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Full text of "Revue des revues; bibliographie analytique, des articles de périodiques relatifs à l'antiquité classique"

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REVUE  DES  REVUES 


ET 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Vingt-Neuvième   Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1904 


')  5 


Rédacteur  en  chef  :  Adrien  Krebs 


R.  bK  PHiLOL.—  Revue  des  Revues  de  1904.  XXlX.  —   I. 


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63441G 


REVUE  DES  REVUES 

ET 

PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A   L'ANTIQUITÉ   CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1904 


ALLEMAGNE 

Rédacteur   général  :  Henri  IjEBÈGUii. 

Abhandlungen  der  k.  Preussischen  Akademie  der  Wissenschaften 
zu  Berlin,  1903.  Pergame  sous  les  Byzantins  et  les  Musulmans  [Gelzer], 
Mémoire  de  102  p.  retraçant  l'histoire  de  Pergame  de  Dioclétien,  où  elle  fut 
une  des  métropoles  de  la  Province  d'Asie,  jusqu'à  la  conquête  par  les  Turcs, 
en  insistant  surtout  sur  la  période  byzantine.  5 

Abhandlungen  der  k.  Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu  G6t- 
tingen.  Phil.-hist.  Classe,  Vol.  V,  livr,  5  et  6  (parues  en  1904).  Histoire 
des  noms  propres  en  latin  [W.  Schulze].  Mémoire  de  647  p.  avec  8  indices. 

I.  Couches  les  plus  récentes  de  la  formation  des  gentilicia  ;  a,  noms  cel- 
tiques ;  b,  illyrico-vénèles  ;  c,  formations  nouvelles  d'après  l'analogie  latine,  lo 

II,  Noms  de  formes  étrusques.  III,  Les  gentilicia  latins.  IV,  Gentilicia  et  noms 
de  lieux.  %%  Vol.  VII,  livr.  /i.  Les  traités  Apollinariens  en  Syriaque  [J.  Flem- 
ming  et  H.  Lietzmann].  Après  qqs  mots  d'introduction  sur  les  mss.  utilisés 
du  Br.  Muséum,  les  éditeurs  donnent  le  texte  syriaque  de  13  de  ces  traités 
ou  fragments  plus  ou  moins  considérables,  accompagné  du  texte  grec,  des  i5 
variantes  et  d'un  lexique  gréco-syriaque.  Mémoire  de  76  p.  \%  Livr.  S.  Sur 
la  mort  des  fils  de  Zébédée  [E.  Schwartz]  (Contribution  à  l'histoire  de 
l'Évangile  de  S*  Jean).  Ils  ont  été  mis  à  mort  en  43  ou  44  sur  l'ordre  du  roi 
Agrippa.  Conséquences  de  ce  fait  pour  la  critique  du  quatrième  Évangile. 

Abhandlungen  der  philos. -philolog.  Classe  der  k.  Bayerischen  ^q 
Akademie  der  'Wissenschaften,  1903.  Le  problème  du  grec  littéraire 
moderne  [K.  Krumbacher].  Discours  prononcé  à  la  séance  officielle  de 
la  K.  B.  Akademie  d.  Wissenschaften  de  Munich.  Chaud  plaidoyer  eu  faveur 
de  la  langue  grecque,  précédé  d'une  étude  rapide  du  développement  de  la 
langue  et  de  la  littérature  grecques  vers  la  fin  de  l'antiquité  et  au  moyen  âge  ats 
et  suivi  de  plusieurs  documents  relatifs  à  la  traduction  des  Évangiles  en 
grec  moderne.  Bibliographie  du  sujet.  X. 


4  i904.  —    ALLEMAGNE!. 

Abhandlungen  zur  Geschichte  d:r  mathematischen  TVisseil- 
schaften,  i.  XVIII,  1904.  Les  mathématiques  dans  Aristote  [Ileiberg]. 
Exainen  critique  de  tous  les  passages  aristotéliques,  qui  touchent  des 
notions  et  des  propositions  mathématiques,  et  des  conclusions  qu'on  peut 

5  en  tirer  pour  la  forme  et  le  contenu  des  Éléments  pré-euclidiens.  Publi- 
cation, d'après  le  ms.  de  Vienne  philos.  150,  d'un  commentaire  inédit  sur 
qqs  passages  mathématiques  d'Aristote,  tiré  d'une  leçon  de  Jean  Pachymère 
sur  l'Orgaiion,  J.  L.  II. 

Annalen  des  Vereins  fur  Nassauische  Altertumskunde  und  Ge- 

to  Bchlchtsforschung,  Vol.  32,  l"'  livr.  Pour  servir  à  l'histoire  de  l'occupation 
romaine  dans  la  Wetteravie  et  dans  les  pays  arrosés  par  le  Main  [G.  WolffJ, 
î,  Tessons  romains  comme  documents  historiques  ;  2,  Établissements  rom. 
de  l'époque  antérieure  aux  Flaviens  ;  3,  Campagne  de  Pompouius  (30  ap.  J.-G.)  ; 

4,  Guerre  de  Domitien  contre  les  Caltes;  5,  Chronologie  des  constructions 
15  élevées  Je  long  des  frontières  ;  6,  L'ancienne  ligne  frontière  Kesselstadt- 

Oberflorstadt  (l  carte).  f^Vol.  33.  Pas  d'art,  concernant  l'antiquité  romaine. 
t1[  Vol.  34  (1904).  L'ancien  camp  romain  près  Ilofheim  i.  T.  [E.  Ritterling]. 
Mémoire  de  110  p.  accompagné  d'un  appeudice  de  26  p.  (10  pi.  et  85  flg.)  sur 
les  fouilles  et  trouvailles  faites  dès  1«94.  Ce  camp  très  important  date  du 
20  lef  s.  ap.  J.-C.  Situation,  topographie  :  époque,  40  ou  41  ap.  J.-C.  ;  durée 
jusqu'en  60  ap.  J.-G.  Trouvailles  :  1,  monnaies,  148  n»»  allant  de  la  répu- 
blique à  Claude  et  comprenant  aussi  des  monnaies  de  frappe  barbare  : 
étude  détaillée  des  divers  types  ;  2,  Bronzes;  3,  Objets  en  fer;  4,  en  plomb  ; 

5,  en  terre  ;  6,  en  verre  ;  7,  en  os  et   en  corne  ;  8,  en   pierre,  de  diverses 
26  époques.  Appendice.  Objets  trouvés  en  1904.  A.  S. 

Archaeologischer  Anzeiger,  analysé  à  la  suite  du  Jahrbuch  des  k. 
d.  Archaeologischen  Instituts. 

Archiv  fiir  Geschichte  der  Philosophie.  Vol.  XVII.  l'^  livr.  Sur  la 
déflmlion  de   la   tragetlie  dans  Aristote  [G.   Hebler].    Art.   posthume  qui 

30  essaye  d'expliquer  Poet.  6.  Ce  qu'Aristote  entend  par  çôSo;  serait  l'identiti- 
cation  du  spectateur  avec  le  personnage  tragique  mis  en  scène  :  H.  explique 
la  xâ0ap<n;  comme  Bernays.  \  La  demonolugie  de  Plutarque  de  Chéronée 
[EiseleJ.  Rôle  que  la  croyance  aux  Saipiove;  joue  dans  la  philosophie  de  Plu- 
tarque. Après  une  analyse  très  serrée  du  De  genio  Socratis,  du  De  defectu 

36  oraculorum  et  du  De  Iside  et  Osiride,  E.  conclut  que  ce  rôle  est  beaucoup 
moins  gran  i  que  Hirzel  ne  l'a  cru,  lui  qui  attribuait  à  cette  croyance  dans 
la  philosophie  de  i  lutarque  la  même  importance  qu'à  la  théorie  des  idées 
dans  la  philosofihie  de  Platon  :  d'autre  part  les  ouvrages  de  PI.  sont 
empreints  d'un  véritable  mysticisme  que  l'on  arrive  à  mieux  comprendre 

40  par  l'influence  du  néoplatonisme.  %  Les  catégories  d'Aristote  [R.  WittenJ. 
S'cfTorce  de  donner  aux  catégories  la  place  qui  leur  revient  dans  le  système 
aristotélicien,  les  rattache  à  la  dialectique  et  à  la  méthodologie  et  voit  dans 
elles  non  pas  tant  le  trait  d'union  entre  la  logique  et  la  métaphysique, 
comme  le  veut  Zeller,  qu'entre  la  dialectique  et  l'empirie.  ^  Rapport  sur  les 

45  travaux  présentes  au  Congrès  international  des  sciences  historiques  tenu 
à  Rome  du  2  au  9  avr.  (G.  Tauro].  C.  r.  très  sommaire  en  italien.  ^  Ouvrages 
parus  en  Allemagne  de  1897-1903  sur  la  philosophie  post-Aristotélicienne 
[A.  DyroffJ.  1.  Ancien  et  moyen  Portique  >.  F.  Jakoby-,  ApoUodors  Ch.ro- 
nik.   Étude  pénétrante.  Th.   Gompbrz,  Zur   Chronologie   des   Stoikers   Zenon. 

60  Important.  P.  Barth,  Die  Stoa.  Oriente  très  bien  le  lecteur.  ^^  2»  livr.  Suite 

1.  Nous  De  citerons  pas  eu  général  les  art.  ou  mémoires  qui  ne  seront  qu'indiqués  et 
ceux  qui  auront  paru  dans  des  revues  analysées  par  la  B.  d.  R. 


ARCHIV    FUR    LATEINISCHE    LEXIKOGRAPHIE.  5 

du  rapport  de  Dyrofl".  A.  Dyroff,  Zur  stoischen  Tierpsychologie.  Étude  appro- 
fondie et  exégèse  du  De  SoUerlia  animalium  de  Plutarque.  Id.  Die  Tierpsy- 
chologie des  Phitarchos  von  Chaironeia.  Mentionné  H.  SCHBLL,  Das  Problem  des 
Geis^es.  Sur  la  doctrine  stoïcienne  du  logos.  L'ancien  Portique.  A.  Dyroff, 
Die  Ethik  des  alten  Sioa.  Se  propose  de  donner  en  remontant  aux  sources  une  6 
idée  juste  de  l'éttiique  des  premiers  stoïciens  <  cf.  R.  d.  R.  22,  128,  11  > 
J.  V.  Arnim,  Sloicorum  velerum  fragmenta  ;  2.  Chrysippi  fragmenta  logica  et 
physica.  Sera  salué  avec  joie.  Le  moyen  Portique.  E.  Mueller,  De  Posi- 
donio  Manilii  auetore  spec.  1 .  Jugements  pondérés,  bonne  méthode.  F.  Schûh- 
LEIN,  Unlersuchungen  û.  d.  Posidonius  Schrift.  tt.  wxeavoO.  Mentionné.  %^  10 
3»  livr.  Traces  d'une  double  rédaction  du  Théétète  de  Platon  [A.  Chiappelli]. 
Croit  discerner  dans  ce  que  dit  Euclide  au  commencement  du  dialogue  les 
indices  d'une  révision  postérieure  du  Théétète  par  Platon  lui-même,  et 
montre  que  le  passage  sur  les  philosophes  1"2  c-177  c  confirme  cette  hypo- 
thèse aussi  bien  par  sa  teneur  que  par  la  manière  dont  il  est  relié  au  16 
contexte.  H^  4^  livr.  Un  dialogue  de  l'Académie  d'Arcésilas  [E.  Bickel].  Le 
second  Alcibiade,  faussement  attribué  à  Platon,  est  de  l'école  d'Arcésilas. 
If  La  philosophie  péripatéticienne  chez  les  Syriens  et  les  Arabes  [G.  Sauter]. 
Étudie  l'histoire  du  passage  de  la  philosophie  aristotélicienne  d'Alexandrie 
chez  les  Syriens  et  de  là  chez  les  Arabes  et  l'influence  qu'elle  eut  sur  ces  20 
peuples.  ^  E.  BoUTROUX.  Éludes  dViistoire  de  la  philosophie  fV.  Delbos].  Cité 
ici  à  cause  de  deux  études,  l'une  sur  Socrate,  fondateur  de  la  science 
morale,  l'autre  sur  Aristole.  Grands  éloges.  ^  G.  Milhaud,  Les  philosophes 
géomètres  de  la  Grèce  [Id].  Montre  les  rapports  que  la  philosophie  grecque 
de  Thaïes  à  Platon  a  eus  avec  la  pensée  et  la  culture  mathématiques.  Éloges.  2" 
Hf  Vol.  XVIll,  fasc.  1.  Les  théories  atomiques  et  les  idées  de  Faraday  sur 
la  matière  [0.  Ruck].  Analysé  ici  à  cause  d'une  étude  sur  les  théories 
atomiques  dans  l'antiquité  (p.  81-85).  1[f  Les  autres  livraisons  n'ayant  pas 
paru  en  1904  ne  seront  analysées  que  l'an  [)rochain.  A.  S. 

Archiv  fur  lateinische  Lexikographie.  XIII,  n»  4  (28  avril  1904).  Sur  30 
l'histoire  des   noms  d'action  en  roman   [Garl  Collinl.   Les   mots  comme 
«  remissa  »  ne  sont  pas  des  participes  féminins  avec  un  mot  sous-entendu, 
puisqu'ils  sont  plus  souvent  encore  en  latin  des  pluriels  neutres,  remissa, 
-orum,  festa,  gesta.  Il  y  a  en  latin  deux  formations,  de  sens  un  peu  diffé- 
rent, en  -us  et  en  -io,  l'une  indiquant   plutôt  le  résultat,  l'autre  plutôt  35 
l'acte  lui-même.  De  bonite  heure,  ces  deux  formations  se  confondent.  Les 
poètes  en  général  préfèreiit  les  noms  en  -us,  certains   prosateurs,   T.-Live, 
Tacite,  Pline  l'ancien,  Quintilieu  et  Sénèque,  les  noms  en -io.  Dans  Plante, 
on  a  la  proportion  3-tio  contre  2-tus  ;  dans  Cicéron,  2  :  3  ;  dans  l'âge  d'ar- 
gent, 1  :  3.  Dans  la  littérature  postérieure,  les  noms  en  -tio  gagnent  du  40 
terrain  au  point  de  l'emporter  presque  seuls  ;  les  créations  de  noms  en  -tus 
Re  rencontrent  seulement  dans  Apulée,  TertuUien  et  Ammien  Marcellin. 
Mais  les  inscriptions  montrent  que  les  noms  en  -tus,  quoique  plus  rares, 
sont  encore  très  vivants  :  175  -tus  :  340  -tio.  Les  noms  en  -tus  ont  passé 
souvent  à  la  2^  déclinaison,  le  plus  souvent  au  neutre  ou  à  des  cas,  gén.  45 
et  abl.  sg.,  qui  ont  une  forme  identique  dans  les  deux  genres.  C'est  par  là 
que  s'est  opéré  le  passage  au  féminin  roman.  Déjà  le  partie,  neutre  était 
en  latin  un  moyeu  de  suppléer  à  l'absence  du  nom  d'action.  %  L'angelus 
templi  dans  le  Pseuao-Cyprien   [J.  Denk].  Au  bon  ange,  apparu  lors  de 
la  mort  du  Christ,  s'oppose  le  mauvais,  qui  précédera  l'Antéchrist  (Victorin).  BO 
%  Auabolium  ~  anaboladium  [J.  Denk].  Dans  la  Genèse  de  Lyon,  xlix,  It. 
f  Les  noms  latins  de  personnes  en  -o  [Aug.  Zimmermannj.  P-Z.  Supplé- 
ment. Listes  de  mots  d'après  leur  formation.  ^  Mots  et  formes  de  l'étrusque 


6  1904.  —  ALLEMAGNE. 

SOUS  un  aspect  latin  dans  les  inscriptions  latines  [E.  Lattes].  G-Z.  %  La 
Descriptio  orbis  lerrae,  une  géographie  commerciale  du  iv»  siècle  [Th.  Sin- 
ko].  La  receiislon  B  est  une  paraphrase  du  moyen-âge,  due  à  quelque 
savant  qui  connaissait  le  grec.  La  recension  A  est  seule  antique  et  ne 

5  repose  pas  sur  un  original  grec.  Nouvelle  édition  avec  apparat  critique  et 
textes  parallèles.  ^  Sur  le  corpus  glossariorum  [H.  Sladler'.  Corrections.  \ 
Cyprianus,,  Coprianus  [IL  Schuchardi].  L'u  grec  donne  en  ancien  latin  vul- 
gaire u,  puis  0  :  cyminum,  cuminum,  cominura,  coraino.  Mais  plus  tard  o 
pour  u  est  impossible,   soit  Coprianus.  f  Observations  sur   la  Descriptio 

'0  orbis  [Ed.  Wôifflin].  Doit  être  du  temps  où  Magnence  régnait  en  Gaule, 
vers  350  (1.  479).  L'ouvrage  croît  en  intérêt  historique,  si  l'on  y  corrige 
quelques  fautes  grossières.  Mais  il  a  encore  plus  d'importance  au  point  de 
vue  de  la  langue.  C'est  du  latin  qui  doit  se  lire  comme  du  grec  :  emploi  du 
gén.  avec  les  prépos.,  le  comparatif,  les  verbes  ;  singulier  du  verbe  ayant 

t5  un  sujet  neutre;  infinitif  pris  substantivement;  participe  présent  pour 
l'aoriste.  Cependant  ce  n'est  pas  plus  une  traduction  du  grec  que  le  belhim 
hispaniense.  L'auteur  prouve  au  surplus  sa  personnalité  et  a  son  jugement 
propre.  Il  utilise  Mêla  et  Pline,  cite  Virgile.  Probablement  l'auteur  habite 
en  Egypte.  tlT  Mélanges.  ^   Cambus,  subcambaster,  subcaluaster,    suro- 

20  sus  [Max  BonnetJ.  Ces  mots  se  trouvent  dans  les  versions  latines  des 
Actes  de  Thècle.  ^  Syri  et  Chaldaei  dans  la  Vulgate  hiéronymienne 
[J.  Grentz]  Dans  son  propre  texte,  Jérôme  ne  fait  pas  de  différence,  ce  qui 
tient  à  ce  que  l'écriture  araméenne  (et  la  langue)  fut  de  bonne  heure  usitée 
au  lieu  des  cunéiformes  pour  l'usage  chaldéeii.  Mais  il  doit  à  ses  maîtres 

26  rabbins  île  faire  la  distinction  correcte  dans  la  traduction,  où  Syri  est 
toujours  réservé  uniquement  aux  Araméens,  tandis  que  Chaldaei  traduit 
on'vz.  ^  Locatifs  dans  Pline  l'ancien  (G.  FunaioliJ.  Doivent  être  éliminés. 
Pline,  écrivain  correct,  ne  doit  nullement  être  mis  à  côté  de  V'itruve.  f 
Fattuchiere,  -a  :  Fatuclus  [S.  Pieri].  Dérivés    italiens  de  Fatuclus  qui  se 

30  trouve  dans  les  mss  de  Servius  pour  Fatuus.  ^  Adiuratio  (Pseudo?)  lliero- 
nymi  [J.  Denk].  Elle  provient  d'Irénée,  dans  Jérôme,  De  uiris,  Iren.,  35; 
Eusèbe,  Hist.  eccl.,  V,  20  ;  cf.  Jean,  Apocal.,  xn,  18  et  19.  L'adiuratio  est 
un  travail  médiéval  sous  la  forme  du  ms.  de  Munich.  ^  Aduro  =  vulgaire 
obduro   [J.  Denk].  Dans  le   palimpseste  de  Vienne  publié  par  Belsheim 

35  en  1885,  Rois  III,  entre  les  ch  xii  et  xiii.  H  Le  Parhomotou  [E.  Wôifflin]. 
Dans  Diomède,  désigne  une  série  de  plus  de  deux  ;jlliterations  ;  il  est  assez 
fréquent  chez  Virgile  à  la  seconde  moitié  du  vers  ;  imitation  d'Ennius  qui 
lui-même  imite  la  poésie  saturnienne  On  le  trouve  encore  dans  Tibuile, 
mais  Ovide  l'évite  et  Servius  nous  apprend  :  haec  compositio  iam  uitiosa 

♦0  est.  %\  Bibliographie  (1902-l90'i).  Ouvrages  relatifs  à  la  lexicographie  et  à  la 

grammaire   et  sur    Ambroise.    Amiuien,    Avienus,   Columelle,    l'Histoire 

augu^le,  Licinianus,  Lucrèce,  Manilius,  Martial,   Silvia,  Tite  Live,   Valére 

Maxime,  Velleius  Paterculus.  ^  Nécrologie  :  August  Otto  [M.  Schwabhauser]. 

11  Tome  XIV,  fasc.  1  (l  déc.  1904).  Les  ethniques  latins  [Jakob  Wacker- 

iSnagel].  Formations  en  -anus,  -inus,  -ensis,  -tanus,  etc.  ^  Ouile,  étable  de 
chèvres  [Ed.  Wôifflin].  Tibulle  II,  1,  58  ;  lire  :  auxerat  hircus  opes.  H  Faus- 
tus  [Ed.  Wôifflin).  Il  est  inutile  de  le  dériver  d'un  substantif  neutre  hypo- 
thétique ;  cf.  honos,  honestus  ;  d'où  :  fauos,  *fauestus,  faustus.  ^  Tributum, 
tribuere,  tribus   [Sigm.   Schlossmann].  Tributum  est  ce   qui  est  réparti. 

M  Tribuere  comporte  idée  de  division,  répartition.  Tribus  ne  vient  pas  de 
tris,  mais  se  trouve  dans  un  rapport  quelconque  avec  tribuere.  1  Stantes 
missi  (E.  Lôfstedt].  Si  l'on  compare  Seuéque,  Ep.,  92,  26,  on  voit  que  stans 
désigne  l'état  du  gladiateur  qui  est  encore  debout,  combattant  ;  miltere  est 


ARCHIV   FUR    BELIGIONSWISSENSGHAFT.  7 

l'acte  par  lequel  le  peuple  peut  lui  faire  grâce  avant  qu'il  ne  succombe,  f 
Langue  et  style  dans  Florus  et  Ambroise  [Cari  Weyman].  Remarque  des 
emplois  de  mox  (=  simul  atque),  quis  =  uter,  ne  qiiid   deesset   (et  autres 
locutions)  ;  expressions  de  rhéteur  dans   Florus,  qui  ont  leur  équivalent 
dans  les  déclamaleurs,  les  tragédies  de  Sénèque  et  autres.  —  La  traduction  5 
de  Josèphe  par  le  faux  Hégésippe  est  un  travail  de  jeunesse  de  saint  Am- 
broise. Observations  portant  principalement  sur  le  style  et  la  rhétorique. 
^  AiQxyôoî  fém.,  lecythus   masc.  [J.  Denk].  Le  masc  doit  être  gardé  dans 
Varron  (Nonius)  ;  c'est  le  genre  dans  III  Reg.  17,  12  et  14.  %  Friiameutum 
fW.  Ileraeus].  Dans  Aulu-  Gelle,  V,  I,  1  ;  c'est  «  uox  merulae  »  dans   Gl.  10 
lat.  Il,  580,  42;  cf.  V,  23,  3;  cf.  fritinnio.  %  Remarques  sur  le    pluriel  poé- 
tique dans  la  prose  latine  [G.   LandgrafJ.   Pluriels  qui    ont   une  valeur 
expressive  (extension,  énergie,  répétition,  durée)  ;  pluriels  dus  aux  analo- 
gies (arae  d'après  altaria)  ;  pluriels  dus  à  l'imitation  des  poètes  :  Tite  Live, 
Quinte-Gurce,  Justin,  Tacite,  Valère  Maxime,  Arnobe  :  ils  sont  assez  nom- 16 
breux,  sans  être  très  fréquents.  \  Les  Romains  ne  percevaient-ils  pas  le 
bleu  [K.  E.  GoelzJ  ?  Caeruleus,  caerulus,  est  l'épithète  du  ciel,  de  la  mer; 
mais  c'est  aussi  ré|)ithète  des  vêtements  somb  res,  de  la  nuit.  En  général, 
les  Romains  désignent  le   bleu  foncé,  par  suite  des  couleurs  sombres  de 
la  gamme  du  bleu.  Il  y  a  peu  d'exemples  où  la  couleur    puisse  être  diCfé-  so 
rente.   Us  distinguaient   donc   le   bleu.  ^   Simul,    simulac   et    synonymes 
[J.  G.  JonesJ.  1.  Simul,    simulac,   simulatque.    Simul  apparaît  d'abord  en 
prose  dans  Caton  agr.  48,  2,  puis  dans  Gic,  Ver.  V,  56  ;  est  rare  à  l'époque 
classique,  sauf  dans  Catulle  ;  devient  plus  fréqueut  sous  Auguste.  Simulac 
tend  à  disparaître  à  la  même  épo  que  et  ne  se  retrouve  vivant  que  dans  le  26 
latin  postérieur  à  117.  —  2.  Quom  extemplo  est  archaïque.  1[  L'énallage   de 
l'adjectif   [0.    Hey].   Expression    m  oderne  ;   chez    les   anciens,   hypallage. 
Exemples  et  variétés.  I  La  prononciation  du  C   [O.   Hey].  Ausone  52,  p.  331 
Peiper,  joue  sur  salo,  solo,  Caelo  :  c  était-il  assibilé  en  Gaule  dès  le  iv«  s.  ? 
%  Après  vmgt  ans  [Ed.  WôlfTlin].  Sur  la  tâche  accomplie  par  l'Archiv.  tH  30 
Mélanges.  ^  La  langue  de  la  Mulomedicina  Chironis  [W.  Heraeus].  Expli- 
cations et  corrections.  ^  Sueris  [W.  Heraeus].  N'est  pas  un  génitif  de  sus, 
mais  un  féminin,  auquel  on  doit  rapporter  suericulum.   f  Lucricupïdo, 
-ônis  [Th.  Sinko].  Apulée,  dogm.  Plat.,  2,  15,   traduit  çcXoxepSelç   de  Platon 
Rép.  IX,  581  AC.  ^  Eques  =  equus  [A.  Klotz].    Apparaît  pour  la  première  35 
fois  dans  le  Genethliacus  de  Maximianus  (III,  8)  ;  le  quadrupes  eques  d'En- 
nius  est  un  raccourci  énergique,  où  eques  n'est  pas  synonyme  de  equus. 
1[  Contributions  à  la  glossographie  [E.  Lôfstedt].  Gloses  virgiliennes  et  divers. 
^  Vindex,  iûdex  et  analogues,  étymologies  [A.  Dôhring].  Vindex  implique 
idée  de  séparation  :  rac.  vid.  cf.  germ.  wituwer.  Index  se  rattache  à  iubere.  40 
tu  Bibliographie  (1903-1904).  Ouvrages  de  grammaire  et  de  lexicographie  ; 
et  sur  Acron,  Augustin,  Ennodius,  Evagrius,  Quintilien  (pseudo-),  Suétone. 

Paul  Lejay. 
Archiv  fur  Papyrusforschung  :  voir  à  la  fin  de  l'Allemagne. 
Archiv  fur  Religions-wissenschaft,  vol.  VII,  l'*  et  2»  livr.  Mythologie  45 
[H.   UsenerJ.    Considération  sur  la  nature  et  le  but  des  éludes  de  mytho- 
logie et  d'histoire  des  religions.  ^  Les  commencements  du  culte  des  lares 
chez  les  Romains  |Gg.  Wissowa].  N'accepte  pas  les  conclusions  de  Samter, 
Familienfeste  der  Griechen  und  Rômer,  qui  fait  dériver  le  culte  des  lares 
du  culte  des  âmes  et  des  ancêtres.  Ce  culte  a  pris  naissance  non  dans  la  5o 
maison,  mais  au  compitum,  où  d'une  part  le  lare  particulier  de  chaque  pièce     ^ 
de  terrain,  lar  familiaris,  était  adoré  par  la  «  familia  »  qui  en  dépendait,  et 
de  l'autre  le  groupe  des  lares  compitales  recevait  les  hommages  de  tous 


8  1904.  —   ALLEMAGNE. 

ceux  qui  se  rattachaient  à  eux.  Plus  tard  le  lar  familiaris  fut  admis  dans 
la  maison,  et  forma  avec  Vesta  et  les  Pénates  un  groupe  de  divinités  du 
foyer,  qu'on  désigna  sous  le  nom  collectif  de  Lares  (familiares)  qui  ne  se 
distinguent  pas  très  nettement  les  uns  des  autres  :   le    Lare   n'était   pas 

S  inhérent  à  la  personne,  mais  au  lieu,  si  bien  qu'il  n'y  a  pas  de  Lares  de 
personnes  ou  de  gentes,  ce  qui  aurait  été  le  cas  si  le  culte  avait  eu  comme 
origine  le  culte  des  âmes.  ^  Les  sacrements  dans  le  Nouv. -Testament  [H. 
Iloltzmann].  Le  christianisme  qui  est  né  et  s'est  développé  dans  une 
atmosphère  saturée  de  croyances  aux  mystères  a  subi  l'influence   de  ces 

10  croyances  dans  les  sacrements.  ^  Hypothèses  de  sociologie  sur  la  condition 
des  femmes  dans  la  religion  ancienne  IL.  R.  FarnelJ.  Rassemble  et  coor- 
donne tous  les  phénomènes  qui  paraissent  se  rapporter  dans  les  pays  du 
bassin  de  la  Méditerranée  à  la  coutume  ancienne  de  compter  la  descen- 
dance par  les  femmes  et  non  par  les  hommes,  il  montre  que  la  prédominance 

16  des  prêtresses  dans  certains  cultes,  le  culte  de  la  Mère  des  dieux,  l'exclu- 
sion des  hommes  de  certains  rites  sacrés,  le  changement  de  costumes 
entre  les  personnes  de  différents  sexes  à  certaines  cérémonies  sacrées,  sont 
des  restes  de  cette  coutume.  ^  Un  sacrifice  d'action  de  grâces  à  Asklepios 
[R.  WiinschJ,  Commente  et  explique  tout  ce  qui  dans  Herondas  IV  se  rap- 

80  porte  au  culte  ;  art.  de  22  p.  If  Lieux  de  culte  dans  la  Crète  ancienne  [Gg. 
KaroJ.  Description  de  la  grotte  de  Dicté  nouvellement  découverte.  Objets 
divers  qu'on  y  a  trouvés,  signification  de  la  double  hache.  Palais  de  Gnossos, 
l'ancien  Labyrinthe.  Conclusions  :  le  culte  ne  connaissait  pas  d'images  et 
se  passait  de  temple;  on  adorait  les  dieux  dans  leurs  symboles,   dans  des 

25  grottes,  à  ciel  libre,  dans  une  enceinte  sacrée  et  même  dans  de  petites 
chapelles  situées  dans  les  maisons.  On  n'a  pas  retrouvé  de  statues  de  dieux 
anthropomorphes  à  qui  on  rendait  un  culte.  Le  culte  est  resté  à  peu  près 
sans  changements  j  usqu'à  la  Qn  de  la  civilisation  achéenne,  pendant  un  millier 
d'années,  il  est  demeuré  obstinément  Adèle  à  des  formes  très   anciennes 

30  et  à  des  œuvres  d'art  primitives.  On  représentait  les  grands  dieux  sous  la 
forme  d'hommes,  là  où  il  ne  s'agit  pas  d'un  culte  proprement  dit.  Le  dieu  le 
plus  vénéré  est  le  dieu  du  ciel  avec  la  double  hache,  c'est  lui  qui  est  le  dieu 
de  la  grotte  de  Dicté,  du  palais  de  Gnossos,  il  est  l'ancêtre  du  Zeus  hellénique  ; 
à  côté  de  lui  se  trouve  la  Mère  des  dieux  et  des  hommes,  conception  pri- 
as mitive  de  la  Rhea-Cybèle  gréco-phrygienne.  %  Sarcophage  d'IIagia  Triada 
(Crète)  [F.  v.  Duhn].  Description  de  ce  merveilleux  sarcophage,  trouvé  par 
la  mission  italienne.  ^\  3*  et  4*  livr.  Coutumes  sacrées  flL  UsenerJ.  Après 
une  courte  introduction  et  une  étude  sur  l'eau  bénite  dans  l'Église  catho- 
lique, U.  montre  que  le  mot  «caterva  »,  outre  le  sens  de  «  foule  »,  désignait 

40  des  pugilats  ayant  lieu  à  des  époques  déterminées  dans  les  villes  et  les 
campagnes  entre  des  catervarii  ;  il  suit  ces  combats  à  Rome,  en  Grèce  et 
chez  différents  peuples  et  montre  leur  caractère  rituel  ei  leur  signiûcation 
religieuse  ;  c'est  le  symbole  de  la  lutte  de  l'hiver  et  de  l'été.  U  étudie 
ensuite  l'histoire  de  la  chute  d'Ilion  et  les  idées  religieuses  qui  se  cachent 

45  sous  cette  légende.  H  Le  prétendu  fragment  des  Évangiles  du  Caire 
[A.  Deissmann].  On  a  dit  que  le  papyrus  10735  du  Catalogue  général  des 
antiquités  égyptiennes  du  Caire,  vol.  X  de  Grenfell  et  liunt,  était  un 
fragment  d'un  Évangile  non  canonique,  ayant  au  verso  le  récit  de  l'annon- 
ciatiou  et  au  recto  la  fuite  en  Egypte,   D.  montre  que  si  on  ne  s'est  pas 

eo  trompé  sur  le  sens  du  texte,  on  s'est  trop  hâté  en  y  voyant  un  fragment 
des  Evangiles,  ^  L'Ascbepius  du  Pseudo-Apulée  [R.  Reitzenstein].  Rectifie  et 
complète  d'après  la  irad.  latine  qui  se  trouve  à  la  fln  de  l'Asclepius  du 
Tseudo-Apulée   le   texte  grec  qu'il  avait  donné  de  l'intéressaute  prière 


beitrAge  zur  alten  gesghighte.  9 

contenue  dans  le  papyrus  Mimant  (3»  ou  4»  s.  av.  J.-C.)  :  il  revient  sur  ce 
qu'il  a  dit  des  rapports  entre  les  écrits  hermétiques  et  les  papyrus  magiques 
dans  son  Poimandres  et  cherche  à  pénétrer  plus  avant  dans  ces  questions 
d'histoire  religieuse.  ^  Contributions  étymologiques  à  la  mythologie  et  à 
l'histoire  des  relierions  [H.  Osthoff]  IlpcaTto;  composé  de  upt  (qui  est  l'adv.  5 
indog.  *  prï)  et  de  *  knoç,  lat.  sopio  (pénis),  a  ind  sâp-a-h,  avec  le  sens  de  : 
qui  a  devant  un  àîto;  remarquablement  grand,  f  Origine  et  signification 
du  Pou;  î^Bo[LOi  \W.  H.  Roscherl.  Combat  les  conclusions  d'un  art.  de  Stengel 
<Hermès  38,  cf.  R.  d.  R.  28,  40,  28>  et  montre  que  poCç  êpSofAo;  désignait 
à  Torigine  un  gâteau  ayant  la  forme  d'un  bœuf  que  les  gens  trop  pauvres  lO 
(7tévr)XE;  cf  Paus.  9,  3,  8)  pour  offrir  un  bœuf  vivant  présentaient  avec  six 
victimes  différentes,  ou  avec  six  gâteaux  ronds  ((reXvat),  comme  septième 
offrande,  f  Boûç  l'êSotxo;  [P.  Stengel].  Maintient  ses  conclusions  :  Boù;  :  àno 
Toû  a^w^'^^i  (PoUux  VI,  76)  é'pSojioç  :  parce  qu'il  représentait  le  septième 
ï{ji.i{>-j-/o^  offert  en  sacrifice.  %  Rapports  :  La  religion  égyptienne  [A.  Wiedt-  15 
maun]  Rend  compte  de  tous  les  travaux  parus  dans  ces  dernières 
années  qui  offrent  qque  intérêt  pour  la  science  des  religions  dans  son 
ensemble,  laissant  de  côté  les  études  qui  traitent  de  questions  spéciales, 
de  formules,  de  dieux  ou  de  cérémonies  particulières  (16  p.).  f  [G.  A.  Gehrard] 
Montre  par  un  papyrus  de  Magdola  du  me  s.  av.  J.-C.  et  par  une  20 
inscr.  de  186  av.  J.-C.  quels  progrès  le  culte  des  déesses  syriennes 
a  faits  en  Egypte  à  ce  moment-là.  \  'lepb;  tcwXo;  [w].  Ces  deux  mots 
qu'on  trouve  dans  l'intitulé  de  certains  documents  ptolémaïques  du 
dernier  tiers  du  ii»  s.  désignent  des  serviteurs  attachés  au  service  de  la 
grande  Isis  et  permettent  de  dater  ces  documents.  ^  Quatorze  inscr.  25 
votives  trouvées  dans  le  voisinage  d'Édesse  se  rapportant  toutes  à  la  déesse 
Ma  àvtxTiToç  et  datant  de  2t1  à  265  av.  J.-C.  montrent  que  le  culte  de  cette 
déesse,  connu  jusqu'ici  en  Asie  mineure  par  une  seule  inscr.  de  Galata 
(C.  1.  G.  2039),  était  aussi  répandu  en  Macédoine  [G.  Knaack].  ^  A  propos 
û'un  art  de  Ch.  Huelsen  <Mitth.  d.  d.  archaeol.  Inst.  Rom.  Abth  1903  cf.  3o 
R.  d.  R.  28,  211,  28>  sur  un  abécédaire  latin  sur  marbre  blanc,  [A.  Dieterich] 
réfute  les  conclusions  de  l'auteur  (lu'on  n'a  jamais  cru  en  pays  romain  à 
la  puissance  magique  de  l'Alphabet  et  traite  à  nouveau  la  question.  ^  Le 
dieu  que  Martianus  Capella,  dans  son  De  nuptiis  Mercurii  et  Philologiae, 
désigne  comme  habitant  la  6»  région  du  ciel  sous  le  nom  de  Fauor,  nom  35 
que  Notker  dans  sa  trad.  des  deux  premiers  livres  a  rendu  par  «  Spelsekko  » 
(Spruchsager),  est  Faunus  Silvicola  =  Silvanus.  On  ne  doit  rien  corriger 
dans  le  texte  pour  la  6^  région.  A.  S. 

Astronomische  Nachrichten,  t.  164,   1904.   Schiapakhlli,    L'astronomia 
nelV  antico  leslainenlo  [  ].  Nolé.  %  Ptolemaei  Syntaxis  éd.  HeiberG,  vol.  Il  [  ].  ♦<> 
Noté  ;  une  traduction  dans  une  langue  moderne  est  à  désirer. 

Beiblaetter  zu  den  Annalen  der  Physik,  t.  XXVII,  1903.  Courts  c.  r. 
de  W.  SCHMIDT,  Zur  Geschichte  des  Dampfkessels  im  Allertume  [GdJ.  ^^ 
T.  XXVIU,  1904.  Courts  c.  r  de  Dannemann,  Gvundriss  einer  Geschichte  der 
Naturwissenschaften,  2*  éd.  [Gd].  ^  Strunz,  N aturbelrachlung  und  Naturer-  45 
kenrUnis  im  Alterium  |Gd].  f  WiNTHR,  Ueber  Avicennas  Opus  egregium  de  anima 
[GdJ.  f  POTAMiAN,  Petrus  Peregrianus  [Gd].  Qqs  notices  sur  le  magnétisme 
dans  l'antiquité.  J.  L.  B. 

Beitrâge  zur  alten  Geschichte,  IV  (1904).  La  révolution  oligarchique  de 
l'année  103/2  av.  J.  Chr.  à  Athènes    [W.   S.    Ferguson].    L'étude   des  liste*  s" 
d'archontes  et  des  inscriptions  éphébiques  permet  à  F.  d'établir  qu'en  103/2 
une  révolution  oligarchique  a  modifié  la  constitution  athénienne.  Le  pou- 
voir du  Conseil  des  600  et  de  l'Aréopage  a  été  augmenté,  les   tribunau:^ 


10  1904.  —   ALLEMAGNE. 

populaires  ont  perdu  leur  droit  de  contrôle  sur  les  magistrats  ;  l'élection, 
substituée  au  sort,  donne  l'accès  de  l'archontat  et  de  l'Aréopage  aux  citoyens 
influents  ;  le  «rxpaTrjYo;  in\  Ta  oTiXa  et  le  héraut  de  l'Aréopage  prennent  une 
importance  considérable.  Faite  sous  l'influence  de  Rome,   cette  révolution 

5  aboutit  à  l'anarchie  de  88.  Le  parti  populaire  se  tourne  vers  Milhridate,  et 
Athènes,  prise  en  86  par  Sylia,  reçoit  de  nouveau  la  constitution  oligarchique 
de  103/2,  maiis  modiflée,  puisqiie  l'assemblée  du  peuple  ne  peut  plus  rendre 
de  décrets  et  que  les  magistratures  civiles  ne  peuvent  être  remplies  deux 
fois  par  le  même  citoyen.  ^  Les   signatures   autographes   dans    les   actes 

*0  d'afl'ranchissement  de  Delphes  |A.  D.  Keramoi)Oullos].  Etaient  tenus  de 
signer  l'acte  d'afl'ranchissement  le  manumissor,  les  (juvEuapEaxsovTe?  (héritiers, 
ayants  droit)  et  les  témoins.  S'ils  ne  savaient  pas  écrire,  ils  faisaient  écrire 
à  leur  place.  Les  plus  anciennes  des  inscriptions  étudiées  par  K.  ne  sont 
pas  antérieures  au  2'  s.  av.  J.  Chr.  Toutes—  cela  va  sans  dire  —  étaient 

••^  plus  résumées  et  moins  détaillées  que  les  actes  originaux.  ^  Écriture  et 
signature  dans  les  contrats  grecs  du  temps  des  Ptolémées  [P.  M.  Meyer]. 
M.  joint  à  l'article  de  K.  quelques  observations  sommaires  sur  le  protocole 
et  les  signatures  dans  les  contrats  égyptiens,  f  La  lettre  de  Pompeius  Pro- 
pinquus  à  Galba  et  l'avènement  de  Vilellius  en  Germanie  [Ph.  Fabia].  F. 

20  montre  d'abord  qu'entre  l'analyse  de  la  lettre,  telle  qu'elle  est  donnée  par 
Tacite,  et  le  récit  détaillé  qui  suit  il  n'y  a  qu'une  disparate  :  les  deux  pas- 
sages sont  au  fond  d'accord  sur  le  caractère  de  l'insurrection.  Comparant 
ensuite  la  narration  de  Tacite  à  celle  de  Plutarque,  il  montre  combien  la 
première  est  supérieure,  bien  que  l'un  et  l'autre  aient  puisé  à   la  même 

28  source.  ^  Le  Périple  du  Pont  Euxin  d'Arrien  [G.  Patsch].  P.  prend  contre 
Brandis  la  défense  du  Périple  d'Arrien.  Il  suflit  de  placer  la  troisième  partie 
entre  la  première  et  la  seconde  pour  obtenir  un  ouvrage  qui  se  tienne.  Il  n'est 
pas  surprenant  que  dans  le  Périple,  difierent  du  rapport  officiel  sur  le 
voyage  d'inspection  qu'avait  entrepris  Arrien,  les  garnisons  romaines  ne 

30  soient  pas  mentionnées.  Si  Arrien  a  poussé  jusqu'au  Bosphore  Gimmérien, 
sans  instructions  d'Hadrien,  c'est  qu'il  venait  d'apprendre  la  mort  de  Kotys. 
P.  s'efforce  enfin  de  réfuter  Brandis  sur  certains  points  de  détail  :  le  port  de 
Trapézonie,  la  ruine  de  Théodosia,  etc.  f  Le  terme  du  commandement  de 
César  en  Gaule  [O.  Hirschfeld].  Le  terme  fixé  par  la  lex  Porapeia  Licinia 

36  était  le  1*'  mars  50,  ainsi  qu'il  résulte  des  lettres  de  Cicéron  et  de  Cselius  et 
d'un  passage  d'Hirtius,  VIII,  39.  Son  commaudement  avait  donc  été  pro- 
longé de  trois,  non  de  cinq  ans,  par  les  triumvirs  et  par  une  loi  des  consuls 
de  l'an  55,  Pompée  et  Crassus.  César  n'en  avait  pas  moins  le  droit  de 
compter  que  son  successeur  n'arrivernit  en  Gaule  qu'au  commencement  de 

*0  48,  c'est-à-dire  au  moment  où  lui-même  prendrait  possession  de  son  second 
consulat.  Le  sénaïus-consulte  de  53  et  la  loi  proposée  en  Ji2  par  Pompée 
vinrent  ruiner  ses  projets.  La  lettre  de  la  loi  était  contre  lui  :  il  avait 
pour  lui  le  droit  de  l'équité.  %  Encore  le  monument  d'Ancyre  [E.  Korne- 
mann].  Réponse  à  quelques  passages  d'un  article  de  Wilcken  sur  la  com- 

«s  position  du  document,  sur  les  première  et  seconde  rédactions.  La  première 
comprenait  les  chapitres  1-4  et  3/^  ;  elle  remonte  probablement  à  23  av.  J.- 
Gbr.,  la  seconde,  ch.  5-13,  fut  faite  entre  13  et  8  av.  J.-Chr.,  \  Le  lac  Sirbo- 
nis  (R.  Kicperl].  K.  montre,  contre  Bissing,  que  les  témoignages  d'Hérodote. 
Pline,  du  Scoliaste  d'Apollonius  de  Rhodes,  et  de  l'ingénieur  anglais  Mansell 

80  sont  concordants  :  tout  le  lac  à  l'est  de  Péluse,  long  de  85  kil.,  portait  dans 
l'antiquité  le  nom  de  Sirbonis.  %  L'Aniiochus  des  inscriptions  d'ilion 
[Th.  SokoloITj.  L'Antiochus  de  l'inscription  de  Sigée  est  Antiochus  III  ;  la 
reine-sœur  Laodlce  est  la  fllle  du  roi  Milhridate.  Petite-fllle  d'Antiochus  II, 


BEITRÂGE   ZUR   ALTEN   GESCHICHTE.  11 

elle  était  la  cousine  d'Antiochus  III  et  les  Séleucides  n'ont  donné  le  titre 
de  reine-sœur  qu'aux  reines  qui  étaient  leurs  proches  parentes.  La  révolte 
mentionnée  dans  rinscription  est  celle  de  Melon.  La  Séleucide  des  inscrip- 
tions de  Sigée  et  de  Smyrne  est  le  pays  aux  euvirons  de  Séleucie  du  Tigre. 

—  L'Antiochus  de  l'édit  de  Duriurkar  (Eriza)  est  aussi  Anliochus  III.  S.  5 
reconnaît  enfln  Anliochus  III  dans  le  décret  d'Uion  relatif  au  médecin 
Métrodoros  et  dans  le  long  rescrit  relatif  à  Aristodikidès.  %  Communications 
et  nouvelles.  Sur  la  religion  des  anciens  Thraces  fG.  Kazarow|.  L'Hercules 
inviclus,  le  dieu  guérisseur  des  Daces,  ne  doit  pas  être  distinct  d'un  dieu 
thrace  *Aâpaoî.  f  Le  jour  de  la  naissance  d'Antiochus  Epiphane  [H.  Will-  lo 
rich].  Se  fondant  sur  deux  passages  du  premier  et  du  second  livre  des 
Maccabées,  W.  montre  qu'Antiochus  Epiphane  est  né  un  25,   peut-être 

le  25  kisler  (décembre).  ^  Les  signaux  de  feu  babyloniens  [G.  Pries].  C'est 
en  Babylonie  qu'il  faut  chercher  l'origine  et  le  modèle  de  la  Feuerpost 
connue  en  Perse.  *|f  Encore  la  chronologie  de  la  guerre  de  Chrémonide  IB 
Ec.  F.  Lehmann].  L.  maintient  les  dates  de  309  pour  la  mort  de  Cléoméne  II 
et  de  265  pour  celle  d'Areus.  f  La  grande  fête  de  Zeus  à  Olympie  [L.  We- 
niger]  Étudiant  d'abord  l'ordre  des  concours,  W.  en  arrive  à  dresser  le 
tableau  suivant,  fixé  à  partir  de  la  77*  Olympiade  :  11'  jour  du  mois.  Con- 
cours de  trompettes  et  de  hérauts.  —  42.  Concours  gymniques  des  enfants.  îo 

—  13.  Matinée  :  Courses  de  chevaux.  Après-midi  :  Pentathle.  —  14.  Jour 
sacré.  Pleine  lune.  —  15.  Matinée  :  Dolichos,  Stade,  Diaulos.   Après-midi  : 
Lutte,  Pugilat,  Pancrace,  Course  d'hoplites.  —  16.  Matinée  :  Couronnement 
des  vainqueurs.  Soir  :  banquet,  f  Études  sur  les  sources  de  la  Constitution 
d'Athènes  d'Aristote  |0.  Seeck].   I.  La  prétendue  réforme  monétaire  de  2» 
Solon.    Après  avoir  montré  sur  quelles   observations   et  quelles  pesées 
Androtion  et  Aristote  pouvaient  fonder  une  réforme  de  Solon,   il  établit     ' 
que  la  première  réforme  monétaire  pçsitivement  attestée  dans  l'histoire 
d'Athènes  est  due  à  Hippias  ;  elle  est  contirmée  par  les  monnaies  mêmes, 
par  une  série    de    tétradrachmes   anciens  différents  de  la  série  la  plus  30 
archaïque.  ^    Sur   la   topographie  d'Hérodote   [F.    Westberg].    W.    étudie 
successivement  le  territoire  des  Scythes-rois,  des   Issédons,  des   Massa- 
gètes,  l'Akès   et   l'Araxès.    Il  étudie  enfln   les  Massagètes   d'après  Aris- 
téas  de  Proconnésos,  dont  le  poème  a  été  l'une  des  sources  d'Hérodote. 

^  Hécatée  source  d'Hérodote  pour   l'histoire  de  l'Asie  Antérieure  [J.    V.  35 
PrâsekJ.  Bien  qu'il  ne  soit  pas  nommé  dans  le   (itjoixo;    Xcâyoç    d'Hérodote, 
Hécatée  n'en  est  pas  moins  la  source  d'Hérodote.    ^  La  tradition  antique 
sur  l'éruption  du  Vésuve  en  l'an  79  [S.  Herrlich].  Les  lettres  bien  connues 
de  Pline  n'ont  été  écrites  que  27  ou  28  ans  après  l'éruption  ;  en  79  Pline  n'a 
vu  l'éruption  que  de  Misène,  à  29  kil.  du  Vésuve  ;  il  n'avait  alors  que  18  ans  40 
et  l'observation  des  phénomènes  de  la  nature  ne  l'attirait   pas  particuliè- 
rement. H.  étudie  ces  lettres  et  montre  à  l'aide  d'autres  témoignages  la 
profonde  impression  que  fit  la  catastrophe  sur  les  contemporains. 1[  Recherches 
préco-orientales  [C.  Pries].  I.  Contributions  à  l'étude  d'Homère.  B.  Rapports 
mythologiques.  Après  une  sorte  de  causerie  riche  en  rapprochements  et  45 
indications,  F.  étudie  la  Kyklopeia  et   la    Doloneia   qu'il    rapproche   de   la 
légende  de  David.  Mêmes  rapprochements  dans  le    §    suivant   sur    l'Iliou- 
persis  et  la  Doloneia,  où  des  récits    bibliques   F.    remonte   aux    légendes 
égyptiennes.  Rapprochements  entre  les  vers  384  sqq.  de  la  Patrokleia  et  les 
légendes  des  déluges.  ^H  Communications  et  nouvelles.  U  État  des  corpus  50 
d'inscriptions  grecques  [F.  Uiller  von  Gaertringenj.   t  Signaux  de  feu  [S. 
Fraenkel].  E.  joint  à   l'article    de   Pries   un  renvoi   à   un  passage   de  la 
Mischnah  sur  l'organisation  de  la  Feuerpost  en  Judée.  ^  Sur  l'histoire  du 


12  1904.  —   ALLEMAGNE. 

roi  de  Thrace  Kotys  I  [A.  Iloeck].  II,  relève  et  rectifie  diverses  erreurs 
commises  par  Slrazzulla  dans  ua  article  précé(ient.  Ce  n'est  pas  parla  faute 
d'IIégésandros  (361)  que  Kotys  a  acquis  la  Chersonèse  :  il  en  possédait  une 
bonne  partie  bien  avant  361.  II.  étudie  ensuite  Dio  iore  XV,  36  et  montre 
5  comment  la  conduite  do  Kotys  dans  le  pillage  d'Abdére  (376)  ne  put  lui  con- 
cilier Athènes.  Enfin  les  meurtriers  de  Kotys  ont  agi  par  vengeance  person- 
nelle. \  Éludes  sur  les  sources  de  la  Constitution  d'Alhftnes  d'Aristote  [D. 
Seek].  II.  Les  additions  au  texte  de  la  TroXixeîa.  S.  ne  compte  pas  moins  de 
8  ajoutés  :  3,  1-5  ;  1  ;  7,  3  ;  8,  4  ;  10  ;  13,  1-3  ;  22,  5  ;  At,  2.  Il  est  plus  que 
to  vraisemblable  qu'ils  sont  dus  à  l'auteur  même.  S.  croit  d'ailleurs  que  la 
7ro).iTe(a  n'a  été  publiée  qu'après  la  mort  d'Aristote,  sans  avoir  été  mise  au 
point.  III.  La  source  principale.  Aristote,  n'ayant  pas  achevé  son  ouvrage, 
s'est  contenté  d'un  anonyme  qui  n'allait  pas  plus  loin  (]ue  392  et  de  Démé- 
trius  de  Phalère.  L'anonyme  a  surtout  puisé  dans  Hellanikos.  IV.  La  chro- 
15  nique  aitiqne.  S.  s'eflforce  de  réfuter  Wilamowitz  qui  atttache  une  grande 
importance  à  la  chronique  attique.  Pour  lui  cette  chronique  n'existait  pas  : 
de  fait  on  n'en  trouve  de  traces  ni  dans  Thucydide,  ni  dans  Ephore.  Étudiant 
ensuite  les  dates  empruntées  par  Aristote  à  l'anonyme  et  à  Démélrius  de  Pha- 
lère, S.  montre  qu'elles  sont  empruntées  partie  à  la  tradition,  partie  à  des  docu- 
îo  ments  authentiques,  tels  que  ceux  dont  l'anonyme  s"est  servi  pour  l'histoire 
des  Quatre-Cents.  V.  Les  lois  de  Dracon.  S.  prouve,  contre  E.  Meyer  notam- 
ment, qu'il  faut  tenir  pour  authenthique  la  constitution  de  Dracon,  dont  nous 
n'avons  conservé  qu'une  partie.  VI.  L'attentat  de  Cylon.  Il  est  inadmis- 
sible, comme  le  veut  l'anonyme,  que  l'attentat  remonte  au  vii"  siècle.  Il 
25  faut  le  placer  au  vi*  et  admettre  que  le  principal  coupable  Mégaclès  n'était 
autre  que  le  beau-père  et  l'allié  de  Pisisirate.  \  Les  commencements  de  la 
guerre  civile  entre  César  et  Pompée  [L.  HolzapfelJ.  Élude  très  longue  et 
très  détaillée  :  il.  Tnmullus  et  bellum.  III.  Les  Pompéiens  quittent  Rome 
et  l'Italie.  \%  Gommunicdtions  et  nouvelles.  ^  Les  fouilles  allemandes  de 
30  cette  année  en  Egypte  [L.  Borchardt].  t  La  prétendue  abdication  d'Éver- 
gèle  I  |N.  Wilcken].  Une  meilleure  lecture  d'un  papyrus  de  Magdola 
-/peia;  xat  aot  xal  T<ôt  doit  ncfzpl  .  .7tap£(xx^(Aévo;  au  lieu  de  nxçitx^[izyoç  est  défa- 
vorable à  l'hypothèse  de  l'abdication.  %  Choses  de  Crète  [C.  F.  Lehmann^ 
Causerie  sur  les  influences  orientales  en  Crète,  sur  les  relations  des 
36  Cariens,  Étrusques  et  Cretois. 

S%  Beiheft  2.  Le  nouvel  épitomé  de  Tite-Live,  d'Oxyrhynchus.  Texte  et 
recherches  [E.  Kornemann].  Le  mémoire  comprend  î  I.  Description  du 
papyrus.  II.  Restitution  du  papyrus  III.  Toxte  et  commentaire.  IV.  Rap- 
ports du  papyrus  avec  l'œuvre  originale  de  Tite-Live,  avec  les  épitomés 
40  connus  et  avec  les  auteurs  qui  ont  mis  Tite-Live  à  profit.  V.  L'histoire  des 
années  60V150-617/137  d'après  la  nouvelle  trouvaille.  Additions.  Table  chro- 
nologique. Index.  B.  Haussoulher. 

Beitrâge  zur  Kunde  der  indogermanischen  Sprachen.  T.  XXVIII, 
n°  3-4.  %  Le  développement  de  la  particule  (ir,  dans  les  poèmes  homériques 
45  (G.  Ilentze].  L'élude  statistique  permet  d'opposer  dans  l'Iliade  le  plus 
ancien  fonds,  A  A  II  2,  au  plus  récent,  K¥û  ;  T  4>  contiennent  en  général 
des  parties  récentes;  W  I,  MN2  0  forment  des  groupes  séparés.  —  1.  Mii 
avec  l'impératif  et  l'infinitlf-inipératif.  Surtout  avec  le  présent  ou  la  2* 
ou  3"  pers.  du  parf.  (environ  200  ex.)  ;  avec  l'impératif  aor.  5  ex.,  avec  le 
50  8ubj.  aor.  10  ex.  Mt^  avec  l'infln.  esl  employé  pour  une  action  durable,  une 
action  reportée  à  l'avenir  ou  qui  se  place  principalement  dans  l'avenir;  à 
la  2»  pers.,  12  ex.  dans  TH.,  11  dans  l'Od.  ;  à  la  3»  pers.,  seulement  ?  238  et 
3«4  ;  avec  la  proposition  inOuilive,  B  412.  — 2.  Mi^  avec  le  subjonctif  :  1"  pour 


feERICHTE  Û.  D.  GESELLSCHAPT  D.  WISSENSCHAFTEN  2U  LEIPZIG.      l3 

dissuader,  10  er.  à  la  2^  pers.,  à  la  1"  seulement  A  26  et  $  475,  à  la  3»  quatre 
ou  cinq  ex.  qui  en  réalité  s'adressent  à  la  2»,  à  la  t'*  pers.  plur.  12  ex. 
dans  les  parties  les  plus  récentes  de  l'Il.  (6)  et  de  l'Od.  (6)  ;  —  2»  pour 
exprimer  la  crainte,  la  mise  en  garde,  la  menace.  Dans  le  premier  type, 
on  voit  clairement  le  sens  originel,  exclamatif,  t  336,  P  91,  etc.  Puis  on  a  5 
l'usage  prépositif,  où  [aiî  donne  la  raison  de  la  proposition  subséquente 
{$  563,  E  487).  Quand  \i-q  vient  en  seconde  ligne,  sert  à  motiver  ou  à  expli- 
quer :  A  386;  alors  naît  la  subordination.  Les  exemples  appartiennent  à 
toutes  les  parties  d'Homère  (A  522,  587).  —  3.  Mt|  avec  l'optatif  exprime  un 
désir,  soit  avec  la  nuance  prohibitive,  soit  avec  la  nuance  concessive  (v  229,  lo 
0  476).  En  tout,  30  (12  +  18)  ex.  d'optatif  en  propositions  indépendantes  en 
regard  de  48  (II.  22,  Od.  26)  Indépendantes  au  subjonctif.  En  postposition 
(subordination),  [i-q  avec  l'optatif  ne  se  rencontre  que  dans  le  récit  et,  sauf 
3  ex.,  pour  exprimer  les  sentiments  ou  les  calculs  d'une  3»  personne  sujet 
du  verbe  principal.  —  4.  Mi^  avec  l'indicatif  :  14  ex.  certains.  —  5.  M^  et  16 
(XT)8é  avec  un  iufln.  dépendant  ;  ordinairement  après  des  verbes  de  serment 
ou  d'ordre.  —  6.  M-^,  [xriSé  avec  le  participe.  —  7.  U-q,  \i.-r\U  sans  verbe  : 
liTi  yâp  A  293,  très  ancienne  construction  ;  e't  (iy)  P  475,  S  192,  etc.,  ce  qui  n'est 
pas  une  proposition  abrégée  ;  etc.  —  8.  M-»^  combiné  avec  des  conjouctions 
ou  le  pronom  relatif  :  1»  eî,  et,  xs,  t^v  :  76  ex.,  56  indic,  7  opt.,  8  subj.  ;  2»  6-ct  20 
(e-j-re)  :  4  ex.  ;  3"  oç  :  6  ex.  ;  4»  oçpa,  tva,  w;  :  43  ex.  %  La  préposition  0-  en 
latin  [F.  Stolz].  Dans  omilto,  oportet,  ôçXtaxàvw,  àxÉXXw,  ÔTpûvw.  %  Latin 
humanus  [W.  Prellwilz].  «  Terrestre  »  apparenté  à  hiimus,  dont  Vu  est 
irrégulier;  *hûmân,  àvà/ôdva  ;  an  est  une  postposition. 

Tome  XXIX,  n»  1.  ^  Heta  et  sigma  dans  la  formation  des  temps  [A.  FickJ.  26 
Fuero,  emero,  sont  formés  à  l'aide  de  ero,  futur  de  esse,  ordinairement  un 
subjonctif.  Ce  subjonctif  est  en  grec  ïhw,  et  hw  avec  perte  de  l'e  initial. 
Il  forme  le  futur  des  verbes  à  thème,  en  a,  ïi,  e,  et  des  verbes  à  liquides. 
Les  autres  futurs,  en  -o-w,  sont  des  subjonctifs  d'aoristes.  "Exespa  vient  de 
exepha,  e-xepe-ha,  combinaison  de  xepe  et  de  ha  ;  ha  vient  de  ëha,  ëa,  prétérit  30 
en  -a  de  eîfit.  Paul  Lejay. 

Berichte  ûber  die  Verhandlungen  der  k.  sâchsischen  Gesellschaft 
der  AVissenschaften  zu  Leipzig,  PhiL-hist.  Klasse.  Vol.  5o(1903)<fln; 
voy.  H.  d.  R.,  XXVIII,  18,  44>.  \  Contribution  à  l'iiistoire  des  études  latines 
au  moyen  âge  [G.  GoetzJ.  Le  Catholicon  de  Jean  de  lanua  repose  sur  les  35 
Deriuationes  d'Hugucio  qui  dérivent  de  la  Panormia  d'Osbern,  laquelle  est 
une  compilation  sans  critique  de  Priscien,  Paul  diacre,  Isidore,  etc.  Extraits 
et  indication  de  nombreux  mss.  %  Discours  en  souvenir  de  Theodor 
Mommsen  [C,  Wachsmuth].  ^  Les  lois  romaines  sur  les  constructions 
[Moritz  Voigt].  Elles  forment  trois  groupes.  I»  Lois  de  sécurité,  surtout  40 
contre  le  danger  d'incendies  :  a.  Au  lieu  de  plaques  de  bois  (scandulae),  les 
tuiles  plates  ou  creuses  (legulae,  imbrices)  sont  employées  pour  la  couver- 
ture (363  de  Rome)  et  rendues  obligatoires  (470)  ;  b.  Détermination  de  la 
hauteur  et  de  l'épaisseur  des  murs  (interdiction  de  murs  de  briques  sur 
deux  ou  trois  d'épaisseur  et  de  murs  mitoyens  ;  lex  Iulia  de  modo  aedifl-  45 
ciorum  urbis,  loi  de  Néroa  en  64,  loi  de  Trajan,  lois  byzantines  ;  isolement 
des  maisons).  2°  Lois  interdisant  la  destruction  des  maisons  ou  des  orne- 
ments qui  les  décorent  :  a.  Dispositions  (locales)  interdisant  les  démolitions 
(lex  coloniae  Iuliae  Genetiuae,  lois  de  Tarente,  de  Malaga,  s.  c.  d'Hosidius, 
édit  de  Vespasien  dans  le  Codex  Just.  VIII,  10,  2)  ;  b.  Pénalités  contre  la  50 
destruction  des  ornements  et  œuvres  d'art  (s.  c.  d'Acilius  sous  Hadrien, 
interdictions  de  Constantin).  3»  Lois  prescrivant  ou  favorisant  la  réédifl- 
cation  des  maisons  :  a.  Dispositions  locales  (édit  de  Vespasien,  Suét.  Vesp.  8)  ; 


14  1904.  —    ALLEMAGNE. 

b.  Extension  à  tout  l'Empire  de  l'édit  de  Vespasien  abandonnant  la  propriété 
du  terrain  à  qui  veut  rebâtir  ;  disposition  annulée  par  Dioclétien  (Gode  Just., 
VIII,  10,  5). 
\^  Vol.  56  (1904),  Contributions  à  l'épigraphie  et  à  la  dialectologie  grec- 

5  ques,  IV  [Meister].  L'inscription  de  Sillyon  est  le  seul  texte  un  peu  étendu 
que  nous  possédions  du  dialecte  pamphylien.  Premier  essai  d'édition  cri- 
tique et  de  traduction  avec  un  commentaire.  L'inscription  est  du  iv«  siècle 
avant  J.-G.,de  la  première  moitié  plutôt  que  de  la  seconde,  et  concerne 
l'aménagement  d'un  àvSpewv,  lieu  réservé  aux  réunions  des  hommes. 1[  Le  ma- 

10  nuscrit  de  Trêves  de  Filastrius  [Fr.  Marx].  Ce  ms.  qui  avait  servi  au  premier 
éditeur,  Sichard,  a  été  retrouvé  dans  la  bibliothèque  de  Goerres.  Il  est  du 
IX»  ou  du  x«  siècle  et  permet  de  se  rendre  compte  des  relatioiis  littéraires 
qui  existaient  au  x^  siècle  entre  Saint-Maximin  de  Trêves  et  Saint-Pierre  de 
Salzbourg.  Il  est  d'une  importance  secondaire  pour  l'établissement  du  texte- 

16  T  Les  systèmes  officiels  pour  compter  les  fractions  chez  les  Romains 
[M.  Voigt].  Il  y  avait  trois  systèmes  :  le  système  duodécimal,  comportant 
trois  degrés,  l'as  avec  douze  onces,  l'once  avec  six  sextulae,  la  sextula  avec 
huit  simplia  ;  le  système  général,  comportant  autant  de  fractions  que  de 
nombres,  le  tiers,  le  quart,  etc.  ;  le  système  décimal,  qui  divise  le  sesterce 

20  en  dix  libellae,  vingt  sing\ilae  et  quarante  terrnncii.  Le  premier  système, 
duodécimal,  a  été  considéré  comme  originaire  d'Étrurie;  mais  il  faut  proba- 
blement le  rapporter  plutôt  à  une  population  de  l'Italie  centrale,  les  Sicanes- 
Le  système  général  entre  dans  la  pratique  publique  après  la  loi  des  douze 
Tables.  Le  système  décimal  est  lie  à  une  réforme  de  la  monnaie  édictée  par 

25  un  sénatusconsulte  de  485/269.  Il  a  été  emprunté  au  Latium  et  n'est  guère 
sorti  des  applications  à  la  monnaie  d'argent.  P.  L. 

Berliner  philologische  Wochenschrift,  24' année,  1904.  2  jr.  H.  DiBLS, 
Poelarum  philosophorum  fragmenta  ;  —  le  même,  Die  Fragmente  der  Vorso- 
kralischer  griechisch  u.  deutsch  [F.  Lortzing].  Long  art.  très  élogieux  dont  la 

30  fin  est  au  numéro  suivant.  ^  Ed.  Schwautz,  Notae  de  Romannrum  annalibus 
[H.  Peter].  Peu  convaincant,  t  H.  Bornecque,  Sénèque  le  rhéteur.  Contro- 
verses et  siiasoires  [R.  Helm].  Traduction  qui  peut  être  utile.  ^  IL  Frangottb^ 
L'administration  financière  des  cités  grecques  [B  Biichsenschiitz].  En  somme 
très  acceptable.  ^  K.   IIadazeCK,  Der    Ohvschmuck   der    Griechen  u.  Etrusker 

35  [H.  Bllimmer].  Comble  une  lacune,  f  F.  Solmsen,  Inscriptiones  graecae  ad 
inlustrandas  dialecios  selectae  [E.  Schwyzer].  Recommandé.  %  The  life  and 
lelters  of  Fr.  Max  Mûller  éd.  6;/  his  ivife  [W.  KroUJ.  Très  intéressant.  ^^  9  jr. 

A.  Pallis,  a  fexjo  notes  on  the  Gospels  according  to  S.  Mark  and  S.  Mallhew 
[E.  Nestlé].  Résultats  peu  acceptables.  ^Eâ.MEyEvijGeschichtedes  Altertums, 

40  4*  et  5«  vol.  [Fr.  Cauer].  Long  art.  élogieux  dont  la  Qn  est  au  n»  suivant.  ^ 

B.  HausSOULLIBR,  Éludes  sur  l'histoire  de  Milet  et  du  Didymeion  [0.  Kern]. 
Grands  éloges.  %  I.  G.  Isola,  /  parlari  italiaiii  deW  anlichità  fino  a  noi  [W. 
Meyer-Liibke].  Nul.^î  16jr.  A.  B.  Drachmann,  Scholia  vêlera  in  Pindari 
carmina.  1.  Scholia  in  Ohjmpionicas  [0.  Schrôderj.  Travail  difficile  bien  com- 

46  mencé.  H  Catalof/us  codicum  astrologorum  graecorum,  fasc.  4  [W.  KroU].  Utile. 
^  Max  r.  P.  SCHMIDT,  Altphilologische  fieitràge.  1.  Horaz-Sludien  [E.  Rosen- 
bcrg].  Des  observations  originales  et  fines  ^  Monro,  Digest  /7,  2,  Pro  Socio 
[KiiblerJ.  Sera  utile.  H  23  jr.  N.  Wecki.ein,  Die  kyklische  Thehais.  Die  Œdi- 
pussage  nnd  der  Œdipus  des  Euripides  [L.  Bloch].  En  somme  accei)table.  \  G. 

BO  H.  MuLLKR,  Sophokles'  Phihkiet,  2'  éd.  par  R.  IIunzikkr  [G.  Josephy].  Bon 
petit  livre.  1  A.  K.  Housman,  Af.  Manilii  astronomicon  liber  primus  [F.  Voll- 
mer].  Quelques  réserves,  t  L.  Okbgki,  P.  Comelii  Taciti  De  Germania  libellus 
[Ed.  WolfT].  Critiques.  ^  G.  Winkblsbssbr,  De  rébus  divi  Augusti  auspiciis  in 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIPT.  l5 

Germania  gestis  quaesliones  selectae  [Fr.  CauerJ.  Approfondi.  ^  M.  ROSTOWZEW, 
Rômische  Bleitesseren  |Netusil].  Long  art.   favorable   dont   la   fin   est  au   n» 
suivant.^  II.  d'Arbois  de  Jubainville,  Éléments  de   la   grammaire   celtique; 
—  le  même,  Les  Celtes  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  l'an  400  av.  notre  5 
ère  [Alf.  Holderj.  Livres  qui  méritent  d'avoir  beaucoup  de  lecteurs.  %^  30  jr. 
Fr.  H.  M.  Blaydes,  Spicikgium  Iragicum    [N.    Wecklein].   Quelques  bonnes 
corrections  au  texte  de  Philoctète  et  d'Antigone.  ^  M.  Bonnet,  Acta  Philippi 
et  Acta  Thomae,  accedunt    acta   Barnabae    [P.    Wendlaud].   Éloges.   ^    K. 
DziATZKO,  P.  Terentius  Afer,  Adelphoe,  2»  éd.  par  R.  Kaubr  fO.  S.J.  Long  art  10 
favorable  dont  la  fin  est  au  n*  suivant.  ^  M.  Frankel,  Beitrage  zur  griech. 
Epigraphik  aus  Handschriften  [E.  ZiebarthJ.  Intéressant.  ^  H.  J.  Roby,  Roman 
private  law  in  the  lime  of  Cicero  and  of  the  Antonines  [0.    Geib].    Bon.    f    W. 
Freih.  v.  Landau,  Beitrage  Aur  Altertumskunde  des  Orients.    3.  Die    Stèle  von 
Amrith  [B.  Meissner].  Analyse.  %^  6  fév.  K.  Ebeling,  De  tragicorum  poetarum  15 
graecorum  canticis  solulis  [O.  Schrôder].  Pas  de  résultat  appréciable.   1[  A. 
DeisSMaNN,  Die  Hellenisierung  des  semitischen   Monolheismus  [W.   Nestlé].    A 
raison  sur  le  point  principal.  ^  J.  G.   G.  Anderson,  Siudia   Pontica   fj. 
Partsch].  Voyage  fécond.  %  Emile   KrûGer,    Die  Limesanlagen  im  nordlichen 
England  [F.  Haug].  Soigné.  ^  P.   TORGE,   Aschera   und  Astarte  [P.    Jensen].  20 
Recherche  étymologique.  %  Cinq  art.  de  Meister  sur  l'Inst.  orat.   de  Quin- 
tilien.  f^  13  fév.  A.  Mein,  De  optativi  obliqui  usu   homerico   [G.    Mutzbauer]. 
Sans  valeur.  ^  A.   LudwiG,    Ueber   die   vermeintliche  Nothwendigkeil  ein  Epos 
Okoc  'D.c'ou  auzunelimen  [Th.  Zieliuski].  Arriéré,  sans  intérêt.  ^  Alf.  Schmidtkh, 
Die  Evangelien  eines  allen  Unsialcodex  [Kb.  Nestlé].  Soigné.  T[  Fr.  Frôhligh,  Die  -2?; 
GlaubwUrdigkeit  Caesars  in  seinem  Bericht  iiber  den  Feldzug  gegen  die  Helvetier 
[J.  Ziehen].  Montre  bien  que  Gésar  a   été  vainqueur.  ^  A,  Kiessling,   Q. 
Horalius  Flaccus  1  Oden  und  Epoden,   4«  éd.  par  R.    Heinze   [J.   Ilaussner]. 
Éloges.  ^  Th.  PUSGHM4NN,  Handbuch  der  Geschichte  der  Medizin,  herausg.  von 
M.  Nbuburgel  u.  j.  Pagel  [J.  Uberg].  G'esi  en  somme  le  meilleur  travail  d'en-  3Q 
semblesurla  question.  fFr.  Blass, Grammatik des NeutestamenlUcheti  Griechisch 
[Ad.  Deissmann].  2e  éd.  corrigée.  ^^  20  fév.  N.  Wecklein,  Aeschylos  Sieben 
gegen  Theben  [S.  Mekler].  Bon.  ^  W.  RhyS  Hobbrts,  Demetrius    un   Style  [L. 
Radermacher].  Rien  de  nouveau.  %  F.  J.  A.  Hort  and  J.  B.  Mayor,  Clément  of 
Alexandria,  Miscellanies  Book  [0.  Stâhlin]    Sera  utile  même  en  Allemagne.  3g 
\  G.  Lehnert,  Calpurnii  Flacci  Declamationes    [F.    Meister].    Analyse.    ^  F. 
Fr.  HiLLER  VON  Gabrtringen,  Thera,  2.  herausg.   v.   A.    Draqendorff   [R. 
Weil].  Long  art.  élogieux  dont  la  suite  est  au  w  suivant.  ^  G.  Mellbn,  De 
lus  fabula  capita  selecta   [L.  Block].  Très   bon   travail  d'un  débutant.  ^  H. 
WiNCKLBR,    Himmels-und  Weltenbild  der   Babylonier  als  Grundlage  der    Welt-  ^q 
anschauung  u.  Mythologie  aller    Volker  [P.  Jensen].  Contestable.   ^^   27  fév. 
W.  Alex.  Hammond,  Arisioile's  Psychology  (De  anima  and  Parva  naturalia) 
[V.  Praechterj.  Bonne  traduction.  ^  A.  Manandian  [Nonnos],  Die  Scfiolien 
su  (iinf  Beden  des  Gregor  von  Nasianz  [P.  Vetter].    Peut  être  utile,  f  G.   L. 
HendrICKSON,    The    Commentariolum  Pelitionis    attribuled    to   Quintus    Cicero  ^j 
[W.   Sternkopf].  Long  art.   favorable  dont   la  suite  est  au  n»  suivant.  If 
F.  MartrOYE,  VOccideni  à  Vépoque  byzantine,  Goths  et  Barbares  [F.Dahn].  Sans 
valeur.  1[lf  5  mars.  Walter  Leaf,  The  Iliad,  t.  2  [A.  Ludwich].  Grands  éloges. 
^  W.  Frieboes  u.   F.  W.  Robert,  Galens  Schrifl   Ueber  die  sdfleverdiinnende 
Didt  ; —   K.  Gabler,    Galeni  libellus  de    captionibus  quae  per  dictionem   fiunt,Q 
[J.  Ilberg],  Éloges.  ^  J.  FÛRST,  Die  lilterarische  Portràlmanier  im   Bereich  des 
griech. -rom.  Schrifttums  [P.  Wendland].  A  posé  un  intéressant  problème  dont 
il  a  préparé   la   solution.  ^  Inscriptiones  graecae  ad  res  Romanas  pertinentes! 
par  R.  Gagnât,  J.  Toutain  et   G.  Lafaye    [W.   Lièbenam].  Très  utile. 


lé  190^1.  —   ALLEMAGNE. 

^  K.  Hachtmann,  Die  Akropolis  von  Athen  im  Zeitalter  des  Periktes  [B.  Ôraef]. 
N'est  pas  fait  pour  les  classes,  ^  G.  A.  Colinic  R.  Mengarelli,  Le  Necro- 
poli  di  Villa  Cavalletli  nel  comune  di  Grotla  (errata  [F.  von  Duhn].  Soigné.  ^ 
A.  WlBDEMANN,  Die  UnterhaUungsliUeratur  dur  alten  Aegypter,  3,  4  [Fr.  W. 
6  V.  Bissiiig].  Éloges,  ^f  ^2  mars.  Kurt  Hubert,  De  Plutarchi  amatorio  [M,  Poh- 
leoz).  Bonne  exposition.  ^  R.  Peiper  et  G.  Richter,  L.  Annaei  Senecae  tra- 
goediae  [0.  Rossbach).  Art.  favorable  dont  la  fin  est  au  n»  suivant.  %.  W. 
"Wbinberger,  Calalogus  Catalogorum  [E.  Nestlé].  Concerne  les  mss.  des 
pères  latins.  %   O.  Bardenhewbr,    Geschichte  der  allkirchlichen   Litteratur,  1 

10  [E.  Prcuschen].  Bonne  exposition.  \  R.  Holland,  Die  Sage  von  Daidalos  u. 
Ikaros  |L.  Bloch].  D'une  lecture  agréable.  ^  St.  Gsell,  Les  monuments 
antiques  de  l'Algérie  [R.  Zahn].  Mérite  toute  notre  reconnaissance. 
^  R.  Menoe,  Ithaka  [Anthes].  Se  lit  agréablement.  ^^  19  mars.  H.  Rock, 
Der  unverfàlschte  Sokratcs  fV.  Liticke].  Analyse  favorable.  ^  II.  Pognon,  Une 

15  version  syriaque  des  aphorismes  d'Hippocrale  [H.  Hilgenfeld].  Très  intéressant. 
^  Harvar  dstudies  in  classical  Philology  13  [L.  Bloch].  Analyse  en  général  favo- 
rable. 1  Fr.  CUMONT,  Die  Myslerien  des  Mithra.  Trad.  par  G.  Gehrich 
[G.  Wolff].  Bon,  \  E.  Ziebarth,  Eine  Inschriftenhandschrift  der  Hamburger 
Stadlbibliothek  [L,  ZiehenJ.  Des  parties  utiles.  If  0.  F.  Long,  On  ihe  usage  of 

SO  quotiens  and  quolienscumque  in  différent  periods  of  Latin  [A.  Dittmer].  Quel- 
ques bonnes  choses.  ^^  26  mars.  J.  J.  Geri,  Die  Sophokleische  Responsion 
[H,  Gleditsch],  Fait  quelques  concessions.  ^  Herm.  Schône.  Heronis  Alexan- 
drini  opéra  quae  supersunt,  3  [Max G,  P.  Schmidt].  Intéressant,  ^  Ed.  Norden, 
P,    Vergilius  Maro,   Aeneis,   B.    VI  [R.    Helm],  Capital.    %  Cari    AUSFELD,  De 

25  Graecorum  precationibus  quaesiiones  [P.  Stengelj.  Sera  le  bienvenu,  malgré 
des  lacunes,  f  Wilh.  Dorpfbld,  Troja  und  Ilion  [E.  Anthes].  Très  impor- 
tant. 1[  G.  B.  Grundy,  Murray''s  Handy  Classical  Maps.  Asia  Minor  by  J.  G.  C. 
Andbrson  [G.  Partsch].  Commode,  1[K  2  av.  A.  Korbel,  Beitràge  zur  Ge- 
tchichte  der  ionischen  Naturphilosophie  [F .  Lortzing].  Sans  valeur.  ^  Wilh,  Gapi- 

30  TAINE,  Die  Moral  des  Clemens  von  Alexandrien  [0.  Stâhlin].  Utile  malgré  des 
lacunes.  %  R.  Pighon,  De  Sermone  amatorio  apud  Latinos  elegiarum  scriptores 
[Ant.  Zingerle].  Analyse.  ^  S.  Schlittenbauer,  Die  Tendenz  von  Ciceros  Ora- 
tor  [W,  Schmid],  Soigné.  \  E.  Bernheim,  Lehrbuch  der  historisrhen  Méthode, 
4«éd.  [Ad.  Bauer].  Succès  mérité,  If  C.  F.  Lbhmann,  Babyloniens  KuUurmis- 

36  sion  einst  und  jetst  [Justi].  Concerne  la  polémique  Babel-Bibel.  t1[  9  av.  J, 
SiTZLBR,  Ein  àslhetischer  Kommentar  zu  Homers  Odyssée  [G,  Haeberlin],  Bon. 
5  E.  Arlbth,  Die  metaphysischen  Grundlagen  der  Aristotelischen  Elhik  [0, 
Weissenfels],  Approfondi.  ^  Longinos^  Ueber  das  Erhabene.  Verdeutscht  von 
Fried.  Hashagbn  [G.  Hammer].  C'est  le  plus  souvent  une  paraphrase  plutôt 

40  qu'une  traduction.  \  II,  Bobnig,  M.  Minucii  Felicis  Octavius  [F.  X.  Burger]. 
Sera  le  bienvenu.  \  Ch.  Barton  (iuncK,  The  Life  of  the  ancient  Greeks 
[S.  Herrlich],  Est  bien  au  courant.  %  M.  H.  Morgan,  Greek  and  Roman  Rain- 
Gods  and  Rain-Charms  [G.  Knaack].  Bon .  If  A.  S.  ArvanitopOULLOS,  'O  "Eçrjêo; 
Tûv  'AvTixu6ir,pwv  ;  —  A.  D.  KeramOPOULLOS,  Al  èTttDVjjtfai  xwv  cf^cù.\).6.z(ùs  xal  ô 

46  "^9.  Tôiv  'AvT.  [G.  Karo],  Intéressants,  \  F.  GaffiOT,  Études  latines.  H.  Le 
subjonctif  de  répétition  [J.  H.  Schmalz],  De  bonnes  parties,  tï  16  av. 
Th.  GOLLWirzBK,  Plotins  Lehre  von  der  Willensfreiheit  [K.  Praechter]. 
Êcl.iircit  certains  points.  ^  C.  F.  W.  Mullbr,  C.  Plini  Caecilii  Sccundi 
epistularum   libri   novem,    epislularum    ad   Traianum    liber,  panegxjricut  [Th. 

M  Slangl].  N'est  pas  vraiment  scientifique,  ^  G.  Thilo  et  H.  IIagen,  Servii 
Grammatici  qui  ferunlur  in  Vergilii  cnrmina  commentât ii,  3,  2  [R.  Ilelm]. 
Travail  difïicile  à  faire,  qui  rendra  de  grands  services.  ^  Fr.  Prbisigke, 
Stàdtitchet  Beamtenvoeten  im  rômischen  Aegyplen  [Paul  M.  Meyer],  Eloges.  % 


BEKLINER    PHILOLOGISGHE   WOGHENSCHRIFT.  17 

E.  LiNDSKOG,  In  tropos  scriptorum  latinorum  studia  [H.  Bllimner].  Soigné, 
mais  d'une  utilité  contestable.  \^  23  av.  E.  Harrison,  Studies  in  Theognis 
[0.  Schrdder].  Enfonce  une  porte  ouverte.  \  S.  Mekler,  Exegetisch-h'iiische 
Beitràge  zu  den  Fragmenten  dey-  griech.  Tragiker  (S.  ReiterJ.  Quelques  heu- 
reuses trouvailles.  ^  Fr.  Spjro,  Pausaniae  Gvaeciae  descriptio  [H.  Schenkl].  5 
Marque  en  somme  un  progrès  appréciable.  ^  W.  Volkmann,  Die  Nekyia  im 
6.  Buch  der  Aeneide  Vergils  [R.  HelmJ.  Bonne  conférence.  ^  P.  Rasi,  Le  Odi 
e  gli  epodi  di  Q.  Orazio  Flucco  [J.  Hllussner].  Suffisant.  \  A.  B.  DraGHMann, 
Den  romerske  Stalsforfalning  [Hans  Raeder].  Manuel  pratique.  *|  Aug.  Mau, 
Fûlirer  diirch  l'ompeji  [R.  Engelmann].  4«  éd.  recommandée.  ^  H.  Zimmern,  10 
Keilirischriften  und  Bibel  nach  ihrem  religiongeschichllichen  Zusammenhang 
[F.  Justi].  Soigné.  ^  E.  NaghmanSOn,  Laute  und  Formen  der  magnetischen 
Inschriften  [E.  SchwyzerJ.  Utile.  ^^  30  av.  James  Adam,  The  Republic  of  Plato 
[IL  Petersen].  Compétence  et  jugement  personnel.  ^  Fr.  M.  Padelford, 
Essays  on  ihe  study  and  use  of  poetry  by  Plutarch  and  Basil  the  Great  Iranslated...  t6 
[M.  Pohlenz].  Quelques  critiques.  ^  K.  Stadler,  Horaz-Kommenlar.  I,  Die 
Gedichte  an  (fiir)  Maecenas,  1-25  [E.  RosenbergJ.  Ne  marque  certes  pas  un 
progrès,  f  A.  HarnaCK,  Der  pseudocypvianiscke  Traklal  De  Singularilale  cleri- 
corwn  ein  Werk  des  douali<tisch,en  BiscUnfs  Macrobius  in  Hom.  Die  Hypotyposen 
des  Thcognost.  Der  gefuLcfite  Brief  des  Bischofs  Theonas  an  den  Oberkammer-  20 
herrn  Lucian  [G.  Baerj.  Éloges.  %  E.  Meyer,  Zur  Théorie  und  Melhodik  der 
Oeschichte  [Ad.  BauerJ.  Des  idées  personnelles.  %  St.  Gybulski,  Tabulae  qui- 
tus antiquilates  Graecae  et  Bomanae  illuslranlw\  11  et  12,  Das  griech.  Theater, 
2»  éd.  par  E.  Bodensteiner.  Das  antike  Theater  [Alb.  Miiller].  Somme  toute 
mérité  d'être  recommandé,  ^  Die  Allerlumer  unserer  heidnische  Vorzeit  publi-  25 
cation  par  la  Direction  du  musée  de  Mayence  [K.  Baumann].  Très  méritoire- 
If  Alex.  NlKiTSKiJ,  Untersuchungen  avf  dem  Gebiele  der  griech.  Inschriften 
[F.  Solmsenl.  Bon  ouvrage  en  russe.  ^%  7  mai.  E.  Knorr,  De  Apollonii  Rhodii 
Argonauticorum  fontibus  quaestiones  selectae  [G.  KnaaGK].  Bon  travail  d'un 
débutant.  ^  J.  Grill,  Untersuchungen  ùber  die  Enlstehung  des  vierten  Evange-  30 
liums  [E.  Preuschen].  Mérite  l'attention,  t  G.  Weissenbûrn,  T.  Livi  ab 
urbe  condila  libri,  1,  2,  2"  éd.  par  Maur.  MÛLLER  [A.  Zingerle].  Bon.  ^ 
H,  L.  WiLSON,  D.  Juni  Juvenalis  salurarum  libri  V  [C.  Hosius].  Bon.  % 
W.  Heraeus,  Corpus  glossariorum  latinorum,  VII,  2  [P.  WesnerL  Utile. 
^  E.  SCHULZE,  Die  rômischen  Grenzanlagen  in  Deulschland  und  das  Limes-  35 
kastell  Saalburg  [M.  SiebourgJ.  Trouvera  des  lecteurs.  1[  G.  Turtzewitsgh, 
Orbis  in  Urbe  [Nelusilj.  Soigné.  ^  A.  Torp,  Elruskische  Beitràge  [G.  Herbig]. 
Art.  favorable  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  ^  C.  Bardt,  Theodor 
Mommsen;  —  A.  HarnaGK,  Rede  hei  der  Begrdbnisfeier  Th.  Mommsens;  —  C. 
WaGHSmuth,  Worte  u.  Geddchtnis  an  Th.  M.  fW.  Kroll].  Intéressants.  40 
^^  14  mai.  E.  BiCKEL,  De  Joannis  Stobaei  excerptis  Platonicis  de  Phaedone 
[0.  Apelt].  Approfondi,  résultats  douteux.  ^  M.  HaUPT,  Die  Metamorphosen 
des  P.  Ovidius  Naso,  1.  S'  éd.,  par  R.  Ehwald  [H.  MagnusJ.  Éloges.  ^  K.  FI. 
Smith,  The  taie  of  Gyges  and  the  king  of  Lydia  [Ad.  Bauer].  De  bonnes 
observations.  ^  A.  De-MarGhi,  //  culto  privato  di  Borna  xnlica,  2.  La  religione  4b 
genlilizia  e  collégiale  [E.  Samter|.  Ce  second  vol.  ne  vaut  pas  le  premier. 
^  A.  SCHMIDTKE,  Das  Klosierland  des  Athos  [E.  Anthes].  Connaît  bien  la  région, 
f^  21  mai.  W.  Doehrmann,  De  versuum  lyricorum  incisionibus  quaestiones 
selectae  [H.  Gleditsch].  A  signaler  à  quiconque  s'occupe  de  métrique  grecque. 
%  H.  van  Herwerden,  Collectanea  critica,  epicritica,  exegetica  sive  Addenda  ad  50 
Th.  Kockii  opus  Comicorum  Atticorum  fragmenta  [G.  V.  Holzinger].  Utile. 
^  C.  Pascal,  Studii  critici  sul  poema  di  Lucrezio;  —  le  même,  E.  Lucreti  Cari 
De  rerum  natura  liber  primus  [Ad.  Brieger],  Bons.  1[  Lud.  Traubb,  flieronymi 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  2 


18  1904.  —  ALLEMAGNE. 

Chronicorwn  codicis  Florenciasis  fragmenta...  phototypice  édita  [M.  Dvorak]. 
Utile.  \  II.  Hrkwbr,  Die  Unlerscheidung  der  Klacjen  nach  altischen  Redit  u.  die 
Echtheil  der  Gesetze  in  47  u.  145  der  Midiana  [Tlialheim].  Éloges.  1[  St.  Gyrulski, 
Tabulne,  16-18  Vestitus  Graeciis,  19-20  Vestitus  Romanus,  texte  par  W.  Ame- 

5  LUNG  [K.  Kugelmann].  Rend  des  services.  ^  H.  Gunkel,  Israël  u.  Babylonien  ; 
—  K.  BUDDE,  Das  Alte  Testament  u.  die  Ausgrahimgen  ;  —  H.  V.  IIlLPRKGHT, 
Die  Ausgrabungen  im  Bel-Tempel  :iu  Nippur  [B.  Meissner].  De  l'intérêt.  1[ 
AegyptiscUe-  Inschriften  aus  den  K.  Museen  su  Berlin  herausg.  von  der  Geiieral- 
verwaltung,  2  [W.  v.  Bissingj.  Entreprise  utile.  ^  K.  Eulenbrrg,  Zur  Vokal- 

*0  konlraktion  im  ionisch-attischen  Dialekl  "[F.  Sohnsen].  Excellent.  fÇ  28  mai. 
C.  A.  DiETZK,  De  Philemone  comico  [K.  Zacher].  Mal  disposé,  difficile  à  lire. 
^  R.  KribgSHAMMER,  De  Varronis  et  Vei'rii  fontibus  quaesliones  seleclae  [P. 
Wessner].  Bon.  \  K.  RÛCK,  Die  Géographie  u.  Ethnographie  der  Nat.  Hist.  des 
Plinius  iiu  Auszuge  des  R.  v.  Cuigkladb  [DetlefsenJ.  Soigné,  f  F.  Ohlen- 

16  SGHLAGER,  Die  rômischen  Ueberreste  in  Bayern  [E.  Anthesj.  Entreprise  utile. 
%  II.  GriMME,  Unbexoiesenen-Bemerkungen  eines  Philologen  zu  F.  Delitzsch,  Babel 
«.  Bibel  [F.  JusliJ.  La  question  ne  concerne  en  rien  la  science.  ^  J.  Ziegler, 
Die  Kônigsgleichnisse  des  Midrasch  beleuchtet  durch  die  rô'mische  Kaiserzeit 
[II.  LewyJ.  Critiques.  \%  4  jn.  K.  Prodinger,  Die  Menschen-  und  Gôlterepitheta 

20  bei  Homer  in  ihrcr  Beziehung  auf  die  hellenischen  Personennamen  [K.  Fr.  W. 
Schmidt].  Soigné,  mais  peu  de  résultats.  ^  E.  Ciageri,  La  Alessandra  di  Lico- 
frone  [G.  Haeberlin].  Comparaison  avec  Holzinger.  ^  M.  Arnold,  Quae&tinnes 
Posidonianae  [M.  Pohlenz].  Intéressant,  f  B.  PreSSLEr,  Quaentionwn  Ovidia- 
narum  capita  duo  ;  H.  KiENZLE,  Ovidius  qua  ratinne  compendium  mylhologicum 

26  ad  metnmorphoseis  coniponendas  adhibuerit  [A.  Magnus].  Méritoires.  \  J.  DÙRR, 
Die  zeitgeschichllichen  Beziehungen  in  den  Satiren  Juvenals  [C.  Hosiiisl.  Bien 
disposé  et  utile.  ^  J.  B.  EGGER,  Begriff  der  Gymnastik  bei  denalten  Philosophen 
und  Medizinern  [J.  Ilbergj.  Résultats  acceptables.  ^  J.  Willems,  Le  sénat 
romain  en  Van  65  ap.  J.-C.  publié  d'après  les  notes  de  P.  WiLLEMS  [W.  Lie- 

30  benam].  Éloges.  \  V.  CHERBULIEZ,  Alhenische  Plaudereien  ilber  ein  Pferd  des 
Phidias.  Uebers.  von  Frieda  Riedesser,  mit  einem  Nachwort  begl.  von  W. 
Amblung  [Fr.  Hauser].  L'appendice  d'Amelung  est  bon.  f  Collection 
Cybulski.  3  b.  Nummi  Romani  auctore  F.  Prédik  [K.  Regling].  Utile. îf  11  jn. 
Ed.    LlSGO,   Quoestiones  Hesiodeae  crilicae   et   mythologicae  [A.  LudwichJ.    De 

35  grandes  qualités,  mais  le  résultat  est  plutôt  négatif.  %  R.  Homburg,  Apo- 
calypsis  Anaslasiae  [Eb.  Nestlé].  Bon.  ^  J.  van  DER  Valk,  T.  Lucreti  Cari  de 
rerum  Nalura  libri  sex.  I.  Liber  primus  [Ad.  Brieger].  Quelques  observations. 
^  H.  Lbvy,  Martial  u.  die  deutsche  Epigrammalik  des  <7"  Jahrh.  [E.  Wagner]. 
Intéressant.  ^  F.  Quilling,  Die  Nauheimer  Funde  in  den  Museen  zu  Franklurt 

40  a.  M.  u.  Darmstadt  ;  —  Festschrifl  zur  Feier  des  ^Sjàhrigen  Bestehens  des  histo- 
rischen  Muséums...  [E.  Anthes].  Intéressant.  ^  A.  Moret,  De  Bocchori  rege 
[Fr.  W.  v.  Bissingl-  Bonne  réunion  de  matériaux.  ^  M.  Gitlbauer,  Studien 
zur  griechischen  Tachygraphie  |W.  Weinberger].  Beaucoup  d'hypothèses.  ^  J. 
E.  Sandys,  A  history  of  classical  scholarship  from  the  sixlh  century  B.  G.  to  Ihe 

U  end  of  the  middle  âges  [W.  Kroil].  Sera  très  utile,  quoique  un  peu  sec  et  froid. 
ïï  18  jn.  Th.  Golardbau,  Étude  sur  Épictète  [A.  Schmekel].  Mérite  notre 
reconnaissance.  1  E.  Martini,  Catalogo  di  mss.  greci  esistenti  nelle  bibliothece 
ilaliane.  2.  Galalogus  codicum  graecorum  qui  in  bibliotheca  Vallicelliana 
Romae  adservantur  [W.  Krolli.  Mérite  d'être  continué.  ^  A.  Puegh,  Recherches 

50  sur  le  discours  aux  Grecs  de  Tatien  [G.  Weyman].  Éloges.  ^  II.  SaGHS,  AUite- 
ralionen  u.  Assouamen  in  den  Carmina  des  Horatius  [E.  Rosenberg).  Analyse. 
5  Th.  SCHRBIBEB,  Studien  iiber  das  Bildnis  Alexaiiders  des  Grosscn  [R.  Mahler]. 
Fait  avancer  la  question.  ^  P.  Allard,  Julien  l'Apostat  [Lenschau].  Iinpor- 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCRIFT.  19 

tant.  1  Ad.  Weichert,  Die  Legio  XXII  Primigenia  [F.  HaugJ.  Beaucoup  de 
méthode,  tl  25  jn.  J.  Arb.  Nairn,  Tke  Mimes  of  Herodas  [R.  Meister].  Des 
qualités.  ^  E.  OldenbukGER,  De  oraculnrum  Sibyllinorum  elocutione  [A.  Lud- 
wich].  Le  livre  est  à  refaire.  H  H.  Lietzmann,  Die  Didache  [Eb.  Nestlé].  Très 
soigné.  If  C.  GlARRATA.NO,  De  Valerii  Flacci  vita  commentatio  [G.  Hosius].  8 
Bonne  exposition  de  la  question.  ^  J.  "Woehrer,  De  A.  Comelii  Celsi  rketo- 
rica  [G.  Lehiiertl.  Très  scientiQque.  ^  0.  Scheel,  Augustins  Enchiridion 
[J.  Zycha].  Analyse.  ^  Gti.  WaLDSTEIN,  The  Argive  Heraeum  [A.  Furtwân- 
gler].  Espère  que  la  suite  de  l'ouvrage  vaudra  mieux.  \  J.  G.  Frazer,  Le 
rameau  d^or.  Etude  sur  la  magie  et  la  religion.  Trad.  de  l'anglais  par  jo 
R.  Stiebel  et  J.  Toutain,  1  [W.  KrollJ.  Traduction  utile.  ^  Der  rômische 
Limes  in  Oestevreich,  4  [E.  Anthes].  Résultats  importants.  ^  C.  Abel,  Aegyp- 
lisch-indoew'opaeische  Sprachverwandtschaft  [Fr.  W.  V.  Bissing].  N'a  de 
valeur  que  comme  réunion  de  matériaux.  tH  2  jt.  II.  Trukber,  De  hymno  in 
Venerem  homerico  [A.  Ludwich].  Disposition  défectueuse.  %  T.  Frank,  A  15 
stichometric  scholium  to  the  Medea  of  Euripides  [N.  Wecklein].  Ingénieux,  mais 
peu  probant.  ^  G.  Moeller,  Die  Medizin  im  Herodol  [J.  Ilberg].  Peu  de  profit 
pour  le  philologue,  t  Bernh.  Wbiss,  De  paulinischen  Briefe  u.  der  Hebràer- 
brief  [E.  PreuschenJ.  Rendra  peu  de  services.  \  V.  Ussani,  Sul  valore  storico 
del  poema  Lucaneo  ;  —  le  même,  L'ultima  voce  di  Lucane  ;  —  Il  testa  Lucaneo  c  20 
gli  scolii  Bernensi  [G.  Hosius].  Éloges.  ^  Gh.  Vogel,  Q.  Curti  Ruft  Historia- 
rum  Alexandri  Magni  Macedonii  libri  qui  supersunl,  4»  éd.  par  Alf.  WeinhoLD 
[M.  C.  P.  Schmid].  Du  nouveau.  ^  H.  Belger,  Geschichte  der  wissenschaft. 
Erdkuiide  bei  den  Griechen,  2"  éd.  [J.  Parlsch].  Succès  mérité.  If  Th.  ReinaGH, 
Uhistoire  par  les  monnaies  [R.  Weil].  Peut  être  donné  comme  modèle  d'ex-  25 
position  scientifique.  If  G.  F.  Hill,  Coins  of  ancient  Sicily  [H.  V.  Fritze].  De 
grands  mérites.  %  G.  Wolff.  Ergebnisse  der  Heddernheimer  Lokalforschung 
Intéressant.  \  'AX.  Aa[XT:p6Ttou),oç,  E'jp£Tr,ptov  T-rj;  àp-/ato>,OYty.f|(;  èfrjfjiepcôoi;  ir\(; 
-rpiT-^ç  uEpiôSou.  1,  1883-1887  [F.  H.  V.  Gaertringen].  A  saluer  avec  joie,  ^f  9  jt. 
L.  Tretter,  Xenophontis  quae  fertur  Apologia  Socratis  [K.  Fuhr].  Bonne  édi-  30 
tion  critique.  ^  R.  WuenSCH,  loannis  Lydi  de  magistmtibus  populi  romani 
libri  ti^es  [W .  Kroll].  Puisse  le  livre  trouver  le  nombre  de  lecteurs  qu'il 
mérite.  If  Aug.  IIelder,  Die  aethiopische  BibdUbersetzimg  fEb.  Nestlé].  Tra- 
vail d'un  débutant,  mais  qui  sera  utile.  ^  F.  P.  Abbott.  The  Toledo  Manus- 
cript  of  the  Germania  of  Tacitus  [R.  Wiiasch].  Soigné.  ^  S.  Segkel  et  36 
B.  KUEBLER,  Gai  institutionum  commentarii  quatluor  [W.  Kalb].  Bon  petit 
livre.  \  Th.  Birt,  Laienurteil  iiber  das  bildende  Kunst  bei  den  Alten  fFr. 
Hauser].  Sujet  bien  choisi.  ^  Collection  Cybulski.  R.  Loeper  14  a  el  6,  Athènes 
fH.  BlùmnerJ.  Utile.  If  J.  II.  Breasted,  The  hattle  of  Kadesh  [Fr.  W.  v. 
Bissing].  Marque  un  progrès.  ^R.  Meringer,  Jndogermanischc  Sprachwissen-  40 
schafl,  3«  éd.  [E.  Schwyzer].  Bonne  vulgarisation.  Iff  16  jt.  G.  Pierleoni, 
Xenophontis  Cynegelicus  [II.  Schenkl].  Très  méritoire,  f  C.  Ritter, 
Platos  Dialoge  [A.  Schmekel].  Excellent  instrument  de  travail. If  M.Flemisgh, 
Grani  Liciniani  quae  supersu7it  [H.  Peler].  A  saluer  avec  reconnaissance. 
f  Ad.  HuEMER,  De  Pontii  Meropii  Pontini  Nolani  re  metrica  [J.  Tolkiehn].  45 
Mérite  tous  nos  éloges.  %  U.  v.  Wilamowitz-Moellendorff,  Satzungen 
einer  milesischen  Sdngergilde  [P.  Stengel].  Bonne  explication  d'un  document 
qui  remonte  au  6'^  s.  1  J.  L.  Ussing,  Om  den  rette  Forstaaelse  af  Bevaegelser 
og  Stilhnger  i  nogle  antike  Kunslvaerker  [H.  Bulle].  Intéressant.  1^  23  jt. 
E.  Krause,  De  Apollodoris  comicis  [O-  KaehlerJ.  De  bonnes  remarques,  pas  50 
de  résultats  bien  nouveaux.  ^  J.  ab  Arnim,  Stoicorum  veterum  fragmenta,  3 
[M.  Pohlenz].  Ce  3^  livre  est  digne  des  précédents.  ^  R.  Poehlmann,  Zur 
Geschichte  der  anliken  Publicistik  [G.  Bardt].  Sujet  intéressant.  \  F.  Shipley, 


20  1904.  —    ALLEMAGNE. 

Certain  Sources  of  Corruption  in  Latin  Manuscripis  :  A  Sludy  based  iipon 
two  mss.  of  Livy  :  —  le  même,  Numéral  Corruptions  in  a  Ninth  Century  Ms. 
of  Livxj  jL.  Traube].  Bon.  t  J.  Mûller,  P.  Comelii  Taciti  opéra  guae  snpersunt, 
1  [Ed.  WolffJ.  2*  éd.  très  soignée.  1[  L.  RadkrmaCHER,  Das  lenseiis  im  Mylhos 

5  der  Hellenen  [0.  Gruppe].  S'occupe  surtout  des  mythes  sur  les  enfers.  % 
Transactions  and  Proceedings  of  the  American  Philol.  Association  33  [W.  Krollj. 
Résumé  des  articles.  ^  G.  Steindorff,  Urkunden  des  aegyptischen  Altertums  : 
K.  Sethe,'  Urkunden  des  alten  Reichs  [Fr.  W.  V.  Bissing].  Utile.  ^^  6  at. 
VV.  Christ,  Die    iiberlieferte  Auswahl    theokrilischer    Gedichte   [M.    Raunow]. 

10  Longue  analyse.  *i  Santi  GonSOLI,  La  Germania  comparala  con  la  Naturalis 
lùstoria  di  Plenio  e  con  le  opère  di  Tacito  [Ed.  WolfTj  Beaucoup  de  peine  et 
de  science  à  défendre  une  erreur.  H  W.  M.  Lindsay,  Nonii  Marcelli  de 
compendiosa  docirina  libri  XX  [G.  Goetz].  Malgré  certains  desiderata,  marque 
un  progrès.  \  Otto  Lenel,  Essai  de   reconstitution  de  VÉdit  perpétuel,  trad. 

15  par  Fr.  Pkltier,  t.  2  [0.  Geib].  Éloges.  ^  G.  Holoff,  Problème  aus  der  griech. 
Kriegsgeschichte  [G.  Kromayer].  Polémique  contre  le  livre  du  critique  «  Antike 
Schlachtfelder  in  Griechenlaud  ».  ^  P.  Gauckler,  Têie  de  poète  grec  découverte 
à  Cartilage  [R.  Eûgelmann].  Intéressant,  t  Leop.  Sadéh,  De  Boeotiae  tilulorum 
dialecto  [F.  Solmsen].  Soigné.  ^P.  Ga^isbr,  Grammatica  militans[A..  Dittmar]. 

20  2»  éd.  d'un  bon  livre.  ^  20  at.  P.  Dessoulavy,  Bacchylide  et  la  5*  Ode 
[O.  Schroederj.  Peu  scientifique.  ^  Th.  Thalheim,  Isaei  oraliones  cum  deper- 
ditarum  fragmentis  [K.  Fuhr].  Long  art.  élogieux.  ^  Fr.  BOLL,  Sphaera 
[A.  Rehm].  Très  méthodique.  1[  A.  G.  Amatuggi,  M.  Acci  (sic)  Plauii 
comoediae.   1,  1.  Amphitruo   [O.  S.].    Ne  mérite  pas   d'être    continuée.    \ 

26  II.  Drssau,  Inscriptiones  latinae  selectae,  2,  1  [Wissowa].  Utile,  f  G.  Wes- 
SELY,  Karanis  u.  Soknopaiu  Nesos  [P.  M.  MeyerJ.  De  haute  valeur.  ^  Fr. 
DuMMLER,  Kleine  Schriften  [Br.  Keil].  Eloges.  ^  P.  Gauckler,  La  mosaïque 
antique  [R.  Engelmann].  Beaucoup  de  compétence.  ^  G.  N.  Tsbrepis,  Ta 
aûvOïTa  xr.ç  ir'.rjVtxfiÇ  Y)>wff(7r,;  [F.  Solmsen].  Le  sujet  reste  à  traiter,  ^f  27  at. 

30  II.  Reigh,  Der  Mimus  [R.  Ilerzog].  Un  gros  livre,  un  mauvais  livre;  ce 
qu'il  contient  de  bon  est  caché  et  étouffé.  ^  K.  Krumbagher,  Das  Miltel- 
griechische  Fischbuch;  —  G.  SCHMID,  Zum  Opsarologos  [O.  Keller].  Eloges.  ^ 
Harvard  studies  in  classical  philology  \h  [W.  KroU].  Résumé  des  articles.  \ 
Vocabularium    iurisprudentiae   Romanae,   4    [Grupe].     Toujours    les    mêmes 

35  mérites.  ^  G.  A.  Gerhard  u.  O.  Gradenwitz,  Ein  neuer  jurislischer  Papyrus 
der  Heidelberger  Vniversitàtsbibliolhek  [W.  Weinbergerj.  Intéressant  pour  les 
paléographes,  t  Collection  Gybulski.  Arma  et  tela  Graecorum.  Milites  Graeci 
[R.  Engelmanu].  Moins  bons  que  les  précédents.  ^  II.  d'Arbois  de  Jubain- 
viLLB,  Les  Celtes  depuis  les  temps  les  plus  anciens  [F.  HaugJ.  Éloges.  \%  3  sept. 

40  II.  DlBLS  u.  W.  Sghubart,  Didymos  Kommentar  zu  Demosthenes,  nebst 
WOrterbuch  zu  Demosthenes  Aristokratea  ;  —  les  mêmes,  éditio  minor 
[U.  Fuhr].  Excellentes  éditions  d'un  texte  très  important,  t  Ed.  Kurtz, 
Die  Gedichte  des  Chrislophoros  Mitylenaios  [A.  Ileisenbcrg].  Texte  bien  établi. 
^    Aug.    Engblbreght,   Studien    iiber    den    Lukaskommentar   des    Ambrosius 

45  [Eb.  Nestlé].  Méritoire.  ^  G.  Landgraf  u.  G.  Weyman,  Die  Epitome  des 
luliics  Exuperantius  [B.  Maurenbrecher].  Non  sans  intérêt.  %  P.  Ustbri, 
Aechlunrf  nnd  ycrbannung  im  griech .  Rechl  [Thalheim].  Vaut  surtout  comme 
recueil  de  faits.  ^  L.  von  Sybbl,  Weltgeschichte  der  Kunst  im  Altertum,  2»  éd .  [Fr. 
llauser].  Bonne  exposition.  ^^  10  sept.  A.  IIôck,  Herodot  u.  sein  Geschichtwerk 

50  [Breschmann].  Bon  livre  de  classe.  1[  E.  Klostbrmann,  Eusebius  Werke,  t.  3,1, 
Das  Onosmatikon  der  biblischen  Ortsnaraen  ;  —  II.  Grbssmann,  t.  3,  2,  Die 
Theophanie  [Eb.  Nestlé].  Éloges.  \  G.  HOSIUS,  A.  Geltii  i\oclium  Atticarum  libri 
XX  [W.  Heraeus].  Vivement  recommandé  à   tous  les  philologues.  \  A.  v. 


BERLINER    PHILOLOGISGHE   WOCHENSCHRIFT.  21 

PremerSTHTN,  Anicia  Juliana  in  Wiener  Dioskorides-Kodex  fW.  Weinberger] . 
Intéresse  la  paléographie  et  l'histoire  de  l'art.  %  A.  Boxler,  Précis  des 
institutiom  publiques  de  la  Grèce  et  de  Rome  anciennes  [L.  Holzapfel'.  Nom- 
breuses rectifications  à  faire,  f  H.  Sghafer,  Die  Lieder  eines  aegyptischen 
Bauer  [K.  Bruchmanuj.  Intéressant.  \%  17  sept.  H.  v.  Arnim,  Die  Bakchen,  5 
Trag.  des  Euripides  [W.  Nestlé].  Bonne  trad.  en  vers  allemands.  ^  Wilh. 
DiTTENBERGER,  OritJilis  Graeci  inscripliones  selectae,  1  [Erich  Ziebarth] .  Excel- 
lent supplément  au  Sylloge.  t  G.  Morawski,  Ovidiana  ;r.  Ehwald].  De  la 
finesse,  t  J-  Sokn,  Eitiige  Bemerkungen  zuin  Liber  memorialis  des  L.  Ampelius 
[F.  II.  Schmalz].  Quelques  bonnes  remarques.  \  E.  Breccia,  Il  diriilo  dinas-  10 
tico  nelle  monarchie  dei  successori  di  Alessandro  Magno  [Th.  Lenschau].  Quel- 
ques objections.  ^  Fr.  Studnigzka,  Tropaeum  Traiani  [A.  Furtwangler]. 
Résultat  manqué,  malgré  tout  le  mérite  de  l'auteur  î  G.  G.  Dupbé,  Nota 
sui  nomi  Greci  in  -oâ-;,  -5y)-ç  [K.  Fr.  W.  Schmidt].  Très  satisfaisant.  tH 
24  sept.  G.  KrOLL,  Catalogus  codicum  astrologorum  graecorum,  6.  Godices  Vin-  15 
dobonenses  [F.  Bolll.  Excellent.  ^  Fr.  Gaubr,  Ciceros  politisches  Denken 
[G.  Bardt].  Bien  écrit,  bien  exposé  et  suffisamment  scientifique,  f  M. 
SCHANZ,  Geschichle  der  rdmù-c/ien  LiUemiur,  4  [M.  Ihm].  Digne  des  précédents 
volumes.  ^  J.  Hampel,  Eine  Reliquie  des  Irakischen  Kultes  in  Aquincum  [B. 
Kohlbach].  Bon  travail  en  hongrois.  ^  W.  IIklbig,  Les  t7C7t£ï;  athéniens  [Ad.  20 
Bauer]. 'Éloges.  ^  J.  Kaerst,  Die  antike  Idée  der  Oekumene  inihrer  politischen 
u.  kuUurellen  Bedeutimg  [Th.  Lenschau].  Intéressant.  ^  A.  Furtwangler  u. 
G.  ReiCHHOLD,  Griechische  Vascnmalerei,  livr.  4-6  [Fr.  Hauser].  Brillante 
publication.  Yi  1"  oct.  Ed.  Sghwartz  u.  Th.  Mommsbn,  Eusebius  Werke.  2. 
Die  Kirchengeschichte^i  [E.  Preuschen].  Important  \  L.  Sniehotta,  Devocum  25 
graecarum  apud  poetas  Latinos  daclylicos  ab  Enni  usque  ad  Ovidi  tempora  usu 
[A.  Zingerle].  Bonne  méthode.  ^  S.  Reiter,  l.  Textkritisches  zu  Ciceros  Orator. 
2.  Nocheinmalelemenium  [S.  Schlittenbauer].  Peu  de  résultats.  ^  Ant.  Oddo, 
Pisistrato  [Th.  Lenschau].  Soigné.  ^  S.  PUGLISI  MarinO,  Il  Colosseo  nel  giorno 
deir  inaugurazione  [R.  Engelmann].  Ne  marque  pas  un  progrès.  ^  P.  Fou-  30 
CART,  Le  culte  de  Dionysos  en  Altique  |P.  Stengel].  Travail  important,  quoique 
souvent  hypothétique. ^[^  8  oct.  Ad.  MÛLLER,  Aesthetischer  Kommenlar  zu  den 
Tragôdien  des  Sophokles  [H.  F.  Millier].  Bon.  1[  J.  LaGHS,  Die  Gynaekologie 
des  Galen  [K.  Kalbfleisch].  Des  rectifications  sont  à  faire,  f  Th.  Pluss,  Das 
Jambenbuch  des  Horaz  [II.  Rôhl] .  Beaucoup  de  travail  et  d'idées  nouvelles.  35 
^  J.  Wbllhausen,  Israelitische  u.  jûdische  Geschichte  [F.  Justi].  5»  éd.  d'un 
fivre  magistral.  ^  G.  Hildebrand,  Cyrenaika  als  Gebiet  kunftiger  Besiedelung 
|A.  SchultenJ.  Excellente  élude  géographique.  ^  W.  Altmann,  Architektur 
und  Ornamentik  der  antiken  Sarkophage  [H.  Bulle].  Rendra  des  services.  1[  J. 
StrzyGGwSKI,  Der  Dom  su  Aachen  u.  seine  Entstellung  |R.  Engelmann].  40 
Analyse.  ^^  15  oct.  P.  D.  Gh.  Iîennings, //omers  Orfyssec  [A.  Ludwich].  De 
bonnes  parties.  ^  Joh.  Vahle.n,  Ennianae  poesis  reliquiae  [0.  S.].  2*  éd.  d'un 
excellent  livre.  ^  A.  Steier,  Unlersuchungen  Uber  die  Echtheit  der  Hymnen 
des  Ambrosius[X.  Stutzenberger].  Analyse.  1[  H.  Frangotte,  D«  la  condition 
des  étrangers  dans  les  cites  grecques  [B.  Biichsenschiitz].  Éloges.  ^  E.  GrOag,  45 
Aurelinnus  [Th.  Lenschau].  Analyse,  t  IIpay-T'.y.à  zf^ç  Èv  'AÔYivaiç  àpxaioXoYixïi; 
'Etaipiaç  Toû  sto-j;  1902  [R.  Engelmannl.  Résumé  des  articles.  ^  H.  Gutsgher, 
Vor-  und  frilhgeschichtliche  Beziehungen  Istriens  und  Dalmatiens  zu  Italien  u. 
Grieehenland  [Hub.  Schmidt].  Approfondi,  f^  22  oct.  E.  Drerup,  Homer. 
Die  Anfàngc  der  hellenischen  Kullur  [Th.  Zielinski).  Sérieux.  ^  0.  Josephy,  50- 
Elektra  von  Soi>ltokles  [R.  Klammer].  Trad.  en  vers.  1j  Fr.  Cumont  et  P. 
StroOBANT,  La  date  où  vivait  Vastrologue  Julien  de  Laodicée  [F.  Boll].  Éloges. 
H  F.   Plessis  et  P.   Lbjay,  Œuvres   d'Horace  [J.  Iiaussner].  Bonne  édition 


22  1904.  —   ALLEMAGNE. 

de  classe,  f  G.  Ribdner,  Typische  Aeusserungen  der  rômischen  Dickter 
ùber  ihre  Begabung,  ihren  Beruf  u.  ihre  Werke  [A.  Zingerlej.  L'auteur 
devrait  reprendre  le  sujet  et  le  traiter  avec  plus  de  détail,  f  Fr.  Nor- 
DEN,  Amor  und  Psyché.  Fin  Màrchen  des  Apulejus  [G.  Lehnert].  Parfois  du 
5  nouveau  et  du  bon  ^  L.  WenGER,  Papyrusforschung  und  Rechlswissenschafl 
[P.  M.  Meyer].  Bonne  conférence.  ^  R.  Thiei.e,  Die  Forum  Romanum 
fR.  Engelmann].  Traite  surtout  des  fouilles  récentes,  f^  29  oct.  S.  H. 
Butcher,  Demosihenis  ovaliones,  1  [K.  Fuhr].  Peut  rendre  des  service.  % 
W.  Hyde,  De  Olympionicarum  staluis  a  Pausania  commemoratis  [H.  Bliimner]. 

10  Bien  fait.  \  Rdmische  Knmôdien.  Deutsch  von  G.  Bardt  \¥.  Skutsch]. 
Recommandé  à  qui  ne  peut  lire  le  texte  latin  ^  H.  Hoppe,  Syniax  u.  Stil 
des  TtrtuUian  [J.  H.  Schmalz].  Sujet  aussi  bien  traité  qu'il  peut  l'être 
aujourd'hui.  \  B.  Sauer,  Der  Weber-Lnbordesche  Kopf  u.  die  Giebelgruppen  des 
Parthenon  [R.  Engelmann].  Très  méritoire. 1[  H.  Grbssmann,  Musik  n.  Musilc- 

15  instrumente  im  Allen  Testament  [IL  Lewy].  Bon.  %  TEPAS,  Abhandlungen  zur 
indogerm.  Sprachgeschichte  A.  Fick  zum  70  Geburtstag  gewidmet[E.  Schwyzer]- 
Analyse  des  articles,  tll  S  nov.  F.  Jagoby,  ApoUodors  Chronik  (G.  Knaack]. 
Très  important.  ^  G.  Gentilli,  De  Varronis  in  libris  rerum  rusticarum  auc- 
toribus  [H.  StudlerJ.  Beaucoup  de  compétence.   1   G.    Synnekberg,   liandbe- 

20  merkungen  su  Minucius  Félix  [W.  Ileraeus].  Analyse,  f  G.  F.  Lehmann  und 
E.  KoixîiEUK^fi,  Beib'àge  zur  alten  Oeschichte  [Ad.  Bauer].  Analyse  des  fas- 
cicules. %  G.  Robert,  Niobe  ein  Marmorbild  ans  Pompeji  [R.  Engelmann]. 
Bon.  t  E.  Obkrhummer,  Die  Insel  Cypern  \  [L.  Biirchner].  Mérite  notre 
reconnaissance,  f  R.  FÔRSTER,  Moritz  von  Schwinde    Philostratische    Genmldev 

25  [R.  Engelmann].  Étudie  une  mise  à  exécution  de  ces  portraits  par  le  ptintre 
Schwinde.  W  l'J  nov.  R.  Fôrster,  Libanii  opéra.  I  [H.  Schenkl].  Véritable 
travail  de  géant;  F.  a  bien  fait  surtout  d'attendre  que  l'œuvre  soit  ter- 
minée pour  en  commencer  la  publication.  ^  R.  Novak,  C.  Julii  Caesaris 
commentarii  de  bello  civili  [IL  Schiller].  Bonne  édition  de  classe.  %  IL  OmONT, 

30  Notice  du  ms.  nouv.  acq.  lat.  763  de  la  Bibl.  Nal.  contenant  plusieurs  anciens 
glossaires  grecs  et  latins  et  de  quelques  autres  mss.  provenant  de  S.  Maximin  de 
Trêves  [G.  Goetz].  Traité  avec  le  soin  et  la  compétence  ordinaires  de  l'au- 
teur. \  O.  Kern,  Die' Landschaft  Thessalien  «.  die  Geschichte  Griechenlands 
[E.    Gerland].    Conférence    très    instructive.   \   K.  Lubeck,  AdoniskuU  und 

88  Christentum  auf  Malta  [R.  Wiinsch].  Le  crit.  réfute  la  polémique  faite  contre 
lui  par  l'auteur  du  livre.  ^  W.  Spiegelberg,  Geschichte  der  aegyplischen 
Kunst  im  Abriss  daryeslellt  [Fr.  W.  V.  Bissing].  Entreprise  à  encourager.  ^ 
Tb.  BohGEL,  De  nomine  verbali  lalino  quaestiones  grammalicae  [A.  Dittmaun]. 
Soigné,  érudit,  résultats  faibles.  W  19  nov.   B.   P.   Grbnfell  and  Art.   S. 

40  liUNT,  The  Oxyrhynchus  Papyri  [O.  Schroeder].  Long  art.  élogieu.x  dont  la 
fln  est  au  n»  suivant.  ^  B.  Lier,  Topica  carminum  sepulcralium  latinorum 
[G.  Lehnert].  Tout  à  fait  méritoire.  ^  A.  Gima,  L'eloqucnza  latina  prima  de 
Cicérone  |W.  Kroll].  Bonne  exposition.  ^  J.  Belogh,  Griechische  Geschichte.  3. 
Die  griech.  Weltherrschaft  [Th.   Lenschau].   Très   vivant.  H   R.  Lanciani, 

45  Storia  degli  scavi  di  liomt  e  nntiiie  intortio  le  collezioni  Romane  di  anlichità,  2 
(G.  Wissowa].  Très  utile.  ^  Th.  Zieunski,  Rom  u.  seine  Goltheit  [O-  Gruppe]. 
Animé,  original,  peut-être  un  peu  fantaisiste.  ^  G.  Rethwisgh,  Jahresbe- 
richte  iiber  dos  hôliere  Schulwesen  17  [C.  Nohle].  Intéressant.  ^^  26  nov.  II  Was, 
Plal't's  Wetten  [W.  K.J.  D'un  intérêt  pratique.  \  0.  KûSpert,  Ueber  Dedeulung 

M  u.  Gebrauch  des  Worles  caput  im  àllcren  Latein  [J.  IL  Schiuaiz].  Quelques 
observations.  \  L.  Beli.anqer,  Le  poème  d'Orientius  [A.  Stiitzenbcrger]- 
Soigné,  t  P.  Kaiser,  Hildegardis  Causae  et  curae  [H.  Helmreich].  Intéressant. 
5  E.  PbtbrSBN,  Trajan»  dakische  Kriege  nach  dem   Sàulenrelief  ersàhlt,   2  [L. 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIPT.  23 

Holzapfel].  Éclaire  la   question.  ^  H.  Dkmoulin,   Fouilles  et   inscriptiojis  de 
Tenos  [F.  Hiller  v.  Gaertringen].  Éloges.  ^  A.  Hkmme,  Das  lateinische  Sprach- 
matevial  im  Worlschatze  der  deutsclien,  franzos.  u.    engl.    Spracke    [0.    Weis- 
senfels].  Beaucoup  de  travail.  \^  3  déc.   M.  navràÇvjç,    'ETravopôwxixà  dç  'V 
'PaSeptxa^rjpou  exSoaiv  xo-j  neçÀ  £p[jLT,v£ta;  ArjjxTjTpioy  [L.  Radermacher].  Très  peu    ( 
de  bon.  ^  J.  J.  Hartman,  Caroli  Lévêque  libellum  aureum  de  l'iularcho  mentU 
medico  denuo  edendum  curavit  [M.  Pohlenz].   Intéressant.  %  A.   Heisenbekg, 
Georgii  Acropolitae  opéra,  2  [Th.  Pregerj.  Soigné.  ^  J.  Watson,  The  relation  of 
the  sceneheadings  ta   the   miniatures   in  mss.   of  Terence   [P.    Wesner].    Soyons 
reconnaissants  de  ce  qu'on  nous  donne  ici.  ^  L.  Previtera,  De  numéro  sive  10 
clausula  sive  structura  sive  airsu  ;   —   le  même,   Metodo   slatistico  nelle  nuove 
ricerche  délia  prosa  melrica  latina  e  greca  e  le  leggi  définitive   [W.  KroU].    Des 
réserves.  ^  G.  Sghultess,  Herodes  Atlicus  [W.   Schmidt].   Point  de  vue  uu 
peu  étroit.  ^  E.  Ardaillon-H.  Convert,  Carte  archéologique  de  Vile  de  Délos 
[F.   H.   V.  Gaertringen].   Grands  éloges.    ^  J.    Kohler    u.    F.    E.    Peiser,  i5 
HammuraWs  Gesetz-,  1  [F.  Juste].  Œuvre  d'un  assyriologue  et  d'un  juriste. 
^  II.  MuziK,  Lchr-  u,  Anscliauungsbehelfe  zu  den  lalein.    Schulklassikern  [J.  H. 
Schmalz].   Utile.  %  R.    Stoelzle,  E.  von  Lasaulx,   1805-lSGi   [P.    Stengel]. 
Intéressant.    ^^    10    déc.    Fr.     H.     M.     Blaydes,    Spicilegium    Sophocleum 
[II.  Gleditsch].  Des  réserves,  f  R.  IIelbinG.  Die  Praepositionen  bei  Herodot  20 
u.  anderen  Historikcrn  [M.  Broschmann].    Épuise  la  question.  ^   K.  Krum- 
BaCHER,   Die  Akrostichis  in  der  griechischen  Kirchenpoesie  [P.  Maas].  Éloges.  % 
W.   G.  G.  WaGNEB,  De   deteriorum  Juvenalis  codicum   m,emoria   [G.  Hosius]. 
Le  résultat  n'est  pas  sûr.  f  Ch.  Upson  ChkViK.,  The  text  tradition  of  Amtnianus 
Marcellinus  [H.  Peter].  Soigné.   ^  A.  GerCKE,  Gricchische  Litteraturgeschichle  26 
mit  Beriichsichligung  der  Geschichte  der  Wissenschaften  [0.  Weissenfels]. 
Souvent  contestable.    1    W.  II.  D.  RouSE,  Greek  votive  offerings  [L.  Bloch]. 
Très  utile,  mais  non  définitif.  ^  H.  Schafer,  Die  altàgyptischen  Pmnkgefàsse 
mit  aufgesetzten  Randverzierungen  [Fr.  W.  v.  Bissing].  Appréc.  favorsble.  ^ 
E.  VOSBKRG,  Urkunden  zur  Giiterverwaltung  der   Universitdt  Frankfurt    a.  0.  so 
[G.  Noble).  Intéressant,  f^  17  déc.  K.  Busghe,  Euripides'*  Iphigenie  in  Aulis  ; 
—   N.    Wecklein,   Euripides''  Kyklops  [M.  Gleditsch].    Bonnes  éditions.  ^ 
E.    Diehl,    l'roeli   Diudochi    in    Platonis  Timaeum    commentaria    [W.  KroU]. 
Soigné.  ^  Kleine  Texte  fUr  theologische  Vorlesungen,  herausg,  v.  H.  Lietzmann 
[El.  Nestlé].  Suite  d'une  publication  utile.   ^  A.    Lightbnstein,  Emebius  36 
von  Nikomedien  [E.  v.  Dobschlitz].  Intéressant.  ^  A.  POlasgheck,  Studien 
zur  grammatischen  Topik  in  corpus  Caesarianum   [G.  Ihm].    Exact.  %  P.  Kel- 
lermann,  Die  Sprache  der  Bobienser  Cicero-Scholien  [Th.  Stangl].  Des  critiques. 
^R.  Zehnpfund,  Dte  Viederenldeckung  Mneues  [P.  JuSTi].  Intéressant.  ^  R. 
Restle,    II.   LuGKENBAGH,   Olympia  ;  G-  SghuSTK,   H.  LuckenbaCH,   Delphi  io 
[R.   Weil].  Éloges.  \  M.  GOLLIGNON  et  L.  Couve,   Catalogue  des  vases  peints 
du  musée  national  d'' Athènes  [A.  Furtwângler].  Indispensable.    1[    R.  Thuu- 
NEYSEN,  Die  Etymologie   [F.  Solmsen].  Conférence  intéressante.   ^^  24  déc. 
M.  Brenning,  Nikanders  Theriaka  u.  Alexipharmaka   [J.  Ilberg].  Bonne  tra- 
duction.   ^    G.    Karo    et    J.    Lietzmann,    Catenarum    graecarum    catalogus  45 
[E.  Preuschen].  Tâche  laborieuse,  puisse-t-elle  être  utile.  ^  E.  Krumbacheb, 
Einc    neue  Handschrift  des    Digenis   Akritas   [K.  Dieterich].   Quelques  obser- 
vations.   %   B.    Maurenbrecher,   Sallustiana.    1.    Die  Ueberlieferung   des 
Jugurthaliicke  [Th.  Opitz].  Très  approfondi.  ^H.  M.  R.  Leopold,  Exulum 
trias  sive  de  Cicérone  Ovidio  Seneca  exulibus  [R.  Helm].  Peu  scientifique.  ^  50 
H.    Freiherr    von   Soden,    Die    Cyprianische   Briefsammlung    jG.    Weymau]. 
Excellent.  |  H.  IIepding,  Attis,  seine  Mythen  u.  sein  Kult  [O.  Gruppej.  Scien- 
tifique. \  J.  SCHEFTELOWITZ,   Arisches  im  Alten  Testament,  2  [F.  Jusli].  Soi- 


24  1904.  —  ALLEMAGNE. 

gné.  %  J.  JuTHNBR,  F.  Knoll,  K.  Patsgh  u.  h.  Swoboda,  Vorliiufiger 
Berichl  iiber  eine  archaeolog.  Expédition  nach  Kleinasien  [E.  Anthes].  Intéres- 
sant. ^  H.  Thiersgh,  Zwei  antike  Grabanlagen  bei  Alexandria  |R.  B.]  Eloges. 
^  Th.  D.  Shymoub,  The  firsl  tiventxj  years  of  Ihe  American  school  of  classical 
6  studies  of  Athens  {H.  V.  Gaertringen].  Très  intéressant.  \  Latercuii  vocum 
latinarum.  Voces  latinas  et  a  fronte  et  a  largo  ordinandas  cura  vit  O  Gra- 
DENWiTZ  [P.  Vioreclî].  Très  utile.  Albert  Martin. 

Bibliotheca  mathematica,  3»  série,  t.  V,  1904.  1"  livr.  Sur  le  symbole 
de  soustraction  ctiez  les  Grecs  [P.  Tanuery]  (français).  Dans  Héron,  Mexptxâ 

10  III,  p.  156,  8  et  10,  éd.  Schoene,  il  faut  restituer  la  leçon  du  ms.  o5  '^^S^ 
c.  a.  d.  oS  >.£tç6£VToç  T£(T(Tap£<Txai6e/.dtTou,  cp.  Ptolémée  Synt.  éd.  Heiberg  II, 
p.  312, 14  ;  319,  1.^  et  i»  dans  Diopbante.  ^  Al-Baltâni  sive  Albatenii  opus  aslro- 
nomicum.  Ad  fidem  codicis  Escurialensis  arabice  editum,  latine  versum, 
adn.  et  instr.  G.  A.  Nallino  I  [H.  Suter].    Excellente  édition,  très  impor- 

15  tante  aussi  pour  l'astronomie  grecque.  ^^  2*  livr.  Sur  l'arithmétique  géo- 
métrique des  Grecs  et  des  Indiens  [Zeuthen]  (français).  L'hypothèse  émise 
par  Hankel  sur  l'originalité  des  vues  géométriques  des  Indiens  est  confir- 
mée par  l'Apastamba-Sulbasûtra,  publié  en  1901  par  Buerk  ;  ils  disposaient 
des  moyens  nécessaires  pour  construire  une  trigonométrie  indépendante. 

20  ff  3<=  livr.  Le  calcul  sexagésimal  dans  les  scolies  des  Éléments  d'Euclide 
[Hultsch]  (allemand).  Les  méthodes  du  calcul  sexagésimal  sont  illustrées 
par  une  série  d'exemples  tirés  des  scholies  duX«  livre  dos  Éléments  publiés 
par  Heiberg,  Euclide  vol.  V.  P.  •iQl,  9  lire  7ç^au  lieu  de  vÇ,  p.  'i9o,  13  ]Iï;au 
lieu  de  iiç,  p  466,  12  lï  à  au  lieu  de  ),s  ï,  p.  463,  13  î  au  lieu  de  v.  ^  Ball, 

26  Brève  compendio  di  storia  délie  matemaliche.  Versione  dalV  inglese  con  note, 
aggiunte  e  modificuzioni  di  Gambioli  e  Puliti  riveduta  e  corretla  di  G.  Loria 
[EnestroemJ.  Les  traducteurs  ni'ont  pas  corrigé  toutes  les  fautes  de  l'ori- 
ginal. H^  4*  livr.  Nouveau  moyen  littéraire  pour  répandre  la  connaissance 
de   l'histoire    des  mathématiques    [Enestroem]    (en  allemand).  L'édition 

30  française  de  l'Encyclopédie  des  sciences  mathématiques  pures  et  appli- 
quées est  en  ce  qui  concerne  les  notices  historiques  très  enrichie  et  amé- 
liorée en  comparaison  de  l'édition  allemande,  ce  qui  est  dû  surtout  à  la 
collaboration  de  P.  Tannery.  Quelques  corrections  encore  à  faire.  ^  Leonardo 
Pisano  et  les  Éléments  d'Euclide    [EnestroemJ.  Lasource,  où  Leonardo  a 

3»  puisé  sa  connaissance  d'Euclide,  est  encore  à  chercher  ;  c'est  peut-être  la 
traduction  de  Gherardo  de  Crémone.  J.  L.  H. 

Blâtter  fur  das  bayerischen  Gyinnasial-Schul\vesen,  XXIV,  Bd. 
1904.  Jr-fév.  Phaestos  [A.  Kalb].  Description  détaillée  des  fouilles  faites 
jusqu'en  1903  dans  la  Crète  orientale,  el  qui  ont  mis  à  jour,  sous  la  direc- 

*«  tion  d'Halbherr,  le  Palais  et  la  nécropole  mycénienne  de  Phaestos.  f 
L'Édition  des  écrivains  grecs  chrétiens  des  trois  premiers  siècles  |0.  Stah- 
lin].  Éloge,  plan,  appréciation  détaillée  des  huit  fascicules  déjà  parus  (Ilip- 
polyte,  Origène,  le  livre  d'Hénoch,  Adamantins,  Eusèbe,  etc.)  :  justifie  les 
auteurs  de  ce  recueil  très  soigné  d'avoir  rédigé  en   allemand  les  introduc- 

*5  lions  el  l'apparat.  ^  Varia  [K.  Meiser).  Notes  critiques  sur  Soph.,  Antig, 
517  ;  Eur.,  Rhes.  84  (cité  avec  une  variante  intéressante  par  Basilius 
Magnus,  de  leg.  libris  gentilium  c.  7)  ;  sur  un  passage  obscur  du  Tiepi 
xwjiMÎîaç,  Anonym.,  cite  par  Bcrnays,  §  7  des  Études  sur  Aristote  (lire 
xw|i«i)ôîa;  <Téxvaiî>  au  lieu  de  x<o|ji(.)Statî)  ;  sur  un  rapprochement  curieux 
•®  du  Tcepl  Oy<Tcwv  9  drt  Lucien  avec  un  mythe  babylonien.  ^  Sophocle,  Œdipe 
Roi,  806  [N.  WeckleinJ.  Discussion  et  interprétation  détaillée.  ^  Inscr. 
romaine  de  Bavière  [Fink].  Lecture  de  ce  document  trouvé  en  oct.  1903 
au  caslellum  d'Eininger.  t  J-  H.  Voss,  Homers   Odyssée  iibevselzt  [R.   Tho- 


BLÂTTER   FUR   DAS   BAYERISCHEN    GYMNASIAL-SGHULWESEN.        25 

mas].  Ed.  abrégée  à  l'usage  des  classes  par  Weineck,  avec  introd.  et  éclair- 
cissements.  Utile.  ^  Paul  Cauer,  Palacstra  Vilae  [Riick].  Analyse  critique 
de  ce  manuel  commode,  mais  qui  ne  doit  pas  dispenser  de  recourir  aux 
travaux  qu'il  résume.  ^   Gust.  RiCHTER-Rud.  Peiper,  L.  Annaei  Senecae  tra- 
goediae  [Steinbergerl.  Éioge  de  cette  édition  critique,  en   progrès    sur  celle  5 
de  Léo  (1879),  résultat  de  35  ans  de  recherches.  ^  P>anz  Boll,  Sphaera.  Neue 
griech.  Texte  und  Untersuchungen  zur   Geschichte   der  Slernbilder  [Weigl].  Vif 
intérêt;  analyse.^  Gurtius-  v.  Hartel,  Griech.  Schulgramm.  [DutoitJ.  Cette 
24*  éd.,  par  F.  Weigel,  présente  de  notables  améliorations.  ^  F.   Ohlen- 
SCHLaGER,  Rômische  Ûherresle  in  Baycrn  [Finie].  Ce  2»   fasc    est   aussi    inté-  10 
ressaut  que  le  1".  1[  G.  F.    Lehmann,    Beilràge   zw  allen    Geschichte,    Il    [K. 
Reissinger].  Plusieurs  mémoires  de  valeur;  analyse  rapide.  \  Otto   Dahm, 
Die  Feldziige  des  Germanikus  in  Deictschland  [A.  Spengell.  Digne  d'attention. 
^  Otto  Seeck,  Geschichte  des  Untergangs  der  antiken  Welt.,  I  [J.  Melber.j  Grand 
éloge,  pour  la  forme  comme  pour  le  loud,  de  cette  2^   éd.    du   vol.   1,  avec  i6 
deux  appendices.  1%  Mars-avril.  E.    Gurtius   dans    sa   correspondance   [R. 
Thomas].  Notice  biographique.  1[  Encore  Sophocle,  Œdipe-Roi,  806  [Pistner]. 
Complète  l'interprétation  proposée  par  Wecklein  d'après  la  conjecture  de 
Robert.  ^  F.  Cauer,  Cicerospo/i^isc/ie*' Den/ccn  [G.  Ammon).  Savante  esquisse, 
qui  marque  un  progrès  sur  Drumaan   et  Mommsen.  %  R.   Heinze,    Virgils  20 
epische  Technik.  [Riick]  Plan  et  analyse  de  cette  étude  minutieuse  et  digne 
de  servir  de  modèle.  ^  W.  Lundstrôm,  L.   Juni  Moderati   Columellae  opéra 
quae  exstant,  VI.  Rei  rusticae  liber  decimus.  [II.  Stadler]  Importante  contri- 
bution à  la  critique  du  texte  de  Columelle  ;  collation  du  texte  adopté  par 
L.  avec  celui  de  l'édition  de  J.  Hâussner.  ^  J.  L.  IIeiberg,  Claudii  Ptolemaei  26 
opéra  quae  exstant  ornnia,   l  :    Synlaxis   rnat/iemalica,    2    (libri    VII-XIII).    [S. 
Giinther]  Tout  à  fait  digne  des  éditions  qu'il  a  déjà  données  de  plusieurs 
mathématiciens  classiques  :  détails  sur  l'apparat.  ^  A.  Fughs,  Die  Tempo- 
ralsàtze  ^nit  den  Konjunktionen  «  bis  »  und  «  so   lange  als  »;    E.    Kemmer,   Die 
polare  Ausdruckweise  in  der  griech.  Literulur   [Dutoit]    Analyse    favorable    de  30 
ces  savants  ouvrages  qui  forment  les  14*  et  15«  fasc.  des  Beitràge  zur  histo- 
rischen  Syntax  der  griech   Sprache   de  SCHANZ  :    réserves   sur  leur  utilité.  % 
R.  FÔRSTER,  Libanii  opéra,  I,  t  (oratioues   I-V).   [W.   Fritz]   Éloge  de   cette 
édition,  destinée  à  remplacer  celle  de  Reiske,  qui  remonte  à  plus  de  cent 
ans  :  beaucoup  de  savoir  et  de  soin  ;  trop  de  minutie  dans  l'apparat.  ^  Th.  35 
BiRT,  Griech.  Erinnerungcn  eines  Reisenden.  [K.  Reissinger]  Recommandable. 
^  K.  IIachtmann,  Die  Akropolis  von  Athen  im  Zeilalter  des  Perikles.  [Id.]  Bon 
pour  les  bibliothèques  des  classes  supérieures,  f  H.  Nissen,  Italische  Lan- 
deskunde,  II  :  Die  Stâdte.  [J.  MelberJ  Savant;  aussi  utile  que  le  l*""  volume. 
^^  Mai-juin.  Études  critiques  et  exégétiques  sur  Polybe,  II.  [Garl  Wunde-  40 
rer]  Examen  approfondi  de  plusieurs  passages  intéressants,  et  discussion 
des  problèmes  littéraires  ou  historiques  qu'ils  impliquent  ou  soulèvent,  t 
Critique  et  interprétation  de  deux  passages  de  Platon  [Nusser].    Examine 
deux  importants  endroits  de  son  édition  de  TEutyphron  et  du  Lâchés  de 
Platon  :  Eutyphron  15  E  et  Lâchés  182  A.  ^  Sur  Alkiphron  III,  25  (Schepersj;  45 
III,  61  (Seiler;,  et  III,  40  (-^ch.)  ;  I  23  (Seller).  [K.  Meiser]  Corrections  et  com- 
mentaire. ^  Otto  ElCHERT-Fr.  FtJGNER,  Wôrterbuch  zu  den  Kommentarien  des 
C.  Julius  Càsar .  [Stcihliu]   12°   éd.   sérieusement  améliorée.    ^  H.   Ebeling- 
Jul.  Lange,  Schulwôrterbuch   zu   Caesars    Kommentarien    [WismeyerJ.    5"  éd. 
amendée  et  complétée,  t  Rud.  Wessely,  Vereinfachte  Griech.  Schulgramm.,^ 
I  [G.  Ainmon].  Éloge  de  cette  If  partie  qui  traite  de  la  morphologie.  1[  Mar- 
tin   WOHLRAB,   Àslhelische    Erklàrung    Sophokleischer   Dramen,   I    :   Antigone 
[WecklemJ.  Très  bon  pour  les  professeurs,  et  aussi  pour  les  élèves  qui  n'ont 


26  190i.  —   ALLEMAGNE. 

lu  Sophode  qu'à  travers  une  traduction.  ^^  Sept.-oct.  W.  Fries,  6".  Julii 
Caesaris  De  B'-llo  Gallico  Commentarii  VU  [Wismeyer].  Bonne  éd.  classique. 
^  Fr.  H.  M.  lîLAYDBS,  SpicUegium  tragieum  observa tiones  eriticas  in  Iragicos 
poêlas  Graecos  conlinens.  SpicUegium  Sophocleum  commentarium  perpeluum  in 
i  spptem  SopliocUs  fabulas  conlinens.  [WeckleinJ  Peu  nouveau  ;  souvent  inexact. 
^  En{î.  Drerup,  Unkrsuchungen  zur  àUeren  grieclt.  Prosaliteralur.  [E.  Stem- 
plinger]  Recueil  de  travaux  d'une  valeur  trop  contestable  et  trop  inégale. 

t   R.   ReSTLB-II.   LUGKENBACH,    Olympia.    —    C.     SCHUSTER-H.    LUGKENBACH, 

Delphi.  —  il.  L.,  Olympia  nnd  Delphi.  |Kalb]  Cartes  fort  utiles;  texte  soigné. 

10  \  St.  CybulSKI,  Tabulac  quibus  anliquilates  Graecae  et  Romanae  iUuslrantw, 
III  :  Nummi  llomani  (aiictore  Pridik).  [O.  Hey]  Meilleur  que  son  pen  lant 
grec,  paru  il  y  a  une  dixaine  d'années.  ^  Pauly-Wissowa,  Real-Encyklo- 
padie  u.  s.  w.  9  Hlbd.  Demogene."  bis  Donalianus.  [J.  Melber]  Éloge  et  obser- 
vations. ^  VV.  Dru.mann,  Geschichte   Roms    (Pompejus,    Caesa7',    Cicero)    [Id.] 

18  2"  éd.  savamment  remaniée  par  Groebe.  tH  Nov.-déc.  Horatiana  [Fr.  Ohlen- 
schlager]  Examen  critique  et  commentaire  de  quatre  passages  :  Od.  III,  5,  27; 
Sat.  I,  1,  4  et  70  ;  Ep.  II,  3,  291-29^4.  If  Sur  Horace,  Sat.  I,  4,  33  [Karl  Meiser]. 
luterprétation  et  correction  proposée  (Excutiat,  sibi  non,  <  non  >  cuiquam 
parcet  amico).  A.  G.  D. 

20  Bonner  Jahrbûcher  ou  Jahrbùcher  des  Vereins  von  Altertuxns- 
freunden  ira  Rheinlande.  Livr.  111/1^2,  Novaesium.  Quatre  mémoires 
accompagnes  d'un  allas  de  36  planches  sur  Novaesium,  ce  camp  romain 
qui  joua  un  rôle  si  important  dans  la  guerre  des  Bataves  et  qu'on  a  iden- 
tifié avec  Neuss.  1,  Histoire  de  Novaesium  [H.  Nissen]  ;  2,  Description  de 

■'5  N.  [G.  KoenenJ  ;  3,  Résultats  des  fouilles  et  découvertes  [H.   LehnerJ  ;  4, 

Trésor  de  2810  monnaies  découvert  près  la  briquerie  Seizà  Neuss,  une  rom. 

en  or,  85  en  argent,  6  en  potin  et  2718  en  cuivre,  la  majeure  partie  sont 

romaines.  A.  S. 

Byzantinische  Zeitschrift.  T.  XIII.  Fasc.   1    et  2.   Le   poème  de   Paul 

30  silentiaire  sur  les  eaux  thermales  [K.  Praechter].  La  source  de  cet  écrit 
n'est  point  le  Pseudo-Arislote  Tcepl  OauixaTtwv  à-/oy(T(AâTwv,  mais  une  source 
commune  à  P.  S.  et  au  Pseudo-Aristote,  combinée  d'ailleurs  avec  des 
sources  différentes.  La  démonstration  repose  sur  la  comparaison  de  P.  S., 
V.  1-53,  avec  un  extrait  de  la  Passion  de  saint  Patrice  et  Georges  le  Moine, 

35  p.  236,  26  ss.,  ainsi  que  sur  les  rapprochements  entre  P.  S.  et  le  l'seudo- 
Aristole.  ^  Les  sources  romaines  de  Jean  d'Antioche,  dans  la  forme  salma- 
sieniie,  avec  un  appendice  relatif  à  la  critique  du  texte  des  Scriptores  IJis- 
loriae  Auguslae  [Edwin  Patzig].  L'épitome,  source  de  Léon  le  Grammairien, 
de  Cedrenus  et  de  Theolosios  Melitenos,  d'une  part,  et  Zonaras  d'autre  part, 

40  ont  pour  source  commune  la  chronique  de  Jean  d'Antioche  dans  la  forme 
où  nous  l'ont  conservée  les  Excerpta  Salmasiana.  Ces  Excerpta,  complétés 
par  ré[)itome  ou  ses  représentants  et  par  Zonaras  prouvent  que  Jean  d'An- 
tioche!) dérivait  d'Eutrope  pour  l'époque  de  Probus  et  de  Dioclélien.  2) 
dérivait  d'Ammien  Marceliiu  pour  le  règne  de  Constantin,  pour  5  passages 

45  du  règne  de  Julien  et  pour  la  majeure  partie  du  règne  de  Valentinien.  3)  ne 
devait  ni  le  témoignage  d'Eutrope  ni  celui  d'Ammien  à  l'intermédiaire  de 
Petrus  Patricius.  Eu  appendice  :  L'authenticité  de  certains  passages  de 
ruisioria  Augiisla  (=  V.  Alex.  Sev.  68;  V.  Max.  Belb.  15  ex.  et  18  ex.; 
V.  Valerii  I  et  3  cx.  ;  V.  Aurel.  19)  suspectée  depuis  Peter,  doit  être  admise 

50  sur  la  foi  de  la  tradition  manu.scrite  étudiée  par  l'auteur.  1  Contribution 
paléograiihjque  aux  oracles  sibyllins  [P.  N.  Papageorgiu].  Collation  du 
nas.  0  =  Thessalonicensis  9.  du  monastère  twv  BXaxâSwv.  ^  Un  groupe  de 
poèmes  épiques  neo-grecs  du  cycle  d'Acritas  [K.  Dieterich].    Etudes  sur  la 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  27 

composition  et  la  dérivation  de   qques   formes   locales  et   dialectales   du 
poème  de  Dijjenis  Acritas.  L'examen  des  épisodes  et   détails  concordants 
autorise  le  classement  suivant  :  1"  groupe  :  1)  'H  àpuayri  Passow.  Carmina 
popularia  N»  439  (Archipel).  2)  "O  'A7.pt-:a;,  ibid.  N»  440  (Trébizonde).  3)   'O 
Aivsv-îiç.  Sakellnrios,  xà  Kuirp^axà  II  N°  3.  4)  4>ap8ùî,    'Idtopfa   tï);    èv     Kopa-ix/)  5 
'EXXr|Vi7.f,ç  àîtoixta;.  Athènes,  1888,  p.  171,  ss.  l'y)  'H  àpTrayri.  Kanellakis.  Xtaxà 
àvâXexxa.  Athènes,  1890  N»  2.  6)  'O  Fiaway-éi;,  Aravatitinos  Ayiu.ot.  acjxaTa  xr^z 
'HTret'poy.  Athènes,  1880  N»  481.  Ce  groupe  se  subdivise  en  1)  +  4)  :  2)  +  5)  ; 
3)  +  6).  Un  second  groupe  comprend  1)  Passow.   n»  449   'H   atxiAaXwo-îa  ;   2) 
Sakellarios  N"  13  ;  3)  Jannarakis  "Ataixata  xprjxixà  N»  265  ;  4)  Le  grand  Recueil  lo 
des  chansons  populaires  grecques  N"  14o.   Un  troisième  groupe  comprend 
Sakellarios  N°  5  et  Jannarakis  N"  127.  f  Jean  Chrysostome  et  ses  rapports 
avec  l'Hellénisme  [A.  Naegele].  Le  l"""  chap.   «  Chrysostome  au  cours  des 
siècles  »  recherche  les  traces  de  J.  Chrjs.  dans  la  littérature  du  M- A  byzantin 
et  occidental,  et  depuis  la   Renaissance  jusqu'à  nos  jours.   Le  2°  chap.  is 
«  Chrysostome  et  les  études  classiques  »  détaille  la  lutte  entreprise  par  J. 
Chrys.  pour  l'union  des  études  classiques  avec  l'enseignement  religieux. 
Bon  choix  de  citations  à  l'appui.  ^  Ad.  Suidam  [Ernest  F.  Krause].   Dans 
la  vie  de  Théopompe  le  Comique,  il  faut  conjecturer  une   lacune  après  les 
mots  6pà[i.aTa  ôà  aù-roû  zlai,  ce  qui  permet  de  renoncer  à  la  double  suppres-  20 
sion  proposée  par  Bernhardy.  ^  La  Vie  anonyme  de  saint  Gérasime  [H.  Gré- 
goire]. Combat  l'opinion  de  A.  Papadopoulos  Kerameus  que  la  Vie  de  saint 
Gérasime   (éd.   A.  Papadopoulos-Kerameus,   'AvâXex-ra  'Upoo-oXutiiT-txr,;  ma.- 
Xuo)oYÎaç,  p.  175  ss.)  doit  être  attribuée  à  Cyrille  de   Scythopolis.  Cette  Vie 
est  faite  de  morceaux  empruntés  aux  Vies  cyrilliques,  spécialement  celle  de  25 
saint  Gyriaque  et  de  saint  Euthyme,  ainsi  qu'a  une  partie  de  cette  dernière 
omise  dans  les  mss.  mais  conservée  par  Siméon  Métaphraste.  Le  compila- 
teur fut  un  moine  du  couvent  de  Gérasime,  sans  doute  le  successeur  d'Eu- 
gène. Un  récit  emprunté  au  Pré  Spirituel  de  Jean  Moschos  a  été  ensuite 
introduit  dans  l'ouvrage.  ^  La  suppression  du  Chrysargyrum  par  Anastase  30 
[Th.  Nôldeke].  La  date  fournie  par  Théophane  et  suspectée  par  Mommsen 
est  contredite  par  Josué  le  Stylite  qui  place  l'événement  entre  oct.  497  et 
sept.  498.^  Lettres  des  ducs  latins  de  la  Mer  Egée  [II.  T.  ZepXévtrj;].  Publication 
de  H  actes  italiens  des  ducs  de  l'Archipel  ou  de  leurs  gouverneurs  (1433- 
1564).    ^    Une   rareté    sigillographique   [H.    Grégoire].    Inscription    d'une  36 
ffçpayl;    6ià    xrjpou    OU    cachet    pour    sceaux    en   cire    du    xi»    s.    %    Les 
vers  en  écho  dans   les   épitaphes  byzantines   [Paul    Maas].    Explique   la 
forme  de  l'épitaphe  de  Manuel  Commêne   par  l'exemple  concordant  d'une 
épitaphe  de  Christophore  de   Mylilène   (n»  58  éd.   Kurtz.)    ^|  2^  section. 
Comptes-rendus.    Kwva-ravTtvoç    'I.    Auo  [i  oy  vtw-nriç  :  'IwâvvY);  6  Aa(xaTxrî-  40 
■v6ç.  [Fr.   DickampJ   Bonne   biographie.    Critique   d'authenticité  des  divers 
traités  sans  autorité  par  suite  de  l'ignorance  complète  au  sujet  de  la  tra- 
dition manuscrite.  Exposé  intéressant  et  discussion  des  doctrines  de  Jean 
Damascène.  Qques  erreurs  sur  ce  point,  f  Léon  Glugnet,  Vie  de  l'abbé  Daniel 
le  Scétiote,  texte  grec  par  L.  Glugnet,  texte  syriaque  par  F.  Nau,  texte  copte  par  45 
Ignazio  Guidi  (Bibliothèque  hagiographique)  [Max  Bonnet].  Simple  impression 
du  texte  d'après  un  nombre  trop  restreint  de  mss  pris  au  hasard.  Rédac- 
tions diverses  et  variantes  de  formes  présentées  d'affilée,  sans  aucune  cri- 
tique. Copies  et  collations  défectueuses.  Corrections  arbitraires,  fautes  de 
ponctuation,  accentuation,  etc.  Mauvaise  division  de  chapitres  malgré  les  50 
mss.  Introduction    et  étude   chronologique  satisfaisantes.  Ç  Aimé  Puech, 
Recherches  sur  le  Discours  aux   Grecs  de  Tatien,  suivies  d'une   traduction,  etc. 
[Jos.  Siekenberger].  Bonne  traduction  et  commentaire  substantiel.  Théorie 


28  1904.  —   ALLEMAGNE. 

nouvelle  sur  la  date  de  l'Apologie  (a.  171).  Réfutation  de  la  théorie  de 
Kukulas  sur  l'occasion  et  le  caractère  du  discours.  Excellente  critique  des 
sources  et  précieuses  reiuarques  stylistiques  et  métriques.  ^  Acta  Philippi 
et  Acta  Thomae  ;  accedunl  acla  Barnabae,  éd.  Mnximilianus  Bonnet  [Fr. 
5  Dickampl.  Dépouillement  complet  des  rass.  Lacune  des  Acta  Thomae 
comblée  au  moyen  du  ms.  Vallicellanus  B.  35.  Édition  excellente.  \ 
J.  FURST,  Unlersuchungen  zur  Ephemeris  dcis  Dikiy-t  von  Kreta  Pars  VII 
Die  PersonaWeschreibungen  in  Diktijibei-ichte  {Philolngus  i902)  [Edwin  PatzigJ. 
Étude  très  documentée  et  complète  sur  le  genre  littéraire  du  portrait  et 

to  ses  origines.  Qques  dérivations  contestables.  Les  chroniques  byzantines 
ont  emprunté  les  portraits  d'empereurs  à  Ammien  Marcellin.  Mâlalas 
n'emprunte  pas  ses  portraits  à  Dictys  mais  à  Gephalion.  f  Georgii  Acropoli- 
tae  opéra  éd.  A.  Heishnbhrg,  vol.  I  [K.  Praechter].  Excellente  édition.  Des 
réserves  :  a)  rapports  de  A.  avec  les  autres  mss  mal  définis  ;  b)  erreurs  de 

15  répartition  entre  les  mss  de  la  classe  0;  c)  quelques  mauvaises  restitutions 
d)  connaissance  imi>arfaite  de  la  stylistique  de  G.  A.  ;  e)  index  graecitatis 
peu  méthodique,  f  E.  Martini  e  D.  Bassi  Un  Codice  di  Niccolù  Mesaarita 
[Wilhelm  GrôuertJ.  Examen  nouveau  de  l'Ambros.  F.  %  sup.  et  adjonction 
de  F.  93  sup.  L'édition  et  la  biographie  d'ileisenberg  doivent  être  remaniées 

20  et  complétées.  ^  IL  Gelzbr,  Dev  Palriarchat  von  Achrida  [C.  Jirecek].  Étude 
pénétrante  d'une  question  des  plus  intéressantes  pour  les  Grecs,  Slaves, 
Albanais.  (Jirecek  donne  un  résumé  très  habile  de  l'ouvrage  et  de  très  pré- 
cieuses rectifications  de  faits  ou  de  bibliographie).  ^  H.  Gelzer,  Derwiede- 
raufgefundene  Codex  des  hl.  Klemens  und  andere  auf  den   Palriarchat  Achrida 

25  besiigliche  Urkundensammlungen  [G.  Jirecek].  Édition  défectueuse  d'après  la 
seule  copie  de  Chalké,  l'éditeur  après  examen  du  ms.  original  d'Achrida 
s'est  résolu  à  recommencer  l'édition.  %  H.  A.  Vasiluev.  Bgzance  et  les 
Arabes  (russe)  [D'  Rolh].  Excellente  synthèse,  précieuse  à  cause  des  tra- 
ductions de  chroniques  arabes  inédites  relatives  à-Byzance.^  Ernst  Nach- 

30  MANSON,  Laule  iind  Fortnen  der  magnetischen  Inschriften  [Ed.  Schwyzer]. 
Excellente  contribution  à  l'étude  des  origines  de  la  y.oiv^.  t-Moritz  Voigt, 
Roinische  liechlsgeschichte  III.  Bd[Lothfir  Seuffert].  Excellente  synthès3,  peu 
de  neuf.  ^  J.  Hackett,  A  Historg  of  the  orlhodox  church  of  Cyprus  from  the 
coming  of  the  Aposlles  Paul  und  liarnabas  to  the  commencement  of  the  Brilish 

35  occup'ition  [E.  Oberhiimmer].  Gombie  une  grave  lacune  de  l'Oriens  Christia- 
nus  de  Lequien.  Quelques  inexpériences  et  quelques  erreurs  bibliogra- 
phiques. 1[  S.  GlAMiL,  Genuinae  relationes  inter  Sedem  AposloUcam,  et  Assgrio- 
rum  Orienlalium  seu  Chaldeorum  ecclesiam  [V.  Ryssel].  Matériaux  considérables 
en  partie  inédits.  Se  délier  des  traductions  que  l'auteur  altère  parfois  pour 

40  raisons  de  convenance,  t  E.  W.  Brooks,  The  sixth  Book  of  the  Select  Letters 
of  Severus  Putriarch  of  Antioch  in  the  Syriac  version  of  Alhanasius  of  Nisibis 
vol.  I,  pan.  I;  vol.  II,  part.  I.  Texte  très  important  pour  la  vie  de  Sévère  et 
rbisloire  du  clergé  monopbysile.  Édition  soignée.  \  Garry  Braghvogel, 
Der  Kachfolger.  h'in  Koman  ans  Byzanz.  [Lady  Blennerhasset^  Invraisemblable. 

45  \^  3*  section.  Notices  bibliographiques  et  communications.  Joannis  Lydi 
de  magislratibus  popnli  romani  libi-i  1res  éd.  Ricardus  WUENSCH.  [A.  H(ei- 
senberg)]  Texte  excellent  et  bons  index,  l'index  graecitatis  manque.  % 
S.  FapaDIMITRIU. '()  itp^>Spo(io;  toù  MapxtavoO  xoSôixo  c  A"/22.  [E.  K(urtz)l. 
L'altnbulion   a   Mx^yi^eim    Ilp<5Spo(ioi;  est  fantaisiste.   Texte  incorrect,    f 

50  K.  Kkumbachbr,  Das  mitlelgriechische  Fischbuch.  L'auteur  communique  une 
lettre  de  M.  Gaster,  de  Londres,  relative  à  des  analogues  dans  la  litt.  russe 
populaire.  î  J.  E.  Sandys.  A  history  o f  clissical  Scholanhip.  [K.  K(rum- 
bacher].    Résumé  intéressant.  ^  F.  J.  IIartma.nn.  Untersuchungen  ueber  den 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  29 

Gebrauch  der  Modi  in  den  Historien  des  Prokop  avs  Caesarea.  [A.  H.J  Insi- 
gnifiant. ^  Origenes'  Werke  ii*'  Band.  Der  Johanneskommentar  hrsg.  v.  Erwin 
Preusghen.  [G.  W(e3'mau)J  Introduction  magistrale  au  point  de  vue  de 
la  critique  verbale  et  historique.  ^  A.  Papadopoulos  Kerameus.  'O  'Axa- 
Oto-Toç  "l'fAvoç  •  ol  'Pwç  xal  ô  Hcc-z  piâpyqz  <I>ajTto;.  L'hymne  fut  COm-  5 
posé  par  Photius  et  fait  allusion  à  l'invasion  russe  de  810.  Question  bien 
posée;  étude  métrique  insuffisante.  Une  bonne  édition  avec  relevé  des 
témoignages  de  chroniqueurs  serait  plus  désirable  [K.  K.|.  ^  H.  Dele- 
HAYR  S.  J.  Les  légendes  hagiographiques.  [K.  K.]  Excellent.  ^  Dele- 
HAYE  s.  J.  Saint  Cassiodore.  [G.  W.]  Réfutation  sommaire  d'un  roman  lO 
absurde.  %  H.  Gelzer,  Pergamoa  unter  Byzanlinern  und  Ostnanen.  [A.  H.] 
Historique  trop  limité  à  la  ville  même.  La  construction  des  remparts  doit 
être  placée  sous  Jean  Vatatzès.  ^  Karl  Neumann.  Byzantinische  Kultur 
und  Renaissance  Kultur.  [K.  K.J  Intéressant,  exagéré  au  point  de  vue 
bjzantin.  ^  A  Papadopoulos  Kerameus.  Huit  descriptions  grecques  des  Lieux  15 
Saints,  avec  trad.  russe  de  P.  V.  Bezorrazov.  [K.  K.]  Les  textes  de  Nicolas 
le  lecteur  et  Théodore  Zygomalas  sont  intéressants.  La  comparaison  avec  les 
itinéraires  russes  est  prématurée  en  l'absence  d'une  généalogie  bien  établie 
des  itinéraires  grecs,  f  Charles  Dibhl.  Ravenne.  [J.  S(trzygowski)]  Excel- 
lente vulgarisation,  attribue  à  l'orient  asiatique  la  part  qui  lui  revient.  20 
^  JOH.  QuiTT.  Der  Mosaïkencyclus  von  S.  Vitale  iti  Ravenna.  Lettre  de 
Schultze  à  Strzygowski  sur  l'interprétation  de  ces  mosaïques).  T[  Lettre 
d'Enrico  Caviglia  à  Strzygowski  sur  la  madone  byzantine  publiée  par 
Lenormaut  (Gazette  Archéologique  1883  p.  8).  ^  F.  Sarre.  Die  Altorien- 
talische  Feldzeichen.  [J.  S.]  La  question  primordiale  de  l'origine  orien-  ih 
taie  ou  grecque  n'est  pas  traitée.  ^  Sommaire  des  «  Échos  d'Orient  »lome  3. 
[G.  W.J  ^  Kal  tSkiv  uEp't  Mavouv  -ro-j  KopivOîoy  [A.  Papadopoulos  Kerameus] 
Gombat  la  date  1520  proposée  par  A.  Heisenberg  pour  la  mort  de  Manuel. 
Réplique  d'Heisenberg.  ^  Moup-rà-rr);.  Lettre  de  A.  Thumb  à  Krumbacher 
sur  l'étymologie  de  ce  mot  ;  propose  latin,  mortruin.  gr.  *  [xôp-cpov.  [j.oupTov.  30 
tif  Fasc.  3  et  4.  L'IIodoiporikon  de  Gonstanlin  Mauassès  [K.  Horna].  Édition 
d'après  les  mss.  vat.  gr.  1881  xiv  s.  et  Marc.  524  (fragm.)  de  l'Itinéraire  en 
4  livres  où  Constantin  Manassès  raconte  le  voyage  de  J.  Contostephanos 
envoyé  par  Manuel  Gomnèue  d'aburd  à  Jérusalem  (afin  que  Baudoin  désignât 
pour  femme  de  Manuel,  Mélusine  de  Tripoli  ou  Marie  fille  de  Raimond  d'An-  36 
tioche)  puis  à  Tripoli  même.  Le  récit  finit  avec  la  vengeanee  de  Raimond 
de  Tripoli.  L'édition  est  précédée  d'un  résumé  historique  des  faits,  étude 
sur  l'auteur,  sa  langue,  sa  métrique,  etc  ;  elle  est  suivie  d'un  ample  com- 
mentaire et  index  graecitatis.  ^  Contribution  à  Jean  Scylitzes  [G.  de  Boor] 
Étude  de  2  mss.  Vindob.  hist.  gr.  35  et  Vindob.  hist.  gr.  74.  déjà  étudiés  40 
par  Seger  et  Lorenzo  Mabillis.  Un  grattage  dans  le  titre  du  Vindob.  35,  sa 
numération  quatern.  et  ses  caractères  paléographiques  prouvent  que  la 
chronique  y  finissait  primitivement  à  l'avènement  d'Isaac  Comnène.  Il  en 
va  de  même  du  Vindob.  74.  —  La  liste  d'empereurs,  patriarches,  etc.  en 
tête  du  Vindob.  35,  n'est  autre  que  le  xp«>voTpa?f''-'^v  o-JvTOfAov  deNicephore,  tel  45 
que  le  connut  Anastase  le  Bibliothécaire.  ^  La  tradition  des  nâtpta  Ktovo-rav- 
-rtvouTïdXEMç  (contribution  à  la  méthode  d'édition  des  textes  de  basse  grecité) 
[Th.  Preger]  Il  existe  deux  traditions  différentes  entre  elles  et  différem- 
ment conservées  par  leurs  représentants  respectifs.  \"  Groupe  de  mss  : 
Al  =  Vindob.  hist.  graec.  37  ;  A2  =  Paris,  gr.  1782  ;  G  =  mss  de  Banduri;  50 
M  =  Paris  gr.  suppl.  690.  —  2»  Groupe  :  J  =  monac.  gr.  218;  H  =  Paris 
854.  :  G  =  Paris  gr.  suppl.  657.;  B  =  Vat.  gr.  162  (qui  pour  certains  pas- 
sages se  rapproche  de  A.    Classification  des  variantes  de  rédaction  ou  de 


30  1904.   —    ALLEMAGNE. 

langue.  Discussion  de  la  disposition  matérielle  de  l'édition  :  3  méthodes  possi- 
bles:a)chacunedes  traditions  éditée  avec  un  apparat  spécial,  b.)  unseul  texte 
avec  double  apparat  critique,  c.)  le  texte  plus  autorisé  avec  seules  variantes 
de  faits.  Th.  Preger  adopte  ce  dernier  système.  ^  Une  comédie  crétoise  inédite 
5  du  XVII'  siècle  [iï.  Labaste].  Sathas  (KpïjTixov  eéa-rpov)  a  signalé  dans  le  ms. 
Marc.  cl.  XI,  19  une  comédie  autographe  de  M.  A.  Foscolo.  Labaste  étudie 
le  ins.  et  résume  la  pièce.  Celle-ci  fut  écrite  vers  1670,  elle  comprend  5  actes 
et  3  intermèdes  ;  les  5  actes  _=  rivalité  amoureuse  entre  père  et  fils  qui  se 
reconnaissent  à  la  tin;  les  3  intermèdes  =  jugement  de  Paris,  guerre  de 

,(,  Troie,  ruine  de  Troie.  Spécimen  d'édition.  ^  Office  inédit  en  l'honneur  de 
Nicéphore  Phocas  [L.  Petit].  Edition  d'après  le  ms.  12^  de  Lavra  (Athos), 
XIII.  s.  d'un  office  que  l'éditeur  attribue  au  diacre  Théodose.  ^  Notes 
d'hymnographie  byzantine  [S.  Petridès].  1)  Un  tropaire  de  saint  Auxence. 
Etude  d'un  tropaire  connu  par  la  vie  de  saint  Auxence  (éd.   Pitra.   Spicil. 

-g  Solesmense  I)  et  republié  par  M.  Gédéon  d'après  un  ms.  de  Lesbos  ('ExxXyi<i. 
àXr,ôeta  1903).  La  comparaison  des  2  sources  amène  quelques  retouches  et 
l'attribution  à  saint  Auxouce  plutôt  qu'à  saint  Joannice  le  Grand.  2)  deux 
tropaires  du  vi«  s.  Ces  deux  tropaires  extraits  par  saint  Dorothée  de  deux 
homélies  de  saint  Grégoire  de  Nazianze  se  retrouvent  dans  les  deux  homé- 

20  lies  22  et  23  de  saint  Dorothée.  ^  Contribution  à  l'encomium  de  sainte 
Ëuphémie  par  Théodore  Boston  [P.  N.  Papageorgiu].  Corrections  au  texte 
publié  d'après  le  ms.  Laur.  A.  56  par  Alex.  Eumorphopulos  de  F.avra 
('ExxATjd.  àXr.ôeta  1903).  ^  Un  faux  évèque-[C.  de  Boor].  Le  prétendu  Cyrille  II 
évêque  de  Gortyne  vers  822  ne  doit  son  existence  qu'à  la  fausse  interpré- 

25  tation  de  Genesios,  liv.  II,  p.  ■487,  par  le  Theophanis  Gontinuator,  chap.  23, 
p.  77,  16.  ^  Contribution  à  l'histoire  des  institutions  de  Candie  au  xiv"  s. 
[J.  Jegerlehner].  Reconstitution  du  régime  administratif,  politique,  mili- 
taire et  commercial  d'après  Gerland,  Dus  archiv  des  Her:iogs  von  Kandia. 
Strasbourg,  1899  et  H.  Noiret,  Documenls  inédits  pour  servir  à   l'histoire   de    la 

3Q  domination  vénitienne  en  Crète  de  1550-H85.  Paris,  1892.  %  A  propos  d'encen- 
soirs byzantins  de  Sicile  [S.  Pétridés]  (cf.  Papageorgiu.  Byz.  Zeitschr.  t.  VIII, 
p.  102-106).  L'abréviation  uo-j  doit  se  lire  TtpoçYiTou  d'après  Bibl.  veterum 
patrum.  Paris,  1624,  t.  II,  p.  116.  \  La  description  des  îles  vénitiennes  chez 
Constantin  Porphyrogénète  [H.  KretschmayerJ.   Comparaison  des  descrip- 

35  lions  du  Chronicum  Venetum  (M.  G.  SS.  XIV)  de  Joannes  Diaconus  (éd. 
Monticolo)  et  de  Const.  Porphyrogénète,  De  administrando  imperio  (éd. 
Bonn.,  p.  122-125).  \  AiapiÇecrOai  [A.  Merk].  Il  faut  conserver  chez  Leontios 
de  Neapolis  (éd.  Gelzer,  Fribourg,  1893,  p.  8,  17),  la  leçon  gtapt'Çsaôat  de  la 
plupart  des  mss  plutôt  que  la  leçon  corrompue  Stopt'ïeaOat  ;  Stapiïedeat  (cf. 

4^  6iâpta)=  distribuer,  répartir.  %  Au  sujet  de  la  reine  de  Saba  en  tant  que 
Sibylle  [Eb.  Nestlé].  Signale  les  erreurs  de  Krauss  (B.  Z.  XI,  p.  120  ss.)  et 
compare  l'identiflcation  chez  Georges  le  Moine  avec  une  glose  des  Ono- 
mastica  Sacra  de  P.  Lagarde.  t  L'abréviation  X  M  F  [Eb.  Nestlé].  Rappelle 
les  diverses  conjectures,  maintient  l'interprétation  Xptdtbç  Mi^ariX  PaêptviX, 

^5  d'après  une  inscription  identique  sur  le  toit  de  Sainte-Marie  Majeure.  W 
2»  section.  Comptes  rendus.  2o)çp(5vtoî  EùaTpaTiciSri;,  '0|jnX(ai  el?  -ràç 
xupiaxà;  -roù  èviavTo-j  [P.  N.  Papageorgiu].  Edition  de  25  homélies  altribuables 
à  Theophylacte  de  Bulgarie.  Manuscrit  détestable,  édition  insuffisante. 
Papageorgiou  propose  près  de  lOOO  corrections.  1[   Georgii  Acropolitae  opéra, 

jjy  volumen  alternura,  éd.  A.  IIeisenberg  [K.  Praechler).  Aucun  départ  entre 
les  œuvres  attribuées  parles  mss  à  G.  A.  et  celles  att.'-ibuées  par  l'éditeur. 
Ces  dernières  attributions  sont  contestables.  L'édition  de  ces  opuscules 
presque  tous  inédits  estfaiteavecgoût.Bonsprolegomènes.Etudeinsufflsante 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  31 

des  sources  philosophiques.  ^  Vie  df  Sévère  d'Antioche  par  Zacharie   le   scho- 
lastique,  éd.  M.  A.  Kugener  [V.  RysselJ.  Progrès  sensible  sur  réditioa  de  Spa- 
nuth  et  la  traduction  de  Nau.  \  Louis  Bréhieh,  La  Querelle  des  images  [Ludw. 
Kôsters].  Bonne  synthèse.  Il  est  douteux  que  la  querelle  des  images  ait  été 
la  cause  du  schisme.  ^  Sx.  Stano.tevic,  Byzanca  et  les  Serbes  (serbe)  [Brauko  5 
Granië].     Déblaie    la    question     qu'il    faudra    désormais    approfondir.    ^ 
Annwtire  de  la  Société  hislorico-philologique  de  l'université   impériale  d'Odessa. 
[E.  Kurlz].  1)  S.  PAPAuTMiTRtU,  Jean  II,  Métropolite  de  Kiev,  et  Théodore  Pro- 
drome. L'édition  de  la  monodie  de  Th.  Prodrome  est  très  inférieure  à  celle 
de  L.  Petit.  Les  conclusions  relatives  à  la  vie  de  Prodrome  sont  insoute-  lO 
nables.  2)  S.  Vilinskij,  Les  textes  bulgares  de  la  «  Lettre  au  sujet  du  dimanche  ». 
Étude  consciencieuse  des  rapports  entre  les  versions  bulgares  et  la  forme 
perdue  de  l'original  grec  à  laquelle  elles  remontent.  3)  A.  Scerbina,  Histoire 
littéraire    des   récits   russes  relatifs  à  PUnion  de  Florence.  Bonne  bibliographie 
4)  A.  RySTENKO,  Contribution  à  l'histoire  du  Conte   «  Stephatiites  et  Ichnelates  »  16 
dans  la  littérature  byzantine  et  slavo-russe.  La  version   slave  fut  faite  en  Bul- 
garie au  xii"  s.  d'après  un  lus.  semblable  à  V  ou  L'^de  Puntoni.  5)  V.  Istrin, 
La  Chronique  de  Jean  Malalas  dans  la  traduction  slave.  Le  deuxième  livre.  Cette 
traduction  est  libre  et  l'on  ne  sait  s'il  faut  attribuer  au  traducteur  ou  à  son 
original  grec  les  divergences  avec  le  texte  édité.  ^  Anton  von  Premerstein,  20 
Anicia  Juliana  in  Wiener  Dioskuridescodex   [E.  Diez'.  Étude    historique    très 
importante  et   identification   certaine   du   personnage.  ^  J.  Strzygowski, 
Der  Dom  zu  Aachen  und  seine  Erslellung   [Franz  Reber].  Combat  la  thèse  de 
S.  que  «  l'art  roman  des  Francs  est  indépendant  de  Ravenne  et  de  Milan  et 
dérive  des  métropoles  hellénistiques  ».  1[  J.  Strzygowski,  Koptische   Kunst  25 
[E.  Diez].  Catalogue  général  des  antiquités  du  musée  du  Caire.  Excellente 
description  des  objets  catalogués.  Théorie  personnelle   sur  les  origines  de 
l'art  copte  qui  serait  indépendant  de  Byzance  et  de  l'Église.  <|  J.   Strzy- 
gowski, Kleinasien.    Ein  Neuland  der  Kun.-itgeschichte.   Kircliennufn. hmen  von 
J.  W.  Growfoot  und  J.  J.  Smirnov  [O.  Wultf].  Polémique  très  serrée  contre  30 
les  théories  de  Strzygowski  sur  les  origines  et  le  développement  de  l'art 
(spécialement  de  l'architijcture  ecclésiastique)  à  l'époque  du  haut  byzanti- 
nisme.  Nombreuses  rectifications  et  interprétations  ingénieuses.  1[^  3»  sec- 
tion. Notices  bibliographiques  et  communications.  Wilhelm  Pegz,  Histoire 
de  la  littérature  grecque  au  M- A    et   dans  les  temps  modernes   (hongrois)  [R.  35 
V(ari)l.  Ouvrage  brillant  pour  le  public.  Illustrations  peu  en  rapport  avec 
le  texte.  Citations  traduites  platement  ou  incorrectement.  Intérêt  local.  ^ 
Konstantin  IIORNa,  Die  Epigramme  des  Theodoros  Balsamon  [A.  H.j.  Intéresse 
la  vie  peu  connue  de  Balsamon  et  précise  la  métrique  de  l'époque.  Qques 
erreurs  de  faits.  \  R.  Reitzenstein,  Poimander  [K.  K.j.  Exemple  du  mélange  40 
des  idées  grecques  et  orientales.  Influence  de  l'hermétisme  reste  obscure. 
^  A.  Heisenberg,  Belisar  und  Ptocholeon  [Paul  Marc].  Bonne  étude  des  faits 
historiques  qui  provoquent  la  légende  de  Belisaire  ;  l'autre  partie  est  faible. 
^  Ed.  Gollob,  Verzeichnis  der  griechischen  tiandschriften  in  Oesterreich  ausser- 
halb  Wien  [K.  K.].  Catalogue  de  mss  jusqu'ici  inconnus.  Table  mal  com-  45 
mode.  \  Guil.    Crônert,  Memoria    graeca   Hcrculanensis   [K.   K.|.    Excellente 
contribution   au   Thésaurus   grec,    f    Karl   Dieterigh,    Bedeutungsgeschichte 
griech.  Worte  [K.  K.].  Étude  semasiologique  intéressante  de  x'^9^^  ti^Xiç,  xat- 
po;,  -/pdvoç,  EToç,  etc.  Citations  contestables.  ^  Filaret  (Gumilevskij),  Coup 
d'œil  historique  sur  les  poètes  et  poèmes  chantés  de  l'Eglise  grecque  [K.  K.J.  Igno-  50 
rance  complète  de  la  bibliographie.  Chronologie  fantastique,  f  K.  Krumba- 
CHER,  Die  Akrostichis  m  der  griech.   Kirchenpoesie  [G.  W..].  Excellente  étude. 
Ajouter  à  la  bibUographe  l'article  Akrostichis  de  Pauly-Wissowa.  ^  S.  Pb- 


32  1904.  —   ALLEMAGNE. 

TRIDÈS,  Deux  Canons  inédits  de  Georges  Skylitzès.  [E.  K.].  Le  texte  exige 
encore  de  nombreuses  corrections.  ^  J.  Kulakovskij,  La  Question  des 
Thèmes  de  l'Empire  byz-anlin  (russe)  [K.  K.].  Bonne  étude  des  sources  de 
Constantin  Porphyrogénète.  ^  J.  Kolakovskfj,  La  Question  de  Vorigine  des 
6  Thèmes  dans  Vempire  byzantin  [K.  K.J.  Point  de  vue  lin^'uistique.  Ajoute 
Nicéphore  Phocas  «  de  velilations  »  aux  matériaux  connus.  ^  Paul  Frédé- 
RICQ,  Les  conséquences  de  l'cvangélisation  par  Rome  et  Byzance  sur  le  développe- 
ment de  la  langue  maternelle  des  peuples  convertis  [K.  K.J  Ingénieux  ;  bien  des 
points  contestables.  ^  IL  Gblzer,  Vom  Heiligen  Berge  nnd  Makedonien  [K.  K.J. 

*u  Buigarophile.  %  Paul  Gaugkler,  La  mosaïque  antique  \i.  S.].  Important. 
Quelques  réserves  sur  les  origines  orientales,  f  [Friedrich  Schneider].  Lettre 
à  Slrzygowski  sur  le  dôme  de  Mayence  et  les  origines  du  style  roman  en 
Occident.  \  Gabriel  Millet,  La  Collection  byzantine  des  Hautes  Études  [J.  S.]. 
Heureuse  initiative,  f  Recherches  pnpyrologiques  (sommaire  des  publications 

15  relatives  aux  papyrus.)  [Paul  ViereckJ.  ^  Sommaire  du  Bulletin  de  l'Institut 
impérial  russe  d'archéologie  à  GP.  [K.K.J.^  Sommaire  du  Ne6ç  'EUr)vo(xvT,îiwv 
1'»  année  [l'aul  Marc].  ^  Sommaire  des  «  Echos  d'Orient  »  [G.  W.].  %  Com- 
munications diverses  relatives  au  «  Corpus  des  archives  grecques  du  M.- A.  et 
des  temps  modernes.  »  [K.  K.]  Gompte-rendu  de  la  discussion  à  l'Association 

îo  des  Académies.  Lettres  de  Brandi,  Jirecek,  Lampros.  ^  Supplément  au 
catalogue  des  archives  grecques  [P.  Marc].  U  Plmi  einer  neuen  gri'-.chischen 
Thésaurus  [K.  K. j.  Proposition  faite  à  l'Association  des  Académies.  ^ 
Communications  diverses  relatives  aux  chaires,  établissements,  prix  con- 
sacrés au  byzantinisme.  ^  Die  griechischpn  Ilandschriften  der  Turiner  Bibliolhek 

26  [K.  K.].  Signale  les  pertes  les  plus  regrettables  au  point  de  vue  byzantin. 
^  Byzantinischc  Kunstwerke  in  der  «  Mostra  dell'antica  A  rie  Senese  » 
[Antonio  Muiioz]  Signale  quelques  fausses  attributions  dans  la  section  de 
peinture,  et  détaille  quelques  pièces  d'orfèvrerie  byzantine.  *|[  Nachtrag  zu 
B.  Z.  XIII 192-202  (Kirche  von  Ochrid)  [G.  Jirecek].  Rectification  au  compte- 

30  rendu  signalé  plus  haut.  %  Moup-râTY;;.  Rectification  de  Nôldeke.  cf.  supra. 

D.  Serruys. 
Deutsche  Litteraturzeitung,  t.  23.  9  jr.  A'omi  Marcelli  de  compendiosa 
doctrina  libros  XX  éd.  W.  M.  LiNDSAY,  vol.   1-3  [VoUmer].   L'édition  de   L. 
Millier  avait  laissé  beaucoup  à  faire.  La  présente  éd.   ofl"re  une   base  sûre 

36  pour  de  longues  années.  ^^  16  jr.  Franz  Falk,  Beitragc  sur  Rekonstruklion 
der  alten  Bihliotheca  fuldensis  und  Bibliolheca  laureshamensis  [SchâferJ.  Sera 
accueilli  avec  reconnaissance  par  les  paléographes.  ^  Die  Gedichte  des  Chris- 
tophoros  Mitylenaios  hrsg.  v.  E.  KURTZ  [Alb.  Thumb].  ^  Hi^torical  essays  by 
members  of  the  Owens  collège,  Manchester,  éd.    by  Tour  and  Tait  [Lie- 

40  bermann].  Un  seul  de  ces  essais  concerne  l'antiquité  classique:  celui  de 
[E.  Fiddes]  sur  les  origines  des  honneurs  divins  rendus  à  Gésar.  %  Joseph 
WiLPBRT,  Die  Malereien  der  Kutakomben,  2  T.  (pi.)  [J.  Sauer].  Haute  valeur. 
lî  23  jr.  J.  E.  Sandys,  A  history  of  classical  scholarship  from  the  6"'  century 
B.  G.  to  the  End  of  the  middle  Ages  [L.  Traube].  Bien  ordonné  mais  offre 

46  les  défauts  d'un  travail  de  seconde  main,  f  G.  H.  Mûller-R.  Hunzikbr 
Sophocle»  Philokteten  [Waser].  Révision  soignée  du  texte,  heureux  essais  de 
traduction.  \  F.  Martroyb,  L''Occidentà  Vépoque  byzantine.  Goths  et  Vandales 
(Schmidtj.  Superflu  et  insudisaiiL  t  Siegm.  Schlossmann,  Allrôm.  Schuld- 
recht  u.  Schuldverfahrtn  [A.  v.  TuhrJ.  Trop  de  confiance  dans  l'art  de  recons- 

60  trucllon  historique.  ^%  30  jr..  1.  Ghantepie  de  la  Saussaye,  The  Religion 
of  the  Teutons,  trans.  by  B.  J.  Vos  ;  2,  E.  H.  Mbyer,  Mythologie  der  Germanen 
[Kanlsch].  1,  Le  meilleur  ouvrage  que  nous  possédions  sur  le  sujet.  2, 
Édition  à  l'usage  du  grand  public,  mais  mise  au  courant  de  la  Mythologie 


DEUTSCHE    LITTERATURZEITUNG.  33 

der  Germanen  de  M.  qui  rendra  de  bons  services,  f  G.    Hempl,  The  Salian 
hi/mii  to  Janus  et  The  Buenos  Inscription  [0.  LagercranlzJ.  L'interprétation  de 
l'hymne  paraît  être  la  meilleure  de  toutes  jusqu'à  présent;  toutefois  H.  n'a 
guère  d'éclaircissements  à  l'inscr.  duenos.  %  J.  G.  G.  Anderson,  A  jowney  of 
exploration  in  Pontiis  (pi.)  [J.  Partsch].  Beaucoup  de  choses  neuves  et  atta-  5 
chantts.  ^  Clandii  Ptolemaei  opéra  quae  exstanl.  Vol.  1.  Syntaxis  Mathematica. 
Edid.  J.  L.  Heiberg  P.  2  lib.  VII-XIII  [K.  Manilius].  Loué.  ^^  6  fév.  S.  Baksay, 
Homérosz  Iliâsza.  —  J.  Kemenes-Kempf,//. //lasa  [Râcz].  Le  charme  de  la  langue 
fait  oublier  toutes  les  faiblesses  de  la  l"  trad.   (en  hongrois).  La  2^  s'est 
surtout  appliquée  à  être  Adèle,  qqfois  aux  dépens  de  la  langue,  et  mérite 'O 
également  des  éloges.  \  A.  Schwarzenberg,  Leitfaden  der  rôm.  AUerlûme'' 
fur  Gymnasien . . .  [Bôglil.  Trop  défectueux  pour  être  recommandé.^  F.  Mat- 
thias, Ueber  Pytheas  vort.  Massilia  u.  die  aitestcn  Nachrichten  von  den  Ger- 
manen [R.  Much|.  N'est  pas  tout  a  fait  sans  valeur  surtout  quand  l'élément 
germanique  n'est  pas  en  jeu.  ^^  13  fév.  IJ.  FREyxAG,   Die  Preussen  auf  den  15 
Universitàt    Witienberg . . .    [Perlbach|.   Intéresse   ihisloire   de   l'érudition.  % 
H.  HiPDlNG,  Allis,  seine  Mylhen  u.  sein  Kult   \E.    Maass).    Utile,    toutefois   le 
sujet  soulève  des  problèmes  insolubles  pour  un  étudiant  de  la  philologie 
classique.  %  F.  F.  Abbott,  The  Toledo  Manuscript  of  ihe  Germnnia  of  Tacilus 
[Leuze].  Méritoire.  %%  20  fév.  H.  Omont,  Une  bibliothèque  au  xiii»  siècle  [    ].  2C 
Intéressante  contribution  à  l'histoire  des  bibliothèques  au   Moyen   Age.   ^ 
B.  MaURENBRECHER,  Sallusliana  F'asc.  1  :  Die  Ueberlieferung  der  Jugurlhalûcke 
[Schlee].  La  constitution  des  groupes  est  en  général  appuyée  par  des  raisons 
convaincantes.  \  H.  Gelzer,   Vom  heiligen    Berge   und   aus   Makedonien  (pi.) 
[0.  Kern].  Loué.  La  comparaison  des  usages  anciens  et  modernes  est  d'un  2P 
intérêt  particulier.  \  Paul  IIuvelin,   La  notion  de  P  «  injuria  »   dans  le  très 
ancien  droit  romain  [A.  V.  Tuhr].  Analyse.  ^^  27  fév.   Florilegium  patristicum 
dig.  G.  Rauschen,  F.  1  :  Mojiumenta  aevi  apostolici  [Funk|.  Choix  judicieux, 
bonne  exécution.  \  American  Journal  of  Archaeulogy  7:  1903  [v.  Wilamowitz- 
MoUendoîff].  Contient  la  description  d'une  fouille  particulièrement  heureuse  30 
<  V.  R.  d.  R.  28,  128,  38  >.  %^  5  mars.  Eusebi  Pamphili  Evangelicae  Praepa- 
rationis  Libri  XV.  Éd.  avec  trad.  anglaise  de  E.  H.  Gifford,  T.  1-4  [Heikel]- 
En  dépit  d'un  certain  nombre  d'imperfections  relevées  dans  l'art.,  constitue 
un  progrès  important.  ^  R.  Menge,  Ithaka  nach  eigner  Anschauung  geschildert 
2e  éd.  (pi.)  [P.  Cauer].  Charmant  petit  livre  ;  toutefois  M.  n'a  pu   réussir  à  35 
réfuter  l'opinion  de  Dôi'pfeld.  ^f  12  mars.  E.  Nachmanson,  Laute  u.  Formen 
der  magnetischen  Inschriften  [Ililler  v.  Gaertringen].  Solide  et   méritoire.  ^^ 
19  mars.  A.  Bohler,  Sophistae  anonymi  Protreptici  fragmenta  im^taurata  [v. 
Wilamo-witz-MôUendorfrj.  Tentative  louable,  bien  que  les  conclusions  en 
soient  prématurées.  ^  P.  Varese,  Il  calendario   romano    alV   età   délia  prima  40 
guerra  punica  fLeuze]    Hypothèse   difQcilement   convaincante.   ^^  26  mars. 
Josef  StrzvgowSKI,  Kleinasicn,  ein  Neuland  der  Kunstgeschickte  (pi.)  [Josef 
SauerJ.   L'influence  de  l'Orient  sur  l'Occident    paraît  au   critique   mieux 
démontrée  par  l'architecture  que  par  la  plastique  et  la  peinture.  Grand  éloge  ; 
a  besoin  toutefois  de  retouches  sur  bien  des  points,  f^  2  avr.  Die  Scholien  zu  45 
5  Heden  des  Gregor  v.  Nazianz  [Nonnos)  hrsg  v.  Agop  Manandian  [E.  Preaschen]. 
Éd.  indispensable  pour  une  réédition   du  texte.  1[  Mitieilungen  der  Altertums- 
Kommission  fiir    Westfalen.    Fasc.    3  (pi.)   [Anthes].    Concerne  les   fouilles 
d'Haltern  et  est  digne  des  précédents.  ^  19'  réunion  annuelle  de  l'American 
Historical  Association  [Sioussat].  H.  A.  Sill  traite  de  la  courte  tentative  50 
de  Platon  pour  réaliser  ses  principes  à   Syracuse.   ^^  9  avr.  E.    Drerup, 
Homer,  Die  Anfànge  der  hellenischen  Kultur  (pi.)   [H.  Schenkl].  Intelligible  et 
intéressant  pour  les  gens  du  métier,  mais  non  pour  les  autres,  f^  16  avr. 
K.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  3 


34  1904.  —    ALLEMAGNE. 

Fr.  GUMONT,  Die  Mysterien  des  Milhra.  Ausg.  von  Georg  GbhriGH  (pi  ) 
[WissowaJ.  Trad.  d'un  style  coulait.  \  T.  Macci  Plauti  comoedias  recog.  W. 
M.  LiNDSAY.  I  |F.  Léo].  Donn  ■  ressenliel  de  la  tradiliou  avec  l'exclusion 
de  tout  ce  qui  est  inutile  <cf.  infra  GÔlt.  gel.  Auz.>  ^   F.   Gauer,  Ciceros 

5  po'ilisches  Denken[F.  MiinzerJ.  Des  considérations  générales  qui  conliennenl 
peu  de  neuf  et  de  personnel.  %  Joannis  Lydi  de  magistratibus  popnli  Roman- 
libri  1res.  Edid.  R.  WiiNSCH  (Teubuer)  [B.  Kiibler].  S'est  acquitté  de  sa 
tâche  d'une  façon  magistrale.  Les  lacunes  ont  été  comblées  avec  beaucoup 
de  bonheur  et  de  nombreuses  fautes  ont  été  corrigées  d'une  façon  convain- 

10  cante.  ^^  23  avr.,  Die  Bakchen  des  Euripides,  Deutsch  v.  H.  von  Arnim 
[Klammer].  Grands  éloges,  f  G.  E.  Borenius,  De  Plutarcho  et  Tacito  inter  se 
congrueniibus  [W.  Kroll].  Résultats  peu  convaincants,  néanmoins  la  compa- 
raison des  textes  parallèles  conservera  sa  valeur.  W  30  avr.  Aristotelis 
Ethica  Nicomachea  Recog.   Fr.    SuSEMiHL,   Edit.    alteram    cur.    0.    Aphlt, 

16  (Teubner)  [Id.].  Des  améliorations.  H  H.  y  un  Hekwetxdbn,  Collecianea  critica, 
epicritica,  exegelica  sive  addenda  ad  Th.  Kock  opus  Comico)'um  AUicortim 
Fragmenta  [Alf.  KôrteJ.  Malgré  un  sentiment  de  reconnaissance  personnelle 
et  de  haute  estime  pour  H.  le  critique  reconnaît  que  l'ensemble  est  neu 
heureux,  et  qu'il  faudra  beaucoup  de  peine  pour  chercher  ce  qu'il   y  a  de 

20  neuf,  t  A.  H.  J.Greenidgb,  et  A.  M.  Glay,  Sources  for  Roman  kistory  b.  C. 
^35-70  colleated  and  arranged  \h.  MiinzerJ.  Inférieur  au  vieux  Fischer.  ^\ 
7  mai.  Aristotelis  res  publica  Athcniensium,  El.  F.  G.  Kenyon  [Br.  Keii]. 
Progrès  sur  les  édd.  antérieures  et  même  sur  la  4»  éd.  de  Blass,  bien  que 
trop  conservatrice  dans  un  petit  nombre  de  passages.  ^%  14  mai.  Apokrypha, 

25  i.  Reste  des  Petrusevangeliums ,  der  Petrusapokalypse  und  des  Kerygma  Pétri  hrsg 
v.  E.  Klostbbmann.  —  Ausgewàhlte  Predigten  4.  Origenes'  Homiliae  X  iiber 
den  Propheten  Jeremias  hrsg  v.  Klostermann  [G.  Krliger].  Répondent  bien 
à  leur  but.  ^  L.  Sniehotta,  Devocum  graecarum  apud  poêlas  lalinos  dactylicos 
ab  Enni  usque  ad  Ouidi  tempora  usu  [W.  KroU].  Du  soin,  application  heureuse 

30  de  la  statistique  à  des  phénomènes  de  langue,  t  Paul  Usteri,  Aechiung  und 
Verbanniing  in  griech.  Recht  [Wenger].  De  valeur  durable  ;  qqs  conclusions 
erronées.  %%  21  mai.  R.  Ehwald,  Aldhelms  (>edicht  De  virginiLUe  [M.  Mani- 
tius].  Programme  méritoire  qui  fait  bien  augurer  d'une  éd.  future.  ^^ 
28  mai.  E.  Lavisse,  Histoire  de  France  depuis  les  origines  jusqu'à  la  Kévo- 

35  lution.  I,  2  (G.  Bloch,  Les  origines  de  la  Gaule  indépendante  et  la  Gaule 
romaine)  [Rob.  Hollzmann].  Peu  à  reprendre,  f  4  jn.  Paul  Barth,  Die  Stoa 
[Ad.  DyroffJ.  De  bonnes  indications.  L'ouvrage  mérite  d'être  lu  par  les 
historiens  et  les  philologues.  H  1)  D.  B.  MonrO,  Homer's  Odyssey  13-24.  —  2) 
IlBNNlNGS,  Homers  Odyssey,  Ein  krit.  Komm.  —  3)  K.  Altendorf,  Aesthetischer 

40  Kommeniar  zur  Odyssée  [A.  Gercke].  —  1)  Le  commentaire  est  une  sorte  de 
mosaïque  ;  il  dénote  néanmoins  une  certaine  habileté  de  rédaction  et  une 
bonne  connaissance  de  la  langue.—  2)  Ne  remplace  pas  le  livre  de  Kirchhoff, 
mais  conserve  sa  valeur  à  côté  de  lui.  —  3)  Manque  d'éducation  scientifique. 
L'idée  était  lonne  pourtant.  ^I  11  jii.  Xinophonlis  qwie  fertw  Apologia  Socra- 

45  lis.  Rec.  L.  Trbttbr  (Progr.)  [E.  Richter[.  Éloges.  H  K.  Roth,  Geschichte  des 
bytanliniscUen  Heiches  [E.  Gerland].  Intelligence  et  habileté.  ^^  18  jn.  Philos- 
trali  minoris  imagines  et  CalHatrali  descriptiones  rec.  ■\  K.  SCHBNKL  et  E. 
Rbisch  [W.  WeinbergerJ.  Est  véritablement  la  première  éd.  criiùjue.  flf 
25  jn.  Pseudacroni*  8ckolia  in  Horatium  velustiora  rec.    Otto   Kellkr   II   [W. 

60  Kroll].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  t.  1.  <  v.  R.  d.  R.  28.  30,  38  >.  H^ 
2  jlt.  P.  DbitbrS,  De  Crtlensium  liltilis  publicis  quaest.  epigraphicae  |R.  Meis- 
ter].  Se  distingue  avantageusement  de  beaucoup  d'autres  dissertations  tant 
par  les  résultats  que  par  l'exactitude  de  la  méthode.  %  Fr.  Frôhligh,  Die 


DEUTSCHE    LITTERATURZEITUNG.  35 

Gaubwurdigkeit  Caesar.-i  in  seinem   Bericht  ube.r  den  Feidzug  gpgen  die  Helvelier 
[J.  Ziehen].  Il  faut  saluer  avec  joie  celte  réhabilitation  de  César,  en  réac- 
tion contre  les  accusations  portées  par  Delbriick.  HH  9  jlt.  W.   M.  Lindsay, 
The  ayicient  éditions  of  flaulxis  [Wessner].  Rien  de  neuf;  beaucoup  de  bonnes 
observations  de  détail  néanmoins.  \^  16  jlt.  Kirchengeachichlliche  Abhandlun-  5 
gen  hrsg  v.  Max  Sdralek  T.  2  [G.  WeymanJ.  Éloges,  sauf  pour  les  dlss.  de 
Blacha  (Der  pseudo-cyprianische  Traktat  «  De  singuiaritate  clericorum  ») 
et  de  J.  Gbabisch  (Dio  pseudo-cyprianische  Schrift  ad  Novalionum)  dont  le 
critique  n'approuve  pas  les  résultats   \   R.  Helbing,  Die  Pràposilionen  bei 
Herodol  und  anderen  Historikern  [R.  Miickel.  Etude  faite  avec  grand  soin  qui  10 
fait  avancer  la  grammaire  historique.  1^  23  jlt.  Florileqium  patristicum  dig. 
G.  RaUSGhen  Fasc.  2  (S.  Justini  apologiae  duae)  [Funk].  Les  corrections  de 
texte  ne  sont  pas  toutes  à  approuver.  \  W.  Christ,  Grundfragen  der  melischen 
Metrik  der  Griechen  [Fr.  Spiro].    La  théorie   de   Weil   bien  que  combattue 
par  G.  est  au  dire  du  critique  «  plus  solide  que  jamais  »..I1  y  a  néanmoins  16 
une  foule  d'observations  justes  et  l'exposé  se  lit  avec  intérêt  et  plaisir.  ^ 
Michel  PsiGHARI,  Index  raisonné  de  la  mythologie  d'Horace  [    ].  Rien  de  neuf, 
utile  néanmoins  comme  répertoire.  ^^  30  jlt.  Brakm,\.n,  Bnbiensia,  [B.  Schil- 
iingj.  Les  corrections  sont  loin  d'être  toutes  convaincantes  ou  nécessaires. 
fil  6  août.  John   Sghmitt,   TO    XPONIKON   TOY   MOPEQE     [Heisenberg].  20 
Grands  éloges,  f  Archf-ngrafo  Triestino  hrsg.  v,  der  Società  di  Minerva.  3.  Ser. 
T.  1.  Fasc.  1  [A.  von  Premerstein].  Donne  une  image  satisfaisante  de  la  vie 
et  de  l'activité  scientifiques  de  Trieste.  ft  ^3  août.   A.   Huemer,   De   Poniii 
Meropii  Paulini  Nolaiii  re  melrica.  Appliqué  et  solide,  f  P.  GÔSSLER,  Leukas- 
Iihaka  (pi.)  [R.  Loch].  Défend  la  localisation  de  Dôrpfeid,  reste  à  savoir  dans  25 
quelle  mesure  le  poêle  décrit  avec  exactitude  les   différentes  localités,  ff 
20  août.  1)  Max  HeySE,   Ueber   die    Abhàngigkeit    einiger  jUngerer    Aeschines- 
Handscliriften.    —   2)    Aeschinis    quae    ferunlur   epistolae.    Edid.    E.    Drbrup 
[P.  Wendland].  1)  Diss.  soignée  qui  allège  avec  bonheur  l'apparat  critique. 
—  2)  La  constitution  du  texte  paraît  souvent  contestable  au  critique.  %1  30 
27  août.  Karl  AUSFELD,  De  praecoruw  preca<iont6us   quaestioncs  fDibelius].  Soi- 
gné et  instructif.  \  G.  Hbinrigh,  Egyelemes  Irodalomtôrténet  T.  ].  (Die  Vôlker 
des  alten  Orients  und  die  Ilellenen)  (pi.)  [RàczJ.  Fait  honneur  à  la  littérature 
hongroise,  f  K.  PetRARIS,  Lehrbuch  der  neugriech.   Volks-  u.   Umgangssprache 
[A.  Thumb].  N'est  pas  le  résultat  d'un  travail  scientifique;  et  n'est  ni  meil-  35 
leur  ni  pire  qu'une  foule  d'autres  congénères,  f  W.  G.  Hale  u.  C.  D.  Buck, 
A  latin  grammar  [Max  NiederraannJ.  Se   sont  acquittés  magistralement  de 
leur  lâche,  bien  qu'ils  aient  gardé  une  série  d'erreurs  traditionnelles  dans 
nos   grammaires  classiques,  t  J.  Ilberg,  Ans   der  antiken  Medisin   fPagelJ. 
Rien  de  neuf;  très  digne  d'attention  toutefois,  ff  3  sept.  A.  Muller,  Aes-  ^q 
thetischer  Kommentar  zu  den  Tragôdien  des  Sophokles  [Klammerl.  Excellent.  X 
P.  RaSI,  DelC  arte  melrica  di  Magno   Felict  Ennodio...   P.  2  (Métro  eroico  e 
lirico)  [H.  Gleditschl.  Soin  et  conscience,  ft  10  sept.  A.  Gellii  Noctium  Atlica- 
rum  libri  ^0  post  M.  Hortz  éd.  C.  Hosius.  2  T.  (Teubner)  [VoilmerJ.  L'éditeur 
s'est  brillamment  acquitté  de  sa  lâche,  f  1)  E.  Groag,  Aurelianus.  2)  Léon  45 
Homo,  Essai  sur  le  règne  de  Vempereur  Aurélien  [P.  M.   Meyer].  Ont  utilisé  à 
fond  le  matériel  ancien,  mais  G.  semble  en  avoir  tiré  meilleur  parti  que  H. 
dont  l'ouvrage  d'ailleurs  est  loin  d'être  sans  valeur,  ff  17  sept.   Nikanders 
«  Theriaka  »  u.  «.  Alexipharmaea  »  libers,  v.  M.  Brenning  [Pagel].  Traduction 
libre  et  coulante,  ff  24  sept.  R.  Pighon,    De  sermone   amalorio   apud   latinos  50 
elegiarum  scriptores  [C.  Hosius].  Diss.  habilement  disposée  et  qui  fait  preuve 
d'application,  tif  ^  OCt.   Didymos'  Kommentar  zn  Demosthenes   (Papyrus  9780) 
nebst  Wôrterbuch  zu  Demosthenes'  Aristokratea  (Papyrus  3008)  bearb.  v. 


36  1904.  —    ALLEMAGNE. 

H.  D1B1.S  u.  W.  SCHUBART  IL.  Radermacher).  Dans  une  introduction  remar- 
quable par  la  concision  et  la  clarté  D.  oriente  le  lecteur  d'une  façon  magis- 
trale; cette  éd.  conserve  sa  valeur  même  après  la  petite  éd.  (Teubner)  qui 
l'améliore.  %  C.  Bardt,  Zw  TecUnik  des  Uebersetsens  latein.  Prosa  [Joh.  GefFc- 
5  kenj.  Instructif  et  intéressant  bien  qu'on  ne  voit  pas  à  quel  public  il 
s'adresse,  f  D.  Detlefsen,  Die  Beschreibung  Italiens  i7i  der  I^aturalis  Historia 
u.  ihre  Quellen  [R.  ReitzensteinJ.  Manqué.  ^  A.  J.  Evans,  The  Palace  of  Knos- 
sos  [H.  Winnefeld].  Important  ;  constitue  un  progrès  notable  sur  les  rapports 
précédents.  ^1[  8  OCt.  I^.  D.  BrOWN,  A  study  of  the  case  consùruclion  0/  words 

10  of  lime  [F.  Solmsen].  L'application  et  l'effort  sincère  de  B.  sont  hors  de 
doute,  toutefois  la  méthode  qu'il  fallait  suivre  est  la  méthode  rigoureuse- 
ment linguistique.  ^  IL  Bossgher,  De  Plauli  Curculionc  dispulatio  [G.  Goetz]. 
De  l'application  sans  doute  mais  les  négations  et  les  conjectures  de  B.  sus- 
citent la  contradiction  la  plus  formelle.  tH  15  oct.  J.  Geffgkbn,   Die  Acia 

16  ApoUonii  [A.  ilarnack].  Ne  constitue  pas  un  progrès  dans  le  domaine  de 
l'histoire  religieuse.  %  R.  H.  Woltjer,  De  Platane  prae-socraticorum  philoso- 
phorum  existimalore  etjudice]  [0.  Immisch].  Éloges.  ^  Apocalypsis  Anastasiae... 
nuiic  primum  éd.  Rud.  IIomburg  [Ph.  Meyer].  L'é  iiteur  s'est  acquitté  fort 
bien  de  sa  tâche.  ^   T.    Plûsz,    Das  lambenbuch  des  Horaz  im   Lichte   der 

80  eigenen  u.  uuserer  Zeit  [Fr.  VoUmerj.  Bien  que  la  solution  soit  contestable 
ne  se  lit  pas  sans  intérêt.  ^  P.  Gaugkler,  La  mosaïque  antique  [F.  von 
Duhn].  Travail  consciencieux  et  savant  qui  comble  très  heureusement  une 
lacune.  ^\  22  oct.  L.  Sghilling,  Quaentiones  rhetoricae  selectae[P.  WendlandJ. 
Riches  matériaux  inédits  tirés  du  Paris.  2919  <  v.  R.  d.  R.  28,  48,  29  >.  H  R. 

26  ASMUS,  JuHans  Galilàerschrift  im  Zusammenliang  mit  seinen  ilbrigen  Werken 
(Progr.)  [VoUertJ.  Énorme  application  consignée  dans  ce  livre  qui  satisfera 
les  philologues,  les  historiens  et  les  théologiens.  ^^  29  oct.  M.  Niedkrmann 
Spécimen  d'un  précis  de  phonétique  historique  du  latin  [F.  Sommer].  Sera 
favorablement  accueilli.   \  R.    Schott  1)    Das   Gewàhren  des  Rechtsschutses 

30  im  rôm.  Zivilprozess.  —  2)  Rom.  Zivilpvosess. . .  [KippJ.  Art.  de  controverse. 
\S  5nov.  Haak,  Paulus  Merula  1558-1607  [RachfahlJ.  Contribution  de  valeur 
à  l'histoire  de  l'érudition  dans  les  Pays-Bas.  ^  K.  Krumbagher,  Die  Akros- 
tichis  in  der  griech.  Kirchenpoesie  [Ph.  Meyer].  Substantiel.  \  1)  A.  HÔGK, 
Herodol  u.  sein  Gcschichtswerk.  —  2)  H.   StiGH,  Mark  Aiirel,  der  Philosoph  auf 

3b  dem  rom.  Kaiserthron  [P.  Cauerj.  Peuvent  être  recommandés  sans  hésitation 
aux  élèves  des  classes  supérieures,  flf  12  nov.  Lud.  Ruhl,  De  moituorum 
judicio  jWaser].  A  réuni  et  trié  le  plus  grand  nombre  possible  de  maté- 
riaux de  l'antiquité.  \  1)  Némbthy  Geza,  Vergilius  élete  es  jnûvei.  —  2)  Csen- 
GBRi,  Janos,  Aischylos  iragédiâi  [Ràcz].  1)  Est  le  fruit  de  beaucoup  de  travail 

40  et  témoigne  d'éludés  personnelles  et  approfondies.  —  2)  Est  l'œuvre  d'un 
vrai  poète,  f^  19  nov.  B.  Alb.  MûLLER,  De  Asclepiade  myrleano  [ii .  Knaack]. 
Le  cadre  est  trop  étroit;  l'exposition  est  seulement  indiquée,  tl  26  nov. 
E.  BôCKBL,  Hermann  Kôchhj  [H.  Stadtmviller].  Ouvrage  de  haute  valeur, 
finement  conçu  et  rédigé  dans  une  belle  langue.  \  G.  Valeri  Flacci  Balbi 

ih  Setini  Argonauticon.  Libri  8,  Recog.  C.  Giarratano  [M.  Manitius].  Progrès 
décisif  sur  les  éditions  de  Langen  et  de  Bury.  ^  F.  Cabrol,  Dictionnaire 
d'archéologie  chrétienne  et  de  liturgie  Fasc.  1  et  2  A. -Afrique  [Wiegand]. 
Répond  aux  espérances  que  l'on  avait  conçues.  H  H  3  déc.  W.  Pater.  Plato 
u.  der  Ptatonismus.  Ans  dem  Englisch  iibertr.  v.  H.  IIecht  [H.  Diels].  Sans 

50  valeur  scientifique.  ^  R.  E.  Brûnnow  u.  Alfred  v.  Domaszkwsk[,  Die  Pro- 
vincia  Arabia  (pi.)  [de  Goejej.  Magnifique  ouvrage  tant  pour  l'exactitude 
scientifique  que  pour  l'exécution  matérielle.  H^f  10  déc.  Wilh.  Erman, 
Bibliographie  der  deutschen  Univenitaien  |K.  Geiger].  Livre  dont  on  ne  saurait 


GÔTTINGISCHE    GELEIIRTE    ANZEIGEN.  37 

être  trop  reconnaissant  à  l'auteur.  ^  K.  Lûbeck,  AdoniskuU  u.  Christentum 
au  f  M  alla  [W.  KroU].  Ne  fait  nullement  avancer  la  science  f  E.  Moritz, 
Die  geographische  Kertntnis  von  den  Nord-  u.  Ostseekûsten  bis  ziim  Ende  des 
Mittelalters  1.  [G.  Knaack].  La  1"  partie  qui  concerne  l'antiquité  aurait  besoin 
d'une  révision  approfondie.  ^^  17  déc.  B.  Lucilii  Carminum  Reltquiae  Rec.  5 
F.  Marx  [Lindsay].  1  Constitue  un  grand  progrès,  toutefois  la  tentative  de 
reconstituer  l'ordre  véritable  des  fragments  de  L.  à  l'aide  de  Nonius  est 
manquée.  \%2'i  déc.  G.  LÉvêQUE,  Libellum  aureum  de  Plularcho  mentis  -médico 
denuo  edendum  cur.  J.  J.  IIartman  [Weissenberger].  Ne  se  lira  pas  sans 
intérêt.  Henri  Lebègub.        lo 

Deutsche  Rundschau,  1903,  août.  W.  Dorpfeld,  Troja  u.  llion.  Ergeb- 
nisse  der  Ausgrabungen  u.  s.  w.  [e  p]  Résumé  de  tout  ce  qui  a  été  fait  de 
1870-1894.  Résultats  acquis.  Éloges,  f^  Sept.  P'ouilles  exécutées  en  Crète  par 
la  mission  archéologique  italienne  [F.  v.  Duhn].  Après  un  rapide  coup 
d'œil  sur  l'histoire  et  la  topographie  de  la  Crète,  D.  oriente  le  lecteur  sur  <5 
les  découvertes  et  les  fouiles  récentes  de  Phaestos.  S. 

Gôttingische  gelehrte  Anzeigen.  T.  166.  Mars  1.  Die  oracula  Sibyllina 
bearb.  v.  Joh.  Gkffcken.  — 2.  J .  Ghffck^î^,  Komposilionu.  Entstehung  der  0.  S- 
[Alois  Rzach].  1)  Ce  qu'il  y  a  de  meilleur  ce  sont  les  indications  contenues 
dans  le  commentaire  historico-théologique.  L'édition  prêle  à  des  criiiques  20 
de    toute  sorte  relevées  en   détail  dans  l'art  (47  p.).   —  2)    Observations 
rapides  sur  la  langue  et  la  métrique  sans  grande  utilité  pour  une  recherche 
scientifique,  t^  Avr.  Origenes'  Johanneskommentar  hvsg.  v.  Erwin  Preuschen 
[E.  KlostermannJ.  En  dépit  des  défauts  signalés  dans  l'art,  constitue  un 
très  appréciable  progrès  sur  toutes  les  éditions  antérieures.  ^  M.  Minucii  2S 
Felicis  Octavius  Rec.  Herm.  Boenig  {Teubner)  [E.  Nôrden].  Sans  être  défini- 
tive cette  éd.  constitue  un  progrès  notable  sur  celle  de  Baehrens  et  exer" 
cera  par  la  contradiction  qu'elle  soulève  une  influence  féconde  pour  la 
critique  de  cet  ouvrage.  \^  mai.   W.    M.   Lindsay,   The  ancient  éditions  of 
Plautus  [Friedrich  Léo].  Le  critique  esquisse  à  grands  traits  l'histoire  du  30 
texte  telle  qu'il  l'entend  et  combat  la  théorie  opposée  de  L.  qui  a  essayé 
de  présenter  les  choses  la  tête  en  bas  et  de   prouver  que  c'était  là  leur 
position  naturelle,  les  faits  lui  donnent  un  démenti.  Art  de  controverse 
(13  p.).  ^  Olympiodori   Prolegomena  et  in  Categorias  commentarium  éd.  Adolf 
Busse  (Comment,  in  Arist.  Graeca  vol.  12,  p.  1)  [K.  PraechterJ.  A  fait  preuve  35 
de  tcicl  critique   et  d'une  louable   habileté,  f  Excerpta  historica  iussu  Imp. 
Constantini   confecta    vol.    1.    Excerpta   de  legationibus  éd.    C.  de    BOOR  2.  P. 
[Leopold  Cohn].  Collation  soignée  des  mss,  un  certain  nombre  de  corrections 
heureuses.  B,  s'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  toute  la  conscience  désirable. 
ITH  jn.  H.  NISSEN,  Italische    Lcmde^kunde  2.  Baiid.  (Die  Stâdte),  P.  1  et  2  [A.  40 
Schultenj.  A  mis  de  l'ordre  dans  le  chaos  ;  à  chaque  pas  on  rencontre  des 
combinaisons  ingénieuses  et   de  fines  remarques  historiques  exprimées 
dans  un  style  attrayant  et  qui  ne  sont  pas  l'effort,    lîn  un  mot  grande 
œuvre  d'an  pour  le  fond  et  pour  la  forme,  compte  rendu  détaillé  (44  p.).  ^ 
Frenz -BoLL,  Sphsera.  Neue  griech.  Texte  n.  Untersuchungen  zur  Geschichte  45 
der  Sternbilder.  Miteinem  Beitrag  von  K.  Dyroff  (pi.)  [W.KroIl].  Brillant 
exemple  des  lumières  que  l'étude  de  l'astrologie  antique  est  en  état  de 
jeter  sur  les  sciences  historiques.  On  ne  sait  ce  qu'on  doit  admirer  le  plus 
de  la  hardiesse  ou  de  la  prudence  de  l'auteur.  ^^   Jlt.  R.  Dblbrûgk  1)  Die 
drei  Tempel  am  Forum  holilorium  in  Rom  (pi.).    —  2)  Dus  Capitolium  v.  Signia.  50 
Der  Apollotempel  auf  dem  Marsfelde   in   Rom  (pi)    (K.  Deutsch.   Arch.  Inst.) 
[G.  Wissowa].  Grands  éloges;  toutefois  D.  n'a  pas  trouvé  la  circonspection 
nécessaire  pour  fixer  l'appellation  et  la  date  des  débris.  \*i  Août.  P.  Papinii 


38  1904.  —  ALLEMAGNE. 

Sfatii  Silvarum  libri  hrsg  u.  erkl.  v.  Friedrich  Vollmer  (Teubner)  [Julius 
Ziehen].  Très  méritoire,  t  Egypt  Exploration  Fund  Graeco- Roman  Branch. 
The  Oxyrynchos  Papyri  P.  4  éd.  by  Bernard.  P.  Grhnfell  and  Arthur 
S.  Ilunt  [v.  Wilamowitz-Môllendorff].  Analyse  détaillée  accompagnée  de 
8  restitutions  de  texte  (29  p.).  ^%  Sept.  Libanii  opéra  rec.  Richard  t'OERSTHR, 
vol.  1.  Fasc.  1.  2  (Teubner)  [Wilhelm  Grouert].  Reiske  a  trouvé  dans  F,  un 
digne  successeur  qui  a  amélioré  le  texte  sur  bien  des  points,  bien  qu'il 
reste  beaucoup  à  faire.  Quelques  corrections  proposées  par  le  critique. 
^1[  Oct.  J.  Colin,  Annibal  en  Gaule  (cartes)  [S.  W.  Osiander].   Méritoire  plus 

«0  pour  la  réunion  et  le  triage  des  matériaux  que  par  leur  mise  en  œuvre, 
car  desinit  in  piscem...  ^^  Nov.  Horati  Flacci  opéra  recc.  0.  Keller  et 
A.  HOLDER  Vol.  1.  Carminum  libri  i,  epodon  liber,  carmen  sxculare  iterum  rec. 
O.  Keller.  —  Pseudacronis  scholia  in  Horatium  velustiora  rec.  0.  Keller, 
2  vol.   [Friedrich  Léo],  Grands  éloges.   ^^  déc.  R.  E.  Brûnnow  u.  Alfred 

«5  V.  DoMASZEWSKi,  Die  Provincia  Arabia  T.  1  (pi.)  [Wellhausen].  Bel  ouvrage 
qui  traite  de  l'ancienne  voie  romaine  de  Madeba  et  qui  contient  des  inscr. 
grecques  et  romaines.  ^  Paul  MaZON,  Essai  sur  la  composition  des  comédies 
d'Aristophane  (thèse)  Fr.  Léo].  Instructif  sur  les  points  essentiels,  bien  que 
la  métrique  soit  la  partie  faible  de  l'ouvrage.  ^  Théodor  Plûss,  Das  lam- 

90  benbuch  des  Horas  im  Lichte  der  eigenen  u.  unserer  Zeit  [R.  Reilzenstein]. 

Beau  thème  que  P.   a  gâté.  If  Anecdota  maredsolana.    Vol.  3.  P.  3.   (Sancti 

Ilieronymi  presbyteri   traciatus  sive  homiliae  in  Psalmos  quattuordecim) 

éd.  G.  MoRiN.  [Erich  Klostermann].  Annonce.  H.  Lbbègue. 

Hermès,  XXXIX.  N»  \.  Ovide  et  Nicandre  [E.  Bethej.  Met.  XV,  302-C78, 

26  est  empruuté  au  livre  IV  de  Nicandre,  Ilepl  éT£pocoujj.évwv  pour  le  foud,  le 
plan,  et  son  système  d'épisodes  intercalés;  Nicandre  avait  déjà,  dans  l'his- 
toire des  Muses  et  des  Piérides  :  la  fuite  des  dieux  devant  Typhon  et  leurs 
métamorphoses  (chant  des  Piérides),  la  punition  de  Typhon  enseveli  sous 
l'Etna,  les  «  erreurs  »  de  Gérés  à  la  recherche  de  sa  flUe  perdue,  le  change- 

30  ment  d'un  garnement  insolent  en  salamandre;  ces  trois  derniers  épisodes 
se  trouvaient  dans  le  chant  des  Muses.  Ovide  a  d'ailleurs  omis  et  ajouté 
plus  d'un  détail,  f  Le  but  de  la  vie  chez  les  sceptiques  [M.  Pohlenz].  D'après 
Sextus,  Pyrrh.  hyp.,  I,  25-30,  III,  235-238,  Adu.  dogm.  V,  141,  l'àirapaÇia  à 
l'égard  desSoÇao-tà,  la  (AerptoiràÔeia  vis-à-vis  des  xaTr)vaYxa(T(j.éva  Tcâôr).  Telle  est 

36  la  doctrine  oflicielle  (Diog.  L.,  IX,  107).  La  division  du  xéXo;  en  deux  con- 
ceptions se  trouve  déjà  chez  Timon,  et  a  été  imaginée  pour  écarter  le 
reproche  d'àvevepYrja^a.  L'ancien  scepticisme,  celui  de  Pyrrhon,  ne  connais- 
sait que  l'àTrâÔEta  Le  nouveau  a  emprunté  à  l'épicurisme  sa  distinction 
entre  les  sensations  corporelles,  TrâÔYj,  et  les  sentiments  plus  compliqués, 

40  Tapa-/«f  (aîiOrio-eiî  chez  Epicure),  et  la  notion  du  principe  des  Tapaxat,  ôià  xr,v 
Tt£p\  Toû  Yivofiévo-j  ôàlaw  (x£vt|  86$a  Epicure).  Mais  dans  Epicure  la  xévr)  6dÇa  est 
l'idée  d'un  sentiment  agréable  ou  désagréable.  Chez  les  sceptiques  les  TrâOr) 
n'ont  d'importance  que  par  la  SdÇa  S-ct  ^(tti  xax'ov  toûtwv  êxa^Tov  (Pyrrh.  I,  30), 
comme  dans  Zéoon  la  Xûitrj  est  la  ôdÇa  toû  xaxbv  aÙTw  Tiapsïvat.  Les  sceptiques 

tf  ont  aussi  emprunté  aux  stoïciens  la  division  en  quatre  passions,  imjonnue 
d'Epicuro,  l'origine  de  la  joie  qui  vient  de  la  sati.sfaclion  du  désir  (cf.  Gic, 
Tusc,  IV,  12)  ;  le  terme  (lerpioniOeia  rappelle  l'àTriOeia  des  stoïciens.  If  Nou- 
velles éludes  sur  la  tradition  et  la  critique  des  Métamorphoses  d'Ovide 
fH.  Magnusj.  En  regard  de  0,  archétype  de  M  (Marcianus  de  Florence,  225) 

60  et  de  N  (Neapolitamis  IV  F  3),  ç  représente  aussi  une  tradition  X,  malheu- 
reusement troublée  et  difficile  à  utiliser.  Etude  de  poiuts  particuliers, 
comme  échantillon  de  méthode.  O  et  ç-  sont  généralement  d'accord  pour 
romlsBiou  ou  la  présence  de  «  est  »  à  la  Qn  du  vers;  Ovide  a  pris  l'un  ou 


HERMES.  39 

l'autre  parti,  de  manière  égale,  sans  raison  visible.  Emploi  du  sg.  que  les 
copistes  ont  altéré  en  pluriel.  Changements  brusques  de  personnes.  Parti- 
cularités diverses  et  passages  isolés.  ^  Tite-Live  et  Horace  sur  Thistoire 
primitive  du  drame  latin  [F.  Léo].  Le  récit  de  T.-Live  VII,  2,  n'est  pas  var- 
ronien  ;  celui  d'Horace,  Ep.,  II,  1,  139  suiv.,  est  prévarronien.  Horace  suit  5 
la  version  donnée  par  Accius  ;  T.  Live,  celle  d'un  livre  analogue  aux  annales 
d'Atticus.  Tous  deux  diffèrent   essentiellement,  malj^ré  une  importante 
coïncidence,  la  mention  de  la  préhistoire  du  drame  grec.  ^  Note  sur  une 
inscription  de  Magnésie  [M.  Holleaux].  Etude  nouvelle  de  10b  (lignes  73-94). 
^  Contributions  d'histoire  et  de  chronologie  grecques  pour  les  années  3"0-364  10 
av.  J.-C.  f B.  Niese].  Contrell.  Sv^roboda,  Rh.  Mus.,  LV,  460  <R.  d.  r.,  XXV,  104» 
27  >.  L'expédition  d'Epaminondas,  d'après  les  données  de  Xénophon,  est 
de  368.  non  de  369;  la  même  année,  non  en  369  comme  l'a  prétendu  Sievers,  a 
lieu  la  première  expédition  thessalienne  de  Pélopidas.  Etudes  sur  Jason  de 
Cyrène,  ampliiié  par  Xénophon  ;  Pélopidas  en  Thessalie  ;  la  bataille  sans  15 
larmes,  dont  la  portée  a  été  singulièrement  exagérée  par  Xénophon  ;  les  dé- 
crets athéniens  sur  Denys  I  (G.  I.  A.,  II,  1,  5t,  52)  et  suppléments  au  texte  du 
dernier.  ^  La  base  manuscrite  du  Tiepl  àépwv  ûSàxtov  xônwv  fJ.  L.  Heiberg].  Sur 
les  mss.  Vat.  276,  Barberini  I,  5,  les  variantes  de  Gadaldini,  Paris  lat.  7027 
(très  ancienne  traduction  ;  le  ms.  est  du  x*  s.  ;  Vat.  276  est  du  xii«  s.;  tous  20 
les  autres  mss  grecs,  de  la  Renaissance).  ^  Un  nouveau  «  Jugement  de 
Salomon  »  et  la  frise  de  la  Casa  Tiberina  fR.  Engelmann|.  Outre  la  peinture 
connue,  trouvée  à  Pompéi,  on  a  quatre  autres  exemples  de  sages  jugements  : 
à  la  Casa  Tiberina,  sur  une  gemme  de  Bukarest,  à  la  Villa  Pamfili,  dans 
une  des  sculptures  du  tombeau  des    Nasons.    Cette  dernière    image    est  25 
retournée,  comme  souvent  dans  les  anciennes  gravures;  c'est  l'image  vue 
dans  la  glace.  Car  le  bras  du  geste  se  trouve  maintenant  chez  tous  les  per- 
sonnages être  le  bras  gauche.  Il  y  a  d'autres  inexactitudes  dans  le  dessin 
de  Bartoli  (Bellori,  Pict.  uet.  in  sep.  Nason.,  pi.  xviii).  L'objet  placé  sur  une 
base  n'est  pas  un  vase,  mais  un  corps  d'enfant.  La  frise  de  la  Casa  Tibe-  30 
rina,  pi.  47,  s'explique  par  l'histoire  rapportée  dans  Longus  II,  13.   On  a 
dans  toute  cette  frise  toute  une  série  de  sages  jugements.  Il  y  a  là  aussi 
une  suite  de  thèmes  variés  (voy.  encore  Sén.,  Contr.,  VII,  7  ;  X,  5)  qui  se 
sont  développés  sur  le  sol  grec  en  dehors   de  toute    influence  juive   ou 
alexandrine.  11^  Mélanges.  Tavri^Eyr,;  [F.  Bechtel].  Ce  mot  bizarre  doit  être  3ô 
remplacé  partout  dans  Homère  |par  àvri).£YTQç.  ^  Constitutio  arae  [G.  Wis- 
sowa].  On  distingue  la  «  constitutio  »  de  la  «  consecralio  >  pour  l'autel  de  la 
Paix,  l'autel  de  Fortuna  redux  et  ceux  de  Cérès  mère  et  Ops  augusta  au 
uicus  iugarius.  Cette  distiaction  est  propre  à  Auguste.  La  constitutio  est  la 
décision  (décret  du  sénat)  en  vertu  de  laquelle  l'autel  sera  érigé.  La  conse-  40 
cratio  est  l'acte  qui  rend   sacré  l'autel,  c'est  la  dédicace,   le  nalalis    de 
l'autel.  Si  Auguste  mentionne  la  constitutio  dans  le  monument  d'Ancyre, 
c'est  qu'il  énumère  les  honneurs  à  lui  rendus  par  le  sénat.  Mais  la  consé- 
cration était,  au  point  de  vue  du  droit  sacré,  la  date  importante.  Il  est  peu 
vraisemblable  qu'il  y  ait  eu  le  4  juillet  741/13  une   procession  au   lieu   où  46 
devait  se  dresser  l'ara  Pacis.  On  n'a  pas  d'exemple  d'une  consécration  du 
lieu  où  un  sanctuaire  doit  s'élever.  ^^  N»  2.  Toge  et  trabée  [W.  Helbig].  La 
trabée  n'était  pas  à  l'origine  un  vêlement  militHire,  car  elle  était  portée 
par  le  ttamine  dialis,  qui  ne  pouvait  aller  à  la  guerre,   par  le   flamine  de 
Mars,  auquel  il  était  interdit  même  de  voir  une  armée  sous  les  armes.  50 
C'était  le  vêlement  qui  a  précédé  la  toge  prétexte  ;  une  forme  plus  recher- 
chée de  la  toge  devenue  habituelle  sous  la  royauté.  Elle  était  en  étoffe  plus 
riche  et  se  portail  sans  agrafe,  tandis  que  la  toge  primitive,  en  étoffe  gros- 


40  1904.  —   ALLEMAGNE. 

sière,  ne  pouvait  se  passer  de  fibule.  Il  se  fit  une  transformation  graduelle 
dans  l'aspect  de  ces  vêlements  ;  mais  à  l'origine  ils  devaient  comporter  des 
couleurs  vives.  ^  Les  principes  de  la  physique  d'Heraclite  [A.  Brieger].  La 
matière,  <-  le  feu  »,  est  toujours  en  mouvement.  Il  peut  s'introduire  par 
5  suite  de  ce  mouvement  des  contradictions.  L'harmonie  est  rétablie  par  la 
nécessité,  qui  poursuit  son  but  et  se  trouve  être  dès  lors  l'intelligence  du 
monde,  unXdyoî.  Cette  intelligence,  matérialisée  dans  le  feu,  est  infiniment 
sage  et  puissante  et  toutes  les  âmes  participent  à  elle  de  la  même  manière. 
Le  feu  primordial  passe,  par  condensation  ou  par  dilatation   dans  les  élé- 

10  ments  secondaires,  d'où  l'eau  et  la  terre,  les  formes  atmosphériques  et 
astronomiques.  L'origine  des  êtres  particuliers  n'est  pas  expliquée.  Les 
âmes  particulières  ont  dans  leur  existence  trois  phases  :  préexistence, 
incorporation,  retour  à  l'âme  universelle.  ^  L'origine  de  la  liste  des  Olym- 
pioniques  [A.  Koerte].  Jusqu'à  la  fin  du  ve  siècle,  il  n'y  avait  pas  de  liste 

16  générale  des  vainqueurs,  ni  d'histoire  des  jeux  olympiques.  La  première 
liste  d'Olympioniques  est  l'oeuvre  du  sophiste  Hippias,  qui  l'a  combinée 
arbitrairement  d'après  diverses  données.  La  date  776  pour  la  première 
olympiade  n'a  donc  pas  de  certitude.  ^  Le  noyau  historique  du  livre  III  des 
Macchabées  [H.  Willrich].  Josèphe,  Contre  Apion,  II,  31-56,  repose  sur  ce 

20  troisième  livre.  Cette  légende,  d'un  anéantissement  des  Juifs  alexandrins 
voulu  par  Ptolémée  Physkon,  a  quelques  traits  de  ce  temps  ;  mais  se  rap- 
porte à  un  événement  des  luttes  intestines  du  règne  de  Ptolémée  Soter.  La 
persécution  juive  de  Caligula  a  déterminé  l'autei-ir  du  I1I«  livre 
à  écrire  son  récit.  ^    De  Aeneidos   libro    III    [H.    T.  Karsten].  Contraire- 

28  ment  à  l'hypothèse  de  R.  Ileinze,  ce  livre  n'a  pas  été  écrit  après  les 
autres,  mais  plutôt  avant,  en  un  temps  où  Virgile  avait  imaginé  son 
poème  sous  une  tout  autre  forme  que  celle  que  nous  connaissons.  Le 
récit  de  Donat,  sur  un  projet  rédigé  en  prose  et  divisé  en  douze  livres, 
est  exact,  et  s'applique  à  une  phase  du  travail  de  Virgile  postérieure  à  la 

30  composition  du  livre  III  ;  ce  livre  a  été  écrit  quand  le  poète  voyait  d'abord 

'"  dans  son  suj(it  les  «  erreurs  »  d'Enée.  %  Collations  d'un  traité  de  géométrie 
[M.  Manitius].  Munich  G'iOe,  fol.  Q\^  à  68»,  Incipiunt  capitula  geometricae 
artis  (XI»  s.).  Compilation  de  divers  auteurs,  Censorinus,  l'arpenteur  Bal- 
bus,  la  géométrie  dite  de  Boèce,  Cassiodore,  Euclide  (de  Boéce).  Elle  témoigne 

35  de  l'intérêt  porté  à  ces  études  au  moyen  âge  et  peut  servir  à  l'établisse- 
ment du  texte  des  ouvrages  originaux,  f  Plante,  Casina  [F.  Skutsch].  La 
fin  du  prologue  81  suiv.,  est  probablement  une  contamination  comme  les 
vers  87  suiv.  t  Les  KX^ipowiievoi  de  Dii)hile  [F.  Skutsch].  D'après  Casina, 
328  suiv.,  n'ont  pas  été  composés  bien  longtemps  après  la  mort  d'Alexandre. 

40  \  Arcus  triumphalis  [Max  IhmJ.  «  Arausicae  in  arcu  triumphali  Massiliense 
bellum  sculptum  habetur  ob  signum  uictoriae  Gaesaris.  »  Commentaire 
«  in  LXXV  psalmos  »,  P.  L.,  XXI,  696  ;  attribué  à  Ruûn,  mais  probablement 
du  prêtre  Vincent  (Gennadius,  De  uiris,  80).  C'est  un  exemple  remarquable 
de  l'expression  rare  arcus  triumphalis  ;  on  peut   se  demander  si  elle  ne 

45  figurait  pas  dans  l'inscription,  comme  Bondurand  l'a  proposé.  ^  Sur  le 
papyrus  413  d'Oxyrhynque  [E.  Ilultzsch).  Les  mots  barbares,  intercalés 
par  un  bouffon  grec,  sont  d'une  langue  de  l'inde,  le  kannada  ;  ces  emprunts 
8'expliquent  par  le  mouvement  déjà  considérable  d'échanges,  vers  l'ère  chré- 
tienne, entre  l'Orient  et  l'Inde,  f  Pindare,  Ném.  IX  |E.  Ilerkenrath].    Les 

50  idées  et  la  composition.  ^  no).v/é?aXo«  vô|j.oî  [O.  Schroeder].  Pindare,  Pyth. 
XII;  Ps.  Plularque  33.  Hï  N»  3.  L'autonomie  provinciale  [Th.  Morarnsen]. 
Le  domaine  propre  à  cette  autonomie  ne  peut  être  déterminé  que  par 
conjecture,  pour  la  Narbonaise,  les  trois  Gaules,  l'Espagne,  les  provinces 


HERMES.  41 

orientales.  If  Lex  Tappula  [A.  von  Premerstein].  Fragment  de  Verceil  (fac- 
similé)  <voy.  Biicheler,  Petronii  Saturae,  4*  éd.,  p.  241>.  Ce  fragment 
appartient  à  la  lex  tappula  dont  parle  Festus,  p.  363,  20.  Il  ne  nous  a 
gardé  que  le  pniescriptum  legis.  Le  texte  même  était  en  vers.  L'ortho- 
graphe a  été  rajeunie.  La  parodie  peut  remonter  au  ii»  s.  av.  J.-C,  la  5 
fête  d'Hercule  du  21  décembre  étant  inconnue  au  calendrier  d'Auguste, 
Pas  de  noms  de  consuls  :  l'usage  de  dater  ainsi  les  documents  officiels 
n'est  pas  plus  ancien  que  Sulla.  Il  fallait  un  jurisconsulte  expert  comme 
Valerius  Valentinus  pour  mener  à  bien  cette  plaisanterie.  Ces  sortes  de 
divertissements  (testaments,  édits  plaisants,  énigmes,  etc.)  se  rattachent  ig 
aux  saturnales.  ^  Observations  sur  la  technique  d'Antiphon  [A.  Reuter]. 
3.  Les  éléments  pathétiques  du  discours  et  la  réplique.  Le  pathétique  a  sa 
place  dans  le  prologue,  l'épilogue.  ^  L'introduction  des  dieux  dans  les 
chants  i—\i  de  l'Odyssée  [O.  Jôrgeasen].  Dans  Homère,  il  y  a  une  différence 
profonde  entre  les  parties  où  il  parle  pour  son  compte  et  les  discours  en  15 
ce  qui  concerne  la  désignation  des  dieux.  Dans  son  récit,  il  appelle  les 
dieux  par  leur  nom.  Dans  les  discours,  il  emploie  un  terme  général,  Oséç, 
8a![X(i)v,  ÔEO!  ou  Ze-jç  :  c'est  au  lecteur  à  préciser  d'après  sa  connais- 
sance des  faits.  ^  Recherche  sur  les  lettres  de  Cicéron  à  Quintus 
[W.  Sternkopf].  Etude  du  texte,  du  contenu  historique  et  de  la  chrono-  20 
logie.  On  a  l'ordre  et  les  dates  suivantes  :  1.  II  1,  milieu  de  déc.  57 
(entre  le  10  et  le  17).  (Première  lettre  de  Quintus,  d'Olbia).  2.  II  2  •' 
Réponse  à  la  lettre  de  Quintus,  17  janv.  36.  3.  Lettre  de  la  fin  de 
janvier  :  perdue.  4.  II  3,  écrite  le  12  février,  envoyée  le  15.  5.  II  4  a,  11  mars 
ou  peu  après.  6.  II  4  b,  fin  mars.  7.  Lettre  du  4  avril  :  perdue.  8.  II  26 
0,  9  avril.  (Deuxième  lettre  de  Quintus,  annonçant  son  retour).  9.  II  6. 
Réponse  de  Cicéron  à  Quintus,  peu  après  le  16  mai.  ^  L'œuvre  d'Anaximène 
de  Lampsaque  [P.  Wendland].  1.  La  réponse  de  Démosthène  à  la  lettre  de 
Philippe.  La  négligence  et  le  caractère  superficiel  du  discours  prouvent 
qu'il  n'est  pas  de  Démosthène,  mais  d'Anaximène.  2.  La  lettre  de  Philippe.  30 
C'est  un  remaniement  de  l'original  par  Anaximène.  Anaximène  est  le  plus 
ancien  témoin  du  texte  de  Démosthène  que  nous  possédions,  f  'HpwSiavoû 
Trepl  <7xri[iàxwv  fR.  Millier].  N'est  pas  d'Herodien,  comme  le  prouvent  les 
sources  et  les  contradictions  entre  ce  traité  des  figures  et  le  véritable 
Hérodien.  Les  sources  sont  les  scolies  des  quatre  commentateurs  sur  35 
l'Iliade,  Alexandre  Numenios,  une  source  qui  remonte  àChaeris.  L'ouvrage 
est  postérieur  à  Quintilien.  |  La  famille  de  Séjan  [C.  Cichorius].  Une  ins- 
cription publiée  dans  les  Notizie  1903,  provenant  de  Volsiuies  (Etrurie), 
gravée  entré  16  et  20  av.  j.-C,  est  relative  au  père  de  Séjan,  L.  Seins  Strabo. 
Ce  personnage  avait  été  préfet  d'Egypte,  et  par  sa  femme,  la  fille  d'un  Len-  40 
tulus,  était  allié  aux  premières  familles  de  Rome.  Séjan  n'était  donc  nulle- 
ment un  parvenu.  Par  sa  mère,  une  Térentia,  le  père  de  Séjan  se  rattachait 
à  la  branche  des  Varro  Murena.  \^  Mélanges.  I  G.  1,  424  [Hiller  von 
Gaertringen].  Correction.  If  Les  centaures  du  vase  François  fC.  Robert] .  Ce 
qu'on  a  pris  pour  du  feu  est  la  queue  d'un  centaure  appelé  nijp(p)o?  ;  un  45 
autre  nom  est  0lp(p)av8poç  pour  ©éptTavSpo;.  ^  Le  temps  de  la  condamnation 
de  Socrate  [K.  Praechter].  La  fête  des  Délia  n'avait  pas  lieu  le  7  de  Tharge- 
lion,  mais  en  Anthesterion,  comme  l'a  montré  Robert.  Ce  résultat  est 
confirmé  par  l'index  academicorum.  Dès  lors,  la  mort  de  Socrate  doit  être 
■  placée  à  la  fin  du  mois  d'anthesterion.  If  Fâp  dans  l'apposition  [K.  Hude].  50 
Dans  Hérodote,  I,  82;  Soph.,  El.  523;  Platon,  Lysis,  215  e;  Hérodote,  VI, 
86  p  ;  IX,  60  ;  VI,  53  ;  VII,  2  ;  IX,  41  ;  VII,  137.  Dans  plus  d'un  passage,  yàp 
non  compris  a  été  supprimé  ou  changé  en  (j-iv  dans  certains  mss.  *|f  Scène 


42  1904.  —   ALLEMAGNE. 

de  l'Iliade  sur  un  rhyton  d'argent  [C.  Robert].  La  Atô;  iniTfi  est  représentée 
sur  un  rhyton  provenant  de  Tarente  (Jahresh.  des  ost.  arch.  Inst,,  t.  V, 
pi.  1).  \%  No  4.  L'hypothesis  riu  Dionysalexandros  de  Cratinos  [A.  Kdrte]. 
Oxyrhynque,  t.  IV,  p.  69.  Nouvelle  édition.   Si   cette  pièce   est  appelée  la 

5  huitième,  cela  repose  probablement  sur  une  édition  alexandrine  où  les 
pièces  étaient  placées  dans  l'ordre  alphabétique.  Elle  a  été  représentée  en  430 
ou  429.  Cette  hypothesis  est  d'autant  plus  intéressante  qu'elle  nous  fait 
connaître  une  comédie  de  parodie  mythologique.  Périclès  était  l'objet 
d'allusions    malveillantes,    comme    auteur   de   la  guerre.    Les   hypothe- 

10  seis  de  Kratinos  et  d'Aristophane  avaient  le  même  auteur,  le  grammai- 
rien Symmaquc.  ^  L'œuvre  d'Anaximène  de  Lampsaque  [P.  Wendland). 
.3.  La  rhétorique  La  rhétorique  à  Alexandre  n'est  pas  d'Arislote,  mais 
d'Anaximène.  Tous  les  détails  indiquent  une  œuvre  écrite  au  milieu 
du  lye  siècle.  ^  La  construction  des  murs  d'Athènes  et  la  ruse  de  Thémis- 

15  tocle  [E.  von  Stern].  L'ensemble  des  circonstances  et  la  direction  de  la 
politique  de  Sparte  rendent  invraisemblable  une  opposition  des  Lacédé- 
moniens  à  la  construction  des  murs  d'Athènes.  Le  récit  de  Thucydide,  I, 
89-93,  n'est  donc  pas  fondé  sur  la  réalité.  C'est  une  anecdote  historique, 
analogue  à  des  inventions  semblables  de  Théopompe  et  d'Ephore.  ^  '^xwoi 

îO  et  rpô^To;  dans  les  scolies  d'Homère  [H.  Schrader].  Les  sens  sont  très  voi- 
sins et  souvent  ne  sont  séparés  que  par  des  nuances,  La  signification  des 
deux  mots  était  encore  flottante  au  i"  s.  av.  J.-C.  Pour  la  première  fois, 
Cicéron  a  établi  une  distinction  rigoureuse  entre  les  xpÔTrot  et  les  (r^wonix, 
distinction  qui  a  été  conservée.  Ces  observations  peuvent  servir  à  juger  des 

16  scolies  d'Homère.  ^  Loi  de  Samos  sur  l'achat  et  la  distribution  des  grains 
[Th.  Thalheim].  Commentaire  juridique.  1[  Antiquités  sacrées  [P.  Stengel]. 
1.  Aaprà.  Sur  des  inscr.  d'Athènes  et  de  Milet,  désigne  la  victime  en  oppo- 
sition à  autre  chose,  par  ex.  quand  elle  ne  devait  pas  être  immolée 
en  holocauste.  Les  bêtes  étaient  trop  chères  pour  être  brûlées  tout  entières  ; 

30  aussi  devaient-elles  être  toujours  SapTa.  2.  ©uYjXat,  ôuXi^tiaxa.  3.  'AvaîJo-xeiv. 
Pausanias  X,  4,  7  ;  «  consommer,  manger  complètement  ».  De  même  Théo- 
phraste.  Char.  12;  inscr.  de  Magnésie  99  (Syll.  534).  4.  Théophraste,  Char. 
27.  Lire  iepôiv,  au  lieu  de  upéwv,  comme  Casaubon  ;  cf.  I.  G.  XIL  3,  330,178  ; 
A  775;  [1  362.  1[  Patriciat  et  questure,  au  temps  de  l'Empire  romain  [St. 

35  Brasslotrj.  Sur  le  curriculum  patricien  des  trois  premiers  siècles.  Etude 
fondée  sur  plus  de  trente  inscriptions.  Pendant  cette  période,  tous  les 
patriciens  furent  tenus,  en  vertu  d'une  loi  particulière  (lex  singularis), 
d'être  quaestores  candidati  ;  depuis  Auguste,  ou  du  moins  depuis  Tibère, 
jusqu'au    temps   d'Alexandre    Sévère,    ils    exercent   la   questure   comme 

40  quaestores  Augusti.  Sévère  a  étendu  le  privilège  des  quaestores  candidati 
aux  plébéiens  ;  ainsi  s'explique  Hist.  aug.  Alex.,  43.  %  Sur  Bakchylides 
[K.  Sch\varlz%  Notes  et  corrections  sur  des  passages  de  1,  3,  5,  6,  10,  11, 
13,  14,  17.  ^  La  chronologie  du  procès  de  Verres  [C.  Bardtl.  Nous  n'avons 
que  deux  dates  connues,  1  janvier  70,  commencement  de  l'année  de  charge 

46  du  préteur,  5  août,  jour  initinl  de  la  première  action.  Si  l'on  pèse  l'ensemble 
des  renseignements,  on  peut  avoir  quelques  autres  points  fixes  :  1»  La 
plainte  contre  Verres  fut  déposée  aussitôt  après  son  entrée  en  charge  ; 
l'accusation  contre  le  gouverneur  d'Achaïe  le  fut  le  jour  suivant;  2»  le 
délai   demandé   par  Cicéron,  de  108  ou   110  jours,  se  terminait  au  23  ou 

6C  24  avril  ;  il  fallait  en  oflet  laisser  écouler  10  jours  pour  dresser  la  liste  des 
jurés  (lex  Cecilia,  C.  I.  L.  I.  198),  ce  qui,  en  supposant  la  plainte  déposée  le 
2  janvier,  conduit  au  12  environ  ;  le  10  mars  Cicéron  se  trouvait  à  Agri- 
gente,  trois  semaines  avant  l'expiration  du  délai,  où  il  éprouvait  la  duris- 


HISTORICHES   JAHRBUCH.  43 

sima  hiems  dont  il  est  parlé  Pro  Scauro,  2o  ;  3<»  le  voyage  en  Sicile  se  place 
donc  dans  la  seconde  moitié  du  délai  ;  4°  aussitôt  après,  on  entama  le  pro- 
cès contre  le  gouverneur  d'Achaïe  ;  5'  avant  les  élections,  au  plus  tard  en 
juillet,  le  tribunal  de  jurés  pour  Verres  est  constitué  par  récusation;  6«  les 
trois  mois  dont  il  est  question,  I  act.,  30,  sont  mai  et  juin  ;  il  y  ajoute,  par  s 
un  artiflce  d'avocat,  juillet,  mois  des  élections,  qui  ne  convenait  pas  au 
procès.  ^  Comptes  de  Delphes  iB.  Keil|.  Discussion  des  inscriptions  publiées 
■par  Bourguet,  B.  G.  H.,  XX VU.  Paul  Lejay. 

Historisches  Jahrbuch  der  Gôrres-Gesellschaft.  Vol.  25,  1"  et  2»  livr. 
Pas  d'art,  de  fond   concernant  l'antiquité  classique i.  î   Ch.  U.  Glarke,  lo 
The  text  tradition  of  Ammianus  Marcellinus  [G.   W.]  Étude  préparatoire  à  une 
nouv.   éd.   critique   d'A.    M.    ^    F.    Kempeh,  De   Vitarum  Ctjpriani,   Martini 
Turonensis,  Ambrosii,    Augustini  ralionibus.    Méritoire.   ^    H.    V.   SODEN,    Die 
zyprianische   Briefsamlnng.    Geschichle  ihver  Entstehung  und  Ueberlieferung  [  ]. 
Excellent  travail  préparatoire  d'un  savant  de  21  ans  à  une  nouv.  éd.  deCy-  «5 
prien.  f  D.  G.  Morin,  S.    Hieronymi  presbyteri  Iractatus  sive  homiliae  in  Psalmos 
XIV .  Éloges,  f  G.  RausGHEN,  Florilegium  Fatristicum  1.  ^    Bardenhewer- 
Mergati,  Palrologia  ;  2.,   Del  princApio  del  IV  secnlo  alla  meta  de  V  ;    3,  Délia 
meta  del  V  secolo  alla  fine  deW  Evo  palristico  [P.   M.  B.].  Éloges,  f  S.  Weber, 
Die    katol.   Kirche   in  Arménien.    Ihre    Begriindung    und    Entwicklung   von    der  20 
Trennung  [B.].   Très  grands  éloges.    ^   P.    Reinelt.  Studien  iiber  die  Briefe 
des  hl.  Paulinus  von  Nola  [G.  W.]-  Solide.  ^  K.  KrumbaGHER,  Die  Akroslicliis 
in  der  griech  Kirchenpoesie    [G.  W.|.    Analyse.   ^    M.    Sdralek,    Kirchenge- 
schichte  Abhandlungen,   nouv.    preuve   de  l'activité    de  S.   \   M.  v.  SCHANZ, 
Geschichie  d.  rôm.  Lilteratur  bis  zum  Gesetzgebungswerk  ad.  Kaisers  Justinian,  25 
IV,  l  Die  LHleralur  des  4  Jahrh.  [G.  W.].  Cjrands  éloges.  ^  J    FÛRST.  Die  lile- 
rarische  Portràimanier  in  Bereich  d.  griech,  -rom  Schriftlums  [id.].  Très  inté- 
ressant, f  M.  Flemisgh,  Grani  Liciniani  qune  supersunt  vec  et  app.  cri  t.  inst. 
Éloges.  ^  Paulys  Real  Enc.  hrsg  v.  G.  WissowA,  9.  Demogenes-Donatianus 
fG.  W.]  Indication  des  principaux  art.  If  G.  Wissowa.  Gesammdte  Abhand-  30 
lungen  zur  rom  Rdigions-u.  Slndtgeschichte  [G.  W.]  Complément  de  l'ouvrage 
Religion  u.   Kultus  du  même  auteur.  Important,   f^  3°  livr.  Rapports  des 
empereurs  Fiaviens  avec  le  christianisme  [A.  Linseiimayer].   L'hostilité  qui 
se  manifeste  contre  les   chrétiens  dans  les  dernières  années  de  Domitien 
remonte  à  la  fin  du  règne  de  Néron.  Domitien  s'est  borné  à  faire  en  sorte  35 
qu'on  ait  pu  lui  appliquer,  en  opposition  à  ses  prédécesseurs  immédiats,  le 
fameux  «  non  licet  esse  christianos  »,  sans  pour  cela  persécuter  ouvertement 
les  chrétiens.   U  faut  toutefois  reconnaître  qu'ils  ont  été  opprimés  sous 
lui.  On  sentait  que  le  gouvernement  ne  tolérerait  pas  les  progrès  de  cultes 
étrangers.   L'avènement  de   Nerva  mit  tin  aux  vexations,    f  Gg  Grupp.  ^^ 
Kulturgeschichle  der  rôm.  Kaiserzeit,i,  Untergang  der  heidnischen  Kullur  [A.  Bi" 
gelmair]    Qqs  réserves  n'enlèvent  rien  à   la  haute  valeur  de  ce  livre,  f 
Hergenrothers  —   J.  P.  Kirsch,  Hdb.  der  allgemeinen  Kirchengeschichte.  1, 
Die  Kirche  in  der  antiken  KuUwwelt  [Id.J  4^  éd.  qui  est  presque  un  remanie- 
ment complet  ;   c'est  une   des  plus  importantes  publications   de  la  litté-  45 
rature  catholique.  Grands  éloges.   ^  Ad.   IIarnack,  Die  Mission   u.  Ausbrei- 
tung  d.  Chrislentums  in  den  ersten  drei  Jahrh.  [id.].  Analyse  du  riche  contenu 
de  cet  ouvrage  où  l'on  retrouve   toutes  les  grandes  qualités  d'Harnack. 
Réserves  sur  le  point  de  vue  %  E.  v.  Dobsghûtz,  Die  wchristlichen  Gemein- 
den.  Sittengeschitliche  Bilder  [id].   Comprend  l'époque  qui  s'étend  de  la  mort  50 
du  Christ  à  l'empereur  Adrien  (30-130).  Contribution  de  haute  valeur,  écrite 

1.  Nous  laissons  de  côté  les  ouvrages  dont  cette  Revue  ne  donne  que  les  titres. 


44  1904.  —  ALLEMAGNE. 

au  point  de  vue  exclusivement  protestant.  If  H.  Achelis,  Virgines  subin- 
iroduciae  [id.].  Contribution  à  l'explication  du  ch.  7  de  la  1"  Ép.  aux 
Corinthiens.  Qqs  réserves  sur  les  conclusions,  mais  fait  penser. f  E.Sghmidt, 
Acla  Pauli.  Aus  d.  Heidelberger  Koplischen  Papyrus  1,  hrsg  [G.  W.].  Facsimilé 

5  de  grandeur  nature  avec  introduction.  If  M.  D.  Gibson,  Didascalia  Apostù- 
lorum  :  1,  Syriac  Text;  2,  Translation  [G.  A.].  Publié  d'après  le  cod.  Harr. 
1  trouvé  en  Mésopolamie.  Important  malgré  qqs  réserves.  ^  J.  Leipoldt, 
Saîdische  Ausz-iige  aus  d.  8.  Bûche  der  Apostolisclien  Konslilutionen  [G.  W.]*. 
1  St.  SCHIEWIETZ,  Das  morgenlàndische  Monchlum,  :  1,  Das  Ascetenlum  der  drei 

10  ersten  chrisU.  Jahrh.  u.  d.  aegypiische  Mônchtum  [G.  W.].  Très  grande  valeur, 
î  G.  J.  DbrbOS,  Xpto-Tiavixrj  ypoiii\).'X-:oloyia..  Ilpw-Ti  ïlcpioSo;  usptÀafxêâvouira  Toùç 

àrzocrzâlovi  xal  à.Tzoa-zolUo'oc,  à'vSpac  [id.].  Appréc.  favorable  de  celte  première 
partie  d'une  histoire  de  la  littérature  chrétienne.  %  P.  B.  Schmid.  Grund- 
linien  der  Palrologie  [id.].  Recommandé.  ^  G.  RausCHEN,  Florilegium  pulris- 
t5  ticum:  2,  S.  Juslini  apologiae  duae  [id.].  Utile.  ^  G.  MerCati,  Un  frammento 
délie  ipoiiposi  di  Clémente  Alessandrino  [id.J.  Scolie  marginale  du  Vat  gr.  354 
(S.)  sur  Matth.  8.  2.  f  G.  Waitz,  Die  Pseudoklemenlinen.  Homilien  u.  Reko- 
gnitionen.  Eine  quellenkrit.  Untersuchung  [id.].  ^  A.  Deissmann,  The  epistle  of 
Psetwsiris,  an  original  document  from   the    Diocletian  persécution    [G.  W.].    Le 

20  rap.  donne  la  littérature  du  sujet,  f  Eusebius  Werke  :  3,  1,  E.  Klostermann, 
Das  Onomastikon  des  biblischen  Ortsnamen  :  3,  2.  II.  GreSSMANN,  Die  Theo- 
phanie.  Die  griech.  Bruchstilcke  u.  Uehersetzung  der  syrischen  Ueberlieferung 
[G.  W.].  Analyse.  \  L.  Traube.  Acta  Archelai  [G.  W.l.  Introd.  à  une  nouv. 
éd.  Tf   F.  M.  PaDELFORD,   Essays  on  the  sludy  and  use  of  poetry  by    Plutarch 

26  and  Basil  the  Great  translated  from  the  greek  with  an  introd.  [id.].  î  Ag. 
Manandian,  Nonnos,  Die  Scholien  su  fûnf  Reden  des  Gregor  v.  Nazianz  hrsg. 
Trad.  en  vieil  arménien  des  explications  mythologiques  attribuées  à 
l'abbé  Nonnos  des  5  discours  de  Grégoire  de  N.  ^  J.  H.  Srawley,  Gregory 
of  Nyssa,  The  Catechetical  Oration.  Texte  constitué  avec  grand  soin,  d'après 

30  les  16  mss.  connus  et  les  7  d'Eutiinius  Zigabenus.  If  K.  Holl,  Amphilochius 
von  Ikonium  in  seinem  Verhàllnis  zu  den  grossen  Knppadoziern.  La  première 
partie  est  consacrée  à  la  vie  d'Amphilochius  (350/45-370/71]  et  à  ses  écrits, 
la  2<Je  à  sa  théologie.  ^  S.  K.  Gipford,  Pauli  epistolas  qua  forma  legerit  Joannes 
Chry^ostomus.    Fait  trop  de  cas  de  Gbrys.  pour  établir  le  texte  du  Nouv. 

35  Test.  ^  J.  E.  Niederhuber,  Die  Lehre  d.  hl.  Amhrosius  vom  Reiche  Gottes  auf 
Erden.  Eine  patristiche  Studie.  Éloges.  ^  A.  Sattler,  Soliloquien,  die  pseudo- 
augustinischen  in  der  Ueberset/.ung  des  Bischofs  J.  von  Neumarkt.  D'après  le 
cod.  germ  36  de  Patris  :  texte  latin  d'après  l'éd.  d'Anvers  de  1577.  f  B.  Hau- 
RÉau,  ISolice  des  mss  latins  383  etc.  de  la  Bibl.  Nat.  Mss  de  sermons  ou  d'ouvrages 

*0  de  théologie  du  moyen  âge.  f^  4*  livr.  :  E.  Hofbauer,  Die  erste  Chrislenver- 
folgung.  Beitraege  zur  Kritik  der  Tacitusstelle  [A.  Lr.].  Appr.  favorable. 
If  K.  LUBECK,  ArloniskuU  u.  Christenthum  auf  Mafia.  Éloges  de  la  méthode  : 
critique  des  théories  de  Miinsch,  Das  Fruhlingsfeste  der  lusel  Malta.  Ein 
Beitrag  zur  Geschichte  der  antiken  Religion,  t  F.  X.  Burger,  Minucius  Fe- 

46  lix  und  Seneca.  Comble  une  lacune.  ^  F.  RamorinO,  L'Apologetico  di  Tertul- 
Hano  e  l'Ottavio  di  Minucio.  Montre  que  l'Apologeticum  est  antérieur  à  l'Octa- 
vius.  ï  F.  A.  WiNTKR,  Ueber  den  Werl  der  direklen  u.  indirekten  Ueberlieferung 
von  Origines  Dikhern  Contra  Celsum.  Propose  qqs  corrections  à  plusieurs 
passages  des  mss  A.  (Cod  Vat)  et  <I>.^  T.  IIôffbr,  'l7r7io)/jTou  sic  Ta  âyia  Oeoçi- 

50  vtiï  Untersuchungen  iiber  die  Echtheil.  Prouve  l'authenticité.  ^  G.  P.\SGAL, 
Stil  carme  de  ave  Phoenice  »  attribuito  a  Lattanzio.  Con  un  appendice 
contenenie  la  lezioni  di  due  codici  Ambroziani.  Quelques  réserves,  f  G.  Mer- 
CATi,    Paralipomena    Ambrosiana    con    alcuni    appunte    sulle    beneditioni    del 


HISTORISCHE   ZEITSCHRIFT.  45 

cereo  pasquale.  Croit  que  le  De  ternarii  numeri  excellentia  et  l'hymne 
Quaado  cereus  benedictus  sont  d'Ambroise.  ^  A.  Bigelmair,  Zeno  von 
Verona.  Grands  éloges.  ^  Z.  Marx,  Ueber  die  Triere.r  Hs  des  Filasirius.  Des- 
cription soignée  et  collation  de  ce  ms.  If 'F.  Weihrich,  S.  Aureli  Augustini 
de  consevsu  evangelistarum  libri  quatuor  rec.  Fut  terminé  vers  399.  ^  A.  5 
GOLDBaCHER,  s  Aureli  Augustini  Hipponiensis  episcopi  epistulae  rec.  3,  Ep. 
12'4-18/4.  La  constitution  du  texte  ne  laisse  rien  à  désirer.^  M.  Philipp,  Zum 
Sprachgebrauch  d.  Paulinus  v.  Nola  (553-45/  n.  Chr.).  1.  Eloges.  H  E.  Bratke, 
Scriplovrs  ecclesiaslici  minores  saec.  IV,  F,  VI;  1,  Evagrii  Altercatio  inler 
Simonem  Judaeum  el  Theophilum  Christianum.  Texte  accompagné  de  trois  10 
apparats  (passages  de  la  Bible,  auctores,  variantes)  et  d'indices  très  com- 
plets. %  J.  SCHETZ,  AVwe  Unlersuchungen  zu  Valerius  Maximus,  seinen  Epito- 
matoren  und  zum  Fragmenlum  de  praenominibus .  Analyse.  ^  F.  GOTTANKA, 
Suetons  Verhultnis  zur  der  Denkschrift  des  Aiigustus  (Monumentum  Ancy- 
ranum].  Croit  que  Suétone  s'est  servi  directement  du  Monument  d'Ancyre.  15 
A  de  la  valeur  pour  la  critique  du  texte.  H  G.  Lehnert,  Calpumii  Flacci 
dedamaiiones  éd.  Ces  Declamationes  montrent  que  Galpumius  ne  peut  pas 
être  le  consul  suffectus  de  96  apr.  J.-C.  L.  s'est  servi  pour  i'établssement 
du  texte  du  Montepessulanus  II.  126  s.  X.  puis  du  Chisianus  H.  VIII  261  s. 
XV.  et  en  troisième  lieu  du  Monacensis  309  s. XV.  ^  M.  Sirch,  Die  Quellen  20 
des  Palladius  in  seinem  Werke  ilber  die  Landwirtschaft.  Sources  de  Palladius 
dans  son  livre  composé  vers  ''ilO  ap.  J.-C.  f  E.  Appel,  Exegeiisch-krii.  Bei- 
traege  zu  Corripus  mit  besonderer  Berrlckiichligung  des  vulgàren  Elemenles  seiner 
Sprache.  Analyse.  ^  K.  Krumbacher,  Eine  neue  Handschrift  des  Digenis 
Akritas.  Texte  établi  surtout  d'après  le  cod  Escor.  $-IV-22,  s.  16.  \  F.  25 
CUMONT,  Reliquiae  Taurinenses.  Description  de  divers  mss.  sauvés  de  l'incen- 
die de  la  bibl.  de  Turin.  %  N.  TerzaGHI,  Index  cod.  lat.  class.  qui  Senis 
(Sienne)  in  bibl.  publ.  adservantur .  Catalogue  qui  a  droit  à  notre  reconnais- 
sance, de  75  mss.  d'auteurs  latins  classiques  datant  presque  tous  du  Vu*  s. 

A.  S.  30 

Historische  Zeitschrift,  190'i.  Vol.  56.  l'e  livr.  Pas  d'art,   de  fond  sur 
l'antiquité  classique.  ^  J.  Kirghner,  Prosopographia  Attica,  vol.  2  [B.  Keil]. 
Tout  ce  qu'on  peut  dire  à  la  louange  de  ce  second  vol.  c'est  qu'il  est  à  la 
hauteur  du  premier.  %  B.  Gardthausen,  Sammlungen  und   Katalage  griech. 
Handschriften . . .  bearb.  [Id.J.  Très  utile;  très  soigné.  If   E.  Mijller,   Kaiser  35 
Fiauiw*  C/audtus  Jw^iauMs  [R.  Asmus).  Critique    insuffisante:   superficiel,   f 
P.  BatiffOL,  Etudes  d'histoire  et  de  théologie  positive  [v.  D.J.  Etudes   intéres- 
santes sur  l'histoire  de  l'Église  primitive.  tH  2»   livr.  Théodore  Mommsen 
[K.  J.  Neumannj.  Sa  valeur,  sa  science,  ses  ouvrages.  1[  W.  Ridgeway,  The 
early  âge  of  Greece,  1  [Beloch].  Ce  qui  manque  à  l'auteur,  c'est  le  sens  his-  W 
torique,  qui  lui  aurait  évité  de  prendre  pour  des  faits  certains  des  proba- 
bilités hypothétiques.  ^  G.  B.  Grundy,  The  great  Persian  war  and  its  preli- 
minaries  [Id.].  Bons  plans  des  Thermopyles  et  de  Platée,  mais  le  sujet  est 
au-dessus  des  forces  et  du   savoir  de  l'auteur.   ^   F.   Jagobv,    ApoUodors 
Chronik.  Sammlung  d.  Fragmente  fid.].  Eloges  au  point  de  vue  philologique,  *' 
mais  réserves  au  point  de  vue  historique.  %^  Vol.  57.  1"  livr.  T.  R.  Holmes, 
Caesars  conquest  of  Gaul  [B.  Niese].  Valeur  durable,  rendra  de  grands  services. 
^^  Z'  livr.  0-  SCHULZ,  Beitraege  zur  Kritik  unsercr  litterarischen  Ueherlieferung 
fiir  die  Zeit  von  Commodus  Slurze  bis  auf  den   Tod  d.    M.    Aurelius   Antoninus 
[Caracalla]  [Kornemann].  Appréc.  favorable,  t  F.  Cumont,  Die  Mysterien  des  ^^ 
Mithra  trad.  ail.  de  Gg.  Gehaigh  [Reitzenstein].  Admirablement   fait  pour 
faire  connaître  au  public  le  résultat  d'études  et  de  recherches  approfondies 
et  sérieuses.  A.  S, 


46  1904.  —    ALLEMAGNE. 

Indogermanische  Forschungen,  XVII.  N»  1-2.  'Exwv  et  ses  congénères 
grecs  [K.  Brugmannl.  'Exwv  est  le  partie,  du  verbe  i.  e.  *  nek-mi,  perdu  en 
grec,  conservé  en  sk.  et  en  avestiqiie.  La  forme  faible  esi  *  Fay-at-  (fém.  dor. 
àéxo((7(Ta,  crét.  FéxaOea  ;  cf.  le  rapport  de  dor.  eao-aa,  crét.  TaxTa,  à  èciv).  L'esprit 

'  rude  remplace  F,  comme  dans  êpY«.  z5\x,  l'wyjxt,  êo-Ttcpoç,  aXiç  :  l'origine  de 
cette  aspiration  est  obscure  ;  peut-être  dans  é'xwv,  influence  de  o-Fé^auTo; 
exa<TToc,  qui  est  d'ailleurs  tout  à  fait  étranger  comme  sens  et  origine.  Fexa- 
apparaît  dans  i%r\ë61ot;  «  qui  frappe  comme  il  veut  »  (allongement  rytlimique 
de  à),  êxaspYOî  «  qui  travaille  comme  il  veut  >•>,   béot.   Fh£xa3â[xo;  (d'où   par 

10  assimilation  vocalique  att.  'AxàSYnxoç)-  La  forme  avec  -t-  participial  donne 
des  variantes  :  éxaTviê6Xo;  (d'où  les  noms  abrégés  "ExaTo;,  'Exârr)),  etc.  Un 
adverbe  *  Fexa,  neutre  sg.  accus,  du  participe,  a  dû  être  employé  en  regard 
de  IxdvTwi;  ;  cf.  Tiàv,  iràvTw;.  Le  participe  pouvait  avoir  un  complément  direct: 

*  <7Ï  £V3t  Fexwv  âv9â8'  r|),6ov,  *toùto  ëv  Fexwv,  OÙ  Et;  renforce  l'expression.  On  en 
16  a  tiré  l'emploi  de  Iv  pour  renforcer  et  l'on  a  donné  au  participe   la  forme 

neutre  ou  adverbiale,  comme  dans  vouv2x<^vtw;  en  regard  de  voOv  ïxey^^. 
Dans  Homère,  xoyvsxa,  oûvexa,  pourraient  remonter  directement  à  *Tb  eîvexa, 

*  To  év  Fexa,  elc.  Ouvsxa  postérieur,  au  sens  de  â'vexa,  est  probablement  dû  à 
èxefvoy  êvexa.  "Exyjti  (dor.  exâTi)  vient  de  *  Fsxàrâ-t,  nom  abstrait;  cf.  ttottît- 

80  de  TcoTotâT-.  t  Les  noms  de  parenté  par  alliance  chez  les  peuples  indo-euro- 
péens. [0.  Schrader].  Il  n'y  avait  pas  de  nom  pour  le  gendre,  Le  sens  de 
Ya(j.gp6ç,  gêner,  était  anciennement  très  général  :  beau-père,  beau-frère 
(encore  Justin,  XVIII,  4  ;  G.  Nep.,  Paus.  î),  gendre,  t  L'origine  de  la  flexion 
verbale  en  indo-européen  [H.  Hirt].  Essai  glotlogonique.  La  flexion  verbale 

25  est  d'origine  nominale.  Une  partie  des  formes  sont  des  thèmes  purs,  c'est- 
à-dire  des  cas  à  désinence  zéro  ;  d'autres  des  participes  :  *  bheront,  e9£pov  ; 
l'impératif  aye  est  un  vocatif  àyÉ.  f  Lexicographie  latine  jFr.  Stolz].  Arci.- 
finius  (ager)  vient  de  arcae  flnium,  «  bornes  des  limites  »  ;  crapula  de  xpa-.- 
nâXri,  montre  que  ai  devient  â  dans  les  emprunts  populaires,  d'où  peut-être 

*0  il  faut  tirer  atrium   de  aî'eptov  ;  oblucuuiasse   vient  de  *oblucuuius,  de 

*  oblucos  et  uia  (*  oblucos  est  apparenté  à  luxus).  %  Prétendue  ellipse  de 
quam  [W.  Horn].  Minus  quindecim  dies  sunt  est  la  fusion  de  deux  cons- 
tructions: minus  quam  quindecim  dies,  et  minns  quindecim  diebus.  f 
Mots  et  choses  [R.  Meringerj.   Ritus,  ars,   colère,   culter,  colus,  lex,  ius 

35  «  droit  ».  regere,  urbs,  clam,  queo.  tignum,  lignum;  izoïéu»,    'ÀTrdXXwv   (in- 

quilinus),  êpxo;  (sarcina),  Xwtty),  digitus  (SàxxuXoç).  ^  Humanus  [K.  Brugmann]. 

N'est  apparenté  ni  à  humus  ni  à  horao  ;  vient   de  *  hoi-mom   ou  hoi-mà, 

4  ce  côté-ci,  la  terre  >,  du  locatif  *hoi,  qui  se  trouve  caché  dans  hue. 

N"  3-^».  La  formation  de  la  2">  pers.  sg.  actif  en  indo-européen,    particu- 

40  lièrement  en  baltique  [K.  Brugmann].  A  l'origine,  l'i.  e.  avait  à  côté  de 
l'indic.  agesi,  de  l'injonclif  âges,  de  l'impér.  âge,  une  2»  pers.  sg.  agei, 
conservée  en  dor.  ayïi  (=  â'ys),  att.  nCa,  lit.  vedi,  «  tu  conduis  »  ;  Hyeii  est 
une  formation  nouvelle  de  ayei.  %  L'expression  des  formi.-s  de  l'action  dans 
les  temps  particulièrement  en  grec  [Hans  Meltzer].  Réponse  aux  objections 

45  présentées  parThurot,  Riemann,  Bréal.  L'i.  e.  exprimait  déjà  les  phases  de 
l'action,  bien  que  nous  ne  puissions  préciser  comment  et  dans  quelle 
mesure.  Le  sens  d'action  momentanée  donné  à  l'aoriste  par  Delbrlick  n'est 
cependant  pas  exact.  L'aor.  désigne  plutôt  l'achèvement  de  l'action.  Dis- 
cussion des  exemples  allégués  par  Delbriick.  Etude  de  l'aoriste  gnomique. 

60  II  exprime  l'accomplissement  de  l'action  et  comprend  deux  espèce.s,  l'aoriste 
comparativus  et  l'aoriste  sententialis.  Outre  l'aor.  gnomique,  on  peut  dis- 
tinguer l'aor.  empiricus  (d'expérience)  et  l'aor.  paradigmaticus  ou  fabularis 
/fable  abrégée),  qui  sont  nettement  différents  de  l'aor.  proprement  gno- 


JAHRBUCH  DER  K.  DEUTSCHËN  AROHAEOLOGISGHEN  INSTITUTS.      47 

mique.  t  Sur  la  flexion  verbale  [H.  Hirt].  Le  parfait  latin  eu  -ui  doit  son  u 
à  gnoui.  ^  Quelle  est  la  place  des  noms  grecs  en -sô;  dans  la  formation 
nominale  de  Ti.  e.  [N.  van  Wijk]  ?  Ils  reposent  sur  i.  e.  -eus  (iran.  -âus).  ^ 
èvta-jTd;  [K.  Brugmann].  Le  sens  de  «  repos  »  du  soleil,  solstice,  est  confirmé 
par  un  passage  de  Pythéas  dans  Geminus  6,  9  p.  71,  23  Manilius.        P.  L.       5 

Jahrbuch    der  k.    deutschen   archaeologischen   Instituts.  Vol.  19 
(1904)  i"^"  livr.  Le  fronton  est  du  Parlhénon  [F.  Sludniczka].  Comme  l'a  très 
bien  vu  Petersen,  c'est  la  naissance  d'Athèna  qui  est  représentée  sur  ce 
fronton  ;  les  noms  des  personnages  qui  assistent  à  cette  scène  doivent  être 
cherchés  parmi  les  douze  dieux,  enfants  de  Jupiter.  Petersen  a  eu  raison  io 
de  voir  Dionysos  dans  le  jeune  homme  assis  noichalamment  sur  une  peau 
de  panthère  et  sur  un  manteau  :  dans  les  deux  femmes  assises  auprès  de 
lui  il  faut  reconnaître  Démèter  et  Korè  et  non  pas  les  Heures  ou  les  Moires  ; 
elles  sont  assises  sur  des  xi6w-ot,  qui  se  rattachent  aux  mystères  et  que 
l'art  attique  réservait  à  ces  deux  déesses  seules.  ^  Le  vêtement  des  figures  15 
archaïques  [J.  H.  Holwerda].  Montre  d'après  des  études  faites  sur  un  modèle 
comment  était  composé  le  costume  de  ces  figures  de   femmes  archaïques 
découvertes  entre  autres  sur  l'Acropole  d'Athènes.  U  consistait  en  un  chiton 
ordinaire  et  en  une  large  pièce  d'étoffe  ;  manière  dont  on  lu  portait  et  la 
drapait.  %   Poignée   de    porte  avec  appareil  de   fermeture  de  Boscoreale  20 
[E.  PerniceJ.  Description  avec  fig.  d'une  poignée   de  porte  en   bronze  du 
Musée  de  Berlin  servant  de  fermeture;  manière  dont  elle  fonctionnait; 
elle  doit  être  du  v«  s.  ap.  J,-G.  ;  c'est  peut  être  ce  qu'on  appelait  «  repagula  » 
qui,  désignant  un  double  verrou,  ne  se  rencontre  qu'au   pluriel,  comme  le 
grec  oyjaz.  1  Date  de  l'Hermès  d'Alcamônes  [Gg.  Loeschke].  En  commentant  25 
les    renseignements  que  nous   donne  l'Anonymus   Argcnlinensis  sur   les 
constructions  de  l'Acropole,  L.  montre  que  c'est  immédiatement  après  430 
que  dut  être  placé  l'Hermès  d'Alcamènes,  ov  HpoTtuXatov  ovofAaCouat  (Paus  1, 
22,  8),  œuvre  d'Alcamènes  l'ancien  1'  «  aemulus  »   et  non  le  «  discipulus 
Phidiae  ».  ^^  2«  livr.  Le  groupe  antithétique  [A.  Jolies].   Commentant  et  30 
développant  le  mémoire  de  E.Curtius,  Wappengebrauch  und  Wappenstil  im 
Altertum,  J.  étudie  ces  figures  qui  au  nombre  de  deux  ou  de  plusieurs  se 
font  face  ou  sont  groupées  en  s'opposant  autour  d'une  figure  centrale  ;  il 
montre  leur  apparition   et   leur  développement  dans   l'art  mycénien,  en 
Egypte,  et  croit  que  ce  sont  là  des  manifestations  artistiques  qui  se  sont  35 
produites  dans  chaque  pays  spontanément  et  d'une  manière  indépendante 
^  Sur  une  tête  de  femme  du  Museo  nazionale  nelle  Terme  à  Rome  [L.  Curl 
tins].  Etude  de  30  p.  avec  pi.  sur  cette  tête  dans  laquelle  Helbig  a  cru  voir 
une  poétesse,  Peiersen  une  des  Muses  et  qui  doit  être  une  Hygiée,  peut- 
être  celle  de  Scopas  du  temple  d'Athèna  Aléa  à  Tégée.  Comparaison  avec  40 
plusieurs  statues  d'Hygiée.  ^  Conduites  d'eau  dans  les  villes  de   l'Asie 
mineure  (2   pi.)   [G.    Weber].   Description  des  restes   de  conduites  d'eau 
anciennes  à  Metropolis  en  lonie  ;  ïralles  ;  Antioche  du  Méandre;  Aphrosi- 
dias  ;  Trapezopolis  ;  Hierapolis  ;  Apamea  Kibotos  et  Antioche  de  Pisidie. 
H^  3*  livr.  Paysages  pompéiens  et  villas  romaines  [Rostowsew].  Les  fouilles  45 
ont  mis  au  jour  en  190")  à  Pompéi  la  maison  richement  décorée  et  bien 
conservée  d'un  certain  M.  Lucretius  Fronton.   Les   murs   étaient  couverts 
de  fresques  représentant  des  sujets  mythologiques  qu'on  n'a  pas  encore 
complètement  identifiés.  R.  les  étudie  à  son  tour  (fig.)  avec  deux  autres 
peintures  murales  du  même  genre  du  musée  de  Naplcs,  il  en   détermine  50 
les  motifs  et  montre  que  les  artistes  se  sont  efforcés,  de  reproduire  l'image 
fidèle  dans  les  grands  traits  de   riches   villas    italiennes  ;  ces   peintures 
rendent  sans  doute  ce  qu'il  y  a  de  plus  imposant  et  de  plus  caractéristique, 


48  1904.  —    ALLEMAGNE. 

mais  ne  négligent  pas  les  détails  ;  on  peut  leur  reprocher  d'être  parfois 
superficielles  et  de  reproduire  des  types  de  convention,  ainsi  dans  la  pein- 
ture des  maisons  qui  sont  au  second  plan  ;  malgré  cela  elles  sont  très 
importantes  comme  reproduction  réaliste  de  villas  romaines  ou  mieux  ita- 

5  liennep,  que  nous  ne  connaissions  jusqu'ici  que  par  des  descriptions  et  des 
restaurations  très  incertaines.  ^  Types  d'athlètes  [H.  Lucas].  Étudie  deux 
groupes  représentés  sur  la  mosa'ique  trouvée  en  1862  dans  les  jardins  des 
Padri  Gamaidolesi  sur  l'emplacement  de  l'ancienne  Tusculum,  et  où  on  voit 
figurée  toute  une  série  de  luttes  athlétique^  (fig.)  :  1.   Lutteurs  accroupis, 

10  offrant  de  l'analogie  avec  le  groupe  de  Florence  qu'il  aiae  à  mieux  com- 
prendre ;  2.  Pugilistes  armés  de  gantelets  en  métal,  pareils  aux  pugilistes 
de  la  statuaire,  ces  cestes  de  métal  offrent  une  lointaine  analogie  avec  les 
«  coups  de  poing  »  modernes,  ^f  4»  livr.  Hermès  sur  un  double  hermès  de 
Chypre  [R.  Foerster].  Cet  hermès  des  derniers  temps  de  l'empire  (pi.)  est 

16  composé  de  deux  figures  accolées  dos  à  dos,  l'une  est  une  figure  de  femme 
représentant  Tyché  compagne  d'Hermès  ;  l'autre  un  homme  dans  lequel  on 
reconnaît  Hermès  à  la  feuille  de  nymphéa  lotus,  qu'il  porte  sur  la  tête,  et 
qui  est  l'attribut  d'Hermès  à  l'époque  gréco-romaine  eu  Egypte,  comme 
dieu  de  l'accroissement,  ainsi  que  l'appellent  les  papyrus  magiques  :  l'hypo- 

80  thèse  de  Furtwângler  que  cette  feuille  serait  une  plume  est  inadmissible. 
^  Andromède  (pi.)  [EngelmannJ.  Ce  n'est  pas  Phineus-Âgénor,  comme  le  veut 
Petersen,  qui  est  le  personnage  central  de  l'hydrie  du  Brit.  Mus.  E.  169 
mais  un  mannequin  figurant  Andromède  et  soutenu  par  deux  Ethiopiens, 
et  c'est  ce  prologue  de  l'Andromède  d'Euripide  où  on  voyait  enchaîner  la 

85  jeune  fille  aux  rochers  ou  à  des  pieux,  qui  est  représenté  sur  cette  hydrie. 
Une  fois  les  bourreaux  partis,  Andromède  laissée  seule  commençait  sa 
monodie.  ^  Sarcophage  de  Clazomène[L.  Kjellberg].  Trouvé  dans  une  nécro- 
pole de  Clazomène,  actuellement  à  Slockolm  ;  il  est  de  la  même  famille 
que  deux  sarcophages  intacts  du  Br.  Mus.  et  d'Ischinily  Kiosk  à  Gonstanti- 

80  nople  ;  description  détaillée,  ornementation  technique,  il  était  destiné  à 

demeurer  horizontal,  et  doit  remonter  (ilus  haut  que  la  première  moitié 

du  VI»  8.  tandis  que  celui  de  Londres  est  du  milieu  du  vi*  s.  et  celui  de 

Constantinople  du  commencement  du  siècle. 

\%  Chaque  livr.  de  cette  revue  contient  en  outre  un  supplément  sous  le 

35  titre  Archaeologischer  Anzeiger.  Livr.  1.  Troisième  rapport  sommaire 
des  fouilles  des  Musées  royaux  à  Milet.  D'octobre  1902  à  mai  1903.  Décou- 
verte d'une  très  grande  agora  au  sud  du  Bouleuterion,  dégagement  du 
théâtre,  qui  sous  sa  forme  actuelle  est  romain  et  doit  dater  de  l'époque  de 
Trajan  et  d'Hadrien.  Fragments  divers  et  inscr.  (fig.).  %  Les  monuments  reli- 

40  gieux  des  «  chevaliers  thraces  »  [J.  ZiehenJ.  Complément  à  un  art.  de 
Hampel  <  Arch.  Ertesilo.  cf.  R.  d.  R.  28, 119,  43  >  sur  ces  monuments  au 
nombre  de  67  provenant  de  la  Mésie,  de  la  P.innonie  et  de  la  Dacie  et  sur 
le  culte  auxquels  ils  se  rattachent  (fig.).  ^  Acquisitions  des  collections 
d'antiques  en  Allemagne.  Berlin  [E.  Pernice'.  Antiquarium  (fig.).  1.  Bronzes, 

45  six  pièces  de  Boscoreale,  une  de  Pompéi  ou  des  environs  ;  a.  Vases,  21  n»* 
de  formes  diverses  ;  b,  Ustensiles,  24  n""  ;  c,  Statuettes,  24  n<>».  2.  Or  et 
argent,  bijoux,  amulette;  trésor  de  Karnak.  3.  Plomb,  poids.  %  Musées  du 
S. -O.  de  l'Allemagne  ;  1,  Colmar,  fouilles  de  Camiros,  collection  Gampana; 
objets  rom.;  2,  Fribourg  i.  B.  Idole  de  bronze  de  l'époque  géométrique; 

80  3,  Donaueschlngen.  Pierres  tombales  avec  inscr.  provenant  d'Asie  mineure. 
^  Collection  d'objets  d'art  de  l'université  d'Erlangen  [H.  Bulle].  Vases  peints, 
bronzes,  vases,  terres-cuites.  \  C.  r.  des  séances  de  la  Berl.  Archaeol. 
(iesellsch.  1904.  Janv.  Communications  diverses.  [Kekule  von  Stradonitz] 


JAHRBUCH  DER  K.  DEUTSCHEN  ARCHAEOLOGISCHEN  INSTITUTS       49 

rapporte  sur  des  terres  cuites,  sur  la  question  de   savoir  si   Lencade  est 
l'ancienne  Ithaque  ou  si  c'est  la  partie  ouest  de  Céphalonie  comme  le  veut 
Volterra.  [Bormann]  introduit  le  livre  de  Wiegand  :  Die  Poros-Ai-chiteklur  der 
Akropolis  zu  Athen,  dont  il  fait  l'éloge.  [ZiehenJ  celui  de  Hampel  :  Die  Denk- 
mûler  des  Mysterienkitlles  d.  sogenaiin.  Thrakichen    Reiter.  [DÔrpfeld]  soutient    5 
contre  les  critiques  de  Wilamowiiz  sa  thèse  de  Leucade  =  Ithaque.  Fév. 
Conze  rapporte  sur  un  relief  de  Némée  décrit  par  Lechat  (Rev.  arch.  1903), 
sur  un   Hermès  avec  inscr.   de  l'époque  d'Hadrien  que   Wilamowitz  ne 
croit  pas  être  de  cette  époque.   Relief  archaïque  de  Sklavochosi  repré- 
sentant Hér.iklès  et  la  biche,  qui  d'après   Schro  1er  proviendrait  du  trône  lO 
d'Amyclée  :  Avril,    Graef   rapporte   sur    les   mss   illustres    de  Térence  et 
sur  l'éd.  procurée  par  Bethe  du  Cod.  Ambrosianus  de  Térence.   Fouilles 
sur  le  territoire  de  Gordion.  Le  prétendu  sarcophage  d'Alexandre  à  Cons- 
lantinoplo.  ^^  2*  livr.  Rapport  annuel  sur  les  travaux  de  l'Inst.  arch.  alle- 
mand. %  Trouvailles  archéologiques  en  1903  (39fig.)  Baaibek,  Ephèse,  Milet,  15 
Pergame,  Rhode,  Samos,  Gos,  Crète,  Délos,  Tinos,  Kéos,   Naxos,   Leucade, 
Athènes,  Orope,   Béolie,  Etoile,   Nisaïa  et  Minoa,   près   Mégare,  Corinthe, 
Epidanre,  Argos,  brèves  mentions.  %  Trouvailles  dans  le  Sud  de  la  Russie 
en  1903  [B.  PharmakowskyJ.  ^   Fouilles  gréco-rom.   en  Egypte  [O.  Buben- 
sohnj.  %  En  Ualie  |E.  Petersenl   Entre  autres  (lig.)   un  réservoir  à  eau  à  îi' 
Pompui.  f  Nord  de  l'Afrique  [A.  Schulten]  Tripoli,  Tunis,  Algérie  (17  fig  ). 
If  Espagne  fl'.  Paris]  Surtout  à  Urso,  l'ancienne  Golonia  Julia  Geneliva.  ^ 
France  [E.  MichoUj.  Sens  et  Arles.   ^  Angleterre   [F.  Ilaverfield].  ^  Suisse 
[BliiranerJ.  ^Autriche-Hongrie  [Finaly]  Pannonie,  Dacie.  Bosnie  et  Herzé- 
govine. ^  Allemagne  Ouest  et  Sud  [Dragendorl).  ^  Rapports  sur  les  travaux  26 
de  la  Reichlinicskommission  en   1903  [Fabricius]  %  G.  r.  des  séances  de  la 
Bcrl.  Archaeol    Gesellsch.   1903.  Mai.   Rapport  de  [Pomtow]  sur  les  cartes 
murales   d'Olyrapie  et  de  Delphes,  dressées  par  Luckenbach  et  accompa- 
gnées d'un  texte  explicatif.  Éloges.   [Bruckner]  rapporte  sur  la  petite  frise 
de  l'autel  de  Pergame   qui  retraçait  la  chronique   des  rois  de   Pergame.  30 
Juin.  Garte  de  Pergame  et  des  environs  par  Berlet.    Petite   frise  de  l'autel 
de  Pergame.  ^  L'enseignement  des  gymnases  et   l'archéolo^'ie.  %^  3*  livr. 
Les  ports  de   Carthage  [R.  Oehler]  (plan  et  fig.)  1,   État  de  la  question. 
Résultat  des  recherches  depuis  1891.  2.  Le  -/ûjia  et  la  digue  de  Scipion.  Les 
deux  élévations  de  terrain  en  dos  d'âne  trouvées  par  Roquefeuil  dans  la  36 
baie  de  El-Kram  sont  les  restes  du   mur  de  revêtement  bornant  le  x'^îJ^*, 
que    nous   devons    nous  représenter  comme  un  môle  de  plus  de  600  m. 
de  long  et  de  plus  de  30  m.   de  large  constitué  par  un  terre-plein  borné 
par  deux  murs  de  revêtement.  Il  forma  une  base  d'opérations  excellente 
pour  les  Romains  dans  leur  attaque  du  port.  Son  existence  s'accorde  très  40 
bien  avec  ce  que  nous  dit  Appien;  il  servait  à  protéger  les  navires.  La 
digue  de  Scipion  dut  avoir  une  longueur  de  1  600  mètres  ce  qui  explique 
ce  que  dit  Ajipien  (lib.  121)  de  ces  travaux.  %  Fouilles  en  Roumanie  [Toci- 
lescu],  Sépultures,  inscr.  grecques  et  latines.  %   G.  r.  des  séances  de  la 
Berl.  arch.   Gcfellsch.    Juin.  Remarques  de  [Brucckncr]    sur  le   livre  de  « 
Patsch.    Das   Sandschak   Berat   in   Alhanien,  de   Hiller  V.    Gaertringen    sur 
les  fouilles  de  Kinch  à  Liiidos.   Pfiihl  rapporte    sur   une    pierre    tombale 
d'un  jeune  enfant,  Ménogène,  avec  relief  et  inscriptio  1  trouvée  à  Smyrne, 
elle  date  de  41  ap.  J.-C.  L'enfant  en  prière  du  musée  de  Berlin  ne  peut  pas 
ère,  comme  l'a  cru  Mau,  un  enfant  jouant  à  la  balle.  Assmann  rapporte  sur  50 
la  manière  dont  se  chaussaient  les  Vestales.  %   Acquisition  du  Louvre  en 
1903  [Héron   de  Villefosse  et  Michon].  Marbre  et  pierre  ;  bronzes  ;  métaux 
précieux  et  gemmes;   objets  divers  ;   eu   tout  93  n<".    ^  Acquisitions  de 
REVUE  DE  PHILOLOGIE.  —  Reviie  des  Revues.  XXIX.  —  4 


50  1905.  —   ALLEMAGNE. 

l'Ashmolean   Muséum  à    Oxford    |A.   J.    Evans].    Grèce  préhistorique  et 
Italie.    Coupe  en  bronze  d'Olym pie;   Grèce  à   Tépoque  classique.    Coupe 
homérique  trouvée  à  Samos  où  l'on  voit  figurées  des  scènes  de   l'Iliade. 
Vases,  objets  provenant   des   fouilles    de    Naucralis.   f  Acquisitions  du 
5  Muséum  of  fuie  Arts  de  Boston  en  1903  :  [E.  RobinsonJ.  Mirbres  ;  bronzes; 
ustensiles,  vases.   Hlf   4°  livr.  Tliera,   Magnésie-Priène.   [C]   Mention  des 
fouilles   qui  y  sont   laites.   If  Lindos  et  les  fouilles  danoises  [Hiller  von 
Gaertring^n].  Détails  (Qg.)  résultats.  Inscr.  de  Boethos,  texte  et  court  com- 
mentaire. On  voit  par  cette  inscr.  que  ce  n'est  pas  lui  qui  est  mentionné 
10  par  le  poète  Hérodas.  Fouilles  dans  les  nécropoles  mycéniennes.  ^  Acqui- 
sitions du    Br.    Muséum    en  1903.   Collections  d'antiques  en  Allemagne, 
acquisitions.  Leipsig,  cratère  avec  représentations  bacchiques,  hydrie,  vases 
divers,  ^  G.  r.  de  la  Berl.  arch.  Gesellsch.  Nov.  Mention  de  la  13*  livr.  de 
CONZK.  Atiisclien  Grabreliefs  contenant  plusieurs  inscr.  importantes.  Diels, 
15  Laterculi  Alexandi-ini,    papyrus  donnant   entre   autres   le    nom    d'Arpalos 
comme  constructeur  du  pont  de  Xerxès  sur  l'IIellespont.  Hiller  v.  Gabr- 
TRiNGEN  présente  en  son  nom  et  au  nom  de  P.  Wilski  le  dernier  vol.  des 
fouilles  de  Théra.  Art.  de  Wendland  sur   le  culte  des  empereurs  rom.  et 
la  foi  chrétienne.  Kirchner  parle  d'une  inscr.  de  335/4  sur  laquelle  se  trou- 
20  vait  les  noms  des  500  membres  du  Sénat,  elle  est  à  Athènes.  Autres  com- 
munications.  Dec.    Fêtes    de    Winckelmann.    Rapport    de   Briickner    sur 
l'époque  où  fut  élevé  l'autel  de  Pergame.  Marbe  de  la   Glyptothèque   Ny 
Carlsberg  à  Copenhague  ^  G.  r.  de  la   cinquième  réunion  de  l'Archaeoi 
Insi.  of  America,  t  %  Chaque  livr.  de  ce  supplément  contient  en  outre  un 
25  court  bulletin  de  l'inst.  arch.  allemand  et  la  liste  de  tous  les  ouvrages  et 
articles  de  revues  traitant  d'archéologie  parus  en  1904  en  Allemagne  et  à 
l'étranger.  Xs. 

Jahrhuch  ueber  die  Fortschritte  der  Mathematik,   t.  XXXIII,   1904 

(pour  1902).  Courts  c.  r.  des  ouvrages  et  articles  suivanis:   Zenthen,  His- 

30  toire  des   mahémaliques  dans    l'antiquité   et   le  moy^n   âge   [Lp.].  f    TrOPFKE, 

Geschichle  der  Elementar-  Maihematik  in  systcmatischer  Darstellung  I    [M.].    ^ 

HOEFER,  Histoire  des  mathématiques .  \  Gambioli,  Brève  sommario  délia  sioria 

délie   matematiche.  ^   LORIA,  Le  scieuze  esatte  neW  anlica  Grecia  [Lp.].    %  Bos- 

MANS,  Histoire  des  mathématiques    [Mn.].  ^   Weyh,    Die  wichligsten    Malhema- 

36  tiker  und  Physiker  des  Aller tums['^.\  \  F.  Smith,  Euclid,  his  lif'.   and  system. 

%  Frankland,  The  storij  of  Euklid.  ^  IlOPPE,  Ein  Bcilrag  zur  Zeilbestimmung 

Hérons  von  Alexandrien  [Tn.].    If    SUTER,   Nachtraege    und   Berichligungen   zu 

«  Die  Mathemaliker   und  Astronom.en   der    Araber   und  ihre    Werke  »   [Tn.].   ^ 

SUTER,  Ueber  die  angebliche    Verstuemmelung   griechischer   Eigennamen   durch 

40  arabische  Ucberselzer  [E.].  \  Bjoernbo,  Ueber  swei  mathematische  Ilandschriften 

aus  dem  vierzehnten   Jahrhundert    [E.].   \    LoRIA,    Le    trans/îgnrazioni   di    una 

scienza  [M.J.  ^  LORIA,  Donne  matematiche  [M.],    f   W.    SCHMIDT,  Zur   Texlge- 

schichle  der  «  Ochûmena  »  des  Archimedes  [E.].  ^  SCHOR,  Simon  Stevin  und  das 

hyilroslalische  Paradoxon  [E.].  f  P.  TannERY,  Du   rôle  de    la  muaique   grecque 

46  dans  le  développement   de    la    mathématique    pure    [E.].   ^    W.    SCHMiDT,    Zur 

Geschichle  des  Dampfkessels  im  Altertume  [E.].  f    Sannier,  Die  Geschichle    der 

Zeitmesskunst  von  den  aellesten  Zeiten  bis    zur   G'genwart.    \    Lehm.vnn,    Ueber 

die  Besiehungen  zwischen  Zeit-  und  Raummessung   im    babylonischen   Sexagesi- 

mahyslem.  ^  GiNZBL,  Die  aslronomischen  Kennlnisse    der   Babylonier  und    ihre 

80  kuUurhistorische  Bedeulung  III.  f  Rbyk,  Die  synthetische  Géométrie  im  AUtrlum 

und  der  Neuzeil  [Mi.].  -  J.  L.  H. 

Jahresberichte  des  Philologischen  Vereias  zu  Berlin  XXX,   1904. 
1.  Tite  Live  [II.  J.  Millier].  I.  Éditions  Wiihelm  Weissenborn,  Moritz 


JAHRESBERICHTE    DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU   BERLIN.      SI 

MÛLLHR,  T.  Livi  ab  Urbe  condila  lihri  I-IV.  Cette  2e  éd.  révisée  par  M.,  est 
tout  à  fait  au  courant;  observations  et  discussions  de  leçons  nouvelles. 
f  II.  Critique  et  éclaircissement  du  texte.  1»  Articles  et 
mémoires.  R.  Nov\k,  Liviarva  (Ceské  muséum  filologické  1902)  Examen 
de  nombreux  passages.  ^  Id,  id  (ibid.  1903).  Discussions  de  7  passages,  f  5 
A.  ZiNGERLE,  Zu  funflen  Dekadf.  des  Livius  (S.  A.  aus  Wiener  Studien  1903). 
Étude  de  3  passcfges  :  43,  2,  6  et  20,  3;  44,  22,  2.  %  F.  Fûgxhr  (Berl.  philol. 
WS.  1905).  Observations  sur  Téd.  critique  du  43"  livre  de  Tile-Live,  par 
Zingerle.  II  W.  IIeraeus  (W.  S.  fiir  Klass.  Philol.  1903)  Id.  %  2»  Contri- 
butions éparses.  Corrections  proposées  par  G.  Lupi  (Boil.  di  fll.  clnss.  lo 
1903)  pour  23,  2,  1,  —  et  par  W.  Heraeas  (WS.  f.  Kl.'phil.  1903  —  Arch.  f. 
lai.  Lex.1903)  pour  23,  17,  4  et  43,  2,  6.  1[  III.  Ouvrages  divers.  H.  Dessau, 
Die  Vorrede  des  Livim.  Elle  a  dû  èlre  écrite  vers  27  a.  G.  ;  analyse  et  dis- 
cussion. \  0.  RiGHTER,  BfUràgc  zur  rômischen  Topographie .  Dissertations 
intéressantes  sur  la  bataille  de  l'Allia  (qui  aurait  été  livrée  sur  la  rive  15 
gauche  du  Tibre),  la  muraille  de  Servius,  le  Capitole  et  le  clivus  Capitolinus. 
I  E.  Meyer,  Die  Alliaschlacht .  Combat  la  thèse  et  les  arguments  de 
Richter.  \  F.  LuterbaCHER,  Din  Chronologie  des  Hannibahuges  (zura  3.  Buch 
des  Polybius  (Phil.  1903).  Montre  qu'il  n'y  a  aucune  raison  de  douter  sur 
ce  point  de  la  véracité  de  Tite-Live.  \  M.  Krascheninnikov,  De  Gilanis  20 
Epiri  oppidn  (Hermès  1902).  L'antique  Gilana  doit  être  identiflée  avec  la  ville 
actuelle  de  Dhélvinon  (Delvino).  %  Grenfell-Hunt  (W.  S.  f.  Klass.  Philol. 
1903).  Signalent,  parmi  les  papyri  d'Oxyrhynchus,  des  fragments  d'un 
abrégé  de  Tite-Live  (37-39  et  49-55)  du  3«  s.  p.  G.  t  R.  B.  Steelb,  The  ablalive 
absfihue  in  Livy  (Amer.  Journ.  of.  Philol.  1902).  Étude  très  solide  et  très  26 
soignée.  Examen  de  64b7  cas.  |  F.  Dusânek,  De  formis  enuntiationum  condi- 
cionalium  apud  Livium  (Ceske  Mus.  (ilol.  1903).  Du  savoir  et  du  soin  :  n"a 
transcrit  que  le  début  et  la  fin  des  exemples,  ce  qui  rend  son  mémoire 
pénible  à  consulter.  \  Adolf  M.  SGHMidt,  Beitràge  zur  Livianischen  Lexiko- 
graphie,  4'ei'  Tell.   Étudie  l'emploi  des  prépositions  cis,   citra,  extra,  infra.  30 

2.  Horace  [H.  Rôhl].  I.  Editions  et  commentaires.  Philip  Francis, 
Horace.  The  odes  in  latin  and  engl'ish.  Texe  basé  sur  celui  de  L.  Millier.  Tra- 
duction très  estimable  en  vers  iambiquesà  rimes  plates,  f  TuUio  Tentori: 
Q.  Orazio  Flacco,  I  {Odi  et  Epodi).  Edition  bien  au  courant,  et  utile  pour  les 
classes.  ^  Otto  Kellbr,  Pseudacronis  scholia  in  tloratium  vetusliora,  I  (Sch.  AV  35 
in  carmina  et  epodos).  Fait  suite  à  la  publication  des  Scholies  de  Porphy- 
rion  par  Holder  :  travail  excellent  et  fort  utile  pour  la  critique  du  texte 
d'Horace.  ^  K.  0.  Breithaupt,  Q.  Horatii  Flacci  Salirae.  Exclusivement 
destinée  à  l'enseignement.  ^  Philip  Francis,  Horace.  Satires  and  Epislles  in 
latin  and  e7iglish.  Mêmes  mérites  que  dans  la  traduction  des  Odes.  ^  II.  40 
Traductions.  T.  Del  Bino,  Sei  epodi  d'Orazio  iradotti.  Traduction  en  vers 
de  6  épodes  (1,  6,  7,  13,  15,  16);  celle  de  la  6"  est  la  plus  parfaite,  1  Articles 
et  mémoires.  Jos.  Ogôrek,  Quae  ratio  intercédât  inter  Ciceronis  Paradoxa 
Stoicorwn  et  Horati  Stoicismum,  qui  Satiris  Epistulisque  ejus  continetur ;  H. 
(Jahrb.  d.  zw.  Obergyinn.  im  Lemberg,  1902).  Analyse  de  cette  2«  partie  ;  45 
<pour  la  1'«,  voir  J.  B.  1902>.  |  Georg  Gôtz,  C.  Maecenas.  G.  réhabilite 
Mécène,  contre  Wieland  et  Beulé.  %  Eduard  Gross,  Beiirdge  zw  Erkldrung 
aller  Schriftsteiler,  X  ;  Zu  Horatius.  (J.  B.  d.  k.  Neuen  (iyma.  in  Niirnberg, 
1902).  Interprétation  intéressante  de  quelques  passages.  ^  Saverio  Bentive- 
GNA,  Tre  lezioni  délia  poetica  Oruziana.  Examine  dans  les  Epîtres  :  II,  3,  go 
352  sqq.  ;  ibid.,  441  ;  ibid.,  463  sqq.  ^  0.  Seégk,  Horaz  an  Pollio  {Wien.  SI.  1902). 
Etudie  dans  les  Odes  :  II,  1  et  donne  de  plusieurs  passages  une  interpréta- 
tion nouvelle,  f  M.  S.  SlauGHTER,  Notes  on  Ihe  Collation  of  Parisinus  7900  A 


52  1904.  —    ALLEMAGNE. 

(Am.  Journ.  of  Philol.  1902).  l)ifférences  entre  sa  collation  et  celle  employée 
par  Keller.  f  G.  L.  HendriGKSON,  The  lilerary  form  of  Horace  Serm.  /,  6 
(Ibid.).  Cberche  dans  cette  satire  les  traces  de  panégyrique  qu'elle  est 
réputée  contenir.  \  Morliiner  Lamson  E.\.rle,  Ad  Horatii  Serin.  /,  /, 
5  15  sgq.  (Mném.  1902).  Conjecture  contestable  (at  quis  pour  atqui)  ^ 
A.  Cartault,  L'inexprimé  dars  les  Salives  d^Ho^ace  (H.  de  Phil.  1902). 
Élude  aussi  ûi.e  et  aussi  savante  qne  celle  qu'il  a  donnée  de  la  technique 
des  Satires. '1[  Id.,  Horace,  Sit.  H,  3,  274  (Ibid.).  Interprétation  ingénieuse.  î 
J.  Sargbaunt,  On  Horace,  Odes  III  and  IV  (Class.    Rev.  1902).    Examen    cri- 

10  tique  de  2  passages:  III,  4,  52  et  IV,  11,  3.  If  Ernest  Ensor,  On  Horace,  Odes 
Il  17,  and  I  20  (Ibid.).  Corrections  proposées,  f  E.  S.  Thompson,  Notes  on 
Horace,  Odes,  /(Ibid.).  Examen  critique  de  3  passages  :  9,  6  ;  20,  10;  37,  /i.  f 
Samuel  Allen,  On  Horace,  Epod.  15,  1-10  (Ibid.).  Corrige  pecori  lupus  en 
pecoralibus  (substantif  sans  exemple).  ^  Mortimer   Lamson   Earle,  On  ihe 

15  fîrst  Ode  of  Horace  (Ibid.).  Ponctuation  et  interprétation  nouvelles;  réserves, 
^  G.  Weyman,  Bemerkungen  zu  den  hjrischen  Gediclden  des  Horaz  (Bl.  f.  d, 
GSW.  1902).  Rapprochements  avec  divers  auteurs  pour  plusieurs  passages 
de  l'éd.  L.  Miiller.  %  Karl  Meiser,  Eine  missverstandene  Horaz  Slelle,  Sat.  I, 
6,  18  (Ibid.).  Interprétation  nouvelle.  \   E.    Stemplinger,    Sludien  ùber  das 

20  Forlleben  des  Horaz  (Ibid.).  Très  au  courant  ;  plan  de  l'article.  ^  Wôlfle, 
Neucr  Erklàrungsvcrsuch  von  Hor.  Sat.  II,  7,  97  (Ibid.).  Nouveau  sens,  très 
plausible,  proposé  pour  contente  poplite.  ^  F.  Léo,  Conjectanea  (Herm. 
1903).  Corrige  tum  bibes  en  tu  dares,  dans  Od.  I,  20,  10.  \  Sghleusner,  Die 
Reisen  des  Kaiser  AugusUis  in  Geschichte  und  Dichtung.  Groupement   très  ins- 

•25  tructif  de  faits  épars,  qui  rend  plus  facile  la  lecture  d'Horace.  \  Richard 
Thiele,  l'hilologische  und  arckàologiscfie  Studien  :  Horaz  und  der  Pergamenische 
Gigantenfries.  Discutable.  ^  Petrus  CORSSBN,  Horaliana.  L'Epode  9  aurait  été 
écrite  à  Aclium,  et  avant  la  bataille;  Gaecubum  V.  36  serait  corrompu; 
Africanum  V.  2o  doit  être  maintenu.   Discussion  et  réserves  sur  ces  trois 

30  problèmes.  %  llermann  Sachs,  Alliterationen  und  Assonanzen  in  den  Carmina 
des  HorMius,  I.  Le  principe  sur  lequel  repose  cette  statistique  n'est  pas 
claire  ;  discussion  et  réserves.  ^  lleiurich  Tiedke,  Anklànge  an-  Horaz  bei 
Geibel.  D'un  vif  intérêt.  %  Karl  Stadler,  Horaz-Kommenlar  I  ;  Die  Gedichte  an 
(fur)  Màcenas.  Des  qualités,  mais  trop  d'alTirmations  sans  preuves  ;  exaiueu 

35  de  plusieurs  points.  ^  Max  G.  P.  Schmidt,  Altphifologische  Beilràge,  I:  Iloraz- 
Studien.  Commentaire  pénétrant,  mais  parfois  un  peu  subtil,  de  nombreux 
passages  d'Horace.  1[  KÔSTER,  Ûber  die  Persônlichkeit  des  Horaz  in  seinen  Oden. 
Intéressant  bouquet  de  citations  ;  observations  et  réserves.  %  F.  Teichmul- 
LBR,   Grundgedanke  und   Dispositionen  von  Hor.  Sal.  I,  I  (Rhein.  Mus.  1903). 

4C  Beaucoup  de  sagacité;  des  parties  contestables,  t  Th.  Fritzschb,  Die  Wie- 
derholungen  bei  Horaz.  Étude  savante  et  très  soignée,  mais  ces  répétitions, 
imputables  à  la  contrainte  du  mètre,  ne  sont  pas  particulières  à  Horace; 
Ovide  dans  ses  pentamètres  en  pourrait  offrir  maints  exemples.  %  W. 
Hbrabus,  Sprachliches  aus  den  /'seudo-acronischen  Horazscholien  (Rhein.  Mus. 

45  1903).  Examine  plusieurs  passages  de  l'édition  de  Keller.  If  Friedrich 
Krbppel,  iJer  Zgklus  der  Ilorazischen  Romeroden,  I.  Etude  savante  et  assez 
concluante  pour  faire  désirer  la  ?•  partie:  analyse  et  observations. 

3.  Xénophon  (1898-1900)  [Richard  Ullrich]   I.   Ouvrages  généraux. 
Wilhelm  Christ,  Geichichle  der  griechisahen   Literalur   bis  au  f  die  Zvit   Jusli- 

60  nians.  Dans  cette  3»  éd.  d'un  indispensable  ouvrage,  le  chapitre  sur  Xéno- 
phon a  été  mis  au  courant  avec  beiucoup  de  soin  ;  analyse  et  remarques. 
^Alfred  Gbrgkb,  GriecMsehe  LileraiurgeschicfUe.  2«  él.  très  recommandable. 
Xénophon   n'y   lient  qu'une  place  un  peu  trop  restreinte;  pas  ou  fort  peu 


JAHRESBERICHTE    DES   PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN.       53 

de  changements  apportés  à   la    l'"  éi.   %  Theodor  Gomperz,   Griechische 
Denker.  Eine  Geschichle  der  antiken  Philosophie.  Éloge  de  cette  2*  éd.  Analyse 
développée,  discussion  et  observ.itioiis.  ^  Eduard  Norden,  Die  aniike  Kunsl- 
prosa  v)in  6.  Jahrhxinderl  v.  Chr.  bis  in  die  Zeit  der  Reniissance.   Appuie,  par 
des  exemples  noujbroux  et  bien  choisis,  la  thèse  de  Schacht  sur  la  simpli-  5 
cité  voulue  du  style  de  Xénophon;   remarques  et  réserves.  ^  Ivo  Bruns, 
Die  Persônlichkeii  in  der  Geschichischreibung  der  Alten.  Excellentes  obervations 
sur  Xénophon,   à   propos  d'autres  historiens  (Polybe,  Tite  Live,  etc.).  ^ 
Otto  Sebck,    Die  Enlwicklung  der  antiken  Geschichischreibung.  Intéressant  et 
ai^réable  à  lire  ;  analyse  et  discussion.  \  Adolf  Bauer,  Die  Forschungen  zw  \o 
grifchischrn  Geschichle    i 888  1898   verzeichnel    und    besprochen.    Rapport   très 
remarquable  :  détail  des  travaux  concernant  Xénophon.  ^  Ernsl  Righthr, 
B'vichl  liber   die   Xénophon   bel'effenden    Schriflen    1889-1898   (J.  B.   liber  die 
Fortschrlite  der  kl.  Altertumswlss.  1899).  Recommandable  aux  philologues. 
H  Edmond  Lange,   Xénophon.    Sein   L'ben,  seine  Geislesari  und  seine  Werke.  15 
Bon,  mais  mieux  approprié  aux  professeurs  qu'aux  élèves  ;  exposé  et  dis- 
cussion. ^  lïans  DklbrûGK,   Geschichle  dtr  Kriegskunsl  im   Ralimen  der  poli- 
tischen  Geschichle,  I,   Das  Allertum.  Savant  et  d'un  vif  Intérêt   :  montre  que 
Xénophon  est  sur  ce  point  la  source  la  plus  importante.  %  Pauly-Wissowa, 
Real-Eucgklopàdie,  III,  Plusieurs  art.  utiles  à  l'Intelligence  dos  ouvrages  de  20 
Xénophon.  ^  II.  L'Anabase.  A.  Éditions,  commentaires,  lexiques. 
A.  Math[as,  Xenophons  Anabasis  2'e  Aufl.  Peu  de  changements  Importants 
dans  cette  excellente  éd.,  mal»  elle  a  été  revue  et  amendée  avec  beaucoup 
de  soin  :  examen  détaillé.  %  Guilelinus  Gemoll,  Xenophonlis  Expedilio  Cyri. 
Ed.  maior.  Granci  éloge  :  restera  lonjitemps  le  fondement  de  tout  travail  sur  25 
l'Anabase.  Texte  établi  d'après  la  fe  main  du   Parisinus  (C),  le  meilleur 
mss  ;  peu  de  conjectures  ;  orthographe  conforme  à  celle  des  Inscr.  attlques. 
Nombreuses  observ;itlons  et  discussion  de  plusieurs  passages.  ^  W.  Gemoll, 
Xenophons  Anabasis  (Schultext).  C'est  la  meilleure  édition  classique;  plan  et 
remarques.  K  B.  Contributions  à  la  critique  et  à  l'Interprétation  30 
de  l'Anabase.  Paul  Cavbr.  Gramrnalica  miitfans,  Traite  avec  Intérêt  de  sept 
passages  de  l'Anabase,  et  de  trois  passages  des  Mémorables.  %  Hlppolyte 
Taine,  Xénophon.  Die  Anabasis.  Éloge,  analyse  et  discussion  de  ce  mémoire, 
œuvre  de  début  de  Talne.  extrait  de  ses  Essais  de  critique  et  d  histoire. 
Il  a  été  traduit  par  Kûhn   et  Aall  (préface  de  Brandes).  Observations  et  35 
réserves  sur  la  traJuctlon.  ^  G.  Sop.OF,  Nôfjio;  und  çvo-i;  in  Xenophons  Ana- 
busis  (Hermès,  1890).  Cette  opposition  se  retrouve  dans  les  portraits  de  Pro- 
xène  et  dé  Ménon  (An.  11,  6, 16-29).  Rapprochements  avec  Platon,  Thucydide, 
Antlphon.   ^    Max    Hodermann,     Vorschlàge    sur    Xénophon- Ûbersetzung    im 
Anschluss  an  die  deutsche  Amicsprache.  Offre  autant  d'Intérêt  que  de  profit;  40 
analyse,  f  Friedrich  Giistav  SorOF,  Zur  Texteskritik  der  Anabasis  Xenophons 
(W.  S.  f.  Klass.  Phil.   1900).   Examen   de   plusieurs   passages   du   texte  de 
Gemoll  :  discussion.  ^    Martin    FiGkelsghkrer,  Die  h'ônigsst'indarle  bei  den 
Persern  (N.  J.  f.  das  Klass.  Alt.  189S).  Correction  et  Interprétation  du  pas- 
sage de  l'An.  I,  10,  12.  ^  C.  Contributions  éparses.  A.  Weidner,  Altéra  45 
misceflanea  critica.  Correction  proposée  pour  An.  III,  2,  33.  ^  T.  G.   Tucker, 
Varions  emendations  (Cl.  Rev.  1898).  Conjectures  pour  An.  VII,  7,  24  et  6,  38. 
•I  R.  Sghubert,  Der  Tod  des  A7et/os(Rh.  Mus.  1898).  Rapprochement  douteux 
avec  le  passage  de  l'An.  I,  8,  15.  f  F.  BlaSS,  liakchylides'  Gedicht  auf  Pylheas 
von  Aiginn  (Ibid.).  Rapprochement  avec  An.  IV,  2,  28.  f  L.  Radermagher,  50 
Varia  (hh.  Mus.  1900).  Signale  l'intrusion  fréquente  de  8ià  dans  les  compo- 
sés après  un  xal.  Exemples  :  An.  IV,  1,  26;  V,  3,  4.  ([Sijèpw-râv,  [giléXagov).  \ 
K.  LiNCKE,  1/ùctZirtJiea  (Philol.  1900).  Admet,  une  interpolation  dans  An.  1, 


54  1904.  —   ALLEMAGNE. 

7,  10-12  ;  discussion. f  III.  Les  Helléniques.  A.  Editions  et  lexiques. 
K.  Thiemann,  Wôi'terbuch  zu  Xenophons  HeUenikn.  4»  éd.,  revue  avtC  soin, 
de  cet  utile  ouvrage  ;  remarques.  ^  K.  Wernîcke,  Xenophons  grieehische 
Geschichte.    Bonne   traduction,    destinée    aux  jjens    du    monde;   observa- 

5  lions.  ^  B.  Critique  et  interprétation  des  Helléniques.  Georg 
BusoLT,  AristoUles  oder  Xennphon  ?  (Hermès  1898).  Recherclie  ce  qu'Aristote 
doit  a  Xénophon  pour  son  'A9r,vata)v  TroXiTsta,  et  les  sources  communes  où 
ils  ont  puisé;  analyse  détaillée  et  observations.  ^  Georg  Busolt,  Zw  Chro- 
nologie Xenophons  (Ibid.).  Résout  avec  sagacité  les  problèmes  chronologiques 

tO  des  deux  premiers  livres  des  Helléniques.^  Edmund  Lammert,  Die  geschichl- 
lithe  Enlwicklung  der  griechischen  Taklik  (N.  Jahrb.  f.  das  Kl.  Albert.  1899). 
Peu  de  nouveautés,  mais  clair  et  utile  à  rinlelligence  de  Xénophon.  ^ 
Franz  RiJHL,  Zu  den  Papyri  von  Oxyrhynchos  (Rh.  Mus.  1899).  Xénophon  aide 
à  prouver  que  la  lettre  publiée  par  Grenfell  et  Ilunt  (1,  1898,  a»  13)  est 

16  inexacte,  sans  valeur  historique,  et  d'une  authenticité  douteuse.  ^  Bene- 
dictus  NiESE,  Ûber  einiye  neuere  Erscheinungen  der  griechischen  Geschichtschrei- 
bung  (N.  Jahrb.  f.  d.  Kl.  Altert.  1899).  Analyse  et  résultats  de  cinq  ouvrages 
importants  concernant  l'histoire  grecque  publiés  de  1897  à  1899  par  Schoe- 
mann,  Busolt,  Beloch,  Holm  et  Bauer:  relevé  de  ce  qui  intéresse  Xénophon, 

2C  %  Heinrich  SwubODA,  Zur  Geschichte  des  Epameinondas.  (Rh.  Mus.  1900). 
Complète  ou  rectifie,  avec  autant  de  méthode  que  de  finesse,  les  lacunes 
et  les  obscurités  des  Helléniques.  ^  H.  Stein,  Zur  Qudlenkriiik  des  Thuky- 
dides  (Ibid.).  Exauiine  ce  que  Thucydide  a  pu  emprunter  aux  Helléniques 
sur  Hermocrate  ;  contestable,  f  C.  Contributions  éparses.  K.  Lincke, 

25  Miscellanta.  Interprétation  du  passage  des  llellén.  V,  o,  8.  ^  Cari  Rc>bert, 
Dte  Ordming  der  olympischen  Spiele  imd  die  Siéger  der  75-83.  Olympiade. 
(Hermès  1900).  Résout  la  contradiction  apparente  des  llellén.  VII,  7,29  avec 
la  liste  des  vainqueurs  olympiques  publiée  par  Grenfell-Hunt  (Papyri,  II, 
1899,  N.  222).  ^  T.  G.  Tuckeu,  Varions  emendations  (CI.    Rev.   1898).    Examen 

Mi  critique  de  deux  passages  des  Hellén.  (III,  2,  9  et  VI,  4,  24).  %  Herbert 
Richards,  Fana  (ibid.).  Correction  douteuse  de  TraTÉpeç  en  çpâxepEî,  proposée 
pour  Hellén.  I,  7,  8.  \  F.  Solmsen,  Naûxpapo?,  vaûxXapo;,  vayxXripo;. 
(Rh.  .Mus.  1898)  distingue  et  détermine  le  sens  de  ces  3  mois.  ^  J.  Stbup, 
Der  Thukydides-Papyros  von  Oxyrhynchos.  (Ibid.).  Rapproche  de  Thuc.  V,  46,  3 

35  trois  passages  de  Xén.  (Hell.  II,  2,  2  et  V,  4,  35;  Cyr.  VIll,  1,  2;i),  pour  oxt 
pléonastique  devant  une  proposition  inflnitive.  i[  O.  Hease,  Zu  Dakchy- 
lides  XI  (Ibid.).  Etaie  sur  Hell.  IV,  1,  .10  une  conjecture  (Ttot'av  pour  itôXtv) 
qu'il  propose  au  v.  112.  ^  H.  Usener,  GoUUche  Synonyme  (Ibid.),  Lire  dans 
Hell.  V,  4,  8  'Ajiçteiov,  corrompu  par  itacisme  en  'Aiaçevov  et  même  "Apiçtov. 

4»)  ^  J.  M.  Stahi,,  Zum  Sprachgebrauch  ,des  Thukydides  (Ibid.  1899).  Emploi 
plutôt  latin  du  participe,  assez  fréquent  dans  Thuc,  et  qu'on  retrouve  dans 
Hell.  VI,  3,  11.  t  IV.  Les  Mémorables.  A.  Editions  et  lexiques. 
Catharina  Maria  GLOTH-Maria  Francisca  Kellogg,  Index  in  Xenophoutis 
A/emoratihVi.  Indispensable  ;  beaucoup   de  savoir  et  de   soin.   Remarques. 

♦6  ^  B.  Articles  et  mémoires.  P.  Dorwald,  Gliederung  von  Xenophons 
Memorabilien.  T.  1  und  2.  Bon  ;  analyse,  f  E.  ROSENBEBG,  Xenophons  Memo- 
rabilien  Kap.  I  und  11  in  ihren  Bez'xehungen  zur  Gegenwarl.  (N.  Jahrb.  f.  d. 
Kl.  Altert.  1899).  Complète  le  mémoire  préceiient;  exposé  et  discussion.  ^ 
K.  LiNCKB,  Sohates  und  seine  Apologeten  (Ztschr.  f.  d.  G.  W.  1898)  Trdite  avec 

M  intérêt  de  nombreux  pas.sagcs  des  Mémorables.  \  Adolf  Rokmbr,  Zu  Xeno- 
phons Memorabilien  /,  SI,  M(BI.  f,  d.  G.  S.  W.  1900)  Etude  critique  et  inter- 
prétation développée.  %  G.  Contributions  diverses.  K.  Lincke,  Miscel- 
lanea  (Pbll.  1900).  Corrections  proposées  pour  Mem.  1, 1,2  et  7.  \  A.  Roemer, 


JAHRESBLRICHTE    DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN.       55 

Zu  Xcnophom  Memorabilien  I,  2,  1  (Bl.  f.  d.  G.  S.  W.  1900).  Gorreclioa 
contestable.  ^  IV.  a.  La  Cyropédie.  L.  Ra dermagher,  fi'uripic/es  und  die 
Mantik  (Rh.  Mus.  1898).  Rapprochement  avec  Cyr.  I,  6,  2.  ^  V.  Les  scripta 
minora.  Otto  ImmiSCH,  Die  Apologie  des  Xenophon  (N.  Jahrb.  f.  d.  kL 
Altert.  1900).  Savante  étude  sur  la  langue  de  cet  opuscule,  et  son  authenti-  " 
cité.  %  L.  Radkrmacher,  Ewipides  und  die  Mantik  (Rh.  Mus.  1898).  Rappro- 
chement avec  rilipparchikos.  ^  Herbert  Richards,  The  minor  works  of 
Xenophon  XI  :  The  Cynegeticus.  (Cl.  Rev.  1898)  Correction  et  interprétation  de 
nombreux  passages;  quelques  conjectures  heureuses,  f  J.  van  Leeuwen» 
Ad  Xenopli.  de  venat.  Vlll  1.  (Mném.  1900)  Lire  éTitvéqjr,  pour  le  premier  âutvtYf,,  10 
correction  très  vraisemblable.^  Appendice.  Ernestus  Kalinka,  Arenop/io?i- 
tis  de  re  publica  Atheniensium  qui  inscribitur  libellus.  Editio  minor  tout  à  fait 
digne  de  la  grande  ;  apparat  critique  et  index  le  commentaire  est  attendu 
avec  impatience.  %  Eduard  Meyer,  Fovschungen  sui-  allen  Geschichte,  II  :  Zur 
Gesch.  des  fiÀnflen  Jahrhunderts  v.  Chv.  Bonne  étude  sur  l"A0T|vatwv  7ro>>tT£Îa  ;  15 
interprétation  d'ensemble,  examen  de  quelques  passages. 

4.  Hérodote  [II.  Kalleuberg]    IL  Stein,  //erodo^  Buc/i//.  Cette 5' éd.  a  reçu 
de  notables  améliorations;  le  texte  y  a  été  rendu  de  plus  déplus  conforme  à 
celui  des  mss.  ABC.  Examen  de  nombreux  passages.  ^  J.   Sitzler,  Hero- 
dotos,  Buch  VII.  3e  éd.  dont  le  texte  et  le  commentaire  ont  été  amendés.  20 
Observations.  %  F.  H.  M.  Blaydes,  Adversia  in  Ile  odotum.   Des  conjectures 
heureuses  à  côté  de  tant   d'autres   superflues  et  inutiles  :  ignore  l'édition 
critique  de  Stein  et  n'a  consulté  que  superficiellement  celle  de  van   Her- 
werden.    Discussion    de    plusieurs    corrections.    %    Grenfell-IIunt,    The 
Amherst  Papyri.  H.  Mémoire  d'Aristarque  sur  Iléroiote,  où  Ton  peut  glaner  25 
deux  variantes  intéressantes  pour  lier.  I  194  et  215.  H  Id.,  The  Oxyrhynchus 
Papyri  L  Deux  fragments  d'Hérodote  (I  105-106  et   I  76)   avec   leçons  nou- 
velles, f  M.  Brosghmann,  Supplemenlum  lexici  Herodotei  allerum.  Suppléments 
dignes  de  servir  de  modèles,  à  la  lettre  A  et  aux  lettres  I-S  du  lexique  de 
Schweighaiiser.  ^  R.    Helbing,    Die    Prdposilionen   be'    Herodol   und    anderen  30 
Hislorikern.  Déjà  connu  pour  2  excellents  mémoires  sur  le  datif  dans  Héro- 
dote, H.  offre  ici  un(ï  savante  étude  sur  l'histoire  des  prépositions  depuis 
Hérodote  jusqu'à  Zosime  et  même  Procope.  Discussion  de  plusieurs  points. 
f  A.  FuGHS,  Die  Teniporatsàlze  mil  den  Konjunktionen   «  bis  »   und   «  so  lange 
als.  »  Emploi  cht  z  Hérodote  de  éç  0,  êw;,  ëo-t-ï,  [A£-/pt  (ou).    F.   ne  tient  pas  35 
toujours  assez  compte  de  la  tra  lition  des  mss.  ^  J.  IL  Lipsius,   Der  Sc/i/u4« 
des  Uerodoiischen  Werks.  Croit  avec   Wilamowitz   et   Wachsmuth  que   l'ou- 
vrage devait  se  terminer  avec  l'établissement  de  la  ligue  maritime  d'Athènes. 
^  G.  F.  Lehmann,  Babyloniens  Kulturmission  einsl  und  jetzt.  Dans  la  dernière 
partie,  il  défend  Hérodote  contre  les  attaques  injustes  des  assyriologues  :  40 
analyse,  f  J.  B.  BURV,  The  epicene  oracle  concerning   Argos  and   Miletus.    Pro- 
blèmes ingénieusement  résolus  ou  précisés.  ^[  G.  F.  Lehmann,  Zur  Geschichte 
und  l'berlieferung  des  ionischen  Aufsl'indes.  Critique  des  assertions  d'Hérodote 
(V  113).  ^  J.  A.  R.  MUNRO,   Some   observations  on  the    Persian  wars.    II:   The 
canipaign  of  Xerxes  (Journ.  of  Ilell.  Stud.  1902).  Discute  et  rectifie  plusieurs  45 
points  du  récit  d'Hérodote,  t  W.  Olsen,   Die  Schlachl  bei  Platàà.   Combat 
avec  raison  deux  assertions  de  Delbriick  sur  cette   j'artie  du  récit  d'Héro- 
dote. ^  A.  IIOGK,  Herodol  und  sein  Geschichtswerk.  Bou  et  très  au  courant  des 
travaux  les  plus  récents.  ^  Fr.  Helm,  Maieralien  zur  HerodoUektiir: .    Utile. 
^  C  MÔLLER,  Die  Mediwi  ini  Herodol.  Intéressant  ;  analyse.^  A.  W.  VkrraLL,  50 
(Cl.  Rev.  1903.)  Restitution  des  inscr.  métriques  dans  IX  76  et  VHI  114.  1[  E. 
Nestlé,  Zu  llerodols  Erkldrung   der   Namen   Darius   und   Xerxes   (Berl.    phil, 
WS.  lOul).  Examen  critique  du  texte  de  VI  98,  %  W.  Nkstle,  Untersuchimgen 


56  1Ô04    —   ALLEMAGNE. 

ûbei'  die  philosopfiischen  Quellen  des  Euripides  (Phil.  VIII).  Rapprochements 
avec  Hérodote.  H  A ppeudice.  Deux  extraits  d'Hérodote  [H.  Kallenberg]. 
Publiés  dans  les  Excerpta  de  Constantin  Porpbyrogénète,  ils  représentent 
une  source  plus  ancienne  que  notre  plus  vieille  tradition  manuscrite.  Exa- 
5  men  de  ces  extriiits  qui  correspondent  à  V  73  et  IX  4-5.  t  'Eç  oj  dans  Héro- 
dote [Id.].  Se  reiiconire  à  côté  de  è;  o,  qu'on  lui  a  souvent  substitué  par 
correction.  Origine  et  explication  de  cette  locution. 

5.  Arcbéologie.  [R.  EngelraannJ  W.  Dôrpfeld,  Trojt  und  llim.  Compte 
rendu  di-s  fouilles  exécutées  de  1870-1894.   Éloge,    Analyse  et   discussion 

10  détaillées.  Tf  F.  NoaGk,  flomerische  Paldsie.  Résultats  des  fouilles  accomplies 
en  Crète,  qui  nous  ont  révélé  des  monuments  notablement  différents  de 
ceux  exhumés  à  Troie.  Tirynthc  et  Mycènes.  ^  B.  Haussoullihr,  Études  sur 
rhistoire  de  Milet  et  du  Didijmeion.  Contribution  de  grande  valeur,  et  à 
laquelle  les  fouilles  entreprises  à  Milet  par  le  Musée  de  Berlin  donnent  un 

15  intérêt  tout  particulier.  ^  A.  DÔRING,  Eine  Frûhlingsreise  nach  Griechenland. 
Relation  sans  prétentions  scientifiques  ou  archéologiques,  mais  agréable  et 
intéressante.  Quelques  erreurs,  f  R.  Thir[.e,  Das  Forum  Romanum.  Bon 
résumé,  encore  qu'un  peu  prématuré,  des  fouilles  en  cours  d'exécution 
depuis  1898.  Observations.  ^  0.    Righter,    Beitmge  zur  rômischen  Topogra- 

ÎO  phie.  Il  :  Die  Rômische  i2ed»ier6u7in<?. 'Résultats  dos  fouilles  les  plus  récentes. 
Exposé  et  remarques.  ^  S.  Puglisi  Marino,  Il  Colosspo  nel  giomn  deWinxu- 
gurazione.  Recherches  dont  les  conclusions  sont  douteuses,  et  en  tout  cas 
de  minime  importance.  %  H.  Lucas,  Znr  Geschichle  der  IVeptunsbasilika  in 
Rom.  Thèse  intéressante.  ^  A.  Mau,  Fûhrer  durch  Pompeji.  4*  éd.,  encore 

25  améliorée  de  cet  utile  ouvrage.  ^  R.  Engelmann.  Pompeii.  Traduction 
anglaise  par  Talfourd  Kly  ;  observations  et  réserves  sur  l'exactitude.  % 
Fr.  Prix,  Pompeji.  Utile;  texte  destiné  à  illustrer  une  série  de  projections 
pour  les  classes.  %  C.  CiGHORIUS,  Die  7-ô'nischen  DeiikmàUr  in  der  Dobrudscha. 
Dans  la  polémique  engagée  à  propoà  des  fouilles  de  Tocilescu  entre  Benn- 

30  dorf  et  Furtwângler,  les  conclusions  de  ce  dernier  se  trouvent  intirmées 
par  les  recherches  de  C.  ^  E.  Guh[.  —  W.  Koner,  La  Vie  antique,  I.  La 
Grèce.  Cette  2»  éd.  de  la  tr.iduction  faite  par  Trawinski  sur  la  4"  éd.  de  G. 
et  K.  n'est  pas  du  tout  au  co  irant  ;  la  6"  éd.  allemande,  entièrement 
refondue,  a  paru  en  1893.  ^  E,  Assmann,    iJass  Floss  des  Odysseus.  Le  pro- 

36  blême  reste  entier.  ^  Roy.  C.  Fligkinobr,  The  meaning  o/"  èttI  tt,;  <rxT|vf,;  m 
uriters  of  ihe  fourth  Century.  Etudie  les  passages  où  Arislole  emploie  cette 
expression,  et  di.'cute  l'interprétation  de  Dôrpfeli.  ^  O.  IIense,  Die  modi- 
fi:iierung  der  M>tske  in  der  griechischen  Tragôdie.  Recherches  d'un  vif  intérêt. 
5    A.   MuLLBR,   Jugendfiirsorge    in   der   rômischen  Kniserzeit.  Ctirioux  et  ins- 

♦0  tructif.  ^  L.  V.  Sybbl,  Wellgeschichte  der  Kunst  im  AHerlurn.  2»  éd.,  mise  au 
courant,  et  qui  mérite  le  succès  de  la  l™.  ^  A.  Furtwângler  —  H.  L. 
UbuCHS.  Devkmdler  griechischer  und  rômischer  Skulptw.  Très  complet  et 
très  précis;  notables  améliorations  dans  celte  seconde  él.  ^  Th.  Birt, 
Laienurteil  iiber  bddende  Kunst  bei  den  Allen.  Solide  et  attachant.  \  K.  Weiss- 

45  MANN,  lieilràge  zur  Erkiàrung  twd  Beurteilung  griechischer  Kwisliverke.  Ana- 
lyse et  réserves,  f  Viktor  Chkrbulikz,  Athenische  l'iaudereien  iiber  ein  Pferd 
des  Phidias.  Bonne  traduction  par  Ida  Riedisser  ;  observations  sur  quelques 
points.  \  Br.  SaUBR,  Der  Weber-Labordesche  h'opf  und  die  Giebrlgruppen  des 
Parthenon.  Beaucoup  de  sagacité  ;  conclusions  vraisemblables,  f  Gaucklbh, 

tO  Télé  de  poète  grec  découverte  à  Carlhagr.  Excellente  dissertation;  on  peut 
choisir  entre  Calliinaque  ou  Philelas.  ^  Fr.  B.  Tarbell,  A  greek  Uand-  mirror. 
A  cantharus  from  the  factory  of  Bvygos.  Très  intéres-ant  ;  analyse.  ^  W. 
ALTMANN,  Archilfklur  und  Omnmentik  der  antiken  Sarkophage.    Bon   travail, 


JAHRESBERICHTE    DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN.       57 

inspiré  par  G.   Robert.   ^   Gaugkler,   La  mosaïque  antique.    Grand    éloge  ; 
analyse  et  remarques,  f  W.  H.  Rosghkr,  Ausfûhrliches  Lexikon  der  griechischen 
iind    rômischen    Mythologie.    5    nouvelles   livraisons    de  cette   utile    publi- 
cation,   activement    menée;   elles   vont   de   Peirithoos  à   Phoinissa.  f   0. 
Gruppe,  Griechische  Mythologie  und  Religionsgeschichle .   Continuation   de   cet  5 
ouvrage  consiJérablc,  que  son  savant  auteur  saura  bientôt  mener  à  bonne 
fin  ;  un  index  sera  nécessaire,  f  M.  W.  dk  Visser,  Die  nichlmenschengestal- 
tigen  Gôttcr  d'r  Griechen.  Savante  coiilribution  à  l'histoire  de  la  mythologie  ; 
c'est  le  développement  de  la  dissert.ition  publiée  par  l'auteur  en  1900.  % 
Georg  Wkigker,   Der  SeeleuDogel  in  der  alten  Literalur  imd  Kunst.  Mérite  une  10 
place  honorable  dans  la  littérature  mythologique;  c'tst  le  développement 
de  la  dissertation  publiée  par  l'auteur  en  1893  :  analyse,  f  K.  Pilling,  Per- 
gamenische  Kulle.  Beaucoup  de  soin.  ^  Fr.  IIannig.  De  Pégase.  Consciencieux 
travail  :  analyse,  f  H.  Wolf,    Einfiihrvng  in  die  Sageuwelt    der    griechischen 
Tragiker.  Bon  pour  les  classes  ;    quelques   méprises,  f   A.    de    Marghi,    Il  16 
cullo  privato  di  Roua  antica,  II  :  La  religione  gentilizia  e  collégiale.  Intéressant. 
\  E.  Maass.  Die  Tagesgôtter  in  Rom  ^md  den  Provinzen.  Etude  sur  les  origines 
de  notre  semaine  et  des  noms  des  jours  ;    analyse,  f   A.   Dieterigh,   Eine 
Mithrasliturgie.  Recherches  d'un  grand  intérêt,  dédiées  à  Fr.  Cumont.  ^  G. 
Reinhardt,    Ilalienische    Herbstlage.    Relation    très    attachante.    ^    Steph.  ''0 
Cybulski,  Tabidae  quibus  anliquitales  Graecae  et  Romanae  illustrantur.   Très 
utiles  pour  les  classes:  observations  sur  plusieurs  points.  %  II.  MuziK,  Eine 
archàologischer  Schulatlas.  Yue^.    très  justes;   expose  le    plan  de  cet  atlas     ■" 
nécessaire.  ^  H.    Luckenbagh,    Kunst  und   Geschichle.  o«  él.,  encore  aug- 
mentée, de  cet  ouvrage  très   recommandable  ;    remarques.   ^   Id.,    Olympia  i-^ 
und  Delphi.  Très  complet  et  très  bon.  ^  C.  Schultess,  Uerodes  Atticus  (101- 
177  n    Chr.).  Biographie  attachante,  f  M-  Sghanz,  Geschichle  der   rôm.ischen 
Literatur  bis  zum  Gesetzgebungsiverk   des   Kaisers  Juslinian,    IV.    Eloge    de   ce 
nouveau  volume,  tout  à  fait  digne  des  précédents.  ^  R.  Fôrstbr,  Moritzvon 
Schvnnds  Philostratische  Gemdlde.  Rappelle  heureusement  l'attention  sur  ces  30 
tableaux  trop  oubliés. 

6.  Tacite   (à  l'exception  de  la  Germania),  1903-1904.  [G.  Andresen]  l. 
Editions.    0.<kar    AltenbUrG,     P.    Cornélius   Tacitus,    Agricola.    Texte    de 
Halm,   sauf  qqs   nouvelles  leçons  empruntées  sagement    au    Toletanus. 
Observations  sur  plusieurs  passages,  t  K.  Knaut,  Comtlii  Taciii  Historiarum  35 
libri  qui  suptrsunt  ;  Buch  II.  Texte   parfois   contestable;   commentaire   basé 
sur  Heraeus   et  surtout   sur   Wolff.  ^   Cari  IlERAEUS-Wilhelm    IIeraeus, 
Corneli  Tnciti  Historiarum  libri  qui  snpersunt,  Buch  I  und  IL  5*  éd.,  excellem- 
ment remaniée  pour  le  texte  et  le  commentaire.   Examen  de    nombreux 
passages.  %  George  Gilbert  Ramsay,  The  Annals  of  Tacitus  books  1-VI.  Bonne  iO 
traduction  anglaise,  faite  sur  le  texfe  de  Furneaux  (1"  éd.  de  18S4)  ;  appro- 
priée  au  goû*.   du  public  anglais.   ^    II.  Pitman,    Cornelii   Taciti   Annalium 
libri  XIII-XVI.  Abrégé  de  la  grande  éd.  de  Furneaux  ;  pas  au  courant  de  la    . 
critique  de  Tacite  depuis  1891.  1   Salvatore  Rossr,  Cornelii  Taciti  ab  excessu 
Divi  Augusti  liber  XF.  Texte  non  au  courant,  erreurs  dans  l'introduction,  f  46 
Joannes  Muelleu,  Taciti  opéra,  I.  Cette  éd.  minor  offre  le  texte  et  les  qua- 
lités de  la  grande,  f  II.    Tacite   considéré   comme  écrivain.    Emile 
Thomas,   La  critique  de   Tacite.   Trop  peu   au  courant.  %  Hans   Nolte,  De 
Corneli  Taciti  qui  ferlw  Diilogo  de  oraloribus.  Historique,  en  latin  peu  correct- 
de  la  querelle  sur  l'aulhenlicilé.  f  Joannes  Krôzel,  Quo  tempore  Taciti  Dia-  50 
logus  de  oratonbus  habitus  sit  quneritur.   Conclusions  douteuses.  ^  Hicardus 
DlKNKI.,  Quae  raliones  inter  lihellum  Trapl  -jij/ou;  et  Taciti  dialogum  de  oralori- 
bus   intercedere    videantur.    Intéressant.   ^  Santi    ConSOLI,    La   «  Germania  » 


58  iy04.  —   ALLEMAGNE. 

comparala  con  la  «  naluralis  fiisloria  »  di  Plinio  e  con  le  opère  di  Tacito. 
Savante  étude  de  langue  et  de  syntaxe,  mais  qui  n'apporte  aucune  preuve 
à  l'hypothèse  de  l'auteur.  ^  Ludwig  Sghmidt,  Geschichte  der  deutschen  Stàmme 
bis  zurn  Ausgange  der  Vôlkerwanderung,   I.   Tacite   serait  plutôt  un    rhéteur 

5  qu'un  historien.  ^  Arthur  Stbin,  Die  Protokolle  des  rômischen  Senales  und 
ihre  Bedeiitung  ah  Ge^chichUqwAle  filr  Tacitus.  Thèse  insuflisammenl  démon- 
trée. %  W.  IIaker,  Claudii  tipud  Tacilwn  ann.  XI,  34oratio.  Tous  les  discours 
dans  Tacite  ont  été  remaniés  comme  celui-ci  ;  comparaison  avec  l'original. 
^  H.  DE  LA  Ville  de  Miumont,  IVotes  sur  Tacite  {Histoires,  livre  IV).  Quelques 

10  observations  sont  à  noter.  ^  Philippe  Fabl\,  La  lettre  de  Pompeius  Propin. 
quus  à  Galba  et  l'avènement  de  VilelHus  en  Germanie.  Analyse  favorable.  ^ 
Id.,  L'adhésion  de  l'Illyvicum  à  la  cause  Flavienne  (Rev.  des  Et.  anciennes  V). 
Exanien  critique  des  chapitres  11,  IV  83  et  86  ;  analyse  et  remarques,  f  Id., 
Tacite,   Iliatoii-es  IV  68.    Beaucoup   de   sagacité;    examen  détaillé.   ^  III. 

15  Recherches  historiques,  Franz  Guamer,  Der  Viens  Ambitarvius  (Westd. 
Ztschr.  f.  Gesch.  u.  Kunst  1904).  Détermine  son  nom  et  sa  place.  %  Klin- 
kenbero,  Die  Ara  Ubiorum  und  die  Anfànge  Kôlns.  Vraisemblable.  ^  A.  BôMER, 
Ein  neuer  Versuch  zvr  Alisofrage  (Ztschr.  f.  Vaterl.  Gesch.  u.  Altertums- 
kunde    1902)  STtotpvo;   en   majuscules  pouvait  se    lire    Elison.    \   Eduard 

20  Bariels,  Die  Varusschlaehl  und  deren  OertUchkeit.  Concluant.  Analyse  et 
remarques.  \  0.  Dahm,  Kritik  einer  Ausgrabung  auf  dem  Halinenkamp  bei 
Rohme.  Réfute  l'opinion  de  Delbriick  et  Schuchhnrdt.  %  W.  Koch.  Warum 
misslang  den  Rômern  die  Unlerwerfung  Deutschlands  ?  Intéressant.  1[  Knokb, 
Fundberichte  {Millh.   des  Ver.    f.  Gescli.    u.   Landeskunde  1903).  Démontre, 

25  sur  Osnabriick,  l'inexactitude  de  la  thèse  de  Bartels  et  autres.  ^  Ernst 
Devribnt,  Die  Sweben  und  ihre  Teilstàmme.  Appuie  de  nouvelles  preuves, 
contre  Schmidt  et  consorts,  ses  conclusions  antérieures  (N.  Jahrb.  19fl0  et 
1901;.  f  Fritz  Helmke,  Die  Wohnsilze  der  Cherusker  und  der  llermunduren. 
Combat  la  thèse  du  précédent;   se  rattache  sur  divers  points  à  l'opinion 

30  de  Dahm.  \  B.  Buntb,  Deilràge  zur  Geschichte  der  Fviesen  und  Chauken  (Jahrb. 
der  Gesellsch.  f.  vaterl.  Altertùmer  zu  Emden  1902).  Plusieurs  problèmes 
étudié»  avec  soin.  i[  B.  W.  IIenderson,  The  life  and  principale  of  the  emptror 
Nero.  Bon,  malgré  qqs  défauts.  1  Philippe  Fabia,  Vincendic  de  Lyon  sous 
Néron  (Rev.  d'hist.  de  Lyon,  1904).  Cherche,  après  Hirschfeld,  à  concilier  les 

36  témoignages  de  Sen.  ep.  91  et  Tac.  ann.  XVI  13;  analyse  et  remarques. 
1[  Karl  HOFBAUER,  Die  ente  Chrislenverfolgung.  Bon,  mais  rien  de  nouveau  ; 
résume,  f  II.  Stuart  Jones.  La  chronologie  des  salutations  impérinles  de 
Néron  (Rev.  arch.  190'»).  Reprend  cette  question  déjà  traitée  par  Maynial, 
dont  il  n'accepte  pas  toutes  les  conclusions,  f  E.  Rittbrling,  E pigraphische 

**)  lieitfdge  zur  rômischen  Gschichte,  I  (Rh.    Mus.    1904).    Concluant.  \   Victor 

CiiAPOT,    Inschrift  des   [P.]    Marins    Cdsus   (BCII.    V.!0.i].   Ce    personnage  de 

,    l'inscr.  de  Gon)magène  serait  le  consul  des  Ann.  XIV  48.  \  L.  Valmaggi, 

Forum   Alieni.  Jung  avait  sans  doute  raison  de   l'identifier  avec  Tarlaro 

(Tac.  H,  III,  9).  \  E.  KORNEMANN,  Wann  wurde   Trier  rdmische   Kolonie?  Son 

♦»  droit  de  cité  n'aurait  été,  vraisemblablement,  reconnu  que  par  Vilellius.  \ 
11.  Willrich,  Caliguld,  ///.  Aborde  le  problème  de  la  chute  de  JuliusGrae- 
cinus,  Agr.  /i,  et  des  difficultés  chronologiques  qu'il  renferme.  %  Giovanni 
FbrraHA,  La  forma  délia  liritannia  seconda  la  testimouianza  di  Tacito.  Com- 
mentaire  vriiisemblable  du    passage   de   Tac.    Agr.  1o.  f  Giuseppe  Marra, 

10  Castii  Severi  vita  oraliones  libelli.  Monographie  intéressante  sur  cet  orateur 
mentionne  dans  les  Annales  et  d;ins  le  Dialogns.  ^  IV.  Langue  et  style. 
H.  WlMMlîRK»,  Zwei  h'igentiimlichkeilen  des  Tacileisches  Stils,  II.  (Ztschr.  f.  d. 
ôsL  Gymn.  1903)  Etude  sur  les  propositions  hypothétiques  dans  Tacite.  1 


JAHRESBERICHTE    DES   PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN,      59 

Levi,  Dario  Riso,  La  sintassi  di  Tacilo.  Utile,  quoique  sans  originalité  ni 
prétention  scientifique,  f  F.  G.  Moore,  Studies  in  TacUean  ellipsis  (Trans. 
and  proceed.  of  the  Amer.  phil.  Ass.  1903)  Exemples  caractéristiques  rap- 
prochés de  l'usage  de  Cicéron,  Salluste,  Tite-Live  et  Virgile.  ^  E.  Wôlfflin, 
Enervis  und  dev  Hedner  Calvus  (Archiv  f.  lat.  Lex.  XIII).  Ce  mot  se  serait  5 
rencontré  pour  la  première  fois  chez  Valerius  Maximus.  ^  V.  Critique  et 
interprétation  du  texte.  J.  J.  Hartman,  Ti cilea  {Maom.  XXXI)  Cor- 
rections douteuses  aux  6  premiers  livres  des  Annales;  exemples  nombreux. 
^  Id.,  id.  (Ibid.  XXXII).  Suite  du  précéient  mémoire;  corrections  aux 
6  derniers  livres  des  Annales.  ^  Id.,  id.  (Ibid.)  Dans  cette  dernière  série,  lo 
qqs  corrections  acceptables  ;  mais  beaucoup  de  conjectures  inutiles  ou 
téméraires,  f  II.  van  IIerweuden,  Ad  Tacifum  {Ihid  )  Corrections  proposées 
pour  qqs  passages  des  Hist.  I,  II,  III  et  V  ;  les  motifs  en  sont  plausibles, 
mais  insuffisants  pour  faire  r.^jeter  la  tradition.  H  0.  Siesbye  (Nori.  lidsskr. 
f.  fil.  19U3).  Défend  par  des  arguments  convaincants  le  texte  traditionnel  i5 
des  Ann.  I,  41  (et  exlernae  flilei).  ^  Franz  Zôchbauer,  Sludien  zu  den  Anna,- 
len  des  Taciius  III.  Corrections  ou  interprétations  ingénieuses  ;  exemples  et 
discussion.  ^  Vinconzo  Ussani,  L'ultima  voce  di  Lucano  (Riv.  di  ûl.  e  d'istruz* 
class.  1903).  Identifie  les  vers  de  Lucain  mourant  (Tac.  Anu.  XV,  70)  avec 
Phars.  IV,  566-o70,  au  lieu  de  Phars.  III,  635-645  ;  douteux.  ^  Conjectures  de  io 
Wôrpel  (N.  phil.  Rdsch.  liiOS)  pour  Dial.  27,  5  ;  de  Dienel  (J.  B.  XXIX)  pour 
Dial.  11,  16  et  17,  15  ;  de  Valmaggi  (Mél.  Boissier)  pour  II.  III,  5,  7,  10,  23. 
Fowler  (cl.  Rev.  XVIIl)  défend  le  texte  traiitionnel  pour  Agr.  33,  2.  ^ 
Appendice.  Theodor  Mommsen,  Das  Verliàlinis  des  Taciius  zu  den  Akten 
des  Senals.  (Sitzber.  d.  kôiiigl.  Prenss.  Akad.  d.  Wiss.  1904).  Confirme  et  ^5 
complète  sur  certains  points  les  conclusions  de  Stein  ;  analyse  et  discus- 
sion. %  Conrad  CiGHOrius,  Zw  Familitnsgeschichle  Sejans  (Hermès  1904).  Une 
inscr.  de  Volsinii,  où  le  nom  de  son  père  (L.  Seius  Strabo)  peut  être  resti- 
tué avec  certitude,  nous  révèle  qu'il  n'était  pas  un  parvenu,  et  pouvait 
sans  elTronterie  prétendre  à  la  main  de  la  veuve  de  Drusus.  ^  L.  Parmeg-  30 
GIANI,  Claudia  Aile,  liherta  di  Nevone  (Riv.  di  Stor.  ant.  VIII).  Monographie 
complète  et  intéressante.  ^  Léopold  Constans,  Corrections  au  texte  de 
Tacite  (Mel.  Boissior).  Examen  crili(iue  de  Ann.  I,  51  et  H.  II,  11. 

7.  La  Germanie  de  Tacite  [U.  Zernial).  1.  Valeur  du  Toledanus  po.ir 

la  critique  du  texte  de  la  Germania  [U\.].  Ses  leçons  ont  beaucoup  de  va-  35 
leur,  là  où  les  deux  Vatican!  (1862  et  1518)  manquent  ainsi  que  le  Leidensis 
(b)  et  le  Neapolitanus  (c)  ;  l'archétype  commun  de  ces  5  mss.  doit  avoir  été 
aussi  celui  de  l'IIersfeldensis.  Examen  de  plusieurs  passages,  f  Freder- 
K  NG  (Phil.  1902).  Corrections  au  texte  de  la  Germania  pour  I  11,  U  ;  II  17, 
11  ;  III  22,  74.  40 

8.  Les  lettres  de  Cicéron  (1901-1903)  [Th.  Schiche].  A.  Éditions  et 
Commentaires.  L.  Claude  Purskr,  M.  Tulli  Ciceroni-i  episudae.  Bonne 
éd.,  même  après  celle  de  Mùller  ;  observations  et  réserves.  ^  Otto  Eduard 
SCHMIDT,  Briefe  Ciceros  und  stiner  Zeitgenossen,  I;  Brittfe  ans  den  Ja/iren  67-60 

V.  Chr.  Utile;  analyse  et  discussion  de  plusieurs  points.  ^  B.  Articles  et  45 
mémoires.  U.  l'h.  Boissevain,  Ad  Cic.  ad  AU.  I  2,  1-  Propose  d'ajouter 
<et>  entre  consulibus  et  filiolo.  *[\  E.  Breggia,  Cicérone  ad  Allico  1  1,  ^ 
(Boli.  di  fil.  cl.  VII).  Correction  qui  donne  un  sens  satisfaisant,  et  s'écarte 
très  peu  de  la  tradition  manuscrite,  f  F.BûGheler,  Conieclanea  (Rh.  Mus. 
1902).  Conjecture  discutable  pour  ad  Att.  XIII  25,  3.  ^  Lorenzina  Cesano,  50 
UAmaliheum  di  Cicérone  (Atene  e  Roma  1901).  Adopte  l'opinion  très  contes- 
table de  Schmidt  pour  A.  I  16,  18.  A.  C.  Clark,  Anecdota  Parisiensia  ad 
libros  epifilularum  ad  Atlicum  Tornaesianum  tl  Crusellinum  (Phil.  1901).  Excel- 


60  1004.  —    ALLEMAGNE. 

lent  travail;  plan  et  analyse.  ^  I..  Gurlitt,  Die  Enistehung  der  ciceronischen 
Briefsammlungen.  Thèse  ingénieuse,  opposée  à  celle  de  Peter;  exposé  et 
discussion.  ^  Id.,  Texlkrilisches  su  Cicero  ad  Quintum  fratrem  (Rh.  Mus.  1901). 
Examen  critique  de  6  passages  (II  7  (9j,  I  ;  II  3,  2  ;  I1 10  (12)  ;  III  1,  2.-^  ;  II  6 
5  (8),  1.  ^  Id.,  Zu'Cicei'os  Briefen  (Neue  phil.  Rdsch.  19ul).  Conjecture  pour  ad 
Att.  V  10,  4.  Id  ,  id.  (Phil.  1901).  Corrige  ou  mainlienl  le  texte  traditionnel 
de  nombreux  passages  des  ad  fam.,  ad  Q.  fr.,  ad  AIL  ^  Id.,  Cvuces  TulUanae 
(Berl.  phil'.  WS.  1901).  Examen  critique  de  ad  Att.  XV  17,  1  ;  20,  1.  Discus- 
sion détaillée,  t  Id.,  Opevam  et  oleum  pevdidi  (Ibid.).  Sens  de  celte  locution.  If 

10  Id.,  Cicero  ad  Att.  VI  i,  3  ;  V  16,  3  (Jbid.  19J2).  Corrections  proposées,  f  Id., 
Cicero  ad  Att.  VIII  H,  3  (Ibid.).  Conjeclurii  discutable.  ^  Id.,  Cicero  ad  Quin- 
tum fr.  II  8  {10)  2  (Ibid.).  Correction  intéressante.  %  Id.,  Facetiae  TulUanae 
(Rh.  Mus.  f.  Phil.  19j2).  Examen  critique  de  ad  fam.  IX  22;  16,  7;  18,  3  ; 
20,  2.  Justifie  ses  conjectures  antérieures  contre  Schmidt.   \   Id.,    Ûber  das 

15  Fehlen  der  Briefdatcn  in  den  eiceroniscfien  Korrespondenzen .  Thèse  ingénieuse, 
parfois  opposée  à  celle  de  Peter;  exposé  et  discussion.  ^  Id.,  Textrettimgen 
zu  Ciceros  Briefen  (Phil.  1903] .  Cherche  à  maintentenir  la  liçon  des  mss. 
dans  ad  fam.  IX  6,  6  ;  VIII  17,  1  ;  IX  7,  2.  t  G.  L.  Hendriukson,  Cicero's 
judgment  of  Lucretius  (Amer,  journ.  of  Phil.  1901).    Interprétation  de  tamen 

20  dans  ad  Q.  ir.  II  9,  3.^  M.  Ihm,  Zu  Ciceros  ad  Att.  XIV  10,  2  (Rh.  Mus.  1901). 
Lire  Fangones  pour  Frangones.  %  G.  D.  Kellog,  Crilical  notes  on  Cicero's 
Letters  (Amer.  phil.  Assoc.  1900).  Élude  sur  le  subjonctif  dans  les  proposi- 
tions indépendantes;  analyse  et  discussion.  \  G.  Kirner,  Coatribuio  alla 
critica  del  testo   délie  epistole    ad  familiares   di   Cicérone   (Studi   ital.    di.    fil. 

•25  class.  IX).  D'après  Gurlitt  (Berl.  phil.  WS.  1902),  c'est  un  travail  méthodi- 
que qui  confirme  le  système  critique  de  Mendelssohn.  f  W.  Moonbï", 
Cicero  adAit.XlIIi3,2{C[.Rev.  1902).  Propose  defaecati  pourdeffecli.  Mieux 
vaudrait  perfecli.^E.  M.PeaSE,  The greating  inthe  lettersof  Cicero .  Intéressante 
étude,  t  H.  PkïE^,  Der  Brie  fin  der  rômische7i  Literatur .  Instructif  et  attachant; 

30  analyse  et  réserves  sur  quelques  points.  ^  S.  B.  Pi.atner,  The  nianvscripts 
of  the  letters  of  Cicero  to  Allicus  in  the  Vatican  library  (Amer,  journ.  of  phil. 
1900).  Description  et  évaluation  des  14  mss.  de  la  Vaticane.  ^  L.  C.Pursbr, 
Notes  on  Cicero^s  corresj-ondence  during  his  proconsidate  (Royal  irish  Acad. 
III,   6).    Correclion  ou  interprétation    de    nombreux   passages.   ^   Julius 

35  Sander,  Bemerkungen  zu  den  Cicero-Briefen.  Étude  sur  les  particularités  de 
vocabulaire  ou  de  syntaxe  des  Lettres.  ^  J.  Sghobne,  Zu  Ciceros  Brief^i. 
(Hermès  1903).  Étude  sur  la  composition  «les  lettres  ad  fum.  V  8  et  V  5.  1[ 
E.  G.  SlHLBR,  ©sxtxtoTEpov.  Ciccrn  nd  Quintum  fratrem  III  3,  4  (Amer,  journ. 
of  Phil.  1902).  Nouvelle  interprétation  de  ce  mot  grec.  %  R.  B.  Steble.T/ic 

4P  Greck  in  Cicero's  epislles  (Ibid.  1900).  Travail  soigné  et  méthodique;  réserves 
sur  certains  points.  ^  Id.,  Chia!,mus  in  the  epislles  of  Cicei'o,  Seneca,  Pliny 
and  Fronlo.  Statistique  intéressante.  \  W  Stkrnkopf,  Ciceros  Briefwechsel 
mil  D.  Brulus  und  die  Senalssitzung  von  iO  Dezemher  ii  (Phil.  1901).  Analyse 
développée  et  observations.  ^  Id.,  Noch  einmal  die  correcdo  der  lex   Clodia 

U  de  erilio  Ciceronis  (Phil.  1902).  Défend  d'une  façon  concluante  contre  Gur- 
litt, la  correction  qu'il  a  proposée  (Phil.  1900).  H  Id.,  Zu  Cicero  ad  Q  fr.  III  j 
(Hb.  Mus.  1902).  A  devant  Kal.  est  une  dittographie  à  supprimer.  Perfre- 
gerat  est  h  garder  après  cum  auctoritatc.  %  Id.,  Zu  Cicero  Phil.  XII  il,  36 
(Hermès  19()2).    Helranclier  que  après  eos.  ^  Id.,  Die  Senaissilswig  v^m,  là 

50  «/au //ar  ôfi  (Ibid.  1903).  Rt;irancher  ut  après  aperle  dans  ad  fam.  I  2,2.  \  Id., 
Zu  Ciceros  epistulae  ad  familiares  (Phil.  190'i).  Examen  critique  de  4  pas- 
sages (1  9,  /i  ;  I  9,  1H;  VU  2G,  1  ;  X  18,  3).  H  A .  Trabandt,  Ciceros  Briefe  als 
Schulle k litre .    Chaud  plaidoyer.   ^  I.  Van  dbu  Vlibt,   Aedes  Opis  explicata. 


KORRESPONDENZBLATT    DEH   WESTD.    ZEITSGHRIFT    U.    S.    W.         61 

Commentaire  pour  ad  Att.  XVI  14,  't.  ^  F.  Vogel,  Ipse  etiam  (Archiv.  f.  lat. 
Lex.  u.  Gr.  1902).  Correction  proposée  pour  ad  Att.  IV  1.  Discussion.  ^  Ed. 
WôLFFLiN,  Fufidùcs  (Ibid.).  Corrige,  dans  ad  fam.  VII  S,  2,  M.  it  finium  en 
M.  P'ufidium  :  Ellis  avait  déjà  conjecturé  Funtium  daus  Cat.  LIV,  5.  (Her- 
matliena  1888).  A.  G.  D.         5 

Jahresberichte  ùber  die  Fortschritte  des  klassischen  Altertums- 
wissenschaft,  31»  année,  T.  CXVIII  (1903,  3,  tin).  Histoire  romaine  (189'i- 
1900)  [L.  Ilolzapfel].  Fin.  %  Musique  grecque  (1899-1902)  [E.  Graf]. 

T.  CXX,  32»  année  (1904,  1)  :  Recherches  sur  la  langue  grecque,  excepté 
la  langue  coraiiiune  tt  les  dialectes  (1890-1903)  [E.  Schwyzer].  ^  Travaux  lo 
sur  la  langue  commune  (1898-1902)  [^t.  WilkowskiJ. 

T.  GXXI  (1904,  2).  Tacite  (1896-1903)  [E.  WolffJ.  ^  Les  historiens  latins  de 
basse  époque  (1897-19i)2)  [Th.  Opitz]. 

T.  CXXII  (190'.,  3).  Antiquités  publiques  grecques  (1890-1903)  [J.  OehlerJ. 
t  Histoire  grecque  (1899-1902)  [Th.  Leuschaw].  P.  L.       i6 

Journal  fuer  praktischer  Chemie,  nouv.  sér.,  t.  67,  1903.  1'  livr. 
Encore  le  '^/Euôàpyypo?  [Oiergart].  Le  ^/cuôâpyupo;  ne  doit  pas  être  identifié  avec 
ie  zinc.  ^^  9»  livr   Corrections  et  additions  à  l'art,  précédent  [Id.].    J.  L.  II. 

Korrespondenzblatt  der  Westdeutschen  Zeitschrift  fur  Geschichte 
u.  Kunsti-iS"^  année.  1"  livr. Trouvé  à  Trêves  une  mosaïque  rom.,  description;  iO 
on  y  voit  les  muses  et  divers  personnages   [IL  Graeven].  t  Mayence.  Deux 
pierres  tombales  romaines  avec  inscr.  [Kôrber].  L'une  de  Pompeius,  soldat 
de  la  16«  légion  ;  l'autre  d'un  personnage  de  la  tribus  Lemonia  de  Bologne 
datant  de  la  première  moitié  du  i^"-  s.  ^  Fouilles  près  de  Ilaltern  [F.  Koepp], 
Résultats  de  la  campagne  de  1903  venant  compléter  les  résultats  si  impor-  25 
tants  déjà  obtenus.  1[  Construction  de  la  Porta  Nigra  à  Trêves  [J.  Domas- 
zewski].  Analogies  avec  la  Porta  decuma  du  castel  Odruh  dans  la  province 
rom.  d'Arabie  (Og.),  castel  construit  sur  la  frontière  à  l'époque  de  Trajan. 
H  Mur  romain  à  Londres  [Kiiiger].   Étendue  de   Londres  à   l'époque  rom. 
fondations  du  mur  composées  de  grosses  pierres  carrées  ;  qqs  reliefs  dont  30 
un  soldat  rom.  avec  la  paenula,  de  la  seconde  moitié  du  i*'  siècle  :  le  mur 
ne  doit  pas  être  antérieur  à  la  seconde  moitié  du  3»  s.  f   G.  r.  des  séances 
du  Verein  f.  Gesch.  u.  Alterlumskunde  à  Francfort.  Rapport  de  [WolfJ  sur 
Praunheim  à  l'époque  rom.  et  pré-roin.  constructions  rom.  ^^  2»  et  3'  livr. 
Restes  rom.  trouvés  à  Pforzheim  [BessingerJ.  Objets  divers  dont  sept  mon-  36 
naies  ;  urnes,  vases  en  bronze  ;  fgment  de  statues,  etc.  ^  Tré.sor   de  mon- 
naies trouvé  à  Birkenfeld  [Baldes].  422  monnaies  de  cuivre  des  3'  et  4*  s.  f 
Vervoz  [Schuermans].  Trouvé  dix-sept  billes  eu  terre  cuite  de  dimensions 
inégales  et  portant  des  chiffres,  elles  devaient  servir  à   un  jeu,   pareil  au 
moderne  loto.  ^  Pour  servir  à  l'histoire   du  développement   du  mode    de  40 
construction  des  portes  de  villes  fortes   romaines  dans  les   pays  du   Rhin 
[Lehner].  Combat  l'opinion  de  Domaszewski  qui  croit  dislinguer  dans  la  , 
construction  de  la   Porta  Nigra    à    Trêves    une    imitation    orientale   <cf. 
supra>.  1^  4*  livr.  Sarcophages  rom.  trouvés  sur  la  rive  gauche  de  la  Moselle 
près    Trêves    [H.   Graeven].    Sarcophages    d'enfants  et    d'hommes  :    objets  45 
divers  ;  vases  en  verre  :  î^ur  l'un  on  lit  l'inscr.  Marini  qui  doit  être  le  nom, 
non  du  mort,  mais  du  fabricant.  H  Cologne, sept  inscr.  rom.  [PoppelreuterJ. 
L'une  mentionne  les  Matronae  gantunae  inconnues  jusqu'ici. f  Un  vase  de  la 
collection  Kam  à  Nimêgue  considéré  comme  romain  est  l'œuvre  d'un  faus- 
saire <cf.    U.    d,  R.  27,  8'i,  37>  ;  il   est  moderne  |M.  Siebourg].  ^  C'est  à  EO 
Schwarzerden  du  cercle  de  St.  Wendel,  près  Trêves,  et  non  à  Schwarz,  du 
cercle  de  Simmern,  près  Gobleuz,  qu'ont  été  trouvées  les  inscr.  746-748  du 
G.  I.  Rhen.  ^^  5  et  (,'  livr.  Thoiey.  Restes  d'un  canal  romain  [W.  Schmitz]* 


62  1904.    —   ALLEMAGNE. 

^  Mayence.  Inscr.  funéraire  d'Épigonus  esclave  du  centurion  de  la  XXI !« 
légion  Priraigenia,  mort  à  l'âge  de  20  ans,  antresjiascr.  funéraires;  bronzes, 
casseroles,  vases,  anses  avec  cachets  de  fabricants.  ^  Les  Gantunae  novae 
de  rinscr.  trouvée  à  Cologne  <cf.  supra>  auxquelles  était  dédié  un  autel 
»  par  Flossia  Paterna,  doivent  être  les  mêmes  qui  étaient  connues  par  une 
localité  nommée  sur  une  base  en  terre  cuite  des  maîtres  potiers,  Vindex 
et  Lucius,  elles  étaient  le  Genius  ou  Tutela  de  cette  localité,  tlf  7*  et  8"  livr. 
Kreuznach  et  les  environs  [Rohl].  Trouvailles  de  Pépoque  romaine  et  pré- 
historique [Rohl].   Vases,  coupes;  pierres  tombales  avec  inscr.;  tombes; 

10  deux  monnaies  en  bronze  de  Magnence,  une  de  Constance  I  ;  coupe  avec 
inscr.  VRITVES,  etc.  ^  Bonn.  Chambre  avec  un  parquet  en  mosaïque  dans 
le  camp  de  la  légion  jllagen].  Cette  chambre,  découverte  en  IQO'i,  mesure 
3"  88  sur  4"  10,  les  murs  portent  de?,  traces  de  peinture,  le  sol  est  recouvert 
d'une  mosaïque  dont  le  centre  est  formé  par  une  tète  de  Méduse,  grande 

16  mais  grossièrement  dessinée,  regardant  vers  l'ouest  ;  détails  techniques 
sur  la  mosaïque,  sur  les  peintures  des  murs  et  sur  les  ornements  de  la 
chambre.  ^  Témoignages  littéraires  sur  des  œuvres  d'art  gallo-romaines 
[P.  E.  Sonnenburg].  On  retrouve  dans  la  Vita  Martini,  les  Epistolae  et  les 
Dialogi  de  Sulpicius  Sévère  bien  des  allusions  à  des  œuvres  d'art  contem- 

20  poraines.  lit  9'  et  10"  livr.  Trêves.  Pierre  tombale  militaire  [v.  Domas- 
zewskij.  Elle  est  de  l'époque  d'Auguste  et  l'inscription  nous  apiirend  qu'il 
y  avait  ?ous  cet  empereur  une  ala  en  garnison  à  Trêves,  t  Mayence.  Inscr. 
et  sculptures  rom.  [Kôrber].  1,  Caisse  en  pierre  dont  un  côté  est  orné 
d'écaillés;  2,  Deux  fragments  d'autel  avec  inscr.,  le  premier  élevé  en  l'hon- 

26  neur  du  «  Genio  horrei  »  par  le  dispeusator  horrei,  l'autre  par  un  certain 
Ammonius  aux  «  dabus  quadribis  »  Autres  inscr.  Vase  en  terra  sigillata 
avei  inscr.  du  potier  de  deux  lignes  :  anse  d'amphore  avec  cachet  du 
potier,  etc.  f  Toa^beau  rom.  à  incinération  avec  lanterne  portative  trouvé 
à  Adenau  [J.  Hageni.  Description  :  on  peut  en  déterminer  la  date  (100  ap. 

80  J.-G  )  par  deux  monnaies  de  Domitien  et  de  Nerva  qu'on  y  a  trouvées, 
t  Batavodurum  [Domaszewski].  Détermination  d'après  Tacite  et  les  inscr. 
de  la  situation  de  cette  ville  que  Ptolémôe,  Géogr.  2,  9,  8,  désigne  comme 
la  cîpitale  des  Bataves  :  elle  était  située  près  de  Rommel  ou  Ruimel,  au 
sud  de  Ilerzogenbusch.  t  Coupe  en  terre  sigillée   avec  relief  trouvée  eu 

35  Angleterre  [E.  Kruger]  Description  de  cette  coupe  trouvée  en  18o2 
et  qui  se  trouve  au  Musée  de  Cambridge,  t  Terra  sigillata  cuite  et 
non  cuite  [P.  Diergart]  Études  entreprises  par  le  laboratoire  de  recher- 
ches chimiques  de  la  manufacture  royale  do  porcelaines  de  Gharlol- 
tenburg,    et   invitation    à    tous   les    intéressés    à    prendre    part    à    ces 

40  recherches  qui  concernent  l'antiquité  rom.  tt  H®  et  12c  livr.  Fouilles 
d'Heidelberg  [K.  PpaffJ.  Entreprises  aux  frais  de  la  ville,  elles  ont 
mis  au  jour  entre  autres  qqs  restes  romains,  pierre  votive,  cachets  de 
Urra  sigillata,  monnaies  de  bronze  et  d'argent;  cave  rom.  etc.  t  Bain 
romain  à  Franzenheiui  [L.  Kriiger].  Débris,  monnaies  dont  l'une  remonte  à 

46  Théodose.  Valentinien  II  ou  Maximus.  ^  luscr.  rom.  trouvées  à  Eisenberg 
(Palatinat)  [P.  Griinenwald].  Cinq  pierres  votives  ou  autels  avec   reliefs 

.  et  inscr.  dont  deux  d'un  certain  M.  Adjutorius  Memor  et  une  de  Ulpius 
Maximinus,  Ulpius  Felicio  et  Veturius  Leoniius.  t  Reraagen.  Inscr.  rom. 
[H.  LehnerJ.  Deux  pierres  votives,  l'une  en  l'honneur  du  Flumen  Rhenus, 

BO  dédicace  très  rare;  l'autre  datant  de  203  ap.  J.-G.  montre  que  la  cohors 
T.  Flavia  campait  déjà  alors  à  Remagen.  ^  Bonn.  Pierres  tombales  rom. 
[id.J  Beau  et  intéressant  monument  avec  relief  d'un  soldat  de  la  logio  I. 
Min(rvia  ;  il  doit  être  d'environ  100  ap.  J.G.    %  Brambach  n»  665  [M.  Sic- 


LITERARISGHES    ZENTRALBLATT.  63 

bourg].  Nouvelle  lecture  (avec  flg.)  de  cette  pierre  votive  dédiée  Jovi  o. 
m.  et  Ilerculi.  t  Le  Krausberg  près  Birkenfeld,  lieu  de  découvertes  d'anti- 
quités rom.  [Baldes].  C'est  là  qu'on  a  trouvé  le  relief  représentant  Vulcain, 
du  Musée  de  Trêves.  Z. 

