagueuau. ^ Un cours d'antiquités sémitiques à Dijon.
Sera professé par Louis Lévy. \ Exit « Bandkeramik » [S. Reinach]. Hubert
Schmidt renonce à ce terme mal choisi, f W. RmoEWAY, The origin of ihe
26 thoroughbred horse [G. L. Bell). Le pur-sang viendrait d'Afrique, et non
d'Arabie. ^ Général H. Frey, Les Egyptiens préhistoriques idenlifiés avec les
Annamites [X.] . Serait-ce de la philologie coloniale ? ^ Revue des publications
épigraphiques relatives à l'antiquité romaine : juil.-déc. 1905 [Gagnât et
Bepnier]. Texte de 133 inscr. Index annuel. % Cette revue contient en outre
30 les c. r. des séances de l'Acad. des Inscr. et de la Soc. Nat. des Antiquaires
de France. Seymour de Ricci.
Revue Celtique, t. XXVI. N" 2. Le mot soi-disant gaulois XoCyoç [Alf.
Iloldes]. H. croit avoir trouvé l'explication de ce mot par xdpaE dans
pseudo-Plutarque de fluviis 6, 4, et se demande si ce ne serait pas « ulucus »
35 hibou. II. d'A. de J. fait remarquer que l'explication du premier terme du
nom de Lyon par un th. Xouyo- ne fut possible qu'à une époque où, la
2» voyelle de ce nom étant tombée, il était devenu XoûySouvov. ^ Chronique
[D'Arbois de Jubainville]. S. Reinach, ApoHo, histoire générale des arts
plastiques. C'est un vrai musée, malheureusement les Celtes y tiennent j)eu
40 de place. % Adr. BlanCHET, Traité des monnaies gauloises. L'auteur pour
attribuer une monnaie à un peuple se fonde sur la fréquence des trou-
vailles de cette monnaie dans le territoire de ce peuple. Analyse, le rp.
regrette l'absence d'un index alphabétique. If S. Reinach, Cultes, mythes et
religions. Recueils de 3o mémoires, dont plusieurs concernent les Gaulois./
45 Quelques objections. ^ Hubert Thomas Knox, Notes on the enrly history of
ihe Diocèses of Thuam, Killaln and Achony. % Callegari, Pilheas, réunion
eu une brochure de trois art. publiés dans les t. VII, VIII et IX de la
Rivista di Storia antica, sur Pithéas de Marseille. Critiques durp. 1[ J. Rhys,
Studies in early irish history. Mémoire plein de science. % A. Thomas, Nou-
50 veaux essais de philologie française. Le chap. sur la toponymie gauloise et
gallo-romaino est très intéressant. Disiîussion de l'éiymologie du mot
" ambassade ". H Le rp. signale un article de Ihm, sur les Druides, dans le
t. X. de la Heal-Encyclopaedie de Pauly-Wissowa. If Critique d'un article
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 203
de Ernst WindisCH, sur les Celtes, dans le Gnindriss der romonichen Phi-
lologie, où sont traités les rapports dn celtique avec le latin. ^ J. Romilly
Allbn, Celtic art in pagan and Christian Times. ^ Rhys, Early Brilain,
cellic Britain, 3» édit. Histoire des Celtes de Grande-Bretagne depuis les
temps les plus anciens jusqu'au xi« s. Critiques de dé ail.^ P. Le Nestour, 5
Table des t. XIX-XXIV de la Revu(3 Celtique, ^1f N° 3. Les dieux celtiques
à forme d'animaux |D'Arbois de JubainviUe]. La légende du Minotaure
dut être connue en Gaule, témoin le nom " Donno-taurus ". Plusieurs
représentations du iouj) ont été trouvées < Rev. des Rev. XXIX, 167, 40 >.
La déesse " Epona " doit être la jument divinisée. Ou divinisa aussi la lO
femelle de l'ours " dea artio ". Il y a lieu d'expliquer par le mot " Artos ''
(gr. à'pxTOî) les noms de lieu " Artobriga ", " Artodunura '' (auj. Arthun).
V Une inscript, à, Moutiers donne le nom des " matronae Saluennae ''
inconnu jusqu'ici en épigraphie. \% N° 4. Les victimes immolées par les
constructeurs pour assurer la solidité des édifices [D'Arbois de JubainvilleJ. 15
*i Les Druides, notions générales [D'Arbois de JubainviUe^ Ils étaient orga-
nisés en collège au temps de César; mais leur installation dans la Gallia
comala n'était pas ancienne. Ils professaient et enseignaient l'immortalité
de l'âme. Supprimés par Tibère et Claude, ils paraissent avoir complètement
disparu de la Gaule vers la fin du i" s. apr. J.-C. ; mais ils étaient encore puis- 20
sants dans le N. de la Grande-Bretagne et en Irlande au vi's. % Morten, Mur-
ten, Moridunura [D'Arbois de JubainviUe]. Murten, en français Morat, parait
être un ancien Mori-dunon " forteresse de la mer ". ^ Un fragment grec
transcrit en lettres latines par un Irlandais au vni« ou ix° s. [D'Arbois de
JubainviUe]. Transcription avec le grec d'une copie en caractères latins des 25
versets 9 à 12, chap. IV, du texte grec de l'évangile de S. Jean, qui se
trouve dans le ms. de Laon n" ^i4'4. < Cf. Rev. des Rev. XXIX, 168, i >.
V Table des principaux mots étudiés dans le t. XXVI de la Revue celtique
[E. Ernault]. A. J.
Revue critique d'histoire et de littérature. — N. S. T. 59. 39« année, 3t
2 jr Léon Homo, Essai sur le règne de Vempereur Aurélien ; Id., De Claudio
golhico Romanorum imperatore [Maur. Besnier]. Erudition pénétrante et bien
inform'^e qui repose sur un examen minutieux des textes. t1[ 9 jr. Ch.
LÉGRivAiN, Etudes sur l'Histoire Auguste [E. Thomas]. Très savant, peut-être
trop savant d'allure, mais avec des conclusions trop systématiques et une 35
certaine sécheresse de forme. ^ Halkin et Zegh, Bulletin dHnstitulions poli-
tiques romaines, 1 (1900-1901) [R. C.]. Fait bien augurer de la suite de l'entre-
prise. H G. CARDiNALi, Frumenlatio (Exlr. du Dizionario epigraflco di Anti-
chità romane) [Id.J. Utile résumé de ce que l'on sait à ce sujet. If C. Marchesi,
L'Etica Nicomachea nella tradizione latina médiévale [M. de Wulf]. Précieuse 40
contribution à l'histoire des trad. d'Aristote au 13<= s. If Lucquet, Aristote
et VUniversité de Paris pendant U 45'' s. [Id.] Chapitre d'un travail d ensemble
sur l'action d'Aristote au moyen âge qui soulève trop de questions pour
être résolues dans une analyse aussi courte. ^ H. d'ârbois de Jubainvillb,
Les Celtes depuis les temps les plus anciens jusqiCen l'an lOO avant n. è. [Dottin]. 45
Résumé d'une grande importance; on ne saurait reprocher à l'auteur
d'aboutir à des hypothèses plus ou moins vraisemblables, dans l'absence
de textes historiques. ^^ 16 jr. Beitràge zur alten Geschichte, T. III, 3; IV, 1
et2[Am. Hauvette]. Excellente publication. Annonce. If J. Collin, /Inmèai
en Gaule (pi.) [My]. Livre de bonne foi et instructif en dépit de contre sens 50
nombreux du texte de Polybe et de celui de T. Live. Un point paraît acquis,
le passage au col Clapier. \ 1. Eusebius Werke Bd; 2. Die Kirchengeschichte,
bearb. von Ed. Sghwarz ; Die latein. Uebersetiung des Rufinus, bearb. von
204 1905. — FRANCE.
Th. MOMMSBN, p. 1. ; 2. Eusebiua Werke, III. 1. Das Onomasticon der bibli-
schen Ovtsnamen, bearb. v. Erich Klostermann. — 3. Eitsebius Werke, III,
2. Die Theophanie hrsg. v. Hugo Gressmann [P. Lejay|. 1. Texte excellent,
bien supérieur à celui des édd. Valois (dans Migne), Heinichen et surtout
5 Dindorf. — 2. K. a fait du Vaticanus (grec) 14y6, la base de son éd. — 3.
Tâche fort utile et qui permet de se faire une idée phis complète de l'éru-
dition classique et philosophique d'Eusèbe. W 23 jr. Victor Bérard, Les
Phéniciens et COdyssée, H [II. Huberti. Dans ce vol., B. n'a point abandonné
sa thèse ; il l'a compliquée par l'hypothèse d'un romancier ou conteur
^'^ phénicien à l'esprit pessimiste. ^ Ernst Assmann, Das Floss der Odyssée,
sein Bau u. sein phoenikischer Ursprung [My]. A part qqs détails dont
l'interprétation manque de sûreté, A. est dans le vrai. Au sujet des Phéni-
ciens « sans lesquels, nous dit-on, nous n'aurions pas vraisemblablement
d'épopée du tout », le critique pense qu'un peu plus de sérieux et un peu
''' moins d'élégante fantaisie seraient mieux de mise, f L. Schilling, Quaes-
liones rhetoricae selectae [My]. Concerne un ouvrage de rhétorique conservé
presque en entier dans le ms. grec 2919 de la Bibl. nationale, t P- Huvk-
LIN, La notion de /' « Injuria » dans le très ancien droit romain [J. Toutain].
Méthode contestable ; il faut néanmoins rendre hommage â l'érudition de
20 H., à l'originalité de ses aperçus et à la pénétration de son esprit. ^^ 30 jr.
G. RamaIN, Quo modo Bembinus liber ad orationem Terentii restiluendam
adhibendus sit [A. GartaultJ. Théorie acceptable, au moins à première
vue. Le principal reproche à faire à R. est dans la façon dont, dans le détail,
il exerce sa critique sur le texte, tif 6 fev. F. Hommkl, Grundriss der Geo-
26 graphie und Geschichte des alten Orients, 1, Ethnologie des a. 0. Babylonien u.
Chaldsea [A. Lois}']. Erudition plutôt suraboudante ; on voudrait plus
d'ordre et de clarté dans la distribution des matériaux et plus de réserve
dans les conjectures. ^ T. Frank, Attraction of Mood in early Latin [F,
Gafflot]. Remarquable, comble une lacune; qqs réserves. ^ H. IIoppk, Sytitax
30 u. Stil des Tertullian [P. Lejay]. N'omet rien d'essentiel et permet de se faire
une idée précise de l'originalité de Tertullien. ^f 13 fév. Memoria graeca
Herculanensïs cum titulorum, Aegypti papyrorum, codicum testimoniis
comparatam proposuit W. Grônbrt [My]. Instrument de travail qui sera
souvent consulté par les grammairiens. ^ J. Sghmid, De luscinia quse est
35 apud veteres [My]. Une conj. intéressante, Soph. Oed. Col. 674 àvsxovxa au
1. de ivixovaa. ^ The Correspondance of M. Tullius Cicero... by R. Y. Tyrrkll
and L. C. PURSER l. 3* éd. [Emile Thomas]. Beau travail, entièrement remis
au courant, bien que le fond soit resté le même. \ Max Niedermann, Spéci-
men d''un Précis de phonétique historique du latin [Rob. Gauthiot]. Excellent,
40 rien n'y figure qui ne soit utile à l'élève. \*^ 25 fév. C. Vaieri Flacci Balbi
Setini Argonaulicon libri octn. Recog. G. Giarratano |É.T.]. Apparat bien dis-
posé qui fournit une excellente base pour les travaux ultérieurs, mais qui
n'a pas rendu Valérius plus lisible. \^ 4 mars Ad. Hahnack, Reden u. Auf-
sdtze 2 vol. [P. Lejay]. Précieux écrits qui se recommandent aux historiens,
45 aux philosophes et aux théologiens. W H mars. A. Solart, Sulie relazioni
diplomaliche fra la Grecia e la Persia [Am. Ilauvette]. Exposé sommaire sans
introduction ni conclusion.^ P. FovCkhi, La formation de la province romaine
d'Asie [J.ToutainJ. Mémoire des plus importants; sans nul doute, les con-
clusions qu'il formule seront tenues pour delinitives. ^% 18 mars. J. BBLOqn,
60 Griech. Geschichte, III, Die griech. Weltherrschafl 2. [E. Cavaignac]. Analyse
sommaire, t P. D. IIbnnings, llomers Odysse, ein kritischer Kommentar
[My]. II. s'appuie sur des raisons de goût personnel, mais qui ne peuvent
avoir de force démonstrative; toutefois ses discussions sur la Nekyia, sur
REVUE CRITIQUE D'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 205
la reconnaissance d'Ulysse par Télémaque, sur le dernier chant doivent
être prises en sérieuse cousidératioii. ^ N.TerzaGhi, 1) Créante, 2). Prometeo
[My]. Sa 2» étude, fort supérieure à la l'« est bien composée, développée
sérieusement et mérite d'être lue. ^ Aristoteles, Ethica Nicomachea Recogn.
Fr. SusEMiHL. 2* éd. pp. 0. Apelt [Am. Hauvette]. Texte amélioré par des 5
changements de ponctuation et par des corrections d'Apelt, malheureuse-
ment trop rares. ^ Petronii Saturae et liber Pviapeorum. Quartum éd. Fr.
BuECHELER [É. T.J. Anuonce. % K. KrumbaCher, Die Akvostichis in dtr
griech. Kirchenpoesie [My]. Conclusions très vraisemblables. \^ 25 mars.
A. Bruegkner, Anakalypteria (pi.) [S. Reiuach]. Diss. très agréable, mais qui to
étonne plus qu'elle ne convaine. ^ H. Bury Wright, Tkecampaign of Plalaea
[Am. Hauvette]. Exposé complet et clair; toutefois son étude générale de
la tradition est vraiment insuffisante. Thèse fort honorable en somme.
^ Procli Diadochi in Platonis Timaeum commenlaria éd. Ernst DiEHL, I
[My]. Texte bien supérieur à celui des édd. précédentes; les conj. peu nom- 18
breuses il est vrai sont heureuses. 1[ ler avr. Gh. Waddington, La philosophie
ancienne et la critique historique [My]. Reimpression d'art, de valeur diverse,
où il faut louer la Incité d'expression, la clarté de développements et cette
sûreté de goût critique caractéristiques de l'esprit français. ^ A. Tagcone 1),
Il Trimetro giambico nella poesia greca, 2) Il Trimetro giambico dei frammenli 20
tragici. [Myj. Des fautes, des inexactitudes excusables dans un travail aussi
minutieux. ^ Le Bucoliche di Virgilio, con introduzione a commento di Ettore
Stampini. p. 1. Ed. 1-5. 3^ éd. [É. T.]. Des éd. récentes sur Virgile, celle
de S. est l'une des plus soignées et, sans conteste, celle qui est le mieux
tenue au courant. tH 8 avr. R. H. Woltjer, De Platone prae-socralicorum 26
philosopkorum existimatore et judice [My]. Bien que la partie vraiment inté-
ressante de la question soit réservée à un vol. 2, ouvrage consciencieux
néanmoins, préparé avec soin et bien documenté. ^ R. G. Fligkinger,
Plutarch, as a source of information on the greek Theater [0. Navarre]. Thèse
doctorale où le critique combat surtout les conclusions générales qui 30
refusent toute valeur au témoignage de P. eu ce qui concerne le théâtre
classique. Toutefois, F. a vu qqfois juste dans le détail. %^ 15 avr. 1) Euri-
pide, Hippolyte, Ed. crit. et expl. par Henri Weil, nouvelle éd. — 2) Euripidis
fabulae, Recog. G. MuRRAY. T. 2 [A. Martin]. 1) Le plus souvent, les chan-
gements sont un retour au texte des mss. — 2) L'appareil critique est sobre 35
et donne le nécessaire; toutefois les conj. de M. ne sont en général pas
très heureuses. ^ Th. Gompeez, Les penseurs de la Grèce, trad. de l'ail, par
Aug. Rbymond. l^r vol. [J. Bidezj. Sujet traité magistralement. Le traduc-
teur s'est bien acquitté de sa tâche et la belle préface d'A. Groiset contri-
buera singulièrement au succès de cette histoire de la philosophie antique. 40
\1, 22 avr. Victor Mortet, Notes sur le texte des institutions de Cassiodore [P.
Lejay]. Elucide un épisode important de la transmission de la culture entre
l'antiquité et le moyen â^e. *|[^ 29 avr. The Homcric Hymns, with préface,
apparatus criticus, by T. W. Allen and E. Sikks [MyJ. Fruit de longues
préparations et de solides études. ^ 1) Aeschinis quae feruntur epistolae, éd. 45
Eug. Drerup. — 2) Max Heysb, Ueber die Abhàngigkeit einiger jUngerer Aes-
chines-Handschrifien [My]. 1) Ed. qui constitue un progrès et qui est indis-
pensable à quiconque voudra étudier le sujet. — 2) Gonclusions fort in-
structives. TfZenc>p/»ont£« de re eguestri libellus, rec. V. TOMMASINI [A. Martin].
Texte certainement amélioré, mais il s'en faut, comme le dit T., que le 50
résultat obtenu soit tout à fait satisfaisant. U^ 6 mai. L. D. Brown, A Study
of the Case Construction of Words of Time [My]. Sérieux, contient de bonnes
observations ; sera utile aux études grammaticales. ^^ 13 mai. 1) Didymos,
206 1905. — FRANCE.
Kommentar su Demosthenes (Papyrus 9780), nebst Worlerbuch zu D's Aristo-
kratea bearb. v H. Diels u. W. Sghubart (pi.)- — 2) Didymi de Demosthene
commenta, recog. Diels u. Sghubart [MyJ. Annonce, f Pohjbii Hi&loriae, éd. a
L. Dindorf curatam retract. Th. Buttner-Wobst, IV et V ( ^ppendix) [MyJ. De
5 bonnes corrections sans doute; d'autres, très nombreuses, ayant pour but de
faire disparaître les hiatus, sont moins justifiées. \ Pensées de Mavc-Aurèle,
trad. d'Auguste Gouat, pp. P. Foubnier [My]. Eloges, qqs réserves. \^
20 mai. S. EiTREM, Die Pkniakenepisode in der Odyssée [MyJ . Discus.sion bien
enchaînée, combinaisons sagaces et pénétrantes mais trop arbitraires. \
•0 Caroline L. RansOM, Sludies in ancient furniture, couches and beds of ihe
Greeks, Elncscans and Romans (pi.) [S. R.]. Bon travail d'ensemble; bien
informée. \ G. IIowe, Fasti sacerdolum P. R. publicorum aetatis imperatoriae
[R. GagnatJ. Commode pour les recherches, \% 27 mai. Les grands artistes,
1. G. Pbrrot, Praxitèle (pi.). — 2. E. POTTIER, Douris et les peintres de vases
16 grecs (pi.) [S. Reinach]. 1. Aimable petit livre qui sera lu avec intérêt et
plaisir par les dilettantes. — 2. Grâce à Pottier, le public apprendra sur la
peinture céramique bien des choses, hier encore peu familières aux savants
eux-mêmes. H Kharitônidis, HotxQa 4>tXoXoYtxâ, T. I [My]. Beaucoup
de bon ; à blâmer toutefois une certaine prolixité dans les citations et une
20 critique acrimonieuse. ^^ 1" jn. Henri Lechat, La sculpture atlique avant
Phidias (pi.) [G. Mendel]. Marque une étape décisive dans l'étude de la
sculpture archaïque et lerme une époque. L. a montré qu'on peut être un
savant d'une impeccable érudition sans cesser d'écrire une langue claire.
H^ 24 ju. Anl. Amante, Il Mito di Bellerofonte [MyJ. Se lit avec intérêt el, si
25 l'on met à part la critique du passage de l'Iliade (Z 152-211), ne sera pas
consulté sans fruit par les mythologues. \ Ernst IIorneffer, Platon gngen
Sokrates. Interpretationen [MyJ. Suscitera de nombreuses discussions ; il
ouvre néanmoins une voie nouvelle d'analyse dont les premiers résultats
ne sont pas inattaquables, mais dont la valeur n'est pas contestable, f
30 Réponse de Taccone à l'art. deMy < v. pi. h. 1 avr. >. Réplique de ce der-
nier. ^ 1 jlt. Paul FOUGART, Le culte de Dionysos en Atlique [MyJ. Théories
se luisantes, mais qui, à la réflexion, suscitent le doute, car elles reposent
sur un postulat indémontré, f A. TaccOiNE, Antologia délia melica greca
[MyJ. Pourra rendre des services, surtout au point de vue métrique. L'in-
36 troduction est un emprunt déguisé de Smyth (Greek melic poets). ^ G. W.
PaSGHal, a sludy of Quintus of Smyrna [My]. Médiocre. ^ Joseph Mansion,
Les gutturales grecques [My]. Les discussions relatives aux gutturales dans
qqs dialectes grecs sont intéressautos et bien conduites, bien qu'elles
demeurent incertaines.
40 ^^ 8 jlt T. 60. G. Cardinali, Crela e le grandi polenze ellenisliche sino alla
guerra di Litto [Ain. Hauveltej. Série de minutieuses dissertations.^^ 22 jlt.
Justin, Apologies. Texte et trad. par L. Pautigny [J. B. Chabot]. Trad. fidèle
dans l'ensemble ; toutefois on aurait pu serrer le texte de plus près, t i P.
Degharme, La critique des traditions religieuses chez les Grecs des origines au
45 temps de l'iutarque [Alb. Martin]. Sujet traité avec l'ampleur qu'il méritait.
\ 1) G. VlaCHOS, 'II XepffdvyiTo; toû 'Ayfou opou; "AOw xal aï èv a-Jr^ (loval xal
01 [Aovaxot . . — 2) Recueil des inscr. chrétiennes du Monl-Athos recueillies et
publiées par G. Millet, J. Pargoire et L. Petit, P 1. (pi.) [H. Pernot]. 1)
Clairement rédige. Se lira avec profit et sans grande fatigue — 2) Fait
50 honneur à ceux qui l'ont publié. Qqs observations du critique. %^ 29 jlt.
DareSTE, IIauSSOULLIER et Th. ReinaGH, Recueil des inscr. juridiques, 2* sér.
fasc. 2 et 3 [P. Guiraud]. Modèle d'exacte et solide érudition, f Am. IIau-
VBTTB, Archiloque, sa vie et ses poésies [My]. Intéressant et instructif. %
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 207
Réponse de Taccone à l'art de My <v. 24 jn>. Réplique de ce dernier, f^
5 août A. AUDOLLBNT, 1) Carlhage romaine {U6 av. J.-C. — 698 ap. J.-C.)
— 2) Defîxionum labellae... fA. Merlin]. Deux ouvrages considérables qui
montrent les mêmes qualités de patiente investigation et d'exposition bien
ordonnée. \ G. Ferrero, Grandeur et décadence de Rome T. 1. La Conquête 5
(trad. fr.) [P. Guiraud). Travail d'un rare mérite. \ Rud. Asmus, Julians
tlalUàer&chrifi... [My]. Utile contribution à la critique et à l'histoire des
oeuvres de Julien. ^ J. Heumann, De epyllio Alexandrino [My]. Beaucoup
d'inexpérience. ^ N. G. POLITIS, MeXIxat mpi toG pt'ovi xai xf,; yluxrariç
xov 'EXXrivtxoij Xaoû. Ilapaôdffetc P. 1 et 2 [H. Pernot]. Les Traditions 10
de P. ont leur place marquée dans la bibliothèque de tous les folkloristes.
TfV 12 août. J. E. SandyS, Harvard lectures on the revival of the learning [P,
L ]. A recommander aux philologues débutants, aux gens du monde et
aux érudits. ^% 19 août. Ernst Kornemann, Die neue Livius-Epitome aus
Oxyrhynchus. Text a. Untersuchungen (pi.) [P. Lejay]. Des hypothèses ingé- 16
nieuses, mais qui reposent sur un principe discutable. Néanmoins K. a
pris le plus grand soin à publier et à commenter le texte, yi 26 août.
Sophoclis Oedipus Rex. Denuo rec. Blaydes. — Id. Sophoclis Oedipus Coloneus
[Alb. Martin]. Annonce. ^ Max Sghermann, Der erste punische Kripg im
Lichte der Livianischen Tra lition [E. Thomas]. N'est pas sans mérite, t Estratto 20
dngli Studi ilaliani di Filologia classica XIII. V. Ussani, Queslioni Petroniane
[Id.]. Intéressant, très approfondi, riche d'idées neuves, mais résultat
médiocre. ^ Poeli Latini Minori. Testo critico, commentato da G. CuRCto.
II. 1. Appendix Vergiliana. . . (moins le Gulex et la Ciris). [Id.]. Fait conce-
voir pour la suite les meilleures espérances. ^^ 2 sept. Max Eyth, Lebendige 25
Kiàfte... [G. Maspero]. Conférences instructives et agréables <mentionnées
ici à cause des sujets traités dans deux d'entre elles « l'eau dans l'ancienne
et dans la nouvelle Egypte » et « les mathématiques et les sciences
naturelles de la Pyramide de Ghéops »>. % A. Wiedemann, Magie u.
Zaïiberei im alten Aegypten [Id.]. Est plutôt le cadre d'un ouvrage très 30
instructif que W. est capable de faire mieux que personne, f A. Janke,
Auf Alexanders des Grossen Pfaden [My]. Utile pour la topographie d'Arrien et
l'histoire militaire^ N. G. Politis, MeXéxai uepl xoO p(ou xaè ir\ç f ^ «^ cr o- ri «
Toij éXXrjvixoù Xaoû. IlapoSdo-ecî. T. 1 et, 2 [My]. N'est pas moins intéressant
que le recueil des Proverbes < v. 5 août>.^^ 2 sept.AUan P. Ball, The satire 35
of Seneca on the apotheosis of Claudius ('ATcoxoXoxyvxwdK;) [P. Lejay]. Texte peu
différent de la 3' éd. Bûcheler ; le commentaire un peu verbeux mais inté-
ressant. Éd. en somme qui facilitera l'intelligence de la facétie de Sénèque.
IK 16 sept. Ed. Meybr, /Egyplische Chronologie [G. Maspero]. Manuel précieux
pour autant de générations au moins que l'introduction à la chronologie de 40
Lepsius. ^ 'H 'iXiâôa iJ.£ra?pa(T[j.évTri âub tov 'AXeÇ. Pallis [My]. Trad. géné-
ralement fidèle ; difficultés surmontées assez heureusement ; mais P. mo-
dernise les anciens et n'a pas une langue encore bien fixée. \^ 23 sept.
Anecdota Oxoniensia P. 10. The vêtus Cluniacensis of Pogjio by A. G. Glark
[P. Lejay]. Excellente contribution à l'histoire du texte des discours de 45
Gicéron et qui améliore la base critique surtout pour le Pro Cluentio et le
Pro Murena. ^ A. Persii Flacci. Saturarum liber. Rec. Santi CONSOLl [E. T.].
Editio variorum limitée à la critique du texte, qui a dû coûter beaucoup de
peine, sans que le résultat réponde aux efforts dépensés. \ O. Th. Sghulzb,
Leben des Kaisers Hadrian [É. Thomas]. Travail précis, indispensable et dont 50
les vues pénétrantes étonnent chez un débutant. ^^ 30 sept. A. Erman, Die
Aegijpltsche Reliyion (pi.) [G. Maspero]. Rendra service aux gens du monde
et aux savants qui compléteront en bien des endroits les notions qu'ils
208 1905. — FRANCE.
avaient acquises par leurs propres éludes. ^ R. Meister, Dorer u. Achàer
P. 1 [My]. Étude avant tout dialectologique, théorie séduisante et habile-
ment présentée, mais la question posée par M. n'est peut-être pas aussi
facile à résoudre qu'il l'a cru. % Das Marmor Parium hrsg. u. erl. v.
5 F. JaGOBy [My]. Texte et commentaire excellent. % Theodoreli Grxcaram affec-
lionum curatio. Rec. J. Raedhr [My]. Éd. qui restera la base des recherches
bien que R. n'ait pas accordé aux leçons de K (= Vat. 2249) toute l'atten-
tion qu'elles méritent. % Calalogus codd. aslrologorum graecorum,Y. codd.
rom. partem priorem descrips. Fr. CuMONTetFr. BoLL[My]. Utile et excel-
le lente collection qui touche à sa fin. Le critique explique le sens du (ixXcvai
et de XtSoijvat qui a échappé aux éditeurs, f^ 7 oct. H. R. Hall, JSitokris-
Rhodopis [G. Maspero]. Pense que la Rhodopis d'Hérodote est l'original de
Nitokris de Manéthon. Brochure d'une lecture attrayante ; mais la question
méritait d'être traitée plus longuement. ^ T. Mommsen 1) Reden u. Auf-
\b sàlze (pi.). — Id. Gesammelte Schriften Abt. 1 Juritische Schrifien T. I [P.
Lejay]. 1) On y trouve peinte toute la personnalité de M., vivante, aggressive
dédaigneuse des ménagements, mais dévouée aux intérêts de la science,
et laborieuse jusqu'à la mort. — 2) On sera particulièrement reconnaissant
à O. IIirschfeld qui paraît avoir la haute direction de cette publication
i!0 posthume. H^f 14 oct. S. Mûller, Urgeschichte Europas. Deutsche Ausg. bes. v.
0. L. JiRiczEK (pi.) [S. Reinach]. De bonnes parties, néanmoins ne peut
qu'induire en erreur les commençants auquel ce livre est àesimé.*^ Novaesium
Das 1887-1900 ausgegrabene Legionslager (Bonner Jahrbb. 111/112) [R. Gagnât].
Contribution importante à l'histoire de l'armée romaine due à H. Nissen,
25 G. KOENEN et Hans LEHNER.If G. Bayet, Précis de l'histoire de fart [A. G.].
On ne peut que souhaiter le succès à cette nouvelle éd. entièrement
refondue. ^[^ 21 oct. Poésie latine, Epitaphes, textes choisis et commentaires,
p. p. Fr. Plessis [P. Lejay]. Partout on trouve une heureuse union d'un
sens littéraire délicat et d'une science philologique très avertie. \ D. Junii
30 Juvenalis Saturae. Schol. iii us. éd. A. E. HouSMAN [Id.]. Indispensable, ^f
28 oct. Stoicorum veterum fragmenta coUegit J. von Arnim. I. Zeno et
Zenonis discipuli [J. Bidezj. Satisfait aux exigences de la philologie et à
celles de l'histoire. ^ S. Aureli Augusiini Hipponensis episcopi epistulae, Rec.
Al. GOLdbacher, p. 3 Ep. 124-184 A [P. LejayJ. Annonce. 1I1[ 4 nov. M.
35 RosTOWZEw, Rôm. Bleitesserae [R. Gagnât]. A réussi à faire apprécier les
tessères à leur valeur historique, malgré de nombreuses obsurités qui sub-
sistent dans le détail. ^ H. von Soden, Die Cyprianische Briefsammlung
[P. Lejay]. Méritoire. ^^ 18 nov. Sébéos, Histoire d^Héraclius, traduite de
l'arménien et annotée par F. Magler [Gh. Diehl]. Rend un grand service
40 aux historiens de Byzance ; cette chronique est une source de première
importance. ^^ 25 nov. W. Erman u. E. Horn, Bibliographie des deulschen
Utiiversitàten... bis an's Ende 1899 [RJ. Eminemment utile. 1[1[ 2 déc. Recueil
de mémoires et de textes, publiés en l'honneur du 14' Gongrès des Orientalistes
par les professeurs de l'Ecole supérieure des Lettres et des Médersas [Cl.
46 nuartj.< Mentionné à cause d'une étude d'A. Fournier, Le caractère de Mi-
cipsa dans Salluste >. \ Libanii opéra, rec. R. FoERSTER. II, oratt. 12-23 [My]. F.
a tiré des mss d'excellentes leçons surtout dans 1' 'EutTàçioç. ^ FI. Mcrobaudis
reliquae, Dlossii Aemilii Dracontii carmitia, Eugenii Toletani episcopi carmina et
epistulae, Ed. Fr. VOLLMER [P. Lejay]. Très appréciable contribution à l'his-
5U toire littéraire. ^^ 'J déc. Œuvres complètes de Flavius Josèphe, trad. en franc,
sous la direction de Th. Reinach; T. t. Antiquités judaïques^ liv. 1-5, trad.
Julien Weil. T. III. Ant. Jud. livres 11-13 trad. J. Chamonard. VH,
1. De l'ancienneté du peuple juif (Contre Apion), trad. Léon Blum [P
1
REVUE DE l'art ANCIEN ET MODERNE. 209
Lejay]. Excellente entreprise fort bien exécutée. U Novitm Teslamentum
domini nostri Jcsus Christi secuudum editionem S. Ilieronymi edd. J.
WORDSWORTH et J. White. P. 2. Fasc. 1. Actus aposlolorum [P. LejayJ. Les
notes contiennent de précieuses indications, un peu trop dissimulées. ^ W.
Halh and G. D. BaGK, A Lalin grammar [Id.|. Bien qu'à l'usage des écoles, 5
celte grammaire mérite de ne pas passer inaperçue, surtout à cause de la syn-
taxe. HH 16 déc. Boughé-Leglercq, Histoire des Lagidis, I et II [H. d'Arbois
de Jubainville]. L'auteur n'est pas un homme à système; il reproduit en
son ouvrage tout ce qu'il a trouvé dans les textes antiques sans rien ajou-
ter aux faits que ces textes constatent. *i Paul Allard, Julien VAposlat, II lO
et III [J. Bidez]. Achèvement de cet ouvrage considérable où paraissent les
qualités du vol. I. Trop d'inadvertances toutefois, l'exposé aurait pu être
plus exact et l'appréciation des faits plus équitable. % E. Courbaud, M.
Tulli Ciceronis De oralore liber primtts [R. Pichon]. Critique un peu timide;
commentaire explicatif presque toujours excellent. 1[ Gagnât et Besniku, 15
L 'année épigraphique (1904) [P. G.]. Excellent recueil. 11^ 23 déc. 1) W. Meyer,
Abhandlungen sur inillellateinischen Rijlhmilc 2 vol. — 2) ID., Uebungsbeis-
piele iiber die SahscfiHisse der laieinischen u. griechischen rylhmischen Prosa. —
3) Fr. BlaSS, Die Rhyllimen der asianischen u. rôm. Kunstprosa. — 4) II. Jor-
dan, lihythmische l'rosa in der allchrisU. Lileratur. — 5) Id., Rhxjthmische Pro- 2C
salexte ans der dlleslen Chrislenzeit. — 6) Julius Gandel, De clausulis a Sedulio
in eis libris qui inscribuntur Paschale opus adhibitis. — 7) Éd. DE JONGE, Les
clausules métriques dans saint Cy priai , — 8) ZlELHNSKl, Das Clauselgesels in Ci-
cero''s Reden [P. LejayJ. 1. Tous les mémoires ont été soigneusement revus
et ont reçu d'assez nombreuses additions. — 2. Forme comme une histoire 2P
de la clausule par les documents et mérite notre reconnaissance. — 3. Le
chapitre le plus curieux traite d'Apulée où B. relève les procédés des « asia"
niques » de langue grecque appliqués à la langue latine. — 4. Tâche utile.
— 5. Brochure qui ne sera pas seulement à consulter pour les recherches
métriques. — 6. Application du système Havet-Bornecque, mais G. a tort de 30
faire intervenir l'accent, — 7. Même tort à côté d'excellentes choses. — 8.
Est vicié par la même erreur initiale. Z. veut que l'ictus dans la clausule
coïncide toujours avec l'accent du mot ; ce qui est souvent démenti par les
faits. De plus Z. veut ramener tous les types de clausules à un seul qui
les résuuierait, système critiqué justement par De Jonge. n 30 déc. G. 33
Glotz, La solidarité de la famille dans le droit criminel en Grèce [Th. Reinachj.
A brillamment réussi dans un travail vaste et délicat; ou désirerait toute-
fois plus de rigueur dans la critique des textes, plus de sobriété dans cer-
tains développements. ^ Lehrbuch der Religionsgesehichte hrsg. uuter Redak-
tion von Ghantepie de la Saussaye, 3« éd. [A. Loisy]. Excellent recueil 40
qui a reçu des additions et retouches et dont qqs parties ont été renouve-
lées, p-ex. les chapitres relatifs aux Grecs par Lange et aux Romains par
HOLWEBDA. H. LeBÈGUE.
Revue de l'art ancien et moderne T. 1b (1904). Janv. Fouilles de Delphes.
Les découvertes de Marmaria (lig.) [Th. IlomoUe]. Détails sur les recherches 45
et les trouvailles faites depuis 1901 au lieu dit Marmaria, fragments de
sculpture et de statues ; statuettes de bronze ; terres cuites fort endommagées ;
bronzes; articles de toilette; objets employés au culte; coupes dont une
fort belle de travail phénicien occupée tout entière par une composition en
relief représentant une ville assiégée (fig.) : bande estampée divisée en 50
cinq métopes à deux ou trois personnages venant s'ajouter à la série des
reliefs argivo-corinthiens : autel de marbre richement orné qui semble
avoir été placé au centre de la tholos. 1!1[ Fév. Perrot et Chipiez, Histoire
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX, — 14
âlO 1905. — FRANCE.
de fart dans l'antiquité. VIII. La Grèce archaïque, la sculpture [A. M]. Tableau
le plus savant et le plus complet de Tactivité artistique du monde antique.
1[^ Mars H. Lechat, Le musée de VAcropole d'Athènes [A. G]. Études sur la
sculpture en Attique avant la ruine de l'Acropole lors de l'invasion de
5 Xerxès. Très intéressant. W T. 16 (1904). Juil. II. Thédenat, Le Forum romain
et les forums impériaux. Eloges de cette 2* éd. remaniée. % E. Berteaux, Les
villes d]art célèbres. Rome. I. L'Antiquité. Il n'y a pas de meilleure façon de
« repasser » l'histoire rom. que de lire le récit de son développement artistique,
tel que l'a compris B. %*i Août. Al. Gayet, Fantômes d'Antinoé. Les sépultures
10 de Leukyâné et de Myriihis [A. M]. La première était une lemme grecque de
l'époque d'IIéliogabale, la seconde une magicienne. %^ Oct. Le Gapitole
romain [M. CoUignon]. Transformations qui eut fait de la colline capitoline
ce qu'elle est aujourd'hui, d'après le beau vol. de E. Rodoganachi, Le
, Capitole romain, antique et moderne où l'on trouve une grande sûreté d'infor-
15 mations. HH T. 17 (1905). Mai. II. Lechat, La sculpture attique avant Phidias
[G. MJ. Soulève une infinité de questions et à beaucoup d'égards est définitif.
On n'a rien écrit qui soit comparable à ce livre sur cette lointaine période
de la sculpture albénienne. ^^ Juin. Sur un fragment de statuette thébaine
[G. Maspero]. Ce morceau (flg.) mesure 0" 30 de long sur 0™ 11 de large aux
20 épaules et rien ne montre si la personne représentée est assise ou debout.
Description détaillée; rien ne le surpasse, ni même ne l'égale parmi les
monuments précieux acquis au service des Antiquités par les fouilles de
iklond. Trouvée au fond d'un puits funéraire de la XIX' dynastie, cette
statuette représente une jeune femme du type égyptien le plus pur, élé-
25 gant et doux. ^% T. 18 (1905). Juil. Sardes [G. MendelJ. 1" art. État actuel.
Les ruines. Étude sur la ville ancienne et sur le temple. Il ne reste rien de
la ville lydieime, quant aux ruines de la ville romaine (plan) elles sont
comprises dans une enceinte conservée en partie, rapide description : époque
chrétienne. Ruines de l'époque rom. le théâtre, le stade, les thermes, le
30 gymnase, la plus importante, et l'agora. ^^ Août. Sardes [Mendel]. 2^ art.
Ruines placées au nord-est de la ville, en dehors de l'enceinte. Le temple.
On ne sait si c'est un temple de Cibéle ou de Zeus Olympien, ce qui eu
reste : il devait être octostyle avec une façade de 45 m. environ. Son chapiteau,
les colonnes encore debout, les bases. ^ A. Michel, Histoire générale de Vart
35 depuis les premiers temps chrétiens I [Migeon]. Ouvrage excellent de vulgarisa-
tion. ^% Oct. Les grands champs de fouilles de l'Orient grec en 1904 [G.
MendelJ. 1" art. Résumé des fouilles et trouvailles à Délos et Cos, \*i Nov.
Suite à l'art, précédent [G. M]. Fouilles et découvertes à Milet, Éphèse,
Pergame, Arab-Issar, l'ancienne Alabanda, Aphrodlsias. Nombreux monu-
40 meuts figurés dont plusieurs admirables. N.
Revue de l'histoire des religions. T. 51. N» 1. Questions mycéniennes
[R. Dussaud]. Après avoir fixé brièvement ce qu'on peut considérer comme
établi touchant la religion mycéuienne, D. étudie un certain nombre de
conceptions religieuses du second millénaire avant notre ère. 1, L'enceinte
45 de dalles dans l'Acropole de Mycènes et sa valeur rituelle. Aussi bien que
toutes les stèles, cette enceinte est contemporaine des tombes à fosse ; ce
sont les restes de rites funéraires d'une haute époque, antérieure à la cons-
truction de la Porte aux lions. Cette enceinte constitue le plus ancien
temenos connu, montrant que le culte des ancêtres est semblable à celui
60 des dieux ; 2, La soi-disaute colonne aniconique : rien n'établit daus le
monde mycénien sa valeur religieuse comme équivalent de la divinité ;
3, Gestes rituels : ils nous aideut à établir la qualité des personnages, le
geste d'adoration de l'adorant a comme correspondant le geste de bénédiction
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 21 1
de la divinité qui précise la valeur de certains êtres composites. Il faut
noter encore le geste de fécondité attribué aux figurines votives, même aux
hommes et pas seulement à la divinité et au sexe féminin ; 4, Le pi'étendu
culte de la croix en Crète. La croix découverte n'était pas l'objet d'un culte :
c'était peut-être un ornement ; le signe de la croix peut du reste avoir eu i>
une valeur plus ou moins symbolique ; 5, Origine égéenne des PJiilistins.
Influence des cultes mycéniens en Syrie ; 6, Bronzes mycéno-chypriotes. Au
nombre de 15, ils sont de provenance chypriote et représentent un dieu,
peut-être le même que l'Héraklès chypriote. ^ Ghantepie de La. SausSaye,
Manuel dUlistoire des Religions. Trad. par IL Hubert et I. LÉvy [J.Revilie]. 10
Critique de l'introd. de Hubert : elle soulève plus de questions qu'elle n'en
résoud. ^ J. Oakesmith, The Religion of Plutarch [Toutainj. D'une lecture
agréable et d'une réelle valeur historique. % L. Fahs, De poetarum Romanorum
doclrina magica quaestiones seleclae [Renel]. Dans les limites étroites qu'il
s'était imposées, l'auteur a tenu ce qu'il avait promis. % M. Friedlaender, <5
Griech. Philosophie in Allen Testamenl [M. Vernes]. Œuvre remarquable qui
vient à son heure, t^ I^<* 2. Bulletin critique des religions de l'Egypte (1904)
[J. GapartJ. Moyens dont on dispose pour l'étude des phénomènes religieux
de l'Egypte ancienne. Travaux qui peuvent servir de point de départ aux
recherches. Études publiées eu 1904 sur la religion égyptienne. Art. de 68 p. 20
^ A7xhiv fur Religionswissenschaft, VII [J. Reville]. Très grands éloges. Analyse
<cf. R. d. R. 29, 7 et sqq.>. \ R. LieGHTENHA.N, Die Offenbarung im Gnosti-
cismiis [E. De FayeJ. Intéressant: marque le point où en sont actuellement
les études gnostiques. ^ Dom G. Butler, The Lausiac Historg of Palladius
[Ghabot]. Édition du texte original, munie de l'apparat critique le plus mi- 25
nutieux. Éloges. ^ V. Henry, Les littératures de CInde : sanscrit, pdli, prâcrit
[Renel]. Guide bien informé et d'un goût très sûr. % G. Hoelsgher, Die
Quellen des Josephus fur die Zeit vom Exil bis zum Jiidischen Kriege [Vernes].
Mérite un accueil favorable. ^^ N» 3. Rôle des serpents dans les croyances
religieuses de l'Egypte [E. Amelineau]. Art. qui se continue dans le n" sui- 30
vaut. Ils étaient regardés comme des protecteurs, puis comme la retraite
où se réfugiaient les âmes des dieux qui avaient succombé à la mort. II E. H,
Berger, Mythische Kosmographie der Griechen [A. J. Reinach]. La mort a
empêché l'auteur d'accomplir le travail que promet son titre, mais il a du
moins frayé le chemin. ^ G. JulliaN, Recherches sur la religion gauloise 35
[H. Gaidoz]. G'est ce qu'on a écrit de plus complet et de plus consciencieu-
sement fouillé sur les témoignages anciens relatifs à la religion des plus
anciens Geltes ou Gaulois.^ Ad. Harnack, Die Chronologie der altchristl. Lil-
teralur bis Eusebius. II, Von Irenaeus bis Eusebius [Réville]. Qualités de pre-
mier ordre. ^ P. Allard, Julien l'Apostat [Id.]. Éloges avec qqs réserves. ^ 40
D. de Bernath, Cléopâtre. Sa vie. Son règne. Trad. de A. Leval [Gapart].
Livre étrange. ^ Gh. Vellay, Étude sur les hymnes de Synesius de Cyrène
[Ebersolt]. Appréc. favorable. tH T. 52. N» 1. Flavius Josèphe. Œuvres com-
plètes, trad. en français. III. Les Antiquités judaïques, 1. XI-XV, trad. par J.
Ghamonard [J- Reville]. D'après le texte de Niese. Vient à son temps et 46
répond à un besoin. lUf N" 2. Recueil de Mémoires et de Textes publié en
l'honneur du XlVe Congrès des Orientalistes par les Professeurs de l'École
Supérieure des Lettres et des Médersas [O. I. Goldzeher]. Cité ici à cause
de l'élude approfondie de St. Gsell, iJ^e^idue de la domination carthaginoise en
Afrique, et de la fine analyse de A. Fournier, Le caractère de Micipsa dans 50
Salluste. % W. II. ROSGHER, Die enneadischen u. hebdomadischen Frislen-u.
Wochen der àltesten Griechen; ID., Die Sieben-u. Neunzahl im Kidlus und
Mythus der Griechen [A. J. Réinach]. Études considérables qui ne sont que
212 1905. — FRANCE.
des chap. d'un grand travail sur la signilicalion et Tbistoire du nombre
symbolique 7 dans Tantiquité. 1[ P. Degha.rme, La critique des traditions
religieuses chez les Grecs, des origines au temps de Plutarque [J. ToutainJ. Le
titre ne correspond pas nettement au sujet traité. D. a recherché ce que
5 les Grecs ont pensé de leur religion et des traditions qui s'y rapportaient.
Œuvre intéressante, d'une belle tenue littéraire, qui témoigne d'une con-
naissance approfondie de la pensée grecque. \^ N" 3. Origine des anciens
Égyptiens. Rapports possibles avecBabylone [Ed. Naville]. L'auteur ne peut
pas croire que l'Egypte soit une fille de Babylone, mais toutes deux sont
10 parties de la même région, l'Arabie. C'est de là qu'elles ont divergé et c'est
ce point de départ commun qui explique les analogies qu'il y a entre elles.
En résumé une population africaine conquise et civilisée par des Asiatiques
venus d'Arabie, qui ont traversé la mer Rouge et envahi le pays par le Sud
et qui n'ont pas tardé à se fondre avec leurs sujets, voilà ce que les
!B recherches récentes nous ont appris sur la nature et l'origine des Égyptiens.
\ 1, A. DiETERiGH, MiUter Erde; 2, ID., Sommertag [A. J. Reinach]. 1, Des
réserves ; 2, Joli article, f Aybton, Cuhrelly, Weïgal, Abydos, III [G. Fou-
cartj. Grands éloges. % A. Giannola, De compositione et fontibus Ciceronis
librorum qui sunt de ISatura deoriim [Toulaiu]. Résumé. N.
20 Revue de linguistique et de philologie comparée. T. 38, 1903.
l'e livr. Esquisse de l'histoire de la littérature des langues indo-europé-
ennes (suite) |P. Reguaud]. 5. Série de réflexions éparses sur le dévelop-
pement de la littérature indo-eur. dans ses rapports avec la logique et la
rhétorique, l^ésumé. If Parenté du sanscrit et des langues européennes
25 entrevue au 16" s. [J. V.]. On la voit pressentie dans une lettre de Phil.
Sassetli (lo40-1oiJ8) dont les lettres ont été publiées pour la première fois à
Florence en 1858. ^^ 2* livr. Les langues indo-européennes [J. Vinson] suite
<cf. R. d. R. 29 172, 40>. II a existé une race indo-européenne, mais nous
ne pouvons aflirmer que tous ceux qui parlent aujourd'hui une langue, un
30 dialecte, un patois indo-eur. appartenaient à une seule et même race ; si
la reconstruction de l'état primitif du langage est relativement facile, il est
extrêmement délicat de rechercher quels peuples ont été rencontrés et ont
pu exercer une influence. Théories sur l'origine des Aryens. ^ ©ufxé; et la
famille [P. Regnaud]. Montre par des rapprochements que Ouixôî est pour
36 ôuv-Foî et que le stns premier est agitation, ardeur, échaulTement, d'où
arde.ur intellectuelle, passion, irritation, désir, d'où enfln âme (ou esprit)
considérée comme siège des passions. ^ Zend, Asa, sanscrit rta [id] Le sens
primitif de ces deux mots si importants est droit, vertical, élevé, f Note
sur les Daêvas et les Titans daiis la mythologie indo-européenne [id]. Les
40 Daêvas comme les Titans sont des dieux déchus. ^ A. Lefèvre, L'Italie
antique {Origines et croyances) [J. Vinson]. Insuffisamment documenté. ^ A.
IIbmmb, Dus lalein. Sprachmaterial im Wortschatze d. deutschen, franzo-
sischen u. englischen Sprache (J. V.]. Intéressant, bien fait. ^ Zeitschr. fiir
vergleich. Sprachforschung ... von E. KUHN u. W. SCHULZB. Vol. 39 livr. 4
4b [J. V.]. Très intéressant. Résumé <cf. R. d. R. 29. Un sqq>. Î1[ 3* livr. Les
divers buts de l'étude du langage [J. Vinson|. Conférence faite à l'École
d'Anthropologie. \ Note sur l'évolution sémantique des mots grecs et latins
dont le sens est celui de besoin [P. R.J. Évolution de la signiflcation pre-
mière de « necesse », àvàyxYi ; des deux radicaux homonymes Se; (lier) et
60 Se; avoir besoin de et de xpr) dont l'acception ilfaut, il est besoin, est en
rapport avec celles de ■/■'^iP°î' X'"P'>' X''*?-"'- ^•
Revue de Paris. XII'- année (1905) 15 juin. L'Iliade d'Homère et ses ori-
gines [Michel Bréal]. Ce ne peut pas être une commission de savants qui a
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET d'HISTOIRE ANC. 213
combiné au temps de Pisistrale la suite des 16 000 vers de l'Iliade en en
recueillant les morceaux de côté et d'autre. Ce n'est pas par bribes mais par
larges fragments d'un seul tenant qu'Athènes a reçu ce cadeau de quelque
antique et religieuse corporation, ayant son siège dans quelque île de la
mer Egée et qui par peur des Perses, se sera dessaisie de cette partie de son s
patrimoine. Apportée à Athènes, riiiade devait comme dans la mère patrie
figurer dans des [êtes publiques où devant le peuple assemblé se décernait
la gloire. Une fois exécutée en son plan simple et grandiose, elle a reçu
des agrandissements successifs non au hasard, ni par dilettantisme, mais
parce qu'à intervalles réguliers revenaient les mêmes solennités où avaient lo
été données les premières productions. Les agrandissements viennent du
môme centre où est né le thème primitif. L'Iliade est donc une œuvre
collective à, peu près au même degré que nos cathédrales du moyen âge.
Signes auxquels on reconnaît ces parties additionnelles (manière dont le
poète conçoit l'art militaire et dont sont traitées les choses divines ; langue 15
et grammaire). Précédée d'une longue série de poèmes semblables, l'Iliade
doit avoir été composée dans les premières années du vue s. et avoir reçu
ses derniers enrichissements au commencement du vi". ^^ 1 Oct. L'étude
du droit grec [Gust. Ciietz]. L'avantage qu'offre l'étude du droit grec qui ne
va pas sans un travail d'érudition patient et compliqué, c'est qu'on peut 20
y suivre une évolution complète, rapide, presque rectiligne; il nous offre
dans un raccourci de trois cents ans tous les changements que les sociétés
de l'Europe ont traversés sur un espace d'environ 2000 ans ; il nous montre
une société rudimentalre avant de nous montrer une société d'une culture
raffinée se transformant avec aisance, c'est de lui qu'il faudra s'inspirer 25
pour préparer le droit de l'avenir juridiquement en se détournant parfois du
droit romain, rigide, compassé, emprisonné dans des formes et des for-
mules d'origine religieuse et aristocratique. X.
Revue de Philologie, de Littérature et d'Histoire anciennes, 1905.
lr« livr. La Lex Rhodia [R. Dareste]. Déjà sanctionnée par Auguste et ses 30
successeurs, elle fut le vrai monument du droit maritime du moyen âge.
Texte d'après l'Ambrosianus 68, traduction et commentaire. H Études latines.
VIL Le prétendu subjonctif de répétition dans Plante, Bacch. 420-'i34 [F.
Gafflot]. *Dans ce passage, l'emploi des subjonctifs résulte de la syntaxe
régulière des propositions conditionnelles; l'idée de répétition est latente 35
dans le morceau entier et se serait aussi bien accommodée du mode indi-r
catiL If Cicero. Orat. 30 [M. L. Earle]. Lire : multas ita, au lieu de ita multas.
f Notes critiques sur Lucrèce [A. Cartault]. Trois corrections fautives dans
Lucrèce. Lire avec les mss. : nil illi his... S68,... et loca fulgent574, rétablir
594 et 595 après 585. % De Iloratii satira prima [M. L. Earle]. Lire : amolo 49
<ut> au y. 27, inhians, <s>et... au v. 71, supprimer le v. 87 et reporter
80-83 après 91. Trois autres corrections proposées. ^ Horatianum [Id.]. Resti-
tuer avec Jones dans Od. I, vi, 2. aemulo pour alite, v. 3 qua rem cumque pour
quam rem cumque, rejeter les v. 13-16, lire avec Bentley striclis au v. 18, à
la fin lire j,'raves pour levés. ^ Euripide, Bacchantes v.294[G. Dalmeyda]. Pour 4s
dissiper l'obscurité du passage, il suffit de lire ôtâXuo-iv pour Aiôwa-ov inin-
telligible. 1[ Les clausules métriques dans fOrator [II. Bornecque]. Statistique
raisonnée, d'après Tél. Heerdegen (contrôlée par celle de Wilkins) des
clausules de l'Orator, où Gicéron a surtout parlé de la prose métrique, et a
surtout pris souci d'en appliquer les règles. Dans l'ensemble, les lois suivies sû.
par Gicéron, tant devant le dernier pied que devant le pied pénultième,
apparaissent moins sévères dans l'Orator que dans le Brutus; faut-il voir
dans ce relâchement rinfluence des doctrines des Attiques? î Tacite, Annales
214 1901 — FRANCE.
[R. Waltz]. Examen critique de 3 passages (XI, iv; XII, lxv; XIII, xxvi).
If Pompa Diaboli [A. d'Alèsl. L'interprétation ingénieuse de Reinach se
trouve infirmée par de nombreux passages de TertuUien. ^f Bulletin biblio-
graphique. 1[1[ 2« iivr. Le témoignage de l'ancienne littérature chrétienne
5 sur l'authenticité d'un Ilepl àvaT-âo-ewi; attribué à Justin l'Apologiste [G.
Archambault]. Discute les témoignages tardifs de Jean de Damas, de Procope
et de Méthode, cherche à expliquer le silence d'Eusèbe (origéniste convaincu)
et de Jérôme, et laisse le problème en l'état, en renvoyant ceux qu'il inté-
resse à une comparaison attentive des fragments du n. à. avec les autres
*0 ouvrages de Justin. ^ Études sur Plante, Asinaria [L. Ilavet]. La seconde
et la troisième scènes ont été faussement attribuées à Argyrippus dont le
nom a été rétabli après coup soit avant, soit après les noms de rôles dans
les deux interscènes laissés incomplets. En les rendant à son rival Diabolus,
bien des détails obscurs s'éclairent d'un jour nouveau dans la pièce, et la
i6 répartition des cinq actes devient plus nette. Discussion approfondie. ^
Ilypéride, contre Athénogène, Col. I, 14 [P. Foucart]. La lacune laissée par
Blass, qui a négligé les conjectures antérieures, peut-être comblée par
<7rovï)p>iav, mot qui convient au sens et à la vraisemblance paléographique.
^ Études critiques sur Lactance [Paul Monceaux]. Travail étendu et appro-
20 fondi sur le nom de Lactance, sa biographie, ses ouvrages perdus et ou-
vrages apocryphes, la chronologie de ses œuvres, l'authenticité et la valeur
du De mortibus persecutorum et du Carmen de ave Phœnice. ^ Sur l'Hip-
podrome d'Olympie [G. Gasparj. Examen critique et exégétique d'un passage
du ms. métrologique de Constantinople signalé par Blass : il fournit des
25 indications précises sur les dimensions de l'hippodrome d'Olympie, dont
l'emplacement ravagé par les inondations de l'Alpbée n'a pu être suffisam-
ment étudié par la mission allemande. ^ Études latines, VIII : Quelques
passages de l'Amphitryon [F. Gaftlot]. Interprétation détaillée des v. 861-
882, 576 et 769 (quid hoc sit hominis !), 891-896 (où il rejette comme superflues
30 les corrections proposées). % Pompa Diaboli fSalomon Reinach]. Maintient
contre d'Alès son interprétation (cortège ou séquelle du diable), en s'ap-
puyant sur De Cor. 13 et 3. ^ Notes épigraphiques sur quelques inscriptions
de Magnésie du Méandre [J. de DeckerJ. Remarques, corrections ou restitu-
tions pour le texte adopté par Otto Kern. ^ Bulletin bibliographique,
35 ^^38 Iivr. : Études sur Plaute, Asinaria. II. — Correction de texte [L. Havet].
Examen critique d'une quarantaine de passages ; discussion approfondie
(Source : P = BDEJ). t Le fragment musical d'Oxyrhynchus [G. E. Ruelle].
Etablissement du texte (publié par Grenfell-IIunt), traduction et commen-
taire. ^ Métrique Plautinienne [G. Ramain]. Étude du demi-pied faible dans
40 le 4» pied du sénaire, et daos le S^ du septénaire trochaïque; exemples pris
dans l'Amphitryon et contrôlés à l'aide des autres pièces. Emploi du procé-
leusmatique à ces pieds, t Inscriptions de Didymes. Comptes de la cons-
truction du temple d'Apollon Didyméen [B. Ilaussoullier]. Texte et com-
mentaire. ^ Bulletin bibliographique. ^l|4e Iivr. L'emploi du diminutif
45 chez Catulle [P. de Labriolle]. On en compte 126 dont 73 dilTérents, Tous sont
adjectifs ou substantifs (en -uliis, -olus, -culus, -ellus, -illus, -olium) sauf
l'adverbe tantillum. G. les epaploie : t" au sens propre, 2° par ironie ou
3" par mièvrerie. ^ Théocrite imitateur de Sophron [E. Faralj. Rapproche-
ment curieux, suggéré par le scholiaste, entre l'idylle II de Théocrite et les
69 passages conservés d'un mime de Sophron. f Anchurus \\\ Roussel]. Une
légende conservée par Plutarque (Parall.5) permet de corriger Anthol. palat.
XV, 25, 7, Toty/o'jpoy en 'Ay/oûpou. ^ Ké).[xi; èv itSripm [Id .[. Un passage d'Ovide
(Metam. IV, 281), un autre de Firmicus Maternas ( De Err. Prof. 15), un troi-
REVUE DE THÉOLOGIE ET DES QUESTIONS RELIGIEUSES. 215
sième de Clément d'Alexandrie (Protr. II, 20), permettent une interprétation
nouvelle de cette expression qu'on lit dans un proverbe de Zénobius {IV, 80).
Elle ferait allusion à une curieuse légende sur l'origine du fer. ^ A propos
d'une correction de Scaliger sur Tibulle I, 2, 65, 66 [A. Cartault]. ha correc-
tion de fuit en fuat par Se. doit être retenue, comme très bien à sa place 5
dans l'expression ferreus ille fuat, qui semble être une formule archaïque,
peut être empruntée textuellement à un poète de l'époque primitive. Fuat
cadre bien avec possit, et fournit un sens très satisfaisant (Tibulle ici parle
de lui-même, bien qu'il ait été contraint par la suite de partir pour la Cili-
cie). L'ordre chronologique des élégies du livre I doit s'établir ainsi : 10, 2, lO
3, 1, 4, 5, 6, 7, 8, 9. La IQc serait de 31-30 a. G. ; les autres jusqu'à la 6^ se-
raient de 29-28, la 7° de 27-26, puis la 8^ et la 9e auraient suivi de près. ^ De
carminé quod est inter Horatiana IV, via [Mortimer Lamson Earle]. Exa-
mine les raisons de métrique et de style qui doivent faire rejeter cette ode
comme apocryphe, malgré l'autorité de Vahleu, Belling et Millier qui l'ont 15
récemment défendue. ^ L'origine du nom de la Pbénicie [I. Lévy]. Rejetant
toute étymologie sémitique ou hellénique, il admet (^ue le mot <ï>otvty.Yi ; —
qui selon Athénée (IV, 174) Hérodote (I, 170) et Josèphe (contre Apion, I, 22)
désigoait primitivement la Carie, — a été plus tard, entre Thaïes et les
guerres médiques, transféré par extension à la côte de Syrie. 1[ Deux' pas- 20
sages de Plaute [Félix Gaffiot]. Correction et interprétation proposées
pour Mil. 435-439 et Truc. 826-831. % Kpdvou ou 'lUt'ou àaTr,p (Epinomis 987 G)?
[J. Bidez]. Défend 'HXt'ou contre Stallbaum, sur la foi des mss. et d'un pas-
sage de Diodore (II, 30, 3). ^ Psellus et le commentaire du Timée de Proclus
[Id.]. Le traité de Psellus àç x-qv 4'yx°Y°^''*^ ''^o^ nxâxwvo; n'est guère qu'un 26
centon d'extraits du commentaire de Proclus, à la critique duquel il pour-
rait fournir d'utiles indications. ^ Minucius Félix, Oct. éd. Boenig. [F. Pré-
chac]. Correction et discussion détaillée de 3 passages : IV, 3; p. 4, 1. 18; —
XXIV, 2; p. 38, 1. il ; — XXXIV, 9. H Minucius Félix, Oct. éd. Boenig § 19, 9-10
[P. Médan'. Remaniement du passage, en combinant la correction de Roeren 30
(Heraclides Ponticus) avec celle d'Havet (quamvis variet), et en suivant
l'ordre du ms. P. ^ Id. [J. de Decker]. Corrections proposées pour V, 2-3 (p. 5,
1. 15-20) et V, 8 (p. 6, 1. 23). % De titulo ionico [Bruno Keil]. Propose, pour
cette inscr. (offfrande à Apollon Didyméen), des lectures différentes de celles
adoptées par HaussouUier. 1[ Bulletin bibliographique. ^ Revue des 35
Revues et Publications d'Académies, relatives à l'antiquité classique, parues
en 1904. A. G-D.
Revue de théologie et des questions religieuses. 14^ année 1905.
N» 1 Un ancien recueil de paroles attribuées à Jésus [G. Bruston]. Trouvé à
Oxyrhynque en 1897, il faisait partie d'un recueil plus étendu, puisque le 40
feuillet de papyrus qui nous les donne, porte le chiffre 11. Récemment on a
trouvé un second fragment du même recueil, mais en très mauvais état,
qu'on peut cependant restituer d'une manière sûre. Texte trad. et com-
mentaire de ces deux fragments avec restitutions dont plusieurs différent
de celles des autres commentateurs. Ordre des deux séries de paroles. 45
Origine probable de ces paroles ; elles ont été empruntées vraisemblablement
à des évangiles non canoniques, à des documents écrits, mais ne sauraient
être considérées comme paroles authentiques du Christ. % A propos d'un
<i car » extraordinaire [W. F. M.]- Lettre de Stapfer indiquant comme il
comprend ce passage <cf. R. d. R. 29. 176, l7> tif N<» 2 Deux articles de loi 50
du christianisme primitif d'après la 1" Ep. aux Thessaloniciens [G. Bruston].
1. Un car tout naturel. Explication de 1 Thess. IV. 3-7. par le sens du mot
àxaOapata souillure au physique et au moral, et non pas seulement impu-
216 1905. — FRANCE.
relé, comme on l'a traduit jusqu'ici, ^f N» 3. La descente aux enfers selon
les apôtres Paul et Pierre [G. Bruston]. Art. qui se continue au n» 4, cité
ici à cause du commentaire exégétique de Ephes. IV, 8, 9 et Ep. de Pierre
III, 19 sq. t^ N- 4 Deux articles de loi du Christianisme primitif d'après I.
6 Thess. [C. Bruston]. Suite. Les vraies difllcultés du texte : explication ;
I, EÎSévat construit d'abord avec l'inf. xTâaOat, puis avec un inf. précédé de
l'art. TÔ jAY) uTreppatvetv, difliculté d'ordre graramatic;il doublée d'une difficulté
logique : 2, v. 8, omission du pronom après à9cTwv ; 3, v. 8, to aytov est tout
à fait à sa place ; 4, lire v. 6,£v tm TipaY^-ati au lieu de èv xw %. IJ. Justification
10 de Û7i£ppaîv£tv et 6, de l'expression figurée axeoo; en parlant de la femme. 7.
Texte vraisemblable des deux préceptes moraux cités par Paul. ^ Uq
manuel d'histoire des religions [J. E. Neel]. Coup d'oeil d'ensemble sur
Ghantepib de la SauSSAYE, Ma7iuel d'Histoire des Religions, 2e éd. trad.
franc, de IL Hubert et I. Levy. Grands éloges : qqs réserves. T. N.
15 Revue des Deux Mondes. 1905, 15 mars. La conjuration de Catilina
[Gaston Boissier]. Étude qui se continue dans les n"s suivants. B. se pro-
pose de dissiper quelques-unes des obscurités qui restent sur ce sujet si
curieux par l'intérêt du drame et par l'importance des acteurs en compa-
rant cette conjuration avec ce que nous avons vu de nos jours : il croit que
20 l'expérience, que nous avons faite pendant plus d'un siècle, des mouvements
populaires, des conjurations, des coups d'État, nous fera mieux comprendre
ce qui s'est passé à Rome dans les dernières années du vw s. de la Répu-
blique. I, Les préliminaires de la conjuration ; 2, (1 avril). Le consulat de
Cicérou ; 3, (I mai). Les Catilinaires ; 4, (13 mai). Les Noues de décembre.
25 ^f 15 mai. Les momies animales de l'ancienne Egypte fD^ LortetJ. Montre
que, si les Égyptiens seuls dans le monde antique se livraient à cette
bizarre pratique de l'embaumement des animaux, c'est qu'ils croyaient à
la transmigration de l'âme humaine dans le corps des animaux, et ne
pouvaient pas laisser disparaître par la putréfaction les corps habités par
30 les esprits de leurs parents, de leurs amis, de leurs concitoyens.^^ 1" juin.
Les villes africaines [Louis Bertrand]. Évoque les souvenirs et étudie les
ruines des cités antiques de l'Afrique impériale et latine. Art. de vulgari-
sation. 1, Cherchel, l'antique Césarée : 2, (l'r juil.) Thimgad ; cité sans
histoire, colonie militaire élevée d'un seul coup par la main d'oeuvre des
35 soldats ; 3, (!"' août). Constantine, qui s'est d'abord appelée Cirta, et qui a
été phénicienne, carthaginoise, romaine, byzantine, arabe et turque; c'est
au IV s. qu'elle échangea son nom punique qui signifie « la ville » contre
celui de Constantine par reconnaissance pour l'empereur Constantin qui la
réédifia, après qu'elle eut été saccagée par les rebelles de la Mauritanie ;
40 4, Carthage. tl 1" oct. Julien l'Apostat [L. Du Sommerard]. Retrace la vie
et l'œuvre de l'empereur Julien d'après P. Allard. Julien V Apostat, qu'il suit
pas à pas ; ouvrage qui repose sur des études infiniment laborieuses et
consciencieuses et qui est écrit avec la concision la plus élégante. Partout
dans ces 3 vol. se montre avec un grand souci de la vérité, la modération
46 d'un esprit élevé, d'une âme sérieuse et sincère. X.
Revue des études anciennes, t. "VII (1903), n» 1. Bas-relief méonien
représentant Arlémis entre Démétér et Niké (planche) [G. Radetj. Des-
cription. Le motif de la scène est la glorification, sous un nom grec, de la
Cybèle asiatique. H Le Flamen dialis et la virgo vestalis [G. May]. Recherche
50 les raisons pour lesquelles le flamen et la vestale ne pouvaient rester soumis
à la puissance paternelle et pourquoi la vestale en tutelle échappait au
pouvoir des agnats. Ce n'est pas seulement pour honorer le sacerdoce, mais
parce que flamen et vestale étaient les représentants de divinités.
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 217
lulerprélalion nouvelle de la formule prononcée par le ponlifex maximus
au moineat où il se saisissait de la vestale. ^ Note sur une inscription
de Porapéi [Maur. Besnier]. 13. propose une restitution nouvelle d'une inscr.
du Corp. Insc. Lat. X, 931. H Observations sur le « Gurculio » [Ph.-E.