Literarisches  Zentralblatt.  00°  année,  190'i.  2  jr.  D.  Vôlter,  Aegypten  5 
u.  die  Bibel  [Kr.],  Les  résultats  ne  seront  pas  approuvés  dans  les  cercles 
scientifiques.  ^  l,   R.    Jannssen,   Das   Johannea-Evangelium  nach  d.   Para- 
phrase d.  Nonnus  Panopolitanus  mit  eineiu  ausfiihrlichen   krit.  Apparat. 
fE.  L.].  Méritoire;  réserves  pour  la  méthode.  Beaucoup  de  travail  en  pure 
perte.  \  P.  KoGH,  Die  byzantin.   Beamtenlilel  von  400  bis  100  [Gerland].  Indis-  10 
pensable,  t  A.  KuGENER,   Vie   dp.    Sévère  par  Zacharie    le    Seolastique.   Texte 
syriaque  trad.    et  annoté  [Nôldeke].    RecommanJé.  H  A.  B.  Draghmann, 
Scholia    vêlera   in    Pindari  carmina    rec.   [BetheJ.    Grands  éloges.  1[  G.  LUM- 
BROSO,  Exposilio  totius  mundi  et  genlium   [A.   R.].  Rendra   des  services,  f  S. 
Reinaoh,  Recueil  de  têtes  antiques  idéales  ou  idéalisées  [T.  S.].  A  droit  à  toute  15 
notre  reconnaissance.  l[lf  9  jr.  A.  IIarnaGK,  Ueber  verlorcne  Di-iefe  u.   Akten- 
slùcke,  die  sich  aus  d.  Cyprianischen  Briefsammlung  ermitteln  lassen.  E.  Klos- 
TERMann,    Eusebius   Schrift    tt.  tôW    xomxwv    ôvofii-wv   xwv  âv  xî)    Oeta  ypaçy). 
N.  BONWETSGH,  Hippolyls   Kommentir  zum  Hahenlind  fKr.].    Courte  analyse. 
t  E-  Peterskn,  Trajans  dakische  Kriege,2  [    ].  Conclusions  qui  diffèrent  en  20 
bien  des  points  do  celles  de  Gichorius.  H  G.  Pascal,  Studii  crilici  sul  poema 
di  Lucrezio  [Frz  ].    Réserves.  ^  A.  Springer,  Hdb.  d.  Kunstgpschichte,  I.   Das 
Aliertum  [T.  S.].    Gette  1*  éd.    revue  par   Ad.  Mighaelis  est  un  nouvel 
ouvrage,    mis  au  courant    de   la  science.  W  16  jr.    G.  Bezold,    Ninive  u. 
Babylon   [Zimmern].   Répond  à  un  besoin.  ^  E.  R.   Bevon,   The  house  ofi^ 
Seleucus  [Beloch].  Des  réserves.  ^  A.  Meillet,  Introduction  à  l'étude  compa- 
rative des  langues  indo-européennes  [    ].  Très   bon  pour  indiquer  la  méthode 
à  suivre.  H  H.    Wuensgh,  loannis  Lydi   de  magistratibus  populi  romani   libri 
ti-es  rec.  Grands   éloges.  ^  J.  E.   Sandys,  A    IJistory   of  classical  scholarship 
from  Ihe  sixth  centwy  B.    C.    ta  the  end  of  llie  Middle  Ages  [B.].   Guide  sûr,  30 
agréable  à  lire,  f  J.  N.  Svoronos,  Das  Athener  Nalionalmuseum.  Phototyp. 
Wiedergabe  seiner  Schâlze.  II.  1  [    ].  Sera  le  bienvenu,   très  utile.  i[  H. 
Sghmidt,   Schliemanns    Sammlung     Trojanisclier  Altertilmer  [F.    N.].    Réussi, 
rendra  à  la  science  de  grands  et  durables    services.  %^   23  jr.  G.    Kalb- 
FLEISGH,  Papyri  graecae  mus.    Brilannici  et  mus.    Berolinensis  éd.   [B.].  Bref  3$ 
résumé;  ce  sont  des  papyrus  traitant  de  médecine.  Yi  30  jr.  O.   Immisgh, 
Philol.  Studien  zu  Plato  ;  2,  De  recensionis  Platonicae  praesidiis  atque  ratio- 
nibus    [K.].    Appréc.    favorable.  ^  R.    Pighon,    De  sermone   amatorio    apud 
latinos  elegiarum  scriptores  [E.  Martini].   Approfondi  et  digne  d'éloges.  ^^ 
6  fév.  0.  Montelius,  Die  àlteren  Kulturperioden  im  Orient  und  in  Europa.  I.  40 
Die  Méthode  [Golzel.  Promet  d'être  très  important  pour  la  préhistoire.  ^Ex- 
cerpta   historica  jitssu  imp.  Constantini  Porphyrogeiiili  confccta  I    G.  DE  BOOR, 
Excerpta  de  legaiionibus  éd.    [A.  H].    Admirable    travail  à   tous    égards. 
^  H.  IIOPPE,  Syntax  u.  Slill  des  Terlulli'in  [C.   W.].  Utile  aux  théologiens  et 
aux    philo'ogues.  *f  R.    Levy,   Martial  u.   d.  deutsche    Epigrammalik  des  -/T*"  45 
Jnhr  \    ].  Soigné   et    méritoire.  tH  '3   fév.  F.  Gumont,  Die  Mysterien  des  Mi- 
thra.  [    ].  Gelte  trai.  de  cj  livre  caniuil  due  à  G.  Gbhrigh  se  lit  facilement, 
mais  par  places  ne  .se  dégage   pas   assez  du   texte   français.  \  T..  Kipp, 
Ge.<chichte  der  Quellen  des  rom.  Rechls  [K.].  2*  éd".  très  améliorée.  \  M.GONRAT 
(Cohn).     Dreviarium    Alaricianum.     Très    grands   éloges.  ^    R.     FOERSTER,  50 
Libanii  opéra,  rec.  I.  fasc.  2,  or.  6-11  [W..  S.].  Suit  de  très  près  le  fasc.  1. 
Analyse.  ^  L.  Dedouvres,  Les  Latins  peints  par  eux-mêmes  [C.  W.].  Pas  de 
valeur    scienliûque.    t   L.   v.    Sybel,  Weltgcschichte  der  Kunst   im  Altertum. 


64  1904.  —    ALLEMAGNE. 

[F.  N.].  Cette  2e  éd.  est  au  niveau  de  la  science.  H^  20  fev.  S.  Schloss- 
MANN,  AltrÔm.  Schutdrecht  u.  Schuldvei-fahren  [  \,  Qqs  réserves.  ^  Eng. 
DrerUP,  Unlersuchungen  zur  aelteren  griech.  Prosalitteratiir  hrsg.  W.  V. 
Christ  zum  70.  Geburstage  datgebraclit  [F.  B.].  Les  travaux  conlenup  dans 

5  ce  vol.  gagneraient  à  être  revus.  ^^  21  fev.  A.  Levi,  Apofonia  consonanlica 
[Hirt].  Pas  grande  valeur.  ^  A.  Dietebigh,  Eine  Miihradilurgie .  Très 
péuétraui,  et  connaît  à  fond  son  sujet.  %  F.  F.  Abbott.  The  Toledo 
manuscripl  of  Ihe  Gtrmania  of  Tacitus  wilh  notes  on  a  Pliny  manuscript 
fA.  R.].  A    de  la    valeur.  %    G.    BOXLER,     Précis    des    institutions    publiques 

10  de  la  Grèce  et  de  Rome  anciennes  fV.  Thumser].  Des  réserves  ;  l'auteur 
se  propose  trop  de  choses  à  la  fois.  ^  H.  DelbrûCK,  Die  drei  Tempel  am 
Forum  holitorium  in  Rom  [Wfld].  Éloges  avec  qqs  réserves.  ^^  5  mars.  A. 
SCHMIDTKE,  Die  Evangelien  eines  alten  Unzialcodex  nach  eines  Abschrift  [des 
13"  Jahrh  [E.  L.].  Contribution  de  valeur  non   seulement  à  la  critique  du 

15  texte,  mais  aussi  à  l'histoire  du  teste.  ^  P.  Barth,  Die  Stoa  [K.  J.l.  Appréc. 
favorable.  ^  J.  v.  Arnim,  Sloicnrum  velei-um  fragmenialll  [A.  Schm].  Contient 
les  fragments  de  Chrysippe  et  de  ses  successeurs.  Puisse  le  vol.  I  ne  pas  se 
faire  trop  attendre.  ^  G.  L.  HendriCKSOn,  TUt  Commentariolum  Petitionis 
altribuied  to  Quintus  Cicero  [G.  WnJ.  Bien  pensé  et  solide  même  s'il  ne  résout 

20  pas  la  question.  ^^  12  mars.  Eng.  Drbrup,  Uomer,  Die  Anfdnge  d.  helenischen 
Kullur  [E.  MarliniJ.  Eloges.  %  K.  Altendorf,  Aesthetischer  Kommentar  zur 
Odyssée  [\d.\.  Destiné  aux  classes;  atteint  sou  but.  If  P.  D.  Ch.  Hennings, 
Homers  Odyssée.  Ein  krit.  Kommentar  [  ].  De  très  graudes  réserves  ;  contient 
cependant  une.  masse  de  bonnes  remarques  de  détail.  %  J.  M    Jullien  et 

26  II.  L.  de  PÉrÉra,  Eschine.  Discours  sur  l'ambassade  [B.].  Appréc.  peu  favorable. 
^  G.  F.  W.  MutLLER,  C.  Plini  Caecili  Secundi  epistularum  libri  novem  [G.  Wn). 
Fait  partie  de  la  collection  Teubner  où  elle  doit  remplacer  l'éd.  minor  de 
Keil.  If  M.  GOLLIGNON  et  L.  Couve.  Catalogue  des  vases  peints  du  musée  national 
d^Athènes  [I.  S.].  Répond  à  toutes  les  exigences,  ^f^  19  mars.  P.  Shorey,  The 

'Hj  uniiy  of  Plalo's  thoughl  [G.  S.].  Conlributioa  de  valeur.  ^  E.  Kemmer,  Die 
polare  Ausdruckweise  in  der  griech.  Literalur  [B.f.  Intéressant  et  origiual, 
mais  n'a  pas  su  tirer  parti  des  matériaux  amassés  avec  soin  :  aussi  ne 
mérite-t-il  qu'un  éloge  très  restreint  :  la  coUecliou  de  matériaux  conserve 
cependant  toute  sa  valeur  et  sera  utile,  ils  forment  la  plus  grande  partie  du 

3S  vol.  ^^  26  U'ars.  H.  v.  SODEN,  Die  Schriften  des  Neuen  Testaments  in  ihrer 
aeltesten  eirreichbaren  Textgestalt  hergestelll  auf  Grund  ihrer  Texlgeschichle  I» 
Abt.  1  [G.  R.  GregorjJ.  Travail  énorme  qui  a  droit  à  toute  notre  reconnaissance. 
\  Apollonii  Dyscoli  quae  supersunt,  Vol.  I,  Fasc.  2  R.  SCENEiDi.R,  Coinmeniarius 
crilicus  et  exegelicus  in  A.  scripia  minora  [B.J.  Grands  éloges.  ^%  2  avril.  V. 

40  SCHULTZE,  Codex  Waldecensis.  Unbekannle  Fragmente  einer  griech. -lat. 
Bibelbandschrift  hrsg.  [C.  R.  Gregory].  Très  méritoire,  t  Eusebius  Wcrke  :  II, 
Die  Kirchengetichichle  bearb.  V.  E.  SCHWARTZ,  Die  latein.  Uebersetzung  des 
Rnfinus  :  I.  bearb.  von  Th.  Mommsen  [G.  Kr.j.  Mentionnés  %  11.  Rock,  Dcr 
unverfdlschte  So/crafcs[Phlmnl.  Appréc.  sévère.  ^  J.  A.  Nairn,  The  mimes  ofllero- 

45  das[0.  Crusius].  Appréc.  favorable.  '^  k.l\miLU.K^  D  as  latein.  Sprachmaierial'iva. 
Wortschatze  des  deulschen,  franzôsischen  und  englischen  Sprache  [W.  V.]. 
Des  réserves  au  point  de  vue  philologique.  ^  M.  Hostowzkw,  Tesserarum 
urbis  llomae  et  suburbi  plumbearum  sylloge  [T  S.].  Grands  éloges,  f  0  et  16  avril. 
E.    SCHRADBR,    Die    Keilinschrifien    und    das   Allé    Testament    [II.    Barntsch]. 

60  3»  éd.  revue  par  H.  Zimmern  u.  H.  Wingkler.  Vivement  recom- 
mandé :  grande  valeur.  ^  C.  Schmidt,  Acia  Pauli.  Aus  d.  Ileidelberger 
koptischen  l'apyriis-handschrift  n»  1,  hrsg  [G.  Kr.j.  Admirable  publi- 
CuliOU.    %    M.     IIbysb,    Ucber    die    Abhàngigkeil    ciniger   jiingerer    Aeschines 


LITERARISCHES    ZENTRALBLATT.  63 

Hss  [E.  Drerup].  Excellent  travail  préparatoire  à  une  nouv.  éd.  absolu- 
ment nécessaire.  ^  W.  M.  Lindsay,  Martialis  Epigrammala  :  Id,  The  ancienl 
éditions    of   Martial   with    collations    of    the  Berlin   and   Edinburgh  Mss. 
1,  Excellente  méthode;  2,  Analyse  de  ce  complément  à  l'éd.   de  L.  ^  O. 
Bardenhewer,  Geschichte  der  altkivchlichen  Lileratuv  II  [G.  Kr.].  D'une  exac-  5 
titude  admirable.  Très  méritoire.   ^^  23  avril.   H.  Berger.    Geschichte  der 
wissenschafllichen    Erdkunde    der    Griechen   [  J.    Éloges.  ^  G.  RiTTER,    Plalons 
Dialoge.  Inhaltsdai>tellungen,  I,  der  Schriften  des  spâleren  Alters  [Linde]. 
Bon.  1[  G.  p.  Bali.,  The  satire  of  Seneca  on  Ihe  apotheosis  of  Claudius  commonly 
called  Ihe  'A7ioxo>.o>cûvQw(Tt;  [G.  W.].  Édition  utileet  agréable. ^  R.  Ehwald,  lo 
Aldhelms   Gedicht  de  virginttale  [M.  M.].  Gontribution  peu  étendue  qui  a  le 
mérite  d'indiquer  nettement   les  principales    lignes  pour  l'établissement 
futur  du  texte  de  ce  poème.  ^  E.  Petersen.  Ara  Pacis  Augustae  [G.  W..  a]. 
Grands  éloges.  ^^   30  avril.   H.  Weil,  Etudes  de  littérature  et  de   rythmique 
grecques  [Ilbrin].   On  doit  être  reconnaissant  à  W.  d'avoir  réuni  ces  études  15 
en  un  vol.  f  Cl.  Lamarre,  Histoire  de  la  littérature  latiiie  depuis  la  fondation 
de  Rome  jusqu'à   la   (In  du  gouvernement  républicain  I-III,  IV.  Appendice  []. 
Écrit  avec  chaleur  et  avec  une  généreuse  et  patriotique  intention,  mais  pas 
assez  au  courant  des  études  récentes.  ^  E.  Pbrnige  u.  F.  Winter,  Der  Hil- 
desheirner  Silberfitnd.    Ant.  IIeron   DE   ViLLEFOSSE,   Le  Trésor   de   Boscoreale  20 
[Th.  Schreiber].  Traitent  tous  deux  avec  une  sobriété  de  style  qni  fait  d'eux 
des  modèles  du  genre  des  deux  plus  beaux  et  plus  complets  monuments 
de  l'orfèvrerie  antique.  Yi  "^  ui9^'-  H-  v.  Soden.  Die  cgprianische  Briefsammlung 
[G.  Kr.].   Excellent.   1[  M.   Bbsnier,   LHle  Tibérine   da»is   l'antiquité   [G.  W.J. 
Contribution  de  haute  valeur  à  l'histoire  de  la  ville  de  Rome  daus  l'antiquité.  25 
1  G.  Moeller,  Die  Medizin  im  Herodot.  Orientera  bien  le  grand  public,  f  A. 
E.  HouSMAN,  M.  Manilii  Astronomicon  lib.  primus  rec.  et  enarr  [G.  W.J.  Des 
réserves.   ^  F.   ScheiGHL,   Das   Gricchenlum    u.  die   Duldung   [K.  F.].  Travail 
pénétrant  qui  jette  une  vive  lumière  sur  l'âme   ancienne.  ^^  14  mai.  L, 
Gantarelli,  La  diocesi  Italiciana  da  Diocleziano  alla  fine  dell'  impero  occidentale  30 
[A.  V.  P.].  Sérieusement  fait  ;  contribution  utile  pour  la  prosopographie 
encore  à  ses  débuts  des  provinces  occidentales   de  l'empire,  f  E.  Lavisse, 
Histoire  de  France,  etc.   I,  2.   Les  origines.    La  Gaule  indépendante  et  la  Gaule 
romaine,  par  G.  Bloch  [E.  v.  Borrus].  Très  remarquable,  t  Jh.  Thalheim, 
Isaei  orationes  cum   deperditarum  fragmentis  [B].  Le  texte  est  meilleur  que  35 
celui  de  Scheibe  qu'il  remplace  dans  la  coll.  Teubner  :  il  se  rapproche  de 
celui  de  Buermann,  et  on  pourra  très  bien  se  servir  concurremment  de  ces 
deux  éditions,  f  G.  HOSIUS,  A.  Gellii  noctium  atticarum  libri  XX.  II.  Vivement 
recommandé.  ^\  21  mars.  J.  Schmitt,  The  chronicle  of  Morea,  id.  [Gerland]. 
Bon.  \  Att.  De-Marghi,  Il  culto  privalo   di   Borna   antica.  II.    La   religione  40 
gentilizia  e  collégiale  [G.  W.].  La  partie  qui  traite  des  sacra  gentilicia  est 
faible  ;  celle  qui  traite  du  culto  collégiale  est  d'autant  meilleure.  t1[  28  mai. 
Ad.  HarnaGK,  Der  pseudocyprianische  Traktat  de  singularitate  clerioorum  ein 
Werk  des  donatistischen  Bischofs  Macrobius  iii  Bom  ;  die  Hypotijpoien  des  Theo- 
gnost.  Der  gefdlschte  Brief  des  Bischofs  Theonas  ani'en  Oberkammerherrn  Lucian  45 
[Kr.].  Le  rap.  ne  croit  pas  que  le  de  singularitate  clericorum  soit  de  Macrobe* 
î[  R.  PiCHON,  Lactancc  [Klostermann].  Gomble  une  lacune  longtemps  sentie. 
î  P.   AZAN,  Annibal  dans  les  Alpes.  Mentionné.  1[  1,    0-  IMMISCH,   Die   innere 
Entwicklung  des  griech.  Epos  :  2,  E.  Assmann,  Das  Floss  der  Odyssée  [Drerup], 
1,  Grands  éloges  :  2,  Confus  et  obscur.  1  1,  II.  Belling,  Studien  U.  die  Lie-  60 
derbûcher  des  Horatius  ;  2,  0.  Keller,  Pseudacronis  Scholia  in  Horalium  velus- 
tiora  I,  Scholia  A  V  in  Carmina  et  Epodos  [Ilbrin].  Le  point  de  vue  de  B.  est 
vieilli  ;  grandes  réserves  ;  2,  Rend  complètement  inutiles  les  éd.  antérieures 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  "-  XXIX.  —  5 


66  1Ô04    —   ALLEMAGNE. 

de  Pauii  et  Ilaulhal.  ^^  '•  jn  C.  de  Boor,  Georgii  Monachi  chronicon,  éd.  I 
[Gerland].  L'établissement  du  texte  élait  un  vrai  travail  de  géant.  Le  rap. 
attendra  la  publication  du  vol.  II  pour  dire  son  avis.  tU  It  jn.  E.  Prbuschen, 
Origenes  Werke,  IV  Des  Johannes  Kommentar  [Kr.].  Grands  éloges.^  G.  ROLOFF, 

5  Problème  ans  der  grifch.  Kriegsgeschichte  [Steru].  A  raison  quelquefois  contre 
Kroinayer,  Antike  Schlachtfelder  in  Griechenland  ;  mais  on  ne  peut  sous- 
crire à  toutes  ses  conclusions  et  à  son  jugement  sur  ce  livre.  H  F.  Steffens, 
Lalein.  Palàographie.  II,  Entwicklung  des  latein.  Schrifl  von  den  Zeilen 
Karls  d.  Gr.  bis  zum  Ende  des  XII  Jahrh.  [HeydenreichJ.  Excellent  manuel. 

10  ^  El.  RlGHTBR,  Zw  Entwicklung  der  romanischen  Wortstellung  ans  der  lalein- 
ischeji  [G.].  Sujet  très  difficile  dont  l'auteur  s'est  très  bien  tiré  :  ^  R.  Borr- 
MANN  u.  J.  Neuwirth,  Ge&chickle  der  Baukunsl.  I,  Die  Baukunst  des  Allertums 
u.  d.  Islam  im  Millelaller  von  R.  BoRRMANN  [E.  Renard].  Sera  accueilli  avec 
joie.  ^^   18  jn.  W.  Widm^vnn,  Die  Echlheit  der  Mahnrede  Juslins  d.  M.  an  die 

15  Heiden.  Rien  de  solide.  \  B.  Maurenbregheb,  Sallusiiana.  I,  Die  Ueberlie- 
ferung  der  Jugurthaliicke.  Bonne  méthode.  W  25  jii.  II.  v.  Schubert,  Der 
togenannle  Praedestinatus.  Contribution  très  importante  à  l'histoire  du  péla- 
gianisme.  ^  F.  Pighler,  Ausiria  Romana  [A.  R.].  Très  sérieusement  fait, 
mais  n'indique  pas  toujours  ses  sources,  ce  qui  empêche  tout  contrôle.  ^  M. 

20  SCHANZ,  Geschichte  der  rom.  Litleratur,  IV,  I,  Die  Lilteratur  des  vierten  Jahrh. 
[A.  R.].  Excellent.  Ij^  2  juil.  A.  PhilippSON,  Das  MiUelmeergebiet,  seine  gco- 
graphische  u.  kullurelle  Eigenart  [Th.  F.].  Très  grands  éloges.  ^  Ch.  D.  Ph, 
Charitonides,  IlotxtXa  <I>iXoXoYixâ  I  [G.  N.  Halzidakis].  Ce  livre  rédigé  par 
Charitonides  est  de  K.  Kontos  qui  devenu  aveugle  ne  peut  plus  écrire,  il  est 

26  divisé  en  93  chap.  qui  traitent  de  questions  intéressant  la  Grèce.  II  S.  G. 
OwEN,  A.  Persi  Flacci  et  D.  Juni  Juvenalis  saturae  [W.  K.].  Sera  très  goûté. 
^  G.  N.  IIaTZID.VKIS,  'Axa8r)[jnxà  'AvayvwajAaTa  eîç  tyiv  'E),)-rjVixr|V,  AaTtvtxr,v  xal 
liixpbv  e'i;  xv  'Iv8ixr,v  II.  Simple  mention.  ^  F.  NoaGK,  Homerische  Palasle.  Eine 
Studie  zu  dea  Denkmalern  u.  zum  Epos  [Wflo].  Appréc.  favorable.  \^  9  juil. 

30  O.  Lenel,  Essai  de  7'econstilution  de  l'édit  perpétuel,  trad.  de  F.  Peltier,  II. 
Diffère  sensiblement  de  l'ed.  allemande  de  1883.  î  B.  P.  Grenfell  and  A. 
S.  HUNT,  The  Oxyrhynchus  Papijri  IV  [F.  B.].  Analyse.  \^  16  juil.  L.  Frobenius, 
Das  Zeitalter  des  Sonnengottes  I.  Ce  vol.  soigneusement  fait,  contient  les 
questions,  le  second  donnera  les  réponses  et  les  preuves  des  hy-pothèses. 

35  Éloges,  ff  23  juil.  S.  H.  Butgher,  Demosthenis oratiunes  I.  Apprôc.  favorable: 
qqs  réserves  pour  l'apparat  critique  qui  n'est  pas  assez  complet.  T[  J.  Strzy- 
GOwsKi,  Koptische  Kunsi  [E.  Crum].  Très  grands  éloges.  ^^30  juil.  A.  Hjelt, 
Die  altsyrische  Evangelieniibersetzung  und  Talians  Diatessaron  in  ihrem  gegen- 
seitigen  Verhaitnis  untersucht  [Schm].  Appréc.  favorable.  If  N.  Bonwbtsgh, 

*0  Die  Théologie  des  Melhodiusvon  0/ympi<s[Sickenberger].  Méritoire.  ^C.  Patsgh, 
Dai  Sandscholi  Berat  in  Albanien  [A.  v.  P.].  Très  grands  éloges  :  intéressant 
pour  lesantiquilés.^E.  Diehl,  Procli  Diadochi  in  Plaionis  Timaewn  commentaria 
[E.  Kaiiiika].  Valeur  durable.  ^  W.  M.  Lindsay,  A'o»ui  MarcclH  de  compendiosa 
doctrina  libros  XX  [W.  K.].   Recommandé.  ^  L.  Rader.maGHhr,   Das  Jenseils 

*5  im  Mijthos  des  lletlenen  \  ].  Utile  et  captivant,  qques  réserves  ;  pas  toujours 
convaincant.  ^  R.  Foerster,  M.  v.  Schwind.  Philostralische  Gemalde.  Grande 
valeur;  a  droit  à  notre  reconnaissance.  \^  6  août.  S.  Zbbelew,  'Axaixâ. 
Zu  den  Altertiimern  der  Provinz  Achaja  [li]  (en  russe).  Fait  avec  soin,  solide 
et  utile,  \  A.  Manigk,  PfanderechtUchc  Untersnchungen,  I  II.  Zur  Geschichte 

50  der  rom.  Ilypothek.  1  Th.  Die  pfandrechiliche  Terminologie  u.  Literatur  d. 
Rômer  [K.].  Commence  par  exposer  la  terminologie  de  chaque  juriste,  puis 
étudie  les  écrits  des  juristes  rom.  de  Servius  à  Ilermogène  au  point  de  vue 
de  la  terminologie  et  de  l'histoire  de  l'hypothèque,  de  sorte  que  le  lecteur 


LITERARISCHES   ZENTRALBLATT.  67 

ne  se  fait  pas  une  idée  du  développement  de  la  terminologie.  ^  F.  Suse- 
MIHL,  Aristotelis  Ethica  Nicomachea  rec.  2^«  éd.  due  à  O.  Appelt  [B.].  Chau- 
dement recommandé.  1[  Ghr,  Ischyrius,   Homulus;  texte  latin...   par  A. 
RoERSGH  [Mm.].   Contribution  de  valeur  à  l'histoire  de  l'humanisme  aux 
Pays-Bas.  1[  E.  Gundelfinger,  Caesar  in  der  deutschen  Literatw  [F.  L.J.  Très    5 
soigné.  HH  13  août.  A.  Heisenberg,  Georgii  Acropolitae  opéra  rec.  I  et  II  [W.  F.]. 
A  droit  à  la  reconnaissance  des  historiens  et  des  philologues.  ^  G.  Helm- 
REIGH,  Galeni  de   temperamentis  lib.  III.  Appréc.    favorable.  tH  '^0  août.  Ed. 
KURTZ,  Die  Gedichle  des  Chrislophoros  Mitylenaios  [K.  D.].  Appréciation  favo- 
rable. \^  27  août.  A.  SCHLATTER,  Die  Sprache  u.  Heimal  des  vierten  Evangelisten  lO 
G.   N.].  S'impose  à  l'attention   de  tous  ceux  qui  s'occuperont  du  4»  Év. 
f  R.  H.   WOLTJER,  De   Platone  prae-Socralicorum  phUosophorum  exislimalore 
et  judice  [C.  S.].   Éloges.  ^  G.  KrôNERT,  Memoria  Graecu  Uerculanensis  cum 
tilulorum  Aegypti  papyrorum  codicum  denique  testimoniis  [B.J.  Très  utile 
et  substantiel.  ^  E.  Lindskog,  In  tropoi  scriptorum  Lalinorum  studia  [W.  K.].  i5 
Beaucoup  de  peine  pour  procurer  peu  d'agrément  au  lecteur.  ^"1  3  sept.  R. 
ROCHOL,  Bessarion.    Sludie    zur  Geschichte  der  Retiaissance   fMarlini].  Grands 
éloges.  TT  Urkunden  des  aegyptischen  Allertums.  K.  Sethe,  Urkunden  des  alCen 
Beichs.et  llieroqlyphische  Urkunden  der  griech  .-rôm.  Zeil  [Kr.].  Seront  accueillis 
avec  joie.  %  Plan   eines   Corpus  der  grkch.  Urkunden   des  Miltelallers  und  der  10 
neueren  Zeit  [K.  DieterichJ.  Appr.  favorable.  î   H.  M.   Blaydes,   Spicilegium 
Sophodeum.  Commeutariura  perpetuum  in  septem  Sophoclis  fabulas  conti- 
nens  [li].  Eiifln  un  livre  de  B.  contre  lequel  on  n'aura  pas  besoin  de  nous 
mettre  en  garde.  IIH  10  sept.  T.  Stickney,  Les  sentences  dans  la  poésie  grecque 
d'Homère  à  Euripide  fSt.J.    Appréc.    favorable.  tH  17  sept.  W.  Stintzing,  26 
Ucber  die  Mancipalio.  Qqs  objections.  %  P.  Blaydes,  Adversaria  in  Thucydi- 
dem  [E.  L.].   Inutile.  ^  G.  WiSSOWa,  Gesammelte  Abhandlungen  zur  rôm.  Re- 
ligions- u.  Sladigeschichte  [lij.  Très  grands  éloges.  \^  24  sept.  F.  Martroyb, 
L'Occident  à  l'époque  byzantine.  Golhs  et  Vandales  [Gerland].   N'est  pas  assez 
au  courant  des  travaux  modernes.  ^  R.  Dussaud,  Mission  dans  les  régions  30 
désertiques  de  la  Syrie   Moyenne,  avec   la   collaboration   de    F.  Magler.  Les 
inscr.  grecques  et  latines  contenues  dans  ce  vol.  n'ont  pas  grande  impor- 
tance historique.  Des  réserves.  ^  G.  Pkrrot  et  Ch.  Chipiez,  Histoire  de  fart 
dans  Vantiquilé,  VII  et  VIII  [Michaelis].  Quelles  que  soient  les  objections  de 
détail  qu'on  puisse  faire  à  ces  deux  vol.  consacrés  à  la  Grèce,  ils  conservent  36 
leur  haute  valeur.  ^  Brunn-Bruckmann,  Denkmàler  griech.  u.  rôm.  Skulptur, 
fortgefiihrt...  von  P.  Arndt.  Lief.  101-109  [Schreiber].  Grands  éloges.  ^^ 
!•'  oct.    A.  BlGELMAlR,  Die  Beleiligung  der  Christen  am  oeffentlichen  Leben  in 
vorcotistanlin.  Zeit  [Kr.J.  Éloges.  |  Arndt-BruGKMann,  Griech.  u.  rôm.  Portrdts 
[Th.   Schreiber].  Très  grands  éloges.  ^^  8  oct.  E.  Hennecke,  Neutcstameni-  w 
liche  Apokryphen    hrsg.  [Schm].  Trad.  ail.  qui  sera  la  bienvenue  :  qqs  ré- 
serves sur  la  manière  dont  H.  traduit,  f  F.  Strunz,  Nalarbetrachtung  u.  Na- 
turerkenntnis  im  Altertum.  Eine  Eutwicklungsgftschichle  der  Autikenoatur- 
wissenschaft.  Plein  d'esprit,  captivant  et  instructif.  ^  H.  Weil,  Euripide^ 
Oreste  [H.  StadtmiillerJ.  Éloges  de  cette  3e  éd.,  revue,  mais  où  il  y  a  encore  45 
des  corrections  à  adopter.  ^  C.   Rongzewski,  Gewôlbeschmuck  im,  Altertum. 
Studien  und  Aufnahmen  [Th.  Schreiber].  Très  utile.  1[1[  15  oct.  M.  Fried- 
LÂNDER,  Griech.  Philosophie  im  Alten  Testament  [S.  K.].  Montre  que  la  philo- 
sophie grecque  se  fait  sentir  dans  l'Ane.  Testament.  C'est  en  réalité  un 
livre  de  controverse  qui  aura  du  retentissement.  ^  H.  Stich,  Mark-Aurel,  m 
der  Philosoph  auf  dem  rôm.  Kaiserthron  [Ding].  Bon,  sans  prétention  scienti- 
tique  aucune.  H   F.    KÛCHLER,    Beitraege  sur    Kenntnis  der  assyrisch-babylo- 
nischeuMedizin.  Text  mit  Umschrift,  Uebersetzung  u.  Kommentar  [C.  B.] 


68  1904.  —    ALLEMAGNE. 

Trace  très  bien  la  voie  à  des  recherches  plus  approfonrlies.  ^  F.  Wittlng, 
Von  Kimst  u.  CUristentum  Plastik  n.  Selbstgefiihl.  Von  antikem  u.  chrisll. 
Rauragefiihl  u.  s.  w.  [W.  S.^  Observations  profondes,  mais  souvent 
énigmatiques.  ^f  22  oct.  E.  S.  Gutjahr,  Die  Glauhww-digkeil  des  irenàischen 

5  Zeugnissesûber  die  Abfassung  des  vierlen  kanonischen  Evangeliums  [G.  N.].  Appréc. 
favorable.  •[  Eng.  Drerup.  Aeschinis  quae  /crunan*  epis/o/ae  [Radermacher], 
Éloges.  ^H  29  oct.  1,  Th.  ACHELIS,  Abriss  der  vergleichenden  neligionswisscn- 
schnfl  ;  1,  C.  P.  Thiblb,  Grundzûge  d.  Religionsiuissenschaft  :  hearh.  Y.  G. 
Gehrich.  Éloges,  il  W.  Arndt,  Schrifllafeln  zur  Erlernung  dev  latein.  Paldo- 

10  graphie,  a-»  Hefl  von  M.  Tangl  [F.  R.].  Excellent.  H^f  5  nov.  K.  Horn,  Ge- 
schicluUchkeU  u.  Zweck  von  Evang.  Joh.  Kap.  2i  [Schm].  Cité  ici  à  cause  des 
remarques  de  lexicographie,  de  grammaire  et  de  critique  du  texte  qui  y 
sont  contenues,  et  qui  méritent  d'être  étudiées,  f  K.  Brugmann,  Kurse 
vergleichende   Grammatik  der  indogerm.   Sprachen.  Très   grands  éloges.  H  F. 

15  Studniczka,  Tropaeum  Traiani  [E.  Petersen].  Réfute  Furtwanglor  :  étudie 
ce  monument  avec  un  soin  minutieux  extrême  ;  ramasse,  analyse  et  discute 
à  fond  tous  les  éléments  du  problème.  1[t  12  nov.  E.  H.  Gifford,  Eusebii 
Pamphili  evingelicae  praeparalionis  libri  XV,  I-IV  [G.  Kr.].  Grands  éloges  de 
cette  éd.  critique  accompagnée  d'une  trad.  en  anglais,  d'un  commentaire  et 

20  d'indices.  ^  A.  Cima,  L'eloquenza  lalina  prima  di  Cicérone  [\'\].  Somme  toute, 
mérite  notre  reconnaissance.  \  W.  Spiegelberg,  Geschichte  der  aegypiischen 
Kunst  bis  zum  Hellenismtis  [Kr.].  Appréc.  favorable.  1[f  19  nov.  J.  A.  Kundt- 
SON,  Die  zwei  Arzawa- Briefe .  Die  aeltesteii  Urkunden  in  indogerman.  Sprache 
[Hirt],  A  de  la  valeur,  quand  même  la  parenté  de  ces  deux  lettres  trouvées 

25  à  El-Amarna  avec  les  langues  indo-européennes  est  loin  d'être  prouvée.  ^ 

-  Beitraege  sur  Kunsigeschichte.  F.  Wickhoff  gewidmet  u.  S.  W.  Cité  ici  à  cause 
d'un  art.  de  Riegl  sur  une  plaque  de  bronze  byzantine  trouvée  à  Éphèse 
par  lleberdey.  Les  autres  art.  n'intéressent  pas  l'antiquité  classique,  t^ 
26  nov.  G.  WOHLENBERGER,  Der  ers  te  utid  zweite  Thessalonicherbrief  ausgelegt 

30  [G,  N.].  Excellentes  remarques  de  langue,  d'histoire,  d'exégèse  et  de  phi- 
lologie. %  Gh.  LÉCRIVAIN,  Études  sur  Vhisloire  Auguste  [II.  P.].  Très  au  courant 
de  tout  ce  qui  a  paru  en  Allemagne  sur  ce  sujet,  ne  donne  rien  de  nouveau, 
mais  rectifie  çà  et  ià  quelques  erreurs  chez  ceux  qui  l'ont  précédé.  S^ 
3  déc.  II.  Gross.mann,  Eusebius,  Theophanie  hrsg.  E.  Klostermann,  Eusebius 

36  Onomastikon  der  biblischen  Orlsnamen  [Kr.].  Loués.  ^  G.  IIaRDBR,  Homer.  Ein 
VVegweiser  zur  erslen  Einfiikrung  in  die  Ilias  u.  Odyssée  [E.  Drerup].  Soigneu- 
sement fait  pour  les  élèves,  mais  rien  de  scientifique,  f  II.  Egqbr,  Kriiisches 
Verseichnis  der  Sammlung  archilektonischer  Handzeichnungen  der  k.  k.  Hofbi- 
biiothek  I  [A.  M.. s].  Beau  et  utile  recueil  ;   s'occupe  surtout  de  Rome  et  de 

40  ses  ruines.  ^1[  10  déc.  J.  Mansion,  Les  gutturales  grecques  [Hirt].  Enrichit  la 
littérature  du  sujet.  1[  J.  Fôrstbmakn  u.  0.  Gûnther,  Briefe  an  Desiderius 
Erasmus  von  Rotterdam  hrsg.  [A.  R.J.  Sera  accueilli  avec  joie,  tî  '"^  déc 
E.  UOHNBFFBR,  Platon  gegen  Sokrales  Interprelationen  [DingJ.  Méritoire; 
qques  réserves.  ^  G.  BaUCH,  Die  Universilàt  Erfurt  im  Zeitalter  des  Frulthn- 

45  manismus.  Appréc.  favorable.  ^  G.  Gobtz,  T.  Maici  Plauli  Epidicus  it.  rec. 
G.  a  droit  à  notre  reconnaissance  pour  ce  travail  sérieux  et  exact.  %  F.  Set- 
TBOAST,  Quellenstudieu  zur  galloromanischen  Epik.  S'impose  à  tous  ceux  qui 
S'occupent  de  ce  sujet.  \  Der  rôm.  Limes  in  Oeslerreich.  IV  [A.  R.].  Éloges. 
%  24  dec.  J.  WbllhaUSBR,  Das   Evangelium   Macci  libers,    u.   erkl.    iD.,  Das 

60  Evangelium  Matlhaei  [Schm.].  Éloges  de  la  trad.  Le  commentaire  contient 
beaucoup  de  nouveau  et  d'étonnant.  ^  G.  Saintsbury,  Loci  criiici.  Passage 
illustrative  of  critical  theory  and  practice  from  Aristotle  do\\rnwards.  Excel- 
lent et  pratique.  ^  W.  Christ,  Geschichte  der  griech.    Lileratur  bis   auf   die 


MITTEILUNGEN    AUS    DEH    HISïORISCHEN    LITERATUR.  H9 

Zeii  Jiislinians.  4«  éd.  soigneusement  revue  et  mis  au  courant  de  ce  livre  si 
utile.  ^  C.  Bardt,  RiJm.  Komôdien.  Trad.  ail.  excellente.  %  G.  Sghmilinskv, 
Plaulus  Zwillinge  et  Schiff'brucic.  Très  {grands  éloges  de  ces  trad.  %  B.  Peyron, 
Cod.  Ilalici  manu  exarati  qui  in  Bibl.  Taurinensis  Athenaei  anle  diem 
26  Jan.  1904  asservabantur.  Grands  éloges  de  cet  ouvrage  posthume.  1  A.  5 
MORET,  Du  caractère  religieux  de  la  royauté  pharaonique  [Lange].  Appréc. 
favorable.  If  E.  Rohde,  Psyché.  Éloges  de  cette  3*  éd.  A.  S. 

Mitteilungan  aus  der  historischen  Literatur.  T.  32.  Fasc.  1.  Revue 
des  programmes  [Ueydenreich,  Dielrich,  Hirsch].  Ilans  Draheim,  Ilhaka- 
Frage  (K.  Wilhelms-G.  Berlin).  Court,  clair  et  très  instructif.  —  Robert  10 
HOLSTEN,  Die  Bedeutung  des  7.  Jahrhunderts  fur  die  Entwicklung  der  sittlichen 
Amchauunyen  der  Griechen  (K.  Wilhelms-G.  Stettin).  Analyse.  —  Waldemar 
Olsen.  Die  Schlacht  bni  Plalaeae  (G.  Greifswald).  Défend  la  tradition  contre 
Delbriick.  —  A.  Ed.  Anspach,  De  Alexandri  Magni  expeditione  indien.  Fasc.  3 
(G.  Duisburg).  Fait  preuve  de  soin  et  d'érudition.  —  Ernst  Fischer,  Archdo- 15 
logische  Erinnerungen  an  eine  Studienreise  nach  Griechenland  (Johannes-G. 
Breslau).  D'une  lecture  attachante.  —  Max  Zibgler,  Fasii  tribunorum  plcbis 
(G.  Ulm).  Riche  matériel  de  statistique.  —  Otto  Richtbr,  Beiirdge  sur  rôm. 
Topographie}  (Alliaschlacht  u.  Serviusmauer)  2  (Capitolium  u.  Clivus  Capito- 
linus  (  Prinz  Heinrichs-G.  Berlin).  Place  la  bataille  sur  la  rive  gauche  du  Tibre  20 
et  justifie  la  description  topographique  donnée  dans  ITIandbuch  d'iwan  v- 
Millier.  —  K.  Fr.  Adami,  Liegl  der  Schilderung  des  Unterganys  der  io  Kohorten 
im  Lande  der  Eburonen  bei  Caesar  bell-gall.  V,  26  37  der  Bericht  eines  Augenzeugen 
su  Grunde?  (Hessisches  G.  Fridericiauum,  Laubach),  César  a  utilisé  un  rapport 
écrit,  résultat  auquel  on  devra  souscrire.  —  Schleusner,  Die  Reinen  des  26 
Kaisers  Auguslus  in  Geschichle  u.  Dichtung  [G.  Barmen)  L'auteur  a  voulu  avant 
tout  contribuer  à  l'exégèse  d'Horace.  —  Gerhard  Schultz,  Tivoli  u.  die  Filla 
Iladrians  (P.  Steglitz).  Exposition  sans  prétention  scientifique,  à  l'usage  du 
public  instruit.  —  ZiebarTH,  Eine  Inschriflenhandschrift  der  Hamburger 
Siadlbtblioth'-k  (Wilhelm-G.,  Hamburg).  Analyse.  %  Georg  Weber,  Lehr-  u.  30 
Handbuch  der  Weltgeschichle.  21  Aullage,  neu  bearbeitet  V.  BaLDaMUS  T.  I 
(Altertum)  [W.  Martens!.  Fait  avec  un  soin  et  une  compétence  admirables. 
^  Georg  Weber,  Weltgeschichle  in  ilôersichllicher  Darstellung  21.  Aufl.  neu 
bearbeitet  v.  Otto  Langer  [Id.^,  Travail  approfondi  et  au  courant  des  der- 
niers résultats  de  la  science.  Toutefois  c'est  dans  l'antiquité  que  l'auteur  35 
parait  le  plus  à  l'aise.  ^  Jahresberichte  der  Geschichlswissenschaft  hrsg.  v.  E. 
Berner,  24*  année  [K.  Lôschborn].  Mêmes  éloges  que  les  vol.  précédents  et 
exposé  des  résultats  les  plus  importants  des  sciences  historiques.  ^  Johannes 
Kromayer,  Anlike  Schlachtfelder  in  Griechenland .  T.  1  (von  Epaminondas  bis 
zum  Eingreifen  der  Rdmer)  (pi)  [G.  WinkelsesserJ.  Mérite  tout  éloge.  40 
%  Beitrâge  zur  alten  Geschichte  u.  griechisch-rôm.  Alterthumskunde  Fest- 
schrift  su  Otto  Uirschfelds  60.  Geburtstage  [Th.  Preuss].  Analyse  sommaire  des 
articles  dûs  à  Th.  Mommsen,  0.  Seegk,  Hiller  v.  Gàrtringen,  U.  Wilckbn, 

PaulM.MEYER.V.  BiSSING,  A.  IIÉrON  DE  ViLLEFOSSE,  G.'PaRTSCH,  JuliUS  JUNG, 

C.  JuLLiAN,  Ernst  Kohnemann,  Domaszewski,  k.  Rhgling,  Eug.  Pridik,  E.  4tt 
RiTTERLiNG,TociLESGU,  E.Majonica,  A.SCHiFFetJuliusDûRR.  Amentionner 
aussi  six  lettres  de  Niebuhr  à  Angelo  Mai  d'avril  1824  à  mai  1828  publiées  par 
H.  ScHÔNE.t  Georg  Grupp,  Kulturgeschichte  der  rôm.  Kaiserzeit  T.  1  (Untergang 
der  heidnischen  Kultur  [Id,].  Amis  consciencieusement  à  profit  les  auteurs 
anciens  et  modernes  ;  il  y  aurait  toutefois  quelques  points  de  détail  à$o 
relever.  \  Friedrich  Ohlbnschlager,  Romische  Ueberreste  in  Bayern.  Fasc.  1 
[G.  Leiding^rJ.  Répond  à  un  véritable  besoin;  fait  désirer  la  suite.  Klf  Fasc. 2 
Comptes  rendus  de  la  Société  historique  de  Berlin.  Séance  du  8  février. 


70  1904.  —  ALLEMAGNE. 

Erhardt  traite  de  l'émigratiou  et  de  l'expansion  des  Germains  en  Allemagne. 
%  Friedrich  Caubr,  Ciceros  poliiisches  Denken  [Th.  Preuss|.  Livre  de  saine 
réflexion,  plein  d'idées  profondes  et  fécondes.  ^  F.  Knokb,  Gegenwàniger 
Stand  der  Forschungen  iiber  die  Rômerkriege  im  nordwesllicken  Deutschland  (pi.) 
5  [Id.].  Après  un  examen  des  différentes  opinions  émises  sur  le  lieu  de  la 
bataille  de  Varus,  K.  se  décide  pour  Iburg  à  12  kil.  au  sud  d'Osnabriick. 
Ç  Otto  SCHULTZ,  Beitràge  zur  Krilik  unscrer  lilerarischen  Ueberlifferung  fiir 
die  Zeit  von  Commo  iiis'  Sturze  bit  auf  den  Tod  des  M.  Auvelius  Ayitoninus  (Gara- 
calla)  [Id.].  Approfondi,  mérite  d'être  instamment,  recommandé.  ^  Theodor 

10  SOMMERLAD,  Wirlhschaftsgescliichtliche  Untersuchuugcn.  Fasc.  2  (Die  Lebens- 
beschreibuug  Severins  als  Kulturgeschichtliche  Quelle)  [^Foss].  Résultats  peu 
importants  en  dépit  de  Tapplication  et  de  l'érudition  dépensées.  \  Excerpta 
histovica  iussu  Inip.  Conslantini  Porphyrogenili  confecla  edd.  BOiSSfctVAiN,  G. 
DE  Booa,  Th.    BÛTTNER-WOBST.  Vol.    1  Excerpta  de    legalionibus  éd.   G.  de 

16  BooR,  P.  1  et  2.  [F.  HirschJ.  Dans  la  collation  des  mss.  et  l'appréciation  de 
leur  valeur,  l'éditeur  a  fait  preuve  du  soin  et  de  la  sagacité  dont  il  est  cou- 
lumier.  ^  i^loys  Meister,  Die  Anfàmge  der  modernan  diplomatischen  Geheim- 
schvifi  [v.^auffungen].  <  Mentionné  à  cause  de  l'introduction  dans  laquelle 
M.  traite  de  la  cryptographie  de  l'antiquité >.  ^  Historische  Vierieljahrssclvift 

20  Ilrsg.  V.  Gerhard  Sbeliger,  14"  année  |F.  Hirsch].  <  Mentionné  à  cause  de 
l'art,  de  E.  Dbvriunt.  «  Die  Sweben  u.  ihre  Teilstâmme  »  et  l'art,  «impor- 
tant »  de  B.  HiLLCGBR  <<  Der  Schilling  der  Volksrechte  u.  das  Wergeld  »  >. 
\  Zeilschrifi  f.  vaterlandische  Geschichle  u.  Allertiimskunde.  T.  60  [Lôrfler]. 
<  Mentionné  à  cause  d'un  art.  de  F.  Koepp  oîi  il  défend  la  commission 

25  archéologique  de  Westphalie  contre  un  art.  malveillant  de  Knoke  (cf.  supra) 
paru  dans  les  Grenzboten  et  un  art.  «.  qui  mérite  considération  »  de  Bômbr, 
«  Ein  neuer  Versuch  zur  Losung  der  Alisofrage  »  >.  ^%  Fasc.  3.  Plan  eines 
Corpus  der  griech.  Urkunden  des  Miltelallers  u.  der  neueren  Zeit  [F.  Hirsch]. 
Annonce  ;  le  point  de  départ  serait  le  règne  de  Constantin  le  Grand,  f  Paul 

30  KocH,  Die  bijzantinischen  Beamtenlitel  von  400-700  [Id.].  Etude  qui  repose  sur 
de  nombreux  matériaux,  f  Georgii  AcropoUtae  opéra  rec.  Aug.  Heisbnbbrg 
Vol.  1  et  2  [Id.].  Satisfait  aux  exigences  actuelles  de  la  science.  If  Garl 
Neumann,  Byzantinische  KuUur  u.  Renaissance  KuUur  [Id.].  Exposé  riche 
d'idées  et  attrayant.  \\  Fasc.  4.  Garaille  Julian,  Vercingétorix.  F.  d.  Schule 

85  bearbeiteit  v.  Sibglbrsghmidt  (pi.)  [B.  Clemenz],  Instructif  et  d'une  haute 
valeur;  «  le  chef-d'œuvre  de  l'auteur  ».  Henri  Lrbègue. 

Nachrichten  v.  d.  K.  Gesellschaft  der  W^issenschaften  zu  Got- 
tingen,  1904.  Fasc.  3.  Didyme  Tiepi  Ay)[j.o(T6Jvou;  [Fr.  Leoj.  Le  papyrus  publié 
dans  l'éd.  vraiment  magistrale  des  '  Berliner  Klassikertexte'  par  H.  Diels 

40  et  SCHUBART  cst  bien  un  original  et  non  un  extrait,  comme  l'a  prétendu 
Diels.  Le  commentaire  se  rapproche  de  celui  d'Asconius,  et  avait  pour  titre 
irepl  Ar)(iO(j6évou{.  On  doit  distinguer  les  livres  qui  portent  le  titre  itepl  to-j 
Seïva  d'avec  les  {i7co|xvr,(xaTa  et  les  avyyp6nL[Lcnx  Trep't  to-j  oerva,  Didyme  avait 
composé  des  CiioiJLvrjtxaTa  'I)>iiSoç  et  '05ua(T£ta{,  un  nîpl  xf,;  'AptdTapxetou  6top- 

46  OwffEw;,  des  commentaires  sur  Pindare  et  Bacchylide,  un  mpl  Xuptxoiv  TtotTiTôiv, 

des  commentaires  sur  Démosthène,  Isée,  Ilypéride  et  un  grand  ouvrage 

Ttepl  Ar,(AO(jÔ£vo\Jî.  On  ne  doit  donc  pas  s'attendre   à  retrouver  dans  le  nipl 

ArjiiOffO^^ov;  des  citations  tirées  par  Harpokration  des  ■jnoii.^rt^xiix. 

Fasc.  4.  Le  Daphuis  de  Théocrite  [E.  Schwarlz].  Le  poème  I  fait  allusion 

50  à  Gos,  sinon  le  KaXuSwvto;  Ttopôixeûi;  (v.  57}  n'a  aucun  sens.  Thyrsis  est  un 
étranger  ;  le  pâtre  sicéliole  a  apporté  de  son  pays  le  chant  des  souffrances 
de  Daphuis;  ce  chant  est  un  Ihrône.  Dans  la  peinture  de  D.,  Théocrite  s'est 
inspiré  du  Ménalcas  d'IIermésianax  ;  il  est  revenu  à  son  mythe  de  Daphnis 


NEUE  JAHRBUCHEU  F.  D.  KLASS.  ALTERT.,  GESCHICHTE  U.  D.  LITEU.      71 

dans  les  Thalysies  (VII).  \  Un  morceau  de  basse  lilléralure  hellénistique 
[R.  Reilzenstein].  Texte  de  1' 'A7ro)>oY^a  y.epatjiw;  Trpôç 'AjAsvcôrtiv  pa<Tt>.éa  [ASÔTip- 
iji£v£U!J.év/i  xaxà  xb  Sjvaxov  d'après  les  fragments  Grafet  Renier,  accompagnés 
d'un  commentaire  historique  (Cf.  Wessely  dans  Denkschriften  der  Wiener 
Akad.,  1893).  Ces  fragments,  sans  avoir  la  valeur  historique  que  Wilcken  5 
voulait  leur  attribuer,  sont  néanmoins  un  spécimen  de  la  littérature 
d'agrément  qui  a  étendu  des  ramifications  jusque  dans  le  christianisme. 
f  Pour  l'histoire  d'Athamse  [E.  Schwartz].  Concerne  les  KecpiXaia,  la  des- 
cription du  ms.  60  du  chapitre  de  Vérone  qui  contient  l'Historia  acephala, 
la  description  du  ms.  474  de  Paris,  et  traite  au  long  de  l'histoire  politique  jo 
et  religieuse  à  laquelle  les  papyrus  publiés  dans  les  dernières  années 
apportent  des  rens'îignements  précieux  pour  la  chronologie  (100  p.). 

Henri  Lebègue. 
Neue  Jahrbûcher  fur  das  klassische  Altertum,   Geschichte  und 
deutsche  Literatur,  7e  année  U<'  livr.  1'*  partie.  Les  fouilles  de  Troie  et  k, 
la  critique  homérique  [E.  Bethe].  B.  avait  déjà  montré  que  les  combats 
dont  parle  Homère  n'étaient  pas  le  récit  de  la  défaite  des  tentatives  de 
colonisation  des  Eoliens  à  Lesbos  et  à  Troie,  mais  que  plutôt  les  combats 
des  grands  héros  Achille  et  Hector,  Ménélas  et  Paris,  Enée  et  Dioméde 
avaient  été  livrés  autrefois  dans  la  mère  patrie.   Il  montre  dans  cet  art.  20 
pourquoi  Homère  a  réuni  toutes  ces  légendes  autour  de  Troie  ;  parce  que 
cette  contrée  avait  longtemps  retenti  du  bruit  des  combats  entre  Ajax  et 
Hector,  combats  qui  en  réalité  avaient  été  livrés  entre  Rhoiteion,   patrie 
d'Ajax,  et  Troie.  Cette  lutte  est  comme  l'arrière-plan  historique  de  l'épopée 
et  c'est  dans  ce  sens  que  les  chants  d'Ajax  sont  comme  le  noyau  de  l'Iliade.  25 
Culte  d'Athena  llias.  Les  deux  Ajnx  n'en  font  qu'un,  qui  est  fils  d'Oïiée.  ^ 
La  Thessalie  et  l'histoire  de  la  Grèce  [O.Kern]  L'importance  delaThessalie 
pour  l'histoire  de  la  race  grecque  dans  l'antiquité  est  d'autant  plus  grande 
que  jusqu'à  une  époque  relativement  récente  on  y  retrouve  les  restes  des 
différentes  familles  de  peuples,  t  Les  nouvelles  fouilles  du  forum  romanum  30 
fChr.  Hiilsen].  Rapport   sur  les  principaux   résultats  de  la  campagne  de 
fouilles  de  1898-1903  (pi.  et  flg.).  Nécropole;  lapis  ni^^er  ;  curia  Diocletiani 
élevée  vers  303  ap.  J.-G  ;  Basilica  Aemilia  ;  lacus  Juturnae  ;  templum  Divi 
Augusti  ;  S.  Maria  Antiqua.  1  Sur  le  Thésaurus  linguae  latinae  [F.  Vollmer]- 
Comment  il  faut  s'y  prendre  pour  former  un  véritable  thésaurus,  réunir,  35 
vérifier  et  publier  les  matériaux.  %  Le  chœur  et  le  peuple  dans  le  drame 
ancien  et  moderne  [R.  PotschJ.  Ressemblances  qu'il  y  a  entre  le  chœur  des 
drames  anciens  et  celui  des  drames   modernes.  ^  L.    Meyer,    Ueber   die 
Modi  in  griech.   [Lattmann].   Grandes  reserves  ;  rien   de  nouveau  et   des 
erreurs,  f^  2e  livr.  1"  partie,  Fried.  Aug.  Wolf  [S.  Reiter].  Etude  biogra-  40 
phique.  t  l.es  plus  récentes  recherches  sur  les  champs  de  bataille  de  la 
Grèce  ancienne  [E.  Lammers].  Etude  critique  du  livre  de  E.   Kromayer, 
Antike  Sc/dachlfelder  in  Griechenland  I,  qui  va  d'Epaminondas  aux  Romains. 
Ce  livre  ne  répond   pas  aux   exigences   légitimes   des   lecteurs.  Erreurs 
qu'il   commet,   notamment   à  propos  de  Mantinée  et  de  Chéronée.  Vues  45 
personnelles  du   rap.  f  Th.    Schreibbr,  Studien  ueber  das  Bildnis  Alexan- 
ders  des   Grossen  [F.    Koepp].    Réserves   sur  certains   points  où  K.   main- 
tient   ses    propres   conclusions;  éloges  de  qqs  chapitres.  ^  La  Médée  de 
Nicophron  [C.  Fries].    Le    papyrus  186  du  Br.  Mus.    contient   les  restes 
d'une   tragédie  qu'on  croit  être  celle  de   Nicophron.  Cette  identification  50 
est  possible  sans  être  certaine.  ^  C.  Ritter,  Plalons  Dialoge.  Inhalisdarstel- 
lungen  1  :  der  Scftriflen  des  spàleren  Allers  [0.  Immisch].  Eloges  ;  a  coûté  un 
très  grand  travail  à  l'auteur.  ^^  2«  partie.  Sophocle  dans  les  écoles  [Chr. 


72  1904.  —   ALLEMAGNE. 

Muff].  Afin  de  mieux  apprécier  l'artiste  dans  le  poète,  M.  commence  par  la 
technique  de  ses  tragédies,  il  étudie  ensuite  le  poète  tragique,  puis  les 
idées  morales  et  religieuses  qui  se  font  voir  dans  ses  tragédies,  f^  3«  livr. 
l'c  parlie.  La  théorie  hellénistique  en   Egypte  [R.   Rcitzenstein].   Etudie 

5  l'hellénisation  du  peuple  égyptien  d'après  la  littérature  religieuse  de  l'é- 
poque hellénistique  de  l'Egypte,  laquelle  nous  est  connue  par  tant  de  docu- 
ments qui  nous  permettent  de  suivre  la  formation  et  la  transmission  des 
idées  religieuses,  mieux  que  dans  n'importe  quelle  autre  partie  de  l'Orient. 
11  a  recours  surtout  aux  prières  contenues  dans  les  papyrus  magiques  et  aux 

10  écrits  hermétiques,  f  Les  plus  récentes  recherches  sur  les  champs  de 
bataille  de  la  Grèce  ancienne  [E.  Lammert].  Suite  :  Bataille  de  Sellasie, 
n'accepte  pas  les  conclusions  de  Kromayer  <cf.  supra>.  ^  H.  Diels,  Die 
Fragmente  der  Vorsokratiker.  Griech.  u.  Deutsch  [H.  V.  Arnim].  Fruit  mûr 
d'un  travail  long  et  désintéressé.  H  E.  Harrison,  Sludits  in  Theognis,  togelher 

16  with  a  Texl  of  ihe  Poems  [0.  Immisch].  Grands  éloges.  \^  4*  livr.  1"  partie. 
L'empereur  Auguste  [V.  Gardlhausen].  Montre  que  c'est  à  tort  qu'E.  Meyer 
<IIistor.  Zeilschr.  1903,  385  sqq.>  a  écrit  qu'Auguste  avait  sérieusement 
voulu  rétablir  la  république  et  qu'il  n'avait  pas  eu  l'intention  de  devenir  le 
monarque,  mais  le  «  princeps   reipublicae  »,  à  peu  près  comme  autrefois 

20  Camille  et  les  Scipions  :  bien  au  contraire,  c'est  bien  une  monarchie  qu'il 
voulait  fonder,  et  non  une  diarchie,  suivant  l'expression  de  Mommsen,  où 
il  aurait  partagé  le  pouvoir  avec  le  sénat.  Il  lui  suffisait  que  son  règne  fut 
un  compromis  facilitant  le  passage  de  la  république  à  la  monarchie,  et  il  a 
réussi,  puisque    cette   monarchie   a   duré  400  ans.   ^  Les  plus   récentes 

26  recherches  sur  les  champs  de  bataille  de  la  Grèce  ancienne  [E.  Lammert]. 
Fin  <cf.  supra>.  Conclusions  sur  Sellasie.  Examen  des  conclusions  des 
livres  de  E.  Roloff,  Problème  aus  d.  griech.  Kriegsgeschichte  et  de  G.  SOTI- 
RIADES,  D.  Schlaclhfeld  von  Chàronea  u.  d.  Grahhilgel  der  M akedonien  qui  tous 
deux  combattent  les  idées  de  Kromayer.  ^  K.  Brugmann,  Kurze  vergleichende 

30  Grammatik  d.  indogerman.  Sprachen  [IL  Meltzer].  Très  grands  éloges.  ^  G. 
Wachsmuth,  Aihen  [W.  Ruge].  Tirage  à  part  de  l'art,  de  la  lieal-Enc.  de 
Pauly-Wissowa.  t^  2°  partie.  Le  Griech.  Lesebuch  de  Wilamowitz  [P. 
Cauer].  Son  importance  scientifique  et  pratique.  N'atteint  peut-être  pas 
tout  à  fait  le  but  que  W.  s'est  proposé,  mais  sera  néanmoins  utile  et  béni. 

36  t  R.  Wesselï",  Vereinfaclile  Griech.  Schulgramm.  I.  Formenlehre  [R.  PapprilzJ. 
Livre-très  bien  fait,  très  pratique  et  bien  propre  à  fortifier  l'étude  du  grec. 
\%  5*  livr.  l"  partie.  L'art  à  l'époque  des  Pisistratides  [E.  Petersen].  Analyse 
rapide  du  vol.  de  Th.  Wiegand,  Die  archaische  Porosarchilektur  der  Akro- 
polis  su  Athen  dont  il  fait  l'éloge.    ^    La   mécanique    de   l'antiquité   fW. 

40  Schmidt].  3  pi.  1,  Philon  de  Byzance  ;  2,  Héron  d'Alexandrie,  mécanique, 
catoptrique,  dioptrique  ;  3,  (rçevgovy,,  xap-/ViTtov,  wpo).dytov  ;  4,  le  cerf  de  Kana- 
chos  ;  5,  Automates  volants,  t  Pierres  à  bâtir  romaines  [E.  Zubarth].  A 
propos  du  vol.  de  R.  Lanciani,  Storin  degli  scavi  di  lioma  e  notizie  inlorno 
le  coUezioni  rornana  di  anlichita,  Z.  traite  de  l'histoire  de  la  destruction  de 

4B  Rome  ancienne  au  moyen  âge.  |  L'ars  amatoria  d'Ovide  et  ses  premières 
trad.  allemandes  |E.  Stemplinger;.  f  Der  rum.  Limes  in  Oesterreich.  IV  [W. 
Rug<'].  Eloges.  W  6»  livr.  1"  partie.  La  médecine  dans  l'antiquité  [J.  Hil- 
berg].  Sources  où  les  historiens  peuvent  puiser;  méthode  et  procédés  de 
la  médecine  antique,  les  médecins  et  leurs  œuvres.   ^  J.   J.   Bbrnoulli, 

60  Griech,  Ikonographie  mil  Ausschhiss  Alexanders  und  der  Diadochen  [Gercke]. 
Comble  une  lacune  vivement  ressentie.  ^  J.  G.  Tarver,  Tibej-ius  the  Tyrani 
[Scholt].  Mérite  d'attirer  l'attention,  quoique  les  résultats  ne  soient  pas 
en  général  très  nouveaux.  If  70  livr.  Le  roman  grec  [W.  Schmid].  Etat  actuel 


NEUK  JAHRBÛCHERF.  D.  KLASS    ALTERT.,  GESCHIGHTE  U.  D.  LITER.    73 

de  uos  connaissances  sur  sa  nature  et  ses  origines  :  S.  se  demande  si 
avant  les  tentatives  des  néosophistes  vers  l'an  100  ap.  J.-C  le  roman  grec 
avait  existé  comme  genre  littéraire  nettement  déterminé.  Il  montre  d'abord 
que  malgré  les  essais  laits  après  Rohde  pour  arriver  à  une  autre  solution 
que  ce   savant,  en  interprétant  et  en  combinant  autrement  que  lui  les  5 
documents  littéraires  connus  depuis  longtemps,  ou  n'est  pas  arrivé  à  un 
résultat  nouveau  et  certain.  Il  passe  ensuite  aux  papyrus  trouvés  depuis 
1893  et  au  roman  de  Ninos  publié  par  Wilcken,  le  document  le  plus  impor- 
tant de  ce  genre  littéraire  qui  doit  avoir  été  composé  au  le""  s.  av.  J.-C,  il 
montre  que  la  source  d'où  est  sorti  le  roman  d'amour  grec  est  le  SpaiiaTsxôv  lo 
8i-r\-^ri\t.a.  des  écoles  des  rhéteurs.  Le  roman  grec  a  donc  passé  par  deux 
périodes,  l'une  plus  ancienne,  antérieure  aux  néosophistes,  représentée  par 
les  papyrus,  l'autre  plus  récente   que  Rohde  a  étudiée  et  qui  est  l'œuvre 
des  néosophistes.  C'est  environ  vers  160  ap.  J.-C.  que  la  période  ancienne 
prend  fin  et  que  la  nouvelle  commence  ;  elles  se  distinguent  entre  elles  15 
surtout  au  point  de  vue  de  la  langue  et  du  style.  ^  La  double  forme  de  la 
troisième  Philippique  de  Démosthène  [F.  Blass].  Explique  par  le  moyen  de 
la  prose  métrique  comment  ces  deux  formes  différentes  l'une  de  l'autre 
ont    pu    nous   être    transmises   par   les   mss.,   notamment    par   S.  et  L. 
tT  2e  partie  Rapport  sur  le  41"  Congrès  du  «   Verein  Rheinischer  Schul-  20 
manner  »  1904  [B.  Huebner].  C.  r.  du  rapport  de  Wolf  sur  l'enseignement 
des  religions  grecque  et  romaine  dans  les  Gymnases.  Discussion.  ^^  8«  livr. 
Débuts  de  l'hellénisme  [R.  FritzcheJ.  Considération  sur  la  religion  grecque 
et  les  phases  de  son  développement  ;  elle  est  la  religion  d'Ici  bas,  du  monde 
ensoleillé  et  lumineux,  et  non  pas  une  religion  supraterrestre,  comme  celle  26 
d'Israël,  ou  panthéiste,  comme  celle  des  Indiens,  ou  adorant  des  abstrac- 
tions froides  et  indéterminées,  comme  celle    des   Romains  :  développe- 
ment de  la  race.   Art.   qui  se   continue  au  fasc.   9.  f  Un  livre  généalo- 
gique de  l'Attique  [E.  Ziebarth]  C.  r.  du  livre  de  J.  Kirchner,  Prosopogra- 
phia   Attica.   Grands  éloges  ;  qqs  remarques  de  détails  et   qqs  desiderata.  30 
Indispensable  à  tous  ceux  qui  s'occuperont  de  l'histoire,  de  la  littérature 
ou  de   l'épigraphie   de  l'Attique.  ^  V.  Berard,  Les  Phéniciens   et   l'Odyssée, 
2  vol.  E.    ASZMANN.    Das   Flosz   der  Odyssée,   sein  Bau  u.    sein  phoenikischer 
Urspvung  [P.  Gauer].    1.    Pourrait  prêter  le  flanc  à  la  critique  en  maint 
endroit,  mais  beaucoup  de  bon;  2.  Ouvrage  chaudement  recommandé.  II  A  38 
propos  d'un  mémoire  de  Kekule  de  Stradonitz  sur  l'Apollon  Didyméen  de 
Kanachos   <cf.   pi.   loin  Sitzungsber.  d.  Berl.  Akad.  19û4>   [E.  Petersen] 
montre  qu'il  s'est  trompé  dans  son  explication  de  Pline  N.  H  34,  73  et  main- 
tient ses  conclusions.  \  J.  Jûthner,  J.  Knoll,  C  Patsch,  II.  Swoboda 
Vorlailfiger  Bericht  u.  eine  archàol.  Expédition  nach  Kleinasien  [Rugej.  Hésul-  40 
tats  importants.  ^^  9«  livr.  1"=  partie  'Op/.twv  a-jr/t^^a^ilD.  Miilder].  Croit  avec 
Wilamowitz  que  les  vers  A,  101-103  sont  «  faux  »  (sic)   et  ne   sont  pas  à 
leur  place,  ils  ont  été  empruntés  à  A,  119-121  où  on  les  comprend  très  bien, 
tandis  que  là  où  les  a  transposés  non  le  poète  lui-même,  mais  un  imita- 
teur, ils  sont  tout  à  fait  déplacés.  M.  explique  comment  a  pu  se  faire  cette  45 
transposition  de  vers  faux  et  non  interpolés.  Il  montre  ensuite  que  le  récit 
primitif  comprenait  les  vers  105-112;  113-126;  134,   135,   138;   140-150,  153, 
154  ;  169-219  et  suivants.  La  [LÎ-:pr\  se  portait  sous  le  ÇaxTTrjp,  î  Deux  livres 
nouveaux  sur  l'Enéide  [J.   ZiehenJ,   Grands  éloges  de  R.  Heinze,  Virgils 
Epische  Technik  et  de  E.  NORDbn,  P.  Virgilius  Maro  Aeneis  B.  VI,  malgré  qqs  50 
critiques  de  détail,  excellents.  ^   Gg.  Wissowa.   Gesammdte  Abhandlungen 
zur  rôm.  Religions-u.  Stadtgeschichie  [DeubnerJ.  Mérite  la  reconnaissance  de 
tous  ceux  qui  s'intéressent  à  la  vie  religieuse  des   Romains.  HH  2«  partie. 


74  1904.  —   ALLEMAGNE. 

Pourquoi  enseigne-l-on  le  grec?  [Fr.  Alyl.  Après  avoir  montré  dans  Beloch 
Griech.  Geschichte,  l'invasion  du  matérialisme  dans  les  sciences  historiques 
et  avoir  comparé  les  conclusions  erronées  auxquelles  il  arrive  parce  que 
ses  prémisses  sont  fausses,  avec  celles  de  Ed.  Meyer  qui  sont  tout  à  fiit 
6  différentes,  A.  fait  l'éloge  de  la  langue  et  de  la  littérature  grecques,  que  rien 
ne  peut  remplacer  comme  procédés  d'éiucation  pjur  Tesprit  humain,  ^f 
10*livr.  l'c  partie.  Philoctète-IIéphaistos  [F.  Marx].  Voit  dans  le  personnage 
de  Philoctète  une  copie  d'IIéphaistos,  le  dieu  du  feu  de  Lesbos  ;  toute  sa 
légende  sous  sa  forme  primitive  est  un  écho  de  l'ancienne  légende  ionienne 

ïû  de  l'expulsion  d'Héphaistos  de  l'Olympe  et  de  sa  réintégration  dans  l'as- 
semblée des  dieux  comme  aide  au  jour  du  danger.  Nous  avons  deux  récits 
de  son  expulsion  dans  l'Iliade  (A.  591  et  2.  395  sqq)  que  l'on  peut  com- 
parer avec  la  légende  de  Philoctcte,  qui  sous  sa  forme  primitive  se  rappor- 
tait à  un  dieu  du  feu  à  nous  inconnu,  adoré  à  Lesbos.  ^  Heraclite  l'obscur 

«6  [Ad.  BriegerJ.  Résumé  de  la  doctrine  d'il,  comme  complément  à  un  mémoire 
paru  dans  l'Hermès  1904  <  cf.  pi.  haut  p.  40,3 >.  ^  Le  roi  avec  la  couronne 
d'épines  [H.  Reich].  Commentant  une  scène  figurée  sur  un  sarcophage  du 
IV»  s.  du  musée  du  Latran,  plusieurs  graffltes  et  le  récit  de  saint  Matthieu 
(27,  27-31),  R.  montre  que  le  couronnement  du  Christ,  dont  on  a  discuté  la 

20  réalité  historique,  est  bien  authentique.  Les  soldats  rom.  avaient  l'habitude 
de  jouer  des  mimes  dans  lesquels  on  se  moquait  d'un  roi  qu'on  bafouait 
de  toutes  les  manières  et  qu'on  frappait  :  ils  ont  joué  ce'jour-là  tout  natu- 
rellement un  véritable  mime,  en  prenant  le  Christ,  qu'on  leur  désignait 
comaae  roi  des  Juifs,  comme  point  de  mire   de  leurs   moqueries,  et  cela 

2B  sans  aucune  cruauté  particulière  de  leur  part,  puisque  l'alapitarum  sonitus 
était  une  partie  obligée  de  tout  mime  complet.  On  comprend  pourquoi  les 
ofQciers  n'eurent  pas  à  intervenir,  c'était  un  droit  qu'avaient  les  soldats  de 
s'amuser  ainsi  et  ils  ne  s'en  faisaient  pas  faute.  ^  P.  D.  Ch.  Hennings, 
Homers  Odyssée.  Ein  kritischer  Kommentar.  O.  RôSZNER,  Unterstichungen  zur 

30  Komposiiion  der  Odyssée.  Ein  Beitrag  zur  Lôsung  der  Homer.  Frage  :  S.  Eitrbm, 
Die  Phàalcenepisode  in  der  Odyssée  [P.Qauerj.  1,  A  de  la  valeur;  2,  Pas  convain- 
cant ;  3,  Etude  pénétrante  dont  les  résultats  ne  sont  pas  très  importants. 
t  H.  Lkchat,  Au  Musée  de  l'Acropole  d''Alliènes.  Etudes  sur  la  sculpture  en 
Attique  avant  la  ruine  de  l'Acropole  lors  de  l'invasion  de  Xerxès  [Amelung],. 

35  Grands  éloges.  ^  2»  partie.  Livres  pour  l'enseignement  du  latin  pour  les 
classes  supérieures  :  Busch-Fries,  Lat.  Uebgsb.  revus  en  partie  par  II.  Knauth. 
Pratiques  et  bien  faits;  Knauth,  Uehçfst.  Bon  ;  H.  Ludwig,  Lit.  StUuebungen. 
Très  intéressant,  a  de  la  valeur  ;  Loeber,  Uebgsb.  Recommandé  ;  Hammbl- 
bagh-Stbphan,  Uebgst.  Réussi  ;  Sghultzk,  Fiinftig  Aufgabtn...  fur  die  Prima 

40  et  Phraseologisches  Wôrierverzeichnis.  Petites  réserves.  Z. 

Neues  Korrespondenz-Blatt  fur  die  Gelehrten  und  Realschulen 
"Wiirttembergs.  XI*  année  1904.  1"  livr.  La  colonisation  des  Alpes  dans 
l'Antiquité  [OsianderJ.  Dans  cet  art.  qui  se  continue  dans  les  deux  fasc.  sui- 
vants, 0.  traite  1»  des  plus  anciennes  populations  historiques  connues  sur 

45  lesquelles  nous  sommes  renseignés  par  des  documents  littéraires.  Il  laisse 
de  côté  ceux  dont  l'existence  n'est  attestée  que  par  les  fouilles,  et  s'occupe 
des  Liguriens,  des  Grai,  des  Lépontiens,  des  Euganei,  des  Rhétiens.  2»  Les 
Romains  de  166  à  14,  jusqu'à  la  défaite  finale  des  populations  liguriennes; 
il  y  avait  alors  18  peuples  qui  avaient  été  soumis  à  Rome  d'Eisack  et  de 

50  rinn  au  lac  de  Genève.  3,  Élude  sur  la  nature  du  pays,  ses  produits,  la 
densité  et  les  moyens  d'existence  de  sa  population,  sa  civilisation,  etc.  ^ 
Langenscheidls  TaschemvÔrter bûcher.  H.  Menge,  7,  Lal.-ieutsch  :  i,  Griech.- 
DeuUch  [F.  Ilertlein].  Le  nom  de  l'auteur  est  une  garantie  ;  les  caractères 


NEUES  KORRESPOND.-BL.  F.  D,  GELEHRT.-U.  REALSCHULEN.  WÛRT.     75 

du  dict.  latin  sont  trop  petits.  ^^  2^  livr.  Petebsen,  Trajans  dakische  Kriege 
[Th.  Klett].  Commentaire  des  scènes  figurées  sur  la  colonne  Trajane  : 
appréc.  favorable,  lî^  3Mivr.  F.  Cauer,  Ciceros  politischcs  Denken  [Ileege]. 
Réalise  un  grand  progrès  dans  la  solution  des  problèmes  qui  se  rattachent 
à  Cicéron  ;  indispensable  à  tous  ceux  qui  s'occupent  des  idées  et  de  la  con-  R 
duite  politique  de  G.  %  WeGKLEIN,  Aeschylos  Sieben  gegen  Theben  [Ostertag]. 
Très  grands  éloges  du  texte  et  du  commentaire.  l[f  6<=  livr.  In  amicum  — 
en  ami  [Eb.  Nestlé].  On  voit  par  un  passage  de  saint  Augustin  (De  civ.  Dei 
20,  19)  (1  sedet  in  amicum  i.e.  velut  amicus  »  que  le  français  «  en  »  dans  l'ex- 
pression «en  ami»  vient  du  latin  «in»  avec  l'ace,  et  non  pas  TabL^Dies  irae  lo 
dies  iila  (Id.].  Dans  ce  célèbre  chant  de  Thomas  de  Celano  il  faut  ponctuer 
«  dies  irae  dies  illa,  solvet  etc.  f  G.  Babdt,  Theodor  Mommsen  [J.  Miillerl. 
Éloges.  %  W.  Freund,  Wie  studiert  man  klass.  Philologie.  6«  éd.  remaniée  par 
H.  Deiter  [W.  Nestlé].  Répond  à  un  besoin.  ^%  7»  livr.  G.  r.  sommaire  des 
travaux  du  IV  Congrès  des  professeurs  de  gymnase  wurtembergeois  (Wiir-  15 
temberg.  Gymnasiallehrerverein)  tenu  le  7  mai  1904  [Cramer].  Cité  ici  à 
cause  du  mémoire  de  W.  Schmid,  Zur  Frage  des  griech,  Romans,  qui 
montre  que  les  romans  grecs  sont  le  prolongement  et  le  développement 
des  SpafxaTizà  5t-/-,yr,[Aa-:a  des  écoles  des  rhéteurs.  ^^  8*  livr.  W.  Adler, 
Verhandlungen  der  47.  Vcrsammlimg  deidscher  Phiiologen  xt.  Schulmànner  in  21 
Halle  a.  S.  vom.  7-10  oct.  1903  [W.  Nestlé].  Résumé  de  ce  vol.  substantiel 
<cf.  R.  d.  R.  28,  83,  3I>.  ^  E.  ROHDE,  Psyché  |Mettzer].  Cette  3^  éd.  est  la 
reproduction  de  la  2»  avec  qqs  rectifications  et  additions  dues  à  W.  Nestlé- 
tu  9' livr.  G.  Beisswânger,  /4?nios  Comenùts  als  Pa)isop/t  [Schott].  Appréc. 
favorable.  %  O.  Weissenpels,  Amw.  ans  Ciceros  philos.  Sc/ici/ce?i  ;  R.  Thiele,  25 
Aiisw.  aus  Ciceros  rhetûr.  Schrifien\ Ileege]  Ouvragesecornmanlés.  ^ LViuteldu 
Dieu  inconnu  à  Athènes  [E.  Neslle].  Cet  autel  mentionné  dans  les  Actes 
des  Apôtres  17,  23,  serait  d'après  des  exégètes  anciens  cités  par  Oecume- 
nius,  évêque  vers  9o0  de  Thricca  en  Thessalie  (Migne.  Patrol.  gr.  118  p.  238) 
un  autel  élevé  pendant  la  guerre  contre  les  Per.ses  (490  av.  J.-C.)  au  mo-  30 
ment  de  l'envoi  de  Philippidès  d'Athènes  à  Sparte,  ou  pendant  la  peste 
d'Epiménide  (ce  que  nous  savions  déjà  par  Diogène  Laerte)  ;  autres  passages 
dans  Ghrysostome(Migne,  60,268)et  Théophylacte  de  Bulgarie  (Migne,  125» 
997  et  1000).  \  Accentuation  des  diphthongues  grecques  [id.].  La  règle  qui  veut 
qu'on  accentue  sur  la  seconde  voyelle  est  relativement  récente.  Les  mss.  35 
et  les  éditions  anciennes  ont  l'accent  en  général  sur  la  première.  ^  Les 
oppida  gaulois  et  bretons  et  les  murs  d'enceinte  préhisloriquas  [E. 
Hertlein].  Détermine  d'après  César  et  les  ruines  encore  existantes  en 
Wurtemberg  ce  qu'il  faut  entendre  par  le  mot  oppidum  chez  les  Gaulois  et 
les  Bretons,  f  P.  Gosslkr,  Lmkas-lihaka,  die  I/eimat  des  Odysseus  [W.  Nestlé].  40 
Chaud  partisan  de  la  théorie  de  Dôrpfeld  que  Leuade  serait  Hle  d'Ulysse. 
Intéressant  mais  pas  entièrement  convaincant.  A  recommander.  ^  Cybul- 
kischen  Tabulae :  3  b.  Pridrik,  Dierum.  Miinzen;  12  f.  Rodbnteiner,  Das 
antike  Theater ;  15  a  et  b.  ROSTOWSEW,  Das  alte  Rom;  16-20.  Amelung,  Die 
Gewandung  des  allen  Griechen  u.  Borner  [Th.  Klett].  Ces  tables  accompagnées  45 
d'un  texte  explicatif  excellent  n'ont  plus  besoin  d'être  recommandées.  \^ 
11»  livr.  La  tiare  de  Saitapharnes  [Fehleisen].  Art.  qui  se  continue  dans  le 
fasc.  12  :  description,  histoire  de  la  découverte  et  de  l'achat  de  la  tiare.  Son 
inauthenticité  reconnue.  ^  Actes  des  Apôtres,  21,  36  [Eo.  Nestlé].  Sens  de 
l'expression  atpe  aùrbv  et  de  la  traduction  qu'en  donne  Chrysostome  (Migne,  50 
60,  323)  £v  xoïç  aiyvot;  aùxôv  £[xêaX£,  en  latin  immitte  eum  in  signa.  ^  L'em- 
pereur Trajan  et  le  pape  Grégoire  le  Grand  [id.J.  Le  nom  de  Trajan  se 
trouve  mentionné  dans  le  ménologe  de  l'église  grecque  à  côté  de  celui  de 


76  1905.  —   ALLEMAGNE. 

Grégoire,  qui  aurait  intercédé  auprès  de  Dieu  pour  lui  dans  ses  prières. 
Quelle  est  l'origine  de  cette  légende?  f  Minner  u.  Plangk,  W.  Jordans 
ausgew.  Sliicke  aies  d.  dritten  Dekade  des  Livius  [Hesselmayer].  Appréc.  favo- 
rable, fî  12*  livr.   E.  KORNEMANN,  Die  neue  Livius  Epitome  aus  Oxyrhynchus 

5  [SchermannJ.  Excellent,  f  Bbnseler-Kaegi,  Griech.  Deulsch  Schulwôrlevbuch 
[Knapp].  12*  éd.  augmentée  et  améliorée.  ^  A.  Furtwangler  u.  H.  L.  Ur- 
LïCVS,  Denkmàlev  griech.  u.  rôm.  Skulptur  [P.  WeizScicker].  Recommandé; 
excellente  introduction  à  l'étude  de  la  plastique  antique.  ^  H-  Lugkbnbagh, 
Kimst  u.  Geschichie.  I,  Abbilduugen  zur  alten  Geschichte  [id.].    Eloges  de 

10  celte  5*  éd.  non  seulement  augmentée,  mais  améliorée  à  tous  égards. 

X. 
Neue   philologische  Rundschau.  9  jr.  Walter  Leaf,  The  lliad,  vol   2, 
Bks.  13-24,  2"  éd.   [II.  KlugeJ.  Comme  le  vol.  1,  est  une  des  meilleures  éd. 
explicatives  parues  dans  ces  derniers  temps.  ^  f  Oddone  Ravenna,  Di  Mo- 

15  schione  e  di  Teodelte  poeti  tragici  [J.  Sltzler].  Contribution  méritoire  à  la 
connaissance  de  la  tragédie  grecque  du  4»  s.  av.  J.-G.  %  W.  M.  Lindsav, 
The  ancient  Editions  of  Marlial  wilh  collations  of  the  Berlin  et  Edinburgh 
Mss.  —  M.  Valeri  Martialis  epigrammata  recogn.  W.  M.  LlNDSAY  (Glarendon) 
[Gust.  Wôrpel].  Occupera  une  place  d'honneur  parmi  les  édd.  de  Martial. 

20  Les  collations  donnent  l'impression  d'un  soin  extrême.  ^  Manly,  Jihaca  or 
Leucas  (The  University  of  Missouri  Studies  vol.  2,  numb.  1)  (pi.)  [R.  Menge]. 
On  souscrira  en  grande  partie  à  ce  plaidoyer  en  faveur  de  l'Ithaque  mo- 
derne, bien  qu'il  n'apporte  guère  de  neuf.  ^  Erich  Lindskog,  In  tropos 
scriplorum  latinorum  sludia    [0.  Weise].   Excellent.  %  Beitràr/e  ziir  allen    Ge- 

26  schichte  u.  griechisch-rômischen  AKertumskunde.  Festschrift  zu  O.  Ilirschfelds 
60.  Geburtstage  [O.  IleyJ.  Analyse  sommaire  par  matières  des  63  diss.  ^ 
P.  Johann  Baptist  EgGER,  Begriff  der  Gymnaslik  bei  den  alten  Philosophen  u. 
Medizinern  fHoderraann].  Travail  appliqué  qui  jette  qqe  lumière  sur  une 
question  fort  controversée.  ^^  23  jr.  Arisioile's  Psychology  (De  Anima  et  Parva 

30  Naturalia)  translated  with  introduction  and  notes  by  W.  A.  IIammond  [  ]. 
Trad.  fort  soignée  et  lisible  qui  est  une  contribution  très  méritoire  à  l'étude 
d'Arislote.  %  K.  O.  Breithaupt,  Q.  Horalii  Flacci  saturae.  F.  d.  Schulg.  erki. 
2e  éd.  [O.  Wackermann].  Profitable  aux  élèves  et  donnera  mainte  indication 
utile  au  maître.  1[  Antonio  Gima,  Utloquenza  latina  pri7na  di  Cicérone  [F.  Lu- 

se  terbacher].  est  le  fruit  de  longues  études.  Analyse.  %  Slephan  Cybulski, 
Tabulae  quibus  antiquitates  Graecae  et  Romanae  illustrantur.  PI.  3^  12-XX 
IBruncke].  Fait  avec  beaucoup  de  soin  et  d'intelligence.  ^  Hermann  Mengb, 
Tatchenwôrierbuch  der  lutein.  u.  deutschen  Sprache  [C.  Wagener].  Conscien- 
cieux, bien  qu'il  donne  prise  à  qqs  critiques  de  détail.  Hlf  6  fév.  Le  ms.  de 

40  Démosthène  D  ll28up  [j_  May].  D  concorde  avec  la  !'•  main  de  i]  et  remonte 
à  la  plus  ancienne  source  qu'on  puisse  atteindre.  Collation  de  D  pour  les 
discours  50  à  35  inclus,  f  L.  Wilson,  D.  Juni  Juvenalis  saturarum  libri  5 
edited  wilh  introd.  and  commenlary  [J.  Diirr].  Sans  hautes  visées  scienti- 
Ilques,  rendra  néanmoins  de  bons  services  aux  étudiants.  ^  K.  Wbissmann, 

45  Beitrdge  sur  Erklàrung  u.  Benrteilung  griech.  Kunslwerke  (Progr.  Gymnase 
Schweinfurt)  [P,  WeizsackerJ.  Recherches  conduites  avec  méthode,  exposé 
facile,  résultats  convaincants.  ^  S.  Eitrem,  Die  gôttUchen  Ztvillinge  der  Grie- 
chen  (Videnskabsselskabets  Skrifter.  II  Hislorisk-fUos.  Klasse)  fil,  WolfJ» 
Conduit  sa  thèse  parfois  avec  exagération  ;   sujet  trop  condensé  et  d'une 

80  lecture  dilïlcile.  \\  20  fév.  C.  0.  Zuretti,  Omero,  Ulliade,  vol.  5.  Libri  17-20 
[H.  KlugeJ.  Mérile  les  mêmes  éloges  que  les  vol.  précédents  <v.  R.  d.  R. 
25  et20>.  ^  S.  G.  OWBN,  A.  Persi  Flacci  et  D.  Juvenalis  saturae  [PolstorfT]. 
Édition  d'importance  pour  Juvénal.  Pour  l'éd.  de  Perse  les  divergences  du 


NEUE   PHILOLOGISCHE   RUNDSCHAU.  77 

texte  de  Biicheler  sont  rares,  l'éditeur  ayant  pris  pour  base  P.  ^  K.  Reis- 
SiNGBR,  Leukas,  das  homerische  lihaka  (Bl.  f.  bayer.  Gymnasialschulwesen). 
—  Hans  Draheim,  Die  ïihakafrage  (Progr.  Wilhelm-Gymn.    Berlin)  [Rud. 
Menge].  L'identification  proposée   par  R.,  si  intéressante  qu'elle  soit,  ne 
résout  pas  les  difficultés.  Le  progr.  de  Draheim  également  en  faveur  de  s 
Leucate  est  intéressant  à  titre  de  rapport  bibliographique  sur  la  question. 
Yi  5  mars.  G.  Moeller,  Die  Medizin  im  Herodol  [Sitzler].  Mérite  la  recon- 
naissance des  médecins  et  des  philologues,  bien  qu'il  apporte  peu  de  neuf. 
^  W.     M.    LlNDSAY,  Nonius  Marcellus'    Dictionarxj  of  Republican  Lalin    \     ]. 
Recherches    de    valeur    sur  la    composition    et    l'origine  du  '  De  com-  lo 
pendiosa  doctrina'  de  Nonius.  ^   F.  J.  Hartmann,  Untersuchungen  ûber  den 
Gebrauch    der   Modi   in   den    Historien   des    Prokop   aus   Càsarea   [H.   BraunJ. 
Contribution  de  valeur  à  une  grammaire  historique  du  gvec.  11  est  fâcheux 
qu'elle  ne  s'étende  pas  à  l'Histoire  secrète.  ^  0.  Gruppe,  Griechische  Mytho- 
logie u.  Religionsgeschichte,  P.  2.  Livr.  1  et  2  (Iwaii  von  Mûller,  Handbuch,  15 
T.  K,  sect.  2.    P.  2)   [Weizsâcker].  Œuvre   d'une   importance  décisive.  % 
Guslav  RiEDNER,  Typische    Aeusserungen  der   rôm.  Dichter  [KreppelJ.  Travail 
très  méritoire  qui  dénote  une  grande  application,  f  Friedrich  Gauhr,  Ciceros 
politisches    Denken    [Leop.    Reinhardt].    Plein   d'idées    et   intéresssant.    1*[\ 
19  mars.  J.  Sitzler,  Herodol  VU.  Bucfi.  F.  d.  Schulg..erki.  3'  éd.  [R.  Helbing'.  20 
Des  modifications  qui  témoignent  de  l'effort  de  faire  profiter  l'éd.  des  pro- 
grès de  la  science.  ^  Santi  Consoli,  La  Germania  comparala  con  la  Naturalis 
historia  di  Plin%o  e  con  le  opère   di   Tacilo  [Eduard   WolfT).   Idée   bizarre   de 
revendiquer  pour  Plin'e  l'Ancien  la  paternité  de  la  Germania.  ^  Heinrich 
Jung,  Càsar  in  Aegypten  (48/47   v.   Ghr.)    [Pintschovius>  Travail   soigné   et  25 
suggestif  bien  que  sur  la  critique  des   sources  P.  ait  élevé  quelques  cri- 
tiques de  détail,  f  Wilhelm  Spiegblberg,  Geschichte   der  àgyptischen  Kunst 
(pi.)  [E.  N.].  Rendra  des  services  aux  philologues  et  particulièrement  aux 
exégètes    d'Hérodote,   t    Eduard  Meyer,    Geschichte   des    Alterlums.   T.    V, 
4»   livre   (Der   Ausgaug    der  griech.    Geschichte)    [Heinr.    Swoboda].    Bel  30 
ouvrage.  H^  2  avr.   F.  H.  M.  Blaydes,   Spicilegium  tragicum   observationes 
criticas  in   tragicos   poetas  Graecos  coniinens  [P.  Deito].  Des  conjectures 
souvent  séduisantes  mais  le  plus  souvent  sans  portée  et  inutiles.  1[  Edmund 
WeissenbORN,   Xenophons  Memorabilia.,  F.  d.  Schulg.  erkl.  2»  vol.  Livres  3 
et  4,  2*  éd.  [M.  Hodermann].  Répond  bien  à  son  but  pédagogique.  ^  Max  G.  35 
P.  ScHMiDT,   AUphilologische  Beitrdge.  Fasc.  1.  Horaz-Studien   [0.   Wacker- 
mann].  Témoigne  de  lectures  étendues  et  d'une  sagacité  parfois  excessive. 
Se  lit  avec   intérêt  néanmoins,  f  J.   N.  Svoronos,  Dis  Alhener  A'ational- 
museum.  Deutsche   Ausgabe  besorgl  v.  W.  Barth,  Fasc.  1  et  2.  Die  Funde 
von  Aniikylhera  {pi.)  fErnst  NeulingJ.  Mérite  d'être  chaudement  recommandé  40 
en  dépit  de   qqs   léj^ères  imperfections.  ^  M.   W.   de  Wisser,  Die  nichi 
menschengestaltigen  Gôtter  der  Griechen  [P.  W.].  Étude  d'ensemble  des  cultes 
primitifs  de  la  Grèce  complète  et  soignée.  H  H.  van  Herwerden,  Collec- 
tanea    crilica,    epierilica,   exegeliea   sive  Addenda  ad   Theodori    Kock   opus 
Comicorum   Atticorum   [Ph.  WeberJ.  Éloges  tempérés  par  des  réserves  :  à  45 
côté  des  preuves  d'une  sagacité  incomparable  et  de  lectures  prodigieuses, 
on  relève  des  traces  de  mauvais  goût  et  d'affectation  au  bel  esprit.  ^ 
M.  ROSTOWZEW,  Geschichte  der  Staatspacht  in  der  rôm.  Kaiserzeit  bei  Diokletian 
[0.  Wackermann].  Rend  un  service  important  à  la  science  et  épuise  le  sujet 
autant  que  le  permet  le  matériel  actuel  des  sources.  tH  16  avr.  O.  Wôhler-  50 
MANN,  In  Sapphus  carmen  II  qicaestiones  criticae  [J.  Sitzler].  Beaucoup  d'appli- 
cation pour  un  mince  résultat.  ^  Georg  Losgar,  Sludien  zu  Alcimus  Avitus^ 
Gedicht    De   spiritalis    hisloriae   gestis    [Stutzenberger].    Tableau    séduisant 


78  1904.  —   ALLEMAGNE. 

de  l'œuvre  principale  d'Avitus  ;  il  semble  que  L.  eût  pu  multiplier  les 
parallèles  tirés  d'auteurs  moins  accessibles  que  les  poètes  classiques.  If 
Maximilian   Arnold,   Quaentiones  Posidoniae,   Spec.    1.   [Ph.    Weber].   Fait 
augurer  des  résultats  très  appréciables.  Art.  détaillé  (8p.). If  Hermann  Ubell, 
■i  Vier  Kapilel  vom  Thanatos  [P.  WeizsaclierJ.  Emporte  la  conviction,  toutefois 
U.  est  allé  trop  loin  dans  sa  polémique  contre  Cari  Robert  au  sujet  des 
représentations  figurées  du  dieu  delani  ort.^  Ernst  Sghulze,  Die  rom.  Grenz- 
aulagen  in  ûeiUschland  u.  das  Limeskaslell  Saalburg  (pi.)    [0.    Wackermann]. 
Un  certain  nombre  de  reproductions  bien  choisies  rehausse  la  valeur  de  ce 
10  livre  qui  mérite  d'être  lu  par  les  élèves  des  gymnases  et  par  le  grand  public. 
tif   30  avr.  Erwin  OldenburGER,   Ds  oraculorum  Sibyllinorum  eloculione  [Ph. 
Weber].  Sans  contenir   de  grosses  erreurs   ne  répond  que  faiblement  à 
ce   qu'on   attendait.  ^   August   Leykauff,    François  Ilabert  m.    neine    Uebev- 
seiiung  der  Meiamorphosen  Ovids  [Aug.  AndraeJ.  Lecture  très  intéressante. 
16  ^  Camille  Jullian,    Vercingéiorix.  2«  éd.  (pi.)  [Rud,  Menge].  Beau  livre  qui 
peut  être  recommandé  instamment  à  tous  les  lecteurs  de  César.  If  Johann 
Samuelsson,  KasusassimiUilion  u.  Satzwurler  im  Lalein  (Tir.  à  part  du  T.  5  de 
Eranos)  fO.  Weise].  Du  soin  et  de  la  conscience,  des  lectures  et  de  la  com- 
pétence. ^  n.  Fritzsuhe,    Griechische  Schulgrammatik   4»  éd.  [F.  Adami]. 
20  D'une  grande  valeur  bien  que  le  traitement  de  la  phonétique  laisse  à  désirer. 
Hî  14  mai.  Le  CIA  II  3961  [Roi.  Herkenrath]   Lire  -ndipa  (=  itâpedxt)  MUi.  If  A. 
Chavanon,  Élude  sur  les  sources  principales  des  Mémorables    de  Xénophon    [F. 
Rôsiger].  Critique  saine  et  pleine  de  tact  qui  fait  preuve  d'une  bonne  école. 
\  F.  B.  Aitrens,  Ausu:ahl  ans  der  5.  Dekade  des  Livius.  Der  Krieg  mit  Perseus 
ib  F.  d.  Schulg.  erkl.  [F.  LuterbacherJ.  Extraits  et  exégèse  acceptables,  4  p. 
d'observations  du   critique.  If  Alfred   Gergke,   Abriss  der  griech.  LauUchre. 
[M.].  Rendra  des  services,  bien  qu'il  ne  réponde  pas  au  point  de  vue  actuel 
de  la  science,  défaut  auquel  remédieront  des  éditions  postérieures.  ^  A. 
Hamilton,  The  négative  Compounds   in   Greek  [Hans  Meltzer].   Ouvrage   de 
30  valeur,  bien  que  la  langue  populaire  et  les   papyrus  aient  été  négligés. 
If  MuLLER,  WiBSELER,  Denkmàler  der  alleu  Kunst.  P.  2.  4»  éd.  3'  Livr.  Apollon 
(pi.  21-30)  [E.  N.J.  Excellent  ouvrage.  ^  Henri  FranGOTTE,    L'administration 
financière  des    cités   grecques    (Mém.    couronnés    par  l'Académie   royale    de 
Belgique.  T.  63).  —  Le  même.   De   la   condition   des  étrangers  dans   les    cités 
35  grecques    [Heinr.   Swobod;)].  Fait  preuve   d'érudition  et  d'application,   qqs 
réserves  de  détail.  ^  Karl  HaGHTMann,  Die  Akropolis  von  Alhen  im  Zeitalter 
des  Perikles  (pi.)  [RiiterJ.  Méritoire,  sera  bien  apprécié  dans  les  écoles.  •[  W. 
Drumann,    Geschichte   Roms.,   2*  éd.  pp.  P.  Groebe.    T.  2.    Asinii-Gornificil 
[H.  Swoboda].  Le  travail  de  l'éditeur  mérite  des  éloges,  t  André  Lefèvre, 
40  Les  Gaulois,  origines  et  croyances  (pi.)  [Rud.  Menge].  Sans  valeur  scientifique, 
présente  d'une  façon  aisée  les  faits  qui  méritent  d'être  retenus.  ^^  Wolfgang 
Rbighel,  flomerische    Waffen,  2*  éd.  (pi.)  [WeizsackerJ.  Contribution  d'une 
haute  valeur  à  l'archéologie  et  à  l'exégèse  homérique,  augmentée  encore 
grAce  au  soin  avec  lequel  le  nouvel  éditeur  R.  IIeberdey,  s'est  acquitté  de 
45  sa  Iftche.  t  f'iatonis  opéra  recog.  J.  BuRNET.  T.  3  tetralogias  5-7  continens  [K. 
LindeJ.  Du  neuf  et  du  solide.  Une  grande  prudence  comme  dans  les  premiers 
volumes  dans  l'admission  des  conjectures,  mais  il  est  plus  réservé  dans  les 
suppositions  de  lacunes  ou  d'interpolations,  f  IJieronymi  Chronicorum  cndicis 
Floriacensis  fragmenta  Leidensia,  Parisina,  Vaticatia  pholotypice  édita.  Prae- 
50  fatus  est  L.  Tralbb  [F.  Ruess].  Grands  éloges.  ^  Mélanges  Boissier.  Recueil 
de  mémoires  concernant  la  littérature  et  les  antiquités  romaines  dédié  à  G. 
Boissier  (pi.)  [J.  Jung].  Articles  de  valeur  dus  à  des  savants  remarquables 
de  France  et  de  l'étranger.  Analyse  sommaire  par  matières.  ^  G.  F.  Sghoe- 


NEUE   PHILOLOGISGHE    RUNDSCHAU.  79 

MANN,  Griechische  AUertumer,  4»  Auflage  beatb.  v.  J.  II.  [.IPSIUS,  T.  2   (Die 
internationalea  Yerhaltnisse  u.  das  Religionswesen)  [H.  Swobodai.  Tout  ea 
reoonuaissanl  que  L.  a  réussi  à  maintenir  le  livre  à  la   hauteur  de  la 
science,  le  critique  regrette  de  voir  subsister  maintes  erreurs  historiques 
de   Schdmann.  ^  Leop.   Sadée,   De   Boeotiae  lUulorwn  dialecto   [Fr.    StOLz].  5 
Répond  à  un  but  immédiat,  toutefois  ily  a  de  la  partialité  dans  l'emploi  des 
souices  littéraires,  par  exemple  la  grammaire  de  Brugmann  est  rarement 
utilisée  sauf  en  vue  de  la  polémique.  ^  Léo  Meyer,  Handbuch  dergriech. 
Eiymologie.  T.  3  et  4  [Ilans  Meltzer].   Est  le  fruit  d'une  vie  de   travail. 
La  disposition  toutefois  est  regrettable  et  surtout  le  parti  pris  d'ignorer  'O 
ce  qui  a  été  fait  depuis  30  ans  environ  sur  le  sujet.  ^^  jn.  Erucius  {--^j^) 
ou  Erucius  (w  u  u  u)?  [j.  May].  Le  nom  de  l'accusateur  de  la  Rosciana  n'a 
rien  à  faire  avec  le  nom  grec  'Epyxso;  dérivé  de  "Epy|,  "Epuxo;  montagne 
de  Sicile;  il  dérive  de  la  plante  ërûca  (ûrûca).  ^  Paul  Natorp,  Platos  Ideen- 
lehre  [K.  Linde].  Question  dilTicile  qui  n'a  jamais  été  traitée  avec  une  telle  te 
profondeur,  f  K.  UaCHTMaNN,  Die  Verwerlung  der  i.  Rede  Cicei-os  g^gen  C. 
Verres  (de  signis)  fiiv  Unlerweisungen  »n  der  anliken  Kunst,  2^  éd.  [Weizsâcker] . 
Méritoire,  t  C.  L.   Wilibaldus  Grimm,  Lexicon  Graeco-Lalinnm  in  libros  Novi 
Testamenti,  4e  éd.  [Ph.  Weber].   Les  améliorations  auraient  pu  être  plus 
nombreuses  et  plus  importantes.  ^  II.  Collitz  u.   F.  Beghtbl,  Sammlung  20 
der  griech.  Dialeklinschriflen,  T.  3,  P.  2,  Fasc.  3.   Répond    aux  plus   sévères 
exigences  grâce  au  soin  et  à  l'acribie  philologique.  \  Amleto  Servi,  Il  do- 
minio  Mameriino  nella  Sicilia  fO.  HeyJ.  Ne  pouvait  guère  trouver  de  docu- 
ments nouveaux  après  Mommsen  et  Holm.  Le  soin  laisse  à  désirer.  ^  Der 
rôm.  Unies  in  Oeslerreich.  Hrsg.  o.  d.  Kais.  Akad.  d.  Wiss.  Fasc.  3  et  4  (pi.)  26 
[P.  W.].  Une  foule  de  renseignements  qui  éclairent  et  complètent  ce  que 
l'on  sait  de  l'occupation  romaine  dans  ce  pays,  f  Th.  Scheffhr,  Deuischer 
Universilàtskalender,  65«  éd.  P.  2  f     ].  Excellent,  f^  25  jn.  Fragments  d'un  ms. 
inédit  du  Lélius  de  Gicéron  [W.  Fox].  Collation  d'après  l'éd.  G.  F.  W.  Millier 
de  4  feuillets  qui  servaient  de  couverture  à  un  volume  in-folio  appartenant  =^0 
à  la  bibliothèque  du  Gollège  Stella  Matuiina  à  Feldkirch  (Vorarlberg).  ^ 
N.  RlEDV,  Solonis  eloculio  quatenus  pendeal  ab  exemplo  Homeri.  P.  1  fj.  Sitz- 
1er].  Du  soin  et  une  application  méritoires,  toutefois  R.  ne  s'est  pas  assez 
occupé  de  ses  devanciers.  ^  K.  Jaakkola,  De  praepositionibus  Zosimi  quaes- 
tiones  [Ph.  Weber].  Bonne  contribution  à  une  grammaire  historique.  ^  G.  35 
Maspero,  Histoire  ancienne  des  peuples  de  l'Orient  (pL),  6*  éd.  [A.  Wiedemann]. 
Fait  preuve  des  brillantes  qualités  communes  à  ses  précédents  ouvrages. 
^  Rudolf  Menge,  Ithaka  nach  eigener  Anschauung  geschildert.  2»  éd.  (pi.) 
[Rliter].  Peu  de  changements  dans  le  texte,  enrichi  par  de  nouvelles  photo- 
graphies dues  àDôrpfeld.  Menge  ne  paraît  pas  convaincu  de  l'identification  *'^ 
d'Ithaque  avec  Leucade  (Santa  Maura,.  \  Festschri/'t  des  Sladtgymnadums  zu 
Halle  a.  S.  zur  Begriissung  der  47.  Vers,   deutscher  Philologen  in  Halle 
[R.  Hansen].  5  diss.   dont  3  concernent  l'antiquité  classique  :  Bernhard 
Brauning,  '  Ueber  das  Gebiet  der  Aristotelischen  Poelik  '  ;  Max  Gonsbrugh, 
'  Die  Erkenntnis  der  Prinzipien  (àpxa()  bel  Arisloteles  ',  et  Friedrich  Kahler,  « 
ForschuDgen  zu  Pytheas'  Nordlandsreisen '.  Cette  dernière  diss.  de  valeur    • 
durable.  ^  K.  Baedeker,  Mittel-Italien  u.  Rom.  13*  éd.  [    j.  Au  courant  des 
dernières  découvertes  du  domaine  de  la    topographie  antique.  If  9  jlt. 
Félix  Jagoby,  Apollodors  Chronik,  eine  Sammlung  der  Fragmente  [Sunder- 
meier].  Élève  de   Diels  et  de  Wilamowitz,  J.   s'est  acquitté  de  sa   tâche  50 
d'éditeur  avec  succès,  |  Walther  IIyde,  De  Olympionicarum  statuis  a  Pausania 
commemoratis  [Weizsâckerl.   De  l'application.    Toutes   les   questions   tout 
traitées  avec  la  circonspection  et  la  compétence  nécessaires.  î  J.  van  der 


80  1904.  —    ALLEMAGNE. 

Valk,  7'.  Lucreii  Cari  Hbri  sex.  P.  1  [Hans  Schrôder].  A  recommander  à  ceux 
qui  n'ont  pas  le  temps  de  pénétrer  dans  le  texte  de  Brieger  ou  les  Epicurea 
d'Usener.  \  II.  d'Arbois  de  Juiîainvillb,  Les  Celles  [F.  Lulerbacher].  Analyse 
détaillée  accompaj^née  de  qqs  réserves  sur  l'invasion  des  Celtes  par  Bello- 

5  vèse,  et  sur  les  Helvètes.  Y^  23  jlt.  Arislophanis  Lysistraia.  Cum  prolego- 
menis  et  commentariis  éd.  J.  van  Leeuwen  J.  F.  IPongratzl.  Eloges  pour 
celte  éd.  dont  la  partie  principale  est  le  commentaire  exégétique.  ^  Teggb, 
Ausivahl  aies  clen  Gedichlen  des  P.  Ovidius  Naso.  P.  1  et  2.  Texte  et  commen- 
taire [G.  Schiller]   Peut  sous  plus  d'un  rapport  être    préféré  à  une  foule 

10  d'éditions  similaires,  grâce  au  commentaire  explicatif.  ^  Charles  Upson 
CLark,  The  texl  tradilion  of  Ammianus  Marcellinus  with  5  manuscript  facsi- 
miles  [Schickinger],  Diss.  extrêmement  appliquée  et  consciencieuse.  ^  Wil- 
helm  DÔRPFELD,  Troia  u.  llion  (pi.)  fRud.  Menge].  Ouvrage  grandiose  qui 
termine   une  grandiose  entreprise  de  2o  ans  (1870-1904).  1[  Ilerm.   Mbnge, 

^5  Griechisch^deutsches  Schulwôrierbuch. . .  [Schleussinger].  Travail  solide  qui 
fait  preuve  d'un  jugement  sain.  tH  6  août.  Martin  Wohlrab,  Aesiheiische 
Erklàrung  von  SophoMes'  Anligone  [I*.  DeltoJ.  Éloges.  %  Die  Bakriien  Tragodie 
des  Euripides  Deutsch.  v.  Hans  v.  Arnim  [K.  Weissmann].  Trad.  Adèle  en 
général,  plus  conforme   au  génie  grec  que  celle  de   Fugger.  ^  Hermann 

20  Walther,  Ueber  die  Echlheit  u.  Abfassung  der  Schriflen  des  Corpus  Caesaria- 
num.  P.  1  (Bellum  Gallicum.  B.  civile.  B.  Alexandrinum)  [Anton  Polaschek]. 
Suggestif,  mais  prêle  souvent  à  la  polémique.  Art,  détaillé  et  critique 
(15  p.).  H  G.  Tropea,  Studi  sugli  Scriptores  Hisloriae  Augustae,  5  T.  [J.  Sorn]. 
L'auteur  fait  preuve  d'application  et  possède  pleinement  son  sujet,  mais 

2S  l'élément  historique  seul  ne  suffit  pas  pour  conduire  au  but.  1[  Julius 
JiJTHNER,  Fritz  Knoll,  Karl  Patsgh,  Ileinrich  Swoboda,  VorUiufiger  Bericht 
ûber  eine  archciologische  Expédition  nach  Kleinasien  [R.  Hansen].  Voyage 
archéologique  riche  en  résultats,  esquissés  ici  en  partie.  \^  20  août,  M.  Hbysb, 
Ueber  die  Abhàngigkeit  einiger  jûngerer  Aeschines-Handschriflen  [Detlo].  Apporte 

30  de  nouveaux  matériaux  pour  la  critique  des  mss  d'Eschine  et  pour  une 
restitution  approximative  de  la  tradition.  ^  A.  G-  Rocs,  Prolegomena  ad 
Arriani  Anabaseos  et  Indicae  cditionem  crilicam  adjecto  anabaseos  libri  priml 
specimine  |R.  MiickeJ.  Fait  preuve  d'une  sagacité  et  d'une  érudition  qui  font 
bien  augurer  de  l'éd.  future.  If  Fried.  Kreppel,  Der  Zyklus  der  Horazischen 

35  Rômeroden  P.  1  [Rosenberg].  De  valeur  durable.  ^  R.  S.  Radford,  Personifi- 
cation  and  llie  use  of  abstract  subjects  in  the  Altic  Oralors  and  Thukydides  P.  1 
[Ph.  Weber].  Mérite  d'être  bien  accueilli  tant  à  cause  des  matériaux  que  de 
la  méthode  dont  il  fait  preuve.  \  Edward  Capps,  The  introduction  of  comedy 
inlo  ihc  city  Dionysia  (pi.)  [Weissmann].  On  ne  peut  souscrire  sans  réserves 

*0  aux  résultats  ingénieux  de  G.  H  Theodor  Birt,  Griechische  Erinnerungen  eines 
Peisenden  [Anton  Fruck].  A  côté  de  belles  descriptions,  des  fautes  de  goût 
des  jugements  baroques  qui  gâtent  le  plaisir  de  la  lecture.  ^^  3  sept.  The 
Homeric  llymns  edited  by  W.  Thomas  Alt.en  and  E.  Sikes  [E.  Eberhard].  Il 
est  regrettable  que  les  éditeurs  n'aient  pas  tiré  du  riche  matériel  des  mss. 

*»  tout  le  parti  désirable  et  qu'ils  aient  fait  preuve  d'un  conservatisme  exagéré. 
1  G.  Synnbrberg,  Randbemerkungen  zu  Minucius  Félix  P,  2  [B.  Dombart]. 
L'efTort  louable  de  défendre  le  texte  traditionnel  est  parfois  excessif.  Les 
conjectures  de  S.  rencontreront  peu  d'approbation,  f  Der  aile  Orient.  Jahrg.  5, 
Fasc.  3.  Rudolf  Zbhnpfund,  Die  Wiederentdeckung  Nineves.  —  Jahrg.  5,  Fasc.  k. 

60  Fr.  H.  Wbissbach,  Das  Sladtbild  von  Babylon  (pi.)  [Hansen].  Excellent. 
1  J.  E.  Sandys,  A  History  pf  Classical  Scholarship  from  the  6.  Gentury  B.  G. 
10  the  End  of  the  Middle  Ages  [P.  W.].  Repose  sur  des  études  consciencieuses 
et  complète  des  ouvrages  similaires  anciens.  If  Victor  Cherbulibz,  Atheni- 


NEUE    PHILOLOGISCHE   RUNDSCHAU.  81 

sche   Plaudereien    iiber  ein  Pferd  des   Phidias   ûbers.  v.  Ida    RiEDiSSER    (pi.) 
[L,  Kochl.  Instructif  pour  les  archéologues.  %^  17  sept.  Robert  Helbing,  Die 
Pràpositionen  bei  Herodot  und  anderen  Hislorikern  [Ph.  Weber].  Contribution 
de  valeur  en  dépit  des  imperfections  de  détail  relevées  dans  l'article.  \  The 
Trintimmus  of  Plautus  éd.  with  notes  by  H.  C.  Nutting  [P.  Wessner].  Le  5 
commentaire  explicatif  est  trop  copieux,  au  point  de  vue  allemand.  ^  M. 
ChiCGO  et  G.  Ferraui,  Dizionario  Cesariano  (de  B.  G.  —  de  B.  C.)  [Polaschek]. 
Bien  des  améliorations  seraient  à  apporter.  î  B.  Maurenerecher,   Sallus- 
tiana.  Fasc.  1  (Die   Ueberlieferung  der  Jugurthaliicke)   [Weinberger].   Les 
résultats  n'ont  pas  la  rigueur  mathématique  que  M.   est  tenté  de   leur  lo 
attribuer.  11  a  le  mérite  d'appeler  l'attention  sur  F'  Par.  608fi  dont  une 
collation  complète  serait  désirable.  ^  Alfred  Gergke,  Griechische  Lileratur- 
geschichte,  2*  éd.    [F.  Luterbacher].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  la  l^e  éd. 
<  V.  R.  d.  R.  23,  126,  33  >  à  laquelle  il  a  fait  subir  des  modifications  nom- 
breuses. ^^  1er  oct.,  Arislophanis  Thesmophoriazusae.. .  Edidit  J.  van  Leeuwen,  15 
J.  F.  [Pongratz].   C'est  surtout  dans  la   partie  explicative  que  réside  la 
valeur  de  l'éd.  f  Adelbert  Hôck,  Herodol  u.  sein  GeschichUwer klRoierniSinn]. 
Il  est  à  souhaiter  que  ce  livre  trouve  beaucoup  de  lecteurs  parmi  les  écoliers. 
\  Giinlher  KOGH,    Zur  vergleichtnden    Behandlung   von   Aeneis    i,    137-222   u. 
Odyssée  X,  135-186  [Karl  Lôschhorn].  Mérite  considération.^  O.  Kbller,  u.  iO 
J.  Maussner,  Q.  Horatius  Flaccus.  F.  d.  Schulg.  hrsg.  (pL),  3»  éd.  [Rosenberg]. 
Plein  de  valeur  à  tous  égards.  \  E.  A.  "Wallis  Budge,  The  decrees  of  Memphis 
and  Canopus  [A.  Wiedemannj.  Intéressera  les  orientalistes  et  aussi  les  his- 
toriens et  les  philologues.  %  A.  Torp,  Die  vorgriechische  Inschrift  von  Lemnos 
[Fr.    Slolz].   Interprétation  contestable,  toutefois  le   critique  accepte  les  "^5 
observations  générales    de   T.  f  Karl  Krumbagher,  Die  Akrostichis  in  der 
gt'iech.    Kirchenpoesie    (Sitzber.    Bayer.    Akad.)    [Oster].    Du    soin.  ^   Ant. 
Springer,  Handbuch   der   Knnslgeschichle.  Das    Allerlum,  7.   Aufl.  umgearb. 
V.  Ad.  MiGHAELis  (pi.)  fP.  J.  MeierJ.  Livre  presque  complètement  neuf  qui 
est  la  meilleure  histoire  de  l'art  dans  l'antiquité  que  nous  possédions.  ^  30 
Fritz  PiGHLER,  Auslria  Romana,  P.  1  [R.  Hansen].   Fait   très   favorablement 
augurer  du   futur  lexique.  \  Martin   Sghôdel,   Lalein.  Schulgrammalik  [C. 
Willing].  S'est  acquitté  honorablement  d'une  tâche   malaisée.  \%   15  oct. 
Constantin    Ritter,    Platons    Dialoge    [Th.    Klett].    Est    le    fruit    d'études 
extrêmement  pénétrantes  consacrées  au  Parménide,  au  Sophiste,  au  Poli-  35 
ticos  et  au  Philèbe.  ^  The  Oedipus  Coloncus  of  Sophocles  with  a  commentary 
abridged  from   the  large  édition  of  R.  C.  Jebb  by  E.  S,  Shuckburgh  [R. 
Hunziker].  Répond  parfaitement  à  son  but.  ^  W.  M.  Lindsay,  Ancient  Edi- 
tions of  Plauius  [F.  Weissner].   Dirigé  contre   Léo,   mais   l'hypothèse  de 
Lindsay  soulève  des  incertitudes,  l'auteur  touchant  à  des  questions  qui  40 
attendent  leur   solution.  ^  Fr.  Frôhligh,   Die  Gla\ibwilrdigkeit  Cdsars   in 
seinem  Berichte  liber  den  Feidzug  gegen  die  Helvetier  (pi.)  [Rud.  Menge]. 
Critique  pondérée   et   convaincante  favorable  à   César.  ^  E.  G.  Harman, 
Studies  from   Atiic   Drama   [    ].    Traduction  en  anglais  de  l'Agamemnon 
d'Eschyle  et  de  l'Alceste  d'Euripide.  Se  lit  agréablement.  Ç  Suncti   Aureli  45 
Augustini  De  consensu  evangelistarum  libri  quatuor.  Rec.  F.  Weihrigh  (Corpus 
scripi.  eccl.  latin.,  vol.  43)  [E.  L.].  Bonne  éd.,  digne   de  la  collection  dont 
elle  fait  partie.  ^  Karl  Hadagzek,  Der  Ohrschmuek  der  Griechen  u.  Etrusker 
(pi.)   [L.   Koch].  Très   satisfaisant.  ^  C.  D.  BuGK,  A  Grammar  of  Oscan  and 
Umbrian  [Stolz].  Répond  à  toutes  les  exigences  de  la  science.  ^|  29  oct.  50 
L'accentuation  en  latin  des  mots  composés  avec  que,  ve,  ne  [G.  Wagener]. 
Ces  mots  sont  accentués  suivant  les  règles  générales  de  l'accentuation,  par 
exemple  musâque  mùsâque,  mais  lorsque  des  mots  de  trois  syllabes  et  plus 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  6 


82  I90i.  —    ALLEMAGNE. 

portant  l'accent  sur  l'antépénultième  sont  jointes  à  que,  no,  ve,  il  y  a  outre 
l'accent  principal,  un  accent  secondaire  p.  ex.  liminaquè.  Gp.  Virgile  Mn. 
7,186,  spiculaquè  clipeique  eréptaque  nostracarinis.f  Platons  Euiliyph>'on.  F.  d. 
Schulg.  erlil.  v.  H.  Bertram,  2.  Aufl.  bearb.  v.  Joh.  Nusser.  —  Platons  Lâches, 

S  F.  d.  Schulg.  erkl.  v.  II.  Bbrtram,  2.  Aufl.  bearb,  v.  Joh.  Nusser  [Bejschlag]. 
Constituent  un  progrès  sur  la  l""»  éd.  ^  Demosthenis  ovationes,  Recog.  S.  H. 
BUTCHER  [A.  Deuerling].  Texte  éminemment  conservateur;  B.  dans  le  choix 
des  leçons  fait  en  général  preuve  d'un  tact  sûr.  f  F.Thûmen,  M.  Tullii  Cice- 
ronis  oralio  pro  M.  Marcello,  F.  d.  Schulg.  erkl.  [O.  Wackermann]  Rendra  de 

10  bons  services  aux  élèves.  |  W.  M.  Flinders  Pétrie,  Meihods  and  aims  in 
archaeology  [A.  Wiedemann].  Indispensable  pour  l'égyptologue,  d'une  lec- 
ture attrayante  et  instructive  pour  l'archéologue  dans  le  sens  le  plus  large. 
f  Paul  USTERI,  Aechtung  u.  Verbannung  im  gr'iech.  Redit  [0.  Wackermann]. 
Fait  preuve  de  soin  et  d'une  méthode  sûre.  ^^  12  nov.  Parfait  et  supin  de 

isferio..  ferire  [G.  Wagener].  Ferio  dans  le  sens  original  est  remplacé  au 
parfait  par  percussi,  et  au  supin  par  percussum,  dans  un  sens  figuré  par  ici 
au  parfait  et  ictum  au  supin.  ^  E.  Drerup,  Aeschinis  quae  ferunlw  epistolae 
[May].  Grâce  à  D.,  le  nombre  des  mss.  utilisés  est  augmenté,  leur  valeur 
et  leur  classification  mieux   connues.  %   The   Lausiac    History   of  Palladius 

20  edited  by  Dom  Cuthbert  Butler  [Eb.  Nestlé].  Mérite  le  meilleur  accueil. 
^  [J.  Vahlen]  Index  lectionum  quae  in  Universitate  litteraria  Friderica  Gui- 
lelma  per  semestre  hibernum  a.  1904-5  habebuntur  [F.Gustafsson].  Sugges- 
tif. Traite  de  la  dernière  strophe  d'Horace  IV  4  qu'il  rattache  au  discours 
d'Hannibal.  V.  défend  la  leçon   perflciunt  au  1.  de   perficient.  ^  L.  Berg- 

25  MÛLLKR,  Einig".  Bemerkungen  zur  Lalinilât  des  Jordanes  [0.  Weise].  Trace  un 
tableau  assez  exact  de  la  manière  d'écrire  de  J.  ^  Garl.  Sghultess,  Herodes 
Aliikus  [Diptmar].  Sera  bien  accueilli  des  pliilolognes,  des  archéologues  et 
des  historiens.  ^1[  26  nov.  Le  ms.  de  Démosthène  D  112sup  à  Milan  [J.  May]. 
Collation  des  discours  36-59  (60  manque)  et  61.  ^  Kottmann,  De  elocutione  L. 

30  luni  Moderati  Columellae  [O.  Weise].  Fait  preuve  de  soin  et  d'application; 
il  est  regrettable  que  les  expressions  grecques  aient  été  laissées  de  côté.  ^ 
Corne.lii  Tacili  Historiarum  libri  qui  supersunt.  F.  d.  Schulg.  erkl.  v.  K. 
Knaut.  Fasc.  2,  Livre  2  [Eduard  Wolff].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le 
fasc.  1  <v.  R.  d.  R.  28,  70,  13>.  f   K.  Brugmann,  Die  Demonstmtivpronomina 

Shderidg.  Sprachen  (Abhandl.  Së,chs.  Gesellschaft.)  [Fr.  Stolz].  Travail  dis- 
tingué qui  éclaire  d'un  jour  nouveau  un  domaine  jamais  fréquenté,  ^f 
iO  déc.  Alfred  Biese,  Griechische  Lyrikerin  Ausivahl.  P.  2,  2*  éd.  [Fr.  Bucherer]. 
Prête  à  un  certain  nombre  de  critiques  de  détail,  néanmoins  répond  bien 
à  son  but.  ^  Carlo  Pascal,  Studii  critici  sut  poema  di  Lucrezio.  —  Le  ipême, 

40  T.  Lucreti  Cari  de  rerum  natura  liber  primus,  1  [H.  Schrôder].  Analyàe  des 
19  diss.  qui  reposent  sur  une  connaissance  approfondie  d'Aristote  ;  le  contenu 
en  est  passé  dans  l'éd.  qui  est  à  tendance  sévèrement  conservatrice.^ 
M.  Manilii  Asli-onomicon  liber  primus.  Edid.  A.  G.  IIousman  Accedunt 
cmendationes  librorum  2,  3,  4  [A.  Kraemer].  Provisoirement  il   faudra,  au 

45  point  de  vue  scientifique,  s'en  tenir  à  l'éd.  de  Bechert.  1[  Georg  Wissowa, 
Gesammelle  Abhandlungen  zur  rômischen  Religion-  u.  Stadtgeschichle  [O.  Wa- 
ckermann]. Sera  accueilli  avec  reconnaissance.  ^  Olympia.  Wandtafel 
gezeichnel  v.  R.  Restle  mit  Textheft  von  H.  Lugkenbach.  —  Delphi.  Wand. 
lafel  gez.  v.  C.  Schusteu,  Text  von  II.  Lugkenbach.  —  II.  Lugkenbach, 
EO  Olympia  u.  Delphi  (pi.)  [L.  Koch].  Qqs  critiques  sur  la  carte  d'Olympie. 
Comme  toujours  le  texte  de  L.  est  excellent  et  mérite  d'être  instamment 
recommandé.  ^  René  Pighon,  De  sermone  amulorio  apud  lalinos  elegiarum 
scriptores  [Aug.  Wagner].   Fait  preuve  d'une  certaine  originalité  et  rend 


PHILOLOGUS.  83 

des  services  au  texte  des  élégiaques.  Latiu  aisé,  bien  que  non  exempt  de 
qqs  fautes  grammaticales.  ^  Cari  Patsgh,  Das  Sandschak  Berat  in  Albanien 
(pi.)  [P.  W.].  Méritoire.  Relation  de  voyage  archéologique.  L'emplacement 
de  l'ancienne  Apollonie  a  fourni  une  riche  moisson  de  sculptures  et  d'ins- 
criptions. ^  J.  SaMUELSSON,  Ad  Apollonùim  Rhodium  adversaria  [Sitzler].  5 
Conjectures  de  valeur  diverse.  ^  Ausgewdhlte  Reden  des  Demostkenes  erkl.  v. 
A.  Westermann.  Fasc.  2.  Corona-Leptine.  7.  Aufl,  bearb.  v.  E.  Roskn- 
BERG  [Idem].  Excellente  éd.  qui  contient  à  chaque  page  des  modifications 
et  des  améliorations.  %  Edwin  Mûller,  De  Posidonio  Manilii  auclore  spec.  1 
[A.  KraemerJ.  Le  critique  partage  les  objections  de  Pohlenz  <v.  R.  d.  R.  lo 
27,  22,  22>.  Latin  correct  et  aisé.  ^  Fried.  Kreppel,  Der  Zyklus  der  Uorazi- 
schen  Rômeroden.  P.  2.  Die  3.  Staatsode  [Emil  Rosenberg].  Éloges.  ^  Paul 
Thomas,  Notes  et  conjeclurei  sur  Manilius  (T.  XLVl  des  Mémoires  couronnés 
par  l'Académie  de  Bruxelles)  [A.  KraemerJ.  Un  grand  nombre  de  ces 
conjectures  est  à  rejeter,  soit  qu'elles  soient  invraisemblables  pour  la  paléo-  16 
graphie,  soit  qu'elles  violentent  la  tradition,  t  Conrad  Gichorius,  Die  ràm. 
Denkmàler  in  der  Dobruscha  [P.  W.].  Solution  bienvenue  de  questions  dif- 
ficiles. K  Ad.  Lehmann,  Bilder  sur  allen  Geschichte  [L.  KochJ.  Éloges.  ^  W. 
G.  Hale  and  C.  D.  Bugk,  A  Latin  Grammar  [  ].  A  part  qqs  taches  de  détail, 
excellent  et  remplira  bien  son  but.  ^  Modem  Philology,  Vol.  1,  n.  2  [  ].  20 
Mentionné  ici  à  cause  d'un  art.  d'Abbott  qui  fait  remarquer  que  la  conjec- 
ture de  Wackeruagel,  Albrûna  (Tacite,  Germ.  c.  8),  a  été  confirmée  par  la 
graphie  du  ms.  de  Tolède.  Hbnri  Lebègue. 

Philologus.   Tome  LXIII.  N»  1.  Usage  de  la  langue  grecque  [L.  Rader- 
macherj.  VIL- Formules  où  le  nombre  trois  désigne  le  degré  le  plus  élevé  :  îs 
Çij'  Ti  Tpetî  Si;  vî  xptç  (Aristophane,  Piutarque,  Lucien,  etc.)  ;  cf.  fr.  «  deux  ou 
trois  ».  Cf.  Arist.  Plut.  247  :  fetSdixEvo;  w;  o^iSel;  àvrip  et  fr.  «  comme  pas  un  ». 
—  VIII.  Emploi  intransitif  des  verbes  transitifs  :  verbes  en -dw  (Clém.  Alex. 
Paed.  \,  6,  44  Tfjxvoîjv-troç  doit  être  gardé),  cpépwv  (Hymne  à  Hermès  15'.^  ;  Hdt. 
VIII,  87  ;  cf.  lat.  ferens).  —  IX.  Noms  en  -[xarov  tirés  de  noms  en  -[lx  (d'après  30 
le  plur.)  :  [As-rà  to  T:apaYYé>,[Aa-cov,    papyrus    magique  publié   par   Dieterich, 
p.   17,5.   —  X.   Emploi  de  oilloi  pour  indiquer  d'autres  objets  :  Parthenius. 
Erot.,  1  ;  Nicolas  de  Damas,  p.  1 1,  12  Dind.  ;  Lucien,  De  sait .,  9  ;  Aristote,  De 
longaeuit.,  467  b.  Omission  de  -j'tô;  avec  le  gén.  :  Hymne  à  Hermès,  145  ;  Sext. 
Emp.,   p.  695,  32   B.  ;    Den.  d'Haï.,  De  comp.    uerb.,  3  R.  ;  omission  pour  35 
indiquer  la  femme  :  Eurip.  Or.  1686   'IlpaxXéoy;   "Hpr)  ;  Hél.  5i3  Bâxxr)   ôeoû 
(non  9ori  !).—  XI.  Macch.  11,  2,  30  explique  TieptTraTo;  dans  Arist.  Ran.  953.  — 
XII.  La  forme  [xaxe-jw  est  préférée   par  les  tragiques  seulement  quand  la 
première  syllabe  doit  être  brève  (pour  [xaa-Tsûw)  ;  [lao-TE-jw  est  la  forme  attique 
et  domine  dans  l'épopée.  —  XIII.   Particularités  méconnues  de  la  langue  40 
de  Denys  d'Halicarnasse,  établies  par  l'usage  postérieur.  —  XIV.  Hapà  avec 
le  gén.  est  une  construction  populaire  (Pausanias,  Josèphe,  papyrus).  %  Les 
monologues  dans  les  poèmes  homériques  [C.  Hentze]  Des  onze  monologues 
de  l'Iliade,  cinq  sont  inattaquables,  A  404,  S  6,  T  425,  <ï»  54,  X  297  ;  au  con- 
traire *  553,  X  98,  P  200,  P442,  Y  344  et  probablement  P  91,  n'appartiennent  45 
pas  à  l'Iliade  primitive.  La  plupart  des  monologues  de  l'Odyssée  sont  anciens  ; 
il  semble  que  l'auteur  n'a  attribué  les  monologues  qu'au  héros  (6  mon.)  ou 
à  son  ennemi  Poséidon  (2).  1[  'AttixoI   è|r)yr,Tai  [0.  Immisch]   Sens  de  cette 
expression  appliquée  aux   commentateurs  de  Platon.    ^   La    dépendance 
d' Aristote  par  rapport  à  Démocrite  [A.  DyroffJ.  Aristote  a  apprécié  Démocrite  50 
comme  naturaliste,  mais  ne  l'a  pas  exploité  comme  on  l'a  dit.  ^  Topica  car- 
minum  sepulcralium  latinorum  [B.  Lier].  III.  Lieux  communs  où  le  mort 
donne  des  avertissements  et  des  exhortations  aux  vivants  :  doutes  sur  le 


84  1904.    —    ALLEMAGNE. 

sentiment  conservé  dans  l'autre  vie  par  les  Mânes  ;  le  repos  des  morts  est 
troublé  par  un  deuil  excessif;  exhortations  à  jouir  de  la  vie;  imitations  de 
l'épitaphe  de  Sardanapale  (œuvre  de  Chérilus  de  lasos,  contemporain 
d'Alexandre)  ;  exhortations  à  penser  à  la  menace  de  la  mort  f  Le  laboratoire 
6  poétique  de  Virgile  [Paul  Jahn).  Etude  des  sources  des  Géorgiques  IV,  1-280, 
particulièrement  de  ce  qui  revient  à  Aristote,  Varron  et  Lucrèce.  ^  De 
duobus  Ciceronis  disputationum  Tusculanarum  codicibus  saeculi  noni  et 
undecimi  ab  ediloribus  neglectis  [Otto  Rossbach].  Cambrai  842,  du  ix«  s., 
dérive  de  la  même  source  que  R  (B.  N.  6332),  mais  est  un  peu  plus  ancien 

10  et  a  de  bonnes  leçons  particulières.  Musée  Brit.  Regius  15  CXI,  du  xi«  s., 
est  apparenté  avec  B  (Bruxelles  o35t-53o2).  ^  Notes  sur  Cicéron,  Famil.  [W. 
SternkoffJ.  I,  9,  4  et  18.  VII,  26,  1.  X,  18,  3  et  23,  1.  ^  Le  poème  didactique 
de  l'astrologue  Anubion  et  les  Manethoniana  [A.  Ludwich].  Fragments 
retrouvés,    paraphrases,    épigramraes    des    papyrus    d'Oxyrhynque ,    vers 

lâ  égarés  dans  les  Manethoniana  :  tous  ces  recueils  d'extraits  permettent  de 
retrouver  péniblement  des  parties  provenant  de  Touvrage  d'Anubion.  %  Un 
poète  astrologue  [W.  Kroll].  Oxyr.  Pap.,  III,  n»  464,  Corrections  au  texte. 
^  Catulle,  Lxvii  [W.  KroUj.  La  porte  et  la  maison  sont  à  Vérone  ;  les  faits 
se  sont  passés  à  Brescia.  Catulle  se  venge  sans  doute  des  refus  de  la  femme. 

20  ^  Thucydide  et  l'historiographie  romaine  [E.  Kornemann].  Son  influence  a 
persisté  sous  l'Empire  et  s'est  exercée  sur  PoUion,  Tite-Live  ;  mais  seule- 
ment indirectement  sur  Tacite,  par  Salluste.  ^H  Mélanges  I.  Deux 
remarques  sur  la  méthode  critique  [N.  Wecklein],  Les  formes  6  dxûtpo;,  ô 
'jv.6-0!;,  sont  les  meilleures  formes  et  les  plus  anciennes,  constantes   dans 

25  Homère  et  Euripide,  ce  qui  donne  raison  a  ceux  qui  nivellent  les  textes. 
Xén.  Cyr.  VII,  5,  74  le  second  Yiô'jTtiQetav  doit  être  corrigé  en  EÙÎat(iov  fav  :  le 
copiste  avait  encore  le  premier  dans  l'esprit.  ^  2.  XIpôawTiov  [K.  Praechteri. 
Dion  Chr.  XV,  12,  la«  personnalité  ».  ^  3  Calpurnius  Flaccus  IP.  von  Winter- 
feld].  Corrections  â  la  déclamation  51.  ^  4.  L'histoire  de  la  tradition  des 

90  épopées  de  Stace  [A.  KIolz].  Le  Puteanus  B.  N.  8051  remonte  à  un  ms.  insu- 
laire. Alcuin,  De  sanctis  Euboracensis  ecclesiae,  1553  (Poelae  aeui  car.  I^ 
p.  169  suiv.)  mentionne  parmi  les  mss.  d'Aelberht,  archevêque  d'York,  un 
Stace.  C'est  l'ancêtre  du  ms.  insulaire  d'où  vient  le  Put.  L'archevêque  l'a 
sans  doute  rapporté  de  Rome.  Dès  lors  on  peut  supposer  que  c'est  le  ms. 

36  revu  par  Julianus,  que  ce  Julianus  avait  vécu  à  Rome  et  que  c'est  le  bien- 
faiteur de  Priscien.  Nous  sommes  donc  ramenés  au  cercle  des  Symmaques 
et  à  un  ms.  en  écriture  capitale.  %  Les  Versus  Uieronymi  ad  Augustinum, 
Augustini  ad  Ilieronymum  [S.  Brandt].  Déjà  publiés  par  Arevalo,  VII,  p.  180  ; 
Muratori,  Anecdota,  II,  p.  208.  Corrections. 

40  t^  N"  2.  Désignation  attique  de  l'année  [Aug.  Mommsen].  Formules  des 
textes  littéraires  et  épigraphiques  qui  servent  à  dater  par  l'archonte,  un 
fonctionnaire,  un  événement,  une  ère.  ^  Le  fétiche  dans  le  sanctuaire  de 
Zous  Ammon  [Hans  Meltzer].  Alexandre  dans  son  expédition  à  l'oasis  s'est 
servi  de  chameaux   pour  porter  l'eau  ;  les   chameaux  étaient  connus  en 

46  Egypte  depuis  au  moins  le  xiv«  siècle.  Le  fétiche  était  une  pierre  conique. 
^  Amphilheos  dans  les  Acharniens  d'Aristophane  [li.  Weber].  C'est  Ilermo- 
gène,  le  frère  de  Callias.  f  Satura  critica  [Otto  Apelt].  Sur  Euripide, 
Alceste,  Iléracl.,  Hél..  Ilerc,  Ilipp.,  Ion,  Iph.  Aul.,  Méd.,  Or.,  Phénic,  Tro.; 
Sophocle,  Antig.,  frag.;  Platon,  Philèbe,  Polit.,  Rép.  t  De  Plauti  eiempla- 

bO  ribus  a  Nonio  Marcello  adhibitis  [W.  M.  LindsayJ.  Nonius  s'est  servi  de 
deux  exemplaires,  dont  l'un  n'avait  que  Amph.  Aul.  As  ,  tous  deux  accom- 
pagnés de  notes  marginales.  Relevés  des  citations  qui  en  proviennent  et 
des  notes  que  Noniu»  y  a   copiées;    sont  mentionnées  Am.  Asin.  Aul. 


PHILOLOGUS.  85 

Bacch.  Cas.  Gapt.  Cure.  Epid.  Merc.  Mil.  Men.  Persa,  Ps.  Poen.  Rud.  St. 
Trin.  Truc.  Vid.  D'autres  citations  ont  été  tirées  d'ailleurs  par  Nonius  et 
méritent  moins  de  confiance.  Cependant  les  mots  expressément  cités  par 
la  source  de  Nonius  et  les  extraits  de  Varron  doivent  être  pris  en  considé- 
ration. ^  Golométrie  dans  les  dactylo-épitrites  de  Bacchylide  [Paul  MaasJ.  5 
La  division  donnée  dans  le  papyrus  est  celle  du  poète,  à  deux  exceptions 
près,  f^  Mélanges.  6.  Galien,  Eepl  xwv  èv  Taîç  xpo^aiç  S-jvàfAswv,  I,  13  [G. 
Heliureich].  Corrections  d'après  B.  N.  sup.  grec  634.  f  7.  Mss  de  Virgile  et 
de  Sénèque  le  tragique  [M.  Manitius].  Feuillets  provenant  de  la  reliure  du 
ms.  de  Dresde  A  118  et  écrits  au  x^-xi'  s.;  texte  analogue  à  celui  de  y  b  c  :  lo 
En\.  IV,  44-V,  28  et  33-81  ;  Géorg.  II,  i4-b3  et  67-105.  Scelles.  -  Autres 
feuillets  provenant  de  reliures,  écriture  italienne  du  xiv's.;  Troad.  315-422, 
1142.  —  Méd.  70.  Mélange  des  leçons  des  classes  A  et  E.  1[  8.  Minucins 
Folix  [P.  von  Winterfeld].  Corrections  à  faire  d'après  la  métrique  des  clau- 
sules.  t  9.  Corrections  et  explications  sur  les  poètes  dramatiques  latins  i5 
[F.  Pradel].  Plante,  Am.  383  :  lire  :  Amphitruonis  sociam  memet  ;  Bacch. 
304  ;  Merc.  106  ;  St.  688  ;  Ter.  Andr.  77. 

^H  N»  3.  Pindarica  [O.  Schroeder].  VI.  De  nouveau  les  strophes  éoliennes. 
Etudes  qui  peuvent  éclairer  les  origines  des  strophes  de  la  lyrique  éolienne. 
t  Les  Parasiti  ApoUinis  [Albert  Miiller].  Recueil  des  textes  où  sont  men-  20 
tionnés  ces  acteurs  :  G.  I.  L.  14,  il13,  2977,  2988,  3683,  4198,  4273;  6,10118; 
10,  3716;  Eph.  ep.  8,  369;  Martial,  9,  28,  9;  Festus,  p.  326.  Les  inscriptions 
sont  du  ii«  s.  ap.  J.  G.  et  de  l'Italie  centrale.  Les  parasiti  sont  des  affran- 
chis. Les  principales  fonctions  étaient  sacerdos  synodi  Apollinis,  archiereus 
synodi.  Il  y  avait  aussi  un  patronus  de  la  corporation,  qui  pouvait  en  faire  25 
partie;  une  patrona  est  nommée  G.  I.  L.  9,  1578.  Ces  parasiti  étaient  des 
acteurs  de  mimes  ou  de  pantomimes  (peut-être  un  poète,  14,4273).  Quelques- 
uns  font  partie  en  même  temps  d'autres  corporations.  Il  est  probable  que 
le  collège  s'est  formé  d'après  les  collèges  grecs  analogues,  quand  ces 
sociétés  furent  connues  des  acteurs  romains  lors  de  l'introduction  en  168  30 
des  acteurs  dionysiaques.  Ils  tirèrent  leur  nom  du  rôle  de  parasites  qu'ils 
jouaient  d'ordinaire;  ce  sont  donc  des  acteurs  de  basse  catégorie  qui  ont 
d'abord  établi  cette  société  pour  améliorer  leur  sort.  Peu  à  peu,  elle  prit 
de  l'importance  par  l'accession  d'acteurs  importants,  puis  par  la  faveur 
accordée  aux  choses  du  théâtre  par  certains  empereurs.  Apollon  avait  été  35 
choisi  pour  patron  à  cause  des  ludi  apollinares,  qui  activèrent  le  dévelop- 
pement du  genre  dramatique,  t  Éludes  historiques  et  critiques  sur  l'an- 
thologie de  Saumaise  [Jul.  Ziehen].  Il  reste  encore  beaucoup  à  tirer  de  ce 
recueil  pour  l'histoire  des  Vandales.  La  pièce  2  indique  comment  Hilderich 
(voy.  203,  215)  a  orné  son  palais  d'oeuvres  d'art  représentant  les  hauts  faits  40 
de  sa  maison,  surtout  de  Valentinien,  son  grani-père.  376  garder  dilectis 
(23),cortice  (26),  manet  (37).  212,  \  lire:certat.  377  fin,  lire  :  Haec,  Tibilis,  monu- 
menta  tibi  natisque  (les  habitants)  manebunt,  Et  déco  rata  maneut(ou  magis) 
claros  per  saecla  nepotes  :  Tu  tamen  excelsus,  etc.  Au  v.  5,  peut-être  nitet 
(enilet)  factura.  120  Vitae  est  un  nom  de  lieu  et  dépend  de  hue.  Les  pièces  45 
209,  298,  et  peut-être  330  sont  des  produits  de  l'opposition  politique.  291  a 
aussi  un  caractère  politique.  183  se  rapporte  aux  différentes  races  en  contact 
(garder  au  v.  4  le  texte  des  mss.  qui  dépeint  les  lèvres  pendantes  des  nègres)  ; 
de  même  189.  Nombreuses  attaques  contre  les  aduocati  :295,  148,  149;  148,  7 
turdus,  149,  7  meatus  ne  doivent  pas  être  corrigés  (syn.  de  cunnus)  ;  sur  50 
admissarius,  cf.  le  double  sens  de  admissio,  audience  et  Var.  R.  R.  2, 1,  18.  Sur 
la  littérature,  voy.  1  et  131.  317,  2  lire  :  extendens  colocasia  seorsum.  337, 
5  uotis  ;  6  uolans.  ^  Les  modèles  de  Stace  [E.  Eissfeldt].  Dans  les  Silves, 


86  1904.  —    ALLEMAGNE. 

l'imitation  va  très  loin.  Ainsi  pour  111,  2,  la  première  partie  est  suggérée 
par  Horace,  Od.  I,  3,  et  sur  142  vers,  il  y  a  vingt  imitations.  Les  poètes 
imités  dans  les  Silves  sont  surtout  Horace,  Virgile  et  Ovide.  11  imite 
inconsciemment  :  il  improvise  et  les  expressions  lui  viennent  de  sa 
5  mémoire.  Ce  défaut  ne  suffît  pas  à  supprimer  des  qualités  comme  la 
cbaleur  et  le  ton  humoristique.  L'imitation  est  beaucoup  plus  développée 
dans  la  Thébaïie.  L'Enéide  sert  de  cadre  ;  des  épisodes  entiers  sont 
imités  ;  des  formules  sont  tirées  textuellement.  Etude  du  VI*  livre.  Liste 
des  passages  imités   par  Stace  dans  les  autres  livres  pour  le  fond.  La 

*0  répartition  est  d'ailleurs  très  inégale.  Le  VP  est  presque  entièrement  tiré 
de  Virgile,  d'Homère  et  d'Ovide.  Le  lil*  et  le  Vlll'  ont  peu  de  traces  d'em- 
prunts. C'est  que  probablement  Stace  aura  exploité  des  poètes  que  nous 
n'avons  plus.  Cette  imitation,  modeste  et  consciente,  était  conforme  à 
l'éducation  de  Stace  et  au  goût  des  Romains.  Cependant  Stace  ne  manquait 

18  pas  de  dons  naturels  ;  il  l'a  montré  maintes  fois  et  les  scènes  où  se  montre 
Parthénopée  ne  sont  pas  d'une  beauté  commune.  Mais  il  y  a  trop  de 
défauts.  Au  contraire,  les  deux  livres  de  l'Achilléide  sont  vivants  et  variés, 
beaucoup  plus  personnels.^  Les  carmina  minora  de  Catulle  [Th.  Biri]. 
Pièce  1,  Qui  est  une  orthographe  du  ii»  s.  (Digeste)  pour  cui.  Pièce  2.  1, 

20  passer  est  un  nomin.,  s.  ent.  est.  5,  1,  48  imitent  le  dialogue  ;  76,  8  et  46, 
le  monologue  :  dans  ces  trois  pièces,  le  génie  (geuius)  parle  à  Catulle,  et 
Catulle  réplique  76,  13;  46,  7-H  ;  même  intervention  du  genius,  1,  13  et  52. 
Catulle  aime  à  séparer  les  pièces  analogues,  5  et  7, 14  B  et  16,  69  et  71,  72 
et  70,  73  et  75,  77  et  78  B,  73  et  71  ;  83,  85  et  87.  A  partir  de  88  jusqu'à  115, 

26  on  a  les  paires  93-94,  95-96,  110-111,  114-115,  et  les  quatre  pièces  88-91  ;  le 
plan  n'apparaît  pas  dans  98-109,  112-113.  La  pièce  116,  la  plus  ancienne,  est 
la  dernière,  comme  dans  Horace  l'epode  16.  Observations  sur  3,  68  B,  13, 
0  et  7,  22,  48,  76,  8,  46,  55,  58  B  et  59  (pupuli),  68  B,  10,  4  (admet  l'interpré- 
tation de  Cichorius  ;  la  pièce  est  du  type  des  inscriptions  votives),  67,  29, 

30  57,  28,  47,  49,  6,  32,  28,  17,  14,  14  B,  71,  75,  79  ;  de  plus  Horace  Od.  111,  12  et 
quelques  passages  parallèles,  tî  Mélanges.  10.  Le  géant  Aster  dans 
Euripide  [0.  Crusius]  ?  Phén.  128  :  'AaxYip  ÔTrwç.  Sa  destruction  par  Athênê 
est  l'origine  des  Panathénées  et  il  figurait  sur  le  peplos.  Cf.  Héc.  768.  Sou- 
venirs du  temps  où  Euripide  était  peintre.  ^  11.  Fragment  d'une  recension 

36  inconnu.-^  <ie  l'Iliade  [A.  Ludwich'.  A  484-495  sur  un  papyrus  acheté  par 
VileJi,  Recension  influencée  par  l'hymne  à  Apollon.^  12.  Sur  le  droit  de 
Gor  >ne  [E.  Drerup].  Différence  entre  xpivstv  et  Scxâîetv.  ^  13  Une  citation 
fausse  de  la  Bible  dans  la  nouvelle  édition  de  Philon  [E.  Nestlé].  II  14.  Cri- 
tique et  explication  des  poètes  dramatiques  latins  [F.  Pradel].  Ter.  Andr. 

40  538;  Ht.  218  (cf.  Platon,  Bauq.  218  A)  ;  Ad,  505  ;  Pacuvius,  tr.  283;  Accius, 
tr.  655  ((Tr,[xaTa  dwjxtxTa)  ;  Titinius,  com.  156. 

11[N<>  4.  Neapolis  etBrucheionà  Alexandrie  [Ad.  AusfeIdJ.  Neapolis  est  le 
quartier  neuf  bûti  à  la  suite  de  l'incendie  qui  détruisit  une  partie  de  la 
ville,  lors  du  siège  de  César.  Cette  restauration  est  l'œuvre  de  Cléopâtre  et 

45  surtout  d'Auguste.  C'est  la  partie  qui  avoisinait  le  port  et  où  se  trouvaient 
de  grands  dépôts  de  blé.  Sous  l'Empire,  la  capitale  intellectuelle  de  la 
Grèce  devient  une  ville  de  province  et  surtout  un  port  de  transit  pour  le 
blé  de  Home.  Par  ironie  et  pour  railler  ce  contraste,  le  populaire  alexandrin 
appela  le  quartier  neuf  Hupouxetov,  «  grenier  à  blé,  »  qui  s'altéra  en  Hpoy/ôrov, 

60  Bpouxetov,  etc.  Les  deux  noms  désignent  donc  la  même  partie  de  la  ville, 
mais  l'un  est  le  nom  ofllciel  et  administratif;  l'autre,  le  nom  populaire  qui 
survécut  (comme  certains  surnoms  ironiques  des  Ptoléméts)  et  dont  on 
rçtrouve  des  traces  encore  au  ive  siècle.  %  'ûvt)  èv  Ttitrcet  [G.  A.  Gerhard  et 


PHILOLOGUS.    SUPPLEMENTBAND    IX.  87 

O.  Gradenwilz].   A  propos  d'un  papyrus  contenant  la   main-levée  d'une 
hypothèque,  pap.  d'iîeidelberg  1278,  13  sept.   111   av.  J.-C,   provenant  de 
Pathyris  (Gebelên,  Haute-Egypte).  Fonctions  de  l'agoranome;  organisation 
de  cette  administration;  agoranomes  ptolémaïqaes  dans  la  Thébaïde  (liste 
avec  dates    et  références)  ;    forme    des    actes  ;  données   topographiques     5 
jurisprudence;  histoire  des  agoranomes  sous  les  Ptolémées.  Comparaison 
avec  des  actes  hypothécaires  d'époque  romaine,  notamment  avec  la  table 
de   Bétique  (C.I.L.    II,   504',j)   et  une  tablette  de  cire  de  61  (ib.  IV,  suppl. 
auct.  p.  406).  Le  droit  romain  est  analogue  au  droit  ptolémaïque,  et  même 
la  femme   de  l'acte   pompéien  prête   serment  :   le   serment   est   un   rite  lo 
gréco-égyptien,  à  Rome  emprunté.  If  Le   mouvement  primitif  des  atomes 
de  Démocrile  [Ad.  Brieger].  Il  n'est  pas  question  de  chute  dans  le  système 
primitif.   Les  atomes   n'ont   pas    de    poids.    Ils    volent  horizontalement, 
mêlés  les   uns   aux  autres.    \    Sur    Thucydide    [Ed.    Lange].    I,   1,   10-15 
Bekker  :  passage  authentique;   écarter  les  conjectures   de  Th.   Reinach,  »5 
Herbst,  Steup.    Oxyr.    Pap.  IV,  p.   141,  donne  un   texte  assez  intact  de 
IV,  32-40  remontant  au  i*''  ou  au  ne  siècle  de  l'ère  chrétienne.  Ce  texte  est 
d'accorJ  en  général  avec  nos  mss.   Aucune  conjecture  ne  s'y  trouve  con- 
firmée.   Étude  détaillée  du   morceau.  \  Études   sur  Etienne  de    Byzance 
[Ë.  StempUngerj.  Etienne  n'a   pas   de   source  principale,  mais  a  exploité  20 
également  Philon  de  Byblos,  Orose  et  Hérodien.  Suidas  a  puisé  dans  Etienne, 
mais  il  donne  beaucoup  moins.  Etienne  n'est  pas  son  unique  source  pour 
les   articles  géographiques.   Suidas  mentionne  comme  auteur   d'Isaurica 
Pamprepios   de  Pannopolis,   Ghristodore  et    Lucius  Capiton.    Depuis  381, 
risaurie  est  agrandie  par  la  Gilicie.  Etienne  fournit  des  renseignements  qui  26 
ne  s'appliquent  qu'à  cette  période  et  proviennent  de  Capiton.  Ce  géographe 
était  son  contemporain.  Pour  l'Arabie,  Glaucus  et  Uranius  sont  les  sources 
ordinaires  d'Etienne.  Glaucus  était  l'auteur  d'une  'Apaêtxri  àpxatoXovta  (titre 
imité  de  ceux  de  Denys  d'Halicarnasse  et  de  Josèphe)  :  date  inconnue. 
Uranius  avait  écrit  une  géographie  de  l'Arabie.  Il  a  dà  écrire  à  la  fin  du  30 
lye  siècle  ou  au  commencement  du  vo.  y{  Mélanges.  15.  Abréviations 
rares  des  prénoms  latins  [A.  Zimmermann].  Auhis  :  O.  Gaius  :  Ca.  Gnaeus  : 
Gn.  Kaeso  :  Ka.  Lucius  :  Lu.,  Luc.  Manias  ;  Mu.  Marcus  :  Ma.,  Marc,  Mar. 
Publius  :  Po.   (Poblios),  Pop.   (Pup.  se  rapporte  à  Pupus).  Quintus  :  Qu., 
Quin.,  Qui.,  Cun.  Sextus  :  Sext.  Spurius  :  Spu.,  Spur.   Tiberius  :  T.  Titus  :  36 
Tit.  H  16.  Le  poète  Ennius  auteur  d'un  manuel  d'orthographe  [W.  Wein- 
berger].  Il  n'y  a  pas  de  grammairien  Ennius,  mais  le   texte  de  Suétone, 
gramm.  1  (p.  100  R.),  se  rapporte  au  poète.  Le  livre  De  augurandi  disciplina 
a  pu  être  écrit  lors  de  la  campagne  de  Fulvius  Nobilior.  Le  De  metris  est 
possible,  étant  donné  les  préoccupations  d'Ennius.  Le  De  litteris  pouvait  40 
être  un  manuel  d'orthographe  ;  le  texte  où.  il  est  question  des  «  uulgares 
notas  mille  et  centum  »  peut  résulter  d'une  méprise: Ennius  aurait  inventé 
M  et  G  pour  indiquer  ces  nombres.  Avant  la  guerre  d'Hannibal,  le  Corpus 
ne  paraît  pas  indiquer  d'autres  abréviations  que  celles  des  prénoms  et  de 
f(ilius).  t  17.  Le  potentiel  du  parfait  avec  le  sens  passé  en  latin  [H.  Blose].  45 
Contredit  une    assertion  de  KroU  et  défend  l'interprétation  des  passages 
qui  présentent  cet  emploi.  Paul  Lejay. 

Philologus.  Supplementband  IX,  4e  Hvr.  Quaestiones  Apuleianae. 
1,  De  Apoiogia  [R.  Heim].  Occupé  à  préparer  une  édition  d'Apulée,  H.  traite 
dans  cette  étude  de  65  p.  d'un  certain  nombre  de  questions  se  rapportant  50 
à  Apulée.  A,  De  abundantia  quadam  elocutionis  ;  B,  De  lacunis;  C,  De 
Graecis,  passages  en  grec,  qui  se  présentent  dans  Apulée,  expliqués  et  au 
besoin  corrigés  ;  D,  De  singulis  locis,  passages  qui  n'ont  pas  encore  été 


88  1904.  —   ALLEMAGNE. 

expliqués  ou  ne  l'ont  pas  été  sufQsammenl.  t  I-a  loi  des  clausules  dans  les 
discours  «le  Cicéron.  Fondeiiienls  d'une  rythmique  des  orateurs  [Th.  Zie- 
linskij.  Une  digression  sur  la  théorie  du  rythme  chez  Cicéron  qui  occupe 
une  dizaine  de  pages  dans  la  2<5e  éd.  du  livre  de  Z.  Cicero  im  Wandel  der 
6  Jahrhunderte,  a  do.mé  naissance  à  celte  étude  de  256  p.  et  cela  pour  trois 
raisons.  1»  Z.  a  groupé  en  système  les  observations  qu'il  a  faites  en  étudiant 
tous  les  discours  de  Cicéron,  et  ce  système  mérite  d'être  connu  et  discuté. 
2»  La  loi  des  clausules  se  montre  très  importante  pour  la  théorie,  d'abord 
pour  la  critique  du  texte,  puis  pour  toute  une  série  de  questions  de  prosodie 

10  et  d'orthographe,  pour  la  haute  critique,  elle  donne  enfin  une  base  solide 
à  la  question  de  l'accent  latin.  3"  Elle  est  d'un  très  grand  intérêt  psycholo- 
gique, elle  nous  montre  Cicéron  aux.  prises  avec  un  certain  nombre  de  lois 
qui  n'ont  rien  à  voir  avec  la  rhétorique,  mais  sont  la  conséquence  natu- 
relle du  génie  de  la  langue  latine.  Cette  étude  se  divise  en  deux  parties  : 

15  une  partie  théorique  et  une  partie  pratique.  1.  Théorie.  A.  différentes  sortes 
de  rythmes.  Le  système.  B,  distinction  d'un  certain  nombre  de  formes  prin- 
cipales qui  sont  longuement  étudiées.  2.  La  Pratique.  Conséquence  de  ces 
lois  à  différents  points  de  vue  énumérés  plus  haut,  chacun  d'eux  est  traité 
séparément.  Suivent  des  tables  de  concordance  et  des  indices.         XX. 

20  Rheinisches  Muséum  fur  Philologie.  Nouvelle  série,  t.  51,  1904.  Fasc.  1. 
Influence  du  24"  ch.  de  l'Iliade  sur  la  composition  de  l'Odyssée  [GroegerJ. 
L'auteur  relève  les  concordances  que  présentent  l'iliade  et  l'Odyssée.  Le  sujet 
des  deux  poèmes  est  le  même,  un  outrage  fait  au  héros  principal  et  la 
vengeance  que  le  héros  tire  de  cet  outrage;  les  divers  incidents  de  l'action 

25  offrent  aussi  bien  des  ressemblances,  avec  cette  particularité  que.  dans 
l'Iliade,  les  événements  suivent  un  ordre  naturel,  tandis  que,  dans  l'Oiyssee, 
l'enchaînement  des  épisodes  est  factice  ;  examen  et  comparaison  de  quelques- 
uns  de  ces  épisodes  similaires.  Il  résulte  de  cette  étude  que  l'Odyssée  est 
l'œuvre  d'un  seul  poète,  que  ce  poète  était,  non  un  grand  génie,  mais  un 

30  esprit  très  habile  ;  son  grand  mérite  est  d'avoir  su  disposer  avec  art  les 
matériaux  dont  il  disposait;  il  avait  plutôt  le  tempérament  d'un  hisiorien 
que  d'un  poète.  If  De  idiomatis  quibusdam  latinis[Fr.  Buecheler].  Etude  sur 
huit  idiotismes  latins.  ^  Sur  Dorothée  de  Sidon  [Arth.  LndwichJ.  Le  tome  6 
du  Cataloguscodicumastrologorum  graecorum  qui  vient  de  paraître  contient 

38  en  appendice  les  fragments  métriques  de  Dorothée  de  Sidon.  On  ne  con- 
naissait jusqu'ici  que  les  fragments  transcrits  par  Iléphestion  de  Thèbes  ; 
aujourd'hui  on  possède  l'oeuvre  entière;  L.  explique  et  corrige  un  certain 
nombre  de  passages.  ^  Contributions  épigraphiques  à  l'histoire  romaine 
[E.  Ritterling].  1.  Inscription  de  Carnuntum  du  temps  de  Néron.  Ces  insc. 

40  sont  au  nombre  de  sept  et  concernent  des  soldats  de  la  legio  décima  gemina. 
î  Sur  le  marbre  de  Paios  [F.  Jacoby].  Pour  les  parties  perdues  toutes  les 
restitutions  tentées  sont  inacceptables  ;  en  tout  cas,  toutes  celles  qui 
donnent  de  70  à  90  lettres  à  la  ligne  sont  insuffisantes  ;  la  difficulté  vient 
du  mauvais  état  dans  lequel  le  texte  nous  est  parvenu.  L'auteur  était  <in 

i6  insulaire,  qui  sûrement  habitait  Paroâ  ;  il  n'était  ni  un  historien,  ni  un 
chronographe  de  métier.  L'ouvrage  fut  composé  vers  l'an  264/3  ;  diverses 
sources  furent  utilisées  ;  ce  qui  est  caractéristique,  c'est  la  part  faite  à 
l'histoire  littéraire,  artistique,  etc.  L'auteur  aurait  fait  graver  son  travail 
sur  la  pierre,  pour  qu'il  pût  servir  à  l'instruction  de  ses  concitoyens  ;  la  langue 

50  qu'il  emploie  est  la  langue  attique,  mais  avec  des  altérations  telles  qu'on 
peut  afûrmer  qu'il  n'était  pas  Athénien.  ^  Anciens  noms  d'esclaves  romains 
[A.  Oxé].  L'auteur  étudie  8  (ou  9?)  insc.  dans  lesquelles  le  nominatif  du 
nomen  gentile  n'était  pas  transcrit  en  entier,  mais  se  terminait  en  -i,  usage 


RHEINISCHES    MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  89 

qui  n'a  pu  s'établir  que  lorsque  la  prononciation  du  nominatif  variait, 
comme  par  ex.  Gornolio,  Cornélius,  Gornelin,  Goraelis  et  Corneli  ;  la  con- 
fusion avec  le  gén.  qui  était  Cornelei  ou  Gorneliei  n'était  pas  possible. 
^  Mélanges.  Observatiunculae  [H.  v.  IlerwerdenJ.  21  conjectures  sur  des 
auteurs  très  divers.  ^  Philolaus  sur  le  cinquième  élément  [G.  Gundermann].  5 
Correction  à  Stobée,  Ecl.  p.  18,  H  Wachsmuth.  1  Epigramme  de  Lucain  [G. 
G.].  Explication  du  mot  à'payixa  dans  la  Vita  di  Vacca.  f  Sur  les  proverbes 
des  Romains  [V.  Seelinski].  Suite.  8  p.  de  proverbes,  f  Epigramme  de 
Coriuthe  [P.  Wolters].  Correction  à  Tinsc.  Ins.  gr.  4,  1603.  ^  Aà[xêôa 
7r£pt£<7xt-c|jiévov  [A.  Brinkmannl.  C'est  le  signe  du  y_p6\o!;  xevdç  que  les  gram-  '0 
mairiens  avaient  emprunté  aux  musiciens.  %  Sur  la  trinilé  d'Usener  [Fr. 
W.  V.  Bissingj.  Confirmation  de  l'explicat'on  d'Usener  :  trinité  =  pluralité. 
t^  Fas^c.  2.  Le  conjonctif  de  l'aoriste  sigmatique  [F.  SolmsenJ  L'auteur 
étudie  la  persistance  de  ce  conjonctif  à  voyelle  mo  laie  brève  pendant 
l'époque  histoiiqne.  ^  Changement  de  costume  et  du  masque  du  chœur  '^ 
dans  la  tragédie  grecque  [0.  Heuse].  Attaque  l'explication  proposée  par  C. 
Robert  (Hermès,  38,  1903,  p.  634)  qui  pense  que  le  v.  1028  éd.  Weil  des 
Euménides  d'Eschyle  indique  un  changement  de  costume  pour  le  choeur. 
î  Contribution  épigraphique  à  l'histoire  romaine  [E.  Ritterliug].  2.  Les 
combats  en  Orient  sous  Marc  Aurèle.  f  Eludes  alexandrines  [C.  Freis].  20 
L'auteur  veut  montrer  l'influence  qu'a  partir  des  Piolémées  la  littérature 
égyptienne  a  exercée  sur  la  littérature  grecque.  Les  chants  de  Manero?, 
Herod.  2,  79  ;  les  mêmes  idées  se  retrouvent  dans  Homère,  Horace,  etc.  :  il  en 
est  de  même  pour  le  fragment  de  «  la  jeune  lille  abandonnée  »  récemment 
retrouvé;  dans  la  poésie  amoureuse,  le  motif  de  la«  porte  »  de  la  bien  aimée  ^^ 
a  été  traité  très  anciennement  par  les  Egyptiens,  ^  Histoire  de  la  signi- 
fication de  quelques  mois  grecs  [K.  Dieterich].  Etudie'l'évolution  des  termes 
suivants  :  anc.  gr.  x^pa,  àysôc,  /.wiayi  ;  nôli;  (uoXi-re^a),  aarj  :=  {^rec  mo  J.  zônoz, 
-/wpàçi,  -/wpK^  ;  X'^P"'»  7t6>,Y),  Tco>.i-r£ca  ;  —  anc.  gr.  xaipo;,  xpôvo;,  sto;  =  gr.  mod. 
eijxatpia  (xa).oxaépt),  xatpdç,  xp'^^oç.  If  Contributions  sur  l'établissement  du  texte  3*^ 
du  scholiaste  de  Bobbio  [P.  Hildebrandt].  16  pages  de  conjectures.  ^  "ExTopoç 
àvatpeai;  [Dietr.  Mûller].  La  mort  d'Hector  n'est  pas  un  chant  isolé  primitif, 
ni  une  partie  d'une  ancienne  Menis  originale,  c'est  une  composition  faite 
par  Tauteur  de  l'Iliade  en  utilisant  deux  vieux  fragments  épiques.  C'est  une 
question  secondaire  de  savoir  si  ces  deux  fragments  dérivent  d'un  seul  et  35 
même  document.  On  peut  considérer  comme  un  fait  certain  que  l'auteur 
n'a  pas  simplement  voulu  réunir  les  deux  morceaux  l'un  à  l'autre;  il  a 
cherché  à  animer  ces  vieilles  poésies  par  une  idée  nouvelle,  la  poursuite 
d'Hector  par  Achille.  Ce  qui  est  singulier,  c'est  qu'il  conserve  intacts  des 
suites  entières  de  vers  anciens,  au  milieu  desquels  il  introduit  non  sans  40 
violence  des  vers  nouveaux.  Des  contraditions  sérieuses  ont  été  amenées 
par  l'uniformité  et  la  faiblesse  de  la  pensée  ;  dans  les  cas  les  plus  difficiles 
intervient  le  «  deus  ex  machina  ».  f  TibuUiana  fFr.  Wilhelm].  W.  étudie 
l'élégie  II  éd.  Hiller;  il  montre  qu'ici  encore  TibuUe  a  suivi  l'exemple  des 
poètes  contemporains  en  imitant  les  auteurs  grecs;  cette  imitation  est  45 
plutôt  ici  une  sorte  de  contaminatio  ;  cela  a  rendu  un  peu  lâche  le  lien  qui 
retient  toutes  les  parties  delà  pièce  ;  aussi  plusieurs  savants  ont-ils,  à  tort, 
divisé  cette  pièce  en  plusieurs  élégies.  Autres  imitations  des  poètes  alexan- 
drins dans  Tib.  I,  6.  If  Sur  la  composition  des  tribus  Antigonis  et  Demetrias 
[J.  E.  KirchnerJ.  Ces  deux  tribus  étaient  ainsi  composées  :  dèmes  de  la  ville,  50 
2  à  l'Antigonis,  6  à  la  Demetrias  ;  dèmes  de  l'intérieur  du  pays,  6  à  l'Anti- 
gonis,  2  à  la  Demetrias  ;  dèmes  de  la  Paralie,  4  à  l'Antigonis,  4  à  la  Deme- 
trias :  ce  qui  donne  pour  l'Antigonis  et  la  Demetrias  l'égalité  2  +  6  +  4  = 


90  1904.   —    ALLEMAGNE. 

6  +  2  +  4. 1[  Hecherches  sur  l'histoire  impériale  de  Rome  [A.  v.  Domaszewski], 
6.  Le  chant  de  fête  d'Horace  pour  la  fondation  du  principal.  Le  chant  se 
trouve  dans  les  premières  odes  du  1.  III  ;  rapprocher  le  monument  d'Ancyre 
6,  13-23  pour  les  vertus  célébrées  par  Horace  :  Virtus,  Justitia,  Glemenlia, 
5  Pietas.  %  Mélanges.  Bauêw  [L.  Radermacher].  Conteste  l'identification 
proposée  par  Rohde  de  Baubo  avec  Hécate  ;  elle  est  plutôt  un  démon  nocturne 
accompagnant  la  nuit  ;  son  nom  dérive  de  l'onomatopée  pay.  cri  du  chien  ; 
cf.  paygtiv  dans  Herondas,  6, 19.  ^  Sur  le  Margitès  [G.  Knaackl.  Le  fragment 
4  de  Kinkel  n'est  pas  authentique  :  il  ne  reste  donc  que  le  morceau  conservé 

^0  par  Eustathe.  1[  Sur  les  proverbes  des  Romains  [V.  Szelinski[.  Suite.  H  Sur 

l'écrit  de  Gallien  contre  les  empiriques  (A.   Brinkmaun].   Restitution  du 

passage  1258,  2  à  l'aide  du  texte  grec  découvert  par  II.  Schône.  1[  Sur  la 

scholie  de  Pindare,  01.  9,  74  b  changer  àyaôôv  sîSéov  en  àiAaÔw?  Have^Setov. 

^î  Fasc.  3.  Neptunia  prata  [F.  Biicheler].  B.  étudie  la  mosaïque  du  musée 

16  Alaoui  à  Tunis,  n»  166  :  elle  représente  des  vaisseaux,  dont  le  nom  est  écrit, 
ainsi  que  d'autres  indications  ;  ce  catalogue  est  de  l'époque  d'Adrien  et 
dérive  des  prata  de  Suétone,  t  Adnotationes  ad  Libanii  orationum  editio- 
nem  Foersterianam  [H.  v.  Ilerwerden].  17  p.  d'explications  et  de  conjectures. 
1[  Stipulari  [§>.  Schlossmann].  La  stipulatio   est  une  .sommation  régulière 

20  faite  par  suite  d'une  promesse,  exprimée  juridiquement,  d'une  prestation. 
Les  anciens  n'ont  pas  réussi  à  expliquer  l'étymologie  du  mot.  S.  suppose 
qu'il  provient  des  deux  mots  stipula,  chaume,  paille,  et  stips,  cotisation, 
don,  dont  les  sens  ont  été  confondus;  il  renvoie  à  Valère  Maxime, 2,  9,  1  et 
à  Ovide,  Amores,  1,  8,  53.  Dans  les  tables  eugubines,  on  trouve  stiplo  signi- 

25  fiant  prier,  demander.  ^  Les  manuscrits  de  Stace  possédés  par  Barth  f Alf. 
Klotzj.  L'existence  de  ces  mss.  a  été  contestée.  On  sait,  en  effet,  que  l'in- 
cendie de  sa  maison  permit  à  Barth  de  répandre  bien  des  hâbleries  et  des 
vantardises.  K.  croit  cependant  que  ces  mss.  ont  réellement  existé.  Mais  il 
reconnaît  que  les  "  membranae  optimae  "  n'ont  aujourd'hui  aucune  valeur 

30  pour  le  texte,  qu'on  ne  pourrait  en  noter  les  leçons  dans  un  appareil  critique. 
11  est  difficile  de  dire  si  ces  mss.  peuvent  offrir  quelque  utilité  pour  ce  qui 
regarde  les  scholies.  %  La  signification  de  7;po9ûeiv  [L.  Ziehen].  Le  Thésaurus 
donne  deux  sens  à  ce  mot  :  "  sacrifier  avant  ''  et  "  sacrifier  pour  quel- 
qu'un "  ;  en  faveur  de  ce  dernier  sens,  un  seul  exemple  est  cité,  Gregor. 

36  Encom.  Macc.  15,  p.  287.  Z.  pense  que  c'est  là  une  erreur;  il  étudie  les 
divers  emplois  de  ce  mot,  surtout  dans  le  décret  de  Sardes  publié  par  Ilaus- 
soullier,  dans  la  loi  des  Labyades  et  dans  Thuc.  I,  23  ;  pour  la  loi  des 
Labyades  il  admet  l'explication  de  Legrand  :  "  sacrifier  pour  l'heureuse  mise 
en  train  d'entreprises   tant  privées  que   publiques.  "  En  somme,  le  verbe 

40  7rpo9Û£tv  n'a  eu  qu'une  signification  à  l'époque  classique,  c'est  "  sacrifier  avant." 
Ce  sens  explique  mieux  deux  passages  douteux  :  l'un,  dans  la  lettre 
d'Olympias  à  Alexandre,  Athén,  14,  p.  659  ;  l'autre,  dans  l'Ion  d'Euripide 
V.  806. î  Sur  lesCarmina  maiora  de  Catulle  [Th.  BirtJ.  Le  carmen  62  se  divise 
ainsi  (en  faisant  abstraction  du  vers  :  Hymen  o  Hymenaee  Hymen  ades  o 

46  Hymenaee,  à  intercaler  avant  le  v.  34  et  après  le  v.  58)  :  1.  Partie  prépara- 
toire. Strophe  des  juvenes  4  vers  ;  antistrophe  des  innuptae  4  vers  ;  strophe 
finale  des  juvenes  8  vers.  2.  L'IIymenaeus';  l^e  et  2e  str.  des  innuptae,  5  vers; 
3«  str.,  10  vers;  l'e  et  2e  str.  des  juvenes,  5  vers;  3e  str.,  10  vers.  3.  Êpode 
des  juvenes,  7  vers.  Conjectures  sur  les  chants  63,  64,  66,  68  B.  Les  deux 

%0  chants  68  A  et  B  sont  bien  distincts.  ^  Le  synodicon  d'Anasthase  [G.  Loe- 
scheke].  Les  divers  documents  que  l'auteur  cite  d'après  un  certain  nombre 
de  mss.  de  Bâle,  Florence,  etc.  dérivent  d'une  source  aujourd'hui  perdue, 
antérieure  aux  historiens  ecclésiastiques  du  3^  s.  Ces  documents  sont  des 


RHEINISGHES    MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  91 

fragments  du  Synodicon  d'Athanase.  Explication  de  quelques  particularités 
que  présentent  certains  mss.  %  Mélanges.  L'ouvrage  du  rhodien  Timos- 
thènes  sur  les  ports  [G.  Wachsmuth].  Un  fragment  du  nouveau  commen- 
taire de  Didyme  sur  les  Philippiques  de  Démostliène  nous  apprend  que  ce 
grand  ouvrage  comprenait  dix  livres  ;  les  distances  y  étaient  évaluées  en  5 
stades  ;  il  a  été  très  utilisé  par  Marcianus  lieracleota  et  Démétrius  de  Skepsis. 
I  Sur  les  fouilles  de  Gotilon  [L.  Deubner].  Concerne  le  rapport  de  Kuru- 
niotes,  Éphem.  arch.  1903  p.  151-188.  Rectifications  proposées  par  D.  Le 
temple  d'Arlémis  serait  au  Sud,  celui  d'Aphrodite  au  Nord;  K.  dit  le  con- 
traire. Le  surnom  Stvôeiç  de  Pan  (Paus.  8,  30,  2)  confirmé  par  une  insc.  sur  lo 
bronze.  Statue  d'Apollon  et  probablement  celle  de  Pan.  %  Sur  les  proverbes 
des  Romains  [V.  Szelinski].  Suite.  1[  Discas  pour  deiscas,  dehiscas  dans 
Catulle  98,6  [G.  L.  Hendrickson].  Explique  cette  correction.  ^  Titulus  Divi- 
liensis  vindicatus  [A.  v.  DomaszewskiJ.  L'insc.  Divitiensis,  rapportée  par 
Surius,  est  authentique.  15 

%*i  Fasc.  4.  Noms  propres  témoignant  un  mélange  de  race  dans  la  Béotie 
[F.  Solmsenj.  Ce  travail  se  rattache  à  la  thèse  de  doctorat  de  Sadée  «  De 
Boeotiae  titulorum  dialecto  »  Diss.  phil.  Hal.  16,  2,  1904.  Dans  cette  étude 
sur  les  noms  propres  on  peut  encore  constater  le  mélange  de  la  race 
béotienne  venant  de  l'O.  avec  des  races  prébéotiennes  parlant  éolien.  On  20 
trouve  sans  doute  des  formations  qui  dérivent  de  la  langue  commune,  en 
particulier  celles  qui  s'unissent  à  TesXe-  Tetai-  ©ep,  etc.  :  mais  les  noms 
rappelant  les  deux  races  mélangées  ont  une  importance  particulière.  ^  De 
Horatio  et  PoUione  [P.  E.  Sonnenburg].  Examine  les  explications  proposées 
sur  Hor.  Odes  H,  1  par  0.  Seek,  Wien.  St.  24, 1892  p.  449-510  et  par  E.  Kor-  26 
nemann,  Beitr.  z.  ait.  Gesch.  3,  3, 1903,  p.  550  ;  il  les  approuve  ou  les  combat. 
ï  Ilérode  Atticus,  Uzpi  itoXt-reîa;  [W.  Schmid].  S.  relève  dans  cet  écrit  un 
certain  nombre  de  fautes  grossières  contre  la  vérité  historique  ainsi  que 
des  fautes  de  réthorique  :  on  ne  peut  pas  placer  la  composition  de  ce  morceau 
au  5«  s.,  comme  certains  savants  l'ont  cru.  C'est  une  déclamation  du  temps  30 
de  la  deuxième  sophistique.  La  source  est  l'écrit  de  Thrasymaque,  sur  les 
Larisséens,  l'auteur  est  Hérode  Atticus.  ^  Sur  la  7»  satire  de  Juvenal  [L. 
Radermacher].  On  ne  doit  pas  supposer  une  lacune  au  miUeu  de  la  pièce  : 
Juvénal  se  conforme  à  l'ordre  suivi  alors  dans  l'enseignement  :  poètes,  his- 
toriens, rhéteurs  (quelquefois  en  plus  philosophes)  ;  mais  il  ne  parle  que  35 
rapidement  des  historiens  ;  ce  court  morceau  n'a  qu'une  valeur  décorative; 
mais  il  est  tel  que  l'a  fait  l'auteur.  1[  La  tholos  d'Epidaure  [J.  H.  Holwerda]. 
Etudie  les  diverses  explications  qui  ont  été  données  sur  cet  édifice.  H.  y 
voit  un  sanctuaire  d'Asclépios,  avec  un  endroit  particulier  pour  les  sacri- 
fices, au  milieu  une  sorte  de  puteal  qui  était  eu  communication  avec  la  40 
caverne  souterraine;  explications  du  aaxd;  et  de  la  OufxéXa  de  l'inscription. 
%  Peuples  du  Pont,  Ephore  et  Apollonius  de  Rhodes  [U.  Iloefer].  Une  partie 
des  données  que  nous  avons  sur  ces  peuples  remontent  en  grande  partie  à 
Ephore,  en  partie  aussi  à  Xénophon,  qu'Ephore  a  utilisé.  Diodore  a  aussi 
utilisé  Xénophon,  mais  pas  seulement  lui.  Enfin  Apollonius  a  pris  à  Ephore  45 
la  liste  des  peuples  du  Pont  ;  quant  aux  explications  étymologiques,  elles 
dérivent  de  Nymphodore.  ^  Deux  insc.  Cretoises  de  Magnésie  [P.  Deiters]. 
Les  n°  65  a  et  b  des  Inschriften  von  Magnesia  de  Kern  sont  rapprochées 
d'autres  insc.  et  rattachées  aux  fragments  u°  73-76;  ce  qui  permet  de  sûres 
explications  :  ces  deux  insc.  peuvent  être  placées  peu  après  216.  %  La  réunion  50 
des  fragments  d'Apollonius  Dyscole  [R.  Schneider].  Si  l'on  fait  une  collection 
des  fragments  d'Ap.,  on  ne  doit  pas  se  contenter  d'y  mettre  ceux  qui  portent 
la  mention  de  son  nom  ;  on  n'aurait  dans  cet  ensemble  qu'une  image  très  peu 


92  1904.  —    ALLEMAGNE. 

Adèle  de  l'aclivité  de  l'écrivain  ;  en  thèse  générale,  là  où  Priscien  d'un  côté, 
de  l'autre  Cherobosc  et  les  scholies  de  Denys  concordent,  on  peut  avec  sûreté 
voir  un  emprunt  à  Apollonius.  En  vertu  de  ce  principe,  S.  pense  qu'il  faut 
attribuer  à  ce  grammairien  un  certain  nombre  de  fragments  qu'il  énumère; 

5  on  peut  aussi  trouver  des  indications  pour  améliorer  le  texte  des  fragments 
déjà  connus.  ^  La  question  des  mss.  pour  le  texte  de  Stace  [Maniiitis].  I.e 
n»  D":  156  de  la  Bibl.  roy.  de  Dresde  comprend  deux  mss.  de  la  Thébaïde  qui 
appartiennent  à  des  époques  difTéreutes  ;  collation  qui  montre  l'importance 
de  ces  mss.  f  Scholies  de  Dresde  sur  l'Achilieis  de  Stace  [M.  Manitius]. 

"^  Publication  de  sch.  contenues  dans  le  ms.  D<=  157  de  la  Bibl,  qui  est  du  13e  s. 
%  Une  source  des  Aetia  romana  de  Plutarque  [Th.  Liit].  Cette  source  serait 
les  Fastes  de  Verrius  Flaccus  :  Plutarque  ne  l'aurait  pas  connue  directe- 
ment, mais  par  l'intermédiaire  de  Juba  de  Mauritanie.  ^  Sur  les  tablettes 
de  plomb  de  Styra  [A.  Kôrte].  K.  a  soumis  ces  tablettes  à  un  examen  très 

'^  sérieux  ;  il  les  a  nettoyées  et  a  pu  constater  des  différences  de  lecture  avec 
le  texte  donné  par  Vischer.  Il  semble  que  ces  tablettes  étaient  des  bulletins 
de  vote.  ^  Mélanges.  Psitliyros  [H.  U.].  Ce  nom  se  trouve  sur  une  insc. 
trouvée  à  Lindos  en  1902  ;  c'est  le  nom  d'un  ancien  dieu  qui  servait  d'inter- 
médiaire entre    Alhéna   et  les   hommes  qui   lui  offraient   des  sacrifices. 

2"  %  Pleurs  et  rires  [H.  U.].  L'exemple  d'Iambé,  dans  l'hymne  à  Démèter, 
prouve  que  l'usage  d'égayer  par  des  plaisanteries  une  personne  affligée, 
régnait  autrefois  en  Attique  :  on  le  constate  aujourd'hui  en  Sardaigne.  ^  La 
contamination  dans  le  Miles  gloriosus  de  Plante  [Th.  Kakridès].  Conteste 
la  contamination,  f  Sur  les  Odes  d'Horace  [W.  Gilbert].  5  corrections.  ^  Hor. 

^  Epitres  2, 1,  70  sqq.  [S.  SchlossmannJ.  Ce  passage  se  rapporte  à  un  procès 
intenté  pour  cognitio.  ^  Sur  les  proverbes  des  Romains  [V.  Szelinski]. 
3  pages.  ^  Lepcis  [F.  B  ].  Lepcis  est  le  nom  indigène  africain-latin  de  deux 
villes  au  N.  de  l'Afrique,  ce  nom  s'est  conservé  à  côté  du  nom  grec-latin, 
Leptis,  jusqu'à  la  fui  de  l'antiquité.  Albert  Martin. 

^''  Sitzungsberichte  dor  kon.  Preussischen  Akadexnie  der  Wissen- 
schaften  zu  Berlin,  Phil.  hist.  Classe,  1904.  14  janvier.  Hermès  Propy- 
laios.  [A.  Conze]  Copie  de  la  statue  célèbre  d'Alkamène,  trouvée  à  Pergame. 
Elle  est  d'époque  romaine,  mais  excellente.  Sur  la  gaine,  en  quatre  lignes  : 
EtS:q<T£t;  'AXxafiéveo;  7tEpixa>,/,£ç  aya^fia,  'Ep|j,xv  tôv  Ttpô  TiuXaiv  •  et'o-ato  nspyâixto;. 

^^  Au-dessous  :  rvôiôt  (txutôv.  D'après  les  caractères  paléographiques  de  l'ins- 
cription elle  peut  être  du  temps  d'Hadrien.  1[  Troisième  rapport  sommaire 
sur  les  fouilles  des  musées  royaux  à  Milet  [Th.  Wiegand].  Une  inscription 
a  permis  de  dater  le  Nymphée  :  sous  Titus.  Découverte  d'une  nouvelle 
agora  entourée  de  portiques,  fin  de  l'époque  hellénistique  (cadran  solaire 

*^  avec  in.scr.  :  xpoTtY) -/.^'tJ^Ep'vr,,  to-riiAeptvYi,  -rpouri  Oeptvr,).  Découverte  de  la  base 
d'une  statue  colossale  de  Seleucus  1,  avec  inscr.  Déblaiement  partiel  du 
théâtre,  qu'aucun  autre  ne  surpassait  en  Asie;  inscr.  mentionnant  un 
oracle  ;  signature  du  sculpteur  Silanion  ;  inscr.  diverses.  Ailleurs,  dédicaces 
mentionnant  le  dieu  Hypsistos.  Entre  Milet  et  Didyme,  grande  basilique 

*5  byzantine  remplaçant  un  temple  païen,  f^  28  janvier.  Rapports  sur  les 
entreprises  de  l'Académie  :  Inscriptions  grecques  :  Vol.  paru,  XII,  tJ,  1  ;  les 
inscriptions  de  Tbessalie  vont  être  imprimées.  Corpus  latin  :  XIII,  1  (Nord 
de  la  Uaule,  partie  française)  paraîtra  cet  été  ;  l'impression  des  inscriptions 
de  ré|)oque  républicaine  (2e  éd.  ;  1,  2)  va  commencer;  celle  de  IV,  supplé- 

60  ment  (Pompéi),  se  poursuit;  un  fascicule  du  supplément  du  t.  VIII  va 
paraître.  Commentaires  d'Aristote  :  Ont  paru  deux  fascicules  de  Themistius. 
un  de  Philopon,  un  de  Michel,  et  la  République  des  Athéniens  (Kenyon) 
dans  le   supplément   à  Aristote.    Prosopographie   de   l'empire   romain  : 


SITZQNGSBERICHTE    DER    AKADEMIE   ZU    BERLIN.  93 

MM.  Klebs  et  Uessau  ont  été  empêchés  par  d'autres  travaux  de  s'en  occu- 
per. Thésaurus  linguae  latinae  :  l'entreprise  a  poursuivi  son  cours  régulier, 
mais  elle  manque  d'auxiliaires.  Dictionnaire  égyptien  :  le  dépouillement 
des  textes  se  poursuit  activement.  Index  rei  militaris  imperii  romani  : 
M.  Ritterling  n'a  pu  s'en  occuper  en  1903.  Codex  Theodosianus  :  le  t.  I  est  5 
très  avancé.  Fondation  Savigny  :  le  t.  1  du  Vocabularium  iurisprudentiae 
romanae  est  achevé.  Fondation  Gerhard  :  publication  de  Wiegand,  Die 
archaische  Paros  Architektur  der  Akropolis  zu  Alhen.  Fondation  Wentzel  . 
ont  paru  Origène  sur  saint  Jean  ;  sont  à  l'impression  :  Eusèbe,  Hist.  eccles., 
t.  II  ;  Topica  et  Theophania  ;  Ouvrages  gnostiques  en  copte  ;  Clément  d'Alex-  10 
andrie,  I.  Yi  ^  février.  Les  fragments  du  calendrier  de  Milet.  [H.  DessauJ 
Addition  à  la  communication  de  MM.  Diels  et  Rehm  du  11  nov.  1903  (publiée 
seulement  en  1904,  t.  I,  p.  92).  Il  y  a  323  ans,  soit  17  cycles  de  Méton,  entre 
l'observation  de  Méton  (432)  et  celle  de  Milet  (109).  1[î  11  février.  Une 
inscription  attique  relative  aux  Stoïciens  [W.  Crônert].  Liste  de  noms,  15 
Inscr.  Gr.,  II,  9o3,  sous  l'archontat  de  Lysiades,  en  152/151,  présentant 
les  noms  de  plusieurs  stoïciens  :  Panétius,  Mnasagoras,  Basileides,  Anti- 
patros,  ApoUodore  du  Pirée,  Asclépiodote  (élève  de  Panétius),  Gorgos  ; 
comparaison  avec  l'index  des  stoïciens  de  Philodème.  ^  Débris  de  mss. 
en  estranghelo  provenant  de  Turfan  (Turkestan  chinois)  [F.  W.  K.  MûUer].  2o 
Débris  de  littérature  manichéenne.  VI  25  février.  La  stèle  du  sphinx 
[Erman].  Inscription  qui  relate  que  Thoutmès  IV  a  déblayé  le  sphinx 
à  la  suite  d'un  songe  ;  elle  doit  être  la  restauration  d'une  inscription  plus 
ancienne,  en  tout  cas  paraît  avoir  été  rédigé  postérieurement,  y^ 
21  mars.  L'Apollon  de  Kanachos  [Kekule  von  Stradonitz].  Un  bas-relief  iis 
de  Milet  reproduit  à  l'époque  romaine  l'aspect  rude  de  l'Apollon  de  Kana- 
chos ;  étude  sur  l'art  de  ce  sculpteur.  ^^  7  avril.  Règlements  d'une  asso- 
ciation milésienne  de  chanteurs.  [U.  von  "Wilamowitz-Moellendorfi"].  Ins- 
cription étendue  trouvée  à  Milet,  acquise  par  les  musées  de  Berlin,  portant 
un  texte  gravé  vers  100  av.  J.-C,  qui  reproduit  un  document  de  500  av.  J.-C.  30 
au  plus  lard,  lequel  contenait  d'anciennes  prescriptions  :  on  touche  ainsi 
aux  origines  de  la  prose  littéraire  à  Milet.  UH  ^^  avril.  Les  noms  des  lettres 
latines  [W.  Schulze].  L'ABC  a  reçu  sa  forme  actuelle  seulement  au  iv  siècle 
de  l'ère  chrétienne  ;  auparavant  pour  Fl.M  N  R  S  X,  on  employait  la  méthode 
syllabique  d'appellation.  ^  Loi  de  Samos  sur  les  blés  [Wilamowitz-Moellen-  35 
dorff  et  Th.  Wiegand].  Règlement  relatif  à  l'achat  de  blé  pour  Hèra  sur  les 
revenus  d'une  fondation  et  à  sa  distribution  entre  les  citoyens.  H  28  avril. 
Les  médaillons  d'or  d'Aboukir  [Dressel].  Elude  de  cinq  médaillons  repré- 
sentant Alexandre,  Olympias  et  Caracalla.  Les  images  connues  d'Alexandre 
remontent  à  des  originaux  d'époque  hellénistique,  une  d'entre  elles  à  un  40 
camée.  %  Addition  sur  les  Parapegmas  (calendriers)  de  Milet  [Rehm).  Publi- 
cation et  étude  d'un  cinquième  fragment.  Yi  5  mai.  Rapport  annuel  sur  la 
publication  des  Monumenla  Germaniae  historica  [0.  Holder-Egger].  M.  Traube 
ayant  abandonné  la  direction  des  Auctores  antiquissimi,  et  démissionné  du 
comité,  l'édition  du  codex  Salmasianus  qu'il  devait  donner  est  exclue  des  45 
Monumenla.  \^  9  juin.  Rapport  annuel  sur  l'Institut  archéologique  allemand 
[Conze].  W  23  juin.  La  chronologie  égyptienne  [Meyer].  Le  règlement  du 
calendrier  égyptien  et  de  la  période  sothiaque  tombe  en  4245  av.  J.  C  ;  le 
1  Thoth  correspond  au  20  juillet  du  calendrier  julien,  au  16  juin  du  grégorien, 
c'est-à-dire  au  commencement  de  l'inondation.  Toutes  les  dates  sothiaques  50 
sont  données  d'après  le  cycle,  non  d'après  l'observation  astronomique.  D'une 
reconstitution  du  papyrus  de  Turin,  on  peut  donner  pour  Menés  3320  av. 
J.  G.,  pour  le  temps  des  Pyramides  (4«-5«  dynasties)  2845  à  2545  environ,  pour 


94  1904.  —    ALLEMAGNE. 

la  fln  de  l'ancien  Empire  2365;  la  11»  dynastie  commence  vers  2165. 
f^  7  juillet.  La  neuvième  Gâthâ  de  Zoroastre  [Geldner].  Echantillon  de 
traduction  des  discours  de  Zoroastre.  tî  ^^  juillet.  Le  rapport  de  Tacite 
avec  les  actes  du  Sénat  [Mommsen].  Tacite  suit  les  actes.  En  conséquence 

5  les  événements  ne  sont  pas  toujours  mentionnés  à  leur  date,  mais  à  celle 
où  ils  portent  leur  contre-coup  dans  les  séances  du  sénat.  De  même  le  choix 
des  faits  dépend  de  leur  rapport  avec  le  sénat.  Les  procès  développés  devan* 
cette  assemblée  occupent  une  large  place,  tandis  que  les  procès  appelés  au 
tribunal   de   l'empereur  sont   à  peine    mentionnés.   L'administration    des 

10  provinces  impériales  a  une  place  infime  dans  Tacite.  Les  récits  des  guerres 
dépendent  des  rapports  adressés  par  les  généraux  au  Sénat.  Les  acta  diurna 
ont  fourni  quelques  détails,  comme  les  décès  de  personnages  dont  l'énu- 
mération  clôt  d'ordinaire  le  récit  d'une  année.  (Mémoire  inachevé  trouvé 
dans  les  papiers  de  Mommsen   et   communiqué   par  M.    Hirschfeld.  <[^ 

«5  21  juillet.  Corrections  aux  élégiaques  romains,  I,  Catulle  [Vahlen].  Sur 
le  texte  et  la  signification  de  la  dédicace  à  Cornélius  Nepos  :  l'ordre  des 
vers  dans  les  poèmes  30  et  55;  discussiou  de  63,  5.  ^  Nouveaux  fragments 
d'Ulpien  [0.  Lenel].  Ils  proviennent  du  même  ms.  que  ceux  qui  ont  été 
publiés  antérieurement  (voir  séance  du  22 octobre  1903)  et  ne  sont  pas  moins 

20  intéressants;  l'un  d'eux  éclaire  un  passage  souvent  discuté  du  Digeste 
(fr.  39  De  peculio  ;  15,  1)  et  en  assure  la  provenance.^  Restes  de  mss.  en 
écriture  estranghelo  provenant  de  Turfan  (Turkesian  chinois),  II  [F.  W.  K. 
Millier].  Fragments  de  l'évangile  et  du  Schâpurakân  de  Mani  ;  citations  du 
Nouveau  Testament;  fragments  manichéens  sur  la  cosmologie,  la  liturgie, 

25  la  chronologie,  etc.;  textes  dans  un  nouveau  dialecte  pehlevî  ;  etc. 
%^  28  juillet.  Le  sanctuaire  de  Despoina  à  Lykosura  [Conze].  L'ensemble 
architecture  et  décoration,  est  de  la  même  date,  sauf  réparations,  et  indique 
l'époque  hellénistique  ;  travail  négligé.  Au  ne  s.  av.  J.-C,  au  temps  de  la 
ligue  achéenne,  des  princes   étrangers  ont   pu   rendre   une  partie  de  sa 

30  splendeur  au  sanctuaire,  comme  au  sanctuaire  analogue  de  Samothrace. 
11^  20  octobre.  Laterculi  alexandrin!  provenant  d'un  papyrus  grec  d'époque 
ptolémaïque  [Diels],  Listes  de  législateurs,  de  peintres,  sculpteurs,  archi- 
tectes, ingénieurs,  les  sept  merveilles  du  monde,  les  plus  grandes  îles,  les 
plus  hautes  montagnes,  les  plus  rapides  torrents,  les  plus  belles  sources  et 

35  mers.  ^  Monument  d'Archiloque  à  Paros  [Hiller  von  Gaertringen].  La  copie 
d'une  inscription  retrouvée  dans  les  archives  de  l'Académie  ne  laisse  aucun 
doute  sur  le  sens  du  monument  (I.  G.,  XII,  5,  445),  élevé  par  Sostheus 
(Sosthène)  en  l'honneur  d'Archiloque  vers  100  av.  J.-G.  tif  24  nov.  L'admi- 
nistration des  domaines  impériaux  et   des  mines  dans  l'Empire  romain 

40  [Hirschfeld].  Pendant  les  trois  premiers  siècles  de  l'ère  chrétienne.  ^^  l*"""  déc. 
Trois  nouveaux  mss.  du  livre  de  droit  syro-romain  [Mitteis].  Origine,  tra- 
dition manuscrite  de  ce  livre;  ses  rédactions  diverses  ;  son  rapport  avec  le 
Corpus  iuris  de  Justinien.  ^\  22  déc.  Le  lituanien  «  klàusiu  »  et  le  futur 
indo-européen  [W.  Schulze].  Le  mot  klàusiu,  «  je  demande  »,   est  le  futur 

<5  de  la  racine  klev  «  entendre  ».  L'accentuation  du  mot  lithuanien,  la  flexion 
des  verbes  grecs  à  liquides  et  l'usage  du  Rgvéda  prouvent  que  les  racines 
finissant  par  sonantes  ont  originairement  au  futur  la  forme  disyllabique. 
Puisque  la  même  particularité  se  retrouve  dans  les  désidératifs  sanskrits 
et  les  présents  lithuaniens  en  -stu  qui  leur  sont  apparentés,  le  lien  depuis 

60  longtemps  .soupçonné  entre  la  formation  du  futur  et  celle  du  désidératif  est 
enfin  maintenant  établi.  Paul  Lkjav. 

Sitzungsberichte  der  philosoph.-philologischen  und  historischen 
Classe  der  k.  bayer.  Akademie   der  Wissenschaften   zu  Mùnchen. 


WESTDEUTSCHK   ZEITSCHRIFT    FUR    GESCHIGHTK    UNO    KUNST.       95 

1904.  Classe  de  philologie  et  philosophie.  6  février.  Un  nouveau  ms.  de 
Digenis  Akritas  [K.  Krombacher].  Ms.  de  l'Escurial,  de  cette  épopée  byzan- 
tine, qui  donne  un  texte  apparenté  à  celui  du  ms.  d'Andros,  mais  moins 
intéressant,  f  5  mars.  Contributions  critiques  aux  lettres  du  rhéteur  Alci- 
phron  [Meiser].  Valeur,  date,  langue  des  lettres  ;  rapport  avec  Lucien,  qui  5 
peut  aider  à  établir  le  texte  ;  exemples  pour  les  livres  I  et  II.  |  7  mai. 
Travaux  préparatoires  à  un  Corpus  inscriptionum  etruscarum  [G.  Herbig] 
Résultats  d'un  voyage  en  Italie,  t  Notes  sur  la  critique  et  l'exégèse  d'Homère, 
Euripide,  Aristophane  et  des  anciens  interprètes  fAd.  RoemerJ.  Valeur  du 
commentaire  d'Aristarque  sur  Homère  ;  la  comédie  de  parodie  mytholo-  'O 
gique  chez  les  Grecs  ;  les  scoliastes  de  Sophocle  et  d'Aristophane.  ^  4  juin. 
Les  nouvelles  découvertes  de  papyrus  [0.  Crusius].  Nouveaux  fragments 
d'Hérondas  et  de  mimes  ;  les  enfants  y  jouent  le  rôle  de  «  putti  »  comme 
dans  l'art  du  même  temps.  Papyrus  magiques  :  les  tentatives  de  Dieterich 
pour  y  retrouver  des  débris  de  liturgies,  ainsi  que  dans  Clément  d'Alexan-  W 
drie,  Apulée,  Lucien,  Hésychius,  sont  très  contestables.  Choliambes  de 
Phénix  de  Colophon  ;  fragments  de  romans  ;  etc.  ^  2  juillet.  Additions  aux 
communications  antérieures  [A.  FurtwSlngler].  1°  Sur  l'offrande  des  Athé- 
niens à  Delphes  ;  2»  sur  le  temple  de  l'Acropole  (conséquences  de  la  nouvelle 
thèse  de  Dôrpfeld)  ;  3°  sur  le  trophée  d'A'Iamklissi  (nouveatix  arguments  20 
en  faveur  de  la  date  proposée,  le  t-^mps  d'Auguste.  t1[  Classe  d'histoire. 
2  janvier.  Les  publicistes  de  l'antiquité  [R.  Pôhlmann].  Sur  les  pamphlets 
«  Ad  Caesarem  »  <voy.  R.  des  R.,  XXVIII,  p.  83,  2>.  Conclusions  à  tirer 
sur  l'état  des  esprits  et  le  caractère  de  l'œuvre  des  publicistes  dans  la 
période  de  transition  de  la  République  à  l'Empire.  ^  5  mars.  Petites  contri-  2P 
butions  à  la  numismatique  ancienne  [Riggauer].  Bronze  de  Kremna(Pisidie) 
avec  Harpocrate  ;  tétradrachme  nouveau  style  d'Athènes,  avec  la  triple 
Hécate  ;  dioboles  inconnus  d'ApoUonia  Pontica  ;  trouvailles  faites  en 
Bavière.  %  4  juin.  Petits  fragments  de  parchemin  avec  onciale  du  ve  siècle 
[L.  Traube].  Provenant  de  Baraberg,  restes  de  l'archétype  de  la  quatrième  30 
décade  de  Tite-Live;  on  a  quelques  chapitres  des  livres  XXXIU  et  XXXIX  : 
de  la  plus  haute  importance  pour  la  critique.  ^  2  juillet.  L'anonymus  Cor- 
tesianus  [L.  Traube].  Le  fragment,  acquis  et  publié  par  M.  Cortese,  donné 
d'abord  pour  du  Cornélius  Nepos,  puis  pour  un  fragment  d'historien  latin 
indéterminé  est  l'œuvre  d'un  faussaire,  dont  M.  Cortese  a  été  victime  ;  le  35 
facsimile  publié  par  lui  suffît  pour  en  juger.  P.  f. 

Westdeutsche  Zeitschrift  fur  Geschichte  und  Kunst.  23*  année 
(1904)  l'e  livr.  Noms  de  fabricants  sur  des  vases  romains  des  Musées  rhé- 
nans [C.  Bohn]  Complétant  l'étude  de  Cramer  sur  les  cachets  de  fabricants 
sur  des  verres  des  provinces  rhénanes  à  l'époque  romaine  (Beitrëlge  zur  40 
Geschichte  des  Niederrheins  14,  1900,  p.  138  sqq),  B.  fait  remarquer  que  son 
prédécesseur  n'a  pas  vu  les  objets  dont  il  parle,  de  là  des  erreurs  et  des 
assertions  risquées  qu'il  rectifie  dans  cet  art.  ^  Les  thermes  à  Trêves  et 
leurs  procédés  de  chauffage  [B.  Brauweiller]  Rectifie  et  complète  Krell, 
Altrôm.  Heizungen.^  L'original  de  l'inscr.  de  Constance  à  Trêves  [H.  Graeven  I.  48 
Ce  n'est  pas  l'inscr.  funéraire  du  père  de  Constantin  le  Grand  ;  ce  n'est  pas 
non  plus  une  pierre  tombale,  le  «  hic  jacet  »  a  été  ajouté  par  un  faussaire  ; 
l'original  est  un  diptyque  en  ivoire  trouvé  dans  le  faubourg  de  Saint-Paulin 
à  Trêves,  tH  2*  livr.  Le  jour  de  la  dédicace  de  l'Autel  d'Auguste  près  Lyon 
[0.  Hirschfeld]  Le  !•'  août  était  le  jour  dé  la  dédicace  de  l'Ara  Romae  et  50 
Augusti  à  Lyon  comme  date  de  la  prise  d'Alexandrie  et  par  là  de  la  fin  des 
guerres  civiles  ;  l'autel  était  un  monument  de  la  paciflcatiou  du  monde  ; 
il  est  peu  probable  que  ce  jour  ait  été  choisi  comme  souvenir  d'une  fête 


96  1904.  —   ALLEMAGNE. 

celtique  célébrée  à  cette  date  autrefois  à  Lyon.  ^  Époque  du  transfert  de  la 
praefectura  Galliarum  de  Trêves  à  Arles  [Jos.  Keller].  En  399/400  sur  l'ordre 
d'Honorius  le  praefecius  Vincentius  quitta  Trêves  pour  s'établir  à  Arelate 
(Arles)  par  crainte  des  invasions  des  barbares.  tH  3»   livr.   La   tradition 

5  manuscrite  des  inscr.  des  provinces  du  Rhin  inférieur  [A.  v.  Domaszewski] 
1.  La  collection  d'Antiques  de  Blankenheim.  Cette  collection  prit  naissance 
à  l'époque  où  sous  l'influence  de  la  renaissance  italienne  on  vit  s'éveiller 
dans  les  pays  du  Rhin  un  vif  intérêt  pour  les  monuments  de  la  Rome 
ancienne.  Le  père  de  l'épigraphie  latine  Smetius  et  son  ami  Pighius  furent 

10  les  premiers  à  faire  connaître  au  monde  les  inscr.  qui  se  trouvaient  dans 
la  collection  du  comte  Manderscheidt  à  Blankenheim.  Histoire  de  cette 
collection.  Elle  nous  est  connue  par  les  relations  de  Lambert,  Grombach, 
Wiltheim  et  Schannat  ;  2.  Les  inscr.  de  Xante  et  la  collection  de  Glèves  ; 
3.  Les  inscr.  d'Ulrechl  d'Ewich.  ^^  Le   réseau  des  routes   romaines  et  la 

16  colonisation  dans  la  liesse  rhénane  [Schumacher].  Étude  de  33  p.  sur  les 
roules  romaines  de  cette  partie  de  l'Allemagne.  La  plus  importante  était 
la  grande  voie  qui  tout  le  long  de  la  rive  gauche  de  la  vallée  du  Rhin  allait 
de  Bâle  par  Strasbourg,  Worms,  Mayence,  Biugen  à  Cologne  ou  Trêves, 
qu'on  trouve  mentionnée  dans  les  itinéraires  romains.  A  côté  d'elle,  pour 

20  les  troupes  qui  devaient  se  rendre  à  Trêves,  la  roule  Worms-Alzey-Bingen 
formait  un  raccourci  important,  elle  servait  aussi  au  commerce  en  évitant 
le  détour  sur  Mayence.  Les  routes  Trèves-Worms,  Metz-Worms,  Metz- 
Mayence  avaient  aussi  une  grande  importance  puisque  à  Worms  et  à 
Mayence  il  était  facile  de  traverser  le  Rhin.  Étude  très  détaillée  sur  16  routes. 

25  ^  Les  papiers  de  Schannat  [A.  v.  Domaszewski].  Notes  sur  des  inscr. 
romaines  rhénanes  d'après  les  papiers  de  Schaimat  de  la  Bibl.  archiépisco- 
pale de  Prague.  1[  Ulysse  dans  les  pays  du  Rhin  inférieur  [M.  Siebourg]. 
Explique  où  Tacite  a  pris  les  renseignements  qu'il  nous  donne  sur  lu  fon- 
dation d'Asciburgium(Asberg)  en  Germanie  par  Ulysse  qui  aurait  abordé  en 

30  Germanie,  (dans  Pline  l'Ancien),  et  comment  il  se  fait  qu'il  parle  de  celte 
expédition  :  les  caractères  grecs  dont  il  fait  mention  sont  des  lettres  du 
nord  de  l'Etrurie  ;  les  druides  étaient  les  auteurs  de  ces  légendes.  î  Acqui- 
sitions des  musées  en  1903-1904  [H.  Graeven]  1,  Allemagne  occidentale.  Pro- 
vince rhénane.  Westphalie  ;  2,  Bavière,  art.  de  60  p.  avec  10  pi.  Y. 

35  W^ochenschrift  fur  klassische  Philologie  21e  année  190^^,  6  janv.  P. 
Barth,  Die  Sioa  [Bonhôffer].  Appréc.  favorable  %  Cas.  Morawski,  Ovidiana 
[Schulzej.  Instructif.  ^  G.  Hosius,  A.  Gellii  Noclium  Atlicarum  libri  XX.  Post 
M.  Hertz  éd.  [Wessner].  Bon.  ^  J.  P.  Postgatk,  On,  some  papyrus  fragments 
of  Isidore  al  Zurich  [K.  VVotke].  Prouve  que  ces  fragments  appartiennent  au 

40  papyrus  de  Saint-Gall.  luiporlant.  ï  Alf.  Torp,  Eiruskische  Cettrape  [Lattes]. 
Eloges  avec  qq.  réserves.  ^^  13  jr.,  T.  StiGKNBY,  Les  sentences  dans  la  poésie 
grecque  d'Homère  à  Euripide  [Sitzler].  Des  objections,  mais  bien  que  n'appor- 
tant rien  de  bien  nouveau,  peut  rendre  des  services.  ^  A.  Mein,  Dt  optaiivi 
obliqui  usa  Uomerico  I.  De  sententiis  obliquis  aliunde  pendentibus  primariis 

45  [id.j.  Puisse  la  suite  ne  pas  trop  se  faire  attendre.  \  F.  Plessis  et  P.  Lbjay, 
Œuvre»  d'Horace  [P.].  Grands  éloges,  mais  pourquoi  supprimer  certains 
passages  par  pruderie,  t  Postdate,  Sélections  from  Tibullus  and  othcrs 
[Schulzs],  Bon.  ^.  V.  Ussani,  L'uUima  voce  di  Lucano  [Andresen].  Réserves. 
^  F,  F.  Abbot,   The  Toledo  Manuscript   of  the  (Jermnnia   of  Tacitus  [Woltf]. 

80  Méthode  sûre,  jugement  pondéré,  t  20  jr.,  R.  Moellbr,  Die  Medizin  im  Herodot 
[FuclisJ.  Utile  pour  donner  une  idée  générale  de  l'art  de  la  médecine  dans 
Hérodote.  ^  L.  Trbtteu,  Xenophontis  quae  fertur  Apologia  Socratis[Voïlbvechi]. 
Eloges.  H  G.  L.   HbndbiCKSON,   The  commenlariolum  pelilionis  attribuled  to 


WOCHENSCHRIFT   FUR   KLASSISGHE   PHILOLOGIE.  97 

Quinius  Cicero  [Schiche].  Ne  réussit  pas  à  prouver  l'inaulhenticité  du  com- 
mentariolum.  f  S.  CONSOLI,  La  Gevmania  comparata  con  la  l\aturalis  Historia 
di  Plinio  e  con  le  opère  di  Tacite  [J.  Millier].  La  façon  dont  G.  traite  son  sujet 
diminue  la  valeur  de  ses  observations  et  manque  de  netteté,  f  L.  Valmaggi, 
Forum  Alieni  [Andresen].  Prouve  que  Forum  Alieni  (Tacite  H.  III.  6)  ne  peut  5 
être  ni  Ferrare,  ni  Legnano.  \.  A.  Fritzche,  Griech.  Schulgramm.  [VollbrechtJ. 
Celte  4e  éd.  ne  diffère  pas  sensiblement  de  la  précédente,  et  n'est  pas  d'une 
valeur  transcendante.  tH  28  jr.  W.  Passow,  Siudien  znm  Parihenon  [Sauer]. 
Publication  posthume;  ce  ne  sont  que  des  fragments,  mais  ils  promettaient 
beaucoup  1  ^  S.  Gonsoli,  L'aulore  del  libro  de  origine  et  situ  de  Geimanorum  W 
[G.  JohnJ.  Appréc.  sévère.  1[  O.  Bardenhewer,  Geschichte  der  altkircfdichen 
Literaïur  2.  Vom  Ende  des  26"  Jahrhundert  bis  zum  Beginn  des  4'en  Jahr- 
hunderts  [Draeseke].  Art.  qui  se  continue  dans  le  fasc.  suivant.  Très  grands 
éloges.  ^  H.  Mbnge,  Gricch.-deutsches  Taschenworierb.  [GillischewskiJ.  N'est 
pas  bon  pour  les  élèves,  bien  qu'il  ne  soit  pas  sans  valeur.  |  Rapport  de  *» 
Kavvadias  sur  la  possibilité  de  reconstruire  ie  Didymaion  de  Milet.  Tous 
les  matériaux  sont  en  place.  %%  3  févr.  H.  Diels,  Die  Fragmente  der  Vorso- 
kratiker.  Griech.  u.  deutsch.  [Praechter].  Grands  éloges.  ^  A.  Th.  Ghrist 
Platrms  Lâches.  Id.  Beitrûge  sur  Kritik  des  Platon.  Lâches  [Draheim].  Introd. 
excellente,  mais  des  réserves  pour  l'établissement  du  texte.  ^  M.  Voigt,  20 
Ràm.  Rechtsgeschichte,  3  [.  E.  Grupe].  Excellente  histoire  du  droit  romain  de 
305  à  565.  ^  Sur  Tacite  [Andresen].  Lire  d'après  les  mss.  et  les  inscr.  Hist.  IV, 
50  et  Ann.  Hl,  74.  Lepcitani  au  1.  de  Leptilani  des  éditions  ordinaires 
%%  10  févr.  W.  Spiegelberg,  Geschichte  der  Aegyplischen  Kunst  im  Abriss  dar- 
gestellt  [Wiedemann].  Donne  une  bonne  vue  d'ensemble  au  grand  public.  26 
^  L.WÛLKER,  Die  geschichtliche  Entwicklung  des  Prodigienwesens  bei  den  Romern; 
atudien  sur  Geschichte  und  Ueberlieferung  des  Staalsprodigien  [Luterbacher]. 
Travail  d'un  débutant  admirablement  doué  pour  les  études  scientifiques. 
f  W.  Drumann,  Geschichte  Roms  in  seinem  Uebergange  von  der  republikanischen 
zur  monarchischen  Verfassung  II.  2°  éd.  proc.  par  P.  Groebe  [Schmidt].  On  30 
n'a  malheureusement  pas  voulu  réimprimer  cet  ouvrage  tel  quel,  et  les 
changements  apportés  ne  le  mettent  pas  à  la  hauteur  des  exigences 
de  la  science  contemporaine.  ^  R.  Dienel,  Beitràge  zur  Textkritik  des  taci- 
teischen  Rednersdialogs  [G.  John].  Réserves.  ^  Ed.  KURTZ,  Die  Gedichte  des 
Christophoros  Mithylenaios  [Wartenberg].  On  a  l'impression  que  les  éditeurs  36 
futurs  n'arriveront  pas  à  quelque  chose  de  beaucoup  mieux  pour  l'établis- 
sement du  texte,  avec  les  matériaux  que  nous  avons  à  notre  disposition. 
^  Les  fresques  de  la  villa  de  Fannius  Sinistorà  Pompeï  —  Trouvaille  d'une 
statue  de  Salmanazar  II  —  Dégagement  du  Sphinx  près  des  pyramides  de 
Gizeh.  ^  Sur  Démosthène  Phil.  III,  44  (olthloç  te  ôvàxw  =  on  peut  tuer  un  49 
aTifiov:  il  n'est  pas  permis  de  poursuivre  en  justice  son  meurtrier)—  Virgile., 
En.  II,  325  (fuit  Ilium  :  fuimus  Troes  =  oXwXe,  periit,  ôXtoXa[A£v,  periimus,  ou 
comme  Schiller  le  traduit  «Einstgab  es  Teukrer,Trojahatgestanden»)— Evan- 
gile de  saint  Jean  1, 1  (ôebç  ^v  ô  lâjot;  :  Xf^yoç  est  sujet  et  ôso;  qui  n'a  pas  d'article 
est  le  prédicat  [H.  NaheiuiJ.  \%  17  févr.  Jahresberichte  iiber  das  hohere  Schulwesen  46 
hrsg.  von  C.  Rethswisch,  17*  année  [O.Weissenfels]  Admirablement  compris 
II  S.  SCHLOSSMANN,  AUrôm.  Schuldrechl  u.  Schuldverfahren  [Kiibler].  Art.  qui 
se  continue  dans  la  livr.  suivante.  Nombreuses  remarques  et  objections.  ^ 
J.  Mueller,  p.  Corn.  Taciti  opéra  rec  Ed.  min.  I,  libres  ab  excessu  divi 
Augusti  coniinens  [Opilz].  Le  texte  est  celui  de  l'éd.  major.  Plusieurs  50 
conjectures  sont  bonnes  :  d'autres  mauvaises,  t  F-  Cumont,  Die  Mij^terien 
des  Mithra  trad.  ail.  de  G.  Gehrich  [Asmus].  Eloges.  K  Mesure  de  longueur 
rom.  trouvée  près  Biricianae,  longueur  environ  un  pied;  elle  est  en  bronze 
REVUE  DE  PHILOLOGIE.  —  Revue  dss  Revues  de  1904,  XXIX.  —  7 


98  190'4.  —  ALLEMAGNE. 

divisée  par  des  points  en  12  pollices,  16  digiti  et  4  palmi.—  Les  navires  du 
lac  de  Nemi.  —  Fouilles  à  Sidon,  à  Éplièse.  tlf  24  févr.  W.  Rh.  Robbrts, 
Demelrius  on  Shjle.  The  greeli  texl  of  Demetrius  de  elocutione  edited  afler 
the  Paris  Manuscript.  [H.  v.  Arnim].  Texte  ultra  conservateur  ;  introd.  peu 

6  originale  et  ne  donnant  que  peu  d'idées  nouvelles  ;  par  contre  le  glossaire 
sera  le  bien  venu.  Cette  éd.  n'a  pas  grande  valeur.  %  M.  Haupt,  Die  Meia- 
morphose?^  des  P.  Ovidius  Naso.  B.  1-1  erkl.  3^  éd.  due  à  R.  Ehwald  [H.  W.]. 
Excellent,  t  J.  Sorn,  Weilere  Beilràge  zvr  Syntax  des  M.  Junia7ius  Justinus 
ftz].  Résumé.  %  Nouveaux  résultats  des  fouilles  à  Haghia  Triada  (Crète).  — 

10  Un  nouveau  fragment  d'Aristote  (Oxyr.  Pap.),  c'est  un  reste  du  Protrepti- 
kos  adressé  au  roi  Themison  de  Chypre  et  imité  par  Cicéron  dans  l'Horten- 
sius.  Autres  fragments  trouvés  à  la  Vaticane.  —  Trouvailles  sur  le  forum 
romanum.  Hlf  2  mars.  Orientis  gvaer.i  insc7\  selectae.  éd.  W.  Dittbnbergbr  I 
[W.LarfeldJ.Ce  Supplementum  Sylloges  inscr.  graecarum  a  droit  à  toute  notre 

15  reconnaissance.  ^  A.  Dieterich,  Eine  Mythraslilurgie  [AsmuSj.  Très  inté- 
ressant, vivement  recommandé.  \  L.  Gurlitt,  Virtus  Romana.  Erzahlung 
aus  d.  allrom.  Leben  [Weissenfels].  Sera  utile  à  la  jeunesse.  |f  9  mars, 
J.  JtJTHNER,  F.  Knoll,  K.  PartSGH,  H.  Sv^OBODA,  Vorlaufiger  Bericht  ii.  eine 
archdol.  Expédition  nach  /Hemasien  [G.  Lang].  Atteint  son  but;  en  attendant 

20  les  rapports  détaillés  sur  cette  expédition.  ^  C.  Anderson,  Studia  Ponlica  l 
A  Journey  of  Exploration  in  Pontus  ;  1d.,  Murrays  Handy  classical  Maps.  Asia 
Minor  fid.].  1.  Intéressant  ;  2.  Grands  éloges.  ^  V.  Ussani,  Sul  valore  storico 
del  poema  lucaneo  [Ziehen].  Résumé  des  5  études  que  comprend  ce  vol. 
Appréc.  favorable.  %  G.  Braseman,  Fronloniana  [G.  W.].  Rien  de  bien  impor- 

25  tant,  t  F.  A.  Beghthl,  Sanctae  Silviae  Peregrinalio  fId,].  Soigné.  \  D.  C. 
Hesseling,  Les  mots  maritimes  empruntés  par  le  Grec  aux  langues  romanes 
[Wartenberg].  Analyse.  If  16  mars.  F.  H.  M.  Blaydes,  Spicilegium  Sophocleum 
commentarium  perpetuum  in  septem  Sophoclis  fabulas  continens  [  J.  De  nouveau 
de  nombreuses  objections,  rendra  cependant  des  services.  \  F.  Kaehleb, 

30  Forschungen  zu  Pytheas  Nordlandreisen  [Matthias].  Grands  éloges.^  Cl.  PUR- 
SER,  Ciceronis  epistulas ;  II,  Epistulae  ad  Atticam  [SternkopfJ.  Appréc.  en 
somme  favorable,  l'adnotatio  critica  suffit  pour  orienter.  Mais  ne  rend  pas 
inutiles  d'autres  ouvrages.  ^  G.  Riedner,  Typisclie  Aeusserungen  der  rôm. 
Dichler  uber  ihre  Begabung  fSchulze].  Bien  fait  et  instructif.  1[  G.  RaUSGHEN, 

35  Florilegium  pnlrisiicum.  1.  Monumenta  aevi  apostolici  (Draeseke).  A  droit  à 
notre  reconnaissance.  ^  A.  Hubmbr,  De  Pontii  Meropii  Paulini  Nolani  re 
melfica  |C.  W.].  Fait  avec  soin.  ^  P.  Cauer,  Grammatica  militans  [0.  Weis- 
senfels]. Cette  seconde  éd.  a  été  revue  et  remaniée.  ^  Relations  entre  la 
civilisation  classique  ancienne  et  la  civilisation  indienne.  Renvoi  à  un  art. 

*o  intéressant  de  Mendel  dans  la  Voss.  Z.  27  fév.  1904.  tî  23  mars.  H.  Fran- 
GOTTB,  L'administration  financière  des  citées  grecques  [Cauer].  Instructif  et 
provoque  des  idées  nouvelles.  ^  J.  J.  Hartmann,  Car.  Lévêque  libelhim 
aureum  de  Plutarcho  mentis  inedico  denuo  edeuduin  cur.  [Eisèle].  Intéressant. 
^  E.  ViTRANO,  De  Culicis  auctore  [Ziehen].  Bien  pensé.  ^  C.  Synnerbero, 
*5  Handbemerkimgen  zu  Minucins  Félix  II  [Boenig].  Conjectures  trop  souvent 
inutiles  et  s'écartant  trop  du  texte.  ^  II.  Menge,  Taschenwôrterbuch  der 
Latein.  u.  Deulschen  iSprache  I  [Mittagj.  N'est  pas  fait  pour  les  élèves,  mais 
poiir  le  grand  public  lettré,  t  II.  Muzik,  Lehr-u.  Anschauungsbehelfe  zu  d. 
tatein.  Schulklassikem  [  Wei.«senfels].  Utile.  H  Durée  de  la  vie  humaine  dans 
60  l'amiquité  d'après  De  Marchi.  —  Fouilles  dans  les  catacombes  de  Commo- 
dilla.  —  Travaux  de  restauration  à  l'Erechtheion.  —  Mélanges  Boissier.  % 
Sur  Virgile,  Kneide  V  826  (Nisaee  Spioque)  [II.  Draheim).  Comme  à  l'époque 
de  Virgile  on  rapprochait  la  déesse  de  la  mer  Scylla  de  la  fille  de  Nvsos, 


WOCHENSGHRIFT   FUR   KLAS8ISCHE   PHILOLOGIE.  99 

le  poète  a  changé  soit  à  dessein,  soit  involontairement  le  nom  de  la  Néréide 
Nr](Tafr)  en  Nisaee.  Le  voisinage  de  l'i  de  Spio  a  été  pour  quelque  chose 
peut-être  aussi  dans  ce  changement,  par  réminiscence  vague  du  héros 
Nisus,  dont  il  est  fait  mention  dans  ce  même  chant  V,  294  sqq.  ^^  30  mars. 
Eng.  Drerup,  Homer.  Die  Anfànge  der  helienischen  Kultur  [Hôck].  Gontribu-  5 
tion  de  valeur  à  la  question  homérique  et  à  l'histoire  des  temps  les  plus 
reculés  de  la  Grèce.  ^  A.  Oddo,  Pisistrato  [F.  Gauer].  Résumé.  H  1.  0.  Kel- 
LER  u.  J.  Haussnhr,  Q.  Horatius  Flaccus  ;  2.  Th.  Fritzghe,  Die  Wiederholung 
bei  Horaz  \K.  P.  Schulze].  1.  Excellent  ;  2.  Ouvrage  posthume  qui  restera.  î 
A.  Heisbnberg,  Georgii  Acropolilae  opéra  éd.  II  [Draeseke].  Grands  éloges.^  10 
F.  AsCHERSON,  Deutscher  UniversUàts-Kalender.  Winler-Sem  1903/4.  Manuel 
indispensable.  ^  Lucrèce  et  Memmius[J.  Tolkiehn].  Combat  les  conclusions 
de  Marx  <Neuen  Jahr.  f.  d.  kl.  Altert  1899  cf.  R.  d.  R.  24,  109,  43  sqq.>.  1I«Ï 
6  avr.  S.  EiTRBM,  Die  gôttlichen  Zwillinge  bei  den  Gnechen  [Steudingj.  Les 
conclusions  ne  s'imposent  pas.  ^  S.  H.  Butgher,  Demoslhenis  oraliones  I  15 
[Uhle].  Ghaudement  recommandé.  1[  A.  Mau,  Fûhrer  durch  Pompeji  [Gilli- 
schewski].  Cette  4*  éd.  de  ce  livre  excellent  a  été  revue  et  augmentée.  ^ 
KoTTMANN,  De  elocutione  L.  lunii  Moderati  Columellae  [GemoUJ.  Circonspect  et 
soigné  :  qques  petites  réserves.  ^  P.  Lejay,  Lexicographie  latine  [P.].  Extrait 
des  Mélanges  Boissier.  Etudes  sur  ab  normis  patriae;  protinus;  quasse  20 
nuce.  Éloges.  ^  Vocabularium  iurisprudentiae  Romanae  jussu  Instituti  Savi- 
gnani  compositum  IV.  Appréc.  favorable.  %  O.  Eichbrt,  Worterb.  z.  d.  Kom- 
mentarien  d.  C.  Julius  Caesar  ...  sowie  zu  d.  Schriftwerken  seiner  Forlselzer 
[Reckzey].  12*  éd.  due  à  F.  Fugner.  Très  vivement  recommandé  aux 
maîtres  et  aux  élèves.  ^  Rapport  de  Bonis  sur  les  tombeaux  archaïques  du  25 
Forum  Romanum.  —  Fosse  à  l'usage  des  augures  sous  la  statue  de  Domi- 
tien  à  Rome.  —  Dessèchement  des  Marais  Pontins.  —  Constructions  rom. 
trouvées  à  Paris  près  du  Collège  de  France  ;  elle  faisaient  partie  de  thermes. 
flf  13  avr.  Ed.  Capps,  The  introduction  of  comedy  into  the  City  Dionysia 
[A.  KôrteJ.  Résultats  remarquables.^  L.  Pollak,  Klassischantike  Goldschmiede-  30 
arbeiten  im  Besitze  A.-J.  v.  ISelidow  [Amelung].  Grands  éloges.  \  A.  Wester- 
MANN-E.  ROSENBERg,  Demosthenes .  Aîisgew.  Reden  II  [Uhle].  Très  bon.  ^ 
C.  Hubert,  De  Plutarchi  Amaiorio  [Nachsiadt].  Prouve  son  authenti- 
cité d'une  manière  irréfutable.  \  R.  Foerster,  M.  v.  Schwinde  philo- 
slratische  Gemàlde  hrsg.  [Spiro].  Grands  éloges.  ^  R.  S.  Radford,  Use  of  3^ 
the  suffixes-ànus  and-inus  in  forming  possessive  adjectives  from  names  of 
persans  [Zimmermann].  Produit  une  bonne  impression.  ^  La  plus  ancienne 
pêcherie  de  la  pourpre.  —  Trésor  de  monnaies  rom.  à  Nanterre  près  Paris, 
2  000  monnaies  gallo-rom.  d'or  et  d'argent  renfermées  dans  un  vase  peint 
antique  trouvé  dans  le  jardin  du  Dépôt  de  mendicité.  —  Pelle  à  enfourner  40 
le  pain  antique  trouvée  à  Saalburg.  —  Sarcophage  et  chambre  fiméraire  de 
la  reine  Hatschepau  et  sarcophage  de  son  père  Thothmès  1  trouvés  à  Thèbes. 
^  Cicéron  Pro  Archia  24  [II.  Draheim].  Explication  de  Magnus  ille  Alexan- 
der— Quid?  noster  hic  Magnus  :  raisons  de  cette  comparaison,  f^  20  avr.  C. 
Waghsmuth,  Athen.  [W.  DorpfeldJ.  Tirage  à  part  de  Pauly-Wissovs^a,  Real-  45 
Enc.  Résumé  concis,  mais  très  riche  en  renseignements,  excellent  et  tout  à 
fait  au  courant.  H  F.  Wippreght,  Zur  Enlwicklung  der  ralionalistischen 
Mythendeulung  bei  den  Griechen  1  [Steudingl,  On  ne  peut  que  souhaiter  de 
voir  publier  la  suite  de  ce  programme,  qui  grâce  à  la  méthode  de  l'auteur 
donnera  des  résultats  certains.  %  W.  Christ,  Die  ûberlieferte  Auswahl  iheo-  50 
kritischer  Gedichle  [Kunst].  Grande  valeur.  ^  J.  Siebelis-F.  Polle,  P.  Ovidii 
Nasonis  Métamorphoses  Ausw.  [  ].  O.  Stange  a  su  revoir  cette  14»  éd.  en  se 
conformant  à  l'esprit  de  ses  devanciers.  %  0.  Eighert,  Wôrterb.  su  den  Ver- 


iOO  i904.  —   ALLEMAGNE. 

wandlungen  d.  P.  Ovidius  Naso  [H,  W.J.  12»  éd.  encore  améliorée  due  à  F. 
FûONKR.  ^  Beilràge  zur  klass.  Philologie.  A.  Schône  ...  dargebracht  von  seiner 
Schùlcrn  [    ]•  Résumé  des  travaux.   tlT  27  avr.   II.   Weil,  Euripide.   Electre 
[Busche]!  3*  éd.  soigneusement  revue,  sera  la  bienvenue  puisqu'il  n'y  a  pas 
6   d'aulri'  éd.  pratique  de  cette  tragédie.  1  S.  Zebuler,  'A-/aixâ  (Ans  d.  Gebiete 
d.  Altcrliimer  d.  Provinz  Achaja)  [B.  Bursy].  Long  art.  élogieux.  %  L.  Snih- 
HOTTA,  De.vocum  Graecarum  apiid  poêlas  [.alinos  daciglicos  ah  Enni  usque  ad 
Ovidi  tempora  uiu  [Tolkiehn].  Soigneusement  fait,  et  bien  écrit,  mais  rela- 
tivement pauvre  en  résultats,  t  H-   Ludwig,   Q.   Iloratius  Flaccus  Satiren. 
!0  [Weissenfels].  Trad.  ail.  d'ancien  style,  s'attachant  à  rendre  bien  le   texte 
et  s'interdisant  tout  ce  qui  est  moderne,  t^  4  mai.  J.  Belogh,   Griech.  Ge- 
schichte.  Die  griech.  "Weltherrschaft,  1.  Abth  [llôck].  Appréc.  louangeuse,  f 
Em.   Martini,   Per    l'officina  dei   papiri  Ercolanensi    [MeklerJ.    Puisse  cette 
«  ofllcina  »  être  un  centre  éclairé  d'activité  scientiflque.  ^  J.  E.  IIarry, 
16  The  use  of  y. £x),iri[i.at  and  Ihe  menning  of  LUripides,  IHppolitus  1-^[K.  Busche]. 
N'a  pas  tort,  f  J.  SaMUELSSON,  h'asus-Assimilationen  u.  Salzwôrler  im  Lalein 
[ZiemerJ.   Extrait  de  l'Eranos  <cf.  R.  d.  R.  28,  219,  47  sqq>.  Bonne  étude 
sur  deux  chap.  intéressants  de  la  syntaxe  latine.  ^  A.  L.  Jellinek,  Biblio- 
graphie  der  vergleichenden   Lileralurgeschichte  l,  3,  4   [Harder].    Utile,    exact, 
20  soigné.  ^  Fouilles  italiennes  en  Egypte.  Plusieurs  sépultures  importantes. 
Trouvaille  dans  les  ruines  de  Turfan,  Turkestan  chinois,  des  écrits  de 
Manès  en  caractères  vieux  syriens  mais  en  langue  persane.  Découvertes 
en  Dalmaiie.  liH  11  mai.  Aegyplische  Grabsteine  und  Denksteine  heraus.    von 
W.  Spiegelberg,  11.  Beaib.  von  K.  Dyroff  u.  B.  Pôrtnhr  ['Wiedemann]. 
2j  Sera  non  seulement  bleu  accueilli  par  les  égyptologues,  mais  utile  aussi 
aux  archéologues  et  aux  philologues.  ^  A.  Gebcke,  Griech.  Lileralurgeschichte 
[Vollbrecht].  Résumé  qui  sera  utile  au  grand  public,  mais  n'apprend  rien 
aux  philologues.  \  Sophokles  erkl.  v.  F.   "W.  Sghneidewin  u.   A.   Naugk, 
4.  Bdch  :  Anligone  bearb.  v.  E.  Bruhn  [H,  DraheinJ.  Excellent.  ^  V.  Thomsen, 
3<t  Palaslina  nach  dem  Onomasticon  des  Eusebius  [Klostermann).  Réussi  :  l'auteur 
était  bien  l'homme  qu'il  fallait  pour  écrire  un  commentaire  sur  l'Onomas- 
ticon  d'Eusèbe.  H    Milleilungen  d.   AUertumskommis&ion  fUr    Weslfalen  lll  [G. 
Koener].  Appréc.  favorable.  %  Kunstlerischer  lyajirfsc/wmc/c.  N»  25.  M.  Roman, 
Der  Neptunslempel  von  Paestum.  Éloges.  1%  18  mai,  Paulgs  Real  Enc.  u.  s    w. 
3."  e  ue  Bearb.  hrsg  v.  G.  Wissowa,  9  Halbbd.  [Harder]  A  la  hauteur  des  pré- 
cédents fasc.  %  M.  COLLIGNON  et    L.   Couve,    Catalogue   des   vases  peints   du 
Musée  National  d'Athènes  (Planches)  [Weizsacker].  Excellent.  ^  R.  IIelbinG, 
Die  Praepositionen  bei  Herodol  und  anderen  Ilistorikern  |  Vollbrecht].   Haute 
valeur,  f  R.  IIeinze,  Virgils  Epische  Technik  [ZiehenJ.  Grands  éloges.  \  H. 
40  DelehaYE,  Catalogus  codicum  hagiographicorum  graecorum  Monaaterii  S.  Sal- 
vatoris  nunc  Uibliolhecae  Univefsilatis  Messanensis  [Draescke].  A  droit  à  notre 
reconnaissance,  t  Adamantios,  Tb  otxrjtxa  uapà  Buîavtivot;,  Compte  rendu 
élogieux  en  grec  du  livre  de  L-  de  Bkylié,  L'habitation  Byzantine.  ^^25  mai. 
R.  Reitzenstein,  Poi7nandres.  Studien  zur  griech. -aegypt.  u.  friihchristi. 
•s  I.itcratur   [C.   Wessely].  Éloges,  f  L.  Radermagher,  Uns  Jenseits  im  Mylhos 
,    der  Ihllenen  [.Stcuding].  Commande  l'attention,  mais  soulève  des  objections. 
^  Fr.  BlaSS,  Aristoielis  IIoAiTeta  'AOr,vacwv  éd.  [G.  J.  Schneider].  4»  éd.  revue 
et  encore  améliorée.  H  F.  Gauer,  Ciceros  poliiischcs  Denken  [ZulinskiJ.  Mérite 
d'être  lu  par  les  adversaires  aussi   bien  que  par  les  amis  de  C.  ^  Aug. 
^  Krabmer,   Orl  und  Zeit  der  Abfassung  der  Astronomica  des  Manilius  [Breiter]. 
Bien  fait,  f  B.  Krugzkiewigz,  Obvia  [KerckholTJ.    Trois  conjectures  pour 
Slacc  et  Juvcnal,  tlnemcni  pensées,  mais  pas  acceptables.  %  R.  Rennbr, 
Epiktel  u.  seine  Idéale  [BonhcilTerJ.  Appréc.  favorable.  \  K.  Sohulthbss, 


WOCHENSCHRIFT    FUR   KLASSISGHE   PHILOLOGIE.  101 

Herodes  Atlicus  (i0i-l77  n.  Chr)  [A.  Hôckl.  Grands  éloges.  If  Fouilles  à 
Ithaque,  Amyclée,  Egine.  Découverte  du  Lacus  Curlius.  *l%  1  ju.  A.  Hôgk, 
IJerodot  ii.  sein  Geschichtswerk  [VoUbrechtJ.  Chaudement  recommandé.  If 
II.  FranCOTTE,  De  la  condition  des  étrangers  dans  les  cités  grecques  [F.  Gauer]. 
Très  important.  If  P.  Usteri,  Aechtung  u.  Verbannnng  im  griech.  Redit  [Zie-  5 
bartli].  Beaucoup  de  points  de  vue  importants  ;  sujets  heureusement  choisis  ; 
mais  ce  livre  aurait  gagné  à  ce  qu'un  seul  des  sujets  fût  traité.  %  Tegge, 
P.  Ovidius  Naso.  Aiiswahl  et  Kommentar  [Schulze].  Eloges.  ^  Les  fils  de  l'em- 
pereur Gallien  [K.  Regling].  Réunion  des  documents  qui  existent  sur  les 
deux  flls  de  Gallien  ;  il  n'est  pas  prouvé  qu'il  en  ait  eu  trois.  Iflf  8  jn.  10 
E.  AsSMANN,  Das  Floss  der  Odgssee ,  sein  Bau  und  sein  phoinikischer 
Ursprung  [Chr.  Harder].  Important,  malgré  qqs  réserves.  ^  G.  Pierleonii 
Xenopliontis  Cygenelicus  rec.  [PoUack]  Répond  à  tout  ce  qu'on  est  en 
droit  d'attendre  d'une  édition  critique.  If  K.  F.  Smith,  The  Taie  of 
Gyges  and  Ihe  king  of  Lydia  [F.  Cauer].  Reconstruit  la  légende  avec  {ine.''Se,  16 
mais  tous  les  détails  ne  s'imposent  pas.  ^  G.  Gentilli,  De  Varronis  in  libris 
rerum  riisticarum  auctoribus  [GemoU].  Il  faut  souscrire  aux  conclusions  de  G. 
«Varronem  plerumque  a  Graecis  vel  a  Catone  pendere  »  et  ne  pas  compter 
Mago  comme  sa  source  principale.  ^  R.  Thielb,  Auswahl  ans  Ciceros  retho- 
rischen  Schriften  hrsg  [GemoU].  Qqs  réserves.  \  Br.  Krusgiewicz,  Obvia  20 
fWeissenfelsj.  On  ne  peut  souscrire  à  cette  nouvelle  explication  d'Horace 
Ep.  II,  1,69-71.^  R.  Foerster,  Libanii  Opéra  I,  fasc.  1,  2  [Asmusl.  Très 
grands  éloges.  ^  Rapport  de  Flinders  Pétrie  sur  les  fouilles  de  Herakleopolis. 

—  Fouilles  à  Corinthe,  Oropos,  Ithaque.  Castel  romain  près  Urspring  a  d. 
Lone.  ^^  15  jn  G.  Roloff,  Problème  ans  des  griech.  Kriegsgeschichte  [Oepler].  25 
Ce  livre  dirigé  contre  Kromayer,  Antike  Schlachtfelder  in  Griechenland 
n'arrive  pas  à  démontrer  queK.  n'est  pas  assez  documenté  scientifiquement 
pour  être  exact.  Le  ton  n'est  rien  moins  qu'aimable.  \  P.  Shohey,  Tht 
nnity  of  Plalos  thought  [Stender].  Essai  très  intéressant  pour  sauver  l'unité 
de  la  pensée  platonicienne.  On  peut  compter  sur  cet  auteur.  ^  R.  Bellanger,  30 
Le  poème  d'Orieniius  [Weymann].  Remarques  de  détail.  %  R.  Ehwald, 
Aldhclms  Gedicht  de  Virginitate  [Manitius].  Contribution  de  grande  valeur. 

f  J.  E.  Sandys,  a  histonj  of  classical  scholarship  from  the  sixlh  century  b.  C. 
to  the  end  of  ihe  mi  idle  âges  [Weissenfels].  Grande  valeur.  ^  Sur  Manilius 
fBreiter].  Rapports  des  deux  mss.  de  Manilius  de  la  Vaiicane  668  (802)  et  667  35 
(883)  avec  le  ms.  de  Madrid.  —  667  est  une  copie  du  ms.  de  Madrid,  et  668 
est  copié  sur  667.  ^^  22  jn.  F.  H.  'Weissbagh,  Das  Sladlbild  von  Babylon 
[Pràsck].  Appréc.  favorable,  î  S.  Sabbadini,  Epoca  del  Gorgia  di  Platone 
[Stender].  Rien  do  nouveau.  \  M.  PsiChari,  Index  raisonné  de  la  mythologie 
d'Horace  [Gemoll].  N'enrichit  pas  la  bibliographie  d'Horace,  sera  peut-être  40 
utile  pour  s'orienter  rapidement,  f  G.  Kogh,  Zur  vergleichenden  Behandlung 
von  Aeneis  1,  iS7-M^  und  Odyssée  X,  l35-i86  [Volkman].  Eloges.  %  G.  GiGHO- 
RiUS,  Die  ràm.  Denkmàler  in  der  Dobrudscha  [M.  Ihm].  Grands  éloges,  f  C. 
BaRDT,  Th.  Mommsen  [W.].  Mentionné.  If  A.  SOBOTa,  Griech.  Schatzkàsllein 
vorzugweise  fur  Maturanten  [Gemoll].  Atteint  son  but.  \  F.  COLLARD,  Métho-  45 
dologie  de  l'enseignement  moyen  [O.  Weissenfels].  Mérite  d'attirer  l'attention. 
t  Sur  Euripide  Hippolyte  V.  1  sq.  [E.  Ilarry].  Sens  de  nollr]  =  puissant. 
t  Le  noMxpôvi-oi  yiAvoç  de  Constantin  Palaeologue.  Le  Muséum  Carnuntinum 

—  Fouilles   à  Cnossos,   Egine,    Ithaque.  Ht  29  ju  S.  Eitrem,  Die  Phaiaken- 
episode  in  der  Odyssée   [Rôssner].    Pure   fantaisie.  If  E.    Rolfes,    Aristoteles  50 
Metaphysik  I  B.  1-7  [A.  Doring].  Réserves  sur  le  point  de  vue  de  l'auteur  de 
cette  trad.  mais  éloges  de  la  trad.  ^  P.  Willems,  Le  sénat  rominn  en  l'an  65 
après  J.-C.  [i\.  Etude  publiée  par  le  fils  de  l'auteur.  ^  Th.  Ziehnski,  Hom 


102  1904.  —  ALLEMAGNE. 

und  seine  Gottheit  [H.  Steuding].  Résumé.  ^  R.  Pichon,  Laclance.  Etude  sur 
le  mouvement  philosophique  et  religieux  sous  le  règne  de  Constantin  [C. 
Weyman].  Analyse.  \  Ch.  U.  Clark,  The  Text  Tradition  of  Ammianus  Marcel' 
linus  [C.  W.].  Etude  préparatoire  à  une  éd.  critique.  ^  Th.  Sgheffer,  Deut- 
^  scher  Universilàls-Kalender.  Valeur  durable.  111[  6  juil.  0.  RÔSSNBR,  Uvlev- 
suchungen  zur  Komposilion  der  Odyssée  [Gh.  Lôschhorn].  Analyse  de  cette 
contribution,  à  la  solution  de  la  question  homérique,  t  F.  G.  Kbnyon, 
Arislotelis  res  publica  Atheniensium  [G.  J.  Schneider].  Cette  1'°  partie  du 
3»  Supplementbd.  de  l'édition  d'Aristote  de  l'Acad.  de  Berlin  ne  mérite  que 

*0  des  éloges.  ^  M.W.  de  Visser,  Die  nichl  menschengeslaltigen  Gôtter  der  Griechen 
f Steuding].  Remaniement  d'une  dissertation  latine  du  même  auteur.  ^  B. 
Maurenrrbcher,  Sallustiana  1,  Die  Ueberlieferung  der  Jugarthaliicke 
[Opitz].  Résout  la  question  ;  soin  extrême  :  science  très  solide.  ^  L.  Okbgki, 
P.  C.  Tacili  de  Germania  libellus  éd.  [Lange].  Ne  réalise  pas  un  progrès;  ne 

15  peut  pas  rivaliser  avec  les  bonnes  éditions  classiques  allemandes.  %  F. 
Matthias,  Ueber  die  Woh7isitze  und  den  Namen  der  Kimbern  [Schulze].  Très 
grands  éloges.  If  A.  Hemme,  Das  latein.  Sprachmalerial  im  Wortscftalze  der 
deutschen,  franzosischen  und  englischen  Sprache  [Kabisch],  Manuel  commode 
pour  l'enseignement  pour  trouver  rapidement  une  étymologie.  ^  Sladigym- 

20  nasium  zu  Halle  a.  S.  Feslchrifl  zur  Begriissung  der  47.  Versammlung  der  deutiichen 
Philologen  [DôringJ.  Valeur  durable,  tif  13  juil.  H.  Demoulin,  Fouilles  et 
inscr.  de  Ténos  [Larfeld].  Résumé.  \  F.  Schubert,  Sophokles  Ajax  [  ].  Le 
texte  de  cette  4»  éd.  due  à  L.  Hûter  est  encore  plus  conservateur  qu'au- 
paravant. If  Th.  SCHIGHB,  T.  M.  Ciceronis  Laelius  de  Amicitia  [     ]. Mentionné. 

26  %  S.  SCHLOSSMANN,  Nexum.  N achtràgliches  zum  allrôm  Schuldrecht  [Kiibler]. 
Appréc.  sévère  de  cette  brochure  de  polémique.  ^  Th.  N.  Philadblpheus> 
'Ivxopla.  T.  'Aôïjvwv  ÈTri  Toupxoxpati'aî  [Heisenberg].  Très  intéressant  pour  les 
historiens  et  les  philologues.  \  A.  Deiter,  Uebungen  zum  Ueberselzen  im 
Anschluss  an  Ciceros  Reden  pro  Roscio  Amerino  und  de  imperio  Cn.  Pompei.  ID. 

30  Uebungen  u.  s.  w.  an  Ciceros  Tusculanen  B.  I.  uud  V.  Id.  Ueb.  u.  s.  lo.  an  T. 
Livius  B.  XXII.  Bons.  ^  Sur  la  conférence  de  "W.  Ridgeway  sur  l'origine  de 
la  tragédie  grecque  [M.  Maas].  Montre  que  les  idées  de  R.ont  déjà  été  émises 
parles  philologues  allemands.  t1 20  juil.  P.  D.  Ch.  Hennings.  Homers  Odyssée 
[Silzler].  Ce  commentaire  critique  rendra  des  services.  ^  E.  Turner,  Quaes- 

36  tiones  criiicae  in  Platonis  Lachetem  [DraheimJ.  Sérieusement  étudié,  mais  de 
grandes  réserves  à  faire.  <  cf.  R.  d.  R.28,  35,  3>.  ^  G.  Hydb,  De  Olympioni- 
carum  statuts  a  Pausiana  commernoratis  [Spiro].  Indispensable.  ^  L.  HOMO, 
Essai  sur  le  règne  de  l'empereur  Aurélien  [Groag].  Très  grands  éloges.  ^  G.  GarO 
et  J.  Lietzmann,  Catenarum  Graecarum  catalogua  [HeisenbergJ.  Indispensable, 

40  a  droit  à  toute  notre  reconnaissance.  %  K.  Krumbagher,  Die  Akrostichis  in 
der  griech.  Kirchenpoesie  [Wartenberg].  Important.  ^  J.  V.  Widmann  , 
Calabrien-Apulien  und  Slreifereien  anden  oberilalienischen  Sccn [LangJ.  Appréc- 
en  somme  favorable.  1 27  juil.  et  3  août.  B.  P.  Gre.nfbix  and  A.  S.  Hunt  ,  The 
Oxyrhynchus    Papyri   part.    IV  [Wesselyl.    Extraordinairement    précieux. 

4B  f  W.  Spibgblbbrg,  Der  Aufenthall  Israels  in  Aegypten  im  Lichte  der  aegyp- 
lischen  Monumente  [Wiederaann].  Grands  éloges.  ^  P.  Goesslbr,  Leukas- 
Ithaka,  die  Hèimat  des  Odysseus  [Rôssner].  Partisan  de  DSrpfeld.  Intéressant; 
convaincu  ;  rien  de  très  neuf.  \  H.  Lugkenbagh,  Olympia  und  Delphi  [J. 
Ziehen].  Très  utile  pour  l'enseignement.  ^  K.  S.  Sghuckburgh,  The  Oedipus 

60  Coloneut  of  Sophokles  [H.  Steinberg].  Abrégé  de  la  grande  éd.  de  R.  G.  Jebb, 
\  A.  G.  Rocs,  frolegomena  ad  Arriani  Anabaseos  et  Indicae  editionem  criticam 
adjccto  Anabaseos  libri  I.  specimine  [Biittner-Wobst].  Travail  préparatoire 
solide  à  une  édiliou  critique.  ^  H.  Frangottb,  De  la  condition  des  étrangers 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  103 

dans  les  cités  grecques  [Gillischewski].  Écrit  avec  la  grâce  et  l'esprit  français 
^  U.  Leoni-G.  Stadhrini,  Sull'  Appia  antica  [Ziemer].  Grands  éloges.  ^  E. 
ROSENBEHG,  Die  Oden  u.  Epoden  des  Q.  Horalius  [Haiissner].  Appréc.  favorable 
de  cette  ^^  éd.  f  K.  Staedler,  Horaz-Kommenlar.  1.  Die  Gedichte  an  (fiir) 
Maecenas  ;  2,  Die  Gedichle  auf  sich  selbst  [Steinberg].  Grandes  réserves,  t  J-  * 
S.  Speyer,  Phaedri  fabulae  Aesopiae  [HerzogJ.  Recommandé,  f  G.  Rausghen, 
Florilegium  patrislicum  digessit,  vertit,  adnotavit  ;  H.  S.  Justini  apologiae  duae 
[Draeseke].  Remarques  de  détail,  f  B.  Gerth,  Grieeh.  Schulgramm.[YollhTech\,]. 
Aucun  changement  dans  celte  7^  éd.  f  10  août.  K,  Altendorf,  Aesthetischer 
Kommentav  zur  Odyssée  [Silzler].  Appréc  favorable.  H  Fr.  Susemihl,  Arislo-  1° 
lidis  elhica  Nicomachea.  Ed.  II  cur.  0.  Apelt  [Goebell.  Améliorée.  ^  E.  Ham- 
BRUCH,  Logische  Regeln  der  platon.  Schulc  in  der  aristotel.  Topik  [DÔring].  Très 
grands  éloges.  ^  A.  ZiNGERLE,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri  /,  //,  XXI,  XXJI.  [WolffJ 
6e  éd.  Sans  grands  changements,  f  A.  M.  A.  Sghmidt,  Schiiler-Kommfntar  zu 
Livivs  B.  1,  2,  %l,  22  und  den  Parles  Selectae  [id.].  Soigné,  mais  ne  répond  15 
pourtant  pas  à  toutes  les  exigences  d'un  livre  de  classe.  %  R.  Dienel, 
Qiiae  rationes  in  ter  librum  u.  •j'ij/ou;  et  Tac.iti  Dialogum  de  oraloribus  intercedere 
videanlur  [WoiffJ.  Résumé,  t  P-  RaSI,  DeU'arte  melrica  di  Magno  Felice  Ennodio, 
Vescovo  di  Pavia  II.  [Ililberg].  Les  matériaux  sont  soigneusement  réunis  et 
clairement  groupés.  \^  17  et  24  août.  Berliner  Klassikertexle  I,  H.  Diels  20 
u.  W.  SCHUBART,  Didymos  Kommentav  su  Demosthenes  [Papyrus  9780)  bearb. 
Grands  éloges,  f  E.  Drbrup,  Aeschinis  quae  feruntur  episioiae  [GillischewskiJ. 
L'éd .  a  droit  à  noire  reconnaissance,  quand  même  on  peut  faire  des  réserves 
pour  ses  restitutions  du  texte.  ^  Brunn-Brugkmann,  Denkmdler  grieeh.  u. 
rôm.  Skulplur  fortgefiihrt.  von  P.  Arndt.  Lief.  108-115  [Amelung].  Eloges  des  26 
planches  et  du  texte.  ^  H.  Guhrauer,  Altgriech.  Pj'o^ramm-MimTcîThierfelderl. 
Intéressant  pour  les  musiciens  et  pour  les  philologues.  ^  A.  Tagcone,  Il 
Irimelro  giambico  nella  poesia  Greca  [Draheim].  Eloges,  f  Gg.  Helmreigh, 
Galeni  de  temperamentis  libri  III  rec  [Fuchs].  Eloges.  ^  Gg.  ROSBNTHAL, 
Latein.  Schulgramm.  zur  raschcn  Einfiihrung  fiir  reifere  Schiller  [Reinhold].  30 
Bon.  ^  Un  poème  historique  de  Sabinus  [f  HaubeJ.  Mentionné  dans  Ovide, 
de  Pont.  IV,  16,  13  sqq.  où  il  faut  au  lieu  de  «  Trisemem  »  lire  «  Troesmim  » 
ou  «Trosmin  »  :  le  nom  de  cette  ville  de  la  Moesie  inférieure,  située  sur 
rister,  fait  allusion  à  une  épopée  de  Sabinus  dont  le  héros  était  L.  Pompo- 
nius  Flakkus.  ^  Manuscrit  illustré  de  Théocrite.  Fragment  du  Keo-Toî  de  35 
Julius  Africanus.  ^  Fouilles  et  trouvailles  à  Knossos,  Gythion,  Délos,  Kos, 
Ithaque.  Découverte  du  temple  de  Menluhetep  Nebkher-Ru,  8e  roi  de  la 
Xle  dynastie  qui  régnait  à  Thèbes  vers  2382  av.  J.-G.t  Antiquités  à  Pola,  en  Ca- 
rinthie,  à  Bonn,  Haltern  et  Kertsch.  ^  Terra  sigillata  cuiteet  non  cuite  [P.  Dier- 
gart].  W  31  août  T içt(xi,  Abhandlungen  zurindogerman.  Sprachgeschichle  A.  Fick...  40 
geividmet  [Solmsen].  Contient  des  travaux  très  importants,  t  Th.  Frank, 
AU7^action  of  mood  in  early  latin  [IL  Blase].  Remarquable.  ^  Th.  HiNGST,  De 
spondeis  et  anapaestis  in  antepaenuUimo  pede  versuum  generis  duplicis  Latinorum 
|ll.  Draheim].  Produit  une  impression  agréable  ;  des  reserves  cependant  sur 
le  point  de  vue  général.  \  R.  Asmus, ./uhans  Galilàerschriftin  Zusammenhang  45 
mit  seinen  ûbrigen  Werken  [Drâseke],  Contribution  de  valeur  qui  aidera  à 
mieux  connaître  et  à  mieux  comprendre  Julien.  ^  Acquisitions  importantes 
du  département  des  antiquités  égyptiennes  du  Musée  de  Berlin.  Fouilles 
de  VoUgraff  à  Argos.  Base  de  la  statue  équestre  de  Q.  Marcius  Tremulus 
sur  le  Forum  romanum.  Traces  d'idées  chrétiennes  à  Pompeï.  tH  7  Sept,  eo 
G.  N  Hatzidakis,  rpa[X[xaTiy.à  ÇriTriixaia  [Solmsen].  Appréc.  favorable.  %  H. 
Frangotte,  L'industrie  dans  la  Grèce  ancienne  [Schulthess].  Vivement  recom- 
mandés, malgré  quelques  réserves.  ^  G.  T.  A.  Krûger,  Des  Q.  Horalius  Flaccus 


104  1904.  —  ALLEMAGNE. 

Saiiren  [Weissenfels].  Cette  15»  éd.  due  à  G.  KrûGer  ne  change  rien  au 
caractère  de  ce  livre,  t  Cbr.  Muff,  Idealismus  [Schneider].  Vivement  recom- 
mandé à  tous  les  maîlres.  ^f  14  Sept.  H.  Weil,  Ewtpide,  Oresle  [Busche]. 
Cette  3*  éd.  remaniée  est  excellente,  t  B.  IIammeb,  De  ts  particulae  usu 
5  Heredolco,  Thucydideo,  Xenophonteo  [Kallenberg].  Soigneusement  fait  et  eu 
tenant  scrupuleusement  compte  de  la  tradition  manuscrite  et  de  la  critique 
du  texte.  ^  F.  Bauer,  Quaesliones  scaenicae  Plauiinae  [TrautweinJ.  Éloges. 
t  M.  Lehnerdt,  Lucretius  in  der  Renaissance  [Weissenfels].  Très  au  courant 
de  tout  ce  qui  se  rapporte  au  sujet,  jette  un  jour  sur  la  question.  ^  L. 

10  Prkud'homme,  Troisièmn  étude  siu^  l'histoire  du  texte  de  Suétone  de  vita  Caesa- 
rum.  Classification  des  mss.  [Tolkiehn].  Éloges.  %  J.  M.  Hoogvltet,  Lingna 
[GoUiiig].  Appréc.  en  somme  favorable  de  cette  sorte  de  grammaire  uni- 
verselle. ^  Continuation  des  travaux  destinés  à  ramener  au  jour  les  trésors 
d'Anticylhère.  Pipes  antiques,  f^  21  sept.  B.  P.  Grenfell  and  S.  Hunt. 

15  The  Oxyrhynchus  Papyri  part.  3.  [Schulthess].  Contient  des  documents  très 
intéressants.  1[  F.  Hornemann,  Griech.  Schulgram.  1.  Homerische  Formen- 
lehre.  R.  Agahd,  Griech.  Elementarbuch  aus  Homer  [SilzlerJ.  Composés  tous 
les  deux  d'après  la  méthode  de  H.  L.  Ahrens,  commencent  l'étude  du  grec 
par  Homère;  rendront  de  très  grands  services.  ^  E.  Ahndt,   De  ridiculi 

20  doclrina  rhetorica  [Weissenfels].  A  soigneusement  réuni  tout  ce  que  les 
anciens  ont  dit  sur  ce  sujet.  \  Sur  Ilermippos  d'Alexandrie  fC.  Fries].  C'est 
à  lui  que  sont  dûs  certains  renseignements  contenus  dans  les  'jnoUaeiç 
d'Isocrate,  dans  Plutarque,  le  Pseudoplutarque  et  Libanius.  ^^  28  sept. 
W.  Crônert,  Memoria  Graeca  Herculanensis  cum  titulorum  Aegypti  papyro- 

25  rum  codicum  denlque  testimoniis  comparata  [Mekler].  Résultats  remar- 
quables, mais  des  réserves.  ^  A.  Rutgers  van  der  Loeff,  De  ludis  Eleusi- 
niis  [Steuding].  Éloges.  ^  E.  Horneffer,  Platon  gegen  Sokrates  Inlerprela- 
tionen  [H.  Nohl  jr].  Éloges,  qques  réserves.  \  A.  Kaegi,  Griech.  Schulgramm- 
[Setzler].  6«  éd.  de  cet  excellent  livre.  ^  K.  Haghtmann,  Die  Verwertung  der 

30  vierten  Rede  Ciceros  gegen  C.  Verres  {de  signis)  fiir  Unlerweisungen  in  der  anliken 
Kunst  [Nohl].  Soigneusement  fait,  mais  attache  trop  d'importance  à  la  lec- 
ture des  auteurs  pour  l'enseignement  de  l'art  antique.  ^^  5  oct.  Ad.  Mûller, 
Aesthetischer  Kommentar  zu  den  Tragodien  des  Sophocles  [11.  G.].  Trouvera 
beaucoup  d'amis  et  de  lecteurs  ;  à  recomiuander  pour  les  bibliothèques. 

35  H  R.  G.  Kent,  A  history  of  Thessaly  from  the  earliesl  historical  times  ta  the 
accession  of  Philipp  V  of  Macedonia  [Gillischewski].  L'auteur  ne  publie  que 
le  chap.  V  et  deux  appendices  ;  éloges.  ^  Gr.  Lazig,  De  composilione  secundi 
et  lerlii  Ciceronts  librorum  de  legibus  [Iloyer].  Le  résumé  des  liv.  2  et  3  du  de 
legibus  que  donne  L.  n'est  pas  complet.   \  J.  Sghmidt,  The  Chronicle  of 

40  Morea.  A  history  in  political  verse  éd.  [Hirsch].  Fait  au  poiut  de  vue  philolo- 
gique. \  H.  StôlZlb,  Ernst  von  Lasaulx.  Ein  Lebensbild  [  ].  Intéressant. 
^\  12  oct.  Th.  ScHREiBER,  Studien  iiber  das  Bildnis  Alexanders  d.  Grossen 
[H.  V.  Fritze].  Approfondi;  réserves  pour  les  planches.  ^  A.  Tacone,  Il 
trimelro  giambico  dei  frammenti  tragici,  satireschi  e  comici  e  delV  Altssandra  di 

45  Licofrone  [IL  D.].  Patience  extraordinaire.  If  IL  Brewer,  f>te  Unlerscheidung 
der  Klagen  nach  aliischem  Recht  und  die  Echlheit  der  Gesetze  in  §§  47  und  H3  der 
Demosthenischen  Midiana  [O.  Schulthess].  Des  réserves  sur  la  distinction  des 
plaintes;  mais  contribution  de  valeur  à  la  science  du  droit  grec.  ^  B.  P. 
Grbnkbll  a.  A.  S.  IIunt,  A'cto  Sayings  of  Jésus  and  fragments  of  a  lost  Gospel 

50  from  Oxyrhynchus  [W.  Crënert].  Important.  %  0.  Drengkhahn,  Ciceros  Rede 
fiir  Sestius  [Nolil].  Bonne  éd.  de  classe,  ^f  19  oct.  Th.  Sinko,  Sententiae  Pla- 
lonicae  de  philosophie  regnanlibus  quae  fuerint  fata  [Weissenfels].  Très  soigné. 
beaucoup  do  choses  nouvelles  et  intéressantes.  ^  J.  Hbumann,  De  epylli 


WOCHENSCHRIFT    FUR   KLASSISGHE   PHILOLOGIE.  105 

Alexandrino  fC.  Fries].  Rien  de  bien  nouveau,  mais  sagement  pensé.  ^  G. 
Brakman,  Dobiensia  |Stanglj.  L'auteur  n'était  pas  assez  bien  préparé 
pour  traiter  ce  sujet.  ^  J.  Krozel,  Quo  tempore  Taciti  Dialogus  de  ora- 
toribus  habitua  sit  quaerilur  [Wolff].  Calculs  étonnants,  f  H.  Stigh, 
Mark  Aurel  ;  der  Philosoph  auf  dem  rômischen  Kaisevlhrone  [Weissenfels].  5 
Soigné  et  très  instructif,  mais  s'occupe  trop  peu  de  M.  A.  en  tant 
que  philosophe.  ^  1,  G.  Gevolani,  Sul  periodo  ipoletico  latino  osservazioni 
critiche.  2.  C.  NUTTING,  1,  The  order  of  conditional  thought.  2,  The  modes  of 
conditional  thought  [J.  Golling].  1,  Résumé;  2,  Point  de  vue  stérile  pour 
la  science.  ^  A.  J.  AdaMANTIOS,  AsXu'ov  if,;  'la-xopixf^;  xai  'EOvoXoYixïi?  'Exaipiac  io 
Tfiî  'EXXxSoç  VI  [Wartenberg].  Mentionné.  ^  Fouilles  de  Vollgraff  à  Argos  ; 
fouilles  à  Délos.  Bain  de  Sullaà  Aidepsos.  Piliers  de  marbre  du  sanctuaire 
d'Asiilèpios  à  Athènes  Catacombes  chrétiennes  à  Milo.  Trouvailles  de  statues 
dans  le  temple  d'Amraou  à  Karnak.  y{  26  oct.  H.  Lugkknbagh,  Kun&t  und 
Geschichte ;  1.  Abbildungen  zw  Allen  Geschichte,  5*  éd.  augmentée  et  améliorée,  is 
%  K.  Hadagzek,  Dtr  Ohrschmuck  der  Griechen  und  Etrusker  [Schreiber].  Grands 
éloges  <cf.  R.  d.  R.  28,  103,  45>.  \  F.  Solmsbn,  Untersuchxmgen  sur  griech. 
Laut-u.  Verslehre  [Barlholomae].  L'auteur  n'a  plus  besoin  d'éloges.  %  E. 
Sghwartz,  Uber  den  Tod  der  Sôhne  Zebedài.  Ein  Beitrag  zur  Geschichte  des 
Johannesevangeliums  [W.  Sollau].  Excellente  dissertation  aussi  bien  pour  iû 
ce  qu'elle  apporte  de  nouveau  que  pour  ce  qui  est  sujet  à  discussion.  ^ 
A.  Stein,  Die  PvolokoUe  des  rôm.  Senales  und  ihre  Bedeutung  als  Geschichts- 
quelle  fur  Tacilus  [WolfT].  A  de  la  valeur.  %  H.  Omont,  Notice  du  Ms.  nouv. 
acq.  lat.  763  de  la  Bibl.  Nat.  contenant  plusieurs  anciens  glossaires  grecs  et 
latins  et  de  qqs  autres  mss.  [Heraeus]  Les  glossaires  n'ont  pas  grande  25 
valeur,  mais  sont  intéressants  comme  document  des  études  au  moyen-âge. 
t  K.  KrumbaGHBR,  Eine  neue  Handschrift  des  Digenis  Akritas  [Wartenberg]. 
K.  a  découvert  un  nouveau  Cod.  Escor  ^-IV-2'2,  s.  XVI  ;  on  ne  peut  encore 
savoir  s'il  a  raison  de  le  mettre  au-dessus  des  autres.  1[  Thermes  à  Paris. 
Relief  à  Sussa  (nord  de  l'Afrique).  Tuyaux  en  terre  communiquant  avec  les  30 
urnes  funéraires  et  servant  à  transmettre  les  libations.  Contribution  à 
l'explication  d'un  passage  de  l'inscr.  d'un  cippe  du  Forum  romanum.  Inscr. 
étrusques  à  Toscanella.  Iff  2  nov.  E.  Pontremoli  et  B.  Haussoulher, 
Didymes,  fouilles  de  1895  et  1896  [Kôrte].  Les  noms  des  deux  auteurs  occupe- 
ront une  place  d'honneur  dans  l'histoire  des  fouilles  de  Pergame,  même  36 
s'il  ne  leur  est  pas  donné  de  les  achever.  ^  C.  Bunkenbehg  et  K.  F.  Kingh, 
Exploration  archéologique  de  Rhodes  [Larfeld].  Résumé.  \  C.  Clembn,  Die 
religionsgeschichlliche  Méthode  in  der  Théologie  [Soltau].  Recommandé  ;  orien- 
tera bien  le  lecteur.  ^  A.  Meillet,  Introduction  à  l'étude  comparative  des 
langues  indo-européennes  [Krelzchmer].  Utile.  ^  L.  E.  Chevaldin,  Les  jargons  40 
de  la  Farce  de  Pathelin  pour  la  première  fois  reconstitués,  traduits  et  commentés 
[Heraeus].  Deux  chap.  intéresseront  les  philologues  classiques  :  celui  sur 
l'emploi  du  jargon  dans  la  littérature  et  celui  sur  le  latin  dans  la  farce  de 
Pathelin.  ^  Nietssches  GesammeUe  Brief,  III,  1  Briefwechsel  mit  Bilschl  u.  S.  W. 
hrsg.  V  E.  FôRSTER-NiETZSGHE  U.  C.  'Waghsmuth  [Stengel].  Analyse.  ^%  *5 
9  nov.  Br.  Keil,  Anonymus  Argentinensis  [Schulthess].  Modèle  de  méthode 
et  de  rechercnes  philologiques.  ^  P.  Deiters,  De  Creiensium  titulis  publicis 
quaestiones  epigraphicae  [Larfeld].  Travail  d'un  débutant  dont  on  est  en  droit 
d'attendre  beaucoup.  ^  E.  von  Magh,  Greek  sculpture,  ils  spirit  and  principes 
[Schreiber].  Utile.  1[  E.  Vogt  u.  F.  van  IIoffs,  Satiren  des  Horaz  im  Versmass  50 
des  Dichters  iibersetzt  [Ilaiissner].  Mérite  une  mention  spéciale  parmi  tous 
les  essais  de  trad.  d'Horace,  f  L.  Halkin  et  M.  Zech,  Bulletin  d^institutions 
romaines  1  [    ],  Extraordinairement  utile  et  méritoire.  %  Thuenhysen.  Die 


106  1904.  —   ALLEMAGNE. 

Elymologie  [Weisel.  Éloges  de  ce  discours.  ^  W.  Martbns,  Geschichlswieder- 
holung,  hauplsdchlich  zur  Vorbereihmg  auf  Geschiehtsprnfung  [Harrier].  Eloges. 
Fouilles  près  Ilaltern  an  der  Lippe  en  1904  [  ].  Rapport  très  sommaire.  1f^ 
16  nov.  H.  Meringer,  Indogermanische  Sprachwissenschaft  [Barlholomae]. 
5  Appréc.  défavorable,  celte  3»  éd.  n'a  pas  tenu  compte  des  critiques  qui  oui 
signalé  les  erreurs,  les  fautes  flagrantes  et  le  manque  de  proportion  des 
diverses  parties.  T[  F.  Jacoby,  Das  Marmor  Parium  hrsg.  u.  erkl.  [Schneider]. 
Appréc.  en  somme  favorable,  if  D.  Detscheff,  De  tragoediarum  Graecnvum 
conformatione  scaenica  ac  dramatica  [G.].  Eloges.  ^  H.  BiRGHER,  Bibracle.  Eine 

ïO  Kriegsgeschichlliche  Studie  [Frôhlich].  Mérite  d'attirer  rattention.  ^  S.  G. 
OWEN,  A.  Persi  Flacci  et  D.Juni  Juvenalis  Saturne  cum  additamentis  Bodleia- 
nis  recogn.  [Ziehen].  Grands  éloges,  ^f  23  nov.  J.  E.  Harrison,  Prolegomena 
to  the  study  of  Greek  religion  [  ].  Suggestif  :  II.  est  en  pleine  possession  de 
son  sujet.  ^  L.  RuHL,  De  mortuorum  judicio  [Steuding].   Résultat  négatif, 

16  mais  il  valait  la  peine  de  prouver  combien  était  peu  répandue  l'idée  d'un 
jugement  des  morts.  ^  El.  M.  Perkins,  The  expression  of  cuslomary  action  or 
State  in  early  Latin  [Blase].  Méritoire,  f  W.  "Wundt,  Volker psychologie,  I,  Die 
Sprache  [Schneidewin].  Peu  utile  pour  les  philologues  :  pas  à  recommander. 
^  W.  MiJNCH,  Anmerkimgen  zum  Text  des  Lebens  [Id.].  Grands  éloges  de  celte 

20  3*  éd.  ^^  30  nov.  R.  Ellis,  Caiulli  carmina  rec.  [Schultze].  Appréc.  en  somme 
favorable,  malgré  de  nombreuses  critiques  de  détail.  ^  Corpus  scriptorum 
ecclesiasticorum  lalinorum  [Pfeilschifferj.  31,  S.  Aureli  Augustini  de  fide  et  sym- 

bolo ex  rec.  I.  Zygha  ;  Qqs  réserves  sur  le  texte  :  42,  S.  Aur.  Augustini 

de  perfeclione  juslitiae  hominis ex  rec.  G.  F.  Urba.  Texte  bien  établi;  3t5, 

25  S.  Aur.  Aug.  Relractalionum  libri  duo  ex  rec.  P.  Knoll.  Soin  minutieux.  ^^ 
1  déc.  E.  Brugmann,  Die  demonslraliv  pronomina  der  indogerman,  Spraehen 
[Hirt].  Vivement  recommandé  à  ceux  qui  veulent  étudier  à  fond  la  ques- 
tion. S  H.  NOHL,  Sokrates  und  die  Elhik  [J.  Pagel].  Grands  éloges.  %  1,  II. 
GoMPHRZ,   Die  Lebensauffassungen   der  griech.  Philosophen   tind  das  Idéal  des 

30  inneren  Freiheit;  2,  W.  Pater,  Plalo  und  der  Platonismus  [Nohl  jun].  1,  Belles 
remarques,  analyses  psychologiques,  idées  nouvelles  qui  viennent  éclairer 
aussi  des  figures  très  peu  connues,  tout  cela  se  trouve  en  foule  dans  le 
livre  de  G.  2.  Livre  romantique,  mais  aimable  et  plein  de  pensées  justes. 
%  N.  Perrone,  Un  codice  délie  Epistolae  ad  familiares  di  Cicérone  »tei  Museo 

35  Com.  di  Messina  [Sternkopf].  Etude  soignée  et  approfondie  de  ce  ms., 
grande  clarté  d'exposition.  ^  Ca<u</i,  rtfcu/h,  Proper^it  carmina  a  A.  Haupt 
rec;  éd.  VI  ab  J.  Vahlen  cura  [Schulze].  Éloges.  %  Camp.  rom.  entre  Aime  et 
Môhne.  Atlas  archéologique  d'Alger.  %%  14  iéc.  E.  G.  Marchant,  Xenophontis 
Opéra;  6,  Expeditio  Cyri  [Gemoll].   Pas  d'importance  pour  la  critique  du 

40  texte  de  X.  ^  II.  d'ArboiS  de  Jubain ville,  Les  Celtes  depuis  les  temps  les 
plus  anciens  jusqu'à  Pan  iOO  avant  notre  ère  [E.  WolffJ.  Des  réserves,  f  Gg. 
WlSSOWA,  Gesammelte  Abhandlungen  zur  rom.  Religions -und  Sladtgeschichte 
fSteudingl.  Grands  éloges.  ^  E.  Gi.oss,  Siudien  zu  f^ergils  Aeneis .  D'intéres- 
santes remarques  dont  beaucoup  trouveront  leur  place  dans  les  éditions 

46  classiques.  %^  21  déc.  K.  Buschb,  Euripides  Iphigenie  in  Aulis  hrsg.  u.  erkl. 
(O.  Allenburgj.  Science  solide,  méthode  sûre  et  chaud  intérêt  pour  Euri- 
pide. If  A.  Tischinger,  Der  Vogelzug  bei  den  griech.  Dichtern  des  klassischen 
Alteriums  [Biese].  Appréc.  favorable.  \  G.  Zerbtbly,  Die  Abkurzungen  in 
griech.  //andsc/m/ten  [  WesselyJ.  2*  éd.  améliorée  et  augmentée,  très  utile  et 

50  d'un  grand  secours  pour  la  lecture  des  niss.  en  minuscules  grecs,  f  Pirrone, 
L'epicedio  di  Cornelia  [Schulze].  Très  au  courant,  mérite  d'attirer  raltoutioii. 
^  Fr.  Studnigzka,  Tropaeum  Traiani  [Delbriickj.  Éloges;  mais  la  polémique 
y  est  trop  violeate.  1  R.  M.  Burrows  and  W.  G.  FI.  Walters,  Florilegium 


ZEITSCHRIFT  DER  SAVIGNY-STIFTUNG  FUR  RECHTSGESCHICHTB.      107 

Tit'onis  Graeciim.  Simple  passages  for  greek  unseen  translation  chosen 
with  a  View  to  their  lilerary  interest  [  J.  Recommandé.  ^  J.  Rosbnbaum, 
Geschickte  der  Liistseuche  im  Alttrtum  [XJ.  7*  éd.  d'un  livre  qu'on  lit,  mais 
dont  on  ne  parle  pas  par  convenance.  ^  0.  Sghrader,  Die  SchwiegermuUer 
und  der  Hagesiolz  fllarder].  Éloges;  s'adresse  au  grand  public.  1\  28  déc.  5 
W.  SCHULZ,  Die  Farbenempflndungssystem  der  Hellenen  [Harder].  Malgré 
qques  réserves,  très  instructif  et  intéressant.  ^  Al.  R.  v.  Petrowigz, 
Sammlwig  Pelroivicz.  Arsaciden-Miinzen  [Wessely].  Catalogue  qui  a  droit  à 
notre  reconnaissance.  ^  E.  Bartels,  Die  Varusschlatht  imd  deren  Oerllichkeit 
[E.  Woltï].  La  place  avec  Mommsen  près  Barenau.  ^Temple  d'Eshmun  près  lo 
Sidon.  Villa  rom.  près  Heidelberg.  ^  Cette  revue  contient  en  outre  le  c.  r. 
des  séances  de  l'Acad.  des  Inscr.  et  B. -Lettres,  de  la  Preuss.  Akad.  d. 
Wissenschaften,  de  TArchaeel.  Gesellsch.  zu  Berlin,  les  titres  des  Pro- 
grammes de  philosophie  parus  en  1903-l90'i,  l'analyse  des  principales  revues 
de  philologie  ail.  et  étrangères,  le  c.  r.  d'ouvrages  élémentaires  pour  l'en-  ig 
seignement  du  grec  et  du  latin  et  quelques  brèves  notices.  A.  K. 

Zeitschrift  der  Savigny-Stiftung  fur  Rechtsgeschichte.  XXV.  Bd. 
(Roman.  Abl).  Contribution  à  la  théorie  des  corporations  romaines  [Th. 
Mommsen].  M.  étudie  la  question  au  point  de  vue  du  droit  civil.  Le  muni- 
cipium  a  une  personnalité  juridique  qui  a  évolué.  A  l'époque  classique  la  20 
ville  est  un  sujet  du  droit  (corpus),  mais  elle  n'a  pas  la  pleine  capacité  de 
l'Etat.  Une  ville  peut  affranchir  ses  esclaves,  elle  ne  peut  être  instituée 
héritière,  mais  seulement  recevoir  des  legs.  Les  temples  n'ont  jamais  eu  de 
personnalité  véritable.  Leurs  biens  sont  des  biens  de  l'Etat  affectés  à  un 
usage  particulier.  Certaines  associations  (coUegia)  ont  une  capacité  plus  26 
ou  moins  étendue  (corpus  habere).  If  Sanctio  pragmatica  [Id.J.  Pragmaticum 
rescriptum  est  primitivement  une  expression  juridique  qui  s'oppose  à  lex 
generalis  et  désigne  un  certain  nombre  d'actes  impériaux.  %  Contribution 
à  la  théorie  des  actions  de  la  loi  [Bekker].  La  formule  de  jugement  a 
toujours  constitué  l'élément  caractéristique  de  la  procédure  des  actions  de  30 
la  loi.  L'  «  actio  generalis  »  était  la  formule  abstraite  de  l'action  sans  indi- 
cation de  «  causa  ».  La  «  judicis  postulatio  »  au  contraire  n'est  possible  que 
lorsqu'ou  peut  employer  pour  une  espèce  déterminée  une  formule  spéciale 
indiquant  la  «  causa  ».  t  Le  rôle  du  magistral  judiciaire  dans  la  procédure 
des  actions  de  la  loi  [M.  Wlassak].  Le  magistrat  n'avait  pas  le  rôle  purement  36 
passif  qu'on  lui  attribue.  Les  «  tria  verba  solemnia  et  légitima  »  do,  dico, 
addico.  L'  «  addictio  »  a  une  importance  toute  spéciale.  La  loi  des  XII  Tables 
relative  au  «  fur  manifestus  »  permet  de  mieux  comprendre  le  caractère  de 
1'  «  addictio».  W.  après  avoir  analysé  la  confessio  injure  et  l'injure  vocatio, 
le  caractère  déclaratif  ou  constitutif  de  l'addictio,  discute  l'opinion  de  4o 
Bethmann-Hollweg,  de  Demelius  qui  accordaient  à  l'addictio  la  force  d'un 
arrêt  exécutoire.  L'addictio  n'a  pu  exister  dans  une  vindicatio  unilatérale 
dont  l'impossibilité  est  longuement  démontrée.  Il  n'y  a  pas  de  distinction 
essentielle  entre  la  procédure  des  actions  de  la  loi  et  la  procédure  formu- 
laire et  on  peut  toujours  en  l'absence  de  textes  admettre  que  la  procédure  45 
formulaire  dérive  d'un  droit  plus  ancien.  W.  combat  les  théories  de  Keller 
et  de  la  plupart  des  romanistes,  et  surtout  de  Demelius  qui  n'admet 
aucune  ressemblance  entre  la  procédure  des  actions  de  la  loi  et  la  procé- 
dure formulaire.  L'actio  in  rem  et  l'actio  in  personam  présentent  des  diffé- 
rences essentielles.  L'étude  de  l'actio  in  rem  est  particulièrement  intéres-  50 
santé  pour  l'analyse  de  l'addictio.  Renseignements  peu  nombreux  pour 
l'actio  in  personam.  La  confessio  semble  avoir  été  accompagnée  de  «  verbum 
legitimum  »  avant  la  loi  Aebulia.  K  Gondictio  incerti  [R.  von  Mayr],  La 


108  1904.   —    ALLEMAGNE. 

condictio  incerti  semble  avoir  été  une  invention  des  compilateurs.  Elle  a 
existé  à  une  époque  où  la  procédure  formulaire  ayaut  disparu,  on  pouvait 
identifler  la  condictio  avec  l'actio  in  personam.  \  Le  rôle  du  vindex  dans 
Tin  jus  vocatio  [0.  Lenel].  L.  défend  sa  théorie  du  vindex  contre  Schloss- 
6  mann,  il  ne  peut  admettre  que  le  vocatas  ait  dû  à  l'époque  de  la  loi  des  XI 
Tables  suivre  forcément  le  vocans  devant  le  magistrat.  Le  «;  defensor  perso- 
nae  »  de  Gains.  D(2. 4)  22  §  Lest  bien  un  vindex. If  Observations  critiques  sur 
le  neium  [B.  KiiblerJ.  Divergence  d'opinions  sur  la  signification  du  uexum. 
Examen  de  passages  de  Varro  (de  lingua  latina.    VIL  105),  de  Festus,  de 

iO  Gaius  (III,  173),  de  Dionysius  (VI,  83,  A).  1[  Le  livre  syro-romain  et  Hammurabi 
(Ludwig  Mitteis).  Critique  du  livre  de  Millier,  de  Vienne.  Les  exemples  ne 
sont  pas  probants  (L.  79,  L.  49,  L.  115,  L.  14,  L.  112,  L.  71,  L.  120,  L.  19, 
L.  113).  Les  dispositions  du  livre  syro-romain,  mises  en  question,  sont 
d'origine  romaine.  Le  livre  syro-romain  a  été  traduit  du  grec  en  syriaque, 

»6  il  est  d'origine  grecque.  Les  arguments  que  M.  veut  tirer  du  droit  succes- 
soral des  filles  ne  s'accordent  pas  avec  Hammurabi.  ^  Questions  relatives 
aux  sources  du  droit  byzantin  [Steph.  BrasslofTJ.  1.  La  corréalité  dans  la  No- 
velle  99.  2.  Documents  relatifs  à  la  clause  pénale.  3.  L'interdiction  canonique 
du  prêt  à  intérêt  dans  le  livre  syro-romain.  Le  ms.  de  Paris  présente  une 

20  variante  intéressante  qui  par  son  rapprochement  avec  l'èx/oyï)  de  743  est 
importante.  4.  Le  droit  d'asile  dans  les  églises  en  Egypte.  Discussion  sur 
le  l6joi,  sorte  de  s;iuf-conduit  que  l'on  recevait  à  l'entrée  du  lieu  d'asile. 
Justinien  refusait  le  droit  d'asile  aux  debitores  publici.  ^  Le  droit  et  le 
préteur  [IL  Erman].  Continuation  de  la  polémique  contre   Ehrlich.  ^   La 

26  disposition  du  §  226  du  Code  civil  allemand  tire-t-elle  son  origine  de  Tribo" 
nien  ou  de  Gelse  fH.  Erman].  E.  revendique  pour  Celse  la  parenté  du 
«  neque  malitiis  indulgendum  est  ».  D  (6,  1)  38  Celsus  III  Dig.  Pernice 
considère  ce  texte  comme  une  interpolation  de  Tribonien.  La  langue 
témoigne  pour  Celse,  indulgere  neutre,  officere  sans  datif,  corradere  au 

3"  lieu  de  abradere.  t  Une  édition  ignorée  du  Corpus  juris  civilis  et  Gothofre- 
dus  [Burkhard  v.  Bonin].  C'est  une  édition  publiée  en  1581  à  Lyon.  Gotho- 
fredus  l'a  connue. H  Nouveaux  fragments  d'Uipien  [Lenel].  Deux  fragments.  ^ 
Nouveaux  documents  [L.  Mitteis].  N»  72  du  4^  vol.  des  Oxyrrhynchus  Papyri 
pp.  Grenfell  et  Hunt,  P.  Lond.  470  (Kenyon  2,  p.  212)  restitué  par  Wilcken. 

3s  Dyptichon  d'Hermupolis  pp.  de  Ricci.  Papyrus  Cattavi  pp.  Grenfell  et  Hunt. 
Inscription  de  Palestrina.  Table  de  Gortegana.  Inscription  d'Arausio.  ^  La 
manumissio  vindicla  par  le  flls  de  famille  [L.  Mitteis].  Les  textes  du  Digeste 
relatifs  à  la  manumissio  vindicta  par  le  fils  de  famille  sont  des  interpola- 
tions, ï  Scriptura  interior  et  exlerior  [G.  A.  Gerhard].  Ciceros  Rede  pro  G. 

*0  Hoscio  Comoedo  rechtlich  beleuchtet  und  verwertet  von  H.  II.  Pflïigkr 
(E.  J.  Bekker).  SghlOSSMANN  (S.),  AUiômisches  Scfiuldrecfil  und  Schuldverfahren 
(O.  Lenel).  SutiêoXri  laxopty-rj  et;  ttjv  £p[XY)V£^av  toù  Ôeafioû  xf,;  xaxTtxf,;  àTtpoTTtpt'xTOU 
Tiepiouffta;  twv  ÔTreSoufftwv  ÛTtb  IL  'Apaoavxtvoû  (K.  Triantaphyllopoulos).  Discus- 
sion relative  à  la  Constitution  de  Constantin  de  310  sur  les  bona  materna. 

40  CONBAT  (Cohn)  Max.  Brevinrum  Alaricianum.  Rômisches  Recht  im  frankiscfien 
Reich  in  syslematischer  Darstellung.  (Kriiger).  H.  J.  ROBY,  Roman  privale  Laxu 
in  the  limes  of  Ciceru  and  of  the  Antonincs  (  Wenger).  H.  ERMAN,  D.  {44,  S)  ^1 
%  4.  Eludes  de  droit  classique  et  bijsanlin  [B.  Kiibler].  Paul  IIu VELIN,  La  notion 
de  l'Iniuria  dans  le  1res  ancien  droit  romain  [B.  KiiblerJ.  A.  AUDIBBRT,  Uévo- 

60  lution  de  la  formule  des  actions  familiae  erciscundae  e  communi  dividundo 
[N.  Herzen).  Ernst  Rabb^  Die  llaftung  des  Verkaufers  wegen  Mangels  im 
Bechte.  I  Geschichtliche  Studien  ûber  den  Haftnngs  erfolg.  Siegmund  SghlOSS- 
MANN, Zur  Geschichle  des  rômitchen  Kaufet  (Zeitschrift  der  Sav.  Slift.  XXIV, 


ZEITSCHRIFT   FUR    DAS   GYMNASIÂLWESEN.  109 

152,  193)  <cf.  R.  d.  R.  28,  96,  26>  [H.  Erman].  E.  M.  Law. 

Zeitschrift  fur  das  Gymnasialwesen,  LVIII  Jahrg.  1904.  Janv.  F.  A. 
Heinichen-C.  WaGENER,  Latein.   deutsches   Schulwôrterb.  [L.   Koch].  7»   éd. 
complétée   et   mise   au  courant  par  W.  %  H.  Menge,  Taschemvôrterbiicfi  der 
lalein.  und  deutsehen   Sprache,    I.  Taschenwôrlcrbuch  der  griech.  und  deut&chtn  6 
Sprache,  I.   [G.  von  Kobilinski].   Ces  deux  premières  parties  sont  très  soi- 
gnées ;  ce  sont  des  lexiques  très  commodes  pour  les  classes.  %  Fr.  Cauer, 
Ciceros  politisches  Denken  [Aly].  Remarquable.  ^^  Févr.-mars.  Contribution 
à  l'interprétation  des  Dialogues  de  Platon  H.  L'Euthyphron  [Max  Hoffmann]. 
Étude  détaillée  qui  complète  celle  de  Bonitz  sur  l'enchaînement  des  idées,  lo 
la  portée  et  le  sens  philosophique  de  ce  dialogue.  ^  Er.  Lindskog,  In  t>-opos 
scriptorum  latinovutn  siudia  [0.  Weise].   Savantes  recherches  sur  la  synec- 
doche  et  la  métonymie  ;  observations  sur  qqs  points.  ^  Hugo  Jurenka, 
Auswahl  aus   den  ro'm.  Lyrikern  mit  griech.  l'arallelen  [K.  FeyerabendJ.  C'est 
la  3»  partie  des  «  Meisterwerke  der  Griechen  und  Rômer  ».  Beaucoup  de  soin  is 
dans  cet  utile   recueil  :  texte  basé  sur  celui  de   L.  Miiller.  %^  Avril.  G. 
Bardt,  Theodor  Mommsen  [W.  Bernhardil.  Notice  d'un  grand  intérêt.  HU  Mai. 
Contribution   à  l'interprétation  des  Dialogues  de   Platon,  111  :  Les  deux 
Hippias  [Max  Hoffmann].   Analyse  développée  des  idées;  composition  et 
sens   des   deux    dialogues.    %   G.    Bardt,    Rômische   Komôdien  in    deuhcher  20 
Ûbersetziing  [F.  Schlee].  Intéressant  pour  les  philologues  et  pour  les  gens 
du  monde.   II  Martin  Sghanz,  Gescluchte  der  rôm.  Literatur  bis  sum  Geselz- 
gebungswerk   des   Kaisers  Justinian,  1  :  Die  lAlernlur  des  vierlen  Jahrhunderts 
[O.  Weissenfels].  Éloge  et  analyse  de  cet  ouvrage  qui  fait  partie  de  l'Hdb. 
d'Iwan  Miiller.  ^  W.  Tkggb,  Auswahl  ans  den  Gediehten  des  P.  Ovidins  Naso,  25 
2  [Id.].   Bon  pour  les  classes  supérieures  ;  observations,   t  Adolf  Kaegi, 
Griech.  Schulgrammatik  [Morgensteru].    6'  éd.  encore  améliorée,  ff  Juin. 
Ernsl  Sghulze,  Die  rômischen  Grenzanlagen  in  Deulschland  und  das  Limeskas- 
tell  Saalburg  [Th.    Beclierj.    Intéressant  :  analyse.  ^  Karl  Hachtmann,  Die 
Akropolis  von  Athen  im  Zeitalter  des  Periklcs  [Id.].  Description  aussi  savante  30 
et  aussi  solide  que  celles  d'Olympie  et  de  Fergame  qu'il  a  déjà  publiées 
dans   la   même  collection;   remarques.   If  R.   Menge,  lihaka  nach  eigener 
Anschauung  geschildert   [Id.].   2*  éd.    très   recommandable  ;  améliorations 
importantes.  %  H.  Fiutzsghe,  Griech.  Schulgramm.  [G.  Weber].  4'  éd.  nota- 
blement augmentée  et  améliorée.  ^  Jul.  Koch,  Rom.  Geschiehie  [J.  Ziehen].  u 
3»  éd.  de  cet  excellent  abrégé  :  analyse  et  remarques,  ff  Juillet.  Commen- 
taire esthétique   de  l'Antigone   de   Sophocle   [A.    Ilutherj.    Structure   du 
drame  :  étude  développée  des  problèmes  qu'elle  soulève.  %  Muzik,  Lehr-  und 
Anschauungsbehelfe   su  den  latein.  Schulklassikern  [K.   P.  Schulze].  Beaucoup 
de  méthode   et  de  soin  ;  des  lacunes,  t  Chr.  Muff,  Euripides''  Iphigenie  bei  40 
den  Taurern  [H.  Schmitt].  Édition  classique  fort  utile  ;   observation  sur  le 
texte  et  le  commentaire.  ^  Kurt  Busghe,  Euripides'  Iphigenie  in  Aulis  [Wilh. 
GemollJ.    Très    recommandable.    ^    Rud.    Wessely,    Vereinfachte  griech. 
Schulgramm.,  I  [J.  Werner].  Cette  morphologie,  accompagnée  d'éléments 
de  syntaxe,  fait  désirer  une  prompte  publication  de  la  Syntaxe  pour  les  45 
classes  supérieures,   f  J.  Hense,  Gricch.-rdm.  Allerlumskunde  [A.  FiihrerJ. 
Très  bon  et  très  utile  ;  analyse  et  remarques.  ^^  Août-sept.  Contribution  à 
l'interprétation  des  Dialogues  de  Platon,  IV  :  Gorgias   [Max  Hoffmann]. 
Étude  critique  de  la  thèse  du  Gorgias  qui  répond  à  ces  trois  questions  : 
Qu'est-ce  que  la  Rhétorique  ?  Quelle  est  sa  valeur  ?  Peut-elle  conduire  à  la  50 
vie  heureuse?  If  G.  CuRTius-Wilhelm  von  Hartel,  Griech,  Schulgramm.  [A. 
Fritsch].    Beaucoup   de   savoir  et  de  soin  dans  cette  24»  éd.  revue  par 
F.  WeiGEL.  %  J.  G.  ANDRA-Karl  Endemann,  Grundriss  der  Geschiehie  fiir  hôhere 


140  !904.  —  ALLEMAGNE. 

Schulen,  III  :  Geschichte  des  AUertums  [G.  Reinhardt].  A  ranger  parmi  les 
meilleurs  manuels  ;  analyse  et  observations.  ^%  Octobre.  Contribution 
à  l'interprétation  des  Dialogues  de  Platon,  V  :  Ménon  [Max  Hoffmann].  Dia- 
logue très  propre  à  êlre  expliqué  dans  les  classes,  tant  par  sa  forme  que  par 
5  son  contenu.  Le  sujet  est  celui  déjà  traité  dans  le  Protagoras,  mais  sans 
poser,  pour  conclure,  la  question  de  savoir  si  la  vertu  peut  être  enseignée, 
î  La  caractéristique  de  Platon  d'après  A.  Bôckh  [Id.].  Article  d'un  vif  inté- 
rêt, extrait  des  papiers  laissés  par  B.  ^  F.  Hornemann,  Griech.  Schulgramm., 
I  :  flomerische  Formenlehre  [0.  Koll].  Très  bon  remaniement  de  l'ouvrage 
*0  d'Ahrens  ;  un  peu  trop  étendu.  1[  K.  Schbnk-J.  Kogh,  Lehrbuch  der  Geschichte 
fut'  hôhere  Lehranstallen,  III  :  Geschichte  der  Griechen  und  Rômer  bis  sur  Zeit 
Chvisii  [Morgenstern].  2' éd.,  très  soignée,  et  qui  se  recommande  autant  par 
son  exactitude  que  par  sa  clarté  ;  observations.  A.  G.-D. 

Zeitschrift  fur  Numismatik  T.  25,  livr,  t   et  2.  Sur  les  monnaies  de 
i6  Macédoine  [IL  Gaebler].  2»  art.  <  cf.  R.  d.  R.  28,  98,  39  >.  Continuation  de 
l'histoire  des  monnaies  de  la  Macédoine,  en  tant  que  province  autonome 
sous  l'empire  ;  art.  de  38  p.  avec  3  pi.  ^  Numismatique  grecque  [K.  Regling]. 
4  <  cL  R.  d.  R.  28,  98,  30  >.  Thera,  a  comme  type  au  revers  des  dauphins, 
variantes  de  ce  type;  Bithynium  —  (Claudiopolis),  nouvelles  monnaies 
20  portant  l'Hermès  Discobole.    Lycia,   monnaies  de  bronze  de  l'époque  de 
Claude,  portant  au  revers  r£p|i.avtxdi;  'AuToxpâ-rtop  ua-rrip  naipiboz  ;  nouvelles 
monnaies  de  six  types  différents  :  exemplaires  d'une  autre   frappe  ayant 
comme  types  au  revers  une  lyre,  Apollon,  Artemis,  Spes.  %  Le  monopole 
de  la  frappe  des  monnaies  réservé  par  Athènes  dans  la  première  confédération 
25  maritime  [R.  Weil].  Head  a  montré  (Hist.  numorum,   p.  408)  que  Siphnos 
seule  avait  gardé  le  droit  de  frapper  monnaie  et  que  les  autres  îles  tribu- 
taires d'Athènes  ne  reprirent  ce  droit  que  vers  350  environ.  Depuis  1887,  date 
de  la  publication  du  vol.   de  Head,  des  recherches  et  des  découvertes 
nouvelles  ont  prouvé  que  Siphnos  n'était  pas  seule  à  exercer  ce  droit.  W. 
30  publie  et  commente  un  décret  paru  dans  le  fasc.  V  des  Inscr.  Insul.  Maris 
Aegei  n"  480,  qui  nous  donne  des  détails  nouveaux  et  très  importants  sur 
la  politique  suivie  par  les  Athéniens  envers  leurs  alliés  pour  les  monnaies, 
et  sur  les  accommodements  apportés  aux  lois  anciennes   prescrivant  le 
monopole.  H  L'atelier  monétaire  de  Cyrique  pendant  la  période  Constantinienne 
35  [J.  Maurice].  2  pi.  Histoire  de  cet  atelier  monétaire  situé  dans  l'Hellespont 
et  qui  flt  partie  du  diocèse  d'Asie.    Il   était  ouvert  sous  Dioclétien  et  le 
demeura  pendant  la  plus  grande   partie  de  la  période  Constantinienne 
(1er  mai  305-9  sept.  337).  n  fm  fermé  de  326  à  333.   Description  des  onze 
émissions  qui  y  furent  frappées,  art.  de  52  p.  ^  H.  Halke,  Einleîtung  in  das 
40  Sludium  der  Numismatik  [Menadier].   Cette  3«  éd.  piouve  que  cet  ouvrage, 
sans  être  parfait  au  point  de  vue  scientifique,  répond  à  un  besoin,  f  L. 
SCHWÂBB,   Kunst  und  Geschichte  aus   anliken   3/ùnsen  [Regling].  Ce  discours 
sur  un  thème  connu  se  lit  avec  plaisir.  ^  C.  r.  des  séances  de  la  Numism. 
Gesellschaft  de  Berlin  en  1904.  Z. 

45  Zeitschrift  fiir  vergleichende  Sprachforschung  auf  dem  Gebiete 
der  indogermanischen  Sprachen  begrùndet  von  Kuhn.  Tome  XXXIX, 
n»  \.  L'apophonie  secondaire  [H.  Reichelt].  La  théorie  des  bases,  proposée 
par  Hirt,  a  contre  elle  la  difûculté  de  ramener  à  l'unité  les  divers  aspects 
des  bases.  Cette  difficulté  doit  être  écartée  par  l'étude  de  l'apophonie  à 
50  ré[ioque  de  l'unité  indo-européenne,  notamment  des  mélanges  de  bases  qui 
existaient  déjà.  Etude  de  plus  de  cent  bases  d'après  cette  notion.  Un  parfait 
comme  cepi  n'a  pas  besoin  d'être  expliqué  par  l'analogie;  il  est  primitif 
comme  l'échange  de  ô  et  de  6.  Altération  des  bases  par  l'introduction  d'un 


2EITSCHRIFT   FUR   VERGLEIGHENDE   SPRAGHPORSCHUNG  111 

élément  étranger,  i,  u,  r,  1,  m,  n,  ou  l'infixation  d'une  nasale,  f  Néogrec  et 
roman,  II  [Karl  Dieterich].  Phénomènes  phonétiques  dans  leur  rapport  avec 
la  xoiviî  et  le  latin  vulgaire  de  l'une  à  l'autre.  Grober  a  établi  la  date  des 
altérations  vulgaires  du  latin  et  de  la  naissance  des  langues  romanes  d'après 
la  date  de  la  conquête.  On  peut  appliquer,  dans  une  certaine  mesure,  la  ^ 
même  méthode  à  l'altération  du  grec  et,  par  la  comparaison  avec  le  roman, 
établir  la  série  chronologique  des  phénomènes.  1.  Concordances  primaires 
qui  existent  au  moins  dans  trois  dialectes  de  part  et  d'autre.  Le  sarde, 
l'espagnol,  le  provençal,  le  français  et  le  roumain  sont  les  plus  anciens  parmi 
les  dialectes  romans.  Il  faut  leur  comparer  les  dialectes  grecs  de  l'Asie  'O 
mineure,  des  îles  de  la  mer  Egée,  du  Péloponnèse,  de  la  Grèce  centrale  et 
septentrionale  (surtout  l'épirote  et  le  macédonien),  de  l'Italie  méridionale. 
De  celte  comparaison  résultent  six  concordances  :  affaiblissement  d'à  eu  e, 
sous  l'influence  des  liquides;  assimilationdeeàa;  chute  de  g  intervocalique  ; 
nasalisation  des  consonnes  ;  métathèse  de  r  ;  dissjmilation  des  consonnes.  15 
Il  faut  ajouter,  comme  n'ayant  pas  leur  correspondant  en  roman,  la  chute 
de  V  initial,  le  changement  de  p9,  p-/  en  pt,  px,  de  <7?  en  «ttc.  2.  Concordances 
secondaires,  limitées  en  roman  et  en  grec  à  une  partie  du  domaine  linguis- 
tique :  affaiblissement  de  u  en  o  sous  l'influence  d'une  liquide,  métathèse 
de  i  après  liquide,  évolution  de  y  (j)  intervocalique,  insertion  de  v  (p)  inter-  20 
vocalique,  chute  de  j  à  l'initiale,  chute  de  b  (v)  et  d  à  l'intérieur,  chute  de  1 
(11)  intervocalique  devant  a  et  o,  développement  de  b  après  m,  changement 
de  1  intervocalique  en  r;  changement  de  rd,  rg,  en  rt,  rc;  passage  de  làr  après 
occlusive,  changement  de  Ij  en  j,  changement  de  liquide  +j  en  liquide  + 
consonne  (z,  k),  changement  de  se  en  s  ou  s,  de  voyelle  +  t[>.  en  voyelle  +  25 
i\L.  3.  Concordances  entre  phénomènes  primaires  grecs  et  phénomènes 
secondaires  romans.  4.  Concordances  du  néogrec  commun  avec  les  dialectes 
romans.  11^  N°  2.  Les  présents  à  nasale  des  langues  aryennes  [Otto  Keller]. 
f  Sur  la  flexion  verbale  en  grec  [F.  Solmsen].  1.  Le  domaine  de  la  termi- 
naison -ffôa.  Il  varie  avec  les  dialectes,  comme  le  prouve  la  statistique  des  ^ 
formes.  Attique  :  olaOa,  r|<T9a,  '^^rjo-Oa  (aussi  Hom.),  t-ÔYio-Oa  (Ilom.),  r^eio-ôa,  (pas 
attesté  avant  Platon)  ;  d'après  Phrynichus,  eçr);  est  rare  chez  les  anciens; 
Dans  le  nouvel  attique  les  formes  en  -;  dominent  :  ce  sont  les  formes  de  la 
xotvYÎ.  Ionien  :  déjà  éliminé  au  profit  de  -ç,  sauf  f|pi^pY)(TOa  (Archil.  94,  3  B.), 
qui  prouve  qu'anciennement  le  domaine  de  -a^a.  était  plus  étendu  qu'en  35 
attique.  Attique  vulgaire  :  formes  cumulatives  olo-eaç  (com.  Hérondas), 
yjcrôai;  (probablement  Euripide).  Eolien  asiatique  :  -ff9a  passe  au  thème  du 
présent,  ë-xecaôa  Sappho,  etc.;  dans  Hom.,  TtÔYiuGa,  xXafoiaôa,  etc.  sont  donc 
des  éolismes.  Dorien  :  -/ipr^a^a.  seulement  dans  la  bouche  du  mégarien,  Arist 
Ach.  778  :  la  situation  du  mot  est  très  particulière.  2.  AîSvKJit.  Tout  à  fait  sûr,  *o 
A  105;  béotien,  Delphes.  C'est  un  ancien  éolisme.  3.  *H[x£  et  avaiya-  ^H  sort 
régulièrement  de  *r,'(-x  (aiio  de  'agio,  comme  maiior  de  *magios,  etc.;  cf. 
ad-ag-ium,  ind-ig-it-are,  prod-ig-ium,  etc.),  fifAc  de  *-nY-[J.t;  ^v,  Vcsont  analo- 
giques. La  racine  est  êg-,  d'où  fusion  préhistorique  de  l'augment  comme 
dans  le  verbe  z'nil  ;  la  forme  faible  se  trouve  dans  aiio  représentant  âg-io,  ♦s 
axare  ;  etc.  L'apophonie  régulière  du  parfait  se  montre  dans  «v-wy-a.  î  Sur 
la  théorie  de  l'accent  [H.  PedersenJ.  Conteste  les  doctrines  de  Vendryès  sur 
l'accent  latin  et  de  Meillet  sur  l'arménien.  Continuation  de  l'accent  mélo- 
dique indo-européen  en  sk.,  grec  et  latin.  ^  Etymologica  [G.  C.  Uhlenbeck]. 
Lat.  cëdo,  i.  e.  kezdo.  f  Le  suffixe  latin -monia  (-monium)  [Aug.  Zimmer-  50 
mann].Noms  d'action  formés  d'après  les  noms  d'agent  en  -mo.  \%  N"  3.  Pro- 
thèse fj.  Schrijnen].  U  faut  distinguer  soigneusement  les  variétés  :  1» 
l'addition  d'une  voyelle  à  la  racine,   qui   donne   naissance   à  une   base 


112  1904    —   ALLEMAGNE. 

disyllabique  (àvr,p,  êpu6p6;,  epsêoc);  2»  le  résidu  de  la  réduplicalion  (èopTin  ; 
àiieiêw  =  m(i£t6w,  cf.  migrare)  ;  3"  Taddition  d'une  voyelle  devant  certams 
groupes  (fr.  école);  4«  un  prélixe  intensif  (àif)[ji,t, àXEt'çw,  o\iixé(ù,  ôpeiYw,  etc.). 
^  La  question  de  l'accusatif  avec  l'infinitif  [Fritz  WolffJ.  Nouveaux  exemples 

5  en  sk.  et  en  zend  de  cette  construction  que  l'on  croyait  limitée  aux  langues 
classiques,  ^f  N°/i.  Mélanges  d'histoire  de  mots  [Paul  Kretschmer].  1.  Kirch, 
dora,  Miinster.  '  ExxXridta  désigne  d'abord  l'assemblée  des  fidèles  ;  puis,  à  la 
fin  du  me  siècle  au  plus  tari,  le  bâtiment  qui  l'abrite  par  abréviation  de 
ô  Tf|Ç  èxxXrjJTcaç  ôîxo;  ;  cf.  è;  paatXéa  poiir  iç  tbv  toO  ^aaiX^w;  oïxov.  L'expression 

iO  est  introduite  de  bonne  heure  (Vopiscus,  Aurel.,  xx,  5)  en  latin,  où  conuen- 
ticulum,  employé  par  Lactance,  n'a  pas  de  succès.  Kupiaxdv,  déjà  dans  Eusèbe, 
Panég.  deGonst.,17,apasséengrecsoussa  forme  vulgaire,  xuptx(5v;  le  mot  n'a 
au  contraire  fait  fortune  ni  en  grec  ni  en  latin.  Basilica  est  plus  moderne 
et  est  expliqué  en  333  (Itin.  Burd.  p.  23, 1  Geyer)  par  dominicum.  Le  mot  est 

16  lié  aux  constructions  conslanliniennes  et  se  trouve  employé  dans  divers 
texte  du  iv»  s.  Il  vient  probablement  de  Byzance  et  s'est  maintenu  dans 
les  dialectes  romans  de  l'Est  et  dans  le  nord  de  l'Italie,  tandis  que  ecciesia  res- 
tait employé  dans  la  Grèce  propre  et  en  Occident.  Templum  a  passé  en 
celtique.  Na(5;  par  suite  d'une  confusion  avec  va-j;,  adonné  nef,  par  lïnter- 

20  médiairedenauis,  et  nef  a  été  traduit  par  l'allemand  Schiff.  Le  tclièque  kostel 
vient  de  castellum  et  a  passé  en  russe  où  Kostelù  désigne  l'Eglise  catholique. 
Le  français  dôme,  pour  désigner  une  cathédrale,  est  un  mot  emprunté  au 
XV*  siècle  à  l'italien  duomo  et  complètement  distinct  de  dôme  signifiant 
coupole.  Dom  en  allemand  est  une  transformation  de  l'ancien  thum  sous 

26  l'influence  de  dôme.  Ces  mots,  comme  Miinster,  désignent  des  collégiales, 
par  suite  aussi  des  cathédrales.  On  appelait  domus  par  excellence  la  maison 
du  chapitre.  2.  "AiJ.a$a.  Probablement  pi.  neutre  d'un  adjectif 'âfiaÇoc  ;  xjxXa 
(ï(ia$a  sont  des  roues  pleines  adhérentes  à  l'essieu,  tympana  cohaerentia  axi 
(Probus  sur  Virg.  G.  1,  163)  :  &\ia.  a^ovt  ;  cf.  'AixaSpuâ;  =  a(j.a  Sput.  Le  mot  a 

30  encore  un  sens  limité  û  189  suiv.,  26S  suiv.  ;  cf.  E  720suiv.  3.  Outo;.  Le  nomin. 
masc.  ouTo,  d'un  vase  apulien  trouvé  à  Ghiusi,  antérieur  à  outoç,  prouve 
que  oijTo;  n'est  pas  une  forme  analogique  tirée  du  neutre,  mais  qu'il  faut 
décomposer  en  o  -  u  -  xo  (auquel  1';  du  nomin.  a  été  ajoutée  postérieurement). 
L'ancienne  inscription  atlique  du  Dipylon,  peut-être  la  plus  ancienne  inscr. 

35  grecque,  donne  OTOT  (de  droite  à  gauche)  pour  toùto,  et  d'autres  textes 
montrent  que  ou  est  une  fausse  diphlhongue.  Il  faut  conclure  que  l'on  avait 
une  forme  redoublée,  au  gén.  toj  toîî,  à  côté  de  T<i-u-To.  Le  nominatif  redou- 
blé *  6-Ô,  *â-à,  aboutissant  à  *  ou  (fausse  diphthougue)  et  '  à  était  plus  clair 
et  fit  place  aux  formes  développées  du  type   outo  ;   la  diphthongaison  a 

40  passé  au  génitif  de  la  forme  redoublée  et  aux  autres  cas.  d'où  TOYTO  (tou- 
tou), TOYTON  (toûtov),  etc.  4.  x<^pa,  néogr.,  «  ville  ».  If  Une  loi  des  finales 
grecques  [Hugo  EhrlichJ.  La  finale  -pç  a  développé  en  grec  préhistorique 
une  sonante  longue,  r,  qui  a  été  simplifié  dans  les  dialectes  par  divers 
allongements  compensatifs,  et  en  éolien  est  devenu  pp.  Ainsi  *  |ap,  •\/3ip6i, 

45  thème  primitif,  a  donné  naissance  à  un  nominatif  tiré  des  cas  obliques 
*  <j/4p«,  lequel  est  devenu  <]/ap  en  ion.-att.  ;  le  primitif  xi^ip  x^pô«i  a  reçu  un 
nom.  analogique  '  xéçxi,  d'où  '  x^9>  ^'où  le  gén.  yéppoi,  -/etpeîc,  x^pô«  î  etc. 
^  Prosodie  grecque  [II.  Ehrlich].i.  L'accent  grave  est  un  ton  intermédiaire 
comrL.e  le  reconnaissent  déjà  les  grammairiens  anciens.  2.  Eurip.  Or.  279  : 

50  explication  de  l'équivoque  YaXrjv',  yaXfjV.  C'est  une  question  de  coupe  sylla- 
bique  ;  Hegelochos  décomposait  en  Ya-Xf,v-ô-pà),  au  lieu  de  :  ya-XTi-vé-pw .  ^ 
Sur  la  syntaxe  des  cas  [G.  G.  Ublenbeck].  Ln  i.e.,  le  nomin.  et  l'accus, 
devaient  être  à  l'origine  un  actif  et  un  passif,  ou  plus  exactement  un  Iran- 


ARCHIV   FUR   PAPYRUSFOBSCHUNG   UND  VERWANDTE  GEBIETE.      113 

silif  et  un  intransitif.  Comparaisons  avec  le  basque,  le  groënlandais,  le 
dakota.  ^  Miscellanea  etymologica  [Aug.  Zimmermann].!.  Suffixes  lat.-cînus 
et  -cînium.  Nés  d'une  fausse  décomposilion  d'un  type  comme  porc-inus  ; 
d'où  caro  moriicina,  et  avec  suffixe  secondaire  puU-i-cinus.  Les  formes  en 
-enus  sont  postérieures.  Le  suffixe  a  passé  du  sens  d'appartenance  à  celui  5 
du  diminutif.  Le  suffixe  -cinium  ne  se  trouve  pas  dans  uati-cinium,  tibi- 
cinium,  qui  sont  des  composés  avec  canere,  mais  dans  latrocinium,  etc. 
Les  noms  en  -o  ont  un  adjectif  en  -onicus,  tironicus,  d'où  tironicare  (gl.), 
latronicari,  devenu  par  métathèse  latrocinari,  d'où  latrocinium  pour  latro- 
nicium  (cf.  aedificium).  2.  Aerumna.  Aerumnulae  :  fureillae  quibus  leligatas  lo 
sarcinas  uiatores  gerebant.  Aerumna  est  un  fardeau.  Dérivé  de  aes  :  '  aeru- 
men  (cf.  aerugo,  etc.  et  albumen  à  côté  de  albamen),  plur.  'aerumina, 
aerumna  (cf.  lamna).  3.  Actutum.  Forme  adverbiale  d'un  participe  dérivé 
du  subst.  actus  ;  cf.  status  et  statutus,  dont  le  sens  est  difficile  à  distin- 
guer. Actuius  a  disparu  par  suite  dans  le  reste  de  ses  emplois,  f  Ligure  15 
Porcobera  (nom  de  fleuve)  [Mognus  OlsenJ.  Dans  la  Sentenlia  Miiiuciorum, 
G.  I.  L.  5,  77/i9,  1.  23  et  1.  U  ;  devient  Porcifera  (Pi.  IIL  5,  /iS  et  au  moyen- 
âge  ;  it.  Polcevera).  Le  deuxième  élément  est  la  racine  bher-,  au  sens  de 
«  produire  »;  le  premier,  un  nom  de  poisson,  apparenté  à  uépxY),  lat.  perça, 
la  perche.  Dès  lors,  p  i.e.  a  été  conservé  en  ligure  à  l'opposition  du  cel-  20 
tique  et  en  concordance  avec  l'italique.  Le  ligure  est  un  dialecte  indo-euro- 
péen. K  AÉ),Ta  •  atSoîov  yuvaixsîov  [W.  Schutee],  Le  signe  employé  dans  la 
langue  des  escarpes,  se  trouve  multiplié  dans  une  grotte  des  environs  de 
Tyr  qui  en  a  pris  son  nom  ;  cf.  Renan,  Mission  de  Phénicie,  6-47  ;  Aristo- 
phane, Lys.  151  et  le  scoliaste.  Il  n'y  a  pas  d'etymologie  à  chercher  à  SéXxa,  25 
comme  le  fait  Fick  qui  rapproche  ce  mot  du  gothique.         Paul  Lejay 

Archiv  fur  Papyrusforschung  und  verwandte  Gebiete'.  T.  lll,  fasc. 
2  (août  1904).  Théodore  Mominsen  [U.  Wilcken].  Notice  nécrologique.  Momm- 
sen  comprenait  tout  l'intérêt  de  la  papyrologie.  %  Le  papyrus  philosophique 
du  musée  égyptien  du  Vatican  [N.  Pesta].  Deux  colonnes  mal  conservées  30 
(I"  s.  apr.  J.-C.)  d'un  traité  philosophique  qui  pourrait  bien  avoir  été  le 
Ilepl  'Aô/ivaç  de  Diogèue  de  Babylonie.  1[  Fragment  d'un  traité  médical  [A. 
Baclistrom].  Papyrus  grec  de  la  collection  Golenischeffà  Saint-Pétersbourg. 
Quatre  colonnes  d'un  traité  sur  les  maladies  des  femmes,  peut-être  celui  de 
Soranus  d'Ephèse.  %  Lettres  au  Professeur  Wilcken  [G.  Lumbrosoj.  Les  em-  35 
baumeurs  dans  l'ancienne  Egypte.  Le  culte  des  Iduméens  pour  Apollon  est 
attesté  par  Josèphe,  contre  Apion  II,  9.  La  coutume  de  pleurer  aux  nais- 
sances et  de  se  rejouir  aux  décès,  signalée  chez  plusieurs  nations  barbares 
et  notamment  dans  le  Caucase  (Strabon  520),  est  aussi  mentionnée  dans  le 
papyrus  Pétrie  I,  n.  IX.  Aucun  historien  moderne  n'a  connu  un  passage  de  40 
Cornélius  Nepos  (21,  3)  relatif  à  l'assassinat  de  Ptolémée  Soler  par  son  fils 
et  corégent  Philadelphe.  Dans  Vopiscus,  Aurélieu  27  il  faut  lire:  sine  qua- 
libet  vivere  dignitate.  ^  Une  lettre  latine  de  recommandation  [H.  BressiauJ. 
Edition  avec  fac-similé  d'un  beau  papyrus  latin  de  350  env.  contenant  une 
curieuse  lettre  au  gouverneur  de  la  Phénicie.  ^  Un  acte  d'adoptiou  de  l'an  45 
381  apr.  J.-G.  [L.  Mitteisl.  Beau  contrat  sur  papyrus  provenant  d'Hermonpolis 
Magna  et  conservé  à  Leipzig.  Long  commentaire  juridique  par  Mitteis.f  Un 
vôjxo;  TsXwvixô;  de  l'époque  impériale  fU.  Wilcken].  Publie  les  parties  inédites 
du  papyrus  3G  d'Oxyrhynchus,  remarquable  tarif  douanier  relatif  aux  pro- 
duits des  Indes  et  de  la  Mer  Rouge.  ^  La  perception  et  le  transport  du  blé  50 

1.  Celte  analyse,  nous  étant  parvenue  en  retard,  n'a  pu  être  insérée  à  sa  place  dans 
l'ordre  alphabétique. 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  8 


114  1Ô04.  —  AUTRICHE-HONGRIE. 

dans  l'Egypte  gréco-romaine  [M.  Rostowzew].  Longue  étude  économique  et 
administrative.  H  Le  domaine  du  roi  Ptolémée  [J.  Nicole]  142  ans  apr. 
J.-C.  un  domaine  dans  le  Fayoum  portait  encore  ce  nom,  selon  un  papyrus 
de  la  collection  Nicole.  \  Le  cachet  du  stratège  et  les  archepodes  [J.  Nicole] 

*  A  un  mandat  d'amener  sur  papyrus  est  apposé  un  cachet  en  argile  avec 
à  ffTpatrjYé;  ae  v.y.ld  (coll.  delà  ville  de  Genève).  A  ce  propos  Nicole  étudie 
l'arrestatipn  dans  les  papyrus  grecs.  1[  Nouvelles  additions  au  t.  II  des  pa- 
pyrus de  Londres  [U.  Wilcken].  Résultats  de  ses  collations  en  1903.  H  Le 
procès  de  Drusilla  [P.  Meyer].  Le  papyrus  1019  de  Berlin  fait  partie  du  dos- 

10  sier  de  ce  procès,  f  Sarapis  et  Osiris-Apis  [U.  WilckenJ.  Il  paraît  douteux 
que  le  premier  de  ces  noms  dérive  du  second,  f  L'afTranchissement  d'un 
esclave  par  un  de  ses  co-propriétaires  fL.  Mitteis].  Elude  juridique  sur  les 
papyrus  716  et  122  d'Oxyrhynchus.  f  Chronique  des  papyrus  littéraires  [F. 
Blass].  Analyse  et  description  de  117  papyrus  récemment  publiés,  dont  trois 

16  en  latin.  ^  Chronique  des  papyrus  non  littéraires  [Ij.  Wilcken].  Analyse  de 
publications  relatives  aux  papyrus  de  Berlin,  Florence,  Magdola,  Vienne, 
Oxyrhynchus  et  à  un  diptyque  de  la  coll.  Amherst.  ^  W.  Dittenberoer, 
Orientis  Graeci  Inscriptiones  seleclœ  t.  I  [U.  Wilcken].  Très  élogieux.  Nom- 
breuses corrections  de  détail.  %  Fouilles  anglaises  à  Oxyrhynchus  [Crenfell 

20  et  Ilunt].  Rapport  sur  la  campagne  fructueuse  de  1903-04.  1[  Une  chresto- 
mathie  des  papyrus  [U.  Wilcken  et  L.  Mitteis].  Ces  deux  savants  la  publie- 
ront sous  peu  chez  Teubner.  Shtmour  de  Ricci. 

8B  AUTRICHE-HONGRIE 

AUTRICHE 

Rédacteur  général  :  Adrien  Krebs 

30  Denkschriften  der  k.  Akademie  der  Wissenschalten  zu  Wien.  PhiL 
hist.  Classe.  Vol.  50  (1904).  Topographie  du  Fayum  (Arsinoites  Nomus)  à 
l'époque  grecque  [K.  Wessely].  Mémoire  de  182  p.  (3  cartes)  dans  lequel 
W.  étudie  les  noms  des  localités  du  Nomus  Arsinoites  à  l'époque  de  la 
civilisation  grecque  en  Egypte,  établit  les  rapports  de  ce  territoire  avec  le 

35  pays  tout  entier,  sa  situation,  ce  qu'il  nous  est  possible  de  savoir  sur  sa 
grandeur,  ses  divisions,  ses  habitants,  sa  civilisation,  les  constructions  de 
chaque  localité.  La  période  qu'il  étudie  embrasse  les  trois  derniers  siècles 
avant  J.-C.  et  les  sept  premiers  de  notre  ère,  ainsi  que  les  premiers  temps 
de  la  domination  arabe,  où.  l'administration  était  encore   grecque.  De  là 

40  deux  divisions  très  distinctes,  d'une  part  la  période  ptoléiuaico-romaine 
jusqu'au  4»  s.  après  J.-C,  de  l'autre  la  période  byzantino-arabe  jusqu'à  la 
fin  de  la  période  grecque.  Le  4^  s.  forme  l'époque  de  transition.  Z. 

Jahreshefte  des  œsterreichischen  Archaeologischen  Instituts    in 
Wien.  Vol.  VII  (1904),  1"  livr.  Les  divinités  porte-temples  et  la  représen- 

45  lation  di;  la  néochorie  sur  les  monnaies  [B.  Pick].  Dans  ce  1"  art.  de 
41  p.  P.  étudie  une  série  de  monnaies  grecques  sur  lesquelles  sont  figurées 
des  divinités  avec  un  ou  deux  temples  dans  les  mains.  La  déesse  est  la 
personnification  de  la  ville;  le  sens  de  la  représentation  est  que  l'état  doit 
être  considéré  comme  le  propriétaire  et  le  vewxdpoç  du  temple,  t  Études  de 

60  topographie  [0.  Guntzj.  2"  art.  <cf.  Jahreshefte  II.  R.  d.  R.  24,  1^9,  157>  ; 
8,  Leuceris;  0,  Les  routes  des  Apennins  à  partir  de  Luna;  10,  Côtes  de 
l'Eirurie  entre  Cosa  et  Pupulonia;  11,  les  routes  Cale  —  ad  Pirum  etFanum 
Fortunae  —  Sena  Gallica;  12,  Le  Pitinum  Sabin.  ^  Sur  la  guerre  des  Daces 


JAHRESHEPTE   D.   OESTER.   ARCHAEOL,   INSTITUTS  IN   WIEN.      115 

de  Cornélius  Fuscus  [G.  Patsch].  Dobreta  (Turn-Severin)  sur  la  rive  gauche 
du  Danube,  par  conséquent  au-delà  des  limites  d'alors  de  l'empire,  a  d'après 
CIL  III  1581  =  8017  reçu  le  titre  de  municipium  sous  les  Flaviens,  en  sou- 
venir du  séjour  que  Domitien  y  Ht  au  moment   de  l'olTensive  heureuse  de 
Julianus  et  de  la  paix  de  89.  ^Représentations  antiques  d'une  fable  d'Esope  5 
[L.  Savignoni].  Etudie  (4  flg.)  deux  représentations  de  la  fable  du  renard  et 
de  la  cigogne  sur  une  hydrie  et  un  gultus   du  Musée  de  la  Villa  Giula  à 
Rome.  ^  Inscriptions  de  Syme,  Teutlussa  et  Rhodes  [D.  Chaviaras,  F.  Ililler 
V.  Gaerlringen  et  S.  Saridakis),  Texte  et  commentaire.  ^  La  plus  ancienne 
lettre  grecque  [A.  Wilhelm].  Cette  lettre  qui   d'après  l'écriture  appartient  lO 
au  4e  s.  av.  J.-G.  et  qui  occupe  une  place  d'honneur  dans  l'histoire  encore 
à  écrire  des  lettres  grecques  est  écrite  sur  les  deux  côtes  d'une  tablette  de 
plomb  trouvée  à  Ghaïdari  près  Athènes  et  qui  est  au  Musée  de  Berlin  (flg.) 
Déchiffrement  et  explication.  Sur  l'une  des  faces   elle  a  comme  adresse  : 
çépev  1;  Tov  xépa[i|ov  Toy  ^ytpixév.  |  à7ro8($vat    8à   Nauitai  |  v^   ©patruxXïit  r^   Ô'uîtoi.  16 
Sur  l'autre   on  lit    :    MvrjfffepYOî  |  iTziuiBÙ.e   toïç    o'xot  |  ^^'p^^    '^«i    ÛYiat'vev  |  xal 
aÙTOç  oO'twç  ^cpaffxs  [^éx^y]  |    St^Ya^fia  e't  xi  66\t(jzt  |    àv:o'Ké[i.<\/(Xi  rj  wa;  v^    SiçOIpa;  | 
(bç  £ÙT£),E(7TdcTaç  xal   (lYi  (TtffypwTà;  ]  xal  xaTiifiata   :   xu^ov  àTtoSwTw.  ^  Epoque  de 
qques  tablettes  d'imprécations  attiques  (id.i.  9  flg.  Méthode  à  suivre  pour 
déterminer  l'époque  :  un  certain  nombre  de  tablettes  publiées  par  Wiinsch,  20 
Detixionum  tabellae  Atticae,  sont  du  4^  s.  %  Le  coffre  deKypselos  [F.  Win. 
ter].  Pausanias  s'est  trompé  dans  l'attribution  de  certains  personnages  des 
jeux  funèbres    en  l'honneur    de    Pélias   du    coffre    de   Kypselos.    W.   le 
montre  par  l'étude  des  scènes  figurées   sur  une  amphore  de   Caere   du 
Musée  de  Berlin  n°  16oo  et  rectifie  ses  erreurs.  ^  Pierre  plate  avec  reliefs  25 
en  creux  de  Janina    fR.    Miinsterberg].   Description  :  quelques-unes  des 
figures  sont  très  délicatement  sculptées,  c'était  probablement  une  pierre 
dont  un  artiste  commençant  se  servait  pour  s'exercer  la  main.  ^  Sur  les 
tablettes  d'imprécations  attiques  [R.   Miinsterberg].   Emploi  du    plomb  : 
particularités  de  l'écriture;  histoire  de  ces  tablettes.  ^  La   sonnette  dans  30 
les  thiases  [J.  Jiiihner].  L'emploi  de  cet  instrument  dans  les  thiases  est 
prouve  par  deux  pierres  funéraires  romaines  où  on  le  voit  représenté.  Des- 
cription, t^  Beiblatt.  Monuments  antiques  en  Serbie  [N.  Vulic].  Inscr.  et 
sculptures,  f  Inscr.  d'Aquincum  [A.  v.  Domaszewskil.  Inscr.  de  vétérans 
qui  ont  été  licenciés  après  avoir  accompli  leur  service  militaire  sousiallius  35 
Bassus,  légat  de  la  Pannonie  supérieure.  Texte  et  commentaire.  ^  Antiquités 
à  Pola  et  environs  [A.  Gnirs].  1,  Objets  trouvés  dans  les  tombeaux  ;  2,  Petites 
trouvailles,  statuettes  d'Eros,  de  coureurs,  etc.  ;  3.   Six    inscr.  ;  4,   Sept 
cachets  de  potiers.  ^  Guerres  de  Domitien  contre  les  Germains  sur  le  Rhin 
et  le  Danube  [E.  Ritterliiig].   Une  inscr.  trouvée  à  Balbeck  et  publiée  par  40 
Mommsen  <  Sitzungsber.  d.  Berlin.  Akad.  1903.-  cf.  R.  d.  R.  28,  81,  43  > 
relatant  les  campagnes  d'un  officier,  qui  joua  un  rôle  dans  les  guerres  sous 
Domitien,  permet  de  se  faire  une  idée  des  guerres  contre  les  Germains. 
Texte  et  commentaire.  II  Rapport  provisoire  sur  les  fouilles  d'Ephèse  1902/ 
1903  [R.  Heberdey].  « 

^1  2»  livr.  Une  Athena  Parthenos  de  Carnuntum  (1  pi.)  [R.  v.  Schneider]. 
Gracieuse  petite  tête  en  bronze,  casquée;  description  avec  flg. f  Recherches 
sur  la  toreutique  antique  [E.  Pernice]  Art.  de  44  p,  sur  les  procédés  em- 
ployés par  les  artistes  anciens.  ^  Vase  en  bronze  ayant  la  forme  d'un  buste 
[E.  V.  Stein]  Trouvé  à  Akkerman  l'ancienne  Tyras,  il  est  au  musée  d'Odessa;  50 
description  ;  c'est  un  vase  avec  anses,  représentant  le  buste  d'un  jeune 
africain.  ^  Miroir  de  Gumes  [L.  PoUak]  (1  pi.).  Il  est  au  musée  de  Vienne; 
il  est  supporté  par  une  sorte  de  manche  en  métal  à  jour  qui  a  la  forme 


116  1904.  —   AUTRICHE-HONGRIE. 

d'un  petit  temple  ionien  dans  lequel  est  assise  une  A.phrodite  :  description 
détaillée,  il  doit  avoir  été  fabriqué  à  Tarente  dans  la  seconde  moitié  du 
4»  s.  Comparaison  avec  d'autres  miroirs  ^  Sur  le  relief  d'Octave  [P.  IlartwigJ 
Nouvel  exemplaire  du  relief  de  Campana  avec  statues  d'athlètes  et  de  dieux, 

5  il  est  au  Musée  de  Berlin.  1[  Aatxt;.  Contribution  au  culte  de  l'Artémis 
éphésienne  [R.  Heberdey].  Ce  surnom  d'Artémis  est  indiqué  par  Etym.  Magn. 
p.  252,  11  sqq.  Détails  sur  la  fête  qu'on  célébrait  en  son  honneur.  ^  Un 
Elogium  de  M.  Vinicius  Cos.  19  av.  J.  C.  [A.  v.  Premerstein].  Fragment 
d'inscr.  sur  marbre  trouvée  en  1893  à  Frascati,  l'ancien  Tuscnlum  ;  texte  et 

10  commentaire,  elle  est  importante  pour  l'histoire  de  l'occupation  des  pays 
du  Danube  par  les  Romains.  ^  Sur  les  autels  avec  chambres  funéraires 
[Studniczka].  Complétant  son  étude  parue  dans  Jahresb.  1903  <  cf.  R. 
d.  R.  28,  106,  9>  S.  donne  un  certain  nombre  de  rectifications  et  des  détails 
importants.  ^^I  Beiblatt.  Lycaonie  [W.  M.  Ramsay].  Étude  topographique 

16  accompagnée  d'une  carte  et  d'une  table  des  cités  aux  différentes  périodes, 
arrangées  suivant  l'ordre  d'Hieroclès.  R.  divise  le  pays  en  trois  régions 
d'après  les  listes  byzantines,  c'était  probablement  des  divisions  administra- 
tives de  la  province  instituées  quand  la  province  fut  organisée  vers  371  av. 
J.-C,  il  étudie  chacune  de  ces  régions,  puis  les  routes  lycaoniennes  dans  Ibn 

20  Khordadhbed.  ^  Trouvailles  à  Pola  et  dans  les  environs  [A.  Gnirs].  Fouilles 
à  Val  Catena  sur  le  Brioni  Grande.  Inscr.  :  marques  de  fabrique.  ^  Pierre 
votive  romaine  et  portrait-buste  à  Neuschloss  Matzen  dans  le  Tyrol  [F'.  Stolz], 
Pierre  votive  en  superbes  caractères,  dédiée  aux  "  foutanse  nymphse  "  qui 
sont  probablement  les  nymphes  des  fontaines  en  général  et  non  pas  les 

25  nymphes  d'une  source  déterminée.  Le  portrait-buste  porte  sur  la  base  le 
nom  de  T.  Flavius  Asclepiades  Augusti  libertus.  1[  Trouvailles  dans  la  Ga- 
licie  orientale  [W.  Demetrikiewicz].  Objets  divers  eu  bronze,  entre  autres 
une  petite  main  avec  inscr.  votive  sur  Tavant-bras  et  un  vase  en  verre.  ^ 
Elude  sur  cette  main  votive  [Zmgerle].  Le  corps  de  troupes  auquel  apparte- 

30  naitle  dedicant  est  la  cohors  I  Fiavia  Ulpia  Hispanorum  miliariac.  R.  cqui- 
lata;  celte  main  est  donc  de  la  2'Je  moitié  du  ip  siècle.  ^  Addenda  au  rap- 
port sur  les  fouilles  d'Ephèse  en  1902/1903  <  cf.  plus  haut  >  [R.  Heberdey  j. 

A.  S. 
Numismatische  Zeitschrift.  36*  vol.  (1904)  1"  et  2»  sem.  Lingots  de 

36  bronze  italiens  des  derniers  temps  de  la  monnaie  de  cuivre  brut  [H.  WillersJ. 
Lingots  avec  l'empreinte  d'un  rameau,  lingots  avec  l'empreinte  d'arêtes 
de  poisson,  lingots  avec  l'empreinte  d'un  croissant,  lingots  avec  l'indica- 
tion du  poids.  Poids,  titre  et  caractère  privé  de  la  monnaie  de  cuivre  brut. 
%  L'atelier  monétaire  impérial  de  Serdica  [A.  MarklJ.  Prouve   que  la   mon- 

^Q  naie  de  Serdica  avait  déjà  fonctionné  sous  Gallien.  %  G.  F.  IIill,  Cata- 
logue of  ihe  Gree/c  coins  of  C\jprus  [Kubitschek].  Répertoire  le  plus  impor- 
tant de  la  numismatique  grecque,  dans  toute  l'étendue  du  terme,  t  A.  v. 
PbtrowiCZ,  Sammlung  l'elrowicz,  Arsacidenmunzen  [J.  ScholzJ.  Enrichit  la 
littérature   numismatique.  *i    L.  Forber,  Biographical  dictionary  of  medal- 

^5  lisls,  coin-,  gem-,  and  seal-engr avers,  mintmaAlers  etc.  ancient  and  modem 
wilh  références  lo  Iheir  works  b.  Cil.  500.  —  A.  D.  1900.  Vol.  II  [Id.]  Grands 
éloges.  %  Th.  Rohdb,  Kolleklion  Windisch-Gràtz.  A.  3«  Ablheil.  Mimsen  des 
byzantin.  Kaiserreiches  [Ernst].  Éloges  ;  cette  collection,  moins  nombreuse 
que  d'autres,  contient  des  pièces  remarquables.  Z. 

gjj  Sitzungsberichte  der  k.  Akademie  der  Wissenschaften  zu  Wien. 
Phil.hist.  Classe.  Vol.  147  (I0U3)  Marius  Mercator  et  le  Pseudo-Isidore  [E.v. 
Schulie].  On  ne  sait  pas  qui  est  l'auteur  des  Decrétales  Pseudo-Isidorianae. 
S.  à  la  suite  de  llinschius  montre  que  le  surnom  de  Mercator  dont  il  est 


WIENER   STUDIEN.  117 

question  dans  l'introduction  cache  le  véritable  nom  de  l'auteur  Marius 
Mercalor.  %^  Vol.  148  (1903/4).  Epilegoménes  à  l'éd.  de  Vienne  de  l'Alter- 
catio  inter  Simonem  Judaeum  et  Theophilum  Ghristianum  [E.  Bratke]. 
Mémoire  de  200  pages  avec  pi.  1.  Travaux  scientifiques  parus  jusqu'ici  sur 
l'Allercatio  ;  2.  Les  mss.,  rapports  des  mss.  entre  eux  ;  orthographe  et  5 
grammaire  ;  3.  Critique  du  texte  et  exégèse  ;  4.  Sources,  sources  sûres  et 
probables,  sources  apparentes;  l'Altercalio  et  ses  rapports  avec  Ariston  de 
l'ella;  5.  Emploi  de  l'Allercatio  ;  6.  L'auteur  et  son  ouvrage,  t  Sur  le  liv.  44.  de 
Tite  Live  [A.  Zingerle].  Étude  d'un  certain  nombre  de  passages;  corrections 
proposées,  f  Recherches  sur  l'Offendiculum  d'Honorius  [J.  Kelle].  Ses  rap-  lO 
ports  avec  deux  autres  ouvrages  attribués  de  même  à  un  certain  Honorius 
Eucharislion  et  Eleucidarius  et  avec  deux  poèmes  allemands  Gehugde  et 
Pfaffenleben.  Texte  de  ce  traité.  î  Une  nouvelle  contribution  à  l'histoire 
du  papier  [J.  Wiesner].  Complétant  des  études  antérieures  qu'il  résumei 
W.  donne  dans  ce  mémoire  le  résultat  de  recherches  faites  sur  le  papier  15 
de  quatre  mss.  trouvés  dans  des  fouilles  faites  dans  le  Turkestan  oriental, 
pendant  l'hiver  de  1900-1901,  et  qui  datent  du  viii*  s.  (782-787,  les  deux 
autres  antérieurs  à  719).  Nature  du  papier.  Z. 

Wiener  Studien,  26e  année  (1904)  l'"  livr.  Les  côtes  du  Pont  dans  So- 
phocle [M.  Waisz].  Passages  où  sont  mentionnées  les  côtes  du  Pont  dans  20 
Sophocle,  qui,  sous  l'influence  de  la  géographie  ionienne,  dont  les  repré- 
sentants sont  Hérodote  et  Hippocrate,  donne  des  indications  très  exactes, 
tandis  que  jusque-là  les  poètes  n'y  font  que  des  allusions  vagues.  Ce  que 
nous  apprend  Sophocle  sur  ce  sujet.  ^  Un  traité  de  politique  sociale  et  sou 
auteur  [St.  Schneider].  En  1889  Blass  a  découvert  dans  le  Protreplikos  de  25 
Jamblique  ch.  20,  les  restes  d'un  traité  de  sophistique  qu'il  a  attribués  à 
VAlrfieia.  du  sophiste  Antiphon  ;  cette  conclusion  a  été  combattue  notamment 
par  Diels,  qui  y  reconnaît  plutôt  l'influence  des  Abdéritains,  Protagoras  et 
Démocrite.  S.  montre  que  cette  opinion  n'est  pas  soutenable.  ^  Y  a-t-il  un 
vers  [jn[jita[xgo;  [Ad.  Huemer].  Nous  n'avons  pas  le  droit  de  parler  d'un  vers  30 
Ixi|jLta[xêo;.  Les  mimiambes  ne  sont  pas  des  vers,  mais  un  genre  de  poésie, 
c'est-à-dire  des  mimes  en  vers  iamblques,  en  choliambes,  dont  Hérondas  a 
fait  un  genre  littéraire.  1[  Sur  la  météréologie  d'Aristote  [J.  Zahlfleisch]. 
Suite.  Commentaire  d'un  certain  nombre  de  passages  de  341  b  24  sqq  (I,  4,  6) 
à  346  a  16  sqq.  ^  Un  prétendu  témoignage  de  Sénèque  sur  la  composition  35 
d'ouvrages  philosophiques   par  T.  Live  [G.  Engelbrecht].  Senèque,  Epist. 
100,  9  nous  dit  positivement  que  T.  Live  avait  composé  des  ouvrages  de 
philosophie,  mais  on  ne  peut  pas  admettre  que  dans  Epist.  46,1  il  soit  désigné 
comme  étant  un  philosophe;  il  n'est  fait  allusion  qu'à  l'étendue  de  ses 
ouvrages  dans  le  passage  «  qui  primo  adspectu  aut  T.  Liuii  aut  Epicuri  *o 
posset  uideri  »  et  non  à  leur  nature.  ^   Eprius  Marcellus  et  Quintilien 
[A.  Kappelmacher].  C'est  à  dessein  que  Quintilien  passe  sous  silence  Eprius 
Marcellus  plusieurs  fois  d;\ns  l'Inst.  Or.  ;  il  avait  été  condamné  et  mis  à 
mort  en  79,  et  c'est  pour  faire  sa  cour  à  Domitien  que  Quintillien  n'en  parle 
pas.  %  Époque  de  la  composition  des  Métamorphoses  d'Apulée  [Hesky].  *5 
Rohde  croit  à   tort  que  les  Métamorphoses  ont  été  composées  à  Rome. 
Toutes  les  fois  qu'Apulée  parle  de  l'empereur  (Met.  111,29;VII,6,  7,  IX,41,42), 
il  dit  Caesar  ou  princeps  au  singulier;  ce  n'est  donc  pas  sous  le  régne  de 
Marc-Aurèle  et  de  Vérus  qu'il  a  écrit  ;  ce  n'est  qu'après  169.  f  Sur  le  Pseu- 
dacron  [O.  Keller].  A,  Critique  de  texte  de  18  passages  des  Carmina  ;  4  des  50 
Épodes  ;  3  des  Sermones;  2  des  Epistolae  ;  B,  Un  chapitre  du  Gommentator 
Cruquianus;  C,  Questions  d'orthographe;  D,  Sur  le  signe  §  qui  se  trouve 
souvent  dans  les  mss.  de  scolies.  T  Contributions  à  l'explication  de  la  lex 


118  1904.  —   AUTRICHE-HONGRIE. 

Acilia  repetundarum  [St.  BrassloCfl.  Cette  loi  date  de  122  av.  J.-C,  elle  ne 
nous  a  été  conservée  que  par  fragments.  L'étude  qu'en  a  faite  Mommsen  a 
donné  lieu  à  de  nombreux  débals,  bien  qu'elle  soit  définitive  en  bien  des 
points;  ii.  examine  à  nouveau  les  objections  :  1.  De  patrono  repudiando  ; 

6  2.  Lex  Acilia  et  Lex  Cincia;  3.  Rapports  de  la  lex  Acilia  avec  la  lex 
Calpurnia  et  la  lex  Junia.  ^  llannibal  dans  l'Italie  moyenne  [J.  Fuchs]. 
Etude  de  23  p.  avec  carte  sur  les  opérations  près  du  lac  de  Trasimène. 
If  Mélanges.  Sur  Dion  Chrysoslome  XXVIII  [J.  Jiithner].  Explication  du 
pugilat  entre  Méiankomas  et  latrokles.  ^  Sur  le  double  augment  dans  les 

10  verbes  grecs  [F.  Stolz].  Complète  d'après  Cronert,  Memoria  Graeca  Her- 
culanensis,  p.  -207-209,  ce  qu'il  a  dit  sur  cette  question  dans  Wien.  St.  XXV 
<cf.  R.  d.  R.,  28,  110,  15>.  ï  Sur  le  cippe  du  Forum  Romanum  [P.  Kretsch- 
mer].  Lire  iouestod  (d)uelod  =  iovestod  dvellod  =  justo  bello  qui  est  un 
terme  ancien  qu'on  trouve   dans   la   langue  juridique;    dans  la    loi  des 

15  XII  tables  (Gic.  Leg.  XII,  3,  9)  on  a  :  duella  justu  juste  gerunto.  Explica- 
tion dans  Gic.  Ofl".,  I,  11,  36.  Le  ...  od  qui  précède  iouestod  peut  être 
restitué  en  indictjod.  ^  Sur  César  Bell.  civ.  III,  93,  1  [E.  Hauler].  Dans 
cursum  represserunt,  cursum  est  une  glose.  ^  Un  problème  non  résolu 
dans  le  Gulex  [J.  Hilberg].  Au  vers  366  au  lieu  de  Flaminius,  lire  Flammae 

20  animus  =  animosus  Flamma.  Ce  Flamma  est  M.  Galpurnius  Flamma,  cité 
par  Caton  dans  Aulu-Gelle,  III,  7,  19.  ^  La  chronologie  du  Commentaire 
sur  Esaïe  de  S'  Jérôme  [A.  Luiz].  A  été  composé  entre  les  derniers  mois  de 
408  et  le  siège  de  Rome  par  Alaric  en  410.  ^^2*  livr.  Contributions  à  l'étude 
des  mots  composés  et  à  la  formation  des  mots  en  grec  [Fr.    Stolz].  Dans 

25  ce  2«  art.  <cf.  Wien.  St.  XXV,  R.  d.  R.,  28,  110,  48  >  S.  étudie  :  1,  les 
composés  homériques  en  çiXo-  et  ?i>v-;2,  îa^Oeo;;  3,  tuoTioXtTTii: ;  4,  les  com- 
posés en  -(AavTi;;  5,  Xewo-çéTepoi;.  f  Un  nouveau  système  de  kryplographie 
grecque  [G.  Wessely].  Explication  de  ce  système  qu'on  trouve  dans  les 
papyrus.  ^  Sur  la  chronologie  des  dialogues  de  Platon  [W.  KaluschaJ.  Si  on 

30  tient  compte  de  certaines  particularités  dans  le  rhythme  des  clausules  fiuales 
on  considérera  comme  vraisemblable  l'ordre  chronologique  suivant  :  ïimée, 
Critias,  Sophiste,  Politique,  Philèbe,  Us  Lois  ;  ces  particularités  ne  se 
présentent  pas  aussi  fidèlement  observées  dans  les  autres  dialogues;  on  en 
trouve  des  traces  dans  la  République.  On  ne  peut  rien  conclure  de  sûr 

35  de  cette  méthode  pour  les  premiers  dialogues  de  Platon.  Tout  au  plus 
peut-on  dire  que  Ménon,  le  Phédon,  Ménexène  sont  voisins  de  la  Répu- 
blique et  qu'Hippias,  Lysias  et  Cratyle  ont  beaucoup  de  rapports  entre 
eux.  Y  Sur  Ménandre  [R.  KauerJ.  Présente  deux  conjectures  sur  la  rieptxei- 
ponévr)  et  le  rewpY(5ç,  qui  aident  à  comprendre  la  marche   de  l'action  dans 

40  la  première  et  permettent  de  s'en  tenir  au  texte  transmis  dans  l'autre 
pour  les  vers  35  sqq.  If  Sur  Nemesius  [K.  Burkhard].  Se  sert  pour  la  cri- 
tique du  texte  de  la  trad.  arménienne  de  l'évêque  Etienne  de  Sunikh 
(Siunia)  qui  date  du  commencement  du  8»  s.  et  d'un  ms.  grec  de  Patmos 
du  10»  s.  :  leçons  nouvelles.  ^  Les  prétendues  neumes  dans  le  Codex  Victo- 

45  rianus  D  de  Térence  [R.  Kauer].  Les  signes  dans  Ilec.  861,  qu'on  a  pris  à 
tort  pour  des  neumes,  sont  des  signes  destinés  à  expliquer  la  constitution 
de  la  phrase.  On  les  retrouve  dans  d'autres  mss.  ^  L'éloge  de  la  Legio  Martia 
par  Cicéron  dans  les  Phil.  XIV,  30-35  [J.  Mesk].  Cicéron  dans  ce  passage  imite 
les  oraisons  funèbres  des  Grecs.  ^  Contributions  à  la  critique  d'Horace  [R. 

80  KanlorJ.  Considérations  sur  la  méthode  qu'il  faut  suivre.  Etude  de  l'inter- 
polation Od.  IV,  8,  il  ne  faut  supprimer  que  les  vers  16  et  17  et  lire  au  vers 
15  :  céleris  fugse.  Examen  des  autres  vers  de  cette  ode.  Forme  originale  de 
l'ode. t  Sur  la  critique  et  l'explication  d'Ovide,  Tristes  liv.  II  [G.  Goldbacherj. 


ZEITSCHRIFT   FUR   DIE  OESTERREICHISCHEN  GYMNÀSIEN.         119 

Etude  de  30  p.  sur  un  certain  nombre  de  passages;  explications  et  correc- 
tions proposées.  %  Sur  les  luss.  de  Milan  et  de  Venise  pour  le  Dialogue  de^ 
Orateurs  de  Tacite  [E.  Philipp].  Dans  la  bibl.  ainbrosienne  à  Milan  se  trouve 
un  ms.  H.  29  sup.  qui  de  la  page  15  à  43  contient  le  Dialogue  de  Tacite,  il 
est  du  XV*  s.  et  de  la  main  d'un  copiste  qui  a  rencontré  de  grandes  difflcul"  6 
tés  en  copiant  l'original,  de  là  des  lacunes  et  des  leçons  fautives  :  ce  ms.  a 
cependant  de  la  valeur  pour  nous  en  ce  que  ça  et  là  il  permet  de  rétablir 
dans  des  cas  douteux  la  leçon  du  ms.  de  Venise  et  en  six  endroits  il  nous 
donne  seul  la  vraie  leçon.  Etude  d'un  autre  ms.  de  la  Marciaua  de  Venise 
(Classis  miscellaneorum  cod.  lat.  1)  beaucoup  plus  important  qui  donne  de  lo 
la  page  173-184  le  Dialogue,  et  la  Germanie  de  186-193.  Examen  très  détaillé 
de  ces  deux  mss.  ^  Sur  le  Geographus  Havennas  [J.  Weiss].  La  désignation 
desuper  n'a  rien  à  voir  avec  l'orientation  de  la  carte,  elle  sert  plutôt  à  déter- 
miner une  différence  d'altitude.  ^  Contribution  à  la  linguistique  latine  [F, 
Stolz].  1  Le  nom  Aborigines  (malgré  toutes  les  objections  dérive  bien  de  ab  15 
origine);  2  actutum  (ace  comme  commodum  de  *ac-lu-tus  dérivé  lui-même 
de  'ac-tus,  rapidité,  comme  astutus  est  formé  de  astus)  ;  3  tolutim  (ace.  de 
*tolutis,  le  trot  et  non  pas  le  galop,  cf.  toUo.),  son  composé  tolutiloquentia  se 
trouve  dans  Nonius  formé  régulièrement  de  tolutim  loqui.  ^  Mélanges.  Sur 
Theognis  [H.  G  Kukula].  1,  Sur  la  construction  dans  les  vers  729,  730  ;  v.  1260  20 
au  lieu  d'àYvw(xwv  lire  à^votûv.  f  Sur  Platon,  Apologie  ch.  26  [H.  Schickinger]. 

Lire  :  t(  oiliâi  ei[ii  Ttaôeîv  r^  (XTroTÏaat,  on  xi  [xa6à)v  ev  tw  pi'oi  oùx  r,<TU7iav  riyov.  — 

"Ort  est  conjonction  et  le  xt  interrogatif  qui  suit  est  tombé,  parce  que  les  co- 
pistes ont  cru  à  une  dittographie.  ^  Sur  l'auteur  du  fragm.  adesp.  dans 
Athénée  I,  8  E  [E.  Hornaj.  Nous  a  été  conservé  par  Constantin  Manasses,  25 
c'est  Callimaque.  %  Sur  César  Bell.  Gall.  VII,  14,  5  [H.  Schickinger].  Lire  vicos 
atque  sediflcia  incendl  oportere  ab  hoc  spatio  omniaquoque  versus.^  Sur 
Hirtius  B.  G.  VUI,  15,  5  [id].  Lire  Fasces  sebi,  uii  consueverant  (namquein 
açie  sebo  uti  Galles,  etc.).  1[  Sur  Fronton  (120, 18  sqq  Naber)  [E.  Hauler]. 
Lire  :  eloquentise  virtus  ausim  dicere  meo  ductu  Gaesar,  meoque  aus-  30 
picio  parta,  d'après  une  glose  marginale  que  H.  rétablit.  X. 

Zeitschrift  fur  die  oesterreichischen  Gymnasien,  55«  année  (1904). 
1"  livr.  Le  prétendu  millénaire  du  temple  de  Diane  d'Éphèse  [B.  G.  Kukulaj. 
Discussion  du  passage  de  Macrobe  (Sat.,  V  22,  4)  et  des  interprétations 
qu'on  en  a  données,  notamment  de  celle  de  Wilamowitz-MôUendorff  (Her-  35 
mes,  37).  ^  R-  Hirzel,  Der  Eid  [Fries].  Contribution  à  l'histoire  du  serment, 
fort  intéressante  pour  les  philologues,  et  même  pour  les  théologiens  ou  les 
juristes  :  analyse.  II  H.  Jurenka,  Aischylos'  Perser.  [Reiterj'  Texte  et  com- 
mentaire qui  offrent  de  sérieuses  qualités  ;  réserves  et  observations  sur  les 
nouvelles  théories  adoptées  pour  la  métrique  des  chœurs.  ^  Curtius-v.  Ha.r-  40 
TEL,  Griechische  Schulgrammatik.  [E.  Sewera]  Plan  et  éloge  de  cette  24^  éd., 
remaniée  par  F.  Weigel  ;  examen  détaillé  des  principales  modifications. 
\  Alcide  Macé,  Essai  sur  Suétone.  [A.  Gaheis]  Analyse  critique  de  cet  inté- 
ressant ouvrage  sur  la  vie  et  les  écrits  de  Suétone,  contribution  de  grande 
valeur  à  la  la  littérature  de  cet  auteur.  ^  Lad.  Okegki,  Publii  Comelii  Taciti  45 
de  Germania  libellus.  [F.  Kunz]  Commentaire  pénétrant,  et  d'un  mérite  incon- 
testable ;  examen  de  nombreux  passages.  ^  G.  L.  Hendrickson,  The  Pro- 
consulate  of  JuUns  Agricola  in  relation  to  hislory  and  to  encomium.  [J.  fioUing] 
Le  problème  est,  sinon  résolu,  du  moins  examiné  à  nouveau.  ^^  2*  livr. 
N.  Wegklein,  Eurifiides'  Kyklops.  [IL  Jurenka]  Édition  commode  et  fort  80 
utile.  Observations  sur  plusieurs  passages.  ^  G.  Walter,  De  Lycophrone 
Homeri  imitatore.  [J.  Golling]  Dissertation  solidement  informée,  et  d'une 
bonne  latinité  :  Lycophron  a  su  innover  et  rester  original  tout  en  imi- 


120  1904.  —   AUTRICHE-HONGRIE. 

tant,  f  Ed.  GOLLOB,  Verzeichnis  der  griechischen  Handschriften  in  Ôslerreich 
auiserhalb  Wien.  fid.]  Utile  et  intéressant;  beaucoup  de  soin.  %  K.  IIbinzb, 
Virgiis  epische  Technik.  [Alois  Kornilzer]  Graad  éloge;  c'est  le  meilleur 
commentaire    qui  ait  été  fait  de  Virgile.   Plan  et  appréciation   dévelop- 

5  pée.  %  Ed.  NORDEN,  P.  Vergilius  Maro.  Aeneis  Buch  VI.  [A.  Primozic] 
Ce  savant  commentaire  du  6"  chant  mérite  de  faire  époque  dans  la 
littérature,  virgiiienne,  tout  comme  l'ouvrage  de  Ileinze,  qu'il  complète 
et  confirme.  Analyse  détaillée.  ^  Stef.  Gybulski-E.  Pridik,  Tabulae  qui- 
tus antiquitales  Graecae  et  Romanae  illustrantw',  Tafel   111   b.   [Kiibitschek]. 

10  Ce  nouveau  tableau,  dû  à  Pridik,  ainsi  que  le  texte  fort  bien  fait  qui 
l'accompagne,  traite  des  Num mi  Romani.  1[  F.  Cumont,  Die  Mgslerien  des 
Miihra.  [Ed.  Groag]  Traduction  allemande,  par  Georg  Gehrigh,  de  cet  inté- 
ressant ouvrage  sur  l'histoire  religieuse  de  la  Rome  impériale,  un  des  meil- 
leurs de  l'école  belge  qui  sait  allier  la  grâce  française  à  la  solidité  alle- 

i5  mande.  %^  3*  livr.  Supplément  aux  «  Broutilles  de  p.sychologie  du  langage.  » 
[Fr.  Stolz].  Étude  de  quelques  cas  intéressants  d'haplographie,  d'assimilation 
régressive  ou  progressive,  relevés  dans  les  inscr.  de  Magnésie  du  Méandre, 
à  propos  du  beau  livre  de  E.  Nachmanson.  f  A.Ludwigh,  Karl  Lehrs.  Kleine 
Scfivifien  [Siegfried  Reiter].  Analyse  et  appréciation  élogleuse  de  ce  volume 

20  qui  comprend  115  articles  ou  mémoires  relatifs  à  l'antiquité.  %  llaus  von 
Arnim,  Die  Bakchen,  Tragôdie  des  Euripides  [J.-M.  Stow^asser].  Traduction  très 
recommandabl^^  en  vers  allemands  calqués  autant  que  possible  sur  ceux 
du  texte;  exemples.  ^  Karl  Hadagzbk,  Der  Ohrschmuck  der  Griechen  iind 
Etruskcr  [J.  Bankô].  Aussi  remarquable  au  point  de  vue  archéologique  qu'au 

26  point  de  vue  artistique;  plan  détaillé,  f  H.  Sghweizbr -Sidler  —  E. 
Sghwyzer,  Tacilus'  Germania  [F.  Zôchbauer|.  6«  éd.  mise  au  point  et  tout  à 
fait  remaniée,  surtout  pour  le  commentaire  qui  est  excellent;  examen  cri- 
tique de  qqs  passages.  ^  L.  Bavard,  Le  latin  de  saint  Cyprien  [J.  Golling]. 
Analyse  favorable  de  cette  étude  approfondie  sur  Cyprien,  chez  qui  la 

30  langue  a  été  particulièrement  influencée  par  le  style;  observations.  ^  G. 
Heck,  Simon  Simonides.  Sdn  Leben  und  seine  Werke  [Z.  Dembitzer].  C'est  la 
2®  et  la  3e  partie  d'une  savatite  monographie  sur  cet  humaniste  polonais, 
qui  correspondit  avec  Casaubou.  ^  E.  Lindl,  Cyrm.  En'stehung  und  Blute  der 
altorientalischen  Kulturwelt  [Groag].  Résume  avec  une  savante  et  pénétrante 

36  concision  l'histoire  de  l'ancien  orient  :  plan,  ob-ervalions  sur  qqs  points. 
^  C.  r.  des  séances  du  47^  congrès  des  Philologues  et  Humanistes  allemands 
à  Halle,  en  octobre  1903  <  cf.  R.  d.  R.,  28,  83,  31  sqq.  >  f^  /le  livr.  Julius 
JUTHNER,  Der  Ggrrmastikos  des  Philoslralos  [H.  Schenkl].  Historique  du  texte 
et  critique  des  sources;  cette  étude  fait  bien  augurer  de  l'édition  nouvelle 

40  qui  sera  fondée  sur  le  manuscrit  de  la  B.  N.  Discussion  de  qqs  passages. 
^  A.  VON  Prembrstein,  Anicia  luliana  im  Wiener  Dioskorides- Codex  [J. 
Juthner].  Recherches  d'un  vif  intérêt  sur  cette  miniature  et  la  grande  dame 
qu'elle  représente  (fille  de  Flavius  Anicius  01ybrius),à  propos  d'une  ques- 
tion posée  par  E.  Dielz  dans  sa  monographie  du  ms.  de  Vienne.  ^  K. 

46  Dzutzko-Kauer,  Ausgewahlte  Komôdien  des  P.  Terenlius  A  fer,  II  :  Adelphoe 
fj,  Endt].  Mérites  de  cette  2°  éd.,  fondée  sur  une  collition  nouvelle  du 
Bembinus,  du  Victorianus  et  du  Lipsiensis  :  l'appiirai  critique  et  les  Indices 
ont  été  notablement  enrichis.  Observations,  f  E.  Gsghw^ind,  Ausgewcmte 
Briefe  Ciceros  [A..  Konnlzer].  Recueil  bien  approprié  à  son  but.  Clioix  et 

80  commentaire  très  personnels  :  44  lettres  de  Cicéron,  à  l'exclusion  de 
ses  correspondants.  Remarques  et  réserves.  ^  <^-  l"-  Lehmann  u.  a., 
Beitràge  zur  allen  Geschichte,  I,  3  et  II  <  cf.  R.  d.  R.  26,  14y,  51  sqq;  27, 
18,  15.  >  Plusieurs  mémoires  importants  de  Beloch  (Archontes  athéniens 


ZEITSCHRIFT   FUR   DIE  OKSTERREICHISGHEN   GYMNASIEN.  Î2l 

au  3e  s.),  Meyer  (Origine  du  Colonat),  etc.  Analyse  et  appréciation.  ^^ 
5«  iivr.  Patria  et  parentes  [Alois  KornilzerJ.  Dans  cette  expression  consacrée, 
et  notamment  chez  Salluste  (Jtigurtha,  3),  parentes  a  toujours  le  sens  de 
«  famille,  parents  et  alliés  »,  jamais  celui  de  «  sujets,  habitants  »,  qu'il 
prend  quelquefois  quand  il  n'est  pas  accouplé  à  palria.  Examen  de  l'usage  5 
de  Cicéron,  Tite-Live,  Tacite,  etc.  ^  Remarques  sur  la  composition  et  la 
teneur  du  Phédon  de  Platon  fGustav  Schneider].  Discute  les  conclusions  de 
Wiudelband,  à  propos  de  la  contradiction  entre  les  deux  mythes  qui  ter- 
miuent  la  V'°  et  la  2»  partie.  ^  Guil.  Crônert,  Memoria  Graeca  fJerculanensis. 
[Karl  Wessely]  Étude  méthodique  des  particularités  de  langue  et  d'ortho-  to 
graphe  des  papyri  d'IIerculanum,  avec  le  contrôle  de  ceux  d'Egypte  et  des 
inscr.  ou  anciens  mss.  Observations  sur  qqs  points.  ^  K.  Busghe,  Euvipides' 
Iphigenie  in  Aulis.  [H.  Jurenka]  Édition  bien  informée  ;  critique  de  plusieurs 
passages.  •[[  H.  IIoppe,  Sijnlax  und  Stil  des  Tertullian.  [J.  GoUing]  C'est  le 
développement  de  la  savante  dissertation  qu'il  a  publiée  en  18'J7  ;  peut  servir  is 
de  base  aux  études  sur  la  langue  des  derniers  écrivains  ecclésiastiques. 
Qqs  erreurs  de  détail.  %  W.  Fhies,  C.  JuUi  Caesaris  de  bello  gallico  commentarii 
VU.  [Polaschek].  Peu  différente  de  celle  de  Prammer;  recommandable  pour 
les  classes,  \  Ad.  M.  A.  SCHMinr,  Beitràge  sur  Livianisclien  Lexikographie,  4  t. 
[A.  Ziugerle].  Étude  savante  et  détaillée  sur  cis,  citra,  extra,  infra  dans  ?o 
Tite-Live.  %  Ad.  Bauer,  Lehrbuch  der  Geichichte  des  AUerlums.  [A.  Stein]. 
Éloge  ;  plan  détaillé  et  observations.  îf  6'  Iivr.  Johann  Gabriel  Seidl  comme 
historien  et  comme  humaniste.  [A.  Gubo].  Notice  biographique  et  littéraire, 
à  propos  de  la  célébration  du  centenaire  de  Seidl.  "1  F.  Noagk,  Homerische 
Palàsie.  [R.  MiinsterbergJ.  Compare  le  plan  des  palais  de  Knossos  et  Phaestos  25 
(Crète),  avec  ceux  de  Troie,  Mycènes,  Tirynthe  et  Arnés.  Reconstitution  de 
la  maison  homérique  d'après  l'épopée.  Analyse  favorable.  ^  Kottmann,  De 
elocutione  L.  lunii  Moderuli  Columellae.  [J.  Golling].  Contribution  fort  utile  à 
la  grammaire  historique;  le  plan  et  l'ordre  des  matières  sont  ceux  mêmes 
de  l'Étude  de  Drager  sur  la  syntaxe  et  le  style  de  Tacite.  Observations.  H  O-  su 
Keller-J.  Haussnbr,  Q.  f/oraiius  Flaccus.  [Fr.  Kunz].  3e  éd.  soigneusement 
améliorée,  f  O.  Schul?,  Beilvage  sur  Krilik  unserer  lilerarischtn  Ûberlieferung 
fiir  die  Zeil  von  Commodus  'Slurs  bis  auf  den  Tod  des  M.  Aurelius  Antoninus 
[Caracalla).  [A.  Stein].  Étude  méritoire  sur  l'authenticité  et  la  valeur  des 
Scriplores  Historiae  Augustae;  analyse  et  discussion  de  qqs  points.  ^1f  35 
7u  Iivr.  Troie.  [E'.  Kalinka].  Historique  de  la  question  et  des  touilles  de 
Schliemann  et  Dôrpfeld.  ^  Lea  Sternbach  ,  iMcolai  Calliclis  carmina. 
[K.  Ilorna].  Bonne  édition  des  épigrammes  de  ce  poète  byzantin  du 
120  s.  p.  C.  Discussion  du  texte  de  plusieurs  passages,  t  ^r-  Ameis- 
G.  Hentze,  Homers  Uias  l-Ill  [G.  Vogrinz].  6°  éd.  remaniée  en  vue  des  40 
nouveaux  programmes  :  texte  de  Ludwich.  Examen  critique  de  qqs.  pas- 
sages. 11  A.  C  Clark,  M.  Tulli  Ciceronis  oraliones,  VI;  Pro  Milone,  Marcello, 
Ligario,  rege  Deiolaro;  Philippicae  1-XlV  [A.  Kornitzer].  Édition  d'une  haute 
valeur  pour  la  critique  de  Cicéron;  marque  un  progrès  notable  sur  celle 
de  C.  P.  W.  Millier  parue  en  1886.  Remarques  sur  divers  points.  ^  CntGCO-  46 
Ferrari,  Dizionarîo  Cesariano  [Polaschek].  D'une  utilité  trop  restreinte; 
exemples.  \  Stephaaùs  Cybulski,  Tabulae  quibus  antiquitates  Graecae  et 
Romanae  illustrantur,  XV  a,  b;  U^'bs  Roma  anliqua.  —  M.  ROSTOWZEW,  Das 
aile  Rom.  [J.  Oehler].  Ces  deux  tables,  et  le  texte  de  R.  sont  d'un  secours 
indispensable;  exactitude,  clarté,  concision,  tels  sont  leurs  mérites,  ff  8°  et  so 
9'  Iivr.  Sghneidewin-Nauck,  Sophokles  :  Antigone  [H.  Siess].  10»  éd.,  excel- 
lemment remaniée  par  Ewald  Eruhn;  très  bonne  analyse  métrique  des 
choeurs.  %  M.  Sghanz,  Geschichte  der  rom.  Lileralur,  IV  ;   von  Konstantin  bis 


122  1904.  —  AUTRICHE-HONGRIE. 

Justinian,!  :  Die  Literatw  des  vierlen  Jahrhunderls  [R.  C.  Kukula].  Ëloge, 
plan  et  observations;  qqs.  lacm  es.  %  F.  Cauer,  Ciceros  politùches  Denken 
[A.  Kornitzer].  Très  bon  et  très  au  courant;  analyse  développée,  t  Fr. 
FRÔHLrCH,  Oie  Glaubwilrdigkeit  Càsars   in  seinem    Berichte  iiber    den  Feldsug 

8  gegen  die  Helvetier  58  v.  Chr.  [Polaschek].  Dissertation  d'un  vif  intérêt  Sauf 
pour  l'émigration  des  Helvètes  et  de  leurs  alliés  et  la  victoire  remportée 
près  de  Bibracte,  le  témoignage  de  César  peut  être  suspecté.  ^.  G.  Brak- 
MAN,  Dobiensia  [P.  Hildebrandt].  Travail  dédié  à  Ilerwerden  :  nouvelles 
conjectures  et  nouvelles  leçons  du  scholiaste  de  Cicéron  dans  le  Bobiensis. 

10  Examen  et  discussion  de  qqs.  unes.  \  M.  Sghodel,  Latein.  Schulgrammatik 
[J.  Golling].  Bonne  ;  dispositions  nouvelles  dans  la  morphologie  et  la  syn- 
taxe, ff  10»  livr.  Disserlaliones  philologae  Vindobonenses  [Franz  Weihrich]. 
Analyse  élogieuse  des  travaux  de  Huemer  sur  la  métrique  de  Paulin  de 
Noie,  de  Woebrer  sur   la   ihétorique   de  Celsus  et  de  Kappelmacher  sur 

i6  Juvénal  disciple  de  Quintilien  <cf.  R.  d.  R.,  28,  104,  16  sqq.>.  \  G.  Wis- 
SOWA,  Gesammelte  Abhandlungen  zur  rômischen  Rdigions-  und  Sladlgeschiclite 
[J.  Oehler].  Ces  15  mémoires  servent  de  supplément  à  son  livre  (Religion 
und  Kultus);  ils  sont  aussi  utiles  pour  la  connaissance  de  la  topographie 
romaine  que  pour  celle  du  culte.  Analyse  et  appréciation,  f  Drenckhahn, 

20  Ciceros  Rede  fur  Murena[A.  Kornitzer].  Bonne  éd.  classique;  introduction 
excellente.  Discussion  de  qqs.  passages.  ^  J.  Meuser-A.  Egen,  Meia- 
morphosen  des  P.  Ovidiuii  Nafo.  [J.  Gol'ingJ  S"  éd.  solidement  amendée 
par  E.;inlrod.  réduite,  seize  passages  corrigés.  Examen  de  plusieurs 
vers.  1f^    11«  livr.    A.    de    MarGHI,    Il  cuHo    privato    di  Roma  aniica,    II   : 

26  La  religione  gentilizia  e  collégiale  [J,  OehlerJ.  Solide  et  attrayant,  mais 
pas  assez  de  critique.  Analyse  et  remarques.  1[  Em.  Châtelain,  Les 
Palimpsestes  latins  [W.  Weinbergev].  Étude  d'un  vif  intérêt,  qui  rassemble 
tous  les  palimpsestes  découverts  au  cours  du  19»  s.  ^  L.  Rrinhakdt, 
M.  Tidli  Ciceronis  pro  Cn.  Plancio  oralio  [Alois  Kornitzer].  Beaucoup  de  soin 

30  et  de  sagacité.  Exemples  et  observations;  plusieurs  passages  discutés, 
f  M  Haupt-R.  Ehwald,  Die  Metamorphosen  des  P.  Ovidius  Nasa,  I,  B.  l-Vll. 
[K.  Mras]  Cette  3«  éd.  est  indispensable  aux  philologues,  tant  au  point  de 
vue  de  la  critique  du  texte  qu'à  celui  du  commentaire.  Examen  de  nombreux 
passages.  ^'^  12^  livr.  Cicéron.  In  Verrem  act.  II,  1.  V,  162.  [H.  St.  Sedlmayer]. 

3B  Pestem  (parfois  corrigé  en  potestatem)  doit  être  dans  ce  passage  la  cor- 
rection maladroite  d'une  dittographie  de  istam;  inutile'  au  sens,  il  faut 
le  supprimer  et  lire  :  qui  nunquam  istam  viderai.  î  R.  Fôrster,  Breslauer 
philologische  Abhandlungen,  IX  I.  [Ernst  Kalinka]  Mémoire  de  Mikolajczak 
sur  divers  problèmes  relatifs  aux  sept  sages  et  sur  l'historien  MaiàvSpto; 

40  (non  Aeâvôpio;,  ni  AéavSpoi;).  Analyse  favorable.  %  I.  S.  Stauridès,  Ilepl  tt); 
vo6ey<TÊWî  xoû  ©ouxuS^Sou.  [Id.]  Fait  revivre,  non  sans  intérêt,  ce  pro- 
blème abandonné..^  II.  Belling,  Studien  iiber  die  Liederbiicher  des  Horatius. 
[J.  Pritsch]  Intéressant,  mais  hypothétique.^  W.  G.  IIalb-C.  D  Buck, 
A    Latin  Grammar.   [i.   GoUing]   Très  personnelle,    surtout    dans    l'étude 

46  des  modes.  \  Chr.  Hublsbn,  D<is  Forum  Romanum.  iGroag].  Excellent  ; 
histoire  et  description  des  monuments.  ^  Milteilungen  der  Allertums, 
Kommission  fier  Westfalen.  Ill,  [J.  Oehler]  Rapports  sur  les  fouilles  d'Haitern, 
etc.  K  On  trouvera  en  plus  dans  cette  revue  la  critique  de  plusieurs  ouvrages 
élémentaires  pour  l'étude  du  latiu  et  du  grec  et  de  nombreux  articles  péda- 

BO  gogiques.  A.  G.-D. 

BOHÊME 
Rédacteur  général  :  Joseph  KrAl. 

Listy  filologické  XXXI,  1904  [F.  Groh].  Quelques  problèmes  de  topo- 


LISTY  FILOLOGICKÉ.  123 

graphie  d'Athèaes.  I.  Tb  (xÉYapov  to  upoç  i<jnépy]v  xs-rpaïAix^vov.  —  La  citation 
d'Hérodote  (V,  77)  ne  se  rapporte  pas  à  ce  qu'on  appelait  l'Hekatompedon, 
mais  bien  à  l'ancien  Érectitheion,  qui  se  trouvait  au  même  endroit  que 
l'Érechthéion  d'aujourd'hui.  C'est  à  cet  ancien  édifice  que  se  rapporte  aussi 
Herod.,  1.  VIII,  55.  Dans  ce  temple,  on  rendait  un  culte  aussi  à  la  déesse  5 
Athéué.  Par  les  mots  xb  \).é-{<xpo^  zh  upb;  éaTtéprjv  •L£Tpa(j.[jiévov,  c'est  le  côté  ouest 
du  temple,  c.-à-d.  celui  du  culte  du  dieu  indigèue  Érechtheus  qui  est 
désigné.  Les  fers  dont  avaient  été  chargés  les  captifs  de  Chalcidique  se 
trouvaient  suspendus  à  la  muraille  du  nord  de  l'Acropole,  vis-à-vis  du 
côté  ouest  de  l'ancien  Érechlhéion.  —  IL  TéôpiTtuov  x'^ly.eov.  Le  quadrige  en  10 
bronze  offert  par  les  Athéniens  pour  fêter  la  victoire  qu'ils  avaient  rem- 
portée sur  la  Chalcidique,  se  trouvait  à  l'époque  d'Hérodote  à  gauche  avant 
l'entrée  des  Propylées,  probablement  là  où,  de  nos  jours,  il  y  a  le  piédestal 
du  monument  d'Agrippa.  La  mention  d'Hérodote  se  rapporte  déjà  aux 
Propylées  construites  par  Mnésiclès.  ^  [F.  Groh].  Notes  sur  la  Constitution  15 
d'Athènes  par  Aristote.  I.  L'auteur  se  déclare  adversaire  des  hypothèses 
émises  par  Guiraud  (Mélanges  Perrot,  1903,  p.  l'jo  ss.)  sur  la  constitution  de 
DracoD.  G.  croit  que  la  vente  à  réméré  (npâo-tç  £7tl  Xûasi)  est  la  plus  ancienne 
et  que  les  Athéniens  du  temps  de  Dracon  ignoraient  l'hypothèque.  Il  le  déduit 
d'Arist.  'AG.  ■Kol.  12,  4.  Là  Solon  prétend,  en  parlant  de  sa  seisachtheia,  20 
qu'il  a  renversé  les  colonnes  do  débiteurs,  plantées  en  plusieurs  endroits, 
et  que,  partant,  il  a  délivré  la  mère  Terre.  Si  la  vérité  était  du  côté  de  ceux 
qui  soutiennent  que  l'époque  de  Dracon  ne  connaissait  pas  encore  d'hypo- 
thèque, les  colonnes  en  question  se  rapporteraient  à  la  vente  à  réméré. 
Mais  si  Solon,  en  établissant  sa  seisachtheia,  avait  renversé  les  colonnes  25 
qui  désignaient  que  la  propriété  était  vendue  et  que  le  propriétaire  précé- 
dent avait,  pendant  un  délai  déterminé,  le  droit  de  la  rémérer,  il  aurait 
enlevé  à  ces  premiers  propriétaires  le  droit  de  rentrer  jamais  en  posses- 
sion de  leurs  terrains  respectifs  et  il  aurait  donné  aux  nouveaux  proprié- 
taires la  pleine  possession  de  ces  biens.  C'aurait  bien  été  le  contraire  de  30 
ce  que  Solon  a  fait  réellement.  Il  résulte  donc  de  tout  cela  qu'à  Athènes 
l'hypothèque  existait  au  temps  de  Dracon  ;  c'est  seulement  en  abolissant 
les  colonnes  d'hypothèques  que  le  pays  pouvait  être  sauvé.  Les  mots  : 
oùdt'a  llvMpx,  qui  se  rapportent  à  l'hypothèque,  sont  par  conséquent  tout  à 
fait  de  mise  pour  l'époque  de  Dracon.  La  vente  à  réméré  est  donc  posté-  35 
rieure  à  l'hypothèque  ;  cette  vente  pouvait  se  produire  seulement  à  l'époque 
où  l'on  pouvait  gagner  à  temps  l'argent  nécessaire  d'une  autre  manière 
que  par  l'agriculture  (p.  e.  en  faisant  le  commerce  maritime).  On  ne  peut  donc 
dater  la  vente  à  réméré  que  de  la  fin  du  6e  ou  du  commencement  du  5^  s.  — 
Critique  des  objections  faites  par  Wilcken  <Apophoreton,  85  ss.  cf.  R.  d.  R.  40 
28,5,  25>.  Aristote,  au  chapitre  41,  par  ces  mots  :  (AETàaxaa-K;  tûv  è^  àpx'h'i  ne 
pouvait  faire  allusion  à  autre  chose  qu'à  l'établissement  de  la  première  cons- 
titution sous  Ion  et,  par  conséquent,  il  désigne  la  constitution  de  Thésée 
comme  la  première  réforme,  celle  de  Dracon  comme  la  deuxième  réforme  de 
la  constitution  athénienne,  etc.  C'est  ce  qui  est  confirmé  par  la  fin  du  chap.  3  45 
où  Aristote  s'exprime  comme  suit  sur  la  constitution  d'avant  Dracon  :  ■}]  ixèv 
o5v  TrpwTvi  TtoXixet'a  xauTiriv  er/s  Tr,v  yTtoypaçriV .  C'est  une  faute  que  de  remettre 
avec  "Wilcken  les  mots  :  [letà  Sa  xauxa  yçà^oM  Tivbî  où  TToXXou  ôteXOdvTo;,  iizi 
'Apt(TTat-x(Aou  apxovTOî  Apàxwv  xouç  6£(t(xoÙî  £6y)X£  à  la  fin  du  premier  chapitre  ; 
car  c'est  seulement  au  chap.  3  qu'Arislote  explique  les  origines  de  laso 
fonction  d'archonte.  De  même  le  passage  par  lequel  se  termine  le  chap.  4 
(èul  6à  xoi;  (7(o[xa(n  —  6t'  ôXiywv  ^v)  ne  convient  absolument  pas  à  la  fin  du 
chap.  3.—  IL  Contre  A.  Ludwich  qui  regarde  daus  le  passage  d'Aristote  'A6. 


124  1904.  —    ArTRlCliE-lIONGRlE. 

TToX.  7,  4  le  mot  :  AiçfXou  comme  exact,  ce  qui  est  impossible.  Gomme  un 
cheval  se  trouvait,  au  témoignage  d'Aristole,  à  côté  de  la  figure  d'homme, 
Anthémion  aurait  rangé  son  père  au  nombre  des  cavaliers  tout  en  rappelant 
expressément,  dans  Tinscr.,  que  c'était  lui  seulement  qui  eut  cette  pro- 
s  motion.  Si  Ludwich  avait  raison,  il  faudrait  reprocher  à  Arislole  de  n'avoir 
pas  cité  exactement.  Car,  pour  admettre  les  mots  :  elxwv  A'.^t^ou,  il  faudrait 
être  persuadé  qu'il  s'agit  de  la  figure  de  Diphilos,  tandis  que,  par  l'inscr. 
nous  apprenons  que  c'est  la  figure  d'Anthémion.  Du  reste  la  manière  dont 
PoUux  (VIII,  131  )  fait  mention  du  même  anathème  (xal  s'txwv  âattv  év  àxpo7t(5/.£t) 

10  montre  assez  qu'il  n'avait  pas  lu  dans  Arislole  le  mot  :  AiçtXov.  Cet  ana- 
thème était  vraisemblablement  un  relief.  ^  [O.  JirâniJ  Empedoclea,  poème  de 
Sallusle.  On  peut  regarder  Thistorieu  Salluste,  comme  auteur  du  poème 
mentionné  par  Cicéron  (ad  Quint,  fr.  II,  9,  3).  On  peut  le  conclure  de  ce  qui 
suit  :  1»  La  critique  sévère  du  poème  par  Cicéron  met  en  évidence  que 

16  l'auteur  de  la  pièce  n'était  pas  de  ses  amis.  2»  Sallusle  s'intéressait  vive- 
ment à  la  philosophie  et  il  était  alors  d'usage  de  commencer  sa  carrière 
littéraire  par  des  ouvrages  de  poésie.  3»  De  l'invective  contre  Sallusle  il 
résulte  que  celui-ci  était  du  nombre  des  disciples  de  P.  Nigidius  Figulus 
qui  s'attachait  à  faire  revivre  la  doctrine  de  Pjlhagore  :  or,  Empédocle  était 

20  regardé  comme  Pythagoricien.  Outre  les  fragments  que  Schône  a  reconnus 
comme  appartenant  à  ce  poème,  il  faut  lui  attribuer  encore  :  Ilist.  fr.  inc. 
69  K  (=  100  D=  19  M)  et  79  K  {=  112  D  =  38  M),  t  [Karel  'Wenig].  Sur  les 
dactyloépitriiiques.  D'une  élude  des  strophes  dactyloépitritiques  des  poètes 
tragiques,  l'auteur  conclut  que  l'ancienne  théorie  n'a  pas  été  détrônée,  et 

i2o  que  la  nouvelle  n'est  pas  démontrée.  ^  0.  Jirâni.  Triomphe  des  promagistrats 
romains.  Les  deux  relations  de  Tite-Live  (XXVI,  2,  1,  5  et  XLV  33,  4),  sur 
lesquelles  s'appuient  Lange  (Rom.  Alt.  I.  747),  Mommsen  (Hôm.  Siaat.srecht 
P  126)  et  Nissen  (Beitrâge  zum  rôm.  Staalsrecht  133),  ne  se  rap- 
portent   pas   au    procédé   ordinaire,    mais   bien   aux    cas    exceptionnels. 

30  Le  sénat  craignait  alors  l'intercession  des  tribuns,  il  leur  concéda  donc 
à  eux  et  à  l'assembée  du  peu|)le  le  droit  d'accorder  l'imperium  pour  la 
journée  du  triomphe.  Mais  ce  privilège  se  trouvait  d'ordinaire  compris  dans 
le  vote  du  sénat  accordant  le  triomphe.  ^  [K.  Wenig].  Notes  sur  Eschyle. 
Si  l'on  interprète   les  strophes  Ag.  737-749^750-762,  Sept.   734-741=742-749, 

35  911-921 -922-933,  Suppl,5.%-564=:565-o72  (éd. 'Weil)  d'après  les  plus  récentes  théo- 
ries rhytmiques,  on  peut  maintenir  les  leçons  manuscrites.  ^  [E.  Peroutkaj. 
L'Histoire  grecque  au  commencement  du  xx^  siècle.  Différents  auteurs,  au 
cours  du  xixe  s.,  s'étaient  placés  à  différents  points  de  vue  pour  écrire 
l'histoire  de  l'antiquité  grecque.  Analyse  de  ces  points  de  vue  et  des  causes 

40  des  changements  d'idées  et  d'opinions.  Le  progrès  qui  au  cours  de  tout  un 
siècle  s'y  est  manifesté,  t  [Pr.  Lang].  Cerno, -cello.  I.  Le  verbe  latin  cerno 
vient  du  paleo-it,  crinô  (xptvw  grec)  ;  à  cette  même  famille  appartiennent 
crïbrum  (crible),  crînis  (substantif  qui  aurait  primitivement  signifié  «  un 
objet  séparé  d'autres  objets,  un  objet  isolé  o  et  qui  dans  la  latinité  poslé- 

45  rieure  désigne  un  cheveu  individuel,  tandis  que  coma  désigne  la  chevelure), 
crimen  et  excrëmentum.  A  l'évolution  de  la  signification  de  cerno  (!<>  trier, 
séparer;  2»  prendre  un  parti)  on  peut  comparer  le  verbe  serbe  otrolucili 
qui  signifie  de  même  :  1»  seiungere  ;  2»  decernere.  —  IL  II  faut  voir  trois 
verbes   distincts  dans  la  forme  latine  :  -cello.  1"  Dans  procello-  recello  la 

50  forme  -cello  vient  du  paléo-it  clino(x>.tvw  gr.),  au  radical  k'iei  ;  à  ce  même 
radical  se  rattachent  encore  -clino  (inclino,  declino)  et  ausciilto  (originai- 
rement *clitare)  =  aurem  inclinare  ;  par  conséquent  auscultare  s'emploie 
à  rorigiue  ou  bien  sans  régime  ou  bien  avec  le  régime  au  datif  ;  2»  Dans 


.    LISTY   FILOLOGICKÉ.  125 

antecello,  excello,  praecello  il  y  a  le  verbe  primitif  *celno  (rad.  Ic'el)  ;  là 
appartiennent  encore  coUis,  culmus,  culmen,  columna;  3»  Dans  parcello  la 
forme  eu   question   vient  de  *celdo  (rad.  k'el  «  battre  »)  ;  là  se   rattache 
encore  clàdës.  ^  [O.  Jirâni].  Sur  la  vie  de  T.  Calpurnius  SicuUis.  Galpur- 
nius,  auteur  d'églogues,  n'est  autre  que  le  poêle,  auteur  du  panégyrique  de  5 
G.  Calpurnius  Pison,  qui  était  le  chef  du  complot  ourdi  contre  Néron.  Pison 
protégeait  le  poète  et,  moyennant  des  subsides,  le  mit  à  même  de  rester 
dans  sa  patrie.  Il  est  désigné  dans  les  églogues  sous  le  nom  de  Meliboeus. 
f  [J.  Zubaly].  KoupcSto?.  Ce  mot,  qui  se  trouve  dans  Homère  aussi  bien  que 
dans  la  poésie  postérieure,  veut  dire  originairement.:  virginal;  avec  cette  lo 
acception  s'accorde  l'origine  du  mot  :  c'est  un  dérivé  secondaire  de  v.6pr,. 
Comparer  avec  le  sans,  kàumarah,  kâumarî  dérivés  de  la  même  façon  de 
kumârah  que  xoupîoio;  de  y.6p-q.    Kûmaral;   veut  dire  d'après  la  paraphrase 
de  Bôhtliugk  «  une  jeune  fille  qui  ne  s'est  donnée  à  personne  avant  son 
mariage  ».   L'acception  de  kàumarah,  kâumarî  est  dans  la  plupart  des  cas  15 
identique  à  celle  des  mots  ananyapùrvah  (celui  qui  n'a  pas  encore  connu 
de  femme)  et  ananyapûrvikà  (celle  qui  n'a  pas  encore  connu  d'homme). 
Quant  à  la  formation  du  mot,  le  suffixe  secondaire  -tSio?  est  une  dérivation 
des  noms  en  -i6,  lesquels  servent  de  base  encore  aux  substantifs  patrony- 
miques en  -tSv);  et  aux  verbes  en  *-iS-tw  (-t'Cw).  Primitivement  ce  suffixe,  20 
qui,  probablement,  était  primaire,  se   terminait  en  t  (-it)  ;  d  en   échange 
d'une  ténue  n'était  de  rigueur  que  dans  des    cas    spéciaux.    L'étymolo- 
gie  et   l'acception    primitive  de   v.6p-/]    restent    incertaines.    ^^    Comptes 
rendus  :  The   Ttblunis   Papijri,  I.  The  Oxyrhynchus  Papyri,  III.  Aux  éditeurs 
qui   dans    un   délai   aussi   bref  et   d'une   façon   aussi   parfaite   ont    fait  26 
connaître   leurs    découvertes,    le    public   savant  est    infiniment   obligé. 
[F.   Groh].  ^  The    Universily    of  Chicago    :     The    Decennial    publicilions,    VI. 
[F.  Groh  et  F.  Câda].  —  Arislolelis  Hes  publiai  Alheniensium  éd.  Frid.  KenvON. 
La  nouvelle  édition  succède  dignement  aux  trois  éditions  anglaises  précé- 
dentes données  par  le  même  auteur  [F.  Groh].   —  J.   M.    Prazàk,   La   Ville  AO 
morte  de  Pompéi.  Éloges  de  ce  livre  écrit  en  tchèque  [L.  Brlnick;^].  —  Tacili 
Germania  (tchèque),  éd.  par  A.  Skr[van.  Joli  livre,  soigneusement  imprimé 
[T.   Snëtiv^).  —  Mimiambes  (THcrondas.   Trad.  en  tchèque  par  J.  L.  Capbk. 
Mauvaise  traduction  [J.  Kràl].  —  J.  Vendryes,  Recherches  sur  l'histoire  et  les 
effets  de   l'intensité  initiale   en    latin.    Analyse  détaillée  par  [Jos.  Zubat;^].  —  35 
Uislorische  Grammatik  der  lalein.  Sprache.  III.  Band,  1.  Quand  la  grammaire 
aura  été  finie,  on  y  trouvera  des  renseignements  solides  sur  tous  les  pro- 
blèmes de  la  langue  latine  fO.  Ilujer].  —  W.  Nestlé,  Euripides,  der  Dichter 
der  griech.  Aufklàrung .   Essai  sérieux   de  donner  une  idée  juste  du  poète 
[K.  Wenig].  —  Jos.  Wagner,  Realien  des  griech.  AUerthums  fiir  den  Schu'ge-  40 
bruuch,  4.  Aufl.   Gomme  texte,  le  livre  est  exact  ;  comme  illustrations,  il 
n'est  ni  joli,   ni  instructif  [F.   Ilolfmeister].  —  F.   Falbreght,  Ûeber  den 
Unterricht  in  der  bildenden  Kunsl  am  Gymyiasium.  Sentiment  délicat  de  l'art 
[Jan  Brant].  —  F.  Lehner,  Homerische  Gôtler  Gestallen  in  der  antiken  Plastik. 
Un  des  meilleurs  ouvrages  de   ce  genre  [J.  Brant].  —  Th.  D.  Goodell,  as 
Chapiers  on  Greek  melric.  Contient  d'intéressantes  notes  sur  les  problèmes 
récemment  discutés  [J.  Krâl].  —  K.  Brugmann,  Kurze  vergleichende  Gram- 
matik der  indo-germanischen   Sprachen.   Manuel  qui  sera  le  bienvenu  pour 
tous  ceux  qui  désirent  des  renseignements  prompts  et  exacts  sur  les  phé- 
nomènes linguistiques  [0.  Ilujer].  —  H.  Muzik,  Lehr-  und  Anschauungsbehelfe  50 
zu  den  lalein.  Schulklassikern.  D'une  grande  utilité  pour  l'enseignement  [J. 
Brant].  —  Paul  Cauer,   Die  Kunsl  des  Ûberselzens.   Devrait  être  lu  par  tous 
les  professeurs   [Gh.   Wenig).  —  T.  Maccii  Plauti  Moslellaria,  trad.  tchèque 


126  1904.  —   AUTRICHE-HONGRIE. 

par  J.  L.  àAPHK.  Traduction  superficielle,  qui  abonde  en  fautes  grossières  fR. 
Schenk].  —  Revue  des  programmes  d'écoles  secondaires  tchèques  :  Jan  Vareka, 
Les  noms  slaves  dans  la  topographie  néogrecque.  L'auteur  fait  preuve,  çà 
et  là,  d'une  remarquable  indépendance  d'esprit  [J.  âtàstn;^].  —  j.  Zejda, 
6  Le  jugement  de  Platon  sur  l'art  oratoire.  Rédigé  avec  soin,  sans  rien  de  neuf  [O. 
JiràniJ.  —  J.  RÉZÎG,  Fragments  de  syntaxe  grecque.  Sur  renseignement  du  grec. 
On  peut  être  de  l'avis  de  l'auteur  [Ch.  Wenig].  —  r\  Hoffmeister,  Sur  les 
dates  des  comédies  de  Plaute.  Résultats,  dans  la  plupart  des  cas,  acceptables 
[R.  Schenk].  —  Thucydide  III,  1-50,  trad.  par  J,  Veverka.  Traduction  exacte, 

<o  mais  non  sans  une  certaine  rudesse  de  style  [R.  Karras].  —  Dionysios  ou 
Longinos,  Traité  sur  le  Sublime  littéraire,  trad.  par  V.  Slâdbk,  2.  Excellent 
[R.  Karra].  —  Rud.  Neuhôpbr,  Caialepton  (Première  partie  du  volume  II). 
Le  problème  de  l'origine  du  panégyrique  de  Messale  y  est  définitivement 
résolu  [F.  Hoffmeister].  —  Charles  Mûller,  L'influence  de  Gorgias  et  d'Iso- 

15  craie  dans  révolution  de  la  prose  littéraire  altique,  3.  Éloges  [F.  Hoffmeister].  — 
Plutarque  de  Chéronée,  Sur  Véducation  des  garço7is,  trad.  par  G.  âuRAN.  Adroi- 
tement traduit  [F.  Hoffmeister].  Fr.  Groh. 

HONGRIE 

'^  Rédacteur  général  :  I.  Kont 

Archaeologiai  Ertesitô  (Bulletin  archéologique)  Nouv.  Série. Tome  XXIV. 
1904.  ler  fasc.  Le  Limes  Dacicus  et  la  colline  fortifiée  de  Pogujov  [G.  Finaly]. 
Les  nouvelles  recherches  ont  démontré  que  l'inscription  latine  que  Mommsen 

25  a  publiée  C.  1.  L.  III  827  d'après  Torma,  doit  être  rectifiée  dans  le  sens  de 
Domaszewski.  C.  I.  L.  III 7633.  Les  objets  trouvés  démontrent  clairement  que 
le  castellum  de  Pogujov  n'a  pas  été  construit  par  les  Romains.  %%  2^  fasc. 
Monuments  antiques  de  la  Pannonie  avec  des  symboles  juifs  [S.  Krausz]. 
Description  de  deux  pierres  tombales,  l'inscription  de  la  première  est  : 

30  Memoria  Anestasio  et  Dekousani  et  Beneiami  et  Pheileio  nostro,  cf.  C.  I. 
L.  III  suppl.  n»  10611  ;  on  y  voit  le  chandelier  à  sept  branches  et  les  mots  : 
ef;  6edc.  L'inscription  de  la  seconde  pierre  esta  lire  :  Memoria  Judat  patr(is), 
memoria  Kasete  matr(is)  Eva.  «  Kasete  »  est  la  forme  grécisée  de  l'hébreu 
«  châszid  »  «  pieux  »  et  correspond  à  Dikaiosyué.  f  F.  Cumont  :  Les  Mystères 

35  de  Miihra  [Éloge].  Yi  3e  fasc.  Inscriptions  romaines  de  Dunapentele  [E. 
Mahler].  La  localité  magyare  se  trouve  sur  l'emplacement  d'Intercisa  ;  les 
trois  inscriptions  récemment  découvertes  sont  :  1°  Imp(eratoie)  Caes(are) 
Tito  Ael(io)  Hadriano  Antonino  Aug(usto)  Pio  p(atri)  p(atriae)  pontes  facti 
iussu  G(aii)  Gemini  Capelliani   leg(ati)  aug(usti)  pr(o)  pr(aetore)   curante 

40  Tib(erio)  Cl(audio)  Euprepete.  —  2°  Imp{erator)  Gaes(ar)  M(arcus)  Aur(elius) 
[CommodusJ  Antoninus  Aug(ustus)  Plus  Sarm(;iticns)  Ger(manicus)  Brit 
(annicus)  pont(ifex)  max(imus)  trib(unicia)  pot(estate)  VI  imp(eralor)  IV 
co(n)8(ul)  IV  p(ater)  p(atriae)  ripam  omnem  burgis  a  solo  ex(8)tructis  item 
prae8idi(i)is  per  loca  opportuua  ad  clandestinos  latrunculorura   transitus 

46  oppositis  munivit  per  L(ucium)  Gornelium  Felicem  Plotianum  leg(alum) 
pr(o)  pr(aetore).  —  La  troisième  inscription  est  identique  à  la  deuxième. 
Commentaire  de  ces  inscriptions.  1[  Trouvailles  de  l'âge  préhistorique  et  de 
l'époque  romaine  provenant  de  Hongrie  et  conservées  au  Musée  d'histoire 
naturelle  de  Vienne  [M.  Hoernes].  Description  de  vingt  objets  avec  illustra- 

50  lions.  %  Vestiges  romains  et  pseudo-romains  dans  le  comitat  de  Kolozs 
[G.  Finaly].  Description  de  la  roule  de  Napoca  à  Porolissum.  ^  Tombeaux 
romains  à  Szilas-Balhâs,  comitat  de  Veszprém  fJ.  Németh).  Description  de 
trois  tombeaux,  f  Antiquités  romaines  trouvées  à  Torda  [J.  Téglàsj.  ^  Anti- 


EGYETEMES  PHILOLOGIAI   KÔZLÔNY.  127 

quités  romaines  trouvées  à  GycJr  [A.  BôrzsonyiJ.  Notices  sans  importance. 
t^  4e  fasc.  Le  règne  des  Goths  en  Bosnie  [L.  Thallôczy].  Chapitre  détaché 
d'une  Histoire  de  la  Bosnie  et  de  l'Herzégovine.  ^  Porte  de  la  frontière 
dacique  au  Bas-Danube  avant  Trajan  [G.  Teglàs].  Cette  première  partie  de 
l'étude  promet  une  description  détaillée  de  la  frontière  de  Gerebeucz  à  Oresao.  s 
1[  Adamklissi  [G.  Finâly].  Compte  rendu  des  travaux  de  Tocilescu,  Furt- 
wângler,  Petersen,  Niemann,  Benndorf  et  Cichorius  sur  ce  monument. 
ff  5<'  fasc.  Groupe  des  forts  anciens  à  Gerebencz  [G.  Téglâs].  Antiquités 
et  inscriptions  romaines  trouvées  en  1903  et  1904  dans  le  sol  de  Potaissa 
[J.  Téglâs].  Quelques  briques,  monnaies,  avcc  les  inscriptions  :  Antoninus,  lo 
Trajanus,  Alex.  Severus,  Philippu<,  Julia  Mammaea,  Julia  Augusta,  Provincia 
Dacia;  les  inscriptions  ne  présentent  aucun  intérêt.  1[  Une  inscription 
romaine  et  un  monument  de  Mithra  à  Szerb-Posesena  [G.  Téglâs].  De  l'ins- 
cripiion  il  ne  reste  que  quelques  lettres  ;  le  monument  de  Mithras  est  un 
fragment.  If  Wilke  :  Archaeologische  Parallelen  aus  dem  Kaukasus  und  den  15 
unteren  Donaulândern.  Analyse  détaillée.  I.  KONT. 

Egyetemes  Philologiai  Kôzlôny  (Revue  générale  de  philologie).  Tome 
XXVUI.  Année  1904.  1"  fasc.  La  langue  grecque  du  Nouveau  Testament 
au  point  de  vue  syntactique  [J.  Erdôs].  Remarques  sur  l'article,  les  pro- 
noms, les  noms,  les  adjectifs  et  les  nombres,  les  verbes,  les  adverbes  et  les  20 
conjonctions.  \  Ulysse  aux  Enfers  [J.  Vértesy].  Spécimen  d'une  traduction 
rythmée  de  l'Odyssée.^  E.  Rolfes  :  Des  Aristoteles  Schrift  iiber  die  Seele.  [  ] 
Analyse  détaillée.  ^  Nouvelles  archéologiques  [L.  N.].  Ora  pacis  Augustae, 
statue  de  Démosthène,  fouilles  de  Lindos.  %^  2"  fasc.  Nécrologie  de  Momm- 
sen  [E.  Ponori  Thewrewkj.  Avec  un  billet  inédit  adressé  à  l'auteur  à  propos  26 
de  son  édition  de  Festus.  ^  U.  Reich  :  Der  Mimus.  Lourd  et  indigeste,  mais 
utile.  If  Spécimen  d'une  traduction  rythmée  de  V'Al^âêri-zoï;  ty^;  ci-^ân-i\Q 
[D.  Vértesy].  If  Sur  la  traduction  de  l'Iliade  par  Baksay  [A.  Gàbor].  Réfute 
les  critiques  de  Szôke  parues  dans  le  tome  précédent.  Hlf  3»  fasc.  La  jeu- 
nesse de  Tibulle  [G.  NémethyJ.  Chapitre  détaché  d'un  livre  sur  l'Elégie  30 
romaine  qui  paraîtra  prochainement.  Le  poète  est  né  vers  54  av.  J.  Ghr. 
il  est  mort  à  l'âge  de  35  ans.  ^f  Le  M  ssie  de  Virgile  fS.  Krauszj.  Complète 
la  biographie  de  Virgile  par  Némelhy.  L'enfant  qui  ramènera  l'âge  d'or 
sur  la  terre  est  M.  Claudius  Marcellus  et  non  pas  Asinius  Gallus.  C'était 
aussi  l'opinion  de  Duruy.  Les  vers  dans  lesquels  Virgile  fait  l'éloge  de  36 
l'enfant  rappellent  le  passage  connu  du  prophète  Isaïe,  que  le  poète  romain 
peut  avoir  connu  par  des  extraits  d'Alexandre  Polyhistor.  ^  Symbolae  ad 
supplementum  Glossarii  mediae  et  infimae  latinitatis  regni  Hungariae  [L. 
Zâvodszky].  Ënumère  33  mots  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  le  Glossaire  de 
Bartal.  \  A.  Ive,  /  dinlelti  ladino-veneti  delV  Istria.  Éloge.  \  K.  KaUMBA-  40 
CHER,  Das  Problem  der  neugriechischen Schriftsprache .  Excellent.  ^  Ch.  HUEL- 
SEN,  PorticHS  Divorum  und  Serapeum  im  Marsfelde.  Analyse.  ^If  4^  fasc.  K. 
CSIKY,  Œuvres  complètes  de  Tacite.  Bonne  traduction.  ^  M.  Lengyel,  La 
Conjuration  de  Catilina  et  Salluste.  Intéressant,  f  Nouvelles  archéologiques 
[L.  N.].  L'île  de  Cps  et  les  fouilles  de  Ilerzog.  f^  5*  fasc.  De  Posoniensi  45 
Codice  Sallustiano  [J.  Cserép].  Énumération  des  variantes.  Le  manuscrit 
se  rapproche  le  plus  du  Paris.  10024  ei  du  Monac.  2602.  ^Homère et  Archi- 
loque  fE.  Kallôs].  Prouve,  contrairement  aux  opinions  émises  par  Deuticke, 
Laeger  et  Setti,  que  l'influence  homérique  peut  très  bien  s'expliquer  par 
une  tradition  orale.  Groupe  les  éléments  archaïques  dans  la  langue  d'Ar-  50 
chiloque  et  démontre  comment  les  moyens  de  la  poésie  épique  se  sont 
■  changés  entre  ses  mains  en  moyens  de  la  poésie  satirique.  Considère  Archi- 
loque  comme   le   plus  grand  individualiste  et  réaliste  des  Grecs.  %  La 


128  1904.  —  AUTRICHE-HONGRIE. 

langue  d'Apulée  (D.  Vértesy].  On  voit  que  l'auteur  latin  écrit  une  langue 
apprise.  ^  J.  Csengerf,  L'Odyssée  (Tllomère.  Ces  extraits  paraissent  en 
3*  édition;  on  aurait  pu  ajouter  quelques  passages  très  caractéristiques.  i[ 
Trois  lettres  inédites  de  Mommsen  à  Henri  Finâly  se  rapportant  au  C.  I. 

5  L.  \%  6"  et  7»  fasc.  La  Constitution  des  tribunaux  athéniens  [V.  Scharbert]. 
D'après  r'AOrjvatwv  iroXtTsca  d'AristOte.  ^  J.  CSENGERI,  Le  Monde  homérique. 
A  l'usage  des  classes;  donne  les  explications  nécessaires  sur  les  divinités, 
la  nature  et  les  hommes.  Critiques  de  détail,  f  La  littérature  philologique 
hongroise  en  1903  [A.   Ilellebrant].    Liste  de  tous    les   livres,  articles   et 

10  notices  concernant  les  langues  et  les  littératures  de  tous  les  peuples.  2109 
numéros  avec  l'indication  des  comptes-rendus  sur  les  ouvrages  les  plus 
importants.  ^^  8"  fasc.  Parerga  Propertiana  [G.  Némethy].  1°  Le  premier 
livre  des  Élégies  de  Properce  fut  édité  en  27  av.  J.  Chr.  —  2°  Chronologie 
des  poésies  du  premier  livre  :  Amour  heureux  :  2,  3,  4,  14,  19;  esclavage  et 

15  torture  :  5  et  6;  préteur  en  Illyrie  :  8  A,  8  B;  IV  ;  Cynlhia  à  Baïes  :  11,  V; 
infidélité  de  Cynthia  :  15  A,  15  B,  18,  VI;  voyage  interrompu  eu  Grèce,  17, 
VII  ;  la  rupture  :  12,  1.  —  S»  Properce  et  Phanocle.  L'élégie,  I,  20  n'est  pas 
une  imitation  d'Apollonius  de  Rhodes,  ni  de  Théocrite,  mais  de  Phanocle. 

—  4»  Livre  II,  30,  v.  19-'21,  communes  Pénates  est  incompréhensible;  il 
20  faut  un  adjectif  qui  rappelle  les  Parihes;  peut-être:  Car man os.— 5°  Chro- 
nologie des  poésies  du  11*  livre  :  Amour  heureux  :  2,  3,  7,  13,  20,  28,  30, 
29  A,  29  B,  22,  33;  légèreté  de  Cynthia  :  5, 19,  26  A,  18  B,  0,  8,  9,  16;  humi- 
liation du  poète  :  4,  17,  18,  25;  IV;  la  rupture  :  23,  24  A,  11,  V;  nouveau 
bonheur  :  14,  15,  26  B;  VI;  nouveau  rival  :  24  B,  21.  —6»  Livre  III.  24,  vers 

85  11-12  restent  obscurs  si  on  les  explique  comme  l'a  fait  Rothstein;  il  faut 
pour  fatebar,  le  futur  fatebor  et  il  f  .ut  compléter  coactus  par  fateor. 

—  70  Chronologie  du  Livre  111.  Amour  heureux  :  6,  8,  10,  15,  16;  la  rupture  : 
17,  21,  15,  20;  les  dernières  en  date  sont  les  poésies  1,  2;  la  18*  date  de  la 
seconde  moitié  de  l'année  23;  5,  4  et  12,  de  l'année  22.  —8»  Horace  et  Properce. 

30  On  a  déjà  remarqué  qu'Horace  fait  allusion  à  Properce  dans  ses  Epitres  IL 
v.  99-100;  mais  les  vers  91-92  de  la  même  Epitre  contiennent  également 
une  allusion  blessante  à  Properce.  ^  E.  Abel  et  S.  Ubgedvs,  Analecta  nova 
ad  hisloriam  renascenlium  in  Hungaria  litlerarum  speclanlii .  De  riches  maté- 
riaux. %\  9»  fasc.  Observationes  criticae  iu  Euripidis   Bacchas  [G.  Ktczer]. 

35  Cf.  l'édition  Wecklein.  v.  8  :  lire  i-rûçovTa  Atbç  Ttupb;;  v.  40-46:  o?  6£0[i.a- 
5(£t....  àirwOsï  I  xa\  eù^'^t'-s^oç  (Avetav  oOSejifav  (xou  ^X^'»  ^-  Hl  •  t'evôuxa; 
V.  141  :  li  |ikv  ïÇapxo;  ;  V.  145  :  ô  8à  Ràx^o?  ^x<^'^  >  V-  148  :  ôp«i(j.w  xopo'-'î 
âpeô^îlwv  TrXavaTa;;  V.  235  :  ^avôûTat  ftocxp'jxo'fft  xsùdaixoiç  xo[j.(i)v; 
V.  2"0-271  :  Opaaùî    8à    ôuvàcrtr);. . .    "kïx^  '  ecriat  oîiv    xavcbv    TidXei   voûv  o-jy. 

tO  ï'/^ui'i  ;  V.  333-34  :  xel  |xyi  yâ.p  eativ  outoî,  wc  <tu  9  "hit  0£<5ç,  dautov  nipx 
liyt  xai,  etc.;  V.  593  :  x°P<^î  pour  Yifjwx^poî  et:  Bpô(Aioc  ta;  (rzéyixz 
iXaXâÇEi;  V.  767-68  :  vî^'avro,  xal  ÔpâxovTSi;  âx  TiaprjîSwv  —  aioL'(6ytxi  at(iaTïipài: 
èÇeça^ôpuvov  ;  V.  847-48  :  Aïov  ;  ^yvaixe;,  àvrip  â;  p^Xov-  xaOtTTaTai  •  —  à;  Bdcx/a; 
r\^ti,   ou  Oav(i)v   xtaet   Sfxrjv  :  V.   887  :    àÇov-ra;    aùv    [iatvo(xéva6dxa;v.  976  : 

46  xal  lip6\}.ifj(;  eutat  ;  y.  1081  :  (xi>  Oeb;  çac'vei  (aéyx;  ;  V.  1032-33  :  ^  'ni  -zm  1\im... 
7ïpâff<TovTt8e(Jit($Ta;  V.  1060. .  èç  (j.dOou;Twv  Maivâ5(i)v;v.  1063  :  èvOévSs, 
OaCfi'  {Seïv,  0  (lot  Çévoç  £Ôpa  ;  V.  1245  :  la  parenthèse  est  inutile;  v,  1276  : 
IIev6£Ù;,  è|ioy,  etc.;  V.  1312  :  iXi|i.6ave;  àv  ;  V.  1131-32  ne  sont  pas  à  interver- 
tir ;  v.  1363  :nâTEp,    è^w   ffXEpEïadt   aow   Ttwç   9£ÛÇoiAat;v.  1387  ;  0  Bâx- 

CO-/ac(  aXXatffi  fxéXei.  \  G.  LAszl6,  L^s  poéàiei»  de  Valérius  Caton.  Texte  et 
traduction  en  alexandrins.  Rendra  des  services.  %  J.  Bartalis,  Influence 
du  droit  et  du  génie  romains  sw  Us  peuples  au  début  du  moyen-âge.  Pour  les 
élèves.  5  J.  VuGSKiTS,  Les  Vesiales.  Utile.   Hf  10»  fasc.  La  patrie  d'Ulysse. 


BULLETIN    BlBLIOGUAPHlQUli    DU    MUSÉE    BELGE.  129 

[J.  Cserép].  Contre  Ddrpftld;  Ithaque  est  l'ileTliiaki.  ^  A,  Bôrzsônyi,  Us 
monnaies  romaines  au  Musée  de  Grjor  \  G.  I.ÔRiNGZ,  L^s  monnaies  de  la  collec- 
tisn  Joseph  l^anke.  Deux  bous  (  alalogues.  ^  Nouvelles  archéologiques  [L.  N]. 
Le  Diiyiuaion,  Its  fouilles  de  Delphes  et  d'Egine.  I.  Kont. 

5 

BELGIQUE 

Rédact(  ur  général  :  Alphonse  Roehsch 

Académie  royale  de  Belgique.  Bulletin  de  la  allasse   des  Lettres  to 
et  des  Sciences  morales  et  politiques  et  de  la  Classe  des  Beaux- 
Arts.  190'i.  N»  3.  Reliquiae  ïaurineus.  s  jFr.  Cumont].  Inventaire  du  inanus- 
crit  ce  (b.  III,  11),  détruit  dans  lincei.die  du  25  janvier.  Ce  ms  du  xiv*  siè- 
cle comprenait  deux  parties  :  la   première,  bien  (jue  contenant  plusieurs 
textes  inédits  relatifs  aux  hérésies,  n'avait  pas  ui;e  valeur  unique  ;  la  seconde,  ts 
beaucoup  plus  importante,   renfermait  une  série  de  traités  et  fragments 
importants  pour  l'histoire  des  hérésies  d'Orient  et  des  Juifs  au  Moyeii-Age 
dont  la  perte  est  irrémédiable.  Q.elques  extiaits.  ^f  N»  8.  Notes  siir  les 
leiln's  de  l'empereur  Julien  [J.  Bidez].  CorrlKCnl  et  expliquent  les  passages 
suivants  du  texte  conservé  :  A.  Lettres  authenliiiues.  Ep.  XX'VII,  XXXVIII;  20 
B.  Lettres  inauthentiques  XXIV,  XXXV,  528,  8.  HU  N»  12.  Notes  sur  la  Lysis- 
trata  d'Aristophane  [Alph.  Willems].  Les  passages  étudiés  sont  les  suivants  : 
vers  42,   64,  92,  151,  158,  173,  176,  l80,  329.  549,  602,  633,  995,    1058,   1108,   1112- 
1188,  1209,  1216-12')3,  1295. 

Annales  de  la  Société  d'Archéologie  de  Bruxelles.  T.  18  (I9U4).  26 
Découverte  d'antiquités  romaines  et  gallo-romaines  à  Castre-la- Chaussée 
(Brabant)  [G.  Cumont].  1[  A  propog  d'une  statuette  en  bronze  décou- 
verte en  1802  à  Foy  [commune  de  Noville  en  Ardenne),  près  de 
Bastogne  [L.  Renard].  Description  et  revue  des  explications  proposées; 
serait   le  premier  monument  relatif  à  Dispater,  découvert  en- Belgique.     Mi 

Bulletin  bibliographique  et  pédagogique  du  Musée  Belge.  Revue 
de  philologie  classique.  T.  Vlll  [1904J.  N"  I.  Nouvelles  curiosités  papyro- 
logiques  [J.-P.  W.J.  Explication  des  n»*  523,  524,  528,  532  des  Oxyrhynchus 
Papyri.  ^  L.  Bodin,  Extraits  des  orateurs  atttques  [L.  MallingerJ.  Kîcellent.  ^ 
Fr.  Helm,  Malerialien  zw  Utrodollektûre.  Il  [L.  Mallinger].  Indispensable.  35 
\  B.  P.  Grenfell  et  Hunt,  Oxyrhynchus  Papyri.  Part.  III  [J.-P.  Wallzing!. 
Donne  le  contenu  du  volume  et  admire  la  science  et  l'activité  des  auteurs. 
^  L.  Previtbka,  De  numéro  sive  clausula  sive  structura  sive  cursu.  Le  MÊME, 
H  metodo  statistico  nelle  nuove  ricerche  délia  prosa  melrica  lalina  e  greca  [Ed. 
De  JongeJ.  Quelques  idées  inexactes  et  beaucoup  d'indications  précieuses  40 
et  de  remarques  utiles.  ^^  N»  2.  Les  études  de  toponymie  anliiiue  [J.-P.  W.J. 
D'après  M.  Caïuille  JuUian.  ^  M.  Sghanz,  Geschichle  der  rôm.  Litteratur, 
IV,  1  [J.-P.  W.J.  Élogieux.^  Henri  GOELZErf,  Nouveau  dictionnaire  français  latin 
[J.-P.  W.J.  Excellent.  ^  K.  AltendORF,  Acsthelischer  Kommentar  zur  Odyssée 
[L.  MallingerJ.  Concis,  bon  et  original.  %  N.  Calvagna,  SuW  accenio  délia  45 
enciitica  lalina  [Ed.  De  JongeJ.  Argumentation  méthodique  et  claire,  travail 
complet,  quelques  défauts,  ^  H.  Muzik,  Lehr-  und  Aiischaunnyabehelfe  zu  den 
lateinischen  i>chulklassxkern  [J.-P.  W.J.  Utile.  Ijf  N°  3.  L'Askltpieiou  de  Cos 
[A.  RoerschJ.  Examen  des  fouilles  de  R.  Ilerzog.  ^  H.  Hoppe,  Synlax  und 
Styl  des  Tertullian  [J.  Hardy].  Substantiel,  mais  déviait  p.utôt  être  intitulé  50 
la  langue  de  TertuUien.  ^  Santi  CONSOLI,  L'ait/ore  del  libro  de  origine  et  situ 
Germanorum  [J.-P.  W.J.  Original,  mais  paradoxal.  ^  H.  L.  Wilson,  ûe  Junii 
Juvenalis  saturarum  libri  V  [J.-P.  W.].  Édition  fort  bien  conçue.  If  A.  Kap- 

REVUE  DE  PHILOLOGIE.  —  licviie  des  Rcvucs  de  1904.  XXIX.  —  9  * 


430  1904.  —   BELGIQUE. 

PELMAGHER,  SUidia  Juvenalia  [J.-P.  W.j.  Arguments  exposés  avec  clarté, 
dans  un  latin  excellent;  mais  il  n'en  est  pis  un  seul  qui,  pris  à  part,  em- 
porte la  conviction.  ^  J.  Meuser,  P.  Ovidius  Naso.  Metamorphosen  [Ant. 
Grégoire].  ReconunanfJable  à  tous  égards.  ^  Louis  Dedouvres,  Les  latins 
f,  peints  }iar  o.ux-ntémen  [J.-P.  W.].  Livre  bien  fait,  mais  qui  pourrait  être 
encore  meilleur.  1|  St.  USELL,  Les  monuments  antiques  de  l'Algérie  [J.-P.  W.J. 
Fort  bel  ouvrage,  f  G.  Grupp,  Kullui geschiclUe  der  heidnischen  Kaiserzeit.  1 
[J.-P.  W..].  Livre  attachant,  d'une  forme  allrayanie;  los  illustrations 
pourraient  être  plu<  nombreuses.  W  N"»  4  et  5.  Notes  critiques  de  syntaxe 

10  latine  [G.  CevolaniJ.Goir.  et  add.  aux  grammaires  latines.  1.  Sur  les  proposi- 
tions concessives^  Le  nom  celtique  Guigilla  ou  Quigilla  à  Arlon  [J.-P. W.J. 
%  Un  jugement  de  Salomon  en  l'an  47  après  J.-Gh.  [A.  Willem].  Étude  des 
nos  37  et  38  des  O.Kyrhynclius  Papyri.f  Paul  Ustbri,  Aechtung  und  Verbannung 
im  griechischen  Recht  [il.  FrancotteJ.  Se  distingue  par  le   soin   extrême  de 

16  l'exactitude,  le  souci  des  détails,  l'amour  de  la  précision,  la  clarté  et  la 
sobriété  de  l'exposition.  ^  W.  G.  Hale  et  G.  D.  Bugk,  A  latin  grammar 
[F.  Antoine].  Ouvrage  nouveau,  basé  sur  les  résultats  récents;  examen 
détaillé  du  volume.  ^  Dibliolheca  Golhana  :  O.  BroSIN,  P.  l^ergiii  Maronis 
Aeneis,   IL  Anz,  Ciccronis  Cato  Major  de  Seneclule,  J.  Strengb,  Ciceros    Rede 

20  fier  Ligarius,  G.  II.  Mueli.eb,  So^ihokles  Philoktetes  [L.  MallingerJ.  Recom- 
mandables.  %  L.  Bullanger,  Le  poème  d'Orieniius  [A.  LepilreJ.  Sérieux  et 
complet.  ^  G.  CroeneuT,  Memoria  graeca  Herculanensis  [J.-P.  W.J.  Exige 
une  patience  étonnante,  mais  rendra  d'inappréciables  services.  ^  Otto  Gra- 
DBNWrrz,  Laterculi   vocum   latinarum   [J.-P.  W.J.  Très   utile  aux   études  de 

25  papyrologie,  d'épigraphie  et  de  grammaire.  %  L.  Beromueller,  Einige  Be- 
merkungen  sur  Lalinitdt  des  Jordanes  [J.-P.  W.|.  Conçu  dans  une  bonne 
méthode  ;  apporte  des  résultats  nouveaux.  \  G.  Maspero,  Histoire  ancienne 
des  peuples  de  l'Orient  [J,-P.  W.J.  Très  bon.  t  G.  GURTEL,  La  vigne  et  le  vin 
chez  les   Romains    [J.-P.   W.J.    L'auteur   est  du  métier  et   en   possède  la 

30  technique  ;  ce  travail  sera  utile  aux  viticulteurs  et  aux  philologues.  ^ 
W.  M.  Flinders  Pétrie,  Methods  an  aims  in  archaeology  [J.-P.  W.J. 
Original  et  précieux.  Ut  N»  6.  Notes  critiques  de  syntaxe  latine  [G.  Cevo- 
lanij.  Sur  les  les  propositions  concessives  (Suitj).  f  P.  Dessoulavy, 
Dacchylide  et  la  troisième  ode  [L.  MallingerJ.  Travail   très  utile  et  complet. 

35  K  J.-A.  Nairn,  The  mimes  of  Herodas  [J.-P.  W].  Résumé  complet  fait 
avec  une  compétence  achiîvée  de  Jout  ce  qui  a  été  publié  sur  Herodas 
%  ROB.  Helbing,  Die  Pràpositionen  bei  Herodot  und  anderen  Histori- 
kem  [A.  LepitreJ.  Précieux  travail  de  statistique,  mais  rexposition  aurait 
pu  être  beaucoup  plus  intéressante  et  le  livre  sera  pénible  à  consulter.  \ 

40  LbOP.  Sadkb,  De  Boeotiae  titulorum  dialecto  [Ant.  GrégoireJ.  Jolie  étude,  très 
soignée,  très  consciencieuse.  ^  Karl  Krumbacher,  Die  Akrostichis  in  der 
griechischen  Kirchenpoesie  [Henri  Grégoire].  Très  important.  ^  Lud.  Bel- 
LANGUR,  In  Antonini  Placentini  ilinerarium  grammatica  diiqiii>ilio  [A.  Le- 
pilre].  Mérite  d'être  lu,  mais  intéressera  surtout  les  romanistes.  ^  J.  NiErz- 

*5  HOLD,  Die  Ehe  in  Aegyplen  zur  ptolemaeisch-roemischen  Zeil  ;  RoB.  DE  RUG- 
GlBRO,  Sludi  papyrologici  sul  matrimonio  esul  divorzio  neW  Egillo  grrco-romuno 
[J.-P.  W.].  Deux  études  qui  paraissent  en  même  temps  et  sont  indépen- 
dantes l'une  de  l'autre  ;  la  première  est  un  travail  d'ensemble,  la  seconde 
reprend  quelques  points  en  discussion.  ^  J.-E.  Sandys,  A  history  of  classical 

hO  scholarship  [J.-P.  W.].  Neuf  et  recommandable.  UU  N»  7.  Notes  critiques 
de  syntaxe  latine  [G.  Gevolani].  Sur  les  propositions  concessives  (suite). 
1  W.-G.  HaLB  et  C.-D.  BUCK,  A  latin  grammar  [F.  Antoine].  Suite  et  fin. 
1  M.  Bbsnibr,  L'ile  Tibèrine  dans  l'antiquité   [A.  SimononJ.  Pésout  déllniti- 


MUSÉE   (le)    belge,    REVUE    DE    PHILOLOGIE    CLASSIQUE.         131 

vement  certains  problèmes  controversés,  t  Eng.  Drerup,  Aeschinis  qtiae 
feruntnr  epistolae  [H.  DemoiilinJ.  Prudent  et  sagace.  ^  L.  Preud'  IIommb, 
Troisième  étude  sur  l'histoire  du  texte  de  Suétone  [J.-P.  W.].  Approfondi  et 
minutieux.  ^  R.  Lbyy,  Martial  und  die  deutsche  Epigrammalik  des  XVII  t^n 
J ahrhuiiderls  [II.  Bischoff].  Excellent,  f  La  narration  du  Pro  Milone  [V.  8 
Gérard],  Analyse  littéraire.  fl[  N"  8.  Eknst  Khmmer,  Die  Polare  Ausdrucks- 
weise  in  der  Griech.  Literalnr  [A.  LepltreJ.  Savant  If  B.-P.  Grenfell  et 
A. -S.  IIUNT,  The  Oxyrhynchus  Papyri.  Part  IV  [N  llohlwein].  Analyse 
détaillée.  %  Fr.  PreiSIGKE,  Stddlisches  Beamtenwesen  in  roemischen  Aegyplen 
[J.  Hardy].  Très  intéressant.  %  P.  Fougart,  La  formation  de  la  province  io 
romaine  d'Asie  [O.  Grailetl.  Magistral,  ^f  N»  9.  II.  IIepding,  Attis,  seine 
Mythen  und  sein  Kult  \E.  Remy].  Important.  ^  F.  Nordbn,  Amor  und  Psyché 
[E.  Remy].  Excellente  édition.  ^  J.  FûrST,  Die  Littemrische  Porlrailmanier 
im  Bereich  des  Griechisch-Bômischen  Schrifltums  [V.  Van  Keymeulen].  Très 
intéressant.  ^  KÔSTBR,  Ueher  die  Pertonlichkfit  des  Horaz  in  seinen  Oden  16 
[L.  Daeleman].  Π ivre  d'un  dilettante.  ^  H.  Kienzle,  Ovidius  qua  ratione 
compendium  mythologicum  ad  Meiamorphoseis  comjionendas  adhibuerit  [G. 
Ilontoir].  Résume  et  approuve.  ^  H.  de  la.  Ville  db  Mirmont,  £.e  poète  Lyg- 
damus  [J.-P.  W.].  Résumé.  ^  Sal.  ReinaCH,  Manuel  de  philologie  classique 
[A.  Lepitre].  Utile.  ^  G.  Grupp,  Kulturgeschichle  des  roemischen  Kaiserzeil.  II  20 
[J.-P.  W.].  Attachant,  attrayant  et  parfaitement  au  courant.  %  L.  Jacoby, 
P,  WoLTZE,  E.  SCHULZB,  Die  Snalburg  [J.-P.  W.J.  D'une  exécution  parfaite. 
t  F.  BeuGHKL,  De  tegione  Romanorum  I  Italica  [J.-P.  W.J.  Fait  avec  méthode 
et  avec  soin.  W  N"  10.  Notes  critiques  de  syntaxe  latine  [G.  Gevolanij. 
2.  Sur  la  valeur  de  modo  accompagné  du  .subjonctif.  ^  Fr.  Kampers,  -^ 
Alexander  der  Grosze  und  die  Idée  des  Well-imperiums  in  Prophétie  und  Sage 
[L.  Golens].  Deux  parties  de  valeur  inégale.  La  seconde  est  traitée  avec 
beaucoup  d'érudition  et  de  méthode,  mais  la  preraièri'  paraît  subjective  et 
risquée.  %  The  annual  of  ihe  british  Schnol  at  Alhens  [Alph.  Roersch].  Analyse 
détaillée  et  grands  éloges.  ^  J.  Mansion,  Les  gutturales  grecques  [Ant.  Gré-  30 
goire].  Beau  travail.  ^  A.  Waltz,  Anthologie  des  poètes  latins  [J.-P.  W.]. 
Bien  conçue  et  très  recommandable.  ^  Ett.  Stampini,  Le  bucoliche  di  Vir- 
gilin  [J.-P.  W.].  Très  utile.  %  R.  Sabbadini,  Spogli  Ambrosiani  lalini  [J.-P.  W.]- 
Fait  avec  soin  et  rendra  service. 

Bulletin   de    la    Société   d'histoire   et  d'archéo'ogie   de  Gand.  Ih  35 
année  (iy03).  La  correspondance  de  Nicolas  Olahns  [A.  Roerîch].  Inventaire 
des  lettres  intéressant  la   philologie  belge  au  xvi»  s,   contenues  dans  le 
tome  XXV  des  Monumenta  Ilungarine  historica. 

Musée    (le)  Belge,  Revue   de   philologie  classique.    T.    VIII    [190'4]' 
L'inscription  du  temple  d'Asclépios   à  Epidaure  [S.  K;iyser].  Fin  d'un  long  40 
article  qui  paraîl  depuis  trois  ans;  explic;ition  de  nombreux  termes  tech- 
niques dont  l'inscr.  précise  le  sens.  ^  Orolavnvm  vicvs.  Inscription  latine 
de  la  ville  d'Arlon  [J.-P.  'WaltzingJ.    1.   Inscriptions  conservées   :  biblio- 
graphie,  texte   et  explication,  f   Fouilles  et   inscriptions   de  Ténos  [Hub. 
Dumoulin].  Résultats  des  fouilles  entreprises  par  l'auteur  en  1902.  I.  Topo-  M 
graphie.  II.  Archéologie.   III.  Monuments  épigraphiques  :  43  numéros  :  à 
savoir,  n"»  1-3  dédicaces,  4-20  décrets  du  Sénat  et  du  peuple  de  Ténos,  la 
plupart  du  ii»  siècle  avant  notre  ère,  en  faveur  d'étrangers,  24-43  inscrip- 
tions très  courtes  qui  se  trouvent  au  musée,  dans  la  ville  et  dans  l'île.  ^ 
Papyrus  Bruxellensis  I  Papyrus  inédit  de  la  bibliothèque  royale  de  Bruxelles  50 
(recto)  [Fern.  Mayence  et  Seymour  de  Ricci]..  Liste  de  divisions  cadastrales 
(a^payrSe;)  d'un  district  inconnu,  indiquant  la  superficie  totale  et  les  bornes, 
la  nature  des  terres,  les  contenances  et  les  contributions  dont  elles  sont 


132  1904.  -     BKLGIQUE. 

grevées.  P.ipyr.is  acheté  au  Caire  en  19)0  par  M.  J.  Gapari  ;  écriture  ciirsive 
du  Tii»  siècle,  f  La  pip.yrolo;^ie  grecque  (Bibliognphie  raisoiiuée)  [Nicolas 
Holweiii].  Suite  Cinp.  VI.  La  religion.  Ghap.  Vil.  Les  impôts.^  L'i  mur 
de  Méiie  (B.  Losschaertj.  A'I  Xouophon,  Auab  1,  7,  15  f  Deux  nouveaux 
8  livres  sur  la  quesuo  i  ho:nérique  |IL  Franco'.te]  :  E.  Drkrup,  De  Anfànge 
der  hellenisc/ien  KuUur  :  ViGT.  HÉRvitD,  Lea  Phéniciens  et  l'Odyssée,  t.  L.  Le 
jiremier  est  l'un  des  livres  les  plus  intéressants  et  les  meilleur-;  qui  aient 
paru  sur  la  question  homérique  envisagée  sous  se.^  multiples  aspects;  le 
second  d'une  érudition  abondante  et  parfois  débordante  est    l'œuvre  d'un 

>o  esprit  ingénieux  tt  habile  :  mais  on  se  met  instinctivement  sur  la  défen- 
sive. %  Le  style  indirect  p-xrtiel  [F.  Antoine]  Examen  détaillé  de  la  ques- 
tion, t  Bulletin  d'institutions  politiques  romaines  [L.  Ilalkin  et  M.  Zech] 
(suite).  Bibliographie  raisonnée  et  conplète  des  publications  parues  en 
1900-1001    \  La  tradition  manuscrite  du   banquet  des  Sept  Sa^jes  de  Plu- 

15  larqiie  [Hub.  Denioulin]  Description  et  stemraa  de  22  manuscrits  et  his- 
to  re  du  texte  %  Orolavnvm  vicvs.  Ses  inscriptions,  ses  monuraenis  et  son 
histoire  [J.-P.  Wallzingj.  Suite.  Inscriptions  de  monuments  perdus  dont 
l'origine  arlonaise  est  incertaine,  f  Loi  et  décret  dans  le  droit  public  des 
Grecs  [II.  Francotte].  Quelle  est  la  distinction  exacte  entre  4/rîï>t(T[jLa  et  vd(j.o;  ? 

20  A  Athènes,  pure  distinction  de  fait  :  les  vdfjioi  constituent  le  co  le  de  dis- 
positions légales  formé  par  Solon  ;  tout  ce  qui  est  en  dehors  est  '^iÎ9t<7[xa. 
Examen  de  la  (luestion  dans  les  autres  cités  grecques.  ^  Le  poêle  Lyj.nlii- 
mus  [11.  de  la  Ville  de  MirmontJ.  Etude  approfondie  du  livre  III  des  Élégies 
de  Tibulle;  Lygdamus  est  le  pseudonyme  de  son  auteur,  j'.une  poète,  né  en 

2b  "Jlo  ou  711,  de  l'entourage  de  Messallu.^  Les  sanctuaires  de  la  Grèce.  Notes 
de  voyage.  [W.  Lermann].  Delphes  et  Olympie,  à  la  lumière  des  dernières 
découvertes.  ^  Platon,  source  directe  de  Minucius  Félix  [J.-P.  Waltzing]. 
Rapprochements  entre  Minucius  Félix,  Octavius.  Ghap.  19,  14;  2fi,  12;  34, 
4;  34,   G  et  Platon,  Timée,  ch.  V,  p.  28  c.  Symp.  p.  202  E,  p.  203  E,  Timée 

30  [)  22  C,  p.  32  G,  p.  42  B,  etc.  f  Inscription  inédite  de  Ténos  [llub.  Demou- 
lin].  Décret  en  l'honneur  de  la  ville  et  d'un  juge  envoyé  par  elle.  Fin  du 
11»  ou  début  du  ler  siècle  avant  notre  ère.  f  Inscriptions  de  Céos  [P.  Graiu- 
dor].  Corrections  aux  inscr.  529,  531,  538,  542,  550,  5G6,  592  de  Corpus.  Inscr. 
insul.  Mar.  Aeg.,  fasc.  5. 

36      Muséon    ^le).    Nouv.   série  V.  (1904)  n»  2,  Goblist  d'Alviella,  b'ieusinia 

De  quelques   problèmes    relatifs    aux  myslères   d'Eleusis    [M.  Masson).  Ramène 

l'attention  et  parfois  très  heureusement  sur  ces  problèmes,  mais  il   s'en 

faut  qu'ils  soient  mftme  provisoirement  résolus. 

Revue  de  l'Instruction  publique  en  Belgique.  T.  47   [1904].  1"  11  vr. 

40  ALB.  DlETHRlCH,  Un  livre  nouveau  .sur  la  lilurgie  paienne  [F.  Cumout].  D'un 
esprit  ingénieux  et  hardi,  servi  par  une  vaste  érudition;  le  livre  a  une 
portée  considérable;  quelques  réserves.  ^  Notes  critiques  sur  Marc-Aurèle 
[P.  IIolTmann].  Corrections  aux  pas.sages  suivants  des  Pensées  ;  L.  IV, 
(3  Un)  p.  32,21  Stich;L  IV,  20,  p.  30,16  ;  L.  V,  23-,  p.  58,25;  L.  VIII,  3,  p.  97,  15; 

^j  L.V1I1,35,  p.  104,20;L.  IX,42,  p.l26, 10;L.  X,  9,  p.  132,15;  L.  X,  19p.135,  9;  L. 
XI, p.  147,  13.  1  M.  A.  KUOKNBR,  Viede  Sévère  par  Zacharie  le  Scholaslique  [F. 
Cumout].  D'un  intérêt  exceptionnel.  ^  F.  Hepding,  AUis,  seine  M\ilUen  und 
êein  KuU  (F.  Cumonl],  Excellent.  ^  Ch.  IIbnmngs,  Uomers  Odyssée  [L.  P.]. 
L'auteur,   très  franchement   adversaire  de  la  théorie  unitaire,  arrive  à  la 

ç(,_conclu.sion  qu'une  foule  «le  rhapsodes  ont  collaboré  à  l'Odyssée,  fj.  Burnet, 
Platonis  Opéra  t.  III.  [L.  P.].  Comprend  les  V,  VI»  et  VIP  tétralogies  et 
maïque  à  tdus  égard  un  progrès  sur  les  éditions  précédentes,  f  B.  Niese, 
Oescfiichte  der  griecUischen  uud  makedonischen  Staalen.  3.  Teil  [L.  P.].  Excel- 


RKVUB   DK    l'université  DE    BRUXELLES.  133 

lent.  ^    E.    BnUHN,  Hilf&buch  fur   den   griechischen  Unlerrichl   [A.   Grégoire], 
Très  recDiumandable.    ^\  2"  livr.    les   régates  à  Athènes   à   propos  d'un 
passage   d'Aristophane   [A.  Willemsj.    A  propos  d'Aristophane,   Cavaliers, 
555  et  suiv.  ;  ce  texte  fournit  un  renseignement  à  ajouter  à  ceux  que    nous 
connaissions  au  sujet  des  régates,  l'Élal  louait  ses  vaisseaux.  ^  Epicharnie  :    5 
YpaïxtT'  £pt6axw5££c;  [Ein.  BoisaciJ.  Fpaïa   n'est   pas  un  ctabe,  mais  un  poiS' 
t-on,    lequel   nous   l'ignorons;   £pt6ay,'jiS/î;  signifie  qui  abon  le  en   entrailles 
(fragment  61  de  Kaibel  =  33  Ahrens).  ^  Aimé  Pubgh,  R'-cherches  sur   le  dis- 
cours aux  Grecs  de  Talien  [Henri  Grégoire|.  CE  ivre  solide  et  qui  l'ail  honneur 
à   la  science  française.  1[  F.   Plgssis  et   P.  Lbjw,  Œuvres  d'Horace;  E.  G.    10 
WiGKHAM,  Horace,  Vol.  II.  The  satiri's,  epislles,  and  de  arte  poelica  [L.  Prend' - 
homme].  Deux  éditions  excellentes.   Plessis  et  Lejay  se  sont  partagé   la 
tâche  de  la  façon  la  plus  heureuse.  ^  R.  Pichon.  Luclance  [P.  Thomas].  Une 
des  meilleures  études  que  nous   possédions  sur  la  littérature  latine  chré- 
tienne ;  érudition  solide,  jug-raent  sain,  goût  sûr.  ^  J.    P.  Waltzing,    M.  15 
Minuci  Felicis  Octavius.  1d.,  Octavms,  trad.  nouvelle  [P.  Thomas].  Ample  recueil 
de  matériaux  pour  servir  à  la  critique  et  à  l'interprétation  de  l'Octavius  ; 
traduction  correcte  et  fidèle,   t  -^-  Cima,  Lcloquenza  lalina  prima  di  Cicérone 
[P.  T.].  Esquisse  exacte  mais  assez  terne,   travail  soigné  et  savant.  ^  L. 
DedOUVres,  Les  Latins  p'-inls  par  eux-mêmes  [P.  T.].  Faibie  et  banal,  tf  3»  livr.  20 
S.  11.  BUTGHBR,  Demosthenis  Orationes,  t.  1  [L.  P.J.    Pour  la  coiislitulion  du 
texte  Pauteur  utilise  les  travaux  de  ses  devanciers  avec  beaucoup  de  cri- 
tique et  de  liberté  de  jugement  ;  l'annolaiion  critique  est  sobre,  crudité  et 
précise.    %  Studia    Pontica,  J.  G.  G.  AndersON,  /.  A  joumey  of  exploration  in 
Ponius  [F.  Van  Orlroy].  Excellent.   ^^  4»  livr.   Notes  de  linguistique.  III.  25 
Suite.  [Em.  Boisacqj.   Examen   détaille  des  tomes  II  à  IV  de  Léo  Meyer, 
Handbueh  der  griechischen  Eiymologie.  ^  E.  Pontemoli  et  B.  HaUSSOULLIER, 
Didijmes,  fouilles  de  i89ô  à  4896  [F.  C.].   Tous  les  chapitres  de   cette   étude 
complexe  présentent  une  égale  solidité  ;  ouvrage  magnifique  t  'W.  Peterson, 
Quinliliani  Institutionis  oratoriae   liber   X   [G.   Mallel].    Excellent.  1%  5»  livr.    ''O 
Notes  sur  le  nouveau  fragment  de  Juvénal  [J.  De  Decker].  Traduction,  expli- 
cations et  commentaire  des  3'i  vers  nouveaux  de  la  Vfo  satire,  découverts 
par  E.  O.  Winstedt.  ^  Ad.  Mûller,  Aesthelischer  Kommenlar  zu  den  Tr'agoedien 
des  Sophokles  [L.  Parmentier].  Intéressant  et  savant  ;  nombreuses  réserves 
à  faire.  ^  J.  L.  Straghan- Davidson,  Appian  civil  wars  book  1  [0.  II.].  Très  35 
méritoire.  ^  M.  A.  SGHKPERS,  Alciphronis  rhetoris  epistularum  libri  IV  [J.  M.]. 
Œuvre  défectueuse  et  provisoire,  quoique  utile.  Ht  6«  livr.  Notes  sur  Minucius 
Félix  [P.  Thomas).  Étude  du  passage  II,  4  :  la  leçon  du  ms.  P  inambulando 
liiore  parait  inadmissible  ;  il  faut  litori.  Explication  de  IV,  4.  ^  L.  Giarra- 
TANO,  C.   Valeri  Flacci  Argonauticon  libri  oclo  [P,  T.].  Edition  consciencieuse-  '0 
ment  faite;   les  conjectures  nouvelles  ne   paraissent  pas  convaincantes. 
%  Paul  GroûZET,  Grammaire  latine  simple  et  complète  [L.  Preud'homme].   La 
première   impression  est  toute   favorable  à  l'œuvre  et  à  son  auteur  ;  la 
réflexion  suggère  quelques  réserves.  ^  J.  Pergival  Postgate,  Corpus  poe- 
tarum  fasc.  I V  quo  continentur   Calpurnius  Siculus,  Columellae   liber  X,  Silius  ^5 
Italicus,  Siatius  [P.  T.].  Excellent  instrument  de  travail.  ^  G.  Lingoln  Hen- 
DRIGKSON,  The commenloriolum petilionis  attributed  to  Quiittus  6'icero[P.  Thomas] 
Dissertation  pleine  de  finesse  et  d'érudition  ;  le  commentariolum  t;st  un 
exercice  de  rhétorique.  A.  R. 

Revue  de  l'Université  de  Braxelles,^  lu*  année,  1903-1904.  2«  livr.  Lear  50 
grands  voyages  à  l'époque  Egyptienne  [J.   Gapart].    Montre  qu'il  y   a  des 
documents  qui  nous   permettent  de  dire  que  les  Egyptiens  faisaient  de 
grands  voyages  et  que  la  chose  n'était  pas  considérée  à  leur  époque  comme 


134  1904.    —    DANEMARK. 

un  événement  exlraordinaire.  Ht  U*  livr.  H.  FraScottk,  L'adminiatration 
financière  des  cités  grecques  [G.  des  MarezJ.  Dégage  dans  iiiic  première  partie 
les  principes  {généraux  des  documents  qu'il  a  consultés,  et  dans  la  seconde 
réunit  ses  observations  d'ensemble  sur  les  institutions  financières  d'Athènes 
5  aux  Y'  et  iv  s.  Fort  remarquable.  Qqs  réserves  sur  lu  forme.  tH  5e  livr. 
Une  noie  chirographaire  de  Mommsen  [F.  C.J.  Lettre  de  M.  sur  un  einscr. 
d'Jconium  qui  nomme  un  cerlaiu  Galpurnius  Oresles  7rptvx£4'  xal  Xoykjtt); 
TTiÇ  ),a|X7tpâç  Eîxoveiwv  xoAwvi'ac-  t  GOBLET  D'AlvieLLA,  Eleusinia.  De  quelquea 
problèmes  rdalifs  aux  mystères  rCEleusis  [J.  de  Mot].  Contribution  impor- 

10  tante  à  l'étude  de  la  religion  grecque.  %%  6«  livr.  F.  Pignaieili,  L'Enéide 
di  P.  Virgilio  M.arone,  iD.,  Q.  Horazio  Flacco  :  I  due  primi  libri  délie  Ode  [R. 
P.].  Éloges  de  ces  deux  trad.  d'un  homme  d'un  profond  savoir  qui  a  appro- 
fondi les  secrets  de  l'âme  romaine  et  de  sa  tradition.  ^H  8«  et  9"  livr.  A 
4)ropos  d'un   vers  de  Perse  [E.  Boisacq].   Commente   Sat.  III,   v.  73-76  et 

16  montre  qu'au  v.  75  il  ne  faut  pas  corriger  «  et  piper  et  pernae  »  en  «  atque 
aper  et  pernae  ».  Cette  correction  inspire  des  doutes,  même  au  point  de 
vue  paléographiquo.  ^  GOBLET  dAlviklla,  Len  origines  du  christianisme 
diaprés  Vexégèse  coiUemporaine  [P.  de  R.].  Lumineux  résumé,  compendieux 
sans  lourdeur.  tH  lO»  livr.  Le  forum  romain  [Ch.  Buis].  Signnle  les  résul- 

iO  tats  les  plus  importants  obtenus  par  les  travaux  récents  à  Rome  et  les 
examine  à  la  lumière  de  la  critique  des  savants  qui  se  sont  fait  un  nom 
dans  ct'S  questions,  en  insistant  surtout  sur  les  découvertes  du  forum.  \ 
J.  Capart,  Les  débuts  de  VArt  en  Egypte  |de  Mot].  Éloges  ;  applique  à  son 
sujet  la  méthode  sociologique  et  ethnographique  de  Grosse.  X. 

25  Revue  belge  de  Numismatique  60»  année  (1904).  Les  signatures  des 
graveurs  sur  les  monnaies  grecques  [L.  Forrer].  Suite.  <  Cf.  1903.  R.  d.  R. 
28,  125,  24  >.  t  Numismatique  des  nomes  d'Égyple  [E.  D.  J.  Dutilh].  Rare 
monnaie  d'Iladrien  du  nome  Cabassites  ;  très  rare  monnaie  de  Trajan  de  la 
ville  de  Diospolites  la  Grande.  A.  R. 

3U 

DANEMARK 

Rédacteur  général  :  Johann  Ludwig  Hkibero. 

3!>  Det  kgl.  Danske  'Videnskabernes  Selskabs  Skrifter,  6*  série,  sec- 
lion  des  Lettres,  t.  VI,  n»  2.  Glaudius  Clavus  de  Fionie,  le  plus  ancien 
géographe  des  pays  du  Nord  [A.  A.  Bjoernbo  et  C.  S.  Petersen]  (avec  un 
résumé  en  français).  Publication,  d'après  deux  mss.  de  Vienne,  d'un 
ouvrage  jusqu'ici  inconnu  de  Claudius  Clavus,  géographe  danois  du  corn- 
ée mencement  du  xv«  siècle,  qui  a  donné  le  premier  depuis  Ptolémée  une 
description  politique  et  topographique  des  pays  du  Nord  en  adoptant  la 
méthode  scienlifique  des  anciens.  Recherches  approfondies  sur  ses  sources, 
son  système  de  dénomination  et  l'influence  de  son  œuvre,  qui  a  servi  de 
base  pour  les  représentations  géogra|)hiques  et  cartographiques  des  pays 
45  du  Nord  pendant  toute  la  période  de  la  Renaissance. 

Historish  Tidsskrift,  7»  série,   t.   IV,  Court  art.  nécrologique  sur  Th. 
Mommsen  [Kr.  IvJ. 

Mémoires  de  la  Société  royale    des  antiquaires  du  Nord,  nouv. 
sér.  1903.  Routes  et  lieux  habités  à  l'âge  de  la  pierre  et  à  l'âge  du  bronze 
50  iS.  Mueller].  Reconstitue  avec  l'aide  des  tumuli  une  partie  des  routes  pré- 
historiques et  des  lignes  suivies  alors  par  le  trafic  en  Danemark. 

Nordiak   Tidsskriit  lor  Filologi,  3*  série,  1904,   t.  XII,  3*  livr.  Le 
mouvement  du  soleil  [Ileiberg  et  M"e  j.  Hammer].  La  théorie  astronomique 


NORDISK    TIDSSKRIFT    FOR    FiLOLOGI.  135 

d'un  mouvement  annuel  du  soleil  conlraire  à  celui  de  l'univers,  a  été  appli- 
quée par  Olnopides  au  mythe  d'Atree  ot  Thyeste,  qui  originairement  ne 
supposait  ce  mouvement  que  pour  un  jour.  Olnopides  a  pu,  comme  avant 
lui  Gléostrate,  emprunter  aux  Babyloniens  la  connaissance  de  l'ecliptique. 
^  Remarques  sur  les  scholies  de  Pindare  fllude]  (en  latin).  Dans  les  scho-  5 
lies  d'Olyrap.  p.  190,  7  (éd.  Drachmann)  Diels   propose  de  lire  Xsatvovire;  au 
lieu  de  (XcXaîvovrsc.  p.  107,21  èiriTrao-Tov  au  lieu   Je   STit  irâo-t  tov.  f  Remarque 
sur  Diodore  [Hudo]  (en  latin).  Diolore  XVI  63,  3  lire  Ticp'.TtzToûvTa  au  lieu  de 
irepi7:ax(5v .  f  Mirci  Antonini  comrne'ilarioi'wn  Ubri  XII,  it.  od.  StiGH  [lleib'irg] 
(en  allemand).  Pas  assez  de  progrès  sur  la  l^<'  édition.  ^  Pausaniae  Graeciae  lO 
descriplio,  rec.  Spiro,  I-H  [Heiberg]  (en  allemand).    Utile  et  commode  ;  il 
faut  attendre  la  justification  de  l'appréciation  des  mss.  pour  en  juger  déti- 
nitivement.  if  Minucii  Felicis   Octavius,  rec.  Boenig   [J.  Paulsou]  (en  latin). 
Sera  la  bienvenue;  quelques  critiques  de  détail.  ^  Dkissmann,  Die  HeUeni- 
sierung  des  semitiselien  Monolheismus  [Raeder].  Ne  s'occupe  que  de  la  version  16 
des  Septante   et  de  sa  langue  ;  contribution  importante  à  l'étude  de  la 
xotv^.  t    Drachmann,    Den  mmerske   Statsforfatntng,  fremslillet   lil   Briig    for 
Studerende    [P.   Petersen].    Manuel  clair  et  concis.    Quelques  corrections. 
^  Hislorische  Grammatik   der  lateinischen    Sprache,  3«  vol.  l^e  livr.  [H.  Peler- 
sen]  (en  allemand).   Réussi.  Discussion  de  quelques  questions  de  détail.  20 
%  IMMISGH,   P/iilologiscfie  Studien  su  Plalo,   1'   cahier    [Hangel-Nielsen]   (eu 
latin).  L'appréciation  des  mss.   n'est   pas   satisfaisante,    il   Jahreshefie  des 
Oesterrcichischen   archaeologischen  Inslilutes,  t.  VI,    2*  livr.    [Us^ingJ.  Compte 
rendu  des  articles  <cf.  R.  d.  R.  28, 106,  9  sqq.>.  i[  Kern,  Ueber  die  Anfaenge  der 
hellenischen  Religion  [M.-P,  NiJssou]  (en  suédois).  Intéressant;  des  obj'îctions  26 
à  faire.  1[  Burgess,  EpideicHc  Liievatuve  [Oestergaard].  Des  matériaux  bien 
ordonnés,  il  Eitrem,  Die  goeliliclien  Zwillingc  bei  den  Grieahen  [Oestergaard]. 
Savant,  mais  parfois  contestable,  if  Gsghwind,  Ausgewaehlte  Briefe  Ciceros 
[Thoresen].  Fait  avec    bon   sens,  ifif  4*  livr.  Les  mss.  illustrés  de  Térence 
[Ussing].  Aperçu  des  travaux  de  Weston  et  Wa'son  dans  les  Harvard  Stu-  30 
dies,  1903  <  cf.  R.  d.  R.  28,  131,  22  sqq.  >  if  SHOREr,-  The  unihj   of  PlUo's 
Thoughi    [RaederJ.   De   bonnes  choses,  mais  méthode  et  thèse  principale 
manquées. 

T.  XIII,  1"  livr.  Un  courant  nouveau  dans  l'étude  critique  des  poèmes 
homériques  [O.  Joergensen]  Aperçu  critique  de  quelques  travaux  récents  35 
de  Zielinski  (1899),  Roemer  (1901  et  1902)   et  Immisch  (1904)  sur  les  lois  de 
composition  et  les  manières  de   la  poésie  épique.  Cette  question,  que  la 
polémique  acharnée  sur  la  critique  destructive  avait  à  peu  près  fait  oublier, 
doit  être  étudiée  à  fond  avant  d'aborder  la  recherche  sur  les  origines  des 
poèmes  homériques,  if   'Ea/âpa  [Ussing].  'Ea-xipa  est  un  petit  pwjxdç  et  ne  40 
doit  pas  être  confondue  avec  p66po;.   if  Eitrem,   Die   Phainkenepisode  in  der 
Odyssée  [Ostergaard].  Intéressant,  mais  pas  toujours  convaincant,  ifif  2e  livr. 
Les  papyrus  d'Oxyrhynchos,  3e  vol.   [RaederJ.  Aperçu  du  contenu  et  des  con- 
clusions qu'on  peut  en  tirer  pour  la  critique  des  textes,  if  Hadès  [Oester- 
gaard], 'Aîôïi;  provient  d'une  racine  alFiS,,   qui  se  retrouve  dans  alFeé,  àet,  « 
comme  l'a  démontré  Wackernagel  ;  donc  ài8-  (aiSi,  atSo;)  siguifle  :  ce  qui  est 
toujours,  c,  a.  d.  les  morts,  àtôâ-  le  pays  des  morts,   'AiSrii;  le  roi  de  ce 
pays,  'Atôwveû;  l'habitant  du  pays  des  morts  (cp.    'iXtoveû;).  if  'EtîpaXxiî; 
[Hude]  Signifie  dans  Hérodote  comme  dans  Eschyle   «  de  victoire   incer- 
taine ».  if  La  Ciris  de  Virgile  [Drachmann].  La  controverse  sur  l'auteur  de  la  50 
Ciris  ne  se  résout   qu'en  admettant  que  la  Ciris  est  une  œuvre  de  Virgile 
jeune,  selon  toute  vraisemblance  non  publiée  par  lui-même  ;  cela  posé,  on 
comprend  et  les  emprunts  des  autres  poèmes  de  Virgile  à  la  Ciris,  qui  rap- 


1^6  1904.  —    DANEMARK. 

pelleiit  ceux  de  l'Enéide  aux  Géorgiquo?,  et  le  fait,  que  les  vers  parfois 
communs  (p,  ex.  3fi9-7S,  ''i02,  280,  Va^,  267,  430)  Foat  mieux  à  leur  place  dans 
la  Ciris,  comme  l'a  montré  Skutsch,  et  pour  les  vers  369  ss.  Wuensch.  % 
Inscriptiones  Graecae  ad  inliislrandas  dialectos   seleclae,  éd.  SOLMSBM    [Olesen] 

5  Soigné?  et  utile.  %  Crornkrt,  Memoria  Graeca  ffevculanensis  [lleiberg]  (en 
allemand).  Répertoire  utile.  Quelques  critiques  de  détails  ^  Arislotelù  Ethira 
Nicomachea  rec.  Susrmihl,  ed,  ait.  cur.  Apblt  [Eleiberg]  (en  allemand}.  Amé- 
liorée. ^  Verhandlunfien  der  47.  Vcrsammlung  deu'scher  Philologen  und  Schul- 
mnenner  in  Halle  [Raeder].  Les  plus  intéressantes  des  nombreuses  com- 

!0  municaiions  sont  notées.  ^  Chr.  Hardkr,  Homer  [TrojelJ.  Trop  de  choses 
douteuses,  f  Autenrieths  Schtdwoerterbiicli  su  dtn  homerischen  Gedichten. 
10"  Anfl.  von  Kaegi  [TrojelJ.  Quelques  corrections.  Tf  Heinichen,  Laieinisch- 
deulsches  Schulwoerterbuch,  T  Aufl.  von  WaGkner  [Jul.  NielsenJ.  Bon.  ^ 
HORNEFFER,  Pluton  gegen  Sokraies  [Raeder]  (en  allemand)  Paradoxal  et  man- 

15  que.  \  Sur  l'Odjssée  II,  243  ss.  [Oester«aard|  (en  latin).  Les  mots  ipyxUo^  U 
ne  sont  pas  une  continuation  du  Ttoïov  sEtTce;.  mais  répondent,  à  la  menace 
des  vers  237-8.  ^  Sur  Plutarque  [Hude]  (en  latin).  De  Herodoli  malignitate 
6,  lire  çiXovtxti.  11  xôv  Tpwtxôv  TtdXeiJiov  peut-être  un  glossème,  23  lire  Eiwôe 
au  lieu  de  e'twOei  et  plus  loin  èxTOfi/iç  au  lieu  de  èy.no[nzfiÇ,  comme  l'a  vu  déjà 

20  Duebner. 

Oversigt  over  det  kongelige  Danske  Videnskabernes  Selskabs 
Forhandlinger,  1904.  Exploration  archéologique  de  Rhodes  (Fondation 
Carlsberg)  par  Blinkenberg  et  Kinch,  2»  rapport  [Kinch]  (en  français). 
Rapport  sommaire  sur  les  fouilles  de  1902-3.  Il  n'y  avait  sur  l'acropole  de 

25  Lindos  qu'un  seul  temple,  celui  d'Athéna,  dont  le  plan  est  déterminé  d'une 
façon  certaine  ;  c'était  un  temple  tétraslyle  amphiprostyle  en  style  dorique 
datant  du  i\*  siècle  avant  J.-Ghr.  On  a  trouvé  le  linteau  de  la  porte  entre 
le  pronaos  et  le  naos  portant  une  inscription  votive  ;  il  semble  provenir 
d'une  restauration  faite  au  m"  siècle.    Inscription  d'un  temple  du  héros 

30  Wibvpoi,  qui  donnait  des  oracles.  Au  N.-E.  du  sanctuaire  d'Athéna  on  a 
trouvé  des  restes  considérables  d'une  stoa  en  style  dorique.  Inscription 
votive  du  célèbre  sculpteur  Boéthos  ;  il  était  né  à  Kalchedon,  comme  l'avait 
supposé  K.  G.  Mueiler,  et  appartient  au  ii«  siècle.  L'inscription  fournit  aussi 
des  renseignements  sur  la  famille  de  Panétius.  f  Notes  sur  les  monnaies 

i  d'Athènes  [G.  Joergensen]  (en  français).  I.  Selon  et  la  monnaie  d'Athènes. 
Interprétation  d'Arislote,  Gonstitution  d'Athènes  ch.  10,  dont  il  résulte,  que 
Selon  a  substitué  le  tétradrachme  au  didrachme  comme  monnaie  principale, 
et  qu'il  a  augmenté,  en  remplaçant  le  système  monétaire  éginétique  par 
l'enbéen,  le.5  poids  et  les  valeurs  monétaires,  de  rorte  que  70  drachmes  du 

♦0  nouveau  sj'stème  égalaient  en  poids  l'ancienne  mine  et  que  la  diîTerence 
entre  le  poids  du  talent  monétaire  et  celui  du  talent  ordinaire  était  la  même 
qu'entre  63  mines-poids  et  60  mines-poids  suivant  le  système  commercial 
ordinaire.  Discussion  sur  les  molifs  et  le  but  de  ces  changements.  Les 
plus  anciens  tétradrachmes  d'Athènes  qu'on  a  conservés  datent  du  temps 

i.T  de  Selon,  comme  le  suppose  Barclay  V.  Head.  Réfulation  des  hypothèses 
de  Gilbert  et  de  Ilolwerda  et  des  objections  qu'on  a  faites  à  la  thèse  de 
Head.  1  Les  prétendues  coniradictions  entre  Hérodote  et  Thucydide  [Hude]. 
Thucydide  I,  20  veut  évidemment  corriger  Hérodote  VI  57  et  IX  53;  aussi 
1  126  contient  selon  toute  vraisemblance  une  critique  d'Hérodote  V  71,  ainsi 

bO  que  II  8  (à^*  ou  "EXXrjve;  (léiiv/jv-rai)  de  VI  98  (w;  tke-fow  Ar,Xioi).  D'autre  part, 
ou  peut  concilier  Thucydide  I  137  avec  Hérodote  VIII  7o  et  110  en  interpré- 
tant èx  ilaXaptivo;  :  après  (la  baluille  de)  Salamine  (cp.  Kschyle,  Perses  475, 
Démosthène  XIK311,  Plutarque,  Aristide  et  Gaton  comp.  2  et  5,  Cimon  5, 


AMERICAN    (tHE)    HISTORICAL    REVIEW.  437 

et  l'usage  parallèle  de  (Aexà  Hérodote  VII  I^i4,  Thucydide  III  68,  1,  Plutarque, 
De  garrul,  20,  et  de  post,  Tacite,  Ilist.  III  /jO,  Ann.  IV  40,  Suétone,  César  50, 
Sénèque,  Gonsol.  ad  Marc.  17,  5).  Cp.  Cornélius  Nep.,  Thérnistocle  9  :  proelio 
apud  Salamiiiem  facto.  Discussion  des  autres  interprétations  proposées  du 
passage  en  question.  J.  L.  II.  5 

ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD 

Rédacteur  général  :  Alfred  Jacob 

10 
American  (The)    Historical  Review,    Vol.    IX  (Oct.    1903-Juil.    1904). 
l'*  livr.  E.  A.  W.  BUDGE,  A  History    of   Ëggpi.    Grandes    réserves    sur    la 
méthode  de  l'auteur:  cet  ouvra>(e  rendra  cependant  des  services  à  ceux  qui 
voudront  s'orienter  rapidement.  %    E.    R.    Bbvan,    The    House   of   Seleucus 
[Manatt].  Étude  préparatoire  à  ce  qui  pourra  plus   tar<l   faire  un  chapitre  >5 
important  de  l'histoire  de  THellénisme.  En  l'état  actuel  de  la  science,  rien 
de  définitif  ne  peut  être  écrit  sur  ce  sujet.  ^  i.  E.  S.  Sghuckburgh,  Atigus- 
tus  :  The  Life  and  Times  of  Ihe  Founder  of  Ihe  Roman  Empire;  2.  J.  B.  FiRTH, 
Augu&lus  Caesar  and  the  Organisation  of  the  Empire  of  Rome  [G.  W.  BotsfordJ. 
Rien  de  nouveau,  mais  les  choses  anciennes  y  sont  renouvelées  et  présen-  20 
tées  sous  une  forme  agréable;  S.  traite  son  sujet  plus  objectivement  et  se 
montre  plus  soigneux  dans  son  récit  des  faits;  F.  intéressera  davantoge  le 
lecteur.  ^  A.  J.  Butlbr,  The  Arab  Conquest   of  Egxjpt  and  Ihe  last  thirhj  Yen-s 
of  Ihe  Roman  Dominion  [R.  Gottheil].    Histoire  logique  et  bien  déduite   de 
tous  les  événements  qui  ont  conduit  à  la  conquête  et  de  la  conquête  elle-  26 
même.  Un  des  chapitres  les  plus  intéressants  concerne  la  bibliothèque 
d'Alexandrie.  ^  W.  S.  Robinson,  A    Short  History  of  Rom   fA.    C.   Tillon], 
Appréc.  favorable.  \  P.  D.  Cha-Ntepie  de  la.  SaUSS.we,  The  Religion  of  the 
Teutons  [J.  W.  P.].  Esprit  conservateur,  mais  réalise  un  progrès  sur  tout  ce 
qui  a  été  écrit  jusqu'ici  sur  l'histoire  des  peuples  Teutons  jusqu'en  l'an  1000  30 
ap.  J.-C.  fî  2e  livr.  E.  Pe.vrs,  The  Destruction  of  the  Greek   Empire    and   the 
Slonj  of  the   Capture   of    Constanlinopl;    by    the    Turks   [Munro].   Malgré   qqs 
réserves,  contribution  historique  de  grande  valeur.  ^^  3»  livr.   Gg.   Grupp, 
Kullurgeschichte    der    rôm.    Kaiserzeit  ;    I,    Untergang    der  heidnischen    Kullur 
fSchmidt].  Appréc.  favorable.  %  F.  Martroye,  L'Occident  à  V époque  byzantine,  35 
Goths  et  Vandales  [Munro].  Doit  être  consulté  par  tous  ceux  qui   s'occupent 
de  l'histoire  des  migrations  des  peuples.  %  Edm.  v.   Magh,  Greek  Sculpture  : 
ils  Spirii  and  Principle.  N'est  pas  sans  intérêt  pour  les  maîtres  et  les  élèves. 
t  W.  H.  D.  Rouse,  Greek  Votives  Offerings  :  an   Essay  in  the  llislory  of  Greek 
Religion  [A.  L.  C.].  Ouvrage  de  valeur  pour  tous  ceux  qui  s'occupent  d'anli-  40 
quités  grecques.  1I^4«  livr.  Réhabilitation  de  Théramènes  [B.  PerrinJ.  Il  y  a 
quatre  grands  événements  dans  lesquels  Théramènes  a  joué  un  rôle  plus 
ou  moins  important  comme  chef,  et  où  nous  pouvons  nous  faire  une  idée 
de  sa  conduite  politique;  la  révolution  des  400  (411  av.  J.-C);  la  restauration 
de  la  suprématie  Athénienne  dans  la  mer  Egée  (410-407);  la  bataille  des  45 
Arginuses  (406)  et  l'établissement  des  Trente  à  Athènes  ('(04-403).  P.  cherche 
à  établir  d'après  les  auteurs  anciens  la  part  que  Théramènes  a  prise  à  ces 
quatre  événements  et  montre  qu'au  point  de  vue  de  son  temps  il  a  été  un 
grand  patriote  et,  comme  le  dit  Aristote,  un  grand  citoyen,  f  G.  Maspero, 
Histoire  ancienne  des  peuples  de  VOrient  [Toy].  Grands  éloges.  \  W.  C.  I-AWTON,  50 
Introduction  to  classical  Greek  Lileratur  [Gros?].  Appréc.  favorable.  1[  À.  H.  J. 
Greenidge,  Sources  for  Roman  History  R.  C.  133-70  [DrnkeJ.  Excellent  guide 
pour  les  maîtres  et  les  élèves  avancés.  Z- 


♦  38  1904.    —    ÉTATS-UNIS    DE    l'A.MÉI\1QUE    DU    NORD. 

American  Journal  of  Archaeology  T.  VIII,  1904.  Fasc.  I.  Liste  revue 
des  arcs  de  triomphe  romains  [A.  L..  Frothinghamj.  La  liste  de  Graef  dans 
le  Baumeisler  ne  donne  que  I55  n"  :  M.  F.  en  connaît  466,  dont  beaucoup 
qu'où  peut  dater,  f  Les  Propylées  avant  Pèriclès  [Gh.  H.  WcllerJ  Descrip- 
ji  tions  avec  plans  des  constructions  arcliaïques  dont  il  subsiste  des  trace» 
sous  les  Propylées.  Les  fouilles  de  l'auteur  ont  porté  sur  les  deux  angles 
opposés  du  Propylon  ancien,  petit  édifice  quadrangulaire  flanqué  de  part  et 
d'autre  d'un  mur  pélasgiqne.  Un  ies  angles  apparaît  au  centre  même  des 
Propylées  de  Mnesiclès  et  un  des  deux  murs  pélasgiques  est  celui  que  l'on 

iO  distingue  juste  à  l'intérienr  de  la  porte  de  Bealé.  ^  Réunion  annuelle  de 
l'Institut  archéologique  d'Amérique.  Résumé  des  communications  sui- 
vaiiles  :  l'archéologie  dans  l'Asie  centrale  [G.  Fr.  Wrii^lit].  Les  Russes 
fouillent  bien  en  Sibérie,  f  L'é()igraphie  attiqne  du  vi^  siècle  [L.  Cl.  Spaul- 
ding].  De  la  manière  de  dater  les  inscriptions.  ^  Les  sources  classiques  du 

l^  Titien  [A.  M.  Keyes  et  J.  H.  Wright].  L'Amour  sacré  et  l'Amour  profane 
seraient  Peilho  invitant  Délia  à  se  joindre  au  cortège  de  Vénus,  et  la  scène 
serait  tirée  du  Pervigilium  Veneris.  Titien  s'inspire  souvent  d'Ovide,  f  Les 
relevés  architecturaux  de  l'Institut  de  Brooklyn  [W.  H.  Goodyear].  Etude 
des  déviations  intentionnelles  dans  l'architecture  byzantine  et  gothique.  S 

20  Un  buste  inédit  du  type  dit  de  Spicion  [W.  Ddunisoij.  Donné  par  Joseph  Cook 
à  Oberlin  collège.  ^  Survivances  sémitiques  dans  les  centres  musulmans 
et  chrétiens  de  la  Syrie  [S.  I.  Gurtiss].  f  Le  sarcophage  chrétien  de  Sancta 
Maria  Antiqua  à  Rome  fCh.  R.  Morey].  Le  commentaire  de  Marucchi  est 
insuffisant.  1|  Découverte  d'une  tombe  macédonienne  à  Gheronée   [A.  S. 

'2S  Cooley].  Important  pour  la  topographie  de  la  bataille.  ^  Du  réalisme  dans 
les  bas-reliefs  de  l'arc  de  Titus  [F.  B.  Tarbell].  Ils  sont  beaucoup  plus  con- 
ventionnels que  ne  le  dit  Wickhotr.  %  Du  motif  du  vaisseau  flottant  dans 
les  fontaines  antiques  de  la  reniissance  [G.  D.  Kelloggi.  Nombreux  exem- 
ples à  Rome  et  en  Italie  d'un  vaisseau  formant  le  motif  central  du  bassin 

30  d'une  fontaine.  \  Un  quart  de  siècle  d'études  mycéniennes.  [R.  B.  Richard- 
son].  Le  centre  de  gravité  de  ces  études  s'est  transporté  de  Grèce  eu  Crète. 
f  Les  varianti-s  des  mss.  dans  les  épilomés  de  Tite-Live  [H.  A.  Sandersj.  S 
L'archéologie  des  poèmes  homériques  [T.  D.  Seymour].  Le  poète  décrit  son 
époque,   malgré  un   peu  d'archaïsme  voulu.  ^  Les  fouilles  américaines  à 

35  Corinthe  [A.  S.  Cooley].  %  Scènes  de  l'Ethiopide  sur  une  amphore  d'Orvieto 
à  figures  noires  [W.  N.  BatesJ.  L'amphore  serait  d'Amasis  :  elle  se  trouve 
au  musée  de  l'Université  de  Pennsylvanie.  ^  Le  palais  de  Thétis  sur  le  vase 
François  [P.  G.  V.  Baurj.  L'architecture  est  du  type  dit  Achéen  par  Puch- 
stein.f  Lysippe  comme  sculpteur  sur  marbre  [W.  il.  Hyde].1[  Observatio  is 

i"  sur  les  ports  et  les  murs  de  l'ancienne  Athènes  fM.  Garroll|.  Pausanias  s'ins- 
pire de  Thucydide.  Not^-s  sur  les  trois  ports  du  Pirée,  l'emplacement  de 
Phalère  (M.  G.  combat  Ulrichs),  le  troisième  Long-Mur  (n'a  jamais  existé). 
1  Nouvelles  archéologiques  [James  M.  Patonj.  Chronique  des  découvertes 
récentes  :  généralités,   Egypte,   Babylonie,   Syrie,  Palestine,  Arabie,  Asie- 

45  Mineure,  Thrace  et  Scythie,  Grèce,  Italie,  Espagne,  Gaule,  Suisse,  Ger- 
manie, Autriche,  Russie,  Bretagne,  Afrique.  H^  Fasc.  2.  Oeniadae,  histoire 
et  topographie  [B.  Powell]  Histoire  de  la  ville  d'Oeniadae  en  Acarnanie  ; 
description  des  remparts  avec  photographies  des  nombreuses  portes.  ^ 
Oeniadae  :  le  théâtre  [B.  Powell].  Fouillé  en  décembre  1900  par   les  Anié- 

50  ricains.  La  moitié  seulement  a  été  dégagée.  Intéressantes  inscriptions  sur 
les  gradins.  \  Oeniadae  :  le  petit  temple  (B.  Powell  j.  Très  petit  édiflce,  voi- 
sin du  port.  \  Oeniadae  :  l'édiQce  sur  la  colline  [B.  Powell].  Restes  d'une 
importante  habitation  privée.   Peu  ou  pas  d'objets  d'art.  \   Oeniadae  :  les 


AMERICAN   JOURNAL  OF   PHILOLOGY.  139 

bains  [J.  M.  Sears].  Edifice  balnéaire  d'époque  grecque  encore  incomplète- 
ment exploré,  f  Les  hangars  pour  vaisseaux  [J.  M.  Sears].  EdiQce  très 
intéressant  dont  on  ne  possédait  pas  de  plan  exact.  Quelques  tuiles 
estampillées,  f  Bibliographie  de  l'iirchéologie  en  1903  [J.  M.  Paton].  ^1[  Fasc. 
3.  Fragment  d'un  inventaire  du  trésor,  découvert  dans  les  remparts  de  5 
l'Acropole  d'Athènes  [C.  F.  Brown].  Inscription  découverte  par  M.  B.  en 
explorant  la  face  extérieure  des  remparts  de  l'Acropole,  à  l'aide  d'une 
échelle  de  corde.  G.  1.  A.  II,  2,  684  faisait  partie  de  la  même  pierre.  C'est 
un  fragment  d'inventaire  d'objets  précieux,  postérieur  à  l'an  375.  1[  Douze 
épitaphes  grecques  de  Sidon  [W.  J.  Moulton].  Aucune  ne  présente  le  lo 
moindre  intérêt.  ^  Sculptures  dionysiaques  découvertes  à  Corinthe  [R  B. 
Richardsoii).  Petit  groupe  mutilé  de  Dionysos  et  Pan  maîtrisant  une 
nymphe  qui  résiste;  bas  d'un  Dionysos  coloss.'il  ;  bas-relief  (fragment 
d'une  base)  avec  restes  de  deux  ménades,  dansant  au  milieu  du  délire 
bacchique,  travail  analogue  aux  bas-reliefs  du  temple  de  la  Victoire  Aptère;  15 
très  belle  tête  de  Dionysos  le  bras  levé  au-dossus  de  la  tète  ;  tête  de  Dio- 
nysos barbu,  dit  «  archaïque  ».  %  Discussions  archéologiques  fj.  M.  Paton] 
f  Nouvelles  archéologiques  [Id.].  Généralités,  Egypte,  Assyrie  et  Babylonie, 
Syrie  et  P.iJesiine,  Asie-Mineure,  Thrace,  Grèce,  Italie,  France,  Belgique, 
Allemagne,  Autriche,  Russie,  Bretagne,  Afrique,  Amérique,  tif  Fasc.  4.  20 
Le  palais  mycénien  à  Nippour  [Ci.  S.  FisherJ.  On  aurait  trouvé  à  Nippour 
en  Babylonie  non  seulement  une  tête  mycénienne  en  pierre  et  un  masque 
funéraire  en  or  identique  à  ceux  de  Schliemann,  mais  une  petite  stèle  avec 
un  pilier  entre  deux  bouquetins  afifrontés  et  surtout  un  palais  bien  con- 
servé et  dont  le  plan  serait  le  même  que  celui  de  Tirynthe  ;  aussi  quelques  25 
terres-cuites  hellénistiques.  ^  Fouilles  à  Corinthe  en  1904,  rapport  préli- 
minaire [T.  W.  HeermanceJ.  Continuent  à  être  fructueuses.  Découverte 
d'un  long  portique  à  colonnes  (env.  400  av.  J.  G.)  bornant  au  sud  l'Agora; 
d'un  torse  de  criophore  pareil  à  celui  de  Wilton  House  ;  d'un  certain 
nombre  de  tessons  pré-mycéniens,  f  Quelques  problèmes  d'actualité  dans  30 
l'histoire  de  la  sculpture  grecque  [F.  B.  Tarbell]  Nie  que  les  répliques  d'un 
original  en  bronze  soient  toujours  et  nécessairement  plus  fidèles  que  les 
copies  d'un  marbre  ;  ne  croit  pas  que  l'Hagias  de  Delphes  soit  certainement 
la  copie  exacte  d'un  original  de  Lysippe;  l'Apoxyomenos  du  Vatican  peut 
donc  être  celui  de  Lysippe.  t  Galynthus  ou  Ccilamis  [A.  Wallon]  Dans  35 
Pausanias  X,  13,  10  il  faut  lire  Calamis  et  non  Calynthus  le  nom  du 
collaborateur  d'Onatas  dans  le  deuxième  ex-voto  des  Tarenlins  à  Delphes. 
f  Discussions  archéologiques  [J.  M.  Paton].  f^  Fasc.  additionnel.  Rap- 
ports annuels  sur  les  écoles  américaines  d'Athènes,  de  Rome  et  de  Pales- 
tine. Documents  administratifs.  Seymouk  de  Ricci.       40 

American  Journal  of  Philology.  Vol.  24  (1903).  4«  livr.  N"  96  (n'a  pu 
être  analysée  l'an  dernier).  Les  portraits  chez  Thucydide  [Ch.  F.  Smith]. 
A  l'occasion  du  livre  de  1.  Bruns,  Das  litlerarische  Portrat  der  Griecben, 
S.  montre  en  se  servant  des  portraits  de  Brasidas  et  Cléou,  Nicias  et 
Gylippe,  combien  Thucydide  a  excellé  là  comme  ailleurs.  Il  a  été  un  grand  45 
maître,  non  par  ce  qu'il  dit,  mais  plutôt  par  ce  qu'il  ne  dit  pas  et  ce  qu'il 
fait  dire  aux  faits.  ^  Propositions  temporelles  de  limite  en  grec  [B.  L.  Gil- 
dersleeve].  Fuchs  a  publié  une  étude  :  Die  Temporalsâtze  mit  den  Konjunk- 
tionen  «  bis  »  und  «  so  lange  als  »  (dans  Schanz  :  Beitraege  zur  histor. 
Syntax  des  griech.  Sprache),  que  G.  résume  en  étudiant  la  question  dans  50 
Homère,  Hésiode,  les  Hymnes  homériques,  les  lyriques,  les  tragiques,  Aris- 
tophane, Hérodote.  Thucydide,  les  orateurs,  Platon  et  Xénophon.  ^  Emploi 
que   Tite   Live  fait  d'  -arunt,  -  erunt,  -  ère  [E.-B.  Lease].  Étude  de  sta- 


140  1904.  —   ÉTATS-UNIS    DE  l'aMÉRIQUK   DU    NOUD. 

tistique  de  l'eraploi  de  ces  différentes  terminaisons.  T.  L.  montre  une  pré- 
férence décidée  pour  la  forme  -  ère  dans  la  première  décade,  plus  tard  son 
goût  se  luo  lilie  sous  trois  influences,  archaïque,  poétique  et  celle  du  sermo 
famiiiaris.  f  Éludes  sur  la  superstition  [E.  Riess].  Donne  l'indicaliou  d'un 
5  certain  nombre  de  passages  de  Pindare  et  de  Théocrile  où  l'on  trouve  des 
idées  religieuses  populaires  et  qui  sont  destinés  à  servir  de  collection  de 
matériaux  pour  une  future  histoire  de  la  religion  grecque.  ^  Le  nominatif 
du  participe  parfait  des  verbes  déponents  dans  Tite-Live  [R.-B.  Steele]. 
Cas   que   les   dilTérents  participes  gouvernent.  %   Histoire  de  l'emploi  de 

jo  èàv  pour  av  dans  les  propositions  relatives  [St.  Langdon].  Etudie  cet  emploi 
chez  les  Septante  où  il  se  rencontre  surtout,  f  Cacophonie  dans  Juvénal, 
Horace  et  Perse  [F.-M.  Austin].  On  appelle  de  ce  nom  cette  espèce  d'allité- 
ration que  Quintilien,  Inst.  IX,  4, 41 ,  recommande  d "éviter,  et  qui  consiste  en 
ce  que  la  syllabe  finale   d'un  mot  est   la  même  que  la  syllabe  initiale  du 

16  mot  suivant,  ex.  tanti  tibi,  occurri  rides,  etc.  A.  l'etudie  dans  Juvénal 
(48  exemples),  Horace  (14),  Perse  (6),  f  H.  Diels,  Die  Fragmente  der  Voi-sokra- 
tiker  GHfchiich  und  Detitsch  [Heidel].  Ce  manuel  servira  de  base  aux  lectures 
et  de  guide  pour  ceux  qui  abordent  la  philologie  et  la  philosophie;  sera  le 
bienvenu,  t  !*•  Brandt,  P.  Ovidi  Masonis.  De  avle  amato<ia  libri  tr^s  [Smith]. 

20  L'introd.  est  faite  pour  le  grand  public  et  n'apprend  rien  au  philologue  :  le 
commentaire  par  contre  est  écrit  con  amore  et  rendra  des  services  à  tous 
ceux  qui  veulent  connaître  la  vie  et  la  littérature  des  anciens.  •[  Courtes 
mentions  [B.-L.  G.].  Causerie  sur  Hirzbl,  Der  EU,  Ein  Beilrag  zu  sciner 
Geschichle  ;  sur   les  orateurs  attiques,  sur  Cacgialanza,  /.«•  Orazioni  di  Iseo 

25  et  WiLAMOwiTz,  Lesebuch  qui  d'après  G.  n'est  pas  un  livre  de  classe,  mais 
est  destiné  aux  philologues.  Sur  la  différence  entre  rimpératif  aoriste  et 
l'impératif  présent  dans  le  grec  du  Nouv.  Testament.  Sur  l'emploi  de  l'art, 
avec  les  noms  des  personnes.  É  ogcs  de  Vahlbn,   Ennius.  —  A  propos  du 

.     composé  necduni. 

.30  ^t  Vol.  2o  (1904),  1'«  livr.  N»  97.  Sur  quelques  langues  prétendues  indo- 
européennes en  caractères  cunéiformes  (M.  Bloo:niield].  Montre  que  c'est  à 
tort  qu'on  a  voulu  voir  des  langues  européennes  dans  la  langue  des  K6aaa.zot. 
ou  Kiddioi  qui  habitaient  les  vallées  des  monts  Zagros  dans  l'Elam,  entre 
la  Médie  et  l'Assyrie,  dans  celle  des   Mitani,  habitant  les  deux  rives  de 

36  l'Euphrate  supérieur  dans  la  région  appelée  Arani-Naharaim  par  l'Ane. 
Testament  et  enfin  dans  les  lettres  de  Tel-el-Amarna.  ^  L'attitude  histo- 
rique de  Tite  Live  [R.  B.  Steele].  T.  Live  reconnaît  franchement  son  scep- 
ticisme à  l'égard  des  premiers  temps  de  l'histoire  rom.  ;  il  cite  ses  sources 
d'une  manière  très  vague  et  n'inlique  les  écrivains  anciens  que  dans  des 

40  cas  isolés,  ou  pour  les  critiquer  ;  il  cherche  à  relier  le  passé  au  présent  par 
l'emploi  de  nunc,  tuni,  etc  ,  et  essaie  de  donner  un  air  d'universalité  à  cer- 
tains faits  eu  employant  des  expressions  comme  ut  lit,  ut  solet  ;  il  prend 
le  lecteur  à  témoin  de  ce  qu'il  raconte,  ou  le  transforme  en  juge  par  l'emploi 
de  la  seconde  personne  du  verbe.  Enfin  ce  qui  le  caractérise  et  ce  qui  est 

♦6  en  même  temps  un  des  mérites  de  son  histoire,  c'est  qu'il  reconnaît  fran- 
chement l'existence  de  certaines  difficultés  historiques  qu'il  se  déclare 
impuissant  à  résoudre.  Exemples  des  tournures  qu'il  emploie.  ^  Osiraka 
grecs  en  Amérique  [E.  J.  Goodspeed].  Texte  de  26  ostraka  de  Thèbes  de  12i 
av.  J.-C.  à  255  ap.  J,-G.  et  de  16  de  Syène  presque  tous  du  2'*  s.  qui  sont  à 

50  Chicago  ou  à  Boston.  ^  L'apodose  de  la  proposition  conditionnelle  irréelle 
dans  le  discours  indirect  en  latin  [G.  Terrell].  Emploi  de  celte  construction 
dans  le  latin  classique.  Les  latins  ne  distinguaient  pas  entre  le  présent  et 
le  passé  dans  ces  propositions  ;  le  participe  eu  -urus  avec  fuisse  y  était  seul 


AMERICA.N    JOURNAL    OF    PHILOLOGY.  141 

employé.  Cet  usage  n'offrait  aucun  inconvénient  puisque  la  forme  de  la 
protase  et  le  sens  général  du  passage  suflisaient  pour  iniiquer  clairement 
le  temps.  Le  seul  exemple  de  -urum  fuisse  est  dans  César,  B.  G.  5, 29,  il  est 
dû  à  une  faute  du  copiste,  il  faut  corriger  "  esse  "  en  "  sese  ".  Passages 
où  l'on  trouve  cette  construction.  ^  Daêva  est  Devâ  ;  Asa  est  Arsa,  etc.  5 
jL.  H.  Mills].  Étude  sur  l'alphabet,  f  l^e  vocatif  chez  Eschyle  et  chez  So- 
phocle [J.  A.  Scott).  Il  n'est  pas  possible  d'établir  de  règle  dans  Homère  et 
dans  Ilésiodepour  l'emploi  de  l'interjection  avec  le  vocatif.  On  peut  au  con- 
traire déterminer  pour  Eschj'le  et  Sophocle  quelles  sont  les  conditions  qui 
demandent  l'emploi  de  l'interjection.  Elle  est  employée  avec  les  participes  lO 
sans  substantif;  avec  les  objets  inanimés  ou  les  abstractions;  avec  les 
adjectifs  sans  substantif,  à  moins  que  le  substantif  ne  soit  donné  par  le 
contexte,  dans  les  triosètres  quand  l'arsis  du  troisième  pied  est  un  vocatif 
monosyllabique.  Exemples.  ^  G.  Landgraff,  Histor.  Grammntik  der  latein. 
Sprache  111,  1  [Maris].  Grands  éloges.  ^  0.  Gradenwitz,  Latcrculi  Vocum  15 
Lalinarum,  Vocs  Lalinas  et  a  fronle  el  a  tevgo  oïdinandas  cur  —  R.  PiGHON,  De 
termone  C'i'd'ilorio  apud  lalinos  elegiarum  scriptores.—  M.  Haupt,  Die  Melamor- 
phosen  des  P.  Ovidius  ^'a&o.  B  1-7.  8'  éd.  proc.  par  R.  Ehwald  [K.  F.  Smith]. 
Appr.  favorable  de  ces  trois  ouvrages.f  Courtes  mentions  [B.  L.GildersleeveJ. 
Mention  de  R.  Uelbing,  Die  Praepositionen  bei  Herodot  und  andern  Hislorikern  20 
qui  est  un  répertoire  de  val  ur  et  le  résumé  de  tout  ce  qui  a  été  écrit  dans 
ce  domaine,  mais  dont  G.  se  sépare  pour  l'interprétation  des  faits.  —  Omis- 
sions de  Fuchs  dans  son  étude  Die  Temporalsatze  mit  den  Konjunktionen 
''  bis  "  und  ''  so  lange  als  "  <cf.  supra  livr.  4>.  —  Remarques  sur  La  Roghe, 
Deitraege  sur  griech.  Grammatik  (1893)  ;  sur  F.  Lell,  Der  absolute  Accusative  25 
iiii  Griech-  bis  zu  Aristoleles,  très  complet  ;  sur  A.  Carnoy,  i^e  latin  d'' Espagne 
d'après  les  inscr.  Éloges.  ^^  2«  livr.  N"  98.  La  conception  péripatéticienne  du 
style  et  les  trois  caractères  stylistiques  [G.  L.  Elendrickson].  Déûnit  certains 
côtés  de  la  conception  péripatéticienne  du  style  telle  qu'elle  a  été  formulée 
par  les  deux  premiers  maîtres  de  cette  école  ;  il  montre  que  ce  n'est  pas  à  3« 
Théophraste  qu'il  faut  attribuer  la  classification  des  styles,  mais  à  .\ristole 
lui-même,  et  que  Théophraste  n'a  fait  que  la  développer  et  la  Uxer.  ^  Sur 
le  recul  de  l'accent  latin  en  connexion  avec  des  monosyllabes  et  l'ordre 
des  mots  traditionnel  [R.  S.  Radford].  Se  propose  de  déterminer  la  place  de 
l'accent  grammatical  dans  les  groupes  de  mots  <-',wv^;— ,v^!a!;et^,  uui,/,  35 
car  en  déterminant  la  place  de  cet  accent  dans  les  groupes  de  tribraques 
sed  ea,  sed  enim,  etc.,  on  pourra  bien  mieux  déterminer  à  quel  point  les 
acents  séd  ïllum,  séd  aiitem  et  autres  semblables  sont  dus  à  l'analogie  • 
l.  L'accent  pendant  la  période  républicaine  ;  extension  du  recul  de  l'accent 
"  enclisis  "  ;  composés  séparables.  %  Études  sur  l'étymologie  II  [E.  W.  Fay].  *o 
Étude  de  sapl  étymologies  dans  lesquelles  le  grec  Ce-,  et  le  scr.  ya-,  corres- 
pondent au  latin  ge  -  If  Notes  sur  les  inscr.  choragiques  de  Délos  [D.  M.] 
Robinson].  Études  sur  douze  inscr.  publiées.  B.  C,  H.  VII,  103  sqq.  et  IX, 
146  sqq.  ;  lectures  nouvelles,  commentaire.  %  Quelques  allusions  au  mal  de 
mer  chez  les  écrivains  grecs  et  latins  fj.  G.  Rolfej.  Cite  un  petit  nombre  if> 
de  passages  d'auteurs  anciens,  Horace,  Homère,  Sénèque,  Aristophane, 
César,  Pline,  etc.  If  E.  v.  Mach,  Greek  Sculpture  :  Its  Spirit  and  Principles 
[W.  N.  BatesJ.  Rendra  de  réels  services.  %  Courtes  mentions  [B.  L.  G.|.  A 
propos  des  Opusèula  de  Gottfr.  Hermann.  Sur  les  commentaires  du  Do 
Corona.  Préface  de  NAiaN  à  son  édition  à''Herodas.  A  propos  du  livre  de  50 
Fuchs  étudié  plus  hnnt  <  cf.  supra,  4»  livr.  >,  ses  négligences  et  ses 
erreurs.  Sur  Ouvré,  Les  formes  littéraires  de  la  pensée  grecque,  dont  malgré 
des  réserves  il  faut  faire  l'éloge.  Ift  3«  livr.   N»  99.  L'epitome  de  Tite  Live 


142  1904.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

dOxyrh.ynchus  et  ses  rapports  avec  Obsequens  et  Gasslodore  [G.  H.  Moore]. 
Les  parties  qu'il  contient  sont  tirées  des  livr.  37-'i0  et  48-35,  allant  de  la 
fin  de  190  à  179  av.  J.-C.  et  de  150  à  137  av.  J.-C.  C'<;st  une  chronique  dans 
laquelle  les  noms  sont  indiqués  à  Tabl.    et  sont  suivis  de    l'énnmération 

5  des  événements  dans  l'ordre  chronolo-^ique.  11  est  probable  qu'il  dérive 
d'une  autre  chronique  abrégée  de  Tite  Live,  dont  dérivent  également  Cas- 
siodore  et  Obsequens,  et  qui  n'etiit  pas  identique  avec  les  épitomés  dont 
se  sont  servis  d'autres  historiens.  ^  Sur  le  recul  de  l'accent  latin  en  con- 
nexion  avec  des  monosyllabes  et  l'ordre  des  mots  traditionnel.  II  <  cf. 

10  supra >  [R.  S.  RadfordJ.  L'accent  latin  et  l'ordre  des  mots  traditionnel. 
Plaute  et  les  groupes  de  tribraques.  f  Notes  sur  le  livre  I  de  l'Enéide  [W. 
H.  Kirk].  Explication  des  v.  8;  181  ;  148  :  156;  455  sq.  ;  737.  ^  La  langue  de 
la  tragédie  et  ses  rapports  avec  l'ancien  attique  [J.-D.  Rogersj.  On 
y    peut  voir   l'influence   du  génie  dorien  sur  la  littérature    athénienne. 

is  f  Appréciation  de  l'art  grec  par  Gicéron  [G.  Schowermann].  Cicéron 
goûtait  vivement  la  pensée  grecque,  telle  qu'elle  se  manifeste  dans  la 
littérature  ;  mais  quant  aux  manifestations  du  génie  grec  dans  les  arts, 
il  n'a  rien  à  dire  en  architecture  et  ne  fait  que  quelques  allusions  aux 
bronzes  et  aux  vases  Gorinthiens  et  Déliens  ;  il  parle  de  la  peinture  et  de 

20  la  sculpture  comme  si  ces  deux  arts  lui  étaient  familiers;  ses  connais- 
sances étaient  sans  doute  plus  grandes  qu'elles  ne  paraissent  dans  ses 
ouvrages,  mais  elles  étaient  superficielles  et  c'est  plutôt  par  instinct  de 
styliste  que  par  enthousiasme  d'artiste  qu'il  se  laisse  aller  à  en  parler.  ^ 
L'ablatif  absolu  dans   les  lettres  de  Cicéron,  de  Sénèque,  de  Pline  et  de 

25  Fronton  [R.  B.  SteeleJ.  Étude  de  statistique  sur  l'emploi  de  cette  construc- 
tion. If  J.  B.  Gbeenough,  G.  L.  KiTiRKGDE,  A.  A.  Howard  and  B.  L. 
D'OoGE.  Allen  and  Greenough  New  Latin  Cnamm'ir  [NuttingJ.  Appréc.  favo- 
rable. \  Gourtes  mentions  [B.  L.  G  ].  Menlion  de  la  10^  éd.  de  Bensblbr, 
Griech.  Deutsches  Schulworlerbuch  procurée  par  Kaegi,  et  de  Kaegi-Autkn- 

30  BiBTH,  Wôrierb.  su  d.  homer.  Gedichten.  Apprec.  favorable.  Livres  de  classes. 
A.  TaCGONe.  Antologici  délie  melica  greca.  É  oges  avec  qques  réserves.  Le 
jugement  de  Denys  d'Halicarnasse  sur  Démosthène  et  Lysias.  —  R.  Ellis, 
Correspondence  of  Pronlo  nnd  Marcus  Aurelius.  Grands  éloges.  —  Schligher, 
Origin  of  Latin   Rhyihmicnl  Verse.    Vues   nouvelles,   dissertation   très   cum- 

3!  plète.  —  G.  G.  FlSKE,  The  Politics  of  the  Palrician  Claudii.  Digne  d'éloges.  \^ 
Livr.  4,  n»  100.  Les  verbes  nasaux  indo-iraniens  [E.  W.  Fay].  Introduction. 
Origine  du  type  de  la  flexion  nasale.  Ge  type  ser.iit  né  de  la  contamination 
(syncrétisme)  de  racines  de  sens  analogues  ou  contraires.  Art.  de  21  p.  f 
Qnel  est  l'auteur  du  manuel  militaire  grec  attribué  à  Aeueas  Tacticus    [T. 

40  IL  Williams].  Il  y  a  des  présomptions  pour  que  ce  soit  Aeneas  de  Stym- 
pliale,  stratège  de  la  ligue  Achéenne  (Xénophon.  Hell.  7,  3,  1),  mais  pas  de 
preuves  convaincantes,  t  Sur  le  recul  de  l'iccent  latin  eu  connexion  avec 
des  monosyllabes  et  l'ordre  des  mots,  traditionnel  <  cf.  supra  >  [R.  S. 
Radford].  Dans  ce  3"  art.  R.  étudie  les  groupes  dactyliques  et  crétiques  dans 

45  Plaute,  puis  les  composés  par  union  de  la  proposition  et  d'un  substantif 
dans  Piaule.  Résumé.  Les  cas  de  recul  de  l'accent  en  latin  ne  se  présentent 
que  sur  les  pronoms,  prépositions,  conjonctions  et  adverbes  mo;tosyila- 
biques,  aussi  sur  des  propositions  et  des  pronoms  dissyllabiques.  Quand  il 
se  rencontre  des  conjonctions,  des  pronoms  ou  mots  semblables,  le  recul 

50  s'opère  souvent  dans  les  groupes  de  mots  uu,  ^^•,  moins  souvent  dans 
les  groupes  u,  ^^v;  la  cause  de  ce  recul  se  trouve  dans  l'ordre  des  mots 
indo-européen,  qui  s'est  préservé  complètement  en  latin  et  dans  un  certain 
nombre  de  cas  dans  l'enclisis  indo-européenne  qui  a  passé  dans  le  latin. 


HARVARD    STUDIES.  143 

Relation  de  l'accent  du  mol  et  de  celui  du  vers,  f  L'influence  de  l'intinitif 
sur  les  verbes  qui  lui  sont  subordonnés  [T.  Frank].  L'intinitif  a  souvf^nt  le 
pouvoir  de  modifier  le  mode  des  verbes  qui  dépendent  de  lui,  F.  moutre 
dans  quelles  limites  s'exerce  cette  influence.  L'inf.  ne  peut  amener  au 
subj.  un  ind.  qui  dépend  de  lui,  que  si  lui-même  équivaut  à  un  subj.  ou  5 
s'il  se  trouve  dans  une  construciion  semblable  à  celle  de  l'oratio  obliqua; 
l'inf.  historique,  l'inf.  d'exclamation  et  un  grand  nombre  d'inf.  complémen- 
taires après  coepi,  possnm,  etc.  n'exercent  fiucune  influence  sur  le  mode 
des  verbes  qui  les  suivent.  Donc  le  subj.  avec  inf.  après  jubeo,  deceruo 
et  verbes  semblable?,  ou  après  les  verba  seuiieudi,  comme  gaudeo,  UiOleste  lo 
feror,  miror,  doit  être  classé  dans  les  subj.  de  l'orat-o  obliqua.  Cette  cons- 
truction du  reste  est  beaucoup  plus  rare  qu'on  ne  le  croit.  Obstacles  qui  en 
empêchent  l'extension.  ^  J.  E.  Sandys,  A  History  of  classical  Schofarschip 
from  Ihe  sixlh  Century  B.  G.  to  the  End  of  th".  Middie  Ages  [Hamilton].  Qqs 
réserves;  des  erreurs  de  détail;  des  omissions  ;  devrait  se  montrer  plus  is 
indépendant  vis-à-vis  de  certaines  monographies.  Appréc.  en  somme  très 
favorable.  ^  Th.  Ziklinski,  Das  Clatiselgesetz  in  Ciceros  Reden  [K.  F.  Smith]. 
Contribution  de  grande  valeur  qui  ouvre  de  nouveaux  horizons  sur  la 
langue  et  l'art  littéraire  de  l'antiquité,  f  Courtes  mentions  [B.  L.  G.J. 
Importance  de  H.  Diels  et  W.  Schubart,  Didymi  de  Demosihene  Commenta  20 
tum  Anonymi  in  Arislocrateam  Lexico.  Remarques  à  propos  de  F.  LtO,  Die 
Originalilài  der  rôm.  Lilteratur  Remarques  sur  le  subj.  latin  et  l'opt.  grec  : 
l'imp.  de  l'ind.  dans  le  latin  primitif.  —  A  propos  des  trad.  de  la  Bible, 
Haupt,  Kohelelh  oder  Well&chmerz  in  der  Bibel.  Rappel  de  MarCH,  Latin 
Hymns  à  propos  de  W.  A.  Mkrrill,  Latin  Hymns.  X.        S5 

Harvard  Studies  in  classical  Philology.  Vol.  XV  (IQO'i).  Sur  la  composition 
de  la  Gonsolatio  Philosophiae  de  Boèce  [E.  K.  Rand].  Usener,  reprenant  une 
hypothèse  de  Bywater,  a  prétendu  que  Boëce  a  emprunté  au  Proptrepticos 
d'Aristote  les  plus  beaux  chapitres  de  sa  Consolatio  et  que  le  reste  de  ce 
traité  est  de  source  néoplatonicienne.  D'aptes  lui  Boèce  n'aurait  fait  que  ce  30 
qu'a  fait  Jamblique  dans  son  Protrepticos,  qui  n'est  qu'un  pur  centon 
d'Aristote  et  de  Platon,  avec  quelques  réflexions  banales  de  l'auteur.  R.  se 
propose  de  discuter  ces  conclusions  pour  préparer  la  voie  à  ceux  qui  vou- 
dront déterminer  les  divers  écrits  dont  s'est  inspiré  Boèce  ;  il  analyse  en 
détail  les  quatre  parties  qu'a  distinguées  U.  :  les  poèmes,  l'introduction  en  as 
prose,  les  chapitres  inspirés  d'Aristote  et  la  partie  néoplatonicienne,  et 
aboutit  à  des  conclusions  difi"érentes.  Pour  lui  la  Consolatio  est  un  ouvrage 
original,  ce  qui  nous  explique  l'esprit  qui  l'inspire;  c'est  l'œuvre  d'un 
théologien  chrétien  qui  distingue  nettement  entre  la  «  fldes  »  et  la  «  ratio»; 
il  n'y  a  pourtant  pas  trace  de  doctrine  chrétienne,  parce  que  c'est  la  philo-  40 
Sophie  et  non  la  foi  qui  parle  .  son  langage  se  rapproche  autant  que  possible 
de  celui  de  la  foi,  car  B.  n'<  st  ni  un  payen,  ni  un  froid  éclectique,  ni  un 
dilettante  qui  révise  les  écrits  des  autres,  mais  le  premier  des  scolastiques.  T 
Notes  sur  quelques  usages  des  cloches  chez  les  Grecs  et  les  Romains  [A.  S. 
Pease].  Discute  et  critique  le  livre  de  Morillqt  :  Étude  sw  Vemploi  des  45 
clochettes  chez  les  Ariciens  et  depuis  le  triomphe  du  christiani!>me ,  qui  est  le 
meilleur  de  tous  ceux  qui  ont  traité  ce  sujet,  et  qui  renferme  un  grand 
nombre  de  faits  importants  et  d'indications  de  vakur.  Il  montre  que  M. 
s'est  tiompé  par  places  et  rectifie  plusieurs  de  ses  conclusions.  Art.  de  31  p. 
\  La  Némésis  de  Gratinus  le  Jeune  [Edw.  CappsJ.  U  n'y  a  rien  à  changer  eo 
au  texte  du  scol.  d'Aristote,  Aves  521.  Cratinus  le  Jeune  écrivait  avant  la 
mort  de  Théramènes.  Lampon  a  vécu  au  moins  jusqu'en  410  ;  la  Némésis 
peut  très  bien  avoir  été  représentée  entre  410  et  404.  H  Quelques  phases  du 


144  1904.  —    FRANCE. 

culte  des  Nyiuphes  [F.  G.  Ballentine].  Montre  que  les  nymphes  étaient 
adorées  par  les  Grecs  et  les  Romains  comme  les  divinités  de  l'eau,  du  ma- 
riage et  de  la  naissance,  bien  loin  de  n'èire  que  des  divinités  sans  pouvoir 
bien  défini  et  sans  culte  nettement  déterminé.  Liste  des  noms  des  nymphes. 

3  Art.  de  43  p.  \  De  comicis  graecis  litteranim  juiicibus  [G.  W.  Baker].  Etudie 
la  critique  littéraire  chez  les!  poètes  comiques  grecs,  ce  qu'ils  pensaient 
d'eux-mêmes  et  des  autres  auteurs,  poètes,  orateurs  et  musiciens,  pour  tout 
ce  qui  regar.ie  les  leitres,  laissant  de  côlé  tout  ce  qui  dans  les  passages  qui 
lious  sont  ri'Stés  ne  concerne  que  la  personne,  le  visage,  la  vie,  la  famille 

10  ou  les  mœurs  des  auteurs  et  non  leurs  ouvrages.  Art.  de  120  p.  X. 

Transactions    and    Proceedings    of    the    American     philological 
Association  Vol.  35  (1904).  N'a  pas  encore  paru  à  la  date  de  Septembre  1905. 


15 


FRANCE 

Rédacteur  général  :  ALBERT  Martin. 


Annales  de  l'Université  de  Grenoble,  t.  XVI  •(1904),  n°  3.  Questions 
relatives  a  Virgile  [S.  Chaberl].  I.  La  mosaïque  de  Sousse  et  le  delmt  de 

20  l'Enéide.  G.  conclut  que  le  début  réel  du  poème  est  l'invocation  à  la  muse  ; 
mais  que  les  onze  vers  précédents  sont  un  préambule  bien  virgilien  qu'il 
faudrait  imprimer  en  italique?.  II.  Virgile  et  son  grand  dessein.  Ce  dessein 
est  «  la  vision  constante,  sous  des  espèces  légendaires,  d'une  heureuse 
linalité  qui  est  le  règne  d'Auguste  ».  G.  rassemble   les  allusions,   les  pré- 

26  dictions,  et  montre  que  peu  à  peu  il  n'y  a  plus  pour  Virgile  qu'un  seul  Gésar 

qui  est  Auguste.  III.  Le  plan  chronologique  de  l'Enéide.  Les  événements 

des  sept  premiers  chants  occupent  sept  années  ;  ceux  des  cinq  derniers, 

vingt  jours.  A.  J  . 

Bulletin  archéologique  du  Comité  des  travaux  historiques,  i90'i. 

30  1"  livr.  —  Rapport  sur  l'exploration  de  la  voie  rom;iine  entre  Amman  et 
Bostra  [R.  P.  Germer-DurandJ.  Construite  par  Trajan,  elle  est  une  section 
importante  de  la  route  qui  allait  des  frontières  de  la  Syrie  à  la  mer  Rouge. 
Chaussée  de  six  mètres;  en  basalte.  Nombreuses  inscr.  tant  latines  que 
grecques.  ^  Note  sur  la  grotte  de  l'Eu-Quissé  (U.   Dumas).   2.   Sépultures, 

36  renfermant  divers  objets.  ^  Exploration  de  la  forêt  de  Rouvray  (Seint-Inf.) 
(suite)  [L.  de  VeslyJ.  Habitations  qui  démontrent  l'importance  du  suburbium 
de  Rotomagus.  A  la  Mare  du  Puits,  ruines;  20  haches  néolithiques,  autant 
d'échinides  et  près  de  280  médailles  et  un  petit  peson  de  bronze  de  0=»  25 
de  longueur.  ^  Découvertes  de  poteries  romaines  à  Doue  [II.  de  Villefosse, 

40  pour  Thévenot).  Foyer  de  four  à  potier,  avec  amphores.  %  Une  veircrie 
romaine  près  de  Sainte-Menhould  [A  de  Barthélémy,  pour  Mauguet].  f  Nou- 
velles fouilles  dans  la  nécropole  de  Nesattium  (Islrie),de  Laigue].^  Résumé 
des  reconnaissances  archéologiques  exécutées  en  1902-03  par  les  brigades 
lopographiques  d'Algérie  et  de  Tunisie  (G*  Toussaint].  Peu  fructueuses  au 

45  point  de  vue  épigraphiqne.  %  Rapport  sur  l'exploration  du  sud  Tunisien  en 
1903  [GaucklerJ.  Région  du  Limes  Tripolitanus  qu'avoisine  le  camp  romain 
de  Ras-el-Aïn.  Détermination  du  tracé  d'une  p  irtie  de  la  voie  de  Tacapes  à 
Capsa.^  Note  sur  des  ruines  d'Algérie  (Cap.  Ungerer].  Inscriptions.  %  Dessins 
rupeslres  d'Hadjerat-el-M'guil  [Gap.  Ililaire].  %  Rapport  sur  les  fouilles  à 

60  Timgad  (1903)  [BalluJ.  Découvertes  de  deux  basiliques  chrétiennes,  de  cinq 
maisons,  d'un  nouveau  marché,  d'une  mosaïque,  etc.. .  1[  Note  sur  des  tom- 
beaux puniques  de  Sousse  [Duhar].  Inscr  puniques.  ^  Inscriptions  latines 
d'Afrique   [Garcopiuo  et  Focillon].  Trouvées  par  le  Service  des  monuments 


BULLETIN    CRITIQUE.  145 

historiques  en  Algérie.  L'une  d'elles  parle  de  mensorea  qui  n'étaient  sans 
doute  que  les  fourriers  des  cohortes.  %  Inscriptions  d'Algérie  et  de  Tunisie 
|A.  Grenier].   Copiées  par  des  officiers  des  brigades  lopographiques.  Dans 
l'iuie  Constance  Chlore,  César,  consul,   est  qualifié   du   titre    de   Pontifex 
maximus,  titre  réservé  d'ordinaire  à  l'Empereur  seul.  ^*i  2°  livr.  Grotte  de  5 
la  Baume-Longue  (Gard)  [U.  Dumas].  Ossements  d'hyène,  bracelets.  Habitée 
à  partir  des  temps  néolithiques,  mais  surtout  à  la  fin  de  l'époque  du  bronze. 
^  Grotte  de  Saint-Joseph  à  Saint-Moré  [Poulainej.  Centaines  de  silex  ;  ins- 
trnments  d'os  et  de  bois  de  renne.  Ossements,  caveau  funéraire  ;  on  n'en 
avait  pas  encore  découvert  dans  les  grottes  de  la  région.   Corps  reposant  lo 
sur  des  charbons,  avec  une  pierre  sous  la  tête,  f  Découvertes  à  Saint-Marcel, 
banlieue  de  Marseille  [Clerc  et   Arnaud  d'Agnel].   Périodes  néolithique  et 
ligure  :  Très  peu  de  silex  taillés.  Tessons  de  vases,  mais  absence  complète 
de  poteries  grises  à  décor  estampé,  tandis  que  sur  l'emplacement  même  de 
Massalia  on  n'a  trouvé  que  de  ces  derniers.   Période  Grecque   :   Débris  de  15 
céramique  peu  nombreux,   mais  très   variés.  Vases  géométriques  d'Asie 
Mineure.    Jolies    lampes  ;   certaines   d'entre    elles,   d'époque    chrétienne, 
viennent  d'Egypte.   Ces  découvertes   font  constater  dans   toute  la  région 
marseillaise,  depuis  le  vu»  s.  jusqu'à  l'époque  chrétienne,  une  singulière 
unité  de    civilisation.   |  Epée  de  bronze  dans  l'Oise,  en  aval  de  Chauny  20 
[Pilloy].  Etonnamment  semblable  à  celle  du  musée  de  Saint-Germain  portant 
le  n»  16281  et  venant  d'Alise  Sainte-Reine.   ^  Le  baptistère   de  Venasque 
[Labande].  Plan.   Il  est  très  vraisemblable  qu'à  l'origine  il  présentait  l'as- 
pect d'une  croix  à  branches  inégales  terminées  par  des  murs  droits.  Bâti 
soit  à  la  fin  du  vi*  s.,  soit  plutôt  dans  le  l"^'  quart  du  vii'^.  Réparé  au  début  25 
du  XIII».  ^  Inlaille  sur  agate  Nicolo  à  Remiremont  [Picton]  portant  l'ins- 
cription [REGI]NBOLDVS.   Hypothèses   faites  pour  expliquer  l'inscr.  et  la 
scène  qui  l'accompagne.  ^  Poterie  de  Bab-el-Oued  [Saladin].  %  Tombeaux 
dits  Basina  |Gap.  Zeil].  Ce  sont  des  sépultures  dont  l'origine  est  sûrement 
préhistorique,  dont  l'usage  s'est  perpétué  au  moins  jusqu'aux  Berbères,  et  30 
dont  l'emploi  comme  moyeu  de  culte  s'est  continué  jusque  et  pendant  la 
domination  romaine.  |  Voie  de  Turris  Tamalleni  à  Gapsa  (Cap.   Donau]. 
ï  Note  sur  le  fortin  de  Ksar-Maliouda  [Diehl].  Peut  être  d'époque  byzantine. 
t  Statuettes  de  terre  cuite  trouvées  dans  des  tombeaux  d'enfants  [L»  Tail- 
lade]. Confirme  la  remarque  de  Gœtschy,  qu'on  ne  trouve  ces  statuettes  36 
que  dans  les  tombeaux   d'enfants.  ^   Castellum   de    Ras-Oued-el-Gordab 
[Moreau].   Description  détaillée  des   ruines.  ^   Habitation  romaine  à  Dar- 
Zmela  [Chevy].  *i\  3°  livr.  (n'a  pas  encore  paru).  C.  B. 

Bulletin  critique,  25*  année,  2"  série.  Tome  X.  5  jr.  R.  Dussaud  et 
F.  MaCLER,  Mission  dans  les  régions  déseriiques  de  la  Syrie  moyenne  (pi.).  40 
(Archives  Miss.  Scient,  t.  X)  [J.  Labourt].  Précieuse  contribution  à  l'épigra- 
phie  <menlionnée  ici  à  caus(î  des  180  inscr.  grecques  et  latines  reproduites 
et  déchiirrées>.  f^  lu  jr.  R.  de  Lkstkyixie,  Bibliographie  des  travaux  histo- 
riques et  archéologiques  publiés  par  les  Sociétés  savantes  de  la  France.  T.  4. 
Livre  1  et  2  [R.  P.]  Annonce  ï.  Lucreti  Cari  de  lierum  Naltira,  lib.  1  introd.  e  45 
comm.  crit.  di  G.  Pascal  [R.  Gahen].  Il  semble  que  si  l'on  écarte  les  pas- 
sages déjà  étudiés  à  fond  ailleurs,  le  travail  ait  été  fait  trop  vite;  utile 
pourtant  et  digne  d'être  consulté,  flf  25  jr.  B.  IIaussoullikr,  Etudes  sur 
Vhisloire  de  Milet  et  du  Didyneion  [G.  E.  R<uelle>].  Constitue  un  grand 
progrès  sur  les  aperçus  de  l'histoire  du  temple  présentés  par  ses  devan-  50 
ciers,  et  est  aussi  une  véritable  histoire  des  colonies  ioniennes.  %^  15  fev. 
Paul  Allard,  Julien  VApostat.  T.  2  et  3  [A.  Dufourcq].  Etude  consciencieuse 
et  complète  des  sources,  récit  abondant  et  exact  ;  toutefois  il  faudrait 
REVUE  DE  PHILOLOGIE.  —  Rcvue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  10 


146  1904.  —   FRANGE. 

renouveler  des  détails  et  des  conceptions  historiques  aussi  fausses  que 
communément  adoptées.  H  R.  Heinze,  Vergils  Epische  Technik  [B.  CahenJ. 
Plein  d'instruction  et  d'intérêt,  beaucoup  de  nouveauté  dans  un  sujet  banal 
méthode  scientique,  mais  le  plan  défectueux.  ^^  25  fév.  E.  Châtelain  et 
5  A.  Hamel,  Petite  grammaire  méthodique  de  la  Langue  latine  [F.  Plessis]. 
Excellent  petit  livre  auquel  il  manque  un  chapitre  consacré  à  l'ordre  des 
mots  et  à  la  construction  latine.  11^  5  mars.  Plessis  et  Lejay,  Œuvres 
dUIorace.  Ed.  pour  les  classes  [R.  Cahen].  L'introduction  est  remarquable 
par  la  modération  pénétrante  des  idées,  un  déploiement  discret  d'imagina- 

10  tion  et  une  excellente  tenue  littéraire.  Le  commentaire  historique  et  gram- 
matical ne  laisse  rien  à  désirer,  f^  15  mars.  Spliasra.  Neue  griech.  Texte  u. 
Untersuchungen  zur  Geschichte  der  Slernbilder  v.  Franz  Boll  (pi.) 
[G.  E.  Ruelle].  Plan  méthodique,  style  clair  et  limiiide  ;  œuvre  d'un  vif 
intérêt,  fï  25  mars.  Gh.  Waddington,  La  philosophie  ancienne  et  la  critique 

!5  historique  [G.  Huit].  Eloges  avec  des  réserves  au  sujet  d'Anaxagore  et  de 
l'authenticité  des  écrits  Je  Platon,  f^  5  avr.  Ghronique.  M.  Besnier,  De 
regione  Paelignorum  [A.  D.]  L'on  ne  sait  que  louer  le  plus,  l'élégante  clarté 
du  travail  ou  la  souplesse  minutieuse  de  la  méthode.  ^  J.  Wilpert,  Die 
Malereien  der  Katakomben  Roms  2  vol.    (pi.)  [B.  T.)  Important,   'i^    15  avr. 

20  A.  GhaVANON,  Etude  sur  les  sources  principales  des  Mémorables  de  Xénophon 
[R.  G.].  Donne  l'impression  d'une  méthode  rigoureuse  et  d'une  compétence 
philologique  et  paléographique.  La  rédaction  est  parfois  hâtive.  ^^  25  ;ivr. 
W.  Amelung,  Die  Skulpturen  des  Vaticanischen  Muséums  T.  1.  [E.  Maynial]. 
Instrument  de  travail  de  premier  ordre.  %^  5  mai.  L'année  philosophique  p. 

25  p.  F.  PiLLON  [D.  S.]  Gontient  une  étude  de  Broghard,  Les  Lois  de  Platon  et 
la  théorie  des  Idées.  B.  montre  que  la  théorie  des  Idées  au  sens  trancendant 
est  bien  celle  des  Lois.  \  Georges  Dottin,  La  religion  des  Celtes  [A.  Roussel]. 
Est  incontestablement  l'un  des  meilleurs  opuscules  de  la  collection  «  Science 
et  Religion  »  dont  il  fait  partie.  %  L.  Homo,  Essai  sur  le  règne  de  l'empereur 

30  Aurélien  [Maynial].  Qualités  de  disposition  et  d'expression  qui  le  rendent 
aussi  agréable  à  lire  que  facile  à  consulter.  Mérite  de  prendre  place  à  côté 
dos  ouvrages  de  Lacour-Gayet  sur  Antonin  et  de  Gsell  sur  Domilien.  ^% 
23  mai.  Eine  MithrasUturgie  erl.  v.  Albrccht  Dieterigh  [Roussel]  Renferme 
une  prodigieuse  abondance  d'informations,   à  utiliser  toutefois  avec  cir- 

85  conspection.  1[î  5  juil.  MiLLBT,  Pargoire  et  Petit,  Recueil  des  itisoiptions 
chrétiennes  du  Mont-Athos  P.  1.  (Bibl.  Ec.  fr.  Athènes  et  Rome)  [Albert  Vogt]. 
Très  soigné  f  Rodolfo  Lanciani,  Sloria  degli  scavi  di  Roma  e  notizie  intorno  le 
collezioni  romane  di  antichilà.  Vol.  2  (A.  1531-lo'i9)  [Et.  Michonj.  Ouvrage  à 
consulter,  de  valeur  durable,  f^  15  juil.  Ghronique  d'Egypte  [Philippe  Virey]. 

40  HT  25  juil.  Louis  Brehier,  La  querelle  des  images  (viii*  et  ix«  siècles)  [A.  V.J 
Intéressant  et  instructif  en  dépit  de  fautes  inexcusables.  ^If  25  juil.  Général 
L.  de  Beylie.  L'habitation  byzantine  (pi.).  —  Le  même;  Les  anciennes  maisotis 
de  Constantinople  (pi.)  [Jules  Gay].  Belle  publication,  d'une  patience  et  d'une 
ûiligence  très  méritoires,  qui  sera  souvent  et  utilement  consultée  pour  l'ar- 

46  chéologie  ou  l'histoire  byzantine.  Tif  3  août.  Martroye,  L'Occident  à  l'époque 
byzantine.  Goths  et  Vandales  [A.  Vogt]  Titre  aussi  étrange  que  le  volume,  qui  du 
reste  esta  refaire.  \  P.  Ovidius  Nasa.  Die  Melamorphosen,  erkl.  v.  M.  IIaupt.T.  1. 
Livres  1-7,  8»  éd.  p.  p.  R.  Ehwald  [R.  Gahenj.  De  nombreux  remaniements 
dus  à  la  conscience  et  à  l'é.-uditiou  irréprochable  d'E.  Le  texte  a  subi   de 

50  fréquentes  retouches  faites  dans  un  esprit  conservateur  quelquefois  exa- 
géré. Le  critique  le  démontre  par  qqs  exemples  tirés  des  deux  premiers 
livres  et  y  ajoute  des  remarques  sur  la  ponctuation  de  E.  fî  15  août,  G.  Mas- 
PBRO,  Histoire  ancienne  des  peuples  de  VOrient,  6»  éd.  [François  Martin].  Œuvre 


BULLETIN   CRITIQUE.  147 

excellente  en  dépit  de  qqs  imperfections,  qui  sera  lue  avec  autant  de  plaisir 
que  de  profit.  ^f|  25  août.  Henri  Fbancottb,  De   la   condition  des    étrangers 
dans  les  cités  grecqu''.s,  proxènes,  evergètes,  métèques,  isotèles  et  étrangers 
résidants  [G.  E.  R<uelle>].  Savante  et  sérieuse  contribution  extraite  du 
'Musée  Belge'.  1[  II.  OmOnt,  Notice  du  ms  Nouv.  Acq.  Lut  165  de  la  Bibliothè-    5 
que  nationale,  contenant  plusieurs  anciens  glossaires  grecs  et  latins  et  de 
qqs  autres  mss  provenant  de  Saint-Maximin  de  Trêves  (Not.  et  Extraits,  t. 
38)  [Id.].  Important.^  Chronique.  Georgii  Monachi  Chronicon,  éd.  C.  de  BooR. 
T.  1.  [A.  V.J  Annonce.  tH  5  sept.  Désiré   de  Bernath,  Cléopâtre,  sa  vie,  son 
règne.  Trad,  fr.  revue  par  André  Leval  [P.  R.  VireyJ.  Faits  bien  exposés.  ^  10 
Michel  PsiCHARl,  hidex  raisontié  de  la  mythologie  d'Horace  avec  une  préface 
d'Anatole  Frange  [R.  Cahen].  11  faut  louer  P.  d'avoir  eu  la  curiosité  de  con- 
cevoir ce  petit  ouvrage  et  l'application  de  l'écrire  avec  zèle  et  méthode.  \ 
Ennianse  Poesis  reliqnia:.  Rec.  iteratis  curis  Jo.  Vahlen  [Id.].  Seconde  éd.  (la 
i"'^  a  paru  il  y  ajuste  50  ans),  mise  au  courant  avec  un  soin  minutieux  et  *8 
une  science  informée.  Néanmoins  les  {,'randes  lignes  ont  peu  changé.  Exa- 
men des  principaux  changements.  \^  1.5  sept.  II.  Coppieters,  De   historia 
lextus  Actorum  Aposlolormn  [II.  Dumaiue].  Se  recommande  par  la  richesse  des 
informations  et  la  solidité  de  la  thèse.  Toutefois  la  méthode  de  coinpositio)i 
aurait  pu  être  plus  sévère.  W  25  sept.  P.  Virgilius  Maro  Aeneis,  Buch  6  erkl.  20 
v.  E.  NORDEN  [R.  Cahen].  Représente  le  plus  puissant  effort  que  l'on  ait  fait 
depuis   longtemps  pour  pénétrer  l'inspiration  et  la  technique  d'un  poète 
ancien,  t  Florilegium  patristicum  digessit  Gérard  Rauschen.  Fasc.  1.  Monu- 
mcnla  aevi  apostolici.  —  Fasc.  2.  S.  Juslini  apologise  duse  [Gust.  MorelJ.  Texte 
établi  d'après  les  meilleures  éd.  accompagné  çàet  là  de  qqs  corrections.  Les  25 
introductions  et  les  notes,  en  latin,  sont  de  tout  point  excellentes.  ^^  25 
OCt.  Collection  science  et  religion.  P.  Allard,  Les  Chrétiens  ont-ils  incendie'  Rome 
sons  Néron  ?  [A.  Baudrillart].  Démontre  avec  sa  science  et  sa  lucidité  habi- 
tuelles contre  Carlo  Pascal  l'inanité  de  la  culpabilité  des  chrétiens  daos 
l'incendie   de  Rome.  ^   L.  Lallemant,   Histoire    de   la   Charité,  T.   2.   [Id.].  30 
Même  science  et  même  hauteur  de  vues  généreuses  et  sages  que  dans  le 
vol.  I.  ^^  23  nov.  Ch.  Légrivain,  Etudes  sur  l'Histoire  Auguste,  (mém.  couronné\ 
[E.  Maynial].  Avertira  de  ne  se  servir  de  TH.  A.  qu'avec  une  extrême  pru- 
dence ;  il  permettra  d'utiliser  plus   sûrement    cette  source   précieuse.  ^ 
Minucii   Felicis  Oclavius  rec.   1)  Herm  Bœnig.  2)  J.  P.  Waltzing.  —  Octavius  35 
trad.  nouvelle  par  J.  P.  Waltzing  [P.  de  LabrioUeJ.  L'éd.  de  B.  très  métho- 
dique, très  prudente,  annulera  sans  peine  celle  de  Baehrens.  Celle  de  W. 
conservatrice  pour  le  texte  donne  un  résumé  complet  de  toutes  les  discus. 
sions  critiques  relatives  à  l'Octavius.  La  trad.  marque  un  progrès  considé- 
rable   sur  celles    de    Buchon   et   de  Genoude.  ^^f  5  déc.   Aristotelis  Ho'uizia.  40 
'Aô/ivat'wv.  Quartum  éd.   F.  Blass  [G.  E.  R<uelle>].    Savante  publication. 
Le  critique  conteste  la  nécessité  de  modifier  la  leçon  des  papyrus  en  faveur 
des  considérations  concernant  la  prose  métrique  de  1"A9.  7io>,.  ^  Chronique. 
Aristotelis  Ethica  Nicomachea  éd.  0.  ApBLT  [  ].  Peu  de  changements  au  texte 
de  Susemihl.  ^^   15  déc.  E.    RodoganaGHI,    Le   Capitole  Romain  antique   et  45 
moderne  [H.  Gaillard].  Beau  volume  où  le  texte  et  l'illustration  sont  en 
parfaite  harmonie,  et  qui  procure  un  vif  plaisir  et  une  solide  instruction.  t1[ 
23  déc.  II.  DE  LA  Ville  de  Mirmont,  La  jeunesse  d'Ovide  [F.  Plessis].  Inté- 
ressera tous  les  lettrés.   Ce   n'est  pas  là  une   de  ces  études   accessibles 
seulement  aux  philologues  et   aux   professeurs.  ^   W.  Croenbrt,  Memoria  50 
graeca  Herculanensis  ...    [C.  E.  Ruelle].  Très   riche  contribution    à  l'étude 
de  la  paléographie  grecque.  H.  Lebègue. 

Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France,  1904. 


148  1904.  —   FRANCE. 

Ne  nous  est  pas  parvenu  en  temps  utile  :  sera  analysé  l'an  prochain. 

Bulletin  monumental.  T.  68,  liv.  1-2.  Etude  sur  saint  Trophime  d'Arles 
(fin)  [LabandeJ.  En  resuuaé  il  ne  reste  que  des  traces  des  chaïubres  souter- 
raines du  IV*  s.  ;  les  parties  anciennes  appartiennent  à  la  basilique  édifiée 
5   au  viii»  s.  ;  le  transept  est  du  x*  ;  réfection  entre  1106  et  1140  ;  reliques  du 
saint  apportées  en  1152  ;  cloître  construit  entre  1155  et  1165  ;  et  de  1180  à 
1190  le  portail.  î  Les  autres  art.  de  cette  revue  ne  concernent  pas  l'anti- 
quité classique.  G.  B. 
Chronique  des  Arts  et  de  la  Curiosité,  1904,  23  janv.  Les  fouilles  de 
10  Cos  [a.  Reinach].  Beau  résultat  des  fouilles  de  Ilerzog,  l'Asklépieion.  Art. 
qui  se  continue  dans  le  n»  suivant.  ^  L.  Heuzby,  Musée  national  du  Louvre. 
Catalogue  des  antiquités  chaldéennes.  Sculptures  et   gravures  à  la  pointe  [Mar- 
quillier].  Une  des  mines  les  plus  riches  des  documents  sur  l'art  de  ces 
époques  lointaines.  ^^  6  fév.  Le  Palais  d'Aménophis  III  à  Thèbes  vient 
IB  d'être  mis  au  jour  par  la  mission  archéol.  américaine  :  demeure  somptueuse 
décorée  de  peinture  du  plus  pur  style  égyptien.  ^^  27  fév.  Stèle  du  roi  Ser- 
pent, provenant  des  fouilles  d'Abydos,  acquise  par  le  Louvre.  ^%  5  mars. 
Découverte  d'importants  édifices  gallo-romains  aux  environs  du  Collège  de 
France  à  Paris  :  salle  de  chauffe  d'une  grande  salle  de  thermes  :  seconde 
20  aire  datant  probablement  du  Bas-Empire.  tH  12  mars.  Catacombes  trouvées 
près  du  cimetière  de  Comodella  (Italie)  bien  supérieures  en  intérêt  à  celles 
déjà  connues  :  basilique  souterraine.  t1[  19  mars.  Fouilles  au  forum  romain 
concentrées  sur  la  basilique  de  Maxence  :  tombes  à  crémation  et  à  fosse  ; 
restes  de  la  voie  césarienne,   série  complète  des  fosses  augurales.  Equus 
26  maximus.  ^^  23  avril.  Les  fouilles  du  forum  ont  mis  au  jour  la  base  de  la 
statue  de  Quintus  Marcius  Tremulus.  Fouilles  à  l'heroon  de  César  ;  frag- 
ments divers  :  puits  de  l'ère  républicaine,  le  dernier  de  la  série  a  été  mis 
à   sec.   HII   14    mai.   Trésor   de   monnaies  découvert   à   Sousse   composé 
de  62    pièces  d'or  à   effigies  diverses   de    l'époque  byzantine.  \  Dans  les 
30  environs  de  Bagdad  trouvé  une  statue  de  Salmanazar,  roi  d'Assyrie.  \*i 
2  juil.  Trouvé  à  Garlhage  le  théâtre  où  Apulée  fit  ses  conférences,  objets 
divers  ;  statue  colossale  d'Apollon  ;   maisons  luxueuses  ;  mosaïque,  sarco- 
phage.  \   Fouilles  de  Tel-el-Multessem.  ^  30  jnil.  Fouilles  de  Timgad, 
Candélabre  de  bronze  très  précieux.   ^  13  août.  Parquet  en  mosaïque  de 
36  toute  beauté  trouvé  près  Jérusalem,  la  figure  principale  représente  Orphée. 
%\  8  oct.  Trouvé  à  Suse,  l'ancienne   Segusio,   près  Turin,  une  tête  qu'on 
croît  être  Marcus  Vipsanius  Agrippa,  père  de  la  première  Agrippiue,  mort 
en  12  av.  J.  C.  f^  22  oct.  Découvertes  intéressantes  à  Délos,  entre  autres 
un  groupe  de  Pan  et  d'Aphrodite,  du  meilleur  style  du  n»  s.  av.  J.  G.  HT 
40  17  déc.  Léonard  de  Vinci  et  les  pierres  gravées  antiques  [C.  de  MandachJ. 
Pierres  antiques  dont  s'est  inspiré  Vinci.  Z. 

Comptes  rendus  des  Séances  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  1904.  Jv.-Fév.  Rapport  sur  l'Ecole  française  de  l'Extrôme- 
Orient  [Senarl]  Mention  élogieuse  de^  Éléments  du  sanscrit  classique  de 
45  V.  Henry.  %  [Pottier].  Note  de  Ronzevalle  sur  un  bas-relief  syrien,  trouvé 
au  sud  de  Damas,  et  qui  représente  un  dieu  cavalier,  en  uniforme  romain 
d'officier  de  cavalerie  :  c'est  un  llélios-IIercule,  analogue  au  dieu  Tewéa; 
étudié  par  Heuzey,  et  non  une  image  de  Maximien  en  Hercule.  %  [Ph. 
Berger].  Perdrizet  communique  un  bas-relief  trouvé  en  Tripolitaine 
60  (3  nymphes  ((ui  se  tiennent  par  le  pan  de  leur  manteau).  ^  [Id.].  Découverte 
par  Delattre  d'un  nouveau  disque  en  plomb,  avec  dédicace  à  un  dieu  gréco- 
phénicien  et  de  2  inscr.  \  [Glermont-Ganneau].  Dans  la  glose  étymologique 
médiévale  du  mot  Xû-/vo«,  Diels  maintient  r,Touv  =  r,xoi,  et  corrige  ingénieu- 


COMPTES  RENDUS  DE  l'aCAD.  DES  INSGRIP.  ET  BELLES-LETTRES.     149 

sèment  TooY(X£v?  en  xb  vj-/o;  (  =  v"j|).  "f  [Berger].  Stèle  en  terre  cuite,  trouvée 
par  Gauckler  dans  une  tombe  punique  de  Carthage  du  S"  au  6e  s.,  et  portant 
3  cippes  inégaux  avec  inscr.  phénicienne  à  la  base.  Arsenal  de  projectiles, 
dont  qqs  uns  avec  lettres  phéniciennes.  ^  flIomoUe].  État  des  fouilles  de 
l'École  d'Athènes  à  Delphes  et  à  Délos.  f  [CoUignon].  Fouilles  de  Wilberg  et   S 
lleberdey  à  Eiihèse  :  déblaiement  de  2  avenues  d'allées  allant  du  port  au 
théâtre,  et  bordées  de  monuments  et  statues;  celle  de  gauche    longe  le 
Forum  et  les  bains,  celle  de  droite  coupée  par  des  Propylées  à  colonnes 
mène  à  l'agora  grecque  (magnifique  bas-relief  en  marbre  de  18™  de  long 
sur  2  de  haut,  représentant  des  scènes  historiques  ou  allégoriques  de  la  vie  **' 
de  Alarc-Aurèle).  ^  II.  Wallon].  Rapport  sur  les  travaux  des  commission»  de 
publication  de  l'Académie  pendant  le  2°  semestre  de  1903   (Inscriptiones 
graecae  ad  res  romanas  pertinentes,  III,  3  ;  I,  3  etc.).  ^  [Berger].  Giacomo  de 
Gregorio  communique  une  inscr.  votive  à  Tanit,   trouvée  au  pied  de  la 
montagne  de  Pellegrino  (anc.  Ilesiktè);  ce  culte,  si  développé  à  Carthage,  i* 
était  donc  passé  en  Sicile  par  l'intermédiaire  des  autres  îles  méditerra- 
néennes (Malte  notamment).  ^  [Id.].   Tesson  de  jarre  communiqué    par 
Magri,  avec  grafftte  en  caractères  pseudo-phéniciens,  provenant  de  Gozzo, 
petite  île  contiguë  à  Malte.  1[  [Id.].  Delattre  transmet  une  inscr.  phénicienne 
de  Villaricos  (Espagne),  la  première  qu'ont  ait  trouvée  en  ce  pays,  t  [Id.|.  20 
Trois    inscr.  funéraires  trouvées  par  Delattre  à   Carthage,   dont   une  en 
grandes  lettres  gravées  sur  la  dalle  de  fermeture  f   [Salomon  Reinach]. 
Fouilles  d'Edhem-Bey,  à  Tralles  (Asie  Mineure)  :  mise  à  jour  du  gymnase; 
inscr.  relatives  aux  vainqueurs  des  jeux,  intéressant  bas-relief  en  marbre 
(homme  agenoaillé  fixant  une  corde  à  un  anneau),  le  premier  dont  la  pro-  25 
venance    asiatique  soit  certaine.  «[    [Louis  Havetj.   Le  préfet  de  la  Seine 
annonce  le  déblaiement,  près  du  Collège  de  France,  d'un  monument  romain 
circulaire   ayant  18"  de  diamètre.  %  [Clermont-Ganneau].   Inscr.  grecques 
du  vi°    s.,    p.  C,  recueillies    par  Cléophas    à   Bersabée,  datées  pour   la 
plupart     d'après    l'ère    d'Eleuthéropolis,    elles   permettent    de    fixer    le  30 
début   de  cette  ère  à  199  p.  C.,  année  du  voyage  de  Septime  Sévère  en 
Palestine  et  Egypte.  D'autres  sont  datées  d'après  le  calendrier  arabe  décrit 
dans   l'Hemerologion  de  Florence  ^  [Heuzey].  Fouilles  de  Gros,  à  Tello 
(Chaldée)  :   bas-relief  archaïque  (pêche   miraculeuse  d'Isdoubar,  l'Hercule 
oriental),  figure  sur  une  plaque  de  coquille  du  roi  Our-Nina  (40»  s.  a.  C.).  ^5 
inscr.  établissant  une  relation  directe  entre  les  annales  de  Sirpourla  et 
celles  d'autres  villes  chaldéennes  (Erech  notamment'.  La  polychromie  est 
attestée  dans  l'ancienne  sculpture  chaldéenne.  ^  [Gagnât].  En  étudiant  le 
tracé  de  la  voie  de  Carthage  à  Hadrumète,  à  partir  de  deux  kilom.  de  Sousse. 
Carton  a  pu  identifier  l'emplacement  de  l'antique  Gurza,  et  reconnaître  40 
sommairement  le  plan  de  cette  ville  importante  ainsi  que  ses  principaux 
monumenls.  ^  [Dieulafoy].  Fauré,  s'appuyant  sur  des  mesures  del'Hécatom- 
pédon  du  temple  d'Athéna,  évalue  le  pied  grec  à  0'",2972,  longueur  très  voi- 
sine de  celle  du  pied  romain.  ^  [Clermont-Ganneau].  Lagrange,  les  résultats 
fructueux  de  l'expédition  de  Eboda  :  examen  de  300  tombes  antiques,  dont  4B 
le  sanctuaire  d'Obodat,  roi  nabatéen  divinisé  ;  plusieurs  inscr.  nabatéennes. 
%  [Id.].  Inscr.  grecque  de  Rouheîbé  (au  sud  de  Bersabée),  épitaphe  datée  pro- 
bablement d'après  l'ère  de  Gaza.  t1[  Mars-avril.  [Bayet].  Etat  des  fouilles  diri- 
gées par  Morgan  en  Perse.  \  [Pottier].  Conze  communique  une  photographie 
de  la  sculpture  trouvée  à  Pergame  ;  copie  romaine,  de  style  archaïque,  de  60 
l'Hermès  Propylaios  d'Acalmèiies,  principal  émule  de  Phidias.  If  [Heuzey]. 
Fouilles  de  Gros,  à  Tello  (Chaldée)  :  vases  chaldéens  en  terre  noire,  avec 
ûgures  à  la  pointe  et  pâte  blanche  incrustée  dans  les  incisions,  ou  avec 


i50  1904.  —   FRANCE. 

•  décor  géométrique  d'une  savante  complexité.  ^  [Capitan,  Breuil,  Charbon- 
neau].  Blocs  de  granit,  avec  gravures  grossières  et  préhistoriques  (signes 
divers,  figures  d'animaux,  figures  humaines),  trouvés  près  de  St-Aubia- 
Baubigné  (Deux-Sèvres).  ^  [Philippe  BergerJ.  Note  de  Gauckler  sur  une  nou- 

5  velle  dédicace  en  hautes  lettres  (0,25)  bien  gravées,  trouvée  dans  les  ruines 
de  la  civitas  Galiiana  :  c'est  un  texte,  sur  linteau  monolithe,  relatif  à  la  cons- 
truction d'un  temple  dédié  à  Mercure,  par  la  cité  de  Gales  et  ses  deux  suffètes 
Aris  et  Manius,  au  milieu  du  2»  s.  p.  G.  ^  [Clermont-Ganneau].  Mémoire 
sur  la  Peregrinalio   dite  de  sainte  Silvie.  ^  [S.  Reinach].  Inscr.  grecque, 

10  très  intéressante  pour  l'histoire  des  Gaulois,  trouvée  par  Herzog  àCos  :  cette 
ville  rend  grâces  à  Apollon,  qui  a  sauvé  Delphes  de  l'attaque  des  Gaulois  en 
279  a.  G.  ;  sacrifices  prescrits  par  le  décret,  et  crédits  ouverts.  Historique 
et  commentaire  développés.  Transcription  avec  traduction  latine.  ^  [Potlier]. 
Notice  de  Jalabert  sur  des  stèles  funéraires  eu  stuc  blanc,  avec  représenta- 
is tions  et  inscriptions  relatives  à  des  mercenaires  en  garnison  à  Sidon.  %  [Cler- 
mont-Ganneau]. Calques  d'inscr.  grecques  chrétiennes  de  Bersabée  (Pales- 
tine), envoyés  par  Prosper  :  une,  datée  d'après  l'ère  d'Eleuthéropolis  et 
le  vieux  calendrier  dit  «  des  Arabes  »,  présente  un  grand  intérêt  pour  la 
chronologie.  ^  [Gagnât].  Gauckler  envoie  une  dédicace  qui  identifie  l'antique 

20  Thabbora  avec  Ilenchir-Tambra  (Tunisie),  et  \^i  autres  textes  (ex-voto  à  Vénus 
ou  Mercure,  fragments  de  dédicaces  impériales,  épitaphes  païennes  ou  chré- 
tiennes) qui  confirment  l'importance  de  ce  centre  agricole,  presque  ignoré 
jusqu'ici.  î  [Id.].  Note  de  Paris  sur  une  inscr.  du  3*  s.  p.  G.,  en  bronze  gravé, 
trouvée  à  Cortegana  (province  de  Huelva,  Espagne).*|[  [Helbig].  Etude  détaillée 

26  sur  l'equitatus  romaine,  qui,  d'après  les  monuments  archaïques  de  l'Etrurie 
et  du  Latium,  ne  fut,  jusqu'à  l'époque  des  guerres  samnites,  qu'une  troupe 
de  fantassins  montés  qui  mettaient  pied  à  terre  pour  combattre  :  Fabius 
Kaeso,  parlant  sans  doute  d'après  Fabius  Pictor,  déclare  expressément  que 
les  Romains  organisèrent  une  véritable  cavalerie  seulement  à  l'époque  des 

30  guerres  samnites.  Observations  faites  par  divers.  ^[Bréal].  Origine  et  sens 
des  mots  grecs  ixÉpo^re;,  o),6o;,  à.lloTzpôrjoi.Xkoi,  aifAuXo;.  If.  [Ilelbig].  Mémoire  sur 
les  attributs  des  Saliens,  représentants  sacerdotaux  du  contingent  recruté 
parmi  les  patriciens  :  on  distinguait  les  Salii  palatini  et  les  coUini,  et  leurs 
attributs  nous  sont  révélés  par  les  objets  provenant  des  tombes  à  puits  et 

35  à  fosses,  découvertes  par  Boni  au-dessous  du  forum,  par  conséquent  anté- 
rieures au  <T\jvotxt(T[x($;  dont  naquit  Rome.  ^  [Bréal].  Etymologle  du  mot  grec 
'A-ftldi].  \  [Babelon].  Note  sur  les  types  monétaires  et  autres  monuments 
qu'on  a  rapprochés  de  l'Enfant  en  prière,  statue  de  bronze  du  musée  de 
Berlin.  Sur  les  monnaies  de  Tarente,  le  héros  Taras  fait  non  le  geste  de  la 

*0  prière,  mais  celui  du  céleuste.  Sur  la  stèle  de  Némée  on  a,  non  un  athlète 
en  prière,  mais  le  devin  Mélampos  dans  une  attitude  liturgique,  comme  sur 
certaines  monnaies  de  Sicyone.  ^  [Ilelbig].  Achève  de  reconstituer,  d'après 
le  contenu  des  tombes  du  Forum,  les  attributs  et  l'équipement  des  Saliens, 
qui,  comme  représentants  sacerdotaux  de  l'armée,  furent  équipés  comme 

45  les  patriciens  d'alors.  ^  [T.éon  lleuzey].  Monument  de  Sommières  (Gard)  :  la 
tôte,  coiffée  de  l'apex,  est  celle  d'un  llamine  colonial  ou  provincial,  voué 
au  culte  d'Auguste,  dans  l'antique  cité  de  Nemausus  ;  courte  inscr.  au 
genius  du  personnage.  ^  [Glermonl-Ganneau].  Sur  un  des  fragments  de 
papyrus  araméens,  trouvés  par  Maspero  à  Sakkâra,  on  lit  la  mention  de 

50  l'an  29  d'Artaxerxès,  qui  correspond  à  436  a.  G.  ;  donc  les  monuments  ara- 
méens d'Egypte  appartiennent  à  l'époque  des  Perses  Achéménides.  ^ 
[d'Arbois  de  Jubainville].  Au  début  du  de  Bello  gallico,  César,  pour  grossir 
sa  conquête  aux  yeux  des  plébéiens,  a  menti  deux  fois,  1°  en  qualifiant  de 


COMPTES  RENDUS  DE  l'ACAD.  DES  INSCRIP.  ET  BELLES-LETTRES.     151 

Gallia  o  m  n  i  s ,  la  Gallia  comata  qu'il  avait  seule  conquise,  2o  en  restreignant 
au  territoire  situé  entre  la  Seine,   la  Marne   et   la   Garonne   Phabitat   des 
Celtes,  qui  allait  des  Pyrénées  à  la  Mer  Noire.  ^  [E.  Babelon].  Monnaies  de 
Berylns,  et   monnaies  romaines   frappées  en  l'honneur  de   Carthage,  qui 
nous  donnent  pour  la  première  fois  l'image  du    dieu   phénicien  Eschmoun  5 
(jeune  homme  debout  accosté  de  deux  dragons  ailés),  souvent  assimilé  à 
Adonis,  et  qui  inspira  peut-être  aux  artistes  grecs  leur  Esculape  imberbe. 
tf  Mai-juin.  [Séjourné].  Rapport  de  Lagrange  sur  l'exploration  du  Négeb  : 
fouilles  à  Abdeh  (l'anlique  Eboda)  ;  hypogées  ou  tombes  transformées  en 
habitations;  tombeau  d'Obodas  ;  grafTiles  nabatéens  ;  plan  de  la  citadelle,  10 
de  la  ville  et  des  thermes  ;  épilaphes  sur  stèles  calcaires  en  grec  ou  hébreu. 
f  [Ileuzey].  Fouilles  d'Engel  et  Paris  à  Orsuna  (antique  Ursao),  en  Espagne  : 
muraille   de   100    mètres   exhumée,   avec   blocs   de  sculpture  (ornements, 
sujets  guerriers  ou  religieux,  sujets  romains,  figures   d'animaux),  armes, 
poteries.    ^  [J.  B.   Mispoulet].  Origine  et  caractères  de  la  consularilé  au  i5 
4«  s.    p.   G.  ;    rang   des   consulares,   institués    par   Constantin    entre   315 
et   320.  H    [d'Arbois   de  Jubainville].    La  vente  de    la   fiancée   au    futur 
époux,  encore  en  usage  en   Chine,  a   été   jadis  une    coutume  générale: 
chez  les  Celtes,  les  Romains,  les  Germains,   dans  l'Iliade,  en  Perse,  dans 
rinde,  dans  la  Genèse,  à  Babylone  (code  d'Hammurabi,  en  2000  a.  C),  etc.  %  20 
[L,  Jalabert].  Note  de  Ronzevalle  sur  quelques  antiquités  syriennes,  qui 
renseignent  sur  certains  cult«;s  syriens  à  l'époque  gréco- romaine  (fragment 
d'autel  à  Esculape,  vêtu   en  officier  romain  ;  inscr.  grecque  sur  le  dieu 
syrien  Beellepharus,  qu'il  faut  identifier  avec  le  Baal  de  Ifry  ;  relations 
nouvelles,  attestées  par  4  monuments,  entre  la  représentation  du  lion  et  le  25 
culte  de  BaalSamîn.  t  [Clermont-Ganneau].  Papyrus  araméen  d'Eléphantine 
(II"  Egypte),  qu'il  faut  classer  à  l'époque  perse  achéménide  :  acte  de  prêt 
pour  8  ans  à  12,3  »/<>  ^^  1000  sicles  d'argent,  avec  retards  passibles  d'intérêts» 
dressé  par  un  scribe  juif  par  devant  4  témoins  juifs,  à  un  fonctionnaire  de 
l'administration  perse.  1[  [Id.l.  Ostracon  araméen   pour  la  location  d'une  30 
boutique  :  un  notaire  juif  a  dressé  l'acte  d'emprunt    sur  papyrus.  Obser- 
vations d'Oppert.  ^  [Gagnât].  Inscr.  latine  d'Henchir-Alouin,  sur  un  certain 
Q.  Comius  Armiger  Crescens,  communiqué  par  Gauckler  :   description   et 
déchiffrement.  ^  [E.  Pottier].  Ronzevalle  envoie  par  Jalabert  des  renseigne- 
ments sur  le  sceau  syrien,  attribué  à  Jéroboam,  et  où  il  faut  lire  :  de  Sama''  35 
serviteur  de  Yarob  'am  »  :  ce  sceau  remonterait  à  une  époque  antérieure 
à  l'époque  perse,   t  [HomoUe].  Rnppoft  de  Lefebvre  sur  les  fouilles  faites 
avec  Barry  à  Tehneh  (Egypte)  :  ville  antique  (Achoris)  exhumée  ;   temple 
précédé   d'une  salle  hypostyle  ;  inscr.  à  Ammon,  Hermès,  liera,  aux  Dios" 
cures  ;  dans  les  tombeaux  dédicaces  en  grec,  papyrus  grecs  et  coptes,  sca-  W 
rabées,   sceaux  et  masques  en  plâtre,  t  [Oppert].  Polémique  contre  Scheil 
relativement  à  un  faux,  attribué  à  Cyrus,  et  qui  revient  à  Sogdien,  fils 
d'Arlaxerxès  Longuemain.  ^  [De  Mély],  Les  découvertes  d'Evans  à  Gnossos 
prouvent  que  le  culte  et  les  mystères  de  la  hache  et  du  couteau  étaient 
célébrés  chez  les  peuples  de  l'Asie  dès  la  plus  haute  antiquité,  comme  en  45 
témoignant,  après  Longpérier,  le  Livre  des  Cyranides.  ^  [Héron  de  'Villefosse]. 
Carton  et  Leynaud  ont  découvert  l'une  des  entrées  des  catacombes  d'IIadru- 
mète  ;  plus  de  400  moires  de  galeries  souterraines  sont  dégagées.  Détails 
intéressants.  H  [Collignon].  Note  sur  un  fragment  de  sarcophage  trouvé  à 
Pergame  :  dédicace  funéraire  d'une  femme  à  sa  nourrice,  avec  représeutalion  50 
d'un  chien,  emblème  des  soins  donnés  par  cette  dernière.  ^  [Ruelle].  Note 
sur  le  diagramme  musical  inédit  de  Florence,  dont  l'auteur  s'est  inspiré  à 
la  fois  de  Cl.  Ptolémée,  de  Porphyre,  et  de  Manuel  Bryennios  ou  de  Georges 


1-")2  190^1.  —    FRANCK. 

Pachymère.  ^  fThéodore  Reiaach].  Pétition  sur  papyrus,  adressée  en  141  a. 
C.  à  Ptolemée  Evergète  II,  par  Kephalos,  colon  militaire,  lésé  par  un  cama- 
rade. Détails  sur  le  droit  privé  et  public  de  l'époque  ptolémaïque.  ^  [d'Arbois 
de  Jubainville].  Note  sur  les  dieux  celtiques  à  forme  d'animaux.  ^  [S.  Rei- 
6  nachj.  Découverte  par  Grenfell  et  Ilunt  de  huit  épitomés  fra^zmentaires  de 
Tite-Live,  qui  renferment  quelques  faits  nouveaux,  d'une  nouvelle  collection 
des  Aôyot  'Irjao-j,  d'un  texte  apparenté  à  l'Evangile  des  Egyptiens,  d'un  libellus 
libellatici,'  de  80  vers  d'un  parlhénion  de  Pindare,  de  l'argument  en  prose  du 
Dionysalexandros  de  Cratinus,  etc.  ^  [CagnatJ.  Milliaire  trouvé  entre  Bône  et 

10  Giielraa,  qui  mentionne  la  réfection  de  la  voie  romaine  sous  Antonin  le  Pieux- 
^H  J  uillet-aoùt  [GaucklerJ.  Découverte  à  Carthage  du  théâtre  romain,  à  8"»  sous 
terre  ;  4  galeries  concentriques  superposées,  avec  escaliers  voûtés,  portique, 
et  pourtour  à  colonnades  ornées  ;  statue  d'Apollon  debout  près  d'un  trépied 
où   s'enroule  un  serpent  ;  inscr.  en  marbre  blanc  à  caractères  peints  en 

15  rouge.  ^  [IloUeaux].  Lettre  sur  les  fouilles  de  Délos,  par  Jardé,  Bizard  et 
Bulard  :  dégagement  de  la  terrasse  (statues,  bronzes  et  poteries  archaïques); 
édifice  en  stuc  peint  consacré  à  Dionysos  ;  sanctuaire  des  Posidoniastes 
syriens  ;  inscr.  financière  de  KO  lignes  (opistographe),  et  décret  (confédéra- 
tion des  Nésiotes  en  l'honneur  de  deux  Thébains)  ;  mosaïques  nombreuses. 

20  \  [Héron  de  Villefosse].  Note  de  Dissard  sur  4  inscr.  latines  de  Lyon.  If  [S. 
lîeinachl.  Arnaud  a  exploré  près  de  Guges  (Bouches-du-Rhône)  la  grotte  du 
Trou  des  morts  :  3  squelettes  accroupis,  2  crânes  dolichocéphaies  et  pro- 
gnathes. 11  [Ph.  BergerJ.  Sadoux,  aux  fouilles  de  Dougga  (Tunisie),  a  trouvé 
l'inscr.  dédicatoire  d'un  temple  à  Massinissa,  en  phénicien  et  libyque,  avec 

25  généalogie  de  ce  prince.  1[  [Maurice  CroisetJ.  Le  sommaire  du  Dionysalexan- 
dros de  Cratinos  prouve  que  la  comédie  mythologique  avait  à  Athènes,  au 
IV'  s.,  une  tendance  satirique,  avec  fantaisie  et  observation,  comme  dans 
Aristophane.  La  pièce  de  Gratinos,  si  l'on  s'en  réfère  à  un  fragment  des 
Mùîpai  d'IIermippos,  a  dû  être  jouée  aux  Lénéennes  de  430.  If  [Holleaux]. 

30  Photographies  des  œuvres  d'art  de  Délos  (Hermès  en  marbre  ;  groupe 
d'Aphrodite,  Éros  et  Pan  ;  torse  d'Aphrodite).  ^  [P.  Jouguet].  Sept  fragments 
sur  papyrus,  trouvés  à  Ghôran  (Fayoum),  d'une  comédie  de  Ménandre 
(Hypobolimaios),  et  un  long  fragment  d'une  scène  de  l'Apistos  du  môme.  ^ 
[H.  Wallon].  Rapport  sur  les  travaux  des  commissions  de  publications  pen- 

35  dant  le  l?''  semestre  de  1904  :  Inscripliones  ad  res  romanas  pertinentes,  I, 
3  ;  Recueil  des  inscr.  grecques,  III,  4  ;  I,  4.  ^  [HomoUe].  Résultats  des  fouilles 
d'Ithaque  par  VollgrafT;  de  Céos  et  los  par  Graindor,  et  de  Délos  (statue 
de  Silène).  ^  [Paul  TanneryJ.  L'opuscule  "  la  Division  du  Canon  ",  attribué 
à  Euclide,  lui  est  certainement  antérieur,  et  son  auteur  appartenait  proba- 

♦0  blement  au  cercle  de  l'Académie  de  Platon.  If  [GlermontGanneau].  Deux 
textes  araméens  d'Egypte  :  un  grafflte  de  Panopolis,  en  l'honneur  de  Min, 
le  Pan  des  Grecs  ;  et  un  contrat  sur  papyrus  relatif  à  un  prêt  d'argent 
(avec  mention  d'un  mois  de  l'ancien  calendrier  égyptien).  ^  [Id.].  Commente 
les  papyrus  araméens  de  l'époque  achéménénide  (Egypte),  et  une  inscr.  naba- 

45  téenue  de  basse  date  (Pétra),  jusqu'alors  inexpliquée,  f  [Héron  de  Ville- 
fosse].  Description  et  lecture  des  4  inscr.  latines  de  Lyon,  découvertes  par 
Dissard.  t  [Collignon].  Rapport  d'Edouard  Naville  sur  les  nouvelles 
fouilles  de  Deir-el-Bahari  (nécropole  de  l'ancienne  Thôbes,  grand  temple 
de  la  reine  Ilatschepsou).  ^   [Gagnât].  Tracé  primitif  de  la  ville  romaine 

60  de  Thamagudi  (Algérie)  :  enceinte  assignée  aux  colons  par  Trajan,  plan 
des  rues.  %  |  Clermont-Ganneau].  Dido  (dérivé  de  StSwiit),  ne  serait 
qu'une  traduction  de  Tanit.  ^  [Clermont-Ganneau].  Note  de  de  Voglié  sur 
une  statuette  d'isis  avec  inscr.  phénicienne,  qui  daterait,  selon  Maspéro, 


COMPTES  RENDUS  DE  l'ACAD.  DES  INSCRIP.  ET  BELLES-LETTRES.     1S3 

de  la  !'«  moitié  du  4*  s.  a.  G.  ^  [Homolle]  Description  de  la  célèbre  colonne 
d'acanthe  de  Delphes,  qui  serait  le  produit  de  deux  offrandes,  peut-être 
contemporaines.  ^  [Id.]  Ilolleaux  annonce  la  découverte,  à  Délos,  d'une 
mosaïque  (Dionysos  armé  d'un  Ihyrse  et  à  cheval  sur  un  tigre),  chef-d'œu- 
vre du  3«  s.  a.  G.  %  [de  Vaux]  Exemples  d'un  substratum  altaïque  (x-jpawoî  5 
serait  parent  de  racines  turques  et  mongoles)  au-dessous  des  langues  grecque 
et  latine.  ^  [Bouché-Leclercq]  Discute,  à  propos  de  la  cassette  royale  (tSio; 
16-i'oç]  au  temps  des  Ptolémées,  les  témoignages  contradictoires  de  Gicéron 
et  de  Diodore.  ^\  Sept.-oct.  [Gagnât]  Inscr.  de  Khamissa  (Algérie)  sur  A.  Lar- 
cins Macrinus,  princeps  gentis  Numidarum.  Commentaire  développé.  ^  to 
[Clermont-Ganneau]  Note  sur  le  prétendu  dieu  Ogéuès,  mentionné  dans 
une  inscr.  de  Palmyre.  t  [Id.]  Note  sur  Ilermès-Héraklès  et  Eschmoun- 
Melkarth.  %  [Capitan,  Breuil,  Ampoulauge]  Gravures  préhistoriques  (bison, 
cervidé,  etc.)  découvertes  sur  les  parois  d'une  petite  grotte  près  des  Eyzies 
(Dordogne).  ^  [GaucklerJ  Résultats  de  l'exploration  du  limes  tripolitanus  :  16 
turris,  avec  sur  la  porte  d'entrée  dédicace  au  propriétaire  (de  la  famille  des 
Arellii  Mamilii).  ^  [Babelon]  Origines  de  la  monnaie  à  Athènes  :  les  tradi- 
tions, le  passage  de  Plutarque  sur  la  réforme  de  Solon,  le  ch.  10  de  la  Gons- 
titution  d'Athènes  d'Aristote.  t  [Paul  Gauckler]  Topographie  de  Garthage  : 
réseau  des  rues  de  la  colonie  romaine  fondée  en  122  par  G.  Gracchus  sur  20 
l'emplacement  de  l'ancienne  métropole  punique,  lequel  donne  une  base 
précise  aux  recherches  ultérieures.  ^  [EspérandieuJ  Fragment  d'inscr. 
trouvé  à  Orange,  relative  à  la  concession  perpétuelle  de  parcelles  de  terres 
à  des  colons  moyennant  redevance  annuelle.  %  [Ph.  Berger]  Note  de  Delattre 
sur  les  fouilles  de  Carlhoge  :  inscr.  funéraires  puniques,  sarcophage  en  26 
marbre  blanc  peint  et  sculpté  (même  projet  que  sur  le  mausolée  néo-punique 
d'El-Amrouni).  |  [Babelon]  Athènes  avait  un  atelier  monétaire  avant  Solon, 
dont  la  réforme,  qui  consista  dans  une  augmentation  de  poids,  porta 
uniquement  sur  l'étalon  euboïco-attique  (Cf.  cb.  10  de  l"A6ï)vai'wv  noli^zEia)  \ 
la  réforme  Solonienne  avait  été  déjà  appliquée  à  Samos.  ^  [Pottier]  La  30 
chouette  servait  à  marquer  les  prisonniers  athéniens  pendant  la  guerre 
du  Péloponèse.  \  [Bréal]  Etymologie  et  sens  de  Ç-jXov,  kleoc,  xuêKT-i:T|Tr,p.  ^ 
[Jean  Clédat]  Fouilles  au  monastère  de  l'Apa  Apollo  à  Baouit  (Haute- 
Égypte]  :  30  chapelles  funéraires  avec  fresques  curieuses  ;  description  et 
reproductions.  ^  [Salomon  Reinach]  Mémoire  d'Amelung  sur  l'Apollon  du  36 
Belvédère  et  la  Diane  à  la  biche,  qui  seraient  des  copies  de  deux  statues 
de  bronze  du  4»  s.,  sans  doute  d'Euphranon.  ^  [Gagnât]  Rapport  sur 
les  écoles  d'Athènes  et  de  Rome  :  mention  élogieuse  des  travaux  de 
Mendel  (Tégée),  Jouguet-Lefebvre  (Fayoum),  Demoulin  (Ténos),  Graindor 
(Géos),  Voligraff  (Argos),  Jardé  (inscr.  de  Delphes),  Lefebvre  (inscr.  40 
chrétiennes  grecques),  Bizard  et  Xoual  (archéologie  figurée),  Serruys 
(les  mss.  de  Thucydide  en  Italie  ;  textes  de  Gonstantinople,  du  mont  Athos 
et  de  Salonique),  Dubois  (histoire  de  la  ville  antique  de  Pouzzoles),  etc- 
1  [Maspero].  Résultats  des  fouilles  d'Edfou  ;  publication  du  tome  1  des 
œuvres  diverses  de  Mariette.  ^  [Mispoulet].  Réforme  du  consulat  romain  au  45 
IV  s.  :  il  devient  le  couronnement  de  la  carrière  des  honneurs,  le  consul 
ordinaire  est  distinct  du  suffect,  il  n'y  a  plus  de  consuls  honoraires.  ^  [Cler- 
mont-Ganneauj.  La  plus  belle  inscr.  néo-punique,  trouvée  par  Mathuisieulx 
en  Tripolitaine  :  consécration  à  Ammon  d'une  statue  et  d'un  sanctuaire. 
^  [Héron  de  Villefosse].  Quatre  inscr.  du  Kbauguet  (antique  Neferis),  trouvées  60 
par  Crespel  ;  l'une  atteste  en  ce  lieu  africain  l'existence  d'un  sanctuaire 
d'Adonis,  au  début  du  in«  s.  Transcription  et  commentaire,  t  l^-  Babelon]. 
Mémoire  de  Radet  sur  l'Artémision  de  Sardes,  presque  aussi  populaire  que 


154  1904.  —   FRANCE. 

celui  d'Êphèse,  et  où  on  adorait  une  Anaïiis  persique.  ^f  Nov.-déc.  [Héron 
de  Villefosse].  Lettre  de  Carton  sur  les  fouilles  des  catacombes  de  Sousse, 
par  Leynaud  :  squelettes  d'enfants  en  bas  âge,  plusieurs  loculi  intacts. 
^  [Gagnât].  Pierre  Paris  signale  un  sanctuaire  deMithraà  Merida  (Espagne)  : 
6  statue  gigantesque  d'un  homme  à  demi-nu,  accoudé  et  jouant  avec  un 
dauphin  ;  marbres  sculptés  et  inscr.  en  grand  nombre  (transcription  et 
commentaire).  ^  [Id.].  Lettre  de  Merlin  sur  une  inscr.  d'Aïn-Fourna  (Tu- 
nisie), qui  mentionne  Lupus  Jiilianus.  ^  [Louis  Ilavet].  Démontre,  à  la 
séance  publique  annuelle,  que  les  disciplines  historiques  et  philologiques 

10  méritent  bien  le  nom  de  sciences,  f  [Gagnât].  Gauckler  a  découvert  à  Car- 
Ihage  (colline  de  Bordj-Djedid)  l'emplacement  du  camp  de  la  l'»  cohorte 
urbaine,  et  une  série  de  listes  militaires  %  [Max.  CoUignon].  Résultats  des 
fouilles  de  Gaudiu  sur  l'emplacement  d'Aphrodisias  (Garie)  :  dégagement 
de  l'enceinte,  du  temple,  des  thermes  ;  vestiges    d'architecture,  bas-reliefs 

16  et  sarcophages.  ^  [lloUeaux].  État  des  fouilles  de  Délos  :  sanctuaire  d'A- 
pollon dégagé,  monuments  épigraphiques  et  archéologiques;  la  maison  de 
Dionysos,  etc.  A.  G.-D. 

Gazette  des  Beaux-Arts.  190i,  janv.  G.  Pbrrot  et  Gh.  Chipiez,  Histoire 
de  l'art  dans  l'antiquité.  VIII.  La  Grèce  archaïque.  La  sculpture  [A.  GhaumeixJ. 

20  Ge  vol.  dû  à  G.  Perrot  qui,  depuis  la  mort  de  Ghipier,  continue  seul  l'œuvre 
entreprise,  est  à  la  hauteur  des  précédents  ;  à  lire  ce  savant  ouvrage  on 
connaît  mieux  encoro  toute  la  force  spontanée  et  la  beauté  ingénue  des 
figures  créée  par  l'art  archaïque.  ^*i  l"  mars.  P.  Gusman,  Li  villa  impériale 
de  Tibur  [G.  Toudouze].  Beau,  intéressant  et  utile,  on  le  lira  avec  plaisir  et 

26  on  le  consultera  avec  fruit  pour  travailler.  ^^  Juillet.  La  déesse  aux  ser- 
pents du  palais  de  Gnosse  [S.  Reinach].  Trouvée  en  1903  dans  un  petit  sanc- 
tuaire qu'il  a  été  possible  de  restituer,  elle  est  en  faïence,  elle  est  couron- 
née d'une  haute  tiare  de  couleur  pourpre  avec  bordure  blanche  autour  de 
laquelle  s'enroule  un  serpent,  description  du  costume  (fig-).  Autour  d'elle 

3ti  trois  autres  serpents  verts,  tachetés  de  brun,  la  déesse  tient  la  tête  du 
premier  de  sa  droite,  de  sa  gauche  elle  tenait  la  queue  de  l'animal,  les 
deux  autres  s'enroulent  autour  des  hanches.  G'esl  une  des  plus  anciennes 
déesses  de  la  mythologie  Cretoise.  Autre  statuette  sans  tôle  tenant  égale- 
ment un  serpent  et  représentant  une  acolyte  ou  une  fidèle  de  la  déesse. 

36  Le  fond  du  sanctuaire  était  occupé  par  une  croix  en  marbre  occupant  la 
place  d'honneur.  Vase  d'argile,  objet  d'apparat  et  non  d'usage,  offrant  une 
combinaison  heureuse  de  la  décoration  en  relief  et  de  la  peinture  (flg.).  1[f 
Nov.  Un  monument  de  l'art  byzantin  au  xiv«  s.  [Gh  Diehl].  Les  mosaïques 
de  Kahrié-Djami  jadis  église  du  monastère  byzantin  de  Ghora.  Description 

♦0  de  ces  mosaïques;  dans  la  principale  au  tympan  de  la  porte  royale  on  voit 
aux  pieds  du  Christ  un  homme  vêtu  du  costume  des  grands  dignitaires 
byzantins,  c'est  Théodore  Métochite,  ministre  et  favori  de  l'empereur  An- 
dronic  II,  diplomate,  homme  d'État,  savant  et  philosophe.  Esquisse  de  sa 
vie.  Dans  un  prochain  art.  D.  cherchera  à  préciser  la  date  de  ces  mosaïques,  à 

45  déterminer  l'école  à  laquelle  elles  appartiennent,  et  montrera  ce  qu'elles 

nous  api)rcnnent  sur  la  renaissance  ou  l'évolution  de  l'art  byzantin.     X. 
r     Journal  des  Savants.  N"»  S'*.  '2«  année.  Fr.  "W.  Dorpfeld,  Troja  u.  Ilion, 

^  Ergebnisse  der  Ausgrabungen  i7i  den  vorhistorischen  u.  historischcn  Scliicliten  v. 
mon  1870-1874,  2  vol.  [G.  Perrot]  l"  art  <dont  la  suite  est  aux  n»»  de  mars 

60  et  d'dvr.>.  Ouvrage  considérable  qui  est  la  substance  môme  de  toutes  les 
observations  faites  pendant  plus  de  30  ans  sur  le  champ  de  fouilles.  Résumé 
de  ce  qui  en  fait  l'importance  et  la  valeur  originale.  ^  Fragmenlsammlung 
der  griech.  Aenle.  T.  1 .  Die  Fragmente  der  sikelischen  AcrzteAkron,  l'hilistion  u. 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  15S 

des  Dioklesv.  Kartjstos  hrsg  v.  M.  Wellmann  [f  P.  Tannery].  Mérite  toute 
rattenlioa  du  public  savant  auquel  il  rend  des  services  assez  grands  pour 
être  estimé  à  l'égal  d'un  travail  définitif.  ^  Livres  nouveaux.  Mélanges  Bois- 
sier  [E.  Gh.]  Restera  comme  le  monument  mettant  en  pleine  lumière  l'état 
des  études  latines  en  Europe  au  commencement  du  xx«  siècle.  ^  Ebsnier,  s 
LHle  Tibcrine  dans  l'antiquité  (pi.)  [H.  D.].  Monographie  très  développée.  ^ 
Fr.  BOLL  Sphaera.  Neue  griech.  Texte  u.  Unlersuchungen  zur  Geschichle  der 
Sternbilder  [G.  E.  R<uelle>l.  A  tiré  un  bon  parti  des  54  mss.  mention- 
nés dans  l'ouvrage.  ^  Stéphane  Gsbll,  Atlas  archéologique  de  l'Algérie,  \»r 
fasc.  [M.  B.].  Ne  le  cédera  en  rien  à  l'Atlas  arch.  de  la  Tunisie  et  cons-  lo 
tituera  un  répertoire  de  premier  ordre.  If  Albert  Maire,  Répertoire  alpha- 
bétique des  thèses  de  doctoral  es  lettres  des  Universités  françaises  [L.  L<éger>]. 
Sera  utile  aux  candidats  éventuels  en  quête  d'un  sujet  inédit  et  aux 
érudits  qui  désirent  une  orientation  sur  tel  ou  tel  sujet.  %\  Fév.  The 
Oxyrhynchus  papyri.  P.  3.  edited  with  translations  and  notes  by  B.  P.  is 
Grenfell  and  A.  S.  Hunt  (pi.)  [H.  Weil].  Nouveau  service  rendu  aux 
lettres  grecques  par  les  éditeurs  aussi  heureux  dans  leurs  trouvailles 
qu'intelligents  dans  leurs  explications.  ^  A.  Meillet,  introduction  A  l'étude 
comparative  des  langues  indo-européennes  [J.  Vendryes].  Comble  heureusement 
une  lacune  et  sera  lu  avec  profit  par  les  philologues  et  les  linguistes.  %  20 
Livres  nouveaux.  MikoLajCZAK,  De  septem  sapientium  fabulis  quaestiones  selec- 
/«(Breslauerphil.Abhandl.IX,  1)  [A.  II<auvelte>].  Contribution  appréciable 
de  résultats  certains.  ^  S.  Eitrem,  Die  gôltlichen  Zwillinge  bei  den  Griechen 
[S.  R.].  Sera  une  source  infiniment  riche  d'informations  et  de  suggestions. 
*i  G.  Negrt,  L'imperatore  Giuliano  VApostata  [A.  M.].  Livre  impartial  qui  25 
s'adresse  plutôt  au  grand  public,  et  qui,  en  dépit  de  qqs  inégalités,  donne 
un  exposé  clair  et  bien  informé  de  sa  politique  religieuse,  f  Th.  ReinaGH, 
L'histoire  par  les  monnaies  [E.  B.].  Réunion  d'art,  de  numismatique  parus 
depuis  15  ans.  L'érudition  de  R.  et  sa  connaissance  des  sources  font  que 
son  opinion  doit  être  prise  en  considération,  alors  qu'on  ne  partage  pas  30 
son  avis.  Certaines  dissertations  paraissent  inattaquables  et  resteront  de 
solides  mémoires  d'érudition.  ^  The  new  Palxographical  Society,  P.  1. 
[L.  D<elisle>].  Fait  bien  inaugurer  de  l'avenir  de  la  nouvelle  société.  ^^ 
Mars.  F.  G.  S.  Schiller,  Sur  la  conception  de  rèvépyeia  àxivyio-fa;.  —  Usener, 
Epicurea.  —  Natorp,  Die  Elhika  des  Demokrilos  [BrochardJ.  l""  art  <dont  35 
la  suite  est  aux  n°^  d'avril  et  de  mai>.  Esquisse  d'une  théorie  du 
plaisir  d'après  Epicure  à  l'occasion  de  l'excellent  recueil  d'U.  et  du 
savant  ouvrage  de  N.  Epicure  ramène  le  plaisir  au  bien-être  physique  et 
refuse  toute  valeur  aux  variétés  du  plaisir.  Il  admet  aussi  des  plaisirs  de 
l'âme,  sans  pour  cela  se  contredire.  Théorie  des  E'tSwXa  :  le  souvenir  40 
d'un  bonheur  passé  revivifié  par  l'âme  peut  être  assez  fort  pour  étouffer 
une  douleur  présente,  si  aiguë  qu'elle  soit.  Les  Epicuriens,  poussant 
cette  doctrine  jusqu'à  ses  plus  extrêmes  conséquences,  arrivent  au  même 
résultat  que  les  Stoïciens.  Malgré  de  nombreuses  différences,  il  y  a  entre 
les  deux  doctrines  une  ressemblance  profonde  dans  l'esprit  et  presque  *5 
dans  la  lettre,  t  Livres  nouveaux.  Zanolli,  De  p&eudophocxjlidea  [M.  G.]. 
Est  au  courant  de  la  question  ef,  grâce  à  des  recherches  personnelles  très 
attentives,  y  apporte  qqs  additions  ou  corrections  utiles.  \  A.  de  Ridder, 
Catalogue  des  vases  peints  de  la  Bibliothèque  nationale,  2  vol.  (pi.)  [E.  P.J. 
Grands  éloges  pour  le  texte  et  pour  la  partie  artistique.  ^  G.  Joret,  Un  50 
Helléniste  voyageur  normand,  J.-D.  Le  Chevalier,  d'après  sa  correspondance 
avec  Bôttiger  [IL  D.].  Intéressant  mémoire.  Yl  Avr.  E.  Levasseur,  Histoire 
des  classes  ouvrières  et  de  Vindustrie  en  France  avant  1789,  2^  éd.,  2  vol.  [A.  des 


456  1904.    —  FRANCE. 

Cilleuls].  <Mentionné  ici  à  canso  des  chapitres  consacrés  aux  classes 
ouvrières  à  Rome  jusqu'à  la  chute  de  l'Empire  et  en  Gaule  avant  et  depuis 
la  conquête  de  Jules  César>.  Beau  livre  d'un  style  pénétrant  et  d'une  vaste 
érudition.  L.  n'a  pas  craint  d'en  refondre  plusieurs  parties  pour  le  mettre 

s  au  courant  des  progrès  survenus  depuis  la  U*  éd.  (1858).  ^  J.  STiizyGOWSKi, 
Kleinasien,  ein  NeuUind  dev  Kunslgeschichtè  [C.  Diehl].  Important  ouvrage  qui 
en  dépit  «i'hyphotèses  contestables  apporte  un  fait  essentiel  et  indubitable  : 
c'est  qu'il  faut  chercher  les  origines  de  l'art  chrétien  et  byzantin  dans 
l'Orient  hellénistique,  tout  pénétré  des  traditions  du  vieil  Orient  primitif. 

^^  ff  Mai.  A.  MOMMSBN,  Fe&le  der  Stadl  At/ien  im  Altertum.  —  Nilsson,  Slndia 
d".  Dionysii:>  atiicis  [P.  Foucart].  On  retrouve  dans  le  !•''  ouvravge  la  même 
érudition  et  la  même  conscience  de  l'auteur  de  l'IIeortologie,  toutefois  le 
critique  conteste  1»  la  prétendue  concordance  entre  les  fêtes  de  Dionysos 
et  le  développement  de  la  vigne,  2»  les  caractères  de  la  religion  de  D.   en 

*6  Attiqiie.  La  méthode  de  N.  est  plus  simple  et  plus  rationnelle,  mais  elle 
n'explique  pas  d'une  façon  satisfaisante  les  cérémonies  du  culte  attique  de 
D.  Le  critique  se  propose  de  revenir  sur  le  sujet  dans  un  prochain  vol.  des 
Mémoires  de  l'Acad.  des  Inscriptions.  %  Recueil  de  Fac-similés  publiés  en 
1903  [H.  Omont].  Huit  grands  recueils  de  facsimilésde  mss  ont  vu  leur  publi- 

20  cation  commencée,  continuée  ou  achevée  :  3  en  Angleterre,  2  en  Allemagne, 
3  autres  en  Danemark,  en  France  ou  en  Suisse.  <  Ces  recueils  sont  ana- 
lysés dans  la  R.  d.  R.  >.  \  Livres  nouveaux.  A.  Choisv,  L'art  de  bûiir  ches 
les  Egyptiens  (pi.)  [M.  Dieulafoy].  Beau  travail  qui  n'est  pas  seulement  une 
révélation  de  l'art  égyptien,  mais  qui  renferme  de    précieuses  leçons  de 

2»  sagesse,  de  patience  et  de  modestie.  %  IL  Diels,  Die  Fragmente  der  Vorso- 
kratiker,  griech.  u.  deutsch  [Ara.  IL].  Partout  dans  ce  vol.  éclate  la  science 
consommée  du  philosophe  avec  la  méthode  rigoureuse  du  philologue.  %  K. 
JaakkOLa,  De  pmeposidonibus  Zosimi  quaestionrs  [M.  C.].  Pourra  être  utile  à 
titre  de  dépouillement  préalable  du  texte  à  étudier.  J.  a  réuni  des  matériaux, 

30  mais  sans  les  mettre  vraiment  en  œuvre,  ^f  .In.  IL  Zonuervan,  Allgemeine 
Kartenkunde  [A.  de  Lapparent].  <  Mentionné  à  cause  des  géographes 
grecs.  Z.  montre  comment  ils  ont  posé  au  moins  les  principes  de  \di 
science  des  projeclions:>.  ^  G.  Perrot,  Histoire  de  Vart  dins  V antiquité.  T.  8. 
La  Grèce  archaïque.  La  sculpture  (pi.)  [M.  Dieulafoy]  le' art.  <dont  la  suite 

35  est  au  no  de  jlt>.  Documents  rassemblés  avec  discernement  et  présentés 
avec  science  et  clarté.  Il  faut  féliciter  P.  d'avoir  admis  l'usage  de  la  poly- 
chromie qui  suggère  au  critique  un  long  développement,  f  Livres  nou- 
veaux. GrbenidGE,  Tke  légal  procédure  of  Cir.ero^s  time  [P. -F.  Girard]. 
Exposition  claire,  correcte  et  bien  informée.  On  regrette  que  G.  ait  négligé 

40  l'examen  des  principaux  problèmes  de  procédure  civile  et  criminelle  pour 
la  solution  desquels  les  textes  de  Cicéron  sont  parmi  les  plus  importants, 
f  Lucrèce.  De  la  nature.  Livre  3.  Texte  latin  et  commentaire  de  IL  A.  J. 
MUNRO,  trad.  A.  Raymond  [lî.  Cj.  Mêmes  qualités  de  conscience,  de  fldélilé 
et  d'intelligente  application,  c'est  une  éd.  rajeunie  et  mise  au  courant  de 

45  la  science.  H  K.  RoncZewski,  Gewôlbeschmuck  im  rôm.  Altertum  [A.  M.]. 
Excellent  recueil  de  documents,  niais  les  questions  théoriques  qui  y  sont 
étudiées  gagneraient  à  être  précises  et  simpliiiée.  yi  Juillet.  A.  IIarnagk, 
Die  Mission  u.  Ausbreitung  des  Cliristentums  m  dcn  erslen  .î  Jahrhunderten 
IP.  Monceaux).  Sera  doublement  utile;   en  môme  temps  qu'une  large  syu- 

£0  thèse  des  résultats  acquis,  il  apporte  un  bon  exemple,  celui  de  la  vraie 
méthode  critique.  \^  Août.  Livres  nouveaux.  Ilnmcri  carmina  rec.  Arth. 
LUDWiCH.  P.  L  Vol.  l.  llias  [Am.  II.|.  Sans  faire  oublier  Ted.  de  Christ, 
pfésentç  un  ensemble  de  faits,  de  lectures  et  de  témoignages  antiques  que 


MÉMOIRES    DE    LA    SOCIÉTÉ    DE    LINGUISTIQUE    DE    PARIS.  1?)7 

la  critique  d'Homère  ne  devra  jamais  négliger.  ^  H.  Leclergq,  L'Afrique 
chrétienne,  2  vol.  [R.  C].  Montre  du  sens  critique  et  une  véritable  Indépendance 
d'esprit. ^^  Sept.  Hugo  Brbtzl,  Bolanische  Forschungen  des  Alexanderzuges  (pi.) 
[C.  Joret]  1"'  art.  <dont  la  fin  est  au  n»  de  nov.>.  Montre  une  connaissance 
du  sujet  qu'on  ne  saurait  trop  louer.  L'éloge  qu'il  fait  de  Théopliraste  est  5 
un  peu  excessif.   ^   Die  archaische  Poros-Architeklur  der  Akropolis   zu   Alh^n 
hrsg.  v.  Th.  Wiegand  . . .  (pi.)  [H.  Lechat].  Ce  travail  des  plus  considérables 
est  sans  nul  doute  le  plus  méritoire  de  tous  ceux  auxquels  ont  donné  lieu 
les  fouilles  de  l'Acropole.  Il  a  demandé  outre  beaucoup  d'années  de  labeur, 
un  rare  effort  de  patience  et  de  ténacité.  %  P.  Papini  Statii  Silvas.  Krohui  lO 
copiis  usus  éd.  A..  Klotz  (pi.)  [A.  Gartault\  !«'  art  <  dont  la  fin  est  au  n» 
d'oct.  >.  Les  assertions  de  Klotz  sur  les  leçons  ne  méritent  pas  toujours  con- 
fiance. Son  éd.  néanmoins  est  un  bon  instrument  de  travail  pour  le  corriger 
et  suggère  au  critique  qqs  corrections.  ^  Livres  nouveaux.  S.  Ettrem,  Die 
Phaiakenepisode  in  den  Odyssée  [M.  Croiset].  Pense  avec  raison  que  l'épisode  15 
n'appartient  pas  à  une  Odyssée  plus  ancienne  ;  étude  neuve  et  personnelle, 
ingénieuse  parfois  jusqu'à  la  subtilité.  ^If  Oct.  Tke  Oxijrhynchus  Papyri.  P. 
4  edited  with  translation  and  notes  by  Grenfell  and  IIunt  [H.  WeilJ. 
<  Cf.  supra  fév.  >.  Même  virtuosité  dans  le  déchiffrement,  même  compé- 
tence dans  le  commentaire  que  dans  les  vol.  précédents.  Analyse  des  textes  20 
classiques  dont  le  plus  remarquable  est  un  Parthénéion  attribué  à  Pindare 
par  les  éditeurs,  mais  que  Weil  restitue  à  Bacchylide.  H  IJvres  nouveaux. 
Poimandres.  Studien  zur  griechisch-âgyptischen  u.   friihchristlichen  Lite-  ' 
ratur  [G.E.  R.].  Renouvelle  complètement  l'étude  de  ces  textes.  ^  W.  Gronert, 
Memoria  Grxca  Uerculanensis. . .  [II.  Goelzer].  Vue  d'ensemble  des  variations  25 
subies  par  l'orthographe  grecque  <  Cf.  supra  Bulletin  critique  >.  t  Tables 
des  art.  publiés  dans  la  partie  non  officielle  du  Journal  du  Ministère  de  V Instruction 
publique  russe  de  1866-1891  et  de  189i-1900,  2  vol.  [L.  Léger].  Rendra  de  grands 
services  aux  savants.  1I^[  Nov.  Livres  nouveaux.  H.  Thédenat,  Le  Forum 
romain  et  les  Forums    impériaux,    3"  éd.    (pi  ).  —  Gh.  HUELSBN,  Dass  Forum  30 
romanum,    seine    Geschichte   u.    seine  Denkmdler   (pi.)    [A.    M.].   L    Excellent 
ouvrage  qui  contient  des  chapitres  nouveaux  ou  renouvelés.  On  peut  regrette^" 
toutefois  que  la  conception  générale  du  livre  n'ait  pas  été  changée.  Celui  de 
H,  moins  complet  mais  plus  clair,  fait  preuve  de  vues  personnelles  et  d'une 
science  approfondie  de  la  Grèce  antique.  %  G.  Glotz,  L'ordalie  datis  la  Grèce  35 
priynitive  [G.  E.  R.].  Œuvre  définitive  et  du  plus  riche  intérêt.  ^  Mehier  de 
MathuiSIEULX,    Rapport  sur  une  mission  scientifique   en  Tripolitaine  (Nouv. 
Archiv.  Miss).  [R.  G.].  Résultats  fort  intéressants  pour  l'archéologie  africaine. 
t  V.  Chapot,  La  province  romaine  proconsulaire  d'Asie  depuis  ses  origines  jus- 
qu'à la  fin  du  Haut-Empire  [Besnier].  Sur  toutes  les  questions  qu'il  passe  en  40 
revue,  donne  des  indications  abondantes,  précises  et  sûres  :  rien  d'essentiel 
ne  lui  a  échappé.  ^^  Dec.  P.  Gaugkler,  La  mosaïque  antique  [G.  Boissier]. 
Travail  de  grande  importance  écrit  pour  le  Dictionnaire  des  Antiquités  de 
Saglio.  Il  est  à  désirer  qu'il  puisse  être  détaché  de  cet  excellent  ouvrage,  t 
Die  Provinca  Arabia  auf  Grund  2"  in  den  Jahren  1897  u.  1898  unternommenen  45 
Reisen  im  Verein  mit  Alfred  v.  Domaszewski  beschrieben  von   R.E.  Brun- 
Now.  T.  1,  Die  Rômerstrasse  von  Mâdebâ  iiber  Petra  u.  Odruh  bis  El-'Akaba 
(pi.)  [Glermont-Ganneau].  Œuvre  considérable  où  la  valeur  du  fond  ne  le 
cède  pas  à  celle  de  la  forme.  Qqs  observations  de  détail  du  critique  relatives 
pour  la  plupart  aux  inscr.  grecques.  Henri  Lebègue.      60 

Méraoires  de  la  Société  de  linguistique  de  Paris,  t.  XIII,  fasc.  2. 
Etymologies  grecques  [BréalJ.  1.  "Ocp£>>oî  et  sa  famille  <cf.  Rev.  d.  rev.  28, 
149,  43>.  Ce  mot  correspond  au  sanscrit  "  apnas,  profit,  avantage  ''.  L'as- 


158  1904.  — '  FRANCE. 

piralion  en  gr.  vient  du  temps  où  l'on  disait  oç),o;,  qui  se  retrouve  dans 
ôç).i(Txdtvw.  D'après  uvejijiwv  et7:X£J|j.wv  B.  statue  une  ancienne  forme  n.  *o7ivoç. 
ô'fXTrvoç  "  profit  '',  dont  le  féminin  est  resté  dans  ofAuv?)  (Ilesych.)  et  dont  le 
sens  se  voit  dans  le  dérivé  ô(xiTveyeiv  =  aû'Çetv  (Phot.)  ;  il  rapproche  encore 
B  ô(i7rvfa  Ar)|j,r|Tr,p  ;  puis  les  motS  açvo;,  àçvE(oç,  açsvoi;,  àçvjei,  àyvijvet  =  ô)>ê:'Σi  où 
la  différence  de  la  voyelle  doit  s'expliquer  par  la  présence  d'un  son  nasal 
devant  ç.  B.  se  demande  s'il  ne  faudrait  pas  rapporter  à  la  même  origine 
açvw,  àçvt'Sio;,  atçvtôioî,  â^aTtt'vYiç,  è^a^çv?];  et  si  açvw,  avant  de  signifier  "  subi- 
tement ",  n'a  pas  signifié   "  d'abondance  '*.  En  Italie,  on   trouve  "  ops  ", 

10  avec  ses  dérivés  "  inops,  opulentus,  opifer,  opitulor,  opiparus,  copia  "  ; 
puis  la  déesse  "  Ops  "  dont  le  nom  semble  bien  signifier  "  aide,  secours  '' 
et  qui  doit  être  "  une  sorte  de  providence  féminine  ",  comme  "  Jupiter 
Oplimus  "  est  Jupiter  secourable.  L'idée  de  "  secours  "  conduisant  à  celle 
de  "  besoin  "  B.  rapproche  "  opus  '',  puis  le  terme  "  optio  ",  qu'il  interprète 

16  par  "  adjudant  ",  comme  étant  dérivé  de  cette  même  rac.  "■  op,  secourir, 
aider  ".  2.  "OXêo;,  "  richesse  ",  est  p.-ê.  un  mot  populaire,  une  corruption 
de  oçXo;.  3.  B.  interprète  éxépwôe  II.  V,  331  par  "  à  propos  d'un  autre  ''. 
4.  'Ays.ïtlr[.  Pour  ce  surnom  d'Athéna,  il  faut  garder  l'étymologie  des  anciens 
aYw  et  Xe(a  "  déesse  qui  fait  du  butin  ''.  5.  Aâcpypov.  Dans  ce  mot  le  9  repré- 

20  sente  le  F  de  Xy|Fî;,  XeFt'a  ;  ceci  fait  supposer  une  racine  "  lav  "  "  piller  " 
à  laquelle  on  pourrait  p.-ê.  rattacher  le  nom  de  la  déesse  italique  "  La- 
verna  ''.  6.  4>ûXo7riç,  "  bataille  rangée  '',  est  un  dérivé  de  9yXov,  dans  lequel 
le  second  membre,  la  racine  on  "  voir  "joue  un  rôle  presque  explicatif; 
l'accentuatiou  est  celle  des  composés.  7.  MépoTteç.  La  première  partie  (xep 

25  cache  un  substantif  signifiant  "  homme  '';  [lépoTre;  =  ceux  qui  ont  visage 
d'homme".  8.  AtâêoXoç.  D'après  un  passage  d'Hérodote  V,  50,  où  SiaêâXXeiv 
est  pris  dans  le  sens  de  "  séduire  '',  B.  conclut  que  StàêoXoç  est  non  pas  le 
"  calomniateur,  ou  l'ennemi  ",  mais  le  "  séducteur,  le  tentateur  ".  9.  'AX- 
Xo7rp(5iTaXXo?,  "  celui  qui  dit  une  chose  â  l'un,  autre  chose  à  l'autre  ";  aXXo 

30  est,  ici,  l'accusatif  neutre  régi  par  un  verbe  sous-entendu  ;  cf.  en  français 
"  le  qu'en  dira-t-on  ",  "  un  m'as-tu  vu  ''.  10.  Tdaoç  est  employé  au  sens  de 
"  tout"  II.  XXII,  322  ;  il  est  séparé  de  son  corrélatif;  "  totus  "  en  latin,  séparé 
de  "  quotus  "  a  de  même  signifié  "  tout  ''.  11.  Aîjj.ûXo;.  Le  rapprochement 
entre  le  latin  "  aemulus  "  et  ce  mot  n'est  p.-ê.  pas  dénué  de  fondement  ; 

36  "aemulus"  pourrait  bien  être  un  mot  emprunté,  un  terme  de  gymnase 
ou  d'école  signifiant  "  gentil,  intelligi^nt  ".  12  Epà-^oî  (gr.  moderne).  Le 
latin  "brevia,  bas-fonds",  est  la  traduction  du  gr.  ppâxest;  cette  expression 
transportée  sur  terre  a  donné  naissance  au  gr.  moderne  Bpixo;,  "  un  rocher". 
13.  "AvEw;,  avoy;,  èv£($î.   Pour  le  peuple  un  homme  muet  d'étonnement  est 

40  un  homri.e  stupide,  cf.  l'allemand  "  dumm''  et  l'anglais  "  dumb  ";  àv£w;, 
"  muet  ",  est  donc  un  doublet  de  avoy;  ;  ève6;  confirme  ce  rapprochement  ;  il 
signifie  ordinairement  "muet",  mais  Platon,  Alcib.  II.  140  D.  l'emploie  dans 
le  sens  de  "sot".  ^  Une  loi  d'accentuation  grecque;  l'opposition  des 
genres  [Vendryes].  V.  rappelle  que  l'accent  avait  en  indo-europ.  une  valeur 

45  significative  et  il  cite  le  contraste  entre  les  noms  d'action  et  ceux  d'agent. 
C-  tpd/o;  et  Tpox<5î,  çôpo;  et  çopdç,  etc.  Quand  l'opposition  consistait  en  une 
différence  de  genre,  il  y  avait  eu  indo-europ.  contraste  dans  l'accentuation  ; 
le  grec  a  usé  abondamment  de  ce  contraste  "  pour  opposer  les  thèmes  en 
-0-  aux  th.  en  -a-  exprimant  l'action,"  ceux-ci  étant  en  grande  majorité 

60  oxytons,  ceux-là  barytons,  c.  itXïiyi^,  poi^,  aTtoySi^  et  Xd^o;,  7tX<5oc,  <^6yoi.  De 
plus  le  gr.  a  tiré  souvent  d'une  môme  racine  un  msc.  et  un  féminin,  ao^poî 
et  âYopà,  SiXoç  et  poXri,  etc.  Le  conslrate  se  manifeste  avec  persistance 
notamment  dans  tî|xo?  et  Tiixrj,  qui  ont  l'accentuation  inverse  de  celle  qui 


MÉMOIRES   DE   LA   SOCIÉTÉ   DE   LINGUISTIQUE   DE   PARIS.         159 

est  généralement  attestée  pour  les  noms  en  -pio;  et  -(ir)  exprimant  l'action 
C'est  ainsi  que  ôxtAÔî,  attesté  par  Eustathe  1528,  23,  devint  o/jao;,  quand  on 
eut  fait  le  fém.  ô^jj-r,.   D'autre  part  Tindo-europ.  possédait  pour  exprimer 
l'agent,  des  noms  masc.  en  -o-  oxytons,  auxquels  s'opposaient  des  noms  fémi- 
nins en  -a-,    généralement  barytons.  Les   noms  féminins  de  cette   calé-  5 
gorie  en  greo  sont  en  général  barytons,  âVl.  «p'^'^.  etc.  et  si  le  masc.  corres- 
pondant existe,  il   y  a  contraste  d'accent  :  àfiôpyr)  et  i[Lop-(6i;,  diHri    et 
cTTaXdî  "  établi  "  (llesych.);  il  s'ensuit  que  si  il  y  a  à  la  fois  un  nom 
d'agent   et   un  nom   d'action,    tous   deux  féminins,  ils   offrent  un   con- 
traste  d'accentuation  c.  àp-Ki-fti,  "  crochet  ",  et  ipizay-q,  "  rapacité  ".  Ces  \o 
deux  oppositions  sont  parallèles  et  indépendantes,  car  le  grec  tire  d'une 
même  racine    un  nom   d'action   masc.  et  un  nom  d'agent  féminin  qu'il 
accentue  de  même  c  xorto;  et  xoîxyi,  et  inversement  un  nom  d'agent  masc. 
et  un   nom  d'action  fémin.   c.  popd;  et  ^opi,  o-xotc^ç  et  <jy.o-n:r\.  Bien  que  la 
répartition  de  l'oxyton  et  du  baryton  selon  le  sens  de  nom  d'agent  et  is 
de  nom  d'action  soit  subordonnée  à  l'opposition  du  masc.  et  du  fémin. 
cependant  il  n'y  a  jamais  opposition  d'accent  entre  le  masc.  et  le  féminin 
d'un  même  adjectif,  parce  que  l'adjectif  n'a  pas  de  genre  en  propre.  Mais  si 
l'adjectif  s'élève  au  rang  de  substantif,  alors  l'opposition  reparaît,   ainsi  : 
Itnpôi,  fém.  >£7rpâ,  mais  y]  Xéupa  ;  <\iuip6i,  fém.  t]/wpà,  mais  t]  i];wpa.  Cette  loi  20 
d'opposition  des  genres  dans  les  th.  en  -0-  et  -a- a  été  étendue  par  le  grec  à 
d'autres  thèmes,  p.  ex.  aux  substantifs  en  -u;  ;  les  masc.   sont  barytons, 
pôxpu;,  opu;;  les  féminins  oxytons,  â-/)ûç,  SeXcpj;.  Tl  n'y  a  que  peu  d'exceptions. 
Le  grec  s'est  encore  servi  de  cette  loi  d'opposition  pour  opposer  les   mots 
désignant  des  sexes  différents  ;   de  là  une  loi   d'accentuation   "  suivant  25 
laquelle  les  n.  de  parenté  masc.  tendent  à  porter  l'accent  à  la  même  place, 
par  opposition  aux  n.  de  parenté  fém.  dont  l'accent  a  été  généralisé  en  sens 
inverse".  Ainsi  le  grec,  ayant  hérité  de  noms  de  parenté  masc.  oxytons, 
tels  que  yEvetrip,  Trar/ip,  a  généralisé  cette  accentuation,  de  là  àSsXcpdî,  àvs-lndç, 
yoL^ëpô;,  ■<[cit.\).£.iri(;  (à  côté  de  -^oL^iéxtii),  YevvYjTir,;  (au  sens  de  père  ou  parent),  30 
sxup6;,   xtjSeo-tiq;,    ôp:pav($;,   TtsvÔEpdç,    urj-Jî,   irpoyové;  (?)  (au    sens   de   beau-fils)^ 
utd;,  v)îwv(5ç  ;  en  revanche,  les  noms  féminins  sont  généralement  barytons  : 

axotTi?,    aXo-/OÎ,    etvaTYip,    ôuvatrip,    lAT^Trip,    ^op,    xr,pï),    vy[jLÇY5,     xr|p/],    lâXiç.    Font 

exception  les  mots  forgés  à  une  époque  récente  par  substitution  d'un  suffixe 
masculin  à  un  suff.  féminin  et  réciproquement. V.  examine  ensuite  quelques  35 
autres  exceptions  réelles  ou  apparentes,  c.  tiôo-i;,  xâat;  et  Traïç,  uppiz-qp,  Ttapôévoç; 
le  problème  que  soulèvent  uàxpwc  et  (xrixp-jtà,  puis  yuvYi  et  vuo;.  Il  explique 
ensuite  d'après  la  loi  l'accentuation  de  Of,Xu;,  parce  que  ce  mot,  masc.  dans 
la  forme,  est  féminin  de  sens  et  doit  par  conséquent  s'opposer  aux  autres 
adjectifs  en  -ûc,  dont  la  signification  est  masculine.  Si  l'on  ne  voit  guère  de  4U 
trace  de  celte  loi  dans  les  noms  d'animaux,  en  revanche  la  plupart  des 
noms  de  plantes,  qui  sont  féminins,  sont  barytons  (exception  ?ï)y6;),  tandis 
que  ceux  qui  sont  masc.  sont  en  général  oxytons.  Énumération  de  ceux 
sur  le  genre  desquels  il  y  a  hésitation.  Quant  à  l'exception  relative  aux 
noms  masc.  de  plantes  en  -[xoç  {^p6\ioi,  ^Xupio;  etc.),  elle  s'explique  parle  fait  45 
que  les  substantifs  en  -(xoç  qui  expriment  l'action  ou  l'abstraction  sont 
généralement  oxytons.  ^  Variétés  [Bréal].  Regret  et  regretté.  H.  Chavée  faisait 
remonter  ces  mots  au  latin  "  recrescere  "  ;  cette  explication  vraie    doit 
se  déduire  de  la  conception  populaire  qui  fait  dire  "  qu'on  a  le  cœur  gros  "  ; 
le  verbe  "  recrescere  "  a  donné  un  participe  "  recretum  "  d'où  "  regret  "  qui  50 
a  donné  naissance  à  regretter.  H^  3»  fasc.  Notes  sur  qques  formes  indoeuro- 
péennes [MeilletJ.  III.  Lat.  undecim,  duodecim,  etc.  L'e  du  second  élément 
des  noms  de  nombres  latins  rentre  dans  un  assez  grand  nombre  de  cas  où 


ifiO  1904 


FRANCE. 


l'on  a  "  e  "  en  syllabe  intérieure  ouverte  devant  dentale  ou  gutturale  suivie 
de  i.  Quant  à  l'i  de  "  deçim  "  il  faut  par  ex.   l'expliquer  par  un  ancien 
génitif  'dccimi,  car  devant  i  les  indo-europ.  »n,  «m  deviennent  en  latin  in, 
im.V.  Du  féminin  dans  les  adjectifs  composés.  Ont  une  forme  féminine  propre 
5    en  indo-eur.  tous  les  adjectifs  simples  et  ceux  d'entre  les  composés  dont  le 
second  terme  n'est  pas  un  substantif  et  renferme  un  suffixe  d'adjecUf  ;  n'ont 
pas  de  féminin  les  adjectifs  composés  dont  le  second  terme  est  un  substantif. 
f  A  propos  du  latin  «  barba  »  [Meillet].  Explication  de  la  formation  de  ce 
mot.  T[  L'accent  de  Eywye  et  la  loi   des   propérispomènes  en  attique  [Wen- 
^0  dryes].   V.    rappelle   combien    paraît    bizarres  l'accentuation  ëywYE,  ejAoïYe 
à  côté  de  £[X£Y£  ;  il  repousse  les  explications  de  Waclvernagel  et  de  Wheeler, 
puis  reprenant  la  règle  formulée  par  Ilérodien,  il  explique  en  quoi  consiste 
ïi^té■tt.^a.Glç  et  montre  qu'elle  forme  de  deux  mots  «  un  mot  unique  dont  les 
parties  composantes  cessent  de  paraître  distinctes  »  ;  alors  l'accentuation 
«  du  groupe  est  réglée  par  les  lois  générales  de  l'accentuation  grecque,  p.  ex. 
ToûffSe,  Toioûo-Sc.  En  appliquant  aux  divers  cas  du  pron.  suivi  de  yl  la   règle 
d'accentuation  qu'impose  l'èTrlxTaffi;  on  obtient  èyw  ye,  è(j.o(  ys,  eu  regard  de 
èy.é  ye  *  èywys,  *  âfxoiyE,  èp-éys;  mais  il  reste  à  expliquer  pourquoi  le   dernier 
seul  s'est  conservé  intact.  Les  grammairiens  enseignent  que  ^ywys,  ëfAotys 
20  sont  particuliers  au  dialecte  attique  ;  or,  dans  ce  dialecte,  les  mots  propé- 
rispomènes à  antépénultième  brève  deviennent  proparoxytons.  Enuraération 
d'un  grand  nombre  de  faits  qui   confirment   cette  loi  qui  n'est   pas   fort 
ancienne  en  attique.  V.  élève  des  doutes  sur  la  légitimité  de  l'accentuation 
ê'ywye,  £[xotyî  dans  les  poèmes  homériques.  ^  Le  nom  de  la  ville  de  Melun 
26  [Vendryes].  Les  mss  ne  sont  pas  d'accord  sur  la  forme  exacte  du  nom   de 
la  ville  et  varient  entre  Meclodone,  Metclodone,  Mellodunum,  Melledunum, 
Metlosedum,  Metiosedum.  Le  nom  est  composé  de  deux  éléments,  pour  le 
second  on  hésite  entre  -dunum  et  -sedum,  dont  le  \<"'  signifie  «  forteresse  ^ 
et  le  second  «  siège  »,  ces  deux  éléments  ne  servent  jamais  à  désigner  une 
30  seule  et  même  ville,  on  a  supposé  que  les  mss  confondaient  deux  villes 
distinctes  Mellodunum  =  Melun,  et  Metiosedum=:Meudon.  V.  rejette  cette 
hypoîhèse  et  faisant  remarquer  que  d'une  que  part  le  nom  actuel  remonte 
à  -dunum,  et  que  d'autre  part  sur  une  inscription  trouvée  à  Melun  on  lit 
-OSEDI,  il  conclut  que  la  ville  a  porté  les  deux  noms,  au   moins  successi- 
35  vement,  et  que  c'est  -dunum  qui  est  venu  le  second  puisqu'il  a  prévalu. 
Pour  le  premier  élément,  il  élimine  Mello-  et  Metio-  et  comme  toutes  les 
formes  du  premier  élément  autres  que  Metlo  peuvent  se  ramener  à  Metlo- 
qui  est  irréductible  aux  autres,  il  admet  l'antériorité  de   Metlo-.   Faisant 
ensuite  remarquer  que  ceux  des  mss  qui  ofl'rent -sedum  ont  toujours  Motlo- 
40  il  conclut  que  la  ville   s'appelait  primitivement  Metlosedum,  puis  Mello- 
dunum quand  elle  fut  fortifiée  ;  les  Romains   prononcèrent  Meclodunum, 
les  gens  du  pays  gardant  l'ancienne  articulation  qui  devint  Mellodunum 
an  moyen  âge.  Il  recherche  ensuite  l'origine  de  Metlo  qu'il  fait  remontera 
la  racine,  met»  moissonner  ».  %  Oclopecta  [Vendryes].  Sur  les  delixionum 
40  tabulae  trouvées  à  Iladruméle  on  lit,  parmi  les  noms  de  chevaux,  Oclopecta, 
qui  est  le  grec  ÔTiXoTraixiir);  par  dis.^imilation.  ^^  Fasc.  4.  Varia  [MeilletJ.  III. 
Sur  l'accentuation  grecque.  \.  Origine  de  la  barytonaison    Meillet  montre 
qu'on  peut  admettre  que,   dès  l'époque  indo-europ.,   une   syllabe   tonique 
finale  de   mot   ait   perdu   son    acuité    devant    syllabe    tonique    initiale 
50  d'un  mot  suivant  de  la  même  phrase  ;   l'analogie  a  fait  étendre  la   bary- 
tonaison devant  mot  tonique   et  l'a  opposée  à  l'oxytonaison   devant   mot 
enclitique  ;puis  par  extension  du  principe  du  maintien  du   ton   des   finales 
devant  enclitiques,  tout  mol  atone  suivi  d'enclitique,  qti'il  fût  lui-même 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  Ifil 

enclitique  ou  non,  a  reçu  un  ton  sur  sa  syllabe  finale.  2.  Accentuation  de 
rimpéralif  IvOou.  M.  regarde  comme  probable  que  -OoC  représente  une 
ancienne  forme  tonique  -*9£o  et  par  suite  que  le  simple  6oû  continue  cor- 
rectement la  vieille  forme  tonique  *Uo.  ^  Attique  -Kiikàz,  dorieu  nâXd; 
[Meillet].  M.  rapproche  TiâXdî  du  slave  «  kalû  »  ;  u  grec  et  k  slave  reposant  5 
sur  indo-europ.  k^^ ,  il  rapproche  aussi  lat.  «  squàlus,  squâlidus,  squâleo, 
squalor  »  puis  grec  (TTraTîXv)  «  fiente  liquide  »,  oî-audiiiQ,  oi-ctt^v]  «  suint  da 
moulon  »  et  enfin  Ttào-xo;'  noilôi;  Ilesych.  A.  J. 

Revue  africaine  (Bulletin  des  travaux  de  la  Société  historique  algé- 
rienne), 48»  année,  1904,  1"  et2e  trimestres.  Nouveau  rapport  sur  les  fouilles  lo 
de  Cherchel  [V.  WailleJ.  Continuation  des  recherches  archéologiques  com- 
mencées en  188Gsur  le  sol  de  l'antique  Gésarée  de  Maurétanie,  ex-résidence 
des  rois  Juba  II  et  Ptolémée.  Rapport  d'ensemble  nccompagné  de  10  pi. 
Découvertes  de  mosaïques,  de  statues,  de  débris  architecturaux,  d'inscr., 
de  monnaies,  le  tout  déposé  au  musée  de  Cherchel.  Les  monnaies  sont  au  15 
nombre  de  plus  de  200,  la  plupart  sont  romaines  et  s'étendent  sur  une 
période  de  150  ans,  elles  vont  de  Trojan  (97  ap.  J.-G.)  à  Valérien  (237  ap.  J.-C). 
Description  de  40  des  plus  belles,  f^  3*  et  4^  trim.  Pas  d'art,  concernant 
l'antiquité  classique.  XX. 

Revue  archéologique.  4*  série.  T.  III,  fasc.  1.  Notes  d'archéologie  russe  20 
(1900-1903)  [A.  Bobrinskoy].  Résumé  des  découvertes  archéologiques  faites 
en  Russie  depuis  4  ans.  Tumulus  énéolithiques  avec  ossements  peints  en 
rouge.  Tumulus  du  Caucase  avec  objets  de  l'âge  du  bronze  (fouilles  Roess- 
1er  à  Elisabelhpol).  Habitations  préhistoriques  dans  le  gouvernement  de  Kiew 
(fouilles  de  Hvoika).  A  Chersonèse,  fouilles  du  rempart  grec;   tombe  avec  25 
orfèvrerie  grecque  du  iv*  siècle,  dont  un  beau  vase  en  bronze  avec  aôXov  èç 
'Avotxtwv.  Depuis  1902,  fouilles  officielles  de  Pharmakowsky  à  Olbia  ;  vases 
prolocorinthiens  :  fond  de  vase  avec  satyre  en  relief;  belle  tombe  d'Heuré- 
sibios,  fils  de  Callisthène;  superbe  situle  en  terre  cuite  avec  personnages 
en  relief.  Nombreuses  antiquités  à  Panticapée  :  squelette  à  crâne  déformé;  30 
inscr.  grecques.  Tumulus  fouillé  dans  le  gouvernement  de  Kiew;  trouvé 
une  fort  belle  plaque  de  carquois  en  or  repoussé.  Détails  sur  les  tombes 
scyihiques.   Nombreuses  antiquités  romaines    en   Petite-Russie.    Fouilles 
dans  la  province  de  Kouban  (coupes  en  argent  dont  une  avec  'ATtdXXwvo; 
'Hyîfji^vo;   £![xi  tô[a  <I>à(Ti).   Ruines  et  antiquités  byzantines  à  Chersonèse.  35 
Émaux  byzantins  de  date  contestée.  Fouilles  de  Kharkow,  nécropole  slave 
du  haut  moyen-âge.  Orfèvrerie  Sassanide   de  l'Oural.  Objets  Scandinaves. 
Belle  fibule  au  musée  d'Orel.  H  Relief  du  pays  des  Maedes  représentant  u?\ 
Dionysos  thrace  [P.  Perdrizet].  Provient  de  Melnik  près  Salonique  ;  récem- 
ment entré  au  musée  de  Bruxelles.  Porte  une  inscr.  de   Tan  21.^)  apr.  J.-C.  40 
où  l'on  lit  le  mot  nouveau  aX-captoi  (dédicace  0£w  'Aaôo-AriZM).   Dionysos  à 
cheval,  suivi  de  Pan,  chasse  le  renard  (?)  dans  une  vigne.  A  droite  Silène. 
En  Grèce  propre  les  Dieux  sont  rarement  représentés  à  cheval  parce  que 
l'orographie  du  sol  rend  l'équitation  difficile.  U  Strougylien  [S.  Reinach]. 
L'Artemis  de  Melelin,  au  musée  de  Constantinople,  est  une  copie  de  l'Ar-  au 
temis  Soteira  de  Strongylien,  vue  à  Mégare  par  Pausanias  I,  40,  2.  Strou- 
gylien, animalier  célèbre,  était  l'auteur  d'un  cheval  de  Troie  dont  on  a 
retrouvé  la  base  sur  l'Acropole.  Il  avait  fait  encore  une  Amazone,  un  enfant 
(Bruti  puer)  et  une  partie  des  Muses  de  l'Hélicon.  C'est  un  précurseur  de 
Praxitèle.  1[  Deux  sculptures  inédites  de  style  grec  [W.  Altmann].  Tète  en  50 
marbre  dans  une  collection  romaine,  ressemblant  beaucoup  à  la  tête  de 
l'Electre  de  Naples.  Torse  d'Éphèbe  nu  debout  dans  une  collection  romaine. 
^  Le  commerce  des  vases  peints  attiques  au  vi°  siècle  [E.  PottierJ.  Élimi- 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904,  XXIX.  —  11 


162  1904.  —   FRANCE. 

nation  des  autres  fabriques  par  les  ateliers  attiques,  due  à  l'affaiblis- 
sement  politique  de  l'Ionie.  On  exportait  les  vases  peints  en  Italie  non  pour 
le  contenant,  mais  pour  le  contenu  :  huile  d'olive  ou  vins  du  Parnès.  ^  Le 
vase  de  Phaeslos,  un  document  de  l'histoire  du  monde  créto-asianique 
5  [R.  Weiil].  Vase  mutilé  en  stéalite  trouvé  en  1902  à  llaghia  Triada  près  de 
Phaestos.  Ou  y  voit  en  relief  une  procession  rituelle  de  moissonneurs 
conduits  par  un  prêtre.  Leur  coiffure  est  celle  des  Peuples  de  la  mer  dans 
les  bas-reliefs  égyptiens  de  Ramsès  IIL  Identification  des  ethniques  d'Asie- 
Mineure  nommés  dans  les  textes  égyptiens,  f  Les  grafïlles  de  la  Graufe- 

10  senque  (Aveyron)  [F.  Hermet].  Graffltes  sur  fragments  de  vases  contenant 
des  noms  propres  celtiques  suivis  de  noms  de  vases  et  de  chiffres.  If 
L'Athena  d'Endoios  fj.  Six].  Nouvelles  raisons  de  considérer  comme  l'œuvre 
d'Endoios  l'Aihena  assise  trouvée  sur  l'Acropole  et  qui  ne  vient  pas  du 
'  Perserschult  '',  mais  est  restée  visible  longtemps  après  l'invasion  Perse. 

16  î  Ivoires  de  la  Haute-Egypte  [Dom  E.  Roulin].  Ivoires  sculptés  contemporains 
des  premières  dynasties  égyptiennes.  Très  jolie  tête  de  Kheops  en  ivoire. 
^  Une  nouvelle  représentation  d'Horus  légionnaire  [G.  Bénédite].  Curieux 
torse  en  basalte  acheté  en  Egypte  pour  le  Louvre  ;  soldat  romain  avec  cui- 
rasse et  arc,  sans  doute  Horus  légionnaire.  ^  Les  ruines  de  Babylone  et  les 

20  fouilles  de  la  Mission  allemande  [A.  Boissier].  Fouilles  de  Koldewey  dans  le 
Kasr  de  Babylone.  Temple  de  la  déesse  aux  colombes  Nin-magh.  Fragments 
de  revêtements  en  briques  émaillées.  Grands  édifices,  f  Les  fouilles  de  Gos 
[S.  Reinach].  Retrouvé  l'Asklepieion  de  Gos  avec  des  sculptures  et  des  ins- 
criptions intéressantes.  ^  G.  r.  des  séances  de  l'Acnd.  des  Inscr.  et  delà 

25  Société  des  Antiquaires  de  France.  If  Une  statue  de  style  grec  à  Autun  [F.  de 
Mely].  Photogravure  d'un  Apollon  nu.  ^  La  collection  Bartlett  au  musée  de 
Boston  [S.  Reinach].  Antiquités  grecques  de  premier  ordre.  «  Cadeau  royal  ». 
î  Le  puits  des  astronomes  [S.  Reinach]  Vercontre  a  tort  de  rapprocher*  spe- 
cus  »  de  spéculum,  mais  il  a  raison  de  croire  que  le  puits  où  tombe  l'astronome 

30  de  la  fable  est  celui  qui  lui  servait  à  voir  les  étoiles  en  plein  jour.  ^  Fibules 
espagnoles  [S.  Reinach].  Communication  de  J.  Fortis  de  Porto.  If  La  Méduse 
Rendanini  [J.  Sieveking].  Etait  suspendue  à  une  paroi  et  n'était  nullement 
penchée,  mais  verticale.  Toutes  les  photographies  en  donnent  une  idée 
fausse.  If  L'anthropologie  et  l'histoire  [S.  Reinach]   Dolichocéphales  et  Bra- 

35  chycéphales  et  les  théories  de  Nystrôm.  If  Un  prétendu  rituel  mithriaque 
[S.  Reinach].  Gumont  considère  comme  hermétique  le  rituel  du  papyrus 
magique  de  Paris  que  Dieterich  croit  mithriaque.  ^  W.  M.  F.  Pétrie,  Meihods 
and  aim<t  ofarcheology  [S.  Reinach].  Il  n'y  est  guère  question  que  de  l'Egypte. 
Se  lit  avec  plaisir,  ^  G.  R.  Gregory,  Textkrilik  des  Neuen  Teslamentes.  T.  I  et 

40  IL  K.  LA.KB,  The  text  of  the  New  Teslamenl.  F.  G.  Kenyon,  Handbook  lo  tfie 
texliial  crilicism.  of  Un  New  Teslamenl  |S.  de  Ricci].  Ouvrages  excellents  dans 
des  genres  différents  et  ne  s'adressant  pas  aux  mêmes  lecteurs.  %  L.  Jou- 
iiN,  Miirives-Tolosanes  [S.  de  Ricci].  Villa  gallo-romaine  très  bien  fouillée. 
Nombreuses  sculptures  trop  brièvement  décrites.  ^  E.  Bbrtaux,  L^art  dans 

45  l'Italie  mcvidionale,  I.  [S.  Reinach].  Chef  d'oeuvre.  L'exécution  matérielle  est 
à  la  hauteur  de  la  conception,  du  savoir  et  du  style.  ^  Ch.  Dibhl,  liavenne 
fS.  Reinach].  Élogieux.  If  F.  Ra.ud,  Us  deux  Genabum  [S.  R.].  Distingue  le 
Genabum  gaulois  =  Gien,  du  Genabum  romain  =  Orléans.  %  J. 
Na.UB,   Die  vorriirnifichen  Sckioerter  ans    Ktipfer,    Bronze     und   Eisen    [S.    R.]. 

50  Désormais  indispensable  à  toutes  les  bibliothèques  archéologiques.  1 
S.  GSBLL,  Atlas  archéologique  de  l'Algérie  jP.  Monceaux].  Résultat  des 
explorations  de  l'auteur,  f  G.  Radeau,  Le  culte  des  Saints  dans  l'Afrique 
chrétienne  T.  Monceaux].  Insuffisant  pour  l'étude  des  sources  littéraires.  ^ 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  1G3 

R.  Lanciani,  Storia  degli  scavi  di  Roma.  T.  II.  [S.  Reinach].  Œuvre  capitale. 
f  H.  G.  Hu ïh^Vi.,  American  expédition  to  Syria  .-arc/ii^ectuj'c  [S.  Reinach  j.  Magni- 
fique ouvrage.  1[  Couteau  à  manche  d'ivoire  sculpté  représentant  deux  gladia- 
teurs [J.  Déchelette].  Trouvé  ea  Suisse  à  Avenches  en  1899.  \  G.  Vasseur, 
Noie  préliminaire  sur  l'industrie  ligure[ld.].  La  poterie  grise  qu'il  décrit  paraît  5 
Visigothique.  ^  M.  Clerc  et  G.  Arnaud  d'Agnel,  Découvertes  archéologiques 
à  Marseille  [Id.].  La  poterie  grise  à  ornements  estampés  paraît  aussi  Visigo- 
thique. ^  G.  Marteaux  et  M.  Le  Roux,  Voie  romaine  de  Bantae  à  Casuaria 
[J.  DéchelelleJ.  Statuette  en  fonte  et  figurine  égyptienne  en  faïence,  f 
Gh.  Dangibeaud,  La  mosaïque  de  Lescar  est-elle  romaine?  [J.  Déchelette].  10 
Mosaïque  romane  avec  homme  à  jambe  de  bois.  ^  J.  N.  Svoronos,  Das 
Athener  N ationalmuseum  1-2  fS.  Relnach].  Admet  avec  Svoronos  que  les 
bronzes  de  Cerigotto  viennent  d'Argos.  y{  Mars-avril  1904.  Notes  sur  les 
dernières  acquisitions  du  musée  de  Monlbéliard  à  Mandeure  (Sept.  1903) 
[A.  Roux].  Bronzes  gallo-romains.  Trois  Mercures  dont  un  haut  de  0  m.  40,  15 
Mars,  prêtresse,  enfant  nu,  homme  nu,  main  en  bronze,  etc.  \  Les  grafïites 
de  la  Graufesenque  [J.  Déchelette].  Observations  sur  l'article  de  Ilermet 
(supra,  fasc.  de  janv.  févr.).  ^  Notes  de  mythologie  Syrienne  [R.  Dussaud]. 
Le  nom  divin  Bel  en  Syrie  ne  doit  pas  être  confondu  avec  Baal.  Le  Ileraklès- 
Belos  d'Ascalon  serait  à  idenliûer  avec  Dagon.  \  Le  canon  de  proportions  20 
dans  la  peinture  de  vases  atlique  [E.  Pottierl.  Il  est  lié  à  un  mouvement 
d'art  qui  lui  est  supérieur  et  qui  l'entraîne.  \  Recherches  critiques  sur 
Viiruve  et  son  œuvre  [V.  MortetJ.  Études  sur  divers  personnages  du  nom 
de  Vitruve.  ^  Syriaca  :  stèles  peintes  de  Sidon  [P.  Perdrizel].  Conservées  au 
musée  de  Constantinople.  Epitaphes  de  mercenaires  grecs  dont  les  armes  25 
sont  intéressantes,  f  La  polychromie  des  sculptures  de  Neumagen  [A.  Gre- 
nier]. Bas-reliefs  entièrement  peints.  Le  fond  n'était  décoré  que  par  le 
peintre  et  non  par  le  sculpteur.  Peinture  très  minutieuse  et  abusant  du 
détail.  \  La  chronologie  des  salutations  impériales  de  Néron  [H.  Stuart- 
Jones].  Critique  un  article  de  Maynial  sur  le  mêmesujet  (Rev.  Arch.,  xxxix  30 
1901,  p.  167).  ^  C.  r.  des  séances  de  TAcad.  des  Inscr.  t  Le  Sarapis  de 
Bryaxis  [E.  Michon].  Note  sur  deux  Sarapis  du  Louvre.  \  La  reconstitution 
de  r«  Ara  Pacis  »à  Rome  [le  Temps].  Fouilles  étonnantes  dans  le  Corso,  sous 
le  palais  Fiano.  ^  Le  Musée  Ashmoléen  d'Oxford  en  1903  (S.  Reinach].  Impor- 
tantes acquisitions  d'antiquités  égyptiennes  et  grecques.  Vase  en  bronze  d'O-  35 
lympie.  %  Cachette  de  bronzes  préhistoriques  [S.  Reinach].  A  Saint- 
Gervais  près  de  Blois.  1[  Monuments  de  Tripoli  [S  Reinach].  D'après  l'Illustr. 
Zeitung.  \  Calalogus  codicum  hagiographicorum  graecorum  bibliothecae  Vali- 
eanae  [S.  de  Ricci].  Mérite  tous  les  éloges.  Description  du  ms.  Vat.  gr. 
1238.  1]  Guide  Joanne,  Algérie  et  Tunisie,  1903  (R.  Gagnât],  Manque  une  biblio-  *o 
graphie.  ^  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité 
romaine  [R.  Gagnât  et  M.  Besnier].  Texte  de  54  inscriptions.  tH  Mai-juin 
1904.  Un  char  étrusque  à  New- York  [J.  Offord],  Magnifique  char  à  deux 
roues  découvert  près  de  Viterbe  et  admirablement  conservé.  Par  devant, 
deux  personnages  en  relief  soutenant  un  bouclier.  Les  roues  ont  neuf  45 
rayons.  ^  Les  gladiateurs  pegniaires  [J.  Déchelette].  Gladiateurs  comiques 
représentés  sur  une  mosaïque  de  Tusculura,  une  mosaïque  de  Nennig,  un 
médaillon  en  terre  cuite  de  Vienne  et  deux  reliefs  céramiques  de  Lezoux. 
7  Les  dieux  tout-puissants,  Cybèle  et  Attis,  et  leur  culte  dans  l'Afrique  du 
Nord  fH.  Grailloi].  Commentaire  de  G.  K  L.  VIII,  8457.  C'est  un  culte  tout  50 
imprégné  d'influences  sémitiques.  Importance  des  confréries  pieuses  en 
Afrique.  %  Enquête  sur  l'épigraphie  chrétienne  d'Afrique  fP.  Monceaux]. 
inscr.  juives  ;  reproduction  de  trente-deux  textes  en  grec,  en  latin  ou  en 


164  1904.  —   FRANCE. 

hébreu.  ^  Statuette  d'Aphrodite  découverte  dans  la  Basse-Egypte  [S.  Rei- 
nach].   Torse   d'Aphrodite  dans  la  collection  Daltari  au  Caire.  En  le  rap- 
prochant de  la  prétendue  Barbia  Orbiana  du  Vatican  dédiée  à  Venus  Félix, 
on  peut  montrer  que  c'est  une  copie  de  l'Aphrodite  de  Thespies  de  Praxi- 
5  tèle.  î  Recherches  critiques  sur  Vitruve  et  son  œuvre  [V.  Morteti.  Suite. 
Étude  sur  le  nom  Vitruvius  dans  les  iuscr.  latines  de  l'Italie  et  de  l'Afrique 
du  Nord,  notamment  sur  une  iuscr.  de  Baies.  ^  Les  mss.  à  peintures  de  la 
bibliothèque  de  Turin  [P.    Durrieu].   Histoire  Auguste,  illustrée  par  Pisa- 
nello  (?),  Pline  par  un   élève  de  Mantegna,  etc.  ^   C.  r.   des  séances  de 
io  l'Acad.  des  Inscr.   et  de  la  Soc.  des  Antiquaires  de  France.  If  Le  Corpus 
inscr.  graecarum  [S.  Reinach].  Nouvelle  tomaison  établie  par  Wilamowitz. 
\  ICOR-,  IGORANDA  [C.  Jullian'.  Doit  signifier  la  grande  pierre,  la  grande 
borne,  f   Société  des  Antiquaires  de  France.   Mémoires  pour   le  centenaire  [S. 
Reinach].  Deux  art.  seulement  sont  très  médiocres.  Le  reste  est  remar- 
«5  quable.  ^  E.  von  Mach,  Greek  sculpture  [Id.].   Le  texte  est  un    bavardage 
assez  vulgaire  dans  une  langue  de  journaliste.  %  R.   Pichon,  Lactance  [P. 
Monceaux].  Croit  à  l'authenticité  du  «de  mortibus  persecutorum  ».  ^  A. 
MORET,  Du  caractère  religieux  de  la  royauté  pharaonique  [IL  Hubert].  Contri- 
bution importante  à  l'histoire  des  institutions  religieuses  de  l'Egypte.  ^ 
20  V.  BÉRARD,  Les  Phéniciens  et  fOdyssée.  II  [S.  Reinach].  Il  n'est  pas  donné  à 
tout  le  monde  de  bavarder  aussi  aimablement.  Ces  volumes  vaudront,  à 
Homère  de  nouveaux  lecteurs.  ^   P.    Gusman,    La  villa   impériale  de    Tibur 
[P.  Monceaux].   Monographie  très  complète,  richement  et  amoureusement 
illustrée,  t  S.  Gsell,  Atlas  ai chéologique  de  V Algérie,  fasc.  2  [P.  Monceaux]. 
26  Haute   valeur   scientifique.  If   H.    Thiersgh,   Zwei  anlike   Grabanlagen    bei 
Alexandria  [S.  Reinach].  Planches  coûteuses  et  luxueuses.  If  L.  von  Sybel, 
Weltgeschichte  der  Kunst  im  Alterthum,  2»  éd.  fS.  R.].  La  bibliographie  n'est  pas 
parfaite.  ^  G.  Millet-J.  Pargoire-C-  Petit,  Inscriptions  chrétiennes  du  Mont- 
Athos,  1. 1  [S.  R.].  Recueil  important,  mais  très  ennuyeux.  ^R.  C.  Bosanquet, 
30  The  roman  camp  at  Housesleads  [S.  R.].  Fouilles  très  intéressantes  en  1898.  ^ 
G.    Millet,   La  collection   chrétienne  et  byzantine   des    Hautes-Études    [S.    R.]. 
Admirable  collection  de  4  500  clichés  et  beaucoup  de  documents  originaux. 
\  KoEPP  et  autres,  Mitteilungen  des  Altertums-Kommission  fiir  Westfalen  III 
(S.R.].  Fouilles  dans  trois  forteresses  romaines.  If  J.  Déghblettk,  Les  vises 
36  céramiques  ornés   de   la  Gaule  romaine  [S.  R.j.  Magnifique  ouvrage,  riche  en 
révélations  inattendues  ;  contribution   de  haute  valeur  à  l'histoire  indus- 
trielle et  commerciale  de  toute  l'Europe  occidentale.  ^  A.  J.  Butler,  The 
Arab  conquest  of  Egygt  [S.  de  Ricci].  La  publication  de  ce   travail    est  un 
véritable  événement  scientifique. 
4"     tu  Tome  IV  (1904).  Fasc.  \.  Juil.-août.  Nouvelles  stèles  peintes  de  Sidon 
[L.  Jalabert].  Série  intéressante  d'épitaphes  hellénistiques  découvertes  en 
1903.  L'une  d'elles  mentionne  un  TioXtTeuixa  de  Gariens  (?)  à  Sidon.  %  Les 
esquisses  des  miniatures  [Henri  Martin].  Dans  les   marges  des   mss.  on 
trouve  non  seulement  des  indications  pour  les  miniatures,  mais  quelquefois 
45  les  esquisse»  sommaires  des  sujets  que  l'enlumineur  devait  peindre.  Nom- 
breux exemples,  dont  beaucoup  tirés  de  mss.  de  l'Arsenal.  If  Statue  grecque 
conservée  à  Egine  (S.  Reinach].  Femme  drapée,  d'après  une  photographie 
du  Recueil  Armand.  ^  Un  monument  funéraire  de  Pergame  |M.  Collignou]. 
Extrémité  de  sarcophage  eu  marbre  donné  au  Louvre  par  Gaudin.  On  y 
60  voit  un  chien  en  relief  et  une  inscr.  funéraire  grecque.  ^  Une  habitation 
gallo-romaine  :   la  «  Vieille-Cité  »  (Haute-Marne)  [H.  Gavaniel].   Fouilles 
elTectuées  au  Fays.  Ferme  gallo-romaine  avec  ses  dépendances  ;  antiquités 
diverses  :  ferrures,  poteries,  monnaies,  marques  de  potiers.  ^  Tête  d'éphèbe 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  165 

au  musée  du  Louvre  [A.  Mahler].  Presque  semblable  à  une  tête  trouvée  à 
Coriathe  et  publiée  par  Richardson.  Spécimens  intéressants  d'un  groupe  de 
sculptures  revendiqué  tour  à  tour  pourMyron  et  pour  Pylhagore  deRhégium- 
^  Représentation  de  la  naissance  de  Pandore  sur  la  base  de  l'Athena  Par- 
thenos  [A.  Maier].  Un  vase  d'Oxford,  un  vase  de  Gènes  où  Petersen  a  reconnu  5 
à  tort  la  naissance  d'Aphrodite,  et  le  bas-retief  effacé  de  la  base  de  la 
statuette  Lenormant  permettent  de  restituer  la  scène  de  la  naissance  de 
Pandore,  telle  que  l'avait  figurée  Phidias  sur  la  base  de  la  Parthenos.  ^  Note 
sur  la  longueur  du  pied  grec  [P.  Fa<iré].  De  nouvelles  mesures  de  l'Heka- 
tompédon  par  Couvert  montrent  que  le  pied  grec  était  de  0^,2972.  If  Les  lo 
fouilles  de  Gordion  en  Phrygie  [S.  Reiuach].  Fouilles  des  frères  Kôrte  en  1900 
à  Pebi,  l'antique  Gordion.  Cinq  tumulus  à  incinération  ou  à  inhumation. 
Peu  d'inscr.  Beaucoup  de  fragments  céramiques.  Restes  de  beurre  dans 
une  grande  amphore,  t  L'art  de  bâtir  chez  les  Égyptiens  [R.  Weill].  Analyse 
de  l'excellent  livre  de  Choisy.  Legrain  a  retrouvé  toutes  les  méthodes  i6 
architecturales  des  Égyptien?.  C'est  avec  les  mêmes  appareils  qu'eux  qu'il 
restaure  le  grand  temple  de  Karnak.  ^  G.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des  luscr- 
Tf  Fauves  androphages  [S.  Reinach;.  Aux  six  exemples  connus,  ajouter  un 
curieux  bas-relief  de  Scy-les-Metz.  ^  Note  sur  les  monnaies  d'Ascalon 
[R.  Dussaud].  Supplément  à  la  Rev.  arch.  III,  1904,  p.  209.  t  A.  Joubin,  Guide  20 
au  musée  de  Moulages  de  MoiUfiellier  [S.  R.J.  Rendra  service  aux  étudiants.  ^ 
P.  FréderICQ,  Les  conséquences  de  Vévangélisation  par  Rome  el  par  Byzance  sur 
le  développement  de  la  langue  maternelle  des  peuples  convertis  [Id.].  Idée  neuve 
et  ingénieusement  développée  :  Rome  a  évangélisé  en  latin,  Byzance  dans  la 
langue  des  peuples  à  christianiser.^  S.  E.  Harrison,  Prolegomena  to  ihe  study  26 
of  Greek  religion  [S.  R.].  L'orphisme  aurait  été  une  renaissance  philosophique 
de  la  vieille  religion  chthonienne  de  la  Grèce. ^  V.  Chapot,  La  province  romaine 
proconsulaire  d'Asie  [S.  de  Ricci].  A  la  fois  manuel  et  répertoire.  Le  chapitre 
sur  le  christianisme  est  faible.  ^  E.  Rodoganaghi,  Le  Capitole  7'omain 
antique  et  moderne  [A.  Merlin].  On  s'en  servira  avec  profit,  f  P.  Gauckler,  30 
La  mosaïque  antique  [S.  R.j.  Il  n'existait  encore  rien  de  pareil.  If  Fr.  Stud- 
NiGZKA,  Tropaeum  Trajani  [S.  R.].  Combat  la  thèse  de  Furtwângler.  ^% 
Fasc.  2,  Sept.-Oct.  Un  papyrus  de  Ptolémée  III  [P.  Foucart].  Correction  et 
restitution  au  papyrus  Pétrie  II,  n.  8.  ^  A  propos  des  salutations  impériales 
de  Néron  [E.  Maynial].  Réponse  aux  objections  de  Stuart-Jones  dans  le  fasc.  35 
de  mars-avril,  f  Esquisse  d'une  histoire  de  la  collection  Campana  [S.  Rei- 
nach].  La  formation  de  la  collection,  sa  mise  en  gage,  sa  saisie  par  le 
Saint-Siège.  Mort  obscure  de  Campana.  ^  Vases  Egéens  en  forme  d'ani- 
maux [J.  de  Mot].  On  a  retrouvé  qqs  originaux  des  vases  représentés  sur 
les  murs  du  tombeau  de  Rekhmara,  notamment  une  tête  de  chien  en  40 
bucchero  achetée  à  Nauplie  pour  le  musée  de  Bruxelles.  ^  Notes  de  mytho- 
logie syrienne  [R.  Dussaud].  Symboles  et  simulacres  de  la  déesse  parèdre  : 
lion,  taureau  (bas-relief  d'Ed-  Douwair),  mais  non  le  cyprès  comme  le 
croyait  Lajard.  Etude  sur  les  représentations  figurées  d'Atargatis  et  des 
déesses  assimilées.  Les  dieux  symbetyles  Simios  et  Siiuia.  Hadad  et  Atar-  45 
gatis  sont  des  divinités  essentiellement  syriennes.  %  Les  siatues  antiques 
de  Montmarte  au  Musée  d'A vallon  (Yonne)  [F.  de  Mélyj.  Fouilles  de  1822 
dans  un  temple  de  Mercure.  Belle  statue  d'un  flamine.  ^  Recherches  cri- 
tiques sur  Viiruve  et  son  œuvre  [V.  Mortel].  Suite  et  fin.  Notes  sur  les 
différentes  formes  de  Vitruvius  dans  l'épigraphie  latine.  ^  Etude  critiqne  50 
sur  la  Passio  Tipasii  Veterani  [P.  Monceaux].  Tipasius  mourut  en  295  ou  299. 
Sa  Passion  est  une  synthèse  d'éléments  de  valeur  très  inégale,  actes  authen- 
tiques et  pures  légendes.  ^  G.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des  Inscr.  ^  Cretica 


166  1904.  —   FRANCE. 

[S.  Reinach].  Fouilles  de  Cnossos  :  extraits  d'un  livre  d'Yvonne  Vernon.  ^ 
Une  monnaie  coloniale  de  Nîmes  en  Bretagne  [S.  Reinach].  Trouvée  près  du 
Mont-Saint-Michel  par  Petit.  ^  Vase  de  verre  en  forme  de  grappe  [S.  Rei- 
nach].  Liste   des  exemplaires   connus.   \  Le  Répertoire  de  la  Statuaire 

S  [S.  Reinach].  Deux  statues  de  la  collection  Warocqué.  If  Notes  diverses 
[S.  Reinach]  :  L'Index  du  Jahrbuch.  Le  Catalogue  général  du  Musée  du 
Caire.  La  collection  Warocqué.  Tablettes  cunéiformes  en  Palestine.  Tumulus 
du  Turkestan.  La  statue  d'Egine.  Le  chariot  étrusque  du  musée  de  New- 
York.  La  mosaïque  de  Tusculum.  f  Le  prétendu  cachet  d'un  serviteur  de 

fo  Jéroboam  [Clermont-Ganneau].  Kautzsch  a  été  trop  hardi.  ^  Livres  annon- 
cés sommairement  [S.  Reinach]  Ponïremoli  et  Haussoullihr,  Didymes; 
OlGOTT,  Thésaurus  linguae  latinae  epigraphicae  ;  NUOFFER,  Des  liennwagcii  im 
AUerlum  ;  DvCaH,  Bvevi  osservazioni  sul  ceramista  attico  Brigo  ;  Petersen, 
Comilium,  Rosira,  Grab  des  Homulus;  Stein,  Die  Protokolle  des  rôm.  Senates  ; 

iB  ^  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine 
[R.  Gagnât  et  M.  BesnierJ.  Texte  de  97  inscr.  t^  Fasc.  3.  Nov.-déc.  L'Artemis 
de  Versailles  et  l'Apollon  du  Belvédère  [W.  Amehingj.  Quoiqu'en  ait  dit  Dus- 
saud,  la  tête  de  l'Artemis  est  exactement  restaurée.  L'original  était  un  bronze 
du  même  artiste  que  l'original  de  l'Apollon,  original  sur  lequel  le  manteau 

20  ne  flgurait  pas.  Cet  artiste  pourrait  être  Euphranor  et  n'est  pas  Léocharès. 
^  Fouilles  et  découvertes  à  Tralles  [Edhem-Bey].  Statues  admirables. 
Curieux  fragment  d'un  bas-relief  Alexandrin.  Fort  belles  têtes  en  marbre.  î 
Esquisse  d'une  histoire  de  la  collection  Campana  [S.  Reinach],  (suite).  Gom- 
ment la  France  arriva  à  acquérir  la  collection,  f  Malcandre  dans  l'inscr. 

26  d'Eschmounazar  [J.  Lévy].  Le  Malk-addir  de  l'inscr.  est  le  MiXxavSpoç  de 
Plutarque,  de  Iside  et  Osiride  ;  composition  de  ce  traité.  ^  L'autel  de  Didy- 
mes et  l'autel  de  Busiris  [J.  Six].  Un  fragment  publié  par  Pontremoli  et 
Haussoullier  s'explique  par  un  vase  de  Caere.  H  De  quelques  textes  grecs  et 
Utins  récemment  découverts  en  Egypte  [S.  Reinach].  Analyse  du  T.  IV  des 

30  papyrus  d'Oxyrhynchus  :  nouveaux  Logoi  du  Christ,  évangile  apocryphe; 
fragments  de  Pindare,  de  Gratines.  d'Aristote,  deTite-Live,  etc.  %  C.  r.  des 
séances  de  l'Acad.  des  Inscr.  ^  Le  monument  d'Adam-Klissi  [S.  Reinach].  Fiirt- 
wângler  maintient  sa  thèse.  %  Découverte  à  Suze  :  grande  tête  d'homme 
en  bronze  (Agrippa?).  %  Les  Musées  nationaux  en  1903.  Liste  des  acquisi- 

35  lions.  ^  La  question  des  «  radicelles  »  [S.  Reinach].  Les  radicelles  comme 
preuve  d'antiquité  sont  déjà  invoquées  en  1804  par  Petit-Radel.  f  Un  bas- 
relief  hellénistiqe  à  Chantilly  [S.  Reinach].  Acheté  en  1866  à  la  vente  Noli- 
vos.  On  y  voit  Ariane,  Dionysos  et  Silène,  t  Dans  l'Afrique  australe  [S.  Rei- 
nach]. Informations  archéologiques  fantaisistes  dans  la  «Dépêche»  de  Tou- 

40  louse.1[  La  ferrure  des  chevaux  dans  l'antiquité  [S.  Reinach].  Un  bas-relief 
de  Vaison  et  un  autre  d'Arsouf,  près  JaQa,  montrent  très  nettement  des  fers 
aux  sabots  des  chevaux.  %  E.  na  Ruggiero,  Dizionario  epigrafico  di  anlichilà 
romane  [R.  Mowat].  Très  élo{,'ieux.  Qqs  corrections  ou  additions.  ^  G.  Fos- 
SEY,  Manuel  d'Assyriologie.    I.  Un   peu    sec   mais  très   exact.  ^   W.    Klbin, 

M  GeschiclUe  der  griech.  Kunsl.  I.  [S.  Reinach].  Pas  d'illustrations.  Fait  une 
large  place  à  l'histoire  de  la  peinture,  f  H.  Lbglerg,  Les  martyrs.  III. 
[R.  Gagnât].  Prolixe.  Qqs  renvois  inutiles.  ^  F.  Noagk,  Homerische  Paldste 
[A.  J.  Reinach].  Plusieurs  époques  à  distinguer.  ^  Lewis  et  Gibson,  The 
Didascalia  Apostoloriim  [F.  Macler].  Rendra   de  grands   services.  \  Livres 

50  annoncés  sommairement  [S.  Reinach].  R.  del  Castillo,  El  codigo  de  Ham- 
mourabi  ;  Blinkbnbbrg,  Archàologische  Sludien  ;  FliGkinger,  Plutarch  on  the 
G reek  théâtre  ;  Archives  marocaines;  COPPBNS,  Le  palais  de  Catphe.  %  Revue 
des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  [R.  Gagnât 


REVUE   CELTIQUE.  167 

et  M.  Besnier].  Texte  de  78  inscr.  S.  de  Ricci. 

Revue  Celtique,  t.  XXV,  n»  1.  Pennovindos,  Pinnevindum,  Pavant  fLon- 
gnonj.  L.  dit  avoir  écrit  sur  la  "  Carte  de  la  Gaule  Carolintjienne  "  le  nom 
lat.  «  Pinnevindum  »  sur  l'emplacement  de  Pavant  (Aisne,  arr.  de  Château- 
Thierry),  d'après  le  texte  de  la  Vie  de  S.  Faroii,  écrite  par  Hildegaire,  6 
évêque  de  Meaux,  mort  en  875.  Ce  nom  devint  successivement  Penven- 
num,  Penvent,  Panvent,  Panvant,  Pavent  et  enfin  Pavant.  ^  Le  dieu  cel- 
tique Medros  [Fr.  Cuniontj.  Comparaison  d'un  monument  trouvé  à  Guns- 
tett,  près  Woerth,  avec  un  autre  publié  jadis  par  Schweighâuser  et  qui 
portait  une  dédicace  au  dieu  Medros  que  ce  savant  avait  voulu  identifier  lo 
avec  Mithra.  ^  Chronique  [D'Arbois  de  Jubainville].  Découverte  d'une 
inscr.  commémorative  de  la  prétendue  défaite  des  Gaulois  à  Delphes,  en 
279  av.  J.-C.  C'est  un  décret  de  Cos.  f  Standish  Hayer  O'Gbady.  Catalogue 
des  mss  irlandais  du  Musée  britannique.  Développements  inutiles,  mais 
rendra  de  grands  services.  ^  P.  W.  Joyce,  A  social  history  of  ancieni  Ireland.  a 
f  Critique  d'une  brochure  de  F.  Raud,  où  Genabum  est  identifié  avec 
Gien.  %  J.  DÉCHELETTE,  L'oppidum  de  Bibracte.  \  G.  DOTTIN,  La  religion  des 
Celtes.  Témoigne  d'une  connaissance  ai)profondie  de  tous  les  textes  de 
l'antiquité  et  de  beaucoup  de  prudence.  %  Behthoud  &  Matruchot,  Elude 
historique  et  étymologique  sur  les  noms  de  lieux  habités  du  département  de  la  20 
Côte-d'Or.  2*  livr.  qui  traite  de  la  période  gallo-romaine.  H  A.  JRosevot, 
Dictionnaire  topographique  du  départ>'.ment  de  la  Haute- Marne.  Eloges.  1[  BUR- 
LET,  La  Savoie  avant  le  christianisme.  Analyse  ;  les  auteurs  grecs  n'appa- 
raissent que  sous  forme  de  traduction  latine,  f^  N»  2.  Cicéron  et  les  Gau- 
lois [De  la  Ville  de  Mirmont].  1.  L'auteur  recherche  pour  quelles  raisons  25 
Cicéron,  après  s'être  fait  l'accusateur  de  Verres,  se  constitua  le  défenseur 
de  M.  Fonteius,  propréteur  de  la  Gaule  Narbonnaise.  L'orateur  s'est  fait 
l'interprète  des  préventions  traditionnelles  des  juges  et  du  public  contre  les 
Gaulois,  parce  que  Fonteius  était  soutenu  par  l'ordre  équestre.  IL  Dans  la 
troisième  Catilinaire,  il  invoque  le  témoignage  des  AUobroges,  qu'il  comp-  30 
tait  pour  rien  quand  il  défendait  Fonteius,  parce  que  ceux-ci  lui  avaient 
fourni  les  preuves  qui  lui  étaient  nécessaires;  il  fait  encore  leur  éloge  dans 
le  «  Pro  SuUa  »,  en  62  ;  cependant,  l'année  suivante,  lorsqu'après  leur 
révolte,  très  justifiée,  ils  furent  battus  par  Promptinus,  Cicéron,  dans  le 
«  De  Provinciis  consularibus  »,  célébra  cette  victoire.  Il  n'a  pas  fait  men-  35 
tion  dans  les  Philippiques  du  concours  prêté  par  les  AUobroges  àPlancuset 
à  Brutus,  mais  ailleurs  il  a  manifesté  toujours  haine  et  mépris  pour  les 
Gaulois.  C'est  que  Cicéron,  orateur  populaire,  magistrat  élu  par  la 
démocratie,  se  fait  l'écho  du  sentiment  général  des  Romains,  qui 
n'avaient  jamais  oublié  l'invasion  gauloise.  %  Les  carnassiers  androphages  40 
dans  l'art  gallo-romain  [S.  Reinach].  Comparaison  de  deux  bronzes,  trouvés 
l'un  en  France,  l'autre  en  Angleterre,  qui  tous  deux  représentent  un  animal 
colossal  tenant  dans  sa  gueule,  jusqu'à  mi-corps,  un  homme  dont  les  jambes 
sont  pendantes.  Les  dimensions  de  l'animal  indiquent  que  c'est  un  animal 
divin  ou  un  dieu  à  figure  animale.  R.  montre  par  divers  exemples  que  la  45 
conception  d'un  fauve  divin  dévorant  un  homme  doit  remonter  à  une  anti- 
quité très  reculée.  On  doit  être  en  présence  d'un  loup  divin  considéré 
comme  ancêtre  et  protecteur  des  hommes  d'une  tribu,  c.  à.  d.  comme  un 
«  totem  ».  Ce  loup  «  totem  »  est  à  la  fois  le  père  des  hommes  et  leur  tom- 
beau. %%  N»  3.  Note  sur  le  gaesum  [A.  Blanchet].  Ce  terme  «  gaesum  »,  60 
Yatffov  ou  yaKK^ç,  d'origine  celtique,  désigne  les  iavelots  des  peuples  cel- 
tiques. B.  trouve  dans  la  numismatique  un  renseignement  sur  la  forme  de 
cet  arme  de  jet,  qui  avait  une  large  pointe  ressemblant  à  une  feuille  (figure). 


168  1904.  —    FRANCE. 

%^  N"  4.  Les  mots  vieil-irlandais  du  mss.  de  Laon  fVendryes).  Le  mss. 
n»  4Vj  de  la  bibliothèque  de  Laon  est  un  in- folio  en  onciales  sur  vélin  de 
la  fin  du  IX'  s.  ;  la  partie  principale  contient  un  glossaire  gréco-latin.  A  la 
fin  des  cahiers  XXII,  XXIII   et  XXVIII,  à  côté  des  chiffres  romains   qui 

6  servent  à  numéroter  les  cahiers,  figurent  des  signatures  en  vieil-irlandais. 
Miller  les  avait  copiées,  mais  son  interprétation  est  en  partie  inexacte. 
Étude  et  discussion.  On  ne  sait  si  l'archétype  auquel  on  doit  ces  signatures 
irlandaises  contenait  autre  chose  que  le  glossaire,  et  si  les  autres  ouvrages 
que  renferme  le  ms.  n'ont  pas  été  copiés  ailleurs  ;  en  tout  cas  le  «  Tracta- 

10  tus  de  declinationibiJS  »,  qui  occupe  les  fT.  300-30-2,  se  retrouve  presque 
semblable  dans  le  ms.  de  saint  Paul  en  Carinthie,  qui  contient  des  pièces 
en  vers  irlandais,  ce  traité  a  par  conséquent  une  origine  irlandaise.    A.  J. 

Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature.  38'  année.  N.  S.  t.  5?",  190i . 
4  jr.  Beitràge  zuv alten  Geschichle,  II,  3. 111,1,2  herausg.  von  C.  F.  Lehma.nn  u.  E. 

15  KORNEMANN  [Am.  Hauvetlc].  Belle  et  savante  publication.  ^  T.  Stigkney, 
Les  sentences  dans  la  poésie  grecque  d'Homère  à  Euripide  [My].  Eloges.  \  F. 
Antoine,  L'attraction  modale  en  latin  [F.  Gafïiot].  Très  savant,  mais  n'a  pas 
résolu  la  question.  ^  W  jr.  G.  FOSSEY,  La  magie  assyrienne  [II.  IIuberl|.  Du 
mérite,  f   B.  L.  Gildersleeve,  Problems  in  greek  Syntax  [MyJ.  Compétence 

20  et  finesse  d'esprit.  ^  B.  Nikse,  Geschichle  der  griech.  u.  makedon.  Staaten,  3 
[Am.  Ilauvette].  Très  soigné.  ^  0.  Bardenhew^er,  Geschichle  der  altkirch- 
lichen  Liileraïur  [J.  Rivais].  Très  utile  comme  ouvrage  d'orientation  et  de 
référence,  ^  L.  Bkllanger,  Le  poème  d'Orienlius  ;  —  le  même.  In  Antonii 
Placenlini  Itincrarium  grammatica  disquisilio[P.  Lejay].  Parfaitement  soignés. 

25  t  A.  G.  PeahSON,  Euripide,  Hélène;  —  Gh.  W.  Pepplkr,  Comic  lerminations 
m  Aristophanes  and  the  comic  fragments  [Alb.  Martin].  Suffisants.  ^  J.  H. 
SCHMALZ,  C.  Sallusti  Crispi  De  bello  Jugurlhino  liber  [P.  L.].  Excellente 
édition,  f  19  jr.  Th.  GOMPEHZ,  Zur  Chronologie  des  Sloikers  Zenon  [E.  T.]. 
Analyse.  ^  R.  S.  RaDFORD.   Personi/îcalion  and    the  use  of  abstract  subjects   m 

30  the  allie  oralors  and  Thukydides  [MyJ  Intéressant,  f  A.  Gima.  L'eloquenza  latina 
prima  di  Cicérone  [E.  Thomas].  De  la  valeur.  %  H.  Omont,  Concordance  des 
no>  anciens  et  des  n"'  actuels  des  mss  latins  de  la  Bibl.  Nat.  [P.  Lejay].  Très 
utile.  ^  25  jr.  H.  Pognon,  Une  version  syriaque  des  aphorismes  d'Hippocrate 
[R.  D.].  Très  soignée.  \%  1"  fév.  H.  Peter,  Der  Brief  in   der   rôm.  Lilteralur 

35  [p.  Lejay].  Bon  recueil  de  faits.  ^  J.  E.  Sandy,  A  history  of  classical 
scholarship  [P.  L.].  Très  uiûc.  %^  \Q  iév.  H.  Leghat.  Catalogue  sommaire  du 
Musée  de  moulage  pour  l'histoire  de  Vart  antique  [P.  Perdrizet].  Excellent. 
'i  J.  Kromayer,  Antike  Schlachtfelder  (Am.  Hauvette].  Bonne  méthode. 
1  J.  KiRGHNER,  Prosopographia  Attica,  s  [P.  Guiraud].  Répertoire  très  utile  et 

40  très  complet,  f  Gagnât  et  Besnibr,  L'année  épigraphique  [P.  G.].  Excellent 
répertoire.  ^  M.  Haupt.  Die  Mctamorphosen  des  P.  Ovidius  Naso,  8"  éd.  par  R. 
Ehvvald  [E.  Thomas].  Bonne  édition,  ^^f  22  févr.  Fr.  Spiro,  Pausanias,  Graciae 
drsc.riplio  |Am.  Ilauvette].  Bon.  \  A.  E.  Chaignet,  Proclus  le  philosophe,  etc. 
[Myi  Des  réserves.  ^  S.    Eitrem,   Die  gôttlichen    Zwillinge  bei    den    Griechen 

*6  [Gh.  M.].  Intéressant  et  savant.  %  A.  De  Marghi,  Il  cullo  privato  di  Roma 
anticall  [Gh.  Michel].  Quelques  critiques,  f  G.  Wbbbr,  Lehr-und  Handbuch 
der  Wellgeschichte  I,  21"  éd.  [P.  G.].  Bonne  révision.  ^  G.  Pirson.  La  langue 
des  insc.  latines  de  la  Gaule  [P.  Lejay].  Livre  de  haute  valeur,  ^f  29  févr.  K. 
BrUGMann,  Kurze  vergteicheude  Grammatik  der  indogerman.  Sprachen  [V,  U.]. 

50  Excellent  ^^  7  mars.  J.  J.  Obri,  Die  Sophokleische  Responsion  [MyJ.  Pas  com- 
plèten[ient  convaincant.  ^^  \'4  mars.  II.  Mûllbr,  Die  Geselse  Hammurabis; 
—  St.  A.  GOOK,  The  Laws  of  Moses  aud  the  Code  of  Hammurabi  ;  —  F.  Mari,  Il 
eodice  di  Hammur<nhi  e  la  Biblia  [A.  Loisyj  Bons.  ^5  21  mars  P.  Shorby,  The 


REVUE   CRITIQUE    d'hISTOIRE   ET   DE    LITTÉRATURE.  169 

unityof  Plato^s  thought  [A.  Penjon].Très  bon.  f  Excerpta  hislorica  jussu  Imp. 
Constanlini  Porphyrogeneti  confecia  éd.  B0ISSEVAIN,DE  BOOR,Bûttner-Wobst, 

1  [Myl.  Rendra  beaucoup  de  services.  ^  A.  Carnoy,  Le  latin  d'Espagne  d'après 
les  inscriptions,  2  [E.  B.].  Intéressant.  fl[28mars.  Fr.SCHEiCHL,  Dasir  Geclien- 
tum  u.  die  Duldung  [My].  Pure  compilation.  \  A.  Chavanon,  Etude  sur  les  5 
sou-ces  principales  des  Mémorables  de  Xcnophon[^iy].  Marque  un  progrès.  \ 
II.  NaCHMaNSON,  Lauleund  Formen  der  magnetischen  Inschriften  [My].  Utile. 
^^  5  av.  F.  SOLMSEN,  Inscripliones  graecae  ad  inlustrandas  dialectos  seleclae 
(MyJ.  Utile.  If  O.  Immisgh,  Philologische  Studien  zu  Plito  [My].  Bonne  étude 
sur  rhistoire  du  texte  de  Platon.  %  S.  Sabbadini,  Epoca  del  Gorgia  di  Platane  10 
[My].  N'est  pas  suffisamment  documenté.  ^  J.  Stich,  D.  Imperaioris  Marci 
Antonini  commeniariorum  quos  sibi  ipsi  scripsit  libri  XII  [My|.  Nouvelle  éd. 
améliorée.  \%  11  av.  H.  Goelzer,  Nouveau  Dictionnaire  français-latin  [F. 
Gafflot].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  18  av.  J.  Beloch,  Griechische 
Geschichte,  3.  Die  griech.  Weltherrschaft  [E.  Cavaignac].  Restera  longtemps  *^ 
nécessaire  à  quiconque  veut  se  faire  une  idée  d'ensemble  de  l'époque  hel- 
lénistique. ^  II.  Grekssmann,  Studien  zu  Eusebs  Theophanie  [J.  B.  Gh.J. 
Soigné.  %  M.  Schanz,  Geschichte  der  rôm.  Lilleralur.  4.  Die  Litteratur  der 
^en  jahrhunderts  [Em.  Thomas].  Ce  vol.  confirme  pleinement  la  bonne 
impression  qu'avaient  laissée  les  précédents.  ^^  25  av.  A.  Dieterigh,  Eine  *^ 
Milhraslilurgie  [A.  B.].  Très  érudil.  ^  Fr.  IL  M.  Rlaydes,  Spicilegium  Sopho- 
cleum  [Alb.  Martin].  Quelques  réserves.  %  Ed.  Gapps,  The  introduciion  of 
Comedy  into  the  City  Dionysia  [My].  De  bonnes  remarques,  f  J.  B.  Egger, 
Begriff  der  Gymnastik  bei  den  alten  philosophen  vnd  Medisinern  [My].  Cons- 
ciencieux. 1[  G.  Walter,  De  Lycophrone  Homeri  imitatore  [My].  Rapproche-  25 
ments  justes,  f  G.  Gablbr,  Galeni  libellas  de  Captionibui  quae  per  dictionejn 
fiunt  [My].  Soigné.  ^  Switalski,  Des  Chalcidius  Kommentar  zu  Plato''s  Timaetis 
[E.  T.].  Analyse.  ^  M.  JaSinski,  De  re  melrica  in  Vergilianis  Ducolicis  [A. 
Gartaultj.  Livre  d'un  débutant  qui  n'est  pas  sans  mérite.  If  0.  Gradenwitz, 
Laterculi  vocum  latinarum  [P.    Lejay].    Livre   de   la   plus   haute    utilité.    W  30 

2  mai.  G.  BuSOLT,  Griechische  Geschichte,  III,  2,  Der  Peloponnesische  Krieg  [E. 
Gavaignac].  Instrument  indispensable.  %  L.  Traube,  Hieronymi  Chronicon 
codices  Floriacensis  fragmenta  Lndensia  Parisiana  Vaticana  [P.  Lejay].  Soigné. 
^  F.  Gabrol  et  IL  LbGLERGQ,  Monumenla  ecclesiae  liturgica  [P.  Lejay].  Bon. 
Ijf  9  mai.  A.  LOISY,  Le  quatrième  évangile  ;  —  le  même,  Le  Discours  sur  la  35 
montagne  [M.  Verues].  Eloges.  ^  G.  Ritter,  Platons  Dialogc  [My].  Utile,  f 
M.  GlerG  et  G.  Arnaud  d'Agnbl,  Découvertes  archéologiques  à  Marseille  [A. 
de  Ridder].  Important.  %  Gollignon  et  GouvB,  Catalogue  des  vases  peints  du 
Musée  national  d'Athènes  [A.  de  Ridder].  Vol.  de  planches  très  utiles.  ^^ 
16  mai.  J.  Burnet,  Ptatonis  opéra,  3  ;  —  A.  Th.  G  iRIST,  Platonis  Lâches  [My].  40 
Eloges.  ^  S.  H.  BUTCHER,  Demosïhenis  oraliones,  1  ;  —  W.  W.  GOODWIN, 
Demoslhenes.  On  the  Croivn  [My].  Bons.  %  A.  IIeisbnberg,  Georgii  Acropolitae 
opéra,  2;  —  G.  DE  BOOR,  Georgii  Monachi  Chronicon,  1  [My].  Utiles.  %  J. 
JOULIN,  Les  établissements  Gallo-Romains  de  la  plaine  de  Martres-Tolosanes  [J. 
Toutain].  Mérite  de  vifs  remerciements,  ^f  23  mai.  M.  Besnier,  De  regione  45 
Paelignorum  ;  —  le  même,  L'île  Tibérine  dans  Vantiquilé  [J.  Toutain].  Grands 
éloges.  \  0.  Seegk,  Geschichte  des  Untergangs  der  antiken  Welt  [J.  Toutain]. 
Ne  doit  être  lu  qu'avec  les  plus  grandes  précautions,  f^  30  mai.  A.  Wright, 

A  synopsis  of  the  Gospels  in  Greek  ;  —  W.  H.  Stanton,  The  Gospels  als  hislorical 
documents  ;  —  J.  DrummOND,  The  character  and  aulhorship  of  the  fourth  GospeliO 
[A.  LoisyJ.  Eloges.  ^  Ed.  LiSCO,  Quaestioncs  Hesiodeae  [Myl.  Etude  sérieuse. 
If  L.  RuHL,  De  mortuorum  iudicio  [My].  A  bien   rempli   la   tâche  qu'il   s'est 
imposée,  fif  6  ju.  A.  G.   Rocs,  Prolegomena  ad  Arriaiii  Anabaseos   et  Indicae 


170  1904    —    FP.ANCE. 

editionem  criticam  [My].  Soigné.  %  F.  Sommer,  Handhuch  der  latein,  Laul- imd 
Formenlehre  [P.  Lejay].  A  la  fois  solide  et  pratique.  %  W.  M.  Lindsay,  Nonii 
Marcelli  de  compendiosa  doctrina  ;  —  le  même,  T.  Macci  Plauli  comocdiae,  1 
[P.  Lejay].  De  la  compétence.  ^  M.  Flbmisgh,  Grani  Licinvmi  guae  supersunt 

6  [P.  Lejay].  Soigné.  fl[  13  ja,  O.  MonteliUS,  Die  adleren  Kidluvperioden  im 
Orient  und  in  Europa  [S.  Reinachj.  Recommandé,  ft  20  jii.  H.  Bretzl, 
Botanische  Forschungen  des  Alexanderzugcs  fj.  C.].  Esprit  vraiment  scienti- 
fique, ï  Gh.  Renel,  CtiUe.'i  militaires  de  Rome.  Les  enseignes  [R.  Gagnât].  Des 
vices  de  méthode,  t^  T.  58.  4  jl.  P.  D.  Chantepie  de  la.  Saussaye,  Manuel 

10  d'histoire  des  religions,  trad.  H.  Hubert  et  J.  Lévy  ;  —  A.  Jeremias,  Das 
alte  Testament  in  Lichte  des  alten  Orients  [A.  Loisy].  Eloges.  ^  R.  LOENING, 
Geschichte  der  stvafrechtlichen  Z urechnungslehre.  1.  Die  Zurecha.  des  Aristoteles 
[E.  T.].  Sérieux.  ^E.  RodOGANAGHI,  Le  capitale  romain  antique  et  moderne  [A» 
Merlin].  S'occupe  de  la  partie  traitée  par  Homo.  \^  11  jt.  John  Sghmitt,  The 

Ib  ChronicleofMorea[My].  Bon  en  somme.^  E.  J.  Goodspeed,  Gree/c  Papyri  from  ths 
Cairo  Muséum  together  voith  Papyri  of  roman  Egypt  from  american  Collections 
[P.  Jouguet].  Du  mérite.  Hf  18  jt.  G.  Sgheibe,  Isaei  Orationes  iterum  éd. 
Th.  Thalhbim  [My].  Eloges.  H  G.  Helmreigh,  Galeni  de  temperamentis  librilll 
iMy].  Bon.  %  H,  Grosby  Butler,  American  areheological  expédition  in  Syria 

20  in  4899-1900  [R.  Gagnât].  Honore  l'auteur.  \  Aristolelis  Uolmix  'Aôrjvaîwv 
[My].  Thèse  juste,  mais  appliquée  avec  excès.  ^  P.  Grknier,  L'empire 
byzantin  [MyJ.  Quelques  critiques.  tH  ^-S  août.  K.  Sethe,  Urkunden  des 
alten  lieichs  [G.  MasperoJ.  Bon.  ^  Ch.  de  Ujfalvy,  Le  type  physique  d''AUx- 
andre  le  Grand  ;  —  Th.  Sghreibkr,  Studien  iiber  das    Bildniss    Alexanders    des 

2B  Grossen  [M.  GoUignon].  Eloges  surtout  pour  S.  ^  Stoicomm  veterum  frag- 
menta coll.  L  ab.  Arnim  [L.  P.].  Très  soigné.  Ht  16-23  at.  Atgypiische  In- 
schriften  ans  den  k.  Muséum  zu  Berlin;  —  DyrOFF-PÔRTNBR,  Aegyplische 
Grabsteine  u.  Denksleine  aus  Siiddeulschen  Sammlungen  [G.  Maspero],  Eloges. 
Hf  29  at-5   sept.  K.    PiEHL,    Insc.    hiéroglyphiques  recueillies  en   Egypte   et   en 

30  Europe;  —  F.  W.  de  BiSSING,  Geschichte  Aegyptens  [G.  MasperoJ.  Bous.  \ 
0.  Jbspersen,  Lehrbuch  der  Phonetik  [V.  Henry].  Traduction  d'un  excellent 
ouvrage  danois.  %  Henri  Weil,  Euripidi-,  Electre,  Oreste  [Alb.  Martin].  Excel- 
lents. Hf  12  sept.  J.  Gapart,  Les  débuts  de  VArt  en  Egypte  [G.  Maspero]. 
Sera  utile,  f  K.    Sethe,  Beilruge   zur  àlteren   Geschichte  Aegyptens  [G.  M.]. 

36  Sérieux.  %%  26  sept-  M.  Flinders-Petrie,  Abydos,  2,  4903  [G.  M.].  Intéres- 
sant. %%  3  oct.  A.  Erman,  Aegyplische  Chrestomathie  ;  K.  Sethe,  Dodekaschoi- 
nos  [G.  M.].  Eloges.  \  L.  RadermaGHER,  Das  Jenseits  im  Mylhos  der  Helknen 
[S.  Reinach].  Instructif.  ^  H.  Hurtbr,  Theologiae  calholicae  aetas  prima 
[P.  Lejay].  Peut  servir  à  compléter  Ebert.  tt  10  oct.   J.  Michalgbscu,  Die 

40  Bekenntnisse  u.  die  wichtigsten  G laubenszeugnisse  der  gritchisch  oriental.  Kirche 
im  Originaltext  [P.  LejayJ.  Utile,  ff  24  oct.  A.  Ghoisy,  L'art  de  bâtir  che^  les 
Egyptiens  [G.  Maspero].  Eloges,  f  G.  A.  Gooke,  A  Text-Book  of  North- Semi- 
tic  Inscriptions  [J.  B.  Ch.].  Rendra  des  services,  f  Herm.  Bobnig,  Af.  Minucii 
Felicix  Octavius  [P.  Lejay],  Doit  se  trouver  dans  la  bibliothèque  de  tout  phi- 

4C  lologue.  ^  P.  Gauckler,  La  mosaïque  antique  [A.  Merlin].  Excellent  résumé 
du  sujet.  %  G.  GiCHORius,  Die  rôm.  Denkviàler  in  der  Dobrudscha  [H.  C.].  Li 
thèse  de  l'auteur  n'est  pas  prouvée.  %%  31  oct.  0.  Dittrich,  Grundzûge  der 
Sprachpsychologie  [A,  Meillet].  Trop  peu  de  linguistique,  t  J.  E.  Brbastbd, 
The  Battle  of  h'adesh  [G.   Maspero).   Recommandé.  îf  K.   Sbthb,  Hierogly- 

to  phische  Urkunden  der  Griechisch- Pômischen  Zeit  [G.  M.].  Répond  à  un  réel 
besoin.  Il  R.  A.  Hoffmann,  Das  Marcusevangelium  [A.  Loisy].  Savant,  mais 
ne  fait  guère  avancer  la  question.  \  C.  Glembn,  Paulusu.  sein  Leben  [A.  L.]. 
Très  remarquable.  %  A.  Stahl,  Pairisiitche  Sludien  [P.  Lejay).  Critique  minu- 


REVUE  DE   l'histoire   DES   RELIGIONS.  171 

tieuse  et  approfondie  des  textes.  tH  7  nov.  A.  Erman,  Aegyptisches  Glossar 
[G.  Maspero].  Mérite  un  très  bon  accueil.  If  N.  G.  Davies,  The  rock  tombs 
of  El  Amar7ia  [G.  M.J.  De  l'intérêt.  Hf  H  nov.  P.  Ustbri,  Aechlung  u.  Vev- 
bannung  im  gviech.  Recht  [P.  G.]  D'utiles  indications,  mais  le  sujet  n'est  pas 
épuisé.  %  Fr.  Grundelfingbr,  Caesar  in  der  deutschen  Litleratur  [A.  G.].  6 
Soigné  et  utile.  f*|[  21  nov.  II.  SGHAEFER,  Die  AUaegyplische  Prunkgefdsse 
[G.  Maspero].  Eloges,  t  R-  G.  Thompson,  The  devils  and  evils  spirils  of  Baby- 
louia  [G.  Fossey].  Quelques  réserves.  If  R.  F.  Harper,  The  Code  of  Hammu- 
ra6t  [F.  Thureau-Daugiii].  Eloges,  flf  28  nov.  W.  Spiegelberg,  Gcschichte 
der  aegypl.  Kunst  [G.  Maspeio].  Recommandé.  ^%  5  déc.  E.  Ch.  Babut,  to 
Le  concile  de  Turin,  étude  sur  Ihistoire  des  églises  provençales  au  5»  s.  [P.  Lejay]. 
Eloges.  %  Inscriptiones  graecae  ad  res  Ronianas  pertinentes,  3,  2  [P.  G.]  Exact. 
^  Alb.  GOLLiGTsON,  Pétrone  en  France  [E.  T.]  Agréable  et  sûr.  Iflf  12  déc 
H.  E.  Brûnnow,  De  provincia  Arabia  [R.  CagnatJ.  Important.  ^  René 
PiCHON,  Lact'ince  [P.  Lejay].  Très  consciencieux,  f^  19  déc.  L.  W.  Kino,  16 
The  seven  tableis  of  création  [G.  Fossey].  Le  meilleur  livre  sur  la  question.  ^ 
F.  G.  BURKITT,  Early  Ea&lem  Christianily  ;  —  J.  TURMEL,  Terlullicn  [Alf. 
Loisy|.  Eloges,  f  J.  VendRYBS,  Traité  d'accentuation  grecque  [A..  Meillet]. 
Marque  un  progrès  décisif,  f  F.  Plessis  et  P.  Lejay,  Œuvres  d'Horace 
[R.  Pichon].  Excellent.  Hf  26  déc.  Herm.  Reigh,  Der  Mimus[P.  Lejay].  Erudit  20 
et  intéressant  ;  quelques  défauts  de  composition,  "f  E.  Richter,  Zur  Ent- 
witckelung  der  romanischen  Wortstellung  aus  der  lateinischen  [A.  Jeanroy]. 
Intéressant.  Albert  Martin. 

Revue  d'histoire  et  de  littérature  religieuse,  t.  IX.  N»  1.  Le  dogme 
du  péché  originel  après  saint  Augustin  [J.  Turmel].  If  N*  3.  «  Sanctorum  25 
communionem  >  [G.  Morin].  Rôle  de  Niceta  de  Remesiana.  %  N»  4.  Les 
apôtres  chez  les  anthropophages  [S.  ReinachJ.  Sur  les  actes  d'André  et  de 
Mathias.  La  légende  est  d'origine  égyptienne;  c'est  un  conte  de  marin.  If 
N*  6.  La  controverse  semi-pélagienne  après  saint  Augustin  [J.  Turmel]. 
Rôles  de  Prosper  et  de  Faust  de  Riez  ;  le  «  l'raedestinatus  »  et  le  «  Commo-  30 
nitorium  »  de  Vincent  de  Lérins.  P.  L. 

Revue  de  l'histoire  des  religions.  T.  49,  N»  1 .  Comparaison  de  quelques 
mythes  relatifs  à  la  naissance  des  dieux,  des  héros  et  des  fondateurs  de 
religions  [L.  de  Milloué].  Rapproche  et  compare  ces  mythes  en  s'en  tenant 
aux  traditions  de  l'ancien  monde  civilisé.  Gomme  toutes  ces  légendes  se  36 
présentent  avec  une  similitude  très  grande  chez  les  divers  peuples,  surtout 
ceux  de  race  indo-européenne,  peut-être  faut-il  supposer  l'existence  d'un 
mythe  primitif  universel,  sur  lequel  l'imagination  des  peuples  a  exécuté 
inconsciemment"  de  multiples  variations.  %  L.  Ruhl,  De  Mortuorum  judicio 
fS.  Reinach].  Solide  dissertation  %  L.  E.  André,  Les  Apocryphes  de  l'Ane.  ♦<> 
Testament  [E.  MontetJ.  Excellent.  If  E.  H.  Gefford,  Eusebii  Pamphili  Euan- 
gelicae  Praeparationis  libri  XV  [J.  Réviilej.  Cette  éd.  éclipse  toutes  les  pré- 
cédentes. ^  F.  BlaSS,  Evangelium  secundum  Johannem  cum  variae  lectionis 
delectu  fj.  Réville].  La  méthode  de  B.  a  une  réelle  valeur  comme  moyen  de 
contrôle,  mais  il  faut  faire  les  plus  expresses  réserves  sur  la  valeur  d'une  ♦s 
partie  des  témoins  auxquels  il  en  appelle.  ^  A.  Puegh,  Recherches  sur  le 
discours  aux  Grecs  de  Tatien  fM.  Goguel].  Contribution  très  importante  pour 
l'histoire  de  la  littérature  et  du  dogme  chrétien  au  2*  s.  ^%  N°  2.  M.  H.  Shae- 
fer  et  l'orfèvrerie  de  l'ancienne  Egypte  [G.  Foucart].  Le  rp.  étudie  rapide- 
ment le  livre  de  Sghaefer,  Die  Altaegyptischen  Prunkgefdsse  mit  aufgesetzten  60 
Randverzierungen.  2»  fasc  du  t.  III  des  «  Untersuchungen  zur  Geschichte 
u.  Altertumskunde  Aegyptens  »  et  en  fait  le  plus  grand  éloge.  ^  E.  Lam- 
bert, Éludes  de  droit  commun  législatif  ou  de  droit  civil  comparé,  y,  Les  concep- 


172  1904.    —    FRANCE. 

lions  étroites  ou  unilaiérales  [R.  de  La  Grasserie].  Etudie  entre  autres  Tin- 
fluence  de  la  religion  sur  les  origines  du  droit  et  à  ce  propos  s'arrête 
longuement  sur  le  monde  romain.  Eloges.  ^  A.  IIarnack.  Die  Mission  und 
Ausbreitung  des  Chrislenlums  in   den  erslen   dvei  Jahrhunderten  [J.   Réville]. 

8  Analyse  de  cet  important  ouvrage.  ^  F.  Sghrichl,  Das  Griechentum  und  die 
Duldung  [A.  Reville].  Résumé.  \^  3»  livr.  J.  Wellhausen,  Das  Evangelinm 
Marci  Ubersetzt  und  erklart.  Id.,  Das  Evang.  Matthaei  Ubersetzt  u.  erkldrt 
[A.  Loisy].  Appréc.  favorable  avec  qques  réserves.  ^  J.  R.  Harkis,  The 
Dioscuri  in  the  Christian  Legends  |  A.  Dufourcq].  Grandes  réserves.  ^  L.  Homo, 

■10  De  Claudio  Gothico,  Homanorum  imperatove  {"iGS-ilO).  ID.,  Essai  sur  le  règne 
de  l'empereur  Aurélien  (^70-275)  [A.  MerlinJ.  Eloges.  ^[^  T.  oO  N»  1.  V.  M. 
Barnard,  The  biblical  lext  of  Clément  of  Alexandria  in  the  four  Gospels  and  the 
Act  of  the  Aposlles  O.  StaEHLIN,  Clemens  Alexandrinus  und  die  Septuaginta 
fE.  de  Faye].  1,  Introduit  fort  bien  l'examen  de  la  question,  peut-être  ne 

16  l'a-t-il  pas  encore  épuisée  :  2,  Cherche  à  établir  le  texte  des  Septante  que 
pratiquait  Clément  et  a  achevé  cette  investigation  jusque  dans  les  détails. 
H  G.  Pascal,  Dei  e  diavoli  ;  saggi  sut  pagenesimo  morente  [A.  Merlin].  Ouvrage 
bien  fait,  plein  d'aperçus  nouveaux.  Yi  N°  2.  G.  Wissowa,  Religion  und 
Kultus  der  Romer  [Toutain].  Un  de?  meilleurs  livres  qui  ait  été  écrit  sur  ce 

20  sujet.  Sa  méthode  est  tout  à  fait  scientifique  et  doit  inspirer  la  plus  grande 
confiance.  ^  K.  IIOLL,  Amphilochius  von  Iconium  i?i  seinen  Verhdltnis  zu  den 
grossen  Kappadoztern  [Guignebert].  Livre  construit  suivant  une  excellente 
méthode,  comble  une  lacune  et  rendra  les  plus  grands  services  pour  l'étude 
de  l'église  grecque  au  iv«  s.  ^  W.  Vollerï,  Terlullians  dogmat.  und  etische 

25  Grundanschauungen  [Id.].  Elémentaire  tout  en  étant  solide,  destiné  au  grand 
public.  1[1I  N»  3.  IL  Leglercq,  L'Afrique  chrétienne  [Id.].  Plein  d'indications 
précises,  de  renseignements  précieux,  de  réflexions  fines  et  pénétrantes. 
ï  G.  Millet,  J.  ParGOIre  et  L.  Petit,  Recueil  des  inscr.  chrétiennes  du  mont 
Athos  [Ebersoltj.  Ce  !«'  fasc.   des  inscr.  chrétiennes  grecques  comprend 

30  o70  textes.  Belle  et  remarquable  publication.  N. 

Revue  de  linguistique  et  de  philologie  comparée.  T.  37  1904.  2"  livr. 
Esquisse  de  l'histoire  de  la  littérature  indo-européenne  [P.  Regnaud  (Suite). 
Art.  qui  se  continue  dans  la  4*  livr.  3,  Le  drame  :  4,  Le  classique  et  le  ro- 
mantique. \  Spécimen  d'un  dictionnaire  étymologique  du  latin  [P.  Regnaud]. 

35  Etudié  d'après  la  méthode  évolutionniste  les  mots  latins  commençant  par 
un  G,  de  Galbanum  à  Gyrus.  Essai  de  linguistique  indo-européenne  appli- 
quée, de  30  p.  *i*^  3«  livr.  G.  Zottoli.  Ptrvigilium  Vetieris.  Etude  extrême- 
ment attrayante  de  ce  petit  poème  latin  que  Z.  estime  n'avoir  pas  été 
comp  se   plus  tard  que  le  2»  ou  3»  s.  ap.  J.-C,  soit  à  Ilybla,  soit  à  Aetna 

40  ^^  4e  livr.  Les  langues  indo-européennes.  Les  Aryens  [J.  Viuson].  Dans  ce 
!•'  art.,  V  commence  l'étude  sommaire  et  générale  de  ces  langues,  il  s'oc- 
cupe du  langage  unique  et  commun  qui  leur  a  donné  naissance.  Théorie 
de  Bopp  qui  n'a  plus  qu'un  intérêt  historique,  de  Schieicher,  qui  ne  pouvait 
être  définitive  quelque  intéressante  qu'elle  fût,  de  Brugmann  et  des  Néo- 

46  grammairiens.  X. 

Revue  de  Paris  XI»   année   1904.    15  Oct.  La  population  de   la  Grèce 

ancienne  [P.  (Juiraudj.  U  faut  distinguer  dans  les  républiques  helléniques 

trois  catégories  de  personnes,  les  esclaves,  les  étrangers  et  les  citoyens.  G. 

les  étudie  séparément  et  niontre  que  les  lois  qui  régirent  en  Grèce  le  mou- 

60  vement  général  delà  population  furent  d'ordre  économique.  Le  nombre  des 
habitants,  aussi  bien  des  esclaves  que  des  hommes  libres,  fut  partout  eu 
raison  directe  de  la  prospérité  publique.  Une  cité  était  obligée  de  compter 
avant  tout  sur  ses  ressources  propres  et  la  plus  nécessaire  était  celle  qui 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  d'hISTOIRE  ANCIENNES.  173 

lui  procurait  une  nombreuse  population.  Mais  il  n'y  avait  de  population 
très  dense  qu'à  la  condition  que  la  cité  fût  largement  pourvue  de  travail  et 
d'argent;  du  jour  où  ces  deux  choses  faisaient  défaut,  la  cité  tendait  à  se 
dépeupler.  Aussi  au  2»  et  au  l*»'  siècles  la  Grèce  est-elle  à  cet  égard  en  pleine 
déca'ience.  X.  5 

Revue  de  Philologie,  de  Littérature  et  d'Histoire  anciennes, 
t.  XXVIII,  1904,  Ire  livr.  Le  recrutement  de  l'armée  romaine  d'Egypte  au 
1"  et  au  II"  siècle  [J.  Lesquier].  L'organisation  de  Tarmée  romaine  d'Egypte, 
si  importante,  est  très  en  avance  sur  celle  de  l'armée  d'Afrique,  et  servit  de 
modèle  et  d'exemple  aux  armées  de  l'Empire.  Son  recrutement  sauf  pour  lo 
les  corps  auxiliaires  est  aussi  bien  connu,  grâce  aux  papyri,  au  i"""  siècle 
qu'au  second  :  dans  un  contingent  surtout  oriental,  et  composé  pour  moitié 
de  Galates,  on  rencontre  déjà  à  cette  date  les  excastris,  dont  l'institution 
recevra  plus  tard  de  si  grands  développements,  et  nous  savons  que  les 
neuf  dixièmes  des  légionnaires  n'acquièrent  la  civitas  qu'en  entrant  t5 
au  service.  Au  second  siècle  le  recrutement  est  le  même,  mais  il  faut  y 
ajouter  les  auxiliaires.  Etude  détaillée  des  opérations  du  recrutement  qui 
était  une  ÈTrtxpKri;.  Distinction  de  l'èTn'xpKrcç  militaire  et  de  rèutxpKrc;  finan- 
cière et  administrative,  qui  se  bornait  à  dresser  la  liste  des  habitants  non 
soumis  à  la  capitation,  et  qualiûés  de  ce  fait  pour  le  service  militaire.  %  20 
Sur  un  manuscrit  de  Cicéron,  Do  Inventione  |J.  Lebreton].  Collation  minu- 
tieuse d'un  ms.  de  Dublin  (D.  3,  36,  bibl.  de  Trinity  Collège),  de  16  qua- 
ternions,  en  minuscule  soignée  des  xi«  et  xip  siècles,  qui  paraît  se  ratta- 
cher à  la  2e  famille  {ic,  tout  en  se  rapprochant  assez  souvent  de  la  1"  PHV  : 
le  texte  de  Friedrich  a  été  pris  pour  base.  ^  Note  sur  un  vers  des  oracles  25 
Sibyllins  [R.  Pichon].  Restitue,  en  tenant  compte  de  la  tradition  manus- 
crite et  de  la  vraisemblance  paléographique,  le  premier  des  deux  vers  cités 
par  Lactance  (Inst.  div.  IV,  17,  4),  et  propose  de  lire:  à.l\  'oxe  xaÙT*  av  aravxa... 
f  Plaulus,  Trin.  331-332  [L.  Havet].  Le  sens,  finement  étudié,  prescrit  d'in- 
tervertir 332  et  331  [332  ayant  été  omis  par  homœoteleuton  avec  330,  puis  30 
restitué  gauchement  après  331)  :  dans  ce  même  vers  332  devenu  331,  il  con- 
vient de  garder  la  leçon  de  A  (mercaturan(e)  ?)  et  de  faire  de  Ubi  rem  per- 
didit?  une  question  distincte.  If  Ad  Phaedrum  [Id.].  Nouvelles  corrections 
proposées,  avec  discussion  détaillée,  pour  I,  2,  22  ;  II,  5,  19-20  ;  8,  4  ;  III,  7, 
3;  11,5;  IV,  19,  17. 1[  Ovidius,  Metam.  8,  loO  [Id.].  Lire  Spuma  ruit  plumis,  35 
au  lieu  de  pluma  (que  Touruier  voulait  remplacer  par  Scyllal.  f  Etudes 
latines,  IV  :  Quelques  cas  d'interrogation  indirecte  (Piaule,  Térence,  Horace) 
[Félix  Ganiot].  Dans  Aul.  6S.  Rud.  592,  Mén.  349,  Bacch.  663  et  901,  Amph. 
17,  Pers.  515,  liée.  874,  Most.  199,  Andr.  650,  Most.  969;  Od.  I,  14,  les 
exceptions  prétendues  à  la  règle  du  subjonctif  tiennent  à  ce  qu'on  est  en  40 
présence  d'interrogations  directes  quelque  peu  voilées.  ^  Note  [Id.].  Réponse 
à  l'article  d'Antoine  (Musée  Belge,  oct.  1903),  à  propos  du  subjonctif  soi- 
disant  itératif.  ^  La  prose  de  Pomponius  Mêla  [L.  Havetj.  Elle  est  métrique, 
à  la  manière  de  Cicéron  :  sauf  pour  les  phrases  plus  courtes  qu'un  sénaire 
(qui  échappent  aux  règles  métriques),  devant  un  trisyllable  final  — i=;,  le  45 
moi  pénultième  fournit  régulièrement  un  trochée  ou  tribraque.  Statis- 
tique des  fins  de  phrase  du  livre  I  du  de  Chorégraphia  (éd.  Frick).  Discus- 
sion des  exceptions.  "J  Note  sur  un  passage  du  De  Mortibus  Persecutorum 
[R.  Pichon].  Dans  XIV,  4-5,  il  faut  lire  :  torquebant,  urebant,  certantes..., 
au  lieu  de  torquebantur.  Eraiit certantes...  Baluze  avait  déjà  proposé  tor- 50 
quebant.  H  Varia.  I.  L'égorgement  d'une  cigale.  II.  Aristophane,  Cheva- 
liers, V.  1179.  III.  Une  lacune  au  texte  du  chant  III  de  l'Enéide  [J.  Nicole]. 
Lire  dans  le  scoliaste  d'Aristophane  (Nuées  156-158)  açtY^at;  pour  açâU'î,  et 


174  1904.  —    FRANGE. 

au  V.  1179  des  Chev.  y6^o-j  (cargaison  de  tripes)  pour  xôixov  dû  à  l'influence 
du  V.  1190.  C'est  par  l'hypothèse  d'une  lacune  qu'on  peut  résoudre  au  ch. 
III  de  l'Enéide  la  contradiction  entre  le  tacili  du  v.  667  et  le  vocis  du  v. 
669,  et  non  en  torturant  le  sens  de  vocis,  encore  moins  en  le  corrigeant  en 

6  Cyclops  avec  Peerlkarap.  ^  Un  texte  de  la  Genèse  (collection  de  la  ville  de 
Genève,  n«  99)  [Id.].  Fragment  d'un  parchemin  en  onciale  du  5*  ou  6»  s. 
Transcription  et  collation  avec  le  texte  des  Septante;  variantes  très  nom- 
breuses'qui  attestent  une  version  grecque  très  distincte  de  celle  des  Sep- 
tante, et  traduisant  un  autre  texte  hébraïque.  \  Les  moitiés  d'M  [L.  Ilavet]. 

40  l-a  ressemblance  de  l'a,  en  écriture  capitale  (sauf  dans  celle  très  pure  du 
ras.  A  de  Virg.  par  exemple),  avec  une  moitié  d'm,  a  introduit  dans  nés  textes 
classiques  (qui  tous  ont  passé  par  l'écriture  capitale)  des  a  surnuméraires,  ou 
provoqué  inversement  l'élimination  d'un  a.  Exemples  des  deux  phénomènes. 
^Inscriptions de GlazomèneiV.  Ghapot].  Transcription, restitution  etcommen- 

15  taire  de  3  inscr.  de  Vourla  et  environs,  relevées  en  août  1901  sur  deux  bornes 
milliaires  et  deux  stèles  funéraires.  ^  Bulletin  bibliographique.  ^^ 
2»  liv.  Les  contrats  de  prêt  d'Amorgos.  Notes  historiques  et  critiques 
[J.  DelamarreJ.  Propose  des  lectures  nouvelles  et  des  corrections  au  texte 
de  ces  contrats.  Jusqu'alors   ils  n'ont  été  étudiés  qu'au  point  de  vue  juri- 

20  dique.  D.  s'attache  à  en  dégager  les  renseignements  précieux  qu'ils  com- 
portent pour  l'histoire  d'Amorgos  et  des  Cyclades,  et  détermine  avec  pré- 
cision la  date  de  l'un  d'eux  (celui  passé  entre  Alexandroset  la  ville  d'Arké- 
siné,  une  des  trois  cités  de  l'île).  ^  La  Gigantomachie  d'Ovide  [H.  de  la 
Ville  de  MirmontJ.  Montre  que  ce  fut  une  œuvre  de  flatterie  maladroite, 

25  où  Ovide,  qui  se  flattait  naïvement  de  conquérir  par  là  l'amitié  d'Auguste, 
tenta  lourdement,  à  l'instar  des  poètes  alexandrins,  une  apothéose  épique 
de  l'Empereur,  à  laquelle  s'étaient  finement  dérobés  Horace,  Properce  et 
Virgile.  Lue  en  partie  dans  les  récitations,  elle  fut  interdite  à  cause  d'un 
mélange  d'adulations  alexandrines  et  de  parodies,  plus  ou  moins  involon- 

SO  taires,  que  la  légèreté  sceptique  d'Ovide  ne  sut  pas  éviter.  Inachevée  ou 
détruite  par  ordre,  il  n'en  subsiste  que  des  traces  ou  des  lambeaux  habi- 
lement travestis  dans  les  Métamorphoses  et  les  Fastes.  ^  De  Sophoclis 
Antigonac  vv.  45  et  46  [M.  L.  Earle].  Pour  rendre  intelligible  le  v.  43,  il 
faut  suppléer  -râ^ov  après  rév  y  'oyv  èixôv.  1[  Ad  Ciceronis  Gatonem  maiorem 

35  [Id.  1  Corrections  proposées  pour  six  passages  :  2,  6  ;  3,  8  ;  5, 14  ;  8,  26  ;  11,  38  ; 
23,84.  ^  Ausonius.  Technopaognion  12,  2.'S  [L.  Ilavet].  La  correction  de  Weil 
[F  =  FaO  à  la  place  du  $  terminal)  suggère  de  corriger  au  début  de  ce  vers 
corucis  en  crucis,  au  sens  de  potence,  instrument  de  supplice  qui  a 
sensiblement  la  forme  du  Faù.  ^  Études  latines,  V.  La  conjonction  ut  dans 

40  Térence,  Hec.  378  et  Horace,  Sat.  I,  4,  13.  Le  prologue  de  l'Heautontimo- 
roumenos  et  la  question  de  la  contamination  |F.  Gafflot].  Dans  Ter.,  il 
convient  d'admettre  l'ellipse  de  cum  dit  inversum  après  exirem,  ce  qui  dis- 
pense de  corriger  le  texte  ou  de  torturer  le  sens  de  ut;  dans  Hor.  ut  doit 
être  considéré  comme  l'équivalent  de  w;  =  dans  la  pensée  que,  siins  sous- 

♦5  entendre  scripserit  ou  scribat.  Le  prologue  de  l'Heautontimoroumenos 
dont  le  texte,  .suspecté  à  tort,  offre  partout  un  sens  satisfaisant  (discussion 
des  vv.  3  et  6),  ne  prouve  nullement,  comme  l'a  cm  Skutsch,  que  la  pièce 
soit  contaminée  (discussion  des  vv.  6-21)  ;  il  est  vrai  que  le  vers  4  ne  prouve 
pas  non   plus   la  non  contamination.  %  L'omission  d'elvai  avec   l'-roiiioi:  |E. 

60  HarryJ.  La  soi-disant  règle  de  cette  omission,  fondée  sur  quelques  exemples 
isolés  et  peu  probants  de  Sophocle,  Euripide  et  Démosthène,  n'est  nulle- 
ment obligatoire,  et  se  trouve  contredite  par  l'usage  de  la  majorité  des 
auteurs.  Exemples  et  discussion.  %  Plautus  [L.  Havet].   Examen  critique  de 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  d'hiSTOIRE  ANCIENNES.  175 

nombreux   passages   (As.,  Bacch.,   Cas.,    Gist.)   et  corrections  proposées. 
î  Bulletin  bibliographique.  ^^  3*  livr.  Plautus  [Id.]  Conjectures  moti- 
vées pour  plusieurs  passages  de  l'Epid.  ^  Notes  critiques  sur  les  Metricade 
Héron  [Paul  Taniiery].  Corrections  proposées  au  texte  de  la  précieuse  édi- 
tion priaceps  d'Hermann  Schôae.  t  Notice  sur  le  manuscrit  grec  2832  de  la   5 
Bibliothèque  nationale  [H.  Oraont].    Description  de  ce  ms.,  réunion  de  six 
mss.  diff3rents  copiés  du  xiv»  au  xvi»  s.  Transcription  des  passages  inté- 
ressants pour  la  critique  et  observations.  %    Phèdre   [A.  Grenier].   Dans 
IV,  F.  19  (Ed.    Ilavet,  68)    le    sens  indique,  non  seulement   d'intervertir 
16  et  15  avec  Havet,  mais  d'adopter  la  disposition  suivante  :  16  (ic'hém.)  +  15  10 
(2-  hém  ),  15  (1"  hém.)   +   16  (2»  hém.  .    Dans  IV,  F.  26  (Ed.  Havet,  75),  le 
corpora  du  v.  23  a  paru  banal  à  Havet  qui  le  corrige  en  tempora;  mieux 
vaut  corriger  le  pléonasme  multo  en  nuda  qui  justifie  la  présence  de  cor- 
pora.  ^  La  course  aux  flambeaux  à  Didymes  [B.  HaussouUier].  Inscr.  trou- 
vée à  Didymes  en   1896,  donnant  un  renseignement  intéressant  sur  cette  *B 
course  des  Didymeia,   rappelée   dans   un  bas-relief  de  Milet,    étudié  par 
R.  Kekule  von  Stradonitz.  ^  Plante   [G.   Ramain].    Examen  critique,  avec 
corrections   proposées,    de   plusieurs   passages   (Amphitr.,   Asia.,   Aulul., 
Bacch.,  Capt.,  Men.)  ^  Le,  molle  atque  facetum   de  Virgile  d'après  Horace, 
Sat.  I,  10;  44-43  [L.  Bayard|.   Ces  adjectifs  neutres,  ne  sont  pas,  comme  20 
on   le   croit    généralement,    pris    ici   absolument,    mais   qualifient   epos 
(zj:  vers  hexamètre)  du  v.  précédent:  Horace  oppose  l'epos  forte  de  Varius 
(dont  les  personnages  sont  des  héros  épiques)  à  l'epos  molle  atque  fa- 
cetum de  Virgile  (allusion  au  mol  abandon  d'un  Tityre  et  au  fin  parler 
d'un  Mélibée).  %  Terentius,   Ph.  78  [L.  Havet].  Goepi  ego,  dans  ce  vers,  est  '^^ 
construit  en  antithèse  avec  le  coepi  du  v.  75.  Distinction  de  sens  entre 
coepi  ego  (qui  refuse  de  nier)  et  ego  coepi  (qui  se  borne  à  affirmer),  f  Gicero, 
Orator  153,  et  Ennius  [Id.].  Il  faut  maintenir  dans  ce  passage  de  Gicéron  les 
deux  ut  coordonnés,  puis  respecter  les   exemples  de  mots   mutilés  qu'il 
donne,  et  qu'il  a  peut-être  bien  pris  à  Ennius,  qui  en  offre  d'analogues  :  30 
corriger  seulement  tectifractis  des  mss.  en  tectecfractis  (=  tectis  ecfractis). 
^Bulletin  bibliographique.  tlf4«  livr.  A  propos  des  Fragments  phi- 
lolaïques sur  la  musique  [P.  Tannery].  Authentiques  ou   non,  ils  gardent 
à  peu  près  la  même  importance  documentaire  pour  l'histoire  de  l'art.  Étude 
sur  la  valeur  de  ces  fragments,  avec  traduction  et  commentaire.  ^  Le  dé-  38 
clamateur  Alflus  Flavus  [H.  de  la  Ville  de  Mirmont].  Cet  enfant  prodige, 
qui  déclama  chez  le  rhéteur  Gestius,  son  maître,  devant  Sénèque  le  Père» 
fut  gâté  par  l'influence  d'Ovide,  qui  avait  été  lui-même  un  des  plus  brillants 
élèves  de  l'école  de  déclamation.  Si  Alflus   Flavus  descendait  du  préteur 
dont  Gicéron  parle  souvent  avec  éloges,  il  n'a  pu  être  que  son  petit-fils  ou  *o 
arrière-petit-flls.  ^  De  Xenophontis  Anabasi  [M.  L.  Earle[.  Rapprochement 
entre  Anab.  2,  4,  4  et  Isocr.  Pan.  149,   à  l'appui  de  l'opinion  d'Hartmann, 
qui  croit  que  les  4  premiers  livres  de  l'Anab.  furent  publiés  séparément  et 
de  bonne  heure.  ^  Plautus  [L.  Havet].  Conjectures  sur  de  nombreux  passages 
(Men.,  Merc,  Mil.,  Most.,  Persa,  Poen.,  Pseud.,  Rud.,  St.,  Trin.).  %  Metrolo-  45 
gica.   Fragments   inédits   de    Florentinus  [D.  Serruys].  Énumération   des 
six  petits  traités  métrologlques  qui  terminent  le  ms.  507  du  monastère  de 
Vatopedi  (Mont-Athos).  Texte  et  commentaire  d'ensemble  des  extraits  de 
Florentinus  qui  forment  le  3*  :  ils  sont  aussi  remarquables  par  les  données 
anciennes  qu'ils  nous  fournissent  que  par  les  sources  dont  ils  dérivent.  S  50 
Un  nouveau  manuscrit  de  l'Opus  paschale  de  Sedulius  [J.  Gandel].  Il  pro- 
vient de  l'abbaye  de  Fleury  (Floriacensis,  bibl.  d'Orléans  n»  303)  ;  il  est  du 
10*  s.,  de  la  même  famille  que  ceux  de  Ludwig,  et  ses  leçons  méritent 


176  1904.  —    FRANCE. 

d'être  ajoutées  à  l'apparat  critique  de  l'éd.  Hiimer,  chef-d'œuvre  de  science 
et  de  sagacité.  Collation  avec  le  texte  adopté  par  ce  dernier,  f  Auluiaria,  156 
[G.  Ramain].  La  restitution  foras  <ec>  feratur  avait  déjà  été  proposée  eu 
1887  <dans  cette  revue>  par  L.  Ilavet.lf  Bulletin  bibliographique. 
5  %  Revue  des  Revues  et  Publications  d'Académies,  relatives  à  l'antiquité 
classique,  parues  en  ly04.  A.  G.-D. 

Revue  de  théologie  et  des  questions  religieuses,  13«  année,  lOO'i.  N"  4 
Le  sens  de  'O.oLT-r.^wj  et  ce  qui  en  résulte  [G.  Rrustoiil.  Ce  mot  qu'on  trouve 
dans  l'Ép.  aux  Romains  III,  25  est  incontestablement  un  adjectif,  signifiant 
10  expiatoire  ou  propitiatoire,  mais  comme  il  ne  s'applique  jamais  à  une  per- 
sonne, il  vaut  mieux  le  regarder  comme  un  substantif  neutre,  dérivé  natu- 
rellement de  l'adj.  On  le  trouve  employé  pour  désigner  une  statue,  un  monu- 
ment en  marbre,  une  colonne,  une  offrande  ayant  pour  but  d'obtenir  la 
faveur  des  dieux.  Ce  serait  donc  ici  une  offrande  (àvaOr,[xa)  présentée  à  Dieu 
15  pour  obtenir  le  pardon  ou  pour  apaiser  sa  colère.  Conséquence  de  ce  sens 
pour  l'explication  et  la  ponctuation  de  tout  ce  passage  difficile  et  impor- 
tant. Ht  N»  6.  Un  «  car  »  extraordinaire  [W.  Monod).  Explication  de  I  Thcs- 
saloniciens  IV,  3-7.  Sens  des  mots  o-xeùo;  et  xw  irpâytiats.  Tout  ce  passage 
dans  la  traduction  duquel  le  «  car  »  ne  peut  se  soutenir,  traite  un  seul  sujet 
20  et  forme  un  même  tout;  il  n'y  est  pas  fait  allusion  aux  affaires  et  au 
négoce,  comme  on  l'a  cru  ;  il  n'y  est  question  que  de  la  conduite  du  chré- 
tien envers  sa  femme;  il  ne  doit  pas  non  plus  frauder  son  frère,  c.-à-d.  lui 
voler  sa  femme.  T.  N. 

Revue   des  Deux  Mondes  1904,  1"  Mai.  Ernest  Curtius  d'après  sa  cor- 
25  respondance  [A.  Bossert].  Analyse  rapide   du  vol.   de  Fried.  Curtius.  L\ 
Cwiius.  Ein  Lebensbild  in  Briefen.    Ce  recueil  qui  s'étend  sur  un  espace  de 
66  ans  est  intéressant  en  lui-même  et  nous  offre  l'image  d'un  savant  qui 
n'a  pas   dédaigné  d'être  un  écrivain  et  qui  a  puisé  l'atticisme  à  bonne 
source,  f^  1"  Sept.  Les  maisons  de  campagne  romaines  sous  la  république 
30  et  l'empire  [E.  Courbaud].  Montre  comment  les  Romains  comprenaient  le 
séjour  aux  champs  et  aménageaient  l'endroit  où  ils  venaient  se  reposer  du 
bruit  de  Rome  et  au  tracas  des  affaires.  tl[  15  Sept.  Une  révolution  de  palais 
en  l'an  1402  à  Byzance  [G.  Schlumbergerj.  Raconte  d'après  les  chroniqueurs 
byzantins  Psellus  et  Skylitzès,  comment  Michel  V  Calaphate  tenta  d'expul- 
35  ser  du  Palais  l'impératrice  Zoé,  pour  se  faire  proclamer  seul  Basileus  à  sa 
place.  C'est  là  un  des  épisodes  les  plus  étranges  et  les  plus  dramatiques 
de  l'histoire  byzantine  si  fertile  en  événements  tragiques.  X. 

Revue  des  Études  anciennes,  T.  V,  n»  4.  La  Thalassocratie  phocéenne, 
à  propos  du  buste  d'Elche  [Jullian].  Jullian  veut  rechercher  à  quelles 
♦0  dates  a  commencé  et  pris  Un  la  thalassocratie  phocéenne,  qui  a  précédé 
sur  les  côtes  d'Espagne  la  domination  carthaginoise.  De  ce  que  les  Pho- 
céens connurent  le  roi  Arganthonios,  il  conclut  (lu'ils  débarquèrent  à 
Tartessus  entre  620  et  540,  et  probablement  avant  la  fondation  de  Marseille. 
C'est  sans  doute  l'intervention  de  Carthage  qui  les  empêcha  de  fonder» 
45  aucune  colonie  dans  la  région.  Leurs  établissements  dans  la  Méditerranée 
et  notamment  à  Alalia,  en  Corse,  vers  560.  Cette  ville  est  ruinée  par  une 
coalition  des  Carthaginois  et  des  Etrusques  en  "535,  et  J.  place  peu  après 
cette  date  la  destruction  des  établissements  phocéens  de  la  côte  d'Espagne. 
A  la  chute  de  la  thalassocratie  phocéenne  correspondent  les  incursions  des 
50  Ibères  et  la  civilisation  a  reculé  sur  ces  côtes,  t  Arganthonios  et  le  murde 
Phocée  [G.  RadetJ.  R.  suppose  que  le  renseignement  d'Hérodote  sur  Argan- 
thonios provient  d'Hécatée  et  que  celui-ci,  par  xôv  MfjSov,  désignait  Cyaxareé 
ce  qui  rapporterait  la  construction  du  mur  à  l'époque  de  la  guerre  entre 


REVUE    DRS    ÉTUDES    ANCIENNES.  177 

Cyaxare  et  Aljalte  (591-585).  ^  L'adhésion  de  rillyricum  à  la  cause  Fla- 
vienue,  examen  critique  du  récit  de  Tacite  [Ph.  Fabia].  Il  résulte  du 
commencement  du  ch.  85(Hist.  II)  que  Tacite  donne  la  révolte  de  l'Illyri- 
cum  comme  postérieure  à  celle  de  l'Orient.  Comparaison  avec  Suétone, 
qui  confirme  et  complète  Tacite.  F.  fait  remarquer  que  l'insurrection  5 
danubienne  n'est  pas  expliquée,  et  continue  la  critique  du  style  et  de  la 
narration  en  montrant  que  la  recherche  de  la  brièveté  fait  omettre  à  Tacite 
des  détails  importants  et  qu'il  y  a  chez  lui  des  inexactitudes  de  fond  à 
côté  des  maladresses  d'expression  et  un  vice  général  de  méthode,  grâce 
auquel  les  faits  apparaissent  sous  un  jour  insuffisant  ou  même  sous  un  lo 
jour  faux.  %  Notes  gallo-romaines.  La  question  des  Ibères  [JuUian]  (Suite 
cf.  R.  d.  R.  28.  172,  52).  Selon  J.,  il  n'y  a  pas  de  race  ibérique,  mais  un  état 
Ibère,  qui  se  constitua  dans  la  vallée  de  l'Ebre  vers  le  vp  s.,  et  reçut  le 
nom  du  fleuve  comme  nom  de  guerre.  1[  Masques  de  dieux  gaulois  [C.  Dan- 
gibeaud].  Description  de  trois  masques  et  de  deux  demi-masques  du  Musée  15 
de  Saintes  (4  figures).  ^  Un  nouveau  dictionnaire  topograpbique  [C- Jullian], 
Le  dict.  top.  de  la  Haute-Marne,  par  Roserot,  apporte  une  riche  moisson 
pour  les  études  celtiques  ;  on  y  trouve  beaucoup  de  nouveaux  noms  de 
rivières.  ^  Statuette  de  bronze  trouvée  à  Bornos  [P.  Paris]  (planches). 
Description,  ^  Miscellanœa  [PerdrizetJ  <  Cf.  R.  d.  R.  27,  20,  2,  24  >  11.  Le  «o 
fondeur  Bolrys  de  Leucè.  L'adjectif  Xeuxavdç  sur  une  inscription  de  Rhodes, 
publiée  par  Foucart,  en  1885  <R.  d.  R.  10,  353,  36  >,  doit  s'interpréter  «  de 
Leukè  ».  T[  Variétés.  Pétrone,  Satyricon,  trad.  par  Laurent  Tailhadb.  [G, 
May].  Le  traducteur,  pour  rendre  les  termes  juridiques,  ne  pouvant  employer 
la  langue  populaire,  s'est  servi  du  vieux  français;  cette  affectation  donne  ^6 
une  idée  fausse  de  la  vie  juridique  romaine  ;  ailleurs  ils  forge  des  mots 
ou  bien  il  ne  traduit  pas  et  écrit  «  les  sacra  perturbés  »,  un  «  pileux  d'affran- 
chi >>.  Il  y  a  aussi  des  erreurs  dues  à  un  défaut  de  connaissances  juri- 
diques, ^f  Bibliographie.  J.  Jûthner,  Fr.  Knoll,  K.  Patsgh,  II.  Swoboda. 
Vorlàufiger  Bericht  ilber  eine  arc/iaeotogische  Expédition  nach  Kleinasien  [G.  30 
Radet].  Les  auteurs,  en  1902,  ont  visité  l'Isaurie  ;  cet  ouvrage  est  leur  jour- 
nal de  route.  Ils  rapportent  plus  de  300  inscriptions  nouvelles  et  400  photo- 
graphies de  monuments  ou  de  paysages.  Le  rp.  signale  une  stèle  qui 
contient  les  rescrils  d'un  roi  de  Pergame,  nommé  Attale,  à  la  ville  d'Amlada. 
^  J.  G.  C.  Anderson,  Asia  Minov  [G.  Radet].  Ceci  est  une  carte  d'un  format  3B 
commode,  qui  vaudra  à  son  auteur  la  reconnaissance  de  ceux  qui  s'inté- 
ressent à  l'antiquité.  ^  W.  M.  Ramsay,  Cilicia,  Taurus  and  the  greal  Taurus 
pass,  avec  carte  [G.  Radet].  L'auteur  reprend  un  des  chapitres  de  son  «  His- 
torical  Geography  of  Asia  Minor  »,  et  montre  une  magistrale  connaissance 
des  textes  et  des  lieux.  ^  D'  J.  Rouvier.  Numismatique  des  villes  de  la  40 
Phénicie  [G.  Radet].  Formera  un  précieux  complément  aux  travaux  de 
Babelon  et  de  Th.  Reinach. 

T.  'VI  (1904)  n»  1.  Candaule  et  Kamblès  [S.  Reinach].  Gandaule  est  un 
surnom,  synonyme  de  ■/.uvàYX'i«  «  étrangleur  de  chiens  »,  qui  est  aussi  une 
épithète  de  Hermès.  Comme  ce  ne  sont  ni  les  dieux  ni  les  rois  qui  ont  45 
coutume  d'étrangler  les  chiens,  mais  plutôt  les  lions  traqués  par  les 
chasseurs,  R.  conclut  que  Candaule  signifie  «  lion  ».  Le  lion  paraît  avoir 
été  l'emblème  de  la  dynastie  à  laquelle  appartenait  Candaule.  Présence  du 
lion  sur  les  monuments  asiatiques,  étrusques  et  illyriens  et  notamment  du 
lion  marchant  qui  tient  dans  sa  gueule  un  corps  humain,  lequel  n'est  pas  50 
une  proie,  mais  un  attribut.  R.  suppose  que  ce  type  de  lion  est  d'origine 
lydienne.  Le  lion  a  été  «  totem  »  en  Lydie  ;  il  dut  y  avoir  à  son  sujet  un 
Upb;  Xd^o;  qui  s'est  modifié  quand  le  lion  «  totem»  s'est anthropomorphisé. 
REVUE  DE  PHILOLOGIE.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  12 


178  1904.  —    FRANGE. 

Or  une  légende  d'ogre  royal  existait  en  Lydie;  elle  a  été  conservée  par 
Athénée  (X,  415  G),  c'est  la  légende  de  Kamblès;  ce  nom  peut  être  l'épithète 
du  lion.  %  L'Hippalectryon,  contribution  à  l'étude  de  l'ionisme  (planche) 
[Perdrizet].  P.  établit  d'abord  que  la  monture  d'Okéanos,  dans  le  Proinéthée 

5  d'Eschyle,  n'était  pas  un  hippalectryon,  mais  un  cheval  ailé.  Quant  au 
groupe  de  l'Acropole  qui  représente  un  hippalectryon  monté  par  un  homme 
nu,  P.  suppose  à  co  sujet  que  la  représentation  de  celte  figure  avait  une 
vertu  magique,  que  c'était  un  àTcoTpoTtaiov.  Aristophane,  dans  les  Grenouilles 
(V.  933),  fait  dire  à  Eschyle  que  c'était   un   signe  qu'on  peignait  sur  les 

10  vaisseaux.  Le  coq  est  une  bête  prophylactique;  preuves  diverses.  On  peut 
rapprocher  l'hippalectryon  de  l'hippocampe,  du  capricorne,  du  coq  à  tête 
d'âne  ou  de  lion,  de  l'oiseau  à  tête  de  chèvre,  du  iragalectryon  qui  est  sur 
un  scarabée  ionien;  l'origine  de  ces  monstres  est  ionienne;  l'hippalectryon 
ionien  est  sans  cavalier,  l'attique  est  toujours  monté.  Liste  des  représenta- 
is lions  de  l'hyppal.  Ce  monstre  disparaît  à  l'époque  classique  avec  bien 
d'autres.  ^  Antiquités  de  Syrie  [Ghapotj.  Inscriptions  grecques  au  nombre 
de  cinq,  et  quatre  plombs  byzantins.  %  L'affaire  des  rhetores  latini  [R. 
Pichon].  L'explication  de  la  sentence  rendue  par  les  censeurs  Licinius  Grassus 
et  Gn.  Domitius  Ahenorbarbus  contre  les  rhéteurs  latins  doit  être  cherchée 

20  dans  la  politique  intérieure  et  dans  la  lutte  de  partis.  Examen  des  textes. 
Le  plus  clair  est  celui  de  Gicéron,  de  Oratore  (3.  24),  qui  montre  Grassus 
comme  le  véritable  auteur  du  décret   La  raison  qui  le  fit  agir  est  que  les 

■^  rhéteurs  latins  donnaient  un  enseignement  accessible  au  peuple  ;  la  vulga- 
risation de  la  rhétorique  était  un  danger  pour  l'aristocratie;  or  l'examen  de 

26  la  carrière  de  Grassus  le  montre  très  attaché  aux  privilèges  de  la  noblesse. 
^'  Notes  sur  Lucain  (Pharsale  II  93-96)  [A.  Gollignon).  Examen  des  traduc- 
tions diverses.  «  Golligere  iras  »  signifie  grouper  autour  de  soi  les  ressen- 
timents libyens,  c.-à-d.  former  une  armée  de  ceux  qui  haïssent  Rome. 
«  conllato  ferro  »  désigne  les  chaînes  des  esclaves  forgées  en  épées;  «  manus 

30  saevas  »  =  mains  armées  de  ^  Notes  Gallo-Romaines  [JuUian].  Remarques 
sur  la  plus  ancienne  religion  gauloise  (suite)  <R.  d.  R.  28,  173,  o3>.  Rituel 
militaire  :  départ,  marche  et  arrêt;  enseignes,  costume,  les  possédés;  la 
participation  des  bêtes,  serments,  vœux:  préliminaires  du  combat;  chants 
et  danses  de  guerre  ;  cris  de  guerre;  terreurs  religieuses;  la  bataille  sainte  ; 

35  la  soumission;  la  défaite  ;  le  butin,  les  têtes  coupées;  le  butin  vivant; 
retour  des  vainqueurs.  %  Fragments  d'un  sarcophage  gallo-romain  (planche) 
[A.  Chérel].  Description  de  fragm.  trouvés  à  Vienne  (Isère);  discussion  au 
sujet  d'un  bandage  qui  enserre  un  torse.  ^%  Bibliographie.  T.  Stigknby,  Les 
sentenas  dans   la  poésie  grecque   d'Homère  à  Euripide  [Masqueray].   Témoigne 

40  d'une  science  profonde.  ^  G.  M.  Pbplkr,  Comics  terminations  in  A7-is- 
lophanes  and  Ihe  Comic  Fragments  [Masqueray^.  P.  enumère  les  trou- 
vailles comiques  d'Aristophane,  notamment  dans  l'emploi  des  diminutifs 
et  des  patronymiques.  U  Alessandro  Levi.  Delillo  e  paena  nel  pensiero  dei 
Greci  [E.    Lasserre].    L'auteur,  après   avoir    montré    commeut   les   Grecs 

4j  expliquaient  par  la  fatalité  le  phénomène  de  la  criminalité,  examine  com- 
ment ou  résolvait  le  problème  de  l'imputabilité.  Il  donne  Hippocrate 
comme  le  premier  positiviste  et  Platon  comme  le  précurseur  de  Lumbrozo. 
5  René  Pichon,  Lactance  :  étude  sur  le  mouvement  philosophique  et  religieux 
tous  le  règne  de  Constantin  [A.  Dufourcq].  Analyse  de  cet  ouvrage  dont  le  rp. 

50  trouve  la  composition  artificielle,  mais  qui  est  néanmoins  solide,  quoique 
l'auteur  ait  passé  sous  silence  l'ouvrage  de  Porphyre  «  La  philosophie 
d'après  les  oracles  ».  \  A.  HAUvarra,  Deux  conférences  de  pédagogie  à  l'Ecole 
normale  supérieure  [Masqueray].  Analyse  de  cette  brochure  où  l'auteur  traite 


REVUE   DES   ÉTUDES   ANCIENNES.  l7Sf 

de  l'étude  du  grec  dans  l'enseignement  secondaire  et  de  la  manière  de 
l'enseigner.  \%  N°  2.  Etude  sur  les  particules  grecques,  essai  de  sémantique 
[O.  NavarreJ.  La  particule  rfit].  Le  sens  primitif  est  «  immédiatement  »; 
exposé  historique  de  ses  acceptions.  ^  Kxepto-ixaxa  [R.  Schwab|.  Ce  mot  est 
le  terme  précis  par  lequel  on  désigne  le  «  matériel  ou  mobilier  funéraire  ».  5 
î  Notes  sur  Tacite  (Hist.  IV)  [H.  de  la  Ville  de  Mirmont].  I.  Helvidius 
Priscus.  L'auteur  recherche  quel  fut  le  «  cursus  honorum  »  et  la  vie  d'Hel- 
vidius  Priscus,  en  discutant  çà  et  là  les  leçons  traditionnelles  et  conclut 
que  Tacite  a  donné  une  équitable  appréciation  de  son  caractère.  H.  Le 
discours  d'Eprius  Marcellus  (IV,  8).  C'est  d'après  les  «  Acta  Senatus  »  que  iO 
Tacite  donne  le  résumé  analytique  de  ce  discours.  Il  a  cité  d'après  eux  une 
phrase  cauteleuse  qui,  ^v  par  une  sorte  de  contresens  traditionnel,  est  deve- 
nue l'expression  de  ses  idées  politiques  ».  III.  Le  discours  de  Vocula(lV,  58). 
Tacite  a  dû  composer  lui-mêine  ce  discours  qui  n'est  qu'une  amplification  de 
rhétorique.  IV.  Les  stratagemata  de  Sextus  Julius  Frontinus  (IV,  67).  Le  15 
texte  de  Tac.  dit  «  fusi  Lingones  »  ;  les  éditions  classiques  modernes 
renvoient  à  Fronton,  Strateg.,  IV,  3,14,  attribuant  à  M.  Cornélius  Fronto 
l'ouvrage  de  Frontinus.  Citation  du  passage  qui  prouve  que  le  livre  IV  intitulé 
€  Strategematica  »  est  l'oeuvre  d'un  faussaire  maladroit.  V.  L'  «  ala  singu- 
larium  »  (IV,  70).  Ce  passage  est  le  plus  ancien  texte  où  il  soit  question  des  20 
«  singulares  »  ;  exposé  des  opinions  émises  à  ce  sujet.  î  Notes  Gallo- 
romaines  (JullianJ.  Remarques  sur  la  plus  ancienne  religion  gauloise  (suite 
cf.  n°  1).  Cosmogonie,  théogonie,  anthropogonie.  Les  Celtes  en  répondant 
à  Alexandre  qu'ils  ne  craignaient  que  la  chute  du  ciel,  faisaient  allusion  à 
quelque  tradition  religieuse  sur  la  manière  dont  le  monde  disparaîtrait.  25 
Légende  de  la  mer  et  du  rivage.  La  demeure  des  dieux.  La  durée  des  dieux. 
La  vie  du  soleil  et  de  la  lune.  La  première  création  des  hommes  ;  monstres; 
métamorphoses.  De  l'éducation  des  hommes.  La  vengeance  des  dieux.  La 
mort  et  la  destinée  des  morts.  ^  Tête  antique  trouvée  à  Orgon  (Bouches- 
du-Rhône)  [M.  Clerc]  (planche).  C'est  une  tête  en  calcaire,  de  grandeur  30 
naturelle  et  d'un  travail  grossier,  trouvée  dans  un  puits  creusé  dans  le  roc 
qui  se  trouvait  sous  Ij  sol  d'une  chapelle,  dans  les  murs  de  laquelle  sont 
encastrés  des  fragments  très  frustes  ;  c'est  p.-ê.  la  tête  d'une  ancienne 
divinité.  ^  Note  sur  un  grafflte  récemment  trouvé  à  Meaux  [Gassiesl.  G. 
lit  CALLISTRA  ou  GALLIMITRA  PARA  V  ALITVS,  c.-à-d.  CalUstra  pré-  35 
pare  à  manger  pour  cinq  ;  il  faudrait  voir  en  ceci  une  correspondance  entre 
deux  époux.  ^^  Bibliographie.  "W.  Dittbnberger,  Orienlis  graeci  inscrip- 
tiones  seleclae,  supplemenluni  sylloges  mscriptionum  graecarum,  t.  I  [PerJrizet]. 
Ce  vol.  renferme  les  inscriptions  des  royaumes  hellénistiques  jusqu'à 
.eur  absorption  dans  l'orbis  romanus,  plus  quelques  textes  importants  40 
venus  d'Ethiopie,  de  Nubie,  de  Parthie  et  d'Ibérie.  Les  inscriptions  ptolé- 
maïques  forment  la  moitié  du  vol.  Observations  de  détail.  Copie  d'une 
inscription  aujourd'hui  au  Caire.  ^  P.  Fougabt,  Les  constructions  sur 
l'Acropole  c^après  VAnonymus  Avgentinensis.  Extrait  de  la  Revue  de  Philo- 
logie, t.  27[RadetJ.  %  p.  FOUCART,  La  formation  de  la  province  romaine  d^ Asie.  45 
Extr.  des  Mém.  de  l'Acad.  des  Inscr.  et  B.  L.,  t.  37  [G.  Radetj.  Le  testament 
d'Aitale  III  n'est  pas  un  faux  ;  conséquences  de  ce  testament.^  V.  Ghapot, 
La  province  romaine  proconsulaire  d'Asie  depuis  ses  origines  jusqu'à  la  fin  du 
Haut-Empire  [Radet].  Eloges,  f  E.  BaBKLON.  Les  monnaies  de  Scplime  Sévère, 
de  Caracalla  et  de  Géta  relatives  à  VAfrique  (Extrait  de  la  Rivista  di  Numis-  50 
matica,  t.  16).  L'auteur  prouve  que  le  grand  aqueduc  qui  amenait  à  Car- 
thage  les  eaux  du  Zaghouan  est  l'œuvre  des  ingénieurs  romains  du  temps 
d'Hadrieu  et  d'Antonin,  ^  E,  RodoganaGHI,   Le   Capitole   romain  antique   et 


180  1904.  —    FRANCR. 

moderne  [Radet] .  Magnifique  publication.  Tf  Joseph  Strzygowski,  KUmasien 
[G.  Mendel].  Ce  livre  est  le  résultat  d'une  collaboration  ;  mais  la  mise  en 
œuvre  des  matériaux  fournis  à  l'auteur  lui  appartient  en  propre.  Analyse 
sommaire.  L'ouvrage,  où  sont  étudiés  les  monuments  architecturaux,  est 

5  important,  vrai  dans  l'ensemble,  mais  trop  exclusif.  \  G.  Millet,  La  collec- 
tion chrétienne  et  byzantine  des  Hautes  Etudes  f Radet J.  Eloges.  %  H.  Omont,  Mis- 
sions archéologiques  françaises  en  Orient  aux  XV1I«  et  XVlll*  siècles.  [Radetj. 
L'enquête  de  0.  met  en  lumière  les  rares  qualités  de  l'Ancien  Régime  et 
ses  défauts  surprenants,  f^  N"  3.  Agamennon,  Ménélas,  Ulysse  dans  Euri. 

to  pide  [Masqueray].  Parallèle  de  l'Agamennon  d'Homère  et  de  celui  d'Euripide 
qui  fait  de  lui  un  ambitieux  médiocre  et  un  chef  d'état  soucieux  des 
jugements  de  la  foule  ;  analyse  détaillée  de  ce  caractère  dans  Iphi>;énie  k 
Aulis  et  dans  Ilécube.  Euripide  a  aussi  défiguré  Ménélas,  il  en  a  fait  un 
être  faible,  mais  lâchement  cruel  ;  il  paraît  être  à  ses  yeux  le  type  du  mari 

16  sans  caractère  ni  dignité.  Ulysse  est  un  peu  plus  ménagé  dans  le  Cyclope  ; 
mais,  dans  Hécube,  il  est  odieux,  de  plus  le  poète  lui  donne  une  allure  de 
démagogue.  %  Note  sur  la  composition  de  deux  passages  des  «  Travaux  et 
des  Jours  »  [P.  Waltz].  W.  discute  les  objections  élevées  contre  les  v.  504- 
533  et  est  disposé  à  rejeter  le  v.  511,  puis  les  v.  517-523  en   conservant  la 

20  seconde  moitié  du  v.  518  qu'il  mettrait  volontiers  à  la  place  du  second 
hémistiche  du  v.  533.  Il  doute  que  le  Catalogue  des  jours,  à  la  fin  du  poème, 
soit  bien  d'Hésiode,  et  propose  quelques  déplacements.  ^  Les  derniers  sou- 
verains ihraces  :  Rhoemetalcès  et  Pythodoris  [G.  Seure].  Etude  et  restitution 
d'une  inscription  d'ApoUonie.  S.  conclut  que  les  personnages  sont  bien  les 

26  mêmes  que  ceux  d'une  incription  de  Vizye  et  modifie  le  «  stemma  »  des 
rois  de  Thrace  et  de  Pont.  ^  Note  sur  un  passage  de  Salluste  (Catil.  14,  2) 
[A.  WaltzJ.  W.  propose  de  remplacer  «  adulter  >  par  «  aleator  ».  If  Note 
sur  un  passage  de  la  Ciris  [A.  Waltz].  W.  propose  au  v.  63  de  changer 
«  malus  »  en  «  bonus  ou  gravis  ».  \  La  propriété   primitive  à   Rome    [P. 

30  Guiraud].  I.  Origine  de  la  propriété  foncière  à  Rome.  Le  «  terramare  »  ;  ce 
qu'il  faut  penser  du  communisme  primitif;  le  partage  du  sol  sous  Romulus. 
II.  La  propriété  familiale.  La  «  gens  »  ;  la  fondation  de  la  cité  ;  les  terres 
«  gentilices  »  ;  certaines  dénominations  prouvent  qu'elles  étaient  propriétés 
indivises.  La  «  mancipatio  »  premier  mode  d'aliénation.  III.  Exploitation  du 

35  sol.  *i  Notes  Gallo-romaines  [JuUian].  Remarques  sur  la  plus  ancienne 
religion  gauloise  (suite).  Prêtres  et  prêtresses.  C'est  v.  190  av.  J.-G.  que  le 
nom  des  druides  apparaît  dans  l'histoire.  On  peut  supposer  que  le  conseil 
du  «drynemetono  galat(;  et  l'assemblée  des  druides  chez  les  Carnutes  représen- 
tent la  même  institution.^  V.  Béraud,  Les  Phéniciens  et  POdyssée,  t.  II  [Radet]. 

40  Analyse;  l'auteur  parle  toujours  à  l'imagination  ;  il  charme  et  captive.  ^  G 
MaSPÉRO,  Histoire  ancienne  des  peuples  de  l'Oritnt,  6'  éd.  [G.  R<adet>].  Manuel 
à  la  fois  savant  et  pratique.  ^  E.  PoNTRKMOLiet  B.  Haussoullier,  Didymes, 
fouilles  de  1893  et  4H'JS.  Analyse  et  éloges;  il  est  à  souhaiter  que  ces  fouilles 
soient  achevées.  ^   Michel  Brèal,  Essai  de  Sémantique,  3«  éd.  [G.  R.J.  II  y  a 

4ft  4  appendices  nouveaux.  %  Chantepie  db  la.  Saussayb,  Manuel  dUiisloire  des 
Heligions  (traduit  sous  la  direction  de  II.  Hubert  et  Is.  Lévy  [Radet].  Les 
traducteurs  ont  ajouté  une  introduction  sur  l'objet,  la  méthode  et  les 
progrès  des  sciences  religieuses  et  mis  à  jour  la  bibliographie.  Analyse. If 
M.  Clerc  BT  G.  Arnaud  d'Agnbl,   Découvertes  archéologiques  à  Marseille  [C. 

50  J.].  Bonne  fortune  pour  les  archéologues,  f  J.  Psichari,  Les  études  de  grec 
moderne  en  France  au  XI X'  siècle  [Radet].  Éloges.  ^^  N'=  4.  Recherches  sur  la 
géographie  ancienne  de  l'Asie  Mineure  [G,  Radet]  (suite)  <  R.  d.  R.  28,  170. 
42  >.  111.  L'ArlémisioD   de  Sardes.   Dans  Xénophon  (Anab.  I,  6,  7)  il  est 


REVUE   DES    ÉTUDES   GRECQUES.  181 

question  d'un  autel  d'A.rtémis,  devant  lequel  Syrus  et  Orontas  s'étaient 
réconciliés.  R.  examine  si  ropinion  qui  place  la  scène  à  Ephèse  est  juste. 
11  ramène  les  arguments  des  critiques  à  trois,  dont  il  montre  la  faiblesse. 
Il  pense  que  ce  sanctuaire  devait  être  à  Sardes  et  s'appuie  sur  un  texte  de 
Pausanias  (VII,  6,  6)  et  sur  une  inscription  de  Didymes.  Le  culte  de  la  '^ 
(j.T)Tr,p  [Lfxâlri  ;  elle  était  vénérée  à  Sardes  sous  le  nom  de  Kybébé  et  elle  se 
confondit  avec  Artémis,  puis  avec  Anahita.  Historique  du  sanctuaire  de 
Sardes  dont  la  position  ne  peut  être  déterminée  avec  certitude.  Examen  de 
médailles  ;  la  Koré  sardienne  paraît  être  une  nouvelle  transformation  de 
la  même  divinité.  H  Eludes  sur  les  particules  grecques  [0.  Navarre]  (suite  lO 
cf.  noS)  II,  la  particule 8f|6ev;  classement  historique  des  sens  et  acceptions. 
t  Notes  gallo-romaines  [JuUianJ.  Remarques  sur  la  plus  ancienne  religion 
gauloise  (suite).  Rapport  avec  les  autres  religions.  Les  Gaulois  n'étaient 
pas  adversaires  irréconciliables  des  dieux  des  autres  nations,  ^  Notes  sur 
un  monument  celtique  découvert  à  Vachères  (Basses-Alpes)  (planche)  'B 
[Arnaud  d'Agnel].  Description  de  ce  bloc  calcaire  sculpté  sur  les  deux  faces 
et  représentant  d'un  côté  un  homme,  de  Tautre  une  femme  ;  c'est  uu 
monument  religieux.  H  Bibliographie.  R.  Laqubur,  Quaestiones  epigraphicx 
et  papyrologicae  selectae  [Radet].  Thèse  inaugurale  composée  de  4  mémoires. 
L'auteur  se  comporte  parfois  en  avocat  à  l'égard  des  témoignages  gênants.  20 
%  W.  Cronert,  Memoria  graeca  herculanensis  [P.  Fournier].  Excellente  con- 
tribution à  l'étude  de  la  xoivr,.  L'auteur  a  comparé  les  papyrus  d'Herculanum 
avec  ceux  d'Egypte;  il  ne  s'occupe  que  de  phonétique  et  de  morphologie  et 
a  laissé  de  côté  la  syntaxe.  %  DOM  Cuthbert  Butler,  The  Lausiac  Hisiory  of 
Palladius  [Max  Bonnet].  Le  texte  est  essentiellement  fondé  sur  trois  mss.  ;  25 
Paris,  1628,  Oxford,  Christ  Church,  Wake,  67,  Turin,  C,  IV,  8.  Grande  pro- 
bité scieutifique,  mais  manque  de  clarté.  L'éditeur  ne  tient  pas  assez 
compte  de  la  langue  et  du  style  de  Palladius.  Très  peu  de  conjectures.  En 
somme  modèle  de  travail  consciencieux  méthodique  et  solide,  t  N.  Politis, 
Etudes  sur  la  vie  et  la  langue  du  peuple  grec  :  Proverbes.  T.  IV  [P.  FournierJ.  30 
Eloges.  ^  O.  RiEMANN  et  H.  Goelzkr,  Grammaire  comparée  du  grec  et  du  lalin. 
1"  partie  :  Phonéiique  et  élude  des  formes  [Fournier].  Cet  ouvrage  très  cons- 
ciencieusement fait  n'offre  pas  de  nouvelle  doctrine  en  phonétique  ou  en 
morphologie,  maison  y  trouve  coordonnées  celles  qui  ont  cours  et  sont  le 
moins  contestées.  Critiques  de  détail,  exposé  du  plan  et  éloges.  ^  A.  Cima,  36 
Ueloquenza  latina  prima  di  Cicérone  [H.  de  la  Ville  de  Mirmont].  Seize  pages 
d'introduction  donnent  le  nécessaire  sur  l'éloquence  à  Rome  des  origines  à 
Caton  l'ancien,  avec  qui  commence  l'ouvrage  qui  va  jusqu'à  la  dictature 
de  Sulla.  Cette  histoire  est  intéressante  et  complète  ;  fautes  d'impression 
nombreuse.  If  Chronique.  Archiv  fur  Religionswissenschaft  [Radet].  Plan  de  40 
la  publication.  A.  J. 

Revue  des  études  grecques,  T.  XVII,  Nr.  74,  Jr.-avr.  Inscriptions 
grecques  d'Europe  [A.-E.  Contoléon[.  Athènes.  Egine.  Laconie  (5  vers  elé- 
giaques  :  7to)>£!Aïix-nî,  mot  inconnu). Messénie.Thessalie.  Ile  de  Milo.  Moesie  : 
Tomi.  t  Catulus  ou  Gatilina?  [Th.  Reinach].  Dans  le  Vat.  gr.  73  de  la  45 
Vaticane,  un  fragment  de  Diodore  porte  Aeûxtov  Kâ-:Xov,  qu'on  a  corrigé  en 
A.  KartXcvav.  Il  s'agit,  non  de  Catilina,  mais  de  L.  Catulus,  lecture  qui 
explique  très  bien  la  phrase  de  Cicéron,  tandis  que  KaxiXi'vav  donne  uu  sens 
invraisemblable.  ^  Les  manuscrits  grecs  de  la  Bibl.  de  Turin  [Krurabacher, 
trad.  en  français].  Cette  bibl.  possédait  401  mss.  La  philologie  classique  BO 
n'a  pas  essuyé  de  grandes  perles.  Environ  95  pour  100  appartenaient  à  la 
littérature  chrétienne  et  byzantine,  entre  autres  un  ms.  enluminé  du 
commentaire  de  Théodoral  sur  les  12  petits  prophètes.  Relevé  des  princi- 


182  1904.  —    FRANCE. 

paux  mss.  relatifs  à  la  littérature  ecclésiastique  et  à  l'histoire  byzantine, 
noiamaient  le  Diplomaire  byzantin,  ms.  de  1286, '<  monument  inappréciable 
pour  l'étude  de  l'histoire  et  de  la  paléographie  byzantine  »,  et  un  recueil 
(unique]  de  vieux  chants  grecs  (Taurin.  B,  IV,  34)  déjà  utilisé  par  le  G*'  Pitra 
5  et  heureusement  copié  en  entier  par  Krumbacher.  %  La  collection  byzantine 
de  Labbe  et  le  projet  de  Suarès  [H.  Omout].  Outre  le  plan  de  cette  collec- 
tion, dressé  par  le  P.  Ph.  Labbe,  ce  savant  avait,  antérieurement,  rédigé 
un  prospeètus  devenu  très  rare  (B.  N.  ms.  fr.  4849  fol.  396-401).  C'est  cette 
pièce  sans  doute  que   reçut  l'évêque  de  Vaison,  J.   M.    Suarès,    ci-devant 

10  bibliothécaire  du  G"  Barberini,  et  qui  lui  suggéra  l'idée  d'adresser  au  chan- 
celier Séguier,  avec  lettre  d'envoi,  un  mémoire  sur  le  projet  d'une  collection 
semblable,  caressé  autrefois.  0.  publie  la  lettre  et  le  mémoire  (B.  N.  ms. 
fr.  18600,  fol.  738  et  740-749,  autographe).  ^  Du  Gange  et  la  collection  byzan- 
tine du  Louvre  [H.  Omont].  Lettre  par  laquelle  l'abbé  Gallois   annonce  à 

16  Du  Gange  que  son  projet  de  continuation  de  la  collection  Byzantine  dite 
du  Louvre  a  été  favorablement  accueilli  par  Colbert.  (B.  N.  ms.  fr.  9503, 
fol.  147-148.)  fUn  discours  inédit  de  Psellos  (suite).  Accusation  du  patriarche 
Michel  Gérulaire  devant  le  Synode  (1059)  [L.  Bréhier].  Ghap.  XXXI-LXIX. 
Corrigenda  à  la  1"   partie  (Leçons  du  ms.   d'après  la  collation    d'Henri 

20  Lebègue).  ^  Bulletin  archéologique  [A.  de  Ridder].  Figures.  I.  Architecture, 
Fouilles.  La  date  de  l'ancien  Parthénon  (antérieure  à  l'époque  de  Cimon),  etc. 
IL  Sculpture.  III.  Fresques.  Vases  peints.  IV.  Bronzes.  Terres  cuites.  V.  Orfè- 
vrerie. Objets  divers.  ^  Post-Scriptum  [T.  R.].  Historique  de  la  controverse 
relative  à  l'authenticité  de  la  tiare  de  Saïlapharnès.  «  De  cette  lutte  de  sept 

25  ans,  de  cette  enquête  de  deux  mois,  la  tiare  du  Louvre  sort,  sans  aucun  doute, 
éclopée,  déchue  de  son  piédestal,  mais  nullement  anéantie.  Ce  n'est  plus 
le  bibelot  incomparable...  c'est  encore  un  document  historique  d'une 
imporlance  considérable  et  d'une  réelle  valeur  artistique.  »  %  1.  Lez  Actes 
de  iaint  Jacques  et  les  Actes  cfAquilas,  p.  p.  J.  Ebkrsolt.  2.  Saint  Jérôme  et  la 

30  vie  du  moine  Malchus  le  Captif,  par  P.  Van  den  Vbn.  3.  La  vie  grecque  de 
saint  Jean  le  Psichaïle,  p.  P.  Van  den  Ven.  4.  Analecla  BoUandiana,  XXII, 
2,  [H.  G.].  1.  Ges  documents,  dénués  de  toute  valeur  historique,  ne  sont 
pas  sans  intérêt  pour  l'étude  du  développement  des  légendes  hagiogra- 
phiques. —  2.  V.  d.  V.   publie  le   texte  grec  encore  inédit  de  la   vie   de 

35  Malchus,  que  l'on  a  prétendu  (Amelineau  et  Nau)  avoir  été  démarquée  par 
saint  Jérôme.  V.  d.  V.,  comme  Bidez,  réfute  cette  opinion.  —  3.  Saint  Jean, 
moine  du  couvent  de  Psicha,  à  Gonstantinople,  au  ix*  s.,  joua  un  certain 
rôle  dans  la  querelle  des  iconoclastes.  —  4.  Actes  inédits  d'un  martyr  de 
Perse,  l'évêque  Sadôth,  sous  Sapor  IL   Le  rp.   se  réjoui»  de  l'activité  qui 

40  régne  actuellement  dans  le  domaine  hagiographique  et  de  l'esprit  scienti- 
fique dans  lequel  sont  poursuivies  ces  sortes  d'études.  ^  Catalogus  codicum 
astrologorum  graecorum.  IV.  Codd.  italicos  (minorum  bibliothecarum)  des- 
crips.  Bassi,  Gumont,  Mu.  Martini,  Olivieri.  VI.  Godd.  Vindobonenses 
descr.  G.  Kroll  [H.  G.|.  Analyse  du  contenu  des  2  fascicules.  ^  IL  Dibls, 

45  Poelarum  philosophorum  fragmenta  [H.  G.].  Grands  éloges.  H.  Diels  traite  un 
peu  trop  durement  Mullach  et  ses  Fr.  philos,  gv.  ^  W.  Doerpfbld  (et  autres), 
Troja  und  Ilion  [II.  Lebeau].  Après  Le  Chevalier,  Choiseul-Goufïler,  von 
Hahn  et  Galvert,  puis  en  1870  Schliemann,  Doerpfeld  eu  1893  a  exhumé  la 
sixième  ville,  la  Troie  Mycénienne,  avec  l'appui  du  gouvernement  allemand. 

50  Exposé  clair  et  complet  des  résultats  des  fouilles  exécutées  jtisqu'a  la  fin 
du  19e  s.  Participation  des  collaborateurs.  Le  rp.  critique  les  vains  efforts 
de  D.  pour  mettre  d'accord  les  descriptions  du  poète  de  l'Iliade  avec  la 
topographie  et  les  ruines.  —  Pas  d'inlex.  %  V.   Gardthausbn,  Sammlungen 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  183 

nnd  Kataloge  griech.  Handschriften  [H.  G.].  Sera  très  utile  aux  philologues. 
Peu  d'omissions  ;  qqs.  erreurs.^?.  Fr.  Girabd,  Textes  de  droit  romain  publiés 
et  annotés  [Dubois].  Relevé  des  textes  grecs,  publiés  avec  trad.  lat.  Eloges. 
L'accentuation  laisse  parfois  à  désirer.  ^  B.   Grenfell,   A.   Hunt,   J.   S. 
Smyly,  The  Tebtunis  papyri.  I  [T.  R.].  Résultat  des  fouilles  exécutées  à  Oum    5 
el  Baragât,  l'ancienne  Tebtunis  (Fayoum)  en  1899-1900.  Découverte  fortuite 
de  papyrus  enveloppant  des  crocodiles,  grands,  petits,  et  mêmes  postiches. 
Principaux  textes  littéraires  et  administratifs  recueillis  au  nombre  de  264 
(12'»  publié?,  140  résumés).  Le  rp.  put  assister  à  ces   trouvailles.   Qqs.   cri- 
tiques de  détail,  précédées  de  grands  éloges.  ^  B.  Grbnfell  and  A.  Hunt,  lo 
Tlie  Oxyrhyt.chus  papyri.  III  [T.  R.].  Mention  de  qqs.   documents  adminis- 
tratifs et  des    fragments    littéraires   les   plus    intéressants.    Eloges   sans 
réserves.  ^  G.  N.  IIatzidakis,  "EXeyxoi  xal  xp^aeiç.  Deux  art.  de  critique 
consacrés  à  G.  Bernardakis  (polémique  contre  Gontos  et  Baris  ;  édition  des 
œuvres  morales  de  Plufarque).  L'auteur,  très  savant,  est  bien  sévère.  Lui-  16 
même,  comme  tout  le  monde,  a  besoin  d'indulgence.  H  H.   Hepding,  Attis, 
seine  Mythen  und  sein  Kult  [H.  G.].  Travail  d'un  débutant.  Textes  littéraires 
et  épigraphiques.  Pas  de  monuments  ligures.  Ouvrage  utile,    paraissant 
exact,  mais  peu  nouveau.  H.  admet  que  l'inscr.  d'Abercius  se   rapporte   au 
culte  d'Attis,  tandis  qu'elle  vise  manifestement  le  Christ.  ^  Homeri  opéra.  20 
Rec.  D.  B.  MONRO  et  Th.  W.  Allen,  I-II  :  Ilias  [H.  G.].   Edition  qui  repose 
sur  la  collation  de  130  mss.,  groupés  par  Allen  en  17  familles.   Quant  aux 
formes  grammaticales  les  éditeurs  ont,  en  général,  respecté  la  tradition. 
Ils  ont  supprimé  l'augment.  %  Ch.  JORET,  J.  B    Le  Chevalier,    diaprés  sa  cor- 
respondance avec  Boelliger  [H.  G.].  A  Weimar,  Le  Chevalier   s'était   lié   avec  25 
Boettiger  et,  rentré  en  France,  entretint  avec  cet  archéologue  une  corres- 
pondance qui  dura  jusqu'à  sa  mort.    Ch.   J.   publie  les  lettres  du  savant 
français,  avec  détails  intérssants  sur  la  vie  de  son  héros  et   sur  le  monde 
savant  de  Weimar.  \  A.  Joubin,  Guide  du   Musée   de   moulage   de   la  Faculté 
des  lettres  de  Montpellier  [T.  R.].  Ce  musée,  organisé  par  H.  Lechat,  date  de  30 
1890  ;  c'est  un  des  plus  riches  de  la  province.    Qqs.    omissions   biblogra- 
phiques.  Tf  A.  Meillet,  Introduction  à  Vétude  comparative   des    langues  indo- 
européennes  [J.  Bloch].  M.  s'est  efforcé  de  rendre   son  exposé  intelligible  à 
tout  lecteur  qui  a  étudié  le  grec.  Ouvrage  très  utile  aux  philologues  clas- 
siques. Analyse  et  grands  éloges.  L'auteur  établit  la  séparation  définitive  35 
de  la  linguistique  et  de  la  mythologie.  Il  n'y  a  pas  de  lexique  ni   d'index. 
f  Ch.  W.  Pbppler,  Comic  terminations  in  Aristophanes  and  the  comic  fragment 
[0.  Bloch].  I;  Dimininutives,  Character  names,   Patronymics.  Analyse.  On 
ne  voit  pas  bien  l'utilité  de  cette  étude  pour  la  linguistique,  f  Herra.  Rbich, 
Der  Mimus.  I.  Ein  litterarentwickelungsgeschichtlicher  (sic)  Versuch  [H.  La-  40 
baste].  Gel"  vol.  étudie  le  mime  en  tant  que  genre  dramatique.  Un  recueil  des 
monuments  figurés  est  réservé  pour  le  2»  vol.  Premier  travail  d'ensemble  sur 
la  matière.  L'histoire  du  mime  y  est  traitée  d'une  façon  qui  diffère  sensiblement 
des  théories  admises  jusqu'à  présent.  L'érudition  très  vaste  de  l'auteur  eût 
gagné  à  être  plus  discrète.  Eloges  et  réserves.  —  P.  S.  au  sujet  du  papy-  46 
rus  413  d'Oxyrhynchus  (fragment  d'un  mime  récitatif  et  dénouement  d'un 
drame  mimique).  Réserves  du  rp.  sur  les  conclusions  que  l'auteur  a  tirées 
de  ce  document,  f  T.  Sticknby,  Les  sentences  dans  la  poésie  grecque,  d'Homère 
à  Euripide  [A.  J.  Reinach].   Analyse.  Conclusion  :  «  il  y  a  deux  courants 
dans  la  poésie  grecque,  celui  de  la  musique  et  de  la  pensée  musicale  ;  celui  50 
de  l'éloquence  et  de  la  pensée  oratoire  ;  d'une  part   Pindare,  ae  l'autre 
Euripide.  La  poésie  morale  se  divise  de  même  :  elle  est  contemplative  et 
musicale,  ou  elle  est  démonstrative  et  rhétorique.  »  ^  A.  ThuMjî,  Alt-und 


184  1904.  —   FRANCE. 

neugriech.  Miszellen.  [El.  Pernot].  Etyinologies  de  aï-^lr,,  —  de  oÂtdOâvw  et  de 
mots  néogrecs.  Discussion  de  ces  dernières  par  le  rp.  ^  J.  Ward  and  G.  F. 
IIiL,  Greek  coins  and  Iheir  parent  ciliés.  I.  Descriptive  Catalogue  of  ancient 
Greek  coins  |T.  R.J.  Catalogue  par  Hill  de  la  collection  Ward.  Peu  de  nou- 
6  veautés  proprement  dites.  Mention  des  monnaies  inédites.  Éloges. 11^  Nr.  75, 
mai-juin.  La  trilogie  chez  Euripide  [Paul  Girard].  Aperçus  sur  la  tétralogie 
chez  Eschyle,  dans  laquelle  le  poète  mettait  un  lien  apparent  entre  les 
trois  tragédies  représentées  dans  un  même  concours  ;  le  drame  satirique 
se  rattachait  parfois  au  sujet  de  ces  tragédies.  C'est  ce  qu'on  nomme  la 

IQ  «  tétralogie  liée  ».  Après  Eschyle  et  même  dans  qqs.  parties  de  son  œuvre 
les  quatre  pièces  traitent  de  sujets  difTérents.  C'est  du  moins  l'opinion  qui 
a  cours.  Avec  Sophocle  la  tétralogie  ou  la  trilogie  devient  libre.  Mais  les 
tragédies  indépendantes  les  unes  des  autres  devaient  pourtant  avoir  un 
lien  que  Sophocle   et  Euripide  substituèrent  à  l'ancienne  trilogie.  G.  le 

16  recherche  et  l'étudié  dans  le  second  de  ces  poètes,  sa  vie  littéraire  étant 
mieux  connue  que  celle  de  Sophocle.  Historique  des  dernières  années 
d'Euripide.  Ses  dernières  tragédies  furent  la  trilogie  comprenant  Iphigénie 
à  Aulis,  Alcméon  et  les  Bacchantes  représentées  après  sa  mort  (commence- 
ment de  406).  Il  dut  faire  jouer  son  Archélaos  aux  Olympia,  fête  célébrée 

20  à  Dion,  en  Piérie,  au  mois  d'octobre  408.  Un  premier  lien  se  révèle  entre 
les  deux  premières  pièces  de  la  trilogie;  les  chœurs  y  célèbrent  la  Piéria. 
Cette  trilogie  dans  la  peni^ée  d'Euripide  devait  être  jouée  à  Dion  pour  l'inau- 
guration des  Olympiti,  institués  par  le  roi  de  Macédoine  Archélaos.  G.  voit 
le  lien  fondamental  entre  les  trois  pièces  «  dans  un  sentiment  de  révolte 

26  qui  faisait  l'unité  de  l'ensemble,  la  révolte  de  la  pensée  libre  *contre  les 
excès  auxquels  peut  conduire  la  religion  ».  Alcméon  à  Coriuthe,  troisième 
pièce  de  la  trilogie  en  question.  Reconstitution  du  plan  de  cette  tragédie. 
Là  encore  se  présente  une  situation  analogue  à  celle  des  deux  autres 
drames,  l'inHuence  d'une  divinité  farouche,  violant  les  plus  saintes  lois  de 

30  l'humanité.  Euripide  dut  se  proposer  de  faire  jouer  sa  trilogie  à  Dion,  sans 
y  joindre  un  drame  satirique.  Seulement  il  semble  que  dans  les  Bacchantes 
il  ait  voulu  réunir  les  deux  genres  tragique  et  comique.  Exemple^.  U  Ins- 
criptions des  îles  (los,  Délos,  Rhodes,  Chypre)  [A.  E.  Contoléou,  S.  et  Th. 
ReinachJ.  los.  Inscr.  de  25  lignes;  décret  en  l'honneur  de  Zenon,  lieutenant 

35  de  l'amiral  Bauhon,  au  nom  de  Ptolémée  Philadelphe.  —  Délos.  Décret  en 
l'honneur  d'un  proxène  marseillais,  Aéwv  AéovToi;.  —  Rhodes.  Inscr.  de  25  1. 
nouvellement  découverte.  Décret  en  l'honneur  d'un  évergète,  M.  Aurelios 
Cyros.  Mention  d'un  'jSpaûXri;,  chargé  de  réveiller  le  dieu  Dionysos,  (premier 
ex.  de  l'emploi  del'hydraule  daas  les  cérémonies  religieuses.  Autres  inscr.— 

40  Chypre.  Inscription  de  Kerynia,  de  Famagouste.  \  Un  fragment  des  Aetia 
de  Callimaque  [J,  NicoleJ.  Fragment  sur  parchemin  de  la  collection  des 
textes  gr.  et  lat.  de  la  v.  de  Genève,  n°  97.  Ecriture  du  v«  ou  \i*  s.  Obser- 
vations et  rapprochements  avec  les  Argonautiques  d'Apollonius  et  les  Argon, 
orphiques,  d'où  il  résulte  que  le  fragment  appartient  aux  Atux  de  Calli- 

45  maque,  poème  dont  Apollonius  s'inspira.  î  Manuscrit  des  œuvres  de  Saint- 
Deuys  l'Aréopagite  envoyé  de  Constantinople  à  Louis  le  Débonnaire  en  827 
[H.  Omont].  B.  N.  ms.  grec  437.  C'est  le  manuscrit  grec  existant  le  plus 
ancienneiuenl  en  France,  documents  servant  à  établir  son  histoire.  Descrip- 
tion avec  fac-similé  du  fol.  193.  ^   Bulletin  épigraphique  [Th.    ReinachJ. 

50  Corpora,  parties  nouvelles.  Généralités.  Italie.  Dalmatie.  Grèce  du  Nord. 
Attique.  Péloponnèse.  Cyclades.  Crète.  Archipel.  Macédoine.  Thrace. 
Moesie.  Scythie.  Asie  Mineure.  Syrie.  Arabie.  Mésopotamie.  Babylonie. 
Susiane.  Egypte.  Ethiopie,  .\friquc.  H  J.  G.  C,  Andebson,  Siudia  ponlica. 


REVUE  DES   ÉTUDES  GRECQUES.  1$?) 

I.  —  Asia  Minor  [T.  R.].  Anderson  et  Fr.  Cumout  donneront  une  description 
complète  de  la  province  rom.  du  Pont.  Ce  premier  fasc.  est  d'A..  seul. 
Eloges,  t  Arntoleiis  ethica  Nicomachea.  Rec.  F.  SuSEMlHL.  Ei.  alteram 
cur.  O.  APBLT  [H.  G.].  Amélioratious.  Eloges,  t  Arisiotelis  Uoliziix 
'A9r,vatwv,  quarium  éd.  F.  Blass  [T.  R.].  Nouv.  éd.  tenue  au  courant  de  5 
tous  les  travaux  de  la  critique.  Qqs.  observations  sur  l'interpolation  du 
ch.  4,  sur  les  prétendues  lois  rythuiiques  exposés  par  l'éditeur,  etc.  %  Les 
l'héniciens  et  rOd]jssée,  par  V.  Bérard  [A.  J.  Reiuach].  Analyse  détaillée  au 
triple  point  de  vue  de  la  méthode  (topologie),  de  rapplication  de  la  méthode 
et  de  l'hypothèse  qui  a  dominé  cette  application.  Arguments  contradictoires  10 
du  rp.  Quelques  conclusious  de  Tauceur  sont  plausibles  ;  d'autres  sont 
insoutenables.  Livre  écrit  avec  charme,  couleur  et  humour;  aperçus  ori- 
giuaux,  digressions  piquantes.  L'illustration,  sans  être  toujours  très  topique, 
en  fait  un  des  plus  beaux  et  des  plus  intéressants  ouvrages  qui  aient  été 
publiés  depuis  longtemps  sur  l'antiquité.  If  A.  Bohlbr,  Sophistae  anonymi  16 
Prolrexlici  fragmenta  instawata  illuslrala  [A.  Puech].  Fragments  publiés 
d'abord  par  Cramer,  Anecdota  Paris.  I,  16f).  Réédition  faite  sur  trois  niss. 
inexplorés.  Eloges.  %  Franz  Boll,  Sphaera  [H.  G.].  Analyze  et  renvoi  à  Fr. 
Giimont  (Rev.  arch.,  1903,  l,  p.  437  ss).  f  Bouché- Leglergq,  Histoire  des 
Lagides,  I  [T.  R.].  Information  vaste  et  sûre,  critique  judicieuse,  honnêteté  20 
absolue  dans  le  départ  outre  les  faits  acquis  et  les  hypothèses,  clarté  élé- 
gante de  l'exposé.  Nombreuses  critiques  de  détail.  If  Catalogue  of  Greek  coins 
in  Ihe  Biitish  Muséum.  The  coins  of  Parthia,  by  W.  WrOTH  (T.  R.].  Eloges.  ^ 
P.  D.  Chantepie  de  la  SauSSAYE,  Manuel  d'histoire  des  religions.  Trad.  de 
l'ail,  sous  la  direction  de  H-  Hubert  et  Is.  Lévy  [T.  R.].  Les  traducteurs  de  2B 
Ch.  ont  rendu  service  aux  étudiants  français,  bien  que  son  ouvrage  soit 
imparfait  à  bien  des  égards.  Bibliographie  incomplète,  notamment  en  ce 
qui  concerne  les  Grecs.  La  lecture  de  l'introd.,  par  H.  Hubert,  est  recom- 
mandée, comme  corrigeant  et  complétant  le  manuel.  ^  M.  Clerc  et  G. 
Arnaud  d'Agnel,  Découvertes  archéologiques  à  Marseille  [E.  Pottier].  Résul-  30 
tats  de  fouilles  récentes  (et  anciennes)  exécutées  dans  le  quartier  de  la 
Tourette.  Une  centaine  de  fragments  de  vases,  presque  tous  reproduits, 
lampes,  eulogies  chrétiennes,  carreaux  de  terre  cuite,  une  inscr.  gr.  et 
85  monnaies.  Les  débris  céramiques  appartiennent  aux  fabriques  ioniennes 
et  grecqnes  du  vu*  et  du  yi»  s.,  ce  qui  confirme  l'origine  phocéenne  de  35 
Marseille.  La  méthode  des  auteurs  est  perspicace  et  prudente,  f  Demosthenes, 
Ausgewàhlte  Reden,  erkl.  von  A  Westermann.  II  (Couronne,  Leptine).  7*  éd. 
par  E.  ROSENBERG  [H.  G  1-  Eloges.  Qqs.  fautes  typographiques.  If  Euripides, 
1  phigenia  auf  Tauris  fur  den  Schulgehrauch,  von  S.  Reiter  [H.  G.].  Analyse. 
Absence  complète  de  notes.  %  P.  FouCart,  La  formation  de  la  province  40 
romaine  d'Asie  [IL  G,].  Analyse  et  éloges.  If  E.  A.  Gardnbr,  .incient  Alhens 
[P.  Lebeau].  Analyse  ;  éloges.  ^  K.  Hodaczek,  Der  Ohrschmuck  der  Griechen 
und  Eirusker[Max.  CoUignon].  Etude  complète  et  méthodique  d'une  branche 
de  l'orfèvrerie  antique,  les  boucles  d'oreilles.  Analyse  détaillée  ;  historique 
de  la  parure  féminine  dans  la  Grèce  primitive  et  classique,  f  P.  D.  Ch.  45 
HliNNlNGS,  Homers  Odyssée,  ein  kritischer  Kummentar  [H.  G.J.  Ce  nouveau 
commentaire  d'un  vétéran  de  la  critique  homérique  peut  être  considéré 
comme  un  complément  de  l'édition  et  des  appendices  de  Kirchoff.  Travail 
savant  et  considérable  ;  exécution  matérielle  défectueuse.  Conclusion  sur 
l'origine  phénicienne  de  certains  épisodes,  conforme  à  celle  de  V.  Bérard,  60 
qui  n'est  pas  cité.  If  Herodas,  the  Mimes,  éd.  by  J.  A.  Nairn  [T.  R.].  Nouv. 
éd.  où  l'on  a  tiré  parti  de  toute  la  littérature  du  sujet.  Observations  cri- 
tiques ;  analyse  avec  discussion  sur  divers  points  de  métrique,   de  métro- 


486  1904.  -    FRANCE. 

logie,  etc.  ^  E.  NaCHMANSON,  Laute  und  Formen  der  Magnetischen  Inschriften 
[O.  B.].  Analyse  :  éloges.  %  S.  RbinaCH,  Recueil  de  lêtrs  antiques  idéales  ou 
idéalisées  [P.  L.].  Véritable  histoire  de  la  sculpture  aiitiquo,  envisagée  sous 
un  angle  un  peu  spécial.  Légères  critiques,  f  A.  G-   Roos,  Prolegomena  ad 

6  Arriani  Anabaseos  et  Indicae  editionem  criticam,  etc.  [H.  G.].  Classement  des 
38  mss.  du  texte.  Edition  de  PAnabase,  1.  I.  Eloges,  f  Tli.  Schrbibkr,  Stu- 
dien  ûber  das  Bildniss  Alexanders  der  Grossen  [T.  R.].  Excellent.  Analyse 
sommaire^  \  Sophodes  erkl.  v.  Schneidbwin  und  Nauck,  Antigone.  10.  Aufl. 
von  Ew.  Bruhn  [T.  R.].  Edition  digne  de  colles  d'Oedipe  Roi  et  des  Bac- 

^^  chantes.  Le  commentaire  métrique  est  un  peu  sacrifié.  \  J.  N.  Svoronos  et 
W.  Barth  (traducteurs).  Das  Alhener  ,\ational  Muséum.  Livr.  1-2  [P.  Lebeau]. 
Exécution  parfaite  des  planches,  consacrées  à  la  trouvaille  de  Cerigotto.  ^ 
Ch.  DE  UjfalvY,  Le  type  physiqw  d'Alexandre  le  Grand  [P.  L.].  Vaut  par  son 
illustration,  abondante  et  bien  venue,  mais  manque  de   critique;  conclu- 

15  sions  iconographiques  plausibles.  \  P.  Usteri,  Aechlung  und  Verbannung 
im  griech.  Recht  [T.  R.].  Précieux  comme  réunion  de  matériaux  et  remar- 
quable à  d'autres  égards.  ^  Xenophon,  The  Mardi  of  Ihe  Ten  thousand,  by  H. 
G.  Dakyns  [T.  R.].  Traduction  de  PAnabase  et  biographie  de  Xenophon, 
celle-ci    trop   optimiste.   ^   Nr.    76-77.   Jt-oct.    Le    Dionysalexandros  de 

20  Cratinos  [M.  Groiset].  A  propos  du  sommaire  analytique  de  cette  comédie, 
p.  p.  Grenfell  et  Hunt  (Oxyrhynchus  Papyri,  t.  IV).  Texte  du  papyrus.  Essai 
de  reconstitution  de  la  pièce,  d'après  la  formule  de  celles  d'Aristophane. 
On  ne  connaissait  jusqu'ici  aucune  comédie  à  sujet  mythologique.  Quant  à 
la  portée  politique,  le   texte  l'indique  :  Kw(jiw8eïTat...    IlepixXfiç.    On   savait 

26  déjà  que  la  Némésis  de  Craiinos  était  dirigée  contre  Périclès.  Rapprochement 
entre  le  rôle  de  Dionysos,  sensuel  et  lâche,  et  celui  de  l'homme  d'Etat 
athénien,  accusé  de  luxure  et  de  couardise.  Ce  rapprochement  est  encore 
confirmé  par  le  vers  du  poète  Hermippe  apostrophant  ainsi  Périclès  : 
BaffiXeô  (raxiiptov. . .  f  Pour  l'histoire  de  la  comédie  nouvelle  [Ph.  E.  Legrand]. 