Leyrand]. L'auteur essaie de démontrer que l'original de cette pièce avait 5
été composé pour le théâtre d'Épidaure. 1[ Miscellanea [Perdrizet] < Cf. R.
d. R. XXIX, 177, 20 >12. D'une croyance des Celtes relative aux morts.
Examen d'un paysage de Nicolas de Damas conservé par Stobée (Floril. 44,
41) où il est dit que les Celtes ne fermaient jamais les portes de leurs
maisons. P. adopte et démontre l'hypothèse de JuUian que cette coutume lO
était d'ordre religieux et avait pour but de permettre aux âmes des morts
d'entrer, f La langue des anciens Celtes [G. DoUinj. Quatre sortes de
sources fournissent des renseignements sur la lexicographie du vieux
celtique; les auteurs grecs et latins; les inscriptions grecques et latines;
quelques inscriptions dites gauloises; les formes anciennes restituées des 16
dialectes celtiques modernes. Critique de ces différentes sources. 1° Liste de
mots celtiques chez les écrivains de l'antiquilé. 2» Mots celtiques dans les
inscriptions. 3° Les noms propres celtiques. 4» Mots du vieux celtique res-
titués par la linguistique. ^ Notes gallo-romaines [JullianJ < Cf. R. d. R.
XXIX. 181, 12 > 25. Ulysse et les Phocéens. J. proteste de son admiration w
pour l'ouvrage de Bérard « les Phéniciens et l'OJyssée »; il remarque
qu'Ulysse n'a pas dépassé le détroit de Gibraltar et que, plus tard, les
Carthaginois ont fixé le cap Palos comme extrême limite de la navigation
italienne. Les Phocéens à la fin du yw s. ont franchi le détroit < Cf. R. d.
R. XXIX, 176, 40 > parce que Tyr ne pouvait y mettre obstacle et que 25
Carthage ne paraissait pas encore dans les eaux espagnoles. 11 fait encore
observer que la limite nord de la navigation, d'Ulysse est marquée par une
ligne qui joint les bouches de Bonifacio au cap Circéo. Or, cette ligne se
retrouve dans le traité de o09 entre Rome et Carthage, comme limite entre
la zone d'influence latine au N. et la zone d'influence punique au S. Cette 30
ligne avait dû servir de frontière idéale aux peuples de la mer; si Ulysse n'a
pu la dépasser, c'est que les Etrusques n'autorisaient pas le tralic dans la
mer Tyrrhénienne; de même aucune des colonies grecques du 8« s. ne
s'établit au N. de cette ligne. Ulysse était le grec qci ne fondait pas de
colonies, le phocéen était le grec qui cherchait de nouveaux domaines, ils 35
ont suivi les mêmes routes. ^ Silvanus et Silvana [JullianJ. J. donne ces
noms aux deux figures du monument de Vachères < R. d. R. XXIX, 181,
15 >; il y voit un compromis entre les faunes latins ei les faunes indigènes.
^ Vulcain et Apollon (pi.) [JuUian]. Description d'un fragm. de sculpture
trouvé dans le canton de Blaye (Gironde). T[ r^piscopus ecclesiae Boiorum 40
[A. de Sarrauj. Fragm. d'iuscr. sur marbre vert trouvé à Andernos, d'où il
résulterait que le pays de Buch correspond à l'ancienne « civitas Boiorum »,
que le chef-lieu de cette cité était Andernos et que les ruines d'Andernos
étaient affectées au service chrétien. ^ Bibliographie. Louis Bréhier, La
royauté homérique et les oj'igines de l'État en Grèce [Radet]. Vues ingénieuses 45
et flaes. ^ Alessandro Levi, Gli Accatoni nei poemi Omerici [MasquerayJ. La
distinction des mendiants en Hsïvoi et 7rav5r;[iiot est discutable. ^ P.
Dessoulavy, Bacchylide et la 3^ ode {MasquerayJ. Les problèmes que soulève
cette ode ne sont pas tous résolus ; en métrique les systèmes contraires sont
simplement exposés; c'est la partie la meilleure % Aristophane, la Paix, 50
par Paul Mazon [O. NavarreJ. Excellente édition. Analyse détaillée. Le rp.
n'accepte pas la reconstitution de la mise en scène proposée par M.
^ Oddone Ravenna, Dé Moschione e di Teodette poeti iragici [MasquerayJ.
218 1905. — FRANGE.
Dissertation bien faite sur deux tragiques grecs peu connus Moschion et
Théodecte de Phiasélis. f J. VendryÈS, Traité d'accentuation grecque
[Masqueray]. Mérite toutes félicitalions. ^ J. Capart, Fr. Cumont, J. db
Mot, Collection Raoul Warocqué, Antiquités égyptiennes grecques et romaines
5 [l'erdrizel]. Description de quelques n^s de celte remarquable collection
privée, f Max Colliguon et L. Couve, Catalogue des vases peints
du Musée national d'Athènes. Album [P. Paris]. Grande utilité scienti-
fique. Le rp. regrette qu'il n'y ait pas un plus grand nombre de
dessins au trait à côté des gravures actuelles. Tf A. de Ridder,
10 Catalogue des vases peints de la bibliothèque nationale. 3'^ et 4» part.
(P. Paris] <Gf. R. d. R. XXVIII, 171, 15 >. A louer sans réserves.
% G. Cousin, Kyros le jeune en Asie Mineure [G. Radetj. Cet ouvrage est
d'un explorateur, il contient beaucoup d'excellentes remarques, f Ramsay.
Pisidia and the Lycaonian Froniier [G. Radet]. R. procède à un nouveau
15 classement des villes et évêchés de la Pisidie. ^ V. Chapot, Les destinées
de l'hellénisme au-delà de VEuphrate [G. Radet]. G. conclut à une faillite de
l'hellénisme. % Bruno Schulz u. Josef Strzygowsky, Mschatia. Bericht
ûber die Aufnahme der Ruine, und Kunstwissenschaftliche Untersuchung [V.
Chapot]. « Cette publication fait voir dans les débris de Mschaita des docu-
20 ments artistiques dont l'importance n'avait pas encore apparu. >. ^ P. Gui-
BAUD, Études économiques sur l'antiquité [G. J.]. Eloges. ^ A. MÛLLER, Die
Parasiti Apollinis [0. Navarre]. Il s'agit d'une société d'affranchis, au ii« s.
de notre ère, comprenant des acteurs de tout ordre ; ils formaient un col-
lège. M. apporte des hypothèses neuves et séduisantes. Ce collège remon-
25 terait à 168 av. J. C, il serait l'œuvre d'histrions subalternes et tirerait
son nom des rôles remplis par eux. ^ C Bayet, Précis de l'histoire de l'art.
Eloges. If Tacite, Annales, trad. par L. Loiseau [G. Radet]. Eloges. ^fN° 2.
Hypothèse sur la l'c partie du Dionysalexandros de Cratinos [Perdrizet].
P. rappelle l'hypothèse de M. Croiset <R. d. R. XXIX, 186, 19> et en propose
30 une autre qui lui est suggérée par les monuments figurés. Dans la i^^ partie,
Cratinos aurait représenté la fuite de Paris à l'approche des déesses. \
Etudes sur les particules grecques, essai de sémantique [0. Navarre] (suite).
<cf. R. d. R. XXIX, 179,2; 181,10 >. III. 1° La particule vûv ; deux séries
d'emplois. La locution vjv Sy) ne sert que pour exprimer un passé récent.
35 Emploi de vùv U avec un irrealis. 2» La particule vuv. 3» Tocvuv : divers
emplois. ^ Les « Puniques » et la « Thébaïde » [L. Legras]. Les Puniques
ont paru avant la mort de Domitien; les cinq derniers chants sont postérieurs
à la publication de la Thébaïde ; mais les Silves de Stace et le fragment
de l'Achilléide ont été composés après les douze premiers chants des
40 Puniques. ^ Notes Gallo-romaines [JuUian]. XXVI. L'origine de Bayonne
(plan). J. fait remonter la construction de l'enceinte aux environs de 300.
^ Apollon et Marsyas [C. J.]. Le fragment de sculpture dont il est question
plus haut, ne représenterait pas Vulcain et Apollon, mais, selon Héron de
Villefosse, Apollon et Marsyas. ^ Un nouveau Jupiter gaulois [Cam. de
*5 Mensignac]. Description d'une statuette trouvée à Bordeaux. ^ Antéflxes
gauloises [G. Gassier]. Facsim. d'une antéflxe qui porte le nom de Veriano
en majuscules. ^ Chronique gallo-romaine [C Jullian]. *^ Chronique des
papyrus [Jouguet]. Fouilles de 1902 à 1904. Recueils. Papyrus littéraires:
1' Homère et scholiastes d'Homère. 2° Hésiode. 3» Lyrique, -i» Tragédie.
60 5° Comédie. 6o Lyrique du iv« s. Timothée. 7» Poésie alexandrine. 8» Poésie
post-alexandrine. 9" Historiens. 10» Orateurs, il» Philosophes. 12» Romans.
13» Grammairiens. 14° Littérature chrétienne. A. Ancien Testament. B.
Nouveau Testament. C. Apocalypse de Baruch. D. Le pasteur d'Hermias.
lîEVUE DES ÉTUDES ANCIENNES. 219;
E. Nouvelles sentences de Jésus. F. Sentences. G. Irénée Contra hœreses
3,9. H, I. J. Fragments de prières. 15° Littérature médicale. IG» Astrologie
et Magie. 17° Textes juridiques. 18o Papyrus latins, Epitome de Tite-Live.
^ Chronique [G. Radet]. L'Arlémis de Sardes et les Etrusques < R. d. R.
XXIX 180,b0>. Lettre de Georg Karo : les résultats obtenus offrent un 5
nouvel indice à l'appui de la tradition d'Hérodote sur l'origine des
Etrusques. ^ Caroline L. Ransom, Sludies in ancient Famiture. ^ Pottier,
Douris cl les peintres de vases grecs. G. Perrot, Praxitèle. Max CollignON,
Lijsippe. % Le Congrès Archéologique d'Athènes. Compte rendu fG. Radet]. ^
Bibliographie. Gerhard Taaks, AUtestamentliche Chronologie [X. K.]. L'auteur «0
montre, ce que l'on savait déjà, que la chronologie de l'Ancien Testament
manque de base scientifique. % Gerhard Taaks, Zivei Enldeckungen in der
Bibel [X. K.J. Cette brochure s'attaque au DeuLéronome et à l'Evangile. ^
X. A. SiDERiDES, Aio-jo-ffa, Aa/.i'S'.l^a, FxÉYTtoyo-a [G. Radet]. Libussa, OÙ
mourut Hannibal, et Dacibiza, ne seraient qu'une seule ville, aujour- 16
d'hui Gegbuzé. Le nom de Dacibiza lui aurait été donné sous les empereurs
byzantins. R. fait remarquer que Liburra est encore nommée sous Julien,
en 362, et qu'il y a lieu de s'en tenir à l'opinion de Ramsay et de Kiepert
qui distinguent les deux villes. ^^ No 3. Ruines de la plaine du Caystre
(planche) [E. Jordanidès]. I. L'aqueduc d'Éphèse. Tout fait penser qu'il date 20
du début de l'ère chrétienne. IL Dioshiéron, Pyrgion, Digdé. J. combat
l'opinion de Cuinont. Didshiéron prit le nom de Pyrgion à l'époque byzantine.
Le nom de Ligda donné au village d'Adiguidé par les orthodoxes est la dé-
formation du nom byzantin Atyôï); ih çpojpiov. f Le mariage de Séncque [R.
WaltzJ. W. combat quatre hypothèses de Juste Lipse, à savoir que Sénèque 25
se maria une Ue fois avant 41, qu'il eut des enfants de cette première
femme, que c'est d'elle qu'il s'agit " de ira '' 111 36, 3 et Lettres à Lucilius
50, 2, qu'il épousa Pauline après son retour d'exil. Examen du texte de Dion
Cassius (6\, 10) et du début de la lettre à Lucilius 104, d'où, on ne peut rien
tirer au sujet de la date du mariage avec Pauline. Les passages où il est 30
question des enfants de Sénèque ne prouvent nullement qu'ils n'étaient pas
de Pauline. Discussion du sens des termes " hereditorium onus '' (ad
Lucil. 50). En somme, rien ne prouve que Sénèque ait été marié deux fois.
% Notes Gallo-romaines (suite) [JuUian]. XXIX. Théopompe et la Gaule.
Comparaison d'un texte extrait d'Etienne de Byzance, où il est question 38
d'une région déserte jadis occupée par des peuples de race ligure, avec un
passage d'Avienus, d'où il résulte que tous deux ont puisé au même périple.
Les Ipsicores, les Arbaxanes et les Eubiens doivent être placés en Nor-
mandie, en Picardie ou en Flandre. ^ Une nouvelle Epona [C. Dangibeaud].
Description d'une statuette en bois de chêne du musée de Saintes (planche) 40
et d'une autre du musée d'Albi. t Chronique Gallo-romaine [C. J.].^ Chro-
nique des papyrus [Jouquet] (suite). B. Documents. IV. Histoire : 1° Époque
ptolémaïque. 2° Époque impériale. 3» Egypte chrétienne. 4° Barbares. V. Géo-
graphie et topographie. VI. Institutions : 1* Généralités. 2° Religion. 3» Cités
et Municipes. 4» Armée. 5» Finances. 6° Justice, l» Droit. ^ Bibliographie. 45
V. ScHEiL, La loi de Hammowabi [G. Richard]. Ce texte nous montre le droit
et la discipline sociale au moment où la loi commence à se distinguer de
la règle religieuse. Étude. If A. Hauvette, Un poète ionien du F//e siècle :
Archiloqae, sa vie et ses poésies [G. Radet]. Contribution élégante à l'histoire
de la Grèce asiatique. ^ V. Bouzerkoul, Uvedenie visloriou Grelsii (Introduc- go
tion à Phistoire grecque) [L. Fretin], Analyse d'une partie de l'ouvrage pour
faire voir le mouvement archéologique et historique russe auxix* siècle. \
Çicéron, de Oralore par E. CouRBBAU [H. de la Ville de Mirmontj. Compte-
no \Wo. — FRANCE.
rendu élogieux. ^ P. Guiraud et LagOUK-Gayet, Histoire ancienne et histoire
du moyen âge. ^ R. P. DOM II. Leclercq, Les Martyrs, recueil de pièces
authentiques svr les martyri-. depuis les origines du chrislianisme jusqu'au
XX'' siècle [V. Chapot]. L'auteur a obéi à une pensée d'édification. Analyse.
5 Contribution à l'hagiographie d'une grande rigueur scienliflque et d'une
belle sincérité. ^ André Michel, Histoire de l'art depuis les premiers temps
chrétiens jusqu'à nos jours (ouvrage publié sous la direction de) [G. Radet].
Le 1"' volume est consacré à l'art pré-roman. Le l"' chap., dû à A. Pératé,
dépeint les commencements de l'art chrétien en Occident. Un autre, par
10 G. Millet, est relatif à l'art byzantin. ^ X. A. Sidéridès, 'ETravdpôwdi;
àçiQyriaewv Yeyovotwv Ttvwv ml aytoxpaTopoç 'IIpay.),£[ou toC a'. [G. Radet].
S. s'est attaché à rectifier les erreurs de ses devanciers. % G. Millet,
J. Pargoire et L. Petit, Recueil des inscriptions chrétiennes du Mont Alhos
[Perdrizet]. Le rp. propose une explication de l'inscripc. no 423, qui est
15 du turc écrit en caractères grecs. ^ H. D'Arbois de Jubainville, La
famille celtique, étude de droit comparé [G. Richard], Analyse. \ Chronique.
Le projet d'un " corpus inscriptionum graecarum " en minuscules [G.
Radet]. Reproduction d'une communication de Hiller von Gaertringen au
congrès archéologique d'Athènes. W N" 4. Portefaix sur un vase de l'époque
20 hellénistique (planche) (P. Graindor]. Description du vase qui offre une
scène de la vie des gens du peuple. ^ Les premières explorations pho-
céennes dans la Méditerranée occidentale [M. Clerc]. Examen des dires
d'Hérodote et de Justin. C. pense que les Phocéens entrèrent en relation
avec les Étrusques. La fondation de Marseille n'est pas le début des explo-
26 rations phocéennes, mais l'aboutissant de tentatives commencées en Es-
pagne. Recherches de ce qu'étaient les Tartéssiens avant le v^ s. Le per-
sonnage d'Arganthonios. Essai d'une chronologie des rapports de Phocée
avec Tartessos. Arganthonios aurait voulu fonder dans son royaume une
forte colonie grecque pour résister aux Phéniciens, mais les Phocéens, trou-
30 vaut ceux-ci trop fortement installés sur la côte occidentale de l'Espagne,
cherchèrent des points de pénétration sur la côte orientale; c'est alors que
se fondèrent un certain nombre de colonies grecques d'Espagne. % Les « Pu-
niques » et la « Thébaïde » [Legras] (suite). L. recherche : 1* les imitations
de Silius dans les cinq derniers chants des Puniques; elles sont peu
36 nombreuses; 2» les imitations de Slace dans les ouvrages postérieurs à 92,
elles sont plus considérables; 3° les ressemblances entre la Thébaïde et
les XII premiers chants des Puniques. ^ Le dieu gaulois au sac [G. Gassies].
Description et reproduction d'un monument trouvé à Meaux. Cette divinité
paraît plutôt se rapprocher du Dispater Gaulois. \ Notes gallo-romaines
40 [Jullian] XXVIII. Les Celtes chez Hérodote. Il ressort des textes rapprochés
par J. qu'il s'agit des riverains de l'Elbe et de la mer du Nord. \ Chronique
gallo-romaine [C. J]. *i Le passage de la Vienne et l'origine de Limoges [A.
Leroux]. \ Bibliographie. Ch. Fossey, Manuel d'Assyriologie [G. Radet]. Ana-
lyse. \ P. Degharme, La critique des traditions religieuses chez les Grecs, des
46 origines au temps de Plutarque [E. Pottier]. Il s'agit de la critique faite par
les Grecs eux-mêmes de leurs traditions religieuses. Analyse détaillée;
quelques desiderata. ^ E. Pottier, Douris ci les peintres de vases grecs [G.
Radet]. FJoges. ^ Max Collignon, Lysippe [G. Radet]. Éloges. ^ G. Lafaye,
Les Métamorphoses d'Ovide et leurs modèles grecs [VollgialT]. Analyse détaillée.
^ Le rp. trouve L. un peu trop absolu ([uand il nie qu'Ovide ait imité Ni-
candre. î E. KokI^EMANN, Kaiser Hadrian und der letzte grosse Historiker vun
Itom [C. J.]. Ce travail concerne surtout Lollius Urbicus. \ Adolf Deiss-
MANN, Verôffenllichungen aus der Ileidelberg. Papyrus-SamnUung, I : Die Sep-
I^EVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 221
tuaginla Papyri und andcrc allchrislliche Texte [Jouguet]. Ce vol. donne les
originaux reproduits in-extenso en pholotypie. Il contient six documents;
1» un fragm. des Septante; 2» un fragm. de l'Exode et de Samuel ; 3° un
fragm. de l'évangile de S. Marc (sur parchemin) ; 4» un fragm. de parche-
min ofl'rant la fin des Actes des Apôtres et de l'autre côté le début de 5
l'Épitre catholique de S. Jacques; 5° un fragm. d'« onomasticon sacrum »;
6o une lettre de Justin à Paphnuce. ^ Variétés. Une nouvelle KatoiUia de la
vallée du Caystre [JordanidésJ. Reproduction d'une inscription ouest men-
tionnée une xaroixia 'AXa-.vsttwv. % Inscriptions du Mont Athos [A. M. Fon-
trier]. Corrections à l'inscription n» 423 du recueil de G. Millet, Pargoire et lo
Petit. A. J.
Revue des études grecques, t. XVIII, nr. 79. Ajax, fils de Télamon.
Ëtude de mythologie héroïque [P. Girard]. \j fig. D'après une conjecture de
Wilamowitz, Ajax, fils de Télamon, ne serait pas de Salamine ; c'était un
Thessalien. Son prétendu père n'aurait jamais existé. TeXafiwvtoç, transformé 15
en nom propre, viendrait de -ziIoliimv, baudrier du bouclier que portait le
héros. G. Robert a repris cette conjecture, en insistant sur l'invention tar-
dive d'un second Ajax. Les deux Ajax de l'Iliade ne seraient qu'un seul et
même personnage. L'Ajax TsXajjiajvto; serait né en Locride. Une objection
se présente : ce qui fait la renommée d'Ajax, ce n'est pas son baudrier, 20
mais l'énorme bouclier qu'il supporte. Exemples d'expressions datant
d'un âge oulérieur, auxquelles la poésie épique a prêté un sens moderne.
TiXap-aivioç est dans ce cas. Il a dû précéder le nom propre TeXafJMÔv. C'est un
mot importé en Grèce parles Éoliens de Lesbos. Il faut le rattacher comme
épithète d'Ajax, à TeXafxwv pris dans le sens de pilier ou de colonne, vu 25
l'assimilation du rôle d'Ajax à celui d'un puissant soutien. Mais l'auteur
abandonne cette hypothèse et passe à la signification peut-être religieuse
de TeXajAwvio;. Rapports entre le personnage du héros et le culte du Pilier,
révélé dans les fouilles du Palais de Gnossos, à Phaestos, dans l'île de Milo,
et datant des temps les plus reculés. Le pilier a dû porter le nom de 30
TeXaiAwv. Arguments topographiques, puis mythologiques à l'appui de cette
conjecture. Dans une inscr. d'IIalicarnasse figure un Télamon, fils du dieu
de la mer. TeXafiwv a été le plus ancien ou l'un des plus anciens noms grecs
du Pilier, et il s'ensuit que Ata; TeXafiwvtoî n'a pu signifier primitivement
qu'une chose : Ajax du Pilier; l'esprit, le génie du Pilier. Rapprochements 35
à faire. Signification symbolique du génie du Pilier ; ses caractères com-
muns avec les attributions d'Hermès. L'IIermès-pilier avait son culte
répandu dans toute la Grèce. Signification du mot Al'as Ge dut être primi-
tivement un nom commun. Un fleuve d'Épire était l'Ata;, nommé "Ava;
dans Dion Gassius, synonyme probable d'ava|. Ata| TeXafAcivioç serait ainsi 40
" le seigneur du Pilier"... Quant à la coexistence de deux Ajax dans
l'Iliade, l'un fils de Télamon, l'autre fils d'Oïleus, qui n'en font qu'un, il
faut, pour rétablir ce dernier point, retrouver le souvenir du Pilier dans
qqs-uns des faits mythiques qui se rapportent au second Ajax. Le grand et
le petit Ajax sont donc nés des mêmes croyances et du même culte, le 45
culte du Pilier. 1[ A pro os des empreintes murales de Gnossos [Ad. J. Rei-
nach]. Nombreux signes. On distingue parmi ces signes 1» la bipenne, plus
ou moins complète, 2» le trident ou bident, 3" la flèche, simple ou pennée,
4" l'étoile et 5° la croix. Ges signes peuvent avoir été des symboles reli-
gieux ; mais tracés sur des murailles, ce sont peut-être des marques de 50
tâcherons ; discussion de l'opinion d'Evans en faveur de la première hypo-
thèse. Les empreintes murales sont des signes d'écriture en même temps
que dans d'autres applications ils peuvent être des symboles religieux. En
222 1905. — FRANCE.
tous cas, leur interprétation reste à déterminer. •[ Torse de femme drapée
[Et. Michon]. 1 fig. Marbre acquis en 1891 par le Musée du Louvre. Type
des statues archaïques de l'Acropole. Description détaillée du costume de
la statuette. Le personnage avance la jambe droite contrairement au fait
5 généralement observé dans la statuaire du 6* s. On pourrait y voir une
œuvre archaïsante, mais c'est peu probable. 1[ Bulletin arcliéologique [A.
de Riddcr]. 21 flg. Architecture. L'arc d'Auguste à Suse. Le De architeclura
de Vitruve placé par V. Mortet vers le règne de Titus. — Sculpture. La
symétrie dans l'art mycénien. Stèle funéraire p. p. Philios. Bas-reliefs de
10 Thasos rapportés par Miller et conservés au Louvre. Bas-relief retrouvé à
Rome. Caryatide de Tralles. Le fronton oriental du temple de Zeus à Olympie.
Tète de Gorinthe. Le Zeus de Phidias. Le fronton oriental du ParthéTion.
Stèle de Candie, transportée au musée de cette ville (chasseur au repos).
Trois stèles funéraires attiques. Tète d'IIygie, reproduction d'un original
15 de Scopas suivant une conjecture de Curtius. Ménaie -/'[Aatpoçdpo;. Timo-
theos, auteur présumé des modèles du fronton du temple d'Épidaure. Le
Sarapis de Bryaxis. Heures et Agraulides. Reconstitution du groupe par
Hauser. L'éphèbe priant de Berlin. Éphèbe de Tralles, date probable : le
règne de Philippe. Aphrodites du ¥ s. L'Arlémis d'Aniicyre. Sarcophages
20 de Carthage, découverts par le R. P. Delaltre. Bas-relief de Tralles. Statue
d'Auzio ; jeune fille, supposée prêtresse d'Apollon de Patara. La statue de
Démosthène (complétée par deux mains qu'a retrouvées Hartwig). Damo-
phon, opinions diverses sur la date de Damophon. La trouvaille de Cythère.
Les Gaulois devant Delphes. — Fresques. Vases peints. Céramique crétoise.
25 Métopes peintes du vieux temple en bois de Thermon (vers 550 av. J.-C).
Un vase de Sotadès à Suse, trouvé par de Morgan. La Légende dTo, éclaircie
par la figuration d'une œnochoé acquise par le musée de Boston. Le tatouage
dans l'antiquité. Ilydrie de Lampsaqne, figures en blanc sur fond doré.
Nécropoles puniques de l'Algérie. — Bronzes. Terres cuites. Hermès arca-
30 dien. Bronze de Phocide (Apollon). Miroir à manche du musée de Chicago.
Bronze de Coligny (Ain), statue de grandeur naturelle, acquise par le musée
de Lyon. Deux bustes funéraires trouvés à Smyrne. % G. W. Baker, De
Comicis graecis UUerarum judicibus [L. Bodin]. Inventaire très soigné de
fragments comiques relatifs à la critique littéraire, mois rien que cela.
85 Ccnclusions maigres et sèches. Travail utile, maigre les défauts de la mé-
thode. ^ A. Couat, Les pensées de Marc-Aurèle, trad. éditée par P. Fournier
[A.-J. R.J. Mise au point de la traduction et du commentaire laissés par
Couat. Comparée à la traduction récente de Michaut, elle ne lui semble
pas supérieure, mais toutes deux pensées différemment, elles ont toutes
40 deux leur valeur. \ G. Glotz, La Solidarité de la famille dans le droit criminel
en Grèce [A.-J. R.]. Ouvrage essentiel dont la méditation s'impose à l'hellé-
niste, au juriste et à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la société
humaine. 1[ E. Prbuschen, Zwei gnoslische Hymnen ausgelegt [A. Puech],
Analyse de cette bonne contribution à l'histoire du gnosticisme. V H. Reich,
45 Der Kônig mit der Dornenkrone [T. R.]. Des réserves <cf. R. d. H., 29, 74, 16>.
^H Nr. 80, avril-juin. La prise de Phocée parles Perses et ses conséquences
[M. ClercJ. L'auteur entreprend d'établir que, contrairement à l'opinion de
la plupart des érudits modernes, la fondation de Massalia ne s'est pas faite
en deux fois, l'une vers UOO, l'autre en 540, mais que cette ville ne reçut
bO qu'un seul ban de colons, à la première date. \ Villes méconnues. 3, Aranda
[Th. ReinachJ. L'inscription bilingue de Sivas, p. p. Fr. Cumont (grecque-
araméenne), offre encore de sérieuses difflcultés que R. lente d'aplanir. Fac-
similé et texte déchiffré de l'inscr. 1[ Théophane de Mitylène [H. delà Ville
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 223
de Mirmont]. Théophane, d'après Cicéron (Pro Archia) et Valère Maxime,
fut honoré du titre de civis romauus par Pompée, dont il avait raconté les
hauts faits. On ne peut faire que des conjectures sur la vie de Théophane,
antérieurement au jour où il reçut le litre de citoyen romain. L'anthologie
a conservé deux de ses épigrammes. Strabon l'appréciait comme historien. 5
Mentions de Théophane, historien et géographe, grammairien, mytho-
logue, orateur. — Théophane à Rome. Conseils par lui donnés à Pompée.
Il a des fonctions confiées aux seuls chevaliers. Les négociations entre
César et Pompée, et la coalition de Pompée, César et Crassus, aboutirent,
grâce à Théophane, agent de Pompée, et à Balbus, agent de César. Théo- lo
phane, ami d'Atticus, est, par l'intermédiaire de celui-ci, consulté par
Cicéron, qui plus tard devait le juger sévèrement. Rôle de Théophane dans
la guerre civile. Il est toujours un des conseillers de Pompée. On ne sait
plus rien sur lui après la mort de celui-ci. Sa postérité. 1[ Notes sur trois
mss. grecs maihémati(iues de Turin [P. Tannery]. Description des mss. C. 16
III, 16 (Pasini 73); C. VI. 16 (Pas. 160); C. VI. 21 (Pas. 238). Note sur
ràpcOfiodxov de Diophante. Commentaire sur le 2"^ livre de l'Arithmétique de
Nicomaque. Note sur les 7 xXijiaTa. Fragments grammaticaux. Note sur la
division du temps. Ilorologion, etc. ^ Un fragment pseudoclémentin [Adh.
d'AlèsJ. Un texte contenu dans le ms. 1000, supplément grec de la Bibl. Nat. 20
et portant le litre : « Vie de Clément d'Alexandrie », n'est autre chose qu'un
fragment (§§ 143-162) du 2^ Epitomé pseudoclémentin De gestis Pétri, fait
constaté déjà par II. Omout et les Bollandistes en 1896. Texte avec les
variantes des mss. et de l'édition Dressel. ^ Notes et observations critiques
sur la chronographie de Psellos [Em. Renauld]. Ce texte, publié deux fois 25
par Sathas, peut recevoir encore plusieurs corrections. R. propose tantôt de
garder la leçon du ms., tantôt d'introduire une correction autre que celle
de l'éditeur. Chacune de ces propositions, qui sont au nombre de 65, est
accompagnée d'une explication justificative du passage examiné. If A propos
d'une récente supercherie littéraire [J. Nicole]. 11 s'agit d'une prétendue 30
traduction du roman d'Achille Tatius, Amours de Leucippe et de Clitophon,
par Pierre de Querlon et Ch. Verrier, qui ont intercalé des morceaux entiers
de leur crû dans la rédaction du romancier grec. Exemples. ^ Apophoreton
(ueberreicht von der Graeca Halensis XLVII Versammlung deutscher Phi-
lologen und Schulmanner.) [O. Bloch]. Analyse sommaire < Cf. R. d. R. 35
28,4, 48>. ^ Bellos (MufAÎo;), 'AXêavtxà [0. B.]. D'après l'auteur, l'alba-
nais actuel n'est autre que l'ancien éolien. Rien d'utile. % Em. Bodrero, Il
pi'incipio fondamentale del sistema di Empedode [Ch. Huit]. Hypothèses ingé-
nieuses et originales qui ont permis à B. de reconstruire, sur des bases
toutes nouvelles, le système d'E., qui serait d'une cohésion inattaquable. 40
^% Nr. 81 Juillet-oct. Un fragment nouveau d'Alcée [Th. Reinach]. Fac-similé
et transcription de la copie du fragment identifié par Windstedt, auteur de
cette copie. Le texte est accompagné de notes marginales où l'on distingue,
altéré, le nom du tyran Pitlacus. Notes de critique verbale présentées pour
la plupart comme des conjectures. ^ Bulletin papyrologique. [S. de RicciJ. 45
3* bulletin. Examen et analyse sommaire de tous les travaux papyrologiques
parus depuis la publication du 2« bulletin en 1902 <cf. R. d. R. 27, 205, 43>.
Art. de 80 p. ^ Aleiplironis rheloris Epislularum libri IV éd. M. A. Shapers [H.
G.]. Bonne édition critique. Le numérotage des lettres a été remanié, mais
une concordance diminue le regret du Rp. Index très complet. *i Paul so
M.vzoN, Aristophane, La Paix; texte grec, introd., notes [T. R.). Éloges avec
qqs critiques. ^ L. Barbagallo, La fine délia Grecia antica [A. R.]. Analyse
sommaire. Tableau trop sombre et incomplet, par suite injuste, en ce qui
224. i90f). — FRANCE.
concerne l'époque hellénistique. ^ E- Bourgubt, 1 . L'Administration finan-
nancière du sanctuaire pylhique au i'' s. — 2. De rébus delphicis impevaloriae
aetaiis capitula duo [A. J. H.]. 1) Résultat de recherches et de docutnents
publiés (lopuis 10 ans. QCiivre de logi(iue solide. 2) Texte et cornin. d'environ
b fJO inscr- inédites de répi)([iie impériale. If G. Busoi.t, Gvicch. Ge&chiciUe bis
zur SchlaclU von Chaeroncia. III, 2 : Der l'eloponnesische Krieg [T. R.]. Somme
énorme de travail, d'information utile, d'érudition minutieuse, de critique
sagace. t Le P. Cyrille ChaHON, Les Saintes et divines liturgies de nos SS. l'P.
Jean Chrijsoslome, Basile le Grand et Grégoire le Grand en usage dans l'Église
10 grecque catholique orientale [L. Glugnet]. Traduction française beaucoup
meilleure que ses devancières, et plus complète, f Max Collignon, Lysippe
[T, R.j'. Grands éloges. ^ E. de Marghi, L'Ontologia e la phénoménal ogia di
Parmenide Eleale fC. Huit]. Discussion bien informée des vues divergentes
des principaux historiens de la philosophie éléatique. Réserves sur un
15 remaniement du texte de Slobée (I, 'i%i), dont l'auteur annonce plus tard la
justilication. ^ Sludiesin honour of Basil L. Gildersleeve. Recueil de ''i2 disser-
tations réunies à l'occasion du 70" anniversaire du professeur américain
[A. J. Reinach]. 21 se rapportent à l'antiquité grecque, f Ad. (îhoss. Die
Ftichomyt/iie in der griecli. Tragôdie und Komodie [T. R.]. Gîlnvre d'un débu-
20 tant qui témoigne d'une bonne méthode, t P- Guiraud, Études économiques
sur l'Antiquité [T. R.]. Réunions d'articles insérés en diverses revues. Fond
solide, critique sagace: qqs critiques. ^ Am. IIauvettiî, Un poète ionien du
7" s. Archiloque, sa vie et ses poésies [T. R.J. Critique de la partie chronolo-
gique et biographique, jugée moins convaincante que les autres parties,
26 Discussion du rp. sur la signification erronée donnée souvent au mot
t'afioo;. Tout le reste mérite les plus grands éloges. ^ JJerondae Mimiambi.
Quartum éd. 0. Crusius [T. R.J. L'éditeur a profité des fragments récem-
ment déchilTrés, et réuni tout ce que l'on possède de la poésie mimique, y
compris l'ostracon Reinach. H Jos. IIorowitz, Spwen griech. Mimen im
30 Orient. L'auteur a cherché des traces du souvenir laissé par le mime gréco-
romain dans les littératures syriaque, juive, arabe. Il a un peu étendu le
sens du mot. If W. Judiîich, Topographie von Athen [T. R.J. Ce nouv. vol,
du Ildb. d'Iwan Miiller comble très consciencieusement une lacune dans la
littérature archéologique. ^ Justin, Apologies ; texte greCy traduction, etc. [T.
35 R.J. Premier vol. d'une collection de textes et documents entreprise par
IlBMMKR et P. Lejay. Élogc ; critiques de détail. % L. Lafosgadb, De epis-
tulis... imperutorum magistratuumque romanorum quas... graece scriptas lapides
papyrive servaverunt [IL G.J. Thèse utile et consciencieuse ; mais il y a trop
de fautes d'impression. % Henri Lbghat, La sculpture attique avant Phidias
49 [T. R.j. Beau livre. Eloges. If R. Meisthr, Dorer und Achder 1 [T. R.J. D'après
l'auteur, le véritable dorieu ne se parlait que là où l'on constate certaines
particularités qu'il observe, et partout ailleurs nous avons affaire au dialecte
achéen plus ou moins innucucô par le dorien. Ces conclusions, contraires
au témoignage des grammairiens, seront difllcilement admises. ^ Ed.
45 Mbybr, Aegyplische Chronologie [T, R.J. Analyse du système, contesté par
Maspero. Néanmoins c'est un précieux et durable instrument de travail,
aussi indispensable aux hellénisants qu'aux égyptisants. ^ W. Otto,
Priester und Tnnpel im hellenislischcn Aegyplen. I fA. J. ReinachJ. Sera d'une
incontestable utilité. Dépouillement complet des documents de toutes
50 sortes relatif* au sujet. Qqs. objections. Grand et difllcile travail, f P.
Paris, Essai sur t'art et l'industrie de l'Espagne primitive (T. R.J. Véritable
inventaire agréablement présenté et richement illustré. Qqs critiques. %
G. PBRROT et Ch. Cllli'IBZ, Histoire de l'art dans l'antiquité. T, VIll (T. R.J,
REVUE DES ÉTUDES JUIVES, 225
Vol. consacré à la Grèce archaïque. Eloges, qqs réserves sur l'espèce d'isole-
ment où la sculpture grecque est condamnée par le plan adopté. ^ Fr.
PiGAVET, Esquisse d'une histoire générale et comparée des p/iilosophies médiévales.
L'auteur fait commencer son moyen âge philosophique au 1" siècle de
notre ère avec Philon d'Alexandrie, et le ferme au l'/". Chapitre intéressant 5
sur l'aristotélisme après Arisiote et le plolinisme après Plolin, écrivain
auquel M. P. attribue une très grande part dans l'éducation des philosophes
médiévaux. Les néo-pythagoriciens et les néo-platoniciens sont brièvement,
mais nettement caractérisés. La correction typographique du grec laisse à
désirer. % N. G. Politis, napaSôast; [T. B.]. Deux volumes qui ne le cèdent to
en rien à la section des IlapoifAtai. On attend le 3'' et dernier. ^ Polybii his-
toriae. Retractavit Th. Butïner-Wobst [T. R.]. Principales différences entre
cette « relractatio » nouvelle et les éditions précédentes. Collations nou-
velles ou renouvelées, etc. Véritable édition critique. Résumé chronolo-
giques ; index abondant. % Procopii Caesariensis opéra omnia. Recogn. J. I5
IIaury [H. G.]. Mention des mss. consultés ou décrits. Cette édition rem-
placera les précédentes. L'éditeur promet celles du De aedificiis et de VHis-
toire secrète. ^ S. Reinach, Apollo ; histoire générale des arts plastiques [A. L.].
Grands éloges. Qqs réserves. % N. K. Skovgaard, Apollon-Gaulgrappen fra
Zeustempel 0 Olympia. Arrangement en partie nouveau du fronton occidental 20
du temple d'Olympie (centauromachie). Brève discussion des arguments de
l'auteur. ^ F. Steehlin, 1) Der Eintritl der Germanen in die Geschichte. 2)
Der A7ilisemitismus des Alterlums in seiner t'ntstehung und Entwicklung fT. R.].
L'auteur croit, que les Galates du décret de Protogène (184 av. J.-C.) sont
des Bastarnes et introduit cette opinion nouvelle que les Baslarnes étaient as
des Germains. L'auteur a groupé, en les discutant, tous les témoignagnes
anciens relatifs aux Bastarnes. — 2) Revue des textes concernant la ques-
tion, classés chronologiquement; analyses et appréciations peu originales,
mais généralement exactes. Qqs. critiques. ^ Ilans Vollmer, Jésus und das
Sacaeenopfer [T. R.]. Identifle la royauté dérisoire de Jésus condamné à 30
mort, et la scène où dans la fête des Sakaia, décrite par Jean Chrysostome,
le condamné à cette peine jouissait de cette royauté. Cette identification
ni très neuve, ni bien solide est présentée avec une assurance exagérée.
Qqs erreurs de détail. ^ E. Gohl, Szarmata évmek a Rômai csassarsâg
Korâbôl (Extr. du t. III de la Rev. numismatique hongroise) [T. R.]. Analyse. 35
%^ Nr. 82, Nov.-déc. Notes sur l'Agamemnon d'Eschyle [W. R. Paton]. Exa-
men des vers 1617-1624, assignés à Egisthe dans le ms. L'auteur, avec
Blomfleld, les attribue à Ciytemestre (vers 1241, ôeniiov 6a xal, à corriger en
SeajAtov ô'aaat.) — Vers 1168-71. Au vers 1171 6ep[A(5v'juç à corriger en 8' ai[idirvoyç,
respirant le sang. ^ Note supplémentaire sur le papyrus d'Alcée f Th. Rei- 40
nach]. Fac-similé. Transcription. Notes critiques. ^ Damon a-t-il été ostra-
cisé? [J. Carcopino]. L'ostracisme de Damon le philosophe musicien, maître
et ami de Périclès, n'est que la légende d'une faction, le parti aristocratique.
t Bibliographie annuelle des études grecques [C. E. Ruelle). Années 1902-
1903-1904. C. E. Ruelle. 46
Revue des études Juives 1905. N° 99. Le Prosélytisme Juif [I. Levi].
Observations suggérées à l'auteur par l'examen des textes talmudiques
pouvant élucider cette question aux environs de l'ère chrétienne. 1. Les
prosélytes craignant le ciel. Témoignages des auteurs latins. î Philon dans
l'ancienne littérature Judéo-Arabe [S. Posnanzki]. Montre que des auteurs 50
juifs vivant en Orient au ix« et x* s. ont connu et utilisé les écrits de Ph.
dans une Irad. orientale, soit dans leur forme primitive, soit dans des
extraits et des remaniements. Z.
R, DE PHiLOL. — Revue des Revues de 4905. XXX. — 15
226 1905. — FRANCE.
Revue épigraphique. Septembre 1904 à mars 1905. — % Bpitaphe chré-
tienne de Gonstanlia, à Suzette. % A Narboane stèle grossièri à L'icius
Mirmius Lepidus. Épitaphe de Felicula (?) 1[ A Lyon, quatre épitaphes chré-
tiennes dont deux versifiées. ^ l^emarques épigraphiques [H. de ViUefosse].
5 Grâce à l'ouvrage de Déchelette sur la céramique de la Gaule, il est facile
d'étudier les méiaillons à reliefs qu'on appliquait sur des vases ovoïdes et
de comparer entre eux les fragments encore indéterminés. Les sujets sont
presque toujours identiques; un homme et une femme couchés sur un lit;
légendes en rapport avec le sujet. — Nouvelle remarque à propos de la Go!-
10 lection Ghaumartin à Ste-Colombe lès Vienne. ^ Dieux de la Gaule cel-
tique (suite) [AUmer]. % Musée d'Arles, fragment de droite d'une table de
marbre. Gorrectio:i proposée à la restitution du texte manquant, donnée
par le Corpus. D'après une conjecture de Mowat le personnage que men-
tionne l'inscription ne serait autre que Aulus Annius Gamars; originaire
16 d'Arles, et grand propriétaire il aurait peut-être donné son nom à la Ga-
margue, Gamartiacum « le domaine de Gamars ». H Épitaphes découvertes
à Entrains. ^ Remarques épigraphiques [de ViUefosse]. Malgré les affirma-
tions contraires, le Puy est d'origine chrétienne et non d'origine plus
antique. Tous les fragments romains trouvés dans cette ville avaient été
20 encastrés dans les murs de la cathédrale et du baptistère Sl-Jean. — Une
inscr. découverte à Daïr-el-Gamar près Beyrouth rappelle l'affaire des na-
viculaires d'Arles ; importante pour l'histoire de l'annone, et aussi pour
l'histoire d'Arles. — Un passage de l'allocution d'Hadrien aux troupes
d'Afrique : Gongiar[i]um accipite viatorium ïn Gommagenorum campos
8B Allete[os] était mal interprété jusqu'ici ; un certain nombre de fragments
de ce discours ayant été retrouvés à Lambése par Montagnon, prouvent
que les soldats en question sont des Pannoniens, et non des Gommagé-
utens. \ Huit médaillons en terre cuite ornés de sujets avec épigraphes
[Mowat]. Trouvés à Orange et acquis en 1879 par Rollia et Feuardent. Eipli-
30 cation des légendes. La technique propre à la céramique est souvent cause
de déformations des lettres des inscriptions sur poteries. Les décors de la
céramique rhodanienne rattachent etroitejient les ateliers d'Orange, de
Vienne et de Lyon respectivement aux édifices spectaculaires de ces cités.
Gh. B.
35 Revue historique. 30* année 1905. Janv. et fév. Publications relatives à
l'histoire romaine en Allemagne et en Autriche (1896-1902) [W. Liebenam].
4* art. Un < Gf. R. d. R. 29, 190, 19 > Tableau complet de l'érudition dans
ces deux pays. Histoire religieuse. Littérature. Histoire de l'art. ^ H. Dbl-
BRÛGK, Geschichte der Kriegskunst im Rahmen der polilischen GeschichU. 1. Das
40 Altertum [Lécrivain]. Singulièrement intéressant ; trop souvent sytématique,
audacieux à l'excès, il abondj en idées nouvelles, originales, dont il faudra
désormais tenir compte. H A. Goi.lignon, Pétrone en France. Très charmant
et très érudit chap. d'histoire littéraire. ^\ Mars-avril. Publications rela-
tives à l'Empire Byzantin [L. Brehier]. 1, Ouvrages d'ensemble; 2, Histoire
45 de l'Empire; 3, des Institutions ; 4, de l'Eglise ; 5, des Provinces; 6, de la ci-
vilisation; 7, Rapports avec l'extérieur. G. r. de 28 p. donné sous une forme
systématique, qui permet de juger des résultats acquis et du terrain qui
reste encore à explorer. % Gust. Glotz, De la solidarité de la famille dans le
droit criminel en Grèce [G. Bloch]. L'étude entreprise par (t. exigeait pour
60 être embrassée dans son ensemble une variété de connaissances et d'apti-
tudes qu'il n'est pas ordinaire de trouver réunies, et que G. possède toutes
à un degré ôminent. Il ne s'est montré inférieur à aucune des parties de sa
tâche. S V. BOURZBSKOUL, Inlrod. à l'histoire de la Grèce (en russe^. Appréc.
REVUE NUMISMATIQUE. 227
favorable, qqs réserves. \^ Juil.-août, Aug. Audollent, Carthage i-omaine
(146 av. J. C.-698 ap. J. C.) [G. Desdevises du Dezert]. Grands éloges de ce
travail gigantesque qui ne contient pas un détail inutile, pas une seule
digression, où tout appartient au sujet, tend à le faire connaître et com-
prendre, î B. Wolff-BeGKH, Kaiser Titus in der jûdische Krieg [Lécrivainj. 5
Etrange. ^^ Sept-oct. G. Oberziner, Origine délia Plèbe Romana [Lécrivain].
C'est un des points les plus obscurs de l'histoire primitive de Rome. O. a
eu le mérite de réunir, d'interpréter avec perspicacité les documents
archéologiques, et de relier d'une manière précise la préhistoire à l'histoire,
^ E. P. Garofalo, Studi Sforici \G. Bloch]. Sur les huit dissertations réunies 10
dans cette brochure de 115 p., cinq se rapportent aux provinces occidentales
de l'Empire ; deux concernent l'Espagne, une (Studi suU' Itinerarium Auto-
nini) l'Europe orientale et l'Asie. Analyse de chacune d'entre elles. Appréc.
favorable. *i André Michel, Histoire de l'art depuis les premiers temps chrétiens
jusqu'à nos jours : 1, Des débuis de Vart chrétien à la fin de la période romane 15
1, [Hourticq]. Belle entreprise, mais ardue : éloges. ^1[ No v -Dec. Lettres de
Th. Reinach et de L. Havet rappelant que le mot « religion >> ne vient pas
comme l'a écrit R. Reuss (Rev. hist. 1889, p. 105) du latin « religare » mais
d'un verbe *religere, dont l'existence est confirmée par l'adj. « religens »
d'origine participiale, que contient un vieux fragment poétique relevé par 20
Nigidius Figulus (Gell. 4, 9) et qui signifie attentif, scrupuleux, Religio
signifie donc, attention, scrupule. ^ L. Pautigny, Justin, Apologies. Texte
grec, trad. franc, introd. et index. Premier vol. des Textes et documents pour
l'élude historique du christianisme, éd. par Hemmbr etLEJAï". Éloges, qqs ré-
serves sur la traduction. % G. Holzhby, Die Thekla-Akten. Ihre Verbreitung 25
und Beurtheilung in der Kirche [A. L.]. Beaucoup d'érudition; attirera l'atten-
tion des historiens des origines chrétiennes. Z.
Revue numismatique. ¥ sér. t. IX. — 1" Trim. Quelques pièces de la
Série des Séleucides [R. Jameson]. De la collection de l'auteur. ^ Un sca-
rabée archaïque et les monnaies archaïques de Thasos [J. de FovilleJ, 30
Représente un Satyre portant dans ses bras un corps féminin de petite
taille. Il présente une très grande analogie avec certaines monnaies de
Thasos. C'est vraisemblablement une œuvre ionienne du second tiers du vi» s.
\ Choix de monnaies et médailles du cabinet de France. Monnaies de la
Grande-Grèce (suite) [Dieudonné], \ D'un recueil général des monnaies 35
antiques [R. Mowat]. A propos de l'ordre à suivre dans la description géné-
rale des monnaies du monde antique, M. présente des observations. Il dit
qu'un recueil général devrait être accompagné d'une carte d'ensemble des
pays étudiés, avec des cartes détaillées afférentes à chacun d'eux ; il n'y a
guère que le Br. Mus. qui l'ai fait jusqu'ici. Si le système de classement de 40
Mionnet et celui de Cohen présentent des inconvénients, il y a place pour
une autre solution : le recueil général, au lieu de compter deux grandes sec-
tions, monnaies grecques et romaines, en comporterait trois, grecques auto-
nomes et royales, romaines de la république et l'empire, impériales grecques
et coloniales latines, \ Notices. Urne des jeux, ou tiare? [A. D,]. Musées, 45
Acquisitions de Berlin [A, D.]. Médailles nouvelles [J. F.], f De Schreiber,
Studien ûber das Bildniss Alexanders des Grossen [E. Babelon]. Rend inutiles
tous les travaux antérieurs sur l'iconographie d'Alexandre, Une lacune
cependant: au lieu de chercher des portraits très exacts du héros dans les
monnaies, il eût été plus utile de classer par pays les effigies d'Alexandre, 50
car chaque pays a son Alexandre. \ Rostowzew, Bimskia svintsoviia tessera.
In. Tesserarum urbis Romae plumbearum sylloge [Dieudonné], L'ouvrage russe
est un exposé dogmatique du sujet ; l'ouvrage latin un recueil aussi com-
228 1905. — FRANCE.
plet que possible de ces tessères, accooipagaé d'une table de concordance
avec le catalogue de la Bibl. Nat. If Stragk, Der Mûnzfund bei Neuss. [A.
Blaachel]. Comparaisons intéressantes ; importantes remarques sur les
bronzes impériaux frappés en dehors de l'autorité sénatoriale. A de la valeur.
5 tu 2e trim. — Monnaies arsacides de la collection Petrowicz [Allotte de la
Fuye]. La numismatique arsacide subit une crise depuis l'apparition du
catalogue Coins of Partfiia, du Brit. Mus. p. p. W. Wroth. P. soutient contre
ce dernier l'origine arsacide d'un grand nombre de monnaies que celui-ci
attribue à Mithridate I" et à d'autres souverains. La thèse de P. est sédui-
10 santé, mais elle soulève de graves difficultés. Quant à la collection elle-
même, elle peut rivaliser avec celle du Brit. Mus. ^ Monnaies nabaiéennes
[R. DussaudJ. Vogiié, le premier, a établi une classilication de ces monnaies,
classification modifiée par Saulcy, mais restée encore imparfaite. Une
étude de monnaies appartenant aux principaux cabinets d'Europe, a permis
18 à D. de fixer quelques points obscurs. ^ L'iconographie par les médailles
des empereurs (fm du nie et du iv* s.)- 3^ article [J. Maurice]. Galerie
Valérie ; Maxence ; Valerius Romulus ; Sainte-Hélène ; Constantin ; le tyran
Alexandre; Licinius ; Licinius II. ^ Mélanges et documents [A. BlanchetJ.
Les trésors de monnaies romaines de Combourg et de Vannes. Trouvés en
20 1816 et 1817, ces trésors ont été malheureusement dispersés, f Trouvailles
[A. Bl.] faites à Beni-Hassan (monnaies grecques) ; à Rèthe (Hongrie),
(monn. celtiques); à Tardinghem, (magnifique aureus de Dioclétien) ; à
Ghatby (Egypte), (monn. romaines). If Musées [A. D.]. Acquisitions du
British Muséum. ^ Ch. APPLETON, La clause Apochalum pro uncis duabiis...
26 [Babelon]. Mommsen croyait que les deux onces, dans cette formule, étaient
des onces d'or. A. a prouvé qu'il s'agissait d'une valeur fictive équivalant
à notre « un franc de dommages-intérêts ». Mais il semble avoir tort quand
il veut étendre cette explication à l'as sextantaire. \ A. Audollent, Car-
thage romaine [J. de Foville]. Contient un résumé précis de toutes les ques-
30 tions qui se rapportent aux monnaies romaines de Garthage. Le passage
le plus intéressant pour les numismates est celui qui est consacré aux
cultes païens de Garthage romaine. ^ Bahrfkldt, Die rôm.-sicilischen Mûn-
sen [A. Blanchet]. Travail digne d'éloges. ^^ 3e trim. Etudes de numisma-
tique et de glyptique. Pierres gravées inédites du Cabinet de France [J. de
3B Foville]. Le classement de certaines pierres gravées, archaïques ou de la
bonne époque classique, est grandement facilité par le secours constant de
la numismatique. L'auteur étudie, en les comparant à des monnaies, des
scarabéoïdes perses, gréco-perses, des cachets phéniciens, des iutailles
grecques, des scarabées étrusques ou italioles. If Sceaux byzantins inédits
40 (5e série) [G. Schlumberger], continuant les études publiées dans la Revue
des Etudes grecques. Ces sceaux font partie de la collection de l'auteur. ^
Variétés numismatiques (suite) [E. Babelon]. Drachme de Chalcis contre-
marqué à Ichnae. Csnsidérations intéressantes à propos de la contremarque.
\ Notes sur un dépôt de monnaies romaines découvert en Espagne [H.
45 Sandars]. On a trouvé une fois de plus un trésor de deniers consulaires en
Bétique ; enfermé dans une enveloppe de plomb, il contenait plusieurs
centaines de monnaies. Liste de 965 pièces dont la continuité est remar-
quable ; un lingot d'or avec inscription celtibérienue les accompagnait. ^
Trouvailles fA. Blanchet]. If Musées. Acquisitions de Berlin. ^ IIalke,
50 Einleitung in das Sludiwn der Numismalik [A. Blanchet]. Correspond à Mon-
naies et médailles de Lbnormant. Généralités sur les monnaies, le classe-
ment, origines de la monnaie, etc.. Quelques petites erreurs. En somme,
excellente vue d'ensemble du monnayage depuis l'origine jusqu'à notre
REVUE UNIVERSITAIRE. 229
époque, spécialement pour la Grèce, Rome et rAllemagne. ^ Lusghin von
Ebengrkuth [A, Blanchet], Kellenmûnzen von dev Gerlitzenalpe u. aus Moggio.
Contribution très précieuse à l'étude des monnaies celtiques de l'Europe
centrale. ^ Gabrici, La numismatica di Auguslo, II, La Zecca impériale di
Lugdumim [A. Blanchet]. L'auteur attribue Lugdunum comme lieu d'origine 5
à certains aurei, à des deniers d'Auguste... ^ Hill, Catalogue of the greek
coins of Cyprus {in the Brit. Mus.) [E. Babelon]. Peu de pièces nouvelles;
mais la magistrale élude de H. rend ce volume précieux ; comme il y décrit
les pièces que ne possède pas le Brit. Mus., c'est un vrai Corpus de la
numismatique chypriote; ce livre fera autorité et longtemps, f Schlum- 10
BERGKR, Zoé (t Théodora [E. B.]. Renferme une riche galerie de médailles,
sceaux, mosaïques, etc.. ; la plupart de ces monuments étant inédits ou
dispersés, on a là une riche mine de renseignements. y{ h" trim. Monnaies
grecques acquises par le Cabinet des médailles [A. Dieudonné] (incertaines;
monnaies de Thrace). \ L'iconographie par les médailles des empereurs [J. 15
Maurice]. Crispus : Fans ta ; Delmatius et Hanniballianus ; Constantin II.
\ Chronique. Trouvailles [A. Bl.]. î Notices [A. D.j. If Les salutations impé-
riales [A. D.]. Maynial et S. Jones croient pouvoir fixer, d'après les sources
littéraires et les monuments, les circonstances particulières dans lesquelles
furent décernées à Néron et à Vespasien les douze salutations impériales. 20
Observations à ce sujet. \ Musées. \ Correspondance. Lettre à Babelon
[M.-C. Soutzo]. Pour S., l'assimilation de l'apochatum pro uncis duabus
et de l'as sextanlaire, faite par Appleton est tout à fait sûre. \ Lechat. La
sculpture allique avant Phidias [J. de Foville]. Très grands éloges. ^ IIertlein,
Dedeutung der in Wûrttemberg gefundenen KeHenmûnzen [A. Blanchet]. Excel- 25
lente étude. Sa principale conclusion est que le Wiirttemberga été le point
de rencontre de deux courants monétaires, l'un venant du sud de la Gaule,
et un autre dont la direction et l'origine sont encore obscures. \\ Cette
revue contient en outre les procès- verbaux des séances de la Société fran-
çaise de numismatique. G. B. 30
Revue universitaire. Xlll» année (1905) 15 jr. Quelques renseignements
nouveaux sur le mime (suite) [H. Labarte]. Dans ce 2* art. <cf. R. d. R. 29
194, 17> L. donne les principaux renseignements que peut fournir l'élude
des textes sur la prospérité du mime à l'époque impériale. De toutes les
formes d'art dramatique que nous offre l'antiquité, c'est le mime qui répond 35
le plus parfaitement à notre conception moderne de cet art. ^ H. de la
Ville de Mirmont, Le poète Lygdamus [Pichon]. Érudition minutieuse, cri-
tique judicieuse. Cette étude critique suivie d'une édition et d'une trad.
des Élégies est très complète. \% 15 fév. Professeurs spéciaux de grec [G.
Seure]. Avec le nouveau régime du grec facultatif, créer des professeurs 40
spéciaux de grec serait une œuvre à la fois équitable, raisonnable et fruc-
tueuse. \ Horace. IV^ liv. des Odes. Trad. faite par les étudiants de la Sor-
bonne en vue de l'Agrégation, sous la direction du prof. Cartault : d'après
le texte de Keller et Holder (2' édit.). Ces trad. des 15 odes du liv. IV et du
Carm. saeculare se trouvent dans cette livr. et dans les quatre suivantes. 45
W 15 oct. La Gaule avant l'arrivée des Romains [C. JuUian]. Commentaire
géographique du de Bell. Gall. de César; art. de 44 p. qui se continue dans
les deux livr. suivantes : i» Les Aquitains; 2» Les Pyrénées du Centre et
de l'Est; 3« Ligures du rivage et Ligures des Alpes; 4» Les Germains le
long du Rhin et dans les Ardennes; 5° Les contacts des frontières; 6» Les 50
Belges; 7° Belges de l'Ardenne et de la Flandre; 8° Les trois peuples de la
Moselle; 9» Belges du bassin de Paris; 10» L'Armorique et les Aulerques;
11» Les trois peuples d'outre-Loire-et-Garonne ; 12» La vallée de la Garonne;
230 190Î). — GRANDE-BRETAGNE.
13° Les Volques ; 14° Peuples rhodaniens ; 15» Des deux côtés du Jura; le» Le
bassin de la Seine; 17" La vallée de la Loire; IS» Les quatre nations cen-
trales, Garnuies, Bituriges, Eduens, Arvernes. ^ Ed. Pottier. Douris et les
peintres de vases grecs [Lanson]. Ouvrage de vulgarisation comme les maîtres
x de la sciencj sont seuls capables d'écrire, t Cette revue contient en outre
sous le titre de Revue des Revues [H. Bornecque] un résumé sommaire des
art. parus dans les Revues françaises et surtout étrangères sur la langue et
les auteurs latins : puis des notes bibliographiques pour les examens et
concours des diverses agrégations, des sujets proposés à ces concours et
10 pour les classes des lycées et collèges français et les sujets de thèses de
doctorat ès-leltres soutenues à Paris. Enfin sous le titre d'Échos et Nouvelles
des renseignements divers sur les études classiques en France. E. A.
'^ GRANDE-BRETAGNE
Rédacteur général : Alfred Gasc-Desfossés.
20 Annual of the British School at Athens, vol. XI (1904-1903). Le pa-
lais de Gnossos et ses dépendances, rapport provisoire pour l'année 1905
[A. J. Evans] (12 flg., 1 pi.). Les fouilles ont été continuées le long du che-
min dit de Minos. Elles ont conduit à un corps de bâtiment où ont été
trouvées des pierres offrant grossièrement l'aspect de formes humaines et
36 divers objets. Les fouilles ont aussi été poursuivies dans la partie ouest du
palais ; description des objets trouvés. Les éléments originaux de toute la
partie ouest appartiennent probablement à la période dite troisième pé-
riode moyenne de Minos. t Inscriptions d"Eumeneia[M. N. Tod]. Quatre inscr.
grecques copiées à Ishekli, l'ancienne Eumeneia, par M. Waceau printemps
30 de 1903. 1[ Statues honorifiques dans la Grèce ancienne [M. K. Welsh]. Une
statue honoriûqiie est celle qui est érigée en libre offrande, non en l'hon-
neur d'une divinité, mais d'un personnage, par autorisation d'un corps pu-
blic. L'érection de statues honorifiques est rare avant le quatrième siècle ;
du reste, le nombre en est moins grand qu'on ne le suppose généralement.
36 \ Les notes du D"^ Govel sur Galata [F.W. Hasluck] (7. flg., 1 pi.). Le D«' Go-
vel fut chapelain de l'ambassade anglaise à Gonstantinople de 1669 à 1677.
Ces notes se trouvent dans deux mss. du British Muséum : Add. VIss.
22 912 et 22 914. ^Pierres de bornage et d'hypothèque provenant de l'Attique
[II. J. W. Tillyard]. Inscr. du Musée national d'Athènes. 17 sont des inscr.
40 de bornage; 3 d'hypothèque. ^ Une visite à Scyros [R. M. Dawkins] (3 flg.).
Dans une tombe près de la mer ont été trouvés des vases décorés dans le
style mycénien des vases trouvés en Crète. U La Laconie; I, fouilles près
d'Angelona [A. J. B. Wace et F. W. Hasluck] (8 flg., 1 pi.). Description des
objets trouvés sur le plateau de KoU^ri, à l'est du village d'Angelona, vil-
45 lage situé sur les collines qui entourent la plaine de Molai. Ces objets
(vases, terres cuites, serpent de bronze) proviennent probablement d'un
heroon local. II Geraki, !<> Fouilles [A. J. B. Wace et Hasluck] (4 flg.).
Faites à Geraki (emplacement de Geronthrai) du 26 mai au 6 juin 1905 à la
recherche des monuments mentionnés par Pausanias. Description des objets
50 trouvés. 20 Sculptures [A. J. B. Wace] (6 flg.). Démontrent l'existence d'une
école locale de sculpture en Laconie du milieu du iv siècle au milieu du v« s.
av. J.-G. 30 Inscriptions [H. J. W. Tillyard]. Publie 11 inscr. de Geraki.
Note historique [H. J. W. Tillyard et A. J. B. Wace]. A propos de l'une
CLASSICAL (tHE) REVIEW. 231
des inscr. de Geraki, étude sur : 1° l'hist. de Demetrius le Beau, 2», le culte
des anciens Diadoques qui paraît ne s'être établi qu'après leur mort. III.
Thalamse; 1» Fouilles [G. DickinsJ (2 fig.) faites au printemps 1905 près du
village de Koutiphari pour confirmer la théorie d'après laquelle on place
la ville de Thalamae et l'oracle d'Ino-Pasiphae dans le voisinage. 2° 1ns- 5
criptions [G. Dickins] (5 flg.)- 6 inscr. de dates diverses. ^ IV. Les 'Ep(xaî
sur la frontière du N.-E. [K. Romaios] (1 flg.). C. r. des fouilles faites
dans les trois monticules de pierres et de terre au point appelé 'o-toÙç
<^ov£(iévou; (entre Ilagios Pelros et Arachova) emplacement probable des
'Ep(iaï mentionnés par Pausanias. f Un relief votif à Esculape fG. P. Byzan- lO
linos] (2 fig.). Etude d'un bas-relief trouvé à Athènes en janvier 19J4 et acquis
par le Musée National. Date probablement du commencement du m* s. av.
J.-C. ^ Note sur le groupe des lions de Cjzique [F. "W. Hasluck]. Note com-
plémentaire à propos d'un fragment de bas-relief de Cyzique<cf. Ann. VIIIj
192. R. d. R. 28, 181, 6>. ^ Une inscription d'Apollon de la région de «s
Delium [ R. M. Burrows| 2 flg.). Se trouve sur une pierre de la petite cha-
pelle deHagios Demetrios, entre Tanagra et Dilisi; date probablement du
iv« s. av. J.-C. Marque peut-être l'emplacement du temple d'Apollon. Etude
critique des textes anciens l'e latifs à l'emplacement de ce temple, f Un buste
se rapportant à Damophon [G. Dickinsl (1 pi.). Élude d'un buste du Vatican 20
connu comme buste d'un satyre, rapproché d'un buste du musée Ny Garls-
berg à Copenhague. Ressemble au buste de Lycosura qui a été identiflé avec
l'Anytus de Dainophon. Dérivent du Zeus d'Olricoli. f Les palais de Crète et
la civilisation égécnne [D^ Mackenzie] (3 flg., 3 pi.). Discussion de la théo-
rie de Dorpfeld. L'hypothèse de la construction des palais de Crète par les 26
Achéens doit être écartée, et, par suite, le caractère achéen de la civilisa-
tion Cretoise (à suivre), t La distribution géographique des vases attiques
\G- M. A. Hichterl (4 flg.). Etude sur la distribution géographique des lieux
où ont été trouvés les vases conservés au muséo d'Athènes et ceux trouvés
en Italie et conservés au British Muséum, à Berlin et à l'Ermitage. D'une 30
manière générale les vases exportés de l'Attique sont d'une facture supé-
rieure à ceux qui y .sont restés. ^ Plaques en terre cuite de Praesos, Crète
orientale [E. S. Forster] [20 flg.). Description de 35 types de plaques en terre
cuite trouvées à Praesos. Les types archaïques persistent longtemps à côté
de productions plus modernes. ^ Fouilles à Palaikastro, IV (R. M. Dawkins 35
(16 flg., 6 pi.). On a continué à fouiller la section II et l'emplacement du
temple hellénique. Une maison de la période néolithique a été découverte à
Magasà ; description des objets trouvés. Au pied du versant septentrional
des Kastri, à l'endroit appelé xà 'EXXriVixi, a été découvert un ossuaire du
même type que ceux trouvés précédemment <cf. Ann. X. R. d. R. 29, 195, 40
42> ; détail des objets trouvés. Détail des fouilles dans les sections X et
n. Découverte d'un lieu de sépulture à larnakes au pied du versant de Pet-
sofâ. t Fouilles à Palaikastro, IV. Lieu de sépulture à larnakes à Sarandari
[G. H. Hawes] (l flg.). Entre Kastri et Roussolakos ont été trouvés des
larnakes. Ces sépultures servaient pour un second enterrement. 1 Fouilles 45
à Palaikastro, IV. Le temple de Zeus Dictéen [R. C. Bosanquet[ (2 pi., 6 flg.).
Etude des objets trouvés sur l'emplacement du temple hellénique : une
inscription, hymne à Zeus Dictéen, permet de restituer à Palaikastro son
ancien nom de Haleia ; description de fragments de terre cuite servant à la
décoration architecturale et de boucliers en bronze. Les objets trouvés 60
témoignent de la prospérité du sanctuaire du vu* au y« s. av. J.-C. M. B.
Classical (the) Review. Vol. XIX (1905). Fév., Orthographe latine ; appel
aux philologues [Gonway, Housman, Rouse, Postgate, WinboltJ. Fixer l'or-
232 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
thographe douteuse ou contestée de certains mots, et faire adopter la nou-
velle graphie dans tous les textes classiques; tel est le but avoué par les
auteurs. Liste des mots en litige. \ Usage et origine de l'apostrophe dans
Homère [H. M. IlenryJ. On la rencontre 19 fois dans l'Iliade et 15 fois dans
5 rodyssée. Patrocle étant à lui seul apostrophé 8 fois, il est permis de croire
que ce procédé de style était une manière d'honorer les morts. Examen et
discussion des autres cas. ^ Deux compliments littéraires [J. B. Bury]. Bac-
chylide, loin d'être jaloux de Pindare, reprend avec une évidente intention
d'éloge, dans son ode (v. 31) composée en l'honneur d'IIiéron, les termes
10 mêmes employés par son devancier (Isth. III, 19). Eschyle, au début des
Perses, rend hommage en le citant, à Phrynichus, dont les Phéniciennes
lui avaient suggéré l'idée de sa propre tragédie. If Le recueil abrégé des
pièces d'Euripide [G. IL Moore]. Wilamowilz-Moellendorf (imprudemment
suivi par Bruhn, Ilayley, Christ, Murray), a eu tort de comprendre dans ce
16 recueil une lO^ tragédie, les Bacchantes. Un nouvel examen de la question
prouve que ce recueil ne comprenait que 9 tragédies (Hécube, Oreste, Phé-
niciennes, Hippolyte, Médée, Alceste, Andromaque, Troyennes, Rhésus), à
l'exclusion des Bacchantes. ^ Euripide, Médée, 714-15 [Id.J. Un papyrus du
III' s. (Oxyr. Pap. lil, p. 103) protège ces vers contre les transpositions ou
20 suppressions dont ils avaient été l'objet. ^ Euripide, Alceste 16 [G. N. Smi-
ley]. Ce V. 16 doit être gardé, puisqu'il est dans tous les mss., est approuvé
parle scholiaste et se trouve défendu par quatre autres passages (290-293, 338
sqq, 466-470, 629-740). ^ Conjectures sur PEthiqne à Nicomaque [L. H. G.