30  5  :  Trois  comédies  de  Ménandre.  La  Leucadia.  Examen  critique  de  la  resti- 
tution conjecturée  par  Ribbeck  en  ISS'j.  Il  est  douteux  que  Phaon  ait  joué 
un  rôle  dans  cette  pièce.  Nouvelle  conception  du  sujet.  —  L'ûuo6oXi(i.aïoç. 
Rapprochements  avec  l'IIypobolimaeus  de  Cecilius.  Conjectures  sur  l'in- 
trigue de  la  pièce  grecque.  —  Les  'AXieîc.  Interprétation  hypothétique  des 

36  fragments  de  cette  comédie.  \  Nouvelles  inscr.  du  Pont  [F.  Gumont].  Huit 
nouv.  inscr.  gr.  recueillies  parle  P.  Girard  trouvées  à  Amisos,  à  Amasia,  à 
Sebastopolis.  Une  rom.  (pierre  milliaire)  du  temps  d'IIadrien.  ^  Les  Cyra- 
nides  [P.  Tannery].  D'après  F.  de  Mély,  Harpocration  aurait  transformé, 
entre  350  et  360,  un  traité  de  magie  orientale  (égyptien   ou  chaldéen)  en 

40  livre  gnostique  tout  en  laissant  le  nom  de  Cyranos  aux  passages  extraits 
du  traité  primitif.  Puis  un  compilateur  aurait  fait,  de  ce  texte  ainsi 
remanié,  un  livre  attribué  à  Hermès.  D'après  Pauieur,  Harpocration  aurait 
rédigé  deux  ouvrages  de  matière  médico-magique,  l'Archaïque,  auj.  perdu, 
et  la  «  Cyranide  »,  l»""  des  4  livres  qui  portent  ce  nom.  Ce  texte  n'a  rien  de 

46  gnostique.  Un  compilateur  aurait  converti  les  débris  de  l'archaïque  pour  en 
faire  les  2«,  3e  et  4»  Cyranides.  Un  second  compilateur  introduisit  la  Action 
d'un  roi  de  Perse,  Cyranos,  comme  auteur  de  l'ouvrage  où  il  fondit  ensemble 
la'récension  mise  sous  le  nom  de  Cyranos  et  celle  qui  portait  celui  d'Har- 
pocration.  C'est  cette  3*  édition  qui  nous  est  seule  parvenue.  Discussion  sur 

BO  divers  points  de  la  théorie  de  F.  de  Mély.  ^  Isopséphie  [P.  Perdrizet].  Les 
Grecs  appelaient  nombre  d'un  mot,  d'un  stichos,  d'un  distique,  la  somme 
des  valeurs  numériques  représentées  par  les  lettres  de  ce  mot,  de  ce  sti- 
chos, etc.  Léonidas  d'Alexandrie,  sous  Néron,  est  le  plus  ancien  auteur 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  187 

connu  (l'isopséphies.  La  mystique  des  nombres  était  déjà  pratiquée  par 
les  Pythagoriciens.  L'Isopséphie  chez  les  Gnostiques.  Exemples  :  ABPAGAE, 
365;  NeïXoi;,  365  ;  Metôpaç,  365,  etc.  —  Chez  les  Chrétiens  ;  Kûpts,  9'  V  e',  535. 
Recherches  sur  la  signiûcation  du  cryptogramme  XMF,  qui  prête  à  plu- 
sieurs explications.  ^  E.  AsSMANN,  Das  Floss  der  Odyssée.  Sein  Bau  und  6 
•jjhoinikiseher  Ursprung  [A.  J.  R].  Rapprochements  étymologiques  ou  mytho- 
logiques généralement  contestables.  ^  S.  Eitrem,  Die  Phaiakenepisode  in 
der  Odyssée  [A.  J.  Reinach].  Invraisemblances  du  récit  homérique  (V,  260- 
460).  —  Travail  scrupuleux  ;  l'une  des  plus  importantes  contributions  à 
l'étude  de  l'évolution  de  l'Odyssée.  ^  Galeni  libellas  de  caplionibus  quae  per  10 
diclionem  fiunt.  Edid.  C.  Gablur  [H.  G.].  Texte  dont  on  ne  connaît  qu'un 
seul  ms.  (Ambros.  93).  Nombreuses  conjectures  souvent  plausibles.  Excel- 
lent travail  de  débutant.  %  G.  Glotz,  Vordalie  dans  la  Grèce  primitive  [T. 
R.].  Eloges  avec  réserves.  ^  Th.  Gompkrz,  Les  penseurs  de  la  Grèce.  T.  1". 
trad.  par  Aug.  Rbymond  [T.  R.].  Bonne  trad.  faite  sur  la  2»  éd.  aile- 1 6 
mande.  ^  E.  IIorneffer,  Platon  gegen  Sokrates  [C.  Huit].  Analyse  de  la 
thèse  «  assez  imprévue  »  soutenue  par  l'auteur,  à  propos  de  trois  dialogues, 
Petit  Hippias,  Lâchés,  Charmide.  ^  J.  Mikolajgzak,  De  septem  sapientium 
fabulis  quaestiones  selectae  [11.  G.J.  Eloges.  ^  A.  PaLLIS.  A  few  notes  on  the 
Gospels  according  to  Si  Mark  and  St  Mallhew,  based  chiefly  on  modem  Greek  [J.  20 
Psicharij.  Grands  éloges.  ^  L.  A.  Rostagno,  Le  idée  pedagogische  nella  filo- 
sofîrt  cinica  e  specialmente  in  Anlistene  [G.  Huit].  Exposé  exact,  mais  déjà 
connu.  ^  Salv.  Sabbadini,  Epoca  del  Gorgia  di  Platane  [G.  Huit].  Succession 
chronologique  des  dialogues.  Le  Gorgias,  placé  entre  399  et  la  fondation  de 
l'Académie.  S.  ne  cite  aucun  auteur  français.  ^  B.  Grenfell  and  A.  Hunt  28 
The  Oxyrliynchus  papyri,  Part  IV  [T.  R.].  Mention-  des  principaux  textes. 
Reproduction  partielle  du  nr.  659,  Parthénion,  attribué  par  les  éditeurs  à 
Pindare,  par  H.  Weil  à  Bicchylide.  1[f  Nr.  78.  Nov.-déc.  Bibliographie 
annuelle  des  études  grecques  (1901-1902-1903)  [G.  E.  Ruelle],  t  A  graduate 
OF  Cambridge,  Notes  and  emendations  lo  Aeschylus,  Sophocles  and  Euripides  30 
[H.  G.].  G.  r.  défavorable.  ^  A.  Chavanon,  Eludesur  les  sources  principales  des 
Mémorables  de  Xénopfion  [P.  Gollart].  Il  s'agit  des  matériaux  disponibles  pour 
la  constitution  du  texte.  Nouvelles  collations  de  mss.  Travail  minutieux  qui 
sera  utile.  ^  G.  CrOenert,  Memoria  graeca  herculanensis  [H.  G.].  Instrument 
de  recherches  indispensable.  ^  P.  Decharme,  La  critique  des  traditions  reli-  36 
gieuses  chez  les  Grecs,  d''s  origines  au  temps  de  Plularque  [T.  R.].  Sujet  traité  à 
fond  pour  la  première  fois.^  B.  Dedo,  De  antiquorum  superstitione  amatoria  [H. 
G.].  Travail  incomplet,  mais  soigneux.  ^  Didymi  de  Demosthene  commenta. 
Recogn.  H.  Diels  et  W.  Schubart  [T.  R.].  Résultats  importants  pour  l'his- 
toire grecque.  ^  Max.  Egger,  Denys  d'Halicamasse,  etc.  [P.  Gollart].  Analyse  40 
avec  éloges.  ^  Euripide,  Electre,  Oreste,  3es  eod.  par  H.  Weil  [T.  R.].  Texte 
plus  conservateur  que  celui  des  éd.  précédentes,  inconvénients  du  clichage. 
Observation  critique  concernant  le  fragment  musical  du  papyrus  Rainer. 
^  V.  FovCkv^T,  Le  culte  de  Dionysos  en  Altique  [T.  R.].  Analyse  et  grand 
éloge  de  l'exposition  des  fêtes  on  Thonneur  de  Dionysos.  Vive  critique  de  la  45 
partie  mythologique.  En  dehors  du  «  folklorisme  »  aucune  recherche  d'his- 
toire religieuse  n'est  plus  possible,  ^  J.  Fuhrer  und  P.  Orsi,  Ein  altchrist- 
liches  Hypogeum  im  Bereiche  der  Vigna  Cassia  bei  Syrakus  [A.  Auswahl]. 
Eloges.  ^  3.  Jebelew,  'A-xaïxà,  Eludes  archéologiques  sur  la  province  d^Achaïe 
(en  russe)  (T.  R.  d'après  Silberstein].  Travail  peu  nouveau,  mais  conscien-  60 
cieux  et  bien  documenté.  H  G.  Lafaye,  Les  Métamorphoses  à'Outde  et  leurs 
modèles  grecs  [T.  R.].  Bien  qu'il  s'agisse  d'une  étude  sur  un  poète  latin,  ce 
livre  est  une  précieuse  contribution  à  l'histoire  de  la  littérature  grecque.  ^ 


188  1904.  —    FHANCE. 

O.  NuoFFBR,  Der  Rennwagen  in  AUertum.  I.  Celte  partie  ne  concerne  pas 
encore  la  Grèce  [H.  G.].  Qqs.  réserves.  %  E.  Pontbbmoli  et  B.  IIaussoul- 
LIBR,  Didymes,  Fouilles  de  1895  et  1896.  —  B.  IIauSSOULLIBR,  Etudes 
sur    l'histoire    de  Milet  et  du  Didymeion  [T.    R.].    P.   et   II.   ont  bien    mérité 

6  du  temple  décastyle  de  Did^'mes.  Analyse  et  grands  éloges,  f  S.  Re[nagh, 
Manuel  de  philologie  classique,  -i*  éd.  [II.  G.]  Vadeinecum  de  tous 
les  apprentis  philologues.  Bonne  bibliographie  choisie.  Qqs.  omissions 
regrettables.  ^  S.  RbinaCH,  Répertoire  de  la  Statuaire  grecque  et  romaine.  III 
[Ad.  Auswahl].  Beaucoup  de  statues  inédites.  Ouvrage  indispensable.  %  R. 

10  Reitzbnstbin,  Poimandffs.  Studien  zur  griechisch-  àgyplischen  und  friihchrist- 
lichen  Literatur  [H.  G.].  Analyse.  ^  Stoicorum  vet-rwn  fragmenta,  vol.  II-lIl. 
Coll.  J.  ab  Arnim  [T.  R.j.  Le  t.  II  contient  1216  fragments  de  Chrjsippe 
ou  à  lui  attribués;  le  t.  III,  777  frg.  moraux  et  «  homériques  ».  Plan  de 
l'ouvrage.  \  F.  Studnigzka,  Tfopaeum  Trojani  [T.    R.].    Nombreux  monu- 

15  ments  invoqués  comme  parallèles.  ^  J.  Vendrybs,  Traité  d'accentuation 
grecque  [T.  R.].  Analyse.  Exposé  très  clair,  très  complet  du  sujet,  parfai- 
tement à  la  hauteur  de  la  science.  Qqs.  observations  critiques.  ^  P.  Wilski, 
Klimatologische  Beohachtungen  auf  Thera.  I  [Bonlars].  Eloges.  %  J.  BiDBZ, 
ISoies  sur  les  lettres  de  l'empereur  Julien  [  ].  Relevé  de  qqs.  corrections  intéres- 

20  santés,  t  H.  Demoulin,  La  tradition  manuscrite  du  Banquet  des  Sept  Sages  [  ]. 
L'auteur  a  consulté  22  mss.  (Bernardakis  8  seulement).  Le  meilleur  serait 
le  Palatinus  Heidelb.  153.  ^  G.  Joergensen,  Notes  sur  les  monnaies  d'Athènes 
[].  Eloges  et  critiques.  ^  R.  de  RuGGIEro,  Sludi  papirologici  sul  matrimonio, 
etc.  Analyse.  Nombreuses  fautes  d'impression.  C.  E.  Ruelle. 

ïB  Revue  des  Études  juives,  1904,  N"  96.  Une  inscription  juive  de  Chypre 
[Th.  ReinachJ.  Cette  inscr.  de  Lapethos  mentionnée  par  Le  Bas  et  Wad- 
dington,  Voyage  archéol.,  III  p.  640,  n»  2776,  est  très  courte,  elle  ne  comprend 
que  trois  mois  Eùx"n  paêê-ri  'Axxtxoû,  gravés  sur  une  stèle.  R.  en  a  retrouvé 
une  toute  pareille,  sauf  pour  le  mot  paêêf;  qui  est  orthographié  paêê't,  à  Ni- 

30  cosie,  gravée  sur  une  colonnette,  qui  objet  votif  devait  être  le  support  d'uu 
vase  de  bronze.  Elle  est  d'après  la  forme  des  lettres  du  III*  s.  ap.  J.-C.  Le 
nomin.  eùxri  est  une  formule  de  l'épigraphie  chrétienne  qui  aurait  donc  pris 
modèle  sur  ks  Juifs.  ^%  N''98.  Éléments,  parallèles  et  origine  de  la  légeude 
des  Sept  dormeurs  [B.  Ililler].  Cette  légende  a  fait  le  tour  de  la  chrétienté 

ïi  orientale  et  occidentale.  Transportée  en  Europe  par  Grégoire  de  Tours, 
elle  a  enrichi  la  littérature  latine  de  l'Église  et  les  littératures  nationales. 
Le  judaïsme  rabbinique  et  biblique  a  été  pour  beaucoup  dans  sa  formation. 
Elle  n'a  pas  été  composée  en  grec,  comine  le  veulent  Cuper  et  Koch,  mais 
en  syriaque  et  elle  représente  une  tradition  aggadique  disparue,  reparaissant 

40  dans  la  légende  chrétienne  et  développée  par  l'islamisme.  Z. 

Revue  épigraphique,  27"  an.  Jr-mars.  Autel  consacré  à  un  Mars  local, 

Mars  Bruatus,  à  Oppedeite.  %  Épitaphe  découverte  à  Vachères.  ^  Fragment 

d'autel  au  château  de  Thourame,  commune  de  Bonnieux.  %  Épitaphe  à  Apt. 

^  Épitaphe  trouvée  à  Fos.  %  Épitaphe  d'Albanus,  serv(u)s  publ(icus).  \  Re- 

46  marques  épigraphiques  (suite)  [Héron  de  Villefosse].  Description  de  fra- 
gments représentant  Polyphème  amoureux  de  Galatée.  Le  roi  Midas. 
Homme  nu  (Hercule?).  Mercure  chevauchant  un  bouc.  Sorte  de  génie  avec 
l'inscription  TV  SOLI  NIGA.  Femme  vêtue  d'une  tunique  et  d'uu  manteau. 
Deux  gladiateurs  combattant.  Scène  analogue  à  la  précédente.  Femme  nue 

M  tenant  un  miroir.  Tous  ces  fragments  de  médaillons  appartiennent  à  la 
série  de  vasa  ornata  décrits  dans  Cl.L.  XH,  p.  778,  5887,  n.  1.  Us  provien- 
nent de  la  vallée  du  Rhône.  Leur  classement  d'après  les  sujets.  Un  certain 
uombre  portent,  soit  avant,  soit  après  un  nom,  le  mot  GERA.  Huit  portent 


REVUE   HISTORIQUE.  189 

la  signature  FELIX.  Pays  où  l'on  trouve  des  naédaillons  analogues  à  ceux-ci. 
f^  Avr.  à  juin.  Autel  à  "  Gantes  "  trouvé  à  Valence-sur-Rhône.  "  Gantes  '' 
serait  l'équinoxe  du  printemps,  f  Fragment  de  table  en  pierre  trouvé  près 
de  Baron  aux  Glaparèdes,  dans  des  ruines  gallo-romaines.  ^  Fragment  de 
piédestal  d'une  statue  à  Narbonne  avec  inscription.  Pour  honorer  quelque  5 
bienfaiteur.  If  Trois  fragments  d'une  épilaphe  d'un  navicuiaire  ;  à  Narbonne. 
^  Slèle  à  Narboune.  ^  Trois  épitaphes  chrétiennes  découvertes  à  Lyon.  ^ 
Remarques  épigraphiques  (suite)  [Héron  de  Villefosse].  Médaillons  repré- 
sentant des  scènes  erotiques,  f  Inscriptions  relatives  aux  Vigiles  d'Ostie, 
renfermant  des  noms  d'offlciers  et  de  soldats.  ^  Dieux  de  la  Gaule  celtique  lo 
(suite)  [Allmer].  U^  Juill.-sept.  Inscription,  tronvée  à  Orange,  relative  à  une 
concession  de  terre  à  des  colons.  Discussion  de  la  lecture.  ^  Gavaillon, 
Inscription  courte,  mais  curieuse.  ^  Lyon.  Épitaphe  d'un  décurion  lyonnais 
d'origine  trévire,  Gains  Apronius  Raptor.  ^  Lyon.  Épitaphe  d'un  soldat  de 
la  XXX«  légion,  Ulpia  Victrix,  béiiéflciaire  d'un  procurateur. i[  Lyon.  Épitaphe  15 
de  la  femme  d'un  sévir,  Plautia  Hilaritas.  Noter  la  graphie  Kharissimae.  ^ 
Lyon.  Autel  aux  Mères  Augustes  provenant  d'un  monument  assez  impor- 
tant. ^  Remarques  épigraphiques  (suite)  [Héron  de  Villefosse].  S*e  Golombe. 
Médaillon  de  poterie  avec  légende;  sujet  obscène.  ^  Dieux  de  la  Gaule 
celtique  (suite)  [Allmer].  Les  attributs  de  Sylvain  en  Narbonnaise  et  en  20 
dehors  de  la  Narbonnaise.  Deux  curieuses  statuettes  d'Hercule.  ^  La  liv. 
d'oct.-déc.  ne  nous  est  pas  encore  parvenue,  en  date  de  sept.  1905.    G.  B. 

Revue  historique.  29' année  1904.  Janv.  et  fév.  La  royauté  homérique 
et  les  origines  de  l'état  en  Grèce  [L.  Brehier].  Art.  qui  se  continue  dans  le 
fasc.  de  mai-juin.  Tous  les  traits  qui  font  connaître  la  situation  matérielle  26 
et  morale  du  roi  dans  la  cité  grecque,  ses  rapports  avec  les  assemblées  res- 
treintes ou  générales  désignées  sous  le  nom  d'àyopYi  ou  de  pouXïi  ont  été 
recueillis  et  étudiés.  Une  question  a  été  négligée  jusqu'ici,  c'est  celle  de 
l'autorité  judiciaire.  La  plupart  l'attribuent  a  priori  au  roi,  sans  se  deman- 
der s'ils  ne  transportent  pas  dans  le  passé  les  conceptions  juridiques  qui  30 
lui  sont  familières.  La  solution  de  ce  problème  est  très  complexe.  Pour  les 
contemporains  d'Aristqte,  le  pouvoir  judiciaire  est  un  des  attributs  essen- 
tiels de  l'Etat,  mais  il  n'en  a  pas  toujours  été  ainsi  en  Grèce;  il  est  même 
possible  d'atteindre  une  époque  à  laquelle  toute  organisation  judiciaire  était 
inconnue,  la  naissance  et  le  développement  de  cette  organisation  sont  35 
dans  un  étroit  rapport  avec  l'origine  et  l'évolution  de  l'idée  de  l'Etat  sou- 
verain et  de  la  puissance  publique.  1.  Sources;  2,  Royauté  patriarcale  ; 
3,  Premières  aristocraties.  Gonclusion  :  Il  faut  se  garder  de  placer  à  l'ori- 
gine de  l'histoire  grecque  un  état  monarchique  doté  de  pouvoirs  étendus, 
qui  plus  tard  auraient  été  diminués  au  profit  d'une  noblesse.  La  vérité  est  40 
tout  autre,  La  royauté  grecque  représente  l'âge  à  demi  barbare  où  l'état 
n'existe  pas  encore  et  où  la  fidélité  à  un  homme  et  à  une  famille  main- 
tient seule  l'organisation  sociale.  L'aristocratie  mit  fin  à  ce  régime  rudi- 
mentaire,  elle  groupa  les  hommes  à  l'aide  d'une  notion  assez  féconde  pour 
être  dans  l'avenir  le  principe  de  tout  droit  civilisé,  l'existence  de  l'ordre  45 
public,  le  respect  des  lois,  f  Theod.  Mommsen  [G.  JuUian]  Services  qu'il  a 
rendus  à  l'histoire.  tH  Mars-Avril.  Bulletin  historique  —  Antiquités  romai- 
nes [G.  JuUian],  Littérature.  De  la  Villk  de  Mirmont,  Études  sur  ^ancienne 
poésie  latine.  Éloges,  G.  BoissiBR.  Les  prologues  dt  Salluste  <^  Journ.  des 
Savants  1903  cf.  R.  d.  R.  25,  148,  12  >  Plbssis  et  Lbjay,  Horace.  Œuvres.  50 
Réelle  valeur.  V.  Mortbt,  Recherches  critiques  sur  Vilruve  et  son  œuvre.  Très 
précis.  E.  Thomas,  Pétrone  ;  Venvers  de  la  société  romaine.  Beaucoup  d'esprit. 
Saine  indépendance  de  jugement.  G.  Boissier,  Tacite.  Très  puissante  intui- 


190  1904.  —   FRANGE. 

tion  de  l'esprit  romain.  R.  Pichon,  Lactance.  Le  plus  gros  et  le  meilleur 
livre  que  la  France  ait  consacré  à  ce  Père  de  rÉglisc.  —  Histoire  politique 
et  religieuse.  Mémoires  sur  la  question  des  Douze-Tables  de  Lambert,  qui 
les  rejette  dans  le  domaine  des  créations  récentes,  de  Girard  et  de  Ch. 
5  Applbton,  qui  tous  les  deux  les  maintieunent  à  leur  place  traditionnelle 
de  la  législation  décemvirale.  E.  Maynial,  Les  salutations  impériales  de  Ves- 
pasien  <  Mélanges  de  l'Ec.  de  Rome  1902;  (cf.  R.  d.  R.  27,  218,  5  >  Inaugure 
une  biographie  de  ce  prince.  D.-H.  Lbglergq,  Les  Martyrs.  Eloges.  G.  Duvx- 
QUBT,  Heliogabale,  raconte  par  les  ftistoriens  grecs  et  latins.  TOUTAIN,  La  légende 
10  de  Mithra  <  cf.  R.  d.  R.  17,  195,  18  >.  Allard,  Julien  l'Apostat.  Grande  va- 
leur. DuFOUHCQ,  Le  Christianisme  des  foules.  Contient  des  remarques  très 
justes.  Frazer,  Le  rameau  a'or,  trad.  par  SxiEBBL  et  TouTAiN.  Très  grands 
éloges.  —  Institutions  et  droit.  P.  Fr.  Girard,  Textes  de  Droit  romain.  CuQ, 
Les  institutions  juridiques  des  Romaim,  II.  Droit  classique  et  Droit  du  Bas 
15  Empire.  Excellents.  HUVBLIN,  La  notio7i  de  IHnjuria  dans  le  très  ancien  droit 
romain.  Remarquable.  —  Régions  de  l'empire  autres  que  la  Gaule.  Curtil, 
La  vigne  et  le  vin  chez  les  Romains.  Intéressant.  Besnier,  L'Ile  Tibérine  dans 
Vantiquit'.  et  De  regione  Pelignorum.  Appréc.  favorable.  S.  Gsell,  Atlas  archéo- 
logique de  VAlgérie.  Eloges.  %  Publications  relatives  à  l'histoire  romaine  en 
20  Allemagne  et  en  Autriche,  1896-1902  [W.  Liebenham]  2^  et  3^  art.  <  cf.  R. 
d.  R.  28,  178,  26  >.  Tableau  complet  de  l'érudition  dans  ces  deux  pays.  tH 
Nov.-déc.  R.  Lanciani,  The  destruction  of  ancient  Rom  [Besnier].  Nous  dit 
comment  Rome  a  péri,  non  pas  tant  par  la  main  des  Barbares  que  par 
celle  des  Romains  eux-mêmes  à  l'époque  impériale,  byzantine,  au  moyen 
25  âge  et  à  la  Renaissance.  Z. 

Revue  numismatique.  4«  série.  T.  8  n»  1.  Réflexions  sur  l'ordre  à  suivre 
dans  la  confection  d'un  recueil  général  des  monnaies  antiques  [R.  Mowat] 
Préconise  l'ordre  tracé  parBoeckh  dans  le  G-  1.  G.  en  n'y  dérogeant  qu'au- 
tant qu'il  est  nécessaire  d'éviter  quelque  contradiction  avec  le  partage  de 
30  l'Empire  en  Orient  et  en  Occident,  tel  qu'on  en  trouve  les  éléments  dans 
la  Notitia  dignitatum  in  partibus  Orientis  et  Occidentis,  rédigée  sous 
Honorius  de  395-423.  Innovation  de  Sambon  qui,  dans  les  «  Monnaies  anti- 
ques de  l'Italie  »,  suit  l'ordre  géographique  des  régions  et  non  l'ordre 
alphabétique  des  villes.  ^  Un  décret  de  Gortyne  introduisant  la  monnaie 
35  de  bronze  [Th.  Reinach]  Texte  et  commentaire  de  la  seconde  moitié  du 
3«  s.;  trouvé  à  Gortyne  en  1894,  réédité  par  Blass  :  Sammlung  des  griech. 
Dialekt  Inschriflen  de  Gollilz  III,  2  n»  5011.  Procédure  constituée  par  ce 
décret.  Objet  du  décret  qui  introduit  avec  cours  forcé  une  nouvelle  mon- 
naie de  cuivre  au  lieu  des  anciennes  oboles  d'argent  divisionnaires.  Rai- 
40  sons  de  la  substitution  dans  la  plupart  des  États  grecs  de  la  monnaie  de 
cuivre  à  celle  d'argent.  %  Types  monétaires  gaulois  imités  de  types  romains 
[G.  BlanchetJ  Exemples  connus.  Prototypes  romains  de  qqs  pièces  gauloi- 
ses importantes  :  celles  en  argent  de  Litavicus  reproduisent  la  tête  du 
denier  romain  de  M.  Plaelorius  Cestianus  :  une  autre  portant  au  droit  une 
45  tête  accompagnée  de  la  légende  biiinos  imite  les  deniers  de  G.  Piso  L.  f. 
Frugi,  la  monnaie  de  bronze  de  Turonos  Triccos  copiée  sur  un  denier 
rom.  :  pièce  de  la  série  Kaiedeton  imitée  pour  le  droit  et  le  revers  d'un 
denier,  frappée  par  un  monétaire  rom.  vers  200  a.  av.  J.-C.  ^  Le  revers  des 
monnaies  dites  à  l'Autel  de  Lyon  (1  pi.)  [H.  Villers,  Poucet  et  L.  B.  Morel) 
50  Dans  un  art.  que  la  Rev.  numism.  reproduit  trad.  en  français  et  qui  a 
paru  dans  la  Numism  Zeitschr  <cf.  R.  d.  R  28, 107,  25>  W.  a  conclu  que 
ce  n'était  pas  un  autel  qui  était  représenté  sur  le  revers  des  monnaies  de 
Lugdunum,  mais  deux  Victoires  de  la  Spina  et  lovarium  d'un  cirque  qui, 


REVUE   NUMISMATIQUE,  191 

ainsi  que  le  prouvent  les  monnaies  elles-mêmes,  aurait  existé  dans  l'en- 
ceinte de  Lugdunum.  Ces  ovaria  étaient  de  petits  édifices  sur  lesquels 
après  chaque  tour  des  chars  dans  le  cirque  un  œuf  était  placé,  de  façon, 
qu'on  pût  voir  celui  des  tours  réglementaires  de  chaque  course  qui  venait 
d'être  fait.  P.  et  M.  n'acceptent  pas  ces  conclusions  :  l'existence  du  cirque  5 
n'est  pas  démoutréo,  les  globes  sur  l'autel  ne  sont  pas  des  ovaria,  mais 
des  globes  se  rapportant  à  d'autres  jeux  que  ceux  du  cirque.  Les  deux 
Victoires  tendent  leurs  couronnes  aux  divinités  auxquelles  l'autel  était 
cousacré  et  non  à  un  vainqueur  indéterminé;  ils  comparent  le  revers  de 
ces  mounaies  avec  les  ovaria,  puis  avec  les  grands  autels  dédiés  à  'O 
Auguste  et  concluent  avec  Artaud  que  c'est  bien  le  grand  autel  élevé  par 
les  peuples  des  trois  Gaules  à  la  divinité  de  Rome  et  à  celle  d'Auguste 
qui  est  représenté  sur  le  revers  de  ces  monnaies.  ^  L'iconographie  par  les 
médailles  des  Empereurs  romains  de  la  fin  du  m  et  lye  s.  (3  pi.)  \J.  Mau- 
rice] Art.  qui  se  continue  dans  le  n°  4.  Les  numismatistes  ont  admis  que  "* 
les  effigies  que  l'on  trouve  au  dr.  des  mounaies  de  la  fin  du  iii'  et  iv^  s. 
ap.  J.-G.  ne  sont  pas  des  portraits  réels  des  empereurs,  parce  que 
on  remplaçait  au  début  d'un  règne  les  noms  d'un  empereur  sur  les 
coins  monétaires  par  ceux  de  son  successeur,  sans  changer  l'effigie, 
et  qu'on  frappait  aussi  des  monnaies  aux  noms  d'un  empereur  régnant,  20 
inscrits  autour  de  l'effigie  d'un  autre  prince,  son  corégent  et  son 
allié.  En  tenant  compte  de  toutes  ces  difficultés,  M.  montre  qu'on  peut 
réunir  un  nombre  de  médailles  suffisant  pour  se  faire  une  idée  exacte  des 
traits  personnels  de  chaque  empereur  et  fixer  son  iconographie.  Après 
avoir  indiqué  pour  chacun  les  faits  et  événements  de  sa  vie  qui  sont  né-  25 
cessaires  à  connaître  pour  interpréter  ses  médailles,  il  fixe  l'iconographie 
dans  ce  premier  art.  de  Dioclélien,  Maximien  Hercule,  Constance  Chlore,  et 
dans  un  2»  art  (n"  4)  de  Galère,  des  empereurs  de  la  deuxième  tétrarchie, 
Sévère  II,  Maximin  Daza  (à  suivre).  ^  Deux  monnaies  byzantines  récem- 
ment acquises  par  le  Cabinet  des  médailles  [J.  de  Foville].  Description  d'un  30 
sou  d'or  de  Basile  I.  pièce  inédite  frappée  entre  le  24  sept.  867  et  le  6  janv. 
869.  Sou  d'argent  concave  inédit,  qui  semble  avoir  été  doré,  de  Manuel  I 
Gomnène,  comparaison  avec  un  autre  sou  en  or  allié  d'argent  décrit  par 
Sabatier  et  trouvé  dans  les  cartons  d'Hoffmann.  ^  Variétés  numismatiques 
[E.  Babelon].  6.  Taras  en  céleuste  (pi.).  Au  dr.  des  monnaies  de  Tarente  35 
antérieures  à  466  av.  J.  C,  on  voit  le  héros  Taras  chevauchant  en  dauphin 
et  faisant  d(5S  deux  mains  des  gestes  divers  ;  il  fait  le  geste  du  céleuste 
pour  diriger  la  marche  du  dauphin,  comme  le  céleuste  des  navires  qui  har- 
monisait le  balancement  des  rameurs.  Ce  sont  des  céleustes  qu'il  faut  recon- 
naître dans  les  types  monétaires  dont  les  scènes  se  rapportent  à  la  naviga-  *^ 
tion  et  non  des  personnages  en  prière.  7.  Le  céleuste  sur  un  médaillon 
d'Antonin  le  Pieux,  dont  le  revers  représente  l'arrivée  à  Rome  du  serpent 
d'Esculape.  On  le  voit  à  la  poupe,  levant  le  bras.  8.  Le  devin  de  Sicyone 
(pi.).  Sur  une  stèle  de  marbre  blanc  de  Némée,  on  voit  un  jeune  homme 
nu,  debout,  ayant  sur  la  tête  une  bandelette  ;  d'après  la  comparaison  des  *5 
monnaies  de  Sicyone  et  une  pierre  gravée  du  Cab.  des  médailles,  ce  serait 
un  devin,  peut-être  Melampos,  dans  l'exercice  de  ses  fonctions,  et  non  un 
athlète  en  prière,  comme  le  croyait  Lechat.  %  Th.  RhinaGH,  Jewisch  Coins 
[E.  Babelon].  Trad.  angl.  par  Mary  Hill.  Qqs.  réserves.  %  Victoria  Vasghidb, 
Histoire  de  la  conquête  romaine  de  la  Dacie  et  des  corps  d'armée  qui  y  ont  pris  50 
part  [J.  F.)  Livre  d'érudition  animé  d'un  souffle  patriotique.  ^^  N»  2  Choix 
de  monnaies  rares  ou  inédites  de  Tarente  (1  pi.)  [M.  P.  Vlasto].  Description 
(pi.)  de  16  monnaies.  ^  Le  culte  de  Dusarès,  d'après  les  monnaies  d'Adraa 


192  1904.  —   FRANCE. 

et  de  BostrafR.  Dussaudl.  Culte,  autels,  fêtes  de  Dusarès-Ammon,  d'après 
les  monnaies.  ^  Monnaies  Arsacides  surfrappées  [All-^te  de  la  FuyeJ  (1  pi.). 
Ces  monnaies  surfrappées  sont  beaucoup  plus  fréquentes  qu'on  ne  le  croit. 
L'auteur  dé;;rit  quatre  tétradrachmes  de  sa  collection  aux  efligies  surfra- 
5  pées  dé  Phraaie  IV,  Tiridate,  Vononès  et  Pacore.  t  Du  classement  des  mon- 
naies grecques  [A.  Dieudonné].  Propose  quelques  idées  différentes  de  celles 
de  Mowat  <  cf.  supra  >  %  Un  aureus  inédit  de  l'euipereur  Tacite  [J.  de 
Foville].  Description  :  il  porte  au  revers  la  légende  virtts.  militvm 
et  l'imperator  combattant  à  cheval  :  il  date  de  la  fin  de  275  et  dut  être 

10  frappé  pour  se  concilier  la  sympathie  des  troupes.  D'après  le  poids  de  cet 
aureus,  il  faut  admettre  que  le  règne  de  Tacite  marque  un  recul  dans 
l'hisioire  économique  de  Rome.  1[  Variétés  numisraatiques  [E.  Babelon|.  9 
Représentation  du  dieu  Eschmoun-Esculape  et  de  son  temple  sur  des  auri 
de  Septime-Sévère,  Caracalla  et  des  pièces  de  bronze  de  Septime-Sévèr"    t 

15  de  Geta.  Même  représentation  sur  un  bronze  de  la  colonie  latine  de  Bery- 
tus  (Beyrouth).  ^  Sal  ReinaGH,  Recueil  de  têtes  antiques  idéales  ou  idéalisées 
[E.  BabelonJ.  Éloges  :  rendra  des  services  à  la  numismatique.  ^  J.  N.  Svo- 
RONOS,  DdS  Athener  national  Muséum,  Phototypische  Wiedergabe  seiner  Schàlse 
mil  erldulernden   Texl.   Livr.   1    et  2   [Id      Aucun  travail  d'archéologie  n'a, 

20  mieux  que  celui-ci,  fait  ressortir  les  services  que  la  numismatique  peut 
rendre  à  l'archéologie  proprement  dite.  ^  D""  Florange,  Numismatique  grec- 
que. Tableaux  synoptiques  des  ethniques  des  villes  et  des  peuples  grecs.  —  Séries 
impériales  grecques  et  coloniales  [Dieudonné].  Appréc.  favorable.  %  Eug. 
Petersen,   Ara  Pacis   Augustae  [J.  de  Fovillej.  Bel  ouvrage  indispensable. 

26  ^  E.  Costa,  Le  figwazioni  allusive  aile  leggi  sopra  le  monete  consolari  romane 
[G.  May].  Des  réserves.  \  L.  Gbsano,  1"  Riposliglio  di  monete  familiari,  etc. 
2°  Matrici  e  tessere  di  piombo  nel  Museo  Nazionale  Romano  [R.  Mowat].  Talent 
d'exposition  méthodique  mis  au  service  d'une  réelle  compétence.  Le  pre- 
mier méuioire  décrit  un  trésor  de  563  monnaies  d'argent  romaines,  découvert 

30  près  Tivoli  ;  le  second,  des  moules  eu  pierre  de  tessères  de  plomb  et 
deux  tessères.  %%  N°  3.  Monnaies  gauloises  trouvées  dans  l'arrondisse- 
ment de  Nancy  [J.  Beaupré].  iMonnaies  d'origine  incertaine,  mais  pro- 
bablement trouvées  dans  le  pays.  —  Description  de  76  pièces  dont  la 
provenance    est  certaine.  ^    Nouveau    classement   des   monnaies  Arsa- 

36  cides  d'après  le  catalogue  du  British  Muséum  (2  pi.)  [Allote  de  la  Fuye]. 
Art.  de  54  p.  dans  lequel  on  relève  les  modifications  principales  proposées 
par  ce  nouveau  catalogue,  qui  bouleverse  la  classification  admise  jusqu'à 
présent;  on  distingue  celles  qui  paraissent  justitlées  de  celles  qui  sont 
conjecturales  et  qui  ont  besoin  d'un  supplément  d'information.  Tableau 

40  donnant  la  description  sommaire  des  monnaies  principales  en  indiquant  en 
regard  les  attributions  qui  leur  ont  été  données  jusqu'ici  et  celles  du  nou- 
veau catalogue.  %  Nouvelles  recherches  sur  le  système  monétaire  de  Ptolé- 
Diée  Soter  [M.  C  Soutzo].  Expose  ses  propres  idées  sur  l'organisation  du 
système  monétaire  ptoléraaïque  et  les  compare  aux  théories  de  Hultsgh  : 

46  Die  Piolemaischen  Munz-uud  Rechnungsiverte,  auquel  il  reproche  d'avoir  passé 
à  côlé  du  système  monétaire  de  Ptolémée  Soter  sans  eu  reconnaître  l'or- 
donnance, t  Sur  l'époque  où  furent  frappées  en  Egypte  les  premières  mon- 
naies de  la  réforme  de  Dioclétien  [G.  Datlari].  Une  foUis  de  Constance 
Chlore  César  trouvée  en  Egypte  en  1903,  avec  d'autres  dont  D.  donne  la 

so  liste  complète  dans  un  tableau  séparé,  fixe  irrévocablement  la  date  à  laquelle 
furent  frappées  en  Egypte  les  premières  monnaies  de  la  réforme  de  Dioclé- 
tien. Cette  pièce  porte  les  lettres  B.  E.,  l'une  indifiue  l'année  de  la  frappe 
(année  II  de  Constance  Chlore  =  292/293);  E  donne  le  numéro  de  l'offlcine 


REVUE    UNIVERSITAIRE.  Î93 

d'ouest  sortie  la  monnaie  (la  5°).  ^  Trouvailles  de  monnaies  à  Nanterre 
[A.  Blanchet].  Ce  trésor  contenait  plus  de  2000  pièces,  il  fut  enfoui 
dans  les  premières  années  de  Gallien  (254-268).  ^  H.  Thédbnat,  Le  forum 
romain  et  les  forums  impériaux  [E.  Babelon].  3*  éd.  de  ce  savant  ouvrage. 
Quand  on  l'a  lu,  on  sait  tout  ce  qu'on  peut  savoir  sur  les  débris  et  les  5 
grands  souvenirs  du  forum,  f  B.  Pick,  1,  Archaeologie  und  Numismalik. 
2.  Die  Temptltragenden  Gottheiten  und  die  Darstellung  der  ISeochorie  auf  den 
Miinzen  <cf.  supra  p.  114,  44>  [E.  B.].  1.  Causerie  sur  l'utilité  de  la 
numismatique;  2,  Très  important.  \  h.  Forrer,  Biographical-DicUonary 
of  medallist  etc.  I  et  II  [E.  B.].  Aide  mémoire  commode  ;  rendra  des  lO 
services  quand  il  sera  achevé.  ^  L.  Homo,  Essai  sur  le  règne  de  Vempereur 
Aurélien  [J.  de  Foville].  Tableau  minutieux  et  définitif  de  ces  cinq  années 
de  l'histoire  de  Rome.  Le  chap.  consacré  à  la  réforme  monétaire  d'A.  est 
un  modèle  de  netteté  et  de  science.  ^  Cette  revue  contient  en  outre 
les  procès  verbaux  des  séances  de  la  Société  française  de  numismatique.      i6 

E.  R. 
Revue  universitaire   xii'  année   (1904)  15   tévr.   H.   Goelzbr.    Nouvenu 
dictionnaire  français- latin  [H.  Bornecque].  Fait  honneur  à   la  science   fran- 
çaise. C'est  le  dictionnaire  le  plus  complet,  le  plus  sûr  et  le  plus  commode 
de  ceux  qui  existent.  \^  15  avril.  Gaston   Boissier,  Tacite  [H.  de  la  Ville  20 
de  Mirmont].   Recueil  de  plusieurs  études   aidant  à  mieux  comprendre 
Tacite,  qui  donne  son  nom  au  vol.  dont  elle  ne  compromettent  pas  l'unité. 
L'étude  sur  Tacite  est  la  plus  étendue  :  elle  s'occupe  principalement  de  la 
manière  dont  T.  a  compris  l'histoire  et  de  la  façon  dont  il  a  jugé  les  hom- 
mes et  les  événements.  L'érudition  s'y  dissimule   soigneusement  et  les  26 
qualités  d'exposition  et  de  persuasion  de  Boissier  y   apparaissent  pleine- 
ment,   f   Mélanges   Boissier    [id.].    Analyse   rapide    des   mémoires    qui    se 
rapportent  à  la  langue  et  à  littérature  romaines,  ^[f  15  mai.  P.  Richard. 
Mostellaria  trad.  en  vers  [D.  L.  V.  us  M.|  Traduttore,  traditore.  ^  A.  Cima. 
Veloquenza  latine  prima  di  Cicérone  [id].    Veut  donner  sur  l'éloquence  latine  30 
un  saggio  storico-critico  qui  soit  à  égale  distance  de  l'aride  sommaire  de 
Westermann  et  des  biographies  abondantes  de  Berger-Gucheval.    Men- 
tionne beaucoup  d'ouvrages  de  médiocre  valeur  et  en  omet  d'importants, 
t  A.  Rbymond.  Lucrèce.  De  la  nature,  liv.  5  [id  ]  R.    a  mis    pour    ce    livreS 
le  commentaire  de  Munro  au  courant  de.s  travaux  les  plus  récents.  Reudra  36 
de  réels  services.  ^  R.  Pichon.  De  sermone  amatorio  apud  Latinos  [id.].  Indis- 
pensable pour  la  lecture  des  élégiaques  romains.^  Id.  Lactanee  [id.].  Métho- 
dique :  lecture  facile  et  attachante,  t  L.  de  Bordes  de  Fortage.  Ausone 
[id.].  Cinquante   épigrammes  trad.  en   vers.   Éloges.  ^  L.  Bellanger.  Le 
poème  d'Orientius  |id.J.  Étude  critique  avec  un  facsimilé,  étude  philologique  40 
et  littéraire;  traduction.    Appréc.   favorable  de  cette  thèse.  ^  Id.   In  Anio- 
nini   Placentini   Itinerarium  grammatica  Disquisitio  [    ].  Utile  contribution  à 
l'étude  du  bas-latin  à   la  fln  du  vi*  s.   ^   A.  Collignon.   UArgenis  de  Jean 
Barclay  [    ].  Notes  historiques,  littéraires  et  bibliographiques.  Appr.  favo- 
rable. ^  A.  Sécheresse.   Traité  élémentaire  de  prononciation  latine   [id.].  Ce  45 
travail  est  de  ceux  qui  mériteraient  de  provoquer  une  résurrection  des 
éludes  latines.  ^  L.  Cézard.  La  prosodie  latine  simplifiée  et  expliquée,  etc.  [id.J 
Ni  bien  utile  ni  bien  agréable  :  suranné.  ^%  15  Juin  F.  Plessis  et  P.  Lejay- 
Horace,  Œuvres  [id.].  Une  éd.  classique  qui  permet  d'attendre  avec  patience 
et  confiance  l'éd.   savante  que  P.  et  L.  préparent.  1[f  ISjuil.  L'enseigne-  50 
ment  de  la  syntaxe  latine  et  la  question  du  mol  à  mot  [R.  Lavaud].  Il  faut 
fortifier  l'élude  de  la  syntaxe  latine  et  faire  passer  au  premier   plan  dans 
l'esprit  de  l'élève  le  souci  de  la  construction  logique.  Moyens  à  employer 

R.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  13 


494  1904  —  GRANDE-BRETAGNE. 

pour  cela  :  l»  Étude  de  la  syntaxe  permettant  et  précédant  l'étude  appro- 
fondie du  vocabulaire  ;  2»  Analyse  logique  du  français  et  du  latin  ;  3°  Thème 
et  version  sans  dictionnaire;  4°  Multiplication  des  explications  impro- 
visées ;  5°  Transformation  du  mot  à  mot.  t  Martboye.  L'Occident  à  l'époque 

5  byzantine  [MarionJ.  Précieuse  contribution  à  l'histoire  politique,  sociale, 
religieuse,  militaire  du  vi»  s.  H  P.  Grenier.  L'empire  byzantin.  Son  évolution 
sociale  et  politique  [id.]  Comble  utilement  une  lacune.  ^  Juvénal,  Sat  1,  3 
[L.  Gumpil,  T.  Lécureux].  Trad.  de  ce  texte  difficile.  ^^  15  oct.  Gomment 
rendre  nos  élèves  plus  forts  en  grec  et  en  latin   |II.  Bornecque].    Conseils 

•  0  pratiques  pour  remédier  aux  défauts  des  méthodes  employées  jusqu'ici 
dans  l'enseignement  du  grec  et  du  latin.  If  Pour  préparer  l'agrégation 
[II.  Châtelain]  Montre  comment  il  faut  s'y  prendre  pour  être  prêt  à  temps 
pour  le  concours,  sans  surmenage  et  précipitation.  Etudiants  et  répétiteurs. 
Assistance  aux   conférences.   Travail    en    groupe   et   solitaire.    Livres  et 

15  bibliographie,  t^  15  nov.  G.  MaSpero.  Histoire  ancienne  des  peuples  de 
l'Orient  [Dufayard].  Cette  6«éd.  est  plus  et  mieux  qu'un  manuel  scolaire, 
c'est  un  beau  livre.  HH  15  déc.  Quelques  renseignements  nouveaux  sur  le 
mime  [H.  Labaste].  A  propos  du  livre  récent  d'H.  Reich.  Der  Mimus.  Ein 
litterar.    Entwickelungsgeschichllicher    Versuch,    L.    dans   ce    premier  article 

20  indique  les  renseignements  nouveaux  grâce  auxquels  on  peut  combler  les 
lacunes  que  ])résentait  l'histoire  du  mime  et  en  réunir  les  fragments  épars. 
If  H.  de  la  Ville  de  Mikmont.  La  Jeunesse  d'Ovide  [F.  Plessis].  Œuvre  à  la 
fois  de  philologue  et  de  lettré.  Grands  éloges.  ^  Cette  revue  contient  en 
outre  sous  le  titre  de  Revue  des  Revues  [II.  Bornecque]   un   résumé  som- 

2P  maire  des  art.  parus  dans  les  Revues  françaises  et  surtout  étrangères  sur 
la  langue  et  les  auteurs  latins.  Puis  des  notes  bibliographiques  pour  les 
examens  et  concours  des  diverses  agrégations,  des  sujets  proposés  à  ces 
concours  et  pour  les  classes  des  lycées  et  collèges  français  et  les  sujets 
de   thèses  de  doctorat  es  lettres  soutenues  à  Paris.   Enfin  sous  le  titre 

30  d'Échos  et  nouvelles  des  renseignements  divers  sur  les  études  classiques 
en  France.  E.  A. 

GRANDE-BRETAGNE 

86  Rédacteur  général  :  Alfred  Gasc-Desfossés. 

Annual  of  the  British  School  at  Athens.  N»  X.  Le  Palais  de  Cnossos 
(2  pi.)  [A.  J.  Evans].  1.  La  campagne  de  fouilles  de  1904  a  eu  un  double 
résultat,  elle  a  continué  les  travaux,  atln  de  déterminer  les  éléments  origi- 

*0  uaux  du  palais,  puis  elle  a  poussé  plus  loin  les  recherches  des  dépendances 
situées  au-delà  de  l'enceinte  intérieure.  On  a  découvert  un  vaste  cimetière 
du  temps  de  Minos  et  une  tombe  royale,  nombreux  objets.  Art.  de  62  p.  ^ 
Escouades  de  joueurs  à  la  balle  à  Sparte  [M.  N.  Tod].  Onze  inscr.  dont 
deux  inédites,  rappellent  les  victoires   remportées   par   des   escouades    de 

*B  joueurs  à  la  balle  à  Sparte.  Elles  paraissent  être  de  l'époque  des  Antonins, 
deux  datent  peut-être  du  règne  de  Nerva.  Texte,  restitution,  commentaire- 
^  Un  nouveau  fragment  d'une  liste  de  tributs  aitiques  [Id.j.  Trouvé  en  1894 
près  de  l'Erechtheion, c'est  une  liste  des  parts  du  tribut  réservées  à  Athéna 
qui  nous  permet  de  calculer  les  sommes  payées  par  plusieurs  membres  de 

50  la  confédération.  Restitution,  commentaire.  Ce  doit  être  un  fragment  de 
C.  I.  G.  I,  256  et  il  doit  dater  de  428/7  av.  J.  C.  If  Notes  de  Carpathos  (R.  M. 
DavvkinsJ  <cf.  R.  d.  R.  28,  181,  48>.  Dans  ce  2»  art.  D.  étudie  le  dialecte 
surtout  au  poini  de  vue  de  la  phonétique.  ^  Les  «  grotesques  »  et  le  mau- 


CLASSICAL   REVIEW   (tHE).  195 

vais  œil  [A.  J.  B.  Wace].  Après  avoir  réparti  ces  statuettes  de  marbre  et  de 
bronze  en  cinq  groupes,  et  indiqué  leur   provenance,  W.  montre  qu'elles 
étaient  très  répandues  dans  tout  le  monde  gréco-romain  et  que  la  plupart 
d'entre  elles  servaient  de  préservatif  contre  le  mauvais  œil.  Certaines  ne 
sont  pas  des  grotesques,  mais   illustraient  des    types   rustiques  ou  pitto-    5 
resques,  l'une  peut  être  identifiée  avec   l'Anus  ebria  de  Myron    à  Smyrne 
mentionnée  par  Pline.  Ce  n'est  pas  le  grand  Myron,  mais  un  artiste  de  ce 
nom  de  la  fin  du  3«  s.  ou  du  commencement  du  2".  Autres  statuettes  de 
genre  qui  sont  peut-être  de  lui.  Les  terres  cuites  grotesques  provenant  en 
majeure  partie  d'Asie  Mineure  sont  presque  toutes  des  caricatures.   ^   Un  lO 
troisième  fragment  étéocrétois  [R.  S.  Conway].  Texte  et  commentaire  (fig.) 
de  ce  fragment  important  comme  document  de  la  langue  parlée  à  la  cour 
de  Minos  ;  c'est  l'alphabet  ionien  du  coiamencement   du  vi°  s.    av.   J.   C. 
La  langue,  qui  est  celle  des  Etéocrétois,  n'est  pas   une  langue   sémitique 
mais  indo-européenne  d'après  certaines  particularités.    Etude  détaillée  du  i5 
texte.  ^  Charrues,  jougs  et  autres  instruments  servant  aux  agriculteurs 
de  l'ancienne  Egypte  [H.  Schâfer].  Art.  en  allemand  (20  lig.)  sur  un  certain 
nombre  d'instruments  dont  se  servaient  les  paysans  égyptiens.  ^  Notes  sur 
le  van  mystique  de  lacchos  [E.  J.   Harrison].   Note   sur  deux   monuments 
anciens  représentant  des  vans.  1,  Fragment  d'un  relief  heliénistique  de  la  20 
collection  Hartwig  à  Rome.  2,  Terme  représentant  Pan  portant  un   van  et 
un  enfant,  du  Musée  du  Latran.  ^  Note  sur  le  fragment  d'une  pinax  peinte 
de  Praesos  (pi.)  [J.  H.  Ilopkinsonj.  Sur  la  face  intérieure  un  jeune  garçon 
à  cheval,  sur  l'extérieure  un  homme  luttant  contre   un   monstre  marin  : 
description  détaillée  ;  cette  plaque   n'appartient  pas   à  la   période    mycé-  2S 
nienne,  par  le  style  et  les  qualités   techniques   elle  rappelle  les  grandes 
amphores  de  Mélos  et  les  vases  de  même  fabrication  trouvés  à  Flheneia  .- 
la  représentation  extérieure  est  la  plus  achevée  et  la  plus  importante,  c'est 
bien  le  type  de  Valio;  yépwv,  un  des  plus  anciens  de  l'art  grec.  Comparaison 
avec  d'autres  représentations.  On  reconnaît  dans  cette  pinax  une  influence  30 
dorienue.  ^  La  fresque  de  Keftiu  dans  la  tombe  de  Senmut   [II.    R.    Hall]. 
Description  (fig.).  On  y  voit  quatre  Keftiens  prenant  part  à  une   procession 
et  portant  des  vases  mycéniens  du  type  crétois  :  détails  sur   la  fresque.  ^ 
La  partie  S.  O.  de  la  Laconie  [E.  S.  Forster].  I.  Sites.  Topographie   et  cons- 
tructions existant  encore  dans  le  district  situé  entre  le  Taygète  et  le   côté  35 
est  du  golfe  de  Messénie.  2.  Inscriptioas  :  24   trouvées  sur  le  côté  est  du 
golfe  de  Messénie:  19  à  Gythium  et  dans  le  voisinage,  t  Le   monastère   de 
Daou  [R.  G.  B.].  Gomme  complément  à  l'art,  de  Gomyn  <cf.  R.  des  R.  28, 
182,  18>,  B.  donne  qqs  détails   sur  l'histoire  de  ce  monastère  en  ruines 
situé  sur  un  des  contreforts  du  Pentélique  ;  notes  sur  sa  construction.    ^  40 
Fouilles  à  Palaikastro,  3  [Dawkins].    Objets   divers  qui  ont  été   trouvés, 
surtout  des  poteries  d'époques  et  de  styles  divers.   ^  Même  sujet.  Sépul- 
tures ;  cercueils  en  argile  de  deux  formes,  les  uns  semblables  à  un  bain  de 
pied   ovale  ;   les  autres  à  des  coffres  rectangulaires  ;  ils   contiennent  des 
ossements.  Z.  *5 

Classical  Review  (The).  Vol.  XVIII,  1904.  Fév.  Terres  cuites  grecques 
du  Br.  Mus.,  dont  une  portant  un  fragment  plolémaïque  des  Phéniciennes. 
[H.  R.  Hall].  Le  n»  18711  est  une  copie  d'écolier  du  ii"  s.  a.  C,  avec  des 
fautes  curieuses.  Transcription  du  fragment  (Eur.  Phœn.  107-118).  Les  n»» 
26011  et  31631  sont  des  listes  de  noms  propres  intéressants,  en  caractères  50 
grecs,  avec  figures  hiéroglyphiques  à  l'appui.  ^  Sur  le  Phédon  96  A  -  102  A, 
et  sur  le  ôeuTEpoç  nXoui;  99  D  [W.  J.  Goodrich].  Fait  suite  à  l'article  du 
vol.  XVII,  p.  384.   Discussion  du  mémoire  de  R.  K.  Gaye  (Gl.  Rev.,  XV, 


196  1904.  —  GRANDE-BRETAGNE. 

p.  249).  t  Nouvelles  notes  sur  Démoslhène  [H.  Richards].  Examen  critique 
de  nombreux  passages  ;  corrections  proposées.  ^  Aristote,  Éthique,  I,  6. 
[R.  G.  Bury].  Cherche  à  dissiper  la  contradiction  qu'offre  ce  passage 
(E.  N.  A.  6.  1096»  17)  avec  un  autre  de  la  métaphysique,  M.  6.  1080''  11.^  Le 
S  nouveau  fragment  de  rhétorique  (Oxyrhynchus  Papyri,  III,  27-30),  dans  ses 
rapports  avec  la  rhétorique  sicilienne  de  Gorax  et  Tisias  |W.  R.  Roberts].  Ce 
fragment,  qui  a  subi  l'influence  de  Tisias  (témoin  l'usage  du  dialecte 
dorien),  fait  peut-être  partie  du  passage  de  la  cruvaYwyYi  xexvôv  d'Aristote, 
où  il  traitait  des  productions  de  Tisias  et  de  son  école.  ^  Corrections  au 

10  Misopogon  de  Julien  [A.Platt].  Étude  détaillée  de  9  passages.  ^  Les  adjectifs 
verbaux  en  toî  [H.  W.  GreeneJ.  Discussion  du  sens  d'exTiXriKToç  dans  Lucien 
(Hermot.  18)  ;  il  signiiie  effrayant,  et  non  effrayé,  t  Corrections  aux  Verrines 
de  Gicéron  |W.  PetersonJ.  Suite  à  l'article  du  vol.  XVII,  p.  202.  Examen 
critique  de  28  passages.^  Formes  contractées   du   parfait  dans  Tite-Live. 

16  [E.  B.  Lease].  Dans  Tite-Live,  comme  dans  Quintilien,  elles  apparaissent 
presque  uniquement  devant  s  ou  ss  :  statistiques  des  formes  de  parfait  et 
temps  dérivés  chez  Tite-Live.  f  Le  nominatif  neutre.  Quelques  verbes 
impersonnels.  Trois  citations  dramatiques  [J.  P.  Postgate].  Le  nominatif 
neutre,  en  grec  et  latin,  dut  à    l'origine   se  confondre  avec   l'accusatif, 

80  ou  même  avec  le  vocatif.  Pudebuht  dans  Lucain  (8.  495),  et  paenitenti 
dans  Gicéron  (Phil.  XII,  7)  sont  suspects,  car  à  ces  dates  ces  deux  verbes 
étaient  nettement  impersonnels  :  il  est  probable  que  les  deux  passages 
renferment  une  citation  archaïque  (dans  Lucain  on  retrouve  facilement 
un  vers  trochaïque,  et  dans  Gicéron  un  excellent  septénaire,    sans   doute 

26  pris  à  Pacuvius)  ;  on  restitue  de  même  un  trochaïque  septénaire  dans  un 
autre  passage  de  Gicéron  (de  Fin.  II,  14).  ^  Le  pluriel  de  res  publica 
[E.  A.  Sounenschein].  Il  y  en  a  plus  de  25  exemples  dans  les  discours 
et  ouvrages  philosophiques  de  Gicéron.  Divers  sens  de  cette  locution, 
tant  au    singulier  qu'au    pluriel.  ^   Le   ms.  de  la    Thébaïde   du  collège 

30  Saint-Jean  (Cambridge)  [A.  W.  Garrod].  Cité  deux  fois  par  0.  Millier,  passé 
sous  silence  par  Kohlmann,  dédaigné  par  d'autres,  ce  ms.,  plus  ancien  que 
G,  est  souvent  d'accord  avec  P.,  et  appartient  à  la  ,même  récension  que 
B  et  K.  Relevé  des  leçons  les  plus  importantes.  ^  La  question  des  mss. 
des  Silves  de  Stace  [J.  P.  l'ostgate].  Réponse   aux  observations  de  Clark 

36  et  Klotz.  If  Note  sur  Tacite,  Agricola,  33,2  [W.  W.  FowlerJ.  Virgile 
(En.  VI,  781)  et  Tite-Live  (30,  4)  éclairent  les  mots  «  virtute  et  auspi- 
ciis»,  qui  ont  embarrassé  les  nouveaux  éditeurs.  ^  Note  sur  les  portoria 
[J.  S.  ReidJ.  Criti(iue  des  inductions  de  Marquardl  et  Gagnât,  tirées  d'un 
passage  d'IIerodien  (11,4,7)  sur  la  matière.  1[  L'orthographe  du  ms.   de 

40  Prudence (vi»  s.  p.  G.)  [E.  O.  Winstedt].  Remarques  fondées  sur  une  nou- 
velle collation  du  ms.  d'après  le  texte  de  Dressel.  \  Oncial  ou  oucinal? 
IF.  MadauJ.  Explication  de.  ces  doux  termes,  dont  le  premier  est  le  bon. 
If  Notes  sur  [iouXu-rdî,  et  sur  Aristophane,  Guêpes,  565  (II.  W.  Greene),  sur 
Juvenal,  I,  144-146  (J.  Sargeaunt),  sur  la  source  de  l'Eunoé  du  Dante  (J.  A. 

45  Stewart).  %  G.  (iABLKR,  Galeni  libcllus  de  Caplionibus  quae  per  dicUonem  fiunl 
fT.  G.  AUbutt].  Texte  établi  avec  soin  d'après  l'Ambrosianus  M,  et  les  plus 
anciennes  éditions  (A,  B,  Gh.  et  K.)  :  apparat  très  riche,  index  excellent.  \ 
H.  BOBNio,  M.  Minucii  Felicis  Octavius  [A.  J.  Krouenberg!.  Méthode  opposée 
à  celle  de  Baehrens.  Texte  très  conservateur;  qqs  conjectures  heureuses, 

60  Index  défectueux.  Discussion  de  plusieurs  passages.  If  A.  A.  Brodribb, 
Pagan  and  l'miian  [H.  G.  Sealonl.  Excellente  traduction  libre  de  l'Octavius 
de  Minucius.  Examen  de  quelques  problèmes  (date  de  l'ouvrage,  etc.).  î 
B.  W.  IlBNDERSON,  I he   life   ar.d  Principale  of  the  Emperor  Nero  (F.  T.  Ri- 


CLASSIGAL   REVIEW   (tHE).  197 

chardsj.  Analyse  détaillée.  Réserves  sur  plusieurs  pqints.  %  A.E.  IIousman, 
M.  Manilii  Astronomicon  liber  primus  [J.  P.  P.].  La  meilleure  contribution 
anglaise  à  la  critique  et  à  l'interprétation  de  Manilius,  depuis  Bentley,  f 
R.  KruMBIEGHL,  Index  verborum  in  Varronis  Rerum  Rusticarum  libros  très 
[Id.].  Très  utile  et  très  complet.  ^  Gow-Conington,  Horace's  Odes  [Id.].  Ed.  5 
commode  :  texte  de  Gow,  avec  en  regard  la  traduction  bien  connue  en  vers 
anglais  de  Conington.  ^  A.  Gbrckb,  Abriss  der  griech.  Lautlehre  [Id.].  Clair, 
succinct,  et  bien  ordonné.  Très  recommandable.  ^  J.  H.  Moulton,  Two  Lec- 
tures on  the  Science  of  Language  [Id.].  Très  propre  à  stimuler  l'intérêt  en  faveur 
des  études  de  grammaire  comparée  :  bibliographie  utile,  index  très  complets.  10 
\  Archéologie  [T.  Ashby  jun.].  C.  r.  développé  du  second  volume  d'In- 
scriptions conservées  au  Br.  Mus.,  légué  à  Read  par  feu  W.  Franks.  Examen 
de  plusieurs  iuscr.  ^  Zeus,  Jupiter  et  le  Chêne  [A.  B.  Gook].  (Suite)  <cf. 
Vol.  XVII  et  R.  d.  R.  28, 188,  30>.  Recherches  surle  culte  de  Zeus  en  Lycie, 
à  Gnide,  Troie,  en  Phrygie,  Bithynie,  Grèce  du  nord,  du  centre  et  du  sud.  is 
^  iî.  A.  Gardner,  Ancienl  Athens  (P.  Baur].  Très  beau  livre,  d'une  méthode 
parfaite,  intéressant  et  instructif  (à  noter  le  chapitre  sur  le  Parthénon). 
Qqs'  réserves  et  observations.  %  G.  Phrrot,  Histoire  de  Vart  dans  Vantiquité, 
VIII  [W.  M.  Ramsay].  Grand  éloge,  et  analyse  de  ce  8*  vol.  sur  la  sculpture 
dans  la  Grèce  archaïque.  ^  Dietbrich,  tJber  Wesen  und  Zicle  der  Volkskunde.  20 
—  USENER,  Ùber  vergleichende  Filten-  und  Rechtsgeschichte  [Fr.  Granger].  Deux 
mémoires  suggestifs,  qui  préconisent  en  littérature  classique  la  méthode 
historique.  ^  Fr.  Cumont,  Die  Mijslerim  des  Mithra  fld.].  Adaptation  alle- 
mande, par  G.  Gehrigh,  de  ce  remarquable  ouvrage.  ^  G.  de  Ujfalvy,  Le 
type  physique  d'Alexandre  le  Grand  [D.  G.  Hogarth].  Sans  critique;  conclu-  26 
sions  absentes.  Inférieur  à  l'ouvrge  réiient  de  Schreiber.  ^[^  Mars.  Hérodote, 
VIII,  2,  1  [A.  G.  Laird].  Interprétation  nouvelle  de  w;  (dans  quel  ordre)  to 
TtXiiôoî.  Propose  de  voir  dans  zXpr^xa.'.  un  pluriel,  pour  etpéaxat.  %  Prométhée 
enchaîné,  980,  1  [J.  Case].  Commente  ces  vers  importants  pour  montrer 
l'évolution  du  caractère  et  de  l'attitude  de  Zeus.  f  Deux  notes  sur  les  30 
Oiseaux  d'Aristophane  [R.  E.  White].  Interprétation  des  vv.  25-16  et  857-861. 
î  L'arme  offensive  dans  la  danse  pyrrhique  [W.  E.  D.  Downes],  Discussion 
de  ce  problème  :  s'arrête,  à  rencontre  de  Visconti  et  Beulé,  à  l'hypothèse 
que  les  danseurs  ne  portaient  aucune  arme  offensive.  ^  Notes  grammati- 
cales tirées  des  papyri  [J.  H.  Moultonj.  Fait  suite  à  l'article  du  vol.  XV,  35 
p.  442.  Listes  d'addenda,  avec  références  et  discussion,  à  l'orthographe  et 
à  la  flexion  des  formes  nominales  ou  verbales.  ^  Le  ms.  de  Prudence  de 
Mavortius  [E.  0.  Winstedt].  Description  et  collation  partielle  de  ce  ms. 
(Paris  Lat.  8084)  fait  pour  Mavortius,  corrigé  et  annoté  par  lui,  ce  qui  permet 
d'étudier  sa  méthode  ou  ses  procédés  en  tant  qu'éditeur  d'Horace.^  Th.  Thal-  40 
HEIM,  Isaei  orationes  cum  deperditarum  fragmentis  post  Carolum  Scheibe  ilerum 
edidit  [W.WyseJ.  Texte  très  conservateur,  fondé  sur  A  et  sur  les  corrections 
de  première  main.  Examen  détaillé,  et  réserves  sur  qqs  points,  f  P.  Shorey", 
Theunity  o( Plato's  Thougfil[ï{.G.  BuryJ.  Admirable  étude.  ^  J.  G.  G.  Andbrson, 
Asia  minor  [R.  M.  Burrows].  Excellente  carte  ;  qqs  changements  à  opérer  dans  45 
Ja  seconde  édition.  ^  Les  éditions  de  Perse  et  de  Juvénal  d'Owen.  Réponse 
[S.  G.  Owen].  Polémique  contre  Ilousman  ;  réfutation  de  ses  critiques 
injustes.  ^  Archéologie.  Quelques  notes  sur  l'ancienne  sculpture  grecque 
à  l'exposition  artistique  du  Cercle  Burlington.  [G.  Waldsiein]  Conteste  les 
Identiflcations  hasardeuses  de  Furtwàngler  pour  plusieurs  pièces.  1[  Fouilles  50 
récentes  à  Rome.  [T.  Ashby.  jun.]  Découvertes  importantes,  au  Forum, 
dans  la  nécropole  préhistorique  qui  touche  au  temple  d'Antonin  et  de 
Faustine.  If  G.  r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques.  [F.  H.  Marshall] 


i98  1904.  —   GRANDE-BRETAONE. 

Fouilles  en  Italie  (Norba,  Rome,  Falerone,  Tarente),  et  en  Grèce  (Crète, 
Délos).  f^  avril.  Notes  homériques,  II  [J.  A.  Scott].  Examen  critique  de 
deux  passages  de  TOdyssée  (IV  95  sqq.,  707  sqq.).  H  Nouveaux  papyri  homé- 
riques [T.  W.  Allen].  Glane  dans  le  dernier  volume  de  Grenfell-Hunt  (The 

s  Oxyrhynchus  Papyri,  III,  1903)  tout  ce  qui  se  rapporte  à  Homère  ;  explication 
et  commentaire.  %  Le  Pseudo-Euclide,  Introductio  harmonica.  [J.  C.  Wilson] 
Analyse  critique  du  8»  chapitre  de  rE'KjaywyY)  âp[Aovixr,,  attribué  par  von 
Jan  à  Cléonidès,  et  qui  traite  des  divers  avtiçwva.  \  Notes  grammaticales 
tirées  des  papyri.  [J.  II.  Moulton]  Suite.  Aborde  la  syntaxe  d'accord  et  celle 

10  des  divers  cas  pour  les  noms,  puis  celle  des  adjectifs  et  pronoms  (construc- 
tion, degrés  de  comparaison,  etc.).  ^  Les  citations  des  Histoires  de  Salluste 
dans  Arusianus  Messius.  [G.  M.  Mac  Donald]  Méthode  adoptée  pour  ranger 
ces  citations,  et  pour  les  identifier.  \  Notes  sur  les  Silves  de  Stace  fW.  R. 
Hardie].  Corrections,  en  prenant  pour  point  de  départ  le   texte  souvent 

15  incertain  de  VoUmer.  ^  Notes  sur  le  vocatif  de  Osé?  =  Ué  dans  les  inscr. 
[W.  M.  Rarasay].  t  Sur  le  sens  de  Juvénal  VII,  222  [Id.].  ^  Sur  un  exemple 
dans  Festus  du  pluriel  de  res  publica  [J.  S.  Reid].  %  Sur  s[s)  =  rss  en  latin 
(ex.  prosa,  mais  dorsum  fait  difficulté)  fE.  H.  Sturievant].  f  A.  Sidgwigk, 
Aeschyhis,  Seplem  contra  Thebas  and  Persae.  [M.  A.  Bayfleldj  Mêmes  qualités 

20  que  dans  ses  précédentes  éditions  :  introductions  pleines,  notes  précises  et 
concises.  Manque  un  conspectus  metrorum.  f  B.  B.  Rogers,  Aristophanes 
the  Thesmophoriazusae.  —  J.  van  Leeuwen,  Aves,  Lysistrata,  Thesmophoriazu- 
sae.  [H.  Richards]  Editions  solides  et  originales  ;  examen  de  quelques 
leçons  nouvelles.  %  V.  Bérard,  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée.   |W.  M.  Ramsay] 

25  Savante  étude  sur  la  géographie  de  rOdy.ssée,  et  sur  l'influence  très  contes- 
tée des  Phéniciens  à  l'égard  de  la  civilisation  grecque.  Des  réserves.  ^ 
J.  Vahlen,  Ennianae  poesis  Reliquiae.  [C.  BaileyJ  Refonte  complète  de  son 
édition  de  1854  :  introduction  notablement  accrue.  Retour  au  texte  des 
mss.  pour  maints  passages  des  Annales.   Index  testium  ajouté  à  l'Index 

30  sermonis.  ^  E.  T.  Merrill,  Selected  Lelters  of  the  Younger  Pliny.  [W.  C. 
Summers]  Choix  judicieux  ;  apparat  critique  soigné,  notes  un  peu  touffues, 
f  H.  J.  ROBY,  Roman  Privais  Lato  in  the  times  of  Cicero  and  of  the  Antonines . 
[S.  G.  Owen|  Solide  contribution  à  l'élude  de  la  législation  romaine,  de  la 
fin  de  la  république  à  celle  du  2"  s.  p.  C.  \  J.  Kromaybr,  Antike  Schlachtfelder 

35  m  Griechenland,  I  [R.  M.  Burrows].  Intéressant:  éclaire  d'un  jour  nouveau, 
au  point  de  vue  topographique  et  stratégique,  les  deux  batailles  de 
Mantinée,  et  celles  de  Chéronée  et  de  Sellasie.  %  V.  Gardthausbn,  Samm- 
lungen  imd  Calaloge  griech.  Handschriften.  [T.  W.  A.]  Utile  et  soigné,  mais  la 
disposition  n'est  pas  assez  pratique.  \  E.  Bigkbl,  De  loannis  Slobaei  excerp- 

40  lis  Plalonicis  de  Phaedone.  [  R.  G.  Bury]  Les  legons  de  Slobée  sont 
parfois  préférables  â  celles  de  nos  meilleurs  mss.  Proposa  une  nouvelle 
classillcation  de  ces  derniers.  ^  F.  Solmsen,  Inscriptiones  Graecae  ad  illus- 
trandas  Dialectos  selectae.  [W.  H.  D.  Rouse]  Comble  une  lacune,  qui  était 
regrettable    pour   l'enseignement   du    grec.   If    Roy   C.    Fligkingbr,   The 

ih  meaning  of  èu'i  Tfj;  axrivfi;  in  rvrilers  of  the  fourth  Century.  —  E. 
Capps,  The  Introduction  of  Comedy  into  the  City  Dionysia.  (H.  Richards] 
Le  premier  de  ces  mémoires  n'est  pas  concluant,  le  second  douteux. 
^  P.  Mbnna,  De  Infinitivi  apud  Plinium  minorem  iisu  [W.  C,  Summers].  Sans 
valeur.  ^  Le  développement  de  Zeus  [L.  Campbt'Ilj.  Approuve  les  vues  de 
50  Miss  J.  f:ase,  qu'il  partage  depuis  longtemps.  ^  Archéologie.  W.  Dôrp- 
KBLD,  Trojii  und  llion  ;  lirgebnisse  der  Ausgrabtmgen  in  den  vorhisloi'ischen  und 
historischen  Schichten  von  llion,  I8l0-189i  [E.  A.  Gardner].  Aussi  complet 
que  savant.!  F.  J.  Scott,  Portraitures  of  Julius  Caesar  [K.  A.  Me  Dowall]. 


CLASSICAL  REVIEW  (THE).  199 

Documents  précieux,  qui  pouvaient  fournir  un  bon  livre  ;  mais  S.  manque 
de  méthode  et  de  compétence  arcliéologique  ou    numismatique.  %  M.  Bbs- 
NIER.  L'île  Tibérine  dans  l'antiquité.  —  iD.  De  regioyie  Paelignorum  [T.  Ashby 
jun.].  Le  premier  ouvrage  est  très- soigné  et  très  complet;  le  second  plus 
court  est  un  utile  résumé  de  ce  qu'on  sait  sur  les  Paeligni.  Remarques.  ^  6 
C.  r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques  [F.  H.  Marshall].  Fouilles  en 
Asie  mineure  (Pergame,  Cos).  HH  Mai.  Nova  Adversaria   sur  les  fragments 
d'Euripide  [T.  G.  Tucker].  Etude  critique   de  nombreux  passages,   cités 
d'après  la  numération  de  Nauck  (1889).  ^  Nuces  Thucydideae  [T.  Nicklin]. 
Interprétation  de  3  passages  (I.  2,  6  et  10,  1-3;  II.  H,  7).  ^  Platonica  I.   [J.  lo 
Burnet].  Discute  les  points  sur  lesquels  il  est  en  désaccord  avec  Adam,  en 
commençant  par  le  texte  de  la  République.^  Notes  sur  Xénophon  [H.  Richards]. 
Corrections  ou  interprétation  de  plusieurs  passages  du  De  Re  Equestri, 
de  l'Hipparchicus  et  du  Gynegelicus.  1[  Notes  grammaticales  [H.  D.  NaylorJ. 
Recherches  sur  les  temps  épistolaires  en  grec  (aoriste),   et  sur  l'attraction  15 
du  relatif  dans  Tite-Live.  ^  Les  mots  grecs  apparentés  à  la  racine  sanscrite 
tvis-  fE.  W.  Fay].   On  y  pourrait  rattacher  TetnrKiévo;,  xîptoî,  atXXoç,   ai\L6i, 
SetXYiv^î,  fffvETai.   %  Corrections   aux  Verrines  de  Cicéron  [W.   Peterson]. 
Suite  <cf.  supra>.  Examen  critique  de  20  passages  (livres  IV-V).  ^  A.  W. 
Verral,  The  Agamemiion  of  Aeschylus  [J.  U.  Powell].  Cette  2^  éd.  a  conservé  20 
les  qualités  de  la  1",  pour  l'introduction,  le  commentaire  et  la  traduction. 
î  H.  St.  Jones,  Thucydidis  Hisloriae  [H.  Rackham].    Beaucoup  de   sagacité 
dans  l'établissement  du  texte  ;  apparat  critique  très   sobre.  ^   H.   Diels, 
Die  Fragmente  der    Vorsokratiker,   griechisch    und    deutsch.    [A.   C.    Pearsonj. 
Indispensable  à  quiconque  veut  étudier  la  philosophie  grecque.  Le  plan  est  25 
le  même  que  celui  des  Poetae  philosophi.   Malheureusement   il  n'y  a  pas 
d'apparat  ;    exemples   de   passages  où  on  ne  peut  pas  se  passer   de    con- 
naître   les    sources    du    texte.    If    II.    Bornegque,    Sénèque    le    Rhéteur. 
Traduction  nouvelle.  [C  Summers].  Trad.  fidèle  et  élégante,  qqs  méprises 
ou  inexactitudes  à  relever.  ^  G.  Boissibr,  Tacite  [T.  R.  Glover]  Grand  éloge  30 
de  ce  volume,  qui  est  de  la  même  veine  que  ses  ouvrages  antérieurs. 
1[   Paul  WessNER,    Aeli  Donali   quod   fertur  commentum  Terenti,  I  [J.  P.  P. 
Nouvelle  éd.  de  ce  célèbre  commentaire,  qui  témoigne  d'autant  de  savoir 
que  de  conscience;  fondée  sur  A,    elle  s'appuie  aussi  sur  B  et  sur  4  mss. 
du  15e  s.   Ce  l*r  vol.  contient  la  Vita,  puis  le  commentaire  de  l'Andria  et  35 
de   l'Eunuchus.  ^  A.  Chroust,   Monumenta  Palaeographica  :  Denkmàler   der 
Schreibkunst    des   Millelalters,    l,    IX-XII.    [F.    G.    Kenyon].    Ces    nouvelles 
planches,  en  latin  et  en  allemand,  justifient  l'accueil  fait  à  cette  excellente 
et  utile  publication.  %  Réponse  à  une  critique  de  Tyrell  [H.  Hayman]  Traite 
de  la  césure  trochaïque  au  4»  pied  de  l'hexamètre  grec,  et  du  vers  galliam-  40 
bique.  ^  Les  éditions  de  Perse  et  de  Juvénal  d'Owcn.   Avertissement.  [A. 
E.  Housman]   Polémique  contre  0  :   exemples  d'erreurs.  ^  G.  Wissowa, 
Pauly^s    Realenc.  u.    s.  w.    IX   Demogenes-Donalianus    [G.  F.  Hill]  Continue 
dignement  les  vol.  déjà  parus  :  qqs  observations.  ^  E.  Thomas,  Pétrone  : 
l'envers  de  la  Société  Romaine.  [T.  H.  Glover].  2^  éd.,  qui  diffère  peu  de  la  l*",  45 
de   cet   utile  ouvrage.   ^  Archéologie.  La  date  de  Seilanion  [K.  A.  Me. 
Dowall].  De  documents  récents,  il  résulte  que  ce  sculpteur  débuta  entre 
330  et  325.  ^  Th.  Schrbiber,  Studien  ûber  das  Bïld7iiss  Alexanders  des  Grossen. 
[P.  GardnerJ.  Savant  et  sérieusement  documenté,  mais   le  résultat  reste 
problématique.  ^  Th.  Wiegand,    Die  archaische    Poros-Architektur  der  Akro-  50 
polis  zu  Athen.  [G.  F.  Hill]  Publication  tout  à  fait  définitive;  remarques.  ^  J. 
N.  SvORONOS,    Das   Athener  National   Muséum,  I,  IL    [J.  ff.  Baker-Penoyre] 
Texte  et  phototypies  des  trouvailles  faites  à  Anticythera.  D'un  vif  intérêt. 


200  1904.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

^  K.  RONCZHWSKI,  Gewôlbeschmuck  im  rômîschen  Alterlum.  SUidien  und 
Aufnahmen.  [F.  H.  Marshall].  Ouvrage  de  valeur,  fort  utile  à  quiconque  veut 
étudier  l'architecture  romaine.  %  A.  Dibterich-R.  Wûnsgh,  Religions- 
geschichlliche     Versuche    und   Vorarbeiten,  I,  II.    [J.   E.  Harrison]  Le  l"  vol. 

5  de  cette  collection,  dû  à  II.  IIbpding,  traite  savamment  du  culte 
d'Attis;  dans  le  second,  L.  Ruhl  a  utilem-ent  rassemblé  tous  les  docu- 
ments de  mortuorum  judicio.  ^  G.  r.  mensuel  des  découvertes  archéolo- 
giques. [F.  H.  Marshall]  Fouilles  en  Grèce  (Sunium.  Oropos,  Arcadie, 
Elolie),  Asie   mineure    (Pergame),  Italie  (Rome,  Antinum,  Aecae,  Apulie). 

10  ^^  Juin.  Sur  l'Iliade,  E  127  sqq.  [A.  M.  Henry].  L'explication,  jusqu'alors 
insuffisante,  de  ces  vers  est  liée  à  d'autres  difficultés  que  H.  s'efforce 
d'aplanir.  1[  Notes  sur  Eschyle  [W.  Headlam].  Correction  ou  interprétation 
de  plusieurs  passages  des  Perses,  des  Sept  contre  Thèbes,  des  Suppliantes, 
d'Agamemnon,    des    Choéphores,   des    Euménides,   des    fragments,  f   La 

16  parodos  de  TAntigone  de  Sophocle  [B.  I.  Wheelerj.  Cherche  à  dissiper,  au 
moyen  d'une  interprétation  nouvelle,  la  prétendue  confusion  des  idées  et 
des  images  et  l'absence  d'unité  qu'on  a  signalées  à  tort  dans  la  parodos 
d'Antigone.  t  Nova  Adversaria  sur  les  fragments  de  Sophocle  [T.  G.  Tucker]. 
Etude  critique  de   nombreux  passages,   cités  d'après   la  numération   de 

20  Nauck  (1889).  H  Sur  les  fragments  d'Euripide  [R.  G.  Bury].  Propose,  pour  trois 
passages,  d'autres  conjectures  que  celles  de  Tucker.  t  Sur  la  doctrine  pla- 
tonicienne des  à(T\)\).êlr\-zoi  àpi6[xot  [J.  Wilson].  S'efforce  de  résoudre  ce  pro- 
blème, soulevé  par  deux  passages  d'Aristote  (Nie.  Éth.  1,  6  et  Metaph.  M, 
6)  :  sens  et  origine  de  la  conception  des  àffûjxêXriTot   àpi6|jLo^,  de  la  doctrine 

26  des  Ta  |jL£Ta$û,  etc.  %  Sur  un  passage  des  Mémorables  de  Xénophon  [H.  Jackson]. 
Discute  l'interprétation  de  Richards,  f  Notes  sur  le  texte  de  Denys  d'IIali- 
carnase  :  Les  trois  lettres  littéraires  [T.  Nicklin].  L'e.xamen  de  plusieurs 
leçons  de  l'éd,  Roberts  conduit  à  modifier  la  classification  des  mss.  ^  Les 
prohibitions  en  grec  [H.  Jackson].  La  règle  de  ces  propositions  (aor.  avant 

30  l'action,  prés,  quand  elle  est  en  train)  lui  a  été  expliquée  par  Davidson,  et 
non  par  Shilleto,  comme  le  croit  Headlam  (Cl.  Rev.  1903,  p.  295).  t  A.  Nairn, 
The  Mimes  of  Herodas  [W.  Headlam].  Edition  utile,  et  bien  au  courant; 
mais  le  texte  est  parfois  discutable,  les  meilleures  leçons  omises,  et  les 
interprétations  souvent  incorrectes.  ^  J.  P.  Waltzing,   M.   Mimicii  Felicis 

35  Octavius  in  usum  lectionum  suat^um  [R.  EllisJ.  Edition  critique  et  paléogra- 
phique très  bien  informée  et  d'une  réelle  valeur  ;  manque  un  commen- 
taire. If  J.  E.  Sandys,  a  Hislory  of  classical  Scholarship  from  the  ff"'  century 
B.  C.  lo  Ihe  end  of  the  Middle  Ages  [A.  Gudeman].  Eloge  et  analyse  déve- 
loppée de  ce  travail  considérable.  %  G.  Simonson,  A  Greek  grammar  :  Acci- 

40  dence  [W.  H.  D.  R.].  Beaucoup  de  qualités.  Observations  de  détail,  t  G.  r.  des 
séances  de  l'association  philologique  d'Oxford,  en  fév.  et  mars  1904  [A.  H.  J. 
Greenidge].  ^  Archéologie.  B.  Saubr,  Der  Weber-  Laborde'sche  Kopf,  und  die 
Giebelgruppen  dts  Parthenon.  [P.  Gardner]  Concluant  et  méthodique.  *i  H.  B. 
Waltbrs,  Greek  Art  [G.  A.  Hutton].  D'une  remarquable  concision,  et  d'une 

45  savante  exactitude  :  chronologie  de  l'art  grec  et  index.  Discussion  de  qqs 
pointa.  H  T.  Ely,  Roman  Hayling.  [F.  H.  M.]  Résultats  intéressants  des 
fouilles  qu'il  dirige  depuis  1897.  ^  C.  r.  mensuel  des  découvertes  archéolo- 
giques. [F.  H.  Marshall]  Fouilles  en  Grèce  (Crète),  Italie  (Pitigliano,  Sul- 
mona,  Bolsena),  Sardaigne  (Fordongianus),  Sicile  (Camarina,  Gela,  Grammi- 

50  chele,  Syracuse).  ^\  Juillet.  Herondas,  VII,  9fi.  [J.  I.  Beaie|  Propose  la 
restitution  AloUoi  <n\>éw  up^Çeiç,  et  la  justifie  par  force  arguments  et 
exemples.  \  Sur  Xénophon,  Mémorables  I,  6,  13.  [H.  Richards]  Entend 
ôiiofw;  d'une  tout  autre  façon  que  Jackson,  et  oroit  qu'il  signifle  également. 


GLASSICAL  REVIEW   (tHE).  201 

semblablement.  ^  La  séparation  métrique  des  mots  composés  dans  Virgile. 
[A.  W.  Verrali]  Comblant  sur  ce  point  une  lacune  du  traité  de  Winbolt  sur 
l'hexamètre  virgilien,  V.  cherche  à  établir  par  des  exemples  que  le  3"  pied, 
à  moins  qu'il  ne  soit  enfermé  dans  un  mot  grec  ou  un  nom  propre,  était 
divisé  soit  par  une  césure,  soit  par  une  tmèse  (théorie  adoptée  par  Plessis),  6 
qui  implique  la  recherche  à  cette  place  d'un  mot  composé.  %  Sur  les  frag- 
ments d'un  Abrégé  de  Tite-Live  découverts  à  Oxjrhynchus.  |J.  S.  Reid] 
Etablit  le  texte  de  ces  fragments,  pour  les  livres  37-40  et  48-55.  *i  Quelques 
corrections  à  la  Thébaïde  de  Stace  [H.  W.  Garrod].  Examen  critique 
de  9  passages,  f  Sur  Stace,  Thébaïde  IX,  501.  [J.  P.  Postgate]  Propose  de  lO 
corriger  passurum  en  passa  <sa>lum.  f  Corruptions  de  set  dans  les  mss. 
latins  [D.  A.  Slater].  Cette  forme  archaïque  de  sed  a  été,  pour  les  copistes, 
la  source  d'erreurs  variées,  f  Platon  et  Minucius  Félix.  [P.  Shorey]  Ajoute 
une  nouvelle  preuve  à  celle  fournie  par  Waltzing,  pour  démontrer  que 
Minucius  Félix  a  dû  lire  Platon,  ou  des  extraits  de  Platon,  t  Etudes  sur  *6 
les  mots  latins  en  -cinîo-,  -cinîa-,  I  [E.  "W.  Fay].  Discute  l'étymologie  et  le 
sens  primitif  du  mot  lus  ci  nia  (=  *lucs-cinia),  le  chanteur  de  l'aurore.  % 
Corrections  aux  nouveaux  papyri  homériques  [T.  W.  Allen].  Deux  additions 
à  l'article  d'avril  sur  ce  sujet.  ^  Nairn,  Uevodas.  [W.  Headlam]  Suite  à  l'ar- 
ticle de  la  p.  269  <cf.  supra>.  Discussion  du  texte  de  plusieurs  passages  îO 
des  Mimes  III  à  VIL  |  Sandy,  History  of  Classical  Sc/iolarship.  [A.  Gudeman] 
Suite.  Continue  l'analyse  de  cet  ouvrage,  avec  réserves  et  objections  sur 
plusieurs  points.  ^  J.  OakeSmith,  The  Religion  of  Plutarch  [W.  H.  D.  R.]. 
Elude  d'un  haut  intérêt  sur  ce  païen  qui  avait  l'âme  religieuse  et  l'esprit 
philosophique,  et  qui  fut  un  moraliste  par  caractère.  ^  E.  H.  Gifford,  25 
Eusebii  Pamphili  Evangelicae  Praeparationis  libri  XV  [IL  F.  Stewart].  Aucun 
livre  ne  méritait  autant  que  celui-là  d'être  réédité  avec  soin  et  avec 
science  ;  c'est  ce  qu'a  fait  G.  en  5  vol.  (2  pour  le  texte,  2  pour  la  traduction, 
1  pour  les  notes),  ^  Archéologie.  Zeus  .Jupiter  et  le  chêne  [A.  B.  Cook]. 
Suite.  Culte  de  Jupiter  en  Sicile.  ^  Découverte,  sur  le  forum,  d'un  dépôt  de  30 
poterie  préhistorique  à  la  base  de  la  statue  équestre  de  Domitien  ;  empla- 
cement du  LacusCurtius.^  Assmann,  Das  Floss  der  Odyssée,  sein  Bau  und  sein 
phoinikischer  Ursprung  [IL  B.  Walters].  Intéressant. ^  E.  Bethe,  Die  Troianischen 
Ausgrabungen  und  die  Honierkrilik  [Id.].  Ingénieux,  mais  contestable.  ^  IL 
Thihrsch,  Zwn  antike  Grabanlagen  bei  Alexandrm  [Id.].  Description  complète  35 
et  minutieuse.  ^  Mitteilungen  der  AUertums-Kommission  fiir  Weslfalen,  3  [Id.], 
Enoncé  des  rapports.  \  C-r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques  [F.  H. 
Marshall].  Fouilles  en  Asie  mineure  (Ephèse).  H^  Oct.  Sur  rèm'axTjJ/i;  d'Alceste, 
Eur.  Aie.  280-325  [M.  L.  Earle].  Histoire  et  correction  du  passage.  1  L'Aôr;- 
vatov  nolizda.  et  l'rijxépa  8ta[ji£[jieTpT)(jL£vr|  [F.  G.  Kenyonl.  Discussion  du  texte  40 
restitué  par  Photiadès  au  milieu  de  la  col.  34  (l'une  des  6  dernières  du 
traité)  ;  éloge  de  son  savoir  et  de  son  travail  consciencieux.  ^  Une  difficulté 
prosodique  dans  la  nouvelle  métrique  [E.  B.  Clapp].  Conteste  la  théorie 
d'O.  Schroeder,  qui  exclut  le  dactyle  cyclique  des  séries  trochaïques,  et  veut 
y  voir  un  trochée  plus  un  demi-iambe.  ^  Laertiana  [IL  Richards].  Examen  45 
de  plusieurs  espèces  de  fautes  dans  le  texte  de  Diogène  Laërce  d'après 
l'éd.  Cobet)  :  mots  omis,  terminaisons  altérées,  mots  déplacés,  confusions 
diverses.  ^  Mouvements  de  César,  21  janv.-14  fév.  49  a.  C  [M.  B.  Peaks]. 
Eiablit,  avec  une  critique  minutieuse,  la  chronologie  des  événements  à  cette 
date.  ^  Etudes  sur  les  mots  latins  en  -cinio,  -cinia-,  II  [E.  W.  Fay].  Dans  60 
ce  second  article,  F.  passe  en  revue  les  dérivés  en  -cinium.  t  F-  W.  Cor- 
NISH,  The  Poems  of  Gains  Valerius  Catullus  [R.  EUis].  Traduction  en  prose 
d'un  vif  intérêt;  observations  détaillées.  ^  W.  M.  Lindsay,  JSonii  MarcelU 


202  1904.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

de  Conpendiosa  doctrina  libros  XX  Onionsianis  copiis  usns  edidil  [M.  Warren]. 
Beaucoup  de  sagacité  et  de  compétence  ;  le  texte  est  en  grand  progrès  sur 
celui  de  Gerlach  et  Roth.  ^  Archéologie.  Zeus,  Jupiter  et  le  Chêne  [A. 
B.  Gook|.  Termine  ce  mémoire  en  étudiant  le  culte  de  Zeus  en  Etrurie, 
5  dans  le  vieux  I.atium,  à  Rome,  et  dans  les  cités  ombro-sabelliennes.  ^  E. 
VON  MaCH,  Greek  Sculpture,  ils  Spirit  and  Principles.  [J.  ff.  Baker-PenoyreJ. 
Bon  ouvrage  de  vulgarisation;  rien  de  neuf.  Qqs  réserves.  ^  M.  Collignon. 
L.  Couve,  Catalogue  des  Vases  peints  du  Musée  national  d^ Athènes  [H.  B. 
Walters].  Publication  fort  utile,  contenant  des  types  tout  à  fait  nouveaux 

10  ^  G.  r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques  [F.  II.  Marshall].  Fouilles  en 
Asie  Mineure  (Milet,  Rhoies),  Italie  iPréneste,  Bolsena),  Russie  (Stanitza, 
Kiev,  Beresanj)  Afrique  du  Nord  (Tripoli,  Tunis,  Alger),  Espagne  (Osuna), 
Angleterre  (Caerwent,  Newcastle-on-Tyne,  Rongh  Gastle  en  Ecosse)  1[1[.  Nov. 
Adversaria  sur  les  fragments  des  Tragici  minores  [T.  G.  Tucker].  Corrections 

15  pour  plusieurs  passages,  cités  d'après  la  numération  de  Nauck  (1889).  ^ 
Euripide,  Alceste  96.  98  [W.  A.  Oldfather].  Suggère  de  lire  dans  ce  passage 
[i.£t(i< 6 '>r,(Tu-/'a«-1[Bapprochemeuts  grecs  et  orientaux  avec  Hérodote,  III.  119 
[W.  H.  D.  Rouse].  On  retrouve  dans  Antigone,  dans  la  Grèce  moderne,  et 
dans  le  Pâli  Jataka,  une  doctrine  semblable  à  celle  de  la  femme  d'Inta- 

20  phernès,  qui  préféra  son  frère  à  son  mari  et  à  ses  enfants.  \  Musiciens 
grecs.  Corrections  et  discussions  [J.  Cook  Wilson].  Examen  développé  de 
plusieurs  théories  du  Pseudo-Euclide,  de  Bacchius  et  d'Aristoxène.  ^  Notes 
sur  Horace  [M.  L.  Earle].  Interprétation  nouvelle  ou  correction  pour  C.  I,  2, 
21-24;  I,  12,  43  et  55.  If  Note  sur  un  ms.  méconnu  de  Tite-Live.  [W.   C.   F. 

25  Walters].  Description  et  leçons  importantes  de  ce  ms.  2493  du  Br.  Mus. 
(Goll»;ction  Harléienne).  H  La  plaie  des  sauterelles  de  125  a.  C,  en  Afrique 
[W.  W.  Fowler].  Parallèle  avec  une  plaie  semblable  qui  sévit  en  1847,  et  fut 
racontée  par  Barrow.  ^  Tunica  Retiarii  [A.  E.  Housman].  Commentaire  des 
v.  143-148  de  ia  Sat.  II  de  Juvénal,  rapprochés  des  v.  199-210  de  la  Sat.  VIII. 

îO  et  des  v.  7-13  de  la  VI'  (fragment  d'Oxford).  ^  Notes  sur  l'Angleterre 
romaine  fR.  K.  M«  Elderryl.  Traite  de  la  date  de  la  colonie  romaine  de 
Lincoln,  de  la  légion  II  adjutrix  eu  Ecosse,  du  retrait  des  Iroupes  en  76  p. 
G.  f  Indo-européen  ou  indo-germanique?  [C.  D.  Buck).  Historique  du 
problème.  Le  premier  terme  est  préférable.  ^  Notes  sur  Sophocle,  Antigone 

35  259  et  429  [H.  D.  Naylor].  ^  Les  temps  épistolaires  en  grec  [J.  Thompson]. 
^  La  prononciation  de  gn  en  latin  [W.  M.  Lindsay].  ^  W.  Cro.nert, 
Memoria  Graeca  Herculanensis,  cum  titulorum  Aegypti  papyrorum  codicum 
denique  testimoniis  comparata.  0.  Gradenwitz,  Laterculi  vocum  lativarum 
[F.  G.  Kenyon],  Éloge,  plan  et  contenu  de   ces  deux  ouvrages,  définitifs 

40  en  leur  genre,  surtout  le  premier,  f  E.  Nordbn,  P.  Veigilius  Maro, 
Aeneis  Vl  [W.  C  Summers].  Édition  originale  et  suggestive;  traduction  en 
vers  en  regard  du  texte.  Analyse  de  l'introduction,  observations  sur  le  com- 
mentaire. ^  G.  G.  Ramsay,  The  Annah  of  Tacifus,  I-Vl  [E.  Ilarrisson].  Très 
bonne    traduction;    introduction    intéressante.     Réserves    sur    plusieurs 

45  passages.  ^  F.  Antoine,  L'Attraction  modale  en  latin  [T.  Frank].  Du  savoir  et 
de  la  clarté,  mais  il  n'y  a  pas  assez  de  faits  pour  étayer  la  théorie,  qui  reste 
incertaine.  ^  Bruomann,  Short  comparative  Grammar  [R.  S.  Conway]. 
Excellent.  Plan  détaillé  et  remarques  sur  divers  points.  ^  C.  r.  des  séances 
de  l'Association  philologique  d'Oxford,  en  mai-juin   1904  |A.   H.  J.  Gree- 

60  nidge).  ^  Archéologie.  Les  Mystères  dans  les  Grenouilles  d'Aristophane 
[T.  G.  Tucker|.  Étude  concluante  et  d'un  vif  intérêt.  ^  Les  sculptures 
anciennes  à  l'exposition  artistique  du  Club  Burlington  [A.  FurtwilnglerJ. 
Réponse  à  WaldsteiD.  ^  F:  Wintbr,  Die  antiken  Terrakotten,  III,  1   et  2  : 


HERMATHENA.  203 

Die  Typen  der  figûrlichen  Terrakollen  [H.  B.  Walters].  Grand  éloge  de  cet 
ouvrage  monumental  ^  C.  Ausfeld,  De  Graecorum  precntionibus  Quaesliones 
[W.  H.  D.  Rouse].  D'une  science  solide,  mais  le  plan  est  peu  clair  au  pre- 
mier abord.  ^  H.  C.  Tolman-G.  C.  Scoggin,  Mycenaean  Troy  [II.  B.  W.]  Bonne 
vulgarisation  des  fouilles  de  Schliemann  et  Dôrpfeld.  ^  C.  r.  mensuel  des  5 
découvertes  archéologiques.  [F.  H.  MarshallJ.  Fouilles  en  Grèce  (Athènes, 
Ithaque,  Rini,  Crète,  Délos),  Italie  (Rome),  Roumanie  (Adam-Klissi).  \^  Dec. 
Sur  quelques  fragments  tragiques  [W.  Ileadlam].  Examen  critique  de  4 
passages,  cités  d'après  la  numération  de  Nauck  (iS89).  ^  Adversaria  sur  les 
fragmenta  tragicorum  adespola.  (T.  G.  Tuckerj.  Conjectures  proposées  pour  io 
11  passages.  |  Platonica,  VI  [II.  Richards]  Suite  <cf.  R.  d.  R.  28,  182,  39>. 
Correction  ou  interprétation  de  plusieurs  passages  du  Protagoras  et  du 
Gorgias.  f  Notes  sur  les  scholies  des  Oiseaux.  [J.-W.  WhiteJ.  Examen  cri- 
tique de  32  passages.  ^  La  date  du  Dionysalexander.  [W.  G.  Rutherford]. 
D'après  Pap.  O^jr.  663,  cette  pièce  parut,  quand  le  projet  de  légitimisation  15 
de  Périclès  était  discuté.  ^  La  phrase  de  début  des  Verrines  ['W.  Peterson]. 
Mirantur  des  mss.  (qui  a  donné  laVulgale  miratur)  est  une  faute  de  copiste 
pour  mirabitur.  ^  Horace,  Art  poétique,  125  sqq.  [H.  J.  MaidmentJ.  Inter- 
prétation nouvelle  des  mots  proprie  communia,  f  Sur  Apulée  [A.  J.  Kro- 
nenberg].  Nombreuses  corrections  ou  explications.  ^  Notes  sur  le  neutre  20 
emphatique  [J.  Greene].  Exemples  de  cet  emploi  si  répandu  en  latin,  et  dont 
le  type  est  nihil,  quid,  etc.,  avec  un  adjectif  ou  qualificatif  ne  pouvant  con- 
venir qu'à  des  personnes,  f  L'infinitif  futur  en  latin  [ J.  Postgate].  Reprend 
la  question,  pour  répondre  à  diverses  objections  :  usage  etorigine  de  l'infin. 
futur  déclinable,  origines  de  l'infln.  fut.  indéclinable,  de  la  périphrase  du  25 
participe  futur  avec  sum.  \  Le  secret  du  vote  dans  les  tribunaux  athéniens 
au  v*  s.  a.  C.  [J.  Allen].  C'est  dans  un  passage,  généralement  mal  compris, 
de  l'Agamemnon  d'Eschjle  (813-817)  qu'on  trouve  l'explication  des  procédés 
qui  assuraient  le  secret  du  vote,  lequel  respecté  pendant  le  iv»  s.  a  été  à 
tort  nié  ou  mis  en  doute  à  partir  du  v^  s.  \  Quelques  notes  sur  l'Angleterre  30 
romaine  [R.  K.  M<^  Elderry].  Suite.  Traite  des  Bataves  en  Bretagne,  de  la 
date  du  gouvernement  d'AgricoIa,  de  l'invasion  de  l'Irlande.  \  Etudes  sur 
les  mots  latins  en  -cinio-,  cinia-.  [E.  W.  Fay].  Consacre  ce  3»  article  à 
mantiscinatur,  mot  de  Plaute  (Cap.  896),  et  à  tuburcinatur,  qu'on  trouve 
dans  Nonius  (179,  18).  ^  G.  Murray,  Euripides  [E.  II.  Blakeneyj.  Traduction  35 
en  vers  anglais,  originale  et  élégante,  de  l'IIippolyte,  des  Bacchantes,  et  de 
qqs  fragments.  Introduction  enthousiaste,  f  F.  E.  Rockwood,  A/.  TuUiCice- 
ronis  Tusculanarum  Dispulalionum  liber  primus  et  Som7iium  Scipionis  [J.  P.  P.]. 
Commentaire  défectueux.  ^  A.  Meillet,  Introduction  à  Vétude  comparative 
des  Langues  Indo-Européennes  [R.  S.  Conway].  Donne,  dans  un  style  très  clair,  40 
et  avec  des  exemples  excellemment  choisis,  un  aperçu  de  la  structure  de 
l'Indo-européen.  Plan  et  observations.  Il  manque  un  index,  f  Archéologie. 
J.  E.  HarrisOn,  Prolegomena  to  Ihe  study  of  greek  Religion  [W.  II.  D.  Rouse]. 
Analyse  favorable.  ^  Trois  corrections  à  la  réponse  de  Furtwangler 
<cf.  supra>.  ^  La  méthode  de  Furtwangler  [C.  Waldsleiu].  Longue  polé-  45 
mique  contre  F.  et  ses  méthodes,  à  propos  de  l'exposition  des  sculptures 
anciennes  au  Cercle  Burlington.  A.  G.-D. 

Hermathena,  n"  30.  Une  nouvelle  édition  du  !"•  livre  de  Maniiius  [Rob- 
Ellis].  L'éd.  d'HousMAN  est  solide  au  point  de  vue  rie  la  correction  du  texte 
et  de  l'élucidation  des  théories  cosmiques  de  Maniiius,  bien  que  le  critique  60 
soit  en  désaccord  sur  bien  des  points  avec  H.,  notamment  au  sujet  de  l'ap- 
préciation de  Bentley  comme  éditeur  de  Maniiius,  appréciation  bien  sur- 
faite à  son  avis.  Examen  des  conjectures  les  plus  frappantes  de  IL  %  L.  Bel- 


204  1904.  —    GRANDE-BRETAGNE. 

LENGBR,  Étude  sur  le  poème  d'Orienlius  [L.  C.  Purser].  La  profondeur  de 
l'érudition  s'allie  au  charme  du  style  le  plus  attrayant.  Orieutius  aurait 
traité  cet  ouvrage  de  blandtnn  opus.  L'éd.  du  Commonitorium  due  à  B, 
inférieure  à  son  Essai,  suggère  au  critique  un  certain  nombre  de  conjec 
b  tures  concernant  les  livres  I  et  II  (31  p.).  ^  Miscellanea  [J.  I.  Beare^.  So- 
phocle Phil.  22  conserver  upodêacri.  —  Aristote,  De  Anima,  2,  83,  419  ^,  22-25, 
ôpjAaôb;  çepôiAEvo;  signifie  un  tourbillon  de  sable.  Ce  n'est  pas  une  glose.  — 
De  Sensu,  7.  Grote  s'est  mépris  sur  la  conclusion  d'Aristote  ;  —  Pindare, 
Pyth  II  S-i  dans  Û7roO£Û«TO[j.at  il  y  a  une  allusion  à  une  pratique  de  course  qui 

10  consistait  à  faire  un  faux  départ,  à  croiser  l'adversaire  et  à  passer  devant 
lui.  —  Euripide,  Suppl.  222,  lire  TrtojAa  au  1.  de  èd^Kx.  —  Rhésus  811,  lire 
È$o7rw7iaT£  au  1.  de  è^anwffaxe.  —  Thucydide  V,  36,  2,  rien  à  changer.  La  cons- 
truction de  l'accusatif  avec  Mce^on  suivi  de  ottw;  est  justifiée.—  Sophocle,  Antig. 
1216-7,   l'interprétation   traditionnelle  de    àpt^bi;  Xi6o(77ra5^î  qui  repose  sur 

16  une  scholie  du  Laurentianus  est  fausse.  Une  autre  scholie  fournit  la  véri- 
table interprétation  :  Tr,v  èy.  X(6wv  àpjAovfav  ToG  Toiçou,  r,  xô  îhJ/tiXov  [ilpoç  xoù 
XwiiaTo;  To  yjp(j.oa|i.£vov  Xtôot;.  %  Notes  sur  Cicero  ad  Atticum  [J.  S.  Reid], 
Après  avoir  démontré  que  la  supériorité  des  mss  S  sur  les  ms  A,  admise 
par  Purser,  n'est  pas  prouvée  (A  est  plus  riche  en  non  sens  non  corrigés  et 

20  facilite  les  corrections  à  apporter),  R.  examine  un  certain  nombre  de  pas- 
sages au  point  de  vue  de  la  critique  et  de  l'exégèse  (22  p.).  '^  La  doctrine  du 
moyen  terme  dans  Arislole  [G.  A.  Exham].  Après  avoir  répondu  aux  objec- 
tions de  Kant  et  de  Grant,  E.  tente  une  justification  de  la  [leaéTi]^.  Aristote 
dériva  son  inspiration  de  la  même  source  que  Platon,  c-à-d.  du  ton  géné- 

86  rai  de  la  pensée  grecque  et  de  l'influence  du  langage  grec,  dont  les  concep- 
tions mentales  ou  morales  sont  rendues  par  des  expressions  d'origine 
matérielle,  c-à-d.  d'espace  et  de  degré.  En  résumé,  les  principes  éthiques 
d'Aristote  sont  aussi  purs  que  ceux  des  moralistes  modernes,  mais  les  idées 
morales  n'étaient  pas  assez  avancées  pour  qu'A,  pût  développer  son  prin- 

30  cipe  dans  toutes  ses  conséquences  logiques.  ^  La  forme  et  la  prosodie  des 
composés  de  jacio  dans  la  racine  du  présent  [Ch.  Exon].  Quand  le  préfixe 
est  terminé  par  une  consonne,  la  première  syllabe  d'un  mot  tel  que  abicio 
était  invariablement  longue,  de  Livius  Andronicus  à  Ovîde;  était-il  ter- 
miné par  une  voyelle,  une  prononciation  biève  avait  lieu  quelquefois,  pro- 

86  nonciation  dans  laquelle  le  préfixe  et  la  syllabe  de  la  racine  valaient 
ensemble  deux  mores  (Cp.  reice  de  Virgile).  A  l'époque  républicaine,  la  scan- 
sion âbicio  est  invariablement  longue  ;  àbïcio  est  invariable  chez  Sénèque, 
Lucain,  Martial  (ils  n'emploient  pas  de  composés  de  jacio  dont  le  préfixe  est 
terminé  par  une  voyelle).  La  poésie  artificielle  de  Valerius  Flaccus  suit  la 

40  pratique  de  Virgile.  Explication  phonétique  :  un  original  *  âbiaciô  devient 
*  âbjecio  et  (probablement  au  3»  s.  avant  J. -G.)  abjicio  qui  passa  à  abicio  en 
vertu  d'une  loi  phonétique  qui  supprimait  le  j  devant  i.  Puis  en  vertu  de 
l'analogie  de  iacio,  le  j  fut  rétabli,  abicio  devint  abjicio  qui  redevint  ubjecio 
par  l'effet  d'une  loi  phonétique.  De  même  que  toîo;  dans  Homère  est  à 

4£  volonté  un  trochée  ou  un  pyrrhique,  de  même  dans  un  mot  tel  que  eiiecio 
les  deux  premières  syllabes  avaient  deux  mores.  Il  est  probable  que  Priscien 
n'avait  pas  tort  eu  considérant  le  reice  de  Virgile  comme  un  procéleusma- 
tique.  L'ancienne  prononciation  iniecit,  coniecit  (au  présent)  a  survécu 
dans  les  mss  de  Térence  parce  que  les  copistes  y  ont  vu  un  parfait.  ^  Un 

50  chapitre  sur  les  rythmes  de  Bacchylide  [Fr.  Blass].  Les  différentes  formes 
de  l'éÇàffruio;  itoû;  sont  interchangeables  dans  la  reàponsion  strophique,  c-à-d. 
—  wuet  — w _, ou  — '^^1-'-  et — '^—^—\j^  —  Qi—\j — , ou v-"-<  —  et  — w — ^ 
(ait  que  l'on  ne  pouvait  affirmer  avec  certitude  avant  la  découverte  des 


JOURNAL  OF  HELLENIC   STUDIES.  205 

poèmes  de  Bacchylide.  Il  en  est  de  même  dans  Pindare.  Bacchylide  offre 
comme  Pindare,  mais  avec  plus  de  modération,  des  exemples  de  7rpoxaTa)>Yilia, 
et  de  6txaTaXïi5(a.  Analyse  métrique  de  la  8^  (9»)  ode  :  Ao^av,  w  -/pyia^^âxa-roi 
xâpiteç.  Il  y  a  9  cola  dont  \  sont  des  trimètres  :  1,  3,  4,  9,  le  reste,  des  di- 
mètres.  Analyse  métrique  de  l'épode  vi,  de  la  12e  (13*)  ode  dédiée  à  Pythéas  5 
d'Egine.  ^  M.  TuUi  Ciceronis  Rhetorica,  recog.  A.  S.  Wilkins.  [W.  ParkerJ. 
N'est  pas  inférieur  au  vol.  I  et  fait  honneur  à  l'Université  d'Oxford.  Qqs 
observations  critiques.  ^  Comptes  rendus.  T/t?  Mimes  of  Herodas  by 
Nairn  [  ].  Ed.  critique  et  explicative  vraiment  utile.  ^  Catulli  Carmina 
recog,  R.  Ellis  (  ].  Admirable  éd.  dont  on  peut  regretter  le  conservatisme  10 
parfois  exagéré.  ^  Homeri  opéra  rec.  D.  B.  Monro  et  T.  W.  Allen  ;  1  Iliade 
1-12.  II,  13-24  [  ].  Est  un  des  meilleurs  de  l'Oxford  Séries  of  Classical 
Authors.  ^  Xenophontis  opéra  omnia,  III.  Expedilio  Cyri.  Rec.  E.  G.  MARCHANT 
[  ].  Mérite  un  bon  accueil.  \  Comelii  Nepolis  vilae.  Rec.  E.  0.  Winsibdt  [  ]. 
A  suivi  les  leçons  des  mss  de  la  meilleure  famille,  sans  se  laisser  égarer  15 
par  les  "  hariolationes  "  de  ceux  qui  ont  voulu  donner  au  texte  une  élo- 
quence que  l'auteur  n'avait  point  cherchée,  t  Platonis  opéra,  rec.  J.  Burnbt. 
T.  III,  tetraiogias  F)-7  continens  [  ].  Même  soin  dans  l'apparat  critique,  même 
sobriété  de  jugement  que  dans  les  volumes  précédents,  t  A.  Pevsi  Flacci  et 

D.  Juni  Juvenalis  Satirae Rec.    S.  G.   Owen  [  ].   Éloges,  f   The  Poems  of  iO 

Gains  Valeriiis  Calullus  with  an  english  translation  by  f.  W.  Gornish.  —  2. 
Horace  for  english  readers  being  a  translation  by  E.  G.  WiCKHAM  [  ].  1.  Rien 
de  particulièrement  bon  pour  le  texte  ;  la  trad.  est  d'inégale  valeur.  —  2, 
Mérite  un  éloge  sans  réserve.  Henri  Lubègue. 

Journal   of  hellenic  Studies    (The),   vol.   24,  Part  1 .  Trois  nomes  du  25 
Delta  septentrional  [D.  G.  Hogarth]  1  pi.  Exploration  des  nomes  Phthéné- 
tique,    Sébennitique    et    Diospolite.    Essais    d'identification    portant    sur 
Phragonis  et  Pachnemounis.  Texte  et  déchiffrement  d'une  inscr.  gr.  en 
l'honneur  de  Marc-Aurèle.  Autres    inscr.  Identification  de  Paralos,  Oases, 
Helearchia  ;   —  des   localités  du  district  de  Bahr-Nashart.  Les    Nils  :   le  30 
Thermuthiaque  (ou  Pharmouthiarque),  l'Athribitique,  le  Bousirique.  Con- 
clusion :  le  nome  Phthénétiqne  placé  entre   le   cours  inférieur  du  Nil  de 
Rosette   et   le    Bahr-Nasliart  ;    —    le    Sébennitique   inférieur,  au   temps 
d'Adrien,  entre  le  B.-N.  et  le  Bahr-Tirah  ;  —  le  Diospolile  inférieur  (même 
temps)  entre  le  B.-T.  et  le  Nil  de  Damiette,  l'ancien  Diolkos.  ^  Inscriptions  35 
inédites   des  environs  de  Gyzique  [S.  W.   Hasluck],   67  inscr.  la  plupart 
funéraires  :  nr.  4  a  :  première  mention  d'un  ZeÙç  Xa),âCto;.  —  Nr.  58  :  liste  de 
ôiaffEtTai.  ^  Damophon  [A.  M.  Daniel].  (6  flg.).  Les  fouilles  de  Lycosura  ont 
donné  entre  autres  résultats  plusieurs  têtes  et  autres  fragments  conservés 
au  Musée   d'Athènes  et  attribués  par  Brunn  à  Damophon   de  Messène,  40 
sculpteur  de  la  première  moitié  du  iv*  s.,  par  d'autres  à  l'époque  impériale. 
D'après  Pausa)iias,  Damophon  sculpta  à  Messène,  à  Megalopolis,à  Aegium, 
ainsi  qu'à  Lycosura.  La  date  de  Damophon  ne  peut  être  déterminée.  H  Les 
discours  tarsiens  de  Dion  Ghrysostome  (T.  Gallander].  Le  territoire  de  Prusa 
renfermait  plusieurs  propriétés  de  D.    Chr.   Détails  biographiques  sur  le  45 
sophiste.  La  chronologie  de  ses  discours  manque  de  base.  C'est  après  sa 
visite  à  Rome  auprès  de  Trajan  qu'il  dut  en  prononcer  à  Tarse,  à  Alexan- 
drie, à  Celaenae  en  Phrygie.   Caractère   élevé  des   discours  prononcés  à 
Tarse,  t  Phayllus  et  le  record  de  son  saut  |E.  N.   Gardiner].  A  propos  de 
l'épigramme  de  l'Anthologie  Palatine,  A  pp.  297  :   Ilévx'èTtl  TrevcrixovTa  -Kôbon  5» 
TzriBriGB  ^ÔLijXkoi  ...    Signification,   tantôt  distincte,  tantôt   indifférente,  de 
(ivA\nitx  et  de  xà  ÈdxajxfAéva.    Nombreux  exemples.   Le  paxiip  (tremplin)  et  le 
triple  saut.  Discussion  de  la  théorie  de  Fedde.  Peut-être  s'agit-il  de  trois 


206  1904.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

bonds  successifs.  —  Phayllus,  avec  son  bond  de  55  pieds,  crée  une  difllcullé  ; 
il  doit  y  avoir  une  erreur,  car  le  record  moderne  est  de  24  pieds  11  3/4  pouces. 
Examen  des  témoignages  classiques  et  de  ceux  des  lexicographes  et  des 
scholiastes  sur  Phayllus  et  sur   son  record  de  saut  ;   mais  ces  derniers 

5  témoignages  dérivent  tous  de  Tépigramme,  laquelle  ne  peut  être  bien 
ancienne.  Elle  donne  un  chiffre  invraisemblable  et  son  témoignage  est 
sans  valeur,  t  Qqs  portraits  grecs  [Katharine  A.  Macdowall]  ',3  pi.  ;  4  flg.). 

■  Elude  sur  les  portraits  d'Eschyle,  d'Agathon,  d'Eschine,  de  Démétrius 
de  Phalère.  Examen  des  identifications   de  ces  portraits.  H   Andromède 

10  [E.  PetersenJ  (1  pi.).  Le  roman  d'Andromède  et  de  sa  délivrance  par  Persée 
a  été  le  sujet  de  deux  tragédies,  l'une  de  Sophocle,  l'autre  d'Euripide.  Frag- 
ments des  deux  pièces;  essai  de  reconstitution.  Ribjjeck  a  supposé,  sans 
preuve  décisive,  que  l'Andromède  de  Sophocle  était  un  drame  satyrique. 
Andromède  sur  une  hydrie  du  Br.    Mus.  L'Andromède   du   poète  Accius 

15  dérive  de  celle  de  Sophocle,  tandis  que  Ennius  et  peut-être  Livius  Andro- 
nicus  se  sont  inspirés  d'Euripide.  ^  Premier  rapport  sur  un  voyage  en  Pisi- 
die,  en  Lycaonie  et  en  Pamphylie  [II.  S.  GroninJ.  3»  partie  (3  fig.l-  Inscrip- 
tions gr.  et  lat.  Identification  du  site  de  Zoldera  avccLystra,  établie  d'après 
une  stèle  avec  inscription,  dédicace   à  Auguste   fondateur  de  la  colonie. 

20  t  Vases  mycéniens  à  Torcello  [R.  M.  Dawkins]  (2  vign.).  L'existence  de 
4  vases  mycéniens  dans  le  petit  musée  de  Torcello  oftre  un  certain  intérêt 
pour  fixer  les  limites  de  l'influence  primitive  de  l'art  égéen.  Description 
des  vases.  Les  routes  commerciales  pratiquées  par  les  Mycéniens  et  les 
Grecs  primitifs  les  ont  conduits  jusque  dans  l'Adriatique.  ^  La  statue  en 

26  bronze  de  Cerigotto  et  l'étude  du  style  TCh.  Waldslein]  (3  fig.).  Protestation 
contre  les  tendances  des  archéologues  modernes  en  ce  qui  touche  l'étude 
du  style  dans  l'art  classique.  Il  faut  apporter  plus  de  soins  à  dédiiir  la 
nature  et  la  signification  du  terme  «  hellénistique  »  sous  peine  de  produire 
des  confusions.  Comparaison  du  bron/e  de  Cerigotto  avec  celui  de  Ligurio, 

30  la  statue  de  Stéphanus  à  Naples,  etc.  Critique  de  A.  Furtwaengler.  ^  Sur 
la  topographie  de  Cyzique  [F.  W.  Ilasluck  et  A.  E.  Henderson]  (1  pi.,  1  plan). 
Exploration  du  site  par  Henderson  en  1902-1903,  fouilles.  Aqueduc,  temple 
d'Hadrien,  théâtre.  —  Bibliographie.  If  Qqs.  observations  sur  les  guerres 
persiques  fj.  A.  R.  Munro]  (suite).  3.  La  campagne  de   Platée.  Composition 

35  de  l'armée  de  Mardonius.  Historique  de  la  campagne.  Rôle  d'Aristide  et  de 
Xanthippe.  Essai  de  détermination  de  qqs.  points  topographiques,  Erylhrae, 
Hysiae,  Scolus.  Autres  identifications,  notamment  celle  de  l'emplacement 
du  temple  de  Déméter  et  du  champ  de  bataille  de  Platée.  ^  Aristoielis 
IIoXtTEca     'A6ï)va!a)v.    Quarlum    éd.    F.    Blass.  —  Aristoielis    liespublica 

40  Aiheniensium.  Edid.  F.  G.  Khnyon  [  J.  Éloge  de  l'apparatus  criticus. 
Doutes  sur  la  valeur  de  la  théorie  rythmique  appliquée  à  cette  œuvre 
d'Aristote.  —  L'éd.  exécutée  par  Kenyon,  fi  donné  lieu  à  une  nouvelle  col- 
lation du  papyrus.  Très  complet  index  verborum  f  The  Mimes  of  Herodas^ 
with  introd.  critical   notes,  commentary  and  excursus,  by  J.A.  Nairn.  Indis- 

45  pensable.  %  Die  Fragmente  der  Vorsocraliker,  gr.  und  deutsch.  von  H.  Dibls. 
Très  complet  dans  les  limites  adoptées  par  l'éditeur.  ^  Plaçons 
Dialoge  ;  InhaUsdarslellungeti  der  Schriflen  des  spàteren  AUers,  von  Gonst. 
RiTTBR.  En  1896,  R.  a  publié  une  analyse  et  des  extraits  des  Lois. 
Le  nouveau  vol.  concerne  le  Parménide,  le  Sophiste,   le  Politique,  le  Phi- 

50  lèbe,  le  Timée  et  le  Critias.  Index  abondant.  Publication  utile.  1[  Memoria 
graeca  herculanensis,  etc.  Proposuit  S.  Croenbrt.  Indispensable  pour  les 
éditeurs  de  papyrus,  f  A  histonj  of  classicil  Scholarship  from  Ihe  6"^  cenlury 
B.  C.  to  the  eni  of  the  middle  âges,  by  J.  E.  Sandys.   Nombreux  fac-similé 


JOURNAL  OF  HELLENIG  STUDIES.  207 

de  mss.  et  d'autres  illustrations.  N'a  son  équivalent  ni  en  Angleterre,  ni 
dans  cette  mesure,  eu   d'autres  pays.   ^  Lectures  on  classical  subjecls,  by 
W.  R.  Hardie.  Cinq  de  ces  conférences  ont  trait  à  la  littérature  classique 
ancienne.  %  The  Makers  of  Hellas  :  a  critical  inquiry    into  the    philosophy   and 
religions  of  ancient  Greece,  by  E.   E.   G.    Introd.    by  F.    B.    Jevons.   Étude    5 
établie   uniquement  sur   les   textes   littéraires.  ^  Aristophanis  Comoediae 
undecim  cum  scholiis.  Codex  Ravennas  137,  4  A.  phototypice  editus.  Praef.  est 
J.  van  Leeuwen.   Fait  pendant  à  la  reproduction  de  l'Aristophane  du 
Codex  Venetus  publié  par  la  Soc.   archéol.  d'Amérique  et  la   Society  for 
promotion  of  hell.  studies.    Sons  le  rapport  des  scholies  le  Venetus  est  10 
supérieur  au  Ravennas.^  H.  Schliemanri's  Sammlun^  Trojanischer  Altertumer, 
von  H.  SCHMiDT.  Description  du  plan  de  l'ouvrage.  ^  Geschichtt  der  Baukunst, 
von  R.  BoRRMANN  und  J.  Neuwirth.    1"  vol.,  consacré  à  l'architecture 
grecque.  ^  Die  Archaische  Poros- Architektur  der  Akropolis  zu  Alhen.  Hrsg.  von 
Th.  WiEGAND  unter  Milwirkung   von  W.  Doerpfeld   u.  s.   w.  Analyse.  16 
f  Die   Sculpturen   des  l^aticaniscken  Muséums,   I   by  W.   Amelung.   Soigné. 
^  Die  Eleiisinischen  GÔttinnen.  Entwicklung  ihrer  Typenin  der  Atlischen  Plastik, 
von  Max  Ruhland.  Étude  minutieuse  des  types  sculpturaux  de  Déméter  et 
de  Perséphone,  n(>tamment  du  groupe  de  Damophon.  \  Catalogue  des  vases 
peints  du  musée  national  d'' Athènes,  par  Max.  Golliqnon  et  L.  Couve.  Repro-  20 
duclion  et  description  de  256  vases  choisis  parmi  les  plus  rares  et  les  plus 
anciens.  ^   Griech.   Vasenmalerei.    Auswahl   hervorragender    Vasenbilder,  von 
A.  FuRTWAENGLER  und  K.  Reighhold.  Th.  V-VI.  ir'  série  complète.  Éloges. 
^  Descriptive  Atlas  of  the  Cesnola  collection  of  Cypriote  anliquities  in  the  metro- 
politan  Muséum  of  art,  New  York,  by  P.  di  Cesnola.  III.  Complète  la  publi-  25 
cation.  loO  pi.   et  texte  purement   descriptif,  sans  distinction  des  objets 
rares  et  de  ceux  qui  sont  plus  communs.  ^  Die  Typen  der  figiirlichen  Terra- 
kotten,  von  F.  Winter.  I.  3"  vol.  de  «  Die  Aiitiken  Terracotten  ».  Grands 
éloges.  ^  Catalogue  of  terracottas  in  the  Department  of  Greek  and  Roman  anti- 
quiliesin  the  British  Muséum,  by  H.B.Walters.  8»  vol.  des  catalogues  illustrés  30 
p.  p.  l'établissement.  Eloges.^  Ausgewcihlte  griech.  Terrakotten  im  Antiquarium 
der  K.  Muséum  zu  Berlin,  von  Dr.  E.  Pernige.  Description  soignée  de  ces  terres 
cuites,  non  comprises  les  Tanagra.  ^  Festschrift  zu  0.  Hirschfelds  60 '«'"^  Ge- 
burtstage.  Beilrdge  zur  alten  Geschichte  und  griech. -rôm.   Altertumskunde .    Re- 
cueil de  63  mémoires.  ^  Les  Monnaies  antiques  de  V Italie,  par  A.  Sambon.  I,  35 
fasc.  1.  (Etrurie),  l'»  partie  d'un  Corpus  des  monnaies  antiques  italiennes. 
^  Jewish  coins,  by  Th.  Rcinach,  iranslated  by  Mary  Hill.  Ce  livre  est  plus 
qu'une  traduction.  C'est  une  nouv.  éd.  revue  par  l'auteur.  Eloges  du  texte 
et  des  illustrations.  %  Prolegomena  to  the  study  of  Greek  religion,  by  J.  E. 
Hahrison.  Analyse  du  livre,  qui  insiste  sur  certains  aspects  négligés  de  la  40 
religion  grecque.   Appendice,  par  G.  Murray,  sur  les  tablettes  orphiques. 
Eloges.  %  Cilicia,  von  Fr.  X.  Sghaffer.  Exploration  principalement  géolo- 
gique, mais  qui  a  donné  qqs.   résultats   pour  l'histoire,  la  topographie 
et  l'archéologie   ^  Orientis  graci  inscriptiones  selectae  ;  supplementum  Sylloges 
inscriptionum  gr.  éd.  W.  DiTTENBERQBR.  Vol.  1.  Recueil  de  434  inscr.  Grands  45 
éloges.  \  Inscriptiones  grxcae,  consilio  et  aiictor.  Acad.  litt.  R.  Borussicae  edi~ 
tae  II  :  Fasc.  V,  1  :  von  F.  Hiller  von  Gaertringen.  Recueil  de  797  inscr. 
Relevé   des  principales.  ^  Aechtung  und  Verbannung  im  griech.    Recht,  von 
P.  UrSTEL.  Eloges.  ^  Griech.  Geschichte  bis  zur  Schlacht  bei  Chaeroneia,  von 
G.    BusOLT,   Bd.  III,  2  :    Der    Peloponnesische  Krieg.   Commentaire  très  50 
complet  de  l'ouvrage  de  Thucydide.  If  Griech.  Geschichte,   von  J.  Bblogh. 
III  :    Die   griechische  Weltherrschafl.  1.  Cette  partie  comprend  les  années 
330-217.    Une   traduction   anglaise    est   à    souhaiter.  \  Problème   aus   der 


208  1904.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

griech.  Kriegsgeschichte,  von  G.  Roloff.  Vive  critique  du  livre  de  Kromayer, 
Antilie  Schlachtfelder  in  Griechenland.  Il  sera  bon  de  lire  les  deux 
ouvrages  côte  à  côte.  %  Cyrus.  Entslehung  und  Blute  der  altorientalischen  Kul- 
lurwelt,  von  E.  LiNDL.  Le  titre  principal  est  trompeur,  mais  le  sous-litre 

5  est  pleinement  justiOé.  Très  bonnes  illustrations,  fî  Part  2.  Nouvelles 
notes  sur  l'exercice  grec  du  saut  [E.  N.  Gardiner].  (13  vign.).  Le  plus  souvent 
les  vases  peints  représentent  soit  le  saut  en  longueur,  soit  peut-être  le  saut 
en  hauteur,  mais  jamais  le  saut  de  haut  en  bas  (deep  jump).  Discussion  du 
témoignage  des  manuscrits  quant  à  la  méthode  et  au  style  du  sauteur  grec. 

10  Les  haltères,  leur  emploi.  ^  Un  nouveau  fragment  de  l'edictum  Diocletiani 
[M.  N.  Tod].  Fragment  du  texte  grec  découvert  à  Coroné  (l'ancienne  Asiné 
la  Coron  médiévale),  correspondant  à  VII,30-'48.  Texte  et  déchiffrement  avec 
commentaire  verbal  et  critique.  ^  Les  têtes  rapportées  au  type  de  celle  de 
Choiseul-Gouffler  [Kalh.  A.  Macdowall].  (4  fig.)  A  propos  d'une  tête  inédite 

15  du  Br.  Mus.,  qui  ressemble  à  de  nombreuses  répliques  d'Apollon.  Rappro- 
chement d'autres  têtes  rattachées  au  type  d'Apollon,  à  distinguer  de  têtes 
de  Bacchus  et  de  tètes  d'athlètes.  ^  Nitokris-Rhodopis  [IL  R.  HallJ.  Légende 
qui  attribue  la  construction  de  la  3»  pyramide  de  Gizeh  à  la  fameuse  cour- 
tisane Rhodopis  (Hérodote,  Diodore,   Strabon).  Manéthon    l'attribue  à  la 

20  reine  Nitokris,  vers  la  fin  de  la  6«  dynastie.  Mais  d'après  Perring,  cette 
pyramide  aurait  |)lutôt  été  construite  par  Menkaura  (Mykerinos),  de  la 
4e  dynastie,  et  continuée  par  Nitokris;  opinion  combattue  par  Pétrie, 
Examen  de  la  question  controversée.  Confusion  probable,  chez  Manéthon, 
de  Menkaura  et  de  Nilocris,  double  personnalité  réunie  dans  le  nom  Neterkara, 

25  reine  confondue  à  son  tour,  à  cause  de  sa  beauté,  avec  Rhodopis.  Le  papyrus 
de  Turin  mentionne  une  reine  Nilakerti  dans  une  des  dynasties  13"  à  17*. 
Il  faut  rejeter  une  Nitokris,  en  tant  que  reine  de  la  6".  ^  Le  chasma  de 
Delphes  [A.  p.  Oppé].  Tradition  qui  place  le  trépied  de  la  pythonisse  au-des- 
sus d'une  cavité  donnant  des  émanations  méphitiques.  Tant  que  le  travail 

30  monumental  de  Homolle  ne  sera  pas  terminé,  on  ne  pourra  se  prononcer 
sur  les  antiquités  de  l'oracle.  Opinion  courante  sur  la  disposition  de  l'ora- 
cle ;  un  adytum  dans  la  partie  la  plus  reculée  du  temple.  La  prêtresse 
recevant  des  vapeurs  qui  l'inspiraient  et  la  mettaient  en  frénésie,  etc.  La 
notion  du  chasma   avec  vapeurs   est  relativement   récente,    énoncée   par 

35  Strabon,  qui  parle  du  •jrvsOiJ.a  èvôouo-iao-Tixdv.  Témoignages  de  Diodore,  Plutar- 
que,  Justin,  Dion  Cassius,  de  Pausanias,  etc.,  qui  sont  insuffisants.  Les  ruines 
explorées  par  Homolle  révèlent  l'existence  d'un  trépied  comme  se  dressant 
avec  l'omphalos,  et  d'un  adytum  souterrain.  Le  chasma,  ou  gorge  de  Gasta- 
lie  située  dans  le  roc,  est  à  rapprocher  d'une  autre  gorge,  celle  de  l'oracle 

40  de  Trophonius,  près  du  lac  Gopaïs  et  de  la  ville  de  Lebadia.  La  gorge  de 
Gastalie  est  le  véritable  chasma  ;  quant  aux  vapeurs  émanant  du  fond,  à 
l'adytum  souterrain  avec  un  oriQce,  ce  sont  pures  fictions  inventées  par  les 
prêtres  ou  les  historiens.  Elles  s'expliquent  par  la  nature  du  site.  Les 
légendes  étaient   propagées  par   les  guides  professionnels   qui   accompa- 

48  gnaientles  visiteurs  étrangers.  Elles  furent  entretenues  parles  Stoïciens  et 
conformées  à  leur  conception  de  la  divinité.  —  Signlûcation  des  mots 
{Au-/(5;,  (partie  intérieure  p.  ex.  d'une  maison.)  et  yvaXov  (intérieur  d'une 
cavité)  1[  Mystica  vannus  lacchi  [Jane  E.  Harrisson]  (Suite).  (10  fig.). 
L'auteur  emprunte  d'abord    ses  nouveaux  matériaux  à  des  monuments 

50  égyptiens  et  mycéniens,  notamment  une  tablette  égyptienne  sculptée 
du  Museo  civico  de  Bologne,  le  vase  en  stéatite  trouvé  à  Phaestos. 
aujourd'hui  au  musée  de  Candie,  scènes  de  moisson  sur  le  tombeau 
de  Paheri  (1500  av.  J.  C).    Spécimens  variés  de  pelles,  fourches,  écopes, 


JOURNAL   OF   HELLENIG   STUDIES.  209 

vans,  tamis,  etc.   Conclusions  :  le  vannage  consiste  en   trois  opérations 
principales  :  jeter  le  grain  en  l'air,  le  remuer  pour  en  chasser  les  impu- 
retés, le  passer  au  crible.   Les  instruments  employés  dans  les  deux  der- 
nières opérations,  la  pelle  et  le  tamis,  deviennent  des  symboles  de  fertilité 
et  de  la  purification  qui  en  est  la  condition  essentielle  chez  les  anciens.    5 
De  là  leur  mysticisme.  ^  Le  soi-disant  «  Sardanapalus  »  [K.  A.  Macdowall] 
(1  pi ,  2  vign.)   Type  intéressant  dont  on  connaît  six  répliques,  mais  rela- 
tivement peu  étudié  par  les  archéologues.  Cité  comme  exemple  d'une  sta- 
tue hellénistique  de  Dionysos  barbu  ;   autres  attributions  de   personnages 
et  de  dates.  Le  Dionysos  de  Praxitèle.  Répliques  du  Br.  Mus.  et  du  Vatican.  lO 
L'attribution  à  Céphisodote  par  Woiters  est  à  rejeter.  Attribution  au  sculp- 
teur Alcamènes  suggérée  par  des  monnaies  et  par  son  Hermès  Propylaeus 
trouvé  à  Pergame,  ce  qui  rattacherait  le  Sardanapalus  au  cycle  de  Phidias. 
%  L'art  chrétien  primitif  à  Isaura  Nova  [A.  M.  Ramsay]  (39  flg  ).   Il  y  a  un 
art  original  propre  à  certaine  partie  de  l'Asie  Mineure,  qui  s'est  perpétué  15 
jusqu'à  nos  jours.  Relief,  avec  inscr.  métriques   et  autres,  du  3*  au  3*  s. 
^  Nouveaux  vases  acquis  pour  le  nmsée  Ashmoléen  [P.  Gardner].  Descrip- 
tion des  principaux  vases  peints  compris  entre  les  n"  50)  et  526,  avec  nom- 
breuses reproductions  et  renvoi  aux  descriptions  données  antérieurement. 
1[  Qqs.  vases  «  late  Minoan  »  trouvés  en  Grèce  [R.  C.  Bosanquet]  (4  pi.,  20 
3  dessins).  Bons  et  beaux  spécimens  de  l'art  bas-minoen  trouvés  à  Vaphio 
en  Laconie,  à  Phylakopi  (île  de  Milo)  et  à  Mycènes  même.  Vases  avec  des- 
sins de  marine  provenant  de  Vaphio  et  de  Phylakopi  ;  leur  origine  crétoise; 
leur  signification.  Les  amphores  dans  le  style    de    celles  du  palais    de 
Gnossos,    provenant   d'une   tombe  ouverte   à  Mycènes.   Contenu   de  cette  25 
tombe.  Vases  de  pierres  provenant  de    cette  tombe,  accusant  une  impor- 
tation crétoise.  Influence   égytienne  sur   la  céramique  de  Cnossos.  Mar- 
queterie décorative   de  cette  céramique.    ^    Damophon  [Ch.  Waldstein]. 
L'auteur   a   exprimé   en   plusieurs   occasions   l'opinion  que    l'œuvre     de 
Damophon  appartient  à  la  première  moitié  du  A<î  s.  Son  opinion  n'a  pas  été  30 
ébranlée  par  la  «  volte-face  »  presque   unanime  des  archéologues  depuis 
que    Doerpfeld   a   exprimé   des    doutes    sur   le  caractère  hellénique   des 
monuments  de  Lycosnra.  Nouveaux  arguments  ajoutés. à  ceux  de  A.  M. 
Daniel    (voir  plus  haut)   en   faveur  de  la  date   des   statues  exécutées  par 
Damophon.  ^   Anneaux   antiques  percés  de  clous    d'or  [F.  H.    MarshallJ  35 
(2  dessins).  Description  de  deux  anneaux  du  Br.  Mus.  L'usage  de  percer 
un   anneau   avec   des    clous   d'or  dut  provenir  du  désir  de  combiner  les 
influences   et    propriétés  magiques  et   de    l'anneau   et    des   clous.  ^  Une 
contre-protestation  [A.  Furtwaengler].  Réponse  aux  critiques  de  Gh.  Walds- 
tein (voir  plus  haut).  Celui-ci  a  mêlé  deux  questions  qui  n'ont  aucune  40 
connexité  et  fait  preuve  ainsi  d'une  «  singular  naïveté  ».  f  Une  dédicace 
ionienne  à  Isis  [G.  G.  Edgar].  Inscr.  archaïque  sur  la   base  d'une  statuette 
(Musée  du  Caire)  qui  représente  Isis  allaitant  son  fils  Horus.  Ses  caractères 
sont  du  v«  siècle  ou  même  de  la  fin  du  vi".  Le  mot  'EXûaaTo  semble  indiquer 
l'accomplissement  d'un  vœu.  1[  Euripides  der  Dichter  der  griech.  Aufklârung ,  45 
von  W.  Nestlé  [].  Etude  de  l'esprit  d'Euripide,  non  comme  poète  drama- 
tique,    mais   comme  penseur.  ^  Didymos  Kommentar   zu  Demosthenes  nebst 
Wôrterbuch  zu  Demosthenes'  Aristokratea,  von  H.  DiELS  und  W.  SCHUBART. 
Texte  d'un  papyrus  du  ii^  s.  publié  avec  fac-similé.  Une  autre  éd.  fait  partie 
de   la  Bibl.  Teubneriana.  ^  The  Ox\irhynchus  papyri.  IV.  Ed.  by  B.  P.  Gren-  50 
FELL  and  A.  S.  HuNT.  Mention  des   principaux  textes  littéraires.   Grands 
éloges.  ^  Fouilles  de  Delphes,  1892-1901,  exécutées  aux  frais   du  gouvernement 
français  sous  la  direction  de  Th.  Homolle.  T.  IL  Topographie  et  architecture. 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  4904.  XXIX.  —  14 


210  1904.  —   GRANDE-BRETAGNE, 

Relevés  et  restaurations  de  M.  A.  Tournaire.  T.  IV.  Monuments  figurés; 
sculptures  :  T.  V.  Mon.  flg.,  petits  bronzes,  terres  cuites,  antiquités  diverses. 
Contenu  de  ces  vol.  Eloges.  ^  Studieti  ûber  das  Bildniss  Alexanders  des 
Grossen,   von  Th.  Sghreiber.  Relevés  des  principaux   portraits  identifiés. 

5  f  Dtr  Weber-Laborde'sche  Kopf  uud  die  Giebelgruppen  des  Parthenon,  von 
Br.  Sauer.  La  tête  dite  de  Laborde  appartiendrait  à  Artemis.  *|[  Greek  sculp- 
ture, by  G,  G.  Edgar.  Catalogue  des  sculptures  du  Musée  du  Caire.  Descrip- 
tion de  217  objets  dont  136  avec  illustrations.^  Sammlung  Pelrowicz.  Arsaci- 
den-Munsen.  Katilog,  von  Al.  Petrowigz.  Collection  renommée  au  point  de 

10  vue  de  la  numismatique  des  Parthes.  Description  de  1  000  monnaies,  dont 
400  avec  illustrations.  A  quand  la  publication  du  catalogue  de  la  collection 
pour  la  partie  des  monnaies  des  Séleucides  ?  ^  Les  Monnaies  antiques  de 
ritalie,  par  A.  Sambon.  Le  monnayage  au  temps  de  la  guerre  Sociale  et 
celui  de   Gumes  sont  les  parties  les  plus  importantes  de  cette   section. 

16  H  Cyrenaika  als  Gebiet  kilnfligev  Besiedelung,  von  D'  G.  HiLDEBRAND  (préface  de 
Th.  Fischer).  Analyse.  L'auteur  n'a  pas  visité  lui-même  la  Gyrénaïque.  f 
Klcinasien.  Ein  Neuland  der  Kunstgeschichte,  von  J.  SxRZYGOWSKi.  Indispen- 
sable. ^  The  nearer  East,  by  D.  G.  HOGARTH.  La  1"  partie,  à  peine  lisible, 
serait  avantageusement  remplacée  par  des  cartes.  La  2«  est  surtout  ethno- 

80  graphique.  ^  Inscriptiones  graecae.  XII,  fasc.  3.  Supplementum.  Ed.  F.  Hiller 
VON  Gakrtringen.  Excellentes  illustrations,  trois  index.  H  Sammlung  der 
griech.  Dialekt  Inschriften.  Hrsg.  von  II.  COLLITZ  und  F.  BeCHTEL.  3.  Bd,  2. 
Halfte,  3.  Hefl.  Die  Krelischen  Jnschriflen.  Bcarb.  von  F.  Blass.  Plus  de  250 
inscr.  en  dialecte  Cretois.  Riche  bibliographie  et  copieux  commentaire.  Qqs. 

25  graves  omissions.  %  Zur  Geschichle  laleinischer  Eigennamen,  von  W.  SCHULZE. 

Théorie  de  l'auteur  sur  le  praenomen,  le  cognomen.  Les  noms  de  lieu  en 

Italie.  On  aurait  souhaité  un  sommaire  en  tête  de  chaque  subdivision,  et  le 

rejet  en  appendice  de  longues  nomenclatures.  G.  E.  Ruelle. 

Journal  of  Philology.  Vol.  XXIX,  n»  58.  Notes    sur  le  livre  X  de  Quin- 

30  tilieu  [J.  E.  B.  Mayor].  20  p.  de  notes  explicatives  écrites  il  y  a  trente  ans, 
avec  qqs  additions  çà  et  là.  \  Notes  sur  les  mss  de  Prudence  [E.  O. 
Winstedl]  Essai  de  classification  de  ces  mss.  ^  Sur  Fronton  [R.  Ellis]  4 
pages  de  conjectures  sur  les  lettres  (Ed.  Naber).  %  Enoch  et  Clément  [G. 
TaylorJ  Notes  et   commentaires    sur   Ep.   aux   Corinthiens   XX.   5   T.  lit 

35  àv£xSiv)Y|j.aTa  xotXtijiaTa  (au  1.  de  xpiiiaxa).  Clément  a  connu  et  utilisé  le 
livre  d'Enoch.  ^  Notes  sur  la  prononciation  du  grec  déduite  de  monnaies 
gréco-indiennes  bilingues  (180-20  ap.  J.-Gh.)  [B.  Bendall).  Il  n'y  a  pas  de  cas 
d'à,  t,  u  longs  délerminables  comme  tels,  t)  et  w  sont  rendus  par  e,  o  tou- 
jours longs  en  sanscrit,  u  équivaut  toujours  à  i  (ii  du  Sud  de  l'Allemagne). 

40  L'esprit  rude  est  représente  par  un  h.  Il  y  a  tendance  à  rendre  fortes  des 
muettes  douces,  p.  ex.  Tiyumeta  pour  Diomedes.  Les  aspirées  grecques 
étaient  des  aspirées  dures  et  non  des  aspirantes.  Les  dentales  grecques 
étaient  de  vraies  dentales,  autrement  elles  auraient  été  représentées  par 
des  cérébrales  (linguales)  des  Indiens.  \  Emeudaliones  llomericae  (Od  XX— 

45  XXIV)  [T.  L.  Agar].  Nombreuses  corrections  de  texte  (51  pages).  ^  Les 
bouche-trous  métriques  dans  la  Thébaïde  de  Stace  [II.  W.  Garrod]. 
Signale  l'existence  d'un  certain  nombre  de  ces  bouche-trous  qui  masquent 
la  vraie  leçon  que  G.  s'efforce  de  découvrir.  Il  propose  eu  outre  qqs  con- 
jectures qui  ne  sont   pas   suggérées    par   des  bouche-trous.  ^  Quelques 

50  remarques  sur  le  Platonisme  postérieur  [R.  D.  Archer-IIind].  Jackson  pré- 
tend à  tort  que  Platon  dans  une  phase  antérieure  de  sa  philosophie  avait 
admis  le  postulat  de  diverses  idées,  p.  ex.  %a.\6^,  ôfxatov,  raov  idées  qu'il 
aurait  rejetées  postérieurement.  J.  a  compromis  sa  cause  par  Tadmission  des 


NUMISMATIC  CHRONICLE  AND  JOURNAL  OF  THE  NUMISM.  SOCIETY.    211 

quatre  éléments,  fondée  sur  une  interprétation  erronée  de  Timée  51  b.  En 
résumé,  des  quatre  classes  représentées  par  (a)  v.aX6v,  vyitivâ-^  xtX.  (attributs 
physiques,  (p)  Sîxacov,  oatov  xtX  (attributs  moraux),  (y)  î'dov  ôcTtXâo-tov  xtX. 
(relations)  (S)  les  ^  éléments,  a  et  p  indiquent  l'assimilation  à  l'Idée,  la  loi 
gouvernant  l'assimilation,  6  la  loi  gouvernant  la  matérialisation  de  l'Idée.  5 
Toutes  les  quatre  classes  sont  amplement  pourvues  d'un  type  flxe. 

H.  Lbbègue. 
Numismatic  Chronicle  and  Journal  of  the   Numismatic  Society. 
1904.  N°  1  (13).  Quelques  monnaies  attribuées  à  Babylone  par  Imhoof  Blumer 
[H.  H.  Howortli].  C'est  à  tort  qu'  I.  B.  a  attribué  à  Mazaios  comme  satrape  lo 
de  Babylone  des  monnaies  qui  ont  dû  être  frappées  alors  qu'il  était  encore 
satrape  de  Gilicie  ;  de  même  celles  qu'il  attribue  à  Stamènes,  successeur  de 
Mazaios,  ne  sost  pas  de  lui  et  n'ont  rien  à  voir  avec  Babylone,  elles  ont 
peut-être  été  frappées  sous  la  domination  des  Ptolémées  sur  la  Phénicie, 
Chypre  ou  l'Asie  Mineure  ;  de  même  encore  pour  les  dariques  et  doubles  i6 
dariques  qu'il  assigne  à  Archon,  satrape  de  Babylone  après  Stamènes,  et 
qui  sont    peut-être  de  Philippe    Arrhidée   et  d'Alexandre  Aegus.  Autres 
monnaies  qui  ne  peuvent  pas  avoir  été  frappées  à  Babylone,  mais  sur  les 
bords  sud  de  l'Asie  Mineure  ou  en  Syrie.  %  Deux   ères   pontiques  (Sebas- 
topolis  et  Gomana)  [J.  G.  G.  Andersonj.  L'ère  de  Sebastopolis  commence  dans  20 
l'automne  de  l'an  3  av.  J.-C.  et  celle  de  Gomana  eu  l'an  34  ap.  J.-G.  H  Monnaies 
de  Blaundus,  Lydie  [J.  B.  Penoyre].  Monnaie  de  provenance  inconnue  portant 
sur  la  face  la  tête  de  Zeus  barbu  et  lauré  et  au   revers  un  aigle,  elle 
ressemble  à  une  monnaie  de  cuivre  du  Br.  Museuui  attribuée  provisoirement 
à  Gésarion,  le  dernier  des  Ptolémées,  fils  de  César  et  de  Gléopâtre  ;  l'inscr.  25 
a  subi  une  retouche.  Ces  deux   monnaies  sont  de  Blaundus   en  Lydie  et 
pareilles  aux  monnaies  frappées  dans  cette  ville.  ^\  N»  2  (14)  Le  monnayage 
pseudo-autonome  d'Antioche  [G.  MacdonaldJ.  La  monnaie  pseudo-autonome 
d'Antioche  sur  l'Oronte  a  dû  servir  à  l'origine  comme  petite  monnaie  de 
change  émise  concurremment  avec  les  tétradrachmes  d'argent.  Les  tétra-  30 
drachmes  frappés  sous  Auguste  forment  un  groupe  à  part,  à  l'émission  duquel 
coopéraient  les  autorités  impériales  et  les  autoiilés  de  la  cité.  Ce  système 
inauguré  sous  Varus  prit  fin  sous  Silanns.  L'adjonction  ou  la  suppression 
du  nom  du  légatus  romain  montre  combien  les  citoyens  appréciaient   le 
privilège  d'avoir  une  petite  monnaie  de  change  ne  portant  pas  sur  elle  35 
le  signe  ostensible  de  la  servitude.  A  la  fin  cette  monnaie  pseudo-autonome 
demeura  seule;  on  l'émettait  probablement  seulement  dans  des  occasions 
spéciales  dont  la  plus  importante  fut  la  visite  d'Hadrien  à  Antioche.  Son 
poids  reste  sensiblement  le  même  avec  une  tendance  graduelle  à  s'abaisser. 
Vers  143  av.  J.-G.  il  diminua  soudain,  mais  ce  ne  fut  que  transitoire.  î  Un  40 
type  nouveau  de  Garausius   [J.  ÉvansJ.  Signification  du  juot  Genius  au 
revers  des  monnaies  du  temps  de  Dioclétien  et  de  ses  successeurs.  Genio 
populi  romani  ;  histoire  de  sa  présence  sur  les  pièces  romaines.   Monnaie 
de  l'empereur  Garausius  portant  au  revers  Genio  Britanni.  %  Compte  rendu 
des   travaux   de  la  Numism.  Society  de  Londres  (1903-1904).  Trouvailles  «s 
de   monnaies   en  Ecosse,  ce  sont  des  imitations  anciennes   faites  dans 
un  but   religieux.  —  Trouvailles   de   mounaies  de  bronze  à  Croydon.  — 
Moules  en  terre   trouvés   en   Egypte   destinés   à  fabriquer   de   la   fausse 
monnaie,    d'après   des   pièces   allant  de   307   a  316   ap.    J.-G.    Médaillon 
en    or    de    Constance   II   frappé   à  Antioche,    du   poids   de    308    grains,  50 
au   revers  Gonstantinople  assise  avec   la  légende  Gloria  Romanorum.  ^1| 
N»  3  (15)  Frappe  de  monnaies  de  bronze  romaines  de  43  à  3  av.   J.-G. 
[H.  A.  GrueberJ.  3  pi.  Comme  complément  à  Babelou,  Monnaies  de  la  repu- 


212  1904.  —  GRANDE-BRETAGNE. 

blique  romaine,  G.  réunit  dans  cet  article  de  60  p.  tous  les  renseignements 
qui  y  sont  épars  sur  les  monnaies  de  bronze  frappées  à  l'Atelier  des  monnaies 
de  Home;  il  passe  en  revue  l'Orient,  (monnaies  frappées  sous  Marc  Antoine 
par  les  préfets  de  la  flotte,  monnaies  de  P.   Canidius  Grassus,  monnaies 

5  frappées  par  Octave  premièrement  en  qualité  de  César,  29-27,  puis  comme 
Auguste,  27  à  18);  l'Espagne  (frappes  de  Gnaeus  Pompéius,  46-45  ;  de  Sextus 
Pompeius  et  de  son  légat  M.  Eppius,  4r)-44  ;  de  P.  Garisius,  légat  d'Auguste, 
23-22);  la  Gaule  (toutes  frappées  par  Auguste,  avec  Divos  Julius,  avec  le 
taureau,  l'aigle  et  Rom.  et  Aug.)  ;  monnaies  frappées  à  Rome  pendant  la 

10  seconde  moitié  du  2*  s.  (L.  Plancus,G.Glovius,Q.Oppius,les  très  virimonetaies 
de  15  à  3  av.  J.-C.  S'il  n'y  avait  pas  d'émissions  à  Rome,  il  y  en  avait  dans 
l'une  des  principales  provinces  ;  le  poids  des  monnaies  de  bronze,  sauf 
celles  d'Espagne  seules,  était  d'une  demi-once;  l'orichalcum  avait  une 
valeur  double  de  celle  du  cuivre,  c'est  Auguste  qui  le  premier  l'introduisit 

15  en  Orient;  lorsqu'on  se  remit  à  frapper  du  bronze  à  Rome  en  15  av.  J.-G., 
les  émissions  alternèrent  avec  celles  de  l'or  et  de  l'argent  1[  F.  Gnegghi. 
Roman  Coins  Elementary  Manual,  trans.  by  A.  W.  IlANDS  [H.  G.J.  Éloges  avec 
qques  réserves  f^  N»  4  (16)  Monnaies  grecques  acquises  par  le  Br.  Muséum 
en  1903  (2  pi)  [W.  Wroth].  Au  nombre  de  551.  W.  décrit  les  30  plus  remar- 

20  quables  %  Anciennes  monnaies  d'argent  du  Beloutchislan  [E.  J.  Rapson] 
1  pi.  Histoire  numismatique  du  Beloulchistan,  les  monnaies  anciennes 
viennent  des  Séleucides  ou  de  la  Bactriane.  N. 

Papers  ol  the  British  School  at  Rome.  Vol.  II  (li'04).  Dessins 
attribués  à  Andréas   Goner  [II.  F.   Pelham].  Ge  vol.  accompagné  de  trois 

25  tables,  de  165  pi.  et  de  dessins  dans  le  texte  est  consacré  tout  entier  aux 
dessins  d'A.  G.  trouvés  à  Londres  dans  le  Saône  Muséum;  ils  représentent 
les  monuments  de  l'époque  classique  et  du  moyen-âge  à  Rome.  On  ne  sait 
presque  rien  sur  leur  auteur;  ils  tiennent  une  place  d'honneur  dans  la 
série  des  dessins  de  la  Renaissance  qui  se  rapportent  aux  monuments 

30  anciens.  Commentaire  explicatif  sur  chaque  dessin.  X. 

The  neAv  palaeographical  Society.  Facsimiles  of  ancient  manuscripls. 
Part.  I.  Planche  I  :  (a)  Brit.  Mus.  Papyr.  655  (127  av.  J.-C).  Acte  de  prêt  de 
5600  drachmes  de  cuivre  pour  trois  mois  sans  intérêt,  mais  passé  ce  temps 
avec  intérêt.  Une  pi.  en  écrit,  onciale  courante  sans  élégance;   (b)   Brit. 

M  Mus.  papyr.  658  (106/5  av.  J.-C).  Acte  de  prêt,  sans  intérêt,  de  six  xepâixia 
de  vin.  Une  col.  en  écrit,  onciale  épaisse,  mêlée  de  formes  cursives. 
%  Planch.  2  :  Brit.  Mus.  Addit.  Ms  34473  (I)  (2«  s.  ap.  J.-C?).  Démosthène, 
de  falsa  legatione,  §§  11-32.  Parchemin  trouvé  en  Egypte  avec  des  papyrus, 
écrit  sur  deux  col.  en  petite  onciale  soignée,  mais  sans  élégance.  %  PI.  3  : 

40  Cambridge,  University  Library,  Add.  1879-7.  L'Ane,  testament  en  grec.  Par- 
chemin (x*  s.),  écrit  sur  deux  col.  en  forte  minuscule  régulière,  mêlée  de 
qques  formes  onciales.  ^|  PI.  4  ;  Rome,  Biblioth.  Vaticane  ;  cod.  Vat.  gr.  1613 
(XI*  s.).  Parchemin.  Ménologe.  Ecrit  en  belle  minuscule  régulière  et  élé- 
gante, mêlée  de  formes  onciales.  F'acsim.  d'une  page  avec  miniature  repré- 

4S  sentant  sainte  Pélagie;  en  marge,  h  droite,  le  nom  de  l'artiste»  Pantoléon. 
1[  PL  5  :  Lambeth  Palace  library.  Ms,  528  (xu*  s.).  Evangile  en  grec.  Par- 
chemin. Ecriture  calligraphique  montrant  une  tendance  à  la  tioriture  et  à 
la  fausse  élégance.  ^  PI.  6  à  10  ne  concernent  pas  l'antiquité  classique. 
^  PL  11-12  :  Cambridge.  Trinity  collège.  Ms.  B,  10,4  (xi*  s.).  Parchemin. 

BO  Evangile  en  latin,  avec  préfaces  usuelles  et  canons  d'Eusèbe.  Ecrit  en 
Angleterre.  Deux  facsimilé  représentant,  l'un  la  l^e  page  de  l'Evang. 
de  S.  Matthieu,  c.-à-d.  une  grande  initiale  entourée  d'une  bordure  où 
se  voient  quatre  médaillons  ;  l'autre  la  fla  de  l'évang.  de  S.  Marc  et  la  préf. 


'A0HNA.  213 

de  l'év.  de  S.  Luc.  f  PI.  13  à  22  ne  concernent  pas  l'antiquité  classique. 
Part.  II.  Pi.  22  :  Berlin.  Konigliche  Museen,  Aegyptische  Abtheilung.  Rou- 
leau de  papyrus,  trouvé  à  Abusir,  près  Memphis,  qui  peut  être  attribué  à 
la  fia  du  IV*  s.  av.  J.-G.  ;  il  contenait  les  «  Perses  »  de  Timothée  de  Milet. 
Facsim.  de  la  5"  colonne  ;  grosse  écriture  onciale,  anguleuse,  très  lisible,  un  6 
peu  lourde  et  inélégante.  Suit  un  tableau  comparatif  des  alphabets  de  six 
papyrus.  \  PI.  23  :  Berlin.  Kônigl.  Mus.  Aegypt.  Abtheil.  (a),  Papyrus  7452 
(an  441  ap.  J.-C).  Facsirailé  d'un  fragment  de  reçu  en  grosse  cursive  verti- 
cale mêlée  d'onciale;  (b),  Papyrus  2538  (an  536  ap.  J.-C).  Acte  de  prise  en 
location  dont  les  deux  premières  lignes  sont  en  cursive  penchée  et  le  reste  lo 
en  cursive  verticale,  qui  s'approche  beaucoup  de  la  minuscule  postérieure. 
î  PI.  24  :  Rome,  Jîibliothèq.  Vaticane  ;  cod.  Vat.  grec  699  (ix"  s.).  Parchemin. 
Cosmas  Indicopleuslès,  avec  peintures.  Facsim.  d'une  page  divisée  en  deux 
parties  :  en  haut,  la  guérison  d'Ezéchias  ;  en  bas  le  recul  de  l'ombre  sur  le 
cadran  solaire.  ^  PI.  25  :  Serres  (Macédoine).  Movri  XlpoSpdtiou.  Ms.  A.  I.  15 
(a.  914  ap.  J.-C).  Parchemin.  Ancient  Testament,  écrit  par  Joseph  clerc, 
thébaiu.  Facsim.  d'une  page  à  deux  col.  en  minuscule  élégante  verticale  et 
arrondie,  f  PI.  27  :  Heidelberg.  Biblioth.  de  l'Université.  Cod.  Palatinus  CGLII 
(XI*  s.).  Parchemin.  Thucydide  (cod.  Ed.  Bekker).  Une  page  en  minuscule 
verticale,  anguleuse  et  sans  élégance.  *i  PI.  27  :  Athos.  Movy)  Tr,ç  Aaûpa;  Ms.  20 
A  35  (a.  1269).  Parchemin.  Evangiles  en  grec,  de  la  main  de  Meletios.  Hiéro- 
moine.  Une  page  en  minuscule  régulière,  très  mêlée  d'onciale.  ^  PL  28; 
Bruxelles.  Bibl.  royale.  Ms.  9850-52  (v.  700  ap.  J.-C).  Parchemin.  Vitae  Patrum 
et  homélies  de  saint  Césaire,  év.  d'Arles.  Facsimile  d'une  page  en  écriture 
onciale  peu  régulière.  %  Pi.  29  :  Bruxelles.  Bibl.  royale.  Ms.  9850-52  (viii*  s.).  25 
Parchemin.  Exhortation  de  saint  Césaire,  insérée  à  la  suite  de  ses  homélies. 
Facsim.  d'une  page  en  minuscule  lombarde.  1[  PI.  30  :  Durham.  Biblioth.  de 
la  cathédrale.  Ms.  A,  II,  17  (viii*  s.).  Parchemin.  Evangiles  en  latin.  Une 
page  en  minuscule  anglo-irlandaise,  grosse  et  arrondie,  mêlée  de  qques 
formes  onciales.  \  PL  31  :  Bruxelles.  Biblioth.  royale.  Ms.  8216-18  (an  819).  30 
Parchemin.  Paschasius,  de  vitis  Patrum  segypliorum.  Une  page  en  minus- 
cule carolingienne.  ^  PI.  32  :  Leyde.  Biblioth.  de  PUniversité,  cod.  Lat.  67. 
(an  838).  Parchemin.  Priscien,  Institutiones  grammaticae  ;  écrites  de  plusieurs 
mains  et  précédées  d'un  cahier  contenant  Prisciani  Periegesis,  en  v.  hexam. 
écrit  par  Dubthach,  en  petite  minuscule  du  type  irlandais.  Facsim.  d'une  35 
page  de  la  Periegesis  sur  deux  col.  %  PI.  33  :  Facsim.  d'une  page  du  même 
ms.  offrant  le  commencement  du  17o  liv.  des  «  Institutiones  gramm.  »  en 
minuscule  de  même  type  que  la  précédente.  If  PL  34  :  Garlsruhe  Hof-  und 
Landesbiblioihek.  Cod.  Augiensis  GLXVII  (an.  836-848).  Parchemin.  Béda,  de 
natura  rerum,  etc.  Une  page  sur  deux  colonnes,  en  petite  minuscule  serrée,  40 
de  type  irlandais.  ^  PL  35  à  Metz.  Bibl.  de  la  ville.  Salis  ms.  37  (an.  1156) 
Parchemin  écrit  de  plusieurs  mains.  Sulpice  Sévère  ;  Vie  de  S.  Martin  de 
Tours.  Facsimile  d'une  page  avec  miniature.  If  PI.  36  à  46  ne  concernent  pas 
l'antiquité  classique.  A.  J. 


45 


GRÈCE 

Rédacteur  général  :  B.  Haussoullier. 

'A0HNA,  t.  XVI.  Sur  l'expression  5ta(j.£(j.£TpY)(jLévï)  f|(A£pa  et  sur  la  clepsydre 
judiciaire  d'après  T'Aôrivacwv  uoXixefa  d'Aristote  [P.  S.  Photiadis].  Suite 
(voirie  vol.  précédent).  Pour  accorder  une  même  durée  aux  plaidoyers  du 


50 


214  1904.  —  GRÈCE. 

demandeur  et  du  défendeur,  on  divisait  le  jour  en  plusieurs  parties.  Etude 
de  la  question  d'après  T'Aô.  uoX.,  33  et  suiv.,  où  il  est  traité  de  ce  qu'Aristole 
appelle  r\  ôta[jL£(AeTpYi|i£vY)  Y|[x.£pa.  La  question  est  encore  peu  éclaircie  et  fort 
controversée.  Témoignages  d'Harpocration.  On  prenait  pour  unité  de  durée 

5  celle  du  mois  où  les  jours  étaient  les  plus  courts  (TtodetoEwvt  |jir|Vt)  et  l'on  divi- 
sait en  trois  parties  l'écoulement  de  la  clepsydre,  l'une  pour  le  demandeur, 
la  seconde  pour  le  défendeur  et  la  troisième  pour  les  juges.  Témoignages  de 
scholiastè  ;  opinions  des  savants  modernes.  La  durée  du  jour  prise  pour  unité 
était  de  9  heures  8  minutes  ;  la  quantité  d'eau  écoulée  de  il  ou  12  ampho- 

•0  reis.  L'amphoreus  correspond  à  12  congés;  or  10  congés  représentaient  1/» 
minutes  d'écoulement.  Calcul  pour  d'autres  quantités  de  congés.  Discus- 
sion de  l'opinion  de  Keil  au  sujet  de  la  durée  de  chaque  plaidoyer.  La  ques- 
tion de  savoir  quelles  affaires  étaient  jugées  upb;  ôtafi.  tV  rifiépav  reste  tout 
à  fait  insoluble.  Le  seul  texte   qui  pourrait  l'éclaircir  ('A6.  ttoX.  col.  34)  est 

16  très  mutilé.  Exemples  divers  de  jugements  suivis  dans  ces  conditions.  Ils 
se  divisent  en  àTî[ir|Tot  àYwveç  et  en  ■:nL-i\zoi.  Le  nombre  des  héliastes  était  de 
1001  ou  ISOl.  Répartition  de  la  journée  entre  les  parties  adverses  et  la 
délibération  des  juges.  Certaines  affaires  étaient  jugées  xoapU  ou  aveu  uSaxo;. 
Examen  de  ces  jugements  exceptionnels.   Sur   la  clepsydre  judiciaire.    La 

20  clepsydre  dans  'A6.  ttoX.  col.  33,  1.  29  ss.  Explications  d'Aristole  (citant  Empé- 
docle)  et  d'Anaxagore.  Représentations  figurées  de  la  clepsydre  (4  dessins), 
La  clepsydre  judiciaire,  bien  que  non  employée  du  temps  d'Empédocle, 
devait  différer  peu  de  celle  qu'il  décrit.  Description  donnée  parles  grammai- 
riens anciens,  —  par  les  savants  modernes.   A   rapprocher  de  xXé^'uSpa  le 

26  mot  néo  grec  xXéçOif);  avec  le  sens  de  siphon.  Témoignages  épigraphiques. 
Différence  entre  la  cl.  ordinaire  et  la  cl.  judiciaire.  Retour  à  l'étymologie  du 
mot  cl.  «  où  l'eau  s'écoulait  XâOpa,  à  la  dérobée.  "■>  Lorsque  l'orateur  s'arrêtait 
pour  que  le  greffier  lût  un  document,  on  suspendait  l'écoulement  de  l'eau. 

—  Note  additionnelle  sur  l'édition  de  r'Ae.TToX.  par  l'Académie  de  Berlin. 
30  Texte  du   passage  en  question  d'après  cette  édition,  avec  commentaire  et 

qqs  corrections.  1  La  rhétorique  d'Isocrate  [M.  Paniazis].  Les  fragments 
réunis  sous  son  nom  par  Spengel  dans  sa  duvaytoYVÎTexvwv,  ne  sont  pas  d'Iso- 
crate, ils  sont  beaucoup  plus  récents.  1"  partie,  1»  Emploi,  chez  Isocrate,  et 

signiflcalioti  des  mots  pi-iTwp,  pirjTopix6{,  pyj-copix:^,  prjTopeûw,  ûr)(iT)Yopo),  àyopziu). 

36  'P^Ttop  ne  signifie  jamais  que  «  orateur  »  et  non  «  professeur  de  rhétorique  ». 
Le  pï)Topix<5c  est  l'orateur  qui  parle  devant  la  foule.  Le  mot  prjTopixiî  ne  se 
rencontre  pas  dans  les  écrits  d'Isocrate.  'P/iTopeûeiv,  c'est  être  prixiop  ou 
pïiToptxdî.  AY)(x-riYop£'v  est  employé  chez  Isocrate  comme  faisant  pen- 
dant   à    «TTpaTrjYeïv    ;    de     même    àYopeûetv.    Signiflcation    isocratique    de 

40  Y^vï)  Twv  X6ywv,  du  mot  lôyoç.  L'art  oratoire  est  désigné  par  l'expression 
7)  Tiepl  Toùc  X6you?  çiXoffoyfa.  Locutions  diverses  pour  désigner  les  orateurs; 

—  les  genres  de  discours  (démonstratifs,  judiciaires,  apologétiques,  etc.). 
Parties  d'un  discours  (exorde,  preuves,  narration,  péroraison).  ^  Cyrus  et 
la  plaine  hyrcanienne  (A.  D.  Kéramopoullos].  (Fragment  d'une  étude  sur 

45  l'inscr.  gr.  p.  p.  Vollgraff,  B.  C  H.,  1901,  p.  234  et  s.).  Essai  d'explication 
des  mots  Mr)V(59avio;  'ApTe(n5wpou  MaxeSwv  'Tpxâvso;.  Ce  Ménophantos  était 
venu  de  la  plaine  hyrcanienne,  près  de  l'Hermus  en  Lydie,  où,  à  l'époque 
macédonienne  et  probablement  sous  Antiochus  I»',  avaient  été  établis 
comme  colons  des  soldats  macédoniens  en   récompense  de  leurs  services 

50  militaires.  L'auteur  a  dû,  pour  expliquer  les  expressions  de  plaine  hyrca- 
nienne et  son  origine  historique,  examiner  de  nouveau  l'histoire  de  Cyrus 
en  tant  que  fondateur  de  l'empire  persique.  Mention  du  site  chez  Etienne 
de  Byzance  et  Strabon.  Cyrus  aurait  transporté  en  548   des  Hyrcaniens  de 


'A0HNA.  215 

la  mer  Caspienne  en  Lydie  et  colonisé  ainsi  la  plaine  hyrcanienne.  Autres 
exemples  de  la    politique   coloniale   de   Cyrus.   ^  Ad  Vergilii   Aeneidos 
librum  I  [S.  Vassis].  Vers  1,  nouvelle  explication  do  «  primas  »  (i.  e.  prin- 
ceps  et  auctor  generis  latini),  v.  2  «  Lavinaque  venit  ||  litora  ».  Conserver 
Lavina,  corrigé  en  Lavinia  dans  un  Mediceus.  V.  59  «  ni  faciat  »  à  conserver.  5 
V.  403,  Ambrosiae  est  un  substantif  complément  de  odorem,  et  non  un 
adjectif  se  rapportant  à  comae.  V.  405  (et  vera  incessu  patuit  dea)  correc- 
tion proposée  et  vero.  Exemples  de  cette  locution.  %  Miscellanea  critica 
[S.  Vassis].  Cicéron,  de  Off.  I,  22.  ut ...   aliis  alii  prodesse  possent;  lire  : 
ut ...  alius  alii  ...  —  Gellins,  XII,  3,  4  :  a  vivendo  victor  ;  lire  :  a  vigendo  jq 
Victor.  —  Gaesar,  B.  C,  I,  67.  praesentiam  ;  lire  praesentia.  %  In  thesauro 
linguae  latinae'^ddenda  supplendaque  [S.  Vassis].  ^  L'Inscription  d'Eresos 
[P.  N.   Papageorgiou].  Insc.   du  i"   ou  du  ii'^  siècle  av.  J.-Cl.,  p.  p.  David 
dans  l'Amalthée  de  Smyrne,  année  1901,  puis  en  1902  avec  commentaire  et 
fac-similé,  par  P.  Kretschmer  et  enfin  par  W.  Paton.  Mais  il  reste  encore  45 
à  faire  après  leurs  essais  de  restitution.  Reproduction  de  l'inscr.,  relative 
aux  conditions  imposées  aux  femmes  enceintes  et  accouchées  pour  avoir 
accès  dans  le  temple.  Nouveau  commentaire  critique.  ^  Notes  alchimiques 
[M.  K.  Stephanidis].  Examen  de  plusieurs  passages  dans  la  collection  des 
alchimistes  grecs  p.p.  Berthelot  et  Ruelle,  et  dans  les  papyrus  V  et  Xde  Leyde.  20 
1[La  civilisation  crétoise  [S.  A.Xanthondidis].  Importance  du  légendaire  Mi- 
nos  comme  souverain,  comme  législateur  et  comme  maître  de  la  mer.  Paral- 
lèle des  civilisations  mycénienne  et  crétoise.  Histoire  des  explorations  suc- 
cessives de  la  Crète  :  U.  Kohler,  en  1878,  en  expliquant  les  monuments  anti- 
ques de  l'île,  déclara  que  c'étaient  les  produits  de  la  civilisation  insulaire  -25 
et  de  sa  puissance,  dont  le  souverain  et  le  représentant  était  Minos;  que  par 
conséquent  c'est  en  Crète  qu'il  faut  chercher  la  solution  de  l'énigme  ethno- 
logique, de  la   question  des   civilisations  grecques  primitives.  Aujourd'hui 
les  archéologiques  rattachent  les  résultats  des  explorations  à  deux  périodes 
chronologiques,  la  période   Camaraïque,  20  siècles  av.  J.  C,  et  la  période  30 
Mycénienne  proprement  dite,  comprise  entre  le  15»  et  el  12»  s.  X.  dénomme 
cette  double  période  l'époque  crétoise.   On  n'a  exploré  jusqu'ici  que  les 
parties  orientale  et  centrale  de  la  Crète,  et  très  imparfaitement  la  partie 
occidentale,  dont  les   antiquités  appartiennent  plutôt  à  la  période  histo- 
rique des  temps  helléniques,  et  cependant  il  est  inadmissible  que  la  préhis-  35 
toire  n'ait  pas  laissé  de  traces  dans  cette  partie.  —  Villes   et  populations 
delà  période  crétoise;  les  cent  villes  de  la  Crète.  On  connaît  les  noms  d'un 
plus  grand  nombre.  La  numismatique  en  fournit  environ  50.  Les  fouilles  en 
Crète   orientale  ont  démontré  l'existence  de  colonies  mycéniennes.  Les 
habitations  privées,  leur  disposition,  différent  peu  de  celles  d'aujourd'hui.  40 
Les  deux  palais  royaux  fouillés,  celui  de  Cnossos  et  celui  de  Phaistos.  Des- 
cription. Le  Labyrinthe,  son  identification  n'est  pas  encore  incontestable, 
l'importance  des  objets  céramiques  pour  les  déterminations  chronologiques. 
Le  type  caractéristique  du  vase  mycénien  est  ràtxçopeùi;  a-TeYavddxotio;,  qui  se 
rencontre  en  Crète,  à  Mycènes  et  ailleurs.  La  plastique  et  l'écriture  Cretoises;  45 
principaux  spécimens.  La  sphragistique  à  Mycènes  et  en  Crète.  Les  pierres 
dites  mycéniennes,  sardoine,  cristal  naturel,  agate,  onyx,  etc.,  ont    été 
trouvées  en  abondance  surtout  dans  la  Crète  orientale  et  du  centre,  l'écri- 
tude  mycénienne  et  crétoise  préhistorique  dut  avoir  une  grande  analogie 
avec  celle  des  Égyptiens,  des  Ilétéens  et  d'autres  peuples  asiatiques  Le  50 
culte  des  arbres  et  des  piliers  à  Mycènes  a  été  révélé  par  les  fouilles  exé- 
cutées en  Crète.  L'habillement  et  l'armement  sont  communs  à  Mycènes  et 
à  la  Crète.  Quant  à  la  chronologie,  on  place  habituellement  l'époque  dite 


216  1904.  —    GRÈGE. 

Mycénienne  entre  le  Ifie  et  le  12*  siècle;  la  période  Cretoise  court  du  20» 
jusqu'au  12»  s.  En  appendice,  historique  des  dernières  fouilles  exécutées  en 
Crète.   %   Notes   critiques   et  grammaticales    [K.    S.  Gondos]  eaTÉpa.  ),r,7tT6v 

—  ÔTÎpa  XTjTTTdv,  dans  Philon  le  Juif  t.  III,  p.  216  éd.  de  Leipzig.  Il  faut  lire 
^   Oaxépa  X.  AyiTcxov-XrjTrx^ov,  etc.  Confusion  des  deux  formes  dans  les  mss.  "EXeo; 

—  èXéou;,  neutre,  forme  étrangère  à  la  bonne  grécité  qui  emploie  le  masculin 
eXeoç  —  èléqv,  etc.  'ASieÇitiqtov  —  à6(£|r,Yir)Tov.  La  seconde  forme  n'est  pas  grecque, 
pas  plus  que  le  verbe  SieÇriYeto-eat.  (ex.  unique  dans  Xénophon,  Mémor.,  à 
corriger  en  i^r^y.  dit  Cobet.)   tandis  qu'il  y  a  de  nombreux  exemples  de 

10  àôiE^iTriTOV.  EldiTrjxà  —  etariy/ixâ.   Le  Second    mot    est    défectueux,    eEcrix-^pia  — 

crwTTJpia  et  £t(TtTï)Tr)pta  —  eI(Ty)Y'i'ï^''ipta-  ElaiTi^pia  est  la  forme  connue  dans  les 
anciens  auteurs  :  EîartxrjTTripta,  se.  kpdé,  se  rencontre  dans  les  seules  inscr.  <ï>y; 

—  çvvTSi;  mal  dit,  au  1.  de  çûaa;  —  9Ûa-avT£ç,  l'exemple  tiré  d'Héliodore, 
Aethiop.  ne  prouve  rien,  sinon  que  cet  auteur  a  confondu  çû;,  natus,  avec 

15  (puTE-jua;,  genitor  (Cobet).  Sajifwv  avTV)  —  SaXapnvfwv  av6iQ.  dans  Libanius,  Epist. 
1311,  p.  611,  Wolf,  corriger  SaX.  en  Saii.  Autres  corrections  analogues  (KoXo- 
çwvtov  à  corriger  en  Kwçov,  etc.)  naTépeç,  employé  à  tort  au  lieu  de  YoveTi;.  Cet 
emploi  ne  se  rencontre  que  chez  les  auteurs  de  la  décadence,  tels  que 
Antoninus  Liberalis,  Denys  d'IIalicarnasse,  Eunape,  etc.  MexaYpâçetv  —  îrapa- 

20  Ypâtpetv.  Dans  Galien,  t.  7,  p.  892,  il  faut  corriger  uapaYp.  en  (leraYp.  Long 
excursus  avec  nombreux  passages  de  Galien  où  figurent  les  verbes  (XExaYpâ- 
çetv  (introduire  une  variante  dans  un  texte)  et  ÛTraXXâxTEiv  (faire  une  substi- 
tution de  mots).  U.y.pvdypa.^e  —  7:apéYpa<j/£.  Ce  dernier  mot  est  à  corriger 
dans  Galien  (t.  XVII,  p.  6u8).  IlapàYpaTCTOî  dans  Cedrenus  est  à  corriger  en 

2S  TtapéYYpaTtTo;.  Un  Grec  ancien  n'a  jamais  dit  àTtexôàvoiJiac  xtva  Très  nombreux 
exemples  du  régime  au  datif  dans  Plutarque  et  autres  auteurs  contempo- 
rains ou  postérieurs.  Il  n'existe  aucune  mention  certaine  du  mot  puTtaaixd;. 
Ce  mot  dans  Eustathe,  Comra.  sur  l'Iliade,  doit  être  corrigé  en  piTtTaajxô;.  Il 
faut  lire  àTtoSûovie;  dans  les  Anecd.   gr.  de  Bekker,'  p.   MO,  29.  Nombreux 

30  exemples  de  —  xai  à  corriger  en  —  xsç  et  réciproquement.  Suvaorut'Covxat  (S. 
Erapiricus,  p.  261,  10  Bekk.)  doit  être  lu  —  Çovxeç,  le  verbe  étant  toujours 
employé  à  la  voix  active  ou  moyenne.  Observation  analogue  concernant 
6au[jLà!;ovxai,  à  lire  6au|j.âîovx£i;  dans  Galien,  t.  I,  p.  55.  Exemples  de  xafxoi  avec 
le  participe.  'AvSptov  —  àvSpEïov,  diminutif  de  àvi^p,  ainsi  que  àvSpâptov.  Autres 

35  diminutifs  analogues,  àv5p:ov  vaut  mieux  que  àvSpEÏov.  Mio-r)xtav  k\ii(Tye-:o 
(meilleur  que)  [xt(nr)xtav  àve|i.t<TYExo .  Autres  exemples  de  verbes  composés 
avec  àvâ,  à  corriger  en  verbes  simples  suivis  de  av.  Par  contre,  il  faut  ajou- 
ter le  préfixe  àv  après  un  mot  terminé  par  cette  syllabe;  lire  p.  ex.  xV 
alxfav  àvex(OE(iav  au  lieu  de  ÈxfOEaav.  Corrections  analogues,  notamment  uplv 

40  Sv  àvaY'tiiv,  au  lieu  de  irplv  iwiyiK.-ï]^  (Platon,  Phédon,  Théétète).  Aia7t£7tpaY(i.évoi 
drti,  a  lire  au  lieu  de  iiETtpaYiA,  eîts,  dans  Démosthène,  Lesbonax,  etc.  Il 
faut  corriger  àvxKTxpaxoyvxoç  en  àvxKTxaxoûvxoç  dans  Cinnamus,  Histoires; 
II,  5.  Nombreux  exemples  du  second  mot  dans  Procope.  —  Corrections  et 
additions.  ^  Additions  aux  «  variétés  philologiques».  [Ch.  Ch.  Charitonidis] 

46  I.  Bernardakis  a  prétendu  que  le  mol  à'po-jpa  ne  se  combinait  pas  avec  un 
nom  de  nombre  ;  or  l'auteur  mentionne  une  quinzaine  de  ces  composés. 
%  Ad  Pseudacronis  scholia  horatiana  |S.  Vassis].  Grand  éloge  de  l'éd.  p.p. 
0.  Keller  (1902.)  Et  pourtant  «  quandoque  bonus  dormitat  Ilomerus  ». 
L'auteur  propose  des  corrections  et  des  changements  de   ponctuation  qui 

to  lui  paraissent  améliorer  le  texte  et  éclaircir  le  sens  de  certaines  phrases 
obscures.  %  Questions  romaines  (S.  Vassis].  §  39.  Correction  d'une  fausse 
interprétation.  L'auteur  a  montré  ('AOr,vâ,  t.  9)  que  dans  Tacite  (Ann.  XI, 
22)  le  texte  est  correct  où  il  est  dit  que  les  premiers  questeurs  élus  furent 


BULLETIN    DE  CORRESPONDANCE   HELLÉNIQUE.  217 

les  q.  militaire?,  tandis  que  Liebemann  observe  que  d'après  Mommsen  la 
questure  militaire  fut  la  plus  récente.  L'auteur  maintient  son  dire  en  l'ex- 
pliquant. —  Consul  imaginarius.  Il  s'agit  de  Tarrutenius  Paternus  qu'un 
passage  de  Dion  Cassius  (1.  72,  5)  mal  interprété  fait  considérer  par  Rug- 
giero  comme  ancien  consul,  tandis  que  c'était  un  chevalier  classé  par  5 
l'empereur  Commode  au  nombre  des  sénateurs  consulaires,  ce  qui  ne 
prouve  pas  qu'il  ait  été  consul.  If  Epigraflca  [S.  Viissisl.  Corrections  à  un 
décret  chalcidique  p.p.  Papavasileion  ('E?ri(x.  àpxatoX.  1903.  R.  d.  R.  28,  201, 
2o).  Restitution  de  <âv>TUY"/âvï).  Nombreux  exemples  du  verbe  èvxuYxâvM 
dans  Ditten berge*,  Sylloge.  t  Correction  d'un  passage  de  l'Electre  de  So-  10 
phocle  [P.  N.  Papageorgiou].  Vers  110-117.  Corrections  proposées  par  divers 
éditeurs  et  autres  philologues,  v.  113  :  ôpâxc]  corrigé  en  ôpât  '  s  s.  —  V.  111  : 
Trdxvt'  'Apdc]  corr.  proposée  :  uoîvtjjL  '  'Apâ.  ^  Explication  et  correction  d'un 
passage  de  Lysias  [P.  S.  Photiadis\  Lysias,  contre  Eratosthène,  §  32  (locus 
desperatus)  èàv  ôà  y^vaixa,  èîp'  afcTTiep  àTtoy.Tetveiv  Ë^cdTcv...  On  propose  de  res-  15 
tituer  xàv  après  yuvaïxa.  La  chute  de  xav  s'explique  paléographiquement  par 
le  voisinage  de  yuvaïxa.  ^  Additions  et  corrections  [P.  S.  Photiadis]  Add.  et 
corr.  se  rapportant  aux  pages  5-71  du  présent  vol.  G.  E   Rubllb. 

Bulletin  de    correspondance    hellénique,  28^  année   1904.   Jr.-juin. 
Inscription  d'Orchomène   d'Arcadie  [Th.  Reinach].   Texte,   restitution   et  20 
commentaire  de  cette  inscr.   publiée  par  Milchhoefer  Ath.  Mitth  VI,  304 
pi.  II.  Elle  intéresse  à  la  fois  l'histoire  du  droit,  la  chronologie  et  la  numis- 
matique et  contient  deux  actes  d'affranchissement  gravés  sur  l'autel  d'Ar- 
témis  à  Orchomène  :  le  premier  est  de  l'an  70  d'une  ère  qui  commence 
en  233  avec  la  première  entrée  d'Orchomène  dans  la  ligue  achéenne  164/3  25 
av.  J.-C.  Le  second  est  probablement  de  l'année  suivante  163/2.  La  taxe  du 
premier  acte  est  d'une  demi-mine,  celle  du  second  réduite  de  moitié  parce 
que  l'affranchi  est  un  enfant,  est  de  8  3/4  statères  ou  un  quart  de  mine 
éginétique.  Delà  la  conclusion  qu'à  Orchomène  au  ii^  s.,  le  mine  se  divi- 
sait en  35  statères,  comme  à  Delphes  dès  le  iv  s.  et  jusqu'au  ii».  On  peut  30 
aussi  en  conclure  qu'en  tout  temps  la  mine  éginétique  a  valu  70  drachmes 
et  non  100  comme  le  prétend  PoUux  IX,  8fi.  ^  Inscriptions  du  sanctuaire 
de  Zeus  Panamaros  [G.  Cousin].  Dans  cet  art.  qui  se  continue  dans  les 
deux  livr.  suivantes  formant  un  tout  de  69  p.  G.  donne  le  texte  avec  restitution 
de  87  inscr.  en  l'honneur  des  prêtres  du   sanctuaire  de   Zeus   Panamaros,  36 
puis  de  7  décrets  :  quelques-unes  de  ces  inscr.  sont  très  étendues,  d'autres 
ne  sont  que  des  fragments.  ^  Fouilles  de  Tralles  1902-1903   (7  pL)  [Edhem 
Bey].  Résultat  des  fouilles  :  1,  Stoa  de  la  2»  moitié  du  ii°  s.  désignée  dans 
un  texte  épigraphique  comme  ayant  été  restaurée  par  un  certain  Alexau- 
dros,  fils  de  Nicias  ;  construction  adjacente,  peut-être  un  gymnase  ou  des  40 
thermes  ;  constructions    byzantines  :   2,   Sculptures.   Statue   de  nymphe 
du  m»  s.  Tête  de  femme  destinée  à  être  vue  de  face  et  qui  devait  apparte- 
nir à  une  statue  drapée.  Caryatide,  qui  paraît  être  la  reproduction  d'un 
type  de  la  période  de  470  à  450.  Ephèbe  vêtu  de  la  chlamyde  qui  est  peut- 
être  non  une  copie  mais  un  original  des  dernières  années  du  v*  s.  Tête  46 
voilée  couverte  d'une  draperie  qui  descend  jusqu'aux  tempes  ;  elle  appar- 
tient à  cette  série  de  femmes  drapées  dont  la  Déméter  de  Gherchell,  plus 
ancienne,  et  celle  de  Berlin  plus  récente  sont  les  exemples  les  plus  connus; 
deux  tètes  de  femme,  la  première  du  ii*  s.,  l'autre  très  médiocre.  Tête  d'en- 
fant. Petite  tête  de  Sérapis,  où  les  prunelles  sont  indiquées  en  couleur,  50 
mais  qui  d'après  le  travail  n'est  pas  d'une  date  ancienne.  Relief  représen- 
tant un  homme  se  préparant  à  poser  des  engins  de  chasse.  Masque  tragique. 
Statuette  d'Hygie,  d'Héraklés  au  repos.  Fragments  divers.  Bronzes,  pote-' 


218  1904.  —  GRÈCE. 

ries,  lampes  byzantines,  verres  :  3,  17  inscr.  agonistiqaes  provenant  du 
gymnase  mentionné  plus  haut;  texte  et  commentaire.  ^  Fouilles  de  Délos 
[F.  Diirrbach].  Textes  recueillis  au  cours  de  la  campagne  de  1902,  quelques- 
uns  en  1903.  Textes  et  commentaire,  62  inscr.  Art.  de  96  p.  A,  8  décrets  de 

5  la  confédération  des  Nésiotes  ou  Insulaires,  l'un  a  pour  objet  la  célébration 
alternative  des  Antigoneia  et  des  Démétrieia  qui  doivent  se  succéder 
d'année  en  année  à  Délos,  aux  frais  des  Insulaires,  il  est  important  pour 
l'histoire  des  relations  de  la  dynastie  antigonienne  avec  les  Nésiotes  ;  B, 
décrets  de  Délos  :  20  fragments  de   décrets  émanant  de   l'initiative   de 

10  Telemnertos,  fils  d'Aristeidès,  ou  rendus  sur  sa  proposition,  3  décrets  d'un 
auteur  incertain,  10  décrets  divers.  C,  9  inscr.  diverses,  choragique,  ago- 
nistiques  datant  du  ii^  s.  av.  J.-C,  etc.  ;  D,  8  fragments  de  comptes  et 
inventaires.  G.  Dodécades  athéniennes  et  archontes  athéniens,  3  inscr.  La 
dodécade,  mentionnée  à  Delphes  comme  à  Délos,  est  un  sacrifice  annuel 

16  de  douze  victimes,  conduites  là  par  qqs  fonctionnaires  religieux;  ces  textes 
permettent  d'établir  la  chronologie  jusqu'ici  très  flottante  des  éponymes 
d'Athènes  pour  les  années  qui  correspondent  au  commencement  du  princi- 
pat  d'Hadrien.  Liste  de  ces  archontes  de  111/2  à  128/9  K  Appendice  [M.  H.] 
63*  décret  trouvé  à  Délos.  ^  Inscr.  de  Dorylée  [C.   Armanet].  31   inscr.  ou 

20  fragments  trouvés  à  Dorylée  (Phrygie),  commentaire.  tH  Juil.-sept.  Deux 
ostraka  de  Thèbes  [P.  Jouquet  et  G.  Lefebvre].  Tesson  trapézoide  acheté  à 
Louqsor  en  1903  ;  texte  sans  lacune  donnant  le  commencement  d'une  fable 
anecdote,  copiée  par  un  élève,  dans  laquelle  il  est  question  du  Scythe 
Anacharsis  et  d'un  cas  qu'on  soumettait  à  son  jugement,   il   est   daté   de 

26  l'année  d'Hadrien  1-40/141  :  2,  Ostrakon  sur  lequel  est  réprésenté  grossière- 
ment saint  Pierre  l'évangéliste.  ^  Appendice  [  ].  Deux  textes  copiés  par 
des  élèves,  l'un  sur  une  tablette  de  bois,  l'autre  sur  un  diptyque.  Le  1»'  est 
un  texte  d'Homère  A.  1-7,  sur  l'autre  face,  un  texre  copte;  le  2»  répète 
4  fois  un  trimètre  iambique,  sur  l'antre  face  sept  vers  épiques  d'un  contem- 

30  porain  de  Nonnos,  prononcés  par  l'ombre  d'Achille  réclamant  sa  part  de 
butin.  ^  Un  char  thraco-macédonien  [G.  Seure].  Quadrige  macédonien  de 
luxe  acheté  à  Saloniqiie  (pi.)  de  provenance  et  de  date  incertaine,  peut-être 
du  1"  s.  av.  J.-C.  Inventaire  des  divers  morceaux.  Reconstitution  :  35  flg. 
dans  le  texte.   L'origine  thraco-macédonienne  est  attestée  par  la  riche 

35  ornementation  dont  le  motif  principal  est  le  cortège  de  Dionysos  triompha- 
teur ;  scènes  de  chasse  :  ce  devait  être,  d'après  les  quatre  Victoires  repré- 
sentées un  quadrige  de  parade  et  de  luxe.  \  Inscr.  de  Phères  (N.  G.  Gian- 
nopoulosj.  Relief  funéraire  de  Kineas  et  de  Phrasimeda,  v*  s.  av.  J.-C.  ^ 
Deux  courts  fragments  d'inscr.  de  Pagase  [Id.].  f  Fouilles  de   Délos  1903. 

40  [F.  Diirrbach  et  A.  JardéJ.  Exécutées  aux  frais  du  duc  de  Loubat  dans  des 
régions  déjà  explorées  du  .sanctuaire  et  dans  des  quartiers  nouveaux,  sur 
un  espace  immense  qui  laisse  apparaître  clairement  l'ordonnance  des  édi- 
fices depuis  le  temple  d'Apollon  jusqu'à  l'agora  du  Sud  et  depuis  le  mur 
est  du  peribole  jusqu'à  la  mer.  On  se  proposait  de  nettoyer  les  ruines  et  d'en 

46  rendre  l'aspect  plus  saisissable  et  surtout  de  rechercher  les  monuments 
épigraphiques.  On  en  a  trouvé  plus  de  200  dans  l'intérieur  du  temenos  et 
immédiatement  auprès.  Exploration  de  la  ville  ancienne,  dégagé  plusieurs 
maisons,  dont  une  d'un  marbrier  :  fragments  de  statues.  Inscr.  I  Décrets  du 
constiil  et  du  peuple  :  textes  et  commentaires,  60  n"  la  plupart  honoriflques  ;  le 

60  no  2  en  l'honneur  de  Scipion  l'Africain  avec  un  bâton  noueux,  scipio,  armes 
parlantes  des  Scipions  au  haut  de  la  stèle.  Art.  de  43  p.  S  Fouilles  d'Ios 
[P.  Graindor].  Exécutées  aux  frais  du  gouvernement  belge  ;  restes  byzantins  ; 
fragments  d'architecture  :  tombes  préhelléniques  à  la  pointe  sud  de  l'île; 


JOURNAL   INTERNATIONAL   D'ARCHÉOLOGIE  NUMISMATIQUE.       219 

restes  d'un  petit  édifice  d'ordre  ionique  :  stèle  archaïque,  statue  de  femme 
drapée  :  16  inscr.  ou  fragments;  textes  et  commentaire.  Corrections  aux 
inscr.  d'Ios  déjà  publiées,  f  Notes  sur  l'arrangement  des  métopes  du  Trésor 
d'Athènes  à  Delphes  [P.  Perdrizet]  Admet  l'hypothèse  que  la  Théséide 
occupait  les  faces  S.  et  O.  et  que  les  faces  E.  et  N.  étaient  occupées  par  5 
l'Héracléide,  la  ligne  de  démarcation  entre  les  deux  ensembles  coupait 
l'édifice  dans  le  sens  de  la  longueur.  Distribue  les  métopes  d'après  cette 
hypothèse  :  autres  hypothèses,  f^  Oct.-Déc  Remarques  sur  les  décrets 
trouvés  dans  le  sanctuaire  de  Zeus  Panamaros  <cf  supra>  [M.  Holleaux]. 
Les  n»«  1-3  sont  de  l'époque  où  Philippe  V  de  Macédoine  était  maître  de  la  lo 
Carie  du  S.  O.  "^t  de  la  Stratonicie,  ils  sont  compris  entre  201  et  197. 
D'après  le  n"  1  il  visita  le  hiéron  de  Zeus  Karios  en  201  ;  le  n»  2  est  du 
printemps  de  198,  comme  le  n»  3  qui  peut-être  lui  faisait  suite.  Restitution 
du  n»  4  :  les  n"»  5  et  6  nous  apprennent  que  le  xotvov  Ilavajjapéwv  formait 
un  des  dèmes  de  Stratonicie,  ce  sont  des  décrets  de  -Kolirdx  ;  les  I6 
dèmes  jouissaient  donc  d'une  large  autonomie.  ^  Fouilles  d'Argos(2  pi.)  [W. 
VollgrafJ  I*''  art.  A.  La  nécropole  mycénienne  de  la  Deiras.  Situation,  état 
de  conservation.  Description  des  neuf  tombeaux  qui  ont  été  déblayés  et  qui 
appartiennent  à  la  catégorie  des  tombes  rupestres  mycéniennes,  leur  type 
est  pareil  à  celui  des  tombeaux  contemporains  de  Mycène  et  de  Nauplie.  20 
Objets  trouvés  :  vases  ou  fragments  de  poterie  mycénienne,  géométrique 
et  archaïque,  vases  peints,  bijoux  d'or,  plaquettes  d'ivoire,  objets  de  pâte 
de  verre,  de  bronze  et  de  pierre.  A  signaler  surtout  deux  hydries  remar- 
quables, par  leur  grandeur  et  leur  décor  artistique  :  uu  petit  bijou  d'or 
mycénien  décoré  d'un  ornement  en  forme  de  cœur,  et  un  petit  bœuf  en  2B 
terre  cuite.  Remarques  concernant  le  rite  funéraire  ;  traces  d'inhumation 
et  ailleurs  d'incinération  (34  fig.)  ^  Note  sur  une  inscr.  de  Rhodes  [M.  H.] 
R.  E.  G.  XIV.  p.  211  n.  7  corriger  ûaXSetiiétoî  eu  ûUapt[j.éw;,  ethnique  d'Hylla- 
rima  en  Carie.  %  Inscr.  de  Delphes  (2  pi.)  [E.  Cavaignac]  Texte  de  cinq 
fragments  du  préambule  de  l'Êdit  du  maximum  :  répartition  des  frag-  30 
ments  ;  comparaison  avec  le  texte  de  Mommsen  et  Bllimner.  ^  Inscr.  de 
l'Eubée  [A.  J.]  Trois  n<",  sur  stèles  en  relief.  ^  IlToXE[jLa(Oî  Au(n(xà-/ou  [M.  Hol- 
leaux] Le  Ptolémée,  flls  de  Lysimaque,  mentionné  dans  le  décret  de  Telmes- 
sos  (Orient  gr.  sel.  inscr.  n»  ^5)  n'est  pas,  comme  on  l'a  cru,  un  neveu 
d'Evergètes,  fils  de  ce  Lysimaque,  frère  puiné  du  roi,  qu'ont  nommé  Polybe  36 
et  le  scol.  de  Théocrite,  mais  Ptolémée  l'Epigone,  fils  de  Lysimaque,  roi 
de  Thrace.  Importantes  conséquences  de  cette  hypothèse.  ^  Inscr.  d'Argos 
[W.  VolgrafT]  14  inscr.  ou  fragments  ;  no  6  décret  en  l'honneur  d'un 
Gilicien  d'Aigeai  établi  à  Argos  et  qui  avait  réus.si  à  faire  rétablir,  par 
voie  diplomatique  les  relations  ((ruYy^vrja)  de  parenté  entre  sa  ville  natale  ^ 
et  sa  patrie  adoptive  ;  n»  7,  inscr.  en  l'honneur  d'un  tribun  militaire  de  la 
legio  X  Fretensis,  cantonnée  à  Jérusalem,  plus  tard  prsefectus  cohortis  I 
miliariae  et  procurator  Augusti  de  la  province  d'Achaie.  ^  Inscr.  de  Béotie 
[L.  Bizardj  11  inscr.  :  no  1  dédicace  à  Apollon  des  habitants  d'Eutresis, 
sur  la  route  de  Thespies  à  Platée  :  dialecte  béotien,  de  la  première  moitié  45 
du  ir  s.  av.  J.-G.  A.  K. 

'Etpïjjjieplç  àpxatoXoYtx»!.  1904.  Sera  analysée  l'an  prochain. 

Journal  international  d'archéologie  numismatique,  T.  VU  (1904), 
1"  et  2"  livr.  No[i(ff(Aai:a  xr\ç  Kàto)  Moiala.;  [A.  D.  Keramopullos].  Comme  sup- 
plément au  corpus  de  PlCK,  Die  anliken  Mûnzen  von  Dacien  itnd  Moesien,  K.  50 
publie  avec  une  courte  description  13  monnaies  nouvelles;  5  de  Kalatis  ;  3 
de  Dionysopolis  ;  5  de  Markianopolis.  ^  'EXsuo-tviaxà  (AeXeTrijxaTa  (1  pi.).  fA. 
Philios].  Déméter  et  Korè  n'avalent  pas  à  Eleusis  de  temple  séparé  et  distinct 


220  1904.  —  GRÈCE. 

Le  Telesterion  était  leur  sanctuaire  commun,  et  c'est  lui  qui  est  désigné 
dans  l'bymne  homérique,  il  avait  un  étage  supérieur  nommé  'AvaxTopov, 
dans  lequel  étaient  déposés  les  ïepâ  et  probablement  les  statues  des  deux 
déesses.  Aucune  autre  divinité,  pas  même  Hécate,  n'avait  de  temple  dans 
6  Tintérieur  du  péribole.  sauf  Pluton.  L'autel  des  déesses  était  à  l'est  du  Te- 
lesterion, devant  l'entrée  principale.  UàféloLtriui:  Tikpix  était  à  Eleusis  et  non 
à  Athènes.  ^  Srjijiéiwai;  Trépl  zf^ç  irpor)You!J,évr);  |jieÀéT?)ç  [ J .  N.  Svoronos].  Courtes 

remarqués  sur  l'art,  précédent.  ^  AavàxY)  xal  'AOrjvaïxYi  ôpa-/iXT)  àvexSdxou  o-eipâç 

vo[xta|AaTixMv  àp-/iivTMv  [Svoronos].  Drachme  athénienne  de  la  période  de  146 

^^  à  87  av.  J.  G.  Description,  elle  porte  les  noms  de  magistrats  qui  ne  se  ren- 
contrent sur  aucune  autre  monnaie  athénienne.  Atovûato;.  Ar^j... .,  HTp... 
^  Numismatisque  des  vilks  de  la  Phénicie  [J.  Rouvier]  <  suite,  cf.  R.  d. 
R.  28,  202,  1,  39  >  Tyr  :  monnaies  coloniales  de  Septime-Sévère  (192-211  ap. 
J.  G.)  à  Salonine  (253-258  ap.  J.   G  )■  Description  de  277  pièces,  f  Noiicaiia- 

^^  Ttxbv  £\!pr,(Aa  'EXeua-ivci;  (2  pi.)  [Svoronos].  Trésor  d'environ  1000  monnaies  en 
bronze,  la  plupart  athéniennes,  de  l'époque  impériale,  trouvé  en  1903  à 
Eleusis  ;  l'empreinte  des  unes,  de  l'époque  d'Adrien  et  de  Faustine,  est 
presque  effacée  par  l'usure  ;  les  autres  bien  conservées  et  en  bien  plus 
grand  nombre  sont  des  empereurs  Maximin  et  surtout  Gordien  III  (238-244 

20  ap.  J.  G.).  Outre  les  monnaies  athéniennes  et  romaines,  il  y  en  a  une  de 
Thessalonique  et  une  d'Argos.  Catalogue  de  ces  monnaies  reparties  en 
281  types.  ^  ©/jcraypot  BuÇavxivwv  ^(puo-wv  voixKriAàxwv  èx  xwv  àvaaxaçwv  xo-j  èv 
'Aôïîvai;  'A(TxXv)7ri£fou  (2  pi.)  [id.].  Trésor  d'un  total  de  234  monnaies  d'or 
Byzantines  allant  de  Phokas  à  Constant  II  (602  à  659),  trouvées  à  diverses 

25  reprises  dans  les  fouilles  de  l'Asclépieion  à  Athènes.  Catalogue  et  descrip- 
tion, f  Bu!;avxtaxà  (xoXuêfidêouXXa  èv  xw  'E6v.  No(At(T[x.  Mouo-e^w  'Aôyjvwv  (suite). 
[K.  M.  KoostanlopoulosI  <  cf.  R.  d.  R.  28,  202,  11  et  43  >  Description  de 
71  bulles  de  plomb  de  13  classes  de  dignitaires  impériaux.  1]  Trois  théories 
différentes  sur  l'origine  des  monnaies  des  Nomes  de  l'Egypte  ancienne  [G. 

30  Dattari]  (1  pi.).  N'accepte  pas  les  hypothèses  de  Parazolli  et  de  Dutilh,  qu'il 
expose  en  détail,  et  soutient  que  ces  monnaies,  comme  les  autres  médailles 
commémoratives,  célébraient  la  prise  du  titre  ^'Auguste  par  Octave.  K  Tb  èÇ 
'Avxixuôripwv  ayaXixa  xoû  àfAuvotiévou  xal  àxxtxbv  (loXûêStvov  (jyjiêoXov  [Svoronos]. 
On  trouve  en  grande  quantité  en  Attique  des  jetons  en  plomb  ayant  la 

36  forme  de  monnaies  et  qui  datent  du  5»  s.  av.  J.  G.  au  4*  s.  ap.  J.  G.  Sur 
l'un  d'eux,  admirablement  travaillé,  qui  est  du  4*  s.  av.  J.  G.  et  appartient 
à  une  collection  particulière,  on  remarque  la  représentation  d'un  guer- 
rier sur  la  défensive  offrant  la  plus  grande  ressemblance  avec  la  statue 
trouvée  à  Anticythére.  ^^  3*  et  4*  liv.  Les  origines  de  la  monnaie  à  Athènes 

40  [E.  Babelon].  1.  La  tradition  :  elle  attribuait  l'invention  de  la  monnaie  à 
Erichthonios  et  Lycos  ou  à  Thésée;  2.  La  seisachthcia  de  Solon.  Au  com- 
mencement du  vie  s.,  Solon  réforme  la  monnaie  et  les  mesures  pondérales 
d'Athènes.  Cette  monnaie  existait  donc  avant  lui.  Quelle  est  cette  réforme? 
On  a  prétendu  qu'il  introduisit  l'étalon  euboique  à  Athènes,  au  lieu  de 

«.  l'éginétique  :  ce  qui  est  inadmissible;  3.  Le  ch.  X  de  r'AOrjvaîwv  TroXixeta  d'Aris- 
tote.  S.  ne  diminua  pas  le  poids  de  la  monnaie,  mais  le  suréleva;  il  trans- 
féra le  nom  de  drachme  au  vieux  didrachme  de  8  gr.  73  ;  4.  Le  témoignage 
d'Androtlon.  La  seisachtheia  consiste  en  ce  que  celui  qui  devait  un  statère 
ou  didrachme  éginétique  de  12  gr.  22  fut  autorisé  par  la  loi  à  ne  rendre 

BO  qu'une  drachme  solonienne,  c-à-d.  une  pièce  de  8  gr.  73,  ce  qui  aboutit  à  la 
reiLise  de  27  o/o  énoncée  par  Androtion  ;  5.  Les  poids  et  les  monnaies  de 
l'époque  de  Solon  ;  14  groupes  ou  types  do  monnaies.  Autres  séries  au 
nombre  de  neuf  qui  ne  sont  peut-être  pas  sorties  de  l'atelier  d'Athènes  (à 


MITTEILUNGEN  D.  K.  D.   ARCHAEOL.  INSTITUTS  ATHEN.  ABTH.        221 

suivre).^  BuÇavtiaxà  [AoXuêSdêouUa  [Konstantopoulos]  <cf.  supra>.  Descriptioa 
de  224  bulles  de  plomb  de  magistrats,  simples  particuliers  et  anonymes, 
f  Encore  les  vestiges  de  faux  monnayages  antiques  à  Alexandrie  [E.  D.  J. 
Dutilh].  Les  tétradrachmes  faux  en  tout  point  par  la  composition  du  métal 
étaient  destinées  aux  étrangers,  pour  les  indigènes  on  créa  des  pièces  four-  5 
rées  :  ce  sont  là  les  deux  systèmes  de  faux  monnayage  antiques  à  Alexan- 
drie et  en  Egypte  ;  de  305  av.  J.  C.  à  305  ap.  J.  G.  Alexandrie  fut  l'adminis- 
tration monétaire  générale.  ^  Le  cabinet  des  médailles  national  d'Athènes 
[Svoronos].  Acquisitions  en  1903/1904.  Collections  diverses  acquises.  Rapport. 
(10  pi.).  Art.  de  80  p.  t  Methana  ou  Arsinoe  du  Péloponnèse  [id.].  Une  inscr.  10 
trouvée  à  Théra  mentionnait  la  ville  d'Arsinoe  du  Péloponnèse  ;  comme 
cette  ville  était  absolument  inconnue,  on  conjectura  d'après  une  autre 
inscr.  que  c'était  Methana  qui  pour  uu  temps  avait  été  dénommée  Arsinoë 
par  un  des  Ptolémées,  c'est  ce  qu'a  confirmé  lu  trouvaille  à  Methana  d'une 
monnaie  de  bronze  avec  l'inscr.  'Apau  X.       15 

Mitteilungen  des  k.  deutschen  archaeologischen  Instituts.  Athen, 
Abth.  Vol.  XXLK  (1904)  l'e  livr.  La  plaine  de  Sparte  (1  carie)  [H.  v.  ProttJ. 
Parti  de  Thérapné,  Pausanias  franchit   l'Eurolas,  descend  vers  Amyclée 
(Hag.  Kiriaki),  en  passant  la  Phellia  (Riviotissabach),  laisse  la  route  qui 
continue  vers  Pharis  (Hag.  Wassilios)  et  de  Messapeai   (Hag.   Georgios)  se  20 
dirige  vers  le  Taygète  (si  on  suppose  une  erreur  dans  son  texte).  Des  ins- 
criptions   permettent    de  placer   l'Eleusinias  et  la  Bryséai   homérique  à 
Kalyvia  Sochiotika,  au  pied  du  Taleton.  Lapithaion  et  Harpléia  doivent  être 
cherchés  non  au  nord,  avec  E.  Gurtius,  mais  vers  Anogia  de   Soiira  et 
Xerokambo.  ^  Sur  le  groupe  en  marbre  de  Sparte  des  Ath.  Mitt.  1885  pi.  VI  25 
[H.  v.  Prott].  La  femme  qui  accouche  est  une  divinité,  les  personnages  qui 
l'assistent    sont   de   petits  dieux  apparentés  aux  Dactyles.  La  scène  est 
commentée  d'après  le^  théories  de  Kaibel  (Gdtt.  Nach.  1901)  sur  les  person- 
nifications du  phallos.  ^    Sculptures   archaïques   de  Laconie  (2  pi.)  fBr. 
Schrôder].  Ces  sculptures  sont  une  sorte  d'Hermès,  à  tête  de  bélier,   très  30 
mutilé,  trouvé  aux  environs  de  Gythioii  ;  une  stèle  d'Amyclée  (Éphém.  1892) 
où  l'on  distingue,  malgré  une  mutilation  volontaire,  un  reste  d'inscription 
et  les  silhouettes  de  deux  scènes  (sacrifice  à   Apollon   et    danses    des 
Hyacinthies)  ;  un  fragment,  probablement  de  chapiteau,  trouvé  à  Slavochori, 
avec  bas-relief  (Iléraklès  et  la  biche),  qui  peut  venir  du   trône  d'Amyclée;  35 
deux  stèles  (mort  héroïsé)  de  Geraki  et  de  Charuda;  enfin  une   stèle  de 
Géraki  représentant  un  jeune  homme  assis,  aux  formes  émaciées  et  angu- 
leuses. ^  Le  iratSixo;  àywv  à  la  fête  d'Arlémis  Orthia  à   Sparte  (en  anglais 
[M.  N.  Tod]  Inscription,  datée  de  Ttêspioc  KXaûSto;   'Atthiô;  (père  d'Herode 
Atticus)  qui  complète  la  série  publiée  dans  Ath.  Mitth.  1897  (Gollitz  III,  2, 1  p.  40 
142).  If  Le  théâtre  de  Théra  (2  pi.).  [W.  Dôrpfeld].  On  peut  distinguer  trois 
constructions  d'époques  différentes:  1»Une  axvjviî  ancienne  devant  laquelle 
un  pilier  conservé  au  sud  permet  de  restituer  un  proscenium  de  8  colonnes 
et  de  deux  piliers  d'angle,  soit  neuf  entrecolonnements  dont  six  munis  de 
TTcvaxeç.  Les  parascenia  sont  probablement  antérieurs  et  correspondaient  45 
d'abord  à  un  proscenium  en  bois  (300  av.  J.-C.  donne  une  cote  approxi- 
mative). 2''  Un  theatrura  de  bel  appareil  et  une  orchestra  dont  l'axe   par 
rapport  à  celui  de  la  (TxvjVTi  est  déplacé  vers  l'est  (donc  d'époque  postérieure, 
milieu  du  2^  siècle).  L'orchestra  forme  un  cercle  complet  de  4,79"»  de  rayon. 
Sous  l'orchestra  une  citerne.  S»  Une  scène  du  type  d'Asie-Mineure  décrit  60 
comme  «  théâtre  grec  »,  par  Vitruve.  Le  nouveau  proscenium  avec,  dans  les 
entrecolonnements,  les  statues  de  Vespasien,  d'Agrippine,  de  Germanicus 
et  de  Gaïus  (bases  retrouvées)  reposait  sur  un  mur,  élevé  à  la  place  de 


222  1904.  —  GRÈCE. 

l'ancien  proscenium.  H  Sur  deux  inscriptions  de  Pergame  [Bp.  KeilJ.  Complé- 
ment et  corrections  à  la  publication  d'Iî.  von  Prott  dans  A.  M.  1902. i[  Nisaia  et 
Minoa  [F.  Boite  et  G.  Weicker].  Contre  Lolling  (A,  M.  1880),  d'après  Thucy- 
dide et  des  fouilles  nouvelles,  il  faut  identilier  Nisaia  avec  la  hauteur  du 

5  Kaslro  et  Minoa  avec  la  bande  de  terre  qui  de  Hagios  Ceorgios  se  dirige 
vers  l'est.  %  Le  plan  primitif  de  l'Erechthéion  (1  pi.)  [W.  Dorpfeld].  Le  temple 
projeté  par  Périklès  pour  remplacer  l'ancien  temple  d'Athéna  et  celui 
d'Erechthée  devait  comporter  à  l'ouest  une  partie  symétrique  (=  opistho- 
dome  de  l'ancien  Hécatompédon),  à  la  partie  est  {=  temple  d'Athéna).  Le 

10  centre,  dont  l'axe  est  marqué  par  le  portique  nord,  le  portique  des  Caria- 
tides et  les  portes  qui  les  font  communiquer  avec  l'intérieur,  aurait  été  con- 
sacré à  Erechthée  et  aux  cultes  primitifs.  L'opposition  faite  au  plan  de  Péri- 
klès le  força  à  adopter  la  solution  provisoire  qui  nous  est  parvenue.  ^ 
Epigramme  de  Tégée  [Ad.  Wilhelm].  Note  sur  BGH  1901,  p.  271.  <|[  Sur  deux 

*6  inscriptions  de  Thessalie  et  AuT-cioi  upoç  ÔaXâaar)  [H.  S.].  ^  Programme  des 
séances41f2'livr.  (I3pl.).  Les  travaux  à  Pergame  en  1902-1 903;  quatre  sections: 
!•  Architecture  [W.  Dorpfeld].  On  a  achevé  de  déblayer  au  sud  delà  colline 
«  la  seconde  Agora  »  (Agora  de  la  Basse-Ville)  et  découvert  à  l'ouest  de  cette 
Agora  une  riche  habitation  grecque  reconstruite  à  l'époque  romaiue  (la 

20  partie  sud  manque),  puis  le  long  du  chemin  qui  monte  d'ouest  en  est  vers 
la  ville  haute,  une  série  de  magasins  et  entia  le  Gymnase.  Le  Gymnase 
occupe  trois  terrasses  (la  terrasse  supérieure  non  encore  déblayée),  chacune 
de  12  à  14  m.  d'élévation,  toutes  les  trois  de  l'époque  royale,  correspondant 
(d'après  une  inscription)  aux  trois  gymnases  twv  TcatSwv,  twv  è^riëwv,  twv  véwv. 

26  A  l'est  un  escalier  tournant,  carré  et  voûté  (voûtes  se  coupant  à  angle  droit 
suivant  un  système  nouveau)  conduit  par  quatre  paliers  à  la  terrasse  du 
milieu  sur  laquelle  se  trouvent  à  l'est  les  fondations  d'un  temple  corinthien 
orienté  vers  l'ouest  ;  à  l'est  également  et  au  fond  une  série  de  pièces  dont 
une  exèdre  avec  p-ri(xa  consacré  aux  ©eol  '^zëcnazol,  à  Hermès  et  à  Héraklès,  à 

30  l'ouest  un  large  portique.  Pour  soutenir  ces  terrasses,  murs  d'appuis  doubles 
et  triples  avec  murs  transversaux.  ^  2"  Inscriptions  [Schrôder,  Schrader, 
Kolbe].  Les  listes  de  noms  trouvés  sur  les  fragments  des  murs  du  temple 
seront  étudiées  à  part.  Parmi  les  actes  officiels,  un  décret  (époque  d'Attale 
III)  en  l'honneur  d'un  gymnasiarque,  important  pour  les  antiquités  reli- 

36  gieuses  et  l'organisation  des  gymnases  de  Pergame  ;  parmi  les  dédicaces, 
celle  déjeunes  gens  entrés  dans  l'éphébie  en  147-46,  donnant  176  noms  (pas 
un  seul  d'origine  romaine)  ;  puis  des  inscriptions  honorifiques  et  deux  ins- 
criptions funéraires,  f  3"»  Objets  trouvés  [W.  Altmann].  Marbres  :  le  plus 
important  est  l'Hermès,  avec  dédicace,  d'après  Alcamène,  découvert  dans 

40  un  des  magasins,  le  long  de  la  voie  montante,  mais  tombé  d'une  région 
supérieure  non  déblayée.  Type  dont  on  possède  plusieurs  répliques  moins 
exactes,  apparenté  au  Dionysos  étudié  par  Reisch  (Eranos  Vindob.  I  sqq)  ; 
quelques  têtes  de  femmes  (un  portrait  du  ii*  siècle  ap.  J.-G.)  ;  cinq  fragments 
d'une  frise  ornée   de  masques  reliés  par  des  guirlandes  de  lierre.  Terres 

45  cuites.  Objets  en  métal.  Fragments  de  céramique.  \  4»  Sur  l'Hermès 
d'Alcamène  [Fr.  WinterJ.  Contre  l'opinion  de  Loschcke  (Arch.  Jahrb.  1904, 1) 
que  cette  tête  serait  l'œuvre  d'Alcamène  l'Ancien,  et  non  du  disciple  de 
Phidias.  ^^  3*  et  4*  livr.  Stèle  funéraire  de  Phères  (l  pi.)  [A.  Rutgers  van 
der  Loeff].   Cette  sièle  (1",59  sur  0,71  et  0,81),  actuellement  au   musée  de 

CO  Halmyris,  présente  la  scène  classique  de  la  poignée  de  mains,  mais  renou- 
velée par  la  profondeur  du  sentiment.  Le  style  et  le  relief  très  léger  rap- 
pellent le  groupe  des  deux  déesses  et  de  Triptolème  d'Eleusis.  L'influence 
attique  est  sensible,  mais  la  stèle  est  certainement  d'origine  thessalienne 


MITTEILUNGEN    D.    K.     D.    ARGHAEOL.    INSTITUTS   ATHEN.    ABTH.      223 

et  ne  peut  être  postérieure  à  420  av.  J.-C.  La  seconde  ligne  de  l'inscription, 
placée  dans  le  champ  supérieur,  a  dû  être  ajoutée  plus  tard.  Primitivement 
la  stèle  ornait  le  tombeau  de  Kinéas  (probablement  le  petit-flls  de  celui 
dont  parle  Ilérod.  V.  63)  et  de  sa  femme  Phrasiméda.  ^  Pour  la  topographie 
de  la  côte  d'Ionie  [G.  Weber].  Trois  paragraphes  consacrés  à  déterminer  a 
l'emplacement  :  l»  de  Gerrhaïdai,  Chalkideus,  Airai  et  Myonnesos,  2»  de 
Lébédos  (Plolémaïs),  3°  de  Dioshieron,  sur  la  côte  d'Asie-Mineure  entre  Téos 
et  Éphèse.  ^  Iléraklès  (i,r,vuxTi;  (2  reproductions  photog.)  [G.  Watzinger].  Etude 
d'un  torse  (0,2'j5  m.  de  haut.),  trouvé  au  sud-ouest  de  l'Acropole,  d'un  tra- 
vail soigné,  et  qu'on  peut,  d'après  un  fragment  de  la  massue,  conservé  sur  lo 
l'épaule  droite,  reconnaître  pour  un  torse  d'Héralclès.  Cette  statuette,  pro- 
bablement du  iv  siècle,  remonte  à  un  original  attique  dont  deux  répliques 
étaient  déjà  connues  (Hermès  de  Thésée  de  la  villa  Ludovisi  et  torse  de 
Dresde)  et  dont  une  troisième  figure  dans  la  collection  Engedy  à  Budapest. 
La  statue  originale  appartient  au  sanctuaire  fondé  par  Sophocle,  en  l'honneur  i5 
d'Héruklès  |j.rjvuTr|i;  dans  la  région  de  l'Acropole  (Gic.  Div.  T.  25-o4  et  Vita 
Sophoclis  129  West.).  ^  Liste  de  Bouleutes  athéniens  de  l'année  33o-3i  (fac- 
similé  hors  texte)  [J.  Kirchner].  Gette  inscription  (h.  respect.  l^.S?!,  l'",44 
sur  0,90),  mutilée  par  en  haut,  déjà  signalée  par  Wilhelm  (Anzeig.  d.  Wien. 
Akad.  1897),  contient  une  liste  de  démotes  avec  le  nom  de  leurs  pères,  ran-  w 
gés  par  dèmes,  et  par  tribus  en  dix  colonnes.  Au-dessous,  une  liste  de  huit 
fonctionnaires  du  conseil,  que  K.  rapproche  d'Arist.  'A8.  IIoX.  LIV,  3  et  de 
I.  G.  II  114.  Il  identifie  le  ènl  xa.  <\ir,(fi<T\i.oi.-:a  avec  le  Ypa[J-[Ji.aT£Ùi;  sTtt  xoù;  vÔjjlouç 
d'Aristote  et  le  Ypa|x(iaT£Ùç  xî^ç  pouXri;  des  inscriptions  contemporaines,  puis 
avec  le  YpafjLjAaTeùç  TTjç  pouXr,î  xal  tou  Syîjxou  du  milieu  du  IV»  siècle.  Ce  cata-  26 
logue  montre  que  la  liste  de  démotes  est  une  liste  de  Bouleutes,  qui  sans 
doute  accompagnait  une  offrande.  Ce  monument,  le  premier  en  son  genre, 
enrichit  l'a  prosopographie  et  donne  8  noms  propres  nouveaux  et  6  inconnus 
en  Attique.  t  Voyages  en  Mysie  (1  carte  et  3  pi.)  [Th.  WiegandJ.  Ces  notes 
(relevés  et  identifications  de  ruines  antiques  ou  byzantines,  copies  ou  révi-  30 
sion  d'inscriptions)  prises  au  cours  d'un  voyage  fait  en  1902ayec  Philippson, 
portent  principalement  sur:  1"  le  groupe  des  Hekatonnesoi  :  Moschonisi 
(Nasos)  et  une  vingtaine  d'îlots  qui  l'entourent  :  2°  la  région  d'Adramyttion  : 
identification  de  Koryphantis,  Kisthene,  Lyrnessos  ;  3»  l'ancien  district 
minier  de  Péricharaxis  (Bâlia-Maden)  ;  40  le  cours  supérieur  puis  inférieur  38 
de  l'Aisepos  :  nouvelle  détermination  du  domaine  de  Laodiké,  femme  d'An- 
tiochus  II  à  Zéléia  (Sarikoï)  et  de  celui  d'Aelius  Aristide  à  Aaveïov  près  de 
Aibç  lepdv  (Ilidjakoï)  avec  inscription  votive  du  rhéteur,  puis  son  itinéraire 
(Eski-Manias  et  Gonen)  ;  5»  les  tumuli  aux  environs  de  l'Aphnilis  Limné, 
Panderma,  l'ancienne  Kyzikos,  la  presqu'île  de  Kapu-Dagh  :  près  de  40 
Panderma,  curieuse  inscription  métrique  étudiée  par  Wilamowitz  ;  6"  la 
route  de  Panderma  vers  Pergamon,  puis,  par  un  crochet  d'ouest  en  est, 
Balikeser  (Hadrianou  Therai),  la  région  entre  le  Makestos  et  le  Rhyndakos, 
spécialement  Melde  (Miletopolis)  :  sculptures  dont  une  belle  tête  d'homme 
du  II*  s.  ap.  J.-G.  ;  7°  la  vallée  supérieuse  du  Makestos,  jusqu'à  Ankyra  46 
Sidéra,  puis,  en  franchissant  l'Ulus-Dagh  et  l'Alatscham-Dagh,  la  région  de 
Balat  (Hadrianeia)  ;  8°  le  pays  compris  entre  Synnaos  (lac  de  Simav)  et 
Brousse  (Prusa),  spécialement  Beiije  (Iladrianoi).  Un  dernier  chapitre  est 
consacré  aux  fortifications  byzantines  en  Mysie.  %  Vestiges  antiques  sub- 
mergés (en  français)  [Ph.  Négris].  Ces  submersions  déjà  observées,  mais  50 
qu'on  attribuait  à  tort  à  des  causes  locales,  sont  au  contraire  un  phéno- 
mène général  dans  la  Méditerranée  et  «  qui  ne  peut  être  attribué  qu'à  un 
mouvement  ascensionnel  de  la  mer  ».  N.  les  étudie  en  Crète,  à  Gythion,  à 


224  1904.  —  ITALIE. 

Kalydon  (murs  d'enceinte),  dans  la  baie  de  Xyli  en  Lacoaie,  à  Rhénée  (le 
niveau  ancien  de  la  mer  entre  Rhénée  et  Dèlos  explique  l'anecdote  du  pont 
de  Nicias,  dans  Plut.  Nicias  III),  à  Egine  (série  de  môles,  3,70  environ  de 
submersion)    dans    les    ports    d'Athènes  (abris   de    trières),  à  Nauplie,  à 

5  Amphissa.  L'examen  du  détroit  de  Leucade  fournit  des  données  pour  la 
chronologie  du  phénomène.  ^  Les  frontières  de  Messénie  à  l'époque  des 
premiers  empereurs  [W.  Kolbe].  Indications  topographiques  tirées  d'une 
inscription  de  Mavromati  et  complément  à  l'étude  de  Weil  (A.  M.  1882)  sur 
le  différend  relatif  aux  frontières  de  Messénie.^  'EucYpaç''tà  cppovcc(j[j.aTa[STé9. 

10  N.  ApaYoû(jLr|Ç].  Sur  deux  inscriptions  d'Arkésiné  publiées  par  Delamarre  dans 
R.  E.  G.  1S03.  f  Témoignage  littéraire  sur  Phidias  [Br.  Keil].  Ce  témoignage, 
relatif  à  l'Aphrodite  (Pausan.  VI,  25,  1)  se  trouve  dans  un  traité  Byzantin 
publié  par  Coxe  dans  Catalog.  Biblioth.  Bodleian  I  p.  746.  H  Fouilles  [W.  Dj. 
Travaux  de  Pergame,  spécialement  pour  déblayer  la  3^  terrasse  du  gym- 

16  nase.  L.  Bodin. 


ITALIE 

2Q  Rédacteur  général  :  Emile  Châtelain. 

Atene  e  Roma.  Année  7,  n»"  61-62.  F.  Nietzsche,  R.  Wagner  e  la  tragedia 
greca  fT.  Tosi].  Suite  dans  les  n»»  suiv.  Analyse  critique  de  l'ouvrage  de 
Nietzsche  sur  l'origine  de  la  tragédie.  L'auteur  a  souvent  montré  un  génie 
26  précurseur,  mais  il  s'est  flguré,  à  tort,  que  le  théâtre  de  Wagner  pouvait 
reproduire  la  tragédie  grecque,  et  les  idées  de  Scbopenhauer  l'ont  gêué.  î 
La  première  satire  de  Perse  [N.  Festa].  Trad.  en  italien,  avec  nombreuses 
notes.  If  La  question  de  la  langue  en  Grèce  et  l'œuvre  de  Jean  Psichari 
[P.  E.  PavoliniJ.  Approuve  l'entreprise  linguistique  de  Psichari,  tout  en  fai- 
.««0  sant  des  réserves  sur  la  réforme  projetée  de  l'orthographe  grecque.  î  Des 
papyrus  grecs  d'Egypte  [G.  Vitelli].  IV.  Publication  d'un  papyrus,  acheté  à 
Medînet  el-Fayûin,  reste  d'un  ms.  de  palmomancie  ou  divination  des 
mouvements  convulsifs  des  membres  du  corps  humain.  Ecriture  onciale 
du  me  s.  de  notre  ère.  Curieux  rapprochemenis  avec  le  traité  du  pseudo- 
as  Melampus.  1[  Une  nouvelle  Alceste  [V.  Brugnola].  Analyse  du  drame  en 
vers  de  G.  Rivollet,  Alkesiis,  d'après  Euripide.  11^  No63.  La  troisième  satire 
d'Horace  et  les  esclaves  [R.  Sciava].  Horace  a  manqué  d'humanité  envers 
les  esclaves,  à  une  époque  oii  l'on  commençait  à  leur  en  accorder,  f  Dieux 
et  Dieu  [E.  Geruuzi].  Extrait  d'une  conférence  sur  le  22'  chant  du  Paradis 
40  de  Dante.  Les  Grecs  et  les  Romains  n'ont  jamais  admis  complètement 
l'égalité  des  hommes  devant  Dieu.  Importants  résultats  de  l'œuvre  de 
S.  Benoît  et  des  Bénédictins.  ^  Des  papyrus  grecs  d'Egypte  [G.  VitelllJ.  V. 
Document  du  11  janv.  181.  Location  faite  par  Sesymbothis  pour  5  jours  d'une 
troupe  de  pantomimes  et  de  musiciens  à  l'occasion  de  la  fête  d'un  village. 
46  Ht  N"»  64-65.  Lactance  et  une  ode  de  G.  Parini  [M.  Fuschi].  Passages  imités. 
%  Des  papyrus  gtecs  d'Egypte  [G.  Vitelli].  VI.  Documents  importants  pour 
l'histoire  du  régime  fluvial  dans  la  haute  Egypte  au  second  siècle  de  notre 
ère.  Renseignements  sur  le  labour  et  les  semailles.  ^  Les  Phéniciens  et 
l'Odyssée  [V,  BrugnolaJ.  Analyse  du  tome  II  de  V.  Bérard.  ^  Trinité  [Nie. 
50  Terzaghi].  Additions  à  l'article  de  H.  Usener  <Rh.  Mus.  1903>  sur  l'emploi 
du  nombre  3  dans  l'antiquité.  H  Des  papyrus  grecs  d'Egypte  |G.  Vitelli]. 
VII.  Fragment  en  grosse  onciale  du  m*  s.  de  notre  ère,  avec  indicatiou.s 
stichométriques.  \  Un  nouveau  ms.  d'Ovide  et  de  TlbuUe  [E.  Gerunzi]. 


BOLLETINO  DELLA  COMMISSIONE  ARCHEOL.  COMMUNALE  M  ROMA.       225 

Propriété  particulière.  Date  probablement  du  xv^  s.,  contient  les  Amours 
d'Ovide.  %%  N»*  67-68.  La  Médée  de  Sénèque  et  la  Médée  d'Ovide  [A.  Cima]. 
Différences  entre  la  Médée  d'Euripide  et  celle  de  Sénèque.  Dans  quelle 
mesure  Sénèque  a-l-il  emprunté  à  Ovide  ?  Probablement  moins  que  Léo 
l'avait  supposé.  ^  Le  4*  volume  des  papyrus  d'Oxyrliynclios  [G.  Vitellil.  s 
Analyse.  ^  Du  Cynegeticon  de  Grattius  [G.  Pierleoni].  Essai  de  traduction 
italienne.  11^  N»  io.  Catoniana  [G.  Gentilli].  Pacages  de  Théophraste  et  d'Aris- 
tote  imités  par  Caton.  ^^  N»»  71-72.  Des  papyrus  grecs  d'Egypte  [G.  vitelli]. 
VIII.  Fragments  des  Oracula  Sibyllina  et  d'un  poète  inconnu,  en  onciale 
(avec  fac-simil.  phototypique).  E.  Gh.     10 

BoUetino  délia  commissione  archeologica  comunale  di  Roma. 
An.  32,  fasc.  1-2.  Sculptures  antiques  du  palais  Giusliniani  [G.  E.  Rizzo]. 
Histoire  de  la  Galerie  formée  au  xvii»  s.  Tète  colossale  d'Athènè  et  com- 
paraison avec  d'autres  types  de  cette  déesse  dans  la  sculpture  grecque 
(pi.  1-2);  Semble  copie  d'une  statue  sortie  d'un  atelier  de  Pergame.  Portrait  15 
d'une  princesse  Alexandrine  (pi.  3).  Statue  de  Hygieia  assise  ;  statue  d'Apol- 
lon, etc.  Bas  relief  représentant  une  bataille  entre  Romains  et  Barbares 
(pi.  4),  de  la  première  moitié  du  2*  s.  de  notre  ère.  ^  Épitaphe  honoraire  de 
Préneste  [G.  Gatti].  Reconnaissance  de  tous  les  collèges  de  Préneste  envers 
le  jeune  P.  Aelius  ApoUinaris  Arlenius  qui  leur  avait  légué  des  terres  à  20 
condition  qu'ils  célébreraient  sa  mémoire  par  deux  banquets  annuels. 
Du  IV*  siècle,  f  Notices  de  trouvailles  récentes  à  Rome  et  dans  les  fau- 
bourgs [  ].  Entre  autres,  un  Hermès  mutilé,  avec  l'inscr.  Q.  ENNIVS,  rela- 
tive au  vieux  poète  dont  le  portrait  figurait  aux  thermes  de  Dioclétien. 
^  Petasus  et  Gausia  [E.  Wuescher-BecchiJ.  A  propos  d'un  fragment  de  25 
mosaïque  trouvé  au  Forum,  représentant  une  scène  marine.  Différences 
entre  les  deux  chapeaux,  petasus  et  causia,  tous  deux  destinés  à  garantir 
du  soleil.  ^  Deux  villas  impériales  à  Tusculnm  [F.  Grossi-Gondi].  Villa  de 
G.  Passienus  Grispus,  Agrippine  et  Néron.  Autre  de  Tibère,  Julia  Augusla, 
Flavius  Vespaslanus.  ^  Mélanges  épigraphiques  [L.  CantarelliJ.  I.  Un  préfet  30 
d'Egypte  sur  une  pierre  de  Bolsena.  Le  nom,  qui  manque  en  tête  de  l'inscr., 
devait  être  L.  Seins  Strabo,  père  de  Séjan.  —  II.  Cippe  milliairo  de  la  via 
Claudio- Valeria,  daté  du  règne  de  Maxence,  entre  350et  353.  —  III.  Pour  la 
série  des  Guraiores  aquarum.  Le  passage  de  Frontin  deit  être  restitué: 
Ser.  Asinius  Celer,  [Asinio,  Asinio].  Nonio  Quintilianoconsulibus  A.  Didius  35 
Gallus.  Entre  Caton  et  Gallus  il  y  eut  donc  quelque  temps  un  curator 
nommé  Asinius  Geler.  ^  Découvertes  archéologiques  en  Italie,  etc.,  à 
Norba,  dans  le  territoire  Laurentiu,  à  Palestriua.  Thermes  antiques  en 
Sardaigne.  Tombeau  archaïque  près  de  Syracuse.  Autel  dédié  à  Hercule 
dans  l'île  d'Elbe.  Denier  inconnu  de  la  République.  Inscr.  acrostique  de  40 
l'an  336  découverte  à  Aquilée;  hexamètres  très  incorrects  dont  les  premières 
lettres  forment  le  nom  Antonius.  L'inscr.  de  la  préfecture  Phariaca  Saloni- 
tana.  Un  légat  de  la  Mésie  supérieure  sur  une  inscr.  serbe,  près  Kostolac, 
l'ancien  municipe  Aelium  Viminacium.  Dernières  découvertes  au  Forum. 
H  H  Fasc.  3.  Le  lacus  Curtius  au  Forum  [G.  Tomassetti].  Aire  de  10m.  16  sur  45 
8  m.  95,  reproduisant,  en  réduction,  les  dimensions  du  Forum;  traces  de 
l'autel  mentionné  par  Ovide.  ^  Récentes  trouvailles  d'antiquités  [G  Gatti]. 
Fragment  des  fastes  triomphaux.  Table  à  jeu  avec  l'inscr.  «  Parthi  occisi, 
Britto  victus,  ludite  Romani».  Inscr.  diverses.  Tf  Matrices  de  tessères  en 
plomb  dans  les  musées  de  Rome  [L.  Cesano].  Description,  avec  fig.,  de  dix  50 
modèles  à  ajouter  à  la  Sylloge  de  Rostowzew.  ^L'aqua  Appia  et  l'aqueduc 
Appius  [A.  Luini].  II  et  III.  L'aqueduc  Appius,  réparé  deux  fois,  166  ans 
après  la  construction  et  150  ans  plus  tard,  fonctionna  jusqu'à  la  guerre  des 

REVUE  DE  PHILOLOGIE.  —  Revue  dcs  Revucs  de  1904.  XXIX.  —  15 


226  1904.  —  ITALIE. 

Goths  et,  ne  pouvant  subir  l'injure  des  hommes,  excepté  dans  la  ville, 
fonctionne  encore  aujourd'hui  en  grande  partie,  'i  Nouvelles  études  sur  le 
temple  de  la  Fortune  à  Préueste  et  sur  ses  mosaïques  [O.  Marucchi]. 
Outre  la  Fortune,  ou  adorait  là  Apollon  et  JuppiterArcaniis. Description  des 
6  mosaïques.  Appendice:  un  nouveau  fragment  du  calendrier  de  Verrius 
Flaccus,  mentionnant  la  fêle  des  fous  rapportée  par  Ovide.  ^  Inscriptions 
romaines  du  Monténégro  [D.  Vaglieri].  Funéraires,  f  Découvertes  archéo- 
logiques en  Italie,  etc.  [L.  GantarelliJ.  Inscr.  perdue  du  territoire  laurentin; 
découvertes  archéologiques  à  Bolsena.  Cachette  de  450  monnaies  républi- 

10  caines  en  argent,  trouvée  à  Carbonara,  près  Bari.  Représentation  figurée 
d'une  fable  d'Esope:  deux  représentations  diverses  du  Renard  et  de  la 
Gicogne  sur  des  vases  conservés  au  musée  de  Messine.  Diane  et  Actéon 
sur  une  mosaïque  africaine,  d'après  Gagnât.  Recueil  de  Mem.  p.p.  la  Soc. 
Ant.  à  l'occ.  de  son  centenaire.  tH  Fasc.  4.  Statue  de  femme  au  palais  des 

15  conservateurs  [  Mariani].  Type  répandu,  l'original  pouirait  être  attribué  a 
l'école  de  Kalamis  de  Paros.  ^  Une  nouvelle  base  offerte  à  la  Fors  Fortuna, 
au  5"  mille  hors  la  porta  Portese  [G.  Gatti],  Gonfirme  l'existence  du  Golle- 
gium  serariorum,  soutenue  par  Ruggiero.  %  Un  fragment  de  marbre  avec  le 
nom  du  martyr  Genesius  [Id.J  1[  La  tour  Gamellaria  [G.  Tomassetti].  Une 

20  inscr,  du  xiv*  s.  confirme  la  permtinence  du  nom  classique  d'une  tribu  de 
Rome  antique.  ^  Découvertes  récentes  d'antiquités  à  Rome  et  dans  les 
faubourgs.  GrafTites.  A  signaler  l'inscr.  «  maxime  bibus  =  vivas,  pater 
esarorum  »,  dont  le  dernier  mot,  emprunté  peut-être  au  langage  populaire, 
est   fort   obscur.    —  Inscr.   relative  à   Anicius  Acilius   Glabrio   Faustus, 

25  commencement  du  5«  s.  de  notre  ère.  Fragment  de  table  à  jeu.  Inscr. 
diverses.  ^  Note  sur  les  Fastes  consulaires  de  l'an  118  [G.  Gatti].  Il  faut  res- 
tituer comme  consul  suffectus  T.  Sabinius  Barbarus,  probablement  le  gou- 
verneur delà  Numidie  dont  Gagnât  a  retrouvé  le  nom  (Mél.  Boissier,p.99). 
On  avait  conjecturé  à  tort  [Licjinius.   \  Découvertes  archéologiques  en  Iia- 

30  lie  et  dans  les  provinces  romaines  [L.  Ganlarelli].  Pierre  romaine  trouvée 
près  la  place  S'-Marc  à  Venise.  Découvertes  à  Benévent,  à  Suse,  etc.  ^  Liste 
des  objets  divers  recueillis  par  la  Commission  archéologique  en  1904. 

E.  Gh. 
Bollettino   di   filologia   classica.   An.   10,   n"  7,  janv.  I.  Valaori,  Der 

35  delpfiische  Dialekt  [A.  Levi].  Utile  dissertation  rédigée  d'après  les  récentes 
découvertes  épigraphiques.  \  Omero,  la  Odissea  comm.  da  Aug.  Corradi,  II, 
c.  S-8  [A.  Bersano].  Originalité,  finesse  et  harmonie  du  commentaire. 
%  T.  Lucreti  Cari  libtr  primus,  comm.  crit.  di  G.  PASCAL  [L.  Gisorio].  Expli- 
cations souvent  originales.  Edition  très  méritoire.  \  Ovidi  de  arte  amalovia, 

40  erkl.  V.  P.  Brandt  [L.  V.].  Suffisant.  %  P.  FouGART,  La  formation  de  la  province 
romaine  d^Asie  (Mém.  Ac.  Inscr.).  [L.  GantarelliJ.  Analyse.  %  P.  Allard,  Les 
persécutions  et  la  critique  moderne  [G.  Gipolla].  Bon  livre  de  vulgarisation. 
If  T.  W.  Bbasley,  Le  cautionnement  dans  l'ancien  droit  grec  [G.  de  SanctisJ. 
Fait   autant    d'honneur   à  l'élève  qu'à  son  maître  l'illustre  épigraphiste 

45  Ilaussoullier.  ^  Communications.  La  date  de  l'Alexaudra  de  Lycophron 
[G.  Natalia  ZappullaJ.  En  admettant  la  composition  de  ce  poème  entre 
260  et  255  av.  J.-G.,  toutes  les  difficultés  disparaissent.  tH  N"  8,  févr. 
Gh.  Lambert,  Étude  sur  le  dialecte  éolien  [At.  Lévi].  Travail  qui  sera  consulté 
avec  fruit,  quoique  l'auteur  ait  néglige  de  consulter  quelques    mémoires 

50  publiés  en  Italie.  1|  Ilerm.  Menge,  Griech.-Deutsches  Schulwôrterbuch  [G.  0. 
Zurelti].  Ne  peut  servir  que  pour  un  certain  nombre  d'auteurs.  ^  Mart. 
lÔRiS,  Ueber  Uomerubertragung  mil  neuen  Proben  [là..].  Réclame  une  trad. 
plus  fidèle  à  l'esprit  qu'à  la  lettre,  mais  suivant  le  rp.  la  trad.de  Monfi  est 


BOLLETINO   Dl   FILOLOGIA   CLASSICA.  22'ï 

encore  la  meilleure.  ^  Const.  Ritteb,  Platons  Dialoge,  I  [u.  Fraccaroli]. 
Exposition  analytique,  excellent  guide  pour  les  écrits  de  l'âge  mûr  de 
Platon,  f  Cicero,  pro  Cornelio  Balbo,  comm.  da  U.  NoTTOLA  [A.  Cima]. 
Commentaire  bien  approprié  au  but  scolaire,  ^  Gasp.  Oliveri,  Le  favole 
mitologiche  délie  odi  di  Orasio  confronlate  con  le  pilture  di  Pompei  ed  Ercolano  5 
[V.  Ussani].  Intéressant,  malgré  qq.  erreurs  et  des  rapprochements  forcés. 
^  Sénèque  le  rhéteur,  Controverses,  texte  et  trad.  par  H.  BORNECQUE  [L.  V.]. 
Entreprise  difficile  qui  aboutit  à  un  commentaire  autant  qu'à  une  traduction. 
^  Mich.  D'Amigo,  Girolamo  di  Stridone  e  le  sue  Epislole  [C.  Giambelli]. 
Important,  mais  parfois  des  exagérations.  ^  Communications.  Addenda  lo 
[A.  Solari].  !•  Examen  de  nouveaux  textes  établissant  que  Conon  serait  allé 
mourir  auprès  d'Évagoras.  2<>  La  maladie  dite  phyriasis  dont  Sylla  fut 
atteint  n'est  pas  douteuse,  ^f  N»  9,  mars.  A.  Zanolli.  De  pseudoplwcylidea 
[G.  0.  Zuretti].  Dissertation  soignée  d'un  débutant.  ^  Galeni  libellas  de 
captionibus . . .  éd.  C.  Gablbr  [Id.J.  Thèse  de  Rostock  bien  méritoire.  \  Fried.  le 
Cauer,  Ciceros  polilisches  Denken  [V.  Costanzi].  Considérations  sérieuses  et 
profondes.  ^  Ett.  Db-MarCHI,  Di  un  poemetlo  apocrifo  atlribuito  a  Virgilio 
[R.  Sabbadini].  Établit  de  nouveau  que  le  Culex  n'est  pas  de  Virgile. 
Hermann  Sachs,  Alliterationen  und  Assonansen  in  den  car  mina  des  iloratius 
[P.  Rasi].  Programme  intéressant,  mais  plein  d'exagérations.  ^  S.  Ambrosoli,  to 
Manuale  di  Numismatica ,  3»  éd.  [L.  V.J.  Bon  manuel,  encore  amélioré. 
^  Communications.  Correction  au  texte  de  Sophocle,  Œd.  R.  1463 
[L.  A.  Michel  Dangeli].—  Commodien,  Apol.  740  sq.  [C.  Pascal].  Au  v.  746  le 
mot  ignitos,  fourni  par  les  mss.,  doit-être  conservé.  ^^  N»  10,  avril. 
Euripidis  Helena,  éd.  A.  G.  PearSON  ;  Xenophon,  Cyropœdeia  II,  éd.  26 
H.  A.  HoLDEN  [C.  0.  Zuretti].  Deux  gracieux  volumes  de  la  collection 
entreprise  par  l'Univ.  de  Cambridge.  ^  Appian,  civil  tuars  I,  éd.  Straghan- 
Davidson  [L.  V.].  Entreprise  à  encourager  de  faire  lire  en  classe  les  grands 
écrivains  d'une  basse  époque.  ^  M.  Arnold,  Quae&tiones  Posidonianae 
[G.  0.  Zuretti].  L'auteur  croit  que  Cléomède  vécut  vers  le  milieu  du  ii»  s.  30 
de  notre  ère  et  qu'il  a  imité  Posidonius.  La  date  de  ce  dernier  est  difficile 
à  déterminer.  ^  Lucreii  libri  sex,  éd,  J.  Van  der  Valk,  I  [C.  Pascal]. 
Critique  conservatrice  ;  l'auteur  fait  trop  de  reproches  à  Épicure.  ^ 
Grani  Liciniani  quae  supersunt,  éd.  M.  Flemisgh  (Giov.  Ferrara].  Le  critique, 
l'historien,  l'archéologue  trouveront  tout  ce  qu'ils  désirent.  ^  Lud.  Ruhl,  35 
De  moriuorum  judicio  [V.  Brugnolaj.  Nouvel  examen  des  textes  relatifs  au 
jugement  que  doivent  subir  les  âmes  après  la  mort,  t  Orientis  graeci  inscr. 
seleciae.  Supplementum  Sylloges,  ed.  W.  Dittenberger,  Vol.  I  [L.  V.]. 
Secours  précieux  pour  les  philologues.  ^  P.  Usteri,  Aeclitungu.  Verbannung 
im  griech.  Recht  [P.  Gesareo].  Livre  plutôt  juridique.  \  Communications.  40 
Un  exemple  erroné  de  syllepse  en  latin  :  Horace,  Od.  I,  37,  21  [P.  Rasi].  — 
Trebellius  Pollio,  Gall.  13.  9  [L.  ValmaggiJ.  Sur  le  sens  de  carrago.  If^  N"  11, 
mai.  T.  StiCKNEY,  Les  senteyices  dans  la  poésie  grecque  d'Homère  à  Euripide. 
[C.  O.  Zuretti].  Analyse  fine  et  minutieuse  ;  les  conclusions  ne  sont  pas 
toutes  acceptées  par  le  rp.  %  F.  H.  M.  Blaydes,  Spicilegium  Sophocleum  45 
comment,  perpeiuum  in  Septem Sophoclis  trag.  coniinens  [Id.J.  Mérite  la  recon- 
naissance des  érudits.  *i  Demostheîies,  On  the  crown,  ed.  W.  W.  Goodwin 
[Dom.  Bassi].  Les  commentaires  du  grand  philologue  américain  seraient 
insuffisants  pour  les  écoles  d'Italie.  %  Taciti  ab  exe.  divi  Augusii  lib.  XV,  rec. 
Salv.  Rossi  [V.  Ussani].  Édition  tout  à  fait  insuffisante.  If  0.  Bardenhbver.  50 
Patrologia,  vers,  italiana  da  A.  Mergati,  vol.  III  [C.  Cipolla].  Vaste  exposi- 
tion bibliographique,  sans  exclure  les  aperçus  historiques.  ^  W.  Altmann, 
Architectur  und  Ornamentik  der  anliken  Sarkophage  [G.  E.  Rizzo].  Ne  s'occupe 


228  1904.  —  ITALIE. 

pas  de  mythologie,  mais  d'art  et  de  chronologie,  en  quoi  les  recherches  sont 
neuves,  f  Communications.  l'rolegomena  ad  Xenophontis  Remp.  Lace- 
daemoniorum  [G.  Pierli;oni  et  N.  Vecchietti].  Suite  dans  le  n»  suiv.  Examen 
des  manuscrits,  rangés  par  classes,  de  l'ed.  princeps,  de  la  traduction  de 
5  Philelphe  et  stemma  des  sources.  —  César,  B.  civ.  3,  32,  4  [V.  BrugnolaJ . 
Défense  du  texte  des  manuscrits.  —  La  gens  Dugellia  [R.  Sabbadini].  Une 
inscr.  trouvée  près  de  Vicenza  en  1898  fournit  pour  la  première  fois  le  nom 
Dugellia  ;  peut-être  faut-il  corriger  le  suspect  Dagellius  Fuscus  de  l'histoire 
Auguste,  Treb;ill.,  Tyr.  23,  2,  en  Dugellius  Fuscus.  ^^  N»  12,  juin.  L.  A. 

\Q  MiGHELANGELi.  UEdipo  re  di  Sofocle  [V.  Brugnola].  Traduction  qui  mérite  les 
mêmes  éloges  que  l'Antigone,  l'Electre  et  la  Médée  d'Euripide  traduites  pré- 
cédemment par  le  célèbre  professeur  de  Messine.  %  Demoslhenis  orationes, 
rec.  S.  H.  BuTGHER,  I  [P.  Cesareo].  Le  rp.  n'approuve  pas  toujours  le  choix 
des  leçons.  %  Georgii  Monachi  chronicon,  éd.  Car.  de  Boor,  Vol.  I  [L.  V.j. 

18  Première  édition  du  texte  original,  car  celle  de  Murait  ne  donnait  qu'un 
texte  remanié.  ^  Tibulli  carmina  selecla^  con  note  dl  G.  B.  Bonino  [S.  Con- 
soli].  Nombreuses  observations  du  rp.  ^  Celso,  de.Ua  medicina,  trad.  di  An- 
giolo  DEL  LuNGO,  col  testo  latino  per  cura  dcl  figlio  Isidoro  |  A.  Homizi].  Publi- 
cation précieuse.  %  Le  poème  d''0>'ientius,  éd.  L.    Bellanger,  avec  trad.   fr. 

20  [P.  Rasi].  Travail  méritoire;  le  rp.  fait  des  réserves  sur  les  questions  de 
métrique  et  de  prosodie,  t  J-  Belogh,  Griechische  GeschiclUe,  III,  1  [V.  Cos- 
tanzi].  Il  faut  être  reconnaissant  au  professeur  de  Rome  d'un  pareil  ouvrage. 
^  Société  des  Antiquaires  de  France.  Centenaire,  1804-1904.  Recueil  de  mémoires 
[E.  Ferrero].  Ënumération  de  54  travaux.  ^  Communications.  Un  poème 

2b  du  pseudo-Cyprien  [G.  PascalJ.  Presque  toutes  les  variantes  du  poème  de 
Pascha,  citées  par  Hartel  comme  conjectures  d'Aide,  se  trouvent  dans  le  ms. 
Ambros.  C.  64  sup.  du  xv"  siècle. 

Année  11,  n»  1,  juillet.  Notes  and  emendations  tn  Aescliylus,  Sophocles  and 
Euripides^  by  a  graduate  of  Cambridge  [C.O.  Zuretli].  Conjectures  audacieuses 

30  d'un  critique  ingénieux.  %  A.  G.  Roos,  Proleqomen a  ad  Arriani  Anahaseos  et 
Indicae  ed  crit...  [V.  Brugnola].  Thèse  soutenue  à  Groningue,  d'une  impor- 
tance de  premier  ordre.  H  A.  Persil  satirae,  ed  Gevz\  Némethy  [L.  V.]. 
Commentaire  abondant,  f  Ad.  Natoli,  Arte  rappresenlativa  e  mimica  nel 
teatro  greco  [P.  Gesareo].  Beaucoup  de  fautes  typographiques  et  autres.  ^ 

3b  IIUGO  IIepding,  Allis,  seine  Myihen  und  sein  Kult  [L.  Cantarelli],  Bien  fait. 
1[  Communications.  La  10°  églogue  de  Virgile  et  les  élégies  de  Cornélius 
Gallus  [Ad.  Gandiglio].  Conteste  les  conclusions  de  Biirger  (Hermès  1903). 
Hî  N"  2,  août.  Or.  Nazari,  Il  dialetto  omerico,  2»  ed.  [V.  Brugnola].  Digne 
de  la  gratitude  des  élèves  et  des  maîtres.  ^  G.  Voghera,  Timone  di  Fliunte 

m  e  la  poesia  sillngrafîca  [P.  Cesareo].  Travail  d'un  débutant.  ^  O.  Graden- 
WITZ,  Laterculi  vocum  latinarum  [L.  V.].  Très  utile.  ^  Max  Hodermann, 
Unsere  Armeespiacfie  irn  Ditnsle  der  Caesar-Uebcrsetzutig  [Id.J.  Servira  à  rec- 
tifier la  phraséologie  militaire  des  traducteurs  de  César.  ^  Léon  Prkvitera, 
//  metodo  stalislico  nelle  uuove  ricerclie  délia  prosa   melrica  latina  e  greca,  e  le 

45  leggi  définitive  [G.  Curcio].  L'auteur,  qui  malmène  Bornecque  et  Kroll,  a  des 
prétentions  exagérées  et  plusieurs  de  ses  principes  pèchent  par  la  base.  S 
W.  M.  LlNDSAY,  Ancient  éditions  of  Martial  et  Martialis  evigrammata,  ed. 
LiNDSAY  [L  VJ.  Travaux  de  valeur,  critique  conservatrice.  If  Ch.  Waddino- 
TON,  La  philosophie  ancienne  et   la   critique    historique   jEm.  Bodrero).  Beau 

60  volume  qui  laisse  au  lecteur  quelques  désillusions,  mais  d'agréables 
surprises.^  P.  IIuvelin,  La  notion  de  l'injuria  daiis  le  très  ancien  droit  romain 
[P.  BonfanteJ.  Elude  sérieuse  sur  le  droit  pénal  primitif,  parfois  un  peu  para- 
doxale. %  Communications.  Cicero,  de  imp.  Gu.  Pompéi  7,  18  [N.  Via- 


BOLLSTINO   DI   FILOLOGIA   CLASSIGA.  229 

nello].  Interprétation  d'un  passage  controversé.  —  Scolies  sur  Properce  [C. 
Pascal].  Fournies  par  le  ms.  Ambros.  I.  67.  sup.  du  xv  s.  Plusieurs  sco- 
lies intéressantes,  tlî  N"  3,  sept.  Aristofane,  TesmofoHazuse,  vers,  poetica  da 
Et.    RoMAGNOLi     [F.    Fraccaroli].    Traduction   bien    vivante.  %   Aristotelis 
TioXiTeîa  'A9r)va£wv,  quartum  éd.  Fr.  Blass  ;  Ethica  Nicom.  rec.  Fr.  Susemihl,  5 
éd.  ait.  cnr.  O.  Apelt  [C-  0.  Zuretti].  Eloges.  %  Ant.  Amante,  Il  mito  di 
Bellero fonte  [P.  Cesareo].  Critique  rigoureuse,  style  négligé.  H  Terenti  Adel- 
phoe,  revisione  del  testo,  comm.  di  Giov.  Cupainolo  [Aug.  Romizi].  Bonne 
édition,  mais  commentaire  trop  volumineux.  ^  G.  Brakman,  Bobiensia  [S. 
Gonsoli].  Nouvel  examen  du  palimpseste  de  Rome  qui  a  fourni  à  Mai  les  10 
scolies  sur  12  discours  de  Gicéron.   Corrections  nouvelles.  ^  E.  Gaetani- 
LovATELLi,  Ricerche  archeologiche  [L.  V.].   Réimpression  d'articles,  souvent 
remaniés,  qui  se  recommandent  par  l'érudition  et  la  clarté  d'exposition 
habituelles  de  la  savante  comtesse.  %  Communications.  Sur  le  discours 
d'Appius  Claudius  Contre  la  paix  avec  Pyrrhus  [A.  CimaJ.    Il  ne  faut  pas  15 
croire  que  Plutarque  le  rapporte   exactement.  —  Petites  notes  sur  Plaute 
[Aur.-G.  Amatucci].  Corrections  pour  Amph.  34,  73,  179.  —  César,  B.  civ.  3. 
69,  4  [V.  Brugnola]  Il  faut  conserver  le  texte  :  eundem  cursum  confugerent, 
^1[  N"  4,  OCt.  H.  Trueber,  De   hymnu  in    Venerem  Homerico  [G.  O.  Zuretti]. 
Dissertation  de  Halle  écrite  avec  un  peu  de  précipitation.  ^  Euripide,  Oreste,  20 
3«  éd.  p.  H.  Whil  [P.  Cesareo].  Édition  faite  par  un  homme  supérieur,  mais 
qui  n'explique  pas  toutes  les  difficultés,  t  Didymos,  Kommentar  zu  Demos- 
thenes  (papyr.  9780)  neb.st  Wôrterbuch  su  Demosthenes  Aristocratea  (papyr.  5008), 
bearb.  v.  H.  Diels  u.  W.  Schubart  et  même  texte,  par  les  mêmes  dans 
la  coll.  Teubner  [C.  0.  Zuretti].  Belles  éditions.  H  Ag.  Silvani,  La  pretesta  25 
[G.  Giambelli].  Abondance  de   notices   historiques  et  littéraires,  pas  assez 
de  critique,  f  Horace,  éd.  Fr.  Plessis  et  P.  Lejay  [V.  Ussani].  Montre  le 
progrès  des  études  philologiques  et  archéologiques  en  France.  i[  A.  Janke, 
Auf  Alexanders  des  Grossen  Pfaden  [G.  de  Sanctis].  Utile  complément  à  l'ou- 
vrage de   Kromayer.  ^   H.  Thédbnat,  Le  forum  romain,  S^  éd.  ;  Gh.  Huel-  30 
SEN,   Das  Forum  Romanum   [E.  Ferrero).    Deux   excellents  guides,  qui  ont 
chacun  leur  originalité.  ^  Communications.  Horace,  Carm.  3,  7,  10  sq. 
[P.  Fossataro].   Passage  à  double   entente.  —   Une   inscription   de  Susa 
et  la  famille  de   Gottius  [E.   Ferrero].   Renseignements  nouveaux  fournis 
par   cette   inscr.    ^^    N»  5,    nov.    Grbnfell  and  Hunt,  The  Oxyrhynchus  35 
papyri,   part  4  [G.  0.  Zuretti].  Nouveaux  textes  classiques.  ^  E.   Drerup, 
Homer  [Id.].   Traite  surtout  des  débuis    de  la   culture   hellénique,    sans 
s'occuper   de  la   personnalité   du   poète.  ^   Luciano,  Scritti  scelli,   per  cura 
di  G.   Senigaglia  fA.   Gandiglio].  Utile.    ^  Virgilio,  Bucoliche    dichiarate 
ad  uso  délie  scuole  da  A.  Mangini  [L.  Cisorio],  Indépendance  de  jugement,  40 
commentaire    sûr   et   génial.    If  Ad.    Sghulten,  VAfriea  romana,  trad.  di 
L.  Gesano,  cou  pref.  di  Dante  Vaglieri  [L.  Cantarelli].   Bonne  traduction 
par   la    conservatrice    du   musée    national    des    thermes   de  Dioclétien* 
f  P.  FOUCART,    Le    culte    de   Dionysos   en    Altique  [Dom.  Bassi].    Importance 
exceptionnelle,  mérite  l'admiration  des  érudits.   f  Communications.  45 
Petites    notes   lexicographiques  [G.   PierleoniJ.    ME-raOeîv    dans  Xénophon 
équivaut  à  l'italien  «  ribattere  ».  Sens  particulier  deûuox.tv£tv  et  de  ÈTrtpptxvoç 
en  style  cynégétique.  —  Narrationes  fabularum  [C  Pascal].  Sommaires  des 
fables    ou   métamorphoses    d'Ovide    faussement  attribuées   à   I.actance. 
Aperçu  des  leçons  fournies  par  le   ms.   de   Naples  IV,  F,  3  du  xie  siècle.  50 
t1[    N»   6,     déc.    Omero,    Iliade    commentata.  da  G.    O.  Zuretti,  lib.  21-24 
fP.  Cesareo].  Commentaire  excellent,  sans  préoccupations  érudites.  ^  Ad. 
HoCK,  Herodol  und  seine  Geschichtswerk;    Rob.    Helbing,   Die   Pràpositionen 


230  1904.  —  ITALIE. 

bei  Herodoi  [V.  Costanzi].  La  première  brochure  fait  regretter  vivement  la 
mort  de  l'auteur;  la  seconde  aurait  besoin  d'un  index.  \  Dus  Marmor 
Parium  her.  und  erkl.  v.  Fel  Jacoby  [G.  de  SanctisJ.  Excellente  édition. 
^  H.  GoELZER,  Nouveau  dictionnaire  fraiiçais-lalin  [F.  CalonghiJ.  Le  rp. 
5  n'approuve  pas  certaines  innovations  et  critique  les  traductions  de  aphone 
et  aphonie.  1[  Alfr.  KappelmaGHBR,  Studia  Juvenaliana  [L.  V.].  Veut  éta- 
blir que  Juvénal,  disciple  de  Quintilien,  a  suivi  ses  conseils  et  imité  Luci- 
lius;  les  preuves  sont  en  général  insuffisantes.  If  L.  Manfredi.  L'u//imo 
poeta  classico  di  Roma,  Cl.  Rutilio  Namaziano  [G.  Giambellij.  Excellent  résu- 

jo  mé  de  la  question,  avec  des  idées  neuves.  ^  E.  Lambert.  Uhistoire  tradi- 
tionnelle des  XII  Tables...  [P.  BonfanteJ.  Dirigé  contre  l'école  de  Mommsen 
avec  une  élégance  courtoise.  L'auteur,  en  comparant  les  autres  législations, 
veut  trop  généraliser.  If  Communications.  D'une  glorification  probable 
d'Isocrate,  Phil.  63  fArt.  Solari].  Au   sujet  de  Conon,   Isocrate   est  moins 

16  exact  que  Ephore,  dont  nous  avons  le  témoignage  par  Diodore.      E.  Ch. 
Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  publiés  par  l'École  française  de 
Rome.  24»  année  1904.  Observations  sur  un  texte  de  Virgile,  Enéide,  VI.  779- 
780  fEd.  Maynial].  Pour  le  second  de  ces  deux  vers,   il  faut  accepter  l'expli- 
cation de  Servius  qui  voit  dans  "  superum  "  un  accusatif  ;  les  geminae 

20  cristae  s'expliquent  comme  étant  un  attribut  de  Mars,  attribut  qui  est 
passé  à  son  flls  Romulus  :  exemples  de  ce  fait  sur  quelques  monuments.  ^ 
Un  document  sur  la  Bibliothèque  de  S'*  Croix  de  Jérusalem  [G.  Bourgin]. 
Cette  bibl.  a  été  versée  dans  la  Bibl.  Victor-Emmanuel  à  Rome.^  Les  églises 
ariennes  de  Rome  à  l'époque  de  la  domination  gothique  fJ.  Zeiller].  C'est  seu- 

25  lement  grâce  aux  Goths  que  l'arianisme  put  s'organiser  à  Rome  :  indication 
des  églises  qu'ils  occupèrent  ou  construisirent.  Tf  Les  derniers  résultats  des 
fouilles  de  Salone  fJ.  Zeiller].  La  basilique  urbaine  date  seulement  des 
premières  années  du  V«  siècle  ;  de  nouvelles  preuves  établissent  aujour- 
d'hui cette  date.  Les  défenseurs  de  la  légende  de  S'  Domnius  ne  peuvent 

30  tirer  aucun  parti  des  découvertes  récentes  accomplies  dans  les  ruines  de 
Salone,  pas  plus  à  la  basilique  urbaine  qu'aux  basiliques  cémitérales  de 
Monastésine  et  de  Marusinae.  ^  Étude  sur  la  latinité  de  Pétrarque  d'après 
le  livre  24  des  Epistolae  familiares  [P.  Hazard].  A  mesure  que  les  éditions 
critiques   des   œuvres    de   Prétarque   apparaîtront    et    qu'on    cessera   de 

35  lui  attribuer  des  fautes  qu'il  n'a  pas  commises,  à  mesure  que  la  gram- 
maire, mieux  informée,  se  fera  plus  libérale  et  qu'on  cessera  de  lui 
attribuer  des  fautes  qu'il  a  commises  avec  Cicéron,  on  sera  moins  sévère 
pour  sa  latinité.  %  La  clientèle  des  Claudii  [E.  Albertini]  .Quand  le  Sabin 
Atta  Clausus,  dans  les  premières  années  de  la  République,  vint  s'établir 

40  à  Rome,  il  amenait  avec  lui  de  nombreux  clients  ;  ce  fut  là  une 
des  raisons  de  son  influence.  La  politique  de  la  gens  Claudia,  comme 
celle  des  antres  gentes  romaines,  fut  de  conserver  et  d'accroître  cette 
clientèle.  Quand  les  progrès  de  la  plèbe  rendirent  de  plus  en  plus  difficile 
le  recrutement  de  la  clientèle  à  l'intérieur  de  la  ville,  les  Claudii,  comme 

45  les  autres  familles,  cherchèrent  à  étendre  leur  influence  à  l'extérieur;  ils 
apportèrent  à  ce  travail  de  propagande  une  énergie  particulière,  au  point 
de  faire  passer  quelquefois  leurs  intérêts  de  famille  avant  l'intérêt  national- 
L'auteur  suit  ce  travail  ;  il  montre  que  c'est  plus  particulièrement  en 
Orient,   dans   les  pays  grecs  surtout,  que   les  Claudii  surent  trouver  des 

50  clients.  Tout  changea  avec  l'empire  :  les  familles  nobles  perdirent  leur 
puissance;  seule  la  protection  de  l'empereur  ou  de  son  entourage  immédiat 
pouvait  être  utile.  Quand  les  Claudii  arrivèrent  à  l'empire  avec  Tibère, 
leur  clientèle  n'en  fut  pas  véritablement  augmentée,  ou  plutôt  elle  se  per- 


MITTEILUNGEN  DES  K.  D.  ARCHAEOL.  INSTITUTS.    ROM.  ABTH.        231 

dit  dans  la  masse  des  sujets  de  l'empereur.  On  peut  cependant  constater 
chez  les  empereurs  Claudiens  une  sympathie  persévérante  pour  les  Grecs- 
Les  Glaudii  n'ont  pas  été  les  représentants  les  plus  étroits  et  les  plus  obs- 
tinés de  l'aristocratie  conservatrice  :  Mommsen  a  depuis  longtemps  fait 
justice  de  cette  légende.  ^ Inscriptions  de  Minturnes  [Gh.  Dubois].  6  textes.  5 
lî  Chronique  archéologique  africaine.  Neuvième  rapport  [St.GsellJ.  1.  Archéo- 
logie indigène,  puiique,  romaine;  musées,  etc.  f  L'auteur  des  Mirabilia 
[L.  Duchesne].  Cet  auteur  paraît  être  Benoît,  chanoine  de  Saint-Pierre, 
auteur  d'un  Ordo  des  cérémonies  romaines,  écrit  sûrement,  comme  les 
Mirabilia,  avant  la  mort  d'Innocent  IL  ^  Sur  le  sarcophage  à  scène  nuptiale  lo 
de  Sainl-Laurent-hors-les-Murs  [Eug.  AlbertiniJ.  Rossbach  a  tort  de  soutenir 
que  ce  sarcophage,  comme,  d'une  façon  générale,  tous  les  monuments 
romains  à  scènes  nuptiales,  n'est  que  la  copie  déformée  et  gâtée  de  modèles 
grecs.  L'artiste  romain  ne  se  révèle  pas  seulement  par  la  manière  réaliste 
et  un  peu  rude  des  têtes  et  des  étoffes  ;  c'est  une  «  dextrarum  junctio  »  15 
bien  romaine  que  représente  la  face  principale  ;  et  c'est  une  triade  romaine 
qui,  au  centre  du  couvercle,  domine  l'ensemble  des  reliefs  :  deux  divinités 
infernales  qui  gardent  un  caractère  italique,  malgré  la  contamination  des 
idées  grecques;  une  divinité  toute  romaine,  la  Concorde,  qui  partage  avec 
la  ville  édifiée  l'épilhète  d'Eternelle.  Albert  Martin.       20 

Mitteilungen  des  k.  deutschen  Archaeologischen  Instituts.  Rôzn. 
Abth.  Vol.  XIX.  Fasc.  1  et  2.  Sur  l'art  alexandrin  [E.  Pfuhl]  1.  Harueris 
(2  pi.).  Description  d'une  tête  en  marbre  des  îles  grecques,  qui  se  trouve  au 
Vatican   et  a   été    trouvée  dans   un  sanctuaire   de  Liber  près   la  Porte 
Appienne.  Elle  a  été  publiée  par  Blondi  dans  les  Monumenti  Amaranziani  ;  25 
elle  représente  un  personnage  imberbe  d'âge  moyen,  dont  le  crâne  chauve 
est  couvert  d'une  mince  calotte  se  relevant  par  devant  par   deux  grosses 
pointes  et  par  derrière  par  deux  petites.  Comparaison  avec  des  terres  cuites 
égyptiennes  analogues  représentant  Harueris  ou  Horus  ;  ce  serait  donc 
l'Horus  égyptien.    Détails  sur  l'art  alexandrin   et   ses    tendances.  ^   Un  30 
préfet  d'Egypte,  oncle  des  Sénèque  [S.  Cantarelli]  Dans  le  Ad  Helviam  ma- 
trem  de  consolatione,  c.  19,  Sénèque  mentionne  une  tante,  sœur  de  sa  mère, 
dont  le  mari,  son  oncle  par  conséquent,   (avunculus),  était  mort  sur  le 
navire  qui  le  ramenait  d'Egypte,  où  il  avait  séjourné  seize  ans   comme 
préfet.  Les  uns  ont  cru  que  c'était  Vetrasius  Polllo,  mort  en  32  ap.  J.-C.  35 
les  autres  Aemilius  Reclus.  G.  montre  que  les  quatre  préfets  de  l'Egypte 
en  fonctions  de  14  à  32  ap.  J.-C.    furent   Aemilius  Rectus,  Lucius  Seius 
Strabo,  Gaius  Galerius  et  Vitrasius  Pollio  et  que  ce  ne  peut  être  que  Gains 
Galerius.  ^  Un  monument  romain  de  l'empire  avec  une  représentation  du 
temple  de  Quirinus  [P.  Hartwig]  On  a  trouvé  près  des  Thermes  de  Dioclé-  40 
tien  un  petit  nombre  de  fragments  qui  appartenaient  à  une  construction 
analogue  à  l'Ara  Pacis.  H.  montre  que  sur  l'un  d'eux  est  représenté  en 
relief  derrière  la  tête  d'un  flamine  reconnaissable  à  l'apex,  le  templum  ou 
aedes  Quirini  bâti  sur  le  Quirinal,  consacré  en  293  av.  J.-C.  par  L.  Papirius 
Cursor,  et  qui  incendié  en  49  av.  J.-C.  fut  reconstruit  par  Auguste  en  16  45 
av.  J.-C.  et   subsista  jusqu'à  Constantin.  Il  conclut  de  certains  détails 
architecturaux  et  des  reliefs  que  le  monument  auquel  ces  fragments  appar- 
tenaient fut  élevé  sous  Caracalla,  après  la  mort  de  son  frère.  ^  Le  relief  du 
poète  au  Latran  [K.  Lohmeyer]  Ce  relief  a  été  mal  restauré  ;  il  représente 
un  homme  assis,  ce  n'est  pas  un   artiste  dramatique  qui  remémore  son  50 
rôle,  mais  un  poète  comique,  d'après  la  forme  des  masques  qui  y  figurent, 
que  sa  muse  vient  aider  dans  son  travail  de  composition.  ^  Fouilles  de 
Pompéï.  Le  château  d'eau  [A.  Mau]  Description  de  ce  château  d'eau  (fig.) 


232  1904.  -  ITALIE. 

trouvé  à  l'ouest  de  la  Porte  du  Vésuve.  ^  Remarques  sur  le  monument 
d'Ancyre  [F.  Koepp].  Explique  l'opposition  qu'il  y  a  entre  le  titre  «  res 
gestas  et  impensas  »  et  l'inscription  elle-même  qui  traite  d'honorés,  impen- 
sas, res  geslas.  Art.  de  29  p.  f  l.e  cratère  de  Rutigliano  [M.  JattaJ.  Descrip- 

5  lion  de  ce  cratère,  haut  de  O^AO,  trouvé  à  Rutigliano,  dans  la  province  de 
Bari.  On  y  voit  des  femmes  qui  se  baignent,  l'auteur  doit  être  de  l'école 
d'Épictèle.  ^  La  fontaine  ("  cantharus  ")  de  la  cour  de  St-Pierre  à  Rome  et 
les  fontaines  à  «  pigna  »  antiques  [Gh.  HuelsenJ  Revenant  dans  cet  art.  sur 
la  pomme  de  pin  (pinea)  du  Vatican  <cf.  Mitth.  1903.  R.  d.  R.  28,  211,  5> 

10  H.  commence  par  décrire  le  «cantharus»  (fontaine  avec  une  pomme  de  pin) 
tel  qu'il  était  avant  1605  dans  la  cour  de  St-Pierre,  puis  traite  à  nouveau  la 
question  de  la  «  pigna  »  après  Petersen  et  Strzygowski,  et  arrive  à  la  con- 
clusion que  la  pomme  de  pin  (pigna)  était  employée  au  commencement  de 
l'empire  et  déjà  à  l'époque  hellénistique  comme  conduite  d'eau,  et  n'était 

is  pas  à  l'origine  un  motif  architectural.  \  Nouveaux  fragments  des  fastes 
consulaires  et  triomphaux  du  Gapitole  [id]  Texte  revu  et  commentaire  de 
trois  nouveaux  fragments  de  ces  fastes  capitolins  publiés  par  Boni  et  qui 
méritent  d'être  connus,  le  second  surtout  trouvé  en  janvier  1904,  parce  qu'il 
complète  un  passage  très  contesté  d'une  tout  autre  manière  qu'on  ne  le 

20  faisait  généralement,  il  appartient  à  la  seconde  colonne  de  la  deuxième 
table,  Fragm.  IX  b.  (G  I.  L  P  p.  21)  et  concerne  l'année  i35/.319.  f  La  vieille 
colonne  à  Pompéi  [A.  Mau]  Etudie  à  nouveau  cette  colonne  qu'il  a  décrite 
dans  Mitth.  1902  p.  305  <cf.  R.  d.  R.  21,  250,  7>  elle  n'est  pas  comme  le 
croit  Patroni  une  forme  intermédiaire  entre   la  colonne  mycénienne  et 

25  la  dorienne,  elle  ne  peut  pas  davantage  être  datée  de  la  fin  du  ix«  s. 
av.  J.-G.  :  si  elle  affecte  cette  forme  singulière,  c'est  que  le  bas  n'a  été 
que  dégrossi  ^  Le  récit  sur  Rome  de  Ilàrûn  Ben  Jahja  [W.  Luedtke].  Com- 
plément au  mémoire  de  Ig.  Guidi  publié  en  1878  sur  la  description  de  Rome 
dans  les  géographes  Arabes.^  Nouvelles  inscriptions  [Gh.  HuelsenJ.  1.  Tabula 

30  lusoria  avec  allusion  à  des  faits  historiques,  qui  permet  de  dater  ce  genre 
de  tables  ;  texte,  commentaire;  fragment  d'inscr.  trouvé  sur  l'Esquilin 
datant  de  197  ou  198;  fragments  divers;  base  en  marbre  portant  une  grande 
inscr.  de  P.  Aelius  Apollinaris  Arlenius  qui  doit  dater  de  la  première  moitié 
du  IV*  s.  Autres  inscr.   trouvées   près   Preneste.  1[  Fouilles  [E.   Petersen]. 

35  Courtes  mentions.  Sardaigne,  Apulie,  Corneto,  biga  en  bronze  doré  trouvée 
à  Norcia  et  actuellement  à  New- York,  elle  a  moins  d'importance  qu'on  ne 
l'a  cru  ;  son  authenticité  inspire  quelques  doutes.  Temple  de  Quirinus 
Pigna  <cf.  supra>î^  Fasc.  3.  Harmodios  et  Aristogiton  (1  pi.)  [F.  Hauser]. 
Ne  veut  pas  reprendre  à  fond  la  question  du  groupe  des  tyrannicides  traitée 

40  excellemment  par  Patroni,  mais  étudier  qques  petits  points  de  détail  non 
encore  abordés  ou  non  élucidés,  à  l'occasion  de  la  publication  d'un  fragment 
d'une  oenochoé  du  Musée  de  Boston;  il  provient  du  tombeau  deDoxileoset 
date  de  400  environ  ;  on  y  voit  figuré  le  groupe  des  tyrannicides  d'après 
l'original  qui  figura  un  temps  dans  l'orchestre  du  théâtre  d'Athènes, œuvre 

45  de  Kritios  et  de  Nesiotès.  Description,  étude  détaillée,  ce  que  ce  vase  nous 
apprend  de  nouveau  sur  le  groupe  lui-même.  Le  groupe  d'Anténor,  son 
retour  en  Grèce  entre  293  et  281  %  Miscellanea  epigraphica  fL.  Correra].  Lec- 
ture nouvelle,  texte  et  commentaire  de  G.  L  G.  III,  5799  d'une  importance 
capitale  pour  l'histoire  des  institutions  de  Naples.  Autres  inscr.  lat.  ^  La 

.50  céramique  de  l'Apulie  préhellénique  [M.  Mayer].  III  <cf.  Mitth.  XII  et  XIV. 
cf.  R.  d.  R.  22,  306,  14  et  24,  275,  12>.  Dans  ce  3«  art.  de  55  p.  M.  étudie  la 
Daunie  (I  pi.  11  fig.),  sa  céramique,  les  différents  styles,  les  influences  qui 
s'y  font  sentir,  la  technique  et  les  tendances;  il  passe  ensuite  à  l'étude  des 


RIVISTA   DI   FILOLOGIA   E  d'ISTRUZIONE  CLASSICA.  233 

cratères,  aux  vases  du  type  de  Canosa  ^  La  Mula  [E.  Petersen].  Description 
et  étude  d'un  tombeau  à  coupole  situé  entre  Quinte  et  Sesto  Fiorenlino,  à 
droite  de  la  route  qui  va  dn  Florence  à  Prato,  mentionné  par  Helbig  dans 
cette  revue  1885  p.  193;  on  le  nomme  la  Mula  f  Chapiteau  osque  provenant 
de  Pietrabbondante  [A.  Schulten]  Description  comme  complément  à  l'art,  de  5 
Delbriick,  Baugeschichtliches  aus  Mittelitalien,  Milth  XVIII  <cf.  R.  d.  R.  28? 
211,  44>  ^^  Fasc.  4.  Études  de  métrique  sur  des  inscr.  de  Pompei  [A.  Mau]. 
Restitutions  proposées  pour  quatre  épigrammes,  discussion  et  explication 
f  Nouvelle  contribution  à  l'histoire  de  la  Vénus  de  Médicis  [L.  Correra]. 
Lieu  et  époque  où  fut  trouvée  cette  statue.  ^  La  céramique  de  l'Apulie  10 
préhelléniqiie  [M.  Mayer].  Suite.  Dans  ce  4*  art.  <cf.  snpra>.  M.  étudie  la 
forme  des  anses  des  cratères  de  Canosa,  décrit  ces  cratères  :  il  passe  ensuite 
à  Ruvo  et  à  son  groupe,  et  aux  cratères  avec  pied.  Art.  de  40  p.  (2  pi.  et 
flg.).  ^  Fronton  sur  Protogènes  et  Nealkès  [E.  Ilauler].  N'accepte  pas  les 
conclusions  de  Six  <Mitth.  XVIII,  34  cf.  R.  d.  R.  28,  44,  43>,  montre  que  le  IB 
texte  de  Fronton  porte  bien  :  Protogenen  minuta,  et  non  pas  venera,  qu'on 
a  corrigé  en  tenera,  et  que  tout  ce  passage  n'attribue  pas  plus  à  Nealkè^ 
la  grâce  et  la  délicatesse,  qu'il  ne  la  refuse  à  Prologènes  ^  Fastes  consulaires 
de  Campanie  [Ch.  Huelsenj.  Un  fragment  d'inscr.  trouvé  près  de  Teano, 
l'ancienne  Teanum  Sidicinum  en  Campanie  et  publié  par  Egbert  (Am.  20 
Journ.  of.  Arch.  1905  p.  67)  appartient  aux  fastes  consulaires  de  cette  cité, 
dont  on  ne  sait  pas  si  elle  était  une  colonie  ou  un  municipe,  il  se  rapporte 
à  l'année  46  ap.  J.-C-  H.  le  rapproche  d'un  autre  fragment  C.  I.  L.  X.  4631  se 
rapportant  à  l'année  289  ap.  J.-G.  et  montre  qu'il  appartient  à  la  même 
liste,  qui  embrassait  donc  plus  de  250  ans  et  était  gravée  sur  marbre  et  25 
comptait  plus  de  mille  lignes.  ^  Chaque  livr.  de  cette  revue  contient  en 
outre  un  court  bulletin  de  l'Inst.  arch.  allemand.  Xs. 

Rivista  di  filologia  e  d'istruzione  classica.  Année  32,  1904.  Fasc  1. 
Emendationes  Arnobianae  [C.  Pascal]  9  pages  de  conjectures.  1[  L'oracle 
d'Aetion  [V.  Costanzi].  Explication  de  l'oracle  rapporté  par  Hérodote  5,  92  ;  30 
les  (iduvapxot  dont  il  est  question  dans  cet  oracle  ne  sont  pas  les  Bacchiades, 
mais  les  tyrans  des  autres  cités  grecques  ;  étude  sur  l'état  politique  de  la 
Grèce  à  cette  époque,  dans  l'intention  de  montrer  que  Corinthe  alors  a  pu 
songer  h  pratiquer  une  politique  d'intervention  ;  deux  appendices  sur  la 
date  des  guerres  de  Messénie  et  sur  l'époque  de  Pheidon  d'Argos.  ^  L'irra-  35 
tionnel  dans  l'Iliade  [G.  de  SanctisJ.  Polémique  contre  Fraccaroli,  qui,  dans 
sa  réaction  contre  le  rationalisme  de  la  critique  moderne  (en  particulier 
contre  C  Robert  dans  ses  Studien  zur  llios),  est  allé  beaucoup  trop  loin; 
il  explique  les  contradictions  que  présente  le  poème  en  supposant  que 
l'œuvre  primitive  due  à  un  grand  poète  a  été  remaniée  par  un  interpolateur  40 
d'esprit  médiocre.  Le  crit.  combat  cette  explication  en  étudiant  en  particu- 
lier le  chant  VIII  et  le  chant  VII  ;  et  il  montre  qu'il  est  plus  simple  de  supposer 
plusieurs  poètes  auteurs  dont  les  chants  ajoutés  les  uns  aux  autres  auraient 
ainsi  constitué  l'Iliade.  ^  Questions  historiques  de  syntaxe  et  de  style  latins 
[R.  Sabbadini]  1.  L'ablatif  absolu.  2.  Appuleius  Rudens  et  le  latin  néo- 45 
africain:  ^  La  condition  juridique  des  Vestales  [Itala  Santinelli].  L'auteur 
examine  en  détail  les  droits  qui  étaient  reconnus  aux  Vestales  :  pouvoir 
prêter  témoignage,  pouvoir  être  honorées  par  des  statues  et  surtout  pouvoir 
disposer  de  leurs  biens  par  testament.  Tous  ces  droits  sont  absolument 
exceptionnels  pour  les  femmes.  La  seule  façon  de  les  expliquer  est  d'ad-  50 
mettre  qu'aux  éléments  romains  primitifs,  qui  ont  servi  à  instituer  le  sacer- 
doce des  Vestales,  ont  été  ajoutés  des  éléments  nouveaux  empruntés  à 
d'autres   peuples,   surtout  aux  Etrusques.  %  Les  expéditions  d'Autiochus 


234  190i.  —  ITALIE. 

Epiphane  en  Egypte  [U.  Mago].  M.  raconte  la  guerre  faite  par  Antiochus  IV 
à  Ptolémée  VI  et  terminée  par  l'ordre  du  sénat  (cercle  de  Popilius).  ^  Etymo- 
logies  grecques  et  latines  [0.  Nazari].  12.  "Av6pw7toç.  13.  Encore  èû-;  f,û-;f|U-èu- 
i\)  t\).  1^4.  KevTÉw,  xovt6;,  xévTpov  et  KévTaypoç.  15.  Arjxw  Xavôàvw  Xr|6w,  lat.  latec 
5  anc.  ind.  Râhu-s.  16.  Lat.  Racenus,  gr.  pâE,  lat.  fragum.  ^  Le  Moretum  du 
Pseudo-Virgile  dans  un  ms.  de  Livonrne.  Bibl.  com.  112,  3,  24  [A.  Solari]. 
Courte  description  et  indication  de  quelques  variantes.  ^  W.  Rhys-Robekts, 
Demelrius  On  style  [C.  0.  Zuretti].  Suffisant,  f  Articles  du  même  critique  sur 
J.  Adam,  The  Republic  of  Plato,  Soigné;  Catalogus  cod.  astrol.  Codices  Italici 

10  praeter  Florent.  Venet.  Médiol.  Rom.,  éloges;  E.  F.  Kr.vuse,  De  Apollodoris 
comicis,  prouve  qu'il  y  a  eu  deux  poètes  comiques  de  ce  nom.  E.  Kemmer, 
Die  polare  Ausdruckweise  in  der  griech.  Lilleratur,  intéressant  ;  E.  J.  GoOD- 
SPBBD,  Greek  Papyri  from  the  Cairo  Muséum,  fait  honneur  à  l'Univ.  de  Chicago. 
\  H.  RErCH,  Der  Mimus  ;  H.  DiELS,  Die  Fragmente  der  Vorsokraliker  [A.  Cosat- 

16  tinij. Importants.^  The  Oxyrhynr.hus  Papyri  3,  éd.  by  B.  P.  Grenfell  and  A.  S. 
HuNT.  [G.Fraccaroli].  Eloges. 1[  Harvard  Studies,  vol.  13  |D.  Bassi].  Intéressant. 
H.  I.  NbgriSOLI,  Studio  critico  intomo  aile  Dionisiache  di  Nonno  Panapolita 
[D.  Bassi].  Mauvais.  ^  Articles  de  G.  M.  Golumba  sur  :  J.  Willems,  Le  sénat 
romain  de  l'an  65  ap.  J.  C.  Quelques  réserves;  0.  SCHULZ,  Beiiràge  zur  Krilik 

20  unserer  litterarischen  Ueberlieferung .  Pas  complètement  satisfaisant;  Festschrift 
3U  0.  Hirachsfeld  60.  Geburtstage,  intéressant;  BOISSEVAIN,  de  BOOR,  Bûttner- 
WOBST,  Excerpta  historica  iussu  Imp.  Conslantini  Porphyrogenelt  confecta, 
important.  ^  0.  Ravenna,  Di  Moschione  e  di  Teodette  poeti  tragici  [A.  Wolff]. 
Bon  travail  posthume.  %  L.  Savignoni  e  G.  de  Sangtis,  Esplorazione  archeo- 

25  logica  délie  provincie  occidentali  di  Creta  [G.  E.  Rizzo].  De  bons  résultats,  f 
Articles  de  de  Sanctis  sur  J.  E.  Breasted,  The  battle of Kadesh,  intéressant; 
Fed.  Halbhbrr,  Resli  delV  età  micenea  scoperli  ad  Hagia  Triada  presso  Phaes- 
tos  ;  L.  Savignoni,  Il  vaso  d'Hagia  Triada,  éloges  ;  J.  Gentils,  Trallato  géné- 
rale di  archeologia  e  storia  delV  arte  italica,  etrusca  e  romana,   nouv.   éd.    par 

30  S.  Ricci;  L.  Homo,  Lexique  de  Topographie  romaine;  M.  Besnier,  L'île  Tibc- 
rine  dans  l'antiquité,  excellents,  t  Art.  de  V.  Costanzi  sur  G.  M.  Golumba, 
Cassio  Dione  e  le  guerre  galliche  di  Cesare,  bon  ;  G.  FbbrerO,  Grandezza  e  de- 
cadenza  di  Roma,  éloges;  G.  Kaerts,  Die  anlike  Idée  der  Oikumene  ;  G.  Barba- 
GALLO,  La  rovne  délie  società  elleniche  a  lipo  spartano,  bons.  \  Art.  nécrologi- 

35  que  sur  Th.Mommsen  par  de  Sanctis.  \^  Fasc.  2  Une  concordance  probable 
entre  Thucydide  et  Platon  [V.  Costanzi].  C-,  suppose  que  la  lettre  %,  repré- 
sentant le  chiffre  60,  doit  être  rétablie  dans  le  passage  de  Platon,  Meaex. 
p.  242  B.,  ce  qui  amène  la  concordance  de  ce  passage  avec  Thuc.  1,  108.  If 
Enée  traître  [C.  Pascal].  La  légende  de  la  trahison  d'Enée  envers  sa  patrie 

40  est  rappelée  par  Servius;  un  de  ceux  qui  s'appliquèrent  à  la  répandre  est 
le  philosophe  stoïcien  Cornutus.  H  A  propos  des  tragédies  de  Sénèque  [A. 
Cima].  1.  Observations  sur  l'usage  delà"  persona  muta  ".  Dans  l'emploi  du 
personnage  muet,  Sénèque  n'a  pas  violé  la  vérité  dramatique  ;  on  peut  lui  re- 
procher parfois  un  peu  de  pédanterie  ;  mais  il  est  justifié  si  on  le  compare  aux 

45  modèles  qu'il  a  suivis.  2.  Sur  la  composition  des  Troyennes.  3.  Sur  la  com- 
position des  Phéniciennes.  \  Eur.  Phoen.  1119-1122  et  l'art  figuré  |N.  Ter- 
zaghi].  Ce  passage  d'Eur.  est  rapproché  d'Esch.  Sept  chefs,  432  et  de  la  re- 
présentation donnée  par  la  tasse  de  Vulci  au  Louvre.  H  i^ers.  Sat.  vi,  2  [S. 
Consoli].  Explication  du  vers.  ^  Notes  sur  le  texte  d'Ausone  fL.  VillanH. 

50  6  p.  d'explications  et  de  conjectures^  ^  Un  décadent  de  l'Antiquité  [P.  Ce- 
sareol.2.  L'auteur  étudie  surtout  ces  deux  traits  du  génie  de  Callimaque  : 
le  goût  du  petit,  et  le  rationalisme.  \  Quid  Socratici  senserint  de  recondi- 
tarum  interiorumque  litterarum  studiis  inquiritur  [A.  Cosattinij.  Ils  ont 


RIVISTA    PI   STORIA   ANTICA.  235 

sur  les  mathématiques  pensé  à  peu  près  comme  l'avaient  fait  Pascal  et 
Descartes  qui  jugeaient  cette  science  très  belle,  mais,  en  somme,  inutile. 
f  Articles  de  D.  Bassi  sur  :  Harvard  studies  14,  analyse;  S.  H.  Butchkr, 
Demosthenis  orationes:  C  HUDE,  Thucydidis  historiae,  éd.  minor,  éloges.  %  F. 
SOLMSEN,  Inscripiinnes  graecae  ad  inluslrandas  dialeclos  selectae  [A.  Lévi].  5 
Utile.  ^  G.  Pascal,  Plauto,  I  Captivi  ;  II.  BOSSCHBR,  De  Plauti  Curculione 
disputalio  [A.  G.  AmatucciJ.  Eloges,  f  R.  Pichon,  Laclance  [R.  Sabbadini]. 
Bonne  méthode.  ^  R.  Heinze,  Virgils  epische  Technik  [R.  S.].  Bonne  dé- 
fense de  Virgile.  If  Articles  de  G.  F'errara  sur  les  ouvrages  suivants  :  G. 
Costa,  Fedro,  le  favole  ;  L.  Mabil,  Délie  Islorie  di  Tito  Livio,  lib.  H-5'i,  tra-  10 
duction;  T.  Gironi,  P.  Ovidio  Nasone,  l  Fasti,  traduction;  Poeti  Lalini  mi- 
nori.  1.  Gratti,  Cynegeticon;  Ovidi  de  piscibus  et  feris;  G.  GlORNr,  L'elegia 
romana  ;  G.  B.  BONINO,  Carmina  selecla;  A.  PaSDERA,  Le  Catilinarie 
di  M.  T.  Cicérone.  ^  G.  HOSIUS,  A.  Gellii  Noctium  Atticarum  libri  XX; 
J.  MÛLLER,  P.  Cornelii  Taciti  opéra  quae  supersunt  [L.  Valmaggi].  Bons,  f  15 
K.  PRAECHTER,  Hierokles  der  Stoiker  [A.  Bersano].  Eloges,  f  Fr.  Stâhlin, 
Die  Poésie  in  der  plalonischen  Philosophie  [A.  B.].  Analyse.  ^  A.  MiLLBT, 
Introduction  à  l^éliide  comparative  des  langues  indo-européennes  ;  J.  H. 
MoULTON,  The  lectures  of  ihe  Science  of  Language  [0.  Nazari].  Bons.  ^ 
V.  MoNTi,  Sulla  meleorologia  nei  poeti  lalini  [F.  Caccialanza].  Suffisant.  20 
ÎH  Fasc.  3.  Inventaire  des  mss.  anciens  grecs  et  latins  de  la  Bibliothèque 
Nationale  de  Turin  qui  ont  été  sauvés  de  l'incendie  [E.  Stampini].  Le  cata- 
logue des  mss.  grecs  a  été  fait  par  G.  de  Sanctis.  La  Bibliothèque  possé- 
dait 406  mss.  ;  il  en  reste  aujourd'hui  175,  soit  38  membranacei  et  137  car- 
tacei  ;  à  cela  il  faut  ajouter  83  fragments  de  mss.  cartacei;  de  plus,  il  reste  26 
encore  à  l'Institut  chimique  de  l'Uuiversité  de  Turin  quelques  fragments 
qu'on  essaie  de  sauver.  Les  mss.  latins  étaient,  à  ce  qu'on  peut  conjectu- 
rer, au  nombre  de  2475  ;  il  en  reste  1067.  Parmi  les  mss.  disparus,  deux  des 
plus  importants  sont  les  Célèbres  Heures  du  duc  de  Berry  avec  peintures 
de  Van  Eyck  ou  de  son  école,  et  les  Scriptores  Historiae  Augustae  avec  30 
peintures  de  l'école  de  Pisanello  ou  de  Matteo  de'  Pasti.  Ces  catalogues 
sont  rédigés  très  brièvement  ;  les  auteurs  se  sont  appliqués  surtout  à 
indiquer  l'état  présent  des  mss.  f^  Fasc.  4.  Mort  et  résurrection  dans 
Lucrèce  [C.  Pascal].  L'auteur  étudie  le  passage  du  liv.  3,  vers  843-870;  il 
s'applique  surtout  à  montrer  que  le  morceau  a  une  unité  logique  et  qu'on  36 
doit  rejeter  l'idée  d'une  lacune  dans  le  texte,  f  L'étymologie  de  centaure 
[A.  Levi].  L'auteur  examine  les  diverses  tentatives  qui  ont  été  faites  pour 
expliquer  ce  mot  ;  aucune  n'est  satisfaisante.  Peut-être  faut-il  voir  dans 
xÉvxaupô;  une  variante  morphologique  de  xévTwp,  dont  le  sens  est  «  celui  qui 
pique  »  avec  ici  l'acception  spéciale  de  «  pasteur  à  cheval  »;  le  mot  est  40 
formé  de  xevxe-  et  -upo-.  Cf.  Biugman,  Griech.  Gramm.,  3"  éd.,  193;  à  l'ori- 
gine la  forme  devait  être  xevxeupo;  analogue  à  aXwpov.  ^  Sur  un  fragment 
d'Olympiodore  [V.  Costanzi].  Ce  frag.  est  dans  Photius,  cod.  80  ;  il  est  en 
contradiction  avec  Zosime,  5,  26,  2  ;  essai  d'explication.  ^  In  Euripidis  Iphi- 
geniam  Aulidensem  adnotationes  [F.  Bersanetti].  12  p.  d'explications  et  de  45 
conjectures.  If  Neniae  et  Laudationes  funèbres  [A.  G.  Amatucci].  Évolution 
de  la  Nenia  (funerea  d'abord,  puis  praefica)  qui  donne  ensuite  naissance 
à  la  laudatio  et  enfin  se  transforme  en  thrène  sous  l'influence  grecque, 
tandis  qu'en  Grèce  elle  se  transforme  d'abord  en  thrène,  ensuite  en  ).6yoi; 
ÈTTiTâçtoç.  Albert  Martin.  60 

Rivista  di  storia  antica.  An.  8,  fasc.  1.  Recherches  sur  la  «  anonymi 
tolius  orbis  descriptio  »  [A.  Romano].  La  rédaction  anonyme  publiée  par 
Godefroy,  d'après  un  ms.  perdu,  et  la  rédaction  éditée  par  Mai  (d'après  un 


23fi  1904.   -    ITALIE. 

ms.  de  La  Cava)  et  MûUer  (sur  le  Paris.  7418)  dérivent  toutes  deux  d'une 
vieille  traduction  latine  d'un  texte  grec,  lequel  a  été  employé  directement 
par  Ammieu  Marcellin.  ^  Des  Vittumuli  chercheurs  d'or  et  d'autres  ques- 
tions connexes  [A.  Bellotti].  Suite.  Recherches  sur  la  bataille  du   Tessin 

5  entre  Scipion  et  Annibal.  Conclusions  :  Vittumuli  signifie  «  fouilleurs  »  et 
désigne  une  classe  d'ouvriers  occupés  à  la  fouille  des  terrains  aurifères  ;  ils 
se  trouvaient  dans  la  province  de  Verceil,  près  de  la  Dora  et  de  l'Elvo,  et 
dans  celle  de  Novare  le  long  du  Tessin,  entre  Varallo  Pombia  et  Bornago. 
Partout  où  ils  se  rendaient  pour  exercer  leur  profession,  ils  établissaient 

îO  des  cabanes  formant,  un  village.  Annibal  campa  entre  les  Vittumuli  du 
Tessin  et  eut  là  avec  Scipion  une  simple  rencontre,  non  une  bataille  ran- 
gée. Victumviae  était  un  bourg  sur  la  rive  droite  du  Pô,  entre  Plaisance  et 
Crémone.  ^  Les  relations  entre  l'empire  romain  et  l'Arménie  au  temps 
d'Auguste  [A.  Abbruzzese].  Suite  et  fin.  ^  Ad  Ezechielem   poetam  jndaeum 

16  curae  secundae  [K.  Kuiper].  1.  De  Eusebii  codicibus  Romanis  et  Leidensi. 
2.  De  Ezechielis  studiis  Euripideis.  3.  Quaeriiur  quid  in  Ezechielis  poemate 
signiflcet  o  &tXoc,  lôyoç.  4.  De  Libya  palria  Rhagueiisac  de  ejus  régis  farailia. 
If  Les  Vandales  en  Sicile  [P.  F,  Garofalo].  Il  n'est  pas  certain  qu'au  v^  siècle 
ils  aient  possédé  toute  la  Sicile,  if  Les  données  de  l'anthropologie   et   le 

20  critérium  chronologique,  à  propos  des  Siculi  et  des  Ilelhei-Pelasgi 
[V.  Giuffrida  Rnggeri].  Il  ne  faut  pas  demander  à  l'anthropologie  plus 
qu'elle  ne  peut  donner  ;  de  Cara,  dans  son  grand  ouvrage,  en  a  parfois 
abusé.  If  Pour  un  passage  oublié  [Garolina  Lanzani].  Valeur  d'un  pas- 
sage de  Diodore  à  propos  des  recherches  sur  Pausanias,  publiées  dans  le 

26  vol.  préc.  If  Miscellanea  sur  les  Scriptores  historiae  Augustae  [N.  Vulic]. 
Examen  de  diverses  contradictions.  ^  De  l'ère  d'Eunius  sur  la  fondation 
de  Rome  [L.  Holzapfel].  Lorsqu'Ennius  écrit  :  Septingeuti  sunt  paulo  plus  aut 
minus  anni,  il  plaçait  la  fondation  de  Rome  au  ix»  s.,  conformément  à  des 
traditions  encore  en  faveur  sous  l'Empire,  suivant  la  date  adoptée  pour  la 

30  destruction  de  Troie.  ^  La  survivance  de  la  royauté  dans  la  République 
romaine  [V.  Costanzi].  Dissertation  sur  le  rex  et  la  regina  sacrorum.  ^% 
Fasc.  2.  L'œuvre  d'Hellanicus  de  Mitylène  dans  la  rédaction  de  la  liste  des 
rois  athéniens  [V.  Costanzi].  Ilellanicus  a  dressé  une  liste  avec  des  ressour- 
ces inconnues,  laquelle  n'a  plus  reçu  aucune  addition.  Recherche  de  ses 

35  sources.  Appendice.  Excursus  1  :  la  ^eveâ  dans  Hellanicus  ;  2  :  Ion  dans  la 
poésie  généalogique.  Fin  dans  le  n»  suiv.  ^  Recherches  chronologiques  sur 
le  poète  tragique  Agathon  [V.  Grescini].  Incertitude  des  témoignages,  les 
dates  de  405  et  de  399  pour  sa  mort  ne  sont  pas  certaines.  Agathon  aura  été 
oublié  comme  une  jolie  femme  célèbre  qu'on  délaisse  dès  que  surgit  une 

40  autre  beauté.  ^  Dion  Gassius  38,  31,  3  fN.  Vulic].  Essai  de  concilier  le  texte 
de  Dion  avec  celui  de  César,  sur  les  intentions  des  Helvètes,  f  Pytheas  de 
Marseille.  Suite  [G.  V.  Callegari].  4.  Du  promontorium  sacrum  au  prom. 
Orcas.  %  Les  oracles  grecs  au  temps  dos  guerres  persiques  [G.  LanzaniJ. 
Suite  dans  le  n^  suiv.  Les  oracles  dans  Hérodote,  impartialité  de  ses  infor- 

4B  mations.  Delphes  au  temps  de  la  révolution  ionienne;  oracle  de  Milet  ; 
relations  entre  Delphes  et  Sparte  ;  Delphes  et  la  politique  athénienne.  Oracle 
relatif  à  la  guerre  contre  Argos  ;  conduite  de  Giéomène.  Spiirte  et  Athènes 
contre  la  Perse  ;  déposition  de  Demaratos;  changeiuents  politiques  à  Sparte. 
Silence  de  l'oracle  sur  les  faits  de  l'an  490,  conduite  des  Alcméonitles  après 

60  la  bataille  de  Marathon.  Manœuvres  des  Pisistratides  à  la  Cour  de  Perse  ; 
prédictions  d'Onomacritos  ;  Pindare  et  la  7^  pythique.  Delphes  comme  ôtre 
politique,  ses  aspirations,  caractère  international  de  ses  intérêts  sacerdo- 
taux. Conduite  des  Argieas,  politique  d'Argos  vis-à-vis  des  autres  états 


MNEMOSYNE.  237 

grec?.  Mission  de  Cadmus  à  Delphes  de  la  part  de  Gélon.  Mission  des  Grecs 
aux  Cretois.  Consultation  de  l'oracle  par  les  Athéniens  en  480,  question 
de  son  authenticité  ;  rôle  de  Thémistocle.  Valeur  du  témoignage  d'Héro- 
dote 7,  132.  Oracle  relatif  à  Léonidas,  etc.  Oracle  avant  la  bataille  de  Platée, 
sa  \aleur  historique,  etc.  Conduite  de  l'oracle  de  Delphes  envers  les  Grecs  5 
vainqueurs.  ^  Encore  sur  les  hectemores  athéniens  [G.  NiccoliniJ.  Examen 
des  solutions  proposées  par  Costanzi  et  par  De  Sanctis,  qui  voient  en  eux 
des  petits  propriétaires  ou  des  représentants  d'un  crédit  foncier  ou  agraire.^ 
Sur  les  Vittumuli  [T.  Montanarij .  Observations  sur  l'article  de  Bellotti 
mentionné  ci-dessus.  ^  Sur  les  relations  d'Annibal  avec  les  peuples  situés  10 
entre  l'Hèbre  et  le  Pô  [Id.].  f^  Fasc.  3-4.  La  maison  arienne  des  temps  les 
plus  reculés  à  l'époque  historique  [F.  Gordenons].  Avec  reproductions 
d'urnes  archaïques  donnant  l'image  de  l'habitation.  ^  Claudia  Atte,  affran- 
chie de  Néron  [L.  ParmeggianiJ.  La  meilleure  amie  de  Néron  doit-être 
morte  en  Sardaigne,  et  c'est  probablement  elle-même  qui  y  a  bâti  un  temple  15 
à  Gérés,  et  elle  n'a  pas  exercé  d«  mauvaise  influence  sur  Néron.  ^  A 
propos  de  la  publication  de  Kuntz  sur  Polybe  et  son  œuvre  [T.  Montanari]. 
Sauf  qu'il  a  confondu  le  Rhône  avec  la  Durance,  Polybe  est  très  exact  et  a 
visité  lui-même  les  pays  très  souvent  avant  d'écrire.  ^  La  production 
moyenne  des  céréales  et  de  la  vigne  en  Grèce,  en  Sicile  et  dans  l'Italie  20 
antique  [G.  Barbagallo].  Essai  de  statistique  sur  les  récoltes  de  l'antiquité 
comparées  à  celles  des  temps  modernes.  ^  Quand  et  pourquoi  les  Romains 
occupèrent-ils  la  Sardaigne  [N.  Vianello].  Rome  occupa  la  Sardaigne  en  l'an 
517-237  par  mesure  de  sécurité,  pour  forcer  Amilcar  à  chercher  en  Espagne 
une  base  d'opérations.  ^  Le  mythe  des  Argonautes  dans  la  poésie  grecque  25 
avant  Apollonius  de  Rhodes  [A.  Boselli].  Examen  des  témoignages  fournis 
par  les  poètes  épiques,  lyriques,  dramatiques  et  les  épiques  alexandrins.  A 
suivre,  f  Chronique  sur  la  stèle  archaïque  du  Forum  romain.  Suite  [G.  Tro- 
peaj.  Analyse  des  mémoires  de  A.  Ludw^ig  et  de  Oliviero  Jozzi.  ^  Chronique 
scientifique  de  l'étranger  [Id.].  Cours  faits  à  la  Sorbonne  par  A.  Croiset  et  30 
J.  Martha.  %  Pitheas  de  Marseille  [G.  V.  Callegarij.  Suite.  5.  Thule 
(à  suivre).  ^  Bulletin  bibliographique.  E.  Gh. 


PAYS-BAS  35 

Rédacteur  général  :  Paul  Lejay. 

Mnexnosyne.  T.  XXXII.  N»  1.  Obseruationes  criticae  ad  Demosthenem 
[S.  A.  Naber].  Corrections  et  discussion  de  passages  des  discours,  pp.  909  à  40 
1386.  P.  2  :  le  nombre  d'hommes  que  pouvait  porter  un  navire  de  commerce 
était  assez  considérable,  276  (Act.  Apost.,  27,  37),  600  (Josèphe,  Vie,  15). 
P.  25,  TT^v  àpxV  oùSà  au  sens  de  «  omnino  non  ».  P.  34,  adjectifs  composés 
avec  ÛTtép  :  ÛTtepdwxpdcxrii;,  ÛTiepàvôpwTTo;,  ÛTtepyûvatxoç,  ÛTtepeS^xoffxdç,  etc.  P.    35, 
les  anciens  n'ont  pu  employer  xéw;   pour  £wç,  comme  le  croit  Blass;les45 
règles  métriques  de  Blass  sont  fort  incertaines,  puisqu'il  les  corrige  conti- 
nuellement. P.  36,  les  orateurs  en  général  étaient  fort  ignorants  de  leur 
histoire  nationale,   excepté   Isocrate.  H  De  lepida  quadam  apud  Pollucem 
fabula  in  integrum  restituenda  [J.  J.  Hartman].  PoUux  I,  30  suiv.  Bekker. 
1[  De  Mercurio  qui  <\>>Jxo'KoiLn6t;  dicitur  [J.  van  WageningenJ.  Sur  Virg.,  En.  IV,  50 
242-2'i6.  Mercure  gouverne  lésâmes,  les  conduit  aux  enfers,  les  en  fait  sortir 
pour  une  nouvelle  vie  (VI,  749  deus  désigne  Mercure).  Virgile,  suivant  les 
traces  d'Homère  (IL,  24,  445),  lui  donne  une  seconde  fonction,  «  dat  somnos 


238  1904.  —  PAYS-BAS. 

adimilque  »,  ce  qui  doit  s'entendre  au  sens  propre,  non  du  sommeil  de  la 
mort.  Le  troisième  point,  «  lumina  morte  résignât  »,  s'explique  par  la  cou- 
tume des  Romains  qui  fermaient  d'abord  les  yeux  des  morts,  puis  les 
rouvraient  sur  le  bûcher  (PL,  N.  H.,  XI,  150),  pour  que  l'âme  pût  trouver 
6  son  chemin.  Cette  pratique,  antérieure  à  la  doctrine  d'un  Mercure  psycho- 
pompe, a  été  ensuite  conciliée  avec  elle;  de  même  que  le  dieu  touche  de  sa 
baguette  les  yeux  de  ceux  qui  sont  éveillés  ou  endormis  (Od.  24,  3),  il  ouvre 
aussi  les  yeux  des  morts  avant  le  passage  aux  enfers.  Virgile  attribue  de 
même  un  autre  usage  funèbre,  accompli  eu  réalité  par  l'homme,  à  une 

10  déesse,  Proserpine  ou  Iris  (cf.  Macrobe,  V,  19,  4),  celui  de  couper  quelques 
cheveux  pour  consacrer  le  défunt  aux  dieux  infernaux  (IV,  696).  ^  Ad 
Plutarchum  |J.  J.  IL].  Flamin.,  5,  lire  èxqÛo-t];,  non  è-/oj(ia;.  If  Tacitea  [J.  J. 
Hartmann].  18.  Ad  sex  priores  Annalium  libros  annotationes  uariae.  P.53 
immensus  est  une  épilhète  favorite  chez  Tacite.  19.  Ad  sex  Annalium  libros 

15  posteriores  annotationes  uariae.  If  Ad  Plutarchum  [J.  J.  H.].  Coriol.  18.  ^ 
Obseruatiunculae  de  iure  romano  [J.  C.  Naber  S.  A.  lil.].  90.  De  lege  com- 
missoria.  ^  Ad  Tacitum  et  Velleium  Paterculum  [H.  van  Ilerwerden].  L  Ad 
Taciti  Hislorias.  A  propos  de  l'édition  J.  van  der  Vliet.  2.  Ad  Velleium 
Paterculum.  A    propos   de  l'édition  R,  EUis.  Opus,  «  genre  littéraire  »  I,  5, 

20  1  ;  17,  3  ;  4  ;  II,  9,  6  ;  36,  3  extr.  (p.  98).  ^  De  thorace  apud  Homerum  [M.  Valeton]- 
Le  mot  ôwpv)^  désigne  une  tunique  de  lin,  E  99  suiv.,  189,  282;  A  152  suiv.  (Y  414 
suiv.);  A  234  suiv.;  le  mot  a  le  même  sens,  ou  levers  interpolé  dans  F  357-360 
(H.  251-254),  A  436;  passages  douteux. H  Ad  Plutarchum  [J.  J.  H.].  Themist.  4. 
K^  N"  2.  Tacitea  [J.  J.  Hartman].  20.  Ad  Historias  adnotationes  uariae.  ^  Vita 

25  Persil  p.  241  Jahn  [P.  IL  D.].  Au  lieu  de  clarni,  lire  :  carnis.  ^  De  thorace 
apud  Homerum  [M.  Valeton].  C'est  une  cuirasse  d'airain,  0  194,  S  460,  T 
371,  A  19,  W  560,  O  529,  Il  304,  W  811  suiv.,  2  610.  ©wprjaaeiv  avait  à  l'origine 
le  sens  de  «  se  vêtir  »;  il  a  pris  le  sens  de  «  .s'armer  »,  parce  que  d'ordi- 
naire les  hommes  de  l'époque  mycénienne  étaient  nus.  Du  rapport  de  cette 

30  pièce  avec  les  autres  parties  de  l'armement.  Expressions  qui  impliquent 
î'idée  de  OtopYj^  Distinctions  des  parties  de  l'Iliade  et  de  l'Odyssée  à  ce  point 
de  vue.  Les  parties  où  le  mot  désigne  un  vêtement  sont  plus  anciennes. 
Index  des  passages  cités  (12  colonnes).  %  Commeutum  Aeli  Donati  in  Teren- 
tium  [H.  T.   Karsten].  Le  principal  auteur  de  scolies  après  Donat  est  un 

36  amateur  de  philosophie,  qui  vivait  avant  le  milieu  du  vi*  siècle,  date  de 
notre  conglomérat.  On  trouve  de  ses  notes  dans  les  deux  rédactions  des 
notes  du  Phormion.  Scolies  qui  peuvent  lui  être  attribuées,  groupées  sous 
cinq  chefs  :  differentiae  uerborum,  definitiones  uerborum,  interpretatio 
sententiarum,  foimule  :  non...  sed...,  formules  interrogatives.  Étude  des 

40  scolies  de  même  provenance  de  Ph.  II,  3.  ^  Verborum  monstra  [II.  v.  H.]. 
Dans  B.  C.  H.,  1901,  p.  21  et  25,  aÙToXtTtetv  et  aÛTOçaefvetv  !  Ne  faut-il  pas 
lire  :  auOi  XtTTwv  et  «pit  <paeivo|jiévir)v  ?  ^  Apuleiana  [C.  G.  Voligraff].  Corrections 
aux  Métamorphoses.  ^  Hesychiana  [IL  van  Herwerden].  ^  Ad  Tibuilum 
I,  VII,  39  suiv.  (J.  J.  Hartman],  Lire  au  v.  40  :  laetitiae  dissoluenda.  %  Ad 

46  Plutarchum  fJ.  J.  H.].  Marc.  3.  f  Ad  Solonis  fragmentum  XIII  [J.  van 
Leeuwen  J.  f.J.  V.  34,  lire  :  eî'aiJToy;  36  :  élnlai  poaxdtieOa.  ^  Ad  Plutarchum 
(J.  J.  H.].  Caes. 38. H  Ad  Xenoph.  Anab.  IV,  vi,  1  [M.  V.J.  î[1[  N°  3.  Animaduersio- 
nes  ad  duas  fabulas  Aristophanis  uuperrimealano  vanLeuwen  éditas  fil.  van 
Herwerden].  Lysistrala  et  les  Themophories.  Soph.  O.  R.  2,  ôoiÇETe  signifie  eow; 

60  TtpoffxâOïidOe  (Suidas).  ^  Duae  Cobeti  correctiones  ineditae  in  Scymnum  Chium 
[H.  V.  H.].  î  Ad  Liuium  [P.  H.  Damsté].  Livres  XXI-XXVII.  1[  'OSÛffcreuî 
[J.  Vûrtheim].  Il  y  a  deux  formes  'Gôûcrexeu;  et  'OX0<T<jeuc.  La  seconde  forme 
est  la  plus  ancienne  et  a  été  altérée  par  étymologie  plus  ou  moins  savante 


ERANOS.  239 

d'après  ôSûaffOjxat.  L'o  initial  est  formatif  :  cf.  Oileus  et  Iléus,  'OaÇo;  et  "AÇo;, 
'Oêptàpsuç  (liés.  Th.  617)  et  Bpiàpsuç.  Dès  lors,  on  a  la  racine  luk  et  'o-Xux- 
jeu;  signifie  :  Lucidus.  ^  Commentum  Aeli  Donati  ad  Terentium  [H.  T. 
Karsten].  2.  Autres  interpolateurs  de  Donat  :  1°  Magister  A  :  suit  fidèlement 
Donat,  le  répète,  l'explique,  n'ajoute  rien  que  des  choses  très  faciles  à  s 
supposer,  au  moyen  de  ergo,  nam,  enim,  et  est,  id  est,  al(iter)  ;  2»  Magister 
B,  qui  s'attache  surtout  à  expliquer  les  expressions  elliptiques,  même  les 
plus  simples,  par  deest.  deest...  ut  sit  etc.  ;  3°  Magister  G,  qui  attaque 
librement  ses  devanciers  et  Donat,  cite  Virgile,  quelquefois  Cicéron,  mais 
le  plus  souvent  à  tort;  ressemble  au  philosophe,  mais  ne  fait  jamais  de  iO 
philosophie;  ses  notes  sont  introduites  par  sed,  aut,  vel,  etc.  4»  Magister 
D,  qui  ressemble  à  A,  mais  donne  des  explications  qui  lui  sont  particulières. 
t  Hengeuinius?  [P.  J.  M.  van  Gils]  Personnage  inventé  par  F.  Marx,  d'après 
des  essais  de  plume  où  il  faut  lire  :  hoc  ieiunium  <  signalé  déjà  Revue 
critique,  1B  février  1895  >.  ^  De  lapide  nuper  Athenis  in  arce  inuento  ^^ 
[E.  van  HilleJ.  Catalogue  du  trésor  du  Parthénon.  f^  N"  4  Adnotationes  criticsB 
ad  Lycurgi  Leocrateam  [S.  A.  Naleer].  C'est  une  médiocre  déclamation  : 
Lycurgue  est  le  dernier  des  orateurs  attiques,  si  on  le  juge  par  ce  discours. 
Corrections.  P.  356,  sur  le  fragment  de  l'Erechthée  d'Euripide;  p.  357,  sur  le 
fragment  de  Tyrtée.  %  Ad  scholia  Pacis  Aristophanis  [J.  v.  L.  J,  f.].  ^  Epi-  *o 
graphica  :  De  inscriptionibus  in  insula  Prote  nuper  inuentis  [J.  H.  W. 
Strijd].  Proté  est  une  île  voisine  de  Sphactérie.  La  plupart  des  inscr.  sont 
dues  à  des  matelots.  23  textes.  ^  De  absurdissimo  quodam  quod  Cicerouis 
epistulis  legitur  uitio  [J.  J.  Hartman].  I,  i,  2,  lire  :  Marcellinum  tibi  iratum 
esse  scribis.  1[  Ad  Ov.  Her.  xx,  4  [P.  H.  D.].  Lire  :  cui  meus.  If  De  Ovidio  26 
pœta  commentatio  [J.  J.  Hartmann].  Sur  les  Métamorphoses.  1.  Emploi  des 
vers  lourds  (à  quatre  spondées  initiaux,  ou  à  trois  spondées  et  spondée 
cinquième)  pour  peindre  un  effort  ou  un  retard,  pour  exprimer 
l'étonnement  ou  l'admiration,  pour  exprimer  d'autres  sentiments 
(douleur,  colère,  etc.)  ;  153  en  tout,  contre  29  échappés  sans  motif,  30 
dont  19  dans  les  livres  XIV  et  XV,  qui,  par  suite,  paraissent  avoir 
été  moins  travaillés.  2.  La  césure  trochaïque  chez  les  poètes  latins  au 
quatrième  pied.  Évitée  dans  Homère,  elle  est  assez  fréquente  chez  les 
poètes  latins  :  63  cas  sur  777  vers  dans  Met.  I,  16  sur  3'J8  dans  le  Jugement 
des  armes,  67  sur  1200  env.  dans  les  Amours,  1  sur  27  vers  dans  le  livre  IV  3^ 
de  l'Enéide,  25  sur  237  dans  l'Epicedium  Drusi.  Lés  poètes  latins  n'ont  pas 
ignoré  la  loi,  ils  s'y  sont  conformés  dans  la  mesure  où  ils  étaient  plus 
soignés,  mais  sans  s'y  tenir  absolument.  3.  XIII,  400  suiv.,  XIV  et  XV 
n'ont  pas  la  diction  facile  et  élégante  des  livres  précédents  et  contiennent 
beaucoup  d'expressions  entortillées.  64  exemples  graves.  4,  Originalité  et  *o 
art  d'Ovide.  Étude  de  l'épisode  de  Céyx  et  d'Alcyone,  le  chef-d'œuvre  des 
Met.  ^  De  lapide  nuper  Athenis  in  arce  inuento  [E.  van  Hille].  Suite  du 
o»  3.  %  Obseruatiunculse  de  iure  romano  [J.  C.  Naber  S.  A.  fil.].  91.  Ad  sextam 
Isaei.  t  Ad  Cratinum  [v.  L.].  Sur  l'argumeni  du  Dionysalexander  (pap. 
d'Oxyrhynque,  t.  IV).  1[  Homerica  [J,  van  Leeuwen].  23.  Le  ms.  A.  de  45 
l'Iliade.  Sur  le  contenu  des  pages.  ^  Momseni  epistulaelV.  à  J.  C.  G.  Boot; 
«  argument!  tenuioris  ».  Paul  Lhjay. 

SUÈDE  ET  NORVÈGE  ^ 

Rédacteur    général  :  Johann-Ludwiq    Heiberg. 
Eranos.  Acta  philologica  Suecaua.  V(1904)  fasc.  3  et  4  De  gerundiis  et 


240  1904.  —  SUÈDE  ET  NORVÈGE. 

gerundivislatinis[F.  Gustafsson]  Après  avoir  montré  antérieurement  (1898) 
que  le  datif  latin  servait  aussi  à  exprimer  des  rapports  locaux  pour  lesquels 
on  emploie  d'habitude  les  prépositions  ad,  aute,  prae,  et  que  l'on  peut  par 
cet  emploi  du  datif  expliquer  en  partie  le  sens  modal  des  adjectifs  verbaux 

5  en-ndus  en  latin  (gerundiva).  G.  dans  ce  mémoire  lu  au  congrès  des  philo- 
logues à  Upsal  en  1902  montre  que  les  gerundiva  sont  moins  anciens  que 
les  gérondifs  (gerundia)  et  eu  sont  sortis.  ^  Nouvelles  remarques  sur  les 
Perses  de  Timothée  |0.  A.  Danielsson]  Complétant  un  art.  paru  dans  le 
fasc.  I  de  ce  vol.  <cf.  H.  d.  R.  28,  219,  37>  D.   ajoute  un  certain  nombre 

10  d'observations,  de  corrections  ou  restitutions  au  texte  de  ce  nome,  qui 
lui  sont  suggérées  par  les  travaux  parus  en  divers  pays.  ^  La  liste  des 
noms  de  plantes  de  Neophytos  Prodomenos  [W.  Lundstrôm]  L.  qui  a  l'in- 
tention de  publier  une  éd.  de  lexica  botanica  donne  ici  le  dictionnaire 
botanique  de  Neophytos  d'après  trois  mss.  Marc.  cl.  V  cod.  13  (xiv*  s).  Vat. 

16  Pal.  gr.  77  (xv<=  s)  et  Berol.  Phil.  1570  saec  xvi.  Suit  une  étude  sur  l'activité 
littéraire  de  N.  P.  et  une  liste  de  ses  ouvrages  connus.  4  sur  la  théologie, 
4  sur  Aristote,  3  sur  la  grammaire  et  le  vocabulaire,  poésies.  Portrait  que 
trace  de  lui  dans  un  poème  diffamatoire  son  contemporain  Joh.  Katrares. 
Il  était  moine   orthodoxe  et  vivait  au    xive  s.  ^  Nontio  et   nuntio,  sim 

20  [A.  W.  Ahlberg]  Solmsen,  Studien  zur  latein.  Lautgeschichte  p.  82  sq. 
à  propos  des  syllabes  ave  ove  au  milieu  des  mots  a  établi  cette  loi  que 
a  ve  >/  se  change  en  «  o  »  et  que  ces  voyelles  mises  en  contact  se  contrac- 
tent en  ô  :  lavetos  =  laotos  =  lotos  :  conventio  =  coontio  =  contio.  11 
admet  qqs  eiceplions,  mais  u'exijlique  pas  au  gré  de  A.  des  mots  comme 

28  nontio,  nuntio  =  noventio.  L'auteur  propose  de  dire  que  partout  où  les 
syllabes  ove,  ovi,  ovo  sont  au  milieu  du  mot,  la  voyelle  qui  suit  le  v 
s'élide.  1,  Si  la  seconde  syllabe  se  terminait  par  des  voyelles,  ou  a  la 
voyelle  ou,  qui  se  changerait  en  û,  comme  la  diphtongue  «  ou  »  provenant 
de  «  eu  ».  2,  Si  un  n  suit  les  voyelles  finales  de  cette  seconde  syllabe,  il 

30  devenait  n,  alors  ovn  se  changeait  en  «  ovon  >  puis  en  «  on  ».  Exemples. 
Explication  des  doubles  formes  uondinum  et  nundinum  :  nontio  et  nuntio. 

Z. 
Norsh  Theologish  Tidsskrift,  t.  V,  1904.  Le  culte  des  astres  dans  les 
régions  sémitiques  [K.  Vold].  Aperçu  du  culte  des  astres  chez  les  Ghaidéens 

35  et  les  Assyriens  et  dans  toutes  les  religions  sémitiques,  qui  l'ont  emprunté 
aux  Ghaidéens. 

Skrifter  udgivne  af  Videnskabs-Selshabet  i  Gristiania  1903,  classe 
d'histoire  et  de  philosophie  (Christiania  1904).  Étude  sur  l'histoire  ancienne 
[P.  O.  Schjoett]  L'état  ancien  et  la  constitution  laconienne.   L'aristocratie 

M  athénienne.  ^  L'inscription  pré-hellénique  de  Lemnos  [A.  Torp].  La  langue 
de  l'inscr.  célèbre  de  Lemnos  n'est  pas  étrusque  proprement  dit,  mais  il  y  a 
de  l'affinité  avec  l'étrusque  ;  c'est  sans  doute  la  langue  de  la  population  pré- 
hellénique, des  Pélasges.  Contributions  nombreuses  à  la  langue  étrusque 
et  sur  un  point  de  la  carienne.  J.  L.  IL 

45  Upsala  Universitets  Ârsskrift.  1903.  Appendices.  Actes  de  la  Société 
de  linguistique  d'Upsal.  Les  fouilles  à  Larisse  [Kjellberg]  G.  r.  provisoire 
des  fouilles  que  l'auteur  a  faites  en  1904,  en  compagnie  du  D'  Bohlay,  con- 
servateur du  Musée  Fridriciauum,  a  Gassel,  sur  l'emplacement  de  l'an- 
cienne Larisse   éolienne   située  à  40  kilomètres  de  Smyrne,  pour  étudier 

50  l'histoire  de  la  civilisation  éolienne  et  ionienne  du  9»  au  6*  siècle  av.  J.-G. 
L'art  ornemental  de  cette  période  emprunte  ses  motifs  à  la  nature  et  l'or- 
nementation géométrique  n'est  que  seeondaire.  Histoire  de  Larisse.  Les 
recherches  faites  dans  la  nécropole.  Parmi  les  161  tombes  explorées,  deux 


ANZEIGER    FUR    SCHWEIZERISCHE    ALTERTUMSKUNDE.  241 

seulement  sont  à  incinération  ;  ces  tombes  datent  probablement  du  6»  siècle 
av.  J.-G.  Les  objets  funéraires  et  les  poteries.  Ruines  des  constructions 
qui  entouraient  le  cimetière.  Les  citernes.  Restes  d'un  chapiteau  et  d'au- 
tres parties  de  colonnes.  Fragments  de  deux  acrotères  et  de  volutes  en 
terre  cuite.  Des  fragments  assez  nombreux  de  fontaines  de  deux  types  5 
principaux  :  celui  à  tête  de  lion  et  celui  à  tète  de  phoque.  Des  plaques  en 
terre  cuite  avec  des  ornements  et  des  figures.  —  82  pages  avec  5  figures. 
%  Athena  Phoinike  [Per  Odelberg.]  <ï>oivtxifi,  dans  'Aôrivâ  <ï«otvixYi  à  Gorinthe, 
est  un  substantif,  une  forme  féminine  correspondant  à  ô  (potvsÇ,  le  palmier. 
'AOrjvâ  ^otvt'xr)  serait  donc  l'Athena  dont  le  palmier  était  l'arbre  sacré.  Dans  10 
les  temps  les  plus  anciens,  la  palme  était  le  symbole  de  la  victoire.  Ce 
n'est  que  plus  tard  que  l'olive  fut  consacrée  à  Alhena.  Il  ne  faut  donc  pas 
voir  dans  cette  épithète  uue  influence  sémitique.  A.  E. 

SUISSE 

Rédacteur  général  :  J.  Le  Goultre 

Anzeiger  fur  Schweizerische  Altertumskunde.  N.  F.  VI  p.  L  Trou-  20 

vailles  archéologiq  les  dans  les  cantons  de  S'-Gall  et  Appenzell  [Ileierli] 
Fin.  Les  restes  romains  de  ces  cantons  sont  peu  nombreux.  Ils  proviennent 
d'nne  route  qui  se  séparait  à  Magia  (Maienfeld)  de  celle  qui  allait  de 
Gurla  à  Brigantium  et  se  dirigeait  sur  Turicum.  \  Aveuticensia  [Mayor] 
III.  Gouteau  à  manche  d'ivoire  sculpté  représentant  deux  gladiateurs  2» 
(Suite).  Etude  de  quelques  représentations  analogues.  1.  Fragment  d'un  haut 
relief  (Musée  d'Aubonne)  avec  planche.  Monument  représentant  un  oplo- 
machus  (qui  aurait  eu  le  même  armement,  ou  peu  s'en  faut,  que  le  secutor) 
combattant  contre  un  Thrace.  La  destination  primitive  en  est  inconnue  ; 
eu  tout  cas,  ce  n'est  pas  le  monument  funéraire  d'un  gladiateur.  ^  La  30 
mosaïque  antique  [D.  VloUier].  Extrait  de  l'article  sur  l'opus  musivum 
(Dict.  des  antiquités)  de  Gauckler,  avec  applications  aux  mosaïques  décou- 
vertes en  Suisse.  U  Nouvelles  des  cantons.  Découverte  à  Sion  de  tombes 
romaines  avec  bijoux  en  bronze.  W  N"  2  et  3.  Aveuticensia  [Mayor]  (suite). 
2.  Figurine  en  bronze  (Musée  d'Avenches)  représentant  un  secutor.  3.  Figuri-  35 
ne  en  bronze  (Musée  historique  de  Bâle)  représentant  un  gladiateur  thrace 
en  caricature.  4.  Petit  casque  eu  bronze  (Musée  d'Avenches)  qui  doit  être 
celui  d'un  secutor  et  avoir  servi  d'ex-voto.  5.  Petit  casque  en  bronze  (Musée 
Fol  à  Genève).  6-7.  Fragments  de  vases  en  terre  rouge  lustrée.  8-12.  Lampes 
en  terre  cuite.  Une  lampe  du  Musée  Fol  (Genève)  représente  un  gladiateur  40 
dont  le  casque  n'a  point  de  visière  et  qui  porte  un  bouclier  de  forme 
oblongue,  manifestement  cintré  sur  les  bords  et  présentant  une  forte 
arrête  médiane  avec  renflement  central;  ce  doit  être  un  murmillo.  22-23. 
Intailles.  \  Le  dieu  thrace  Héros  [Burckhardt-Biedermann].  Cette  divinité 
de  la  chasse  est  nommée  dans  une  inscr.  dé  Seegraben  (canton  de  Zurich).  45 
aujourd'hui  au  Musée  national  qui  doit  avoir  pour  auteur  un  soldat  thrace. 
^  Nouvelles  diverses.  Inscriptions  latines  de  Vindouissa.  Exposition  de  la 
dernière  mosaïque  trouvée  à  Avenches.  Restes  d'une  villa  romaine  à  Gom- 
mugny  (Vaud).  \%  N"  4.  Aveuticensia  [Mayor].  IV.  Un  cachet  d'oculiste 
romain.  Trouvé  à  Avenches,  il  porte  les  lettres  GOE,  mais  la  partie  50 
brisée  devait  présenter  la  Qn  du  mot  qui  devait  être  cœnon.  Il  a  un 
manche  (ce  qui  est  un  cas  unique)  sur  une  face  duquel  on  voit  un  signe 
triangulaire  qui  devait  avoir  la  valeur  d'une  formule,  sur  une  autre  les 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904.  XXIX.  —  17 


242  1904.  —  SUISSE. 

lettres  CO  et  C,  sur  une  troisième  les  lettres  OR.  Le  cœnon  est  un  collyre 
mentionné  par  Aetius  et  dont  le  nom  se  retrouve  sur  quelques  autres 
cachets.  Les  coiiculae  (dont  l'auteur  publie  trois  exemplaires  originaires 
d'Aveuches)  devaient   servir    aux    oculistes.    %    Nouvelles    des   cantons. 

6  Découverte  à  Avenches  d'une  chambre  de  bain  recouverte  de  dalles  en  mar- 
bre blano— à  Winterthurd'unaureus  inédit  de  Vespasien.     J.  Le  Coultrb. 

Revue  de  théologie  et  de  philosophie,  37*  année  1904  2"  liv.  Les 
papyrus  |Fr.  LadameJ.  Après  qqs  mots  d'introduction  sur  la  nature  et  l'his- 
toire des  papyrus,  L.  donne  un  bref  aperçu  des  travaux  des  papyrologues. 

10  11  divisp  l'histoire  des  trouvailles  de  papyrus  en  Egypte  en  trois  périodes  : 
la  première  de  1778-1865,  qui  donne  surtout  des  papyrus  de  l'époque  ptolé- 
maïque  ;  la  seconde  débute  vers  1877,  les  papyrus  viennent  presque  tous 
alors  du  Fayoum  ;  collection  de  l'Archiduc  R-nier;  la  troisième  est  celle 
que  nous  traversons  où  rien  n'est  laissé  au  hasard  :  travaux   de  Flinders 

16  Pétrie,  de  Grenfell  et  Hunt,  papyrus  d'Oxyrhynchus  :  textes  chrétiens  et 
bibliques  :  papyrus  de  Tebtunis  ;  papyrus  Amherst.  11  cite  ensuite  les 
textes  qui  se  rapportent  au  Nouv.  Testament,  qui  en  donnent  quelques 
fragments,  ou  qui  sont  de  nature  à  nous  instruire  sur  l'histoire  de  Jésus, 
en  faisant  remarquer  que  les  morceaux  découverts  sont  très  mutilés  et 

80  ne  se  composent  que  de  quelques  lignes.  X. 


TABLES 

DE    L\ 

REVUE  DES  REVUES 


TABLE   GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES 


Les  indications  suivies  de  l'astérisque  désignent  des  études  sur  des 
passages  isolés  dans  les  auteurs.  —  Chaque  chiffre  peut  noter  des  articles 
consécutifs  sur  un  même  sujet.  —  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage 
ne  sont  pas  tous  relevés  ;  on  en  pourra  dresser  la  liste  avec  le  nom  de 
l'auteur  et  les  références  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  suiv.  signale 
généralement  des  articles  non  consécutifs  sur  un  même  sujet  dans  un 
même  recueil. 


accent  gr.  75,3i.  112.48.  158,43.  160,9.47. 

ni.l8.  —    lat.  81,51.  111,47.  129,45. 

141,.32.  142.8.42. 
Accius  39,6.  86.40*.  206,14. 
accord  lat.  7,27.  199.15. 
AcroQ  7,42.  ;{4.49.  117,50.  216,47. 
Acropoiite  (George)  23,7.  .30,49. 
Acta  aposioloriim  15,8.  171,27. 
Acta  senalus  94,4.  105,22. 
Adonis  22,34. 
adverbes  gr.  179,3.  181,11.  —  lat.  113,13. 

119,16.18. 
Afrique  16.11.  92,28.  144,29  suiv.  148.49 

suiv.   155,9.    157,1,37.    161,10.    162,52. 

202,26.  231,6. 
AgathoD  206,8.  236,37. 
Alcamène  47,25.  92,32. 
Alchimie  215,18. 
Alciphron  25,45.  95,4.  133,36. 
Alcuin  84,31. 
Aldhelm  34,32. 
Alexandre  le  grand    18.52.   49,13.   71,46. 

84,42.  131,26.  157,3.  197,25. 
Alexandrie  86,42.  89,20. 
alexandrine  (littérature)  94,31.  104,53, 
Alfius  Fiavus  175.:<6. 
allitération  6.36.  18.51. 
alphabet  9,31.  141,6    —  lat.  9.S,32. 
Aliercatio   intfr  Simonem   ludaeum  et 

Theophilum  christianum  117,2. 
Ambroise   (saint)  6,41.  7,2.  20,44.  21,44. 

44,35,53. 


Ammien  Marcellin  5,42.  6,41.  23,24.  2Q, 

44.  28,11.  236,3. 
amours  95,13. 
Arapelius  21,10. 
Amphiloque  d'Iconiurn  44,30. 
Anaxagnre  214,21. 

Anaximène  de  Lampsaque  41,27.  42,11. 
Annales  14.30. 

Anonymus  Argentinensis  105,46. 
Anthologie  gr.  205,5j*. 
Anthologie  latine  (de  Saumaise)  85,37. 

93,45. 
anthologie  lat.  épigr.  22,41.  83,52.  233,7. 
Amhropologib  236,19. 
Anlioche  211.28. 
Antiochus  10,51.  11,10.  234,1. 
Antiphon  41.11.  117.27. 
ANTIQUITES    18.4.   21,3.  98.49.    109.46. 

155,53.  —  gr.  14,.33.  16,41   20,15.  21.20. 

47,15.  61,14.  79,1.  102.53.  103  52    104, 

26.  128,5.    132.19.   203,28    237,6.  2i0, 

.39.  -  rom.  13,39     16  53.    17.9.   18.29. 

39.47.  40,51    42  34  47,20.  94.39   99.37. 

101,52.   105,52.   1.30,28     131,9.   132,12. 

150,25   153,45   180,29.  196,38. 
Antislhène  1«7,22. 
Antoninus  l.iberalis  216,19. 
Anubion  84,13 
Apocalypses  6.32.  18,36. 
apocryphe.'^  chréliens  67,41. 
Apollinnire  de  Laodicée  3.12. 
Apollodorf-  4,48    19,50.  22,17.  45,44. 
Apollon  78,31.  85,35. 
Apollonius  Dyscole  64,38,  91,51, 


244 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Apollonius  de  Rhodes  17,28.  83,5.  91,42. 

2.37,25.  —  scol.  10,48. 
Appien  133,35. 
Apulée    ■),42,    7,3 i.    22,4.   87.49,    95,16. 

117,45.  128,1.  131,12.  238,42. 
Apulée  (pseudo-)  8,51. 
Arabie  36.51,  157,45. 
Arcésiias  5,16. 
Archelai  acla  44,22. 
AiîCHKOLOGIE    21,48.    56,8  suiv.  66,41. 

67,39,46.    82,10.    105,11.    114,44  suiv. 

148.45    suiv.  154,18  suiv.    161.20  suiv. 

183,29.  200.8,48.  212.23.  231.22  suiv.— 
■    chrét.  .36,  46.    138.23.    14'd,22.   146,19. 

148,2,20.  156.6.164,31.202,10.209,14. 

230.27.  -  gr.  14,34,41.  17,25.  19,8,28. 

20,37.  21,46  23,27.24,3.  47,6  suiv.  63, 

31.  66,47.  91.7.  95,18.  98,2,51.  103,36. 

129.48.  131,44.  138,4  suiv.  148,9  suiv. 
177,20.  178,16.  182,20,23.  186,11.  195, 
34  suiv.  197,11.  201,.35.  206,16  suiv. 
217.37  suiv.  221,17  suiv.  240,46.  — 
rorn.  15,1,19.  16,2.  17,25,.35.  18,15,39. 
19,27.  21,12,19.  26,20.  61,20  suiv. 
66.18.  95,20  3s  suiv.  9S,l.  100,32. 
Iu3,38.  126,22.  129.26.  138,1  suiv.  141, 
29  suiv.  176,29.  2O0,i6.  225,12  suiv. 
241,20  suiv. 

ArchiloquB  94,35.  127,47. 

Archimède  50,43. 

Architecture  31,22,29.   32,11.    66,12.  68, 

38.    72,38.   94,26.    138,1    suiv.   158,22. 

200,1.  207,12.  237,11. 
Aristarqurt  95,10. 
Aristopliaue  3S,18.    42.10    83,26.   141,46. 

207,7.  —  Ach.  84,46   —  Aues  197,31'. 

198,22.  203,13».  -  Eau.  133,3'.  174,1*. 

—  Lj/s.  80  5.    113,25.    I29,22\    198,22. 

238.49.  —  Pax  239,20.  —  Ran. 
85,.37*,  168,8*.  202..50.  -  Thesmoph. 
81,15    198,22.  238,49.  —  Vesp.  196,43*. 

—  scol.  95,11.  143,51*.  173.53*.  203, 
13*.  2.39  20*. 

Aristote  4,i,4o!  5,23.  15,42    16,37*.  24,48. 

68,52.   79,45.  83,50.    84,6.  103,12.  141, 

.31.204,22.225.7    —  Alh.  liesp   11,24. 

12,7.  34,22.  iœ,47.  102,8.  123,16,128,6. 

15.3,18*.    201.40*,  213.52.  —    De  lonq. 

83,:«*.  —  De  an.  204,6*.  —  Elh.  Nie. 

34,14.   103,10.   Iy6.2*,  200,23*.  —  Me- 

taph.  101,50. 196,4».  200,23*.  —  Meteor. 

117,3  <•  —    Poél.  4,:W.  79,44.  —  l'ro- 

irept.    98,10,  143,29.    —    Sensu  {de), 

204,6*. 
aristotélisme  5,18. 
Aristoxèn'î  202,22. 
armée  rom     4.17.    19,1.    116,29,   131,2.3, 

173.7.  179,20   202,32. 
Arnobc  7,15.  t33,29'. 
Arrien  10.2.Î.  80,32.  102,51. 
AUr  19,48.  20,48.   21.1,18.63,22.  6:3,53. 

68,2.    104.30,     142,15.    —    gr.    19,37. 

67,34.  76.45.  200.41. 
Artéinis  116,5.  119.:« 
Arusianus  Vlensius  198,11. 
Asconius  70,41. 
Asie  mineure    16,27.   24.2.   31,29.  47,41. 

131,11.  157,.39.  177,;iOsuiv.  180,52. 


Astrologie    14,i5.    15,40.   21,15.    37,45. 

84,13,  17.  88,34.  240,33. 
Astro.nomie    9,39.    20,22.    24,15.    134,53. 

262.28. 
Athanase  (saint)  71,8.  90,50. 
Athénée  90,42.  119.25*.  178,2. 
Athènes   19,38.  25,37.  47,6.  72.31.  78.36. 

89,49.     95,19.      97,8.    109,30.    Il0,2i. 

123,1.  138.4,40.  157,6. 
Athos  17,47.  33,2 i. 
Attis  2.3  52 
Auguste '39,39.    69,25.  72,16.  86,45.    137, 

17.     -    Monument   d'Ancyre  7,24.    10, 

43.  45,14.  90,3   232.1. 
Augustin  (saint)  7,42.  19,7.  44,36.  45,5,6. 

75,8   8  4,37.  106,22.  171,2.'). 
Aulu  Celle  7.10.   20,52.    118,20.  215,10*. 
Auréii«n  .35,45. 

Ausone  7,28.  174,36*.  193.  .38.  2.34,49. 
Avienus  6,41. 
Avitus  77,53. 


Bacchius  202,22. 

Bacchylide   2il,20.    42,41.    54,37.    70,45. 

85,5.  130,34.  204,50. 
Basile  (saint)  17,15. 
Baubo  90.5. 
Bède  213,39. 
Béotie  91,16. 
Bible  17,11.  18,5,16.  19.33.  23,53.  40,19. 

64,40.67.48.  174,5.-  lat.  5,51.  6,34.  7.9. 

212,49.  21,3,28.  —  hiéronymienne  6,21. 
BiBLioQR.iPiuE  16,8.  145,43.  155,11.  157,27. 
Bibliothèques  32.35.  33,20.  230,23. 
Boèce  40,34.  143,27. 
BoTA.NiQUE  157.3.  240.12. 
Bretagne  202,30.  203,30. 
Byzantlne  (pHiLOLoaie)  20,31,43.  23,22,47. 

26,2.^  suiv.   37,37   63,10.  68.26.  95,1. 

10i,17.  121,37.  170,21.  176,33. 


cadran  solaire  92,39.  213,15. 

calendrier  gr.  84,40.  93,11,41.   213,53.  — 

rom.. 33, 40. 
Callimaque  119,26.  184,41.  234,52. 
Callislrate  34  57. 

Caipurriius  Klaccus  15,36.  45,16.  84,28. 
Caipurnius  Siculus  125,4.  133,45. 
Candauli!  177,43. 
Capiton  87,24. 

Garthag»^  49,33    152.11.  153,19  suiv. 
cartographie  16.27.  15t),31. 
Cassiodore  29,10.  40.34.  142,1. 
Caton  7,23.  118,20   225,7. 
Catulle  7.24.  84.18*.  86.18.  90,43.  91,13*. 

94,15*.  106,20,;36.  201,52.  205,9. 
Ceisus  122,14. 

Celtes  15,4    146,27.  152.4.  181,1.5. 
celtique  15,3.  130,11.  164,12.  167,2. 
cérauiique  61,48  suiv.  95,38.   162,3  suiv. 

2.32.4  suiv.  -  gr.  21,22.  23,41.  41,44. 

161,53.  195,9,22.  206.20.  207,19  suiv. 
Césaire  d'Arles  213,24,26. 


I.    —   TAULE   GÉNÉRALE   DES    MATIÈRES. 


245 


César   10,34.  12.27.  15,26.   2.S,.S7,  32.41. 

67,5.  77.25.  80,20.  99,23.   121,16.   l41, 

47.  171,5.  198,53.  2ul,48.  —  B.  C.  22, 

28.  118,17'.  215,11*.  228.5*.  —  fi.  G. 

26.2    35,1.  45.47.  69.23.  78,15.  81,41. 

119, 26*, 28'.  150,52. 
chaînes  23,45. 
Chérilus  84,3. 
Chéroboscus  92,2. 
Chimie  61,16. 
Chiron  7,31. 
chrétienne  (littérature)  16,9.  24,il.  33,27. 

44,11.  170,38,53. 
christianisme  8,7.    22,34.    43,33,46  suiv. 

67,38.  147,27.  171,11.  190,11. 
Christodore  87,24. 
Chronique  de  Paros  88.40. 
Chronologie  égypt.   93,47.  —  gr.  84,40. 

rom.  236,26. 
Cicéron  5,39.  15,13.  21,16.  23,50.  121,6. 

142,15.  153.8.  156,38.  167,2't.  196  26. 

—  scol.  23,38.  89,31.  —  discours  88,2. 
121,42.  —  Arch.  99,43*.  —  Imp.  Pomp. 
228,53.  —  Marc.  82,8.  —  Mil.  I3l,5. 

—  Phil.  118,48.  196,22'.  —  Plane. 
122,29.  —  Rose.  Am.  79,12.  —  Rose, 
com.  108,40.  —  SeH.  104,50.  -  Ver. 
1.23'.  42,43.  79,17.  122,34*.  196,12*. 
199,19*.  203.15'.  —  LETTRES  59,41  suiv. 
120,49.  135,28.  142,2i.  —  Att.  98,31. 
204.17*.  —  ham.  84,11.  106,34.  239,24*. 

—  Quint.  41,19.  124,12*. —  philosophie: 
Cat.  mai.  174,  34*.  —  Fin.  196,26*.  — 
Hortensms  98,  11.  —  Lael.  79,29. 
102,23.  —  Leg.  104,37.  —  Off.  118,16*. 

215.9*.  —  Tùsc.  38.46*.  84,7.  —  rhéto- 
rique 101,19.  205,6.  -  Inu.  173,21.- 
De  Or.  178,21*.  —  Or.  16,32.  21,27*. 
175.28*. 

Ciceron  (Q.)  15,45. 

Cimbres  102,16, 

Clément  d'Alexandrie  15,34.  16,30.  44,16. 
83.28.  95,15 

Clément  de  Rome  210,33 

Clémentines  44,17. 

Cléopâtre  147,9. 

cloches  115,30.  143,44. 

Golumelle  6,41.  25,22.  82,30.  1-33,45. 

comiques  gr.  17,51.  80,38.  95,10.  144,5. 

—  lat.  22,10. 
Commodien  227,23. 

composition  gr.  78,29.  118,24.  —  lat.  13, 

21.  204,30. 
conjonctions  25,29.   —  gr.    12,45.    25,29. 

41,50   56,5.  104,5.    140,10.  237,45.    — 

lat.  7,21.  16,20.  46,31.  174,39.   201,11. 
Gonslitutions  apostoliques  44,8. 
Corippus  45,23. 
Cornélius  Ceisus  19,6. 
Cornélius  Nepos  94,16.  95,34.  113,41.  137, 

3*.  205,14. 
Cos  148,10. 

Cosmas  Indiscoplenstès  213,13. 
Cratinos    42,3.    143,50.    152,25.     186,20. 

203,14.  239,44. 
Crète  8.20.  12,33.  24,29.  34,51.  36,7.  37, 

14.  105,47,  151,43.  154.26.  194,37.  195, 

11,31.  215,21. 


critique  verbale  8i,23.  —  lat.  20,1.  174,9. 

201,11. 
cryptographie  70,19.  118.27. 
Curtius  (Ernst)  25.17.  176,24. 
Cypre  22,23.  28,.33.  216,24. 
Cyprien  6,7.  23,51.  63,17.  120,28. 
Cyprien   (pseudo)  5,49.  17,18,  35,7.  228, 

25. 
Cyrénaïque  21,37. 
Cyrille  de  Scythopolis  27,24. 
Cyzique  206,31. 


Dacie  126,23.  191,50. 

danse  197,32. 

Dante  196,44. 

déclinaison  112,52.  196.18.  —  or.  198,15. 

—  synt.  83,34.  141.6.   -  lat.  88,52.  — 

synt.  46,31.  78,17.  233.45. 
Délos  23,14.  141,42.   148,38.    153,3.   218, 

2  39 
Delphes    23,40.    153,2.    208-28.    219,29. 

236,46. 
Démétrius  de  Phalère  12.13.  15,33.  23,5. 

98,3.  206.8. 
Démétrius  de  Skepsis  91,6. 
Démocrite  83,50.  87,12. 
démonstratifs  82,.34.  112,30, 
Démostliène  41.28.  66,35.  73,17.  76,40.  82, 

6.28.  83,6.  97,40*.  99.32.  104,47.  136, 

53».  174,51*.  196.  1*.  212,37.  216,41*. 

237,40*.  —scol.  20,40.  70,38. 
Denys  l'aréopagite  184,45. 
Denys    d'Halicarnasse    83,35*,40.  87,29. 

2oO,25*.  216,19. 
dérivation:   lat.    21,14.   47,2.   83,30.   125, 

18.— lat.  5,31.99,-35. 111,50. 113,2.  201, 

13,50.  203,32. 
Deseriptio  orbis  tei'rae  6,2,9,  65,14.  235, 

51. 
dialectes    gr.   14,4.    17,13.    18,10.  20,19. 

79,5,21.  91,16    120,17.  142,13.  240,41. 
Dictys  de  Crète  28,7. 
Didachè  19,4 
Didujcalie  44,5. 
Didyrae  20.40.  70,38.  91,4. 
Dies  irae  75.10. 
Digeste  14,47.  94,20. 
Diodore  91,44.  1-35,8*.  153,8.  181,46.  208. 

19*,35*.  236,24*. 
Diogène  Laërce  201.46. 
Diomède  (gram.)  6,36. 
Dion  Cassius  208,35.  217,4*.  236,   40*. 
Dion  Chrysostome  84,28*.  118,8.   205,44. 
Dionysos  21,-31. 
Dioscoride  21,1. 
Diphile  40,38. 
diplomatique  gr.    10,10. 
divination  224,32. 
Donat  199,32.  238,33.  239,3, 
Dorothée  de  Sidon  88,33. 
Drame  gr.  104,44.  —  lat.  196,23. 
DROIT     22.5.    86,53,    113.47   suiv.    130, 

45.  151,17  — gr.  18,2.  20.47.  21,10,45. 

34,-30.  42,25.  86,36.  93,35.  104,46.  151, 

35.  178.43.  —  rom.  13,39.  14,47.  15,13, 

20,14.  20,34.  28,32.  33,26.  36,29.  63,49. 


246 


TABLES   DE   LA    REVUE    DES   REVUES 


64,2.   67,26.    90.19.97,21.102,25.107, 
17  suiv.    118.1.   156,38.  183,2.  190,13. 
238,16.  239,43. 
Duénos  (inscription  de)  33,2. 


Economique  .237.20. 

Egvpte  9,15.  10,47.  12,30.  16.4,53.  18.8. 

19.13.  20,7.  21,4.  22,36.  23.28.  31.25.  38, 
2.  48,18.  6.3,5.  67.18.  68,21.  69,6.72,4. 
77,25.  81,22  84,42.  87,1.  89,20.  93,21, 
47.97,39,  99,41.  100.20,23.  102,45.  113, 
36  suiv.  114.31.  1.30,45.131.9.133.51*. 
134,23,27.  137.12,23.  146.39.  148,14 
suiv.  171,49.  173,7.  195,16.  205,  26. 

élégiaqups  lat    16.31. 

Eleusis  132.35.  219,53. 

Empédocle  124,11.  214.20. 

Ent-e  le  Tacticien  142,39. 

Ennius  6,37.   7,36.   21.42.  87,36.   175,28. 

206,15.  225.23.  236,  26. 
Ennodius  7,42.  35,42.  103,18. 
Ephèse  149,6.  201  ,.38. 
Ephore  12,17.  91,42. 
Epicharme  1^^,5. 
Epictète  18.46.  100,53. 
Epicure  38.38.  155,34. 
Epidaureyl,37.  1.31,40. 
EPIGRAPHIE  15,12.  16,18.  67,35.  81,24. 

92.14.  148,52.  181,18.  -  chrét  150,16. 
189,7.  226,19.  —  gr.  10.9.  11,50.  14,4, 
35.  15.53.  17,13.  17,27.  19,46.  20.19. 
21,7.  23.1.  34,51.  39,9.  41,43.  42,25,27. 
43,7.  78,21.  79,21.  86,36.  88,41.  89,9. 
90,36.  91,47.  92.34  suiv.  102,21.  105,47. 
114,8  suiv.  120,17  131,40  suiv.  134,6. 
136,27.  145.33.  146.35.  149,47  suiv.  161, 
26  suiv.  174.14.  175,15.  181,42.  184,a3, 
49.  186,35.  188,25.  190.34.  194.43  suiv. 
195,46.  205.35.  206,16  suiv.  215,12. 
217.7,20  suiv.  221,17  suiv.  238,41  2,39, 
15,21,42.  —  lat.  20.25.  22.41.  24,52. 
33,1.  41.1.37  61,22  suiv.  83,52.  85.21. 
><7,.3l.  88,38.51.  89,19.  91,53.  95..39 
suiv.  108,36.  113,16  115,34  suiv.  118. 
12.  12),23  suiv.  1.31.42  suiv.  138.13 
suiv.  144..33  suiv.  149,21  suiv.  168,48. 
179..35.  188.41  suiv.  225,18  suiv.  229, 
33   231,5.  232,29  suiv.  2.37,28.   241,50. 

épopée  gr.    15,23.    65.48.  218,29.  —  lat. 

68,46. 
Eschine  35,27.  64,25.54.  68,6.  206,8. 
Eschyle    141.6.    184,7.  200,12*.  206,8.  — 

Ag     124,.33.    199  20.  203.28*.  —  Eiim. 

89,17.  —  Pers.  119.38.  136,52*.  198.19. 

—  Prom.   178.4.    197,29.  -  Sept.    15. 

32.  198.19.  234.47*. 
E8culape  192,13. 
Esope  115,5.  226.11 
Ethnographie  18.13.  74.42. 
Etieone  de  Byzance  87,19.  214,52*. 
étrusque  5.53.  17,37.  95,7.240.41. 
Etrusques  14,34. 
Etymolooik   15.21.    23.43.    46.31.    106,1. 

234,3.  -  gr   9.4.  79,9   1.35,44.  150,30. 

153,32.  199.17.  235..36.  238.51.  -  1  ar. 

13,22.  46.36.  111,50.  113,10. 


Euclide   24.20  suiv.  40,34.  50,35.  152  .39 
198,6.  202.22. 

Eugippius  70,11. 

Eugubmes  (tables)  90,24. 

Eunape  216,19. 

Euripide  14,49.  84,25.  84.47'.  174,51». 
180,10.  184,6.  203,.35.  206,9.  —  Aie. 
201,39.  202,16*.  224..36.  -  Andromède 
48,2i.  —  «acc/i.  21.5.  34,10.  128.34*.  — 
Cycl.  23,31.  119.50.  —  El.  100,3.  — 
Héc.  86,33*.  —  liél.  83,36*.  —  Hipp. 
101,47*.  —  Ion  90,42.  —  Iph.  Aul.  23, 
31.  106,45.  109,42.  -  Iph.  Taur.  109, 
40.  —  Med.  19,16.  225,2.  —  Or.  67 
45.  83.36*.  104,3.  112,50*.  —  Phén. 
86,32  195,47*.  234.46*  -  lihés.  24,46. 
204,11*.  —Supp.  204,11*.  —  fr.  199,4. 
260,20. 

Eusèbe  de  Césarée  6,31.  20,50.  21,24.  33, 
31.  63.18.  100,30.  112,11.  201,26. 

Eusèbe  de  Nicomédie   23,35. 

Eustathe  90,10.  216,28*. 

Eutrope  26,43. 

Evagrius  7,42.  45,10.  117,2. 

Evangiles  3,16.  8,45.  14,38.  15,25.  17,30. 
67,10.  68,11.  74,16.  97,43*. 

Ezechiel  (poète  grec)  236,14. 


Faust  de  Riez  171.30. 

Festus  41,3.  85,22.  108,9.  198,17. 

Fiiastrius  14,10.  45,3. 

Florus  7,2. 

FOLK-LORE  19,9.  39,21.  92,20.  101,15. 

113,37.    140,4.  171,27,  178,3.    188,34. 

195,1.  202,18.  208,19. 
Frontin  179,15. 
Fronton   98.24.    119,29*.  142,25,33.   179, 

17.  210,32. 


Gains  19.36.  108,7,10. 

Galien    15,49.   21,34.    85,7*.    90,11.  103, 

29    169,26.  216,20. 
Gaule  34,35.  40,40.  75,39.  78.40.  106,9. 

129,30.    144,35   suiv.    150.10.    160,24. 

162,47  s.iiv.    168.48.    169,44.    171,11. 

177,11,14.16.    178,30.  179,22.    180,35. 

181,12.  189,19.  190,41.48.  192,31. 
genre  196.18.  —  lat.  7.9,32.  2(J3,20 
GEOGRAPHIE  10,47.  15,18.  19,23.  37,3. 

66.21.   92,27.    114,50.  134.36.  214,44. 

223./..   -   gr.    10,25.     87,20.    -  lat. 

11.3,16.  119.12. 

GÉ0.MÉTR1E   40,31  . 

Germanie  4,11.  14,53.  20,10,  25,13.32,50. 

61,19  suiv.   115,39. 
gérondif  239,53. 
gladiateurs  6,52.  202,29. 
Glaucus  87,27. 

glo-ssaires  lat.  6,6.  7,10,38.  17,34.  22,31. 
Glyptiqub  148,40. 
gnostiqups  186,40.  187,2. 
Gorgias  126,14. 
(;oth8  127,2. 
Granius  Licinianus  19,44. 


I. 


TABLE   GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


247 


Grattius  225,6. 

GREC  15,.Sl.  25,30.  61,9.  83,24.  139.47. 

141,19.  174,45.  181,23.  216,3.  237,43.  — 

synt.    200.29.   —  moderne,    3,21.    35, 

,34,  98,20.   111,1.  224,28. 
Grèce  66,23. 
Grégoire  de    Naziaoze   15,44.    30,19.    33, 

46. 
Grégoire  de  Nysse  44,29. 
Grégoire  de  Tours  188,,35. 
Grégoire  le  Grand  75,52. 


H 


Habert  (Fr.)  78,13. 

Hagiographie  6.21.  43,12.  100,40.  165,51. 

182.28.  188,34. 
Hannibai  38,9.  65,48.  118,6.  236,5.  237, 

9,10. 
Harpocration  70.48.   186,38.  214,4. 
Hécatée  11.35.  176,50. 
Hégésippe  7,6. 
Héliodore  216,14'. 
Hellanicus  de  Mitylène  236,32. 
Hénoch  210,33. 
Héphestion  de  Thèbes  88,,36. 
Heraclite  40,3.  74,14. 
Hermès  48,13. 
Hermès  trismégiste  9,2. 
Hermésianax  70,53. 
Herraippos  d'Alexandrie  104,21. 
Hérode  Atticus  23.13.  91.27.  101,1. 
Hérodien  41.32.  87,21.  196,39*. 
Hérodote    10,48.  11,31,35.  19,17.    20,49. 

23,20.   36,34.  41,51*.  55,17.  65,26.  77, 

20.  81,17.  83,29*.  89.23.  101,3.  104,5. 

117,22.  123,2*.  129,35.  136,47.  137,1*. 

158,26*.  176,50*.  197,26*.  202,18*.  208, 

20.  233,30    236,44. 

Héron   d'Alexandrie  16,22.  50,37.  72,40. 

175,4. 
Hérondas  8,19.  19,2.  64,44.  90,8.  95,13. 

117,32.  1.30,35.  200,50*. 
Hésiode    18,34.  169,51.  -  Œ.  et  J.  180, 

17. 
Hésychius  95,16.   238,43. 
Hildegarde  22,52. 
Hippias  40,16. 
Hippocrate  16,15.   .39,18.    117,22.  168,33. 

178,46. 
Hippolyte  44.49.  63,19. 
Hirtius  119.28*. 
HISTOIRE  14,40.  16,33.  18,41.  19,39.  21, 

21.  69,9  suiv.  110,1,12.  —  ecclésiastique 
43,43  suiv.  —  grecque  9,49  suiv.  16,1. 

21.29.  22.33,44.  35,32.  .39,10.  42,14. 
45,.32,40  52,48  suiv.  61,15.  65,28.  66,4. 
71,41.  72.10.25.  99.7.  100.11.  102,27. 
105,14.  124,37.  1.32,53.  137,30,41.  172, 
56,  174,17.  176,38.  185,19.  206,34.  227. 
11.  236,43.  —  romaine  4,10.  10.18 
suiv.  15,47,53.  25,14.  26,14.  27,30. 
34,20.  43,41.   45,48.    57.32  suiv.   61,7. 

65.30.  79,23.  88,38.  89.19.  90,1  95,45 
suiv.  101,9.  107,9.  109,35.  115,1.  124, 
25.  1,30,7.  137,27,52.  142.35.  190.19. 
227,12.  230,38.  236,3,30.  237,23. 

Hisloria  augusta  6,41.  26,47.  45,48.  68, 


31.  80.23.  112,10*.  113,42*.  227,42*. 
228  8   236  25 

historiens  lat.  61,13.  84,20   95,34. 

Homère  11.44.  21.49.  83. '.3.  89,23.  127, 
47  141,45.  180,10.  198,5.  201,18.  210, 
44*.  —  archéologie  66.28.  78,42.  121,24. 
138,33.  201,32,.34.  238,20,27.  -  civili- 
sation 33,52.  189,23.  —  critique  (haute) 
15,23.  88,21.  89,32.  132,5.  135,35.  233, 
36.  -  langue  12,45.  15.22.  18.20.  39, 
.35.  84,25.  96,44.  110.9.  112.30.  125, 
9.  —  scol.  42,20.  95,10.  —  Iliade  12, 
45.  15,48.  42,1.  73,41.  74.12.  76.50. 
86.35.  89,32.  121,40.  156.52.  158.17*, 
32*.  200.10.  218,28*.  237,53*.  239,45.— 
Od.  16,3').  21,41.  34,38.  41,14.  73,32. 
101,10,42'.5O.  102,6.  128,53  136,15*. 
157,15.  198,3*.  —  Hymn.  19,14.  80,43. 
83,28.  86,36. 

Honarius  117,10. 

Horace  14,46.  21.53.  .38,11.  51,31  suiv. 
69.25.  86,3  89.23.  96,44.  99,8.  140,11. 
141,45.  146,8.  197.40.  205,22.  —  A.  p. 
203,18*.  —  Epist.  26,17*.  39,5*.  92,25*. 
101,22*.  —  Epod  15,28.  17,7.  21,35. 
—  Od.  15,28.  17,7,16.  18.51.  26,16*. 
38,11.  65,50.  80,34.  82,23*.  83,11.  90, 
1*.  91.24*.  92,24*.  103.3.  118.49*.  131, 
15  173,39*.  197.5.  202,23*.  227,41*. 
229,32*.  —  Sai.  26.17*.  76.32.  100.9. 
104,1.  105,50.  174,40*.  175,20.  224,37*. 

Hugucio  13,36. 

huraanisnae  (histoire  de  1')  67,3,17.  120, 
31.  121,22.  193,43. 

hymnes  143,25. 

Hypéride  70,46. 


iconographie  gr.  72,50. 

Hion  8,44. 

impersonnels  (verbe.s)  lat.  196  20. 

Inde  98,.39. 

infinitif  112,4.  —  lat.  143,1.  198,48.  203. 

23. 
Irénée  6,30.  68,4. 
Isée  20,21.  65,35.  70,46.  239,43. 
Isidore  13,37.  96,39. 
Pseudo-Isidore  116,50. 
lais  9  25. 
Isocrale  104,23.  126,14.  175,41'.  214,31. 

2.30.14.  237,48. 
Italie  25.39.  36,6.  79,47.  102,42.  114,51. 

146.17.  169,46. 
italiques  (dialectes)  81,49. 
Ithaque  16.13.    35,25.   49,6.  69,9.  76,20. 

79,36.  129  1. 
itinéraires  112,14*.  130,43. 


Jamblique  117,26.  143,31. 

Jean    r.hrvposlome    (saint)    27,12.   44,34. 

75  ,.33, 49. 
Jean  Damascène  27,40. 
Jpan  de  Janua  13,35. 
Jérôme  (saint)  6,30.  17,53.  38,22.  84,.37. 

118,22. 


•248 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


jeux  205.49.  208,o. 

Jordanès  82,25.  130,26. 

Josèphe   (Flavius)  7,6.    40,19.  83,40.  87, 

29.   113,37*.  237,42*. 
Juba  92,13. 
Juifs  11,52.    18,18.  21,36.  40,20.  126,28. 

129,17.  188.25. 
.Iiilien  de  Laodicée  21,52. 
Julien  l'Apostat  18.53.  36,25.  45,36.  103, 

45.  129,19.  155,25.  196,10*. 
Juiius  Africanus  103,36. 
Julius  Ex.si)pprantius  20,46. 
Juiius  Obsequens  142,1. 
Justin  (historien)  7,15.  98,8.  208,36*. 
Justin  (martyr)  35,12.  66,14. 
Juvénal    17,33.    18,26.   23,23.  66.26.  76, 

42.  91.32.  100.52*.  122,15.  130,1.  140, 

11.    194,7.   196,44*.    197,46.   198,16*. 

199,41.  202,29. 


Kôchly  (Herm.)  36,43. 


Lactance  44,51.  65,47.  112,11.  173,28. 
224,45.  —  De  mortibus  173,49*. 

Lactance  (scol.)  229,49. 

lares  (dieux)  7,47. 

Larisse  240,46. 

LATIN  5,30  suiv.  35.-37.  88,32.  119,14. 
142,26.  168,48.  169.13.  23.3,45.  -  synt. 
100,16.  105.7.  130,10,32,50.  131,24. 
132,11.  135,19.  140,50.173,37.  193,51. 

Léonard  de  Vinci  148,40. 

Léonidas  d'Alexandrie  186,53. 

Leontius  de  Neapolis  30,37. 

LEXiCOGHAPHIE  46,20.  71.34.  —  gr. 
31,47.  79.18.  84.28.  89  26.  90,32.  107, 
6.  113.22  125,9.  135.40,48.  176.8. 
179,4.  196,43.  229,46.  —  lat.  5,30 
suiv.  16,31.  20,34.  21,26,28.  22.50.  23, 
2.  24,5.  46,27.  71,34.99,19.  121,1,19. 
124.41.  215,12. 

Libanius  22.26.  90,17.   104,23.  216,15*. 

Licinianiis  6,42. 

ligure  11.3,20. 

LINGUISTIQUE  12,43.  19,40.  22,15.  46.1 
suiv.  6.3,27.  66,27.  68,23.  104,12.  105, 
40.  106,4,17.  110,47  suiv.  120,15.  133, 
25.  110,.30.  157,52  suiv.  168,49.  170, 
48.   172.32.   197.8   202,33,47. 

LITTERATURE  15.51.  89,20.  100,18. 
135,25  207.3.  235,46.  —  gr.  23,25. 
26.6.  33  38.  68,5.3.  93,29.  115.10.  137, 
51.  -  hit,  19,53.  21,18.  41,1.  63,52, 
65,16.  81.12.  168,.34. 

liturgie  95,14.  169,34. 

Livius  Andronicus  206,15. 

Logia  lesu  104,49. 

Longin  (Du  Sublime)  16,38.  103,17. 

Loiigus  .39,31*. 

Lucain  19  20.  59,18.  89,6.  98,22.  178, 
26*.  1%,20*. 

Lucien  24,50.  8.3,26*,33*.  95,5,16.  196, 
11*. 

Lucilius  37,5. 


Lucrèce  6.42.  17,52.  18,.36.  63,22.  84  6 
99,12.  104.8.  145,45.  156,72.  2.35  34*' 

Lutèce  99.28.38.   105,29.   148,18.  149,26. 

Lycaonie  116,14. 

Lycophron  18,21.  104,44.  119,50.  226 
45. 

Lycurgue  239,15. 

Lydie  177,52. 

Lydus  (Jean)  19,31. 

Lygdamu.s  131,18.  132,23. 

Lyon  190,49. 

lyriques  lat.  109.1'!. 

Lysias  217,14*. 

M 

Mài9,27. 

Macrobe  238,10. 

Magie  95,14.  115,19.  186,38.  209,35. 

Malalas  28,11.  31,18. 

Manéthon  84,13.  208,19. 

manichéi-sine  93.21.  94,23.  100,22. 

Manilius  5,9.  6,42.  14,51.  83,13.  100,50. 
101,34.  203.48. 

Manuscrits  45,26.  64,40.  129,12.  164,43. 
235,21.  —  gr.  18.48.  31.44.  32.24,  45, 
34.  64,13.    100,40.    103,.35.   175,5.  181, 

49.  —  lat.  23,9.  45,29.  69.3.  84.34  95, 
29.  118,45.  131,33.  147,7.  164,5.  168, 
1  31 

M^rc  Àurèle  36,34.  132.42*.  135,9. 

Marcianiis  Heraclesta  91,6. 

Margitès  90,8. 

marine  191,35.  201,32. 

Marius  Mercator  116,50. 

Martial  6,42.  18,38.  63.45.    65,1.    8.5,22*. 

Martianus  Capella  9,34. 

MATHÉMATIQUES  4,1.  5,23.  24,8.  50,28  suiv. 

M^xiraianus  7. .36. 

Médecine  15,29.    18,27.   19,17.  35,39.  6.3, 

36.  65,26.  67,53.  72,47.  113,32.  141,45. 

154,53. 
Ménandre  118,38.  152,32.  186,30. 
Méthode  d'Olympe  66,40. 
MÉTBIQUE  Wl,43.  —  gr.  17.48.  23,22. 

35.14.  85,5,18.  89,10.  103,27.  104,44. 
105,17.  117,32.  124,23,35.   125,46.  186. 

50.  199,40.  204,50.  —  lat.  103.43.  142, 
34.  201,1.  233,7.  239,26. 

métrique   (prose)  23,10.  85.14.  88,2.  129, 

38   235,46. 
Métrologie  gr.    149,43.    175,46.  —    rom . 

14.15.  66.49.  97,52. 

Milet    48,36.    92,38,    93,11,26,29.    97,ir, 

145,49. 
mime  20,30.  74,21.  95,13. 
Minucius  Félix  16,40.  22,20.44,44,46.  80, 

46     85,14.    98,44.    132,27.    133,16,37. 

196,51.  201,13. 
Mithra  16,17.  64,6.  152.40. 
Mommsen    (Theod.)    13,39.    17..39.  45,38. 

11.3,28.  134,47.  189,46.  2:34,35. 
morphologie  gr.  72,35. 
mosHÏque   20,27.    29,20.  61,20.  62,11.  '.*>■ 

14.  148,34.  153,4.  154,38.  225,26.  226. 

3,13.  241,31,48. 
Moschus  (Jean)  27,29. 
Mûller  (Max)  14,37. 


I. 


TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 


249 


musées  48,35  siiiv.  96.3S.  146,23   168.36. 
Musique  22,14.  61,8.  103,26.  118,45.  151, 

52.  175,33.  202,20. 
mvstr-res  115,29.  195,19.    202,50.  208, '.8. 
MYTHOLOGIE  7,45  suiv.  15,40,1.  —  pr. 

14,49.  15,39.   16,10.  17,44.  74,7.  206, 

9.  237,25. 


N 


négations  lat.  140,29. 

NemesiHS  118.41 . 

Néron  196.53.  2.37,14. 

Nicandre  23,44.  38,24. 

Nicéta  de  Rémésiana  171,26. 

Nicolas  de  Damas  83,32*. 

NicophroD  71,49. 

Nietzsche  105,4'». 

Nigidius  Figulus  124,18. 

nombre  ial.  7,11.  196,26.  198.17. 

Nonius  M.ircéllus  20,12.  8i,50. 

Nonnos  33,46.  63,8. 

numération  lat.  14,15. 

numéraux  lat.  159,52. 

NU.MI3.MATI0UE  95,26-  99,37.  107,8.  110, 
14  suiv.  116,34  suiv.  134,25.  150,37 
suiv.  177,40.  190,26.  211,9  suiv.  219, 
48  suiv.  —  gr.  11.25.  19,25.  93,38. 
114,44.  136,34.  153,17,27.  184,3.  217, 
26.  —  ital.  207,35.  —  rom.  18,33.  26, 
26.  61,36.  148,28. 

nymphes  144,1. 

Nymphodore  91,47. 


Oeniadae  138,46. 

Olyrapie  11,17.  22,9.  23,40.  40,13. 

Olympiodore  37,34.  235,43. 

onomastique  gr.    91,16.  —  lat.  3,6.  5,52. 

167,2.  210,15. 
oracles  sibyllins  19,3.    26,51.  78,11.  173, 

25  225  9. 

orateurs  gr." 80,35.  129,34.  —  laL   22,43. 

ordre  des  mots  66,10. 

orfèvrerie  42,1.  65,20.  75.47.  99,30.  161, 

26  suiv.  182,23. 

Orient  11,13,5.  15,14.  15,40.  16,35.  18,5. 

21,7.   25,16.    67,53.    79,36.  80,48.  97, 

38.  120,34. 
Orientius  22,51.  101,31.  204,1. 
Origène  29,2.  3'.,25.  44,48. 
Orose  87,21. 
orthographe  lat.  196,40. 
Osbern  13,36. 
ostraca  140,48.  218,21. 
Otto  (Aug.)  6,43. 
Ovide    6,39.  17,43.    18,23.    21,8.  23,50. 

86,3.  147,48.  174.23.    175,38.    224,53. 

—  A.  A.  72.45.    225,1.  —  Am.  90,23*. 

—  Her.  239,25*.  —  Médée,  225,2.  - 
Met.  18,21.  H8,24,48.  78,14.  98,7.  99, 
51.  130,3.  173,35*.  229,49.  239,26*.— 
Pont.  103,31*.  —  Tr.  118,53*. 


Pachymère  (Jean)  4,7. 


Pacuvius  86,40'.  196,25. 

Paléographie  21,1.    117,13.  155,32.  156. 

18.    196,41.  212,31  suiv.—  gr.   30,42. 

106,48.    —    lat.    66,8.   68,10.    122,27. 

174,9.  196.40.  199,36. 
Palladius  45,21.  82,19.  181,24. 
Paniprepios  de  Pannopolis  87,24. 
Pan  91,10. 
Pannonie  126,28. 
papyrus  22,5,40.  32,14.  40,46.  63,35.  67, 

14.  83,40.  84.14,17.    87,2.    95,12.    100, 

13.  108,.33  113,27  suiv.  129,32.  1.32,2. 
181,18.  183,5.  197,35  198,9,  224,42,52. 
225,9.  242,7.  —  Ial.  12,37.  141,53. 

Parlhenius  83,32*. 

participe  grec  46,1.  196,11*.  —  lat.  140,7. 

Paschasius  213,31. 

Paul  diacre  13,37. 

Paulin  de  Noie  19,45.  45,8. 

Pausanias   17,5.    22,9.   42,31*.  83,40.   91, 

10*.  115,22,29.  138,40.  208,36*.  224,12. 

236,24. 
pédagogie  et  ouvrages  scolaires  74,1  suiv. 

78,19  suiv.  97  6  suiv.   109,3   suiv.  119, 

41  suiv.  178,52. 
Peinture  32,42. 

Pergame  3,1.  105,35.  222,1,16. 
Perse  (pays)  45,42. 
Perse  66.26   134.14*.  140,11.  197,46.  199, 

41.  224,27.  234.48*.  238,25. 
Pétrarque  230,-30. 
Pétrone  171,13.  177,23.  189,52. 
Phèdre  103,6.  173.33*.  175,8. 
Phénix  de  Colophon  95,17. 
Phidias  18,31. 
Philémon  18,11. 
PhilolaUs  89,5.  175,33, 
PHILOLOG  E  (histoire   de   l.i)  13.34.  18. 

44.  23,18.  36,31.  68,41.  131,36.  155,52. 

180.6.  182,5.13.  184,46. 

philologie  ^mélanges  de)    16,16.   20,6.  20, 

27.  26,12.  85,21.  78,50.  120,19. 
Philon  86,38   216,4. 

Philon  de  Byblos  87,21. 
Philon  de  Byzance  72,40. 
PHILOSOPHIE  4,28  suiv.  18,27.  106,29. 

—   gr.    14.27.    16,29.    113,30.    146,14. 

182,45.  207.4.  234,53. 
Philostrate  22,24.  34,^.7.  120,38. 
Phocylide  155,46. 
Phonétique   64,5.   141,41.    170.31.  —   gr. 

17,13.  18,10.  68,40.  78,26.  105,17.  111, 

2.    111.1,42.    131,30.    210,36.  —  lat.  7, 

28.  36,28.  198,17.  202,36.  204,30. 
240.19. 

Photius  29,6. 

Physique  9,42. 

Pierre  (saint)  34.25. 

Pindare    40,49,50.    85,18.    90,13.    140.5. 

157,21.  204,8*.  —  scol.    14,43.  70,45. 

90,13.  135,5*. 
Platon  19,43.  22,49.   33,51.  36,16,48.  63, 

37.  64.:«.  65,7.  68,43.  71.51.  78,45.  79, 

14.  83,49.    103.12.    104.27,51.   106,30. 

110.7.  118.29.  132,27.  1.35,21*.  146,26. 
178,47.  199,10*.  200,22.  234,36.  — 
Aie.  II  5,17.  158,42*.  201,13.  210,50. 
—  Apol.   119,21.  —  Banq.  86,39*.  — 


250 


TABLES    DE    LA.    REVUE   DES    REVUES. 


Euthyphr.  25.45*.  82.3.  1()9,9.  — 
Gorg.  101,38.  109,i7.  203,il*.  — 
Hipp.  mai  109.18.  —  Hipp  min.  109, 
18.  —  Lach.  25.45*.  82,4.  97.19.  102, 
35.  —  Lysis  41,51*.  —   Menon   110,3. 

—  Parm.  81,34.  —  Phédon  121,7. 
195,51*.  216,40*.  —  PhiVebe  81,34.  84, 
49*.  —  Polit.  81,34.  84,49.  —  Prot. 
203.11*.  —  •  }\ep.    7,34*.  17,13.  84,49*. 

—  Soph  81,34.-  Thpét.  5,11.  216,40*. 
Plante  5,38.  34.2.  35,4.  84,49.  104.7.  142, 

11,45.  173.37*.  -  Am.  20,24.  8.^,16*. 
175.17*.  229,17*.  —  As.  17f.,l*,17*.  — 
Aul.  175,17*.  176.2*.  —  Bacch  85.16. 
175,1*. 17*.  —  Cas.  40.36.  175,1*.  — 
Cist.  175.1*,17*.  -  Cure.  36,12.  - 
Epid.  68,45.  175,3*.  —  Mén.  69.3.  175, 
17*,44*.  —  Merc.  85,16..  175.44*.  — 
Mil.  92,23     175,44*.  —  Persa  175,44*. 

—  Poe7i.  175,44*.  -    Pseud.   175.44*. 

—  Rud.  69,3.  175.44*.  -  St.  85.16*. 
175,44*.  -  Trin.  81,5.  173,29*.  175, 
44*. 

Pline  l'ancien  5,38.  6,18,27.  10,48.  18,13. 

20,10.  73,"8.  113.17    141,47.  238,4*. 
Pline  le  jeune  11,38.   16,48.  142,24.  198, 

30,48. 
Plotin  16.47. 
Plutarque  4,32.  5,1.    10,23.   16.5.  17,15. 

23,6.  34.11.  40,50.    83,26.  92.11.  104, 

23.  132,15.  1.36,17*.5.3*.  137.1*.  153,18*. 

183.15.  201,23.  208,35*.    229.16.    238, 

12*,15*,23*,  46*. 
Poètes   pr.  67,24.    106,47.   —  laf.  21,26. 

22,1.  98,33.  131,32. 
Pollion  84,21.  91,24. 
Pollux  124,9.  237.48*. 
Polybe  25,40.  337.17. 
Pompéi    11,38.    17,10.  22.22.   47.45.  97, 

38.  99.16.  103,50.  231.53.  232,22. 
Pomponius  Mêla  6,18.  173,43. 
Pont  33,4.  91,42.  117,19.  186,35.  211,19. 
Porphyre  178,51. 
Po.sidonius  5,9.  18,22.  78,3. 
Praedestinatus  66,17. 
Préhistorique  63,40.  134,49.  153,13. 
prénoms  lat.  87,31. 
prépositions  gr.  23  20.  79,34.  136,53. 137, 

1.  -  lat.  75,9.  137,2. 
Priape  9,5. 

Priscien  13,37.  84,36.  92,1.  213,83. 
Probus  112.29. 
Procl us  23.33. 
Procope  fie  (^ésarée  29.1. 
Properce  1(J6,.36,51.  128,12.  —  scol.  229,1. 
Prosper  171,30. 
proverbes  lat.    89,7.   90,10.    91.11.    92, 

26. 
PrudeDc*"  196.40.  197,37.  210.31. 
Poellus  182,17. 
Ptolémée  (Cl.)  9,40.  62,31. 
Ptolémées  10.16.  114,1.  192,42. 
Pyrrhon  .38  37, 

Pythfias  de  Marseille  33,13.  79,46.  98,30. 
236,41.  237,31. 


Quinte  Curce  7.15.  19,21. 

Quintilié-n    5.38.    15,21      117,41.  122,15. 

13.3,30.  140,12.  196,15.  210,29. 
Quintilien  (pseudo-)  7,42. 


Ravenne  29,19. 

RELIGIONS  7,45  suiv.  11,8.  15,17.    16, 

42.  32,50.  36,36.  66,33.  68,7.  73  21. 
77,14.  78,5.  84,42.  89,11.  105,.38.  119, 
36.     152,4.    167,42.    171,32  suiv.    177, 

43.  178.30.  179,22.  180.35,53.  181,12, 
15.  189  19.  22i,39,50.  237,50.  241.44. 
—  gr.  16,25.  20.4.  42.26.  66,44.  69.7. 
73,23.  76,47.  77,41.  80.38.  92,17.  94, 
26.  99,47.  106,13.  114,44.  115.29  1.37, 
40.  156,10.  175,15.  179,4  197.1.3.198, 
49.201,29.  202,3.207,4  241.8.— rom. 
17,45.  .39,36.  67,27.  97,26.  101,53. 
150.31,42.  170,8. 

Rhétorique  36,23.  42,19.— gr.  80,35  104, 
20.  141,27.  196.5.  —  laL  17,1.  178,17. 

Rhodes  105,37.  136,22. 

roman  71,1.  72  53.  75,17.  95,17. 

romanes  (langues)  5.31. 

Rome  21,29.  22.6,45.  37,50.  64,11.  65, 
24.  69,18.  71,30.  72.  .3.  79,47.  98,12. 
99,25.  101,2,53.  103,50.  105,32  134, 
19.  146,37.  147,45.  148,22.  157.29. 
197,51,  201,30.  225,22  suiv.  230,26. 
231,6,.39  suiv. 


Sabinus  103,30. 

Sages  (sepi)  222,39. 

saliens  (chants)  33,1. 

Sallnste  23,48.  .33,22.  66.15.  84,22.  121,2. 

124.12.  127,46.  189,49.  —  f'a^.  180,26*. 

-  Hist.  198,11.  —  Ing.  168,27. 
Salluste  (pseudo-)  95,22. 
Salomon  (jugement  de)  39,21.  130,12. 
Sappho  77.52. 
Sarapis  114,10. 
Sanlaigne  237,23. 
sceptiques  38.32. 
Sculpture    63,15.   67,36.    73,36.    105,49. 

139,31.  146,23.  149,38.    163.26.  188.8. 

225,12  suiv.  —  gr.  8,.35.  18,52.  22,13. 

47.7  suiv.  74,34.  93,25   195.5.  197.48. 

199.46.    200,42.    202,52.     203.44.  205, 

38.    206,25.     207,16    suiv.    231,22.  — 

rom.    20,17.    22,22.    178,36.    179,29. 

181,15.  231,10. 
Scymnus  de  Chio  738,49. 
Sedulius  175,51. 
Sêjan  41,.37. 
Séleucides  10,51.  63,26. 
.sémantique  112,6. 
Sénèque    5..38.    23,50.    44,44.    141,46.  — 

Apoco}.  65,10.  —  IHid.  137.2*.  231,31*. 

Epist.  6.52*.  117.3.5*.  142,24.  —  Trati . 

7,5.  16.6.  85,12.  225,2.  234,41. 
Sénèque  le  rhéteur  14,31.  39,33,   175,.37. 
Servius  6,30,39.  16,50.  234,40. 


TABLE    GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


2ol 


Sévère  d'Antioche  28.41.  31,1. 

Sextus  Erapiricus  83,34*.  216,28*. 

sibylles  30,40. 

Silius  Italicus  133,45. 

Silvia  6,42.  98.25.  150.9. 

SiraéoQ  Métaphrasle  27,27. 

sociologie  8,10. 

Socrate  5,22.  16,14.  41,47.  64.44.  68,43. 

104,27.  106.28. 
Solon  79,32.  238,45*. 
Sophocle  16,21.  21,33.  23,19.  26,4.  67,22. 

71.53.  104,33.  117,19.    141,6.    174,51*. 

184.12.  206,9.  —    Ai.  102,22.  —   Am. 

24.45*.  25,52*.  8i.49'.   100,29.  109,36. 

174,32*.  200,15.  202.34*.  204.13*.—  El. 

21,51.  41,51*.  217.10*.  —   Œd.  C.    81, 

36.  —  œd.  fi.  24.50*.  25,17*.  227,22*. 

238,49*.    —    Phil.    32,46.    204,5*.    - 

frasm.  84.49.  200,17.  -  scol.  95,11. 
Soranus  113,35. 
Stace   .38,1.    84,30.    85,53.   90,25.    92,6. 

100,52*.  133,45.  157,10.  196,29,33.  198, 

13.  201 ,9*,  10*.  210,46.  -  scol.  92,9. 
Stobée  17,41.  89,5*.  198,39. 
stoïcisme  4,48.   19,51.    34,36.   64,15.  93, 

15.  96,36.  208,45.  234,40. 
Strabon  113,39*.  208.19*.35*.  214,5.3*. 
Suétone  7,42.  45,14.  87,37.  90,17.  104,10. 

119,43.  137,2*. 
Suitlas  27,18.  87.23. 
Suipice  Sévère  62,19.  213,42. 
Syrie  67,31. 


Tabulai  (duodecim)  1fO,3. 

tacliyf,Taphie  gr.  18.42. 

Tacite  5,38.  7,15.  10,21.  20,3.  34,11.  57, 
32  suiv.  61,12.  62,31.  84,22.  94,3.  105, 
22.  121,6.  189.53.  -  Agr.  119,48.  196, 
33*.  —  An.  97, 23*, 49*.  137,2*.  179,6. 
202,43.  216,52*.  238,12.  —  Dial.  97, 
33.  10.3,17.  105,3.  119,2.  —  Germ.  14, 
52.  19.35.  20,10.  33,19.  59,34  suiv.  83, 
32*.  96,27.  10i,14.  119,11,45.  120.26. 
—  Hist.  82,32.  97,5*  ,22*.  137,2  .  177,2. 
238,18,2'.. 

Tatien  18,50.  66,38. 

Ténos  1.31,44.  132,30. 

Térence  23,9.  49.11.  135,28.  173,37*.  — 
Ad.  15,8.  86,39*.  12u,45.  —  Andr.  85, 
17*.  86.39.  —  Hec.  118.45.  174,40*.  — 
Ht.  86,39*.  174,45.  —  Ph.  175,25*.  — 
scol.  199,32. 

TertullieQ  5,42.  22,12.  44,45.  121,14.  171, 
17. 

Testament  (Nouveau)  15,31.  19,18.  44,34. 
64.35.  68,29.  75,27,49.  127,18.  147,18. 
176,8. 

théâtre  gr.  17.23.  71,36.  89,15.  198,45, 
229,41.  —  rom.  23.9.  39,3.  85,20. 

Théocrite  20,9.  70,49.  99,50.  103,35. 
140,5. 

Théodoret  181,53. 

Théognis  17,2.  72,14.  119,20*. 

Théognosse  17,19. 

Théonas  17,20. 


Tbéophraste  42,31 .  141,31.  157,5.  225,7. 

Théophylacte  75,33. 

Théra  15,37. 

Thessalie  71.27.  104,35. 

Thrace  11,8.  12,1.  48,40.  180,23.  218,31. 

241,44. 
Thrasymaque  91,31. 
Thucydide   12,17.   42.17.    54,22  suiv.  67, 

26.   80,35.   84,20.   87.14*.  90,36.  104.5. 

122.41.  1.36.47.  137,1*.  13S,40.  139,42. 

153.42.  199,8,22.  204,12*.  213,20.  234, 
36. 

Tib(Mv  72,51. 

Tibulle    6,38,46*.    89,43.    96,47.    106,36. 

127,30.  224,53.  238,44. 
Timosthène  91,2. 
Timothée  de  Milpt  213,4.  240,8*. 
Titft   Liv«  5,37.   6,42.  7,14.  12,37.  17,31. 

20.2.  .39.3.  50,53.  78,24.  84.21.  95,.31. 

103,13.  117,8,35.  121,6,19.  124,26*.  1.3.S, 

32.  1.39,53.  140,7,-37.  141.53.  196,1 4,.36*. 

199,16.  201,7.  202,24.  238,51. 
Titien  138.15. 
Titinius  86,41*. 
toponymie  129,41.  160,24. 
toreulique  115,48 
traftiques   gr.  15,7,15.  17,4.  76,16.  81,45. 

83,38.   1<I2,32.    106,8.    142,13.    202,14. 

203,8.  224,22. 
Trajan  22.53.  63.20.  75,52. 
Troie  16,26.  71,15.  121,36. 


U 


Ulpien  94,18.  108,32. 
;    Ulysse  96,27.  128,53.  180,9.  238,51. 
i    universités  23,30.  33,16.  36,53.  68,44. 

Uranius  87,27. 


Valère  Maxime  6,42.  7,15.  45,12.  90,23*. 
Valerius  Flaccus  19,5.  36,44. 
Vandales  85,39.  236,18. 
Varron   7,9.    18,12.    84,6.  85,4.  —  L.  L. 

108,9*.  —  R.  R.  22,18.  85,51*.  101,16. 

197,4. 
Velleius  Paterculus  6,43.  2.38,17. 
verbe  46,23.  142,36.  —  av.  111,29.  —  lat. 

22.38.  -  MODES  gr.  15,22.  29,1.  71,38. 
89,13.  —  lat.  16,45.  103,42.  —  temps 
94,44.  111,28  —  gr.  46,43.  118,10. 
199,15.  202,35.  —  lat.  13,25.  47,1.  82, 
15.  s7,45.  106,17.  196,14.  —  personnes 

46.39.  111,29.  —  VOIX  gr.  83,28. 
Verrius  Flaccus  18,12.  92,12. 
Vestales  2.33,46. 

Vincent  40,43. 

Vincent  de  Lérins  171,31. 

Virgile  6,18,37.  36,38.  86,3.  144,19.  201,1. 

—  Aen.  16.24.  17,6  25,20.  40,24.  81, 
19*.  82,3*.  86,7.  97,42*.  98,52*.  101,42*. 
106,43  142,11*.  144,20.  152.51.  174,3*. 
196.36*.  215,2*.  230,17.  234.39.  237,50*. 

-  Bue.  85,11.  127,32.  131,.32.  169,28. 
228,36.    —    Ciris   135,50.    180,28*.  — 


252 


TABLES   DE    LA  REVUE   DES   REVUES. 


Culex  98,44.  118.19*.  227,18.  —  Geovfj. 

84,5.  85,11.  112.29.  -  yWose/!«m  234,5. 

—  scol.  7,;]8. 
Vitellius  10.19. 

Vitruve  163,22.  164,5.  165,48.  221,51. 
voies  romaines  96,14.  103,2. 

IV 

Wolf  (Fr.  A.)  71,40. 


Xénophon  39,12.  52,48  suiv.  91,44.  104, 


5.  132,r.  186,18.  —  Anab.  175,41*. 
180,53*.  186,18  205,13,  238. 'i7*.  — 
Apol.  19,30.  —  Ojn.  19,41.  101,13.  — 
Cyr.  84,76*.  —  Metn.  77,34.  78,22. 
200, 25*, 52*.  216,8*.  —  Resp .  Lac. 
228,1. 


Zenon  4,49. 
Zenon  de  Vérone  45,2. 
Zonaras  26,42. 
Zoroaslre  94,2. 
Zosime  79,34.  235,44*. 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D  ARTICLES. 


253 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D'AKTICLES 

Cette  table  ne  comprend  que  les  noms  des  auteurs  d'articles  originaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articles  simplement  critiques  n'y  flgurent  point). 


Abbolt  83,21. 
Abbruzzese  (A.)  236,14. 
Agar  (T.  L.)  210,45. 
Ahlberg  (A.  W.)  240,20. 
Albertini  (E.)  230,38.  231, 

11 
Allen  (J.  )  203.27. 

—  (Samuel)  52,13. 

—  (T.   W.)  198,4.  201,18. 
Allmer  189,11.20. 

Allole    de    la    Fuye  192,2, 

35. 
Altmann       (W.)     161,50. 

222,38. 
Aly  (Fr.)  74,1. 
Amatucci    (Aur.    G.)  229, 

17.  235,46. 
Amelung  ^W.)  166,17. 
Ampoulange  153,13. 
AnriersoQ  (J.    G.    G.)  211, 

20. 
Andresen  (G.)  57,32.    97, 

22. 
Antoine  (F.)  132,11. 
Apeit  (Ot'o)  84,47. 
Arbois  de   Jubainville   (d') 

150,52.    151,17.    152,4. 

167,10. 
Archer-Hind    (H     D.)  210, 

50. 
Armànet  (G.^  218,19. 
Arnaud     d'Agael     145,12. 

181,16. 
Ashby    jun.    (T.)    197,11, 

51. 
Assmann  49,50. 
Ausfeld  (Ad.)   86,12. 
Austin  (F.  M.)  140,12. 
B.  (F.)  92,27. 

—  (R.  G.)  195,38. 
Babelon  (E.)  150,3,37.  153, 

17,77,52.  191,35.  192,12. 

220,40. 
Backslrôm  (A.)  113,33. 
Baker  (G.  W.)  144,5. 
Baldes  61,37.  63.3. 
Ballenline  (F.  G.)  144,1. 
Barbagallo  (G.)  237,21. 
BardL  (i:.)  42,43. 
Baiihélemv  (A.  de)  144,41. 
Bâtes  (W.'  N.)  138,36. 
Baur   (P.   G.   V.)  138,38. 
Bayard  (L.)  175,20. 
Bayet  149,48. 
Beare(J.I.) 200,50.  204,5. 
Beaupré  (J.)  192,32. 


Bechtel  (F.)  39,35. 
Bekker  107,29. 
BelloUi  (A.)  236,4. 
Bendall  (B.)   210.37. 
Bénédite  (G.)  162.17. 
Berger  (Ph.>  148,49.   149, 

1,13     sqq.    150,4.    152, 

23.  153,24. 
Bersanetti  (F.)   235,45. 
Besnier  (M.^  163,4:i.    166, 

16.  167,1.' 
Bessinger  61,35. 

Bethe  (E.)  38,24.  71,16. 
Bickbl  (E.)  5,16. 
Bidez  (J.)  129,19. 
Birt  (Th.)  86,18.  9(J,43. 
BissiDg    (Fr.    W.   v.)  89, 

12. 
Bizard  (L.)  219,44. 
BjOrobo  (A.   A.)  134,37, 
Blanchet  (A.)  167,50.  190, 

42.  193,2. 
Blass    (F.)    53,49.    73,17. 

114,14.  204,50. 
Bloomtield  (M.)  140,31. 
Blose  (H.)  87,45. 
Blamner  49,24. 
Bobrinskoy  (A.)  161,21. 
Bôlle  (F.)  222,3. 
Borner  (A.)  58,17  70,26. 
Bôrzsônvi  (A.)  127,1. 
Bohn  (G'.)  95,39. 
Boisacq    (Em.)    133,6,26. 

134.14. 
Boissier  (A.)  162,20. 
Bonnet  (Max)  6,20. 
Boor  (G.  de)  29,39.  30,23. 
Borchardt(L.)  12,30. 
Bormann  49,3. 
Bornecque    (H.)  194,9.24. 
Bosanquet  (R.  G.)  209,20. 
Boselli  (A.)  237,26. 
Bossert  (A.)  176,25. 
Bouché-Leclercq  153,7. 
Bourgin  (G.)  230,22. 
Brandi  32,20. 
Rrandt  (S  )  84,38. 
Brassioff  (St.)  42,35.  108, 

17.  118,1. 
Bralke  (E.)  117,3. 
Brauweiller  (B.)  95,44. 
Bréal   150,30,40.     153,32. 

157,52.   159,50. 
Brecn.ia  (T.)  59,47. 
Bréhier  (L.)    182,18.  189, 

24. 


Breiter  101,35. 
Bressiau  (H.)  113,13. 
Breuii  150,1.   153,13  sq 
Brieger  (A.)  40,3.    74,15. 

87,12. 
Brinkraann  (A.)  89,10.90, 

11. 
Brown  (G.   F.)  139,6. 
BrUckner  49,29,45.  50,21. 
Brugnaanu    (K.)    46,2,36, 

40.  47,4. 
Brugnola    (V.)    224,35,49. 

228,0.  229,18. 
Bruston  (G.)  176,8. 
Buck  (G.  D.)  202,33. 
Bucheler  (F.)  59,49.  88,32. 

90,14. 
Bulle  (H.)  48,51. 
Buis  (Gh.).  134,19. 
Bunte  (B.)  58,30. 
Burckhardl  -  Biedermann, 

241,44. 
Burkhard  (K.)  118,41. 
—  V.  Bonin  108,31. 
Burnet  (J.)  199,11 
Bury   (R.  G.)  196,3.  200, 

20. 
Busolt   (Georg.)  54,6  sqq. 
C.  (F.)  134.6. 
Gagnât     149.38.      150,19. 

151,32.     152,9.     153.9, 

37.    151,3    sqq.  163,42. 

166,16,53. 
Galldnder(T.)  205,44. 
Gallegari    (G.  V.)  236,42. 

237  31 . 
GarapbeinL.)  198,49. 
Gandel  (J.)  175,51. 
Gantarelli      (L.)     225,30. 

226,8,30.  231,31. 
Gaparl  (J.)  133,51. 
Gapitan' 150,1.  153.13. 
Capps(Edw.)  143,50. 
Garcopino  144.53. 
Garroll  (M  )  138,40. 
Cartault  (A.)  52.6. 
Case  (J.)  197,29. 
Gauer  (P.)  72,33. 
Gavaniel(H.)  164,51. 
Gaviglia     (Enrico)     29,23. 

219,29. 
Cesano  (Lorenzina)  59,50. 

225,50. 
•^esareo  (P.)  234,51. 
Cevolani  (G.)  130,10,33,52. 
131,24. 


254 


TABLES   DE    LA   REVUE   DES   REVUES. 


Chabert  (S.)  144,19. 
Chapot      (Victor).     58,41. 

174,14.  176,16. 
Charbooneau  150.1. 
Charitonidis(Cb.  Ch.)  216, 

44. 
Châtelain  (H.)  194,12. 
Chaviaras  (D.)  115,8. 
Chérel  (A  )  178,37. 
Chevy  145,38. 
Chiappelli'(A.)  5,11. 
Cichoiius   (Conrad)  41,37. 

59  27 
Cima  (À.)    225,2.   229,15. 

234,42. 
Clapp  (E.B.)  201,43. 
Clark  (A.  C.)  59,52. 
Clerc  (M.)  145,12.    179,30. 
Clermont-Ganneau  148,52. 

14y,2S,44.     150,8,16,48. 

151,26   152,70  sqq.  153, 

Il  sqq.  166,10. 
ColligDon    149,5.     151,49. 

152,47.   154,12.    164,48. 

178,26. 
ColliD  (Cari)  5,31. 
Coodos  (K.  S.)  216,3. 
Consoli  (L.)  234,49. 
Constans  (Léopold)  59,32. 
Contoléon    (A.  E.)   181,43. 

184,33. 
Conway  (R.  S.)  195,11. 
Conze    (A.)    49,7.     92,32. 

93,47.  94,26. 
Cook  (A.  B.)  197,13.  201, 

29.  202,4. 
Cooley   (A.   S.)  138,25,35. 
Cordenons  (F.)  237,12. 
Correra  (L.)  232,47.  233,9. 
Cosaltini  (A.)  234,53. 
Costaozi   (V.)  2.33.30.  234. 

36.  2.35,43.  236.31  sq. 
Courbaud  (E)  176,30. 
Cousin  (G.)  217,33. 
Cramer  (Franz)  58,15.  75, 

16. 
Crescini  (V.)  236,37. 
Crônert  (W.)  93.15. 
Croiset   (Maurice;    152,25. 

186,20. 
Cronin  (H.  S.)  206,17 
Crusius(0.)   85,32.   95,12. 
C8erép(J  )  127,46. 
Cumont  (Fr.)  129,12.  167, 

8.  186,35. 
—  (G.)  129,27. 
Cunlz  (0.)  114.50. 
Curtiss(S.  1.)  138,22. 
Curtius  (L.)  47,37. 
Darasté(P.  H.)  238,25,51. 

2.39,25. 
Dangeli     (L.     A.    Michel) 

227,23. 
Dangibeaud  (C.)  177,15, 
Daniel  (A.  M.)2(:6,.38. 
Danieisson  (0.  A.)  240.8. 
Daltari   (G.)   191,48.  220, 

30. 


Dawkins  (R.    M.)   194,52. 

195,41.  206,20. 
Déchelelte    (J.)    163.17,46. 
De  Decker  (J.)  133,31. 
Deissmann  (A.)  8.46. 
Deiters(P.)  91,47. 
Delamarre  (J.)  174,18. 
Demetrikiewicz   (W.)    116, 

27. 
Dpmoulin(Hub.)  132,15,30. 
Denk  (J.)  5.49  sq.  6,31  sq. 

7,8.' 
Deoni-son  (W.)  1.38,20. 
Dessau  (H.)  93,11. 
Deubner  (L.)  91,7. 
Devrient  (Ernst)  58,26.  70. 

21. 
Diehl(Ch.)  145,33.154,38. 
Diels  94,32. 
Diergart  (P.)  61,17  sq.  62, 

37.  103,39. 
Dieterich  (A.)  9,.31. 

—  (Karl)  89.27.  111,2. 

—  (P.  N.)  26,53. 
Dieudonné  (A  )  192,6. 
Dieulafoy  149,42. 
Dôhring  (A.)  7,39. 
Dôrpfeld(W.)  221,41.  22i<' 

6  sqq. 
Domaszewski  (J.)  61,26. 

—  (A.  V.)  62,20.31.  90,1. 
91,14.    96,5,25.    115,34. 

Donau  (Cap.)  145,32. 
Downes  (W.  E.  I>.)  197,32. 
Drachmann  135,50. 
Dragendorf  49,25. 
Dragoumes  (Steph,  N.)224, 

Draheim  (H.)  98,52.  99,43. 
Drerup  (E.)  85,37. 
Dressel  93,38. 
Dubois  (Cb.)  231,5. 
Duchesoe  (L.)  231,8. 
Durrbach  (F.)  218,3,40. 
Duhar  144,52. 
Duhn   (F.   V.)  8,.36.  37,14. 
Dumas  (U.)  144,34.  145,6. 
Dumoulin  (Hub.)  131,45. 
Durrieu  (P.)  164,8. 
Dussaud  (R.)  163,18.   165, 

42.  192,1. 
Dutilh  (E.  D.  J.)  134,27. 
DyrofT  (A.)  4,48.  83,50. 
E.  (Kr.)  134,47. 
Earle    (Morlimer    Lamson) 

52,4,14.   174,33  sq.  175, 

41.  201,39.  202,23. 
Edgar  (C.  C.)  209,^.2. 
Edhem  Bey  217,38. 
Egger  93,43. 

Khriich   (Hugo)  112,45  sq. 
Eisele  4,33. 
Eissfeldt  (E.)  85,53. 
Ellis(Kob.)  203,49.  210,32. 
Enestrcim  24,29  sq. 
Engelbrecht  (G.)  117,36. 
Engelmann  (R.)  39,22.  48, 

21.  56,8. 


Ensor  Œrnest)  52,10. 

Erdôs  (J.)  127,19. 

Erman   (H.)  93,21.  108,24 

sq. 
Espérandieu  153,22. 
Evans  (A.  J.)  50,1.  194,38. 

211,41. 
Exham  (G.  A.)  204,22. 
Exon  (Ch.)  204,31. 
Fabia  (Philippe)  10,19.  58, 

12,33.  177,2. 
Fabricius  49,26. 
Farnel  (L.  R.)  8,11. 
Fauré  (P.)  165,9. 
Fay  (E.    W.)   141,40.  142, 

36.    199,17.    201,16,50. 

203,33. 
Fehieisen  75,47. 
Fergusou  (W.  S.)  9,50. 
Ferrero  (E.)  229,34. 
Festa  (N.)  113,30. 
Fick  (A.)  13,25. 
Fickelscherer   (Martin)  53, 

43. 
Finâlv  (G.)    49,24.    127,6, 

23,51. 
Fink  24,52. 

Fisher  (Cl.  S.)  139,21. 
Flemming  (J.)  3,12. 
Focillon  144,53. 
Fôrster  (R.)  48,14. 
Forrer  (L.)  134,26. 
Forster  (E.  S.)  195,34. 
Fossataro  (P.)  229,33. 
Foucart  (P.)  165,33. 
Foville(J.  de)  191,30. 192,8. 
Fowler  (W.   W.)   196,36. 

202,27. 
Fox  (W.)  79,29. 
Friinkel  (S.)  11,52. 
Francotte  (H.)  132,5,19. 
Frank  (T.)  14>î.2. 
Frederkmg  59.38. 
Fries  (C.)  11,13,44.  71,49. 

69,20.  104,21. 
Fritzche  (H.)  73,23. 
Frothingham  (A.  L.)  138,2. 
l'Vhs  (J.)  118,6. 
Ftigner  (F.)  51,7. 
Funaioli  (G.)  6  27. 
Furtwângler    (A.)    95.18. 

202,52.  209,39. 
Fuschi  (M.)  224,  45. 
Gàbor  (A.)  127.28. 
Gaebler  (H.)  110,15. 
Gaffiot   (Félix)  173,38    sq. 

174,41 . 
Gandiglio  (Ad.)  228,37. 
Gardiner   (E.  N.)    205,49, 

208,6. 
Gardner  (P.)  209,17. 
Gardthauscn  (V.)  72,16. 
Garofalo  (P.  F.)  236.18. 
Garrod    (H.    W.)    196,30. 

201,9.  210,46. 
Gassies  (G.)  179,34. 
Gatti  (G.)  225,19,47.   226, 

17  sq. 


II.    —    TABLE    DES    AUTEURS    D'ARTICLES. 


255 


Gauckler    (Paul)     144,46. 

152,11.  153,19. 
Geliniid   (G.  A.)  9,19.  86, 

53.  108.39. 
Geidner  9i,2. 
Geizer  (H.)  3.2. 
Geotiili  (G  )  225,7, 
Géinrd  (V.)  131,6. 
Germer-Durand     (R.     P.) 

144,31. 
Geruuzi  (E.)  224,-39,53. 
Gianopoulos   (N.   G.)  218, 

38  sq. 
Gilbert  (W.)92,2i. 
Gildersieeve   (B.  L.)    139, 

47.  141,19. 
Gils  (P.  J.  M.  van)  239,1.3. 
Girard  (Paul)  184,5. 
Gnirs(A.)  115,.37.   116,20. 
Gôtz  (G.)  13,34. 

—  (K.  E.)  7,17. 
Goldbaclier  (G.)  118,53. 
Goodricii   (W.  J.)   195,52. 
Goodspeed   (E.  J.)  140,48. 
Goodvear  (W.  H.)  138,18. 
Gradenwitz  (0).  87,1. 
Graef  49,11. 

Graeven  (H.)  61,21,45.  95, 

45.  96,33. 
Graf  (E.)  61,8. 
Graiiiot  (H.)  163,50. 
Graindor  (P.)  132,32.  218, 

52 
Greene     H.    W.)    196,11, 

43.       " 

—  (J.)  203,21. 
Greenidge  (A.  H.  J.)   202, 

49. 
Grégoire  ^H.)  27,21,35. 
Greiifell     (B.     P.)    51,22. 

114,19. 
Grenier  (A.)    U5,3.    163, 

26.  175,8. 
Grenlz  (J.)  6,22. 
Grôger  (M.)  88,21. 
Groh  (F.)  122,53.  123,15. 
Gross  (Eduard)  51,47. 
Grossi-Gondi  (F.)  225,28. 
P.rueber  (H.   A.)    211,53. 
Grunenwald  (P.)  62.46. 
Gsell(St.)  231,6. 
Gubo  (A.)  121,23. 
Guiraud  (P.)  172,47.   180, 

30. 
Gumpil  (L.)  194,8. 
Gundermann  (G.)  89,5. 
Gurlilt  (L.)  60.3  sqq. 
Gustafsson  (P.)  240,1. 
Hagen  (J.)  62,12,29. 
Halkin  (L.)  132,12. 
Hall  (H.  R.)  195,31,48.  208, 

17. 
Hammer  (Mlle  J.)  134,53. 
Hardie  (W.  R.)  198.14. 
Harrison  (E.  J.)  195,19. 
Harrisson  (Jane  E.)  208,48. 
Harry  (E.)  101,47.  174,50. 
Hartman  ( J .  J .  )  59,  7  sqq . 


2.37,49.       238,12     sqq. 
239,24  sq. 
Hartwig  (P.)    116,3.   231, 

40. 
Hasiuck    (F.  W.)  205,36. 

206,31. 
Haube  103,31. 
llauler  (E.)  118,17.  119,29. 

233,14. 
Ha  user  (F.)  232,38. 
Haussoullier  (B.)    175,14. 
Haverfield  (F.)  49,23. 
Havet  (Louis)  149,26.  154, 
8.  173,29  sqq.  174,9  sqq. 
175,2  sqq. 
Hayman  (H.)  199,39. 
HHzard  (P.)  230,a3. 
Headlam     (W.)      200,12. 

203,8. 
Hease  (0.)  54,36. 
Heberdev      (R.)     115,45. 

116,6,32. 
Hebler  (G.)  4,29. 
HeermaQce(T.  W.)  139,27. 
Heiberg  (J  .  L.)4,2.  39,18. 

1.34,53.  135,11. 
Heierli  241,21. 
Helbig    (W.)    39,47.   150, 

24  sqq. 
Hellebrant  (A.)  128,9. 
Helm(R.)  87,49. 
Heimreich  (G.)  85,8. 
IIendrickson(G.  L.)  52,2. 

60,18.  91,13.  141,28. 
Henry  (A.  M.)  200,10. 
Hentze  (G.)  12,45.    83,43. 
Heraeus  (W.)  7,10,31  sq. 

51,9.  52,44. 
Herkenralh  fE.)  40,49. 
-  (Roi.)  78,21. 
Hermet  (F.)  162,10. 
Héron  de  Villefosse.  49,52. 
144,39.  151,46.    152,20, 
45.    153,50.  154,1.  188, 
45.  189,18. 
Herrlicli(S.)  11.38. 
Hertlein  (E.)  75,38. 
Herwerden  (H.  van)  59,12. 
69,4.  90,18.  238,17  sqq. 
Hesky  (R.)  117,45. 
Heuse  (0.)  89,16. 
Heuzev  (Léon)    149,33,51. 

150,45.  151,12. 
Hey  (0.)  7,27  sq. 
Heydenreich  69,9. 
Hilaire  (Cap.)  144,49. 
Hilberg  (J.)  72,47.  118,19. 
Hildebraudt  (P.)  89,31. 
Hille  (G.  E.  W.  van)  239, 

16,42. 
Hiller  (B.)  188,34. 
—  von  Gârlringen  (F.)  11, 
51.  41.43.  49,46.   50,7. 
94,35.  115.9. 
Hilliger  (B.)  70,22. 
Hir.sch  69.9. 

Hirschfeld  (0.)  10,34.  94, 
40.  95,50. 


Hirt  (H.)  46,24.  47,1. 
Hôck  (A.)  12,1. 
Hofer  iU.;  91,42. 
Hoernes  (M.)  126,49. 
Hoffmann   (Max)  109,9,19, 
48.  110,3  sq. 

—  (P.)  132,43. 
Hogarth  (D.  G.)  205,26. 
Holder  (0.)  93,42. 
HolIeaux(M.)39,9.  152,15, 

29.  154,15.    219,9   sqq. 
Hoitzmann  (H.)  8,8. 
Holvvein  (Nicolas)  132,3. 
Holwerda   (J.    H.)   47,16. 

91,37. 
Holzapfel  (L.)  12,27.  61,8. 

2.36  27. 
Homolle  (Th.)  149,4.    151, 

37.  152,36.  153,1  sq. 
Hopkinson  (J.  H.)  195,23. 
Horn  (W.)  46.32. 
Horna  (E.)  119,25. 

—  (K.)  29,31. 
Housman   (A.    E.)  199,42. 

202,28. 
Howorth  (H.  H.)  211,10. 
Hude  (G.)  41,50.  135,5  sq. 

136,17  sqq. 
Hûbner  (B.)  73,21. 
Huelsen   (Ch.)  71,31.  232, 

8  sqq.  233,19. 
Huemer  (Ad.)  117,30. 
Hultsch  24,21.  40,46. 
Hunt  (A.    S.)  51,22.  114, 

20. 
Huther  (A.)  109,37. 
Hyde  (W.  H.)  138,39. 
Ihra  (Max)  40,40   60.20. 
Immisch  (Olto)  54,4.  83,48. 
Jackson  (H.)  200,25  sq. 
Jacoby  (F.)  88,41. 
Jahn  (Paul)  84,5. 
Jalabert   (L.)   151,21.  164, 

41. 
Jardé  (A.)  218,40.  219,32. 
Jatta  (M.)  232,4. 
Jegerlehner  (J.)30,  27. 
Jirâni(0.)  124,11,25. 125,4, 
Jirecek  (G.)  32,20,29. 
Jôrgensen  (0.)  41,14.  135, 

35.  136,35. 
Jolies  (A.)  47,.30. 
Jones    (H.    Stuart)    58,37. 

163,30. 
-  (J.  G.)  7,22. 
Jouguet    (Pierre)     152,31. 

218,21. 
Jùthner  (J.)  115,31.  118,8. 
Juliian    (Camille)    164,12. 
176,39,    177,11  sq.    178, 
30,  179,22.  180,35.  181, 
12.  189,46. 
K,  (K.)  32,22  sq. 
Kakridès  (Th.)  92,23. 
Kalb  (A.)  2  ,38. 
Kalinka  (K.)  121,36. 
Kallenberg  (H.)  55,17.  56, 
2  sq. 


256 


TABLES  DR  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Kallôs  (E.)  127,48. 
Kaluscha  (W.)  118,29. 
Kaotor  (H.)  118,50. 
Kappelraaclier  (Â.)  117,42. 
Karo  (Gt;.)  8,21. 
Karsten  (H.  T.)  40,24.  238, 

34.  239,4. 
Ka.ipr  (R.)  118,45. 
Kavvadias  [P.)  97,16. 
Kayser  (S.)  131,40. 
Kazarow  (G.)  11,8. 
Keczer  (G.)  128,.34. 
Keil  (B.)  43,7.  222,1.  224, 

11. 
Kekule   von  Stradonilz  48, 

53.  73,36.  93,25. 
Kelle  (J.)  117,10. 
Keller  (Jos.)  96,2. 
-  (Otlo),  111,28.   117.50. 
Kellogg  (G.  D.)  60,21.  138, 

28 
Kenyon  (F.  G.)  201,40. 
Keràmopoullos  (A.  D.)  10, 

10.  214,44.  219,49. 
Kern  (0.)  71,27. 
Keyes  (A.  M.)  138,15. 
Kiepert  (R.)  10,48. 
Kioch  136,23. 
Kirchner  (J.  E.)  50,19.  89, 

50.  223,18. 
Kirk  (W.  H.)  142.12. 
Kiroer  (G.)  60,23. 
KjHlIberg   (L.)   48.27.  240, 

46. 
Klotz  (Alfred)  7,35.  84.30. 

90,26. 
Kouack  (Georg)  9,29.  90,8. 
Knoke  (F.)  58,23.  70,25. 
Koenen  (G.)  26,25. 
Koepp  (F.)   61,24.    70,2i. 

232,2. 
Korber  61,22.  62,23. 
Korte  (A.)  40,14.  42.3.  91, 

14. 
Kolbe  (W.)  222,32.  224,7. 
Konstanlopoulos    (K.     M.) 

220,27.  221,1. 
Kornemann  (E.)  10,44.  12, 

38.  84,20. 
Kornitzer  (Alois)  121,2. 
Krascheoinnikov   (M.)    51, 

20. 
Krause  (Ernest  F.)   27,18. 
Krausz    (S.)   126,28.    127, 

32. 
Krelfichmayer  (H.)  30.34. 
Krelschmer   (Paul)   112,6. 

118, '2. 
Kroll  (W  )  81,17  sq. 
Kronenbern  (A.  J.)  203,20. 
Krûger  61,29.  62,35,44. 
Knimbacber  (K  )  3.22.95, 

2.  181,49. 
Kùbler  (B.)  108,8. 
Kuipei-  (K.)  236,15. 
Kuk..la(R.  G)   119,20,33. 
Labande  145,23.  148,3. 
Labaste  (H.)  30,5. 


Ladarae  (Fr.)  242,8. 
Laigue  (de)  144,42. 
Laird  (A.  (i.)  197,27. 
Laminert  (Edmund)  54,10. 

71,42,  72,11,25. 
Lampros  32,20. 
Landgraf  ((i.)  7.12. 
Laug  (Pr.)  124,41. 
Langdon  (Si.)  140,10. 
Lange  (Ed.)  87,14. 
Lanzani  (Carolina)  236,23, 

43. 
i.attes  (T.)  6,1 
Lavaiid  (R.)  193,51. 
La  Ville  de  Mirinont(H.  de) 

132,23.    167,25.    174,24. 

175,36.  179,6. 
Lease  (E.  B.)  139,53.  196, 

15. 
Lebreton  (J.)  173,21. 
Lécureux  (T.)  194,8. 
Leeuwen    (J .     van)    55,9. 

238,6.  239,20  sq. 
Lefebvre  (G.)  218,21. 
Legracd  (Ph.    E.)   186,29. 
Lehmann    (C.    F.)    11,16. 

12,35. 
Lehner  (H.)  26,15.   61,42. 

62.49  sq. 
Lenel(0.)  94,18.  108.4,32. 
Léo  (F  )  .39.4.  52,22  70,38. 
Lermann  (W.)  1.32,26. 
Lesquier  (.1.)  173,8. 
Leuschaw  (Tb.)  61,15. 
Levi  (A.)  2.35,37. 
l.évy  (.1.)  166,25. 
Liebenham  (W.)  190,20. 
Lier  (B.)  83.52. 
Lifclzmann  (H.)  3,12. 
Lincke(K.)  53,53.  54,49,52. 
Lindsav    (W.    M.)    84,50. 

102,36. 
Linsenmayer  (A.)  43,53. 
Lill  (Th.)  92,11. 
Lopfî  (A    Rulgers  van  der) 

2;<;2,49. 
Lôfstedt  (E.)  6,52.  7.38. 
Lôschke  Gg.)  47,25  90,50. 
Lohmeyer  (K.)  231,49. 
Lonsinon  (A  )  167.2. 
Losscbaert  (B  )  132,4. 
Lucas  (H.)  48,6 
Ludwich  (Arlh.)  84,13.85, 

35.  88,33. 
Luedtke  (W.)  232,27. 
Luini  (A.)  225,52. 
Lurabro.so' ((;  )  113.35. 
Lundstniin  (W.)  240,12. 
Lutz  (A.)  118.22. 
Maas  (M.)  102,-32. 
—  (Paul)  27,.S7.  85.5. 
.Mac  Donald  (C.  .M.)  198,12. 
Macdonald  (G.)  211,28. 
Macdowali   (Kallmrine  A.) 

199,47.    206,7.     208,14. 

209.6. 
MacElderry  (IL  K.\  202,31. 

203,31. 


Madan  (F.)  196,42. 
Magnus  (IL)  38,49. 
Mago  (U.)  234,1. 
Mahler  (A.)  165,1. 

—  (E  )  126,36. 
Maidinenl  (H.  J.)  203,18. 
Maicr  (A  )  165,5. 
Mandach  (C.  de)  148.40. 
Mmiitius   (M.)  40,32.  85,9. 

92,6  sq. 
Marc  (P.)  32,21. 
Mariani  (L.)  226,15. 
Markl  (A.)  116.38. 
Marshall     (F.    H.)      196,6. 

197,53.  200,8,49  201,38. 

202,10.  203.6.  209,.35. 
Martin  (Henri)  164.43. 
Maruccbi  (0  )  226,3. 
Marx  (Fr.)  14,10.  74,  7. 
Maspero  153,'j4. 
Masqueray  (P.)  180.10. 
M  au   (A.)  231,53.  232,22. 

233,7. 
Mauguet  144,41 
Maurice  (.).)  110,35. 191,14. 
May  (J.)76. 40.  79.12. 82,28. 
Mayence  (Fern,)  131,51. 
Mayer  (M.)  232,50.  23.3,11. 
Maynial(E.)  165,35,2:30,18. 
Mayor   (.1.    E.   B.)  210,30. 

241.24,49. 
Mavr  (R.  von)  107,53. 
Meillet  (A.)  159,52.  160,8, 

46.  161,5. 
Meiser  (Karl)  24,45.  25,46. 

26.17.  52,18.  95,5. 
.Meister  (R.)  14.5.  15,21. 
Meltzer(HMns)  46,44.84,4.3. 
Mélv  (F.  de)    151, '.3.  162, 

26.  165,47. 
Meringer  (R.)  46,34. 
Merk  (A.\  .30,37. 
M^sk  (.1.)  118,48. 
Mever  93,47. 

—  (P.)  10,16.  114.9. 
Michon  (E  )  49,23,52.  163, 

32. 
Milloué  (L.  de)  171,34. 
Mills  (L.  H.)  141,6. 
Mispoulel   (J.    B.)    151,15. 

153,45. 
Milleis(Ludwig)  94.41. 108, 

11,3J,37. 113,46.  114,12, 

24. 
Mommsen  (Aug.)  84,40. 

—  (Theodor)  40,51,  59,24. 
94,4,    107,19.sq.    128,4. 

Monceaux  (P.)  16.3,52.  165, 

51. 
Monod  (W.)  176.17. 
.Monlanari   [T.)   237.9.  sq. 
Moonev  (G.  W.)  60,26. 
Moore'iC.  H.)  142,1. 

—  (F.  G.)  59.2. 
Moreau  145,36. 
Morel  (L.  B.)  190,49. 
Morey  fCn.  R  )  138,23. 
Morin  (G.)  171,26. 


II.    —   TABLE   DES   AUTEURS   d'aRTICLES. 


2^1 


Mortel  (V.)  163,23.  16i,5. 

165,49. 
Mot  (J.  de)  165,39 
Moulton    (J.    H.)     197,35. 

198,9. 

-  (W.  J.)  139,10. 
Mowat  (R.)  190,27. 
Mûller  (Albert)  85,20. 

-  (Dietr.)    73,41.    89,32. 

-  (F.     W.     K.)    93,20. 
94,23. 

-  (H.  J.)  50,53. 

-  (K.)  41,33. 

-  (S.)  134,50. 
MuDsterberg    (R.)    115,26 

sq. 
Muff  (Chr.)  72.1. 
Munoz  (Antonio)  32,27. 
Munro    (J.  A.   R.)  55,44. 

206,34. 
N.  (L.)  127,23,45:    129,3. 
Naber  (lid.)  210,33. 

-  (J.  C.)  238,16.  239,-13. 

-  (S.  A.)  237,40.  239.17. 
Naegele  (A.)  27,13. 
Naheim  (H.)  97,45. 
Navarre  (0.)    179,3.   181, 

10. 
Naylor    (H.     D.)   199,14. 

202,35. 
Nazari  (0.)  234,3. 
Négris  (Ph.)   223,50. 
Néraeth  (J.)   126,52. 
Némethv(G.1  127,30.  128, 

12.    " 
Nestlé  (Eb.)  30,41  sq.  55, 

52.   75,8  sqq.  86,38. 

(  W.)  55  53 

Neuraann  (K.  j.)  45,39. 
Niccolini  (G.)  237,6 
Nicklin  (T.)  199,9.  200,27. 
Nicole  (J.)  114,2  sq.   173. 

52.  174,6.  184,41. 
Niese    (Benedictus)    39,11 

54,16. 
Nissen  (fj.)  26,24. 
Nôldeke   (Th.)   27,31.   32, 

30. 
Novâk  (R.)  51,4. 
Nusser  25,43. 
Odelberg  (Per)  241.8. 
Oehler  (J.)  61,14. 
-  (R.)  49,33. 
Oestergaard    (C.)    135,44. 

136,15. 
Offord  (J.)  163,43. 
Ogôrek  (Jos.)  51,43. 
Ohlenschiager  (Fr.)  26,  15. 
Oldfalher  (W    A.)  202,16. 
Olsen  (Magnus)  113,16. 
Omont  (H.)  156,19.  175,6. 

182,6  sq.   184,47. 
Opitz  (Th.)  61,13 
Oppé  (A.  P.)  208,28. 
Oppert  151,41. 
Osiander  (W.)  74,43 
Oslhoff(H.)  9,5. 
Owen  (S.  G.)  197,47. 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue 


Oxé  (A.)  88,52. 
Pantazis  (M.)  214,31. 
i'apadopoulos  -  Kerameus 

(A).  29,27. 
Papageorgiu  (P.  N.)  26,51. 

30,21.   215,13.  217,11. 
Paris  (P.)   49,22.  177,19. 
Parmeggiani     (L.)     59,30. 

237,14. 
Pascal  (C.)  227.23.  228,25. 
229,2.  48.    233,29.  234, 
39.235,34. 
Paton    (James  M.)  138,43. 

139,4  sqq. 
Patsch   (G.)  10,25.   115,1. 
Patzig  (EdwiQ)  26,38. 
Pavolioi  (P.  E.)  224,29. 
Peaks  (M.  B.)  201,48, 
Pedersen  (H.)  111,47. 
Pelharn  (H.   F.)  212,24. 
Penovre  (J.  B.)  211,22. 
Perdrizet  (P.)  161,39.  163, 
24.  177,20.    178,4.   186, 
50.  219,4. 
Pernice  (E.)  47,21.  48,44. 

115,48. 
Peroutka  (E.)  124.36. 
Perrin  (B.)  137,41. 
Petersen  (C.  S.)  134,37. 
—  (E.)   49,20.  72,37.  73, 
37.  206,10.  232,34.  233, 
1. 
Peterson     (W.)      196,13. 

199,18.  203,16. 
Petit  (L.)  ,30,11. 
Petridès  (S.)  30,13,31. 
Petsch  (R.)  71,37. 
Pfaff  (K.)  62,41. 
Pfuhl  (E.)  49,47.  231,22. 
Pharmakowsky  (B.)  49,19 
Philios  (A.)  219,53, 
Philipp  (E,)  119,3. 
Photiadis    (P.  S.)    213,52. 

217,14  sq. 
Pichon     (R.)      173,26,49. 

178,18. 
Pick  (B.)  114,45. 
Picton  145,26. 
Pieri  (S.)  6,29. 
Pieriponi  (G.)  225,6.   228, 

3.  229,46. 
Piilov  145,21. 
Pistner  25,17. 
Platner  (S.   B.)  60,30. 
Platt  (A.)  196,10. 
Pôhlmann  (R.)  95,22 
Pohlenz  (M.)  38,32. 
Pollak  (L.)  115,52. 
Pomtow  49,27. 
Poncet  190,49. 
Poppeireuter  61,47. 
Postgate    (J.    p.)    196,18, 

34.  201,10.  203,23 
Pottier  (E.)  148,45.  149  49 
150,13.  151,34.   153,30.' 
161,53.   16321. 
Poulaine  145,8. 
Powell  (B.)  138,47  sqq. 
des  Revues  de  1904. 


Pradel  (F.)  85,16.86,39 
Prachter(K.)  26,30.  41,47. 

84,27. 
Prâ.sek  (J.  V.)  11,36. 
Preger  (Th.)  29,48. 
Prellvvitz  (W.)  13,22. 
Premerstein  (A.  vonj  41  1 

116,8.  '      ' 

Prott  (H,  V.)  221,17. 
Purser  (L.  C.)  60,32. 
Radermacher  (L.)   53  50. 

55,2,6.  83,24.  90,5.  91, 

Radet  (G.)  176,51.  180,52, 
Radford    (R.    S.)    141,34. 

142,10,44. 
Raeder  (J.)  135.43. 
Ramain(G.)  175,17.  176,3. 
Ramsav  (W.    M.)    116.14 

198.16.  209,14. 
Rand  (E.  K  )  14.3,27. 
Rapson  (E.  .1.)  212,20. 
Rasi  (P.)  227,41. 
Regling    (K.)    101,9.    110, 

17. 
Regnaiid  (P.)  172,32  sq. 
Rphm  93,41. 
Reich  (H.)  74,17. 
Reicheit  (H.)  110  47. 
Reid    (J.   S.)  196,38,   198. 

17.  201.7.  204,17. 
Reinach  (Salomon)  148,10. 
149,22.  150,9.  152.5,21 
153,.35.   154,26.   161,44 
162,23  sqq.    163,.34  sqq. 
164,2    sqq.    165,11   sqq. 
166,1  sqq,   167,41.  171, 
27.  177,43.  184,33. 
—  (Théodore)   152.1.   181, 
45    182,23.  184,.34.  188, 
26.  190,35.  217,20. 
Reiter  (S.)  71,40. 
Reitzenstein  (R.)8,51.  71.2 

72,4. 
Renard  (L.)  129,29. 
Reuter  (A.)  41,11. 
Ricci  (Seymour  de)  131,51. 
Richards  (Herbert)   54.31 
55,7.  196,1.  199,12.  200, 
52.  201,45.  203,11. 
Richardson  (R.  B.)  138,30. 

139,12. 
Richter  (Ërnst)  53,12. 
Ridder  (A.  de)  182,20. 
Riegl  68,27. 
Riess  (E.)  140,4, 
Riggauer  95,26. 
Rilterling  (E.)  4,17,  58,39, 

88,39.  89,19.  115,40, 
Rizzo  (G.  E.)  225,12, 
Robert  (Cari)  41,4  i,  42,1. 

54,25. 
Roberts  (W.  R.)  196.6. 
Robinson   (D,  M.)  141,43. 
—  (E.)  50,5. 
Rôhl  (H.)  51,31.  62,8. 
ROraer    (Adolf)    54,50,53 
95,9. 

XXIX.  —  18 


258 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Roersch  (A.)  129,49. 131,36. 
Rogers  (J.  D.)  142,13. 
l'.olfe  (J.  C.)  141,45. 
Romano  (A.)  235,52. 
Roscher  (W.  H.)  9,8. 
Rosenberg  (E.)  54,46. 
Rossbach  (Otto)  84,8. 
Rostowzew     (M).     47,45. 

114,1.    . 
Roulin  (Dora  E.)  162,15. 
Rouse  (W.  H.  D.)  202,18. 
Rouvier  (J  )  220.12. 
Roux  (A.)  163,15. 
Ruck  (0.)  5,21. 
Rûhl  (Franz)  54,13. 
Ruelle  (C.  E.)  151,51.  187, 

29. 
Ruggeri  (V.  Giuffrida)  236, 

21. 
Rulherford  (W.  G.)  203.14. 
Sabbadini  (».)  228,6.  233, 

45. 
Saladin  145,28. 
Sanclis    (G.    de)    233,36. 

234  35. 
Sanders  (H.  A.)  138,32. 
Santinelli  (llala)  283,46. 
Sargeaunl  (J.)  52,9. 
Saridakis  (S.)  115,9. 
Sauter  (C.)  5,18. 
Savignoni  (L.)  115,6. 
Schàfer  (H.)  195,17. 
Scharberl  (V.)  128.5. 
Schiche  (Th.)  59.41. 
Schickinger  (H.)  119.21  sq. 
Schjoett  (P.  0.)  2i0.39. 
Schlossmaon  (Sigro.)  6,49. 

90  19.  92  25. 
Schlùmberg'er  (G.)  176,33. 
bchmid  (W.)  72,40,53.  91, 

27. 
Scbmilz  (W.)  61,53. 
Schneider  (Gustav)  121,7. 

—  (R.)  91.51. 

—  (St.)  117,25. 

—  (R.  V.)  115,46. 
Schone  (J.)  60,36, 
Schowermann  (G.)  142,15. 
Schrader  222,31. 

—  (H.)  42,20. 

—  (0.)  46,21. 
Schrijnen  (J.)  111,52. 
Schrôder  (Br.)  221,30.  222, 

31. 

—  (0.)  40,50.  85,18. 
Schubert  (R.)  53,48. 
Schuchardl  (H.)  6,7. 
Schuermans  61,ii8. 
SchuItH  (E.  V.)  116,52. 
Schulten  (A.)  49,21.  233,5. 
Schultze  29,21. 

Schuize   (W.)  3,8.   93,33. 

94,44.  113.22. 
Schumacher  96,15. 
Schwab  (R.)  179,4. 
Schwabhàuser  (M)  6,43. 
Schwarlz  (E.)  3,17.  42.41. 

70,49.  71,8. 


Schwyzer  (C.)  61,10. 
Sciava  (H.)  224,37. 
Scott  (J.  A.)  141,7.  198,2. 
Sears  (J.  M.)  139,1.  sq. 
Sedlmayer  (H.  St.)  122,34. 
Seeck(0.)  11,25.  12,8.  51, 

51. 
Senart  148,44. 
Serruys  (D.)  175,46. 
Seure  (G.)  180,23.  218,31. 
Seymour  (T.  D.)  138,33. 
Shorey  (P.)  201,13. 
Siebourg  (M.)  61,50,  63,1. 

96,27. 
Siesbye  (0.)  59,14. 
Sihler  (E.  G.)  60,38. 
Sinko  (Th.)  6,2.  7,34. 
Sioussat  33,50. 
Six  (J.)  162,12.  166,27. 
Skutsch  (F.)  40,36  sq. 
Slater  (D.  A.)  201,12. 
Slaughter  (M.  S.)  51,53. 
Smith  (Ch.  F.)  139,42. 
Sokoloff  (Th.)  10,52. 
Solari  (A.)  227,11.  230,14. 

234,6. 
Soimsen  (F.)  54,32.  89,13. 

91,17.  111,29. 
Sonnenburg  (P.  E.)  62,18. 

91,24. 
Sonneoschein  (E.  A.)  196, 

27. 
Sorof  (Friedrich     Gustav) 

53,36,41. 
Soutzo  (M.  C.)  192,43. 
Spaulding  (L.  Cl.)  138,14. 
Stadler  (H.)  6,6. 
Stiihlin  (0.)  24,42. 
Stahl  (J.  M.)  54,40. 
Stampini  (E.)  235,22. 
Steele  (R.  B.)  51,24.   60, 

39  sq.  140,8,37.  142,25. 
Stein  (H.)  54,22. 
—  (E.  V.) 115,50. 
Stemplinger  (E)  52,19.  72, 

46.  87,20. 
Stengel  (P.)  9,13.  42,26. 
Stephanidis   (M.    K.)  215, 

19. 
Stern  (E.  von)  42,15. 
Slernkopf  (W.)  41,20.  60, 

42  sq.  84,12. 
Steup  {J  )  54,33. 
Stolz   (Fr.)  13,22.    46,27. 

116,22.    118,10,24.    119, 

15.  120,16. 
Strijd  (J.  H.  W.)  239,22. 
Studniczka  (F.)  47,7.  116, 

12. 
Sturtevant  (E.  H.)  198,18. 
Svoronos  (J.  N.)  220,7  sqq. 

221,  9  sg. 
bwoboda  (Heinrich)  54.20. 
Szeiinski   (V.)  89,8.  90,9. 

91,12,  92,26. 
Taillade  (Lt)  145,.'U. 
'i'annery  (Paul)  24,9.    152, 

38.  175,4,33.  186,38. 


Tarbell  (F.  B.)  138,26.  139, 

31. 
Tauro  (G.)  4,46. 
Taylor  (C.)  210,34. 
Téglâs  (J.)   126,53.   127,4 

sqq. 
Teichmûller  (F.)  52,39. 
Terrell  (G.)  140,51. 
Terzaghi  (Nie.)  224,50. 234, 

47. 
Thalheim  (Th.)  42,26. 
Thallôczy  (L.)  l27,2. 
Thévenot  144,40. 
Thewrewk  (C.  Ponori)  127, 

25. 
Thomas  (P.)  133,38. 
—  (R.)  25,17. 
Thompson  (E.  S.)  52,11. 
Thumb  (A.)  29,29. 
Tocilescu  49,44. 
Tod    (M.    N.)   194,43   sq. 

208,11.  221,39. 
Tolkiehn  (J.)  99,12. 
Tomassetti  (G.)  225,45.  226, 

19. 
Torp  (A.)  240.40. 
Tosi  (T.)  224,23. 
Traube  (L.)  95,30  sq. 
Tropea  (G.)  237.28  sq. 
Tucker   (T.  G.)  53,46.   54, 

29.  199,8  sq.  202,12,51. 

203,10. 
Turmel  (J.)  171,25  sq. 
U.  (H.)  91,17  sq. 
Uhlenbeck  (C.  C.)  111,49. 

112  52. 
Ullricîi  (Richard)  52,48. 
Ungerer  (Cap.)  144,47  sq. 
Usener  (H.)  7,46.  8,37.  54, 

38. 
Ussani  (Vincenzo)  59,18. 
Ussing  135,30  sq. 
Vaglieri  (D.)  226,7. 
Vahlen  (J.)  94,15. 
Vaieton  (M.)  238,  20  sq. 
Valmaggi  (L.)  227,42. 
Vassis  (S.)  215,3  sq.  216, 

47  sq.  217,7. 
Vaux  (de)  153,5. 
Vecchietti  (N.)  228,3. 
Vendryes    158,44.    160,10 

sqq.  168,1. 
Verrall    (A.    W.)    55,50. 

201,2. 
Vértesy    (D.)    127,21    sq. 

128,1. 
Vesly  (L.  de)  144,36. 
Vianello  229,1.  237,23. 
Villani  (L.)  234,49. 
Villers  (H.)  190.49. 
VinsoQ  (J.)  172,40. 
Viollier  (D.)  241,31. 
Vitelli    (G.)    224,31     sqq. 

225,5  sq. 
Vlasto  (M.  P.)  191,52. 
Vogel  (F.)  61,1. 
Voigt  (M.)  14,16. 
Vold  (K.)  240,34. 


II.   —    TABLE    DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


259 


Vollgraff  (C.  G.)  238,42. 

—  (W.)  219,17,38. 
Vollmer  (F.)  71.34. 
Vûrtheim  (J.)  238,52 
Vulic^   (N.)  115,33.  236,25, 

40. 
Wace  (A.  J.  B.)  195,1. 
Wachsrauth    (C  )      13,39. 

91,3. 
Wackernagel  (Jakob)  6,45. 
Wagener(C.)  81,51.  82,15. 
Wageningen  (J.  van)   237, 

50. 
Waille  (V.)  161,11. 
Waisz  (M.)  117,20. 
Waldstein(G.)  197,49.203, 

45.  206,25.  209,28. 
Walloa    (H.)   149,11.    152, 

34. 
Walters   (W.  C  F.)  202, 

25. 
Wallon  (A.)  139,35. 
Waltz  180,18  sqq. 
Waltzing  (J.  P.)  129,33  sq. 

130,11.    131,43.     132,17 

sq. 
Watzinger  (C.)  223,8. 
Weber  (G.)  47,42.  223,5. 

—  (H.)  84,46. 
Wecklein   (N.)  24,51.   84, 

23. 
Weicker  (G.)  222,3. 
We.il  (R.)  110,25. 
Weill  (R.)  162.5.  165.14. 
Weinberger  (W.)  87,36. 
Weiss  (J.)  119,12. 
Weller  (Ch.  H.)  138,4. 
Wendland  (P.)  41,28.  42, 

11.  50,18. 


Wenig  (Karel)    124,22,33. 
Weniger  (L.)  11,17. 
Wessely  (K.)  114,32.  118, 

28. 
Westbei-g  (F.)  11,31. 
Weyman  (Cari)  7,2.  52,16. 
Wheeler  (B.  J.)  200,15. 
White  (J.  W.)  203,13. 

—  (R.  E.)  197,31. 
Wiedtmann  (A.)  9,15. 
Wiegand  (Th.)   92,37.   93, 

36.  223,29. 
Wiesner  (J.)  117,14. 
Wijk  (N.  van)  47,3. 
Wilamowitz  -  MoUendorff 

(U.  von)  93,28.35. 
Wilcken  (M.)  12,31. 

—  (U.)    113,28,48.    1U.8 

wïhdm  (A.)  115,10.  222, 
14. 

—  (Fr.)  89,43. 
Willems    (Alph.)    129,22. 

130,12.  133,3. 
Willers  (H.)  116,35. 
Williams   (T.    H.)    142.40. 
Willrich(H.)  11,10.  40,19. 
Wilson   (J.    Cook)    198,6. 

200,22.  202,21. 
Wiramerer  (R.)  58,52. 
Winstedt  (E.   0.)    196,40. 

197,38.  210,32. 
Winter  (F.)  115,21.  222,46. 
Winterfeid  (P.  von)  84,28. 

85,14. 
Wissowa   (Gg.)  7,48.  39, 

36. 
Witkowski  (St.)  61,11. 


Wilten  (R.)  4,40. 
Wlassak  (M.)  107,35. 
Wëimin  (Ed.)  6,10  sqq.  7, 

30.  59,4.  61,3. 
Wôlfle  52.20. 
Wolff  (E.)  61,12,33. 

—  (Fritz)  112,4. 

—  (G.)  4,11. 
Woiters  (P.)  89,9. 
Wright  (G.  Fr.)  138,12. 

—  (J.  H.)  138,15. 
Wroth  (W.)  212.19. 
Wunsch  (R.)  8,19. 
Wûscher-Becchi  (E.)  225, 

25. 
Wunderer  (Cari)  25,40. 
Xanthondidis  (S.  A.)  215, 

21. 
Zahlfleisch  (J.)  117,33. 
Zâvodszky  (L.)  127,39. 
Zech  (M.)  132,12. 
Zeil  (Cap.)  145,29. 
Zeiller  (J.)  230,24  sq. 
ZepXévxri;    {U.  F.)   27,33. 
Zernial  (U.)  59,34  sq. 
Zeiithen  24,16. 
Ziebarth  (E.)  72,42.  73,29. 
Ziehen  (Jui.)    48,40.  49,4. 

73,49.  85,38.  90.32. 

—  (L)  90,32. 
Zielinski  (Theodor)  88,2. 
Ziramermaon  (Aug.)   5,52. 

87,32.  111,50.  11.3,2. 
Zingerle  (A.)  51,6.  116,29. 

117.9. 
Zubat^(J.)  125,9. 
Zuppulla  (C.  Natalia)  226, 

46. 


^60 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


m.    —  TABLE  DES  AUTP^URS  DE  LIVRES 


Abbott  (F.  F.)   19,34.  33, 

19.  65,7.  96.49. 
Abel(C.)  19,12. 

—  (E.)  12!!i,32. 
Achelis  (Hans)  44,1. 

—  (Th.)  68,7. 
Adain(James)  17,14.  234,9. 
Adamantios  (A.  J.)  100,42. 

105,10. 
Adami  (K.  Fr.)  69,22. 
Adier  (VV.)  75,19. 
Agahd  (K.)  104,17. 
Ahrens  (F.  B.)  78,24. 
Allard  (Paull  18.53.  145,42, 

147,21.    190,10.   226,41. 
Allea  (Th.  W.)  80,43.  183, 

21.  205,11. 
Alteoburg  (Oskar)  57,33. 
Altendorf(K  )  3i,39.  64,21. 

103.9.  129,44. 
Altevlhûmer  uns.  heidn. 

Vorzeit  17,25. 
Altmann    (W.)   21,38.  56, 

53.  227  52. 
Amante  (Ànl.)  229,6. 
Amatucci  (A.  G.)  20.23. 
Ambrosoli  (S.)  227,20. 
Araeis  (Fr.)  121,29. 
Amelung  (W.)  18  5,32.  75, 

44.  146,23.  207,16. 
AndersoD  (.1.  G.  G.)  15,18. 

33.4.  98,20.  1.33,2  i.  177, 

35.  184,53.  197.44. 
Andrâ  (J.  G.)  109,53. 
André  (L.  E.)  171.40. 
Annual  of  Brilish  School 

al  Atheiis,  131,29. 
Anspach  (A.  Ed.)  69,14. 
Antoine  (F.)  168,17.202,45. 
Anz  (H.)  130,19. 
Apeit    (0.)    67,2.     147,44. 

185,4.  229,6. 
Appel  (E.)  45,22. 
Appleton  (Gh.)  190,5. 
Arbois   de   Jubainville  (H. 

d')    15,3.     20,38.    80,3. 

106,40. 
Archtonrafo  Triestmo35, 

21. 
Ardaillon  (E.)  23,14. 
Arlelh  (E.)  16,37. 
Arnaud  d'ARoel  (G.)  U'Aifi- 

169,37,    180,49.   185,30. 
Arndl  (E.)  104.19. 

—  (P.)  67,37,39.   103,25. 

—  (W.)  6X,9. 

Aroiin  (lla-is  von)  21,5.  34, 
11.  80.18.  120,21. 

—  (J.  von)  5,7.  19,51.  64, 
16.  170.26.  188,12. 

Arnold  (Maxiniilian)  18,22. 


78,3.  227,29. 
Arvanitopoullos  (A.  S.)  16, 

43. 
Ascherson  (F.)  99,10. 
Asinus(J.  H.)  36.25. 103,45. 
Assmana  (E.)  56,34.  65.49. 

73,33.101.11.187,5.201, 

32. 
Audibert(A.)  108,49. 
Ausfeld    (Cari)    16.24.   35, 

31.  203,2. 
Autenrieth  ((J.)  142,30. 
Azan  (Paul)  66.48. 
Babelon  (R.)  179,49. 
Babut  (E.  Ch.)  171,10. 
Baedeker  (K.)  79,47. 
Baldamiis  (A.)  69,31. 
Bail  24,24. 

—  (A.  P.)  65,9. 
Barbagalio  (G.)  234,34. 
Bardenhewer   (Otto)    16,9. 

43,17.  65,5.  97,11.  168, 

21.  227  50. 
Bard"t(G.)'l7',38.  22,10.  36, 

4.  69,2.   75,12.   101,44. 

109,17. 
Barnard  (P.  M.)  172,12. 
Bartalis(J.)  128,51. 
Bartels     (Eduard)     58,20. 

107,9. 
Barth   (Paul)   4,50.   34,-36. 

64,15.   96,36. 

—  (W.)    77,39.     186,11. 
Bassi  (D.)  28.17. 
Batiffol  (P.)  45,37. 
Bauch  (G.)  68,44. 
Bauer(Adnlf)  53,10. 1*^1,21. 

—  (F.)  104.7. 
Bayard  (L.)  120,28. 
Beasiy  (T.  W.)  226,43. 
Bechtel  (E.  A.)  98,25. 

—  (F.)  79,20.  210,22. 
Beisswiinger  (G.)  75,24. 
Beit)-àge A.  Scliône 

dargbt  10O.2. 
Belger  (H.)  19,23. 
Bellanger    (Lud.)     22,51. 

130,21,13.    168,23.    193, 

39.  204,1.  228,19. 

—  (H.)  101,30. 

Belling  (H.)  65,50.  122,42. 
Beloch   (J.)  22,43.  100,11. 

169,14.  207,  51.  228,21. 
Benseler  76,5.  142,28. 
Bentivegna  (Saverio)51,49. 
Bérard   (Vicl.)  73,12.  132, 

6.   164,  20.  180,39.  185, 

8.  198,24. 
Berger  (II.)  65,6. 
Bergmaller(L.)  82,25,  130, 

25. 


Bernath  (Désiré  de)  147,9. 
Brrner  (E)  69,37. 
Bernheim  (E.)  16..33. 
Beriioulli  (J.  J.)  72,49. 
Bertaux  (E.)  162,44. 
Berthoud  167.19. 
Bertrain  (H.)  82,4  sq. 
Besnier(M.)  65,24.  130,53. 

146,16.    155,5.    168,40. 

169,45.   190,17.    199.2. 

234,30. 
Bethe  (Erich)  201,33. 
Beuchel  (F.)  131,23. 
Bevan(E.R.)  63,25. 137,14. 
Beyiié  (Général  L.  de)  100, 

43.   146,42. 
Bezobrazov   (P.  V.)  29,16. 
Bezoid  (G.)  63,24. 
Dibliotheca  Gothana  130, 

18. 
Bickel  (E.)  17,41.  198,39. 
Bidez  (J.)  188,18. 
Biese  (Alfred).  82,37. 
Bigelmair  (A.)  45,2.  67,38. 
Bircher  (H.).  106,9. 
Biit  (Theodor)  19.37.    25, 

36.  56,43.  80,40. 
Bissing    (F.  W.  de)    170, 

30. 
Bjôrnbo  (A.  A.)  50,40. 
B  lâcha  35,7. 
Bla.ss  (Fr.)  15,30.   100.47. 

147,41.    171,43.    185,5. 

206,39.  210,23.  229,5. 
Blaydes  (Fr.  H.  M.)    15,7. 

23.19.   26.3.  55,21.   67, 

21.77.31.98,27.  169,21. 

227,45. 
-(P.)  67,26. 
Blinkeuberg    (C.)  105,36. 

166,51. 
Bloch  (G.)  34,35.  65,34, 
Bodensteiuer  (E.)    17,24. 

75,43. 
Bodin(L.)  129,34. 
Bockel  (E.)  36,43. 
Bogel  (Th.)  22,38. 
Boenig  (Herm.)  16.40.  37, 

26.  135,13.  147,35.  170, 

43.  196,48. 
Borzsônyi  (A  )  129,1. 
Bohier  (A.)  .33,38.  18.5,15. 
Boi.ssevain  (U.  Ph.)  59,46. 

70.13.  169,1.  234.21. 
Bois.sier  (Gaston)  189,49  sq. 

193,20.  199,;iO. 
Boll    (Franz)    20,22.   25,6. 

37,45.     146,12.     155,7. 

185,118. 
Bonino   (G.     B.)    228,16. 

235,13. 


m. 


TABLE   DES   AUTEURS   DE    LIVRES. 


261 


Bonnet  (Max.)  15,7.  28,4. 
Bonwetsch   (G.  N.)  63,19. 

66,39. 
Boor  (C.  de)  37,37.  63,42. 

66,1.  70,15.    147.8.  169, 

2,43.228,14.234,21. 
Bordes  de  Fortage   (L.  de) 

193,38. 
Borenius  (C.  E.)  34,11. 
Bornecque  (H.)  14,31.  199, 

28.  227,7. 

Borrmann  (R.)  66,12.  207, 

13. 
Bosanquet  (R.  C.)    164,29. 
Bosmans  50,34. 
BoRscher  (H.)  36,12.  235, 

6. 
Bouché-Leclercq   (A.)  185, 

19. 
Boulroux  (E.)  5,21. 
Boxier  21,2.  64,9. 
Brachvogel  (Carry)  28,43. 
Brâuning    (Bernhard)    79, 

44. 
BrakmanfC.)  35,18.  105,2. 

122  7  229  9. 
Brandt  (Pa"ul)  140,19.  226, 

40. 
Braseman  (C.)  98,24. 
Bralke  (E.)  i5,8. 
Bréal  (Michel)  180,44. 
Breasted    (J.     E.)    19,39. 

170,48.  234,26. 
Breccia  (E.)  21,10. 
Bréliier  (Louis)  31,3.   146, 

40. 
Breithaupt  (K.  0.)    51,38. 

76,.32. 
Brenning    (M.)  23,44.    35, 

49. 
Brelzl  (Hugo)  157,3.  170,6. 
Brewer  (H.)    18,2.  104,45. 
Brodribb  (A.  A.)  196,50. 
Brooks  (E.  W.)  28,40. 
Broschmano  (M.)  55,28. 
Brosin  (0.)  130,18. 
Brown  (L.  D.)  36,9. 
Bruckmann   67,36  sq.  103, 

24. 
Biûnnow  (R.  E.)  36,50.  38, 

14.  157,46.  171,14. 
Brugmann  (K.)  68.13.   72, 

29.  82,34.    106,26.   125, 
47.  168,49.  202,47. 

Bruhn(Ewald)  121,52.133, 

1.  186,9. 
Brunn  67,36.  103,24. 
Bruns  (Ivo)  53.6. 
Buck  (C.  D.)  35,36.  81,49. 

83,19.     122,43      130,16, 

52. 
Budde  (Karl)  18,6. 
Budge  (E.    A.    Wallis)  81, 

22    137  12 
Butiner- Wobst    (Th.)   70, 

14.  169,2.  234,21. 
Burger  (F.  X.)  44,4  i. 
Burgess  (Th.  Ch.)   135,26. 


Burkitt  (F.  Crawford)  171, 

17. 
Burlel  167,22. 
Burnet  (.1.)  78,45.   132,50. 

169.40.  205,17. 
Burrow  (R.  M.)  106,53. 
Bury  (J.  B.)  55,41. 
Busch  74,36. 

Busche  (Kurt)  23.31.  106, 
45.  109,43.  121,12. 

Busoil  (G.)  169,31.  207,50. 

Busse  (Adolf)  37,35. 

Butcher  (S.  H.)  22,8.  66, 
3.">.  82,7,  99,15.  133,21. 

199.41.  228,13.  235,3. 
Butler  (A.  J.)  137,23. 164. 

37. 

—  (Dom  Cuthbert)  82,20. 
181,24. 

—  (H.  Grosby)  163,2.  170, 
19. 

Cabrol  (F.\  36.46.  169,34. 
CaccialaQza(F.  P.)  140,24. 
Caetani-Lovatelli  (E.)  229, 

11. 
Gagnât  (R.)  15,53.  168,40. 
Calvagna  (N.)  129,45. 
Canlareiii  (L.)  61,30. 
r.Mpart  (.1.)  134.23.  170.33. 
',apek(J.  L.)  125,33. 126,1. 
Capitaine  (Wilh.)  16.30. 
Capps  (Edward)  80,38.  99, 

29.  169,22.  198,46. 
Caruoy  (A.)  141,26.  169,3. 
Caro  (G.)  102,38. 
Castillo  (R.  del)  166,50. 
Cauer  (Friedrich)  21.16.25, 

19.  34,4.  70,2.  75,3.  77, 
18.  100.48.  109,7.  122,2. 
227,16. 

—  (Paul)  20,19.  25,2.53, 
31.  98,37.  125.50. 

Cesano    (L.)    192,26.  229, 

42. 
Cesnola  (P.  di)  207,25. 
Cevolani  (G.)  105.7. 
Cézard  (L.)  193,47. 
Chaignet  (A.  E.)  168,43. 
Chantepie  de   la  Saussaye 

(P.    D.)   32,50.    137,28. 

170,9.  180  45.  185,24. 
Chapol(V.)  157,39.  165,27. 

179,47. 
Charitonides   (Ch.  D.  Ph.) 

66,23, 
Châtelain   (Emile)    122,26. 

146,4. 
Chavanon  (A.)  78,22.    146, 

20.  169,5.  187,31. 
Cherbuliez  (Victor)  18,30. 

56,46.  80,53. 
Chevaldin  (L.  E.)   105,40. 
Chicco  (M.)   81,7     121,45. 
Cliipiez  (Ch.)    67,33.    154, 

18. 
Choisy  (A.)  156,22.  170,41. 
Christ  (A.  Th.)  97,18.  169, 

40. 


Christ  (Wilhelm)  20,9.  35, 
13.  52,49.  68,53.  99,50. 

Chroust  (A.)  199..36. 

Ciaceri  (E.)  18,21. 

Cichorius  (Conrad)  56,28. 
83,16.  101,42.  170,46. 

Cima  (Antonio)  22,42.  68, 
20.  76,34.  133,18.  168, 
30.  181,35.  193.29. 

Clark  (A.  C.)  121,42. 

—  (Charles  Upson)  23,24. 
43,10.  ^0,11.  102,3. 

Clay  (A.  M.)  34,20. 
Clemen    (C.)   105,37.   170, 

52 
Clerc   (M.)    163,6.   169,37. 

180,49.  185,29. 
Clugnet  (Léon)  27,44. 
Colardeau  (Th.)  18,46. 
Colin  (J.)  38,9. 
Colini  (G.  A  )  16,2. 
Collard  (F.)  101,45. 
Collignon     (Alb.)    171,13. 

193.43. 

—  (M.)  23,41.  64,28.  100, 
36.  169,38.  202,7.  207, 
20. 

Collitz  (H.)  79  20.  210,22. 
Columba  (G.  M.)  234,31. 
Connington  197,5. 
Conrat  (M.)  63,49.  108,45. 
Consbruch  (Max)  79,44. 
Consoli   (Santi)  20.10.  57, 

53.  77,22.  97,2,10.  129, 

51. 
Gonvert(H.)  23.14. 
CoDze  (A.)  50,14. 
Cook  (St.  A.)  168,52. 
Cooke  (G.  A.)  170,42. 
Coppens  166,52. 
Coppieters  (H.)  147,17. 
Cornish  (F.   W.)   201,51. 

205,21. 
Corradi  (Aug.)  226.36. 
Corssen  (Petrus)  52,27. 
Costa  (C.)  235,10. 

—  (E.)  192,25. 

Couve  (L.)  23,41.  64.28. 
100,36.    169,38.    202,8. 

207.20.  . 
Cricklade  (R.  v.)  18,14. 
Crônert  (Wilhelm)    31.46. 

104.24.    121,9.    130.22. 
136,5.    147,50.    157  24. 

181.21.  187,34.   202,36. 
206,51. 

Crouzet  (Paul)  133,42. 
Crowfool  (J.  V^.)  31,30. 
Csengeri     (Janos)     36,39. 

128  2  6 
Cumont'(Franz)  16,17.  21, 

51.  34,1.  45,26,50.  63,46. 

97,51.    120,11.     126,34. 

197  23. 
Cupainolo  (Giov.)  229,8. 
Cuq  (Ed.)  190,13. 
Cartel  (G.)  130,28.  190,16, 
Curtius  (Fried.)  176,25. 


262 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Curtius  (G.)  25,8.    109,51. 

119,40. 
Cybulski  (Stephan)  17,22. 

18,8.33.  20.37.  26.10.  57, 

21.  76.35.  120,8.  121,47. 
Dahm  (Otto)  25,12.  58,21. 
Dakyns  (H.  C.)  186.18. 
D'Amico  (Mich.)  227,9. 
Dangibeaud    (Ch.)   163,10. 
Dannemann  (Friedr.)  9,44. 
Davies  (N.  G.)  171,2. 
Decharme  (P.)  187,35. 
Déchelelle  (J.)  164,34. 
Dedo  (B.)  187,37. 
Dedouvres    (Louis)    63,52. 

130,4.  133,20. 
Deissmann  (A,)  15,17.   44, 

18.  135,14. 
Deiter  (A.)  102,28. 

—  (H.)  75,14. 

Deiters  (P.)  34,51.  105,47. 
Del  Bino  (T.)  51, '.1. 
DelbrOck  (Haos)  53,17. 

—  (R.)  37,49.  64.11. 
Delehaye    (H.)    29,8    sq. 

100,40. 
De-Marchi  (Attilio)   17,45. 
57,15.  65,40.  168,45. 

—  (EU.)  227,17. 
Demoulin    (H.)   23,1.    102, 

21.  188,20. 
Derbos(G.  J.)  44,11. 
Dessau    (Hermaoû)    20,25. 

51  12. 
Dessôul'avy  (P.)  20,20. 130, 

33. 
Dellefsen  (D.)  36,6. 
Detscheff  (D.)  106,8. 
Diehl  (Charles)  29,19.  162, 

46. 

-  (E.)  23,33.  66,42. 
Diels(H.)  14,27.  20,40.  36, 

1.   50,14     72,12.  97,17. 

103,20.    140,16.   143,20. 

15625.    182,44.  187,39. 

199.23.  206,45.   209,46. 

229.24.  234,14. 

DIenel  (Richard)  57,52.  97, 

33.  103,16. 
Dieterich  (Aibrecht)  57.18. 

64,6.  98,15.  132.40.  146, 

33.160,20.197,20.200,3. 
—  (Karl)  31,47. 
Dietze  (C.  A.)  18,11. 
DitleDb»?rger  (Wilh.)  21,7. 

98,13.     114,17.    129,37. 

207,45.  227,38. 
Ditlrich  (0.)  170,47. 
Dobschiitz  (E.  v.)  43.49. 
Dôhrmann  (W.)  17,48. 
Dôring  (A.)  56,15. 
Dôrpfeld  (Wilhelm)  16,26. 

37.11.  56,8.   80.13.   154, 

47.  182,46.  198,50.  207, 

15. 
Dorwnld  (Paul)  M,45. 
Domaszewski    ^Aifrerl    v.) 

36,50.  38,15.  157,46. 


D'Ooge  (B.  L.)  142.27. 
Dotlin    (Georges)     146,27. 

167,17. 
Drachmann  (A.  B.)  14.43. 

17,8.  63,12.  135,17. 
Dragendorll  (A.)  15,37. 
Draheim  (Hans)  69,9.77,3. 
DrenckhahQ    (0.)    104,50. 

122,19. 
Dreru'p  (E.)   21,49.    26.6. 

33,51.  35,28.64,3,20.68, 

6.  82,17.    99,5.    103,22. 

131,1.  132,5.  229,36. 
Drumann  (W.)   26,14.   78, 

38.  97,29. 
Drummond  (J.)  169,50. 
Ducali  166,13. 
Diiramler  (Fr.)  20,27. 
Dûrr  (Julius)  98,25. 
Dufourcq  (A.)  190.11. 
Dupré  (G.  C.)  21,13. 
Dusânek  (F.)  51,26. 
Dussaud  (R.)   67,30.    145, 

39. 
Duviquet  (G.)  190,8. 
Dyroff  (A.)  5,14. 

—  (K.)  37,46.  100,24.  170, 
27. 

Dziatzko(K.)  15.10. 120,45. 
Ebeling  (H)  25,48. 

—  (Rud.)  15,15. 
Ebersolt(J.)  182,29. 
Edgar  (C.  C.)  210,7. 
Egen  (A.)  122,21. 
Egger  (H,)  68,37. 

—  (P.  Johann  Baptist)  18, 
27.  76,27.  169,23. 

—  (Max)  187,40. 
Ehwald  (R.)  17,43.  34,32. 

65,10.  98,7.  101,31.  122, 

31.  141,18.  146,48.  168, 

42. 
Eifhcrt   (Otto)  25,47.    99, 

22,53. 
Eitreni  (S.)   74,30.    76,47. 

99,14.  101,49.  135,   27, 

41.. 155,23.  157,14.  168, 

44.  187,7. 
Ellis  (R.)  106,20.    142,32. 

205,10. 
Ely  (Taifourd)  56,26.  200, 

46. 
Endemann  (Karl)  109,53. 
Engelbrecht(Aug.)  20,44. 
Engelmanii  (R.  56,25. 
Erman  (A.)   170,36.  171,1. 

—  (H.)  108,47. 

—  (Wilh)  36,52. 
Eulenberg  (K.)  18,9. 
ECiffTpaTiâSriç  (Swçptivcoç) 

30,46. 
Evans  (A.  J.)  36,7. 
Fabia  (Philippe)  58,10. 
Falbrecht  (F.)  125.42. 
Falk  (Franz)  32,35. 
Ferrara  (Giovanni)    58,48. 
Ferrari  (G.)  81.7.    121,45. 
Ferrero  (G.)  234,32. 


Feslschrift Halle  79, 

41.  102,20. 

—  z.      Feier hist. 

Mus.  18,40. 

— Hirschfeld    69, 

42.  76,25.  234,21 . 
Fiiaret  31.49. 

Firlh  (J.  B.)  137,18. 
Fischer  (Ernst)  69,15. 
Fiske  (G.  C.)  142.35. 
Flemisch  (M.)  19, '^3.  43,28. 

170,4.  227,34. 
Flickinger  (Rov.  C.)  56,35. 

166,51.  198,44. 
Flinders-Pelrie    (M.)    170, 

35. 
Florance(D')  192,21. 
Fôisteraann  (J.)  68,41. 
Fôrster  (E.)  105,45. 

—  (Richard)  22,24,27.  25, 
33.  38,5.  57,29.  63.50. 
66,46.  99,34.  101,22. 
122  32. 

Forrer  (L.)  116,43.  193.9. 
Fossey  (E.)  166,44.  168,18. 
Foucart  (P.)2l,30.  131,10. 

179,43  sq.    185,40.    187, 

44.  226,40.229,44. 
Frânkel  (M.)  15,11. 
Francis  (Philip)   51,31,39. 
Francotte    (Henri)    14,32. 

21,44.    78.32   sq.  98.40. 

101,4.    102,53.    103,52. 

134,1.  147,2. 
Frank  (Th.)  19,15.  103,41. 
Frankland  50,36. 
Frazer  (J.  G.)  19,9.  190,12. 
Frédéricq  (Paul)  32,7.  165, 

22. 
Freuiid  (W.)  75,13. 
Freytag  (H.)  33.15. 
Frieboes  (W.)  15,49. 
Friediànder  (M.)  67,47. 
Fries  74.36. 

-  (W.)  26,2.  121,17. 
Fritzsche  (H.)   78,19.    109, 

34. 

—  (Th.)  52,40.  99.8. 
Frôhlich  (Fr.)  15,25.  34,53. 

81,41.  122,4. 
Fuchs  (Alb.)  25,28.  55.34. 
Fiigner  (Fr.)  25,47.  99,24. 
Fiihrer  (J.)  187,47. 
Fûrst(J  )  15,51.  28,7.  43, 

26.  131,13. 
Furtwànpier   (Ad.)    21.22. 

56,41 .  76,6.  207,23. 
G.  (E.  E.)  207.5. 
Gabier  (C.)  15,50.  169,26. 

187,11.    196,45.  227,15. 
Gaffiot  (F.)  16,44. 
Garabioli  (D.)  50,32. 
Gardner    (E.  A.)    185,41 

197,16. 
Gardlhaiisen    (V.)    45,34. 

182,53.  198,37. 
Gauckler   (Paul)    20,17,27. 

32,10.  36,21.  56,49.  57, 


III.  —    TABLE   DES    AUTEURS    DE   LIVRES. 


263 


1.  157,42.  165,30.     170, 

45. 
Geffcken  (Joh.)  36,14.    37, 

18. 
Gehrich  (Georg)    34.1.  63, 

47.  120,12    197,24. 
Gelzer  (H.)  28,20  sq.    29, 

H   32  9   33  24 
GemoU  (Wilhe'lm)' 53,24  sq. 
Genlile  (I.)  234,28. 
Gentilli  (G.)  22.18.  101,16. 
répa;  22,15.  103,40. 
Gercke  (Alfred)  23,25.  52, 

52.  78,26.  81,12.  100,26. 

197,7. 
Gerhard  (G.  A.)  20,35. 
Gerland  (E.l  30,  29. 
Gerth  (B.)  103.,s. 
Giamil  (S.)  28,37. 
Giarratano   (G.)    19,5.   36, 

45.  133  39. 
Gibson  (M.  D.)  44,5.166, 

48. 
Gifford  (E.  H.)  33,32.  68, 

17.  171.41.  201,25. 

—  (Seth  K.)  44,33. 
Gildersleeve  (B.  L.)  168,19. 
Ginzel  50,49. 

Giorni  (C.)  235,12. 
Girard  (P.  Fr.)  183,2.  190, 

4,13. 
GiroDi  (T.)  235,11. 
Gitlbauer  (M.)  18,42. 
GInth  (Catharioa  Maria)  54, 

43. 
Glotz  (G.)  157,35.  187,13. 
Gnecchi  (F.)  212.16. 
Goblet   d'Alviella    132,35. 

134,8.17. 
Gôizer  (Henri)  129.43.  169, 

13.  181.31.193,17.230,4. 
Gôssier  (P.)  35,2'..  75,40. 

102,46. 
Gôlz  (Georg)  51,46.  68,45. 
Goldbacher  (A.)  45,6. 
Gollob  (Ed.)  31,44.   120,1. 
GoUwitzer  (Th.)  16,47. 
Gomperz  (H.)  106.29. 

—  (Theodor)   4,49.    53,1. 

168.28.  187,14. 
Goodell  (Th.  D.)  125,45. 
Goodspeed  (E.  J.)  170,15. 

234  13 
Goodwin'(W.  W.)  169,41. 

227,47. 
Gottanka  (F.)  45,13. 
Gow  (J.)  197,5. 
Grabisch  (J.)  35,8. 
Gradeowitz    (Ollo)   20,35. 

24,7.     lcO.24.     141,15. 

169.29.  202,-38.  228,40. 
Graduate  of  Cambridge  (  A .) 

187,29.  228,29. 
Greenidge  (A.  H.  .1.)  34,20. 

137,52.  156,38. 
Greenough  (J.  B.)  142.26. 
Gregory  (C.  R.)  162,39. 
Grenfeli   (Bernard  P.)  22, 


39.   38,3.   55.24,   66,31. 

102,43.    104.14,49.  129, 

.36.    131,7.  155,16.   157, 

18.  183,4  sq.  187.25.209, 

50.  229, .35    234.15. 
Grenier  (P.)  170,21.  194.6. 
Gressraann  (H.)  20,51.  22, 

14.  44,21.  169,17. 
Grill  (J.)  17,30. 
Grimm  (C.  L.  Wilibaldus) 

79,18. 
Grimme  (H.)  18.16. 
Groag  (E.)  21,45.  35,45. 
Grôbe    (P.)   26,15.  78,38. 

97,30. 
Gross  (E.)  106,43. 
Grossraann  (H.)  68.34. 
Grundy  (G.  B.)  16,27.  45, 

42. 
Grupp   (Georg)  43,40.   69, 

48.130,7.131,20  137,33. 
Gruppe  (0.)  57,5.  77,14. 
Gschwind  (E.)  120,48.  135, 

28 
Gsell'(Stéphane)  16,11. 130, 

6.    155.9.    162,51.   164, 

24.  190,18. 
Giinther  (0,)  68,41. 
Guhl  (E.)  .^6.31. 
Guhraiier  (H.)  103,26. 
Guidi  (Ignazio)  27,46. 
Gulick  (Ch.  Barton)  16,41. 
Gumilevskij  31,49. 
Gundelfinger(E.)67,5.  171, 

5. 
Gunkel(H.)  18,5. 
Gurlitt  (Lulwig)  60,1.  98, 

16. 
Gusman  (P.)  154.23.  164, 

22. 
Gutjahr  (E.  S.)  68,4. 
Gutscher  (H.)  21,47. 
Haak  36.31. 
Haohtmann  ^Karl)  16,1.  25, 

37.   78,36.   79,16.    104, 

29.  109,29. 
Hackett  (J.)  28,33. 
Haduczek  (Karl)  14,34.  81, 

48.  105,16.  120,23. 
Hâussner  (J.)  81,21.  99,8. 

121,31. 
Hagen  (H.)  16,50. 
Haker  (W.)  58,7. 
Halbherr  (Fed.)  23i,27. 
Haie  (W.  G.)  36.36.  83,19. 

122,43.  130,16,52. 
Halke  (H.)  110,39. 
Halkiri  (L  )  105.52. 
Harabruch  (E.)  103,11. 
Harael  (A.)  146,5. 
Hamilton  (H.  A.)  78,29. 
Hamraeirach  74,39. 
Hammer  (B.)  104,4. 
Hamraond   (W.   Alex  )  15, 

42.  76,30. 
Hampel    (J.)   21,19.  49,4. 
Hands  (A.  W.)  212.18. 
Hannig  (Fr.)  57,13. 


Harder  (Chr.)  68, .35.  136, 

10. 
Hardie  (W.  R.)  207,3. 
Harman  (E.  G.)  81.43. 
Harnack   (Ad.)    17.18,.39. 

43,46.  63,16.  65,43.  156, 

47.  172,3. 
Harper  (R.  F.)  171,8. 
Harris  (J.  H.)  172.8. 
HarrisoD    (J.   E.)  17.2.  72, 

14.  106,12.  203. i3. 
Harry  (J.  E.)  100,14.  165, 

25.  207,40. 
Hartel(Wilhelm  von)  25,8. 

109,51.  119,40. 
Hartmann   (F.    J.)  28,53. 

77.11. 

—  (J.  J.)  23,6.  37,9.  98, 
42. 

Harvard    Studies    16.16. 

235,3. 
Hashagen    (Fried.)    16,39. 
Hatzidakis   (G.  N.)   66,27. 

103,51.  183.13. 
Haupt  (A.1  106,36. 

—  (M.)  17,42.  98,6.  122, 
31.  141,17.  146,47.  l'68, 
41. 

—  (P.)  143,24 
Haiiréau  (B.)  44,.39. 
Haussoullier  (Bertrand)  14, 

41.  56.12.  105.33.    1.13, 

27.  145,48.  166,11.  180, 

42.  188,3. 
Hauvette  (A.)  178.52. 
Heberdev   (Rudolf)   78,44. 
Hecht  (H.)  36.49. 

Heck  (C.)  120,31. 
Hegedus  (S.)  128,.32. 
Heiberg   (J.  L.)  9,40.  25, 

25.  33  7. 
Heinichen   (F.   A.)   109,3. 

136,12. 
Heinrich  (G.)  35,32- 
Heinze  (R.)   15,28.  25.20. 

73,49.     100,39.     120,2. 

146,2.  235,8. 
Heisenberg    (Aug.)    23,7. 

28,13.  30,50.  31,42.  67, 

6.  70,31.  99,10   109,42. 
Helbig  (W.)  21,20. 
Helbing  (Robert)  2.3,20.  35, 

9.  55,.30.   81,2.  100,.37. 

130,37.  141.20.   229,53. 
Helder  (Aug.)  19,33. 
Helm  (Fr.)  55,49.  129,35. 
Helmke  (Fritz)  58.28. 
Helmreich  (G.)  67,7.   103, 

28.  170,18. 

Hemme    (A.)   2.3,2.    64,45. 

102.17. 
HempI  (G.)  33,1. 
Henderson  (B.  W.)  58,32. 

196,53. 
Hendrickson   (G.    Lincoln) 

15,44.  64.18.96,53.  119, 

47.  1.33,46. 
Hennecke  (E.)  67,40. 


264 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Hennings  (P.  D.  Ch.)  21, 
41.  84,39.  64,22.  74,28. 
102,33.    132.48.  185,46. 

Henrv  (V.)  148,45. 

Hense  (.1.)  109,46. 

—  (0.)  56,37. 
Hentze  ;C.)  121,40. 
Hepding  (Hugo)  23,52.  33, 

17.  131,11.  132,47.  183, 
16.  200.5,  228,35. 
Heraeus  fCarl)  57.37. 

—  (Wilhelm)  17,34.  57,37. 
Hergenrôthers  43,43. 
Hermano   (GoUfr.)  141,49. 
Héron  de  Villefosse  (Aot.) 

65,20. 
Hertz  (M.)  .35,44. 
Herwerden  (H.  van)  17,50. 

34,15.  77,43. 
Hesseling  (D,  C.)  98,26. 
Heumann  (J.)  104,53. 
Heuzey  (L.)  148,11. 
Heyse  (Max)  35,27.  64  53. 

80,28. 
Hildebrand  (G.)  21,37.  210, 

15. 
mil  (G.  F.)  19,26.  116,39 

184,3. 

—  (.Mary)  207,37. 

Hiller  von  Gartringen  (Fr.) 

15,36.    207,47.    210,20. 
Hiiprecht  (H.    V.)  18,6. 
Hingst  (Th.)  103,42. 
Hirzel  (R.)  119,36.  140,23. 
Hjeit  (A.)  66,37. 
Ho'laczek  (K.)  185,42. 
Hodermaon    (Max)    53,39. 

228.41. 
Hôck  (Adelbert)  20,49.  36, 

33.  55,48.  81,17.  101,2. 

229,53. 
Hopfer  50,32. 
Hôff^^r  (T.)  44,49. 
Hofbauer  (Karl)  44,40.  58, 

36. 
Hoffmann   (R.  A.)   170,51. 
Hoffmeister  (F).  126,7. 
Hoffs  (F.  van)  105,50. 
Hogarth  (D.  G.)  210,18. 
Hnlden  (H.  A.)  227,26. 
Holder  (A.)  .38,12. 
Holl  (K.)  44,30.  172,21. 
Holland  (R.)  16,10. 
Holmes  (T.  R.)  45,46. 
Holsten  (Robert)  69,11. 
Honiburg(Rud.)  18,35.  .36, 

18. 
Homo   (Léon)  35,46.    102, 

37.  146,29.   172,9.  193, 

11.  2.34..30. 
Homolle  (Th.)  209,53. 
lloogvliet  (J.  M.)    104,11. 
Iloppe  (H.)  22.11.  50..36. 

63,44.    121,14.    129,49. 
Horn  (K.)  68,10. 
Ilorna  (Konslantin)  31,38. 
Hornener  (E.)  68.43.   104, 

27.  136,14.  187,16. 


Hornemann     (F.)    104,16. 

110,8. 
Hort  (F.  J.  A.)  15,33. 
Hosius  (C.)  20.52.    35,44. 

65,38.  96,37.   235,14. 
Housman    (.\.    E.;    14,51. 

65,27.  82,43.  197,1,203, 

49. 
Howard  (A.  A.)  142,26. 
Hubert  (H.)   170,10.    180, 

46.  185,25. 
-  (Kurt)  16,5,  99,33. 
Hude  (G.)  235,4. 
Huelsen  (Chr.)  122,45.  127, 

41.  157,30. 
Huemer   (Ad.)    19,45.    35, 

23.  98,36. 
Hultsch  192,44. 
Hunt    (Arthur    S.)    22,40. 

38,4.  55,24.  66,32.  102, 

43.    10i,14,49.    129,36. 

131,8.    155,16.    157,16. 

183,4   sq.    187,25.   209, 

51.  229,35.  234,16. 
Hunziker  fR.)  14,50  32,45. 
Hurler  (H.)  170,38. 
Huvelin  (Paul)  33,26.  108, 

48.  190,15.  228,51. 
Hyde  (Walther)  22,9.    79, 

51.  102,36. 
liberg  (J.)  35.39. 
Imraisch  (0.)  63,36.  65,48. 

135,21,  169,9. 
loris  (Mart.j  226,52. 
Ischyrius  (Ghr.)  67,3. 
Isola  (J.  G.)  14.42. 
Istrin  (V.)  31,17. 
Ive  (A.)  127,40. 
Jaakkola  (K.)  79,3 i.  156, 

28 
Jacoby  (L.)  131,21. 
Jakoby  (F.)  4,48.  22.17. 

45,44.  79,49. -106,7.  230, 

3. 
Janke  (A.)  229,28. 
Jannsen  (R.)  63,7. 
Jusinski  (M.)  169,28. 
Jebb(R.  C.)  81,37.  102,50. 
Jebeiew  (S.;  187,49. 
Jellinek  (A.  L.)  100,18. 
Jeremias  (A.)  170.10. 
Jespersen  (0.)  170,31. 
Jevons  (F.  B.)  207,5. 
Jftrgenspn  (G.)  188.22 
Jones  (H.    Stuart)  199,22. 
Joret  (G.)  155.50.    18.3,24. 
Josephv  (0.)  21,50 
Joubin"(A.)  165,20.  183,29. 
Joulin  (J.  L.)  162,-13.  169, 

44. 
Joyce  (P.  W.)  167,15. 
Jûthner  (Julius)    24,1.  73, 

39.    80,26.    98,18.    120, 

38.  177,29. 
Jullian  (Camille)  70,34.  78, 

15. 
Jullien  (J.  M.)  64,24. 
Jung  (Heinrich)  77,25. 


Jurenka     (Hugo)     109,13. 

119  38 
Kaegè  (Adolf)   76,5.  104, 

28.  109,26.  136,12.  142, 

29. 
Kiihlér   (Friedrich)    79,45. 

98  29 
Kaerk  (Julius)  21,21.  23i, 

.33. 
Kaiser  (P.)  22,52. 
Kalbneisch  (G  )  63,34. 
Kalinka  (Ernest)  55,11. 
Kampers  (Fr.)  131,25. 
Kappelrnacher   (Alfr.)  130, 

1.  230,6. 
Karo  (G.)  23,45. 
Kauer  (R.)   15,10.    120,45. 
Keil  (Br.)  105,46. 
Keller  (Otto)  34,49.  .38,11. 

51,.35.  65,51.  81,20.  99, 

7.  121,31. 
Kelierinann  (P.)  23.8. 
Kellogi;   (Maria  Francisca) 

54,43. 
Kemenes-Kempf  (J.)  33,8. 
Kemmer  (Ernst)  25,29.  64, 

30.  131.6.  234,11. 
Kemper  (F.)  43,12. 
Kent  (R.  G.)  104.35. 
Kenyon  (F.  G.)  34,22.  102, 

7.    125,28.   162,40.  206, 

40. 
Keraraopoullos  (A.  D.)  16, 

44. 
Kern  (0.)  22,33.  135,24. 
Kienzle  (H.)  18,24.  131,16. 
Kie.ssling  (A.)  15.27. 
Kinch  (K.  F.)  105,36. 
Kino  (L.  W.)  171,15. 
Kipp  (T.)  63.48. 
Kirchner  (J.)  45,32.  73,29. 

168,39 
Kirsch  (J.  P.)  43,43. 
Kitlregde  [C.  L.)  142,26. 
Klein  (W  )  166,44. 
Kiinkenberg  58,17. 
Klostermaun  (Krich)  20,50. 

34,26  sq.    44,20.    63,17. 

68,34. 
KIotz  (A.)  157,11. 
Knauth  (K.)   57,35.   74,36. 

82  33 
Knoke  (F.)  70,3. 
Knoll   (Fritz)   24,1.    80,26. 

98.18    177,29. 

—  (J.)  73,.39. 

—  (P.)  106.25. 
Knorr  (Ë.)  17,28. 

Koch  (GUnther)  81,19.  101, 
41. 

—  (Jul.)  109,35.  110,10. 

—  (Paul)  63.10.  70,30. 

—  (W.)  58,22. 
Koepp  164,.33. 
Korbel  (A.)  16.28. 
Koster  52.37.  131,15. 
Kohler  (J  )  23,15. 
Koner  (W.)  56,31. 


III.  —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


265 


Konslantinos  27,40. 
Korneraann  (E.)  22,21.  58, 

44.  76,4.  168,15. 
Kottraann  62,29.  99,18. 121, 

27. 
Kraemer  (Aug.)  10(J,50. 
Krause  (E.  F.)  19,50.  234, 

10. 
Kreppel   (Friedrich)  52,46. 

80,34.  83,11. 
Kriegshammer   (R.)   18,12. 
Krônerl  (G.)  67,13. 
Kroll  (G.)  21,15.  182.44. 
Kromayer  (Jobaiines)  69,39. 

71.42.  168,38.  198,34. 
Krôzei    (Johannes)    57,50. 

105,3. 
Kruczkiewicz  (Br.)  100,51. 

101,20. 
Kriiger  (Emile)  15,19. 

—  (G.  T.  A.)  103,53. 
104,1. 

Krumbacher   (Karl)   20,31. 

23,21,46.   28,50.    81,51. 

36,32.  43,22.  45,24.  81, 

26.  102,40.  105,27.  127, 

40.  130,41. 
Krumbiegel  (R.)  197,4. 
Kùbler  (B.)  19,36. 
Kùjhler  (F.^  67,52. 
Kuspert  (0.)  22,49. 
Kugener  (M.  A.)  31,2.  63, 

11.  132,46. 
Kulakovskij    (J.)    32,2  sq. 
Kundtson  (J.  A.)  68,22. 
Kurtz    (Eduard)  20,42.  32, 

38.  67,9  97,34. 
Lachs  (J.)  21,33. 
Lafaye  (G.)  15,53.  187,51. 
Lake  (K.)  162,40. 
Lallemant  (L.)  147.30. 
Lamarre  (Cl.)  65,16. 
Lambert  (Ch.)  226,48. 

—  (E.)  171,52.  190,3.  230, 
10. 

Larapropoulos  (Al.)  19,28. 
Lanciani    (Rodolfo    22,44. 

72.43.  146,37.    163,1. 
190,22. 

Landau    (W.    Freih.    v.) 

15,14. 
Landgraf  (G.)  20,45.  141, 

14. 
Lange  (Edmond)  53,15. 

—  (Jul.)  25,49. 
Langer  (Otto)  69,34. 
Laqueur  (R.)  181,18. 
La  Roche  141,24. 
Lasteyrie  (R.  de)  145,43. 
Lâszlô  (G.)  128,50. 

La  Ville  de  Mirmoot  (H.  de) 
58,9.  131,18.  147,88. 
189,48.    194,22. 

Lavisse  (E.)  34,34.  65.82. 

Lawlon  (VV.  G.)  137,50. 

Lazic  (Gr.)  104,37. 

Leaf(Walter)  15,48.  76,12. 

Lechat  (H.)  74,33.  168,36. 


Leclercq   (H.)  157,1.  166, 

46.  169,34.  172,26.  19U, 

8. 
Lécrivain  (Ch.)  68,31.  147, 

32. 
Leeuweo    (J.     van)   80,6. 

81,15.   198,22.   207.8. 
Lefèvre  (André)  78,39. 
Lehmann  50,47. 

—  (Ad.)  83,18. 

—  (C.  F.)  16,34.  22,20. 
25.11.  55,39,42.  120,51. 
16814. 

Lehner  (F.)  125.44. 
Lehnerdl  (M.)  104,8. 
Lehnert  (G.)  15,35.  45,16. 
Leipoldt  (J.)  44,7 
Lei^iy  (P.)    21,53.    96,45. 

99.15.     133,10.      146,7. 

171,19.    189,50.  193,48. 

229,27. 
Leil  (F.)  141,25. 
Lenel  (Otto)  20,14.  66,30. 
Lengyel  (M.)  127,43. 
Léo  (F.)  143,21. 
Leoni  (U.)  103,2. 
Leopold  (H.  M.  R.)  23,49. 
Le  Roux  (M.)  163,8. 
Levai  (André)  147.10. 
Levasseur  (E.)  155,52. 
Lévêque  (C.)  37,8. 
Levi    (Alessandro)      64,5. 

178,43. 
Lévv  (Is.)  170.10.  180,46. 

185  25 
Levy'(R.')    18,38.     63,45. 

131,4. 
Lewis  166,48. 
Leykauff    (August)    78,13. 
Lichtenstein  (A.)  23,35. 
Lier  (B.)  22,41. 
Lietzmann  (Hans)  19,4.  23, 

34. 

—  (J.)  23,45.  102,39. 
Lincke(K.)  54,24. 

Lindl  (E  )  120..33.  208.4. 
Lindsav    (W.    M.)  20.12. 

32,33.    34,3.    35,3.  37, 

29.  65,2.    66,43.     76.16 

sq.  77,9.    81,38.     170.2 

sa.  228,47. 
Lindskog  (Erik)    17,1.  67, 

15.  76.23.  109,11. 
Lipsius  (J.  H.)  55,36.  79,1. 
Lisco  (Ed.)  18,34.  169,51. 
Lober  74,38. 
Lœfï  (A.  Rutgers  van  der) 

104,26. 
Lœning(R.)  170,11. 
Lœper  (R.)  19,38 
Lôrinez  (G.)  129,2. 
Loisv  (A.)  169,35. 
Long  (0.   F  )  16,19. 
Loria  50,33,41. 
Losgar  (Georg)  77,52. 
Lucas  (H.)  56,23. 
Luckenbach      (H.)    23,41. 

26,8.    57,24    sq.     76,8. 


82,48    sq.    102,48.  105, 

14. 
Ludwich  (A.)  120,18.  156, 

52, 
Ludwig  (A.)  15,23. 
-  (H.)  74,37.  100,9. 
Lùbeck  (K.)    22,34.  37,1. 

44,42. 
Lumbroso  (G.)  63,13. 
Lundstrôm  (Vilhelm)  25.22. 
Lungo   (Angiolo    del)    228, 

18. 
Luterbacher  (F.)  51,18. 
Maass  (E.)  57,17. 
Mabil  (L.)  235,10. 
Macé  (Alcide)  119,43. 
Mach    (E.     von)      105,49. 

137,37.  141,47.    164,15. 

202,6. 
Macler  (F.)   67.31.  145,40. 
Maire  (Albert)  155,11. 
Manandian    (Agop)    15,43. 

33,46.  44.26. 
Mancini  (A.)  229.40. 
Manfredi  (L.)  230,8. 
Manigk  (A.)  66,49. 
Manly  76,20. 

Mansion  (J  )  68,40.  131,30. 
March  143,i>4. 
Marchant    (E.  C.)    106,38. 

205,13. 
Mari  (F.)  168,52. 
Marino  (S.  Puglisi)  21,29. 

56,21. 
Marra  (Giuseppe)  58,49. 
Marteaux  (C.)  163,8. 
Martens  (W.)  106.1. 
Martini  (E.)  18,47.  28,17. 

100,13. 
Martroye  (F.)    15,47.     32, 

47.    67.28.    137,35.  146, 

45.  194,4. 
Marx  (F.)  37,6.  45.3. 
Maspero    (G.)    79,36.  130, 

27.  137,49.  146,53.  194, 

15. 
Mathias  (A.)  53,22. 
—  (F.)  33.12.  102,16. 
Mathuisieulx    (Mehier    de) 

157,37. 
Malruchot  167,19. 
Mau   (Aug.)    17,9.   56,24. 

99,16. 
Maurenbrecher  (B.)  23,48. 

33,22.  66,15.  81,8.  102, 

12. 
Maynial  (E.)  190,6. 
Mayor  (J.  B.)  15,34. 
Mazon  (Paul)  38,17. 
Meillet  (A.)  63,26.  105,39. 

155,18.  183,32.   203,39. 

235,17. 
Mein  (A.)  15,22.  96,43. 
Meister  (Aloys)  70,17. 
Mekier  (S.)  17,3. 
Mélanges   Boissier  78,50. 

155  3 
Mellen  (G.)  15,38. 


266 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Mengarelli  (R.)  16,2. 
Menge    (Hermann)    74,52. 

76,37.      80,14.      97,14. 

98,46.  109.4.  226,50. 

—  (Hu(iolf)16,13.33,3i.79, 
38.  109,32 

Menna  (P.)  198,48. 
Mercati  (A.)  43.18.  227,51. 

—  (G.)  44,15,53. 
Meringer  (R  )  19,40.  106,4. 
Merrill  (E.  T.)  198,30. 

—  (W.  A.)  143,25. 
Meu8er  (J.)  122,21.  1.30,3. 
Meyer  (E.)  17,21.51,17. 

—  (Eduard)    14,39.  55,14. 
77,29. 

—  (E.  H.)  32,51. 

—  (Léo)  71,38.  79,8.  133, 
26.    ■ 

Michaelis  (Ad.)  63,23.  81, 

29. 
Michalcescii  (J.)  170,39. 
Michelaogeii  (L.  A.)    228, 

10. 
Mikolajczak    (J.)    155,21. 

187  is 
Milhaùd'(G.)  5,23. 
Millet  (G.)  164,28,31.  172, 

28.  180,5. 

—  (Paul)  32,13.  146,35. 
Minner  76,2. 
Mitteilungen  fur  Westfa- 

len  33,47.  100,32.  122, 
47. 
Môller  (G.)   19,17.  55,50. 
65,26.  77.7. 

—  (R.)  96,50. 
Mommsen  (A.)  156,10. 

—  (Th.)  21.24.  64,43. 
Monro  (D.  B.)    14,47.  34, 

.38.  183,21.  205,11. 
Montelius    (Oscar)    63,40. 

170,5. 
Monli  (V.)  235,20. 
Morawfiki  (l'asimir)    21,8. 

96,36. 
Moret   (A.)  18,41.    69,6. 

164,18. 
Morgan  (M.  H.)  16,43. 
Morillot  143,45. 
Morin(D.  G.  )  38,23.  43,16. 
Morilz  (E.)  37,2. 
Mortel  (V.)  189,51. 
Moullon    (J.     H.)     197,8. 

235,19. 
Mûller  78,31. 

—  (A.)  56,39. 

—  (Ad.)       21,32.      35,40. 
104,32.  133.33. 

—  (B.  Alb.)  36,41. 

—  (Charles)  126,14. 

—  (G.  K.  W.)    16,68.    64, 
26. 

—  (E.)  45,.35. 

—  (Edwin)  5,8.  8.3,9. 

—  (Fr.  Max)  14,37. 

—  (G.  H.)   14,50.    32,45. 
130,20. 


Mûller  (H.)  168,51. 

—  (Johaones)  20,3,  57,46. 
97.49.  i:35,15. 

—  (Moritz)  17.32.  51,1. 
Mtinch(W.)  106,19. 
Mufî(Chr.)  104.2.  109,40. 
Munro  (H.  A.  J.)   156.43. 
Murray  (G.)    203,35.    207, 

41. 
Muzik  (H.)   2.3.17.    57,22. 

98,48.    109,38.    125,50. 

129,47. 
Nachmaoson  (Ernst)  17,12. 

28.30.      33,36.      169,7. 

186,1. 
Nairn  (J.  Arb.)  19.2.    64, 

44.      130,35.       141.50. 

185  51.  200,19,31.    205, 

9.  206,44. 
Nallino  (C.  A.)  24,14. 
Naloli  (Ad.)  228,33. 
Natorp  (Paul)    79,14.  155, 

35. 
Nau  (F.)  27,45. 
Nauck(A.)  100,28.121,51. 

186,8. 
Naue  (J.)  162,49. 
Nazari  (Or.!  228,38. 
Negri  (G.)  155,25. 
Negrisoli  (H.  1.)  234,17. 
Némethy     (Geyza)    36,38. 

228  32 
Nestlé    (Wilhelm)     75,23. 

125,38.  209,46. 
Neuburgel  (M.)  15,30. 
Neuhôfer  (Rud.)  126,12. 
Neumaon  (Karl)  29,13.  70, 

33. 
Neuwirlh  (J.)   66,12.  207, 

13. 
Niederhuber  (J.  E.)  44,35. 
Niedprmaon  (M.)  36,27. 
Niese  (B.)  132,52.  168,20. 
Nielzhold  (.1.)  ^30,45. 
Nietzsche  105,45. 
Nikitskij  (Alex.)  17,27. 
Nissen  (H.)   25.38.  .37,40. 
Noack  (F.)    56,10.    66,28. 

121,24.  166,47. 
NohI  (H.)  106,28. 
Noiret  (H.)  30,29. 
Nordpn(Eduardi  16,23.  53, 

3.  73.50.  120,5.  187,21. 

202,40. 

—  (Fr.)  22,3.  131,11. 
Noltola  (U.)  227,3. 
Novâk  (R.)  22.28. 
Nuoffer  (0.)  166,12.  188,1. 
Nusser  (Joh.)  82,4  sq. 
Nulting(H.  G.)  81.5  105,8. 
Oake.smith  (.1.)  201,23. 
Oberhumraer  (E.)  22.23. 
Od.Jo  (Ant  )  21,28.  99.7. 
Oeri  (J.  J.)  16.21.  168,50. 
O'Grady    (Slandish  Hayer) 

167,13. 
Ohlenschlager    (Friedrich) 
18,15.  25,9.  69,51. 


Okecki  (Lad.)    14,52.  102, 

13.  119.45. 
Olcott  166,12. 
Oldenburger (Erwin)  19,3. 

78,11. 
Oliveri  (Gasp.)  227,4. 
Olsen    (Waldemar)   55,46. 

69,13. 
Omont   (H.)   22,29.  33.20. 

105,23.    147,5.    168,31. 

180.6. 
Orsi  (P.)  187,47. 
Ouvré  141,52. 
Owen    (S.    G.)   66,26.   76, 

52.  106,11.  205,20. 
Padelford  (Fr.  M.)  17,14. 

44,24. 
Pagel  (J.)  15,30. 
Pallis   (A.)    14,.38.  187,19. 
navTàïï);  (M.)  23,4. 
Papadimitriu    (S.)    28,48. 

31,8. 
Papadopoulos  -  Kerumeus 

(A.)  27,23.  29,4,15. 
Pargoire   (J.)   146,35.  164, 

28.  172,28. 
Pascal    (Carlo)    17,52.    44, 

50.  63.21.  82,39.  145,46. 

172,17.  226.38.  235,6. 
Pasdera  (A.)  235,13. 
Passow  (W.)  97.8. 
Pater  (W.)  .36,48.  106.30. 
Palsch  (Cari)  24,1.    49,46. 

66,40.  73,39.  80,26.  83, 

2.  98,18.  177,29. 
Pauly  26,12.  53.19.  100,34. 
Pears  (E.)  137,31. 
Pearson   (A.    G.)    168,25. 

227  25. 
Pecz  (Wilhelm)  31,34. 
Peiper    (Rud.)    16,6.  25,4. 
Peiser  (F.  E.)  23,15. 
Peltier   (F.)  20,15.    66,30. 
Peppier  (Ch.  W.)  168,25. 

178,40.  183,37. 
Péréra  (H.  L.  d.')  6i,25. 
Perkins  (El.  M.)  10(î,l6. 
Pernice  (E  )  65,19.  207,33. 
Perrone  (N.)  106,34. 
Perrot  (G.)  67,33.   154,1S. 

156,33.  197,18. 
Peter  (H.)  168,34. 
Petersen    (E.)    22,53.    63, 

20.  65,13  75,1.  166,13. 

192,24. 
Petit  (L.)  164,28.    172,28. 
Pelraris  (K.)  35,34. 
l'elridès  (S.)  32,1. 
Pétrie   (W.    M.    Flinders) 

82,10.  1.30.31.  162,.37. 
Petrowicz  (Al.   H.  v.)  107, 

7.  116,43.  210,9. 
Ppyron  (B.)  69,3. 
Plliiger  (H.  H.)  108,40. 
Philadelpheus(Th.N.)  102. 

26. 
Philipp  (M.)  45,7. 
Philippson  (A.)  66,21. 


III.    —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


267 


Pichler  (Fritz)  66,18.  81,31. 
Pichon   (Reoé)    16,31.   35, 
50.  63,38.  65,47.  82,52. 
102,1.     133,13.     141,16. 
i6i,16.    171,15.   178,48. 
190,1.  193,36.  235,7. 
Pick  (B.)  193,6. 
Piehl  (K.)  170,29. 
Pierleoni  (G.)  19,41.    101, 

12. 
Pignalelli  (F.)  134,10. 
Pilling  (K.)  57,12. 
Pillon  (F.)  146,25. 
Pirrone  106,50. 
Pirson  (G.)  168,47. 
Pitman  (H.)  57,42. 
Planck  76,2. 

Plessis  (F.)   21,53.   96,45. 

133,10.    146,7.     171,19. 

189,50.    193,48.   229,27. 

Plûss  (Theodor)  21,34.  36, 

19.  38  19. 
Pôhlmann  (Ù.)  19,52. 
Pôrtner  (B.)    100,24.    170, 

27. 
Pognon  (H.)  16,14.  168,33. 
Polaschek  (A.)  23,36. 
Polilis  (N.)  181,29. 
Pollak  (L.)  99,30. 
Polie  (F.)  99,51. 
Ponlremoli(E.)105,33.133, 
27.166,11.180,42.  188,2. 
Postgate  (J.   Percival)   96, 

38,47.  133,44. 
Potainian  9,47. 
Prâchter  (K.)  235,16. 
Prazâk  (J.  M.)  125,30. 
Prédik  (F.)  18,33. 
Preisigke(Fr.)  16,52.131,9. 
Premerstein    (Anton    von) 

21,1.  31,20.  120,41. 
Pressler  (B.)  18,23. 
Preud'horarae  (L.)  104,10. 

131,2. 
Preuschen    (Erwin)    29,3. 

37,23.  66,3. 
Previtera     (Léon)     23,10. 

129,38.  228,43. 
Pridik   (E.)  26,11.   75,43. 

120,8. 
Prix(Fr.)  56,27. 
Prodinger  (K.)  18,19. 
Psichari  (J.)  180,50. 
—  (Michel)  35,17.  101,39. 

147,11. 
Puech  (Aimé)  18,50.  27,51. 

133,8.  171,47. 
Puglisi  Marino  (S.)  21,29. 

56,21. 
Purser  (L.  Claude)  59,42. 

98.30. 
Puschmann  (Th.)  15,29. 
Quilling  (F.)  18,39. 
Quitt  fJoh.)  29,21. 
Rabeau  (G.)  162,52. 
Rabel  (Ernst)  108,51. 
Radermacher  (L.)  20,4.  66, 
44.  100,45.  170,87. 


Radford  (R.  S.)  80,35.99, 

35.  168,29. 
Ramorino  (F.)  44,45. 
Ramsay    (George    Gilbert) 

57,40.  202,43. 

—  (W.  M.)  177.37. 

Rasi  (Pietro)   17,7.  35,42. 

103,18. 
Rnud   (F.)  162,47.  167,16. 
Rauschen   (Gérard)  33,28. 

.35,12.  43,17.  44,14.  98, 

34.  103.6.   147.23. 
Ravenna  (Oddone)  76,14. 

2,34,23. 
Raymond  (A.)  156,43. 
Reich  (Herm.)  20,30.  127, 

26.  171,20.  18.3,39.  194, 

18.  234.14. 
Reichel  (Wolfgang)  78.42. 
Reichhold  (C.)  21,23.  207, 

23. 
Reinach  (Salomon)   63,15. 

131,19.  186,2.  188,5  sq. 

192.16. 

—  (Th.)  19,24. 155,27.  191, 
48.  207,37. 

Reinelt  (P.)  43,21. 
Reinhardt  (L.)  57,20.  122, 

28 
Reisch  (E.)  34,48. 
Reissinger  iK.)  77,1  . 
Reiter  (L.)  21,27.   185,39. 
Reilzenstein     (R.)     31,40. 

100,44.  188,10. 
Rend  (Gh.)  170,8. 
Renner(R.)  100,52. 
Restle    (R.)   23,40.    26,8. 

82,48. 
Rethwisch  (C.)   22,47.  97, 

46. 
Reye  50,50. 
Revmond    (Âug.)    187,15. 

193,34. 
Rëzâc  (J.)  126.6. 
Ricci  (S.)  234.30. 
Richard  (P.)  193,28. 
Richter  (El.;  66,10.  171,21. 

—  (Gust.)  16.6.  25,4. 

—  (Otto)  51,14.  56,19.  69, 
18. 

Ridder  (A.  de)  155,48. 

Ridgeway  (W.)  45,39. 

Riedisser (Ida)  18,31.  56,47. 

Riedner  (Gustav)  22,1.  77, 
17.  98.33. 

Riedy  (N.)  79,32. 

Riemann  (0.)  181,31. 

Riso  (Dario)  59,1. 

Riller  (Constantin)  19,42. 
65,7.  71,51.  81,34.  169, 
36.  206,48.  227,1. 

Robert  (Cari)  22.2:;^. 

—  (F.  W.)  15,49. 
Roberts  (W.  Rhys)  15,33. 

98,2.  234,7. 
Robinson  (W.  S.)  137,27. 
Roby   (H.  J.)    15,12.    108, 

46.  198,32. 


Rochol  (R.)  67,17. 
Rockwood  (F.  E.)  203,37. 
Rodenleiner  75.43. 
Rodocanachi   (E.)    147,45. 
165,29.   170,13.  179.53. 
Rock  (H.)  16,13.  64  48. 
Rorsch  (A.)  67,4. 
Rôssner  (0.)  74,29.  102,5. 
Rogers  (B.   B.)  198,21. 
Rohde  (Erwin)  69,7.  75,22. 
-  (Th.)  116,47. 
Rolfes  (E.)  101,50.  127.22. 
Roloff   (G.)    20,15.    66,4. 

72,27.  101,25.  208,1. 
Roraagnoli  (Et.)  229,4. 
Roman  (M.)  100,33. 
Ronczewski  (G  )  67,46.156, 

45.  200,1. 
Roos    (A.  G.)   80,31.    102, 
51.  169,53.  186,4.  228, 
30. 
Roscher(W.  H.)  57,2. 
Rosenbaum  (J.)  1()7.2. 
Rosenberg   (E.)  83,7.   99, 

32 .  103  3 
Rose"nthal'((ig.)  103,29. 
Rosevot(A.)  167,21. 
Rossi     (Salvatore)    57,44. 

227,50. 
Rostagno    (L.  A.)  187,21. 
Rostowzew  (M.)    15,1.  64, 
47.  75,44.  77,48.  121,48. 
Roth  (K.)  34,45. 
Rouse  (W.  H.    D.)  23,27. 

137  39. 
Rouvièr  (Dr  J.)   177,40. 
Rûck  (K.)  18,13. 
Ruggiero  (Rob.  de)  130,45. 

166,42.  188,23. 
Ruhl  (Lud.)  36,36.  106,14. 
169,52.  171,39.   227,35. 
Ruhland  (Max)  207,18. 
Rystenko  (A.)  31,15. 
Sabbadini  (R.)  131,33. 
—    (S.)    101,38.    169,10. 

187  23 
Sachs'(Hérmann)  18,50.  .52, 

30.  227,19. 
Sadée   (Léop.)  20,18.  79, 

5.  130,40. 
Saintsbury(G.)68,51. 
Sarabon   (A.)  207,35.  210, 

13. 
Samuelsson  (Johann)  78,17. 

83,5.  100.16. 
Sanctis  (G.  de)  234.24, 
Sander  (Julius)  60,35. 
Sandys   (J.  E.)  18,44.  28, 
52.32,43.  63,29.  80,51. 
101,33.  130,49.   143,13. 
168,.35.  200,37.  201,21. 
206.53. 
Sannier  50,46. 
Sarre  (F.)  29,24. 
Sattler  (A.)  44,36. 
Sauer   (Br.)  22,13.  56,48. 

200,43.  210,6. 
Savignoni   (L.)   234,24  sq. 


268 


TABLES  DE  LA  RKVUE  DES  REVUES. 


Scerbina  (A.)  31,13. 
Schâfer   (H  )  21,4.  23,28. 

171.6,50. 
SchafTer   (Fr.  X.)    207,42. 
Schanz  (Martin)  21,18.  25, 

32.  43,24.  57,27.  66,20. 

109,23.  121,53.   129,42, 

169,18. 
Scheel  (0.>  19.7. 
Scheffer  (Th.)  79,27.  102,4. 
Scheflelowitz    (J.)    23,53. 
Scheibe  (C.)  170.17. 
Scheichl  (F.j    65,28.    169, 

4.  172.5. 
Schell  (H.^  5,3. 
Schenk  (K.)  110,10. 
SahenkI  (K.)  3'i,47. 
Schepers  (M    A.)  133,36. 
^chetz  (J.)  45,12. 
Schiaparelli,  9,39. 
Schiche  (Th.)  102.24. 
Schiewietz  (SI  )  44,9. 
Schiller  (F.  C.  S.)  155,3i. 
Schilling  (L.)  36,23. 
Schlatter  (A.)  67,10. 
Schleusner  52,23.  69,25. 
Schlicher  142,33. 
Schlittenbauer  (S.)   16,32. 
Schlossmann      (Siegmund) 

32,48.  64,1.  97,47.  102, 

25.  108,41.52. 
Schmalz  (J.  H.)  168,27. 
Schtnid  (G.)  20,32. 

—  (P.  B.)  44,13. 
Schmidt  (Adolf.  M.  A.)  51, 

29    103.14,  121,19. 

—  (C.)  44,3.  64,51. 

—  (H.)  63,33.  207,12. 

—  (Ludwig)  .58,3. 

—  (Max  C.  P.)  14,46.  52, 
35.  77,36. 

—  (Otto  Ednard)  59,44. 

—  (W.)    9,43.     50,42,45. 
75,17. 

Schmidlke  (Alf.)  15,24.  17, 

47.  64,13. 
Schmilinsky  (G.)  69.2. 
Smith  (K.  F.)  101.14. 
Schmilt  (John)  35,20.    65, 

39.  104,.39.  170.14. 
Schneider  m.)  64.28. 
Schneidewin   (F.  W.)   100, 

28.  121,51.  186,8. 
Schodel      (Martin)    81,32. 

122,10. 
Schoemann  (G.  F.) 79,1. 
Schr.ne  (Herm.)  16,22. 
ychor  5(X45. 
Schott  (H.)  36,29. 
Schrader(E.)  64,49. 
-(0.)  107,4. 
Schreiber  (Th  )  18,52.  71, 

46.  104.42.  170,24.    186, 

6.  199,48.  210,3. 
Schubart    (W.)  20,40  sq. 

:J6.1.      103.21.    143,20. 

187,39.    209,48.  229,24. 
Schubert  (F.)  102,22. 


Schubert (H.  v.)  66,16. 
Schiihl<;in  (F.)  5,9. 
Schulten  (Ad.)  229,41. 
Schiiltess  (Cari)  23,13.  57, 

26.  82,26.  100.53. 
Schuitz  (Gerhard)  69,27. 
Schultze  (V.)    64,40.    74, 

39. 
Schulz  (0.)    45,48.    70,7. 

121,32.  234,19. 

-  (W.)  107,6. 

Schulze  (iM-nst)   17,35.  78, 
7.  109.28.  131,22. 

-  (W.)  210,25. 
Schuster  (C.)  23,40.  26,8. 

82,49. 
Schwabe  (L.)  110,42. 
Scliwartz  (R.)    14,30.    21, 

24.  64,42.  105,19. 
Schwarzenberg  (A.), 33,11. 
Schweizer-Sidler(H.)  120, 

25. 
Scliwyzer  (E.)  120,26. 
Scoggin  (G.  C.)  203,4. 
Scott  (F.  J.)  198,53. 
Sdraiek  (Max) 35,6.  43,23. 
Seckel  (S.)  19,35. 
Seeck(Otlo)    25,14.   53,9. 

169,47. 
Seeliger  (Gerhard)  70,20. 
SenigagliH(G.)  229,30. 
Servi  (Amifto)  79,22. 
Sethe    (K.)    20,8.    67,18. 

170,22,34,49. 
Settegast  (F.)  68,47. 
Sevmour  (Th.  D.)  24,4. 
Shïpley(F.)    19,53.    20.2. 
Shorev  (P.) 64,20.  101,28. 

13531.  168.53.   197,43. 
Shuckburgh  (E.  S.)  81,37. 

102,49.  137,17. 
Sidgwick  (A.)  198,18. 
Siebelis(J.)  99.51. 
Sieglrrsr.hmidt  70,35. 
Sikes  (E  )  80,43. 
Silvani  (Ag.)  229,25. 
Simon.son  (G.)  200,39. 
Sinko  (Th.)  104,51. 
Sirch  (M.)  45,20. 
Sitzler  (J.)    16,36.    55,10. 

77,20. 
Skfivan  (A.)  125.32. 
Slîidek  (V.)  126,11. 
Sinirnov  (J.  J.)  31,30. 
Smith  (F.)  50,35. 

-  (K     Fï.)  1-7.44. 
Sniehotta(L.)  21,25.34,28. 

100.6. 
Sobota  (A.)  101,44. 
Soden    (H.    Freiherr   von) 

23,51.  43,13.  64,35.  65, 

23. 
Solmsen  (F.)    14,35.    105, 

17.  169,8.  198,42.  235, 

5. 
Sommer  (F.)  170,1. 
Sonimerlad   (Theodor)   70, 

10. 


.Sorn  (J.)  21,0.  98,8. 
Soliriades(G.)  72.28. 
Speyer  (J.  S.)  103,6. 
Spiegelberg  (Wilheln)   22. 

36.  68,21.  77,27.97.24. 

100,23.     102,45.     171,9. 
Spiro  (Fr.)  17,5.    135,11. 

168,42. 
Springer  (Ant.)  63,22.  81, 

28 
Srawley  (J.  H.)  44,28. 
Sladerini  (G.)  103,2. 
Stiid  1er  (Karl)  17,16.52.33. 

103,4. 
Stiihlin  (Fr.)  235,16. 
-  (0.)  172,13. 
Stahl  (A.)  170,53. 
Stampini  (Ett.)  131,32. 
Slange  (0.)  90,52. 
Stanojevic  (St.)  31,5. 
Stanton   (W.  H.)  160, i9. 
Staiiridès   (1.  S.)   122,40. 
Steffens  (F.)  66,7. 
Steier  (A.)  21,43. 
Stein    (Arthur)  58,5.    105, 

22.  166,14. 
Sleindoriï(G.)  20,7. 
Stephan  74,30. 
Sternbach  (Lea)  121,37. 
Stich   (H.)   36.34.    67.50. 

105.4.  135,0.  169,11. 
Stickney  (T.)67,24.  %.4t. 

178,38.   183,48.  227,43. 
Stiebel(H.)  19,11.  100,12. 
StiDtzing  (W.)  67,25. 
Stolzle  (R.)  23,18.  104,41. 
Stracban-Davidson  (J.  L.) 

133,35.  227,27. 
Slrenge  (J.)  130,19. 
Slroobant  (P.)  21,52- 
Strunz  (F.)  9,45.  67.42. 
Strzygowski  (.losef)  21.40. 

3i,22  sq.  33,42.  66,37. 

156.5.  180,1.   210.17. 
Studni:zka     (Fr.)     21,12. 

68,15.    106,52.    165,31. 

188,14. 
Suran  (G.)  126.16. 
Susemihl  (Fr.)  34,14.  67, 

1.  103,10.  135,7.  185,3. 

220,5. 
Suter  50,37. 
Svorono.s   (.1.    N.)    63,31. 

77.38     163.11.    186,10. 

192,18.  100.52. 
Switalski  (B.  W.)  160.27. 
Swoboda    (Heinrich)   24,1. 

73.39.  80,26.  98,18.  177, 

29 
Svbei    (L.  von)  20,48.  56, 

"40.  63,53.  164,26. 
Synnerberg  (C.)  22,19  80, 

46.  98,44. 
Tarcone  (A.)  ia3,28.  104. 

43.  142.31. 
Tailhadft  (Laurent)  177.23. 
Taioe  (Hippolyte)  53,33. 
Tait  32,39. 


m. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


269 


Tangl  (M.)  68,10. 
Tannery  (P.)  50.44. 
Tarbell  (Fr.  B.)  56  51. 
Tarver  (J.  G.)  72,51. 
Tebtunis   l'ap>iri  125,24. 
Tegge   (W.)   80,7.   101,7. 

109  25 
Tentori  (TuUio)  51,33. 
Terzaghi  (N.)  45.27. 
Thalheim  (Th.)  20,21.  65, 

34.  197,40. 
Thédenat  (H.)  157,29.  193, 

3    229  30 
Thielelc.  P.)  68,8. 

—  (Richard)  22,6.    52,26. 
56,17.  101,19. 

Thiemann  (K.)  54,2. 
Thiersch   (H.)   24,3.    164, 

25.  201,35. 
Thilo  (G.)  16,50. 
Thomas  (Kmile)  57,48. 189, 

52.  199,44. 

—  fPaul)  83,13. 
Thomsen  (P.)  100,28. 
Thompson  (R.  C.)  171,7. 
Thiimen  (F.)  82,8. 
Thumb  (A.)  183.53. 
Thurneysen     (R.)     23,43. 

105,53. 
Tiedke  (Heinrich)  52,32. 
Tiscliinger  (A.)  106,47. 
Tolmaa  (H.  C.)  203,4. 
Torge  'P.)  15,20. 
Torp   (Alf.)  17,37.   81,24. 

96,40. 
Tournaire    (M.  A.)  210,1. 
Tout  32.39. 
Toutain  (J.)  15,53.   19,11. 

190,9  sq. 
Trabandt  (A.)  60,52. 
Traube    (Lud.)  17,53.   44, 

23.  78,50.  169,32. 
Tretter  (L.)  19,30.  34,45. 

96  52. 
Trop'ea  (G.)  80,23. 
Tropfke  (J.)  50,30. 
Truber  (H.)  19,14.  229,19. 
Tserepis  (G.  N.)  20,28. 
Ttirmel  (J.)  171,17. 
Turner  (E.)  102,34. 
Turtzewilsch  (G.)  17,36. 
Ubell  (Hermann)  78.4. 
Ujfalvy   (Ch.    de)   170,23. 

186,13.  197,24. 
Urba(G.  F.)  106,24. 
Urlichs(H.  L.)  56,42.  76,6. 
Urstel  (P.)  207,48. 
Usener  155,34.  197,21. 
Ussani  (V.)  19,19.   96,48. 

98  22. 
Ussing  (J.  L.)  19,48. 
Usteri  (Paul)  20,46.  34,30. 

82,13.     101,5.      130,13. 

171,3.    186,15.    227,39. 
Vaglieri  (Dante)  229,42. 
Vahlen(Joh.)  21,42.  82,21, 

106,37.  140,28.  147,14. 

198,27 . 


Valaori  (J.)  226,34. 

Valk   (J.    van    der)  18,36. 

80,1.  237,32. 
Valmaggi  (L.)  58,43.  97,4. 
Van  den  Yen  (P.)  182.30. 
Vafeka  (Jan)  126,2. 
Varese    (Prospero)   33,40. 
Vaschide  (Victoria)  191,49. 
Vasilijevr  (H.  A.)  28,27. 
Vasseur  (G.)  163.4. 
Vendryps  (J.)  125,34.  171, 

18.  188,15. 
Verrai  (A.   W.)  199,20. 
Veverka  (J.)  126,11. 
Vilinskij  (S.j  31,11. 
Visser  (M.     W.    de)  57,7. 

77,41.  102,10. 
Vliet  (J.  van  der)  60,53. 
Vocabularium       iurisp  . 

Rom.  20,34.   99,21. 
Vol  ter  (D.)  63.5. 
Vogel  (Gh.;  19.21. 
Voghera  (G.)  228,39. 
Vogt  (E  )  105,50. 
Voigt  (Moritz)    28,31.    97, 

20. 
Volkmann  (W.)  17,6. 
Vollert  (W.)  172,24. 
Vollraer  (Friedrich)  38,1. 
Vosberg  (E.)  23,30. 
Voss  (J.  H.)  24,53. 
Vucskits  (J.)  128,53. 
Wachsmuth    (C.)    17,40. 

72,31.  99,45.  105,45. 
Waddinglon(Ch.)  146,14. 

228  48 
Wasîener  (G.)  109,3.   136, 

13. 
Wagner  (Jos.)  125,40. 

—  (W.  G.  G.)  23,23. 
Waitz  (G.)  44,17. 
Waldstein  (Gh.)  19,8. 
Walter    (G.)    119,51.   169, 

25. 
Walters    (H.    B.)  200,44. 
207,30. 

—  (W.  C.  FI.)  106,53. 
Walther  (Hermann)  80,20. 
Waltz  (A.)  131,31. 
Waltzing  {J.  P  )    133,15. 

147,35.  200,34. 
Ward  (J.)  184,2. 
Was  (H.)  22,48. 
Watson  (J.j  23,8. 
Weber   (Georg)    69,30,33. 

168,46. 

—  (S.)  43,19. 
Wecklein  (N.)    14,48.  15, 

32.  23,32.  75,6.  119,50. 
Weichert  (Ad.)  19,1. 
Weicker  (Georg).  57,10. 
Weidner  (A.)  53,45. 
Weiael  (F.)  25,9.  109,53. 

119,42. 
Weihrich(F.)  45,4.  81,46. 
Weil  (Henri)  65,14.  67,44. 

100,3.     10'.,3.     170,32. 

187,41.  229,21. 


Weinberger  (W.)  16,8. 
Weinhold  (Alf.)  19,22. 
Weiss(BerDh.)  19.18. 
Weissbach  (Fr.  H.)  80,50. 

101.37. 
Weissenborn        (Edmund) 

77,34. 

—  (Wilhelm)  17,31.  50,53. 
Weissenfels  (0.)   75,25. 
Weissmann     (K.)     56,45. 

76,44. 
VVellhausen  (J.)  21,36,  68, 

49.  172,6. 
Wellmann  (M.)  155,1. 
Wenger  (L.)  22,5. 
Wernicke(K.)  54.3. 
Wessely  (C  )  20,26. 

-  (Rud.)    25,50.    72,35. 
109,43. 

Wessner  (Paul)    199,32. 
Westerraann  (A.)  83,7.  99, 

31.  185,37. 
Weyh  50,34. 
Weyman  (C.)  20,45. 
Wickham  (E.  C.)  133,11. 

205,22. 
Widmann  (J.  V.  102,41. 

-  (W.)  66,14. 
Wiedemann  (A.)  16,4. 
Wiegand    (Th.)  49.3.    72, 

38.  157,7.  199,50.    207, 

15. 
Wieseler  78,31. 
Wilamowitz   -   Môllendorff 

(U.  von).  19,46.    72,32. 

140,25. 
Wilke  127,15. 
Wiilens(J.)  18,28.  234,18. 

—  (P.)  18,29.  101  52. 
Wilirich  (H.)  58,46. 
Wiipert  (Joseph)  32,42. 

146,18. 
Wiiski  (P.)  188,17. 
Wiison  (H.  L.)  17,33.  76, 

42.  129  52. 
Winckler'(H'.)  15,40.    64, 

50. 
Winkelsesser   (C.)    14,53. 
Winstedt  (E.   0.)  205,14. 
Winter  (F.)  9,46.    44,47. 

65,19.  202,53.  207,28. 
Wipprecht  (F.)  99,47. 
Wissowa    (Georg)    26,12. 

43,  29  sq.  53,19.  67,27. 
73.51.  82,45  100,35. 
106,42.  122,16.  172,18. 
199,42. 

Witting  (F.)  68,1. 
Wôhlermann  (0.)  77,50. 
Wôhrer  (J.)  19,6. 
Wohlenberger  (G.)  68,29. 
Wohirab    (Martin     25,52. 

80,16. 
Wolf  (H.)57.14. 
Wolff  (G.)  19,27. 
Woltjer(R.  H.)  36,16.  67, 

12. 
Woltze  (P.)  131,22. 


270 


TABLES  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


Wright  (A.)  169.48. 
Wroth  (W  )  185,23. 
Willker  (L.)  97,26. 
Wunsch   (Richard)   19,31. 

28,46  34,7.  63,28.  200, 

3. 
Wundt  (W.)  106,17. 
Zanolli  (A.)    155,46.    227, 

13. 
Zebeiew  (S.)  66,47.  100,5. 


Zech  (M.)  105,52. 
Zehnpfund   (Rudolf)  23,39. 

80,49. 
Zejda(J.)  126,4. 
Zenthen  50,29. 
Zeretely  (G.)  106,48. 
Ziebarth  (E.)  16,18.  69,29. 
Ziegler(J.)  18.17. 
—  (Max)  69,17. 
Zielinski(Th.)  22,46.  101, 


53.  143,17. 
Zimmern  (H.)   17,10.    64, 

50 
Zingerle  (A.)  103,13. 
Zôchbauer    (Franz)   59,16. 
Zondervan(H.)  156,30. 
Zottoli  (G.)  172,37. 
Zuretti  (G.  0.)  76,50.  229, 

51. 
Zycha(J.)  106,23. 


-/  // 


TABLE 


N.  B.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Revues  de  l'an  prochain. 


PAGES 

ALÈS    (A.  d').  —  Pompa  diaholi 53 

Archambault  (G.)-  —  Le  lémoignage  de  l'ancienne  littérature  chré- 
tienne   sur   l'auihenticité   d'un  Ilepl    âvadtào-ewi;  attribué  à  Justin 

l'apologiste 73 

BiDKZ  (J.)-  —  Kp6vo-j  ou  'HXtou  àdTiQp  {Epinomis  987  G)  ? 319 

—  Psellus  et  le  commentaire  du  Timée  de  Proclus 321 

BORNEGQUE  (H.).  —  Les  clausules  métriques  dans  VOrator 40 

Cartault  (A.).  —  Notes  critiques  sur  Lucrèce 33 

—  A  propos  d'une  correction  de  Scaliger  sur  Tibulle 296 

Dalmeyda  (G.)-  —  Euripide ,  Bacchantes,  294 38 

DarbSte  (R.).  —  La  Lex  Rhodia 1 

Decker  (J.  de).  —  Notes  épigraphiques  sur  quelques  inscriptions   de 

Magnésie  du  Méandre 153 

—  Minucius  Félix,  Oct 332 

Earle  (Mortimer  Lamson).  —  Cicero,  Orat.,  30 32 

—  De  Horatii  salira  prima 35 

—  Horatianum 37 

—  De  carminé  quod  est  inter  Horatiana  IV,  viii 3(J6 

Faral  (E.).  —  Théocrite  imitateur  de  Sophron 289 

FOUGART  (P.).  —  Hypéride,  Contre  Athénogène,  col.  1,  14 103 

Gaffiot  (F.).  —  Éludes  latines  VII.  Le  prétendu  subjonctif  de  répétition 

dans  Plante,  Bacch.,  420-434 30 

—  Études  latines  VIII.  Quelques  passages  de  l'Amphitryon 145 

—  Deux  passages  de  Plante 315 

Gaspar  (G.)-  —  Sur  l'hippodrome  d'Olympie 140 

Haussoullier  (B.).  —  Inscriptions  de  Didymes.  Comptes  de  la  con- 
struction du  temple  d'Apollon  Didyméen 237 

Havet  (L.).  —  Études  sur  Piaule,  Asinaria.  I.  La  seconde  et  la  troisième 

scènes  et  la  composition  générale 94 

—  Éludes  sur  Plante,  Asinaria.  II.  Corrections  de  texte 177 

Labriollb  (P.  de).  —  L'emploi  du  diminutif  chez  Catulle 277 

I.ÉVY  (Is.).  —  L'origine  du  nom  de  la  Phénicie 309 

Monceaux  (P.).  —  Éludes  critiques  sur  Lactance 104 


272  TABLE. 

PAGES 

RA.MAIN  (G.)-  —  Métrique  plautinienne 20o 

RbinaCH  (S.)-  —  Pompa  diaboli 152 

Roussel  (P.J.  —  Anchurus 291 

—     KÉXixt;  èv  fftSripfo, 293 

RuELLU  (G.  E.).  —  Le  fragment  musical  d'Oxyrhynchus 201 

WaLTZ  (R.)-  —  Tacite,  Atinales 51 

Pevue  des  Revues  et  publications  d'Académies  relatives  à  l'antiquité 
classique.  Rédacteur  en  chef  :  Adrien  Krebs.  Fascicules  publiés 
en  1904 1-242 


Le  Gérant  :  G.  Klingksikck. 


Imprimerie  polyglotte  Fr.  Simon,  Henné». 


REVUE  DES  REVUES 


ET 


PUBLICATIONS   D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Trentième    Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1905 


Rédacteur  en  chef  .  Adrikn  Krebs 


R.  DE  PHiLOL. —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —   I. 


REVUE  DES  REVUES 

ET 

PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1905 


ALLEMAGNE 

Rédacteur   général  :  Henri  Lebèguu. 

Abhandlungen  der  k.  Preussischen  Akademie  der  Wissenschaften 
zu  Berlin,  1904.  Article  nécrologique  sur  Theod.  Mommsen  [0.  Hirschfeld]. 
Sa  vie  et  ses  travaux.  ^  Chronologie  égyptienne  [Ed.  Meyer].  1.  Calendrier 
et  période  Solbiaque,  c'est  le  19  juillet  4241  av.  J.-C.  que  le  calendrier 
égyptien  fut  arrêté  ;  2.  Le  nouveau  et  le  moyen  b^mpire.  Commencemeuts  5 
du  nouvel  Empire,  Aménophis  I  et  Thutmosis  III.  La  12°  dynastie.  L'inter- 
valle entre  le  moyen  et  le  nouvel  Empire.  La  13*  dynastie  et  l'époque  des 
Hycsos.  L'ère  et  la  stèle  de  l'année  400.  Chronologie  du  nouvel  Empire, 
liste  des  rois  d'Amosis  à  Ramsès  III  (1580/75  à  1179).  3.  Les  listes  des  rois 
de  l'ancien  Empire  ;  deux  groupes,  l'un  en  grec,  listes  de  Manéthon  et  10 
d'Eratosthènes,  l'autre  en  égyptien,  listes  du  papyrus  de  Turin  et  des 
tables  royales  d'Abydos  et  de  Sakkara.  Étude  et  comparaison  de  ces  diffé- 
rents textes.  Histoire  et  description  du  papyrus  de  Turin.  4.  Succession 
des  rois  et  chronologie  de  l'ancien  Empire,  d'après  le  papyrus  de  Turin  que 
Meyer  étudie  en  détail.  Les  rois  avant  Menés.  Élude  de  chacune  des  dy-  15 
nasties  d'après  le  papyrus  de  Turin  et  d'après  les  monuments.  Dates  des 
onze  premières  dynasties.  Avènement  de  Menés,  env,  3315  av.  J.-C.  1"  et  2^ 
dynastie  de  3315  à  2895  ;  3«  jusqu'à  2840,  Snofru  2840  ;  4»  et  5*  dyn.  époque 
des  pyramides,  de  2840  à  2540;  6»  et  8»  jusqu'à -2360  ;  9^  et  10*  jusqu'à  2160; 
11"  jusqu'à  2000.  5.  La  chronique  de  l'inscr.  sur  diorite  de  Palerme,  fragment  jo 
d'une  chronique-  de  l'ancien  empire  qui  date  de  la  5«  dyn.  —  Les  onze  der- 
nières dynasties  d'après  Manéthon.  Mémoire  de  210  p.  (12  tableaux  et  7  pi.). 
1[Laterculi  Alexandrini  provenant  d'un  papyrus  grec  d'époque  ptolémaïque 
[H.  Diels]  <cf.  R.  d.  R.  29,  94,  31>.  Un  fragment  d'un  papyrus  littéraire 
(1  pi.)  trouvé  en  1904  à  Abusir  el  Maiâq,  donne  une  série  de  petits  chapitres  25 
avec  titres,  nettement  séparés  les  uns  des  autres  ;    d'après  l'écriture  ils 


4  1905.    —    ALLEMAGNE. 

datent  du  2»  s.  av.  J.-C  La  première  lettre  des  titres  est  soulignée.  D. 
leur  donne  le  nom  de  «  laterculi  Alexaudrini  ^  et  fait  remarquer  qu'ils 
seront  utiles  pour  l'histoire  des  canons  Alexandrins.  Texte  et  commen- 
taire. Ce  sont  des  listes  de  législateurs,  peintres,  sculpteurs,  construc- 
5  teurs,  architectes,  des  sept  merveilles  du  monde,  des  plus  grandes  îles, 
des  plus  hautes  montagnes,  des  torrents  les  plus  rapides,  etc.  Ce  doit  être 
un  livre  d'école.  Il  nous  apprend  bien  des  choses,  entre  autres  le  nom  de 
l'ingénieur  qui  construisit  pour  Xerxès  le  pout  sur  l'Hellespont  (Hérodote, 

•     VIT,  36). 

10  Abhandlungen  der  k.  Gesellschaft  der  Wissenschaf ten  zu  Gôttin- 
gen.  Phil.-IIistor.  Classe.  Vol.  VIII,  livr.  4  Numance  [A.  Schulten]. 
Recherches  de  topographie  et  d'histoire  (3  cartes  et  11  flg.).  Après  une 
introd.  sur  la  gloire  de  cette  ville  dans  l'antiquité,  au  moyen  âge  et  depuis 
la  renaissance,  sur  ce  qu'en  ont  dit  les  auteurs  espagnols  anciens  et  sur  les 

16  études  spéciales  dont  elle  a  fait  l'objet,  S.  l'étudié  à  nouveau  dans  ce 
mémoire  de  112  p.  A.  Topographie,  situation  de  la  ville,  ses  fortifications, 
les  trois  murs,  le  mur  de  la  ville,  le  mur  moyen  et  le  mur  inférieur,  etc. 
La  ville,  son  étendue,  sa  population,  ses  ruines,  etc.  B.  Topographie  du 
siège  et  des  différents  tiavaux  exécutés  par  les  Romains  et  les  défenseurs 

20  de  la  cité.  G.  Témoignages  des  auteurs  anciens,  Appien,  Quintilius  Rufus, 
Polybe.  Polybe  est  la  source  dont  s'est  servi  Appien,  mais  pour  'lêrjptxYi  K 
1-43,  il  s'est  servi  d'un  annaliste.  ^^  Livr.  Jj  Le  vers  saturnien  |F.  Léo].  1. 
Raisons  générales  qui  font  adopter  le  principe  de  la  quantité  dans  le  vers 
saturnien  ;  2.  Opinion  des  mélriciens  romains  ;  3.   Ce  que  nous  apprend 

2b  Gaesius  Bassus  sur  ce  vers  ;  4.  Vers  transmis  par  les  inscriptions  et  par  les 
auteurs.  Le  vers  saturnien  et  la  technique  scénique.  Vers  et  phrases;  5. 
Type  du  vers  saturnien,  le  second  côlon  ;  6.  Le  premier  côlon  ;  7.  Passages 
où  se  rencontre  ce  type  de  vers  saturnien  ;  8.  Les  autres  formes  de  ce  vers  ; 
premier  côlon  ;  9.  Second  côlon  ;  10.  Sa  forme  populaire  ;  11.  Le  vers  satur- 

30  nien  italique  ;  12.  Le  vers  saturnien  et  les  vers  grecs  analogues. 

Abhandlungen  der  philos. -philoL  Klasse  der  kôn.  Bayerischen 
Akademie  der  'Wissenschaften.  Vol.  23,  livr.  2  (190o).  Pour  servir  à  l'his- 
toire de  la  cavalerie  romaine.  A,  Les  équités  comme  hoplites  montés  [W. 
llelbig].  Considérant  comme  acquis  que  la  cavalerie  italienne  fut  créée  à 

35  l'imitation  des  ittoeiç  qui  formaient  le  noyau  des  troupes  des  colonies  grec- 
ques de  la  Grande  Grèce,  et  que  par  conséquent  elle  apparaît  dans  l'armée 
romaine  au  7»  s.,  au  plus  tard  au  commencement  du  6«  s.,  H.  étudie  ce  que 
les  annalistes  nous  ont  dit  de  ce  corps  de  troupe  en  distinguant  nettement 
dans  leur  récit  les  détails  qui  diffèrent  absolument  de  ce  qui  se  passait  à 

40  leur  époque  de  ceux  qui  paraissent  empruntés  à  leur  temps.  Il  s'attache 
aux  premiers  pour  se  faire  une  idée  exacte  de  ce  qu'était  à  l'origine  la  cava- 
lerie des  Romains,  qui  sous  le  nom  de  «  celeres  »  formait  bien  une  troupe 
d'infanterie  montée  ;  2.  Monuments  figurés  de  style  archaïque  appuyant  ces 
conclusions  (flg.)  ;  3.  Témoignages  littéraires  sur  le  caractère   original  de 

40  l'equiiatus;  4.  Tactique  des  anciens  équités;  5.  Combats  singuliers.  ^  Tra- 
dition manuscrite  des  lettres  de  l'évêque  Synesios  [W.  FritzJ.  Ces  mss.  se 
divisent  en  deux  classes  :  les  canoniques  et  les  non  canoniques,  les  pre- 
miers, au  nombre  de  31,  se  partagent  en  trois  groupes  et  nous  donnent  les 
lettres  dans  un  ordre  à  peu  près  toujours  le  même  fixé  déjà  au   xi*  s.  par 

60  une  luain  qui  l'a  imposé  :  description  de  chacun  d'eux.  La  seconde  classe, 
beaucoup  plus  nombreuse,  comprend  environ  8!  mss  répartis  entre  25  villes. 
Description;  ils  ne  donnent  que  des  fragments  plus  ou  moins  étendus  et 
s'écartent  les  uns  modérément,  les  autres  absolument  de  l'ordre  observé 


ARGHIV   FUR    GESCHICHTE    DER    PHILOSOPHIE.  5 

dans  la  première  classe.  Liste  des  leçons  nouvelles  fournies  par  les  rass  de 
la  deuxième  classe  qui  presque  toutes  sont  peu  intéressantes  ou  sont  erro- 
nées. Quant  aux  mss.  canoniques  ils  remontent  tous  à  un  archétype  com- 
mun :  schéma  :  mss.  importants  pour  l'établissement  du  texte  dans  les 
trois  groupes  de  la  classe  I.  X.      ^ 

Abhandlungen  der  philol.-historischen  Classe  der  kôn.  Sâchsischen 
Gesellschaft  der  'Wissenschaften.  Vol.  22  (190/j).  Les  monnaies  réelles  et 
les  monnaies  de  compte  sous  les   Ptolémées   [F.   Hultsch].   1.    La   valeur 
monétaire  des  monnaies  d'or  et  d'argent  sous  les  Ptolémées.  Rapports  de 
valeur.  2.  Valeur  des  monnaies  d'argent  et  de  cuivre  démotiques.  3.  Valeur  lo 
des  monnaies  d'argent  et  de  cuivre  ptolémaïqMes.    Mémoire  de  60    p.   ^ 
Tropaeum  Traiani.  Contribution  à  l'histoire  de  l'art  sous  l'empire  [F.  Stud- 
niczka].  Mémoire  de  152  p.  (86  fig.).  Après  une  analyse  très  approfondie  de 
l'architecture  et  de  la  sculpture  de  toutes  les  parties  de  ce  grand   monu- 
ment d'Adam  Klissi,  S.  montre  qu'on  ne  peut  pas  y  voir  un  édifice  élevé  par  «s 
Licinius  Grassus  après  sa  victoire  sur  les  Bastarnes  (29  ou  28  ap.  J.-C.)  ce. 
qui  aurait  été  restitué  par  Trajan,  comme  l'a  prétendu  Furtwàngler,  mais 
que  comme  le  montre  l'inscr.  qui  s'y  lit  encore  c'est  bien  l'œuvre  de  Tra- 
jan, ce  qu'avaient  déjà  soutenu    les    premiers   éditeurs.    If    Les   pronoms 
démonstratifs    dans     les     langues     indo-européennes     [K.     Brugmann|.  20 
Recherches  sur  l'histoire  de  la  signification  de  ces  pronoms.   Après   qqs 
détails  sur  la  nature  des  démonstratifs  en  général,  B.  montre  comment  on 
s'y  prenait,  pour  désigner  les  choses  à  l'époque  primitive  indo-européenne 
et  dans  les  langues  particulières,  puis  il  étudie  la  disparition  et  les  chan- 
gements de  la  signification  démonstrative  dans  ces  pronoms.  Mémoire  de  26 
150  p.  avec  index  .  X. 

Archaeologischer  Anzeiger,  analysé  à  la  suite  du  Jahrbuch  des  k. 
d.  arch.  Instituts. 

Archiv  fur  Geschichte  der  Philosophie,  Vol.  XVIIl,  2«  livr.    Le  com- 
mentaire arabe  d'Averroès  sur  quelques  petits  écrits  physiques  d'Aristote  30 
[Hartwig  Derenbourg].  Ce  précieux  ms.  de  la  Bibl.  Nat.  à  Madrid  coté  XXXVli 
est  tout  entier  de  la  même  main,  il  est  peu  postérieur  à  la  mort  d'Averroès 
(1198  de  notre  ère),  il  date  donc  de  notre  xiue  s.  Le  commentaire  a  été  com- 
posé en  1159  à  l'époque  de  ia  pleine  maturité  d'Averroès  âgé  alors  de  33  ans. 
Les  six  petits  traités  physiques  contenus  dans  ce  recueil  et  expurgés  de  35 
tout  ce  qu'Aristote  avait  emprunté  à  ses  devanciers  sont  :  1.  'I>u(Tiy.Tj  à/.pôacriç  ; 
2.  Oep'i  o-Jpavo-3  xat  xôcrjxou  ;  3.  II.  jz^ié(Teu>^  xai  cpOopâ;  ;  4.  MîTeopoXoytxà  ;   5.    II. 
tî>-j-/r,;  ;  6.  Extraits  des  M£Tacp-j<Tty.â .   Puisse  une  édition  intégrale  de  ce  com- 
mentaire avec  traduction  être  bientôt  publiée.  %  Vétilles    d'un  lecteur  de 
Platon  [L.  M.  BilliaJ.  1.  Cratyle,  sur  une  opinion  de  Stallbaum.  Ce  dialogue  40 
n'est  pas  de  la  première  période  de  la  vie  de  Platon  comme  l'a  cru  S.  ;  ce 
qui  en  fait  le  noyau  et  la  conclusion,  c'est  la  réfutation  de  la  doctrine  d'He- 
raclite entendue  comme  principe  universel  et  à  ce  point  de  vue  il  peut  très 
bien  appartenir  à  l'époque  la  plus  avancée  de  la  vie  de  Platon  ;  2.  Philèbe  : 
15  a.  mettre  une  virgule  après  le  deuxième  à'va  ;  15  b  conserver  peêatôxrjTa  ;  m 
27  c  oùdta  signifie  ici  non  pas  essentia,  mais  «  acte  d'être  »;  53  c  oùo-i'a  désigne 
ici  l'acte  de  ce  qui  est  par  soi-même,  qui  est  toujours  et  par  essence  est 
opposé  à  ce  qui  n'est  pas,  mais  devient,  psï,  yt'yvsTar,  3.  Protagoras.  Le  but  de 
ce  dialogue  est  de  montrer  la  nature  de  la  vertu  et  ses  rapports  avec  l'ordre 
intellectuel;  il  développe  la  thèse  de  l'unité  -rïiî  aoçtaç.  f   L'histoire  de  la  50 
philosophie  au  deuxième  congrès  de  Genève  (Sept.    1904)  [K.  Jungmann]. 
Courts  c.  r.  des  rapports  dont  plusieurs  concernent  la  philosophie  ancienne. 
%  La  philosophie  polonaise  des  dix  dernières  années  (1894-1904)  [H.  v.  Struvej. 


6  4905.    —  ALLEMAGNE. 

1.  Gracovie.  S.  PawliGKI,  Geschichte  dev  griech.  Philosophie,  von  Thaïes  bis  tuiu 
Tode  des  Aristoteles.  Analyse  de  cet  important  ouvrage  en  polonais  dont  on 
doit  désirer  une  traduction.  ^^  3"  livr.  Divisions  de  la  philosophie  grecqii  ■ 
[Goedeckemeyer].  Distingue  deux  périodes,  l'une  avant  la  mort  d'Aristob 

5  et  l'autre  après.  i[  La  psycho-physiologie  des  passions  dans  la  philosophie 
ancienne  [G.  L.  Duprat].  Montre  que  la  philosophie  ancienne  nous  a  devan- 
cés dans  la  voie  des  recherches  physiologiques  au  sujet  des  passions  et  en 
expose  les  différentes  théories,  dont  le  fait  saillant  est  l'attribution  d'un  rôle 
fort  important  au  uveuixa.  f  La  philosophie  polonaise  des  dix  dernières  années 

10  (1894-1904)  [IL  V.  Struve].  Suite  <cf.  supra>  se  continue  dans  les  livr.  sui- 
vantes. Ouvrages  de  Lutoslawski,  sa  méthode  stylométrique  appliquée  aux 
traités  de  Platon,  ses  résultats  sur  lesquels  il  convient  de  ne  pas  se  pronon- 
cer encore.  ^^  4*  livr.  La  théorie  des  idées  de  Platon  [IL  GomperzJ.  Critique 
approfondie  des  conclusions  de  Natorp,  Plates  Ideenlehre.    Eine   Einfûhrung 

15  m  den  Idealismus.  Tout  en  reconnaissant  les  mérites  de  N.  et  en  louant 
entre  autres  son  jugeaient  sur  le  Parménide  qui  met  en  lumière  des  côtés 
jusqu'ici  méconnus  de  ce  dialogue,  G.  fait  de  grandes  réserves  sur  cet 
ouvrage  qui  n'a  pas  aidé  beaucoup  à  mieux  comprendre  Platon.  Art.  de  55  p. 

A.  S. 

20  Archiv  fur  lateinische  Lexikographie  und  Gramxnatik.  Vol.  Xl\ 
u»  2  (17  avril  1905).  ^  Essai  de  traduction  latine  de  quelques  lettres  de 
Schiller  sur  l'éducation  esthétique  de  l'homme  [Iwan  Millier].  Traduction 
annotée.  %  Aspis  =  scutum  [J.  Deiik].  «  aspedes  aereae  »,  Job,  xLi,  6,  dans 
Priscillien,  p.   24,  22  Sch.,  est  à  ajouter  aux  références  du  Thésaurus.  ^ 

25  Concorporalis,  camarade,  membre  de  la  même  association  [A.  Becker].  Ps. 
Quint.,  Decl.  mai.,  XIV,  12,  p.  SOri  Burm.,  désigne  les  membres  de  sociétés 
de  jeunes  gens,  désignées  ailleurs  par  iuuenes,  collegium  iuuentutis,  soda- 
licium  iuuenum,  etc.  On  trouve  aussi  corpus  iuuenum.  Gomme  ces  sociétés 
ne  se  rencontrent  pas  en  Afrique  et  en  Bretagne,  on  a  une  limite  géogra- 

30  phique  pour  la  provenance  de  ces  déclamations,  f  Senium  et  desiderium 
[H.  ThurneysenJ.  Seninm,  «  souci,  consomption  »,  a  an  sens  qui  se  retrouve 
aussi  dans  le  verbe  :  Varron,  R.  R.,  Il,  2, 17  ;  PL,  Gapt.,  133  ;  (de  la  lune)  : 
Var.,  R.  R.,  I,  37,  5  ;  PI.  l'anc,  etc.  L'application  à  la  lune,  qui  n'existe 
pas  seulement  en  latin  (cf.  êvri  xal  véa)  montre  comment  le  mot  a  pris  le 

35  sens  de  «  s'affaiblir  avec  le  temps  »  dès  l'époque  indo-européenne.  Deside- 
rium se  rattache  à  sidus.  Au  point  de  vue  du  sens,  sideratus,  iazponlril, 
«(7Tpd6),TiToç,  montre  comment  le  mot  a  pris  son  acception  morale.  L'astre 
est  la  Canicule.  Mais  sideratio  ayant  acquis  le  sens  de  «  paralysie  »,  ces 
mots  désignent  une  certaine  langueur,  ce  qui  conduit  à  l'idée  de  désir;  cf. 

40  fr.  «  languir  après  qq  ch.  ».  Le  préfixe  est  augmentatif;  cf.  deperire,  dea- 
mare.  On  attendait  desiderari  ;  mais  languescere  pris  activement  ou 
cupere,  etc.,  peuvent  avoir  exercé  une  influence.  Considerare  est  «  embras- 
ser du  regard  toutes  les  constellations  »,  ou  plutôt  toutes  les  étoiles  (stel- 
las)  d'une  même  constellation  (sidus)  ;  cf.  contemplare,   «  embrasser  tout 

45  le  templum  ».  Cic.  et  Plaute  réunissent  les  deux  verbes.  Consideratus,  qui 
remonte  à  l'époque  où  le  verbe  était  encore  médio-passif, 'peut  avoir  signifié 
d'abord  «  lent  »,  de  là,  «  posé,  réfléchi  ».  «  Praesiderare  dicitur  cum  matu- 
rius  hiberna  tempestas  movetur,  quasi  ante  sideris  tempus  »;  Festus. 
223  :  ici  l'astre  en  question  est  celui  de  l'orage  et  de  l'hiver.  %  Improsperc 

50  [Ed.  WOlffliu).  Prospère  est  ancien  ;  le  contraire  est  parum  prospère  dans 
les  periochae,  tandis  que  l'on  oppose  infeliciter  à  féliciter.  Tacite  seulement 
introduit  improsper  et  improspere.  C'est  que  prospère  n'est  pas  un  adv., 
mais  pro  spere  (abl.  de  spes);  prosper  est  une  formation  régressive;  Tacite 


ARCHIV    FUR   LATEINISGHE    LEXIKOGRAPHIE    U.    GRAMMATIK.  7 

ignore  l'origine  de  l'expression.  ^  Lucain,  VI,  558  [J.  Cornu].  Lire  uacabat 
avec  le  palimpseste  de  Naples  ;  uocabat  des  autres  mss.  est  un  vulgarisme. 
î  L'usage  de  «olli  »  dans  Virgile  [Feodor  Gloeckner].  Dans  En.,  I,  254  suiv., 
olli  subridens...  oscula  libauit  nalae,  olli  et  natae  sont  juxtaposés  :  «  à 
elle,  sa  fille  ».  Les  deux  mots,  ainsi  séparés,  sont  dans  un  ordre  fréquent  5 
chez  Virgile  et  imité  par  lui  d'Homère.  Olli  sert  d'ailleurs  fréquemment  à 
Virgile  et  à  Ennius  à  rendre  des  formules  homériques,  -rbv  (tV)  è'y]\j.dêtz\ 
olli  responditj-Tov  (tT,v  S'ay...  àvxîov  riù'ôa,  olli  sic  contra  et  ingressa  (En.,  IV, 
105);  Tol  ô'YjyetpovTOiOlli  conuenere  (XI,  236);  etc.  ^  Cetrus=:cetra  [OlloKeller]. 
G.  gl.  lat,  III,  241,  51,  lire  :  TtéXxoç-  cetrus  (équivalent  de  7r£XTyi,cetra)  ;  cf.  T.L.,  iO 
XX VIII,  5,  11  H  Les  mots  étrangers  chez  le  philosophe  Sénèque  (E.  Bickel). 
Sénèque  transcrit  en  caractères  grecs  un  plus  grand  nombre  de  mots  que 
les  mss.  ne  le  font  soupçonner.  Gomme  il  évite  la  flexion  grecque  dans  les 
mots  latinisés,  elle  est  un  indice  d'écriture  grecque  partout  où  l'usage 
antérieur  et  courant  ne  la  justifie  pas.  Index  des  mots  étrangers  dans  15 
Sénèque  avec  référence  à  tous  les  passages.  Un  très  petit  nombre  sont 
propres  à  Sénèque  seul,  et,  si  l'on  fait  abstraction  de  ceux  qui  vraisem- 
blablement étaient  écrits  en  caractères  grecs,  et  du  mot  ceryx,  tous  se 
trouvent  exclusivement  dans  les  lettres.  Les  deux  tiers  des  mots  étrangers 
dont  Sénèque  est  le  premier  témoin  se  trouvent  aussi  dans  les  lettres.  20 
Sénèque  a  donc  suivi  la  tendance  du  style  épistolaire  à  s'émailler  de  mots 
grecs.  Les  mots  grecs,  partout  où  un  but  de  leur  emploi  est  visible,  ser- 
vent à  caractériser  une  vie  de  luxe  raffiné  :  ils  sont  un  procédé  de  style. 
Au  contraire,  Sénèque  évite  en  général  avec  le  plus  grand  soin  les  mots 
étrangers  pour  exprimer  des  objets  ou  des  concepts  placés  en  dehors  de  la  25 
culture  romaine,  et  il  traduit  toutes  les  citations,  f  G.  I.  L.,1  [Otto  Keller]. 
N.  1443,  lire  :  Est  nia  per  cliuora  qua,  etc.  %  Gorrugare  (corrogare)  [A.  j. 
Kronenberg].  Apulée,  De  deo  Socr.,  7  :  Hostiam  conroget,  doit  être  conservé 
ou  subir  seulement  une  correction  orthographique,  conruget;  cf.  Mart.  Gap., 
II,  28,  exta  fissiculant  ;  Cael.  Aurel.,  Ac,  I,  86,  cutis  ruginosa  et  sulcata  30 
pannositas.  H  Miserinus  [G.  Lehnert].  Doit  être  lu  Ps.  Quint.,  Decl.  mai.,  12 
et  1,  5;  comme  dans  Ap.,  Met.,  VIII,  21.  ^  Stipendium[Siegm.  SchlossmannJ. 
1°  «  Solde  »  :  ce  nom  est  venu  de  l'impôt  que  l'on  prélevait  pour  l'acquitter. 
2»  «  Impôt  de  guerre  »  ou  «  contribution  d'une  province»:  ce  sens  est  une 
spécialisation  du  sens  général  d'impôt,  et  oppose  le  mot  à  tributum  quia  35 
servi  à  désigner  l'impôt  militaire  des  citoyens  romains.  %  Gatulle  ci,  2 
[Ed.  Wôlfllin].  Lire  :  bas  seras;  si  cette  conjecture  est  exacte,  Gatulle  a 
visité  le  tombeau  de  son  frère  à  son  retour  en  Italie.  If  Deus  agricola  = 
Priapus  [Ed.  Wôlfllin].  L'identification  paraît  certaine,  si  dans  Tibulle,  I,  i, 
l'on  place  les  vers  13-14  après  le  v.  18,  transposition  que  recommande  40 
la  gradation  des  présents.  ^  Le  Ghronicon  Liuianum  d'Oxyrhynque. 
[Ed.  Wôlfflin].  Disposition  des  matières  et  leur  choix.  Le  goût  des  anecdotes 
et  des  faits  de  la  vie  privée  et  très  sensible.  Le  latin  est  plus  récent  et 
moins  classique  que  celui  des  Periochae.  Les  cas  sont  remplacés  par  des 
prépositions  (surtout  per).  Gorrections  et  remarques  critiques.  ^  Simul,  45 
simul  ac  et  synonymes  [J.  G.  Jones].  3.  Cum  primum,  ut  primum,  ubi  pri- 
mum.  Dans  la  littérature  archaïque,  cum  primum  n'a  pas  le  sens  de  simul 
ac,  et  primum  est  employé  pour  son  propre  compte.  Dans  Gicéron,  cum 
primum  se  trouve  7  fois  dans  les  discours,  3  fois  dans  les  œuvres  philoso- 
phiques, 13  fois  dans  les  lettres.  U  évite  ubi  primum,  mais  emploie  volontiers  50 
ut  primum.  Gésar  et  Salluste  ont  les  trois  expressions  ;  Goruélius  Népos  n'a 
nj  ut  primum  ni  ubi  primum.  Gum  primum  est  très  fréquent  dans  Lucrèce, 
évité  par  Hor.,  employé  par  Virg.  Ut  primum  est  fréquent  dans  Virg.  ;  dans 


8  1905.    —    ALLEMAGNE. 

Hor.,  une  seule  fois.  Ovide  emploie  cum  pr.  et  ut  pr.  ;  Tite-Live,  plutôt  ubi 
pr.,  Sénèquc  et  Pline  l'ancien  évitent  ubi  pr.  et  emploient  les  deux  autres. 
Tacite  suit  Salluste  dans  sa  préférence  pour  ubi  pr.  Il  y  a  hésitation 
chez  les  auteurs  plus  récunts.  4.  Formes  mélangées  et  analogiques  :  Simul 
5  ac  primum,  simnl  priinuiu,  simul  cum,  simul  ubi  ;  simul  et,  simul  ut,  sta- 
tim  ut,  confeslim  ut,  confestim  ubi,  statim  atque,  statim  ubi,  statim  cumi 
statim  quam,  cum  ilico,  simul  ut  primum,  statim  ut  primum,  cum  subito; 
continuo  ut,  principio  ut,  extemplo  ubi,  ilico  ubi,  ilico  ut;  extemplo  post- 
quam,  ilico  postquam.  ^  Un  sermon  sur  la  descente  du  Christ  aux  enfers 

10  [Edward  K.  Rand  et  Oskar  Iley].  Edition  princeps  (répétée)  d'après  le  ms.  lat. 
de  Vienne  1370  (ix^  s.),  provenant  probablement  de  l'école  d'Orléans.  C'est 
une  traduction  latine  d'un  original  grec,  lequel,  perdu,  peut  être  restitué 
partiellement  par  deux  homélies  eusébiennes  publiées  par  Augusti  en  1829 
(P.  G.,  LXXXVI,  383  et  421),  du  v»-vie  s.  Le  thème  est  apparenté  à  l'évangile 

16  de  Nicodème.  Le  texte  latin  peut  remonter  aussi  au  v«  ou  au  vp  siècle. 
Observations  critiques  et  grammaticales  [de  Hey].  ^  Supplément  sur  l'Enai- 
lageadiecliui  <R.  d.  R.,  t.  XXIX,  7,  26 >  [0.  Hey].  Enallage  et  hypallage 
sont  également  employés  par  les  rhéteurs  grecs,  d'après  une  liste  de  passages 
dressée  par  Gerber.  Enallage  est  rare  et  peu  précis;  hypallage  a  divers  sens. 

20  ^  Quadrantal  [F.  X.  Burgerj.  Caper,  Keil  Gr.  L.,  VII,  111,  5,  lire  :  quadrantal 
amphora.  f^  Mélanges.  Atacinus  [0.  Hey].  Formé  irrégulièrement  et 
littérairement  sur  Reatinus  pour  opposer  les  deux  Varrons.  Peut-être 
Varron  de  l'Aude  est-il  le  créateur  de  cet  ethnique  singulier,  Narbonensis 
ne  lui  paraissant  pas  assez  clair.  Mêla,  II,  75,  appelle  NarbonneAtacinorum 

28  Decimanorumque  colonia  ;    cela  peut  remonter  au  De  cosmographia  de 
Varron  d'Atax,  qui  aurait  caractérisé  ses  compatriotes  comme  Atacini.  ^ 
Enim  placé  en  tête  [0.  Hey].  Ne  se  trouve  plus  après  Plante  et  Ter.,  sauf 
Luor.,  VI,  1277,  oîi  pour  la  première  fois,  il  paraît  avec  le  sens  causal.    Il  , 
est  de  nouveau  en  tête  de  la  phrase  18  fois   dans  Apulée,  3  fois  avec  un 

30  sens  plus  ou  moins  adversatif;  dans  Julius  Valerius  et  l'Ilinerarium  Ale- 
xandri,  exclusivement  adversatif.  Le  sens  çà  et  là  se  rencontre  dans  Enno- 
dius,  Claudien  Mamer,  Victor  de  Vit,  Grégoire  de  Tours,  mais  alors  avec 
l'enclise.  If  Tacite  et  Salluste  [W.  Heraeus].  Comparaison  de  Ann.  IV,  49 
suiv.,  et  Hist.,  11,87  M.  ^  Lepcis  à  côté  de  Leptis  [W.  IleraeusJ.  Des  ins- 

36  criptions  et  monnaies  donnent  la  forme  Lepcis,  qui  est  la  leçon  des  meil- 
leurs mss.  des  auteurs  latins.  Tacite,  les  deux  Pline,  Cicéron,  Eutrope,  etc. 
Leptis  est  également  bien  attesté  par  les  mss.  et  les  inscr.  H  Un  prétendu 
fragment  de  Cicéron  [W.  Heraeus].  La  citation  d'Isidore  (dans  G.  F.  W. 
Millier,  IV,  t.  III,  p.  413)  est  empruntée  à  Verr.,  IV.  124  ;  cf.  Agroecius  dans 

40  Keil,  VII,  124,  22.  i  Aetna  masc.  (Thés.  1, 1160-2):[J.  Denk].  Ajouter  aux  deux 
citations  de  Neue,  I,  95'i,  Pacien  paraen.  11,  p.  125.  ^  Notes  sur  i'Itala  (J. 
Denkj.  Alabastrus,  anabolium,  anaboladium,  appropinquo  transitif,  aulaea 
fém.,  bacterium  ;  cathedra  =  anus,  uates  ou  sedes  ;  comparo  =  emo.  ^  Le 
Tetrapylon  à  Césarée  [Samuel  Krauss].  Mention  dans  les  sources  rabbiniques. 

45  \  Penitus  amputare  [F.  X.  Burger].  Dans  Exuperantius,  7  ;  locution  fré- 
quente du  IV»  au  VI*  s.  t  Eorum  =  suus  [B.  A.  Miiller].  Didascalie,  col.  III, 
28-29.  \  Echange  de  «  d  »  et  de  «  1  »  en  latin  [0.  KellerJ.  C.  I.  L.,  VIII,  12509 
et  12510:  'ASàpeiov,  transcription  de  Alarium  (nom  de  cheval);  12508,  Aoûe, 
pour  Luem.  H^  Bibliographie  (1904-1905).  Ouvrages  sur  l'osque  et  rombrien, 

60  les  gérondifs,  le  datif,  la  syntaxe,   la    phonétique    romane,    les   formes, 
Apulée,  Grégoire  le  Grand,  Lucilius,  Paulin  de  Noie,  Sénèque,  Tite-Live  et 
ses  abrégés,  les  poètes  latins,  les  dellxionum  labellae. 
YY  N°  3,  Vicus,  platea,  platiodauni  [Jos.  Zeiler].  l.  Vicus,  au  sens  de  quar- 


ARCHIV    FfiR    LATEINISCHE    LEXIKOGRAPHIE   U.    GRAMMATIK.  9 

lier  de  ville.   De  là  le  mol  désigne   la  principale  rue  d'un  quartier  d'où 
partent  les  semitae  et  les  angiportus,  jamais  une  voie  dans  la  campagne. 
Sens  de  uicus  et  de  uicani  quand  il  s'agit  de  bourgs  ruraux.  2.  Platea  s'ap- 
plique également  à  l'intérieur  des  villes.  Le  mot,  qui   est  de  toutes  les 
époques,  mais  surtout  fréquent  à  partir  du  iv  s.  et  dans  les  versions  bibli-  s 
ques,  est  ordinairement  eu  relation  avec  l'Orient,  l'Afrique  et  la  Gaule.  Il 
indique  une  voie  importante,  plus  large  que  le  uicus.  Emploi  du  mot  dans 
les  inscriptions  de  Germanie.  Le  titre  platiodanni,  dont  le  second  élément 
est  celtique,  équivaut  à  magistri  uici.  —  Platea,  «place  ».  Le  premier  ex. 
est  Victor  de  Vit.,  II,  13.  Cf.  Du  Gange,  f  Haec  inter  [Ed.  Wôlfflin].  Après  10 
uertitur,  dans  Hor.,  Sat.,  II,  6,  59,  comme  dans  Epodes2,  38.  ^  De  sermone 
dactylicorum  latinorum  quaestiones  [E.  Bednara].  Étude  sur  la  contrainte 
métrique  dans  les  distiques  de  Catulle  et  d'Ovide,  Am.,  Art  d'aimer  et  Pont. 
1.  Mots  contraires  au  rythme  dactylique.  2.  Expédients  des  poètes  pour  remé- 
dier à  cette  difficulté  :  ordre  des  mots,  élision,  changement  de  quantité,  abrè-  15 
gement  ïambique,  abrègement  de  voyelle  devant  voyelle,  synizèze,  diérèse, 
syncope,  emploi  de  s  caduque,  changements  de  formes,  flexion  grecque.  ^ 
Contropatio  [J.  Hausseitor].  Dans  Cassiodore,  d'après  MafTei;  de  tropare,  de 
tropus.  ^  Aperio  [Einar  Lôfstedt].  N'est  pas  intransitif  dans  l'homélie  sur 
la  descente  aux  enfers,  f  Nouveaux  fragments  des  quaestiones  médicinales  20 
du  Pseudo-Soranus  [Herm.  Stadler].  Supplément  au  texte  publié  par  Rose, 
Anecdola  graecolatina,  II,  2i3,  d'après  lems.  de  Chartres  62(115),  du  x"  s.  ^ 
Lapis  fém.  dans  Julius  Valérius  [B.  A.  Millier].    II  18;  p.  100,   22  Kiibler, 
d'après  le  Taurinensis.  ^  Fulgur,   fulmen  et  leur  famille  [Cari  Thulin].  1. 
Fulgur,  fulmen  :  sens  et  emploi   suivant  les  auteurs;  fulgur  est  le  mot  26 
techniciue  dans  la  langue  augurale.  2.  Fuigetrum,  fulguratio,  fulgor,  ful- 
guro,  fulgurio,  fulmino.  3.  Les  épithètes  de  l'éclair  :  d'après  sa  forme  (alae 
ou  penna,  trisulcum,  crispisulcans,  trifidum,  quadrifidum,  quadrisulcum  ; 
chez  les  poètes)  ;  d'après  la  couleur  et  l'éclat,  (rutilum,  albae,  rubrae,  nigrae, 
atrum,  furuum,  fuluum,  flammeum,  igneum,  igniferum,  clarum,  purum,  30 
ooruscum,  micans,  nictans)  ;  d'après  la  puissance,  la  rapidité  ou  la  direction 
(hiulcum,  peuetrabile,  ualidum,  uictrix,rapidum,  subitum,  caducum,uagum 
incertum,  obliquum,  rectum)  d'après  la  provenance  (Aetnaeum,  Pallaenea, 
Tarpeia)  ;  d'après  la  signification  (épithètes  poétiques  :  benignum,  dicta- 
torium,  divum,  etc.  ;  épithètes  techniques  :  adflans,   adtestata,  aduersa,  36 
etc.  :  voy.  principalement  Sén.,  N.,  Q.,  H;   Pline,  N.  H.,  II).  ^  Le  nom  de 
Paestum  [0.  Keller].  L'ancienne  IloaétSwvi'a  a  pris  le  nom  de  Ilasaxoç,  Ilaîcr-rov, 
d'après   le  nom  de   son   promontoire  Iloo-etôtov,  devenu  Iloca-Siov,  IlotdTtov, 
IIoîcrTov,  Paestum.   Les   mots  osk.    pestlûm,  «  temple  »,    ombr.    persklum, 
«  supplication  »,  ont  pu  jouer  un  rôle.  ^  Contribution   à  la  détermination  40 
de  la  quantité  dans  les  syllabes  longues  par  position  [W.  Fieraeus].  1.  Témoi- 
gnages des  grammairiens,  reproduits  et  commentés  d'après  Keil,  Gr.  lat., 
tomes  I-III.  %^  Mélanges.  Tentative  d'une  explication  du  suffixe  des  gen- 
tilices  [Aug.   Zimmermann].   Suffixes  -ilius,  -ïnius,  -icius,  -idius,  (edius). 
%  Flumen,  fluuius,  amnis  dans  Pline  l'ancien.    [Alfred  Klotz].    Flumen   est  45 
le  terme  habituel,   qui  n'est  évité  que  pour  des   raisons  accidentelles  de 
style  (avec  fluere,  interfluere),  (luaud  Pline  parle  pour  son  compte.  C'était 
donc    le  mot    de   son   dialecte.  Mais   il    n'évite    pas   fluuius    ou   amnis 
quand  il  les   trouve  dans   ses   sources.    Par  suite,  les  passages  où  il  les 
admet,  proviennent  de  sources  latines,  t  Agniculam  facere  (Thés.  1,1350,  50 
50-51)  [J.  DenkJ.  C'est  se  costumer  en  brebis,  non  pas  sacrifier;  cf.  ceruolom 
facere,   dans  Césaire  d'Arles,    etc.    ^    Anabolarium   —    anabularium    [J. 
Denk].  Les  notes   tironieunes  mentionnent   parmi  les  habits  d'hommes 


10  1905.    —   ALLEMAGNE. 

(97,  81)  :  anabolium,  anabolariiim,  anaboliae.  Anabolariutn  est  attesté 
Acta  Pauli  et  Theclae,  rec.  A.  éd.  Gebhardt,  ch.  40,  p.  114.  f  Sur  l'Itala  [J. 
Denk].  Antelena  =  antelaena,  [aeXwti^.  toison.  ^  Arnica  [0.  HeyJ.  Dat.  abl. 
amicabus,  Neue,  1,  44  ;  G.  I.  L.  VI,  7671  ;  II,  2454  (?)  ;  amicis,  Plaute,  Bacch., 

5  712.  ^  Porlica  =  porticus  [Max  Niedermann].  A  lire  Ezecb.  xlii,  5,  dans  le 
texte  du  ms.  de  S'  Paul  de  Carinthie.  ^  Hadra  =  lapis  [O.  Kelier].  Scol. 
Bern.  Virg,  G  ,  II,  158,  d'après  Georges  ;  mais  le  passage  ne  peut  être 
retrouvé.  Au  contraire,  on  a  cette  glose  dans  scol.  Juv.  4,40.  C'est  Téty- 
mologie  de  la  ville  d'Hadria,  «  au  port  dallé  »,  de  la  mer  «  semée  d'écueils  », 

10  du  nom  d'Hadrien.  Le  mot  est  italique.  Il  explique  peut-être  atrium, 
«  chambre  de  pierre  ».  ^\  Bibliographie  (1905).  Ouvrages  sur  létymologie, 
la  lexicographie,  la  grammaire  ;  Gicéron,  Gyprien,  Donat,  Florus,  les 
gloses  latines,  l'Histoire  auguste,  Lucilius,  Quinte-Gurce,  Quintilien, 
Salluste,    Tacite,   Terence,  Valerius  Flaccus,  Végète,  Velleius  Paterculus, 

15  Virgile.  Paul  Lejay. 

Archiv  fur  Papyrusforschung.   T.   III.   fasc.   3    (juil.    1905).    Papyrus 

bilingue  du  Musée  du  Caire.  Une  affrtire  jugée  par  le  Praeses  Aegypti  Her- 

culiae  [P.   Collinet  et  P.  Jouguet].  Papyrus  grec-latin  inédit  du  musée  du 

Caire,  provenant  de  Theadelphia  dans  le  Fayoum.  Daté  de  322  ou  323  apr. 

20  J  -C,  il  contient  un  compte-rendu  de  procès  relatif  à  une  affaire  de  succes- 
sion. Papyrus  10472  du  Caire,  provenant  d'IIermonpolis  magna.  ^  Lettres 
au  professeur  Wilcken  [G.  Lumbroso].  Dans  Dion  5', 17  wç  é'xadToi  signiQe 
comme  dans  Thucydide,  «  chacun  séparément  ».  On  peut  difficilement 
croire  (avec  Justin  38,8)  qu'Evergèle  II  ait  donné  aux  Egyptiens  d'Alexan- 

26  drie  le  droit  de  cité  de  cette  ville:  cela  est  d'ailleurs  contredit  par  Josèphe 
(G.  Ap.  II,  6).  L'è^YiYVjTYii;  fonctionnaire  municipal  à  Alexandrie  connu  par  les 
auteurs  et  les  inscriptions  n'a  rien  de  commun  avec  le  fonctionnaire  reli- 
gieux du  même  nom  (Plut,  de  Is.  et  Os.  28  ;  Tac.  Hist.  4,83).  Commentaire 
du  papyrus  705  d'Oxyrhynchus  ;   confusion  fréquente  de  vdiio;  et  de  vo(x.d;: 

30  inventaire  d'église  du  v«  ou  du  vi^  siècle.  Dans  Strabou  17,813  o-yo-cruia 
TtoÂtxtxév  désigne  non  un  genre  d'administration,  mais  simplement  un  grou- 
pement permanent  d'habitants.  ^  Inscriptions  grecques  monumentales  de 
l'époque  ptolémaïque  dans  l'île  de  Phiiae  [O.  Rubensohn  et  L.  Borchardt]. 
Dédicace  d'un  temple  au  dieu  Arensnouphis  ;  époque  de  Philométor  ou 

35  d'Evergète  II.  Etude  des  dédicaces  analogues  antérieurement  découvertes  à 
Phiiae.  %  Les  papyrus  de  Genève  [U.  Wilcken].  Corrections  d'après  les  ori- 
ginaux à  un  certain  nombre  de  ces  papyrus.  Réédition  d'un  document 
relatif  à  une  affaire  de  tutelle  et  d'un  contrat  de  mariage  ptolémaïque, 
contrat  dont  W.  a  retrouvé  les  parties  manquantes  à  Munich  et  à  Oxford. 

40^  Une  nouvelle  lettre  d'Alypius  fO.  Gradenwitzj.  Papyrus  inédit  de  sa 
collection.  Provient  du  même  dossier  que  les  lettres  à  Ileroninus  de  Flo- 
rence, du  Caire  et  de  la  coll.  Reinach.  ^  Une  vente  d'esclave  du  vie  siècle 
[Ft.  Preisigke].  Papyrus  de  la  bibi.  de  Strasbourg.  Le  déroulement  a  pré- 
senté de  grandes   difficultés.  Vente  d'une  jeune  négresse  de   12  ans.  Le 

45  papyrus  ne  compte  pas  moins  de  161  lignes.  %  Contributions  à  l'étude  de  la 
métrologie  égyptienne  [Fr.  llultschj.  Mesures  de  volume  pour  grains  ; 
différentes  espèces  d'artabes  et  noms  qu'on  leur  donnait;  différentes  gran- 
deurs de  ITvtov.  Mesures  pour  les  liquides.  Rapport  du  métrète,  du  choos  et 
du  cotyle.  Etude  du  fragment  métrologique  d'Oxyrhynchus  (Papyrus  n»  669) 

50  relatif  aux  mesures  de  longueur  et  de  surface.  Conclusions:  il  y  avait  des 
rapports  exacts  entre  les  mesures  de  longueur  et  les  mesures  de  volume. 

Sbymour  db  Riggl 
Archiv  fur  Religions'wissenschaft.  Vol.  VIII,  U»  livr.   La  terre-mère 


ARCHIV    FUR   RELIGIONSWISSENSCHAFT.  H 

[Alb.  DieterichJ  Arl.  qui  se  continue  dans  les  livr.  suivantes.  Commencement 
d'une  série  de  recherches  qui  paraîtront  sous  le  litre  de  «  Religion  popu- 
laire. Etudes  sur  les  formes  primitives  de  la  pensée  grecque  »  Dans  une 
première  partie,  après  qqs  mots  sur  la  méthode  à  suivre  dans  ce  genre  de 
recherches,  D.  s'attache  aux  cérémonies  rituelles  qui  accompagnent  la  5 
naissance,  le  mariage  et  la  mort  et  auxquelles  la  terre  est  intimement 
mêlée.  Elles  jettent  un  jour  tout  particulier  sur  les  croyances  des  peuples 
anciens  et  D.  les  expose  en  détail.  Dans  une  seconde  partie  il  passe  aux 
croyances  des  Grecs  et  aux  cérémonies  qui  leur  étaient  propres.  C'est  d'un 
couple  divin,  Uranos  et  Gala,  que  descendent  tous  les  dieux,  et  bien  que  lO 
ce  culte  ait  été  plus  tard  relégué  au  second  plan,  il  persiste  dans  la  religion 
populaire  et  surtout  dans  les  mystères.  Rôle  important  que  joue  la  Terre  dans 
la  religion  et  dans  la  pensée  des  Grecs,  cérémonies  et  rites  auxquels  elle  est 
associée  dans  les  divers  actes  de  la  vie,  qu'il  s'agisse  de  mariage,  de  nais- 
sance ou  de  mort.  C'est  d'elle  que  tout  procède,  c'est  en  elle  que  tout  15 
retourne  pour  renaître  ensuite.  ^  Contributions  étymologiques  à  la  mytho- 
logie et  à  l'histoire  des  religions  [H.  OsthoffJ.  Dans  ce  2»  art.  <cf.  P.  d.  R. 
29,  9,  ''i>  O.  étudie  TtéXwp  et  répa;.  Ces  deux  mots  désignent  une  apparition 
formidable  et  surnaiurelle  qui  glace  l'homme  d'effroi  ;  ils  s'expliquent 
souvent  chez  les  commentateurs  l'un  par  l'autre  et  proviennent  de  la  même  20 
racine  indo-eur.  qer  r=  faire,  opérer,  d'où  le  sens  qu'ils  peuvent  avoir  de 
machinations,  intrigues,  sorcelleries,  f  Les  Hyperboréens  [O.  Schrader] 
Reprenant  à  nouveau  après  K.  O.  Millier  le  problème  des  Hyperboréens, 
S.  cherche  à  démêler  dans  c>js  légendes  racontées  par  les  romanciers  et 
les  poètes  anciens  qui  ne  nous  apprennent  pas  grand'chose,  ce  qu'on  peut  25 
savoir  de  ce  peuple  habitant  au  loin,  aux  mœurs  pures  et  parfaitement 
heureux.  Leur  nom  paraît  provenir  de  *popiî  (montagne)  et  de  ÛTcèp  «  au- 
dessus  ).  et  non  «  au-delà  »,  il  signifie  :  ceux  qui  habitent  au-dessus  des 
monts  inaccessibles,  dans  le  ciel,  f  l.  Trouvailles  nouvelles  à  Cnossos. 
2.  Fouilles  dans  l'Est  de  la  Crète  [G.  Karo].  Résume  les  renseignements  30 
donnés  par  Evans.  British  School  Annual  IX.  et  par  d'autres.  ^  Fouilles 
en  Phrygie  [A.  Kôrte].  Tombeaux  situés  sur  la  colline  de  Gordium.  Nécro- 
pole. Objets  divers  destinés  à  la  vie  future  du  mort.  Cinq  lumuli  dont 
deux  à  incinération.  ^  Les  triades  d'Usener  [W.  v.  Bissing]  Nouveaux 
exemples  de  groupes  de  huit  divinités  mentionnés  dans  des  inscr.  funéraires  35 
égyptiennes.  ^  L"Evv£â7.po\jvoç  [A.  Dieterich]  Ce  nom  n'est  pas  numéral, 
mais  sert  de  superlatif.  ^  K.  Hadagzbk,  Der  Ohrschmuck  der  Griechen  und 
Etruskev  [L.  Deubner].  Important  pour  l'histoire  des  religions  <cf.  R.  d.  R- 
28,  103,  4o>.  H  L'alphabet  employé  comme  préservatif  dans  une  inscr. 
funéraire  [L.  DeubnerJ  Renvoi  à  Ath.  Mitth.  1902  p.  261  sq.  f  Ex-voto  à  40 
Asklèpios  [W.  Amelung]  Stèle  de  marbre  avec  serpent  en  relief,  sur 
laquelle  est  fixée  une  sandale  :  sur  la  semelle  de  cette  sandale  est  figuré 
en  relief  un  homme  barbu  vêtu  d'un  imation,  la  droite  levée  en  signe 
d'adoration  (flg.);  autres  exemples  analogues.  Les  dédicants  voulaient  par 
ces  ex-voto  «  pro  itu  et  reditu  »  s'assurer  un  heureux  retour  dans  leurs  45 
foyers  ou  remercier  le  Dieu  de  le  leur  avoir  accordé.  1|f  2*  livr.  La  terre- 
mère  et  croyances  analogues  chez  les  Sémites  [Th.  Nôldecke]  Comme  suite 
à  l'art,  de  Dieterich  <cf.  supra>  N.  montre  que  les  Sémites  croyaient  aussi 
que  la  terre  était  la  mère  des  hommes.  ^  Deux  hymnes  hellénistiques  [R.  Reit- 
zenstein]  Trad.  et  commentaire  d'un  de  ces  hymnes  qui  fait  partie  d'un  papy-  50 
rus  magique  publié  parCrônerl.  Il  montre  l'influence  de  lalittérature  religieuse 
égyptienne  sur  les  peuples  voisins  et  sur  la  littérature  des  premiers  temps  du 
christianisme,  comme  aussi  la  dépendance  dans  laquelle  se  trouve  le  hphç  Xo'yo; 


12  1905.    —   ALLEMAGNE. 

hellénistique  des  légendes  et  fictions  poétiques.  Ce  n'est  pas  un  poème 
chrétien  d'origine,  mais  l'application  au  Christ  de  la  légende  d'un  fils  de 
roi  (Horus)  tombé  au  pouvoir  des  démons,  puis  délivré  et  délivrant  son 
peuple.  If  Charon.  Ancienne  peinture  attique  [A.  Furtwànglur].  On  voit  à 
6  Munich  un  objet  en  terre  à  figures  noires  d'une  forme  inconnue  jusqu'ici, 
mais  très  mutilé,  on  dirait  un  cylindre  ouvert  par  en  haut  et  par  en  bas; 
Charon  y  est  représenté  conduisant  dans  sa  barque  les  morts  dans  l'Hadès. 
Ce  doit  être  une  èo-/âpa  destinée  à  être  placée  sur  un  tombeau.  Tout  le 
champ  autour  du  bateau  est  occupé  par  des  âmes  ailées,  des  eïSwXa,  mais  le 

10  nocher  ne  les  accueille  pas  toutes,  et  celles  qu'il  admet  il  les  met  aux 
rames.  Cette  peinture  doit  être  de  la  fin  du  vi«  s.  et  relève  des  descriptions 
de  Lucien,  plus  que  de  celles  que  nous  voyons  représentées  sur  les  lécythes 
de  l'époque  classique.  |  'Aiôy);  xXutôttwXoç  [P.  Stengel]  Explication  de  cette 
épithète  d'Hadès,  plutôt  étrange,  par  le  fait  que  les  sacrifices  de  che- 

15  vaux  chez  les  Grecs  avaient  un  caractère  chthonien,  c'était  toujours  des 
chevaux  blancs  qu'on  sacrifiait.  Perséphone  chez  Pindare  (01.  VI,  95) 
se  nomme  XeûxtuTcoç,  il  n'y  a  rien  d'étonnant  à  ce  que  le  roi  des  morts 
portât  l'épilhète  de  xXyxôuwXo;.  ^  Les  clefs  de  St  Pierre  [W.  Kôhler] 
Essai  d'une  explication  de  Ev.  S'-Matth.  XVI,  18, 19  au  point  de  vue  de  l'his- 

20  toire  des  religions.  Pierre  est  considéré  comme  le  xXstôou-xoç  chrétien  tûv 
oùpavwv  par  suite  de  la  pénétration  de  la  religion  ancienne  dans  le  chris- 
tianisme, sous  la  poussée  du  gnosticisme.  Il  y  a  là  une  croyance  qui  vient 
de  la  religion  grecque.  ^  Le  miracle  du  vase  brisé  fP.  Perdrizet]  Plusieurs 
des  miracles  d'Asklèpios  relatés  sur  les  stèles  des  'lâ^axa  se  retrouvent 

25  dans  la  littérature  hagiographique,  par  exemple  celui  du  vase  brisé.  Huit 
exemples  ^  G.  Basiner,  Ludi  saeculares  [L.  Deubner]  La  valeur  de  cet  ouvrage 
écrit  en  russe  réside  pour  ceux  aussi  qui  ne  parlent  pas  le  russe,  dans  ses 
addenda  qui  contiennent  des  documents  de  premier  ordre.  Résumé  du 
livre.  %  Alphabets.  Fragments  de  Tenos.  [Hiller.  v.  Gaertringen]  Fragments 

30  copiés  au  musée  de  Ténos  et  dans  une  cage  d'escalier  à  Délos  ^  Autres 
alphabets  et  graffites  publiés  dans  les  Abhandl.  der  k.  histor.  antiquar. 
Gesellsch.  zu  Odessa  XX.  ^^  3°  et  4*  livr.  Hermès  et  l'Hermétique  (Th.  Zie- 
linski]  A  propos  du  Poimandres  de  Reitzbnstbin  dont  il  fait  l'éloge,  Z. 
reconnaît  que  ses  conclusions  chronologiques  sont  justes  et  qu'il  contient 

36  de  nombreuses  observations  de  détail  finement  observées  et  bien  déduites, 
mais  il  pèche  par  une  égyptomanie  excessive  qui  le  pousse  à  attribuer 
au  pays  des  Pharaons  ce  qui  est  bien  grec.  Z.  le  montre  dans  l'étude  qui 
suit,  où  il  s'occupe  de  la  composition  du  corpus  hermétique  et  où  il  précise 
les  observations  de  R.  et  en  ajoute  de  nouvelles  %  Deux  bandelettes  d'or 

40  grecques  de  la  Collection  Niesen  à  Cologne  [M.  SiebourgJ  Ces  deux  bande- 
lettes ont  été  trouvées  près  de  l'ancienne  Eleutheropolis  de  Septime  Sévère 
entre  Jérusalem  et  Ascalon.  D'après  l'inscr.  de  basse  époque  qu'elles 
portent  elles  étaient  destinées  à  orner  le  front  ou  les  cheveux  d'un  mort. 
Ces  couronnes  qui  ornent  le  front  des  défunts,  sont  bien,  comme  l'a  vu 

46  Rohde,  une  marque  d'hormeur,  mais  c'est  aussi  l'ornement  des  convives 
heureux  de  l'au-delà.  Commentaire  de  l'inscr.  ©âpaei,  Eyyévïi,  oOSsi;  àôâ- 
vato;.  If  Ouvrages  concernant  les  religions  grecque  et  romaine  1903-1905 
fA.  Dieterich]  Après  avoir  montré  en  qques  mots  que  les  recherches  sur 
les  religions  de  l'antiquité  classique  se  sont  développées  dans  trois  direc- 

80  tions,  religion  archaïque,  religion  hellénistique,  syncrétisme,  et  indiqué 
sommairement  les  nouvelles  éditions  parues  dos  auteurs  anciens  qui 
rentrent  dans  ce  genre  d'études,  D.  passe  aux  divers  manuels  ou  traités  soit 
parus  récemment  soit  réédités.  O.  Gruppb.  Griech.  Mythologie  u.  Religions- 


ARGHIV   FUR  RELIGIONSWISSENSGHAFT.  13 

geschichte.  Rendra  de  grands  service?,  ainsi  que  Ghantbpib  db  la  Saussaye 
Hdbuch  soit  dans  sa  3*  éd.  allemande  remaniée  par  Holwebda,  soit  dans  la 
trad.   française  qu'en  a  donnée  H.   Hubert  ;  mention  des  conférences  de 

V.  WiLAMOwiTZ-MOELLENDORF  sur  l'histoire  de  la  religion  grecque  (Jahrb. 

d.  Freien  deutschen  Hochslifts  zu  Frankfort  1904).  Grands  éloges  de  J.  E.  Har-    5 
RISON,  Prolegomena  lo  the  Sludy  of  Greek  religion,  de  J.  G.  Frazers,  Lectures  of 
the  early  history  oflhe  Kingship.  de  Sal.  ReinaCH,  Cultes,  mythes  et  religions,  I.  de 
M.  W.  DE  Visser,  Die  nicht  menschengestaltigen  Gulter  der  Griechen.  de  E.  BÔHM, 
De  symbolis  Pythagoreis  qui  donne  pour  chaque  symbole  des  exemples  analo- 
gues tirés  des  croyances  populaires  des  Grecs  ou  d'autres  peuples.  G.  Môller,  10 
Die  Medizin  im  Herodot,  qui  jette  des  lumières  sur  les  usages  et  les  croyances 
populaires.  "W.  H.  RosCHER,  Die  enneadischen  und  hebdomadischen  Fristen  und 
Wochen  der  aeltesten  Griechen,  ein  Beitrag  zur  vergleichenden  Chronologie  und 
Zahlenmystik  et  Die  Sieben  u.  Neunzahl  im  Kultus  und  Mythus  der  Griechen, 
vivement  recommandés.  Blecher,  De  extispicio  capiia  5  scripsit  et  imagi-  16 
nibus  ill.  accedit  de  Babyloniorum  exslispicio  C.  Besold  supplementum,  métho- 
dique.   L.    RUHL,   De   mortuorum  judicio.  W.   SCHMIDT,   De   die  natali   apud 
veteres  celsbrato  quaestiones  selectae,  qui  sera  complété.  F.  Adami,  De  poelis  scaeni- 
cis  graecis  hymnorum  sacrorum  imitatoribus.  G.  AuSFELD,  De  Graecorum  pre- 
cationibus  quaestiones,  qui  abordent  ce  problème  à  des  points  de  vue  différents.  20 
R.  ZiEGLER,  De  precationum  apud  Graecos  formis  quaest.  sel.  Excellent  :  L.  R. 
Farnell,  The  Evolution  of  Religion,  a7i  anthropological  study  et  The  Evolution 
of  Prayer  from  lower  ta  higher  forma.  Utile.  R.  Dedo,  De  antiquorum  supersti- 
tione  amatoria,  L.  Fahz,  De  poetarum  Romanorum  doclrina  magica.  WÛNSCH, 
Antiken  Zaubergerâth  aus  Pergamon.   Soigné  et  pénétrant.   A.  Audollent,  ^^ 
Defixionum,  (abellae  quotquot  intonuerunt.  Utile  et  soigné.  F.  Gl.  GRIFFITH  et 
II.  Thompson,  The  drmotic  magica  Papyrus  ofLondon  and  Leiden,  Vol.  II,  Hand 
Copy  of  the  Text.  Grands  éloges.   N.    G.   PolitiS,   tAtkézon  7tep\  t.  pîo-j  xal  t. 
yÀwffffYiç   T.   éXXïivtxoû    Xaoy .    Riche    trésor  de    traditions    populaires  néo- 
grecques. P.  Friedlander,  Argolica;  quaest.  ad  Graecorum  hisloriam  fabula-  30 
rum  pertinentes.  Un  des  meilleurs  travaux  sur  la  mythologie.  S.  Eitrem, 
Die  gùttlichen  Zwilli7ige  der  Griechen.  Très  méritoire.  M.  Bloomfield,  Cerberûs 
the  Dog  of  Hades.  Appréc.  favorable.  H.  G.  Pringsheim.  Archaeol.  Beitraege 
zur  Geschichte  des  eleusinischen  Kults.  Remarquable.  P.  Fougart.  Le  culte  de 
Dionysos  en  Attique.  Mérite  une  place  d'honneur,  mais  soulève  des  objections.  35 
W.   JuDEiCH,  Topographie  von  Athen.  Très  utile  pour  les  recherches  sur  les 
cultes  de  l'Atlique.  L.WeniGer,  Das  Hochfest  des  Zeus  zu  Olympia.  Excellent. 
P.  DeGHARME,  La  critique  des  traditions  religieuses  chez  les  Grecs  des  origines 
au  temps  de  Plutarque.  Très  grands  éloges.  A.  Gôdegkemeyer,  Geschichte  des 
griech.    Skepticismus.  Volumineuse   monographie.  H.  Woltjer,  De   Platone  40 
praesocraticorum  philosophorum  existimatore  et   judice.    Rapports    de    Platon 
avec  Orphée  et  les  Orphiques.    Ed.  Norden,  P.  Vergilius  Maro  Aeneis  Buch 

VI.  Précieux,  H.  Binder,  Die  Chrysoslomus  u.  Posidonius.  Quellenunlersu- 
chungen  zitr   Théologie  des   Dio   von  Prusa.    W.  Gapelle,  Dit  Schrift  von  der 

Welt.   Excellente   analyse  ;   1,    Reitzenstein,  Poimandres  ;  2,    W.    Otto,  45 
Priester  und  Tempel  im  hellenistichen  Aegypten,  1,  Fait  avancer  la  question  : 

2,  Grande  valeur.  G.  Wissowa,  Religion  und  Kultus  der  Rômer  et  Gesam- 
mellen  Abhandlungen  zur  rôm.  Religions-und  Stadtgeschichte.  Importance  toute 
particulière.  G.  Howe,  Fasti  sacerdotum  p .  r.  publicorum  aetatis  imperatoriae. 
D.  Magie,  De  Romanorum  juris  publici  sacrique  vocabulis  sollemnibus  in  Grae-  50 
cum  sermonem  conversis.  Très  utiles  tous  les  deux.  A.  De  Marghi,  Il  culto 
privato  di  Roma  antica,  vol.  2.  A.  Profumo,  Le  fonti  ed  i  tempi  dello  incendia 
Neroniano.  Très  gros  vol.  qui  mérite  d'être  pris  en  considération.  G.  Pascal, 


14  4905.    —    ALLEMAGNE. 

Fatti  e  leggende  di  Roma  antica  et  Dei  e  diavoli,  Saggi  sul  paganesimo  morenle 
Appréc.  favorable.  W.  Hblbig,  Les  attributs  des  Saliens.  Ch.  Rhnel,  Les 
enseignes.  Cultes  militaires  de  Rome.  Importants.  V.  Domaszewski,  Eigen- 
schaflsgôtter  der  altrôm.  Religion  (Festsch.  zu  0.  Hirschfeld  etc.)  et  Bonus 
5  Eventus  (Westdeutsch.  Zeitschr.  1905)  Importants.  W.Otto,  Juno  u.  s.  w. 
A  de  la  valeur.  G.  Jullian,  Recherches  sur  la  religion  gauloise.  Important. 
L.  WiJLKER,  Die  geschichlliche  Entwickelung  d.  Prodigientvesens  bei  d. 
Rômern.  F.  LuTERBACHER,  Der  Prodigienglaube  u.  d.  Prodigienstil  bei  den 
Rômern.  Excellents.  R.  Lembert,  Das  Wunder  bei  d.  rôm.  Hislorikern.  Appréc. 

10  favorable.  Deismann,  Die  Hellenisierung  des  semitischen  Moiiotheismus.  Remar- 
quable. F,  Staehelin,  Der  Antisemitismus  des  AUertums  in  seiner  Entstthung 
u.  Entwickelung.  Du  talent  ;  qqs  réserves.  A.  DieterjCH,  MithrasHtwgie . 
Donne  l'essentiel.  Grill,  Die  persische  Mysterienreligion  im  rôm.  Reich  u.  d. 
Christentum  :  E.  ROESE,  Ueber  Mithrasdiemt.  Appréc.  favorable.  H.  Hepding, 

15  Atlis,  seine  Myihen  u.  ssine  Kult.  Eicellent  *.  %  Trouvailles  et  fouilles  archéO' 
logiques  [Gg.  Karo'.  Fouilles  de  Crète  (pL).  Cnossos.  Phaestos,  Hagia 
Triada,  nombreux  objets  relatifs  au  culte,  dont  plusieurs  importants.  Nécro- 
poles d'époques  diverses,  objets  trouvés,  très  nombreux  tombeaux,  cham- 
bres funéraires.  T  La  Terre-mère  chez  les  Assyriens  [P.  Dorme J.  Montre 

20  que  les  données  de  Nôldeke  <cf.  supra>  dans  le  domaine  sémitique  se 
vérifient  aussi  dans  la  littérature  cunéiforme,  t  Alphabet  [A.  Wiedemannj. 
Importance  magique  de  l'alphabet  dans  la  vallée  du  Nil. 

t1[  Beiheft  gewidm.  Herm.  Usener  zum  70en  Geburtstage.  Fils  et  nœuds 
en  guise  d'amulettes  [P.  Wolters].  Rend  attentif  à  un  usage  de  l'antiquité 

26  qui  jusqu'ici  a  passé  presque  inaperçu  ;  il  s'agit  de  fils  noués  tantôt  autour 
d'une  jambe  tantôt  autour  d'un  bras  dans  les  représentations  des  va.ses 
peints  et  qui  sont  de  véritables  amulettes  et  non  des  ornements.  Ceux  qui 
les  portent  sont  aussi  bien  des  hommes  que  des  femmes  (fig.).  H  Nœuds 
servant  d'amulettes  chez  les  Egyptiens   [W.  v.  Bissing]  Montre  par  une 

30  série  d'exemples  que  les  amulettes  les  plus  fréquemment  employées  chez 
les  Egyptiens  consistaient  en  des  rubans  enlacés  en  forme  de  nœuds  (flg.). 
If  Rites  anciens  du  baptême  [W.  Kroll]  Montre  à  propos  du  baptême  com- 
bien de  cérémonies  religieuses  très  anciennes  ont  été  recueillies  pour  un 
temps  plus  (m  moins  long  par  le  christianisme  et  comment  la  superstition 

36  païenne  persista,  puisque  la  grande  masse  des  fidèles  voyait  dans  le 
baptême  non  pas  un  symbole,  mais  une  cérémonie  magique  qui  agissait 
immédiatement.  %  Le  monument  votif  d'Alyattès  [G.  Karoj  Ce  monu- 
ment exécuté  pour  le  roi  de  Lydie  Aiyattès  (Hérodote  1,  19-22)  par 
Glaukos  de  Ghios  se  trouvait  à  Delphes  entre  le  grand  autel  et  le  temple 

40d'Apollon,  c'était  un  grand  cratère  d'argent,  soutenu  par  un  support  en  fer 
qui  avait  la  forme  d'une  tour  (Paus.  X.  16,  1).  Le  cratère  fut  fondu  par  les 
Phocéens  dans  la  troisième  guerre  sacrée  (356-340),  le  support  seul  resta. 
Descripliou  détaillée.  Des  influences  assyriennes  se  font  jour  dans  la  tech- 
nique, tandis  que  pour  la  forme  et  le  style  il  relève  de  rOrienl.  Comparaison 

45  avec  deux  vases  en  bronzu  trouvés  dans  des  tombeaux  cypriotes  et  datant 
de  la  fin  de  l'époque  mycénienne,  et  avec  des  fragments  provenant  de  la 
grotte  de  Jupiter  de  l'Wa  en  Grète.  ^  Le  dévouement  des  Decius  [L.  Deub- 
nerj.  A  propos  du  livre  de  G.  WisSOWA,  Religion  und  Kultus  der  Rômer,  D. 
étudie  en  détail  ce  que  nous  savons  du  dévouement  de  D.  Decius  Mus  à  la 

60  bataille  du  Vésuve  (340  av.  J.-G.)  et  de  son  fils  à  la  bataille  de  Sentiuum 

1.  Plusieurs  ouvrages  sont  en  plus  nieolioanés  dans  le&  uoteâ  de  cet  uriide  :  nous  y 
renvoyons  |e  lecteur. 


BEITRÂGE   ZUR  ALTEN    GESGHICHTE.  15 

contre  les  Gaulois  et  les  Samnites,  45  ans  plus  tard.  Il  relève  dans  le  récit 
de  Tite  Live  VIII,  9,  4  sqq.  trois  moments  distincts  dans  cette  dévotion, 
Décius  se  voile  la  tête,  il  lève  la  main  sous  la  toge  jusqu'au  menton,  puis 
se  tient  debout  le  pied  sur  un  javelot.  Signification  rituelle  de  chacun  de 
ces  actes.  ^  Le  dimanche  du  Laetare  [A.  Dieterich].  Les  cérémonies  reli-  5 
gieuses  observées  ce  jour-là  dans  certains  villages  allemands  sont  une 
réminiscence  lointaine  de  ce  qui  se  passait  dans  la  Grèce  ancienne  aux 
processions  des  Pyanepsies,  des  Thargélies  et  surtout  des  Oschophories. 
LVipeatwvT)  est  tout  à  fait  le  bâton  chargé  de  fruits  que  portent  de  nos  jours 
les  enfants  allemands  et  on  retrouve  en  Grèce  (Athénée,  VIII,  p.  360  b)  des  lo 
chants  tout  pareils  aux  leurs.  Explication  et  reproduction  de  deux  pein- 
tures murales  antiques  trouvées  dans  les  fouilles  d'Ostie  en  1868,  aujourd'hui 
à  la  Vaticane  dans  la  salle  des  Noces  Aldebrandines.  On  y  voit  une  pro- 
cession d'enfants  en  un  jour  pareil  au  Laetare  et  des  cérémonies  analogues 
à  celles  de  nos  jours.  A.  S.         16' 

Beiblàtter  zu  den  Annalen  der  Physik.  T.  XXIX  (1905).  N"  4.  Courts 
C.  r.  des  ouvrages  suivants  :  G.  QuinGKK,  Zur  babylonischen  Becherwahrsa- 
gung  [Gd]  ;  K.  Mbyer  geb.   Bjebrum,  Zw  Geschichte  der  Antiperislasis  [Gd]. 

A.  A.  Bjornbo. 

Beitrâge  zur  alten  Geschichte,  V,  1905-1906.  %^  Fasc.  1  La  grande  fête  de  20 
Zeus  à  Olympie  [L.WenigerJ.  Suite.  II.  Chronologie  olympique  :  1,  Lapentaé- 
téris  olympique.  W.  restitue  le  passage  de  Komarchos  cité  dans  le  scholiaste 
de  Pindare,  01.  3,  33,  et  attribuant  à  Héraclès  l'institution  de  la  pan taétéris. 
2.  L'époque  des  jeux  olympiques.  Ils  se  célébraient  alternativement  au  mois 
ApoUonios  ou  Parthénios.  3.W.  fixe  la  date  des  jeux  des  années  480,  428,  420,  28 
356, 44  av.  J.-Ch.  4.  Le  commencement  de  l'année.  L'année  éléo-olympique  com- 
mmençait  en  été.  5.  La  période  renversée.  Le  cycle  tétraétérique  olympique  est 
renverse,  puisqu'à  la  fin  de  la  première  tétraétéris  qui  comptait  49  mois  on 
célébrait  la  fête  au  51«  mois,  et  qu'à  la  fin  de  la  seconde  qui  comptait  50  mois 
on  la  célébrait  au  bO°.  W .  joint  à  ses  observations  des  tableaux,  t.  comparatif  30 
de  l'oktaétéris  éléo-olympique  et  de  l'oktaétéris  delphico-attique,  t.  de  la 
première  oktaétéris  olympique.   Il  étudie  ensuite  les  fêtes  de  Héra.  (6.  La 
grande  fête  de  Héra  ;  7.  La  pentaétéris  de  Héra  ;  8.  Le  culte  de  Héra  aux 
temps  plus  anciens).  Il  termine  par  :  9.  La  séparation  des  cultes,  culte  de 
Zeus  et  culte  de  Héra.  If  Mithridate  I  le  Grand,  roi  des  Parthes  fE.  Breccia].  35 
Mithridate  élu  roi,  selon  la  coutume  des  Parthes,  par  les  deux  assemblées 
des  parents  du  roi  et  des  mages,  a  régné  de  160  à  140/39.  De  160  à  150  se 
placent  la  conquête  de  la  Médie,  la  guerre  élymaïque  et  l'établissement  de 
sa  domination  sur  la  Perse  ;  de  150  à  145  des  conquêtes  au  détriment  de  la 
Bactriane  et  l'expédition  vers  l'Inde  ;  en  143/2  l'invasion  de  la  Babylonie  et  40 
peut-être  de  la  Mésopotamie.  En  142/1  Démétrius  Nicator  passe  l'Euphrate; 
il  est  vaincu  et  fait  prisonnier  eu  140.  La  même  année  ou  l'année  suivante 
meurt  Mithridate.  ^  Les  fragments  d'historiens  grecs  rapportés  par  Didymos 
[F.  Stahelin].  I.  Philochoros.  Didymos  en  cite  douze  fragments  que  S.  étudie 
successivement  dans  l'ordre  chronologique.  Le  fr.  col.  7,  17  s.  fournit  à  S.  45 
''occasion  de  préciser  le  rôle  d'Epicratès,  l'un  des  Athéniens  envoyés  à  Suse 
en  392/1.  La  représentation  des  'ExxXYicriàÇoya-at  eut  lieu  la  même  année  aux 
Léneennes.  If  Polis  et  Urbs  [E.  Kornemann].  Dans  une  introduction  à  des 
recherches  sur  les  cités  romaines,  K.  étudie   1°    la  formation   de   la   polis 
grecque,  2»  les  établissements  italiques  antérieurs  à  la  formation  de  l'urbs,  50 
30  la  formation  de  l'urbs.  Il  insiste  sur  les  différences  entre  Grecs  et  Romains. 
A  l'origine  les  Grecs  s'établissent  xwixif)ôdv,  les  populations  italiques  pagatim. 
La  xw(jiYi  est  à-^£^/la•xo;,  le  pagus  a  son  territoire  nettement  délimité,  avec 


I 


16  1905.    —  ALLEMAGNE. 

une  ou  plusieurs  forteresses,  oppida.  La  polis  est  formoe  par  voie  de 
ffuvotxKTjidi;.  11  n'y  a  pas  d'urbs  sans  murs  ni  fossés.  L'urbs  est  d'origine 
étrusque.  ^  Éludes  sur  Polybe  [Th.  Biitlner-Wobst].  Contrairement  à  l'opi- 
nion de  Cunlz,  B.-W.  prouve  que  Polybe  a  visité  la  Sicile  entre  167  et  130 

6  et  qu'on  ne  peut  lui  reprocher  aucune  inexactitude  grave  dans  la  descrip- 
tion du  siège  de  Lilybseon,  d'Eryx  et  d'Heirkté.  Le  seule  source  conservée 
de  Polybe  est  un  passage  d'Attalos,  le  commentateur  d'Aratos,  mais  Polybe 
ne  le  cite  pas  servilement.  B.-W.  condame  enQn  l'hypothèse  de  Guutz  rela- 
tive à  la  composition  et  à  la  publication  des  histoires  de  Polybe.  t  Allale  II 

!0  et  Nicomède  Monodous  [Th.  Biittner-Wobst].  D'après  le  fragment  nouvel- 
lement découvert  de  Jean  d'Antioche,  c'est  Attale  II  et  non  III  qui  combattit 
contre  Nicomède  Monodous.  ^  Triomphe  sur  les  Taurisques.  CIL.  V,  2,  8270 
[P.  Groebe].  G.  restitue  l'inscr.  d'après  sa  copie  et  son  estampage;  il  la 
rapporte,  comme  Zippel,  à  P.  Silius.  ^  Le  terme  du  gouvernement  de  César 

16  en  Gaule  [L.  Holzapfel].  Contrairement  à  l'opinion  d'Hirschfeld,  H.  prouve 
que  les  dix  ans  assignés  au  gouvernement  de  César  vont  du  l^'  mars  59  au 
1"  mars  49  ;  c'est  donc  en  53  que  ses  pouvoirs  ont  été  prolongés  pour  ciuq 
ans.  ^  Dans  quelle  mesure  les  Actes  des  apôtres  peuvent-ils  servir  de  source 
historique?  [W.  Soltau].  Les  Actes  des  apôtres  dans  leur  forme  primitive  ne 

20  renfermaient  que  les  irpàÇei;  IlaûXou  et  ils  avaient  pour  auteur  l'auteur  de 
l'évangile  de  Luc.  ^  Equivalence  de  poids  monétaires  [K.  Regling].  Poids 
d'une  mine  légère  babylonienne  et  livre  romaine.  La  livre  romaine  équi- 
vaut aux  I  de  la  mine  légère  babylonienne,  et  98  aurei  de  Nicomédie  équi- 
valent à  90  aurei  de  Dioclétien.  90  aurei  de  Nicomédie  font  une  mine  légère 

26  babylonienne  et  60  aurei  de  Didclétieu  une  livre  romaine.  Pied  attique  et 
pied  phénicien.  A  propos  des  trois  monnaies  d'or  syriennes  de  Démélrius  I, 
R.  note  que  5  drachmes  attiques  équivalent  à  6  dr.  phéniciennes.  ^  Sur  l'ère 
des  Arsacides  [C.  F.  Lehmann].  L.  place  en  247/6  le  point  de  départ  de  l'ère 
des  Arsacides.  %  Observations  sur  la  Prosopographia  Atlica  [J.  Sundwall]. 

30  S.  donne  le  stemma  de   XatpécpiXoî  Ilaiavteiji;  et  présente  des  observations 

sur  EùxTT^(iwv  Xapcou   Aou(jt£($;,    'ApKTtoTéXv);   Swçt'Xou   <i>\jXdt(Tio;,    MeYavcXetSrjç  (il) 

AeuxovoeOç.  Il  date  des  années  332-330  IG  n  2  1028.  %  Sur  le  nouvel  epitome 

deTile-Live.  [E.  Kornemann  et  F.  MiinzerJ  présentent  différentes  observations- 

\^  Fasc.  2.  Les  fragments  d'historiens  grecs  rapportés  par  Didymos  [F. 

3B  StahelinJ.  2  S.  groupe  tous  les  renseignements  relatifs  à  Ilermias  d'Atarneus, 
dont  la  fln  se  place  en  341  et  non  en  3-43.  Il  étudie  ensuite  les  fr.  de  Théo- 
pompe, Anaximénès,  Marsyas,  Douris  et  Démon.  ^  Politique  athénienne 
dans  la  première  partie  du  3°  siècle  |  W.  S.  FergusouJ.  Avec  un  postscriptum 
par  [Ed.  MeyerJ.  Saidant  des  inscriptions  et  de  la  Prosopographia attica,  F. 

Mi  prouve  l'existence  à  Athènes,  de  301  à  2%  d'un  parti  et  d'un  gouvernement 
oligarchiques,  plus  exactement  d'un  gouvernement  conservateur,  f  La 
grande  fête  de  Zeus  à  Olympie  [L.  WenigerJ.  Troisième  partie  de  ce  long 
mémoire,  où  est  étudiée  la  paix  du  dieu  d'Iphitos,  le  compte  par  olympiades, 
le  territoire  sacré  et  le  temps  sacré,   les  documents,   l'ekecheron,  la  spon- 

45  dophorie.  W.  admet  que  l'institution  d'Iphitos  est  liée  à  l'introduction  de 
l'cktaéléris.  Pour  le  compte  par  olympiades,  c'est  très  vraisemblablement 
en  l'année  580,  après  la  destruction  de  Pisa  et  lors  de  la  nouvelle  organisation 
des  jeux  que  la  première  olympiade  fut  tlxée  à  l'année  776,  c'est-à-dire  en 
chiiTres  ronds  à  deux  siècles  auparavant. H  Notes  sur  l'histoire  du  3*  siècle  av. 

50  J.-Ch.  [Th.  Sokoloff].  La  fête  annuelle  des  Néméa.  Les  grands  jeux  Néméens  se 
célébraient  tous  les  trois  ans,  et  tombaient  toujours  avant  l'ère  chrétienne 
dans  une  année  impaire.  Or  nous  avons  deux  exemples  de  jeux  Néméens 
célébrés  eu  des  années  paires  \222,  année  de  la  bataille  de  Sellasie  ;  224)  ; 


BEITRÂGE   ZUR  ALTEN   GESCHICHTE.  17 

il  s'agit  de  la  fête  annuelle  mentionnée  par  l'empereur  Julien.  \  L'obstruc- 
tion dans  le  Sénat  romain  fP.  Groebe!.  G.  montre  les  progrès  de  l'obstrue, 
tion  au  Sénat  dans  les  anuées  72-50  av.  J.-Gh.  1[  Encore  le  terme  du   gou- 
vernement de  César  en  Gaule  [0.  HirschfeldJ.  H.  rejette  les  conclusions  de 
Holzapfel  en  se  fondant  surtout  sur  l'attitude  de  Pompée  vis-à-vis  de  César.  » 
II  L'emplacement  de  la  ville  bithynienne  de  Daskylion  et  du  lac  Daskylitis, 
avec  une  carte  [R.  KiepertJ.  Les  ruines  de  Daskylion  sont  visibles  sur  un 
promontoire  à  l'Est  de  la  baie  de  Diaskeli  ;  pour  le  lac,  K.  le  chercherait  à 
quelques  kilom.  au  Sud-Est,  mm  loin  du  village  de  Miletler.  %  Recherches 
hellénistiques.  2.  Séleucus,  roi  de  Macédoine  [G.    F.    Lehmann].    Reconnu  io 
par  l'armée  qui  représentait  le  peuple  macédonien  en  armes,  Séleucus  a  été 
roi  de  Macédoine  après  la  bataille  de  Kouroupedion.  Ce  titre  lui  est  douné 
par  Antiochus  1  dans  une  inscription  trouvée  à  Borsippa.  Piolémée  Kéraunos 
a  tué  Séleucus  avant  qu'il  fût  entré  en   Macédoine  et  avant  que  son  fils 
Antiochus  fût  revenu  des  hautes  satrapies,  t  Thucydide  et  la  construction  is 
des  murs  de  Thémistocle  (G.  Busolt].  B.  réfute,  point  par  point,  un  article 
récent  d'E.  von  Stern,  qui  ne  veut  voir  dans  le  récit  de   Thucydide  qu'une 
anecdote  imaginée  au  commencement  de  la  guerre  du  Péloponnèse.  ^  Com- 
munications et  nouvelles.  Sur  l'oracle  concernant  la  kpà   ôpyst;   [A.  Kôrte]. 
La  procédure  de  consultation,  telle  que  la  fait  voter  Philocratés,  témoigne  20 
de  sa  défiance  à  l'égard  de  la  Pythie.  %  Observations  sur  la  Prosopographia 
Attica  [J.  SundwallJ.    Notes    sur  Aydîaxpaxoî   'Eiattéôou    'Of,6ev,   sur  XaipntTtoç 
AJTOxXéo-j;  IltGsOi;,  s\ir  A-jiOy.X-nç  Aùxtou  'A-/apveû;,  sur  KaÀ),t(7Tpaxo;  'A^apvE-j;.  S, 
propose  une  restitution  de  la  première  colonne  de  la  liste  de    prytanes, 
Athen.  Mitth.  X  106.  ^  Une  nouvelle  tuile  de  Terracine  fP.  Groebe].  G.  pro-  25 
pose  d'y  lire  le  nom  de  l'affranchi  Hispo.  f  L'empereur  Hadrien  [E.  K.].  K. 
publie  quelques  addenda  et  corrigenda  à  son  étude  sur  Hadrien  :  la  visite 
d'Hadrien  à  Samothrace,  par  ex.,  se  place  dans  la  seconde  moitié  de  123; 
la  visite  en  Afrique  en  128  (!"•  juillet  allocution  à  la  légion  d'Afrique). 

^1f  Fasc.  2,  1906.    Inscription  de  Cyzique  f A .  WilhelmJ.  W.  prouve,  par  30 
des  rapprochements   et  restitutions,  que  l'inscr.  publiée  par  Lolling,  Ath. 
Mitth.  IX,  CO  et  par  lui  attribuée  à  Zeleia  provient  de  Cyzique.  C'est  une 
liste  d'éponymes  où  on  lit  le  nom  de  Fâïo;  'loûXtoç  Fàiou  'ApiofJapÇàvou  ylôç, 
que  W.  propose  d'identifier  avec  le  petit-lils  du  roi  de  Médieet  d'Arménie. 
Le  fils   d'Arioburzam  n'a  en   tout  cas  rien  de  commun  avec  les  rois  de  35 
Cappadoce  ;   chemin  faisant  W.  publie  une  meilleure  lecture  et  restitution 
de  IG.  11,  481. 1[  Administration  et  politique  d'Alexandre  le  Grand  (A.  KôhlerJ. 
Considérations  générales.  K.  montre  d'abord  quels  enseignements  pouvaient 
fournir  à  Alexandre  l'administration  du  royaume  de  Macédoine  et  celle  de 
la  monarchie  perse,  puis  quelle  a  été  sa  part  d'originalité  générale.  ^  Sur  40 
la  rédaction  du  monument  d'Ancyre  [E.  Kornemann].  S'efTorçant  de  réfuter 
l'hypothèse  de  Koepp  qui  admet  qu'un  chapitre  (25)  et  peut-être  trois  (23, 
34,  35)  ont  été  ajoutés  par  Tibère  ou  par  un  homme  ayant  sa  confiance,  K. 
transcrit  les   cinq   chapitres  qui  formaient,  d'après  lui,  le  premier  projet. 
Il  insiste  ensuite  sur  les  traces  de  remaniements.  ^  La  durée  de  l'éruption  45 
du  Vésuve  en  79  [P.  Wolters].  Elle  a  commencé  le  24  août  vers  midi.  Pline 
l'Ancien,  arrivé  vers  le  soir  à  Stables,  est  mort  le  25  au  matin,  alors  qu'il 
cherchait  à  gagner  la  mer.  Le  26,  la  pluie   de  cendres  avait  cessé  et  son 
corps  était  retrouvé.  H  Un  mur  polygonal  de  l'époque  mycénienne  [G.  Thu- 
lin].  Sur  un  fragment  de  vase  en  stéatite  découvert  à  Knossos  et  publié  par  50 
Evans  JHS  XXI,  1901,  p.  103,  T.  signale  un   mur  polygonal  formant  len- 
ceinte  d'un  autel.  L'autel,  plus  soigneusement  construit,  est  en  appareil  à 
pierres  rectangulaires.  ^  La  Poikile  Petra  près  de  Séleucie  de  Cilicie  fR. 

R.  DE  PBiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX,  —  2 


18  190S.    —   ALLEMAGNE. 

Kiepert].  Strabon  se  trompe  en  plaçant  sur  la  rive  g.  du  Kalykadnos  l'es- 
calier taillé  dans  la  roc  de  la  Poikile  Pelra  ;  on  Ta  retrouvé  sur  la  rive 
droite.  ^  Levées  et  contingents  grecs  [J.  Beloch].  Première  partie  d'une 
longue  étude.  Dans  l'introduction,  B.  traite  de  la  durée  du  service  militaire 
5  en  Grèce,  des  levées  7tav6r|(ie(  qui  étaient  rares,  et  des  différents  moyens  de 
se  renseigner  sur  la  force  des  contingents.  Il  aborde  ensuite  Athènes. 
S'aidant  des  catalogues  d'éphèbes  et  critiquant  les  textes  d'historiens, 
notamment  Thucydide  II,  13  dont  il  déclare  les  chiffres  inadmissibles  et 
qu'il  corrige  (xal  xôiv  Ttap  'sTiaX^tv  é$a-/i<T-/i)v!wv  au  lieu  de  k^oL-ua^Miàv  xal  (Aupt'wv) 

to  B.  arrive  à  dresser  un  tableau  des  forces  d'Athènes  pour  les  années  431, 
i2\,  394  et  362.^  Hecherches  hellénistiques.  3  La  politique  athénienne  avant 
la  guerre  de  Chrémonidès  [G-  F.  Lehmann-Haupt].  La  guerre  de  Ghrémonidès 
et  l'alliance  d'Athènes  avec  l'Egypte  sont  en  très  grande  partie  l'œuvre 
d'Arsinoé,  qui  visait  le  rétablissement  sur  le  trône  de  Macédoine  de  son  flls 

15  Ptolémée,  né  de  son  mariage  avec  Lysiniaque.  Le  décret  en  l'honneur  de 
Démocharès  a  été  rendu  du  vivant  d'Arsinoé  qui  est  morte  en  juillet  270. 
La  guerre  de  Chrémonidès  commence  seulement  en  268  :  la  victoire  d'Anti- 
gone  à  Kos  y  met  fm  et  ruine  les  projets  égyptiens.  ^  Aisymnétie  et  Tyrannie 
[R.  Nordin].   Cherchant  à  mettre  ordre  et  lumière  dans  les  considérations 

20  d'Aristote  sur  la  royauté  et  la  tyrannie,  N.  établit  que  l'ancienne  tyrannie 
était  autant  que  la  padiXefa  une  royauté  légitime,  et  que  les  Grecs  d'alors 
la  regardaient  comme  telle.  Pour  l'aisymnetie,  il  ne  faut  pas,  au  point  de 
vue  du  droit  public,  la  distinguer  de  la  tyrannie.  ^  Communications  et 
nouvelles.    Encore    la    tétrarchie   Tbessalienne.  [V.  Constanzi].   C.  défend 

26  contre  Stahelin  les  conclusions  d'une  précédente  étude  :  avant  l'organisation 
donnée  par  Philippe  en  344,  il  n'y  a  pas  à  proprement  parler  de  tétrarchies  ; 
il  n'y  a  que  des  tétrades  qui  ne  correspondent  â  aucune  division  adminis- 
trative. Le  tétrarque,  avant  344,  n'est  que  le  chef  de  la  milice  d'une  tétrade. 
If  Sur  le  monument  d'Ancyre  [G.  Kazarow].   K.  s'efforce  de  trouver  de  nou- 

80  veaux  arguments  contre  l'hypothèse  de  Koepp.  B.  IIaussoullibr. 

Beitrâge  zur  Kunde  der  indogermanischen  Sprachen.  Vol.  XXIX. 

No  2-3.  L'origine  de  la  déclinaison  en  -â  [H.  GollitzJ.  Elle  est  sortie  de  la 

déclinaison  en  -ai-,  que  l'on  trouve  en  sk.  et  en  zd.  et  qui  a  les  points  de 

contact  les  plus  étroits  avec  la  déclinaison  en  -a.  En  latin,  dans  Plante,  la 

35  déclinaison  en  -ié  s'est  développée  d'abord  au  nomin,  et  à  l'accus,  puis  à 
l'abl.,  par  suite  de  la  dissimilation  de  -il  ;  cet  -iï  représente  le  primitif  I 
refait  sur  -ia.  A  l'origine,  -î  et  -ià  alternent,  comme  le  prouve  sk.  devî-  et 
devya-.  ^  Celtica  [W.  Stokes].  L  Lemmes  gaulois.  Dans  le  C.  Gl.  lat.,  V, 
374:  netcos   murus  (lire  :   nectos  merus)  ;  345  a,  25  :   ambiosas  circules  ; 

40  493  a,  30  :  caddos  (lire  ;  càdos)  sanctus  ;  364  a,  glebra  arator,  glebo  rusticus 
(apparenté  à  lat.  gleba)  ;  37t  a,  il  :  melinus  color  nigrus  ;  316  b,  70:  orge 
occlde  (cf.  Orgeto-vix)  ;  377  a,  3  :  ontax  (lire  ondax)  genus  marmoris  (cf.  lat. 
pondus);  518  a,  13  :  uehiegorum  genus  fluuialium  nauium  apud  Gallos 
(peut-être  uegorum  ;  cf.  ueho,  ô'xoç,  gaul.  co-uïnus).  2.  Etymologies  irlan- 

46  daises.  3.  Etymologies  comiques.  ^  Hésychius,  II  [A.  Fick].  1.  àxdvttov  pâ'/'î  '• 
béotien  pour  àxâvôiov.  2.  paxôv  Tieaàw.  Kpf,Teî.  pâxw  a  les  deux  mêmes  sens 
que  (Txr,7fTa),  soutenir,  abattre.  3.  pXéopov  pâOoî,  SeaiiwTvjptov.  Lire  :  pxéôpov  ;  cf. 
^épeOpov  pàôo;.  4.  Sféav  ô'çtv'  Kpf,x£i;.  Doit  se  retrouver  dans  Smlg.  5056 
Stxafwi,  lire  :  6i6atù)t.    5.    ïpdTji"  ôp(jLir,<jr)t,  ïpato'  SiEyefpoy,  ïpzio'  wpixr,Oy|  :   formes 

50  parallèles  à  opaT^i,  opaeo,  opt-o  de  opvjfxi  qui  doit  son  o  au  parfait;  le  présent 
était  ipvj  (dans  'ETupvjxtoc  Ze-j;)  ;  le  verbe  étai*.  donc  prés.  i'pvo-Ti,  aor.  eps-To, 
pf.  op-wpE,  aor.  ïpat.  A  -opxac  dans  Av%-6pxx;,  etc.,  correspond  épxa;  dans 
Aa-lptyiî.  6.  Xu^aioî,  obscur,  pour  *Xu<Tyato;  (cf.  V.  h.  a.  loskên,  loschen).  7. 


BERICHT  Û.   DIE  FORTSCHRITTE  D.  RÔM.-GERM.  FORSCHUNGEN.       19 

(TTTovôa^"  àXeTpfêavoç,  donne  le  sens  premier  de  cttte-jôw,  presser.  8-9.  âpyteouç  et 
irapadç  -àsToç,  chez  les  xMacédoniens,  qui  avaient  donc  deux  noms  de  l'cUgle. 
l'un  équivaut  à  uuyapYo?»  l'autre  signifie  sombre.  10-11.  pacrxeuTa!  et  pào-xioi 
ont  p  pour  9,  comme  il  est  régulier  eu  macédonien.  12.    Ppâyo;-  êXoç,   pour 

Pp<i-/o;.    13.    -yuêaî    pour  yucpai.    14.    yotra'  oiç  et  f?i.  yo'fâv  uv  reposent   sur  des    5 

onomatopées  ;  tt  en  macédonien  peut  être  sorti  de  xx  :  [latTyrjç,  'OtxwXo6oi;, 
(T.  L.,  XXXI,  36,  40  ;  XLIV,  S  :  Otlolobus).  ^  Matth.  MUGH,  Die  Heimal  der 
Indogermanen  (A.  Fick].  Prouve  que  l'habitat  des  Germains  était  les  terres 
occidentales  de  la  Baltique  depuis  l'âge  de  pierre  ;  mais  veut  trop  prouver 
en  soutenant  que  c'était  l'habitat  primitif  des  Indo-européens.  lO 

%  N»  4.  Deux  cas  des  bases  en  à-u  fH.  OsthofT].  1.  L'his'oire  du  nom  du 
livre.  Parenté  de  fagus,  çviyf^ç,  v.  h.  a,  buocha,  etc.  2.  Al.  Schimpf,  o-xwTtxa). 
H  Xeîwî  et  sa  parenté  [A.  Fick].  Mis  en  rapport  de  sens  avec  xéXeio;  par  Ilésy- 
chius  ;  se  retrouve  dans  Aeoxux'ôaç,  Aewviôaç.  f  Sur  l'étrusque  [Aug.  Zim- 
mermann].  Langue  des  enfants  et  des  nourrices  ;  puja,  papa  (apa,  pa),  15 
marna  (ama,  ma),  ava,  nan  (n)a  (an(n)a),  kak-  (ak-),  at(t)a  (tat(t)a),  lai  (lui), 
sus  (sis),  fron-  (onomatopée  du  tonnerre).  ^  L'usage  homérique  de  aî  xe  [C. 
Hentze].  I.  Avec  le  subjonctif:  1»  usage  absolu  ;  2»  usage  en  postposition; 
3»  préposé.  II.  Avec  l'optatif.  III.  Avec  l'indicatif  futur.  ^  Etymologies  [R. 
Traulmaunj.  xàTnri,  cf.  lai.  capis,  capidis.  20 

Volume  XXX.  N»  1.  Contributions  étymologiques  [Jarl  Charpentier]. 
xpYjffcpÛYExov,  gol.  hrôt  :  xpTia-  =  xpvjxa--  =  xpY|8eo--  (cf.  ôffcppaivotiat).  —  I.at. 
sentis  :  sk.  satina-,  lepisum  aruense,  de  Linné.—  Lat.  scrutari  :  aiic  islan- 
dais hriô^^a.  —  Lat.  crux  :  got.  hrugga  ;  le  sens  premier  est  pal,  tronc.  — 
a'tffU(jLvr,xy);  est  le  masc.  dérivé  d'un  féminin  qui  signifiait  «  ordre  du  combat  ».  25 
—  Lat.  âmes  :  anc.  irl.  âm  ;  rac.  *âm-,  'am-,  «  saisir  »  (comme  dans  ansa, 
ampla,  etc.).  —  Lat.  nuscitio  :  got.  bi-niuhsjan  (Festus  p.  173  M.);  le  mot 
se  rattache  au  sens  de  «  rechercher  ».^  L'origine  de  l'accentuation  du  verbe 
grec  [A.  Bezzenberger].  Polémique  contre  la  théorie  de  Wackernagel. 
L'usage  enclitique  de  tjijlwv,  V'v,  ne  prouve  rien,  puisque  contrairement  3o 
aux  autres  enclitiques  grecs,  cet  usage  est  une  innovation  grecque.  L'accen- 
tuation du  verbe  grec  résulte  en  grande  partie  de  l'accentuation  du  préfixe 
dans  les  verbes  composés.  ^  Lat.  cimex  ;  Ki'jxwv,  îxxïvo;,  txxt;:  ifxxepo;,  xtppd;; 
xYipyXoç,  xetpiç  [W.  PrellwilzJ.  cImex  =  *clm  -oqs,  «  d'aspect  brun  ».  La  pre- 
mière partie  forme  un  adj.  *crmo-s,  «  brun  »,  sk.  çyâmâs,  d'où  le  nom.  pr.  -^s 
Kt^wv  (cf.  MdxiàÔYjç  de  (xfXxoç,  minium,  rouge).  Les  autres  mots  cités  ont 
aussi  rapport  à  la  couleur  et  à  des  racines  voisines.  P.  L. 

Bericht  ùber  die  Fortschritte  der  rôm.-german.  Forschungen  im 
Jahre  1904,  organe  de  la  Rôm.-German.  Kommission  des  k.  ArchaeoL 
Instituts.  Vol.  I,  190a.  Introduction  [H.  Dragendorfj.  But  de  cette  publi-  '*0 
caljon  qui  sera  un  répertoire  facile  à  consulter  pour  tous  ceux  qui  s'inté- 
ressent aux  études  d'archéologie  germano-romaines.  %  Trouvailles  et  fouilles 
préhistoriques  surtout  dans  l'ouest  de  l'Allemagne  [K.  Schumacher].  ^ 
Occupation  de  la  Germanie  par  les  Romains  [II.  Dragendorfj.  Mention  des 
ouvrages  suivants  :  Fr.  Koepp,  Die  Hdmer  in  Deutschland  (Velhagen  und  45 
Kiasingschen  Sammlung  der  Monographien  zur  Weltgeschichte).  Tableau 
du  développement  politique  et  de  la  civilisation  de  l'Allemagne  à  l'époque 
rom.  K.  s'est  beaucoup  servi  des  monuments  ;  sera  utile  à  tous.  E.  Fabri- 
Gius,  Die  Besitznahme  Badens  dwch  die  Rômer.  S'adresse  au  grand  public, 
mais  sera  utile  aussi  aux  spécialistes.  F.  Franziss,  Bayern  zur  Romerzeit.  50 
Très  soigné.  Qqs.  réserves.  Fr.  Kaufmann,  Rôm.-german.  Forschung,  Th. 
Mommsen  zum  Gedàchlnis.-  Beau  discours  qui  indique  une  foule  de  problèmes 
en  partie  résolus.  W.  Adembit,  Beitràge  zur  Si('delungsgeographie  des  untei'en 


20  1905.    —   ALLEMAGNE. 

Moselgebietes.  Montre  combien  la  géographie  peut  être  utile  aux  recherches 
historiques.  F.  Stbin,  Tacilus  and  seine  Vorgdnger  ûber  germanische  Stàmme. 
Traite  des  tribus  germaines  et  compare  les  renseignements  donnés  par 
Tacite  avec  ceux  de  César,  Strabon,  Mêla  et  Pline.  H  Théâtre  de  la  guerre 
5  en  Allemagne  à  l'époque  d'Auguste.  Ouvrages  parus  sur  l'endroit  où  Varus 
fut  battu,  sur  Aliso  et  sur  les  fouilles  entreprises  dans  diverses  parties  de 
l'Ouest  de  l'Allemagne  pour  retrouver  les  restes  de  l'occupation  romaine. 
Haltern,  Neuss,  etc.  il  Travaux  de  la  Reichslimeskommission  en  1904  [E. 
Fabricius]-  ^  Renseignements  nouveaux  sur  les  villes  et  les  localités  occu- 

10  pées  par  les  Romains  [DragendorfJ.  Trêves,  Metz  et  ses  environs,  Cologne, 
Worms,  Heddernheim,  etc.  Villas  romaines  très  importantes  et  très  riches 
à  Wittlich,  Franzenheim,  etc.  Routes  rom.  Tombeaux.  Trouvailles  en 
Suisse  et  en  Autriche.  ^  Numismatique  [id.].  Détails  sur  les  trouvailles  très 
nombreuses  de  monnaies  rom.  faites  en  19u4.  Ouvrages   et   art.   de  revues 

15  où  elles  sont  décrites  et  classées.  ^  Ëpigraphie  [id.j.  L'année  1904  a  été 
importante  pour  l'étude  de  lépigraphie  rom.  en  Allemagne  par  suite  de  la 
publication  du  nouveau  vol.  du  C.  I.  L.  qui  comprend  les  inscr.  de  la  Gallia 
belgica  et  de  la  Germania  superior.  Art.  divers  concernant  les  inscr.  et  parus 
dans  la  Korrespondenzblatt  des  Westd.  Zeitschr.  1904  et  dans  la  Westd. 

20  Zeitschr.  1904  <  analysées  dans  R.  d.  R.  '29.  61  sqq.  et  96  sqq.  >  ^  Céramique 
provinciale  [id.J  Poteries  préhistoriques  et  romaines.  Vases  céramiques 
ornés  (terra  sigillata)  que  D.  étudie  longuement  en  s'appuyant  surtout  sur 
DÉCHELETTE,  Les  vases  céramiques  ornés  de  la  Gaule  romaine.  Ouvrages  et 
art.  divers  sur  ce  sujet.  Vases  avec  cachets  de  fabricants,  t  A.rt.  provincial 

26  [id.]  Tropaion  d'Adamklissi,  Furtwangler  (Sitzb.  der  Kgl.  Bayr.  Akad  22. 
1903)  prétend  qu'élevé  par  M.  Licinius  Crassus  en  27  av.  J.-C,  il  date  donc 
du  siècle  d'Auguste,  Studniczka  (Abh.  der  phil.-hist.  Kl.  d.  Sâchs.  Gesells 
d.  Wiss.  22  :  cf.  supra)  de  celui  de  Trajan,  Cichorius  (Die  rôm.  Denkmaler  in 
der  Dobrudscha)  de  Domitien.  Examen  de  ces  trois  hypothèses.  Monument  de 

30  Naumagen,  —  Arc  de  triomphe  d'Auguste  à  Suse.  —  G.  Robert,  Die  antiken 
Sarcophagreliefs  III  étudie  les  mythes  d'Hippolyte  à  Méléagre.  Ouvrages  de 
Brunnow  et  V.  DOMASZEWSKi.  Provincia  Arabia  sur  les  tombeaux  et  les 
sanctuaires  rapportés  de  Petra.  J.  Dûrms,  Baukunst  der  Etrusker  und  Romer. 
Fouilles  de  Mayence,  restes  très  intéressants  d'un  grand  monument  public. 

36  Trouvé  à  Caruuntum  une  tête  d'Athéna  (R.  v.  Schneider  Oester.  Jahresh. 
1904  <  R.  d.  R.  29,  115,  45  >.  Antiquités  du  musée  de  Colmar.  Peintures 
murales.  Mosaïques  antiques.  ^  Époque  post-romaine.  X. 

Berichte    ùber   die   Verhandlungen  der  kôn.  Sâchsischen  Gesell- 
schaft  der  Wissenschaften  zu  Leipzig.  Phil.  -hist.  Klasse.  Vol.  LVI 

40  (190'«)  <tln  ;  voy.  R.  d.  R.  XXIX,  14,  4  >.  f  Notice  nécrologique  de  0. 
Bôhllingk  [B.  DelbriickJ.  ^  Quelques  fragments  littéraires  sur  papyrus  ou 
sur  parchemin  conservés  à  Leipzig  [Fr.  Blass].  Fragments  d'une  déclama- 
tion due  à  un  sophiste  atticiste  ;  de  l'Iliade,  IV;  de  l'Odyssée,  ïj.  67-126.  H 
Les  données  antiques  sur  la  date  du  Phèdre  de  Platon  [O.  Immisch].  D'après 

46  Cicéron,  Philon,  Antiochus,  ce  dialogue  est  d'une  époque  relativement  tar- 
dive. Mais  une  tradition  très  établie  en  fait  une  œuvre  de  jeunesse.  Cette 
tradition  se  trouve  dans  le  commentaire  d'IIermias  et  on  peut  l'établir,  en 
remontant  jusqu'aux  années  qui  suivent  la  mort  de  Platon.  ^  Les  tétra- 
logies  d'Antiphon  [II.  Lipsius].    Malgré  les  objections  de  M.  Dittenberger, 

.«•,0  ces  discours  sont  bien  conformes  au  droit  nttique.  Mais  la  question  d'au- 
thenticité n'est  pas  décidée,  car  il  y  a  contre  l'attribution  à  Antiphon  des 
objections  de  langue  et  de  style.  %  Extraits  de  lettres  de  J.  G.  Gruber  à 
C.  A.  BOttiger  [Th.  Dissel].  De  1808  à  1815. 


BEBLINER   PHILOLOGISCHK    WOCHENSCHRIFT.  21 

Vol.  LVII  (I90o).  H  Les  chants  de  travail  dans  saint  Jean  Ghrysostome 
[Anton  Naegele].  La  thèse  de  M.  Biicher,  dans  «  Arbeit  und  Rhythmus  », 
que  les  Grecs  ont  eu  à  côté  de  leur  lyrique  artistique,  des  chants  popu- 
laires, se  trouve  confirmée  par  Jean  Ghrysostome,  Homélie  sur  le  psaume 
XLI  (Migne,  LV,  1R6).  Il  mentionne  les  chants  d'aïeule  et  d'enfants  et  les  « 
berceuses,  les  chants  de  marche,  les  chants  en  relation  avec  la  culture 
de  la  vigne,  les  chants  de  vendange,  les  chants  de  rameurs  et  de  matelots, 
les  chants  de  fiieuses.  Cette  énumération  est  commentée  par  une  foule  de 
rapprochements  tirés  des  auteurs  sacrés  et  profanes.  En  recherchant  l'ori- 
gine de  ce  développement  du  prédicateur  d'Anlioche,  on  voit  que  les  lO 
Hébreux  possédaient  une  poésie  profane  du  même  genre  et  qu'il  y  en  a  de 
nombreux  vestiges  dans,  la  Bible.  Arlus,  d'après  Philo?torge,  Hist.  eccl..  H, 

2,  avait  répandu  des  chants  analogues.  Une  lettre  de  sainte  Paule  à  Mar- 
cella  (dans  Jérôme,  Epist.,  xlvi,  11  ;  Migne,  xxu,  490)  mentionne  aussi  des 
chants  de  travail,  et  comparée  avec  Athanase,  A  Marcellinus,  xxvii  (Migne,  16 
XXVII,  38),  prouve  que  Ton  avait  christianisé  l'usage  populaire  et  substitué 
les  psaumes  à  des  paroles  profanes  et  indécentes.  Appendice  :  Berceuses 
en  relation  avec  la  fête  de  Noël  et  les  mystères  du  moyen  âge.  \  Le  titre 
égyptien  «  Père  de  Dieu  »   pour  désigner  le  père  ou  le  beau-père  du  roi 

L.  Borchardt].  Recueil  des  exemples  pour  l'ancieii,  le  moyen,  le  nouvel  20 
empire  et  la  période  récente.  Usage  du  titre  pour  désigner  des  prêtres  et, 
plus  anciennement,  tout  père  de  famille  dont  une  fille,  consacrée,  entrait 
dans  le  harem  du  dieu,  souvent  dès  l'âge  de  quatre  ou  cinq  ans.  ^  A  la 
mémoire  de  Curt  Wachsmuth  [H.  LipsiusJ.  Helléniste,  mort  le  8  juin  1905, 
à  69  ans.  1[  A  la  mémoire  de  Moritz  Voigt  [L.  Mitteis].  Jurisconsulte  histo-  25 
rien,  disciple  de  Savigny  ;  10  sept.  1826-7  nov.  1903  ;  %  Contributions  à  l'épi- 
graphie  et  à  la  dialectologie  grecques,  V  [R.  Meister|.  1.  Sur  un  didrachme 
pamphylien,  conservé  à  Paris,  on  lit  EAV^^'A  MENETYS  :  MévsT-jç;  équivaut 
à  ol  MévriToç,  «  les  tils  de  Menés  ».  "EXu'W  est  pour  sXXy^/av,  c'e.-à-d.  k'yXutî'av. 
—  2.  Inscription  de  Kutiphari  (ancienne  Talames),  rédigée  en  vieux-dorien,  30 
dialecte  que  l'on  ne  connaissait  guère  hors  de  Sparte  jusqu'ici.  Hors  de 
Sparte,  ce  dialecte  est  caractérisé  par  les  traits  suivants  :  la  transformation 
du  sigma  intervocalique  '  n  aspirée  (Hahtçî),  le  passage  de  6  à  ;  (àvÉarixe), 
83  ou  S  pour  s  du  grec  commun  (ôtviôSojievo;),  {i  pour  F  (Ej6r|auxo?)i  l'altération 
en  i  de  £  devenu  antévocaliqne  en  grec   primitif  (t5(î)  aûô  ^^  tyi;  Oeàç).  —  35 

3.  Inscription  de  Beotie,  B.  G.  H..  XXV,  361,  n"  2  ;  XXIII,  193-205;  XXVIII, 
431,  n»  2.  P.  L. 

Berliner  philologische  Wochenschrift,  25»  année  1905,  7  jr.  Th. 
BuTTNER-WOBST,  Polybii  Hisloriae  IV  et  V  [llultsch]  Celte  nouv.  éd.  de 
Dindorf  revue  et  remaniée  est  arrivée  à  bonne  fin  après  23  ans  de  travail.  40 
Vivement  recommandée  t  R.  Asmus,  Juliaris  Gallilàerschrift  im  Zusammen- 
hang  mil  seinen  ûbrUjen  Werken  [Wendland]  Contribution  à  l'explication  et  à 
la  critique  des  ouvrages  de  Julien.  Appréc.  favorable  ^  L.  Schilling, 
Quaestiones  rhetoricae  selectae  [llammer]  Simple  meutioa.  ^  L.  Prbu- 
d'homme.  Troisième  élude  sur  Vhisloire  du  lexte  de  Suélone  de  vila  Caesarum.  45 
Classification  des  mss.  [Ihm J  Appréc.  favorable  :  qqs  réserves  ^  E.  Preusghen, 
Mônchium  und  SarapiscuU  [Dielerich]  On  peut  ne  pas  partager  toutes  les 
idées  de  P.,  mais  on  lui  sera  reconnaissait  de  son  travail  f  W.  Sghultz,  Das 
Far benemp/îndungssy stem  der  Hellenen  [Biiimnerj  Hypothèse  qui  n'est  démon- 
trée à  aucun  point  de  vue,  ni  lexicologique,  ni  historique,  ni  archéologique.  50 
If  B.  LORBNTZ,  Kulturgeschichtliche  Beitraege  sur  Tierkunde  des  Altertums 
fStadler]  Grands  éloges.  ^  Edm.  v.  Mach,  Greek  Sculjilwe,  ils  spirit  and  prin- 
ciples  [Hauserj  Des  réserves  %  Th.  Mommsen,  Reden  und  Aufsâtse  [Bardt] 


22  1905.    —  ALLEMAGNE. 

Chaudement  recommandé.  %  Un  nouveau  labyrinthe  [Eb.  Nestlé]  Les  Acta 
Thoinae  contiennent  un  hymne  sur  l'âme,  où  se  trouve  mentionnée  la  localité 
inconnue  de  Sarbug,  qui  dans  le  texte  t^rec  de  Bonnet  est  rendu  deux  fois  par 
Aaêûptvôoç,  une  fois  par  BapûptvOoî.  N.  se  demande  ce  que  c'est  que  ce  Sar- 

5  bug  et  comment  le  traducteur  l'a  traduit  du  Syrien  en  grec  par  le  mot 
labyrinthe.  t*f  ^-4  jr-  IT-  BlaSS,  [Bamabas)  Brief  an  die  llcbràer  [Preuschen] 
Text  mit  Ausgabe  der  Khythmen.  Appréc.  défavorable  t  G.  T.  A.  u.  G.  Kru- 
GRR,  Z)es  Q.  Horatius  Flaccus.  Sàliren  u.  Episteln  I.  Satiren  [Haiissner]  A  droit 
à  notre  reconnaissance,  f  E.  Arndt,  De  ridiculi  doctrina  rhelorica  [Meisler] 

10  Va  quelquefois  trop  loin,  mais  possède  à  fond  son  sujet.  Bien  pensé.  ^ 
Arehiv  f.  Religionswissenchafl  Bd.  Vil  Analyse  des  art.  <  cf.  R.  d.  R.  29.  7, 
8  et  9  >  Eloges  ^  M.  Voigt,  Rôm.  Rechtsgeschichte  I,  II,  III  [Erman|  Grande 
valeur,  malgré  un  style  trop  abstrait.  %  CoUeciion  R.  Varocqué.  Antiquités 
égyptiennes,   grecques   et   romaines  [Ilauserj  Intéressant.  If   F.    Paulsen,    Die 

15  hôheren  Schulen  Deutschlands  und  ihr  Lehrerstand  in  ihvem,  Verhàltnis  zum 
Staat  und  zur  geistigen  KuUw  [Messer]  Sera  le  bienvenu,  f  La  technique  des 
apparats  critiques  [K.  Krumbacher]  Montre  comment  à  son  point  de  vue  on 
doit  préparer  un  apparat  critique.  \  Antiquités  religieuses  grecques  fP. 
Stengel]  Persiste  à  expliquer  autrement  que  Roscher  le  poûç  s:'gSo[j.oç.  ^f  21  jr. 

20  E.  ASSMANN,  Das  Floss  der  Odyssée,  sein  Eau  u.  sein  phônikischer  Vrsprung 
[SchmidtJ  Appréc.  favorable  de  la  première  partie  de  ce  mémoire,  réserves 
pour  la  seconde.  \  U.  Heyne,  Ueber  die  Abhàngigkeit  einiger  jungerer  Aeschines- 
Handschriflen  [Fuhr]  Très  méritoire,  repose  sur  une  nouvelle  collation  des 
mss  Tî  H.  Kellbrmann,   De  Plauto  siii  imitatore   [Wessnerj  Grands  éloges  à 

25  tous  égards.  \  Anecdota  Maredsolana  III,  3.  6\  Hieronymi  traclatus  sive  homi- 
liae  in  Psalmos  XIV  ed  G.  Morin.  Accedunt  ejusdem  H.  in  Esaiam  tractalus, 
duo  item  Arnobii  jun.  expositiunculae  in  Evangehum  [Ililgenfeld)  A  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  ^  F.  Kahler,  Forschungen  zu  Pglheas''  Nordland- 
reisen   [Gerland]    Eloges  avec  qques  réserves,  l'auteur  s'égare  quelquefois 

30  ^  Mitteilungen  der  AUertums-Kommission  fur  Westfalen  H.  III  [Haug].  Analyse,  f 
Histor.  Gramm.  der  îalein.  Sprache,  III.  Syntaxdes  einfachen  Satzes  I,  GOLLING, 
Einleitung  in  die  Geschichte  der  latein.  Synlax.  LandGRAK  u.  Golling,  Literatur 
sur  historischen  Synlax  der  einzelnen  Schriftsteller  :  Blase,  Tempora  und  Modi  : 
Gênera   Verbi  [KroU]  Grands  éloges  de  Blase  ;  l'introd.  de  Golling  repose 

35  sur  les  excellents  travaux  de  Delbruck  et  la  littérature  du  sujet  par  Land- 
graf  et  Golling  sera  très  utile,  f  Ad  Anaximenis  T^/vriv  p7)TopfxY)v  fll.  J. 
Polak]  Ghap.29(1  p.217  23sqSpengel.  Rbet.  Gr)au  lieu  de  yjauxtav  lireîî£-/0pav. 
S  Sur  Georgios  Akropoiites  [E.  Ilefermehl]  P.  13,  2  H  lire  aÙTovo|ita  au  lieu 
de  l'incompréhensible  aùxoiità  ôè  ^  Même  auteur  [Eb.  Nestlé]  Les  corrections 

40  de  Pregor  pour  II  23  H  sont  inutiles,  f^  28  jr.  M.  Wohlrab,  Aesthetische  Er- 
klàrung  von  Sophokles'  Antigone  [Schneider]  Rendra  de  grands  services  aux 
maîtres  comme  aux  élèves  et  à  ceux  qui  ne  connaissent  Antigone  que  par 
une  traduction.  ^  A.  Kordt,  De  Acusilao  [Kern]  Bien  pensé;  savoir  étendu 
^  Summlung  der  griech.  Dialekl-lnschriften  III,  2,  3  Fr.  BLASS,  Die  krelischen 

45  Inschriften  bearb.  [Larfeldj  Bien  fait,  sera  le  bienvenu  ^  Septnagintn  Studien 
hrsg.  von  Alf.  Rahlfs,  1,  Studien  zur  den  Kônigsbiichern  [Nestlé]  Fait  avec 
tout  le  soin  qui  distingue  le  dernier  élève  de  P.  de  Lagardes  à  qui  ces 
études  sont  dédiées.  \  H.  G.  Nutting,  Notes  on  Cicero^s  use  of  Ihe  imperfecl 
and  pluperfecl  subiunctive   in  Si-clauses   [Dittmar]    Pas  assez  approfondi.  ^ 

60  B.  HaurÉaU,  Notice  des  mss.  latins  583,  657...  de  la  Bibl.  Nat.  [Traube]  Très 
grands  éloges.  ^  P.  Gobsslbr,  Leukas-lthaka,  die  Heimat  des  Odysseus 
[Bêcher]  Puisse  ce  beau  livre  gagner  beaucoup  de  partisans  à  l'hypothèse 
qu'il  soutient.  ^   A.  PhilippSON,  Das  Mitlelmeergebiet.  Seine  geographische  u. 


BKRLINER    PHILOLOGISGHE   WOGHENSCHRIFT.  23 

kullurelle  Eigenart  [Gerland].  Destiné  au  grand  public,  sera  lu  avec  plaisir. 
^  Extraits  de  Denys  d'Halicarnasse  et  d'Hermogènes  [K.  Fuhr]  I,  Usener 
n'a  pas  remarqué  que  dans  une  lettre  de  Michel  Psellos  nspl  (7\jv9r,xïiî 
Ttôv  ToC  Xofo'j  [XEpwv  (V  598-601  Walz)  il  y  avait  un  extrait  de  Denys  d'H.  tt. 
(7Uv8£(T£a);    ôvo[Aàxwv    :   2,    le    passage   suivant  (p.  601-605)  (yJyo<\nz    t.   priiopixwv    5 

tSeôiv  est  emprunté  à  Hermogèues  uEpl  tÔ£wv.  ^^  4  févr.  Jac.  van  Wageningbn, 
Kipr^zoi  7i(va|.  Cebetis  Tabula  rev.  iD.  Aanteekeningen  op  de  Cebetis  Tabula 
[Praechter].  Appréc.  favorable  ^  Fr.  Stein,  Tacitus  u.  seine  Vorgànger  iïher  Ger- 
manische Slàmme  fWolfTl.  Des  réserves,  f  1,  H.  Raase,  Die ScMachl  bei  Salamis; 
2,  A.  G.  Laird,  Sludies  in  Herodolus  ;  3,  D.  MiGLIAzza,  Dalla  delli  ballaglia  10 
di  Lade  e  délia  presa  di  Mileto;  4,  H.  B.  Wright,  The  campaign  of  Plataea 
[Bauer)  1,  Bien  au  courant  du  sujet,  mais  conclusions  inacceptables;  2,  Ré- 
sumé ;  3,  Place  cett»;  bataille  à  la  fin  du  printemps  de  495  et  la  prise  de 
Milet  en  494  fin  de  Tété;  4,  Grands  éloges,  f  II.  Rio,  Klimalekre  der  alien 
Griechen  nach  den  geogvaphica  Strabos  [GerlandJ  Résultats  très  satisfaisants.  «5 
^  Ghr.  Blinkenberg  et  K.  F.  KinGH,  Explo>otion  archéologique  de  Rhodes,  2" 
rapport  [Hiller  von  Gaertringenj  Beaucoup  de  choses  nouvelles  qui  feront 
le  bonheur  surtout  des  épigraphistes.  ^  E.  Gollob,  Verzeichnis  der  griech. 
Handschriften  in  Oeslerreich  ausserhalb  Wietis  1  WeinbergerJ.  Très  sérieusement 
fait,  mais  n'arrive  pas  toujours  à  bien  orienter.  ^  A.  RothenbOgher,  Ge-  20 
schichte  der  Philosophie  [Weissensfel?].  Grands  éloges.  ^  Psighari,  'PdSa  y.al 
|jiYi),a  [A.  Heisenbergl  Continue  à  lutter  pour  le  grec  moderne  populaire. 
^^  ti  fév.  F.  Blass,  Die  Inlerpolationen  ni  der  Odyssée  [IlenningsJ  Beaucoup 
d'objections  à  faire. ^  S.  Eitrem,  Die  Phaiakenepisod'i  in  der  Odyssée  iZielinski]. 
Les  conclusions  valent  ce  que  vaut  la  méthode  de  E.  et  celle-ci  n'est  pas  25 
encore  assez  mûre  pour  qu'on  la  puisse  juger,  f  G.  Nath.  Bonwetsgh,  Drei 
georgisch  erhallene  Schriflen  von  Hippolylus  [Nestlé].  Ces  trois  traités  ont  été 
composés  en  grec,  puis  traduits.  Apprec.  favorable  Tf  K.  Horna,  Die  Epi- 
gramme  des  Theodoros  Balsamon  [Maas].  Le  sujet  vaut  la  peine  que  H.  s'est 
donnée  pour  rétablissement  du  texte  et  son  explication  dans  l'introduction  30 
et  dans  les  notes.  ^  (î.  Lafaye,  Les  métamorphoses  d'Ooide  el  leurs  modèles  grecs 
[Magnus].  Sérieusement  étudié,  et  d'une  lecture  attachante  pour  tous  les 
amis  de  l'antiquité  classique.  ^  J.  De  Decker,  Noies  sur  le  nouveau  fragment 
de  Juvénal  fllelm].  Gontriliue  beaucoup  à  faire  comprendre  ce  fragment  dif- 
ficile de  la  VI*  Sat.  t  N.  Tkrzaghi,  Prometeo  (Gruppej.  N'est  pas  assez  36 
pénétré  du  but  dis  recherches  modernes  pour  que  son  travail  qui  au 
premier  abord  est  loin  de  produire  une  impression  défavorable,  ait  une 
réelle  valeur  scientilique.  ^  P.  Deiters,  De  Cretensium  tilulis  publicis  quaest. 
epigraphicae  [Ziebarth].  Dissertation  faite  avec  méthode  et  qui  a  une  grande 
valeur,  t  E  W.  B.  Nigholson,  Keltic  Researches  f  Meycr-Liibke]  Des  réserves.  .*" 
^  R.  ROCHOLL,  liessarion,  Sludie  sur  Geschichle  der  Renaissance  [Lehnerdtj. 
N'apprend  rien  de  neuf  sur  l'activité  philologique  de  B.,  sur  ses  traductions 
du  grec  et  sur  l'histoire  de  sa  bibliothèque.  |  Reconstruction  de  l'artillerie 
grecque  et  romaine  [R.  Schneider],  f^  18  fev.  E.  Bethe,  Die  trojanischen 
Ausgrubungen  und  die  Homerkrilik  [Zielinski].  Mention  plutôt  favorable.  ^  H.  ^^ 
GUHRAUER,  AUgriech.  Programmmusik  |Graf].  Résumé.  ^  H.  Waltz,  Die 
Pseudoklementinan,  Homilien  u.  Reko^nitionen.  Texte  und  Uutersuchungen 
X,  4  [Hilgenfeld]  Soigneusement  fait,  sera  utile,  bien  que  n'arrivant  pas  à 
démontrer  sa  thèse.  If  S.  L.  Fighieba,  La  lingua  e  la  grammalica  di  C.  Sal- 
luslio  Crispo  [Maurenbrecher].  Qques  réserves  ne  peuvent  diminuer  la  valeur  50 
de  ce  livre  excellent,  f  P.  Menna,  De  infinitivi  apud  Plinium  m,inorem  usu 
fSchmalz].  Appréc.  favorable,  t  E.  Kornemann,  Die  Neue  Livius-Epilome  aus 
Oxyrhrjnchus  [RossbachJ.  Grands  éloges  malgré  qqs  réserves  <  cf.  R,  d.  R. 


24  1905.    —   ALLEMAGNE. 

29,  12,  36  sqq  >.  %  K.  Patsgh,  Der  Sandschack  lierai  in  Alhanien  [Haug].  Con- 
tribuera à  faire  mieux  connaître  scientifiquement  un  pays  qui  est  encore 
comme  un  point  obscur  en  Europe.  ^  Sur  César.  Bel.  civ  [H.  SchillerJ.  Correc- 
tions proposées  pourliuit  passages  du  liv.  I  ;  cinq  du  liv  II  et  16  du  liv.  IIL  tif 

5  25  fév.  A.  LuDWiGH,  Ueber  das  Spruchbuch  des  falschen  Phokylides.  Id.,  Qwiest. 
Pseudophocylidearum  pars  2  [KroU].  Appréc.  favorable.  %  Die  Schriften  des  Neuen 
Testaments  neuiibersetzt  I  [Nestlé].  Très  importante  entreprise  :  qqs  réserves. 
\  B.  IIBINICKE,  De  Quintiliani  Sexti  Asclepiadis  arte  grammatica  [Meister]. 
Mérite  d'attirer  l'attention,  t  0-  Kbllbr,    Pseudacronis  scholia   in   Horalium 

10  vetustiora  rec.  2,  Scholia  in  scrmone",  epistulas  artemqae  poeticam  [Wess- 
ner].  Appréc.  très  favorable.  ^  Der  ràtischobergermanische  Limes  der  Rômer- 
reiches  hrsg.  0.  v.  Sarweï  u.  E.  Fabrigius  unter  Mitwiricung  von  .1.  Jacobi. 
Lief.  21  u.  22  [Wolff].  Analyse,  t  II.  Winckler,  Die  Gesetze  Hammurahis  in 
Umschrifiu.  UeOerselsung  hrsg.  [Justij.  Grands  éloges.  ^  J.  Grill,  Die   per- 

lf>  sische  Mysterienreligion  in  rôm.  Reich,  u.  d.  Christentum  \Vrenschen].  Donne  une 
idée  claire  des  résultats  acquis,  mais  n'apprendra  i)as  grand'chose  à 
ceux  qui  s'occupent  de  ces  questions.^  O.  Wilpbrt,  Der  Ntimerus  des 
verbalen  Prddikats  bei  den  griech.  Prosaïkern  [Fuhr].  Titre  inexact,  car  ce 
programme  ne    s'occupe    que   des    trois    grands    historiens,    la    plupart 

20  des  orateurs,  Platon  et  Pausanias  :  remarques  de  détail,  f  Bulletin  de 
géographie  historique  et  descriptive  [PartschJ  Courte  mention.  ^^  4  mars. 
A.  Wbstermann,  Ausgew.  Reden  des  Demosthenes  ;  2,  Rede  vom  Kranze.  Rede 
gegen  Leptines  7.  Aufl.  bearb.  v.  E.  ROSENBBRG.—  W.W.  GOODWIN,  Demosthenes 
on  the  crown  [Fuhr].  Éloges.  ^  L.  BellanGER,  In  Antonini  Plaeentini  Itinera- 

26  rium  grammatica  disquisitio  [SchmalzJ.  S'appuie  sur  l'éd.  de  Geyer.  A  de  la 
valeur.  ^  R.  Graffin-F.  Nau,  Patrologia  Orientalis  II,  1  Vie  de  Sévère  par 
Zacharie  le  Scolastique.  Texte  syriacque...  par  M.  A.  Kugener  [Eb.  NestleJ. 
Appréc.  favorable.  ^  A.  DORiffO,  Geschichte  der  giHech.  Philosophie  [Schmeke\]. 
Long  art.  qui  se  continue  <lans  deux  livr.  A  recommander  au  monde  lettré, 

30  mais  il  y  a  de  grandes  réserves  à  faire  qui  empêchent  de  mettre  cet  ouvrage 
dans  les  mains  de  lecteurs  qui  ne  seraient  pas  à  même  de  contrôler  les 
opinions  de  l'auteur.  ^  Ad.  IIarnaGK,  Die  Nolwendigkeit  der  Erhaltung  des 
alten  Gymnasiums  in  der  modernen  Zeit  [Schroederj.  Convaincant.  ^  L'air 
chanté  par  la  huppe  (Aristoph.  Av.  227  sqq)  [0.  Schroederj.   Gomme   les 

36  analyses  qui  ont  été  données  de  ce  chant  ne  le  satisfont  pas,  S.  en  donne 
le  texte  qu'il  fait  suivre  d'une  analyse  métrique.  ^%  11  mars.  N.  Wecklein, 
Ausgew.  Tragodien  des  Euripides  ;  3,  Bakchen  [Gleditsch].  Commentaire  revu 
et  amélioré  :  le  texte  correspond  à  la  grande  éd.  critique  de  W.  Cependant 
il  contient  un  certain  nombre   de   conjectures  qui  ne  sont  pas  rdéguées 

40  dans  les  notes.  ^  O.  Angermann,  De  Aristotele  rhetorum  auclore  ['^ e,i\i\\d,nû\. 
Ingénieux  et  fait  honneur  à  ce  maître  qui  a  inspiré  l'auteur,  Marx.  \  C. 
Brakman,  Bobiensia  [Stanglj.  Bien  des  réserves  à  faire  sur  ce  travail  d'un 
débutant,  qui  n'est  pourtant  pas  sans  valeur.  ^  B.  Pbrrin,  The  réhabilitation 
of  Theramenes  (LenschauJ.  Pénétrant  et  bien  fait,  mais  ne  réussit  pas  com- 

45  plètement  à  réhabiliter  Téramènes<cf.  R.  d.  R.,  29, 137,  41>.  ^O.  Dibbllius, 
Das  Vaterunser.  Umrisse  zu  einer  Geschichte  der  Gebets  in  der  alten  und  mitt- 
leren  Kirche  [Preuschen].  Le  titre  en  dit  trop;  ce  ne  sont  que  quelques 
études  réunies  par  un  sujet  commun  et  qui  se  groupent  autour  de  l'Oraison 
dominicale.  \  Toù«  X(5youî  TioiEîaeat  dans  Isocralc  |K.  Fuhr).  Dans  le  Discours 

50  sur  la  paix,  V  §  41  donne  Toù?  Xdyoyî  Tioieïaôai,  tandis  que  AI1©"A«  donnent 
TtotetaOat  Toù;  Xé^oy;.  Cette  disposition  des  mots  a  de  la  valeur  pour  l'appré- 
ciation des  mss.  Isocrale  paraît  employer  de  plus  en  plus  toûç  Xdyou;  TtoieïTOas 
à  mesure  qu'il  vieillit.  Passages  où  le  substantif  suit  le  verbe  :  pas.sages 


BERLINEK    PHILOLOGISGHK   WOGHENSCHKIFT.  25 

contraires.  Il  emploie  x.  )..  u.  lorsque  le  mol  suivant  commence  par  une 
consonne,  ou  lorsque  la  forme  verbale  se  termine  par  une  consonne  ;  mais 
pour  éviter  le  hiatus  il  place  le  subst.  après  le  verbe  ;  il  en  est  de  même, 
si  le  verbe  est  au  futur.  Il  y  a  cependant  deux  exceptions  12,  2W  et  3,  47. 
Il  en  est  autrement  dans  les  lettres.  H^  18  mars.  Th.  Gomperz,  Griech.  5 
Denker,  2.  Bd.  [Lortzing].  Ce  2''  vol.,  digue  du  premier,  qui  s'adresse  à  tous 
les  lettrés,  deviendra  populaire  dans  la  plus  noble  acception  du  mot. 
Longue  analyse.  ^  G.  CurCIO,  De  co7iversionibus  Lucretianis  [Brieger].  Des 
réserves.  Tf  G-  MOhawski,  Catulliana  et  Ciceroniana  [Kroll].  Petit  livre  très 
instructif.  ^  A.  Stein,  Die  Protokolle  des  rôm.  Sénats  und  ihre  Bedeutung  als  10 
Geschichtsquelle  fur  Tacilus  [PeterJ.  Montre  que  Tacite  a  dû  se  servir  pour 
les  Annales  des  Acta  senatus  et  que  c'est  à  cela  qu'il  doit  ces  détails  si 
abondants.  1[  Nie.  TerzaGHI,  Index  codictim  Lalinorum  classicorum  qui  Senis 
in  Bybliotheca  publiea  adservantur  [Hosius].  Méritoire.  \  K.  Weissmann, 
Beitraege  zur  Erklàrung  u.  Beurteilung  griech.  Kunlswerke  [lîngelmann].  Etudie  16 
le  monument  des  Harpies  à  Xanthos,  la  frise  est  du  temple  d'Athèna  Nikè 
sur  l'Acropole  d'Athènes  et  la  frise  de  l'Erechtheion.  Appréc.  en  somme 
favorable,  if  J.  IL  LeoPOLD,  Quid  Postgatius  de  origine  lalini  infinitivi  et  parti- 
cipa futuri  activi'&enserit  (Schmalz).  Très  grands  éloges.  ^  Excerpta  de  Pla- 
nude  de  Joannes  Antiochenus  [Th.  Biittner-Wobstj.  Boissevain  a  eu  raison  20 
dans  son  éd.  de  Dion  Cassius  I  p.  cxi  sq  d'attribuer,  après  Mommsen,  les 
excerpta  de  Planude  1-44  a  Jean  d'Antioche,  c'est  ce  que  prouve  le  nouv. 
fragment  de  J.  d'A.  trouvé  par  Spyr.  Lampros  et  publié  par  lui  Néo;  'EXXr)- 
vo[Avr,(iwv  I,  13  sq.  %  Broutilles  [J.  H.  SchmalzJ.  A  propos  des  très  instruc- 
tives remarques  de  R.  Novàk  sur  la  langue  de  Valère  Maxime  et  d'Apulée.  25 
ff  25  mars.  1,  P.  Mazon,  Essai  sur  la  composition  des  comédies  d'Aristo- 
phane; 2,  Id.,  Aristophane,  La  Paix.  Texte  grec  avec  une  introd.,  des  notes 
critiques  et  explicatives  [v.  Hoizingerj.  1,  Bon  guide,  qui  n'est  pas  sans 
valeur  originale  ;  2,  Utile,  mais  n'épuise  pas  le  sujet,  f  G.  Pascal,  Sut  carme 
De  ave  Phoenice  attrifmito  a  Latlanzio  [Brandt].  Le  rap.  n'accepte  pas  les  30 
conclusions  de  P.  ^  P.  RaSI,  DeW  arte  metrica  di  Magno  Felice  Ennodio  Ves- 
covo  di  Pavia  ;  P.  2,  Métro  eroico  e  lirico  [Tolkiehn].  Travail  solide  et  savant. 
^  1,  Ant.  Amante,  Il  inito  di  Bellerofonte  nella  lelteratura  classica  in  parlico- 
lare  Greca;  2,  F.  Hannio,  De  Pegar,o  [Gruppe].  1,  Appréc.  défavorable  ;  2,  Trop 
lâche  et  pas  facile  à  lire,  uiais  du  soin  et  de  la  sagacité  <  cf.  R.  d.  R.,  28  3» 
30,  15  sq>.  ^  O.  Webbr,  Théologie  und  A^syriologie  im  Streite  um  Babel  und 
Behel  [Meissiier].  Mention,  f  J.  Déghelette,  Les  fouilles  du  Mont  Beuvray  de 
1897-^901  [F.  Ilaug].  Fouilles  entreprises  sur  l'emplacement  de  l'ancienne 
Bibracte  :  livre  très  intéressant,  à  la  hauteur  de  l'état  actuel  de  la  science. 
f  A.  LUDWIGH,  Kant  und  der  Humanismus.  Résumé.  ^  Nisibis  ou  Nisibis  ?  *0 
[Eb.  NestleJ.  Il  est  plus  sage  de  prononcer  Nisibis.  1[^  1^' avr.  A.  G.  Pearson, 
The  Helena  of  Euripides  éd.  [MeklerJ.  Grands  éloges.  ^  Sieg.  Prbuss,  Index 
Isocrateus  [Fuhr|.  A  droit  à  toute  notre  reconnaissance.  ^  Thad.  Sinko, 
Senlentiae  Platnnicae  de  philosophis  regnantibus  quae  fuerint  fata  [Len- 
schaul.  Intéressant,  mais  écrit  dans  un  latin  qui  n'est  pas  irréprochable.  46 
\  B.  Brauning,  Ueber  das  Gebiet  der  Aristotelischen  Poetik  [Weissenfels]. 
Les  conclusions  ne  s'imposent  pas.  ^  1,  G.  Lombroso,  Expositio  tolius 
mundi  et  gentium  ;  2,  Thad.  SiNKO,  Die  descriptio  orbis  terrae,  eine  Han- 
delsgeographie  aus  dem  i.  Jahrh.  ;  3,  E.  WOLPFLIN,  Bemerkungrn  zu 
der  Descriptio  Orbis  [Frick].  1,  Texte  très  conservateur,  commentaire  60 
très  méritoire;  2,  S.  après  Brietius  a  montré  d'une  manière  définitive  l'ori- 
ginalité du  texte  latin,  qui  ne  dérive  pas  d'un  archétype  grec,  comme  on 
l'a  soutenu,  mais  il  se  montre  trop  hardi  dans  sa  critique  du  texte:  3.  Très 


2H  1905.    —    ALLEMAGNE. 

important.  H  II.  ERMAN,  D.  (44,  ^)  m  §4.  Etudes  de  droit  classique  et  byzantin 
[KalbJ.  A  pris  dans  la  question  des  inter()oiations  une  position  très  scienti- 
fique et  très  métiiodique.  f  A.  Furtwangler  u.  H.  L.  Urlighs,  DenkmàUr 
griech.  u.  rôm.  Skulptur  (Engelmanni.  Grands  élof^es  ^  O.Willmann,  Didak- 

5  tik  |C.  NohleJ.  Apprèc.  très  favorable  1[  M.  Adler,  Veikandlungen  der  il . 
Versammliing  deutscher  Philologen  und  Schulmànner  in  Halle  a.  S.  ^905  [Bruch- 
man].  Bon  résumé  <cf.  l\.  d.  R.  28,  83,31  sqq>. /[  Les  fouilles  du  Clivus 
Palatinus  sous  la  direction  du  comm.  G.  Boni  [F.  Brunswick].  Indications. 
%%   8  avr.  A.  PlSGHiNGER,    Der    Vogehug    beï  den   griech.  Dichtern   des  klass. 

10  Alte7-iums,  ein  zweiter  Beiirag  zur  Wiirdigung  des  Naturgefiihls  in  die 
antiken  Poésie  [KellerJ.  Fait  avec  amour  et  une  rare  connaissance  du  sujet. 
^  O.  IMMISGH,  De  recensionis  Plalonicae  praesidiis  atque  rationibus  [RitterJ. 
Connaît  à  fond  les  mss.  et  toutes  les  questions  qui  s'y  rapportent.  Exact  et 
prudent;   qqs  desiderata,  f   R.  H.  Woltjer,  De  Plaione  prae-Socraticorum 

16  philosopfiorum  exislimatore  et  indice.  I  [LortzingJ.  Diffus,  ne  donne  qu'une 
partie  de  ce  que  le  titre  promet  :  le  latin  laisse  à  désirer,  t  M.  Lehnbrdt, 
Lncretius  in  dur  Renaissance  fBi'ieger].  Petit  livre  de  valeur  ;  l'auteur  connaît 
admirablement  la  littérature  de  la  Renaissance,  t  Corpus  script,  ecclesiast. 
Vol.  XXIV.  S.  Aurelii  Augusiini  operum  sectio  II.  Ëpiatulased.  GOLDBaCHER 

80  [Kroll],  Application  admirable,  soin  minutieux.  L'ouvrage  serait  parfait  si 
G.  pouvait  se  décider  à  séparer  davantage  ce  qui  est  essentiel  de  ce  qui  ne 
l'est  pas.  %  M.  Ziegler,  Fasli  iribunorum  plebis  133-70  [IloizapfelJ.  Presque 
définitif.  ^  G.  Joergensbn,  Notes  sur  les  monnaies  d'Athènes  [Weii].  Eloges.  ^ 
P.  Gaugkler,   Héro  et  Léandre.   Bas-relief  romain.    (Engelmann|.    Grands 

25  éloges.  ^  Archiv  fur  Sténographie  hrsg.  v.  G.  DawiSGHEiT  [Woinberger]. 
Contient  des  contributions  à  la  tachygraphie  ancienne.  II  Sur  Isocrate  [K. 
Fuhr].  Défend  un  certain  nombre  de  leçons  du  ms.r.^  Réponse  de  [Dôring] 
à  la  critique  que  [Schmekel]  a  faite  plus  haut  de  sa  Geschichte  der  griech. 
Philosophie  et  réplique  de  S.  1^1   15  avr.  Br.  A.  Mùllek,  De  Asclepiade  Myr- 

30  leano  [Hilt/ard]  Bon.  f  J.  Jûthnhr,  Der  Gymnaslikos  des  Philostratos  [Schmidj. 
Elotres.  %  E.  PrbuSGHBN,  Origenes''Wcrke  :  4,  Der  Jotianneskommentar  [Wintér]. 
Long  art.  dont  la  fin  est  dans  la  livr.  suivante.  Malgré  qqs  réserves  cette 
éd.  réalise  un  grand  progrés  sur  les  précédentes.  ^  J.  J.  Bernoulli,  Die 
erhallenen  Darslellungen  Alexanders  des  Grossen  fllauserj.  Peu  de  nouveau.  \ 

3S  K.  Sethe,  Iliei-nglyphische  Urkunden  des  griech.-rom  Zeit,  II  Histor.-biograph. 
Urkunden  ans  den  Zeiten  der  Konige  Ptolemaens  Pliiladelf/ius  und  Ptolemaeus 
Eufrgetus  —  Inschr.  der  miltlcren  Reiches  I,  3  [v.  Bissing].  Eloges.^  W.  WUNDr, 
Vôlkerpsychologie  I  (Bruchmann].  Réserves  sur  cette  '2»  éd.  remaniée.  Sera 
peu  utile,  f  Sermo  de  confnsione  Diaboli  [G.Weyman].  Remarque  sur  l'édi- 

40  tien  méritoire  de  ce  texte  d'après  le  Col.  Vindob.  lat.  1370  (rec.  3324)  s. 
IX  due  à  E.  K.  Rand  dans  la  Zeitschr.  Modem  Philology  IL  (1904)  p.  261  sqq. 
^^  22  avr.  G.  WaLTER,  De  Lycophrone,  flomeri  imitatore  IPeppmiiller].  Diss. 
bien  écrite  :  bonne  méthode  :  fait  le  plus  grand  honneur  à  Bâle  où  elle  a  été 
publiée.  ^   F.  G.  MoORB,  M.  T.  Ciceronis  Calo  Maior  De.  Senectule  éd.  [Kor- 

»5  nitzer].  Im|)ortant  à  tous  égards.  ^  Ed.  A.  Beghtel,  Sanciae  Sylviae 
Peregrinatio  ihe  text  and  a  study  of  the  latinity  [Geyer].  Appréc.  peu 
favorable.  ^  A.  IL  Smith,  A  Catalogue  of  Sculpture  in  the  Department  of 
Greek  and  Roman  Antiquities  Brit.  Muséum  lU  (Sieveking)  Des  réserves 
mais   la  description  des   reliefs  est  très  approfondie  et  consciencieuse.  ^ 

60  Sur  les  interpolations  dans  l'Odyssée  [Uennings;.  Défend  ses  vues  à  propos 
du  livre  de  Blass  <cf  supra  n»  du  H  fevr.>.  ^  Snv  Origenes  Der  Johannes- 
kommentar  hrsg.  V,  E.  PRBUSGHBN  |F.  A. Winterj.  Malgré  les  nombreuses 
corrections  du  texte  dues  à  P.,  il  y  a  encore  bien  des  passages  qui  doivent  être 


BERLINER    PHILOLOGISGHE   WOGHENSOHRIFT.  27 

revus  et  W.  propose  un  certain  nombre  de  leçons  nouvelles,  tt  29  avr.  L. 
A.  MiCHELANGELi,  L'Edipo  Re  di  Sofocle  fGleditsch].  Cette  trad.  en  italien 
sera  bien  accueillie.  %  F.  Jacoby,  Das  Marmor  Parium  hrsg.  u.  erkl  [Dopp]. 
Eioges.  II  Eb.  Nestlé,  Vom  Texlus  Receplus  des  Griechischen  Neuen  Testa- 
mentes  [Preuschen].  N.  est  admirablement  qualifie  pour  traiter  ce  sujet.  ^  5 
J.  D.  DUFF,  T.  Lucreti  Cari  de  rerum  naturel  lib.  tertius.  [Brieger]  S'adresse  à 
un  public  qui  sait  assez  de  latin  pour  comprendre  en  gros  Lucrèce.  Remar- 
ques de  détail.  ^  M.  Rostowzew,  Geschichte  dev  Staatspacht  in  der  rôin. 
Kaiserzeit  bis  Diocletian  [LiebenamJ.  Intéressant  et  solidement  écrit  <cf  R. 
d.  R.  27,  107,  44>.  Trarl.  ail.  méritoire  de  ce  mémoire  écrit  en  russe.  ^  B.  lO 
DelbrûGK,  EinlfAlung  in  das  Sttidium  der  indogerman.  Sprachen  fNiedermannJ. 
Très  grands  éloges  de  cette  4*  éd.  de  ce  livre  qui  atteint  admirablement  son 
but.^  Scio  quia,  nisi  quia,  nisi  quod  [J.  II.  Schmalz]  Scioquia  et  scio  quod 
ne  remontent  pas  jusqu'à  Plante  ;  on  ne  trouve  pas  de  trace  de  la  première 
construction  avant  le  Bell.  Hisp.  ;  la  seconde  est  due  à  l'influence  du  latin  I5 
biblique.  Nisi  quia  et  nisi  quod  ne  sont  pas  tellement  dilTérents  chez 
Plante  qu'on  l'a  cru  ;  étude  sur  ces  deux  constructions  chez  les  différents 
auteurs  latins.  ^  6  mai.  P.  Shobey,  The  iinily  of  Plalo's  thought  [Ritter]. 
Malgré  qqs  réserves  ce  livre  est  en  somme  un  bon  livre,  qui  mérite  d'attirer 
l'attention,  f  Th.  Litt,  De  Verrii  Flacei  et  Cornelii  Labeonis  fastorum  libris  îO 
[WessnerJ.  Travail  de  débutant,  qui  se  distingue  par  son  style  et  la  clarté 
de  sa  composition.  ^  Alb.  Collignon,  Pétrone  en  France  [KroU].  Si  l'auteur 
s'était  attaqué  à  un  écrivain  latin  important  comme  Sénèque,  on  pourrait 
s'intéresser  à  son  livre  ;  mais  tel  qu'il  est,  c'est  du  bavardage  plus  qu'un 
travail  scientifique,  fl  Car.  Lanzani,  Ricerche  intorno  a  Pausania  reggente  di  25 
Sparta  [Ilolzapfel].  Valeur  très  réelle.  ^  Ed.  Bartels.  Die  Varusschlacht  und 
deren  OertUchkeit  fWolffJ.  Appréc.  favorable.  ^  P.  Paris,  Essai  sur  l'art  et 
Vindustrie  de  l'Espagne  primitive,  2  vol.  [FurtWcinglerl.  Appréc.  favorable,  f 
Fr.  BhkSS.Wissenschaft  und  Sophislik  [K.  BruchmannJ.  Réserves  sur  certaines 
affirmations  de  B.^Euthylonon  et  Palintonon  [R.  Schneider].  Remonte  à  l'éty-  30 
mologie  de  ces  deux  mots  pour  expliquer  ce  que  c'était  que  ces  armes  de  jet 
anciennes, et  appuie  ses  définitions  sur  des  représentations  figurées,  un  relief 
de  Pergame  et  la  pierre  tombale  de  Vedennius.  T[^  13  mai.  E.  S.  Shukburgh, 
The  Oedipus  Coloneus  of  Sophocles  [Gleditsch].  Avec  un  commentaire  abrégé 
de  la  grande  éd.  de  Jebb:  S.  n'a  pas  essayé  de  réaliser  un  progrès  sur  l'éd.  36 
de  J.  1[  S.  Sabbadini,  Epoca  de'.  Gorgias  [Schmekel]. Traite  un  point  important 
pour  la  philosophie  de  Platon,  l'époque  de  la  rédaction  du  Gorgias.  Eloges. 
^  J.  I.eipoldt,  Saïdische  Aus:iiige  ans  dem  S.  Bûche  der  Apostolischen  Konslilu- 
tionen. Texte  u.  Untersuchungen  von  0.  v  Gebhardt  u.  A.  Harnagk  [Nestlé]. 
A  droit  à  toute  notre  reconnaissance.  %  E.  De  Marchi,  Di  un  poemetto  apocrifo  4o 
attribuito  n  Virgilio  [Tolkiehn].  Répertoire  utile  qui  oriente  bien  sur  la  ques- 
tion du  Gulex,  mais  D.M.  a  laissé  libre  cours  à  sa  fantaisie.  ^  F  Lso,  Die  Origi- 
nalitàt  der  rôm.  Litteratur  [KroUJ.  Mérite  d'être  connu.  ^  E.KornemaNN,  Zur 
Geschichte  der  Gracchenzeil.  Quellenkritische  und  chronolog.  Untersuchungen  [F. 
Cauer].Les  recherches  chronologiques  de  ce  vol.  prêtent  moins  le  flanc  à  la  criti-  45 
que  que  celles  qui  concernent  les  sources.^  Priene^  Ergebnisse  der  Ausgrabungen 
und  Unte/'suchungen  in  den  Jahren  1895  1899  von  Th.  WiegaND  u.  H.  SCHttADER 
[Hiller  vôn  Gaertringen].  Grands  éloges.  ^  J.  Mansion,  Les  gutturales  grecques 
[Niedermann].  L'auteur  n'est  pas  encore  assez  «  du  bâtiment  »  pour  s'atta- 
quer à  un  sujet  aussi  vaste.  ^  Etudes  de  critique  de  texte  sur  l'Onomasticon  50 
d'Eusèbe  [P.  Thomsen].  Corrections  pour  un  certain  nombre  de  passages 
d'après  le  n.  [lé-cpwv  y..  (TTa6(jiwv  d'Epiphanios  composé  vers  392  d'après  l'Ono- 
masticon d'Eusèbe.  Remarques  sur  les  deux  noms  dont  se  sert  souvent 


28  1905.    —    ALLEMAGNE. 

Eusèbe  pour  désigner  un  même  lieu  et  que  T.  divise  en  4  classes,  f^ 
20  mai.  Notes  and  Emendntions  to  Aeschylus,  Sophocles  and  Euripide».. .  by  an 
Graduate  of  Cambridge  fMeklerJ.  Quel  triste  livre  !  ^  B.  Hammbr,  De  ii 
parliculae  usu  Herodoteo,  Thucydideo,  Xenophonteo  (Broschraannj.  Appréc. 
îi  favorable.  ^  J.  Sghmitt,  The  Chronide  of  Morea  éd.  [Preger].  Grande  valeur. 
î  Ch.  H.  MONRO,  The  Digest  of  Juslinian  I  |Kalb].  Trad.  anglaise  de  grand 
mérite.  ^  G.WiSSOWA,  Grsammelte  Abhandlungen  sur  rôm.  lieligions-u.  Stadl- 
geschichte  fSamter].  Très  méritoire,  d'autant  plus  que  toutes  les  monographies 
qui  composent  ce  recueil  ont  été  revues  et  mises  au  courant  de  la  science. 

10  %  P.  WoLTZE  u.  E.  SCHULZB,  Die  Saalburg.  Auf  Grund  der  Ausgrabangen 
and  der  teilweisen  (!)  Wiederherstellung  durch  L.  Jagobi  jAuihes].  Utile 
pour  l'enseignement  des  gymnases.  ^  O.  Montelius,  Die  dlieren  Kulturpe- 
rioden  im  Orient  und  in  Europa.  I.  Die  Méthode  [Schmidt|.  Rien  de  bien 
nouveau,   mais  a  droit  à  notre   reconnaissance.  ^Onager  [R.  Schneider). 

J5  Etude  d'après  Amin.  Marc.  XXIII  4,  4  de  la  forme  de  cette  machine  de  guerre 
destinée  à  lancer  de  grosses  pierres  (fig.).  H  Un  théâtre  grec  eu  Californie 
(O.  G.  D.].  Construit  en  1893  derrière  l'Université  de  Californie.  Détails  sur 
cette  tentative.  fH  27  mai.  II.  Devrient,  Das  Kind  auf  anliken  Biihne  |Miiller], 
Réserves.  ^  Eng.  Drbrup,  Aeschinis  quae  ferunlur  epislulae  éd.  [Fuhr].  Grands 

20  mérites,  ^  H.  H.  PflûGER,  Ciceros  Rede  pro  Q.  Roscio  Comoedo  rechtUch 
beleuchtel  und  verwertet  [Kiibler].  Malgré  des  réserves,  contribuera  à  faire 
mieux  comprendre  ce  discours  de  Cic.  ^  P.  Fougart,  La  formation  de  la 
Province  Romaine  en  Asie  [Kornemann].  Grands  éloges,  f  H.  BirGHER,  Bibracle. 
Eine  Kriegsgeschichtliche  Studie  [J.  Ziehen].  Appréc.  favorable  en  somme. 

25  %  Th.  SiNKO,  De  Romanorum  viro  bono  [KroU].  S.  paraît  réussir  dans  ce  genre 
d'études.  ^  M.  Niedermann,  Spécimen  d'un  précis  de  phonétique  historique  du 
latin  [A.  Zimmermann].  Avec  un  avant-propos  de  A.  Meillet.  Bon.  ^  Sur 
Hésiode  frgm.  70  [A.  Ludwich].  Défend  contre  Wilamowitz  (Hermès  XL 
p.  i37  sq)  son  explication  de  la  scolie  de  a  85.  f  Sur  Pindare  [R.  Foerster]. 

30  Le  Fragm.  279(Libanius  11,95,20)  ne  se  rapporte  pas  à  un  passage  perdu  de 
Pindare,  mais  à  l'Olyrap.  2,  20  sqq.  ^  Une  épigramme  crétoise[E.  HofTmannl. 
Lecture  nouvelle  du  dernier  distique  de  cette  épigramme  publiée  par  De 
Sanctis,  Mon.  antichi  XI,  p.  477,  n»  3.  \%  3  jn.  E.  G.  Harman,  Studies  from 
Attic  Drama  [Klammer].  Titre  trompeur,  ce  n'est  qu'une  trad.  en  anglais 

35  de  l'Agamemnon  d'Eschyle  et  un  remaniement  de  l'Alceste  d'Euripide. 
Intéressant,  se  lit  facilement.  \  Ant.  Phandtl,  Analecta  critica  ad  Platonis 
de  Re  Publica  libros  [Kitter].  Les  principes  de  critique  sont  bons,  mais  leur 
application  soulève  des  objections.  ^  H.  Krause,  Studia  neoplalonica 
fSchmekel].  F'era  avancer  la  science.  %  C.  u.  W.  Herabus.  Corn.  Taciii  Histo- 

40  riarum  lihri  qui  supersunt  I  B.  1  u.  2  |Stangl].  Il  faut  se  réjouir  de  voir  le 
texte  de  cette  5»  éd.  s'en  tenir  au  Mediceus  et  espérer  que  pour  la  6»  il  s'y 
tiendra  encore  plus  :  qqs  remarques  de  détail,  f  O.  Bardbnhewer,  Oeschichte 
der  altkirch.  Lileratur.  H,  Vom  Ende  des  zweiten  Jahrh.  bis  zum  Ueginn  der 
4  Jahrh.  |Preuschen|.  Tout  a  été  soigneusement  remanié,  comme  il  fallait 

48  s'y  attendre.  Guide  sûr  et  utile  pour  les  études  palristiqucs.  t  Beitràge  sur 
allen  Geêchichte  und  zur  griech.-rôm.  AUerlumskunde .  Festschr.  zu  O.  Ilir- 
schfeld  60  Geburtstage  (Gauerj.  Grands  éloges.  Courte  indication  des 
mémoires  contenus  dans  ce  vol.  ^  F.  Matthias,  Ueber  die  Wohnsitse  und 
den  Namen  den  Kimbern  (Marks].  Bon.  ^  J.   .'V.  CûMENiuS,  Das  einsig  Nolwen- 

60  dige.  Unum  nccessariiim  (Nebe).  Trad  ail.  de  .loh.  SIEGER.  Méritoire.  K  Ad 
Livii  epitomam  Oxyrhynchi  inventam  |J.  van  WageningenJ.  L.  27,  28,  lire 
"  Cornélius  Scipio  damnatius  cpiadragiens  ".  L.  204  "  tribuni  plebis  in  car- 
cerem  coUo   oblorto  ducereut.  ^  Sur  Juv.  Sat.  VI  [id.J.  Le  vers  13  du  frag- 


BERLINER    PHILOLOGISCHE    WOCHENSCHRIFT.  29 

ment  de  la  Bodléienne  doit  être  lu  "  accepit  bas  raanicas  aliosque  in  car- 
cere  nervos.  Ijf  10  jn.  O.  Meiser,  Mythologische  Untersuchungen  zu  Daccliylides 
[Gruppe],  N'est  pas  sans  valeur,  mais  M.  n'est  pas  assez  préparé  pour  des 
recherches  pareilles,  f  II.  Weil,  Euripide,  Oreste  [Gleditsch].  Nombreuses 
améliorations   du  texte  et  du  commentaire  dans  cette  3»  éd.  due  à  un   5 
maître  de  la  critique  et  de  l'exégèse.  ^  E.  Preusghbn,  Zwei  gnoslische  Hymnen 
ausgelegi,  mit  Text  u.  Uebersestzu7ig  \\.  Dobschiitz].  Même  si  on  n'accepte  pas. 
toutes  les  conclusions,  se  lit  avec  plaisir.^.  A.  Becker,  Pseudo-Qumtilianea. 
Symbolae   ad  Quinliliani    quae    feruntiir    declamationes  43  majores   [Lehnert]. 
Extraordinairement  sérieux  et  prudent.  1[   H.  Luckenbach,  Knnst  i«.  Ge-  lo 
schichte.  1,  Abbildungen  zur  Alten  Geschichte  fG.  ReinhardtJ.  5*  éd.  améliorée; 
appréc.  favorable.  ^    E.  Petersen,  Comilium,  Hostra,  Grab  des  Romulus  [Ea- 
gelmann].  Affirmations  séduisantes,  mais  non  encore  tout  à  fait  convain- 
cantes.  IT  L.   D.  Brown,  a  sludy   of  the  case   construclion   of  words  of  lime 
[Dittmar].   Argumentation  sans   valeur.    \    Un    ms.  grec  à  Raudnitz  [R.  15 
Foerster].  C'est  le  ms.  VI  F.  e  6  de  la  Bibl.   Lobkowitz  :  il  contient   la 
MeX^Tï)   naxpôxXou  irpô;    'A-/tXXéa  de  Liban) us  et  le  TrpeuêeyTixôî   'Oôuao-éwç  itpo; 
'A/iXXéa  d'Aristide,  l'écriture  est  du  xv«  s.   11  n'a  pas   de  valeur  pour  la 
critique  du  texte.  W  17  jn.  W.  BaGHMann,    Die  aeslhetischen  Ansch'iuungen 
Arislarchs  in    der    Exégèse    imd    Kritik  der  homerischen    Gedichte  [Zielinski].  20 
Eloges.  ^  II.  Demoulin,  La  tradition  manuscrite  du  Banquet  des  Sept  Sages  de 
Plutarqxie  [PohlenzJ.  Méritoire,  mais  peu  de  nouveau.   \   Corpus  scriplorum 
ecclesiasticorum  latinorum.  Vol.  43.  S.  Aureli  Augustiiii  op.  De  consensu  evange- 
listarum  libri  IV  ex  rec.  Fr.  Weihrigh  [Zychaj.  Très  grands  éloges.  %  G.  Mas- 
peko,  f/isiotVc anc2«;mie des pewp/es  de  rOrtejU[v.  Bissingl.  Eloges decetteô^ éd.  qqs  25 
desiderata.  1 0.  Gruppe,  Gritch.  Mythologie  u.  Religionsgeschichle  [  Wide].  Cette  2* 
livr.  sera  accueillie  avec  joie.  \  E.  v.  Dobsghûtz,  Problème  des  apostolischen 
Z-Atalters  [Preuschen].  Très  instructif.  %^  24  jn.  A.  Taggone,  Sophoclis  tra- 
goediarum  loci  melici  etc.  [Schroeder].   Apprec.  sévère.  %  F.  W.  v.  Bissing, 
Der  Bericht  des  Diodor  iiber  die  Pyramiden  [Schmidl].   Les  conclusions  s'im-  30 
posent.  ^  H.    Lietzmann,  Apollinaris   von   Laodicea   und  seine    Schule,  l  [v. 
DobschiitzJ.  Tout  à  fait  à  la  hauteur  de  ce  sujet  difficile  à  bien  des  égards. 
î  A.  (iANDiGLio,  Cantores  Euphorionis  [Helm].  Rien  de  bien  nouveau,  mais 
intéressant.  \  W.  Bobeth,   De  indicibus  deorum   fWessnerJ.   Éloges.  ^  Th. 
HiNGST,    De  spoiidaeis    et   anapestis    in    antepenultimo    pede    versuum    generis  35 
duplicis  Latinorum  [Tolkiehn].   S'est  acquitté  de  sa  tâche  avec  soin  et  pru- 
dence. Manque  un  index  des  passages  cités.  \  G.  Schmid,  De  luscinia  quae 
est  apud  veteres  [Kellerl.  Contient  toutes  sortes  de  remarques  intéressantes. 
^    0.    SCHULZ,    Beitrûge  zur    Kritik   unserer   litterarischen    Ueberlieferung   fur 
die  Zeit  von  Gommodus'  Slurze  bis  auf  den  Tod  des  M.  Aurelius  Antoninus  {Ca-  M 
racalla)  [Cauer].  Appréc.  favorable.  %  W.  J.  Anderson  u.  R.  Ph.  Spiers,  Die 
Architeklur  von  Griechenland  und  Rom.  [Delbrueckj.  Trad.  ail.  de  W.  Burger. 
Sans  valeur.  %  L.  Traube,  Palaeogmphische  Forschungen.  III,  L.  TraUBB  u. 
R.  Ehwald,  Jean-Baptiste  Maugérard  [Glauning].  Contribution  intéressante 
à  l'histoire  des  bibliothèques.  \  Une  inscr.  grecque  d'Asie  Mineure  [Schenkl].  45 
Trouvée  en  1900  près  Agatocha  Kaleb  entre  Sivas  et  Divrighi,  publiée  par 
Cumont.  S.,  interprétant  autrement  que  C.  le  mot  oClvexs,  voit  dans  cette 
inscr.  un  remerciement  à  deux  satrapes  pour  bienfaits  reçus.  ^%  \"  juil. 
0.  Immisgh,  Die  innere  Eniwickelung  des  griech.    Epos,   ein   Baustein  zu  einer 
histor.  Poetik  [BruchmannJ.  Rien  ne  prouve  ni  historiquement  ni  psycholo-  50 
giquement  que  les  grandes   épopées  populaires  se  sont  produites  de  la 
même  manière,  f   Sophokles  erkl.  v.  Sghnkidewin  u.   Nauck  ;  4,  Antigone 
bearb.  v.  E.  Bruhn  [Gleditsch].  Grands  éloges  de  cette  10*  éd.  ^  J.  Wbll- 


30  1905.   —   ALLEMAGNE. 

HAUSEN,  Das  Evangeliiim  Marci ;  Id.,  Dus  Ev.  Matthaei;  Id.,  Dus  Ev.  Lucae 
[Preuschenl.  Ces  trois  trad.  avec  corumenlaire  ont  droit  à  toute  notre  recon- 
naissance :  le  commentaire  est  bien  le  plus  original  qui  ait  paru  depuis 
longtemps  en  prenant  ce  mot  dans  son  sens  le  meilleur.  ^  H.  De  la.  Ville 

6  DE  MiRMONT,  Études  sur  l'ancienne  poésie  latine  [MaurenbrecherJ.  Traite  des 
questions  importantes  pour  l'histoire  du  développement  de  la  poésie  latine 
avec  le  tact  nécessaire  et  pratique  sagement  l'ars  nesciendi.  ^  Th.  Wiegand, 
Le  Temple  étrusque  d'après  Vitruve  [Delbrueck].  Appréc.  favorable.  ^  G.  Glotz, 
La  solidarité  de  la  famille  dans  le  droit  criminel  en  Grèce  [ThalheimJ.  Éloges. 

10  ^  W.  Barthel,  Zur  Geschichte  der  rôm.  Stàdle  in  Afrika  [Baale].  Analyse  : 
qqs  réserves.  ^  L.  MpeLLOS,  'AXêavixà  y\  a?  xpeîç  Çwffat  ôiàXexxoi  xf,;  éXXrivtxf,; 
yXwikttiç  [DieterichJ.  Œuvre  d'un  ignorant.  \^  8  juil.  V.  Berabd.  Les  Phéni- 
ciens et  l'Odyssée,  II  [Lewj].  Pour  tout  , ce  qui  concerne  la  géographie,  on 
apprendra  beaucoup  en  lisant  ce  vol.  Mais  il  faudra  se  tenir  en  garde  contre 

16  un  grand  nombre  de  ses  étymologies  sémitiques,  tout  en  reconnaissant 
que  là  où  elles  sont  erronées,  ce  n'est  pas  l'esprit  qui  fait  défaut.  1[  E.  D. 
BuRTON,  A  short  introduction  to  the  Gospels  [Soltau].  Éloges.  ^  G.  CURGIO, 
Uapostrofe  nella  poesia  latina  [KrollJ.  Des  réserves.  Tf  P.  G.  JURET,  Étude 
grammaticale  sur  te  latin  de  S.  Fdastrius  [Schmalz].  Répond  à  tout  ce  qu'on 

20  est  en  droit  d'attendre  d'une  étude  de  linguistique  sur  un  "  scriptor  et  dif- 
ficilis  et  maie  traditus  ".  ^  J.  H.  LiPSiUS,  Das  Atlische  Rr.cht  und  Rechlsver- 
fahren,  I  [ThalheimJ.  Sera  accueilli  avec  joie  et  reconnaissance.  ^  I.  M.  J. 
Valeton,  Het  oud-romeinsche  huwelijk  in  het  lichl  van  het  zedelijk  oordeel 
[0.  Millier].  Étudie  le  mariage  el  la  situation  de  la  femme  dans  l'ancienne 

26  Roii  e  au  point  de  vue  de  la  morale  moderne.  Rien  de  bien  nouveau.  % 

J.  E.  IIabrison,    Prolegomena  to  the  sludy  of  Greek    Religion   [WideJ.  Très 

grands  éloges.  Hf  15  juil.  M.  Wohlrab,  Aeslhetische  Erklàrung  von  Sophokles 

Kônig  Oedipus  [Schneider].  Malgré  qqs  réserves,  mérite  d'être  recommandé 

.  aux  maîtres.  ^  K.  Sghodorf,  Beitrdge  zur  genaueren   Kcnntnis   der  atti&chen 

30  Gerichtssprache  aus  den  zehn  Rednern  [Thalheim].  Sera  utile,  mais  devra  être 
employé  avec  circonspection.  If  K.  Nipperdey-,  P.  Corn.  Tacitus.  I,  Ab  excessu 
d.  Augusti  1-Vl  [Stangl].  Éloges  de  cette  6»  éd.  due  à  G.  Andresen.  %  L. 
Zbbelbv,  'A^aixà.  Forschungen  im  Gebiete  der  Alterliimer  der  Provinz  Achnin 
[Netusil].  Grands  éloges  de  ce  livre  écrit  en  russe.  %  H.  Stigh,  Mark  Aurel, 

36  der  Philosoph  auf  dem  rum.  Kaiserthron  [Scheukl].  38»  vol.  de  la  G.ymnasial- 
Bibliothek.  Éloges.  ^  Greg.  Zkreteli,  Die  Abkiinungen  griech.  IJss.,  vor- 
ziiglich  nach  datierten  Hss.  von  l'etersburg  u.  Moskau  (russe)  [Gardthausenj. 
Bien  fait,  utile.  %  Saturniens  et  Dactylo-Epitritt-s  |0.  Schroederj.  A  propos 
du  livre  de  Léo,  Der  Saturnische  Vers  p.  7o.  Étude  sur  ces  vers,  f^  22  juil. 

40  F.  NOAGK,  IJomerische  Palàste.  Einc  Studie  zu  den  Denkmdlcrn  und  zum  Epos 
[Graefj.  F{é;ilise  un  grand  progrès  dans  ces  études,  f  R.  G.  Fligkinger, 
Plutarch  as  a  source  of  information  on  the  greek  theater  [Millier].  Recherches 
précises,  grande  connaissance  de  la  littérature  du  sujet.  Méritoire.  H  T. 
Frank,  Attraction  of  Moods  m  early  Laiin  [DittmarJ.  Ne  fait  pas  faire  un 

46  pas  à  la  science,  au  contraire.  1[  E.  Vogt  u.  Fr.  van  Hoffs,  Satiren  des 
Horaz  [ Weissenfels].  Trad.  en  vers  ail.  2»  éd.  Appréc.  favorable.  K  0.  Th. 
SCHULZ,  Leben  des  Kaisers  Hadrian.  Quellenanatysen  u.  historischen  Untersu- 
ehungen  [Peter|.  Appréc.  favorable  en  somme.  ^  J.  Marquart,  Osteuro- 
pfiische    u.    oslasiatische    Slreifziige.    Elhnol.  u.  hxstor .-topograph.   Studie?i  zur 

60  Geschichte  des  'J.  u.  40  Jahrh.  (ca.  HiO-diO)  [Gerland].  Science  approfondie  :  a 
droit  a  la  reconnaissance  des  historiens  pour  les  questions  qu'il  élucide. 
^  G.  Glbmbn,  Die  religionsgeschichtliche  Méthode  in  der  Théologie  [Kôhler|. 
Etudie  les  diverses  tendances  qui  se  font  jour  en  théologie  sous  le  nom  de 


BERLINER   PHILOLOGISCHE  WOGHENSCHRIPT.  31 

méthode   de  l'histoire   des  religions.  ^  Atli  del   Congresso   intemazionale  di 
scienze  storiche.  V.  Archeologia  [Karo].  Très  méritoire.  Analyse   rapide  des 
mémoires  qu'il  contient.  ^  Hypothèse  sur  la  composition  de  l'Odyssée  [P. 
D.  Ch.  Hennings).  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  suivante.  H.  ne  peut 
admettre  que  dans  une  très  faible  mesure  l'opinion  de    Lachmann  que   5 
l'Odyssée  que  nous  avons,  provient  du  travail  des  agonothètes  panathénaï- 
ques,  joint  à  celui  des  Homérides.  |  Sur  Gicéron,  de  Virtutibus  [H.  Knoel- 
lingerj.    Le   nom    de   «  Brunvalentin  »  cité   par  Antoine  de   la  Salle   (qui 
eut  encore  en  mains  le  De  Virtutibus  de  Gicéron)  est  resté  inexpliqué,  il 
doit  être  une  altération  de  Valerius  Laevinu:^  cité  par  Tite  Live  XXVI,  10 
35  sq  <cf.  Berl.  Ph.  Woch.   1904,  p.  1277  sq>.  tî  29  juil.,  Commentaliones  phi- 
lologue. In  honortm  Joh.  Paulsen  scrips.  cultores  et  amici  [iïude].  Mention 
ou  analyse  des  20  mémoires  que  contient  ce  vol.  et  dont  la  plupart  et  les 
plus  importants  concernent  la  philologie  grecque,  f  Aug.   Gouat,  Pensées 
de  Marc- Aurèle  \Schenk\\.   Trad.   éd.  par  P.  Fournibr.  Restée  inachevée.  15 
N'est  pas  sans  valeur  scientifique,  mais  des  réserves.  %  Joh.  Ilberg,  Aus 
Galens  Praxis,  ein  Kulturbild  aus  derrom.  Kaiserzeit  [Schône].  Tableau  animé 
de  la  société  rom.  sous  les  Antonins.  if  F.  Ramorino,   Le  satire  di  A.  Persio 
Flacco.    Id.,    De   duobus  Persii   cod.   qui   inter  ceteros  Laurent,  bibl.  servantur 
[Hosius].  Appréc.  favorable,  f  K.  Joël,  /'.  Usprung  d.  1\ aturphilosophie  aus  dem  20 
Geisle  der  Myslik  [Schinekel].  Vivement  recommandé.  ^  L.Sghmidt,  Geschichte 
der  deutschen    Stàmme  bia  zum  Ausgang  der  Vôlkerwanderung .  I.  Abt.  A.  u,  B 
B.  J.  Quellen  und  Forschungen  zur  allen  Geschichte  u.  Géographie  [  Wolff|.  Appréc. 
favorable,  f  H.  van  Herwerden,  Appendix  Lexici  Graeci  suppletorii  et  dialectici 
editi  Lugd.  Bat.  [Gohn].  Grand  travail,  mais  de  grandes  réserves  ;  il  n'est  25 
pas  à  souhaiter  que  d'autres  appendices  soient  publiés  sous  cette  forme.  %\ 
5  et  12  août.    A.  Robmer,   Studien    zu  Aristophanes   und  den  allen  Erklàren 
derselben  :  I,   Das  Verhàltnis  der  Scholien  des  Cod.  Rav.  und  Venet,  nebst  Bei- 
tràgen    zur  Erklàrung  der  Komôdien  der  A.  auf  Grund  unserer  antiken  Quellen 
I.  [Zacher]  Instructif  et  intéressant  :  la  moitié  du  livre  est  œuvre  de  polé-  30 
mique  ;  l'autre   moitié  est  consacrée  aux  recherches  et  à  l'exposition  qui 
est  subjective,  impulsive  et  pleine  de  tempérament.  ^  Ern.  IIubbnthal, 
Qnomodo  Demosthenes    in    lite  Ctesiphontea  de  secunda  juris  quuestione  respon- 
derit  [Thalheim]. Puisse  H.  se  tenir  désormais  plus  dans  les  limites  de  faits 
qu'on  peut  démontrer.  %  Ed.  Bratkb,  Euugrii  Altercatio  Legis  inter  Simonem  35 
ludaeum  et  Theophilum  Christianum.  Id.,  Epitegomena  zur  Wiener  Ausgabe  der 
Altercatio    Legis   [Gorssen]    Eloges.  Tf    A.  Janke,    Auf  Alexanders  des  Grossen 
Pfaden.  Eine  Reise  durch  Kleinasien  |Lammert].Art.  qui  se  continue  dans  la 
livr.  suivante.   Les  illustrations  et  les  plans  dus   à  W.  v.  Marées  sont 
excellents  :  les  descriptions  du  pays  sont  claires  et  bonnes,  mais  les  expli-  40 
calions  des  batailles   ne  sont  ni  neuves  ni  justes.  L.  s'étend  longuement 
sur  la  bataille  d'Issus  pour  montrer  quel  parti  on  peut  tirer  des  remarques 
topographiques   de   J.    If  A.  Audollent,  Carthage  Romaine  4iG  av.  J.-C.  — 
69S  ap.  J.-C.  [Oehler]  Appréc.  favorable.  \  R.  Dareste,  B.  Haussoullibu, 
Th.  ReinaGH,    Recueil  des  inscr.  juridiques  grecques  II.  2,  3  [Thalheim]  Fin  45 
de  cet  ouvrage  indispensable  pour  l'étude  du  droit  grec.  ^  Ghr.  Blinken- 
BERG,    Archaeologische   Studien   fKôrte]    Excellent.  ^    D.  Vaglihri,  GH  scavi 
recenti  sul  foro  Romano  et  Supplemento  I  :  Ghr.  HUELSEN,  Das  Forum  Romanum 
seine   Geschichte  u.    seine   Denkmàler   [F.  v.    Duhn]  Appréc.   favorable.   ^  G. 
Grônert,    Memoria  Graeca  Herculanensis .  Cum    titulorum  Aegypti  papyrorum  50 
codicum   denique   teslimoniis    comparatam  proposuit  [Solmsen]  Valeur  réelle, 
mais  mal  écrit.  1f^  19  et  26  août.  J.  A.  Stewart,  The  myths  of  Plato  [Apelt] 
Rien  d'extraordinaire  an  point  de  vue  scientifique,  mais  écrit  avec  amour. 


32  1905.    —    ALLEMAGNE. 

t  J.  Stigh,  D.  Imper ttoris  Marci  Anlonini  commentarioriim  qiios  sibi  ipsi 
scripsil  libri  1t  it.  rec.  [Schenkl|  Ce  n'est  pas  une  nouv.  recension,  comme 
le  dit  le  titre,  et  c'est  regrettable,  car  nul  n'était  plus  qualifié  pour  cela  que 
S.^  R.  NovÂK,  Quaesliones  ApnUianae  [Weyinanj  Eloges  ;  manque  un  index. 
5  ^  Aug.  AUDOLLENT,  Dcfîxionum  tabellae  quotquot  innotuerunt  tain  in  Graecis 
Orientis  quam  in  totins  Occidentis  partibus  praeter  Alticas  in  CI.  A.  éditas 
[WïinschJ.  Sérieux  et  désintéressé  recueil  de  tout  ce  que  nous  savons  des 
DeDxiones.  ^  A.  Elter,  Das  alte  Boni  im  Miltelalter  [R.  Engelmann]  Il  serait 
très  désirable  que  E.  traitât  plus  à  fond  et  plus  complètement  les  questions 

<o  qu'il  ne  fait  qu'indiquer  dans  ce  discours.  Tj  N.  G.  Polîtes,  MeXéxat  7t.  t. 
PioO  xal  T.  •^l(i)rrar\ç  1 .  'EXXvjvfxoy  Xaoû.  IlapaSoffeii;  [Dietericb]  Grands  éloges. 
^  V.  J.  MODESTOV,  Vvedenie  v  Himskttju  Isloriju;  B.  MODESTOV,  La  questione 
ftrusca  ;  V.  MODBSTOv,  Etrusskij  vopros  ;  B.  MODESTOv,  In  che  stadio  si  Irovi 
oggi  la  questione  etriisca  [Herbig]  Analyse  de  ces  4  ouvrages.  ^  M.  Bukofzbr, 

15  Zur  Hygiène  des  Tonansatzes  unter  Beriicksichtigung  moderner  und  aller  Gesangs- 
mp//jodm  [GrafJ.  Appréc.  favorable.  \  Sur  Plaute,  Trin.  108[P.  RasiJ.  Hic  est 
prouorr;  et  se  joint  à  (ilius.  f  Un  ms.  de  Stace  à  Palma  |A.  Elter  et  A. 
Klotz].  Ce  ms.  des  Silves  meutionne  par  Villanueva  en  1852  comme  étant 
du  12  s.  est  de  l'époque  de  la  renaissance,  de  la  seconde  moitié  du  15'  s.  et 

20  appartient  au  groupe  y,  très  près  de  celui  de  l'éd.  princeps.  Yi  2  sept.  II. 
GOMPERZ,  Die  Lebensauffassung  der  griech.  Philosophen  und  das  Idéal  der 
inneren  Freiheit  ...  mit  Anhang  zum  Verstândnis  der  Mystiker  [Lortzing]. 
Malgré  la  grande  science  de  G.  et  de  grands  mérites  d'exposition,  repose 
sur  des  bases  peu  solides.  L'appendice  est  une  contribution  de  valeur  sur  le 

25  mysticisme  du  moyen  âge  et  des  temps  modernes  et  non, comme  on  aurait 
pu  s'y  attendre,  sur  celui  de  l'antiquité.  If  W.  Bargzat.  De  figurarum 
disciplina  atque  auctoribus  ;  I.  Auctores  graeci  [HammerJ  A  lire  ;  mais 
rien  de  bien  nouveau.  ^  L.  Gl.  PurSer,  M.  T.  Ciceronis  epistulae,  II,  Epis- 
lulae  ad  Atticum  [Gurlitt].  Grands    éloges.    %    G.   Glotz,   Uordalie   dans    la 

30  Grèce  primitive.  Elude  de  droit  et  de  mythologie  [Thalheim].  Connaît  bien 
la  bibliographie  du  sujet,  c'est  plutôt  une  étude  de  mythologie  que 
de  droit.  ^  G.  CiGHORIUS.  Die  rôm.  Denkmàler  in  der  Uobrudscha.  Ein 
Erklàrungsversuch  [Ilolzaptel].  Ne  résoud  pas  ce  problème  difllcile,  mais  fait 
faire  un  grand  pas  à  la  question.  \  J.  Gbffcken,  Aus  der  We.rde^eil  des 

35  Christenlums  [Kohler].  Ce  tableau  des  premiers  temps  du  christianisme 
atteint  son  but  qui  est  d'expliquer  le  triomphe  du  christianisme,  f  J. 
WaCKERnaGEL,  Siudien  zum  griech.  l'erfektum  [Schwyzer].  Grands  éloges  de 
ce  programme.  %  Th.  Glausskn,  Die  griech.  Worler  im  Franzosischen  I  [Weis- 
senfelsj.  Repose  sur  de  solides  études,  thèse  de  doctorat  sûre  et  bien  ordon- 
ne née.  \  La  siguiflcation  du  nom  Nisebis  [Eb.  Nestlé].  La  signification  donnée 
par  Uranius  de  XiOol  a\j-^y.s,i\Le.yoi  av[iifoç)-r\ioi  est  peut-être  la  bonne;  Kiepert 
(Alte  Géographie,  p.  155]  croit  que  ce  mot  signifie  «  station  militaire  » 
comme  le  mot  hébreu  Nçîb,  mais  ce  n'est  pas  certain.  Nçîb  signifie  aussi 
bien  pilier  (de  pierre  ou  de  bois)  que  poste.  K  Deux  préfets  d'Egypte  [J. 

*6  MairJ.  Le  Martyrologium  Romanum  permet  de  compléter  la  chronologie 
de8  Praefecli  Aegypti  donnée  par  P.  M.  Meyer.  Ileerwesen  der  Ptolemaer 
u.  3.  w.,  p.  145  :  nous  y  lisons  au  13  Sept,  les  noms  de  Philippus  et  de  son 
successeur  Terentius  en  fonctions  sous  Decius  ou  sous  Valerien  (Gallien) 
249-268.  S^  9  sept.  A.  ROBMER,  Zur  Kritik  und  Exégèse  von  Homer,  Euripides, 

5C  Aristophanes  und  der  allen  Erklàrern  derselben  lMekler|.  Les  déductions  de 
R.  donnent  plus  qu'on  ne  s'y  attendait.  S  1,  A.  TagGONb,  Antologia  délia 
Melica  Greca;  2,  Fr.  BuCHBRBR,  Anthologie  aus  den  griech.  Lyrikern  |Sr|.  1, 
Appréc.  sévère  ;  2,  Atteint  son  but.  %  I.  Rabdbb,  Theodoreti  graecarum  afj'ec- 


BERLINRR    PHILOLOGISOHE  WOGHENSCHRIFT.  ^3 

tionum  curatio  rec  [Wendland].  Grands  éloges  de  cette  collation  nouvelle. 
î  Ant.  CiMA,  La  tragedia  Romana  Octavia  e  gli  annali  di  Tacilo  [Hosius].  Des 
réserves.  *|    P.  Kosûhaker,   Tvanslatio   judicii,   eine   Studie  stim  rom.   Zivil- 
prozess  [Geib].  Très  grands  éloges.   ^  K.  Brugmann,  Die   Demonstrativprono' 
mina  der  indogermanischen  Sprachen.  Eine  bedeulungsgeschichUich.e  Unlerstichimg  5 
[Schwyzer].    A   droit   à    toute  notre    reconnaissance.   \   H.   d'Arbois   db 
JUBAINVILLE,  La  famille  celtique.  Etude  du  droit  comparé  [Holder].  Beau  livre. 
f  Wie  sludiert  man  Archàologie.  Ein  Wegweiser  u.  s.  w.  [Delbruck].  La  géné- 
ration actuelle  ne  partagera  pas  toutes  les  vues  de  ce  petit  vol.  qui  s'ins- 
pire des  idées  des  générations  passées,  f  J.   Psighari,  Zwt)  xt  àYàTC?)  o-xti  lo 
|xova?sà  [Heisenberg].  Plaidoyer  en  faveur  du  grec  moderne  populaire.  If  Sur 
l'art  de   peindre  par  les  sons  chez  Virgile  [Weinberger].  Cite  à  propos  du 
liv.  de  Norden  sur  le  liv.  VI  de  Virgile  le  vers  final  d'un  fragment  grec  de 
Vienne  qui    montre  que  Callimaque  connaissait  la   théorie  du  rhythme 
comme    moyen    d'expression.  ^^  16  sept.  D.  Detsgheff,  De  iragoediarum  15 
Graecarum  conformatione  scaenica   ac   dramatica    [Wecklein].    Mérite   d'être 
pris    en  considération,   f   Fr.   Blass,    Bacchylidis    carmina    cum,  fragmenlis 
[Schroederj.    Les  améliorations  apportées  â  cette  3*  éd.  sont  peu  nom- 
breuses. ^  G.  JaENEKE,  De  statuum  doctrina  ah  Hermogent  tradita.  Ad  rheto- 
ricae  historiam  symbolae  [Lehnert].  Eloges.  1  L.  Appel,  Exegeiisch-kritische  20 
Beitràge  zu  Corippus  [Amann).  Grande  valeur,  t  J-  Beloch,  Griech.  Geschichle; 
3,   Die  griech.    WeltUerrschaft ;   2.   Abt  fLenschau].    Très  grands  éloges.   ^ 
L.  Wenger,  Rom.  und  antike  Rechtsgeschichte  [Kiibler].  Leçon  d'ouverture  où 
ce  nouv.  professeur  à  l'université  de  Vienne  expose  son  programme  d'études 
avec  modestie,  mais  avec  sûreté.  ^  Kulturgenchichtliches  aus  der  Tienvelt  [Stad-  25 
1er].  Résumé.  %  Ghr.  Blinkenberg  et  K.  F.  Kinch,  Exploration  archéologique 
de   Rhodes  3'^  rapport  [lliller  von  Gaertingen].  A  droit  à  notre  reconnais- 
sance, f  Burlington  fines  arts  Club.  Exhibitio7i  of  ancien t  grefk  art  [Furtwân- 
gler].  Très  important.  ^  A.  Uoldeu,  Alt-celtischer  Spmchschatz  [W.  Meyer- 
Liibke].  Observations  de  détail  sur  celte  lo«   liv.  ^  W.  H.  Woodward,  30 
Desiderius  Erasmus  eoncerning  the  Aim  and  Method  of  Education  [Nebe].  Bonne 
contribution,  t  Le  Musée  Baracco  [F.  Brunswick].  Plastique  ancienne.  Dé- 
tails, ^^   23    sept.  W.  Aly,  De  Aeschyli  copia  verborum  prolegomena  et  caput 
primum  [Wecklein].  Plein  de  mérite;  sera  continué.  ^  G.  W.  Pasghal,  .<4 
sludy  of  Quintus  of  Smyrna  [W.  Weinberger].   Bon  résumé  de  l'état  actuel  35 
de  la  science  sur  Q.  ^  2.  De  Witt  Burton,  Some  principles  of  literavy  Criti- 
cis7n  and  their  application  to  the  synoptic  Problems  fNeslle].  Réserves.  %  Ih. 
GGLLNisCH,  Quaeslio7ies  elegincae  [Jacoby].  Qqs  parties  méritoires;  mais  n'at- 
teint  pas   son   but.  ^    H.  FrangOtte,    Loi  et  décret  dans  le  droit  public   des 
Orecs  [TbalheimJ.  Des  réserves.  ^  R.  Dedo,  De  autiquorum  superslitione  ama-  40 
toria  [R.  Wiinsch].  Appréc.  favorable.  ^  Der  Ohergermanisch-Raetische  Limes 
des  Rômerreiches  hrsg.  v.   O.  V.  Sarwey  u.  E.  Fabricius,  unter  Mitwlr- 
kung  V.  J.  Jagobs,  Lief  23  [WolfTJ.  Intéressant,  t  G.  Wessely,  Studien  zur 
Palàographie  und  Papyruskunde  hrsg.  II.  2  n.  3.  [Viereck].  A  la   hauteur  de 
la  \''  livr.  t   G.  D.  Buck,   A  grammar  of  Oscan  and  Umbrian  with  a  collection  45 
of  inscriptions  and  a  glossary  [Schwyzerj.  Appréc.  favorable.  ^  W.  Kroll,  Das 
Studium  der  klass.  Philologie  [Weissenfels].  Mérite  d'être  pris  en  considéra- 
tion. If  Questions  scéniques  sur  la  Paix  d'Aristophane  [A.  Millier].  N'accepte 
pas  l'explication  de  Mazon,  qui  croit  que  toute  la  pièce  se  jouait  dans 
l'orchestra,  ni  celle  de  Navare,  qui   la  corrige  en  supposant  un  double  50 
niveau,  d'un  côté  la  scène  avec  la  maison  de  Trygée  et  l'écurie  de  l'es- 
carbot,  de  l'autre  le  theologeion  avec  le  palais  de  Zeus  et  la  grotte  de 
la  Paix  :  il  croit  que  le  chœur  s'avançait  simplement  de  l'orchestra  sur 

R,  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  3 


34  1905.   —  ALLEMAGNE. 

la  scène  tout  près  du  mur  du  fond  et  que  c'est  à  cela  qu'il  faut  rapporter 
e'KTidvTe;  (V.  427).  f^  30  sept.  K.  PbbisbndaNZ  u.  F.  HEIN,  Hellent'sche  Songer 
in  deutschen  Versen  [Schône].  Témoigne  de  l'intérêt  du  grand  public  aux 
chefs-d'œuvre  de  la  poésie  antique.  ^  G.  db  Boor,  Georgn  Monachi  Chronicon 
6  [Preger].  Fruit  de  30  ans  de  labeur  ;  œuvre  admirable  de  persévérance  et 
de  critique.  ^  Rob.  Ellis,  CatulH  carmina  rec.  [MagnusJ.  Indispensable.  ^ 
C.  Brakman,  Sidoniana  et  Boelkiana  [Tolkiehn].  Réserves,  f  Apophorelon. 
Der  47  Versammlung  deulscher  Philologen  u.  Schulmânner  iiberreicht  von 
der  Graeca  Hallensis  [W.  Kroll].  Résumé  <cf.  R.  d.  R.  2s,  4,  48  sqq.>  S'élève 

10  au-dessus  du  niveau  d'ouvrages  de  ce  genre.  H  H.  v.  Soden,  Urchristl.  Litera- 
^urgeschichte  {die  Schriflen  des  N.  T.)  [Nestlé].  Appréc.  en  somme  favorable.  ^ 
Er.  Kellbr,  Alexander  der  Grosse  nach  der  Schlacht  bel  Issos  bis  zu  seiner 
Ruckkehr  aus  Aegypten  [SchmidtJ.  Approfondi  f  E.  J.  HaEBERLIN,  Zum  Corpus 
numorum  aeris  gravis.  Die  Systematik  des  aelteslen  rôm.  Munzwesens  [v.  Duhn]. 

15  Ce  travail  préparatoire  est  une  des  plus  importantes  contributions  parues 
dans  ces  dernières  années  à  la  connaissance  de  l'histoire  de  l'art  et  de  la 
civilisation  des  Romains,  f  G.  Cardinali,  Frumentatio  \F .  Haug].  Eloges,  ^f 
G.  BaUGH,  Die  Universilàt  Erfurl  irn  ZeitalUr  des  Friihhumanismus  [LehnerdtJ. 
Appréc.  favorable.  H  L'ace,  de  direction  sans  préposition  dans  Quinte  Curce 

80  [Th.  Stangl].  On  trouve  peu  ^'exemples  de  cette  construction  que  S.  étudie 
dans  trois  art.  consécutifs.  Yi  7  oct.  Car.  Lanzani,  /  Persica  di  Ctesia  fonte 
di  sioria  greca  [Holzapfel].  Contribution  de  valeur  à  la  critique  de  texte.  ^ 
M.  Rabbnhorst,  Quellensludien  sur  Naturalis  Historia  des  Plinius.  1,  Die  Zeit- 
angaben    varronischer  und  capitolinischer  Aéra  in  der   Nat.    fJist.   [Detlefsen], 

26  Appréc.  favorable.  H  Zum  àltesten  Strafrecht  der  KuUurvôlker.  Frngen  zur 
Rechtsvergleichung  gestellt  von  Th.  Mommsbn,  beanlwortet  von  H.  Brunner 
u.  s.  w  [ManigkJ.  Très  grands  éloges.  Rérumé.  %  E.  Fabricius,  Die  Besiiz- 
nahme  Badens  durch  die  Borner  [Haug].  Recommandé.  \  Ed.  ROBSE,  Ueber 
Mithrasdienst  [WolffJ.  Très  au  courant  de  ce  qui  a  paru,  indépendance  de 

30  jugement,  nouveaux  points  de  vue.  %  J.  Déghelettb,  Les  vases  céramiques 
ornés  de  la  Gaule  rom.  {Narbonnaise,  Aquitaine  et  Lyonnaise)  [Anlhes].  Contri- 
bution de  valeur.  ^  K.  Kourouniotès,  'OSyjyo;  xf,:  'Ol\j[t.Tzlxi.  IkpiYpaçT)  x. 
àvacrxaçwv  xal  xaxâXoYo;  t.  (Aoyae^ou  [Weilj.  Eloges.  ^  R.  GarBE,  Die  Bhaga- 
vadgita  aus   dem-  Sanskrit   iibersetzt  mit  einer  Einleilung  iiber  die  urspriingliche 

35  Geslalt,  ihre  Lehren  und  ihre  Aller  [Justi].  Analyse.  ^\  14  OCt.  C.  G.  COBBT, 
Lysiae  oraiiones.  Ed.  maj  [Fuhr].  Cette  4»  éd.  d:ie  à  J.  J.  Hartman  ne  répond 
pas  à  ce  qu'on  espérait,  f  Die  Septuaginta-Papyri  und  andere  allcfirist.  Texte 
der  Heidelberger  Papyrus  Sammlung  hrsg.  V.  A.  DeiSSMANN  [Nestlé].  Appréc. 
favorable.  ^  S.  Gonsoli,  A.  Persii  Flucct  saturarum  liber  rec.  Ed  maj.  et  min. 

40  [Hosius].  Réserves.  î  Edm.  Courbaud,  M.  Tullii  Ciceronis  opéra  :  de  oralore 
liber  primas  [Stangl].  Des  réserves.  ^  A.  Héron  de  Villbfosse,  L'argenterie 
et  les  bijoux  d^or  du  trésor  de  Boscoreale  [B].  Ne  sera  qu'un  aide-mémoire  pour 
les  archéologues  qui  n'ont  pas  la  grande  édition  sous  la  main.  H  P. 
GaUCKLBR,    La  personniftcalion   de   Carthage,   mosaïque   du  musée  du   Louvre 

45  [Engelmann].  Conclusions  acceptables,  f  Papers  of  ihe  British  School  at  Rome 
II  [Partsch].  Contient  une  étude  sur  les  dessins  attribués  à  Andréas  Coner 
de  T.  AsHBY  <  cf.  R.  d.  R.  29,  212,  23  sqq.  >.  Montre  l'importance  de  ces 
dessins  de  monuments  roui.  ^  R.  Wbill,  Recueil  des  inscr.  égyptiennes  du 
Sinai[y.  Bissing].  E'oges.  ^  M.  PhilbntaS,  TpatifiaTixT)  x.  Pw|iattxr)c  Y^wffor.î  1 

60  G.  Rontakbs.  Pw|jia{ïxr|  rpaix[iaTtxf|  [K.  Djeterich].  Symptôme  favorable.  \% 
21  oct.  E.  B.  KlaPP,  Hiatu-<  in  grerk  rnelic  poelry  [Schoiie].  Appréc.  favorable. 
^  A.  BaUBR  u.  j.  StrzyGOVVSKI,  Eine  Alexandrinische  Wellchrunik.  Text  u.  Mi- 
nialuren  eines  griech.  Papyrus  der  Sammlung  Goleniééev  [JacobjJ.Très  pratique. 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  3b 

Grande  valeur.  %  C.  GiarbatanO,  C.  Valeri  Flacci  Balbi  Setini  Argonauticon 
libri  octo  [Ilelm'.  Soigné  à  tous  égards.  ^  A.  G.  Clark,  The  Vêtus  Cluniacensis 
of  Poggio  [Strauss).  Appréc.  favorable.  If  G.  Blegher,  De  eœ^ispicio  capi/a  tHa 
[Stengel].  Travail  soigné,  ulile  et  f<iit  avec  prudence.  H  P.  Gaugkler,  Noten 
sur  les  mosaïstes  antiques  [Engehnann].  Liste  de  mosaïstes  antiques  plus  5 
complète  que  celles  qui  ont  paru  jusqu'ici.  ^  .K.  Vollmoller,  Kriiischer 
Jahresbericht  Hber  die  Fortschrille  der  romanischen  Philologie,  V.  3.  VI,  2 
[Tobler].  Analyse  des  travaux  avec  qqs  remarques.  ^  A.  Hbmmb,  Was  mus 
der  Gebildete  voin  Griechischen  wisseni  [Weisseufels].  Fait  avec  grand  soin.  2^ 
éd.  corrigée  et  augmentée,  f  Sur  l'inscr.  des  conducteurs  de  chars  de  lO 
Delphes  [O.  Washburn].. Déchiffrement  des  caractères  de  la  première  ligne 
de  cette  inscr.  gravée  sur  une  base  qui  est  de  la  même  époque  que  les 
flls  de  Deinomenès.  t^  28  oct.  A.  TaGCONB,  Il  trimelro  giambico  nella  poesia 
greca.  Id.,  Il  trimelvo  giambico  dei  frammenti  Iragici,  satireschi  e  comici  dell^ 
Alessandra  di  Licofrone  [Gleditsch].  Qqs  réserves.  1[  Berliner  Klassikertexte  i5 
H.  2.  Anonymer  Kommentar  zu  Platons  Theaetet  (Pap.  978^)  nebst  drei 
Bruchstùcken  philosophischen  Inhalts  bearb.  von  H.  DiELS  u.  W.  SCHU- 
BART  [W.  KrollJ.  Très  grands  éloges  de  cette  publication  laite  avec  la 
collaboration  de  J.  L.  Hbiberg.  %  Th.  Naegeli,  Der  Worischatz  des  Aposlels 
Paulus  [Nestlé]^  Important.  ^  Th.  W.  Dougan,  M.  T.  Ciceronis  Tusculanarum  20 
disputalionum  libri  quinque,  I.  B  1  a.  2  [SchicheJ.  Bon.  ^  Th.  GOmperz,  Essays 
und  Erinnerungen  [Lortzing].  Fera  universellement  plaisir.  Analyse.  %^ 
4  nov.  Edw.  B.  Clapp,  Pindar^  Accusative  Constructions  [Schône].  A  sa 
valeur  comme  contribution  à  l'histoire  de  la  grammaire,  mais  n'intéressera 
pas  vivement  les  lecteurs.  If  E.  L.  de  Stefani,  GH  excerpta  delln  Historia  25 
animalium  di  Eliano  [SchmidJ.  Important.  ^  Kleine  Texte  fiir  theolog .  Vorle- 
sungen  u.  Uebtmgen  hrsg.  v.  H.  Lietzmann  ;  9,  Ptolemaeus  Brief  an  die 
Flora  hrsg.  V.  Ad.  Harnagk  ;  10,  Die  fJimmelfahrt  der  Mose  hrâg.  V.  G. 
Clemen  ;  11,  Apocrypha  III .  Agrapha  neue  Oxxjrhynchuslogia  hrsg.  V.  Er. 
Klostermann  ;  12,  Apocrypha  IV,  Die  Apokryphen  Briefe  des  Paulus  an  die  30 
Laodicener  und  Korinlher  hrsg.  V.  A.  HarnaGK  ;  13,  Ausgewàhlte  Predigten  11  ; 
Fûnf  Festprediglen  Augustins  im  gereimler  Prosa  hrsg.  v.  H.  LiETZMANN  [E. 
Nestlé].  Eloges  de  ces  publications  de  textes  qu'on  désirait  vivement.  If  A. 
ZiNGKBLE,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri,  VII,  4.  Liber  U  [FUgnerJ.  Il  reste  encore 
beaucoup  à  faire  ;  mais  les  mérites  de  Z.  seront  volontiers  reconnus  de  35 
tous.  ï  S.  EiTREM,  Kleobis  und  Bilon  [DeubnerJ.  L'interprétation  de  cette 
légende  est  peu  vraisemblable-  ^  U.  GiRi,  Valeriano  iuniore  e  Salonino  Vale- 
riano  [HolzapfelJ.  Eloges  avec  réserves.  ^  Alf.  Manigk,  Pfandrechtliche 
Uvtersuchungen.  H.  t,  Zur  Gesc'iichte  der  rôm.  Bypothek  [Erman].  Grands 
éloges  de  ces  recherches  méthodiques  et  approfondies.  1f^  11  nov.  N.  Riedy,  40 
Solonis  eloculio  quatenus  pendeat  ab  exemplo  Homeri.  Accedit  index  Soloneus 
[Laeger].  Eloges.  ^  J.  Schmidt,  Euripides  Verhàltnis  su  Komik  und  Komoedie 
1,  1  u.  2  [W.  Nestlé].  Sérieusement  fait,  connaissance  du  sujet,  lectures 
étendues.  \  H.  MerGUET,  Handlexikon  zu  Cicero  H.  I  (Â-D)  II  (D-M)  [Schmalz]. 
Guide  sûr  pour  le  vocabulaire  de  Gicéron,  mais  la  manière  dont  chaque  45 
article  est  disposé  ne  rencontrera  pas  l'approbation  générale.  ^  F.  Kemper, 
De  vitarum  Cypriani,  Martini  Turonensis,  Ambrosii,  Auguslini  rationibus  [Blgel- 
mair].  Méritoire.  If  G.  L.  RanSON,  Studies  in  ancieut  furniture.  Couche  and 
beds  of  the  Greeks,  Etruscans  and  Romans  iBliimuerJ.  A  de  la  valeur;  repose 
sur  de  sérieuses  études  dans  les  Musées,  f  M.  Jastrow  jun,  Die  Religion  50 
Babyloniens  und  Assyriens.  1  [Meissnerj.  Trad.  ail.  revue  et  augmentée  par 
l'auteur.  Remarques  de  détail.  Appréc.  favorable.  ^  G.  Bbzold,  Ninive  und 
Babylon  [Homrael].  Malgré  des  défauts,  peut  être  chaudement  recommandé 


36  1905.    —   ALLEMAGNE. 

au  grand  public,  f  B.  KûHNER,  Atisfuhrliche  Orammatik  der  griech.  Sprache  : 
2  Th.  Satzleht-e.  3.  Aufl.  besorg  v.  B.  Gbrth  [Bropchmann].  Sera  accueillie 
avec  d'autant  plus  de  plaisir,  qu'elle  s'est  longtemps  fait  attendre.  1|^  l8nov. 
A.  LuDWiCH,  Textkriiische  Untersuchungen  ûber  die  mylhologischen  Scholien  nu 
6  Horners  Ilias  III  [Peppiniiller].  Fait  avec  le  même  soin  que  les  vol.  1  et  2. 
î  U.  BernaYS,  Studien  zu  Dionysius  Periegeles  [Weinberger].  Résumé.  Tf  Joh. 
WhiSS,  Die  Schrifien  des  Neuen  Testaments  neu  ûberselzt  und  fur  die  Gegenwarl 
trkldrt.  2  Lief.  [Eb.  Nestlé].  Appréc.  favorable,  f  Th.  Ladewig  u.  C.  Sgha- 
PER,  Vergils    Gedicht'   erkl.   3.   B.    Vll-XII  der  Aeneis.  9  Aufl.  Bearb.   v.  P. 
10  Deutike  [Tolkiehn].  Eloges.  ^  i.  Candbl,    De  clausulis  a  Sedulio  in  eis  lihris 
qui  inscfibuntur  Paschale    Opus  adhibilis    [TolkiehnJ.   Fait  avec  soin,  mais  la 
forme  laisse  à  désirer,  t  E.  Kornbmann,  Kaiser  Iladrian  und  der  lelzte  grosse 
Historiker  von  Rom.  Eine  quellenkrilische   Vorarbeil  [PeterJ.    Sera  utile.  ^  H. 
SCHAEFER,    Die   Mystericn   des  Osiris  in  Abydos  unier  Kônig  Sesoslris  III.  [v. 
15  BissingJ.  Eloges.  ^  Fr.  FranzisS,  Bayem  zur  Romerseit.  Eine  histor.  archaeol. 
Forschung  [IlaugJ.  Pas  de  valeur  scientifique  et  ne  pourra  être  employé 
comme  réunion  de  matériaux  qu'avec  la  plus  grande  prudence  et  avec  la 
critique    la    plus    pénétrante.  ^    Em.     Schûrer,    Die  siebentàgige  Woche  im 
Gebrauche  der  Christ.  Kirche  im,  ersten  Jahrh.  [E.  Neslle].  Vivement  recom- 
20  mandé,  t  R.   Gagnât,   Cour   d''Epigraphie  latine.  Suppl.   à  la  3»  éd.    [HaugJ. 
Très  méritoire,  mais  certaines  parties  auraient  dû  être  plus  soigneusement 
revues.^  K.  Meister,  Der  Syntaktische  Gebrauch  des  Genetivs  in  den  Kretischen 
Dialekiivschriften  [Delbruck].  Approfondi  et  pénétraût.   ^  Horace  Sat.  I,  6, 
15.  [Fr.  Vogel].  Ce  vers  contient  un  blâme  pour  le  peuple  dénué  de  juge- 
25  ment  qui  reprochait  à  Mécènes  d'avoir  élevé  jusqu'à  lui  le  fils  d'un  affran- 
chi et  d'avoir   écarté  un  homme  sans  valeur  riche  en  aïeux,  tif  25  nov. 
J.  AB   Arnim,  Stoicorum.  veterum  fragmenta  I,   Zeno  et  Zenonis  discijntli  [Poh- 
lenzj.  Eloges.  ^  E.  Diehl,  Procli  Diadochi  in  Platonis  Timaeum   commenlarii 
éd.  II  [KroilJ.  Bon.  %  G.  Goetz  et  Fr.  Schoell,  T.  Macci  Plauti  comoediae. 
3<J  Fasc.  2  Bacchides,  Captivos,  Gasinam  complectens  [Wessner].  2*  éd. vérita- 
blement améliorée,  t  S.  S.  HEyNEMANN,^?iafecta  Horaliann  [RôhlJ.  Ouvrage 
posthume  publiée  par  G.  Krïjger.  ^  E.  Lambert,  L'histoire  traditionnelle  des 
XII  Tables  et    les  critères  d' inauthenticité  des  traditions  en  usage  dans  Vécote  de 
Mommsen  [Holzapfel].  Œuvre  d'un  penseur  indépendant  et  conséquent,  con- 
3B  naissant  bien  son  sujet,  doué  de  pénétration  et  du  don  de  combinaison. 
^  Br.  Wolff-Beckh,   Kaiser  Titus  und  der  JUdische  Krieg  [Lenschau).   N'est 
pas  sans  intérêt  pour  le  grand  public,  mais  n'arrive  pas  à  démontrer  ce 
qu'il  a  le  plus  à  cœur,  que  Titus  devint  fou.  %  F.  Gaugkler,  1,  Compte 
rendu  de  la  marche  du  service  en  i883;  2,  Le  Quartier  des  Thermes  d^Antonin  et 
40  le  couvent  de  St-Elienne   à    Carthage  ;   3,   Inscr.  du  Fahs  et  du  Bou-Arada  ;  4, 
Municipium   Félix    Tkabbora  ;    5 ,    Rapport   sur   l'exploration  du  Sud  Tunisien 
(R.  Oehler].  Résumé.  Gauckler  et  ses  compagnons  d'exploration  ont  droit 
à  notre  reconnaissance.  ^  M.  Rostowsew,  Rôm.  Bleilesserae.  Ein  Beitrag  zur 
Sozial-  und  Wirlhschaftsgcschichte   der   rQm.   Kaiserzeit   [Ihmj.    Sera   bien  ac- 
45  cueilli. ^^ 2  déc.  II.  LohSE,  Quaestiones  chronologicae  ad  Xenophontis  Hellenica 
pertinentes  [Lenschau].    Soigné   et  approfondi.    ^   Ad.  Harnagk,  Die  Chro- 
nologie der   altchrist.  Lilei'atur  bis  Eusebius.  H,  Die  Chronologie  der  Litcratur 
von  Irenàus   bis  Eusebius   [Preuschenj.   Grands   éloges.  ^  J.  P.   Postgate, 
Corpus  poetarum  latinorum  a  se  aliisque  denui  reeognitorum  et  brevi  leclionum 
r,o  varietate  inslructorum  éd.  Fasc.  IV  quo  continentur  Caipurnius  Siculus,  Golu- 
mellae,  1.  X,  Silius  Italiens,  Statius,  [Vollmer].   Analyse  :   Appréc.    plutôt 
sévère  sauf  pour  ce  qui  concerne  Galpurnius.  Ç  Tacite.  Les  Annales  trad.  par 
L.  Loisbad  [C.  Bardt].  Cette  trad.  nouvelle  ne  peut  être  comparée  à  celle 


BERLINER   PHILOLOGISGHE   WOGHENSCHRIFT.  ôi 

de  Burnouf,  et  elle  ne  réalise  pas  un  progrès  sur  celle  de  Lamalle  dont  elle 
s'inspire  souvent.  If  F.  Hiller  von  ftAERTRlNGBN,  Thera.  Unlersuchungen, 
Vermessunge7t  u.  Ausyrabungen  in  den  Jahren  1895-1902  \l\  |Weil].  Appréc. 
favorable.  5  G.  B.  Randolph,  Tlie  Mandragoraof  the  Ancientsin  Folk-lore  and 
Medicine  [Ilberg].  Eloges.  If  Erw.  Rausgh,  Geschichle  der  Pddagogik  u.  des  5 
gelehrien  Unterrichis  [Ziehen].  Elot,'es  de  cette  2^  éd.  revue  et  augmentée.  If 
Sur  les  conducteurs  de  chars  de  Delphes  [J.  N.  Svoronos].  Le  dédicant  de 
ce  monument  <  cf.  supra  21  oct.  >  qui  appartient  au  groupe  décrit  par 
l'ausanias  X,  15,  6,  doit  être  le  roi  Arcbesilaos  IV  de  Cyrène  :  ce  que  confirme 
la  lecture  de  Washburn.  \  Le  Superlativus  indignantis  [J.  H.  Schmalz].  On  lo 
opposait  ainsi  un  superlatif  élogieiix  à  un  superlatif  de  blâme-,  très  goûté 
des  rhéteurs  et  des  orateurs.  Vi  9  déc.  W.  Pater,  Plaio  und  der  Plato- 
nismus  [Schneider].  Trad.  de  l'anglais  par  H.  Heght.  Recommandé,  f  L. 
CaSTIGLîoni,  Analecta[\ollïneT].  Mention.  ^  H.  A.  Sanders,  Roman  historical 
sources  and  inslitulions  éd.  [Rossbach].  Vol.  1  de  «  University  of  Michigan  16 
Studies,  humanistic  séries  ».  Appréc.  favorable  de  ce  vol.  important.  %  A. 
BiGELMAiB,  Zeno  von  Verona  [J.  Baer].  Résumé  de  cette  longue  monogra- 
phie, f  M.  ScHANZ,  Geschichle  der  Rom.  Lileratur  bis  zum  Geselzgebungswerk 
des  Kaisers  Justinian.  III,  Die  Zeit  von  Hadrian  H7  bis  auf  Constantin  3i4 
flhm].  Cette  2»  éd.  de  cette  3'  partie  a  encore  été  remaniée  et  mise  au  cou-  20 
rant.  Grands  éloges  f  R.  J.  Bonnkr,  Evidence  in  Alhenian  courts  [Thalheim]. 
Traite  à  fond  la  question.  ^  Bulletin  de  géographie  historique  et  descriptive 
[Fartsch].  Contient  une  contribution  de  valeur  à  la  topographie  du  Bellum 
Gallicum,  de  Soyer.  lit  16  déc.  H.  B.  Mendes  da  Costa,  Index  elymologicus 
diclionis  Homericae  [Solmsenj.  Employé  avec  prudence  et  critique  pourra  2- 
rendre  des  services.  If  P.  J.  M.  van  Gils,  Quaenliones  Euhemereae  (TiirkJ. 
Dllfus.  difficile  à  suivre,  mal  écrit.  ^  O.  Jahn,  Atovucrtou  y^  Aoy^'^o^  it-  ij'Î'ouç. 
De  sublimitale  libeilus  [Lehnertl.  Appréc.  favorable  de  cette  3«  éd.  p.  p.  J. 
Vahlen,  destinée  aux  classes.  ^  J.  Vessbrbau,  Aetna.  Texte  latin  avec  trad. 
et  comm.  [Sudhausi.  Appréc.  favorable.  ^  0.  de  Gebhardt,  A.  Harnagk-  30 
Th.  Zahn,  Patrum  A postolicorum  opéra.  Textura  rec.  [E.  Nestlé].  Cette  o«  éd. 
ne  saurait  être  assez  recommandée.  \  G.  Gruhn,  Dus  Schlachtfeld  von  Issus. 
Eine  Widerlegung  der  Ansicht  Jankes  (Lammer).  Ne  convaincra  personne.  % 
Archiv  fur  Religionswissenschafl,  VIII.  Beihefl  [Stengeli.  Résumé  <  cf.  supra 
l'analyse  de  ce  fasc.  >.  f  W.  Kroll,  Die  AUertumswissenschaft  im  letzten  35 
Vierteijahrhundert  [Schroeder|.  Appréc  favorable.  If  La  grande  Grèce  à 
l'époque  préhistorique  [W.  Mayer].  Poteries  trouvées  à  Molfetta,  Tarente  et 
Matera.  *\\^  23  déc.  F.  Zugker,  Spuren  von  Apollodoros  izepï  ôewv  bei  christ- 
lichen  Schriflstellern  der  ersten  filnf  Jahrh.  [Jacobyf.  Des  réserves.  ^  R. 
ScHUETzE,  Juveniilis  ethicus  [G.  llosius].  Essaie  avec  habileté  et  avec  bonheur  40 
deprouverqueJuvénal  est  plutôt  un  moraliste  qu'un  rhéteur.  ^  Sp.  Vassis, 
.'Pwixatwv  7ro)iT£ta  r|  pao-deuoijivYi  xal  t)  èXeuôépa  [F.  Cauur].  Cet  ouvrage,  dont 
on  ne  partagera  pas  toutes  les  conclusions,  sera  goûté  non  seulement  en 
Grèce,  mais  aussi  partout  où  l'antiquité  romaine  est  étudiée.  ^  W.  Judeigh. 
Topographie  von  Athen  [Bliimmer].  Fait  partie  de  l'Hdb.  d'Iwan  Mûller.  45 
Comble  heureusement  une  lacune  vivement  ressentie.  ^  K.  Wessely,  Topo- 
graphie des  Faijum  (Arsinoites  Nomus)  in  griech.  Zeit  fW.  Kroll].  Très  spigné 
<  cf.  R.  d.  R.  29,  114,  31  sqq  >.  f  G.  M.  Kaufmann,  Handbuch  der  christlichen 
Archaeologie  [LiidtkeJ.  Appréc.  favorable.  Analyse.  ^  B.  J.  Wheler,  The 
whence  and  whiiher  of  the  modem  science  of  language  [E.  Schwyzer].  Important.  30 
1^  30  déc.  G.  Rbhdantz,  Demosthenes  nçun  PhUippische  Reden  fUr  den  Schid- 
gebrauch  erkl  Rede  V-IX  [Fiihr].  6»  éd.  p.  p.  F.  Blass.  Bien  des  conjectures 
sont  inadmissibles  ou  inutiles  ;  le  commentaire  est  en  général,  resté  le 


38  1905.    —   ALLEMAGNE. 

même.  ^  Th.  ZiblinSKI,  Das  Klauselgeselzl  in  Ciceros  Reden.  Grundsiige  einer 
oraiorisclien  Rhythmik  [W.  Kroll].  Fait  avec  soin  et  sagacité,  mais  devra  être 
employé  avec,  prudence  et  par  ceux-là  seuls  qui  pourront  le  contrôler  par 
les  autres  ouvrages  écrits  sur  ce  sujet.  <  Cf.  pour   l'analyse  R.   d,  R.  29, 

5  88,  1  sqq  >-.  ^  A.  JeremiaS,  Monot/ieisliche  Slrômungen  innerhalb  der  babxjlo- 
nische  Religion  [Meissner].  Riche  d'idées,  mais  toutes  les  conclusions  ne  sont 
pas  certaines.  ^  II.  Steuding,  Griech.  und  rôm.  Mythologie  [Slengel].  Sans 
prétention,  destiné  au  grand  public,  dont  il  éveillera  l'intérêt  et  qu'il  orien- 
tera  bien.   %    Perrot  et   Chipiez,   Histoire  de  VArt  dans  Vantiquité,  VIII.  La 

10  Grèce  archaïque,  La  sculpture  [L.Curtius).  Œuvre  monumentale  :  qqs  réserves. 
^  K.  Waltbr,  Herders  Typiis  lectionum  i  Weisseufels].  Important  et  intéres- 
sant. t\  Cette  Revue  contient  en  outre  l'indication  des  «  Programmes  » 
parus  en  1904  et  1905  sur  les  diCférentes  branches  de  la  philologie  et  le  c.  r, 
des  séances  de  l'Archaeol.   Gesellsch.  et  de  la  Prenss.  Akad.  d.  Wissen- 

16  schaften  zu  Berlin,  de  la  Kgl.  Bayer.  Akad.  der  Wissensch.  de  Munich,  de 
la  Kgl.  Sachs.  Gesselsch.  d.  Wissensch.  de  Leipsig  et  du  /iS.  Congrès  des 
philologues  et  professeurs  allemands.  X. 

Blàtter  fur  das  Bayer.  Gymnasial-Schulvvesen.  Bd.  /jUei.  t906  Jv. 
Fev.  Contribution  à  la  critique  d'Euripide  et  de  Bakcbylide  V  30,  XVI  68. 

20  [H.  StadtmiillerJ.  Corrections  proposées  à  plusieurs  vers  de  l'Oreste,  et 
occasionnellement  à  un  vers  de  Bacchylide.^  Plutarque,  Périclès  XXVI,  2. 
[Gg.  HauckJ.  Interprétation  du  passage,  et  du  mot  TtoXuYpâtitiaToi;  qu'il  faut 
traduire  ici  par  «  lettré,  cultivé  ».  t  Th.  Gomperz,  Griechische  Denker.  Eine 
Geschichte   der  anliken   Philosophie.   Il   [Dyroff].    Grand  éloge  de   ce  vol.  2; 

25  étude  magistrale  sur  Platon.  Discussion  de  qqs  points.  ^  Rudof  Merinqer, 
Indogermanische  Sprachwissenschaft  [Dutoit].  3*  éd.  de  cet  excellent  précis, 
tout  à  fait  recommaudable  ;  il  manque  un  index.  ^  C.  F.  W.  Mûllbr,  C. 
Plini  Caecili  Secundi  epistularum  libri  novem,  epislularum  ad  Traianum  liber, 
panegyricus.  [G.    AminonJ.    Savant  et   commode.  Les  fondements  du  texte 

30  sont  ceux  de  l'éd.  de  Keil,  mais  les  travaux  récents  de  la  critique  ont  été 
mis  à  profit  avec  sagacité.  ^  J.  Sitzler,  Ein  àsthetischer  Kommenlar  zu 
Horners  Odyssée  [M.  Seibel].  Fait  pendant  au  cou)mentaire  de  Kammer  sur 
l'Iliade  ;  travail  sérieux,  fait  avec  sens  et  avec  goût,  mais  qui  simplifie  trop 
la  tâche  du  maître  et   de  l'élève.  ^  Ail.  Miiller,  Àsthetischer  Kommenlar  su 

35  den  Tragodien  des  Sophokles.  i  Wecklein].  Savant  et  utile,  surtout  aux  écoliers. 
Discussion  et  réserves  sur  plusieurs  points.  If  P.  Woltzb-E.  Schulzb, 
Castellum  Itmitis  Romani  Saalaburge7ise.  Die  Saalburg  (J.  Melber].  Ces  cinq 
cartes  en  couleurs  de  W.,  avec  texte  de  S.,  peuvent  rendre  de  grands  ser- 
vices, surtout  pour  la  lecture  de   l'Agricola  et  de  la  Germanie  de  Tacite. 