Greenwood]. Examen critique de dix passages. ^ Notes sur Marc-Aurèle [H.
25 Richards]. Nombreuses corrections et conjectures. ^ Les prohibitives en
grec [H. D. Naylor]. La distinction spécieuse d'Hcadlam entre ixyj uoiei
et (x^ TTotiîffYiç reste obscure et se trouve tantôt confirmée, tantôt infir-
mée par l'usage des tragiques. ^ Les prohibitives en grec [W. Ileadlam].
Maintient contre Naylor sa distinction, qui est due à Hermanu; exemples
30 avec commentaire. ^ Le grec moderne éclaire le grec ancien [Alex.
Pallis]. Kaxài;, dans Ëur. Gycl. 694, doit être conservé et s'entendre au
sens d'aX),a)<; = vainement, qu'il a gardé en grec moderne ; /taXoi; et àXXw;
sont des conjectures inutiles, f Id. [W. H. D. Rouse]. Le calendrier attiqiie
dis lit TETpâôt pour xeTàpTY); de même le grec moderne dit xe-pâS/). ^ Note sur
35 le caractère messianique de la 4» Eglogue [H. W. Garrod]. Josèphe [Ant.
XIV 14, 4, XV 1, 1) nous révèle un PoUion le Pharisien. Si PoUion avait
des parents juifs, il a pu dans ses vers s'inspirer des prophéties judaïques,
et Virgile, pour lui complaire a pu les lui emprunter dans cette églogue
qu'il lui adresse. ^ Virgile, Enéide VII 69o-6 [D. A. Slaler]. Acies, qu'on a
40 déclaré corrompu et voulu changer en salius, a probablement ici le sens
rare de « crêtes » (cf. acumen) en antithèse avec aequos (habitants de la
plaine). ^ Virgile, Enéide XI 690 fiï. W. Greene]. L'imitation de Siace
(Theb. VIII 522) suggère de lire sedenlem fen accord avec galeam) au lieu
de sedentis. ^ Horace, art poétique 125 sqq. 2'»0 sqq. [A. 0. Prickard). Les
46 v. 240-3 doivent être transposés ; raisons qui les font placer après 130. ^
L'authenticité de l'Hercules Oetaeus [W. G. Summers]. Après un historique
développé du problème et un examen approfondi de la pièce, la relire à
Sénèque, comme l'avait fait Richler, à cause de l'intolérable faiblesse dn
fond et de la forme. % Le ras. Ambrosianus de Prudence (E. O. Winstedt].
60 II n'a été consulté que par Ileinsius ; pourtant il appartient à la meilleure
famille et peut être regardé comme le frère du ms. de Paris (Put.). Descrip-
tion et collation partielle. ^ Notes sur la Bretagne romaine [F. Haverlleld].
Observations et discussion do qqs passages dans l'ouvrage de ce nom.
CLASSIGAL (tHe) REVIEW. 233
intéressant et suggestif, publié par M» Elderry. % Notes de C. J. Brennan
(Eur. Or. 503-5), II. Scharpley (.Ar. Eq. 347), D. A. Slater (Gat. XXV, ti), II.
W. Eve (Hor. Ep. I, 1). ^ Karl KalbfleiSGH, Galen, de causis continentibus
libeilus [AllbullJ. Excellente éd. princeps ; celte version latine du moyen
âge, d'un traité trop oublié de Galien, est d'un vif intérêt. \ E. Kloster- 5
Mann, Eusebius, Onomnslikon [R. G. Bury]. Beaucoup de savoir et de soins;
réserves de détail. \ IL Gp.essmann, Eusebius, Theophanie [F. C. Burkitl].
Eloge de celte nouvelle traduction allemande, avec le texte grec des frag-
ments. ^ W. C. GUEEN, The Odes and Carmen Saeciilire of Horace [E. W.
Bowling]. Trad. pleine de charmes, en vers anglais. ^ Car. IIosius, A. Gelli lO
Noclium AUicarum libri XX [W. M. Lindsay]. Abrégé de la grande éd. de
Hertz; mais l'auteur a mis sa noie personnelle, dans le texte comme dans
l'apparat, qu'il a réduit, et l'introd. est excellente, f W. G. Hale — C. D.
BucK, A Latin Crammar [E. A. Sonnenscheinj. Savante et considérable»
mais trop compliquée et trop difficile pour les écoliers ; abus des subdivisions. *6
\ Ernst IIORNEFFBK, Plato gegen Sokrates [R. G. Bury]. Paradoxal. ^ Otto
Kkller, Pseudacronis Scholia in Horatium velustiora [W. M. Lindsay]. Excellente
éd. ; comble très heureusement les lacunes de celle de HaulhaL \ La
phrase initiale des Verrines [A. Soûler]. Discute la correction de Pelerson
(mirabilur pour miranlur), et préfère voir dans qui s un nomin. plur. 20
archaïque. 1[ Archéologie. Fouilles récentes à Rome [T. Ashbyjun.]. Décou-
vertes diverses faites au Lacus Curiius, près de l'arc de Titus ^temples de
Jupiter Stator et des Lares) ; trois nouveaux fragments des Fasti cousulares.
Revue des travaux et mémoires parus sur le sujet. \ Fouilles à Thylakopi
(Melos). [II. R. Hall]. Rapport de l'Ecole anglaise d'Athènes de 1896 à 1899 : 25
ruines (4 couches dislincies), poteries, etc. Histoire de la civilisation dans
cette île. ^ H. B. Walters, Catalogue of the Terracottas in the Department of
Greek and Roman Antiquities (Br. Mus.) [Cl. Gutch]. Grande valeur. ^ H. C.
Butler, Architecture and other Arts [R. P. Spiers]. Complète d'une façon
originale et savante l'ouvrage de de Vogué sur la Syrie centrale et ses 30
monuments. ^ Fr. Studnigzka, Tropaeum Traiani. [P. Gardner]. Apporte,
après tant d'autres, une contribution précieuse à ce problème difficile. "î
W. IIelbig, Les tuTtaîç Athéniens [E. A. Gardner]. Excellente application de
l'archéologie à un cas d'hisioire politique : les vases du 6* s. et du début du
0° révèlent que les cavaliers athéniens n'étaient que des fantassins montés, 35
armés en hoplites; ce n'est qu'en 477 que les Athéniens organisèrent les
chevaliers en véritable cavalerie. If Peter Goessler, Leukas-Ithnka [H. B.
W.]. Résumé intéressant de la nouvelle théorie de Dôrpfeld sur l'Ithaque
homérique. % A. Janke, Auf Alexanders des Grossen Pfaden [lu.]. Bonne
étude sur la marche d'Alexandre en Asie mineure et sur les champs de 40
bataille d'Issus et du Granique. \ P. Gaugkler, La mosaïque antique [Id.].
Très complet et tout à fait au courant, ^ N. Persichetii, La Via SalaHa nel
circondario di Ascoli Piceno [Id.]. Exact. ^ E. ArdaILLON — H. CONVERT, Carte
archéologique de Vile de Délos [1893-94) [Id.j. Très soignée et très claire. If
Compte rendu mensuel des découvertes archéologiques [F. H. 45
Marshall]. Fouilles en Grèce (Athènes, Ithaque, Céos), Afrique (Tunis), Italie
(Préneste, Pola en Istrie). f^ Mars. Orthographe latine <v. fév.>. Questions
des voyelles longues, du v et de l'u. Liste de mots litigieux. ^ Eiir. Aie. 119-
121 : 130 sqq. [A. P. Me Kinlay]. Changer, au texte des mss. v. 120 en : oùxIt'
ë-/(.) Vi tt'va, et lire upoaôr/wixai au vers 131. ^ Alceste considéré comme un 60
drame populaire [E. H. BinneyJ. Rapports entre Alceste et les fêtes d'Apol-
lon Karneios, auxquelles il est fait allusion (v. 445-452). f Platonica, II [J.
Burnel]. Examen critique de plusieurs passages de la République. Prouve,
234 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
d'après le Minos, que les deux mss. Flor. X et Aug. v. sont dérivés du Vind.
F. if Démosthène et Dion Cassius (38, 36-46) [N. P. Vlachos]. Les divergences
de Dion et de César tiennent pour la iilupart à la manie que Dion avait
d'imiter (Hérodote, Thucydide) et de broder d'après ses modèles. 11 imita
5 aussi Démosthène, qui lui servit à travestir les discours de César ; exemples
de cette imitation diffuse et latente. ^ Notes sur Epictèle (H. Richards].
Nombreuses conjectures. ^ Origone, Contra Celsum I. [R. G. Bury]. Correc-
tions proposées à 4 passages. % Plautina [W. M. Lindsay]. Conjectures pour
plusieurs pièces (Amph., Asiu., Cas. Mil., Most., Pers., Poen., Pseud., Rud.). \
«0 Deux notes sur Lucain [Alex. W. Young]. Corrections pour I 121-124, et II
665-668. If Quelques fautes dans nos dictionnaires latins [H. G. Elmer],
Signale, à propos du dictionnaire latin de Harper, et en prenant pour
exemple l'art, bibere, les simplifications à apporter dans ce genre d'ouvrages
pour devenir plus clairs et plus exacts, tout en restant complets. % T. W.
16 Allen. E. E. Sikes, The Homeric Hymns [W. II. D. Rouse]. Ed. solide, comble
les lacunes des précédentes ; excellent apparat. Réserves de détail, f J. E.
Sandys, The Bacchae of Euripides [A. H. Cruickshank^ 4* éd. sans grands
changements (2 corrections), mais le comm. reste excellent, bien que faible
au point de vue de la philologie et de l'art, t II. Williamson, The Phaedo of
20 Plato [R. G. Bury]. Du savoir et du soin. \ R. Ellis, Caiulli carmina [A. E.
Housman]. Texte peu sûr ; apparat touffu et contestable ; commentaire d'un
savoir étendu. ^ E. Vogt-F. van Hoffs, Saiiren des Horaz [J. Gow]. Trad.
médiocre en vers allemands. \ Ella I. Hakris, The Tragédies of Seneca [Sum-
mers]. Paraphrase incolore en vers anglais. ^ L. Loisbau, Tacite. Les Annales
25 [F. T. R.]. Trad. méritoire, mais l'auteur n'a pas mieux réussi que ses
devanciers. ^ Louis BellaNGER, Le poème d'Orientius.lv>, Recherches sur saint
Orens, évêque d'Auch. R. Ellis, The Commonitorium of Orientius. Louis GUÉ
RABD, Les derniers travaux sur S. Orens [F. HaverfleldJ. Autour de l'ouvrage-
de Bellanger, toute une littérature a surgi; Orientius est surtout intéressant
30 par ce qu'il ne dit pas. f G. Busolt, Griech. Geschichle, III, 1, 2 [R. M. Bur-
rows]. Réserves importantes. ^ S. Dill, Roman Society from Nero to Marcus
Aurelius [F. T. Richards]. Analyse élogieuse. ^ H. Goblzer, Nouveau Diction-
naire français-latin [J. Gow]. Eloge, plan et remarques, ^f Archéologie.
W. DlTTENBERGER, Orientis graeci Jnscriptiones selectae, I [E. S. R.]. Ana-
35 lyse favorable. \ Chr. Blinkenberg, Archaeologische Studien [P. Gardner].
Concision, clarté, sobriété, tels sont les mérites de cet ouvrage ; plan.
% S. Reinach, The Slory of Art Ihroughout the Ages [H. B. W.].
Bonne trad. anglaise, par Simmonds, de cet excellent ouvrage. \% Avril.
Annonce de deux nouveaux dictionnaires étymologiques, grec et latin :
40 le premier sera imblié en français par Boisacq, à Bruxelles; le second, par
Walde, à Leipzig. If Odyssée XXIV 336 sqq. [J. C. Wilsonj. Mieux vaut ad-
mettre dans ce passage quelque défaut de proportion dans l'original qu'une
intrusion postérieure. \ Iliade I 418 [R. C. Sealon]. Inutile de lire tw; pour tw
dans ce passage, car il faudrait faire alors la même correction dans un passage
45 similaire (Iliade V. 204 sqq.). \ Éclaircissements à Pindare, II [W. Headlam].
Commentaire développé de qqs passages des Néméenues (IV, 1 ; VIII, 32, 35).
\ Un optatif grec mal interprété [J. E. Hariy]. Commentaire développé du
V. 186 de l'Ajax de Sophocle. ^ Date de la naissance d'Aristophane [R. G.
Kent]. En 455/4. % Notes sur Julien [A. Plattj. Critique et correction de
50 plusieurs passages. \ Deux notes sur les Verrines [W. Peleraon]. Conjec-
tures pour Div. in Caec. 25, et Verr. II, 1, 149. ^ R. K. Gayb. The Platonic
Conception of Immorlalily and its Connexion with the Thcory of Ideas [R. G.
BuryJ. Clair et intéressant ; çjqs réserves. \ J. Beloch, Griech. Geschichte, III,
CLASSICAL (tHE) REVIEW. 235
l [R. M. Burrows]. Éloge, malgré qqs théories hardies. ^ Th. Zielinski, Das
Clauselgesels in Cicero's Reden [A. G. Clark]. Analyse favorable : coïncidence
de l'accent et de l'ictus métrique, f J. P. Postgate, Corpus poetarum lalino-
rum, IV [S. G. Oweu]. Mêmes mérites que dans les trois vol. précédents ;
examen critique de plusieurs passages. ^ A. H. Greenidge, A Histoi-y of 5
Ruine during the liter Republic and early Principale, 1 [J. S. Reid]. Vif intérêt;
réserves sur des points de détail. ^ V. Gardthausen, Augustus und seine
Zeit, I, 3 ; II, 3 [F. T. R.]. Éloge du fond et de la forme. ^ Harvard Studies in
Classical Philology, XV [U. Richard]. Mention élogieuse des articles de Baker
(De comicis graecis litterarum judicibus), et Rand (Gonsolatio Philosophiae). lo
If Archéologie. L'École anglaise à Rome [Th. Ashby jun.]. G. r. détaillé
des travaux de l'École. ^ J. Dèghelettb, Les Vases céramiques ornés de la
Gaule romaine {Narbonaise, Aquitaine, Lyonnaise] [H. B. Walters]. Ouvrage
monumental. \ Sur l'écriture linéaire de Knossos [A. J. Evans]. Remarques
sur le sens de cette écriture Cretoise d'après l'article de Hall (Fouilles à Phyla- i6
kopi). ^C. r. mensuel des découvertes archéologiques [F. H. Mars-
hall]. Fouilles en Asie Mineure (Rhodes). Italie (Rome). tH Mai. La place de la
Doloneia dans la poésie épique [R. M. Henry]. Ge chant, sans doute posté-
rieur, est un des plus médiocres; les monuments figurés qui l'ont tourné en
dérision, et les scholiastes montrent que les anciens ne l'ont pas pris au 20
sérieux. ^ Note sur Eschyle, Agam. 1060. 1 [J. W. Mackail|. Interprétation
nouvelle. ^ Adversaria Graeca [T. W. Allen]. Examen critique de qqs pas-
sages d'Homère et d'Eschyle, Sophocle, Euripide, Aristophane. î Notes sur
Démosthéne, III [H. Richards]. Nombreuses conjectures. ^ La citation ou
allusion littéraire, méconnue dans Lougin [A. W. Verrall]. Exemples mul- 26
tiples de cette erreur de critique, qui a fait blâmer par Longin, sous pré-
texte qu'ils juraient avec le contexte, maints passages ciiés ou discrètement
empruntés. \ Simplicius De Gaelo, 476. Il sqq. [P. Shorey]. Corriger
Û7tdXr,4itv en Û7ï6X£ti]/tv. f Lucrèce, V, 43 sq [G. N. Gole]. Conteste l'exactitude
de l'interprétation de Munro. \ Caesar De Bello Gallico V, 12 [F. Haverfield]. 30
Interprétation du passage à l'aide de l'archéologie, par Smith, t Repraesen-
tatio temporum dans Poratio obliqua de César [Savundranâyagam]. Étude
minutieuse, avec un relevé exact des exemples. ^ Tibulliana [J. P. Postgate].
Correction ou interprétation de I, vi, 1-4; 15 sqq.;I. ix, 23 sqq.; 25; Paneg.
Mcss. 140 sqq.; 173). ^ Le Zeugma dans Horace Epode XV fE. H. Alton]. 35
Housman a eu tort d'admettre un zeugma entre les vers 7 et 8; les idées se
suivent, et il faut lire Lips au lieu de lupus après pecori. ^ Horace Epode
XV, 5 et Sénèque Herc. Oet. 335 sqq. [J. P. Postgate]. Observations sur
l'article précédent, f Les mss. de Montpellier do Perse et de Juvénal [S. G.
Owen]. Description et collation partielle, f De auctore Garminis Pervigi- 40
lium Veneris inscripti [L. Raquettius]. Sidoine a composé cet épithalame
pour le mariage de sa fille Severiana avec Alethius Alcimus (avril 476).
^ J. von Leeuwen, Arislophanis Plutus. — Paul Mazon, Essai sur la composi-
tion des comédies d'Aristophane. — lo., Aristophane. La Paix [H. Richards]. Le
texte du Plutus a été trop hardiment modifié. La thèse de M. est intéres- 45
santé et digue d'attention ; son éd. de la Paix est bonne pour les classes.
H J. M. EdmONDS-G. E. V. AUSTEN, The characters of Theophrastus [J. II.
Vince]. Excellente éd. % K. SchODORF, Reilràge zur genaueren Kenntnis der
attisehen Gerichlssprache, aus dcn zehn Rednern [T. D. S.J. Étude non pas
seulement du vocabulaire juridique, mais aussi de !a syntaxe de ces for- 50
mules. % H. van IIerwerdbn, Appendix Lexici Graeci Suppletorii et Dialectici
[W. H. D. R.]. Indispensable. ^ W. G. Summers, Taciii IJisloriarum liber III
[F. T. R.], Introd. concise, mais complète ; notes bonnes, mais rares ; texte
236 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
de Halm avec qqs changements. ^ Archéologie. S. B. Platner, The To-
pography and moniimenls of Ancient Rome \G. J. Laing]. Bien informé, bien au
courant; références qui rendent l'ouvrage plus maniable que celui de Richter.
^ Furtwangler, Ageladas et Sfcphnnos [G. Waldstein]. Polémique contre
5 F, <cf. J. of. HcU. St. 2'i, 336>. t L'Ecole anglaise de Bome [F. H. Marshall].
Séance du 3 avril : le Monte Circeo doit bien être idcntiflé avec l'île de Circé ;
une inscr. semble prouver que la villa de la Colle di S. Stefano appartenait
aux Vibius ou aux Plancius Varus. t G. r. mensuel des découvertes
archéologiques [Id.J. Fouilles en Asie Mineure (Aphrodisias en Carie),
10 Grèce (Délop), Italie (Rome). ^^ Juin. Le pays et l'époque d'Homère [D.
B. MouroJ. Les poèmes homériques seraient nés dans la Grèce d'Europe,
à l'apogée de la civilisation mycénienne. Polémique contre l'Edinburgh
RevifcW. H Iliade, I, 418. Réplique [M. L. Earle]. Défend contre Seaton sa
conjecture xw; pour tw. ^ Notes sur certaines formes des dialectes grecs
•6 [C. D. Buck]. fitude détaillée sur le lesbien e'txocfftoi; = Blxoa-câz; l'argolique
àXiâffffioç, (TTz-{â<7i7ioi; etc.; les ace. pi. éléens en -ai;, -acp, -otp; l'arcadien
StaxwX'jffît (= opt. aor. -aece) ; le crétois a-ri = axtva; l'origine des datifs comme
nâètdGi. % Le sobriquet de Démosthène, àpyà; [M. L. Earle]. Plutarque l'a
mal expliqué. Eschyle, Agam. 114 sqq. nous donne la clef de ce surnom,
20 qu'il faudrait écrire àpyàiç. ^ Note sur Théocrite I. 51 [A. R. Ainsworthj.
Correction et interprétation nouvelle. % Sur Denys d'Halicarnasse [II. Richard].
Examen critique de nombreux passages; conjectures. ^ Longin sur le
rythme de Démosthène (De Sublim. XXXIX, 4; de Gorona 188) [A. W.
Verrall]. Critique de l'interprétation de Rliys Roberts. % Grec ^t'y^ap et
26 hébreu kikkar [G. F. Hill]. Il faut lire dans Josèphe, Ant. Jud. III, 6, 7 non
x^YX^P^î (e« est une dittographie de elç qui suit), mais x-y/ap, transcription
du nom hébreu du talent (avec accommodation en y du premier x). ^
Etymologica [T. W. Allen]. Étymologie de alwv et ôpffoOûpïi. ^ Pharsalia
nostra [J. P. Poslgate]. Pharsalia paraît quinze fois dans Lucain; il désigne
30 deux fois le district, une fois le poème, douze fois la bataille. Le nom de
la ville était Pharsalus. Aux cas autres que le nom. voc, Lucain emploie
Thessaliae, -am, -a au lieu de Pharsalia. i Virgile En. IV 225 [A. E. ilous-
man]. Le sens appelle llesperiam au lieu de expectat, correction qui a
pour elle la vraisemblance paléographique. % Sur un nouveau fragment de
S6 la prétendue Laudatio Turiae [W. W. Fowler]. Complément précieux de
cette célèbre inscr. (G. I. L. VI, 152"); il a été trouvé sans doute au lieu
d'origine de l'inscr. totale (via Portuense sur la rive droite du Tibre) ; d'autres
fragments permettront peut-être d'identifler le mari et sa femme, t Tacite,
Agricola, 46 [W. C. F. Walters]. Decoramus (changé par Murot en colamus,
*û et par Gudeman en te colamus) ne peut être changé qu't- n decoremus ; le
mot est attesté par Tallusion à Eniiius. ^ F. Jagoby, Dus Marmor Parinm.
Ed. qui, sans être définitive, élucide maints problèmes dans ce texte, diffi-
cile, et marque un progrès sérieux sur les travaux antérieurs. Examen déve-
lopppé. % H. R. KiNGS, Mylhs from Pindar. R. M. BURROWS-W. G. F. Walters,
45 Florilegium Tironis graeciim [J. H. VinceJ. Choix judicieux et utile. ^ F.
Marx, C. Lucilii Carminum Reliquiae, I [W. M. Lindsay]. S'est mal servi des
citations de Nonius. On ne peut que louer la biographie de Lucilius et l'his-
torique de ses écrits. ^ C. Giarratano, C. Valeri Flacci Balbi Selini libri VIII
fW. C. Summers]. Bonne éd.; apparat critique au courant des plus récents
W) travaux, avec toutes les leçons des mss. importants. Observations sur
plusieurs points. \ E. G. Marchant, Xennphonlis Opéra omnia, III : Expedilio
Cyri [H. Richards]. Critique solide; s'est servi dos détériores contre C. et
ses copies. ^ E. H. Gifford, The Euihydemus o/ Plalo [Id.]. Bonne éd. ; qqs
GLASSICAL (tHE) REVIEW. ' 237
réserves de détail, f H. db la Ville de Mirmont, La Jeunesse d'Ovide [T. R.
Gloverl- Beaucoup de faits et de références; peut être utile. Manque un
index. ^ E. NaCHMANSON, Laute und Formen der Magnetischen Inschriften
[W. U. D. R.J. De la classiûcation et de l'examen phonétique et morpho-
logique des mots de ces inscr. (publiées par 0. Kern), il résulterait que le 5
dialecte de Magnésie du Méandre serait proche parent de l'ionique atiique
et de la xotvr,. ^ Arc héologie. Caroline L,. Ransom, Couches and Beds of the
Greeks, Elruscans and Romans [F. H. Marshall). Solide, et très recornman-
dable. tCr. mensuel des découvertes archéoloi'iques[Id.l. Fouilles
en Grèce (Arcadie). fH Juil. Iliade I, 418 [A. G. Seatou]. Réponse à E^rle. <cf. lo
supra> 1[ Notes sur Hérodote, Liv. I-III [H. RicliardsJ. Nombreuses conjec-
tures ou interprétations nouvelles, f Platonica, III [J. Burnet]. Notes cri-
tiques, tendant à éliminer de la constitution du texte de la République les
mss. de la Renaissance, eu particulier Sqv. ^ Ethique à Nicomaque VI, 1.
1139* 3-6 [H. Jackson]. Polémique contre Greenwood <cf. février>. \ Ad is
Marcum Antoninum [A. J. Kronenberg]. Plusieurs conjectures. % Sur l'Apo- .
colocyntosis de Sénèque [M. L. Earle]. Transposition et correction de mots
ch. 15, 5, 12, 13. t Sur deux passages de l'Apocolocyntosis [J. P. Postgate].
Au ch. 12 lire nec utra pour neutra ; ch. 13 imperator pour imparatus. ^ Sur
le Pervigilium Veneris [J. B. BuryJ. Dans le passage visé par l'article de 20
<mai>, lire mater (et non patrem) pour matrem. ^ Notes de Mulvany
(Herod. VI 129), Rackham (Gic. Verr. II, 1, 149), Mulvany (les ides de Mars),
Gorelli (Juvénal, Sat. 1, 144). ^ W. Wyse, The Speeches ofisaeus, wilh cvitical
and explanatory notes [T. Nicklin]. Savante et très au courant ; qqs réserves.
Donne tous les éléments pour résoudre les problèmes embarrassants. ^ G. 26
F. SCHÔMANN, Griech. AUertiimer [W. IL D. R.]. 4» éd. p. p. J. H. LiPSiUS,
fort utile. ^ S. H. ButGHER, Harvard Lectures on greek Subjects [J. W. Mac-
kail]. Éloge, plan et observations. ^ W. Lindsay, t. Macci Plauti Comoe-
diae, I [Amphitruo, Mercalor). Id., Ancient Editionf. of Plautus [E. A. Sonnen-
schein]. Ed. savante et très au courant; réserves sur plusieurs corrections, 30
notamment celles qui concernent la métrique. \ H. E. Butler, Sexii Pro-
perti opéra omnia [A. E. Housman]. Commentaire qui, sans rien apporter
de nouveau, est une consciencieuse et intelligente compilation des travaux
antérieurs, et remplacera celui de Paley ; nombreuses réserves sur le texte
et sur les notes. ^ H. M. R. LeOPOLD, Exulum Trias sive de Cicérone, Ovidio, 35
Seneca exulibus [W. G. Summers]. Du soin ; latin excellent, mais rien d'ori-
ginal, î Archéologie. KXeîtwv r= XIoXûxXeitoî [W. L. Westermann]. Ce
sculpteur inconnu Cliton, qui a tant intrigué les éditeurs des Mémorables
(III, 10; I, 4, 3), n'est autre que Polyclète ; lO.etxwv n'est qu'un ovo[jLa ùuoxo-
pio-Ttxôv, une forme abrégée de UoX-jaIzizoç. ^ Thucydide, Pausanias, et le 40
Dionysium in Limnis |M. Carroll]. En confrontant Thucydide et Pau-
sanias, on arrive à identifier l'emplacement du Dionysium qui devait
être au S. E. de l'Acropole. ^ Fouilles récentes à Rome fT. Ashby jun].
Le forum, le Mont Gaelius, etc.; inscr. fragments de sculpture. ^ G. r.
mensuel des découvertes archéologiques [F. H. Marshall]. Fouilles 45
en Asie-Mineure (Gos), Italie (Pisticci en Lucauie). ^^ Octobre. Odyssée
XXIV 336 sqq. [T. L. Agar]. Longue polémique contre J. Cook Wilson.
T[ Notes sur Hérodote, Liv. IV-IX [H. Richards]. Nombreuses conjectures
ou interprétations nouvelles. *^ Sur le texte de l'Eùêotxdç de Dion Chrysos-
tome [W. B. Anderson]. Corrections à six passages. ^ Le parf. du subj., de 50
l'opt. et de l'impératif en grec [J. E. Harry]. Pratiquement le parf. subj.
n'est qu'un mythe, le parf. opt. est rarissime, le parf. impératif est inusité.
Exemples à l'appui, et statistiques. 1[ Sur la Tunica Retiarii (Juvenal II,
238 ' 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
U3 sqq.; VIII, 199; sqq.; VI Bodl. fragm. 9 sqq.) [S. G. Owen]. Ilousman a
mal] interprété dans ces 3 passages le port de la tunica, qui n'est scandaleux
pour un retiarius que parce qu'elle était le vêtement des Saliens. 1[ Correc-
tions à Silius Italicus [H. W. Garrod]. Examen critique de cinq passages.
5 K Le suicide parjes ifs[J. P. Postgate]. Les faits relatés par Silius Ital. III,
329 (avec la" correction taxo de Garrod), César, B. G. VI, 31, 5, etc., sont
vrais ; l'empoisonnement avec des feuilles d'if a été constaté de nos jours.
f Ch. HenninGs, llomers Odyssée. Ein krilischer Kommenlar [E. W. Allen]. Du
soin et beaucoup de matériaux, mais peu de critique. 1[ M. L. Earle, The
10 Medea' of Euripides [A. W. Verrall]. Ed. substantielle et d'un réel mérite,
mais qui pêche par la disposition ; examen détaillé, réserves sur maints
passages. ^ J. Vendryes, Traité d'Accenlualion grecque [J. P. Postgate].
Mérite la reconnaissance des hellénistes pour avoir mis de l'ordre et de
l'intelligence dans ,1e chaos de l'accentuation grecque, t Archéologie.
16 Notes Lycaonicnnes et Phrygiennes [W. M. Ramsay]. Études de qqs. inscr.
relatives à Zizima et à la déesse Mr|Tr,p Zt!;t(ip.r,vri, à Aelius Faustus, à la ville
d'Ariandos (Cappadoce). ^ Trirèmes [A. B. Cook-W. Richardson]. Etuie
approfondie sur la façon^dont les anciens ramaient dans les trirèmes. R. a
illustré de figures l'art, de G. ^ E. Pottibk, Douris el les peintres de vases grecs
20 [H. B. W.]. Suggestif et d'un vif intérêt. \ C. r. mensuel des décou-
vertes archéologiques [F. H. Marshall]. Grèce (Péloponnèse, Thessalie),
Asie-Mineure (Ephèse, Milet), Russie (District de Kuban, Panticapée, Ile de
Beresanj), Egypte (Alexandrie, Oxyrhyuchos, Eshmunein), Afrique du Nord
(Carthage, Bulla Régie, Thina, Zaghouan), Angleterre (Caerivent). A. G. D.
26 %^ Nov. L'apostrophe dans Homère [G. Bonner]. A propos de l'art, de R.
M. Henry. Sur l'emploi et l'origine de rapo.«trophe dans Homère < cf. supra
fév. > B. montre que des convenances métriques jouent un rôle important
dans l'emploi de cette figure dans Homère et que la rhétorique ne vient
qu'après. ^ Theognis [T. W. Allen]. Il nous reste de ce poète du vp s.
30 environ 1300 vers préservés non pas comme ceux de Solon dans des citations
mais par toute une famille de mss. byzantins datant du x« au xv* s. : on a
douté de l'authenticité de ces vers et même de leur date. A. examinant les
ouvrages récents de Harrisson et de Williams, montre qu'il est préférable
d'attribuer le recueil à Theognis plutôt qu'à un compilateur; il prouve
35 ensuite par les événements mentionnés dans ses vers qu'il vivait bien au
VI» s. à l'époque de Pisistrate. Élude de chacun des deux livres, le premier
contenant 1220 vers que donnent tous les mss., le second 157 contenus dans
le seul Paris. 388 suppl. gr. du x^ s. ^ Trois passages d'Eschyle [W . Headlam].
Étude et explication de Choeph. 829 sqq. Eiim. 188. Fragm. 179. ^ L'emploi
40 d'une corde dans la cordax [W. E. D. Downes]. Étudie la danse qu'on appe-
lait la cordax et combat l'opinion de Casaubon qui croyait que les danseurs
tenaient une corde. î Note sur Horace Sat. I. 6, 126 [J. Elmore]. Étude de
syntaxe sur lusum trigonem et sur l'emploi du part. parf. avec un subst.
pour exprimer une idée d'action ; exemples : la phrase signifie : je laisse
♦5 derrière moi la campagne et l'action de jouer à la balle, non pas le jeu de la
balle, mais « ball-playing >. î Lucilius v. 1154-5 Éd. Marx [J. E. B. Mayor].
Sur une conjecture de Marx qui a déjà été faite par Munro. t W. Leaf, The
lliad, II B.'J3-24 [T. L. Agar]. Fait honneur à la science anglaise, remarques
de détail. \ A. W. Spratt, Thukydides, Book VI [Rackhamj. Grands éloges,
50 ce liv. occupera une place importante dans la critique de Th. Le texte est
conservateur, mais les notes donnent toutes les conjectures et les variantes.
^ Sigm. Preuss, Index Isocrateus [Richards]. Comble une grande lacune. ï
R, G. Jebb, The tragédies of Sophocles. Il serait superflu de recommauder
GLASSICA.L (THE) REVIEW. 239
cette trad. % W. R. Paton, Fives Oies of Pindar. Le lecteur déposera avec
regrets cette trad. \ The Works of Horace. The latin text with Gonington's
Translatioa. ËlogJî. IT II. Swebt, A Priiner of Phonetics. A.ppréii. favorable
de cette 2« éi. ^ M. BlOOMFIBLD, Gerbera^, Ihe Dog of Hades : the Hislory
of an Idea [J. P. P.]. Prend la défense de la mythologie comparée. ^ 6
Archéologie. Notes sur la Lycaonie et la Phrygie (suite) < cf. supra >
[W. M. Rarasay] ; 3, Kaballa et le castel de Dakalias ; 4, Golonia Iconiensiuna ;
5, Iconiuiu de la Province de Galatie; 6, Zeus Eurydamenos ; 7, Les posses-
sions impériales autour d'.Anlioche de Pisidie; 8, Inscr. des U^oi Texpioperot.
Trois inscr. trouvées à Gondane, l'ancienne rav^av/jd; et à Saghir., l'anc . lo
Sagoue, teites et comm., but de ces inscr. elles constituent un acte religieux
{xex(AopeÛ£iv) qui consiste à faire acte de fidélité envers l'état dans la lutte
avec les chrétiens; leur date; topographie; raisons qui amenèrent des
citoyens de villes grecques à venir habiter des villages. ^^ Dec. La réforme
de la prononciation latine [F. F.]. Tout prouve que cette réforme est en »6
train de se réaliser en Angleterre, f La Dolonie [A.' Lang]. Combat les
conclusions d'Henry < cf. supra Mai > qui regardait ce livre de l'Iliade
comme une tentative burlesque de tourner en ridicule les caractères et les
situations épiques, et montre les qualités poétiques de ce chaut. ^ Sur
deux passages des Bacchantes [G. Norwood]. Explication de 775-777. Au 20
vers 239 lire el S'aù-rôv eraw lYÎçSe X/i^j/ôixeo-Oa y^î- H 'Etâ dans la comédie
ancienne [W. Headlam]. Lire dans Crates "Hpun; fr. 8 (Kock) I p. 132
tià au 1. de etTa. 'Ezà S'^at' iln^ft fait une antithèse excellente à
oùx. à(TX£tw. ^ Sur Aristophane Pax 990 [J. Elmore]. Aristophane (Acharn. 266)
donne 431 comme date du commencement de la guerre avec Sparte, et la 25
Paix, d'iiprès la première « hypothèse », a été représentée en 421. De là une
difficulté clironologique apparente dans les paroles de Trygée rpta xai 5éxa
é'tï), qui disparaît si on admet comme le prouvent plusieurs exemples, que le
nombre 13 était employé comme nombre indéterminé. î Même sujet [J. P.
Postgate]. Montre par d'autres exemples que le nombre 13 indiquait un 30
nombre indéterminé avec une nuance sinistre. ^ Platon Rep. 566. E [P. Sho-
rey]. Explique ce passage en montrant que oï ëÇw désigne les exilés. \ Un
étang merveilleux | W. HeadlamJ. Explication de Ttzetzès Ghil. VII. 670 en cor-
rigeant ïx^po^ 5ivT)ç Tïjffiv en è'/ôpàv â£l vn^xr/jaiv, toujours hostile aux nageurs.
1[ Le parf. du subj., de l'opt. et de l'impératif en grec [L. A. Sonnenschein]. 35
Défend contre Harry <cf. supra Oct.> l'admission de ces modes dans sa
gramm. grecque. ^ Prononciation de 8, 6, 01 et de l'esprit rude [W. H. D.
Rousej. Gomme on les prononce à Astypalée. ^ Repraesentatio temporum
dans le discours indirect chez Gésar [J. P. Postgatel. Supplément aux listes
données (Avril) par Savùndranâyagam. ^ H. Sharpley, The peace of Aristo- 40
phanes ed [T. Nickler]. Appréc. favorable : qqs remarques. ^ J. A, Stewart,
The Mylhs of Plato [H. Richards]. Trad. avec introd., qqs réserves : l'anglais
de S. produit une impression toute dififérente de celle que produit le grec
de Platon, qui n'a rien d'archaïque ou de poétique. ^ M. F. F. Oswald, TAc
Use of the Prépositions in Appollonius Rhodius compared wilh their use in H orner 46
[Seaton]. Excellent travail. ^ J. ab Arnim, Stoicorum Veterum fragmenta coU,
[A. G. PearsonJ. Cet important ouvrage est maintenant terminé, il ne manque
plus que les indices; il est indispensable à tous ceux qui voudront étudier
sérieusement cette partie de la philosophie grecque. 1[ O. Iahn, Atovudtou y\
AoYY'^oy Ttep'' utj/ou;. De sublimitale libellas [W. R. Robert]. Éloges de cette W
3« éd. p. p. I. VaHLBN. ^ L. Whiblbv, A companion to Greek Studies [R. M.
Burrows]. Bon et utile : qques réserves. ^ J. P. Postgate, Corpus poetarum
latinorum ed. fasc. V. A. E. Housman, D. lunii luvenalis saiurae éd. [Lindsay[
240 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
i. A droit à nos fclicitaiions. Discussion sur la valeur des mss. 2. Veut prou-
ver que c'est à tort qu'on a négligé les cod. détériores de Juvénal. t Archéo"
logie. Trirèmes [G. Torr]. Montre que le problème de la manière dont
étaient construites les trirèiues est actuellement insoluble, faute de docu-
^ ments suffisants. ^ P. Gardner, A Grammar of Greek Art [Thompson].
Manuel admirable. % G. Perrot, Pi-axitèle. M. Collignon, Lysippe [llillj.
Excellents eu leur genre. % J. N. Svoronos, Dus Aihener Nationabnuseum,
phototypische Wiedergate seiner Schatze : éd. ail. de W. Barth [Baker-
PenoyreJ. A de la valeur; qqs réserves pour les illustrations. ^ G. E. Hill,
^^ A Calaloque of the Greck Coins in the Br. Muséum, Coins of Cyprus [MacdonaldJ.
Indispensable non seulement aux numismates, mais à tous ceux qui s'oc-
cupent de l'histoire primitive de Chypre. ^ G. r. mensuel des décou-
vertes archéologiques [F. II. Marshal]. Italie; via Salaria : relief en
terre cuite d'un columbarium, Ferento, tombes étrusques; Velletri; objets
*5 votifs en argile : Sardaigne, entre autres ua Dionysos en marbre; Populo-
nia; deux hydries très importantes sur la panse desquelles on voit Phaon,
Adonis et Artemis ; Gorneto Tarquinia, tombes ; Ostie, conduites d'eau en
plomb, une avec iuscr. Pompéi, maison avec fresque et graffltes. A. S.
Hermathena. N° 31. Ou the Ko(j.jj.ôç in the Choephoroe (vv. 306-478)
^ [F. Blass], 20 p. d'observations de métrique, de critique et d'exégèse. %
Metrical prose in the correspoudence of Cicero [R. Y. Tyrrell]. Les lois
posées par Bornecque dans ' La prose métrique dans la correspondance de
Cicéron ' sont de nature arbitraire et fantaisiste. Zielinski ' Das Glausel-
gesetz in Giceros Reden ', a montré que Cicéron, dans ses discours, s'était
**• imposé une certaine contrainte dans les fins de phrase. B. le reconnaît,
mais pense que dans sa correspondance, sauf dans qqs lettres (p. ex. celle
à Lentulus Fam. I, 9 qui est plutôt un manifeste), il n'y a pas de préoccu-
pation métrique. Cicéron, dans les autres, n'a fait, à l'exemple des grands
écrivains, que se conformer aux lois générales du rythme. C'est une heu-
30 reuse circonstance que parmi les contemporains ou les successeurs de
Cicéron, aucun des grands écrivains ne se soit assujetti à la contrainte du
Clauselgesetz. ^ Noies on Cicero ad Atticum II [J. S. Reid]. 39 p. de notes
critiques concernent les lettres 1-9, 11-20, 22 et 24. t On the relation of the
macedonian to the egyptian calendar [J, G. Smyly]. Le calendrier macédo-
35 nien conserva une existence indépendante jusqu'après la 9« année d'Epi-
phane, année de laquelle est datée l'inscr. de Rosette par los deux calen-
driers. Entre la 9* et la 18» année d'Epiphane le calendrier macédonien fut
abandonné, les noms des mois étant retenus uniquement comme alternatifs
pour les mois égyptiens. A cette époque Dustros fut identifié avec Thoth
** et ridentification fut maintenue au moins jusqu'à la 16« année de Philométor,
c'est-à-dire la 5» année de Philométor, Évergèle et Gléopâtre. Il n'y a,
quant à présent, aucun témoignage pour la période comprise entre cette
date et la 53^ année d'Évergèle II, où nous trouvons de nouveau l'identitl-
cation des calendriers avec Dios = Thoth. En l'absence de preuves, S. se
*^ refuse à entrer dans la voie des conjectures. If On the Historia Augusta
[R. EUisl. 22 pages de conjectures. ^ The Magnum Nomen [A. A, Burd]. Il
faut écrire et expliquer dans ce sens le vers de Lucain : stat Magni Nominis
umbra, le Nomen Magnum éveillant dans l'esprit des Romains le nom du
Grand Pompée. Même après la mort de Pompée il rayonna sur ses fils, cf.
60 Ovide Met. 15, 25 ; Caligula fut si jaloux de ' Nominis umbra ' qu'il défendit
au dernier descendant de Pompée de porter le nom de Magnus. A l'appui
de sa thèse, B. cite les passages de Lucain, de Plutarque, d'Appien relatifs
au Magnum Nomen. Selon B., en dépit de l'opinion de Quintilien, Hor. Od. 1, 14
HERMATHENA, 241
se rapporte non pas à la république en général, mais au parti républicain
après la bataille de Philippes. ^ Notes on the Ignatian epistles [F. R. Mont-
gomery Hitchcock]. 18 p. de critique et d'exégèse, f Further notes on Lon-
ginus Ttepl u4'oyç [R. Ellis]. 32, 8. Lire : ônôo-' aÙTw (au 1. de o(jiwî awTÔ. 38, 5.
Lire: àypôv ea-/' àXâTTw yv^v yàp £-/ov<^t)> imuxolr^Q. 40, 2. Explication des 6
mots (juy/ptojjLevot et ôt(i(TTr]iia. 42, 2, lire : Ta wapà xaipbv el; [ir,xoç i'/oL'/^oÛM-
(AEva. 44, 7. Modifier la conj. de Mathews eùô-jç eu tôy;. ^ The Latin Geniiive
in -ai [Gh. Exon]. Sommer, dans son Handbuch d. lat. Laut- und Formen-
lehre, dérive le classique -ae de -as par des modifications inadmissibles.
Si une forme vi-â-î a jamais existé, elle devint * vi-à-ï par la loi des brèves lO
breviantes, qui n'est violée par l'analogie que dans le cas des voyelles i et
(en ancien latin) u. Ex. : illîus, fïo et fuit. Il est douteux que l'analogie ait
pu allonger a ou e devant une voyelle. En latin un épel -ei pouvait repré-
senter la prononciation -ejjî, comme l'attestent les grammairiens. JiCs
Romains toutefois.pratiqualent une curieuse économie dans l'écriture de ia 15
lettre i, ex. : la graphie Pompei avait la valeur de 3 i, les deux premiers
étant des consonnes. Le datif plautiuien eiiei (eiei) devint le classique ëî.
L'intermédiaire dans la prononciation est fourni par la scansion de Lu-
crèce ëî prononcé ejjî. Les grammairiens ne mentionnent pas, il est vrai,
la prononciation viajji comme ils font pour la prononciation Pompejji, parce 20
que le génitif du disyllabique -ai au temps des grammairiens était tombé
en désuétude. Cf. Martial U, 9, 5, mais on peut retrouver par conjecture
ce génitif -ai dans les fautes des mss. de Plaute. Ex. : Aul. 295 ou B et D
ont filiae in nuptiis pour filial nuptiis. Si le disyllabique -ai était pro-
noncé -ajjî, rien dans les lois de la phonétique latine n'empêche de le 25
faire sortir de l'addition de l'-î de la déclinaison 0 à l'ancien locatif en -ai,
beaucoup plus usité dans le latin archaïque qu'à l'époque classique.
De même que -us ajouté à *quoi donna quoi-j-us, i ajouté à viai (locatif)
donna viai-j-L Le génitif -ai est une innovation d'origine populaire qui a
vécu un certain temps avec le génitif archaïque -as dont Plaute ne se sert 30
pas. Si le génitif disyllabique -ai était prononcé -ajjî, il a qq. chose de
commun avec les formes plauliniennes eiius, eiiei, prononcées, ejjus, ejjei.
Règle : Une syllabe fermée par un -j- intervocalique qui était normalement
prononcé et quelquefois écrit -jj- a une quantité indéterminée dans le latin
archaïque de la République. Donc viajjî pouvait être prononcé viàjî et 35
aboutir à viâï (car j disparaît en latin devant i) et à viai disyllabe, par
régression de l'accent. De viai on passe régulièrement à viae. Les génitifs
disyllabiques en ei ont suivi la même voie que les génitifs en -ai. Dans
Plaute, la forme et la prosodie des cas du génitif et du datif de la décli-
naison -e correspondent exactement à la forme et à la prosodie des mêmes 4©
cas dans la déclinaison -a. Des deux génitifs plautiniens, dieil et dieî, le
premier resta sans changements, mais tomba en désuétude, le deuxième
devint diî et aboutit à dië par le principe de dissimilation. Ce die (génitif)
nous a été conservé sporadiquement dans des mss de César (B. G. B. G.), de
Tite Live et de Salluste. Cf. Virg. G. L 208. t Two notes fE. H. Alton]. 1 45
HomericHymn to Demeter 22-23, lire : où8' ttÀya^xapiroî 'Iou>.w, 2. Euripides,
Hippolytus 295, lire cruyxaTKTXvxvac ou auY"'^5'f '<r)(âvat (au 1. de (Tuy^aÔiaTàvat). ^
Reviews. The Peace of Aristophanes, Ed... by H. Sharpley [W. J. M. S.].
Du travail ; rendra des services au point de vue de la langue ; il y a, toute-
fois, de graves omissions dans le commentaire au point de vue critique, 50
historique et métrique. ^ The Macci Plauli Comoediae, Recog.W. M. Lindsay,
II [G. E<xon>]. Ed. savante qui stimulera l'étude de Plaute. Si elle ne
constitue pas un grand progrès pour la critique de P., la faute en est dans
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 16
242 4905, — GRANDE-BRETAGNE.
l'adoplioa d'une méthode malheureuse. 1[ The Eulhydemus of Plato with
revised lext, introd. and notes... by Ed. H. Gifford [ ]. Eloges. ^ The
Velus Cluniacensis of Poggio, by A. C. Glark [ ] Résultats inestimables pour
la critique et qui méritent toute reconnaissance. ^ The tragédies of Seneca
5 rendered into English verse by.E. I. Harris [ ]. Gause un certain désap-
pointement. ^ F. X. BuRGER, Minucius Félix u. Seneca [ ], On ne peut se
soustraire à la conclusion de B. que Minucius a étudié et imité de près
Sénèque. % Novum Teslamentum J . C. Latine sec. éd. Sancli iJieronymi rec.
Joh. WORDSWORTH et H. J. Whitb, p. 2, Fasc. 1. Actus Apostolorum [ ].
10 Mérite à un haut degré la reconnaissance et gardera sa valeur pendant de
nombreuses générations. H. Lebègub.
Journal (the) of Hellenic Studies, Vol. XXV, part. I. Le fronton du
Mausoleum [J. SixJ. 7 lig. Le torse colossal de cavalier a plusieurs ana-
logues; il devait occuper le centre du fronton, comme le cavalier du soi-
16 disant sarcophage d'Alexandre. On voit une panthère sur l'un et l'autre
monument. Essai de restitution du Mausolée. Comparaison des dimensions
de la tombe du Lion à Gnide et de ce monument. Autres rapprochements.
Mise à profit de la description donnée par Pline. Examen des dimensions
qu'il a consignées, f La lutte athlétique [E. N. Gardiuer]. Étude de laques-
20 tiou à l'aide des textes littéraires, puis des représentations céramiques. Le
papyrus d'Oxyrhynchus dans Grenfell et Hunt, t. III, p. 466. Lucien, les
inscr. En quoi diffèrent la lutte et le pancration ; —le pancration et la lutte
d'une part et le pugilat de l'autre. Incidents divers de la lutte athlétique :
la chute. La lutte dans Homère, dans Quintus de Smyrne, dans Nonnus.
25 Les étreintes permises; celle des jambes interdite. Sur ce point les témoi-
gnages sont équivoques. Le croc-en-jambe dans Lucien (Auach., 1).
Il était pratiqué, mais non comme chez les modernes. En résumé, si un
lutteur tombait sur le genou, sur le flanc, à la renverse, sur l'épaule,
c'était une chute correcte. Si deux lutteurs tombaient ensemble, c'était coup
30 nul. trois chûtes (de l'adversaire), ou le meilleur de cinq coups, étaient né-
cessaires pour assurer la victoire. L'étreinte au-dessous de la ceinture était
interdite ; le croc-en-jambe donné avec le pied, autorisé. Ces règles s'appli-
quaient plus particulièrement aux grands coiicours athlétiques. ^ Notes
et inscriptions de la Messénie sud-occidentale [M. N. Tod.]. Biblio-
85 graphie des travaux relatifs à la contrée. Méthone, historique sommaire et
description du site. — Korone (Coron). Qqs inscr. inédites. — Kastelia-Vou-
naria. La côte au N.-E. d'Asiné était inhabitée dans l'antiquité. Ruines de
la basse époque romaine et du moyen âge. — l^etalidhi. Identifications
diverses. Tombes, sarcophages, restes de bains romains. — 13 inscriptions
40 Nr. 1 : Inscription honorifique surmontée probablement de la statue d'un
personnage que l'état de l'inscr. laisse ignoré. Noms d'un gymnasiarque, d'un
sous-gymnasiarque, etc. Monument apporté sans doute d'Argos à Méthone.
— Nr. 3. Inscr. de Korone en l'honneur de l'empereur Septime Sévère (en 193
ou 194), mention d'un XoyuTTiî; — Nr. 9, inscr. éphébique. — Nr. 10, inscr, de
4b Remonstapha, dans ledômeAÏTieta (3*- 2» siècle). Forme du n plus petite que
le reste, comme l'O, inconnue à cette date selon l'auteur. Cette inscr. révèle
l'existence d'un temple à Déméter, et mentionne une fête religieuse (Seïitvov).
Les femmes seules étaient admises au banquet sacré. 1" ex. certain de
âv =: el« en dialecte dorien. — Nr. H, inscr. métrique de 3 distiques, en
50 l'honneur d'un 'Ilpax^efôy); 'Apixovtxdç. — Nr. 13, inscr. datée de l'an 89 d'une
ère partant de 148, 146 ou 145. \ Inscriptions de la province de Cyzicène[F.
W. Hasluck]. 32 inscr,, la plupart funéraires, If Vases récemment acquis
par le Musée Ashmoléen [Percy Gardner]. 4 pi., 21 fig. Description détail-
JOURNAL (THE) OF HELLENIC STUDIES. 243
lée avec rapprochements d'autres vases. T[ Portraits de rois hellénistiques.
[Alan J. B. Wace]. 3 pi. Résultat acquis touchant l'identification de ces
portraits ; "W. rapproche les bustes des portraits que portent les médailles.
% Naucratis, 1903 [D. G. Ilogarth, Miss H. L. Lorimer et G. G. Edgar]. 1 plan
et 1 feuille épigraphique. La question de savoir si Naucratis existait avant ^
l'établissement des Grecs sur ce territoire par Amasis, vers 570 av. J.-C, est
encore pendante. Les fouilles de 1903 ont fait avancer cette question en confir-
mant la distinction supposée entre le quartier nord, assigné aux Grecs, et le
quartier sud, quartier égyptien ; le quartier sud aurait été le plus ancienne-
ment occupé. Résultats des fouilles. Histoire et topographie. — Géramique «o
[Miss H. L. Lorimer]. 3 pi. Peu de vases nouveaux ; la plupart étant im-
portés de Grèce, notamment de Glazomènes. — Etat actuel du site [D. G. H.].
— Antiquités secondaires [C. G. Edgar]. 14 flg. Poteries non peintes. Sculpture
plutôt grecque-archaïque qu'égyptienne. Terres cuites et moules. Objets
divers. — Conclusions [G. C. E.]. Toutes ces antiquités ne jettent pas '^
beaucoup de lumière sur l'histoire primitive de Naucratis. Le témoignage
d'Hérodote manque de base. Les principales questions encore en litige, au
point de vue archéologique, c'est si qqs temples furent construits avant
l'époque d'Amasis et si leurs antiquités, particulièrement les poteries avec
inscr. et avec peintures, sont en partie antérieures à l'an 570. L'Hellenion ^
devait être postérieur, t Le vaisseau de guerre grec [W. W. Tarn.] (2 flg.).
La disposition des rames dans le vaisseau de guerre antique est un sujet
de controverse entre les érudits et les marins ; T. l'étudié à son tour
au moyen : 1° des historiens et des inscr. ; 2» des scoliastes et des lexico-
graphes ; 3° des monuments figurés. ^ Héraclès et les pommes des Hes- 26
pérides. Un nouveau type [K. A. Macdowall] 2 fig. Ge nouveau type est une
statuette de bronze trouvée dans l'île de Chypre, elle peut être reportée à
l'art gréco-rom., mais l'original rappelle le faire de Polyclète. ^ Topographie
et épigraphie de Nova Baura [W. M. Ramsay]. Sterret plaçait Nova Baura à
Dinorna. Elle devait être approvisionnée d'eau par des puits plutôt que par 30
la rivière qui l'arrosait et que l'auteur a trouvée presque à sec. Un temple
de Cybèle était hors de la ville ; il a été remplacé par une église. Détails
sur la campagne de Servilius (Frontin, IH, 7, 1). Inscriptions numérotées
à la suite des 38 inscr. que Miss R. a mentionnées (J. H. St. 1904, p. 260 ss).
\ S. H. BUTCHER. Harvard lectures on Greek subjects \ ]. Peu OU point d'origi- 38
nalité. Éloges. Tf W. Wyse, The Speeches of Isaeus. L'auteur connaît bien la
législation athénienne. \ Th. Gomperz, Greek Ihinkers : a history of ancient
philosophy. Vol. Il, and III. Trans by G. G. Berry.. Éloge de l'original et de
la traduction, f Demetrius on style. Ed. by W. Rhys Roberts. Rh. avait
déjà publié Longin et Denys. L'éditeur conclut que l'ouvrage n'est pas de *0
Démétrius de Phalère, mais d'un homonyme qui vécut au i" siècle av. ou
après J.-G. If E. Pontremoli et B. Haussoullier, Didymes. Fouilles de 1895
et 1896. È\oge. Il Burlington fine arts Club. Exhibition of ancient art. Réim-
pression du catalogue de l'Exposition de 1903 rédigé, par S. A. Skong. U G.
Watzingbr, Das Relief des Archelaos von Prime. Examen des types des Muses 45
sur le relief de l'apothéose d'Homère, attribué à Philiscus de Rhodes. Arche-
laos de Priène est rattaché à l'école rhodienne, et la montagne figurée sur le
monument est l'Atabyrion de Rhodes. \ P. Paris, Essai sur Vart et Vindustrie
de l'Espagne primitive. D'après P. P. les œuvres d'art trouvées en Espagne
sont en partie de provenance grecque, même mycénienne, en partie venues so
des bords de la Méditerranée orientale, et en majorité produites dans le pays.
Le buste d'Elche serait dû à un artiste ibérien influencé par les Grecs, et
daterait d'environ 440 av. J.-G. ^ G. Perrot et Gh. Chipiez, Histoire de Part
244 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
dans Vantiquité, t. VIII. La Grèce archaïque. La sculpture. Analyse sommaire.
If A. H. Smith, Drilish Muséum. Catalogue of Sculpture, etc., vol. III. Dernier
vol. terminé par un index. Analyse sommaire. \ S. Reinagh, Répertoire de
la statuaire grecque tt romaine. Nomenclature de 136/i5 œuvres. Éloges. ^ L.
5 Whiblev, a companion to Greek Siudies. Analyse sommaire. Éloges avec
réserves. If J. BeloGH, Gricch. Geschichte, III. Die Griech. Wellherschaft.
2ie Abt. Analyse. If V. A. Smith, The early history of India, from 600 B. C.
to the Muhammadan conquest, including the invasion of Alexander Ihe Great.
Analyse au point de vue hellénique. L'auteur ne croit pas à l'influence de
10 l'invasion de l'Inde par Alexandre sur le développement de l'Inde. Même
conclusion pour les expéditions d'Anliochus le Grand, Démétrius, Eucra-
tidès et Ménandre. Éloges. ^ O. Hoffmann, Die Inschriften von Sicilien
und Abu-Simbel bearb. (Gollitz u. Bechtel, Sammlung der Griech. Dialekt-
lnschriften,lll. Bd.). Critique du plan adopté, corrigé en partie par un index
15 de concordance. If R. Dakeste, B. Haussoullier, Th. Reinagh, Recueil des
inscriptions juridiques grecques, 2* série, fasc. '2 et 3 (et dernier). Collection
inappréciable. L'index aurait dû être plus étendu, f A. Sambon, Les
monnaies antiques de l'Italie. T. I, fasc. 3 (Gampanie). Eloges, avec le regret
que les illustrations ne soient pas plus nombreuses, notamment pour éta-
20 blir la distinction nouvelle entre les monnaies à tête d'Athèna et celles à
tête de nymphe. ^ Recueil général des Monnaies grecques d^Asie Mineure,
commencé par W. H. Waddington, continué et complété par E. Babelon
et Th. Reinagh. T. I, 1"" fasc. Le plan diffère de celui du Corpus des mon-
naies grecques publié à Berlin. On a recherché principalement l'archétype
25 de chaque atelier pris à part. Eloges détaillés. ^ A Catalogue of the Greek coins
in the Briiish Muséum. Cyprus, by G. F, HiLL. Ce 24" vol. des catalogues du
B. M. a trait à l'une des séries les plus obscures de la numismatique grecque.
Grands éloges, f Ta vojJL^aixaxa xoG xpàrouç twv IIxoXejjLatwv, par J. N. SvOROnOS.
Parties 1, 2 et 3. La classification de Poole et ses listes doivent être corn-
ai plètement abandonnées. Seulement il y a désaccord entre le texte et les
planches. Cet ouvrage néanmoins mérite la reconnaissance des numismates.
\ 1. Asia Minor (Murray's Haud- classical Mapps). Ed. J. G. C. Andbrson.—
2. Murray''s, Small classical Atlas. Ed. by G. B. Grundy. 1. Eloges. 2. Eloges
avec réserves sur le mode de coloration des cartes. %\ Part. II. Quelques
36 points de la chronologie du règne de Cléomène I fJ. Wells]. Date de l'expé-
dition contre Argos et de l'alliance athéno-plaléenne ; W. argumente en
faveur de o20 pour la première date, d'après Pausanias III, 4, et de 519 pour
la seconde, d'après le témoignage de Thucidyde 111, 68. \ Le vaisseau de
guerre grec [W. W. Tarn]. Suite. Après une étude serrée de la question, T.
40 conclut que la quinquérème des trois derniers siècles avant J. C. était une
galère relativement légère où cinq hommes manoeuvraient une rame, que
les navires de 6 à 10 rames pouvaient être des galères avec autant d'h. par
rame; eufln que les birèmes romaines pouvaient n'être que des monères
à double banc. La question de la trirème gr. et rom., ainsi que celle des
45 quadrirèmes et quinquérèmes du 4» s. restent encore pendantes. % Sur la
date des portraits du Fayoum fC. G. EdgarJ. 1 pi., 1 flg. Ces portraits ne
sont pas de l'époque ptolémaïque. Ils appartiennent, même les meilleurs, à
la période romaine. 1 L'Apoxyomenos de Lysippe [P. Gardner]. 9 flg. G., qui
a déjà combattu l'opinion que l'Apoxyomenos rappelait le type normal de
so Lysippe, reprend de nouveau la question à la suite de la découverte, à
Delphes, d'une statue en bronze de l'athlète Agias ou Hagias, œuvre ou
réplique d'une œuvre de Lysippe ; il maintient ses conclusions, montre que
la date de l'Apox. doit être placée après 300 et, tout eu repoussant une rela-
JOURNAL (the) of hellenic studies. 245
tion directe avec Lysippe, ne veut pas mettre en question s'il dérive de l'école
de bronze de Sicyone, dont Lysippe fut le représentant le plus renommé. Il con-
clut que l'Apox. doit être la réplique non d'une œuvre de Lysippe, mais plu-
tôt celle d'un de ses élèves ou d'un artiste de son école travaillant au 3" siècle-
^ Un fragment de l'Edictum Diocletiani [E. S. Forster]. L'auteur, dans un s
voyage sur la côte orientale du golfe de Messénie, a pris l'estampage de
ce fragment, texte latin seul, qui correspond aux pages 7-8, lignes 23-29
de l'édition Mommsen-Bliimner. Reproduction et restitution. Mention
d'autres fragments. ^ La lutte (2" art.) [E. N. Gardineri. 26 flg. La lutte
dans les Éthiopi({ues d'tléliodore, et sur les monuments ressemble beaucoup lo
à la lutte moderne. Terminologie grecque dé la lutte. Le lutteur aux prises
avec un animal. Figuration céramique de héros lutteurs (Thésée et Ger-
cyon, etc.). Mention des bronzes analogues à la description d'Aristophane
(Nubes, 522). ^ Les trésors d'Olympie et les trésors en général [L. Dyer].
t plan. Analyse du passage où Pausanias (Élide ch. 19) mentionne les is
trésors d'Olympie, au nombre de 12. On a retrouvé les vestiges de nr. 1 à 7
et 9 à 12. La difficulté porte sur le nr. 8 (trésor des Épidamniens, selon
Pausanias). Indépendamment de ce texte on peut identifier onze trésors.
Tous, sauf les nr. 1, 2 et 3, remontent au 6^ s. Viennent ensuite, chronolo-
giquement, les nos 7^8, 12, 10, 11, 7,6, 9,4, 2, 3, 1 . — Les trésors en général. 20
Dàtinitions d'Hérodote et de Straboa. En somme, ils sont construits pour
le culte d'un dieu ; ils ont pour objet la glorification non d'une dynastie,
mais de chaque membre d'un peuple grec. Pausanias nous éclaire sur leur
destination religieuse et autre. Raisons d'être de divers trésors delphiques,
notamment à la suite d'une victoire remportée par le peuple qui le fondait. 25
Distinction à faire entre les maisons communes (olxoi) mentionnées dans
les inventaires de Délos. L'oTxoî et le ôrjo-aupoçyXâxiov. La maison commune
à Délos est appelée va(5; par Polémon. La dénomination erj^aupd; prévalait
à Delphes. Pline emploie aedes dans le sens de Oïi^aupd;. Résultats donnés
par l'inventaire de I"Av3pfwv otxoç à Délos. La lesché des Gnidiens à 30
Delphes était leur Oviffaupd;, mentionné par Pausanias, qui d'ailleurs ne l'a
pas localisé. If Les deux labyrinthes [H. R. Hall]. 1 pL, 3 fig. Sur un
passage de Diodore de Sicile (I, 61) mentionnant à la fin le labyrinthe
de Dédale et celui d Egypte. Les dernières découvertes ont attesté la
corrélation existant entre la civilisation primitive des Grecs et celle des 35
Égyptiens, au moins depuis les Hyksos et la 12« dynastie. On sait que
durant la 18» (l7«-1o« s. av. J.-G.) l'Egypte entretint des relations suivies
avec les Mycéniens-Crétois de la grande période de Cnossos et de Phais-
tos (période inférieure de Minos pour A. Evans). On peut établir que des
relations commerciales suivies existaient entre l'Egypte et l'Europe avant la 40
période du Palais. Discussion sur le mot Xaêjptvôo;. Ce mot esta rapprocher
de )iàgpauv5a, venant probablement de XâSpy; « double hache » avec la termi-
naison asiatique — vSa, correspondant au grec — vôoç. Aaêuptvôoç doit être un
mot préhistorique remontant au temps de Winos et signifiant « palais de la
double hache v dans la langue asiatique des Cretois de ce temps. Le laby- 45
rinthe de Harvara en Egypte. Il n'en reste rien ou presque rien, mais Héro-
dote, Diodore, Strabon et Pline en ont parlé. Il a été construit par Amen-
hemat III [\2^ dynastie) vers 2200 av. J.-G., en face de la pyramide de ce roi.
Les deux labyrinthes de Crète et d'Egypte durent être contemporains, vu
leur ressemblance. % Le tsade et le sampi [F. W. G. Foat]. Etude très 50
détaillée sur le sampi des grecs, ses rapports avec le tsade des Phéniciens
et l'histoire de l'alphabet ionien. 1[ J. A. Stewakt, The Mythes of Plato. Trad.
avec introd. Éloges. ^ Thukydides, erkl v. J. Glassen, Bd. VI, 3" éd. revue par
246 1905. — GRANDE-BRETAGNE.
J. Stbup. Ed. intéressante à comparer avec les éd. anglaises. ^ J. P. Mahaffy
and J. G. Smylt, The Flinders Pétrie papyvi. Part III. La disposition des
documents est incommode. L'introd. est surtout une réponse aux critiques
de Revillout. t D- Dbtlefsen, C. Plinius Secundus Nat. hist. ÏI ti%-Vl : Ed.
5 critique de la partie géographique de l'II. N. Apparat très complet augmenté
des Excerpta (Solin, Marcien Gapelle, Bède et même Dicuil). % H. B. Wal-
TERS, Hislory of ancienl potlery, Greek, Etruscan and Roman. Refonte de l'ou-
vrage de Birch. A pari l'introd., c'est un travail indépendant de cet ouvrage,
Grands éloges. % E. Pottîer, Douris el les peintres de vases grecs. Moièle de
10 vulgarisation archéologique. % A. SambOn, Les monnaies antiques de Vltalie
{Samnites-Campaniens). Éloges. ^ P. Gardner, A Grammar of Greek art. Utile
non seulement aux étudiants, mais encore aux spécialistes. ^ Orientis graeci
inscriptiones selectae. Supplementum Sylloges inscriptionum graecarum. Ed.
W. DiTTENBERGBR. Vol. II (et dernier). 289 inscr., plus 50 dans l'appendice.
15 Mention des plus importantes. Plusieurs index. Ouvrage absolument indis-
pensable pour ceux qui étudient l'histoire. ^ J. P. Mahaffy, The progress of
Hellenism in Alexander''s empire. Très instructif, même pour les historiens
de profession. L'enthousiasme de l'auteur lui fait exagérer la valeur de
l'hellénisme, notamment en matière d'art. Qqs allusions à la politique et
«0 aux questions sociales modernes. ^ R. Pohl, De Graecorum medicis publicis.
Analyse sommaire. C. E. Ruelle.
Journal of Philology. Vol. 30. N" 59. The british Muséum Papyrus of
Isocrates Ilepl Elp^vïjç [H. I. Bell]. Transcription du Pap. 132 tel qu'il existe
et qui complète et améliore la collation qui en a été donnée dans les Glas-
25 sical Texts from Papyri in the British Muséum eu 1891 (83 p.). ^ Some emen-
dations of Propertius [IL W. Garrod]. Lire 1 . 2. 2.'i mereor (au 1. de vereor).
1, 4. 14. subtracta. 1. 5. 6 et bibere epota toxica Thessalia. 1. 12. 16nonnihiI
abstersis. — 2. 2. 4 ignari (s.-ent. erant). 2,3. 15 nec si quando Arabo.
2, 5. 4 versus (au 1. de ventus). — 3, 2. 4 Threiciae succinuisse lyrae. 3, 4.
30 5 Arsacidae (au 1. de sera sed). 3. 10. 22 murrea pungat onyx. 3. 13. 23.
pagana, 35 satque hinni, 36 aptaque (au 1. de altaque), 39 corniger Arcadii.