40^  Ernst  LiNDL,  Cyrus  |Id.].  Monographie,  très  profitable  à  lire,  qui  fait 
partie  de  la  Weltgeschichte  de  Kampers,  Merkle  et  Spahn  :  le  titre  manque 
de  clarté  ;  analyse  et  observations.  ^  Gg.  Busolt,  Grierh.  Geschichte,  III,  2  : 
Der  peloponnesische  Krieg.  |Id.J.  Nouveau  volume,  aussi  précis  et  aussi  com- 
plet, de  ce  manuel  indispensable,  f  C.  F.  Lkhmann-E.   Kornbmann,  Reitràge 

45  iur  alien  Geschichte,  III  |K.  Reissinger].  Plusieurs  mémoires  intéressants 
(monument  d'Ancyre  par  Koruemann,  Caligula  par  'Willrich,  etc.)  ;  <cf.  R. 
d.  R.  28,  14  sqq>.  ^\  Mars-avril.  Excursion  sur  le  domaine  de  la  syntaxe 
latine.  [Hcrm.  Roppenecker].  Discute  l'ordre,  plutôt  confus  (pot  pourri) 
adopté  par  Landgraf  pour  l'étude  des  propositions  et  des  éléments  de  la 

M  proposition,  et  propose  un  tout  autre  plan  tant  pour  la  morphologie  que 
pour  la  syntaxe.  ^  Horatiana.  [Fr.  OhleuschlagerJ.  Interprétation  déve- 
loppée de  4  passages  d'Horace  (Sat.  II,  2,  71  sqq  ;  Ep.  I,  1,  13;  Ep.  II,  3,  237- 
238  ;Ep.  II,  3,406).  1   La  nouvelle  littérature  sur  Palladius  [Karl  RUck]. 


blAtter  fur  das  bayer,  gymnasial-schulwesen.  39 

Signale,  outre  l'article  que  Schanz  a  consacré,  dans  son  histoire  de  la 
littérature  romaine,  à  cet  agronome  du  h'  s.  p.  G-,  l'ouvrage  récent  de  M.. 
SiRGH,  très  complet  sur  la  personne  de  Palladius  et  sur  les  sources  de  son 
de  re  rustica  (Columelle,  Pline,  etc.)-  Analyse  élogieuse.  f  W.  G.  Halb- 
C.  D.  BuCK,  A  Lalin  Grammar  [Dutoit].  Ouvrage  de  grand  savoir  et  de  5 
grand  mérite,  bien  qu'on  ne  sache  au  juste  s'il  s'adresse  aux  débutants 
ou  aux  apprentis  philologues  ;  le  vieux  latin  (domaine  spécial  de  Buck) 
est  souvent  invoqué  et  cité.  Plan  et  observations.  \  A.  Waldk,  Latein. 
Etymologiscfies  Wôrterbuch  I  u.  II  (a-cupio)  [J.  Menrad].  Début  d'un  excel- 
lent lexique,  tout  à  fait  au  courant;  marque  un  progrès  sérieux  sur  lO 
celui  de  Vanicek,  déjà  vieux  de  24  ans.  ^  Kottmann,  De  eloc-Uione  L.  Junii 
Moderali  Columellae  [H.  SfcadlerJ.  Etude  d'un  vif  intérêt,  quoique  ne  reposant 
pas  sur  une  édition  vraiment  critique  de  Columelle.  Exemples.  ^  Al. 
RzaCH,  Hesiodi  carmina  [M.  SeibelJ.  Commode  et  bien  au  courant  des  der- 
niers résultats  de  la  critique  ;  outre  les  meilleurs  maimscrits,  les  papyri  15 
ont  été  mis  à  contribution.  %  J.  Nussbr,  Sophokles'  Kôniçi  Ôdipus.  Eine 
dsiheti&ch-kritische  Betrachtung  [Wecklein].  Elude  fine  et  profonde,  divisée 
d'après  la  méthode  d'Aristote  t^Oo;,  5iavo;a,  /é^iç,  |xé/o;,  o'i/i;)  \  W.  SCHMIDT, 
L.  Nix-H.  SCHOENE,  Heronis  Alexandrini  opéra  quae  supersunt,  I,  II,  1,  III. 
|S.  Ciinther].  Très  bonne  édition,  texte  et  traduction  ;  comble  une  lacune  20 
véritable.  ^  G.  IIelmreiGH,  ra),y)voO  Trspl  xpifretov  tpta,  Galeni  de  tem- 
peramentis  libri  NI.  [H.  Stadler].  Texte  vraiment  nouveau,  collationné  avec 
soin  et  savoir  sur  les  meilleurs  mss.  f  E.  Drerup,  Homer.  Die  An  fange  der 
hellenischen  KuUur  [K.  Reissinger].  Bon;  des  réserves.  \  Roy  C.  Flickinger, 
Plutarch  as  a  source  of  information  on  the  Greek  Iheater  [Bodensteiner].  Etude  25 
curieuse  et  bien  conduite.  Résultats  intéressants.  %  V.  Gardthausen, 
Auguslus  und  seine  Zeit,  I,  3  u.  II,  3  [Rottmanner).  Analyse  élogieuse  de  ces 
nouveaux  fascicules.  ^  Schenk-Koch,  Lehrbuch  der  Geschichte,  III  :  Gesch. 
der  Griechen  und  Romer  bis  zur  Zeit  Christi  [Stichj.  Utilement  remanié  par  K. 
^1[  Mai-jum.  La  21^  lettre  de  Diogène  (R.  Hercher,  Epistolographi  Graeci,  30 
p.  240).  [Karl  Meiser].  L'auteur  s'est  inspiré,  pour  cette  lettre,  de  Lucien 
et  d'Alciphron.  Traduction  allemande.  ^  La  perception  des  couleurs  chez 
les  anciens.  [H.  StadlerJ.  Combat  avec  Biùmner  et  Harder,  la  thèse  de  W. 
Schullz  qui  refuse  aux  Grecs  la  perception  du  bleu-jaune,  comme  la  distinc- 
tion du  bleu-vert  et  du  violet.  H  Fr.  Nbue-C  Wagener,  f'ormenkhre  der  35 
laleiti.  Sprache,  IV  :  Regisler  mit  Zusàlzen  und  Verbesserungen  [G.  LandgrafJ. 
Celle  3»  éd.,  remaniée  et  complétée  par  W.,  mérite  tous  les  éloges.  ^  C. 
Wagbnkr,  Beitrdge  zur  lalein.  Grammatik  und  sur  Erklàrung  latein.  Schrift- 
steller,  I  (Id.].  Etude  savante  de  maints  problèmes  de  morphologie  ou  de 
syntaxe.  If  K.  F.  Ambis-C.  IIbntze,  Homers  Ilias  l-Ill  [SeibelJ.  6»  éd.,  au  40 
courant  des  plus  récents  travaux;  texte  de  Ludwich.  Comparaison,  pour 
plusieurs  passages,  avec  l'éd.  de  Stier-Seibel.  H  H.  von  Arnim,  Die  Bakchen. 
Tragôdie  des  Euripides  [ThomaiS].  Très  bonne  trad.  ail.  sur  le  modèle  des 
tragédies  grecques  traduites  par  Wilamowilz.  ^^  Juillet-août.  L'emploi  des 
couleurs  dans  les  monuments  et  les  tableaux  de  l'antiquité  classique  [M.  45 
Spiegel].  Etude  détaillée  de  cet  emploi,  qui  s'arrête  avec  la  décadence  de 
l'an  antique,  t  Sur  les  dialogues  de  Sénèque  [O.  Hey].  Examen  critique  et 
interprétation  du  passage  Seu.  dial.  'J,  5,  5  où  il  faut  lire  :  malo,  mortuus 
esse  quam  <non>  vivere.  ^  Hans  Stigh,  Marc  Aurel.  Der  Philosoph  auf  dem 
rôinischen  Kaiserthron  [Stâhlin].  Analyse.  Excellent.  \  P.  Goesslbr,  Leukas-  50 
Hhaka,  die  Heimal  des  Odysseus  [K.  ReissingerJ.  Très  recommandable  ;  a  mis 
à  profit  les  découvertes  de  Dôrpfeld.  ^^  Sept.-oct.  Recherches  sur  les  exer- 
cices gymnastiques  des  enfants  dans  la  Grèce  antique  [M.  Vogt].  Etude 


'lO  1905.    —   ALLEMAGNE. 

détaillée,  à  l'aide  des  sources  (Pollux,  Platon,  Hcsychius,  etc.^,  des  divers 
excercices  collectifs  sans  agrès.  ^  O.  Altbnburg,  P.  Cornélius  Tacitus, 
Agricola  [G.  Ammon].  Ed.  très  soignée;  texte  de  Halm;  commentaire  bon 
malgré  qqs  lacunes.  \  Gust.  LandGraf,  Historische   Grammalik   der   latein. 

5  Sprnche,  III,  1  [Dutoit].  Eloge  de  ce  nouv.  fasc.  qui  comprend  une  introd. 
de  GoUing  sur  l'histoire  de  la  syntaxe  latine,  et  denx  ch.  de  Blase  (Tem- 
pera et  modis,  gênera  verbi).  f  Wecklein,  Euripides'  Mede.a  IFr.  Vogel]. 
Beaucoup' de  soin  et  de  savoir,  W  Nov.-déc.  G.  T.  A.  KrCoer,  Dts  Q. 
Horatius  Ftaccus  Saiiren  tind  Episleln  |Hôger].  Cette  15*   éd.    a  été    revue  et 

10  améliorée  par  G,  Kriiger  pour  le  texte,  la  ponctuation  et  le  commentaire. 
Examen  de  nombreux  passages.  %  Ch.  Hennings,  Homers  Odxjs&ee.  Ein  kri- 
tischer  Kommtntar  [VI.  Seibel].  Explique  les  contradictions  du  texte  par  la 
collaboration  successive  de  nombreux  homérides  et  rhapsodes.  Discussion 
de  plusieurs  points,  f  J.  IIirsgh,  Griech.  Miinzen  (O.  Hey].  Catalogue  très 

15  soigné,  avec  58  planches  d'une  parfaite  clarté  ;  aussi  utile  aux  maîtres 
qu'aux  élèves.  A.  Gasg.  Desfossks. 

Bonner  Jahrbucher  ou  Jahrb.  des  Vereins  von  Altertumsfreunden 
im  Rheinlande.  Livr.  113.  Les  deux  premières  parties  de  celle  livr. 
(p.  1  à  19'4)  sont  consacrées  aux  rapports  sur  l'activité  de  diverses  associa- 

io  tiens  historiques  en  1902  et  1903,  puis  sur  les  acquisitions  des  musées  de 
Bonn  et  de  Trêves  du  1"  avril  1902  au  31  mars  19(J3,  en  objets  de  provenance 
rom.  La  3"^  partie  (p.  194-272)  contient  le  premier  rapport  delà  commission 
germano-romaine  de  l'Institut  archéol.  allemand  sur  les  progrès  des 
fouilles  en  1904.  Cf.  supra  p.  19  pour  l'analyse  Bericht  iiber  die  Fortschritte 

25  der  rôm.-german.  Forschungen.  A.  S. 

Byzantinische  Zeitschrift  :  voir  à  la  fin  de  l'Allemagne. 
Deutsche  Literaturzeitung,  26»  année.  7  jr.  Theod.   Sghbrmann,  Die 
griech.  Quellen  des  hl.  Ambrosius  de  Spir.  s.  |TlollJ.  Manque  des  connaissances 
indispensables  pour  ce  genre  de  recherches.  %  Brakman,  Sidoniana  et  Boe- 

30  thiana  [Traube'.  Rien  de  remarquable.  ^  Beitràge  zw  alten  Geschichte  Hrsg. 
V.  G.  F.  Lbhmann.  T.  1  et  2  [J.  Kromayer],  Annonce  élogieuse.  ^\  14  jr. 
•\-  M.  KORELIN,  Der  friihe  italienische  Humanismus  u.  seine  Geschicfitschreibung 
(en  russe)  [Dukmeyer].  Maintes  erreurs  de  faits,  maintes  inexactitudes 
déparent  cette  étude  favorablement  appréciée  par  [N.  Karajevj  dans  Vestnik 

36  Evropy.  ^  R.  Sabbadini,  Spogli  Ambrosiani  Lalini  [W.  M.  Lindsay].  Fruit  de 
patientes  études;  résultats  intéressants.  ^\  21  jr.  Th.  Sinko,  Sententiae 
Platonicae  de  philosophis  regnanlibus  quae  fuerinl  llmmischj.  Utile  et  d'un 
véritable  intérêt;  il  semble  que  S.  soit  plus  à  son  aise  dans  les  temps  qui 
ont   suivi  J.-C.  que   dans   la  période  antérieure.  %  Drei  georgisch  evhaltene 

40  Schriflen  von  Hippolytus  hrsg.  v.  N.  BONWBTSCH  (0.  V.  (iebhardt  u.  Harnack, 
Texte  u.  Untersuchungen...  N.  F.  xi.  !•)  [Hennecke|.  Méritoire.  ^  W. 
FalGKBNHBIMBR,  Personen-  u.  Ortsregister  zu  der  Malrikel  und  den  Annalen  (/ef 
Univfrtitàt  Marburg^  iSil-iGSt  [Pistor].  Progrès  notable  sur  les  programmes 
de  J.  Casar  relatif»  à  ce  sujet.  ^  H.  Omont,  Notice  du  ms.  nouv.  acq.  lat.  765 

a  de  la  B.  N .  contenant  plusieurs  anciens  glossaires  grecs  et  latins  et  de 
qqs  autres  mss.  provenant  de  Saiul-Maximin  de  Trêves  [Gundermann]. 
Éloges.  ^  C.  CiGHORlUS,  Die  rôm.  Drinkmàler  in  der  Dobrudscha  [E.  Kriigerj. 
Une  foule  de  constatations  sûres;  méthode  et  circonspection.  ^^  28  jr. 
R.  RoGHOLL,  Bessarion  [W.  NordenJ.  La  partie  générale  qui  traite  du  milieu 

50  où  a  vécu  B.  est  mieux  traitée  que  la  partie  spécialement  consacrée  à  la 
lutte  du  platonisme  contre  l'aristotéllsme.  \  A.  Herbndts,  Die  handschrift- 
liche  Ueberlieferung  der  Zachavias-  u.  Johannes-Apokryphen  (O.  v.  Gebhardt 
U.  Uarnack  Texte...  W-  F.  xi,  3)  [BonwelschJ.  Soin  exemplaire.  \  K.  Rhon- 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  41 

TAKis,  'Pojxau'/.r)  v p a (xaaT txr„  2«  éd.  [ThiimbJ.  Témoigne  d'ua  esprit 
scientifique  et  complète  heureusement  le  manuel  du  critique  f  Latin  hymns, 
selected  and  annolated  by  W.  A.  Merrill  [Mauitius].  Choix  habilement 
fait  à  l'usage  des  écoliers  ou  des  étudiants  américains,  t  S.  Zebelbv, 
'A-/atxà.  Im  Gebiete  der  AUeviumer  der  Provins  Achaia  (Zapiski  (en  russe);  5 
[Buzeskul].  Beaucoup  de  circonspection  dans  les  conclusions,  de  conscience 
et  de  soin  dans  la  recherche.  tH  ^  fév.  Switalski,  Des  Chalcidius  Kommentar 
zu  Platos  Timaeus  flmmischj.  Fait  avancer  fortement  la  question,  f^  11  fév. 
Hellenische  Sânger  in  deutschen  Versen  v.  K.  Prbisendanz  u.  F.  Hein 
[GefTcken].  Tentative  vouée  d'avance  à  l'insuccès  ;  les  auteurs  auraient  dû  lO 
se  borner  à  quelques  personnalités,  f  Br.  Wolff-Begkh,  Kaiser  Titus  u.  der 
Judi^che  Krieg  [E.  MiinzérJ.  Du  bousillage.  La  science  ne  perdrait  rien  si  le 
sultan,  auquel  l'ouvrage  est  dédié,  achetait  toute  l'édition.  1[  Catalogus  Cod. 
Astrologorum  Graecorum.  Cod.  Romanorum  partem  priorem  descr.  F.  Cu- 
MONT  et  F.  Boll  [f  C.  Wachsmuth].  Intéressant  par  l'érudition  et  l'impor-  15 
tance  des  Inedita.  H^  18  fév.  Paul  Natorp,  Platos  Ideenlehre  [K.  Joël]. 
Appartient  aux  productions  les  plus  remarquables  de  l'histoire  de  la  philo- 
sophie. Il  en  est  peu  qui  l'égalent  dans  ces  dernières  années  par  l'intérêt, 
l'énergie  et  la  hardiesse  scientifique.  Compte  rendu  détaillé,  t  E-  M.  Perkins, 
The  expression  of  customanj  Action  or  stale  in  early  Latin  [Niedermann].  10 
Collection  qui  fait  preuve  de  soin  et  en  général  de  bonnes  connaissances 
philologiques.  La  méthode  et  le  côté  linguistique  font  défaut.  ^  Der  rôm. 
Limes  in  Oeslerreich.  Fasc.  IV  (Kais.  Akad.  d.  Wiss.)  [A.  von  Premer- 
slein].  Exposé  magistral  de  la  campagne  de  1901  dû  à  Max  v.  Groller. 
Éloges.  %  KleiNEIDAM,  Die  Personulexekution  der  Zwolftafeln  [M.  Gonrat  25 
(Cohn)].  Excellent,  f  Jahrbuch  der  kgl.  preussischen  Kunstsammlungen . 
T.  25  [Slrzygowski].  Publications  artistiques  de  premier  rang.  ^^ 
25  fév.  A.  Sghwegler,  Geschichle  der  Philosophie.  Trad.  hongroise  par 
MiTROViGS  Gyula  [L.  Ràcz].  Trad.  qui  mérite  tout  éloge  :  claire,  facile 
à  comprendre,  elle  se  lit  comme  un  original.  ^  G.  Batjgh,  Die  Universitàl  i^ 
Erfurt  im  Zeitalter  des  Fruhhumanismus  [Knepper].  Résultats  tout  à  fait 
satisfaisants,  f  Galante,  Siudi  su  VAtticismo.  1.  L'Attieismo  nella  commedia 
nuova.  2.  L'Attieismo  di  Procopo  di  Gaza  [ThumbJ.  Eloges  surtout  pour  la 
1^  diss.  qui  a  le  mérite  de  rendre  accessible  à  la  critique  historique  un 
chapitre  important  des  premiers  temps  de  la  xotv-i^.  ^  Das  marmor  Parium  35 
hrsg.  u.  erl.  v.  F.  Jagoby  [Wachsmuth].  Le  mérite  principal  de  cette  éd.  est 
dans  l'émendation  et  l'exégèse  du  texte,  tlf  ^  mars.  0.  Angermann,  De 
Arislotele  rhetorum  auctore  [Sinko].  Étude  substantielle  qui  complète  heureu- 
sement les  travaux  de  Fr.  Marx  et  qui  contient  de  bonnes  remarques 

d'exégèse,  t  V.  A.  Smith,  The  early  tlistory  of  India  from  600  B.  G (pi.)  40 

[R.  Pisch6l|.  A  l'usage  du  grand  public  ;  sera  lu  néanmoins  avec  utilité  par 
les  sanscritistes  Une  partie  du  livre,  relativement  considérable,  est  consa- 
crée à  l'expédition  d'Alexandre.  Yi  11  mars.  S.  Preuss,  Index  Isocraieus 
[P.  Wendlandj.  Complet  comme  répertoire,  sous  réserve  toutefois  que  le 
texte  de  Blass  a  été  pris  comme  base.  ^  F.  Hommel,  Grundriss  der  Geogm-  45 
phie  u.  Geschichte  des  alten  Orients  (2«  éd.  de  '  Abriss  der  Geschichte  des 
alten  Orients  ')  P.  1.  Ethnologie  des  alten  Orients.. Babylonien  u.  Ghaldaea 
=  I.  Mûller  Hdb.  T.  3.  Sect.  L  P.  1  [M.  Streck].  De  haute  valeur,  malgré 
les  objections  auxquelles  il  prête.  Une  des  parties  les  plus  réussies  est  la 
topographie  de  Babylone.  Compte  rendu  détaillé  (6  p.).  \^  18  mars.  N.  G.  50 
Politis,  MeXÉTat  Trepl  xou  ^t'ou  xal  xy^;  •(! ta (t a t] z  tou  sXXïjvixoù  Xaoû 
[A.  HeisenbergJ.  De  hauie  valeur;  montre  comment  les  superstitions  popu- 
laires de  l'antiquité  hellénique  se  sont  transformées  chez  les  Grecs  sous 


42  1905.    —    ALLEMAGNE. 

l'influence  du  christianisme  et  de  la  sujétion  turque.  %  W.  Klein,  Geschichie 
der  griech.  Kunst.  I.  Die  griech.  Kunst  bis  Myron  [FurlwanglerJ.  Arriéré  :  ni 
points  de  vue  ni  matériaux  nouveaux.  ^^  25  mars.  J.  Julien  et  H.  L.  db 
Pbrbibâ,  Eschine,    Discours   sur    Vambassade.  Texte  et  comm.  [Wendiand]. 

5  Rien  d'essentiellement  neuf,  répond  néanmoins  à  son  but  par  les  remarques 
utiles  et  los  observations  souvent  fines  du  commentaire.  \  S.  Reinagh, 
Apollo.  Histoire  générale  des  arts  plastiques  (pi.)  [H.  W.  SiNGER].  N'est  qu'une 
causerie,  f  FliGKINGBr,  Plularch  as  a  source  of  information  on  Ihe  Greek 
tkeater  [K.  Bethe].  Méthodique.  ^%  t«'  avr.  M.  J.  Bratsianos,  Ta  xaxà  tôv 

to  ©rjo-Éa  [Maass].  Sans  valeur  au  point  de  vue  artistique  et  sciemiflque.  \ 
A.  Stbibb,  Untersuchungen  ùber  die  Echtheit  der  Hymnen  des  Ambrosius  [J.  M. 
Brèves].  Méritoire  à  tous  égards,  ^f  8  avr.  Genrgii  Monachi  Chronicon,  éd. 
G.  von  BoOR,  2  vol.  [A.  HeisenbérgJ.  Est  la  l^^^  éd.  critique,  fruit  de  longues 
et  patientes  études,  et  qui  permettra  de  résoudre  une   des  questions   les 

16  plus  compliquées  de  l'histoire  de  la  littérature  byzantine.  tH  15  avr. 
U.  LuCKENBAGH,  Olympia  u.  Delphi  (p\.)  [Ziehen].  Excellent  livre  d'instruc- 
tion. La  partie  artistique  est  également  très  réussie.  ^  H.  Sghafer,  Die 
Mysterien  des  Osiris  in  Abydus  unlrr  Konig  Sesostris.  III  (pi.)  [Gapart].  Une 
des  plus  importantes  études  sur  la  religion   égyptienne   qui  aient  été 

20  publiées  depuis  plusieurs  années  et  qui  dépasse  le  cercle  de  l'égyplologie. 
^  Stellhorn,  Kurzgefassles  Wôrterbuch  zum  griecfi.  Neuen  Testament,  2»  éd. 
[Deissmann].  Répond  à  de  modestes  exigences  scientifiques;  point  de  vue 
linguistique  arriéré.  ^  P.  G.  Jubet,  Étude  grammaticale  sur  le  latin  de  S. 
Felastrius  [Marj.].  L'essentiel  est  pris  dans   l'éd.  du  critique  ;  ce  qu'il  y  a 

25  ajouté  est  superflu.  J.  manque  d'une  éducation  philologique  nécessaire. 
%%  22  avr  Justin,  Apologies.  Texte  grec,  trad.  française,  introd.  et  index  par 
L.  Pautigny  [G.  Krligerj.  Trop  dépendant  de  Kriiger,  question  de  trailuclion 
mise  à  part.  ^  G.  WisSOWA,  Gesammelte  Abhandlungen  sur  rôm.  Religions-  u. 
Stadtgeschichie  [Garter].  Témoigne  de   la  rigueur  de  la  méihole  de  W.  Un 

30  seul  opuscule  inédit  «  Echte  u.  Falsche  Sondergôtter  in  der  rom.  Rfligion  ». 
^^  29  avr.  P.  Rasi,  Saggio  di  alcune  particolarilà  nei  versi  eroici  e  lirici  di  S. 
Ennodio  [IL  Gleditsch].  R.  a  raison  de  protester  contre  les  conjectures  qui 
tendent  à  supprimer  chez  Ennodius  des  irrégularités  métriques.  ^  W.  Bab- 
THEL,  Zur  Geschichie  der  rôm.  Slàdte  in  Afrika  [Koch].    Diss.  très  méritoire, 

36  bien  que  parfois  la  disposition  manque  de  netteté.  1[  A.  Baumgartner,  Zur 
Geschichie  u.  Literatur  der  griech.  Slernbilder  jThiele].  Exposé  populaire,  mais 
très  compétent.  ^^  6  mai.  Rom.  Qunrtalschrift  fur  chrisll.  Aller tuio skunde. . . 
15-18«  année  [F.  X.  Funli].  Mentionné  à  cause  des  études  topographiques 
de  WiLPEBT  sur  les  monuments  chrétiens  de  la  via  Appia  et  Ardeatina  et 

40  sur  les  catacombes  de  S.  Galliste  où  il  rectifie  souvent  les  assertions  de 
De  Rossi.  A.  Mayb  complète  et  rectifle  sur  des  points  essentiels  «  Ancient 
pagan  tombs  and  Christian  cemeteries  in  the  islaiids  of  Malta  ».  H  M.  Schanz, 
Geschichie  der  rôm.  Literatur...  P.  4.  1"  moitié:  Die  Literatur  des  4.  Jahrh. 
[Lommatzschl.  Indispensable  pour  celte  périoie  de  la  littérature;  en  dépit 

45  de  qqs  légères  taches  faciles  à  supprimer  dans  une  prochaine  édition  rendue 
nécessaire.  ^  II.  Birghkr,  Itibracle  (pi.)  [Fr.  Frôhlich].  Place  avec  Sioffel  le 
lieu  de  la  bataille  au  sud  de  Bibracte,  au  village  de  Monlmort,  mais  donne 
une  description  de  la  bataille  différente  %  Ad.  Rainfubt,  Zur  QuellenkriUk 
von  Galens   Prolreplikos   [PagelJ.  Le  problème  est  résolu  d'une  façon  déflni- 

50  tive.  m  13  mai.  Heinbich  Gusztàv,  Allgemeine  Literatur  geschichie.  T.  2.  Rômtr 
u.  Romanen  (en  hongrois)  (pi.)  [Ràcz].  Répond  aux  espérances  que  le  T.  1 
avait  fait  concevoir  <v.  R.  d.  R.  29,  33,  32>  et  constitue  un  progrès  impor- 
tant dans  la  littérature  hongroise.  %  0.  Immisgh,  l'hihlogische  Siudien  su 


DEUTSCHE   LITERATURZEITUNG.  43 

Plato  Fasc.  2  (De  recensionis  Platonicœ  prsBsidiis  atque  rationibus)  [A.  Pic- 
cardt].  Effort  sérieux  et  fécond  en  vue  d'arriver  à  une  nouvelle  classification 
des  mss.  et  qui  jette  un  jour  inattendu  sur  l'histoire  de  la  tradition  plato- 
nicienne au  moyen  âge  et  du  platonisme,  t  A.  Persii  Flacci  Satwariim  liber 
rec.  Santi  Consoli.  Ed.  major  [Fr.  Vollmerj.  Livre  merveilleux  :   en  dépit  5 
du  «  recensuit  »  du  titre,  S.  G.   évite  comme  la  peste  tout  jugement  per- 
sonnel. L'apparat  est  fait  avec  soin  et  peut  rendre  des  services  là  où  S.  C. 
n'a  pas  utilisé  des  éd.  vieillies.  ^  H.  Swoboda,  Griech.  Geschichle,  2»  éd.  [0. 
Pôhlmann].  Témoigne  partout  de  l'effort  de  se  tenir  à  la  hauteur  des  progrès 
de   la   science.  ^    K.   Babdhker,    Konstantinopel    u.    das  westliche    Kleinasien  10 
[Hartmann].  On  peut  juger  de  l'importance  de  cet  ouvrage  en  le  comparant 
avec  celui    de  Murray-Wilson  «  Ilandbook  for  Asia  Minor  »  dans  lequel 
l'archéologie  est  traitée  très  superficiellement.  H^  20  mai.  Radford,  Perso- 
nification   and  the  use   of  ahstracl  subjects  in  Ihe  Atlic  oralors  and  Thukydide& 
P.  1.  [G.  Thiele].  De  l'application.  Toutefois  l'incertitude  qui  règne  sur  lais 
terminologie  oppose  de  sérieux  obstacles  au  contrôle  des  matériaux.  ^  F. 
GUSTAFSSON,  De  dativo  hitino  [F.  SolmsenJ.  Sagace  et  suggestif;  le  procédé 
de  démonstration  cependant  prête  à  la  critique.  ^  K.  F.  Mûller,  Der  Lei- 
chenwagp.n  Alexanders  des  Grossen  (pi.).  [SiXj.  A  fait  appel  avec  bonheur  à  la 
philologie,    l'archéologie    et   l'architecture  :   il  a  négligé  toutefois  d'avoir  20 
recours  à  un  charron  pour  sa  reconstitution  et   c'est  là  un  vice  d'origine. 
^^  27  mai.  0.  Jager,  Homer  u.  Horaz   im  Gymna&ialunterrichl  [Ad.  Stamm]. 
J.   s'y  montre  aussi  ingénieux  philologue  que  brillant  écrivain.  ^  Cilub, 
De  Juin  Valerii  epitoma  Oxoniensi  [G.    LandgrafJ.  On    attend    avec    grand 
intérêt  la  suite  de  cette  étude  qui  contribue  à  la  solution  d'un  important  25 
problème    littéraire   (le   roman    d'Alexandre   du    Pseudo   Callisthèiie).   ^^ 
3  jn.    II.    JorDaN,  Bhythmische  Prosa  in  der  altchristlichen  latein.  Literatur 
—  Hhylhmische  Prosatexle  aus  der  àlteslen  Christenheil  hrsg.  v     H.  JORDAN  [G. 
Weyrnan].  Analyse  accompagnée   de   qqs  remarques.  ^  Gh.  Huhlsbn,  Das 
Forum  Romanum  (pi.)  [O.  Richter].  Au  courant  des  dernières  découvertes.  30 
^^  lO  jn.  M.  Bloomfield,  Cerberu.s,  the  dog  of  Hades   [WinteruitzJ.    Montre 
qu'il  est  encore  possible  de  résoudre  à  l'aide  des  Védas  maint  problème  de 
la  mythologie  des  peuples  indogermaniques  :  le  chien  aux  quatre  yeux,  le 
cerbère  à  deux  têtes  s'expliquent  par  les  deux   chiens  de  Yama.  ^  F.  W. 
Stegemann,    De   sculi    Herculis    Hesiodei    poêla    Homeri    carmiiium   imilalore  35 
[Kiinnethj.   Des    exagérations   parfois,   f   IIadaczek,   Der  Ohrschmuck  der 
Griechen  u.  Etrusker  [G.  Karo].  Sujet  difficile  traité  avec  soin.  %  Satiren  des 
Horaz  im  Versmass  des  Dichters  libers,  v.  E.  Vogt  u.  Fr.  van  IIoffs,  2^  éd. 
[J.  GeffckenJ.   Trad.   terne  et   monotone.  ^^  17  jn.   E.   Horneffer,   Platon 
gegen  Sokrates  [E.  Richter].   Démonstration  sagace,  sans  parti  pris  et  qui  a  40 
un  haut  degré  de  vraisemblance.  ^  A.  G.  Clark,  The  Vêtus  Cluniacensis  of 
Poggio,  [Zielinski].  De  la  plus  haute  importance  pour  les  discours  de  Cicéron 
(p.   Roscio,  Glueutio,  Murena,    Cselio).  ^   E.    Petersen,   Comilium   Roitra. 
Grab  des  Romulus  [0.  Richter].  Les  fantaisies  dans  le  domaine  de  la  topo- 
graphie sont  dangereuses.  ^  J.  Ilberg,  Aus  Galcns  Praxis  [H.  Diels].  Inté-  4» 
ressaut.  ^^  24  jn.  M.  Devrient,  Das  Kind  auf  der  antiken  Biihne  [Bethe]. 
Après  la  diss.  de  G.  Ileym  il  ne  restait  pas  grand'chose  de  nouveau  à  dire. 
^•|  16'jlt.  The  characters  of  Theophraslus  éd.  by  J.  M.  EdmondS  and  Austen 
[Diels].  Sans  caractère  scientifique.  ^  M.  Tullii  Ciceronis  Opéra  De  oratore, 
Liber  \.  Ed.  crit.   et  expl.  par  E.  Gourbaud  [Zielinski].  Les  conjectures  50 
d'Havet  méritent  d'être  recommandées  au   point  de  vue  de  la  méthode; 
commentaire  clair  et  judicieux.  ^  J.  von  Negelein,  Das  Pferd  im  ariichen 
Alterium  (SchraderJ.  Bon  en  dépit  de  taches  qui  ne  font  pas  tort  à  la  valeur 


44  1905.    —    ALLEMAGNE. 

du  livre,  f  Th.  Mommsbn,  Gesammelte  Schriften.  1.  Jurislische  Sch-iften.  T.  1 
(pi.)  [Kipp].  C'est  une  joie  pour  les  juristes  et  les  historiens  de  trouver 
rassemblés  sous  une  forme  parfaite  et  répondant  à  l'état  actuel  de  la  science 
dos  travaux  impérissables.  Le  travail  de  i;éditeur   Kûblbr  est  de  haute 

5  valeur.  ^  P.  Vegeli  Renali  Digestorum  arlis  mulomedicinae  libri  éd.  E.  LOM- 
MATZSCH  [J.  Ilberg).  Éloges  de  cette  éd.  qui  groupe  les  mss.  et  sait  en  tirer 
un  bon  parti,  elle  apporte  en  outre  une  précieuse  contribution  à  la  fixation 
du  latin  vulgaire.  1!t  8  jlt.  Ahlbbrg,  Studia  de  accenlu  lalino  [Shw.yzer|. 
Rien  d'essentiellement  neuf,  t^  15  jlt.  W.  Sghulze,  Zur  Geschichie  latein. 

10  Eigennamen  <v.  R.  d.  R.,  29,3,  7>  [F.  Solmsen].  Résultats  de  nature  diverse, 
le  bon  domine  néanmoins;  œuvre  de  nature  durable.  S.  a  eu  le  grand 
mérite  de  renverser  les  digues  artificielles  qui  séparaient  l'étrusque  des 
antres  dialectes  italiques,  f^  22  jlt.  Archiv  f.  Religionswissenschafl.  T.  VII 
[Ed.  Lehmann|.  Annonce  élogieuse  <Pour  l'analyse,  v.  R.  d.  R.,  29,  7,  45>. 

16  ^  Galeni  de  temperamentis  libri  3.  Rec.  G.  Hblmrbich  [J.  Ilberg[.  Peut  être 
regardé  comme  la  I'»  récension,  car  l'Aldine  reposait  sur  un  ms.  de  la 
classe  inférieure.  ^  Zum  dllesten  Strafreclil  der  Kullnrvôlker.  Fragen  zur 
Rechtsvergleichung  gestellt  v.  T.  Mommsbn  fKohlerJ  <mentionné  pour  les 
solides   contributions    dues    à    Freudenthal    et   à  Wilamowitz    sur    le 

20  droit  grec  et  à  Hitzig  sur  le  droit  romain>.  tl  29  JH-  Kapff,  Der  Ge- 
brnuch  des  Oplativus  bei  Diodorus  Siculus  [Fr.  Vogel).  Diss.  circonspecte  qui 
fait  tout  honneur  à  l'auteur.  ^  M.  Sghermann,  Der  ersle  punische  Krieg 
im  Lichle  der  Livianischen  Tradition  [F.  Miinzer] .  De  l'application, 
mais  ne  fait  guère  avancer  la  science.  ^^  5  août.  I.  S.  Eiïrem,  Die  Phaia- 

25  kenepiiode  in  der  Odyssée.  —  2:  Ernest  ASSMANN,  Das  Floss  der  Odyssée 

[A.  Gercke].  1.  Fait  preuve  d'un  don  d'observation  pénétrante,  mais  n'est 
pas  exempt  de  préjugés.  Donne  souvent  à  penser.  —  2.  Tout  en  admirant 
la  technique  de  la  construction  d'A.,  le  critique  ne  croit  pas  à  la  réalité  de 
l'objet  décrit  par  le  poète,  ff  12  août.  1.  N.  Wecklein,  Studien  zvr  IHas.  — 

30  2.  E.  SaGCHI,  Brevi  appunti  suUa  formasione  dei  poemi  omerici  [Mutzbaucr].  1 . 
Excellente  contribution  à  la  solution  de  la  question  homérique.  —  2.  S.  n'a 
pas  réussi  à  orienter  sur  l'état  actuel  de  la  question,  ^f  19  août.  H.  Nohl, 
Sokrutes  u.  die  Eihik  [Dyroff].  Écrit  dans  l'esprit  et  souvent  dans  la  langue 
de  Dilthey,  est  plutôt  un   programme   qu'une   exposition,  f    Albii   Tibulli 

35  carmina.  Accedunt  Sulpiciœ  elegidia.  Éd.  G.  Némethy  (Skutsch).  Des  désil- 
lusions :  pas  un  mot  de  la  composition,  de  l'imitation  des  modèles  grecs 
etc.  ^  L.  Wengbr,  Rom.  u.  antike  Rechtsgeschickte  [Rabell.  Appel  qui  mérite 
d'être  entendu.  ^  SkovGAARD,  ApoUon-GavIgruppen  fra  Zeustemplet  i  Olympia 
(pi.)  [Winnefeld].  Essai  de  reconstruction  neuf  qui  mérite  l'attention.  H 

40  26  août.  E.  GOLLOB,  Veneichnis  der  griech.  Handschriflm  in  Oeslerreich  aus- 
serhalb  Wiens  |0.  v.  Gebhardt].  Du  soin,  toutefois  la  disposition  laisse  à 
désirer  pour  la  clarté.  î  1.  Psighari,  Zwri  xt  àYàTiri  wTYjtxovaÇtâ.  —  In., 
Essai  de  grammaire  historique  sur  le  changement  de  "k  en  p  devant  consonne  en 
grec  ancien,  médiéval  et  moderne.  —  3.  Pallis,    'H'iXtâSa  neTaçpaiiJiévT). 

45 —  4.  KanT,  KpiTtxïi;  Toû  àô(i).ou  Xo^tanoû  (lépo;  TTpwTO  •  ixexâcppaTixat 
MapxéTY)  xal  'A.  nâxx.Y)  [Thumb].  1.  3.  4.  Montrent  que  le  peuple  grec,  s'il 
témoigne  de  l'esprit  de  suite  nécessaire,  possédera  dans  un  avenir  prochain 
une  langue  écrite  vraiment  moderne  et  égale  à  celle  des  autres  peuples  de 
l'Europe.  —  2.  Des  réserves  :  le  critique  pense  que  l'étude  exhaustive  d'un 

60  dialecte  séparé  assez  éloigné  de  la  langue  commune  eût  été  préférable. 
%^  2  sept.  Harvard  Studies  in  Clussical  Phiiology,  vol.  15  [R-  Holm].  Analyse 
<v.  R.  des  R.  29,  143,  26>.  Le  travail  de  Baker  <Ibid.,  144,  5>  prête  à  un 
certain  nombre  de  critiques  ;  utile  néanmoins.  1 1  E.  H.  Bbrqbr,  Myihische 


DEUTSCHE    LITERATURZEITUNG.  45 

Kosmographie  der  Griechen  (Ausfùhrl.  Lexikon  der  griech.  u.  r6ra.  Mythologie 
hgb.  V.  RoscHER.  Suppl.)  [Radermacher].  Paraît  inachevé  tant  pour  le  fond 
que  pour  la  forme.  Témoigne  toutefois  d'une  grande  érudition  et  d'un  juge- 
ment sain.  H  A.  J.  Evans,  The  Palace  of  Knossos  [Winuefeld],  Très  satisfai- 
sant bien  que  l'intérêt  de  curiosité  soit  moindre  que  dans  les  années  précé-    b 
dentés.  ^^  9  sept.  Florilegium  pairisticiim.  Fasc.  3.  Monumenta  minora  saeculi 
secundi  dig.  vert.  adn.  Gerh.  Rauschen  [Funk].  Recension  faite  avec  soin, 
commentaire  expi.  qui  donne  tout  l'essentiel. HO.  Immisgh,  Die  innere h'niwick- 
lung   des   griech.  Epos  [Rômerj.  Éloges.  %^  23  sept.  Ad.  Erman,  Die  dgyptische 
Religion  (pi.)  [H.  0.  Langej.  Haute  valeur.  %  Apulei  Madaurensis  pro  se  de  magia  10 
liber  [Apologia).  Rec.  Rud.   Uelm  [SinkoJ.  Satisfait  à  presque  toutes  les 
exigences  de  la  critique  actuelle  ;  on  y  reconnaît  la  circonspection  d'un  élève 
de  Vahlen.  ^  E.  ^iEYER,  AegypUsche  Chronologie  (pi.)  [Mahler].  Valeur  durable. 
H  E.  GUQ,  Les   institulions  juridiques    des   Romains.   I.    L'ancien  droit,  2*  éd. 
[Kipp].  Éd.  consciencieusement  revue  et  mise  au  courant. Hi[  30  sept.  Codex  15 
Waldeccensis    (D^  Paul)   hrsg  v.    V.    SCHULTZE  (pi.)  [0.  v.  GebhardtJ.  Deux 
feuilles  de  parchemin  du  /j^  s.  contenant  un  fgment  des  Éphésiens  en  grec 
et  en  latin,  sans  valeur  pour  la  critique.  %  T.   Nageli,   Der  WorUchatz  des 
Apostels  PaïUus  jC.  R.  Gregory].  Riche  contenu,  f  H.   G.    Nutting,  Sludies 
in  the  si-clause  2  P.  [Gl.  Lindslcog].  La  valeur  de  cette  étude  est  principale-  20 
ment  dans  la  collection  très  complète  des  exemples.  ^  F.   Kennbr,  Rôm. 
Funde  in   Wien   1901-1903   (pi.).   [KeuneJ.    Contribution    très    instructive  à 
l'histoire  du  cantonnement  romain  de  Vienne,  de  son  cimetière  et  de  la 
ville  civile.  %%  7oct.  Augnslins  Enchiridion  hrsg  v.  O.  SCHEEL  [EngelbrechtJ. 
Utile  pour  les  théologiens,  t  Kakridis,  Barbara  Plautina  [Niemeyer].  Pas  26 
de  résultat  satisfaisant.  %  A.  Janke,  auÇ  Alexanders  des  Grossen  Pfaden  (pi.) 
[B.  Niese].  S'impose  à  l'attention  des  historiens.  %\  14  oct.  Der  syntaktische 
Gebrauch  des  Genelivs  in   den   Krelischen    Dialeklinschriften  (F.    Solmsenj.    Se 
lit  avec  plaisir,  bien  que  dépourvu  de  points   de  vue   nouveaux,  et  fait 
preuve  de  soin,  de  connaissance  approfondie  des  dialectes  et  d'un  jugement  30 
sain.  \  Papyrus  grecs  et  démoliques  pp.  T.  Reinagh  avec  le   concours  de  W. 
Spiegelberg  et  S.  de  Ricci  (pi.)  [v.  Bissing].  Belle  publication   qui  mérite 
la  reconnaissance.  ^  G.  Lampakis,  Mémoire  sur  les  antiquités  chrétiennes  de  la 
Grèce  (pi.)  [J.  Sauerj.  Louables  eCforts  pour  réveiller  l'intérêt  du  public  pour 
des  études  délaissées;  bien  que  le  texte  et  les  planches  prêtent  à  la  cri-  35 
tique,  tï  21  oct.  Canli  popolari  greci  tradotti  da  N.  Tommasbo   [A.  Thumb]. 
Remplit  bien  son  but.  ^  E.  KrûGER,  Die  Limesanlagen  imnôrdlichen  England 
(pi.)  (A.  v.  Premerstein].  Rendra  de  bons  services.  f\  28  oct.  Mélanges  Paul 
Frédéricq    [Des  MarezJ.   <  Mentionné  à  cause   des   art.   suivants  :  Aiph. 
WiLLEMS,  Qu'est-ce  que  la  Monodie  critique?  —   J.   BiDBZ,  Bérose   et  la  grande  40 
(tJinée.  —  L.  Parmentier,  Note  sur  deux  mss.  d'Eulhymios  Zigabenos  conservés  à 
la  bibliothèque  de  Patmos.  —    E.  Boisacq,  Sur  le  traitement  du  sigma  inler- 
vocalique  en    Laconien.  —   Gh.   BONNY,  Horatiana.  —   P.    THOMAS,  Notes   sur 
Lucain,  Suétone  et  le  Querolus.  —  L.  Prbudhomme,  Notes  sur  Suétone.  —  J.  P. 
Waltzing,  a  propos  d^un   monument  romain  d'Arlon   (pi.).    —   Fr.    GUMONT,  45 
Pourquoi  le  Latin  fut  la  seule  langue  liturgique   de    l'Occident?  ^  Courte    ana- 
lyse, t  P-  FOUCART,  1)  Les  grands  mystères  d'Eleusis;  —2)  Le  culte  de  Dionysos 
en  Aitique  [Maass].   F.  y  fait  preuve   de   sa  maîtrise  épigraphique  accou- 
tumée. U  F.  Stahelin,  Der  Antisemitismus  des  Allertums  [A.  Bertholet].  Fait 
preuve  de  connaissance  approfondie  du  sujet  et  de  méthode;  à  recom- 50 
mander  chaudement.  ^^  4  nov.  Demosihenïs  Orationes  recog.  S.  H.  Butcher 
[Keil].  Il  n'y  a   à  approuver  que   la   tendance  conservatrice.  H.  dans  la 
haute  et  la  basse  critique  na   pas  apporté  le  discernement  nécessaire. 


46  1905.    —   ALLEMAGNE. 

tf  11  nov.  Die  Kullur  der  Gegenwart  hgb.  V.  P.  HiNNEBERG,  I,  8  : 
U.  V.  WlLAMOWiTZ-MOELLENDORFF,  Die  griech.  Lileratur  des  Alterlums.  — 
KrumbaGHER,  Die  griech.  Literatur  des  MiUelallers.  —  J.  WaCKERNagel,  Die 
griech.  Sm'ache.  —  F.  I.EO,  Die  rôm.  Literatur.  —  E.  NORDEN,  Die  latein. 
5  Literatur  im  tiebergang  vom  Altertum  zum  Miltetalter.  —  F.  Skutsgh,  Die 
iatein.  Sprache  [P.  Wendland].  Grands  éloges  pour  chacun  des  travaux  ; 
puissent  les  autres  parties  de  cet  ouvrage  d'ensemble  approcher  de  la  hau- 
teur de  ce  volume  et  atteindre  le  but  qu'il  semble  s'être  proposé,  tlf  18  nov. 
Reinh.  Sghutze,  Juvenalis  ethicus  [L.  Friediander].  Voir  dans  les  satires  de 

10  J.  des  diatribes  de  philosophie  populaire  paraît  au  critique  un  point  de  vue 
contestable,  tout  en  admettant  l'existence  d'un  terrain  commun  aux 
rhéteurs  et  aux  moralistes.  If  J.  P.  Mahaffy  John  Pentland;  The  progress 
of  Hellenism  in  Alexanders  empire  [v.  Bissing].  Des  aperçus  ingénieux  et 
suggestifs,  assez  singuliers  parfois,  à  l'usage  du  grand  public,  f  C.  Jouet, 

16  Les  plantes  dans  l'antiquité  et  au  moyen  âge.  1.  (Les  plantes  dans  TOrienl 
classique.  2.  L'Iran  et  l'Inde)  [J.  Jolly].  Suggestif,  mérite  de  nombreux 
lecteurs,  ff  25  nov.  X.  Gharitonidis,  Ilotxt'Xa  ^ilolo-^iv-k.  1  [Kreischmer|. 
Une  fouie  d'observations  utiles  de  philulogie  et  de  grammaire  exposées 
avec  prolixité.  Ton  de  polémique  déplaisant,   bien  que  justifié  en  qqe  sorte 

20  à  l'égard  de  Bernardakis.  ^  A.  Ernout,  Le  parler  de  Préneste  d'après  les 
inscr.  [F.  Soimsen].  Plein  de  promesses,  témoigne  d'un  bon  enseignement 
philologique,  de  compétence  et  de  circonspection  et  mérite  pleine  considé- 
ration. \%  2  déc.  A.  Harnack,  Militia  Christi.  Die  christliche  Religion  u.  der 
Soldatenstand  in  den  erslen  drei  Jahrh.  [P.  Koetschau].  Fait  preuve  pour  le 

26  fond  et  pour  la  forme  de  sa  maîtrise  accoutumée.  ^  A.  G.  Clark,  The  l^etus 
Chiniacensis  o/'Popgio  <cf  supra  17jn.>  [F.  Léo].  Se  distingue  par  l'abondance 
des  matériaux,  la  haute  valeur  des  recherches  et  Pimportance  des  résultats 
pour  la  critique  du  texte  de  Cicéron.  %  F.  Matthias,  Ueber  die  Wohnsiize  u.  den 
N  amen  der  Kimbern  [R.  MuchJ.  Résultats  acceptables  en  général,  ff  9  déc.  Herm. 

30  Sghreiber,  Sc/iopoi/iaucrs  Urteile  Viber  ArisioteleslV o\ke\i].  Repose  sur  une  étude 
faite  avec  soin,  et  a  raison  le  plus  souvent  dans  la  critique  qu'il  exerce  sur  les 
jugements  de  S.  concernant  Aristote.  1[  Krumbacher,  Eine  neue  Handschrift 
des  Digenis  Akritas  [BiirchnerJ.  Excellent,  ij^  16  déc.  1.  E.  Romagnoli, 
Origine  ed  elementi  délia  eommedia  d'Aristofane.  —  2.  Id.,  Una  farsa  ellenislica. 

35  —  3.  lu.,  Aristofane,  Le  Tesmoforiazuse.  —  4.  a.  von  SaliS,  De  Uoviensium 
ludorum  in  Comoedia  attica  vesligii.'i,  —  5.  E.  Hauler,  Die  in  Ciceros  Galliaiia 
erwdhnten  convivia  poetarum  ac  philosophorum  u.  ihr  Verfasser  [ReichJ.  1.  2. 
Font  preuve  d'une  connaissance  approfondie  de  littérature  générale,  d'une 
fine  intelligence  poétique  et  d'intuition  générale.  —  3.  Témoigne  d'un  talent 

W  poétique  comme  il  convient  à  un  bon  philologue.  —  4.  La  diss.  de  S.  est 
celle  d'un  jeune  savant  bien  informé,  doué  d'un  jugement  sain  et  personnel. 
—  5.  Diss.  qui  révèle  le  philologue  consciencieux  dans  tous  les  détails  et 
le  parfait  connaisseur  du  mime.  H  M.  Annaei  Lucani  De  bello  civili  libri  X  G- 
Stanharti  aliorumqne  copiis   usus   it.   ed.  C.   llosius   [Maniiius].  2*    éd. 

46  améliorée  où  les  qualités  de  la  1"  se  retrouvent  à  un  degré  plus  éminent. 
^  Fritz  Gbykr,  Topographie  u.  Geschichte  der  Insel  Euboia  l  ;  Bis  z<ira  pelo- 
ponnesischen  Kriege  [OberhummerJ.  Gritique  des  sources  soignée  et  bonne 
connaissance  de  la  littérature  épigraphique  et  archéologique.  \'i  23  déc 
Sloicurum  velerum  fragmenta  coll.  J.  von  Arnim.  1.  Zeno  et  Zenonis  discipuli 

BO  [A.  DyroffJ.  N'atteint  p;is  l'idéal  dont  Usener  a  donné  le  modèle  dans  ses 
Epicurea.  La  tâche  était  plus  difficile  d'ailleurs  et  le  travail  n'est  pas  moins 
très  solide.  ^  T.  Frank,  Attraction  ofmood  in  carly  Latin  [E.  Thomas].  Sagace 
et  circonspect  ;  il  est  regrettable  que  F.  n'ait  pu  consulter  la  jolie  esquisse 


GÔTTINGISCHE   GELEHRTE   ANZEIGEN.  47 

de  Fr.  Antoine,  '  L'attraction  modale  en  Latin  '  dans  les  Mélanges  Boissier. 
f  IL  WiNGKLEU,  Auszug  aus  der  vorderasialischen  Geschichte  [Wiedemann]. 
Utile,  bien  qu'il  manque  un  aperçu  sur  les  sources  modernes.  ^  f  H.  Usbner, 
Ueber  vergleickende  Sillen-  u.  Rechtsgfschichte  [J.  Kohier].  Très  satisfaisant. 
<Mentionné  à  cause  du  rapprochement  que  fait  U.  des  associations  de  5 
jeunes  gens  à  Athènes  et  à  Rome  avec  des  institutions  similaires  en  Alle- 
magne.>  H.  LEBÈGtJE. 

Deutsche    Rundschau    1905.    Janv.    P.   HhySE,   Mylhen   und   Mysterien. 
Très   intéressant,  f   A.    Hemmb,   Das   latein.    Sprachmaterial  im    Wortschalz 
der  deiUschen,  franzôsischen  und  englischen  Sprachen.  Etude  sérieuse  etappro.  10 
foiidie;   sera   très  utile,  et  apprendra  beaucoup  de  choses  qu'il  est  bon  de 
savoir.  ^  J.  Geffckbn,  Ans  der  We^^dezeit  des  Christenlums.  Traite  des  origines 
du  Christianisme,  destiné  au  grand  public,  a  une  réelle  valeur,  f^  Fév. 
Les  fouilles  récentes  au  Forum   romanum  [F.   v.    Oppeln-Bronikowsky]. 
Résultat  actuel  de  ces  fouilles;  coup  d'oeil  général  destiné  au  grand  pu- »5 
blic.  tf  Mars.  Le  sol  et  la  merde  la  Grèce  [A.  Philippson].  L'influence  que 
le  milieu  a  exercée  sur  le  développement  historique  de  la  Grèce.  ^^  Avril. 
Sur  l'art  grec  [A.  FurtwanglerJ.   Son  influence  à  travers  l'histoire.  ^  W. 
GbiGER  u.    E.  Kuhn,  Grundriss  der  iranisckeii  Philologie    [H.  OiienbergJ.  Se 
divise  en  deux  parties  :  l»  Les  langues  iraniennes.  2»  Littérature,  histoire  20 
et  religion  iraniennes.  Qqs  lacunes,  mais  a  droit  à  toute  notre  reconnais- 
sance. ^  A.  JeremiaS,  Monolheistische  Strômungen  innerkalb  der  babylonischen 
Siudien.  Des  réserves  à  faire  ne  diminuent  en  rien  la  grande  valeur  de  ce 
rapport,  tu  Juin.  Les  Penseurs  de  la  Grèce  [K.  Joël].  A  propos  du  livre  de 
Gomperz  dans  lequel  J.  voit  un  témoignage  du  néo-humanisme  moderne  26 
et  dont  le  grand  succès  prouve  la  haute  valeur;  il  répond  à  un  besoin  et 
peut  être  considéré  comme  un  symptôme  significatif  de  la  renaissance  mo- 
derne, tu  Juil-  -A^d.  Ilarnack  [Kappslein].  A  propos  du  livre  de  Harnack,  Die 
Mission  und  Ausbreitung  des  Christenlums  in  den  erslen  drei  Jahrh.  retrace  ses 
travaux,  son  activité  et  son  influence,  t  Les  commencements  de  la  forma-  30 
tion  politique  de  la  Babylonie  [A.  Ungnad].  Essaie  d'après  les  textes  histo- 
riques antérieurs  à  la  fondation  d'un  gouvernement  babylonien  centralisé 
par  Hammourabi  [vers  2250)  de  tracer  un  tableau  de  la  civilisation  de  ces 
temps  reculés,  ft  Août.  Petra  [Ad.  Michaelis].   Cherche,   d'après  des  ou- 
vrages récents,  à  faire  revivre  cette  capitale  du  royaume  si  puissant  de  la  36 
tribu  des  Nabatéeiis,  dt  retrace  son  histoire  d'après  les  ruines  qui  en  sont 
restées,  t  A.  JbremiaS,  Babylonisches  in  Neuen  Testament.  Vivement  recom- 
mandé, t  IL  V.  HiLPREGHT,  Die  Ausgrabungen  in  Assyrien  und  Babylonien. 
Tire  une  grande  partie  de  sa  valeur  du  fait  que  l'auteur  parle  de  ce  qu'il  a 
vu.  tu  Sept.  Thera  [F.  v.  Duhn].  A  propos  du  livre  de  Hiller  von  Gabr-  40 
TRINGEN,  Thera,  Untersuchungen,  Vermessungen  u.  Ausgrabungen,  qu'il  résume 
rapidement  et  dont  il  fait  le  plus  grand  éloge.  %  Le  christianisme  primitif 
au  point  de  vue  historique  [J.  Kastan].   Signale  à  l'attentiou  sérieuse  du 
monte  savant  les  deux  livres  de  v.  Soden,  Urchristl.  Literaturgeschichte  (Die 
Scliriften  der  N.  Test.)  et  Die  wichtigslen  Fragen  im  Leben  Jesu  dont  il  déve-  45 
loppe  et  examine  les  idées  principales  et  les  conclusions.  ttNov.O.PFLBiDERER, 
Die  Enislehung  des  Christentums.  Très   remarquable,  tt  Dec.  Les  repas  chez 
les  anciens  [0.  BirkJ.  Montre  d'après  les  auteurs  anciens  et  les  documents 
historiques  ce  qu'on  mangeait  aux  repas  dans  l'antiquité  et  comment  on 
prenait  les  repas,   t  Theod.  Mommsen,  Reden  und  Aufsdizen  [E.  Schmidt].  60 
Grands  éloges.  R.  H.  S. 

Gôttingische  gelehrte  Anzeigen  167*   année.   Jr.  Ad.   HarnaGK,   Ge- 
sckichteder  altchristlichen  Littevatuv.  P.  2.  T.  2  :  Die  Chronologie  der  Litteratu!r 


48  1905.    —   ALLEMAGNE. 

von  Irenâus  bis  Eusebius  fKrûgerJ.  Aucun  ouvrage  aussi  instructif  n'existe 
sur  le  sujet.  Discussion  détaillée  de  points  de  controverse  (.")2  p.)  <  v.  R. 
d.  R.  24,  37,  23  >  ^  mars.  W.  Widmann,  Die  Echtheit  der  Mabnrede  Justins  d. 
M.  an  die  Heiden  [Bonwetsch].  Plaidoyer  habile  en  faveur  de  l'authenticité, 
5  mais  qui  ne  convainc  pas  le  critique.  1  C.  Valei^ii  Flacci. . .  Argonauticon  libri  8. 
Recogn.  GiARRATANO  |LeoJ.  De  l'application  ;  G.  a  le  mérite  d'avoir  établi 
d'une  façon  claire  et  convaincante  la  tradition  manuscrite;  mais  il  n'a  pas 
su  en  profiter  pour  la  critique  du  texte,  laquelle  laisse  à  désirer.  ^  W. 
Cbonebt,  Memoria  Graeca  Herculanensis,  cum  titulorum,  Aegypti  papyrorum, 

10  codicum  denique  testimoniis  comparata  [P.  Wendland].  Indispensable  à 
quiconque  s'occupe  de  questions  d'orthographe  ou  de  grammaire,  mais  les 
conséquences  que  tire  G.  pour  la  constitution  du  texte  ne  doivent  être 
acceptées  qu'avec  grande  réserve.  ^  G.  Wissowa,  Religion  u.  KuUur  der 
Romer  (Iwanv.  Millier  Hdb.  T.  5,  sect.  4)  [W.  KroU].  Fait  particulièrement 

15  honneur  à  cette  collection,  ^f  Jn.  H.  Waitz,  Die  Pseudoklementinen,  Homilien 
u.  Rekogniiionen  [BoussetJ.  Fait  avancer  notablement  la  question,  ft  Jlt- 
Procli  Diadochi  in  Plalonis  Timaeum  commenlarta  éd.  E.  DiEHL,  2  T.  [K. 
PraechterJ.  Excellente  éd.  qui  mérite  tout  éloge  bien  que  sur  maint  point  de 
la  critique  du  texte  on  puisse  différer  d'opinion.  Art.   étendu   et  critique 

20  (31  p.).  tt  août.  Paul  Natorp,  Platons  Ideenlehre,  eine  Enfiihrung  in  den 
Idealismus  [Goedeckemeyer].  Le  résultat  de  cette  étude  qui  est,  si  l'on  veut, 
une  introduction  à  l'idéalisme,  mais  non  un  exposé  de  la  théorie  des  idées 
de  Platon,  n'est  pas  satisfaisant.  Long  art.  théorique  (25  p.).  %^  Sept.  Clemens 
Alexandrinus,  T.  1.  Protrepticus  u.  Paedagogus  hrsg.  v.  0.  Stahlin  [Klos- 

25  termann].  Est  un  modèle  de  critique.  A  peine  est-il  resté  deux  douzaines 
de  passages  qui  n'aient  pas  été  corrigés.  Additions  et  contributions  critiques 
de  K.  (6  p.).  ^  Rritzensthin,  Poimandres.  Studien  zur  griecb.-âjrypt.  und 
friihchrisll.  Literatur  [BoussetJ.  Instructif,  bien  qu'il  soulève  souvent  la 
contradiction.  Art.  détaillé  et  critique  (20  p.).  ^  Papyrus  grecs  et  démotiques 

30  recueillis  en  Egypte  et  publiés  par  Th.  Rbinagh  avec  le  concours  de  W. 
SpiKGELBiiRG  et  de  S.  DE  RiCGi  (pi.)  [v.  Wilamowitz-Moellendorff|.  Nous 
avons  si  peu  de  poésie  hellénistique,  surtout  dans  le  genre  populaire,  qu'il 
faut  avoir  toute  reconnaissance  pour  le  hasard  et  pour  l'éditeur.  Qqs  recti- 
lications  de  lecture.  H^Oct.  I.Th.  Speght,  Geschichle  der  eh'-maligen  Univer- 

35  sitàl  Dillingen  (1549-18U4)  (pi.).  —  2.  Die  Malrikel  der  Vniversilàt  Roslock^ 
Michaelis  161)4  bis  Oslern  1789.  Anhang  :  Die  Malrikel  der  Universitàt  BUlzow 
Michaelis  1760  bis  Ostern  1789  hrsg  v.  f  A.  Hof.mbister.  —  3.  W.  Erman 
et  E.  HORN,  Bibliographie  der  detilschen  Universiidlen.  Systematisch  geord- 
netes   Verzeichnis  der  bis  Ende  1899  gedruokten  Biicher  u.  Aufsatze  iiber 

40  das  deutsche  Universitaiswesen  [v.  Ebengreuth].  1.  S.  a  puisé  à  de  bonnes 
sources,' mais  son  jugement  manque  d'impartialité.  —  2.  Même  soin  que 
dans  les  tomes  précédents.  —3.  Éloges.  Nombreuses  additions  bibliogra- 
phiques, ^f  Nov.  II.  van  Uerwerdkn,  Appendix  lexici  graeci  siipplelorii  et 
dialeclici  editi  Lugd.  Bat.  a.  1902  |F.  Blass].  A  beaucoup  gagné  tant  pnr  les 

45  additions  que  parles  rectifications.  %^  Dec.  Die  Erzàhlungen  ûher  die  H  Mar- 
lyrer  von  Amorio^i  u.  ihre  Liturgie  hrsg.  v.  f  VaSILJEVSKU  u.  P.  NlKITiN 
(Mém.  Ac.  S.  Fetersbourg)  (pi.)  (Krumbacherj.  Une  des  productious  les 
plus  remarquables  de  la  littérature  hagiographique  parues  dans  les  dernières 
années.  A    cette  occasion  K.  donne  une  éd.    critique  du  fragment  d'un 

50  hymne  sur  les  42  martyrs  d'Amorion  contenu  dans  le  ms.  de  Patmos  212 
avec  les  variantes  du  ms.  de  Turin  B.  IV.  34  et  celles  de  l'éd.  de  Nikitin.  î 
F.  StBPKENS,  Laleiu.  Paléographie.  lOOTafelnin  Lichtdruck.Fasc.  1  et  2  [K- 
Brandi).  Très  apprécié  pour  l'enseignement  de  la  paléographie,  malgré  les 


HERMES.  49 

vives  critiques  dont  il  a  été  l'objet  et  la  médiocrité  de  la  reproduction  artis- 
tique, f  B.  W.  SwiTALSKi,  Des  Chalcidius  Kommentar  zii  Platos  Timaeus 
(Goedeckeraeyer].  La  source  primaire  est  vraisemblablement  le  commentaire 
de  Timée  par  Posidonius,  résultat  obtenu  par  un  examen  judicieux  des 
possibilités.  Henri  Lebèguk.        5 

Hermès,  tome  XL.  Hf  N- 1.  L'interversion  de  feuillets  dans  le  quatrième 
livre  des  lettres  à  Atticus  [W.  Sternkopf].  La  transposition  proposée  par 
Momrasen,  Zeitschrift  fiir  die  Altertumswiss.,  III  (1845),  779,  est  la  meilleure 
solution  et  la  seule  exacte  des  difficultés  que  présente  l'ordre  de  ces  lettres. 
Elle  s'explique  matériellement  par  le  fait  que  les  feuillets  intérieurs  d'un  lo 
quaternion  (4-3),  séparés  du  reste,  ont  été  replacés  à  la  suite  de  ce  cahier, 
de  manière  à  présenter  l'ordre  1,  2,  3,  6,  7,  8,  4,  5.  Les  seules  modifications 
à  apporter  au  tableau  de  Mommsen  sont  les  suivantes  :  cociace,  après  nunc, 
doit  être  supprimé,  et  placé  devant  dictaturam;  la  lin  de  la  lettre  17  est  : 
ferendum  est,  non  pas:  nihil  reperio  ;  le  commencement  de  la  lettre  18  t5 
n'est  plus:  nunc  ut  opinionem,  mais  :  quaeris  ego  me.  Lambin  et  Du  Boys 
ont  essayé  par  conjecture  de  rétablir  l'ordre  primitif  et  n'ont  fait  qu'em- 
brouiller. La  correction  apportée  à  l'ordre  de  Mommsen  par  Ilolzapfel, 
Hermès,  XXV  (1890),  632  <R.  d.  r.,  XV,  46,  49>  est  à  écarter.  Il  n'y  a  à 
supposer  ni  d'autres  perturbations  ni  une  lacune.  Etude  critique  et  chro-  20 
nologique  des  lettres  en  question  14-19.  %  Atticus  historien  [F.  Miinzer].  Le 
Liber  annalis  peut  être  caractérisé  beaucoup  mieux  par  les  indications  de 
Cicéron  dans  le  Brutus  que  par  celles  de  Cornélius  Népos  ;  voy.  Brutus, 
60,61,72,73  et  Léo,  Plautinische  Forsch.,  57.  Cet  ouvrage  chronologique 
comprenait  les  données  suivantes  :  l»  l'indication  des  années  d'après  la  25 
fondation  de  Rome  placée  en  753  av.  J.-C  (ère  varronienne),  probablement 
indiquées  par  un  chiffre  au  moins  de  dix  en  dix  ;  2»  les  noms  complets  des 
consuls,  avec  la  filiation  des  plus  illustres  (Nep.,  Att.,  18,  2);  3°  les  événe- 
ments contemporains  les  plus  importants  de  l'histoire  grecque;  oa  peut 
comparer  à  cet  égard  l'enrichissement  et  la  précision  de  l'histoire  de  l'élo-  30 
quence  grecque,  Brutus,  26-37  et  39-49,  avec  De  op.,  II,  92-95  ;  (lire  Brut.  28: 
ut  ex  Attici  (non:  Atticis)  monumentis  potest  perspici)  ;  tandis  que  Lael. 
42,  Cic.  répète  sur  la  mort  de  Goriolan  la  version  du  suicide  rejetée  par 
Atticus,  il  lui  emprunte  cependant  son  synchronisme  avec  Thémislocle  ; 
4»  les  événements  de  l'histoire  intérieure  ou  extérieure  de  Rome,  lois,  35 
guerres,  batailles;  tandis  que  les  interlocuteurs  du  De  or.  ne  datent  pas 
leurs  récits,  le  vieux  Gaton  du  De  sen.,  qui  n'a  pas  de  raison  d'être  plus 
précis,  est  plein  de  souvenirs  historiques,  de  noms  et  de  chiffres  exacts, 
non  seulement  pour  le  temps  de  sa  longue  vie,  mais  pour  des  temps  fort 
éloignés  ;  il  n'est  pas  toujours  sûr,  quand  Cic.  essaie  de  broder  sur  les  don-  40 
nées  sèches  du  liber  annalis  :  De  sen.  10.  doit  être  corrigé  par  C.  Nep., 
Gat.,  1,  2:  de  la  comparaison  du  De  sen.  avec  T.  Live  et  Plutarque,  il 
résulte  qu'Atticus,  base  de  Cicéron,  suivait  souvent  les  annalistes  récents, 
à  tendance  morale  et  patriotique,  et  s'écartait  des  sources  sûres  et  anciennes, 
Gaton  et  Polybe.  —  Atticus  a  commencé  sa  carrière  d'historien  par  l'his-  45 
toire  des  familles  :  Gornelli,  Aemillii,  Fabii  ;  puis  il  a  écrit  le  liber  annalis, 
dédié  à  Cicéron,  auquel  Cicéron  répond  en  dédiant  le  De  sen.  à  Atticus  ;  il 
revient  enfin  à  l'histoire  des  familles  pour  répondre  aux  sollicitations  des 
lunii  et  des  Marcelli.  ^  Les  Castores  dieux  protecteurs  de  la  cavalerie 
romaine  [W.  Ilelbig].  Le  fait  que  ces  dieux  grecs  ont  été  les  protecteurs  50 
des  chevaliers  conduit  à  croire  que  toute  l'organisation  de  la  cavalerie 
romaine  est  venue  de  Grèce,  par  Tusculum,  dont  la  cavalerie  servit  de 
modèle  à  Rome.  Comme  en  Grèce,  ils  furent  les  patrons  d'abord  des  hoplites 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —    4 


5U  1905.    —   ALLEMAGNE. 

montés,  puis,  depuis  la  On  du  \y  s.  av.  J.-C,  de  la  cavalerie  proprement 
dite.  L'origine  de  l'equitatus  romanus  remonte  au  temps  de  Rome  aux 
quatre  régions,  au  vii'  s.  Les  Castores  eurent  d'abord  sur  le  forum  un 
autel,  un  bois  ou   un   fanum,  puis   plus    tard   un   temple  somptueux.  Les 

!j  Romains  empruntèrent,  à  la  même  date  et  de  la  même  manière,  le  culte 
d'Hercules  inuiclus  auquel  était  lié  l'Ara  maxima;  mais  Tibur  fut  l'inter- 
médiaire. Le  service  des  Castores  incombait  aux  tribuni  celerum,  qui  leur 
offraient  le  sacrifice  du  15  juillet.  ^  Notes  de  lecture  <voy.  R.  d.  r.,  XXV  IL  53, 
12>  [Ij.  von  Wilamowitz-Moellendorff).  92.  I^e  Bouclier  d'Hésiode  est  le  type 

10  d'un  ouvrage  entièrement  gâté  par  les  dittographies.  Les  mss.  remontent 
tous  à  un  seul  exemplaire,  sans  séparation  de  mots,  oîi  un  grammairien 
du  m*  siècle  avait  réuni  et  commenté  les  trois  œuvres  d'Hésiode.  Nom- 
breuses corrections.  Origine  du  complexus  qui  porte  actuellement  le  nom 
d'Hésiode.  93.  Citation  de  Sappho,  dans  Demetrius,  Ttspl  £p|xr,v£(aç,  1/j2  ;  dans 

15  scol.  de  Pind.,  Pyth.,  5,  1  (fr.  81).  94.  Alcée  dans  les  scolies  de  4>.  95. 
Alcman  dans  divers  grammairiens.  96.  Ancien  stoïcien  dans  Plut.,  sur  l'E, 
39''i  B.  97.  Simonide  dans  les  scolies  de  Pindare  dans  l'Ambrosianus.  98. 
Citations  de  Pindare  dans  Théodore  Vlétochita.  99.  Péan  dans  Plut.,  De 
primo  frigido,  17,  p.  952.  100.  Citation  de  poète  dans  Moeris.   101.  Eschyle 

2U  dans  Strabon  'fr.  403).  102.  Le  Rhésus  d'Euripide.  103.  L'ariette  parodique 
des  Grenouilles.  104.  Aristoph.,  II,  1188  Mein.  105.  Gallimaque,  Hymnes,  6, 
71.  106.  Théocrite.  24,  61.  Rapports  de  Théocrite  avec  Aratus.  107.  Sur  la 
mort  de  Dion,  95  suiv.  108.  Dioscoride,  Ânth.  pal.,  VII,  162.  109.  Hérodote, 
II,  145.  110.  Thuc,  IIL  12.  111.  Platon,  Gratyle,  412  B.  112.  Xénoph.,  Sur  la 

25  cavalerie.  113.  Hypéride,  fr.  182  Bl.  114.  Eschine,  lettre  9.  115.  Piutarque,  De 
profect.  in  uirtute,  7.  116.  Le  nom  de  ville  llpàdo;  dans  Strabon.  Corrections 
à  l'Erotikos  de  Piutarque.  *^%  Mélanges.  Bacchylide  |J.  WackernagelJ.  5, 
142,  lire  :  èÇa udatra.  ^  Chrysippeum  [B.  Keil).  Chrysippe  est  l'auteur  du  papyrus 
HercuL  1020  <H.  d.  r.  XV,  46,  1>  :  cette  hypothèse  d'Arnim  devient    une 

30  certitude  par  le  fait  d'une  citation  sous  le  nom    de   Chrysippe  dans  Isidore 

de  Péluse  à  Ophélios,  V.  538  ;   P.  G.,   LXXVIII,  1637.  *i  Narration  versifiée 

sur  une  ostrakon  de  Thèbes  [F.  Leoj.  B.  C.  IL,  XX VIII,  201  :  texte  expliqué 

et  corrigé.  Le  fragment  est  très  incomplet. 

N»  2.  Notes  de  lecture  fU.  von  Wilawowitz-Moellendorff).  117-118.    Sur  la 

35  composition  et  la  suite  dans  quelques  œuvres  morales  de  Piutarque.  119. 
Les  lettres  de  paysans  13-17  d'Elien.  120.  Notes  sur  Callislrate,  à  propos  de 
la  nouvelle  édition  de  Schenkl  et  Reisch.  121.  Sur  une  inscription  d'Erétrie, 
relative  à  un  concours  de  musique  aux  Artémisia,  publiée  par  Papabasiliu 
dans  T'EçYiix.  àp/.,  1902,  98.  Elle   mentionne  des  Trapwiôoî.  Cf.  Polémon  dans 

40  Athénée,  XV,  698.  122.  Noms  d'esclaves  dans  I.  G.  XII,  1302  et  la  jeune 
épopée;  noms  dans  lesquels  le  premier  élément  est  xXsrjffi  —  de  /.AeFetv.  \ 
Contributions  à  l'histoire  du  texte  de  Suétone  <voy.  R.  d.  r.,  XXVI,  48,  23 
et  XXVII,  55,  10>  [M.  IhmJ.  4.  Les  mss.  décisifs.  M(emmiauus),  V(aticanus), 
G(udianus)  forment  une  première  classe,  dont  G  est  déjà  interpolé.  Des 

«  autres  mss.,  tous  interpolés,  entrent  en  considération  LPSlIQR,  qui  remon- 
tent à  deux  archétypes,  LPST  à  X,  HQR  à  Y.  L,  auquel  est  apparenté  P,  est 
le  meilleur  représentant  de  X  ;  dans  Y,  H  et  Q  forment  un  groupe  s'oppo- 
sant  à  RII2,  et  II  est  le  plus  mauvais  témoin  de  Y.  Le  ms.,  Û,  d'où  tous  les 
autres  sont  dérivés,  en  deux  volumes,  était  à  Fulda,  où  il  tomba  sous  les 

soyeux  d'Eginhard  et  lui  suggéra  l'idée  de  sa  vie  de  Charlemagne.  Loup  de 
Ferriéres,  admirateur  d'Eginhard  et  de  son  œuvre,  lit  venir  une  copie  du 
ms.  de  Fulda,  qui  garda  l'empreinte  de  l'origine  insulaire.  A  cet  exemplaire 
frau(;ai8  remontent,  plus  ou   moins  directement,  tous  les  mss.  conservés, 


HERMES.  51 

y  compris  les  extraits  de  Loup  et  Ileiric  d'Auxerre.  Le  Memmianus  fut 
copié  à  Tours.  (D'après  Traube,  Neues  Archiv,  XXVII,  266).  C'est  en  France 
aussi  qu'ont  été  élaborées  les  corrections  qui  ont  altéré  Si  et  créé  X  et  Y. 
La  méthode  consiste  à  contrôler  X  par  Y,  Y  par  X,  les  deux  séries  par  les 
anciens  ms.,  puis  par  M,  et  enfin  par  l'usage  grammatical  de  Suétone,  s 
Preud'liomme  attache  trop  d'importance  à  Y.  Par  l'orthographe,  M  est  en 
général  supérieur.  Observations  sur  des  passages  isolés,  t  Les  Métamor- 
phoses d'Ovide  ont-elles  eu  une  double  rédaction  [IL  Magnus]  ?  La  question 
se  pose  pour  I,  544  suiv,  ;  VI,  280-1  ;  VIII,  284-5  ;  59o-6  ;  651-2  ;  691-2  ;  XI, 
56-7;  XII,  189-190.  En  aucun  cas  l'hypothèse  d'une  double  rédaction  ne  sou-  lo 
tient  un  examen  attentif,  fait  au  point  de  vue  de  la  langue  et  des  habitudes 
d'Ovide,  ni  ne  résoud  une  difficulté.  Le  texte  des  Métamorphoses  a  subi  un 
assez  grand  nombre  de  changements  arbitraires,  de  date  et  d'origine 
diverses.  ^  Festi  codicis  Neapolitani  novae  lecliones  [W.  M.  LindsayJ.  Nom- 
breuses rectifications  de  Grônert  pour  les  parties  endommagées.  De  cet  15 
examen,  il  faut  conclure  que  Gistell-iria  de  Plante  n'avait  pas  deux  noms 
(Syro  ou  Syra  n'est  pas  dans  le  ms  ),  que  la  rédaction  fautive  de  Bacch.  123 
n'existait  pas  dans  Festus,  que  la  citation  de  Festus,  p.  229,  2,  20,  n'est  pas 
du  Condalium  de  Plante,  que  le  fr.  8  de  la  Friuolaria  doit  être  rédigé  ainsi  : 
«  **  lune  papillae  primuluin  fraterculabant.  —  Illud  uolui  dicere,  sororiabant.  20 
<Qnid>  opus  est  uerbis  *  ».  ^  Le  Ttept  àipwv  ûSixwv  xôTtwv  dans  la  traduction 
latine  du  ms.  de  Paris  7027  [H.  Kiihlewein].  Edition  d'après  ce  ms.  du  x«  s. 
Il  y  a  des  fragments  d'une  autre  traduction  dans  Milan  Ambr.  G.  108  inf. 
La  traduction  peut  remonter  au  v*  s.  ^  Le  traité  de  Plutarque  uEpl  eùôujxîai;, 
[M.  Pohlens].  La  source  principale  est  un  u7t6(xvyi(Aa  que  Plutarque  a  suivi  25 
assez  fidèlement  et  qu'il  a  seulement  développé  par  quelques  additions.  Cet 
écrit  reproduisait  la  doctrine  d'Epicure  et  a  été  rédigé  après  146.  Il  a  exercé  sur 
Plutarque  une  profonde  influence,  comme  le  prouve  son  IIapa!J.'j6r)Tix()ç  dç 
-r,v  Y^vatxa  tV  a-jToO.  Comparaison  de  la  doctrine  avec  celle  de  Lucrèce,  de 
Cic.  dans  les  Tusc.  et  le  De  fin.  Par  Plutarque,  ces  idées  ont  pénétré  dans  30 
la  prédication  chrétienne.  %  Aristolelica  [II.  Diels].  1.  Un  vieux  mot  et  un 
mot  nouveau.  Dans  Mot.,  A  5,  987*  9,  on  lit  dans  les  éditions  (is-rptcoTEpov  ; 
mais  une  variante,  citée  par  Alexandre,  porte  |xopuxwx£pov,  avec  le  sens  de 
àjjL'jopw?.  L'adj.  perdu  (xôpy/oç  ((Aopu/ô;  primitivement)  ne  s'est  conservé  que 
comme  nom  propre  à  Syracuse  et  en  Atliqiie.  Un  autre  exemple  d'élimina-  35 
tiou  analogue  est  offert  par  le  terme  abdéritain  Ttayâcro-siv,  TiepiTiaXâaaeiv,  au 
sens  de  l'attique  ■nléy.eu,  TteptTcXéxstv  ;  il  faut  le  rétablir  Arist.,  De  caelo,  V  4, 
303»  7,  et  Platon.  Phédon  82  D.  —  2.  Une  expérience  fausse  :  celle  de  la  bou- 
teille de  cire,  Meteor.,  p.  io8,  27  Stiive.  Aristote  l'a  tirée  d'un  auteur.  ^% 
Mélanges.  Iloratiana  [G.  Landgraf].  Sat.,  II,  6,  59,  lire  :  uertitur,  pour;  40 
perditur  ;  cf.  Ennius,  An.,  VI,  et  Virg.,  En  II,  250  etc.  —  Ib.,  1, 9, 13,  lire  :  flcos, 
var.  mentionnée  par  Gbarisius;  on  vendait  des  fruits  sur  la  voie  sacrée, 
Var.,  R.  R.,  L  2,  10  ;  Priap.,  21,  4  ;  Ov.,  A.  A.,  IL  226.  1[  Sur  Charisius  [D. 
Detlefsen|.  Corrections  à  l'Ars  (Keil,  I,  53o-56o),  d'après  le  ms.  de  Vienne 
16,  écrit  à  Bobbio  vers  700.  %  Peristera  [G.  Knaack].  Corrections  à  Lact.  45 
Plac,  in  Stat.  Théb.,  IV,  226. 

t^NoS.  Études  sur  Lygdamus  et  les  élégies  de  Sulpicia  [R.  BiirgerJ. 
Lygdamus  manque  de  relief  dans  la  pensée  et  d'unité  dans  la  composition. 
Il  est  maître  de  la  versification  et  connaît  les  thèmes  de  l'élégie,  mais  il  ne 
sait  pas  en  tirer  un  parti  poétique.  Il  est  postérieur  à  Ovide  et  disciple  de  50 
Tibulle  ;  il  n'a  pas  connu  les  élégies  de  Sulpicia.  Celles-ci  ne  sont  sûre- 
ment pas  de  Tibulle  ;  elles  sont  postérieures  au  ]V<=  livre  de  Properce,  par 
suite  à  l'an  15.  L'auteur  était  un  maître  dans  son  art.  IV,  4  est  inspiré  par 


52  1905.    —    ALLEMAGNE. 

Prop,  II,  28  ;  IV,  3,  par  une  source  grecque,  comme  le  prouve  la  compa- 
raison avec  Nonnos.  Un  caractère  distinctif  de  ces  élégies  est  leur  ton 
passionné  qui  les  met  au-dessus  de  toutes  les  conventions  sociales  (IV,  3, 
15,  suiv.;  Ij,  17-18).  ^  Un  épyllion  perdu  de  Bion  de  Siuyrne  i'(i.  KnaaclvJ. 
fi  D'après  les  imitations  de  son  élève,  l'auteur  de  l'épitaphe,  les  allusions  ou 
imitations  d'Ovide,  Valerius  Flaccus,  Stace,  Ausone.  L'enlèvement  de 
Proserpine  était  placé  dans  les  gorges  de  l'Etna.  ^  Problèmes  de  l'histoire 
du  texte  de  Stace  [A.  Klotz].  La  comparaison  du  texte  du  Puteanus  avec 
Priscien  prouve  la  valeur  du  ms.  de  Paris.  L'unique  diirérence  essentielle 

10  est  4,  716  que  Priscien  ne  connaît  pas.  Mais  ce  vers  est  le  reste  d'une  tirade 
non  authentique  conservée  dans  le  ms.  de  Leipzig  repert.  I,  12  (xi«  s.).  Ces 
vers  étaient  en  marge  du  Codex  Iuliani,  ancêtre  du  Puteanus.  Les  vers  qui 
manquent  seulement  dans  P  ont  été  omis  par  une  néglif^ence  du  scribe  du 
Codex  Iuliani.    Ceux   qui   manquent  dans  P  et   dans  d'autres  mss.    pré- 

iR  sentent  des  problèmes  dont  chacun  doit  être  étudié  séparément,  f  Minucius 
Félix  et  Caecilius  NatalisfIL  Dessau].  Le  Caecilius  du  dialogue  est  Caecilius 
Natalis,  qui,  en  210  et  dans  les  années  suivantes,  remplit  avec  éclat  les 
fonctions  municipales  à  Cirta  (G.  I.  L.,  VIII,  fi996,  7094-7098).  Il  a  dû  se 
convertir  peu  après  212.    C'est  alors   que  fut  écrit  l'Octauius.   La  concor- 

20  dance,  de  fond  plus  que  de  forme,  entre  Minucius  et  Tertullien  s'explique 
par  l'utilisation  des  mêmes  sources.  Caecilius  Natalis  est  identique  au 
Natalis,  disciple  de  Théodote  de  Byzance,  évêque  schismatique,  puis  péni- 
tent sous  Zéphirin  (202-217).  L'Octauius  est  sorti  d'un  cercle  *  monarchien  », 
ce  qui  explique  le  peu  de  relief  donné  au  Christ  et  le  silence  sur  la  doctrine 

25  du  Logos.  ^  L'armée  de  Sparte  et  Leuctres  |G.  BusoltJ.  Principalement 
contre  Kromayer,  Beitrage  zur  alten  Geschichte,  III  (1903),  173  <R.  d.  r., 
XXVIII,  l/i,  25  >.  Les  indications  de  Thuc,  V,  64,  sont  particulièrement 
importantes  pour  connaître  l'armée  Spartiate  de  418.  L'armée  se  compose 
des  Spartiates  et  des  périèques.  L'ensemble  comprenait  4  500  dans  les  loques, 

30  300  chevaliers,  600  skirites,  400  cavaliers,  1000  Brasidéens  et  Néodamodes, 
en  tout  6800  h.,  dont  un  tiers  de  Spartiates  authentiques.  Après  la  guerre 
du  Péloponnèse,  le  nombre  des  périèques  augmente.  Peu  à  peu  survient  la 
décadence,  t  Les  télralogies  d'Antiphon  [W.  Dittenberger].  Défense  des 
conclusions  de  l'Hermès,  X.\XI  et  XXXII  <R.  d.  r.,  XXI,  40,  41  ;  XXIL  38, 

35  25>  contre  les  attaques  de  Lipsius,  Sitzungsber.  de  Leipzig,  1904,  19-2.  f  Un 
ms.  d'IIygin  à  Munich  |M.  Manitius].  Lat.  13084,  tin  du  ix«  s.,  provenant  de 
la  bibliothèque  municipale  de  Ratisbonne.  Il  contient  la  dernière  partie.  Il 
est  très  étroitement  apparenté  à  D,  de  sorte  que  les  mss.  de  la  classe  C  de 
Bursian  forment  trois  groupes,  l»  B  P  (B  dérivé  médiatemeut),  2»  R;   3°  M 

40  et  l'archétype  de  D  N.  %^  Mélanges.  Sur  les  Oiseaux  d'Aristophane  |C. 
Robert].  181  suiv.,  lire  :  oti  Se  ixoXeÏTai  'v-ca-jOa  xal  Scép/cTat  ciTiav-ra  5ià  lo'jxoy- 
xa)>eïTai  vCv  TtéXo;.  ^  Secliue  [C.  Robertj.  Sur  le  vase  du  cottabe  d'Ruphro, 
nios,  à  côté  de  la  joueuse  de  flûte,  et  sur  une  hydrie  un  peu  plus  ancienne 
SrjxÀîvr,  =:  i^r,xu)vîvv)  ;  tïixj),/)  (Elien,  3o  lettre  de  paysans,  esclave)  =  vridi  = 

*B  xa|i.(a.  C'est  peut-être  un  nom  d'hétaïre  (Hésychius,  aT,xJ>,À«i). 

%%  N»  4.  La  composition  et  le  genre  littéraire  de  l'Kpître  d'Horace  aux 
Pisons  [E.  Norden).  Le  plan  d'Horace  n'est  pas  l'absence  de  plan.  Il  com- 
prend deux  parties  et  un  certain  nombre  de  subdivisions.  I.  De  arte  poetica 
(1-294).  A.  De  partibus  artis  poeticae  (1-130).   1.  De  Argumentorum  tracta- 

50  tione  et  inuentione  1-41).  2.  De  dispositione  (42-44).  3.  De  elocutione  (45- 
130):  a.  De  uerbis  singulis  ('i5-72)  ;  b.  De  uerbis  continuatis  (=  de  metris) 
(7.3-85)  ;  c.  De  uerborum  coloribus  (86-130).  B.  De  generibus  artis  poeticae 
(131-294).  Transitio  (131-135).  1.  Epos  136-152).  2.  Drama  (153-294)  :  Propositio 


HERMES.  53 

(153-155)  ;  a.  Les  eiSy)  (156-250)  :  a.  Tragédie  et  comédie  (156-219);   p.    Drame 
satyri((ue  (220-250)  ;  b.  S-JYy.ptdtç  du  drame  grec  et  du  drame   latin  (251-294): 
a.  Dans  la  forme  (251-274)  ;  p.  Dans  les  etSri  (275-294).  II    De  poeta  (29o-476). 
Transitio  (295-305).  Proposilio  (306-308).  A.  De  instrumentis  poetae  (309-332;. 
B.  De  oflicio  poelae  (333-346).  C.  De  perfecto  poeta  (347-452)  :  1.  Nécessité  de  5 
la  perfection  (347-407)  ;  2.  Sa  réalisation  par  une  étude  sérieuse  (408-452).  D. 
De  insano  poeta  (453-476).  La  division  d'Horace  :  l'art,  le   poète,   se  retrouve 
partout  dans  la  littérature  didactique  :   rhétorique,    musique,   philosophie, 
médecine,   physiognomique,  jurisprudence,   gromatique,   économie   rurale, 
art  militaire,  architecture,  orchestique  ;  elle  met  la  lumière  dans   le  chaos  lo 
apparent  des  livres  de  Pline  sur  l'histoire  de  l'art.  C'est  une  tradition.   Le 
genre  littéraire  à  laquelle  elle  appartient  est  proprement  «  isagogique  », 
celui  des  eto-ayoïYat,  institutiones  (Quint.  ;   plus   tard,   introductio,    Boèce, 
Augustin).  A  ce  genre  appartiennent  les  Inst.  or.  de  Quint.,   Albinus  (Ps. 
Alcinoiis),  les  opo-.  ta-rpt/.ot  de  Galien  et  le  remaniement  très  remarquable  du  ib 
Ps.  Soranus  (Rose,  An.,  II,  243),  Frontin  (Agrim.,  I,  64  L.),  Golumelle,  une 
partie  du  De  or.  de  Gic.  et  du  grand  ouvrage  de  Vitruve.  Ces  œuvres  ont 
pour  traits  communs  :  1»  mettre  à  la  portée  des  commençants  un  exposé  des 
résultats  acquis  par  la  science  ;  l"  une  forme  accessible,  généralement  par 
demandes  et  par  réponses  (qui  a    passé  dans    la    littérature    chrétienne,  20 
Ehrard  dans  Krumbacher,  Byz.,  Litt.,  p.  65)  (cf.  A.  G.,  I,  2,  6)  :  cf.  le  livr.  I 
des  Instit.  et  les  Collât,  de  Gassien,  les  Instituta  de  Junilius  utilises  par 
Gassiodore  (dans  Kihn,  Theodor  von  Mopsuestia  :  très  important),  le  com- 
mentaire de  Paul  diacre  sur  la  règle  bénédictine,  la  grammaire  d'Alcuin,  etc.; 
cf.  Ilôr.,  A.  p.,  326;  3"  un  dédicataire  avec  lequel   l'entretien  puisse  avoir  2S 
lieu,  souvent  le  fils  dans  la  littérature  latine;   cf.   Festus,   p.  93;    on   peut 
coniparer  Viclorius  Marcellus  et  son  fils,  Géta,  dédicataires  de  Quint.,  avec 
pater  et  iuuenes  pâtre  digni*(24).  Le  mot  £î(ra-fWYr,  apparaît  pour  la  première 
fois  en  ce  sens  chez  Ghrysippe  ;  mais  la  chose  est   plus    ancienne,   voy.    le 
début  du  Ikpl  'i7t7ttxr,ç  de  Xén.  ;  Mém.,  III,  1-3  ;  Platon,  Phèdre,  237  B  ;  etc.  30 
Posidonios  avait  écrit  une  sîaaywY'"!  it^^pî  àéHswç  qui  comprenait  la  poésie  (D. 
L.,  VII,  60).  Ghrysippe  et  Posidonios  ont   exercé   une  grande  influence  sur 
Varrou  (jui  introduit  le  mot  cto-aytovri  à   Rome   et  écrit   un   ouvrage  de  ce 
genre  en  forme  de  lettre.  Le  De   petitione  consulatus   de   Q.   Gic.    est  un 
deuxième  exemple  d'une  EtcraYwyf,  en  forme  de  lettre.  Un  troisième,  l'Epis-  36 
tula  ad  tilium  de  T.  Live  sur  la  rhétorique.  L'Épître  aux  Pisons  prend  place 
dans  cette  série,  f  Giceron,  Ad  familiares,  XI,  6  [W.  Siernkopf].  Le  §  1  est 
une  lettre  distincte  et  antérieure.  Réponse  aux  objections  de  Schiche  dans 
le    Jahresbericht  de   Berlin    <  R.  d.  r.,  XXIX,  60,  42>.    \  Une    prophétie 
égyptienne  [U.  WilckenJ.  Sur  le  papyrus  publié  par  Wes«ely,  Denkschriften  «0 
de  Vienne,  XLII,  3,  à  propos  du  mémoire  de  Reitzenstein  <  R.  d.  r.,  XXIX, 
71,  1  >.  Nouvelle  édition  améliorée.  Les  conclusions  de  R ,  ne  sont  justes 
qu'eu  partie.  Nous  avons  là,  sauf  une   interpolation  hellénistique,  la   tra- 
duction d'un  récit  égyptien.  Le  rôle  d'Aménophis  est  une  fiction.  La  date 
est  incertaine.  L'hypothèse  d'une  influence  ou  d'un  emprunt  de  la  prophétie  45 
égyptienne  chez  les  Israélites  n'est  pas  exclue    par  les  dates.  ^   La  cons- 
truction des  murs  par  Thémistocle  [Ed.    Meyer].    Le  récit  de    Thucydide, 
malgré  quelques  exagérations,  est  exact.  Réfutation  des  objections  de  E. 
von  Stern  <  R.  d.  r.,  XXIX,  42,  14  >.  t   Corrections  et   remarques  sur  le 
XI»  livre  de  l'Histoire  naturelle  de  Pline  [D.  Detlefsen].  D'après  le  Leidensis  50 
Lipsii,  F.  La  deuxième  main  appartient  aussi   aux  meilleures  sources  du 
texte,  t  L'œuvre  d'Hérodote  Hôpl  xwv  ô^éwv  xal  xpovc'wv  voTr,(xâtwv  [M.  Well- 
mann].  Ce  traité  est  postérieur  à  Philuménos  (commencement  du  111°  s. 


54  1905.    —    ALLEMAGNE. 

après  J.-C.)  et  postérieur  à  Soranus  et  Archigénès.  L'auteur  est  l'éclectique 
Hérofiote  (cf.  Galien,  XI,  432),  qui  vivait  au  ii*  s.  L'étiologie  est  empruntée 
aux  àpéffxovTa  de  Soranus  (Aëlius,  IX,  50).  1[  Goniectanea  <voy.    R.   d.   r., 
XXVIII,  :i9,  9  >  [F.  Léo].   8.    Sur   le    commencement  des   Métamorphoses 
5  d'Apulée.  Une  faute  fréquente  de  l'archétype  est  l'insertion  dans  le   texte 
d'une  glose,  d'une  note  explicative,  d'une  correction  ou  d'une  variante.  9. 
Sénèque,  Suas,  prima,  début.  10.  Sénèque,   De  clem.,  1,   3,  5.   11.    Garin. 
ep.  373:  légitimité  du  gérondif  fruendi  ;  à  la  lin  :   Grudeles   Superi,   ni   me 
fortuna  iniqua  traxisset,  inea  iam  uacuo  uacua  arma  lacèrent.  If  Le  phy- 
10  sicien  Arrien  et  Posidonius  [W.  Gapelle].  D'après  Stobée,  Ecl.  I,  p.  226,  235. 
246  W.  Météorologue  vivant  dans  la  première  moitié  du  n«  s.  av.  J.-C..  enire 
Eratosthène  et  Agatharchides.  Nombreuses  concordances  avec  le  IIspl  x(5a[Aou, 
risagoga  de  l'Anonyme  II,  Sénèque,  Pline,  Geminus,  Lydus  et  les  Placita. 
qui  s'expliquent  par  le  fait  que  tous  ces  auteurs  dépendent  de  Posidonius 
16  lequel  dans  sa  Météorologie  s'est  tenu  de  très  près  à  Arrien.  %^  Mélanges, 
L'interprétation   du    Lâchés  [Prince    Tronbetzkoy].   Le   dialogue  n'est  pas 
dirigé  contre  le  général  athénien  Nicias,  mais  contre  tm  socratique  impar- 
fait mis  sous  le  nom  de  Nicias.  Il  y  a  eu  un  «  Nicias  »  littéraire,  dialogue 
auquel  s'oppose  le  Lâchés.  Paul  Lejay. 

20     Historisches   Jahrbuch  der  Gôrres-Gesellschaft.  Vol.  26  !•   livr.  Pas 
d'art,    de  fond  concernant  l'antiquité  classique   sauf  dans  la  4"  livr.  *  G. 
HÔLSGHBR,    Die  Quellen  des  Josephus  fur  die  Zeit  vom  Exil  bis  sum  jiidischen 
Krirge  [G.  W.].  Montre  que  les  liv.  il-20  pour  autant   qu'ils  ne   provien- 
nent pas  de  traditions  pharisaïques,  ont  pour  source  Alexandre  Polyhistor, 
26  Strabon,  Nicolas  de  Damas  et  une  histoire  des  Ilérode.  1[  D.  Tamilia',  Acta 
Thomae  apocryplia.  D'après  la  récensiou  de  James,  Text  and  Studies  V,  1. 
^  A.  S.  Lewis,  Acts   Mythological  of  Apoitles...  1,  Arabie  and  Syriac  Text  :  2, 
Translation  [G.  A.J.  Contribution  de  valeur  à  la  connaissance  du  dévelop- 
pement des  Actes  des  Apôtres  apocryphes:  le  texte  diffère  notablement  de 
30  celui  des  Actes  grecs.  %    A.   IIarnagk,  Geschichle  der  altc/irisll.  Lileralur  bis 
Easebius  :    2,  Die  Chronologie  der  Literalur  von  Irenaeus  bis  littsebius  [G.   W.]. 
Somme  énorme  de  savoir  et  de  travail.  ^  G.  Kriighr,  Die  Apologien  Justirius 
des  Mdriyrcrs  hrsg.  [id].  Cette  3'  éd.  diffère  |)eu  de  la  2».  Elle  est   mise  au 
courant  des  ouvrages  parus,  f  A.  Dufourgq,  Saint  hénce  if  siècle)  [id|.  Est 
35  tout  à  la  gloire   d'Irénée  et  de  son   influence.  ^  Fr.  Zuckbr,  Spwen  von 
ApoUodoros'  ti.  Bôwv  bci  christl.  Schriflstelltm  der  ersten  fiinf  Jahrh.  [id).  Cette 
excellente  dissertation  n'est  (ju'uu  fragment  d'un  ouvrage  plus  étendu  qui 
paraîtra   sous   le   titre   de   Untersuchungen  iiber    d.    Quellen    d.    mythol.    und 
archaeol.    Nachrichteri  irn    Protreplikos   d.   Clemens  Alexandrinus.  ^  IL  KlHN, 
40  Palrologie.    I,    Von  den  Zeiten  der  Aposlel  bis  zum  Toleranzedikt   von   Mailand 
(315).  Intéressera  tous  ceux  qui  s'occupent  de  patristique.  ^  H.  Libtzmann, 
Apollinaris  von  Laodicea  und  seine  Schule.  Texte  u.  Untersuchungen.  I.  (Juvrage 
couronné,  (lé<lié  à  Usener.  Éloges,  f  J.  P.  Waltzing,  M.  Minucis  f'elicis  Ocla- 
viiis  in  usurn  leclionum  suarum  éd.  Excellente  édition  parue  en  même  temps 
*5  qu'une  traduction  en  français  due  au  même.  %  J.  Habdbr,  Throdoreti  (Irae- 
carum   nffeclwnutn   cunilio...    rec.  d'après  la  collation  de   huit  mss.  ^    W. 
KraatZ,  Koplische  Aktcn  zum  ephesinischen  Konzil  voin  J.  431.  Uebcrsetzung  w. 
Untersuchungen.    A.    UkrbNDT,    Die   hsliche   Ueherlteferung  der   Zacharius  und 
Johnnnes-Apokrgphen  cl  Ueher  die  Dibliolheken  der  meleorischen  u.  Ossa-Olym- 
50  pischen  Kloster.  Ter-Minassianiz,  Die  Armenische  Kirche  u.  s.  w.  Th.  SCHBR- 
M ANN,  Die  Geschichle  der  dogmatischen  Florilegien  vom  5  bis  8  Jahrh.  Résumé. 

1.  Nous  laisserons  de  côté  les  ouvrages  dont  cette  Revue  ne  donne  que  les  litres. 


HISTORISCHES   JAHRBUCH.  55 

f    P.    KOCH,    Die    Rysantinischen    Beamtenlitd    von    408-700.  Analyse.    ^    W. 
Christ,  Geschichte   der  griech.   Literatiir  bis   auf   die  Zeit   Justinians   [G.   W.]. 
/i»  éd.  revue.   Grands  éloges.  \  H.  Spelthahn,  Studien  zu  den  Chiliaden  des 
Johannes  Tselzes  [id.].   Grands  éloges.  Puisse  S.  admirablement  préparé  à 
cette  œuvre   par  ses  études,  publier  bientôt  une  éd.  de  Tzetzes  qui,  en  s 
opposition  à  celle  de  Kiessiing,  puisse  être  appelée  une  édition  critique  et 
soignée,   n   2»    livr.    V.    Gardthausen,    Augustus  und  seine   Zeil    (G.    W.J. 
Résumé.  ^  E.  Wibber,  De  Apocalypsis  S.  Pauli  codicibus  [id.].  Conclusions  de 
cette  dissertation.  1[  G.  KrûGBR,  Krilische  Bemerknngen  zu  A.  Harnacks  Chro- 
nologie  der  allchristl.    Lilteralur   von   Irenaeus   bis   Eusebius.    Suit    pas   à    pas  10 
l'ouvrage  d'il.  ^  L.  Pautigny,  Justin.  Apologies.  Texte  grec,  trad.  française, 
introd.  index.  Premier  vol.  d'une  collection   de  Textes  et  documents  pour 
l'étude  historique  du  christianisme.  On  ne  peut  que  souhaiter  la  réussite    . 
de   cette  entreprise  bien  dirigée   par   Hbmmer  et  Lbjay.  ^  o.    Stahling, 
Clemens    A.    Prolreplicus    und   Paedagogus.    I    hrsg.    Grands    éloges.   If   Gh.  16 
L.    Frltoe,    Atovu(T(o-j    Xet^'ava.    The  letters    and   oihers    remains   of  Dio- 
nysius  nf  Alexandria.    Très    méritoire.     %     H.    JORDAN,    Rhythmische    Prosa 
in    der   Allchrisil.    latein.    Literatur.  Contribution  à    l'histoire    de    la    litté- 
rature   des    premiers    temps    du   christianisme.    Importance   des   formes 
crétiques.    ^     B.     Dombart,    S.    Aurelii    Axtgustini    episcopi    de  civitale   Dei  20 
lihri   22.    Il-    lib.   Va-22.    Appréc.   favorable.  ^   P.    Rbntschka,   Die  Dekalog- 
kalechese  des  hl.  Auguslinus.   Analyse.   ^  G.   v.   IIertling,   Atcgustinus-Zitate 
bei  Thomas  von  Aquiii,  Importante  étude.  ^  A.  E.  Burn,  Niceta  of  Remesiana. 
His  life  and  works.  Facilite  fétude  des  ouvrages  qui  se  sont  groupés  autour 
du  nom  de  Niceta.  ^  R.  Bratke,  EpHegomena  fur  Wiener  Ausgabe  der  Aller-  26 
catio  legis  inter  Simonem  Jndaenm  et    Theophilem   Chrislionum.    Indispensable 
complément  de  l'éd.   de  Vienne  d'Evagrius.  ^  E.  K.  Rand,  On  the  compo- 
sition of  Boelhius  Comolalio  philosophiae .  Prouve  contre  Usener  que  la  Conso- 
latio  est  un  ouvrage  original  <  cf.  R.  d.  R.  29,  1/i3,  26  sqq  >.  ^  A.  Baum- 
GARTNBR,  Gesc/iic/i<e  der  Wellliter'atur.lY,  Die  latein.  n.  griech.  Liter.  der  christl.  30 
Volker  [G.  W.].  Immense  lecture,  soin  minutieux.  %  R.  C.  Kukula,  PUnins 
des  Jiingeren  Sriefe  hrsg.  u.  erkl.  Eloge  de  ce  choix  d'environ  60  lettres  de 
PI.  qui  intéressera  non  seulement  les  élèves  et  les  étudiants,  mais  tous  les 
amis  de  l'antiquité  classique.  ^  U.  Bkrnays,  Studien  zu  Dionysius  Periegetes. 
Combat  l'opinion  géuéraleinenl  reçue  que  D.  a  écrit  sa  périégèse  sans  avoir  35 
navigué  sur   mer,   il   était  un   initié  des   mystères    de  Samothrace,    et    a 
composé  son  poème  vers   123-124.    ^   Th.    Sinko,    Ueber   das    Verhàltnis   des 
Apuleius  zu  dem  Platoniker  Albinus.  Analyse.  ^  R.  FÔRSTKR,  Libanii  opéra  II. 
Orat.  12-15  rec.  Excellente  édition.  ^%  3*  livr.  H.  Reigh,  Der  Kônig  mit  der 
Dornenkrone  <  cf.   H.  d.  R.  29,  74,  16  sqq  >.  f  Holshey,  Dit  Thekla-Aklen.  40 
Qqs  réserves.    ^    E.    Schwarz,   De  Pionio  ei    Pobjcnrpo.    Méritoire.  ^   A. 
DUFOURCQ,  Saint  Irevée.  Mention.  \  J.  TuRMBL,  TerluUien.  Des  omissions. 
f   A.    d'Alès,   La   théologie   de  Terudlien,  Appréc.  favorable.  %  E.  Sghmidt, 
Koptisch-gnoslische    Sehriften    I,    hrsg.   Analyse.    ^   P.   KoetSCHAU,    Beitràge 
zur  Texlkrilik  von  Origenes^  Johannes-kommentar  :  A.  HarnaGK,  Analecta  zum  45 
nelleslen    Geschichte   des   Chris/entums    in    Rom  :    E.  KlostermaNN,   Ueber  des 
Didymus   von   Aleora?idrien   in   epistulaf  canonicas  enarralio.    Analyse.  %    A. 
SOUTRR,  A  Study  of  Ambrosiaster.  Résumé.  ^  M.  Schanz,  Geschichte  derrôm. 
Literatur  bis  zum  Gesetzgebungswerk  des  Kaisers  Justinian    :    III,    Die   Zeil    von 
Hadrian  Hl  bis  auf  Constantin  5U  fC.   W.].  On  serait  heureux  d'avoir  pour  50 
toutes  les  parties  de  la  littérature  grecque  et  latine  un  guide  aussi  sûr  et 
aussi  bien  documenté.  i[  E.  Hermès,  L.Annaei  Senecae  optm  quae  supersunt, 
I,  1.  Dialogorum  libros  l'i  éd.  [  ].  Grands  éloges.  ^  W.  Bauer,  Die  Verfas&er- 


56  1905.    —    ALLEMAGNE. 

14.  Zeilfrage  des  dialogus  de  oraloribus.  Revendique  avec  chaleur  et  habileté 
ce  traité  pour  Tacite.  \  Th.  SinkO,  De  Apulei  el  Albini  doctrinae  Plalonicac 
adumbralionc.  Mention.  ^  G.  Sattlbr,  De  Eudociae  H omerocenlonibus .  Utile. 
f  J.  IIaURY,  Procopii  Caesariensis  opéra  omnia  recog.  Comble  une  lacune 
6  vivement  sentie.  ^  G.  db  Boor,  Georgii  monachi  chronicon  ecJ.  I.  Textum 
genuinum  usque  ad  Vespasiaui  imperium  conlinens.  11,  inde  a  Ve.spasiani 
impeiio...  Très  importante  édition  qui  répond  aux  exigences  de  la  science. 
Yl  k'  livr.  Les  Codices  Bonifatiani  de  la  Landesbibliotek  à  Fulda  [J.  Riib- 
sam].  Us  sont  au  nombre  de  trois.  Le  Victor-Codex  terminé  en  \i'il  est  un 

10  ms.  de  Tatien  publié  par  Ranlce  en  1868  et  dont  dérivent  les  cod.  latins  de 
Tatien.  Le  Ragyndrudis  God.  contient  des  traités  dogmatiques  et  polé- 
miques. Le  Gadmug-Evangeliarium  (ainsi  nommé  du  nom  du  copiste  irlan- 
dais) du  premier  tiers  du  vin"  s.  donne  avec  qqs  lacunes  le  texte  des 
évangiles.  \  1,  A..  HarnaGK,  Der   Vorwurf  der   Alheismus  in  den  drei  ersten 

15  JaUrfi;  2,  F.  AUGAR,  Die  Frau  in  rôm.  Chrtsten))ro:ess.  1,  Constituait  une 
menace  dangereuse  et  était  parfois  l'objet  d'une  plainte  en  justice  : 
2,  Montre,  contre  Mommsen,  combien  les  femmes  furent  persécutées.  ^  H. 
Legleucq,  L'Afrique  chrétienne,  2  vol.  [G.  A.].  Bien  supérieur  à  tout 
ce   qui   a    paru    sur   ce   sujet.    \  Chr.    dk   Wedel,    Symbola  ad  Clemeniis 

20  Alexandrini  stromalum  librum  8  interprelandum.  Critique  des  sources  des 
Stromata.  H  M.  GlaSER,  Zeitbilder  aus  Alexandrien  nach  dem  Paedagngus  des 
Clemens  Alexandririus.  Se  propose  de  donner  une  idée  des  renseignements 
contenus  dans  ce  traité,  sur  les  usages  et  coutumes  des  anciens,  afin  d'en  fa- 
ciliter la  lecture.  ^  J.  KonigSDORFER,  De  carminé-  adversus  Marcionem  quod  in 

25  Terlulliani  libris  tradilur  Commodiano  abrogando.  Montre  qu'il  y  a  cependant 
certains  points  de  commun  entre  Commodien  et  l'auteur  de  ce  traité.  \ 
M.  IIUBER,  Beilrag  zur  Sitbenschlaferlegende  des  Mitlelalters.  Griechischer  Text. 
GoUalionné  d'après  les  mss.  de  Paris,  Barberin.,  et  Vat.  %  II.  Januel, 
Conimentaliones  p/nlologieae  in  Zenonctn  Vero7ieusem,  Gaudenliuni  Brixiensem, 

30  Pelrum  Chrysologum  Ravennatem.  I  Analyse.  ^  G.  V.  IlERTLlNG,  Die  Be- 
kenntnisse  des  hl.  Augusiinus  B.  I-X.  Trad.  allemande  avec  introd.  Grands 
éloges,  t  F.  Degenhardt,  Studien  zu  Julianus  Pomerius.  Sur  sa  vio,  ses 
écrits  et  sou  style.  ^  J.  P.vRGOIRE,  L'Eglise  byzantine  de  5il-Hil.  Appréc. 
favorable.  ^  PI.  de  Mbbsteb,  LHnno  acatisto  'AxâÔKTTOi;  {I(jlvoc.  Studio  storico 

35  leil-irario.  Recherches  sur  l'origine  et  l'auteur  de  cet  hymne  en  25  strophes 
en  l'honneur  de  la  Vierge,  sur  sa  valeur  comme  monument  de  la  littéra- 
ture grecque  liturgique,  f  V.  Emoni,  Sl-'Jean,Damascéne.  Excellent  guide.  H 
R.  Lembert,  Der  Wunderglaube  bel  Bumern  iind  Griechen  ;  1,  Da.'i  Wuuder  bet 
den  rôm.  Ilistorikeni.  Analyse,  f  J.   SCHMATZ,  Baiae,  das  erste  Lnxusbad  der 

40  Rômer  1.  Topographie,  développement  du  lieu,  villas  et  bains,  f  E.  Fabri- 
ClUS,  Die  Besitznahme  Badens  durcU  die  Borner  [AtJ.  Eloges,  f  G.  IlBlNRlCH, 
AUgemeitie  LiteralurgnscUichle  (hongrois).  Ce  vol.  traite  des  Romains  et  des 
peuples  néo-latins.  1[  J.  Vessereau,  Cl.  Bulilius  Kamatianus.  Edition  cri- 
tique avec  trad.,  index  et  une  élude  historique  sur  l'œuvre  et  l'auteur.  \ 

46  W.  Mbybr,  Gesammelle  Abhandlungen  zur  mitlellatein.  Rythmik.  Résumé.  1[ 
D.  N.  AnaSTAIJBWIC,  Die  pttrànetiscfifn  Alphabete  in  der  griech.  Lxterulur. 
Groupes  d'alphabets  formant  un  seus,  rares  avant  l'époque  byzantine,  fré- 
quents chez  les  Byzantins.  %  K.  KrumbaCHBH,  Ein  vidgdrgritch.  Wetber- 
spiegel.  D'après  le  cod.  grec  n°  4  du  Collegio  Greco  de  Rome.  Vers  dont  les 

50  uns  dénigrent  les  femmes,  tandis  (pie  les  autres  en  disent  tout  le  bien 
possible.  A.  S. 

Historische  Zeitschrilt.  1905.  Vol.  58.  I"  livr.  Pas  d'art,  de   fond  ni 
de  c.  r.  concernant  Tautiquite  classique,  "m  '!'>  livr.  O.  Seeck,  Gesc/tidue 


INDOGKRMANISCHE    FORSCHUNGEN.  57 

des  Untergangs  der  antiken  Welt  II  [Bauer].  On  doit  être  reconnaissant  pour 
cet  ouvrage  qui  montre  tous  les  progrès  qu'a  faits  la  science  depuis  la  pu- 
blication du  livre  de  Gibbon.  1[1[  3»  livr.  II.  Nissen,  Italische  Landeskunde 
II,  Die  Stddte  iCauer].  Ce  vol.  2  nous  montre  comment  les  Romains  s'éta- 
blirent eu  Italie.  Fait  de  main  de  maître.  ^  E.  J.  Ghinnogk,  A  few  notes  s 
on  Julian  and  a  translation  of  his  public  letters  [Asmus^.  [$éussi.  ^%  Vol.  59. 
l'c  livr.  J.  NiETzOLD,  Die  Ehe  in  Aegypten  zur  ptolemdisch-romischen  Ztilnack 
den  griecli.  HeiixUskontrakten  und  verwandten  Urkunden  [MeyerJ.  C'est  plutôt 
un  résumé  qu'un  ouvrage  original.  %%  ï'  livr.  G.  Uobert,  Siudien  sur  Ilias 
(mit  Beilragen  von  Fr.  Beghtel)  [Erhardtj.  Persuadé  qu'il  apporte  des  vues  lO 
toutes  nouvelles,  R.  affecte  d'ignorer  les  travaux  de  ses  devanciers,  mais 
les  idées  qu'il  développe  soulèvent  bien  des  objections.  Le  rap.  expose  briè- 
vement ses  propres  explications  de  l'origine  des  poèmes  homériques,  avec 
l'espoir  qu'elles  paraîtront  plus  acceptables  que  les«  bases  »  nouvelles  de  B. 

A.   S.       Ib 
Indogermanische  Forschungen.  Vol.  XVII.  N^o.  Composés  obscurcis 
du  grec  et  du  latin  [K.   BriigmannJ.  1.  TcîpiTaôç,  de  Ttspî  et  de  *-/.(oç,  où  ïi 
bref  (consonnantique)  s'explique  par  sa  place  dans  le  composé,  de  7.£ï[j.ai; 
"AjAqjiiffa   et  "AvTjfycra  contiennent  le   même  deuxième  ttrme,  •/.etf/.at  étant 
employé  couramment  depuis  Hom.  pour  les  désignations  géographiques.  20 
vîofTdoç,  le  jeune  oiseau,  est  le  jeune  habitant  du  nid  ;  (jLdtaacrai,  «  ceux  qui  se 
trouvent  ensuite  »,  après  les  Ttpoyovot  (i,  221);  ëutaffo;,  attesté  par  les  gram- 
mairiens, et  de  la  même  famille.  Synonyme  :  veoyvo;,  |j.£TaY£vifî;,  ètu'yovoç.  2, 
Ttssôç  =  *ir£Ô-id;,  «  celui  qui  va  {d[i.i)  à  pied  »;  de  même  xoivô;=  *xo(ji  10;  (lat. 
cum  ;  cf.  comes  et  pedes),  ^ûvoç  =  *$uv-iôi;  ;  ôaipoç,  de  la  même  racine  que  25 
6'jpa,  contient,  le  même  adj.  ;  de  même,  aty-uTt-idi;,  furmé  ou  reformé  d'après 
la  légende  connue  du  du  caprimulgus  (cf.  Arisl.  llist.  an.,  IX,  109).  L'expli- 
cation n'est  pas   sans  difficulté   pour  /.atpôç.  3.   nuntius,  de  nouenlios  (cf. 
l'estus,  p.  16  -|-  28  Th.),  de  noui  -uenlios  ;  le  mot  était  à  l'origine  un  subst. 
neutre,  tire  de  l'adjectif,  les  adj.  de  ce  type  n'ayant  point  passé  en  italique  30 
mais  ayant  pu  subsister  sous  cette   forme  (initium).  Quand  nuntium  a  été 
appliqué  régulièrement  à  une   personne,  on  en  a  tiré  nuntius  et  nuntia. 
'i.  -  ïuos  se  rattache  à  ire;  cf.  sk.  evas,   la   marche,   l'allure,  la   manière, 
l'habitude.  Ce   sens   convient  à  fest  -iuus,  aest  -luus,  tempest  -iuus,  furt 
-luus,  uot  -Iuus,  etc.  Le  sens  s'est  d'ailleurs  vite  effacé,  avec  la  disparition  35 
du  subst.  isolé  et  le  sufïixe  a  été  mis  sur  la  même  ligne  que  -inus,  -tinus, 
-Icus,  -icius  etc.  Le  premier  élément  no  pouvait  être  un  thème  eu  -i-, -io-, 
-u-,  à  l'origine  :  on  aurait  eu  -iêuos  (alienus^  ou  -uîuos.  f  Contributions  à 
l'étude  des  usages  nuptiaux  indo-européens  |Ed .  Ilermannj.  1.   Méthode. 
2.  Situation  de  la  femme.  3.  Mariage  d'enfants.   3.  Gontineuce.  4.  Marche  40 
aux  jeunes  tilles  et  choix  de  fiancées.  5.  Matériaux.  Nombreuses  références. 
^  Sur  la  phonétique  et  la  morphologie  indo-européennes  [H.  HirI].  1.  Sur  la 
série  des  gutturales.  Sur  le  traitement  de  la  gutturale  vélaire  et  de  kw,  et 
la  disparition  du  son  vélaire.  2.  n-  suffixe  en  latin  et  en  grec.  3.  La  forma- 
tion de  l'infinitif  grec.  4.  Encore  une  fois  cpepôvxtav.  ^  Mélanges  latins  fFr.  45 
Stolz).  Le  subst.  suëris,  dont  le  dérivé  suericulum  est  conservé  par  les  notes 
tironiennes,  est  en  réalité  un  adj.  du  type  funebris  (funes-ris)  de  *suu-rri-s. 
^  Vénères  Gupidinesque  [M.   Szil.isi].  Parallèles  vogoules  partis  eux  aussi 
du  duel.  Il  faut  comparer  Kâarope  Alavre,  Gastores,  Cereres  (Delbriick,  Synt. 
I,  137);   Virg.    En.,  II,  o79  ^patres  natosque,  «  son  père  et  ses  enfants  »)  ;  50 
Tac.  An.  I,  10  :  Varrones,  Eguatios,  lulios  ^désignant  une  seule  personne).  H 
La  légende  de  la  création  en  Allemagne  et  dans  le  Nord  [G.  Schlitte".  A 
passé  d'Allemagne  dans   le   Nord  de   l'Europe.  1   Les   futurs  de  l'ancien 


^S  1905.    —    ALLEMAGNE. 

italique  [N.  van  WijkJ.  L'orabrosamnite  emploie  comme  futurs  les  subjonc- 
tifs d'un  thème  perfeclif  (avec  s  aoristique),  le  latin  les  subjonctifs  d'un 
thème  imperfectif.  lis  sont  probablement  primitifs,  la  langue  à  l'origine 
distinguait  les  deux  notions.  Origine  des  autres  futurs.  ^  Grec  utû;,  ul<5;, 

5  u'twvô;  et  sk.  sûnûs,  got.  sunus  [K.  Brugraan].  ^  Lat.  annus,  osque-  ombr. 
akno-,  got.  a|>na  [K.  Brugraann].  [.a  parenté  des  thèmes  latin  et  osque- 
ombr.  n'est  pas  douteuse,  le  primitif  étant  *atnos.  P.  L. 

Jahrbuch  des  k.    deutschen   archaeologischen   Instituts.    Vol.    20 
(1905).  Ire  livr.  Maisons  gréco-romanes  du  Fayoum  [D.  Rubensohn).  (3  pi., 

10  18  fig.).  Des  fouilles  entreprises  en  1902  .sur  l'emplacement  des  anciennes 
Theadelphia  et  Tebtunis  ont  mis  à  jour  les  restes  de  maisons  enterrées 
sous  le  sable,  et  qu'on  peut  facilement  déblayer,  mais  qui  ayant  été  aban- 
donnnées  volontairement  par  leurs  habitants  ne  contiennent  que  très  peu 
d'objets:  les  murs  sont  en  briques  séchées  à  l'air,  soutenus  par  des  poutres 

15  horizontales  de  bois  de  palmier;  les  toits  se  sont  écroulés;  la  disposition 
intérieure  est  intéressante  à  étudier  :  ce  qui  frappe  le  plus,  c'est  le  grand 
nombre  de  niches  disposées  dans  les  murs  des  chambres,  qui  avaient  évi- 
demment un  but  pratique  et  devaient  servir  de  placards,  mais  elles 
n'offrent  aucune  trace  de  fermeture.  Dans  une  ces  maisons  on  a  trouvé  des 

■20  peintures  murales  sur  stuc  représentant  des  divinités,  description  détaillée: 
dans  une  antre  un  relief  d'Asclèpios  et  d'Hygiée,  qqs.  vases,  des  fuseaux  et, 
brisés  sur  le  sol,  une  cruche  en  bronze,  un  vase  en  terre  et  un  autre  en 
bois  remplis  de  monnaies  fortement  oxydées  de  Cléopatre,  Domitien, 
Hadrien,  Antonin  le  Pieux  et  Sévère  Alexandre,  puis  de  Probus,  Aurélien, 

2b  Dioclétien  et  Maximien,  enfin  200  monnaies  de  cuivre  romaines  avec  l'em- 
preinte de  Dioclétien  et  de  ses  successeurs  jusqu'à  Constantin.  Fragments 
de  papyrus,  etc.,  etc.  Ces  maisons  étaient  donc  habitées  au  commencement 
du  IV»  s.  et  furent  détruites  et  abandonnées  sous  Constantin.  Études  sur 
les  peintures  murales.  Pour  les  maisons  de  Tebttniis  la  pierre  est  plus 

30  employée  ;  dans  l'une  on  a  trouvé  des  peintures  sur  panneaux  de  bois  et 
encadrées,  qui  tombées  du  mur  où  elles  étaient  suspendues  par  des  cordons 
de  chanvre  dont  on  a  retrouvé  un  morceau,  gisaient  brisées  sur  le  sol. 
Elles  ont  été  reconstituées.  Description,  l'une  représente  Succhos  ou  une 
des  hypostases  de  ce  dieu  marin,  Isis  et  Harpocratès  ;  la  seconde  doit  être 

35  Athèna,  elles  paraissent  être  du  2»  s.  ap.  J.  G.  Description  d'une  troisième 
peinture  sur  panneau  représentant  Dionysos  enfant  et  un  petit  chien.  ^ 
Nikeratos  |A.  MahlerJ.  Parmi  les  écrivains  anciens  Pline  CN.  II.,  XXXIV, 
88  et  83)  et  Tatien  (c.  Gr.,  52,  53)  seuls  ont  mentionné  le  sculpteur  Nikeratos 
de  Pergame.  D'après  deux  inscr.  de  Délos  et  une  de  Pergame,  il  (lorissaii 

40  vers  170  av.  J.  G.  à  Pergame.  Œuvres  qu'on  peut  lui  attribuer.  Explication  du 
passage  de  Pline  par  un  passage  d'Hérodote  (VI,  67).  ^  Le  navire  de 
Delphes  [E.  Assmann[.  On  a  trouvé  dans  les  fouilles  de  Delphes  une  métope 
du  Trésor  des  Sicyoniens  sur  laquelle  est  sculpté  un  navire,  c'est  la  plus 
ancienne  représentation  en  relief  d'un  navire  qui  nous  soit  parvenue,  plus 

46  ancienne  que  la  plupart  des  représentations  de  vases  peints  à  figures  noires. 
Ce  doit  être  le  navire  Argo  avec  Orphée,  et  à  droite  et  à  gauche  les  Dioscures 
achevai.  Élude  sur  cette  représentation  et  sur  le  navire  lui-môme,  «lont  il 
est  impossible  de  dire  s'il  était  à  un  seul  rang  de  rames  ([xovTipr);)  ou  si  c'était 
une  birome.  ^  Nouveaux  détails  sur  Ghristophoro  Buou<ielmonii  |E.  Jacobsl. 

50  Un  ms.  de  l'Escurial  F.  II,  17  nous  donne  des  renseignements  nouveaux 
sur  le  seul  précurseur  de  Cyriaque  d'Ancône  connu  jusqu'ici,  et  sur  son  activité 
comme  cartographe,  qui  a  été  beaucoup  plus  importante  et  plus  féconde 
qu'on  ne  le  soupçonnait.  1^  2*  liv.  Les  accessoires  sur  les  reliefs  funéraires 


JAHRBUCH    DES    K.    DEUTSCHEN    AHCHAEOLOGISGHEN    INSTITUTS.       59 

de  Fa  Grèce  orientale  [E.  Pfuhl].  Dans  cet  art.  (128  fi^.)  qui  se  continue 
dans  la  livr.  suivante,  et  qui  est  divisé  en  deux  parties  intitulées  l'une  : 
les  monuments  ;  l'autre  :  l'enceinte  et  les  constructions,  P.  étudie  les  divers 
accessoires  architectoniques  ou  autres  qui  se  trouvent  figurés  sur  les  reliefs 
funéraires  à  côté  des  figures,  stèles,  piliers,  hermès,  monuments  richement  5 
disposés,  autels,  arbres,  rideaux,  murs  et  portes,  moulures,  etc.,  etc.;  tous 
ces  accessoires  nous  donnent  une  idée  nette  des  cimetières  de  l'époque 
hellénistique.  Les  reliefs  où  nous  les  voyons  vont  du  2*  s.  av.  J.C.  aux  premiers 
temps  de  l'empire  romain.  1[  Pamphilos  [J.  Six].  Le  récit  que  fait  Xénophon, 
Hell.  VU.  II,  20-23  et  surtout  19,  de  la  victoire  remportée  par  les  troupes  de  iH 
Phlionte  et  les  cavaliers  athéniens  en  367  s'inspire  du  tableau  de  Pamphilos 
menlionné  par  Pline  comme  représentant  ce  combat,  et  peut  en  être  con- 
sidéré comme  la  paraphrase.  ^  Le  char  funèbre  d'Alexandre  le  Grand  (U.  v. 
Wilamowitz-Moellendortrj.  Montre  que  Kurt  Millier  a  mal  interprété  le 
chap.  de  Diodore  18,  26-28  où  est  décrit  ce  char  et  que  la  reconstruction  »5 
qu'il  en  a  tentée  n'est  pas  acceptable,  f  Sur  l'enfant  en  prière  et  l'amazone 
sautant  [M.  Goepel].  Le  bronze  de  Berlin  ne  peut  pas  au  point  de  vue  tech- 
nique être  regardé  comme  un  joue>ir  à  la  balle,  comme  l'a  prétendu  Mau 
qui  ne  veut  pas  ,y  reconnaître  un  enfant  en  prière.  Michaelis  s'est  de  même 
trompé  en  regardant  l'amazoue  d'Éphèse  comme  se  préparant  à  sauter  20 
(Jalirb.  1886,  p.  43),  G.  le  montre  en  examinant  la  disposition  des  membres. 
^  Les  emprunts  que  Pline  a  faits  dans  sa  Nat.  Hist.  à  la  liste  dressée  par 
les  censeurs  des  œuvres  d'art  romaines  [D.  Detlefsenj.  Reprenant  une 
théorie  qu'il  a  émise  dans  le  Jahr.  1901,  vol.  XVI,  p.  75-107  <  cf.  R.  d.  R. 
26,  M,  9  sq.  >  et  qui  jetait  une  certaine  lumière  tur  les  procèdes  de  travail  2b 
de  Pline  dans  la  partie  de  son  ouvrage  où  il  s'occupe  d'œuvres  d'art,  D. 
l'appuie  de  nouvelles  preuves,  et  montre  que  le  travail  de  Pline  était  un 
travail  tout  mécanique  qui  peut  être  comparé  à  celui  des  journalistes 
modernes  composant  leurs  journaux  à  coups  de  ciseaux,  ce  qui  n'empêche 
pas  que  nous  ne  devions  lui  être  très  reconnaissants  de  tout  ce  qu'il  nous  a  30 
transmis.  ^^  3*  livr.  Pausias  |J.  Six].  Œuvre,  technique  et  date  de  l'activité 
de  ce  peintre  dont  le  nom  paraît  être  une  abréviation  du  nom  de  Pausanias 
et  qui  peignit  de  377-368/5.  Ses  peintures  dans  la  tholos  d'Epidaure.  f^ 
4'  livr.  Apelk's  [J.  Six].  Œuvre  et  technique  ;  comparaison  avec  Rembrandt. 
t  Les  Phéniciennes  d'Euripide  [R.  Engelmann].  Descri|)ti<)n  d'un  vase  de  35 
la  Bibliothèque  des  Fratri  Gerolimini  à  Naples  (pi.)  qui  était  considéré  comme 
perdu  ;  sur  le  col  est  représenté  un  combat  d'amazones  et  sur  la  panse  une 
scène  tirée  des  Phéniciennes  d'Euripide,  ayant  pour  centre  le  combat 
d'Étéocle  et  de  Polynice  :  sur  l'autre  côté  une  scène  bacchique.  Brève  des- 
cription d'un  second  vase  de  la  même  Bibliothèque.  \  Sarcophages  en  terre  *0 
de  Glazomènes  [L,  Kjellberg].  Dans  ce  2=  art.  <  cf.  R.  d.  R.  29,  48, 27  sq.  >  K. 
décrit  flg.)  quatre  sarcophages  ioniens  en  terre  appartenant  à  une  autre 
classe  de  ces  monuments  que  l'exemplaire  de  Stockholm.  Ils  ne  présentent 
pas  dans  leur  décoration  le  dualisme  observé  dans  les  sarcophages  décrits 
jusqu'ici,  il  y  a  au  contraire  cette  unité  dans  la  décoration  et  dans  la  46 
manière  de  peindre  qui  était  propre  à  la  période  ancienne  de  la  peinture 
ionienne,  où  ou  ne  s'était  pas  encore  hasardé  à  représenter  des  motifs 
empruntés  à  la  mythologie  ou  à  la  vie  des  héros  :  on  n'y  voit  représenté 
que  des  animaux  ou  des  guirlandes  de  tleurs.  Description  détaillée.  Sarco- 
phages analogues.  ^  Conduites  d'eau  dans  les  villes  de  l'Asie  mineure  [G.  ^^ 
Weber].  Dans  ce  2'  art.  <  cf.  R.  d.  R.  29,  47,  40  sqq.  >  W.  décrit  (fig.)  les 
restes  de  conduites  d'eau  anciennes  à  Magnésie  du  Sipyle,  Thyatire,  Phila- 
delphie, Blaundos,  Akmonia,  Prymnessos,  Kotyaeion  (Kutaya).  Conclusions: 


60  1905.    —     ALLEMAGNE. 

toutes  ces  conduites  d'eau  et  celles  décrites  dans  l'art,  précédent  remontent 
à  l'époque  hellénistique,  elles  ont  été  à  l'époque  rom.  ou  conservées,  ou 
enfouies  plus  [)rofondéu)ent,  ou  complétées  par  une  canalisation.  Les 
conduites  étaient,  en  plomb  (à  Pergame)  en  pierre,  ou  en  terre  cuite,  là  ou 
5  la  poussée  n'était  pas  trop  forte.  Gomment  les  conduites  étaient  amenées 
et  disposées. 

%^  Cliaqne  livr.  de  cette  revue  contient  en  outre  un  supplément  sous  le 
titre  d'Arcbaeologischer  Anzeiger.  Liv.  I.  Rapport  provisoire  sur  l'expé- 
dition (le  Gos  en  1904  (suite)  [H.  Ilerzog).  Fouilles  de  l'Asklépieion  menées 

10  à  bonne  fin  (fig.j,  détails  circonstanciés,  nombreux  débris  archilocluraux 
intéressants,  objets  divers;  450  monnaies  de  bronze  du  iv  s.  av.  J.-G.  ;  plus 
de  100  inscr.  dont  7  décrets  importants.  Budrum.  Rhodes,  ^f  Collection  de 
casques  donnée  par  Lipperheide  au  Musée  de  Berlin  [B.  Schroder].  A. 
Casques  grecs  (fig.)  les  corinthiens   surtout  sont   importants;   atliques, 

16  chalcidiens,  hellénistiques,  etc.,  de  formes  diverses.  B.  Casques  non 
grecs.  D.  Italiens.  Description  rapide.  ^  G.  r.  des  séances  de  la  Berl. 
Archaeol.  Gesellsch,  1905.  Janv.  Dépôt  du  ms.  du  rapport  provisoire  de 
P.  Gaudin  sur  les  fouilles  d'Aphrodisias.  Moulage  d'un  médaillon  en  or  de 
Constantin  qui   doit  avoir  été  frapppé  entre    313  et  323.   Rapport  de  [R. 

20  Leonhard]  sur  un  voyage  d'exploration  en  Paphlagonie.  Mars.  Communication 
de  [Conze]  sur  les  fouilles  récentes  de  Pergame.  ^^  2^  livr.  Rapport  annuel 
de  rinst.  arch.  allemand,  f  Trouvailles  archéologiques  en  1004.  Conslanti- 
nople,  Ephèse,  Milet,  Pergame,  Crète.  ^  Trouvailles  dans  le  sud  de  la  Russie 
[A.  PharmakowskyJ.  Merveilleuses  découvertes  faites  dans  le  Kouban,  bijoux 

26  divers  (tig-).  ^  Trouvailles  gréco  rorn.  en  Egypte  [0.  Rubensohn].  En  Italie 
[E.  Petersen|.  %  Nouveautés  archéologiques  du  nord  de  l'Afrique  [A. 
Schultenj.  Tunis.  Alger,  t  Eu  France  |Michon].^  En  Angleterre  [F.  Ilaverlield]. 
%  En  Suisse  [II.  Bliiinner].  ^  Eu  Autriche-Hongrie  [Finale],  f  En  Serbie 
|M.  M.  Vassii.si.  \  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Reichsliineskommission 

30  en  1904  [P'abricius].  %  G.  r.  des  séances  de  la  Berl.  Arch.  Gesellsch.  Avril. 
Construclious  lailées  dans  le  roc  eu  Asie  Mineure  et  en  Grèce.  Les  mamuiae 
de  la  Diane  d'Ephèso,  ce  qu'on  prenait  pour  des  mamelles  ne  sont  qu'un 
ornement  porté  eu  Egypte  et  dans  l'ancienne  Grèce.  \  Mai.  Photographie  de  la 
frise  du  Parlhénon.  La  céramique  dans  les  provinces   rom.  Tridrachme  de 

35  Byzance  avec  Ilerakiès  élouirant  le  serpent  au  droit,  et  au  revers  le  taureau  sur 
le  dauphin,  fr.i|)pe  entre  389  et  387/6  av.  J.-G.  ^Juillet.  Monnaies  grecque.s 
d'Alexandre.  Fouilles  de  Lindos.  f  Congrès  archéologique  international. 
^Societéfrançaise  de  fouilles  archéologiques.^  L'enseignementdesgymnases 
et  Tarchéologie.  ^^  3"  livr.  Anciennes   villes   grecques   [F.    Koepp].    Montre 

40  combien  les  fouilles  récentes  de  Priène  et  de  Pergame  sont  utiles  pour  l.i 
connaissance  de  tout  ce  qui  concerne  les  villes  grecques.  Elle  nous  montrt: 
les  développements  successifs  de  citésqu'on  a  cherché  d'abord  à  rendre  aussi 
imprenables  que  possible,  puis  d'un  abord  aussi  facile  que  possible,  et  eulin 
au^si  commodes  à  habiter  qu'on  peut  le  désirer.  Gomment  on  s'était  attaché 

45  à  procurer  à  ces  deux  villes  les  deux  choses  qu'Aristote  considérait 
comme  nécessaires  avant  tout,  un  air  pur  et  une  eau  potable;  travaux  laits 
dans  celte  intention  :  une  inscr.  trouvée  à  Pergame  complète  ce  que  nous 
apprennent  les  ruines,  elle  nous  luontre  quels  étaient  les  magistrats  chargés 
de  veiller  au  bien-être  de  la  cité  et  nous  renseigne  sur  leurs  fonctions. 

50^  Trouvailles  récentes  dans  le  nord  de  l'Asie  mineure  [R.  Leonhardt|. 
Monuments  funéraires  et  autres  trouvés  à  l'est  du  Halys,  principaleuient  en 
Paphlagonie.  ^t  4»  liv.  Fouilles  à  Numance  [A.  Schultenj.  Ces  fouilles 
commencées  le  12  août  ont  moDlré  qu'avant  la  ville  romaine,  il  y  avait  sur 


JAHRBUCH    UEBER    DIE    FORTSCHBITTE    DER    MATHEMATIK.  61 

la  hauteur  uue  Numance  plus  ancienne  qui  fut  incendiée,  c'était  la  Numance 
ibérique  détruite  par  Scipion  en  133.  Ce  que  les  fouilles  nous  apprennent  sur 
cette  ville  qui  avait  pris  la  place  d'une  ville  préhistorique.  %  Acquisitions 
(lu  Br.  Muséum  en  19u4.  Antiquités  égyptiennes  et  assyriennes,  grecques  et 
romaines.^  C.  r.  des  séances  de  la  Berl.  Arch.  Gesellsch.  Nov.  Rapport  de  s 
iPetersenj  sur  O.  Benndobf.  Zur  Oriskunde  u.  Stadtgeschicie.  Communication 
de  [Groole]  sur  la  confirmation  apportée  par  les  fouilles  d'Éphèse  à  la  thèse 
qu'il  a  soutenue  sur  la  différence  du  temple  ionien  et  dorieu.  Rapport  de 
[Ziehenl  sur  le  développement  de  la  plastique  sous  l'empire  rom.  Les  reliefs 
d'ivoire  de  la  cathédrale  d'Aix-la-Chapelle,  comparaison  avec  d'autres  lo 
reliefs  analogues  ;  examen  de  l'opinion  de  Strzygowski.  f  Décembre.  Fêtes  de 
Winckelmann.  Vie  et  travaux  de  Zoega.  Rapport  de  [lliller  von  Gaertringen] 
sur  l'histoire  de  Priène,  de  [Wilamowitz]  sur  le  Panionion.  ^  C.  r.  sommaire 
des  travaux  lus  au  48»  Congrès  des  philologues  et  pédagogues  allemands  à 
Hambourg  en  1905.  t^  Chaque  livr.  de  ce  supplément  contient  en  outre  un  15 
court  bulletin  de  l'Inst.  arch.  allemand  et  la  liste  de  tous  les  ouvrages  et 
art.  de  revues  traitant  d'archéologie  parus  en  1905  en  Allemagne  et  à 
l'étranger. 

Jahrb.  d.  k.  d.  arch.  Inst.  Ergânzungsheft.  V  (1904).  Gordion,  résultats 
des  fouilles  en  19t)()  [G.  et  A.  Kôrte].  Avec  un  appendice  de  [R.  Kobert].  20 
Mémoire  de  240  p.  (10  pi.,  245  fig.j.  1.  Histoire  de  la  Phrygie;  2.  Topographie 
de  Gordion  ;  3.  La  nécropole,  description  de  cinq  tumuli  et  de  leur  contenu, 
objets  en  bois,  argile,  bronze,  fer,  etc.,  le  tumulus  n»  3  est  de  la  lin  du  8»  s. 
ou  du  commencement  du  9*  ;  le  n»  4  est  un  peu  plus  récent  ;  le  n°  2  de  la  fln 
du  7e  ou  du  commencement  du  6"  ;  le  n^  1  de  la  première  moitié  du  6»  s.  et  le  25 
n»  5  du  milieu  du  6»  s.  ;  4.  Fouilles  sur  la  colline  sur  laquelle  était  bâtie  la 
ville;  temple;  inscr.  Objets  divers  en  pierre,  en  os,  en  verre,  en  bronze, 
en  terre,  vases  peints,  poteries  monochromes;  5.  Conclusions.  Addenda. 
A.  Monuments  rupeslres  phrygiens.  B.  Technique  des  vasi  bucchero 
étrusques.  Appendice  [R.  Kobert].  Recherches  chimiques  sur  quelques  30 
substances  trouvées  dans  le  tumulus  n»  3.  ^f  Ergânzungsheft,  VI  (1905). 
Objets  magiques  antiques  provenant  de  Pergame  |R.  Wiinsch].  Mémoire 
de  SO  p.  (4  pi.,  5  fig.).  1.  Ces  six  objets  en  bronze  trouvés  à  Pergame 
dans  la  ville  basse,  sont  au  Musée  de  Berlin.  Description;  ce  sont 
une  plaque  triangulaire  avec  trois  images  d'Ilékate,  une  dans  chaque  angle,  35 
et  des  formules  et  dessins  magiques  ;  une  seconde,  de  forme  sphérique, 
renfoncée  comme  un  capuchon,  avec  trois  cercles  concentriques  de  signes 
magiques  et  au  centre  huit  compartiments  remplis  de  voyelles  et  de  signes  : 
un  clou  quadrangulaire  long  de  0,165  m.  et  couvert  de  10  lettres  sur  chaque 
côté  ;  deux  anneaux  ;  deux  plaques  rectangulaires  et  en  plus  trois  pierres  40 
noires  polies.  2.  Commentaire:  ces  objets  paraissent  être  de  la  première 
moitié  du  3^  s.  ap.  J.-C.  Idées  religieuses  de  cette  époque,  en  Grèce,  en 
Egypte,  en  Judée.  Formules  magiques.  But  et  signification  de  ces  divers 
objets.  X. 

Jahrbuch  ueber  die  Fortschritte  der  Mathematik.  T.  XXXIV.  1905  45 
(pour  1903).  Courts  c.  r.  des  ouvrages  suivants:  W.  Schmidt,  Ueber  den 
gviecliischen  Mathemaliker  Dionysodoros  [E.]  ;  A.  A.  Bjôrnbo,  Ilermannus 
Dalmata  als  Ûberselzer  aslrologischer  Arbeilen  fE.];  ID.,  Ûbev  ein  bibliogra- 
phiscUes  Repertorium  der  handscUrifilichen  mathe.malischen  Litevatur  des  Millel- 
alters  [E.]  ;  F.  HUDIO,  Zw-  Réhabilitation  des  Simplicius  [E.]  ;  W  SCHMlDT,  50 
Zii  dem  Bericht  des  Simplicius  iibcr  die  Môndchen  des  Hippokrates  [E.]  ;  G. 
BoffitO,  h  pimlo  e  il  cerchio  seconda  gli  antichi  e  seconda  Dante  [Tn.]  ;  W. 
SCHMlDT,  Ûber  die  Gestalt  der  Groma  der  rômischen  Feldtnesser  [E.]  ;  In.   Nivel- 


62  1905.    —   ALLEMAGNE. 

lierinstrument  und  Tunnelbau  im  Altertiime  fE.)  ;  O.  DziOBBK,  Die  Astronomie 
der  Babylonier  \Lp.]  ;  W.  FoKRSTna.  La  précision  des  équinoxes  d'Hipparqiie  à 
Ptolémée  et  à  Kepler  [FI.  (Lp.)!  ;  lO-   Ptolemaeus  und  Kleper  |Lp.]. 

A.   A.    BJOHNBD. 

^      Jahresberichte    des    philologischen    Vereins    zu    Berlin,    XXXI^ 

lUOi).  1.  Tite  Live  [H.  J.  Mùller!.  A.  Editions.  F.  Lutkrbvghkr,  T.  Liviia. 

u.  c.  liber  XXII.  6»  éd.  améliorée  pour  le  texte  (4  leçons  nouvelles)  et  le 

commentaire.  Ex^imen  et  discussion  de  plusieurs  passages.  \  A.  Sgheindlbk- 

A.  ZiNGKRLE,  T.   Livii  a.  u.  c.  libri  I,  II,  XXI.  XXII.  Cette  6»  éd.  (qui  contient 
to  aussi  des  extraits  des  livres  3,  4,  5,  6,  8,  26,  29),  ne  ditrère  pas  des  deux  pré- 
cédentes, f  L.  TraUBB,  Piilàographische  Forscfiimgen,  IV,  Bamberger  Fragmente 
der  vierten  Dekade  des  Livius.   Ano7iymus  C^ortesiamis.  Érudition   pénétrante  : 

B.  procéderait  de  F.  Analyse.  1  F.  I.uterbagher  (N.  Pliil.  Hdschau  1904). 
Conjectures  et  remarques  à  propos  de  Téd.  d'Ahreus.  %.  A.  Zingehle,  Zum 

16  /i4.  Huche  des  Livius.  Onze  passages  corrigés.  Discussion.  ^  Id.,  2'.  Lini  a.  u. 
c.  libri,  VII,  4  {liber  XXXXIV).  Éloge  de  ce  nouveau  fasc.  de  l'éd.  major  deZ. 
Examen  de  qqs  passages.  ^  B.  G.  Grenfhll-A.  S.  IIunt,  The  Oxyrhynchus 
Papy  ri  Part  IV.  Mêmes  mérites  que  (ians  les  vol.  antérieurs.  A  noter  un 
epilorae  de  Tite-Live  avec  extraits  des  livres  37-40  et  48-S5,  où  l'on  trouve 

20  des  variantes  intéressantes  ;  analyse  détaillée.  ^  E.  Kornemann,  Die  neue 
Livius  Epitome  ans  Oxryhynchus .  Excellent,  texte  et  commentaire.  Discussion 
de  qqs  leçons.  ^  B.  Contributions  à  la  critique  et  à  l'interpréta- 
tion du  texte.  S.  Vassis  ('A6y)và  1904).  Correction  proposée  pour  34,  32,  13. 
\  Die  Verba  affluere  und  afin  ère.  Au  sens  de  abundare,  alluereest  seul 

26  correct,  f  K.  HeissinGER,  Uber  Bedeutung  mid  Verwendung  der  Pràposilionen 
ob  und  propler.  Élude  très  bien  conduite,  où  l'usage  de  Tile-Live  e.st 
dégagé  et  rapproché  de  celui  des  autres  écrivains.  U  F.  Dusânek,  De  formis 
enuntiatiounm  condicionalium  apud  Livium  {conclusio)  (Ceské  nms.  filol.  IX). 
Seconde  partie  d'un  excellent  mémoire,  clair  et  tout  à  fait  au  courant. 

30  Exemples  des  corrections  proposées,  f  E.  B.  Leask,  Livy's  use  of  arnnt,  erunt 
and  ère  (Amer.  Journ.  ol  Phil.  iyu3).  Statistique  nouvelle  qui  reclilie  celle 
de  Neue.  1[  R.  B.  Steble,  The  historical  attitude  of  Livy  (Ibid.  1904).  Artiste, 
mais  avant  tout  historien,  il  n'a  manqué  ni  de  critique,  ni  de  pénétration 
relativement  à  l'indigence  ou  à  l'incertitude  de  ses  sources.  \  F.  Léo,  Livius 

35  und  I/ornz  iiber  die  Vorgeschichte  des  rômischen  Drarnas  (Hermès  1904).  Confirme 
sur  cette  question  la  thèse  d'ilendrickson.  ^  L.  Wijlker,  Die  geschichtliche 
Entvoicklung  des  Prodigienwesens  bei  den  Rômern,  Solide  intérêt;  Tite-Live  est 
la  meilleure  source  à  consulter  sur  cette  matière.  ^  F.  Luterbaghbr,  Der 
Prodigienglaube  und  Prodigirnslil  der  liomcr.  2*  éd.  de  ce  savant  mémoire,  mis 

40  au  courant  des  travaux  les  plus  récents,  f  P.  Azan,  Annibal  dans  les  Alpes. 
Aussi  compétent  dans  les  choses  militaires  que  dans  celles  de  la  philologie. 
Se  prononce  pour  le  Mont-Ceuis.  %  Josef  Fughs,  Hannibal  in  Millelitalien. 
Éloge  de  ce  mémoire  aussi  sérieux  pour  le  fond  qu'agréable  à  lire.  Ap  pen- 
dice    P.  Azan.    Annibal  dans   les   Alpes  [Oehler].    Analyse  développée    el 

46  discussion. 

2.  Horace  [11.  Rôhl].  A.  Éditions  et  commentaires.  O.  Kbller-J. 
Halssneh,  Q.  Horatius  Flaccus.  Éloge  de  cette  3*  éd.  Observations.  ^  E.  C. 
WlGKHAM,  Horace,  II,  The  Satires,  Epistlrs  and  De  Arle  poetica.  Texte  conser- 
vateur ;  bon  commentaire.  1[  F.  Plessis-P.    Lbjay,   Œuvres   d'Ilomce.   Bon; 

50  observations.  P.  s'est  charge  des  Odes  el  Epodes,  L.  des  Satires  et  Kpîire.s. 
^  G.  T.  A.  Kruoer,  Des  (J.  Horatius  Flaccus  Saliren  und  Episleln.  Éloge  de 
cette  15*  éd.,  préparée  par  (i.  Khughr.  Examen  des  leçons  nouvelles.  1i 
E.  HOSBNBBHO,  Die  Oden  und  Epoden  des  Q.  Horatius  Flaccus.  4«   éd.    qui   n 


JAHRESBERIGHTR    DES    PHILOLOGISGHKN    VEREINS    ZU    BEHLIN.       63 

diffère  guère  de  la  précédente.  Trop  de  fautes  d'impression,  ^f  0.  Khller, 
l'seudacrotiis  scholia  in  Horatium    vetustiora,  II  :    Schol.    in  sermojies,   epistutas 
arlemque  poeticam.  Mérite  la  reconnaissance  de  tous  les   philologues,    f   B. 
Traductions.   II.  Ludwig,  Q.  Huratius  Flaccus  Satiren.  Trad.   pénible,  en 
hexamètres  allemands.  %  E.  C.  Wickham,  Horace  inio  englink  prose.  Trad.  5 
Adèle,  mais  pas  toujours  au  courant  des  changements  du  texte,  f  F.  Pasini, 
Una  versione  Oraziona  inedita  di  Clementino  Vannelti.    Curieuse   trad.  de  Sat. 
II,  3.  ^  G.  PuGGlANTi,  Saggio  di  Iraduzioni  da  CaltiUo,   Orazio  e   Tibullo.    Plu- 
sieurs trad.  heureuses  des  Odes,  Epodes  et  Epîtres.  ^  H.  Mkngb,  Die  Oden 
und  Epoden  des  Horaz.  3«  éd.  avec  trois  trad.  (prose,  mètres  antiques,  mètres  lo 
modernes).  Bon  ;  des  réserves.  ^  Edm.  Vogt— F.   van    IIoffs,    Satiren   des 
Horaz.  1'  éd.  améliorée  de  cette  traduction  de  bon  aloi.  ^  C.  Articles  et 
mémoires.    Hugo    Jurbnka,    Zur   Wiirdigung  der    Rômeroden    d^s    Horaz. 
(Phil.  1898).  Intéressant;  qqs.  réserves.  1  G.  Bulle,   Die  Archytas-Ode  und 
der  Mous  Malinas  (Ibld.).  Problématique.  ^  Hans   LuGaS,  Die  Herkunfl  Bions  15 
und  Horazens  (Ibid.  1899).  Pour  Horace,  il  n'est  pas  prouvé  que  la   tradition 
soit  une  erreur  imputable   à    Suétone.    If    W.    Hbrahus,   Zur   Kriiik   und 
Erklàrung  von  Porfyi-ios  Horazscholien  (Ibid.  1900).  Qqs.  remarques   intéres- 
santes. %  H.  r,UGA.S,  Die  Neunzahl  bei  Horaz  und  Verwandles  (Ibid.).    Discu- 
table. ^  Th.  ZiELiNSKi,  Marginalien  (Ibid.,  1901).  Commente  Ep.  II,  3,  199  et  20 
suggère  dans  Od.  I,  'o,  16  la  correction   contestable  deae  pour  deo.   H  L. 
KiERONSKi,  Quid  Horatius  de  sua  carminum  et  sermonum  coniponendorum  ratione 
pvuedicavisset.  Bon,  sauf  qqs.  méprises.  \  Ph.  Gaggialanza,  Zu  Hor.  Od.  11, 
7,  io  (Riv.  di  tilol.,  1902).  Horace  aurait  voulu  blâmer  la  lâcheté  des  vaincus 
de    Philippes.    %    R.    Sabbadini,    Orazio    Cartn,   111,  5  (Ibid.).    Erroné;   la  25 
l'»  .strophe  surtout  est  mal  comprise,  f  G.  GuRGiO,  Le  invocazï07n  nell^  arte 
poelica  (Ibid.).  Idée  séduisante.  ^  P.  Rasi,   Di  Lucilio  rudis  et  Graecis  intacli 
ca7-minis  auctor  {]h[(i.    19U3).    Pas   convaincant.    %    M.    LamSON    Earle,    De 
Hoiatii  serm.  1,  1  (Rev.  de  Phil  ,  1903).  Conjectures  parfois   subtiles,  f   1d., 
Zu  Hor.  Od.  1,  2  (Ibid.).  La  ressemblance  avec  Gat.  11  ne  repose  que  sur  des  30 
mots.  IfCh.  Knapp,  On  Horace,  Odes  111,30,  10-/4  (Glass.   Rev.,   1903).    Ingé- 
nieux, t  E.  EnsOR,  On  t/ie  allusions  in  Horace,  Odes  /,  H  (Ibid.).  Contestable. 
t  W.  G.  F.  Walïers,  s.  Allen,  Note  on  Horace  Ep.  I,  %,   3/   (Ibid.).    W. 
veut  lire  cessatam  ducere  curam,  A.  cenam.  Somnum  avec  cessantem   (de 
Bentley)  paraît  préférable  dans  ce  passage  controversé.   \   E.   A.   Sonnen-  35 
SGHEIN,  A.   W.  VbrraLL,  E.  Seymer  THOMPSON,  The  Latin  Sapphic  (Ibid.). 
Trois  articles  qui  se  rattachent  à   l'hypothétique    théorie  d'Eickhoff  sur  la 
double  structure,  a  la  fois  métrique  et  tonique,  du   sapphique  d'Horace.  ^ 
E.  Ensor,  On  Horace  Odes  IV,   8,   ^5-^2   (Ibid.).   Corrections   douteuses,   t 
H.  WillenbuGHEr,  Bemerkungen  sur  Lektiire  des  ersten  Bûches  der  Oden   des  40 
Horaz.   Contestable.    H    E.     StkmplinGER,    Ronsard    und    der   Lyriker  Horaz 
(Ztschr.  fiir  franz.  Sprache,  1903).  1d.,  Herder  und  Horaz  (Bl.  fiir  das  GSW., 
1903).  ID.,  Joachim  du  Bellay  und  Horaz    (Archiv.    der   neueren    Spr.,   1904). 
II).,  Horazische  Motive  in  der  Fluchl  der  Zeilen  (St.  ziir  vergl.  Literaturgesch., 
1904).  Mention  élogieuse,  *|I  K.  StàDLER,    Horaz-Kommentar  ;  II,  Die  Gedichle  45 
auf  sich  selbst.  Parfois  trop  hardi.  Exemples.  %  Th.  Matsghky,  Bemerkungen 
zur  Leklûre  des  Horaz.  Révèle  un  ami  d'Horace  et  uu  tin  lettré.  ^  O.  IvAMfK- 
HKNKEL,    Die  Sy7ninelrie    als   Kunstgesetz  bei  Horaz.     Exagéré.    *i    Fr.    LEO, 
Livius  und  Horaz  (Herm.,  1904).  A  propos  de  Ep.   II,  1,  139  sqq.,  remarque 
qu'ils  n'ont  pas  puisé  aux  mômes  sources.  \  J.  Dorsgh,  Mxt  Horaz  von  Hom  50 
nach  Biindisi  ;  Reisebild.  Agréable  à  lire,  mais  n'aide  pas  à  mieux  comprendre 
Horace.  ^  F.  Kreppel,  Der  Zykliis  der  Horazischen  Homeroden.  Savant,  mais 
contestable,  «f  J.  Vahlen,  Zu  Od.  IV,  4  (Index  lectionum  der   Berl.    Univ., 


64  1905.    —    ALLEMAGNE. 

1904/1905  .  Tout  à  fait  juste.  %  T.  PlûSS,  Das  Jambenbuch  des  Uoraz  im 
Lichte  lier  eigenen  iind  unserev  Zeil.  Savante  et  suggestive  monographie  sur 
les  épodes.  ^  A.  v.  DOMASZRWSKI,  Dev  Feslgesnng  des  Horaz  auf  die  Begriin- 
diing  des  Prinzipales  (Rh.  Mus.,  190/»).  Dissertation  solide  sur  Od.  III,  1-6; 
5  conclusions  très  vraisemblables.  1[  M.  Psighari,  Index  raisonné  de  la  mytho- 
logie dlloritce.  Beaucoup  de  soin.  Plan.  %  Gaston  Boissirb,  Nouvelles  pro- 
nades  archéologiques;  Horace  et  Virgile.  5' éd.  avec  des  remarques  Unes  et 
neuves  sqr  Horace.  If  K.  Meiser,  Zur  Iloratius  Sat.  I,  4,  ,55  (31.  f.  d.  GSW., 
1904).  Correction  heureuse.  *i  O.  A.  Hoffmann,  War  Uoraz  Jàger  ?  (MonalR- 

10  schr.  f.  hôh.  Sch.,  1904).  La  preuve  n'est  pas  faite.  %  P.  E.  Sonnhnburg, 
De  Horatio  et  Pollione  (Rh.  Mus.,  1904).  Reprend  la  question  déjà  traitée  par 
Seeck  et  par  Kornemann.  Qqs.  erreurs.  ^  W.  Gilbert,  Zu  Horaz''  Uden 
(Ibid.).  Interprétation,  parfois  contestable,  de  plusieurs  passages.  ^  S. 
SCHLOSSMANN,  Zu  Horaz  Serm.  H,  1,  79  sqq.    (Ibid.).    Discute    la  correction 

15  d'Erman.  ^  Paul  v.  Winterfeld,  Wie  sah  der  Codex  Blandinius  vetuslissimus 

des  Horaz  nus?  (Ibid.,  1905).  Il  aurait  été  apporté,  au   milieu  du  9*  s.,  en 

France  où  jusqu'alors  Horace  était  inconnu,   f    L.   Heinhardt,    Was  heissl 

vinci  dolentem  Hor.  Carm,  IV,  4,  62  ?  Interprétation  détaillée. 

3.  Virgile  fPaul  DeutickeJ.  A.  Les  poèmes  nationaux.  G.  Dali.oga, 

20  Piètole.  Kerruccio  Garreri,  Piètole^  Formigada  e  il  fossato  di  Virgilio  (Atti  e 
Memorie  délia  R.  Acad.  VirgiL  di  Mantova,  1899-00,  1903-0'j).  Réserves.  ^ 
"W.  W.  Fowler,  Observations  on  the  /owih  eclogue  of  Virgil  (Harvard  St., 
1903).  Ce  n'est  guère  neuf,  et  rien  moins  que  sûr.  ^  F.  Jagobi,  Zur  Enlsle- 
hung  der  riim.  Elégie  (Rh.  Mus.,  1905).  Brève   analyse.    ^    Paul    Jahn,    Die 

25  Quellen  und  Mnster  des  ersten  Bâches  der  Géorgien  Vergilsund  ihre  Bearbeilung 
durch  den  Dichter  (Ibid.,  1903).  Réserves,  f  ID-,  Aus  Vergils  Dichterwerkstall 
(Phil.,  1904).  Analyse  détaillée  et  observations  critiques,  f  B.  Éditions. 
Ed.  NORDKN,  P.  Vergilias  Maro,  Aeneis  Buch  VI.  Éloge  et  examen,  critique 
très  développée  du  texte  et  du  commentaire.  ^  Th.  Ladbwig-G.  Schapbr, 

30  Vergils  Gedichte  :  Buch  VII-XII  der  Âneis.  Bref  exposé  des  leçons  nouvelles 
de  cette  9'  éd.,  revue  par  P.  Deuticke.  ^  O.  Brosni-L.  Heitkamp,  /*.  Ver- 
gili  Maronis  Aentis  :  Ruch  X-XII.  2*  éd.  tout  à  fait  refondue;  observations 
de  détail.  î  G.  Contributions  à  la  critique  de  l'Enéide.  S.  Vassis, 
Ad  Vergili  Aeneidos  librum  I  ('Aûrivâ,  1904).    Grosses   fautes   d'impression.   \ 

35  W.  II.  KlRK,  Noies  on  the  first  hook  nf  the  Aeneid  (Amer.  Journ.  of  Pliil.,  1904). 
Interprétation  de  plusieurs  passages.  ^  G.  Pasgal,  Vergilania  (Boll.  di  tllol. 
class.,  1904).  Discussion  du  sens  de  4  passages,  f  E.  Gross,  Sludien  sti  Vergils 
Aeneis.  Beaucoup  de  finesse,  f  II.  Draheim  (Ws.  f.  kl.  Phil.,  1904).  Inter- 
prétation de  A.  II,  325.  ï  G.  Ihm,  Vergilstudien  III.  Réserves.  If   H.    T.   Kar- 

w  STEN,  De  Aeneidos  libro  III  (Horm.,  1904).  Combat  la  thèse  de  Ileinze,  mais 
sans  succès  délinitif.  %  J.  van  WaGENINGEN,  De  Mercwio  qui  <\/\jy o-Tioini 6 ^ 
diciiur  (Mnem.,  1904).  Bref  exposé,  f  L.  II.  Labandk-Héron  de  Villbkossb, 
Les  mosaïques  romaines  de  Villelaure  {Vaucluse)  (Bull,  archéol.,  1903).  Intéres- 
sant. ^  E.  Nestlé,  Zur  Erklàrung  des  Wortes  Sibylle  (Berl.  phil.   WS,,   1904). 

45  Le  mot  serait  apparente  à  sapere  et  o-oçô;.  f  L.  Radkmagher,  Das  Jenseits 
im  Mylhos  der  Hellenen.  W.  Volkmann,  Die  I\'elcya  im  VI.  Ihiche  der  Aneide 
Vergils.  Analyse  et  discussion.^  Joh.  Endt,  Bntenberichte  bei  Vergilund  Ovid 
(Wiener  St.,  190.'}).  Pas  toujours  complet,  f  L  Bayard,  Le  molle  atquc  facetum 
de  Virgile  d'après  Horace  Sat.  I,  10,  /,/,  (R.  de  Ph.,   1904).   Doit  s'entendre  de 

50  l'hexamètre  dactylique  de  Virgile.  ^  A.  W.  Verrall,  The  metrical  division 
of  compound  wards  iu  Virgil  (VA.  Bev.,  1904).  Curieux.  D.  Appendix  Ver- 
giliana  et  Serviana.  R.  Sabbadinl  Emendamenti  ai  Catalepton  (Boll.  dl 
fil.  class.,  1903).  Id.,  p.  Vergili  Maronis   Catalepton   Priapea    et   epigrammata. 


JAHRESBERIGHTE   DES   PHILOLOGISCHEN   VEREINS   ZU  BERLIN.      65 

Dissertation  et  éditions  précieuses.  Examen  de  plusieurs  passages,  t  G. 
CURGIO,  Emendamenti  al  teslo  dei  «  Calaleplon  »  délia  «  Copa  »  c  del  «  Moretum  » 
(Riv.  di  filol.,  1905).  Réserves  sur  maintes  corrections.  ^  R.  Sabbadini, 
Parlenio  e  ïi  «  Moretum  »  (Ibid.,  1903).  Convaincant,  f  Id.,  Per  un  glossario 
Vergiliano  (Ibid.).  Intéressant.  5 

4.  Homère  [C.  Rolhe].  A.  Questions  préliminaires  :  1°  origine 
des  traditions.  A.  BrÛGKNER,  Geschichle  von  Troja  und  Ilion.  Bethh, 
Die  trojanischen  Ausgrabungen  und  die  Homerlcrilik  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Ait. 
1904).  F.  NOAGK,  Homerische  Paliiste.  E.  Drerup,  Homer.  Analyse  élogieuse 
très  développée  et  observations.  ^  V.  Bérard,  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée,  II.  10 
Savant  et  agréable  ;  exposé  critique.  If  G.  Fries,  Griech. -oriental.  Untersu- 
chungen,  I.  Homerische  Beilrdge.  Très  digne  d'attention,  à  part  quelques 
étrangetés.  ^  E.  Assmann,  Das  Floss  der  Odyssée.  A  recommander  aux 
savants  de  profession.  %  M.  P.  Jensbn,  Das  Gilgamisepos.  Parallèle  intéres- 
sant. ^  2"  Ithaque.  Draheim,  Die  Ithaka-Frage.  Doit-on  Tidentifier  avec  IB 
Dulichion?  Exposé  et  discussiou.  1[  P.  Gossler,  Leukas-lthaka,  die  Heimal  des 
Odysseus.  Longue  analyse  et  réserves.  ^  P.  Cauer,  Erfundenes  und  Ûberliefertes 
bei  Homer  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.  1904).  Bon  résumé  du  débat  ;  se  rauge  à 
l'avis  de  Dôrpfeld,  qui  identifie  avec  Leukas  la  primitive  Ithaque.  If  R. 
FritsGHE,  Die  Anfànge  des  Hellenenlums  (Ibid.).  Spirituel,  mais  non  prouvé.  20 
^  0.  IMMISCH,  Die  iiinere  Enlwickelung  des  griech.  Epos.  Adopte,  en  la  modi- 
fiant, la  théorie  de  Drerup  ;  réserves.  ^  A.  Zuretti,  Omero,  Vlliade.  Préfère 
au  point  de  vue  de  l'art,  l'Iliade  à  l'Odyssée,  t  B.  La  composition  des 
poèmes.  Chr.  Harder,  //orner.  Utile.  %  N.  Wegklein,  Shidien  sur  Ilias. 
Très  recommandable  ;  abonde  en  remarques  fines.  Réserves  sur  le  principe.  25 
%  A.  Gemoll,  Der  Homerische  Schiffskaialog.  A  refait,  à  la  lumière  des  décou- 
vertes récentes,  le  travail  de  Niese.  %  D.  MueldeR,  "Exxopoç  àvaîpecrtç 
(Rh.  Mus.  f.  Phil.  1904).  Beaucoup  de  soin.  ^  Id.,  'Op/.^wv  (rÛYx^o"'î 
(N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.,  1904).  Moins  digne  d'approbation  que  le  précédent. 

t  Groeger,  Der  Einfluss  des  G  auf  die  Komposition  der   Odyssée   (Rh.   Mus.    f.  30 
Phil.  1904).  Pénétrant;  analyse,  f  0.  Rôssner,    Unlersuchungen  zur  Kompo- 
sition der  Odyssée.  Vif  intérêt ,  exposition  détaillée.  ^   D.  Muelder,  Das 
Kyklopenabentencr  der  Odyssée  (Herm.,  1903).  Réserves  et  observations.  ^   K. 
Altendorf,  Homer,  Âsthelischer   Kommentar   zw    Odyssée.    Petit  livre    sans 
prétentions,  qui  atteint  mieux  son  but  que  le  gros  ouvrage  de  Sitzler.  %  S.  35 
ElTREM,  Die  Phûakenepisode  m  der  Odyssée.  Recherches  solides  et  neuves.  % 
F.  BlaSS,  Die  Interpolationen  in  der  Odyssée.  Exemples  intéressants  à  l'appui 
de  la  thèse  que  l'Iliade  et   l'Odyssée  ont  eu    un    créateur  ;    discussion 
détaillée.  ^  0.  JÔRGENSEN,  Eine  tieue  Strômung    in    der   hôheren   HomerkriLik 
(Nord.  Tidsskr.  for  Phil.,  1904).  Hommage  mérité  aux  travaux  de  Zielinski  40 
et  de  Romer,  auxquels  il  conviendrait  de  joindre   P.    Cauer.   \    Id.,   Das 
Auflrelen  der  Gôlter  in  den   Biichern   t-jji    der   Odyssée  (Herm.,   1904).  Analyse 
favorable  ;  observations.  ^  0    KretzSGHMar,  Beitràge  zur  Charakteristik  des 
Homerischen  Odysseus.  Étude  suggestive  sur  les  épithètes  données  à  Ulysse. 
II  C.  IlENTZE,  Die  Monologe  in  den   Homerischen  Epen   (Phil.,  1904).   D'un  vif  45 
intérêt. 

5.  Homère  [E.  Naumann].  A.  Editions.  K.  F.  Ameis-G.  Henïzb,  Homers 
Ilias,  I-IU,  XIX-XXIV.  Eloge;  6*  et  9®  éd.  mises  au  courant  des  plus  récents 
travaux,  f  G.  Homèredans  les  classes,  F.  Preller,  Bilder  zur  Odyssée; 
Bilder  zur  Ilias.  Publication  fort  utile,  due  aux  soins  pieux  de  Kuntswart.  50 
\  D.  Le  dialecte  homérique.  B.  Gerth,  Griech.  Schulgramm.  —  W.  v. 
Hartel-R.  Meister,  g.  Curtius'  Griech.  Schulgramm.  25  Aufl.  Des  lacunes 
dans  la  première,  des  changements  insiguiflants  dans  l'autre.  ^  W.  Waghner 

K.  DE  paiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  5 


H6  1905.    —  ALLEMAGNE. 

Uber  r\,  w;  çaTO,  w;  elutov  und  vervandle  epische  Formeln.  Analyse  et  discus- 
sion, t  E.  La  critique  d'Homère  dans  l'antiquité.  G.  Waltbr,  De 
Lycophrone  Homeri  imilatore.  Concluant.  \  F.  Éclaircissements  et  com- 
mentaires. Gh.  Harder,  IJomer,  ein  Wegweiser  sur  ersten  Einfûkrung  in  die 
5  llias  imd  Odyssée.  Beaucoup  de  soin;  utile  à  ceux  qui  ne  lisent  pas  Homère 
dans  le  texte,  f  Ntx.  K.  HauXâToç,  'H  àX7)6r)ç  'lOâxï)  toù  'O[xr,pou.  — 
H.  MiGHABL,  Das  homerische  wid  das  heutige  Ithaka.  Discutent  la  thèse  de 
Dôrpfeld,  qui  identifie  Ithaque  avec  Leukas.  Exposition  détaillée,  f  NtxoX. 
HauXaToç,  'H  ôjj.vjptx-ri  'I6àxï)  xat  à  à.-{poç  xoû  Aaépxou  (Al  Moûdai  1902) 

tO  Vraisemblable.  ^  E.  Assmann,  Das  Floss  dev  Odyssée,  sein  Bau  und  sein  phOni- 
zischei-  Urspruug.  Analyse  et  réserves.  ^  Hoffmann,  Auf  der  Saujagd  bei 
Homer  (Monatschr.  f.  hoh.  Sch.  1904).  Intéressant.  ^  Léo  Blogh,  Alkestisstu- 
dien  (N.  Jahrb.  1901).  Le  le'  chapitre  de  ce  mémoire  est  consacré  à  la  femme 
dans  la  littérature  épique,  f  G.  K.  Gardikas,  'H  yuvY)  àv  xw  'EXXyjvixm 

16  TTo/ttio-fAô),  A'.   'ïl  'EXX-/)vii:  èv  t^  ' O [AVjptxri  ino^rj.  Plus  attrayant  que 

savant.  ^  M.  Schneidewin,  Zh?-  homerischen  f'sycfiologie  (N.  Jahrb.  f.  d.  klass. 

Alt.  1901).  Intéressant.  ^  Sur  A,  488-492  fChr.  HenningsJ  Interprétation  et 

discussion  approfondie. 

6.  Les  discours  de  Cicéron  (1903-1905)  [F.  Luterbacher]  A.  Éditions. 

^^  Robert  NovÂK,  M.  Tulli  Ciceronis  pro  Sex.  Roscio  Amerino,  de  imperio  Cn. 
Pompei,  pro  Archia  poêla  orationes.  Examen  des  leçons  nouvelles,  dont  plu- 
sieurs ont  été  rétablies  d'après  les  mss.  ^  Karl  Haghtmann,  Ciceros  Rede 
gegen  C.  Verres,  IV  :  De  Signis.  S*"  éd.  amendée  pour  le  texte  et  le  commen- 
taire. ^  H.  NOHL,  Ciceros  Rede  ûber  den  Oberbefehl  des  Cn.  Pompejus.  Plusieurs 

26  leçons  nouvelles,  inspirées  par  Clark.  ^  O.  Drenckhahn,  Ciceros  Rede  fur 
Murena.  Texte  de  G.  F.  W.  Millier,  modifié  çà  et  là.  %  F.  ThûMEN,  M.  Tulli 
Ciceronis  oralio  pro  P.  Cornelio  Sulla.  Le  texte  repose  sur  celui  de  G.  F. 
W.  Millier.  Commentaire  bien  approprié  aux  classes.  ^  O.  Drengkhahn, 
Cicei-os  Rede  fur  Sestius.  Texte  de  Millier;  réserves  sur  l'introduction   et 

30  le  commentaire.  %  F.  Thumbn,  M.  Tulli  Ciceronis  oratio  pro  M.  Marcello. 
Bon  commentaire  ;  texte  de  Millier,  corrigé  en  17  passages  par  celui 
d'Eberhard.  ^  Fr.  Richter- Alfred  Ebeuhard,  Ciceros  Reden  fur  M.  Mar- 
cellus,  fiir  Q.  Ligarius  und  fiir  Kônig  Dejotarus.  Texte  fondé  sur  les  collations 
de  GJark,  sur  le  ms.  de  Holkham  et  partiellement  sur  l'Ambrosianus.  Dans 

35  les  avant-propos  les  travaux  récents  ont  été  mis  à  proflt.  ^  B.  Mémoires, 
commentaires  et  traductions.  F.  Rohde,  Cicero,  quae  de  inventione 
pvaecepit,  quatenus  seculus  sit  in  orationibus  generis 'iudicialis .  Connaissances 
très  étendues  sur  le  sujet  ;  bien  au  courant.  Plan  et  observations  critiques. 
t  Th.  ZiBLiNSKi,  Das  Clauselgeselz  in  Ciceros  Reden  (Phil.  1904).  Plan  et  ana- 

4U  lyse  détaillée.  \  H.  H.  PflûGER,  Ciceros  Rede  pro  Q.  Roscio  comoedo  rechllich 
beleuchtel  und  verwertei.  Reclifle  bien  des  idées  fausses  en  matière  de  droit. 
Exposition  développée.  ^  E.  Costa,  Le  oi'asioni  di  diritto  privato  diM.  Tullio 
Cicérone.  Bon;  observations.  N'a  i)u  être  utilisé  par  le  précédent.  ^  Karl 
HaGHTM  \NN,  Die  Verwertung  der  vierlen  Rede  Ciceros  gegen  C.  Verres  {de  siynis) 

45  fiir  Unterweisungen  in  der  antiken  Kunst,  2*'  Aufl.  D'un  excellent  secours. 
1[  R.  Banz  Die  Wiirdigung  Ciceros  in  Sallusts  Gescliichle  der  catilinarischeîi 
Verschwôrung .  Analyse  favorable.  ^  F.  Gaubr,  Ciceros  potilisches  Denken.  A 
rapprocher  du  précèdent,  qui  pourtant  ne  l'a  pas  utilisé,  t  A.  Grumme, 
Krilisches  und  Exegetisches  zu  Ciceros  Sestiana.  Correction  ou  interprétation 

50  de  nombreux  passages.  ^  W.  Bindeh-II.  Uhlh,  Ciceros  Rede  fiir  M.  Caeliu.s 
Rufus.  2"  éd.  de  cette  trad.  aussi  fidèle  qu'élégante.  Remarques  sur  l'intro- 
dyction.  T[  C.  Appendice  :  Quintus  Cicéron.  G.  L.  Hendrigkson,  The 
Çoiiimentariolum  pelilioni»  atlributed  to  Quinlus  Cicero.   Voudrait  y  voir  une 


JAHRESBERICHTE   DES   PHILOLOGISGHEN   VEREINS   ZU   BERLIN.       67 

suasoria,  œuvre  d'un  jeune  rhéteur,  ce  qui  n'est  guère  vraisemblable. 
7.  Tacite  (sauf  la  Germanie)  (1904-1905)  [G.  Andresen].  I.  Editions, 
K.  NiPPERDBY-G.  Andresen,  P.  Cornélius  Tacitus,  I  :  Ab  excessu  Divi  Augusti 
I-Vl.  10^  éd.  ;  texte  encore  plus  conservateur,  commentaire  souvent  remanié. 
%  L.  LoiSEAU,  Tacite,  Les  Annales.  Traduction.  En  progrès  sur  celles  de  Bur-  5 
nouf  et  Dureau  de  la  Malle.  Observations.  ^  II  Tacite  écrivain.  W.  Baubr, 
Die  Verfasser-und  Zeilfrage  des  dialogus  de  oratoribus.  Savant  et  utile,  mais 
pas  toujours  convaincant  ;  exposé.  ^  Ant.  Gima,  La  tragedia  romana  Octavia 
e  gli  Annali  di  Tacilo.  L'auteur,  plus  jeune  que  Tacite,  avait  dû  le  lire. 
t  Josef  Lengsteinkr,  Zu  Tacitus.  Analyse  et  discussion  des  deux  parties  de  lO 
ce  mémoire  (rapprochement  entre  Plut.  Othon  17  et  Tac.  Hist.  II,  49,  nau- 
frage d'Agrippine).  f  A.  ProfumO,  Le  fontied  i  tempi  dello  incendia  Neroniano. 
Résumé  de  cet  ouvrage  volumineux.  %  G.  Bretsghneiuer,  Quo  ordine  ediderit 
Tacitus  singulas  annalium  parles.  Étude  nécessairement  conjecturale,  mais 
intéressante,  t  HI.  Recherches  historiques.  V.  Gardthausen,  Augus-  i5 
tus  und  seine  Zeii.  D'un  grand  secours  pour  l'intelligence  de  Tacite.  \  F. 
KoEPP,  Die  Borner  in  Deulschland.  Monographie  aussi  savante  que  circons- 
pecte. ^  E.  Dûnzelmann,  Aiiso  und  die  Varusschlacht.  Discutable.  1[  W.  Sghott, 
Studien  zur  Geschichte  des  Kaisers  Tiberius.  Thèse  intéressante.  ^  W.  Kolbe, 
Die  Grenzen  Messeniens  in  der  ersten  Kaiserzeil  (Athen.  Mitt.  XXIX)  Recherches  20 
fondées  sur  Tac.  Aun.  IV  43.  ^  Chr.  IIûlsen,  Konsulurfasten  aus Kampanien. 
(Mitt.  d.  k.  D.  arch.  Inst.  49).  Sur  une  insc.  fragmentaire  publiée  par  Egbert 
(Amer.  Journ.  of  arch.  1905).  ^  Eug.  Taûbler,  Die  Parihemachriehlen  bei 
Josephus.  Analyse  favorable,  t  A.  Farel,  Sénèque  d'après  Tacite  (Rev.  chrét. 
1904).  Réhabilitation  de  Sénèque.  \  Ed.  Maynial,  A  propos  des  salutations  25 
impériales  de  Néron  (Rev.  arch.  1904).  Polémique  contre  Stuart  Jones.  1[  S. 
Chabert,  Le  tremblement  de  terre  de  Pompéiet  sa  date  véritable  (5  fév.  62  p.  C). 
Confirme  ingénieusement  la  date  adoptée  jadis  par  Fritz  Jonas.  ^  Kôrber, 
Rom.  Inschrifien  und  Skulpturen  (Wesld.  Korr.  1905).  Inscr.  de  Mayence  qui 
nous  apprend  que  c'est  L.  Sulpicius  Scribonius  Proculus  qui  commandait  io 
sous  Néron  l'armée  de  la  Germanie  supérieure.  ^  A.  v.  Domaszewski,  Die 
IJeimat  der  Corn.  Fuscus  (Rh.  Mus.  1905)  C'eût  été  la  colonia  Galbiana  en 
Gaule  (Vienne).  ^  A.  KappelmaGher,  Ep^-ius  Marcellus  und  Quintilim.  (Wien. 
St.  26).  Le  silence  de  Quintilien  sur  cet  orateur  serait  une  flatterie  à  l'adresse 
de  Domitien.  ^  R.  K.  Mg  Eldery,  Some  notes  upon  Roman  Britain  (Cl.  Rev.  35 
1904).  Lincoln  (Lindum)  aurait  été  fondée,  peut-êtie  par  Agricola,  sous  Ves- 
pasien  ou  Titus,  entre  74  et  83  p.  G.  ^  E.  Moritz,  Die  geographische  Kenntnts 
von  den  Nord-und  Ostseekiisten  bis  zum  Ende  des  Mittelalters.  Intéressant. 
1  V.  Domaszewski,  Baiavodurum  (Korr.-bl.  d.  Westd.  Ztschr.  f.  Gesch. 
u.  Kunst  XXIII).  En  contrôlant  Tacite  par  les  inscr.,  il  est  possible  d'iden-  40 
tifier  cette  ville.  \  Ph.  Fabia,  Domitien  à  Lyon  (Rev.  d'hist.  de  Lyon,  1905). 
Étude  attachante.  %  IV.  La  langue.  R.  Magke,  Die  rom.  Eigennamen  bei 
Tacitus.  Du  soin  ;  qqs  omissions.  ^V.  Les  manuscrits.  F.  Ramorino,  De 
codice  Taciti  Aesino  nuper  reperio.  Description  de  ce  m  s.  de  Jesi  (près 
d'Ancône)  ;  une  pariie  est  du  9^  s.,  d'autres  feuillets  semblent  appartenir  45 
au  15'.  t  R.  Sabbadini,  Spogli  Ambrosiani  latini  (St.  ital.  di  fil.  class.  1903). 
Traite  des  sources  de  Tac.  Ann.  XI-XVI,  et  donne,  pour  le  Dialogus,  une 
collation  de  l'Ambrosianus  H.  29  (Texte  de  Baehrens  pris  pour  base). 
\  Ed.  Philipp,  Ûber  die  Maildnder  und  die  Venediger  Hds.  zum  Dialog  des 
Tacitus  (Wiener  St.  26).  Le  premier,  qui  lui  paraît  sans  valeur  comme  à  Sab-  60 
badini,  ne  sert  guère  qu'à  confirmer  les  leçons  du  second  dans  quelques 
cas  douteux.  ^  G.  Wissowa,  Zur  Beurteilung  der  Leidener  Germaniahand- 
schrifl.  Réfute  l'assertion  de  Sepp,  qui  prétend  que  ce  ms.  n'est  qu'une 


68  1905.    —   ALLEMAGNE. 

simple  copie  du  Vaticanus  1862  (B).  %  VI.  Critique  et  interprétation 
du  texte.  Ch.  Knapp,  A'ore  on  Tacitus  Agr.  31,5.  Supprime,  dans  31,19i  in  de- 
vant libertatem,  et  lit  :  et  libertatem  non  in  paenitentiam  laturi.  t  W.  G. 
F.  Walters,  (Gl.  Rev.  190o).  Rapprochements  avec  Ennius  et  Horace,  dans 

5  Agr.  W,  et  conjectures.  If  L.  Valmaggi,  Taciliana.  Correction  ou  interpréta- 
tion de  plusieurs  passages.  %  1d.,  Di  un  passo  interpolalo  nelle  Storie  di  Tacilo 
(Atti  d.  R.  Acad.  di  Torino,  39;.  Se  prononce  ponr  la  suppression  des  mots 
«  vitatà  Ravenna  »,  dans  H.  III  40.  %  J.  Krôzhl,  Ad  Taciti  Ann.  I  35,14 
(Eos  XI)  Lire  :   promptas  <vires>,  au  lieu  de  <res>  déjà  proposé  par 

10  Walther.  (Cf.  H.  III  10,2).  T[  G.  MusOTTO,  Inlomo  alla  Iradizione  délia  morte 
di  Germanico  (Riv.  di  Stor.  ant.  IX)  Erroné  ou  obscur.  H  W.  IIbraeus, 
Tacitus  und  Sallust  (Arch.  f.  lat.  Lex.  u.  Gramm  XIV).  Concordance  de  fond 
et  de  forme  relevée  entre  Tac.  Ann.  IV  50  et  Sali.  Hist.  fr.  Il,  87  Maur. 
î  Th.  StanGL,  Ziir  Texlkritik  der  Annalen  des  Tacitus  (Ws.  f.  Kl.  Phil.  1905). 

15  Examen  de  plusieurs  passages  ;  critique  pénétrante,  mais  qui  n'emporte  pas 
toujours  la  conviction,  f  R  Waltz  (Rev.  de  phil.  XXIX).  Correction  de 
qqs  passages,  f  G.  Andresen,  Zu  Tacitus^ Annalen  (Ws.  f.  Kl.  Phil.  1905). 
Leçons  nouvelles  et  conjectures  tirées  de  la  reproduction  du  Mediceus  II 
par  Sijthoir.  f  Ph.  Fabia,  Tac.  Ann.  14,10  (Ibid.).  Contradiction  entre  14,9  et 

20  14,10.  ^  F.  BUEGHELER,  Lepcis  (Rh.  mus.  190'i).  W.  Hbraeus,  Lepcis  neben 
Lepiis  (Arch.  f.  lat.  Lex  u,  Gramm.  XIV).  Cherchent  à  résoudre  le  désaccord 
signalé  pour  ce  nom  de  ville  entre  les  inscr.  et  la  tradition  manuscrite. 
t  E.  WOLFF,  Bericht  uber  aie  Tacilus-litteratur  1896-1903  {Bnrsidins  Jahresber. 
1904).  Des  omissions.  Observations  sur  des  points  de  détail. 

26  8.  Xénophon,  1898-1900  (Supplément  au  Rapport  de  1904)  [R.Ullrich]. 
V.  Scripta  minora.  II.  Richards,  The  minor  works  of  Xénophon,  X : 
Apologia  Socratis  (Cl.  Rev.  1898).  Qqs  conjectures  vraisemblables  ;  recueil 
consciencieux  des  particularités  de  langue  et  de  style.  \  M.  Wetzel,  Die 
Apologie  des  Xénophon  (Neue  Jahrb.  t.  d.  Kl.  Alt.  1900).  Cherche  à  confirmer  la 

30  thèse  de  Schanz  sur  l'authenticité  de  l'Apologie.  ^  K.  Lingke,  Xenophons 
Hieron  und  Deinelrios  vo7i  Phaleron  (Phil.  1899).  L'authenticité  du  Hiéron  ne 
peut  être  mise  en  doute;  l'hypothèse  de  L.  doit  être  rejetée.  If  Fr.  Caubr,  Die 
Stellung  der  arbeitendcn  lilassen  in  Hellas  und  Rom  (Neue  Jahrb.  f.  d.  Kl.  Alt. 
1899).  Xénophon,  agriculteur,  n'a  pas  soupçonné  leur  valeur  sociale.  %  L. 

35  ZiEHEN,  Die  Drakonlische  Gesetsyebung  (Rb.  Mus.  1899).  Le  dernier  témoiguage 
se  trouve  dans  Xénophon  (Oik.  XIV  4  sqq.)  ^  Ivo  Bruns,  Frauenemanzipation 
in  Athen.  Intéressant;  analyse.  1[  L.  Parmentieu  (Rev.  de  l'Instr.  Publ.  en 
Belgique  1900).  Justitie  la  leçon  traditionnelle  pour  un  passage  du  Banquet 
(VI  7).  î  Index  des  passages  de  Xénophon,  cités  dans  les  rapports  de  1904 

40  et  1905. 

9.  Hérodote.  [H.  KallenbergJ.  J.  V.  Prâsbk,  Hekataios  aU  Herodots  Quelle 
sur  Geschichte  Vorderasiens  (Beitr.  z.  ait.  Gesch.  IV).  Analyse  favorable  ; 
réserves.  If  II.  R.  Hall,  Nilhokris-Hhodopis  (Journ.  of  Hell.  St.  XXIV). 
Gonlirme   les    vues   de   Piehl  ;    exposition    détaillée.  If  H.  Sghafer,    Die 

45  Ausioandtncng  der  Kiieger  unter  Psammetich  l  und  der  Sôldneraul'sland  in 
Elephaniinc  unter  Aprie.s  (Beitr.  z.  ait.  Gesch.  IV).  Digne  d'attention.  ^  F. 
"Westhekg,  Zur  Topographie  des  Herodot.  (Ibid.)  Qiiatre  questions  élucidées 
(habitat  des  Issedons,  Massagètes,  etc).  f  B.  I.  Wheelbr,  Uerodotus^  Account  of 
the  Battle  of  Salamis.  (Trans.  of  the  amer.  Phil  Assoc.  1902).  Réfute  l'opinion 

50  de  Lôschke  et  Goodwin.  %  II.  RaaSE,  Ein  Beitrag  zw  Darstellung  der  Schlachi 
bei  Salamis.  Intéressant.  ^  J.  A.  R.  Munro,  Some  observations  on  the  Persian 
wars,  III:  The  campaign  of  Plataeae  (Journ.  of  Hell.  St.  1904).  Exposition 
détaillée  ;  observations.  ^  H.  B.  Wright,  The  campaign  of  Plataea.  Très  digue 


JAHRESBERICHTE   VON    IWAN    MÛLLER.  69 

d'attention,   f  Fr.   Reuss,   Ktesias''    Bencht  ûber  den  Angriff  der  Perser   auf 
Delphi  (Rh.  Mus.  1905).  Se  prononce  sur  ce  point  en  faveur  de  Glésias. 
f  M.  Clerc,  La  prise  de  Phocée  par  les  Perses,  et   ses    conséquences  (Rev.  des 
Et.  gr.  1905).  Concluant,  fl  L.  Oppert,  L'étendue  de  Babylone  (Acad.  des  I. 
et  B.  L.  1903).   Rassemble,   sur  cette   question,   contre    les   assyriologues   s 
allemands,   tous   les   témoignages  qui  concordent  avec  celui  d'Hérodote. 
1[  H.  Richards,  Notes  on  Herodolns  (Cl.  Rev.  1905).  Nombreuses  corrections  ; 
discussion  et  réserves,  f  U.  von  Wilamowitz-Mobllendorff,  Satzungen  einer 
milesischen.  Sângergilde  (Sitz.  ber.  d.  preuss.  Ak.  d.  Wiss.  1904).  Corrections, 
parfois  trop  hardies,  au  texte  d'Hérodote,  d'après  les  inscr.  ^  Id.,  (Herm.  io 
XL).  Propose  dans  Her.  U  145  le  nombre  1  000  au  lieu  de  1  600,   et  explique 
l'erreur.  ^  H.  Collitz-F.  BeGHTEL,  Sammlung  der  griech.   Dialekt-Inschriften, 
in,  2,  5:  Die  lonische  Imchriflen.  Confirme  ou  corrige   à  l'aide  des  inscr., 
plusieurs  leçons  des  mss.  d'Hérodote.  %  G-eenfell-Hunt.  The  Oxyrhynchus 
Papyri,  IV.  Dans  un  court  fragment  d'Hérodote  (V.  104  sqq.)  on  trouve  is 
£[j.7t£irpf,a8ai  en  accord  avec  ABC  contre  Prsv.  %  A.  G.  Laird,  Her.  Vlll  2. 
(Cl.  Rev.  1904)  etpirixat  y  serait  un  pluriel  =  eîpéaxat.  %  H.  D.  Brackett, 
Temporal  clauses   in    Herodotus  (Proceed.   of  the  Amer  Acad.   of  Arts  and 
Sciences  1905).  Étude  sur  l'usage  d'Hérodote,  qui  est  d'un  grand  secours  pour 
la  critique  du  texte.  ^  M.  Wundt,  De  Herodoti  elocutione  cum  sophistarum  20 
comparata.  Bon  ;  analyse  et  observations.   %  Br.  Hammer,  De  -zs,  particulae 
usu  Herodoteo,  Thucydideo,  Xenophonteo .   Renvoi   au  c-r.    de   la   Ws.   f.  Kl. 
Phil.  1904.  1[  J.  A.  Scott,  Additional  noies  on  the  vocative  (Amer.    Journ.    of 
Phil.    1905).   Statistique  des  vocatifs  avec  ou  sans  w   chez  les   lyriques, 
Hérodote,  Euripide,  Aristophane,  Platon.  Hérodote  en  offre  60  «/o  avec  w  25 
(171  contre  116).  ^  H.  C  Tolman,  Tne  Persian   paTt>,r|iot  Oeot  of  Herodotus  III 
65,  V.  106.)  Proceed.  of  the  Amer.  Phil.  assoc.  1902).  Questions  intéressantes. 
^  H.  T.  ArGHIBALD,   The   Fable  in   Archilochns,  Herodotus,  Livy   and  Horace. 
(Ibid.).  Particularités  du  style  d'Hérodote  dans  la  fable  I  141.  ^  W.   H. 
D.  ROUSE,  Greek  and   easlern  Parallels  to  Herodotus  III  H'J  (Cl.  Rev.  XVIII).  30 
Rapprochements  curieux.  1[  C.  M.  Mulvany, //fr.  VI  l%9  and  a  Buddhist  Birth 
Story  (Ibid.  1905).  Parallèle  avec  le  conte  bouddhiste  292  de  Rhys  Davids. 

10.  La  Germanie  de  Tacite.  [U.  Zeriiial|.  R.  Mackb,  Die  rôm. 
Eigennamen  bei  Tacitus,  V.  A  noter  une  étude  sur  les  mots  de  liaison  (que, 
quoqiie,  etc.)  employés  avec  les  doubles  noms.  ^  G.  Wissowa,  Zur  Beur-  35 
leilung  der  Leidener  Germania-Hdn.  Le  Leidensis  (b)  n'est  pas,  comme  l'a 
prétendu  Sepp,  une  simple  copie  du  Vaticnnus  (B).  Preuves  tirées  de 
l'examen  attentif  du  ms.  fl  F.  Ramorino,  De  codice  Taciti  Aesino  nuper 
reperto.  Le  texte  de  la  Germania  y  est  conforme  à  celui  des  mss.  du  15*  s. 

A.  G.  D.  40 

Jahresberichte  ûber  die  Fortschritte  des  klassischen  Altertums- 
vrissenschaft,  33'  année.  T.  CXXV.  ^  Métrique  grecque  et  romaine  (1898- 
1903)  [H.  Gleditsch].  ^  Rhétorique  grecque  à  l'exclusion  de  la  seconde  sophis- 
tique (1894-1900)  [G.  Lehnert].  ^  Thucydide  (1900-1903)  [S.  Widmaun]. 
^  Tragiques  grecs  (1898-1902)  [Sieg.  Mekler].  « 

T.  CXXVI.  t  Lucrèce  (1901-1903)  [Ad.  Brieger].  ^  Horace  (1900-1904) 
[J.  Haussner].  ^  Catulle  (1897-1904)  [H.  Magnusl- ^  Phèdre  et  Avianus  (1899- 
1903)  [H.  Draheim].  ^  Œuvres  de  rhétorique  de  Cicéron  (1903-1904)  [G.  Ammon]. 
î  Annalistes  romains  (1893-1904)  fil.  Peter]. 

T.   CXXVII.  t  Historiens  grecs  à  l'exclusion  d'Hérodote,  Thucydide  et  50 
Xénophon  (1900-1904)  [F.  Reuss].  H  Paléographie  et  mss.  (19)1-1902)  [W.  Wein- 
berger].  %  Histoire  romaine  (1894-1900),  (1904,  suite,  R.  d      29,  61,  7)  [L.  liolz- 
apfel].  î  Antiquités  romaines  (1889-Î901)  [W.  Liebenam]  P.  L. 


70  1905.   —  ALLEMAGNE. 

Korrespondenzblatt  der  Westdeutschen  Zeitschrift  fur  Geschichte 
und  Kunst  24»  année  1905.  Livr.  1  et  2.  Nouvelles  trouvailles.  Rcj^ens- 
bourg,  trouvé  une  partie  du  mur  du  Castra  Regina  bâti  sous  Marc  Aurèle 
en  179  ap.  J.-C.  [G.  Sleinmetz].  %  Mayence,  autel  rom.,  avec  inscr.  élevé 
5  par  Publius  Urvinus  :  deux  autres  inscr.  funéraires  :  fibule  en  bronze  avec 
inscr.,  on  y  peut  lire.  P.  Valer.  [Kôrber].  %  Fouilles  près  d'Haltern  1904. 
[E.  Kriiger].  ^  H.  Behlen,  Der  Pflug  u.  das  Pflûgen  bei  den  Rômern  und  in 
Miiteleuropi  in  Vorgeschichtlicfier  Zeit  [Oppermann]  Rectifie  les  ouvrages  parus 
jusqu'ici,  t  Mélanges.  Sur  la  défaite  de  Varus  [A.  Riese].  Le  récit  de  Dion 

*o  Cassius  paraît  plus  conforme  à  la  vérité  que  ceux  de  Velleius  et  de  Fiorus. 
Or  il  place  le  lieu  de  la  lutte  dans  un  pays  de  montagnes,  et  non  dans  un 
pays  de  marais  comme  Velleius  et  Fiorus.  ^  Un  cachet  d'oculiste  sur  une 
assiette  [F.  Haug].  Description  :  second  exemple  dans  G.  I.  L.  XII 
5691.  ^  G.  r.  des  séances  du  Verein  f.  Gesch.  u.  Altertumskunde  à  Franc- 
is fort.  Rapport  de  [G.  WolflfJ  sur  les  fouilles  récentes  d'IIeddernheim  ;  porte 
du  castel  flavien  :  route  rom,  ;  partie  du  forum  et  du  pretorium  du  castel  : 
poteries  :  \^  Livr.  3  et  4.  Trouvailles  d'antiquités  à  Metz  et  a  Sablon 
[Keune].  Plus  de  130  pierres  tombales  romaines  :  restes  d'un  grand  amphi- 
théâtre;  sarcophages  :    ustriua,  etc.,    quartier  rom.  de  la  ville  de  Meiz. 

20  Monuments  votifs,  autels  :  trésor  de  deniers  rom.  du  2»  s.  av.  J.-C.  au 
commencement  de  l'empire.  Poteries  diverses  trouvées  à  Lunette-d'Arçon 
^  Halterii  :  restes  du  camp  ?  %  Caervirent  (Venta  Silurum).  Fragments 
d'un  monument  votif  avec  relief  (Mars  et  son  oie)  et  inscr.  votive  à  Mars 
Lenus  sive  Ocelus  Vellaunus,  ce  dernier  nom  doit  être  celtique.  Texte  et 

25  commentaire,  t  Mélanges.  Super  [A.  Riese]  Ce  cognomen  est  l'équivalent 
de  Superus  pour  Superior.  ^  Rectification  à  Korrbl.  I  (1882).  L'inscr.  publiée 
p.  47  a  été  trouvée  près  de  Rolbingen  (Lorraine)  et  se  lit  :  «  Martiali  Sabini 
filio  »,  la  pierre  a  la  forme  d'un  édicule,  dont  le  fronton  triangulaire  porte 
en   relief  une  couronne   de  palmes.  ^^  Livr.  5.  Trouvailles  d'antiquités  à 

^^  Metz  et  Sablon  [Keune]  suite  :  nombreuses  inscr.  funéraires  rom.  dont 
plusieurs  avec  des  noms  gaulois  :  inscr.  chrétiennes  ;  pierres  tombales;  urne 
funéraire  en  verre,  etc.  ^  Sur  une  inscr.  publiée  par  Kôrber,  Korrbl.  1900 
p.  22o  «  Vicani  veteres  consistentes  Gastello  Mattiacorum  [J.  ZellerJ  ces 
vicani  veteres  c.-à-d.  vicani  vici  veteris  consislenses   Gastell.  Mat- 

35  tiac.  ne  sont  plus  isolés;  nous  les  retrouvons  dans  une  autre  inscr. 
d'Oberolm  (Korrbl.  VIII  n"  13  et  23)  et  nous  connaissons  depuis  longtemps 
le  vicus  novus  Meloniorum  de  Kastel,  pendant  du  viens  vêtus.  Explication; 
elle  date  du  règne  de  Gordien  III  (238-244).  \^  Livr.  6.  Metz.  Colonne  ronde 
avec  chapiteau   où  sont  figurés  Hercule,   Fortuna  et   Gérés,  description 

*<*  [Keune].  îf  Mayence.  Inscr.  rom.  et  sculptures  [Kôrber].  Fragments  d'une 
statue  de  Jupiter  plus  grande  que  nature,  en  bronze  et  de  trois  inscr.  et 
sculptures  appartenant  à  ce  monument,  restitution  ;  la  première  indique 
que  ce  monument  votif  en  l'honneur  de  Jupiter  fut  élevé,  sous 
L.   Sulpicius  Scribonius  Proculus  legatus   Augusti   propraetor,    aux  frais 

*5  de  Q.  Julius  Priscus  et  de  Q.  Julius  Auctus  par  les  Cannabae,  la  seconde 
donne  le  nom  des  artistes,  la  troisième  de  ceux  qui  firent  les  frais.  ^  Nou- 
veaux monuments  avec  inscr.  à  Cologne  [Klinkenbergj.  Au  nombre  de 
quatre;  texte:  le  4m'  est  important  comme  étant  le  seul  monument  en 
pierre  de  la  V«  légion  qui   ait  été  conservé,  t   Découverte  d'une  maison 

60  d'habitation  rom.  à  Eschv^^eiler  près  Aix  la-Chapelle  [F.  Cramer].  Descrip- 
tion des  ruines, objets  divers  en  pierre,  métal,  verre,  argile.^  E.  Fabricius. 
Die  Besitsnahme  Badens  durch  die  Rômer  [Slebourg].  Analyse  élogieuse. 
\  Batavodurum   [W.   VollgrafT].   Complément    à    l'art,  de    Domaszewski 


KORRESPONDENZ-BLATT  F.  DIE  HÔHEREN  SCHUL.  WURTTEMBERGS.      71 

(Korrbl,  sept,  et  oct.  1904  cf.  R.  d.  R.  29, 62, 31).  Le  témoignage  des  auteurs  an- 
ciens doit  seul,  dans  l'état  actuel  de  nos  connaissances,  être  pris  en  consi- 
dération pour  déterminer  la  situation  de  cette   ville,  f^  Livr.  7  et  8.  An- 
neau avec  inscr.  trouvé  à  Eining  a.  D.   C'est  un  cachet  en  bronze  portant 
Vivas   in   deo  :    c'est    un   des    rares  monuments   des  premiers  temps  du  5 
Christianisme  en  Bavière,   f   Fragment  d'un  diplôme  militaire   trouvé  à 
Eining  a.  D.  [Jacob].   Date  du  règne  d'IIadrien   d'après  ce  qui  reste  de 
l'inscr.  ^  Cimetière  rora.   à  Sablon   près  Metz   [Keune].    Sarcophages    en 
pierre  rom.  ;  socle  d'un  monument  votif,  briques,  etc.  :  monnaie  d'argent 
de  Constans,  fils  de  Constantius  I  frappée  en  338  à  Siscia.  ^  Kurzel  (cercle  10 
de  Metz)  [KeuneJ.  Cachets  de  briquetïers  :  restes  d'une  ferme  rom.  ^  Sta- 
tuette en  bronze  de  Minerve  à  Cologne  [Poppelreuter].  Main  droite  levée 
tenait  une  lance  (flg.)  la  position  de  la  main  gauche  est  bizarre,  f  J.  Marx. 
Verzeichnis   der    Handschriften-Sammlung  des   Hospitals  su  Cue.s  bei  Bernkastel 
a.  d.  Mosel  [Kentenich].  Catalogue  fait  avec  un  soin  et  une  exactitude  ad-  is 
mirabies,  contient  de  nombreuses  trad.  d'auteurs  grecs  et  des  ouvrages 
d'humanistes    du    xv«  s.  ayant  appartenu    au  cardinal  de  Cusa.  tH  Livr. 
9  et  10.  Grands   établissements   gallo-romains    près    Birkenfeld    [Baldis], 
Constructions,   restes  et  objets  divers,  sépultures.  ^  Trêves  [E.  Kriiger]. 
Substructions   sous  l'arène  de  l'amphithéâtre   [E.    Kriiger].  Résultats  des  20 
fouilles.  ir  Fouilles  à  Haltern  1905  [F.  Koepp].  Les  deux  portes  du  camp  non 
encore  mises  à  jour  ont  été  retrouvées,  là  où  on  les  cherchait,  seule  la 
porte  Nord  a  été  trouvée  ailleurs  dans  l'angle  N.-O.,  ce  qui  change  les  hy- 
pothèses sur  l'orientation   intérieure  du  camp,  en  faisant  supposer  que  la 
porte  praetoia  était  non  la  porte  Est,  mais  peut-être  la  porte  Sud.  Objets  25 
divers.  ^  Baldbs,   Hugelgràber  im  Fûrstenttim  Birkenfeld  [Lehner].    Rendra 
des  services  ;  grâce  à  ce  travail,  bien  des  traditions  orales  qui  auraient  été 
perdues  pour  la  science  ont  été   sauvées,  ff  Livr.  11  et  12.  La  colonne  de 
Jupiter  à  Mayence  [Kôrber].  Détails  nouveaux  sur  cette  statue  <cf.  supra 
livr.  6>.  C'était  un  monument  de  9  m.  de  hauteur  sur  lequel  s'élevait  en  30 
plus  la  statue  de  Jupiter,  description  ;  il  était  composé  d'un  socle  orné  de 
reliefs  nombreux  et  sur  lequel  s'élevait  une  colonne  dont   on  a  retrouvé 
cinq  tambours  de  différente  hauteur  couverts  de  sculptures,  que  K.  décrit 
en  détail  ;  un  chapiteau  corinthien  la  surmontait.^  Fouilles  sur  le  Huhnbnrg 
près  Seulberg  [H.  Jacobi].  Trois  grandes  constructions  qui  devaient  être  35 
des  greniers  :  fragments  divers.  ^  A.  W.  Naue,  Die  Denkmàler  der  vorrômischen 
Meialheit  in  Elsass  [Schumacher].  Grands  éloges.  ^  R.  E.  Brûnnow  u.  A.  v. 
DOMASZEWSKi,    Die  provincia  Arabia  Bd.  1  u.  2  [Retterling].   Appréciation 
très  élogieuse.   f  Mélanges.  Objets  votifs  provenant  d'un  temple  près 
Klein-Winternheim  :  quatre  petites  tablettes  de  métal  servant  d'étiquettes  40 
à  d'autres  objets  votifs  de  grande  dimension  (armes,  instruments);  à  rap- 
procher de  Tac.  Germ.  15.  f  Sur  l'inscr.  de  Mithra  C.  L  L.  XIH,  2,  1,  n*6086. 
Fragment  nouveau  trouvé  à  Saverne  (Alsace),  on  y  lit  SADECEM. 

Korrespondenz-Blatt  fur  die  Hôheren  Schulen  Wûrttembergs . 
Nouveau  titre  de  la  Neues  Korrespondenz-Blatt  fur  die  Gelehrten-u.  4b 
Realschulen  Wûrttembergs,  12«  année  (1905).  Livr.  1.  K.  Ritter,  Platons 
Dialoqe.  Inhallsdarstellungen  der  Schriften  des  spateren  Alters  [Kletl], 
Analyse  consciencieuse,  complète,  d'une  lumineuse  simplicité,  qui  mérite 
toute  la  reconnaissance  des  amis  des  études  philosophiques  et  tout  particu- 
lièrement des  lecteurs  de  Platon.  Yi  Livr.  2.  Sur  l'empereur  Trajan  et  le  50 
pape  Grégoire  [Eb.  Nestlé).  A  propos  de  la  question  :  Rapports  de  Trajan  et  de 
Grégoire,  posée  dans  N.  Korrpbl.  XI  p.  414  <cf.  R.  d.  R.  29,  75,  52>.  N.  men- 
tionne quelques  renseignements  nouveaux,  f  Heinighen,  Lat.  deutsch Schul- 


72  1905.   —  ALLEMAGNE. 

wà'rterb.  [Drùck].  Celte  7"  éd.  due  à  Wagenbr  est  encore  améliorée.  %^  Livr. 
3.  Sur  Ev.  de  saint  Marc  9.  43-47  [Eb.  Nestlé].  Toutes  les  éd.  donnent  dans 
ce  passage  ■zà.z  Sûo  ^eîpa;,  Toù;  ôûo  Tt68a;,  6ûo  ôç6a).[Aoù;  :  le  COd.  D.  ne  donne 
pas  xà;  :  comme  le  copiste  était  un  latin,  il  était  naturel  qu'il  supprimât 
•*>  l'article.  C'est  là  un  cas  intéressant  de  psychologie  des  langues,  f  J.  Kaerst, 
Die  antike  Idée  der  Oekumene  in  ihrer  polilischen  und  kulturellen  Bedeulung 
[W.  Netsle].  Admirable  leçon  d'ouverture.  ^  A.  Weidner-R.  Lange,  Tacitus 
Annalen  u.  Historien  in  Ausw.  Mit  einem  Anhang  :  Die  Briefe  des  jungeren 
Plinius  xmd  des  Trajan  u.  Monumentum  Ancyranum  |Knapp].  Éloges  de  cette 

10  3»  éd.  f  B.  NlESE,  Geschichte  der  griech.  u.  makedon.  Slaalen  seit  der  Schlacht 
bei  Chaeronea.  3.  Th.  {188-120  v.  Chr.)  [Egelhaaf]  Possède  admirablement 
son  sujet.  %  Curtius-V  IIartel,  Griech-Schidgramm.  |Meltzer].  Eloges  de 
cette  24e  éd.  p.  p.  FI.  Weigel.  tt  Livr.  4  et  5.  Hubasgh,  Homers  Odyssée  u. 
Ilias  im  Auszug  [Klellj.  Trad.  agréable  à  lire,  mais  laisse  de  côté  des  pas- 

IB  sages  importants.  ^  F.  H.  M.  Blaydes,  Spicilegium  Snphocleum.  Commenta- 
rium  perpetuum  in  septem  Sopkoclis  fabulas  continens  [W.  Netsle].  Rendra  de 
bons  services,  f^  Livr.  6.  Ludwig,  Praepamtionen  m  den  Oden  des  Q.  Ilora- 
tus  Flaccus  [Hirzel].  Sérieux,  approfondi,  rendra  des  services,  f  K.  HaChtm  ann, 
Die  Werwerlung  der  vierlen  Pede  Ciceros  gegen  C.  Ferres  {de  signis)  fiir  Unler- 

20  weisung  in  der  Antiken  Kunsl  [Weizsacker].  Bon  guide,  qui  sera  utile  :  répond 
à  un  besoin.  ^  Lalein.  u.  griech.  Schulausgaben.  hvs^  V.  H.  J.  MiJLLER  u. 
O.  Jager,  [KlettJ.  Eloges  de  celte  nouv.  collection  d'éd.  classiques,  f  Kakgi, 
Griech.  Schulgramm.  [Kretschmer].  6«éd.  Pratique:  éloges.  1[  J.  Vbndryes, 
Traité  d'accentuation  grecque  [Eb.  Netsle].   Destiné  aux  étudiants,  sera  utile 

25  aussi  à  ceux  qui  enseigneront  les  éléments  du  grec,  y^  Liv.  7.  H.  Ludwig, 
Des  Q.  Horatius  Flaccus  Satij'en  ûberselzt.  Id.,  Praeparationen  su  den  Satiren 
des  H.  [Herzog].  Vivement  recommandés,  ^f  Liv.  &  et  9.  F.  Schmidt, 
Lehrbuch  der  latein.  Sprache  [Miller].  N'est  pas  sans  valeur  réelle,  mais  n'est 
pas  fait  pour  ceux  qui  étudient  seuls,  f  G.  Bardt,  Zur  Technik  der  Ueber- 

30  setzens  lalein.  Prosa  [Knapp].  Liber  aureus.  f  O.  Drenkhahn,  Ciceros  Rede 
fur  Sextius  [W.  Nestlé].  Le  texte  est  celui  de  C  F.  W.  Muller.  %  1, 
G.  FuGNER,  Caesarsàlze  sur  Einûbung  der  latein.  Synlajc;  2,  J.  SCHMiDT, 
Schulerkomm.  zu  Caesars  B.  G;  3,  C.  Stegmann,  Hilfsbuch  fur  den  latein. 
Unterricht  der  oberen  Klassen  [Herzog].  1,  Utile  pour  le  maître;  2,  Recomman- 

35  dable  ;  3,  Remaniement  de  L.  Mbissner,  Kwzgefasster  latein.  Synonymik 
nebst  Antibarbai'us  :  éloges.  %  O.  JaGER,  Homer  u.  Horaz  im  Gymnasial-Unter- 
rieht  [Klett].  Fruit  de  toute  une  vie  de  travail.  Eloges.  \  Homers  Odyssée  von 
J.  H.  Vos,  Schulausg.  von  Fr.  Weineck  [Feucht].  Beau  livre,  f  K.  Alten- 
DORF,  Aesthetischer  Kommentar  zur  Odyssée  [W.   Nestlé].   Promet  beaucoup, 

*0  mais  tient  peu.  ^\  Liv.  10.  M.  Sghermann,  Der  erste  punische  Krieg  im 
Lichte  der  livianischen  Tradition  [Kotlmann].  Recommandé  pour  l'étude  appro- 
fondie et  méthodique  de  celte  époque  et  pour  la  connaissance  de  la  manière 
de  travailler  de  T.  Live  et  de  ses  successeurs,  ^f  Liv.  11.  Coup  d'œil 
rétrospectif  sur  le  Congrès  des  philologues  et  pédagogues  allemands  à  Ham- 

*6  bourg  [H.  Meltzer],  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  suivante.  Résumé 
des  rapports  lus  et  discutés  à  ce  congrès.  ^  G.  Lang,  Untersuchung  sur 
Géographie  der  Odyssée  [W.  Nestlé].  Livre  solide  et  bien  pensé,  qu'on  peut 
opposer  au  livre  de  Bérard,  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée.  Remarques  et 
objections  de  détail.  ^  Em.  Wbndling,  Urmarchus.  Versuch  einer  Wieder- 

50  herstellung  der  aeltesten  Milteilungen  iiber  das  Leben  Jesu  [G.  Lechler]. 
Sera  lu  avec  plaisir  et  profit  aussi  par  les  philologues.  Le  rap.  montre  tout 
ce  qu'on  peut  attendre  de  ces  recherches  pour  la  critique  philologique  des 
Évangiles.  La  méthode  en  est  eicelleute,  les  résultats  solides.  W  Liv.  12. 


LITERARISCHES    ZENTRALBLATT.  73 

R.  Aghad,  Homerbuch.û.  h.  Griech.  Elementarbuch  aus  "Homer.  iD.Ergàn- 
sung  der  Elementarbuchs.  F.  Hornemann,  Griech.  Schulgramm.  I.  Homer. 
Formevlehre  [Feucht].  Examen  et  critique  de  «es  trois  ouvrages  qui  n'en 
font  qu'un  et  qui  s'inspirent  de  la  méthode  de  ceux  qui  veulent  commencer 
l'étude  du  grec  par  Homère.  X.  5 

Literarisches  Zentralblatt.  56'  année  (1905)  1  jr.  J.  Weiss,  Die  Offen- 
barung  des  Johannes.  Eiii  Beitrag  zur  Literatur  u.  Religionsgeschichte  [G.  N.]. 
Solide,  approfondi,  pénétrant.  ^  Archiv  f.  Religionswissenschaft  YU  [II].  Résu- 
mé <cf.  R.  d.  R.  29,  7,  sqq>.  ^  H.  Gomphbz,  Die  Lebensauffassimg  der  Griech. 
PUilosophen  und  das  Idéal  der  inneren  Freiheit  [G.  S].  Ces  douze  conférences  10 
seront  bien  accueillies  aussi  de  ceux  qui  sont  an  courant  de  ces  questions. 
f  Ed.  Bartels,  Die  Varusschlacht  und  deren  Oertlichkeit  [A.  R.J.  N'atteint  pas 
son  but  principal,  mais  est  bien  fait,  sérieusement  étudié  et  sera  utile. 
^  Ad.  HarnaCK,  Die  Chronolor/ie  der  allchristlichen  Lilteratur  bis  Eusebius, 
3  [C.  W..n].  Résumé,  t  M.  B.  Zimmebmann  Sizilien  I,  Die  Griechenslàdte  und  15 
die  Stàdle  der  Elymer.  Intermédiaire  entre  la  description  de  voyage,  la  topo- 
graphie, rhistoire  et  la  description  d'œuvres  d'art,  f  Fouilles  :  à  Ephèse  on 
a  découvert  une  ancienne  bibliothèque  :  relief  représentant  Marc-Aurèle, 
Verus  et  Commode.  %  Trouvé  à  Paros  un  monument  élevé  au  poète  Archi- 
loque  par  Sotheus.  ^  A  Pola  en  Istrie  trouvé  les  ruines  d'un  temple  romain.  20 
ft  7  jr  Th.  NOLDEKE,  Compendium  Syriac  grnmmar,  trad.  angl.  par  J.  GriCH- 
ïON  [Brockelmann].  Éloges.  \  G.  D.  Buck,  A  grammar  of  Oscan  und  Umbrian. 
with  a  collection  of  inscr.  and  a  glossary.  Chaudement  recommandé. 
^  Dans  les  travaux  de  consolidation  du  sanctuaire  d'Ammon  à  Thébes, 
trouvé  dans  une  crypte  un  grand  nombre  de  sculptures  représentant  la  26 
plupart  Osiris,  d'autres  des  rois  des  plus  anciennes  dynasties,  la  2^,  la  4«  et 
la  5»  et  de  dynasties  plus  récentes.  ^  Fouilles  Graindon  à  Céos  (Cyclades). 
Trouvé  à  Karthaia  le  sanctuaire  d'Athèna,  un  pryianeion,  un  petit  temple 
dorien  et  50  inscr.  nouvelles  et  des  monnaies.  Trouvé  à  los,  15  inscr.  dont 
9  décrets  inédits,  flf  14  jr  G.  Schneider,  Schiller  Kommenlar  su  Plalons  30 
Phaidon  [Linde].  Vivement  ncommandé.  fO.  Gradenwit;?,  Laterculi  vocum 
Latinarum.  Voces  lalinae  et  a  fronte  et  a  tergo  ordinatae  [G.  W..n].  Comble 
une  lacune  vivement  ressentie.  ^  Fouilles  àHerculanum.  ^  Les  fouilles  de 
Kujundschik  en  face  des  ruines  de  Ninive  ont  donné  des  résultats  impor- 
tants pour  l'histoire,  et  confirment  le  récit  de  la  mort  de  Sardanapale  ou  35 
Assiir-bani-pals  sur  un  bûcher.  Retrouvé  des  briques  et  des  constructions 
remontant  au  11*,  au  9e  s.  au  temps  de  Teglatphalasar  I  et  d'Assurnasirpal. 
^%  21  jr.  R.  KiTTEL,  Die  babylonischen  Ausgrdbungen  und  die  biblische  Urge' 
schichte  [LehmannJ.  Appréc.  favorable.^  R.  Vossler,  Positivismus  und  Idea- 
lismus  in  der  Sprachwissenschafl  [Weschlerl-  Des  réserves,  f  C.  Willing,  40 
Grundziige  einer  genetischen  Schulgramm.  der  latein.  Sprache  [Dis.].  Qqs  réserves 
1[  Fouilles  à  Ithaque  :  constructions  d'époque  rom.  ^  W.  Pater,  Plato  und 
dn'  Platonismus,  trad.  de  l'anglais  par  II.  Heght  [0. 1.J  Éloges.  ^Th.  Momm- 
S3N  et  P.  M.  Meyer,  Theodosiani  libri  XVI  cum  conslilutionibus  Sirmondianis 
et  leges  noveilae  ad  Theodosianum  pertinentes,  vol.  I.  Éloges.  ^  S.  PreuSS,  45 
Index  Isocrateus  [B].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  Th.  Mommsbn,  Reden 
und  Aufsdtze.  L'éditeur  Hirschfeld  a  droit  à  la  reconnaissance  des  savants 
et  des  lettrés.  ^^  4  fév.  A.  Jeremias,  Das  alte  Testament  im  Lichle  des  aiten 
Orients  [Baentsch].  Vivement  recommandé,  f  A.  Berhndts,  Die  handschrifi- 
liche  Uebevlieferung  der  Zacharias-und  JohatineS'Apokryphen.  Ueber  die  Bibl.  50 
der  Meteorischen  u.  Ossa-Olympischen  Klôster  [Gregory].  A  droit  à  notre 
reconnaissance.  %  Rob.  F.  Arnold,  Die  Kultur  der  Renaissance  [G.  SD]. 
Éloges   de   ce  petit  vol.   1î   Th.  Mommsen,  Gesammelte  Schriften   I.   Juris- 


74  1905.   —   ALLEMAGNE. 

lische  Schriften.  Résumé,  f  G.  Lbhnkrt,  Calpurnii  Flacci  declamaliones  éd. 
[G.  W.].  Mention.  %  H.  LuckenbaCH,  Kunsl  und  Oeschichte.  I.,  Abbil- 
dungen  zur  allen  Geschichte  [Meyersahm].  Très  grands  éloges  de  cette  5»  éd. 
tt  11  févr.  G.  Kenyon,  Aristotelis  Res  Publica  Atheniensium  éd.  |F.  B.]  Inutile 

6  de  recommander  cette  édition,  le  nom  de  Kenyon  est  à  lui  seul  une  recom- 
mandation, lllf  18  févr.  E.  LUCIUS,  Die  Anfànqe  des  Heiligenkults  in  der 
christlichen  Kirche  [v.  DJ.  Œuvre  posthume  dont  le  sujet  est  peut-être  un 
peu  trop  étendu,  mais  qui  est  intéressant  et  instructif  pour  les  théologiens 
et  les  philologues.  ^  G.  Grupp,  KuUurgeschichle  der  rôm.  Kaiserzeit  ;  2,  Anfànge 

10  der  christlichen  Kullur.  [Schneider].  Eloges,  f  K.  Brugmann,  Die  Demonstra- 
tiv  pronomina  der  indogerman.  Sprachen  [Thumb].  Ce  sont  des  livres  de  ce 
genre  qui  font  avancer  la  science,  f  R.  Helbing,  Die  Praepositionen  bei  Hero' 
dot  und  anderen  Historikern  [B].  Fait  avec  le  plus  grand  soin.  ^  Découvertes 
dans  les  ruines  du  Temple  de  Karnak  :  statuettes  et  statues,  stèles,  sphinx, 

15  vases,  statuettes  de  métal,  statues  de  rois  dont  une  d'Abasakemmi  de  la 
2"  dynastie  et  une  de  Sahura,  fondateur  de  la  5*.  f  Fresques  trouvées  à 
Herculanum,  description.  ^^  25  févr.  H.  Nohl,  Sokrates  und  die  Ethik  [Drug]. 
A  le  mérite  de  mettre  en  lumière  un  point  très  important  pour  comprendre 
la  philosophie  de  son  sujet,  mais  ne  le  traite  pas  bien.  ^  F.  Marx,  C.  Lucilii 

20  carminum  reliquiae,  rec.  enarr.  I,  Testimonia,  fasti  Luciliani.  carminuru  reli- 
quiae,  indices.  [W.  KJ.  On  attendait  depuis  longtemps  cette  éd.  avec  l'espoir 
que  le  flair  critique  de  M.  lui  permettrait  de  pénétrer  plus  avant  dans  des 
problèmes  qui  passaient  pour  résolus.  Cette  attente  s'est  réalisée.  1\  ^  mars, 

E.  Jacquier,  Histoire  des  livres  du  Nouveau  Testament  [v.  D].  Entre  dans  les 
26  détails  les  plus  minutieux,  mais  respectueux  de  la  tradition  ne  formule  pas 

librement  ses  conclusions,  f  A  DôrinG,  Geschichte  der  griech.  Philosophie 
[Dyroff].  Appréc.  favorable,  mais  bien  des  réserves,  f  R.  Mbistbr.  Dorer  u. 
Achàer  I  [Ilirt].  Fait  faire  un  grand  pas  à  la  question  des  rapports  des  dia- 
lectes grecs  entre  eux  et  contient  bien  des  vues  nouvelles  sur  l'histoire 

30  grecque,  f  Fréd.  MaGLBB,  Histoire  d'Héraclius  par  Vévêque  Seboes.  Trad.  de 
l'arménien  et  annotée  [Gerland].  Mérite  la  reéonnaissance  de  tous  ceux  qui 
s'occupent  d'études  bizantines.  ^  W.  M.  Lindsay,  T.  Macci  Plauti  comoediae 
recogn.  I  [M.  Niemeyer).  N'a  pas  grande  importance  à  côté  des  trois  nouv. 
éd.  allemandes  de  Plaute,  mais  mérite  d'attirer  l'attention  à  cause  de  l'édi- 

'■i^  leur.  ^  Trouvé  à  Pompei,  v^a  Stabina,  une  villa  dont  les  fresques  sont  plus 
belles  encore  que  celles  de  la  villa  des  Veltii,  objets  divers.  ^  Trouvé  en 
Béotie  l'Herakleion  près  Thèbes  qu'on  cherchait  depuis  longtemps.  ^1,\\  mars, 

F.  HoRN,  Platonstudien  [Whbrbj.  Cette  uouv.  série  est  digne  des  précé- 
dentes études.  ^  F.  Sommer,  Gritch.  Laulstudien  [Hirt].  Fait  faire  un  pas  à 

40  la  solution  de  certains  problèmes  de  la  phonétique  grecque.  ^  Trouvé  dans 
l'île  d'Elephantine  des  papyrus  araméens.  ^  Trouvé  à  Athènes  un  monu- 
ment votif  qui  d'après  une  inscr.  est  du  4'  s.  :  on  y  voit  eu  relief  un 
énorme  serpent,  sur  une  des  faces  une  sandale  et  un  homme  barbu  enve- 
loppé dans  son  manteau.  Trouvé  près  du  Theseion  une  statue  en  marbre 

46  représentant  Atheriaïs  fille  d'Hérode  Atticus.  ff  18  mars,  G.  Cichorius,  Die 
rôm.  Denkmàler  in  der  Dobrudscha  [A.  V.  Premersteinl.  Très  grands  éloges. 
Tf  G.  Giarratano,  C.  l^aleri  Flacci  Argonauticon  lihri  oclo  recogn.  [G-  W). 
Accompagné  d'un  riche  apparat  critique  et  de  prolégomènes  très  développés. 
f  II  semblerait,  d'après  une  inscription  trouvée  sur  l'Acropole  de  Lindos,  que 

50  le  groupe  du  Laocoon  serait  de  réjtoque  d'Auguste  et  aurait  par  conséquent 
été  composé  sous  l'influence  de  l'Enéide.  ^  A  Rome  on  a  reconstitué  une 
statue  de  femme  en  marbre  du  Pentélique  de  2  "".SU  de  hatiteur  dont  les 
fragments  exposés  depuis  1B79  sur  l'Esquilin  au  nombre  de  44  avaient  été 


LITERARISCHES   ZENTRALBLATT.  75 

employés  comme  matériaux  de  construction  d'un  mur  :  description. 
^  Situation  du  Tusculanum  de  Ciceron,  sur  la  Colle  délie  Ginestre  près 
Frascali.  ^%  25  mars,  P.  Mazon,  Aristophane,  La  Paix.  Texte  grec  avec 
introd.,  notes  critiques  et  explicatives  [li].  Appréc.  favorable.  ^  A.  Golli- 
GNON,  Pétrone  en  France  [E.  Thomas].  Agréable  à  lire,  des  réserves.  5 
If  K.  LtJBKCK,  Adoniskull  und  Christentum  au  f  M  al  ta  [v.  Stern].  Ouvrage  de 
polémique  contre  Wiinsch  :  Das  Fruhlingsfeste  der  Insel  Malta.  Appréc. 
défavorable.  %  Trouvé  à  Luxor  le  tombeau  de  la  reine  Tii,  femme  d'Amen- 
hotep  m.  Objets  divers,  entre  autres  le  seul  char  complet  qu'on  ait  trouvé 
jusqu'ici.  %%  1  avril,  E.  Fabrigius,  Die  Bezitsnahme  Badens  durch.  die  HÔmer  io 
[A.  R].  Chaudement  recommande.  ^  8  avril,  P.  Grenier,  L'empire  byzantin. 
Son  évolution  sociale  et  politique  [GerlandJ.  Intéressant,  mais  n'aura  pas 
d'influence  sur  le  développement  des  études  byzantines,  parce  qu'il  est  fait 
de  seconde  main.  ^  Trouvé  à  Wachenheim  (frontières  du  Palatinat  et  de  la 
Hesse)  les  fondations  d'une  villa  rom.  t  Trouvé  en  Crète  deux  nouveaux  i» 
palais  :  objets  divers  entre  autres,  à  Hagya  Triada  un  sarcophage  orné  sur 
ses  quatre  faces  de  représentations  funéraires.  ^  Temple  de  Serabit  El  Rha- 
den  près  Suez,  d'origine  sémitique  :  inscr.  hiéroglyphiques.  ^  15  avril, 
V.  GardthauSBN,  Auguslus  u.  seine  Zeit  [E.  R].  Grands  éloges.  ^  K.  BXàxoî. 
'H  Xep(76^y]<70i  t.  âyiou  opouç  "AOto  fGregory].  Éloges.  ^  O.  Jahn,  Apulei  Psyché  20 
et  Cupido  rec.  [Hbiln].  Éloges  de  cette  5*  éd.  If  A.  Audollent,  Defixionum 
tabellae,  etc.  fSchullen].  Très  méritoire.  %  Cimetière  gallo  rom.  trouvé  près 
de  Landau,  f  Les  fouilles  d'Egine  ont  mis  à  jour  des  inscr.  prouvant  que  le 
sanctuaire  de  Zeus  Panhellenios  fut  construit  vers  la  fin  du  6^  s.  av.  J.-G. 
Villa  préhistorique  au  sommet  de  l'Oros  ;  trésor  avec  une  statue  de  ib 
bronze.  ^  Ostracon  littéraire,  datant  de  141  av.  J.-C,  donnant  un  modèle 
d'écriture,  acheté  à  Luxor.  ^  22  et  29  avr.  J.  Svoronos,  Ta  vo[xtff[ia-i:a  t.  xpàTou; 
T.  XlToXsfxatwv  [Willers],  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  suivante.  Grande 
valeur.  ^  W.  BuSSESKUL,  Einleilnng  in  die  Geschichte  Griechenlands  [Stern]. 
Ce  livre  écrit  en  russe  rendra  des  services.  If  W.  Wysb,  'Idaîoç,  The  speeches  30 
of  Isaeus  [B].  Cette  éd.  accompagnée  de  notes  critiques  et  explicatives 
est  importante,  c'est  le  fruit  d'une  étude  approfondie  et  d'une  application 
soutenue.  ^  M.  WozmSKy,  Die  inkrustierte  Keramik  der  Slein  u.  Bronzezeit 
[Koenen].  Trad.  allemande  d'un  livre  écrit  en  hongrois  et  qui  est  tout  à 
fait  au  courant  de  la  science,  f  Détails  sur  la  ville  préhistorique  du  sommet  35 
de  rOros  dans  l'île  d'Egine.  Objets  divers,  f^  6  mai  R.  Garbe,  Die  Bhaga- 
vadgîtâ  iibersetzt  [E.  II.].  Mérite  d'attirer  Tattention.  ^  H.  Jordan,  Hhyth- 
tnische  Prosa  in  der  altchristl.  latein  Literatur.  1d.  Rhythm.  Prosalexte  aus  der 
aeUeslen  Chrisienheit  [Klotz].  Grandes  réserves.  ^  Mention  de  trouvailles  de 
papyrus  faites  à  Oxyrhynchos  (janv.-raars  1905).  Ce  sont  presque  tous  des  4o 
documents  du  commencement  de  l'empire  romain,  f^  13  mai  W.  Riedel 
and  W.  E,  Crum,  The  canons  of  Athanasius  of  Alexandria  [H.  O.  L.].  Publient 
pour  la  première  fois  un  document  important  de  l'Eglise  égyptienne  au 
IV«  s.  \  P.  Mazon,  Essai  sur  la  composition  des  comédies  d'' Aristophane  fZie- 
linski].  Appréc.  favorable.  If  G.  Goetz  et  F.  Sghoell,  T.  Macci  Plauti  comoe-  *!'■ 
diae  2.  Bacchides,  Captivos,  Casinam  complectens  [Gn].  Cette  2»  éd.  est 
soigneusement  revue.  %  W.  Klein,  Geschichte  der  griech.  Kunst  :  I,  Die  griech. 
Kunst  bis  Myron  [Schreiber].  Appréc.  favorable  malgré  qques  réserves,  Iff 
20  mai  G.  Nach.  Bonvstetsgh,  Drei  georgisch  erhaUene  Schriften  von  Hippolytus 
[H.  G.].  Appréc.  défavorable.  *i  M.  Brenning,  Nikanders  Theriaka  u.  Alexi-  50 
pharmaka  iibersetzt  []  Eloges.  ^  R.  Sghnkider,  Bellum  Africanum  hrsg.  u. 
erkl.  [H.  1.].  Répond  à  ce  qu'on  attendait  de  l'auteur.  If  M.  Bhatsanos,  Ta 
xa-cà   Tov    ©rifféa    IdToptxï)    xal   TtoXcTtxT)  ixvOoypaçta  [n].    Très   mauvais    à    tous 


76  4905.    —    ALLEMAGNE. 

égards.  ^  Fouilles  à  Sarnath,  où  Boudha  prononça  sa  première  prédication, 
inscr.  importantes.  %  Pyramide  de  Chéops,  fouilles.  ^  Trouvé  dans  l'Askle- 
pieion  de  Cos  une  tête  de  jeune  homme  en  marbre  du  4*  s.  autres  frag- 
ments. ^  Tombeau  trouvé  à  Pudelberg  (Mecklenbnrg),  objets  divers  d'époque 

5  rom.  ^  Tombeaux  à  Grâbchen  près  Bresiau.  ^t  27  mai  G.  Stbindobff, 
Durch  die  Lybische  Wuste  sur  Amonsoase  [VollersJ.  Grands  éloges,  f  P. 
Krueger,  Indices  Digeslorum  Jnstiniani  1  [Stintzing].  Indispensable.  ^  E. 
Harrison,  S/Mdtes  m  Theognis.  Together  wilh  a  text  of  the  poems  [Ilbrln]. 
N'a  pas  réussi  à  résoudre  tous  les  problèmes  qui  se  rattachent  à  Theognis, 

10  mais  a  bien  groupé  et  réuni  tous  les  éléments  qui  aideront  à  leur  solution. 
t  N.  White,  Libri  Sancti  Palricii  [M.  M.J.  Eloges.  %  P.  Paris,  Essai  sur  fart 
et  Vinduslrie  de  l'Espagne  primitive  [Schulten].  Appréc  favorable,  ff  3  jn  K. 
KUKSTLE,  Das  Comma  loanneum.  Auf  seine  Herkunft  untersucht  [Gregory]. 
Livre  admirable  qui  se  recommande  à   tous  les  chercheurs,  philologues, 

16  historiens  ou  théologiens.  ^  E.  Rodoganaghi,  Le  Capitale  romain  antique 
et  moderne  \0.  R.].  Grands  éloges.  ^  J.  Gay,  L'Italie  méridionale  et  l'empire 
byzantin^  depuis  Pavènemement  de  Basile  I"'"'  jusqu'à  la  prise  de  Bari  par 
les  Normands  (867-1071)  [Gerland].  Atteint  son  but.  ^  R.  Kûhner,  Ausfùhr- 
liche  Gramm.  der   griech.  Sprache  :   '2,    Salzlehre.  Cette  3"  éd.  p.  p.  B.  Gerth 

80  est  mise  au  courant  de  la  science  et  augmente  encore  la  valeur  de  ce  livre 
indispensable.  %  Aeli  Donati  quod  fertur  Commenlum  Terenti  II.  Rec.  P. 
Wessner.  Excellent,  f  Trouvé  à  Poggiomarino,  au  pied  du  Vésuve,  un 
squelette  avec  des  bijoux,  remontant  à  la  destruction  de  Pompéi.  ^^  10  jn. 
O.   Keller,  Pseudacroni*    scholia    in   Horalium  vetustiora  rec.    Il    Scholia  in 

26  sermones  epistulas  artemque  poelicam  [Hbrln].  Solide.  ^  E.  Pontremoli 
et  B.  Haussoullier,  Didymes.  Fouilles  de  1895  et  1896  [Schreiber].  Grands 
éloges.  1[  H.  Sghaefer,  Die  Mysterien  des  Osiris  in  Abydos  unter  Kônig  Sesos- 
tris  m  nach  dem  Denkslein  des  Oberschatzmeisters  I-cher-nofret  in  Berl. 
Mus.  [H.  0.  L.j.  Enrichit  la  science.  ^  S.  Rbinach,  Apollo,  Histoire  généi^ile 

30  des  Arts  plastiques  [Schreiber].  Il  n'y  a  pas  d'ouvrage  qui  sous  un  si  petit 
format  soit  si  richement  Informé  et  contienne  tant  d'illustrations  bien 
choisies.  ^^  17  jn  W.  Schulze,  Zur  Geschichte  lateiti.  Eigennamen  [Dslhoff]. 
Très  grands  éloges.  ^  Fouilles  de  Pergatne,  gymnase,  inscr.  \  Milet.  Tour 
d'époque  rom.,  porte  monumentale  avec  trois  entrées,  stade,  temple  d'Apollon 

35  Delphinios,  inscr  t  Statue  rom.  d'un  général  rom.  vêtu  de  la  toge,  trouvée 
à  Kellmiinz  sur  l'Iller,  le  Goelius  mons  des  Romains.  \*i  24  jn.  Ad.  IIarnagk, 
Militia  Chrisli,  Die  christliche  Religion  und  der  Soldatenstand  in  den  ersten  drei 
Jahrh.  Foule  de  remarques  intéressantes.  Science  solide,  f  F.  Kleineidam, 
Die  Personalexekulion  der  Zwôlftafeln  [H.  K.].  Beaux  résultats.  ^  A.  Thumb, 

40  Ildb.  des  Sanskrits  mit  Texten  und  Glossar.  I,  Grammatik  [lldtl.  A  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  ^  E.  Courbaud,  Ciceronis  Opéra,  De  Oratore  liber 
primus  |W.  K.].  Fait  avec  goût  et  avec  une  science  solide,  mais  considère 
trop  Gicéron  comme  un  être  isolé  et  non  comme  faisant  partie  de  toute  une 
civilisation.  ^    W.    M.    Flinders    Pétrie,    Melhod  and  aims    in   arcliaeology 

46  [Schreiber].  Sera  très  utile.  f1[  1  juil.  G.  Sghmidt,  Acta  Pauli  hrsg.  Zusatze 
zur  ersten  Ausgabe  [G.  Kr.].  Résumé,  f  F.  Blass,  Die  Inlerpolationen  in  der 
Odyssée  [StadmiillerJ.  Malgré  toutes  les  réserves  a  une  grande  valeur.  H  A. 
IIarnagk,  Die  Nolwendigkeit  der  Erhaltung  des  allen  Gymnasiums  in  der 
modernen  Zeil  [lldt].  Chaud  plaidoyer  en   faveur  des  humanités.  ^^  8  juil. 

60  J.  Flbmmino,  Das  Buch  Henoch.  Aethiopischer  Texl  hrsg.  |  C.  B.].  .A.  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  ^  A.  Rbsgh,  Der  Paalinismus  und  die  Logia  Jesu 
in  ihrem  gegenseitigen  Verhaitnis  untersucht  [T.  S.].  Travail  énorme  dont 
nous  devons  être  reconnaissants.  %  H.  Hbpding,  Altis,  seine  Mylhen  und  sein 


LITERARISCHES   ZENTRALBLATT.  77 

Kult.  A  SU  réunir  tous  les  matériaux  et  a  droit  pour  cela  à  tous  nos  éloges, 
mais  il  y  a  des  réserves  à  faire  pour  la  mise  en  œuvre  qui  n'aurait  pas  dû 
être  conliée  à  un  débutant.  ^  L.  Ruhl,  De  moriuorum  judicio.  Là  aussi  la 
réunion  des  matériaux  est  digne  de  tout  éloge.  1[  W.  Pater,  Griech.  Sludien, 
trad.  de  l'anglais  par  W.  Nobbe  [T.  S.].  Œuvre  d'un  demi-savant.  11^15  juil.    5 
Chantepie  de  la  SaUSSAYE,    Lehrbuch  der  Religionsgeschichte  [v.  D.].    Cette 
3»  éd.    prouve   l'intérêt   qu'ont  éveillé  ces  études.  Malgré  la  richesse  du 
contenu,  il  y   a  quelques  lacunes.  ^  G.  de  Boor,  Georgii  Monachi  Chronicon 
éd.  II,  texlum  genuinum  inde  a  Vespasiani  imperium  continens  [Gerlandl. 
Annonce.    î    R.    G.    Thompson,     The    devils    and    evil    spirits    of  Babylonia  \Q 
[0.    Weber].    Eloges.    ^    G.    HeinriGH,     Allgemeine    Lileraturgeschichte .    U, 
Romer   u.    Romanen  [Rubinsky].    Écrit   en    hongrois;   répond    à    l'attente 
générale.   ^  Gbr.   Blinkenberg,  Archaeologische   Studien    \T.    S.].   Résumé 
%%  22  juil.  J.  Wellhausen,  Das  Euangelium  Lucae,  libers,  und  erkl.  [Schm]. 
La  valeur  de  cette  trad.  repose  sur  le  fait  que  le  trad.  revient  constamment  16 
au  fond  sémitique.  ^   F.    BuGHERER,   Anthologie   ans   den   griech.    Lyrikem. 
Éloges   ^    H.    H.    PfluGER.    Ciceros   Rede   pro    Q.    Roscio    comoedo    rechtlich 
beleuchtet  und  verwertet.    Sérieuse   étude,   beaux   résultats.   1[  G.    WevMAN, 
Vier  Epigramme  des  hl.  Papstes  Damasus  1  ekrl.  [M.  M.].  Eloges  If  T.  Anto- 
nesgo.  Trophée  d'Adamclissi  [P].  Sérieux  et  approfondi,  mais  pas  de  résultats  20 
nouveaux.  ^  Fouilles  à  Babylone  et  à  Assur.  1[  Découverte  d'un  camp  romain 
à  Newstead  (Ecosse),   f^  29  juil.   A.    Linsenmaybr.    Die  Bekàmpf'uny   des 
Chrislenlums  durch  den  rom.  Staat  bis  zum  Tode  des  Kaisers  Julian  (363).  N'est 
pas  une  simple  compilation,  l'auteur  remonte  aux  sources  et  fait  oeuvre  de 
critique.  ^   I.   Vahlen,   L'nnaniae  poesis  reliquiae  rec.  Grande  valeur.  ^  J.  25 
N.  SvORONOS,    Das    Alhener  Nationalmuseum.   Ed.   ail.   de    W.    Barth.    Die 
Funde  von  Antikythera  H.  2-4.  Il  est  regrettable  que  les  reproductions 
ea  photolypies  laissent  à  désirer.  ^  Fouilles  d'Héraclée  du  Latmos.  f  Trouvé 
à  Simiane  à  l'embouchure  du  Rhône  d'importantes  poteries  ibériques  qui 
prouvent  qu'il  y  avait  là  au  12  s.  av.  J.  G.  une  station  d'Ibères.  If^  5  août  30 
Novum  Testamentum...  latine  rec.  I.  Wordsworth  et  H.  I.   Whitb.  II.   1. 
Actus  Apostolorum  [Eb.  N.J.  Fait  avec  le  plus  grand  soin.  Tf  I.  Rabder, 
Theodoreti  Graecarum  affectionum  curatio...  rec.  [B].  Texte  facile  à   lire.  \  E. 
KORNEMANN,  Die  neue   Livius-Epitome  aus  Oxyrhynchus.   Text   u.    Untersu- 
chungen.  Excellent.  ^  Poteries  de  l'âge  de  bronze  trouvées  à  Grabschen,  35 
près  Breslau.  ^1[  12  août.  H.  v.  Herwerden,  Appendix  lexici  graeci  supple- 
torii  et  dialeclici  [RM].  A  droit  à  notre   reconnaissance.  ^  Trouvé  à  Délos 
400  tetradrachmes  d'argent  de  l'époque  d'Alexandre  le  Grand.  tH  19  août 
L.  W.  KiNG,  Records  of  the  reign  of  TukuUi-Ninid  1,  king  of  Assyria  about  B. 
C.  ^275  [Weber].  D'après  une  inscr.  du  Br.  Mus.  dont  K.  donne  le  texte,  la  40 
transcription    et    la    traduction  ^    F.    Koepp,    Die    Rômer    in    Deutschland 
I Schneider].  Ton  trop  agressif,  mais  très  sérieusement  fait.  ^  W.    Meyer- 
RiNTELN,  Die  Schôpfung  der  Sprache  [M.  G.].  Ge  qu'il  y  a  de  bon  dans  le  livre 
est  gâté   par   le  résultat   final,    t   H.    Pognon,    Une   version   syriaque    des 
Aphorismes  d' Hippocrate  :  2,  Traduction  [    J.  N^est  pas  sans  valeur,  quoique  46 
les  résultats  soient  négatifs.   \   P.    Gôssler,   Leukas-hhaka  :  die  Heimat  des 
Odysseus  [Klussmaun].   Appréc.   favorable.   \  J.    Durm,   Die   Raukunst  der 
Etrusker  und  Rômer  [N].    Livre   qui    sera   accueilli    avec   reconnaissance; 
l'auteur  est  à  la  hauteur  de   sa   tâche.   ^   Alf.   Bruegkner,  Anakalypteria 
[WfldJ.  Programme  écrit  avec  chaleur  et  avec  soin  sur  un  certain  nombre^ 
de  vases  avec  reliefs  du  nausée  de  Berlin.  ^  Fouilles  d'Ephèse;  déblaiement 
de  la  Bibliothèque,  statues,  sarcophage  du  père  du  fondateur,  etc.  ^[^  26  août. 
G.  Rbsch,  Das  Aposteldekret  nach  seiner  ausserkanoniscken   Textgestalt  unter- 


78  1905.    —   ALLEMAGNE. 

sucht  [G.  H.].  Sérieusement  fait,  mais  la  solution  du  problème  ne  satisfait 
pas.  H  P.  GuiRAUD,  Études  économiques  sur  Vantiquilé  [P].  Fait  pour  le  grand 
public,  mais  des  réserves  à  faire.  G.  n'est  pas  assez  maître  de  son  sujet. 
If  On  a  mis  à  jour  à  Chalcis  en   Eubée  les  colonnes  et  les  substructions 

5  d'un  temple  ionien  ;  à  Ghamplieu  près  Gotnpiègne  un  théâtre  rom.  sem- 
blable à  celui  d'Orange.  ^^  2  sept.  W.  Spiegelberg,  Argyplologische 
Randglossen  zum  Alten  Testament  [Leipoldt].  Eloges  :  mais  des  combinaisons 
parfois  trop  subtiles.  ^  S.  MûLLER,  Urgeschichte  Enropas.  Grundziige  einer 
praehistorischen    Archdologie,    trad.    ail.    de    0.   L.    JiRiCZEK    [T.    S].   Livre 

',0  remarquable.  ^  J.  Wagkernagel,  AUindische  Grammatik  II.  1,  Einleitung  zur 
Wortlehre.  Norainalkomposilion  [Schwyzer].  Grands  éloges.  •[  J.  Geffckbn, 
Dos  Griech.  Drama  [St].  Sujet  traité  avec  chaleur  et  même  un  peu  de  pathos, 
respect  absolu  de  tout  ce  qu'à  écrit  Wilamowitz  sur  ce  sujet.  1  J. 
DÉCHHLETTE,  Les  vasis  céramiques  ornés  de  la  Gaule  romaine,  Il  ;  Id.,  Les  fouilles 

15  du  mont  Deuvrey  de  1891-1901  [Schreiber],  très  grands  éloges  :  \  Fouilles  à 
Numauce.  W  9  sept.  H.  Lietzmann.  Apollinaris  von  Laodicea  und  seine 
Schule.  Texte  u.  Uiitersuchungen  1  [  ].  Donne  une  bonne  solution  de 
problèmes  difficiles.  ^  O.  Seegk,  Kaiser  Augustus  [K].  Grandes  réserves, 
f  G.   KalbfleisQH,  Galeni  de  causis  continentibus  lihellus  a  Nicolao   Regivo  in 

20  sermonem  latinum  translalus  éd.  [  ].  Bonne  édition.  ^  H.  GeORGII,  Tiberi 
Claudi  Donati  ad  Tiberium  Claudium  Maximum  Donalianum  filium  suum  inter- 
pretationes  Virgilianae  éd.  [W.  K].  Vol.  I.  Aeneidosl.  I.-VI.  Éloges.  ^  G.  PiTRÈ, 
StuUi  di  leggende  popolari  in  Sicilia  e  nuova  raccolta  di  leggende  siciliane.  Livre 
bien  fait;  sera  utile  à  tous  ceux  qui  s'occupent  des  légendes  populaires. 

25  ^  W.  Klein,  Geschichte  der  griech.  Kunst  :  II,  Die  griech.  Kunst  van  Myron  bis 
Lysipp  [Schreiber].  N'est  pas  une  histoire  proprement  dite,  mais  une 
suite  d'essais.  ^\  16  sept.  H.  Waitz,  Die  Pseudoklementinen,  Homilien  und 
Bekognitionen.  Eine  quellenkrilische  Untersuchung  [KrJ.  Réalise  un  grand 
progrès  sur  tout  ce  qui  a  été  fait  jusqu'ici  et  rendra  possible  à  ceux   qui 

30  viendront  après  des  recherches  plus  approfondies.  \  P.  Allard,  Jidien 
VAposiat,  T.  1  à  3  |K.  J.  Neumann].  N'est  pas  sans  mérite,  mais  soulève  des 
objections,  f  A.  Rainfurt,  Zur  Quellenkritik  von  Galens  Protreptikos.  Bon 
travail  dont  les  conclusions  s'imposent.  %  M.  Roger,  L'enseignement  des 
lettres  classiques  d^Ausone  à  Alcuin.  Bon  livre  qui  montre  les  grands  progrès 

35  que  l'histoire  littéraire  a  faits  depuis  Ebert,  c'est  uu  excellent  complément 
au  livre  de  Sandy,  A  history  of  classical  Scolarship,  t  M.  Bloomfjeld, 
Cerberus,  the  dog  of  Hades.  Se  lit  avec  plaisir,  f  Fouilles  à  Olbia,  mur  de  la 
ville,  sépultures.  A  Naples  restes  importants  des  murs  antiques  de  la  ville. 
\^  23  sept.  D.  VÔLTER,  Die  Offenbarung  Johannis  neu  unler sucht  und  erliiutert 

40  [Schm].  Réalise  un  grand  progrès  dans  ce  genre  de  recherches.  ^  C. 
MOMMBRT,  Topographie  des  alten  Jérusalem  [Dalman].  Ne  répond  pas  aux 
espérances  qu'il  avait  fait  concevoir.  ^  R.  Schott,  Rôm.  Zivilprozess  u. 
moderne  Prosesswissenschaft  [KriigerJ.  S.  cherche  dans  ce  nouvel  ouvrage  à 
défendre  les  idées  qu'il  a  soutenues  antérieurement,  il  les  approfondit  et  les 

4B  développpe.  \  G.  Lehnert,  Quinliliani  quae  ferunlur  dr clomaliones  XIX  majores 
éd.  [W.  K.].  Apprec.  en  somme  favorable.  î  Statue  du  roi  Daudu  d'Udnuniti 
(4  500  av.  J.  C.)  trouvée  dans  les  ruines  de  Bismya  (Babylonie).  t  A  Anapa 
sur  la  mer  Noire  trouvé  un  double  tombeau  scythe,  objets  divers,  f  Nouveau 
fragment  d'Alcée  sur  papyrus,  y^  30  sept.  E.  Roth,  Geschichte  des  byzanii- 

10  nischen  Reiches  [W.  FJ.  Suffit  pour  s'orienter  rapidement,  mais  pour  ceux  qui 
ne  connaissent  pas  le  sujet,  aurait  besoin  de  nombreuses  explications.  Mal 
écrit.  Il  K.  Sethb.  Hieroglyphische  Urkunden  der  griech-rôm .  Zeit.  I  [Leipoldt]. 
Consciencieux  :  puisse  la  suite  ne  pas  se  faire  attendre.  %  L.  A.  Milani, 


LITERARISCHES   ZENTRALBLATT.  79 

Monumenti   scelti    del  R.    Museo   Archeologico   di  Firenze  fasc.    I  [Karo].    On 
accueillera  avec  joie  et  reconnaissance  cette  belle  publication.  Tf^  7  oct.  E, 
PrkuSGHBN,  Zioei  gnosiische  Ilymnen  (IJechtenhan].  Texte  revu  avec  soin  et 
traduction,  f  A.  H.  Gardiner,  The  inscription  of  Mes.  [Leipoldt].  Contribution 
à  l'étude  de  la  procédure  égyptienne  :   important.  H   M.    Flbmisgh,   Grani  5 
Lidniani    quae   supersunl   fC.    W.].  Appréc.    favorable.    U    W.    Kroll,    Die 
Altertumswissenscha/t  im  lelzten  Vierteljakrhundert  [MartiniJ.   Grands  éloges. 
^  B.  Stais,  Ta  £x  'AvTixuôripwv  £Ûp-/i;jiaxa  [Karo].  Réalise  un  grand  progrès  sur 
tout  ce  qui  a  paru  jusqu'ici  sur  ce  sujet.  If  Trouvé  à  Alexandrie  une 
nécropole  grecque,  grand  nombre  de  vases  ;   à  Mayence  les   restes   d'une  lo 
statue  colossale  de  Jupiter  d'époque  rom.,  autres  statues  :  inscr.  votive,  en 
l'honneur  de  Néron.   tH  1^  oct.   Alb.   Gobdegkemeyer,   Die  Geschichte  des 
griech.  Skeptizismus  [Ding].  A  soigneusement  tenu  compte  de  tout  ce  qui  a  . 
paru  sur  ce  sujet.  Analyse  rapide.  ^  Gh.  Diehl,  Études  byzantines  [Gerl^Lud]. 
Indispensable  H  A.  Pernice,  Uimperatore  Eraclio  [id.].  Appréc.    favorable.  15 
\  R.   Foerster.  Libanii  opéra  rec.   III   [W.   S].   Très  grands  éloges.  \  M. 
PsiGHARi,  Index  raisonné  de  la  mythologie  d'Horace.  Pourra  être  utile  comme 
index  à  la  fin  d'une  éd.  d'Horace.  ^  W.  Otto.  Priester  und  Tempel  im  helle- 
nistischen  Aegypten  I.  [SchubartJ.  Aborde   toutes   les  questions  essentielles, 
sans  vouloir  résoudre  les  problèmes  insolubles,  et  facilitera  la  tâche  de  ceux  20 
qui  voudront  poursuivre  ces  études,  f  Herders  Bilderallas  zur  Kunslgeschichte 
1,  Alterlum  und  Mittelalter.  Excellent.  ^^  21  oct.  A.  Bauer  u.  J.  StrzygowSKI, 
Eine  alexandrinische  Weltchronik,  hrsg.  u.  erkl.  [Schubart].  Texte  et  minia- 
tures   d'un  papyrus  grec   de  la  coll.    Goleniacev.    Grands    éloges.   *!  S. 
SCHLOSSMANN,  Litis  contestatio.  Idées  nouvelles  qui  méritent  d'être  examinées.  25 
t  J.  Horovitz,  Spuren  griech.  Mimen  im  Orient.  Mit  einem  Anhang  ùber   das 
aegyplische  Schattenspiel  von  F.  Kern.  Complément  de  valeur  au  livre  de 
Reich  sur  le  mime  grec.  Pénétrant  et  exact.  H  R.  Dareste,  B.  Haussoul- 
LIER,  Th.  ReinaGH,   Recueil  des  inscriptions  juridiques  grecques,  2''  série  II  et 
III  [LfdJ.  A  la  hauteur  des  précédents  fasc.  Très  utile  pour  la  connais-  30 
sance  du  droit  grec  ancien,  f  Th.  Zielinski,  Das  Clauselgeselz  in  Ciceros  Reden. 
[HJ.  Théories  inacceptables.  ^  Fouilles  à  Suse,  masses  de  bronze.  1[  28  oct. 
B.    Weiss,    Der   J akobusbrief  und    die    neuere   Kritik   [G.    H.J.    Explications 
exégétiques  faites  avec  le  plus  grand  soin.  ^  K.  Wessely,  Die  Topographie 
der  Faijum  {Arsinoites  nomus)  in  Griech.  Zeit  [Gregory].  Très   grande    valeur  35 
<  pour  l'analyse  cf.  R.  d.  R.  29,  114,  31.  >  ^   M.   A.   Sghepers,   Alciphronis 
rhetoris  epistularum  l.  IV  [B\.  Les  mss.  ont  été  soigneusement  collalionnés. 
Éloges.   ^    W.  Meyer,    Gesammelte   Abhandlungen   zur  mitlellatein.   Rhythmik 
I,  II  [C.  W|.  Grande  valeur  scientifique.  ^  G.  Howe,  Fasti  sacerdotum  p.    r. 
publicorum  aetatis  imperaloriae  [lij.  Petit  livre  très   utile    et   très   méritoire.  40 
\  H.  Schaefer,  Die  altaegyptischen  Prunkgefàsse  mit  aufgesstzten  Randverzie- 
rungen.    [F.  N].    Glorification   de  l'orfèvrerie  de  l'ancienne  Egypte,  fl   M. 
COLLIGNON  et  L.  Couve,  Catalogue  des  vases  peints  du  musée  national  d'Athènes. 
Planches  [T.  S].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  Fouilles.  Trouvé  à  Enns 
iAuiriche),  les  restes  d'un  grand  cartel  rom.   Masse  de  cuivre  de  plus   de  45 
93  kil.  sous  forme  de  poids  trouvée  à  Suze  et  faisant  partie  du    butin 
rapporte  de  Milet  par  Darius,  ft  4  nov.  J.  Geffgken,  Ans  der  Werdezeit  des 
Ghristeniums  [G.  H].  Ce  petit  livre  orientera  bien  le  lecteur.  ^  M.  Altenburg, 
Die  Méthode  der  Hypolhesis  bei  Platon,  Arisloteles  und  Proklus  [Behn].    Puisse 
cet  ouvrage  rencontrer  la  considération  et  l'accueil  favorable  qu'il  mérite.  50 
t  Th.  Bûttner-Wobst,  Polybii  Historiae  éd.  aL.  Dindorflo  curatam  retract. 
\o\.  IV.  [B]   Le  fait  seul  d'avoir  donné  l'apparat  critique   au  bas  du   texte 
contitue  un  progrès  sur  la  précédente  édition.^  E.  Boeswillwald,R.  Gagnât, 


80  1905.    —   ALLEMAGNE. 

A.  Ballu,  Timgad,  une  cité  africaine  sous  Vempire  [Schulten].  Beau  livre. 
If  Trouvé  sur  le  plateau  d'Alésialesrestes  d'un  théâtre  an  tique.  ^^11  nov.  TeMe 
und  Unlersuchungen  N.  F.  XIII,  2  P.  KOETSCHAU,  Bcitraege  zur  Texlkrilik  von 
Origencs'  Johanneskommentar  —  A.  HarnaGK,  Analecla  zui-  àltesten  Geschicitte 
5  dei,  Chrislentnms  in  Rom  —  P.  Klostermann,  Utber  des  Didymus  von  Alexan- 
drien  In  epistolas  canonicas  enarralio  [KrJ.  Résumé.  %  Gh.  JORET,  Les  plantes 
datïs  l'antiquité  et  au  moyen  âge.  P.  I.  Les  plantes  dans  fOrient  classique.  Vol.  II. 
L'Iran  et  l'Inde  [Lsan].  Plein  de  mérites.  ^  Th.  Reinagh,  Papyrus  grecs  et 
démotiques  recueillis  en  Egypte  [B.].  Analyse,  t  Sammliing  der  griech.  Dialekt- 

10  Inschriflen  III,  2.  H.  5.  F.  Beghtel,  Die  ionisclien  Inschriflen  bearb.  A  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  1[  D.  Magie,  De  Romanorum  iuris  publiai  sacrique 
vocahulis  soUemnibus  in  graecum,  sermonem  conversis  [A.  Stein].  Indispensable 
pour  ceux  qui  s'oocupent  de  la  langue  grecque  de  basse  époque  :  grande 
valeur  pour  bien  des  questions  se  rattachant  au  droit  et  à  l'administration 

15  rom.  t  J-  Vessereau,  Aet7ia.  Texte  lat.  avec  trad.  et  comra.  [G.  W.].  Men- 
tionne, tu  18  nov.  0.  Staehlin,  Clemens  Alexandrinusl.  Protreplicus  u.  Paeda- 
gogns  hrsg  |Kr.].  Grands  éloges.  Puisse  S.  nous  donner  aussi  une  trad.  de 
l'ouvrage  qu'il  vient  d'éditer  et  tout  particulièrement  des  Stromata.^  D.  K. 
IIOLL,  Amphiloehius  von  Ikonium  in  seinem  Verhàltnis  zu  den  grossen  Kappa- 

20  doziern  [V.  S.].  Admirable  de  sûreté,  de  clarté  et  de  compréhension.  %  E. 
Grapin,  Eusèbe,  Histoire  ecclésiastique.  Liv.  1-4.  Texte  et  trad.  franc  [G.  KrJ. 
Appréc.  favorable.  ^  G.  Simmel,  Die  Problème  der  Geschichtsphilosophie. 
Instructif,  mérite  d'attirer  l'attention.  ^  B.  Niese,  Grundriss  der  rom.  Ge- 
schichte  nebst  QueUenkunde  [Neumann].   Fait  partie  de  l'Hdb.  d'Iwan  Millier. 

26  Celte  3"  éd.  sera  la  bienvenue  des  étudiants  et  de  ceux  qui  s'occupent  de 
ces  études.  ^  F.  Seiler,  Griech.  Fahrten  und  Wanderungen.  N'est  pas  à  recom- 
mander. \  H.  G.  Meyer,  Homers  Odyssée.  H.  V.  Sghelling,  Die  Odyssée. 
Appréc.  favorable  de  ces  deux  trad.  ail.  %  J.  Vessereau.  67.  Rutilius  ISama- 
tianus.  Ed.  critique  accompagnée  d'une  trad.  française  et   d'un  index   et 

30  suivie  d'une  étude  historique  et  littéraire  sur  l'œuvre  et  l'auteur  [G.  W.]. 
Méritoire.  T[  K.  HaGHTMANN,  Die  Akropolis  von  Athen  im  Zeitalter  des  Perikles. 
Bien  fait,  intéressera  la  jeunesse.  If  Fouilles  à  Numance:  retrouvé  sous  les 
ruines  de  la  Numance  rom.  une  Numance  phénicienne  remontant  au  moins 
au  7*  s.,  qui  recouvre  une  Numance  préhistorique.  tH  25  nov.  The  New  Tes- 

35  tament  in  the  apostolic  fathers  by  a  committee  of  the  Oxford  society  of  histor. 
Thoology  [Gregory].  Contribution  de  valeur  aux  études  sur  la  littérature 
chrétienne  aux  premiers  temps.  If  W.  Prbllwitz,  E tymologisches  Wôrterb. 
der  griech.  Sprache.  2"  éd.  Atteint  son  but  :  sera  utile  pour  orienter  rapide- 
ment. \  Fr.  BlaSS,  Die  Rhythmen  der  asianischen  und  rom.  Kunstprosa.  Il  est 

40  permis  de  douter  que  B.  trouve  des  adhérents  pour  ses  théories.  If  O. 
IIauSER,  Vindonissa.  Das  Staudquarticr  rom.  Legionen  [A.  Schulten]  A  droit 
à  la  reconnaissance  du  monde  savant  pour  ses  fouilles  et  cette  excellente 
monographie.  If  Th.  Gomperz,  Essays  und  Erinnerungen  [Drng].  Intéressant 
et  captivant.  ^  Trouvé  dans  la  prov.  de  Gérone  les  ruines  de  la  ville  greco- 

45  rom.  d'Emporium.  ^  Br.  Liebigh,  Sanskrit  Lesebuch.  Zur  iîinfiihrung  in  die 
Allindische  Sprache  und  Literalur  [E.  M.]-  Puisse  ce  livre,  fruit  d'un  long 
travail,  gagner  de  nouveaux  amis  au  sanscrit  classique.  W  2  déc.  II.  v. 
SODEN,  Urchristl.  Literaturgeschichle  [Die  Schriften  der  N .  Texl)  fOregory).  Ce 
livre  plein  de  chaleur  et  de  vie  fera  réfléchir  bien  des  laïques  et  môme  des 

50  théologiens  sur  les  livres  du  Nouv.  Testament.  ^  II.  Dblehaye,  Les  légende 
hagiographiques  [v.   D.].  Elégamment  écrit,   mérite  d'attirer  l'attention.  \ 
S.  Aureli  Augustini  de  consensu  evangelislarum  libri  quatuor  rec.  [F.  Weihrichj. 
Menlioiiué.  \  Excerpta  de  insidiis  éd.  Car.  de  Boor  [Gerland],  Appréc.  favo- 


MITTEILUNGEN    AUS    DER    HISTORISCHEN    LITERATUR.  81 

rable.  ^  G.  Hosius,  M.  Annaei  Lucani  de  bello  dvili  libri  decem  ...  it,  éd.  Dans 
cette  Douv.  éd.  les  idées  de  H.  ont  changé  sur  la  valeur  et  les  rapports  des 
mss.  ^  R.  J.  Donner,  Evidence  in  Athenian  courts  [Thumserl.  Très  au  courant 
des  sources  et  de  la  littérature  du  sujet.  A  de  la  valeur,  f  F.  Baumgarten, 
E.  POLAND,  R.  Wagner,  Die  hellenische  Kultur  [Koch].  Comble  heureusement  5 
une  lacune  vivement  ressentie.  ^  Fouilles.  Trouvé  dans  la  Dobrudscha  les 
ruines   de    fortifications   rom.   Fouilles   commencées  à   Alabanda  (Carie), 
découverte  de  l'agora,  t^    9  déc.  J.  PaGEL,  Grundi-iss  eines  Systems  der  medi- 
zinischen  Kultur geschiclile.  Domine  son  sujet.  If  S.  HellmanN,  Sedulius  Scoltug 
hrsg.    Appréc.    favorable.  W   16  déc.   G.  Jahn,  Das  Buch  Daniel  nach  der  10 
Septuaginta  hergestellt,  iibersetzt  u.  kritisch  erkl.  [E.  Kônig].  La  thèse  de 
l'auteur  n'est   pas   acceptable.  ^  H.   Reich,  Der  Kônig  mil  den  Domenkrone.    " 
Intéressant  <cf.  R.  d.  R.  29,  74,  17  sqq>.  If  B.  Heigl,  Veâ-fasser  uni  Adresse 
des  Briefes  an  die  Hebràer.  Eine  Studie  zur  neulext.  Einleilung  [G.  N.].  Très 
sérieusement  fait,  met  à  la  disposition  de  tous  ceux  que  cette  question  ib 
intéresse,  les  matériaux  nécessaires,  mais  des  réserves  sur  les  conclusions. 
f   B.  NiESE,  Geschichte  der  griech.  und  makedon.  Siaaten  seil  der  Schlacht  hei 
Chaeronea,  III  [Schubart].  Cette  3«  partie  va  de  118-1-20  av.  J.-G.  Eloges,  f  P. 
KOSCHAKER,    Translailo  judicii.    Résumé.  H  Th.  NÂGELI,    Der    Worlschatz  des 
Aposlels  Puulus  [B].  Très  patiemment  et  très  exactement  fait,  f  E.  S.  I'.oberts  20 
and  E.  A.  Gardner,    An   introduction   io    Greek   epigraphy    II.     The    inscr.    of 
Ailica  [I.fld].  Rendra  de  bons  services  pour  l'étude  de  l'épigraphie.tH  23  déc. 
A.    MÛLLBR,    GescliicMsktrne   in    der    Evangelien    nach    modernen    Forschung 
fSoltau].  Très   au  courant  de  tout  ce  qui  touche  à  ces  questions,  contient 
beaucoup  de  bon.  mais  ses  conclusions  ne  s'imposent  pas.  ^  Kopiisch-gnos-  25 
tibche   Schriften.  I   Die  Rislis   Sophia.   Die   beiden   Bûcher  des  Jeu.  Unbekannles 
nltgnost.  Werk  hrsg.  von  G.  SCHMiDT,  [G.  Kr].  Beaucoup  de  soin.  %  R.  Schubert, 
U7ilersuchungen    iiber    die  Qnellen  zur  Geschichte   Philipps   II   von   Macédonien 
[Neumann].  Arrive  à  des  conclusions  importantes,  l'influence  des  orateurs 
attiques   sur  Ephore  et  les  autres  historiens,  f  F.  IIaymann,  Freilassungs-  30 
pflicht  und  Reurecht.  Ein  Quellenkritischer  Beitrag  zur   Kondiktionenlehre.    Les 
conclusions  ne  s'imposent  pas.  %  Aegyptische  Urkunden  aus  den  kgl.  Museen 
zu  Berlin.  Griech.  UrkundenUl,  8  à  12  ;  IV,  I  [B].  Cette  publication  méritoire 
se  continue  normalement.  Examen   de  qqs  décrets.  ^  Trouvé  à  Kapakly 
près  Volo  un  tombeau  d'époque  mycénienne,  objets  divers.  A.  S.  35 

îilitteilungen  aus  der  historischen  Literatur.  T.  33.  Fasc.  1.  Pro- 
grammes. Hugo  MiJLLER,  Die  einheitliche  Hedaklion  des  Geschichlswerkes  des 
Thukydides  (Gymn.  Darmstadt)  [F.  Hirsch]  défend  le  point  de  vue  d'Ed. 
Meyer.  —  Otto  Righter,  Beitrdge  zur  rom.  Topographie,  2,  3  :  Die  rôm.  Red- 
nerbiihne  (pi.)  (Prinz  lleinrichs.  —  Gymn.,  Berlin)  [Dietrich].  Résultats  40 
séduisants.  —  Hans  Lucas,  Zur  Geschichte  der  Neptunsbasilika  in  Rom  (Kaiser 
Wilhelms-Realg.  Berlin)  [id].  Voit  dans  cet  édifice  l'heroon  élevé  par 
Antoninus  Plus  à  la  mémoire  d'Hadrien.—  J.  von  Dbstinon,  f/nlerstic/iimgen 
su  Flavius  Josephus  (Gymn.  Kiel  [id.J  Résultats  de  valeur,  toutefois  l'hypo- 
thèse de  V.  D  sur  le  style  et  la  langue  dans  la  dernière  partie  de  l'archéo-  45 
logie  a  besoin  d'être  confirmée.  —  Garl  Sghultess,  lier  odes  Atiicus 
(Wilhelm-Gymn.  Hamburg)  [Id.].  Intéressant.—  Franz  Matthias,  Ueber  die 
Wohnsitze  u.  den  N  amen  der  Kimbern  (K.  Luisen-G.  Berlin)  [Lôschhorn].  Très 
approfondi  :  à  rencontre  de  Mommsen  et  de  MiillenhofT,  l'auteur  s'appuie 
sur  Strabon.  —  Joh.  SchmaUSS.  Anfânge  der  Geschichte  der  Franken  (Al tes  50 
G.  Bamberg)  [Id.]  Exposé  agréable  des  principaux  résultats  fournis  par  les 
historiens  grecs  et  latins.  —  Ed.  Moritz,  Die  geographische  Kennlnis  von  den 
Nord-  u.  Ostseekûsten  bis  sum  Ende  des  Mitlelalters  P.  1.  (Sophien-Schule, 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revttes  de  1905.  XXX.  —  6 


82  1905.    —   ALLEMAGNE. 

Berlin)  [F.  Ilirsch]  N'est  qu'une  partie  d'un  ouvrage  plus  important  prêt  à 
paraître,  f  JahresbericlUe  der  Geschichtswissenschaft  hrsg.  von  E.  Berner,  1902. 
2  P.  [K.  Lôschhora].  Partout  l'essentiel  est  distingué  de  ce  qui  ne  l'est 
point,  et  l'on  y  consacre  comme  il  convient  une  place  plus  grande  aux 

5  ouvrages  qui  font  époque.  Exposé  des  résultats  les  plus  importants.^  E. 
MiLLARD,  Une  loi  historique.  1.  Introduction.  Les  Chinois,  les  Ejiyptieiis.. . 
[Th.  Preuss].  Découvertes  bizarres.  U^  Fasc.  2.  Theodor  Schreiber,  Siudien 
iiber  das  Bildnis  Altxanders  des  Grossen  (pi.)  [Winkelsesser].  Méritoire. 
^  A.  Janke,  Auf  Alcxanders  des  Grossen  Pfaden  fid.].  Résultats  importants. 

10  ^  Georg  GrUPP,  Kulturgeschichte  der  rôm.  Kaiserzeil  T.  2  :  Autange  der 
christlichen  Kultur  [Th.  Preuss].  Mêmes  éloges  (jue  pour  le  T.  1  <v.  R.  d. 
R.  29,  69,  48>.  f  H.  LeCLERCQ,  L'' Afrique  chrétienne  2  T.  [Id.J.  A  utilisé  avec 
soin  et  circonspection  l'énorme  masse  des  documents,  f  Historische.  Viertel- 
jahrschrifi  T.  VU  [F.  HirschJ  <Mentionné  à  cause  d'un  art.  de  J.  Kaerstqui 

15  traite  de  l'importance  scientifique  de  Mommsen>.  \  Mitteihmgen  der 
Aller tums-Kommission  f.  Westphalen  Fasc.  1.  (pi.)  [Fritz  Goebel].  D'après 
l'art,  de  Schuchardt:  Ausgrabungen  und  Aufnahmen  an  der  Lippe,  l'empla- 
cemen  du  Castellum  Aliso,  bâti  par  Drusus,  serait  à  Haltern,  sur  la  Lippe. 
\  Monatshefte   der  Comenius-Gesellschaft,  13'  année.    Substantiel  art.  de  L. 

iO  Keller  sur  l'humanisme  ^%  Fasc.  3.  G.  r.  de  la  Société  historique  de  Berlin. 
Séance  du  29  mai.  Hirsch  parla  des  dernières  publications  relatives  à  l'his- 
toire byzantine.  ^  A.  Wirth,  Geschichte  Asiens  u.  Osteuropas  T.  1.  Von  den 
Anfangen  bis  1790  [B.  Glemens].  Sera,  si  la  suite  répond  au  début,  la  pre- 
mière histoire  universelle  comparée  de  l'historiographie  allemande,  f  Félix 

25  Jacoby,  Apollodors  Chronik  [WinkelsesserJ.  De  l'application,  mais  une  cer- 
taine prolixité  nuisible  à  la  clarté  ;  de  plus,  on  ne  peut  souscrire  à  tous  les 
résultats,  f  E.  Kornbmann,  Die  neuen  Livius-Epitome  aus  Oxyrhynchus  (pi.) 
[Dietrich].  Méritoire.  \  Eugen  TaUBLER,  Die  Parthemachrichten  bei  Josephus 
[Winkelsesser].   Analyse.   H  F.  Kôpp,  Die   Rômer  in  Deutschland  [Kdideritz]. 

■\o  Mérite  la  reconnaissance.  ^  Gust.  Schlumbbrger,  Wèpopée  byzantine  à  la  fin 
du  40'  siècle  P.  3  (pi.)  (F.  Hirsch].  Complet  et  très  soigné.  Kî  Fasc.  4.  E. 
Hevck,  Deutsche  Geschichte  sectl.  T.  1  (pi.)  [KÔdderitz].  Plein  de  promesses. 
%  D.  DetlefSBN,  Die  Entdeckung  des  germanischen  Nordens  im  Altertum  [F. 
Kiihler].  Indispensable  pour  quiconque   s'occupe  de   la  question.  ^  Th. 

35  MoMMSBN,  Reden  u.  Auf-sàlze  (pi.)  [Winkelsesser].  Legs  précieux  de  l'esprit 
de  M.  Plus  que  dans  ses  autres  ouvrages,  se  manifeste  ici  l'extraordinaire 
diversité  de  ses  aptitudes.  ^  Ernst  FaBRIGIUS,  Die  Bcsitznahme  Badens  durch 
die  Rômer  [Winkelsesser].  Fait  preuve  de  clarté  et  d'une  excellente  compé- 
tence. %  G.  Maria  Kaufmann,  Handbuch  der  christlichen  Archaeologie  (pi.)  [B. 

40  Clemenz].  Eloges.  ^  Monumenta  Germaniae  historica.  Auctorum  antiquissimo- 
rurn  Tomus  XIV  :  FI.  Merobaudis  reliquiae.  Blossii  Aemilii  Dracontii  car- 
mina,  Eugenii  Toletani  episcopi  carmina  et  epistulae,  éd.  Fr.  Vollmer  [F. 
Hirsch].  Grand  soin.  \  R.  Rogholl,  Bessarion  [Id.].  ,  Méritoire  bien  qu'il 
n'ej)uise  pas  le  sujet.  Henri  Lebègub. 

i'i  Nachrichten  v.  der  K.  Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu  Gôt- 
tingen.  Phil.-Hlst.  Klasse.  1905.  Fasc  2,  Ueber  den  geschichtlichen  Wert 
des  zweiton  Makkabaerbuchs  im  Verhaitnis  zum  ersten  [J.  Wellhausen]. 
Niese  <  v.  R.  d.  R.  25,  40,  45  >  a  raison  de  protester  contre  la  préférence 
accordée  au  liv.  I  des  Macchabées,  mais  il  est  trop  partial  en  faveur  du  II*. 

•6)  La  data  de  rédaction  du  liv.  II,  qu'il  place  en  l'an  188  Sel.  (125/4  av.  J.-Cj 
est  erronée  et  la  lettre  du  liv.  Il  (1.  2)  ne  fournit  aucun  point  d'appui  à  sa' 
thèse.  En  somme,  le  liv.  I  gagne  à  la  comparaison,  particulièrement  en  ce 
qui  concerne  l'histoire  et  la  géographie  ;  le  H*,  néanmoins,  a  des  additions 


NEUE   JAHRBÛCHER    FUR   D.    KLASS.    ALTERTUM    U     S.    W.  83 

et  corrections  importantes.  Les  deux  livres  racontent  avec  rhétorique,  mais 
d'une  façon  différente.  Le  liv.  I  est  une  trad.  grecque  d'un  original  hébreu; 
la  langue  est  celle  des  Septante.  Art.  de  controverse  (46  pp.).  ^  Zur  Geschichte 
des  Athanasius  [E.  Schwarz]  <  Art.  dont  la  fin  est  au  fasc.  3.  V.  R.  d.  R. 
29,  71,  8>.  HH  Fasc.  4.  Eine  Kaiserrede  (Aristides  R.  35)  [Br.  Keil].  On  ne  5 
peut  songer  à  Marc  Aurèle,  auquel  serait  dédié  ce  discours,  comme  l'a  cru 
Ganter,  les  données  historiques  s'y  opposent.  K.  démontre  longuement  que 
cet  écrit  pour  le  fond  et  la  forme  ne  peut  être  d'Aristide.  Il  le  place  sous 
Macriu,  attribution  qui  satisfait  aux  conditions  du  problème.  Ce  discours 
aurait  été  prononcé  vers  le  commencement  de  218,  à  ou  près  d'Antioche.  lO 
Bien  que  la  langue  soit  en  déclin,  ce  panégyrique  est  mesuré  de  ton  et  peut 
soutenir  la  comparaison  avec  l-îs  œuvres  similaires  d'un  Pline,  d'un  Dion 
ou  d'un  Aristide.  Henri  Lebbguh. 

Neue  Jahrbùcher  fur  das  klassische  Altertum,  Geschichte  und 
deutsche   Literatur  :  8»  année  (1905),  1''  livr.  1"=  partie.    Ge  que   l'on   a  15 
trouvé  et  ce  qui  nous  a  été  transmis  sur  Homère  |P.  Gauer].  Dans  cet  art. 
de  18  p.,  G  passe  en  revue  les  diverses  hypothèses  qui  se  sont  fait  jour  sur 
Homère  et  la  poésie  homérique  ;  il  commence  par  la  langue,  le  style  épique  ; 
il  continue  par  la  réalité  historique  du  monde  homérique,  la  préhistoire, 
les  héros  d'Homère,  les  conflits  qui  ont  éclaté  entre  eux,  la  réalité  d'une  20 
expédition  faite  par  des  princes  péloponnésiens  contre  Troie,  et  examine 
avec  Dôrpfeld  la  question  de  la  patrie  d'Ulysse.  Il  cite  les  ouvrages  où 
toutes  ces  questions  sont  traitées,  accepte  quelques-unes  de  leurs  conclu- 
sions et  en  réfute  d'autres  pour  y  substituer  les  siennes,  t  Les  destinées 
de  l'hellénisme  dans  la  plastique  [J.  Strzygowski].  L'idée  maîtresse  de  ce  26 
travail  de  14  p.  est  que  l'art  en  Occident,  au  commencement  du  moyen  âge, 
ne  procède  pas  de  Rome,  mais  repose  sur  l'art  oriental  se  développant  sous 
l'influence  de  l'hellénisme.  ^  Usages  funéraires  anciens  et  modernes  [E. 
Samler].  Ne  donne  pas  un  tableau  complet  de  ces  usages,  mais  montre  par 
une  série  d'exempks  comment  il  faut  s'y  prendre  pour  une  étude  compa-  30 
rative  de  ces  questions  où  la  philologie  s'appuie  sur  l'ethnologie  et  les  tra- 
ditions populaires.  ^  Nouvelles  d'Afrique  [F.  Wertsch].   Antiquités   pré- 
romaines trouvées  à  Carthage  par  les  Pères-Blancs  et  déposées  au  Musée 
Lavigerie,   à  Tunis.  %  H.  Riemann,  Hdb.  der  Musikgeschiehie,  I,  1  Die  Musik 
der  klassischen  Alteriums  [GuhrauerJ.  Se  recommande  à  l'attention  sérieuse  35 
de  tous  ceux  qui  s'occupent  de   l'histoire  de  la  musique  grecque  ;  n'est 
pas  fait  pour  le  grand  public,  mais  pour  ceux  qui  sont  au  courant  de  ces 
questions.  ^  2*  partie,  A.  Furtwanglbr  u.  H.  L.  Uruchs,  Denkmàler gricch. 
und  rôm.   Skulpinr  hrsg.  Handausgabe  [Wagner].  Grands  éloges  de  cette 
2*  éd.   1[   H.  LuCKENBACH,  Kunst  und  Geschichte  hrsg.  I  Abbildungen  zur  allen  40 
Geschichte  [Wagner] .  Appréc.  très  favorable  de  cette  5»  éd.  ^  M.  Niedermann, 
Spécvntn  d'vn  précis  de  phonétique  historique  du  latin,  à  l'usage  des  gymnases, 
lycées  et  athénées  [Schwyzer].  Ge  nouvel  et  sérieux  essai  de  faire  pénétrer 
dans  l'enseignement  secondaire  les  résultats  des  recherches  phonétiques 
modernes  est  à  recommander  à  tous  les  maîtres,  f^  2»  livr.  1'"  partie.  Les  45 
limites  de  la  science  du  langage  [0.  Dittrich].  Combat  l'opinion  de  Paul, 
qui,  dans  ses  Prinzipien  der  Sprachgeschichte,  a  écrit  que  la  science  du 
langage  n'était  que  l'histoire  du  langage,  et  donne  un  essai  de  systématisa- 
tion de  cette  science  qu'il  divise  en  trois  parties  :  morplioiogique,  chrono- 
logique-lopographique  et  rationnelle,  cette  dernière  ain.'^i  appelée  d'après  la  50 
raison  (ratio)  des  manifestations  linguistiques.  L'histoire  du  langage  n'est 
qu'une  sous-division.  ^  Binnenresponsion  in  den  Singversen  der  Griechen 
[0.    SchroederJ.    Combat   les  théories  de  Wilamowitz.  %  Le  relief  hellé- 


84  1905.    —  ALLEMAGNE. 

Distique  {4  pi.)  [O.  Waser].  Transformations  du  relief  dans  la  période 
hellénistique  :  on  adopte  les  méthodes  de  la  peinture,  perspective,  arrière- 
plan,  etc.  Analyse  du  livre  de  Schreiber  et  classitjciition  des  reliefs 
existants  eu  mythologiques,  allégoriques,  historiques,  de  genre  et  litie- 
5  raires.  Schreiber  a  montré  avec  raison  que  c'est  Alexandrie  qui  est  le  ber- 
ceau de  cette  transformation  du  relief.  ^  A.  JeremiaS,  Das  alte  Testament 
im  Lichte  des  alten  O/'ien/s  [Pries].  Peut  être  recommandé  chaudement  aussi 
aux  philologues.  Tf  A.  Janke,  Auf  Alexanders  des  Grossen  Pfaden.  t'iue  Reise 
durch  Kleinasien  [LammertJ.   Intéressant   et  a  de  la   valeur   comme   con- 

10  tribution  aux  sites  historiques  de  l'Asie  Mineure,  f  A.  Philippson,  Das 
Miitelnieergebiel  [W.  Ruge].  Vivement  recommandé.  %  Le  mode  irréel  du 
présent  en  latin  fR.  Methner|.  1.  L'irréel  du  présent  dans  les  propositions 
hypothétiques,  il  n'y  a  pas  de  mode  irréel  du  présent,  il  n'y  a  qu'un  mode 
irréel  du  passé,  différence  entre  l'irréel  et  le  potentiel  ;  il  y  a  deux  formes 

16  de  l'irréel,  l'imparf.  et  le  pl.-q.-parf.,  elles  différent  non  par  le  temps,  mais 
par  le  degré  de  développement  de  l'action,  l'imp.  indique  simplement 
l'action,  le  pl.-q.-parf.  l'inoique  comme  complète  (à  suivre).  1[î  3»  livr., 
1'"  partie.  Premières  traces  du  genre  burlesque  s'atlaquant  aux  dieux  dans 
Homère  [W.  Nestlé).  Etudie  dans  les  poésies  homériques,  les  passages  où  il 

20  est  question  des  dieux  dans  le  but  de  provoquer  le  rire  ;  il  cherche  à  dis- 
cerner à  divers  indices  que  ces  passages  sont  d'origine  plus  récente  que  le 
reste  des  poèmes  ;  ils  sont  au  nombre  de  8,  5  dans  l'Iliade,  3  dans  l'Odyssée. 
Traces  de  ce  genre  burlesque  dans  les  hymnes  homériques  et  dans  la 
parodie  épique   et  se  continuant  dans  la  comédie  chez  Epicharme  et  chez 

26  Aristophane.  Tf  Caisses  et  associations  funéraires  ayant  pour  but  de  pourvoir 
aux  frais  de  sépulture  sous  l'empire  romain  [A.  Millier].  Etudie  au  moyen 
des  passages  des  auteurs  peu  nombreux  et  des  inscr.  que  nous  avons  en 
grand  nombre  ce  genre  d'associations,  montre  leur  organisation,  leurs  res- 
sources, leurs  statuts  et  leur  mode  d'action.  \  La   technique  des  peintres 

30  dans  l'antiquité  [H.  Bliimner].  Etudie  d'après  le  livre  de  E.  Berger,  Die 
Maltechnik  des  Alieriums  la  peinture  à  la  fresque  et  à  l'encaustique  dans 
l'antiquité.  If  Die  Arbeiten  zu  Pergamon  190^-1903  [H.  Lamor].  Résumé  de  ce 
rapport  paru  dans  les  Milt.  d.  d.  arch.  lust.  Athen.  Abth.  1904  <  cf.  R.  d. 
R.  29,  222,  16  sqq.  >.  ^  R.  FOERSTtiR,  Kaiser  Julian  in  der  Dichluny  aller  u. 

35  neuer  Zeii  [J.  I.].  Important  non  seulement  pour  l'histoire  de  la  littérature 
comparée,  mais  aussi  pour  celle  de  l'esprit  humain.  \^  2«  partie.  Le  mode 
irréel  du  présent  en  latin  [R.  Methner]  (suite)  <  cf.  supra  >;  2,  Le  mode 
irréel  du  présent  dans  les  propositions  exprimant  un  vœu;  3,  L'indicatif 
irréel  du  présent.  M.  redresse  les  erreurs  qui  ont  cours  sur  ces  questions. 

40  Hî  4»  livr.,  I'"-  partie,  Arrien  et  Epictète  [K.  Hartmann].  Biograpliio  d'Arrien; 
rapports  d'A  avec  son  maître  Epictète,  manière  dont  il  nous  a  recueilli  ses 
ouvrages,  date  approximative  des  Ôiaxptêaî  :  1 12-114  avant  J. -G.  L'Encheiridion. 
^  La  méthode  de  Galien,  tableau  de  la  civilisation  romaine  sous  l'Empire 
[J.  Ilberg].  Activité  de  Galien,  comment  il  a  vécu  et  appliqué  sa  méthode, 

45  sa  manière  d'agir  comme  médecin.  ^  Comment  on  peut  se  servir  de  Gœthe 
pour  expliquer  les  Odes  d'Horace  [Ë.  Rosenberg].  Ressemblances  de  pensées 
et  de  constructions  dans  ces  deux  poètes.  ^  La  stratégie  dans  l'antiquité 
(L.  Lehmanii].  Considérations  sur  les  fonctions  de  général  en  chef  et  sur  le 
haut  commandement  à  la  guerre  ;  exemples  tirés  de  l'histoire  de  l'antiquité, 

50  Gléon,  Brasidas,  Périclès,  Alexandre,  Annibal,  Scipion  l'ancien.  U^  5«  livr., 
1"  partie,  Télégonie  et  Odyssée  [A.  Gercke].  La  Télégonie  racontait  la  mort 
d'Uiysse  tué  par  son  tlls  Telégonos.  La  Niptra  de  Sophocle  dont  le  sujet 
était  emprunté  à  la  Téicgooie,  habilement  reconstituée  par  Weiclcer  et 


NEUE   JAHRBÛGHER    FUR    D.    KLASR.    ALTERTUM   U.    S.    W.  85 

Wilamowitz  avec  l'aide  de  la  Niptra  de  Pacuvius,  qui  s'était  inspiré  de 
Sophocle,  nous  permet  de  reconstituer  à  nouveau  la  Télégonie.  G.  réunit 
un  certain  nombre  de  passages  importants  de  l'Odyssée,  et  montre  qu'ils 
sont  empruntés  à  cette  épopée  perdue  et  que  d'autres  s'en  sont  inspirés. 
f  G.  Lafaye,  Les  Métamorphoses  d'Ovide  et  leurs  modèles  grecs  [Ehwald],  8 
Très  grands  éloges  de  ce  livre  écrit  avec  goût  et  riche  de  pensées  et  d'idées 
justes.  ^^  6"^  livr.  I""*^  partie.  Recherches  sur  les  dialectes  grecs  et  histoire 
des  tribus  grecqurs  [A.  Thumb].  R  Metster,  Dorer  twd  Achâer  a  montré 
que  la  Laconie,  l'Argolide  et  la  Crète  ont  été  habitées  par  une  population 
qui  à  l'époque  où  remontent  nos  inscr.  se  différenciait  au  point  de  vue  de  'O 
la  langue  en  deux  sections,  l'une  prédorienne  (achéenne),  l'autre  plus 
dorienne.  Th.  accepte  ces  conclusions  pour  la  Crète,  mais  non  pour  les 
Perièques  et  les  Spartiates,  et  développe  ses  objections.^  La  prise  d'Oechalie 
[G.  Gercl<e].  Cherche  à  reconstituer  dans  ses  grandes  lignes,  au  moyen  de 
la  scène  figurée  sur  une  amphore  chalcidienne  et  des  Trachiniennes  de  15 
Sophocle  l'épopée  sur  la  prise  d'Oechalie  par  Hercule,  que  toute  l'antiquité 
a  attribuée  à  Kleophylos,  et  montre  que  c'est  à  cette  épopée  qu'ont  été 
empruntés  les  épisodes  de  l'arc  et  le  meurtre  des  prétendants  de  l'Odyssée. 
t  Eléments  grecs  dans  les  langues  romanes  [Th.  Claussen].  S'adresse  à 
ceux  qui  s'occupent  de  philologie  classique  et  leur  montre  combien  l'étude  20 
des  éléments  grecs  des  langues  romanes  peut  être  utile  pour  résoudre  bien 
des  problèmes  réputés  insolubles  sur  le  passage  des  mots  grecs  en  latin, 
elle  permet  de  constater  les  particularités  observées  par  les  hellénistes  dans 
la  langue  grecque  vulgaire  et  de  mieux  comprendre  certaines  formes  de  la 
basse  latinité.  ^  B.  Drlbuûck,  FAnleilnnq  in  das  Studium  der  indogerman .  '^s 
Sprachen  [H.  Meltzerj.  Très  grands  éloges  de  cette  4<"  éd.  complètement 
remaniée.  11^  2*  partie.  Une  représentation  donnée  par  les  élèves  du  Kônig 
Abert-Gymnasium  à  Leipsic  de  l'Iphigénie  en  Tauride  d'Euripide  [J.  IlbergJ. 
Détails  sur  cette  représentation  en  grec  ancien  accompagnée  de  la  musique 
de  Gliick.  Observations  sur  la  pièce  elle-môme  et  sur  Euripide.  ^^  7«  livr.  iw 
1'"''  partie.  Le  changement  de  la  voyelle  radicale  dans  les  langues  indo- 
européennes [H.  Hirt].  L'auteur,  à  qui  ce  sujet  tient  à  cœur,  frappe  de  voir 
combien  les  résultats  de  la  science  du  langage  sont  peu  connus,  résume 
en  quelques  pages  les  notions  nécessaires  à  ceux  qui  veulent  approfondir 
l'étude  du  grec,  du  latin  et  de  l'allemand.  ^  Fouilles  du  musée  de  Berlin  en  :«b 
Asie  Mineure  [F.  Koepp].  Résultat  des  fouilles  (A  pi.  et  flg,  dans  le  texte) 
faites  à  Magnésie  et  Priène  :  résumé  du  rapport  offlciel  publié  chez  Reimer. 
f  Les  «  Conjectures  académiques  »  de  l'abbé  d'Aubignac  [G.  Finsler].  De 
tous  ceux  qui  ont  écrit  sur  l'origine  des  poèmes  homériques  aucun  n'est 
tombé  dans  un  oubli  aussi  profond  que  l'abbé  d'Aubignac  et  c'est  bien  à  40 
tort.  Son  livre  écrit  en  1664  ne  paru  qu'en  1715  sans  nom  d'auteur,  il 
contient  beaucoup  de  bonnes  choses  ;  d'A.  peut-être  considéré  comme  un 
précurseur  de  Wolf.  il  a  essaye  d'expliquer  l'origine  de  l'Iliade  d'une 
manière  qui  mérite  d'attirer  l'attention.  ^  Une  ruse  de  Vercingétorix  [P. 
Menge].  On  peut  voir  l'art  avec  lequel  César  sait  ne  rien  taire,  sans  tout  45 
dire  cependant  dans  B.  G.  VII,  18,  21,  où  en  lisant  entre  les  lignes  on 
devine  que  César  fut  non  seulement  battu,  mais  tomba  dans  le  piège  quj 
lui  était  tendu,  ff  8''  livr.  If  partie.  Le  traité  «  sur  le  Monde  »  Contribution 
à  l'histoire  de  la  philosophie  populaire  en  Grèce  [W.  Capelle].  Analyse  du 
Trepl  x(><T(j.ou  ;  recherches  sur  l'auteur  de  ce  traité  anonyme.  Il  se  divise  en  50 
deux  parties,  dans  la  première  l'auteur  s'inspire  de  la  MsxewpoXoyixT) 
<7-zoiyj.uùmç  de  Posidonios  d'Apamée,  et  dans  la  seconde  du  uepl  Oewv  du 
même.  Ce  n'est  pas  un  traité  rigoureusement  déduit,  il  a  dù  être  coRiposç 


86  1905.    —    ALLEMAGNE. 

dans  ta  1"  moitié  du  1"  s.  ap.  J.-G.  commo  ouvrage  d'enseignement  popu- 
laire, on  y  seni  l'influence  de  la  rhétorique,  f  Voltaire  et  l'antiquité  classique 
[P.  Sakmanj.  Contrihution  à  l'histoire  de  la  querelle  des  Anciens  et  dt^.s 
Modernes  ;  rôle  joué  par  Voltaire,  ses  idées  à  l'egari  des  ani^iens.  ^  R.  KijH- 
5  NER,  AvsfûhH.  Gramm.  drr  griech.  Sprache.  II,  Salzlekre  [Meltzer].  Grands 
éloges  de  celte  3'  éd.  p.  p.  B.  Gebth,  qui  a  su  rajeunir  un  bon  livre  ancien. 
%  T.  Antonesco,  Trophée  d' Adamclissi.  Elude  archéologique  [E.  Petersen]. 
Des  réserves  sur  les  conclusions.  \  Sur  le  culte  des  morts  chez  les  anciens 
[G.  Fries].  Etude  et  éloges  de  l'intéressante  monographie  de  E.  Sammtkb, 

10  Antike  iind  moderne  Totengtbrauche  <cf.  supra>.  f  Sextus  dans  Galien  [J. 
I.J  Gichorius  montre  que  le  Sextus  mentionné  par  Galien  doit  être  ou  Sex. 
Quintilius  Valerius  Maximus  ou  son  frère  Sex.  Quint.  Condianus,  consuls 
l'un  en  130,  l'autre  en  172,  a  p.  J,-G.  W  9*  livr.  !'•  partie.  L'apologétique 
dans  les  premiers  temps  du  christianisme  (J.  Geffcken]  Trace  une  sorte  de 

15  programme  de  ce  sujet  d'après  les  éludes  approfondies  qu'il  a  faites  des 
apologèies  à  partir  des  tout  premiers  temps  du  christianisme  jusqu'aux 
derniers  représentants  de  l'apologétique  au  vi*  s.  Il  passe  en  revue  les 
apologètes  en  les  caractérisant  chacun  par  leurs  traits  essentiels.  ^  W. 
SCHULZE,  Zur  Geschichte  latein.  Eigennamen  [Otto].  Livre  de  la  plus  grande 

20  importance  qui  ne  saurait  assez  être  recommandé  aux  philologues,  aux 
historiens  et  à  ceux  qui  s'occupent  de  la  science  du  langage  <pour  l'ana- 
lyse cf.  R.  d.  R.  29,  3,  7  sqq.>.  i^  IQe  livr.  1'^  partie.  Les  Thésaurus  latin, 
grec  et  allemand  [H.  Diels].  Rapport  présenté  au  congrès  des  philologues 
allemands  à  Hambourg.  Détails  sur  la  marche  de  cette  entreprise  ;  insiste 

25  sur  les  travaux  préparatoires  et  les  difficultés  des  Thésaurus  latin  et 
surtout  grec,  f  Le  char  funèbre  d'Alexandre  le  Grand  [E.  Petersen].  Art. 
de  polémique  contre  l'étude  que  Wilamowitz  a  consacrée  à  la  dissertation 
de  Kurt  MuUer  sur  ce  sujet.  <Jahrb.  d.  deutsch  arch.  Inst.  1905.  cf  supra 
p.  59, 13>.  Essai  de  reconstruction  de  ce  char  et  explication  de  Diodore  18, 

30  26.  t  Art.  nécrologique  sur  H.  Usener  [F.  Bûcheler].  «f  P.  Brandt.  Sappho. 
Fin  Lebensbild  aus  den  Fruhlingstagen  allgriech.  Dichtung  [Gefl'cken].  Des 
réserves,  f  0.  HirsCHFELD.  Die  kaiserlichen  Verwallungsbeamten  bis  auf 
Diocletian  [RostowsewJ.  Grands  éloges  de  cette  2»  éd.  remaniée  de  cet  excel- 
lent  livre.  %    Ivo    Bruns,    Vortràge  und  Aufsàlze   [T.  Zielinski].    Analyse. 

35  Appréc.  favorable.  ^%  2*  partie.  Discours  de  clôture  du  48«  congrès  des 
philologues  et  pédagogues  allemands  à  Hambourg  fP.  Wendland].    N.  S. 

Neues-Korrespondenzblatt  fur  die  Gelehrten-und  Realschulen 
Wùrttembergs.  Voir  plus  haut  :  Korrespondenz-BIatt  fur  die 
Hôheren  Schulen  Wùrtembergs. 

40  Neue  Philologische  Rundschau,  1907,  7  jr.  W.  Christ,  Die  llberlieferte 
Auswahl  Uieokriiischer  Gedichte  (Akad.  d.  Wiss.)  [Sitzler].  Recueil  de  sept 
mémoires  <v.  R.  d.  R.,  28,  82, /i6>.  G.  admet  contre  l'opinion  courante 
que  Théocriie  a  édité  lui-même  ses  bucoliques,  comme  le  prouve  l'arran- 
gement des  morceaux.  Le  critique  trouve  qu'il  n'excède  pas  la  mesure  des 

45  qualités  requises  à  un  arrangeur,  t  Xenophons  Hellenika.  erki.  v.  R. 
Grosser.  I.  Livres  1  et  2.  2'  éd.,  p.  p.  E.  Zikgler  |Hodermann].  Recom- 
mandé instamment.  *  P.  Comelii  Taciti  op.  qi:8e  snpersunt,  rec.  Joh. 
MuLLBR.  I.  Editio  altéra  emendata.  Ed.  min.  (pi.)  [WolffJ.  Justifie  dan.-; 
une  très  large  mesure  l'épithète  d'emendata.  il  A.  Furtwanglbr,  u.  II.  I 

50  URLICHS,  Ueukmàler  griech.  u.  rôm.  Skulptiir.  Ilandausgabe.  2''  éd.  augmenter 
(pi.)  [P.  Weizsacker].  A  recommander  chaudement  aux  amis  de  l'art  grec 
et  romain.  %  Bobeth,  De  indicibus  deorum  [NestleJ.  Du  soin,  mais  dépasse 
la  portée  de  ce  qu'il  nous  est  permis  de  savoir.   T   Sghlossmann.   AUrôm. 


N EUE   PHILOLOGISCHE    RUNDSCHAU.  87 

Schuldrecht  u.  Schuldver fahren  [Wackermann].  Bien  qu'écrit  pour  des  juristes, 
suggestif  et  instructif  à  plus  d'un  titre  pour  des   philologues.  Qqs  essais 
d'explication  paraissent  un  peu  risqués  au  point  de  vue  philologique.   \ 
Die  Saalburg.  Auf  Grund  der  Ausgrabungen  u.  der  Wiederherstellung  durch 
L.  Jacobi  von  P.  WOLTZE.  Mit  begleit.  Text  von  E.  Schultze  (pi  )  [Wacker-  f> 
mann].  Instructif  et  intéressant.  %  F.  Gustàfsson.  I)  De   dativo  Latino.  — 
2)  De  gerundiis  et  gerundivis  latinis   [StolzJ.    1.    D'après    G.,    la   signification 
fondamentale  du  datif  latin  est  une  signification  locale.   Travail  méritoire 
bien  que  de  l'aveu  de  G.  il  n'aboutisse  pas  à  une  solution  définitive  de  la 
question.  —  2.  Cherche  à  démontrer  que   l'adj.  en  dus  (gerundivum)  est  «o 
sorti  du  gérondif  (gerundium).  Le  critique  est  persuadé  du  contraire.  ^^ 
21  jr.  F.   BuGHERER,  Anthologie  aus   dcn.    griech.    Lgrikern   'LSitzler].   Recom- 
mandé à  tous  les  maîtres.  ^  Ed.  Turner,  Quxslionis  (sic)  cvilicse  in  Platonis 
Lachetem  [Beyschlag].  Résultats  de  valeur  en   faveur  de  la   théorie  ryth- 
mique de  Blass  qui  témoignent  de  la  sagacité  et  de  l'application,  f  Caiulli  is 
cavmina  reoog.  R.  Ellis  [Schiller].  Rendra  de  bons  services,  surtout  si  l'on 
ne  veut  pas  se  livrer  à  des  recherches  trop  approfondies,  f  B.  Dblbruck, 
Einleiiung  in  das  Sludium  der  idg.  Sprachen  4«  éd.   [Stolz].   Est  la   meilleure 
introduction   au   sujet.   ^   J.    WaCKERNaGEL,  Sludien  zum  grirch.  Perfeklum 
[Meltzer].  Sagace  et  convaincant  sur  les  points  principaux..  ^  Joh.  Kirchner,  20 
Prosopograpida  Attica  II  [Ad.  Bauerj.  Mérite  dans  la  plus  large  mesure  la 
reconnaissance  des   travailleurs.  If  A     Jankb,   Auf  Altxanders  des  Grossen 
Pfaden  (pi.)  [IlansenJ.  D'une  importance  capitale  pour  l'histoire  d'Alexandre- 
%  H.  VAN  IIerwerden,    Appendix   Lexici   Grxci   suppletorii   et   dialectici  [Ph. 
Weber].  Est  le  brillant  témoignage  de  la  vigueur  intellectuelle  de  l'autour.  25 
4  p.  d'additions  ou  de  rectifications  du  critique.  ^  F.  Preisigke,  Stàdtisches 
Beamlenwesen  im  rôm.  Aegypten  [H.  F.  Hitzigj.  Complète  de  la  façon  la  plus 
heureuse  les  recherches  de  Liebenam.  Les  résultats  de  P.  peuvent  être 
regardés  en  général  comme  certains.  ^^  4   fév.   Ad.  Mijllkr,   Aeathelischer 
Kommenlar   zu   den   Tragôdien   des    Sophokles   (pi.)    [Petsch].   De   la   chaleur,  30 
principalement  dans  le  chapitre  des  caractères,  et  de  la  personnalité,  qua- 
lités dont  la  science  peut  lui  être  reconnaissante,  tout  en   blâmant  ses 
attaques  contre  Euripide.  ^  Ilans  Stich,  Mark  Aurel,  der  Philosoph  auf  dem 
Kaiserihron  [Hodermann].  Donne  tout  l'essentiel  et  est  recommandé  chaleu- 
reusement à  la  lecture  privée. ^  N.  van  Wijk,  Der  nominale  Geneliv  Singular  38 
im  Idg.  in  seinem  Verhâltnis  zum  Nominativ  [-x].  ^^  18  fév.  F.  Blayde?, 
Spicilegium    Sophocleum    commentarium   perpetuum    in    septem    Sophoclis 
fabulas  coniineus  [Bucherer].  A  consulter  avec  circonspection,  bien  que  son 
utilité  ne  soit  pas  contestable.  ^  f  R.  A.  Neil,  The  Knights  of  Ari&tophanes 
[K.  'Weissmann].  Le  mérite  de  cette  éd.  est  dans  le  commentaire  qui  contient  40 
des  observations  sur  la  langue  et  la  métrique  de  valeur  particulière.  Il  n'y 
a  pas  d'édition  meilleure  pour  aborder  l'étude  des  œuvres  d'Aristophane,  t 
Plalons  Protagoras.  erkl.  v.  H.  Bertram,  3'  éd.  p.  p.  F.  LORTZING  [Linde].  Éd.  déjà 
utile,  mais  appelée  à  rendre  sous  sa  nouvelle  forme  de  plus  grands  services 
encore,  t  B.  A.  Miiller,  De  Asclepiade  Myrleano  [Sitzler].  A  réussi  à  déterrai-  45 
ner  avec  plus  de  précision  les  données  sur  la  vie  et  les  œuvres  de  ce  gram- 
mairien ;  résultats  en  partie  vraisemblables.  If  Gust.  Roloff,  Problème  aus  der 
griech.  Kriegsgeschichie  [C.  Friedland].  Livre  remarquable  qui  s'impose  à  la 
considération  du  public  allemand  et  en  particulier  à  celle  des  étudiants. 
^^  4  mars.  Cari  Josephy,  EUklra  von  Sophocle».  Fine  Nachdichtung  [Hun-  go 
ziker].   Langue  d'une  souplesse   extraordinaire  qui  donne  avec   bonheur 
l'impression  de  l'original,  t  Paul  Shorby,  The  unily  of  Plato's  thoughl  [Linde]. 
Pas  convaincant.  ^  R.  Pighon,  Lactance  [Gehrich].  Bel  ouvrage  qui  mérite  à 


88  1905.    —    ALLEMAGNE. 

tous  égards  un  chaleureux  accueil,  f  Joh.  Heumann,  De  epyllio  Alexandrino 
fSitzlerJ.  Travail  solide  et  appliqué  qui  fait  preuve  d'un  jugement  indé- 
pendant. %^  18  mars.  'HpwSou  (j.t(Ata[x6ot  edited  with  introduction,   critical 
notes,  commentary  by  Nairn  [F.  Bucherer].  Parfaiteuient  appropriée  à  son 
5  but,  cette  éd.  pourra  se  lire  aussi  avec  agrément  en  Allemagne.  %  E.  Kor- 
NEMANN,  Die  neue  Livius-Epitome  aux  Oxyrhynchus.  Text  u.  Untersuchungen 
[Luterbacher].  A  l'aide  des  riches  matériaux  fournis  par-  K.   le  critique  a 
expliqué  le  texte  par  endroits  et   lente  hardiment  une  recension  assez 
lisible.  ^   W.  Sgrultz,  Das  Farbenemp/îndungssystem  der  fJellenen   (pi.)  [     ]. 
iO  Valeur  durable  grâce  à  Tabondaiice  des  matériaux  ;  les  résultats  sont  tou- 
tefois surprenants.  T[  H.  Luckbnbach,  Kunstu.  Geschichie.  P.  1.  Abbildungen 
zur  alten  Geschichte.   5«  éd.  [Bruncke].   Bonne  introduction  à  l'étude  de 
l'art  antique.  H^  1  avr.  Aristophanis  Plutns.  Cum  prolegomenis  et  commen- 
lariis  éd.  J.  van  Lbeuwen,  J.  F.  [Pongratz].  Esprit  original  et  sagace  qui 
15  découvre  des  points  de  vue  nouveaux.  On  reste  étonné  devant  l'étendue  de 
ses  lectures  en  général  et  devant  la  connaissance  approfondie  des  tragiques, 
des  historiens  et  des  orateurs  de  l'époque  d'A.  ^  E.   Rosenberg,   Die   Oden 
u.  Epoden  des  Q.  Horatius.  ¥  éd.   [Linde].    Le   commentaire   tient   un  juste 
milieu  et  rendra  de  grands  services.  ^  H.  Collitz  u.   F.  Bbchtel,  Samm- 
20  lung  der  grieeh.  Dialektinschriflen.  III.  P.  2.  Fasc-  4.   ^   0.    HOFFMANN,    Die 
Inschriften  von  Sizilien  u.  Abn-Simbel  [Stolz].  Le  texte  des  inscr.   a  été  revu 
avec  soin-et  pourvu  d'un  commentaire  qui  dissipe  les  obscurités,  t  Ch. 
Renel,  Cultes  militaires  de  Rome.  Les  enseignes  [Wolffj.   Du  soin,  de  la   saga- 
cité. R.  a  réussi  à  gagner  des  points  de  vue  nouveaux.    ^U   15  avr.    The 
i»  Choephori  of  Aeschj/lus  with.  cr'xlicdLl  noies,  commentary,   translation  by    T. 
G.  TuCKER  [Hamelbeck].  Si  l'on  peut  accepter  avec  reconnaissance  la  cons- 
titution du  texte  pour  le  dialogue,  il  n'en  est  pas  de  même  pour  les  parties 
lyriques.^  H.  Menge,  Taschenworterbuch  der  gricch.  u.  deutschen  Sprache.  P.  1, 
Grieeh. -deutsch  fA.  Schleussinger].  Atteint  bien  son   but.   f^I   29  avr.   G. 
30  Stier,  Homers  Ilias.  Fasc.  2.  Chants  iv-vi,  2»  éd.  p.  p.  Max  Setbel  [II.  Kluge]* 
Est  sous  sa  nouvelle  forme  d'un  bon  secours  pour  les  écoliers.  %  W.  Kogks, 
Lysias'  ausgevmhlle  Beden,  Fasc.  1,  3*  éd.  et  Fasc.  2,  2*  éd.,  p.  p.  R.  Schnbk 
[Wôrpel].    Est  une  des  meilleures  et  des  plus  utiles  éditions  pour  les 
classes.  Qqs  observations  au  sujet  du  discours  24  (ÛTtèp  toû  àS-jvâxou).   ^  S. 
35  Aureli  Augustini  Hipponensis  Episcopi  Epislulae.  Rec.  Al.  GOLDBaCHBR.   P.  3. 
Ep.  124-184A  [    ].  La  critique  de  G.  donne  une  favorable  impression.   ^  F. 
HOMMBL,    Grundriss    der   Géographie    u.    Geschichie  des   alten    Orients.    P.   1. 
Ethnologie  des  alten  Orients,  Babylonien  u.    Chaldaa  [Hansen].   Il  est  à 
souhaiter  qu'il  soit  entre  les  mains  de  nombreux  philologues.   ^%   13  mai. 
40  P.  DhSSOVLa^vy,  Bar.chylide  et  la  3'  ode   [SitzIerJ.    Éloges.    ^   Ed.    VoGT    u. 
Fr.  VAN  HOFFS,  Satiren  des  Horaz  im  Versmass  des  Dichters  iibers.  2»  éd. 
[Ludwigi.  Des  critiques  mais  qui  n'affaiblissent  pas  la  valeur  de  l'œuvre. 
If  Chr.  Blinkenbbrg,  Archâologische  Siudien  fWeizsacker].  Réunion  de  quatre 
études  dont  chacune  a  sa  valeur   propre.    Très   instructif.    ^    Gg   Grupp, 
46  Kullurgeschichte   der  rôin.    Kaiserzeit   [WaGKERMANN].    Juge    trop    défavora- 
blement le  paganisme.  ^  A.  HaRNAGK,  Rede   hn   der   Begràbnisfeier   Theodor 
Mommsens  [Edm.  FritzeJ.  Est  un  des  plus  beaux  j)roduils  du  genre  épideic- 
tique.  W  27  mai.   Fi.iGKINGER,   Plutarch  as  a  source   of  information  on  the 
Greelc  theater  ( Weissmaiin].   Méthode  défectueuse.  ^  K.  Prbisendanz  u. 
50  Franz  Hein,  Hellenische  Sànger  in  deutschen  Versen  (pi.)  IFnnckJ.  Vers  faciles 
et  harmonieux  qui  ne  laissent  guère  soupçonner  une  traduction  ;  toutefois 
la  traduction  ne  peut  souvent  supporter  la  comparaison  avec  l'original.  \ 
T.  l>ivi  ab  U.  c.  (ibri.  Ejd.  A.  ZiNGBRLB   P.  7.  Fasc  4.  Lib.  44.  E;d.  maj.  [Luter' 


NEUE    PHILOLOGISCHE  RUNSDCHAU.  R9 

bâcher].  L'apparat  critique  fait  preuve  d'une  étonnante  application,  mais  à 
cause  du  mauvais  état  de  l'unique  ms.  la  leçon  en  beaucoup  d'endroits  est 
incertaine.  \  P.  GorSSLER,  Leukas-Ilhaka  die  Heimat  des  Odysseus  (pi.)  [H, 
BùterJ.  Méritoire  bien  que  l'identification  proposée  soit  contestable.  ^  R. 
KÛHNER,  Ausfuhrliche  Grammatik  der  griech.  Sprache.  P.  2  :  Satzlehre.  3^  éd.  6 
T.  2  p.  p.  B.  Gbrth  [E.  Eberhard].  D'importantes  modifications  qui  vaudront 
à  ce  livre  sous  sa  nouvelle  forme  le  plus  chaleureux  accueil.  ^  R.  Gagnât, 
Cours  d'épigrapliie  latine.  Suppl.  à  la  3»  éd.  [O.  HeyJ.  Une  série  d'additions  et 
de  rectifications  qui  seront  les  bienvenues.  ^^  10  jn.  Xenophonlis  op.  omnia 
recog.  E.  G.  Marchant.  T.  3  :  Expeditio  Cyri  [Hansen].  Constitue  un  progrès,  lo 
t  J.  Grabisgh,  Untervedungen  mil  Epiklet  Ausgew.  u.  ins  Deutsche  iibertra- 
gen  [R.  Miicke].  Mauvais,  t  R.  Asmus,  Julians  Galilàerschrift  im  Zusammen- 
hang  mit  seinen  iibrigen  Werken  [KlimekJ.  Atteint  pleinement  le  but  qui 
est  de  faire  avancer  l'intelligence  des  écrits  de  Julien.  \  F.  Sommer,  Griech. 
Lautsludien  [Stolz].  Excellent.  ^  W.  Patbr,  Griech.  Sludien.  Gesammelte  15 
Aufsâtze  aus  dem  Englischen  iibertragen  V.  Wilh.  Nobbe  [Bruucke].  Bien 
écrit,  intéressant,  mais  trop  à  l'usage  du  grand  public.  De  pareils  livres  ne 
sont  pas  une  nécessité  en  Allemagne.  Tf  Hugo  Muzik,  Lehv-  u.  Anschauungs- 
behel/'e  zu  den  laleir-.  Klaasikern  [G.  Schiller].  A  fait  preuve  de  soin  et  d'ha- 
bileté. %  E.  JoANNiDES.  Sprechen  Sie  Aitisch  ?  2*'  éd.  [  ].  Peut  être  recom-  20 
mandé  aux  professeurs,  aux  élèves  des  classes  supérieures  et  à  ceux  qui 
ont  suivi  le  cours  de  grec  au  gymnase  <v,  R.  d.  R.  lo,  116,  40>.  ft  24  jn. 
N.  RiEDY,  Solonis  e.loculio  quatenus  pendeat  ab  exemplo  Homeri.  P.  2  [Sitzler]. 
Fait  preuve  du  même  soin,  de  la  même  application  que  la  l'"  <cf.  R.  d.  R. 
29,  79,  32>.  t  A.  TaGCONe,  Antologia  délia  Melica  Greca. . .  [B.].  Bien  approprié  25 
à  servir  d'introduction  à  l'étude  de  la  mélique  grecque.  1[  Der  aile  Orient 
6*  année  Fasc.  1.  Hugo  Wingkler,  Gescliichie  der  Sladt  Babylon.  —  Fasc.  2. 
W.  Max  MûLLER,  Aeihiopien  (pi.)  fHansen].  Méritent  tous  deux  d'être 
recommandés.  ^  R.  BeiGEL,  Rechnuvgswesen  u.  BuchCûhrung  der  Borner 
[Wackermannj.  Beaucoup  d'application,  toutefois  B.  aurait  dû  approfondir  30 
ses  sources  et  citer  avec  plus  de  précision,  f  F.  Léo,  Die  Originalildt  der 
rôm.  Literalur  [Id.].  Bon.  ^^  8  jlt.  A.  LUDWIG,  1)  Ueber  das  Verhdltnis  der 
Peisistratischen  Redaklion  zu  dem  Gamen  der  llias.  —  2)  lieber  die  Unmoglich- 
keit  einer  sogenannten  Urilias.  —  3)  Die  urspriingliche  Geslalt  von  llias  B  i-iSi 
[H.  Klugej.  1)  L.  n'a  pas  démontré  avec  évidence  l'attribution  de  la  partie  35 
V-VI  à  la  commission.  —  2)  Le  critique  est  d'accord  avec  L.  —  3)  Peu 
convaincant  malgré  la  sagacité  dont  il  témoigne.  1[  W.  Righter.  Die  Pnrodos 
und  die  Slasima  in  Sophokles'  Antigone  [HamelbeckJ.  Beaucoup  d'application 
dépensée  sans  résultat  vraiment  appréciable.  %  K.  Kurtz,  Die  dedichte 
des  Christophoros  Milylenaios  [Oster].  Analyse,  f  (J.  Horatius  Flaccus  Salivfn,  40 
libers.  V.  H.  Ltjdwig  fScheffler].  Réussi.  ^K.  SghODORF,  Beitràge  zur  genaue- 
ren  Kennlnis  der  Altischen  Geschichlssprache  ans  den  10  Bednern  [R.  Schnee]. 
Annonce,  t  K.  Lake,  Facsimiles  of  ihe  Alhos  Fragments  of  Code.v  of  the  Pauline 
Episiles  (pi.)  [Nestlé].  Déchilîrage  exact  jusque  dans  les  petits  détails,  f 
Garl  WagenER,  lieiti'àge  zur  latein.  Grammatik  u.  zur  Erklàrung  latein.  Schrift-  45 
steller  Fasc.  1.  fFunckl.  Fait  preuve  de  soin  philologique  et  de  jugement 
sain.  ^  Wilh.  Kroll,  Dns  Sludimn  der  klassisclien  Philologie  [Wackermann]. 
Mérite  d'être  lu  avec  soin  par  quiconque  aborde  les  études  de  philologie 
classique,  f  F.  Jahn,  Das  Problem  des  Komischen  m  seiner  geschichtlichen 
Eniwicklung  [Diederich].  De  l'application,  de  l'habileté,  mais  ce  n'est  propre-  5o 
ment  qu'une  l'"  partie  à  laquelle  manque  volontairement  la  conclusion.  % 
Transactions  and  Procecdings  of  the  American  Philological  Association  vol.  33 
(1902)  et  34  (1903)  \    ].  Témoignent  de  l'activité  des  philologues  américains 


90  1905.    —    ALLEMAGNE. 

dont  les  productions  méritent  de  pleins  éloges  en  Allemagne.  ^^  22  jlt.  H. 
DiELS,  Die  Fragmente  der  Vorsokratiker.  Griech.  u.  Deulsrh  [A.  Patin].  Per- 
sonne n'était  mieux  qualifié  pour  résoudre  ou  faire  avancer  la  question  que 
rheureux  auteur  des  Doxographi.  ^  F.  X.  Burger,  Minucius  Félix  u.  Seneca 
5  [Donibart].  Travail  solide,  nombreuses  fautes  d'impression.  \  Axel  W- 
Ahlberg,  Sludia  de  accejilu  latino  [Stolz].  Très  méritoire,  combat  la  théorie 
de  Vendryès.  f  !..  Sniehotta,  De  vocum  Graecorum  apad  poêlas  Lalinos  dachj- 
licos  ab  Enni  vsque  ad  Ovidii  tempora  usu  [P.  Wessner].  Écrit  dans  un  latin 
clair  et  donne  l'impression  qu'on  peut  se  fier  aux  résultats,  utiles  aussi 

i**  pour  la  critique  des  textes.  ^  A.  Audollrnt.  Carlhage  romaine  (pi.)  [J.  Jung]. 
Épuise  la  topographie  de  Carthage  et  est  pour  cette  ville  ce  qu'est  le  livre 
de  Gagnai  pour  l'armée  africaine  de  l'empire.  W  5  août.  S.  Eitrem,  Die 
Phànkenepisode  in  der  Orfysfice  [Eberhard].  Cherche  avec  beaucoup  de  sagacité 
à  donner  la  solution  des  contradictions  qui  se  trouvent  dans  les  chants  5 

J6  à  8;  peu  convaincant  néanmoins.  %  S.  Preuss,  Index  hocraieus  [Ph.  Weber]. 
Mérite  à  un  haut  degré  considération.  ^  H.  V.  Hilpreght,  Die  Ausgrabwigen 
in  Assyrien  u.  Babylonien^.  1.  (pi.)  [Ilaiisen].  A  recommander  instamment.  \ 
J.  Beloch,  Griech.  Geschichte  lll.  Sect.  1  et  2  [Bauer].  On  doit  souhaiter 
de  nombreux  lecteurs  à  ce  livre  remarquablement  écrit  et  d'une  haute 

20  valeur  scientifique.  ^  G.  Cousin,  De  urhibus  quorum  nominibus  vocabulum 
itôAtç  finem  faciebat  [Uansen].  Excellent  travail  préparatoire  à  une  réédition 
éventuelle  du  Dictionnaire  des  noms  propres  de  Pape,  f  G.  Curgio,  Vaposirofe 
nella  poesia  latina  [P.  Wessner].  Donne  l'idée  de  quelque  chose  d'interrompu 
brusquemeut  et  d'inachevé.  ^  Theodor  Mommsen,  Gesammelte  Schriften  P.  1. 

2B  Jurisliche  Schriflen.  T.  1.  [Hitzig].  Ces  diss.  o:it  besoin  d'une  façon  très 
différente  du  travail  de  révision  et  de  complément,  surtout  les  travaux  les 
plus  récents  concernant  les  papyrus.  %\  19  août.  M.  B.  Mendes  da  Costa, 
Index  etymologicus  diclionis  Homericae  [Stolz].  Beaucoup  d'application  dépensée 
sans  aboutir  au  résultat  désiré.  ^Z)fr  Traum  oder  Lucians  Leben-^gang  v.  Ika- 

30  romenipp  oder  die  Himmelreise  hrsg.  u.  erkl.  V.  R.  Mras.  Fasc.  1  (texte)  [K. 
Burger].  Rendra  de  bons  services.  ^  Carlo  PaSGal,  Plaulo  I  caplivi  col  corn- 
menlo,  2«  éd.  [P.  'Wessner].  Cette  nouvelle  éd.  a  gagné,  bien  qu'elle  ne  satis- 
fasse pas  tous  les  desiderata,  t  Paul  Deutigke,  Vergils  Gedichte,  Erkl.  v. 
Th.   Ladewig   u.  G.    SCHAPER.    Fasc.   3,   Livres  7-12   de   l'Enéide,   ô»   éd. 

36  [HeitkampJ.  Grands  éloges.  \  A.  Ludwig,  On  the  dualforms  e  w  au  [II.  Kluge]. 
Explications  très  vraisemblables,  mais  dénuées  de  témoignage  concluant. 
f  J.  N.  SvORONOS,  Das  Alhener  Nationalmuseum.  Deutsche  Ausg.  v.  W.  Barth, 
Fasc.  3-4  :  Die  Reliefs  mit  Ausschluss  der  Grabreliefs  (pi.)  [Neiiling]. 
Valeur  durable.   ^  0.    KûSpert,   Ueber   Bedeulung   u.    Gebrauch   des  Worles 

♦<•  «  caput  »  im  dlteren  Lalein  [Funck].  Repose  sur  des  recherches  approfondies 
et  indépendantes,  yi  2  sept.  A.  Rainfurt,  Zur  Quellenkrilik  von  Gnlens  l'ro- 
Ireptikos  [H.  Marquardt].  Très  approfondi.  ^  G.  Valeri  Flacci  Argonauticon 
Hbri  oclo.  Recog.  C.  Giarhatano  [GiirschingJ.  Travail  laborieux  qui  fait 
avancer  l'exégèse  du  poète.  ^  W.   Dittenbirger,    Orientis   Graeci  Inscr. 

♦6  Seleclae,  I  [O.  Schulthess].  Porte  le  brillant  témoignage  de  l'érudition,  de 
la  sagacité  et  de  l'application  opiniâtre  de  D.  %  G.  Cousin,  Kyroa  le  Jeune 
en  Asie  Mineure  [Haii6en|.  A  ne  pas  négliger  pour  quiconque  s'occupe  de 
l'histoire  de  Cyrus  et  de  l'Anabase,  l'auteur  ayant  refait  l'itinéraire  de  Gyrus 
depuis  Sardes  jusqu'au  passage  de  l'Euphrate.  If  L.  Wengbh,  Hôm.  u.  aniike 

60  liecliisgeschichle  [U.  F.  Ilelzeg].  On  ne  peut  qu'approuver  le  programme  tracé 
par  II.  If  Th.  Gomperz,  Essays  u.  Erinnerungen  ]  Wackermann].  Les  lecteurs 
seront  reconnaissants  à  l'auteur  de  ce  recueil  plein  de  mérite  qui  contient 
entre  autres  des  essais  sur  Démosthène  homme  d'État,  sur  Aristote  et  la 


NEUK   PHILO LOGISCHE    RUNDSCHAU.  91 

Polileia  et  Bacchylide.  tî  16  sept.  H.  Diels  u.  W.  Schubart,  Didymos' 
Kommentar  zu  Demosthenes  (Pap.  9780)  nebst  Wôrterbuch  zu  D'.s  Aristociatea 
(Pap.  5008)  (pi.)  [DeuerliiigJ.  Approfondi  et  sagace.  Qqs  conjectures  du  cri- 
tique. ^  W.  SiEGLiN,  Qnellen  u.  Forschungen  zur  nlten  Geschichle  u.  Géographie^ 
Fasc.  9  :  D.  Detlefstn,  Die  geographischen  Bûcher  (II,  242— VJ  fin)  der  Naturalis  ^ 
Historia  des  C.  Plinius  Secundus  [II.  StailerJ.  Personne  n'était  mieux  qualifié 
pour  cette  tâciie  que  D.  La  question  difficile  du  rapport  des  rass  est  exposée 
dans  la  préface  avec  une  clarté  inconnue  jusqu'alors.  ^  B.  Nibsb,  Geschichle 
der  griech.  u.  makedontschen  Staalen  seil  der  Schlacht  bei  Chaeronea.  P.  3 
[Swoboda].  Très  méritoire,  conserve  toute  sa  valeur  malgré  la  concurrence  "^ 
redoutable  du  T.  3  de  l'histoire  de  Beloch  <v.  R.  d.  R.  25,  88,  46>.  %  30  sept. 
Zu  HoraliusOd.  2  20,  6f  «  non  ego  quem  vocas»[H.  Rôhlj.  Non  ego  rappelle 
OuTt;  d'Ulysse,  c'est  un  surnom  donné  à  Horace  par  Mécène.  Les  vers  5-7  de 
rOde  20  du  2e  livre  signifient  "•  Ich,  der  Abkômmling  armer  Eltern,  der  Herr 
Ichnicht,  wie  du  mich  nennst,  geliebter  Ma,cenas,  werde  nicht  untergehen".  ^  '^ 
Euripides  Iphigenie,  hrsg.  v.  K.  BusCHE  [Bucherer].  Comble  une  lacune  mal- 
gré qqs  faiblesses  dans  le  commentaire.  If  L.  Valmaggi,  Di  un  passo  interpo- 
lato  nelle  Storie  di  facito  (Att.  d.  Acc_ademia  Torino)  [E-WolfTJ.  Les  expressions 
H.  III  40  «  per  occullos  iramites  »  et  «  vitata  Ravenna  »  ne  sont  pas  en  contra- 
diction comme  l'a  cru  V.  f  R.  Sabbadini,  Spogli  Ambrosiani  latini  [P.  Wess-  2<^ 
ner  |.  Travail  qui  n'est  pas  sans  mérite,  car  il  épargnera  à  maint  savant  des 
recherches  infructueuses.  ^  H.  Uhle,  Bemerkungen  zur  Anakolulhie  bei  griech- 
Schriftstellern,  besonders  bei  Sophocles  [Paelzolt].  Tout  à  fait  méritoire.  î  f 
Paul  Degharme,  La  critique  des  traditions  religieuses  chrz  les  Grecs,  des  origines 
au  temps  de  Plutarque  [P.  W.].  Livre  de  valeur  qui  se  lit  avec  utilité  26 
et  plaisir,  bien  que  sur  certains  points  il  n'apprenne  rien  de  neuf  à  beau- 
coup de  lecteurs,  t  Max  C.  P.  Schmidt,  Altphilologische  Beitrdge.  Fasc.  2. 
Terminologische  Studien  [W.  Grosse^.  Explication  populaire,  dans  le  bon 
sens  du  mot,  de  termes  mathématiques.  ^  T.  Mommsbn,  Beden  u.  Anfsdtze 
(pi.)  [Funck].  11  faut  admirer  la  clarté  et  la  précision  de  la  pensée  unies  30 
à  la  chaleur  du  sentiment  qui  n'ont  rien  perdu  de  leur  force  dans  un  âge 
avancé  de  la  vie.  ^  R.  Agahd,  Attische  Grammatik.  Unter  Beriicksichtigung 
des  "  Elemenlarbuchs  aus  Homer"  [0  Walther].  Ces  deux  livres  qui  reposent 
sur  une  base  scientifique  sont  bien  appropriés  à  l'enseignement,  f  Epi- 
taphes.  Textes  choisis  et  commentaires  p.  p.  F.  Plessis  [0.  Hey].  Rendra  36 
de  bons  services  sans  prétendre  à  une  originalité  scientifique.  \^  14  oct. 
Aristophane,  La  Paix.  Éd.^crit.  et  expl.  par  P.  MazOn  [  ].  A  mis  tous  ses  soins 
à  la  constitution  du  texte.  Toutefois  Tapparat  critique  qui  laisse  de  côté 
le  témoignage  des  grammairiens  et  des  lexicographes  est  trop  maigre. 
Puisse  cette  nouvelle  éd.  trouver  dans  le  monde  des  philologues  l'accueil  so 
qu'elle  mérite.  En  tous  cas  elle  promet  d'être  un  digne  complément  à  l'ed. 
magistrale  d'un  van  Leeuwen.  ^  Fr.  Paetzolt,  Adnotaiiones  criticss  ad 
Lucianum  imprimis  pertinentes  [Biirger].  Contribution  de  valeur  à  la  critique 
du  texte,  qui  ne  peut  être  négligée  par  un  futur  éditeur  de  Lucien,  t  J. 
Vahlen.  Index  leclionum  quse  in  Universitate  lilteraria  Friderica  Goilelma  46 
per  semestre  aestivum  a.  1905  item  per  semestre  hibernum  habebuntur  [F. 
Guslavsson].  Remarques  critiques  sur  qqs  auteurs  latins  qui  font  preuve 
de  circonspection  bien  qu'elles  n'emportent  pas  toujours  la  conviction.  % 
Aug.  AUDOLLENT,  De fixionum  tabulas. . .  inslruxit  [0.  Hey].  L'auteur  était 
mûr  pour  cette  tâche  difficile,  qu'il  a  approfondie  dans  toutes  les  direc-  so 
tious  et  a  fait  preuve  d'un  jugement  sain.  Dans  un  petit  nombre  de  cas 
l'exposition  laisse  à  désiser  pour  la  clarté.  *l^  28  oct.  Friedrich  Blass,  Die 
Interpolalionen  in  der  Odyssée  [E.  Eberhard].  L'Odyssée,  d'après  B.  est  l'œuvre 


92  1905.    —    ALLEMAGNE. 

d'un  seul  poète.  Sur  les  12110  vers  dont  elle  se  compose  il  y  a  plus  de 
10000  vers  authentiques.  ^  F.  Ramorino,  Le  satire  di  A.  Persio  Flacco 
illustrate  con  note  italiane  [Josef  Sorn].  Bien  approprié  à  une  première 
lecture.  Le  critique  propose  un  certain  nombre  de  conjectures,  f  H.  Collitz 

8  u.  F.  Beghtbl,  Sammlung  der  griech.  Dialeklinschriften.  T.  3.  P.  2  Fasc.  5 
(et  dernier)  p.  p.  F.  Bechtel  [Stolz].  Travail  magistral,  f  J.  Hensb, 
Grifchisch.-rômhche  Alieriumsktmde  [Arnold  Behr].  Solide  mais  répondrait 
mieux  à  son  but  sous  une  forme  plus  concise,  t  Margarete  Heine,  Suhs- 
tanlivm  mit  a  privativum  [Hans  Meltzer].  Fait  preuve  de  clarté,  de  jugement 

iO  sain  et  de  soin.  %%  il  nov.  T.  R.  Mills,  Lucian  :  Charon  and  Piscator 
Paetzolt].  Éd.  soignée  en  dépit  des  faiblesses  relevées  dans  l'art,  et  bien 
appropriée  à  servir  d'introduction  à  la  lecture  de  Lucien.  ^  M.  Tullii  Cice- 
ronis  Tusculanarum  dispulationum  libri  quinque,  erkl  v.  G.  ÀMMON  [Hoder- 
mann].  I.e  commentaire  donne  une  très  favorable  impression.   ^  Garolina 

*B  Lanzani,  Gli  oraculi  greci  al  tempo  délie  guerre  persiane  [Sitzier].  Des  résultats 
justes,  d'autres  contestables,  f  S.  H.  Butchrr,  Harvard  Lectures  on  Greek 
Subjects  [Hodermann].  Bien  qu'écrit  pour  le  grand  public  B.  a  su  garder  et 
rendre  intelligible  à  son  auditoire  la  raéihode  scientifique,  f  W.  Christ, 
Geschichtc  der  griech.  Literatur  bis  auf  die   Zeit  Justinians  [Silzler].    Des 

«0  additions  et  des  améliorations  presque  à  chaque  page.  La  bibliographie 
toutefois  a  encore  besoin  d'une  révision.  If  R.  Menge,  Troja  u.  die  Troas 
nach  eigener  Anschauung  geschildert  2'  éd.  (pi.)  [P.  W.].  Attrayant; 
recommandé  aux  élèves  des  gymnases.  ^  F.  Franziss,  liayem  aus  Pômer- 
seit  [Id.].  Beaucoup  d'érudition  et  d'application,  mais  peu  satisfaisant   en 

26  somme,  l'auteur  n'étant  pas  maître  de  son  sujet,  tf  25  nov.  Eng.  Drerup, 
Homer  (pi.)  [Kluge].  Ouvrage  à  tendance  populaire  qui  ne  répond  qu'im- 
parfaitement à  son  but  à  cause  de  la  présence  de  discussions  scientiliques. 
^  Euripide,  Hippobjte,  nouv.  éd.  —  Electre,  S*"  éd.  Oreste,  3"  éd.  p.  p. 
Henri  Wbil  [Bucherer].  Le  texte  est  plus  conservateur  que  dans  les  éd. 

30  antérieures.  Le  commentaire  critique  bien  qu'insuffisant  pour  une  étude 
approfondie,  conserve  sa  valeur  à  côté  de  celui  de  Wecklein.  Les 
introductions  et  le  commentaire  explicatif  peu  modifiés  séduisent  tou- 
jours par  leur  fraîcheur  et  leur  élégance,  f  G.  Walter,  De  Lyco- 
phrone    Hnmeri  imitatore    [Sitzier].    Juste,   mais   la  tendance  à  chercher 

35  une  source  pour  chaque  expression  est  injustifiée  à  l'égard  d'un  poète  tel 
que  Lycophron.  f  C.  Tavlor,  The  Oxyrhynchus  Sayings  of  Jésus  [Nestlé]. 
Contribution  qui  est  la  bienvenue  à  la  solution  approximative  du  difficile 
problème  des  Logia.  ^  A.  Baumgartnbr.  Gesckichte  der  Weltliteralur  IV  : 
Die  latein.  u.  griech.  Literatur  der  christlichen  Vôlker.  3»  vi  'i'"  éd.  [Hoder- 

40  mann].  Louable  application,  compétence  approfondie,  jugement  fin,  qualités 
que  reconnaîtront  sans  restriction  aucune  ceux  auxquels  déplaît  le  ton  de 
polémique  de  B.  \  Max  Schbrmann,  Der  erste  punisrhe  Krieg  ira  Lichte  der 
livianischen  Tradition  [Luterbacher].  Jugement  mûr;  rendra  d'importants 
services  aux  recherches  futures.  ^^  9  déc.  Paul  Mazon,  Essai  sur  la  compn- 

45  sition  des  comédies  d'' Aristophane  [Pongratz].  Progiès  important  sur  les 
théories  de  Zielinski,  fait  augurer  de  belles  espérances  si  M.  reste  fidèle  à 
l'étude  d'Aristophane,  t  F.  Pichlmayur,  Des  Lucian  aus  Samosala  Traum  u. 
Charon  [Paelzolt'.  Pratique,  répond  bien  aux  besoins  de  l'enseignement.  % 
Q.  Horatii  Epistutae  erkl.  v.  Wilh.  Wbgbhaupt  [Wackermann].  Les  écoliers 

50  et  ceux  qui  abordent  la  philologie  consulteront  cette  éd.  avec  profit.  ^  P. 
Gardner,  a  grammar  of  greek  art  {p\.)  [P.  W.J.  Introduction  à  l'archéologie 
de  l'art  à  l'usage  des  écoliers,  qui  atteint  son  but.  ^  K.  B.  Clapp,  Hinius  m 
Greek  melic  poelry  [B.].  Soigné  et  réussi.  ^  Cari  PaTZCH,  Archaologisch-epigra- 


PHILOLOGUS.  93 

pkisclie  Untersuchungen  mv  Geschichle  dev  rôm.  Provins  Dalmatien  P.  6  (pi.) 
[P.  W.]-  Mine  abondante  de  renseignements  pour  l'histoire  de  la  politique, 
de  la  civilisation  et  de  la  religion  sous  l'empire  romain.  ^  R.  Schubert, 
Untersuchungen  ubfv  die  Quellen  sur  Geschichle  Philipps  11  von  Maltedonien 
[W.  SternJ.  Substantiel.  %  H.  A.  Sandbrs,  Roman  Hislorical  sources  and  ins-  5 
litutions  [LuterbacherJ.  Analyse.  ^  E.  FabriGIUS,  Die  Besitâname  Dudens  durch. 
die  Rômer'{pL)  [P.  W.].  Excellent  petit  livre.  ^  7  Ivo  Bruns,  Vorlràge  u, 
Aufsàlse  [FunckJ.  Réunion  par  les  soins  de  Birt  de  vingt  mémoires  ou 
leçons  qui  font  déplorer  plus  vivement  l'anéantissement  de  si  belles  pro- 
messes. %*i  23  déc.  C.  O.  ZURELTI,  L'Iliade  VI  1.  21-24  [Kluge].  Est  à  la  hau-  10 
leur  des  précédents  volumes  <v.  R.  d.  R.  26,  114,  37>.  ^  V.  Strazzulla, 
/  Persiani  di  Et,chilo  ed  it  nomo  di  Timoteo  volgarezzati  in  prosa  fSitzler]. 
Trad.  fidèle  et  agréable  à  lire,  introduction  qui  repose  sur  une  étude  soignée 
de  la  littérature  du  sujet.  Travail  très  méritoire  en  somme,  f  W.  Wyse, 
The  speeches  of  Isaeus  with  critical  and  explanatory  notes  [Gust.  WôrpelJ.  16 
Sauf  une  appréciation  trop  défavorable  du  caractère  d'Isée  comme  avocat, 
cette  éd.  mérite  les  plus  grands  éloges  pour  le  soin,  la  sagacité,  la  profon- 
deur scientilique  dont  elle  fait  preuve.  If  M.  Tulli  Ciceronis  Tusculanarum 
Disputationum  libri  quinque  revised  text  with  introd.  and  comm.  by  Th. 
W.  DOUGAN  I.  1.  1  et  2  [Ilodermann].  Solide.  \  A.  Persii  Flacci  salwarum  ïo 
liber.  Rec.  Sanli  Consoli  Ed.  major  fâorn].  Excellent.  %  W.  G.  Gunnerson, 
Historij  ofu-stems  in  Greek  [StolzJ.  Très  méritoire.  ^  E.  ROESE,  Ueber  Mithras- 
dieiisi  [G,  Fr.].  Connaissance  approfondie  de  la  littérature  du  sujet,  sujet 
expo.sé  avec  clarté  et  avec  des  appréciations  personnelles. 

Henri  Le  bègue.  86 

Philologische  Untersuchungen.  Heft.  18.  L'histoire  du  texte  des 
Bucoliques  grecs  [U.  v.  Wilamowitz-Moellendorff]  I.  Histoire  du  texte. 
Théocrite  1.  3-13  ;  14.  2;  15-18  (Kyvjo-xa;  spco;.  ^apfiaxeûxpiai.  'AStovtx^ouo-at. 
n-roX£[JLaïo(;.  Xâpixe;.  'EXévv)).  Btwvoç  'ETti-râptoi;.  Groupe  de  mss  'l>.  (contenant 
les  addenda  aux  poésies  de  Théocrite  qui  se  trouvent  dans  V.  Tr.)  Groupe  30 
de  mss.  Il  (famille  de  mss.  BCD).  L'EjpwuTi  de  Moschos.  Résumé.  La  tradi- 
tion manuscrite  dans  l'antiquité.  II.  Addenda.  1,  Noms  propres,  remarques 
critiques  complétant  l'ouvrage  de  Wendel  :  De  nominibus  bucolicis.  2,  Dis- 
position par  strophes.  3,  Époque  de  composition  des  œuvres  de  Théocrite, 
entre  274  et  260.  4,  Ilylas  et  Aites,  élude  sur  ces  deux  petits  poèmes.  5,  Les  35 
Dioscures.  6,  L'épigramme  IV.  7,  Théocrite  9.  Virgile  a  beaucoup  imité  ce 
poème  sous  la  forme  où  nous  le  lisons  ei  à  la  place  qu'il  occupe,  on  a  sou- 
tenu que  c'était  un  conglomérat  de  fragments  de  Théocrite,  en  tout  cas  il 
est  mauvais  du  commencement  à  la  tin.  8,  Lenai,  titre  énigmatique  qui  ne 
répond  à  rien  de  ce  qu'il  y  a  dans  le  poème  consacre  à  la  mort  de  Penlhée.  40 
9,  Ileraklès  (Théocrite  25)  a  de  l'importance  pour  l'art  hellénistique.  10,  Pas- 
sages isolés,  a,  Thyrsis  29,  30;  b,  103-107,  établissement  du  texte,  corrections 
d'après  Virgile;  c,  Théocrite  5,  73  n'est  pas  authentique;  d,  sur  Heraklis- 
kos  31,  76,  86-87  ;  e,  L'épitaphe  de  Bion  16,  au  1.  de  yripy;  i'eiôe  lire  f'npaî  à^ioei. 
11,  Sur  les  -re^voTïaéYvta.  —  Corrections  et  additions.  X.  *5 

Philologus.  Tome  LXIV.  Marginalia,  II  [Th.  Zielinski].  Restitution  d'un 
fragm.  d'un  comique  grec  publié  d'abord  par  V.  Jernstedt.  —  Suppléments 
et  corrections  à  Kaibel,  Epigr.  127,  192,  233,  254,  261,  277,  286,  348,  395,  442, 
454,  478,  eOO,  615,  618,  640,  794,  814,  1124.  —  Correction  aux  inscr.  des  latrines 
d'Ephèse.  —  Le  sujet  du  Méléagre  d'Euripide  était  la  jalousie  incestueuse  50 
d'Althée,  comme  on  peut  le  conclure  en  comparant  les  peintures'  du  vase 
de  Ruvo  et  du  vase  d'Armento.  La  pièce  rentrait  dans  la  catégorie  des 
■{i[i.o{.  àvddtot  (Arist.,  Guêpes,  841   suiv.  ;  cf.  Esch.,  Cho.  58o  suiv.).   —  Un 


94  1905.   —   ALLEMAGNE. 

motif  simplement  indiqué,  un  projet  qui  n'est  pas  suivi  d'effet  dans  une 
tragédie,  est  une  allusion  à  une  oeuvre  antérieure  où  le  motif,  le  projet 
forment  le  thème.  Ainsi  il  y  avait  une  pièce  où  Hercule  entraînait  sa  femme 
dans  la  mort;  Trach.   1036,  1066,  1108,  1133.  Défense  de  cette  hypothèse  et 
5  réponse  à  diverses  objections.  —  Correction  à  Paus.,  VIII,  18,5.  —  Date  de 
Cic,  Pro  Rose.  com.  :  77/76  ;  on  peut  prendre  «  decem  annis  »,  523,  au  sens 
propre.  —  L'Art  d'aimer  d'Ovide  est  une  parodie  humoristique  des  traités 
de  rhétorique,  comme  le  prouvent  le  titre  (cf.  ars  oratoria.  Quint.  II,  14,  1), 
l'opposition  de  l'art  à  la  nature  (ars,  ingenlum),  la  division  en  trois  parties, 
to  l'invention  (reperire  labora),  les  loci  (1,  45).  —  La  femme  abandonnée  a  été 
une  figure  d'héroïne  dans  la  tragédie,  de  femme  dans  la  comédie  et  l'élégie 
alexandrine.  Ou  peut  établir  la  différence  en  comparant  Virgile  et  Ovide, 
dont  les  passages  décisifs  sont  En.,  IV,  327  suiv,,  et  lier.,  VII,  133.  —  La 
Cléopâtre  de  Shakespeare  procède  de  la  Didon  d'Ovide,  mais  avec  une  ruse 
IB  instinctive  qui  vient  de  Plutarque.  —  Pétr.  31,  uinum  dominicum,  minis- 
traloris  gratia  est  :  proverbe,  dont  l'original  grec  peut  être  restitué  d'après 
Aristoph.,  Eq.  1205  :  ÔEaTci^dUvoç  (ou  Seo-tcotixoî)  oîvo;,  xoC  TtapaOévro;  6'  yj  X'^P^i-  — 
Le  Genius  des  hommes  et  la  luno  des  femmes  ne  paraissent  pas  s'opposer, 
Tout  s'explique  si  les  mots  latins  sont  des  traductions  du  grec  :  "Hpwç, 
20  "Hpa.  La  spécialisation  sexuelle  est  donc  du  temps  où  la  religion  romaine 
subit  l'influence  prépondérante  de  la  Grèce  et  l'on  ne  peut  en  conclure  le 
sens  de  Genius,  comme  un  dieu   masculin  de  la  génération.  —  Tessère, 
1778   Rostowzew  :  Némésis  et  un  suppliant;  léj^ende  :  roga,  annuo  ;  cf. 
Théocr.,  14,  62.  —  Les  sept  péchés  capitaux  se  retrouvent  dans  Hor.,  Ep. 
25  I,  1,   33  :  auaritia,  laudis  amor,  inuidus,  iracundus,  iners,  uinosus  (gula), 
amator.  La  doctrine  est  d'origine   astrologique,  non   seulement  quant  au 
chiffre  (Reitzenstein,    Périmandres,  232,  n.  2),  mais  aussi  quant  aux  déter- 
minations ;  voy.  Serv.,  En.,  VI,  714,  où  manquent  le  soleil  et  la  lune,  que 
l'on  peut  facilement  assigner  à  la  gourmandise  et  à  l'envie.  La  source  d'tlor. 
30  est  Posidonius,  le  défenseur  philosophique  de  l'astrologie.  La  doctrine  de 
Servius   ne  trahit  donc  pas  une  influence  chrétienne,  comme  l'a  soutenu 
Maass,  Tagesgôtter,  33.  —  Oracles  alchimiques  d'Apollon,  dont  le  rythme 
ïambique  a  été  méconnu  par  B-irthelot  et  Ruelle  (dans  Olympiodore,  31,  42, 
43).  —  Correction  à  l'initiative  de  Léontios,  telle  que  l'exigeait  Bouché- 
35  Leclercq,  d'après  un  ms.  de  Vienne,  Catal.,  VI,  66.  On  retrouve  les  mêmes 
données  astrologiques  dans  le  Wallenstein  de  Schiller,  et  cependant  l'ini- 
tiative a  été  publiée  pour  la  première  fois  en  1898.  —  Erreurs  commises  par 
Shakespeare  sur  Plutarque,  en  partie  par  la  faute  du  traducteur  North.  % 
Recherches  sur  la  lettre  grecque,  I  fG.  A.  Gerhard].  La  formule  à  Setva  xô 
40  Seîvt  ^aîpeiv.  La  construction  grammaticale  de  cette  formule  a  déjà  préoc- 
cupé les  anciens.  Apollonius  Dyscole,  III,  14,  p.  232  Bekker,  en  donne  deux 
explications  contradictoires  :  xa'pet^  est  un  infinitif-impératif,  il  dépend  de 
léyei  ou  euxETai.  La  première  est  une  tradition  d'école,  dont  Apollonius  n'a 
pas  su   se  dégager,  qui  remontait  à  un  certain   Dionysius,  auteur  d'un 
45  traité  en  un  livre  sur  cette  formule  épistolaire  (scol.  Aristoph.  Plut.  322). 
Ce  personnage  doit  être  le  bibliothécaire   et   secrétaire    de   l'empereur  à 
Rome,  Dionysius  d'Alexandrie  (deuxième  moitié  du  1"  s.).  Son  interpréta- 
tion supposait:  6  Seïva  Tw  Seïvi  xa'peiv-  L  antre  est  la  seule  vraie.  L'abrévia- 
tion a  rendu  obscure  la  fonction  de  l'iuflnilif  ;  de  là  la  formule  xû  6.  Ttapà 
50  Toû  Seîvoî  X»  ^^  enfin,  depuis  le  commencement  de  l'ère  chrét.,  l'omission 
fréquente  de  l'infinitif.  C'est  Xéyei  (ypâçei)  qu'il  faut  suppléer.  La  formule  la 
plus  ancienne  était  à  Seîva  tw  Seïvi  xifie  ^éyet  :  Suidas,  v»  -/a^pei"'  b;  Herodt., 
III,  40;  Plut ,  Sept,  sap.,  6,  p.  151  B  ;  Am.  Marc,  XVII,  4,  18;  c'est  surtout 


t>HILOL0GUS.  95 

l'usage  perse:  Darius  à  Gadatas,  BCH.,  XIII,  529;  Paralipom.,  II,  36,  23; 
Esdr.,  I,  2,   3;   Jos.,    Ànt.,    XI,   2,  2  ;  D.   Laërte,  IX,   13;  Thuc,  I,  129,  3t 
Hippocr.,  Ep.  8,  p.  290  H.  ;   Eslher,  3,  13;  Jul.  Val.,  2,  29;  3,  3  et  10;  Ps. 
Gailisth.,  3,  12;  de  même  Alexandre,  Ps.  Call.,  1,  35;  Jul.  8.,  1,36;  2,  35; 
quand  il  écrit  à  Phocioa  et  à  Antipatros,  c'e.-à-d.  à  des  Grecs,  il  emploie   5 
la  formule  avec  -/afpEtv.  Ainsi  au  v  s.,  la  formule  plus  ancienne  xâSe  )éYei 
n'est  plus  employée  qu'en  Orient  (cf.  Eurip.,  Iph.,  T.,  770).  Elle  est  la  plus 
ancienne  ;  car  d'abord  elle  était  usitée  dans  les   messages  envoyés  par 
exprès  et  formulés  de  vive  voix  :   dans  ce  cas,   la  3*  pers.  s'imposait  (Hdt., 
III,  122  ;  VII,  130).  Quand  on  se  servit  de  l'écriture,  la  formule  passa  dans  10 
la  lettre  avec  son  caractère  impersonnel  et  servU  d'adresse.  Chez  les  Grecs, 
elle  se  fondit  avec  le  salut  initial.  Mais  comme  le  reste  de  la  lettre  était  à 
la  première  pers.  et  que  de  la  bouche  du  messager  elle  avait  passé  à  la 
plume  du  correspondant,   on  ne   la  comprit  plus.  On  y  sentait  plutôt  la 
supériorité  afllrmée  du  maître  sur  le  sujet.  Elle  ae  fut  plus  conservée  15 
intégralement  que  dans  les  édits  (Bruns,  69,  75).  Les  particuliers  laissèrent 
le  verbe  et  les  Grecs  introduisirent  -/«^psiv.  Une  formule  nouvelle  d'adresse, 
dont  le  prototype  existe  dans  l'ancienne  Assyrie,  paraît  dans  Plut.  Dion  31, 
et  les  papyrus  :   (xài)  Seîvi  uapà  (souvent  à.nô  papyrus)  (toû)  gavo;  ;  il  faut 
l'expliquer  en    rétablissant   à.-n.6lQç.  qui   se   trouve   aussi   dans  les    papy-  20 
rus.    L'omission   de   -/«'peiv    dans    la   formule    ordinaire    paraît  dans    un 
document  du  IlIe-IV^  s.  (Ox.  I,  123)  et  devient  régulière  à  l'épcque  byzan- 
tine. —    L'attribution  à  Cléon  de  l'invention   de   la   formule    contenant 
Xa;p£iv   (Lucien,   etc.),    repose   sur    un    fragment    d'Eupolis    (non   Eubule) 
dont  le  sens  a  été  faussé  par  la  recherche  puérile   des   Grecs   pour  les  25 
eypôfjLata.  \  Sur  la  topographie  de  l'ancienne  Athènes  [Eng.  Drerup].  1.  Le 
IleXapytKÔv  èvveâ7tu>>ov.  2.  La  Pnyx.  3.  La  plus   ancienne  ville  inférieure  et 
Thucydide,  II,  15.  t  Metellus  caecatus  [0.  Leuze].  Le  premier  auteur  qui 
raconte  cette  légende  est  Sénèque,  ConLr.,  IV,  2.  Cicéron,  Pro  Scauro,  48, 
n'en  sait  encore  rien.  Ou  savait  seulement  que  Metellus,  pontifex  maximus,  30 
en  241  av.  J.-G.,  avait  sauvé  d'un  incendie  du  temple  de  Vesta  les  objets 
sacrés,  parmi  lesquels  on  croyait  être  le  palladium  troyen.  Ovide,  Fast.,VI,  431, 
suppose  qu'aucun  homme  ne  peut  entrer  dans  le  temple,  mais  factum  dea 
rapla  probauit.  Lucain,  I,  597,  IX,  993,  suppose  qu'aucun  homme  ne  peut 
voir  le  palladium,  pas  même  le  pontife.  Cette  hypothèse  est  une  Action,  35 
probablement  imaginée  par  les  rhéteurs  pour  servir  de  base  au  thème  de 
controverse  rapporté  par  Seuèque.  La  perte  de  la  vue  par  Metellus,  que  ne 
mentionne  pas  Ovide,  qui  connaissait  cependant  ce  thème,  est  également 
une  création  de  l'école.  \  Ad  silvas  Slatianas  siluula  [J.  P.  Postgale].  Cor- 
rection et  discussion  de  nombreux  passages.  ^  Questions  chronologiques  40 
sur  le  livre  XXI  de  Tite  Live  [Fr.  Luierbacherj.  T.  Live  compte  souvent 
pour  une  année  la  fraction  d'une  année.  Ainsi  la  guerre  des  mercenaires 
en  Afrique  dure  3  ans  4  mois  d'après  Polybe,  I,  88,  7,  mais  cinq  ans  d'après 
T.  L.,  XXI,  2, 1.  Chronologie  des  années  241-218.  Elle  est  donnée  exactement 
par  T.  Live  et  Polybe.  %  Extraits  de  livres  de  classe  [0.  Crusius].  Les  recueils  45 
de  pensées  et  de  chries,  en  trimètres,  de  fables  (Babrius),  en  choliambes, 
de  noms  et  données  mythologiques,  doivent  leur  origine  à  l'école.  Le  pre- 
mier échantillon  de  ce   type  est   le   Ps.   Dosilhée.  On  a  ainsi  une  chrie 
d'Auacharsis  sur  ostrakon,  BCH.  1904,  202  (l'iO  ap.  J.-C),  un  fragment  sur 
papyrus  Ox.,  II,  84  :  ce  sont  des  récits  de  morale  en  action,  écrits  sous  la  bO 
dictée  par  des  écoliers.  Des  monostiques  du  Ps.  Ménandre  servent  d'exer- 
cice d'écriture.  Nous  avons  un  certain  nombre  de  piQ^eiî,  mises  dans  la 
bouche  de  personnages  héroïques  et  rédigées  en  hexamètres  :  ainsi  une 


96  1905.    —   ALLEMAGNE. 

tirade  de  l'ombre  d'Achille  aux  Grecs  sur  un  diptyque  du  Caire,  ib.,  p.  208. 
Ces  tirades  ne  sont  pas  des  extraits  d'oeuvres  épiques,  mais  des  composi- 
tions faites  d'après  les  règles  de  la  rhétorique  eu  vue  de  l'école.  Leur 
technique  les  rapproche  de  Nonnos  et  elles  nous  font  connaître  la  poésie 

5  locale  égyptienne.  \^  Mélanges.  Euripide  à  la  nuit  [0.  Schroeder].  Struc- 
ture métrique  et  texte,  Aristoph.,  Gren.,  1331-1365.  If  La  signification  de 
l'oracle  d'Ammon  [E.  Bickel].  Le  Dialogue  pseudo-platonicien  Alcibiade, 
ch.  12,  148  D,  raconte  que  les  prêtres  d'Ammon  préfèrent  la  prière  sincère 
du  cœur  à  toutes  les  offrandes.  Cette  donnée   n'est  pas  une  invention, 

10  puisqu'on  la  retrouve  dans  Lucain,  IX,  515.  L'origine  de  cet  idéal  des  prêtres 
d'Ammon  porte  le  caractère  de  la  prédication  et  de  la  philosophie  cynique. 
Même,  si  la  légende  de  la  fondation  du  culte  d'Ammon  par  Hercule,  le  saint 
des  cyniques,  devait  être  négligée  (Ps.  Servius,  En.,  IV,  196  ;  Strabon,  17,  814), 
il  faudrait  tenir  compte  du  fait  que  les  prêtres  libyens  acceptaient  le  sacri- 

16  tlce  d'animaux  estropiés.  ^  'Oper/aXxo;  et  ^FeuSâpyupo;  au  point  de  vue 
chimique  [Paul  Diergartj.  Le  cuivre  jaune  n'a  été  connu  ni  des  sémites  ni 
des  peuples  chnmitiques.  En  Grèce  et  à  Rome,  son  existence  n'est  certaine 
qu'à  partir  du  i^""  s.  av.  J.-C.  L'oreichalcum  est  auparavant  un  alliage  de 
cuivre  que  nous  ne  pouvons  déterminer  plus  exactement.  Le  •^euoàpYupo;, 

2C  qui  se  trouve  dans  un  passage  de  Strabon,  ne  désigne  pas  le  zinc.  Pour  la 
définition  exacte  des  termes  employés  par  les  anciens  dans  les  sciences 
naturelles,  il  faut  recommander  les  Milleilungen  zur  Geschichte  der  Medhin 
n.  der  Nalurwissenschaften  publiées  par  K.  SUDHOFF  et  W.  A.  KahlbaUM.  1[ 
Hectora  Hectorem  [T.  W.  Dougan].  Hectora,  seule  forme  connue  d'Accius, 

2P  doit  être  rétabli  dans  la  citation,  Gic,  Tusc,  1, 105  ;  Hectora  doit  être  con- 
servé dans  le  texte  de  Gic.  qui  suit  immédiatement,  parce  que  Gic.  reprend 
exactement  le  mot  d'Accius.  î  Les  planètes  dans  Manilius  [Th.  Breiterj. 
Manilius  remet  à  plus  tard  l'étude  des  planètes,  III,  156.  Il  ne  fait  qu'in- 
diquer les  données  essentielles,  I,  50  ;  III,  62-3;  I,  308,  669;  III,  274  ;    V,  2. 

30  L'ordre  de  Manilius  était  celui  des  Stoïciens  (Ghrysippe,  Diels  Dox.  4H5  et 
414;  Gic.  N.  D.  II,  52,  et  118  où  il  faut  rétablir  :  duae  <sphaerae  Veneri  et 
Mercurio>  oboediant,  ipse  sol;  dans  Rep.  IV,  17,  Diu.  II,  91,  Gic.  ne  suit 
plus,  mais  attaque  les  Stoïciens.  Par  suite  V,  6-7  sont  interpolés  ;  de  même, 
1,811-2,  655;  III,  89;  IV,  500  suiv.  Ces  vers  sont  d'un  interpolateur  ancien 

35  qui  regrettait  la  lacune  de  Manilius.  Le  poète  a-t-il  jamais  traité  la  ques- 
tion ?  La  lacune  qui  se  trouve  après  V,  710  était  suffisante,  en  tout  cas, 
pour  achever  le  sujet  commencé,  ortus  et  obitus  des  signes  ;  il  est  inutile 
de  supposer  un  sixième  livre  pour  y  placer  le  coucher  des  signes.  %  Contri- 
butions à  l'explication  et  à  la  traduction  des  comiques  latins  [A.  Funk]. 

40  A  propos  de  la  traduction  par  G.  Bardt  du  Trinummus  et  des  Ménechmes, 
de  l'Andria  et  des  Adelphes.  Sur  le  Trin.  et  les  Mén.  ^  Post-scriptum  à 
l'article  de  Drerup  sur  la  topographie  d'Athènes. 

%^  N»  2.  Juno,  contributions  à  l'élucidation  des  faits  les  plus  importants 
et  les  plus  anciens  de  son  culte  [WalterOtloJ.  Documents  et  lieux  de  culte 

4B  de  Juuon  à  Rome  et  en  Italie.  Le  culte  n'est  pas  d'origine  italique.  En 
dehors  du  Latium  et  de  l'Elrurie,  il  n'y  a  pas  un  seul  ancien  lieu  dr 
culte  de  Junon  ;  les  centres  que  l'on  pourrait  indiquer  sont  des  colonies 
anciennes  ou  des  villes  qui  ont  subi  de  bonne  heure  l'inQuence  de  Rome. 
Les  villes  latines  qui  ont  un  culte  ancien  de  Junou  sont  les  huit  cités 

60  de  la  ligue  latine  du  lemp>  des  rois  (Gora  et  Pometia,  de  bonne  hcur^ 
volsques,  manquent).  C'est  de  là  que  les  Étrusques  l'ont  importée 
("  uni  ''  sur  les  miroirs),  probablement  par  Paieries  comme  Mi- 
nerve, luno  est  la  seule  forme  connue  du  nom  de  la  déesse  ;  on  ne  peut 


PHILO  LOGUS.  97 

la  dériver  de  dioa(i)no,  puisque  jamais  on  ne  trouve  le  d,  ni  surtout 
l'ou  ;  cf.  luno  Loucina  dans  les  anciennes  inscr.  La  Juno  des  femmes  cor- 
respond au  génie  des  hommes.  Le  génie  est  la  force  immatérielle  qui 
engendre  chaque  individu;  le  corps  est  l'homme  lui-même  par  opposition 
à  l'âme  invisible,  cf.  Hom.  A.  3-4.  Le  génie  est  naturellement  fêté  le  jour  ae  5 
la  naissance  et  on  l'appelle  à  l'aide  au  moment  du  mariage,  c'e.  à  d.  au 
moment  où  une  nouvelle  vie  va  être  créée.  Il  appartient  à  la  femme  comme 
à  l'homme  et  le  mot  genius  est  souvent  appliqué  h  des  personnes  ou  à  des 
concepts  féminins  :  Virtutis  CIL.  II  2407,  lunouis  Sospilae  Mart.  Gap.  I,  53, 
Isis  genius  Aegypti  Sen.  Aen.  696,  genius  urbis  Romae  siue  mas  siue  ïo 
femina  Serv.  En.  II,  351.  luno  désigne  l'âme  féminine,  créant  et  conservant 
la  vie,  comme  un  principe  divin  de  sexe  féminin.  Les  sourcils  lui  sont  con- 
sacrés, comme  le  front  au  genius,  parce  que  dans  cos  parties  réside  la  vie. 
La  femme  quae  supercilio  spicit,  PU.  M.  gl.  694,  exerce  la  divination  d'après 
les  .sourcils.  Le  rôle  de  Junon,  comme  principe  général  de  fécondité  dans  la  «5 
nature,  est  établi  par  les  animaux  qui  sont  liés  avec  elle  :  la  chèvre,  la 
corneille,  le  chien.  Ces  animaux  sont  en  relation  aussi  avec  la  pluie  fécon- 
dante. Même  caractère  dans  une  série  de  fêtes  du  mois  de  juillet  où  les 
femmes  jouent  un  rôle  prépondérant  et  qui  sont  des  fêtes  de  purification 
avec  charmes  de  pluie  et  de  fécondité  :  Poplifugia  (5  juillet),  Nonae  Capro-  20 
tinae  (7),  Vitulatio  (8),  Natalis  du  temple  de  Fortuna  muliubris  (6),  Lucaria 
(19  et  21),  Neptunalia  (23).  Dans  CIL.  VI,  96,  deuas  Corniscas  est  un  gén. 
dépendant  de  sacrum.  Parmi  les  variétés  de  Junons,  il  faut  mettre  à  part: 
luno  Gurritis,  déesse  des  curies,  honorée  à  Paieries  ;  luno  Quirilis,  déesse 
des  Quiiites,  à  Rome  ;  les  deux  noms  ont  été  échangés  et  confondus  ;  luno  25 
Popnlona,  doublet  de  luno  Quiritis;  luno  Regina,  identique  aux  précédentes 
et  dont  le  surnom  n'a  pas  de  rapport  à  Juppiter  (qui  ne  s'appelle  pas  Rex 
en  Italie).  Junon  Lucine  porte  le  llambeau  purificateur  au  mariage  et  au 
moment  de  l'enfantement;  ce  n'est  pas  une  divinité  de  la  lumière.  On  con- 
sacre les  calendes  (luno  Calendaris)  ou  la  nouvelle  lune  (Gouella)  à  Junon.  30 
Gomme  il  n'y  a  pas  trace  en  Italie  d'un  culte  ancien  du  soleil  et  de  la  lune, 
ce  n'est  pas  comme  à  une  divinité  lunaire,  mais  comme  à  une  divinité  du 
commencement,  de  la  naissance,  semblable  à  Janus.  Le  nom  de  Gouella  est 
en  rapport  avec  caulae,  entrée,  ouverture  (plusieurs  fois  dans  Lucr.,  CIL. 
XI,  715;  etc.).  L'association  de  Junon  à  Jupiter  dans  le  culte  est,  ou  très  35 
contestable  ou  de  date  récente.  Au  contraire,  tandis  que  le  rex  sacrorum 
est  le  prêtre  de  Janus,  la  regina  sert  Junon.  On  sacrifie  à  Junon  une  truie 
pleine,  caractéristique  des  divinités  terrestres.  Elle  est,  en  réalité,  une 
divinité  des  enfers.  Elle  est  la  résultante  des  Junons  de  toutes  les  femmes. 
Elle  n'a  pas  servi  de  modèle  aux  lunones  ;  mais  celles-ci,  âmes  des  femmes,  40 
se  sont  peu  à  peu  réduites  à  une  puissance  infernale,  à  laquelle  on  deman- 
dait, comme  à  toutes  les  divinités  souterraines,  la  fécondité  du  sol  et  des 
mères.  On  peut  comparer  les  lunones  aux  Kères  grecques.  On  peut  rappro- 
cher le  mot  de  iuuenis,  dont  il  serait  une  forme  féminine.  Sous  l'influence 
grecque  et  de  très  bonne  heure,  Junon,  qui  avait  des  analogies  avec  Héra,  45 
a  été  associée  à  Juppiter.  ^  Les  otages  chez  les  Romains  [A  Mathaei]. 
Étude  des  différents  cas  et  discussion  de  la  théorie  de  T.  Live,  XXVIII,  34, 
7.  %  IléôtXa  [M.  Mayer].  Étude  de  quatorze  exemplaires  trouvés  surtout  dans 
l'Italie  méridionale.  \  Les  discours  du  chœur  dans  les  épopées  homériques 
[G.  Hentze].  Propos  tenus  par  plusieurs  personnes  à  la  fois  et  qui  sont  50 
comparables  aux  chants  du  chœur  dans  le  drame.  11  y  en  a  28  dans  Homère, 
10  dans  l'Il,  et  18  dans  l'Od.  Comparaison  avec  les  épopées  germaniques  et 
françaises  et  avec  Goethe.  ^  Theocritea  [G.  Wendel].  1.  Les  éditions  de 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  7 


98  1905.    —    ALLEMAGNE. 

Cemmeliij  et  de  D.  Heiusius.  2.  Dans  les  Thalj'ties,  Siinichidas  et  Sicelidas 
sont  des  déguisements  ethniques,  à  forme  patronymique,  sous  lesquels  se 
cachent  Theocrite  (de  Cos)  et  Asclépiade.  3.  Le  mime  des  Syracusaines 
était  commenté  par  la  mimique.  4.  Ib.,  72.  lire  :  ô'xXo;  à<(xi>6p(3î  ;  la  foule 

5  est  le  nombre;  proverbe  ;  cf.  Aristoph.  Nub.  1201  ;  Hor.  Epit.  I,  2,  27.  5. 
Corrections  à  Hylas  d'après  Ox.  IV,  694.  6-9.  Notes  sur  le  ms.  gr.  Paris 
2884,  de  1298.  Il  porte  en  face  de  8,  88  l'indication  àvxtaTpoçr,.  ^  Glanures 
pour  les  fragments  de  l'astrologue  Anubion  [A.  LudwichJ.  Citations  dans  le 
commentaire  de  Julien  d'Halicarnasse  sur  Job;  elles  ont  pu  être  prises  au 

10  i*'  iivie  des  Manelhosiana  dont  une  édition  nouvelle  est  nécessaire,  ^  Niobe 
dans  Ovide  [O.  AltenburgJ.  La  première  partie  du  livre  VI  des  Métamorphoses 
présente  des  contradictions  et  des  obscurités,  surtout  dans  l'indication  du 
lieu  des  scènes  et  de  l'arrivée  des  personnes  (218-302,  313-324,  401-423).  Elles 
s'expliquent  par  la  nature  des  légendes  et  la  manière  dont  Ovide  a  utilisé 

16  ses  sources.  Ou  ne  connaît  pas  celle  de  l'histoire  d'Arachné  ;  cependant  on 
fera  bien  de  comparer  Hygin,  274  ;  scol.  Nicandre  Thér.  8  et  11,  qui  citent 
Théophile  le  Zénodoléen,  probablement  ses  Attica.  Pour  Niobé,  ni  Eupho- 
rion  ni  ApoUodore  ne  sont  les  sources  du  poètes;  les  œuvres  d'art  montrent 
avec  quelle  liberté  on  avait  varié  les  formes  de  la  légende.  Ovide  a  pu  ima- 

80  giner  certains  épisodes.  \  La  police  des  domaines  dans  l'empire  romain 
[M.  RostowzewJ.  Police  des  saltus  exercée  par  les  saltuarii,  d'après  les 
Digestes  et  les  inscriptions.  On  ne  les  trouve  généralement  pas  dans  les 
domaines  impériaux,  qui  étaient  gardés  par  des  soldats.  L'institution 
a  pris  naissance  en  Italie.  Elle  s'est  répandue  en  province.  En  Orient,  on 

25  trouve  des  ôpeo-  ou  ôpoçuXaxeç.  L'indépendance  des  saltus  à  l'égard  des  com- 
munautés voisines  fait  de  ces  gardiens  de  véritables  agents  de  police. 
^^  Mélanges;  Sur  Xénophane  [K.  Praechter].  D'après  30  Diels,  X.  croit 
que  toute  l'eau  vient  de  la  mer.  Cette  théorie  est  combattue  par  Aristote, 
Meteof.,  II,  2,  p.  354  b  15;  voy.  aussi  Sén.  N.  Q.  111,  5.  Elle  a  été  admise  au 

30  contraire  comme  conforme  à  la  Bible  (Eccles.  1,  7  ;  cf.  Isid.,  Nat.  rer.  41), 
et  l'enseignement  de  Xénophane  sert  de  base  à  saint  Basile,  Hexaem., 
hom.  4,  6  et  7,  p.  92  c  et  93  a.  %  Sur  Ammien,  Sénèque  et  Pline  le  jeune 
[Th.  Stangl].  Am.  Marc.  XIV,  11,26,  lire  :  erectas  amentium  (ou  dementium) 
ceruices  ;  Sén.,  De  pion,  3,  4  :  contumacissimum  quemque  et  erectissimum 

35  agyreditur  ;  PI.,  punég.,  44,  6  :  amas  constantiam  ciuium  erectos  que...  ; 
Am.  Marc.  XX,  7,  6  :  eaque  re  sauciabantur  ;  XXII,  15,  28  :  omnem  altitu- 
diuem  quae  hominum  manu  ;  XXX,  ô,  6  :  iam  supperatus  liuentibusque...  ; 
XXXI,  10,  1  ;  eaque  temporum  rabies.  %  Contributions  à  l'explication  et  à 
la   traduction   des   comiques   latins   [A.   Funck].   Voy.  le   n»   1.    Sur   les 

40  Ménechmes,  l'Andria  et  les  Adelphes. 

^11  N»  3.  Considérations  métriques  dans  le  choix  des  formes  verbales  par 
Homère  [P.  Thouvenin].  1.  Désinences  personnelles.  2.  Emploi  de  l'augment. 
%  On.  Lentulus  et  P.  Dolabella  |  W.  von  Voigt].  Une  des  rares  monnaies 
d'or  de  la  République  porte  la  légende  CN.  LENTVL.  C'est  le  nom  de  Dola- 

45  bella,  le  gendre  de  Cicéron.  Sur  la  transitio  ad  plebem.  ^  Heraclite  et  les 
Orphiques  [W.  Nestlé].  Heraclite  a  dirigé  sa  polémique  contre  les 
Orphiques;  mais  il  leur  a  emprunté  des  données.  Le  principe  unique, 
suivant  lui,  eut  le  feu,  si  on  le  considère  du  côté  matériel  ;  mais  sous  son 
aspect  spirituel,  il  est  Sfxr),  vd[xo;,  £Î[iap(JLévr),  xps'^^'   àvàYxr),    acoiv,    Xdyo;.     Ces 

50  termes,  employés  déjà  par  les  poètes,  ne  sont  pas  nouveaux  ;  ils  reçoivent 
cependant  un  sens  nouveau  comme  désignant  des  forces  cosmiques.  Une 
partie  de  cette  terminologie,  par  là,  remonte  aux  Orphiques  :  Ôîxri,  vdjxo;, 
âvâ^xT),  alûv  (le  terme  est  tiré  d'Hom.,  mais  le  sens  est  orphique)  ;  mais  il 


PHILOLOGUS.  99 

y  a  celle  différence  essentielle  que,  chez  les  Orphiques,  ces  termes  désignent 
des  personniflcalions  différentes,  dans  Heraclite,  un  seul  et  même  objet 
sous  des  rapports  divers.   Heraclite  est  panthéiste,   mais   sa  religion  se 
dissout   en    physique.   Il  se  dégageait  de   la  mystique,   où  s'enfonçaient 
les    Orphiques,   et  gagnait    les   libres   régions   de   la   spéculation    philo-  5 
sophique.  t  Notes  critiques  et  exégétiques  sur  la  philosophie  récente  de 
l'auliquité  (Karl  PraechterJ.  1.  Academ.  philosoph.  index.  Hercul.   col.   1, 
26  suiv.  p.  5  Mekler.  —  2.  Ps.  Aristote,  H.  6au[jL.  àxo;j<7[i..  39.  —  3.  Epictète: 
testimonia  contenus  dans  les  scolies  de  Gorgias  négligés  par  H.   Schenkl. 
—  4.  Dion  Chrysost.  Or.  12,  59.  ^  Contributions  à  l'histoire  du   te:::te  des  10 
Moralia  de  Plutarque  fHans  Wegehaupt].  Étude  du  Corpus  Planudeum  dans 
un  grand  nombre  de  mss  de  Paris,  Rome,  Florence,  Milan,  Naples,  Venise, 
Madrid,  Vienne,  Heidelberg,  Leipzig,  Breslau,  Londres,  Oxford,  Moscou,  le 
mont  Athos.  Ce  Corpus  se  décompose  en  un  certain  nombre  de  groupes  : 
1-22,  23-39,  40-50,  51-54,  55-63,  64-69.  Ces  groupes   sont   préexistants.    Dans  15 
l'antiquité,  il  n'y  avait  pas  de  recueil,  mais  de  petits  groupes  et  des  traités 
isolés.  Sur  l'Aldine.  ^  Un  nouveau  ms.  de  Properce  [Paul  Kôhler].  Ms.  sur 
papier  du  xv«  s.   conservé  aux  archives  de  la  société  scientifique  de  la 
Haute-Lusace.  Le  texte  est  une  combinaison  intelligente  des  leçons  des 
deux  familles  de  mss.,  de  sorte  qu'aucun  ms.  ne  contient  autant  de  bonnes  20 
leçons.  Collation.   ^  De  citationihus  apud    Nonium   Marcellum    [W.    M. 
Lindsay].  Liste  des  extraits  faits  par  Nonius,  livres  II  à  IV,  ajoutés  dans 
l'ordre  de  ses  lectures  à  la  premiè.''e   citation.   L'ordre    de   ces   citations 
secondaires  est  fixe  comme  pour  les   premières.   Une  partie  d'entre   elles 
remonte  à  des  glossaires,  l'autre  aux  originaux.  Il  est  superflu  de  discuter  25 
sur  le   texte  d'Ennius  que  lisait  Nonius  :   les  citations  sont  tirées  d'un 
recueil  antérieur.  Lucilius  n'est  pas  cité  d'après  une  autre  méthode  (contre 
Marx),  mais  seulement  pour  les  livres  I-XXI  et  XXVI-XXX  dans  l'ordre 
XXX-XXVI  ;  il  n'avait  pas  XXII-XXV.  ^  Evhémère  et  sa  'lepà  àvaypaçi^  chez 
les  auteurs  chrétiens  [Fr.  Zucker].  On  a  exagéré  la  part  de  l'évhémérisme,  30 
car  souvent  la  polémique  des  chrétiens  se  borne  à  des  critiques   dans  le 
sens  de  Xénophane.  Même  attitude  dans  le  monde  païen  chez  Agatharchides 
de  Guide,  mçtl  'Epuôpaç  eaAâcra-yiç  (Pholius,  cod.  250,  7),  qui  est  en  somme 
celle  d'Eratosthène,  que  l'œuvre  des  poètes  est  4iy-/°'Y'^Y'^i   ^^^  StSaaxaXfa. 
Une  autre  conception,  que  les  dieux  sont  des  esprits  déchus,   des    démons,  ^^ 
est  très  générale  et  nullement  évhémériste.    Le  nom  même  d'Evh.   est  à 
peine  connu  d'un  grand  nombre  d'auteurs  chrétiens.    Les  seules  citations 
nominatives  se  trouvent  dans  Eusèbe,  Prép.  Ev.,  II  (extraits  de  Diodore)  et 
Lactance,  Diu.  Inst.  I  (remaniement  en  prose  de  l'œuvre  d'Ennius).  Il  faut 
ajouter  de  brèves  notes  dans  Aug.  Epist.  44  (19  Némethy),  Giu.  D.,  VII,  '*^ 
27  (20),  Min.  Fel.,  21  (testim.  9)  ;  puis,  un  petit  nombre  d'indications,  sans 
nom  d'auteur  :  Clem.  Al.,  Protr.,  II,  13,  14  ;  Arn..  IV,  24,  V,  19  ;  Firm.  Mat., 
De  er.,  10.  Théodoret,  Graec.   aff.   cur.,  III,  30  emprunte  ses   données   à 
Eus^èbe.  D'ailleurs  aucun  de  ces  écrivains  ne  cite  d'original.  Pour  les  autres 
écrivains,  Evhémère  est  un  athée,  donnée  provenant  d'un  catalogue  des  aôeot  46 
dressé   par   Glitomaque.    La  tendance  particulière  d'Ev.   n'a  été  connue 
d'aucun  Père  grec,  sauf  d'Eusèbe.  Il  est  difficile  de  déterminer  les  sources 
où  Firmicus,  6  suiv.,  a  puisé;  7,  2  est  inspiré  d'Ovide,  Fastes,    IV,  437-442, 
im  Mélanges.    Euripide,    Oreste,  1395-1424  [0.    Schroeder] .   Distribution 
métrique  et  ponctuation.  ^  Citations  méconnues  de  la  Bible  dans  des  ins-  80 
criptions  de  Syrie  et  de   Mésopotamie  [A.   Deissmann].  Supplément  aux 
indications  données  par  Lucas,  Byz.  Z.,  XIV  (1905),  1-72.  Les  témoignages 
épigraphiques  sont  très  importants,  à  cause  de  leur  détermination  chrono- 


iOO  1905.    —    ALLEMAGNE. 

logique  et  topographique  ;  le  problème  des  textes  de  Lucien  et  d'Hésychius 
en  recevra  beaucoup  de  lumière.  Justement  ces  inscr.  proviennent  de  la 
région  où  le  texte  de  Lucien  exerçait  son  influence.  On  voit  aussi  par  ces 
extraits  quels  livres  étaient  lus  le  plus  volontiers  et  le  sens  qu'on   leur 

5  donnait.  \  Julius  Exsuperantius  [A.  E.  Schôue].  Corrections. 