3, 20. 13 da (au 1. de date). — 4, 1. 33 parvo, 47 sacra (au 1. de arma), 49
vetulae (au 1. de tremulae), 54 generi luppiter arva. 4. 3, 9 Brigantia(au 1.
de Britannia), 10 pastus (au 1. de ustus), 51 Poeni face purpura fulgeat
35 os tri. 4.4. 20perflatis...tubis, 82 vades (au 1. de comes).^ Elision in hende-
casyllables [Id]. Tandis que Catulle admet l'élisiou de toute espèce à toutes
les places, Martial et Stace 1) évitcmt absolument l'élision d'une voyelle
longue. 2) n'élident presque jamais (Stace une fois peut-être) la syllabe
commune (en m). 3) font un usage discret de l'élision des voyelles brèves
40 et encore dans des cas déterminés. L'inobservance de ces règles chez leurs
imitateurs modernes est aussi choquante que la violation de la loi de Por-
son chez les imitateurs de Sophocle et d'Euripide. ^ Conjectural emenda-
tions in the Silvae of Statius [D. A. Slater]. Nombreuses corrections fon-
dées en partie sur les leçons fautives du Matritensis<Art. détaillé de 27 p.
i5 et critique auquel nous renvoyons le lecteur >. H. Lebègue.
Numismatic Chronicle and Journal of the Numismatic Society,
1905. N" 1 (17). Quelques problèmes athéniens (1 pi.) (II. B. E. Fox] (1 pL).
Deux pièces de cuivre avec la lêle d'Athéna dirigée vers la gauche, ce qui
ne se voit plus que sous l'empire, et au revers une chouette vue de face,
6C représentent une monnaie de cuivre qui fut frappée à Athènes pendant les
années de misère 407 à 393 av. J.-G. (Scol. d'Arist, Ran. 725 et Ecclezlas.
816 sqq). Ces pièces, admirablement soignées, présentent des particularités
qu'on ne rencontre pas dans les autres pièces Athéniennes. Description.
NUMISMATIC CHRONIGLE AND JOURNAL OF THE NUMISM. SOCIETY. 247
Toutes les pièces dont l'Athéna a l'œil dessiné de profil doivent avoir été
frappées dans les premières années du iv* s. et non dans les dernières du v«.
% Trouvaille récente de monnaies romaines en Ecosse [G. Macdonald].
Trouvé dans les environs de Kirkintilloch 13 monnaies : 1 de M. Antoine,
i de Vespasien, 1 de Domitien,8 de Trajan, 1 d'Hadrien, 1 de Marc Aurèle. 5
Deux d'entre elles, celle d'IIadrien et celle de Vespasien, sont en argent;
les autres, coulées dans des moules, sont d'un métal plus léger et plus
doux, que l'analyse a prouvé être de l'étain, pur de tout alliage. Ce n'est
pas l'œuvre de faux monnayeurs, et on n'a pas voulu les faire passer pour
de l'argent. Comme elles ont été trouvées dans un puits, il est permis de 10
croire qu'elles y avaient été jetées pour des motifs superstitieux et qu'elles
servaient à conjurer les malheurs. ^ Monnaies rares ou inédites de Garau-
sius (2 pi.) [J. Evans]. Décrit 26 monnaies de cet empereur romain-breton,
faisant partie de sa collection en les accompagnant d'un court commen-
taire. ^ Monnaies romaines de Croydon [G. F. Hill]. Liste et description i»
rapide de 2 796 monnaies de bronze trouvées à Croydon (Surrey) : 1 311 por-
tent l'eflîgie de Constans, 738 de Gonstantius II, 724 de Magnence et 11 de
Caesar Gonstantius Gallus; 12 sont en si mauvais état qu'on ne peut dire
si elles sont de Constans ou de Gonstantius II. Elles ont dû être enfouies
au commencement de l'année 351 ap. J.-G. Comparaison avec d'autres 20
monnaies trouvées à Rhc.inzabern en 1852 et enfouies presque à la même
époque. Ces monnaies permettent d'élucider quelques points obscurs dans
la chronologie des monnaies émises sous ces empereurs, ^^f N» 2 (18). Une
stèle de Abonuleichos [Th. Reinach]. En marbre blanc d'environ 0",50 de
hauteur, elle a été trouvée à Ineboli (Paphlagonie), l'ancienne Abonuteichos 26
appelée aussi lonopoiis; elle porte une inscr. (texte et trad.) avec dédicace
à Zeus Poarinos, datée de 161 (ère pontique) sous le règne de Mithradates
Euergetes au mois de Dios = 137/36 av. J.-G. Ce Mithradates doit être iden-
tifié avec Mithradates Philopator Philadelphos. % L'atelier monétaire d'Hé-
raclée de Thrace pendant la période Gonstantinienne (30b-307) [J. Maurice]. 30
Cet atelier fut créé par Dioclétien; il passa ensuite dans les états de Galère
devenu Auguste, puis dans ceux de Licinius et, après la défaite de ce prince
par Constantin, il entra dans l'empire unifié de Constantin en 324. Étude
des onze émissions monétaires issues de cet atelier, frappées de 308 à 337.
^ C. r. des travaux de la Numism. Society (1904-1905). Hlf N» 3 (19). Notes 35
sur des monnaies attribuées à la Parlhie (1 pi.) [H. H. Howorlh]. Les sta-
tères d'or et les tétradrachmes du Br. Muséum portant le nom d'Andragoras
ne sont pas authentiques. Ce que nous savons de ce personnage, dont le
nom se trouve dans Justin et dont l'existence est problématique. Histoire
de la Parthie après la conquête d'Alexandre. Examen critique du témoi- 40
gnage des auteurs. On ne peut admettre que les monnaies Parlhes les plus
anciennes avec une tête imberbe aient été frappées sous un monarque
antérieur à Mithridate, roi des Parthes: ou bien, différant complètement des
monnaies Parlhes, elles ne sont pas Parthes ; ou bien elles proviennent
d'une branche collatérale, les Arsacides d'Arménie qui descendaient du 45
frère rie Mithridate I. Histoire de cette dynastie. ^^ N» 4 (20). Les plus
anciennes monnaies parthes [W. Worth]. Maintient contre Howorlh <cf.
supra> que toute celte catégorie de drachmes avec une tête imberbe au dr.
qui est la répétition de celle du guerrier sans barbe tenant un arc, repré-
senté au revers avec la légende pa(ji)iw; 'Apdàxou, sont bien des monnaies 50
Parlhes et ne peuvent pas être attribuées à l'Arménie, t Qqs monnaies
du Br. Muséum [Id.]. 2 pi. Ne se confine plus aux acquisitions d'une
seule année, mais étudie un certain nombre de monnaies : 6 de Scione
248 1904. — GRÈCE.
(Chalcidiqiie Macédonienne) ; H d'Aenus (Thrace) ; 3 d'ApoUouia Ponlica
(Thrace) ; 2 de Thessalie ; 1 de Larissa (Thessalie) ; 13 de l'Élide divisées
en deux classes ; 1 d'Atarneus (Mysie) ; 1 de Clazomènes (lonie) ; 1 de Ma-
gnésie du Méandre; 1 de Nysa (Lydie); 1 de Gestrus (Gilicie). ^ Moules
5 monétaires romains d'Egypte [J. G. Milne]. Description de 105 moules de
terre cuite rougeâtre et grise, portant l'empreinte de Maximinus Daza, Lici-
nius et Constantin I. Autre trouvaille de 48 moules de monnaies de Galerius,
Maximinus, Galeria Valeria, Licinius. Procédé du coulage à cire perdue.
N.
10 Papers of the British School at Rome, vol. III. Topogaphie classique
de la campagne romaine, II [T. Ashby]. Etude archéologique sur les monu-
ments de l'antiquité qui subsistent dans la campagne romaine et qui per-
mettent de retrouver le tracé : 1° de la Via Salaria, 2° de la V. Nomenlana,
30 de la V. Tiburtina. Appendice : Sur les notes archéologiques ms. de Diego
15 Revillas (1690-1742) acquises par l'auteur en 1902 à la vente de la bibliothèque
de feu G. Corvisieri qui les avait acquises du monastère de S. Alessio où
résida Revillas. Addenda à la première partie. Index. ^ Notes sur des sculp-
tures romaines historiques [H. S. Joues], l» Les sculptures de la villa Bor-
ghèse que l'on croyait provenir de l'arc de Claudius viennent plutôt d'une
20 frise du Forum de Trajan. 20 Les médaillons en relief de l'arc de Constantin
datent de l'époque de la dynastie flavienne. 3» Les huit panneaux de Marc-
Aurèle sur l'arc de Constantin avec trois panneaux du Palazzo dei Conser-
vatori et un panneau maintenant perdu formaient deux séries relatives
l'une à la guerre contre les Germains, l'autre à la guerre contre les Sar-
26 mates et décoraient un arc de triomphe érigé en 176. 1[ Fragments de sculp-
tures historiques aux musées de Latran et du Vatican [A. J. B. WaceJ.
Étude de deux fragments de sculpture actuellement au musée du Vatican
dont l'un provient probablement de l'arc de Vespasien et Titus, l'autre, dont
la disposition est analogue à celle des sculptures de l'arc de Titus, provient
30 aussi probablement d'un arc de triomphe et remonte à l'époque flavienne.
2» Étude de six fragments de sculpture du Musée de Latran qui sont les
restes de la décoration d'un arc de triomphe; ils montrent comment la
sculpture romaine s'est transformée de l'époque de Titus à celle de Trajan.
% Quelques dessins d'après l'antique attribués à Pisanello [I. F. Hillj. Quatre
35 dessins rapprochés des antiques, f Un portrait de Pythagore [Miss K. A.
Mac Dovs^allJ. Rapproche un contorniate de Paris représentant Pythagore
d'un buste du Musée du Capitole, probablement l'un et l'autre la reproduc-
tion d'un original en bronze du v» siècle av. J.-G. M. B.
40
45
GRÈGE
Rédacteur général : B. Haussoullier.
'A0IINA. T. XVII. Nr. 1-2. Contributions à l'histoire du droit attique, ou
corrections et commentaire sur le lexique oratoire de Cambridge [P. S.
PhotiadisJ. Termes expliqués : àYopà-àyopaîa 6{xyi, àvTiypaqîi^, Siaôsxafffa-ôoxi-
|xa<iîa, £tc SaTrjTwv a"pe(Ttv, êiafwv ôtxï). % Notes et corrections d'un lecteur. [S.
M) N. DragoumisJ. Observations de critique verbale sur le discours inédit de
Psellos (contre Michel Cérulaire), publié dans la Rev. des et. gr., t. XVI et
XVII, par L. Bréhier. Nombreux changements proposés dans la ponctuation.
% Notes alchimiques fM. K. Stephanidis]. Remarques sur divers passages
'A0HNA. 249
de la <( Collection des alchimistes grecs » p. p. Berthelot et Ruelle. Dia-
logue de Synésios et de Dioscoros, p. 62. Texte rapproché d'Arislote (Phy-
sique, II, 1) sur la transformation de la matière par la main de l'homme.
Les alchimistes se sont souvent inspirés des écrits aristotéliques sur l'âme.
Un passage d'Olympiodore (p. 71), relatif à la recherche de l'or, est à rap- 5
procher d'un texte de Théophraste [nepl Xiôwv, 58). Olympiodore, p. 75, uepl
Tct'vwv paT:TÔvTwv xbv yoilv.6^ et Plutarque (De Pythiae oraculis, 2). Coll. des
Alchim. gr., p. 38, texte à comparer avec Théophraste, u. ÀîO., p. 61 et 48,
sur la fabrication du verre. Invocation d'Orphée adressée à Apollon, texte
tiré du ms 268 du Monastère xou Asifiâvo; (île de Lesbos). ^ G. D. Zékidis, io
AtopGcoo-etç eî? é'XÀ/iva; auYypaçeïç. I, 1 [G. N. Hadzidakis]. Travail plein de
bonnes intentions qui par malheur ne sont pas réalisées. ^ Le style figuré
chez Platon [G. Gardika]. Denys d'IIaiicarnasse, dans la lettre à Gn. Pom-
pée, jugeant sévèrement Platon, lui reproche de recourir à des périphrases
de mauvais goût. G. se propose de réfuter Denys en examinant successive- >5
ment chez le philosophe les périphrases, les métaphores, les métonymies et
les allégories. ^ Observations sur l"A6y)vaia)v TroXtxEta d'Aristote [P. S. Photia-
dis], o6,6, après Ttapavoo-JVTa Ta... suppléer ^Traxpwa ôvt'> aTtoW.'jvai. Tiarpoia
était déjà suppléé. If Sur la proclamation annuelle de l'archonte à Athènes [P.
S. PhotiadisJ. Aristote ('A6. ttoX, 56, 2) nous a laissés dans le doute sur l'origine 2C
et la signification de cet acte de l'archonte éponyme. Il est probable que son
origine remonte à la législation de Solon. Peut-être y a-t-il lieu pour en com-
prendre la signification d'examiner ce qui se passait lors de la proclamation
des édils consulaires à Rome, f Leges valerianae de provocatione [S. Vassis|
(en latin). Le témoignage de Denys d'Halicarnasse est suspect et doit être 2P
écarte. Cicéron (de R. P. H, 54) reconnaît deux lois Valeriae et trois lois
Porciae relative à la provocatio; Tite-Live trois lois Valeriae et une seule
loi Porcia. La troisième loi Valeria dut être portée Tan 30 av. J.-G. L'auteur
traitera plus particulièrement des deux autres. On sait seulement, quant à la
première qu'elle traitait de provocatione. Explication de la formule que Tite- 30
Live donne de la seconde : « ne quis magistratum sine provocatione crea-
ret. » Interprétations diverses. Elle signifie que toute charge concédée par
le suCfrage du peuple donnait lieu à la provocatio. % Mopta — Sïixd; [G. Bart].
Depuis les temps les plus reculés, l'Attique était couvert d'oliviers ; Solon
et Pisistrate en encouragèrent la culture. D'après une légende, l'olivier 35
(iloLict) reçut le nom de [xopta, comme ayant occasionné la mort (fAÔpov) d'un
fils de Poséidon qui, voulant porter la hache sur l'arbre consacré à Athèna,
se blessa mortellement. Ces oliviers brûlés par les Perses reprirent la vie.
Le irr^y.ôi;, dans Lysias (tc. t. (rvjxoij) c'est le tronc de l'olivier muni d'un en-
tourage. Examen de ce discours (VII) de Lysias. Suidas disant que le tronc 4Ô
de l'olivier s'appelle (T-r\%6z, veut simplement dire que l'arbre appelé (jiopta se
nomme aussi onrixo;. ^ Études littéraires [Sp. Moraïtis]. I. D'où viennent
les femmes composant le chœur des Phéniciennes d'Euripide et qui
les envoie? La réponse à cette double question est dans les vers 202-221.
Presque tous les commentateurs ont supposé que les Phéniciennes venaient «
de Tyr. Comment viendraient-elles de Tyr, leur vaisseau étant poussé par
un vent contraire ? Historique des rapports entre les Phéniciens, les Grecs
et la Sicile depuis les temps héroïques jusqu'à l'époque d'Euripide, qui
voulut marquer ces rapports sans souci de l'anachronisme. Voilà pourquoi
il amène des Phéniciennes à Thèbes. — II. Quelle est, dans les Phéniciennes, 60
la disposition d'Œdipe à l'égard de ses enfants ? Maintenait-il ses malédic-
tions ou s'il les regrettait ? Les avis sont partagés sur l'interprétation des
mots ffT£vâ?Mv àpaç xéxvwv (vers 336). Un scholiaste a interprété : (xexà
250 1904. — GRÈCE.
aTEvayi^wv = àpw(j.evo;, un autre : atevà^wv Stà Ta; àpot; S; ènoiriax'^o xaxà tûv
t£xvwv. L'auteur opine pour cette deruière interprétation. Discussion de
l'explication donnée par Bernardaliis. f Réfutations [G. N. Hatzidakis].
Considérations sur l'évolution de la linguistique.— MeTavàffTï);, [jieTavadTeyw.
5 Opinions diverses sur Tétymologie de ces mots. L'auteur les rattache à
|i.£TaviaTa{jLat et répond à ceux qui l'ont blâmé d'avoir écrit (xsTyivâdTeuo-a.
Réponse à une observation de J. Psicbari. ^ Corrections et explications
relatives à Sophocle [G. K. Gratsiatos]. Œdipe Roi, v. 144 : âD.oî, corrigé en
6fj.w6ç. 25^ : àxâpTtw; 1. y.a-rdtxpac. 567 : xoùx r,vu(Tà[JL£6a au lieu de xoùx tjxo-j-
tO aajjiev. 702 : Xéy' el (laçàç TO'jveiSoç èyxaXwv ï<T£t. 707 : o-çe y' aùrd; au lieu de
asautdv. 767 : eupv)(iéva au lieu de e'.pv)[jLéva. — Antigone, vers 61-64 : il faut
rapporter au verbe èwow le second membre de phrase ïninoi . . . , aussi bien
que le premier ; vers 569 : corrections diverses du mot àpw(Tt(Aoi proposées
par les critiques. La forme àpwo-. peut être maintenue. C'est une licence
16 poétique. 929-930: i^/ux^î plîcal ■z'^ijte y' ïxovaiv. 1105 : xolIçhoq 8'l7tf<jTa[JLat to 5pàv
— Philoctète, 321-322, liro o!5a y' e-j, xy^ûv xaxwv àvSpwv... 567 : w; xaût'
èTito-Tw 6pw(j.£v' où (xIUovt' £tu Explication. Euripide, Médée, v. 529 : lire vu
pour voûç. V. 584, remplacer w; par où. — Hécube, v. 697, supprimer les
virgules. — Hippolyte, v. 324, lire où 8ri6 'IxoCa '^ywy£ aoC X£),e(4'0[i,ai. — Platon.
20 Phédon, p. 62 a, mettre waTtep xal iraXXa entre virgules. L'addition de 6v
après le second péUiov, proposée p;ir Papavassiliou, est inutile : Tuy^âvo) avec
le datif, sans le participe de eîvat, se rencontre cbez les poètes. P. 76 e, les
mots ÙTrâpxouora. . . à7i£txàCo[ji£v sont une interpolation. Gorgias, p. 457 b, sup-
pléer wo-7i£p xal <Ty) a),),Yi> àywvfa. Prolagoras, p. 323 c, corriger 7tapayiyv£(76at
26 en 7rapaytyvo(xévYiv, •Jl[ N. 3-4. Variétés littéraires [S. K. Condos]. 1. TtTpôvxEc-
TtTpwcrxovxeç. A. propos d'un passage de Sextus Empiricus, p. 169, 1 Bekker, où
TtTpwCTxovTeç doit être corrigé en xtxpwvTE;, exemples, 2. xt'xpïiiit-xixpw et xe-pafvw.
3. xExpYjdOai et x£xpu7rï;(T6at. — 4. ô Çuydç et non y| Ç. dans l'ancien grec, avec
le sens de balance. — 5. 'KTxvoiAuÔTïa-at — 'r/voîxuôîio-at. Coumanoudis a supposé
30 l'existence de txvo[xu6éa), mais il faut lire 'ktxvoia. Autres exemples de la sup-
pression d'une lettre. — 6. àxEto-Owv — àpxEio-ewv et àxéouai — «pxéouai. Ces
deux formes ont été employées erronément l'une pour l'autre. —7. PeXtcw —
p£Xxtâ)ixai, peXxtwo-tç, PeXximxy];, p£XxKi)Tixdç. Ces mots dérivent du comparatif
PeXxîwv. — 8. Liste des verbes formés d'adjectifs comparatifs et de super-
36 latifs. — 9. éffffoûo-ôai et ri<T(T(xx)âCT6ai. A la forme ionienne éaa... correspond
l'attique Yio-a-(TT)â(T6ai. — 10. aipatov — èpatov. èpatov est une mauvaise lecture
de (TÏpatov alias aipaiév, dans les scholies sur Platon Rép. V, p. 455 F'. Men-
tion de la décoction nommée a^patov, ou olvoç crfpato;. — 1 1. Les anciens Grecs
écrivaient àxa5i^|i.£ta, non pas àxa8r)iita. — 12. àxaÔTjtJLaïxdc — xot, et àxaSiT)-
'41 |i.iax(5î — xof. Nombreux exemples d'adjectifs en -laxd; dérivés de substantifs
termitiés en tov, el de l'emploi de àxaSïjixaïxd; et de àxa5r||j,iax($ç. On ren-
contre aussi àxaSYi|j.£tx(5; (dans une inscr.) el, dans Philostrate, àxa6r)(jL(ov)c.
— 13. Tîàvxa xivoOvxa xàXwv — Ttâvxa xiveïv xà xaXw;. Dans Alexandre de Tralles,
I, p. 571 Puschmann, il faut lire la première phrase à la place de la seconde.
46 — 14. xàXw;, au nominatif pluriel, devient xâXwEç chez les auteurs de la
basse époque. — 15. 6 xdtXw;, non pas yj x., et xo xaXMSiov, non pas xaXciStov.
— 16. Tiéçavxat et Ttpoiréçavxai ; Ttéçavxat vient de çafvw, ué^axat de (fri\t.i. — 17.
èÇiQpavTat, {i£(i.(avxat, etc. rjjjiêXuvxai, X£Xâ|X7rpyvxai, etc. Exemples. — 18. èTrfçavxo,
âÇr;pavTo, etc. èuéçavxo n'est pas la 30 personne du pluriel du pi.-q.-p. passif
50 de çaivw. C'est la forme du singulier. — 19. xéxpavxai «TUixqpopâ — xéxpavxai
(TU[L<fopoLi. Dans Euripide, Ilippol. 1255 il laut adopter la première lecture,
— 20. Paradoxes (grammaticaux) de Bernardakis. L'auteur ne croit pas que
dans la bonne grécité la 3» pers. pluriel du parfait ou plus-q.-parf. passif
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 251
fut terminée en vTai, vxo, comme l'admet B. Cette forme est toujours propre
au singulier. — 20 (bis). 'Evé7tX>ivTo — IveitéTrXrivTo. La 2» forme (Lysias v..
'EpyoxX., 6) est fautive. Les Grecs disaient toujours TcÉTrXïiafxai, è7r£7rXYi(r(iYiv.
è7rXiQ(T6riv. — 2t. TCptéÇwvTat. Le mot qui est dans Athénée, p. 622 B., s'analyse
3» pers. du plur. du parfait 7rept£Çw[iat. — 22. èxsxptV^'^ — èxéxpivTo. Sur le par- 5
fait du verbe y.poûo(j.at. Eustathe dit à tort que èxéxp'VTo est récent et qu'il
vaut mieux dire èxéxpKiTo. Le parfait de xpoûoixai est xéxpoujiai, mais l'aoriste
admet le o- : èxpoûo-Oriv — 23. èxéxXetvxo et xaTexéxXstvTo. L'atlique avait ces
formes. Là encore le a a été inséré plus tard. — 24. Mé^rj-coç, non pas MéXtTo;
(Euripide, I, p. 62). — 25. TtéiEdôxi est bon, l'ittao-Oat mauvais. 'Exveûw pour lO
èxvéo) n'a jamais existé. "iTcrafiat est un verbe de la basse grécité. — 26. Dans
la phrase : Géaça-r' et iKxrui Osaç, Xyaw est le futur de l'indicatif, non pas l'ao-
riste du subjonctif (Eurip. Iphig. à Aulis, 1268). — 27. ôXêtCw. passif ôXofÇojxat.
— 28. eùôaîjAwv Ttvdç, eùSat(j,ov(î;w xivà xcvo;, 6au[iâîw -rtvà tivo;, etc. Nombreux
ex. ; l'vEXEv est sous-entendu. — Notes additionnelles. G. E. Puellb. 1B
Bulletin de correspondance hellénique. 29« année, 1905. Janv.-Fév.
Fouilles de Délos exécutées aux frais du duc de Loubat (1903) [A. Jardé].
I : Le quartier marchand au sud du sanctuaire (3 pi., 6 fig. dans le texte).
Continuation du déblaiement de ce quartier, notamment l'agora (marché)
des Gompétaliastes. Magasins, œuvres d'art qu'ils renfermaient. Inscr. ao
latines; grecques. II : Magasin des Colonnes (3 pi.), situé sur le quai; des-
cription, afTectation. Inscr. grecque consistant en deux alphabets : l'un A— E,
l'autre A— N. Mouvement commercial délien. III : Description de la maison
dite de Kerdon (2 pi., 5 fig.). Elle se distingue des autres maisons de Délos
en ce qu'elle ne paraît pas former un seul corps de logis, mais deux. Frag- 26
ments de statues et œuvres d'art trouvées dans les chambres. Stèle funé-
raire portant le nom de Kerdon. ^ Recherches au mont Athos [G. Millet].
4 pi. ; 11 fig. Art. consacré à deux des inscr. comprises dans le *' Recueil
des inscr. chrét. de l'Athos ", par Millet, Pargoire et Petit. I : Amende
funéraire au profit de l'église catholique. Inscr. tracée sur le linteau d'une 30
fenêtre de la tour située au pied du monastère de Saint-Paul. Analyse et
annotation critique. Elle a dû être détachée d'un sarcophage. Une amende
était encourue pour dépôt d'un cadavre étranger dans le tombeau d'un
chrétien. Législation relative à ces amendes. II : Age et structure du
catholicon de Lavra. Prototype des églises aihonites. Description historique 35
et architecturale. Particularités relevées en d'autres églises byzantines.
ï Inscriptions de Béotie [L. Bizard]. I. Nouveau milliaire romain. Les
milliaires romains découverts en Grèce sont très peu nombreux : 5 dans
la province d'Achaïe, 6 en Thessalie, celui-ci, le 12*, a été trouvé à Siakko,
dans le cimetière qui entoure l'église des SS. Taxiarques. Il nous apprend 4U
que, sous Hadrien, il y avait une route romaine partant d'Alalkomenai
(Soulinari) et se dirigeant probablement vers Haliarte. IL Inscr. en
l'honneur d'Aurélien. Rédigée par la boulé et le peuple de Chéronée
entre 270 et 275 ap. J.-C. C'est la 3<= seulement trouvée en pays grec où
soit mentionné le nom de cet empereur. III. Sept inscr. funéraires. ^ Sur 45
un oslrakon (chrétien) de Thèbes (Egypte) [P. J. et G. L.]. Lecture recti-
fiée du texte publié B. C H. XXVIII, p. 205. \^ Mars-Juin. Recherches
au mont Athos (suite) [G. Millet]. III : Phiale et simandre à Lavra (1 pL,
5 fig.). Texte d'une inscr, de 14 lignes encastrée dans le catholicon rap-
pelant l'érection de la phiale et d'une sorte de clocher pour le simandre, 50
en 1060. Vasques analogues avec ou sans eaux jaillissantes. Pratiques reli-
gieuses se rattachant à la phiale des églises byzantines. Le simandre ou
" roseau brillant'' (Sdvaxo? XafiTipoO), en métal ou en bois, est décrit par
252 1905. — GRÈCE.
Allatius comme résonnant musicalement à la percussion d'un marteau de
bois. La sonnerie des siraandres et des cloclies, son caractère rythmique,
réglé par le typicon. On distinguait le petit et le grand simandre, dont
l'emploi variait suivant l'importance de l'oflice qu'il sonnait. ^ Note sur le
5 papyrus Amherst II, gliii [F. Mayence]. M. détache du texte, qui date du
vie ou du v/i^ s. et qui est une lettre ariressée à un certain Senouthios,
une partie (13 lignes) où flgurent qques formes modernes intéressantes
YaïSipia, Tpi|j,r|a-tv, aç Xiêojatv, etc. YaïSàpiov désigne encore aujourd'hui l'âne
en grec moderne, Tp([Ar|(nv est une pièce de monnaie, le tremissis latin.
io a; >,aê. est Id forme moderne de l'impératif. Traduction du morceau. ^
Fouilles d'Ithaque fW. Vollgraff]. 27 fig. Sur le territoire de la ville moderne
de Vathy on a trouvé trois lampes romaines, qqs petits vases et des terres
cuites votives. Vestiges d'une ville antique identifiée avec Alalkomenai,
mentionnée par Strabon et par Etienne de Byzance. Les nombreux objets
15 trouvés là appartiennent à toutes les époques depuis le 7» s. jusqu'à
l'époque romaine. Dans la plaine de Polis, des excavations poussées jus-
qu'à 10°>,50 de profondeur ont mis à jour des monnaies de bronze et de
rares fragments, dont qqs-uns remontent à l'époque mycénienne. Repro-
duction de l'inscription archaïque mentionnant les déesses Athéna
20 et liera Teleia. Autour de l'église Saint-Athanase, découverte de murailles
antiques. 20 fragments d'inscr., monnaies d'argent et de bronze, du 3* s.
av. J.-G. au 3^ s. de notre ère ; pierres jumelles cylindriques sem-
blables aux pierres rencontrées par Sleffen à Mycènes. f Fouilles de Dé-
los, etc. (suite) [F. Diirrbach et A. JardéJ. 5 fig. Inscr. (suite) <cf. B. G. H.,
25 XXVIII, R. d. R. 29, 218, 40 sqq>. II : Décrets athéniens et étrangers.
8 nos ; n'ôl. Deux fragments de stèle, a, 12 lignes, b, 48 lignes. Décret
d'Athènes en l'honneur du roi de Pont Pharnace et de sa femme, Nysa,
fille d'Auliochos et de Laodice. L'archonlat de Tychandros a été fixé à
172/1, année intercalaire. 62. Décret de la communauté athénienne de Délos
30 en l'honneur d'un musicien, rendu sous l'archonte Archon (milieu du 2» s.
ap. J.-C.) 63. Mention d'un Ta[j.tai; portant le nom jusqu'ici inconnu de Kal-
lianax. Le nr. 64 est peut-être une mesure de police consécutive à l'arrêt
d'expulsion des Déliens (Pol. XXKII, 17) ou même le décret de proscription
prononcé contre eux. 65. Décret en l'honneur de Mnesaltos, pour services
35 rendus à la ville. 67. Décret pris en commun par les cités de Lato et
d'Olous au sujet de l'arbitrage qui leur était proposé par les citoyens de
Cnossos. Contribution nouvelle à l'élude du calendrier crétois. Le mois
Bax^^6^oç était connu sous la forme fautive 'Pa6iv6io;, 'EXxâvto; ne l'était pas.
Un troisième nom de mois est mutilé : A...vto;. 68. Inscr. de 52 lignes.
40 Paraît être un décret d'alliance entre diverses cités de Lesbos; on lit encore
les noms Mitylène, Antina, Methymne et peut-être Eresos. 74. Inscr. por-
tant le nom d'un navarque rhodien, Aristoteles, fonction rencontrée rare-
ment dans les inscr. 78. Inscr, votive où on lit le nom inconnu de l'épimé-
lète Pausiraachos de Golônos. III. Dédicaces et inscr. diverses, 68 n"*.
46 N° 79. Inscr. tracée sur une base eu marbre et indiquant le nom d'un sculp-
teur inconnu, Zoïle, fils de Démostrate, athénien. 81. Monument votif dédié
à l'Aphrodite Délienne. L'expression xà; pâdei; àvé8r)y.ev est dillicile à expli-
quer. 87. Inscr. bilingue p. p. IlomoUe BCH, 1. 1, complétée par un fragment
trouvé en 1903 (A Terentium A. F. Varronem... Ajû'Xov TepévTiov...). 83.
60 Inscr. latine : G. Julius G. F. Caesar procos. Il s'agit du père du dictateur.
89. Liste d'éphèbes, archontat d'iléraclide. 92. Inscr. par laquelle un Andro-
nicos consacre la statue de son neveu aux trois divinités, Apollon, Artemis,
Letô. Suite d'inscriptions frustes. 1 1 7. Deux inscriptions dédiées à Kerdon, sur
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 253
une stèle figurant un homme tombé à la mer. 132. Plaque de marbre cou-
verte de graffites (dessin). 133. F'ragment de cadran solaire étudié par P.
Tannery. Résultat de cette étude. — Qqs décrets de proxénie. IV. Inscr.
chrétienne. 1 n». ^ Note sur un ostrakon de Thèbes (dit ostr. d'Anacharsis)
[Th. Reinachl. Publié par Jouguet et Lefebvre (B. C. H. XXVIII, p. 201). Ce 5
récit, quoique en prose, est composé en vers iambiques. Transcription et
analyse métrique. ^ Un chef-d'œuvre de la broderie byzantine [Le Tourneau,
G. Millet]. 3 pi., 1 fig. Historique de la découverte. Description détaillée.
C'est un épitaphios, probablement du 14« s. ^ Antiquités de Trézène. Notes
de topographie [Ph. E. Legrand]. 1 pi., 30 fig. Bibliographie de la question, lo
1. L'acropole : inscr. publiée antérieurement; statue de femme. 2. La ville.
Des matériaux antiques réemployés pour la construction des églises ont
donné qqs poteries, des débris de statues, etc. 3. Le téraénos d'Hippolyte,
près de l'église ruinée de la Palaia-Episkopi. Le temple d'Aphrodite iden-
tifié par Gurtius avec la maison de la Kokkinia, réfutation appuyée sur 15
Pausanias. IV. La banlieue. Près de Damala, on a découvert plus de
1200 lampes, la plupart recouvertes d'un vernis noir; plus du 500 très petits
skyphoi proto-corinthiens ; qqs figurines en terre cuite (fig. 19-28). Identifi-
cations topographiques. — Appendice, description de Trézène par Fourmont,
restée inédite. If Note sur une inscr. trouvée à Argos [W. VoUgrafl"]. 20
Publiée B. C. H., XXVIII, p. 422. Nouvelle lecture de la L 22. % Sur un
décret de Siphnos [M. IloUeauxJ. Déchiffré et publié par Hiller de Oartrin-
gen et Strack. Texte et étude de l'inscr. (19 lignes). La date proposée, 217,
n'est pas possible. Le décret a dû être rendu entrer 278 et 270. Arguments
tirés de l'histoire des Ptolémées. f Note sur une inscr de Rhodes [Hiller v. 25
Gaertringen]. A propos d'une inscr, publiée B. G. H. 1904, p. 399. fl[ Juil.-
août. Fouilles de Karthaia (île de Kéos) [Paul Graindor]. 14 fig. 1 ■ Topogra-
phie. Tombeau préhellénique. Edifice dorique, peut-être le sanctuaire de
Déméter. Vestiges d'une nécropole préhellénique, d'un temple supposé
d'Athéna, d'après les débris de statue de la déesse, peut-être d'époque 30
archaïque, et d'un temple d'Apollon. 2. Archéologie figurée. Tête archaïque
provenant d'une statue de guerrier ou d'Athéna casquée ; torse de cheval de
facture archaïque aussi; tête d'une statue d'Athéna; autres débris de statues,
dont qqs de style attique. 3. Monnaies grecques, byzantines et vénitiennes,
au nombre de 24 ; 15 ofi'rent une légende lisible. 4. Monuments épigraphiques. 35
41 inscr. dont 15 publiées dans ce 1" article. N» 1. Inscr. archaïque sur une co-
lonne qui supportait autrefois uue statue. N» 10. Inscr. dédiée à Hygie, dont le
culte n'était pas encore connu à Karthaia. N° 14. Première mention du culte
de la Mère des dieux à Kéos. N» 15. Acte de donation d'une maison à Kar-
thaia en l'honneur de plusieurs empereurs compris entre Marc Aurèle et *o
Dioclétien. ^ 'EirtYpaç-ri TpâXXewv [H. Papaconstantinou]. Plaque funéraire
fixée sur un tombeau juif. Mention d'un empereur Antonin. ^ Sur les
assemblées ordinaires de la ligue aitolienne [M. Holleaux]. Contre l'opinion
commune H. croit que ces assemblées se tenaient non pas une fois l'an,
mais au moins deux fois ; l'une était le panaetolium concilium et l'autre le *5
pylaium concilium. Celle-ci se tenait en automne et celle-là plusieurs mois
auparavant, probablement dans le courant de février ou au début de mars,
conclusion obtenue par Texamen des inscr. et de plusieurs passages de
Tite-Live. Quant au siège de l'assemblée panaitolique, il est probable qu'à
l'exemple des assemblées de la ligue achéenne, elle se tenait successive- 50
ment dans les priacipales cités de la confédération. \ Inscr. funéraires de
Tanagra [L. B.|. Trois inscr. ^ Fouilles de Délos exécutées aux frais du duc
de Loubat [F. Mayence]. 57 tig. Les réchauds en terre cuite. On a trouvé
254 1905. — GRÈGE.
plus de 850 de ces réchauds. On n'en connaît que deux exemplaires entiers.
M. étudie les fragments de la partie inférieure du réchaud, son ornemen-
tation qui est très variée (marques, sujets divers), son support avec ou sans
décoration, qqfois munis d'une petite inscr., accusant l'époque gréco-
5 romaine. Le plus souvent la décoration consiste en une tête barbue, où
Furtwangler a cru voir celle du cyclope. Une idée superstitieuse était atta-
chée à l'ornementation des réchauds, destinée à détourner le mauvais œil.
\ Note sur une dédicace de Délos [F. D.]. Lecture déflnilive d'une inscr.
publiée B. G. H. XXVIII, p. 151. ^ Sur des épigrammes [funéraires] grecs
10 [A. Wilhelm]. (En allemand.) I. Dans l'inscr. B. G. II., VI, p. 29, on a lu...
(/.' àvéOïjxev... çfX' "A7ro)^)>ov, Trivôe (TuvaiiçoTépotç £"JTUxtï)v oTtaaov. Ou propose :
TTi^Sf au ô'àiJLç., Ti^vSe se rapportant à (le. II. Exemples, dans les inscr. fun.
de Ti^vfie, sous-entendu (ttt^Xyjv, xovSe, s.-e. u^vaxa ou gwixév. Ex. de [jle, s'accor-
daiit avec xdvSe. IV. Épitaphe de Pharnace et de Myron reproduite d'après
ib Kaibel, Epigr. gr. 214, complétée quant au nom de l'auteur du tombeau, Pro-
tos, qui y est mentionne par une inscr. de Délos, publiée B. G. H., XI, p. 259
(Dans les addenda et corrigenda de ce vol. cette correction est abandonnée).
V. Dans Tinscr. d'Astypalaia (I. G., XII, 3, 192) où on lit ... xiizïp x«P'oç,
xàpi; doit être un nom propre. VI. Dans l'inscr. de Kallatis (B. G. H. VI, 442),
20 v. 2 vUix (701 doit être lu Nixao-oî, dorien pour Nixaçw^ VII. Trois noms propres
de médecins sont à reconnaître dans B. C. H., XXV, p. 46 (Mïjvtî, non
MïivSç); I. G., IV, 395 (Jason); R. E. G., 1904, p. 258 (Kpouvwv). VIII. Épitaphe
de la femme du médecin Gljkon (Kaibel, Epigr. gr, 241). Restitution du
v. 2. IX. Dans l'épigr. de Gorinthe publiée dans Amer. J. of Arch. 1903,
26 p. 47, lire 'loûvopo; pour 'loûviopo;. X. Épigr. de Trézène (I. G., IV, 200),
explication de èTïàiAspov, synonyme de aiJÔYitJLepov, construit en un jour. %%
Sept.-Déc. Fouilles de Délos exécutées aux frais du duc Loubat [F. Durr-
bach]. Inscriptions (suite) (160 pages). V. Gomptes et documents adminis-
tratifs. A. Amphictyonie attico-délienne. 5 n<". N» 140, Liste des locations
30 de maisons sacrées. 141, Gatalogue de victimes destinées à une fête, avec
le montant du prix d'achat. — Fragment de liste d'une gardé-robe. B. 40 n".
Époque de l'indépendance délienne. Nr. 143, Le plus ancien compte connu
de l'administration des hiéropes. État des fermages, avec baux de 4 ans, etc.
Inventaire d'offrandes avec le nom du donateur et le poids de l'ex-voto.
36 Comptes de travaux. Nr. 145. Devis. Procès-verbal d'adjudication. Nr. 157,
Prix décernés dans les concours. Inventaire des objets contenus dans l'in-
térieur du temple. Nr. 158, Inventaire de couronnes; elles sont numérotées
au moyen des lettres de l'alphabet (ex. presque unique). Nr. 162, Fragment
d'une inscr. de 51 lignes. " Sans doute une partie de l'inventaire du temple
4U d'Apollon". Nr. 167, Compte de fermages, etc. (187 lignes). Nr. 179, Compte
des dépenses pour la célébration des IloatSeta ; — des ElXEiôyata, etc.
G. Époque de la seconde domination athénienne. 6 n". Nr. 182. Longs frag-
ments d'inventaire (lingots d'or, offrandes en argent, etc.). Traces encore
très visibles do minium de certaines lettres, " uniquement, à ce qu'il nous
4b semble, dans celles qui représentent des chiffres ''. f Addenda et corrigenda
[Durrbach— Ad. Wilhelm]. G. E. Ruellb.
•EçyiiJieplç àp/atoXoYtH'*!, 1904. T. I et IL En Crète [S. A. Xanthoudidis].
3 pi., 16 flg. A. : Le tombeau d'Artzas et les tombes d'argile. On a découvert
à Arizas, entre Elea et Kalô Batheia, près d'Héracleion, une petite sépulture
60 taillée dans une pierre tendre, contenant deux cercueils d'argile, dans
chacun desquels se trouvait un squelette d'homme bien conservé, et, entre
ces deux cercueils, on avait enfoui à même le soLdeux morts dont les osse-
ments étaient altérés par l'humidité. Description détaillée. La position du
•E*HMEPIS 'APXAIOAOriKH. 255
cadavre ne diffère pas beaucoup de celle des squelettes qu'à décrite Tsoun.
das, constatée dans les tombeaux de l'acropole de Mycènes et de la ville
basse. Les cercueils sont rectangulaires, forme habituelle des cercueils
d'argile trouvés en Crète ; c'est aussi la forme des cercueils mycéniens et
homériques. Une autre sorte de cercueils crétois, en forme de baignoire, 5
existe aussi à Mycènes et dans Homère, les uns et les autres étaient percés
de trous pour l'écoulement des eaux. Les cercueils d'Artzas ne renferment
aucun objet, mais en dehors et à terre on a trouvé des vases d'argile de
diverses espèces. Cette tombe de famille paraît avoir été isolée et appar-
tenir à un groupe d'habitants voisin, dont la trace, à une centaine de pas, 10
se reconnaît à des débris de tonneaux et d'autres poteries de l'âge mycé-
nien. — B. Les tombeaux de Mouliana. Trouvé en 1903 deux tombeaux,
objets divers, notamment grand vase géométrique. Description. Le premier
laisse voir qu'on a pratiqué successivement l'incinération et l'inhumation,
l'une à l'époque mycénienne, l'autre à l'époque « géométrique ». Vases, 15
épées, objets de bronze, uu anneau d'or. Le second est plus petit et
construit avec moins de soin. Il contenait deux morts : l'un dans un cer-
cueil d'argile, l'autre couché sur le sol. Dispositions analogues à celles du
tombeau d'Artzas. Les objets trouvés sont des vases d'argile, des épées, un
miroir en or, etc. Autres tombeaux découverts à Bourlia ; dans l'un d'eux 20
on a recueilli un anneau d'or. Un tombeau a été découvert au lieu dit
IlaTroypeî, près du port de Setheia, du type mycénien, contenant deux cercueils,
sur chaque côté est dessinée une grande pieuvre et une série de spirales.
^ Observations sur qqs inscr. du sanctuaire d'Apollon Hypertéléate [M. N.
Tod]. Ces inscr., trouvées au nombre de 51 à l'O. de l'antique Epidaure 26
Limera, ont été publiées en 1884 par C. Carapanos. Elles sont tracées en
lettres pointillées sur le bord de vases de bronze. C. C. attribue les nr. 1-
3 à l'époque pré-euclidienne, 4-7 à la post-euclidienne, 8-51 à l'époque
romaine. L'auteur rapporte et discute les restitutions de C. C. et en propose
d'autres en ce qui touche les nr. 3, 22, 26, 28, 32 et 36. ^ Fouille de tombeaux 30
le long de la Voie sacrée [D. Philios]. 3 pi., 11 fig. Tombeaux au nombre de
24 désignés par les lettres de l'alphabet. B, tombeau en marbre, squelette
bien conservé ; anneau d'or avec sardoine. Z, un des plus curieux, vu le
mode de construction et le plus remarquable par les objets funéraires qu'il
renfermait. Le fond, en pierre poreuse, recouvert d'une plaque ronde fixée 35
par trois chevilles revêtues de plomb ; récipient en marbre renfermant un
vase d'argent, avec couvercle de même métal pour recevoir les ossements;
le couvercle surmonté d'un morceau de marbre, le vase était rempli d'os
calciné?. Sur les bords de la pierre poreuse, dont les quatre côtés formaient
une petite chambre qui supportait ce vase, on a constaté des traces de cou- ^q
leur rouge (peut-être des peintures murales?), autres détails. ©, os calcinés et
vases. K, bandelette en or près du crâne, petite tête de vieillard en pierre res-
semblant à Hippocrate; anneau d'or. S, haut-relief avec inscr. représentant
une femme debout et, devant elle, une jeune enfant tenant un coffret.
Autre haut-relief, sujet analogue sauf que la femme prend la fillette par le 45
menton. Hors du tombeau, colonnetle avec inscr. et masque d'homme plus
grand que nature. W, Tombelle contenant dès os calcinés, et, à une certaine
profondeur, non loin de là, aqueduc avec tuiles cintrées. — Reproduction
de 12 inscr. recueillies dans les fouilles sur des colonnettes et des stèles.
Cette exploration contribue grandement à nous éclairer sur la direction de 60
la voie sacrée en cet endroit. ^ Choses d'Eubée [Ad. WilhelmJ. L A propos
du décret érélrien des Artémisiens, p. p. Papavassiliou dans l'Eç. àpx-,
1902, p. 97. Nouvelles lectures. P. n'a pas vu l'importance de ce marbre sous
256 1905. — GRÈCE.
le rapport chronologique. L'indépendance des Erétriens, mentionnée dans ce
décret, n'eut pas lieu avant le milieu du 4« s. av. J.-G. II. Sur qqs décrets de
Ghalcis. H^ T. 3 et 4. Inscr. libératives d'Amphissa [A. D. Kéramopoullos].
Les actes d'affranchissement (contrats particuliers) sont nombreux à Delphes
5 et sur le territoire environnant, notamment à Amphissa. Inscr. du l'^ s.
av. J.-G. Reproduction, déchiffrement et commentaire. Autre inscr. déjà
publiée par P. Perdrizet en 1893, puis par Dittenberger dans I. G. S., 1167-
1169. Elle est formée de trois fragments que Ker. réunit, reproduit, déchiffre
et commente. Examen de cette inscr. au yioint de vue de la rédaction et
10 des formalités de l'affranchissement. Dès le 2» s. av. J.-G., on trouve des
souscriptions autographes dans les papyrus d'Egypte.^ Baril minuscule
votif avec inscription [K. Romaios]. b flg. Objet en bronze trouvé près du
Sarautapotamos et déposé au Musée national. L'inscr. archaïque, à lire de
dr. à g. : ZOI^AA, est un ex-voto en l'honneur de l'Alphée, fleuve-diru qui
16 était le Sarautapotamos actuel. U Fouilles du Lycée [K. KourouniotisJ. 4 pi.,
26 flg. Autel et léménos de Zeus lycéen, à Lycosoura, en Arcadie. Examen
des témoignages anciens relatifs à ces deux monuments. Résultats des fouilles
sur le mont Lycée. Sur son sommet, l'Olympe des Arcadiens, s'élève le
célèbre autel de Zeus lycéen. Une rangée de pierres, encore reconnaissable,
•20 entourait le téménos. De nombreux vestiges des sacrifices, mais aucun de
sacrifices humains, y ont été trouvés, et, entre autres objets antiques, deux
petits trépieds, des fûts de colonnes doriques, etc. Les fouilles exécutées
dans le téménos ont donné des résultats beaucoup plus importants.
Ht 1903. T. 1, 2 et 3. Ghoses d'Eubée [G. A. Papavassiliou]. A. Inscr. de
25 Garystos. Texte et lecture de 4 inscr. : !• Inscr. de 33 1. relative à un emprunt
d'argent dont le chiffre total, vu les lacunes du texte, reste inconnu. Quant
à la ponctuation, elle consiste en 3 points superposés. Variétés du taux de
l'intérêt (13 3/4, 11 0/0), tableau des signes employés pour le talent, la mine,
ses multiples, ses sous-multiples et l'obole. Le mot xeçaXi^ est synonyme de
30 y.e?(iXatov (capital). Noms nouveaux. 20 Inscr. métrique (3 distiques) où est
mentionnée la consécration d'une fontaine Ttotaiiéoi; vyjiçot;. EyxXetTT) est un
nom nouveau. Ttâvxa àvéÔYjxs sans élision. 3" 'Aijii^vtTo; év TtéXet elSo; dw^e.
4» Kâxa Mévavàpo. 5° Inscr. 'AYotOwv Eiv^evoûSouç, nom à rapprocher du latin
Ingenuus. ô"* et 7» Inscr. AriixiQTpia AYniodTpdcTou [xrjTiîp, xé. ; IIuOw 'EteovIxou xé.
35 Listes de noms. — B. 8 inscr. de Gymnou et de Batheia. F. 14 inscr. de
Tamyna. A. 1 inscr. métrique (2 distiques) d'Oreos. E. Inscr. de Chalcis = Le
Bas et Wadd. 1595 a et p. Lecture rectificative. -■ Inscr. honorifique pour
Titus Flavius, tils de FI. Isidorus. — Noms de lieu anciens conservés
aujourd'hui. — Réfutation d'une réfutation. Au sujet du Itpoç v6\>.oi, Pap., qui
40 a critiqué l'opinion de Wilhelm d'après laquelle cette inscr. trouvée à
Ghalcis, proviendrait de l'Attique, critique réfutée par W., reprend la question
avec de nouveaux arguments. ^ Lécythe avec inscription [R. G. Me Mahon].
1 flg. Vase conservé au musée national d'Athènes sous le nr. 12771, portant
les mots 'AXxî(jLaxoç %tx.l6ç et provenant des fouilles exécutées à Erétrie en
46 1900-1. Le vase semble représenter une jeune fille portant un enfant
à cheval sur ses épaules et une femme (sa mère) prête à le recevoir en
souriant. Particularité unique, le visage et le corps de la j. f. sont tournés
vers l'observateur. Description détaillée. Date probable : second quart du 5» s.
La lécythe à fond blanc, comme celle-ci, fut d'abord affectée aux usages de
50 la vie domestique, puis devine un vase funéraire. H Fouilles de Thermos
(G. Sotériodisj. 1 ()1. épigraphique (suite). § 3 : Deux inscriptions gravées
sur une stèle de bronze découverte dans le temple d'Apollon Thermien.
La ville de Lysimacheia mentionnée dans la 1" inscr. est la L. d'Etolie et
JOURNAL INTEHNATIONAL d'aRCHÉOLOGIE NUMISMATIQUE. 257
non la L. de l'Hellespont. L'année 285 ou 284, date de la fondation de la
L. étolienne, est le terminus post (juem de cette inscr., 272 son t. ante
quom. Date proposée, 2";o-272. Historique des événements qui ont précédé
l'alliance Etolo-arcarnanienne. La 2» inscr. (délimination de territoire] sup-
pose une situation politique toute différente de celle que représente la l^e. s
— Inscr. Nr. 3-17. Nr. 3, et 8 6, décrets de proxénie ; nr. 8 y, traité d'amitié
entre la comoiuiiauté élolienne et les Magnésiens du Méandre; 8 6, inscr.
incomplète relative aux relations des Étoliens avcc les Magnésiens ; nr. 9,
huit inscr. en l'honneur des Ptol-omées et de leurs familles, lesquelles ont
dû être surmontées de la statue de ces personnages; nr. 13, 16, 1", décrets m
de proxénie, antérieurs à l'an 220 av. J.-C. t Découvertes faites dans les
fouilles de l'Antre [de Pan] sur le (ou la) Parnès [auj. mont Casha] [K. Ro-
maiosj. 1 pi., 11 fig. Antre situé près de Phylé, et affecté au culte de Pan
et des Muses. Lts fouilles exéciilées en i'JOO et 1901 ont donné de nombreux
fragments d'objets et bas-reliefs votifs ; d'autres bas-reliefs ont été trouvés, »5
sans compter des bijoux d'or, des ex-voto, des vases, des statuettes et
surtout un grand nombre de lampes. Premier bas-relief en marbre du Penté-
lique, avec inscr. portant les noms des consécrateurs du monument.
Description. Il doit être de la seconde moitié du 4* ^. ^ Faîtes de mâts
égyptiens archaïques [Fr. W. von Bissingi. 1 pi. Deux tuyaux en bronze ^o
appartenant à la coll. d'antiquités égyptiennes du musée national archéo-
logique. Description. Traduction de l'inscr. hiéroglyphique tracée sur le
plus court. D'après cette inscr., l'auteur suppose une visite du dieu Onouris,
honoré à Thinis, à la déesse Athos, honorée à Denderah, sur une flottille
composée au moins de deux vaisseaux sacrés. ^ Listes des Lycaeouikes if>
[K. Kourouniotis]. 1 pi. On sait peu de chose sur les concours qui avaient
lieu sur le mont Lycée en Arcadie. La plus ancienne mention de ces
concours est dans Pindare (notamment OImp. IX, 102 : Zrjvbç Tiavi^^upiç
Auxa^o-j). Pausanias est le seul auteur ancien qui en parle avec qq. détail.
Ces jeux étaient réputés antérieurs à tous les autres, sauf les Éleusinia. 30
Leur institution est attribuée par Xénophon à l'Arcadien Xénias. D'après
d'anciennes traditions, les sacrifices humains faisaient partie des Aûxaia
(sic; alias Auxaïa) et étaient offerts au Zeus et au dieu Pan du mont Lycée.
Étude de deux stèles avec inscr. découvertes sur l'hippodrome du Lycée.
On y lit la mention de courses de chars et de chevaux, de lutte athlétique, is
du pentathle et du pancrace. La langue de ces inscr. est la xoivt^ achéO'
dorienne. Qqs différences grammaticales distinguent les deux inpcr.,
lesquelles portent les noms des vainqueurs de plusieurs dates successives.
Examen détaillé de ces textes épigraphiques. On peut fixer la date de la
!■•• inscr. de la 2' stèle à l'année 319 et celle de la l'^ iuscr. de la 1™ stèle *o
à 307 av. J.-G. G. E. R.
Journal international d'archéologie numismatique. T. VllI (i90o).
l'« et 2« livr. Un poids de l'ancienne Coriuthe [Fr. Hueltsch]. Description
(Qg.) de ce disque en bronze; sur une des faces une tête de taureau en haut
relief et en dessous en caractères corinthiens archaïques l'inscr. TtevTixaïov 46
sur l'autre face au centre un I et autour [K]op^v6iov : le poids est de 82,52 g.
l'unité est donc un statère de 16,50 gr. ^ Les origines de la monnaie à
Athènes [E. Babelon]. i» art. < cf. R. d. R,, 29, 220, 39 sqq. >. 6, A quelle
époque et comment s'est produite dans les types monéi aires athéniens l'ap-
parition des monnaies aux types de la tête casquée d'Athéna au dr., et de ;o
la chouette dans un carré creux au rs, c'est à Pisistrate qu'on doit ces
emblèmes nouveaux. Evénements qui ont amené ces changements. 7, La
réforme d'Hippias. Ses monnaies. Explication de pseudo-Aristote. Oecon.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905. XXX. — 17
258 1905. — GRÈGE.
II. 5, p. 1347 Bk. mal compris jusqu'ici. La réforme d'Hippias porta sur
l'étalon de la moanaie, et fut l'iuvers^de celle de Solon, il rétablit l'état de
chose primitif, et réadopla le système euboïque faible ou mineur à la place
du sytème euboïque fort. Description des monnaies qu'il introduisit du
5 beau style archaïque, très supérieur au point de vue artistique aux pièces
précédentes et où on relève dans la gravure de profil d'Athéna des traces
d'influence ionienne. Pièces frappées au moment de l'alliance d'Athènes et
de Lampsaque vers 513. Trioboles avec la tête d'Athéna au dr. et d'une
femme au rs. qu'on a prise pour Héra, mais qui doit être la nymphe Larissa,
10 contemporains de l'alliance avec Gineas, roi des Thessaliens, prouvant que
les types monétaires sont la consécration d'événements politiques : 8, La
couronne d'olivier. Placée autour du casque d'Athéna, elle apparaît après
Marathon dans les monnaies d'Athènes et persiste jusqu'au temps d'Alexan-
dre-le-Grand. Influence de l'art contemporain sur le style et la technique
15 des monnaies d'Athènes. ^ QvÇavxiaxà (jioXuSSdSouXXa [K. M. Konstanto-
poulos] suite < cf. R. d. R., 29, 220, 26 sqq et 221, 1 sq >. Description
(1 pi.) de 130 bulles de plomb avec monogrammes et de 151 de diff'érents types.
^ Un trésor de tétradrachmes athéniens trouvé en Egypte (3 pi.) [G. Dattari].
Ces tétradrachmes étaient au nombre de 700, 460 ont été fondus par
30 les bijoutiers du Caire, 240 ont été achetés par D., ils ont ceci de particu-
lier que 93 portent une ou plusieurs contremarques, surtout au dr., il est
possible qu'ils aient été frappés en Egypte sous le roi Tachos, 364 av. J.-G.
(Ps. Plut. Econom II, 2o Did. p. 646-647) pour subvenir au manque de mon-
naies égyptiennes. Les Ptolémées faisaient ainsi frapper des monnaies à
26 l'eCQgie des pays avec lesquels ils étaient en relation. Moule ayant servi à
la frappe de monnaies pareilles. ^ 'AvaXûo-en; àpxJiîwv vo[XKT(iàTwv [Ghristo-
manos]. Analyse chimique de 15 monnaies d'argent dont la composition
était inconnue, macédoniennes, athéniennes, billon argentifère. Résultats ;
provenance de l'argent qu'elles contenaient.^ Tb XeydiAevov (AoXu63dêoyXXûv toû
30 aCiToxpâTopo; TpauEÇoGvTo; AàêtS ,'K. M. Koustaulopoullos]. Cette bulle en
plomb n'est pas de David Gooinèue, dernier roi de Trébizonde 1468-1462, mais
de David Comnène, frère du premier roi Alexis I (120'i-1222), fils de Manuel
et petit-flls d'Andronic. T[ 'EXeudivtaxâ [J. N. Svoronos]. N'accepte pas les con-
clusions de D. Philios, Eleusis, ses mystères, ses ruines et son Musée, qui pré-
35 tend que le Telesterion était le temple de Déméter. % Ta "Evaia r^ "Avaia
T^; Kapta; fid.]. 1 pi. Etude sur une série de monnaies d'argent au type de
la vache avec sou veau, et de monnaies de cuivre, dont il faut chercher
l'émission en lonie ou en Carie, dans la ville d'Enaia ou Anaia. K 'EwoSfa
[K. Reggling]. On voit sur une drachme d'Alexandre de Phères (369-357 av.
40 J.-G.) une tête de femme couronnée, avec l'inscr. 'EwoSt'aç; c'est Artémis-
Hécate. H^ 3* et 4« livr. Monnaies grecques [G. Gerojannis). Fig. Statère
de Lindus (île de Rhodes) d'environ 500 av. J.-G. au dr. une tête de
lion la gueule ouverte, dans le champ une rose ; monnaie de bronze de
Rhodes, 303 av. J.-G. au dr. tête de Pallas avec un casque corinthien, au
45 rs. une proue de navire; monnaie d'argent de la ligue de Lycie, Aulae?
!•' s. av. J.-G. au dr. tête d Apollon lauré, au rs. une lyre; monnaie de
cuivre de Séleucie ad Galycadnum (Gilicie), i" s. av. J.-G. au dr. tête de
Pallas avec un casque corinthien, au rs. une NiJcè avec un long chiton
et un péplop, s'avançant vers la gauche. \ BuïavTiaxà (AoXuoSdêoyXXa %. x. X.
50 < cf. pi. haut > [K. M. KonstantopoullosJ. 215 bulles détériorées; 2 avec
inscr. arabes ; H cachets ; bulles diverses ayant la forme de monnaies,
101 numéros. ^ 'Etijxétpwv BuÇavTta/.wv èTHYpacpwv 5top0w(ieiç [Id.]. Corrections
proposées au teite de trois bulles métriques. % No|i^a(j.«Ta 'Eôstûv, ëôvoyc
MITTEILUNGEN DES K. D. ARGHAEOL. INSTITUTS. ATHEN. ABT. 259
à^vciarou ©£ff(7aXta; xal 'H7;etpou [J. N. SvoronosJ. Description d'un certain
nombre de monnaies de cuivre sur lesquelles on lit au dr. Zeù; 'Eeexàiv et
au rs. 'Apyeiwv. Ces Ethètes, mentionnés nulle part, doivent être identifiés
avec les 'EôvÉtT-cai d'Etienne de Byzance, peuple de Thessalie, qui les fait
descendre d'Etbneslès, un des fils de Néoptolème : d'après ces monnaies 5
leur ville s'appelait Argos, qui est peut-être la ville de Thessalie appelée
Ue.la:(Tyiy.ow "Apyoi;, sur la situation de laquelle on n'est pas fixé. ^ Autre
monnaie des Elhètes [id]. Nouvellement découverte par Kubitschek. ^ Tb
(AoXySSdêouXXov x. aÙToxpaTopoç TpaTteÇoOvxoî AdtêtS [G. P. Begleres]. N'accepte pas
les conclusions de KonslantopouUos <pl. h. p.258,'2y> et, croit que ce David lO
est bien le dernier roi de Trebizoute. If Le Kronos phénicien avec une
couronne murale des monnaies de Byblos [AssmannJ. Le Kronos ailé des
monnaies de Byblos des 2^ et 1" s. av. J.-C à la tête surmontée d'un
ornement sur lequel on a beaucoup discuté et dans lequel il faut voir une
couronne murale. % Rapport sommaire de [J. N. Svoronos], Sur les acquisi- 16
tions faites en 1904 et 1905 par le musée national numismatique. ^ NeoeXXrjvixal
7ïapa5d(7£iî Tiepl àp-/atwv vo(xi(7(xâTwv [id.]. 2 pi. Traditions néogrecques sur les
monnaies anciennes, art. de 48 p. où il est question de pièces ayant au rs
une truie et ses petits : influence magique attribuée par le peuple aux
pièces trouvées dans des fouilles. ^ Tb (ji,o>,u666ouXXov Aà^iô t. KotAvyjvou [K. 20
M. KonstantopouUos]. Maintient ses conclusions contre Begleres <cf. pi. h.
1. 10 >. f 'Appâta TtrjXtva ffy[j,êoXa xal èx[xaYeta vo(jLt(7(xàTWV xat SaxTuXtoXcôwv [J.
N. Svoronos]. Petits disques en terre cuite semblables à des monnaies, qu'où
trouve en Grèce et spécialement en Attique (3 pi.), ils portent l'empreinte
de monnaies ou de gemmes ou même au lieu de figures les lettres de 2^
l'alphabet. S. en donne une liste de 75 qui sont au Cab. des médailles à
Athènes ou dans des collections particulières. Il voit dans celles qui
portent des lettres des jetons d'entrée au théâtre de Dionysos, les autres
étaient ou des jouets ou destinées à être mises dans lu bouche des morts
pour tenir lieu de l'obole de Charon. ^ No[x{<7[iaTa MaxeSovfaç (Sxiwvtii; ?) 30
KuCfxou xal Kû> (1 pi.) [id.]. Publie et décrit quatre létradrachmes archaïques
ayant au dr. une grappe de raisins, qu'on avait attribués à Cyrène, mais qui
paraissent être d'une ville de la Chalcidique macédonienne, probablement
Scjonè. Double stalère deCyzique. Tétradrachme de Cos. % E{ipyi[jia 'Attixwv
[AoXuGSivwv ffuiAgôXwv [id.]. Trouvé à Koropion en Attique un trésor de 35
93 marques en plomb; 82 portent au dr. une chouette sur un épi, les 11 autres,
plus petites, le monogramme 4>IA. 11 n'y a rien au rs. Les premières
étaient destinées au partage du blé; les secondes portent le monogramme
du dème auquel elles étaient destinées et qui était à l'endroit où elles ont
été trouvées, le dème <ï>tXai'8at ou ^tXâSai. N. 40
Mitteilungen des kaiserlich deutschen archaeologischen Insti-
tuts. Athen. Abth. Vol. XXX (1905) i" et 2« fascicules : L'Ennéakrounos, !•
Recherches techniques, 3 planches et 32 figures [Fr. Graber], l» Nature du
sol et approvisionnement d'eau à Athènes : grâce à son sous-sol imper-
méable de schiste marneux, la plaine comprise entre le Parnèse, le Pente- 46.
lique et l'Hymette forme un excellent réservoir naturel; la portion de ville
limitée par l'Acropole, la Pnyx et le Musée devait particulièrement retenir
les eaux de pluie. On y trouve de nombreux vestiges d'une organisation
primitive : puits, citernes, excavations et conduites d'abord destinées à
recueillir les eaux naturelles et, dans la suite, transformées en citernes 50
(pi. I). Plus tard Pisistraie amena de nouvelles eaux prises aux sources de
riUissus. Les empereurs romains (Hadrien) à leur tour captèrent celles du
Pentélique et du Parnès. 20 Réservoirs situés au pied de la Pnyx (pi. I et
260 1904. — GRÈCE.
pi. 38 de Ant. Denkmaier II) : G. décrit, en distingnant les époques, diffé-
rents réservoirs ou collecteurs, situés à droite de la route moderne qui va
du Thè-Jt ion à i'Acroi)ole; notamment uu ensemble d'excavations et de
puits (Y.) creusés dans le rocher et descendant jusqu'à la couche marneuse,
6 qui constituent « l'ancienne Kallirrhoé » de Dorpfeld et en r. 11, r. 12, les
restes d'un bassin à air libre, antérieur à Pisistrate. Ces vestiges montrent
que, de bonne heure, les Athéniens avaient cherché à recueillir les eaux de
leurs collines. 3» L'ancienne canalisation et l'exploitation des eaux de
sources avant Pisistrate : à la période ancienne appartiennent encore une
10 grande citerne (T. b) située plus au sud, destinée vraisemblablement à
recueillir les eaux de l'Acropole et du musée pour les conduire à différentes
fontaines, en particulier à « l'ancienne Kallirrhoé », le bassin r. 11, r. 12 et
deux puits communiquant (Z. 14), plus tard transformés en citernes, k" La
canalisation de Pisistrate : elle est souterraine; sa profondeur fut détermi-
45 née par la hauteur de la dépression comprise entre l'Acropole et le Lyca-
bette : de ce côtéfelle devait être à air libre et s'élever même au-dessus du
sol; à l'autre extrémité (au pied de la Pnyx), il fallut abaisser le niveau de
l'ancien bassin. La conduite suit, avec une pente très faible, tout le côté sud
de l'Acropole. G. la décrit d'abord depuis le théâtre de Dionysos jusqu'à la
20 Pnyx (pi. III) : les eaux circulaient, à l'intérieur du canal souterrain, dans
des tuyaux en argile cuite : dans les parties utilisées à l'époque romaine,
ces tuyaux furent remplacés par des chéneaux rectangulaires et découverts.
5° Les réservoirs de Pisistrate (pi. I et II et pi. 37, 38 de Ant. Deskmaier II):
description d'une grande place, située entre l'ancieune route de l'Acropole
26 et la Piiyx, devant « l'ancienne Kallirrhoé » et sous laquelle on a trouvé
trois tronçons de canalisations souterraines qui n'ont pu servir qu'à l'écou-
lement des eaux perdues du bassin et de la fontaine de Pisistrile ; recons-
titution du bassin de Pisistrate, établi à la place de l'ancien bassin r. 11,
r. 12 mais à un niveau inférieur. C'est là qu'était amenée l'eau de la grande
30 canalisation. 6» La fontaine Ennéakrounos. 1° La région de sources de la
canalisation de Pisistrate : G. la limite au nord par le Lycabette, Turkowouni
et la route de Marathon, à l'est par l'Hymette, au sud par l'ancien Eridanos.
Dans un article ultérieur, Dorpfeld rapprochera les résultats de cette enquête
technique des témoignages littéraires. If L'offrande de l'Arcadien Phau-
S5 léas a Pan [Fr. Studniczka]. Statuette en bronze (collection privée an-
glaise) d'origine inconnue, mais qui doit provenir des fouilles faites aux
sources de la Néda près de MTtépexXa dans un sanctuaire de Pan. Sur la
plinthe ou lit çauXéa; àvéôyo-e tw uavl. Détails de costume intéressants.
If Les Archontes athéniens de 293-92 à 271-70 [W. Kolbe]. Pour en dresser la
40 liste, il faut renoncer aux systèmes trop exclusifs de Ferguson et de
Beloch et s'appuyer avant tout sur les donnés historiques. On possède
21 noms sur 23, car Lysias (I G II 014 b), malgré Beloch, et Antimachos
(l G II 303, 304), malgré Kohler, ne peuvent appartenir à cette période.