^1[  N»  4.  Sur  la  légende  d'Io  [Ludwig  DeubnerJ.  La  fuite  d'Io  et  le  taon 
d'Héra  sont  des  créations  argiennes.  %  Asclépiades  et  dochmiaques  [O. 
Schroeder].  Structure  et  origine.  %  Les  noms  grecs  de  personnes  en  -ov  et 
leurs  correspondants   latins  [Aug.  Zimmermann].   Le  sufllxe   -lov   sert  à 

lu  former  des  diminutifs  on  de  doubles  diminutifs.  11  alterne  avec  -i;.  Les 
comiques  latins  traduisent  par-ium  les  noms  en -t;  :  Delphium,  Astaphium, 
Phronesium  ;  Ter.,  Hec,  81,  82,  appelle  la  même  courtisane  Philotium  et 
Philotis  En  latin,  -ium  et  -io,  qui  avaient  une  tendance  à  s'échanger 
(excidium,  contagium,  obliuium),  sont  employés  indifféremment  ;  cf.  CIL, 

15  VI,  9499  B  :  Philematio  et  Philemalium.  Une  variante  de  ces  formes  pré- 
sente -fwv.  Liste  des  noms  grecs  et  de  leurs  correspondants  latins.  En  latin, 
on  en  viut  à  employer  les  abstraits  comme  surnoms  :  Siudium,  Peculio, 
Senario,  Testo  (de  lesta,  qui  est  un  surnom  d'homme),  sont  des  noms  de 
femmes.   On  dérive   aussi  des  adjectifs  :  Seuerio,  Secundio,   Tito,  Sexto, 

20  TituUo,  Fortio,  Maxo  (=  Maxima  ?).  11  y  a  aussi  des  noms  d'hommes  de 
même  formation  :  Senio,  Gaudio.  ^  Formules  de  décrets  attiques  [A. 
Mommsen].  Étude  et  liste  des  formules.  ^  De  attribulo  tilulorum  saeculi  V 
Atticorum  obseruationes  quaedam  [Rud.  MiillerJ.  Sur  la  place  du  substanti' 
complément   au  génitif,  des  adjectifs,  numéraux  ou  participes  employés 

26  comme  épithètes.  La  dissertation  de  Muchau  est  sans  valeur.  ^  Sur  la  lit- 
térature des  Scolies  [M.  Manitius].  1.  Vie  et  scolies  de  Perse.  Supplément 
à  Jahn,  d'après  Munich  14498  (xi*  s.).  Renseignements  sur  le  texte  d'Anth. 
lat.  640  (Ausone  ecl.  17  Peiper)  dans  le  même  ms.  et  scolies  de  cette  pièce. 
2.  Scolies  d'Horace,  Dans  le  même  ms.  Le  tex  te  s'écarte  beaucoup  de  celu 

30  des  éditions.  Spécimen  pour  l'Art  poet.  \  Militaria  dans  Ammien  Marcellin 
(Alb.  Millier].  Supplément  aux  études  de  Mommsen.  La  récolte  est  moins 
grande  qu'on  ne  s'attendait  parce  que,  pour  A.,  le  devoir  de  l'historien  est 
de  ne  toucher  qu'aux  choses  importantes  (XXVI,  1,  l)et  que  sa  langue 
militaire  est  très  inexacte.  Corps  de  troupes  nommés  par  A.  (légions,  auxi- 

36  liaires)  ;  flottes  ;  grades  ;  armement  ;  fabriques  ;  enseignes  ;  service  ;  ordre 
de  marche  et  campement;  discipline;  punitions  et  récompenses;  alimen- 
tation et  solde;  mœurs  et  coutumes  (divination,  allocntion,  choc  des  bou- 
cliers contre  larmure  en  signe  d'approbation,  barritus,  signaux,  prestation 
du  serment,  mutilations  pour  éviter  le  service);  rapports  militaires  avec 

40  les  civils.  \\  Mélanges.  Sur  le  Margitès  [0.  ImmischJ.  On  peut  recons- 
tituer, d'après  Théodore  Métochitès  (f  1332),  ch.  76  (Miiller-Kiessling)  :  (irjSÈv 
TToveùvra  (atjô'  èTcàïov  xdé  teu.  Ce  fragment  confirme  la  tradition  sur  les  ïambes 
du  Margitès.  Paul  Lkjay. 

Philologus.   Supplementband  X.  1"  livr.  Recherches  sur  l'histoire  de 

45  l'Iran  [J.  Marquart).  1.  Les  noms  des  mages;  2.  Marche  d'Alexandre  de 
Persepolis  à  ileràt  ;  3.  Ilapaxoâôpa;,  napoTravio-âSai,  Paradata  ;  à  quelles 
montagnes  s'appliquent  c»iS  noms;  4.  Sur  qqs  noms  de  peuples  scythes- 
iraniens  ;  5.  Sur  qqs  inscr.  de  Cappadoce  ;  6.  La  chronologie  de  Cambyse 
et  des  rois  usurpateurs  et  le  calendrier  vieux  persan.  —  Additions  et  recti- 

50  (loations.  Mémoire  de  258  p.  avec  table  des  noms.  XX. 

Rheinlsches  Muséum  fur  Philologie.  Tome  LX.  N»  1.  Keraunos  |H. 
UsenerJ.  La  distinction  d'un  dieu  Kerauuos,  indépendant  de  Zeus,  est 
attestée  par  Hésiode,  par  la  survivance  du  culte  de  Keraunos  en  Macédoine 


RHEINISGHES    MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  101 

et  à  Diocésarée  de  Gilicie.  Les  monnaies  romaines  ont  emprunté  la  repré- 
sentation du  foudre  placé  sur  un  trône  (sous  les  Antonins)  à  la  numisma- 
tique de  Séleucie,  ville  où  l'ancien  culte  de  Keraunos  s'était  maintenu 
(App.  Syr.  58).  Le  lieu  frappé  est  saint  (YiXûcrtov,  èvYiX-jatov,  aêotxov,  fulguritum, 
bidental,  puteal)  ;  il  est  entouré  de  barrières  pour  le  protéger  contre  la  vue  5 
et  le  contact  des  profanes  ;  un  autel  est  dressé;  des  sacrifices  réguliers  ont 
lieu.  Le  ciel  doit  être  libre  au-dessus  ;  dans  un  espace  couvert,  le  toit  doit 
avoir  un  trou  à  la  partie  correspondante.  L'homme  atteint  est  un  favori  des 
dieux  (Artémidore,  p.  93,  24;  94,  26  Hercher).  On  ne  doit  pas  brûler  son 
corps,  mais  l'enterrer  où  il  a  été  frappé.  Encore  au  v»  s.,  les  chrétiens  croient  lo 
que  l'homme  foudroyé  est  habité  par  un  démon  (Callinique,  Hypatios,  p.  37). 
On  trouve  encore  comme  désignations  Zeù;  KaTxiëiz-riç  (Tarente,  Athènes, 
Olympie,  Paros,  Mélos),  Z.  Kpa-racêâTViç  (Nauplie),  Z,  KaitTtwxaç  (xatà  ■Kiita^a.i  : 
Paus.  m,  22,  1).  A  l'origine,  le  dieu  est  une  apparition  momentanée.  Puis, 
on  se  met  d'accord  avec  la  logique  en  le  multipliant.  Kepauvot:  on  lui  trouve  15 
un  pendant  féminin,  IvEpayvta.  Enfin  Zeus  l'absorbe,  Zeù;  Kepayvio;.  Mais 
l'ancienne  conception  est  maintenue  à  côté,  par  les  pratiques  du  culte. 
Rome  fournit  un  développement  semblable.  On  honore  d'abord  Fulgur  (CIL. 
XI  1024);  puis  luppiler  Fulgur  (7  oct.;  cf.  Vitr.,  1,  2,  5).  luppiter  Fulgur 
Fulmen  (CIL.  XII  1807);  puis  luppiler  Fulgerator,  I.  Fulminaris,  I.  Fulmi-  20 
nator,  etc.  Mais  à  Rome,  on  distingue  fulgur  dium  et  la  foudre  de  nuit, 
qui  est  une  divinité  infernale,  Summanus.  On  vénérait  la  foudre  dans  les 
pierres  météorites  et  les  armes  de  l'âge  de  pierre,  prises  pour  des  météorites: 
c'est  le  Zeùç  KaTtTrwTa;  de  Gylhion  en  Laconie,  le  luppiter  lapis  du  Gapitole 
qui  servait  à  sanctionner  les  traités  et  les  serments  (Festus  Panli,  92,  1  ;  25 
115,4;  A.  G.  1,  21  ;  cf.  Virg.  En.  12,  200)  et  qui  servait  au  sacriflco'dans  les 
alliances  (T.  L.  1,  24,  7).  On  concevait  d'ailleurs  la  foudre  sous  des  Images 
diverses  :  trait,  lance.  Les  Grecs,  de  bonne  heure,  la  considèrent  comme 
un  trait  à  deux  pointes  (àixçYixYiî,  àfAçtTciipoç  ;  d'où  'AfjiçiTpuwv).  La  hache  à 
double  fer,  qui  est  le  signe  sacré  de  la  période  paléo-achéenne,  révélé  par  30 
les  fouilles  de  Crète,  est  un  symbole  de  la  foudre  ;  le  lâêpxn;  paraît  encore 
à  Mylasa,  à  l'époque  historique,  dans  la  main  de  Zeus  Straiios  ou  Aaêpâuvôo;; 
sur  les  monnaies  de  Ténédos,  jusqu'au  i"  sièéle  av.  J.-G.  Dans  le  nord-ouest 
de  l'Europe,  c'est  le  marteau  en  forme  de  tau  :  chez  les  Germains,  les  Gau- 
lois, les  Etrusques  (démon  de  la  mort).  A  Rome  bidental,  ouis  bidens,  36 
sacerdotes  bidentales,  se  rapportent  à  bidens,  le  harpon  à  double  croc.  On 
est  passé  du  bidens  au  trident  (fulmen  trisulcum,  ignis  tergeminus)  ;  le 
trident  de  Poséidon  ne  paraît  pas  avoir  une  antre  origine.  La  rapidité  de  la 
foudre  lui  a  fait  attribuer  des  ailes;  l'aig  e  en  est  un  symbole  naturel. 
L'aij^le  est  aussi  Juppiter  lui-même,  si  bien  qu'on  le  voit  sur  des  monnaies  ^'J 
de  Crète  avec  Europe  dans  la  même  situation  que  souvent  le  cygne  près  de 
Léda.  Une  légende  dans  Pline,  N.  II.  X.,  18,  à  Sestos  doit  être  interprétée 
de  même.  ^  Quelle  apparence  présentait  le  Blandinius  uetustissimus 
d'Horace  [P.  von  Winterfeld]  ?  «  Ex  barbarissimis  characteribus  »,  dit  Cru- 
quius,  Sat.,  II,  7,  64.  L'écriture  n'était  donc  pas  de  l'onciale.  L'hypothèse  de  45 
Lucien  iMiiller,  la  mérovingienne,  est  insoutenable  :  le  texte  eût  été  détes- 
table et  profondément  altéré  par  une  orthographe  barbare  ;  Cruquius  n'eût 
rien  pu  en  tirer  ni  surtout  publier  un  texte  inédit  comme  le  scoliaste. 
Restent  l'anglo-saxonne  et  l'irlandaise.  L'irlandaise  est  probable,  étant 
donné  la  provenance  du  ms.  :  la  frontière  linguistique  de  Reims  à  Liège  est  50 
au  IX'  s.  le  domaine  des  Irlandais.  L'irlandaise  est  à  première  vue  difficile, 
mais  ou  s'en  tire  au  bout  de  quelque  temps,  comme  le  prouvent  Beatus 
Rhenanus  et  Burer  pour  Velleius  Paierculus  qui  était  inédit.  Le  ms.  d'Hor. 


102  1905.    —  ALLEMAGNE. 

devait  être  analogue  au  Bernensis  qui  est  de  même  provenance.  On  peut 
même  aller  plus  loin.  Ce  sont  les  Irlandais  qui  ont  apporté  Ilor.  en  France 
vers  le  milieu  du  ix«  s.  Manilius  a  cru  qu'on  l'avait  lu  auparavant,  et  il 
allègue  des  citations  dans  Alcuin,  Paul  Diacre,  Pascase  Radbert,  Hraban 
6  Maur,  Waiahfrid  Strabon,  Loup  de  Ferrières;  mais  ces  citations  proviennent 
d'Augustin,  Jérôme,  Priscien,  etc.,  comme  on  peut  s'en  assurer  en  consul- 
tant la  grande  édition  Keller  et  Holder.  Les  mètres  de  Waiahfrid  pro- 
viennent de  Boèce  ou  de  Prudence.  La  première  citation  sûre  et  directe, 
Epode  16,  49,  dans  le  Confliclus  Veris  et  Hiemis,  v.  SO,  se  trouve  dans  une 

10  œuvre  qui  n'est  sûrement  pas  d'Alcuin,  mais  qui  peut  être  d'un  Irlandais. 
Les  premiers  auteurs  qui  exploitent  Hor.  sont  des  Irlandais,  comme 
Columban,  Sedulius  Scottus  dans  son  grand  recueil  d'extraits,  ou  des  dis- 
ciples des  Irlandais,  comme  Heiric  d'Auxerre,  dont  la  tradition  horatieune 
est  essentiellement  celle  du  ms.  de  Berne  (qui  vient  de  Fleury),  ou  Notker 

15  le  bègue,  élève  de  l'Irlandais  Moengal  (à  Saint-Gall  Marcellus).  f  L'origine 
de  l'élégie  romaine  [F.  Jacoby].  On  admet  généralement  qu'une  élégie 
personnelle  et  erotique  a  été  cultivée  par  les  Alexandrins  et  a  servi  de 
modèle  aux  élégiaques  latins  ;  cette  élégie  est  postulée  par  Léo  comme 
intermédiaire  indispensable  entre  la  comédie  attique  et  l'élégie  romaine. 

20  Or  ces  hypothèses  sont  insoutenables.  1»  Elles  sont  contredites  par  l'histoire 
de  l'élégie  grecque.  Les  premiers  exemples  d'élégie  remontent  aux  viif- 
viie  s.  ;  mais  le  genre  est  plus  ancien.  Il  s'est  déj^agé  de  l'épopée,  comme 
son  mètre  du  vers  épique,  et  a  pour  but  non  de  raconter,  mais  d'enseigner 
et  d'édifier.  L'antique  sagesse  du  peuple  y  trouve  son  expression  en  même 

26  temps  que  les  pensées  et  les  sentiments  de  l'individu  qui  jusq)ie-là 
n'avaient  pas  de  formule  littéraire  régulière.  L'amour  y  occupe  une  place, 
mais  il  n'est  pas  toute  la  matière.  Mimnerme  (Prop.  1,  9,  il  ;  Hor.  Ep.  II,  2, 
101),  qui  lui  donne  une  gr.ande  part,  le  traite  autrement  que  la  lyrique 
éolieune  ou  l'élégie  romaine,  non  comme  le  sentiment  d'un  individu  parli- 

30  culier,  mais  comme  un  sentiment  général  dont  il  apprécie  la  puissance  et 
le  rôle  dans  la  vie  humaine.  Cette  poésie  n'est  subjective  qu'en  tant  qu'elle 
exprime  à  travers  un  individu  et  sous  forme  de  confidences  des  pensées 
tout  à  fait  générales.  Elle  avait  un  rôle  marqué  dans  la  partie  sérieuse  des 
entretiens  et  de»  festins.  Cette  poésie  se  modifie  par  la  suite.  Comme  élé- 

36  ment  des  festins,  elle  devient  populaire  ou  un  jeu  de  dilettantisme  ;  elle 
sort  de  la  littérature  artistique.  Quand  l'élégie  reparaît  aux  temps  hellé- 
nistiques, elle  a  un  autre  caractère.  Tout  ce  mouvement  se  rattache  à 
Antimaque  (iv  s.).,  le  maître  de  Philétas,  le  premier  alexandrin.  Sa  ÀjSri, 
mélange  de  science  et  de  poésie,  se  rattache  à  l'épopée,  si)écialement  aux 

40  poèmes  de  l'école  d'Hésiode.  C'est  un  epicedium,  dont  l'étendue  établit 
déjà  la  différence  avec  l'ancienne  élégie,  dont  le  fond  est  l'amour,  avec 
une  série  île  récits  mythologiques,  «  malheurs  étrangers  par  le.'^quels 
il  cherchait  à  consoler  son  propre  chagrin  »  (Plut.,  Cous,  ad  Apol.,9). 
D'Antimaque    partent   deux    lignées   d'élégiaques  ;    d'une   part,    Herme- 

4»  sianax  (AsdvTiov),  Philétas  (Bittiç),  Parthénios  ('ApriXT)),  qui,  comme  Anti- 
maque, se  rattachent  â  la  poésie  des  catalogues  de  héros  et  de  héroïnes; 
d'autre  part,  Callimaque,  qui  traite  aussi  les  fjpwticai  dutiçopaî,  mais  ne  les 
groupe  pas  en  interminable  catalogue,  les  sépare  en  autant  de  petits 
poèmes,  donne  à  chacun  d'eux  un  sujet  unique,  traité  brièvement,  <le  même 

50  qu'il  réduit  l'ancienne  épopée  à  la  dimension  de  l'épyllion.  Le  prologue  des 
Aitia  ne  doit  pas  donner  le  change;  il  n'a  pas  d'autre  rôle  que  celui  f^'un 
prologue  latin  en  tête  d'un  recueil  d'élégies.  Ainsi  l'ancienne  élégie  grecque 
est  parénétique,  gnomique,  philosophique  môme,  jamais  proprement  sub- 


RHEINISGHES   MUSEUM   FUR    PHILOLOGIE.  103 

jective;  l'élégie  hellénistique  est  narrative  et  mythologique.  2»  Ni  les  frag- 
ments conservés  ni  la  tradition  historique  ne  permettent  de  supposer 
l'existence  d'une  élégie  grecque  subjective.  Les  titres  connus  sont  tirés  de 
la  mythologie.  La  nature  de  l'œuvre  d'Euphorion  est  incertaine  :  on  ne  sait 
pas  seulement  s'il  s'est  servi  du  mètre  élégiaque.  La  Chevelure  de  Bérénice,  5 
de  Gallimaque,  montre  comment  ces  poètes  traitaient  des  sujets  contem- 
porains. On  ne  cite  pour  aucun  d'eux  une  maîtresse  déterminée,  comme 
pour  les  élégiaques  romains.  3"  Les  témoignages  des  élégiaques  latins 
doivent  être  entendus  autrement  qu'on  ne  l'a  fait.  Ils  se  réduisent  en  réa- 
lité à  celui  de  Properce,  car  les  mentions  d'Ovide  ont  un  tout  autre  carac-  lo 
tère.  Properce  se  rattache  à  Philétas  et  à  Gallimaque  pour  quatre  motifs  : 
A.  Ils  usent  du  même  mètre,  et  il  est  d'usage  chez  les  Romains  de  se  rat- 
tacher à  un  modèle  grec,  même  quand  le  ton  et  le  contenu  sont  différents 
(eus  d'Hor.  et  d'Archiloque,  Epist.,  I,  19,  23).  Le  mètre  élégiaque  déjà  chez 
Gallimaque  sert  à  des  usages  très  divers,  poème  didactique  (cf.  les  Fastes),  15 
invective  (cf.  Ibis).  B.  Les  Latins  trouvent  au  moins  dans  Gallimaque  un 
appui  contre  les  tentations  de  la  grande  épopée,  qui  sévit  alors  à  Rome,  et 
contre  les  invitations  à  chanter  les  exploits  de  César  et  d'Auguste.  Properce, 
qui  fait  partie  du  cercle  loyaliste  de  Mécène,  a  un  motif  particulier  d'insis- 
ter. G.  Grecs  et  Latins  traitent  de  sujets  erotiques  et  les  derniers  trouvent  20 
dans  les  premiers  des  thèmes  tout  prêts,  surtout  Properce,  seul  à  orner  son 
œuvre  de  développements  mythologiques  pris  au  sérieux.  Enfin  les  passages 
011  Properce  se  réclame  des  Grecs  mettent  tous  en  opposition  l'élégie  et  la 
grande  épopée  (II,  1,  39;  III,  1  ;  II,  34,  30,  63-64;  IV,  6,  3-4;  III,  1,  7;  9).  En 
conséquence,  Ov.,  Tr.,  II,  367,  ne  prouve  pas  que  les  œuvres  où  Gallimaque  25 
exprimait  personnellement  ses  sentiments  amoureux  étaient  des  élégies  ; 
cette  hypothèse  est  formellement  exclue  par  Remed.  379-382,  où  Ovide 
mentionne  Cydippe.  Ces  œuvres  de  Gallimaque  étaient  lyriques.  4°  Le  créa- 
teur de  la  nouvelle  forme  d'élégie  est  Cornélius  Gallus.  Catulle  emploie  le 
distique  dans  des  traductions,  des  lettres,  une  invective,  des  épigrammes.  30 
Les  poésies  de  Calvus  sont  des  nugae  de  mètres  variés;  Prop.  II,  34,  89, 
ne  prouve  pas  qu'il  ail  consacré  des  élégies  au  souvenir  de  Quintilia,  ou 
s'il  l'a  fait,  il  a  écrit  une  élégie  de  type  alexandrin.  Rien  ne  prouve  que 
Varron  d'Atax  ait  écrit  des  élégies.  L'élégie  attribuée  à  Gic.  était  une  élégie 
mythologique.  Le  premier  des  élégiaques  est  donc  Gallus.  Le  rapport  avec  35 
Euphorion  (Servius,  Ecl.  10,  t)  s'explique  par  la  traduction  de  légendes  et 
ne  prouve  rien  sur  la  nature  des  œuvres  du  poète  grec;  le  mot  de  Diomède^ 
Gr.  lat.  1,  484,  21,  s'explique  par  Virg.  Ed.,  10,  50-51,  mal  compris.  Outre  ce 
goût  pour  un  poète  obscur,  Gallus  est  «  durior  »  (Quint.,  X,  1,  93),  a  des 
prédilections  comme  Properce  pour  les  récits  mythologiques,  a  douné  aux  40 
autres  élégiaques  le  modèle  d'un  titre  pour  leur  recueil  (Amores,  Virg. 
Ecl.  10,  1  et  Serv.  ib.;  de  même  Prop,,  II,  1,  1  ;  mss.  de  Tibulle  et  de  Lyg- 
damus),  le  dessein  et  le  sujet  (une  seule  maîtresse  chantée  en  plusieurs 
élégies),  les  thèmes  (le  propempticon,  dans  Virg.  Ecl.  10,  46-49;  Prop.  I,  8; 
Ov.,  Am.,  II,  11-12;  Tibulle,  1,  3),  le  mélange  de  l'élément  bucolique  et  de  45 
l'élément  mythologique  (comme  dans  Prop.  ;  le  premier  à  peu  près  seul 
dans  Tibulle).  b»  L'intermédiaire  cherché  ne  peut  être  l'élégie  hellénistique. 
L'élégie  romaine  procède  de  l'épigramme  erotique.  Mais  à  côté  il  faut 
admettre  le  recours  direct  à  la  comédie  attique  (Tibulle,  1,  3,  83  et  Ter. 
Ht.  273),  l'influence  de  l'élégie  mythologique  et  de  la  poésie  bucolique.  50 
L'épigramme  a  succédé,  dans  le  commencement  de  la  période  hellénis- 
tique, à  l'élégie  et  est  devenue  la  forme  ordinaire  de  l'expression  de 
l'amour  et  de  la  poésie  bachique.  Gallimaque  n'a  fait  que  suivre  une  tradi- 


104  1905.    —    ALLEMAGNE. 

tion.  La  différence  de  longueur  n'a  aucune  portée;  la  l'"  épigr.  de  Call.  a 
8  distiques;  Prop.  I,  22  en  a  5;  II,  11  seulement  3.  Les  épigrarames  de 
Catulle  pourraient  passer  pour  des  élégies  et  n'en  diffèrent  que  par  la  tech- 
nique et  l'élaboration  des  motifs  (cf.  3,  5,  6,  8,  70,  73,  83  et  92,  77  respective- 

5  ment  avec  Ov.  Am.  2,  6;  Prop.  II,  30;  1,  9  (TibuUe  I,  8;  Hor.  I,  27);  II,  5 
(Ilor.  I,  25);  Ov.  Ara.  2,  16;  Prop.  III,  17;  8;  II,  34;  voy.  aussi  72,  76,  99,  107). 
Au  contraire,  68  est  nne  lettre.  La  rhétorique  a  servi  à  développer,  surtout 
chez  Ov.,  les  thèmes  indiqués  dans  l'épigrarame.  Caractère  et  différences 
des  élégiaques  latins,  avec  analyses  de  pièces.  L'élégie  romaine,  sauf  dans 

10  Ov.,  a  pris  un  ton  beaucoup  plus  noble  que  la  comédie  et  l'épigramme.  Cela 
tient  à  l'unité  de  la  personne  aimée,  aux  ornements  mythologiques,  mais 
surtout  au  caractère  sérieux  des  poètes.  Dans  une  certaine  mesure,  l'élégie 
romaine  retourne  aux  thèmes  moraux  de  l'élégie  ancienne  de  Mimnerme. 
La  date  des  élégies  de  Gallus  est  40/39.  Pro()erce,  par  le  talent,  la  profondeur, 

16  le  style,  la  diversité,  a  achevé  la  création.  If  Adnotationes  criticae  ad  Libanii 
orationum  editionem  Forsterianam  J^Van  Herwerden].  Discours  XU-XXV. 
f  Epoque  et  auteur  des  scolies  d'Acron  sur  Horace  [Gratfunder].  «  Acron  » 
et  4  Porphyrion  »  présentent  un  noyau  commun.  Le  noyau  d'Acron  est  plus 
ancien  que  Porphyrion  qui  critique  et  discute  ses  explications.  En  revanche, 

20  dans  Acron,  il  n'y  a  pas  un  passage  à  l'abri  des  objections  où  il  discute 
celles  de  Porph.  Les  sources  ne  sont  pas  postérieures  à  Trajan.  Puisque 
Porph.  est  cité  par  Julius  Romanus,  il  est  de  200  environ  ;  Acron,  de  150 
environ,  entre  Trajan  et  Commode.  La  n.  sur  Sat.  I,  5,  91,  est  antérieure  à 
la  canalisation  d'eau  de  Canusium  par  Hérode  Atticus  (cos.  143,  f  176). 

25  C'est  le  temps  d'Helenius  Acron,  dont  on  retrouve  les  idées,  opposition  au 
duel  latin,  prius  employé  pour  indiquer  le  degré,  primus  nom  de  partie. 
Plus  d'une  de  ses  explications  a  passé  dans  les  glossaires.  Le  nom  dans  les 
mss.  peut  provenir  de  ce  que  le  véritable  commentaire,  conservé  par  hasard 
au  ix«,  peut-être  au  xni»  s.,  coUationné  avec  notre  texte  augmenté  a  été 

30  reconnu  la  source  de  ce  texte  par  quelque  moine.  ^  Mélanges.  Récit  de 
Ctésias  sur  les  attaques  des  Perses  contre  Delphes  [Fr.  Reuss].  Son  témoi- 
gnage a  plus  de  valeur  que  celui  d'Hérodote.  ^  Sur  Strabon  [G.  Knaack]. 
III,  139,  lire  éSaxto-xiXfwv  èttwv;  cf.  Ces.  B.  G.  VI,  14.  t  Une  inscription  de 
Phai*sale  [F.  SolmsenJ.  Mon.  antichi  d.  r.  ace.  dei   Lincei,  VIII  (1898),  66, 

35  n°  85.  t  Date  d'une  inscription  [J.  SundvirallJ.  CIA.  II,  1,  172  est  de  peu 
après  328.  H  Sur  les  odes  d'Horace  [W.  Gilbert].  III,  3,  9  suiv.;  26,  11-12; 
29,  43;  IV,  5,  17;  9,  34-44.  ^  Sur  l'histoire  du  texte  des  gramles  décla- 
mations du  Ps.  Quinlilien  [G.  LehnertJ.  Déteraiinaiion  des  person- 
nages nommés  dans  la  suscription  :  Domitius    Dracontius    et   Hierius. 

40  ^  Le  pays  de  Cornélius  Fuscus  [A.  von  Domaszewski).  Vienne  en  Gaule  ;  Tac. 
Hist.  II,  86.  %  Compléments  de  lacunes  [A.  Brinkmann].  Scolies  de  Genève, 
II.,  <I>  444  ;  Martyre  de  saint  Théodote.  p.  70  Franchi,  raconte  une  fête  de 
Plynteria  à  Ancyre.  ^^  \»  2.  KatâTtXot  [Martin  P.  Nilsson].  Contribution  à 
l'étude  du  catalogue  des  vaisseaux  dans  l'Iliade  et  à  l'histoire  ancienne  de 

45  la  nautique  ionienne.  Ou  a  vérifié  au  vu*  ou  au  vi«  s.  dans  les  KatâTiXot 
une  description  des  havres  et  des  ports  (Aristide  le  rhéteur,  I,  p.  440Dind.). 
Ce  poème  avait  un  but  pratique  immédiat,  tandis  que  les  œuvres  alexan- 
drines  sont  destinées  à  satisfaire  la  curiosité.  ^  Le  traité  de  Sénèque  sur 
l'amitié   [E.  Bickell].  Trois  fragments   ont  été   conservés    dans    la    Bible 

50  palimpseste  Vat.-Pal.  24  (vii'-vni*  s.),  écrits  au  v»-vi'  s.  eu  onciale,  publiés 
exactement  par  Studemund.  Ordre  des  fragments  ;  suppléments  ;  restitu- 
tions. On  obtient  au  commencement  :  «  Ille  tristior  quam  solebat  occurrit; 
iUe  iam  desiit  fldem  remédia  in  aduersa  quaeruntem.  »  Sermo  discordera 


RHBINISCHES   MUSEUM    FUR   PHILOLOGIE.  '105 

lenit,  solo  gressu  ira  defecit.  Nec  aller  alterius  oculos  tulit  aut  intracta- 
bilem  gessit  durumque.  Verus  amicus  non  est  hic  qui  questurus  uenit,  at 
contra  se  adfuit,  etc.  If  Leçons  et  scolies  de  Juvéual  d'après  le  Dresdensis 
De  133  [Mai)itius].  Ms.  du  xii«  s.  provenant  de  Trêves.  ^  Histoire  sémantique 
de  mots  grecs  [K.  DieterichJ.  III.  Néogr.  XaXw,  o(iiXw,  x£Xa(V)gw,  xpayoySw  =  5 
gr.  anc.  >,a).(5,  cpruxt,  xeXaow,  aSw.  IV,  gr.  anc.  Ivjpd;,  erxXripôi;  =  néogr.  aTeyv(${, 
Çepoç.  If  Interpretationes  latinae  [L.  Radermacher].  1.  Quint,  r,  6,  13  ;  b,  55; 
III,  5,  59.  —  2.  Juv.  i,  123  suiv.  —  3.  Grattius,  Cyn.,  420  suiv.  ;  catalogues  de 
chevaux  et  de  chiens.  —  4.  Juv.  9,  54  suiv.  ;  Sén.,  Ep.,  89,  22  ;  79,  2  ;  75,  12. 
—  5.  Gic,  Or.  68,  124,  44.  f  Minerve  sur  le  Capitole  et  la  Fortune  à  Préneste  <0 
[Garl  Thulin].  Dans  la  triade  capitoline,  Minerve  est  la  mère  de  Juppiter 
et  de  Junon.  La  comparaison  de  Martianus  Capella  I,  41-61  et  du  foie  de 
bronze  de  Plaisance  montre  qu'il  faut  Teutendre  ainsi  :  Les  Etrusques 
avaient  deux  divinités  de  la  Fortune,  teôum.  Minerve  au  Capitole,  et  cilens, 
Fauores,  fils  de  tina  (Juppiter).  A  Préneste,  teôum  s'appelle  Fortuna,  et  15 
cilens,  Fortuna  Primigenia.  t  Firmicus  De  errore  profanarum  religionum 
[F.  Skutsch].  L'unique  ms.  est  très  effacé  et  gâté  par  une  seconde  main 
qui  en  beaucoup  d'endroits  a  surchargé  le  texte  primitif.  Halm  s'est 
souvent  mépris.  Flacius  Illyricus,  auteur  de  l'ed.  princeps,  a  lu  le  ms. 
avant  ces  altérations  et  a  souvent  un  meilleur  texte.  On  peut  améliorer  le  20 
texte  par  celui  des  auteurs  cités  ou  exploités  dans  F.  M.  (cf.  surtout  101, 
3  suiv.  Halm,  avec  Gic.  N.  D.  II,  68),  par  la  comparaison  avec  la  Mathesis, 
par  le  contrôle  du  rythme  métrique.  Nombreuses  corrections.  ^  Nouvelles 
leçons  de  Firmicus  [K.  Ziegler].  Résultats  d'un  nouvel  examen  du  ms.  et 
nombreuses  rectifications  au  texte  et  à  l'apparat  de  Halm.  t  Les  pommes  25 
de  pin  motif  décoratif  des  fontaines  [Karl  Tittel].  Strzygowski  a  fait  valoir, 
en  faveur  de  sa  théorie  sur  les  origines  do  l'art  romain,  l'emprunt  à 
l'Orient  de  la  pomme  de  pin  comme  ornement  de  fontaine  avec  le  sens 
symbolique  de  fécondité  (ici  spirituelle)  qu'il  avait  déjà  dans  les  cultes  de 
Milhra  et  d'Altis.  M.  Petersen  a  objecté  que  la  «  Pigna  »  du  Vatican  ornait  30 
le  faîte  du  Panthéon  et  était  un  motif  ornemental  qui,  déposé  dans  l'atrium 
de  Saint-Pierre,  a  servi  de  modèle  aux  pommes  de  pin  des  fontaines.  Mais 
la  tradition  relative  au  Panthéon  est  peu  digne  de  foi  et  Brunn  a  publié 
trois  pommes  de  pin  percées  de  trous,  qui  ont  servi  à  des  fontaines  à  une 
époque  où,  d'après  Petersen,  la  «  Pigna  »  aurait  encore  subsisté  sur  le  faîte  35 
du  Panthéon.  Les  œuvres  d'Héron  montrent  que  la  pomme  de  pin  trouée 
était  un  motif  courant,  et  le  texte  d'Héron  est  appuyé  par  des  objets  de 
musée.  On  trouve  aussi  le  même  emploi  dans,  Philon  de  Byblos.  Mais 
l'origine  orientale  du  motif  dans  l'art  chrétien  n'est  pas  prouvée  par  là 
même  ;  car  ce  qu'on  trouve  dans  l'encyclopédie  de  Héron  est  déjà  le  bien  40 
commun  de  la  civilisation.  ^  Notes  marginales  [W.  KroU].  1.  Minucius 
Félix  est  postérieur  à  Tertullien.  Dans  21,  4  (Tert.  Apol.  10;  Ad.  Nat.  H,  12), 
Cassius  n'est  pas  Cassius  Hemina,  mais  Cassius  Severus,  un  curieux 
universel  ;  Min.,  a  supprimé  Severus  qu'il  trouvait  dans  Tert.,  parce  que 
dans  sa  phrase  d'autres  auteurs  sont  désignés  par  un  seul  nom.  Min.,  31,  3  45 
est  tiré  de  Tert.  9,  7,  qui  a  en  plus  le  nom  de  Gtésias  ;  Min.  34,  7  de  Tert. 
48,  qui  cite  nommément  Labérius.  2.  Min.  a  utilisé  des  extraits  d'auteurs 
divers,  notamment  Gic.  et  Sén.  Il  a  aussi  exploité  les  apologistes  grecs.  La 
lettre  apocryphe  d'Alexandre  à  sa  mère  (21,  3)  est  encore  mentionnée  par 
Athénagore,  26,  et  Aug.,  Giu.  D.,  VIII,  5  cf.  27.  On  est  obligé  d'admettre  50 
qu'un  apologiste  plus  ancien  a  fait  usage  de  cet  apocryphe,  car  les  trois 
auteurs  sont  indépendants  l'un  de  l'autre.  3.  La  transposition  découverte 
par  Lindner  doit  être  corrigée;  il  faut  rattacher  23,  9  quis  ergo...  colère?  à 


106  1905.   —   ALLEMAGNE. 

21,  12  ;  21,  9  est  une  phrase  incomplète  :  il  y  a  des  feuillets  perdus.  4,  Ter. 
Ad.  1  :  storax  est  une  interjection  en  -ax.  ^^  Mélanges.  Lucien,  Philo- 
pseudes,  11-12  fL.  RadermacherJ.  Et  ch.  24.  Légendes  modernes  analogues.  ^ 
DeMeraubode  imitatore  Senecae  [E.BickelJ.Mérobaude  a  certainement  lu  Sé- 
s  nèque.  t  lugmentum,  offlmentum,  detramen  fF.  B.].  Le  premier  mot  désigne 
un  objet  relatif  à  la  bâtisse  (Varron  dans  Gharisius,  p.  135,  18;  Orelli-IIenzen 
7312  ;  etc.),  avec  une  forme  plus  ancienne  ingumentum  (Caton,  agr.  14),  d'où 
iugumentare  (Vitr.,  II,  1,  3,  4);  la  réduction  à  iumentura  (cf.  pimeutum) 
n'est  pas  antérieure  aux  Antonins  ;   la  chute  de  g  devant  n   (Paelinus) 

10  remonte  un  peu  plus  haut  au  commencement  de  l'Empire.  L'ancien  iumen- 
tum  vient  de  iouxmentum  (inscr.  du  forum).  Offlmentum,  clou,  ce  qui  sert 
à  fixer  (Philoxène  II,  p.  138,  18;  Servius  II,  p.  527,  1),  vient  de  oftigere  par 
offixmeiitum,  comme  finis  de  flxnis  (flgere).  Detramen,  Pelagonius,  Veter., 
199,  désigne  une  espèce   de  charpie  ;   l'ancien  trama  (de  traxma,  trahere) 

*5  a  été  refait  en  tramen  (GLK.  IV,  584,  48)  d'après  stamen,  subtemen.  doù 
detramen,  d'après  detrahere.  t  Encore  une  fois  Strabon,  III,  139  [G.  Knaack]. 
La  correction  a  été  déjà  proposée  par  Meinelce.  %  Sur  l'origine  de  l'élégie 
romaine  [F.  Jacoby].  La  même  thèse  a  été  développée  antérieurement  par 
NÉMETHY,  A  Romai  Elegia  viszonya  a  gôrôghôz,  1902.  ^%  N»  3.  Un  nouveau 

20  compte  du  domaine  provenant  de  Tauromenium  [II.  Willersi.  Inscription 
grecque  qui  est  de  l'époque  ovï  la  ville  était  un  municipe  romain,  entre  70 
et  36  av.  J.-G.  Questions  numismatiques  soulevées  par  ce  texte.  ^  Le  tra- 
vail poétique  de  Virgile  [Paul  Jahn].  Indication  des  sources  pour  Géorg. 
III,  49-470  :  Varron,  Lucrèce,  Aristote,  Nicandre,  etc.  ^  Sur  le  commentaire 

as  de  Démosthène  par  Didyme  [Alfred  Kôrte].  1.  La  quatrième  Philippique. 
C'est  une  œuvre  authentique,  faible,  mais  pas  aussi  mauvaise  qu'on  le 
dit.  2.  Nouveaux  fragments  de  Timociès.  Corrections  et  explications.  % 
L'histoire  de  la  tradition  du  texte  de  Firmicus  Maternus  De  errore  [K. 
Ziegler].  Réfutation  de  la  thèse  de  Friedrich,  In  lulii  F,  M.  de  err.  prof.  rel. 

30  libeUiim  quaest.  Le  ms.  publié  par  Flacius  Illyricus  est  bien  le  ms.  du  Va- 
tican. Il  a  subi  les  corrections  de  deux  mains.  Flncius  fait  son  édition 
après  l'intervention  du  premier  correcteur  et  avant  celle  du  second.  ^  Ins- 
criptions utiles  pour  l'histoire  de  la  comédie  altique  [Alfred  KôrteJ.  Élude 
de  IG.  XIV,  1097,  1098,  1098  a.  Ce  doivent  être  les  débris  de  la  copie  sur 

35  pierre  d'un  ouvrage  de  Gallimaque  mentionné  par  Suidas  :  Ili'vaÇ  xatà  -/P<5- 
vouç  Twv  iiz'  àpx'ni  ^t^o[i.é^u>^  StSxcrxàXwv.  Cette  copie  devait  être  conservée 
dans  une  bibliothèque  de  la  Rome  impériale,  peut-être  celle  du  Palatin. 
Ce  travail  alexandrin  reposait  lui-même  sur  les  données  accumulées  par 
Aristote  dans  les  didascalies.  %\   Mélanges.  Aristophane,  Ach.  23  suiv. 

40  [R.  j.  Theodor  Wagner].  Lire  :  £u8ou<tiv.  Eîxa.  ^  Ad  nouissimam  Alciphronis 
editionem  [H.  van  HerwerdenJ.  Nombreuses  corrections.  ^  niNATPAN— 
EINATPAN?[H.  van  Ilerwerden].  Le  second  mot  doit  être  lu  au  lieu  du 
premier  dans  une  inscr.  d'Isaurie.  Journ.  of  Hell.  St.,  25,  p.  174.  f  La  loi  du 
temple  d'Alea  [Ludwig  Ziehenl.  Michel,  Recueil  695.  ^  IlpdOuixa  [A.  Deiss- 

46  mann].  Dans  Aquila,  Exode,  24,  6.  f  Sur  l'Appeudix  Probi  [M.  Niedermann]. 
153:  raucus  non  [djracus.  f  Laptuca  =lactuca  et  analogues  [M.  Nieder- 
mann]. Vient  de  ce  que  le  latin  populaire  ayant  "  tt  ",  quand  on  voulait 
écrire  correctement,  on  rétablissait  pt  ati  lieu  de  et,  les  deux  groupes 
ayant  subi   le  même  traitement.   Autres  ex.  :  ixe  (Suét.  Aug.  88),  etc.  If 

50  Pigna  [E.  l'etersen].  La  "  Pigna  "  n'a  pas  été  le  modèle  de  l'emploi  des 
pommes  de  pin  dans  les  fontaines,  contrairement  à  une  première  hypo- 
thèse ;  mais  c'est  par  hasard  qu'elle  a  servi  à  cet  usage,  elle  n'y  était  pas 
destinée,  comme  le  prouvent  ses  dimensions.  ^  Amores  [F.  Jacoby].  Polé- 


RHEINISCHES    MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  107 

mique  contre  l'art.  Élégie,  dans  Pauly-Wissowa,  par  Crusius.  Cr,  a  travaillé 
trop  rapidement  et  s'est  gravement  mépris  sur  le  sens  de  Lygd.,  1, 6,  5  suiv. 
ou  de  I,  12.  Klf  N»  4.  Sol  inuictus  [H.  Usener].  La  substitution  de  la  fête  de 
Noël  au  Nalalis  inuictl  est  racontée  sans  atténuation  par  un  scoliaste 
syrien  de  Bar  Salibi  (Assemani,  B.  O.,  2,  164)  et  jusiiflée  par  des  considé-  ^ 
rations  tirées  de  la  victoire  du  Christ  et  du  texte  de  Malachie  sur  le  Soleil 
de  justice  (4,  24)  dans  une  homélie  De  solstitiis  et  aequinoctiis  qui  est 
attribuée  dans  les  anciennes  éditions  à  Ghrysostome.  Mais  il  est  nécessaire 
de  préciser  l'histoire  du  culte  païen  de  Sol  inuictus.  A  la  suite  de  son 
triomphe  sur  Paimyre  (274),  Auréiien  fonda  le  temple  de  Sol  au  campus  lO 
Agrippae  et  augmenta  l'éclat  des  courses  du  25  décembre  par  un  agon  Solis 
qui  revenait  tous  les  cinq  ans.  A  partir  de  ce  moment  jusqu'à  Constantin, 
Sol  fut  au  sommet  de  la  religion  de  l'État.  Mais  ces  mesures  ne  faisaient 
que  régulariser  et  sanctionner  un  état  ancien.  Dès  75,  Vespasien  avait 
consacré  une  statue  colossale  du  Soleil  et,  avant  lui,  Néron  avait  dédié  son  *^ 
image  par  Zénodote.  Les  progrès  du  culte  de  Mithra  dans  les  légions,  à 
partir  de  la  fin  du  i"  s.,  puis  l'introduction  à  Rome  des  Baalim  syriens, 
tendirent  à  faire  de  Sol  le  dieu  où  se  fondaient  tous  les  autres,  et  des  théo- 
logiens, comme  Cornélius  Labeo,  rattachèrent  à  Sol  les  dieux  et  même  des 
déesses  comme  Némésis.  C'est  cette  théologie  qu'expose  Julien  et,  très  20 
complètement,  Macrobe,  Saturn.,  1,  18-23.  Le  dieu  et  l'empereur,  comme 
dans  les  monarchies  orientales,  se  confondent  :  inuictus,  depuis  Commode, 
fait  pariie  de  la  titulature  des  empereurs  ;  c'était  le  titre  de  Mithra  el  des 
Baalim  et  il  paraît  souvent  comme  épithèle  de  nom  divin  sur  les  inscr.  â 
partir  de  158.  Le  témoignage  des  monnaies  montre  que  le  mot  et  la  con-  26 
ception  sont  empruntés  aux  Baalim,  mais  que  l'image  et  la  représentation 
sont  d'origine  gréco  romaine.  En  43  av.  J.-C,  Antoine  fait  frapper  une 
monnaie  où  le  Soleil  nu,  avec  une  couronne  de  rayons,  le  pied  gauche  sur 
le  globe  du  monde,  est  entouré  des  représentations  et  symboles  des  autres 
dieux,  Niké.  corue  d'abondance,  caducée,  arc  et  carquois  d'Apollon,  bou-  30 
clier  de  Mars,  aigle  de  Juppiler  :  tentative  isolée  et  individuelle  |de  pan- 
théisme. Mais  sous  Titus  et  Domitien,  Trajan  et  Hadrien,  l'Aeternitas  (Aug.) 
est  accompagnée  de  Sol  et  Luna  ;  le  buste  de  Sol  apparaît  sur  les  monnaies 
d'Antoine,  L.  Aquillius,  Florus  (sous  Auguste),  Trajan,  Hadrien,  Commode; 
le  dieu  nu,  avec  lachlamyde  flottant  en  arrière,  sur  son  quadrige,  le  fouet  36 
en  mains,  paraît  souvent  depuis  Hadrien,  et  même  devient  le  centre  d'un 
véritable  tableau,  avec  les  nuages.  Phosphores  et  Tellus  (Antonin,  Com- 
mode) :  c'est  une  image  depuis  longtemps  employée  par  les  Grecs.  A  partir 
de  Seplime  Sévère,  le  dieu  est  figuré  debout,  sans  quadrige,  avec  la  chla- 
rayde  et  la  couronne  de  rayons,  appuyé  sur  la  jambe  droite,  tourné  ou  40 
marchant  à  sa  gauche,  la  main  droite  élevée  pour  bénir,  la  gauche  tenant 
le  fouet  ou  le  globe  du  monde.  Cette  image  est  évidemment  celle  d'un 
temple  de  la  capitale,  comme  le  prouve  une  monnaie  de  Probus, 
Soli  inuicto,  où  il  figure  dans  un  temple  hexastyie.  Accidentelle- 
ment, le  quadrige  reparaît  sur  les  monnaies  d'Elagabale,  mais  surtout  45 
pour  porter  le  fétiche  d'Emèse.  Jusqu'en  239,  la  représentation  de  Sol 
bénissant  n'est  accompagnée  d'aucune  inscr.  Sous  Gordien,  on  a  Aeterni- 
tati  Aug.  ;  sous  Philippe,  Aeternit.  imper,  (cf.  supra,  mon.  des  Flaviens)  ; 
Oriens  Augg.,  sous  Valérien  ;  depuis  Gallien,  Soli  Inuicto;  sous  Tétricus, 
Conseruat(or)  Aug.  ;  sous  Claude  le  gothique,  Sol  Aug.  Ainsi  s'affirme  de  50 
plus  en  plus  le  lien  du  dieu  à  l'empereur,  comme  aussi  dans  des  légendes 
accompagnant  généralement  l'image  de  Pégase  ou  d'un  taureau,  Soli 
com(i)ti  Aug,,  Soli  cons(eruatori)  Aug.  (Gallien).  Ce  n'est  pas  de  Juppiter, 


108  1905.  —   ALLEMAGNE. 

comme  Hadrien  et  Commode,  mais  de  Sol,  que  les  empereurs,  depuis 
Alexandre  Sévère,  sauf  Tacite,  reçoivent  le  globe  du  monde.  D'autres  divi- 
nités, Prouidentia  deorum,  Firies  militum,  Concordia  Aug.,  sont  obligées 
d'accueillir  la  société  du  Soleil.  Des  prisonniers  apparaissent  sous  les  pieds 
a  de  Sol  dans  les  monnaies  d'Aurélien  et  de  Probus,  et  habituellement  dans 
celles  du  iv*  s.  Si  bioclétien  et  Maximien  Hercule  négligent  un  peu  Sol 
pour  de  plus  anciens  symboles,  il  reprend  toute  sa  puissance  avec  Maximin 
Daza  et  Licinius.  Constantin  l'emploie  habituellement  et  même  se  fait 
représenter  de   profil  avec  la   têle  de  Sol.  Parfois,  sons  Maximin  et  sous 

to  Constantin,  Sol  a  la  tête  de  Sérapis.  Les  légendes  portent  alors  presque 
toujours  l'épithète  de  comes  (Aug.  ou  Constantini).  On  trouve  aussi  claritas 
Augg.  (Dioclétien),  claritas  rei  publicae  (Constantin).  Ces  représentations 
et  légendes  sont  extrêmement  rares  sur  les  monnaies  de  Constantin  II  et  de 
Crispus  ;  elles  disparaissent  avec  tous  les  signes  païens  sous  Constant  I  et 

16  Constance  II.  En  réalité,  la  frappe  de  monnaies  avec  ces  symboles  est 
arrêtée  après  la  victoire  décisive  sur  Licinius  (juil.  323).  Mais  l'on  reporta 
sur  Sol  iustitiae  le  culte  d'abord  accordé  à  Sol  inuictus  (Ephrem,  hom.  VI, 
7;  XIX,  4;  Aug.,  serra.  191;  Ps.  Ambr.  serm.  6  ;  ant.  O  Oriens).  On 
a  objecté  :  1°  Hippoljie  sur  Daniel,  IV,  23;  mais  le  ms.  du  mont  Athos  jux- 

20  tapose  deux  dates  pour  la  naissance  et  la  mort  du  Christ  ;  la  leçon  authen- 
tique, comme  le  prouvent  la  table  pascale  et  Cyrille  de  Scythopolis,  est  le 
2  avril  8  pour  la  naissance,  le  25  mars  41  pour  la  mort.  Vingt  ans  plus  tard, 
Hipp  corrigea  les  dates  des  années  en  2  av.  J.-C.  et  29.  Mais  il  maintint  les 
quantièmes  :  on  était  donc  bien  éloigné  à  Rome,  en  222,  de  placer  la  nais- 

25  sance  du  Christ,  le  25  déc.  S"  La  depositio  episcoporum  et  martyrum  du 
chronographe  de  354,  qui  fait  commencer  l'année  ecclésiastique  au  25  déc, 
et  qui  est  d'avant  le  !«'  oci.  336.  Mais  la  depositio  martyrum  mentionne  non 
une  fête,  un  Natalis,  mais  un  simple  fait  histori((ue  :  «  viii  kal.  ian.,  natus 
Christus  in  Betleem  ludeae  ».  On  croyait  à  la  naissance  au  25  déc,  mais 

30  on  ne  la  fêtait  pas  encore  en  354,  comme  le  prouve  le  chronographe.  Ananie 
le  computateur,  auteur  arménien  du  com.  du  vu^  s.,  nous  apprend  que  cette 
fête  fut  concédée  à  la  cour  impériale  au  temps  de  Constance  (f  3  nov.  360; 
Expositor,  1896,  n"  xxiii,  p.  326).  La  fête  a  donc  été  introduite  à  Rome  entra 
354  et  360.  ^  Effets  métriques  d'un  groupe  de  consonnes  dans  Homère  et 

38  Hésiode  [F.  Solmsen].  Les  groupes  initiaux  n'allongent  une  brève  finale 
antécédente  qn'au  temps  fort,  ou  au  temps  faible  dans  certaines  conditions 
(article  devant  substantif,  devant  (içi(v)  etc.,  aux  ler,  2*,  4«  pied),  f  L'ou- 
vrage de  Martin  de  Braga.  Formula  honestae  uitae  [E.  Bickellj.  Le  De  copia 
uerborum  mentionné  dans  la  corresp.  apocr.  de  Sénèque  et  saint  Paul,  9, 

40  est  un  ouvrage  de  rhétorique.  Ce  n'est  pas  avant  le  xiv»  siècle  qu'on  l'a 
identifié  avec  un  traité  qui,  à  la  même  époque,  a  pour  titre  De  quattuor 
uirtulibus.  Ce  traité,  dont  le  titre  exact  est  formula  honestae  uitae,  est  bien 
l'œuvre  de  Martin  de  Braga,  comme  le  prouvent  les  clausules  rythmiques, 
la  langue  et  le  style.  Mais  le  fond  et  presque  toutes  les  phrases  sont  tirés 

«6  d'un  auteur  ancien,  non  pas  de  Cicéion,  mais  de  Sénèque.  Comparaison 
détaillée  avec  les  œuvres  connues  de  Sén.  La  méthode  de  Martin  de  Braga 
est  révélée  par  son  adaptation  du  De  ira  ;  comparaison  ligne  à  ligne.  Martin 
masque  son  travail  en  faisant  des  interversions.  Il  a  donc  procède  proba- 
blement de  même   pour  sa  Formula,   et  décalqué  un    seul  ouvrage  de 

60  Sénèque,  le  De  officlis  perdu,  dont  nous  avons  ici  les  formules  caractéris- 
tiques et  la  division.  L'accord  d'A.  G.  Xlll,  28  av.  Form..  2,  5,  prouve  que 
la  vertu  théorique  de  prudence  était  traitée  dans  le  second  livre  de  Pané- 
tins,  f  Notes  marginales  [W.  Kroll].  5.  La  répétition  des  malédictions  des 


RHEINISCHES    MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  109' 

Dirae  a  lieu  une  dernière  fois  à  la  limite  du  domaine  ;  v.  9,  Trinacriae  gaudia 
n'est  qu'une  périphrase  désignant  le  blé  ;  10,  lire  :  felicia  cura  ;  82  :  pasto- 
rum  carminé.  —  6.  Ciris,  391  :  cui  non  placuere  nepotes.  —  7.  Ov.  152  :  at 
Ennius  semel  (leçon  de  L).  —  8.  Quint.  IX,  4,  28  :  unus  in  terra  miserrimus; 
4,43  enim  <bene>  composita. . .  namque  cur  lit  ;  XII,  10,  13  :  prubior  occa-  5 
sio  ;  X,  1 ,  77  rut  non  dixerim  uilioribus.—  9.  Germanicus,  531-564  correspond 
à  Aratus,  545-9,  mai?  n'en  est  pas  une  traduction.  C'est  un  morceau  astrolo- 
gique d'esprit  très  différent,  et  qui  commence  par  le  bélier,  comme  tout  le 
monde  alors  faisait  commencer  le  zodiaque.  Le  prologue  concerne  Tibère  qui 
est  aussi  bien  qu'Auguste  un  prince  de   la  paix.    Fr.   3,   9:  cui    pectora  lO 
feruent  ;  cf.  Vettius  Valens,  Cat.  cod.  astr.,  II,  96,  7.  Fr.  4, 15  ante  larem 
priscum  ;  32:  pigra  cursus  statione.  —  10.  Théod.  Prise,  p.  341,  12  Rose: 
mater  illius  [au  sens  de  if^i;  Seïvo;]  (eiusque  nomen   facito  quae   parturit)  ; 
cf.  pour  iile  en  ce  sens,  Cassiod.,  "Var.  3,  53,  p.  108,  32  et  Macrobe,  lil,  9,  7. 
P.  390,  29  :  tempères  et   aegro   dabis.   P.    393,  17:    incluseris  [etj    obuios  « 
deterrebis,  ne  intrent;  uterisad...  —  11.  Manil.,  IV,  17:  arta  paupertas;  27  : 
magistris  in  Gapitolino  luxissent  fulmina  monte  ;  I,  25  quem...   munere 
caelestum,  n'est  pas  une  question  :  «  par  la  bonté  du  ciel,  il  a  donné  à  la 
terre  de  mieux  connaître  le  monde.  »  \   Analecta  in   Aetnam   [R.   Hilde- 
brandt].  Corrections,  explications,  rapprochements.  P.  567,  la  désignation  20 
de  la  lave  en  grec  et  en  latin,  f  La  tradition  de  l'Etna  [S.    Sudhausj.  Cor- 
rections ou  passages  intéressants  pour  l'histoire  de  la  tradition  du  texte.  ^ 
La  mythologie  du  Hadés  [L.  Radermacher].  Les  monstres  qui  se  tiennent  à 
l'entrée  de  l'enfer  dans  Virg.  se  retrouvent  dans  les  Grenouilles  d'Arist., 
1331  suiv.  Pour  ne  pas  être  sous  la  puissance  des  divinités  infernales,  les  26 
morts  changeaient  de  nom  (Hermippos  ;  cf.  Arist.,  ib.,  288.   Le  fleuve  des 
enfers  est  une  addition  récente  à  la  topographie;   dans  Virg.,   les  fauces 
sont  avant;  dans  Arisl.,  après.  A  l'origine,  il   n'y  avait  qu'un  chemin  de 
piéton.  Lamos  est  un  doublet  de  Iladès.  Il  est  devenu  un  ogre.    Les  divi- 
nités infernales  ont  souvent  ce  caractère.  Sa  ville  est  appelée  Telepylos  :  30 
la  porte  éloignée.  Rien  n'est  plus  enraciné  dans  l'imagination  antique  que 
la  donnée  de  la  porte  infernale.  Les  Grecs  ont  ennobli  et  adouci  les  vieilles 
croyances.  %   Le  syntagma  de  Gelase  de  Gyzique  [Gerhard   Loeschcke]. 
Compilation  relative  au  concile  de  Nicée  dont  la  valeur  a   été   jusqu'ici 
méconnue.  Détermination  des  sources:  le  recueil  d'un  certain  Dalmatius,  35 
Jean,  Eusèbe,  Ruflu,  Théodoret,  Socrate.  ^  Nixi  di   et  analogues  [0.  von 
Basinerj.  Contrairement  à  l'opinion  de  Wissowa,  le  monument  du  Capitole 
était  un  groupe  eu  relief  comprenant  une  déesse  de  l'enfantement  en  train 
d'accoucher  à  genoux,  ayant  à  ses  côtés  deux  divinités  masculines  de  l'en- 
fantement, à   genoux   également,  l'assistant.    Un   monument   semblable,  40 
trouvé   près    de    Sparte,   a  été   publié   par    Marx,   Mittheil.,   Athen.,  X, 
1885,177.  Il  est  très  ancien  et  probablement  du   vi*   s.   Hygin,   fab.    274, 
atteste  que  l'accouchement  chez  les  Grecs  était  anciennement  fait  par  les 
hommes,  ce  qui  est  confirmé  par  l'usage  d'autres  peuples  et  par  des  repré- 
sentations mythologiques  et  des  légendes  (Esch.  Sup.   1075;  Eurlp.  Ion.  45 
1595;  Bacch.,  1  ;  H.  Merc,  12;  Nonnus,  Dion.   41,  171  ;    Plaute,   Am.,  876, 
1095).  1[  Un  ms.  perdu  de  Priscien  [Paul  Lehmann],  Un  codex  Gorbeiensis 
cité  par  Fr.  Fabricius,   dans  ses   Annotationes   in   Terentium,  Diisseldorf, 
1558.  %  Réminiscences   classiques   [A.    Brinkmann].    Chez   des   Byzantins, 
dans  Ps.  Justin  ad  Graecos,  dans  Jean  de  Thessalonique  (Julien  l'Apostat),  60 
dans  le  martyre  des  douze  chrétiens  de  Gortyne  (Thuc,  2,  35),  dans  l'his- 
toire de  Galaktion  (P.  G.  116,  93  :  Leucippe  et  Glitophon  sont  ses  parents), 
les  actes  de  sainte  Catherine  (mention  de  Philistion),  les  actes  du  centurion 


no  1905.  —    ALLEMAGNE. 

Cornélius  (P.  G.  114,  1293:  souvenir  de  Démétrius  de  Skepsis?).  \% 
Mélanges.  Philocomasium  [F.  Solmsenj.  Hypochoristique  de  $iXoxw(i.t|  ; 
<>i>.oxwixoç  est  attesté.  ^  Martial,  4,  64  [E.  Assmanii].  Lire:  uirgiueo  liquore 
gaudet;  il  s'agit  de  l'aqua  uirgo.  f  César,  B.  G.,  7,  35,  4  [H.  Scbickinger]. 

5  Lire:  misit  coariatis  quidem  cohortibus.  Paul  Lejay. 

Sitzungsberichte  der  kônigl.   preussischen  Akademie  der  Wis- 

senschaften  zu  Berlin.  1905.   12  janvier.   La  correspondance  apocryphe 

des  Corinthiens  avec  saint  Paul  [Ad.  HarnackJ.  Essai  de  reconstitution  du 

texte  grec  d'après  les  versions  copte,  Jatines,  arménienne  et  syro-armé- 

*o  nienne.  Ces  lettres  étaient  une  partie  intégrante  des  Acta  Pauli.  ^  Un 
palimpseste  de  Philon  [L.  Cohn].  Le  manuscrit  grec  du  Vatican  316  contient, 
sous  des  commentateurs  byzantins  d'Aristote  en  écriture  du  ix'^-x«  siècle, 
plusieurs  traités  de  Philon,  notamment  le  premier  livre  et  le  commencement 
du  deuxième  du  De  specialibus  legibus,  pour  lequel  le  nouveau  manuscrit 

15  présente  une  importance  particulière.  %  Rapport  sur  un  voyage  en  Me»sénie 
[W.  Kolbe].  Voyage  d'exploration  archéologique  qui,  entre  autres  résultats, 
a  permis  de  déterminer  l'emplacement  du  sanctuaire  d'Artémis  Limnatis 
sur  le  Taygèle.  H  Rapport  sur  un  voyage  dans  les  îles  de  la  mer  de  Thrace 
et  dans  les  Sporades  septentrionales  [G.  FredrichJ.  Découverte  d'une  nécro- 

20  pôle  tyrrhéuienne  à  Lemnos,  présentant  une  céramique  originale;  d'un 
barrage  dans  une  vallée,  à  Imbros,  avec  restes  d'un  grand  réservoir  et  d'un 
château  d'eau  ;  de  77  iuscriptions  à  Ihasos  ;  d'un  décret  du  peuple  à  Pépa- 
réthos.  ^^  26  janvier.  Rapports  sur  les  entreprises  scientifiques  de  l'Acadé- 
mie. 1[t  9  février.  Y  a-t-il  eu  un  pays  Kharostra  [O.  Franke|.  L'hypothèse  de 

25  Sylvain  Lévi  est  insoutenable,  puisque  la  glose  qui  l'appuie  ne  s'accorde 
pas  avec  le  sens  du  texte  chinois;  elle  est  une  invention  du  glossateur.  ^^ 
16  février.  Les  Fils  d'Horus  [Erman].  Ils  protégeaient  les  morts  contre  la 
faim  et  la  soif;  mais,  à  l'origine,  ils  faisaient  partie  de  la  légende  d'Osiris, 
qu'ils  protégeaient  dans  la  mort;  ils  furent  aussi  placés  parmi  les  constel- 

30  lalions  du  ciel  du  Nord.  ^  Résultats  des  fouilles  de  Pergame  (sept.-nov. 
1904)  [Conze].  Un  rapport  détaillé  paraîtra  dans  les  Athenische  Miltheilun- 
gen.  lit  23  février.  La  signification  originelle  du  subjectif  groënlandais 
[F.  N.  Finck].  Ce  cas,  qui  désigne  à  la  fois  l'agent  et  le  possesseur,  doit  être 
sorti  d'un  datif.  \%  2  mars.  Les  manuels  arabes  d'oculistique  [HirschbergJ. 

15  Étude  de  treize  manuels,  avec  le  concours  de  Lippert  et  Mittwoch.  ^% 
9  mars.  L'Aihéna  d'iiion  [Wilamowilz-Moellendorff].  Le  temple  a  été  fondé 
au  VI»  siècle;  à  la  fln  du  siècle,  un  oracle  oblige  les  Locriensde  lui  envoyer 
des  jeunes  filles.  Le  chant  Z  de  l'Iliade  appartient  à  l'époque  de  l'épopée 
récente,  qui  ne  sait  rien  ni  d'ilios,  détruite  depuis  des  siècles,  ni  d'Uion, 

40  qui  n'est  pas  encore  fondée.  %  Découverte  à  Thèbes  [L.  BorchardtJ.  Sépul- 
ture des  parents  de  la  célèbre  Tii,  épouse  d'Aménophis  III  et  mère  d'Amé- 
nophis  IV,  d'où  il  résulte,  comme  on  l'avait  conjecturé,  qu'elle  était  de 
naissance  modeste,  fille  de  prêtre.  ^î  16  mars.  L'art  romain  [Kekule  von 
Stradonitz].  Caractères  et  époques,  depuis  Auguste.  ^H  13  avril.  Les  nion- 

45  naies  de  Priène  et  la  statue  du  temple  d'Athéna  Polias  [Dressel].  Ces 
monnaies  permettent  de  suivre  l'histoire  de  la  figure  et  de  distinguer  la 
tête  de  l'image  de  l'époque  alexandrine,  la  tête  de  celle  que  fit  Orophernes 
vers  150  avant  J.-C.  la  statue  de  culte  existant  à  l'époque  de  l'Empire 
romain.  1î  11  mai.  Quatrième  rapport  provisoire  sur  les  fouilles  des  musées 

50  royaux  à  Milet  [Th.  Wiegand).  Le  mur  récent  d'époque  romaine,  dit  mur  des 
Golhs,  a  fourni  de  nombreux  fragments  de  sculpture  et  des  inscriptions, 
notamment  l'épigramme  funéraire  de  Ménesthée  qui  vint  à  Rome  avec 
Démétrius  I*',  fils  de  Séleucus  IV,  et  l'aida  plus  tard  dans  sa  fuite  en  Syrie 


SITZUNGSBERICHTE    DER   AKADEMIE  ZU   BERLIN.  111 

(cf.  Polybe,  XXXI,  xxi,  2),  les  restes  d'un  décret  honorifique  d'Erétrie, 
d'un  décret  de  Marc-Aurèle,  une  inscription  d'agoranomes,  des  dédicaces' 
l'épitaphe  de  P.  Granius  Asiaticus,  architecte  de  la  ville  (àp-/(T£x.Tovoç   tyI; 
TidXewç),  un  abraxas  (gemme),  etc.   Fouilles  dans  le  port;  description   du 
tombeau  des  héros,  du  sanctuaire  de  l'Apollon  delphique,  de  l'enceinte  5 
archaïque  d'Athèna;  notes  sur  la  nocropole  et  la  voie  sacrée  conduisant  à 
Didymes.  %^6  juillet.  Mots  grecs  empruntés  par  le  gotique  et  le  latin  [W. 
SchulzeJ.  Le  gotique  haïpuo  vient  de  eOvoç.sabbato  est  le  datif  fixé  aaggaTio.  En 
latin,  sporta,  gruma,  Gatamitus,  viennent  de   (ntûpiSa,  yvcifiova,   ravjjjiYÎSri;, 
pai'  l'intermédiaire  de  l'étrusque.  ^If  27  juillet.  Contributions  à  la  correction  10' 
des  élégiaques  latins  [J.   Wahlen].    Étude  de  Catulle,   64.   ^^  25  oct.   Un 
hymne  orphique  à  Démèter  fDiels].  Au  verso  du  papyrus  publié  en  1904 
sous  le  titre  de  Latercuii  alexandrini,  se  trouve  un  texte  en  prose,  en  assez 
mauvais  état.  C'est  un  récit  de  la  légende  de  Déméter,  mêlé  de  prose  et  de 
vers,    paraphrase   d'un    remaniement   orphique   de    l'hymne  homérique.  16 
Outre  quelques  corrections  au  texte,  ce  document  nous  éclaire  sur  la  tra- 
dition de  ces  hymnes,  fil  9  nov.  La  fête  panhellénique  et  la  légende  du 
culte  à  Didymes  [R.   Herzog].  Décret  du  peuple  de  Milet,  des  premières 
années  de  Séleucus  II,  qui  montre  le  caractère  panhellénique  de  cette  fête. 
Didymes,  d'après  la  légende  offlcielle,  était  le  lieu  de  l'union  de  Zeus  et  de  20 
Latone,  de  la  conception  d'Apollon  et  de  Diane.  Tout  devait  rappeler  le  fait 
sacré  :  le  lieu  où  il  avait  eu  lieu  était  dans  le  temple  conservé  intact  sous  le 
ciel  libre  au  milieu  du  pavé,  c'était  un  agarov  pour  les  profanes  ;  il  était 
ombragé  par  un  laurier,  comme  le  lieu  de  l'union  de  Zeus  avec  Europe  était 
ombragé  par  un  platane  à  Gortyne  ;  le  laurier  avait  une  valeur  purificatrice  ;  25 
la  source  où  Latone  s'était  purifiée  avait  reçu  une  force   prophétique.    Les 
diverses  villes,  qui  avaient  rivalisé  autrefois  pour  être  le  centre  du  culte 
d'Apollon,  avaient  ainsi  résolu  le  problème  :  Delphes  avait  choisi  le   pre- 
mier haut  fait  du  jeune  dieu,  Délos  et  Ephèse  la  naissance  (voir  Tacite, 
An.,  III,  61),  Didymes  la  conception,  enfin  Gos  la  naissance  de   Latone.  Le  30 
différend  entre  Délos  et  Ephèse  s'était  effacé  par  la  spécialisation  de  Délos 
à  Apollon,  d'Ephèse  à  Artémis.  ^f  16  novembre.  Le  journal  officiel  de  Rome 
et  les  acclamations  au  Sénat  [Hirschfeld].  César  ordonna,  d'après  Suétone 
(Gaes.,  20),  de  publier  réunis  les  actes  du  sénat  et  du  peuple  classés  par 
jours  ;  cette  publication  contenait  en  outre  l'énoncé  d'événements  ayant  35 
une  portée  politique,  décès  de  personnages,  actes  religieux,  procès    praor- 
lants.  Il  n'y  avait  pas  de  publication  séparée  des  actes  du  sénat.  Les  nou- 
vellistes   complétaient    ces    données    par    des     renseignements    privés. 
Auguste    interdit   de   publier   les    procès-verbaux    du   sénat.    On  donna 
seulement  dans  les  acta  urbis  les  sénaïusconsultes    et   les   discours   de  40 
l'empereur,  mais  non   les  votes  ni  les  acclamations  des  sénateurs.  Les 
récits  de  l'élection  de  Tacite  et   de   Claude  le  gothique   dans  l'Histoire 
auguste,  où  figurent  des  acclamations,  sont  des  falsifications.  Le  seul  procès- 
verbal  authentique  est  celui  de  la  séance  où  fut  reçu  le  code  théodosien  : 
là  les  chiffres  des  acclamations  sont  authentiques  et  indiquent  bien  la  45 
répétition,  comme  le  prouve  l'usage  contemporain  des  réunions  ecclésias- 
tiques. Ce  n'est  que  dans  l'époque  post-constantinienne  qu'on  a  introduit 
ces  chiffres  dans  les  procès-verbaux.  l[f  23  novembre.  Fragments  littéraires 
provenant  du  Turkestau  chinois  [Sachau].    Textes  liturgiques  syriaques 
relatifs  à  Noël  et  à  la  fête  de  la  Vierge  que  l'on  célébrait  le  vendredi  sui-  50 
vant  ;  chants  d'église,  etc.  Ces  fragments  appartiennent  aux  Nestoriens.  Un 
autre   fragment   est  écrit  dans  un  dialecte   moyen-iranien.    Ces    textes 
apportent  de  nouvelles  précisions  à  l'histoire  de  l'expansion   du  christia- 


112  i90îî.    —    ALLEMAGNE. 

nisme  dans  ces  réjçions.  ^^  30  nov.  Anciens  Nilomètres  égyptiens  fL. 
Borchardt].  Étude  de  tous  les  renseignements  antiques  sur  le  niveau  du 
Nil.  Les  zéros  desnilomètres  ne  correspondaient  pas  à  la  pente  du  fleuve,  mais 
formaient  uue  ligne  à  peu  près  horizontale.  ^^  7  déc.  Fragments  littéraires 

5  provenant  du  Turkestan  chinois  [Fr.  Millier].  Texte  manichéen  du  Pasteur 
d'Hermas,  qui  donne  l'explication  des  montagnes,  de  la  deuxième  à  la 
septième,  et  de  la  comparaison  des  pierres  de  la  tour.  ^^  21  déc.  Les 
Rétractations  d'Augustin  [Ilaruack].  Cet  ouvrage,  aussi  neuf  que  les  Confes- 
sions, aussi  intéressant  sous  une  forme  bien  moins  attrayante,  mérite  une 

10  étude  approfondie,  dont  il  n'a  jamais  été  l'objet.  Il  complète  l'autobiographie 
d'Augustin,  «  le  plus  grand  écrivain  peut-être  de  l'antiquité,  après  et  avec 
Platon  ».  Le  but  de  l'auteur  était  de  corriger,  de  compléter  et  de  défendre 
ses  vues  antérieures;  de  se  confesser  lui-même  ;  de  faire  aussi  de  ce  livre 
une  pièce  contre  les  Pélagiens.   Ce  livre  marque  un   progrès   d'Augustin 

16  dans  la  répudiation  du  paganisme,  de  la  littérature  profane,  de  la  théologie 
hétérodoxe,  de  tout  ce  qui  dans  ses  idées  et  dans  ses  œuvres  ne  porte  pas 
nettement  l'empreinte  chrétienne.  Jamais  aussi  il  n'a  mieux  marqué  l'évo- 
lution qui  s'est  accomplie  dans  sa  doctrine,  surtout  sur  le  péché  et  la  grâce, 
Harnack  reunit  eu  terminant  les  données  nombreuses  de  l'ouvrage  sur  la 

20  bibliographie  antique  (terminologie,  publication,  conservation,  etc.),  et  rend 
hommage  au  texte  édité  par  KnôU  eu  1902.  P.  L. 

Sitzungsberichte  der  philosoph-philologischen  und  historischen 
Classe  der  K.  bayer.  Akademie  der  'Wissenschaiten  zu  Mùnchen, 
1905.  Classe  de  philosophie  et  de  philologie.  4  février.  Renseignements  grecs 

26  sur  l'Italie  ]W.  von  Christ].  1»  Rapports  de  Cumes  et  de  Rome  au  temps  de 
Tarquin  le  Superbe.  L'histoire  du  tyran  Aristodème  de  Cumes  racontée  à  cette 
occasion  par  Denys  d'Halicarnasse,  Vil,  3-11,  est  tirée  des  annales  de  Cumes 
et  remonte  à  un  Grec  d'époque  alexandrine,  Dioklès  de  Péparéthfls.  2°  Les 
renseignements  que  nous  avons  sur  les  offrandes  des  états  italiques  au 

30  dieu  de  Delphes,  proviennent  du  livre  de  l'archéologue  et  épigraphiste  grec 
Polémon  sur  les  offrandes  delphiques.  3°  Étude  comparée  des  indications 
du  logographe  Hellanicos  sur  une  colonisation  pélasgique  de  la  côie  orien- 
tale de  l'Italie,  et  de  la  tradition  rapportée  par  Hérodote  sur  des  expéditions 
lydiennes  dans  la  partie  occidentale.  40  Le  voyage  d'Énée  dans  le  Latium 

36  et  la  fondation  de  Rome  par  Romulus  et  Rémus.  La  légende  des  jumeaux 
est  d'origine  grecque  ;  mais  la  forme  la  plus  ancienne  est  celle  des  Annales 
du  romain  Q,  Fabius  Maximus,  non  celle  du  grec  Dioklès  rapportée  par 
Plutarque  dans  sa  biographie  de  Romulus.  ^H  4  mars.  Antiques  des  musées 
d'Amérique  [FurtwânglerJ.  1[  Études  critiques  sur  les  lettres  du  rhéteur  Alci- 

40  phron  [K.  Meiser],  Dans  le  III''  et  le  IVc  livre,  Alciphron  est  partout  indépen- 
dant de  Lucien  pour  le  fond  ;  mais,  pour  la  langue  et  le  style,  il  en  dépend 
si  étroitement  que  son  texte  reçoit  quantité  d'améliorations  du  texte  de 
Lucien.  Nombreuses  corrections,  f^  13  mai.  Un  •  miroir  des  femmes  »  en 
grec  vulgaire  [K.  Krurhbacher].  Poème  en  1210  vers  contre  les  femmes,  écrit 

46  dans  la  deuxième  moitié  du  xvi«  siècle  sous  l'influence  de  l'Italie.  Sans 
valeur  littéraire,  cette  œuvre,  unique  en  son  genre  dans  la  littérature 
grecque,  est  importante  pour  l'histoire  de  la  langue  et  des  mœurs.  Édition 
du  texte  très  altéré  avee  commentaire.  H^f  3  juin.  Nécropoles  Phéniciennes 
de  Malte  (A.  Mayr],  Description  des  sépultures,  des  bustes  funéraires,  des 

60  stèles,  des  sarcophages  anthropoïdes,  des  masques,  des  vases  d'origine 
locale  ou  étrangère,  des  amulettes  et  parures  importées  d'Egypte.  Les 
usages  funéraires  paraissent  analogues  à  ceux  de  l'Afrique  septentrionale. 
^^   !«'  juillet.   Les  groupes  des  frontons  de  l'ancien  Hékatompédon  sur 


VERSAMMLUNG  DEUTSCHER  PHILOLOGEN  U.  SCHULMÂNNER.       113 

l'Acropole  d'Athènes  [Furtwângler].  Premier  fronton  :  au  centre,  Athèna 
Polias  assise  ;  à  droite,  Hermès  debout,  puis  les  Tritopatores,  génies  barbus 
à  queui-,  de  serpent;  à  gauche,  Zeus  assis  avec  l'aigle  et  un  serpent. 
Deuxième  fronton  :  adroite,  un  serpent;  à  gauche,  Hérakiès  et  Triton. 
Cette  étude  conduit  à  une  meilleure  disposition  du  fronton  de  la  gigan-  5 
tomachie  dans  le  nouvel  édifice.  ^  Rapport  sur  les  fouilles  d'Orchomène  en 
1903  et  en  1905  [Furtwangler,  Bulle  et  ReineckeJ.  Couches  successives  :  l" 
sur  le  roc,  une  couche  de  constructions  rondes;  2»  la  couche  des  bothroi, 
caractérisée  par  des  fosses  et  des  vases  ;  3"  la  couche  mycénienne  ancienne  ; 
4°  la  couche  mycénienne  récente  avec  ses  palais  et  le  grand  tombeau  à  10 
coupole.  Les  époques  suivantes,  classique  et  byzantine,  sont  également 
étudiées.  ^  Études  sur  la  poésie  des  épopées  et  des  hymnes  [O.  Grusius].  Le 
développement  de  la  poésie  personnelle  et  de  l'expression  individuelle  à 
travers  ces  premières  œuvres  se  marque  surtout  dans  les  hymnes,  par 
une  partie  réservée  à  cet  effet  et  appelée  (rcppayi;.  L'ecriiure  était  employée  15 
et  nécessaire  dès  le  temps  d'Hésiode.  Hésiode  marque  un  progrès  décisif 
dans  la  manifestation  delà  personnalité  de  l'auteur  et  annonce  directement 
Archiloque.  Hlf  Classe  d'histoire.  7  janvier.  Recherches  paleographiques,  V 
[L.  Traube].  Mss.  annotés  et  corrigés  par  Jean  Scott.  L'étude  paléogra- 
phique permet  ici  de  pénétrer,  comme  rarement,  dans  le  travail  d'un  des  20 
penseurs  les  plus  profonds  du  moyen  âge  et  d'indiquer  définitivement,  dans 
quelques  cas,  l'auteur  d'ouvrages  anonymes,  f^  4  mars.  Etudes  socratiques, 
I  [Pôhlmann].  Les  efforts  tentés  récemment  pour  réaliser  une  image  plus 
fidèle  du  Socrate  historique  sont  viciées  par  toute  sorte  d'invraisemblance» 
et  de  contradictions.  On  s'est  éloigné,  plus  qu'au  xix«  s.,  du  vrai  Socrate,  25 
dont  la  vie  a  été  un  combat  pour  les  droits  de  la  science,  et  la  mort,  un 
martyre  pour  la  science.  ^If  3  juin.  Nouvelles  recherches  dans  la  région  des 
rochers  phrygiens  [E.  BrandenburgJ.  Les  grottes  d'habitation  appartiennent 
à  un  temps  où  les  races  syriennes  se  déversèrent  sur  une  grande  partie  de 
l'Asie  mineure,  f^  1*=' juillet.  Les  monnaies  des  Celtes  de  l'Europe  centrale  30 
[Riggauer].  Monnaies  des  Boïens  de  Pannonie  et  des  habitants  du  Norique. 
Valeur  et  types.  P.  L. 

Verhandlungen  der  48.  Versaiumlung  deutscher  Philologen  und 
Schulmânner  im  Hamburg  1905.  Séances  générales.  Rapports  de 
[Diels]  sur  le  Thésaurus  latin,  grec,  allemand.  Etat  actuel  de  celte  entreprise.  35 
^  [Betke].  Amour  et  Poésie  :  Importance  que  l'amour  a  eue  pour  la  poésie 
grecque.  ^  [Conze].  Détails  sur  les  fouilles  de  Pergame.  Appel  en  faveur  de 
ces  fouilles.  ^  [Gefifcken].  L'apologétique  aux  premiers  temps  du  christia- 
nisme et  la  philosophie  grecque.  Examen  des  rapports  des  apologètes 
avec  la  philosophie  de  leur  temps.  ^  [Oldenberg].  L'indologie  et  la  philo-  40 
logie  classique.  Analogies  des  méthodes  employées.  %  [Koepp].  Les  fouilles 
d'Haltern.  Détails  sur  ces  fouilles,  qui  ont  mis  au  jour  le  castel  Aliso.  ^ 
[Ziebarlh].  Les  écoles  à  Milet.  Une  inscr.  de  90  lignes  trouvée  dans  le 
sanctuaire  d'Apollon  Delphinios  nous  donne  des  détails  intéressants  sur 
l'organisation  des  écoles  à  Milet  au  2©  s.  av.  J.-C.  ^^  Section  de  philo-  45 
logie  [Gercke].  Dialecte  et  patrie  d'Homère.  Appuie  la  théorie  de  Fick  et, 
après  examen  du  dialtcte  d'Homère,  montre  qu'il  ne  pouvait  qu'être  Ionien. 
Réplique  de  [Léo].  %  [Skutsch].  Questions  de  syutaxe  latine.  Les  problèmes 
de  la  syntaxe  sont  en  rapports  étroits  avec  ceux  de  la  phonétique  et  de  la 
morphologie.  ^  fSchrôder].  Le  duo  de  la  teichoscopie  dans  les  Phéniciennes  50 
d'Euripide  (103-192).  Analyse  métrique  de  ce  p;issage.  %  [Schenkl].  La  prédi- 
cation chez  les  Pères  de  l'Eglise  au  4<=  siècle.  S'occupe  surtout  ae  saint  Am- 
broise.  %  [E.   Hauler].   L'édition  de  Fronton  :  où  elle  en  est.  %  [Ed.  Mey(T]. 

a.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  4905.  XXX.  —  8 


114  1905.    —   ALLEMAGNE. 

Alexandre  le  Grand  et  la  monarchie  absolue.  L'idée  de  la  monarchie  absolue 
prend  naii&ance  aux  4"  et  5*  s.  et  est  déjà  en  germe  dans  Socrale  et 
Platon  ;  elle  se  montre  sous  Philippe  et  surtout  chez  Alexandre,  qui  arrive 
à  l'idée  de  la  monarchie  universelle  dont  le  chef  est  homme-dieu,  Dieu  et 

5  Roi.  ^  Diirer  et  les  antiques  italiens  [Warburgj.  Sur  un  dessin  de  Diirer  à 
Hambourg,  la  mort  d'Orphée.  Commentaire  de  ce  dessin  au  point  de  vue 
de  l'ûistoirc  de  l'art.  H  Etymologie  grecque  [Solmsen]  Développe  certains 
points  de  vue  linguistiques  et  philologiques  a  propos  de  l'étymologie 
grecque  et  montre  que  c'est  en  en  tenant  compte  qu'on  fera  faire  à  cette 

10  science  des  progrès.  1[  Questions  de  principe  pour  les  recherches  relatives 
à  la  Koinè  [A.  ThumbJ.  Des  méthodes  particulières  et  des  connaissances 
spéciales  sont  nécessaires  pour  ces  recherches.  La  question  des  hébraïsmes 
du  N.  T.  a  change  de  face.  Dialectes  dans  la  koinè.  Origine  et  nature  de 
la  koiuè.  ï  Les  Saifiove;  ancêtres  de  la  comédie  [ZacherJ.  Ou  les  voit  sur  les 

16  vases  des  7^  et  i>»  s.  distincts  des  satyres  et  des  silènes  :  leur  nom,  leur 
patrie, leur  nature.  \^  Section  d'archéologie.  Monnaies  grecques  de  la 
coileciion  Weber  a  Hambourg  [B.  Pick].  Simple  mention.  \  L'Ara  Pacis 
Augustae  [E.  PetersenJ.  Avant  et  après  les  fouilles.  Considérations  géné- 
rales el  desiderata.  ^  Contributions  de  numismatique  à  l'histoire  de  l'art 

20  grec  [Pick].  Exemples  de  l'utilité  des  monnaies  pour  la  connaissance  des 
chefs-d'œuvre  de  la  Grèce,  la  Parthenos  de  Phidias,  la  Promachos,  le 
Dionysos  d'Alcamène,  Artémis,  etc.  Utilité  des  monnaies  pour  l'histoire  de 
l'architecture,  f  Les  plus  anciennes  monnaies  romaines  [J.  E.  Hae- 
berliu].    Origine  et  système   du  plus  ancien  monnayage  à  Rome  et  dans 

25  l'Italie  centrale  latine.  ^  Un  chapitre  sur  la  plastique  grecque  [B.  Graef]. 
Tendances  qui  se  font  jour  dans  l'Hermès  d'Andros  et  ses  répliques, 
qui,  bien  loin  d'appartenir  à  l'école  de  Praxitèle,  précédent  l'Hermès  de 
Praxitèle.  î  Une  composition  du  fronton  de  Naples  [F.  v.  Duhn].  Indi- 
cations   sur   le  fronton   du   temple    des   Dioscures   qui    s'élevuil   sur   le 

3u  forum  à  Naples.  ^  La  grande  calacombe  de  Kôm-esch-Schukâfa,  à  Alexan- 
drie, et  les  nouvelles  capitales  de  l'époque  des  Ptolémées  [Th.  SchreiberJ. 
Montre  qu'il  y  a  eu  à  Alexandrie  trois  styles  en  architecture,  existant 
ensemble,  mais  atteignant  leur  apogée  à  des  époques  différentes.  ^  Les 
illustrations  des  mss.  de  Prudence  du  moyen  âge  et  leur  relation  avec 

86  l'antiquité  [Steltiner]  Montre  comment  on  retrouve  encore  le  fond  antique 
dans  des  mss.  à  images  du  10"  uu  lli^  s.  ^^  Section  d'histoire  et 
d'épigraphie.  Les  recherches  d'histoire  romaine  et  la  critique  biblique 
[Soitau]  Rapports  étroits  de  ces  deux  genres  de  recherches.  %  Différence  entre 
le  récit  de  Thucydide  et  celui  d'Aristote  sur  le  changement  de  constitution 

40  en  41t  à  Athènes  [Volquardsen]  Arrive  à  concilier  ces  deux  récils  sans  trop 
ébranler  l'autorité  de  l'historien  pas  plus  que  celle  du  philosophe.  \  Un 
fragment  de  Sosyle  sur  un  ms.  de  Wiirzbourg  [U.  Wilcken]  Ce  frat'menl  de 
Sosyle,  l'ami  et  le  camarade  d'Hannibal,  nous  raconte  en  grec  une  grande 
bataille  navale  entre  les  Romains  et  les  Carthaginois  au  commencement  de 

45  la  grande  guerre  d'Hannibal  ^  La  politique  extérieure  des  premiers  Ptolémées 
et  des  Seleucides  [Lehmaini-HauptJ  <  pour  l'analyse  de  ce  rapport  cf.  supra 
p  17.  i.  9  sqq  et  18,  11  sqq  >.  ^^  Section  indo-germanique.  L'origine 
de  l'accentuation  du  verbe  grec  [Bezzen berger]  Dirige  contre  la  théorie  de 
"Wackernagel  <  cf.  supra  p.  19.  28  sqq  >  %   Lasst  sich  im  Iranischen  die 

bo  Fârbung  der  mdogerman.  a-vokale  noch  nachweisen  LBariholomae]  Andréas 
a  avancé  que  l'ancien  iranien  possédait  encore  la  triade  indo-européeune 
de  voyelles  a,  e,  o.  B.,  répond  que  cela  est  loin  d'être  démontré.  1  Die 
Rekoastruction  als  Grundlage  der  indogerman.  Sprachwissenschaft  [Her- 


WOGHENSCHRIFT   FUR   KLASSISCHE   PHILOLOGIE.  115 

mannj  Demande  la  révision  de  tout  ce  qui  touche  à  ce  sujet.  ^^  Section 
orientale.  Sur  un  «  texlus  amplior  »  du  sud  de  l'Inde  du  Pancatantra 
[J.  Hertel]  %  Sur  la  maladie  d'yeux  dont  soufTrit  l'apôtre  Paul  en  Galalie 
[D""  Kotelmann]  Détermine  la  nature  de  cette  inflammation  d'après  les 
textes.  ^  Fouilles  sur  le  Tell-el-mutesellim  en  Galilée  [Steuernagel].  ^  Sur  5 
les  noms  des  lettres  de  l'alphabet.  X. 

"Westcleutsche   Zeitschrift  fur   Geschichte  und  Kunst,  24*  année 
(1905)  1'^  iivr.  Le  Goncilium  des  Septem  provinciae  à  Arles  [J.  ZellerJ.  Son 
histoire,  sa  fondation,  sa  composition,  son  rôle.  ^^  2*  Iivr.  Bonus  Eventus 
[A.  v.  Domaszewski].  Description  d'un  monument  trouvé  près  du  camp  lo 
romain  d'Isca  en  Grande-Bretagne.  Il  porte  l'inscr.  suivante  (G.  I.  L.  VII,  97)« 
«  Foriunae  et  Bono  Evento  Gorn.  Castus   et  Jul.  Belsmia  eius  conjuges 
posuerunt.  »  Bonus  Eventus  y  est  représenté  portant  la  toge  et  par  dessus 
le  limus  ;  il  a  donc  l'ancien  costume  des  prêtres  ;  il  tient  de  la  g.  des  fruits 
et  de  la  dr.  dépose  son  offrande  sur  la  flamme  d'un  autel.  La  réunion  de  15 
Bonus  Eventus  avec  une  autre  divinité  est  très  rare.  Fortuna  est  ici  la 
déesse  des  semailles,  f^  3^   iivr.  Vénus  enchaînée  [L.  Radermacher].  A 
propos  d'un  torse  de  Vénus  du  musée  de  Trêves,  R.  cherche  d'où  est  venue 
cette  coutume  ancienne  qui  persiste  au  moyen  âge  d'enchaîner  certaines 
statues,  il  la  montre  existant  dans  l'antiquité  classique  où.  elle  avait  pour  20 
but  d'empêcher  le  dieu  d'abandonner  la  ville  où  il  était  adoré,  au  cas  où  les 
ennemis   auraient   tenté  de  l'attirer  au  dehors.  Plus  tard  on  croyait,  en 
séparant  une  statue  de  la  terre,  la  séparer  de  ce  qui  lui  donnait  son  pouvoir. 
1  Sur  la  question  d'Aliso  [G.  Schuchhardt.  On  a  prétendu  dernièrement 
qu'Aliso  n'était  pas  prés  d'Hallern,  mais  près  d'Oberaden,  entre  Liinen  et  25 
Kamen   S.  montre  que  c'est  à  tort.  ^  Acquisitions  des  Musées  en  1904- 
1905  [E.  Krùger].  I.  Allemagne  occidentale.  2.  Collections  bavaroises.  Entre 
autres  nombreux  objets  de  provenance  romaine,  dans  le  détail  desquels  il 
nous  est  impossible  d'entrer,  nous  y  renvoyons  le  lecteur.  Art.  de  62  p.  sur 
deux  colonnes,  t^  Ergânzungsheit  XI.  Les  campagnes  de  Germanicus  en  iU 
Allemague  [O.  Dahm].  Mémoire  de  142  p.  (2  cartes,  4  fig.  dans  le  texte).  I, 
Introduction  :  2.  État  des  choses  dans  les  provinces  du  Rhin  après  la  défaite 
de  Varus  (9-14  av.  J.-G.)  ;  3.  Gampagnes  de  l'année  14;  4.  Gampagnes  de 
l'année  15,  a,  considérations  générales  sur  les  opérations  des  Romains;  à 
quel  point  les  fleuves  allemands  étaient  navigables  ;  b,  campagne  contre  les  js 
Ghattes  ;  c,  campagne  contre  les  Bructères  et  marche  sur  le  champ  de 
bataille  où  Varus  avait  été  défait;  e,  bataille  aux  «pontes  Congi  »;  5.  Gam- 
pagnes de  l'année  16;  a,  l'expédition  contre  les  Ghattes  et  la  levée  du  siège 
d'Aliso;  b,  la  bataille  d'Idistavisus  ;  c,  la  bataille  sur  la  chaussée  des  Angri- 
variens;  d,  la  campagne  contre  les  Marses  et  les  Ghattes.  Fin  de  la  guerre.  40 
6.  Arminius  dans  l'histoire.  Y. 

WocheuRchrilt  fur  klassische  Philologie.  22«  année  1905.  4  jr.  W. 
Spiegblberg,  Aegyptologische  Randglossen  zum  AUen  Testament  [Wiedemann]. 
Contribution  très  utile  et  très  instructive.  Ç  j.  Heckmann,  Priscae  latinita- 
tis  scriptores  qua  ratione  loca  significaverint  non  usi  praepositionibus  fFunaioli].  45 
Qqs  réserves  sur  ce  travail  fait  avec  soin,  mais  mal  écrit.  %  Ghr.  Huelsen, 
Das  Forum  Romnnum,  seine  Geschichte  und  seine  Denkmdler  [A.  S.].  Grands 
éloges.  \  R.  Beigel,  Rechnungswesen  und  Buchfiihrung  der  Rômer.  [Bardtj.  Il 
est  regrettable  que  l'auteur  n'ait  pas  eu  un  ami  philologue  pour  revoir  son 
manuscrit  et  le  remanier  à  fond.  Beaucoup  de  travail  en  pure  perte.  ^î  50 
11  jr.  J.  Bbloch,  Griech.  Geschichte.  III.  Die  griech.  Weltkerrschaft,  2  [Schneider]. 
Très  important.  %  K.  Schbnkl,  Chrestomathie  aus  Xenophon.  13  Aufl.    von  A 

KoBNiTZER  u.  A.  Sghenkl  [    ]  Bons  remaniements.  H  M.  Arnold,  Quaestiones 


116  1905.    —   ALLEMAGNE. 

Posidonianae  [Moeller].  Éloges  avec  réserves  motivées.  ^  D.  Vaglieri,  Gli 
scavi  recenle  nel  foro  Romano.  Supplemenlo  I  [A.  S.].  Résume,  t  A.  WaiDNER, 
Tacilus  Annrilen  und  Historien  in  Ausiv,  [Opilz].  3»  éd.  p.  p.  H.  Lange. 
Améliorée.  ^^  18  jr.  F.  Blass,  Die  Interpolalionen  m  der  Odyssee[C..  Rolhe].  Der 

5  réserves,  mais  contient  bien  des  vues  qui  méritent  l'examen.  ^  N. 
RiEDY",  Solonis  elocutto  quatenus  pendeat  ab  exemplo  Homeri.  Accedit  index 
Soloneus  [fi].  Mérite  notre  reconnaissance.  ^  N.  Terzaghi,  Timoteo  ed  i 
Persiani  [SitzlerJ.  De  bonnes  parties,  mais  des  réserves.  %  G.  N.  Olcott, 
Thésaurus  linguae  latinae  epigraphicae.  I.  1  [Ihm],  Promet  d'être   ua  Fecueil 

10  de  valeur  et  un  complément  du  grand  Thésaurus  qui  sera  le  bienvenu.  ^ 
Temple  d'Apollon  à  Didyme.  Fouilles  de  Délos.  Reliefs  de  la  Bibliothèque 
d'Éphèse.  Plan  des  fouilles  internationales  à  Hcrculanum.  Courtes  men- 
tions. \^  25  jr.  B.  DelbrûCK,  Einleilung  in  dos  Sludium  der  indogermanischen 
Sprachen  [Weise].  Cette  4^  ed.  est  en  réalite  un  ouvrage  nouveau.  Excel- 

16  lent.  ï  G.  GiarrataNO,  C.  Valeri  Flacci  Balbi  Argonauticon  libri  VJIl  recogn. 
[HuelscherJ.  Appréc.  très  favorable,  f  J.  Candel,  De  clausuHs  a  Sedulio  eis 
libris,  qui  i7iscribunlur  Paschale  Opus,  adhibilis  [HilbergJ.  Très  bon  tra- 
vail. 1[  J .  Pasgou,  Paedagogium.  Carmen  in  certamine  HoetTtiano  praemio 
aureo  oruatum,  etc.  [Draheim).  Recommandé.  ^  Sur  les  Annales  de  Tacite 

20  [G-  AndresenJ.  Études  de  critique  de  texte  sur  24  passages  des  liv.  XI  à 
XVI,  où  la  leçon  exacte  des  mss.  donne  au  texte  un  aspect  nouveau  ou 
élimine  ou  coulirme  les  corrections  proposées  jusqu'ici.  1^  1  févr.  0,  Zu- 
RBTTi,  Oinero,  l'Iliade,  comm.  VI  [C.  Rothe].  Soigneusement  fait.  ^  R. 
Schubert,  Untersuchungen  iiôer  die  Quellen  zur  Geschichle  Phlipps  11  von  Make- 

25  donien  [Reuss].  Grandes  réserves.^  F.  STuiN,  Tacitus  und  seine  Vorgànger  uber 
germanische  Siàmme  [Woltf].  Conclusion  d'une  série  d'ouvrages  de  l'auteur. 
Analyse.  \  R.  Sabbadini,  Spogli  Ambrosiani  latini  [^Wessuer].  Étude  sur  uu 
certain  nombre  de  mss.  de  i'Ambrosienne  peu  connus  jusqu'ici.  Très  inté- 
ressant. ^  Der  deutsche  Universitàts  Kalender  begriiudet  von  AsCHERSON  hrsg. 

80  V.  Scheffbr  u.  Zieler.  66.  Ausg.  Winter  1904-1905  [  J.  Des  améliorations 
qui  augmentent  encore  la  valeur  de  ce  livre  utile.  ^  Rapport  de  W.  M. 
Ramsay  sur  les  résultats  de  ses  fouilles  en  Lycaonie  1904.  Résumé.  ^  Nou- 
velles découvertes  dans  le  sanctuaire  d'Ammon  à  Thébes  ;  statues  nom- 
breuses. La  plupart  sont  des  représentations  des  rois  des  plus  anciennes 

35  dynasties.  —  Pierre  tombale  égyptienne  trouvée  en  Angleterre,  d'après 
l'inscr.  elle  doit  être  vieille  de  2  500  ans.  —  Découvertes  à  Ma'  an  en  Arabie 
Petrée,  palais,  amphithéâtre.  ^1[ 8  févr.  E.  Rolfbs,  AnstotelesWletaphysikïiheT- 
setzt.u.s.  w.  II,  B.  8-14  [DôringJ.  Œuvre  d'un  travailleur  sérieux  et  pénétrant, 
mais  qui  en  sa  qualité  de  Neo-thomiste  est  trop  préoccupé  d'établir  des 

40  concordances  entre  Aristote  et  l'enseignement  de  l'Église.  H  E.  Taûblbr, 
Die  Pariernachrichten  bei  Josepfius  [Regling].  Fruit  d'une  longue  étude  faite 
avec  soin  des  sources  littéraires  et  des  monnaies  et  médailles.  \  P.  Woltzk- 
E.  SCHULZE,  Die  Saalburg  [Koenen].  Grands  éloges.  1[  G.  FerraRA,  Il  carmen 
de  synode  Ticinensi  [G.  W.].  Contribution  à  l'histoire  de  la  poésie  rythmée 

45  latine.  \  Krilischer  Jahresbevicht  Uber  die  Fortschritte  der  romanischen  Philo- 
logie hrsg.  V.  K.  VOLLMŒLLER  VI,  2.  Beaucoup  de  choses  intéressantes  pour 
la  philologie  classique.  \  Sur  les  Annales  de  Tacite  2  [G.  Andresen].  Étude 
sur  un  certain  nombre  de  corrections  du  Mediceus  II,  qui  ne  sont  pas 
mentionnées   dans   l'apparat    de    Ritter,    et    sur  plusieurs    passages  qui 

50  montrent  que  le  texte  de  la  seconde  moitié  des  Annales  tel  qu'il  nous  est 
parvenu  est  encore  meilleur  qu'on  ne  le  croyait  jusqu'ici.  Corrections 
proposées  pour  XI,  32,  3,  1.  dlssimulando  metum;  XIII,  17,  12  conserver 
«  id  a  »;  XIII,  46,  4  conserver  seque  iroad  iiiam  :  XIV,  8,  9  Deiecti  du  Med. 


WOCHENSCHRIFT   FUR  KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  117 

peut  très  bien  être  conservé  ;  XIV,  61,  16  conserver  ipsa.  ff  15  févr.  P.  Fou- 
GART,  Le  cuUe  de  Dionysos  en  Atlique  [Gillischewpki].  Restera  comme  une  base 
d'études  de  grande  valeur,  même  si  on  ne  partage  pas  toutes  les  vues  de 
l'auteur.  ^  H.  Wtlliamson,  The  Phaedo  of  Plalo  [Nohl  jr].  Remaniement  de 
l'éd.  de  Archer-Hind  pour  les  classes  avec  introd.  et  remarques.  Appréc.  favo-  5 
rable:  qqs  réserves  sur  l'introd.  ^  R.  NovÂK,  C.  Julii  Caesaris  Comm.  de  B.  C 
fWolffJ.  Bonne  édition  de  classe,  f  G.  Pascal,  Morte  e  resurrezione  in  Lucresio 
[Weissenfels].  Clair  et  bien  déduit,  f  ID.,  Siil  carme  "  de  ave  Phomice  " 
altributo  a  Lnttanzio  [G.  W.].  A  tort  de  conclure  que  Lactance  n'est  pas 
l'auteur  de  ce  poème.  ^  W.  Kroll,  Das  Studium  der  klass.  Philologie  [Weis-  10 
senfels].  Éloges.  If  A.  LeiCHT,  Lazarus,  der  Beqrûnder  der  Vôlkerpsychologie 
[Dôring].  Contient  des  choses  intéressantes  et  importantes.  ^^  22  févr.  Th. 
MOMMSHN,  Reden  und  Aufsàlze  fZiehen].  Il  suffirait  de  signaler  ce  livre  et 
de  remercier  chaudement  l'éditeur,  f  F.  Horn,  Platonstudien  N.  F.  Kra- 
tylos,  Parmenides,  Theatetos,  Sophist,  Staatsmann  [DôringJ.  Contribution  15 
de  valeur  à  l'intelligence  des  traités  de  Platon  et  à  l'histoire  du  dévelop- 
pement de  sa  pensée,  mais  n'épuise  pas  le  sujet.  ^  R.  Burckhardt,  Mauth- 
ners  Aristoieles  [Fuchs].  Grands  éloges  de  cette  lettre  ouverte  à  G.  Brandes, 
qui  défend  Aristote  contre  ceux  qui  veulent  l'abaisser.  ^  G.  Zottoli,  Per- 
vigilium  Veneris  [G.  W.J.  Mentionné.  l[*f  1  mars.  S.  A.  Butcher,  Harvard  20 
Lectures  on  Greek  Subjects  [Zithen].  Éloges.  1[  A.  Janke,  Anf  Alexanders  des 
Grossen  Pfaden.  Fine  Reise  durch  Kleinasien  [R.  Oehler).  Chaudement 
recommandé,  t  R.  Laquhur,  Kritische  Untersuchungen  ziim  zweiten  Makka- 
hderbuch  [Bauer].  Bien  fait.  ^  J.  ab  Arnim,  Sfoicorum  veterum  fragmenta  coll. 
III  [Bonhôirer].  Œuvre  monumentale,  t  N.  TerzaGHI,  Index  codicnm  latino-  25 
rum  classicoriim  qui  Senis  (Siena)  in  bybliotheca  piiblica  adservantur  [G.  W.]. 
A  droit  à  notre  reconnaissance,  t  ^-  Sghultz,  Kleine  latein.  Sprachlehre 
[Ziemer].  GetteS'i"  éd.p.  p.  A.  Fûhrer  sera  utile  pour  les  classes,  mais  n'a 
pas  de  caractère  scientifique.  ^  VVic  studiert  man  Archàologie.  Ein  Wegwei- 
ser...  von  einem  Archaeologen  [Weissenfels].  Appréc.  favorable.  1[^  8  mars.  30 
,R.  Weill,  Pecucil  des  inscr.  égyptiennes  du  Sinaï  [Wiedemann].  Important  et 
de  valeur  durable.  ^  D.  M.  SluyS,  De  Maccabneorum  libris  I  et  H  qunestiones 
[BauerJ.  Manque  de  méthode  et  de  critique.  1  K.  Dieterich,  Kulturbilder 
von  den  kleinasiatischen  Insein  [LangJ.  Important.  1[  B.  HaUREAU,  Notice  des 
mss.  latins  583  eic  de  la  Bibl.  Nat.  [G.  W.].  La  plupart  sont  des  sermons  ou  36 
des  œuvres  de  théologie  du  moyen  âge  :  le  cod.  3652  s.  XII  nous  donne  un 
passage  du  de  ofïiciis  de  Gic.  tH  15  mars.  The  Homeric  llymns.  Ed.  by  Th.  W. 
Allen  and  E.  E.  Sikes  [Peppmiiller].  Mention.  H  E.  Drerup,  Untersuchungen 
zur  wlteren  griech.  l'rosalitteratur  u.  s.  w.  ID.,  Vorlaufiger  Bericht  iiber  eine 
Sttidienreise  zur  Erforschung  der  Demosthenesiiberlieferung.  Mit  Beitrdgen  sur  40 
Textgeschichte  des  hokrates,  Aeschines,  der  Epistoloçp'aphen  und  des  Gorgias 
[Thiele].  Grandes  réserves.  ^  K.  Nipperdby,  P.  Com.  Tacitus  erkl  I.  Ab 
excessu  divi  Angnsti  I-IV  [Woltr].  Éloges  de  cette  10*  éd.  améliorée  p.  p.  G. 
Andresen.  t  E- T.  Merwill,  Seffc/erf  letters  of  Ihe  younger  Pliny  ed  [Opitz]. 
Appréc.  très  favorable.  ^  E.  Bbrger,  Stilistische  Uebungen  der  latein.  Sprache.  45 
[Ziemer].  Appréc.  favorable  de  cette  9"  éd.  avec  qq.  desiderata.  %  I.  v.  Roz- 
WADUWSKI,  Wortbildung  und  Worlbedeutung,  eine  Untersuchung  ihrer  Grund- 
gezetze.  Œuvre  de  polémique,  mais  est  assez  important  pour  attirer  l'atten- 
tion. ^  A.  Hemme,  iras  mnss  der  Gebildete  vom  Griechischen  wissen  ?  [Weise]. 
Celte  '2«  éd.  a  été  très  améliorée.  ^^  22  mars.  N.  Terzaghi,  Promeieo  :  Id.,  50 
Créante  [Steudiog].  Bons,  mais  rien  de  nouveau.  ^  R.  Dahms,  De  Athe- 
niensium  sociorum  trihvtis  quaest.  septem  [Schneider].  Fait  avec  le  plus 
grand  soin.  Grâce  aux  listes  des  tributs  des  alliés,  arrive  à  des  résul- 


118  1905.    —  ALLEMAGNE. 

tats  nouveaux  sur  Thistoire  de  la  première  confédération  maritime  athé- 
nienne. 1[  Th.  ZiELINSKi,  Das  Klauselgesets  in  Ciceros  Heden  [M^y].  Des 
réserves.  ^  E.  Zibgklbr,  Zwôlf  Reden  Ciceros  disponiert  [Hirschfelder]. 
2'e  éd.  améliorée,   vivement  recommandée.  %  W.   Sghulze,  Zw  Geschichte 

B  latein.  Eigennamen  [Zimmermann].  Art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  suivante. 
Livre  qui  fait  époque,  t  Mosaïque  de  Pompei,  description.  Trouvailles  rom. 
à  St-Maurice  (Valais),  sépultures  :  Fortifications  rom.  à  Reinagen  et  Bonn. 
tt  29  mars.  H.  HEPOma,  Attis,  seine  Mythen  und  sein  KuU.  [Steudiug].  Fait  avec 
prudence  et  pénétration;  les  résultats  serviront  de  point  de  départ  pour 

10  ceux  qui  poursuivront  ces  études.  ^  B.  Marb,  Der  Baum  der  Erkenntnis.  Eine 
mythol.-etymol.  Studie  fSt].  Rien  de  scientifique.  ^  K.  Mras,  Lucian,  oder 
Lucians  Lebensgang  und  Ikaromenipp  oder  die  Himmelsreise  fSchulze].  Éloges 
de  cette  éd.  nouvelle,  avec  introd.el  comm.;  le  comm.  pourrait  être  al>régé. 
î  Sur  l'inscr.  des  Skaptoparéniens  [G.  Kazarowj.  Cette  inscr.  (Syll.  Inscr. 

16  Gr.  2,  418,  p.  627,  n.  2),  montre  que  S^auToitàpa  était  situé  sur  l'emplacement 
de  la  moderne  Dschumaja.  f  Le  parthénion  de  l'Acropole  [J.  Draeseke]. 
Plutarque  raconte  (v.  de  Sylla  13)  que  les  Athéniens  assiégés  par  Sylia 
furent  réduits  à  se  nourrir  de  parthénion  (TrapOÉvtov)  qui  poussait  autour  de 
l'Acropole.   On   a  longuement  discuté  sur  celte  plante;  d'après    Lampros 

20  et  Heldreich  ce  doit  être  une  sorte  d'ortie,  la  parietaria  judaica  de  Linné. 
1f1[  5  Avr.  H.  B.  Wright,  The  Campaign  of  Plalaea  [Gellischewskil.  Travail 
très  respectable  dont  la  fin  est  des  plus  utiles.  ^  N.  Terzaghi,  Di  una 
rappresentasione  délia  lotta  tra  Peleo  e  Tetide  e  délie  relazioni  di  questo  mitn  con 
le  nosze  sacre  (îepé;  yàiio;)  [SteudingJ.  Pas  de  résultat  certain.  %  G.  N,  Tskrepis 

25  Ta  SùvOexa  t.  'EXXr|vixYiî  y^^toaCTT);  [Bariholomae].  Très  soigné  et  très  complet. 
^  G.  H.  Sturtevant,  Contraction  in  the  caseforms  of  the  latin  io-  and  ïa-stems 
and  of  deus,  is  and  idem  [id].  Fait  avec  intelligence  et  avec  méthode.  ^  G. 
Brakman,  Sidoniana  et  Boethiana  [Stangl].  Appréc.  favorable.  ^^  12  av.  H. 
HiRT,  Handbuch  der  griech.    Laut-und    Formenlehre   [Bariholomae].    Grandes 

30  réserves.  ^  A.  Tacgone,  Antnlogia  délia  Melica  Grcca  con  introd.,  comm.  et 
append.  critica  [Sitzler].  Bon.  ^  P.  v.  Boltenstbrn,  Ciceros  philosophische 
Schriften.  Ausw.  I,  Die  Tiiukulanischen  Gespràche.  B.  I  u.  V.  Text  u.  comm. 
[Weissenfels].  Le  commentaire  est  bon,  mais  des  réserves  sur  l'introduction. 
^  W.  Barthbl,  /ur  Geschichte  der  rom.  Stàdte  in  Afrika  [OehlerJ.  Traite  de 

35  questions  importantes  :  bien  fait.  ^  H.  Halke,  Einleitnng  in  das  Studinm  der 
Numismatik  [RegliugJ.  Tout  ce  qui  regarde  l'antiquité  aurait  dû  être  revu 
par  un  spécialiste.  ^  Découverte  du  tombeau  de  la  reine  Tii,  épouse  de 
Amenhoteps  III  «^t  mère  d'Amenhoteps  IV.  Touvé  sur  l'Acropole  de  Lindos 
une  inscr.  qui  montre  que  le  groupe  de  Laocoon  est  de  l'époque  d'Auguste. 

40  ^H  '9  Avr.  Fr.  HOMMBL,  Grundriss  der  Géographie  und  Geschichte  des  alten 
Orients.  I,  Ethnologie  Babylonien  u.  Chaldaea  [Prâsek|.  Intéressant  et  ins- 
tructif. ^  A.  G.  Laibd,  Studies  in  Herodotus  [Gillischewskij.  Des  réserves, 
t  A.  V.  Bambbro,  Platons  Lâches  u.  Euiyphron  hrsg.  [Weissenfels].  Destine 
aux  élèves;  recommandé.  ^  H.   d'ARBOis  de  Jubacnville,   Éléments  de  la 

45  gramm.  celtique.  Déclinaison,  conjugaison  [Bartholomae].  Très  utile,  mais  il 
est  regrettable  que  l'auteur  ait  laissé  exprès  de  côté  la  phonétique.  %  R. 
Gagnât,  Cours  d''épigraphie  latine.  Supplément  à  la  S"  id.  A  droit  à  notre 
reconnaissance.  %  W.  Wartenbbrg.  Vorschule  ztir  latein.  Lektiire  fur  reifere 
Schiller.  Gette  3*  éd.  prouve  que  ce  livre  a  un  succès  qui  est   bien   mérité. 

80  H  Critique  du  texte  du  Scholiasta  Gronovianus  de  Cicéron  [Th.  Stangl]. 
Examen  de  qqs  passages,  ^f  26  Avr.  G.  Muhrav,  Enripidis  Fabulae  rec.  II 
[BuscheJ.  Appréc.  favorable,  f  R.  H.  WOLTJBR,  De  Platone  praesocraticorum 
philosophorum  existimatore  et  judice  [Scheukl]   Fait  espérer  de   précieuses 


WOCHENSCHRIFT   FUR   KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  il9 

contribn lions  à   l'histoire  de  la  philosophie  grecque  If   W.   Rbbb,  Ciceros 
rh'-torische  Schriftfn.  Ausw.  [  Weissenfels]  Destiné  aux  élèves,  appréc.  favorable. 
f   0.    KelleR,    Psendacronis   scholia   in    Horatium   vetustiora    rec.    II     [Ende] 
A  droit  à  notre  reconnaissance,  t  H.  Lietzmann,   ApolUnaris  von  Laodicea 
und  seine  Schule    Texte    n.     Untersuchnngen    I    [Funk]    Grands    éloges.  5 
t  W.  A.  Merrill,  Latin  fhjmns  sel.  [Mnnitius]  Rendra  de  bons  services. 
f    I,.     liELLANGEE,     Recherches    sur    saint  Orenx,    évêque    d'Aiich.     Id.    Notes 
sur   la    légende   de   saint    0.     Id.    Note    sur    Orientius    et    Colomban    [G.    W] 
Mention.    ^   Le    ms.  d'Agricola   de    lesl    [Gg.   Andresen]    Détails    sur   ce 
ms.  d'après  F.    Ramorino  De  cod.   Tacito  Aesino  nuper  reperto  qui    serait  un  10 
reste  de  ce  ms.  d'Enoch  d'Ascoli  qui  fut  apporté  vers  le  milieu  du  xvf  s. 
d'Allemagne  en  Italie  et  qui  outre  la  Germanie  et  le  Dialogue  des  orat.  de 
Tac,  et  le  de  gramra.  et  rhetor.  de  Suétone,  comprenait  aussi  l'Agricola.  Il 
est  à  souhaiter  qu'il  soit  bientôt  publié.  ^%  3  Mai.  W.  F.  Cornish,  Studies  in 
Hesiod.  II.  The  shield  of  Hercules  [Peppmilller]  Intéressant,  mais  on  doit  faire  ts 
des  réserves  sur  la  justesse  des  vues  ^  F.   Bugherbr,   Anthologie  ans   den 
griech.   Lyrikem  [Sitzler]   Destiné  aux  élèves  :   éloges,  f  P.  K.  Sghulze, 
Hornz.  Ausw.  II.  Anmerkungen  [Weissenfels]  Intéressant,  mais  l'introd.  n'est 
pas  assez  complète  %  M.  Phtlipp,  Zum  Sprachgebrauch  des  Patdinns  von  Nola 
i3o3-43i  n.  Chr.)  I  [Iliiemer]  On  attend  la  ?uite  avec  impatience.  ^0.  Schrader,  21 
Toienhochseit  [Stengel]  Intéressant,  mais  pas  convaincant.  \  Fouilles  à  Egine, 
ont  prouvé  que  le  temple  sur  l'Oros  était  celui  de  Zeus  Panhellenios.  ^  Sur 
Salluste,  Jugurlha  3  [H.  NohI]  Il  faut  traduire  «  parentes  »  par  les  père  et 
mère,  et  non  par  «  les  peuples  soumis  ».   Delicta  désigne  les  fautes  qu'ils 
ont  pu  commettre.  W  10  Mai.  A.  Springer,  Handbnch  der  Kuntsgfschichte.  \.  it' 
D'is  Alterium  7.  Aufl.  v.  A.  MiGHAHLis  [A.  S.].  Très  grands  éloges,  f  N.  Tbr- 
ZAGHi,   Ad  Hesiodi  Theog.  535  sqq.  [PeppmûUer].  Les  conclusions  ne  s'im- 
posent pas.  ^  R.  Ellis,  Catullus  in  the  XlV"i  Century  [Schulze],  Rien  de  bien 
nouveau,  mais  contribution  qui  sera  la  bienvenue  à  l'histoire  de  la  tradi- 
tion manuscrite  de  Tatulle  au  14^  s.  ^  G.  Rausghen,  Florilegium  patrislicum  30 
digessit,   vertit,  adnot.  3,  Monuraenta  minora  saeculi  secundi  [Draeseke]. 
Appréc.   favorable.  ^   P.    Rasi,  Saggio  di  alcune  particolarità  nei  versi  eroici  e 
lirici  di  S.  Ennodio  [Hilberg].  A  droit  à  notre  reconnaissance,  f  K.  Lûbegk, 
AdoniskuH  und  Christentum  auf  Malta  [A.  Ma.yr].  Appréc.  favorable,  mais  il 
est  à  regretter  que*  ce  soit  une  œuvre  de  polémique  si  acerbe,  t^  17  mai.  35 
H.  Weil,  Euripide,  Hippolyte  [Busche].  Cette  nouv.  éd.  est  améliorée  à  bien 
des   égards.   ^   J.    Vendryes,   Traité   d'accentuation  grecque  [lllrt].   Appréc. 
favorable,  avec  qq.  petites  réserves.^  H.  Kleist,  Càsars  Biirgcrkrieg  bearb. 
[WolffJ.  Desriné  aux  classes,  un  des  meilleurs  vol.  de  cette  collection.  ^  E. 
I.   IIarris,  Seneca.  The  tragédies  [Gemoll]..  Cette  trad.  anglaise  dénote  un  40 
esprit  énergique  et  viril,  et  pourtant  c'est  l'œuvre  d'une  dame.  ^  H.  Reigh, 
Der  Kônig  mit  der  Dornenkrone  [Schultze].  Instructif,  intéressant,  recom- 
mandé. ^  Villa  rom.  près  Wachenheira  :  elle  est  du  3*  ou  du  4*  ap.  J.-C.  ^ 
Un  fragment  de  Cicéron  dans  Sénèque  [J.  Tolkiehn).  La  trad.  en  vers  d'un 
passage  de   l'hymne   de  Cléanthe  que  donne  Sénèque,  Epist.  107,10  n'est  48 
pas   de  lui,  comme  on  l'a  longtemps  cru,  mais  de  Cicéron.  ^  Versus  de 
morte  a  Francisco  Robortello  prescripti  [M.  Arlossi\  Vers  grecs  sur  la  mort, 
écrits   par  Robertello  (1516-1567)   dans  son   éd.  d'Aristophane,  à  la  fin  de 
Lysistrata.   Cette   éd.   de  15'47  porte   la  suscription  suivante  :  Francesco 
Robortello  1560  Padova.  fif  24  mai.  F.  W.  v.  BfssinG,  Geschichle  Aegyptens  im  50 
Umriss   von    àltesten  Zeiten  bis  auf  die  Eroberung  durch  die  Araber    :    Id.,  Der 
Bericht  des  Diodor  U.  die  Pyramiden  [Krall].  1.  Recommandé  à  tous  ceux  qui 
veulent   s'orienter  sur  l'histoire  de  l'Egypte  ;  2.  Montre  que  c'est  Artemi- 


120  1905.    —   ALLEMAGNR, 

doros  (100  av.  J.-C.)  qui  est  la  source  de  ce  passage  de  D.  H  II.  Wincklbr, 
Die  Wellanschaiiung  des  allen  Orients  [G.  Mensel].  S'adresse  au  grand  public; 
appréc.  favorable  :  qqs  petites  réserves,  f  G.  O.  Bkrg,  Metaphor  and  Com- 
parison  in  Ihe  Dialogues  of  Plato  [Blùmner].  Coatribution  de  valeur  à  l'his- 
6  toire  de  la  métaphore  chez  les  Grecs.  %  E.  Kornkmann,  Die  nene  Liviun-Epi- 
tome  aus  Oxyrhynchits  [Reinholdl.  Grands  éloges.  \  Uue  édition  de  Théo- 
phraste  inconnue  jusqu'ici.  Non  destinée  au  commerce.  Imprimée  en  160'i 
à  Oxford,  t  G.  r.  du  Congrès  des  Orientalistes  à  Alger.  ^1[  3t  mai.  R. 
Meistkr,   Dorer  u.   Achàer  I   fFick].   Le  temps  seul  montrera  comment  le 

10  problème  important  que  soulève  M.  sera  résolu.  \  F.  M.  Bla.ydes,  Snphodes, 
Oedipus  Rex.  Id.,  Oed.  Coloneus  rec.  [G.].  Une  masse  de  conjectures,  dont 
beaucoup  soulèvent  des  objections.  ^  G.  F.  Hill,  A  Catalogue  of  the  greek 
coins  in  Ihe  Br.  Muséum.  Catalogue  of  the  greek  coins  of  Cyprtts  [Rcgling], 
Éloges.^  E.  PetersEi\,  Comilium.Rostva,  Grab  des  Romulus  [A.. S. |. Trop  concis. 

15  ^  II.  NoHL,  Ciceros  Hede  û.  d.  Oberbefehl  d.  Cn.  Pompeius  [Hirschfelder].  3»  éd. 
Excellent,  f^  7  jn.  W.  BÔHME,  Etiripides.,  Iphigenxa  bei  den  Tauriern  hrsg. 
[Scheindler].  Excellent,  f  R.  S.  Radford,  Pemonification  and  the  use  of 
ahstract  Snhjects  in  the  atlic  orators  and  Thukydid/'s.  P.  1  [tielbing].  Chaude- 
ment recommandé.  If  J.  Samublsson,  Futurum  historicum  im  Latein.  [Blase]. 

20  A  du  mérite,  mais  aurait  dû  appeler  ce  futur  prophétique-historique  ou 
épique-historique.  \  Aug.  Audollent,  Carthage  Romaine,  l/,6  av.  J.-C.  à  GÙS 
ap.  J.-C.  [ZiehenJ.  Art.  qui  se  continue  dans  le  fasc.  suivant.  Très  grands 
éloges.  ^  Att.  Profumo,  Le  fonti  ed  i  tempi  dello  incendia  Neronanio  [Andre- 
sen].  Conclusions  inadmissibles.  ^  A.  IIynItzSCH,  Erinnerungen  an  vergan- 

25  gène  Tage  [Weissenfels].  Appréc.  favorable.  ^  Trouvé  à  Regensburg  les 
restes  des  murs  d'enceinte  du  Castra  Regina  achevés  sous  Marc-Aurèle  en 
179  ap.  J.-C.  f  Citation  fautive  dans  la  Dramaturgie  de  Lessing  [Draheim]. 
D'où  vient  la  citation  fautive  d'après  Donat  dVjpriTtxwî  au  1.  de  eypsTixàiç 
(Dram.  99).  fî    14  jn.   A.    Biese,  Rôm.  Elegiker  in  Ausw.  [Schulze].  Le  rp. 

30  propose  une  série  de  corrections.  \  J.  Geffcken,  Aus  der  Werdeseit  des 
Christenlums  [Soltau].  Sera  accueilli  avec  joie.  ^  G.  Kalbfleisch,  Galeni  de 
causis  continenlibus  libelhts  a  Nicolno  Rf'gino  in  sermonem  latinum  translalus 
éd.  [Fuchs].  Excellent.  \  J.  Bidbz,  Notes  sur  les-  lettres  de  l'empereur  Julien 
[AsmusJ.  Fait  bien  augurer  de  la  recension  nouvelle  des  Lettres  de  Julien 

35  que  B.  va  publier.  ^  A.  IIarnaCK,  Die  ^'olvJendigkeit  de'r  Erhaltung  des  alten 
Oymnasiums  in  der  madernen  Zeit  [Weissenfels].  Rien  de  bien  nouveau  :  qqs 
objections.  ^  AsghrrsOn,  D.  Deutsche  Universilàls  Kalender  hrsg.  v.  SCHEF- 
FER  u.  ZiBLER.  l.  Die  reichsdeiitschen  Universitàlen.  Est  en  bonnes  mains.  ^ 
Trouvaille  de  statues  à  Cos.  —  La  cité  préhistorique  sur  l'Oros  d'Égine. 

40  —  Papyrus  donnant  33  vers  de  Od.  17.  —  Fouilles  à  la  pyramide  de 
Ghéops,  sépulture  datant  de  3000  av.  J.-C;  objets  divers.  *{^  21  jn. 
H.  R[EMANN,  llandbuch  der  Musikge.schirhle.  1 ,  Alterlum  u.  Mittelaller  bis 
1450.  1  [11.  G.].  Des  réserves.  ^  O.  JaGER,  llomer  und  lloraz  im  Gymnnsial- 
unlerricht    [Leutchtenberger].    Bon.    M.    f   W.    Wundt,     Vôlker psychologie. 

4b  1,  Die  Sprache  [ Schneidewin].  Fait  honneur  à  la  science  allemande. 
^  A  propos  du  mot  •'  parentes  "  dans  Sallnste.  Jug.  3,  autres  exemples 
<  cf  n»  du  3  mai  >  prouvant  ([u'il  faut  traduire  ce  mot  par  père  et  mère. 
Examen  de  la  (juestion  ^i[28  jn.  J.  Bbrnoulli,  Die  erhnllenen  Darstellungen 
Alexanders  des  Orossen,  ein  Nachtrag  zur  griech.  Ikonographie  [Kdrte].  Contri- 

50  bution  importante  à  l'iconographie  d'Alexandre.  ^  L.  D.  Brown,  A  Stndy  of 
the  Case  Construction.'!  of  Words  of  Time  [Ilelbing]  Intéressant.  ^  Th.  A. 
Kakridis,  Barbara  Plautina  [[liiiïnerj.  Des  réserves.  «[  G.  Borghorst,  De 
Anatolli  foniibus  [Gùntherj.  Fait  avec  soin,  mais  ne  résoud  pas  le  problème 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISGHE   PHILOLOGIE.  121 

^  Th.  ClauSSEN,  Die  griech.  IFor/er  im  Franzôsischen  I  [Meyer-Lùbke].  Comble 
très  heureusement  une  lacune  dans  l'histoire  des  rapports  du  latin  et  du 
j<rec.  Yi  5  juil.  L.  Whibley,  A  Companion  to  Greek  Studies  [Geiuollj.  Se  propose 
de  donner  la  substance  de  nos  connaissances  sous  la  forme  la  plus  concise, 
y  réussit  en  une  certaine  mesure,  mais  ne  repose  pas  sur  des  travaux  ori-  5 
ginaux  el  n'a  pas  de  justes  proportions.  ^  G.  de  Morawski,  De  Athenarum 
gloria  el  gloriositale  Allieniensium  [Schneider].  Beaucoup  de  rhétorique,  rien  de 
neuf,  f  Gg.  Lafaye,  Les  Métamorphoses  cVOnide  el  leurs  modèles  grecs  [Ziehen]. 
Connaissance  de  tout  ce  qui  a  paru  sur  le  sujet  :  critique  très  sûre  :  a  droit 
à  notre  reconnaissance.  ^  D.  Detlefsen,  Die  Entdcckung  des  germanischen  10 
I^'ordcns  im  AUertiim  [Matlhias].  Appréciation  en  somme  favorable,  malgré 
qqs  réserves,  f  E.  Fabrigius,  Die  Besitznahme  Badens  durch  die  Rômer 
(KoenenJ.  Recommandé  à  chacun.  %  Sur  la  critique  du  texte  des  Annales  de 
Tacite  [T.  SlangP.  Dans  cet  art.  qui  se  continue  dans  le  n°  suiv.  S.  étudie 
un  certain  nombre  de  passages  des  1. 14  et  16  qu'il  explique  ou  pour  lesquels  I5 
il  propose  des  lectures  nouvelles,  ff  12  juil.  G.  L.  Ransom,  Studies  in  ancient 
furnilwe.  Couches  and  beds  of  Ihe  Greeks,  Etruscans  and  Romans  [Winnefeld]. 
Bien  documenté,  a  de  la  valeur.  ^  K.  Ritter,  Platons  Dialoge.  Inhaltsdarsiel- 
lungen;  I,  Schriften  des  spàteren  AUers  [Stenser].  Eloges;  facilite  la  lecture  de 
Platon,  bien  loin  de  la  rendre  inutile.  ^  St.  Schneider,  Ein  sozialpolilischer  20 
Traklal  und  sein  Verfasser  [Haeberlin]  <  cf  H.  d.  R.  29,  117,  25  >.  N'arrive 
pas  à  prouver  qu'Antiphon  soit  la  source  de  Jamblique,  Protrept.  20.  ^  F. 
Ramorino,  I,  De  duobus  Persii  cod.  et  2,  Le  Satire  di  A.  l'ersio  Flacco  [llelm]  I, 
Ce  ms.  le  Laurentianus  37,  19,  n'est  pas  sans  valeur  et  peut  être  considéré 
comme  une  troisième  source  de  la  tradition  du  texte  entre  le  Sabinus  et  le  2S 
Monlepess.  125;  2,  Produit  une  bonne  impression.  ^  Santi  Consoli,  Persii 
satwarum  liber  rec.  Ed  maj.  et  min  [id]  Texte  conservateur  jusqu'à  l'excès; 
peu  pratique,  f^  19  juil.  F.  Bugherer,  Anthologie  aus  d.  griech.  Lyrikern 
[Weber].  Cette  nouv.  anthologie  montre  l'importance  que  les  amis  des  vieux 
gymnases  attachent  à  ce  que  les  élèves  apprennent  à  connaître  les  trésors  30 
do  la  poésie  lyrique  grecque.  ^  II.  Nohl,  Schulerkommentar  su  Cic.  Rede  fur  T. 
A7miits  Milo  [Ilirschfelder].  Répond  aux  exigences  de  la  science  et  atteint 
son  but.  \  A.  E.  Housman,  M.  Manilii  Astronomicon  lib.  I  rec.  et  enarr. 
[Mœller].  Ge  n'est  pas  là  l'éd.  qu'on  attend  encore,  c'est  im  travail  prépara- 
toire important  à  la  recension  de  cet  auteur  intéressant,  mais  difticile  à  35 
comprendre.  ^  K.  Dewischeit,  Archiv  fiir  Sténographie  hrsg.  I,  1  [Fuchs]. 
Considère  la  sténographie  au  point  de  vue  de  la  philologie  et  des  antiquités. 
Celte  livr.  contient  une  élude  de  O.  Morgbnstern  sur  Gicéron  et  la  sténo- 
graphie et  une  de  E.  Preuschen  sur  la  sténographie  dans  la  vie  d'Origèue. 
\  G.  de  Booz.  Georgit  Monachi  chronicon  qA.  [Hirsch].  Les  mss.  ont  élé  étudiés  40 
de  très  près;  rendra  de  grands  services.  ^  K.  Zriatou,  Exôlo-t;  t.  ■^Xmgchy.oZ 
8iaYwviiT|io'j  T.  £v  'A6rivaï?  Y>.w(7<Tixr,;  éxatpi'a;.  J.  PsiGHARI,  Les  éludes  du  grec 
moderne  en  France  au  XIX''  s.  (DieterichJ.  Substantiels  et  importants.  ^^  26  juil. 
et  2  août  R.  G.  Fligkinghr,  Plutarch  as  a  source  of  information  on  the  greek 
thealer  [Kôrte].  Résultats  négatifs  et  nullement  extraordinaires,  mais  45 
travail  solide  et  bien  informé  qui  sera  accueilli  avec  reconnaissance 
1[  Gg  Rathkb,  De  Romanorum  bellis  servilibus  capita  selecla  [Jumpertzl 
Recherches  prudentes  et  conduites  avec  méthode.  ^  II.  Dbiter,  Cicero,  Rede 
de  imperio  Cn.  Pompei  :  Reden  g.  Catilina;  Cato  maior  [NohlJ.  Des  réserves 
sur  cette  éd.  ^  G.  GiaMBRLLI,  M.  T.  Cicérone  %  tre  libri  de  nalura  deorum  :  l.  2.  c.  î»  BO 
[Plassberg].  Devra  être  revue,  f  Fr.  PlessiS,  Épitaphes  :  textes  choisis  et  com- 
mentaires, etc.  [Ihm].  Recueil  de  67  épitaphes  avec  commentaire  in  usum 
scholarum  :    sorti  d'un  cours  sur  la  poésie  funéraire   che;5  les  Ronjaiag 


m  1905.   —   ALLEMAGNE. 

professé  à  l'École  normale  supérieure,  qqs  réserves.  ^  W.  Bobeth,  De 
indicibus  Deorum  [Agahdl.  Des  réserves,  f  R.  Foerster,  Kaiser  Jidian  in  der 
Dichiung  aller  und  neuer  Zeil  [Asmus].  Appréc.  favorable  ;  qqs  addenda  qu'in- 
dique le  rp.  \  <>.  FlbisCHER,  Nenmen-Studien,  3,  Die  s)>àtgriech.  Touschrift 
5  [H.  G].  Solution  satisfaisante  du  problème.  ^  Trouvailles  romaines  à 
Kellmiinz  près  Ulm  sur  le  mont  Coellus  :  ruines  d'un  castel,  statues. 
Trouvé  à  Neuss,  une  sépulture  de  famille,  tf  9  août.  W.  Wtse,  The 
speeches  of  Isaeus,  with  cril.  and  explan,  notes  |Thalheim].  Grands  éloges. 
1[  E.  Hoffmann,  De  Arislotelis  Physicorum  libri  septimi  origine  et  auctoritale 

10  [Nitsche].  Travail  de  débutant  fait  avec  grand  soin  et  très  clair  :  bien  écrit. 
^  0.  Drengkhahn  Cic.  Cato  maior  iiber  das  .4 ?/(?)•  TWeissensfels].  Destiné  aux 
élèves,  atteint  son  but.  ^  D.  Detlefsen,  G.  PHnius  Secundus,  Die  gpngra- 
phischen  Bûcher  {Il  242-vi)  der  Nat.  llist.  hrsg  [Millier].  Grands  mérites. 
f  A.  Becker,  Pseudoquintihanea,  Symbolae  ad  Quinliliani  quae  feruntur  decla- 

15  mationes  XIX  maiores  fv.  Morawski].  Méritoire.  ^  Tac.  Ann.  XIX,  10  [Ph. 
Fabia].  La  contradiction  entre  9  et  10  n'est  qu'apparente,  les  ossements 
d'Agripine  avaient  du  être  déposés  quelque  part  dans  une  urne  funéraire, 
que  T.  désigne  d'une  manière  impropre  (ch.  10)  par  «  tumulus  ». 
^f    16   et  23    août,    Jnhresberichle    û.    das    hôhere     Schulwesen    hrsg.     v.     G. 

80  Rethwisch,  XVIII  (Weissenfels].  Grands  éloges.  Zikmer  a  fait  le  rapport  sur 
les  études  latines  et  v.  Bambebg  sur  les  études  grecques,  f  Commentaliones 
Philologae  in  honoren  J.  Paulson  [Giilischewskij.  Contient  13  dissertations 
en  suédois  et  7  en  latin;  le  rp.  analyse  rapidement  ces  dernièi-es.  ^  II.  H. 
Pflûgbr,     Ciceros    Fede    pro    Q.    Roscio   comoedo    rechtlich     beleucteht    u. 

25  verwertetiKalb].  Long  résumé,  t  A.  Laudibn,  Studia  Ovidiana  [K.  P.  Schulze]. 
Analyse.  ^  A.  Collignon.  Pétrone  en  France  [v.  Morawski].  Ne  se  lit  pas 
facilement,  mais  intéressant  et  méritoire.  ^  E.  Foerster,  Libanii  opéra  rec. 
II.  Orationes  ^2-25  [Asmus].  Très  grands  éloges.  %  a.  Baumgaktner, 
Geschichte  der  Weltliteralnr.  4,   Die  Itlein.    u.  griech  Literattir  der   christlichen 

30  Vôlker  [A.  F].  Appréc.  très  favorable.  |  Sur  la  géographie  de  la  Thrace 
ancienne  [G.  Kazarow].  Montre  avec  Kiepert  que  c'est  bien  le  Dunax  des 
anciens  et  non  le  Skombros  qui  était  le  mont  Riln.  ^%  30  août  A.  Streit, 
Das  Thealer;  Untfrsuchungen  iiber  das  Theaterbauwerk  bei  den  klassischen  nnrf 
modernen  Vôlkern  [Dôrpfeld].  Trop  peu  au  courant  de  tout  ce  qui  a  paru  chez 

36  les  anciens  et  chez  les  modernes  sur  la  question  du  théâtre  chez  les 
anciens,  et  les  constructions  anciennes  lui  sont  peu  connues,  aussi  ses  vues 
sur  les  ruines  et  sur  les  documents  anciens  sont-elles  insoutenables,  et  ce 
qu'il  dit  sur  le  théâtre  grec  et  son  développement  ne  peut-il  être  accepté. 
^  Ad.    GOSS,    Die   Stichnmylhie  in    der  griech.    Tragôdie    nnd    Komôdie,    ihre 

40  Anxoendung  und  ihr  Ursprung  [MufT].  Travail  de  valeur.  %  S.  Preuss,  hi'fex 
Isoci-ateus  [Gellischewski].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  ^  W.  Dbnison, 
A  visit  to  the  baitlefields  of  Caesar  [Oehler].  N'est  pas  au  courant  de  la  littéra- 
ture du  sujet.  ^  S.  S.  IIeynemann,  Analecta  Horatiana  [Weissenfels]. 
Très    pénétrant.    ^     0.     IIirschfeld,     Die    kaiserlichen     Verwaltugsbeamten 

45  bis  auf  Dioclelian  (Peter].  Ëloges  de  cette  deuxième  éd.  remaniée,  tif 
9  sept.  H.  RasH,  Die  Hchlacht  bei  Salamis  |F.  Gauer].  Ceux  qui  ne 
souscriront  pas  aux  conclusions  de  l'auteur  lui  seront  reconnaissants 
de  ses  recherches  pénétrantes  et  bien  conduites.  ^  V.  Wrobel,  Ai-isiotelis 
locum  de  poeticn  XIX  1156  a  33-1456 b  8  expl.  etemend.  [P.  Cauer].  Int<rpréta- 

50  lion  intelligente  de  ce  passage,  mais  rien  de  bien  propre  à  l'auteur.  î 
G.  W.  PasCHaL,  a  Study  of  Quinlus  of  Smyrna  [Ziujmermann]  P'stimable, 
met  le  lecteur  au  cotiranl  de  l'état  actuel  de  la  question.  ^  A.  C.  Clark, 
The  vêtus  Cluniaciensis  of  Poggio  [NohlJ  Riche  en   résultat,  indispensable  à 


WOCHENSGHRIFT   FUR  KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  123 

tous  ceux  qui  s'occupent  de  Gicéron.  ^  M.  Rabenhorst,  Quellenstudien  zur 
Nat.  Hist.  des  PliniuH;  I,  Die  Zeitangnhen  Varronischer  und  Capitolinischer 
Aéra  in  der  Nat.  Hist  [Munzer].  De  grandes  réserves.  ^  Randolph,  The  Mandra- 
gora  of  the  Ancients  [Fuchs]  Fait  faire  un  pas  à  la  question.  ^  V.  Thumser, 
Sehule  und  Hans.  Populûre  Vortrdge.  Id.  Sokrates  als  Vorbild  der  atudierenden  6 
Jugend  [P.  Cauer]  Appréc.  favorable,  t  P.  Selgb,  Wem  gehôrt  die  Zukunff! 
[Weissenfels]  Ces  réflexions  sur  la  réforme  des  écoles  supérieures  méritent 
d'être  examinées  sérieusement.  \  Étymologie  du  nom  de  Junou  [A.  Zimmer- 
mann].  Combat  les  conclusions  de  Otto  et  de  Schulze  qui  déclarent  qu'on 
ne  peut  admettre  la  parenté  étymologique  des  noms  Juno  et  Jupiter,  ^f  lu 
13  Sept.  D.  B.  MONRo  et  Th.  W.  Allen,  Homeri  opéra  recogn.  llias  [P.  Cauer]* 
On  ne  devine  pas  le  but  de  cette  éd.  ^  The  tragédies  of  Sophocles  transi,  by 
B.  C.  Jebb  [Steinberg].  Appréc.  favorable  de  cette  trad.  en  prose  anglaise.  ^^ 
A.  Walde,  Latein.  etymol.  Worterb.  I  Lief  [ZieinerJ.  Promet  d'être  un  manuel 
indispensable,  f  R.  Novâk,  C.  Sallusti  Crispi  Bell  Jugurihinum  [OpilzJ.  S'écarte  '6 
beaucoup  du  texte  de  Jordan,  mais  ses  conjectures  ne  sont  pas  toutes 
acceptables.  ^  E.  Wendling,  Ur-Marcus,  Versuch  einer  Wiederherslellung 
der  aitesten  Mitteilungen  uber  das  Leben  Jesu  [Soltau].  Résultats  durables. 
^  E,  H.  GiFFORD,  Eusebii  Pamphili  Evangelicae  Praeparationis  lihri  XV  rec.  I 
[Stahling]  Longue  étude  qui  se  continue  dans  le  n»  suivant.  Bien  que  cette  20 
éd.  ne  puisse  être  considérée  comme  définitive  à  tous  égards,  elle  réalise  un 
grand  progrès  et  facilitera  en  la  rendant  plus  approfondie  l'étude  de  cet 
ouvrage  intéressant.  \  Le  temple  d'Artémis  à  Éphèse.  Trouvé  trois  temples 
superposés  —  Fouilles  à  Héraklée  du  Latmos  —  à  Argos  —  Trésor  de 
monnaies  à  Délos  ^^f  28  Sept.  T.  G.  Tuckbr,  Aristolelis  Poelica  rec.  [P.  CauerJ.  25 
Des  réserves.  ^  H.  Jordan,  Rhylhmische  Prosa  in  der  altchristlichen  latein. 
Lileralur  [BaerJ.  Laborieux  et  très  approfondi.  Tf  G.  Zutt,  Die  Légende  von  der 
kl.  Ursula  [C.  W].  Des  réserves,  f  Fr.  Paulsen,  Die  hôheren  Schulen  Deulschlandi 
und  ihr  Lehrerstand  in  ihrem  Verhàltnis  zum  Staat  und  zur  geistigen  Kullur 
[P.  Cauer].  Résumé.  \  Kultur  geschichdiches  ans  der  Tierwelt  [Harder].  Appréc.  30 
favorable,  résumé.  ^  La  galère  du  lac  de  Nerai  —  Fouilles  à  Pistoie  —  Trou- 
vaille de  vases  ibériques  à  l'embouchure  du  Rhône  —  Numance  —  Trouvailles 
de  monnaies  d"or  et  d'argent  de  l'époque  des  Plolémées  à  Alexandrie  :  grande 
valeur  matérielle  et  historique,  t  Corps  humains  trouvés  dans  les  marais 
(sur  Tacite  Germanie  12).  Ces  corps  d'hommes  et  de  femmes  qu'on  trouve  36 
dans  les  marais  du  Hanovre,  sont  probablement  les  restes  de  ceux  qu'on 
punissait,  au  dire  de  Tacite,  pour  adultère,  en  les  enterrant  vivants  dans 
les  marais.  ^%  27  Sept.  B.  Saubr,  Der  Weber-Labordesche  Kopfund  die  Giebel- 
gruppen  des  l'arthenon  [Graef].  Des  réserves.  ^  N.  Svoronos,  Ta  v(5(itff(i.aTa  x. 
xpâtou;  X.  nxoX£(xa:(i^v  [V.  Futze].  Pour  écrire  ce  livre  il  fallait  une  énergie  et  40 
une  force  de  travail  extraordinaires.  ^  E.  Courbaud,  Cicéron.  De  Oralore, 
liber  primws [Weissenfels].  Appréc.  favorable  ^  W.  Sternkopf,  Gedankengang 
und  Gliederung  der  Divinatio  in  Q.  Caecilium  fHirschfelderJ.  Recommandé.  Tf 
V.  Gardthausen,  Augustus  unrf  seine  Zeit  I,  3.  II,  3  [Benjamin].  Sera  utile  à 
tous  ceux  qui  voudront  avoir  des  renseignements  exacts  sur  l'ensemble  de  46 
cette  époque  ou  sur  les  détails.  \  L'incendio  Neroniano  [A.  Profumo].  Réponse 
documentée  à  la  critique  d'Andresen  <  cf.  supra  7  jn  >.  ^  Camp  rom.  à 
Newstead  —  Ville  rom.  à  Brookwood  (Ilampshire),  ^  Découverte  de  Ramsay 
en  Phrygie  en  190o.  Hf  4  Oct.  Chr.  Blinkenberg  et  K.  F.  Kingh,  Exploration 
archéologique  de  Rhodes,  3«  rapport  [Larfeld].  A  la  hauteur  des  précédents  50 
rapports.  ^  F.  Blass,  Die  h-rtischm  Inschrifien  [P.  Cauer].  Adroit  à  notre 
reconnaissance,  f  A.  Chudzinski,  Stautseinrichlungen  der  rom.  Kaiserreiches 
in  gemeinfasslicher  Darstellungen[J.  A].  Destiné  aux  élèves,  rendradebons  ser- 


124  1905.    —   ALLEMAGNE. 

vices.  ^  R.  ÏIOLLAND,  Studia  Sidoniana  [Huemer].  Intéressant  et  convaincant. 
^  A.  FiSGHEB,  Uebpv  das  kunsllerische  Prinzip  im  Untervichl  [Cauer].  Bonnes  in- 
tentions, et  idées  justes  en  général,  mais  erreurs  dans  l'application.  ^  F.  F. 
Abbott,  The  évolution  of  the  modem  form  of  the  letterx  of  our  alphabet  [Fuchs]. 

5  Des  réserves:  un  pareil  sujet  ne  peut  pas  être  traité  à  fond  dans  un  opuscule 
de  13  p.  1[  Fouilles  et  trouvailles  de  l'époque  roin,  à  Bonn,  Ilaltern,  Osterkap- 
peln,  Kellmiintz,  Bergzabern  et  Feldberg  dans  le  Taunus.  Gantonnt'ment 
roin.  à  Duisburg.  Sépulture  d'un  cavalier  romain  à  Asberg.  Yi  1  '  oC-  K.  Brug- 
MA.NN./Ï'wze  vergleichende  Grammalik  der  indoqerman.  Sprach^n  [Bartholomae]. 

10  Excellent.  If  G.  Roberti,  Erodnlo  e  la  lirannide  di  Pisistrato  [F.  Cauer].  Sans 
valeur.  If  L.  IIuter,  SchUler-Kommenter  zu  Sophokles''  Antigotie  [F.  Hj. 
Éloges.  ^  E.  G-  WlGKHAM,  Horace,  I.  The  Odes,  Carm.  Saec.  and  Epodes 
fWeissenfels].  Appréc.  très  favorable,  t  B-  Wolff-Beckh,  The  Kaiser  Titus 
und  der  jiidische  Krieg  [Asbach].  Veut  prouver  que  Titus  était  fou;  grandes 

IB  réserves.  ^  0.  SGHULZ,  Beilraege  zw'  Kvitik  unserer  lilcrarischen  Ueberlieferung 
fur  die  Zeit  von  Commodus  Sturze  bis  auf  Tod  des  M.  Aureliiis  Antoninus 
[Caracalla]  [Reuss].  Veut  prouver  que  dans  cette  partie  des  Script,  hist. 
Aug.  qui  traite  des  vies  de  Pertinax  à  Caracalla,  il  y  a  un  fond  historique 
de  grande  valeur  abrégé  d'une  source  contemporaine  bien  supérieure  à 

20  Dion.  If  Sur  Sophocle,  Electre  v.  1481  [II.  Draheim.  Il  faut  prendre  [xâvTi; 
dans  son  sens  propre  de  devin.  ^  Nouvelles  découvertes  à  Suse  [>!.  Bentz]. 
Analyse  des  Mémoires  de  la  délégation  en  Perse,  vol.  VII.  ^  Nouveau 
fragment  d'Alcee.  Fouilles  de  Dôrpfeld  à  Leucade,  résultats  intéressants. 
^f   1^  ûCt.     J.    Oeri,   Euripides   tinter    dem    Drucke    des   sizilischen    und    des 

25  dekelHsc,he7i  Krieges  [K.  Busche].  Art.  qui  se  corUinue  dans  le  n»  suiv.  On 
peut  différer  d'avis  sur  de.s  points  importants,  mais  il  faut  reconnaître  que 
c'est  là  une  contribution  de  valeur  à  la  chronologie  des  tragédies  d'Euripide. 
^  II.  FranCOTTE,  Loi  tt  décret  dans  le  droit  public  des  Grecs  [E.  Ziebarth]. 
Mérite  une  mention  spéciale.  %  R.   Kapff,    Der  Gebrauch   des    Optalivus    bel 

30  Diodorus  Siculus  [ReussJ.  Éloges.  ^  J.  J.  Sghlighuu,  The  moods  of  indirect 
quotation  [Blase].  Des  réserves.  ^  A.  Mage,  Essai  sur  Suétone  [Opitz].  Sujet 
traité  avec  tout  le  soin  et  toute  la  science  nécessaires.  Toutes  les  questions 
qui  se  rapportent  à  Suétone  y  sont  plus  ou  moins  longuement  étudiées.  ^ 
Ariston  de  Chios  dans  Marins  Victorinus  [J.  Tolkiehn].  Délinitions  que  le 

36  stoïcien  Ariston  a  données  de  laxlxvïi  et  de  laYpa|i,!xaTixyî,  la  prtimière  dans  le 
texte  primitif,  la  seconde  d'après  une  irad.  latine  ^1f  i'ooct.  W.  von  I^andau, 
Beitraege  zur  Altertumsktinde  des,  Orients,  IV  [Meltzer].  Résumé,  quelques 
petites  réserves,  f  G.  Wagbner,  Beitraege  zur  latein.  Gramm.  und  zur 
Erklàrung  latein.  Schriftsteller  I  [Stowasser].  Grande  valeur,  f  C.  Weymann, 

♦0  Vier  Epigramme  des  hl.  Papstes  Damasus  l  erkl.  [Manitius].  Contribution  de 
valeur,  f  Agermus  [G.  Andresen].  Le  véritable  nom  de  l'affranchi  de  la 
seconde  Agrippine,  mentionné  dans  plusieurs  passages  de  Tacite,  n'est  pas 
Agerinus,  mais  Agermus.  ^  Les  noms  de  personne  dans  le  Thésaurus 
lingiiae  latinae  (A  et  commencement  de   B).    Fiemarques  et    desiderata. 

45  ^^  \CT  nov.  A.  Furtwangler  und  A.  UrliGHS,  Denkmàler  griech.  und  rôm. 
Skulptur  hrsg.  [V.  Mach].  Cette  2''»  éd.  mérite  les  mêmes  éloges  que  la  i'% 
quoique  l'impression  soit  ini  peu  moins  belle.  ^  VV.  II.  Roscher,  Die 
enneadischen  und  hehdomadischrn  Fristen  und  Wachen  der  àltesten  Griechen.lD., 
Die  Sieben-und  Neunzahl  im  Kultus  und  Mgihus    der   Griechcn    [Kroll].    Valeur 

ro  durable.  \  Rud.  Pohl,  De  Graccorum  medicis  publicis  [Pagel].  Éloges. 
f  T.  SlNKO,  De  fiomanorumviro  bono[  F.  Caur'r). Grands  elogt;s:  q(js  objections. 
\  N.  G.  POLITIS,  Mtkixixi  n.  t.  jït'ou  xai  t.  y^'^(T(tv)c  t.  iXXrjv^xou  Xaoû.  IlapaôôaEi;. 
t  et  2  [Thumb].  Très  grande  valeur.  ^  Incinération  et  enterrement  des  morts 


WOCHENSGHRIFT    FfÎR    KLASSI8CHE    PHILOLOGIE.  125 

(sur  Platon   Phéc^on  p.  115)   [W.  Dôrppfeld].   "H  xatô(i£vov  ri  xaTopyTTcJixevov 
désignent  non  pas  deux  procédés  différents,  mais  deux  actes  qui  se  suivaient 
dans  les  derniers  devoirs  qu'on  rendait  aux  morts.  La  coutume  d'incinérer 
les  cadavres,  à  des  degrés  difTerents,  avant  de  les  enterrer,  a  été  générale 
de  tout  temps  chez  les  Grecs.  ^%  8  nov.  A..  TaGGONE,  Sophodis  tragoediarum   5 
locos  melicos  e  novissimorum  de  Graecovum  poetarum  metris  scriplorum  disciplina 
descripsit,   de    antistrophica   responsioite   et   de   locis  vel.  dubia  vel  certa  vexalis 
eorruplela  disseruit   [H.  G.].  Des  reserves.    %   R.  Schneider,    Bellum  Afvica- 
num  hr.sg.  u.  erkl.  fFrdhlich].  Très  grands  éloges.  *i  Ch.  LÉGaiVAiN,  Éludes 
sur  l'histoire  Auguste  [Stein].    Pas    de  résultats  nouveaux  ;  ce  travail    est  10 
plutôt  d'esprit  conservateur  et  d'allures  défensives;  il  n'est  pas  sans  valeur 
par  la  masse  des  matériaux  amassés  et  par  les  explications  étendues  qu'il 
donne.  ^  F.  Stahbljn,  De»-  Eintritt  der  Germanen  in  die  Geschichte  [Matthias]. 
Le  peuple  mentionné  par  l'inscr.  de  Prologenes  d'Albia  serait,  d'après  M., 
les    Bastarnes  :  le  rp.  croit  que  ce  sont  plutôt  des  Golhs.  %  Le  lieu  de  la  15 
défaite  de  Varus  :  entre  Lemfôrde  et  Diebholz,  d'après  Diinzelman.  —  Aliso 
serait  Oberaden  près  Liinen.  —  Trouvé  à  Mayence  une  statue  colossale  de 
Jupiter,  f  15  noy.  H.  Uhle,  Bemerkungen  sw»'  AnakolutUie  hei   gviech.  Schrifi- 
stellern  besonders  bei  Sophokles  [II.   G.J.  Appréc.  fdvorable.  ^  H.  FaANCOTTE, 
Loi  et  décret  dans   le  droit  public  des  Grecs  [F.  Gauer].  Appréc.  favorable.  ^  ^<J 
M.    W.    Helbig,    Sur   les   attributs   des   Saliens  IRegliugJ.   Résumé.  %  W.  St. 
GORDIS,  The  estimâtes  of  moral  values  expressed  in  Cicero^s  letters  [Steinkopf]. 
Éloges,  f  A.  W.  Ahlberg,  Studxa  de  acceniu  lalino  [Draheim].  Des  réserves. 
If  Fouilles  à  Archena  (Murcie).  —  Trésor  de  monnaies  d'or  à  Assur.  15  mon- 
naies  allaut  d'Antonin  le   Pieux  a  Septime  Sévère,   trouvées    daus   une  25 
sépulture  parthe.  —  Un  objet  provenant  du  butin  des  Perses  de  Milet,  masse 
de  cuivre  ayant  la  forme  d'un  poids  pesant  93  kilog.  —  Inscr.  du   temps 
d'IIerode  Agrippa  11.  —  Sépultures  d'Abusir.  —  Le  plus  ancien  document  de 
la  sténographie  chez  les  Grecs  :  c'est  une  lettre  d'un  certain  Dionysios  à  sa 
sujur  Didyme,  sur  papyrus  trouvée  à  Oxyrhynchos  et  datée  du  15  Nov  .27  ap.  30 
J.-C.  Autre  papyrus  mentionnant  un  contrat  avec  un  professeur  de  sténo- 
graphie, de  155  ap.  J.-G  H^f  22  Nov.  U.  Winckler,  Aliorientalische  Forschungen 
11,  3  [Meusel].  Ne  satisfait  pas  complètement.  ^  O.  Kôrner,  Weseit  und  Wert 
der  Homerischen  Heilkunde  [Fuchs].  Appréc.    favorable  de  ce  rapport,   qui 
naturellement  ne  pouvait  pas  être  complet.    If  G.  Josephy,   Elekira  von  35 
Sophokles  [Morsch].  Trad.  trop  libre.  ^  H-  SchefGZIK,  Der  logische  Aufbau  der 
ersten  philippischen  liede  des  Demoslhenes  [H.  D.].  Réserves.  If  M.  RoSTOWZEW, 
Rom.    Bleilesserae   :    ein   Beitrag  :itir    Sosial  -u,  Wirtschafisgeschichte   der   rôm. 
Kaiserzeit  [Regling].  Remarquable  exemple  de  ce  qu'on  peut  faire  d'un  sujet 
aride  par  la  réunion,  le  classement  et  le  contrôle  des  documents  littéraires  lO 
et  numismatiques  et  surtout  des  inscr.  ^  H.   Grégoire,  Saints  Jumeaux  et 
Dieux  Cavaliers  [Draselie].  Soigneusement  fait.  \t  2y  Nov.  H.  Mighael,  Die 
Heimat  des  Odysseus  fDôrpfeld].  Art.  qui  se  continue  dans  le  n»  suiv.  Grandes 
réserves.  D.  combat  les  vues  de  l'auteur  et  expose  pourquoi  il  croit  que 
Leucade  est  l'Ithaque  homérique.  ^  J.    Mansion,   Les  Gutturales  grecques  45 
[Bartholomae].  Quand  même  la  liste  des  exemples  que  M.  a  réunis  n'est  pas 
complète,  ce  travail  fait  avec  soin  rendra  de  bons  services.  %  V.  Tommasini, 
Xenophonlis  de  re  equestri   libellus   rec.    [Pollack].    Admirable    éd.   ^   A.    G. 
AMATUCGI,    L'eloquenza    giudiziaria    a    Roma    prima    di    Catone    [Tolliiehii]. 
Résume.  %  R.  S.   RadfORD,  The  tradilional  word  order  and  the  latin  accent  50 
Id.    On    the    recension   of  the    latin    accent,    lu.    Studies   in   latin    accent    and 
metric  [Draheim]  Appréc.  favorable.  %  II.  Rainfort, Zur  Quellcnkritik  von  Galens 
Prolreptikos  [Helmreich].  Éloges.  ^^  6  aec.    Atti   del   Congresso   intemaiionale 


126  1905.    —   ALLEMAGNE. 

di  science  sloriche  IL  Storia  anlica  e  ftlologia  classica  [TolklehnJ,  Contient  des 
art.  intéressants  ;  les  rapports  sur  le.»  auteurs  grecs  et  latins  sont  les  plus 
nombreux.  Analyse.  ^I  II.  Nohl,  Cicero,  Rede  fur  den  Dichter  Archias  [DeilerJ. 
Celte  3«  éd.  est  semblable  à  la  2''o  parue  en  1894.  1[  G.  Neméthy,  Albii 
5  Tibulli  cai'mina.  Accedunt  Sulpiciae  elegidia  [Schulze].  Reste  trop  fidèle  au 
commentaire  de  Dissen  paru  en  1835  et  qui  a  beaucoup  vieilli.  Ce  qui  a  le 
plus  de  valeur  dans  cette  éd.  ce  sont  les  excursus  sur  la  vie  et  les  œuvres 
de  Tibulle.  ^  T.  Sgheffer  u.  G.  Zielkr,  Deuticher  UniversiLàlskalender  I 
Die  Universitàten  im  Deutschen  Rcich  [    ].  Éloges  de  cette  68*  éd.  qui  concerne 

10  le  semestre  d'hiver  1905/1906.  If  Kpoxu/.eyiAo;  dans  Lessiug  [Draheim].  Explica- 
tion de  ce  mot  énigmatique.  %  Le  précieux  volumen  inscriptionum  de 
Boissard  humaniste  et  archéologue  français  [1628-1602),  qu'on  croyait  perdu 
a  été  retrouvé  à  la  Bibl.  Nat.  ^%  13  déc.  Chr.  IIardkr,  Homer.  Ein 
Wegweiser  zur  ersten  Einfiihrung  in  die  llias  und  Odyssée  [Silzlerl.  Donne  une 

16  idée  complète  de  tout  ce  qui  concerne  Homère  et  l'époque  homérique. 
Recommandée  aux  maîtres.  %  G.  A.  Zekidis,  Atop6w<7£ii;  el;  "EXXr,va; 
(TUYYpaçeï;  1  [^].  Les  vol.  qui  suivront  devront  être  sérieusement  revus. 
î  M.  VlSÉN,  De  scholiis  rhetorices  ad  Herennium  codice  Holmiensi  ira- 
dilis.  Accedunt  annotationes  in  Gic.  de  inventione  libros  criticae  codicis 

20  Gorbeiensis  nitentes  collatione  quae  adjecta  est  fStrôbel].  Grandes 
réserves.  \  Th.  Gollnisch.  Quaest.  elegiucae  [Schulze].  Très  soigné.  If 
Der  rôm  Limes  in  Oe&terreich,  V.  VI.  —  Bericht  des  Vereins  Carnunlum  in 
Wien  fur  d.  J.  1902,  1905  [IhmJ.  Résumé.  If  Trouvailles  en  Espagne 
(Numance,  Emporium)  à  Vienne  (conduite  d'eau  rom.)  et  dans  le  sud  de  la 

25  Russie  (double  sépulture).  \^  20  déc.  E.  Sacghi,  Brevi  appunii  sulla 
formazione  dei  poemi  omerici  [IlarderJ.  Appréc.  défavorable.  Tf  K.  Hude, 
De  formentlige  Modsigelser  mellem  Herodol  og  Thnkydid  [id].  Rien  de  bien 
nouveau,  mais  bien  pensé  et  clair,  f  V.  Nietzold,  Die  Ueberlieferung 
der  Diadochengeschichte  bis  zur  Schlachl  von  Ipsos  [Reuss].  Appréc.  en  somme 

30  favorable  :  des  réserves  de  détail.  \  T.  W.  Dougan,  M.  T.  Ciceronis  Tuscu- 
lanarum  Disputationum  libri  quinque.  I.  B  1  a.  2  [Weissenfels].  On  peut  dif- 
férer d'avis  pour  plusieurs  explications  du  commentaire,  mais  pour  l'éta- 
blissement rationnel  du  texte  cette  éd.  est  définitive.  %  K.  Nippbrdby, 
P.  Corn.  Taciius.  I.  10'  éd.  p.  p.  G.  Andresen  [Opitz].  Revue  à  fond  et  amé- 

3*  liorée.  %  N.  VuliC,  Antike  Denkmdler  in  Serbien  [M.  I.].  Résumé.  %  L.  SCHMIDT, 
Geschichte  der  deutschen  Slàmme  bis  zum  Ausgang  der  Vôlkertoanderung .  I.  1  u. 
2  [Manitius].  Grands  éloges,  f  B.  IIussey,  A  handbook  of  latin  homonytns 
[Draheim |.  Très  soigné.  ^  Nouvelles  d'Épidaure  (trouvé  près  liu  temple 
d'Asclépios  une  source  et  une  statue,  conduite  d'eau),  de  Sicyone  (théâtre), 

*0  d'Anticythère,  de  Pergame  (constructions  diverses),  de  Délos  (dégagement 
de  la  ville  tout  entière).  ^î  27  déc.  R.  Aghad,  Ergdnzung  des  Elemeniar- 
buches  aus  Homer.  Id.,  AUis'che  Gramm.  unter  Berucksichtigung  des  Elementar- 
buches  aus  Homer  bearb.  [Silzlen].  1.  Appréc.  favorable.  2.  Réserves.  \  R. 
Mbngb,    Troja  und   die    Troas  nach   eigener  Anschauung  gcschildert  [Harder]. 

45  Cette  2*  éd.,  destinée  aux  élèves  et  revue  leur  sera  utile.  %  E.  Rightbr, 
Xenophon  in  der  rom.  Lileratur  [GemoU].  Très  utile  et  très  pratique,  mais 
plus  comme  travail  préparatoire  que  comme  étude.  %  G.  N.  Olgott,  Thé- 
saurus linguae  latinae  epigraphicae.  I.  2  [M.  L].  Appréc.  favorable  de  ce  dict. 
des   inscr.    lat.  ^    J.  E.  Sandys,  Harvard  Lectures  of  the  Revival  of  Leaming 

M  [WeissenfelsJ.  A  la  fols  approfondi  et  intéressant.  %  Trouvailles  à  Metz 
(sépultures,  bassins  en  bronze,  monnaies,  villa  rom.  du  2»  ou  3»  s.  ap.  J-- 
C).  —  A  Londres  (bains  romains).  Retrouvé  la  tête  de  la  Méduse  de  Blaria- 
cum.  5t  Cette  revue  contient  en  outre  le  c.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des 


ZEITSCHRIFT    DER   SAVIGNY-STIFTUNG   FUR   RECHTSGESGHIGHTE.      127 

Inscr.  et  B. -Lettres,  de  la  Preuss.  Akad.  d.   Wissensch.,  de  l'Archaeol. 
Gesellscli.   zu   Berlin,  du   Versamml.   deutscher  Philol.  u.  Schulmaaner  à' 
Hambourg,  les  titres  des   Programmes   de  Philologie  parus  en  1904/1905, 
l'analyse  des  principales   revues  de  philologie  ail.  et  étrangères,  le  c.  r. 
d'ouvrages  élémentaires  pour  l'enseignement  du  grtc  et  du  latin  à  l'usage  5 
des  écoles  allemandes  et  qqs  brèves  notices.  A.  K. 

Zeitschrift  der  Savigny-Stiftung  fur  Rechtsgeschichte.  T.  XXVI 
(Rom.   Abt.).  —   Les   lois  romaines  sur  le  cautionnement  [Gh.  Appleton]. 
Complément  d'une  étude  de  1876.  La  loi  Furia  de  sponsu  était-elle  une  lex 
minus  quam  perfecta.  Réfutation  des  arguments  pour  l'affirmative.  D'ail-  lo 
leurs  si  on  n'admet  pas  que  la  loi  Furia  réduisait  ipso  jure  l'action  du 
créancier,  ou  est  en  contradiction  avec  Gaïus.   La  loi  Furia  ne  s'appli- 
quait qu'aux  camions  domiciliées  en  Italie.  Les  lois  sur  le  cautionnement 
doivent  être  appliquées  aux  pérégrins  par  les  magistrats  romains  (Gaïus 
m,  120).  On  peut  Oxer  la  date  sur  le  cautionnement  au  milieu  du  vu»  siècle  15 
de  Rome.  ^  Contribution  à  la  critique  du  texte  du  Digeste  [Fitiing].  Élude 
de  :  I",  L.  18  D.  comm.  praed.  8,  4.  2",  L.  2  D.  de  donat.  lut.  vir.  et  ux.  24,  1. 
3",  L.  87,  §  4,  D.  de  légat.  Il,  31.  ^  Additions  à  l'Ilisioire  du  Droit  de  Savigny 
(Fiiling].  Suite  de  notules  qui  complètent  les  corrections  déjà  publiées  par 
Savigny.  En  note  du  5*  vol.,  §  100,  p.  295  sq.,  il  est  question  d'une  traduc-  20 
tion  française  du  Code  de  Justinien  avec  gloses  d'Accu:  se  conservée  dans 
trois  mss.  de  la  B.  N.  ^  Les  esclaves  en  droit  romain  (1.  25,  §  1,  de  usufr.  7, 
1.)  [Gisèle].  Commentaire  d'un  passage  du  Digeste,  quia  cum  plus  pretium 
Suivit  servus,  non  faciet  nummos  accipientis.   L'esclave,   agent    de   son 
maître,  n'a  que  les  pouvoirs  qu'exige  TalTaire  dont  il  est  chargé.  ^  Vindi-  26 
catio  utilis  [R.  von  Mayr].  La  vindicaiio  ulilis  est-elle  tout  entière  interpo- 
lation selon  l'opinion  de  Mancaleoni  et  Lenel  ?  Mayr  établit  nettement  la 
terminologie  de  la  vindicatio  utilis  ;    elle  n'est  pas  identique   à   l'actio 
publiciana  et  à  l'actio  flcticia,  c'est  une  actio  in  fuctum.  D'une  part,  c'est 
une  forme  processive  de  la  vindicatio  directa  ;  d'autre  part,  elle  se  rap-  30 
'proche  de  l'actio  in  factum  personnelle.  Elle  est  rarement  utilis  actio  in 
rem  et  seulement  à  l'époque  de  Justinien.  ^  Probatio  operis  [R.  Samter]. 
Ce  n'est  pas  une  simple  remise.  Le  sens  est  éclairci  par  plusieurs  textes 
(1.  24,  pr.  h.   t.  1,  9,  2,  Paul,  —  1.  60,  §  3,  Lab.  et  Vitruve  II,  3,  7,  8). 
C'est  une  absolutlo  ;  un  conductor  ne  peut  plus  être  responsable  pour  36 
un  vitium  operis   si  ce   n'est  ex  dolo  suo.  ^  L'Accessio  temporis  et  l'u- 
sucapion    [P.    KriigerJ.   Didicultes  du   Code,  7,  31,  §  3.   Critique   de   ce 
texte.  Ulpien  et  Paul  témoignent  de  l'accessio  temporis  pour  l'usucapion. 
ï  Etudes  d'histoire  de  droit  grec  [Swoboda].  I.  Le  bannissement.  Les  différeais 
sens  d'aTi(ioî.  Critique  du  travail  récent  de  Paul  Usteri.  Comparaison  avec  40 
le  droit  germanique,  avec  le  droit  romain.   Nature  du   bannissement.  U 
était  décidé  par  le   pouvoir  qui  possédait  le  xûpo;  t-»^;  TtoXtTeta;,  et  lui  seul 
pouvait  y  mettre  On  (Xénophon  Hell.  VII.  3,11).  II.  L'esclavage  pour  dette 
en  vieux  droit  grec.  Textes,  Aristote.  'Aô.  ttoX.  c.  2.  Philochoros,  fragm.  57. 
Plutarque.  Solon  c.  13.  Solon,  fragm.  4.  Bergk.  v.  23  et  fragm.  36.,  2*  code  ^ 
de  Gortyne,  col  V-VI.  Le  rapport  du  xaxaxet[jevo;  et  du  «  nexum   />,  L'ins- 
cription d'Halicarnasse  (Dittenberger.  Syll.  U)  prouve  aussi  l'existence  de 
l'esclavage  pour  dettes.  Le  droit  grec  donne  comme  en  droit  romain  un 
viniex  au  débiteur.  L'àçaiçsîdOat  eîç  èXeuôeptav.  L'hypothèque  existe  à  Athènes 
avant  Solon.  La  upâo-i;  èul  Xùo-ec  et  l'hypothèque  sont  des  formes  différentes  50 
du  gage.  Le  débiteur  peut  vendre  ou  engager  sa  propre  personne  à  son 
créancier  sans  qu'il  y  ait  exécution.  Solon  n'a  pas  seulement  supprimé  les 
dettes,  mais  i'esclavage  pour  dettes.  Le  y^vo;  et  le  bien  de  familUe.  Les 


L 


128  1905.    —    ALLEMAGNE. 

âxxi^(Aopot  d'Aristote  (1.  c.  §  2)  sont  des  métayers  soumis  à  une  sorte  de  ser- 
-vitude  et  dont  la  situation  ressemble  à  celle  des  nexi.  Ils  sont  glebi 
adscripli,  n'ont  pas  de  connubium  avec  une  femme  libre,  ni  le  droit  d'ester 
en  justice;  stabilité  de  cette  situation  :  la  rente  proportionnée  au  rendement 

r>  annuel  de  la  terre.  Solon  a  dû  donner  aux  è>iTr,|jLopoi  la  pleine  liberté,  mais 
leur  situation  semble  n'avoir  été  delinitivemcnt  réglée  que  par  Pisistrate. 
%  Praes,  vas,  vindex  [Scbiossmann].  Après  une  étude  étymologique  de  ces 
mots  dont  l'importance  est  si  grande  dans  l'histoire  du  droit,  l'auteur 
cherche  à  établir  d'après  les  sources  le  sens  de  praes  et  de  vas  définis  diver- 

10  sèment  par  Varron,  Verrius  Flacons,  Faustus  et  Ausone,  et  termine  par  une 
contribution  à  l'histoire  de  la  caution  à  propos  de  la  Tab.  Heracleensis.  f 
L'édition  du  Codex  Theodosianus  de  Mommsen  |  P.  KriigerJ.  Notice  sur  l'his- 
toire de  cette  édition.  Les  diflerents  mss.  utilisés.  Résumé  de  la  préface,  t 
Fragment  d'un  ancien  cours  sur  le  Code  de  Justinien  [Fitting].  Suchier 

15  a  découvert  dans  la  reliure  d'un  ms.  du  xiv^  siècle  des  fragments  d'un 
cours  du  xia*  siècle,  Fitting  publie  ce  texte  (de  magistratibus  con- 
venie[n]  dis,  de  servis  fugitivis  ...,  de  furtis  ...,  de  operis  liberlorum) 
en  le  faisant  précéder  de  quelques  notes  paléographiques  et  critiques. 
1[  Licet  enim  legibus  soluti  sumus,  atlamen  legibus  vivimus  [0.  Graden- 

20  witz].  Cette  sentence  est  étudiée  au  point  de  vue  lexicographique.  L'emploi 
de  iicet-attamen  est  l'indice  d'une  interpolation.  ^  Les  affranchissements 
prétoriens  [M.  WlassakJ.  On  en  connaît  trois  espèces,  manumissio  inter 
amicos,  per  epistulam  et  convivii  adhibitionem.  La  question  est  mal  connue 
et  a  été  peu  étudiée.  Étude  des  différents  textes.  Édit  de  Justinien  de  531, 

as  de  latina  libertate  tollenda.  Pseudo-Dosithous  1.  A  l'époque  classique,  la 
manumissio  même  prétorienne  doit  avoir  une  cause  «  animus  manumit- 
tendi  ».  Commentaire  d'un  texte  de  Pomponius  mal  compris.  D.  40,  12,  fr. 
28.  Importance  de  la  manumissio  convivii  a<ihibitione  ou  per  mensam  pour 
la  théorie  de  la  manumissio  tacita.  Discussion  de  cette  théorie.  La  manu- 

30  missio  testamento.  La  manumissio  prétorienne  a  toujours  exige  des  formes. 
Le  droit  prétorien  a  eu  son  formalisme  comme  le  droit  civil.  ^  L'inscription 
des  Astynomes  trouvée  à  Pergame  [H.  F.  Hitzig].  L'inscr.  a  été  étudiée  par 
W.  Kolbe  et  B.  Keil  au  poirrt  de  vue  archéologique.  Elle  se  compose  de  4 
colonnes  qui  concernent  principalement  des  questions  de  voirie  (largeur  des 

35  rues,  balayage,  caution,  murs  mitoyens,  murs  de  bornage,  dégradation  des 
murs,  conduites  d'eau,  citernes).  ^  La  tutelle  de  la  mère  [L.  Wenger].  On 
admet  en  général  que  les  femmes  ne  possédaient  pas  le  droit  de  tutelle 
jusqu'à  Justinien  (Dig.  26,  1,  16.  Dig.  26,  1,  18.  Dig.  26,  2,  26).  Mais  la  voca- 
tion testamentaire  de  la  mère  à  la  tutelle  de  ses  enfants  est  constatée  dans 

40  des  papyrus  gréco-égyptiens.  ^  Nature  de  quelques  documents  de  l'anti- 
quité. S.  G.  Neroninnum  et  forme  du  testament  [H.  Erman].  Rédaction 
double  des  tablettes  de  cire  et  de  bronze.  Origine  babylonienne.  Précau- 
tions contre  les  faux.  ^  iMélanges.  Une  lettre  de  Savigny  adressée  à  C.  F. 
von  Conta  [E.   Zittelmann].  ^  Notes  [0.  Gradenwitz].  Intérêt  d'un  passage 

45  d'Ulpien.  L.  39,  §  7,  10.  D.  30  pour  le  droit  spécial  des  biens  impériaux.  % 
Note  sur  l'inscription  des  Astynomes  [IL  F.  Ilitzig].  ^  Documents  inédits 
publiés  en  1905  [L.  Mitteis].  Papiri  fiorentini  pp.  Vitelli.  N»»  1,  6,  24,  2o.  61 
particulièrement  intéressant  (Procès  au  sujet  de  dettes  successorales). 
Papyrus  Th.  Reinach  ayant  presque  tous  un  intérêt  juridique.  Découvert'- 

80  à  Éphèse  d'un  édit  des  empereurs  Valentinien,  Valens  et  Graiien  pp.  H 
Heberdey  sur  les  revenus  de  la  province  d'Asie,  f  Le  Contra  natur;mî  «  sui 
generis  (F.   Litten].  Essai  d'interprétation  des  deux  textes,  1.  7,  §  7  D.  Si 
quadrup.  IX,  1  et  pr.  Inst.  IV,  9.  ^  E.  Lambbrt,  La  question  de  l'autheniictlé 


ZEITSGHRIFT   FUR   DAS  GYMNASIALWESEN.  129 

des  XII  Tables  et  les  Annales  Maximi.  Le  problème  de  l'origine  des  XII  Tables. 
L'histoire  traditionnelle  des  XII  Tables  et  les  critères  d'inauthenticité  des  traditions 
en  usage  dans  l'école  de  Mommsen  [Lenel].  Combat  l'opinion  de  Lambert.  ^ 
P.  KOSCHAKBR,  Translalio  iudicii.  Eine  Sludie  ziim  rôm.  Zivilprozesse  [L.  Wen- 
ger].  Éloges.  ^  J.  PartSGH,  Die  Schrift formel  im  rôm.  Provinzialprozesse  [L.  5 
Wengerj.  Habile  utilisation  des  textes  littéraires,  des  inscr.  et  des  papyrus, 
t  W.  Stintzing,  i'ber  die  mancipatio  [B.  Kiibler].  Omissions.  ^  Gh.  Apple- 
ton,  La  claitse  «  apochatum  pro  uncis  duabus  »  et  l'histoire  de  Vas  sextantaire 
[B.  Kûbler].  Très  intéressant  pour  l'histoire  du  droit  et  démonstration  con- 
vaincante. ^  Dem.  A.  Petrakakos,  Die  Toten  im  Recht  nach  der  Lehre  und  ^^ 
den  Normen  des  orlhodoxen  mcrgenlàndischen  Kirchenrechts  und  der  Geselzge- 
bung  Griechenlands  [B.  Kiibler].  Souvent  simple  compilation.  Nombreuses 
erreurs.  ^  S.  SCHLOSSMAnn,  Litis  conteslatio.  Sttidien  zum  rôm.  Zivilprozess 
[H.  Kriiger].  Théories  différentes  des  opinions  admises.  ^  P.  S.  Photuadès, 
Sujj.goXa't  e'k  to  àTTtxov  Stxatov  [D.  Pappulias].  Étude  critique  du  Lexicoa  *b 
Rhetoricum  Cantabrigiense.  1  F.  Klbineidam,  Die  Personalexecution  der 
Zwôlftnfeln.  Id.,  Beilrage  zur  Kenntnis  der  lex  Poelelia  fil.  Erraan].  Étude 
approfondie  du  nexum  et  des  problèmes  connexes.  L'auteur  a  fait  preuve 
de  science,  d'esprit  critique  et  sagace.  E.  M.  Levy. 

Zeitschrift  fur  das   Gymnasial'wesen,  LIX  Jahrg.   1905.   Jvier.    W.  20 
Freund,  Wie  studierl  man  klassische   Philologie?  [F.  SeilerJ.  Cette  6«  éd.  d'un 
ouvrage  qui  remonte  à  1885,  fait  l'effet  d'un  vieil  habit  auquel  on  aurait  mis 
des  pièces  neuves;   une  refoute  complète  eût  été  plus  utile.  Analyse  et 
remarques.  If  SCHUBERT-IIuTER,  Sophokles  'Aias  fGemoll],  4^  éd.,  entièrement 
refondue,  pour  le  texte  et  l'introduction.  Beaucoup  de  soin  et  de  savoir.  H.  26 
plus  conservateur  encore  que  MufF,  a  remanié  le  texte  de  S.,  qui  était  plutôt 
de  l'école  de  Wecklein.  If  Karl  Feyerabend,  Zenobia  [Genest].  Cette  étude, 
très  recommandable,  sur  les  derniers  jours  de  Palmyre,  est  le  remaniement 
d'un  ancien  ouvrage  anglais,  paru  en  Amérique  sous  la  forme  épistolaire. 
Yi  Fév.  Mars.  C.  BaRDT,  Zur  Technik  des  Ûberselzens  der    latein.  Prosa   [B.  30 
Biichsenschiilz].  Très  utile,  même  aux  professeurs;  il  manque  un  index 
rerum  et  un  index  verborum.  If  Fr.  Sbiler,  Griech.  Fahrlen  und  Wanderungen 
[Bccker].   Journal   très   intéressant  de  son  voyage  en   Grèce.   Le   volume 
annoncé   sur   Troie   et   Conslantinople    sera   le    bienvenu.   If   J.    IIolub, 
Sophoclis  Anligone.  Id.  Sophoclis  Œdipus  rex  [W.  GemoU].  A  la  fois  conservateur  35 
et  trop  hardi.  ^  Erust  Horneffer,  Platon  gegen  Sokrates  [M.    Hoffmann]. 
Examen  pénétrant  de  l'IIippias  minor,  du  Lâches  et  du  Charmides.  Dis- 
cussion et  réserves.  ^  Ad.  MûLLER,  Âsihetischer  Kommentar  zu  den  Tragodien 
des  Sophokles  [II.   Otte].   Très  estimable.  ^  Hans  Raase,   Die  Schlacht  bei 
Salamis  [G.  ReinhardlJ.  Cherche  à  reconstituer,  d'après  les  sources  et  d'après  4o 
la  topographie,  le  développement  tactique  de  l'action.  Analyse  et  discussion 
de  ce  travail,  où  maint  problème  est  éclairci.  ^  A.  Janke,  Auf  Alexanders 
des  Grossen  Pfaden  [M.  Hodermann].  A  mis  au  service  de  l'histoire  ancienne, 
dans  ce  voyage  en  Asie  Mineure,  ses  connaissances  techniques  de  soldat, 
î  P.  WoLTZB  —  E.  Schulze,  Die  Saalburg  [Samter].  Bon;  planches  de  W.  45 
et   texte   de   S.   ^^    Avril.  W.   Rebb,   Des   Quintus   Curtius   Rufus    Geschiehte 
Alexanders  des  Grossen  [E.  Schwarz].  Bonne  éd.   abrégée,  mais  il  y  a  parfois 
trop  de  coupures  :  texte  de  Vogel,  contrôlé  par  les  leçons  de  Schmidt,  Reich 
et  surtout  Stangl  ;  commentaire  soigné,  t  U.  von  Wilamowitz-Môllendorff, 
Griech.  Tragôditn  I  [Biichsenschiitz].  4^  éd.  de  ce  premier  vol.  de  traductions,  60 
dont  réloge  n'est  plus  à  faire.  Observations  sur  plusieurs  passages.  ^  F. 
BuCHERER,  Anthologie  aus  den  griech.  Lyrikern  fli.  J.  Millier].  Bon;  observa- 
tions sur  le  texte  et  le  commentaire.  î  Ilans  Stich,  Mark  Aurel,  der  Philosoph 

R.  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905,  XXX.  —  9 


130  1905.   —   ALLEMAGNE. 

auf  dem  romischen  Kaiserthron  [Th.  BeckerJ.  Intéressant;  manque  un  peu  de 
chaleur,  tî  Mai.  H.  Goll,  lllustrierle  Mythologie  der  liellenen,  Borner,  Germa- 
nen,  l^anier  und  Inder  [E.  Siecke].  8«  éd.,  refondue  par  Hûsing;  diffère 
notablement  des  précédentes.  Analyse  favorable  ;  réserves  sur  plusieurs 
5  points,  ft  Juiu.  Interprétation  des  dialogues  VI  (l'hèdre)  et  VII  (Ménéxène) 
de  Platon  [Max  Hoffmann].  Phèdre,  sorte  de  dialogue-programme,  indis- 
pensable pour  saisir  la  pensée  de  Platon,  est  aussi  peu  accessible  aux 
écoliers  que  le  Banquet.  Ménéxène,  comme  Ion  et  Euthydème,  est  le  jeu,  le 
délassement  d'un  esprit  supérieur;  à  cause  des  renseignements  historiques 

10  qu'il  contient,  il  peut  être  lu  avec  profit,  à  l'occasion,  par  des  écoliers  déjà 
avancés.  \  R.  Schneider,  Bellum  Africanum  [W.  Nitsche].  Éloge  du  texte  et 
du  commentaire,  ^f  Aoùt-Sept.  H.  Kleist,  Casais  Bûrgerkrieg  [R.  Richter]. 
Éloge  :  aussi  recoramandable  aux  philologues  qu'aux  écoliers.  Texte  au  cou- 
rant des  éd.  récentes;  plus  de  70  conjectures  personnelles  :  commentaire 

15  clair.  ^  R.  Kûhner,  Ausfuhrliche  Grammatik  der  griech.  Sprache,  II,  Satzlehre, 
II  [0.  Weissenfels].  Ce  2"  fascicule  de  la  syntaxe  achève  la  3"  éd.  de 
l'excellente  grammaire  de  K.,  qui  a  été  remaniée  et  corrigée  avec  un  soin 
pieux  par  Gerth.  1[  J.  Geffuken,  Das  griech.  Drama;  Aischylos,  Sophokles, 
Euripides  [Biichsenschiitz]  Bon.  ^  II.  Bertram  —  F.  Lortzing,  Plaions  Pm- 

20  tagoras  [W.  Nitsche].  3'=  éd.  tout  à  fait  recommandable.  Texte  très  conser- 
vateur, î  A.  VON  Bamberg,  Platons,  Lâches  tind  Euthyphron  [Id.].  D'une 
science  très  sûre,  et  fort  utile  aux  écoliers.  \  Id.,  id  [G.  Schneider].  Peut 
être  recommandée  eu  toute  conscience.  Discussion  de  plusieurs  passages  du 
texte  et  du  commentaire.  ^  A.  Th.  Christ,  Platons  Lâches  —  Beiiràge  zur 

25  Kritik  des  Platonischen  Lâches  [Id.j.  Éloge  du  texte  et  du  commentaire,  tous 
deux  bien  appropriés  aux  écoliers.  Analyse  des  Beitrage  parus  en  1895,  où 
G.  a  exposé  les  régies  de  sa  critique.  ^  Delattre,  Les  Grands  Sarcophages 
anthropoïdes  du  Musée  Lavigerie  à  Garihage  [A.  Funck]  Vif  intérêt.  \  E. 
FabrigiuS,  Die  Besitznahme  Badens  durch  die  Borner  [Id.].  Précieux  pour  les 

30  historiens  et  les  philologues,  f  Prokop  —  D.  Goste,  Golenkrieg  nebst  Auszugen 
aus  Agathias,  sowie  Fragmenten  des  Anonymus  Valesianus  und  des  Johannes  von 
Aniiochia  (M.  Gern].  2"  éd.  qui  n'est  qu'une  réimpression,  mais  qui  est 
toujours  utile  et  recommandable.  ^H  Oct.  A.  Chudzinski,  Siaatseinrichtungen 
des  romischen  Kaiserreichs  in  gemeinfasslicher  Darstellung  [Becker].  Excellent. 

35  1[  W.  Reeb,  Ciceros  rhetorische  Schriften  [J.  Kohm].  Choix  très  bon  pour  les 
classes.  ^  A.  Walde,  Lateinisches  elymologisches  Wôrterbuch.  Lief.  1-5  (â-mviS) 
[A.  Charabaluj.  Ouvrage  remarquable  et  qui,  une  fois  terminé,  sera  pour 
longtemps  le  meilleur  résumé  de  la  science  étymologique.  ^  Bbnseler- 
Kaegi,  Griech.  deutsches  Schulwôrterbuch  [H,   Stadtmiilier].  il"  éd.,  encore 

40  améliorée,  de  cet  estimable  lexique,  ff  Dec.  J.  H.  Sghmalz,  Krebs'  Antibar- 
barus  der  lalein  Sprache,  7.  Aufl.  1  [Cari.  Stegmann].  Éloge  de  cette  7'^  éd. 
Peu  de  mots  nouveaux,  mais  les  articles  ont  été  remaniés  et  complétés. 
\  Fritz  BaUMGarten  -  F.  Poland-R.  Wagner,  Die  llellenische  KuUur  [¥ . 
Fiigner].  Très  recommandable  et  fort  bien  illustré.  H  N.  Wegklein,  Euri- 

45  pides,  Iphigenie  im  Taurierland  [W.  Gemoll].  4^  éd.,  digne  des  précédentes. 
Remarques  sur  le  commentaire  et  sur  le  texte.  %  A.  Tagcone,  Sophoclis 
tragœdiarum  lucos  melicos  descripsit  [Id.].  Contestable.  Exemples  et  observa- 
tions. A.  G.  D. 
Zeitschriit  lùr  Numismatik.  T.  23,  liv.  3  (parue  en  1905).  Un  tridrachme 

BO  de  Bizance  [K.  Regling].  Description  (pi)  d'un  tridrachme  d'argent  frappé  à 
l'époque  où  Byzance  n'était  plus  sous  la  domination  de  Sparte  i,milieu  de 
389  jusqu'à  l'hiver  de  387/6).  Au  dr.  les  lettres  S.  Y.  N  et  Iléraklès  enfant 
avec  une  courroie  autour  de  la  poitrine  étouffant  deux  serpents  de  ses  deux 


ZEITSCHRIFT    FUR  VERGLEICHENDE  SPRACHFORSCHUNG.  131 

mains  :  au  rev.  un  dauphin  debout  sur  un  taureau,  type  usuel  de  Byzance  : 
il  appartieiii  à  un  groupe  de  monnaies,  du  même  poids,  d'Ephèse,  Samos, 
Cnides,  Jasos  et  Rhode,  qui  avaient  formé  une  alliance  contre  Spurle.  Liste 
des  exemplaires  connus  de  ce  groupe  de  monnaies  portant  toute  la 
suscription  (Tuv(ixa-/(xbv)  avec  Hercule  enfant,  et  au  revers  les  armes  de  la  cité  5 
qui  le^j  avait  émises.  Cette  monnaie  prouve  que  cette  alliance  n'a  pas  pris 
lin  en  390,  comme  on  le  croyait,  mais  qu'elle  a  duré  jusqu'à  la  paix 
d'Antalcidas.  t  Le  bâton  cruciforme  sur  les  monnaies  grecques  [E.  Assmann]. 
La  Nikè  des  stalères  d'or  d'Alexandre  porte  dans  la  main  gauche  un  objet 
dans  lequel  on  a  vu  à  tort  un  trident,  un  mât,  une  armature  de  trophée,  lo 
une  stylis  ;  c'est  un  bâton  cruciforme  (Slabkreuz),  sorte  d'étendard  naval 
phénicien,  adopté  comme  emblème  par  Alexandre  pour  les  stalères  qu'il 
frappa  dès  la  fln  de  322,  après  la  conquête  de  la  Phénicie,  comme  pour  si- 
gnifier que  c'était  à  la  flotte  phénicienne  qu'il  devait  l'empire  de  la  mer,  Par 
là  il  se  posait  aux  yeux  des  Grecs  et  des  Asiatiques  comme  leur  grand  15 
amiral.  Z. 

Zeitschrift  fur  vergleichende  Sprachforschung  auf  dem  Gebiete 
der  indogermanischen  Sprachen  (Journal  de  Kuhn).  T.  XI.  N°  1.  L'infi- 
nitif en  sanskrit  et  en  iranien  |Fr.  WollT].  %  La  flexion  verbale  de  l'italique 
[H  Jacobsohn].  1,  Le  sens  augurai  du  latin  seruare  est  le  sens  régulier  io 
dans  l'ombr.  seritu,  tandis  que  anseriatu  (am=:  âjxcp:)  a  le  sens  général.  2. 
Lauare  est  la  forme  primitive;  la  conjugaison  ainemalique  (3«  conj  )  s'est 
introduite  ou  est  seule  employée  quand  la  syllabe  qui  suit  la  syllabe  de  la 
racine  est  brève  dans  la  3c  conj.  :  lauis,  lauito,  luuere,  mais  lauant,  lauem, 
etc.  De  plus,  ces  formes  ont  toujours  le  sens  transitif  ;  avant  Prop.  IV,  9,  25 
5«,  on  ne  irouve  pas  d'exemple  de  lauare  transitif  chez  les  poêles,  y  com- 
pris les  scéniques,  quand  une  forme  de  lauere  est  possible,  mais  Ter., 
Ph.,  186,  laterem  laues  ;  dans  Virg.,  les  formes  transitoires  sont  lauit, 
lauant,  lauabat,  lauabo,  lauandi.  La  seule  exe.  est  l'inf.  laui,  Pomponius53 
(après  ungui).  Dans  Cic,  on  ne  trouve  que  lauari,  et  Hor.,  Ep.  I,  6,  61  a  30 
lauemur  iniransitiL  H  Addition  à  l'article  précédent  [W.  SchulzeJ.  Les 
composés  de  lauo  sont  régulièrement  au  prés,  ab-,  al-,  col-,  di-,  e-  luo,  etc. 
Un  «impie  luo  n'existe  pas  à  l'époque  de  la  république,  ni  au  temps  d'Au- 
guste. En  revanche,  circumlauilur  (Sal.),  perlauit  (PU.  Must.  III  Ritschl) 
sont  isolés  et  ne  comptent  pas  pour  la  langue  vivante.  Le  parfait  était  35 
alors  elaui,  et  l'on  conjuguait  eluo,  elaui,  elautum,  comme  le  prouve  Plt. 
Rud  o78,  S37,  1307,  699,  etc.  Une  forme,  comme  abluero,  Virg.,  En.  2,  720, 
ne  paraît  pas  se  rencontrer  avant  Cic.  La  forme  du  supiu-partic.  eût  été 
régulièrement  elutus.  Mais  le  parfait  exerce  une  influence  analogique 
puissante  sur  le  partie.  :  de  là  l's  de  mersus,  sparsus  ;  l'e  long  de  secretus,  40 
tëctiis  ;  l'a  long  de  stratus  ;  de  là  aussi  le  vocalisme  de  elautus  (elolum 
Trin.  406  :  var.  elutum).  L'unité  du  paradigme  est  une  réalité  psycholo- 
gique dont  notre  enseignement  grammatical  n'a  pas  toujours  une  conscience 
claire.  Il  faut  réunir  eûSw  xaTsopaâov  (Homère),  é'Xxw  sl'pyaa  (Hippocrate,  d'où 
postérieurement  eî'Xxuo-a)  ;  bibo  potum  (potum  ne  peut  être  joint  à  potare  ;  45 
bibo  contient  la  rac.  pô  avec  redoublement  ;  voy.  Var.  R.  R.  2,  2,  10,  11, 12; 
Prop.  V,  4,  6,  14;  8,  30  et  32;  Ov.,  M.,  V,  451  et  453)  ;  calesco  concalui, 
fracescit  confracuit  (les  parf.  qui  se  rattachent  aux  verbes  en  -esco  ne 
paraissent  que  sous  forme  composée  ;  encore  Tac.  crebrescit,  in-,  per-cre- 
bruii);  les  Ioniens  distingaient  avec  raison  uXésiv  ixXwffat  «  nauigare  »,  et  50 
TiXtôetv  TcXwaxi  «  nalare  »  ;  PépSeiv  Flp^at  est  intransilif,  FépSetv  Fpé^at  transitif; 
Fpé^etv  est  proethnique  avec  la  metathèse  de  la  liquide  ;  péÇetv  a  été  tiré  de 
pî^a'.  p£?£iv,  à  l'iaverse  de  l'opinion  régnante.  If  Les  désinences  personnelles 


132  1905.    —    ALLEMAGNE, 

[C.  G.  Uhlenbeck].  Discussion  de  l'art,  de  Hirt,  Indo-gennan.  Forsch.,  XVII, 
/j6.  1[  Ablatifs  avec  signification  apparente  de  locatif  [F.  N.  Finckj.  lisse 
rencontrent  non  seulement  dans  l'Avesta,  mais  dans  toutes  les  langues  indo- 
européennes  anciennes,  et  très  clairement  en  sanskrit  et  en  arménien,  les 
5  seules  qui  aient  gardé  un  abl.  nettement  distinct.  C'est  peut-être  aussi  de 
cette  manière  que  les  adv.  abl.  du  type  extra  ont  pris  le  sens  locatif.  Com- 
ment on  peut  passer  de  l'un  à  l'autre,  des  expressions  comme  a  dextro  cornu, 
Ces.  B.  G.  I,  52  le  montrent,  en  regard  de  in  dextro  cornu,  II,  23.  ^  L'ac- 
centuation grecque  [Ed.  Hermann].  Contre  l'hypothèse  de  Hirt  que  çep(5[j.£vo; 

10  vient  de  *^iç>o\ihoi;.  tH  N**  2.  Nouveautés  et  additions  [H.  Pedersen].  Phrases 
sans  sujet  en  avesiique,  russe,  irlandais,  vieux-norois,  dialectes  slaves 
divers,  tchèque;  on  peut  distinguer  les  phrases  du  type  «  il  y  a  »  et  celles 
du  type  «  on  »,  mais  pas  toujours,  et  il  n'est  pas  douteux  qu'à  l'origine,  il 
n'y  avait  qu'un  seul   type.   Emploi  du  sujet  comme  instrument  en  slave 

IR  et  iranien,  dans  les  langues  caucasiques,  en  tibétain,  en  esquimau.  A 
l'origine,  le  sujet  instrument  n'était  employé  que  pour  les  êtres  non  per- 
sonnels; pour  les  personnes,  on  employait  le  génitif  sujet  :  ces  deux  cas, 
lorsque  le  verbe  était  employé  transitivement.  Avec  l'in transitif,  on 
employait  le  cas  fondamental  (-om,   nom.  historique  des  autres  thèmes). 

20  Différentes  expressions  du  passif  dans  les  langues  indo-européennes. 
Rapports  du  passif  latin  avec  les  formes  celtiques;  l'origine  est  le  réfléchi 
proposé.  \  "Ajj-a^a  et  l'histoire  du  char,  contribution  à  la  méthode  étymo- 
logique ^R.  Meringer].Justincation  par  l'histoire  de  l'étyinologie  par  *sm-aksia, 
«  qui  a  un  seul  essieu  ».  Réponse  aux  objections  de  Kretschmer.  ^  "A[Aa'u 

25  [H.  Schenkl].  Usage  du  mot  dans  l'ancienne  épopée  grecque  (très  varié)  et 
explications  des  scoliasles.  Le  nom  de  la  Grande  Ourse  est  expliqué  quel- 
quefois par  l'identification  de  quatre  étoiles  à  quatre  roues.  Mais  il  vaut 
mieux  se  référer  à  Aratus,  36-37,  et  à  ses  commentateurs  où  l'on  trouve  : 
1»  oià  xb  «fia  Tpé/Etv  (étymologie  savante);  2'»  quatre  étoiles  forment  une 

30  figure  rectangulaire  et  trois  le  limon  ;  3"  quatre  étoiles  forment  les  roues, 
trois  le  timon  ;  ces  deux  dernières  explications  sont  populaires.  On  ne  peut 
dire  quelle  est  la  plus  ancienne.  On  ne  peut  comparer  â[ia5puàî,  mot  récent 
(époque  hellénistique),  et  qui  n'implique  pas  le  sens  :  <i  qui  fait  un  avec 
l'arbre  »,  comme  le  prouve  Hymne  Aphr.,  264-5,  qui  a  probablement  suggéré 

25  le  mot.  f  Tchèque  Koslel  [H.  LevvyJ.  S'explique  par  l'existence  d'églises 
fortiilées.  Hf  N»  3.  Les  noms  en  eu;  [H.  Ehrlich].  Défense  d'une  première 
série  d'hypothèses  <  R.  d.  r.,  XXVll,  132,  29  >.  Il  faut  distinguer  deux 
catégories  de  mots,  1»  le  type  InnvJi  \v:nr\oi  C^ItcutiFo-oc),  2»  le  type  des  noms 
radicaux  Zeû;  qui  n'ont  pas  d's  après  F.  Le  vocatif.  La  flexion  dans  Hom.  : 

40  22  noms  communs  présentent  225  ex.  de  la  voy.  longue  r),  3  de  la  voy. 
brève;  49  noms  propres  ont  HhO  ex.  de  la  longue,  82  de  la  brève.  Ces  82  ex. 
peuvent  être  réduits,  par  divers  moyens  légitimes,  à  74  de  i'*  noms;  mais 
'Arpeû;  et  TviSeû;  en  prennent  51  ex.  à  eux  deux.  La  voyelle  brève  est  donc 
encore  im  phénomène  moderne  chez  Hom.  Etymologie  de  patrâsler  =:  *  patrâ- 

i5  uester.  Réfutation  de  l'hypothèse  de  Brugmann  qui  considère  les  noms  en 
euç  comme  des  noms  d'agents  (çopeû;  :  çoplw).  Rapport  des  formes  en  -r]o; 
avec  leur  place  dans  le  pied.  Observations  diverses  de  métrique  homérique. 
<î  Vieux  haut  allemand  suagur  [W.  Schulze].  P.  409,  sur  l'oncle,  substitut 
;lu  père,   par  ex.   dans  le  culte  domestique,  chez  divers  peuples;  cf.  E. 

50  Hoffmann,  Sylloge,  105;  Ov.,  Fast.,  2,  248.  P.  415,  proprius,  «  durable,  flxe  », 
Ter.  Andr.,  960;  PU.  Most.,  224;  Biicheler,  carm.  ep.  185,  2;  Lucilius  551» 
701  ;  Hor.  Sat.  2,  2,  129.  Les  mots  qui  signiflent  «  anceslral,  paternel  », 
patrius,  auitus,  waTpixfJ;,  «aipoio;  ont  le  même  sens  :  Dittenberger,  425,  14; 


BYZANTINISCHE   ZEITSGHRIFT.  133 

O.  Hoffmann  2,  43,  n.  65;  Xén,  Mém.  3,  5,  8;  Tac,  An.  13,  54;  Catulle  25,  8; 
Tib.,  2,  4,  53;  Bûcheler,  c.  e.  863,  2.  \  Quelques  observations  sur  s  instable 
[E.  Lewy].  ypàçw  et  scrobis,  yXâçw  et  scalpo,  flndere  et  spissus,  xûaôoi;  et 
xE-jeoj.  t  Tchèque  Kostel  [Fr.  Hardcr].  P.  L. 

Byzantinische    Zeitschrif t  < .     T.    XIV.    1905,    fasc.    1-2.    1"    section.   5 
Articles  originaux.  [M.  von  Oppenheim  et  H.   Lucas.]   Insc.  grecques  et 
latines  de  Syrie,  Mésopotamie  et  Asie  Mineure  (4  planches  phototypiques  et 
1  carte  géographique).  I.  von  Oppenheim.  Itinéraire  du  voyage'qu'il  a  fait 
en  1899  :  Damas,  Salamijé,  Haleb,  Orfa,  Gharra,  Mardin,  Diâr-bekr,  Orfa^ 
Aïn  Tab,  Adana,  Tarse,  Konia.  H.  von  Lucas,  l»  Étude  sur  les  inscriptions  lO 
de  Syrie  etc.,  paléographie,  langue,  monuments  (de  l'époque  de  Justinien), 
églises  où  l'on  retrouve  des  traces  de  monophysitisme,  etc.  2»  Édition  avec 
commentaire  de  109  inscriptions,  la  plupart  inédites;  restitution  nouvelle 
de  quelques    inscriptions   déjà  connues,  dont   la   célèbre   inscription  de 
Baetocaecc,  de  l'époque  de  Valérien  et  Gallien::=G  I  G.  III  n' 4474;  index  des  15 
noms  de  lieux,  de  personnes  et  de  divinités,  des  noms  géographiques,  des 
inscriptions  datées  (de  170  à  602  ap.  J.-G.),  etc.  1[  [J.  P.  Miliopoulos].  Inscr. 
inédites.  Fac-similés  (sans   traduction)  de  cinq  inscriptions  trouvées  aux 
environs  de  Ste  Euphémie  à  Chalcédoine.  1[  [W.  Fritz].  Lettres  afi^ryphes 
de  Synésius.  Les  lettres  (éd.  Hercher)  157  et  158  (seul  ms.  Laur.  32,  33.)  et  20 
159  (seul  ms.  Vat.  193),  sont  faussement  attribuées  à  Synésius;  la  lettre  157 
soi-disant  adressée  à  St  Jean  Chrysostome  est  la  lettre  128  de  Si  Jean 
Chrysostome  ;  les  lettres  158  et  159  ne  sauraient  être  attribuées  à  Synésius 
pour  des  raisons    grammaticales   et  stylistiques.    %  [F.  Graebner].    Une 
source  de  Zosime,  1»)  Zosime  a  eu  pour  source  principale  une  histoire  im-  25 
périale  (=  Z)  dérivée  de  Dion  Cassius  et  d'Hérodien,  qu'il  a  combinée  avec 
Eunapius;  Trebellius  Pollio  a  combiné  Z  avec  la  chronique  de  Dexippe  ;  la 
même  combinaison  sert  de  base  à  l'histoire  impériale,  source  commune  de 
Vopiscus  (qui  connaît  en  outre  Z  lui-même),  d'Eutrope,  de  Capitolinus  et 
d'Aurélius  Victor.  2°)  Une  forme  abrégée  de  Z  a  été  utilisée  par  Eutrope  et  30 
a  passé  dans  l'Épitome  autrefois  attribuée  à  Aurelius  Victor,  où  elle  est 
combinée  avec  les  Caesares  du  même  auteur.  3»)  Une  forme  plus  étendue 
de  Z   combinée  avec  la   chronique  de  Dexippe    passe   dans   Georges   le 
Syncelle,   qui    l'amalgame  avec   Panodore  et  une  histoire  ecclésiastique, 
dans  l'Epitome  (=  Léon  le  Grammairien,  Gedrenus,  etc.),  où  elle  se  trouve  ^"^ 
unie  à  une  histoire  ecclésiastique   et  à  une   chronique  anonyme,  dans 
Zonaras  qui  la  combine  avec  la  même  chronique  anonyme.  Enfin  Z  a  été 
combiné  avec  les  Scythica  de  Dexippe  par  Petrus  Patricius.f  [A.  HeisenbergJ. 
L'empereur  Jean  Batatzes  le  miséricordieux.  Édition  et  commentaire  d'un 
£Yxw(j.tov  byzantin  composé  par  un  moine  de  Magnésie,  peu  après  1361  (ms.  **• 
Vat.  579).  Les  sources  de  cet  écrit  sont  inférieures,  au  point  de  vue  de  l'his- 
toire   générale,  à  Acominatos,   Georges   Acropolite,  Nicéphore  Gregoras» 
etc.,  mais  très  précieuses  au  point  de  vue  local  (détails  sur  le   couvent  et 
l'évèché  de  Sosandra,  sur  Magnésie,  sur  le  royaume  de  Nicée  etc.)  L'èy/KjijjMov 
est   pur  de  tout  élément  légendaire.  Le  texte  de  i'âyxwfjitov  est  précédé  45 
d'une  étude  sur  la  vie  néo  grecque  de  Jean  Batatzes,  rite  au  xvu^   s. 
et   publiée   en   1872    par    Agaihange,    évèque  d'Éphèse  (d'après   un   ms. 
de  Magnésie  ?)    L'auteur,    un    moine   de    Magnésie,    suit  la    même   tra- 
dition   que    râYxc6(xiov,    mais   est  toutefois    indépendant   de    celui-ci.    La 
tradition  est  fortement  altérée  par  des  éléments  légendaires  et  n'a  plus  50 


1.  Cette  analyse,  nous  étant  parvenue  en  retard,  n'a  pu  être  insérée  à  sa  place  dans 
l'ordre  alphabétique.  - 


134  1905.  —    ALLEMAGNE. 

aucune  valeur  historique,  t  [A.  Papadopoulos-KerameusJ.  Romanos  et 
Jean  Damascène.  Si}?nale  une  poésie  de  Jean  Damascène  publiée  par 
Nicodème  de  Naxos  à  Gonstantinople,  1799,  où  l'on  retrouve  l'endécasyllabe 
tonique  de  Romanos.  f  [P.  N.  Papageorgiou].  Contribution  à  l'Hodolporikon 

5  de  Manasses.  B.  Z,  XIII  p.  325.  Conjectures  et  corrections  à  l'édition  de 
Horna.  ^  [J.  Draesekel.  L'Athènes  des  Accciaiuoli.  Commentaire  historique 
et  application  à  1  histoire  d'Athènes  de  3  lettres  de  Kalophrenas  publiées 
par  Sp.  Lambros.  Néo;  'EX),ifivojjLvi^!xu)v  t.  I.  ^  [P.  G.  Zerlentesj.  ©ewvà;  6  ành 
•/)You[Aévwv  xal  Maxàptoç  ô  Zaxûvôoç  àpx'STtfffxoTcot  ©ecriTaXovtxÉwv  açx'-açx6'.  Polé- 

io  mique  contre  le  P.  L.  Petit  (Nouveaux  évêques  de  Thessalonique.  Échos 
d'Orient  VI,  1902,  p.  295-6).  Rappelle  les  témoignages  littéraires  qui 
concernent  les  deux  archevêques  et  précise  leur  date  au  moyen  d'un 
acte  des  Archives  de  Zanthe  (=  Ôupîç  225,  aeipà  p'  9.77a')  qu'il  publie. 
^  [K.  Praechter],  Contribution  à  l'histoire  de  la  légende  de  la  pluie  miracu- 
lé leuse  à  l'époque  byzantine.  A.  Harnack  (Sitzungsber.  der.  Berlin.  Ak.  1894, 
p.  836  ss)  a  distingué  les  deux  versions  païenne  et  chrétienne  de  cette 
légende  et  réuni  les  témoiguages  historiques  qui  s'y  rapportent.  Pour  la 
version  païenne,  il  faut  ajouter  le  témoignage  de  Georg.  Acropol.  éd. 
Heisenbcrg,  p.  23,  1.  16  ss    qui  remonte  à  Themistius  XV.  p.  191,  b.  11  faut 

20  rapprocher  également  Josèphe.  Bell.  Jud.  5,  12,  3  s.  519  xàç  yzXpoLi;  àvaTetva;. 
^  [A.  Pdpadopoulos-Kerameus].  Un  ms.  inexistant  de  l'impératrice  Marie, 
de  l'an  800.  Ce  ms.  qui  serait  le  plus  ancien  ms.  daté  écrit  en  minuscule, 
est  le  ms.  n»  2  du  couveut  de  St  Paul  Athos.  Mais  il  n'a  été  attribué  à 
Marie,  femme  de  Constantin  Pogonat,  qu'à  cause  de  la  formule  (xiaupè 

25  çûXa-TTE  pao-îXtcrcrav  Mapt'av,  laquelle  prouverait  tout  au  plus  que  le  ms.  a  été 
écrit  pour  Marie.  Cette  formule  a  été  le  point  de  départ  de  plusieurs  sous- 
criptions fausses  ajoutées  aux  xviii-xix*  siècles.  L'écriture  est  du  xi*  s.  et 
le  ms.  fut  écrit  sans  doute  pour  Marie,  femme  de  Michel  III  Ducas. 
^  [A.  Papadopoulos-Kerameus].  A  propos  des  études  stichométriques  de 

30  Graux,  Graux  (Rev.  de  Phil.  1878)  a  pris  pour  une  indication  stichométrique, 
dans  un  tropaire  de  la  bibl.  nat.  de  Madrid,  l'abréviation  connue  pour 
(TTtx^pôv  Tixou  f  [K.  Praechter].  Lexicis  Addenda.  Dans  le  lexique 
d'Epiclète  (éd.  Schenkl.  p.  9,  23),  on  trouve  un  nouvel  emploi  de 
àjic;,    dans  le    sens   de   pelle  recourbée    en    fer    dont    les    xavaXoTiXvTat 

35  ou  dragueurs  (autre  mot  nouveau),  se  servaient  pour  enlever  la  pourriture 
des  épaves.  ^  (Th.  Preger].  Étude  sur  la  topographie  de  Constantinople. 
1)  La  porte  IloXuâvSpoç  ou  Mupiàvôpoç  doit  être  identifiée  non  avec  la  TtdpTa  Xapu- 
(Tîoy,  mais  avec  la  Tiépta  'Pricrfou.  2)  La  Trdpra  [ixm'kiY.ri  ne  doit  pas  être  iden- 
tifiée avec  la  Trdp-ra  Eùyevtou  (Millingen),  mais  avec  la  Bapêâpaç  TiûÀyi,  à  la  pointe 

40  du  Sérail.  \ï  2e  Section.  Comptes-rendus.  Leclergq,  L'Afrique  chrétienne 
[A.  Harnack].  Intéressant  à  cause  des  rapports  de  cette  question  avec 
l'ethnographie,  l'histoire  politique,  etc.  1[  J.  Labourt,  Le  Christianisme  dans 
l''empire  Perse  sous  la  dynastie  Sassanide  |A.  Harnack].  Comble  une  lacune 
dans  l'histoire  de  l'ancienne  Église.  Connaissance  approfondie  et  apprécia- 

45  tion  exacte  du  nestorianisme.  ^  S.  W^eber,  Die  Kalholische  Kirche  in  Armé- 
nien. Ilire  BegrUndung  und  Enlwickelung  vor  der  Trennung  [Kock].  Excellent, 
mais  une  étude  des  sources  fait  défaut.  ^  A.  Lombard,  Constantin  V,  empe- 
reur des  Romains  [Roth].  Éloges.  %  John  Sghmitt,  The  Chronicle  of  Morea 
[Ilesseling].  Excellente  classiflcatioa  des  mss.  et  connaissance  approfondie 

50  de  la  langue  ;  un  relevé  des  formes  grammaticales  eût  été  précieux  ;  l'or- 
thographe populaire  a  été  malheureurement  substituée  à  l'orthographe 
historique  ;  lexique  important  auquel  H.  fait  quelques  rectifications.  1 
Konst.    AmantoS,   Die  Suffixe    der  neugriechiichen    Ortmamen    [Dieterichj. 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  135 

Étude  insufQsante  pour  quelques  séries  de  suffixes,  pour  toutes  insuffi- 
sance d'exemples.  II  eût  fallu  mieux  counaîtrc  la  phonétique  ancienne  et 
les  formes  du  grec  moyen.  ^  R.  ROCHoll,  Bessarion.   Studie   sur   Geschichte 
der  Renaissance  [Marc].  Étude  détaillée,  étayée  par  des  recherches  péné- 
trantes sur  les  milieux  littéraires  de  la  Renaissance  et  les  particularités   s 
locales.  Documents  nouveaux.  Connu  comme  savant  et  philosophe,  Bessa- 
rion devrait  être  étudié  comme  homme  d'État.  1[  Alf.  Rambaud,  ^Empereur 
de  Carlhage  [lady  Blennerhasset].  Roman  intéressant  et  instructif.  ^  H.  G. 
Butler,  Architecture  and  other  Arts  fStrzygowskiJ.  Les  relevés  manquent  de 
précision  ;  l'ouvrage  n'est   qu'une  mise  à  jour  des  recherches  de  de  Vogué  lo 
sur  la  Syrie.  HH  3«  Section.  Notices  bibliographiques  et  communications 
diverses.    Georgii  AcropoHtae  opéra,   éd.  A.   Heisenberg   [A.   Heisenberg]. 
Réfutation  des  restitutions  de  Th.  Preger(Berl.  phil.  Wochenschr.  24  (1904), 
p.  1542-1544).  %  Léo  Jordan,  Zw  Composition  des  Belisar  et  Eine  weitere  Quelle 
des  Sachsen  Krieges  im  Ogier  [A.  Heisenberg].  La  chevalerie  Ogier  ne  dérive  15 
pas  du  roman  de  Bélisaire  ;  peut-être  celui-ci  a-t-il  été  influencé  par  elle. 
^  G.  Gbrbteli,  Les  abréviations  dans  les  manuscrits  grecs,  spécialement  diaprés 
les  manuscrits  de  St-Pétersbourg  et  de  Moscou  (russe)  fK.  K(rumbacher)].  Capital- 
^  J.  Rbil,  Die  Frùhchristlic/ien  Darstellungen  der  Kreuzigung  Christi  [J.  Sftrzy- 
gowski)].  Attribue  une  place  imméritée  à  la  prétendue  tradition  occiden-  '20 
taie.  ^  P.  Perdrizet  et  L.  Chesnay,  La  métropole  de  Serrés  [Id.].  La  date  du 
IX*  siècle  est  insoutenable.  ^  Georg  Humann,  Die  Kunstwerke  der  Mûnster- 
kirche  von  Essen  [Id.].  Important  et  heureusement  présenté.  ^  Nioç  'EXXvj- 
voiivritxwv,  t.  I,  fasc.  2  et  3  [P.  Marc].  Analyse.  ^  'O  èv  KwvffTavTtvoyuôXst 
'EXXïiv.    ^iXoXoYixbç   SûXXoyo;,  t.  28,  1904  [K.  K(rumbacher)].  Analyse,  26 
%  Bessarione,  vol.  VI,  fasc.  77-78  ;  vol.  VI,  fasc.  79  [P.  Marc].  Analyse.  ^  (P. 
Marc].  Le  Corpus  des  documents  grecs  du  Moyen-Age  et  des  temps  modernes. 
Communications   de   F.   Cumont,  N.  Festa  et  A.  Papadopoulos  Kerameus. 
Ce  dernier  présente  un  important  appendice  au  relevé  de  P.  Marc.  <.<  Plan 
eines   Corpus   der   griech.    Urkunden  » ,   signalant   les  actes  des  biblio-  30 
thèques  grecques  et  russes.  1[  [A.  Munoz].  L'exposition  italo-byzantine  de 
Grotta-Ferrata.  Annonce.  If  [G.  de  Boor].  Réfutation.  Se  défend  des  accu- 
sations de  Krasenninikov  (Journal  de  l'instruction  publ.  en  Russie,  vol. 
351-352,  janvier-mars  1904).  t  [K.  Krumbacher].  Explication.  Réponse  à  Vuc- 
kovic  (Bogoslovski  Glasnik.  1904,  pp.   130-133)  au  sujet  de  la  critique  de  38 
l'ouvrage   de  Filaret  (Byz.  Zeitschr.  XIII,  p.  602).  \^  Fasc.  3-4.  l^e  Section. 
Articles  originaux   [G.  de  Boor]    Weiteres  zur  Chronik  des  Skylitzcs.  (Se 
rattache  à  B.  Z.  XIII,  p.  356  ss.)   1)   Description  et  examen  critique  des 
manuscrits  de  Scylitzès  Neap.   III,   B.  24  {=  N.)  ;  Matritensis  II  {=  M.), 
auquel   remontent  les   mss.   Ambros.    G.  247,    inf.,  Berql.  234,  Marc.  91,  7,  40 
Matritentis   I,  Ottobon.  340,  Ottobon.  361,  Paris,  suppl.  gr.  305;  Coisl.  136 
(z=  G)  ;  Valic.  gr.  161  (=  V),  auquel  remonte  le  Vatic.  gr.  1204  ;  Ambros.  G. 
279  inf.  (=  B),  auquel  remonte  le  ms.  Vatic.  Regin.  86.  Le  ms.  Paris.  Suppl. 
gr.  467  est  un  abrégé  en  grec  vulgaire;  de  Boor  avait  étudié  déjà  (B.  Z. 
XIII,  p.  356)  le  Vindob.  hist.  gr.  35  (=  A)  et  le  Vindob.  hist.  gr.  (=  U).  45 
2)  Examen   des  mss.  de  Cedrenus  :   Marc.  90,  5;  Paris,  suppl.  gr.  1158; 
Coisl.  135;  Paris,  gr.   1713  et  1713  A;  Vatic.  gr.  1903.  3)  Comparaison  du 
texte.  MN  V  et  Cedrenus  =  texte  pur.  ABCU  =  texte  interpolé.  L'étendue 
de  la  chronique  dans  les  mss.  n'est  pas  un  indice  pour  la  classification,  le 
critère  est  la  source  du   texte  ou  Théophane  continué  (=  Vatic.  gr.  167).  50 
4)  Classification   :  3  groupes  :  AG,  MN,  BV  (U   n'entre  pas  en  ligne  de 
compte).   5)  Discussion  de  la  théorie  des  deux   rédactions  de  Scylitzès. 
Celui-ci    n'a    écrit    qu'un    seul    ouvrage,   qui    s'étendait   jusqu'à    Isaac 


136  1905.   —   ALLEMAGNE. 

,  Gomnène  ;  la  continuation  est  le  fait  d'un  anonyme  et  remonte  sans  doute 
à  la  tradition  A.  ^  [K.  Ilorna].  Remarques  métriques  et  critiques  sur  les 
poèmes  d'Eugène  de  Palerme.  Contrairement  à  la  théorie  de  L.  Sternbach, 
éditeur  de  ces  poèmes,  Eugène  de  Palerme  a  respecté  les  quantités  de 

5  e,  o,  rj,  w  :  il  a  tenu  compte  de  l'allongement  par  position,  il  s'est  défendu 
l'hiatus,  il  s'impose  l'abrègement  de  la  syllabe  finale,  la  césure,  etc;  H.  fait 
de  très  nombreuses  corrections  au  texte,  t  [K.  Praechter]  (Tradition)  antique 
dans  l'oraisoa  funèbre  de  George  acropolite  pour  Jean  Ducas.  Les 
bribes  classiques  qu'on  y  trouve  proviennent  non  de  lectures  personnelles, 

10  mais  de  l'incorporation  déjà  très  ancienne  de  ces  thèiues  ou  de  ces  textes 
à  la  tra-iilion  rhétorique,  dont  il  est  parfois  possible  de  reconnaître  les 
étapes.  Étude  sur  les  procédés  rhétoriques  de  l'auteur.  ^  fK.  Praechter] 
(Contribution)  à  Thomas  Magister.  Un  passage  de  Thomas  Magister(A  Mai. 
Scriptorum  Vet.  nova  collectio.  vol.  III,  p.  169)  d'après  lequel  l'école  éléate 

16  d'Athènes  (!)  aurait  pratiqué  à  la  fois  la  rhétorique  et  le  métier  des  armes» 
remonte  à  Synesius  (u.  x.  Swpou  3)  et  au-delà  à  uu  traité  sur  l'activité 
pratique  des  philosophes,  dont  on  retrouve  des  traces  chez  Elien,  Ps. 
Plutarque,  Maxime  de  Tyr.,  etc.  ^  [A.  Papadopoulos-Keraïueus].  Corrections 
à  r  'AvaxâXvjjAa  ty)?  KwvcTavTivouTtôXEWi;  (éd.  Legrand.  CoUect.  des  monuments, 

20  nouv.  série  5  p.  93-100).  Conjectures  se  rapportant  aux  vers  I,  5,  29,  42,  44, 
57-58,  73-74,  80,  90,  91,  92,  98,  99-102,  108.  H  [P.  Vogt].  Deux  homélies  de 
Si  Jean  Chrysoslome  rangées  à  tort  parmi  les  œuvres  suspectes  (=  les  deux 
homélies  Tcspl  Trpotieuxrii;).  Réfutation  des  arguments  invoqués  par  Tillemont» 
Ceillier   et   Montfaucon   au   moyen    de    passages  concordanis   du    même 

26  St  Jean  Chrysostome.  ^  |G.  Graf].  La  version  arabe  de  la  Vie  de  St  Abramios. 
Traduction  de  la  Vie  contenue  dans  le  ms.  de  Leipzig,  cod.  Tischendorf.  2, 
qui  dérive  de  la  Vie  grecque  encore  inédite  (mss.  Sinailicus  494)  par  Cyrille 
de  Scythopolis;  la  traduction  est  suivie  d'un  sommaire  chronologique. 
^  [A.  Papadopoulos-Kerameus].  Chant  inédit  du  mélode  Kosmas.   Édition 

30  (d'après  le  ms.  Jérusalem,  Saba.  241,  XI  s.)  d'un  canon  en  9  odes  en  l'hon- 
neur de  S*  Georges  ;  ce  canon  a  été  remplacé  dans  l'Église  grecque  par  celui 
deThéophane  Graptos,  mais  s'est  conservé  dans  l'Église  slave.  ^  [J.  Ilaury]. 
Du  nombre  des  Vandahis  en  Afrique.  Concilie  le  texte  de  Procope  I.  334.  7. 
avec  le  témoignage  de  Victor  de  Vita.  \  [J.  Haury]  Petros  Patrikios  et  Pe- 

36  tros  Patrikios  Barsymes.  Il  y  a  lieu  de  distinguer  Petrus  Patricius  l'Ulyrien, 
originaire  de  Salonique  (Procope  V,  3,  30.)  et  Petrus  Patricius  Barsymes  le 
Syrien  (Procope  Anecdota  éd.  Bonn.  p.  123,  14;  124,  3,  etc.).  Ils  ont  été  con- 
fondus par  les  historiens  et  même  dans  la  novelle  123.  Cette  distinction 
motive  sans  doute  un  départ  entre  les  œuvres  diverses  attribuées  à  Petrus 

40  Patricius.  f  [H.  Buk]  Les  plus  anciens  textes  de  chronographie  chrétienne 
au  sujet  de  l'Islam.  Comparaison  entre  la  chronique  éditée  par  E.  W. 
Brookes  (ZDMG.  51  (1897),  p.  569-588)  et  la  Continuatio  Isidori  byzantia- 
arabica  (Mon.  Germ.  XI).  Le  premier  de  ces  documents  représente  le  point 
de  vue  d'un  habitant  de  Mésopotamie,  l'autre  celui  d'un  Syrien  :  ainsi  s'ex- 

*6  plique  la  différence  des  sources  et  la  différence  des  tendances  politiques 
ou  religieuses,  f  [A.  Struck].  La  prise  de  Salonique  par  les  Sarrazins  en 
l'an  904.  Étude  historique  et  topographique  qui  n'intéresse  la  philologie 
que  parce  qu'elle  repose  sur  le  texte  de  Jean  Gameniate,  qui  y  est  com- 
menté et  apprécié.  1[   [A.   Papadopoulos-Kerameus].  EiçiXïvoî  7tp«i)TOTipdE3po; 

60  xal  TtpovoriTTiî  AaxsSaniovfa;.  Édition  (d'après  le  ms.  250  de  la  bibl.  impér.  de 
St-Pétersbourg)  d'une  lettre  de  Paulos  Katolikos  à  Xiphilin  et  de  la  réponse 
de  celui-ci.  Xiphilin  n'était  connu  que  par  un  sceau  (cf.  Schlumberger. 
Sigillographie,  p.  572),  une  lettre  de  Psellus  (éd.  Sathes.  Meaattovtxri  Bi6Xio6^x»i 


BYZANTINISGHE    ZEITSCHRIFT.  ■  137 

V,  p.  499)  et  une  novelle  (cf.  Zachariae  von  Lingenlhal,  Novellae  constitu- 
tiones,  pp.  527-29).  %  [A.  Papadopoulos-Kerameus].  Auppa-/rivâ.  Édition  d'un  acte 
de  vente  de  Dyrrachium,  de  l'année  1246  (pièce  originale  =  mss.  380  de  la 
bibl.  iinpér.  de  St-Pétersbourg)  et  de  deux  lettres  de  Jean  Apocaucos, 
métropolite  de  Naupacte,  au  métropolite  de  Dyrrachium  (mss.  Petropol.  5 
250).  ^  [A.  Munoz].  Un  ivoire  byzantin  autrefois  au  musée  de  Vich  (Catalogne), 
(avec  reproduction  phototypique).  Scène  de  Aerj^t;  :  Christ,  Vierge  et  saint 
Jean  le  Précurseur,  xii»  s.  Cet  ivoire  fut  volé  en  même  temps  qu'une  mo- 
saïque publiée  par  E.  Roiiliu,  Tableau  byzantin  inédit  (Monuments  Piot., 
19no,  p.  95).  t  [G.  Wilpert].  I\otes  sur  les  peintures  de  l'église  de  S«»  Maria  io 
Antiqua.  1.  La  tête  de  Théodote,  qui  fit  construire  l'église,  était  peinte  sur 
toile  ;  c'est  l'usage  de  la  toile  qui  a  amené  celui  du  nimbe  carré.  Ce  Théo- 
dote n'était  pas  un  clerc,  comme  le  suppose  Rushforlh,  mais  un  laïc,  père 
de  faniille.  C'est  lui  qui  est  représenté  dans  les  deux  autres  fresques  de  la 
même  chapelle.  2.  Dans  la  fresque  du  roi  Ézéchias  et  d'Isaïé,  le  3«  personr  t^ 
naga  n'est  pas  J.-C,  mais  un  serviteur  portant  un  flabellum  ou  éventail. 
3)  'Jans  la  fresque  du  pape  Paul  I,  on  voyait  la  Vierge  qui  présentait  le 
pfipe  à  J.-C.  —  II.  Reconstitution  de  la  décoration  de  l'église  ;  une  de  ces 
f.-esques  représentait  Salomé,  l'accoucheuse  incrédule,  dont  il  est  question 
dans  l'apocryphe  Pseudo-Mathieu.  ^  [P.  N.  PapageorgiouJ.  'ETïiypaçtxà.  Res-  20 
litution  d'inscr.  publiées  par  le  même  B.  Z.  III,  1894,  p.  288  et  B.  Z.  VIII,  1899, 
p.  423.  ^  [J.  Draesekel.  A  propos  des  inscr.  de  Syrie.  B.  Z.  XIV,  pp.  21-26 
(cf  supra).  Le  mot  y.à-zoxoi  que  von  Lucas  traduit  par  habitants,  dans  les 
inscriptions  n»  6  et  7,  signifie  en  réalité  «  reclusi  »  et  désigne  les  possédés 
du  culte  de  Bcal.  H  [G.  Mercati].  Contribution  aux  inscriptions  de  Syrie.  B.  25 
Z.  XIV.  L'inscription  n°  23  est  composée  avec  des  hémistiches  du  chap.  4 
du  Cantique  des  Cantiques.  ^  [B.  K.  Stephanides].  Les  mss.  d'Andrinople. 
Catalogue  de  80  mss.  en  majorité  religieux  ou  patristiques,  et  dont  l'auteur 
ne  mentionne  pas  la  date.  A  remarquer  un  ms.  de  chrysobulles  n»  19  (Cons- 
tantin Monomaque,  Isaac  Comnène,  Constantin  Ducas,  etc.)  et  un  ms.  30 
ht  historique  ?  de  G.  Phrantzes.  ^  [J.-B.  Bury].  Un  ms.  non  signalé  de  Théo- 
'■,  phane  =  Oxford.  Christ  Church.  V.  {°  61  ss  ;  ce  ms.  est  apparenté  au  ms. 
de  de  Boor.  ^  [P.  MarcJ  Un  nouveau  ms.  du  livre  des  orages  et  des  trem- 
blements de  terre.  Diamantaras  a  communiqué  à  K,  Krumbacher  quelques 
feuilles  d'un  Ppovco/dYiov  et  ffeiff^oXôytov,  dont  le  texte  est  différent  de  celui  35 
des  mss  utilisés  par  Jak.  Kalaïsakes,  Wiinsch  et  Wachsmuth.  %  [V.  Gard- 
thausen]  Contribution  à  la  cryptographie  byzantine.  Le  ms.  de  St-Péters- 
bourg  n"  71,  de  l'an  1020,  prouve  que  dans  certaines  souscriptions  où  la 
lettre  est  remplacée  par  2  chiffres  ;  il  ou  acr  =  a.  Le  signe  primitif  était 
CCI  =  1/2  +  1/2.  Le  ms.  Petropol.  représente  la  valeur  d'un  chiffre  par  deux  40 
chiffres  inégaux  qu'il  faut  additionner.  %^  2«  Section.  Comptes  rendus. 
Émiie  Berteaux,  L'Art  dans  l'Italie  méridionale  [MilletJ.  Œuvre  monumen- 
tale, puissante  et  neuve.  Contrairement  à  l'opinion  de  B.,  la  concordance 
de  l'art  Ravennate  et  des  mosaïques  Campaniennes  prouve  l'existence  d'une 
influence  orientale;  de  même,  à  l'époque  suivante,  la  Roccelletta  témoigne  45 
de  la  même  influence.  ^  J.  Strzygowski,  Mschatta  [Ameseder].  Remarquable 
par  le  système  qui  guide  l'exposé  et  par  le  sens  historique  avec  lequel 
l'auteur  situe  les  monuments  dans  le  développement  général  de  l'art. 
Théorie  toute  nouvelle,  mais  solidement  édifiée.  ^  Three  Lelters  of  Philoxenus 
Bishop  o/'A;a66dôf/i,  éd.A.  A.  VASGHALDE(485-519)|Kriiger|.  Éd.  bien  faite,  mais  50 
malheureusement  inaccessible.  %  M.  Peiskbr,  Severus  von  Antiochien  [Krii- 
ger].  Cette  étude  de  la  vie  de  Sévère  par  Jean  de  Beth  Aphtonia  est  un 
travail  provisoire,  que  l'édition  annoncée  par  M.-A.  Kiigener  rendra  inutile, 


138  -  1905.   —   ALLEMAGNE. 

mais  qui  est  recommandable  par  le  commentaire.  La  restitution  dans  le 
titre  de  Jean  Beth.  Aphtonia  et  l'identification  de  Zacharie,  auteur  d'une 
autre  Vie  de  Sévère,  avec  Zacharie  l'historien,  sont  probables,  malgré 
Topinion   opposée  de  Kiigener.  L'étude  chronologique   est  obscure.  ^  F. 

^  NaTJ,  Les  Maronites  inquisiteurs  de  la  foi  calholiqw.  du  vr  au  vil^  siècle. 
[G.  Kriiger].  Quelques  erreurs  de  traduction  ;  bonne  contribution  à  l'histoire 
des  Maronites,  f  Procopii  Cacsariensis  opéra  omnia  recognovit  J.  Hatjry,  Vol. 
I-II  de  Bellis  [E.  L.  De  StefaniJ.  Excellent  dépouillement  de  la  tradition 
manuscrite  ;  grande  connaissance  du  texte  qui  permet,  par  voie  de  compa- 

10  raison,  des  restitutions  heureuses;  J.  H.  a  négligé  la  comparaison  avec 
Thucydide  qui  eût,  permis  d'autres  corrections,  de  même  que  la  tradition 
indirecte  des  Et.ymologica  et  lexiques.  Discussion  détaillée  de  nombreux 
passages.  ^  Don  P.  de  Muester  O.  S.  B.  Llnno  acaiisto  [Maas].  Sans  résultats 
nouveaux  pour  l'étude  chronologique;  étude  négligeable  de  la  métrique  et 

18  de  la  prosodie  (!).  Excellente  analyse  littéraire  qui  aurait  pu  être  poussée 
plus  loin.  L'hymne  se  rattache  à  la  manière  de  Romano*,  mélode  de  l'époque 
justinienne.  ^  0.  Flbisgher,  Neumen  sludien  [L.  Blirchner].  Manuel  utile 
pour  l'étude  de  la  notation  musicale.  Nombreuses  erreurs  philologiques. 
f  Fr.  SettegaST,  Qutllenstudien  zur  galloromanischen  Epik    |A.  Heisenberg]. 

20  Qqs  rapprochements  probables,  beaucoup  d'autres  très  contestables;  inté- 
ressant cependant  pour  les  relations  de  la  poésie  romane  avec  les  légendes 
byzantines.  ^  G  Sghlumberger,  Uépopée  byzantine  à  la  fin  du  X<^  siècle.  Il  et 
III  [F.  Ilirsch].  Ouvrage  capital.  Dépouillement  considérable  de  toutes  les 
sources  historiques  et  sources  auxiliaires.  Le  rapport  entre  les  diverses 

26  sources  historiques  n'est  pas  suffisamment  déterminé;  un  trop  grand  crédit 
est  accordé  à  Psellus.  ^f  3«  Section.  Notices  bibliographiques  et  communi- 
cations diverses.  H.  Reigh,  /)«»•  Kônig  mit  der  Dnmenkrone  [A.  H.].  Ingénieux, 
la  dérivation  mime-karageuz  est  hypothétique.  Un  seul  mime  subsiste, 
c'est  celui  du  cod.  Vindob.  Theol.  2A4  :  ày.o).ou8fa  toù  àvoaJoy  Tpayoy^vY)  (juavoû 

30  dont  A.  H.  donne  une  interprétation  nouvelle.  ^  Genrgii  Acvopolitae  opéra  éd. 
Heisenberg  [Id.]  Discussion  du  passage  II,  26,  55.  t  Clemens  Alexandrinus. 
1.  Protreplicns  et  Paedagogus  éd.  O.  Stahlin  [C.  W.].  Excellent  surtout  au 
point  de  vue  de  la  tradition  indirecte,  rass.  de  fragments,  chaînes,  flori- 
lèges, citations,  etc.  f  IL  Delehaye,  Les  légendes  hagiographiques.  Excellente 

35  synthèse  par  un  maître  incontesté.  ^  IL  Grégoire,  Saints  Jumeaux  et  Dievx 
Chevaliers  [K.  K(rumbacher)].  En  progrés  sur  l'édition  de  Loparev.  Hynothèse 
probable  sur  l'original  grec  de  ce  cycle.  ^  K.  M.  Kaufmann,  Handbuch  der 
christL  Archaeologie  [J.  S.].  Mauvaise  chapitration  ;  il  fallaifsoit  écarter 
l'épigraphie, soit  lui  assigner  une  autre  place;  l'auteur  s'est  aperçu, en  cours 

40  de  publication,  de  l'existence  du  catalogue  du  musée  du  Caire  «  Koptische 
Kunst  »  de  J.  S.  et  dut  remanier,  d'où  ambiguïté;  considère  à  tort  que 
Byzance  est  l'intermédiaire  entre  Rome  et  l'Orient,  f  J.  Strzygowski, 
Die  Schicksale  des  Ilellenismus  in  der  bildenden  Kunst  [A.  H(eisenberg]. 
Résume  heureusement  la  théorie  bien  connue  de  l'auteur.  ^  Th.  Wiegand. 

45  fteisen  in  Mysien.  (K.  K(runibacher)].  Intéressant;  prouve  la  prospérité 
incessante  de  l'Asie-Mineure  sous  le  régime  byzantin  jusqu'à  la  <iomi- 
nalion  turque,  t  H.  Tibrsch  et  G.  Hôi.scher,  FSHue  durch  l'hôvisien 
und  Palaestina  |J.  S.].  Amorce  des  recherches  sur  la  relation  du  type- 
synagogue  avec  le   type   église.  %  H.    LoSCHNER,    Ueber  Sonnenuhreyi  |Id.]. 

60  Bonne  synthèse,  matériaux  insuffisants.  ^  G.  Frentzen,  Ein  Urleil  uebei'die 
Strzygowskische  Schrif't  :  der  Dom  zu  Auchen  und  seine  Entstellung  fid.].  A 
côté  de  la  question.  \  W.  R.  Lbthaby,  Mediaeval  art  from  the  peace  of  Ihe 
chureh  ta  the  eue  of  ihe  renaiisance,  SH-iSSO  ||Id.].  Retrace  bien  l'évolution 


BYZANTINISCHE    ZEITSGHRIFT.  iZ9 

complète  de  l'art  religieux,  t  A..  SCHMABSow,Z)er  Kuppelraum  von  Santa  Cos- 
tanza  in  Rom  und  det-  Lîchlgnden  altchrisllicher  Basiiiken  [Id.].  Préoccupations 
Iropexclusivement  artistiques.^  A.  M.  Ramsav,  The  early  Christian  art  of 
Isaura  nova  [Id.].  Fonde  sur  les  fouilles  de  Dorla  la  théorie  probable  d'un  art 
<l'Asie-Mineure  indépendant  de  l'art  gréco-romain  et  dépendant  de  l'orne-  5 
mentation  orientale.  ^  Die  Minialwen  des  Evangeliai  s  der  Kônigin  Mlke  nach 
dem  Wunsche  des  hochw.  fJerrn  P.  R.  Alishan  hrsg.  [Id.J.  Evangéliaire  n»  1144 
du  séminaire  arménien  de  Venise  publié  par  les  l'P.  de  San  Lazzaro.  Le 
ms  est  de  l'an  902.  Publication  très  importante  pour  les  origines  de  Tart  by- 
zantin. Elle  prouve  une  tradition  alexandrino-syrienne,  c'est-à-dire  hellé-  'O 
nistique,qui  éclaire  la  tradition  parallèle  de  Byzance.  Thèmes  intéressants, 
p.  ex  la  «  tradilio  legis  ».  f  F  Brandilgone,  La  traditio  per  cartam  (napà- 
5o(Ttç  8i'  i-^ypi<fQ\))  nel  diritto  bisaiitino  [P.Marc].  Pour  la  transmission  de 
la  propriété  la  TrapaSôatç  ao)[j-aTtxv^  est  transformée  en  TtapâSoo-tç  ôt'  âyYpiçou. 
Découverte  intéressante  parce  que  le  fait,  inconnu  des  textes  juridiques,  ib 
n'apparaît  que  dans  les  actes  byzantin*.  ^  F.  Brandilgone,  La  clausola  di 
esibizione  délia  curta  nei  documenCi  bizandni  medievali  [P.  Marc].  Détermine 
le  cas  où  la  Tiapâôocnç  ôi'  iYYpiçou  devra  être  exhibée.  Nouvelle  découverte 
due  aux  actes  byzantins.  \  Néoç  'E>.Xrivojji,viî[Awv.  fasc.  IV  [P.  Marc].  Ana- 
lyse. H  Echos  d'Orient,  t.  Vil,  1904  [G.  W(eyman)].  Analyse.  %  Bbssarione,  20 
vol.  VII,  fasc.  80-81;  vol.  VIII,  fasc.  82  [P.  Marc].  Analyse.  ^  P.  Mabg.  Le 
Corpus  des  documents  grecs  du  moyen-âge  et  des  temps  modernes.  Annonce 
la  collaboration  de  G.  O.  Zuretti,  Richard  Georg.  Salomon,  et  F.  Bran- 
dileone.  Appendice  au  «  Plan  eines  Corpus  des  griechischen  Urkunden  ». 
^  [J.  SlrzygowskiJ,  La  Section  bys^antine  hu  1"  congrès  archéologique  25 
d'Athènes.  7-13  avril  1905-  G.  r.  du  congrès;  S.  propose  la  publication  de 
tous  les  portraits  d'empereurs,  une  commission  est  nommée  à  cet  eCfet  ;  G. 
Miliet  est  chargé  du  Corpus  des  Inecriptions  byzantines.  Communications 
diverses.  If  [K.  Krumbacher].  La  Philologie  byzantine  et  néo-grecque  au 
Congrès  des  Orientalistes  à  Alger,  Sommaire  des  travaux.  ^  [K.  K.].  Com-  30 
munications  au  sujet  des  prix  et  subsides  du  fonds  Thereianos;  au  sujet 
du  séminaire  byzantin  et  néo-grec  de  l'université  de  Munich;  du  séminaire 
roumain  de  Leipzig.  ^  [II.  Lucas].  Appendice  aux  «  Inscriptions  grecques 
de  Syrie  »  de  von  Oppenheim.  Ajoute  quelques  références  et  fait  quelques 
rectiQcations  à  l'article  publié  en  tête  du  présent  vol.  de  la  B.  Z.  if  fTh.  3» 
Buttner-Wobst].  L'élaboration  des  Excerpta  ntçA  kps,zr\i  xal  xaxtaç  par  Sal- 
masius.  L'exemplaire  de  l'édition  Valois  utilisé  par  Cl.  Saumaise  a  dis- 
paru :  B.-W.  demande  qu'on  le  lui  signale.  ^  [G.  Mercati].  A  propos  des 
éditions  de  l'évèque  Arsenij  (cf.  B.  Z.  XIII,  p.  713,  ss.)  les  trois  discours 
du  patriarche  Philotheos  à  l'évoque  Ignace  sur  les  Proverbes  IX.  1,  avaient  *o 
déjà  été  éditées  par  G.  TriantapUis  et  A.  Grapputo,  SuUoyy)  éXX.  àvexSÔTwv 
I.  (1874)  pp.  123-143.  If  [G.  de  Bporj.  La  chronique  de  Scylitzès  (cf.  supra). 
F.  J.  Uspenskij  a  signalé  un  manuscrit  de  Scylitzès  de  l'église  métropo- 
litaine d'Archrida,  dont  il  a  communiqué  à  de  Boor  une  collation  par- 
tielle. Ce  ms.  est  apparenté  au  nis.  V;  la  place  qu'occupent  des  interpo-  46 
lations  confirme  l'hypothèse  ç|e  de  Boor  que  les  additions  de  la  tradition 
interpolée  remontent  aux  maçges  de  l'archétype.  D.  Serruys. 


140  1905.    —    AUTRICHE-HONGRIE. 

AUTRICHE- HONGRIE 

AUTRICHE 

6 

Rédacteur  général  :  Adrien  Krebs. 

Denkschriften  der  k.   Akademie  der   Wissenschaften  zu  Wien. 

Phil.-hist.  Classe.  Vol.  51.  La  lettre  du  Christ  tombée  du  ciel  [M.  Bittner].  Ce 
serait  une  lettre  soi-disant  écrite  par  le  Christ  lui  même  au  ciel  et  envoyée 

lo  sur  la  terre  pour  recommander  aux  hommes  l'observation  du  Dimanche 
sous  peine  de  châtiments.  Elle  est  mentionnée  déjà  au  vi»  s.,  puis  lue  au 
concile  romain  de  Latran  en  745  sur  l'ordre  du  pape  Zacharias  qui  la  con- 
damna comme  étant  apocryphe.  C'est  un  pêle-mêle  de  citations,  de  phrases 
et  d'expressions  empruntées  à  l'Ane,  et  au  Noiiv.  Test.  Graphique  indiquant 

16  la  diffusion  de  cette  lettre  en  Orient.  Texte  en  grec  d'où  toutes  les  recensions 
de  l'Orient  semblent  provenir,  Arménien,  Syrien,  Karschûni  (ou  Syro-arabe), 
Éthiopien  (pi.  et  trad.  allemande  de  plusieurs  de  ces  recensions).  Lettre 
dominicale  en  hébreu.  ^  Une  chronique  universelle  Alexandrine.  Texte 
[A.  Bauer]  et  miniatures  [J.  Strzygowski]  d'un  papyrus  grec  de  la  collection 

20  Goleniscev.  I.  Le  texte,  description  des  fragments  et  justiûcation  de  leur 
arrangement  ;  écriture  et  format  du  recueil,  lecture  et  restitution  du 
texte;  fm  de  cette  chronique,  elle  se  termine  avec  le  verso  de  la  table  VI, 
c.-à-d.  avec  l'année  392  et  a  dû  être  rédigée  tôt  après  412;  l'auteur  est  pro- 
bablement un  de  ces   moines   chronographes   qui  comme    Panodoros  et 

2K  Annianos,  écrivait  au  commencement  du  v«  s.  mais  il  n'est  pas  possible  de 
savoir  son  nom.  Les  recensions  du  diamerismos  dont  les  restes  nous  sont 
donnés  dans  la  table  II,  le  catalogue  des  côtes  des  pays  du  Nord  et  de  l'île 
de  Cham.  Les  listes  des  'AyiâSat  des  chronographes.  Le  texte  des  praefecti 
Augustales  de  303-392.  II.  Les  miniatures  (16  pi.  36flg.).  Description  ;  matière 

30  et  technique.  Le  problème  de  la  forme.  Sujet  et  contenu.  Place  qu'occupent 
ces  miniatures  dans  l'histoire  du  développement  de  l'art  des  miniaturistes 
et  personnalité  de  celui  qui  les  a  peintes;  recherches  iconographiques; 
recherches  de  critique  de  style  :  l'artiste  et  son  époque.  tH  Vol.  52.  Un 
commentaire  inédit  des  Psaumes  en  grec  fV.  JagicJ.  1.  Trad.  des  psaumes 

35  en  langue  slave  Texte  slave  sans  commentaire,  avec  le  commentaire  de 
Théodoret,  avec  celui  de  rAnonymus;2.  Le  commentaire  grec  inédit;  les 
plus  anciens  renseignements  sur  ce  comm.  Mss.  grecs.  Un  texte  à  Vienne 
(Vindob.  311);  un  autre  à  Venise  (Marc.  Cl.  1,  29);  second  texte  grec  à 
Venise  (Marc.  535);  texte  grec  de  l'Ambrosienne;  texte  grec  â  la  Bodléienne 

40  à  Oxford  ;  à  la  Vaticane  ;  a,  première  rédaction  plus  courte  ;  exemples  de 
cette  rédaction  et  caractéristique;  b,  rédaction  grecque  plus  étendue, 
exemples  d'après  le  Vindob.  Parenté  étroite  du  Barocc.  avec  le  Vindob.  ; 
caractéristique;  c,  troisième  rédaction  remaniée;  exemples  d'après  le 
Vatic,  caractéristique  :  Auteur  du  commentaire;  rapports  du  texte  attribué 

46  à  Hesychios,  d'après  le  Cod.  Ci,  I,  XXXI,  avec  le  God.  Marc.  535.  Exemples. 

Appendice  sur  le  pélican,  les  fourmis  des  Indes,  l'étymologie  d'ào-ipaTtY)  etc. 

Jahreshefte  des  Oesterreichischen  archaeologischen  Instituts  in 

Wien.    Vol.    VIII  (1905),  l"'  livr.  Praxiphanès  [A.  Wilhelm].  Un  décret  des 

Déliens  trouvé  en  1881  à  Délos  mentionne  un  Praxiphanès,  lils  de  Dionysi- 

60  phanès,  qui  n'est  autre  que  le  péripatéticien  P.,  élève  de  Théophraste  et 
contemporain  de  Kallimachos,  mais  plus  âgé  que  lui,  et  d'Aratos,  qui  ont 
été  ses  auditeurs.  %  Deux  monuments  avec  inscr.  en  dialecte  érétrien  [Id.]. 
Texte  et  comm.  de  deux  inscr.,  l'une  d'Âliveri  en  Eubée,  du  commencement 


JAHRESHEPTE   D.    OESTER.    ARCHAEOL.   INSTITUTS   IN   WIEN.      141 

du  iv^  S.,  l'autre  relative  à  un  concours  musical  à  la  fête  d'Artémis,  trouvée 
également  en  Eubée  et  datant  du  milieu  du  iv<=  s.,  peut  être  de  340  av.  J.-C. 
Particularités  du  dialecte,  t  Nausicaa.  Pyxis  du  Muséum  of  fine  Arts  à 
Boston  [F.  Hauser].  Description  (pi.)  de  cette  pyxis,  trouvée  dans  un  tom- 
beau, près  la  porte  d'Acharnés.  On  y  voit  Ulysse  sortant  des  eaux  et,  sous  6 
la  conduite  d'Athèna,  se  dirigeant  vers  Nausicaa,  qui  lui  fait  face,  tandis 
que  les  suivantes  prennent  la  fuite.  L'artiste  a  mis  les  noms  de  tous  les  per- 
sonnages, même  des  trois  suivantes.  Comparaison  avec  un  canthare  du 
Br.  Muséum,  une  amphore  de  Munich  et  autres  vases  peints.  Ce  doit  être 
la  reproduction  d'un  tableau  de  Polyguote,  mentionné  par  Pausanias  I,  22,  lo 
6,  d'après  la  pièce  de  Sophocle,  Nayatxàa  r^  nxûvxptat,  tableau  votif  composé 
pour  Sophocle  ou  pour  son  chorège.  ^  Le  Diadumène  de  Polyclète  [F.  Hau- 
ser]. Le  Diadumène  de  Polyclète  n'est  autre  que  l'Apollon  àvaSoûiAsvo;  xatvta 
r>iv  xoiArjv  que  Pausanias  vit  près  du  temple  d'Ares  à  Athènes  (I,  8,  4).  t 
Recherches  sur  la  torentique  ancienne  [E.  Pernice].  Dans  ce  2»  art.  <cf.  R.  15 
d.  R.,  29,  lis,  47>,  P.  étudie  le  tour  pour  métaux  dans  l'antiquité  (6  flg.), 
dont  il  montre  l'importance  pour  l'industrie  du  bronze.  C'est  Théodore  de 
Samos  qui  a  appliqué  au  métal  le  principe  du  tour  pour  bois.  ^  Les  condi- 
tions fondamentales  de  la  présentation  des  plébéiens  aux  magistratures 
[St.  BrassloffJ.  i.  La  recommandation  pour  la  préture.  Ceux-là  seulement  to 
des  plébéiens  qui  avaient  été  édiles  curules  ou  tribuni  plebis  candidati 
pouvaient  avoir  part  à  la  recommandation  impériale  pour  la  préture.  2.  La 
recommandation  pour  la  questure.  Les  plébéiens  qui  voulaient  obtenir  les 
emplois  ofliciels  dans  l'ordre  établi  par  Auguste  devaient,  avant  d'être 
nommés  à  la  questure,  avoir  exercé  les  fonctions  de  triumvir  monetalis  ou  25 
de  deceravir  litibus  iudicandis.  %  Ornements  archaïques  de  vases  en 
métal  [E.  Petersen].  Rectifications  de  quelques  détails  de  l'art,  définitif  de 
Pernice  sur  la  torentique  antique  <Jahresh.  VH,  154;  cf.  R.  d.  R.,  29,  115, 
47>.  —  Guerriers  à  cheval  et  leurs  compagnons.  Étude  sur  les  écuyers 
montés  que  l'on  voit  souvent  sur  les  vases  peints  du  vii«  au  vr  s.  aux  30 
côtés  des  combattants  à  cheval  et  attendant  l'issue  de  la  lutte.  ^  Pour 
servir  à  dater  les  moules  servant  à  la  fonte  du  bronze,  de  Memphis  [F.  Hau- 
ser]. Le  moule  catalogué  sous  le  n"  32014  dans  Greek  Moulds  III  (Catalogue 
des  antiquités  égyptiennes  du  Musée  du  Caire)  représente  Ptolémée  IV 
Philopator.  %  Études  sur  le  calendrier  [W.  Kubitschek].  1.  Encore  l'ère  35 
d'Éleutheropolis.  Le  25  Dystros  414  eleuth.  =  11  Mars  614  dans  une  seconde 
année  d'indictioa  ;  2.  Le  calendrier  arabe  à  Éleutheropolis  ;  3.  Une  date 
de  Gaza  à  Éleutheropolis.  Donnée  dans  une  inscr.  non  pas  d'après  notre 
ère,  mais  d'après  le  calendrier  de  la  ville  de  Gaza,  voisine  d'Éleuthère,  elle 
correspond  au  12  Août  516  jul.  et  tombe  dans  une  9»  indiclion  ;  4.  L'année  40 
tyrienne  sous  l'empire  ;  5.  Le  calendrier  de  la  Pamphylie  ;  6.  Le  calen- 
drier chypriote  :  a.  Paphos  ;  b.  Salamine  ;  7.  Le  calendrier  lycien.  f  Un 
réseau  de  routes  dans  l'Onomastikon  d'Eusèbe  [Id.].  L'Onomastikon  a 
une  indiscutable  valeur  pour  la  topographie  de  la  Palestine,  mais  pour 
ce  qui  concerne  les  routes,  on  ne  peut  l'employer  qu'en  seconde  ligne,  45 
et  là  seulement  où  nous  avons  d'autres  renseignements  sur  les  voies 
romaines,  f  Inscriptions  de  médecins  d'Éphèse  [J.  Keil].  Texte  et  comm. 
de  10  inscr.  trouvées  en  1904  à  Budrumia.  Elles  sont  du  2*  ou  du  com- 
mencement du  3^  s.  av.  J.-C.  et  sont  intéressantes  pour  l'histoire  de 
l'institution  des  àpx'axpot  ou  médecins  communaux.  %  La  navigation  sur  50 
la  Save  sous  l'empire  [C.  Patsch].  Preuves  que  cette  navigation  jouait  un 
rôle  dans  le  commerce  de  la  Pannonie.  ^  KtX>.fêa;[F.  Hauser].  On  voit  repré- 
senté sur  un  vase  peint  (Jahresh.  V.  170)  un  bouclier  appuyé  sur  un  support. 


142  1905.  —   AUTRICHE-HONGRIE. 

C'est  là  un  de  ces  supports  mentionnés  par  Aristophane  Ach.  122  et  que 
décrit  le  scoiiaste.  %  Schiller  et  Tacite  [A.  v.  Domaszewslii].  Rapprocher 
Schiller,  Braut  von  Messina  226  sq.  de  Tacite  Germ.  43.  ^  Formule  d'im- 
précation sur  une  inscr.  de  Méonie  [J.  Z.].  Texte  et  comm.  d'une  inscr.  pu- 

5  bliée  dans  Aiheu.  Milteil.  VI.  272  f.  et  contenant  les  imprécations  pronon- 
cées par  un  certain  Apollonios  contre  un  malfaiieiir  inconnu.  ^^  Beiblatt. 
Monuments  antiques  en  Serbie  [N.  VulicJ.  Résultats  des  fouilles  de  1904. 
Moesia  superior.  Dalmatia.  Nombreux  objets.  ^  Incendie  de  l'Artemis'ion 
d'Ephèse  [R.  G.  Kukula].  G'est  à  tort  qu'on  a  cru  que  l'Arlemision  avait  été 

10  incendié  par  les  Amazones,  on  a  mal  interprété  Glem.  Alex..  Protr.  IV.  53 
où  Ôeyxepov  adjectif  se  rapporte  à  veiov  et  doit  être  réuni  à  {xetà   'A|ji.a56vaç 
c.-à-d.  «  le  second  temple  après  celui  bâti  par  les  Amazones  ».  Quant  à  l'in- 
cendie de  395,  rien  ne  permet  de  le  mettre  en  doute.  ^  Recherches  archéo- 
logiques dans  le  nord  delà  Daimatie  [A.  Golnajo  et  J.  Keil].  I,  Fouilles  sur 

«5  la  Gvijina  gradina  près  Obrovazzo.  Il,  Recherches  dans  les  environs,  art. 
de  30  p.  %^  2'  livr.  Le  vase  Vagnonville  [R.  EngelmannJ.  Description  (fig.) 
de  ce  cratère  du  Musée  de  Florence.  Sur  une  des  faces  on  voit,  se  dressant 
sur  une  base  quadrangulaire  percée  de  sept  trous,  dont  jaillissent  des 
flammes,  une  sorte  de  cône  en  terre  au  haut  duquel  est  assis  un  sphinx 

20  les  ailes  étendues;  deux  satjfres  se  tiennent  à  gauche,  l'un  attaque  le  cône 
à  coups  de  pioche,  tandis  que  l'autre  tenant  une  pioche  renversée  se  hâte 
de  disparaître.  Comparaison  avec  d'autres  dieux  figurés  sur  les  vases 
peints.  Explications  qui  ont  été  données.  G'est  tout  simplement  la  repré- 
sentation de  l'incinération  d'un  cadavre  dans  son  tombeau.  %  Antiquités  de 

26  Notion  [Th.  Macridy],  Description  sommaire  des  antiquités  et  des  inscr. 
découvertes.  1,  L'église  byzantine  ;  2,  L'édifice  à  gradins;  3,  Texte  et  com- 
mentaires de  13  inscr.  et  fragm.  ^  Sur  l'épigramme  de  Lusoi  [G.  Robert]. 
Texte  tel  qu'il  nous  est  donné  par  Isigonos  avec  les  variantes  de  Vitruve 
(Inscr.  gr.  metricae  215),  conjectures  pour  la  solution  de  ce  problème.  Res- 

30  titution  du  texte.  ^  Les  Inmlç  et  leurs  écuyers  [W.  llelbig).  Réponse  à  l'art, 
de  Petersen  sur  les  guerriers  à  cheval  et  leurs  compaguons  <cf.  supra 
141,29>.  t  Représentation  d'un  théâtre  et  d'une  scène  de  tragédie  |G.  Rizzo|. 
Art.  de  17  p.  en  italien  (pi.  et  flg.)  sur  le  reUef  en  terre  cuite  peinte  de  P. 
Numitorius  Hilarius  représentant  une  scène  de  tragédie  grecque   où  l'on 

36  voit  en  scène  cinq  personnages  dont  un  enfant,  avec  leurs  costumes  tra- 
giques. 1,  Découverte  du  relief  qui  ornait  un  édicule  funèbre,  et  qui  date 
des  dernières  années  de  la  République  ou  des  premières  années  de  l'Em- 
pire ;  2,  Questions  relatives  à  la  disposition  de  la  scène  d'après  ce  relief;  3, 
Les  personnages  et  le  costume  tragique;  4,  Quelle  était  la  tragédie  repré- 

*"  sentée?  Peut-être  ks  AtxiAaXwxtôeç  de  Sophocle.  ^  Eurydikeia  [F.  imhof- 
Blumer].  Cette  ville  n'est  connue  que  par  deux  monnaies  de  cuivre,  ou  la 
trouve  mentionnée  au  commencement  du  3"-'  s.  av.  J.-G.  et  d'après  la  res- 
semblance des  monnaies  on  peut  conjecturer  qu'Eurydikeia  fut  un  nom 
donné  à  Smyrne  par  Lysimaque  d'après  sa  fille  Eurydice.  ^  Les  proconsules 

45  Asiae  sous  Trajan  [R.  IleberdeyJ.  Liste  de  ces  magistrats  avec  l'indication 
des  années  où  ils  furent  en  fonction.  If  Sur  Josèphe  [A.  Wilhelm].  Person- 
nages cités  par  Josèphe  dont  on  retrouve  les  noms  véritables  dans  les 
inscr.  ^  Les  races  de  chiens  dans  l'antiquité  [O.  Keller].  Art.  de  28  p.  (1  pi. 
et  fig.).  Les  anciens  avaient  un  grand  nombre  de  races  de  chiens,  mais  il 

50  y  un  a  quatre  qui  sont  surtout  mentionnées,  ce  sont  les  Meliteens,  les  Cre- 
tois, les  Laconiens  et  surtout  les  Molosses,  que  K.  étudie  en  détail  d'après 
les  monuments  figures.  \  Athlète  ou  Apollon  [E.  LoewyJ.  N'accepte  pas  les 
conclusions  de  Hauser  <supra  p.  141,12  >;  le  Diadumène  représente   un 


NUMISMATISCHE   ZEITSCHRIPT.  14'2 

athlète  et  non  pas  Apollon.  ^  Inscription  de  Hyettos  [A.  Wilhelin].  Texte, 
restitution,  commentaire  de  cette  inscr.  qui  contient  deux  décrets  et  date 
d'après  l'écriture  du  2"  s.  av.  J.-C.  H  Inscr.  d'Hypata  [Id.].  Etude  de  cette 
inscr.  publiée  par  Lolling.  Ath.  Miit  IV,  209,  restitution,  elle  est  relative  à 
des  contestations  de  territoire  entre  Hypata  et  Erythrai.  f  Monument  fu-  s 
néraire  romain  de  la  Haute  Italie  [R.  v.  Schneider].  2  pi.  et  fig.  Fait  partie 
de  la  collection  Lichtenstein.  Il  est  en  pierre  ;  a  la  forme  d'une  caisse 
rectangulaire  dent  les  longs  côtés  sont  surmontes  d'un  petit  fronton  ;  on 
l'a  pris  pour  une  caisse  a  fleur  ou  pour  un  sarcophage  d'enfant  ;  c'est  une 
caisse  destinée  à  contenir  les  cendres  d'un  mort  et  qui  devait  être  placée  to 
dans  une  chambre  funéraire  el  être  vue  de  tous  les  côtés.  Sur  l'un  des 
grands  côtés  on  voit  en  relief  Bacchus  ivre  s'affaissant  dans  les  bras  d'Ariane 
ou  d'une  Ménade;  sur  l'autre  deux  personnages  assis  dans  une  chambre  et 
jouant  aux  osselets,  à  côté  d'eux  une  femme  ;  sur  chacun  des  petits  côtés 
un  campagnard  en  costume  de  travail  portant  les  fruits  de  la  terre,  ce  doit  >5 
être  des  esclaves  du  mort.  Comparaison  avec  d'autres  représentations  analo- 
gues provenant  de  tombeaux.  ^%  Beiblatt.  Rapport  sommaire  sur  les  fouilles 
d'Ephèse  en  1904.  VII  [R.  Heberdey].  Découverte  de  la  bibliothèque  (fig.); 
fontaine  de  la  ville  et  conduites  d'eau  :  inscr.  décrets  bilingues  de  Valen- 
tinien,  inscr.  chrétienne,  etc..  f  Inscr.  néo-Phrygiennes  [W.  M.  Ramsay].  âo 
Ces  inscr.,  étudiées  entre  autres  par  M.  Schmidt,  Neue  Lykische  Studien 
1869,  p.  132-136,  sont  les  restes  d'une  langue  vivante  à  cette  époque,  et  non 
d'une  langue  ancienne  et  sacrée,  elle  était  parlée  par  la  foule  illettrée  des 
campagnes  qui  n'était  pas  chrétienne  et  qui  habitait  les  contrées  les  moins 
civilisées.  Commentaire.  Art.  de  40  colonnes.  %  Sidrona  [C.  Patsch].  Cette  26 
ville  était  située  en  Dalmatie,  les  habitants  portaient  le  nom  de  Sidrini 
d'après  les  inscr.  H  Dusmanes  [id.].  C'est  le  Praesidium  Dasmini  (Table  de 
Peutinger)  et  Dasmiani  (Géogr.  Rav.  192.  2).  %  luscr.  de  Delphes  [a.  Wil- 
helm].  Corrections  proposées  pour  la  lecture  d'une  inscr.  publiée  par  Bour- 
guet,  De  rébus  Delphicis  imperatoriae  aetalis,  p.  14.  f  Sur  un  papyrus  de  30 
la  collection  Flinders  Pétrie  [Id.].  Lecture  nouvelle  d'un  texte  remontant  à. 
Ptolémée  Evergète  (Vol.  XI,  p.  334).  f  Réponse  de  Petersen  à  Helbig  <cf. 
supra>.  A.  S. 

Numismatische  Zeitschrift.  37«  vol  (1905).  l"^""  et  2»  sem.  L'atelier  moné- 
taire de  Babylom;  [F.  Imhof-Blumer].  Réponse  à  Howorth  qui  a  prétendu  36 
(Num.  Chron.  1904,  n"  13,  cf.  R.  d.  R.  29,  211,  9,  sq)  que  ni  Alexandre,  ni  ses 
successeurs  n'avaient  jamais  eu  d'atelier  monétaire  à  Babylone  :  l'auteur 
maintient  ses  conclusions  qu'il  accompagne  de  qqs  remarques.  ^  Les  mon- 
naies des  préfets  de  la  flotte  de  Marc  Antoine  [M.  Bahrfeldt].  Étude  (2  pi.) 
sur  ces  monnaies  très  rares,  si  mal  connues  et  sur  lesquelles  tant  d'erreurs  40 
ont  cours  ;  B.  en  a  pu  étudier  179,  disséminées  dans  les  difTérentes  collections 
européennes,  elles  ont  été  frappées  par  L.  Bibulus  M.  f.  —  L.  Atratinus  — 
Oppius  Capito.  Tout  porte  à  croire  que  c'est  à  tort  que  l'on  a  prétendu  que 
C.  Fonteius  Capito  en  avait  aussi  frappé.  Qui  étaient  ces  personnages  qui 
ont  frappé  ces  monnaies  entre  l'été  de  717  et  l'hiver  de  719  à  bord  même  45 
d'un  navire  de  la  flotte.  Empreintes  qu'elles  portent,  leur  nature,  sesterce, 
tressis,  dupondius,  as  et  semis,  leur  titre.  Collections  où  on  les  trouve.  Art. 
de  48  p.  H  Rectifications  à  la  description  faite  par  Cohen  des  monnaies  de 
Claude  II  le  Gothique  et  de  Quintillus  [A.  Markl].  15  p.  de  rectifications, 
fruit  de  35  ans  de  recherches  et  d'études, à  l'ouvrage  de  Cohen.  Rom.  Kai-  so 
sermunzen,  faites   non  dans  le  but  de  diminuer  le  mérite  de  cet  auteui', 
mais  avec  le  désir  de  lui  témoigner  une  vive  reconnaissance  en  remettant 
certaines  choses  au  point.  H   G.   Macdonald,   Coin  types,  Iheir  origin  and 


144  1905.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

development  [J.  Scholz].  Du  plus  vif  intérêt, surtout  pour  les  collectionneurs 
de  monnaies  grecques.  ^  P.  Larizza,  Rhtgium  Chalcidense  (Reggio  di 
Calabria).  La  sloria  e  la  numismalica  dal  tempi  preistorici  fino  alla  citadinunza 
romana  [F.  K.|.  Sera  utile  et  a  droit  à  notre  reconnaissance.  Z. 

5  Sitzungsberichte  der  k.  Akademie  der  "Wissenschaften  zu  Wien. 
Phil-hist.  Classe  Vol.  1^49  (190'*).  De  codicibus  luanusciiptis  Augiistini  quae 
feruntur  quaestionum  Veteris  et  Novi  Testara.  CXXVII  [Al.  Souter].  Chargé 
de  publier  les  Quaest.  Vet.  etNov.  Test.  CXXVII  dans  le  Corp.  Script. 
Eccles.  Lat.  S.  s'occupe  dans  cet  art.  des  mss.  de  ces  quaest.  les  Mettensis 

40  (M)  ;  Colbertinus  (C)  ou  Par.  B.  N.  lat.  2709;  Nostradamensis  (N)  ou  Par.  B.  N. 
lat.  17385;  Augiensis  IX  (A)  ;  Gandauensis  (G)  ;  Monac.  lat.  6312  (F)  autrefoi:^ 
Frisengensis  112;  Monac.  lat.  14537  (E)  et  le  Bruxellensis.  Bib.  Reg.  1049.  Il 
décrit  ces  mss.,  montre  que  A.  G.  F.  E.  B.  sont  de  la  même  famille,  que  A 
et  G  sont  frères  et  que  E  est  une  copie  de  F.  Cod.  B.  ;  stemma  de  ces  cod. 

j5  Cod.  diperditi  —  Cod.  recentiores  — Cod.  Patauinus.^Une  indication  d'époque 
dans  le  Philogelos  [G.  Wessely].  Nous  avons  sous  le  nom  de  Philogelos  un 
recueil  d'anecdotes  et  de  bouffonneries,  que  les  derniers  éditeurs  Boissonade 
et  Eberhard  ont  portées  au  nombre  de  263  (264)  avec  l'aide  des  mss.  Mais  ce 
nombre  n'est  pas  exact,  vu  que  beaucoup  sont  racontées  deux  fois,  ou  ne 

2Q  sont  que  des  variantes  l'une  de  l'autre,  et  que  quelques-unes  sont  attribuées 
tantôt  à  un  personnage,  tantôt  à  un  autre.  De  là  la  conclusion  que  ce  recueil 
est  formé  de  la  réunion  de  deux  recueils.  Il  est  très  important  pour  nous  à 
bien  des  égards,  et  comme  document  relatif  aux  moeurs  antiques.  Il  contient 
des  fragments  de  différents  siècles,  qui,  d'après  certains  indices,  notamment 

25  l'habitude  que  l'auteur  a  de  compter  par  myriades,  habitude  qui  n'a  régné 
dans  le  commerce  et  dans  les  échanges  qu'à  une  époque  déterminée,  auraient 
été  réunis  en  volume  au  iv^  ou  v  s.  ^^  Vol.  150  (1904/5).  Bibliotheca  patrum 
latinorum  Britannica  XII  [H.  Schenkl].  Dernière  partie  du  tome  III  termi- 
nant ce  travail,  et  consacrée  aux  petites  bibliothèques  publiques  et  privées 

3Q  et  à  la  Bibl.  du  Corpus  Christi  à  Cambridge.  L'analyse  de  cette  suite  de 
noms  (480  n»**)  étant  impossible,  nous  y  renvoyons  le  lecteur.  Z. 

Wiener  Studien.  27»  année  (1905).  l'^  livr.  Les  études  sur  les  champs  de 
bataille  de  la  Grèce  [J.  KromayerJ.  Les  fouilles  sur  le  champ  de  bataille  de 
Chéronée  et  la  découverte  du  tombeau  des  Macédoniens  par  Sotiriadès, 

35  rendent  nécessaire  un  examen  nouveau  de  l'endroit  exact  de  la  bataille. 
D'autre  part  des  travaux  récents,  de  Lammert  en  particulier,  appellent  des 
objections  et  enfin  des  recherches  reprises  par  K.  sur  le  champ  de  bataille 
de  Mantinée  (362  av.  J.-C.)  ont  modifié  en  un  point  important  ses  conclu- 
sions antérieures  :  aussi  dans  cet  art.  de  34  p.K.  reprend-il  ses  études  sur  les 

/j„  champs  de  bataille  de  Mantinée,  Chéronée,  Sellasie,  laissant  de  côté  la 
seconde  bataille  de  Mantinée  ;  plans  insérés  dans  le  texte.  1  Contributions 
à  la  critique  du  texte  du  de  ofliciis  de  Cicéron  [R.  MoUv^reide].  Le  de  off.  est 
de  tous  les  écrits  de  Cic,  un  de  ceux  qui  ont  été  le  plus  goûtés  et  le  plus  lus, 
aussi  en  avons-nous  un  grand  nombre  de  mss.  et  le  texte  qui  nous  a  été 

.g  transmis  est-il  en  général  bon.  M.  a  coUationué  un  certain  nombre  de  mss, 
entre  autres  un  ms.  jusqu'ici  ignoré  de  la  bibl.  de  Saint-Dié,  qu'il  désigne 
par  la  lettre  S,  et  qui  paraît  appartenir  au  groupe  bAP  et  très  rapproché  de 
A,  il  en  donne  qq.  variantes  pour  le  chap.  I  ;  il  passe  ensuite  à  l'examen 
de  8  passages  du  liv.  I,  5  du  II»,  10  du  III»  où  par  l'emploi  méthodique  des 

-„  procédés  critiques  il  découvre  mainte  erreur  de  texte  et  propose  des  cor- 
rections, t  Etudes  leiicologiques  et  bibliques  sur  Tertullien  [A.  Engel- 
brecht].  1.  L'adj.  bestiuus  (uestiuus)  ;  2.  Ganicola  (canidula)  =  xuvtx<5ç  ;  3. 
Adonerare  ;  4.  Viritas   (ueritas)  =  uirililas  ;    5.    Subsurio  ;  6.  Decerpere  = 


WIENER    STUDIEN.  145 

punire  ;  7.  Sonitus  =  significatio.  —  Daniel  7,  3-14  dans  la  trad.  latine  de 
TertuUien  et  d'autres  auteurs  (Cyprien,  Lactance,  Firmicus  Maternas, 
Lucifer  Calatiranus,  Hilaire  de  Poitiers,  Augustin,  Euagrius,  la  Vulgate), 
comparaison  de  ces  trad.  entre  elles  et  avec  le  texte  de  Théodotion  et  des 
Septante.  Variantes  au  texte  de  TertuUien  :  stemma  des  traductions.  %  5 
Remarques  de  tout  genre  sur  le  Pseudo-Acron  [J.  M.  Stowasser].  On  peut 
après  Keller  avoir  des  doutes  sur  le  texte  du  Pseudo-Acron,  S.  dans  cet  art. 
de  18  p.  suivi  d'une  liste  des  passages  important^^  au  point  de  vue  de  la  lexi- 
cologie, donne  les  marginalia  de  son  exemplaire,  afin  de  faciliter  aux 
autres  les  études  du  texte.  Cet  auteur  vaut  mieux  que  sa  réputation,  il  lo 
puisait  à  de  bonnes  sources.  %  Un  fragment  méconnu  de  Cic.  Pro.  Q.  Gallio 
[I.  Hilberg].  Ce  fragm.  intéressant  se  trouve  dans  saint  Jérôme,  Lettre  à 
Népotien  (Ep.  52  c.  8  =  XXII  sq  Migne).  ^  Les  convivia  poetarum  ac  philo- 
sophorum  mentionnés  dans  la  Galliana  oratio  de  Gicéron  et  leur  auteur  [E- 
Hauler].  Hilberg  a  montré  que  ce  fragment  intéressant  appartenait  sûre-  i5 
ment  à  la  Galliana  or.  et  en  a  établi  le  texte  d'après  les  meilleurs  mss.  H. 
étudie  à  nouveau  ces  fragments,  il  montre  qu'il  s'agit  ici  de  mimes  de 
Publilius  Syrus.  ^  L'emploi  de  l'apostrophe  dans  les  poètes  épiques  latins 
fj.  Endt].  Les  poètes  épiques  latins  se  servent  de  l'apostrophe  bien  plus 
souvent  qu'Homère,  ils  en  généralisent  l'emploi;  très  souvent  chez  eux  20 
elle  n'est  qu'un  moyen  d'attirer  l'attention  sur  un  sujet  ou  de  mettre 
quelque  variété  dans  le  récit.  En  bien  des  endroits  on  sent  le  procédé.  ^ 
Etudes  gréco-latines  [F.  Stolzj.  1.  Encore  un  mot  sur  àllo-KpocoLlloz.  N'ac- 
cepte pas  l'explication  de  Bréal  (Mém.  Soc  ling.  XIII,  106)  qui  traduit  ce 
mot  par  «  Celui  qui  dit  une  cliose  à  l'un,  autre  chose  à  l'autre  (a>.>o  upbç  25 
aXXov)  qui  dit  blanc  ou  noir  à  volonté  »  et  maintient  sa  dérivation  de  o; 
aXXoTE  Tcpoç  aXXov  'ép'/_Exa.ï,  qui  a  donné  d'abord  àXXoxsTtp^craXXoç  puis  àXXoTtpo- 
o-aXXo;  par  suite  des  nécessités  de  la  versification  homérique;  2.  Nûntiô, 
nôntiô  etc.,  maintient  ses  conclusions  contre  Ahlberg  <Eranos  V.  156-163. 
R.  d.  R.,  29,  240, 19>.  ^  Mélanges.  Sur  Horace  Sat.  1. 1, 105  [H.  Schickinger].  30 
Explique  ce  vers  et  montre  par  quelles  transformations  la  lectio  genuina  a  dû 
passer,  avant  d'arriver  à  la  leçon  de  la  vulgate  qui  au  premier  abord  ne  se 
comprend  pas.  %  Sur  l'inscr.  d'Aïn  Wassel  [N.  Vulic].  Complète  et  rectifie 
en  plusieurs  points  le  commentaire  excellent  que  Schulten  a  donné  de 
cette  importante  inscr.  (Hermès  XXIX,  p.  204).  If  Bvrca,  caia  [J.  M.  Sto-  35 
wasser].  Explication  de  la  glose  de  Virgile  C.  G.  L.  IV  ;  434,  26  clauca, 
burca  ;  432,  15.  burca,  clauaca.  A  l'origine,  la  glose  était  «.  claua,  ca(ia) 
burca  >  ;  elle  s'est  transformée,  parce  qu'on  a  pris  ia,  reste  d'un  troisième 
synonyme,  pour  id  (id  est)  en  «  clauaca  burca  ».  Burca  est  un  mot  très 
latin  formé  de  bura,  buris.  La  glose  se  rapporte  à  Virgile  X,  318.  ^  Remar-  40 
ques  sur  le  Codex  Parisinus  Latinus  7985  [J.  Endt].  Remarques  s^ur  ce  cod. 
désigné  par  la  lettre  ç  par  Keller,  Pseudacronis  Scholia  in  Horatium  vetus- 
tiora  I,  p.  VII,  et  qui  est  du  xv^  s.  %  Sur  Fronton,  p.  153,  3  (Naber)  [E.  Hau- 
ler]. Au  1.  de  la  glose  Mire,  lire  :  Mi!>ti.  ^*i  2^  livr.  sur  ir.  xoû  Atxaioyévoui; 
xXripoy  d'Isée  [A.  LedlJ.  Ce  discours  traite  un  point  de  droit  très  clair,  mais  4R 
il  contient  des  contradictions  dans  l'exposition  des  degrés  de  parenté  des 
personnages  mis  en  cause,  qui  proviennent  en  partie  de  l'altération  du 
texte,  qu'on  a  tenté  de  résoudre  de  bien  des  manières.  L.  se  propose  d'ex- 
poser brièvement  et  clairement,  les  diflicultés,  d'examiner  les  solutions 
données  et  d'en  donner  une  acceptable,  t  Isocrate  et  la  Socratique  [H,  50 
Gomperz].  Faut-il  compter  Socrate  parmi  les  maîtres  d'Isocrate  (le""  art., 
45  p.).  If  Sur  la  formation  des  mots  composés  en  grec  [F.  Stolz].  Supplé- 
ment à  un  art.  sur  le  même  sujet  paru  dans  Wien.  St.  XXVI,  p.  169  sqq. 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  10 


446  1905.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

<cf.  R.  d.  R.  29,  118,  24  sqq.>.  A  propos  des  composés  d'àYs-,  |ieve-,  etc., 
reconnaît  avec  Bruguiann  que  la  première  partie  du  compose  est  une 
forme  de  l'impératif;  ex.  :  àpxé-xaxoç.  ^  La  métrique  vulgaire  dans  Lucilius 
[M.  Stowasser].  Lucilius  n'a  été  qu'un  dilettante,  millionnaire  admirable- 

5  ment  doué,  qui  prenait  la  plume  à  ses  aises  pour  développer  ses  idées  sur 
les  questions  brûlantes  à  Tordre  du  jour.  Sa  langue  est  vulgaire,  elle  ne 
recule  ni  devant  les  solécismes,  ni  devant  les  expressions  ordurières,  et  sa 
versification  est  loin  d'être  châtiée.  Elle  prend  toutes  les  libertés,  et  cepen- 
dant il  tient  compte  de  la  prononciation   vulgaire,  visible  par  exemple 

10  dans  les  infinitifs  en  uiri.  Étude  sur  sa  métrique.  ^  Éludes  lexicogra- 
phiques  sur  Biicheler,  Uarmina  epigraphica  [J.  M.  StowasserJ.  2»  art.  <cf. 
R.  d.  R.  28,  110,  53>.  Etudes  de  mots  disposes  par  ordre  alphabétique.  ^  Le 
De  Glemeniia  de  Sénèque  et  le  fragment  de  l'évêque  llildebert  [M.  Adler]. 
Des  trois  livres  que  comprenait  le  De  Clementia  nous  n'avons  que  le  !«■'  et 

»t>  la  moitié  du  2«.  Nous  ne  pouvons  pas  reconstituer  la  2^  moitié  et  le  3*  livre 
d'après  le  fragment  contenu  dans  une  lettre  que  l'évêque  Hildebert  écrivait 
à  la  comtesse  Adèle,  femme  du  comte  palatin  Stephanus  Blesensis,  parce 
que  presque  tous  les  passages  que  ce  fragment  cite,  sont  pris  dans  la 
partie  du  De  Clementia  que  nous  avons.  \  Sur  l'histoire  de  la  Legio  XlUI 

20  gemina  [R.  GoldflngerJ.  Au  commencement  de  68,  cette  légion,  sur  l'ordre 
de  Néron,  quitta  la  Bretagne  ;  au  printemps  de  69,  elle  revint  en  Italie  de 
Pannonie,  où  elle  avait  été  cantonnée,  à  Garnuntum,  pour  défendre  l'empe- 
reur Othon  ;  elle  prit  part  à  la  bataille  de  Bedriac,  fut  renvoj'ee  ensuite  en 
Bretagne,  qu'elle  quitta  définitivement  en  70  pour  aller  en  Germanie,  d'où 

26  elle  alla  de  147  à  150  servir  en  Mauritanie  :  c'est  ce  qu'on  peut  conclure 
d'un  fgment  d'inscr.  trouvé  à  Caesarea  sur  la  côte  de  la  Mauretania  Gaesa- 
riensis.  ^  Sur  l'indicatif  dans  les  propositions  principales  de  périodes  condi- 
tionnelles irréelles  [R.  Wimmerer].  En  réponse  à  l'étude  de  H.  Blase, 
Studien  und  Kritiken  zur  laieiu.  Syntax  I.  Art.  de  39  p.  ^  Mélanges  sur  de 

30  nouveaux  fragments  d'un  psaume  gnostique  sur  la  descente  du  Ghrist  aux 
enfers  [A.  Swoboda].  Publié  par  Greufell-Hunt,  Fayûm  towns  and  their 
papyri,  p.  82-87,  il  doit  être  du  2«  s.;  il  est  en  dimètres  anapestiques.  Com- 
paraison avec  un  fragment  inédit  d'Heidelberg  et  avec  le  psaume  des 
Naasséniens  dans  Hippolyte,  Refntatio  V,  10,  dont  S.  donne  le  texte.  Ana- 

36  lyse.  t  "Ayioç  KûpiUoç  |J.  Weiss].  Procope  deCésarée,  De  aedificiis,  IV,  7, 
mentionne  une  «ppoûpiov  Kvplïlov  àfiov  èutovujtov.  Ge  fortin  était  près  d'Axio- 
polis.  On  voit  d'autre  part  dans  le  Martyrologium  Hieronymianum  que 
c'est  à  Axiopolis  que  Cyrille  souffrit  le  martyre.  Ainsi  s'explique  le  nom 
donne  au  fortin,   'i  Encore  une  fois  caia  fJ.  M.  Stowasser].  Ce  mot  <cf. 

40  supra,  145,  35>  est  emprunté  au  grec  xaîov.  ^  Le  beau-père  de  Visellius  (sur 
Horace  Sat.  I,  1,  105)  cf.  supra,  145,  30>  [Hilberg].  La  conjecture  de  Schic- 
kinger  est  bien  aventureuse.  H.  explique  à  son  tour  les  mots  «  socerumque 
"Viselli  ».  \  Sur  Fronton,  p.  152,  14  et  28  (Naber)  (Kd.  HaulerJ.  Au  lieu  de 
«  sincerum  »,  il  faut  lire  dans  la  glose  «  sincerem  »,  ace.  de  sinceris,  cité 

45  comme  nom.  par  Varron  (Isldor.  De  nat.  rer.  5)  et  autres,  A.  S. 

Zeitschrift  fur  die  ôsterreichischen  Gymnasien,  1905.  1'*  livr.  A.  G. 
ROOS,  Prolegomena  ad  Arriani  Aiiabaseos  et  Indicae  edilionem  criticam 
[KalinkaJ.  D'une  importance  capitale  pour  la  critique  du  texte  d'Arrien,  qui 
repose  désormais  sur  le  Parisinus  1753  opposé  aux  mss.  lacuno.si.  Texte  du 

so  livre  I  donné  en  spécimen.  %  M.  v.  Sghanz,  Beitràge  zur  hislorischen  Synlax 
der  griechischen  Sprache.  —  Dorinaa  BrOWn,  A  sludy  of  tlie  cast-con  sir  action 
of  words  of  time.  —  Basil  L.  GiLDBRSLBBVU,  Problems  in  greek  Syntax  [Id.]. 
Éloge,  analyse  et  critique  de  ces  travaux  de  Kemmer,  Helbing,  Browu  et 


ZEITSCHRIFT   FUR   DIE   ÔSTERREICHISCHEN   GYMNASIEN.  147 

Gildersleeve,  tous  relatifs  à  la  psychologie  ou  à   l'histoire  de  la  syntaxe 
grecque,  f  Adolphe  Hbmmb,  Das   latein.    Sprachmaterial  im    Worischatze    der 
deulxchen,  fidnzosischen  und  englisi'.hen  Sprache  [Golling].  Utile  ;   réserves  sur 
qqs.  poiuts.  ^  Paul  Gauckler,  La  Mosaïque  antique  (musivuin  opus)  [Jiilhner]. 
Très  soigné,  d'une  érudition  aussi  sûre  qu'étendue.  ^  J.  Kabrst,  Die  antike   5 
Idée  der  Ôkumene  in  ihrer  politischen  und  knlturellen  Bedeulung  [Bauer].   Con- 
testable, flf  2"   livr.    Wilhelm    Nestlé,    Euripides,    der    Dichter    der    griech. 
.4  u/'/c/aiitnj  [VleklerJ.  Apologie  enthousiaste  et  méritoire;  réserves  et  dis- 
cussion. \  Ad.  MuLLER,  Àsthelischer  Kommentar  zu  den  Tragôdien  des  Sophocles 
[Siess].  Analyse  élogieuse  de  cet  ouvrage,  qui  s'adresse  aussi  bien  au  grand  10 
public  qu'aux  étudiants.  ^  A.  E.    Housman,   M.   Manilii   Aslronomicon    liber 
primus  [Prinz].  Édition  intéressante,  avec  corrections   pour  les   livres  2,  3 
et  4  ;  introduction  développée  en  anglais.  Réserves  sur  la  méthode  critique 
de  H.  et  discussion  détaillée  de  nombreux  passages.  ^  Giuseppe  Cevolani, 
Sul  pertodo  ipoltlico  latino  ossewazinni  critiche  [J.  Golling].  Contribution  utile;  15 
conclusions  justes  pour  la  plupart.  1[1|  3<^  livr.  Fr.  H.  M.  Blaydes,  Spiciiegium 
tragicum,  observaliones  criticis  in  tragicos  poêlas  Ç'aecos  continens;  —  Spiciiegium 
Sophoclrum,  conimnilarium  perpetuum  in  septem  Sophoclis  fabulas  continens.  — 
Martin    Wohlrab,    Àslhetische    Erklàrung   Sophokleischer    Dramen.    —    Karl 
JOSEPHY,  Elektra  von  Sophokles.  —  Joh.  VlNTSGHGER,  Beilràge  zur  Wiirdigung  20 
des  Sophokleischen  Trauerspieles    «  Die    Trachiniertnnen  ».  —   J.   J.   Oeri,   Die 
Sophokleische  Responsion  [S.  Mekler].  Les  deux  premiers  ouvrages  trop  touf- 
fus et  d'un  maigre  profit,  celui  de  W.  savant  et  susceptible  d'être  utile,  la 
traduction  de  J.  discutable,  le  mémoire   de   V,  négligeable,  celui  de  O. 
contestable.    ^   A.   J.   Amatucgi,    M.    Acci  Plauli   Amphilruo    [R.    Kauer].  25 
Médiocre  ;  apparat  insuffisant  et  qui  manque  de  base  solide.  ^  A.  Zingerle, 
T.  Livi  a.  u.  c.  lib.  VIi,  IV  ;  lib.  XLIV  [A.  M.  A.  Schmidt].  Très  bonne  édition 
savante  ;  fascicule  digne  des  précédents  ;  collation  nouvelle  des  mss.  ^  H. 
NOHL,  Ciceros  Rede  fiir  den  Dichter  Archias.  —  T.  SCHIGHE,  M,  Tulli  Ciceronis 
Laelius  de  Amicitia.  —  H.  NOHL,  Ciceros  Rede  ûber  den  Oberbefehl  des  Pompe-  30 
jus  [A.  Kornitzer].  Reéditions  s;ins  changements  notoires.  Texte  sûr,  notes 
savantes  et  utiles  pour  les  écoliers.  '\%  4*  livr.    Paul   Foucart,  Le  culte  de 
Dionysos  en  Attique  [St.  Schneider].  Il  était  originaire  d'Egypte.  Éloge,  ana- 
lyse  et  discussion    approfondie    de    plusieurs   points.   ^   F.    Bucherek, 
Anthologie  aus  den  griech.  Lyrikern  [H.  Jurenkaj.  Bonne,    texte  et  commen-  35 
taire-  Les  découvertes  récentes  ont  été  mises  à  profit.  If  J.  Mesk,  Der  Pana- 
thtnaikos  des  Isokrates  [E.  Kalinkaj.  Étude  minutieuse  et  attentive  sur  la  fin 
de  ce  discours.  ^  Karl  Mras,  Lucian.  Der  Traum  oder  Lucians  Lebensgang  und 
Ikaromenipp  oder  die  Himmelsreise  [H.  Schickinger].  Éloge  du  texte,  du  com- 
mentaire et  de  l'introduction.  Qqs  remarques.  ^  M.  Schmidt,  AUphilologische  40 
Bcitràge,  l:  Horaz-Studien[F.  HannaJ.  Spirituel  et  suggestif.  ^  Otto  Keller, 
Pseudacronis  scholia  in   Horatium  velustiora,  II  [J.  M.    Stowasser].  Beaucoup 
de  soin;  très  utile;  nombreuses  observations  sur  plusieurs  passages,  f  P. 
Rasi,  DelV  arte  metrica  di  Magno  Felice  Ennodio,  Il  [A.  Huemer].  Ce  second 
travail  sur  les   mètres  héroïques  et   lyriques   d'Ennodius  mérite  le   même  46 
accueil  que  le  premier.  If  F.  Thûmbn,  M.  Tulli  Ciceronis  oraiio  pro  P.  Cornelio 
Sttlla  [A.    Kornitzer].  Très  bonne  éd.   classique.  ^^  5^  uvr.  Edra.   Langb^ 
Xenuphon,  sein  Letien,  seine  G'istesarl  und  seine  Werkn  lE.  Kalinka].  Bon;  dis- 
cussion de  qqs  points,  et  critiques  .ie  détail,  f  Eng.  Drekup,  Aeschinis  quae 
feruvtur  epistolae  [Slameozka].  Texte  fonde  sur  une  nouvelle  collation  et  un  50 
classement   méthodique  des   niss.  :  la   valeur  de  H  a  été  particulièrement 
mise  en  lumièrf.  ^  J.  Brix  —  M.  Niemeyer,  Ansg^^w.  Komôditn  des  T.  Macciui 
Plautus  :  Miles  gloriosm  [R.  KauerJ.  Éloge  de  cette  éd.  classique,  savamment 


148  1905.  —   AUTRICHE-HONGRIE. 

remaniée.  ^  K.  Kappes-M.  FigkelsGherbr,  Virgils  Aeneide  (1-3)  ;  Th.  Ladb- 
WIG,  C.  SCHAPER,  Paul  DeutiCKE,  Vergils  Gedichte,  Aeneis  7-12  [A.  Primozic]. 
Bonnes  éd.  classiques,  mises  au  courant  des  travaux  les  plus  récents,  mais 
avec  discrétion.  ^  F.  WbihriCH,  Sancti  Aurelii  Augustini  de  consensu  euange- 

6  listarum  libri  quattuoi-  [A.  HuemerJ.  Beaucoup  de  sagacité  et  de  savoir;  a  pu 
coUatiouuer  pour  cet  ouvrage,  qui  serait  de  la  fin  de  399,  le  Lugdunensis 
408  (478),  LUS.  du  Vl»  s.  ^  J.  UbnSB,  Griech.-rom.  Allertumskunde  [J.  OehlerJ. 
Utile  et  assez  complet,  à  part  qqs  lacunes  ;  très  recommandable  aux  maîtres 
comme  aux  élèves,  n  3*  nvr,  Chr.  Habder,  llomer  [G.  VogriuzJ.  Excellent 

10  guide  pour  lire  l'Iliade  et  l'Odyssée,  aussi  bien  dans  le  texte  que  dans  une 
trad.  ;  index  commode.  ^  A.  Th.  Christ,  Platons  Apologie,  des  Sokrates  und 
Kriton  [J.  Kohm]-  3«  éd.,  sans  changements  notables.  Qqs  réserves,  f  F.  X. 
BURGBR,  Minucius  Félix  und  Seneca  [K.  PriDz].  Complète  et  rectilie  les  travaux 
antérieurs  sur  les  relations  de  ces  deux  auteurs,  f  G.  Barbagallo,  La  fine 

16  délia  Grecia  aniica  [A.  Bauer].  Intéressant,  mais  parfois  arbitraire  et  contes- 
table. If  Th.  MOMMSBN,  Redtn  und  Aufsàtze  [S.  Frankfurter].  Recueil  d'un  haut 
intérêt  pour  l'historien  et  le  philologue.  tH  '7"  livr.  Gh.  Hbnnings,  Homevs 
Odyssée  [A.  Engelbrechl].  Commentaire  critique  d'un  haut  savoir,  et  tout 
à  fait  recommandable.   ^  J.    Holub,   Sophoclis  Antigone  [H.  Siess].  Texte 

80  exclusivement  fondé  sur  le  Laurentianus  XXXII,  9;  qqs  conjectures  mal- 
heureuses, commentaire  parfois  contestable.  ^  A.  v.  Bambbrg,  Plalo  Lâches, 
Euthyphron  [J.  Kohn].  Bien  appropriée  aux  classes  :  observations  sur  qqs 
points.  \  Th.  PlûSZ,  Das  Jambenbuch  des  Horaz  im  Lichte  der  eigenen  und 
unserer  Zeit  [ Jos.  PaoluJ.  Analyse  détaillée.  \  P.  RaSi,  Saggio  di  alcune  partico- 

26  larità  nei  versi  eroici  e  lirici  di  S.  Ennodio  [A.  Huemer].  Conclusion  d'un 
travail  qui  mérite  la  reconnaissance  de  tous  les  métriciens  ;  discussion  de 
plusieurs  détails.  %  Fr.  Righter-A.  Eberhard,  Ciceros  Reden  fur  M.  Mar- 
cellvs,  fur  Q.  Ligarius  und  fur  den  Kônig  Deiolarus  [A.  Kornitzer].  Éd.  très 
recommandable  ;  liste  des  principales  modifications  apportées  au  texte.  ^ 

30  H.  LuckenbaCH,  Olympia  und  Delphi  \i.  Oehler].  Excellent  et  très  utile, 
planches  et  texte.  ^  Ad.  Bauer,  Lehrbuch  der  Geschichte  des  Altertums  [A. 
KornilzerJ.  D'un  savant  intérêt  ;  qqs  lacunes.  ^^  8»  et  9»  livr.  Le  problème 
des  sources  historiques  de  l'Octavia.  I  [Fr.  Ladek].  Examen  des  opinions 
antérieures  ;  étude  des  divers  passages   de   Tacite   qui   auraient  servi  de 

36  sources  à  l'auteur  de  l'Octavie:  rien  ne  prouve  que  ce  dernier  les  ait  connus 
ou  utilisés  (à  suivre).  II  Eng.  Drerup,  Homer  [A.  Engelbrecht].  Analyse  élo- 
gieuse  ;  doit  avoir  sa  place  dans  toute  bibliothèque  scolaire.  %  J.  Holub, 
Sophoclis  Œdipus  Rex  [H.  Siess].  Mêmes  défauts  que  dans  son  éd.  de  l' Anti- 
gone ;  il  n'y  a  pas  de  commentaire,  t  Fr.  Marx,  C.  Lucilii  carminum  reli- 
ai qniae,  I  fj.  M.  Siowasser].  Éloge  et  plan  détaillé  de  ce  premier  volume,  qui 
inaugure  vraiment  l'interprétation  de  I.ucilius.  ^  Aug.  Audollent,  DefLxio- 
num  tabellae,  quotquot  innotuerunl  tam  in  graccis  Orienlis  quarn  in  totius  Occi- 
dentis  parlibut  {praeler  Atticas  in  C.  I.  A.  éditas).  [R.  Miinslerberger].  Analyse 
développée  de   cet  ouvrage  considérable,  qui  atteste  un  travail  des  plus 

4t'  méritoires,  f  G.  HOWE,  Fasti  sacerdotum  p.  r.  publicorum  aelatis  imperaloriae 
[Ed.  Groag].  Savante  et  utile  contribution  ;  qqs  erreurs  ou  omissions.  ^  A. 
FURTWÀNGLKR-H.  L.  UlricHS  ,  Denkmuler  griech.  und  rom.  !^kulplur  |J. 
Oehlerj.  2«  éd.  améliorée  :  tout  à  fait  recommandable.  \  U.  Lboni-G.  Sta- 
DBRiNi,  Suif  Appi'i  antica[F.  X.  LehnerJ.  Savant  et  agréable:  analyse,  plan  et 

50  remarques.  %%  10^  livr.  Le  problème  des  sources  historiques  de  l'Octavia,  II 
[Fr.  Ladek].  Pour  la  fin  d'Agrippiue  et  ses  dernières  paroles  dans  l'Octavie, 
on  ne  peut  trouver  aucun  historien  dont  le  poète  se  serait  inspiré  (à 
suivre).  1  Otto  KÔRNBR,  Wesen  und  Weri  des  homerischen  Heilkunde  \A.  Engel- 


LISTY    FILOLOGICKÉ.  149 

brecht].  D'un  vif  intérêt;  la  médecine  vient  ici  an  secours  des  humanistes. 
if  Raph.  KûHNER,  Xenophona  Memorabilien  [E.  SeweraJ.  6»  éd.  encore  amen- 
dée par  Rud.  K.;  examen  de  qqs  points  de  détail.  \  L.  Jagobi-P.  Woltze- 
E.   SCHULZE,   Die  Saalburg  [J.  Oebler].  Publication  de  valeur  ;  peut  rendre 
de  grands  services.  %  Berichl  des  Vereins  Camunlnm,  1902  [A.  GaheisJ.  Ana-  8 
lyse   élogieuse   de   ce   fascicule.  ^   B.   Wolff-Begkh,    Kaiser  Tilus  nnd  dev 
jûdische  Krieg  [E.   Groagj.  Simple  bypolhèse  ;  absence  de   méthode  et  de 
critique.  tH   H^  livr.  Le  problème  des  sources  historiques  de  l'Octavia,  III 
[Fr.  Ladek].   En  aucun  passage,  il  n'est  vraisemblable  de  supposer  que  le 
poète  ait  été  tributaire  d'une   source  historique  quelconque,  puisque  lui-  io 
même  a  été  contemporain  des  faits  qu'il  raconte.  %  W.  Christ,  Geschichle 
der   griech.    Literalur   bis    auf   die   Zeit   Juslinians  [E.  Kalinka].  4'  éd.,  revue 
avec  soin,   de  cet   excellent  ouvrage  ;  un  appendice  archéologique  a  été 
ajouté,  et  le  nombre  des  portraits  augmenté.  H  M.  Schanz,   Geschichte  der 
rôm.    LileraUir   bis  zum  Gesetsgebungswerk  des  Kaisers  luslinian,  III  :  Die  Zeit  15 
von  Hadrian  117  bis  auf  Constantin  '5%i   [Id.].   2*  éd.,  avec  index  précieux,  et 
nombreuse.s  additions  ou  améliorations  de  cette  histoire  aussi  solide  que 
complète.   \  Fr.   Marx,    C.    Lucili  carminum  reliquine,  II   [J.  M.  Slowasser]. 
Grand  éloge  de  ce  commentaire,  qui  marque  un  progrès  décisif  sur  les  éd. 
antérieures,  et  fera  pour  longtemps  autorité,  f  T.  Frank,  Attraction  of  mood  20 
in  early  latin  [J.  Golling].  Recherches  exactes  et  savantes  sur  rattraciion 
modale  jusqu'à  Lucrèce  ;  on  souhaite  que  l'auteur  les  poursuive  dans  la 
période  classique.  %  C.  Meissner-G.  Stegmann,  Hilfsbuch  fUr  den  latein. 
Unterricht  der  oberen  Klassen    [J.    Fritsch].  Refonte  utile  et  méritoire  de  la 
Synonymique  et  de  la  Phraséologie  de  M.,  excellents  opuscules  améliorés  5>5 
et  transformés.  ^%  12»  livr.  Otto  ImmiSGH,  Die  innere  Enlwicklung  der  griech. 
bpos.  [E.  Kalinka].  Original;  de  l'intérêt.  ^  M.  v.  Sghanz,  Beitràge  zur  hislo- 
rischen  iSyntax  der  griech.  Sprache,    17  :  K.  SCHODORF,  Beitràge  iur  genaueren 
Kenntnis  der  atlischen  Gerichtssprache  aus  den  zehn  Rednern  [Id.].   Recherches 
savantes  et  méritoires  ;  il  serait  souhaitable  de  les  voir  compléter  par  30 
l'étude  des  inscr.  et  des  papyrus.  If  E.  ASSMa.nN,  Dos  Floss  der  Odyssée,  sein 
Bau  iind  sein  phoinikischer  Ursprung  [M.].  Des  vues  très  justes  ;  certaines 
conclusions  aventureuses  et  notamment  des  étymologies  fantastiques.  ^ 
A.    R.AINFURT,   Zur  Quellenkritik  von   Galens  Protreptikos  [Binder].  Précis  et 
bien  informé  ;  discussion  de  qqs  points.  If  Th.  Zielinski,  Dus  Klauselgesetz  35 
in    Ciceros  Reden   [A.    Korniizer].    Plan,  analyse  et  résultats  détaillés  de  ce 
travail  considérable.  If  Otto  GûthliiNQ,  Vergils  Aeneide  [F.  Kunz].  Sonne  éd. 
classique;   texte  seul,   t    Mich.    Psighari,   Index   raisonné  de  la  mythologie 
d'Horace  [J.  Goliing].  Agréable,   mais  le  but  n'en  est  pas  clair  ;  analyse  et 
observations.  A.  G.  D.  40 

BOHÈME 

Rédacteur  général  :  Joseph  Kr.\l. 

Listy  lilologické,  XXXII,  1903.  Articles  de  fond  |L.  Brtnick^].  Le  forum 
romanum  et  la  voie  sacrée  (4  pi.).  Rapport  sur  les  fouilles  récentes  : 
1.  Comitium.  2.  Basilica  Aemilia.  3.  Partie  ouest  du  forum.  4.  Lacus  Juturnae 
et  ses  alentours.  5.  Teraplum  Augusti.  —  S.  Maria  Antiqua.  6.  Le  milieu  et  BO 
la  partie  orientale  du  fornm.  7.  Templum  Veslae,  Atrium  Vestae.  8.  Regia- 
9.  Sacra  via.  If  [O.  JiràniJ  :  Observations  critiques  sur  un  certain  nombre 
d'odes    d'Horace.  L'ode  I.  20  est,  d'après  l'auteur,  une  réponse  d'Horace 


150  1905.   —    AUTRICHE-HONGRIE. 

à  l'avertissement  que  lui  a  fait  Mécène  de  venir  le  voir.  Si  Mécène  s'est 
invité  lui-même  cliez  Horace,  il  ne  peut  en  vouloir  au  poète,  alors  proba- 
blement gêné,  de  ne  lui  offrir  que  du  vin  ordinaire,  qui,  toutefois,  devait 
lui  être  agréable,  vu  la  circonstance  mentionnée  v.  2  sqq.  Il  n'est  donc  pas 

5  vraisemblable  qu'une  strophe  ait  disparu  au  commencement  de  l'ode, 
comme  le  prétend  Lucien  MùUer.  De  même,  l'opinion  de  A.  Kiessling  est 
combattue,  lequel  attribue  ce  poème  à  un  imitateur  d'Horace  du  temps  de 
Domitien  ;  les  preuves  avancées  par  Kiessling  pour  corroborer  son  hypo- 
thèse sont  tour  à  tour  examinées  et  rejetées.  —  Ode  III.  1,  33-40.  L.  Millier 

10  exclut  ces  vers,  J.  les  admet.  Ils  ne  sont  pas  une  répétition  pure  et  simple 
de  l'idée  déjà  exprimée  par  les  vers  17-21,  car  là,  il  était  question  du  pécheur 
qui  cherche  en  vain  à  fuir  la  crainte  de  la  mort  par  des  jouissances  raffinées, 
tandis  qu'ici,  le  poète  soutient  que  le  riche,  malgré  son  bien  et  son  palais  bâti 
sur  la  mer,  n'en  est  pas  moins  sujet  à  la  peur  et  aux  soucis.  L'exagération 

15  au  V.  33  ne  se  trouve  pas  dépourvue  de  goût,  la  suite  des  mots  :  redemp- 
tor  —  dominusque  est  de  mise,  en  laut  que  nous  expliquons  le  passage 
ainsi  :  le  maître  ne  cesse  d'inviter  les  entrepreneurs  de  la  construction  à 
se  dépêcher.  Au  v.  37  le  poète  passe  à  une  autre  image  :  il  se  représente 
l'homme  riche  en  navigateur  sur  la  mer  et,  ensuite,  en   cavalier.  L'idée 

20  comprise  dans  les  deux  strophes  est  donc  celle-ci  :  rien  ne  sauvera  le  riche 
de  la  peur  ni  des  soucis  ;  il  en  est  accompagné  dans  son  nouveau  domicile, 
ils  ne  le  lâchent  pas  sur  la  mer,  et  il  ne  les  fuira  même  pas  sur  son  fougueux 
cheval.  L'athétèse  de  L.  Millier  rend  brusque  la  transition  de  la  3'  à  la 
4e  strophe  et  dolentem  devient  inexplicable.  La  strophe  10  rappelant,  quant 

25  à  l'idée,  l'ode  IL  16,  21-24,  il  n'en  résulte  pas  qu'il  faille,  à  la  suite  de 
Kiessling,  exclure  ces  vers,  car  Horace  a  répété  même  ailleurs  des  réflexions 
d'ordre  général,  (comparer  p.  e.  II,  3,  25  avec  III.  1,  14  ou  bien  I.  12,  15  avec 
III.  4,  45  et  II.  I,  37  avec  III.  3,  68).  Dans  la  5«  et  la  6*  strophes  de  l'ode  II,  16 
le  poète  voulait  dire  :  Pourquoi  fuyons-nous  aux  pays  étrangers,  les  soucis 

30  nous  poursuivant  même  jusque-là.  Mais  par  la  suppression  de  la  6*  strophe 
les  questions  à  la  5°  strophe  se  trouveraient  sans  réponse  et  la  transition  à 
la  7e  strophe  serait  trop  brusque.  —  La  strophe  III.  3,  21-24  n'aurait  été 
ajoutée,  d'après  Millier,  par  Horace  que  plus  tard  aux  autres  strophes,  ce 
qui  est  inadmissible.   Le  mot  c«stus,  qui  a  frappé  Millier,  est  employé, 

35  comme  Acron  l'avait  déjà  fait  observer,  expressément  pour  contraster  avec 
le  mot  incestus  qui  précède.  Il  faut  maintenir  les  vers  III.  4,  69-72  et  III. 
27,  41-44.  Quant  au  v.  IV.  5,  25-28  que,  jusqu'à  présent,  Millier  était  le  seul 
à  exclure,  l'auteur  est  d'avis  qu'ils  ne  contrastent  nullement  avec  la  dispo- 
sition du  poème,  Horace  n'y  parlant  point  de  dieux  romains  futurs  ou  même 

40  contemporains,  ce  qui,  il  est  vrai,  ne  serait  point  de  mise  dans  une  ode  où 
Auguste  est  glorifié  comme  arbitre  de  la  paix.  Il  s'agit  de  ceci  :  Le  poète 
et,  avec  lui,  toute  la  nation  désirent  le  retour  d'Auguste,  ce  qui  n'est  que 
juste  ;  car  à  lui  incombe  le  mérite  de  ce  que  la  sûreté  et  le  bien-être  régnent 
dans  l'empire  (v.  17-20)  et  que  la  vie  de   famille  s'est  relevée  et   purifiée 

w  (v.  21-24)  ;  non  seulement  la  paix  à  l'intérieur  est  assurée,  il  n'est  pas  non 
plus  nécessaire  de  craindre  l'ennemi  extérieur,  Parihes,  Scythes,  Germains 
et  Ibères  (v.  25-28).  Donc  le  poète  mentioime  les  nations  hostiles  qu'Auguste 
a  soumises.  —  MûUer  donne  la  strophe  IV.  6,  21-24  comme  l'exemple  le 
plus  évident  d'interpolation;   il   n'a  pas  bien  saisi  l'idée  qui  s'y  trouve 

50  exprimée.  Gomme  il  résulte  des  strophes  précédentes,  le  poète  entenlait 
dire  que,  si  Achille  était  r«sté  vivant,  aucun  Tiôyen  n'eût  échappé  à  la 
mort;  |)artant,  Ënée  n'aurait  pas  pu  fonder  le  nouvel  empire.  CVst  celte 
m^auvaise  chance  qu'Apollon  et  Vénus  avaient  détournée  d'Éuée  et  de  ses 


LISTY   FILOLOGICKÉ.  151 

compagnons.  —  Enfin  J.  soutient  contre  L.  Millier  l'authenticité  des  vers 
Od.IV.  11,  5-8,  faisant  surtout  valoir  la  circonstance  que  le  lierre  convient  à 
Phyllis  étant  consacré  à  Bacchus,  et  faisant  observer  qu'on  employait  alors 
les  infinitifs  en  -ier  communément  avec  les  infinitifs  en  -i.  ^  [G.  Millier]. 
Le  féminisme  au  v«  et  au  iv«  s.  av.  J.-C.  Les  opinions  d'Euripide,  d'Aris-  5 
tophane,  de  Platon.  d'Aristote  et  de  Xénophon  sur  les  femmes  sont  passées 
en  revue.  ^  [O.  Jirâni].  Achilles  ou  Achilles  Aristarchi  (Remarques  sur  les 
tragédies  d'Emiius).  Les  fragments  de  la  tragécjie  «  Achilles  »  par  Enuius 
se  rattachent  à  l'action  du  ch.  IX  de  l'Iliade,  ceux  de  la  tragédie  «  Achilles 
Aristarchi  »  rappellent  ce  qui  se  passe  au  ch.  I.  Il  n'en  résulte  pas  cependant  lo 
que  tous  ces  fragments  ne  puissent  pas  appartenir  à  une  seule  et  même 
tragédie.  Dans  la  pièce  Hectoris  lutra,  Ennius  déjà  a  résumé  la  matière  des 
ch.  XI-XXIV  de  Tllia  le,  mais  il  ne  faut  pas  en  induire  qu'il  ait  employé 
toute  une  tragédie  à  développer  l'épisode  du  ch.  IX,  épisode  important,  il 
est  vrai,  mais  où  presque  rien  ne  se  passe  comme  action  dramatique.  Les  15 
Romains  étaient  pourtant  spectateurs  passionnés  des  drames  débordant 
de  matière,  même  si  l'unité  de  l'action  souffrait  de  la  bizarrerie  des  faits.  Il 
paraît  donc  beaucoup  plus  rationnel  de  n'admettre  qu'une  seule  tragédie 
d'Ennius,  laquelle  aurait  reproduit  l'Iliade  depuis  le  commencement  du 
poème  jusqu'à  l'essai,  qui  n'a  pas  abouti,  de  réconcilier  Achille.  La  tragédie  20 
s'appelait  originairement  tout  simplement  «  Achilles  ».  Si,  toutefois.  Plante 
a  déjà,  dans  le  prologue  de  Poenulus,  cité  cette  tragédie  comme  «  Achilles 
Aristarchi  >•,  c'est  qu'il  ne  voulait  pas  nommer  expressément  le  poète  latin. 
Ce  fut  une  espèce  de  pseudonymat  bien  compris  par  le  public  qui  se  souve- 
nait encore  très  bien  de  la  tragédie  d'Ennius.  De  même,  dans  le  prologue  de  25 
Rudens  v.  86,  par  les  mots  Alcumena  Euripidi  Plaute  fait  allusion  non  à  la 
pièce  originale  grecque,  mais  à  la  rédaction  latine,  qui,  vraisemblablement, 
était  aussi  due  à  Ennius.  ^  [Th.  Hrub^].  Les  Origines  de  Gaton.  Le  titre 
est  à  peine  de  Gaton  lui-même.  Népos  dit  que  Gaton  se  mit  à  écrire  les 
Origines  dans  un  âge  bien  avancé,  et  Gicéron  confirme  deux  fois  (Gato  maior  30 
38,  Brutus  39)  que  Gaton  rédigeait  le  livre  7  avant  sa  mort.  Il  semble  donc 
que  Gaton,  surpris  par  la  mort,  n'a  pas  publié  lui-même  son  livre  et  que, 
partant,  il  ne  lui  a  pas  donné  de  titre.  L'éditeur  de  l'ouvrage  est  inconnu. 
Il  a  choisi  le  titre  d'Origines  non  seulement  à  cause  des  trois  premiers  livres, 
mais  aussi  parce  que  même  dans  les  autres  G.  parlait  des  origines  de  dif-  35 
férentes  cités  et  des  mœurs  de  leurs  habitants  (IV.  fr.  78,  81;  V.  93,  94,  102, 
103  ;  VIL  110,  113).  Il  n'est  pas  vraisemblable  que  Gaton  ait  omis  de  racon- 
ter l'histoire  romaine  à  partir  du  commencement  de  la  République  jusqu'à 
la  première  guerre  punique.  G'est  dans  les  livres  II  et  III  que  l'histoire  de 
ce  laps  de  temps  se  trouvait  relatée,  Gaton  y  racontait  aussi  les  origines  40 
des  cités  avec  lesquelles  les  Romains  s'étaient  trouvés  aux  prises,  mais 
avec  de  si  grands  développements  que  l'histoire  romaine  en  a  souffert. 
Dans  la  plupart  des  cas  il  s'agit  des  cités  et  des  nations  avec  lesquelles  les 
Romains  combattaient  à  l'époque  qui  va  de  l'expulsion  des  rois  aux  guerres 
puniques.  Si,  çà  et  là,  une  nation  est  mentionnée  avec  laquelle  les  Romains  45 
sont  entrés  en  contact  seulement  après  la  première  guerre  punique,  cette 
mention  peut  n'être  qu'occasionnelle.  Galon  a  effectivement  décrit  les  ori- 
gines de  la  République  romaine,  comme  il  résulte  du  frag.  II.  36,  qu'il  faut 
rattacher  au  récit  de  l'invasion  des  Gaulois  en  Italie  en  le  contrôlant  par 
Denys  d'Haiicarnasse  XIII,  14.  Les  fgments  IL  58,  64,  65,  68  font  voir  en  60 
outre  que,  dans  le  livre  II,  il  s'agissait  des  Romains  et  de  leurs  guerres.  De 
même,  le  fait  que  les  anciens  appellent  l'ouvrage  de  Gaton  annales  démontre 
que  Gaton  racontait  l'histoire  romaine  par  ordre  chronologique.  H  [E.  Pe- 


152  '  1905.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

routkaj.  La  Crète  préhistorique  (2  pi.)  C.  r.  des  nouvelles  découvertes 
archéologiques  en  Crète,  surtout  à  Knossos,  à  Phaistos  et  à  Hagia  Triada. 
Résumé  des  résultats  de  ces  découvertes  :  La  civilisation  Cretoise  est  plus 
ancienne  et  plus  développée  que  celle  de  M.ycèiie.  La  culture  mycénienne 

5  marque  l'afflux  d'hommes  nouveaux  et  l'arrivée  de  temps  plus  troublés, 
tandis  que  la  culture  Cretoise  était  celle  d'un  peuple  qui  avait  pu,  pendant 
des  siècles  entiers,  jouir  de  la  paix.  Les  dépositaires  de  la  culture  Cretoise 
avaient  été  très  probablement  les  Kares,  nation  d'origine,  paraît-il,  ary- 
enne; la  civilisation  mycénienne  est  déjà  grecque.  %  [F.  VanëkJ.  Quand 

10  et  par  qui  fut  composé  le  poème  intitulé  Aetna.  De  65  à  79  après  J.-G.  mais 
il  est  impossible  d'en  indiquer  l'auteur.  If  [J.  HrûsaJ.  Le  Prologue  de  THeau- 
tontimorumenos  de  Téreuce.  Les  vers  du  prologue  se  suivaient  ainsi  :  1-3, 
11-34,  10,  4-9,  35-52.  C'est  dans  les  vers  1-3  que  le  poète  a  enveloppé  le  plan 
du  prologue  entier;  il  dit  qu'il  va  d'abord  expliquer  pourquoi   le  prologue 

iî>  est  débité  cette  fois  par  un  vieillard,  ensuite  il  dira  ce  qui  d'ordinaire 
se  trouve  contenu  dans  un  prologue.  Ceci  admis,  il  faut  mettre  après  le 
vers  3,  les  vers  11-34,  car  c'est  là  que  nous  apprenons  que  le  poète  fait 
expressément  parler  un  vieillard,  toujours  plus  éloquent  qu'un  jeune 
homme,  pour  qu'il  le  défende  contre  certains  reproches.  La  transition  à  la 

20  partie  suivante  est  formée  par  le  vers  10  qui  rappelle  le  vers  3  du  plan  : 
deinde  quod  veni  eloquar.  Après  le  v.  10  il  est  de  toute  nécessité  de  placer 
les  V.  4-9,  la  pièce  qu'on  va  jouer  ce  jour-là  s'y  trouvant  indiquée,  etc.  A 
cela  se  rattache  tout  naturellement  le  reste  (les  v.  35-52)  où  l'on  invite  le 
public  à  écouter  la  pièce  avec  recueillement  et  à  ne  pas  trop  embarrasser 

26  l'arrangeur.  Avec  le  v.  4  le  poète  voulait  dire  :  De  la  comédie  grecque,  j'en 
ai  fait  une  latine  ;  j'ai  été  le  premier  à  le  faire,  j'ai  traduit  l'original  en 
entier,  sans  avoir  rien  omis.  Au  v.  6,  H.  accepte  la  lecture  :  «  duplex  quae 
ex  argumento  facta  est  simplici  »,  et  l'explique  ainsi  :  L'action  est  très 
simple,  mais  se  fait  de  deux  intrigues,  c.-à-d.  des  deux  liaisons  de  Glinius 

30  avec  Antiphile  et  de  Clitiphon  avec  Bacchis.  %%  Comptes-rendus.  Ch.  Huel- 
SKN,  Das  Forum  Romanum,  seine  Geschichte  u.  seine  Denkmdler .  Recommandé 
à  toutes  les  bildiothèques  de  gymnases  [L.  BrtnickyJ.  t  Eug.  Petersbn, 
Comilium.  Hoslra.  Grab  des  Romulus.  Très  intéressant  [L.  Brluick;^].  ^  Ennia- 
nae  pocsis  reliquiae  iteratis  curis  rec.  J.  Vahlkn.  Le  plus  remarquable  ouvrage 

ï5  sur  Ennius  et  qui  servira  de  base  à  toutes  les  études  encore  à  faire  [O. 
Jiràui].  \  Q.  Ennio,']  frammenli  degli  Annali,  éd.  e  illustr.  da  L.  ValmaGQI. 
Très  recommandé  [O.  Jiràni].  f  Q.  Hovatius  Flaccus  Oden  und  Epoden  erkl. 
von  Luc.  MûLLER.  Le  commentaire  est  bon,  plein  d'excellentes  observa- 
tions; dans  la  partie  critique,  beaucoup  d'audace.  ^  A.  Holas,  Préparations 

40  au  21*  et  au  52*  livres  de  Tite-Live  (en  tchèque).  Viendra  en  aide  aux  élèves 
des  gymnases  [J.  Nëmec].  ^  Att.  De  Marchi,  llculio  privaio  di  Roma  antica. 
IL  La  religione  gentilizia  e  collégiale.  Éloges  [0.  Jiràui].  ^  Fried.  Gauer,  Ciceros 
politisches  Denken.  Marque  un  pas  eu  avant  [Ch.  WenigJ.  ^  Les  biographies 
de  XII  empereurs  romains  par  Suétone  (trad.  tchèque)  par  V.  Kubelka.  N'est 

45  pas  sans  nombreux  défauts  [T.  Snëtivyj.  ^  V.  BureSGUL,  Introduction  à  l'his- 
toire romaine  (en  russe).  Très  utile  aux  étudiants  russes  ;  ouvragejqui  serait  à 
faire  pour  toutes  les  littératures  [E.  Peroutka|.1[  Ad.  Menzel,  Untersuchungen 
3um  Sokrales-Pioccsse.  Vivement  recommandé  [F.  CàdaJ.  ^  R.  IIBINZE,  Virgils 
epische  Technik.  Los  livres  d'une  telle  valeur  sont  rares  el  uniques,  sous  plu- 

50  sieurs  rapports,  dans  la  littérature  virgilienne  [J.  BrantJ.  ^  G.W.  Paschal,  A 
study  of  Quintus  of  Smyrna.  La  synthèse,  complète  et  instructive,  de  la  ma- 
tière aussi  bien  que  son  analyse  sont  à  louer  [0.  Jirani].  f  Ch.  Brug- 
MANN,  Die  Demonstrativpronomina  der  indogermanischen  Sprachen.  Résumé  du 


ARGHAEOLOGIAI    ÉRTESITÔ.  153 

livre,  complété  au  point  de  vue  des  langues  slaves  et  des  grammairiens  in- 
diens [J.  Zubaty].  f  Ferd.  Noagk.  Homerische  Palciaie.  Éloges  [L.  Brtnichi^].  ^ 
R.  Meister,  Dorer  u.  Acheter.  Très  intéressant,  résultats  très  probables  [J. 
Zubaty].  —  W.  G.  Halb  and  C.  D.  BUGK,  A  Latin  grammar.  Grammaire  sco- 
laire excellente  aux  points  de  vue  pratique  et  scientifique.  [0.  HiijerJ  %  5 
F.  G.  FuMI,  Limen  Indicum.  Avviamento  allô  studio  del  sanxcrito.  Ne  peut  être 
recommandé  aux  commençants,  surtout  s'ils  sont  autodidactes.  [R.  Knize] 
i[  HORNEFFER,  Platon  gegen  Sokrates.  Ni  les  résultats,  ni  la  méthode  ne 
sont  acceptables.  [F.  Càda]  ^  Falbreght-Sommer,  Uber  den  Unterricht  in  der 
bildendcn  Kunst  am  Gymnatiium.  II.  III.  Éloges  [J.  Brantj.  f  0.  JÀGER,  10 
Homer  und  Horaz  im  Gymnasialunterricht.  Mérite  d'être  lu  à  cause  de  nom- 
breuses observations  didacti((ues  [0.  JiràniJ.  ^  A.  Hauvette,  Architoque, 
sa  vie  et  ses  poésies.  Important  [O.  Jirâni].  ^  H.  Ubell,  Phidias.  Éloges  [J. 
Brant].  ^  J.  P.  Mahaffy,  The  progress  of  Hellenism  in  Alexanders  empire. 
Éloges  [E.  Peroutka].  ^  F.  Léo,  Der  Satwni.sche  Vers.  Intéressant,  bien  i6 
qu'on  ne  puisse  dire  que  l'auteur  ait  démontré  sa  thèse  [Ch.  WenigJ.  ^ 
Gh.  Mûller,  Les  petits  écrits  de  Xénophon  (Trad.  tchèque).  Exact,  mais  avec 
certaines  inadvertances  de  style  [J.  Straka].  ^  A.  Lang,  le  Bouddhisme  (en 
tchèque).  Livre  d'amateur,  souvent  inexact.  |R.  Knizï]  ^  Homère.  Les  aventures 
d'Ulysse,  trad.  tchèque  par  Q.  Vanormy.  Éloges  .[V  Slàdec].1If  Programmes  20 
des  écoles  de  l'enseignement  supérieur  tchèque.  Odes  de  Pindare  (Trad. 
par  V.  Yhverka).  Éloges.  [V.  Slâdekj.  ^  Aristophane,  les  Chevaliers  (Trad.  par 
A.  KrbjcI).  Le  traducteur  a  vraiment  enrichi  la  littérature  tchèque  [R.  E. 
KarrasJ.  ^  L>.  Seidl,  Analyse  du  discours  de  Démosthène  contre  Androtion. 
Indépendant  et  bon  [Ch.  WeiiigJ.  %  H.  Neuhôfer,  Catalepton,  poésies  atiri- 26 
buées  à  Virgile.  2.  Résultats  acceptables  [F.  VanëkJ.  ^  J.  SafrÀnek,  La 
langue  grecque  aux  gymnases,  étude  historique.  Instructif  [F.  Vanëk].  ^  J.  Pla- 
cer, Remarques  sur  les  phrases  subordonnées  dans  César.  Grande  valeur 
méthodique  [J.  Straica].  %  J.  Zeman,  De  Catane  au  cratère  de  l'Etna.  Se  lit 
facilement  [L.  Brtnichyl.  f  Fr.  Jezdinshy,  Le  goût  antique.  Intéressant.  [Id.]  30 
f  B.  DusÊK,  Les  deux  Rome.  Vise  à  relever  la  Rome  chrétienne  au  détriment 
de  la  Rome  antique.  [Id.].  ^  F.  UOffmeistkr,  Les  ablatifs  nominaux  et  pro- 
nominaux en  -d  en  vieux  lutin.  Bonne  contribution  à  la  grammaire  historique. 
[0.  Hujer].  %  Quelques  épigrammes  de  Martini,  trad.  par  J.  NemeC.  Éloges. 
[R.  E.  Karras].  ^  J.  SedlâGBK,  Analyse  au  point  de  vue  de  la  logique  de  quatre  35 
dialogues  de  Platon.  Éloges.  [J.  C.  Câpek].  ^1[  Echos.  Mentions  sommaires  des 
dernières  fouilUes  archéologiques,  de  livres  récents  et  d'importants  articles 
dans  les  revues  de  philologie  de  l'étranger.  Fr.  Groh. 

40 
HONGRIE 

Rédacteur  général  :  1.  Kont 

45 
Archaeologiai  Értesitô  (Bulletin  archéologique).  Nouv.  sér.  vol.  XXV. 
1905.  1''  fasc.  Divinités  équestres  sur  des  monuments  antiques  dans  les 
pays  du  Danube  [J.  llampel].  Ces  bas-reliefs  se  rattachent  au  culte  de 
Milhra.  Ils  représentent  :  1°  le  héros  défunt  à  cheval,  devant  lui  l'autel  ; 
sous  lui,  l'ennemi  terrassé.  2°  Le  héros  thrace  comme  chasseur  avec  son  «o 
chien.  3»  Le  dieu  thrace  identifié  avec  le  Kabir  et  l'ennemi  terrassé. 
4"  Deux  cavaliers,  l'un  accompagné  d'un  lion  ou  d'un  chien  ;  l'ennemi  ter- 
rassé est  représenté  par  deux  hommes  dont  l'un  on  vie  et  l'autre  mort. 


454  1905.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

5*  Deux  hommes  à  cheval  représentant  les  Dioscures.  6»  Les  Dioscures  avec 
Hélène,  Terra  Mater  ou  Epone.  ^%  2"  fasc.  Ét.u'les  sur  A.lcamène  [A..  Hekler]. 
1»  Le  Hermès  Propylaios  (avec  la  première  photographie  de  la  statue  con- 
servée à  la  glyptolhèqiie  de  Munich).  Description  détaillée  des  monuments 

5  analogues  qui  sont  l'œuvre  d'Alcaïuène,  l'aîné,  qui  florissait  entre  485  et 
^55  avant  J.  Chr.  C'est  le  représentant  le  plus  caractéristique  de  l'école  de 
Paros.  Il  ne  faut  pas  le  confondre  avec  TAlcamène  dont  parlent  Lucien, 
Gicéron  et  Valère  Maxime.  2°  Alcamène,  l'élève  de  Phidias.  Description  des 
monuments  qu'on  lui  attribue  :  La  tête  d'Alhéné  du  Louvre,  la  statue 

10  d'Athéné  au  musée  de  Gherchel,  l'Artemis  do  Dresde,  la  statue  de  femme 
d'Eleusis,  la  tête  d'Athéné  de  la  collection  Disney,  l'Athené  des  Offices  de 
Florence,  f  Relief  représentant  des  divinités  à  cheval,  trouvé  à  Maros- 
Portus.  [J.  Hampel]  Description  détaillée  de  ce  monument  trouvé  non  loin 
de  l'ancien  Apulum  ;  il  e^^t  bien  conservé,  mais  il  est  difficile  de  l'expliquer. 

16  î  M.  ROSBNBERG,  Aeqyptische  Einlage  in  Gold  und  Silbfr  [Mahler].  Impor- 
tant. \  F.  StudniGZKA,  Tropaeum  Trajuni.  Ein  Beilrag  ziir  Kunstgeschichte 
der  Kaiserzeil.  [Finàly]  Contre  Furtwângler.  Précieux.  ^  Chr.  Blinkenberg, 
Archneologische  Studien  [Hampel].  Important.  %  Tombeau  romain  à  Biida- 
keszi  [E.  Mahler].  On  y  a  trouvé  l'inscr.  suivante  :  D(iis)  M(anibus)  Aurélia 

20  Castori  ana  qui  vix-sit  an(nos)  XVII  Matribus  Dii  (An)  r(elins)  Juventianus. 
^1f  3«  fasc.  Le  Limes  de  l'empire  romain  en  Pannonie  [B.  Kuzsinszky  et  G. 
Finâiy].  Les  études  sur  le  Limes  sont  activement  poussées  eu  Allemagne, 
en  Autriche  et  en  Roumanie.  La  Hongrie  seule  est  en  retard.  Il  faudrait 
examiner  une  frontière  de  500  km.  de  longueur  avec  50  castra.  LaGommis- 

26  sion  du  Limes  devrait  être  en  rapport  avec  la  Commission  des  monuments 
hongrois.  ^  Nouvelles  inscr.  romaines  de  Dunapentele  [E.  Mahler].  Dans 
les  environs  de  Dunapentele,  à  Oereghegy,  on  a  trouvé  34  pierres  avec 
inscr.  qui  sont  au  Musée  national.  Les  inscr.  les  plus  importantes  sont  : 
1»  Imperator  Gaesar  M;ircus  Opellius  Severus   Macrinus    Plus  Augustus 

30  consul  proconsul  tribunicia  potestate  et  Marcus  Opellius  Diadumenianus 
nobilissimus  Gaesar  vias  et  pontes  vetustate  corruptas  restituerunt  curam 
agente...  2»  Imperator  Gaesar  Marcus  Aurelius  Gommodus  Anloninus 
Augustus  Plus  Sarmaticus  Germanicus  pontifex  maximus  tribunicia  potestate 
VI  imperator,   IV  consul,  IV   pater  patrine  ripam  omnem  burgis  a  solo 

35  exstructis  item  praesidiis  per  loca  opportuna  ad  clandeslinos  lalrunculo- 
rum  transitus  oppositis  munivit  per  L(ucium)  Gornelium  Felicem  Plotia- 
num  legatum  pro  praetore.  Suivent  13  inscriptions  funéraires.  ^  M.  Golli- 
GNON,  Lysippe  [A.  liekler].  Excellent;  critiques  de  détail;  l'auteur  a  tort 
d'accepter  l'opinion  de  HomoUe  sur  la  statue  d'Agis  et  celle  de  S.  Reinach 

40  sur  les  types  féminins  de  Lysippe.  ft  ^e  fasc.  Le  premier  Congrès  archéo- 
logique d'Athènes  [J.  Hampel].  G.  r.  très  détaillé.  ^  Alcamène,  disciple  de 
Phidias.  [A.  Hekler].  Alcamène  n'a  pas  seulement  développé  et  agrandi 
l'art  de  Phidias,  il  a  aussi  créé.  Il  a  fait  ressortir  la  valeur  individuelle  de 
l'homme,  le  charme  de  la  femme;  il  a  opposé  aux  statues  solennelles  et 

«  rigides  d'Agoracritos  un  art  plus  simple  et  plus  charmant,  dout  l'expression 
la  plus  typique  est  la  Vénus  de  Gnide.  Il  y  a  entre  lui  et  Polyclète  le 
même  rapport  qu'entre  André  Pisamo  et  Giotto.  Il  a  également  enrichi  le 
style  par  l'arrangement  des  plis  du  vêtement.  Ses  œuvres  agissent  parleur 
simplicité  ;  chez  lui,  il  y  a  encore  harmonie  entre  le  siyle  et  la  nature.  ^^ 

60  5»  fasc.  Ne  contient  que  des  articles  sur  les  antiquités  nationales  hon- 
groises. L   KONT. 

Egyetemes  Philologiai  Kôzlony,  1905.  T.  XXIX.  1"  fasc.  Le  système 
de  la  philologie  classique  [R.  VàriJ.  Suite  en  mai.  Passe  en  revue  les  diffe- 


EGYETEMES  PHILOLOGIAI  KÔZLÔNY.  185 

rents  essais  faits  depuis  Wolf  pour  définir  le  domaine  de  la  philologie 
classique,  expose  ses  vues  et  donne  comme  conclusion  la   classification 
suivante  :  I.  Disciplines  accessoires  :  a)  Géographie  politique  des  Grecs  et 
des  Romains;   b)  Chronologie.    II.   Disciplines  servant  d'introduction:  a) 
Littérature,   b)  monuments  artistiques.  III.   Disciplines    intermédiaires  :  5 
Linguistique.   IV.  Disciplines  principales  ou  psychologiques  :  a)  Religion 
et  philosophie,  b)  institutions  sociales,  c)  histoire,  d)  science  de  l'art  et  de 
la  littérature.  %  Analecta  quaedam  ad  Glossarium  mediae  et  inflmae  Lati- 
nitatis  regni  Hungariae   [D.  Vértesy].  Ajoute  au   Glo.ssaire  des  vocable? 
tirés  du  Dictionnaire  de  Pâriz  Pàpai  et  de  la  Chronique  latine  de  l'Anonyme  lO 
du  roi  Bêla.  %  De  conjecturis  a  Geyza  Keczero  de  Lipocz  ad  Euripidem 
factis  [A.  Fôrster].   Reproche  d'incompétence  et  de  mauvais  style  latin.  ^ 
I.  Hbgbdus,    Poèmes  de  Bacchylide   [G.  SarudyJ.  Texte  grec  et  trad.  hon- 
groise en  vers.  Eloge,  mais  il  y  a  irop  de  fautes  d'imrression.  f  G.  Haczî- 
DAKISZ,    'A)caSritJ.etxà     àvaYvwcr[iaTa    (V.  Pecz]     Eloges.  ^  F.  SteffENS,  16 
Lateiu.  Palaengraphie  [R.  Vàri].   Eloge.  ^    G.    BoiSSiER,    Tacite    [B.    InczeJ. 
Important.  If  F.  Cumont,    The  mysteries  of  Mithra  [L.  KropfJ.  A  utilisé  les 
travaux  hongrois,  y^  2»  fa  se.   La  formation   du   comparatif  en  grec  [F. 
Gérées].  Etude    de   philologie  comparée.  ^  ApâjAaTa  àvSpeta  xa\  y^vaixeia  [G. 
Hornyânszky].  Contre  un  passage  de  l'ouvrage  de  Reich  :  Der  Mimus.  En  20 
s'appuyant    sur  Aristophane  (Thesmoph.    198),  il   prouve  que  les  Spâfiaxa 
àvSpeîa  étaient  des  pièces  où  le  rôle   du  protagoniste  était  tenu  par   un 
homme  et  les  ôpâtxaxa  Ywacxeîa  celles  où  ce  rôle  était  tenu  par  une  femme, 
f  A.  SpniNGER,    Uandbuch  der  Kunslgeschichte .  I.  Das  AUerlum  remanié  par 
MiGHAELiS   [N.  Là>ig].    Le  guide  le   plus  sûr.  ^   F.  Solmsen,    Inscriptiones  iS 
graecae  ad  inlusirandas   dialectos   selectae   [R.    Vàri].  Utile.    \%   3'  fasc.    La 
jeunesse  de    Properce    [G.    Némethy].    Chapitre   détaché   d'un   livre   sur 
l'Elégie  romaine.  Retrace,  d'après  l'œuvre  du  poète,   sa  vie  jusqu'à   sa 
liaison  avec  Cynthie.  \   Les  Litlerae  Bellerophontis  et  la  littérature  sémi- 
tique [S.  Osztern].  Cit*-  plusieurs  analogies  dans  les  littératures  hébraïque  30 
et  arabe  où  le  porteur  d'une  lettre  cause  sa  propre  pt^rte.  U  V.    Pecz, 
Lexique    des    Antiquités    grecques    et   romaines    [J.  Schmidt].    Suite    dans    le 
4*  fasc.  Ces  deux  volumes  forment   la  publication   philologique  la  plus 
importante  de  ces  dernières  années.  Le  critique  passe  en  revue,  d'abord, 
les  nombreux  collaborateurs  et  caractérise  leur  genre  de  travail,  ensuite  il  35 
relève  (p.  302-328)  les  bévues  et  les  lacunes.  \  A.    Mûller,  Aesthetischer 
Kommentar  zu  den    Tragôdien  des  Sophokles  [L.  LosoncziJ.  Bien  écrit  et  au 
courant.  ^^  4°  fasc.  Le  texte  grec  du  Nouveau  Testament  fj.  Erdô.s].  Suite 
dans  le  6*  fasc.  Fait  connaître  1<  s  différents  manuscrits,  explique  la  raison 
des  changements  qu'ils  ont   subis  et  expose  la  question  chronologique.  ^  40 
Une  facétie  de   Na^reddin-Lodja  et  une  poésie  grecque  moderne  [D.  Vér- 
tesy]. Comparaison  entre   la  facétie   d'où  le  poète  hongrois  Jean  Arany 
aurait  tire  sa  poésie  :  Le  rossignol,  et  le  morceau  de  Théodore  Orphanide  : 
Tb  XâXri[Ji.a  xou    xoûxoy.  %   Ch.     HUELSEN,    Die   Ausgrabungen   auf  dem   Forum 
Romanum  ;  D.  VaGLIERI  :   Gli  scavi  receuli  nel  Foro  Romano  ;  Ch.  Hqelsen,  45 
Das  Forum  Romanvm  ;   E.  Petersen,    Comitium.  Rostra.  Grab  des  Romnlus  ; 
R.    Thiele,    Das   Forum   Romanum;   A.    ZaGHER,   Ramais  Kunststàtte  ;  H. 
HOLTZINGER,    Die  Ruinen   Roms;    W.  AMBUING,    Die  Antiken-Sammlungen  ; 
Th.  v.  Sgheffer,    Die  Umgebung  [FiiiàlyJ.  Rendront  de  boi  s  services  aux 
voyageurs.  ^  E.  Drekup,    Homer  [Horuyàuszkyj.  Embrasse  beaucoup  plus  50 
que   le    titre   ne    promet.  ^    G.     Szigeti,   Une  source  grecque  de  l'histoire  de 
Hongrie.   Chalconiylas  [Darko].    Intéressant.  ^^  5»   fasc.  Les  origines  de  la 
religion  grecque  [G.  HornyànszkyJ.  Suite  dans  le  8*  fasc.  Discussion  serrée 


156  1905.    —    AUTRICHE-HONGRIE. 

du  travail  de  Kerne  :  Ûber  die  Anfaage  der  hellenischen  Religion.  Relation 
entre  le  culte  des  morts  et  le  fétichisme.  ^  D.  Vértesy,  Les  poésies  de  Théo- 
crite.  Trad.  en  vers  avec  des  notes  [Csengeri],  Peu  réussie.  ^  S.  SziLÂOYr. 
Morceaux  choisis  du  rhéleur  Priacos.  Trad.  hongroise  [Kertisz].  Faible.  % 
5  H.  DiBLS  et  W.  SCHUBART,  Didymi  de.  Demoslhene  commenta  ctim  Anonymi  in 
Aristocrateam  lexico  [Vâri].  Éloge.  t1[  6°  et  7^  fasc.  Corrections  au  texte  de 
Tibulle  [G.  Némelhy].  (^es  corrections  peuvent  être  consultées  par  ceux  qui 
ne  savent  pas  le  hongrois  dans  rédition  critique  de  Tibulle  qui  a  paru 
sous  ce  titre  :  Albii  TibuUi  Carmina.  Accedunt  Sulpiciae  Elegidiu  (1905)  dans 

to  les  :  Editiones  criticae  de  l'Acadéraie  hongroise,  f  J.  Viétorisz,  Les  Églogues 
de  Virgile.  Trad.  en  vers  [Heményi].  Réussie.  ^  G.  Némethy,  A.  Persii  Flacci 
satirae  [Pruzsinszky].  Éloge;  aurait  dû  consulter  également  l'édition  de 
Perreau,  t  La  littérature  philologique  hongroise  en  1904.  Avec  l'indication 
des  comptes-rendus  sur  les  ouvrages  les  plus  importants  1  A.  Hellebrant]. 

16  Liste  de  tous  les  livres,  articles  et  notices  concernant  les  langues  et  les 
littératures  de  tous  les  peuples.  2748  numéros,  ff  8«  fasc.  Les  sujets  de  la 
sculpture  antique  [E.  Reményi].  Distingue  quatre  groupes  :  l'homme,  les 
animaux,  les  personnifications  ailées  et  les  figures  fantaisistes.  ^  J.  Heresi, 
La  Pharsale  de  Lucain  [Simai].  N'offre  que  des  matériaux.  %  V.  Gardthauskn, 

20  Sammlung  und  Cataloge  griechischer  H andschriften  [Vâri|.  Rendra  ses  services. 
%  A.  BoTH,  Les  hymnes  grecs  [SzaboJ.  Sans  valeur.  %\  9»  fasc.  La  division  en 
livres  de  l'édition  d'Archiloque  faite  à  Alexandrie  [E.  Kallos].  Avec  l'aide 
des  citations  chez  les  grammairiens,  on  peut  reconstruire  ainsi  cette  divi- 
sion   :   Tetrametra  avec   un    appendice    (asynarteti),   Trimetra,  Epodioï, 

25  Elegeïa,  lobakchoï.  ^  Sur  l'histoire  de  hi  civilisation  grecque,  principalement 
au  point  de  vue  hongrois).  (G.  Hornyânszky].  Suite  dans  le  10»  fasc.  On  a 
trop  sacrifié  jusqu'ici  à  l'histoire  politique  au  détriment  de  l'histoire  de  la 
civilisation.  Même  dans  l'Encyclopédie  de  Bôckh  il  y  a  des  lacunes  regret- 
tables sous  ce  rapport.  Critique  de  l'Histoire  de  la  civilisation  de  Burckhardt 

30  et  du  Lexique  des  antiquités  grecques  et  latines  de  Guillaume  Pecz.  A 
côté  de  l'histoire  de  ce  Lexique,  il  faudrait  maintenant  rédiger  un  Lexique 
de  l'histoire  de  la  civilisation  grecque  et  romaine.  \  G.  Némbthy,  Albii 
Tibulli  carmina  [1.  Hegediis].  Important;  contribution  à- la  sémantique;  cri- 
tiques de  détail,  f  S.  NaGY,  Lettres  morales  de   Sénèque  [B.  Ificze].    Pour  les 

36  élèves.  ^  L.  SUHAJDA,  L'ancienne  Rome  [Finâly].  Bref  et  clair,  f^  10*  fasc.  Les 
idées  d'Aristote  sur  la  musique  [L.  Karl].  D'après  Gevaert  et  Vollgraf. 
Les  problèmes  musicaux  d'Aristote.  ^  J.  BaRGZA  et  J.  SoÔS,  Aulu-Gelle. 
Noctes  Ailicae.  Trad.  hongroise  [J.  Bàn].  Première  traduction  hongroise. 
L'introduction  est  absurde,  la  traduction  fourmille  de  fautes.  \  De  Sangtis- 

40  Gipolla-FraTI,  Inventoria  dei  codici  superslili  greci  e  latini  antichi  delta  biblio- 
teca  nazionale  di  Torino  [Vâri].  Montre  la  grande  perte  que  la  science  a  faite 
par  l'incendie  de  la  bibliothèque,  t  N.  Wegklein,  Studien  zur  Ilias  [Endrei]. 
Bon.  ^  E.  Kaposy,  Les  arts  chez  les  Grecs  [N  Lâug].  Pour  les  élèves.  ^ 
F.  MiKLÔs,  Praxitèle  [N.  Lâng].  Du  soin  ;  bon  pour  les  léèves.  f  J.  Grosz, 
Sisilien  im  Altertum  und  in  der  Gegenwart  [N.  Lâng].  Impressions  de  voyage. 

I.  KONT. 


ANNALES    DE    LA   SOCIÉTÉ    d'aRGHÉOLOGIE   DE    BRUXELLES.      157 

BELGIQUE 

Rédacteur  général  :  Alphonse  Roersch. 

Académie  royale  de  Belgique.  Bulletins  de  la  classe  des  lettres 
et  des  sciences  morales  et  politiques.  1905.  N<"  1,  2  et  3.  Remarques 
critiques  sur  les  œuvres  philosophiques  d'Ai)uiée.  5«  et  6"   séries.   [Paul  lO 
Thomas].  Étudie  un  certain  nombre  de   passages  des  De  deo  Socratis, 
Asclepius,  de  Platoue  et  eius  dogmate,  de  Mundo.  t  N»  /i.  Le  gouvernement 
de  Cappadoce  sous  les  Flaviens  [Fr.  Cumont].  Version  grecque,  inédite,  de 
deux  dédicaces  à  C.  Julius  Polemaenus,  légat  de  Cappadoce  et  Galatie, 
découvertes  à  Éphèse  en  1892-93,  texte  latin  et  commentaire.  Il  semble  que  15 
Vespasien  plaça,  en  70,  les  gouvernements  de  G.  et  G.  et  leurs  dtipendances 
aux  mains  d'un  seul  légat.  A  quelle  classe  appartenait  le  gouverneur  de 
ces  provinces  à  l'époque  de  leur  réunion  (70-114  après  Jésus-Christ).  Erreur 
de  Suétone,  Vespasien  8.  Quand  la  Cilicie  devint-elle  province  impériale. 
tlî  N"  6.  La  destruction  de  Nicopolis  en  499  après  J.-G.  [Fr.  GumontJ.  D'après  lo 
un  ensemble  de  témoignages  et  la  chrouique  syriaque  attribuée  à  Josué  le 
Stylite  ;  épisode  de  la  décadence  de  TAsie-Mineure.  En  septembre  499,  un 
épouvantable  cataclysme  ravagea  le  Pont  et  l'Arménie.  %  Les  Athéniens  à 
l'Ecclésie  [Alpf.  WillemsJ.  A  l'ecclésie,  les  Athéniens  étaient  assis  par  terre 
à  côté  de  leurs  bâtons  allongés  sur  le  roc.  Seuls,  les  prytanes  disposaient  25 
de  quelques  bancs  creusés  dans  la  pierre.  L'habitude  de  s'asseoir  sur  le  sol 
était  beaucoup  plus  générale  qu'on  ne  le  suppose. 

Analecta  Bollandiana.  T.  XXIV,  1903.  Fasc.  1.  DOM  Leclercq,  L'Afrique 
chrétienne;  —  Les  martyrs,  111  Julien  l'Apostat  [H.  D  J.  L'auteur  donne  de 
nouvelles  preuves  de  la  grande  facilité  d'assimilation  qui  distingue  son  30 
talent,  mais  a  tranché  un  peu  rapidement  des  questions  qui  exigent  de 
longues  réflexions.  ^  Mélanges  Boissier  [H.  D.j.  Examen  des  mémoires  tou- 
chant à  la  littérature  chrétienne.  La  trad.  latine  du  prénom  du  vénérable 
académicien  est  bien  moderne  ;  Gasto  était  inconnu  à  nos  pères  qui  disaient  : 
Vedastes.  %\  Fasc.  2.  Catalogus  codicum  hagiographicorum  graecorum  35 
bibliothecae  D.  Marci  Venetiarum  [Hipp.  Delehaye].  f1[  Fasc.  3.  AuG. 
AUDOLLKNT,  Carthage  romaine  [H.  D.].  Plein  do.  netteté  et  de  vie.  ^f  Fasc.  4. 
H.  Grégoire,  Saints  jumeaux  et  dieux  cavaliers  [H.  D.].  L'inexpérience  de 
l'auteur  se  trahit  en  plus  d'un  endroit. 

Annales  de  l'Académie  royale   d'archéologie   de   Belgique.   LVII,  4U 
5'  série,  t.  Vil  (1905).  l"'  et  2»  livr.  Un  oculiste  gallo-romain  [A.  Blomme]. 
Description  détaillée  d'une  trousse  d'oculiste,  de  la  fin  du  ni«  siècle,  déposée 
au  Musée  du  Puy  et  découverte  à  Fonvielle  (Saint-Privat,  Haute-Loire), 
en  1864. 

Annales   du  cercle  archéologique  d'Enghien.   T.  VI,    1995.   3'^   livr.  is 
Découverte  d'antiquités  romaines  et  gallo-romaines  à  Gastre-la-Ghaussée 
(Brabant)  [G.  Cumont].  Topographie,  trouvailles,  monnaies. 

Annales  de  la  Société  d'Archéologie  de  Bruxelles.  T.  XIX,  1905. 
Liv.  1  et  2.  Grand  vase  en  verre  avec  sigle  ayant  fait  office  d'  «  olla  »  ciné- 
raire, trouvé  près  de  Mons  (Belgique)  [E.  Hublard].  Description  d'une  50 
ampulla  de  grande  dimension.  ^  Vestiges  des  âges  anciens  aux  environs 
de  Couvin.  II.  Vestiges  de  l'occupation  du  sol  par  les  Belgo-Romains  et 
par  les  Francs  [E.  MaillieuxJ.  Objets  divers.  ^  Monnaies  trouvées  à  Assche- 


158  1905.   —  BELGIQUE. 

la-Chaussée  (Brabanl)  [G.  Cumont].  Monnaies  romaines  trouvées  pendant 
une  longue  série  d'années,  au  lieu  dit  Kalkoven  ;  98  numéros,  ^  Intaille 
romaine  trouvée  à  Assche  [G.  Cumont].  Trouvée  dans  un  puits  de  l'époque 
romaine  à  Kalkoven  ;  Mars  Victor.  ^  Rapport  général  sur  les  recherches  et 

5  les  fouilles  exécutées  par  la  Société  pendant  l'exercice  1903.  Découvert'!  de 
monnaies  romaines  à  Wercken-lez-Dixmude  (Flandre  occidentale).  Etablis- 
sement belgo-romain  à  Tourneppe  (Brabant),  au  lieu  dit  Meigemheyde.  Le 
Titelberg  (mont  Titus)  à  Pétange  (Luxembourg).  Cimetière  belgo-romain  à 
FontenolUe  (Luxembourg).  Notices  détaillées  sur  ces  fouilles,  avec  plans 

10  et  illustrations.  %  Les  fouilles  de  Tinos  [H.  Demoulin].  Tinos  et  le  sanc- 
tuaire de  la  Panagia  Evangelistria,  à  l'époque  contemporaine.  Le  sanctuaire 
de  Poséidon,  dans  l'antiquité.  Son  emplacement  Résultat  des  fouilles  de 
l'auteur.  Description  des  temples  de  Poséidon  et  d'Amphitrite.  L'eiédre.  Le 
portique,  parallèle  au  rivage,  mesurant  170  mètres  x  15.  Inscr.  Résumé  de 

•6  l'histoire  de  Tinos.  ^  Jarre  belgo-romaine  découverte  à  Boitstort,  mal  1904. 
[Ch.  FiévezJ.  ^  Monnaie  romaine  trouvée  à  Genval  [G.  G.J.  ^^  Livr.  3  et  4. 
Une  serrure  belgo-romaine  [L.  Vanderkelen-Dufour].  Restauration  et  des- 
cription d'une  serrure  découverte  dans  la  villa  de  l'Hosté.  ^  L'Hosté, 
villa  belgo-romaine,  à  Basse-Wavre  [Ch.  Dens  et  J.  PoilsJ.  Fouilles  de  1904 

20  ayant  amené  la  découverte  d'une  villa  urbana,  très  importante,  dans  son 
intégrité.  Nombreux  objets,  f  L<s  marbres  rencontrés  dans  la  villa  belgo- 
romaine  de  Basse- Wavre  [X.  Stainier].  Marbres  belges,  marbres  exotiques. 
^  Nomenclature  des  pièces  romaines  trouvées  à  Manage  en  1899  [Ch.  Fon- 
taine]. 253  pièces,  enfouies  sous  le  règne  de  Sévère  Alexandre    ^  Monnaies 

26  trouvées  aux  environs  de  Niuive  (collections  de  M.  E.  Dedeyn)  [G.  Cumont]. 
M.  romaines  d'or,  d'argent  et  de  bronze. 

Bulletin  bibliographique  et  pédagogique  du  Musée  belge.  Revue 
de  philologie  classique.  T.  IX  (1905).  N"  1.  Annibal  dans  les  Alpes 
[Léon  Halkin].  Examen  de  qqs  publications  récentes  relatives  à  la  route 

30  suivie  par  Annibal  dans  sa  traversée  des  Alpes.  ^  P.  Degharmb,  La  critique 
des  traditions  religieuses  ches  les  Grecs  [E.  Remy].  Condense  les  conclusions 
générales  d'un  grand  nombre  de  monographies  et  néglige  les  discussions 
sur  les  points  particuliers.  ^  R.  Kuehner  et  B.  Gerth,  Aunfûhrliche  Gram- 
malik  der  griech.  Sprache,  '2'«''  Th.  Satzlehre  II  [J.  P.  W.].  Edition  refondue 

3B  d'un  manuel  qui  continuera  d'être  le  livre  de  chevet  de  tous  les  hellénistes. 
^  P.  CrOUZBT,  Grammaire  latine,  simple  et  complète  ;  P.  Qrouzet  et  G. 
Bbrthbt,  Méthode  latine  et  exercices  ilhistrés  [F.  Masoin]  La  perfection  du 
genre.  H  Ed.  Cuq,  Les  institutions  juridiques  des  Romains,  I.  [J.  Willems]. 
Haute  valeur  scientifique.  ^  Th.  Mommsen,  Gesammelie  Schriften,  I.  Abt.  I. 

*^  [J.  P.  Waltzing].  L'héritage  scientifique  du  maître  est  en  bonnes  mains. 
If  S.  Rbinagh,  Répertoire  de  la  statuaire  grecque  et  romaine,  t.  III  [Ad.  de 
Ceuleneer).  D'une  utilité  inappréciable,  tlf  N»  2.  J.  E.  Dbmarteau,  L'Ardenne 
belgo-romaine  [Halkin].  Véritable  monument  élevé  à  la  gloire  de  l'Ardenne. 
^    F.  WiPPRECHT,  Zur   Entwicktlung   der  rationalistischen    Mylhendeulung   bei 

*6  den  Grifchen,  I  [idj.  Rp.  très  favorable.  \  E.  CÉzaRD,  La  prosodie  latine 
simplifiée  et  expliquée;  [id].  Très  recommandable.  1[  Alb.  Collignon,  Pétrone 
en  France  [J.  P.  Waltzing].  Elogieux.  %  F.  Romarino,  Le  satire  di  A. 
f'ersio  ;  Id.,  De  duobus  Persii  codicibus  [J.  P.  Waltzing].  Travaux  très  neufs, 
commentaire  substantiel,  clair  et  sobre.  ^  J.  Sghrijnbn,  Schets  der  romeinsche 

50  publieke  Aniiquiieiten  [Halkin].  Personnel  et  de  valeur  incontestable,  mais 
trop  érudit  pour  l'enseignement  secondaire.  \  G.  IIowe,  Fasti  sacerdolum 
P.  R.  publicorum  [J .  P.  Waltzing].  Contribution  importante  à  l'étude  des 
sacerdoces   romains.    ^^    N"   3.    L.    Pautigny,  Justin,    Apologies    [J.    P. 


BULLETIN   BIBLIOGRAPHIQUE   DU  MUSÉE  BELGE.  159 

Waltzing].  L'introduction  est  précise  et  sobre,  la  trad.  exacte,  élégante  et 
claire;  le  texte  sauf  sur  quelques  points  est  conforme  à  celui  de  Krueger. 
^  S.  GONSOLi,  A.  Pevsii  Flacci  Saturarum  liber  [J.  P.  W.].  Œuvre  de  synthèse, 
OÙ  sont  classés  bien  clairement  et  d'une  manière  complète  tous  les  travaux 
des  devanciers,  t  Victor  Chapot,  La  province  proconsulaire  d'Asie  [HalkinJ.  5 
Très  intéressant.  ^  G.  WiSSOWa,  GesammeUe  Abhandlungen  zw  rôm.  Religions- 
uud  Stadlgeschichle  [J.  P.  Waltzing].  Eloges.  ^  Ch.  Boulen,  Ambiorix  et 
Aduatica  [A.d.  De  Ceuleneer].  Il  semble  prématuré  de  conclure  qu'Aduatica 
soit  Juliers  dans  la  vallée  de  la  Roer,  mais  l'auteur  prouve  parfaitement 
qu'il  ne  peut  être  question  de  Tongres.  ^  E.  Fabrigius,  Die  Besitzname  10 
Badens  durch  die  Roemer  [J.  P.'W.J.  Favorable.  %  Em.  Costa,  Corso  di  storia 
del  diriito  romano  [Halkin].  De  très  grande  valeur,  f^  N"»  4  et  5.  Carra  db 
Vaux,  Eirusca  [L.  delà  Vallée  Poussin].  Ingénieux  et  intéressant,  mais 
réserves  à  formuler.  \  Victor  Chapot,  Les  iesiinées  de  l'Hellénisme  au  delà 
de  VEuphrate  [Halkin].  Excellent.  \  G.  "W.  Pasghal,  >1  sludy  of  Quintus  of  K 
iimyvna  [id].  Résultats  nouveaux,  dissertation  claire  et  méthodique.  ^ 
GrebnidGB  et  Clay,  Sources  for  roman  history,  b.-C.  135-70  ;  GrbBNIDGE,  A 
history  of  Rome  during  Ihe  later  republic  and  early  principale  [idj.  Volumes 
des  plus  recommandables.  ^  Frid.  Marx,  C.  Lucili  carminum  reliquiae,  I  [J. 
Hansenne].  Contient  les  prolégomènes,  le  texte  avec  l'apparat  critique  et  20 
des  index  détaillés;  étude  approfondie  et  excellente.  1[  G.  Jagqu(net, 
Anthologie  des  poêles  latins  [J.  P.  W.].  Elogieux.  \  Fr.  KOEPP,  Die  Roemer  in 
Deuischland  [J.  P.  W.].  Bel  ouvrage,  élaboré  avec  une  compétence  toute 
particulière.  ^\  N»  6.  Edm.  Courbaud,  Oeuvres  de  Cice'ron,  de  oratore  lib.  I 
[J.  P.  W.].  Très  recommandable  ;  les  notes  ont  plu  au  rp.  par  la  sobriété  25 
élégante  avec  laquelle  toutes  les  solutions  sont  données  ou  indiquées  et 
par  le  goût  qui  s'y  révèle.  ^  W.  Sghughardt,  Die  Gleichnisse  in  Virgils 
Aeneis  [M.  Delhaxhe].  Statistiques  minutieuses  et  exactes  ;  étude  technique 
à  laquelle  il  ne  manque  rien.  %  Aug.  Audollent,  Defixionum  tabellae 
[Faider].  Le  rp.  précise  le  sens  de  la  defixio,  detestatio,  devotio  ;  il  fait  30 
connaître  le  contenu  de  l'ouvrage  et  en  fait  le  plus  grand  éloge.  \  Fr. 
Franzisz,  Bayern  zur  Hoemerzeit  [H.  Van  de  Weerd].  Bel  ouvrage,  travail 
de  vulgarisation  et  de  condensation.  ^  Y.  Messeksghmidt,  Die  Heltiter  [E. 
Remy].  A  recommander  chaudement.  W  N»  7.  F,  JaGoby,  Das  marmor 
Parium  [H.  Francotte].  Texte  établi  avec  le  plus  grand  soin  et  une  précision  36 
minutieuse  ;  commentaire  des  plus  intéressants.^  Max  Nibdebmann,  Spécimen 
d'un  précis  de  phonétique  historique  du  latin  [G.  Charlier].  Excellent  ;  mais  peui- 
être  au-dessus  de  la  portée  des  élèves  de  l'enseignement  secondaire,  t  Ed.  db 
JONGE,  Les  clausules  métriques  dans  saint  Cyprien  [J.  P,  W.].  L'auteur  a 
envisagé  sou  sujet  sous  toutes  ses  faces  et  est  parfaitement  au  courant;  40 
beaucoup  d'observations  intéressantes  et  neuves.  ^  U.  de  la  Ville  de 
MiRMONT,  La  jeunesse  WOvide  [A.  Simonon].  Étude  fouillée  et  complète.  ^ 
M.  ZeGH,  Le  régime  agraire  de  la  République  romaine  [Halkin].  Travail  erudit, 
pénétrant  et  sagace.  f  Otto  Hirschfbld,  Die  kaiserlichen  Verwaltungs- 
benmten  bis  auf  Dioklelian  [J.  P.  Walizing].  Cette  seconde  édition  a  été  mise  45 
à  jour  d'une  manière  magistrale  et  avec  une  science  consommée,  t  D.  Mar- 
tin, Le  tribunal  des  Centumvirs  [Halkin].  Résultats  originaux.  %  Sam.  Dill, 
Roman  sociely  j'rom  Nero  lo  Marcus  Aurelius  [J.  P.  "W.  |.  Bien  que  l'auteur  ne 
soit  pas  au  courant  des  dernières  découvertes  ni  des  publications  récentes, 
son  livre  a  de  la  valeur  et  est  fort  intéressant,  f  H.  Van  db  Weerd,  Etude  60 
historique  sur  deux  légions  romaines  du  Bas-Danube,  1*^  fasc.  [J.  P.  W.].  Étude 
complète  sur  la  VI  M^icedonica,  faite  avec  un  soin  et  une  méthode  irrépro- 
chables; la  Section  IV»  (les  camps  et  l'histoire)  forme  un  chapitre  des  plus 


160  1905.    —   BELGIQUE. 

importants  de  l'histoire  militaire  de  Rome,  t  F-  Staehblin,  Der  Antisemi- 
tismus  des  Altertums  [J.  P.  W.j.  Fort  savant  et  d'une  lecture  facile.  ^  P. 
AltenhOven,  Quatre  hat-angues  de  Démnsthène  [J.  P.  W.].  Plan  bien  conçu 
et  bien  réalisé.  \^  N"  8.  Gh.  Vellay,  Le  culte  et  les  fêles  d'' Adonis   Thammouz 

5  duns  l'Orient  antique  fE.  Remy].  Le  plan  n'est  pas  logique,  la  bibliographie 
laisse  beaucoup  à  désirer,  Fauteur  manque  de  critique.  ^  G.  Némethy, 
Albii  Tibulli  carmina[J.  P.  W.].  L'ordre  nouveau  suivi  par  l'auteur  ne  doit 
pas  ètreapprouvé  ;  le  commentaire,  très  long,  rendra  service.  ^  J.  Candbl, 
De  clausulis  a  Sedulio  in  eis  libris   qui  inscrib.   paschale  opus  adhibitis  [J.  II u- 

*0  baux].  Excellent  travail.  î  A.  ChudzinSKi,  Staatseinrichtungen  des  roemischen 
Kaiserreichs  [J.  P.  Waltzing].  Élogieux.  t  Joh.  Oehler,  Zum  griecli.  Vei-eins- 
wesen  [J.  P.  Waltzing].  Rendra  de  grands  services,  f  Aem.  Espérandieu, 
Signacula  medicorwn  oculariorum  [J.  P.  Waltzing].  Excellent.  ^  V.  Gardt- 
hausen,  Augustus  und  seine  Zeit  [J.  P.  W.].  Tableau  complet;  œuvre  d'ériidit, 

*6  d'archéologue  et  d'historien.  ^  G.  M.  KaUFMvnn,  Handbuch  der  christlichen 
Archaeologie  [J.  P.  W.J.  Envisage,  pour  la  première  fois,  dans  leur 
ensemble  et  dans  un  ordre  systématique,  suivant  un  plan  bien  proportionné 
les  antiquités  chrétiennes;  aucune  question  importante  n'est  omise.  % 
Camille  Gaspar,   Olympia  [Alph.  Roersch].  Savant,  substantiel  et  concis. 

80  T[  H.  Bremond,  Le  charme  d'Athènes  [L.  Mallinger].  Très  original.  \  E.  G. 
Marchand,  Greek  reader  [J.  P.  W.].  Bien  fait,  mais  pourquoi  l'auteur  a-l-il 
modifié  le  plan  de  la  chrestomathie  de  Wilaraowitz  dont  son  livre  n'est 
qu'une  adaptation.  ^1[  N°  9.  Rud.  Pehl,  De  Gra^corum  medicis  publicis  [Th. 
Lefort].  Étude  faite  surtout  d'après  les  inscr.  et  les  papyrus;  nombreuses 

2^  critiques  sur  le  plan  du  chapitre  !•'.  \  Kud.  Schubert,  Untersuchungen  ilber 
die  Quellen  sur  Geschichte  Philipps  II  von  Makednnien  [H.  Francotte].  Clarté, 
précision  et  agrément.  %  K.  Sghodorf,  Beitrdge  zur  genaiceren  Kenniniss  der 
attischen  G erichtssprache  aus  den  zehn  Redner  [Henri  Francotte].  Fort  utile  et 
bien  fait.  Toutefois,  une  étude  de  ce  genre  ne  peut  donner  que  des  résultats 

30  incomplets  et  provisoires  ;  il  faudrait  aussi  étudier  le  sens  des  termes  juri- 
diques d'après  les  inscr.  %  Commenlationes  philologae  in  honor.  Joh.  Paulson 
[J.  P.  W.].  Remarquable;  mais  il  est  dommage  qu'une  partie  des  auteurs 
se  soient  servis  d'une  langue  dont  ils  ne  peuvent  supposer  la  connaissance 
chez  la  plupart  des  philologues,  f  Tr^insactions  and  proceedings  of  Ihe  american 

m  philological  association  [J.  P.  W.].  Intéressant  et  varié.  ^  N.  IIohlwein,  La 
papyrologie  grecque  [J .  P.  W.].  Utile  et  complet.  ^  F.  LutkrbaGHER,  Der 
Prodigienglaube  und  Prodigienstil  der  Borner  |E.  Remy].  Très  recommandable, 
surtout  aux  philologues  qui  désirent  interpréter  Cicéron,  Tite-Live,  Tacite. 
^  M.  ScHANZ,  Geschichte  der  rôm.  Literatnr,  t.  III  fj.  P.  Waltzing].  Excellent, 

♦0  tout  a  été  remanié  et  complété.  ^  A.  d'AlèS,  La  théologie  de  TertuUien 
[E.  Remy].  Étude  belle  et  solide,  mais  il  s'en  faut  que  toutes  les  difficultés 
soient  résolues  et  les  obscurités  élucidées,  ff  N*  10.  A.  de  Marchi,  THo- 
Livio  :  passi  scelii  [L.  Ilalkin].  Très  original  et  de  la  plus  grande  valeur,  mais 
le  caractère  de  l'ouvrage  ne  repond  pas  à  sa  destination  scolaire.  \  J.  Har- 

45  TBLUST,  De  dictione  Macropedii  [Alpf.  Robrsch].   Dissertation  instructive, 
d'une  érudition  précise  et  sûre.  <|  Iw.  Mûller,  K.  F.  von  Naegelsbach's  latei- 
nische  Stilisiik  [J.  P.  Waltzing].  Cette  9»  éd.  est  très  précieuse  ;  les  additions 
sont  tirées  surtout  des  auteurs  archaïques,  des  poètes,  et  des  écrivains  post 
classiques.  %  G.  Boissier,  La  conjuration  de  Catilina  |J.  P.  W.].  Renouvelle 

60  le  sujet  et  est  destiné  à  devenir  classique,  t  E.  Grapin,  Eusèbe,  histoire 
ecclésiastique,  livres  I-IV  [J.  P.  W.]  la  traduction  est  aussi  brillante  que 
possible,  le  texte  est  celui  d'Ed.  Schwartz.  %  II.  B.  Wright,  The  campaign  of 
Plataea  [H.  F.].  Utile  et  instructif.  %  T.  R.  Holmes,  Caesar's  conquest  of 


LE   MUSÉE  BELGE.    REVUE   DE   PHILOLOGIE  CLASSIQUE.  161 

Gaul  :  an  hisiorical  narrative  [L.  ll.J.  Coiistilue  le  meilleur  commentaire 
historique  de  l'œuvre  du  César.  %  Les  fouilles  du  Forum.  État  des  derniers 
travaux  de  Boni. 

Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois.  Tome  XXXIV  (1904). 
1"  fasc.  L'Ardenne  belgo-romaiae,  étude  d'histoire  et  d'archéologie  [J.-E.  5 
DemarteauJ.  Longue  étude  comprenant  249  pages,  avec  nombreuses  illus- 
trations, f^  2"  fasc.  Note  sur  une  statuette  en  bronze  de  l'époque  romaine^ 
provenant  de  Tongres  et  conservée  au  Musée  de  Leyde  [L.  Renard].  Spéci- 
men remarquable  de  représentation  ithyphallique,  provenant  d'Italie. 

Bulletin  des  Musées  royaux  des  arts  décoratifs  et  industriels  à  lu 
Bruxelles.  4°  année  (oct.  1904-sept.  1905).  N»  4.  Catalogue  de  lu  collection 
Raoul  Warocqué,  2.  [J .  D.  M.].  Le  rp  signale  l'importance  très  considérable 
de  quelques  monuments  inédits,  bronzes  et  marbres  antiques  et  tout  spé- 
cialement du  n»  142,  réplique  de  l'Hermès  d'Alcamène,  trouvée  à  Athènes. 
^^  N°  5.  Figurines  d'époque  mycénienne  [J .  D.  M.].  Description  d'une  i5 
série  d'idoles  mycéniennes  entrées  récemment  aux  Musées  du  Cinquante- 
naire à  Bruxelles.  ^  Fresque  de  Bosco-Realo  [Georges  Macoir].  Description 
d'une  fresque  acquise  à  Paris  en  1903  par  les  Musées  du  Cinquantenaire  et 
provenant  de  la  villa  de  L.  Herennius  Florus  à  Bosco-Reale,  fin  du  l""  s. 
av.  J.  C.  ou  premières  années  du  1<='  s.  de  notre  ère  ;  la  décoration  pom-  io 
péienne.  ^[^  N»  6.  Mains  votives  du  dieu  Sabazius  [F.  C.|.  Deux  ex-voto  en 
bronze  des  Musées  du  Cinquantenaire  se  rattachant  aux  mystères  du 
Jupiter  phrygien  Sabazius,  lesquels  s'étaient  largement  répandus  dans  le 
nord  de  la  Gaule  sous  l'empire  romain.  H^  N"  7.  Inscriptions  provenant 
de  la  nécropole  de  Saloniqne  [J.  D.  M.].  Fait  ressortir  l'inlétêt  de  quelques  25 
inscr.  païennes  du  1er  s.  et  de  quelques  inscr.  chrétiennes  (I-lVeS.),  offertes 
récemment  aux  Musées  du  Cinquantenaire.  ^^  N"  8.  Les  fouilles  de 
M.  Warocqué  [A.  de  Loëj.  Découverte  de  substructions  d'habitations  belgo- 
romaines  à  Houdeng-Goegnies  (Hainaut).  If  Livres  archéologiques  nouveaux 
[Jean  De  Mot]  :  S.  ReinaGH,  Esquisse  cfune  histoire  de  la  collection  Campana.  30 
Semble  un  roman  archéologique,  tant  le  romanesque  y  coudoie  l'imprévu. 
E.  POTTIER,  Douris  et  les  peintres  de  vases  grecs.  Charmant.  G.  Pbrrot, 
Praxitèle.  M.  COLLiGNON,  Lysippe.  Deux  étudts  de  premier  ordre,  f^  N"  10. 
Le  pavillon  de  l'antiquité  au  Cinquantenaire.  Description  des  salles  d'anti- 
quités orientales,  grecques  et  romaines  aux  Musées  royaux  de  Bruxelles.  35 

Institut  archéologique  du  Luxembourg.  Annales.  Tome  XI..  190o. 
Guide  illustré  du  Musée  lapidaire  romain  d'Arlon  [J.  B.  Sibenaler].  Travail 
fort  détaillé,  avec  nomlireuses  illustrations,  comprenant  132  pages. 