Pytharatos est de 271-70 tDiog. L. X 14), Anaxikratès et Dénoklès de 279-78
i6 et 278-7? (Paus. X. 23, 14). Le premier est Phiiippos (Dion. Hal. Vita Din. IX)
en 293-92 : K. réfute les arguments en faveur de 291-90 tirés par Beloch
de I G XIV t184 (inscription relative à Ménandre, dont il faut reporter la
naissance à 3'i4-43). Gorgias est de 280-79 ([Plut] 'V^ita X orat. 847 D). Malgré
Ferguson, suivi par Kirchner, Diotimos, Isaios, Euthios ne peuvent être que
60 postérieurs au renversement de Déméirius, que K. date du début de l'été
287 (discussion de I G II ii 300). Or Dioklès, qui les précède immédiatement
(d'après le système de Ferguson base sur la succession des secrétaires du
conseil) ne peut être que de 287-86 (discussion de I G II 309, Eus. Ghron. I
MITTEILUNGEN DES K. D. ARCHAEOL. INSTITUTS. ATHEN. ABT. 261
p. 230 pqq. Plut. Dém. 44). Il vont donc de 286-85 à 284-85. Eubulos est de
276-75 (Beloch), Polyeuctos de 275-74 (Dittenberger 205). En combinant ces
indications avec le système de Fergnson on obtient encore : Eulhios 284-83,
Ménékles 283-82, Nikias 282-81, Aristonymos 281-80, Hiéron 274-73, Urios
273-72. Pour les deux noms qui manquent, K. propose Kallimédes (290-89) 5
et Thersilochos (288-87) (sa conjecture repose sur la restitution [xaXXiii.]f,8o[ui
dnus II 325, qu'il date d'après la mention de ot èttI tv] Siotx-^o-si et sur une
nouvelle application du système de Ferguson). Des vrai.semblances histo-
riques placent en 292-91 et 291-90 Kimon et Xénophon (l G II 331) et en
289-88 Charinos (Épie. fr. 100). Restent pour 277-76 et 272-71 Télokles et 10
lixloç (Usener Épie. p. 133 sq.) sans qu'on puisse leur assigner leur
date. \ Recherches en Béotie et en Phocide [G. Sotériadis]. Fouilles faites
de juillet à octobre 1904. 1» Recherches topographiques sur Chéronée. Le
petit fleuve Haimon (Plut. Vita Dem. XIX) peut être identifié avec le cours
d'eau qui passe au pied du couvent de Lykuressi, et THerakleion (Plut, id) *6
aurait occupé la place de la chapelle Hagia Paraskevi où on retrouve parmi
des constructions d'époques différentes, des pierres et inscriptions de basse
époque. 2» La butte de terre préhistorique près du Géphise à Chéronée :
description des couches (cendres, charbon, argile), inventaire des objets
trouvés (squelettes, poteries, os brûlés), essai d'interprétation. 3" Un tumulus 20
mycénien à Orchomène : sous une butte conique en terre, un amas de
pierres de forme également conique, avec des vestiges mycéniens et qui
constituait sans doute une sépulture. 4" Colline funéraire d'époque géomé-
trique à Wranezi dans la région du Kopaïs. 5° Deux tumuli d'époque hellé-
nistique à Drachmani, qui sont peut-être les sépultures des Macédoniens 25
morts dans les deux combats rappelés par Démosthène (Cour. 216). 6» Un
élablissemeut préhistorique à Élatée : fouilles partielles, mais qui promettent
des résultats intéressants. ^ Inscriptions de Mytilène [U. v. Wilamo-witz et
Ililler V. G&rtringen]. Trois fragments, dont un appartient au monument de
Polémon (I G XII 2, 23 sqq.). \ Xoû; [E. ZiebarthJ. Contre une hypothèse de 30
Perdrizet (BCII XXIII) et à l'appui d'une hypothèse de Th. Reinach (R. E.
G. 1894, p. 391) d'après une inscription (A. M. 1904, p. 316). f Inscriptions
funéraires deRhodes [A. Rutgers van derLoeflfJ.^t 3° fascicule. Rapport sur la
restauration de deux colonnes de l'Héraion d'Olympie [G. Kawerau]. Après
avoir vainement cherché à relever, sur la demande et aux frais d'un Brémois 35
Karl Schlitte, les colonnes du temple de Zeus, on s'est décidé pour
deux colonnes de l'Héraion, l'une à l'est, l'autre au sud, appartenant à
deux types différents. Celle du sud est particulièrement intéressante par le
nombre d'offrandes qu'elles a supportées. Suivent des détails sur les diffi-
cultés d'exécution et sur le matériel employé. ^ Une lettre du roi de Bithynie 40
Ziaëlas aux habitants de Kos, 1 pi. [R. Herzog]. Inscription trouvée dans
l'Asclépieion de Kos, sur une des faces d'une stèle prismatique (xûpgtç?),
datée approximativement de 260 à 250, intéressante par la langue et le
style et surtout pour l'histoire du règne de Ziaëlas et des rapports que les
rois demi-barbares voulaient entretenir avec l'hellénisme. La pièce appar- 45
lient à la série, déjà connue à Magnésie du Méandre, Téos, etc., des lettres
d'états ou de peuples reconnaissant à un sanctuaire le droit d'asile. ^ Le
bas-relief de Lakrateides à Eleusis [D. Philios]. Discussion des restitutions
proposées pour l'inscription par Ileberdey et Svoronos ; interprétation du
monument, fl Timonidas [G. WeickerJ. Description du vase de Timonidas 60
(musée nation. d'Athènes, Collignon-Couve 620) et étude d'un vase du musée
de Bonn, encore inédit, qui semble provenir du même atelier et qui est
peut-être une œuvre de jeunesse de l'artiste, f Les représentations de coqs
262 1905. — GRÈCE.
sur les stèles funéraires [G. Weicker]. A propos d'une scène figurant sur
deux lécylhes, l'un du musée d'Athènes (GoUignon-Couve 1002), l'autre du
British Muséum B 651 et que l'auteur rattache à des scènes analogues où
figure une sirène.^ Listes de vainqueurs athéniens aux Théseia[A. Wilhelm].
s Publication de deux fragments d'inscriptions du musée national d'Athènes,
dont l'un déjà publié dans l"AOrivatov VIII 399 n'a pas été introduit dans le
supplément de Kôhler et dont l'autre complète le fragment de liste de I G
II 447. % 'O navtwvto; [A. Wilhelra]. Dans BGH 1903, 448, 1. 35 il faut suppléer,
non otxov mais xpaxTipa. % Demétrias [G. Fredrich]. Description de l'enceinte
10 de ia ville de Demétrias, dans la presqu'île de Magnésie, fortifiée par
Démétrius Poliorcète et esquisse de l'histoire de la ville. ^ Un groupe de
statues de l'époque des Antonins [E. Herkenrath]. Série de statues de
femmes dont la ceinture, au lieu d'être serrée sous la poitrine, tombe
librement sur les hanches. 11 doit s'agir d'une mode, introduite à Rome
ib dans la statuaire, et qui ne peut être antérieure à l'époque des Antonins.
f Les palais crétois, mycéniens et homériques [W. Dôrpfeld]. A Knossos, à
Hagia 1 riada, mais particulièrement à Phaistos, on distingue deux séries
successives de palais. Les plus anciens sont constitués par une quantité de
chambres, de vestibules, de corridors et d'escaliers groupés autour d'une
20 vaste cour centrale. Trois sortes de monuments sont surtout caractéris-
tiques : la salle du pilier, qu'il faut considérer comme une pièce couverte
au centre, entourée sur deux ou trois de ses faces (suivant les palais) de
murs formés par une série de portes rapprochées et abrités eux-mêmes par
des portiques donnant sur des cours; la salle dite salle de bain mais dont
2^ a destination n'est pas certaine; les propylées à une seule colonne. Dans
les palais plus récents, le point central paraît être un grand Mégaron (voir
Phaistos) d'un type un peu différent du mégaron mycénien, mais qui lui est
apparenté. Les propylées (voir Knossos) ont deux colonnes. — Quand on
compare entre eux les palais crétois, mycéniens, homériques, on constate :
30 1» que le palais homérique s'identifie avec le palais mycénien (contre Noack
Homer. Païaste p. 39 sqq.) comme d'ailleurs toute la civilisation homérique
répond à la civilisation mycénienne; 2» que les palais homériques et mycé-
niens, assez semblables pour la technique et l'ornementation aux palais
crétois, présentent, pour le plan, de grandes différences avec les palais de
36 la première période et de grandes ressemblances avec ceux de la seconde.
Le développement de la civilisation paraît donc avoir été le suivant : d'abord
une grande thalassocratie d'origine orientale, dont le centre est en Crète
(populations kariennes, cf. Kôhler A. M. 1878, p. 6) et à laquelle appar
tiennent les premiers palais crétois. A cette civilisation, les princes Achéens
«0 du continent empruntent son art et sa technique pour construire leurs
palais (Mycènes, Tirynthe), tout en conservant les plans et dispositions de
leurs anciennes habitations. A leur tour ces Achéens civilisés, chassent de
la Crète, les anciennes populations cariennes (sauf les Étéocrétois qui
restent dans l'est et les Kydoniens dans l'ouest), remplacent les anciens
45 palais par de nouveaux, suivant le type adopté sur le continent (vers
1300 av. J.-C.) et restent les représentants de la civilisation jusqu'à l'invasion
Dorienne (1100 environ). Avec celle-ci commence le moyen-âge grec. Nos
épopées proviennent de la dernière période brillante de la domination
achéenne : elles représentent, en leur fond, la civilisation du pays et du
60 peuple achéens à la fin de l'époque mycénienne. \ L'offrande Pandémos
sur l'Acropole [Fr. Weiibach et G. Kaweraii]. Contre LoUing (AeXt'ov 'Ap-/.
1889, p. 127-99) il faut admettre que les deux fragments portant l'inscription
se touchaient et lire *A(pp[o8fTiri xoo-] |jioû(i,ev. Les quatre blocs appartenaient
MITTEILUNGEN DES K. D. ARCHAEOL. INSTITUTS. ATHEN. ABT. 263
à un monument qui pouvait être assez semblable à celui de Thrasyllos.
f^ 4' fasc. : La frise de la cella de l'ancien temple d'Athéna sur l'Acropole
2 pi. fH. Schraderl- Étude nouvelle de cinq bas-reliefs ou fragment de bas-
reliefs du musée de l'Acropole. Tous ils font partie d'une même frise. Des
conditions dans lesquelles ils ont été trouvés et de leur état de conser- 5
vation on peut conclure que la frise date du dernier quart du vi" siècle»
qu'elle a survécu au désastre perse, qu'elle a éié respectée lors des nouvelles
constructions du v* siècle et qu'elle a subsisté dans son entier pendant de
longs siècles. Le fragment 1343 montre qu'elle était appliquée extérieure-
ment sur un monument rectangulaire. Il ne peut s'agir que de la frise qui lo
décornit la cella du temple d'Athéna, antérieure aux guerres médiques.
Cette liyi)Othèse concorde avec l'histoire du temple telle que l'ont recons-
tituée Dorpfeld et Wiegand ; l'idée qu'elle permet de se faire du temple
dans sa forme dernière explique le plan de TErechtlieion et en particulier
la restitution qu'en a tentée Dorpfeld (A. M. 1904); elle confirme l'hypothèse 15
de ce dernier sur le maintien de l'ancien temple après l'incendie de 406-05.
Peut-être enfin y a-t-il un rapport entre les motifs de ces fragments et la
frise du Parthénon dont on aurait ainsi comme le prototype. \ Inscriptions
d'Asie-Mineure [Th. Wiegand]. Deux inscriptions honorifiques du ii» siècle
ap. J.-C, de Brussa dont l'une mentionne pour la première fois le pays des 20
AaYouTïjvwv (cf. Const. Porphyr. De them. p. 25); trois fragments de Konia,
II» siècle ap. J.-C, faisant connaître de nouveaux noms de tribus; une
iascription funéraire de Temenothyrai Cprès de Smyrne) consacrée à une
fillette, intéressante pour le sens du mot itàxpMv. Notes complémentaires
sur les inscriptions publiées par l'auteur dans son voyage d'Asie-Mineure 25
(A. M. 1904). ï Pour l'histoire de la construction sur plan à lignes courbes
[E. Pfuhl]. Étude sur l'origine et les phases diverses du développement, au
milieu des influences orientales, de l'architecture sur plan à lignes
courbes : constructions circulaires, ovales et à absides, ces dernières n'étant
qu'une combinaison du plan carré et du plan circulaire. On peut prouver 30
que cette architecture a continué, pendant toute l'époque classique, en
partie dans les centres même de l'art classique, mais principalement dans
la province et à la périphérie, une existence obscure dans les sanctuaires,
les tombeaux et les magasins d'approvisionnement et qu'à l'époque de
l'hellénisme, elle fut remise en honneur et reçut un nouveau développement, 35
dont le Panthéon marque l'apogée. % Fragment de bas-relief à Thèbes
[L. Curtius]. Fragment de fronton trouvé en 1893 par G. Mendel, encastré
dans un mur à Kopae-Topolia, actuellement au musée de Thèbes. Ce
fragment représente une amazone tombée en combattant. ^ Pour l'histoire
de la reconstruction des murs par Konon [E. Nachmanson]. Inscription 40
relevée au Pirée par W. Kolbe, mais dont l'original a disparu. Elle rentre
dans la série des comptes I G II 830-33 et II V 830 b-d, mais apporte peu de
renseignements nouveaux : le nom d'un entrepreneur mégarien confirme
peut-être l'hypothèse de Foucart (BCH, XI) et de Kôhler (Hermès V et A.
M. III) sur la participation de Mégare à la reconstruction. — Courte disser- 45
tation sur le sens de àvaSaffiioç. t Sandalokratie [P.WollersJ. A propos d'une
peinture sur une hydrie trouvée à Vulci (Furlwangler, Vasensamm, pi. 4)
actuellement au musée de l'Université de Wiirzbourg. La scène doit être
interprétée très simplement et est empruntée à la vie familière : le jeune
homme couché vient de faire un souper en joyeuse compagnie : la femme 50
qui l'accompagne a maltraité à coups de sandales le jeune écbanson, mais
voyant qu'elle a mécontenté son ami, elle se jette à ses genoux pour lui
demander pardon. % Supplément à A. M. 1904, p. 21 [Br. Schrôder]. % Deux
inscriptions de Bithynie [G. Fredrich]. L. Bodin.
264 1905. — ITALIE.
ITALIE
5
Rédacteur général : Emile Châtelain.
Atene e Roma. — N" 7.3. Janv. Une visite aux fouilles anglaises de Knos-
sos en Crète [L. Pernier]. Monuments divers, vieux de 40 siècles ; plan du
10 palais; curieuse déesse des serpents en porcelaine polychrome, peintures
murales, terres cuites, etc. ^ Paul Tannery [F. Tocco]. Article nécrologique.
^If N° 74. Fovr. Pour les fouilles d'Herculanum [G. 0. Zureltil. Conférence
fdite à Païenne. Les célèbres papyrus d'Herculanum proviennent de la seule
maison des Pisons ; on pourrait en trouver beaucoup d'autres en reprenant
♦5 méthodiquement les fouilles. *i^ N» 7S 76. Mars-avr. Quelques énigmes de
l'Anthologie [L. Galante]. Essai d'interprétation. ^ Le dieu de Pindare [Caro-
lina Lanzmi]. Que la dénomination soit au singulier ou au pluriel, le dieu
de Pindare est un être dépourvu de formes, presque un esprit pur, auquel
les autres personnages divins sont subordonnés. ^ Le.s idées religieuses de
20 Bacchyli'ie [N. Tersaghi]. ^ Arc. Pis.\ni, Maraiale [A. RoraiziJ. Publication,
avec une préface un peu emphatique, d'après le ms. 433 de la Bibl. V. Ema-
nuele, d'une trad. italienne faite au xyiii^ s. par l'abbé Melchior Missiririi.
^^ N» 77. Mai. Le colloque entre Ulysse et Pénélope, Odyssée 19 [T. Tosi].
Elude littéraire. ^ Un nouveau livre sur l'incendie de Néron : A. Profumo,
25 Le fonli e.d i tempi dello incendia ISevoniono [F. Ramorino]. Gros ouvrage
qu'il faut lire avec précautions. Y{ N^ 78. Juin. Socrate contre Calliclès
[Giov. Galô]. On y trouve déjà une certaine science éthique. \ Cavalier et
mime [G. MalagôliJ. Etude sur Decimus Laberius, auteur de mimes à
l'époque de Cicéron. \^ N» 79. Juil. L'épigramme pompéienne sur Perona et
31 Mycon [F. G. Wick]. Trouvée en 1900, sur le coin d'une peinture représen-
tant une femme allaitant son père prisonnier, celte inscr. doit être restituée
ainsi : Quae parvis mater natis alimenta parabat Fortuna in patrios vertit
iniqua cibos. Sane dignum opus est. Tenui cervice seniles Aspice jam ut
venae lacté meante micant. Admotoque simul voltu fricat ipsa Miconem
3& Pero : tristis inest cum piefate pudor. % Les papyrus publiés par Th. Rei-
nach [G. Vitelli]. Cet ouvrage reprend la tradition papyrologique française.
f Un cas anormal d'attraction modale en latin |G. CevolaniJ. Dans Salluste,
Jug. 10,8. fl N» SO. Août. Une épigramme do Mécène [G. Pascal]. Citée par
Sénéque, Epist. 101,10. On a calomnié la pensée de Mécène, qui est très
*o philosophique, t L'art poétique d'Horace et le De Oratore de Cicéron [A.
Romizi!. Comparaison des doctrines. Horace expose des idées personnelles
sur les fondements de la poésie, la technique du drame, les qualités du bon
poète. ^^ N» 81-82. Sept.-oct. Lucrèce et son époque [G. Pascal]. Le poème
• de Lucrèce est un drame immense, celui de la nature. ^ L'exposition byzan-
'-45 tine de Grottaferrata [L. Serra]. 1 Petites notes de grammaire. Encore sur
Salluste, Jug. 10,8 [G. Olivolto]. Soutient la correction grammaticale du
passage. — Réponse aux arguments [G. CevolaniJ. — Sur l'interprétation
d'un passage de Salluste. Jug 4,G; « urbem quam statuo veslra est », à
propos d'un article de Sabbadini [G. Cevolani]. f Le mime [C. FormichiJ-
bO Analyse du grand ouvrage de H. Reich. % Les navires romains du lac de
Nemi [g. p.). Résumé du livre de V. Malfalti. On sait depuis le xv* s. que
des navires sont au fond du petit, lac ; projet de les retirer, f^ N» 83. Nov.
' La sculpture altique avant Phidias [N. Terzaghi]. Surtout d'après la thèse
BOLLETINO DELLA COMMISSIONE ARCÎIEOLOGICA COMM. DI RONIA. '205
de Lechat. ^ Notes sur l'épigramme de Porcius Licinius, citée par Aulu-
Gelle, 19,9 [R. SciavaJ. Nouvel essai d'interprétation. %% N" 84. Dec. Le
chant du rossignol dans D'Annunzio et dans Pline [V. Brugnola]. ^ Encore
Perona et M.ycon [F. G. Wick]. D'après les observations de Mau, on peut
restituer, au 2* vers : Aevo dignum opus est. ^ Sur une expression spéciale 6
de l'argument « a fortiori » en latin [G. Cevolani]. E. Gh.
Bollettino délia commissione archeologica comunale di Roma.
An. 33, fasc. 1. Sculptures antiques du palais Giustiniani. Suite et fln [G.
E. Rizzo]. 9. Statue de femme, peut-être une cariatide ; 10-11. Autres statues
de femme, dont une Pudeur ; 12. Tête de Pénélope ; 13. Statue archaïque de 10
femme; 14. Tête colossale d'un jeune homme ; 15. Tête énorme, peut-être
d'un empereur ; 16. Front de sarcophage ; meurtre d'Egisthe et de Glytem-
nestre ; 17. Antre front de sarcophage : enlèvement de Kora ; 18. Autre :
Les Ménades démembrant Penthée; 19. Autre : Séléné descendant trouver
Endimion ; 20. Torse d'un Diadumenos ; 21. Statue d'Apollon ; 22. Statuais
d'Aphrodite ; 23. Statue d'une enfant; 24. Femme assise, t Notices sur les
récentes trouvailles d'antiquités à Rome et dans les faubourgs [G. Gatti].
Quelques inscripiions, briques estampées.^ Découvertes archéologiques en
Italie et dans les provinces romaines [L. Gontarelli). Antique inscr. latine
récemment trouvée à Milan, du !•' siècle. On y remarque un P. Valerius 20
inconnu et la mention « dis deabns manibus ». Cachette de monnaies
romaines en argent découverte en Sardaigne, sur le territoire de Terranova
Pausania. Ornements d'or dans les tombes romaines d'Olbia. Sarcophage
romain à Bénévent. Inscr. dalmate d'un légat impérial de Syrie, Cn. Jul.
[Severus]. Document épigraphique relatif à un acte de manumissio, prove- 26
nant de l'antique Hermupolis et entré dans la collection Amherst; écrit en
cursive latine sur deux tablettes de bois. Tablette de cire d'Oxford, écrite
en 147, sous Antonin. Inscr. antique de la Pannonie inférieure. Fouilles
dOsuna en Espagne. Bas-reliefs découverts à Entrains. fi[ Fasc. 2-3. Décou-
vertes topographiques et épigraphiques du 7» au 11^ mille de la voie Latine 30
[R. Lanciani]. Vicus anonyme ; la respublica Decimiensium ; le vicus An-
gusculanus ; vicus anonyme près du 12* mille. ^ Matrices et tessères en
plomb [L. CesanoJ. Description, avec 11 flg. ^ Tombes et restes de tombes
sur l'antique via Salaria [G. GattiJ. Nombreuses inscr. funéraires ; bas-relief.
f Les bois sacrés de Rome antique [G. Stara-Tedde]. Bois de l'Esquilin, du 35
Forum et du Capitole, du Champ de Mars, de l'Aventin, du Transtevere,
extra muros, de situation incertaine. Etude des textes anciens, surtout des
poètes. % Notices des trouvailles récontes d'antiquités [G. Gatti]. Quelques
inscr. f Découvertes archéologiques en Italie, etc. [L. Cantarelli]. Sarcophage
récemment découvert près de Lambrate, aux environs de Milan. Découvertes 40
archéologiques à Pistoia. Cippe milliaire trouvé à Falerone, relatif aux tra-
vaux de viabilité exécutés par l'usurpateur Magnus Maximus et son fils vers
383-388. Cachet d'oculiste découvert à Este. Découvertes archéologiques à
Norba. Graffîte trouvé àOrgon, Bouches-du-Rhône. Fragm. d'inscr. à Orange.
Fragm. du préambule de l'édit de Dioclétien sur le maximum. Inscr. d'Argos' 45
tll Fasc. 4. Découverte d'antiquités à la porta Furba [R. LancianiJ. Restes
d'aqueducs du temps de Claude, t La maison et les thermes des Neratii [G.
Gatti]. Calus et Marcellus Neratii figurent sur des tubes de plomb trouvés
via s. Maria Maggiore, n. 181 ; le second personnage fut consul en 129.
Recherches sur la famille. H De qqs récentes découvertes d'antiquités chré- 50
tiennes sur la Via Flaminia [O. Marucchi]. Seize inscr. trouvées près de
l'antique basilique de S. Valentino. "1 Notices des récentes découvertes
d'antiquités à Rome [G. Gatti]. Inscr. diverses. ^ Trouvailles archéologiques
266 1905. — ITALIE.
en Italie, etc. [L. Canlarelli]. Peintures de Pompéi. Inscr. honoraire de
l'empereur Hadrien trouvée près de Deruta. Antiquités de Palestrina. Fragm.
d'inscr. doliaire à Terracine. Autres petites découvertes à Cagliari, dans
l'Afrique romaine, à Délos. Statue de Mithra en Espagne. Nouvelles inscr.
6 d'Egypte. Découvertes à Mayence, Dougga, en Serbie. ^ Liste des objets
d'art antique ré;oUés par la Gommissione archeologica en 1905 : marbres,
terres cuites, etc. E. Ch.
Bollettino di filologia classica. An. 11, n» 7, Janv. R Ebbling, De tragi-
corum graec. canticis solutis \G. 0. Zuretti]. Monographie soignée et utile. ^
10 Aristophone, Paix, éd. P. Mazon; Id., t'ssai sur la composition des comédies
d" Arisiophone [G. Fraccaroli]. Éloges; le rp. diffère d'avis en qqs passages.
% Th. GOMPBRZ, Les penseurs de la Grèce, trad. A. RkymOnD [C. Pascal].
Bonne traduction d'un beau livre. ^ Caesar, de b. civili, éd. R. Novak [S.
Gonsoli]. L'éditeur s'écarte rarement des manuscrits. ^ G. Giorni, L'elegia
16 romanu [L. Gisorio]. Extraits d'Ovide, Tibulle, Properce, Gatulle, bien choisis,
annotés insuffisamment. ^ J. Belogh, Griechische Geschichle, III, 2 [V. Gos-
tanzi]. Grands éloges, f C. CiCHORIUS, Die rômischen Denkmàler in der
Dobrucdscha [L. Canlarelli]. Étude de divers monuments élevés par Domitien
ou Trajan. ^ Gommunicalions. Ad Gic. Orat. 48, 161 [Ad. Gondiglio]. — Un
20 poème de Foriunat et un de Prudence [G. Pascal]. Feuillet de garde dans
l'Ambros. F. 60, sup. contenant qqs vers, accompagnés de neumes, des dits
auteurs; copie du x" siècle. W N' 8. Févr. Ad. Mueller, Aesthelischer
Kommentar zu den Tragoedien des Sophokles [G. Fracaroli]. Beaucoup de goût,
mais de l'incertitude dans la critique, t A. Tacgone, Aniologiu, dtUa mellca
25 greca [G. O. Zuretti]. Livre bon et utile pour l'enseignement. ^ Licurgo,
COrazione coniro Leocvate, éd. Léon. Levi fP. Gesareo]. Le commentaire n'est
pas irréprochable et surtout il manque de vie. % Polybii historiae, éd. Th.
BuETTNER-WoBST, vol. 4-S [Zurettij. En progrès sur l'éd. Dindorf. ^ E.
KornemaNN, Die neue Livius-hpilome aus Oxyrhynchus [V. Gostanzi]. Sera la
30 pierre angulaire de tous les futurs travaux sur le texte de l'epiiome et sur
sa valeur historique. \ N. Galvagna, SulV epigra/ia poetica latina délia
decadenza [G. Ferrara]. Remaniement d'un travail de l'auteur sur la métrique
et la prosodie de la décadence. Utile, mais mal imprimé. ^ G. Pascal, Dei e
Diavoli. Saj/gi sul paganesimo morente [V. Brugnola]. Bien écrits, les livres
35 de Pascal ont encore l'avantage de provoquer des disputes fécondes pour la
science. ^ Goramunicatioiis. Gaesar, Bellnm civ. 1, 7, 2 et 80, 4 [V. BruguolaJ.
— Briciola Liviana [L. Bucciarelli]. Au livre XXI, 4, 9, corriger « confecto
proelio » au lieu do « conserto ». ^\ N» 9. Mars. J. Mansion, Les gutturales
grecques [A. Levi]. Ouvre la voie à des études nouvelles. ^ Erodolo, il secondo
40 libro comm. da V. Gostanzi [Zuretti]. Gommentaire historique et gramma-
tical de grande valcMir. K E. Gocchia, La grammalica eUmenlare dclla lingua
latina [A. G. Amatucci]. Seconde édition améliorée d'un ouvrage où beaucoup
de réformes sont proposées. ^ Th. HinGST, De spondeis et anapnestis in anle-
paen. pede versuum generis duplicis Lalinorum[S. Gonsoli]. Contribution utile
45 à la métrique archaïque, f Horace, Odes and Epodes, éd. Cl. L. Smith [V.
Ussani]. Cette 2* éd. laisse encore à dé-sirer. ^ G. Zugcante, Fra il pensiero
antico e il moderno \C. Pascal]. Plusieurs articles intéressants sur la philoso-
phie grecque. U Communications. Quintus Smirneus et Callimaque [A.
Taccone]. Rectifications proposées à la thèse de Kehmptzow. W N" 10. Avr.
50 Omero, Odissea, lib. !) con note italiane di N. Vianbllo [A. Romizi]. Com-
mentaire surtout grammatical. 1[ V. Bérard, Les Phéniciens et l'Odynsée, t. 2
[Zuretti]. L'auteur exagère l'influence des éléments phéniciens, mais il a le
mérite d'interroger la nature elle-même et pas seulement les livres. ^ E. G.
BOLLETINO DI FILOLOGIA CLASSICA. 267
Harman, Studies from attic drama [G. Selti]. Titre inexact, l'auteur donne
surtout une traduction de deux tragédies, Agamenmon et Aiceste. \ Herodas,
éd. I. A. Nairn [L. Valmaggi]. Résume les travaux sur ce poète. % H.
Krause, Studia neoplatonica [Em. Bodrero]. Très savantes dissertations. ^
R. Ellis, Calullus in the XIV cenlury [H. Sabbadini]. Recherches sur la 5
découverte du texte de Catulle. % Vergils Gedichie erkl. v. Ladewig und
Schaper, 9« éd. par P. Deutigke [R. Sabbadini]. Révision du travail de
Ladewig conforme à l'esprit de notre tecpps. H P. R,vsr, DeWarie meirica di
Ennodio [G. Giambelli]. Seconde partie d'un important travail. \ Th.
MOMMSEN, Gesammelte Schriften, I [G. de Sanctis]. C'est surtout Kiibler qui a 10
remis les citations au courant des dernières éditions. ^ Communications.
Tite Live XXI, 4, 9 [V. Fabiani]. La leçon « coufecto » se trouve déjà dans
plusieurs vieilles éditions; on peut encore hésiter. — Sur la fonction des
tabliferi [L. Valmaggij. Additions à l'art, publié dans les Mélanges Boissier
par la Comtesse Lovatelli. Les tableaux portés par ces équités singulares i6
devaient porter les titres du triomphateur, les noms des territoires conquis,
etc. ^^ N» 11. Mai. Ad. GrOSS, Die Stichomylhie in der griech. Tragédie u.
Komodie [P. Cesareo]. Travail clair, un peu aride. ^ G. W. Baker, Decomicis
Graecis litterarum judicibus [G. Setti]. Au courant des derniers travaux, f
Dionysii Halicarnassei opuscula, éd. USENBR et RadermaCHER, II, 1 [Zuretti]. 20
Comble une lacune. ^ Lucilius, éd. Fr. Marx, vol. I [C. PascalJ. Prolégomènes
importants pour l'histoire de la satire romaine, f Le satire di A. Persio, ill.
da F. Ramorino [V. Brugnola]. Excellent commentaire. % Pseudacf'onis scho-
liain Horatium velustiora, rec. 0. Kbllbr, vol. II [R. SabbadiniJ. Base sérieuse
pour les interprètes d'Horace. ^ M. Leoni e G. Staderini, SuWAppia 25
anticd ; una passeggiala da Roma ad Albauo [L. V.J. Bon guide pour visiter
ces parages. \ Communications. De Inarima et eîv 'Ap^|xoiç schedula critica
[Phil. Caccialanza]. Sur Virgile, Rnéid. 8, 715. \^ N» 12. Juin. J. Vendryès»
Traité d'accentuation grecque [L. Valmaggi]. Exposition claire et précise. ^
Libanii opéra, rec. R. FOERSTER. Vol. 2 | Zuretti j. Grands éloges. 1[ Theodoreli 30
Graecarum affectionum curatio, rec. J. Raeder [P. Cesareo]. Bon texte d'un
auteur longtemps négligé. \ Virgilio, Bucoliche 1-5, con commento di E.
Stampini. 3* éd. [A. Cima]. Commentaire à la fois enrichi et abrégé, f G.
Lafaye, Lfs Métamorphoses d'Ovide et leurs modèles grecs [Giov. Ferrara].
Montre bien comment O. a transformé ses modèles. \ C. Valeri Flacci S6
Argonauticon libri 8, rec. C. Giarratano [P. RasiJ. Belle édition qui fait
honneur à G. ^ Donati commentum Terenti, rec. P. Wessner. Vol. 2 [R.
Sabbadini]. Quoique les mss. ne soient pas excellents, l'éditeur réussit à
donner un texte authentique. ^ G. V. Callegari, H Druidismo neW antica
GaUia [V. Costanzi]. Livre à refaire. ^ Communications. Sur le texte de qqs 40
passages méliques de l'Alceste d'Euripide [A. Taccone]. — Question philo-
logique : senex, juvenis [R. Sabbadini]. A propos de l'épithète donnée à
Lucilius par Horace, Sat. II, 1, 34; faut-il entendre « du temps passé » ou
« parvenu à un âge avancé » ?
^^ An. 12, n» 1. Juil. V. Puntoni, Grammatica délia lingua greca, vol. 1 45
[Zuretti]. A la fois clair et scientifique. ^ Am. Hauvbtte, Archilçqne [G.
Fraccaroli]. Le poète grec ne valait guère un volume si soigné. ^ V. Straz-
ZULLA, I l'ersinni di Eschilo ed il nomo di Timotfo volgarizsati [P. Gesareo].
L'auteur remet Timothée à sa vraie place. Sa traduction, sans être excel-
lente, rendra service. 1[ G. Pascal, Sludii critici sul poema di Lucrezio [L. 50
Cisorio]. Beaucoup d'idées neuves. \ O. Th. Schulz, Leben des Kaisers Hadrian
[L. Cantarelli]. N'est pas une monographie, mais une série de recherches
pour aider à l'écrire. % Communications. « Quamvis » avec l'indicatif dans
268 1905. — ITALIE.
Horace [Nie. di LorenzoJ. Il y en a douze exemples ; c'est peut-être un arli-
flce poétique, ^'i N" 2. Août. I. Horovitz, Spurm griech. Mimenim Orient [I.
Pizzi]. Important, pour l'histoire de la littérature comparée. H M. Valgimigli
Eschilo, la trilogia di Prometeo [P. GesareoJ. Fait honneur aux études clas-
5 siques de ritalie. \ J. Kvicala, Observationes ad Enni Annalium fragmenta [L.
Valraaggi]. Article du « Museo flloiogico Boemo » très important pour
l'interprétation et la critique du texte d'Ennius. ^ Cicero de officiis, comm.
da G. Decia, lib. 2 [S. Consoli]. Texte assez différent de Mïiller. Sera utile
dans les classes. ^ Cicero, Rkelorica, rec. A. S. Wii.kins [I^. Valmaggi].
*0 Edition sobrement annotée de la Bibl. Oxoniensis. ^ lL>raz, Auswakl von K.
P. SCHULZB, II [V. Ussani]. Le commentaire peut sembler un peu maigre.
^ Corpus poe t. Lalinorum, éd. PosTGATE, fasc. 4[P.Rasi]. C'est vraiment un
monumentum aère perennius. 1[ Communications. L'épisode d'Hélène autour
du cheval de bois [M. Levij. D'où Homère a tiré Iliad. 4, 272. — Tite Live,
16 Epitome d'Oxyrynchus, 204 [L. Valmaggi]. Exemples de l'expression « collo
obtorto » propres à confirmer la restitution de J. von Wageningen. ^^ N" 3.
sept. Hermesianaclis fragmenta, rec. C. Giabratano [P. Cesareo]. Plaquette
de saine philologie et de sobre érudition. ^ Alciphronis rhetoris Episl. libri 4,
éd. M. A. SCHBPERS [G. SettiJ. L'éditeur a examiné de nouveau les mss.
20 d'un texte néglig'^ depuis un demi siècle. % Procopii opéra, rec. J. ILvury
[Zuretti]. Méritoire. H Ai. Gandiglio, Canlorea Etiphorionis [W. Brugnola].
Important chapitre de l'histoire de la poésie romaine, f CatulH carmiua
selectn, con note di G. B. Bonino [S. Consoli]. Incertitudes dans les questions
métriques et orthographiques. ^ Ciceron, de oratore, I, éd. Edm. Courb.^ud
26 [A. Gima]. Edition qui dénote le soin et le bon goût de l'éditeur. ^ Pctronius.
Quartum éd. Fr. Buecheler [L. V.]. L'éditeur a renoncé à qqs corrections.
^ Orientis graeci inscr, selectae. Supplementum éd. W. DittknberGer. vol. 2
<[Id.]. Aussi bon que les vol. précédents, f Ad Martialis epigrammata adno-
tationes [G. de Filippis]. Passages où on peut contester l'interiirétaLion de
30 Friedlânder et Gilbert, f^ N" 4. Oct. F. Kwizza, Psicologia drllalingua [kl.
Levi] Résumé d'après Wundl. Le rp. doute un peu des bases de la doctrine.
% E. SaCGHI, Brevi appunti sulla formazione dei poemi omeriei [P. CosareoJ.
Incertitudes, lacunes, défauts nombreux. ^ Suphoclis Oedipus rcx et Oed.
Coloneiis, denuo rec. Fred. Blaydes [Zuretti]. L'éditeur ne renonce pas à sa
35 méthode un peu arriérée. ^ Ptauti comoe'iiae, éd. Lindsay, 1 [L. Valmaggi].
Critique personnelle, apparat criti(}ue parfois trop sobre, f Fr. Stabile, In
Ciceronis de nat. D. I, cap. 1-3 excursus [C. Giambelli]. Commentaire purement
grammatical, malheureusement défectueux. | Persins, adjiot. S. Consoli [G.
FerraïaJ. Indispensable aux amateurs de Perse, mais plan défectueux ; pas
40 de décision dans le choix des leçons. ^ Jiivenalis Salurae, libri 3, éd. with
inirod., coramentary on 13 Satires and Index by H. L. Wilson [L. Z.].
Commentaire suffisant Pour la 6» satire, l'éditeur conserve les 346-348 de
la Vulgate tout en insérant les suppléments du ms. de la Bodleienne. ^
Selecled letlers of thu younger Pliuy, éd. Elmer TruESDULL MkrrII.L [Id.]. A
45 plus de valeur qu'un livre scolaire, parce que l'éd. s'est procuré des collations
. nouve^t.» de la plupart des mss. ^ D. Fahz, De poelirum Romanomm doc-
irina magica ; G. Bi.bgher, De extispicio [V. Bru},'nolal. Deux importants
fascicules des Ridigionsgeschicht.Versiiche.1J Ch. Rbnel, Crt//^.ç mililaires de
Home. Les ensrigiies [L. V ]. Se lit avec plaisir et profit. ^ Communicutions.
50 Un glossaire latin du vu* siècle [C. Pascal]. Fragment tiré de l'Ambros.
F. 60. sup., à la suite des Sentcnliae doctorum et palrum. Ce sont des extraits
du glossaire publié dans le t. 4 du Corp. gloss. lai. HH N" 5. Nov. W. Weck-
LRIN, Enripides, Iphigenie im T., 3« Aufl. IZurelli]. Encore amélioré. ^
MÉLANGES d'arGHÉOLOGIE ET d'hISTOIRE. 209
Anonymer Kommentar zu Platons Theaelet [Papyrus 9782) unter MilW. VOn
Heibkrg, bearb. v. II. Diels uad W. Schubart [Id.]. Travail supérieur à
tout éloge. % M. SghaNZ, Gesch. der roin. Litteralw, 3-4 [L. Valiiiaggi]. La
3« part., en 2« éd., a été bien améliorée surtout dans l'apparat critique et
bibliographique. ^ V. UsSani, / libri i316 degli Annali di Tacite commenlali 6
[Id.]. Savant commentaire ; le rp. conteste qqs vues de l'éditeur. 11 G. Brak-
MAN, Sidoniana et Doeihiana [S. Gonsoli]. Critique du texte de divers passages
de Sidoine et imitations faites par Boèce. ^ G, Pasgiucgo, Elagabalo [C.
Giambelli]. Début digne de louanges. % P. Deoharme, La critique des tradi-
lions religieuses chez les Grecs [G. Fraccaroli]. Agréable à lire; le titre ne 10
donne pas une idée exacte du contenu. ^ G. Cousin, De urbibus quarum
nominibus vocabulum TtdXiç (înem faciebal [L. V.]. Utile répertoire géogra-
phique. ^ Communications. Variae lacliones lu Xenophontis libellum qui
■jîdpot inscribiiur [G. Pierboni]. Discussion de six passages.— Vitata Ravenua
[L. Valmaggi|. Soutient, contre Wolf, que ces deux mots sont interpolés 15
dans Tacite, Hist., 3, 40. ^^ N» 6. Dec. M. Boas, De epigrammalis Simonideis
[P. Cesareo]. Soin, exactitule, en un mot qualités héréditaires de la philo-
logie hollandaise. If Thukydides, erkl. v. Glasseii, VI. 3» Aufl. von J. Steup
[Id.]. Commentaire abondant et presque confus f Fr. Léo, Der Satumische
Vers [V. Ussani]. Longue analyse. ^ La satire di Persio, irad. e comm. da 20
Val. MiLio[V. Brugnola;. Louable entreprise, peu réussie. H C Piinio, Epist.
scelte. Introd. e. comm. di L. Zenoni [L. SimioniJ. Utile pour les classes. ^
Taciii Hist. lib. 1-2. Fiinfte Aufl. v. W. Heraeus [L. Valmaggij. Le fils a
les qualités et les défauts de son père, il ne tient pas assez compte des
travaux publiés hors de l'Allemagne. ^ Heinr. Brunn, Kleine Schriften ges. v. 26
H. Bulle u. Herm. Brunn. II [V.]. Réimpression d'articles sur l'histoire
de l'art grec. ^ Gummunications. Orientiana [C. Pascal]. Passages oîi
Orienliiis a imité Lucrèce. E. Ch.
Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'École française de
Rome. 25* année 1905. Livr. 1 et 2. Les cités de Sicile devant l'impôt romain: 30
Ager decumanus et ager consorius [Jér. Garcopino]. Comment se répartis-
sent en 70 av. J.-G., au point de vue de la dîme sur les grains, prélevée en
vertu de la lex Ilieronica, les cités siciliennes? Ges cités sont au nombre
de 65 : on doit s'en tenir sur ce point à Gic. Verr. II, ii, 55, 137. Sur ces 65
cités, 2 civitates fœderatoe ne paient pas la dîme ; pour 6 autres, 1 civitas 35
fœderata (Netum) et 5 civitates liberse sine fœdere, leur territoire paje la
dîme, quand il est cultivé par des étrangers à ces cités. Les 57 autres sont
des civitates decumanae: leur territoire est soumis tout entier à la dîme»
sans préjudice des autres impositions dont il peut être grevé. En effet,
l'ager publions affermé par les censeurs semble avoir été disséminé un peu 40
partout sur l'ager des civitates decumanae ; il est autre que celui qui s'était
formé au lendemain de la conquête, par la saisie en masse du territoire des
cités soumises et qui a été restitué (Verr. II, ii, 6, 13] : il est formé des terres
incultes, des biens provenant de confiscations individuelles et des domaines
royaux, y compris Leontini, qui avait fait partie du domaine privé de »6
Hiéron II. ^ Nouvelles Tabellae dt-flxionis de Sousse [A. Grenier]. Le texte
delà «est inscrit dans un dessin flgurant Archélaos, le cocher visé par la
deflxio représenté mutilé. Ici la delîxio et l'envoûtement se confondent.
Les -/apaxtTipe; (1. 3) sont 0, Z, E. Parmi les dieux ou démons invoqués aux
èï)r,aia Yp(i(i(xaTa, à noter le nom de Charon. La fin de la formule indique le so
résultat souhaité. La 2», très laconique, est une deflxio de 7 noms de
chevaux. î Deux inscriptions métriques d'Afrique [A. Grenier]. L'une
trouvée à Gonstantine, est une épitaphe en hexamètre d'uùe latinité asseï
^70 1905. — ITALIE.
soignée et imprégnée d'héllénismes, consacrée à une prêtresse d'Isis. Elle
semblerait prouver qu'à Constaniine le culte isiaque aurait eu pour fidèles
les citoyens plus rapprochés par leur culture des traditions religieuses du
monde hellénique. La séteonde, trouvée à Tébessa, présente en deux vers
B une formule funéraire (iii'= siècle), dont on possède plusieurs exemplaires,
plus ou moins semblables, et qui remonte à deux épigrammes de l'Anlhol.
Pal. IX, 49 et 134. % Inscription de Salonique, 3" art. [P. F. Perdrizet]. Ins-
criptions funéraires (musée de Bruxelles): 4 païennes, dont une accompagnée
d'un bas-relief, 3 chrétiennes : l'une du iv siècle consacrée à un soldat
lu Maximien, faisant partie vofjiépou (numerus, corps de troupe) àTxaptovetvoypoç,
mot dans lequel se cache sans doute la mention d'un numerus des Ascarii
(Amm. Marc. XXVII, 2, 9). ^1[ 3» et 4» livr. Monte Girceo [Thomas Ashby,
fils]. Série d'observations destinées à compléter les descriptions antérieures :
I. l'identification du promontoire avec l'île de Circé, admise par Bérard,
15 n'est pas impossible, II-MI, d'après les indices topographiques (relevé des
anciennes voies) et les inscriptions retrouvées, la colonie primitive se
trouvait à S. Pelice; vers la fin de la république, on transféra la cité au sud
du lac de Paola, en abandonna cependant la partie est du promontoire.
IV. Description de l'arx qui occupe l'extrémité est du promontoire : étude
20 de l'appareil. On a là une citadelle, non un lieu habité. V. La comparaison
avec les autres constructions cyclopéennes ue permet pas d'assigner une date
à l'arx. VI. Étude des constructions d'époque romaine à l'extrémité est du
promontoire et sur les versants sud et nord. Vil. Description des ruines de
la cité de Gircei près du Lago di Paola : ce n'est plus une citadelle, mais une
26 ville de bains de mer du temps de l'empire. Pour en mieux étudier la posi-
tion, l'auteur résume les observations qu'il a faites en allant d'Anzio à S.
Felice. ^ La transhumance des troupeaux en Italie et son rôle dans l'histoire
romaine [A. Grenier]. L'histoire de la transhumance en Italie depuis le
Moyen-Age et ses caractères actuels donnent des indications sur le rôle qu'elle
30 a joué à l'époque romaine. Le système de l'élevage, conséquence nécessaire
de la nature du sol dans les régions montagneuses, a soustrait en outre au
labour,non seulement certaines étendues de plaines nécessaires au passage
des troupeaux (Iratturi), mais la plus grande partie de la plaine elle-même.
Ce dernier fait, purement artificiel, remonte aux origines du régime féodal
35 et à la formation des grands domaines. Sans mise de fonds, par un droit de
douane imposé aux troupeaux qui y paissent, les propriétaires tirent un
gros revenu de leur terre. Or la transhumance est déjà décrite par Varron :
elle se continue à l'époque impériale (Virgile, Columelle). Deux inscriptions
(CIL, IX, 2'i38 et IX, 2826) nous montrent ensuite l'existence du droit de
*o douane, les exactions dont sont victimes les éleveurs, et aussi les empiéte-
ments de ceux-ci. Galon, au contraire, ignore ia transhumance : elle a dû
naître autour de lui, comme la conséquence de l'extension du territoire
romain après les guerres puniques. Les vieux Romains (Caton) ue ocnnais-
sent que la culture d'un fundus d'étendue moyenne. Cependant, à l'origine,
♦6 l'élevage devait être pour les Romains l'industrie nationale. Les premières
guerres de Rome (Albe, les Sabins) n'ont de sens que de la part d'un peuple
de pasteurs, pratiquant la transhumance. Les guerres des Tarquins, au
contraire, ont pour objet, non des pâturages, mais des terres de labour: les
pasteurs romains sont devenus des agriculteurs, vraisemblablement sous
50 l'infiuence des Étrusques. \ Statuettes de bronze trouvées à Minorque
[É. AlberliniJ. La première, de mauvais style étrusque, représente un guer-
rier qui se rattache au type du Mars de Todi ; dans la seconde, d'époque
hellénistique, beaucoup plus soignée, on reconnaît Ulysse à Ogygie S Itecu-
MITTEILUNGEN D. K. DEUTSCHEN ARGHAEOL. INSTITUTS. RÔM. ABT. 27t
mani, note sur l'organisation des sociétés publicaines sous la république
[Garcopino]. Les decumani mentionnés dans Cic. Verr. II, ii, ne doivent pas
être confondus avec les fermiers des dîmes frumentaires de Sicile, bien
qu'ils portent le même nom. Ils n'ont même pas le droit de les percevoir;
s'ils avaient eu ce droit, on ne voit pas pourquoi ils ne l'auraient pas 5
exercé, et ce n'est pas Verres qui les en aurait empêchés, ayant partie liée
avec eux. La ferme des dîmes frumentaires de Sicile était interdite aux
sociélés publicaines en raison des conditions particulières dans lesquelles
elle avait été établie. Los Romains, en Sicile, s'étaient eu effet bornés à
lever les anciennes dîmes sans modifier les formes établies par la lex Hie- ^o
ronica ; ils n'avaient pas dû changer les adjudicataires ni livrer la perception
de l'impôt aux chevaliers constitués à Rome en société publicaine. Cette
hypothèse est confirmée par ce qui se passa en 7o (Verr. II, m, 7, 18) : les
faits rapportés à cette date par Cicéron n'ont de sens que siles compagnies
publicaines de Rome étaient exclues de la ferme de Sicile. Les Decumani des 16
Verr. II, 2 ne peuvent être que les administrateurs de societates publicano-
rum : ce sont les socii les plus considérables qui forment comme le Conseil
d'administration de la Société. Quant au mot lui-même, il provient peut-
être d'une analogie avec ce qui avait dû se passer dans l'organisation de
la ferme d'Asie. Les fermiers de la dîme (decumani) avaient par rapport 20
aux pecuarii et aux porlitores une prépondérance naturelle : leur titre
avait dû prévaloir, mais il était limité à ceux des socii, qui étaient person
nellement responsables devant l'Etat. L. B.
Mitteilungen des k. deutscheu Archaeologischen Instituts. Rôm.
Abt. Vol. XX. fe livr. Rapport annuel sur les nouvelles découvertes etsur les 25
recherches ayant pour but de fixer la topographie de l'anc. Rome (nouv.
série) [Gh. Huelsen]. Les fouilles sur le forum romanum 1902-1904 (4 pi. 52 flg.).
Côté ouest, comitium et curia. Côté nord, milieu du forum. Côté sud. Côté
est, temple de Juiurne et templum Divi Augusti. S. Maria Antiqua. Temple
de Vesta et demeure des Vestales. La nécropole archaïque. La voie sacrée. 0
Rapport de 119 p. dans lequel sont cités un certain nombre d'ouvrages
parus sur les fouilles et dont H. cite les conclusions. ^H 2^ livr. Fragments
épars d'un relief romain (I pi.) [N. AmelungJ. 1. Gigaatomachie. Au Belvé-
dère, à Roiue, se trouve un- grand fragment d'une frise d'une certaine
étendue représentant une gigantomachie ; dans d'autres musées (Latran, 35
Antiquarium urbain, Palatin), il y a d'autres fragments de même grandeur
qui appartiennent à la même frise ; description. ^ Tête de femme eu verre
(2 pi.) fid.]. Description de cette lêle, qui se trouve au « Konservatoren-
Palast » et qui est le pendant de celle que Michaelis a décrite. Elle est en
parfait éiat et encadrée dans un buste d'albâtre jaunâtre, également antique, 40
toutes les parties qui représentent la peau sont couvertes encore d'une
couche de peinture pâle. Elle date de l'époque d'Auguste. ^ Statuette
d'Artémis [id.]. Restitue une statuette d'Artémis sans tête du Museo Chia-
ramoute n» 122, d'après une réplique de cette statuette de la collection
Warocqué qui est intacte et dont la tète est dirigée en haut comme si le 45
regard épiait quelque gibier au vol. Il étudie ensuite le style de Lysippe
et montre que le groupe des Thessaliens de Delphes ainsi qu'une statue de
Sisyphe (B. G. H. 1899 pi. IX) doivent, d'après leur ressemblance avec cette
statuette, être attribués à cet artiste. ^ Inscr. lat. relative à une guerre
contre les Germains [A. v. Domaszevirski]. Trouvé sur la Via Ostiensis dans 50
le Cimetero di Commodella, en 1904, un court fragment d'une inscr. très
importante qui, d'après l'écriture, est de la fin du 2* s. ou du commence-
ment du 3«, et paraît concerner Didier Julien. Texte. ^ Deux tablettes
272 1905. — ITALIE.
d'imprécation de la Via Appia [K. Lohmeyer]. Description (flg.) de ces deux
tablettes qui sont sans inscr. lisible. ^ Armes de jet sur d'anciens reliefs
|R. Schneider]. Schramm reprenant l'œuvre de De Reffye, interrompue par
la mort, a construit des armes de jet d'après les données et les modèles
5 antiques ; s'inspirant de lui, S. a trouvé dans un certain nombre de bas-
reliel's des représentations d'armes de jet romaines qu'il décrit. 1. Le relief
de la" balustrade du temple d'Athéna Polias Nikephoros, a Pcrgame, tiès
important, distinction entre le eùeÛTovov et le TiaX^viovov ; 2. La pierre tom-
bale de Vedennius C.I.L.VL n. 2725. Commentaire (tig.). t Addenda à l'art.
10 sur les fragments épars d'un relief romain <supra> fW. A.] Preuves que
déjà, à la lin de l'époque flavienne, on avait l'habitude à Rome de marquer
les contours d'une figure en relief par un trait plus profond. ^ Réponse
[R. Delbriicic]. Ne croit pas que le morceau d'architecture que Schiilten a
décrit <Mitt. XIX, 253 cf. R. d. R. 29, 233, 4> soit un chapiteau d'aute
ïB dorienne. f Encore une fois Micon et Pero [A. Mau]. Texte restitué de Tépi-
gramme de Pompei, d'après Wick. Au v. 3, lire « Aevo dignum opus est » au 1.
de « Terrificus locus est ». Au v. 4, Aspice, jam venae lacie replente tument.
I Ambiguoque simul voltu friat ipsa Miconera | Pero. 1 S" livr. Encore une
fois la vieille colonne de Pompei [A. Mau]. Dans ce nouvel art. <cf. Mitt.
20 19, 129-131. R. d. R. 29, 232, 22> M. réfute à nouveau Patroni qui a cru y
reconnaître une base mycénienne, t Pline et les Actes des Censeurs [F.
Hauser]. Ne peut souscrire aux conclusions de Detlefseu qui a cherché à
prouver que presque tous les détails que Pline a donnés sur les œuvres
d'art à Rome ont été empruntés à une liste dressée par les Censeurs <cf.
S5 R. d. R. 26, 54, 9 et 30, 59, 22>. ^ Restes de monuments représentant les
exploits d'Hercule à Pergame [W. Amelung]. Un groupe du château de
Worlitz que l'on croyait représenter la délivrance des jeunes Athéniens par
Thésée, ou le rapt d'Augé par Héraclès représente en réalité Héraklès au
jardin des Ilespérides, au milieu des nymphes qui, effrayées, s'enluient de
30 toutes parts ; il est en marbre de Pergame. Autre groupe du Vatican repré-
sentant Héraklès et le lion de Némée. Comparaison de ces deux groupes
qui sont les anneaux d'une chaîne de monuments, imités sur les sarco-
phages romains, et qui étaient à Pergame. Il est naturel qu'on élevât ces
monuments en l'honneur d'Hercule dans cette ville, puisqu'il était le père
35 de Téléphos. Les artistes n'étaient pas de premier ordre, leur œuvre le
prouve. ^ Les droits de douane illyriens et les limites de la province [C.
Patschj. Montre que les endroits où l'on payait les droits de douane n'éiaient
pas nécessairement situés près de la frontière et qu'on ne peut pas s'en
servir pour tracer les limites de la province. % Rostra Caesaris [A. M-m].
40 Montre qu'il est presque certain que l'hémicycle est la partie la plus
ancienne des rostres, et que c'est bien là les rostra Caesaris ; l'hémicycle
serait donc la tribune construite par César, dédiée par Antoine, et c'est là
qu'Antoine prononça l'éloge de César. ï Le jardin et 1' « Antiquario » du
Cardinal Cesi [D. Gnoli]. Créé cardinal par Paul IH, en 1544, mort en 1565.
45 Description de ses jardins et de son musée d'antiques, riche en merveilles.
\ Le bras droit du Laocoon (1 pi.) [L. PoUak]. On a restitué ce bras droit
de bien des manières, un bras droit en marbre de Paros, trouvé dans la via
Labicana entouré d'un serpent et dans lequel P. a reconnu un fragment
d'une petite copie du Laocoon, permet de se représenter la position exacte
80 du bras dans l'original. \ luscr. de LoUianus Mavortius [0. SeeckJ. Cette
inscr., trouvée au 16* s. sur l'Aventin, est au Musée du capitole CIL, V1 1757,
elle est complétée par une autre inscr. CIL, VI, 1723, trouvée au même
endroit. Commentaire. HH La livr. 4 n'a pas encore paru, Xs.
RIVISTA Dl STORIA ANTIGA. 273
Rivista di filologia e d'istruzîone classica. An. 33, fasc. 1. Questions
de critique cicéronienue [G. Curcioj. Sur les sources du De Oratore 3, 54-
143. Défense des idées de l'auteur sur les écrits rhétoriques de Cicéron. ^
Corrections au texte des Catalecta, de la Copa et du Moretum [Id.]. \
L'Antiope d'Euripide [A. Taccone]. Essai de reconstitution de toutes les 5
scènes, au moyen des 283 vers que l'auteur attribue à l'Antiope. Liste des
personnages (Fin dans le fasc. 2). ^ Une nouvelle page de l'histoire de
Sicile |G. de Sanclis]. Fournie par un papyrus d'Oxyryuchus. ^Un décadent
de l'antiquité [PI. Gesareo]. Suite. L'imitation chez Callimaque. Quoique
l'Alexandrinisme n'ait pas été un bien, ni Callimaque un grand poète, l'un *<*
et, l'autre ont eu le mérite de répandre l'hellénisme. ^ Sur l'Evagoras
d'Isocrate [A. Solari]. U» série. Examen des témoignages de Théopompe,
Aristole et Diodore sur la mort d'Evagoras. ^% Fasc. 2. Pour le mythe
d'Héraklès [C. MarchesiJ. Bacchylide attribue à Héraklès quelques réflexions
exprimées par Alcmène dans.l'Alceste d'Euripide; on peut en conclure que *^
les anciens, jusqu'au v« siècle, attribuaient au fameux héros un caractère
bien déterminé, psychique et éthique, f. L'irrationel et la critique homérique
[G. Fraccai'oli]. La critique moderne, surtout la critique allemande, a fait
fausse roule. II faut renoncer à édifier hypothèse sur hypothèse. ^ Pour une
édition des fragments Tiepl qpyo-ewî d'Épicure [Ach. Cosattini]. Le traité se 20
composait de 37 livres, les volumes d'Herculanum ont conservé des fragments
des livres 2, 11, 14, 15, 28. Remarques diverses sur le texte et l'ordre des
fragments, f Observations sur la Vie de Constantin par Eusèbe [Aug.
Mancini]. Valeur des manuscrits ; usage qu'en a fait Heikel pour son édition
de Berlin. Le Vatic. 149 est beaucoup plus précieux que ne le croit Ileikel. 26
Examen de la question des interpolations, f^ Fasc. 3-4. Sur l'Octavia. A
propos d'une publication récente [V, Ussani]. Opinions différentes de Cima..
L'auteur de l'Octavia n'a pas purement copié Tacite. ^ Urbem quam statue
veslra est. Note de syntaxe historique [Rem. Sabbadini]. C'est un archaïsme
emprunté aux langues osque et ombrienne. î Quelques questions relatives 30
aux Vestales [Uaia Santinelli]. Le lieu de sépulture des Vestales. Honneurs
rendus par le Sénat aux Vestales défuntes. % Postilles au Corpus inscr. lat.
[F. Eusebio]. I. Dans le tome V on a confondu à tort Odorico et Oderico. ^
Points de morphologie latine [Silvio Pieri]. I. Les formes plus brèves du
parfait latin. II. Le latin danunt et formes semblables. ^ Varia [L. ValmaggiJ.,f5
IV. Le campus Vitellianus de Crémone. La capitulation de Narni. Martial
1, 28 et 13, 122. ^ A propos d'une récente édition d'Isée [F. Cacciaianza].
Critique de l'éd. de Thalheim. % La guerre de Lyttus [G. Cardinal!]. Impor-
tant épisode de l'histoire de Crète. Critiques des conclusions de Syoroiîos.
On a attribué trop d'inscriptions à cette époque. ^ L'Iliade et les droits de 4iu
la critique [G. de Sanctis]. Réplique à Fraccaroli. Raisons pour lesquelles
l'auteur combat l'unité de l'Iliade. î Notes sur le premier livre des Tuscu-
lanes de Cicérou [Rie. Rubrichi]. Interprétation de plusieurs passages.
E. Ch.
Rivista di storia antica. N. Série, an. 9, fasc. 1. Sur la tradition de la 45
mort de Germanicus, fils de Drusus, chez Tacite, Dion Cassius et Suétone
[G. Musotto]. On peut admettre que Germanicus est mort de maladie, non
du poison. — Une nouvelle contradiction dans les Annales de Tacite, I, 40-
41. ^ D'Agathon, poète tragique [V. Crescini]. Essai sur sa vie et ses œuvres,.
Au lieu d'infuser une vie nouvelle à la tragédie, Agalhon précipita sadéca- 50
dence ; il peut figurer cependant à l'ombre des trois grands tragiques. ^ La
légende d'Hanuibal dans les noms de lieu en Italie [G. Grasso]. La tradition
populaire a perpétué le nom du héros carthaginois dans beaucoup de pays
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 4905. XXX. — 18
274 1905. — NORVÈGE.
pour augmenter la gloire de ceux qui l'avaient vaincu. ^ Sur Timothée
[Léon. Levi]. L'époque de la composition des Perses. Timothée et la persé-
cution des Spartiates. Les innovations de Timothée et Phrynichos. Timothée
imitateur d'Eschyle. 1[ La Crète et les grandes puissances helléniques jus-
5 qu'à la guerre de Lyttos [G. Cardinali]. ^ Pour l'histoire de Sparte [G. Nic-
colinij. Suite dans le n» suiv. t Questions autour de l'enclitique [A. Gusta-
relli]. Critiques des conclusions de N. Calvagna au sujet de l'allongement
d'une syllabe brève suivie de « que, ve ». etc. ^ Sur les vers homériques
û 602 sq. [A. Amante]. % Le mythe des Argonautes dans la poésie grecque
10 avant Apollonius de Rhodes [A. Boselli]. Suite dans le n'suiv. Les sources
auxquelles a puisé Apollonius sont très nombreuses. ^^ Fasc. 2. Observations
critiques au Ilepl oùpavoO d'Aristote [R. Rubrichi]. Suite au n° suiv. ^ Sur le
mariage et le divorce à Athènes [P. Parducci]. % Pithéas de Marseille [G.
V. Gallegarij. De Thulé à Tana. Ecrits de Pythéas. La légende des Lipari.
16 Dernières considérations sur le voyage de P, % La conquête romaine de la
région sabine [G. Beloch]. Essai de concilier Tite Live avec d'autres docu-
ments contradictoires. ^^ Fasc. 3. Les débuts de l'éloquence agraire et
populaire de Rome [G. Marchesi]. Au second siècle, l'école rhétorique devint
une grande palestre de culture générale ; la jeunesse noble apprit à rheto-
20 ricare et à philosophare. ^ De Cercida Megalopolilano Meliamborum scrip-
tore [Gam. GessiJ. Sans être cynique ni philosophe, il a dû exercer une
grande influence morale par ses vers. ^ De jure gentium criminali apud
Graecos [Joh. Bortoluccil. f Deux passages controversés dans Properce [P.
Franzô]. V. 25, au lieu de « et » ou « aut », on attendrait l'exclamation « oh »
25 ou « ah ». % Du songe comme artifice dramatique dans la littérature
grecque et latine [Ach. Grespi]. ^ Pour la prétendue fidélité historique de
la Bibliothèque de Phocius [A. Solari]. Photius peut être convaincu d'arbi-
traire et d'erreurs; il puise aux sources de seconde ou de troisième main.
^f Fasc. 4. Notes sur Parthenius [A. Amante]. Extrait d'un vol. sous presse
nj sur les Peines d'amour de P. % Tite Live et la décadence de la langue latine
dans les cinq premiers livres de la l^e décade [A. Rettore]. Constructions
poétiques ; locutions qui s'éloiguent de l'usage classique, etc. ^ L'orateur
Andocide et l'hermocopie [Léon. Levi]. % De fontibus Diodori in Gyri expe-
ditione enarrauda [Car. Lanzi). ^ Naples gréco- romaine et B. Capasso [V.
H d'Addozio]. La publication posthume de G. a une haute valeur scientifique.
\ Consolatio ad Liviam, 387 [N. Zulic]. Explication. 1[ Les diogmitae dans
la Vita Marci 21, 7. t Le polos, ancien instrument nautique [G. V. Callegari].
Cet instrument est mal connu parce que les belles inventions J'Hipparque
le firent abandonner. ^ Bulletin bibliographique à la fin de chaque fasci-
40 cule. E. Gh.
NORVÈGE
Rédacteur général : H, Rceder.
Forhandlinger i Videnskabs-Selskabet i Christiania 1904 n° 3.
Fricco, Frigg et Priapos [S. Bngge]. Le Priape des Grecs est à identifier
avec Frô, dieu des Scandinaves, et le nom llpfaTro;, d'origine mysienne, est
jQ analogue à Frigg, nom d'une déesse Scandinave (en allemand). IL R.
Skrifter udgivne af Videnskabs-Selskabet i Christiania 190'i, classe
historique et philosophique u» 2. L'épisode des Phéaciens dans l'Odyssée
[S. Eitrem]. Selon la forme originelle de l'Odyssée, Odysseus est venu
MNEMOSYNE. 275
directement de l'île de Galypso à Ithaque, où Athènè l'a secouru. Dans
l'épisode des Phéaciens, inséré plus tard, on peut séparer deux versions
originelles, une où c'est Athènè qui vient au secours d'Odysseus, et une
autre où Nausicaa lui rend le même service. Aussi dans le chant huitième
et ailleurs on peut entrevoir une forme ancienne de la légende, selon
laquelle les Phéaciens ont retenu Odysseus malgré lui (en allemand).
H. R.
PAYS-BAS
Rédacteur général : P. Lejay.
10
Mnemosyne. Vol. XXXIII. N" 1. Ad Ouidii Ileroides [P. H. Damsté]. P. 6
rusticus et rusticitas sont toujours pris en mauvaise part dans ce recueil. 15
P. 18, maculae, « mailles » d'un filet, 5, 19; Var. R. R. 3, 11 ; Colum. 8, 15;
PI. N. H. H, 24, 81 ; Nemes. Cyn. 299; Aus., Epist. 4, 23; Gic, Ver. 5, 27;
Nonius, p. 350. If Ad Plutarchum [J. J. H.]. Gic. 24; Cat. Min. 21, 28. ^
Thucydidea [I. G. VoUgraaff]. Sur le livre V. ^ Sallustius [P. H. D.]. Jug.
106, 4 : cenatos esse, in castris ignis; 113, 5 : quasi honoris causa obuius. 20
f Adnotaliones criticae ad Lysiae orationes [S. A. Naber]. Discours I-IV,
VI- VII, IX-X, XII-XIV, XVI-XXI, XXI II- XXVI, XXVIII, XXX-XXXII^
fragm. 11, 15, 28. % De Ouidio poeta commentatio [J. J. HartmanJ. A partir
de XIII, 399, les Métamorphoses présentent un style embarrassé et peu
élégant; la composition est heurtée et gauche. Il faut excepter XV, 60-478, 25
épisode composé séparément à une époque plus ancienne et placé ensuite
à cet endroit. Surtout à partir du commencement du livre XV, le poète
précipite son allure et semble avoir hâte d'arriver. En regard du long
épisode de Pythagore, le règne de Numa qui l'amène est expédié en 7 vers.
Il eût fallu remettre toute cette fin sur le métier et c'est ce dont Ovide ne 30
s'est pas senti le courage (emendaturus, si licuisset, eram). — Parmi les
poètes latins, aucun ne montre mieux l'influence de la rhétorique. Les
discours de Médée, Scylla, Byblis, Myrrha, sont de vraies suasoriae; la
dispute des armes est une controuersia. Pour le détail, on peut comparer
Prop. I, 8, 9-16 et Ov., Met. XI, 460; Hér., 13, 14 (il se répète exactement). 35
Même les sentiments qui sont chez lui tout à fait sincères sont exprimés
avec l'art des lieux communs où il excellait (Sén. rh.) : Hér. 13, 97 et Trist.,
1, 2, 81. — La cause de l'exil n'a pu être l'Art d'aimer, qui n'est pas plus
libre que tant d'autres ouvrages et qui ne fait que répéter ce qui se trouve
chez tous les poètes grecs et latins; l'art d'aimer est traité aussi amplement 40
et de la même manière dans Plt. et Ter. ; si nous ne donnons pas le poème
à nos élèves, c'est exclusivement pour deux passages. II est impossible
qu'Auguste, ami d'Hor., l'auteur de la 2^ sat., auteur lui-même de vers
obscènes, ait puni Ovide de l'exil, dix ans après la publication du livre.
L'Art d'aimer a les liens les plus étroits avec le reste de ses œuvres; il a 45
autant de narrations presque que les Métamorphoses. D'un autre côté, Ov.
assigne formellement cet ouvrage comme cause de sa disgrâce. Qu'il l'ait
cru ou non, c'est que ce motif fut indiqué ofïiciellement avec la sentence
d'exil. Il était sûrement faux et Auguste mentait. Les autres causes indi-
quées par lui sont error et aliquid uidisse. Ce qu'Ovide entend par error ne BO
peut-être deviné. L'autre cause a été mise en relation avec l'adultère de
Julie et de Silanus (Tac. An. 4, 71). Mais 1° cette relation repose sur une
base très fragile. Julie mourut en 28; Tac. dit que son exil dura 20 ans ; on
276 1905. — PAYS-BAS.
conclut qu'il commença en 8, date certaine de l'exil d'Ov. Mais si les 20 ans
sont un chiffre rond, ce qui est très possible, ii ne reste plus rien du calcul.
2» On ne voit pas quel rôle aurait pu jouer Ov. dans cet adultère ; on conçoit
la lena; mais pour un homme? 3o Silanus, le criminel, est simplement
5 laissé libre de choisir sa résidence hors d'Italie; il se fixe à Athènes, tandis
qu'Ovide est relégué chez les Sarmates. 4" Tibère rappelle Silanus et laisse
Ov. se morfondre. Boissier a combiné les deux motifs, l'Art d'aimer et
l'adultère. Mais on ne voit pas davantage pourquoi il a laissé le poème
circuler pendant 10 ans, et l'Art d'aimer traitant des amours licites (con-
10 cessi) n'était pas en contradiction avec la loi Papia Poppaea. Si Ovide est
puni pour s'être tu, pourquoi est-il frappé plus durement que les vrais
coupables? Pourquoi Tibère, qui adoucit la loi Papia Poppaea (Tac. An. 3,
25), ne rappelle-t-il pas Ovide? Il reste donc qu'Auguste a donné le faux
prétexte de l'Art d'aimer. Il était inspiré daus sa vieillesse par Livie qui
•5 avait une raison personnelle et inavouable de poursuivre Ovide, raison qui
lui était commune à Tibère : Filius anto diem patries inquirit in annos,
Lurida terribiles miscent aconita nouercae. Voy. Schoemann, Philologus,
1882, p. 171, qui a trouvé la solution. ^% N" 2. Gommentum Aeli Donati ad
Terentium [H. T. Karsten]. Étude des scolies de diverses sources qui ont la
20 rhétorique pour sujet. Les rhéteurs ont tiré de bonne heure des exemples
du théâtre latin. On le voit'par les livres à Hérennius et le De inuentione :
Gic. et Cornificius suivaient l'exemple de leurs maîtres parmi lesquels il
faut compter Aelius Stilo. On trouve aussi des citations de Ter. dans Quint.
Dans cette première période, les exemples sont cités sans système, et du
25 point de vue de la grammaire autant que de la rhétorique. Les rhéteurs
postérieurs ont imaginé de découper les pièces en morceaux, comme si elles
rentraient dans le genre délibératif ou judiciaire; Donat a connu ces erre-
ments, mais ne les a pas suivis. Les rùetores minores ne nous ont rien
conservé de ces systèmes et n'ont guère plus de citations que Gic. et Quint.
30 p. 153, n. 1, liste des termes techniques employés par Donat. ^ TTtotjTaupjCv
[M. L. Earle]. Ce verbe se trouve dans Thuc. VI, 101. ^ Ad M. Antonini lib.
IX c. 42 [J. H. Leopold]. Lire av8pM7t£. Ponctuation des ch. 29 et 37. ^ To t
àxTixàv àvTi atY|J.aTo;, ad scholia Aristophanis [v. L.]. Correction à scol. Nub.
699. t Adnotationos crilicae ad Antiphontis Aeschinis Hyperidis, Dinarchi
36 orationes [S. A. Naber]. i. Antiphon xaTYjyopta çapiiaxeia;, TETpaXoYsat, TTEpi Toû
'Hpioôou cpévo'j, Ttepl lov -/opeuTou, fragm. ; Hélène et Palamède de Gorgias ;
Ulysse d'Alcidamas ; Alcidamas sur les sophistes. 2. Eschine : Contre
Timarque, Ambass., Contre Gtés. 3. Hyperide : Contre Démosth., Lycophr.,
Contre Alhénog., frag. 4. Dinarque : Contre Démosth., Contre Aristogiton,
4.0 Contre Philoclès. ^ Ad ApoUinarem Sidonium [P. H. D.]. Ep. VI, 12, 6 : dubia
fama confirmât; cf. ib. VII, 7, 1, où il faut lire < infirma > minus, t Ad
epigramma delphicum [G. G. VoUgraff]. BCH. 1897, 598; inscr. en l'honneur
de Cratère. ^ Ad ApoUinarem Sidonium [P. H. D.]. Epist. VI, 8, 2 : saepe
foniem meraciorem ; cf. III, 10, 1 ; IV, 1, 1 ; II, 5, 2 ; au lieu de saepe, il faut
46 probablement lire : saucti spirilus. ^ De Ouidio poeta commentatio [J. J.
Ilartman]. Notes et corrections à des passages isoles, Met. I-IV. ^ Emendatur
ApoU. Sidon. Ep. I, 5,5 [P. II. D.] : duplex pars interluit Padi, tertia pars
alludil. 1[ Varia [H. van Herwerden]. Corrections à Journal of Hell. St. XXIV,
262,6;BCH. XXVIlI,43,no27B12;Uidymead Dém. Phil. XH (XIII), 32; Deuys
50 le périégète (Geogr. gr., Didot, t. II), 292; ib. 465; ib. 757. If Ad Libanium [H. J.
Polak]. Obs.sur 18, (A 76, 199; 19, 52; 14, 69; 15, 53; 18, 77, 18, 139, 184, 189, 224,
276, 281, 288; 19, 10, 28; 20, 4;21, 19.1[V N'Z. Gommentum Aeli Donati ^id Teren-
tium [II. T. Karsten]. Elude des scolies relatives à la rhétorique (suite). Edition
MNEMOSYNE. 277
séparée des scolies de ce genre, étrangères à Donat et qui sont dues eu
grande partie à l'emploi de Ter. dans les écoles. Ces scolies ne sont pas
tirées d'un traité de rhétorique d'Eugraphius, comme l'avait supposé Gersten-
berg. H Adnotatioues criticge ad Andocidis orationes. [S. A. Naber]. Cor-
rections et explications. Le Contra Alcibiadem est un exercice d'école, 5
comme le discours de Lysias contre Andocide, etc. t Ad Scholia Aristo-
phanica [v. L.]. Scol. de Platon, Hipparch,, 229 D; sur Arist., Pax, 32.
f Ad Sophoclis Antigonam [H. van Herwerden]. Notes et corrections à pro-
pos de l'édition de Blaydes. % Tentatur Horatii carm. I, 6, 13 [H. v. H.] :Is
Martem... parem : pas d'interrogation. 1[ De Damoclis gladio[J. vanWage- 10
ningeuj. L'histoire est rarement citée dans l'antiquité et pas avant Gic,
Tusc, V, 61 ; puis, Hor., Od. 111, 1, 17; Perse 8, 39 (le scol. nomme le philo-
sophe Démocrate au lieu de Damoclès); Am. Marc, 29, 2, 4, qui parle de
plusieurs convives de Denys pour accommoder l'histoire à son sujet ;
Eusèbe, Prép. év., 8, 14, 29 (24), p. 391 D (d'après Phiion) ; Macrobe, Som. 15
Se, I, 10, 16; Sid. Ap., Ep., 2. 13, 6, qui amplifie Gic. et l'orne de détails
pris à Hor., Juvén,, et autres dans d'autres récits; Boèce, Gons. ph., 3,
pros, 5, 15, p. 61 Peiper. Les sept auteurs ont tiré la matière de Gic. Celui-
ci aurait pu emprunter l'histoire aux StxeXtxi de Philistus, comme beau-
coup d'autres renseignements sur Denys le tyran; mais Philistus, exilé et 20
pressé de rentrer en grâce, s'était montré un vil flatteur de Denys. Il faut
donc se rabattre sur l'autre source de l'histoire de Sicile pour Gic, le mal-
veillant Timée. Au commencement de l'anecdote V, 57, se trouve une
exclamation qui est le résumé d'une comparaison expressément tirée de
Timée dans Rep. 3, 43. Il est probable que Tusc. V. 67, 64, vient de cet 26
auteur, qui avait consacré quatre livres (XVI-XX) à Denys l'anéien. Timée,
dans Athén, VI. P. 250 A. appelle Damoclès courtisan de Denys le jeune,
mais sa phrase n'exclut pas le fait qu'il ait pu être, comme Satyros, cour-
tisan des deux Denys. L'expression proverbiale n'est entrée que tardive-
ment dans les langues modernes. ^ Bapêapto-xf, ad scbol. Aristoph. Pac 453 30
[v. L.]. Lire pâpoç xt. î Ad Plauti Rndentem [S. A. N,]. Traduction en vers
grecs par Macaulay de Rud, 1235-1253. Le titre de la pièce de Diphile peut
avoir été Ppupiéa.^ Ad Bœlhium [P. H. D.], Gons. 4, 7, 43 : animis ac re con-
seritis. ^1[ N' 4. De Ouidio poeta commentatio [J. J. Hartmau]. Suite de notes
et corrections à des passages isolés, Met. V-XIII. ^ Ad Antouini Liberalis 35
XXXI, 4 [C. G. Volgraffî. Lire : raï; Sa vûjiçai; Ilàv ôcrov TtXeïffxûv èTtéSwxev e'tç
xàUo;! Cf. Eurip. Bacch. 1128. ^ Aiôvuaoç PpaïTriî [G. G. VolgraffJ. Dans
l'hymne à Apollon, BGH. 1897. p. 510; cf., p. 400. Aujourd'hui, il semble
qu'il reste les débris d'un x devant at, ce qui suggère xco-o-oxaïxa. II Obser-
vatiuuculae de iure romano [J. G. Naber]. 92. Ad interdictum quorum 40
bonorum. \ De Liuii praef. 3 [M. L. Earle]. Lire : meo qui nomini officient
me consoler. ^ Ad Velleium Paterculum [P. H. Damsté]. Observations sur
l'édition Ellis. Corrections. tSrjixeïov alvtYtAaiôôe; [J. v.L. ],Surle Marcianus 474
(Aristophane, V), N N É, ce qui veut dire vo(xf<T|jLaTa ixévTs : c'est un ancien
prix du ms. ^ Thucydidea [J. G. Wollgraff]. Sur le livre VI. % De Aeneidis 45
loco illo ubi Aeneas Helenae inortem miuatur [J. J. Hartman]. II, 567-588.
L'omission s'explique par le contenu habituel de la page, qui était
de 22 lignes, comme l'a établi Leeuwen, Gomm. Aiacis Soph. auth., p. 140
et 194. H Ad Herodotum [M. L. EarleJ. Préf. : ... îiSe, < Y^vofiéw) > wç
(AYÎTe. . . xàTE aXXa < xal ôtj > xal 8t' v. . . Paul LejaY. 50
278 1905. — SUÈDE-SUISSE.
SUÈDE
Rédacteur général : A. Enander.
Gotheborgs hôgskolas Arsskrift, Volume XV (1905). La science des
haruspices étrusques. I. La foudre [G. O. Thulin]. Courte iatrod. sur les
10 rapports des Etrusques avec Rome, la Grèce et l'Orient. L Les livres sacrés
de la science des haruspices, libri haruspicini, les plus importants et les
plus anciens qui traitaient des haruspices; 1. fulgurates, traitant des diverses
manifestations de la foudre ; 1. rituales, où était réglé ce qui concernait l'état
et les individus ; ces derniers comprenaient les acheronlici (sort des indi-
16 vidus avant et après la mort), les fatales (destinée des hommes et de l'état),
les ostentaria, les plus récents (prodiges) : ils remontaient tous à un cer-
tain Tages, sauf ces derniers qui portaient le nom du trad. latin Tarqui-
tius (libri Tarquitiani). II. Libri fulgurales. A. Les seize régions du ciel;
B. Les neuf dieux delà foudre et leurs coups de tonnerre (manubiae). G.
20 Observation des éclairs et leur signification, le lieu de leur apparition, le
temps, la personne, la circonstance, la qualité, la quantité. D. Gomment on
conjurait les effets de la foudre. 1 . Fulgura mala et bona. Mode de procéder des
Etrusques et des Romains. Effet de ces conjurations. 2. Gomment on appe-
lait ou détournait la foudre. Mémoire de 128 p. avec une introd. de 16 p. Z.
25
30
SUISSE
Rédacteur général ; J. Le Goultre
Anzeiger fur Schw^eizerische Altertumskunde. N. F. Vol. VII 1905-
1906. N»l. Les tumuli d'Unter-Lunkhofen (Argovie) [J. HeierliJ. Il s'agit
d'une nécropole située dans le lieu appelé Barhau (commune d'Unter-
35 Lunkhofen), et précédemment occupé par une forêt. Les tombes fouillées à
différentes époques sont au nombre de 63. Chacun des tumuli était primi-
tivement pourvu d'une couronne de pierres. Dans l'intérieur, on n'a guère
retrouvé que des vases dont qqs-uns renfermaient des restes humains
brûlés. Dans ce cas, ces restes étaient recouverts d'une petite écuelle. Sou-
40 vent, dans le même tumulus, on a pu constater plusieurs sépultures; rare-
ment des squelettes. ^ D'après les souvenirs de [J. Fallet] les antiquités du
pont de la Thielle se divisaient en quatre périodes : âge de la pierre, âge
du bronze, station gauloise et station romaine. Cette dernière se trouvait
sur les deux rives de la Thielle, au dessus du pont, du côté du lac. Monnaies,
45 fibules, poteries, fragments sur lesquels on lisait XXII L (22* légion). î
N» 2 et 3. Statuette de Minerve (bronze) trouvée à Martigny [A. Naef].
0, 15 m. de hauteur, sans bouclier, lance à la maingauche. Bon spécimen
du type de l'Athena de Portici ou de celles de la collection Ilope. t I-es
tumuli d'Uoter-Lunkhofen [J. Ileierli]. Suite. ^ Les marques de potier de
50 la collection d'antiquités de Brugg (II* Série) [Th. Eckinger]. Le catalogue
comprend des graffiti sur la face extérieure de vases en terra sigillata. f
Inscriptions romaines inédites d'Avenches, découvertes anciennes et nou-
velles [W. Wavre]. Corrections apportées au N» 1, II, VI (voir Anzeiger
'EAAHNIKOS ^lAOAOriKOS SYAAOFOS. 279
1902-03). Le n» VII se rapporte à un magister conventus qui fit faire quelque
chose au théâtre. N» IX, longue inscr. en 80 fragments environ. On a
constaté 28 inscr. provenant de la Conche Jomini. auxquelles il faut ajouter
un grand nombre de fragments qui n'ont trouvé place nulle part. Le nom
des Otacili se retrouve dans trois inscr. nouvelles. ^ Découverte à Mônthal s
(Argovie) d'une figure en bronze qui paraît être un Apollon. Trouvailles
à Pfafflkon (Lucerne) de restes qui semblent prouver qu'il existait dans
cette localité un établissement romain. Sarcophages romains dans l'église
de Donatyre (Vaud). ^ N» 4. Les tumuli d'Unter-Lunkhofen (c. d'Argovie)
[J. Heierli]. Suite. Dans le tumulus 31, trouvé un bracelet en bronze très lo
bien conservé avec des ornements asymétriques. \ Inscriptions celto-
liguriennes de Giubiasco [G. Herbig]. I. Il s'agit de 13 inscr. sur vases ou
autres objets. L'alphabet appartient à la variété dite de Lugano. Deux de
ces inscriptions sont gauloises. Les autres peuvent être considérées comme
liguriennes ; en tout cas, elles sont toutes indo-européennes. ^ Marques 18
de potiers de Vindonissa réunies par le Pasteur Urech [Eckinger]. Collection
de 56 marques avec notes de l'éditeur. ^ Découverte d'un tombeau attes-
tant de nouveau l'existence d'un cimetière romain au Aeschenvorstadt et
dans la rue Sainte-Elisabeth (Bâle). Aqueduc romain au Heidenloch (près
Liestal, Bâle-Gampagne). Hypocauste considérable recouvert d'une mosaïque 20
et grandes amphores à Avenches. J. Lecoultre.
TURQUIE 85
Rédacteur général : Ch.-Em. Ruelle.
'EXXyivtx6ç «ptXoXoYtxôç SûXXo-yoç (ô èv K-nôXet), T. 27, 1900 (années
1895-1899). Sur l'enseignement du droit à Rome avant Justinien [P. D. Nico- 30
lopoulos]. A Rome, les seuls jurisconsultes furent longtemps les pontifes.
Après les Carmina (chants sacrés), qui servaient à fixer la rédaction des
lois, vint le recueil formé par les Décemvirs ; puis le peuple, investi du
pouvoir réservé jusque-là aux patriciens, fit publier la loi des XII tables,
remplaçant en matière juridique le privilège des patriciens et la tradition 35
religieuse. Bientôt se formèrent des professeurs de législation qui se réu-
nissaient dans le temple d'Apollon et dans les salles des tribunaux. Tib.
Coruncanius révéla au public les secrets de la science juridique. Les étu-
diants en droit apprenaient par cœur la loi des XII tables. Dans les derniers
temps de la République, l'enseignement et l'étude du droit furent pour- 40
suivis avec une grande ardeur. Au début du 6* s. (de Rome), les juristes
publièrent des ouvrages sur la matière. Avec Auguste, 11 y eut des profes-
seurs proprement dits. Ils ouvraient des cours, devenus nombreux sous les
Antonins. Condition sociale de ces professeurs. Les stationes dont parle
Aulu-Gelle étaient des écoles publiques de droit, Suétone les nomme audi- 45
toria. On distinguait les Stationes audientium et les st. respondentium.
Dans les unes, le professeur prenait seul la parole ; les autres étaient des
conférences contradictoires. Ces cours avaient lieu probablement jusqu'en
juin. Les livres juridiques avaient pour titre Institutiones, Regulae, Defi-
nitiones, Sententiae. Les cours se tenaient dans les bibliothèques publiques; 50
ils étaient payants. C'est le Sénat qui institue les professeurs après examen
de leur moralité et de leur science. Justinien a condensé et codifié tout ce
que les juristes d'avant lui avaient écrit. ^ La métrique des Byzantins et
280 1905. — TURQUIE.
en particulier des hymno^^raphes de noire Église {M. Paranikas]. Les poètes
byzauiins étaient imbus de la littérature des anciens et très habiles prati-
ciens de leur métrique. Exemples des différents mètres classiques employés
par eux. Examen des poèmes de Komanos. La rythmique, c'-à-d. la poésie
5 accentuelle (tovixi^) des Byzantins émane de la quantité antique. Eu ne
tenant pns compte du temps dans leur vérification, mais en introduisant
l'accent (t(5vov), les Byzantins ont imité les poètes de l'antiquité. Tous les
vers des classiques lyriques ou dramatiques peuvent s'adapter aux chants
de rÉ}?lise byzantine. % Statuette trouvée dans l'IIagia Paraskévé, faubourg
i>éO de Siuope, et transportée dans le palais du gouverneur de Sinope [A.
Alexondis]. Sur un bas relief ligure une belle jeune fille debout, portant
une couronne et vêtue d'un léger voile, la tète un peu inclinée à gauche.
Description détaillée. Ses yeux sont fixés sur une servante debout en
face d'elle. C'est liera servie par une des nymphes et sortant du bain
.■j6 qui l'a fait redevenir vierge. % Libyssa, Dakibiza, Gkegbousa, fragment
d'études topogr.aphiques astacènes [X. A. Sideridis]. Libyssa doit sa
célébrité à ce qu'Annibal, tf.jhi par Prusias, s'y empoisonna. Libyssa
dans la Géographie de Ptolémée, dans Pline l'Ancien, dans Etienne de
Byzance. — Dakibiza; formes variées de ce nom chez les historiens byzan-
020 tins. C'était une ville située sur le littoral, au centre du golfe d'Astacus.
EJle fut, sous le règne de Valens, le théâtre d'événements rapportés dans
les martyrologes. Son histoire pendant les Croisades. Malalas mentionnant
le tremblement de terre qui détruisit Nicomédie sous l'empereur Claude,
ajoute qu'il s'étendit jusqu'à Dakibisa. — Gkegbouza, ville byzantine. Son
,:-ii histoire depuis le xiv^ s. On n'a trouvé là aucune inscr. depuis 1863, mais
deux sarcophages de marbre dont l'un sans inscr. et l'autre avec une inscr.
très bien conservée, mentionnant t/]m 'Apgeùcavwv xid[ir,v. Autres inscr.
republiées, notamment C. I. G. 3791 — Ta Bou-rtou. Le marché de Boutios,
mentionné par cinq chronographes byzantins à l'occasion de l'inauguration
"30 d'un monastère par Léon le Sage en 904, a été placé par Scarlato dans le
golfe d'Astacus. f Eloge de Constantin Cantacuzène par N. Patelaros, mé-
tropolitain de Crète [Alex. E. Lauriotis]. Texte de cet éloge copié sur un
ms. de la bibl. de Laurium. Liste des autres textes contenus dans ce ms.
\Sur l'origine des Grecs d'aujourd'hui (A. Thumb]. Réfutation de Falme-
35 rayer, qui a écrit que pas une goutte de sang grec pur et authentique ne
coule dans les veines de la population chrétienne de la Grèce actuelle.
If Le. droit des gens (xotvà v6(jLi|xa) ou le droit international chez les anciens
Grecs [N. Georgitzis]. Comme il n'existe pas d'ouvrage antique traitant
spécialement du droit international, on a conjecl\iré que les relations entre
,40 peuples étaient arbitraires et que le droit du plus fort régnait partout. Il
faut donc reconstituer cette législation au moyen des témoignages épars
contenus chez les historiens et les orateurs. Principaux auteurs qui ont
traité la question depuis Grotius. Réfutation de Fustel de Coulanges. La
Grèce a eu, comme les peuples modernes, un droit international fondé sur
M la justice et sur l'humanité. î Le dénombrement des Paphlagonions,
d'après Homère et Strabon [M. Paranikas). Examen de l'Il. B. 851-7 men-
tionnant les Paphiagoniens, etc. Strabon suit l'énuméralion d'Homère,
mais en déplaçant avec raison plusieurs localités qu'il tran.sporte là où la
géographie moderne les retrouve, au delà de Sinope. L'hellénisme a de très
1.60 profondes racines sur les côtes du Pont-Enxin, depuis la Paphiagonie jus-
qu'à l'Aea (Colchide), grâce aux expciditions des négociants qui allaient y
chercher du fer et de l'or. % Inscr. d'Andrinople en Thrace [M. Paranikas.]
Extrait de son ouvrage sur Andrinople pour la partie épigraphique avec notes
'EAAHNiKos «ï)iAOAoriKOS srAAoros. 281
de X. A. Sidéridis; 23 inscr. antiques ou chrétiennes, f Observations sur
la communication de Paranilias coucernanl le dénombrement des Papbla-
goniens [Ghr. G. Pantazidis]. Sur l'assertion que les villes de Pythoros.
Sésamos et Kromna occupent aujourd'hui l'emplacement qui leur est assigné
par Homère, tandis que Strabon et Apollonius de Rhodes les ont déplacées s
à tort. G. P. combat pour la seconde fois cette opinion, « qui repose snr
une base caduque ». Arguments tirés de la numismatique. ^^ T. 28, 1904
(1899-1902). Le Gorgias de Platon et la théorie de la peine. L'aphorisme de
Socrate préférant subir un dommage plutôt que d'en causer à autrui est
complété par cet autre que les gens qui nuisent sont plus misérables lors- IQ
qu'ils ne sont pas châtiés et moins lorsqu'ils le sont. Théories de Platon
d'Aristote et des modernes sur le châtiment. Bases sur lesquelles repose la
justice cirminelle. Analyse de Gorgias, qui est une sorte de drame en quatre
actes. 1er acte, plaidoyer de Gorgias en faveur de l'art oratoire ; 2<', Argu-
mentation de Pôlus, combattue victorieusement par Socrate ; leS'^ recherche >5
la meilleure manière de vivre et en quoi consiste le vrai bonheur; 4« acte
solution et pour ainsi dire, déification des principesdu droit et de la morale
intervention des dieux-juges de l'Enfer. % Rectification de qqs récits de faits
accomplis sous l'empereur Héraclius I" [X. A. Sidéridis]. Critique des
assertions contradictoires des historiens modernes concernant l'expédition ao
sur Chalcédoine du roi de Perse Chosroës Parbir et d'autres faits historiques,
du 7« s. Exposé rectifié des événements. % Béliané, ses murs pélasgiques et
son monastère [D. A. Panaghiotis]. Béliané est une bourgade située près
de Paramythia, sur le versant du mont Koryllos. Un mur pélasgique con-
servé en beaucoup d'endroits l'entourait. On a recueilli des monnaies iti
d'Epire en bronze (avec tête de Zens) d'Ambracie, des Gassiopéens, de
Gorinlhe, en argent, des rois Philippe et Alexandre, des empereurs romains,
notamment Maximin, des monnaies byzantines et vénitiennes, etc. Autres
anticiuités signalées par Fouqueville (Voy. en Grèce). — Le Monastère. ^
Les idées philosophiques de Pindare [M. Paranikas]. Citation textuelle de 30
ses pensées sur divers sujets. ^ Les idées philosophiques de Platon sur la
femme [Chr. G. Pautazidis]. Personne n'a mieux philosophé sur la femme
que Platon qui en a parlé sans omettre aucun détail, f Le premier plaidoyer
de Lysias, sa défense du meurtrier d'Eratosthène [G. Apostolidis]. Biogra-
phie sommaire de Lysias. Exposé du sujet et analyse du plaidoyer. Trad. 35
de la partie qui suit l'exorde (la narration). Talent et qualités oratoires de
Lysias. Analyse de la partie juridique où trois lois sont invoquées etles
témoins entendus. Résumé des dispositions pénales d'Athènes contre
les adultères. Nééra, contre laquelle Démosthène plaida pour Apollodore,
avait été connue de Lysias 30 ou 40 ans avant ce procès. Enquête sur cette *0
circonstance de la vie de Lysias. Digression sur le salaire des logographes
grecs et des avocats de Rome. 1) Nikaia, Mikra Nikaia ou Nikitza [G. J. Lam-
pousiadis]. Sur la route militaire d'Andrinople à Gonstantinople, entre
Chausas et Baba-Eskis, se trouve une bourgade connue sous le nom de Kou-
leli. Sur l'emplacement de cette localité a existé une ville, Nikaia, que »&
d'autres ont placée a Chausas ; elle est mentionnée par plusieurs écrivains
anciens. En 378, Valens la traversa dans son expédition contre les Goths
qui avaient envahi la Thrace et marchaient sur Andrinople, Son histoire à
partir de 812. Elle fut florissante sous les Gomnines. ^ Sur l'introduction
de la science médicale dans l'empire romain par l'entremise de médecins BO
grecs [A. GhristidisJ. Etat social et intellectuel de la ville de Rome avant l'arri-
Tée des médecins grecs. Entre 240 et 154 avant J.-C, leur science et leur pra-
tique s'établit à Rome, venant d'Alexandrie et d'ailleurs. Avant cette période,
282 1905. — TURQUIE.
les Romains se passaient de médecins et la thérapeutique se pratiquait par
tradition sous la direction du pater familias. Un des plus célèbres méde-
cins grecs, le chirurgien Archagathos, vint de Sparte à Rome en 219, mais
poursuivi par l'animadversion des gens qui l'accusaient de brutalité, ii dut
5 quitter la ville. Vint ensuite Asclépiade, ami et médecin de Crassus, Cicé-
ron, Marc Antoine, Lucrèce. Autres médecins, leur vogue ; ils furent moins
en cour sous Néron ; nom de ceux qui florissaient alors. Médecins sous
Trajan ; leurs doctrines et leurs méthodes. % Inscription byzantine de
Samos [L. Biirchner]. Inscr. inédite (fac-sim. phologr.) portant le nom
10 d'un stratège (gouverneur de Samos. STéçavo; ô Xaiiup^raToç. Liste des stratèges
connus des 9" et 10" s. Commentaire sur Tinscr. supposée du 6"= ou 7» s-
Particularité paléographique : le complément des mots inachevés est indi-
qué par un trait incliné coupant la dernière lettre. If Notes diverses [B. A.
Mjstakidis]. (Partie philologique). Notes épigraphiques. Ins. gr. et lat.
15 C. E. R.
TABLES
REVUE DES REVUES
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque désignent des études sur des
passages isolés dans les auteurs. — Chaque chifTre peut noter des articles
consécutifs sur un même sujet, — Les comptes rendus d'un même ouvrage
ne sont pas tous relevés ; on en pourra dresser la liste avec le nom de
l'auteur et les références de la troisième table. — L'abréviation suiv. signale
généralement des articles non consécutifs sur un même sujet dans un
même recueil.
accent 25,41. — gr. 19,28. 72,24. 132,9.
— lat. 44,8. 125,23,50. 174,21. 175,53.
Accius 96,24.
accord grammatical 24,18. 91,22. 273,29.
Achaïe 30,33.
Acron 24,9. 63,1. 104,17. 145,6,42.
Acta senatus 25,12.
Actes des apôtres 16,18. 22,1. 54,25. 76,45.
110,10.
Acusilaos 22,43.
Adonis 75,6. 160,5.
adverbes lat. 6,49.
Aetna 37,30. 109,19,21. 152,10.
Aétius 54.3*.
Afrique 30.10. 36,38. 56,18. 80,1. 83,32.
118.34. 136,33. 177,39 suiv. 186,22 suiv.
197,3 suiv. 216,31.
Agatharchidès 99,32.
Agroecius 8,39.
Albanie 24,1. 30.11.
Albinus 53.14. 55.38.
Alcaraène 154.2,42. 161,14.
Alcée 50,15. 78,50. 223,41.
Alchimie 94,-32. 248,53.
Aiciphron 39,32. 79,36. 106,40. 112,39.
Alcman 50,16.
Alcuin 53,24. 102,4.
Alexandre le grand 17,37. 26.34. 31,37.
34.12. 37..32. 43.19. 46,13. 59,13. 82,7.
86,26. 114,1. 197,47.
Alexandre Folyhistor 54,24.
alexandrinisme 4,3. 88,1. 102,17.
alphabet 11,39. 12,29. 14,21. 56,45. 124.4.
245,50.
Alypius 10,40,
Ambroise (saint) 40,28. 42,11. 108,18. 113,
52.
Ambrosiastre 55,48. '
Ammien Marcellin 28,15*. 94,53*. 98,35*.
100,30. 277,13.
Amphiloque d'Iconium 80,19.
amulettes 14,23.
Anatolius 120.53.
Anaximène (rhéteur) 16,37. 22,36*.
Andocide 274,33. 277,4.
Anthologie gr. 50,23*. 214,50*. 264,15*.
anthologie gr. épigraphique 93,47.
anthologie lat. épigraphique 54,8*. 91,35.
132,51*. 133,2*. 146,11. 264,29. 265,4.
272,15.
Antimaque 102,38.
Antiochus 20,45.
Antiphon 20,49. 52,34. 121.22.
ANTIQUITES 21,51. 39,32. 47,47. 83,28.
92.7. 132,48 — gr. 21.49. 39,53. 124,28.
125,1. 132,22. 142,30. 156,23. 157,24.
163.46. 238,40 - rom. 6,27. 9.52. 17,1.
27.8. 31,18. 37.42. 47,4. 56,40. 67.53.
84,25. 86 32. 88,45. 98,20. 111,31. 141,
19,51. 151,5. 154,21 suiv. 163,7. 174,16.
Antoninus Liberalis 277,35.
Aniibion 98,8.
Apelie 59,34.
apocalypses 55,8.
apocryphes chrétiens 10,2. 55,40.
Apollinaire de Laodicée 29,31.
284
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Apollodore 37,38. 82,25.
Apollon 111,28.
Apollonius Dvpcole 94,41.
apologistes 1Ô5,50'. 113,38.
Appien 4,20. 101,4*.
Apulée 8.29,50. 25,25. 32,4. 157,10*. —
ApoL., 45,10. 165,30. — De Deo S., 7,
28*. — De mundo, 55,38. — Met., 1,
32*. 54,4. 75,20.
Aratus, 16,7. 50,22. 109,6*. 132,28*.
ARCHEOLOGIE, 22,13. 28,12. 31,2. 33,8,
32. 35,49. 58,9 suiv. 76,44. 77,13. 79,1,
21. 97,48. 105,26. 112,38. 113,37 suiv.
116,11 suiv. 126.35. 186,22 suiv. 197,53
suiv. 216,46 suiv. 233,21 suiv. — chrét.
37,49. 42,37. 45,34 173,41. 177,42 suiv.
— gr. 11,30. 17,49. 25,15. 30.33.
':.3,28. 42.1,10. 4.3,37. 65.6 suiv. 73,
16 suiv. 79,8. 109.36. 110,15 suiv. 113,
6. 161,11 suiv. 162,47. 168,8 suiv. 185,
22 suiv. 222,1 suiv. 230,35 suiv. 242,12
suiv. 250,17 suiv. 254 i7 suiv. 259,42
suiv. 280,9 suiv. Voir H mère. — rom.
5,12. 19.40 suiv. 24.11. 27.27. 28,10;
29,12. 32,33. 33,41. 34,27.45. 36,15.38.
40,17. 45,22,45. 70,1 suiv. 80,41. 125,
.38. 157.46, 49 suiv. 161,5,7,47 suiv.
168,15 suiv. 173,13. 175,17. 177,39 suiv.
183,19 suiv. 186,22 suiv. 265,8 suiv.
269,30 suiv. 271,25 suiv. 278,32 suiv.
Àrchigéoès 54,1.
Archiloque 103,14. 156,22. 206,53.
architecture 29,41. 30,8. 77,47.
Argonautes 58,41.
Aristarque 29,20.
Aristée 167,30*.
Aristide 29,18. 83,5. 104,46'.
Ariston de Chios 124.34.
Aristophane, 25,26.' 32,50. 46,34. 50,21*.
84,25. 119,48. 234 48. 235,22*. 277,4'i.
— Ach. 106,39*. 239.2 i*. — Au. 24,
34*. 52,40*. — Eccl. 15,47. - Equ 87,
39. 94,17". 233,2*. — Nub. 98.5*. —
Pax 25,27. 33,48. 177,2*. 239,24*. •245.
48. — l'iut. 88.13. — Ran. 50.21*. 96,
6*. 109,24 — Thesm 46,35. 155,21*.—
Vesp. 93,53. — Scol. 31,27. 9i,45. 276,
33*. 277, 6*, 30*.
Aristote 5,30. 18,20. 24,40. 39,18. 46,30.
79,48. 90.53. 106,23. 106,39. 114,39.
117.18. 203,41. — Cael. 51,37* 274,12'.
— Eth.Nic. 203,40. 205,6 232,23.237.
14*. — Métaph. 51,32*. 116,37. -
Meleor. 51,39. 98.29'. - Phys. 122.9.
— Poél 25,46. 122,49'. 123,25 — Rep.
Alh. 74,4. 127,44'. 249,20*.
Aristote (Pseudo-) 99,8.
Arius 21,12.
Arméb 23,43. 27,30. 84,47. - gr. 18,3.
52,25. 87,47. 187,46. — rom. 4.33, 7,
32. 28,14. 34,17. 49,49. 88,23. 10(J,30.
146.19. 159 55. 161,48. 165,50.
Arnobe 99,42.
Arnobe le jeune 22,27.
Arnen84,40. 146.47.
Airr 42,7. 83,25. 119,25 210,35. —égypt.
210,18. — gr. 47,18. 92,51. — rom.
110,43. 248,18.
Artémidore 101,9*.
Asciépiade 24,8. 26,29.
Asie 28,23. 59,50. 85,36. 117,34. 157,20.
198,12.
Asklépios 11,41. 12,24. 162,32.
assyriologie 25.:"6.
ASTROLOGIE 6,30. 41,13. 45,40. 61.48.
94,26,3 't. 98.7. 109,7. 110,27. 132,26.
ASTRONOMIE 42,36.
Athanase 21,15. 75,42. 83,4.
Athénagore 105,50*.
Athénée 15,10». 50.39*. 215,18*.
Athènes 13,36. 37,45. 80,31. 95,26. 96,42.
112,53. 123,38. 134,6. 249,33. 259,42
suiv.
Atlale II 16,9.
AlLicus 49.21.
Atlis 14,15. 76.53. 105,30.
Aubignac (abbé d') 85,38.
Auguste 17,41. 18.29. 39,27. 78,18.
Augustin 26,19. 29,23. 35,32. 45,24. 53,
14. 55,20. 56,31. 99.40. 102,6. 105,50*.
108,8*. 112,8. 144,6 145.3.
Aulu-Geile 53,21'. 101,26*. 108,51*. 265,1*.
Aurelius Viclor 133,31.
Ausone 52,6, 128,10. 275,17*.
Averroès 5,30.
Avianus 67,47.
Babrius 95,46.
Babylonie 38,5. 47,31 ,.37. 73,38.
Bacchylide 29,2, 33,17. 38,19*. .ï0,27'. 88,
40. 91,1. 232,8. 264,20. 273,14.
Baies 56,39.
Basile (saint) 98,31.
Bérose 45,40.
Bessarion 23,41. 40,49.
Bible 36,7. 73,38,48. 78,6. 171,11, - gr.
22,6,45. 24,7. 27,4. 30,1,17. 33.36. 3V,
37. 42,21. 74,24. 76,13. 79,33. 81,11.
82,48. 95,1. 99,50. 106,45. 117,32. ir.-5,
38. — lat. 6,23. 8,41. 10,2. 77,31. 145,3
bibliographie antique 112,20.
Bion 50,23. 52,4.
Bithynie 17,6.
Boèce34,7. 53,13. 55,28. 102,8. 277,17*,
33*
Bôhtii'ngk (0.) 20,40.
Boniface (saint) 56.8.
Bretagne 115,11. 232,52.
bucoliques gr. 93,26.
BYZANTINE (PHILOLOGIE) 56,33. 56.46.
74,30. 75,11. 78,50. 80,53. 82..30. 109,
49. 112,43. 133,6 suiv. 191.52. 192.18.
Gaelius Aurelianus 7,30.
Caesius Bassus 4,25.
calendrier .3,3. 13,12. 36,18. 141,35 232,
,33. 240,34.
Gallimuque a3,14. 50,21*. 102,45 suiv. 106,
35. 266,48 273,9.
Calliniqne 101,11.
Lallislhène (psendo-) 43,26. 95,4*.
Callistrale 50,36.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
285
Calpurnius Flaccus 74,1.
Caipurnius Siculus 36,50.
CmIvus 103,32.
Cartilage 31,43. 34,44. 36,40.
cartographie 58,49.
Cassien 53,22.
Cdssiodore 11.18. 53,23. 109,14*. 205,41.
Caton Agr. 10o,7*. — Orig. 151,28.
Catulle 7,36*. 11,12. 25,91 34,6. 57,48*.
69.47. 103,29 siiiv. 104,3. 111, H*. 119,
27. 138,1. 174,53. 214,45. 233,2*. 246,
35.
Cébès 23,7.
Celtes 33.7. 113,30. 232.31 suiv.
celtique 18,38. 23,40. 33,29. 196,34 202,
31 suiv.
céramique 75,33. 77,49. 168,38 suiv. —
gr. 37,37. 52,42 79,43. 93,52. 141,4
suiv. 162.12. — rom. 20,21. 34,30.
Cerbère 13,32.
César 7,51. 16,14. 17,3. 20,4. 122,42. 234,
3. 235,32. 2.37,22. 239.40. - B. C. 24,
3*. 117,6. 119.38. - B. G. 37,23. 85,
4i*. 110,4*. 132,8*. 235,30*. 238,6*.
César (pseudo-) B. Af. 75,51.
Clialcidius 41.7.
Charisius 51,43.
Charon 12,4.
C11RISTIANIS.\1E 11,53 12,19. 14,32. 15,
5. 21,47. 24,46. 26,39. 29.27. 32,34. 45,
46. 46,23. 47,29,42. 54,45. 55,46. 56,14.
71,4,50. 74,10 77,43, 92,36. 107,4. 111,
46,49. 140,«. 215,39 suiv.
Christophoros Mitylenaios 89,40.
chroniques gr. 28,5. 34,52. 140,19. —
iat. 7,41. 16.32. 28,51. 108,26. 207,15.
Chronique de Paros 27,3
chronologie égypt. 3,3.
chronologie gr. 13,21. 16,21.
Chrysippe 50,28. 53,29. 96,30.
Cicéron 6,45. 7,48. 8,36. 10,12. 20,45.
22.48. 2.5,9. 35,44. 98,45. 121,38.
131,30. 169,27. 176,40. — Discours
35,2. 38,1. 66,19 suiv. 147,29. —
Cat. 216,24. — Dei. 148,28. — Diu. in
Caec. 123,42. — Lia. 148,28. — Rose,
corn. 28,20. 77,17. 94,6. 122,24. —
Scauro 95,29*. — SulL 147,46. - Ver.
8,39*. 72,19. 172,5. 23.3,19*. 234,50*.
237,22*. 269,43. 271,1. 275,17*. —
Lettres 125.22. 240,21. — Att. 32,28.
49,6. 240,32*. - Fam. 53,37*. -
Philosophie 31,7. — Diu. 96,30*. —
Fiîi. 51,30. — jV. D. 96,30*. — O/f.
117,37. 144.42. — Rep. 96,30*. —
Sen. 26,44. — Tusc. 35.20,.37.
51.30. 92,13. 93,20. 96,24*. 118,32.
273,42*. 277,12*. - Poè.vies 103,34. -
Rhétorique 67,48. — Brut. 49,23*. —
De Or. 34.40. 49,36. 53,17. 264,40.
273,2. - Or. 105,10*. 213,.36*. -
Frao-m. 8,38. 119,46. 145,11. - Scol.
24,42. 118,50. 126,18.
Cicéron (Q.) 53,34. 66,52 suiv.
Cimbres 28.49.
Claudien 175,2.
Claudien Mamert 8,32.
Cléanthe 119,46.
Clément d'Alexandrie 48,23. 54,39. 56,20.
99,42. 162,24. 215,14. 223,19*.
Clément de Home 23,46.
Columban 102,12.
Golumelle 36,50. 39,4,12, 53,16. 173,48.
270,38. 275,16.
comédie gr. 35,42. 41,32. 46,36, 93,47.
106,33. 114,14. 229,21.
Commodien 56,25.
comparaison (degrés de) 37,10. 155,18.
162,80.
conjonctions Iat. 27,13. 45,20. 176,6.
267,53.
Consentius 170,37.
Constantin 60,19. 108,8.
Constantinople 43,10. 134,36 suiv. Voir
Byzantine (philologie).
Cous tiLutions apostoliques 27,38.
Corippus 33,21.
Cornélius Fuscus 104,40.
Cornélius Callus 103.29 sniv.
Cornélius Labeo 27,20. 107,19.
Cornélius Nepos 7,51. 49,23.
Cosmographie 45,1. 85,48. =•
Crassus 5,16.
Cratinus 218,28.
Crète 11.30. 14,16. 17,49. 23,38. 28,31.
36,22. 45,4. 101,31. 152,1. 221,46. 230,
20. 235,14. 262,16. 273,39.
Critique textuelle 22,16.
Ctésias 34,21. 104,35.
Cues (N. de) 71,14.
Cyprien 10.12. 145,6.
Cyrille de Scythopolis 108,21.
Dalraatie 93,1.
Damase 77,19.
Déclinaison 87,35. 132,2. — Gr. : formes
93,22. 131,36. — synt. 35,23. 36,22.
170,40. — Lat. formes 10,3. 18,.32.
97,22. 241,7. — syntaxe 8,50. 29,14.
34,19. 43,17. 115,45. 120,51.
Delphes 42,16. 209,44.
Démétrius rhéteur 50,14*.
Démétrius de Skepsis 110,1.
Démon 16,37.
démonstratifs 5,20.
Démosthène 24,22. 31.33,37,51. 45,51.
. 90,53. 106,25. 117,40. 125,37. 234,2.
235,24*. 236,18,23.
Denys d'Alexandrie 55,16.
Denys d'Halicarnasse 23,2. 112,27*. 236,
21*.
Denys le périégète 36,6. 55,34. 276,50.
Descriplio orbis terrae 25,4?t
Didascalie 8,46.
Didyme scoliaste 15,43. 16,34. 91,1. 106,
25. 276,49*.
Didyme d'Alexandrie 55,48.
Didymes 76,26. 111,18. 214,42.
Digénis Acritas 46.33.
Digestes 76,7. 127.16 suiv.
Diodore 29,30. 44,21. 53,13*. 86,29*. 124,
30. 274,33.
Diogène 39,30.
Diogène Laërce 95,2*.
286
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Dion Cassius 10,21*. 25,21. 70,10. 133,25.
234,2.
Dion Cbrysostome 13,43. 99.10. 237,49.
Dionysius d'Alexandrie 94,47.
Dionysodore 61,47.
Dionysos 13,35.
Dioscoride 50,23.
Donat 10,12. 76,21. 78,20. 276,18,52.
Dosithée (pseudo-) 95,48. 128,25.
Douris 10.37.
douze tables (loi des) 36,33. 41,25. 76,39.
Dracontius 208,48.
drame gr. 78,12. 182,35. — lat. 62,35. 63,
49.
DROIT 34,25. 44,37. 79,25. 81,19. 90,49.
— gr. 10,17 suiv. 30,9,22.30.31,45. .32,
29. 83,39. 37,21. 79,29. 213,18. 248,46.
280,.S7. - rom. 22,12. 26,1. 30,24. 33,
3,23. 35,39. 36,33. 44,1. 45,14. 78,42.
80,11. 86,53. 127,7 suiv. 249,24. 277,40.
279,30.
^ECONOMIE 78,1.
Eginhard 50,50,
Egypte 3,3. 10,17 suiv. 11,52. 21,19,47.
26,35. 32,44. 34,48. 36, 14.37,47.45,9,
13. 53,40.57,7. 58,9. 76,6. 78.6.52. 79,
4,19,34. 81,32. 87,27. 96,5. 110,27.40.
112,1. 162,26. 163,20. 192,3. 211,17,30.
212,7. 216.25.
élégie 33,38. 102,16 suiv. 106,17,53. 126,
21.
Eleusis 13,34.
Elien 35,26. 50,36.
Ennius 51,41*. 77,25. 99,26. 151.8.
Ennodius 8,31. 25,31. 42,32, 119,33. 148,
25.
Enseignement (histoire de 1') 95,45. 166,48.
Ephore 81,30.
Ephrem 108,17.
Epicharme 84,24.
Epictète 84,40. 89,11. 99,8.134,33. 234,6*.
Epicure 51,27. 273,20.
EPIGRAPHIE 104,34. 217,2 suiv. — chr.
99,50. 163.48. 164,3. 183,40 suiv. 186,
27 suiv. 206,46. — gr. 10,32. 11,40. 16,
30. 17,30. 22,44. 28,31. 29.45. 31,45.
35,10. 37,7. 50,32,37,40. 79,29. 80,1(1.
81,20. 90,44. 99,50 100,21. 104,35. 106,
20,3.3,43,44. 110,22 suiv. 118,14 suiv.
127,46. 128,32. 1.33,6 suiv. 140.48 suiv.
161, 24,52. 168,29 suiv. 199,5 suiv.
214,32,42. 215,33. 222,51 suiv. 2.30,38
suiv. 242,34 suiv. 250,21. suiv. 255,25
suiv. 261,28 suiv. 276,42.49. 280.15
suiv. -liât. 7,26*. 8,47. 16,12. 17,25.
32.5. 36.20. 52,18. 70,4 suiv. 126,11.
128,11. 145,33. 154,19 suiv. 161,37,40
suiv. 168,24 suiv. 177.51 suiv. 183,19
suiv. 186,22 suiv. 197.10 suiv. 199,14
suiv. 226,1 suiv. 250,21 suiv. 265,18
269,40 suiv. 271.49 suiv. 278,45 suiv.
Epiphane 27,52.
épistolaire (genre) gr. 94,39. 117.41.
épopée gr. 85,16. 113.12. — lat. 145,18.
Erasme .33,31 .
Eratoslh.ine 99,34.
Eschine 22,22. 28,19. 42,4. 50,25*. 117,41.
147,49.
Eschyle 28,2. 33,33, 50,20. 172,38. 235,
22*. — Ag. 28,35. 176.45*. 2.35,21*.
2.36,19*. — Choeph. 88,25. 93.53*. 238,
39*. 240.19*. — Eum. 238.39*. —
Perses 93.13. — Supp. 109,42. —
Fragm. 238,39.
Espagne 27,28. 76,12. 163,23, 32.
Ethnographie 26,38.
étrusque 19,14. 32,12. 167,17,40.
Etrusques 16,3, 20,33. 30,8. 32,12. 43.37.
77,47. 101,35. 105.13. 176,10, 278,8.
ETYMOLOGIE 57. 16 suiv. — gr. 11,16.
19,11 suiv. 80,37, 114.7. 132.22,25. 188,
32 suiv. 196,9. 236,28. — lat. 19,22
suiv. 39,9. 176,44. 196,34 227,16.
Eubée 46,46.
Eudocie 56,3.
Eugène de Tolède 208,48.
EuphorioD 29,33. 103,4 suiv.
Eupolis 95,24*.
Enripide 28,2, 32,49. 35,42. 91,16. 93,50.
118,51. 124,24. 232,13. 235,22*. 273,5.
— Aie. 28,35. 232,20*. 233,48-,50. —
Bacch. 24,38. 39,42. 109.42*. 213,45*.
2.39,20*. 277,37*. — Cycl. 2.32,31*. —
El. 98,28. — Hél. 25,42. — Hip. 92,28.
241,46*. 250,19%50*. — Ion 109,42. —
Iph. Taur. 85,18, 95.7*. 120.16. —
Méd. 40,7.232,18*. 250,17*. - Or. 29,4.
.38,19*. 92.28. 99,49*. 233,2*. — l'hén.
59,35. 113,50*. 249,43. — Rhés 50,20.
Eusèbe de Césarée 27,51. 80,21. 99,38.
109,36. 123,19. 141,43. 273,23. 277,15.
Eusèbe d'Emèse 8,13.
Euthymios Zigabenos 45,41.
Eutrope 133,29.
Evagrius 31,-35. 55,27. 145,3.
évangiles 12,19*. 45,15. 55,39. 56,14. 72.
2,49. 73,6. 77,14. 81,23.
Evhémère 37,26. 99,29.
Exuperantius 8,45.
FAUNE 29,37. 33,25. 43,52. 142,48. 166,50.
Faustus 128,10.
Festus 6,48*. 51,14. 53,26. 101,25*.
Filastrius .30,19.
Firmicus Maternus 99,42. 105,16,24. 106,
28. 145,2. 214,52*.
FLOUE 46,16. 118,19.
Florus 10,13. 70.10.
FOLKLORE 33,^5. .37,4. 78,23. 117,11.
155,29. — gr. 35,36. — rom. 9,50.
Fortune 105,10.
Frontin 53,16.
Fronton 113,53. 145,43*. 146,43*.
G
Gaïus 127,12 suiv.
Galien 31,17. 39,21. 42,49. 53,15. 54,1*.
78,19,32. 84,43. 86,10.
Gaudentius de Brescia 56,29.
Gaule 14,6. 16,15. 17,3.25,37.28,23, 101,
34. 115,8 suiv. 183,19 suiv. 202,31 suiv,
217,7 suiv. 222,46. 229,46.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
287
Gélase de Cyzique 109,33.
fîeminus 54,13.
(ienius 94,18.
genre grammatical lat. 8,40. 9,23.
GEOGRAPHIE 8,35. 17,6. 17,53. 22,53.
23,14. 24,20. 30,13 80,26. 81,52. 110,24.
122,30. 143,27. 146,35.
Georges Akropolitès 22,38.
Georges le moine 34,4.
Germanicus 109,6. 115,30.
Germanie 19,40 suiv. 22,30. 23,8. 24,11.
28,10. 31,22. 33,41. 34,27. 36,15. 40,17.
45,22. 70,1 suiv. 77,41. 80,41. 81,50.
82,aS. 101,34. 115,17 suiv.
gérondif 8,50. 54,8.
glossaires lat. 7,10*. 10,13. 18.38. 40,45.
145,36*. 268,50.
gnosticisme 12,22. 29,6. 55,44. 146,30.
211,22.
Gorgias 117,41.
grammaire (histoire de la) 124,34.
grammairiens iat. 187,37.
Grande-Grèce 37,36.
Granius Liciiiianus 79,4.
Grattius 105,8*.
GREC 32,38. 114,7. 126,16. 250,3.26.
grec médiéval et moderne 23,21. 33,10.
Grèce 47,16. 75,20. 121,3. 162.49.
grecs (dialectes) 21,26. 22,44. 36,22. 45,43.
65,51. 69,12 suiv. 74,27. 85,7. 140,52.
236,14.
grecs (mots) en latin 7,11. 90,7. 96,25.
Grégoire de Tours 8,32.
Grégoire le Grand 8,51.
Gromatici 61,53.
H
Hadès 12,14.
Hadrien 10,10. 17,26. 30,47. 36,12.
hagiographie 12,25. 35,47. 48,45. 55,41 .
56.27. 74,7. 76,11. 80,50. 104,43. 109,51.
123,27. 125,41. 134,14. 157,28.
Hammourabi 24,13. 47,33.
Hannibal 62,40. 158,28.
Heiric d'Auxerre 51,1. 102,13.
Hellanicus 112,32.
Hénoch 76,50.
Héra 15,32.
Heraclite 98,45.
Héraclius 79,15.
Herder 38,11.
Hermas 112,6.
Hermès 12,32.
Hermès trismégiste 174,45
Hermésianax 102,44.
Hermias 16,35. 20.47.
Hermogène 23,2. 33.19.
Hérode Atticus 81,46.
Hérodien 133,25.
Hérodote 13,11. 14,38*. 23,10. 28,4. 50,24*.
58,41*. 68,41 suiv. 94,52*. 95,9*. 104.32.
112,33*. 118,42. 124,10. 215,18*. 237,11*,
22*,48*. 277,49*1
Hérodote médecin 53,52.
Héron d'Alexandrie 39,19. 105,36.
Hérondas 88,3.
Heroninus 10.41.
Hésiode 28,28*. 39,14. 43,31, 50,9. 100,
53. 102,40. 108,34. 113,16. 119,15,27*.
Hésychius 18,45. 40,1.
Hilaire de Poitiers 145.3.
Hippocrate 51,24. 53,52. 61,51. 77,45.
95 3*.
Hipp'olyte 23,27. 108,19. 164,26.
Hisperica famina 171,17.
HISTOIRE 15,20 suiv. 28,46. 29,11. 39,
29. 54,20 suiv. 81,36 suiv. 114,37 suiv.
226,35 suiv. — orient. 29,25. 30,49.
35,52. 47,2. 77, 39. 100,45. 197,35. —
gr. 23,9. 24,44. 33,21. 43,8. 72,10. 75,
29. 81,28. 92,15. 117,51. 118,21. 126,29.
144.32. 148,14. — rom. 19,43. 26,22.
27,44. 29,39. 31,18. 32,45. 35,37. .37,14.
44,23 57,1. 67,15 suiv. 67,52. 80,23.
142,45. 157,13. 192,44. 273,45 suiv.
Uisloria augusta 10,13. 111,42. 124,18.
125,10. 133,29. 240,45*.
historiens gr. 67,50. 74,13. — rom. 56,
39. 67,49. 112,36.
Homère 26,42. .32,49. 35,41. 43,22,31. 56,
3. 65.6 suiv. 83,16. 92.25. 97.4y. 108,34.
125.34. 126,14,25 181,22 232.3. 235,
22*. 236,10. 238,25. — archéologie 2S,
45. 30,40. 92,21.'— civilisation 39,23.
84,18. 175,7. — critique (haute) 44,29.
57,10. 85,38. 89,32. 273,17,40. — langue
19,17. 37,25. 98,40. 113,46. 1.32,34. —
scol. .36,5. 50.16. 104,42. — II. 20,43*.
36,5. 39,40. 57,10. 88,30. 97,5*. 104,44.
110,38. 123,11. 151,9. 155.29. 175.50*.
176,:(3*. 212,52. 234.41*. 235,17. 236,13*.
237,10*. 239,16. 274,9. 280,45. — Od.
20,43*. 22,20,51. 23,23. 26,50. 30.13.
31,3. 40.11. 76,47. 80.27. 84,51. 120.40.
141,5. 177,26. 234,41*. 237,47*. 264,24*.
274,52.
homériqups (hymnes) 109,46*. 111,15. 113,
14. 117,37. 132,34*. 241,46. 277,38*.
Horace 7,53. 8,1. 36,31. 43,22. 45,43.
62,35.46 suiv. 69,46. 101,44. 122,43.
147,41. 174.48. — A. p. 38,52*. 52,56.
53,25*. 232,44*. 264,40. — Epîtjes 38,
52*. 40,9. 92.49. 94,25*. 98,5". 102.27*.
103,14*. 131,30*. 233,2*. — Epodes 9,
11*. 88,17. 102,9*. 124,12. 23f),.35*,37*.
— Odes 84,46. 88,17. 91.12*. 104.36*.
124,12. 149,53. 174,40*. 177,11*. 213,
42*. 215,13*. 229,46*. 240,53*. 277,9*,
12*. — Sat. 9,11. 22,8. .30,45. 30,23* .
38,52*. 40 9. 51,40*. 132,52'. 145,30*.
146,41. 176,52*. 213,40*. 238,42*. 267,
43. — scol. 100,29.
Hraban Maur 102,4.
humanisme 25,40. 34,18. 40,32. 73,52.
119,47.
Hygin 52,36. 98,16*. 109,42*.
hymnologie 41,2. 56,34.
Hyperboréens 11,22.
Hypéride 50,25*. 214,16.
Ibères 77,30.
Ignace d'Antioche 241,2.
Indo-européens 19,7.
interjections lat. 106,1.
lo 100,6.
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
iranienne (philologie) 47,19. 100,45.
Irénée 54,34. 55,42.
Irlandais 102,2.
Isée 75,30. 93,15. 145,44. 273,37.
Isidore 8,38*. 146,45*.
Isidore de Péiuse 50,30*.
Isocrate 24,49. 25,43. 26,27. 41,43. 117,
41. 145,50. 147,34. 246,23. 273,12.
Italie 57,3. 76.16. 112,25. 148,49. 181,46.
248,10. 265,8. suiv.
italiques (dialectes) 8,49. 11,11. 46.20. 58,
1,5.194,14.
itinéraires lat. 8,30. 2i,24. 20,45.
ivoires 61,10. 137,6
Jamblique 121,22.
.lanus 97,33.
Jean d'Antioche 25,20.
Jean Chrysostorae 21,1. 107,8. 133,19.
136,22.
Jean Daraascène 56,37. 134,2.
Jean Scott 113,19.
Jérôme (saint) 21,14*. 22,25. 102,6. 145,12.
183.32.
Jérusalem 78.40.
jeux gr. 15.24. 16.50. — rom. 13,26.
Josèphe 81,43. 82.28. 142,46. — A7il. 95,
2*. 232,35*. 236,25*. — B. J. 54,23.
1.34,20*. — C. Ap. 10,25*. 215,18*.
Juifs 36,36. 45,49. 82,47, 225,46.
Julianus Poraerius 56,32.
Julien empereur 17,1. 21,41. 57,5. 77,23.
78,30. 84,34. 89,12. 107,20. 109,50,
120,33. 174,3. 209,10. 234,49*.
Julien d'Halicarnasse 98,9.
Julius Exsuperantius 100,5.
Julius Roraanus 104,22.
Julius Valerius 8,29. 43,24. 95,3*.
Junilius 53,22.
Junon 14,5. 94,18. 96,43. 123,8.
Justin historien 10,24*.
Justin martyr 48,3. 54,32. 55,11. 109,5(J.
214 5.
Justinien 28,6. 127,21 suiv. 128,14.
Juvéoal 23,33. 28,53*. 37,40. 105.8*.9*.
104,.38. 176,27. 208,30. 235,38. 237,23*,
53*. — scol. 10,7. 105,3.
K
Keraunos 100,51.
Labérjus 105,47*. 264,28*.
Lactance 25,30. 99,39. 117,9. 145,2. 214,19.
Lactanlius Placidus 51,45*.
LATIN 39,5,35. 175,46. 233,47.
Luudalio Turiae 236,34.
LEXICOGRAPHIE 80,11. — gr. 11,36.
18,45. 31,24. 92,9. 105.5. 106.42,44.
111.7. 132,25. 134,31. 145,23. 175,5. —
lat. 6,20 suiv. 73,31. 86,22. 90,39. 106,5,
46. 111,9. 116,9. 120,46. 126.37. 182,50.
144.51. 145,28,52. 146,11,.39,44. 155,8.
175,:iO. 214,45. 231,11.
Libanius 29,17. 55.38 10'., 15 276,50. ,
LINGUISTIQUE 18,31 suiv. 27,11. 37,50.
38,26. 47,10. 57,16 suiv. 73,40. 77,42.
83,4,5. 110.32. 114,47 suiv. 124,9. 131.18
suiv. 167,10. 172,45. 175,40. 194,14.
212,21 suiv.
LITTERATURE 34.2, 89,49. — gr. 29,49.
31,14. 55,2. 77,4. 113,36. — lat. 28 25.
29.33. 30,5,18. 56,42 89,31. 126,46.
170,30.
littérature chrétienne 8.9,28,43. .34,10,37,
.35,26. 36,46. 37,18 37,31, .39. 45.6. 51,31.
55,30. 80,34. «6,14. 99,29. 144,27.
littérature médiévale 22.50.
Longin (Pseudo-), Du sublimt 37,27. 235,
25. 236,22*. 241,3*.
Loup de i'errières 50,50, 102,5.
Lucain 7,1*. 45,43. 46,43. 81,1. 95.31*.
96,10*. 177,6. 234,10*. 23rt,29. 240.47*.
Lucien 12,12. 39.31.90,29 91,43. 92,10,
47.95,24*. Iu6,2*. 112,41.
Lucifer de Cagliari 145.3.' ' •
Lucilius 8.51. 10,13. 74,19. 99,27. 132,
51*. 116.3. 238.46*.
Lucrèce 7,52. 8.28. 25,8. 26,17. 27.6. 51,
29. 69,46. 97,34. 106.23. 117,7. 175,20.
176,15. 213,38*. 235,29*.
Lycophron 26,42. 35,15.
Lydus 54,13.
Lvgdamus 51,47. 103,42. 107,2*.
lyrique (poésie) gr. 32,52. 34,51. 77,16.
lyrique populaire 21,1 45, .36.
Lysias 34,36. 88,32. 275,21. 281,33.
M
Macédoine 17.10,39.
Macrobe 107.20 109,14*. 277,15*.
Maqie 8,52. 32,5. 33,40. 61,32.
Magnésie 85,36.
Malle 112,49.
ManéthoQ 3,22. 98,11.
Manichéisme 112,6.
Manilius 96,27. 109.16*. 121,33.
Manuscrits gr. 23,19. 277,44. — lat. 25,
13. 35,2. 40.35,45. 56,8. 67,43. 71,14.
101,44. 114,36.
Marc Aurole 30.31. 31,15. 32.1. 2.32,25.
237,15*. 276,31*.
Margiiès 100,40.
mariage 57,7,38. 109,36. 191,47.
marine 58,41. 104,44. 143,39. 166,20. 213,
30. 240.3.
Marsyas 16,37.
Martial 110,3*. 246,35. 268,29*. 273..36*.
Martianus Capella 7,30. 97,9*. 105,12.
.Martin de Braga 108,38.
martyrologes 32,45.
Mathématiques 61,45 suiv. 91,29. 223,14.
Mécène 264.39.
Médecine 81.8. 110.31. 115,3. 124,50. 125,
34. 141,47. 157,41. 176.29. 281,49.
mélanges philologiques 31,13. 31.8. 35,21.
37,14. 41,51. 46,17. .47.50. 86,31. 122,
20,22. 126,1.
Menandre 95,51, 260,47.
Mérobaude 106,4. 208,48.
métaux 9(5,15.
METEOROLOGIE 23,14. 5'.,10. 98,27.
Métrique 69,42. — gr. 34,51. 35,13. 45,40,
I. — TABLE GÉNÉRALE DKS MATIÈRES.
28^)
83.52. 100,7. 108,34. 125,5. 279,5.3. —
lat. 4,12. 11,11. 29,35. 30..38. 33,12.
116,/. i. 146.3. 174,21. 175,2. 175,53.
214,39. 246 .35.
métrique (prose) ?r. 22,6. 87.14. 209,19.
— laL 209,16. 213,47. 240,21.
MIÎTROLOGIE 16,21. — égypt. 10,45.
Milet 110.50. 111,18.
mime 46,43. 55,39.
MImuerme 102,27.
Minerve 105,10.
Minucius Félix 52,15. 105,il. 165,3*. 167,
29*. 215, 27*. 29*. 32*.
Mithra 14,12. 31,28. 71,42. 105,30. 107,16.
153,49.
Milhridale I 15,35.
Moeris 50,19.
Mommseii 3.2.
mosaïque 20.37. .35,5. 183.29 puIv.
musées 41.26. 77.26. 115.26.
Musique 23,46. 32,15. 83.3i. 21i,37.
mystères 36,14. 45 47. 47,8. 55,36. 162,25.
mvstiqiie 31.21. 32,21.
MYTHOLOlîlli 10,53 suiv. 38,7. 47,8. 118,
10. 171.28 — gr. 25,33. 29.2. .32,29 45,
1. 75,52. 117,50. 224,12. 273,14.274,9.
N
Nemesianiis 275,17.
néoplatonisme 28,38.
Néion 13,53. 120,23. 123,46.
Nicandre 75,50. i06,2i. — scol. 98,16*.
Nicéta de Remetiana 55,23.
Nicodème (évangile de) 8,15.
Noël 107,4. 108.17 sniv.
nombre grammatical pr. 90,35.
Nonius Marcellus 99,21.
Nonnos 52,2. 96,4. 109,47*.
Notker 102,14.
Niimance 4,11. 60.52.
Nu-MisMATiQUE 106.22. 113,30. 130,49 suiv.
143,34 suiv. 163,38 suiv. 227,28 suiv.
246,46 suiv. 257,42 suiv. — gr. 5,7. 26,
23. 40,14.75,27. 101,33. 110,45. Ui,19.
— rom. 20,13. 98,13. 101,1. 107,27 suiv.
114,22. 157,53.
OUmpie 15.21. 16,42. 34,-32. 42,16. 44,
38. 214.23.
onoma.-itique 110 2. — gr. 19,36. 50,40.
52,42. 59,32. 100.8 — lat. 9,42. 67,42.
70,25. 100,8. 124,41,43.
oracles 17,19. 94,.32. 96,7. 175,6.
oracles sibyilin.s 164,50
orateurs altiques 24,20. 30,30. 43,14. ?76,
34*. — rom. 125.49.
ordre des mots gr. 100,24. — lat. 125,50.
orfèvrerie égypt. 79,41. — rom. 34,41.
Orientius 119,7.
Origène. 26,31.51. 55.45. 121,39. 234,7.
Orphiques 13,41. 98.45. 111,12.
Ovide 8.1. 11,12. 51.50 52.6. 103,10 suiv.
109,3*. 122.25. 171.37. 275,38. - Atn.
174 41*. — A. A. 51,43*. 94,7. —Fast.
95,32*. 99,48*. 135,50*. — Hér. 94,13,
14. 174.39*. 275,1 4*.35*,37*. — i1/e7,
23,31. 51,8. 98.11. 214.50*. 240.50*. 275,
24 276,46*. 277,35*. — Tr. 275,37*.
Pacien 8,41.
Pacuvius 85,1.
PALEOGRAPHIE 33,44. 67,51. - gr. .30,
36. — lat. 29,43. 48,52. Voy. Manui--
crils.
Palladius 38,53. 171, .38.
panégyriques 83,12.
papyrus 10,16 su!/. 13,27. .3.3. '.4. 34,37,
53. 162.37. 218,48 suiv. 22.3,46 suiv. —
gr. 3,23. 20 41. 31,50 34,37. 45,31. 111,
12. 125,29. — lat. 7.41.
parémiologie gr. 32,10.
parodie 84.24.
Partiiénios 102.45. 274 29.
particules gr. 28,4. 218.32.
Pascase Radbert 102,4.
Paul (saint) 35,20. 76,51. 81,13,19. 89,43.
110,8.
Paul diacre ."3 24: 102,4.
Paulin de Noie 8.51. 119.19.
Paulin de Pelia 162.19.
Pausanias 14.41*. 24,20. 27,25.. 37,9*. 94,
5*. 237.40*.
Pausias 59,.31,
PEDAGOGIE (et livres dVn«eianemenl)
22,15. 24.32. 26,5 33,31. 35.9. 37,5 71,
53 suiv. 89,18 suiv. 115.52 suiv. 129,21.
158,36 suiv. 229..31 suiv.
peinture 20,36. 39,45. 84,29. 161,17. 169,
53 suiv.
Pélagonius 106, 13*.
Pergame 60, 40. 110. .30, 113,37.
Perse (A. Persius) 31.18. 34 39. 10(J,26.
164,38, 235,38. 277.12*.
Peruigilium Veneris 117,20. 235,40.
237;20.
Petra 47,34.
Pétrone 27,22. 9 4. 15*. 205,7.
Phèdre 69,47.
Philastiius 30,19.
Philétas 102..38 suiv.
Philochoros 15,44. 127,44*.
Philoqelos 144,16.
PHILOLOGIE 33,47. .37.35. 46,1. 154,54.
Voir Mélanges.
PHILOLOGIE (histoire de la) 20.53. 38,
22. 78.33. 113.19. 126.50. 163,3.4.
Philoû 20,45. 110,11. 225,49.
Philon de Bvblos 105,38.
PHILOSOPHIE 5,29 suiv. 23,20. 24,28.
25,5. 26.27. 31.21. 32.21. 47,24, 79.13.
80,22. 99,7. 175,12. 205,16.
Philostorge 21.12*.
Philostrate 26,30.
Philoxène 106.12*.
Phiiuménos 53,53.
Phocylide 24.5.
Pho.nétiqub 57,42. 85,35. — pr. 21,29..32.
27.48. 45.43. 74.49. - lat. 7,2. 8. 47,50.
28.2 j. 106.47, 118,26.
Photius 274.27.
Phrvgie 61.19. 113,27.
PHYSIQUE 15,16.
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1904.
XXX.
19
290
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Pierre Chrysoloftue 50,30.
Pindare 28.29. .35,23. 50,18*. 232,8. 23i,
75 264,1(5. — 01. 12, 1G\ — scol. 50.
15M8*.
Planiid.- 25,19.
Platon 6,11,13. 1.3,41. 24.20. 26,12. 27,18.
31,52. 37,12. 40,1. 41.16. 43.1. 43,:^9.
71,46 73,42. 74,38. 79.48. 114.2. 118,
52. 120,4 121,18. 175,27. 177.4. 249,13.
281,31. - Alcib. 96,7. — Apol. 118,
li. _ Cral. 5,40. 50.24*. — Criton
148,11. - Euiyp/ir. 118,43. — Gorg.
27,36. 250,23*. 281,8. - Lâches 54,16.
87,14. 118,43. — Menex. 130,5.— Phé-
don 51,38*. 73,30. 117,4. 125, 1*. 250,
20*. — Phèdre 20,44. 53,.3(r. 130.5. —
Phil. 5.44. - Prot. 5,48. 87,43. 2.50,
24*. — l\ep. 25.44. 28,37. 233,50. 237,
12. 239,31*. — Théét. 35,16. — Tim.
.36.28. 41,7. — scol. ,35,16. 36.28 41.7.
Plaute 6,45. 8,27. 18,34. 22,24. 36.29.
45.25. 74,32. 176,6. 214.39. - Am.
109,46. 147.25.214,27. 234,8*. - Asin.
214,10,35. 234,8*. - Aul. 177,16. -
Bacch. 51,17*. 213,33. - Capt. 6 32*.
90,31. — Cas. 234,8*. — Cist. 51,16.—
Cure. 217,4. - Mén. 96,41. 98.40. —
MU. 97,14*. 147.53. 215.22*. 234,8*. —
Most. 131,34*. 132,51*. 234,8*. — Persa
234,8*. — Poen. 234.8*. — Pseud. 234,
8*. - Rua. 131, .37*. 234,8-. 277,31. -
Trin. 32,16. 96,41. 131,42*. — Truc.
215,22*. — frag. 51.19.
Pline l'ancien 6.33*. 8,2. 8.36. 9,36,45.
17,46. 20,4. 34.23. 39,4. 53,11. 53.50.
54.13. 58.37*. 59,22*. 101,42*. 123,1.
272,21.
Pline le jeune 23,51 . 38,28. 55,-31. 98,35*.
117,44. 175.51.
Pliitarque .30,42 94,15. — Mor. 10,27*.
29,22. 50,16*.18*,25*,27%35. 51,24. 94,
53*. 99,11. 102,43*. — Vies 38,21*. 94,
38. 9o,18. 118,17. 127,44*. 174,12*.
197,45*. 275,18*.
POIÎTES 26,9. — gr. 50,18*,19*. - lat.
8,52.
Poimandres 12,33.
Polémon 50,39.
Pollux 40,1.
Polybe 4,21. 16,3. 21,39. 79,51. 95,43*.
Polyclète 141,12.
Pomerius 56,32.
Pomponius Mêla 8,24. 20,4.
Porphyrion 104,18.
Posidonius 13,43. 53,31. 54,10. 85,52. 94,
30. 116,1.
PREHISTORIQUE 78,8. 208,20.
prépositions gr. 74.12. — lat. 62,26.
Priape 7.39. 274,47.
Priapea 51,43*.
Priène 27,46. 60,40. 85,36. 110,45.
Priscien 102,6. iœ,47.
Priscillien 6,24.
Probi {Appendix) 106,45*.
Proclus 41,28. 79,48. 215,24.
Procope de (Ja/.a 34,32. 56,3. 136,33.
Prométhée 23.35.
pronoms 74,10.
Properce 51.52. 99.17. 102,27 suiv. 131,
25*. 47*. 155,27. 172,18. 246,25*. 274,23*.
275,35*.
prosodie 176,1. — gr. 176,50. — lal. 9,40.
176,48. 274,6.
Prudence 102,8. 114.34. 175,4. 232.49.
Psellus (Michel) 23 3. 215,21. 223,25.
24-^,51.
Ptolémée 62.3.
Pylhagore 13,9. 16;.27. 218,35.
Pythéas 22,28. 274,13.
Querolus 45,44.
guinte-Curce 10,13. 34.19.
Quinlilien 10.13. 53,13. 94,8. 105,7*.
109,4 . 240,53*.
Quintilien (pseudo-^ Decl. 6,26. 7,31.
29,8. 101,^8. 122,14.
Quinlilius Rufus 4,20.
Quintus de Smyrne 33,35. 122,51. 266,48.
ruijl)iniques (livres) 8,4i.
lŒLIGION 10,53 suiv. 21,19. 22.11. 29,34.
30.52. 77.3 86,8 109,22, 115,17. 119,21.
153,47. 154.12. 210,41 suiv. 2.39,24. -
gr. 22,19. 29 26. 30.26. 84 18. 91,24.
104.43. 155,53. 166,45. 175.7. 210,41.
261.16,20. — orient. 35,50 38.5. 77.10.
197.44. — loin. 9,24. 12,26. 28,7. 30,8.
35.3. A9.49. 62.36. 79.39. 88,23. 107.10.
115.10 125. 21. 21ti.49. 273,31. 278.8,
RHKTORIQUE 8,17 21,44. 22,9. 24,40.
30.1>^. 32.26. 43,13.69,13. 120,4 121 3.
145.18. 171,.33. 232,3. 238,25. 275,.32.
276.20.52.
Rhodes 23.16. a3,27. 123,50. 167,45.
roman gr. 223,31.
romane (philologie) .35.7. 85,19.
Rome 26.8. 32,8, 43,30. 47,14. 76 15 81,
39. 105.30. 106,47. 116.1. 149,46. 171,
21. 173,13 suiv. 210,11. 265,8 suiv. 271,
25 suiv.
Rulin 109.36.
Rulilius Namatianus 56,43.
Sabazius 161,21.
Saliu.sle 7.51 8,3. 10.14 23,49. — Cnt.
176,42*. 216,15. — liiu. 8,.33*. — lug.
119,23*. 120,46*. 123,15. 20:!,46. 264,38*,
46*. 275.19*.
sanskrites (langue et littérature) 34,34 41,
40. 78,10.
Sappho 50,14. 86.30.
saturnien (vers) 4,22.
Sardes 210,25,30.
scolaires (livres) de l'antiquité 3,23.
.sculpture 26.47. 39,45. — gr. 21,52. 26.4.
.38,10. 156.17. 16t;,14. 167,50. 173.33.
— rom. 26,24.
Sedulius 36,10.
Seduliiis Scottus 81,9. 102,12.
Sénèque le père 54,7. 95,29 .
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
291
SéDèque le philosophe 7,11. 8,2,51. 104,48.
106,4. 108,45. 170,46. 219,24. —
Apocol. 237,17*, — Clem. 54.7*. 146,
14. - Dial. 39,47*. 55.52. 98,34*. —
Epist. 105,9*. 119,44*. 264,39. — N. Q.
9,36. 54,14i. 98,29*. — Trag. 119,40.
232,46. 235,38*.
Sénèque (Pseudo-) Octauia 33,2. 108,39.
148,33,50. 149,8. 273,26.
Servius 94.28*. 96,13*. 97,10*. 103,36*.
106,12*.
Sévère d'Antioche 24,26.
Sextus Empiricus 250,26*.
Sicile 16,4.
Sicile 73,15. 78,23. 88,21. 269,30. 273,8.
277,22.
Sidoine Apollinaire 34,7. 124,1. 276,40*,
43*,47*. 277.16*.
Silius Italicus 36,51. 238,4*,5*.
Simonide 50,17.
Simplicius 61,50. 235,28*.
Socrdte 43,39. 44,33. 74,17. 113,22. 114,2.
145,50.
Socrate (historien) 109,36.
Soleil 107,3.
Solon 35,41. 127.45*.
Sophocle 28,2. 29,28. 38,35. 72,15. 84,52.
87,37. 91,22. 125 5. 142,40. 235,22*.
277.8*. — Ai. 129,24. 234,48*. — A?it.
22,40. 29.52. 89,37. 129,35. 176,20. 250,
11*. — El. 87,50. 124,20. — Oed. Col.
27,33. — Oed. R. 27,2. 30.28. 39,16.
129,35. 250,8*. — Phil. 250,16*. —
Trach. 35,15. 94,4.
Sophron 214,48.
Soranus 54,1.
Soranus (pseudo-) 9,21. 53,16.
Stace 32,17. 36,51. 52,6,8. 218,36. —
Silves 95,39*. 246,35,43*. — scol, 51,45.
stichométrie 134,29.
Slobée 54,10*.
sloiciens 36.27. 50,16.
Strabon 10,30*. 18,1*. 20,4. 23,15. 50,20*,
26*. 96,16*. 104,33*. 106,16*. 280,45.
Succhos 58,34.
Suétone 21,45. 45,44. 50,42. 111,33*. 124,
31. 157,19. 172,25.
Suidas 94,52*. 106,35*.
Sulpicia 51,47.
Syné.sius 4,45. 133,19.
Syntaxe 132,10. — gr. 36,1. 146,50. —
lat. 8,50. 22,31. 38,48. 40,5. 113,48.
lachygraphie 26,26. 121,36.
Tacite 6,51. 8,2 8,36. 10,14. 67,1 suiv.
86.47. 119,9. 124,41. — Agr. 40,3.
236,40*. — An. 8,33 25,10. 30,31. 33.2.
36.52. 57,51*. 116,20*,47. 121,14*. 122,
15*. 133,1*. 166.40 213.53*. 275,02*. —
Diai. 56,1. — Germ. 20,2. 23 8. 69,33
siiiv. 71.42*. 123.35*. 142 3* 171,41. —
Hist 10,28*. 28,39. 91,19*. 104,41*.
269,16*.
Talien 56,10. 58,38.
Téldgonie 84,52.
Térence 10,14. 204,21. — Ad. 98,40*. -
Andr. 98,40*. 132,51*. — Héc. 100,lî*.
- Ht. 103,50*. 152,11. — Ph. 131,27.
Tertullien 05,42. 56,25. 105,41. 144.51.
204,30. 214,2.30.
théâtre 28,18. 122,33. — gr. 30,42. 33,15.
50,39. 142,32. 165,32. 169,44. 172,50.
Thècle (actes de) 55,40.
Thémistocle 17,16.
Théocrite 50,22. 93,23. 94,24*. 97.53, 214.
48, 236,20*.
Théodore Balsamon 23,29.
Théodore Métochita 50,18.
Théodore de Mopsueste 53,23.
Théodore Priscien 109,12*.
Théodoret 32,53. 99,43. 109,36.
Théodosien (code) 73,45. 128,12.
Théognis 76,8. 238,29.
Théophane de Mitylène 222,53.
Théophraste 43,48. 120,7. 164,50.
Théopompe 16,36.
Théra 37 2
Thucydide 10,23. 17,15. 18,8*. 28,4. 43,
14. 50,24*. 52,27*. 53,47*. 69,44. 85,37.
95,2',28*. 109,51*. 114,39*. 172,13*.
237,40*. 275,19*. 276,31*. 277,45*.
Tibère 17,43.
Tibulle 44,34. 51,51. 103,42. 126,5. 133,2*.
156,7. 215,4*. 235,33*.
Timoclès 106,27.
Tiinothée 93,13. 274,1.
Tite Live7,10. 8,1,51. 15,2*. 19,7*. 31,10*.
35,34. 44,23. 53,36. 62,6. suiv. 95.41.
97,47*. 101,27*. 175,20. 176,2. 267,12*.
274,30. 277,41*. — Periochae 6,51.
Titus 36,36.
loponomastique 8,34. 9,37. 25,41. 32,40.
50,26. 90,20. 215,16.
tragique.s gr. 69,45. 122,39. 273,49.
Tnijaû 71,50.
Tzetzès (J.) 55,3.
Ulpien 128,45.
universités 34,18. 40,43. 48,34.
Usener 86,30.
Valère Maxime 25,25.
Valerius Flaccus 10,14. 35,1. 52,6.
Varron 53,33. 106,5',23. 128.10. 146,45.
— Rer. rust. 6,32. 51,43*. 131, 'i6*. 270,
37. 275,16.
Varron d'Atax 8,26. 103,.34.
Varus 20.5. 27,26. 70,9. 125,16.
Végèce 10,14. 44,5.
Velleius Paterculus 10,14. 70,10. 101,53.
277,42.
VERBE 131,19,42,53. — gr. 32,37. 87,19.
126,27. 237,51. 239,35. — lat. 195,31.
— FORMES GR 19,28. - L.\T. 25.18. 131,
20. 273.35. - SYNTAXE 175.35. — qh.
modes 44,21. 124,30. 232,25. — lat.
voix 9,19. modes 22,49. 30.44. 46.42.
84.11 36 146.27. 147,15. 170.50. 175.39.
176.6,7. 213.33. - temps 41,20. 120,19.
235,32. 239,40.
292
TABLES DE L.\ REVUE DES REVUES.
Verrius Flaccus 27,20. 128,10.
Vellius Valens 109,11.
Victor de Vit 8.32. 136,3 'i.
villes 8,53. 15,47.
Virgile 7,53. 10.15. 33,12. 3G,9. 64,19
suiv. 165,27. 176,23. — Bue. 93,86.
103,38* suiv. 165 25. 232,35. - En. 7,
3*. 13,42. 33.12. 51.41*. 57.50. 90.33.
94,13. 101,26*. 109,24'. 112,34. 131,37*,
1-15,36». 177,12*. 232,39*.42*. 236.32'.
277,45*. — Georg. 106,23. 270,38. —
scol. 10,7.
Vireile, Appendix 6i,52 suiv. 165 24. 273,
4-. _ Ciris 109,3. 172,8*. — Culex 27,
42 172,8". — Dirae 109,1.
Vilruve:W,8. 53.18. 101,19*. 106,8*. 127,
34*. 142,28*. 175,21.
Voigt (Mor.) 21, 2i.
Voltaire 86,2.
Wachsmnlh (C.) 21,24.
Walahfiid Strabon 102,5.
XéDophane 98,27. 99,32.
Xénophon 28,4. 68,25 suiv 126,46. 147,
48. 269,11. — An. 89,10. 90,46. —
Cyr. 38.40. — Ilell. 36.45. 59,9*. 86,
45. - Hipp. 50,24*. 53.30. 125. 48. —
Mém. 53,31)*. l33,l*. 149,1. 237,38*.
Zacharie le scolastique 24,27.
Zenon 36,27.
Zenon de Vérone 37,17. 56,29.
Zeus 13,37. 15.20. 16,42.
Zosime 133,25.
II. — TABLE DES AUTEURS D'aRTICLES.
293
II. — TABLE DES AUTEURS D'AKTICLKS
Cette table ne contient que les noms des auteurs d'articles originaux
(les noms des auteurs d'articles simplement critiques n'y figurent point).
Adier (M.) 14(^.1S 169,31.
A^ar (T. L ) 237,47.
Ainsworlh (A. R.) 236.20.
AlbertiDi (E.) 191,19 270,
51.
Mes (A. d') 241.2. 223,19.
Alexondis (A.). 280,11.
Allen (.1. T.; 176.47.
— (T. W ) 2.35,22. 236,28.
238,29.
Allmer 226,11
Allotte de la F.ive 228,6.
Altenburg (0.) 98.11.
Alton (E. H.) 2.35.35. 241,45.
Amante (A.) 274,9 sq.
Ameliueau (E.) 2U.30.
Ameliing (N.) 271.33 sqq.
272.10 sq.
— (W.) 11,41.
Ammon (G.) 69.48.
Anderson (W. B.) 237,50.
Andrespn fG.), 67,2. 116,
20,47. 119,9. 124,41.
Aposlolidis (G.) 281.34.
Appleton (Ch) 127,8.
Arbois de Julainville (d')
202,38. 203,7 sq.
Archambault (G ) 214,6.
Armstrong (H H.) 173,14.
Arnauldet 183.31.
Artossi (M.) 119,47.
AsI.by (Th.) 173,22 sq.
248,11.
— i.in fT.) 2.33.21. 235,11.
237,43. 270,12.
Assmann (E.) 58,42. 110,3.
131.8. 259.12.
Audollent 181,19.
B. (F.) 106,5.
— (L ) 253,52
Bi.l)Klon(E ) 189.23. 190.1.
191,42. 228,42. 257,48.
Bahrffl'U (M ) 14-^.39
BakerfC.W.) 44,52. 235,9.
Ballu 179,19.
Bamberj; (v ) 122,21.
Barot (A.) 199 4
Bart (G.) 24933. I
Barlholomae 114,50.
Basiner (0. vou) 109.37.
Basore(J. W.) 177.7.
Brtles (W. N.^ 169,40.
Baiier (A.) 140.19
Bnur (PhuI), 169,24 sq.
Bayel 186,23.
Beaupré (J.) 1S0.29.
Becker (A.) 6.25.
Bednara (E.) 9,12.
Bel (A ) 197,15.
Bell (H. J.) 246,23.
Beloch (J.> 18,3. 274,16.
Benedite (G.) 192,4,
Renet 181,10
Bentz (N ) 124.21.
Berger (Philippe) 187,20
?qq. 189,18. 190,28. 191,
33.
Bertrand (Louis) 181,8. 216,
31.
Besnier (Maur.) 199,15.
201,8. 202 29. 217,3.
Betke 113,36.
Bezzeriberger (A.) 19, 29.
114,48.
Bickel (E.) 7,11. 96,7. 104,
49. 106,4. 108,38.
Bidez (.1.) 45,40. 215,23 sq.
Billia (L. M.) 5.40.
Binney (E. H.) 233,51.
Rirk (0.) 47,48.
Bi.ssing (Fr.W. von) ll,3i.
14,29. 257,20.
Biltner fM ) 140 8.
Rizard (L.) 251,37.
Blanchard (F.) 180,51.
Blanchet (Adrien) 183,21,
42. 184,21.43. 185,13.
228,18 sq. 229,17.
Blass (Fr.) 20.42. 250,20.
Rlinkenber^' (Chr.) 167,46.
Bloch(Alb.) 163 8.
Blomme (A.) 157.41.
Bloomfield (M) 175,41.
Blùmner (H.) 60,28. 84,30.
Boisacq (E.) 45,42 163,46.
166,21,51.
Boissier (Gaston) 216.16.
Bolling (G. M.) 174,35.
Bonnat 201,42.
Bonner (C.) 238,25.
Bonnet (E ) 180,53.
Bonny (Ch.) 45,43.
Boor (C. de) 135,32 sq.
139 42.
Borchardt (L.) 10,33. 21.
20. 110,40. 112.2.
Bornecque (H.) 213,47.230,
6.
Bnrtolucci (.loh.) 274,23.
Bosanquel (H. C.) 231,46.
Boselli (A.) 274,10.
Botsford(G.W.) 174,17,51.
Bouchard 180,46.
Brandenburg(E.) 113,28.
Brassloff (St.) 141,20.
Bréal (Michel) 188,32. 196,
9. 212.53.
Breccia(k)'l5,35.
Brehier (L.) 226,44.
Breiter (Th.) 96,27.
Brennan fC. J.) 233,1.
Breuil 187,11.
Brieger (Ad.) 69,46.
Brinkmann (A. 104,41.
109.49.
Rrtnicky (L.) 149.47.
Brugmann (K.) 5,20. 57,17.
58,6.
Brugnola (V.) 265,3. 266,
36 sq.
Brunswick (F.) 26.8 33,32.
Bruston (C.) 215,39 sq.
216,2 sq.
Bucciarelli (L.) 266.37.
Buck (C. D.) 2?6,15.
Biicheler (F.) 86.30.
Burchner (L.) 282,9.
Biirger(R.) 51,47.
Biitlner-Wobst (Th.) 16,
3 sq. 25,20. 139,36.
Bugge (S.) 274.48.
Buk (H.) 136.40.
Ruile (H.) 113.7.
Burd (A. A.) 240,46.
Buren (A. W. van) 173,14,
48.
Burger (F. X.) 8.20,45.
Burnet (J.) 233,53. 237,12.
Burrows (R. M.) 231,16.
Bury (J. B.) 137,31. 232,
8. 237,20.
— (R. G.) 2.34,7.
Busoll /G.) 17.16. 52 2.^.
Butler (H. Grosby) 170,6.
199,35.
Byzan'tinos (G. P.) 231,10.
C. (F ) 161,21.
Gaccialanza (F.) 267,28.
273.37.
Cagnat(R.) 180.43. 18.3,19.
184.52. 186,H8. 187,34.
190,17 sq. ;91.16. 199,
15 201 8. 202.28.
Callegari (r, ) 274,14,37.
Galô ^Giov.) 264,27.
294
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Cantarelli (L.) 265,39.
266.1.
Capart (J.) 211,18.
Capelle (W.) 54,10. 85,49.
Capilan 189,47.
Carcopino (J.) 180.9. 225,
42. 269,31. 271,2.
Cardioali (G.) 273,38.
274,5.
Carnoy (A.) 163,24,33.
Carra de Vaux 189,17.
Carroll (M.) 168,33. 237,
41.
Cartault (A.) 213,38. 215,
Carion (D') 180,45. 181,14.
190 22.
Caskey (L. D.) 169,33.
Cassies (G.) 177,40.
Cauer (P.) 83,16.
Cesaiio (L) 265,33.
r.esareo (PI.) 273,9.
Cessi (Gara.) 274.21.
Cevolani (Gius.) 162,8.
26i,37 !qq. 265.6.
Chabert (S.) 199.5,27. 200,
27. 201,27. 202,16.
Chabrun 185,17.
CharpentiT (Jarl'i 19,21.
Chavannes 188,20.
Chinon 183,47.
Christ (W. von) 112,25.
Christidis (A.) 281,51.
Christomanos 2.58.27
Church (J. E.) 176,27. 177,
il.
Clapp (E. B.) 176,1,19,51.
Claussen (Th.) 85,19.
Clémenreau (G.) 198,24.
Clerc (.M.) 220,22 222,47.
Clermont-Ganneau 186,44.
187,23. 188,8,27. 189,40.
190.38 sq. 191,1 sqq.
201,10.
Cohn (L.) 110,11.
Col.irdeau 177.27.
Cole (C. N) 235.29.
Collignon (M ) 187/29. 188,
26 sq. 190,11. 191,28.
210,12.
Collinet (P.) 10,18.
Collilz (H.) 18,32.
Coloajo (A.) 142.14.
Condos (S. K.) 250.25.
Constanzi (V.) 18.24.
Contarelli (L.) 265.19.
Conwav (R. >S.) 2.31,5.3.
Conze (A.) 60,21. 110,31.
113,37.
Cook (A. B.) 238.17.
Cooley (A. S.) 168,29.
Corelii 237,23.
Cornu (J.) 7,1.
Corot (H.) 199,11 20r),38.
Cortsen (S. P ) 167,17 sq .
Cosatlini (Ach.) 273,20.
Costa de Beauregard 18'.
31 sq.
185,3. 198,
de) 214,33.
Cotte (Ch.) 198,40. 201,18.
Coutil (L.) 179.52.
Cramer (F.) 70.50
Crescini (V.) 273.49.
Crespi (Ach,) 274 26.
Croiset (A.) 188,53.
- (M.) 189,8.
Cross (H. R.) 173,38.
Crusius (0.) 95,45 113.12.
Cumont (Franz) 45,45 157,
13 sq. 164,27. 180,44.
187,7. 188,6. 197,44. 198,
37.
- (G.) 157,47. 158.1 sqq.
Cunisset-Carnot 201.39.
Curcio (G.) 273.2.
Curtius (L.) 263 .37.
D. (0. C) 28,17.
Dahra (0.) 115,31.
Dalmeyda (G.) 213,45.
Damsté (P. H.) 275,14.
276,40 sq. 277.33 sq.
Dangibeaiid(C.; 219,39.
Dareste (R.) 213,30.
Dattari (G.) 258.18.
Dawkins (R. M.) 280,40.
231,35.
Déchelette (J,
42.
Decker (J.
215,32.
Deissmann (A.) 99,51.
- (M.) 106,45.
Delaruelie (Louis) 163,6.
Delatlre (le P.) 178,10,42.
180,32 sq. 181,17. 183,
30. 184,53, 185,13.
Delbrûck (B.) 20,41 .
- (R.) 272,13.
Delehaye (Hipp.) 157,36.
Deiisle (L.) 190.34.
Delorme(P.) 197,28.
Demaison (L.) 183,37. 184,
38. 185.48.
Demarteau (J. E.) 161.6.
Demoulin (Hub ) 158,10.
lfil,53.
Denk (J.) 6.23. 8,40 sq.
9 51. 10 3
Dennison (W ) 168,15.'
Dens (Ch.) 158,19.
Derenbourg (Hartwig) 5,31.
Dessau (H.) 52.16. 180,44.
Detlefsen (D.) 51,44. 53,50.
59,23.
Deubner (Ludwig) 11,38 sq.
14.47. 100,6.
Deuticke (Paul^ 64,19.
Dickins (G.) 231,3 sqq.
Diehl (Ch.) 178,28. 191..53.
Diels (H.) 3,24. 51,31. 86,
23. 111,12. 113.35.
Diergart (Paul) 96,16.
Diet«nch (Alb.) 11,1,36.
12.48. 15.5.
- (K.) 105,5.
Dieiidonné (A.) 227,35 sq.
228,23. 229,14 sq.
Dieulafoy 187,46. 189,21
sq.
Dissel (Th.) 20,53.
Dittenbeiger {W.) 52,33.
Dittrich (0.) 83,46.
Dôring 26,27.
Dorpfeld (W.) 125,1. 262,
16.
Domaszewski (A. von) 104,
40. 115,10 l'.2,2, 271,50.
Donau (le etame) 178,7,36.
180,46.
D'Ooge (M. L.) 175,6.
Dorme (P.) 14,19.
Dottio (G ) 217,12.
Dougan (T. W.). 96,24.
Doutté (E.) 197,31.
Downes(W.E.D.) 238.40.
Drachmann (A. B.^ 167,31.
Drae.seke(J.) 118,16. l34,6.
137 22.
Dragendorf (H.) 19,40 sq.
20,10 sqq.
Dragouinis (S. N.) 248,50.
Diaheim (H.) 69,48. 120,
27. 124,20. 126.10.
Drerup (Eug.) 95,26. 96,
42. 163,19.
Dressel 110,45.
Ducati (P.) 198,52.
Durrbach (F.) 252,24. 254,
8 sqq.
Duhn (F. V.) 47,40. 114.28.
Dumas (U.) 177,40. 178,
49, 179,2,53.
Duprat (G. L.) 6.6.
Dussaud (R.) 197,36 198,
32. 210,42. 228,12.
Dulilh (E. D. J.) 163,42.
Dyer (L.) 245,14.
Enrie (Mortimer Lamson)
172,13. 213,37 sqq. 215,
13. 236,13 sq. 237,17.
276,31. 277,41 sq.
Ebersolt (J.) 200,16.
Eckinger (Th.) 278,50.
279,16.
Edgar (C. C.) 243,4,13.
244,46.
Egbert (C.) 168.25.
Ehriich (H.) 132,36.
Eitrera (S.) 274,53.
Ellis (R.) 172,8. 240,46.
241,4.
Elmer (H. C.) 175,44. 234,
11.
Eimore (J.) 176,8,53. 238,
42. 239,24.
Elter(A.) 32,17.
Emerson (A ) 176,11.
Endt (J.) 145,19 sq.
Engclbrecht (A.) 144.52.
Engelmann R.) 59,35.
142,16.
Enlos (J.) 155.38.
Erman(H.) 110.27. 128,41.
Ernault (E.) 203,29.
Krnout 194,15.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
295
Esperaodipu 184,24 sq.
Eusebio (K.) 273,3:^.
Evans (A J.) 230,22. 235,
13. 247.13
Eve (H. W.) 233,3.
Exon ^Ch ) 2 il, 8.
F. (F.) 239,15.
Fabia (Ph ) 122.16.
Fabiani (V.) 267.12.
Fabricius [K.) 20,9. 60,30.
Fairbatiks 16-^.45.
Faircloujçh (H. H.) 176,21.
177,4.
Fallet (J.) 278.41.
Faral (E.) 214.48
Fay (E.W.) 171.16. 172,3.
Favolle (de) 184,13.
Fei-Kuson (W. S.) 16.38.
174,13. 176,26 .sq.
Ferrero (E.) 188,U
Fick (A ) 18,45. 19,13
Fiévez (Ch.) 158.16.
Filippis (G. df.' 268.29.
Fiimly (G.) 154 22.
Finck (F. N.) 110.33 132,2.
Finsler (G ) 85,38.
Filtiog 127,16 sq. 128,14.
Fnat (F. W. G ) 245,50.
Fôrster (A.) 155,12.
— /R.^ 28,29. 29,16.
Foiituine (Ch ) 158,23.
Fontiier (A. M.) 221,9.
Forinichi (G.) 264,49;
Forrer (L.) 163,3J.
For.'^ler (E. S.) 231 ,31^.
245,5.
Fossum (A ) 169,45.
Foucart (Georges; 188,29.
— (P ) 214.16.
Fournier 197.25.
Foville (J. de) 227,30 sq.
228,35.
Fowler(W. W.) 236..35.
Fox (H. B. E) 246.47.
Fraccaroli (G.) 273,18.
FranRe (0.) 110.24.
Franzô {P.) 274.24
Fredricl. (G.) 110,19. 262,
9. 263,54.
Pries (G.) 86.9.
Frilz (W.) 4 46. 133,19.
Frolliingliain (A. L.) 201,
14.
Fuhr (K.) 23,2. 24,49. 26.
27.
Funaioli (Gino) 162,20.
Funck (A.) 98,39.
Furt,wânglcr (A ) 12,4. 47,
18. 112,39. 113.1 sq.
Gaffiot /Félix) 213,34. 214
28. 215.21.
Galante (L.) 264,16
Gardika (G.) 249,13.
Gardioer (E. N.) 242,19.
2'i5.9.
Gnrdner (Percv) 242,53.
244,48
Gardtbausen (V.) 137, 36.
Garrod (H. W.) 232,35.
238,4. 246,26.
Gaspar (C.) 214,23.
Gassies (G.) 177.40. 180,50.
218,46. 220,.37.
Gatti (G.) 265,17 sqq.
Gauckler (Paul) 177.46.
178,14. • 179,49. 180,10
sqq. 183,24,51. 184,12
sqq.
Gavard (M.l 201.18.
Geffcken (J.) 86,14. 113,
38.
Georgitzis (N.) 280,38.
Gercke (A.) 84,51. 113,46.
— (G.^ 85,14.
Gérées (F.^ 145,19.
Gerhard (G. A.) 94,-39.
Gerojannis (C.) 258,41.
Gilbert (W.) 104,36.
Gillet (M ) 199.26.
Girard (P.) 221.13.
Gisèle 127,23.
Gleditsch(H.) 69,43.
Giôckner (Feodor) 7,3.
Glotz (Giist.) 213,18.
Gnoli (D.) 272,44.
Goblet d'Alviella 165.46.
Godin 180.21.
Goebei (J.) 174,42. 176,49.
Goedeckeineyer 6,4.
Gôpel (M.) 59.17.
Goldfinger (R ) 146,20
Gomperz (H.^ 6,13 145,51.
Gondiglio (Ad.) 266,19.
Goodvear(W. H.) 168,43.
Gouvet 179,39.
Gradenwitz (0.) 10,40. 128,
20,44.
Gràber (Fr.) 259.43.
Grâbner (F.) 13.3,24.
Graef (B.) 114 25.
Graf (G.) 136,25.
GralTun.ler 104,17.
Gn.ii.dor (PauH 162,13,48.
164,50. 166.14. 201 24.
220.20.
Grancière (de la) 183,52.
Grasso (G.) 273,52.
Gratsiatns (G K ) 250.8.
Greene (H. W ) 232,42.
Greenwood (L. H. G.) 232,
24.
Grenier (A.) 269,46 sq. 270,
28
Groebe (P.) 16.13. 17,2.25.
Gsell (St.) 178,13. 197,4,
27.
Guimet (Emile) 187.14.
Guise (duc de) 184.10.
Gustarelli (A.) 274.7.
Hiiberlin (J K.) 114,23.
Haie (W. .1.) 175.40.
Halkin (Léon) 158.29.
Hall (H. R.) 233,25 sq.
Hampel (J.) 153.48. 154,13,
41.
Hamy 187,4.
Hnnnezo 178,38. 179,37,
180,10. 181,16.
Barder (Fr.) 133,4.
Harnack(Ad U10.8. 112,8.
Harrinston (K. P.) 169,27.
174,48.
Harry (J. E.) 174.47. 175,
.35. 234,47. 237.51.
Bartman (J. .1.) 275,18 sq,
276,46. 277,34 sq.
Barlm;inn (K.) 84,40.
naslnck(F.W.) 2.30,35 sqq.
2.31,13. 242,52.
Ha.stings (B. H 1 169.49.
Hatzidakis (G. N.) 250,3.
Hauck (Gg.) 38,22.
Hiiug (F.) 70,13.
Banler {P..) 113,53. 115,
15,43. 146,4.3.
Baupt 18.12. 114,46.
— (P.) 171,11.
Baury (J ) 136,34.
Bauser (F.) 141,4 sqq.
272,22.
Bausseiter (.].) 9.18.
Baussoullier (Bertraiid)
214,43.
Bauvelte (A ") 184,49.
Baverfield (F.) 60,27. 232,
52. 235 30
Havet (L.j 214,10 .sq. 227,
17.
Bawes (G. B.) 231.44.
Beadlam (W.) 232.28. 234,
45. 238,38. 239.22 sq.
Heb-rdey (R.) 142,45. 143,
18.
Befermehl (E.) 22,38
Beidel (W. A.) 175.12.
Beierli (J.) 278,33 sq.
279,10.
Heisenberg (A.^ 13.3.38.
Bekler (A.) 154,2,42.
Belbig (W.) 4,.34. 49,50.
142.30.
Ilellebrant (A.) 156,14.
Hendrickson(G. L.) 171,34.
Bennini^s (Chr.) 26,50. 31,
4. 66,17.
Benry (R. M.) 232,4. 235,
18.
— (V.) 190,8.
Bentze (G.1 19,18. 97,50.
Beraeus(W ) 8.33 sq 9,41.
Berbig (G.) 279.12.
Herkenrath (E ) 262.12
Bermann (Ed.) 57,39. H5,
1. 1.32,9.
Berna de Villefosse 180,
40 183,47. 184.2 sqq.
185,8 sqq. 186,40 »q.
187,17. 188.39 sqq. 190,
3 sqq. 191,12 sq. 226,
4 sqq.
nert.d (J.) ll?î,3.
Berwerden Iti. van) 104.
16. 106.42 sq. 276,48.
277,8 sq.
296
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
flerzog (R.) 60,9. 111,18.
.>261,41.
Heurtfbise 179,41 .
Henzey (Léon) 186,52. 189,
3.
Hey (Opkar) 8,10 sq. 10,3.
39,47.
Hilberg (J.) 145,11. 146.41.
Hildebrandt (R.) 109.20.
Uill ((;. F.) 236,25. 247,
15. 248, .'{4.
Hiller vou GaH,rlring''n (F"".)
- 12,29. 61,12. 253,26.
261,29.
Hinglais 180,42.
llir.sch 82,21.
Hirsdiberg 110,34
Hir.scbfeld(OUo)3,2. 17,4.
111,33.
nirt (H.) 57,42. 85,32.
Hitihcock (F. R. AJonlgo-
merv) 241,2.
Ililzig'{H. F.) 128,.^2 sq.
Hoirmaen (F) 28,31.
— (Max) 130 6.
Hogaitli (D. G ) 243,4 sq.
Uolilweiii {Nie] 162,27 sq.
163,21.
llildes (Alf.) 202.3:^.
Holleaux (Ml 1^6,33. 189,
27. 191,36 2.53.22 -q.
Holzapfel (I..) 16,15 69,52.
Homolie (Th.) 186,32. 209,
45.
Iloiiloir (Cam.) 162,25.
Horna (K.) 136.2.
Horoyânszky (G.) 155,20
sq. 156,26.
lloiismati (A. E.) 231,53.
236,32.
HoworUi (H. H.) 247,33.
Hrubf (Tli.) 151,28.
Hrusa (J ^ 152,11
Hublard (E.) 157,50.
Hude (K.) 167,38.
Hiielsen (G h) 271,27.
Hiihihen (W.) 175,30.
HuU>c;) (F.) 5,8. 10,46.
257,43.
Ihm (Max) 50.43
llbprg (J.) 84,44. 85,28.
86,11.
Imhof-Blumer (F.) 142,41
143,35.
Iramisch(0.) 20,44. 100,40.
J. (P.) 2.51,46.
JackBon (H.) 237,15.
.lacob 71,7.
Jacobi (H ), 71..35.
.iMCobs (E ) 58.49.
Jacobsolin (II.) 131,20
J.icoby (F.) 102,16. K)6,18,
53.
Jacque.s (lieul») 179,38.
Jacqiiot (L.) 178.6.
J.iKi(- (V.) 140,34.
Jahn (Paul) 106,23.
.lalaberl(L.) 184,35. 198,6.
Jameson (R.) 227,29.
Janlé (A.), 251,17. 252,24.
Ji.âni (0.) 149,52. 151,7.
Joël (K.) 47,24.
Johnson (G. VV. L.) 174,32.
r.5,46.
Joues (H. S.) 248,18.
— (J. G.) 7,46.
Jordai.idès (E.) 219,20.
221.12.
Joii};uel(P.) 10,18. 181,26.
218.18. 219,42.
Joulin (l.éori) 188,£7.
Jugue 197,34.
JuMiao(Gamille) 217,19 .sqq.
218.40. 219,34. 220,40.
229, i6.
Jungniann (K.) 5,51.
K. (E) 17,26.
Kaeist (J.) 82,14.
Kallenberg (H ) 68,41.
Kallos (E.) 156,22.
Kappsteia 47.28.
Karl (L.), 156,-36.
Kam ((^eorgj 11,30. 11,16,
37. 219,5.
KarsteD (H. T.) 276,19 .sq.
Kaslan (J.) 47,43.
Kawerau (G.) 261,34. 262,
51,
Kazarow (G.) 18,29. 118,1 i.
122.31.
Keil (Bruno) 50,28. 8.3,5.
215.33.
— (J.) 141,47,142.14.
Kekule von Slradonilz 110,
44.
KeJlpr(L) 82.20.
— (0 ) 7,9.26. 8,47. 9,37.
10,6 142,48.
Kent (R. G.) 169,38. 234,49.
Kl ramopoullos (A. D.)
256,3.
Keune 70,18 sqq. 71,8 .sq.
Keyes (Miss) 16.x,51.
Kiepert (R.) 17.7. 18,1.
Kinci. (K. F.) 167.46.
Kjellberg (L.), 59.41.
Klinkeiiljerg 70,47.
KIotz (Alfred) 9,45. 32,18.
52,8.
Kuaack (Georg) 51,45 52,4.
104,32. 106,16.
Knapp 172,1.
K.iOllinKer (11.), 31,7.
Koberl (H.), 61,20 .sq.
Kuhicr (A.), 17,37.
— (l'aul), 99,17.
— (W.) 12,18.
Koepp (F) 60,39. 71,21.
85,36. 113,41.
Kôrber 70,6.40. 71,29.
IvOrle (Alfred) 11, .32, 17,19.
61,20. 106,25 sq.
- ((i.) 61,20.
<oll)e (W.) 110,16. 2fW 39.
\onstaritopoullos (K. M.)
258,15 sqq. 259,21.
Kornemann (E.) 15,48. 16,
33. 17,41.
Kutelmann {D') 115,4.
Koiiiouniotis (K.) 5i56,15.
257,26.
Krauss (Samuel) 8,44.
Kroli (W.) 14,32. 105,41.
108,53.
Kromayer (J.) 144,33.
Kronenberg (A. J.) 7,28.
237,16.
Kruiifr (E.)70,7. 71,19 sq.
115,27.
— (P.) 127,37, 128,12.
Krumbacher (K.) 22,17.
112,44. 1.3b,34. 139,29.
Kubitschck (W.) 141,.35.
Kuhlewein (11.) 51,22.
Kugener (M. A.) 166,48.
Kukula (R. C.) 142,9
Kuzsinszkv (B ) 15i,21.
L. (G.) 2.51.46.
Labarle (H.) 229,.32.
I.abriollfi (P. de) 214,45.
L-i.lek (Fr.) 148,3j sq. 149,
Lafàye 184,37.
Laigue (de) 179.42.
Lanipousiadis (G. J.) 281,
42.
î.anciani (R.) 265,31 sq.
Laudgraf (G.^ 51,40.
Laog (A.) 2.3'9,16.
Lauraanu (C. R.) 175,24.
Lanzi (Car.) 274.34.
Lauriolis(Aiex.E) 280,32.
La Ville de Mirraont (R.
de) 223.1.
Le Bœuf 181.4.
Leclercq (H ) 163,.3,49.
LedI (A.) 145.45.
Leeuwen (J. va J 277,7 sqq.
Lefèvre-Pontaiis (E.) 185,
50.
r.efort (Th ) 162,33.
Legrand (Ph. E.) 217,5.
253 10
Le;;ras (L.) 218,36. 220,33.
Lehinaun (C. F.), 16,28.
17,10. 18,12. 114,46.
— (L.) 84.48.
— (Paul) 109,47.
Lehnerl (G.) 7,31. 69,44.
104.38.
Le Npslour (P.) 203,5.
Léo (F.) 4,22. 50,32. 54,4.
Leonhardt (R ) 60.50.
Leopold (.1. IL) 276.32.
Lerinanu (W.) 162,50. 163,
18.
Leroux (A.) 220,43.
Le Tourneau 253.7.
Leuze (0.) 95.28.
Levi a.) 225,46.
— (Léon) 274,2,33.
— (M.) 26i,14.
Levy iJ ) 215.16.
Lewy (E.) 133,3.
II. — TABLE DES AUTEURS d'aRTIGLES.
297
Lewv (II.) 132,3f..
Liebènam (W.) 69,53. 226,
36.
Lindsav (VV. M.) 51,14.
99,22. 234,8.
Lipsiiis (H.) 20 49. 21,24.
Ijlten (F.) 128,52.
Ultmann (IC.) 170,9.
Loë (A. de) 161,28.
Lofst^dt (lîinar) 9,19.
J.ô.srlicke (Geihan 0109.33.
Lopwv (IC.) 142,52.'
I.oimieyer (K.), 272,1.
Lorenzo (Nie. di) 268.1.
Loriiner (Miss 11. L.) 243,
4 sq.
Lortet (Dr) 216,25.
LUCH.S (H.) 133,6. 139,33.
Ludwich (A.) 28,28. 98,
8.
Lumbroso(G.), 10,22. 200,
34.
Lulerhacher (F.) 66,19.
95,41.
Lylhgoe 169,6.
M (W. F.) 215,49.
Macdonald (G.) 247,3.
iMiic Dowall (Kiilhaiine A.)
243.26. ?48,36.
Mackail (J. W.) 2.35,21.
Mackenzie (D'; 231,24.
Me Kinluy (A. P.) 23?,
49.
Me Mahon (R. G ). 256.42.
Macoir (Georges) 161,17.
Macridy Th.) 142,25.
Maerten (J ) 164,51.
Maes (L.) 163,3.
Ma^nus (H.), 518, 69.47.
Mailler (A.) 58,37. 173,33.
200,24
— (E.) 154,19 sq.
Maillet 178,19.
Maillieiix (E.), 157,53.
Mail- (J.) 32,45.
Malapoli (G.), 264,28.
Mailoii (A.) 198,34.
Mancini (Ai. g.), 27.3.24.
Manilius (M.) 52,36, 100,
26. 10.5,4.
Marc (P.) 137,33.
Marchesi (C.) 27.3,14. 274,
18.
Mai kl (A.) 143.49.
Marquaud (Allau) 168,13.
169,10.
Marquart (J.^ 100,45.
Marshall (F. H ) 2.33 46.
235,16, 236.5 sq. 2-37,9,
45. 238,21. 240,13
Martin (E. W.) 176,45.
— (H.) 183.30.
— (J B ) 179.1.
MaruLxlii (O.), 265,51.
Alaspero 187,51. 190,46.
210,19.
Malliaei (A ) 97, 'i6.
Mau (A.) 272,15 tqq.
Maurice (J.) 183,33 sq.
184,33. 228,16. 229,16.
247,38.
May (G.) 216.49.
Mayencc 'F.) 252.5. 253,53.
Maver (M ) 97.48.
— ■(W.) 37.37.
Mayor (J. E B ) 2-38,46.
Mayr (A.) 42,41. 112,49.
— (R. voii) 127,26.
Médan (P ) 215,30.
Meillet 195,31.
Meiser (Karl) 39.31. 112, 40.
Meister (R.) 21,27.
Mekier (Sleg.) 69,45.
Meitzer (H.-ins' 72.45.
Melville (G.) 175.23.
Mély (F. (ie) 183..38.
Meodei (G.) 210.25 sqq
Meiige (P.) 85,44.
Mensignac (Cam. de) 218,
45.
Meicati (G.) 137.25 139.38.
Merchant (F. J.) 170,47.
Meringer (RI 132.23.
Merlin (A.) 190,10.
Merrill îE. T.) 175.17 sq.
176,16 sq.
Melhner (H.) 84,37.
- (W.) 84,12.
Meunier (Stan.^ 180,2 ?q.
M^ver (Efi.l 3,3. 16,39.
53,47. 113,53.
M chaelis (Ad.) 47,34
Michon (E ) 60,27. 184,16.
222,2.
Miliopoulos (J. P ) 13;î.17.
Millet (Gabriel) 192,15 198,
13. 199,39. 251,27,48.
253,8.
Milne (G.) 199,2. 248 5
Mingaud (Galien) 180,48
Milleis (L.) 21.25. 128,47
Molins (le c»<0 179,9. 184 1.
Mollweide (R.) 144,42
Mommsen 100,22. 200.37.
iMon.paux (Paul) 180.41.
183,35. 184 18 sq. 185,
5 sq. 199.17 214,19.
Monnier 178.26.
Monro (D. B.) 2.36,11.
Mnntalier 178,26.
.Moore (C H ) 168,35. 175,
2 sq. 232,13
Moraïlis (Sp.) 249.42.
Morev(Ch.R) 173,42. 174,
4
Morris (Edw. P.1 «72 46,
Mot (Jean de) 161,12 sqq.
199,46
Moulin (Franki) 184 1
Mowat(R.) 183,43. 226,29.
227,36.
Mûll-r (A.) 33 48. 1(KJ31.
- (H. A)8 46, 9,23.
-(G) 151.4. •
— (Fr.) 112,5
- (H. J.) 62,6.
Muller (Iwan) 6,22.
— (Rudj 100.23.
Miinzer (F.) 16,33.
Mulvany 237.21.
Miinoz "(Antonio) 135,31.
137,6.
Murrav (A T.). 176,33.
Musotio (G ), 273,47.
Mvslakidis (B. A) 282,14.
NaberiM. L ) 277,40.
— (S. A ) 275,21. 276.35.
277,4,31.
Nachmanson (E.) 263,40.
Naef (A.) 278,46.
Naegele (Anton) 21,2.
Naumann (E.) 65,47.
Navarre 0.) 218,32.
Naville (Ed.) 212.8.
Naylor (H. D.) 232,26.
Neel (J. E.) 216,12.
Néraethy (G.) 155,27. 156,7.
Nestlé (Eb,), 22,1.39. 25,
41, 32,40. 71.51. 72,2.
— (W.) 84,19,98,46.
Nichols (M. L.) 170,12.
Nicole (J.) 223.30.
Nicolini (G.) 274,6.
Nicolopoulos (P. D.) 279,
.30.
Niedermann (Max) 10,5.106,
45 sq.
Niisson (Martin P,) 104,43.
Nôldecke (Th ). 11,47.
Nohi (H.) 119 23.
Norden (E.), 52,47.
Noidin (R.) 18,19.
Norton (R.) 174.9.
Norwood (G.) 239,20.
Nnttlng(H. G.) 176,6,40.
O'Connor (G .1.) 176,29.
Oertel (H.) 172,46.
OIToid (S.) 201,36.
Ohlenschlager (Fr.) 38,51.
Oldenburg 113 40.
Olivotto (G.) 264,46.
Omont (H.) 186,36, 193.
41.
Oppein- Bronikowsky (F.
von) 47,14.
Oppenlieim (M. von) 133.6.
Opperl 188.20.
Ordioni 178.18.
Osthoff(H.) 11.17, 19,11.
Osztern (S.) 1-55.30.
Otto (Walter) 96,44.
Owen (S. G.) 235,40.
238 1
Pais (EÏtore) 168.9.37.
Pailis (Alex.) 232,31.
Panaghiotis (D. A ) 281,23.
Panlazidis (Chr. G.) 281,3
sq.
Paoli (L.1 197,30.
Panaconstantinou (H.) 253,
41.
Papadopoiilos - Kerameus
(A.) 1.34,'l sqq. 136,18
sqq. 137,2.
298
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Papapporgiou (P. N.' 134,
4. 137,20.
Papavassiliou (G. A.) 256,
24.
Paranikiis (M.) 280.1,46.
281,;jO.
Pardi.cci (P.) 274.13.
Parmentier (L.) 45 41.
Pascal fCarlo) 264.38 sq.
266 20. 268,50 269 ,-27.
Palo» (J. M.) 169,17.
— (I. B.) 169.13.
.—- iW. R ) 225."6
Pal^ch (Cari) 141,51. 143,
25 sq. 272,.37.
PauLson (J.) 167.29.
Pedersen (H.) 132,10. 167,
11.
Perdrizftl (P.) 12,23. 217,6.
218.28. 270,7.
Péiicaud 180.15.
Pernice (E.) l'd,15.
Peruier (L.^ 274.9.
Peroutka (E ) 152.1.
Peter (H.) 69,49.
Peters (J. P.) 170,26.
Petersen (E.) 60 26 61,6.
86.26. 106,50. 114,18.
141,27.
PetersoD (W.) 172,6. 234,
50.
Pfeiffer (G. J.) 168,47.
173,14 sq.
Pfuhl (E.) 59,1. 263.27.
Pharmakowsky (A.) 60,2'«
Philios(D.) 255,31, 261,48
Philippson (A.) 47,16.
Pboliadis (P. S.) 248,48.
249,17 sq.
Pick (B.) 114,17 sq.
Pierboni (G.) 269.14.
Pieri rSilvio) 273 34
Platner 169,20. 171,53.
Piatt (A,) 234, 49.
Pôhlmann (R.) 113,23.
Pohlens(M.) 51,25.
Poils (J.) 158.19.
Poiussot(L.) 181,13. 185.1.
Polak (H.) 22.37 276,51.
Pollak (L.) 272,46.
Posnanzki (S.) 225.50.
Posl (Ch. H.) 172,38.
Postgate (.1. Percival) 9î,
39. 231,53. 235,33 sq<i.
236.29. 237,18. 238,5.
239,30 sq.
Poltier (E.) 187,2,24 188,
33. 191.7-
Pûwell (B.) 168.20
Piiichter (KarH 98.7,27.
134,14 sq. 1.36.7 sq.
Préchac (F.) 215.27.
Pre^ei- (Th.) 134,36
Preisigkp. (Er.) 10.43.
Pri'llwiU (W.j 19. 3i.
Prescolt (11. V.) 177 16.
Preudhomme (L ) 45,41.
Prickard (A. 0.) 232,4'«.
Profiiino (A.) 123,46,
Rackham 237,22.
liadHrniiiclier (L ) 105,7.
106,3. 109,23 115,17.
na<let (G.) 216.47. 219,4
sq. 220,18.
R.dford (R. S.) 174,21.
175,53.
i^amain (G ) 214, ."^g.
Kamsav (W M) 116.32.
143.20. 238,15. 239,7.
2'i3 29
Raiid' (Edward K.) 8,10.
26,41. 171,36. 174,37 sq.
235,10.
J\aquetlius (L.) 2.35,41.
Rasi (P.) .32,16.
RegliDg (K.) 16,21 130,50.
■ 258 39
ReKnaud"{P.) 212.22 Fq.
Reid (.1. S.) 240,32.
Reiiiiicli (Ad. J.) 223.46.
— (Salomon) 187,27 sq. 188,
5 sqq. 189.11 sqq. 191,
23 sq. 192,7 197,48.198,
9 sqq 199,7 sqq. 200,4
sqq. 201.30 sqq. 202,20
sq. 203.20 sqq 214.30.
— (Théodore) 191,46 200,
19. 222,51. 22.3.41. 225,
40.227,17.247,24 253,5.
Reiiiecke 113.7.
Reilzenstein (R.) 11,49.
Reményi (E.) 156,17.
Reoard (L.l 161.8.
Renauld (Era.1 223,25.
Reltore (A. \ 274,31.
Reuss (F.) 69.51. 104,31.
Revillout .'E.) 189,14. 199,
21.
Ricci (Seynnour de) 187.42
sq. 188,21. 189,35. 223,
45.
Richards (Herbert) 232,25.
23 i, 6. 235,24. 236,21.
237,11,48. •
Richardson (L. J.) 168,40.
176,48.
— (W.) 238.17.
Richter (G. M. A.) 231,28.
Ridder (A. de) 222,7.
Riese (A.) 70,9 sq.
Rigpaiipr 113.31.
Rizzo (G. E.) 142,.32. 265.9. ■
Robert (Carll 52,41 sq 142,
27.
Robin 181,8.
Robinsoii (D. M ) 168,38.
170,4.
ROhl (H.) 62,46. 91.12.
Fiogers (J. D.) 170,17.
Romaios(K.) 231.7 256,12.
257,12.
Roraizi (A.) 264,41.
Ronzevalle (S.) 197,53.
Roppenecker (Henr.) .38,
48.
Rosenberg ;E.) 84,46.
Rossi(Att.) 192,19.
Rostowzew (W.) 98,21. 198,
18.
Rothe (G.) 65.8.
liouquetle l8l,18.
Rose (W. H. D,) 231,53.
232,33. 2:39.38
Roussel (P ) 214.50 sq.
Roiivier (D'), 180.6.
RubHDsohn (D.) 58.9.
— (0.) 10.33 60. -^5.
Rubrichi (Rie.) 273,43. 274,
12.
Rubsam (J.) 56 8
Rûck (Car!) 38,5<.
Ruelle (G. E.) 214,37. 225.
44.
Rutgers van der Loeff (A.)
261,33.
SabbadiDi (R.) 267,42. 273,
29.
S.ichau 111,49.
Sakinan (P.) 86,3.
Samter (E.) 83,29.
— (R.) 127,32.
Sanclir, (G. de) 273,8,41.
S.Ddars (R.) 228,45.
Sanlinelli (Ilala) 273,31.
S;.rrau (A. de) 217,41.
Savutidranàvagam 235.32.
Si'.harpley (H ) 233,2.
SchenkI (H.) 29.45. 113,51.
132,25. 144,28.
Sch'ckinger (H.) 110,4.
145,30.
Schiller (H.) 24,3.
Sclilicher (.1. J.) 170.50.
Schlossmann(Siegra.) 7,32.
128,7.
Scliliimberger ( Gustave )
187.47. 228,40.
Schmalz(J.R.)2D,24. 27,13.
37,10.
Schmekel 26,28.
SchnpidenR.)-23.44. 27,30.
28.14. 143.6. 272,:^.
SchOne (A. E.), 100,5.
Schrader (H.) 263,3.
— (0.) 11,22.
Schreib.T (Th.) 114,-31.
Schrôder(R) 60,13 263,53.
— (0.) 24.34 30.38.83.53.
96,5. 99,49. 100,8. 113,
50.
Schuchardl(G.)82,17. 115,
2A.
Schûlle (G.) 57,52.
Schulten (A.) 4,11. 60,27,
52.
Schulze (W.) 111,18. 131,
31. 132.48.
Schumacher (K.) 19,43.
Schwarz (E.) 83,4.
Sciava(R.). 265,2.
Scott (.1 A.) 170.41.
Seatou (R. G.) 234,43 237,
10.
Seeck (0.) 272,50.
II. — TABLE DES AUTEL HS D ARTICLES.
299
Serbat (L.) 185,22. 186,
1 sq.
Serra (L.) 2fi4,45.
Seure (0)229,39.
Sevmour (T. D.) 175,7.
Shiplev (F. W.) 174,53.
176,3.
Shorpy (P.) 175,16. 235,28.
239 31 .
Sibenàler (J. B.) 161,37.
Sidericiis (X. A.) 280,16.
281,19.
Si.bourg (M.) 12,40.
Sieglerschmidl(H.) 201,21.
Sil.ler (E. G.) 170,31.
Six (J.) 59,9 sq. 202,14.
242 13.
Skutsch (F.) 105,17. 113,48.
Slater (D. A.) 232,.39. 233,
2. 246.43.
Srailev (C. N.) 232,20.
Smith" (C. L.) 172,26.
- (K. K.) 172.50.
Smyly (J. G.) 240,34.
Sokoloff (Th.^ 16 50.
Solari (A.) 273,12. 274,27.
Solrasen (F.) 104,34. 108,
35. 110,2. 114.7.
Sollau(W.) 16,19. ir..38.
Sommerard (L. du) 216,40.
Sonnenscheiii (1^. A.)
239 35.
Sotériadis (G.) 256,51.
261,12.
Souter (Al.) l'.4,7. 233,19.
Soutzo (M. C.) 229,22.
Soyer 37,24
Spiegel (M.) 39,46.
Stadler(Herm.)9,21..39,33.
Stadlmuller (H.) 38,20.
SUhelin (F.) 15,44. 16,35.
Slainier (X.) 158,22.
Stangl (Th.) 34,20.98,33.
118,50. 121,14.
Slappers (Ant.) 161.49.
Stara-Tedde (G.) 265,35.
Steinraetz (G.) 70,4.
Stengel (P.) 12,13. 22,19.
Stephanidis (M. K) 137,27.
SlernkopfJW.) 49,7. 53,37.
Steltiner 11 4, .35.
Steuernagf'l 115,5.
Stokes (W.) 18,38.
Slolz (Fr.) 57,46. 145,23 sq.
Stowasser (J. M.) 145,6,
35. 146,4 sqq.
Strong (H. A.) 171,18.
Struck (A.) 136,46.
Struve (H. v.) 5,53 6,10.
Strzygowski(J,) 83,25. 139,
25. 140,19.
Stuart (D. R.) 170,20
Stiidniczka (F,) 5,12, 200,
10. 260,35.
Sudhaus (S.) 109,21.
Sumraers (W. E.) 232, i6.
Sundwall (J.). 16,29, 17,22.
104,35.
Svoronos (J. N.) 37,7.
244,28. 258,33. 259,1 sqq.
Swoboda(A.) 127,89. 146,
31.
Szilasi (M.) 57,48.
TaccoDe (A.) 206,30. 207,1.
266,49. 267,41. 273,5.
Tannerv (P.) 223,15.
Tarn (W. W.) 243,21. 244,
39
Terzàghi (N. ) 264,20,58.
Thédenat 190,5.
Thomas (Paul) 45,43, 157,
11. 165,4.
Thorasen (P.) 27,51.
Thouvenin (P.) 98,42.
ThuliD (Cari) 9,24, 17,49.
105,11. 278,9.
Thumb (A.) 85,8, 114,11.
Thurneysen (H.) 6,31.
Tillyard (H. J, W.) 230,
39 sq.
Tittel (Karl) 105,26.
Tocco (F.) 264,11.
Tocilesco 191,3
Tod (.M. N.) 230,28. 242,
34. 255 25.
TolkiehQ (J.)" 119,44. 124,
34.
TolmaD(H. G.^ 175,51.
Tooks (0. S.) 169,53.
Torr (E.) 240,3.
Torrev 168,28.
Tûsi (T.) 264,23.
Tourneur (V.) 161,47.
Toussaint (Qt) 179,18.
Toutain (J.) 179.40. 181,5.
183,25 sq. 184,34.
Traube (L.) 113,19.
Trautmann (R.) 19,20.
Tronbetzkoy (le prince) 54,
16.
Tvrrell (R. Y.) 240.21.
Uhlenbeck (G. C.) 132,1.
Ullrich (Richard) 68,25.
Ungnad (A.) 47.31.
Useuer (H.) 100.52, {107,
3.
Ussani (V.) 273,27.
Valiiaggi (L.) 267,14. 268,
15. 269,15. 273,35.
Vaudeikelen-Dufour (L.)
158.17.
Vanëk (F.) 152,9.
Vâri (R.) 154,53.
Vasnier (H. A.) 201,32.
Vassis (S.) 249,24.
Vassits (M. M.) 60,29.
Vendryès 196.34,
Verrai! (A. W.) 235,25.
236,24.
Vértesy (D.) 155,9.41.
Vesly (L. de) 179,3
Villani (Georges) 188,15.
Vinson (J.) 212,25 sq.
Vitelli (G.) 264,36.
Vlachos (N. P.^ 234,2.
Vogel (Fr.) 36,24.
Vogt (M.) 39,53.
— (P.) 136,21.
Vogiié (de) 188,10. 190,82,
Voigt (W von) 98,43.
Vollgrafî (C. G.) 275,19.
277,36 sq.
— (W.) 70,53. 252,11.
253,20.
Volquardsen 114,40.
Vulic(N.> l'.2,7 145,33.
W. (J. H.) 173,40.
Wace (Alan J. B.) 230,43.
243 2. 248.26
Wackernagel (.1.) 50.27.
Wageningen (J. van) 28,
51. 277,10.
Wagner (R. J. Theodor)
106,40.
Wahlen (J.) 111.11.
Waille (V.) 197.8.
Waldstein (C.) 236.4.
Walters (W. G. F.) 2.36,39.
Waltz (R.) 214.1. 219,25.
Waltzing (J.) 45,45, 161,
41. 163,1.
Warburg 114,5.
Ward (Dr) 169,3.
Waser (0.) 84,1.
Washburn (0.) .35,11.
Wavre (W,l 278.53.
Weber(G.) 59,51.
Wegehaupt (Hans) 99 11.
Weicker (G.) 261,50. 262,
i.
Weilbach (Fr.) 262,51.
Weinberger (W.) 33,12.
69,51.
Weiss (J.) 146,35.
Welles (M. G.) 175.47.
Wellhausen (J.) 82,47.
Wellmann (M.) 53,52.
Wells (J.) 244,3.S.
Welsh (M. K.) 230,30.
Wendel (G.) 97.53.
Wéndland (P.) 86.36.
Weniger (L.) 15,21. 16,42.
128,36.
Wertsoh (F.) 83.32.
Wesseiy (G.) 144,16.
Westermann (W.) 237,37.
Weyraan (G ) 26.39
Wheeler (B. J ) 176,21.
Wick (F. C.) 264,30. 265,
4.
Widmann (S.) 69,44.
Wiedemann (A.) 14 21.
Wiegand (Th.) 110,50.
263,19.
Wijk (N. vau) 58,1
Wilamowitz von Mollen-
dorf (U.) 50,9 sq r'9.14.
93,27. 110,36. 261 28
Wilcken (U.) 10,36, 53,40.
114,42.
VVilhelm (A.1 17.30. 110,
48. 142.46 143.1 ^qq.
254,10,46. 255,51. 262,
4 sq.
300
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
WilIemR(Alph.) 45,40, 157.
24. 165,53.
Willers (H.) 106.20.
Wilpert (G.) 42..S9. 137,10.
Wilson (J.C ) 23'i,41.
Wimmerer (R ) 146,28.
Winboll 231,53.
Wiu(li?cli (Ernst) 203,1.
Winsledt (E. 0.) 170,37.
232,49.
Wmterfeld (P. von) 101.44
Whissak 'M.) 128,22.
Woimin m.) 6,50. 7,37
sq. 9 10.
Wolffy'Fr.) 131,19.
— (G.) 70,15.
Wollers (P.^ 14,24. 17,46.
2G.3.46.
Woiili (W.^, 247.47 sq.
Wright (J. H ) 175,27.
— (Th F.) 169,22.
WiiiiRch (H.) 61,32.
Xnnihûudidis (S. A.) 254.
47.
Young (xVlex. W.) 234,10.
Z. (J.) 142,4.
Zacher 114 14.
Zeil (le cne) 178,11.
Zeller (Jos.) s,53. 70,33.
115,8.
Zerlentes (P. G.) 134,8.
Zernial (U ) 69..33.
Zieharlh (E.) 11.3,43. 261,
30.
Ziej,'ler(K.) 105,24. 106.29.
Zieben (Ludwig) 61,9. 106,
44.
Zielinski (Th.) 12,33. 93,
Ziemer 122,20.
Zimmerraann (Aug ) 9,4i.
19,44. 100.9. 123.8.
Ziltelmiinn (E.) 128,44.
Zucker (FiM 99,30.
Zulic (N.) 274,36.
Zuietti (G. 0.) 264,12.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
301
ILI. - TABLE DES AUTEURS DE LLYftES
Abbott (F. F.) 124,4.
Adiimi (F ) 13.18.
Ademeit (W.) 19,53.
A'Uer (M.) 26,5.
Aegypl. Urkundeii 81,32.
Agliail (R.) 73,1. 91,32.
126,41.
Ahlberg (Axel VV.) 44,8.
90,6. 125.23.
Aies (A. cl') 55,43. 160,40.
Alishan (P. R) 139,7.
AlUrd (Paul) 78,^0.209,10
211.40. 215,41.
AlUn(J. Romilly) 203,3.
— (S.) 63,.33.
— (Th. W.) 117.:^8. 123,
11. 205.44. 234,15.
Allenburg (M.) 79,48.
— (Oskar) 40,2.
Allendort(K.) 65,34. 72,39.
Altenhoven (P.) 160,3.
Aly (W.) 33,33.
Amante (Ant.) 25,33. 206,
24.
Amanlos (Konst.) 134,53.
Amatiicci (A. G.) 125,49.
147,25.
Ameis (K. ^.) 39,40. 65,47.
Amelung (W.) 155,48.
Amherst of Hackney (Lady)
181,40.
Ammon (G.) 92,13.
Anastaijewic (D. !V.) 56,46.
Anderson (J. G. G.) 244,3?.
— (W. J.) 29,41.
Andresea (G.) 30,32 67,3.
68,17.
Angermann (0.) 24,40.
41,37.
Anlone.sco (T.) 77,19. 86,7.
Apell (0.) 205,5.
Apophoreton 34,8. 223,33.
Appel (L.) 33,20.
Appleton (Th.) 129,8. 228,
24.
Arboi-s de Jubaioville (H.
d') 33,6. 118,44. 200,1.
203,44. 220,15.
Archibald (H. T.) 69,28.
.\rdaillon(E.) 233,43.
Arndl (E.) 22,9.
Arnim (Hans von) 39,42.
— (J. von) 36,27. 46,49.
117.24. 208,31, 239,46.
Arnold (Maximilian) 115,53.
— (Rob. F.) 73.52.
Ascherson (F.) 116,29. 120,
37.
Asmus (R.) 21,41. 89,12.
166,4. 207,6.
AssnsHnn (Ernest) 22,20.
44,25. 65.13. 66,10. 149,
31. 204,10.
Aiidollent(A.) 1.3.25. 31.43.
32,5.75,21.90,10.91,49.
120.21. 148.41. 157,37.
159,29 1«2,17. 183.3.
192,40. 194,11. 200,43.
207,2. 227,1. 228,28.
Augar (F.) 56.15.
Ausfeld (E.) 13,19.
Austen (G. E. V.) 43,48.
235,47.
Ayrton 212,17.
Azan (Paul) 62,40.
Babelon (E.) 244,22.
bachmann (W.) 29,19.
Back (C. D.) 209,5
Baedeker (K.) 43,10.
Bael.Je (B.) 165..32.
Bahrfeldl 228,32.
Baker (G. W.) 222,32. 267,
18.
Baldes 71,26.
Bail (Allao P.) 207,35.
Ballu (A.) 80,1.
Bamberg (A. v.) 118,43.
130,21. 148.21.
Baiiz (R.) 66.46.
Barbagallo(C.) 148,14. 22-3,
52.
Barcza (J.) 156,37.
BarczHt (W.) 32,26.
Bardenhewer (Otto) 28,
42.
Bardt (C.) 72,29. 129 30.
Bartels (Eduard) 27,26. 73,
12.
Barth (W.) 90.37. 240,8.
Barlhel (W.) 30,10. 42,.34.
118,34.
Basiner (0.) 12,26.
Bauch (G.) 41,30.
Baudrillarl (André) 181,31.
Bauer (Adolf) 34,52. 79,22.
148.31.
— (W.) 55.53, 67,6.
Baumgarten (Fritzl 81,4.
130,43.
Baumgartner (A.) 42,.35.
55,29. 92, 38. 122,28.
Bayard (L.) 64,48.
Bavet (C.) 201,6. 208,25.
218,26.
Bechtel (Ed. A.) 26,45.
-(Fr.) 57,10. 69,12. 80,10.
88 19. 92.5.
Becker (A.) 29,8. 122,14.
Behien (H.) 70,7.
Beigel (R.) 89,29. 115,48.
Beilr. z. alten Gesch. 203,
48.
Bellanger (Louis) 24,24,
119,7. 234,26.
Bellos 223,36.
Beloch (J.) 33.21. 90.18.
115,51. 167,34. 201,50.
234.53. 244,6. 266,16.
Bdondorf (0 ) 61,6,
Benseler 1.30,38.
Bérard (Victor) 30,13. 65,
10.192,51.204,7.266,51-
Berendts (A.) 40,51. 54,48.
73,49.
Bprg (G. 0.) 120,3.
Berger (E. H.) 44,53. 84,30
117.45. 211,32.
Berichi dts Vereins Car-
nuntiim 149,5.
Beroath (Désiré de) 211,41.
Bernays (Q.) 36,6. 55,34.
Berner (E.) 82,2.
Bernoulli (J. J.) 26,33.
120,48.
Berrv (G. G.) 243,38.
Bert«aux (Emile) 137,42.
164,10. 210.6.
Berthet (G.) 158,37. 166,40.
Bertram (H.) 87,43. 130,19.
Besnier (.M.) 209,15.
Bessarione 135,26. 139,20.
Beth3 (Erich) 23,44.
bpzold (C.) 35,52.
Bidez (J.) 120,33.
Biese (Alfred) 120,29.
Bigelmair (A.) 37,17.
Bioder (H.) 13,43.
— (W.) 66,50.
Bircher(H.) 28,23, 42,46.
Bissing (F. W. v.) 29,29.
119,50 sq. 202,8.
Bjdrnbo (A. A.) 61,47 sq.
Blanchet (Adr.) 163,43.
185,44. 201.1. 202,40.
Blass (Friedricli) 22.6,44.
2:3,23. 27,29. 33,17.
37,52. 65,37. 76,46. 80,
39. 91,52. 116,4. 123,
51. 209.19.
BXâxoç (K.) 75,19.
Blaydps (F. H. M.) 72,15.
8'7,36. 120,10. 147,16.
207,18. 263,34.
Blecher (G.) 13,15. 35,3,
268,47.
Blinkenberg (Chr.) 23,16.
31,46. 33,26. 77,13. 88,
43. 123,49. 154,17. 167,
32. 234,35.
Bloch (Léo) 66,12.
302
TAB(,ES DE LA. REVUE DES REVUES.
Bloomfleld (M.) 18,32. 'i3,
31. 78,.36. 239,4.
Blum (Léon) 208,53.
Boas (M.) 269,16.
Bobpth (W.) 29,34. 86,52.
122,1.
Bodrero (Em.) 223,37.
Bôhm (E.) 13,8.
Bôhme (W.) 120,16.
Boeswillwald (E ) 79,53.
Boffito (G.) 61,52.
Boissier (Guston) G'i 6.
155,16. 160,49.
Boll (Franz) 41,15. 208,9.
Bollenstern (P. v.) 118,31.
Bonino (G. B.) 268,23.
Bonner (Rob. J.) 37,21.
81,3. 194,5.
Bonwetsch (G. Nath.) 23,20.
40,40. 75,49.
Boor (G. de) 34,4. 42,13.
56,5. 77,8. 80,53. 121,
40.
BorglK rst (G.) 120,52.
Bouché-Leclercq 193,49.
209,7.
Bonlen (Ch.) 159,7.
Bourguet (E.) 224,1.
Bouzeskoul (V.1 75.29.
152,45. 219,50'. 226.53.
Brackett (H. D.) 69,17.
172,23.
Brâuning(Bernhard) 25,46.
Brakmau (G.) 24,42. 40,29.
118,28. 269,G.
Brandilcone (F.) 139,12.
Brandon 171.49.
Brandt /Paul) 86,30.
Bratke (Ed.) 31,35. 55,25.
Bratsanos (M.) 42,9, 75,52
Bréhier (Louis) 217,44.
Bremond (H.) 160,20.
Brenning (M.) 75,50,
Bretschneider (C.) 67,13.
Brix (J.) 147,52.
Brosin (0.) 64,31.
Brown (L. Dorman) 29,14.
120,50. 146,51. 205,51.
Briickner (Alf.) 65,7. 77,
49. 205,10.
Brttnnow (R, E.) 20,32.
71,37.
Brugmann (K.) 33,4. 74,10.
174,9. 152.53.
Bruhn (Ewald) 29,53.
Brunn (Heinr.) 201,53. 269,
25.
— (Hem.) 269 26.
Brunner (H.) .34.26.
Bruns (Ivo) 68,36. 86,34.
93,7.
Bucherer (Fr.) 32,52. 77,
16. 87,12. 119,16. 121,28.
147,34.
Buck (C. D.) 33,45. 39,5.
73,22. 153,4. 233,14.
Bucheler {P.) 68,20. 205.8.
BQttner-Wobst(TJi.) 21,39.
79,51. 206,4. 225,12.
266,28.
Bukorzer* (M.) 32,14.
Bulle (G) 63,14.
- (H.) 269,26.
Burckhardt (R.) 117,17.
Rurger (F. X.) 90,4, 148,
13. 242.6.
— (W.) 29,42.
Burn (A. E.) 55.23.
Burnet (J.) 166,28.
Burrows(R.M.) 236,44.
Burton (E. D.) 30,17. 167,
26.
Busclîe (KurO 91,16.
Busolt (Gg.) 38,42. 224,5.
234,30.
Bulcher (S. H.) 45,51, 92,
16, 117,20. 237,27. 243,
35.
Butler (A. J.) 172,18
— (Dom Cuthbert) 211.24.
— (H. Grosby) 135,9. 233,
29 . 237 31
Cacdalanza (Ph.) 63.23.
Gagnât (R.1 36.20. 79,53,
89,7. 118,47. 171,32.
209 15.
Gallegari' (G. V.) 192,33.
202,46. 267,39.
Calvagna (N.) 266,31.
Candel (Julius) 36,10. 116,
16. 160,8. 209.21.
Capart (Jean) 163,30. 201,
47. 218,3.
Gapelle (W.) 13,44.
Cardinal! (G ) 34,17. 203,
38. 206,40.
Garra de Vaux 159,12.
Garreri (Ferruccio) 64,20.
Garton, 200,39.
Gastiglioni (L.) 37,14.
Gauer (Friedrich) 66,47. 68,
32. 152,42.
- (Paul) 65,17.
Gereteli (G.) 135,17.
Gevolani(Giuseppe) 147,14.
Cézard (E.) 158,45.
Ghabert (S.) 67,27.
Chamonard(J,) 182,40. 208,
52. 211 ,45.
Cliantepie de la Saussaye
(P. D.) 13,1. 77,6 182,
26.209,40.211,9.216,13.
Chapot (Victor) 159,5 sq,
218,15.
Gharitonidis (X.) 46,17.
Charon (le P. Gyrille) 224,
9.
Ghesnay (L.) 135.21.
Gliicco(Don M.) 172.21.
Ghinnock (E. J.) 57,5.
Chipiez (Ch.) 38,9. 209,53.
224,53. 243.53.
Christ (A. Th.) 130,24.
148,11.
- (W.) 86.40. 92,18. 149,
11.
Chudzinski (A.) 123,52.
130,33. 160,10.
Gichorius (Conrad) 32,32.
40,47. 74,45. 266,17.
Gillié 43,23.
Cima (Antonio) .S3,2. 67,8.
Cipolla 156.40.
Clapp (Edw. B.) 35,23. 92,
52. 193 11.
Clarli (A.' G.*) 35,2. 43,41.
46.25. 122,52. 165,15.
207,44.
Glassen (J.) 245.53. 269.18.
Claussen (Th. ).32,.38. 121,1.
Clay (A. M.) 159.17.
Ciemen (C ) .30,52. 35,29,
Clerc (M.) 69,3.
Gobet (C. G.) 34,.35.
Cocchia (E.) 266,41.
Collection Varocqué 22,
13.
Collignon (Alb.) 27,22. 75,
4. 122,26. 158,46. 166,
53. 181,50. 226,42.
— (M.) 79,44. 15'.,38. 161,
33. 218,6. 219,8. 220,48,
224,11.
Gollin (I.) 203,49.
ColJitT (H.) 69,12. 88,19.
92,4.
Gomenius (J. A.) 28,49.
Commentationes in hon.
Paulson 122,21. 160,31.
Connington 239,2.
GoDsoli (Santi) 34,39. 93,
21. 121,26. 159,3. 268,
38
Conv'ert (H.) 233,43.
Cornish (W. F.) 119,14.
Co.'iimo Urbano ^G. de)
164,23.
Costa (D.) 130.30.
— (E.) 66, 42 159,11.
Costanzi (V.) 266.40.
Couat (Auguste) 31, U 161,
35. 206,7. 222,36.
Courbaud (Edm.) 34,40.
43,50.76,41.123,41.159,
24. 165,19. 182,51. 209,
13 219 53.
Cousin (G.) 90,20,46. 218,
12. 269,11.
Couve (L,) 79,43. 218,6.
Crichton 171,31
Crônert (Wilhelm), 31,50.
48,9. 204,33.
Croiset (A.). 205,39.
Cronzet (Paul). 158,36.
166,40.
Grura (W. E), 75,42.
Crusius (O.J, 224,27.
CumoDt (Franz), 41,14.
155,17. 167,19. 193, 8.
208.9. 218.3.
Cuq (Ed.), 45,14 182.32.
Curcio (C). 25.8. 30,17.
63.26. 65,2 90,22.
— (G.), 165,23. 207, 23.
m. — TAB(-K DES AUTEURS DE LIVRES.
303
Currellv, 212,17.
Curtius", 72,12.
Dali.ns (H.), 117,51.
Dalloca (G ), 64,19.
Daresie (U.). 31,44.79,28.
206,51. 244.15.
Dpchaime (Paul), 13.38.
91.24. 158,30. 166,47.
182,41. 199,52. 206.44.
212,2. 220.44. 269, 9
Déchelette (J.). 20,23. 25,
37. .34.30. 78.14. 185.30.
19129. 193.13. 235,12.
Decia (G.), 268,8.
Decker (J. de;. 23.33.
Dedo (R.), 13.23. 33,40.
Degenliardt (F.), 56,32
Deissraann (Adolf), 14,10.
34.38. 220.53.
Deiter (H.), 121.48.
Deilors (P.), 23.38.
Delaltre. 130,27.
Delbrttck (B.). 27.11. 85,
25. 87,17. 116,13.
— (H.), 226. 38.
Delphaye (H.), 80,50. 138,
34.
De-Marchi (Atlilio). 1.3.51.
27.40. 152,41. 160,42.
— (E.V 224.12.
Demnrlpau (J. E.), 158,42.
164,42.
Demoulin (H.). 29 21.
Denison (W.). 122,41.
Dessoulavy (P.), 88,40.
217,40.
Deslinon (J. von), 81,43.
Dellefsen (D.), 82,33. 121,
10. 122,12. 182,13. 264,
4.
DetschefT (D), 33. 15.
Deiiticke (Paul), 36,10. 64,
31. 90,33, 148,3. 267.7.
Devrient (H.), 28,18
— (M.), 43,46.
Dewischeit, 26,25. 121,36.
De Witt Burton, .33,36.
Dibelliiis (0 ). 24,45
Diehl (Ch.), 79,14, 166,2.
— (Ernst), 36,28. 48,17.
205.14.
Diels(H ), 35.17, 90,2. 91,1.
192,28. 206,2. 269,2.
Dieterich (Albrecht), 14,12.
— (Karl), 117.33.
Dill (Sam.), 159,47. 2.34,31.
Dillenberger (W.), 9044.
2.34,34. 246,14.
Dobschùlz (E. V.) 29,27.
Doring (A.) 24,28. 74.26-
Dôipfeld (Wilhpln) 162,10
• Doiiiaszewski (Alfred von)
14,3, 20,.32. 64,3. 67,31
sq. 71,38.
Dombart (B.) 55.20.
Dor'ich (J.) 63,50.
Dougan (Th. W.) 35,19.
93,20. 126,30.
Draheim (Hans) 64,38. 65,
15.
Drencklialin (0.) 66,25 sq.
72, 30. 122,11. 166.34.
Drenip (Eug) 28,19 .39.23.
65,9. 92,25, 117,38. 147,
49 148,36, 155,50. 19i,2,
205,46.
Diinzelmann (E.) 67,18.
Diirms (.1.) 20,33. 77,47.
Duff (J. D.) 27,6.
Dufourcq (Albert) 54,3i.
55.42. 183 6.
Dusânek (F,) 62,27.
D.isëk (B.) 153,31.
Dziobek (0.) 62,1.
Earle (M. Lamson) 63,2h'.
171,9. 238.9.
Ebeling (R.) 266,8.
Eberhard (Alfred) 66,32.
148,27.
Echos d'Orient 139,20.
Edmonds(J. M.)43,48. 235,
37.
Ehwald (R.) 29,44.
Eitrem (S.) 13,31. 23,24.
35,36. 44,24. 65,36. 90,
12. 206,8.
Eilis (Rob.) 34,6. 87.16.
119,28. 234,20. 267.5.
El 1er (A.) 32,8.
Emoni (V.) 56,37.
Eiidl (Joh.) 64,47.
Ensor (E.) 63,32 sq.
lù-man (Ad.), 45,9 207,51.
- (H.) 26,1.
- (W.) 48,37. 208,41.
Ernout (A.) 46.20,
Espérandieu (Em.) 160,12.
Evans (A. J.) 45,4.
Ewald 166,36.
Eyth (Max) 207,25.
Fal.iu (Philippe) 67,41. 68,
19.
Fabricius (Ernsl) 19,48, 24,
12 a3,42. 34,27. 56.40.
70.51.75,10.82,37.93 6.
121.12. 130,29. 159,10
Fahz 13.24. 268,46.
P'albrecht- Sommer 153,9,
Falckenheimer (W.) 40,42.
Farel (A.) 67,24.
Furnell (L. R.) 13,22.
Feltoe (Ch. L.) 55,16.
Ferrero (G.) 192,44, 207.5.
Fesisch... Hirschfeld 28,
46.
Fickelscherer (M.') 148,1.
Fighiera (S, L.) 23,49.
Fischer (A.) 124.2.
Fleischer (0.) 122,4. 138,
17.
Flemisch(M.)79,5. 181,24.
Flemming (J.) 76,50.
FlickiDser (Roy E.) 30,41
39,24. 42,8. 88,48. 121,
44. 205,28.
Fôrster (E) 122,27.
Forster (Richard) 55,38.
79,16. 84,34. 122.1.
167.43. 208,46. 267,30.
— (W.) 62,2.
Fossey (Ch ) 220,43.
Foucart (Paul) 13,34. 28,
22. 45.47. 117,2, 147,
32, 165,39. 183,10. 204,
47. 20i,31.
Foucher (A.) 202,3.
Fournier (A.) 208,45. 211,
50.
-(F.)31.15. 164,34, 206,7.
Fovvler (W. W ) 64,22.
FrancoUe /Hemi) 33,39.
124,28. 125.19.
Frank (T.) 30,44. 46,52.
149,20. 204.28.
Franziss (F.) 19.50. 36,15.
92,23. 159,32.
Frati 156,40.
Frazer (J. G.) 13,6.
Frentzen (G.) 138,50.
Freudeothal 44,19.
Freund (W^ 129.21.
PVey (génirlil H.) 202,26.
Freyerabend (Karl) 129,27.
Friedlâiider (.M.) 211,15.
— (P.) 13,.30.
Friedrich (C), 106,21. 202,
5.
Frie.s (C) 6\11.
Fritsche (R.) 65,20.
Fuchs (José!) 62.42.
Kûgner (C.) 72,32.
Fumi (F. G.) 153,6
Fuitwàngler (A.) 26,3. 83,
38. 86,49. 124,45. 148,
47.
Gabrici 229,4.
Caillot (H) 164.24.
Calante 41,32.
Candiglio (A.) 29,33. 268,
21.
Garbe (R.) 34,-33. 75,36.
Gardikas (G. K.) 66,14.
Cardiner (A. H.) 79,4.
Gardner (P.) 92,51, 240,5.
246,11. ^
Gardthausen (V.) 39,26.
55,7. 67.15. 75,19. 160,
14. 235,7.
Garofalo (E. P.) 227,10.
Gaspar (Camille) 160,19.
193,41 .
Gauckler (F.) 36,38.
— (Paul) 26,24. 34,44.
35,4. 147,4. 233,41
Gay (J.) 76,16.
Gaye (R. K.) 234,51.
GayetïAI.) 210,9.
Gebhardt (0. v.) 27,39.
37,30.
Gpffcken(.I.) 32,34. 47,12.
78,11. 120,.30. 130,18.
Gehrig (G ) 167,20.
Geiger (W.) 47,19.
Cemoll (A.) 65,26.
304
TABLES DE LA REVUE DES REVUES,
Georgii (11.) 78,20.
Gerhani 198,23.
Gertli (B.) 36,2. 65,51. 7f,,
19. 86,6. 89.6. 130,18.
158,.33.
Gevaeit 156,36.
Gey^r (Frilz) 46,46.
CiiimbHlIi (C.) 121,50.
Giannola (A.; 212,18.
GiaiTHtiino (il.) H5,l. 48,6.
7't,47. 90,'i3. 11615.
20'.,41. 236,48. 267.36.
268,17.
Gifford (E. 11.) 123.19. 165,
13.166.32.236,53.242,2.
Gilbert (W.) 64,12.
Gildersleeve (Basil L.) l''6,
52.
Giis (P. J. M. van) 37,26.
Giorm (G.) 266,14.
Giri (U.) 35.37.
Glas-er (M.) 56,21.
Glotz (Gustave) 30,8. 32.29,
181,30 sq 191,30. 192,
29. 198,26. 199,48. 209,
36. 222,40. 226.48.
Gôdeckemeyer (Alb.) 13,
39. 79,12.
Gôll (H.) 130,2.
Goelzer (Henri) 166,13.
234,32.
Gussler (Peler) 22,51. 39,
50. 65,16. 77,46. 89,3.
233,37.
Goetz (Georg) 36,29. 75,45.
GohI (E.) 225,34.
Goldbacher(Al.) 26,19.88,
35. 208,34.
Golling 22,32.
Goliniscli (Th.) 33,38. 126,
21.
Gollob (E.) 23,18. 44.40.
Gomperz (H.) 32.21, 73.9,
— (Th.) 25,5. 35,21. 38,23.
80,43.90,51.205,37.243,
37. 266,12.
Goodwin (W. W.) 24,23.
Goss (Ad.) 122,39.
Gnibisch (J.) 89,11.
Gradenwitz (Otto) 73,31.
193,44.
Graduate of Cambridge (a)
28 3
Gramn"(R.) 24,26.
Grandgent 171,50.
Grapin (E.) 80,21. 160,50.
Green (W. G.) 2.33,9.
Greenidge (A. H.) 159,16.
192,45. 235.5.
Grégoire (Henri) 125,41.
138,35. 157,36. 165,42.
Grenfeil (Bernard G.) 62,
17. 69,14. 167.16.
Grenier (P.) 75,11.
Gre.>smann (Hugo) 20i,3.
233 7.
Griffilh '(F. Cl.) 13,26.
Grill (J.) U,13. 24,14.
Groeger 65,30.
Groller (Max v.) 41,2'i.
Gross (A.) 182.35. 221,18.
267,17.
— (E.) 64.37.
— <J.) 156,44.
Grosser (R.) 86,46.
Grulin ((j.) 37,32.
Grumme (A.) 66.49.
Grundy (G. B.) 244,33.
Grupp (Georg) 74,9. 82,10.
88,4'..
Griippe (0.) 12,53. 29.26.
Gsell (Stéphane) 200,46.
211,49.
Guthling (Otto) 149,37.
Gulirauer (H.) 23,46.
Guilieaume (L.) 165,31.
Guiraud(Paul)78,2. 182,20.
218,21. 220,1. 224,-^0.
Gunnerson (W. C.) 93,21.
Gustafsson (E.) 4.3,17. 87.6.
Hachlmann (Karl) 66,22.
44. 72,18. 80,31.
Hadaczpk (Karl) 11,37. 43,
36.
Haeberlin (E. .1.) 34,13.
Hiiussner (J.) 62,47.
Haie (W. G.) 39,4. 153,4.
209,5. 233,13.
Halke (H.) 118,35. 228,49.
Malkin (L.) 203,36.
Hall (H. R.) 68,43. 208.11.
Haminer (B.) 28,3. 69.21.
Ilannig (F.) 25,3i.
Harder (Chr.) 65,24. 66,4.
126,13. 148,9.
Barman (E. G.) 28,33. 267.1.
Harnack (Ad.) 24,32. 27,-39.
35,28 sq. 36,46. 37,30.
46,23. 47,28,52. 54,30.
55,45. 56,14. 73,14. 76,
a6 sq, 80,4. 88,46. 120,
35. 204,43. 211.38.
Harris (Ella J.) 119,40, 171,
45. 234.23. 2^<2,5.
Hanison (J. E.) 13,5 30,26.
76,8.
HartelfWilhelm von) 65,52.
72,12.
Hartelust (J.) 160,45.
Hartman (J. .1.) 34,36.
Halzidakis (G.) 155,14.
Hauler (E.) 46,36.
Haupt 166,36.
Hauréan(B.) 22,50. 117,34.
Haury ,J.)56,4. 138,7. 225,
16. 268,20.
Hauser (0.) 80,41,
Haussoullier (Bertrand) 31,
44. 76.26. 79,28. 206,51.
243,42. 244,15.
Hauvelte (A.) 153.12. 182,
44, 193,35. 20(;,52. 219,
48, 22 4,22. 267.46.
Haymann (E.) 81,30.
Hecht (H.) 37,13. 73,43,
Heckmaiiii (.1.) 115,44.
Heiïelbovver 171,10.
Hegediis (.1.) 155,13.
lleiberg(.I.L.) 35,19. 269,2.
Heigl (B.) 81,13.
Hein (Franz) 34,2. 41,9.
88,50.
Heine (Margarete) 92,8.
lleinichen(F. A ) 71,53.
Ileiiiicke iB.) 24,8.
Ileinrich (Guszldv) 42,50.
5(;.41. 77.11.
Heiiize (R.) 152,48. 171,42.
Heisenberg (A.) 135,12.
138.31.
lleilkainp (L.) 64.31.
Helbig (M. W.) 14,2. 125,
24. 183,15. 200,47. 233,
33.
Helbing(Robprl)74,12.193,
24.
Ilellmann (S.) 81.9.
Helm (Fr.) 164,13.
— (Rud.) 45,11. 165,30.
Helmreich (G.) 39,21. 44,
15.
Hemme (Adolplip) 35.8.
47,9. 117,49. 147,2. 212,
42.
Hemmer 224,36. 227,24.
Ilendrickson (G. Lincoln)
66.52.
Hennings (Ch.) 40,11. 118,
17. 238,8.
— (P. D. 204,51.
Henry (V.) 211,26.
Hense (J.) 92,6. 148,7.
Heutze (C.) 39,40. 65,45
sq.
Hepding (Hugo) 14,14. 76,
53. 118.8.'
Heraeus (Cari) 28.39.
— (WiUielm) 28,39. 63,
17 68.12 sq. 269,33.
Herder 79,21.
Hermès (E.) 55,52. 165,29.
Héron de Villefosse (A.)
34,41. 64,42.
Hertiein 229,24.
Hertiing (G. v.) 55,22. 56,
.30.
Herwerden (H. van) 31.24.
48,43. 77,36. 87,24. 235,
51.
Heumann(Joh.)88, 1.207,8.
Heyck (E.) 82,32.
Ueyne (M.) 22,22.
Heyneinanii (S. S.) 36,31.
122,43.
Hevse (Ma.x) 205,46.
— "(P) 47.8.
Hill (G. F.) 120,12. 229,6.
240,9. 244,26.
Hiller von (^tirtringen (F.)
37,2. 47,-40.
Hilprechl (H. V.) 47,38. 90,
16.
Hingst (Th.) 29.35. 266,43.
Hinneberg (P.^ 46,1.
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES,
305
Hirsch (J.) 40,14.
Hirschfeld (Otlo) 86,33.
122.44. 159,44. 194 8.
208.19.
Hirt (H.) 118,29.
Hôlscher (Guslav) 54,22.
138,47. 182,7, 211,27.
Hoffmann (E.) 122,9.
— (0.) 64,9. 88,20. 2ii,
12.
Hoffmeister (F ) 153,32.
Iloffs (Fr. van) 30,45. 43,
38. 63,11 88,41. 234,22.
Hofmeister (A.) 48,37.
Hohlwein (N.) 160,35. 194,
6.
Holas (A.) 152.,39.
Holder (A.) 33,29.
Holl (D. K.) 80.19.
Holland (R.) 12il.
Holmes (T. R.) 160,53.
Hollzinger (H.) 155.48.
Holub (J.) 129,31. 148,19,
37
Holvverda 13,2.
Holzhey(C.) 55,40. 227,25.
llommel (F.), 41,45. 88,37.
118,40." 204,24.
Homo (Léon) 203.31.
Hoppe^H.) 204,29.
Horn (E.) 48,38. 208,il.
- (F.) 74,38. 117,14. 164,
44. 193,17.
llorna (Konstantiol 23,28.
Horneiïer (Ernst/ 43..39.
129.36. 153,8. 182,1.
206,26. 2.33,16.
Hornemann (F.) 73.2.
Horwitz (J.) 79,26. 224,29.
268,2.
Hosius (G.) 46,44. 81,1.
233,10.
Housman (A. E.) 121,33.
147,11. 208,30. 239,53.
Howe (G.) 13,49. 79,39.
148.45. 158,51. 206,12.
Hubach 72.13.
Huber (M.) 56.27.
Hubert (H.) 13.3. 182,27.
211,10. 216,14.
Hude (K.) 126,26.
Hùbenthal (Ern.) 31,32.
Huelsen (Clir.^ 31,48. 43,
29. 67,21. llci 46. 152,
30. 155.44 sq. 171,22.
Husing 130,3.
Hûter (L.) 124,11.
Humann (Georg) 135,22.
Hunl (A. S.) 62,17. 69,14,
167,16.
Hussey (B.) 126.37.
Hynitzsch (A.) 120^4.
Ihm (G.) 64,39. 202,52.
Ilberg (Joh.) 31,16. 43,45.
Immisch (0,) 26,12. 29,49.
42,53. 45,8. 65,21. 149,
26.
In honarem Joh. a Pulsen
31,12.
Jacobi (.)."! 2i,12.
— (L.) 2841. 87,5. 149,3.
Jacobs (.1.) 33,43.
Jacobv (Félix) 27,3 41,36.
64,23. 82.25. 159,34,
208.5. 2:^6,41.
.lacquier (E.) 74.2i.
Jacquinet (G.) 159,21.
Jâger (0.) 43,22. 72,36.
120,43. 153,10.
Jaeneke (G.) 33,19.
Jahn (F.) 89,49.
— (G.) 81,10.
— (0.) 37,27. 75,20.
239,49.
— (Paul) 64,24.
Janke (A.) 31..37. 45,26.
82,9. 84,8. 117,27. 129,
42. 207,31. 233,39.
Januel (H.) 56.28.
Jastrow jun. (M.j 35.50.
Jebb(Fi. G.) 123,13. 172,23.
238,53.
.lensea (M. P.) 65.14.
Jeremias (A.) 38,5. 47,22
sq. 73,48. 84.6.
.lezdinsh^ (Fr.) 153,30
Jiiiczek (0. L.) 78,9. 208,
21.
.Toannides (E ) 89,20.
Joël (K.) 31,20.
Joergensen (G.) 26,23.
— (0.) 65,39 sq.
Jonge (Ed. de) 159,3'J.
209,22.
Jordan (H.) 43,28. 55,17.
75,36. 123,26. 209,19.
— (Léo) 1.35 14.
Joret (G.) 46,14. 80,6.
Josephy (Cari) 87,50. 125,
35. 147,20.
.louguel 253.5.
Judeich (W.) 13.36. 37,44.
172,22. 224.32
Jaihner (Julius) 26,30.
Julien (J.) 42,3.
Jullian (Camille) li,6. 211,
35.
Jurenka (Hugo) 63,13.
Juret (P. G.) 30,18. 42,23.
Kaegi (Âdolf) 72,22. 130,
39.
Kâhler (Friedrich) 22,28.
192,33.
Kaerst (Julius) 72,5. 147,5,
Kahlbaum i^. A.) 96,24.
Kakridis 4d,25. 120,52.
Kalbneisch (Karl) 78,19.
120,31. 233,3,
Kampfhenkel (0.) 63,47.
Kant 44.45.
Kapff (R.) 44,20. 124,29.
Kaposy (E.) 156,43.
Kappeiraiicher (A.) 67,33.
Kappes (K.) 148,1.
Karslen (H. T.) 64,40.
K.aufmanii (G. Maria) 37,48.
82,39. 138,37. 160,15.
— (Fr.) 19,51.
K. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1905.
Keller (Er.) 34,12.
— (Otto) 24,9. 62,46. 63.1.
76,24. 147,41. 233.17.
267,24.
Kellermann (H.) 22,24.
Kemper (F.) 35,46.
Kenner (F.) 45,21.
Kpnyon (G.) 74,4.
Kern (F.) 79,27.
Kharitônidis 206.18.
Kings (H. R.) 2-36,44.
Kieronski (L.) 63,22.
Kihn (H.) 54,39.
KinclnK. F) 23.16. 123,49.
King (L. W.), 77,39.
Kirchner (Joli.), 87,20.
Kirk (W. H.), 64,35.
Kitlel (R ), 73.38.
Klapp (E. B.), .34,51.
Klein (W.), 42,1. 75,47.
78,25.
Kleineidam (F.), 41,25. 76,
38. 129 10.
Kleist (H.), 119,38. 130,
12.
Klostermann (Erich), 35,30.
55.46. 204,2. 23H,5.
— (P.), 80,5.
Knapp (Gh.), 63.31. 68,2.
Knox (Hubert Thomas), 202,
45.
Koch (P.), 55,1.
Kocks (W.), 88.31.
Koenen (G.), 208,25.
KôQigsdorfer (J.). 56,24.
Koepp (F.), 19,45. 67,17.
77,41. 82,29. 159,22.
Kôrber, 67,28.
Kôrner (Otto), 125,33. 148,
53.
Koetschau(P), 55,44. 80,3.
Kolbe (W.) 67,19.
Kordt (A.), 22,43.
Korelin (M.), 40,32.
Kornemann (Ernst), 23,52.
27,43. 36,12. 38.44. 62,
20. 77,34. 82.27. 88,6.
120,5. 207,14. 220,51.
266.29.
Kornitzer (A.), 115,53.
Koschaker (P.), 33,3. 81,
19. 129,4.
Koltmann, 39,11.
Kourouniùtès iK.), 34,32.
Kraatz (W.), 54,47.
Krause (H.), 28,38. 267,4.
Krejci (A), 153,23.
Kreppel (F.), 63,52.
Kretzschmar (0.), 65,43.
Kroll (W.;. 33,46. 37,35.
79,6. 89,47. 117,10.
Krôzel (Johannes). 68,8.
Kruger (Emile), 45,37.
— (G.), 22,8.36,32.54,32.
55,9. 62,52.
Kruger (G. T. A.), 22,7.
40.8. 62,51.
— (P.), ^^6,7.
Krumbacher (Karl), 46,3,
XXX. — 20
306
TABLES DE LA REVUE DES HEVUES.
32. 56,48. 166,6. 205,8.
Kubdka (V.), 152,44.
Kiibler (B.), 44,4
Kuhner (B), 36, 1.
— (Raph). 16,ri. 86.5.
89,5. 130,15. 149,2. 158.
3^4
Kuspert (0 ), 90,39.
Kugener (M. A.), 24,27.
165,49.
Kuhn (E.), 47,19. 212,44
Kukula (R. G), 55,31.
Kunslle (K.). 76,13.
Kurlz (Eduard). 89,3y.
Kvicala (J.) 268,5.
Labande (L 11.) 64,42
Labou:t (,).). 134.42.
Ladewif; (Th. 1 36,8. 64,29.
90,34. I'i8,2 267.6.
Lafaye (G.) 23,31. 85,5.
121,8. 181,48. 182,25.
267,34.
Lîifoscade (L.) 224.36
Laird (A. G.) 23,10. 69,16.
118,42. 193,31.
Lake (K.) 89.43.
L;.loy (L.) 193,38.
Lambert (E) 36.32 128,53
Larapakis (G.) 45,33.
Landau (W. von) 124,36.
202 9.
Landgraf (Gust.) 22,32.
40,4.
Laog (A.) 153,18.
— (G.) 72,46.
Lange (Edm.) 147.47.
— (H ) 72,7. 116,3.
Lanzani (Car.) 27.25. 34,21.
Laqueur (R.) 117,23.
Larizza (P.) 144.2
Laudien (A.) 122,25.
La Ville de Mirraont (H. de)
m,i 159,41. 166,9. 229,
37. 237,1.
Leaf (Wallei) 238.47.
Lpase (E. B.) 62.30.
Léchai (Henri) 166,27. 200,
52. 206,20. 210,3 sq.
224.39. 229,2!.
Leclercq (Dora H.) 56,18.
82,12. 134,40. 157,28.
164,1. 181,28 sq. 220,2.
Lécrivain (Ch.) 125,9. 203,
34.
Leeuwea (J. van) 88,14.
2.35,43.
Lefèvre (André) 181,15.
212.40. 253,5.
L.-iimann (G. F.) 38,44. 40,
31.
Lrihner (Hans) 208.25.
Lehncrdt (M.) 26.16
Lelinert (G.) 74 1. 78,45.
Leicht (A.) 117.11.
Leipoldt (J ) 27,38.
Leiav (P.) 62,49. 224,36.
227,2 i.
L-mbert (R.) 14,9. 56,.'i8.
Lengsteiner (Josef) 67, 10.
Lenormant 228, 51.
Léo (F.) 27,42. 46,4.62,34.
63,48.89,31.153,15.269,
19.
Leoni (U.) 148,48.
— (M.) 267,25.
Leopold (H. M. R.) 237,35.
— (J. H.) 25,18.
Lethaby (W. R.) 138,52.
Levai (A.) 211,41
Levi (Alessandro) 181.22.
217,46.
— (Léon) 266,26.
Lévv (J.) 182,27. 211,10.
216,14.
Lewis (A. S.) 54,27.
Liebich (Br.) 80,45.
Liechtenhan (R.) 211,22.
Lietzmann (Hans) 29,31.
35,27 sq. 54,41. 78,16.
119,4.
Lincke (K.) 68,30.
Lindl (Ernst) 38.40.
Lindsay (W. M.) 74,32.
182.48. 237,28. 241,51.
268,35.
Linseumayer (A ) 77,22.
Lipsius (J H.) 30,21.
Litt (Th.) 27,20.
Lohse (H.) 36,45.
Loiseau iL.) 36,53. 67.5.
164,21 sq. 218.27.234,24.
Lombard (A.) 134,47.
Lorabroso ((J.) 25,47
Lomtnatzsch (E.) 44,6.
I.orentz (B.) 21.51.
Lort7,ing(F.)87 43. 130,19.
Loschoer (ti.) 138,49.
Lucas (Hansj 63,15 sq. 81,
41.
Lucius (E.) 74,6.
LuckeQbach(n.)29,10. 42,
16. 74,2. 83,40. 88,11.
148,30 164,14.
Lucquet 203,41.
Ludwich (A.) 24,5. 25,40.
36,4.
I.udwig (A.) 89,32. 90,35.
— (H.) 63,4. 72,17 sq. 89,
41.
Lûbeck (K.) 75.6. 119,33.
Luscbin von Ebengreuth
229,1 .
Luterbacher (F.) 14,8. 62,
6sqq. 160,36.
Lutoslawski 6,11.
Macdonaid (G.) 143,53.
Macé (Alcide) 124,31.
MacEldery (R. K.) 67,35.
.Vlach (Ed. v.) 21,52.
Macke (R.) 67,42. 69,33.
Mi.cler (Fréd.) 74,30. 182,
31. 208. .39.
.Magie (IJ.) 13,50. 80,11.
.Mahaffy (J. P.) 46,12. 153,
14. 246,16.
Mnnigk (Aîf.) 35.38.
.Vlansion (.los'îph) 27.48.
125,45. 206,36. 266,38.
Marc (P.) 139,21.
Marchant (E. C.) 89,10.
160,21, 2.36,51.
Marchés! (C.) 203,39.
Marées (W. v.j 31,39.
Marquant (J.) 30,48.
Marr (B.) 118,10.
Martin (D.) 159,46.
Marx (F.) 74,19. 148,39.
149,18. 159,19. 167.33.
182,11. 236,46. 267,21.
- (J.) 71,13.
Ma.spero (G.) 29,24.
Malschky (Th ) 63.46.
Matthias (Franz) 28,4«. 46,
28. 81,47.
Mayer (Ed. von) 164,20.
Maynial (Ed.) 67,25.
Mazon (Paul) 25,26 sq. 75,
3,44. 91,32. 92,44 164,
16 sq. 165,10. 181,52.
192,23. 217,51. 223,51.
235.43. 266,10.
Meester (Don P. de) 56,34.
138,13.
Meillet (A ) 28,27.
Meiser (K.) 64.8.
- (0.) 29,2.
Meissner (G.) 149,23.
(L \ 72 35.
Meister (K.) 36,22.
- (R ) 65,52. 74,27. 85,8.
120,9. 153,3. 208,1. 224,
40.
Mélanges Boissier 157,32.
163,53.
- /'. Frédéricq 45,38.
Mendes da Costa (H. B.)
37,24. 90,27.
Menge (Hermann) 63,9. 88.
28.
- iHudolf) 92,21. 126,44.
Menna (P.) 23,51.
Menzel (Ad.) 152,47.
Merguet (H.) 35,44.
Meringer (Rudolf) 38,25.
Merrill (Elmer Truesdell)
117.44. 268,44.
- (W. A.) 41,3. 119.6.
Mesk (,J.) 147,36.
Mpsserschmidt (Y.) 159,33
Mever (Ed.) 45,13. 207,39.
224,45.
- (H. G.) 80,27.
- (K.geb. Bjerrum^ 15,19.
- (P. M.) 73,44. 193,21.
- (W.) 56,45. 79,38. 209,
16.
- -Rintein (W.) 77.42.
Michael (H.) 66,7. 125,42.
Michaeiis (A.) 119.26. 155,
24.
Michel (André) 200,48. 210,
34. 220,6. 227.14.
Michelangeli (L. A.) 27.2.
Migliazza (D.) 23,10.
.Miklôs (V.) 156,44.
Milani (L. A.) 78,53.
Milio (Val.) 269,21.-
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
307
Milliird (R.) 82,6.
Millel(G.)206.''.S.22O,lOsq.
Mills (T. R.) 92.10.
M'dteil... /'. Weslf'den.
22,30. 82,15.
Modestov (B.) 32,12.
— {V. J.) 32,12.
Môller (C.) 13,10.
Moinmert (C.) 78,41.
Mommsen (Theodor) 21,53.
34,26.44,1,18. 47,50. T:^
43 sqq. 82,35. 90,24. 91,
29. 117,13. 14S.16. 158,
39. 183,13. 193.21. 20 'i,l.
208,14. 267,10.
Monro (Ch. H.) 28,6.
— (D. B.) 123,11.
Montelius (0 ) 28,12.
Moore (F. G.) 26,44.
Moravvski (Casimir de) 25,
9. 121.6.
MorgeDslern(0.)121..38.
Morin (G.) 22,26. 182,6.
Morilz (E.) 67,37. 81,52.
Mortel (Viclorl 205,41.
222,8.
Mol (J. de) 218,4.
Molheau (A.) 182,46.
Mpellos (L.) 30,11.
Mras (Karl) 90,30. 118,11.
147,38.
.Mtich (Matlh.) 19,7.
Muelder (D.) 65,27 sq.
Mulier(A(l.) 38,34. 81,23.
87,29. 129,38. 147,9.
155,36. 218,21. 266.22.
— (Br. A.) 26,29. 87,45.
— (Ch.) 153,17.
— (C. F. \V.) 38,27.
— (Iw.) 160,46.
— (Hugo) 81,37.
— (H. J.) 72,21.
— (Joh.) 86,48.
— (K. F.) 43,1-^. 201,3.
— (Nue) 152,38.
— (S.) 78,8. 208,20,
— (VV. Max) 89,28.
Muivany (C. M.) 69,31.
Munro (J. A. R.) 68,51.
Murray (G.) 118,51. 205,
34.
Musée (Le) 164,15.
Musolto (G.) 68,10.
Muzik (Hugo) 89,18.
Nachraansou (Ernst) 237,3.
Nâgelljach (K. F. von) 160,
46.
Naegeli (Th.) 35,19. 45,18.
81,19.
Nagy (S.) 156,34.
Nairn (J . A.) 88,4, 267,3.
Natorp(Paul) 41,16. 48,20.
Nau (F.) 24,26. 138,5.
Nauck (A.) 29,52.
\aue (A. W.) .71,36.
NeiieleiD (J, von) 43.52.
Neil (R. A.) 87,39.
Nemec (J.) 153,34.
Némethy (Geyza) 44,35.
106,19. 126,4. 156,32.
160,6.
Néoç 'EXXriVoavriawv 135,
23. 139,19.
Neslle (Eb.) 27,4. 64,44.
— (Wilhelm) 147,7.
Neue (Fr.) 39,35.
Neuhôfer (R.) 153,25.
NicholsoD(E.W. B.)23,'10.
Niedermann (Max) 28.26.
83,41. 159,36. 20i,38.
Nifmeyer (M.) 147,52
^'iese (B.) 72,10. 80,27.
81,17. 91,8.
Nielzhold (J.) 57,7.
— (V.) 126.28.
Nikilin (P.) 48,47.
NipperdeylK.) 30,31. 67,3.
117,42. 126,33.
Ni.ssen (H.) 57,3. 208,24.
Nix (L.\ 39 19.
Noack^lFerd.) 30,40. 65,9.
153,2. 167,24.
Nobbe (Wilh.) 77,5. 89,16.
Nôldeke (Th.) 73,21. 171,
31.
NohI (H.) 44,32. 66.24 74,
17. 12C.15. 121,31. 126,
3. 147,29.
Nonden(Eduard) 13,42. 46,
4. 64,-28. 167,21.
Novâk (Rcherl) 32.4. 66,
20. 117,6 123,15. 266,
13.
Nusser (J.) 39,16.
Nulling(H. C.) 22,48. 45,
19.
Oberziuer (G.) 227,6.
Oehler (.loh.^ 160,11.
Oeri (I. J.) 124,24. 147,
21.
Olcott (G. N.) 116,8. 126,
47.
Omont (H.) 40,44.
Oppert (L.) 69,4.
Oswald (M. F. F.) 239,44.
Ollo(W.) 13,45. 14,5. 79,
18. 224,47.
Owen (S. G.) 164.36.
Paelzoll (Fr.) 91,42.
Pagel (J.) 81,8.
Pallis (Alex.) 44,44. 207,
41.
Pargoire(J.) 56,33. 206,48.
220,13.
Paris (Pierre) 27,27.76,11.
181,38. 193.53. 198,29.
224,51. 243,48.
Parmenlier (L.) 68,37.
Partsch (J.) 129,5.
Pascal (Carlo) 13,53. 25,19.
64,36. 90,31. 117,7 sq.
266.33. 267,50.
Paschal (G. VV.) 33,.34.
122,51. 152,50. 159,15.
206,36.
Pasciucco (G.) 269,8.
Pascoli (,l.) 116.18.
Pasini(F.) 63,6.
Paler (VV.) 37,12. 73,42.
77,4. 89,15.
Paton (W. R.) 239,1.
Putsch (Cari) 24,1. 92.53.
llayXàToç (Nix. K.) 66,6
sq.
Paulsen (F.) 22,14. 123,28.
Paulv 165.36.
Pautîgny (L.) 42.27 55,11.
158,53. 182,23. 206,42.
227 22.
Pawlicki"(S.) 6,1.
Pearson (A. C.) 25,41.
Pecz (Wilhelm) 155,31.
Pehl (Rud.) 160,23.
Peisker (M.) 137,51.
Pératé (A.) 220,8.
Perdrizel (P.) 135,21.
Pereira (H. L. de) 42,4.
Perkins (E. M.) 41,19.
Pernice (A.) 79,15.
Perrin (B.) 24,43,
Perrol (Georges) 38,9. 192,
13. 206,14. 209,53. 219,
8 224,53. 240.6. 243,53,
Persichftti (N.) 233,42.
Peter (Herm.) 193.27.
Peterseii (E.) 29,12. 43,43.
120,14. 152,32. 155,46.
Petit (l..) 206,48. 220,13.
Pelrakakos (A.) 129,10.
Pétrie (W. M. Fliûde.'s)
76,44. 202,11.
Pneiderer (0.) 47,46.
Pnuger (H. H.) 28,20. 66,
40. 77.17. 122,24.
Phiientas (M.) 34,49.
Philios (D.) 258,34.
Philipp (Ed.) 67,49.
— (M.) 119.19.
Philippson (A.) 22,53. 84,
10. 167,23.
Photradès (P. S.) 129,14.
Picavet (Fr.) 225,3.
Piccolo (Luigi) 182,29.
Pichlmayer (F.) 92,47.
PichoQ (René) 87,53.
Pigorlni 199,12.
Pischinger (A.) 26,9.
Pitmao (H ) 166,39.
Pilrè (G.) 78,22.
Placek (J.) 153,27.
Platner (S. R.) 171,21.
Plessis (F.) 62,49. 91,35.
121.51. 165,14. 167,1.
171.52. 200,44. 208,28.
Plûss (Theodor) 64,1. 148,
23. 181,42.
Pognon (H ) 77,44.
PohI (Rud.) 124,50.202,1.
246,20.
Poiand (E.) 81,5.
— (F.) 130,43.
Politis(N. G.) 13,28. 32.10.
41,50. 124,52. 207,9,33.
225 10
Pontrémoli (E.) 76,25. 243,
42.
Poslgate (J. Percival) 36,
3U8
TABLES DE LA REVUE DES KEVUES.
48. i'.]5,3. 239,52. 268,
• 12.
PuUier(E.) 161,32. 206,14.
219,7. 220,47. 230,3.
238,19. 246,9.
Poyard (C.) 164,11. 183 2.
l'randll (Ant.) 28,36.
Prâsek (J. V.) 68,41.
Preisendanz(lv.)3i,2. 41,9.
88,49.
Preisi^ke (K.) 87.26,
Preller (F.) 65,49.
Prellwitz (W.) 80,37.
l'reud'hcmme (L.) 21, 'li.
Preuschen (Erwin) 21.46.
26,31,52. 29.6. 79,3.
121,39. 222,43.
Preuss{Sie};.)25,42. 41,43.
73,45. 90,15. 122,40.
171,30. 238,52.
Pringsheim (H. G.) 13,
33.
Professeur (Uo) 164,9.
l'rofumo (A.) 13,52. 67.12
120,23. 172,20. 264.24.
P.sichari (J.) 33.10. 4/.,42.
121,42.
— (Michel) 64,5. 79,17.
149,38.
Puccianti (G.) 63,8.
Puntoûi (V.) 267,45.
Pnrser (L. Claude) 32,28.
204,37.
Quincke (G.) 15,17.
Raase (Hans) 23,9. ()8,50.
129,39. 122,46.
Rabenhorst (M.) 34,23.
123,1.
Radermacher (L.) 64,45.
267,20.
RadfonI (R. S.) 43,13.
120,17. 125.50.
Raeder (J.) 32,53. 54,45.
77,32. '208,6. 267,31.
Rahlfs (Alf.) 22,46.
Rainfort (R. S.) 125,52.
— (Ad.) 42,48. 78,32. 90,
41. 149,34.
Ramain (G.) 204,21.
Rambaud (Alf.) 1.35,7.
Raniorino (F.) 31,18. 67,
43. 69,38. 92,2. 119,10.
121.23. 267,23.
Ramsay (A. M.) 139,3.
218,13.
Rand (E. K ) 55,27.
Randolph (C. B.) 37,4.
123,3.
Ran.snrn (Caroline L.) 35,48.
121.16. 206,10. 219,7.
237,7.
Rasi (Pietro) 25,31. 42,.31.
63,27. 119,32. 147,44.
148.24. 267.8.
Rathke (Gg.) 1^,47.
Rausch (Erw.) 37,5.
Rauschen (Gerh.) 45,7.
119,30.
Ravenna (Oddone) 217,53.
Ravizza (F.) 263,30.
Reeb (W.) 119,1. 129.46.
130,35.
Rehdanlz (C.) 37.51.
Reich (Hermann) 55,39. 81,
12. 119,41. 138.27. 167,
35. 222,44.
Reil (J.) 135,19.
Reinach (Salomoii), 13.7.
42,6. 76,29. 158,41. 161,
.30. 202, 'i3. 225,18. 23i,
,37. 244,3.
-(Théodore), 31,45. 45,.31
, 48,30. 79,29 80,8. 166,
31. 19.3,47. 2(J6,51. 208,
51. 244,15 sq.
RBinhardt (L.) 64,17.
Reisioger (K.) 62,25.
Reitzenstein (R.) 12,.3.3.
13,45. 48,27. 181,35.
Renel (Ch.) 14,2. 88,23.
162,51. 268,48.
Rentschka (P.). 55,21.
Resch (A.), 76.51.
— (G ), 77,53.
Rethwisch (C.) 122,20.
Rettore (Ant.) 166,36.
Reuss ;Fr.) 69,1.
Reymond (Aug ) 205,38.
266.12.
Rhonlakis (K.) 41.1.
Rhys (.).) 202,48. 203,3.
Ricci (S. de) 45,32. 48,31.
193,47.
Richards (H.) 68,26. 69,7.
Richter (E.> 126,45.
— (Fr.) 66,32. 148,27.
— (J. P.) 201.4.
— (Olto) 81,39. 109,20.
— (W.) 89,37.
Rid (H.) 23,14.
Ridder (A. de) 218,9.
Ridgewav (W.) 202,24.
Riedel (W.) 75,41.
Riedv (N.) 35,40. 89,23.
116,6.
Riemann (H.) 83.34. 120.42.
RiUer(K.) 71,46. 121,18.
Robert (C ) 20,30. 57,9.
Hoberli (C.) 124,10.
Roberts (E. S ) 81,20.
— ^W. Rhys) 24.3,39.
Rocholl (R.) 23,41. 40,49.
82,43. 135,3.
Rodocanachi (E.) 76,15.
210,13.
Roegiers lA.) 166.43.
Rômer (A.) 31,27. 32,49.
Roersch (A.) 166,12.
Roese (E.) 14,14. 34,28.
93 22.
Rôssner'lO.) 65,31.
Roger (iVl^ 28,.33.
Rohde (F ) 66,36.
Rolfes (Ë.) 116..37.
Roioff (Gn>l.) 87,47.
Roinagnoli (E.) 46, .33.
Romarino (F.) 158,47.
Rontakès (U.) 34,50.
Rocs (A. G.) 146,47.
Root (R. R.) 171,27.
Roscher (W. 11.) 1,3,12.
45,2. 121,47. 211,51.
Rosenberg (E.i 24,23. 02,
53. 88,17.
— (M.) 154,15.
Rostowzew (M.) 27,8. 36,
43. 125,37. 208,35. 227,
51.
Roth (E.) 78,49.
RotheribiJcher (A.) 23,20.
Roiise (W. H. D.) 69,30.
Rozwadowski (L. v.) 117,
47.
Rudio (F.) 61.50.
Ruhl (L.) 13.17 77.3.
Rzach (Al.) 39,14.
Sabbadini (R.) 40.35. 63,
25. 64,52. 65,3 sq. 67,
46. 91,20. 116.27.
— (S.) 27,.36.
Sacchi (E.) 44,30, 126,25.
268,32.
Safrâoek (J.) 153,26.
Salis (A. von) 46,.35.
Sambon (A.) 244,17. 246,
10.
Samuelsson (J ) 120,19.
Sanctis(de) 156,39.
SaDders(H.A.)37.14.93,5.
Sandys (J. E.) 126,19,207,
12 234 17
Sanli' Consoli 43,5, 121,26.
207,47.
Sarwey(0.v.) 24,12. 33,42.
Sattler (G.) 56,3.
Sauer (B.) 123,.38.
Schâfer (ti.) 36,14. 42,17.
68,45. 76,27.
Schanz (Martin) .37,18. 42,
42. 146,50. 149,14 sq.
160,39. 269,3.
Schaper (G.) 36,9. 64,29.
90,34. 148,2. 267,7.
Scharfer (H.) 79,41.
Scheel (0,) 45.24.
Schefczik (H.) 125,36.
Scheffer (T.) 116,30. 120,
.37. 126,8. 155,49.
Scheil (V.) 219,46.
Scheindier (A.) 62,8.
Schelling{H. V.) 80,27.
Schenk-Koch 39,28.
Schenkl (A ) 115,53.
— (K ) 115.52.
Schepers (M. A,) 79,36.
268,19.
Schermann ^Max) 44,22.
72,40. 92,42. 207.19.
— (Tbeod.) 40,27. 54,50.
Schiche (T.) 147,29.
Schilling (L.) 21,43.204,15.
Schlicher (J. J.) I24,ï0.
Schlossraana ( Siegmund )
64,14. 79,25. 82.53. 129,
13.
Schlumberger (Giist.) 82,
30. 138,22, 185,41. 192,
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
309
16. 229,10.
Schmalz (J. H.) l.SO.iO.
Sihraarsow (A ) 139.1.
Schmatz (J.) 56,39.
Schmauss (Joh.) 81,50.
Schmid (G.) 29,37.
Schraidt (G.) 76,45. 81,27.
— (E.) 55,43.
— (F.) 72,27.
— (J.) 35,42. 72,33.
— (L.) 31,21. 126,35
— (M.) 147,40.
— (Miix G. [\) 91,27.
— (W.) 13,17. 39,18. 61,
46 sq.
Si-hmilt (Jolin) 28,5. 134,
48.
Schnee (U.) 88,32.
Schneider (G.) 73.30.
— (R.) 75,51. 125,8. 130,11.
— (SL) 121,20.
Schneidewiii (M.) 29,52.
66,16.
Schodorf (Konrad) 30,29.
89,41. 149.28. 160. -.^7.
193.3. 235,48.
Schoell (Fr.) 36,29. 75,45.
Schoma.m (G. F ) 237,26.
Schône (H.) 39,19.
Schott (R.) 78,42.
— (W.) 67,18.
Schrader (H.) 27,47.
— (0.) 119,20.
Schreiber (Herm.) 46,30.
— ( I heodor) 82.8. 227,46.
Schrijnen (J.) 158,49. 163,
36.
Scluibart (W.) 35,17. 91,1.
192,28. 206,2. 269,2.
Schubert (Rud.) 81,27.93,
3. 116,24. 160,25.
— Huler 129,24.
Schuchardt ( W.) 159,27.
Schiller (Km.) 36,18.
Schùtze (Reioh.) 37,40.
46,9.
Schultess (Garl) 81, 16.
Schullz (F.) 117,27.
— (W.) 21,48. 88.9.
Schullzc; (V.) 45,16.
Schulz (r$runo) 218,17.
— (Oj. 29,39. 30, 47.124,
15.
— (Ollo Th.) 182,9. 207,49.
267,51 .
Schuize (E.) 28,10. 38,36.
87,5. 116,43. 129,45.
149,4.
— (K. P.) 119,17. 268,11.
— (W.)44,9. 76,32.86,19.
118.4. 171.7. 212.44.
Schwarz(R.) 55,41. 203,53.
Schwepler (A ) 41,28.
Scott (J.A.) 69,23.
Sébéos 208.38.
Sedlâcek (J.) 153,35.
Seeck (0.) 56.53. 78.18.
Seibel (Max) 88,.31.
Seidl (D.) 153,24.
Seiler (Fr.) 80.26. 129,32.
Selge (P.) 123,6.
Selhe (K.) 26,35. 78.52.
Settegast (Fr.) 1.38,19.
Shapers (M. A.) 223.48.
Sharplev (H.) 239, '.0. 241,
48. "
Shorey (l>aul) 27.18 87,52,
Shuckburgh ;E. S.) 27,33.
Sideridès (X. A.) 219,14.
220,10.
Sieglm (W.) 91,4.
Sikes (E. E.) 117,.38. 205,
44. 234.15.
Simmel (G.) 80,22.
Simmonds 234,38.
Sinko (Thad.) 25,43 sq.
28,25. 40,36. 55,37. 56,2.
124,51.
Sitzier (J.) 38,31.
Skong (S. A.) 243,44.
Skovgaard (N. K.) 44,38.
225 19.
Skulsch (F.) 46,5.
Sluys (D. M.) 117,.S2.
Smith (A. H.) 26.47. 24'.,2.
— (CL L.) 266.45,
— (V. A.) 41,40. 244,7.
Smyly (J. G.) 246 2.
Sniehotta (1,.) 90,7.
Soden(H. v.) 34,10. 47,44.
80,48, 208,37.
Solari (A.) 204,45.
Solrasen (Félix) 155,25.
192 36.
Sommer '(F.) 74,39. 89,14.
171,1.
Sonneoburg (P. E.) 64,10.
Sonnenschein (E. A.) 63,35.
Soôs (J.) 156.37.
Souter (A.) 55,48.
Specht iTh.) 48.3i.
Spelthahû (H.) 55,3.
Spiegeiberg (W.) 45,32.
48,31. 78,6. 115,43. 193,
47, 199,50.
Spiers (E. Ph.) 29,41.
Spratt(A. W.) 238,49.
Sprioger (A.) 119,25. 155,
24.
SLabiie (Fr.) 268.36.
Staderiûi (G.) 148,49. 267,
25.
Sladier (Karl) 63,45.
Stâheiin (F,) 14,11. 45,49.
125,13. 160,1.
Stiihlin (0.) 48,24. 55,14.
80,16. 138,32.
Stai.s (B.) 79.8.
Starapini (Ettore) 165,25
205,23. 267,33.
Stangl (Tli ) 68.14.
Steele (R. B.) 62,32.
Slefani (E, L. de) 35.25,
Sleffens (F.) 48,52. 155,15.
Stegemann (F. W.) 43,35.
Stegmann (G.) 72,33. 149,
23.
Steier (A.) 42,11.
Stein (Arthur) 25.10.
— (F.) 20,2. 23 8. 116.25.
Steindorff (G.) 76,o.
Stellhorn 42,21.
Stemplinger (E ) 63.41.
Sternkopf (W.) 12:\42.
SteudiDg (H.) 38,7.
Steup (J.) 246,1, 269,18.
Stewart (J. A.) 31,52, 239,
41. 245,52-
Stich (Hans) 30,-34. .32,1.
39,49. 87,33. 129,53.
Stier (G.) 88,.30.
Stintzing (W.) 1-^9,7.
Slrack 228,2.
Strazzulla (V.) 93.11. 267,
47.
Strehiin (F.) 225,22.
Streit (A.) 122.32.
StroDg (S. A.) 201,48.
Strzygow.ski (Jos-eph) 34.
52. 79,22. 137,46 138,
42. 218,17. 198,13. 199,
47.
Sticdies in hoti . . . Gilders-
leeve 224,16.
Sliuiniczka (F.) 154,16.
233,31.
Sturtevant (G. H,) 118,26.
Sudhoff (K,) 96,23.
Suhajda (L.) 156,35.
Siimmers (W. G.) 235,52.
Svoronos (J. N.) 75,27. 77,
25. 90,37. 123,39. 202,6.
240,7. 244,28.
Sweet (H.) 2.39,3.
Swilalski (B. W.) 41,7.
49,2.
Swoboda (Heinrich) 43,8.
Szigeti (G.) 155,51.
Tiiaks (Gerhard) 219,10 sq.
Taccone(A.) 29,28. 32,51.
35.13. 89,25. 118,30.
125,5, 130,46. 205,19.
206,33. 266,24.
Taubler (Eug.) 67,23. 82,
28. 116,40.
Tamilia (D.) 54,25.
Taylor (G.) 92,36. 201,4.
Ter-.Vlinassiantz 54,50.
Terzaghi (N.) 23,15. 25,13.
116,7. 117,25,50. 118,22.
119,26. 205,2.
Thédeuat (H.) 210,5.
Thiele (Richard) 155,47.
Thomas (A.) 202,49.
Thompson (E. Seyraer) 63,
36.
— (H.) 13,27.
— (R. G.) 77,10.
lhumen(F.) 66,26 sq. 147
46.
Thumb (A.) 76.39.
Thuraser (V.) 123,4.
Tiersch (H.) 138,47.
Tolman (H. G.) 69,26.
Tommaseo (N.) 45,36.
Tommasini (V.) 125,47.
205,49.
310
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Tniiibe (L,; 29,43. 62,11.
Tserepis (G. N.) 118,24.
ïucker (T. G.) 88,26. 123,
25.
Turner (Ed.) 87,13.
Tyrrell (R. Y.) 204,34.
Ùbell (Hermann) 153,13.
Uhle (H.) 66,50. 91,22.
125 18
Urlich's (A.) 124,45.
— (H. L.) 26,4. 83,38. 86,
50. 148,48.
Usener (El ) 47,3. 267.20.
Ussani (V.) 207,21. 269,5.
Vaglieri (D.) 31,47. 116,1.
155 45.
Viiglimigii (M.) 268,3.
Vi.hlen (J.) 37,29. 63.53.
77,25.91,45.152,34.239,
51.
Valeton (I. M. J.) 30,23.
Valmacs' (L.) 68,5 sq. 91,
17. 152,36.
Van de Weerd (H.) 159,
50. 165,50.
Variormy (0.) 153,20.
Vaschalde (A. A.) 137,50.
Vasiljevskij 48,46.
VassLs (Sp.), 37,41. 62,23.
64,33.
Vellay (Ch.) 160,4. 211,42.
Vendryès (J.) 72,23. 119,37.
■ 193.10. 218,2. 238,12.
267 28
Verraîl (À. W.) 63,36. 64,
50.
Vessereau(J.) 37,29. 56,43.
80,15,28. 166,10. 172,22.
18.3,8.
Vianello (N.) 266,50.
Vintscbfjer (.ioh.) 147,20.
Viséu (M.) 126,18.
Visser (M. W. de) 13,8.
Vlachos (G ) 206,46.
Vôlter (D.) 78,39.
Vofjl (E ) 30,45. 43.38.
63,11. 88,40. 234,22.
Voigl (M.) 22,12.
Volkmann (W.) 64,46.
Vollgraf 156.36.
Vollmer(Fr. 182,42.208,49.
— (Hans) 225,29.
Vol!mollH(K.)35,6. 116,46.
Vos (J. H.) 72,38.
Vossier (H.) 73.39.
Vtilir (N.) 126,.35.
Wachner (W.) 65,53.
Wackernagel (J.) 32,.37.
46.3. 78,10. 87,19.
Waddinplon (Ch.) 2(J5,16.
— (W. H.) 244,22.
Wagener ( "larl) .39,.35 pq.
72,1. 89,45, 124,38.
Wageningin (Jac. van) 23,6.
64,41.
Wagner (R.) 81,5. 130.43.
Waitz (H.) 48,15. 78,27.
\Valde(A.) 39,8. 12.3,13.
130,.36.
Wald.stein (Ch.) 172,14.
201,51.
Wi.lter (G.) 26,42. 38,11.
66.2. 92,33.
Waiters (H. B.) 201,49.
233,27. 246,6.
— (W. G. F.) 63,33. 68,4.
2,36,44.
Waltz (H.) 23,46.
— (R.) 68,16.
Waltzing (J. P.) 54.43.
Warteiiberg (W.) 118,48.
Watzinger (G ] 243,45.
Weber (0.), 25,36.
— (S.) 134,45.
Wecklein (N.) 24,36. 40,7.
44,29. 65,24, 130,44. 156,
42. 268.52.
Wedel (Chr. de) 56,19.
Wegehaupt (Wilb.) 92,49.
Weidner (A.) 72,7. 116,2.
Weigall 202,8. 212,17.
Weigel (FI.) 72.13.
Weihnch(Fr,)29.24. 148,4.
Weil (Henri) 29,4. 92,29.
119,36. 205,33.
— (Julien) 208,52.
Weill (R.) 34,48. 117,31.
Weineck (Fr.) 72,38.
Weiss (B.) 79,33.
— (Joh.) 36,7. 73,6.
Weissmann (K.) 25,14.
Wellbausen(J.). 30,1. 77,14.
Wendling(Em.) 72,49. 123,
17.
Wenger (L.) 33,23. 44,37.
90,49.
Weniger (L.) 13,37.
W^essely (G. i 33,43.
— (K.) 37,46. 79,34.
VVessner (P.) 76,22. 267,
37.
Westberg (F.) 68,47.
Westernaann (A.) 24,22.
V^'etraore (M. N.) 165,27.
Wetzel (M.) 68,28.
Weyman(G.)77,18. 124,39.
Wheeler (B. J.) 37,49. 68,
48.
Whibley (L.) 121,32. 164,
32. 239,51. 244,5.
White (H. J.) 77,31, 209,3.
242,9.
— (N.) 76,11.
Wickham (E. G ) 62,48.
63,5. 124.12.
Widniann (W ) 48,3.
Wieber (E.) 55,8.
Wiedemann (A.) 207,29.
Wiegand (Th.) 27,47. 30,7
138,44.
Wijk (N van) 87,.35.
Wilamowilz-Mollendorf (U.
von) 13,4. 44, ly. 46,2.
69,8 sq. 129,49.
Wilkins (A. S ) 268,9.
VVilleubûcher (H.)^3,40.
Williamson (H.) 117,4.
2,34,19.
Willing (G.) 73,40.
Willinann (0.) 26 4.
Wilperl (0.) 24,17.
Wilson (H. L.) 268,41.
Winckler (Hngo^ 17.2. 24,
13. 89,27. 120.1. 125,32
Winstedt (E. 0.) 165,22.
Winter (Fr.) 198,2'i.
Winterfeld (Paul v.) 61,15.
Wipprecht (F.) 158,44.
Wirth (A.) 82,22.
Wissowa(G.)13,47. 14,48.
28,7. 42,28. 48,13. 67,52.
69,.35. 159,6. 165.36.
Wolfflin (E.) 25,49.
Wohlrab (Martin) 22,40.
30,27. 147,19.
Wolff (E.) 68,23.
— Beckb (Br.) 36,36.
41.11. 124,13. 149,6.
227 5
Wolijer (R. H.) 13,40. 26
14. 118,52. 205.25.
Wollze (P.) 28,10. 38,36.
87,5. 129,45. 149,3.
Woodward {W. H.) .3.3,30.
Wordsworlh (J.) 77,31.
209,3. 242,9.
Wozinsky (M.) 75,33.
Wright (H. Bury) 23,11.
68,53. 118,21. 160,52.
193.6. 205,11.
Wrobel (V.) 122,48.
Wroth (W.) 228,7.
Wùlker (L.) 14,7. 62,36.
WùDsch 13,24.
Wundt (M.) 69,20.
— (W.) 26,37. 120,44.
Wyse (W.) 75,30. 93,14.
122.7. 237,23. 243,36
Yeverka (V.) 153,22.
Zacher (H.) 155.47.
Zahn (Th.) 37.31.
Zebelev {S) .30,3:}. 41.4.
Zech ,M.) 159,43. 203.36
Zekidis (G. A.) 126,16.
Zeman (.1.) 153.29.
Zenoni (L.) 269,22.
Zerelcli (Greg.) 30,36.
Zriaioç. (K.) 121,41.
Ziegeler (E ) 118,3.
Ziegler (F.) 86,47.
— (M.) 26.22.
— (R.) 13,21.
Ziehen (L.) 6S.35.
Zieler (G.) 116,:3(». 120,3t;.
126,8
Zielinski (Th ) 38,1. 6.3,20.
66,39, 79,31. 118,2. 149,
35. 209,23. 235.1.
Zimmerraann (M. B.) 73.15.
Zingcrie (A.) 35.34. 62.9,
14. 86,53. 147,26.
Zottoli (G.) 117,19.
Ziiccante (G.) 266.46.
Zucker (F.) 37,38. 54 .35.
Zuretti (0.) 65,22. 93.10.
116,23.
Zutt (G.) 123,27.
TABLE
N. n. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Revue des Revues de l'an prochain.
PAGES
AUDOLLENT (Aug.)- — TertulHeii, de idololalria, 8 109
BiDEz (J.)- — Fragments d'un philosophe ou d'un rhéteur grec in-
connu 161
Bonnet (Max). — Sur quelques passages des lettres de Gicéron à
Atticus (Livres 9 et 12) 54
— Juvénal, I, lOti 58
BouDREAUX (Pierre). — Le lexique de Lucien 31
Cartault (A.). — Horace et Tibulle 210
Dareste (R.). — La AtxYi HoûXriç en droit attique 101
DiEUDONNÉ (A.). — Compte délien de Meilichidès conservé au Cabinet
des Médailles 111
DiMOFF (P.) et Vessereau (J.). — Ruliliana. l. La patrie de Rutilins
Namatianus. IL La date du voyage de Rutilius 61
Gaffiot (Félix). — Les six premiers vers de VEunuque 306
Haussoullier (B.). — Inscription du Pirée 108
— Inscription archaïque de Cumes 141
llAVET (Louis). — Hirtins, Bell. gall. 8, 4, 1 104
— Phèdre, 3, 4, 6-7 172
— Pomponius Mêla, 3, 52 140
— Etudes sur Térence, £'imttq'ue . 173,249
Labriolle (R. de). — Sur Tertullien, ad uxorem, L 4 1J9
Lesquier (Jean). — Les actes de divorce gréco-égyptiens. Etude de
formulaire 5
M AROUZEAU (J .). — La mise en relief par disjonction 309
— Sur une construction latine 311
MÉuiDiER (Louis), — Un lieu commun de la seconde sophistique .... 206
Monceaux (Paul). — Les ouvrages de Petilianus, évêque douatiste de
Goasiantine. — Essai de restitution et fragments 218, 286
PiGHON (René). — Le texte de Quinte Curce et la prose métrique .... 90
Ramain (Georges). — Aetna . . 105
— Plaute, Captifs, v. 928 305
— La loi du pied antépénultième dans le texte de Térence 31
Reinach (Salomon). — Le tombeau d'Ovide 275
Rby (E.). — De l'authenticité des deux poèmes de Fortunat, de excidin
Thurinçfiae et epist. ad Arlachin attribués à tort à sainte Radegonde. 124
312 TABLE.
PAGES
Roger (M.)- — Le Commentariolum in artem Eutycii de Sedulius Scottus. 122
Ruelle (G.-E.). — Orphica, Tiepl Xiewv, v. 221 Abel 139
— Locus desperatus dans Arisloxène, Harmoniques, p. 40 Meibom 271
Vessereau (J.)- — Voy. Dimoff.
WiLAMOwiTz-MoELLENDORFF (U. von). — Histoire de la langue el de
la littérature grecque. lutroduclioa 85
Revue des Revues et publications d'Académies relatives à l'antiquité
classique. Rédacteur en chef : Adrien Krebs. Fascicules publiés
en 190.5 1-282
Le Gérant : G. KlinGKSIBGK.
Imprimerie polyglulte I''r. Simon, IVennes.
PLEASE DO NOT REMOVE
CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET
UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY
1
} h;
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^g \
"i
'Il
\
' i
■i
^^^^^^^^^B
^^^^^^^Hj
^1 /
iïï
M 5. m; ^^
; i
>' 'j<
*i^îa
îMIJ'M
,>ir
H'
H>^[V
} (
o- ,•
i'
î
1
1
r <<i
/
1i[' ; 'f,. 1
< M