Le  Musée  Belge.  Revue  de  philologie  classique.   T.  IX.  1905.  N»  1. 
Orolaunum   viens.  Ses   inscriptions,  ses  monuments  et  son  histoire  [J.-P.  40 
Waltzing].  <  Suite  >.   111.  Inscr.   du   palais  Mansfeld  dont  l'origine  est 
douteuse.  Les  collections  et  le  palais  du  comte  P. -E.  de  Mansfeld,  1517-1604, 
gouverneur  du  duché  de  Luxembourg,  à  Clausen.  Origine  des  monuments 
de  Clausen.  Découvertes  arlonaises  du  xvie  siècle.  Pierres  arlonaises  trans- 
portées à  Clausen.  Contingent  arlonais  défi  musées  de  Clausen.  Destinée  »5 
des  antiquités  de  Clausen;  copies  et  descriptions  conservées.  Bibliographie. 
^  Recherches  sur  la  Belgique  celtique  [V.  Tourneur].  Orolauno-ArlonArel. 
Etude    étymologique.   ^   Les    milices   locales    de   l'Empire    romain    |Ant. 
Stappers].  <Suite>.  2*  i)artie.  Organisation  des  milices  locales.   1.  Origine 
et  histoire.  II.  Nom.  111.  Personnel.  IV.  Caractère  national  des  numeri.  V.  50 
Recrutement,  solde,  force  des  numeri.  L'honesta  missio.  VI.  Le  culte  des 
dieux  dans  les  numeri.  Conclusions,  f  Les  décrets  de  proxénie  de  Ténos 
[Hub.  Demoulin].  Décrets  complets.  Décrets  fragmentaires.   Particularités 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  11 


162  1905.    —   BELGIQUE. 

orihographiques.  Additions  et  corrections  aux  articles  suivants  publiés 
par  l'auteur  :  1.  Registre  de  ventes  immobilières  (Musée  belge,  VI,  1902, 
p.  440).  2.  Liste  des  magistrats  de  Ténos  (Ibid,  VII,  1903,  p.  37).  3.  Fouilles 
de  Ténos  (Bull,  de  corr.  hell.,  XXVI,  1902,  p.  399).  4.  Les  Hhodiens  à 
5  Ténos  (Ibid.,  XXVII,  1903,  p.  233).  5.  Fouilles  et  inscriptions  de  Ténos 
(Musée  belge,  VIII,  1904,  p.  65).  6.  Décret  eu  l'honneur  de  la  ville  de  Tenos 
et  d'un  juge  envoyé  par  elle  (Ibid.,  VIII,  1904,  p.  429).  t  Sul  valore  di  quo 
(quanto)...  eo  (tanto)...  seguili  da  un  comparativo  [Gius.  Gevolani].  %  Les 
fouilles   de    Troie   [Alpf.    Roersch].   Les   résultats    des    fouilles.    Analyse 

10  détaillée  de  Troja  und  llion  de  W.  DOERPFELD,  digue  en  tout  point  de  la 
grandeur  du  sujet,  ce  travail  constitue  une  œuvre  de  premier  ordre  dont  la 
science  allemande  peut  à  bon  droit  s'enorgueillir.  W  N"  2.  Un  lécjtbe  à 
scène  dionysiaque  [P.  GraindorJ.  Acquis  à  Athènes,  app.  à  l'auteur.  Dio- 
nysos y  est  figuré  par  un  masque  appliqué  sur  une  colonne,  f  Orolaunum 

15  vicus.  Ses  inscriptions,  ses  monuments  et  son  histoire  [J.  P.  Waltzing] 
<  Suite>.  III.  Inscr.  du  palais  Mansfeld  dont  l'origine  est  douteuse.  Vingt- 
quatre  épitaphes  de  simples  particuliers,  trouvées  dans  les  remparts 
d'Arlou  démolis  par  les  Français  en  1558.  Texte  et  commentaire  avec  la 
reproduction   des  dessins  d'A.   Wiltheim.  \  De  Paulini  Pellaei  carmiinis 

20  «  Eucharisticos  »  fontibus  fGino  FunaioliJ.  Expressions  poétiques  toutes 
faites,  employées  par  Paulin  de  Pelle,  et  qui  se  retrouvent  dans  toute  la 
latinité.  Fragments  de  l'Euchar.  imités  des  auteurs,  avec  indication  des 
passages  correspondants.  Vers  imités  de  Virgile,  Prudence,  Paulin  de  Noie, 
Juvencus,  Cl.  Marins  Victor,  Sedulius.  \  Gomment  Glément  d'Alexandrie  a 

25  connu  les  mystères  d'Eleusis  |Gam.  Hontoir].  Clément  naquit  sans  doute  à 
Athènes  et  fut  initié  aux  mystères.  %  La  police  des  villages  égyptiens  à 
l'époque  romaine.  01  Sriiiôatot  xriî  xcofir)?.  [N.  Hohiweiu].  Le  terme  Stiia^o-ioi 
ne  doit  pas  être  considère  comme  désignant  l'ensemble  des  fonctionnaires 
du  village  ;  le  langage  administratif  a  pour  les  désigner  l'expression  offl- 

3u  cielle  :  ol  àTib  Triç  xtojir);.  Il  faut  bien  plutôt  voir  dans  ce  terme  la  désigna- 
tion brève  appliquée  à  l'ensemble  des  simples  agents  de  la  police  des 
villages  égyptiens  à  l'époque  romaine,  f ^  N°  3.  Notes  sur  le  culte  d'Asklé- 
pios  [Th.  Lefort].  I.  A-t-on  pratiqué  la  médecine  dans  ce  culte.  Pas  de 
traces  de  médecine,  ni  théurgique,  ni  autre.  II.  Doit-on  détacher  Aslilépios 

35  des  deux  Asklépiades  Podaleiros  et  Machaon.  Nullement.  Ils  sont  fils 
d'Asklépios  et  non,  comme  l'a  prétendu  Wilamowitz,  d'Enosigaios  (Poséidon), 
sur  la  foi  d'Arctinos  dans  Schol.  ad  Iliad.,  XI,  575.  t  La  papyrologie  grecque 
(bibliographie  raisonnée)  [Nie.  Hohiweiu].  <  Suite  et  fln>.  Ch.  VIII.  Droit. 
1.  Tutelle.  2.  Adoption.  3.  Héritages,  testaments.  4.  Procédure.  5.  Contrats 

40  a)  de  mariage;  b)  de  vente,  d'achat;  c)  de  prêt;  d)  divers.  6.  Edits.  7. 
Divers.  Banques,  b.  Remarques  sur  la  langue  et  les  formules  juridiques. 
Gh.  IX.  A.  Médecine.  B.  Mathématiques.  G.  Astrologie.  Gh.  X.  1.  Métro- 
logie. 2.  Numismatique.  Gh.  XI.  Curiosités.  Ch.  XII.  Paléographie.  Biblio- 
graphie fort  détaillée,  résumant  les  notices  et  articles,  et  comprenant  les 

.45  no»  434-701 .  Supplément.  Indication  d'un  grand  nombre  d'articles  et  d'ou- 
vrages ayant  paru  depuis  la  publication  des  ch.  I-VII.  En  tout,  n<"  702- 
819.  Répertoire  alphabétique  des  auteurs.  \  Le  bas-relief  de  Tralles  [P. 
Graindor].  L'homme  agenouillé  cherche,  peut-être,  à  retenir  ou  à  attacher 
une  vache  ou  un  bœuf  qui  résiste.  \  Les  sanctuaires  de  la  Grèce,  notes  de 

bO  voyage  [W.  Lermann].  <  Suite  >.  Phigalie.  Lykosoura.  Tégée.  L'Ileraion 
d'Argos.  \  Ch.  Rbnbl,  Les  enseignes  romaines  [E.  RemyJ.  Croit  que  les 
enseignes  dérivent  du  totémisme,  qui  aurait  été  la  religion  primitive. 
Paradoxal.  Le  reste  de  ce  bel  ouvrage  est  fait  de  science  solide  et  claire.  \ 


REVUE   BÉNÉDICTINE.  163 

Une  nouvelle  inscription  d'Arlon  [J.-P.  Waltzing].  Epitaphe  de  Corn. 
Malurus,  trouvée  récemment.  Très  archaïque)  t  Contributions  à  l'histoire  de 
l'humanisme  en  Belgique  [L.  Maes].  Lettre  d'André  Schott  à  Abr.  Ortelius 
de  Tarragone,  1585.  1[f  N«  4.  Une  amitié  d'humanistes.  Étude  sur  les  rela- 
tions de  Budé  et  d'Erasme,  d'après  leur  correspondance  (1516-1531)  [Louis  s 
Delaruellej.  Examen  des  lettres  échangées  par  les  deux  savants  ;  étude  de 
leur  caractère  ;  physionomie  de  l'époque  ;  chronologie  des  lettres.  ^  Le 
praefectus  fabrum  [Alb.  Bloch].  <  Suite  ;  1^  partie  >.  Titre.  Nomination. 
Durée  des  fonctions.  Fonctions.  Rang  et  condition.  Suppression  de  la 
préfecture.  Conclusions.  On  ne  sait  rien  de  l'origine  du  titre  de  praef.  lo 
fabr.  et  le  nom  reste  inexplicable.  On  ignore  quelles  étaient  les  attributions 
de  cet  officier  sous  la  République.  Le  titre  apparaît  très  souvent  aux  deux 
premiers  siècles  de  l'Empire  pour  disparaître,  sans  doute,  avec  les 
réformes  militaires  de  Septime  Sévère.  Le  praef.  fabr.  est  un  ofûcier  d'or- 
donnance <i'un  commandant  en  chef,  de  l'empereur,  ou  plus  souvent  d'un  16 
gouverneur  de  province  ayant  rang  de  consulaire  ou  de  prétorien.  Il  était 
nommé  par  son  chef  et  attaché  à  sa  personne.  La  praefectura  fut  confiée  à 
des  chevaliers.  \  Les  sanctuaires  de  la  Grèce,  notes  de  voyage  [W.  Ler- 
mann]  <  Suite  >.  Calaurie.  Egine.  If  Inscriptions  attiques  [Eng.  DrerupJ. 
Trois  fragments  de  décrets  honorifiques,  t  La  police  des  villages  égyptiens  20 
à  l'époque  romaine.  01  ipûXaxe;  [Nie.  HohlweinJ.  Les  différentes  espèces  de 
ç-jXaxEç.  Attributions,  fonctions,  etc.,  d'après  les  papyrus  et  les  ostraka. 

Le  Muséon.  Nouv.  série,  vol.  V  (1904).  N»*  3-4.  Le  latin  d'Espagne  d'après 
les  inscriptions.  —  Compléments  [A.  CarnoyJ.  L'auteur  complète  une  série 
d'articles  parus  dans  le  Muséon,  II-IV,  sur  les  particularités  de  la  phouétique  25 
latine  qui  se  rencontrent  dans  les  inscr.  de  l'Espagne  des  sept  premiers 
siècles.  Il  se  propose  de  faire  des  recherches  analogues  en  ce  qui  concerne 
les  autres  domaines  de  la  grammaire  :  A)  Morphologie.  §  1.  Archaïsmes  dans 
la  déclinaison  latine.  §  2.  Confusions  entre  les  déclinaisons.  §  3.  Chute  du 
neutre.  §  5.  Influences  étrangères  dans  la  déclinaison.  \i.   Capart,  Les  30 
débuts  de  l'nvi  en  Egypte  [A.  Wiedemaun].  Excellent  travail,  plein  de  riches 
informations,  ^f  Vol.  VI,  n"  3-4.  Le  latin  d'Espagne  d'après  les  inscriptions 
[A.  Carnoy].  §  6.  Noms  de  nombre.  §  7.  Adjectifs.  §  8.  Relatifs.  §  9.  Pronoms 
personnels.  §  10.  Démonstratifs.  §  11.  Verbes.  B)  Vocabulaire.  Mots  insolites. 
Phénomènes  lexicologiques  divers.  Changements  de  signification.  G)  Syntaxe   35 
\    JOS.   SCHRIJNEN,  Inleiding  tôt  de  studie  der  vergelijkende  indogermanische 
taalwetenschap  [Ph.  Golinet].  Élogieux. 

Revue  belge  ae  numismatique.  61*  année,  1905.  Les  signatures  de 
graveurs  sur  les  monnaies  grecques  [L.  Forrer].  Suite,  <  cf.  1904.  R.  d.  R., 
29, 134,  25  >.  Série  de  quatre  articles  parus  dans  les  livraisons  1-4.  ^If  2"  livr.  40 
Une  trouvaille  de  191  monnaies  d'or  byzantines  et  de  1  pièce  en  argent 
[E.-D.-J.  Dutilh].  Elle  vient  d'être  faite  à  Ghatby,  banlieue  d'Alexandrie, 
actuellement  au  musée  d'Alexandrie.  ^  Adr.  Blanghbt,  Traité  des  monnaies 
gauloises  [V^o  B.  de  J.J.  Travail  sérieux  fondé  sur  des  faits  iucontestables. 

Revue  de  Belgique.  37^  année,  2»  série,  1905,  8*  livr.  Comment  vivait  la  45 
femme  dans  l'antiquité  grecque  [E.  Boisacq].  Fiançailles,  mariage,  condition 
de  la  femme  mariée. 

Revue  bénédictine.  22^  année  (1905).  N»  1.  Mélanges  d'épigraphie  chré- 
tienne [D.  H.  Leclercq].  I.  L'ange  du  tombeau,  épitaphes  chrétiennes  de 
Théra  et  de  Mile;  II,  Les  anges  psychagogues,  inscr.  romaines;  III,  Les  50 
anges  psychopompes  ;  IV,  L'église  d'Hadriani  ad  Olympum,  epitaphe  grecque 
fort  importante  d'un  jeune  chantre  de  cette  ville  fondée  par  Hadrien,  texte, 
traduction,    commentaire.    ^   Mélanges   Boissier  [P.j.   Précieux.  î  DOM   H. 


164  1905.  —   BELGIQUE. 

LeclerGQ,  Le6  Martyrs  [D.  P.  B.J.  Excellent.  ^  D.  li.  LuGL3RGQ,  L'Afrique 
chrétienne  [D.  B.  Leppe].  Modèle  de  reconslilulion  historique;  quelques 
réserves.  ^11  N»  3.  Mélanges  d'épigraphie  chrélieune  [11.  Leclercq].  1.  Épigra- 
phie  liturgique  de  la  région  d'Antioche,  nombreux  textes  chrétiens  relevés 

5  par  la  mission  de  Vogiié  et  la  mission  américaine;  II,  La  nuit  de  la  goutie 
céleste;  III,  La  topographie  de  Garthage  romaine,  remarques  sur  l'ouvrage 
d'A.  Audollent,  ouvrage  modèle. 

La  Revue  des  Humanités.  Bulletin  bibliographique.  8'  année  (1904- 
1905).  No  1.  Un  professeur,  Construction  de  la  phase  latine  [H.    GerardyJ. 

10  Mérite  beaucoup  d'éloges.  ^  Em.  Bertaux,  Rome,  Vanliguité  [F.  SossetJ. 
Bonne  et  sérieuse  vulgarisation.  ^  G.  I^Oyaud,  Œuvres  complètes  de  Pindare 
[V.  SondervorstJ.  Souci  constant  de  la  fidélité  et  de  la  clarté.  ^  N»  2.  Fr. 
Helm,  Materialien  zur  Herodotleklure  [E.  P.  Loos].  Analyse  détaillée  de  la 
Seconde  partie.  ^  H.  Lugkenbagh,  Olympia  und  Dilphi  [L.  Malliuger].  Sa- 
is vaut,  précis,  pratique.  If  Le  Musée^  revue  d'art  antique  [L.  Malliuger].  Belle 
revue,  le  modèle  du  genre,  f  P.  Màzon,  Essai  sur  la  composition  des  Comédie» 
d^ Aristophane  [L.  MallingerJ.  Contribution  très  appréciable  a  l'intelligence 
du  théâtre  d'Aristophane  et  de  la  comédie  grecque  en  général.  %  P.  Mazon, 
Aristophane,  la  Paix  [L.   MallingerJ.  Très  neuf  et  bien  réussi.  ^^  N»  6.  Le 

20  Musée,  revue  d'art  antique  [L,  Mallinger].  %  Ed,  VON  M  AVER,  Pompeji  in  seiner 
Kunst  [L.  Mallinger].  Vue  d'ensemble  très  littéraire.  H  L.  Lgiseau,  Tacite, 
les  Annales  [V.  Gérard].  Suit  l'original  pas  à  pas  et  en  traduit  tous  les  dé- 
tails. ^  G,  Di  CosiMO  Urbano.  Le  bucoliche  di  Virgilio  [L.  Ballet],  Rendra 
d'appréciables  services.  ^  H.  Gaillot,  Le  Forum  romain  [V.  Gérard].  Exposé 

25  clair  et  précis. 

Revue  de  l'instruction  publique  en  Belgique.  Tome  XLVllI  (1905). 
Ife  livr.  Une  parabole  attribuée  à  St  Hippolyte  de  Rome  [Fr.  GumontJ.  Re- 
production d'un  texte  grec  copié  par  l'auteur  en  1900  au  monastère  de  Sou- 
mela  près  Trébizonde  et  faussement  attribué,  semble-t-il,  à  St  Hippolyte. 

30  11  s'agit  de  la  parabole  du  serpent  qui  par  ses  dons  désarme  sans  cesse  la 
colère  du  paysan  sur  la  terre  duquel  il  se  trouve.  A  la  fin,  le  fermier 
mordu  lui-même  par  le  monstre  périt  victime  de  sa  cupidité.  \  L.  Whiblby, 
A  companion  to  greek  studies  [Gh.  M.].  Recommandable  ;  les  indications 
bibliogra()hiques  pourraient  être  plus  complètes.  \  P.  Fournier,  Pensées  de 

;<6  Marc-Aurèle,  trad.  d'Aug.  GOUat  [L.  P.].  La  trad.  paraît  excellente  et  con- 
serve les  qualités  de  simplicité  et  d'aisance  que  l'on  reconnaît  au  grec  de 
Marc-Aurèle  ;  les  notes  sont  nombreuses  et  étendues.  ^  S.  G.  Owen,  A. 
Persii  Flacci  et  D.  Junii  Juvenalis  saturae  [J.  De  Decker].  Le  rp.  examine  en 
détail  en  quoi  l'édition  diffère  des  précédentes  et  jusqu'à  quel  point  les  modi- 

40  flcations  introduites  sont  justifiées;  la  nouvelle  édition  dejuvéual  présente  un 
inier^t  tout  particulier  et  qqs  conjectures  nouvelles  sont  très  remarquables. 
^  J.-E.  Demartbau,  L'Ardenne  belgo-romaine  [A.  Dutron].  L'auteur  a  le  premier 
reconstitué  l'existence  de  nos  ancêtres  pendant  les  cinq  siècles  de  domina- 
tion romaine.  1[1[  2*  livr.  Ferd.  Horn,  Platonstudieu  [L.  Parmentier].  A  recom- 
45  mander  comme  les  meilleurs  guides  que  l'on  puisse  prendre  actuellement 
pour  abonler  l'étude  approfondie  des  doctrines  de  Platon.  ^  L.  Loisbau,  Les 
Annules  de  Tacite,  traduction  nouvelle  [Jules  FellerJ.  Le  fond  de  la  traduction 
est  celle  de  Burnouf,  le  rp.  montre  comment  ont  été  comprises  les  retouches 
de  Loiseau.  'i\  3»  et  4»  livr.  Quelques  passages  des  caractères  de  Théo- 
50  phrasie  [Paul  Graindor].  Les  passages  étudiés  sont  les  suivants  :  XIX,  6,  le 
•     Syir/épiriç;  IV,  15,  l'aypotxoç;  V,  5,  l'apsaxoç.  Ç  Ad  oracula  Sybyliina  [J.  Maer- 
ten].  Rapproche  les  deux  passages  du  livre  V  récemment  découverts  par 
Vitelli  du  texte  donné  par  Geffcken  et  conclut  que,  dès  le  iv  siècle,  on 


REVUE    DE    l'instruction    PUBLIQUE   EN   BELGIQUE.  165 

avait  en  Egypte  des  copies  des  Oracles  Sibyllins  beaucoup  moins  altérées 
que  le  texte  de  nos   manuscrits;  au  point  de  vue   de  la  composition,   la 
fin  du  V»  livre  était  déjà  telle   que  de  nos  jours.  If  Notes   sur  Minucius 
Félix  [P.   Thomas].    Dans  le  passage  6,  1,  l'épithète  certa  appliquée  à  la 
fortune  et  que  Ton  a  changée  en  incerta,  cœca,  etc.,  peut  se  défendre,    g 
8,  5,  il  faut  changer  pavorem  en  pavorum,  génitif  dépendant  de  solacia.  18, 
4,  corriger  caelum  terramque  en  caelo  terraque.  24,  3,  écrire  numerare  quam 
partus.  25,  8,  corriger  Romulo  scilicel  Picus,  etc.;  il  y  avait  sans  doute  dans 
l'archétype  Romulo.  s.  (s.  =  scilicet);  de  là,  Romiilos,  arbitrairement  changé 
en  Romulus.  Romulo  est  le  datif  de  relation.  ^  Paul  Mazon,  Essai  sur  la  lo 
composition  des  comédies  d'Aristophane  [L.  P.].  Marque  un  grand  progrès  dans 
notre  connaissance  de  la  structure  et  du  développement  de  la  comédie 
attique.  \  E.  H.  Gifford,  The  Euthydemus  of  Plato  [L.  Parmentier].  Très 
recommandable.  ^  F.  Plessis,  Épitaphes  [P.  T.].  Soigné,  instructif,  intéres- 
sant. ^  Alb.  g.  Clark,  Anecdota  Oxonie^^sia  ;  X,  the  velus  Cluniacensis  of  Poggio  15 
[P.  T.l.  Le  rp.  montre  en  détail  les  importants  résultats  de  cette  étude 
ingénieuse  et  patiente;  le  Cluniacensis  renfermait,  outre  le  pro  Roscio  et  le 
pro  Murena,  le  pro  Cluentio,  le  pro  Caelio  et  le  pro  Milone;  il  devait  être 
antérieur  au  règne  de  Gharlemagne.  ^  Edm.  Gourbaud,  M.  T.  Ciceronis  de 
oratore  lib.   1  [P.  T.].  Cette  œuvre  n'a  jamais  été  analysée  et  appréciée,  20 
semble-t-il,  avec  autant  de  finesse,  de  justesse  et  de  bonheur  d'expression  ; 
toute  l'édition  est  des  plus  recommandables.  f  E.  0.  Winsthdt,   Corneli 
Nepolis  vitae  [P.  T.j.  Édition  élégante  et  commode.  ^  G.  GuRGiO,  Poeti  latini 
minor.,  II,  1,  appendix  Vergiliana  [P.  T.].  Travail  consciencieux  et  judicieux; 
quelques  taches,  f  Ett.  Stampini,  Le  bucoliche  di  Virgilio,  Ecloghe  1-V  [P.  T.]  25 
A  réussi  à  donner  au  commentaire  un  caractère  personnel  ;  lucidité  de 
pensée  et  sûreté  de  jugement.  ^  M.  N.  Wetmore,  The  plan  and  scope  of  a 
Virgil  lexicon  [P.  T.].  La  méthode  adoptée  paraît  réunir  de  sérieux  avan- 
tages. %  Em.  Hermès,  L.  Annaei  Senecae  dialogor.  lib.  Xll  [P.  T  ].  Excellent. 
^  RUD.  Helm,  Apulei  Platonici  Madaurensis  pro  se  de  magia  lib.  [P.  T.].  Marque  30 
un  grand  progrès  sur  l'édition  de  van  der  Vliet.  f  L.  Guillaume  et  B. 
Bahlde,  Moiceav,x  choisis,  partie  du  maître  [L.  Pr.].  Comprend  diverses  par- 
lies    également   bien  soignées,   mais  de   valeur  inégale  :   les  traductions 
par  M.  G.  sont  des  modèles  du  genre  ;  les  études  de  comparaison,  de  M.  B., 
sont  l'œuvre  d'un  bon  latiniste  et  d'un  homme  de  goût,  mais  on  y  sent  un  35 
peu  de  parti  pris.  ^  Paui.y-Wissowa,  Rea'-enc.  IX'e"-  Illbbd  [F.  G.].  L'entre- 
prise restera  un  monument  considérable  et  caractéristique  de  la  science  de 
l'antiquité,   telle  que  la  concevait  la  philologie  allemande  au  début  du 
XX6  siècle.  ^  P.  Fougart,  Le  culte  de  Diomjsos  en  Attique  [F.  G.].  Dans  cette 
étude,    d'une   belle   ordonnance,  l'agrément  d'un    style    d'une  admirable  40 
limpidité  s'unit  à  la  clarté  du  raisonnement  et  à  l'ingéniosité  des  aperçus 
en   un  ensemble   harmonieux.  ^  Henri  Grégoire,  Saints  jumeaux  et  dieux 
cavaliers  [J.  Bidez].  Travail  important  comprenant  trois  parties  :  l»  édition 
sci'intitique  et  lisible  de  la  version  cappadocienne,  sous  sa  forme  grecque 
et  latine,   du   martyre  des  trois  saints  jumeaux  Speusippe,   Elasippe  et  45 
Mélésippe  ;  2»    excellente  étude    de   la   filiation    des   divers  récits  de  ce 
martyre  ;  3°  les  origines  de  la  légende  des  trois  saints.  Dans  la  dernière 
partie,   l'argumentation   n'a  pas  le  degré  de  certitude  qu'il  faudrait  pour 
rendre  les  conclusions  inattaquables.  H  M. -A.  Kugener,  ne  de  Sévère  [F.  C.J. 
Dossier  d'une  incomparable  richesse,  f  H.  Van  de  Weerd,  Étude  historique  50 
sur  deux  légions  romaines  du  Bas-Danube,   1er  fasc.    [Maur.  Zech].    Excellent 
travail  de  première  maiu.  tH  5«   livr.   Les   Athéniennes  au  théâtre   [Alph. 
Willems].  Les  femmes  n'assistaient  pas  aux  représentations  du  théâtre  de 


166  1905.   —   BELGIQUE. 

Bacchus,  ainsi  qu'il  ressort  de  l'examen  des  pièces  d'Aristophane  ;  mais, 
il  faut  admettre  qu'elles  avaient  accès  aux  théillrcs  des  dèmes.  ^  Ch.  Dibhl, 
Éludes  byzantines  [II.  Grégoire].  Ce  livre  est  un  raccourci  de  la  science 
byzantine  elle-même,  dont  il  fait  sentir  la  diversité  et  l'attrait.  1[  R.  Asmus, 

5  Julians  Galilàerschrifl  [J.  BidezJ.  Masse  d'observations  fines  et  pénétrantes 
et  de  rapprochements  ingénieux.  S  ^-  Krumbagher,  Eine  neue  Handschrift 
des  Digenis  Akriias  [II.  Grégoire].  Signale  une  cinquième  récension  d'une 
valeur  particulière,  de  l'épopée  byzantine  ;  elle  est  contenue  dans  le  cod. 
Escorialensis   <\i-iv-22.  H    H.   de  la  Ville  de  Mirmont,   Le  poète  Lygdamus 

10  [J.  F.j.  Excellent.  ^  J.  Vessereau,  Cl.  Rutilius  Namatianus.  Id.  Aetna 
[P.  T.].  Recommandable,  bien  que  prolixe;  l'édition  pourrait  être  meilleure. 
%  A.  ROERSCH,  Chr.  Jschyrius^  Homulus  [A.  De  Ceuleneer].  Recommandable. 
t  H.  Goelzer,  Nouveau  dictionnaire  français-latin  [J.  H.].  Excellent,  ff  6^  livr. 
L'Athétia  au  pilier  [Paul  Graindor].  Critique  de  l'interprétation  donnée  par 

16  Lechat  de  ce  bas-relief  de  l'Acropole.  Il  y  voit  une  Athéna  contemplant 
Erichthonios  qui  sort  sous  forme  de  serpent  d'une  ciste  autrefois  peinte  au- 
dessus  du  pilier.  Le  pilier  se  retrouve  dans  d'autres  œuvres  sans  signification 
spéciale  ni  rôle  quelconque.  L'expression  du  visage  n'est  pas  celle  de  la 
mélancolie,  mais  bien  plutôt  celle  de  la  réflexion,  la  méditation.  Comparaison 

20  avec  d'autres  types  de  la  même  série.  ^  La  trière  antique  et  la  guerre 
navale  [Em.  Boisacq].  La  trière  est  un  développement  du  vaisseau  homé- 
rique. Dsscription  de  celui-ci.  La  birème.  Place  des  rameurs.  Le  siège  du 
thalamite  était  à  deux  pieds  plus  bas  que  celui  du  zygite.  La  trière.  La 
file  des  thranites  devait  avoir  deux    hommes  de  plus    que  la    file    des 

25  zygites,  et  les  zygites  deux  de  plus  que  les  thalamites.  Les  commandements. 
La  guerre  navale.  Ports  et  arsenaux  maritimes.  Organisation.  Manœuvre. 
^  H.  Lechat,  Pythagoras  de  Rhégion  [M.  Laurent].  Excellent  en  tout  point. 
f  BURNET,  Platonis  opéra  lY  [L.  P.].  Au  point  de  vue  critique,  cette  éd. 
annule   les   précédentes.    %    Berliner  Klassiker texte.   H.    2  et   4   [J.   Bidez]. 

30  L'œuvre  entreprise  et  poursuivie  si  rapidement  a  droit  à  toute  notre  admi-. 
ration.  ^  Th.  Reinach,  Papyrus  Th.  Reinach  [F.  C.].  Rien  n'a  été  négligé 
pour  mettre  en  valeur  ces  précieux  documents.  ^  E.  H.  Gifford,  Eusehii 
Pamphili  evangelicae  praeparationis  libri  XV  [0.  H.J.  N'est  pas  sans  défauts, 
mais  marque  un  très  grand   progrès.  ^  0.  Drenckhahn,  Ciceros  Rede  fiir 

35  Sestius  [L.  Pr.].  Bon.  1[  Tegge,  Aiuwahl  aus  den  Gedichten  des  P.  Ovidius  Naso 
[L.  Pr.].  Le  rp.  demeure  stupéfait  et  interdit,  f  Haupt-Ewald,  Die  Metamor- 
phosen  des  P.  Ovidius  Naso  B.  I-VII  [L.  Pr.].  Excellent.  ^  Ant.  Rbttorb, 
Tito  Livio  e  la  decadenza  délia  lingua  latina  [L.  Pr.].  Contribution  fort  appré- 
ciable à  l'histoire  du  latin.  %  H.  Pitman,  Corn.  Taciti  annalium  libri  XIII-XVl 

40  [L.  Pr.].  Excellent.  %  P.  Crouzet  et  G.  Berthbt,  Méthode  latine  et  exercices 
illustrés  :  le  mot  à  mot,  la  confection  {6^  et  5e)  [L.  Pr.j.  Cette  méthode 
condense  et  résume  toutes  les  autres.  La  matière  est  beaucoup  trop  abon- 
dante pour  deux  années.  ^  A.  Roegiers,  La  question  des  humanités  en 
Allemagne  [L.  Pr.].  Étude  très  oppo'lune  et  très  intéressante. 

45  Revue  de  l'Université  de  Bruxelles.  10"  année,  1904-1905.  No»  5-6.  Le 
libre  examen  chez  les  Grecs  [Goblot  d'Alviella].  D'après  le  livre  récent  de 
Dbchahmb  ,  La  critique  des  traditions  religieuses  chez  les  Grecs,  f  Les 
brimades  aux  iv«  et  v»  siècles  de  notre  ère  [M.-A.  Kugener].  Édition  et 
commentaire  de  textes  anciens  se  rapportant  aux  brimades  en  usage  dans 

50  les  écoles  d'Athènes,  de  Béryte  et  de  Constantinople.  %%  N»  7.  Le  lapin  et 
ses  dénominations  dans  les  langues  européennes  [Em.  BoisacqJ.  La  première 
partie  de  l'art,  est  consacrée  à  l'étude  du  lapiu  dans  l'antiquité;  Espagne  et 
Italie.  Hlf  No»  8-9.   Alb.  Gollignon,  Pétrone   en   France  [E.   Légierj.  D'une 


OVERSIGT    OVER    DET.  .  .     DANSKE...    FORHANDLINGER.  167 

érudition  Charmante.  fH  NoMO-12.  Fr.  Plessis,  Èpitaphes  [Em.  Landercy]. 
Excellent.  A.  R. 

DANEMARK  5 

Rédacteur  général  :  Hans  Rœder. 

Det  kgl.  Danske  Videnskabernes  Selskabs  Skrifter,  6.  série,  classe 
historique  et  philosophique,  vol.  VI,  fasc.  3.  Les  pronoms  démonstratifs  de  to 
l'ancien  arménien  [H.  PedersenJ.  Contient  une  discussion  de  la  théorie  de 
Meillet  sur  le  système  démonstratif  arménien,  à  laquelle  l'auteur  oppose 
une  nouvelle  théorie.  Suit  un  appendice  sur  les  alternances  vocaliques 
indo-européennes  (en  français). 

Nordisk  Tidsskrift  for  Filologi,  3"  série,  vol.  XIII,  fasc.  3.  Aperçu  des  16 
principaux  documents  publiés  par  Grenfell  et  Hunt  dans  The  Oxyrynchus 
Papyri,  vol.  IV  [H.  Rœder].  ^.  Nouvelles  inscriptions  étrusques  [S.-P.  Gort- 
sen].  Discussion  sur  les  inscr.  publiées  par  Torp  et  Ilerbig  dans  les  Stzber. 
d.  bayer.  Akad.  1904.  t  F.  Gumont,  Die  Mysterien  des  Mithra,  trad.  ali.  de 
G.  Gehrig  fE.  Lehmann].  L'auteur  a  travaillé  avec  beaucoup  de  concen-  20 
tration.  ^  E.  Norden,  P.  VergiUus  Maro  Aeneis  Buch  VI  [A.-B.  Drachmannl. 
Appréciation  favorable,  remarques  sur  beaucoup  de  passages  (en  allemand). 
^  A.  Philippson,  Das  Miltelmeergebiet  [A.-B.  DrachmannJ.  Recommandable. 
f  F.   NOACK,   Homerische  Palàsle  [J.-L.  Ussing].  Bien  que    le   résultat  des 
recherches  de  l'auteur  soit  acceptable,  son  argumentation  semble  insuffl-  25 
santé.  ^^  Fasc.   4.  E.-D.  Burton,    Some   Principles  of  literary    Criticism  and 
their  Application  to  the  synoptic  Problem  [P.-O.   Ilansen].   Recommandable  à 
tous  ceux  qui,  partant  d'un  point  de  vue  philologique,  désirent  de  se  mettre 
au  courant  du  problème  synoptique.  ^  Sur  Minucius  Félix  XIV,  1  [J.  Paulson]. 
Écrire  «  piscatorum  »  au  lieu  de  «  pistorum  ».  ^  Sur  Aristeas  epist.  §  55  30 
(p.  18,  12  Wendland)  [A.-B.  Drachmann].  Écrire  ïxi  yàp  imTa.Tr\i  ou<jyi;.  ^ 
Chr.  Blinkenberg,  Archdologische  Studien  [F.  Weilbach].   Sera  sans  doute 
très  remarqué,  t  F.  Marx,  C.  IaicHH  carmi^ium  reliquiae  I  [G. -M.  Zander]. 
Recommandé  ;   plusieurs  contributions  critiques  (en  latin).  ^  J.  Bbloch, 
Griechische  Geschichte,  III.  1-2  [H.  Rœder].  Valeur  considérable.  ^  H.  Reigh,  35 
Der  Kônig  mit  dev  Dornenkrone  [H.  Rœder].  Compte-rendu.  %  Harvard  Studies 
in  Classical  Philology,  vol.  XV  [II.  Rœder].  Compte-rendu.  <  cf.  R.  d.  R.  29. 
143  et  144  >.  ^  Sur  Hérodote  [K.  Hude].  VII,  136,  lire  SeÛTepà  «791  Ufo^jm  râSe 
xal  Xdyou  xotoùSe  è-/o(jL£voKit.  VII,  137,  lire  <7U[i7te(7etv  ïç  ye  tou;  TtaïSaç.  Vil,  144, 
supprimer  Sivjvcocrîa?.  VII,  215,  lire  r,xov)CT£  au  1.  de  r.peo-e.  ^1[  Vol.  XIV,  fasc.  1.  40 
Les  nombres  numéraux  étrusques  [S.-P.  Cortsen].  La  succession  des  six 
premiers  nombres  numéraux  serait  la  suivante  :  max,  zai,  ci,  sa,  du,  hud.- 
^  R.  FOBRSTBR,  Libanii  opéra  I-II  [H.  Bœder].  Édition  de  grand  mérite. 

Oversigt  over  det  kongelige  Danske  Videnskabernes  Selskabs 
Forhandlinger,  1905.  Exploration  archéologique  dé  Rhodes  (Fondation  45 
Garlsberg].  3"=  rapport  (en  français)  [Ghr.  Blinkenberg  et  K.-F.  Kinch].  C  r. 
sur  les  fouilles  de  Lindos  entreprises  en  1903.  Publication  de  plusieurs 
objets  d'art  et  de  qqs.  inscr.  grecques,  dont  l'une  permet  de  fixer  au  premier 
siècle  av.  J.-Chr.  la  date  des  sculpteurs  Athanodoros  et  Hagesandros  qui 
ont  travaillé  au  groupe  du  Laocoon.  H.  R.         50 


168  1905.   —    ÉTATS-UNIS    DE    L'AMÉRIQUE  DU   NORD. 

ÉTATS-UNIS  DE  L'AMÉRIQUE  DU  NORD 

Rédacteur  général  :  Alfred  Jacob 


American  Journal  ol  Archaeology,  vol.  IX  (1905)  fasc.   i,  Le  temple 
des  Sirènes^  dans  la  péninsule  de  Sorrente  [Ettore  Pais].  Était  situé  sur 

lu  une  colline  près  du  rivage  de  la  mer,  à  Fontanella,  dans  le  voisinage  de 
Massa  Lubrense,  un  peu  au-delà  de  l'église  moderne  de  Santa-Maria  della 
Lobra.  t  Le  palais  de  Nippour  non  mycénien,  mais  hellénistique  fAllan 
Marquand].  Discussion  de  l'article  de  Fisher  (A.  J.  A.  1904).  Les  détails 
d'architecture  (colonnes,  chapiteaux)  sont  nettement  hellénistiques.  %  Une 

15  nouvelle  tête  du  type  dit  de  Scipion  ;  essai  d'identification  [W.  Dennison]. 
En  avril  1902  une  tête  du  lype  dit  de  Scipion  achetée  à  un  antiquaire  de 
Rome  en  1881  a  été  offerte  à  Oberlin  Collège.  Liste  de  15  bustes  du  même 
type.  Discussion  des  arguments  de  Visconti  pour  soutenir  l'opinion  tradi- 
tionnelle désignant  ces  bustes  sous  le  nom  de  Scipion.  Ce  sont  probable- 

20  ment  des  prêtres  d'Isis.  \  Le  temple  d'Apollon  à  Corinthe  [B.  Powell].  Le 
temple  ancien  dont  il  reste  sept  colonnes  à  Corinthe  est  le  temple  d'Apollon 
mentionné  par  Pausanias.  Description  de  l'état  actuel  des  ruines.  %  Sixième 
assemblée  général  de  l'Institut  archéologique  d'Amérique  (déc.  1904).  Résumé 
des  communications  suivantes  :   Fasti   trouvés  récemment  à  Teano  [C. 

26  Egbert].  Cette  insc.  donne  les  noms  des  consuls  de  l'année  46  av.  J.-C, 
des  trois  consuls  suffecti,  des  quatluoviri  municipaux  et  des  édiles,  f  Une 
amphore  signée  de  Menon  [BatesJ  Voy.  fasc.  2.  \  Une  inscription  grecque 
du  Liban  [Torrey]  Trouvée  en  1901,  au  dessus  du  village  de  Jebâ'a  dans  le 
Liban,  pouvant  se  lire  :  'Opia6-A>Xae  ota;.  \  Notes  archéologiques  [Cooley]. 

30  Sur  les  travaux  archéologiques  relatifs  à  l'Erechtheum  à  Corinthe,  le  Trésor 
des  Athéniens  à  Delphes,  l'Olympeium  en  face  de  Syracuse,  et  les  rostres 
du  Forum  romain.  ^  Thucydide,  Pausanias  et  le  Dionysium  in  Limnis 
fCarroll]  Les  textes  sont  suffisants  pour  déterminer  l'emplacement  du 
Dionysium  in  Limnis.  1[  Introduction  du  Taurobolium  dans  le  culte  de  la 

36  Magna  Mater  fC.  H.  Moore].  C'était  une  coutume  ancieune  au  moins  chez  les 
Lydiens  de  sacrifier  des  taureaux  à  la  Magna  Mater.  %  La  topographie  du 
temple  des  Sirènes,  dans  la  presqu'île  de  Sorrente  [Pais].  Voy.  ci-dessus. 
t  Trouvailles  de  terres-cuites  à  Corinthe,  en  1903  [RobinsonJ.  Trouvées  à  Corin- 
the, en  1903,  au  sud-ouest  du  Vieux-Temple,  ces  terres-cuites  datent  des  6",  5* 

40  et  4"  s.  \  L'ascension  des  montagnes  en  Grèce  [Richardson].  En  Grèce  on  n'esca- 
lade pas  les  montagnes  simplement  pour  le  plaisir,  mais  pour  les  éclaircis- 
sements que  l'on  en  tire  pour  la  topographie  et  pour  l'histoire.  Exemples. 
^  Le  lotus,  comme  ornement  sur  des  vases  cypriotes  [Goodyear].  Confirma- 
tion des  résultats  indiqués  dans  la  Grammaire  du  Lotus  en  1901.  ^  Fouilles 

♦6  au  Forum  romain  en  1904  [Fairbanksj.  Résumé  des  fouilles  archéologiques 
et  de  leurs  résultats.  ^  Empreintes  sur  des  briques  et  des  tuiles  du  mur 
d'Aurélien  à  Rome  fPfeiffer].  Etude  des  briques  et  des  tuiles  provenant  de 
la  partie  du  mur  d'Aurélien  à  l'est  de  la  Porta  San  Giovanni  qui  s'est 
écroulée  en  1902.  Ces  briques  ne  sont  pour  la  plupart  probablement  pas 

60  plus  anciennes  que  la  première  moitié  du  m»  s.  1[  L'acanthe  comme  motif 
grec  de  décoration  [Miss  Keye-s].  Les  artistes  grec.»  ayant  étudié  l'acanthe 
pour  la  décoration  oui  donné  à  chaque  partie  :  tige,  feuille,  fleur  et 
graines  «  la  splendeur  de  sa  vérité  ».  %  Les  poteries  de  Gournia,  Crête  [Mrs. 


AMERICAN   JOURNAL   OF   ARCHAEOLOGY.  169 

Williams].  Peuvent  être  réparties  en  une  série  de  huit  périodes  distinctes 
s'étendant  du  3»  millenum  à  l'âge  de  fer.  ^  L'origine  de  la  civilisation  et 
de  l'art  babyloniens  [Dr  Ward].  La  civilisation  et  l'art  babyloniens  se  sont 
développés  sous  des  influences  venues  de  l'Est.  ^  L'expédition  égyptienne 
de  l'Université  de  Californie  ;  un  cimetière  préhistorique  à  Naga-ed-Der  5 
[Lythgoe].  L'expédition  égylienne  formée  en  1899  par  l'Université  de  Cali- 
fornie s'est  concentrée  pendant  les  années  1901-1903  prés  de  Naga-ed-Der 
pour  fouiller  un  cimetière  préhistorique  se  composant  de  635  tombes  dans 
un  état  remarquable  de  conservation.  1850  clichés  photographiques  ontéié 
pris.  ^  Le  temple  d'Apollon  Didyméen  près  de  Milet  [MarquandJ  (publié  io 
dans  Records  of  the  Past,  IV,  1905).  La  façade  du  temple  date  probablement 
du  2*  s.  av.  J.-G.  comme  l'a  pensé  HaussouUier.  ^  Quelques  fouilles  sur 
l'emplacement  présumé  du  troisième  mur  de  Jérusalem  [L.  B.  PatonJ.  Des 
pierres  immenses  trouvées  à  trois  milles  au  nord  de  la  porte  de  Damas 
paraissant  marquer  l'emplacement  du  troisième  mur  de  Jérusalem.  ^  La  \h 
mort  de  Thersite  sur  une  amphore  au  Musée  des  Beaux-Arts  de  Boston  [J. 
M.  PatonJ.  Thersite  est  décapité  et  git  sur  des  vases  renversés,  ce  qui  se 
rapporterait  à  la  légende  que  Thersite  aurait  été  tué  par  Achille  pour  avoir 
volé  les  vases  sacrés  d'Apollon.  Conformité  avec  la  théorie  d'Usener.  ^  Les 
rostres  [Platner].  Résumé  de  la  récente  théorie  de  0.  Richter,  Die  Bum.  20 
Rednerbiihne,  Berlin,  1903.  f  Lampes  avec  inscr.  chrétiennes  [Th.  F. 
"Wrightj.  Etude  d'après  Clermont-Gauneau  sur  des  lampes  trouvées  dans 
des  lombes  de  Palestine  et  portant  l'inscription  suivante  cfCSç  X[p((7Tto]C  çévt 
Ticéfftv.  ^  Un  Tityre  en  terre  cuite  du  Musée  de  Cincinnati  [Baur] 
Voy.  ci-dessous  fasc.  2.  ^  Exekias,  un  maitre  du  style  aux  figures  noires  25 
[Tonks].  A  produit  vers  550-540  av.  J.-C.  Caractéristiques  de  sa  manière. 
^  La  topographie  de  la  maison  d'enfance  de  Cicéron  [Harrington].  Discus- 
sion des  conclusions  de  Schmidt.  La  maison  d'enfance  de  Cicéron.  Elle  se 
trouvait  dans  le  plus  petit  delta  du  Fibrenus.  ^  Collection  d'archéologie 
historique  exposée  parle  Muséum  National  des  Etats-Unis  à  l'Exposition  de  30 
Saint-Louis  [AdlerJ.  Composée  presque  entièrement  de  moulages.  %^  Fasc.  2. 
Notes  sur  des  inscriptions  d'Eleusis  relatives  à  la  construction  du  portique 
de  Philc)n  [L.  D.  Caskey].  Étude  sur  six  inscriptious  trouvées  à  Eleusis.  Les 
mesures  qu'elles  donnent  correspondent  à  celles  des  ruines  existantes. 
^  Tityros  [Paul  Baur].  Étude  d'une  statuette  en  terre  cuite,  acquise  eu  1898  35 
d'un  paysau  de  Thèbes,  actuellement  au  Muséum  d'Art  de  Cincinnati.  Elle 
est  du  milieu  du  v«  s.  Le  type  est  rare.  Elle  représente  sans  doute  Tityros. 
^  Les  portes  de  la  cité  de  Démetrias  [R.  G.  Kentj.  Description  des  murs  et 
des  tours  qui  subsistent  aux  portes  de  la  cité  de  Démetrias  vers  Phères  et 
vers  la  péninsule  de  Magnésie.  ^  Une  amphore  signée  deMenon[W.  N.  Baies],  40 
Acquise  par  le  Muséum  des  Sciences  et  des  Arts  de  l'Université  de  Pennsyl- 
vanie à  la  vente  de  la  collection  Golman  en  1896.  Décorée  de  ligures  en 
rouge  représentant  d'un  côté  Leto,  Apollon  et  Artemis,  de  l'ciutre,  un 
jeune  guerrier  conduisant  deux  chevaux.  |^  Fasc.  3  :  Le  théâtre  de  Sicyone 
[A.  Fossum].  Résultat  des  fouilles  de  l'élé  de  1898,  corrections  au  plan  dressé  « 
après  la  première  campagne  en  1886.  D'après  un  passage  de  Plutarque, 
le  théâtre  était  en  usage  en  251  av.  J.-G.  D'autre  part  la  topographie 
indique  qu'il  était  déjà  construit  en  302  av.  J.-G.  If  Uue  «  pochette  »  de 
l'âge  de  bronze  provenant  d'Avgo  (Crète)  [H.  R.  Hastingsj.  Description  de 
vingt-huit  objets  (épingles,  cachets,  etc.)  de  l'âge  de  bronze  trouvés  en  50 
mars  1903  pi  es  de  l'église  d'Avgo,  au-dessus  du  village  de  Kavousi  (Crète 
orientale)  et  acquis  pour  le  musée  de  Candie.  Ils  sont  de  style  mycénien. 
^  Un  nouvel  artiste  peintre  de  vases  :  Phrynos  [0.  S.  Tonks].  Étude  de  deux 


170  1905,   —   ÉTATS-UNIS   DE   l'aMÉRIQUE   DU   NORD. 

fragments  de  coupes  arluellement  au  Muséum  des  Beaux-Arts  de  Boston  et 
comparaison  avec  un  fragment  de  coupe  du  Br.  Muséum  et  un  autre  de  Mu- 
nich. ^  Inscriptions  grecques  et  latines  de  Sinope  et  des  environs  ÏD.  M.  Ro- 
binsonj.  96  inscr.  de  Sinope,  dont  37  inédites  recueillies  par  R.  en  juin  1903. 

*  ^%  Fasc.  4,  Rapport  préliminaire  de  l'expédition  de  la  Princeton  University  en 
Syrie  [H.  G.  Butler].  Exploration  faite  d'octobre  1904  à  avril  1905.  de  la  Syrie 
centrale  (notamment  à  Si,  à  Umm  idj-Djimâl)  et  de  la  Syrie  septentrionale 
notamment  à  Kasr  Ibn  Wardân,  Kerrâtin,  Dâr  Kitâ.  ^  Notes  sur  les  inscrip- 
tions recueillies  [E.   Littmann]  45  inscr.  latines,  776  grecques  recueillies 

•0  dans  la  région  du  Uaurân,  103  nabatéennes,  65  syriaques,  138  arabes  et 
l'inscription  hébraïque  de  Arâk-il-Emir.  ^  Vases  géométriques  de  Gorinlhe. 
[M.  L.  Nichols]  Étude  de  16  vases  à  ornements  géométriques,  trouvés  à 
Corinthe  dans  les  fouilles  effectuées  par  l'Ëcole  américaine  d'Athènes.  La 
décoration  est  formée  des  ornements  géométriques  les  plus  simples,  ces 

*6  vases  appartiennent  probablement  à  la  période  qui  suit  immédiatement  la 
période  mycénienne.  ^  La  signification  de  niipyo;  dans  deux  inscr.  de  Téos 
[J.  D.  Rogers].  n-jpYo;  désignerait  le  registre  de  chaque  dème  de  Téos,  ainsi 
nommé  à  cause  de  la  forme  particulière  sous  laquelle  il  était  conservé.  \  La 
laçon  de  procéder  des  empereurs  dans  les  inscriptions  sur  les  monuments 

90  restaurés  :  Auguste  et  Adrien  [D.  R.  Stuart].  Auguste  a  laissé  subsister  le 
nom  du  fondateur  sur  tous  les  monuments  qu'il  a  simplement  restaurés  ; 
il  a  inscrit  son  nom  au  contraire  sur  ceux  qu'il  a  rebâtis  en  entier.  Adrien 
n'a  conservé  le  nom  du  fondateur  que  sur  un  petit  nombre  de  monuments  ; 
probablement  dans  le  but  de  faire  ressortir  le  contraste  de  son  caractère 

26  avec  celui  de  Domitien.  ^  Le  palais  de  Nippour  babylonien  et  non  parthien 
[J.  P.  Petersj.  Maintient  contre  Marquand  l'ancienneté  du  palais  de  Nippour. 
On  a  trouvé,  dans  les  débris  au-dessus  du  palais,  des  archives  de  la  période 
babylonienne,  et  au  niveau  du  palais  des  archives  de  la  période  Gassite. 

M.  Bernard. 

30  American  Journal  of  Philology,  XXVI  (1905).  Fasc.  1,  n»  10t.  Le  coUe- 
gium  poetarum  à  Rome  [E.  G.  Sihler] .  Le  collegium  poetarum  c(»nservait  vrai- 
semblablement les  manuscrits  de  ses  membres.  Térence  n'en  fit  probable- 
ment pas  partie,  ce  qui  explique  les  attaques  qu'il  subit.  Accius  fut  l'un 
des  membres  les  plus  éminonts  de  ce  collegium  qui  existait  encore  au  temps 

36  de  Tibère.  Virgile  ne  parait  pas  en  avoir  été,  mais  Horace  s'y  plaisait.  Le 
lieu  de  nhmion  était,  d'après  Bentley,  le  temple  de  Hercules  Musarum. 
%  Un  ms.  de  Consentius  à  Bâle  [E.  O.  Winstedt].  Description  du  ms.  F.  IH 
15  de  la  Bibliothèque  de  Bâle,  provenant  de  Fiilda,  contenant  le  De  barba- 
rismis  et  metaplasmis.  Collation  de  ce  ms.  Un  ms.  plus  ancien  vient  d'être 

*0  découvert  à  Milan  (cod.  Ambr.  B.  71.  Suppl.J.  ^  Notes  additionnelles  sur  le 
vocatif  fj.  A.  Scott].  Examine  l'usage  du  vocatif  chez  les  itoètes  lyriques, 
Hérodote,  Euripide,  Aristophane  et  Platon.  L'usage  de  l'interjection  avec  le 
vocatif  devient  de  plus  en  plus  fréquent  d'Homère  à  Platon.  L'interjection 
avec  le  vocatif  était  du  langage  familier  et  les  auteurs  ne  l'Ont  pas  employée 

♦*  librement  jusqu'à  ce  que  la  langue  familière  de  la  comédie,  de  la  dialectique, 
des  cours  de  justice  fût  devenue  la  langue  littéraire.  %  Sénèque  le  philosophe 
et  sa  théorie  du  style  [F.  J.  MerchantJ.  On  peut  réduire  en  système  les  pro- 
positions de  Sénèque  sur  le  style.  Elles  contiennent  une  certaine  part  d'ori- 
ginalité. Sénèque  s'est  efforcé  de  s'y  conformer  dans  ses  propres  écrits. 

60^  Les  modes  du  style  indirect  fJ.  J.  Schlicherj.  Le  subjonctif  en  latin 
s'emploie  pour  exprimer  une  sorte  de  conflit  mental  entre  les  éléments 
personnels  et  les  éléments  étrangers.  On  le  voit  dans  le  subjonctif  d'excla- 
mation. H  en  est  de  même  dans  le  stylo  indirect.  L'allemand  a  de  même  le 


AMERICAN   JOURNAL  OF   PHILOLOGY.  Itt 

subjonctif  d'exclamation  et  le  subjonctif  du  style  indirect,  f  Sommer,  Hand- 
buch,  des  latein.  Laut-U7id  Formenlehre  [H.  OertelJ.  Répond  bien  aux  besoins 
de  l'étudiant  en  langues  classiques.  On  souhaiterait  plus  de  références  aux 
gramojairiens  latins.  Le  nombre  des  références  aux  dialectes  italiques 
autres  que  le  latin  pourrait  aussi  être  augmenté.  Qqs  théories  sont  présen-  5 
tées  sous  une  forme  plus  dogmatique  que  l'auteur  sans  doute  ne  le  pensait. 
Tables  excellentes.  ^  W.  SGHULZE,  Zur  Geschichte  latein.  Eigennnmen  [H.  L. 
Wilson].  Travail  plus  complet  que  les  précédents  sur  cette  matière,  f  Courte 
notice  sur  l'édition  de  la  Medea  par  Earle,  sur  la  traduction  du  Manuel 
d''histoire  de  la  litlévalure  grecque  de  Groiset  par  Heffelbower.  f^  Fasc.  2,  lo 
n»  102.  L'Ecciésiasie  [P.  Haupt].  Les  parties  authentiques  de  TEcclésiaste 
furent  écrites  par  un  médecin  sadducéen  d'un  rang  élevé  à  Jérusalem, 
né  au  commencement  du  règne  d'Antiochus  Epiphane  (175-164  av.  J.  G.)  et 
qui  mourut  dans  la  première  décade  du  règne  d'Alexandre  Jannaeus 
(104-78  av.  J.-G.).  Trad.  métrique  en  anglais  ^  Étude  sémantique  des  verbes  16 
indo-iraniens  à  nasale,  2.  <cf.  R.  d.  R.  29,  142,  36>  [E.  W.  Fay].  Classifi- 
cation des  verbes  en  -nà-  suivant  le  sens.  ^  Note  sur  la  Hisperica  famina 
[H.  A.  SlrongJ.  Œuvre  d'un  moine  anglais  vivant  au  VP  s.  Le  texte  qui 
fait  autorité  est  celui  de  Stowasser.  Adopte  les  conclusions  de  Zimmer 
dans  Nennius  vindicatus  (Anhang);  texte  et  trad.  anglaise  des  trois  premiers  ÎO 
chapitres  ^  1°  S.  B.  Platner  The  Topography  and  Monuments  of  Ancienl 
Rome;  2"  Ch.  Huelsen  Dos  Forutn  Romanum  [Knapp].  1°  Les  nom- 
breuses références  à  la  littérature  ancienne  et  aux  inscriptions  donnent 
une  valeur  particulière  au  livre  de  P.  Mais  ce  livre  n'est  pas  un  guide  com- 
mode aux  ruines  existantes  ;  l'auteur  ne  s'est  pas  toujours  correctement  26 
orienté.  2o  Le  plan  du  livre  de  H.  est  excellent.  Il  répond  tout  à  fait  au 
dessein  dans  lequel  il  a  été  écrit;  qqs  erreurs  cependant,  f  R.  R.  Root 
Class^cal  mylhology  in  Shakspeare  [Mustard].  Le  sujet  de  cette  étude  est  inté- 
ressant et  dans  l'ensemble  soigneusement  traité.  Suggère  quelques  addi- 
tions et  corrections.  ^  Causerie  à  propos  de  l'Index  Isocrateus  de  Preuss,  30 
de  la  trad.  en  anglais  de  la  grammaire  syriaque  de  Nôldeke  par  Crighton, 
du  Supplément  au  Cours  Wépigraphie  latine  de  Gagnât.  ^^  Fasc.  3,  n»  103. 
L'origine  et  la  signification  des  caractères  du  style  chez  les  anciens  [G.  L. 
Hendrickson].  Aristote  le  premier  a  considéré  le  discours  sous  deux  aspects 
10  coiiune  moyen  d'expression  de  la  pensée;  2°  comme  moyen  de  trans- 35 
mettre  en  outre  le  coloris  de  l'émotion  de  l'orateur.  Les  Stoïciens  s'atta- 
chèrent surtout  au  premier  de  ces  aspects.  ^  Un  manuscrit  d'Ovide,  de 
Palladius  et  de  Tacite  à  Harvard  [E.  K.  Rand].  Étude  sur  un  ms.  du 
xve  siècle  acquis  récemment  par  l'Université  do  Harvard.  Collation  du  texte 
du  De  insitione  de  Palladius  et  de  celui  édité  par  Schmitt,  du  texte  ')e  la  40 
Germania  do  Tacite  et  de  celui  donné  par  Muellenhoff.  Le  ms.  de  Harvard 
contient  de  nombreuses  fautes  de  copiste.  ^  R.  Heinze,  Virgils  Epische 
Technik  [Laing].  Montre  que  Virgile  était  mieux  qu'un  imitateur  éminent. 
Aucun  de  ceux  qui  s'occupent  de  Virgile  ne  pourra  lire  ce  livre  sans  en 
subir  profondérTient  l'influence.  ^  E.  J.  Harris,  The  tragédies  of  Seneca,  46 
[Osgood].  Trad.  en  vers  anglais  non  rimes,  naturelle  comme  langue  et  com- 
me prosodie,  et  cependant  littérale.  ^  Causerie  sur  Pindare,  sur  Platon,  à 
propos  d'un  passage  de  Renan  dans  la  correspondance  à  Berthelot,  de  l'ar- 
ticle de  C.  Pascal  sur  Lucrèce,  de  la  thèse  de  Brandon  sur  Robert  Estienne, 
qui  ne  tient  pas  les  promesses  du  titre,  de  l'ouvrage  de  Grandgent  :  An  Outline  50 
of  the  Phonology  and  Morphology  of  old  Provençal,  le  meilleur  manuel  en 
anglais  sur  la  matière,  du  recueil  de  Plessis  :  Epitaphes,  textes  choisis  qui 
montre  l'utilité  que  présente  l'École  normale.  H  Lettre  de  Platner  en  réponse 


172  1905.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

aux  critiques  de  Knapp  (Voy.  ci-dessus  fasc.  2)  et  réplique  de  Knapp. 
%%  Fasc.  4  (n"  104).  Étude  sémantique  des  verbes  indo-iraniens  à  nasale, 
3.  <cf.  supra>  [E.  W.  Fay].  Suite  du  claspemenl  des  verbes  en  -nâ-  ;  verbes 
en  -nu-  ;  verbes  à  nasale  infixé;  huitième  classe  des  verbes  sanscrits  ou 

8  classe  des  verbes  en  n-.  ^  Le  manuscrit  des  Verrines  de  Cicéron  an  Vatican 
[W.  Petersonj.  Étude  du  palimpseste  du  Vatican.  Ne  mérite  yjas  le  mépris 
que  témoigne  Meusel,  est  au  contraire  indispensable  pour  l'établissseiLent 
du  texte  du  premier  livre  des  Verrines.  f  Culex  3G7.8  et  Cirix  66  |R.  EllisJ. 
Le  personnage  auquel  il  est  fait  allusion   dans  le  Gnlex  v.  367,8  est  L. 

10  Csecilius  Metellns,  pontifex  maximus,  qui  sauva  le  palladium  dans  l'incendie 
du  temple  de  Vesta.  Dans  Giris  v.  66  E.  propose  de  lire  ([l)ecateis  pour 
erithei,  la  déesse  Hécate  étant  aussi  connue  sous  le  nom  de  Crataeis  qui 
se  trouve  dans  le  même  vers,  t  De  Thucydidis  I.  1-23  [M.  L.  Earle].  Correc- 
tions au   texte  du   liv.  I  de  Thucydide.  ^  Ch.  Waldstein  etc.  The  Argive 

IB  Heraeum.  [D.  M.  Robinson].  En  dépit  du  retard  dans  la  publication  et  de 
certaines  fautes  de  détail,  ces  deux  magnifiques  volumes  ont  ajouté  énor- 
mément à  notre  connaissance  de  Tarchéologie  préhistorique  de  la  Grèce. 
1[  Butler,  i>exti  Properti  Opéra  omnia  [B.  0.  Foster].  Le  commentaire  forme 
une  sorte  de  compendium  de  la   critique  de  Properce,  spécialement  en 

20  anglais,  qui  n'existe  nulle  part  ailleurs,  f  Gauserie  à  propos  de  Pbofumo  : 
Le  fonti  ed  i  tempi  dello  incendia  Ncroniano;  Don  M.  GhiGCO,  La  congiunzione 
-cum;  studio  storico-critico  ;  VessereaU,  Cl.  RiUilius  Namatianus  ;  JUDEiGH, 
Topographie  von  Athen;  BraCKETT,  Temporal  sentences  in  Herodslus  ;  Jebb, 
Bacchylides.  M.  Bernard. 

m  Harvard  Studies  in  classical  Philology.  Vol.  XVI  (1905).  Etude  préli- 
minaire sur  certains  mss,  des  Vies  des  XII  Césars  de  Suétone  [G.  L.  Smith]. 
Dans  un  l"  art.  <cf.  R.  d.  R.  26,  188,  16>,  S.  avait  montré  que  les  mss. 
de  Suétone  examinés  par  lui  appartenaient  en  majorité  à  une  classe  diffé- 
rente de  celle  du  God.  Meramianns  (A)  :  dans  chacune  de  ces  deux  classes 

30  il  avait  reconnu  deux  groupes:  dans  la  première  un  groupe  représenté  par 
A  seul,  et  un  autre  par  M^;  dans  la  seconde  classe  un  groupe  florentin  de 
sept  mss.  datant  des  12-14  s.  et  un  groupe  «  Urbinas  »  de  sept  mss.  du 
15"  s.  Un  séjour  en  Europe  lui  a  permis  de  faire  qques  observations  qu'il 
consigne  dans  ce  2^  art.  1»,  Vaticane;  2°  Ambrosienne  ;  S"  Br.  Muséum; 

35  elles  confirment  ses  conclusions  antérieures.  Il  insiste  surtout  sur  les  mss. 
du  15«  s.  qu'on  a  trop  méconnus  et  sur  l'importance  desquels  on  ne  peut 
se  prononcer  avant  de  les  avoir  étudiés  un  à  un.  t  L'art  dramatique  d'Es- 
chyle [Gh.  R.  Post].  Se  propose  dans  cette  étude  de  471  p.  d'étudier  le 
développement  de  l'art  dramatique  d'Eschyle,  dans  le  sens  étroit  et  tech- 

40  nique  du  terme  «  art  dramatique  ».  Il  laisse  de  côté  toute  considération  de 
poésie,  de  philosophie,  de  sentiments  religieux,  excepté  si  ces  considérations 
ont  influé  sur  la  construction  des  drames  ou  guidé  le  poète  dans  la  concep- 
tion d'un  caractère.  Il  étudie  chacune  des  tragédies  d'E.  sous  un  triple 
aspect,  construction  fiu  drame,  caractères  et  point  de  vue  général.  ^  Examen 

4B  des  théories  sur  la  nature  et  l'origine  de  la  flexion  indo-européenne  [II. 
Oertel  et  Edw.  P.  Morris].  Art.  de  60  p.  sur  la  théorie  de  l'agglutination  et 
celle  de  l'adaptation  et  sur  les  idées  de  la  signification  originale  (Grund- 
begriff),  de  la  signification  fondamentale  (Grundbedeutung),  et  des  types 
en  usages  (Gibrauchstypen).  *i  L'usage  de  chaussures  hautes  ou  cothurnes 

£0  dans  la  tragédie  grecque  au  v  et  au  iv  s.  av.  J.-C.  [K.  K.  Smith).  Ne  se 
propose  pas  de  chercher  la  forme  ou  la  hauteur  du  cothurne,  mais  simple- 
ment d'examiner  si  on  en  a  fait  usage  à  l'époque  classique  ;  1,  Auteurs  du 
V»  et  du  IV*  s.  Aucun  passage  n'en  fait  mention  ;  2,  Les  drames,  tout 


PAPERS  OF  THE  AMEBIOAN  SCHOOL  OF  CLASS.  STUDIES  IN  ROMA.      173 

prouve  que  les  acteurs  ue  portaient  pas  de  chaussures  élevées  ;  3,  Les 
œuvres  d'art  cuntemporaines,  aucune  ne  nous  le  montre;  4,  Aucune  preuve 
dans  la  littérature  hellénistique  qu'il  ait  été  employé  à  Tépoque  classique, 
il  n'en  est  pas  de  même  pour  une  époque  plus  récente  ;  5,  L'art  de  l'époque 
impériale  et  des  époques  qui  suivirent,  où  l'on  voit  de  hautes  semelles  6 
n'est  concluant  que  pour  l'époque  à  laquelle  il  appartient.  Conclusion.  Le 
cothurne  n'est  représenté  dans  les  œuvres  d'art  qu'à  la  fln  du  ii*  s.  av.  J.-C, 
et  apparaît  comme  un  symbole  de  la  tragédie  ;  il  est  mentionné  pour  la 
première  fois  dans  la  littérature  à  l'époque  impériale  où  certainement  on 
l'employait.  Il  n'était  |ias  en  usage  au  v»  et  au  iv»  s.  ;  c'est  une  invention  lo 
de  la  période  non  classique.  A.  K. 

Supplementory  Papers  of  the  American  School  of  Glass.  Studies 
in  Rome,  I,  1905.  Cachets  sur  des  briques  et  des  tuiles  du  mur  d'Auréliea 
à  Rome  (10  pi.)  [G.  J.  PfeiEfer,  A.  W.  van  Buren  et  H.  H.  Arsmlrong].  Le  23 
octobre  1902  le  Mur  d'Aurélien,  situé  entre  la  cinquième  et  la  sixième  tour  16 
de  la  Porta  San  ,Giovanni  à  Rome  s'écroula  pendant  un  orage  sur  une 
longueur  de  29"",  7,  Norton  remarqua  que  plusieurs  des  débris  portaient  des 
empreintes,  qu'il  examina  et  étudia:  c'est  le  résultat  de  ces  recherches  qui 
est  consigné  dans  ce  mémoire  de  87  p.  Les  cachets  sont  au  nombre  de  832 
dont  594  consistent  on  lettres,  238  en  figures;  ils  sont  de  464  espèces  difTé-  20 
rentes.  Étude  détaillée  de  chacun  d'eux.  1.  Lettres;  2,  Figures  et  marques. 
%  La  Givita  près  Artena  dans  la  province  de  Rome  (2  pi.  17  flg.)[Th.  Ashby. 
ci  G.  J.  PfeifTer].  Étude  détaillée  des  restes  d'une  ancienne  cité  déjà  décrite 
par  La  Blanchère  (Mélanges  d'arch.  et  d'hist.  de  l'École  franc,  de  Rome  1881 
p.  166-180).  Designée  sous  le  nom  de  La  Civila,  elle  paraît  être  plutôt  que  la  2B 
ville  des  Foretii  comme  le  croit  La  B.,  peut-être  l'ancienne  Ecetra.  Descrip- 
tion des  ruines;  résultats  des  fouilles;  objets  divers,  débris  de  consomma- 
tions, autel,  inscr.,  etc.  \  Garsioli  [G.  PfeifTer  et  Th.   Ashby].   Description 
(4  pi.  24  fig.)  du  site  et  des  ruines  de  cette  cité  romaine  autrefois  la  demeure 
des  Aequi  ou  Aequiculi,  qui  fut  occupée  300  av.  J.  G.,   par  une  colonie  de  ^"^ 
4  000  Romains.  Elle  devint  une  place  forte  des  Apennins,  située  non  loin  de 
la  Via  Valeria.  Notes  historiques  sur  cette  cité,   bibliographie  du  sujet. 
^  L'Aphrodite  d'Arles  [A.  Mahler].  Complétant  une  étude   publiée  dans  la 
Rev.  arch.  1902  <  of.  R.  d.  R  :  27,  186,  44  >.  M.  montre  qu'il  faut  voir  dans 
l'original   de   la   Venus    d'Arles   du   Louvre,   réplique  d'une  statue   plus  36 
ancienne,  la  flleuse    (KaTayouo-a)  de    Praxitèle,  sœur  aînée    des    Moires, 
tenant  d'une  main  la  quenouille  et  de  l'autre  le  fuseau.  ^   Une  nouvelle 
variante  du  type  de  «  Sapho  »  (1  pi.)  [H.  R.  Cross.].  Trouvée  à  Rome,  cette  tête 
est  maintenant  au  Musée  des  Arts  à  Worcester  (Massachusetts)  description. 
H  Note  [J.  H.  W.J.  Certains  juges  estiment  que  cette  statue  est  moderne,  'U 
d'autres  qu'elle  est  de  la  meilleure  époque  de  la  sculpture  grecque.  ^  Le  sar- 
cophage chrétien  de  S.  Maria  Autiqua  [G.  R.  Morey].  Découvert  en  avril  1901 
dans  les  fouilles  de  S.  Maria  Antiqua,  au  Forum  de  Rome   :  description, 
interprétation  des  reliefs,  différente  de  celle  que  Marucchi  a  donnée  et  que 
M.  qualifie  d'extravagante  (Nuovo  Bull,  di  Archéol.  crist.  1901,  p.  106-216)  :  45 
il  ne  faut  pas  y  voir  d'allégorie  chrétienne,  c'est  un  spécimen  de  l'époque  de 
transition  entre  les  reliefs  du  nr  s.  et  ceux  du  iv^  d'un  type  plus  régulier. 
%  Le  texte  de  Golumelle,   [A.  W.  van  BurenJ.  Le  texte  de  Golumelle  nous  a 
été  transmis  par  deux  mss.  du  ix  s.  le  God.  Sangermanensis  maintenant  à 
St  Pelersbourg  (God.  207  =  S),  et  le  God.  Ambrosianus  L.  85  s.  à  Milan  (A.),  ao 
Les  autres  luss.  semblent  tous  copies  directement  ou  indirectement  de  A, 
qui  resta  un  temps  en  Italie,  après  y  avoir  été   apporté  par  Le  Pogge. 
Description  et  histoire  de  S  qui  a  peut-être  été  écrit  à  Gorbie  et  de  A  écrit 


174  1905.    —   ÉTATS-UNIS   DE   L'AMÉRIQUE  DU   NORD. 

à  Fulda.  Collation  de  ces  deux  rass.  S.  pour  le  liv.  XI,  et  A  pour  la  première 
partie  de  ce  livre.  Note  sur  les  variantes  de  ces  deux  mss.  Ils  dérivent  du 
môme  archétype  et  sont  très  proches  parents,  f  Date  de  l'élection  de  Julien 
[Gh.  R.  More.y].  En  se  basant  sur  une  inscr.  récemment  découverte  et  publiée 

6  par  Patroni  (Notizie  degli  Scavi  1901,  p.  18),  on  voit  que  cette  élection  eut 
lieu  en  mai,  non  pas  au  commencement  du  mois  comme  l'a  supposé 
Schwarz  (De  vita  et  scriplis  Juliani  imperaloris  p.  7  et  17)  mais  à  la  fin.  If 
Rapport  sur  les  découvertes  archéologiques  faites  dans  le  Turkestan 
(R.  Nortonl.  G.  r.  très  sommaire  d'un  voyage  exécuté  eu   1903  dans  les 

^^  provinces  russes  de  l'Asie  centrale.  X. 

Transactions  and  Proceedings  oi  the  American  philological  Asso- 
ciation, 1904,  vol.  XXXV.  Valeur  historique  du  chap.  12  de  la  Vie  de  Péri- 
clès  par  Plutarque  [W.  S.  Ferguson].  Non  seulement  ce  passage  révèle  une 
connaissance  directe  des  arguments  de  Thucydide  fils  de  Milésias  dans  sa 

i6  campagne  contre  Périclès,  mais  il  attribue  à  ce  dernier  des  motifs  qui  ne 
pouvaient  se  présenter  qu'à  l'esprit  d'un  contemporain  II  Sur  la  distinction 
entre  Gomitia  et  Goncilium  [G.  W.  BotsfordJ.  Au  temps  de  Gicéron  et 
d'Auguste  la  distinction  entre  les  deux  mots  n'est  pas  entre  le  tout  et  la 
partie  :  coucilium  est  singulier,  comitia  est  pluriel  et  implique  l'idée  de 

20  parties  composantes,  concilium  implique  l'idée  de  délibération,  discussion. 
\  Études  sur  l'accent  et  la  métrique  en  latin  [R.  S.  Radford].  1°  L'oxytone- 
sis  des  conjonctions,  affirmée  par  les  grammairiens,  est  confirmée  par  l'évi- 
dence du  vers  dramatique.  2o  Un  pronom  ou  un  adverbe  dérivé  est  pour 
ainsi  dire  proclitique  dans  l'ordre  des  mots  traditionnel  :  pronom  +  nom, 

26  objet  ou  sujet  +  verbe.  3<>  L'ordre  des  mots  traditionnel  adjectif  ou  génitif 
+  nom  est  rarement  conservé  eu  latin,  cependant  on  trouve  quelques  rares 
exemples  où  il  exerce  une  influence  sur  l'accent  des  adjectifs.  4°  Les  formes 
de  vers  latins  furent  d'abord  construites  sans  tenir  compte  de  l'accent,  puis 
elles  subirent  l'influence  de  l'accent  en  ce  sens  que  l'oreille  des  romains 

80  saisit  rapidement  l'accord  ou  le  désaccord  entre  l'accent  et  l'ictus  et  désira 
qu'on  le  rendîi  invariable.  %  L'«  accentus  »  des  anciens  grammairiens  latins 
[G.  W.  L.  Johnson].  Le  témoignage  des  anciens  indique  que  l'«  accentus  » 
latin,  au  moment  où  les  lois  qui  le  régissent  furent  pour  la  première  fois 
formulées,  avait  un  caractère  mélodique  ou  musical,  f  Le  Çânlikalpa  de 

36  l'Atharva-Veda  [G.  M.  Bolling].  Texte  de  la  transcription,  actuellement  à  la 
bibliothèque  du  Gongrès  de  Washington,  faite  par  Weber,  d'après  le  ms.  de 
Berlin.  Notes  critiques.  Trad.  anglaise.  ^  Notes  sur  Ovide  [E.  K.  Rand]. 
l»  Étude  sur  un  ms.  de  Harvard  Gollege,  écrit  probablement  en  Italie  au 
xvc  8.   sur  parchemin,   contenant   Heroides  XXI,   1-144.    Gollation   avec 

40  l'édition  de  Merkel  revue  par  Ehwald,  1888.  2°  Horace  (Garm.,  IV,  1)  a 
imité  Ovide  (Am.,  II,  12);  en  plusieurs  endroits  Ovide  a  lui-même  imité 
Horace.  S  Étymologie  de  Mephistopheles  [J.  Goebel].  Mephistopheles  ou 
plutôt  Mephistophiel,  que  l'on  trouve  dans  les  auteurs  du  xvi*  s.,  est  une 
forme    corrompue   de    Megist-Ophiel    et   Mephistopheles    est   à   l'origiue 

46  identique  avec  Hermès  Trismégiste.  tH  G.  r.  de  la  36»  réunion  annuelle  de 
l'Association  (sept.  1904)  ;  analyse  des  communications  faites  pendant  cette 
session  :  Un  optatif  grec  mai  interprété  [J.  E.  HatryJ.  Voy.  Glass.  Rev. 
(avril  1905).  S  Horace,  comme  poète  de  la  nature  fK.  P.  Harriuglon].  Il  a 
tire  une  grande  part  de  son  inspiration  des  scènes  de  son  enfance.  Les 

50  spectacles  de  la  nature  l'ont  impressionné  plus  qu'on  ne  s'y  serait  attendu. 
%  Sur  la  distinction  entre  Gomitia  et  Concilium  [G.  W.  Botsford].  V.  ci- 
dessus.  ^  Notes  sur  Ovide  [E.  K.  Hand).  V.  ci-dessus.  \  Une  note  critique 
sur  Catulle,  Garm.  LXVllI,  93  [¥.  W.  ShipleyJ.  Discute  et  rejette  la  correc- 


TRANSAGT.  AND  PROCEEDING  OF  THE  AMER.  PHILOL.  ASSOCIATION.    175 

lion  d'Ellis.  Propose  de  lire  «  quandoquidem  et»  au  1.  de  quae  uetetid.  % 
Accent  et  ictus  dans  l'hexamètre  latin  récent  [F.  G.  Moore].  Glaudien,  qui 
vise  à  réaliser  la  coïncidence  de  l'accent  et  de  l'ictus  dans  la  cadence  du 
vers,  ne  met  pas  de  mot  pyrrhique  au  o^  pied.  Prudence  au  contraire  admet 
fréquemment  des  uiots  de  cette  nature.  ^  Sur  la  signification  de  Ttpojxavxet'a  [M.  5 
L.  D'Ooge].  A  souvent  le  sens  de  consultation  de  l'oracle  pour  ou  à  la  place  de 
quelque  autre,  f  L'Hadès  homérique' et  les  morts  [T.  D.  Seymour].  l»  Le 
Tartare  d'Homère  ne  diffère  pas  de  l'iladès  de  la  même  manière  que  l'Enfer 
diffère  du  Purgatoire  daus  les  croyances  du  Moyeu  Age.  2»  L'office  des 
Erinnyes  n'était  pas  de  punir  après  la  mort,  mais  pendant  la  vie;  ce  n'était  lo 
pas  la  fonction  de  Hadès,  ni  de  Persephone  de  punir  qui  que  ce  soit.  ^  Le 
problème  de  ràXXofwatç  dans  la  philosophie  pré-socratique  [W.  A.  Heidel], 
Les  présocratiques  considéraient  cette  sorte  de  changement  comme  condi- 
tiouné  mécaniquement  et  essentiellement  identique  à  la  (x^Çiç.  î  Sur  le 
principe  et  la  terminologie  du  mouvement  dans  les  cosmogonies  pré-socra-  «b 
tiques  [P.  Shorey].  Paraîtra  in-extenso  dans  le  vol.  suivant.  ^  Note  supplé- 
mentaire sur  l'Arc  de  Trajan  à  Bénévent  (E.  T.  Merrill].  Confirme  par  de 
nouvelles  remarques  les  conclusions  d'une  précédente  étude  sur  le  même 
sujet.H  L'Epitome  de  Tite-Live  provenant  d'Oxyrhyuchus,  Julius  Obsequens 
et  Cassiodore  [G.  H.  Moore].  Gf.  Amer.  Journ.  of  Phil.,  n'99.  H  Notes  sur  20 
Lucrèce  et  son  influence  sur  Vitruve  [W.  A.  Merrill].  Vitruve  dans  ses 
proœmia  a  été  influencé  par  les  laudes  Epicuri  de  Lucrèce.  Il  avait  lu  et 
étudie  loDe  naturarerum.  If  Le  Çântikalpa  de  l'Atharva  Veda  [G.  MelvilleJ. 
Gf.  plus  haut.  %  La  critique  de  l'Artharva  Veda  [G.  R.  Lanman].  Résumé 
de  l'introd.  critique  écrite  pour  la  trad.  de  l'Atharva-Veda  de  feu  Whitney»  26 
et  publiée  dans  la  Harvard  Oriental  séries,  vol.  VH.  %  L'apologue  de  la  caverne 
chez  Platon  [J.  H.Wright].  Fut  vraisemblablement  suggérée  à  Platon  par  la 
grotte  de  Vari,  sanctuaire  du  culte  de  Pau  et  des  Nymphes,  qu'il  avait 
probablement  visitée  pendant  son  enfance.  %  Un  supplément  projeté  au 
Thésaurus  Linguae  Latinae  [W.  liullihen].  Pour  rendre  tous  les  services  30 
qu'on  en  attend,  un  ouvrage  de  ce  genre  doit  donner  tous  les  exemples  d'un 
mot.  Propose  de  solliciter  le  concours  des  Universités  et  des  établissements 
scientifiques  pour  publier  un  ouvrage  donnant  par  des  mdices  numériques 
toutes  les  références  non  données  dans  le  Thésaurus.  %  Quelques  mythes 
grammaticaux  [J.  E.  Harry].  Les  grammaires  grecques  dans  les  paradigmes  3B 
donnent  toutes  autant  d'importance  au  parfait  actif  du  snbj.  de  l'opt.  et  de 
l'impératif  qu'au  parf.  ind.  Au  Romain,  le  parf.  du  subj.  était  indispen- 
sable; pour  le  Grec,  le  présent  et  l'aoriste  suffisaient.  If  Le  subjonctif  latin 
à  la  seconde  personne  du  singulier  indéfinie  comme  mode  d'affirmation 
[W.  J.  Haie].  Paraîtra  in-extenso  dans  le  vol.  suivant.  \  Sur  les  langues  *" 
indo-européennes  secondaires  et  problématiques  [M.  Bloomfieid].  Tous  les 
vestiges  du  passé  relatifs  à  des  peuples  indo-européens  secondaires  ou  pro- 
blématiques nous  viennent  des  régions  au  nord-est  de  la  Méditerranée.  \ 
Une  proposition  pour  un  nouveau  dictionnaire  latin  [H.  C.  Elmer].  Gf. 
Class.  Rev.  Avr.  1905.  f  L'accentus  des  anciens  grammairiens  latins  [G.  45 
W.L.  Johnson].  V.  ci-dessus.  ^  Contribution  à  l'étude  du  «  Supplelivwesen» 
|M.  G.  Welles].  Dans  les  ouvrages  des  grammairiens  latins  l'attention  est 
appelée  sur  le  phénomène  de  flexion  composite  ou  «  suppletivwesen  »,  les 
exemples  manifestes  sont  notés  et  des  tentatives  qui  n'ont  rien  de  scien- 
tifique sont  faites  pour  les  expliquer.  %  Note  critique  sur  Ttpoôéoucrt,  Iliade  I,  M 
291  (H.  G.  Tolman].  Lire  Ttpoéxouf"  au  1.  de  upoOéouat.  ^  Sur  la  date  du  gouver- 
nement de  Pline  en  Bithynie  fE.  T.  Merrill].  109-111  A.  D.  plutôt  que  Ul-113. 
%  Études  sur  l'accent  et  la  métrique  en  latin  [R.  S.  Radford].  "V.  ci-dessus. 


176  1905.    —    ÉTATS-UNIS    DE    l'aMÉRIQUE   DU    NORD. 

%  Une  difficulté  prosodique  dans  la  nouvelle  métrique  [E.  B.  Clapp].  Cf. 
Class.  Rev.  oci.  1904.  ^  Le  groupe  Puteanus  des  mss.  de  la  3'  Décade  de 
Tite-Live,  révision  du  classement  de  p  et  X  [F.  W.  Shipley|.  ^  C.  r.  de  la 
5«  réunion  annuelle  de  l'Association   philologique  de  la  Côte  du  Pacifique 

6  (Dec.  1903).  Analyse  des  communications  suivantes  :  Clauses  de  concession 
en  si  chez  Plaute  [H.  G.  Nuttingj.  Divise  les  clauses  de  concession  en  simples 
et  en  intensives.  ^  Le  subj.  dans  les  clauses  dites  de  restriction  en  quod 
[J.  Elmore].  Si  la  clause  est  simplement  déterminative,  on  trouve  Tind.  si, 
au  contraire,  elle  est  descriptive  de  l'antécédent,  il  en  résulte  naturellement 

10  l'emploi  du  subj.  de  caractéristique.  ^  La  nécropole  étrusque  d'Abbadia  del 
Fiume  près  de  Pitigliano  [A.  ÉmersonJ.  Description  des  objets  et  notamment 
des  vases  trouvés  au  cimetière  étrusque  fouillé  entre  1895  et  1898  par  Man- 
cinelli.  Les  sépultures  d'Abbadia  ne  présentent  pas  le  sous-sol  complexe 
que  l'on  peut  voir  dans  d'autres  cimetières  étrusques.  La  colline  d'Abbadia 

i5  fut  délaissée  parles  Etrusques  vers  l'an  600  av.  J.-G.  ^  Lucretiana.  [W.  A. 
Merrill].  Le  poème  de  Lucrèce  a  été  écrit  pour  le  public;  le  poète  y  a  placé 
une  introduction  à  l'adresse  de  Memmius  et  dans  qqs  passages  il  a  remplacé 
des  mots  spondée  ou  trochée  par  le  nom  de  Memmius.  f  Le  hiatus  dans  la 
poésie  mélique  grecque  [E.  B.  Clapp]  publié  ia-extenso  dans  les  Publications 

40  in  classical  Philology  de  l'Université  de  Californie.  If  La  Parodos  de  l'Anti- 
gone  de  Sophocle  (B.  I.  Wheeler].  Le  sujet  propre  de  l'ode  est  traité  dans 
sept  stances,  quatre  strophes  ou  antistrophes  avec  trois  stances  anapes- 
tiques  alternées.  ^  Influence  de  l'art  grec  et  romain  sur  Virgile  [M.  R. 
Fairclough].  Influence  des  œuvres  d'art  que  Virgile  a  pu  avoir  sous  les  yeux 

28  telle  qu'elle  ressort  de  ses  descriptions,  de  sa  mythologie.  ^  Notes  sur  le 
chap.  XII  de  la  Vie  de  Périclès  par  Plutarque  [W.  S.  Ferguson].  Cf.  supra. 
\  La  construction  de  Juvénal,  Sat.  I  [J.  E.  ChurchJ.  Cette  satire  est 
purement  d'introduction  dans  le  dessein,  et  de  raisonnement  dans  le  style. 
%  Cretati  pedes  [C.  J.  O'Connor].  La  craie  et  le  plâtre  dont  on  enduisait  les 

30  pieds  et  les  jambes  des  esclaves  étaient  appliqués  comme  remèdes  contre 
les  ulcères  et  le?^  autres  maux.  ^  C.  r.  de  la  6^  réunion  annuelle  de  l'Asso- 
ciation philologique  de  la  Côte  du  Pacifique  (Dec.  1904)  analyse  des 
communications  suivantes  :  sur  l'Iliade  IX,  334-343  [A.  T.  Murray].  Justifie 
l'épithète  d'àXoxo;  donnée  à  Briséis  par  Achille.  ^  La  politique  athénienne 

3&  au  mes.  av.  J.  G.  [W.  S.  Ferguson].  Cf.  Beitrâge  zur  allen  Geschichte, 
V,  2  (1905)  <  R.  d.  R.  30.  16.  37.  >  %  Sur  le  problème  de  l'influence 
littéraire,  d'après  l'exemple  des  rapports  d'Horace  avec  Lucrèce  [Merrill]. 
La  partie  principale  de  ce  travail  a  été  publiée  dans  :  University  of  California 
Publications,  Classical  Philology  Séries,  vol.  I.  ^  Notes  sur  la  conjuration 

♦0  de  Catilina  [H.  G.  Nutting].  1"  L'attentat  contre  la  vie  de  Cicéron  eut  lieu 
le  8  novembre  63,  le  matin  même  du  jour  où  fut  prononcée  la  1'»  Catilinaire. 
2»  Dans  Sallusle,  Catilin.  III,  32  les  mots  «  huic  sceleri  obstat  »  placés 
dans  la  bouche  de  Gaton  sont  une  allusion  ironique  à  la  peine  de  mort 
proposée  contre  Catilina.  S  La  dérivation  et  le  sens  de  Luscinia  [E.  W. 

*8  Martin].  Dérive  de  luges  plutôt  que  de  luces.  f  Aescljylus,  Agam.  «17, 
et  le  secret  du  vote  dans  les  tribunaux  athéniens  au  v^  s.  avant  J.  C. 
[J.  T.  Allen].  Cf.  Class.  Review,  1905  <  cf.  R.  d.  R.  29,  203,  26.  >  K  Sur  les 
figures  de  prosodie  en  latin  [L.  J.  Richardson].  Définition.  Classification. 
^  Étymologie  dii  Mephistopheles  [J.  Gœbel].  V.  ci-dessus   ^   La  correption 

50  des  diphtongues  et  des  voyelles  longues  en  hiatus  dans  la  poésie  grecque 
hexamètre  [E.  B.  Clapp  j.  Publié  in  extenso  dans  les  Publications  in  Classical 
Philology  of  the  University  of  California.  \  Notes  sur  Horace,  Sat.  I  6,  126 
et  Aristophane,  Fax  990  [J.  ElmoreJ.  !•  «  lusumque  trigonem  »  est  un 


BULLETIN   ARCHÉOLOGIQUE    DES   TRAVAUX   HISTORIQUES.         177 

exemple  de  l'usage  caractéristique  au  temps  d'Auguste  d'un  participe  avec 
un  subst.  pour  exprimer  l'idée  abstraite  d'une  action.  2°  Aristophane 
emploie  Tpîa  xa\  6éxa  comme  nombre  indéterminé.  ^  Une  étude  des  formes 
de  la  pensée  interrogalive  chez  l'iaton  [H.  R.  Faireclough].  Élude  faite  pour 
le  nouveau  Lexicon  de  Platon  dans  le  but  de  classer  les  diverses  formes  5 
interrogatives  chez  Platon.  ^  Le  discours  direct  chez  Lucain  comme 
élément  de  la  technique  de  l'épopée  [J.  W.  Basore].  L'art  de  Lucain  est 
d'un  historien,  son  mouvement  et  son  style  sont  d'un  orateur,  cependant  il 
s'est  servi  du  discours  comme  expression  de  l'émotion  avec  quelque  idée 
de  sa  convecance  au  genre  épique.  1[  Vieux  problèmes  dans  Horace  et  lo 
dans  Virgile  [J.  E.  Church].  1°  Horace,  Carm.  1,3,  1-8.  Réponse  à  une 
communication  précédente  (Y.  vol.  XXXIV).  2°  Virgile,  Ed.  I,  2W  fait 
allusion  à  la  paisible  retraite  d'Anlénor  après  une  vie  active.  3"  Virgile 
emploie  les  noms  propres  des  vents  :  Aquilo,  Eurus,  etc.  pour  désigner  non 
la  direction  des  courants  aériens,  mais  l'état  de  l'atmosphère.  %  Le  nom  15 
de  l'esclave  dans  l'Aulularia  de  Plante  [H.  V.  Prescolt].  On  doit  lire  partout 
le  nom  de  Strobilus.  Fitodicus  ou  Pjihodicus  qu'on  lit  dans  un  endroit  du 
Palatinus  ne  vient  probablement  que  d'une  corruption  du  texte. 

M.  Bernard. 

20 

FRANCE 

Rédacteur  général  :  Albbrt  Martin. 

25 

Annales  de  l'Université  de  Grenoble  t.  XVII,  (1905)  n»3.  Ulysse  chez 
Alcinoos  et  chez  le  Gyclope  [Golardeau].  C.  reprend  à  son  compte  l'hypothèse 
3e  Kirchoir  que  primitivement  Ulysse  ne  passait  que  24  heures  chez  Alci- 
noos et  faisait  son  récit  en  une  fois.  Il  compare  les  deux  parties  du  récit 
pour  en  faire  ressortir  l'incohérence  et  les  invraisemblances.  Un  arrangeur  30 
a  dû,  d'un  côté,  développer  le  texte  primitif  et  d'autre  part  le  réduire.  Il 
voit  avec  Dietrich  Muelder  un  arrangement  analogue  dans  le  récit  de 
l'aventure  d'Ulysse  chez  le  Gyclope.  Analyse  des  deux  journées  ;  longueurs 
et  invraisemblances.  Ici  aussi,  il  y  a  eu  dédoublement  avec  développements 
et  embellissements.  G.  conclut  qu'il  n'y  a  peut-être  pas  lieu  de  regarder  35 
l'hypothèse  de  KirchofT  cirame  définitivement  condamnée.  A.  J. 

Bulletin  archéologique  du  Comité  des  travaux  historiques,  1904, 
3'  livr.  —  Séances  de  la  section  d'archéologie.  Fouilles  de  U.  Dumas  à 
Probiac  ;  de  H.  de  Flamare  à  Entrains.  Inscriptions.  Tumuli  de  Belvezet 
[Dumas].  Menhir  près  de  Marolles[G.  Cassies].  \  Commission  de  l'Afrique  du  40 
Nord.  Recherches  de  deux  officiers  à  l'antique  Segerines  (Henchir-Haratt). 
Basilique  chrétienne  de  basse  époque  avec  des  dispositions  intéressantes  : 
degrés  en  fera  cheval;  reliquaire  central.  Thermes  publics  en  blocage. 
Sanctuaire  de  forme  très  particulière  qui  semble  un  temple  dédié  à  Jupiter. 
Junon  &  Minerve.  Les  travaux  continuent.  ^  Fouilles  du  colonel  de  Lestapis  45 
dans  l'aniiqueThenac  (Henchir-Tina)  [Gaucklerj.En  particulier  dans  la  nécro- 
pole, 3  catégories  de  tombes  :  1"  Tombeaux  simples,  parallélipipédiques  ou 
demi-cylindriques,  le  plus  souvent  en  blocage.  2''Gippes  en  forme  d'autel  sur 
socle.  3*  Golombaires  circulaires  ou  carrés.  Le  mobilier  de  toutes  est  pauvre. 
Aucune  moimaie,  fouilles  du  Cap.  Montalier  à  Sbeitla.  Sarcophages  dont  un  50 
avec  inscription.  %  Découvertes  épigraphiques  de  la  province  d'Oran  com- 
muniqués par  le  lient. -col.  Derrien.  %  Note  de  Novak  sur  une  intéressante 
mosaïque  de  la  nécropole  de  Henchir-Thina  ;  en  cubes  blancs  tout  unis 

R.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  .'CXX.  —  12 


178  1905.    —   FRANCE. 

encadrés  de  filets  noirs.  La  cliambre  est  continuée  par  une  abside  toute 
occupée  par  un  tableau  représentant  Vénus,  un  autel,  des  génies,  etc. 
ï  Travaux  exécutés  à  Dougga  par  la  Direction  des  Antiquités.  Dégagomeni 
de  la  porte  triomphale  de  Bab-Roumia  qu'il  serait  facile  de  restaurer  ;  d'un 
5  édifice  qui  fut  sans  doute  le  macellum  de  Dougga  ;  du  forum  Consolidation 
du  temple  de  Jupiter,  Junon  et  Minerve,  f  Note  de  L.  Jacquot  sur  une 
mosaïque  de  Sétif  :  60  mq.  ;  sujet  de  chasse.  ^  Rapports  du  Gap.  Donau 
relatifs  au  limes  tripolitanus  :  le  mille  de  la  voie  d'  «  Asprenas  »  était  pslu 
long  que   le  mille  romain  et  avait  près  de  1  600  m.  ^  Deux  inscriptions 

10  envoyées  de  Garthage  par  le  P.  Delattre.  1[  Remarques  succintes  du  Cap. 
Zeil  sur  les  basina.  Il  pense  qu'ils  sont  contemporains  des  monuments 
mégalithiques,  mais  que  l'usage  en  a  persisté  jusqu'à  l'époque  berbère. 
î  Note  de  Gsell  sur  une  mosaïque  découverte  à  Timgad  et  qu'il  croit  repré- 
senter Jupiter  et   Antiope.    %   Communication  de  Gauckler  sur  des  dons 

16  intéressants  faits  au  musée  du  Bardo  ;  sur  des  monnaies  trouvées  àTébour- 
souk  ;  sur  des  fouilles  faites  par  Robin  dans  la  basilique  byzantine  d'Upenna 
(Henchir-Ghigarnia).  Inscriptions  dont  l'une  mentionne  16  martyrs,  et  sar- 
cophages, f  Fouilles  dans  la  nécropole  romaine  d'Hadrumète  [Ordioni  et 
Maillet].  Divisée  en  plusieurs  parties  :  ossuaire  simple;  petits  massifs  en 

20  blocage  renfermant  l'urne  ;  tombeaux  en  forme  d'autels  ;  deux  hypogées  et 
enfin  chapelles  funéraires  malheureusement  endommagées  par  le  temps. 
Cette  nécropole  renfermait  des  corps  incinérés  et  d'autres  inhumés. 
Des  mosaïques  prouvent  que  l'usage  de  ce  pavage  dans  les  décorations 
funéraires    remonte    beaucoup    plus    haut   que   l'époque   chrétienne    et 

26  byzantine.  Descriptions  des  monuments  les  plus  importants.  ^  Note  sur 
Henchir-Haratt  (Segermes)  [Montalier  et  MonnierJ.  Les  ruines  couvrent  une 
surface  de  12  Ha.  Description  des  monuments  qui  y  ont  été  découverts» 
f  Note  sur  la  basilique  de  Segermes  [Diehlj.  Monument  des  plus  intéres- 
sants. Par  son  abside  unique  isolée  au  fond  de  l'édifice,  par  son  presbyte- 

30  rium  élevé  de  plusieurs  degrés  au-dessus  de  la  nef  et  entouré  de  trois  rangs 
de  gradins,  par  le  martyrium  ménagé  dans  la  partie  centrale  de  l'abside  i 
elle  se  rattache  aux  églises  de  Syrie.  Elle  est  faite  avec  des  matériaux  em- 
pruntés à  des  ruines;  mosaïques  très  grossières.  Le  presbyterium  qui  se 
rencontre  pour  la  première  fois  est  la  partie  la  plus  intéressante.  Cette 

35  basilique  est  au  plus  tard  du  v»  s.  ^  Le  castellum  de  Benia-Guedah-Ceder 
[Donau].  L'étude  sur  le  terrain  a  permis  a  l'auteur  de  corriger  des  erreurs 
commises  par  Tissot  dans  la  description  de  ce  castellum.  H  Stèles  votives 
de  Zaghouan  [Hannezo].  Ressemblent  à  celles  de  Battoeria,  de  Tubernuc  et 
d'Aïn-Tunga;  ce  sont  des  ex-voto  d'époque  punico-romaines,  dont  le  dessin 

40  est  rudimentaire  :  les  unes  avec  inscriptions,  les  autres  anépigraphes.  Des- 
cription. H  Marques  céramiques  grecques  et  romaines  trouvées  à  Garthage 
de  1902  à  1904  [Delattre].  Description,  f^  1905.  !'«  livr.  —  Procès-verbaux  de 
la  Commission  archéologique.  Fragment  de  poterie  provenant  d'Orange  et 
conservé  au  Mu.sée  de  Saint-Germain.  Ce  fragment  ouvre  une  série  nouvelle 

45  dans  la  classiticalion  des  médaillons  à  relief  d'applique  et  à  légendes  expli- 
catives. On  ne  connaissait  encore,  dans  les  sujets  religieux  qui  ornaient 
ces  médaillons  que  des  scènes  de  la  mythologie  grecque,  égyptienne  ou 
romaine.  Celui-ci  représente  le  dieu  Gaulois  au  maillet.  ^  Tumulus  de  Belve- 
zet  et  d'Aigaliers  [U.  Dumas].  Dans  un  mémoire  intitulé  :  Huttes  ou  cabanes 

50  de  l'époque  halstatienne,  D.  montre  que  les  populations  du  premier  âge  de 
fer  habitaient  au  pied  des  collines  dominées  par  le  tumulus.  Les  hommes 
de  l'époque  néolithique,  eux,  inhumaient  leurs  morts  soit  sous  des  abris 
sous  roches,  naturels  ou  artificiels,  soit  dans  des  hypogées.  ^  Quatre  iuscr- 


BULLETIN   ARCHÉOLOGIQUE   DES   TRAVAUX  HISTORIQUES.         179 

chrétiennes  trouvées  à  Lyon  [J.-B.  Martin].  Épitapbes.  Texte  et  description. 
^  Rapports  et  communications.  Dalles  funéraires  avec  cupules  [U.  Dumas]. 
^  Exploration  archéologique  de  la  forêt  de  Rouvray  en  1904  [L.  de  Vesly]. 
Le  mur  d'enceinte  a  été  délimité;  un  certain  nombre  d'objets  ont  été  tiou- 
vés  dans  le  péribole.  On  a  pu  voir  là  comment  se  faisaient  les  constructions  5 
rustiques  gallo-romaines.  Les  soubassements  étaient  en  grosses  pierres  cal- 
caires ou  silicieuses,  sur  lesquelles  s'élevaient  des  murs  en  torchis.  La  toiture 
devait  être  en  chaume.  Aux  angles  des  murs  étaient  des  tuiles  courbes.  Inven- 
taire des  objets  découverts.  ^  Notes  archéologiques  sur  Narbonne  [G"»  Molins]. 
Textes  de  trois  stèles  votives.  Sarcophages.  Bronzes.  Lampes,  avec  marques  oi 
reproduites  dans  l'article.  Détermination  de  l'emplacement  du  port  antique 
de  Narbonne.  De  nombreuses  poteries  avec  marques  ont  été  retrouvées  au 
lien  dit  :  Port  des  Galères  qui  est  sans  doute  ce  port,  f  Observations  de 
Déchelette  sur  les  marques  de  potiers  découvertes  par  Molins.  Les  poteries 
qu'il    a    trouvées    proviennent    d'ateliers    rutènes,    ce    qui    confirme    les  \b 
conclusions  de  l'auteur  dans  son  ouvrage  sur  les  vases  de  la  Gaule  romaine. 
^  Résumé  des  reconnaissances  archéologiques  des  brigades  topographiques 
d'Algérie  et  Tunisie  en  1903-1904  [G*  Toussaint],  t   Rapport  sur  les  fouilles 
opérées  en  1904  par  le  service  des  monuments  historiques.  [Ballu],  à  Gherchei, 
Souk-Ahras,  Khamissa,  Announa,  Lambèse,  Timgad.  Belle  statue  de  marbre  20 
[Muse?]  presque  intacte  trouvée  à  Gherchei.  A  Khamissa,  le  déblaiement  a 
permis  de  constater  la  similitude  qu'offre  le  plan  du  forum  avec  celui  de 
Timgad,  A  gauche  de  la  place,  grande  basilique  judiciaire;  dans  le  fond  de  la 
place,  boutiques  ou  salles  de  réunion.  A  droite,  deux  importants  édifices,  l'un 
sans  doute  la  Curie,  l'autre,  le  temple  de  Jupiter,  Junoii  et  Minerve,  ou  Capi-  25 
tôle.  A  Announa  on  espère  bientôt  découvrir  le  forum  de  l'ancienne  Thibilis. 
A  Lambèse,  on  a  explore  la  partie  Nord-Est  du  camp;  résultats  intéressants. 
Sur  la  voie  Prétorienne,  casernements;  une  insula  :  très  grand  édifice  dont 
on  ignore  encore  la  destination.  A  Timgad,  déblaiement  des  voies  diverses. 
Quartier  en  amphitéâtre.  Gontinuation  des  fouilles  des  grands  thermes  Est.  30 
Découverte  de  quatre  maisons  et  d'une  basilique  chrétienne;  de  plusieurs 
bassins;  des  petits  thermes  du  Sud;  des  bains  des  Philadelphes;  de  la 
bibliothèque  de  Thamugadi  :  j usqu'ici  on  ne  connaissait  d'autre  bibliothèque 
antique  que  la  petite  chambre  déblayée  du  iviii*  s.  à  Herculanum.  Graffltes, 
fragments  et  objets  divers,  dont  une  très  belle  b  igue  avec  une  très  belle  35 
pierre  gravée,  la  plus  belle  de  celles  qu'on  a  jusqu'ici  trouvées  à  Timgad. 
If  Tombes  de  l'époque  carthaginoise   à  Zaghouan  [Haunezo].  \  Anciens 
ouvrages    militaires    d'Hadjeb-el-Aïoun    fLieut'    Jacques].   ^    Inventaire 
d'antiquités  trouvées  dans  le  sud  de  la  Tunisie  [Gouvel].  Poteries,  lampes 
trouvées  entre  Sfax  et  Gafsa.  ^  Ex-voto  et  inscriptions  de  Thibaris  [Toutain  40 
et  Heurtebise].  Stèles  votives  anépigraphes  :  inscriptions.  ^  Fouilles  de  la 
nécropole   de   Nesattium    [de  Laigue].   ^   Anciens    thermes    romains    de 
Monfalcone  [de  Laigue].  S\  2*  livr.    Procès-verbaux  de    la  comm.   arch. 
Mémoire  de  l'abbé  Arnaud   d'Agnel  sur  les  relations  entre  Massalia   et 
Garthage.   Les  objets  trouvés  dans   le  sous-sol  de   Marseille  n'ont    trait  45 
qu'à  la  Garthage  de  la  domination  romaine  et  à  celle  du  christianisme. 
Il    n'y    a    pas    la    moindre    preuve    qu'un    courant    d'affaires    se    soit 
établi  entre  la  Garthage  des  Phéniciens  et  la  jeune  colonie  de  Phocée. 
%  Les  fouilles  dans  le  théâtre  romain  [Gauckler]  démontrent  l'étroite  parenté 
qui  existait  entre  les  deux  théâtres,  couvert  et  découvert,  des  cités  antiques  ;  50 
l'un  réservé  aux  représentations  dramatiques,  l'autre  à  la  musique.  ^  Cime- 
tière franc  et  carolingien  de  Griel  [L.  Goutil].  f  Tumulus  de  Belvezet,  de 
Baron  et  d'Aigaliers  [U.  Dumas].  \  Fouilles  à  Montfort  près  Narbonne  [Gap. 


180  1905.   —   FRANCE. 

Molins].  1  000  marques  de  potiers.  \  Excavaliou  découverte  près  de  Griguon 
[Stan.  MeunierJ.  Remonte  sans  doute  au  m»  ou  au  iv»  s.  Deux  chambres 
explorées  jusqu'ici.  Rapports.  \  L'établissement  céramique  de  Lavoye 
[Dr  MeunierJ  Avec  inventaire  des  marques  trouvées,  appartenant  à  45  po- 

5  tiers,  tous  de  l'établissement  céramique  d'Aulry.  ^Neuf  nouvelles  iuscr. 
phéniciennes  au  temple  d'Echmoun  à  SaïJa  [D'Rouvier].  Etablissent  sans 
conteste  possible  l'exisleuce  des  dynasties  de  Tabnit  et  d'Echmounazar  II, 
sous  les  Acheménides,  au  vi*  s.  av.  J.-G.  \  Inscr.  de  Khamissa,  Lambèse, 
Tebessa  et  Timgad  [J.  Garcopino].  Transcription.  \  Rapport  sur  les  fouilles 

10  du  Capitole  de  Segermes  [Gaucliler  et  Hannezo].  D'une  construction  singu- 
lière. Au  lieu  de  dominer  la  ville,  il  est  presque  de  plain-pied  avec  le  forum. 
Ni  escalier  monumental,  ni  pronaos,  ni  colonnade,  il  ressemble  plutôt  à  un 
arc  de  triomphe  tétrapyle  et  quadrifrous  qu'à  un  temple.  Description  et 
résultat  des  fouilles.  \  La  Turris  Maniiiorum  Abeiliorum  dans  le  massif  des 

ib  Matmata  |Pericaud  et  GuucklerJ.  Inscription  intéressante  révélant  l'exis- 
tence d'un  grand  domaine  romain  là  où  on  n'avait  relevé  que  des  traces 
d'occupation  militaire.  Quant  à  la  turris,  les  fouilles  d'Henchir-el-Gueciret 
prouvent  qu'elle  différait  beaucoup  moins  du  burgus  et  du  castellum  par  sa 
forme  que  par  sa  destination.  G'est  un  poste  fortilié,  mais  de  population 

20  civile  et  uon  militaire,  fait  pour  protéger  le  pays  en  temps  de  troubles. 
\  Nécropole  de  Mascliauae  [Godin].  Au  Nord  et  au  Centre,  tombes  païennes 
à  iucineration  ;  au  Sud,  à  incinération  ;  à  l'Ouest,  mausolées  ;  à  l'Est,  tombes 
chrétiennes.  ^  Rapport  épigraphique  sur  lés  fouilles  de  Dougga  en  1904 
[Gaucklerl.  Les  trouvailles  epigraphiques  sont  les  plus  intéressantes.  L'une 

26  d'elles,  celle  de  la  dédicace  bilingue  libyque  et  punique  d'un  temple  élevé  en 
l'honneur  de  Massinissa,  a  une  importance  capitale.  Transcription  des  inscr. 
découvertes,  \\  3^  livr.  Procès-verbdux  de  lacomm.  arch.  Station  funéraire 
à  mobilier  néolithique,  et  allée  couveite  de  Sauscey-aux-Forges  [J .  Bau- 
pré].   \    Commission  de   l'Afrique  du  ^Nord.   Découverte    à    Upenna,   de 

30  deux  inscriptions  chrétiennes  sur  mosaïque,  épitaphe  de  l'évêque  Hono- 
rius,   et    d'un   autre    évêque.    \    Inscription    trouvée    à    Carihage    [De 
lattrej.  \    Inscription    trouvée  au   Djebel-Mansour    [GaucklerJ.  .\  Atelier 
de  poteries  chrétiennes  découvert  à  Henchir-es-Srira.  [GaucklerJ.  ^  Rap- 
port sur  les  travaux  exécutés  à  Dougga  en  1904  [Gauci£ler|.  1"  Consolida- 

35  tion  du  Capitule,  faite  d'une  façon  dehnitive.  Temple  dégage  sur  trois  faces. 
Mise  en  état  du  temple  de  Caelestis.  \  Deux  inscriptions  trouvées  a  l'amphi- 
théâtre de  Carihage  [Delattre].  \  Fouilles  à  Dougga  [GaucklerJ.  S  Sanctuaire 
punico-romain  découvert  à  Bône  [GaucklerJ.  %  Deux  Tabellae  detixionis 
trouvées  à  sousse.  [AudoUentj.  \  Inacriptions  [UelattreJ.  \  Trois  mosaïques 

4y  à  Lambèse  [de  VillefosseJ.  \  Inscriptions  chrétiennes  trouvées  dans  l'Enûda 
[MonceauxJ.  1|  Trois  inscriptions  [GaucklerJ.  \  Découvertes  à  Constantine 
[liinglaisj.  \  Acquisitions  des  musées  Tunisiens  [GaucklerJ.  \  Inscription 
à  Constantine  [CagnatJ.^  Note  sur  une  petite  cornaline  africaine  au  musée  de 
Berlin  [DessauJ.  \  Note  sur  une  découverte  faite  à  Lambèse  en  1905  [Cumont]. 

45  \  Inscriptions  latines  [U'  CartonJ.  \  Découverte  d'un  temple  phénicien  à  Ziane 
près  Zarzis  [Bouchard].  \  Voies  romaines  du  Sud  Tunisien  [DonauJ.il  Rapports 
et  communications  :  Epingles  de  l'époque  du  bronze  découvertes  à  Vers 
[Galien  MingaudJ.  Parfaitement,  conservées,  elles  sont  remarquables  par  la 
grandeur,  la  forme  et  les  desseins  variés  qui  les  entourent.  ^  Villa  romaine 

60  à  Penchard  [G.  GassiesJ.  Mosaïque  (dessin).  ^  Antiquités  romaines  décou- 
vertes à  Soissons.  [F.  Blanchard].  Murs,  puits,  aqueduc.  Fragment  de 
fresques  ;  marbres  ;  poteries  ;  objets  eu  bronze.  \  Le  sarcophaphe  de  saint 
Aphrodise  à  Béziers  [E.  Bonnet].  Représente  une  chasse  aux  lions  ;  analogue 


BULLETIN   CRITIQUE.  181 

d'un  sarcophage  de  Girône  :  l'un  et  l'autre  proviennent  probablement  du 
bassin  du  Rhône,  C'est  sans  doute  une  copie  mauvaise  d'un  original  de 
grande  valeur  artistique,  f  La  voie  romaine  de  Tacapes  à  Aquae  Tacapita- 
nae.  [Le  Bœuf].  Établissement  de  son  tracé.  ^  Le  Limes  Tripolitanus  en 
Tripolitaine  [J.  Toutain].  Les  découvertes  de  Mathuisieulx  permettent  5 
d'indiquer  dans  les  grandes  lignes  le  tracé  des  limes  depuis  la  Turris 
Tamalleni  jusqu'à  Leptis  magna,  f  Tronçon  de  voie  romaine  près  de  Philip- 
poville  [L.  Bertrand].  ^  Notes  sur  la  basilique  byzantine  d'Uppenna  [Robin]. 
Tombeaux,  mosaïques,  inscriptions.  ^  Les  fouilles  de  Tabarka  en  1904 
[BenetJ.  Découverte  d'une  importante  basilique  romaine,  dont  l'abside  est  10 
encore  entière  ;  trois  nefs  ;  nombreuses  tombes.  Nécropole  bjsantine. 
Mosaïque  dont  la  plus  curieuse  représente  la  basilique.  Transcription 
d'inscr.  ^  Les  stèles  de  la  Ghorfa  [L.  Poinssot].  Corrections  au  classement 
de  De  La  Blanchère  î  La  nécropole  de  Henchir-Zoura  [D'  Carton].  La  plus 
intéressante  de  la  région,  quoique  la  moins  étendue.  ^  Note  sur  les  envi-  15 
rons  de  Zaghouan  [Hannezo]  ^  Une  sépulture  carthaginoise.  Sarcophage  de 
marbre  blanc  peint  [Delattre].  Du  iv«  siècle  avant  notre  ère.  Description 
complète  de  ce  monument,  f  Lanterne  de  bronze  de  Souk-Ahras  [Rouquette]. 
^  Les  tabellae  deflxionum  d'Afrique  fAudoUentJ.  Leur  origine,  leur  desii- 
tination  :  faites  par  des  sorciers  pour  attirer  sur  un  ennemi  qui  a  réussi  la  20 
vengeance  d'un  dieu.  Se  trouvent  surtout  dans  les  tombeaux.       Ch.  B. 

Bulletin  critique,  26»  année,  t.  XI,  2^  sér.  5  jr.  A.  Levi,  GH  accatoni  nei 
poemi  omerici  [G.  E.  R.].  Élude  intéressante  et  bien  conduite,  ^f  15  jr. 
Grani  Liciniani  qiiae  supursunt  recog.  M.  Flemtsch  [R.  R].  A  cherché  à  obtenir 
un  ensemble  lisible.  Conjectures  personnelles  peu  nombreuses  mais  fort  25 
acceptables  le  plus  souvent.  Tf  Variétés.  Lettre  de  P.  Jouguet  sur  les  fouilles 
papyrologiques  qu'il  a  faites  avec  G.  Lefebvre  <  v.  Bull.  Corr.  Hell.  >. 
^^25  jr.  Leclergq,  L'Afrique  chrétienne,  2  vol.  [Vogt].  Excellent  choix  de 
matériaux;  il  manque  à  ce  livre  d'être  mieux  écrit  et  plus  rigoureusement 
composé,  t  Gust.  GlOTZ,  La  solidarité  de  la  famille  dans  le  droit  criminel  en  30 
Grèce  [G.  E.  R.].  Mérite  d'être  lu  et  médité,  f^  5  févr.  Aniré  Baudrillabt^ 
Saint  Paulin,  évêque  de  Noie,  353-431)  fA.  Largent].  Éloges.  \  Leclebgq,  Les 
Martyrs,  Tome  3.  Julien  V  Apostat,  Sapor,  Geméric  fj.  Lanrentic].  Il  est 
difficile  de  réunir  autant  de  textes  authentiques,  autant  de  notes,  d'expli- 
cations et  de  commentaires.  ^  R.  Reitzenstein,  Stiidien  zur  griech.-xgypt.  35 
u.  frûhchristl.  Lilleratur  [Ph.  Virey].  Œuvre  vraiment  précieuse  pour  le 
progrès  des  études  hermétiques,  accompagnée  d'une  très  consciencieuse  éd. 
critique,  f  P.  Paris,  Essai  sur  Vart  et  l'industrie  de  VEspagne  primitive,  2  vol. 
[Baudrillart).  Importante  esquisse.  ^  G.  Glotz,  L'Ordalie  dans  la  Grèce 
primitive  [G.  E.  R.].  Comble  une  lacune,  ^f  15  fév.  Lady  Amherst  of  40 
Hackney,  a  Sketch  of  Aegyptian  History  [Bouvet).  Avec  un  petit  nombre  de 
corrections  celte  esquisse  pourrait  devenir  un  manuel  parfait.  ^  Th.  Plûsz, 
Das  lambenbuch  des  Horas  im  Lichle  der  eigenen  u.  unserer  Zeit  [R.  Cahen]. 
Ne  manque  ni  d'information  exacte,  ni  de  soin  ni  de  finesse,  mais  pèche 
par  l'abus  de  l'érudition  et  de  la  subtilité.  \^  25  fév.  André  Lefèvre,  45 
L'Italie  antique  (origines  et  croyances)  [Baudrillart].  Connaissances  va- 
riées, information  abondante,  mais  méthode  défectueuse,  incompétence. 
^^  5  mars,  G.  Lafaye,  Les  Métamorphoses  d''Ovide  et  leurs  modèles  grecs 
[R.  Maumejean].  Ouvrage  essentiel  à  lire  sur  les  Métamorphoses  qu'il  fait 
mieux  connaître  et  apprécier.  ^  A.  Collignon,  Pétrone  en  France  [F.  P.].  50 
Beaucoup  d'érudition  faite  à  propos,  de  la  iinesse,de  jolis  aperçus,  un  style 
net  et  bien  français.  H^  15  mars,  Paul  Mazon,  Essai  sur  la  coinposilion  des 
comédies  d'Aristophane  [G.  E.  R.].  Se  lira  avec  le  plus  vif  intérêt,  tif  15  avr. 


182  1905.    —    FRANCE. 

Ernst  HORNBFFBR,  Platon  gegen  Soh'ates.  Inlerpretationen  [Huit].  Le  critique 
reconnaît  que  dans  les  œuvres  de  la  maturité,  l'admiration  de  Platon  n'est 
pas  sans  réserve,  mais  pense  que  l'opposition  que  croit  voir  H.  dans  le  Petit 
Hippiap,  le  Lâchés  et  le  Cbarmide  est   toute  relative.  W    13  avr.  Sancti 

5  tJieronymi  pre&hyteri  Iraclalus  sive  Homiliae  in  Psalmos  quattuordecim  detexit, 
adjectis  commentariis  criticis  primus  éd.  G.  Morin  [G.  M.].  Tout  éloge  est 
superflu.  ^  Gustav  HôLSCHBR,  Die  Quellen  des  Josephus  fUr  die  Zeit  vom 
Exil  bis  zum  jMischfn  Kriege  [M.  Besnier].  Consciencieux  et  minutieux. 
Contribution  utile.  ^   Otto  Th.    Sghulz,  Leben   des   Kaisers  Hadrian   [Id.]. 

10  Tout  essai  nouveau  sur  Hadrien  devra  tenir  grand  compte  de  ces 
recherches.  ^  C.  Lucilii  Carminum  Reliquiae  rec.  Fr.  Marx.  "Vol.  1 
[R.  Cahen].  Comble  une  lacune.  Art.  détaillé  et  crit.  (8  p.).  ^^  25  avr. 
Detlefsen,  Die  Entdeckung  der  g ermanischen  Nordens  im  Altertum  [de 
Lagger].    Étude    consciencieuse     et    pénétrante    exposée    avec    charme, 

16  clarté  et  précision,  f^  5  mai.  Florilegium  patristicum  digessit,  vertit,  adnotavit 
Ger.RAUSGHEN,  Fasc.  3  Monumenta  minora  saec.secundi  [H.D.].  Fait  grand 
honneur  à  la  science  philologique  de  R.  %  Aug.  Audollent,  Defixionum 
tabellae  quotquot  innotuerunt...  [H.  de  la  Ville  de  MirmontJ.  Ouvrage  sérieux, 
de  lecture  agréable  et  qui  facilitera  l'exégèse  de  beaucoup  de  passages  des 

20  auteurs  grecs  et  latins.  ^^  15  mai.  Paul  Guiraud,  Études  sur  VAntiquité 
[A.  BaudrillartJ.Très  intéressant  ouvrage  qui  s'adresse  aux  historiens,  aux 
professeurs  comme  aussi  au  public  lettré.^  Justin,  Apologies,  texte,  Irad.  in- 
troduction et  index  p.  L.  Pautigny  [Morel").  Petit  livre  digne  du  succès  qui 
l'attend.  ^   Conférences   faites  au   Musée    Guimèt   en    1903-1904  [A.    Roussel]. 

25  <Mentionné  à  cause  de  la  conférence  de  Lafayb,  Rome  sous  les  rois  et  les 
dernières  fouilles'^.  Instructif.  ^%  25  mai  P.  D.  Chantepie  de  la  Saussayh, 
Manuel  d'Histoire  des  Religions,  Irad.  de  l'ail,  par  H.  Hubert  et  L  LÉVY  [Id.]. 
Manuel  nourri  d'informations  exactes  et  précises,  mais  à  lire  avec  qqe 
précaution,  f  ^  5  jn.  Luigi  PicGOLO,  Contributo  alla  sloria  di  Palmira  [Maynial]. 

30  Très  clair,  méthodique  et  ingénieux.  %^  15  jn.  Histoire  d'Héraclius  par 
l^évêque  Sebéos,  trad.  de  l'arménien  p.  F.  Magler  [J.  LabourtJ.  Mérite  de  la 
reconnaissance.  ^^  25  jn.  Ed.  CUQ,  Les  Institutions  juridiques  des  Romains, 
2»  éd.  T.  I.  L'ancien  droit  [BesnierJ.  Ed.  entièrement  refondue  et  considé- 
rablement réduite,  d'uue  documentation  plus  complète  et  d'une  doctrine 

35  plus  solide.  %  A .  GROSS,  La  stichomythie  dans  la  tragédie  et  dans  la  comédie 
grecque  [R.  Cahen].  L'incertitude  des  idées  générales,  le  flottement  de  la 
composition  no  nuit  pas  au  tact  et  à  la  précision  dans  l'exposé  des  faits 
particuliers.  L'importance  du  livre  est  grandement  accrue  par  les  notes. 
^^  5  jlt.  Œuvres  complètes  de  Flavius  Josèphe.  T.  3  :  Antiquités  judaïques,  livres 

40  9-15,  trad.  de  J.  Chamonard  [Besnier].  Trad.  solide  et  consciencieuse.  \ï 
25  jlt.  •}•  Paul  Degharme,  La  critique  des  traditions  religieuses  chez  les  Grecs  des 
origines  au  temps  de  Plutarque  (C.  E.  R.].  Sous  une  forme  agréable  repré- 
sente d'immenses  recherches  et  comble  une  grande  lacune.  \^  5  août.  Am. 
IIaUVETte,    Un  poète  ionien  du  7*  s.  Archiloque,  sa  vie  et  tes  poésies  [G.  E.  R.]. 

48  Étude  complète  et  irréprochable.  %^  15  août,  Œuvres  d'Horace  trad.  en  vers 
français  p.  A.  Motheau  [F.  Plessis].  Trad.  agréable  qui  n'occupera  pas  un 
rang  inférieur  parmi  les  innombrables  traductions  d'Horace,  qqs  taches 
cependant.  %^  25  août.  T.  Macci  Plauti  Comoedim  recog.  W.  M.  LindSay  T.  1 
[].  Travail  parfaitement  exécuté  et  digne  du  critique  connu  comme  latiniste 

BO  et  interprète  de  Plante.  Yi  '^  sept.  Cicéron,  De  Oratare  lib.  1  texte  et  com- 
mentaire crit.  et  expl.  par  Ed.  Courbaud  [R.  Cahen]  <art.  dont  la  fin  est 
au  no  du  15  sept.>  L'Introduction  est  importante  et  ne  mérite  d'autre 
critique  que  d'être  par  endroits  trop  bien  écrite.  Le  texte  est  conservateur, 


BULLETIN    DE  LA    SOCIÉTÉ    NATIONALE   DES   ANTIQUAIRES.         183 

parfois  exagérément,  ft   '•5   sept.   Démosthène,   dincours  judiciaires,  trad.  G. 
PoYARD  [R.  C.].  Mérite  le  même  succès  que  les  traductions  précédentes  de 
P.  HH  25  sept.  Aiig.  AuDOLLENT,  Carthage  romaine  (pi.)  [Dufourcq].  S'impose 
à  l'attention  de  tous  par  la  netteté  de  la  composition,  l'étendue  de  l'infor- 
mation, la  prudence  mesurée  d'une  critique  toujours  en  éveil.  %^  15  oct.  s 
Albert  Dufourcq.  Saint  Irénée  [Vogt].  Est  un  des  meilleurs  de  cette  coUec-  - 
tion  ;  un  des  plus  travaillés  et  des  mieux  venus.  ^If  25  oct.  Cl.  Rutilius  Nama- 
tianus,  éd.  critique,  trad.  fr.  et  étude  littéraire  par  J.  Vessbreau  [F.  Plessis]. 
Œuvre  philologique  et  littéraire  d'une  haute  valeur  qui  est  le  fruit  de 
patientes   recherches.  f1[   15   nov.    Paul   Fougart,   Le  culte  de   Dionysos  en  10 
Attique  [Ph.  VireyJ.  Sujet  traité  admirablement.  Sur  le  fond  de  la  question 
F.  a  parfaitement  raison,  bien  que  qqs  points  de  détail  suscitent  la  contra- 
diction. Hlf  5  déc.  Gesammelte  Schriften  von  Th.  Mommsbn  i.  Abt.  Ju7'istische 
Schriften  T.  1   [G.  Pallu  de  Lessert].  Sera  accueilli  avec  joie.  \\  25  déc.  W. 
Helbiq,  Sur    les  attributs  des  Saliens  [Baudrillart].   Riche   en    observations  ii> 
ingénieuses,  mais  ne  dégage  pas  assez  les  conclusions  qu'il  faut  rechercher 
dans  un  texte  touffu.  H.  Lebègub. 

Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France.  1904 
2e  trim.  Plat  avec  inscription  trouvé  à  Bori  [CagnatJ.  II   Lettre  de  Mallard 
sur  les  fouilles  de  Drevant.  Les  2/3  du  théâtre  romain  sont  déblayés  actuel-  20 
lement.  *i   Plomb  gallo-romain  que  [A.  Blanc!. et]  croit  fabriqué  à  Anse.  ^ 
Très  ancien  exemple  d'illustration  dans  le  ms.  lat.  4884  de  la  Bibl.  Nat.  en 
onciales,  du  vii«  ou  viii»  s.  des  Excerpta  latina  Barbari.  %  Inscr.  trouvée  à 
El  Djem  [Gauckler]  dans  une  luxueuse  maison  romaine  ;  c'est  une  dédicace 
à  un  Mercure  local  par  un  citoyen  de  Thysdrus.  ^  Toutain,  au  sujet  de  la  25 
présence  de  l'image  du  soleil  sur  les  monnaies  impériales  du  Bas-Empire 
à  Rome  et  à  Byzance,  propose  de  trouver  l'origine  de  ce  fait  dans  la  réforme 
religieuse  de  Aurélien  II.  Il  cite  à  l'appui  l'ouvrage  de  Homo  sur  Aurélien. 
![  Mosaïque  découverte  par  Giorgi,  Scène  de  comédie?  t  Etat  des  fouilles 
de  l'amphithéâtre  de  Garihage  [Delattre].  ^  II.  Martin  montre  que  pagina  au  30 
moyen  âge  a  souvent  le  sens  de  peinture  (de  ms.)  ^  Notice  d'Arnauldet  sur 
deux  mss.  lat.  de  la  Bibl.  Nat.  contenant  un  recueil  de  lettres  de  Sl-Jérome 
provenant  en  partie  de  St-Martin  de  Micy.  ^   J.  Maurice  montre  que   c'est 
à  l'assassinat  de  Grispus  que  se  rattache  l'attribution  du  nom  de  Gonstantin  II 
à  Arles,  en  326.  H  Monceaux  étudie  des  poids  de  bronze  trouvés  à  Garthage  35 
et  publiés  par  Delattre.  %  Sorte  de  dé  à  jouer  trouvé  à  Reims  en  1893  [L. 
Demaison].  Bâtonnet  de  collyre  avec  cachet  d'oculiste  trouvé  aussi  à  Reims. 
î  Ue  Mély  dit  que  le  mot  tvSixoç  (indigo)  se  trouve  dans  un  ms.  de  355  des 
Cyranidc'S,  et  qui  est  la  copie  d'un  ms.  égyptien  très  antique.  ^  Bague  chré- 
tienne avec   le  nom   QVODBVLVS  [Monceaux].  1[  Inscription  trouvée  au  40 
Grand  Saint-Bernard  sur  feuille  d'argent  en  forme  de  palmier.  ^  Observa- 
tions de  Toutain  et  Blanchet  sur  la  coutume  de  jeter  des  pièces  dans  les 
lacs  et  sources.  ^  Mowat  montre  que  Muret  a  pris  sur  une  monnaie  gau- 
loise un  caducée  pour  une  foudre  ;  ce  caducée  symbolise  l'empereur  romain 
sous  les  traits  de  Mercure  dieu   national   gaulois.  ^   Communication    de  ib 
Toutain  sur  une  inscr.  grecque  de  Panticapée  trouvée  vers   1880.  ^  Inscr. 
grecque  trouvée  à  Trieste  [H.  de  Villefosse].  ^  Ghinon  soumet  des  objets 
trouvés  à  Ghateaumeillant.  f  Observations  de  J.  Maurice  sur  le  labarum, 
complétant  ses  précédentes  découvertes  à  ce  sujet.  ^  Toutain  défend  l'épi- 
théte   'Apfovîaç  appliquée  à  Héra,  dans  un  texte  de  Strabon.  ^^   3"  trim-  50 
Inscriptions  chrétiennes  d'Afrique  [Gauckler].  Dans  l'une  la  forme  curieuse 
cinquanta.  ^   Fouilles  du  cimetière  de  Vannes  [de  la  Grancière].   Objets 
innombrables  en  poterie.  ^  Monnaies  grecques  trouvées  à  Almanar  [Franki 


184  1903.    —    FRANCE, 

Moulin].  ^  Deux  inscriptions  trouvées  à  Narbonne  fMolins].  ^  Inscr.  latine 
trouvée  à  Trieste  [H.  de  Villefos»e].  \  Communication  de  Mowat  sur  les 
croquis  de  deux  lessères  inédiles  des  préfets  de  Rome  Albinus,  Basilius  et 
Anicius  Symtuachus.  f  Terres  antiques  avec  inscr.  jîrecques  en  relief  [H. 

5  de  ViilelosseJ.  Description  d'un  abraxas  conservé  au  Musée  Lavi^'erie  [De- 
lattrej.  ^  Inscription  bilingue  de  Samothrace  |ll.  de  VillefosseJ.  ^  Espéraa- 
dieu  communique  des  photographies  de  bas-reliefs  provenant  d'Entrains, 
de  la  collection  Delimoges.  Elles  apf.ort,ent  une  confirmation  à  l'existence 
soupçonnée  par  de  Villefosse  d'un  sanctuaire   miihriaque  dans  l'ancienne 

u  Intaranum.  ^  Marbres  antiques  trouvés  à  Nouvion  [duc  de  Guise].  %  Bas 
relief  trouve  à  Gornillon  [U.  Dumas].  Mythe  de  Danaé?  \  Inscription  d'El- 
Djem  [Gauckler].  ^%  k"  Trim.  Note  sur  deux  monuments  antiques  du  musée 
de  Périgord  [de  Fayolle].  Buste  de  femme  en  bronze  surmonté  d'un  attribut 
symbolique,  et  Bacchus  bicorniger  (?)  f  Saicophage  romain  de  la  galerie 

16  Denon  au  Louvre  [de  VillefosseJ.  \  Polyèdre  à  20  faces  en  stéatite  du  Musée 
du  Louvre  [Michon].  \  Documents  trouvés  en  Tunisie  [Gauckler].  Buste  d'une 
jeune  femme  de  grande  beauté:  inscr.  T[  Mosaïque  chrétienne  d'Uppenna 
[Monceaux].  Un  des  plus  précieux,  des  plus  complets,  dos  plus  élégants 
parmi  les  documents  martyrologiques  trouvés  eu  Afrique.  \  Acquisitions  du 

20  Louvre  [antiquités  grecques  et  romaines). 

^t  1905*  ler  Trim.  Monnaie  avec  la  personnification  de  Carthage  [Blanchet]. 
If  Epitaphe  d'évêque  sur  mosaïque  trouvée  par  Robin  à  Uppenna.  Iloiior  |  ius 
opi  I  scopus  I  vixita  |  unis  XG  1  .  Deposi  1  tus  sub  |  die  VIII  idus  |  augustas. 
\  Bas  relief  gallo-romain  de  Gornillon  [Esperandieu].  Est-ce  l'histoire  de  la 

28  nymphe  Thalia?  \  Objets  trouvés  à  Paris  (angle  de  la  rue  d'Ulm  et  place  du 
Panthéon).  \  Assiette  en  poterie  dite  Samienne  avec  marque,  trouvée  à 
Mayence  [Esperandieu].^  Fragment  de  fresque  trouvé  à  Cnossos,  (au  musée 
du  Louvre)  [de  Villefosse]  représente  un  visago,  mutilé  malheureusement.  \ 
Antiquités  chrétiennes  trouvées  à  Constantine  [Monceaux].  Inscr.  et  Statue 

30  d'Apollon  christianisée  par  une  croix  monogrammatique.  \  Oenochoé  en 
bronze  [Costa  de  Bauregard]  trouvée  en  18')0  dans  le  canal  de  l'Aisne.  D'une 
conservation  parfaite.  \  Moulage  d'un  médaillon  en  bronze  frappé  au  nom 
de  Constantin  le  Grand  [J.  Maurice].  Postérieur  à  324.  \  Observations  de 
Toutain  sur   l'épithète    Swfftvéïo;  attribuée  à  Poséidon.  Ce  mot  est    bien 

35  authentique.  \  Inscription  latine  funéraire  [Jalaberi]  trouvée  à  Séleucie. 
\  Inscriptions  de  Segermes  [Gauckler].  Hî  2»  trim.  Objets  gallo-romains  en 
bronze  trouvés  à  Vachères  et  à  Murdriel  [Lafaye].  Palères,  aiguière,  lampe- 
\  Autel  antique  dédié  à  Jupiter  [Demaison]  au  château  de  Comuietreuil. 
Stèle  à  4  faces  \  Monceaux  étudie  la  formule  nomen  ou  nomina  martyrum 

40  familière  à  l'époque  chrétienne  d'Afrique.  Le  mot  nomen  qui  a  pris  d'abord 
le  sens  de  «  tombeau  »  en  est  venu  à  signifier  i  reliques  ».  \  Inscription  de 
Tunisie  [GauckkrJ.  \  Plaque  d'argent  décorant  une  fibule  (Musée  de  Nancy) 
[Blanchet].  La  fibule  est  une  des  plus  grandes  qu'on  connaisse.  Style  barbare  '■< 
copie  sur  une  monnaie  de  Priscus  Attalus.  \  Bronzes  antiques  [Costa  de 

4ï  Beauregard]  Trouvés  en  1892  à  saint  Jean  de  la  Porte,  du  i*'  s.  de  notre 
ère;  de  conservation  excellente,  tête  de  satyre  et  tête  de  femme;  slatera. 
\  Fouilles  exercées  à  fabarka  [Gauckler].  Description  de  mosaïques  qui  sont 
d'une  haute  importance  archéologique,  f  Statuette  de  Dadophore  trouvée 
à  Timgad  jllauvette].  \  Photographie  d'un  petit  bronze,  le  dieu  gaulois  au 

80  maillet,  présentée  par  11.  de  Villefosse,  trouvé  à  Feurs.  C'est  une  réplique  fidèle 
de  la  célèbre  statuette  trouvée  à  Vienne  en  1866  et  perdue  depuis. ^Découvertes 
faites  à  Uiique  [Cfignat.].  Inscriptions.  W  3'  trim.  Epitaphe  chrétienne  trouvée 
par  Gauckler  â  Gartharge.  \  Inscr.  chrétienne  jDelaitre]  trouvée  près  de  la 


BULLETIN    MONUMENTAL.  185 

Goulelte.  Dédicace  d'une  tour.  ^  Rose-des-vents  trouvée  à  Dougga  [Poinssot]. 
^  Observations  de  Maurice  sur  la  personnification  de  Carthage.  ^  Statuette 
en  brouze   de  Mercure,   conservée  à   Châtillon-de-Michaille  fDéchelette]. 
Remarquables  qualités  d'exécution.  ^  Empreinte  en  plâtre   d'un   moule 
chréiien  trouvé  en  Afrique  [Monceaux].  ^  Observations  de  Ravaisson-Mollien   6 
sur  un  buste  antique  d'inconnu  au  Louvre.  C'est  sans  doute  un  portrait.  ^ 
Lamelle  de  plomb  inscrite  (tabella  devolionis),  trouvée  dans  une  tombe  à 
incinération  à  Sousse  [Villefosse].  ^  Petite  sculpture  plate  trouvée  à  Orange 
relief  exécuté  avec  une  discrétion  peu  commune  et  avec  une  grande  finesse 
(Villefossel.  1[  Statuette  en  bronze,  réductiou  du  tireur  d'épine,  trouvée  sur  W 
la  côie  de  Carie  [Villefosse].   Réplique  intéressante  d'un  type  connu,  f^ 
4e  trim.  Photographies  des  thermes  romains  de  Hoyat  [Blanchet].  ^  Plombs 
de  bul'e  bysantins  trouvés  à  Carthage  [Delatire].  %  Présentation  par  Mon- 
ceaux d'un  mémoire  de  Carton  et  Leynaud  sur  les  catacombes  d'Hadramète. 
Grands  éloges.  %  Inscription  grecque  sur  lamelle  de  plomb,  trouvée  à  Olbia  '^ 
[Villefosse].  ^  Inscription  copiée  par  Toutain  à  Orléansville.  Sans  doute  une 
borne  milliaire.  ^  Vase  romain  en  bronze,  trouvé  près  de  Jublains  [Cha- 
brun],  coutenait  820  pièces  connues  de  Valérien,  Galiien,  etc.  Le  vase  dut 
être   enfoui   antérieurement    à   268.    Scène  de  chasse  représentée  sur  le 
vase;  découverte  très  intéressante.  1[  Sceaux  bysantin  trouves  à  Carthnge  20 
[Monceaux].  ^  Acquisitions  du  Louvre  (antiquités  grecques  et  romaii.es). 
Bulletin  monumental.  19u5.  N"»  1-2  Chronique  par  L.  Serbat.  Résultat 
de  fouilles  :  objets  remontant  à  l'époque  de  la  Gaule  préhistorique.  — 
Grottes  d'Arcy  de  Sigottier.  Doluien  de  Villerable.  Allée  couverte  de  iham- 
pignolles.  Polissoirs  de  Souday.  Tumuli  de  Mantoche.  Bronzes  de  Curzay,  25 
de  Tirancourt.  —  Époque  de  la  Gaule  romaine  :  fouilles  à  Poitiers,  à  Autre- 
court,  à  Lachau.  Balneum  de  Robricaire.  Sculptures  mithriaques  à  Entrains. 
Vénus  gauloise  à  Kervénénec.  Poteries  trouvées  en  Auvergne  ;  à  Orléans. 
Mosaïque  à  Saint-Quentin.  Cimetières  de  Vinneuf,  de  Roanne,  de  Chaussin 
et  de  Wriange,  deGray,  de  Ghelles  :  de  Montceau-le-Neuf.  ^  J.  Déghelette,  30 
Les    Vases    céramiques    ornés    de   la    Gaule   romaive   (Narbonnaise,   Aquitaine, 
Lyonnaise)  [A.  Blauchet]  D.  a  étudié,  avec  un  soin  et  une  précision  qui  servi- 
ront de  modèles,  l'atelier  de  La  Graufesenque  (Gondatomagus,  Aveyron) 
dont  il  a  retrouvé  des  produits  jusqu'en  Italie.  11  montre  que  les  types,  dans 
la  céramique,  se  sont  déformés  comme  ceux  des  monnaies  de  la  même  36 
époque,  en  suivant  la  même  évolution,  il  a  drossé  un  précieux  catalogue 
de  types  céramiques.  Enfin,  s'appnyant  sur  les  découvertes  faites  à  Pompéi, 
il  est  parvenu  très  heureusement  à  fixer  des  points  importants  de  la  chro- 
nologie des  vases  de  la  Gaule  romaine.  Des  découvertes  nouvelles  modifie- 
ront des  points  de  détail  de  celte  élude  :  les  grandes  lignes  de  la  classifi-  40 
cation  des  céramiques  ornées  de  la  Gaule  romaine  resteront.  ^  G.  Sghlum- 
BERGER,   Les  Porphyrogénètes  Zoé  et   Théodora,  [Héron  de   Villefosse.]  Plus 
dramatique  que  les  précédents,  ce  volume  renferme  le  récit  des  événements 
terribles  des  32  dernières  années  de  la  dynastie  macédonienne.  ^  A.  Blan- 
chet, Traité  des  monnaies  gauloises,  [Ë.  Lefèvre-Pontalis]  Œuvre  de  patience  46 
et  d'érudition  qui  fera  autorité  dans  cette  branche  de  la  numismatique. 
^Tl  N"»  3-4.  Trois  chapiteaux  de  l'époque  chrétienne  primitive  au  Musée  de 
Reims,  [L.  Demaison].  L'un  de  ces  chapiteaux  en  marbre  blanc  date  sans 
doute  du  début  du  v^  siècle.  \  Le  sarcophage  mérovingien  de  Saint-Martin 
Chennetron  [E.  Lefèvre-Pontalis]  (av.  planche).  Ce  cercueil  en  pierre  présente  60 
à  la  léte  deux  grandes  croix  paltées  avec  des  encoches  en  angle  aigu  dans 
leur  pied  et  un  crochet  qui  vient  rejoindre  la  tète  de  leur  hampe.  Ce  motif 
était  inconnu  jusqu'ici.  Il  ne  devait  pas  êlre  enfoui,  mais  posé  sur  le  sol. 


;186  1905.  —  frange. 

%  Chronique.  [L.  Serbat]  Gaule  préhistorique.  Grotte  néolithique  de  Saint- 
Vérédème.  Tumuli  de  Chandenay,  de  Rochechouart.  Chauvet  et  Ghesneau 
donnent  la  classiflcatioa  des  haches  de  brouze  de  la  Charente.  En  dehors 
des  haches  plates  ils  distinguent  deux  groupes,  celles  qui  sont  munies  de 

5  talons  et  de  rebords  relevés  à  angle  droit,  et  celles  qui  présentent  des 
douilles  ou  des  ailerons  ;  celles-ci  sont  les  plus  récentes.  Gaule  romaine. 
Enceinte  de  Sens  ;  murailles  d'Auxerre.  Thermes  près  du  collège  de  France. 
Mosaïque  à  Penchard.  Verrerie  près  de  Sainte-Ment  hould.  Cimetières  de 
Briord,  de  Scarponne.  Vase  grec  trouvé  à  Monllaurès,  le  plus  important 

10  spécimen  de  vase  attique  à  figures  noires  qu'on  ait  encore   recueilli   en 

France.  %%  N»»  5-6.  Chronique  [L.  Sgrbat.]  Gaule  préhistorique.  Silex  de  l'île 

.  Riou,  non  loin  de  Marseille,  identiques  à  des  silex  d'Egypte.  Grotte  de 

Noailles  avec  vestiges  de  l'époque  solutréo-magdalénienne.  Tumulus  énorme 

de  Lautilly.   Lampe  en  pierre  de  Saint-Julien-Maumont  contenant  encore 

16  une  matière  grasse.  Gaule  romaine.  Antiquités  de  Narbonne.  Nécropole  de 
Montlaurès  d'où  provient  le  fameux  vase  grec.  Substructions  antiques  de 
la  forêt  de  Rouvray.  Station  d'Hermoniacum,  à  Bermerain.  Tramblin  croit 
enfin  avoir  retrouvé  ce  point  tant  cherché.  Il  a  découvert  sur  le  terrain  de 
la  voie  romaine  de  Bavai  à  Cambrai  un  grand  nombre  d'objets  antiques. 

20  II  est  peut  être  un  peu  trop  affirmatif  quant  à  ses  étymologies,  elles  sont 
des  plus  fantaisistes.  Ch.  B. 

Comptes  rendus  des  séances  de  l'Acadômie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres  1905.  Jv.-Fév.  [Bayet].  Fouilles  de  Gauckler  en  Tunisie  :  à 
Dougga,  inscr.,  dont  la  dédicace  du  temple  de  Mercure  (119  a.  C);  à  Tabarka, 

•25  mosaïques  chrétiennes,  dont  celle  de  la  basilique  et  une  mosaïque  tumu- 
laire  avec  portrait  d'un  écrivain  attablé  devant  un  ms.  ;  à  Upenna, 
20  mosaïques  tumulaires,dont  celle  de  l'évêque  Honorius,  victime  d'Hunéric; 
à  Garthage,  déblaiement  de  la  scène  et  de  l'orchestre  du  théâtre  (tête  de 
philosophe  ou   poète  grec,   torses-répliques   de  l'Hercule  de  Lysippe,  de 

30  l'Hermès  et  du  Faune  de  Praxitèle,  statues,  etc);  mise  à  jour  des  gradins, 
de  la  galerie,  de  22  colonnes  en  marbre  et  de  divers  morceaux  d'architec- 
ture. H  [Homolle].  Aquarelles,  envoyées  par  Bulard,  des  plus  belles 
mosaïques  de  Délos  (tête  du  Dionysos  ailé  porté  sur  un  tigre).  If  [HoUeaux]. 
Fouilles  de  VoUgraff  à  Argos  :  déblaiement  du  temple  d'Apollon  Pythien, 

35  d'un»  église  byzantine  construite  sur  l'emplacement  des  temples  d'Apollon 

et  d'Athéna  Oxyderkes  (plan  de  ces  temples,  stèles  avec  inscr.).  ^  H.  Omont]. 

Recueil  de  grammairiens  latins,  copié  au  i«   s.   par  une  femme,   Eugénie 

.  (B.  N.  7560);  analyse  et  extraits.  ^  [Gagnât].  Note  sur  un  lion  assis,  avec 

inscr.  peut-être  ibérique,  et  sur  qqs.  inscr.  romaines  de  la  Sierra  d'Alcaraz 

40  (province  de  Murcie).  %  [Héron  de  Villefosse].  Fouilles  de  Leynaud  aux 
catacombes  de  Sousse  :  nouvelles  galeries,  dont  une  avec  ses  loculi  intacts, 
inscr.,  sarcophage  en  maçonnerie  avec  squelette.  ^  [Héron  de  Villefosse]. 
Troisième  inscr.  romaine  relevée  à  Rhadamès,  et  signalée  par  Delattre. 
%  [Clermont-Ganncau].  Fouilles  de  Glédat  à  Tell-el-Herr  (près  de  l'ancienne 

45  Péluse):  monuments  de  l'époque  saïte;  inscr.  grecques  de  basse  date;  monnaie 
de  bronze  (i/4  de  sicle  juif),  portant  une  légende  en  caractères  hébreux  archaï- 
ques, qui  identifie  Tell-el-Herr  avec  Magdolum  (Magdolon-Migdol).  ^  [Héron 
de  Villefosse].  De  Sarrau  communique  une  inscr.  chrétienne  d'Andernos 
(Gironde),  mentionnant  un  évêque  Egidius  ou  Elpidius  (début  du  5»  s.)  et 

50  identifiant  Buch  avec  la  civitas  Boiorum.<|l  [Id.J.  Thédenat  signale  cinq  inscr. 
latines  d'Eléphantine,  la  dernière  inédite,  dédicace  à  Diaduménien  (avec 
mention  d'un  Jullus  Basilianus  qui  fut  préfet  d'Egypte  en  217).  If  [Heuzey]. 
Plan  et  nécropole  de  Sirpourla  (Ghaldée);  Gros  y   a  trouvé  de  nombreuses 


COMPTES   RENDUS   DE   l'aCADÉMIE   DES   INSCRIPTIONS.  187 

antiquités  (statuette  en  pierre  noire  de  Soumou-ilou,  roi  d'Our  au  22»  s.  a. 
C).  S  [Pottier].  Le  bronze  du  musée  de  Naples  (Alexandre  à  cheval),  n'est 
qu'une  copie  réduite  de  l'ex-voto  de  Lysippe  pour  les  cavaliers  tués  au 
Granique.   1[    [Hamy].   Gautier   a    trouvé    dans    les    tumulus    d'Âïn-Sefra 
(Sud  Oranais)  des  vestiges  de  l'âge  de  pierre  (lames,  flèches  et  gratloirà  en   S 
silex,  poteries  ornementées,  §0  sépultures  avec  ossements  et  colliers  ou 
bijoux  d'or  ou  de  métal,  etc.)-  If  [Franz  Gumont].   Inscr.  gréco-araméenne 
d'Aghatcha-Kalé  (Arménie  turque),  trouvée  par  Grenard;  le  texte  ff-rotx^Sdv 
mentionne  les  satrapes  Oromanès  et  Arioukès   (3»  s.  a.   G.);  c'est  la  plus 
ancienne  inscr.  grecque  d'Asie  mineure.   Transcription  et  commentaire.  10 
^    [Breuil].    Étude  sur  l'ornementation    du    plus   aucien   âge  de  pierre; 
dégénérescence  des  figures  d'animaux  en  motifs  ornementaux  à  l'époque 
du  renne,  ou  déformation     par    des   copistes    inintelligents    des    types 
créés  par  les    grands   artistes.    %   [Emile    Guimei].   Étude    sur    le    dieu 
aux  bourgeons,  qu'on   rencontre  souvent  dans  les  laraires  de  la  Basse-  16 
Egypte  ;  combiné  avec    Horus   sous    sa    forme    romaine,    il    persontiifle 
tantôt   le  printemps,   tantôt  l'hiver.    ^  [Héron  de    Villcfosse].  Groupe  de 
figurines  de  femmes,  en   terre   cuite  peinte,   du   2»   s.   a.    G.,    trouvées 
par    Delatlre   dans   la    nécropole    de   Sainte  Monique    (près    Garlhage)  ; 
description    et    commentaire.   ^  [Philippe  Berger].  Delaltre   communique  îo 
l'épitaphe    punique    d'une    grande    prêtresse    de   Garthage,    (Hanbi    ou 
Hanbat)  sur  calcaire   bleuâtre,   trouvée  à  la  nécropole  voisine  de  Sainte 
Monique.  ^  [Glermont-Ganneau].  Six  autres  monnaies  juives,  semblables  à 
la  précédente,  trouvées  par  Glédat  à  Tell  el-Hen  (Egypte).  ^  [Pottier].  Vase 
attique  à  flgures  noires  (du  style  des  amphores  influencées  par  les  vases  as 
corinthiens,  milieu  du  6«  s.)  trouvé  à  Montlaurès,  près  Narbonne,  par  Rou- 
zaud.  f  (S.  Reinachj.  Statuette  en  bronze  (Egypte),  représentant  un  cavalier 
dont  la  tête  est  couverte   d'une    dépouille    d'éléphant,    et  qui    rappelle 
Alexandre  le  Grand.  ^  [Gollignon].  Aquarelle,  par  Simoès  da  Fonseca,  d'un 
grand  lécythe  attique  à  peintures  polychromes  sur  fond  blanc  (Louvre)  ;  la  30 
scène  est  l'offrande  au  tombeau,  d'après  la  méthode  du  peintre  Apollodore 
le  skiagraphe,  et  témoigne  des  innovations  apportées  à  la  peinture  grecque 
par  les  successeurs  de  Polygnote,  au  début  de  la  guerre  du  Péloponnèse. 
ff  Mars-avril  [Gagnât].  Note  de  Gumont  sur  une  statue  de  Mithra  (du 
Mithraeum  d'Emerita),  trouvée  à  Mérida  (Espagne)  et  signalée  par  Paris  :  35 
de  bonne  sculpture  romaine,  avec  un  reptile  enroulé  autour  du  corps,  elle 
reproduit  en  l'atténuant  le  vieux  type  asiatique,qui  était léontocéphale;  inscr. 
curieuse.  ^  [S.  Reinach].  S.  de  Ricci  signale  et  commente  qqs.  inscriptions 
inédites  grecques  et  latines  d'Egypte  :  expédition  sous  Hadrien  contre  les 
tribus  Agriophages,  dédicace  de  trois  juifs  alexandrins,  signature  d'artiste,  iO 
ostrakon  avec  inventaire  de  vaisselle  de  cuivre,  dédicace  à  Valenlinien.  % 
[S.   de  Ricci].   Papyrus  grec  de  Ghizeh,   procès-verbal    d'une   séance   du 
sénat  d'Antinoë  (ville  grecque  d'Egypte)  avec  détails  historiques  curieux; 
transcription  et  commentaire.  Ç  [Philippe  Berger].   Epitaphes  trouvées  par 
Delaltre  à  la  nécropole  punique  proche  de  Sainte-Monique  de  Garthaye  ;  46 
déchiffrement,  f   [Dieulafoy].  Description  complète  et  nouvelle  de  la  pha- 
lange grecque  classique,  et  de  ses  manœuvres.  ^  [Gustave  Schlumberger]. 
Note  de  Bréhier  sur  le  protocole  impérial  depuis  la  fondation  de  l'empire 
romain  jusqu'à  la  prise  de  Gonstantinople  par  les  Turcs  ;  la  chancellerie 
n'a  connu  que  deux  types  de  protocoles,  celui  d'Auguste,  et  celui  d'Héra-  50 
clius  (629)  qui  resta  en  vigueur  jusqu'en  1451.  ^   [Maspero].  Travail  de 
Barry  sur  un  papyrus  grec  du  Caire,  pétition    des    fermiers  de   Sokno- 
paiou  Nesol  au  S'ratège.  ^  [S.  de  Ricci].  Acquisition  de  papyri  importants  : 


188  1905,    —   FRANCE. 

documents  grecs  des  S*  et  6»  s.  (Lykoupolis)  ;  33  vers  du  ch.  17  de 
l'Odyssée  sur  deux  morceaux  de  parchemin  du  4«  ou  5»  s.  ;  200  fragments  en 
écriture  démotique,  dont  plusieurs  littéraires  ;  60  feuillets  coptes,  dont 
deux  palimpsestes;  53   papyri  grecs  carbonisés  du  2^  s.  (Mendès),  analo- 

5  gués  à  ceux  d'Herculanum.  ^  [S.  Reinach].  Note  sur  4  statues  de  la 
colonne  Trajane,  dont  une  est  la  réplique  de  la  Venus  Genetrix  d'Arcésilas, 
et  les  trois  autres  représentent  Neptune,  Hercule  et  Palémon-Porlunus.  ^ 
[Clermont-Gauneaa].  Proscynèmes  gravés  sur  les  parois  du  temple  d'Osiris 
(Abydos),  en  phénicien,  araméen,  grec.  Déchiffrement  de  qqs-uns  de  ceux 

10  qui  ont  échappé  à  H.  Millier.  ^  [de  Vogiié].  Iriser,  carthaginoise,  trouvée  à 
S'e  Monique  par  Delattre;  description  et  lecture  du  texte,  qui  prouve  que 
les  titres  de  grand-prêtre  et  de  suffète  pouvaient  être  cumulés  et  être 
héréditaires  dans  la  même  famille.  ^  [S.  Reinach].  Papyri  acquis  par  Seymour 
de  Ricci  :  deux  fragments  littéraires  en  prose  grecque,  cinq  pages   d'un 

16  traité  grammatical  bilingue  (grec  et  lalin).  ^  [Georges  Villani[.  Fouilles 
près  du  Collège  de  France  :  monument  gallo-romain  (thermes),  égouts,  débris 
d'architecture.  ^  [S.  Reinach].  Xerxès  a  voulu  faire  alliance  avec  l'Hellespont 
en  lui  offrant  des  chaînes;  Hérodote  dans  fon  récit  n'a  pas  compris  le 
rituel  (Cf.  l'anneau  de   Polycrate,   symbole  du   mariage   avec   la  mer).  ^ 

20  [Chavannes  et  Oppert].  Contestent  les  conclusions  du  précédent,  ^f  Mai-juin 
[Seymour  de  Ricci;.  Découverte,  près  de  Rome,  de  la  plus  importante 
catacombe  juive,  celle  la  via  Porluensis,  sépulture  de  tous  les  juifs  (jui 
habitaient  le  Transtévère.  Découverte  une  première  fois  en  1602,  visitée  une 
seconde  fois  de   1740  à   1745,   puis  devenue  introuvable,  elle  vient  d'être 

25  remise  à  jour  par  Nicolas  Miiller  :  nombreuses  inscr.,  dont  60  grecques  et 
latines,  \  [Coilignon].  Rapport  sur  le  Congrès  archéologique  d'Athènes.  ^ 
[Clermont-Gauneau].  laliane,  salvus  sis  !  Telle  serait  la  restitution  de  la 
l'e  ligne  dans  l'inscr.  de  Ghadamès  (anc.  Cydamus) communiquée  par  Héron 
de  Villefosse.  ^  [Georges  Foucart].  Mémoire  sur  les  vases  [)réhistoriques  de 

30  Neggadèh  (Egypte);  interprétation  des  figures  qui  attestent  déjà  la  même 
race,  les  mêmes  dieux  et  1rs  mêmes  croyances  que  les  monuments  de  la 
période  pharaonique.  ^  [Bréal].  Étymologies  :  a't(j-\j[ivYiTat  (Hom)  =  àe\  + 
(Ty|i[ivâo|jLat  ;  itâ;  =  dor.  ni  (=x.7i)  +  et;,  evxo;  ;  SXioi;=:sans  succès.  ^  [Pollier]. 
Rouzaud   a   exhumé   800  sépultures  à  la  nécropole  de  Montlaurès  (près 

35  Narbonnc)  :  tessons  de  vases  peints  de  style  mycénien,  qui  prouvent  des 
relations  commerciales  antérieures  au  6»  s.  a.  C.  entre  la  Gaule  et  l'Espagne. 
^  [Léon  Joulin].  Mémoire  sur  les  ruines  et  vestiges  de  Toulouse  et  du  bassin 
supérieur  de  la  Garonne,  depuis  l'âge  de  fer  jusqu'à  la  fin  de  la  domination 
romaine,  f  [Héron  de  Villefosse].  Inscr.  latine,  près  de  l'Ain-el-Menchia  (à  l'O. 

40  de  Thala),  copiée  par  GauckUr;  à  noter  le  nom  de  lieu  (A)PTVCI,  et  le  mot 
paganicum=  édifice  public  pour  les  habitants  de  l'endroit,  chapelle  rurale. 
î  [Coilignon].  Fouilles  de  Degrand  à  Apollonie  du  Pont,  colonie  milésienne 
fondée  vers  609  sur  la  côte  de  l'Euxin  :  tumuli,  débris  de  sculpture  et  de 
teu'res  cuites  dans  les  îles,  f  [Ferrero].  Origine  de  la  guerre  des  Gaules; 

4S  erreurs  de  César  (guerres  contre  les  Helvètes  etconfre  Arioviste).^  [Daumet]. 
Restauration  par  Bigot  du  Grand  Cirque,  au  côté  sud  du  Palatin;  détail  des 
fouilles.  ^  [S.  Reinachj.  Sur  une  des  faces  de  l'autel  de  Savigny  [Côte-d'Or], 
ou  voit  Diane  tenant  une  torche  d'une  main  et  deux  serpents  de  l'autre, 
type  Cretois  qui  a  passé  en  Arcadie,  puis  à  Rome,  puis  en  Gaule.  \  [Héron 

60  de  Villefosse].  Dix  figurines  de  terre  cuite,  trouvées  par  Delattre  dans  la 
nécropole  punique  de  Carlhage  :  femme  debout,  drapée  et  voilée,  etc. 
Couvercle  de  boîte  à  miroir,  fiole  funéraire  avec  inscr.,  rasoir,  torse  de 
figurine  peinte,  etc.  S  [A.  Groiset].  Note  de  Th.  Reinach  rectifiant  la  lecture 


COMPTES    RENDUS   DE    l'ACADÉMIE   DES    INSCRIPTIONS.  489 

de  Gumont  pour  l'inscr.  gréco-araméenne  d'Aghatcha-Kalé  (Petite  Arménie)  : 
l'Aranda  qu'elle  nous  révèle  doit  être  identifiée  avec  la  villa  d'  'ApàvT) 
(Ptolémée,  Autonin)  ou  d'Arangae  (Peulinger).  %  [Heuzey].  Deux  mouumeuts 
en  Palestine  (Mont  Garmel)  :  porte  en  pierre  décorée  provenant  d'une 
chambre  sépulcrale,  linteau  de  grotte  sépulcrale  avec  iuscr.  grecque  de  basse  5 
date.  1  [F.  GumontJ.  Deux  milliaires  de  la  route  de  Zéla  à  Sébastopolis 
(Pont)  :  on  y  lit  le  nom  d'un  nouveau  légat  de  G  ippadoce,  Q.  Julius  Procu- 
leianus,  restaurateur  des  voies  militaires  en  231  p.  G.  ^  [M.  GroisetJ.  Étude 
sur  l'ordre  des  aventures  d'Ulysse  dans  TOdyssée  :  il  résulte  de  la  nature 
même  des  événements  racontés,  et  non  du  dessein  prémédité  de  suivre  un  to 
itinéraire  tracé  d'avance,  \%  Juillet-août  [S.  Reinàch].  Découverte  par 
Vasseur,  près  Sifniane  (Bouches-du-Rhôue),  de  tessons  de  céramique  ibéro- 
mycéuieune  (12'  s.  a.  G.),  analogues  à  ceux  trouvés  par  Rouzaud  près  de 
Narbonne,  et  P.  Paris  en  Espagne.  ^  [RevilioulJ.  La  polychromie  dans  la 
peinture  égy tienne  a  commencé  par  l'imitation  très  vivante  de  la  nature;  16 
puis  est  venue  la  période  du  convenu,  mais  à  côié  de  l'art  officiel  l'art 
vivant  a  continué  de  se  développer,  f  [Carra  de  Vaux].  Explique  par  les 
langues  altaïques  les  six  premiers  nombres  étrusques,  f  [Ph.  Berger].  Iuscr, 
néopunique  de  deux  mots  (Temple  de  Dagon  ou  Maison  du  Blé),  trouvée  par 
Breil  de  Pontbriand  à  Ziane  (golfe  de  Gabès).  Marques  d'encriers  à  l'encre  20 
rouge  sur  la  voûte  des  citernes  de  Roogga  (Tunisie).  ^  [Dieulafoy].  Orga- 
nisation des  armées  grecques  :  la  mora,  le  loche  et  l'énomolie  lacédémoniens; 
les  scirites  et  les  chevaliers.  \  [BabelonJ.  Les  plus  anciennes  monnaies 
d'Arcadie  :  1°  monnaies  d'Heraea  au  type  de  Déméter  Pélasgis  (voilée)i 
frappées  au  6«  s.  a.  G.;  2»  monnaies  à  l'effigie  de  Zeus  Lycaios  et  de  26 
Despoiua,  en  l'honneur  de  qui  étaient  célébrés  les  jeux  du  Lycée  présidés 
par  les  Héraeeus.  \  [llolleaux].  Fouilles  à  Délos,  sous  les  auspices  du  duc  de 
Loubat  :  stèle  de  marbre  avec  une  iuciiption  de  44  lignes,  loi  sur  le  com- 
merce du  bois  et  du  charbon  ;  base  monumentale  ;  monument  d'Antigone 
Doson  pour  commémorer  la  bataille  de  Sellasia  ;  trois  dépôts  de  monnaies  30 
athéniennes  (36+72+249  tétradrachmes),  avec  noms  d'archontes,  de  230  à 
180  a.  C;  six  petites  statues  mutilées  provenant  du  théâtre  (Muses,  Apollon, 
Artémis),  datant  du  2*  ou  \"  s.  a.  G.  ^  [Dieulafoy].  Gonstitution  de  l'infan- 
terie et  de  la  phalange  macédoniennes  ;  rapproche  les  éléments  nouveaux 
implicitement  contenus  dans  les  auteurs,  f  [Seymour  de  Ricci].  Les  53  frag-  36 
menis  carbonisés  acquis  à  Meudès  (delta  du  Nil),  proviennent  d'un  même 
rouleau  ;  écriture  à  ligatures  et  abréviations  ;  c'est  un  rôle  d'impôts  du 
temps  de  Marc-Aurèle.  Pa[)yri  byzantins  de  Lykônpolis  (Siout)  d'un  intérêt 
varié,  textes  coptes  et  démotiques.  Tablettes  à  écrire  en  bois  enduit  de  cire. 
Papyri  divers,  dont  un  lot  d'Oxyrhynchus.  Géramiques  et  stèles.  ^  [Gier-  40 
mont-Gauneauj.  Deux  fragments  d'inscr.  grecque  de  Yabroûd  (Syrie)  ;  c'est 
un  édit  officiel  d'Hérode  Agrippa  II  contre  un  usurpateur  de  fonctions 
sacerdotales  qui  pendant  40  ans  perçut  indûment  300  talents  (1  600  000  fr.). 
'i  [S.  Reinachl.  Quelle  fut  la  forme  primitive  du  mythe  d'Actéon;  11  personnifie 
le  cerf,  animal  sacré  d'un  clan  de  Béotie  ;  l'histoire  d'Artémis  surprise  au  45 
bain  et  du  châtiment  qu'elle  infligea  au  héros  est  une  invention  de  l'époque 
alexandrine.  S  [Gapitau].  Silex  taillés  égyptiens  de  l'île  de  Riou  (13  kil.  de 
Marseille)  :  au-dessus  de  Cette  couche  géologique,  on  trouve  des  poteries  : 
1"  ligures,  2'^  grecques,  3"  romaines  ;  au-dessous  sont  des  dépôts  néoli- 
thiques datant  des  autochtones  de  l'île  ;  description  détaillée  de  ces  so 
debns  qui  attestent  d'anciens  rapports  de  l'Egypte  avec  la  Gaule.  \  [S. 
Reinach].  Fouilles  d'Alabanda  (Garie)  par  Edhem-bey  ;  vestiges  de  la  ville, 
monuments  divers,  temple,  église  byzantine,  portiques  d'agora,  frise  de 


190  1905.    —   FRANCE. 

marbre  (combat  de  Grecs  et  d'Amazones),  f  [E.  Babelon].  Monnaie  d'argent 
de  Chalcis  (Eubée),  avec  contremarque  d'Ichnae  (Macédoine)  à  l'occasion 
du  siège  d'Olynthe  (3i7  a.  G).  H  [Eléron  de  VillefosseJ.  Delaltre  communique 
une  inscr.  trouvée  au  Kef  (Tunisie),  qui  mentionne  un  titre  nouveau  (pro- 
5  curator  centenarius  primae  catbedrae).  %  [Thédenat].  Deux  bas-reliefs  de 
Pompéï,  représentant  dos  «cènes  du  tremblement  de  terre  ;  ces  deux  monu- 
ments ont  un  caractère  votif,  ayant  été  érigés  par  des  habitants  échappés 
au  cataclysme.^  [V.  Henry].  Curieuse  évolution  de  sens  du  sanscrit  tapas  = 
chaleur,  qui  prit  les  acceptions  de  souffrance,  pénileuce,  ascétisme,  f  [A. 

10  Merlin].  Deux  Inscr.  d'Afrique  (Bulla  Regia,  Timgad),  relatives  à  Plautien, 
préfet  du  prétoire  sous  Septime  Sévère,  et  à  son  fils.  ^%  Sept.-oct.  [Golli- 
gnon].  HoUeaux  annonce  la  découverte  à  Délos,  de  650  deniers  romains 
très  bien  conservés,  frappés  au  nom  des  légions  par  Marc  Antoine,  f 
[Héron  de  Villefosse].  Fouilles  de  Delattre  à  Carthage  :  nouveau  sarco- 

IB  phage  en  pierre  calcaire,  avec  décors  peints  ;  construction  souterraine 
(prison  militaire  sans  doute)  de  l'époque  romaine  (2*  s.  p.  G.),  à  deux  étages, 
arec  escalier  de  23  marches  et  couloirs  étroits.  ^  [Gagnât].  Deux  tables  de 
Rierre  percées  de  cavités,  trouvées  à  Timgad  et  Khamissa  par  Rottier  et 
Joly  :   elles  ont  servi   de   mesures-étalons  ;   celle   de   Timgad  donne    les 

20  mesures  romaines  officielles,  f  [Héron  de  Villefosse].  Nouvelles  et  précieuses 
acquisitions  du  Musée  de  Conslantinople,  signalées  par  Schlumberger.  f 
[Garton].  Expose  ses  fouilles  au  sanctuaire  punico-roraain  de  Tanit,  à  El- 
Kenissia  (près  Sousse)  :  autels  et  piédestaux,  sculptures  révélant  un  culte 
de  la  génération,  immense  fosse  avec  débris  de  charbons  et  d'ossements 

2B  et  6000  objets  jetés  en  sacrifice,  200  stèles  puniques,  3000  lampes  à  becs, 
brûle-parfums,  300  vases,  monnaies  diverses,  ossements  d'animaux,  sta- 
tuettes peintes  de  dédicants.  La  prétendue  nécropole  de  Nova  n'est  qu'un 
sanctuaire  de  Tanit,  analogue  à  celui-ci.  %  [Ph.  Berger].  Delattre  envoie  les 
estampages  des  600  ex-voto  à  Tanit  du  Musée  de  Saint-Louis  (Garthage).  ^ 

30  [Héron  de  Villefosse].  Fouilles  de  Leynaud  aux  catacombes  d'Hadrumète  ; 
inscr.  peintes  ou  tracées  à  la  pointe,  réprésentation  du  Bon  Pasteur,  inscr. 
funéraire  grecque,  buste  d'homme  en  plaire  et  moulé  sur  nature.  Ges  cata- 
combes, par  leur  simplicité,  offrant  beaucoup  d'analogie  avec  celles  de  Tro- 
paea  (Calabre)  ;  étude  de  qqs  inscr.  les  plus  curieuses,  f  [L.  Delisle].  Thomp- 

36  son,  qui  avait  déjà  retrouvé  à  Londres  le  tome  II  des  Antiquités  de  Josèphe, 
copié  pour  le  duc  de  Berri  et  enluminé  par  Jean  Fouquet  de  Tours,  vient  de 
retrouver  à  Windsor  les  10  frontispices-miniatures  de  ce  dernier  qui  man- 
quaient à  10  livres  des  Antiquités  f  [Glermont-Ganneau].  Correction  et  tra- 
duction de  la  dédicace  bilingue  (latine  et  grecque)  trouvée  en  Egypte  et 

♦0  publiée  par  Ricci.  ^  (Gagnât].  La  forme  Lepcis  pour  Leptis  (Magna),  déjà 
attestée  par  une  inscr.  qu'a  signalée  Glermont-Ganneau  et  par  les  exemples 
manuscrits  qu'a  recueillis  Biicheler,  se  trouve  confirmée  par  un  nouveau  texte 
épigraphique,  un  fragment  de  liste  militaire  trouvée  à  Lambèse.  S  [Glermont- 
Ganneau).  Correction  et  restitution  de  plusieurs  Inscr.  grecques,  romaines 

4B  et  médiévales,  recueillies  par  Oppenheim  dans  la  Syrie  du  Nord  et  publiées 
par  F.  Lucas  (Byzant.  Zeitschr.  1905).  ^  [Maspero].  Découverte,  dans  une 
cachette,  à  Tonkh  el  Garamons  (Egypte),  de  vases  d'argent,  chaînes  et 
monnaies  d'or  des  premiers  Ptolémées,  bracelets,  etc;  plusieurs  des  bijoux 
sont  de  travail  grec,  les  vases  et  ustensiles  d'argent  sont  de  style  égyptien. 

60  %  [Glermont-Ganneau].  Découverte  à  Gaza  d'une  inscr.  samaritaine  dans  les 
ruines  de  la  synagogue  samaritaine,  sans  doute,  inscr.  grecque  d'un  chrétien 
d'Egypte.  %  [de  Vogiié].  Découverte  dans  la  région  transjordane  d'inscr. 
grecques  et  d'une  dédicace  nabatéeune  au  dieu  national  Douchara,  dont  le 


GAZETTE   DES   BEAUX-ARTS-  191 

nom  est  suivi  d'Aâra  qu'on  croyait  jusqu'alors  un  dieu  distinct.  1[  [Glermont- 
Ganneau].  Correction  à  la  dédicace  nabatéeune  de  la  précédente  séance.  ^ 
[TocilescoJ.  Exposé  de  ses  fouilles  dans  le  Bas-Danube  (région  de  la 
Dobriidgea)  :  le  monument  d'Adam-Klissi  est  bien  un  trophée  de  Trajan 
contemporain  du  mausolée  voisin;  le  prétendu  tombeau  de  Cornélius  ^ 
Fu>cus  est  celui  d'un  chef  barbare;  inscr.  grecques  et  romaines,  statue  de 
poète  ou  de  philosophe  à  Tomi.  %  [E.  Poltier].  Rapport  sur  les  Écoles 
françaises  d'Athènes  et  de  Rome.  H  [Glermont-Ganneau].  Inscr.  grecque 
non  encore  déchiffrée,  de  Rabbat  Ammont  Philadelphie  (Palestine  transjor- 
dane),  capitale  des  Ammonites  ;  c'e.5t  un  décret  du  Sénat  local  en  l'honneur  tf» 
d'un  chef  de  procession  à  un  sanctuaire  d'Héraclès;  culte  de  ce  dieu 
phénicien.  ^^  Nov.-Déc.  [Héron  de  Villefossej.  Note  de  Déchelelte  sur  une 
antéflxe  en  terre  cuite,  de  Néris  (Allier),  ornée  d'une  tête  de  taureau  posée 
de  face;  le  taureau  était  l'emblôme  de  la  Ville  légion,  dont  un  détachement 
occupa  Néris  lors  de  la  révolte  de  Civilis  ;  l'antéfixe  sort  donc  des  ateliers  '5 
de  cette  légion.  ^  [Gagnât].  Inscr.  grecque  trouvée  par  Clédat  à  Mahemdiah, 
entre  la  mer  et  le  lac  Sirbonis,  près  Péluse  (Egypte)  :  mention  du  don  d'un 
trône  et  d'un  autel  à  un  dieu,  pour  le  salut  d'Auguste  et  de  sa  famille, 
C.  Turranius  étant  préfet  d'Egypte  (4  a.  G.),  t  [E.  AlbertiniJ.  Fouilles  d'Elche 
(Espagne)  :  citernes  romaines,  tronçons  de  murs,  fragments  de  céramique,-  ** 
monnaies,  menus  objets;  tessons  grecs;  fragments  curieux  de  céramique 
ibérique,  5  monnaies  ibérifjues;  vestiges  d'une  chapelle  chrétienne,  avec 
3  inscr.  mutilées  sur  la  mosaïque.  ^  [S.  Reinach].  Note  de  Mahler  qui  prouve 
que  l'original  de  la  Vénus  de  Médicis  était  de  Lysippe  (Cf.  l'Apoxyomène 
et  la  statue  de  Dresde  du  même),  et  non  de  Praxitèle.  Sienne  possédait,  au  25 
14*  s.,  une  réplique  de  la  Vénus  de  Médicis  avec  le  nom  de  Lysippe,  et 
elle  figurait  sur  les  monnaies  de  Sicyone,  où  Lysippe  était  né.  f  [M. 
Collignon].  Mention  élogieuse,  dans  son  discours  en  séance  publique,  des 
Vases  céramiques  oi'nés  de  la  Gaule  romaine,  par  DÉCHELETTE;  de  La  solidarité 
de  la  famille  dans  le  droit  criminel  en  Grèce,  par  Glotz;  de  Carlhage  romaine,  ^^ 
par  AUDOLLENT,  etc.  ^  [Héron  de  Villefosse].  Delattre  annonce  la  découverte 
à  Garthage  d'un  nouveau  sarcophage  colossal,  en  marbre  blanc,  orné  de 
peintures,  avec  cercueil  riche,  bijoux  et  objets  précieux,  f  [Ph.  Berger]. 
Pierre  gravée  trouvée  par  Delattre,  à  Garthage,  dans  un  sarcophage  du  3»  s. 
a.  G.  :  elle  porte  Joab  en  caractères  hébreux  archaïques,  un  ange  aux  ailes  35 
éployées,  et  doit  remonter  au  6»  ou  7*  s.  a.  G.  f  [Holleaux].  État  des  fouilles 
de  Délos  :  déblaiement  de  l'Agora  des  Italiens  (au  N.  du  Téménos),  du 
Portique  de  Philippe  (au  S.  du  Téménos),  d'une  nouvelle  région  de  la  ville 
limitrophe  au  théâtre;  inscr.  dont  2  intéressantes,  dédicace  d'un  monument 
élevé  par  Antigone  Doson,  texte  d'une  loi  sur  la  vente  du  bois  et  du  charbon  *<> 
à  Délos  ;  statues,  bas-reliefs,  statuettes  en  terre  cuite,  fragments  de  pein- 
tures murales.  \  [Babelonj.  Fouilles  de  la  Turbie  (Alpes-Maritimes)  :  déga- 
gement du  Trophée  d'Auguste,  dont  le  soubassement  était  formé  de  gradins, 
fragments  de  statues,  de  sculptures  architecturales,  colonnes,  corniches,  etc. 
\  [Glermonl-GanneauJ.  Germer-Durand  signale  2  inscr,  hébraïques  trouvées  *5 
a  Jérusalem.  \  [Th.  Reinach].  Choix  de  textes  épigraphiques  grec  tirés  d'une 
collection  de  221  inscr.  d'Aphrodisias  (Carie),  t  [S.  Reinach].  Pourquoi,  dans 
l'Enéide,  liv.  VI  Virgile  range-t-il  les  enfants  ab  ubere  rapti  parmi  ceux 
qui  sont  morts  de  mort  violente?  Il  est  probable  que,  sous  ces  mots  ab 
ubere  rapti,  le  poète  a  voulu  désigner  les  enfants  avortés  (Cf.  l'Apocalypse  60 
attribuée  à  S'  Pie^-re).  Havet  parle,  à  ce  propos,  des  vopisci.     A,  G.  D. 

Gazette  des  Beaux-Arts.  1905.    T.  33  :  1  jr.   Un   monuineut   de    l'art 
byzantin  au  xiv»  s,  [Ch.  Diehl].  Suite  <cf,  R.  d.  R.  29,  1»4,  38>.  Les  mo- 


192  1905.    —    FRANCE. 

saïques  de  Kahrié-Djami  sont  bien  du  xiv«  s.;  elles  sont  byzantines  et  l'une 
des  œuvres  de  cette  grande  école  qui  au  commencement  du  xiv»  s.  renou- 
vela l'art  de  Byzance.  \^  1  mars.  La  nouvelle  salle  des  antiquités  égyp- 
tiennes et  le  Mastaba  d'Akhouthotep  au  Musée  du  Louvre  [G.  Benedite]. 
h  Description  de  la  chapelle  de  Mastaba  d'une  importance  artistique  et  d'une 
conservation  admirable  que  possède  maintenant  le  Louvre  (pi.).  %Le  blessé 
défaillant  de  Crésilas  [S.  Reinach].  Ce  bronze  a  été  découvert  à  Bavai 
(Bagacum,  chef-lieu  du  pays  des  Nerviens  dans  la  Gaule  Belgique)  ;  des- 
cription détaillée  :  il  est  la  copie,  la  première  connue,  du  blessé  défaillant 

10  de  Crésilas,  dont  a  parlé  Pline  (xxxiv,  74)  ;  il  peut  avoir  représenté  un 
certain  Diitrephès,  et  il  est  appelé  à  occuper  une  place  éminente  dans  les 
histoires  à  venir  de  l'art  antique  ;  il  a  été  donné  aux  Musées  nationaux 
par  Corroyer.  ^\  T.  34.  15  sept.  Georges  Perrot,  Praxitèle  [A.  Chaumeix], 
Livre  charmant,  érudit  sans  austérité  et  d'une  mesure  toute  attique.^^  1  nov. 

16  Les  chefs-d'œuvre  de  l'art  byzantin  aux  x«  et  xi»  s.  [Gab.  Millet].  D'après 
les  ouvrages  de  Gust.  ScaLUMBERGBR,  Nicephore  Phocns  et  les  3  vol.  de  son 
Epopée  byziintine  à  la  fin  du  x*  siècle,  qui  sont  de  précieux  instruments  de 
travail.  \\  l  déc.  L'exposition  d'art  byzantin  à  l'abbaye  de  Groltaferrate 
fAtt.  Rossi].  Correspondance  sur  cette  exposition  où  toutes  les  formes  de 

20  l'art  byzantin  sont  représentées  par  des  exemplaires  nombreux  et  souvent 

remarquables  qui  témoignent  hautement  de  l'originalité  de  cet  art,  de  sa 

variété,  de  la  complexité  et  de  l'évolution  progressive  de  ses  formes  (pi.).    X. 

Journal  des  Savants  Nouv.  Série,  3'  année  1905,  jr.  P.  Mazon,  Essai  sur 

la  composition  des  comédies  d'Aristophane  [M.  Croizel|.   Livre  vraiment  utile, 

86  et  attrayant  grâce  à  la  clarté  de  l'exposé,  au  style  nuancé  et  personnel  de 
l'auteur  et  à  ses  jugements  toujours  indépendants,  et  qui  révèle  un  critique, 
un  érudit  et  un  lettré,  f  Didymi  de  Demoslhene  commenta  cum  anonynii  in 
Aristocratem  lexico  recog.  H.  Diels  et  W.  Schubart  [G.  E.  R.].  Petite  éd. 
(Teubueriana)  revue  et   améliorée.  \%  fév.  Gust.  Glotz,  La  solidarité  de  la 

30  famille  dans  le  droit  criminel  en  Grèce  [R.  Dareste].  «  Concluons  avec  G.  que 
les  Grecs  plus  que  tout  autre  peuple  ont  combattu  la  responsabilité  collec- 
tive et  contribué  à  |janiener  le  droit  criminel  au  principe  de  la  responsa- 
bilité individuelle  ».  t  0  Gallegari,  Pitea  di  Massilia  —  2)  KaEHLEK,  For- 
schungen  su  Pytheas'  Nordlandsreisen  [G.  Juliian].  A  l'occasion  de  ces  deux 

36  ouvrages  le  critique  résume  les  résultats  des  travaux  récents  concernant 
les  découvertes  d'Himilcon  et  de  Pytheas.  ^  Félix  Solmsbn,  Inscr.  graecae 
ad  inluslrandas  dialectos  selectaes  scholarum  in  usum  [Am.  IL].  Excellent 
petit  livre  d'une  valeur  vraiment  scientifique;  pourra  servir  aux  jeunes 
linguistes,  aux  étudiants  en  histoire  et  même  à  tous  les  philologues.  ^  A, 

40  AUDOLLENT,  Defixionum  labellae  qiiotquot  innotuerunt.. .  [R.  C.].  Les 
épigraphistes  ne  sauraient  assez  remercier  A.  Pour  la  première  fois  ces 
documents  si  curieux  sont  mis  à  la  portée  des  savants,  munis  d'index  très 
complets  et  de  commentaires  méthodiques  qui  en  facilitent  la  lecture  et 
la  compréhension.  ^  1)  G.  FbrrbrO,  Grandezza  e  Decadenzi  di  Poma  3  T.  — 

46  2)  iD.,  Même  titre,  trad.  française  1.  La  conquête.  —  3)  Greenidgb,  A  Uistory 
of  Rome  during  the  laler  republic  and  early  principale  \.  From  the  trib  :nate 
of  Tiberius  Gracchus  to  the  second  consulship  of  Marlus  [A.  M.].  1  et  2. 
Ouvrage  de  science  appuyé  sur  un  examen  sérieux  des  textes,  et  remar- 
quable par  l'originalité  des  idées  et  le  talent  d'exposition  de  F.  —  3.  Exposé 

50  très  consciencieux  des  faits,  mais  un  peu  long  et  un  peu  terne.  W  mars. 
Victor  BÉRARD,  Les  Phéniciens  el  VOdyssée.  T.  2  [G.  Perrot).  l^'  art.  <(lont  la 
suite  est  aux  u»»  d'avril  et  mai>.  Ce  T.  2  conserve  toutes  les  qualités 
qui  ont  fait  le  succès  du  vol.  1  auquel  il  est  supérieur  pour  l'ordre,  la  com- 


JOURNAL  DES  SAVANTS,  193 

position  et  l'emploi  moins  hasardeux  des  conjectures.  «  Son  ouvrage,  pour 
solide  qu'il  soit  dans  le  fond,  est  un  des  plus  amusants  qui  aient  jamais  été 
écrits  sur  l'antiquité  ».  %  Konrad  SchODOKF,  Beitràge  zur  genaueren  Kennlnis 
der  ailischen  Gerichissprache  aus  den  Zehn  Rednern  [R.  D.].  Méthode  de 
statistique  qui  fait  perdre  beaucoup  de  temps  sans  obtenir  un  résultat  5 
appréciable.  ^  B.  Wright,  The  Campaign  of  Plalea  [G.  Glotz].  Inventaire 
complet  et  précis  des  événements.  ^  Caialogus  codicum  astrologorum  graeco- 
rwn  V.  God.  roman,  partem  priorem  descr.  Fr.  Gumont  et  Fr.  Boll 
[C.  E.  R.].  Ouvre  comme  les  précédents  volumes  un  fécond  champ  d'étude 
aux  historiens  de  l'astrologue  grecque.  ^  J,  Vendryes,  Traite  d'' accentuation  lo 
grecque  [A.  IlauvetieJ.  Comble  heureusement  une  lacune.  1[  Edw.  B.  Glapp, 
Hiatus  in  Greek  Melic  Poetry  [H.  Goelzer].  Addition  précieuse  aux  travaux 
sur  le  sujet,  travaux  dont  C.  s'est  inspiré  mais  en  toute  indépendance. 
W  Avr.  J .  DÉCHELE TTE,  Les  vases  céramiques  ornés  de  la  Gaule  romaine.  2  vol. 
[R.  Gagnât].  Rien  ne  prouve  mieux  que  ce  travail  le  profit  que  l'archéologie  i6 
et  l'histoire  peuvent  retirer  des  moindres  fragments  antiques.  Résulats 
d'une  incontestable  nouveauté  résumés  par  ie  critique.  %  Ferd.  Horn 
l'iatonstudien.  N.  F.  Gratylos,  Parmenides,  Theaetetos,  Sophist,  Staatsmann 
[M.  Groiset].  Recherches  accomplies  avec  une  pénétration,  une  exactitude 
et  une  fermeté  de  méthode  qui  font  le  plus  grand  honneur  à  l'auteur.  20 
W  Mai.  Th.  MoMMSEN  et  P.  M.  Meyer,  Theodosiani  libri  XVI  cum  Co7is- 
tilutionibus  Sirmondianis  et  leges  novellœ  ad  Theodosium,  pertinentes.  Vol.  1 
(pi.)  [R.  Gagnât].  Œuvre  posthume  qui  est  une  dernière  leçon  de 
critique  et  d'érudition,  f  R.  Helbing,  Die  Pràpositionen  hei  Herodol  u. 
avderen  Historikern  [A.  Hauvette].  Excellent  ouvrage  (le  16»  fasc.  des  gg 
Beitràge  de  M.  Schanz)  qui  témoigne  d'une  rigueur  de  critique  et 
d'une  conscience  louables.  \*i  Jn.  Herm.  Peter  Der  Brief  in  der  rôm. 
LHeratur  [G.  Lafaye].  Livre  écrit  pour  les  savants  sur  un  sujet  des  plus 
arides;  les  solutions  proposées,  si  elles  soulèvent  beaucoup  d'objections, 
font  le  plus  souvent  grand  honneur  à  l'ingéniosité  et  à  l'érudition  de  P.  30 
î  A.  G.  Laird,  Studies  in  tlerodotus  [Am.  Hauvette].  Savante  brochure  mais 
qui  n'a  pas  fait  avancer  beaucoup  la  question.  A  louer  particulièrement  la 
première  étude  consacrée  à  l'inscr.  de  la  colonne  serpentine  de  Delphes  et 
du  monument  analogue  d"01ympie,  et  qui  témoigne  d'une  idée  heureuse  et 
hardie.  111[  Jlt.  Am.  Hauvette,  Un  poète  ionien  du  vu»  siècle,  Archiloque,  sa  vie  35 
et  ses  œuvres  |M.  Groiset].  Tous  les  amis  de  l'antiquité  grecque  seront  recon- 
naissants à  H.  de  ce  travail  qui  projette  sur  Archiloque  une  vive  et  nouvelle 
lumière.  ^  L.  Laloy,  Aristoxène  de  Tarente  et  la  musique  dans  Vantiquité  [G.  E. 
Ruelle].  Excellente  contribution  à  l'histoire  de  l'art  musical.  tH  Août.  La 
publication  des  Notices  et  Extraits  des  mss.  par  l'Académie  des  Inscriptions  40 
et  Belles-Lettres  à  la  fin  du  18°  siècle  [H.  Omont].  f  Camille  Gaspar,  Essai 
de  chronologie  pindarique  [M.  C.].  Livre  le  plus  clair  et  le  plus  complet  qui 
existe  sur  le  sujet.  ^  Laterculi  vocum,  latinarum  voces  latinas  et  a  fonte  et  a 
tergo  ordinandes  curavit  O.  Gradenwitz  [R.  G.].  Ce  livre  qui  suppose  des 
recherches  et  une  patience  dignes  de  tout  éloge  rendra  de  réels  services.  45 
Ht  Sept.  Papyrus  grecs  et  démotiques  recueillis  en  Egypte  et  publiés  par 
T.  Reinach  avec  le  concours  de  Spibgelberg  et  De  Ricci  [R.  Dareste].  Rien 
de  nouveau,  mais  confirme  ce  qu'on  savait;  ce  qui  est  toujours  un  résultat 
important.  ^^  Oct.  A.  BouChé-Leclercq,  Histoire  des  Lagides,  2  vol. 
[Th.  Reinach]  <  1er  art.  dont  la  fin  est  au  no  de  nov.  >.  Excellent  ouvrage;  50 
L'auteur  a  eu  le  grand  mérite  de  tirer  une  histoire  véritable  de  matériaux 
dispersés,  incomplets  et  décourageants  par  leur  imprécision  et  leurs  con- 
tradictions. ^^  Nov.  Pierre  Paris,  £"«801  sur  i'arf  et  Vindustrie  de    VEspagne 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  4905.  XXX.  —  13 


194  1905.    —    FRANGE. 

primitive,  2  vol.  |E.  PoltierJ.  Un  des  plus  importants  ouvrages  qui  aient  paru 
récemment,  li  mérite  toute  l'attention  des  historiens  de  l'art.  \  Eng.  Drerup, 
Homer  (pi.).  [Am  Ilauvetle].  Savant  travail  d'une  lecture  peu  facile,  mais 
qui  se  recommande  par  la  haute  originalité  des  hypothèses,  f  Rob.  J. 
5  BONNER,  Evidence  in  Alhenian  courts  [R.  D.J.  B.  a  bien  étudié  les  textes  et, 
en  a  su  tirer  tout  ce  qu'ils  contiennent.  H  Nie.  IIohlwein,  La  papyrologie 
grecque  [R.  C.].  Cette  bibliographie  très  complète  est  la  bienvenue.  H  Otto 
HiBSGHFBLD,  Die  kaiser  lichen  Verwallungsbeamlen  bis  auf  Dioclelian  2«  éd. 
[R.  G.J.  Modèle  des  œuvres  de  ce  genre  :  à  une  vaste  information  se 
10  joignent  une  justesse  de  vue,  une  réserve  dans  les  hypothèses,  une  sagesse 
dans  les  conclusions  digues  de  lout  éloge.  tH  t)éc.  Aug.  Audollent 
Carthage  romaine  [R.  G.].  Science  bien  informée  et  d'une  abondance  solide. 

Henri  I.ebègue. 
Mémoires  de  la  Société  de  linguistique  de  Paris,  t.  XIII,  fasc.  r>.  Le 
18  parler  de  Préneste  d'après  les  inscriptions  [ErnoutJ.  Introduction.  Documents: 
inscriptions  votives,  au  nombre  de  18;  inscriptions  sur  bronzes  (miroirs  et 
cistes);  inscriptions   funéraires  trouvées  dans  le  cimetière  de  Préneste. 
E.  étudie  la  graphie  de  ces  inscriptions  qui  se  lisent  généralement  de  gauche 
à  droite.  U  montre  l'influence  étrusque  dans  la  transcription  de  f  ;  dans  la 
20  syncope  apparente  de  certaines  voyelles  en  syllabe  initiale,  en  syllabe  inté- 
rieure, et  dans  celle,  apparente  aussi,  de  voyelles  longues  (lubs  =  lubens, 
lubes*),  c'est  là  une  habitude  graphique  qui  se  rencontre  ailleurs,  liste  de 
ces  syncopes  chez  les  Osques,  les  Vestini,  les  Marsi,  etc.  Phonétique  :  deux  ex. 
(sujets  à  caution)  de  syncope  en  seconde  syllabe  «  Polouces  »,  «  Poloces  » 
26  =  gr.  no>vuSeûxYiç.  Acmemeno  =  gr.  'AYajxéfAvwv  ;  ces  deux  noms  ont  passé 
par  l'étrusque.   La  syncope  se  voit  en  3»   syllabe  dans   'Melerpanta'  = 
BeXXepoïidvTV);,   V.  lat.  'Beleropantes',  qui  doit  être  aussi  étrusque.  De  ces 
exemples  et  d'autres  noms  mythologiques  qui  ont  subi  l'influence  étrusque 
on  ne  saurait  rien  tirer  pour  la  phonétique  du  prénestin.  On  ne  peut  rien 
30  conclure  des  documents  actuels  sur  l'existence  ou  la  non  existence  d'une 
intensité  initiale.  Voyelles  :  a,  o,  u.  Elles  n'ont  pas  été  modifiées;  un  seul 
ex.  «  Metul(ae)  »  pour*  Matuta  »  doit  s'expliquer  par  une  erreur  du  graveur. 
E.  signale  en  passant  la  conservation  de  o  dans  le  prénom  féminin  'Qiiorta'. 
D'autre  part  ï  laiin  est  représenté  par  é  eu  hiatus  et  en  syllabe  ouverte, 
36  ainsi  suffixe  ea  =  lat.   ia,  et  dans  certaines  syllabes  fermées  à  ê  latin 
correspond  en  prénestin  ï,  «  Mirqurios  »,  «  Mircurios  »  =  lat.  «  Morcurius  ». 
Diphtongues  :  ai  se  réduit  àë  en  syllabe  Onale  et  en  syllabe  initiale,  cepen- 
dant  la  diphtongue   ai    apparaît  encore    dans    quelques    noms    propres 
«  Caici  »,  «  Graisli  ».  Il  y  a  aussi  quelques  finales  de  n.  pr.  en  ai,  «  Gemelai  », 
«0  «  Nuraiioriai  »  etc,  où  l'on  a  p-ê.  alTaire  à  la  diphthongue  âî,  dont  les  deux 
éléments  ayant  une  durée  égale  ont  subsisté.  El  en  fin  de  mot,  au  dat.  des 
n.  de  la  3*  déclin,  aboutit  à  ê  =  lat.  î.  «  Hercule  »  =  lat.  «  Ilerculi  »;  en 
syllabe  initiale,  «  vecos  »  =  lat.  «  vicus  ».  01  aboutit  à  ô;  «  coraveron(t)  » 
=  lat.  «  curaverur^t  »;  cf.  capouan  «  coiraverunt  ».  Le  maintien  de  oi  dans 
45  quelques  cas  doit  être  attribué  à  l'antiquité  des  inscriptions  ou  au  fait  que 
le  nom  est  une  simple  transcription  d'un  nom  étranger.  AU,  le  traitement 
ne  dilTére  pas  de  celui  du  latin.  EU  a  fini  par  aboutir  à  û  en   latin  de 
Home;    l'état    intermédiaire   «  ou  »    se   voit  dans    la   forme    prénestine 
«  Loucilia  »,  et  en  seconde  syllabe  dans  'Polouces' =  gr.  noXuSEJxrj;  ;  l'abou- 
50  lisseraent  phonétique  est  en  prénestin  0  «  Poloces».  OU.  Luqorcos  =  gr. 
A'jxoCpyo;  fait  penser  à  un  son  voisin  de  u  (se.  ou),  mais  ce  n'est  qu'une 
hypothèse.  E.   fait  remarquer  la  transcription  par  ou  du   groupe  vy   dans 
«   Poumilionom   >  =  gr.    HuyiiaXeévraiv.   Gousonnes.  Liquide  L.    la  forme 


MÉMOIRES   DE   LA   SOCIÉTÉ   DE   LINGUISTIQUE   DE   PARIS.  195 

Telîs  =  Thetis  vient  à  l'appui  d'un  témoignage  de  Varron  ;  E.  suppose  que 
ce  nom  a  dû  passer  par  l'intermédiaire  Thedis*.  Nasales  :  m  final  tombe 
généralement  devant  consonne;  mais  subsiste  quelquefois  devant  d  et  p  ; 
m  s'amuit  devant  occlusiye  labiale  sourde,  «  Popiiia  »  =:  lat.  Pompilia.  Si 
n  se  maintient  après  e  devant  t,  il  s'amuit  en  finale,  devant  s  et  devant  f.  5 
La  sifflante  sourde  disparaît  presque  toujours  en  syllabe  finale,  ti,ais  subsiste 
en  syllabe  intérieure  «  losna  »  =  lat.  «  luna  ».  Les  exemples  de  s  final 
maintenu  sur  les  miroirs  et  les  cistes  de  Préneste  doivent  être  dûs  à  des 
procèdes  de  restauration  savante.  Examen  des  exemples  de  la  sifllante  devant 
nasale,  dentale  ou  labiale  conservés  par  les  grammairiens.  La  spirante  lo 
bilabiale  sourde  F  repond  en  prénestin  à  h  latin,  «  Foratia  »  =  lat.  «  Horatia  ». 
La  spirante  labiale  intérieure  a  été  maintenue  en  prénestin  «  nefrones  » 
=  gr.  véippot.  Gutturales.  E.  conteste  une  opinion  de  Stolz  relative  à  la  forme 
«  Maqolnia  ».  En  prénestin  et  se  réduit  à  tt.  Dentales.  Le  passage  de  la 
sonore  à  la  sourde  est  régulier  dans  le  groupe  -tr-  issu  de  -dr-;  les  "formes  15 
citées  [lar  Quintilien  (I,  4,  16)  sont  celles  que  l'on  rencontre  dans  le  dialecte  ; 
mais  le  prénestin  ne  dissimule  pas,  comme  le  latin,  deux  dentales  sonores 
qui  se  suivent  «  medidies  »  =  lat.  «  meridies  ».  Morphologie.  Pour  le  nomin. 
sing.  des  th.  en  -o-  de  la  2^  déclin,  on  trouve  37  formes  en  -ius,  -us,  3  en 
-ios,  53  en  -io  et  68  en  -i  par  syncope  de  -s  finale  après  voyelle  longue.  On  20 
trouve  pour  ces  thèmes  un  nomin.  plur.  en  -es,  «  magistres  »,  «  fabres  ». 
Exemples  et  valeur  des  nomin.  en  -es,  -eis  et  -is  sur  les  inscriptions 
romaines.  Les  deux  formes  de  nomin.  plur.  en  -0,  «  Metilio  »,  «  Gestio  »  sont 
regardées  par  E.  comme  des  nominatifs  singulier  employés  fautivement. 
Génitif  singulier  des  th.  à  consonne  et  à  diphtongue.  On  a  en  prénestin  25 
«  Diovo  »  =  «  Jovis  >:  et,  avec  -0  final  régulièrement  assourdi,  «  nationu»  = 
«  nationis  ».  L'accusatif*  raed  »  ainsi  que  l'emploi  de  l'ablatif  comme  com- 
plément direct  de  «  capio  »  sont  des  innovations  communes  à  Préneste  et 
au  latin  de  Rome.  Le  prénestin  offre  un  parfait  à  redoublement  «  Fhe- 
Fhaked  »  =  «  feci  »,  dont  la  finale  -ed  est  une  désinence  secondair»-  30 
régulière,  f  Observations  sur  le  verbe  latin  [MeilletJ.  I.  Le  verbe  latin  a 
un  caractère  tout  moderne,  il  repose  essentiellement  sur  l'opposition  de 
deux  thèmes,  opposition  dont  l'importance  est  attestée  par  la  création  d'un 
infinitif  dans  chacun  d'eux.  Ces  deux  th.  ont  en  général  le  même  vocalisme 
radical,  et  le  latin  n'a  gardé  des  trois  procédés  essentiels  delà  morphologie  35 
indo-européenne  que  l'addition  d'éléments  suffixaux.  Autres  traits  carac- 
téristiques :  le  parfait  medio-passif,  la  confusion  en  une  forme  unique  de 
l'optatif  et  du  subjonctif,  l'opposition  de  l'indicatif  et  du  subjonctif, 
l'expression  du  passé  par  le  thème  même,  le  futur  devenu  symétrique  du 
présent  et  du  passé.  Quoique  l'indo-européen  ne  fournisse  pour  l'explication  40 
du  verbe  latin  qu'un  point  de  départ  général,  l'analyse  doit  retrouver  des 
débris  du  système  indo-européen.  Le  principal  archaïsme  que  Ton  y 
remarque  est  la  coexistence  de  deux  séries  de  désinences,  l'une  active, 
l'autre  médio-passive.  II.  Le  participe  présent  iens  :  euntem.  Selon  M. 
«  iens  )'  peut  représenter  une  forme  de  féminin  en  même  temps  que  du  45 
masculin-neutre,  tandis  que  «  euniem  »  est  essentiellement  une  forme  du 
masculin;  il  rapproche  le  lesbien  ewv,  fém.  'écraa  qui  oiï're  une  semblable 
alternance  vocalique  présuflixale  et  montrant  qu'il  y  a,  en  dehors  du  lat. 
«  euniem  »,  cinq  exemples  certains  du  vocalisme  présuffixal  e  au  partie, 
prés,  du  type  radical  athématique  et  que  dans  cinq  de  ces  six  exemples  il  50 
y  a  alternance,  il  conclut  que  dans  «  iens,  euntem  »,  il  faut  voir  des  débris 
du  vocalisme  présuffixal.  III.  La  répartition  des  diverses  formes  de 
subjunctifs.    Examen    de   la   manière   dont  se   sont   réparties   entre    le 


196  1905.    —   FRANGE. 

subjonctif  et  le  futur  et  entre  les  divers  types  verbaux  les  formations  de 
subjonctif  et  d'optatif  dont  le  latin  a  hérité  ou  qu'il  a  créés.  IV.  Présents  en 
-ô  en  -eô.  M.  pense  que  les  doubles  formes  en  -o  et  en  -eo  ne  doivent 
pas  être  toutes  expliquées  par  des  influences  analogiques  et  montre 
5  par  des  exemples  en  dehors  du  latin  la  coexistence  d'un  présent  théma- 
tique et  d'un  thème  en  -ë-  dans  une  même  racine  verbale.  V.  Sôpïre. 
Examen  de  l'hypothèse  qui  fait  reposer  *sôp-  sur  un  plus  ancien  *soup-.  La 
comparaison  avec  le  slave  met  hors  de  doute  que  la  formation  sôpiô,  sôpïs 
date  de  l'indo-européen.  ^^  Fasc.  6.  Élymologies  grecques  [Bréal].  1.  Ilà;, 

10  Trâo-a,  Trav  serait  issu  de  la  combinaison  de  l'adverbe  7rr,  (tv/j)  dor.  uâ  avec 
l'ancien  participe  dorien  'hç,  eWa,  k'v.  2.  AoXixoaxio;  est  traduit  comme 
s'il  venait  de  axta  ;  on  comprendrait  mieux  qu'une  lance  fut  appelée 
«  à  la  longue  hampe  ».  B.  suppose  à  côté  de  5y>>ov  une  ancienne  forme 
axûXov,  comme  à  côté  de  lifoz  il  y  a  (ryLi^oç  ;  8oXi-/<5ffx.uXtov  se  serait  abrégé 

15  en  8oXr/(5a-/tov.  3.  Aecêw,  s'i^w.  Il  y  a  eu  perte  de  X  initial  devant  e.  4. 
"EXeo;;  les  interjections  gr.  ayant  quelquefois  donné  des  verbes,  èXeXeû 
ayant  donné  èXeXtÇw,  B.  propose  de  ramener  à  cette  origine  èXeéw  ou  èXéw. 
5.  MéXXeiv  doit  être  rapporté  à  Tidée  de  «  vouloir  »:  le  p  de  poûXonat 
est  dans  la  glose  d'Hésychius  péXXstv  [iéXXeiv.  Pour  ce  sens  cf.  Xén.  Gyrop. 

20  1,  6,  17.  6.  'OçôaXfjLo;  est  rapproché  de  tv5aX|jLÔ?.  La  ressemblance  ne  doit 
pas  être  due  au  hasard;  la  rac.  i5  et  ou  ont  dû  fournir  respectivement  les 
substantifs  'l'vSaXo;  et  'ÔTrxaXoç  d'où  les  verbes  ivSâXXo)  et  'ôuTÔtXXw,  de  celui-ci 
par  un  phénomène  d'aspiration,  qui  annonce  ce  qui  se  passera  en  Grec 
moderne,  est  venu  *ôcp0âXXw.  7.  4>iXoî  prou,  possessif.  B.  repousse  l'idée  de 

25  le  rattacher  au  pron.  de  la  3e  pers.  et  il  rappelle  son  emploi  dans  les  diverses 
parties  du  corps,  puis  des  objets  familiers,  «  habits  »,  «  maison  »,  et  pense 
que  les  adjectifs  français  «  petit  »  et  «  pauvre  »  peuvent  faire  comprendre 
comment  91X01;  a  pu  jouer  le  rôle  de  possessif.  8.  Kupio-tirïrip  se  rattache  à 
xûpT),  «  tête  >,  conservé  dans  xygt'Çw,  xu^td-ràw  et  xu^rixt^w  (Hesych).  9.  "Acpvwî. 

3T  £^a£?vy)ç;  le  premier  serait  un  ablatif  (açvw)  de  açvoç,  forme  primitive  de 
acpevo;  «  abondance  »  ;  le  second  se  rattacherait  au  féminin  açvri;  B.  explique 
le  passage  de  l'idée  d'abondance  à  celle  d'instantanéité  par  l'instinct  popu- 
laire pour  qui  les  idées  de  force,  de  nombre  et  de  vitesse  se  fondent  l'une 
dans  l'autre.  î   Mélanges   italo-celtiques  [Vendryès].   1»  Le  suffixe  latin 

35  «  -estris  »  Pour  «  terrestris  »  il  faut  remonter  à  un  thème  en  -s-  déjà  soup- 
çonné par  L.  Havei  ;  sur  ce  modèle  coupé  ainsi  :  terr-estris  ont  été  formés 
campestris,  silvestris,  etc.  Lânestris  remonte  aussi  à  un  thème  en  -s- 
cf.  gr.  Xîvo;  (att.  XtiVoç).  Quant  à  «  equestris  »,  il  vient  d'un  thème  «  ekwo-l-  » 
auquel  s'est  ajouté  le  suftlxe  -tri-,  et  le  groupe  -tt-  étant  suivi  de  r,  a  donné 

io  -si-.  «  Pedesiris  »  a  été  simplement  forgé  sur  le  modèle  de  «  equestris  ». 
2"  Extension  du  suffixe  ô  (n)  en  gaulois.  En  grec,  des  mots  formés  avec  ce 
suffixe  désignent  des  lieux  où  un  objet  se  trouve  en  abondance,  p.  ex.  : 
à(i7teXwv,  oaçvwv  OU  avec  la  forme  -etiv,  àxavôewv,  olveiov  ;  des  mots  de  ce  genre 
ont  désigné  des  villes,  'Avtpwv,  'Htwv,  etc.   V.  signale  un  développement 

i5  analogue  en  gaulois  où  l'on  a  les  noms  de  villes  «  Aballô  »,  «  ville  des 
pommes  »  (Avallon)  ;  «  Gularô  »  ville  des  concombres  »  (Grenoble);  «  Limô- 
num  »  (de  'Limô)  «  ville  des  ormes  »  (Poitiers)  ;  il  faut  p.  ê.  y  joindre  les 
deux  suivants  «  'Eburo  »  «  pays  des  ifs  »,  d'où  «  Eburôiies  »  ;  «  LeJo  »  «  ville 
des  sources  »  (Lons-le-Sauniiir).  Liste  de  noms  de  villes  ainsi  formés  dans 

50  le  sud-est  de  la  Gaule.  3»  Higodulum,  *  Brivodulum.  Le  premier  vient  par 
(tissimilation  de  «  Rigodurum  »;  la  forme  non  dissimilée  du  second, 
«  Brivodurum  »,  a  donné  «  Briare  ».  4»  Gaulois  «  Nemôssos  »,  «  Nemours  ». 
V.  montre  que  dans  une  série  de  noms  le  groupe  -ss-  est  devenu  -rs-  ; 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  197 

«  Nemossos  »adù  donner  «  Nemours  »  par  l'intermédiaire  de  «  *Neuiorsus  ». 
«  Limours  »  doit  représenter  le  gaulois  «  Lemôssos  ».  A.  J. 

Revue  africaine,  49^  année  (1905),  l*'  trimestre.  Un  article  de  Gauckler 
sur  la  mosaïque  [S.  Gsell].  Tirage  à  part  de  l'art.  Musivum  opus  de  G.  dans 
le  Dict.  des  Antiquités  de  Saglio  et  Pottier  ;  remarquable  travail  qui  ne  a 
sera,  il  faut  l'espérer,  que  le  programme  et  l'abrégé  anticipé  d'un  beau 
livre  sur  la  mosaïque  antique.  î  Nouvelles  explorations  à  Cherchel  [V. 
Waille].  Résumé  des  découvertes,  10  pi.  :  1.  Le  théâtre  antique,  énuméra- 
tion  des  fragments  d'architecture  et  de  sculpture  trouvés  dans  les  fouilles, 
corniche,  colonnes,  chapiteaux  avec  inscr  ;  statue  colossale  de  femme,  etc.  lO 
2.  Une  tête  du  roi  Juba.  3.  Un  cimetière  militaire  ;  24  inscr.  dont  cinq  de 
soldats  et  treize  d'enfants,  fragments  de  sculpture.  4.  Dédicace  à  un  per- 
sonnage de  Césarée  émanant  d'un  municipe  dace,  gravée  sur  une  base  ; 
torse  d'Hercule  rappelant  le  modelé  des  athlètes  de  l'école  de  Polyclète.  %% 
2^  irim.  Trouvailles  archéologiques  à  Tlemcen  fA.  Bel].  Inscr.  latine  funé-  is 
raire,  texte  et  trad.  elle  paraît  être  chrétienne,  bien  que  dédiée  aux  dieux 
mânes.  ^If  3e  et  4»  trim.  G.  r.  du  congrès  d'avril  1905  à  Alger  :  G.  r.  du 
14»  congrès  international  des  Orientalistes.  1.  Inde  et  Iran  ;  2.  Langues 
sémitiques;  3.  Langues  musulmanes;  4.  Egypte,  langues  africaines; 
Madagascar  ;  5.  Extrême-Orient  ;  6.  Grèce  et  Orient;  7.  Archéologie  africaine  20 
et  art  musulman.  ^  Recueil  de  mémoires  et  de  textes,  publié  par  les  prof,  de 
l'Ecole  supérieure  des  lettres  et  des  Medersas  en  l'honneur  du  14^  congrès. 
Analyse  rapide  ;  ce  vol.  renferme  des  mémoires  se  rapportant  à  des  ques- 
tions d'histoire  de  linguistique  et  de  sociologie  de  l'Afrique  du  Nord,  entre 
autres  une  étude  de  Foubnier  sur  le  Caractère  deMicipsa,  d'après  Salluste;  25 
de  Gsell  sur  l'Étendue  de  la  domination  carthaginoise  en  Afrique  :  il  fait 
honneur  à  l'École  des  Lettres  d'Alger  %  G.  r.  du  congrès  des  sociétés 
savantes  |P.  Delorme].  Communications  diverses,  dont  un  certain  nombre 
relatives  à  l'archéologie  romaine.  H  L'enseignement  supérieur  à  Alger,  ce 
qu'il  est,  ce  qu'il  pourrait  et  devrait  être  [L.  Paoli].  t  L'œuvre  scientiflque  30 
de  l'Ecole  des  lettres  d'Alger  [E.  Doutté].  Marque  l'importance  delà  contri- 
bution apportée  par  cette  École  à  la  connaissance  de  l'Afrique  du  Nord  et  à 
l'orientalisme.  Art.  de  9  p.  t  Œuvre  des  sociétés  savantes  algériennes  et 
tunipiennes  [Jugue].  Esquisse  rapide  de  leur  histoire  et  de  leur  activité.     X. 

Revue    archéologique,    4e    série,    t.   V   (1905),  fasc.    I,   janv.-févr.    La  36 
chronologie  des  rois  de  Sidon  [R.  Dussaud]   Résumé  des  discussions  anté- 
rieures   sur   «    le   problème   irritant    qui    consiste  à   dater    la    dynastie 
d'Echmounazar.  »  L'examen  archéologique  des  deux  hypogées  trouvées  à 
Sidon  en  1887  permet  de  conclure  à  un  long  intervalle  de  temps  entre  la  date 
des  sarcophages  égyptiens  réemployés  (ainsi  que  des  sarcophages  anthro-  iO 
poïdes  phéniciens)  et  celles  des  célèbres  sarcophages  gréco-asiatiques,que  nous 
savons  du  ni»  siècle  av.  J.-C.  La   numismatique  sidonienne  empêche  de 
placer  au  iv*  siècle  la  dynastie  d'Echmounazar  que  l'on  classera  donc  entre 
470  et  410.  t  Notes   sur  le  culte  d'Anaïtis  [F.   Cumont].   C'est  la  déesse 
mazdéenne  Anahila  que  Plutarque  (Vita  LucuUi  24)  désigne  sous  le  nom  45 
d'Artémis  Persique  ;  c'est  un  bœuf  de  ces  troupeaux  sacrés  que   LucuUus 
immola  lorsqu'il  traversa  l'Euphrate.  t  Statuette  de  bronze  représentant 
Alexandre  le  Grand  (collection  E.  de  Rothschild)  [S.  Reinach].  Provient  de 
la  coll.  Tyszkiewicz  et  fut,  dit-on,  trouvée  à  Veies.  Le  type,  nu  à  mi-corps, 
peut  remonter  à  un  original  de  Léocharès  ;  R.  hésite  à  attribuer  à  cet  artiste  50 
l'Apollon  du  Belvédère.  La  tète  de  l'Alexandre  du  sarcophage  de  Sidon  ne 
parait  pas  copié  sur  les  monnaies,  mais  être  un  portrait  idéalisé  et  conven- 
tionnel. \  Note  sur  qqs  antiquités  syriennes  [S.  Ronzevalle].  Bas-relief  du 


198  1905.    —   FRANCE. 

Haouran  avec  Esculape  en  soldat  romain  et  une  déesse  parèdre,  peut-être 
Hygie.  Dédicace  a  Zeus  Beelepharos  trouvée  à  Helbân  au  nord  de  Damas. 
Bas-relief  de  Gerasa  portant  sur  ses  deux  faces  un  lion  couché  et  une  tète 
de  taureau.  Fragment  d'un  bas  relief  funéraire    palmyrénien.   Grande  tète 

5  de  lien  cornu  à  Niha.  Gaine  d'un  Zeus  héliopolilain  (■?)  à  l'Université  amé- 
ricaine de  Beyrouth.  ^  Le  Poséidon  de  Byblos  [L.  Jalabert].  Grande  statue 
de  marbre,  analogue  au  Neptune  de  Gherchell;  confisqué  par  le  Musée  de 
Constantinople.  ^  Esquisse  d'une  histoire  de  la  collection  Campana 
[S.  Reinach].  Madame  Cornu  et  l'Empereur.  Transport  à  Paris,  déballage 

10  et  aménagement  de  la  collection.  L'exposition,  les  catalogues.  La  démission 
de  Cornu.  Une  lettre  inédite  de  Napoléon  III.  Polémique  de  Vitet  et  de 
Desjardins.  ^  L'Asie  Mineure,  nouveau  domaine  de  l'histoire  de  l'art 
[G.  Millet].  Analyse  et  critique  du  récent  ouvrage  de  Strzygowskt, 
Kleinasien,  dont  les  conclusions   ne  sont   pas  toujours  justifiées   par  ses 

16  prémices.  L'église  grecque  semble  sortie  de  la  basilique  à  coupole.  S.  veut 
découronner  Byzaace  au  profit  de  l'Asie  Mineure  :  ne  va-t-il  pas  parfois  trop 
loin  ?  ^  Interprétation  des  tessères  en  os  avec  figures,  chiffres  et  légendes 
[M.  Rostowzew].  Ce  ne  sont  pas  des  contremarques  théâtrales  mais,  comme 
l'a    très    bien    vu    Froehner,    des   jetons    de  jeu,    d'origine    alexandrine. 

20  Classification  des  types  et  des  légendes.  %  Nouvelles  archéologiques  et 
correspondance  :  Thiers  et  la  Vénus  de  Milo  [S.  Reinach].  Curieux  extrait  des 
papiers  de  Tarral.  ^  Vases  retrouvés  [S.  Reinach].  Les  nos  133  et  180-181  des 
Vasenbilder  de  Gerhard  sont  au  Victoria  and  Albert  Muséum  à  Londres, 
î  Cretica[G.  Clemenceau].  Souvenirs  d'un  voyage  en  Crète  1[  Fr.   Winter, 

26  Die  Typen  dev  figurlichen  TerrakoUen  [G.  Perrotj.  Précieux  instrument  de 
comparaison  et  de  recherche,  mais  beaucoup  trop  coûteux.  ^  G.  Glotz, 
La  solidarité  de  la  famille  dans  le  droit  criminel  en  Grèce.  [S.  Reinach]. 
Ouvrage  de  grande  allure  qui  fait  honneur  à  la  science  française  et 
qui  restera.  \  P.  Paris,  Essai  sur  Varl  et  ^industrie  de  VEspagne   primitive 

30  [S.  Reinach].  Insiste  sur  les  influences  mycéniennes.  Critiques  de 
détail.  \^  Fasc.  2,  Mars-Avril.  Main  votive  au  type  de  Jupiter 
Héliopolitain  (Musée  du  Louvre)  [R.  Dussaud].  Bronze  du  Liban, avec inscr. 
grecque  ;  analogue  à  ceux  de  l'ancienne  coll.  Peretié.  %  Bas-relief  de 
sphinx    [A.   Mallon].   Un    monstre    à    têtes    humaine,    de    crocodile   et 

36  de  serpent,  figuré  sur  plusieurs  bas-reliefs,  dont  l'un  vient  de  Thèbes,  se 
retrouve  sur  des  médailles  alexandrines.  f  Le  Persée  d'Amisos  [Fr. 
Cumont].  Tête  en  marbre  avec  bonnet  singulier,  dans  la  collection 
Warocqué  ;  petit  bronze  trouvé  en  Asie  Mineure  (Musée  de  Bruxelles); 
les  traits  de   la  tête  en    marbre  rappellent  ceux  de  Mithridate.  *i  Bagues 

40  romaines  et  mérovingiennes  [Cl.  Côte].  Publie  30  bagues  de  sa  coll.  dout 
plusieurs  avec  monogrammes  ou  inscr.  ^  Le  camp  romain  de  Ilofheira 
d'après  une  publication  de  Ritterling  [J.  Décheletle].  L'étude  des  anti- 
quités qu'on  a  découvertes  permet  de  reconnaître  très  exactement  les 
types  industriels  (notamment  les  fibules)  en  usage  de  40  à  60  apr.  J.-C. 

46  On  peut  en  rapprochant  ces  résultats  de  ceux  fournis  par  les  fouilles  de 
Bibracte,  Stradonie,  Maltern,  etc.  reconstituer  d'une  façon  très  exacte 
la  chronologie  des  arts  mineurs  depuis  100  av.  jusqu'à  100  apr.  J.-C. 
\  Esquisse  d'une  histoire  de  la  coll.  Campana  (suite)  fS.  Reinach].  Lettres 
d'Ingres  et  Delacroix.   Consultation  des  Académies.   Polémique   au   sujet 

50  des  inscr.  publiées  par  Frœhner  dans  le  Philologus.  La  distribution  aux 
musée's  de  province  des  tableaux  et  des  antiquités.  ^  Observations  sur 
qqs  types  statuaires  d'Athéna  de  l'école  de  Phidias  [P.  Ducatij.  Compa- 
raison du  torse  Médicis,  de  la  tête  Jacobsen  et  de  la  tête    Giustiniani 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  199 

publiée  par  Rizzo.  ^  Un  trésor  de  monnaies  du  iv»  siècle  découvert  en 
Egypte  [S.  G.  MilneJ.  Trouvé  à  Beni-Hasan  ;  54  tetradrachmes  et 
une  drachme  Athéniens,  21  monnaifs  phéniciennes.  ^  Les  naviculaires 
d'Arles  à  Beyrouth  [A.  Barot].  Études  sur  G.  I.  L.  III,  14165,8.  t  Histoire 
sommaire  des  éludes  d'épigraphie  grecque  en  Europe  [S.  Ghabert].  Les  8 
recueils  d'inscr.  dans  l'antiquité  Les  premiers  chercheurs  d'inscr. 
Gyriaque  d'Ancône  et  ses  successeurs,  f  Luigi  Palma  di  Gesnola  [S.  Rei- 
nach].  Notice  nécrologique  avec  deux  curieuses  lettres  inédites  de  Gesnola, 
relatives  à  ses  fouilles.  ^  Milo  en  1735  fS.  Reinachj.  Relation  du  jésuite  Sarra- 
bat.  f  A  propos  de  la  déviation  de  l'orientation  dans  les  sépultures  antiques  io 
[H.  Corot].  Remarques  faites  au  cours  de  ses  fouilles  de  tumulus  en  Bour- 
gogne. ^  PlGORlNl,  Pani  di  rame  provenienti  dalV  Egeo  scoperli  a  Serra  Ilixi 
in  provincia  di  Cagliari  [J.  Dechelette].  Lingots  avec  marques  mycéniennes. 
^  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine 
[Gagnât  et  Besnier].  Texte  de  29  inscr.  ^^  Fasc.  3,  mai-juin.  La  Passio  18 
Felicis,  étude  critique  sur  les  documents  relatifs  au  martyre  de  Félix, 
évêque  de  Thibiuca  [Paul  Monceaux].  Des  deux  recensions,  il  faut  préférer 
celle  de  Ruinart  ;  et  encore,  dans  celle-ci,  la  portion  authentique  n'est  que 
le  début  ;  les  interrogatoires  de  Carlhage  sont  suspects  ;  tout  ce  qui  se  passe 
en  Italie,  à  Noie  ou  à  Venouse,  est  purement  légendaire.  %  Un  sacerdoce  20 
rhodien  [E.  Revillout].  Statue  égyptienne  avec  une  inscr.  démolique  trouvée 
à  Rhodes.  C'est  l'éponyme  Dionysios.  ^  Esquisse  d'une  histoire  de  la  col- 
lection Campana  (fln)  [S.  Reinach].  Les  antiquités  mises  de  côté  par  Gam- 
paiia  et  non  vendues  au  Louvre  :  les  médailles,  les  parts  de  Bruxelles  et 
de  Florence,  le  Raphaël  de  Genève.  ^  Découverte  de  l'emplacement  de  25 
Praelorium  [M.  Gillet].  Fouilles  de  Dercierau  Puy  de  Jouer.  \  Histoire  som- 
maire des  éludes  d'épigraphie  grecque  en  Europe  fS.  Ghabert].  Suite.  Les 
grands  recueils  du  xvii«  et  du  xviii»  s.  depuis  Gruter  jusqu'à  Muratori.Les 
premiers  grands  voyages  épigraphiques  en  Orient.^  Quatre  statues  figurées 
sur  la  colonne  Trajaae  [S.  Reinach].  Une  Venus  genitrix  à  Ancône  figurée  30 
sur  un  bas-relief  de  la  colonne,  permet  de  détruire  la  légende  qui  fait  pro- 
venir de  Fréjus  la  Vénus  dite  de  Fréjus;  réplique  de  la  coll.  Piscatory- 
Trubert.  Les  trois  autres  statues  (Hercule,  Poséidon,  Palemon)  surmontaient 
un  monument  à  l'entrée  du  poit  d'Ancône.  ^  Explorations  à  Sî  [H.  G. 
Butler].  Fouilles  méthodiques  en  1904  du  grand  temple  de  Baal  Shamîu  à  35 
Sî  dans  le  Haouran.  Texte  des  inscr.  grecques  et  nabatéennes  découvertes, 
avec  transcriptions  par  E.  Littnîann  et  notes  par  Glermont-Ganneau. 
^  Nouvelles  archéologiques  et  correspondance  :  Kondakov  en  Syrie  et  en 
Palestine  [G.  Millet].  Critique  de  son  dernier  livre  :  pas  assez  de  plans.  ^ 
Les  fouilles  d'IIerculanum  [S.  Reinach].  Récit  des  démarches  infructueuses  40 
de  Waldstein.  ^  Phryné  à  New- York  [S.  Reinach].  A  propos  d'une  Vénus 
exposée  dans  cette  ville.  ^  Egypte  ou  Babylonie  [S.  Reinach].  Le  rituel 
d'Eleusis  ne  vient  ni  de  l'une  ni  de  l'autre.  ^  Inscr.  hittites  découvertes  par 
Ramsay  en  Lycaonie.  ^  Le  Musée  Ashmoléen  en  190'i  fS.  Reinach].  Anti- 
quités égeennes  et  égyptiennes.  ^  Un  vase  égéen  trouvé  en  Egypte  [J.  de  45 
Mot].  Trouvé  dans  le  tombeau  deThouthmosis  IV  et  portant  son  cartouche 
(cf.  Revue  arch.  1904,  II,  p.  205).  f  J.  Strzygowski,  M.<chaUa  [G.  L.  Bell]. 
A  propos  de  la  façade  récemment  transportée  à  Berlin.  ^  G.  Glotz,  L'ordalie 
dans  la  Grèce  primitive  [A.  J.  Reinach].  L'auteur  semble  avoir  étendu  outre 
mesure  la  conception  juridique  de  l'ordalie.  ^  \V.  SpiEGELBiiRG,  Demotische  60 
Sludien  [S.  de  Ricci].  Publication  d'ensemble  sur  les  étiquettes  de  momies, 
ou  tablai.  Longue  bibliographie  supplémentaire.  ^  Paul  Dechabme,  La 
critique  des  traditions   religieuses  chei  les  Grecs  [S.  Reinach].  Très  élogieux  : 


i 


200  1905.    —   FRANCE. 

histoire  de  l'évolution  du  rationalisme  grec  jusqu'à  Lucien.  ^  H.  d'Arbois 
DE  JuBAiNViLLE,  La  Famille  celtique  [S.  Reinach].  Excellent  tableau  du  droit 
familial  irlandais.  Riche  en  faits  nouveaux. 
%%  Tome  VI,  fasc.  1,  juil.-août.  Xerxès  et  l'Hellespont  [S.  Reinach].  La 

5  flagellation  de  l'Hellespont  par  le  Grand  Roi  et  le  jet  des  entraves  dans  les 
flots  ne  sont  pas  les  folies  d'un  despote,  mais  constituent  un  acte  rituel 
d'alliance  avec  la  mer  dont  on  trouvera  de  nombreux  exemples  dans  l'his- 
toire ;  on  explique  de  la  même  façon  l'histoire  de  l'anneau  de  Polycrate  et 
la  cérémonie  vénitienne  du  mariage  du  Doge  avec  la  mer.  %  Zu  deu  Sarko- 

!0  phagen  von  Sidon  [F.  Siudniczka].  S'étonne  que  Dussaud  considère  comme 
définitivement  jugée  la  question  du  remploi  des  sarcophages  gréco-asia- 
tiques de  Sidon  ;  nombreuses  raisons,  tirées  surtout  du  costume  des  per- 
sonnages, pour  croire  que  ces  monuments  ont  été  sculptés  en  Phénicie  ; 
l'opinion  de  dlermont-Ganneau  plaçant  au  m»  siècle  la  dynastie  desTabnit 

16  et  des  Eshmounazar  est  inadmissible.  ^  Miniatures  byzantines  de  Berlin 
[J.  Ebersolt].  Miniatures  d'un  évangéliaire  du  xiii"  s.,  ms.  Ilamilton  246; 
décoration  architecturale  des  frontispices  d'Évangiles  ;  origine  syrienne  de 
ces  motifs.  ^  Une  monnaie  de  bronze  de  Dodone  au  type  de  Zeus  Naos  [Th. 
Reinach].  Un  petit  bronze  unique  de  la  coll.  Waddington,  attribué  jusqu'ici 

20  à  Dia  de  Bithynie,  porte  une  légende  qu'il  faut  lire  Ai'a  Nâov  et  la  tète  de 
Zeus  :  c'est  une  monnaie  émise  par  le  temple  de  Zeus  à  Dodone  et  la  seule 
de  ce  genre  qu'on  ait  encore  retrouvée  ;  R.  insiste  sur  le  surnom  vâo;  et 
en  examine  les  étymologies  proposées.  ^  Une  statue  d'éphèbe  à  Madrid 
[A.  Mahler].  Cet  éphèbe  est  "  le  frère  légitime  de  l'Hestia  Giustiniani    et 

25  rappelle  le  Triptolème  du  bas-relief  d'Eleusis.  C'est  la  manière  de  Calamis 
qu'il  faudrait  reconnaître  dans  ces  trois  œuvres.  ^  Histoire  sommaire  des 
études  d'épigraphie  grecque  en  Europe  (suite)  [S.  Chabert].  Le  Corpus  de 
Boeckh,  son  plan  et  sa  méthode;  les  prédécesseurs  de  Boeckh.  ^  Nouvelles 
archéologiques  et  correspondance  :  Notes  sur  l'histoire  de  la  collection 

30  Campana  [S.  Reinach].  Souvenirs  de  Michaelis  ;  lettre  de  Ganurrini  sur  les 
vases  Campana  du  musée  de  Florence;  album  du  Musée  Campana  par  Chara. 
•J  Ad  Revue  arch.  1905,  I,  p.  ^426  [S.  Reinach].  Sur  une  statue  d'Aphrodite 
dans  la  coll.  Linton  à  Chicago  (?).  ^  Le  commerce  des  antiquités  à  Alexan- 
drie [G.  Lumbroso].  Très  curieux  extraits  des  "  Mille  nuits  et  une  nuit  ".f 

35  La  fin  d'une  longue  guerre  [S.  Reinach].  Un  catalogue  récent  (de  la  vente 
Warneck)  consacre  la  fausseté  des  "  groupes  d'Asie  Mineure  ''.  f  Une 
lettre  de  Mommsen  (relative  à  la  "  Vie  de  César  ").  ^  A  propos  de  la 
déviation  de  l'orientation  dans  les  sépultures  antiques  [H.Corot].  Cf.  supra 
et  Kev.  arch.  IV,  190'!,   p.  246  et  V,  1905,  p.  307.  t  Carton,  La  colonisalioti 

40  romaine  dans  le  pays  de  Dougga  (A.  T.  Vercontre].  Agréable  et  d'une  érudi- 
'•ion  sûre.  1[  N.  G.  Politis,  MeXhat  %.  t.  ptoy  xaî  t.  yXwTao;  îo-j  'E).Xr,vfxoy 
Xàou  [S.  Reinach].  Traité  complet  du  folklore  de  la  Grèce  Molerne.  f 
A.  AuDOLLHNT,  Cavihage  romaine  [P.  Monceaux].  Livre  d'histoire,  fruit  d'une 
enquête  approfondie  et  personnelle  sur  un  sujet  un  peu  vaste.  ^  Fr.  Plessis 

45  et  ses  élèves,  Poésie  latine,  épithaphes  [P.  Monceaux].  Commentaire  précis 
et  nourri.  Tf  Gsell,  AVaR  archéologique  de  V Algérie,  fasc.  3  [P.  Monceaux  |. 
Œuvre  magistrale.  ^  W.  IIelbig,  Sur  les  attributs  des  Saliens  [A.  S.  Reinach]. 
Etude  de  philologie  archéologique.  ^  A.  Michel,  Histoire  de  Vart  T.  I  [S. 
Reinach].  Au  courant  et  très   bien  illustré.   La  bibliographie  du  dernier 

50  chapitre  laisse  à  désirer,  f  Atti  del  congresso  internasionale  di  scienze  storiche, 
tomes  divers  [S.  Reinach].  Richement  illustrés  et  d'un  prix  modique,  f  II. 
LECHAT,  La  sculpture  altique  avant  Phidias  JS.  Reinach].  Fait  honneur  a 
l'érudition  française  et  à  l'École  d'Athènes.  L'auteur  a  lui-même  *  quelques 


REVUE    ARCHÉOLOGIQUE.  201 

défauts  aimables  de  l'art  ionien  ».  ^  A.  Blanghet,  Traité  des  monnaies 
gauloises  [S.  Reinach].  Joint  l'information  copieuse  aux  scrupules  scienti- 
fiques, ï  K.  F.  MULLER,  Der  Leicfienivagen  Alexanders  des  Grossen  [S.  Reinach]. 
Intéressant.  î  J.  P.  Righter  et  A.  G.  Taylor,  The  golden  âge  of  classic 
Christian  art  [S.  Reinacù].  Très  beau  livre;  arguments  parfois  peu  couvain-  5 
cants.  ^  G.  Bayet,  Précis  d'histoire  de  Fart,  2«  éd.  [S.  Reinach].  Rendra  de 
grands  services,  f  Revue  des  publications  épigraphiques  relatives  à  l'anti- 
quité romaine  [Gagnât  et  Besnier].  Texte  de  80  inscr.  romaines.  ^^  Fasc.  2. 
Sept.-Oct.  L'Heracleion  de  Rabbat-Ammon  Philadelphie  et  la  déesse 
Asteria  [Clermont-Ganneauj.  Restitution  d'une  inscr.  de  Philadelphie  publiée  10 
par  Savignac  et  Abel  et  nommant  l'Heracleion  de  celte  ville.  Asteria  mère 
d'Hercule  et  qui  paraît  avoir  été  à  l'origine  une  déesse  «  caille  »,  figure  sur 
les  monnaies  de  Philadelphie.  ^  De  la  véritable  signification  des  monuments 
romains  qu'on  appelle  «  Arcs  de  triomphe  »  [A.  L.  Frolhinghamj.  Ge  sont 
presque  toujours  des  monuments  municipaux  placés  à  l'entrée  d'une  ville  i5 
exactement  sur  la  ligne  du  pomoerium  et  rappelant  soit  la  fondation,  soit 
un  agrandissement  de  la  cité.  ^  La  verrerie  de  Régalon.  Descriptions  et 
analyses  [Gh.  Gotte  et  M.  Gavard].  Verrerie  peut-être  très  ancienne  découverte 
dans  la  Vaucluse.  On  y  a  trouvé  des  creusets  en  terre.  L'analyse  montre  que 
la  coloration  du  verre  s'obtenait  par  les  sels  de  cuivre,  le  manganèse,  le  20 
cobalt,  l'étain.  ^  La  bataille  de  Paris  un  l'an  52  avant  notre  ère  [H.  Siegler- 
schmidt].  Meclodunum  seraitMelun;  Metiosedum  Meudon;GenabumGien.  La 
bataille  aurait  eu  lieu  sur  le  flanc  Nord  du  Mont-Valérien.1[  Vases  archaïques 
à  reliefs  de  Tinos  [P.  Grainder].  Fragments  recueillis  par  Sakellion,  person- 
nages et  animaux  en  relief.  Probablement  de  fabrication  locale  mais  dérivant  ifi 
d'influences  béotiennes.  ^  Histoire  sommaire  des  études  d'épigraphie  grecque 
en  Europe  [S.  Ghabert]  (suite).  Gomment  fut  accueilli  le  Gorpus  de  Boeckh.  La 
Grèce  indépendante.  Expédition  de  Morée;  voyages  de  Ross  et  de  Le  Bas; 
ouvrages  de  Raugabé;  les  Elementa  de  Franz.  ^  Idées  générales  sur  l'art 
de  la  Gaule  [S.  Reinach].  Gonférence  faite  en  1900.  Emploi  caractéristique  30 
du  corail  et  caractère  local  des  images  de  Dieux  gaulois.  %  La  question 
du  Parihénon  [H.  A.  Vasnier].  Il  paraît  légitime  de  remettre  en  place  avec 
un  minimum  de  pièces  modernes  les  blocs  antiques  qui  jonchent  le  sol.^ 
Le  Musée  de  Boston  en  1904  [S.  Reinach].  Acquisitions  importantes  d'œu- 
vres  égyptiennes  et  grecques.  ^  A  propos  d'un  article  de  R.  Weill,  Kev.  35 
arch.  1904,  59-64  [S.  OfTord].  Les  Zakkaron  seraient  bien  des  sémites.  ^ 
Pillon  a  rédigé  une  table  de  l'Album  Garanda.  ^  L'inauguration  de  la 
nouvelle  salle  des  antiquités  égyptiennes  au  Louvre.  Acquisition  d'un  ma- 
staba, f  Les  fouilles  d'Alise  [Gunisset-Carnot].  Reprise  de  ces  fouilles  par 
la  Société  des  Sciences  historiques  et  naturelles  de  Semur.  %  Galamis  (S.  40 
Reinach].  N'admet  pas  les  conclusions  d'un  récent  mémoire  de  Patroni.  ^ 
Achats  des  Musées  Nationaux  en  1905  [Bonnat].  \  Inscr.  de  Sî  'a  [Glermont- 
Ganneau).  Nouvelle  restitution  d'une  inscr.  grecque  publiée  supra  par  Litt- 
mann.  ^  Le  t.  XIV,  2  des  Monumenti  Antichi  [S.  Reinach].  Très  intéressant 
et  richement  illustré,  mais  beaucoup  trop  cher.  ^  Annual  of  the  British  45 
School  of  Aihens,  X  [S.  Reinach].  Treize  mémoires,  tous  intéressants  <cf. 
l'analyse  R.  d.  R.  29,  194  et  195>.  T  Jean  Gapart,  Primitive  art  in  Egypt  [S. 
Reinach].  Très  élogieux.  ^  S.  A.  Strong.  Critical  studies  and  fragments  [S  ■ 
Reinach].  Ges  articles  méritaient  d'être  sauvés  de  l'oubli.  ^  H.  B.  Walters, 
History  of  a'ncient  pottery,  Greek,  Etruscan  avd  Roman  [S.  Reinach].  Excellent,  50 
très  documenté.  U  Gh.  Waldstein,  The  Argive  heraeum,  II  [S.  Reinach].  Pu- 
blication qu'on  peut  qualifier  de  définitive  ;  certaines  conclusions  contes- 
tables, surtout  dans  la  préface.  K  H.  Brunn,  Kleine  Schriften,  II  [S.  Reinach]. 


202  i905.    —   FRANGE. 

Aucune  bibliothèque  d'archéologie  ou  d'art  ne  peut  s'en  passer.  ^  R.  Pohl, 
De  Graecorum  medicis  publicis  [S.  R  ].  Information  très  étendue,  dépouille- 
ments considérables.  %  A.  Foughbr,  L'art  gréco-bouddhique  du  Gandhâra,  I 
fS.  R.].  Toutes  ces  sculptures  semblent  postérieures  à  l'ère  clirélienne.  ^ 
5  C.  Fekdbich,  Hulonnesos  [Id.].  Ce  serait  l'îlot  de  Ilagiostrali,  à  30  km.  au 
S.-O.  de  Lemnos.  ^  J.  N.  SvokonOS,  Das  Aihcner  N ational-Museum,  fasc.  3-4 
[Id.].  Le  grand  bas-relief  d'Eleusis  représenterait  Démèter,  Perséphonè  et 
Nisos.  \  Whigall  und  von  BiSSING,  Die  Mastaba  des  Geni-ni-kai,  I  [E.  NavilleJ. 
Très  beaux  bas-reliefs,  fort  bien  publiés,  ^f  Von  Landau,  Drr  Es/unun  Tempd 

10  bei  Sidon  [R.  Dussaudl.  Inscr.  importantes  pour  la  généalogie  de  la  famille 
d'Eshmounazar.  %  Flinders  Petrib,  Ehnasya  [G.  FoucartJ.  Fouilles  très 
heureuses  dans  un  site  qui  promettait  peu.  Intéressant  chapitre  additionnel 
sur  l'emplacement  de  Bonto,  que  F.  placerait  à  l'Est  du  Délia.  \^  Fasc.  3, 
Nov.-Déc.  Le  sceau  de  Sveder  de  Apeconde  [J.  Six].  Un  sceau  des  archives 

*8  d'Utrecht  (1332)  porte  l'empreinte  d'une  intaille  antique  avec  Léda  et  le 
cygie.  t  Histoire  des  études  d'épigraphie  grecque  en  Europe  [S.  Chabert]. 
Suite.  Les  institutions  scientifiques  permanentes,  en  Grèce,  les  sociétés 
savantes  et  les  écoles  étrangères.  Les  grandes  missions  de  Ileuzey,  Perrot, 
Foucart  ;  les  épigraphistes  de  cabinet;  KirchhoCfet  l'histoire  de  l'alphabet. 

20  \  Nouvelles  archéologiques.  Une  colonne  du  Trésor  d'Alrée  [S.  Reinach]. 
Donnée  au  Br.  Muséum  par  Lord  Sligo.  f  La  collection  Nessel  [S.  Reinach]. 
Donnée  au  Musée  de  Hagueuau.  ^  Un  cours  d'antiquités  sémitiques  à  Dijon. 
Sera  professé  par  Louis  Lévy.  \  Exit  «  Bandkeramik  »  [S.  Reinach].  Hubert 
Schmidt  renonce  à  ce  terme  mal  choisi,  f  W.  RmoEWAY,  The  origin  of  ihe 

26  thoroughbred  horse  [G.  L.  Bell).  Le  pur-sang  viendrait  d'Afrique,  et  non 
d'Arabie.  ^  Général  H.  Frey,  Les  Egyptiens  préhistoriques  idenlifiés  avec  les 
Annamites  [X.] .  Serait-ce  de  la  philologie  coloniale  ?  ^  Revue  des  publications 
épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  :  juil.-déc.  1905  [Gagnât  et 
Bepnier].  Texte  de  133  inscr.  Index  annuel.  %  Cette  revue  contient  en  outre 

30  les  c.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des  Inscr.  et  de  la  Soc.  Nat.  des  Antiquaires 
de  France.  Seymour  de  Ricci. 

Revue  Celtique,  t.  XXVI.  N"  2.  Le  mot  soi-disant  gaulois  XoCyoç  [Alf. 
Iloldes].  H.  croit  avoir  trouvé  l'explication  de  ce  mot  par  xdpaE  dans 
pseudo-Plutarque  de  fluviis  6,  4,  et  se  demande  si  ce  ne  serait  pas  «  ulucus  » 

35  hibou.  II.  d'A.  de  J.  fait  remarquer  que  l'explication  du  premier  terme  du 
nom  de  Lyon  par  un  th.  Xouyo-  ne  fut  possible  qu'à  une  époque  où,  la 
2»  voyelle  de  ce  nom  étant  tombée,  il  était  devenu  XoûySouvov.  ^  Chronique 
[D'Arbois  de  Jubainville].  S.  Reinach,  ApoHo,  histoire  générale  des  arts 
plastiques.  C'est  un  vrai  musée,  malheureusement  les  Celtes  y  tiennent  j)eu 

40  de  place.  %  Adr.  BlanCHET,  Traité  des  monnaies  gauloises.  L'auteur  pour 
attribuer  une  monnaie  à  un  peuple  se  fonde  sur  la  fréquence  des  trou- 
vailles de  cette  monnaie  dans  le  territoire  de  ce  peuple.  Analyse,  le  rp. 
regrette  l'absence  d'un  index  alphabétique.  If  S.  Reinach,  Cultes,  mythes  et 
religions.  Recueils  de  3o  mémoires,  dont  plusieurs  concernent  les  Gaulois./ 

45  Quelques  objections.  ^  Hubert  Thomas  Knox,  Notes  on  the  enrly  history  of 
ihe  Diocèses  of  Thuam,  Killaln  and  Achony.  %  Callegari,  Pilheas,  réunion 
eu  une  brochure  de  trois  art.  publiés  dans  les  t.  VII,  VIII  et  IX  de  la 
Rivista  di  Storia  antica,  sur  Pithéas  de  Marseille.  Critiques  durp.  1[  J.  Rhys, 
Studies  in  early  irish  history.  Mémoire  plein  de  science.  %  A.  Thomas,  Nou- 

50  veaux  essais  de  philologie  française.  Le  chap.  sur  la  toponymie  gauloise  et 
gallo-romaino  est  très  intéressant.  Disiîussion  de  l'éiymologie  du  mot 
"  ambassade  ".  H  Le  rp.  signale  un  article  de  Ihm,  sur  les  Druides,  dans  le 
t.  X.  de  la   Heal-Encyclopaedie  de  Pauly-Wissowa.  If  Critique  d'un  article 


REVUE  CRITIQUE    d'hISTOIRE    ET    DE   LITTÉRATURE.  203 

de  Ernst  WindisCH,  sur  les  Celtes,  dans  le  Gnindriss  der  romonichen  Phi- 
lologie, où  sont  traités  les  rapports  dn  celtique  avec  le  latin.  ^  J.  Romilly 
Allbn,  Celtic  art  in  pagan  and  Christian  Times.  ^  Rhys,  Early  Brilain, 
cellic  Britain,  3»  édit.  Histoire  des  Celtes  de  Grande-Bretagne  depuis  les 
temps  les  plus  anciens  jusqu'au  xi«  s.  Critiques  de  dé  ail.^  P.  Le  Nestour,  5 
Table  des  t.  XIX-XXIV  de  la  Revu(3  Celtique,  ^1f  N°  3.  Les  dieux  celtiques 
à  forme  d'animaux  |D'Arbois  de  JubainviUe].  La  légende  du  Minotaure 
dut  être  connue  en  Gaule,  témoin  le  nom  "  Donno-taurus  ".  Plusieurs 
représentations  du  iouj)  ont  été  trouvées  <  Rev.  des  Rev.  XXIX,  167,  40  >. 
La  déesse  "  Epona  "  doit  être  la  jument  divinisée.  Ou  divinisa  aussi  la  lO 
femelle  de  l'ours  "  dea  artio  ".  Il  y  a  lieu  d'expliquer  par  le  mot  "  Artos  '' 
(gr.  à'pxTOî)  les  noms  de  lieu  "  Artobriga  ",  "  Artodunura  ''  (auj.  Arthun). 

V  Une  inscript,   à,  Moutiers  donne  le   nom   des  "  matronae  Saluennae  '' 
inconnu  jusqu'ici  en  épigraphie.  \%  N°  4.  Les  victimes  immolées  par  les 
constructeurs  pour  assurer  la  solidité  des  édifices  [D'Arbois  de  JubainvilleJ.  15 
*i  Les  Druides,  notions  générales  [D'Arbois  de  JubainviUe^  Ils  étaient  orga- 
nisés en  collège  au  temps  de  César;  mais  leur  installation  dans  la  Gallia 
comala  n'était  pas  ancienne.  Ils  professaient  et  enseignaient  l'immortalité 
de  l'âme.  Supprimés  par  Tibère  et  Claude,  ils  paraissent  avoir  complètement 
disparu  de  la  Gaule  vers  la  fin  du  i"  s.  apr.  J.-C.  ;  mais  ils  étaient  encore  puis-  20 
sants  dans  le  N.  de  la  Grande-Bretagne  et  en  Irlande  au  vi's.  %  Morten,  Mur- 
ten,  Moridunura  [D'Arbois  de  JubainviUe].  Murten,  en  français  Morat,  parait 
être  un  ancien   Mori-dunon  "  forteresse  de  la  mer  ".  ^  Un  fragment  grec 
transcrit  en  lettres  latines  par  un  Irlandais  au  vni«  ou  ix°  s.  [D'Arbois  de 
JubainviUe].  Transcription  avec  le  grec  d'une  copie  en  caractères  latins  des  25 
versets  9  à  12,  chap.  IV,  du  texte  grec  de  l'évangile  de  S.  Jean,  qui   se 
trouve   dans  le  ms.  de  Laon  n"  ^i4'4.  <  Cf.  Rev.  des  Rev.  XXIX,  168,  i  >. 

V  Table  des  principaux  mots  étudiés  dans  le  t.  XXVI  de  la  Revue  celtique 
[E.  Ernault].  A.  J. 

Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature.  —  N.  S.  T.  59.  39«  année,  3t 
2  jr  Léon  Homo,    Essai  sur  le  règne  de  Vempereur  Aurélien  ;  Id.,   De  Claudio 
golhico  Romanorum  imperatore  [Maur.  Besnier].  Erudition  pénétrante  et  bien 
inform'^e  qui  repose  sur  un  examen  minutieux  des  textes.  t1[  9  jr.  Ch. 
LÉGRivAiN,  Etudes  sur  l'Histoire  Auguste  [E.  Thomas].  Très  savant,  peut-être 
trop  savant  d'allure,  mais  avec  des  conclusions  trop  systématiques  et  une  35 
certaine  sécheresse  de  forme.  ^  Halkin  et  Zegh,  Bulletin  dHnstitulions  poli- 
tiques romaines,  1  (1900-1901)  [R.  C.].  Fait  bien  augurer  de  la  suite  de  l'entre- 
prise. H  G.  CARDiNALi,  Frumenlatio  (Exlr.  du  Dizionario  epigraflco  di  Anti- 
chità  romane)  [Id.J.  Utile  résumé  de  ce  que  l'on  sait  à  ce  sujet.  If  C.  Marchesi, 
L'Etica  Nicomachea  nella  tradizione  latina  médiévale  [M.  de  Wulf].  Précieuse  40 
contribution  à  l'histoire  des  trad.  d'Aristote  au  13<=  s.  If  Lucquet,  Aristote 
et  VUniversité  de  Paris  pendant  U  45''  s.  [Id.]  Chapitre  d'un  travail  d  ensemble 
sur  l'action  d'Aristote  au  moyen  âge  qui  soulève  trop  de  questions  pour 
être  résolues  dans  une  analyse  aussi  courte.  ^  H.  d'ârbois  de  Jubainvillb, 
Les  Celtes  depuis  les  temps  les  plus  anciens  jusqiCen  l'an  lOO  avant  n.  è.  [Dottin].  45 
Résumé  d'une  grande  importance;  on  ne  saurait  reprocher  à  l'auteur 
d'aboutir  à  des  hypothèses  plus  ou  moins  vraisemblables,  dans  l'absence 
de  textes  historiques.  ^^  16  jr.  Beitràge  zur  alten  Geschichte,  T.  III,  3;  IV,  1 
et2[Am.  Hauvette].  Excellente  publication.  Annonce.  If  J.  Collin, /Inmèai 
en  Gaule  (pi.)  [My].  Livre  de  bonne  foi  et  instructif  en  dépit  de  contre  sens  50 
nombreux  du  texte  de  Polybe  et  de  celui  de  T.  Live.  Un  point  paraît  acquis, 
le  passage  au  col  Clapier.  \  1.  Eusebius  Werke  Bd;  2.  Die  Kirchengeschichte, 
bearb.  von  Ed.   Sghwarz  ;  Die  latein.  Uebersetiung  des  Rufinus,  bearb.  von 


204  1905.    —    FRANCE. 

Th.  MOMMSBN,  p.  1.  ;  2.  Eusebiua  Werke,  III.  1.  Das  Onomasticon  der  bibli- 
schen  Ovtsnamen,  bearb.  v.  Erich  Klostermann.  —  3.  Eitsebius  Werke,  III, 
2.  Die  Theophanie  hrsg.  v.  Hugo  Gressmann  [P.  Lejay|.  1.  Texte  excellent, 
bien  supérieur  à  celui  des  édd.  Valois  (dans  Migne),  Heinichen  et  surtout 

5  Dindorf.  —  2.  K.  a  fait  du  Vaticanus  (grec)  14y6,  la  base  de  son  éd.  —  3. 
Tâche  fort  utile  et  qui  permet  de  se  faire  une  idée  phis  complète  de  l'éru- 
dition classique  et  philosophique  d'Eusèbe.  W  23  jr.  Victor  Bérard,  Les 
Phéniciens  et  COdyssée,  H  [II.  Huberti.  Dans  ce  vol.,  B.  n'a  point  abandonné 
sa  thèse  ;  il  l'a  compliquée  par  l'hypothèse  d'un  romancier  ou   conteur 

^'^  phénicien  à  l'esprit  pessimiste.  ^  Ernst  Assmann,  Das  Floss  der  Odyssée, 
sein  Bau  u.  sein  phoenikischer  Ursprung  [My].  A  part  qqs  détails  dont 
l'interprétation  manque  de  sûreté,  A.  est  dans  le  vrai.  Au  sujet  des  Phéni- 
ciens «  sans  lesquels,  nous  dit-on,  nous  n'aurions  pas  vraisemblablement 
d'épopée  du  tout  »,  le  critique  pense  qu'un  peu  plus  de  sérieux  et  un  peu 

'''  moins  d'élégante  fantaisie  seraient  mieux  de  mise,  f  L.  Schilling,  Quaes- 
liones  rhetoricae  selectae  [My].  Concerne  un  ouvrage  de  rhétorique  conservé 
presque  en  entier  dans  le  ms.  grec  2919  de  la  Bibl.  nationale,  t  P-  Huvk- 
LIN,  La  notion  de  /'  «  Injuria  »  dans  le  très  ancien  droit  romain  [J.  Toutain]. 
Méthode  contestable  ;  il  faut  néanmoins  rendre  hommage  â  l'érudition  de 

20  H.,  à  l'originalité  de  ses  aperçus  et  à  la  pénétration  de  son  esprit.  ^^  30  jr. 
G.  RamaIN,  Quo  modo  Bembinus  liber  ad  orationem  Terentii  restiluendam 
adhibendus  sit  [A.  GartaultJ.  Théorie  acceptable,  au  moins  à  première 
vue.  Le  principal  reproche  à  faire  à  R.  est  dans  la  façon  dont,  dans  le  détail, 
il  exerce  sa  critique  sur  le  texte,  tif  6  fev.  F.  Hommkl,  Grundriss  der  Geo- 

26  graphie  und  Geschichte  des  alten  Orients,  1,  Ethnologie  des  a.  0.  Babylonien  u. 
Chaldsea  [A.  Lois}'].  Erudition  plutôt  suraboudante  ;  on  voudrait  plus 
d'ordre  et  de  clarté  dans  la  distribution  des  matériaux  et  plus  de  réserve 
dans  les  conjectures.  ^  T.  Frank,  Attraction  of  Mood  in  early  Latin  [F, 
Gafflot].  Remarquable,  comble  une  lacune;  qqs  réserves.  ^  H.  IIoppk,  Sytitax 

30  u.  Stil  des  Tertullian  [P.  Lejay].  N'omet  rien  d'essentiel  et  permet  de  se  faire 
une  idée  précise  de  l'originalité  de  Tertullien.  ^f  13  fév.  Memoria  graeca 
Herculanensïs  cum  titulorum,  Aegypti  papyrorum,  codicum  testimoniis 
comparatam  proposuit  W.  Grônbrt  [My].  Instrument  de  travail  qui  sera 
souvent   consulté  par  les  grammairiens.  ^  J.  Sghmid,  De  luscinia  quse  est 

35  apud  veteres  [My].  Une  conj.  intéressante,  Soph.  Oed.  Col.  674  àvsxovxa  au 
1.  de  ivixovaa.  ^  The  Correspondance  of  M.  Tullius  Cicero...  by  R.  Y.  Tyrrkll 
and  L.  C.  PURSER  l.  3*  éd.  [Emile  Thomas].  Beau  travail,  entièrement  remis 
au  courant,  bien  que  le  fond  soit  resté  le  même.  \  Max  Niedermann,  Spéci- 
men d''un  Précis  de  phonétique  historique  du  latin  [Rob.  Gauthiot].  Excellent, 

40  rien  n'y  figure  qui  ne  soit  utile  à  l'élève.  \*^  25  fév.  C.  Vaieri  Flacci  Balbi 
Setini  Argonaulicon  libri  octn.  Recog.  G.  Giarratano  |É.T.].  Apparat  bien  dis- 
posé qui  fournit  une  excellente  base  pour  les  travaux  ultérieurs,  mais  qui 
n'a  pas  rendu  Valérius  plus  lisible.  \^  4  mars  Ad.  Hahnack,  Reden  u.  Auf- 
sdtze  2  vol.  [P.  Lejay].  Précieux  écrits  qui  se  recommandent  aux  historiens, 

45  aux  philosophes  et  aux  théologiens.  W  H  mars.  A.  Solart,  Sulie  relazioni 
diplomaliche  fra  la  Grecia  e  la  Persia  [Am.  Ilauvette].  Exposé  sommaire  sans 
introduction  ni  conclusion.^  P.  FovCkhi,  La  formation  de  la  province  romaine 
d'Asie  [J.ToutainJ.  Mémoire  des  plus  importants;  sans  nul  doute,  les  con- 
clusions qu'il  formule  seront  tenues  pour  delinitives.  ^%  18  mars.  J.  BBLOqn, 

60  Griech.  Geschichte,  III,  Die  griech.  Weltherrschafl  2.  [E.  Cavaignac].  Analyse 
sommaire,  t  P.  D.  IIbnnings,  llomers  Odysse,  ein  kritischer  Kommentar 
[My].  II.  s'appuie  sur  des  raisons  de  goût  personnel,  mais  qui  ne  peuvent 
avoir  de  force  démonstrative;  toutefois  ses  discussions  sur  la  Nekyia,  sur 


REVUE   CRITIQUE    D'hISTOIRE    ET    DE   LITTÉRATURE.  205 

la  reconnaissance  d'Ulysse  par  Télémaque,  sur  le  dernier  chant  doivent 
être  prises  en  sérieuse  cousidératioii.  ^  N.TerzaGhi,  1)  Créante,  2).  Prometeo 
[My].   Sa  2»  étude,  fort  supérieure  à  la  l'«  est  bien  composée,  développée 
sérieusement  et  mérite  d'être  lue.  ^  Aristoteles,  Ethica  Nicomachea  Recogn. 
Fr.  SusEMiHL.  2*  éd.  pp.  0.  Apelt  [Am.  Hauvette].  Texte  amélioré  par  des    5 
changements  de  ponctuation  et  par  des  corrections  d'Apelt,  malheureuse- 
ment   trop   rares.    ^   Petronii  Saturae  et  liber  Pviapeorum.  Quartum  éd.  Fr. 
BuECHELER    [É.  T.J.  Anuonce.  %  K.   KrumbaCher,   Die  Akvostichis  in   dtr 
griech.   Kirchenpoesie  [My].  Conclusions  très    vraisemblables.  \^  25  mars. 
A.  Bruegkner,  Anakalypteria  (pi.)  [S.  Reiuach].  Diss.  très  agréable,  mais  qui  to 
étonne  plus  qu'elle  ne  convaine.  ^  H.  Bury  Wright,  Tkecampaign  of  Plalaea 
[Am.   Hauvette].  Exposé  complet  et  clair;  toutefois  son  étude  générale  de 
la  tradition  est  vraiment  insuffisante.   Thèse  fort  honorable  en  somme. 
^  Procli   Diadochi    in    Platonis    Timaeum    commenlaria   éd.    Ernst    DiEHL,   I 
[My].  Texte  bien  supérieur  à  celui  des  édd.  précédentes;  les  conj.  peu  nom-  18 
breuses  il  est  vrai  sont  heureuses.  1[  ler  avr.  Gh.  Waddington,  La  philosophie 
ancienne  et  la  critique  historique  [My].  Reimpression  d'art,  de  valeur  diverse, 
où  il  faut  louer  la  Incité  d'expression,  la  clarté  de  développements  et  cette 
sûreté  de  goût  critique  caractéristiques  de  l'esprit  français.  ^  A.  Tagcone  1), 
Il  Trimetro  giambico  nella  poesia  greca,  2)  Il  Trimetro  giambico  dei  frammenli  20 
tragici.  [Myj.  Des  fautes,  des  inexactitudes  excusables  dans  un  travail  aussi 
minutieux.  ^  Le  Bucoliche  di  Virgilio,  con  introduzione  a  commento  di  Ettore 
Stampini.  p.  1.   Ed.  1-5.  3^  éd.  [É.  T.].  Des  éd.  récentes  sur  Virgile,  celle 
de  S.  est  l'une  des  plus  soignées  et,  sans  conteste,  celle  qui  est  le  mieux 
tenue  au   courant.  tH  8  avr.    R.  H.  Woltjer,  De  Platone  prae-socralicorum  26 
philosopkorum  existimatore  et  judice  [My].  Bien  que  la  partie  vraiment  inté- 
ressante de  la  question  soit  réservée  à  un  vol.  2,  ouvrage  consciencieux 
néanmoins,  préparé  avec  soin  et  bien  documenté.  ^  R.  G.  Fligkinger, 
Plutarch,  as  a  source  of  information  on  the  greek  Theater  [0.  Navarre].  Thèse 
doctorale  où  le   critique  combat  surtout  les  conclusions  générales   qui  30 
refusent  toute  valeur  au  témoignage  de  P.  eu  ce  qui  concerne  le  théâtre 
classique.  Toutefois,  F.  a  vu  qqfois  juste  dans  le  détail.  %^  15  avr.  1)  Euri- 
pide, Hippolyte,  Ed.  crit.  et  expl.  par  Henri  Weil,  nouvelle  éd.  —  2)  Euripidis 
fabulae,  Recog.  G.  MuRRAY.  T.  2  [A.  Martin].  1)  Le  plus  souvent,  les  chan- 
gements sont  un  retour  au  texte  des  mss.  —  2)  L'appareil  critique  est  sobre  35 
et  donne  le  nécessaire;   toutefois  les  conj.  de  M.  ne  sont  en  général  pas 
très  heureuses.  ^  Th.  Gompeez,  Les  penseurs  de  la  Grèce,  trad.  de  l'ail,  par 
Aug.  Rbymond.  l^r  vol.  [J.  Bidezj.  Sujet  traité  magistralement.  Le  traduc- 
teur s'est  bien  acquitté  de  sa  tâche  et  la  belle  préface  d'A.  Groiset  contri- 
buera singulièrement  au  succès  de  cette  histoire  de  la  philosophie  antique.  40 
\1,  22  avr.  Victor  Mortet,  Notes  sur  le  texte  des  institutions  de  Cassiodore  [P. 
Lejay].  Elucide  un  épisode  important  de  la  transmission  de  la  culture  entre 
l'antiquité  et  le  moyen  â^e.  *|[^  29  avr.  The  Homcric  Hymns,  with  préface, 
apparatus  criticus,  by  T.  W.  Allen  and  E.  Sikks  [MyJ.  Fruit  de  longues 
préparations  et  de  solides  études.  ^  1)  Aeschinis  quae  feruntur  epistolae,  éd.    45 
Eug.  Drerup.  —   2)  Max  Heysb,  Ueber  die  Abhàngigkeit  einiger  jUngerer  Aes- 
chines-Handschrifien  [My].  1)  Ed.  qui  constitue  un  progrès  et  qui  est  indis- 
pensable à  quiconque  voudra  étudier  le  sujet.  —  2)  Gonclusions  fort  in- 
structives. TfZenc>p/»ont£«  de  re  eguestri  libellus,  rec.  V.  TOMMASINI  [A.  Martin]. 
Texte   certainement  amélioré,  mais   il  s'en  faut,  comme  le  dit  T.,  que  le  50 
résultat  obtenu  soit  tout  à  fait  satisfaisant.  U^  6  mai.  L.  D.  Brown,  A  Study 
of  the  Case  Construction  of  Words  of  Time  [My].  Sérieux,  contient  de  bonnes 
observations  ;  sera  utile  aux  études  grammaticales.  ^^  13  mai.  1)  Didymos, 


206  1905.    —    FRANCE. 

Kommentar  su  Demosthenes  (Papyrus  9780),  nebst  Worlerbuch  zu  D's  Aristo- 
kratea  bearb.  v  H.  Diels  u.  W.  Sghubart  (pi.)-  —  2)  Didymi  de  Demosthene 
commenta,  recog.  Diels  u.  Sghubart  [MyJ.  Annonce,  f  Pohjbii  Hi&loriae,  éd.  a 
L.  Dindorf  curatam  retract.  Th.  Buttner-Wobst,  IV  et  V  (  ^ppendix)  [MyJ.  De 
5  bonnes  corrections  sans  doute;  d'autres,  très  nombreuses,  ayant  pour  but  de 
faire  disparaître  les  hiatus,  sont  moins  justifiées.  \  Pensées  de  Mavc-Aurèle, 
trad.  d'Auguste  Gouat,  pp.  P.  Foubnier  [My].  Eloges,  qqs  réserves.  \^ 
20  mai.  S.  EiTREM,  Die  Pkniakenepisode  in  der  Odyssée  [MyJ .  Discus.sion  bien 
enchaînée,  combinaisons   sagaces  et   pénétrantes  mais  trop  arbitraires.  \ 

•0  Caroline  L.  RansOM,  Sludies  in  ancient  furniture,  couches  and  beds  of  ihe 
Greeks,  Elncscans  and  Romans  (pi.)  [S.  R.].  Bon  travail  d'ensemble;  bien 
informée.  \  G.  IIowe,  Fasti  sacerdolum  P.  R.  publicorum  aetatis  imperatoriae 
[R.  GagnatJ.  Commode  pour  les  recherches,  \%  27  mai.  Les  grands  artistes, 
1.  G.  Pbrrot,  Praxitèle  (pi.).  —  2.  E.  POTTIER,  Douris  et  les  peintres  de  vases 

16  grecs  (pi.)  [S.  Reinach].  1.  Aimable  petit  livre  qui  sera  lu  avec  intérêt  et 
plaisir  par  les  dilettantes.  —  2.  Grâce  à  Pottier,  le  public  apprendra  sur  la 
peinture  céramique  bien  des  choses,  hier  encore  peu  familières  aux  savants 
eux-mêmes.  H  Kharitônidis,  HotxQa  4>tXoXoYtxâ,  T.  I  [My].  Beaucoup 
de  bon  ;  à  blâmer  toutefois  une  certaine  prolixité  dans  les  citations  et  une 

20  critique  acrimonieuse.  ^^  1"  jn.  Henri  Lechat,  La  sculpture  atlique  avant 
Phidias  (pi.)  [G.  Mendel].  Marque  une  étape  décisive  dans  l'étude  de  la 
sculpture  archaïque  et  lerme  une  époque.  L.  a  montré  qu'on  peut  être  un 
savant  d'une  impeccable  érudition  sans  cesser  d'écrire  une  langue  claire. 
H^  24  ju.  Anl.  Amante,  Il  Mito  di  Bellerofonte  [MyJ.  Se  lit  avec  intérêt  el,  si 

25  l'on  met  à  part  la  critique  du  passage  de  l'Iliade  (Z  152-211),  ne  sera  pas 
consulté  sans  fruit  par  les  mythologues.  \  Ernst  IIorneffer,  Platon  gngen 
Sokrates.  Interpretationen  [MyJ.  Suscitera  de  nombreuses  discussions  ;  il 
ouvre  néanmoins  une  voie  nouvelle  d'analyse  dont  les  premiers  résultats 
ne  sont  pas  inattaquables,  mais  dont  la  valeur  n'est  pas  contestable,  f 

30  Réponse  de  Taccone  à  l'art.  deMy  <  v.  pi.  h.  1  avr.  >.  Réplique  de  ce  der- 
nier. ^  1  jlt.  Paul  FOUGART,  Le  culte  de  Dionysos  en  Atlique  [MyJ.  Théories 
se  luisantes,  mais  qui,  à  la  réflexion,  suscitent  le  doute,  car  elles  reposent 
sur  un  postulat  indémontré,  f  A.  TaccOiNE,  Antologia  délia  melica  greca 
[MyJ.  Pourra  rendre  des  services,  surtout  au  point  de  vue  métrique.  L'in- 

36  troduction  est  un  emprunt  déguisé  de  Smyth  (Greek  melic  poets).  ^  G.  W. 
PaSGHal,  a  sludy  of  Quintus  of  Smyrna  [My].  Médiocre.  ^  Joseph  Mansion, 
Les  gutturales  grecques  [My].  Les  discussions  relatives  aux  gutturales  dans 
qqs  dialectes  grecs  sont  intéressautos  et  bien  conduites,  bien  qu'elles 
demeurent  incertaines. 

40  ^^  8  jlt  T.  60.  G.  Cardinali,  Crela  e  le  grandi  polenze  ellenisliche  sino  alla 
guerra  di  Litto  [Ain.  Hauveltej.  Série  de  minutieuses  dissertations.^^  22  jlt. 
Justin,  Apologies.  Texte  et  trad.  par  L.  Pautigny  [J.  B.  Chabot].  Trad.  fidèle 
dans  l'ensemble  ;  toutefois  on  aurait  pu  serrer  le  texte  de  plus  près,  t  i  P. 
Degharme,  La  critique  des  traditions  religieuses  chez  les  Grecs  des  origines  au 

45  temps  de  l'iutarque  [Alb.  Martin].  Sujet  traité  avec  l'ampleur  qu'il  méritait. 
\  1)  G.  VlaCHOS,  'II  XepffdvyiTo;  toû  'Ayfou  opou;  "AOw  xal  aï  èv  a-Jr^  (loval  xal 
01  [Aovaxot  . .  —  2)  Recueil  des  inscr.  chrétiennes  du  Monl-Athos  recueillies  et 
publiées  par  G.  Millet,  J.  Pargoire  et  L.  Petit,  P  1.  (pi.)  [H.  Pernot].  1) 
Clairement  rédige.  Se  lira  avec  profit  et  sans  grande  fatigue  —  2)  Fait 

50  honneur  à  ceux  qui  l'ont  publié.  Qqs  observations  du  critique.  %^  29  jlt. 
DareSTE,  IIauSSOULLIER  et  Th.  ReinaGH,  Recueil  des  inscr.  juridiques,  2*  sér. 
fasc.  2  et  3  [P.  Guiraud].  Modèle  d'exacte  et  solide  érudition,  f  Am.  IIau- 
VBTTB,   Archiloque,  sa  vie  et  ses  poésies   [My].   Intéressant  et   instructif.   % 


REVUE   CRITIQUE    d'hISTOIRE   ET    DE    LITTÉRATURE.  207 

Réponse  de  Taccone  à  l'art  de  My  <v.  24  jn>.  Réplique  de  ce  dernier,  f^ 
5  août  A.  AUDOLLBNT,  1)  Carlhage  romaine  {U6  av.  J.-C.  —  698  ap.  J.-C.) 
—  2)  Defîxionum  labellae...  fA.  Merlin].  Deux  ouvrages  considérables  qui 
montrent  les  mêmes  qualités  de  patiente  investigation  et  d'exposition  bien 
ordonnée.  \  G.  Ferrero,  Grandeur  et  décadence  de  Rome  T.  1.  La  Conquête  5 
(trad.  fr.)  [P.  Guiraud).  Travail  d'un  rare  mérite.  \  Rud.  Asmus,  Julians 
tlalUàer&chrifi...  [My].  Utile  contribution  à  la  critique  et  à  l'histoire  des 
oeuvres  de  Julien.  ^  J.  Heumann,  De  epyllio  Alexandrino  [My].  Beaucoup 
d'inexpérience.  ^  N.  G.  POLITIS,  MeXIxat  mpi  toG  pt'ovi  xai  xf,;  yluxrariç 
xov  'EXXrivtxoij  Xaoû.  Ilapaôdffetc  P.  1  et  2  [H.  Pernot].  Les  Traditions  10 
de  P.  ont  leur  place  marquée  dans  la  bibliothèque  de  tous  les  folkloristes. 
TfV  12  août.  J.  E.  SandyS,  Harvard  lectures  on  the  revival  of  the  learning  [P, 
L  ].  A  recommander  aux  philologues  débutants,  aux  gens  du  monde  et 
aux  érudits.  ^%  19  août.  Ernst  Kornemann,  Die  neue  Livius-Epitome  aus 
Oxyrhynchus.  Text  a.  Untersuchungen  (pi.)  [P.  Lejay].  Des  hypothèses  ingé-  16 
nieuses,  mais  qui  reposent  sur  un  principe  discutable.  Néanmoins  K.  a 
pris  le  plus  grand  soin  à  publier  et  à  commenter  le  texte,  yi  26  août. 
Sophoclis  Oedipus  Rex.  Denuo  rec.  Blaydes.  —  Id.  Sophoclis  Oedipus  Coloneus 
[Alb.  Martin].  Annonce.  ^  Max  Sghermann,  Der  erste  punische  Kripg  im 
Lichte  der  Livianischen  Tra  lition  [E.  Thomas].  N'est  pas  sans  mérite,  t  Estratto  20 
dngli  Studi  ilaliani  di  Filologia  classica  XIII.  V.  Ussani,  Queslioni  Petroniane 
[Id.].  Intéressant,  très  approfondi,  riche  d'idées  neuves,  mais  résultat 
médiocre.  ^  Poeli  Latini  Minori.  Testo  critico,  commentato  da  G.  CuRCto. 
II.  1.  Appendix  Vergiliana. . .  (moins  le  Gulex  et  la  Ciris).  [Id.].  Fait  conce- 
voir pour  la  suite  les  meilleures  espérances.  ^^  2  sept.  Max  Eyth,  Lebendige  25 
Kiàfte...  [G.  Maspero].  Conférences  instructives  et  agréables  <mentionnées 
ici  à  cause  des  sujets  traités  dans  deux  d'entre  elles  «  l'eau  dans  l'ancienne 
et  dans  la  nouvelle  Egypte  »  et  «  les  mathématiques  et  les  sciences 
naturelles  de  la  Pyramide  de  Ghéops  »>.  %  A.  Wiedemann,  Magie  u. 
Zaïiberei  im  alten  Aegypten  [Id.].  Est  plutôt  le  cadre  d'un  ouvrage  très  30 
instructif  que  W.  est  capable  de  faire  mieux  que  personne,  f  A.  Janke, 
Auf  Alexanders  des  Grossen  Pfaden  [My].  Utile  pour  la  topographie  d'Arrien  et 
l'histoire  militaire^  N.  G.  Politis,  MeXéxai  uepl  xoO  p(ou  xaè  ir\ç  f  ^  «^  cr  o- ri  « 
Toij  éXXrjvixoù  Xaoû.  IlapoSdo-ecî.  T.  1  et,  2  [My].  N'est  pas  moins  intéressant 
que  le  recueil  des  Proverbes  <  v.  5  août>.^^  2  sept.AUan  P.  Ball,  The  satire  35 
of  Seneca  on  the  apotheosis  of  Claudius  ('ATcoxoXoxyvxwdK;)  [P.  Lejay].  Texte  peu 
différent  de  la  3'  éd.  Bûcheler  ;  le  commentaire  un  peu  verbeux  mais  inté- 
ressant. Éd.  en  somme  qui  facilitera  l'intelligence  de  la  facétie  de  Sénèque. 
IK  16  sept.  Ed.  Meybr,  /Egyplische  Chronologie  [G.  Maspero].  Manuel  précieux 
pour  autant  de  générations  au  moins  que  l'introduction  à  la  chronologie  de  40 
Lepsius.  ^  'H  'iXiâôa  iJ.£ra?pa(T[j.évTri  âub  tov  'AXeÇ.  Pallis  [My].  Trad.  géné- 
ralement fidèle  ;  difficultés  surmontées  assez  heureusement  ;  mais  P.  mo- 
dernise les  anciens  et  n'a  pas  une  langue  encore  bien  fixée.  \^  23  sept. 
Anecdota  Oxoniensia  P.  10.  The  vêtus  Cluniacensis  of  Pogjio  by  A.  G.  Glark 
[P.  Lejay].  Excellente  contribution  à  l'histoire  du  texte  des  discours  de  45 
Gicéron  et  qui  améliore  la  base  critique  surtout  pour  le  Pro  Cluentio  et  le 
Pro  Murena.  ^  A.  Persii  Flacci.  Saturarum  liber.  Rec.  Santi  CONSOLl  [E.  T.]. 
Editio  variorum  limitée  à  la  critique  du  texte,  qui  a  dû  coûter  beaucoup  de 
peine,  sans  que  le  résultat  réponde  aux  efforts  dépensés.  \  O.  Th.  Sghulzb, 
Leben  des  Kaisers  Hadrian  [É.  Thomas].  Travail  précis,  indispensable  et  dont  50 
les  vues  pénétrantes  étonnent  chez  un  débutant.  ^^  30  sept.  A.  Erman,  Die 
Aegijpltsche  Reliyion  (pi.)  [G.  Maspero].  Rendra  service  aux  gens  du  monde 
et  aux  savants  qui  compléteront  en  bien  des  endroits  les  notions  qu'ils 


208  1905.    —   FRANCE. 

avaient  acquises  par  leurs  propres  éludes.  ^  R.  Meister,  Dorer  u.  Achàer 
P.  1  [My].  Étude  avant  tout  dialectologique,  théorie  séduisante  et  habile- 
ment présentée,  mais  la  question  posée  par  M.  n'est  peut-être  pas  aussi 
facile  à  résoudre  qu'il  l'a  cru.  %  Das  Marmor  Parium  hrsg.  u.  erl.  v. 
5  F.  JaGOBy  [My].  Texte  et  commentaire  excellent.  %  Theodoreli  Grxcaram  affec- 
lionum  curatio.  Rec.  J.  Raedhr  [My].  Éd.  qui  restera  la  base  des  recherches 
bien  que  R.  n'ait  pas  accordé  aux  leçons  de  K  (=  Vat.  2249)  toute  l'atten- 
tion qu'elles  méritent.  %  Calalogus  codd.  aslrologorum  graecorum,Y.  codd. 
rom.  partem  priorem  descrips.  Fr.  CuMONTetFr.  BoLL[My].  Utile  et  excel- 
le lente  collection  qui  touche  à  sa  fin.  Le  critique  explique  le  sens  du  (ixXcvai 
et  de  XtSoijvat  qui  a  échappé  aux  éditeurs,  f^  7  oct.  H.  R.  Hall,  JSitokris- 
Rhodopis  [G.  Maspero].  Pense  que  la  Rhodopis  d'Hérodote  est  l'original  de 
Nitokris  de  Manéthon.  Brochure  d'une  lecture  attrayante  ;  mais  la  question 
méritait  d'être  traitée  plus  longuement.  ^  T.  Mommsen  1)  Reden  u.  Auf- 
\b  sàlze  (pi.).  —  Id.  Gesammelte  Schriften  Abt.  1  Juritische  Schrifien  T.  I  [P. 
Lejay].  1)  On  y  trouve  peinte  toute  la  personnalité  de  M.,  vivante,  aggressive 
dédaigneuse  des  ménagements,  mais  dévouée  aux  intérêts  de  la  science, 
et  laborieuse  jusqu'à  la  mort.  —  2)  On  sera  particulièrement  reconnaissant 
à  O.  IIirschfeld  qui  paraît  avoir  la  haute  direction  de  cette  publication 
i!0  posthume.  H^f  14  oct.  S.  Mûller,  Urgeschichte  Europas.  Deutsche  Ausg.  bes.  v. 

0.  L.  JiRiczEK  (pi.)  [S.  Reinach].  De  bonnes  parties,  néanmoins  ne  peut 
qu'induire  en  erreur  les  commençants  auquel  ce  livre  est  àesimé.*^  Novaesium 
Das  1887-1900  ausgegrabene  Legionslager  (Bonner  Jahrbb.  111/112)  [R.  Gagnât]. 
Contribution  importante  à  l'histoire  de  l'armée  romaine  due  à  H.  Nissen, 

25  G.  KOENEN  et  Hans  LEHNER.If  G.  Bayet,  Précis  de  l'histoire  de  fart  [A.  G.]. 
On  ne  peut  que  souhaiter  le  succès  à  cette  nouvelle  éd.  entièrement 
refondue.  ^[^  21  oct.  Poésie  latine,  Epitaphes,  textes  choisis  et  commentaires, 
p.  p.  Fr.  Plessis  [P.  Lejay].  Partout  on  trouve  une  heureuse  union  d'un 
sens  littéraire  délicat  et  d'une  science  philologique  très  avertie.  \  D.  Junii 

30  Juvenalis  Saturae.  Schol.  iii  us.  éd.  A.  E.  HouSMAN  [Id.].  Indispensable,  ^f 
28  oct.  Stoicorum  veterum  fragmenta  coUegit  J.  von  Arnim.  I.  Zeno  et 
Zenonis  discipuli  [J.  Bidezj.  Satisfait  aux  exigences  de  la  philologie  et  à 
celles  de  l'histoire.  ^  S.  Aureli  Augusiini  Hipponensis  episcopi  epistulae,  Rec. 
Al.   GOLdbacher,  p.   3  Ep.    124-184  A   [P.  LejayJ.    Annonce.  1I1[  4   nov.  M. 

35  RosTOWZEw,  Rôm.  Bleitesserae  [R.  Gagnât].  A  réussi  à  faire  apprécier  les 
tessères  à  leur  valeur  historique,  malgré  de  nombreuses  obsurités  qui  sub- 
sistent dans  le  détail.  ^  H.  von  Soden,  Die  Cyprianische  Briefsammlung 
[P.  Lejay].  Méritoire.  ^^  18  nov.  Sébéos,  Histoire  d^Héraclius,  traduite  de 
l'arménien  et  annotée  par  F.  Magler  [Gh.  Diehl].  Rend  un  grand  service 

40  aux  historiens  de  Byzance  ;  cette  chronique  est  une  source  de  première 
importance.  ^^  25  nov.  W.  Erman  u.  E.  Horn,  Bibliographie  des  deulschen 
Utiiversitàten...  bis  an's  Ende  1899  [RJ.  Eminemment  utile.  1[1[  2  déc.  Recueil 
de  mémoires  et  de  textes,  publiés  en  l'honneur  du  14'  Gongrès  des  Orientalistes 
par  les  professeurs  de  l'Ecole  supérieure  des  Lettres  et  des  Médersas  [Cl. 

46  nuartj.< Mentionné  à  cause  d'une  étude  d'A.  Fournier,  Le  caractère  de  Mi- 
cipsa  dans  Salluste  >.  \  Libanii  opéra,  rec.  R.  FoERSTER.  II,  oratt.  12-23  [My].  F. 
a  tiré  des  mss  d'excellentes  leçons  surtout  dans  1'  'EutTàçioç.  ^  FI.  Mcrobaudis 
reliquae,  Dlossii  Aemilii  Dracontii  carmitia,  Eugenii  Toletani  episcopi  carmina  et 
epistulae,  Ed.  Fr.  VOLLMER  [P.  Lejay].  Très  appréciable  contribution  à  l'his- 

5U  toire  littéraire.  ^^  'J  déc.  Œuvres  complètes  de  Flavius  Josèphe,  trad.  en  franc, 
sous  la  direction  de  Th.  Reinach;  T.  t.  Antiquités  judaïques^  liv.  1-5,  trad. 
Julien  Weil.    T.    III.    Ant.  Jud.    livres  11-13    trad.    J.   Chamonard.  VH, 

1.  De   l'ancienneté  du   peuple  juif  (Contre   Apion),    trad.   Léon    Blum   [P 


1 


REVUE    DE   l'art  ANCIEN   ET   MODERNE.  209 

Lejay].  Excellente   entreprise   fort  bien  exécutée.  U  Novitm  Teslamentum 
domini   nostri   Jcsus  Christi  secuudum    editionem   S.    Ilieronymi  edd.    J. 
WORDSWORTH  et  J.  White.  P.  2.  Fasc.  1.  Actus  aposlolorum  [P.  LejayJ.  Les 
notes  contiennent  de  précieuses  indications,  un  peu  trop  dissimulées.  ^  W. 
Halh  and  G.  D.  BaGK,  A  Lalin  grammar  [Id.|.  Bien  qu'à  l'usage  des  écoles,  5 
celte  grammaire  mérite  de  ne  pas  passer  inaperçue,  surtout  à  cause  de  la  syn- 
taxe. HH  16  déc.  Boughé-Leglercq,  Histoire  des  Lagidis,  I  et  II  [H.  d'Arbois 
de  Jubainville].  L'auteur  n'est  pas  un  homme  à  système;  il  reproduit  en 
son  ouvrage  tout  ce  qu'il  a  trouvé  dans  les  textes  antiques  sans  rien  ajou- 
ter aux  faits  que  ces  textes  constatent.  *i  Paul  Allard,  Julien  VAposlat,  II  lO 
et  III  [J.  Bidez].  Achèvement  de  cet  ouvrage  considérable  où  paraissent  les 
qualités  du  vol.  I.  Trop  d'inadvertances  toutefois,  l'exposé  aurait  pu  être 
plus  exact  et  l'appréciation  des   faits  plus  équitable.  %  E.  Courbaud,  M. 
Tulli  Ciceronis  De  oralore  liber  primtts  [R.  Pichon].  Critique  un  peu  timide; 
commentaire  explicatif  presque  toujours  excellent.  1[  Gagnât  et  Besniku,  15 
L  'année  épigraphique  (1904)  [P.  G.].  Excellent  recueil.  11^  23  déc.  1)  W.  Meyer, 
Abhandlungen    sur    inillellateinischen  Rijlhmilc   2   vol.   —  2)    ID.,    Uebungsbeis- 
piele  iiber  die  SahscfiHisse  der  laieinischen  u.  griechischen  rylhmischen  Prosa.  — 
3)  Fr.  BlaSS,  Die  Rhyllimen  der  asianischen  u.  rôm.  Kunstprosa.  —  4)  II.  Jor- 
dan, lihythmische  l'rosa  in  der  allchrisU.  Lileratur.  —  5)  Id.,  Rhxjthmische  Pro-  2C 
salexte  ans  der  dlleslen  Chrislenzeit.  —  6)  Julius  Gandel,  De  clausulis  a  Sedulio 
in  eis  libris  qui  inscribuntur  Paschale  opus  adhibitis.  —  7)  Éd.   DE  JONGE,   Les 
clausules  métriques  dans  saint  Cy priai , —  8)  ZlELHNSKl,  Das  Clauselgesels  in  Ci- 
cero''s  Reden  [P.  LejayJ.  1.  Tous  les  mémoires  ont  été  soigneusement  revus 
et  ont  reçu  d'assez  nombreuses  additions.  —  2.  Forme  comme  une  histoire  2P 
de  la  clausule  par  les  documents  et  mérite  notre  reconnaissance.  —  3.  Le 
chapitre  le  plus  curieux  traite  d'Apulée  où  B.  relève  les  procédés  des  «  asia" 
niques  »  de  langue  grecque  appliqués  à  la  langue  latine.  —  4.  Tâche  utile. 
—  5.  Brochure  qui  ne  sera  pas  seulement  à  consulter  pour  les  recherches 
métriques.  —  6.  Application  du  système  Havet-Bornecque,  mais  G.  a  tort  de  30 
faire  intervenir  l'accent,  —  7.  Même  tort  à  côté  d'excellentes  choses.  —  8. 
Est  vicié  par  la  même  erreur  initiale.  Z.  veut  que  l'ictus  dans  la  clausule 
coïncide  toujours  avec  l'accent  du  mot  ;  ce  qui  est  souvent  démenti  par  les 
faits.  De  plus  Z.  veut  ramener  tous  les  types  de  clausules  à  un  seul  qui 
les  résuuierait,  système  critiqué  justement  par  De  Jonge.  n  30  déc.  G.  33 
Glotz,  La  solidarité  de  la  famille  dans  le  droit  criminel  en  Grèce  [Th.  Reinachj. 
A  brillamment  réussi  dans  un  travail  vaste  et  délicat;  ou  désirerait  toute- 
fois plus  de  rigueur  dans  la  critique  des  textes,  plus  de  sobriété  dans  cer- 
tains développements.  ^  Lehrbuch  der  Religionsgesehichte  hrsg.  uuter  Redak- 
tion  von  Ghantepie  de  la  Saussaye,  3«  éd.  [A.  Loisy].  Excellent  recueil  40 
qui  a  reçu  des  additions  et  retouches  et  dont  qqs  parties  ont  été  renouve- 
lées, p-ex.  les  chapitres  relatifs  aux  Grecs  par  Lange  et  aux  Romains  par 

HOLWEBDA.  H.    LeBÈGUE. 

Revue  de  l'art  ancien  et  moderne  T.  1b  (1904).  Janv.  Fouilles  de  Delphes. 
Les  découvertes  de  Marmaria  (lig.)  [Th.  IlomoUe].  Détails  sur  les  recherches  45 
et  les  trouvailles  faites  depuis  1901  au  lieu  dit  Marmaria,  fragments  de 
sculpture  et  de  statues  ;  statuettes  de  bronze  ;  terres  cuites  fort  endommagées  ; 
bronzes;  articles  de  toilette;  objets  employés  au  culte;  coupes  dont  une 
fort  belle  de  travail  phénicien  occupée  tout  entière  par  une  composition  en 
relief  représentant  une  ville  assiégée  (fig.)  :  bande  estampée  divisée  en  50 
cinq  métopes  à  deux  ou  trois  personnages  venant  s'ajouter  à  la  série  des 
reliefs  argivo-corinthiens  :  autel  de  marbre  richement  orné  qui  semble 
avoir  été  placé  au  centre  de  la  tholos.  1!1[  Fév.  Perrot  et  Chipiez,  Histoire 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX,  —  14 


âlO  1905.  —   FRANCE. 

de  fart  dans  l'antiquité.  VIII.  La  Grèce  archaïque,  la  sculpture  [A.  M].  Tableau 
le  plus  savant  et  le  plus  complet  de  Tactivité  artistique  du  monde  antique. 
1[^  Mars  H.  Lechat,  Le  musée  de  VAcropole  d'Athènes  [A.  G].  Études  sur  la 
sculpture  en  Attique  avant  la  ruine  de  l'Acropole  lors  de  l'invasion  de 
5  Xerxès.  Très  intéressant.  W  T.  16  (1904).  Juil.  II.  Thédenat,  Le  Forum  romain 
et  les  forums  impériaux.  Eloges  de  cette  2*  éd.  remaniée.  %  E.  Berteaux,  Les 
villes  d]art  célèbres.  Rome.  I.  L'Antiquité.  Il  n'y  a  pas  de  meilleure  façon  de 
«  repasser  »  l'histoire  rom.  que  de  lire  le  récit  de  son  développement  artistique, 
tel  que  l'a  compris  B.  %*i  Août.  Al.  Gayet,  Fantômes  d'Antinoé.  Les  sépultures 

10  de  Leukyâné  et  de  Myriihis  [A.  M].  La  première  était  une  lemme  grecque  de 

l'époque  d'IIéliogabale,  la  seconde  une  magicienne.  %^  Oct.  Le  Gapitole 

romain  [M.  CoUignon].  Transformations  qui  eut  fait  de  la  colline  capitoline 

ce   qu'elle  est  aujourd'hui,  d'après  le  beau  vol.  de  E.  Rodoganachi,  Le 

,  Capitole  romain,  antique  et  moderne  où  l'on  trouve  une  grande  sûreté  d'infor- 

15  mations.  HH  T.  17  (1905).  Mai.  II.  Lechat,  La  sculpture  attique  avant  Phidias 
[G.  MJ.  Soulève  une  infinité  de  questions  et  à  beaucoup  d'égards  est  définitif. 
On  n'a  rien  écrit  qui  soit  comparable  à  ce  livre  sur  cette  lointaine  période 
de  la  sculpture  albénienne.  ^^  Juin.  Sur  un  fragment  de  statuette  thébaine 
[G.  Maspero].  Ce  morceau  (flg.)  mesure  0"  30  de  long  sur  0™  11  de  large  aux 

20  épaules  et  rien  ne  montre  si  la  personne  représentée  est  assise  ou  debout. 
Description  détaillée;  rien  ne  le  surpasse,  ni  même  ne  l'égale  parmi  les 
monuments  précieux  acquis  au  service  des  Antiquités  par  les  fouilles  de 
iklond.  Trouvée  au  fond  d'un  puits  funéraire  de  la  XIX'  dynastie,  cette 
statuette  représente  une  jeune  femme  du  type  égyptien  le  plus  pur,  élé- 

25  gant  et  doux.  ^%  T.  18  (1905).  Juil.  Sardes  [G.  MendelJ.  1"  art.  État  actuel. 
Les  ruines.  Étude  sur  la  ville  ancienne  et  sur  le  temple.  Il  ne  reste  rien  de 
la  ville  lydieime,  quant  aux  ruines  de  la  ville  romaine  (plan)  elles  sont 
comprises  dans  une  enceinte  conservée  en  partie,  rapide  description  :  époque 
chrétienne.  Ruines  de  l'époque  rom.  le  théâtre,  le  stade,  les  thermes,  le 

30  gymnase,  la  plus  importante,  et  l'agora.  ^^  Août.  Sardes  [Mendel].  2^  art. 
Ruines  placées  au  nord-est  de  la  ville,  en  dehors  de  l'enceinte.  Le  temple. 
On  ne  sait  si  c'est  un  temple  de  Cibéle  ou  de  Zeus  Olympien,  ce  qui  eu 
reste  :  il  devait  être  octostyle  avec  une  façade  de  45  m.  environ.  Son  chapiteau, 
les  colonnes  encore  debout,  les  bases.  ^  A.  Michel,  Histoire  générale  de  Vart 

35  depuis  les  premiers  temps  chrétiens  I  [Migeon].  Ouvrage  excellent  de  vulgarisa- 
tion. ^%  Oct.  Les  grands  champs  de  fouilles  de  l'Orient  grec  en  1904  [G. 
MendelJ.  1"  art.  Résumé  des  fouilles  et  trouvailles  à  Délos  et  Cos,  \*i  Nov. 
Suite  à  l'art,  précédent  [G.  M].  Fouilles  et  découvertes  à  Milet,  Éphèse, 
Pergame,  Arab-Issar,  l'ancienne  Alabanda,  Aphrodlsias.  Nombreux  monu- 

40  meuts  figurés  dont  plusieurs  admirables.  N. 

Revue  de  l'histoire  des  religions.  T.  51.  N»  1.  Questions  mycéniennes 

[R.  Dussaud].  Après  avoir  fixé  brièvement  ce  qu'on  peut  considérer  comme 

établi  touchant  la  religion  mycéuienne,  D.  étudie  un  certain  nombre  de 

conceptions  religieuses  du  second  millénaire  avant  notre  ère.  1,  L'enceinte 

45  de  dalles  dans  l'Acropole  de  Mycènes  et  sa  valeur  rituelle.  Aussi  bien  que 
toutes  les  stèles,  cette  enceinte  est  contemporaine  des  tombes  à  fosse  ;  ce 
sont  les  restes  de  rites  funéraires  d'une  haute  époque,  antérieure  à  la  cons- 
truction de  la  Porte  aux  lions.  Cette  enceinte  constitue  le  plus  ancien 
temenos  connu,  montrant  que  le  culte  des  ancêtres  est  semblable  à  celui 

60  des  dieux  ;  2,  La  soi-disaute  colonne  aniconique  :  rien  n'établit  daus  le 
monde  mycénien  sa  valeur  religieuse  comme  équivalent  de  la  divinité  ; 
3,  Gestes  rituels  :  ils  nous  aideut  à  établir  la  qualité  des  personnages,  le 
geste  d'adoration  de  l'adorant  a  comme  correspondant  le  geste  de  bénédiction 


REVUE   DE   l'histoire  DES   RELIGIONS.  21 1 

de  la  divinité  qui  précise  la  valeur  de  certains  êtres  composites.  Il  faut 
noter  encore  le  geste  de  fécondité  attribué  aux  figurines  votives,  même  aux 
hommes  et  pas  seulement  à  la  divinité  et  au  sexe  féminin  ;  4,  Le  pi'étendu 
culte  de  la  croix  en  Crète.  La  croix  découverte  n'était  pas  l'objet  d'un  culte  : 
c'était  peut-être  un  ornement  ;  le  signe  de  la  croix  peut  du  reste  avoir  eu  i> 
une  valeur  plus  ou  moins  symbolique  ;  5,  Origine  égéenne  des  PJiilistins. 
Influence  des  cultes  mycéniens  en  Syrie  ;  6,  Bronzes  mycéno-chypriotes.  Au 
nombre  de  15,  ils  sont  de  provenance  chypriote  et  représentent  un  dieu, 
peut-être  le  même  que  l'Héraklès  chypriote.  ^  Ghantepie  de  La.  SausSaye, 
Manuel  dUlistoire  des  Religions.  Trad.  par  IL  Hubert  et  I.  LÉvy  [J.Revilie].  10 
Critique  de  l'introd.  de  Hubert  :  elle  soulève  plus  de  questions  qu'elle  n'en 
résoud.  ^  J.  Oakesmith,  The  Religion  of  Plutarch  [Toutainj.  D'une  lecture 
agréable  et  d'une  réelle  valeur  historique.  %  L.  Fahs,  De  poetarum  Romanorum 
doclrina  magica  quaestiones  seleclae  [Renel].  Dans  les  limites  étroites  qu'il 
s'était  imposées,  l'auteur  a  tenu  ce  qu'il  avait  promis.  %  M.  Friedlaender,  <5 
Griech.  Philosophie  in  Allen  Testamenl  [M.  Vernes].  Œuvre  remarquable  qui 
vient  à  son  heure,  t^  I^<*  2.  Bulletin  critique  des  religions  de  l'Egypte  (1904) 
[J.  GapartJ.  Moyens  dont  on  dispose  pour  l'étude  des  phénomènes  religieux 
de  l'Egypte  ancienne.  Travaux  qui  peuvent  servir  de  point  de  départ  aux 
recherches.  Études  publiées  eu  1904  sur  la  religion  égyptienne.  Art.  de  68  p.  20 
^  A7xhiv  fur  Religionswissenschaft,  VII  [J.  Reville].  Très  grands  éloges.  Analyse 
<cf.  R.  d.  R.  29,  7  et  sqq.>.  \  R.  LieGHTENHA.N,  Die  Offenbarung  im  Gnosti- 
cismiis  [E.  De  FayeJ.  Intéressant:  marque  le  point  où  en  sont  actuellement 
les  études  gnostiques.  ^  Dom  G.  Butler,  The  Lausiac  Historg  of  Palladius 
[Ghabot].  Édition  du  texte  original,  munie  de  l'apparat  critique  le  plus  mi-  25 
nutieux.  Éloges.  ^  V.  Henry,  Les  littératures  de  CInde  :  sanscrit,  pdli,  prâcrit 
[Renel].  Guide  bien  informé  et  d'un  goût  très  sûr.  %  G.  Hoelsgher,  Die 
Quellen  des  Josephus  fur  die  Zeit  vom  Exil  bis  zum  Jiidischen  Kriege  [Vernes]. 
Mérite  un  accueil  favorable.  ^^  N»  3.  Rôle  des  serpents  dans  les  croyances 
religieuses  de  l'Egypte  [E.  Amelineau].  Art.  qui  se  continue  dans  le  n"  sui-  30 
vaut.  Ils  étaient  regardés  comme  des  protecteurs,  puis  comme  la  retraite 
où  se  réfugiaient  les  âmes  des  dieux  qui  avaient  succombé  à  la  mort. II  E.  H, 
Berger,  Mythische  Kosmographie  der  Griechen  [A.  J.  Reinach].  La  mort  a 
empêché  l'auteur  d'accomplir  le  travail  que  promet  son  titre,  mais  il  a  du 
moins  frayé  le  chemin.  ^  G.  JulliaN,  Recherches  sur  la  religion  gauloise  35 
[H.  Gaidoz].  G'est  ce  qu'on  a  écrit  de  plus  complet  et  de  plus  consciencieu- 
sement fouillé  sur  les  témoignages  anciens  relatifs  à  la  religion  des  plus 
anciens  Geltes  ou  Gaulois.^  Ad.  Harnack,  Die  Chronologie  der  altchristl.  Lil- 
teralur  bis  Eusebius.  II,  Von  Irenaeus  bis  Eusebius  [Réville].  Qualités  de  pre- 
mier ordre.  ^  P.  Allard,  Julien  l'Apostat  [Id.].  Éloges  avec  qqs  réserves.  ^  40 
D.  de  Bernath,  Cléopâtre.  Sa  vie.  Son  règne.  Trad.  de  A.  Leval  [Gapart]. 
Livre  étrange.  ^  Gh.  Vellay,  Étude  sur  les  hymnes  de  Synesius  de  Cyrène 
[Ebersolt].  Appréc.  favorable.  tH  T.  52.  N»  1.  Flavius  Josèphe.  Œuvres  com- 
plètes, trad.  en  français.  III.  Les  Antiquités  judaïques,  1.  XI-XV,  trad.  par  J. 
Ghamonard  [J-  Reville].  D'après  le  texte  de  Niese.  Vient  à  son  temps  et  46 
répond  à  un  besoin.  lUf  N"  2.  Recueil  de  Mémoires  et  de  Textes  publié  en 
l'honneur  du  XlVe  Congrès  des  Orientalistes  par  les  Professeurs  de  l'École 
Supérieure  des  Lettres  et  des  Médersas  [O.  I.  Goldzeher].  Cité  ici  à  cause 
de  l'élude  approfondie  de  St.  Gsell,  iJ^e^idue  de  la  domination  carthaginoise  en 
Afrique,  et  de  la  fine  analyse  de  A.  Fournier,  Le  caractère  de  Micipsa  dans  50 
Salluste.  %  W.  II.  ROSGHER,  Die  enneadischen  u.  hebdomadischen  Frislen-u. 
Wochen  der  àltesten  Griechen;  ID.,  Die  Sieben-u.  Neunzahl  im  Kidlus  und 
Mythus  der  Griechen  [A.  J.  Réinach].  Études  considérables  qui  ne  sont  que 


212  1905.    —   FRANCE. 

des  chap.  d'un  grand  travail  sur  la  signilicalion  et  Tbistoire  du  nombre 
symbolique  7  dans  Tantiquité.  1[  P.  Degha.rme,  La  critique  des  traditions 
religieuses  chez  les  Grecs,  des  origines  au  temps  de  Plutarque  [J.  ToutainJ.  Le 
titre  ne  correspond  pas  nettement  au  sujet  traité.  D.  a  recherché  ce  que 
5  les  Grecs  ont  pensé  de  leur  religion  et  des  traditions  qui  s'y  rapportaient. 
Œuvre  intéressante,  d'une  belle  tenue  littéraire,  qui  témoigne  d'une  con- 
naissance approfondie  de  la  pensée  grecque.  \^  N"  3.  Origine  des  anciens 
Égyptiens.  Rapports  possibles  avecBabylone  [Ed.  Naville].  L'auteur  ne  peut 
pas  croire  que  l'Egypte  soit  une  fille  de  Babylone,  mais  toutes  deux  sont 

10  parties  de  la  même  région,  l'Arabie.  C'est  de  là  qu'elles  ont  divergé  et  c'est 
ce  point  de  départ  commun  qui  explique  les  analogies  qu'il  y  a  entre  elles. 
En  résumé  une  population  africaine  conquise  et  civilisée  par  des  Asiatiques 
venus  d'Arabie,  qui  ont  traversé  la  mer  Rouge  et  envahi  le  pays  par  le  Sud 
et  qui  n'ont  pas  tardé  à  se  fondre  avec  leurs   sujets,  voilà  ce  que  les 

!B  recherches  récentes  nous  ont  appris  sur  la  nature  et  l'origine  des  Égyptiens. 
\  1,  A.  DiETERiGH,  MiUter  Erde;  2,  ID.,  Sommertag  [A.  J.  Reinach].  1,  Des 
réserves  ;  2,  Joli  article,  f  Aybton,  Cuhrelly,  Weïgal,  Abydos,  III  [G.  Fou- 
cartj.  Grands  éloges.  %  A.  Giannola,  De  compositione  et  fontibus  Ciceronis 
librorum  qui  sunt  de  ISatura  deoriim  [Toulaiu].  Résumé.  N. 

20  Revue  de  linguistique  et  de  philologie  comparée.  T.  38,  1903. 
l'e  livr.  Esquisse  de  l'histoire  de  la  littérature  des  langues  indo-europé- 
ennes (suite)  |P.  Reguaud].  5.  Série  de  réflexions  éparses  sur  le  dévelop- 
pement de  la  littérature  indo-eur.  dans  ses  rapports  avec  la  logique  et  la 
rhétorique,    l^ésumé.  If  Parenté    du   sanscrit   et  des  langues  européennes 

25  entrevue  au  16"  s.  [J.  V.].  On  la  voit  pressentie  dans  une  lettre  de  Phil. 
Sassetli  (lo40-1oiJ8)  dont  les  lettres  ont  été  publiées  pour  la  première  fois  à 
Florence  en  1858.  ^^  2*  livr.  Les  langues  indo-européennes  [J.  Vinson]  suite 
<cf.  R.  d.  R.  29  172,  40>.  II  a  existé  une  race  indo-européenne,  mais  nous 
ne  pouvons  aflirmer  que  tous  ceux  qui  parlent  aujourd'hui  une  langue,  un 

30  dialecte,  un  patois  indo-eur.  appartenaient  à  une  seule  et  même  race  ;  si 
la  reconstruction  de  l'état  primitif  du  langage  est  relativement  facile,  il  est 
extrêmement  délicat  de  rechercher  quels  peuples  ont  été  rencontrés  et  ont 
pu  exercer  une  influence.  Théories  sur  l'origine  des  Aryens.  ^  ©ufxé;  et  la 
famille  [P.  Regnaud].  Montre  par  des  rapprochements  que  Ouixôî  est  pour 

36  ôuv-Foî  et  que  le  stns  premier  est  agitation,  ardeur,  échaulTement,  d'où 
arde.ur  intellectuelle,  passion,  irritation,  désir,  d'où  enfln  âme  (ou  esprit) 
considérée  comme  siège  des  passions.  ^  Zend,  Asa,  sanscrit  rta  [id]  Le  sens 
primitif  de  ces  deux  mots  si  importants  est  droit,  vertical,  élevé,  f  Note 
sur  les  Daêvas  et  les  Titans  daiis   la  mythologie  indo-européenne  [id].  Les 

40  Daêvas  comme  les  Titans  sont  des  dieux  déchus.  ^  A.  Lefèvre,  L'Italie 
antique  {Origines  et  croyances)  [J.  Vinson].  Insuffisamment  documenté.  ^  A. 
IIbmmb,  Dus  lalein.  Sprachmaterial  im  Wortschatze  d.  deutschen,  franzo- 
sischen  u.  englischen  Sprache  (J.  V.].  Intéressant,  bien  fait.  ^  Zeitschr.  fiir 
vergleich.  Sprachforschung  ...  von  E.  KUHN  u.  W.  SCHULZB.  Vol.  39  livr.  4 

4b  [J.  V.].  Très  intéressant.  Résumé  <cf.  R.  d.  R.  29.  Un  sqq>.  Î1[  3*  livr.  Les 
divers  buts  de  l'étude  du  langage  [J.  Vinson|.  Conférence  faite  à  l'École 
d'Anthropologie.  \  Note  sur  l'évolution  sémantique  des  mots  grecs  et  latins 
dont  le  sens  est  celui  de  besoin  [P.  R.J.  Évolution  de  la  signiflcation  pre- 
mière de  «  necesse  »,  àvàyxYi  ;  des  deux  radicaux  homonymes  Se;  (lier)  et 
60  Se;  avoir  besoin  de  et  de  xpr)  dont  l'acception  ilfaut,  il  est  besoin,  est  en 
rapport  avec  celles  de  ■/■'^iP°î'  X'"P'>'  X''*?-"'-  ^• 

Revue  de  Paris.  XII'-  année  (1905)  15  juin.  L'Iliade  d'Homère  et  ses  ori- 
gines [Michel  Bréal].  Ce  ne  peut  pas  être  une  commission  de  savants  qui  a 


REVUE    DE    PHILOLOGIE,    DE    LITTÉRATURE    ET    d'HISTOIRE   ANC.      213 

combiné  au  temps  de  Pisistrale  la  suite  des  16  000  vers  de  l'Iliade  en  en 
recueillant  les  morceaux  de  côté  et  d'autre.  Ce  n'est  pas  par  bribes  mais  par 
larges  fragments  d'un  seul  tenant  qu'Athènes  a  reçu  ce  cadeau  de  quelque 
antique  et  religieuse  corporation,  ayant  son  siège  dans  quelque  île  de  la 
mer  Egée  et  qui  par  peur  des  Perses,  se  sera  dessaisie  de  cette  partie  de  son  s 
patrimoine.  Apportée  à  Athènes,  riiiade  devait  comme  dans  la  mère  patrie 
figurer  dans  des  [êtes  publiques  où  devant  le  peuple  assemblé  se  décernait 
la  gloire.  Une  fois  exécutée  en  son  plan  simple  et  grandiose,  elle  a  reçu 
des  agrandissements  successifs  non  au  hasard,  ni  par  dilettantisme,  mais 
parce  qu'à  intervalles  réguliers  revenaient  les  mêmes  solennités  où  avaient  lo 
été  données  les  premières  productions.  Les  agrandissements  viennent  du 
môme  centre  où  est  né  le  thème  primitif.  L'Iliade  est  donc  une  œuvre 
collective  à,  peu  près  au  même  degré  que  nos  cathédrales  du  moyen  âge. 
Signes  auxquels  on  reconnaît  ces  parties  additionnelles  (manière  dont  le 
poète  conçoit  l'art  militaire  et  dont  sont  traitées  les  choses  divines  ;  langue  15 
et  grammaire).  Précédée  d'une  longue  série  de  poèmes  semblables,  l'Iliade 
doit  avoir  été  composée  dans  les  premières  années  du  vue  s.  et  avoir  reçu 
ses  derniers  enrichissements  au  commencement  du  vi".  ^^  1  Oct.  L'étude 
du  droit  grec  [Gust.  Ciietz].  L'avantage  qu'offre  l'étude  du  droit  grec  qui  ne 
va  pas  sans  un  travail  d'érudition  patient  et  compliqué,  c'est  qu'on  peut  20 
y  suivre  une  évolution  complète,  rapide,  presque  rectiligne;  il  nous  offre 
dans  un  raccourci  de  trois  cents  ans  tous  les  changements  que  les  sociétés 
de  l'Europe  ont  traversés  sur  un  espace  d'environ  2000  ans  ;  il  nous  montre 
une  société  rudimentalre  avant  de  nous  montrer  une  société  d'une  culture 
raffinée  se  transformant  avec  aisance,  c'est  de  lui  qu'il  faudra  s'inspirer  25 
pour  préparer  le  droit  de  l'avenir  juridiquement  en  se  détournant  parfois  du 
droit  romain,  rigide,  compassé,  emprisonné  dans  des  formes  et  des  for- 
mules d'origine  religieuse  et  aristocratique.  X. 

Revue  de  Philologie,  de  Littérature  et  d'Histoire  anciennes,  1905. 
lr«  livr.  La  Lex  Rhodia  [R.  Dareste].  Déjà  sanctionnée  par  Auguste  et  ses  30 
successeurs,  elle  fut  le  vrai  monument  du  droit  maritime  du  moyen  âge. 
Texte  d'après  l'Ambrosianus  68,  traduction  et  commentaire.  H  Études  latines. 
VIL  Le  prétendu  subjonctif  de  répétition  dans  Plante,  Bacch.  420-'i34  [F. 
Gafflot].  *Dans  ce  passage,  l'emploi  des  subjonctifs  résulte  de  la  syntaxe 
régulière  des  propositions  conditionnelles;  l'idée  de  répétition  est  latente  35 
dans  le  morceau  entier  et  se  serait  aussi  bien  accommodée  du  mode  indi-r 
catiL  If  Cicero.  Orat.  30  [M.  L.  Earle].  Lire  :  multas  ita,  au  lieu  de  ita  multas. 
f  Notes  critiques  sur  Lucrèce  [A.  Cartault].  Trois  corrections  fautives  dans 
Lucrèce.  Lire  avec  les  mss.  :  nil  illi  his...  S68,...  et  loca  fulgent574,  rétablir 
594  et  595  après  585.  %  De  Iloratii  satira  prima  [M.  L.  Earle].  Lire  :  amolo  49 
<ut>  au  y.  27,  inhians,  <s>et...  au  v.  71,  supprimer  le  v.  87  et  reporter 
80-83  après  91.  Trois  autres  corrections  proposées.  ^  Horatianum  [Id.].  Resti- 
tuer avec  Jones  dans  Od.  I,  vi,  2.  aemulo  pour  alite,  v.  3  qua  rem  cumque  pour 
quam  rem  cumque,  rejeter  les  v.  13-16,  lire  avec  Bentley  striclis  au  v.  18,  à 
la  fin  lire  j,'raves  pour  levés. ^  Euripide,  Bacchantes  v.294[G.  Dalmeyda].  Pour  4s 
dissiper  l'obscurité  du  passage,  il  suffit  de  lire  ôtâXuo-iv  pour  Aiôwa-ov  inin- 
telligible. 1[  Les  clausules  métriques  dans  fOrator  [II.  Bornecque].  Statistique 
raisonnée,  d'après  Tél.   Heerdegen  (contrôlée  par  celle  de   Wilkins)  des 
clausules  de  l'Orator,  où  Gicéron  a  surtout  parlé  de  la  prose  métrique,  et  a 
surtout  pris  souci  d'en  appliquer  les  règles.  Dans  l'ensemble,  les  lois  suivies  sû. 
par  Gicéron,  tant  devant  le   dernier  pied  que  devant  le  pied  pénultième, 
apparaissent  moins  sévères  dans  l'Orator  que  dans  le  Brutus;  faut-il  voir 
dans  ce  relâchement  rinfluence  des  doctrines  des  Attiques?  î  Tacite,  Annales 


214  1901    —   FRANCE. 

[R.  Waltz].  Examen  critique  de  3  passages  (XI,  iv;  XII,  lxv;  XIII,  xxvi). 
If  Pompa  Diaboli  [A.   d'Alèsl.  L'interprétation  ingénieuse  de  Reinach  se 
trouve  infirmée  par  de  nombreux  passages  de  TertuUien.  ^f  Bulletin  biblio- 
graphique. 1[1[  2«  iivr.  Le  témoignage  de  l'ancienne  littérature  chrétienne 
5  sur  l'authenticité  d'un  Ilepl  àvaT-âo-ewi;  attribué  à  Justin  l'Apologiste  [G. 
Archambault].  Discute  les  témoignages  tardifs  de  Jean  de  Damas,  de  Procope 
et  de  Méthode,  cherche  à  expliquer  le  silence  d'Eusèbe  (origéniste  convaincu) 
et  de  Jérôme,  et  laisse  le  problème  en  l'état,  en  renvoyant  ceux  qu'il  inté- 
resse à  une  comparaison  attentive  des  fragments  du  n.  à.  avec  les  autres 
*0  ouvrages  de  Justin.  ^  Études  sur  Plante,  Asinaria  [L.  Ilavet].  La  seconde 
et  la  troisième  scènes  ont  été  faussement  attribuées  à  Argyrippus  dont  le 
nom  a  été  rétabli  après  coup  soit  avant,  soit  après  les  noms  de  rôles  dans 
les  deux  interscènes  laissés  incomplets.  En  les  rendant  à  son  rival  Diabolus, 
bien  des  détails  obscurs  s'éclairent  d'un  jour  nouveau  dans  la  pièce,  et  la 
i6  répartition  des  cinq  actes  devient  plus  nette.  Discussion  approfondie.  ^ 
Ilypéride,  contre  Athénogène,  Col.  I,  14  [P.  Foucart].  La  lacune  laissée  par 
Blass,  qui  a  négligé  les  conjectures  antérieures,  peut-être  comblée  par 
<7rovï)p>iav,  mot  qui  convient  au  sens  et  à  la  vraisemblance  paléographique. 
^  Études  critiques  sur  Lactance  [Paul  Monceaux].  Travail  étendu  et  appro- 
20  fondi  sur  le  nom  de  Lactance,  sa  biographie,  ses  ouvrages  perdus  et  ou- 
vrages apocryphes,  la  chronologie  de  ses  œuvres,  l'authenticité  et  la  valeur 
du  De  mortibus  persecutorum  et  du  Carmen  de  ave  Phœnice.  ^  Sur  l'Hip- 
podrome d'Olympie  [G.  Gasparj.  Examen  critique  et  exégétique  d'un  passage 
du  ms.  métrologique  de  Constantinople  signalé  par  Blass  :  il  fournit  des 
25  indications  précises  sur  les  dimensions  de  l'hippodrome  d'Olympie,  dont 
l'emplacement  ravagé  par  les  inondations  de  l'Alpbée  n'a  pu  être  suffisam- 
ment étudié  par  la  mission  allemande.  ^  Études  latines,  VIII  :   Quelques 
passages  de  l'Amphitryon  [F.  Gaftlot].  Interprétation  détaillée  des  v.  861- 
882,  576  et  769  (quid  hoc  sit  hominis  !),  891-896  (où  il  rejette  comme  superflues 
30  les  corrections  proposées).  %  Pompa  Diaboli  fSalomon  Reinach].  Maintient 
contre  d'Alès  son  interprétation  (cortège  ou  séquelle  du  diable),  en  s'ap- 
puyant  sur  De  Cor.  13  et  3.  ^  Notes  épigraphiques  sur  quelques  inscriptions 
de  Magnésie  du  Méandre  [J.  de  DeckerJ.  Remarques,  corrections  ou  restitu- 
tions pour  le  texte  adopté  par  Otto  Kern.  ^  Bulletin  bibliographique, 
35  ^^38  Iivr.  :  Études  sur  Plaute,  Asinaria.  II.  —  Correction  de  texte  [L.  Havet]. 
Examen  critique  d'une  quarantaine  de  passages  ;  discussion  approfondie 
(Source  :  P  =  BDEJ).  t  Le  fragment  musical  d'Oxyrhynchus  [G.  E.  Ruelle]. 
Etablissement  du  texte  (publié  par  Grenfell-IIunt),  traduction  et  commen- 
taire. ^  Métrique  Plautinienne  [G.  Ramain].  Étude  du  demi-pied  faible  dans 
40  le  4»  pied  du  sénaire,  et  daos  le  S^  du  septénaire  trochaïque;  exemples  pris 
dans  l'Amphitryon  et  contrôlés  à  l'aide  des  autres  pièces.  Emploi  du  procé- 
leusmatique  à  ces  pieds,  t  Inscriptions  de  Didymes.  Comptes  de  la  cons- 
truction du  temple  d'Apollon  Didyméen  [B.  Ilaussoullier].  Texte  et  com- 
mentaire. ^  Bulletin  bibliographique.  ^l|4e  Iivr.  L'emploi  du  diminutif 
45  chez  Catulle  [P.  de  Labriolle].  On  en  compte  126  dont  73  dilTérents,  Tous  sont 
adjectifs  ou  substantifs  (en  -uliis,  -olus,  -culus,  -ellus,  -illus,  -olium)  sauf 
l'adverbe  tantillum.  G.  les  epaploie  :  t"  au  sens  propre,  2°  par   ironie  ou 
3"  par  mièvrerie.  ^  Théocrite  imitateur  de  Sophron  [E.  Faralj.  Rapproche- 
ment curieux,  suggéré  par  le  scholiaste,  entre  l'idylle  II  de  Théocrite  et  les 
69  passages  conservés  d'un  mime  de  Sophron.  f  Anchurus  \\\  Roussel].  Une 
légende  conservée  par  Plutarque  (Parall.5)  permet  de  corriger  Anthol.  palat. 
XV,  25,  7,  Toty/o'jpoy  en  'Ay/oûpou.  ^  Ké).[xi;  èv  itSripm  [Id .[.  Un  passage  d'Ovide 
(Metam.  IV,  281),  un  autre  de  Firmicus  Maternas  (  De  Err.  Prof.  15),  un  troi- 


REVUE  DE   THÉOLOGIE  ET  DES   QUESTIONS   RELIGIEUSES.         215 

sième  de  Clément  d'Alexandrie  (Protr.  II,  20),  permettent  une  interprétation 
nouvelle  de  cette  expression  qu'on  lit  dans  un  proverbe  de  Zénobius  {IV,  80). 
Elle  ferait  allusion  à  une  curieuse  légende  sur  l'origine  du  fer.  ^  A  propos 
d'une  correction  de  Scaliger  sur  Tibulle  I,  2,  65,  66  [A.  Cartault].  ha  correc- 
tion de  fuit  en  fuat  par  Se.  doit  être  retenue,  comme  très  bien  à  sa  place  5 
dans  l'expression  ferreus  ille  fuat,  qui  semble  être  une  formule  archaïque, 
peut  être  empruntée  textuellement  à  un  poète  de  l'époque  primitive.  Fuat 
cadre  bien  avec  possit,  et  fournit  un  sens  très  satisfaisant  (Tibulle  ici  parle 
de  lui-même,  bien  qu'il  ait  été  contraint  par  la  suite  de  partir  pour  la  Cili- 
cie).  L'ordre  chronologique  des  élégies  du  livre  I  doit  s'établir  ainsi  :  10,  2,  lO 
3,  1,  4,  5,  6,  7,  8,  9.  La  IQc  serait  de  31-30  a.  G.  ;  les  autres  jusqu'à  la  6^  se- 
raient de  29-28,  la  7°  de  27-26,  puis  la  8^  et  la  9e  auraient  suivi  de  près.  ^  De 
carminé  quod  est  inter  Horatiana  IV,  via  [Mortimer  Lamson  Earle].  Exa- 
mine les  raisons  de  métrique  et  de  style  qui  doivent  faire  rejeter  cette  ode 
comme  apocryphe,  malgré  l'autorité  de  Vahleu,  Belling  et  Millier  qui  l'ont  15 
récemment  défendue.  ^  L'origine  du  nom  de  la  Pbénicie  [I.  Lévy].  Rejetant 
toute  étymologie  sémitique  ou  hellénique,  il  admet  (^ue  le  mot  <ï>otvty.Yi  ;  — 
qui  selon  Athénée  (IV,  174)  Hérodote  (I,  170)  et  Josèphe  (contre  Apion,  I,  22) 
désigoait  primitivement  la  Carie,  —  a  été  plus  tard,  entre  Thaïes  et  les 
guerres  médiques,  transféré  par  extension  à  la  côte  de  Syrie.  1[  Deux'  pas-  20 
sages  de  Plaute  [Félix  Gaffiot].  Correction  et  interprétation  proposées 
pour  Mil.  435-439  et  Truc.  826-831.  %  Kpdvou  ou  'lUt'ou  àaTr,p  (Epinomis  987  G)? 
[J.  Bidez].  Défend  'HXt'ou  contre  Stallbaum,  sur  la  foi  des  mss.  et  d'un  pas- 
sage de  Diodore  (II,  30,  3).  ^  Psellus  et  le  commentaire  du  Timée  de  Proclus 
[Id.].  Le  traité  de  Psellus  àç  x-qv  4'yx°Y°^''*^  ''^o^  nxâxwvo;  n'est  guère  qu'un  26 
centon  d'extraits  du  commentaire  de  Proclus,  à  la  critique  duquel  il  pour- 
rait fournir  d'utiles  indications.  ^  Minucius  Félix,  Oct.  éd.  Boenig.  [F.  Pré- 
chac].  Correction  et  discussion  détaillée  de  3  passages  :  IV,  3;  p.  4,  1.  18;  — 
XXIV,  2;  p.  38,  1.  il  ;  —  XXXIV,  9.  H  Minucius  Félix,  Oct.  éd.  Boenig  §  19,  9-10 
[P.  Médan'.  Remaniement  du  passage,  en  combinant  la  correction  de  Roeren  30 
(Heraclides  Ponticus)  avec  celle  d'Havet  (quamvis  variet),  et  en  suivant 
l'ordre  du  ms.  P.  ^  Id.  [J.  de  Decker].  Corrections  proposées  pour  V,  2-3  (p.  5, 
1.  15-20)  et  V,  8  (p.  6,  1.  23).  %  De  titulo  ionico  [Bruno  Keil].  Propose,  pour 
cette  inscr.  (offfrande  à  Apollon  Didyméen),  des  lectures  différentes  de  celles 
adoptées  par  HaussouUier.  1[  Bulletin  bibliographique.  ^  Revue  des  35 
Revues  et  Publications  d'Académies,  relatives  à  l'antiquité  classique,  parues 
en  1904.  A.  G-D. 

Revue  de  théologie  et  des  questions  religieuses.  14^  année  1905. 
N»  1  Un  ancien  recueil  de  paroles  attribuées  à  Jésus  [G.  Bruston].  Trouvé  à 
Oxyrhynque  en  1897,  il  faisait  partie  d'un  recueil  plus  étendu,  puisque  le  40 
feuillet  de  papyrus  qui  nous  les  donne,  porte  le  chiffre  11.  Récemment  on  a 
trouvé  un  second  fragment  du  même  recueil,  mais  en  très  mauvais  état, 
qu'on  peut  cependant  restituer  d'une  manière  sûre.  Texte  trad.  et  com- 
mentaire de  ces  deux  fragments  avec  restitutions  dont  plusieurs  différent 
de  celles  des  autres  commentateurs.  Ordre  des  deux  séries  de  paroles.  45 
Origine  probable  de  ces  paroles  ;  elles  ont  été  empruntées  vraisemblablement 
à  des  évangiles  non  canoniques,  à  des  documents  écrits,  mais  ne  sauraient 
être  considérées  comme  paroles  authentiques  du  Christ.  %  A  propos  d'un 
<i  car  »  extraordinaire  [W.  F.  M.]-  Lettre  de  Stapfer  indiquant  comme  il 
comprend  ce  passage  <cf.  R.  d.  R.  29.  176,  l7>  tif  N<»  2  Deux  articles  de  loi  50 
du  christianisme  primitif  d'après  la  1"  Ep.  aux  Thessaloniciens  [G.  Bruston]. 
1.  Un  car  tout  naturel.  Explication  de  1  Thess.  IV.  3-7.  par  le  sens  du  mot 
àxaOapata  souillure  au  physique  et  au  moral,  et  non  pas  seulement  impu- 


216  1905.    —   FRANCE. 

relé,  comme  on  l'a  traduit  jusqu'ici,  ^f  N»  3.  La  descente  aux  enfers  selon 
les  apôtres  Paul  et  Pierre  [G.  Bruston].  Art.  qui  se  continue  au  n»  4,  cité 
ici  à  cause  du  commentaire  exégétique  de  Ephes.  IV,  8,  9  et  Ep.  de  Pierre 
III,  19  sq.  t^  N-  4  Deux  articles  de  loi  du  Christianisme  primitif  d'après  I. 

6  Thess.  [C.  Bruston].  Suite.  Les  vraies  difllcultés  du  texte  :  explication  ; 
I,  EÎSévat  construit  d'abord  avec  l'inf.  xTâaOat,  puis  avec  un  inf.  précédé  de 
l'art.  TÔ  jAY)  uTreppatvetv,  difliculté  d'ordre  graramatic;il  doublée  d'une  difficulté 
logique  :  2,  v.  8, omission  du  pronom  après  à9cTwv  ;  3,  v.  8,  to  aytov  est  tout 
à  fait  à  sa  place  ;  4,  lire  v.  6,£v  tm  TipaY^-ati  au  lieu  de  èv  xw  %.  IJ.  Justification 

10  de  Û7i£ppaîv£tv  et  6,  de  l'expression  figurée  axeoo;  en  parlant  de  la  femme.  7. 
Texte  vraisemblable  des  deux  préceptes  moraux  cités  par  Paul.  ^  Uq 
manuel  d'histoire  des  religions  [J.  E.  Neel].  Coup  d'oeil  d'ensemble  sur 
Ghantepib  de  la  SauSSAYE,  Ma7iuel  d'Histoire  des  Religions,  2e  éd.  trad. 
franc,  de  IL  Hubert  et  I.  Levy.  Grands  éloges  :  qqs  réserves.         T.  N. 

15  Revue  des  Deux  Mondes.  1905,  15  mars.  La  conjuration  de  Catilina 
[Gaston  Boissier].  Étude  qui  se  continue  dans  les  n"s  suivants.  B.  se  pro- 
pose de  dissiper  quelques-unes  des  obscurités  qui  restent  sur  ce  sujet  si 
curieux  par  l'intérêt  du  drame  et  par  l'importance  des  acteurs  en  compa- 
rant cette  conjuration  avec  ce  que  nous  avons  vu  de  nos  jours  :  il  croit  que 

20  l'expérience,  que  nous  avons  faite  pendant  plus  d'un  siècle,  des  mouvements 
populaires,  des  conjurations,  des  coups  d'État, nous  fera  mieux  comprendre 
ce  qui  s'est  passé  à  Rome  dans  les  dernières  années  du  vw  s.  de  la  Répu- 
blique. I,  Les  préliminaires  de  la  conjuration  ;  2,  (1  avril).  Le  consulat  de 
Cicérou  ;  3,  (I  mai).  Les  Catilinaires  ;  4,  (13  mai).  Les  Noues  de  décembre. 

25  ^f  15  mai.  Les  momies  animales  de  l'ancienne  Egypte  fD^  LortetJ.  Montre 
que,  si  les  Égyptiens  seuls  dans  le  monde  antique  se  livraient  à  cette 
bizarre  pratique  de  l'embaumement  des  animaux,  c'est  qu'ils  croyaient  à 
la  transmigration  de  l'âme  humaine  dans  le  corps  des  animaux,  et  ne 
pouvaient  pas  laisser  disparaître  par  la  putréfaction  les  corps  habités  par 

30  les  esprits  de  leurs  parents,  de  leurs  amis,  de  leurs  concitoyens.^^  1"  juin. 
Les  villes  africaines  [Louis  Bertrand].  Évoque  les  souvenirs  et  étudie  les 
ruines  des  cités  antiques  de  l'Afrique  impériale  et  latine.  Art.  de  vulgari- 
sation. 1,  Cherchel,  l'antique  Césarée  :  2,  (l'r  juil.)  Thimgad  ;  cité  sans 
histoire,  colonie  militaire  élevée  d'un  seul  coup  par  la  main  d'oeuvre  des 

35  soldats  ;  3,  (!"'  août).  Constantine,  qui  s'est  d'abord  appelée  Cirta,  et  qui  a 
été  phénicienne,  carthaginoise,  romaine,  byzantine,  arabe  et  turque;  c'est 
au  IV  s.  qu'elle  échangea  son  nom  punique  qui  signifie  «  la  ville  »  contre 
celui  de  Constantine  par  reconnaissance  pour  l'empereur  Constantin  qui  la 
réédifia,  après  qu'elle  eut  été  saccagée  par  les  rebelles  de  la  Mauritanie  ; 

40  4,  Carthage.  tl  1"  oct.  Julien  l'Apostat  [L.  Du  Sommerard].  Retrace  la  vie 
et  l'œuvre  de  l'empereur  Julien  d'après  P.  Allard.  Julien  V Apostat,  qu'il  suit 
pas  à  pas  ;  ouvrage  qui  repose  sur  des  études  infiniment  laborieuses  et 
consciencieuses  et  qui  est  écrit  avec  la  concision  la  plus  élégante.  Partout 
dans  ces  3  vol.  se  montre  avec  un  grand  souci  de  la  vérité,  la  modération 

46  d'un  esprit  élevé,  d'une  âme  sérieuse  et  sincère.  X. 

Revue  des  études  anciennes,  t.  "VII  (1903),  n»  1.  Bas-relief  méonien 
représentant  Arlémis  entre  Démétér  et  Niké  (planche)  [G.  Radetj.  Des- 
cription. Le  motif  de  la  scène  est  la  glorification,  sous  un  nom  grec,  de  la 
Cybèle  asiatique.  H  Le  Flamen  dialis  et  la  virgo  vestalis  [G.  May].  Recherche 

50  les  raisons  pour  lesquelles  le  flamen  et  la  vestale  ne  pouvaient  rester  soumis 
à  la  puissance  paternelle  et  pourquoi  la  vestale  en  tutelle  échappait  au 
pouvoir  des  agnats.  Ce  n'est  pas  seulement  pour  honorer  le  sacerdoce,  mais 
parce  que  flamen   et    vestale    étaient    les    représentants    de  divinités. 


REVUE    DES    ÉTUDES    ANCIENNES.  217 

lulerprélalion  nouvelle  de  la  formule  prononcée  par  le  ponlifex  maximus 
au  moineat  où  il  se  saisissait  de  la  vestale.  ^  Note  sur  une  inscription 
de  Porapéi  [Maur.  Besnier].  13.  propose  une  restitution  nouvelle  d'une  inscr. 
du   Corp.  Insc.    Lat.   X,  931.    H  Observations   sur  le  «   Gurculio  »  [Ph.-E. 
Leyrand].  L'auteur  essaie  de  démontrer  que  l'original  de  cette  pièce  avait   5 
été  composé  pour  le  théâtre  d'Épidaure.  1[  Miscellanea  [Perdrizet]  <  Cf.  R. 
d.  R.  XXIX,  177,  20  >12.  D'une  croyance  des  Celtes   relative  aux  morts. 
Examen  d'un  paysage  de  Nicolas  de  Damas  conservé  par  Stobée  (Floril.  44, 
41)  où  il  est  dit  que  les  Celtes   ne  fermaient  jamais  les   portes  de  leurs 
maisons.  P.  adopte  et  démontre  l'hypothèse  de  JuUian  que  cette  coutume  lO 
était  d'ordre  religieux  et  avait  pour  but  de  permettre  aux  âmes  des  morts 
d'entrer,  f   La   langue  des  anciens  Celtes   [G.  DoUinj.   Quatre  sortes  de 
sources   fournissent    des   renseignements   sur   la  lexicographie   du  vieux 
celtique;    les   auteurs  grecs  et  latins;  les  inscriptions  grecques  et  latines; 
quelques  inscriptions  dites  gauloises;  les  formes  anciennes  restituées  des  16 
dialectes  celtiques  modernes.  Critique  de  ces  différentes  sources.  1°  Liste  de 
mots  celtiques  chez  les  écrivains  de  l'antiquilé.  2»  Mots  celtiques  dans  les 
inscriptions.  3°  Les  noms  propres  celtiques.  4»  Mots  du  vieux  celtique  res- 
titués par  la  linguistique.  ^  Notes  gallo-romaines  [JullianJ  <  Cf.  R.  d.  R. 
XXIX.  181, 12  >  25.  Ulysse  et  les  Phocéens.  J.  proteste  de  son  admiration  w 
pour  l'ouvrage  de  Bérard  «  les  Phéniciens  et  l'OJyssée  »;   il  remarque 
qu'Ulysse  n'a  pas  dépassé  le  détroit  de  Gibraltar  et  que,   plus  tard,  les 
Carthaginois  ont  fixé  le  cap  Palos  comme  extrême  limite  de  la  navigation 
italienne.  Les  Phocéens  à  la  fin  du  yw  s.  ont  franchi  le  détroit  <  Cf.  R.  d. 
R.  XXIX,  176,  40  >  parce  que  Tyr  ne  pouvait  y  mettre   obstacle  et  que  25 
Carthage  ne  paraissait  pas  encore  dans  les  eaux  espagnoles.  11  fait  encore 
observer  que  la  limite  nord  de  la  navigation, d'Ulysse  est  marquée  par  une 
ligne  qui  joint  les  bouches  de  Bonifacio  au  cap  Circéo.   Or,  cette  ligne  se 
retrouve  dans  le  traité  de  o09  entre  Rome  et  Carthage,  comme  limite  entre 
la  zone  d'influence  latine  au  N.  et  la  zone  d'influence  punique  au  S.  Cette  30 
ligne  avait  dû  servir  de  frontière  idéale  aux  peuples  de  la  mer;  si  Ulysse  n'a 
pu  la  dépasser,  c'est  que  les  Etrusques  n'autorisaient  pas  le  tralic  dans  la 
mer  Tyrrhénienne;  de  même  aucune   des   colonies    grecques   du  8«   s.   ne 
s'établit  au  N.  de  cette  ligne.   Ulysse  était  le  grec  qci  ne  fondait  pas  de 
colonies,  le  phocéen  était  le  grec  qui  cherchait  de  nouveaux  domaines,   ils  35 
ont  suivi  les  mêmes  routes.  ^  Silvanus  et  Silvana  [JullianJ.  J.  donne  ces 
noms  aux  deux  figures  du  monument  de  Vachères  <  R.  d.  R.  XXIX,  181, 
15  >;  il  y  voit  un  compromis  entre  les  faunes  latins  ei  les  faunes  indigènes. 
^  Vulcain  et  Apollon  (pi.)  [JuUian].  Description  d'un  fragm.  de  sculpture 
trouvé  dans  le  canton  de  Blaye  (Gironde).  T[  r^piscopus   ecclesiae  Boiorum  40 
[A.  de  Sarrauj.  Fragm.  d'iuscr.  sur  marbre  vert  trouvé  à  Andernos,  d'où  il 
résulterait  que  le  pays  de  Buch  correspond  à  l'ancienne  «  civitas  Boiorum  », 
que  le  chef-lieu  de  cette  cité  était  Andernos  et  que  les  ruines  d'Andernos 
étaient  affectées  au  service  chrétien.  ^  Bibliographie.   Louis  Bréhier,  La 
royauté  homérique  et  les  oj'igines  de  l'État  en  Grèce  [Radet].  Vues  ingénieuses  45 
et  flaes.  ^  Alessandro  Levi,  Gli  Accatoni  nei  poemi  Omerici  [MasquerayJ.  La 
distinction    des    mendiants   en   Hsïvoi  et   7rav5r;[iiot    est    discutable.    ^    P. 
Dessoulavy,  Bacchylide  et  la  3^  ode  {MasquerayJ.  Les  problèmes  que  soulève 
cette  ode  ne  sont  pas  tous  résolus  ;  en  métrique  les  systèmes  contraires  sont 
simplement  exposés;   c'est   la  partie  la  meilleure  %  Aristophane,   la   Paix,  50 
par  Paul  Mazon  [O.  NavarreJ.  Excellente  édition.  Analyse  détaillée.  Le  rp. 
n'accepte   pas  la  reconstitution  de  la   mise  en  scène    proposée    par    M. 
^  Oddone  Ravenna,   Dé  Moschione  e  di  Teodette  poeti  iragici  [MasquerayJ. 


218  1905.    —   FRANGE. 

Dissertation  bien  faite  sur  deux  tragiques  grecs  peu  connus  Moschion  et 
Théodecte  de  Phiasélis.  f  J.  VendryÈS,  Traité  d'accentuation  grecque 
[Masqueray].  Mérite  toutes  félicitalions.  ^  J.  Capart,  Fr.  Cumont,  J.  db 
Mot,  Collection  Raoul  Warocqué,  Antiquités  égyptiennes  grecques  et  romaines 
5  [l'erdrizel].  Description  de  quelques  n^s  de  celte  remarquable  collection 
privée,  f  Max  Colliguon  et  L.  Couve,  Catalogue  des  vases  peints 
du  Musée  national  d'Athènes.  Album  [P.  Paris].  Grande  utilité  scienti- 
fique. Le  rp.  regrette  qu'il  n'y  ait  pas  un  plus  grand  nombre  de 
dessins  au    trait    à    côté    des    gravures    actuelles.    Tf    A.    de    Ridder, 

10  Catalogue  des  vases  peints  de  la  bibliothèque  nationale.  3'^  et  4»  part. 
(P.  Paris]  <Gf.  R.  d.  R.  XXVIII,  171,  15  >.  A  louer  sans  réserves. 
%  G.  Cousin,  Kyros  le  jeune  en  Asie  Mineure  [G.  Radetj.  Cet  ouvrage  est 
d'un  explorateur,  il  contient  beaucoup  d'excellentes  remarques,  f  Ramsay. 
Pisidia   and   the  Lycaonian   Froniier  [G.   Radet].   R.  procède  à  un  nouveau 

15  classement  des  villes  et  évêchés  de  la  Pisidie.  ^  V.  Chapot,  Les  destinées 
de  l'hellénisme  au-delà  de  VEuphrate  [G.  Radet].  G.  conclut  à  une  faillite  de 
l'hellénisme.  %  Bruno  Schulz  u.  Josef  Strzygowsky,  Mschatia.  Bericht 
ûber  die  Aufnahme  der  Ruine,  und  Kunstwissenschaftliche  Untersuchung  [V. 
Chapot].  «  Cette  publication  fait  voir  dans  les  débris  de  Mschaita  des  docu- 

20  ments  artistiques  dont  l'importance  n'avait  pas  encore  apparu.  >.  ^  P.  Gui- 
BAUD,  Études  économiques  sur  l'antiquité  [G.  J.].  Eloges.  ^  A.  MÛLLER,  Die 
Parasiti  Apollinis  [0.  Navarre].  Il  s'agit  d'une  société  d'affranchis,  au  ii«  s. 
de  notre  ère,  comprenant  des  acteurs  de  tout  ordre  ;  ils  formaient  un  col- 
lège. M.  apporte  des  hypothèses  neuves  et  séduisantes.  Ce  collège  remon- 

25  terait  à  168  av.  J.  C,  il  serait  l'œuvre  d'histrions  subalternes  et  tirerait 
son  nom  des  rôles  remplis  par  eux.  ^  C  Bayet,  Précis  de  l'histoire  de  l'art. 
Eloges.  If  Tacite,  Annales,  trad.  par  L.  Loiseau  [G.  Radet].  Eloges.  ^fN°  2. 
Hypothèse  sur  la  l'c  partie  du  Dionysalexandros  de  Cratinos  [Perdrizet]. 
P.  rappelle  l'hypothèse  de  M.  Croiset  <R.  d.  R.  XXIX,  186, 19>  et  en  propose 

30  une  autre  qui  lui  est  suggérée  par  les  monuments  figurés.  Dans  la  i^^  partie, 
Cratinos  aurait  représenté  la  fuite  de  Paris  à  l'approche  des  déesses.  \ 
Etudes  sur  les  particules  grecques,  essai  de  sémantique  [0.  Navarre]  (suite). 
<cf.  R.  d.  R.  XXIX,  179,2;  181,10  >.  III.  1°  La  particule  vûv  ;  deux  séries 
d'emplois.  La  locution  vjv  Sy)  ne  sert  que  pour  exprimer  un  passé  récent. 

35  Emploi  de  vùv  U  avec  un  irrealis.  2»  La  particule  vuv.  3»  Tocvuv  :  divers 
emplois.  ^  Les  «  Puniques  »  et  la  «  Thébaïde  »  [L.  Legras].  Les  Puniques 
ont  paru  avant  la  mort  de  Domitien;  les  cinq  derniers  chants  sont  postérieurs 
à  la  publication  de  la  Thébaïde  ;  mais  les  Silves  de  Stace  et  le  fragment 
de   l'Achilléide   ont  été  composés  après  les  douze   premiers  chants  des 

40  Puniques.  ^  Notes  Gallo-romaines  [JuUian].  XXVI.  L'origine  de  Bayonne 
(plan).  J.  fait  remonter  la  construction  de  l'enceinte  aux  environs  de  300. 
^  Apollon  et  Marsyas  [C.  J.].  Le  fragment  de  sculpture  dont  il  est  question 
plus  haut,  ne  représenterait  pas  Vulcain  et  Apollon,  mais,  selon  Héron  de 
Villefosse,  Apollon  et  Marsyas.  ^   Un  nouveau  Jupiter  gaulois  [Cam.  de 

*5  Mensignac].  Description  d'une  statuette  trouvée  à  Bordeaux.  ^  Antéflxes 
gauloises  [G.  Gassier].  Facsim.  d'une  antéflxe  qui  porte  le  nom  de  Veriano 
en  majuscules.  ^  Chronique  gallo-romaine  [C  Jullian].  *^  Chronique  des 
papyrus  [Jouguet].  Fouilles  de  1902  à  1904.  Recueils.  Papyrus  littéraires: 
1'  Homère  et   scholiastes  d'Homère.  2°  Hésiode.  3»  Lyrique,  -i»  Tragédie. 

60  5°  Comédie.  6o  Lyrique  du  iv«  s.  Timothée.  7»  Poésie  alexandrine.  8»  Poésie 
post-alexandrine.  9"  Historiens.  10»  Orateurs,  il»  Philosophes.  12»  Romans. 
13»  Grammairiens.  14°  Littérature  chrétienne.  A.  Ancien  Testament.  B. 
Nouveau  Testament.  C.  Apocalypse  de  Baruch.  D.  Le  pasteur  d'Hermias. 


lîEVUE   DES   ÉTUDES  ANCIENNES.  219; 

E.  Nouvelles  sentences  de  Jésus.  F.  Sentences.  G.  Irénée  Contra  hœreses 
3,9.  H,  I.  J.  Fragments  de  prières.  15°  Littérature  médicale.  IG»  Astrologie 
et  Magie.  17°  Textes  juridiques.  18o  Papyrus  latins,  Epitome  de  Tite-Live. 
^  Chronique  [G.  Radet].  L'Arlémis  de  Sardes  et  les  Etrusques  <  R.  d.  R. 
XXIX  180,b0>.  Lettre  de  Georg  Karo  :  les  résultats  obtenus  offrent  un  5 
nouvel  indice  à  l'appui  de  la  tradition  d'Hérodote  sur  l'origine  des 
Etrusques.  ^  Caroline  L.  Ransom,  Sludies  in  ancient  Famiture.  ^  Pottier, 
Douris  cl  les  peintres  de  vases  grecs.  G.  Perrot,  Praxitèle.  Max  CollignON, 
Lijsippe.  %  Le  Congrès  Archéologique  d'Athènes.  Compte  rendu  fG.  Radet].  ^ 
Bibliographie.  Gerhard  Taaks,  AUtestamentliche  Chronologie  [X.  K.].  L'auteur  «0 
montre,  ce  que  l'on  savait  déjà,  que  la  chronologie  de  l'Ancien  Testament 
manque  de  base  scientifique.  %  Gerhard  Taaks,  Zivei  Enldeckungen  in  der 
Bibel  [X.  K.J.  Cette  brochure  s'attaque  au  DeuLéronome  et  à  l'Evangile.  ^ 
X.  A.  SiDERiDES,  Aio-jo-ffa,  Aa/.i'S'.l^a,  FxÉYTtoyo-a  [G.  Radet].  Libussa,  OÙ 
mourut  Hannibal,  et  Dacibiza,  ne  seraient  qu'une  seule  ville,  aujour-  16 
d'hui  Gegbuzé.  Le  nom  de  Dacibiza  lui  aurait  été  donné  sous  les  empereurs 
byzantins.  R.  fait  remarquer  que  Liburra  est  encore  nommée  sous  Julien, 
en  362,  et  qu'il  y  a  lieu  de  s'en  tenir  à  l'opinion  de  Ramsay  et  de  Kiepert 
qui  distinguent  les  deux  villes.  ^^  No  3.  Ruines  de  la  plaine  du  Caystre 
(planche)  [E.  Jordanidès].  I.  L'aqueduc  d'Éphèse.  Tout  fait  penser  qu'il  date  20 
du  début  de  l'ère  chrétienne.  IL  Dioshiéron,  Pyrgion,  Digdé.  J.  combat 
l'opinion  de  Cuinont.  Didshiéron  prit  le  nom  de  Pyrgion  à  l'époque  byzantine. 
Le  nom  de  Ligda  donné  au  village  d'Adiguidé  par  les  orthodoxes  est  la  dé- 
formation du  nom  byzantin  Atyôï);  ih  çpojpiov.  f  Le  mariage  de  Séncque  [R. 
WaltzJ.  W.  combat  quatre  hypothèses  de  Juste  Lipse,  à  savoir  que  Sénèque  25 
se  maria  une  Ue  fois  avant  41,  qu'il  eut  des  enfants  de  cette  première 
femme,  que  c'est  d'elle  qu'il  s'agit  "  de  ira  ''  111  36,  3  et  Lettres  à  Lucilius 
50,  2,  qu'il  épousa  Pauline  après  son  retour  d'exil.  Examen  du  texte  de  Dion 
Cassius  (6\,  10)  et  du  début  de  la  lettre  à  Lucilius  104,  d'où,  on  ne  peut  rien 
tirer  au  sujet  de  la  date  du  mariage  avec  Pauline.  Les  passages  où  il  est  30 
question  des  enfants  de  Sénèque  ne  prouvent  nullement  qu'ils  n'étaient  pas 
de  Pauline.  Discussion  du  sens  des  termes  "  hereditorium  onus  ''  (ad 
Lucil.  50).  En  somme,  rien  ne  prouve  que  Sénèque  ait  été  marié  deux  fois. 
%  Notes  Gallo-romaines  (suite)  [JuUian].  XXIX.  Théopompe  et  la  Gaule. 
Comparaison  d'un  texte  extrait  d'Etienne  de  Byzance,  où  il  est  question  38 
d'une  région  déserte  jadis  occupée  par  des  peuples  de  race  ligure,  avec  un 
passage  d'Avienus,  d'où  il  résulte  que  tous  deux  ont  puisé  au  même  périple. 
Les  Ipsicores,  les  Arbaxanes  et  les  Eubiens  doivent  être  placés  en  Nor- 
mandie, en  Picardie  ou  en  Flandre.  ^  Une  nouvelle  Epona  [C.  Dangibeaud]. 
Description  d'une  statuette  en  bois  de  chêne  du  musée  de  Saintes  (planche)  40 
et  d'une  autre  du  musée  d'Albi.  t  Chronique  Gallo-romaine  [C.  J.].^  Chro- 
nique des  papyrus  [Jouquet]  (suite).  B.  Documents.  IV.  Histoire  :  1°  Époque 
ptolémaïque.  2°  Époque  impériale.  3»  Egypte  chrétienne.  4°  Barbares.  V.  Géo- 
graphie et  topographie.  VI.  Institutions  :  1*  Généralités.  2°  Religion.  3»  Cités 
et  Municipes.  4»  Armée.  5»  Finances.  6°  Justice,  l»  Droit.  ^  Bibliographie.  45 
V.  ScHEiL,  La  loi  de  Hammowabi  [G.  Richard].  Ce  texte  nous  montre  le  droit 
et  la  discipline  sociale  au  moment  où  la  loi  commence  à  se  distinguer  de 
la  règle  religieuse.  Étude.  If  A.  Hauvette,  Un  poète  ionien  du  F//e  siècle  : 
Archiloqae,  sa  vie  et  ses  poésies  [G.  Radet].  Contribution  élégante  à  l'histoire 
de  la  Grèce  asiatique.  ^  V.  Bouzerkoul,  Uvedenie  visloriou  Grelsii  (Introduc-  go 
tion  à  Phistoire  grecque)  [L.  Fretin],  Analyse  d'une  partie  de  l'ouvrage  pour 
faire  voir  le  mouvement  archéologique  et  historique  russe  auxix*  siècle.  \ 
Çicéron,  de  Oralore  par  E.  CouRBBAU  [H.  de  la  Ville  de  Mirmontj.  Compte- 


no  \Wo.    —   FRANCE. 

rendu  élogieux.  ^  P.  Guiraud  et  LagOUK-Gayet,  Histoire  ancienne  et  histoire 
du  moyen  âge.  ^  R.  P.  DOM  II.  Leclercq,  Les  Martyrs,  recueil  de  pièces 
authentiques  svr  les  martyri-.  depuis  les  origines  du  chrislianisme  jusqu'au 
XX''  siècle  [V.  Chapot].  L'auteur  a  obéi  à  une  pensée  d'édification.  Analyse. 

5  Contribution  à  l'hagiographie  d'une  grande  rigueur  scienliflque  et  d'une 
belle  sincérité.  ^  André  Michel,  Histoire  de  l'art  depuis  les  premiers  temps 
chrétiens  jusqu'à  nos  jours  (ouvrage  publié  sous  la  direction  de)  [G.  Radet]. 
Le  1"'  volume  est  consacré  à  l'art  pré-roman.  Le  l"'  chap.,  dû  à  A.  Pératé, 
dépeint  les  commencements  de  l'art  chrétien  en  Occident.   Un  autre,  par 

10  G.  Millet,  est  relatif  à  l'art  byzantin.  ^  X.  A.  Sidéridès,  'ETravdpôwdi; 
àçiQyriaewv  Yeyovotwv  Ttvwv  ml  aytoxpaTopoç  'IIpay.),£[ou  toC  a'.  [G.  Radet]. 
S.  s'est  attaché  à  rectifier  les  erreurs  de  ses  devanciers.  %  G.  Millet, 
J.  Pargoire  et  L.  Petit,  Recueil  des  inscriptions  chrétiennes  du  Mont  Alhos 
[Perdrizet].    Le  rp.   propose  une  explication  de   l'inscripc.  no  423,  qui  est 

15  du  turc  écrit  en  caractères  grecs.  ^  H.  D'Arbois  de  Jubainville,  La 
famille  celtique,  étude  de  droit  comparé  [G.  Richard],  Analyse.  \  Chronique. 
Le  projet  d'un  "  corpus  inscriptionum  graecarum  "  en  minuscules  [G. 
Radet].  Reproduction  d'une  communication  de  Hiller  von  Gaertringen  au 
congrès  archéologique  d'Athènes.  W  N"  4.  Portefaix  sur  un  vase  de  l'époque 

20  hellénistique  (planche)  (P.  Graindor].  Description  du  vase  qui  offre  une 
scène  de  la  vie  des  gens  du  peuple.  ^  Les  premières  explorations  pho- 
céennes dans  la  Méditerranée  occidentale  [M.  Clerc].  Examen  des  dires 
d'Hérodote  et  de  Justin.  C.  pense  que  les  Phocéens  entrèrent  en  relation 
avec  les  Étrusques.  La  fondation  de  Marseille  n'est  pas  le  début  des  explo- 

26  rations  phocéennes,  mais  l'aboutissant  de  tentatives  commencées  en  Es- 
pagne. Recherches  de  ce  qu'étaient  les  Tartéssiens  avant  le  v^  s.  Le  per- 
sonnage d'Arganthonios.  Essai  d'une  chronologie  des  rapports  de  Phocée 
avec  Tartessos.  Arganthonios  aurait  voulu  fonder  dans  son  royaume  une 
forte  colonie  grecque  pour  résister  aux  Phéniciens,  mais  les  Phocéens,  trou- 

30  vaut  ceux-ci  trop  fortement  installés  sur  la  côte  occidentale  de  l'Espagne, 
cherchèrent  des  points  de  pénétration  sur  la  côte  orientale;  c'est  alors  que 
se  fondèrent  un  certain  nombre  de  colonies  grecques  d'Espagne.  %  Les  «  Pu- 
niques »  et  la  «  Thébaïde  »  [Legras]  (suite).  L.  recherche  :  1*  les  imitations 
de    Silius  dans  les  cinq  derniers  chants  des   Puniques;  elles  sont   peu 

36  nombreuses;  2»  les  imitations  de  Slace  dans  les  ouvrages  postérieurs  à  92, 
elles  sont  plus  considérables;  3°  les  ressemblances  entre  la  Thébaïde  et 
les  XII  premiers  chants  des  Puniques.  ^  Le  dieu  gaulois  au  sac  [G.  Gassies]. 
Description  et  reproduction  d'un  monument  trouvé  à  Meaux.  Cette  divinité 
paraît  plutôt  se  rapprocher  du  Dispater  Gaulois.  \  Notes  gallo-romaines 

40  [Jullian]  XXVIII.  Les  Celtes  chez  Hérodote.  Il  ressort  des  textes  rapprochés 
par  J.  qu'il  s'agit  des  riverains  de  l'Elbe  et  de  la  mer  du  Nord.  \  Chronique 
gallo-romaine  [C.  J].  *i  Le  passage  de  la  Vienne  et  l'origine  de  Limoges  [A. 
Leroux].  \  Bibliographie.  Ch.  Fossey,  Manuel  d'Assyriologie  [G.  Radet].  Ana- 
lyse. \  P.  Degharme,  La  critique  des   traditions   religieuses   chez  les  Grecs,  des 

46  origines  au  temps  de  Plutarque  [E.  Pottier].  Il  s'agit  de  la  critique  faite  par 
les  Grecs  eux-mêmes  de  leurs  traditions  religieuses.  Analyse  détaillée; 
quelques  desiderata.  ^  E.  Pottier,  Douris  ci  les  peintres  de  vases  grecs  [G. 
Radet].  FJoges.  ^  Max  Collignon,  Lysippe  [G.  Radet].  Éloges.  ^  G.  Lafaye, 
Les  Métamorphoses  d'Ovide  et  leurs  modèles  grecs  [VollgialT].  Analyse  détaillée. 

^  Le  rp.  trouve  L.  un  peu  trop  absolu  ([uand  il  nie  qu'Ovide  ait  imité  Ni- 
candre.  î  E.  KokI^EMANN,  Kaiser  Hadrian  und  der  letzte  grosse  Historiker  vun 
Itom  [C.  J.].  Ce  travail  concerne  surtout  Lollius  Urbicus.  \  Adolf  Deiss- 
MANN,  Verôffenllichungen  aus  der  Ileidelberg.  Papyrus-SamnUung,  I  :  Die  Sep- 


I^EVUE    DES   ÉTUDES   GRECQUES.  221 

tuaginla  Papyri  und  andcrc  allchrislliche  Texte  [Jouguet].  Ce  vol.  donne  les 
originaux  reproduits  in-extenso  en  pholotypie.  Il  contient  six  documents; 
1»  un  fragm.  des  Septante;  2»  un  fragm.  de  l'Exode  et  de  Samuel  ;  3°  un 
fragm.  de  l'évangile  de  S.  Marc  (sur  parchemin)  ;  4»  un  fragm.  de  parche- 
min ofl'rant  la  fin  des  Actes  des  Apôtres  et  de  l'autre  côté  le  début  de  5 
l'Épitre  catholique  de  S.  Jacques;  5°  un  fragm.  d'«  onomasticon  sacrum  »; 
6o  une  lettre  de  Justin  à  Paphnuce.  ^  Variétés.  Une  nouvelle  KatoiUia  de  la 
vallée  du  Caystre  [JordanidésJ.  Reproduction  d'une  inscription  ouest  men- 
tionnée une  xaroixia  'AXa-.vsttwv.  %  Inscriptions  du  Mont  Athos  [A.  M.  Fon- 
trier].  Corrections  à  l'inscription  n»  423  du  recueil  de  G.  Millet,  Pargoire  et  lo 
Petit.  A.  J. 

Revue  des  études  grecques,  t.  XVIII,  nr.  79.  Ajax,  fils  de  Télamon. 
Ëtude  de  mythologie  héroïque  [P.  Girard].  \j  fig.  D'après  une  conjecture  de 
Wilamowitz,  Ajax,  fils  de  Télamon,  ne  serait  pas  de  Salamine  ;  c'était  un 
Thessalien.  Son  prétendu  père  n'aurait  jamais  existé.  TeXafiwvtoç,  transformé  15 
en  nom  propre,  viendrait  de  -ziIoliimv,  baudrier  du  bouclier  que  portait  le 
héros.  G.  Robert  a  repris  cette  conjecture,  en  insistant  sur  l'invention  tar- 
dive d'un  second  Ajax.  Les  deux  Ajax  de  l'Iliade  ne  seraient  qu'un  seul  et 
même  personnage.  L'Ajax  TsXajjiajvto;  serait  né  en  Locride.  Une  objection 
se  présente  :  ce  qui  fait  la  renommée  d'Ajax,  ce  n'est  pas  son  baudrier,  20 
mais  l'énorme  bouclier  qu'il  supporte.  Exemples  d'expressions  datant 
d'un  âge  oulérieur,  auxquelles  la  poésie  épique  a  prêté  un  sens  moderne. 
TiXap-aivioç  est  dans  ce  cas.  Il  a  dû  précéder  le  nom  propre  TeXafJMÔv.  C'est  un 
mot  importé  en  Grèce  parles  Éoliens  de  Lesbos.  Il  faut  le  rattacher  comme 
épithète  d'Ajax,  à  TeXafxwv  pris  dans  le  sens  de  pilier  ou  de  colonne,  vu  25 
l'assimilation  du  rôle  d'Ajax  à  celui  d'un  puissant  soutien.  Mais  l'auteur 
abandonne  cette  hypothèse  et  passe  à  la  signification  peut-être  religieuse 
de  TeXajAwvio;.  Rapports  entre  le  personnage  du  héros  et  le  culte  du  Pilier, 
révélé  dans  les  fouilles  du  Palais  de  Gnossos,  à  Phaestos,  dans  l'île  de  Milo, 
et  datant  des  temps  les  plus  reculés.  Le  pilier  a  dû  porter  le  nom  de  30 
TeXaiAwv.  Arguments  topographiques,  puis  mythologiques  à  l'appui  de  cette 
conjecture.  Dans  une  inscr.  d'IIalicarnasse  figure  un  Télamon,  fils  du  dieu 
de  la  mer.  TeXafiwv  a  été  le  plus  ancien  ou  l'un  des  plus  anciens  noms  grecs 
du  Pilier,  et  il  s'ensuit  que  Ata;  TeXafiwvtoî  n'a  pu  signifier  primitivement 
qu'une  chose  :  Ajax  du  Pilier;  l'esprit,  le  génie  du  Pilier.  Rapprochements  35 
à  faire.  Signification  symbolique  du  génie  du  Pilier  ;  ses  caractères  com- 
muns avec  les  attributions  d'Hermès.  L'IIermès-pilier  avait  son  culte 
répandu  dans  toute  la  Grèce.  Signification  du  mot  Al'as  Ge  dut  être  primi- 
tivement un  nom  commun.  Un  fleuve  d'Épire  était  l'Ata;,  nommé  "Ava; 
dans  Dion  Gassius,  synonyme  probable  d'ava|.  Ata|  TeXafAcivioç  serait  ainsi  40 
"  le  seigneur  du  Pilier"...  Quant  à  la  coexistence  de  deux  Ajax  dans 
l'Iliade,  l'un  fils  de  Télamon,  l'autre  fils  d'Oïleus,  qui  n'en  font  qu'un,  il 
faut,  pour  rétablir  ce  dernier  point,  retrouver  le  souvenir  du  Pilier  dans 
qqs-uns  des  faits  mythiques  qui  se  rapportent  au  second  Ajax.  Le  grand  et 
le  petit  Ajax  sont  donc  nés  des  mêmes  croyances  et  du  même  culte,  le  45 
culte  du  Pilier.  1[  A  pro  os  des  empreintes  murales  de  Gnossos  [Ad.  J.  Rei- 
nach].  Nombreux  signes.  On  distingue  parmi  ces  signes  1»  la  bipenne,  plus 
ou  moins  complète,  2»  le  trident  ou  bident,  3"  la  flèche,  simple  ou  pennée, 
4"  l'étoile  et  5°  la  croix.  Ges  signes  peuvent  avoir  été  des  symboles  reli- 
gieux ;  mais  tracés  sur  des  murailles,  ce  sont  peut-être  des  marques  de  50 
tâcherons  ;  discussion  de  l'opinion  d'Evans  en  faveur  de  la  première  hypo- 
thèse. Les  empreintes  murales  sont  des  signes  d'écriture  en  même  temps 
que  dans  d'autres  applications  ils  peuvent  être  des  symboles  religieux.  En 


222  1905.    —   FRANCE. 

tous  cas,  leur  interprétation  reste  à  déterminer.  •[  Torse  de  femme  drapée 
[Et.  Michon].  1  fig.  Marbre  acquis  en  1891  par  le  Musée  du  Louvre.  Type 
des  statues  archaïques  de  l'Acropole.  Description  détaillée  du  costume  de 
la  statuette.  Le  personnage  avance  la  jambe  droite  contrairement  au  fait 

5  généralement  observé  dans  la  statuaire  du  6*  s.  On  pourrait  y  voir  une 
œuvre  archaïsante,  mais  c'est  peu  probable.  1[  Bulletin  arcliéologique  [A. 
de  Riddcr].  21  flg.  Architecture.  L'arc  d'Auguste  à  Suse.  Le  De  architeclura 
de  Vitruve  placé  par  V.  Mortet  vers  le  règne  de  Titus.  —  Sculpture.  La 
symétrie  dans  l'art  mycénien.  Stèle  funéraire  p.  p.  Philios.  Bas-reliefs  de 

10  Thasos  rapportés  par  Miller  et  conservés  au  Louvre.  Bas-relief  retrouvé  à 
Rome.  Caryatide  de  Tralles.  Le  fronton  oriental  du  temple  de  Zeus  à  Olympie. 
Tète  de  Gorinthe.  Le  Zeus  de  Phidias.  Le  fronton  oriental  du  ParthéTion. 
Stèle  de  Candie,  transportée  au  musée  de  cette  ville  (chasseur  au  repos). 
Trois  stèles  funéraires  attiques.  Tète  d'IIygie,  reproduction  d'un  original 

15  de  Scopas  suivant  une  conjecture  de  Curtius.  Ménaie  -/'[Aatpoçdpo;.  Timo- 
theos,  auteur  présumé  des  modèles  du  fronton  du  temple  d'Épidaure.  Le 
Sarapis  de  Bryaxis.  Heures  et  Agraulides.  Reconstitution  du  groupe  par 
Hauser.  L'éphèbe  priant  de  Berlin.  Éphèbe  de  Tralles,  date  probable  :  le 
règne  de  Philippe.  Aphrodites  du  ¥  s.  L'Arlémis  d'Aniicyre.  Sarcophages 

20  de  Carthage,  découverts  par  le  R.  P.  Delaltre.  Bas-relief  de  Tralles.  Statue 
d'Auzio  ;  jeune  fille,  supposée  prêtresse  d'Apollon  de  Patara.  La  statue  de 
Démosthène  (complétée  par  deux  mains  qu'a  retrouvées  Hartwig).  Damo- 
phon,  opinions  diverses  sur  la  date  de  Damophon.  La  trouvaille  de  Cythère. 
Les  Gaulois  devant  Delphes.  —  Fresques.  Vases  peints.  Céramique  crétoise. 

25  Métopes  peintes  du  vieux  temple  en  bois  de  Thermon  (vers  550  av.  J.-C). 
Un  vase  de  Sotadès  à  Suse,  trouvé  par  de  Morgan.  La  Légende  dTo,  éclaircie 
par  la  figuration  d'une  œnochoé  acquise  par  le  musée  de  Boston.  Le  tatouage 
dans  l'antiquité.  Ilydrie  de  Lampsaqne,  figures  en  blanc  sur  fond  doré. 
Nécropoles  puniques  de  l'Algérie.  —  Bronzes.  Terres  cuites.  Hermès  arca- 

30  dien.  Bronze  de  Phocide  (Apollon).  Miroir  à  manche  du  musée  de  Chicago. 
Bronze  de  Coligny  (Ain),  statue  de  grandeur  naturelle,  acquise  par  le  musée 
de  Lyon.  Deux  bustes  funéraires  trouvés  à  Smyrne.  %  G.  W.  Baker,  De 
Comicis  graecis  UUerarum  judicibus  [L.  Bodin].  Inventaire  très  soigné  de 
fragments  comiques  relatifs  à  la  critique  littéraire,  mois  rien  que  cela. 

85  Ccnclusions  maigres  et  sèches.  Travail  utile,  maigre  les  défauts  de  la  mé- 
thode. ^  A.  Couat,  Les  pensées  de  Marc-Aurèle,  trad.  éditée  par  P.  Fournier 
[A.-J.  R.J.  Mise  au  point  de  la  traduction  et  du  commentaire  laissés  par 
Couat.  Comparée  à  la  traduction  récente  de  Michaut,  elle  ne  lui  semble 
pas  supérieure,  mais  toutes  deux  pensées  différemment,  elles  ont  toutes 

40  deux  leur  valeur.  \  G.  Glotz,  La  Solidarité  de  la  famille  dans  le  droit  criminel 
en  Grèce  [A.-J.  R.].  Ouvrage  essentiel  dont  la  méditation  s'impose  à  l'hellé- 
niste, au  juriste  et  à  tous  ceux  qui  s'intéressent  à  l'histoire  de  la  société 
humaine.  1[  E.  Prbuschen,  Zwei  gnoslische  Hymnen  ausgelegt  [A.  Puech], 
Analyse  de  cette  bonne  contribution  à  l'histoire  du  gnosticisme.  V  H.  Reich, 

45  Der  Kônig  mit  der  Dornenkrone  [T.  R.].  Des  réserves  <cf.  R.  d.  H.,  29,  74,  16>. 
^H  Nr.  80,  avril-juin.  La  prise  de  Phocée  parles  Perses  et  ses  conséquences 
[M.  ClercJ.  L'auteur  entreprend  d'établir  que,  contrairement  à  l'opinion  de 
la  plupart  des  érudits  modernes,  la  fondation  de  Massalia  ne  s'est  pas  faite 
en  deux  fois,  l'une  vers  UOO,  l'autre  en  540,  mais  que  cette  ville  ne  reçut 

bO  qu'un  seul  ban  de  colons,  à  la  première  date.  \  Villes  méconnues.  3,  Aranda 
[Th.  ReinachJ.  L'inscription  bilingue  de  Sivas,  p.  p.  Fr.  Cumont  (grecque- 
araméenne),  offre  encore  de  sérieuses  difflcultés  que  R.  lente  d'aplanir.  Fac- 
similé  et  texte  déchiffré  de  l'inscr.  1[  Théophane  de  Mitylène  [H.  delà  Ville 


REVUE  DES  ÉTUDES  GRECQUES.  223 

de  Mirmont].  Théophane,  d'après  Cicéron  (Pro  Archia)  et  Valère  Maxime, 
fut  honoré  du  titre  de  civis  romauus  par  Pompée,  dont  il  avait  raconté  les 
hauts  faits.  On  ne  peut  faire  que  des  conjectures  sur  la  vie  de  Théophane, 
antérieurement  au  jour  où  il  reçut  le  litre  de  citoyen  romain.  L'anthologie 
a  conservé  deux  de  ses  épigrammes.  Strabon  l'appréciait  comme  historien.  5 
Mentions  de  Théophane,  historien  et  géographe,  grammairien,  mytho- 
logue, orateur.  —  Théophane  à  Rome.  Conseils  par  lui  donnés  à  Pompée. 
Il  a  des  fonctions  confiées  aux  seuls  chevaliers.  Les  négociations  entre 
César  et  Pompée,  et  la  coalition  de  Pompée,  César  et  Crassus,  aboutirent, 
grâce  à  Théophane,  agent  de  Pompée,  et  à  Balbus,  agent  de  César.  Théo-  lo 
phane,  ami  d'Atticus,  est,  par  l'intermédiaire  de  celui-ci,  consulté  par 
Cicéron,  qui  plus  tard  devait  le  juger  sévèrement.  Rôle  de  Théophane  dans 
la  guerre  civile.  Il  est  toujours  un  des  conseillers  de  Pompée.  On  ne  sait 
plus  rien  sur  lui  après  la  mort  de  celui-ci.  Sa  postérité.  1[  Notes  sur  trois 
mss.  grecs  maihémati(iues  de  Turin  [P.  Tannery].  Description  des  mss.  C.  16 
III,  16  (Pasini  73);  C.  VI.  16  (Pas.  160);  C.  VI.  21  (Pas.  238).  Note  sur 
ràpcOfiodxov  de  Diophante.  Commentaire  sur  le  2"^  livre  de  l'Arithmétique  de 
Nicomaque.  Note  sur  les  7  xXijiaTa.  Fragments  grammaticaux.  Note  sur  la 
division  du  temps.  Ilorologion,  etc.  ^  Un  fragment  pseudoclémentin  [Adh. 
d'AlèsJ.  Un  texte  contenu  dans  le  ms.  1000,  supplément  grec  de  la  Bibl.  Nat.  20 
et  portant  le  litre  :  «  Vie  de  Clément  d'Alexandrie  »,  n'est  autre  chose  qu'un 
fragment  (§§  143-162)  du  2^  Epitomé  pseudoclémentin  De  gestis  Pétri,  fait 
constaté  déjà  par  II.  Omout  et  les  Bollandistes  en  1896.  Texte  avec  les 
variantes  des  mss.  et  de  l'édition  Dressel.  ^  Notes  et  observations  critiques 
sur  la  chronographie  de  Psellos  [Em.  Renauld].  Ce  texte,  publié  deux  fois  25 
par  Sathas,  peut  recevoir  encore  plusieurs  corrections.  R.  propose  tantôt  de 
garder  la  leçon  du  ms.,  tantôt  d'introduire  une  correction  autre  que  celle 
de  l'éditeur.  Chacune  de  ces  propositions,  qui  sont  au  nombre  de  65,  est 
accompagnée  d'une  explication  justificative  du  passage  examiné.  If  A  propos 
d'une  récente  supercherie  littéraire  [J.  Nicole].  11  s'agit  d'une  prétendue  30 
traduction  du  roman  d'Achille  Tatius,  Amours  de  Leucippe  et  de  Clitophon, 
par  Pierre  de  Querlon  et  Ch.  Verrier,  qui  ont  intercalé  des  morceaux  entiers 
de  leur  crû  dans  la  rédaction  du  romancier  grec.  Exemples.  ^  Apophoreton 
(ueberreicht  von  der  Graeca  Halensis  XLVII  Versammlung  deutscher  Phi- 
lologen  und  Schulmanner.)  [O.  Bloch].  Analyse  sommaire  <  Cf.  R.  d.  R.  35 
28,4,  48>.  ^  Bellos  (MufAÎo;),  'AXêavtxà  [0.  B.].  D'après  l'auteur,  l'alba- 
nais actuel  n'est  autre  que  l'ancien  éolien.  Rien  d'utile.  %  Em.  Bodrero,  Il 
pi'incipio  fondamentale  del  sistema  di  Empedode  [Ch.  Huit].  Hypothèses  ingé- 
nieuses et  originales  qui  ont  permis  à  B.  de  reconstruire,  sur  des  bases 
toutes  nouvelles,  le   système  d'E.,  qui  serait  d'une  cohésion  inattaquable.  40 

^%  Nr.  81  Juillet-oct.  Un  fragment  nouveau  d'Alcée  [Th.  Reinach].  Fac-similé 
et  transcription  de  la  copie  du  fragment  identifié  par  Windstedt,  auteur  de 
cette  copie.  Le  texte  est  accompagné  de  notes  marginales  où  l'on  distingue, 
altéré,  le  nom  du  tyran  Pitlacus.  Notes  de  critique  verbale  présentées  pour 
la  plupart  comme  des  conjectures.  ^  Bulletin  papyrologique.  [S.  de  RicciJ.  45 
3*  bulletin.  Examen  et  analyse  sommaire  de  tous  les  travaux  papyrologiques 
parus  depuis  la  publication  du  2«  bulletin  en  1902  <cf.  R.  d.  R.  27,  205,  43>. 
Art.  de  80  p.  ^  Aleiplironis  rheloris  Epislularum  libri  IV  éd.  M.  A.  Shapers  [H. 
G.].  Bonne  édition  critique.  Le  numérotage  des  lettres  a  été  remanié,  mais 
une  concordance  diminue  le  regret  du  Rp.  Index  très  complet.  *i  Paul  so 
M.vzoN,  Aristophane,  La  Paix;  texte  grec,  introd.,  notes  [T.  R.).  Éloges  avec 
qqs  critiques.  ^  L.  Barbagallo,  La  fine  délia  Grecia  antica  [A.  R.].  Analyse 
sommaire.  Tableau  trop  sombre  et  incomplet,  par  suite  injuste,  en  ce  qui 


224.  i90f).   —   FRANCE. 

concerne  l'époque  hellénistique.  ^  E-  Bourgubt,  1 .  L'Administration  finan- 
nancière  du  sanctuaire  pylhique  au  i''  s.  —  2.  De  rébus  delphicis  impevaloriae 
aetaiis  capitula  duo  [A.  J.  H.].  1)  Résultat  de  recherches  et  de  docutnents 
publiés  (lopuis  10  ans.  QCiivre  de  logi(iue  solide.  2)  Texte  et  cornin.  d'environ 
b  fJO  inscr-  inédites  de  répi)([iie  impériale.  If  G.  Busoi.t,  Gvicch.  Ge&chiciUe  bis 
zur  SchlaclU  von  Chaeroncia.  III,  2  :  Der  l'eloponnesische  Krieg  [T.  R.].  Somme 
énorme  de  travail,  d'information  utile,  d'érudition  minutieuse,  de  critique 
sagace.  t  Le  P.  Cyrille  ChaHON,  Les  Saintes  et  divines  liturgies  de  nos  SS.  l'P. 
Jean  Chrijsoslome,  Basile  le  Grand  et    Grégoire  le  Grand  en  usage  dans  l'Église 

10  grecque  catholique  orientale  [L.  Glugnet].  Traduction  française  beaucoup 
meilleure  que  ses  devancières,  et  plus  complète,  f  Max  Collignon,  Lysippe 
[T,  R.j'.  Grands  éloges.  ^  E.  de  Marghi,  L'Ontologia  e  la  phénoménal ogia  di 
Parmenide  Eleale  fC.  Huit].  Discussion  bien  informée  des  vues  divergentes 
des   principaux   historiens  de  la  philosophie  éléatique.  Réserves  sur  un 

15  remaniement  du  texte  de  Slobée  (I,  'i%i),  dont  l'auteur  annonce  plus  tard  la 
justilication.  ^  Sludiesin  honour  of  Basil  L.  Gildersleeve.  Recueil  de  ''i2  disser- 
tations réunies  à  l'occasion  du  70"  anniversaire  du  professeur  américain 
[A.  J.  Reinach].  21  se  rapportent  à  l'antiquité  grecque,  f  Ad.  (îhoss.  Die 
Ftichomyt/iie  in  der  griecli.  Tragôdie  und  Komodie  [T.  R.].  Gîlnvre  d'un  débu- 

20  tant  qui  témoigne  d'une  bonne  méthode,  t  P-  Guiraud,  Études  économiques 
sur  l'Antiquité  [T.  R.].  Réunions  d'articles  insérés  en  diverses  revues.  Fond 
solide,  critique  sagace:  qqs  critiques.  ^  Am.  IIauvettiî,  Un  poète  ionien  du 
7"  s.  Archiloque,  sa  vie  et  ses  poésies  [T.  R.J.  Critique  de  la  partie  chronolo- 
gique et  biographique,  jugée  moins  convaincante  que  les  autres  parties, 

26  Discussion  du  rp.  sur  la  signification  erronée  donnée  souvent  au  mot 
t'afioo;.  Tout  le  reste  mérite  les  plus  grands  éloges.  ^  JJerondae  Mimiambi. 
Quartum  éd.  0.  Crusius  [T.  R.J.  L'éditeur  a  profité  des  fragments  récem- 
ment déchilTrés,  et  réuni  tout  ce  que  l'on  possède  de  la  poésie  mimique,  y 
compris  l'ostracon   Reinach.  H   Jos.   IIorowitz,    Spwen    griech.    Mimen   im 

30  Orient.  L'auteur  a  cherché  des  traces  du  souvenir  laissé  par  le  mime  gréco- 
romain  dans  les  littératures  syriaque,  juive,  arabe.  Il  a  un  peu  étendu  le 
sens  du  mot.  If  W.  Judiîich,  Topographie  von  Athen  [T.  R.J.  Ce  nouv.  vol, 
du  Ildb.  d'Iwan  Miiller  comble  très  consciencieusement  une  lacune  dans  la 
littérature  archéologique.  ^  Justin,  Apologies  ;  texte  greCy  traduction,  etc.  [T. 

35  R.J.  Premier  vol.  d'une  collection  de  textes  et  documents  entreprise  par 
IlBMMKR  et  P.  Lejay.  Élogc ;  critiques  de  détail.  %  L.  Lafosgadb,  De  epis- 
tulis...  imperutorum  magistratuumque  romanorum  quas...  graece  scriptas  lapides 
papyrive  servaverunt  [IL  G.J.  Thèse  utile  et  consciencieuse  ;  mais  il  y  a  trop 
de  fautes  d'impression.  %  Henri  Lbghat,  La  sculpture  attique  avant  Phidias 

49  [T.  R.j.  Beau  livre.  Eloges.  If  R.  Meisthr,  Dorer  und  Achder  1  [T.  R.J.  D'après 
l'auteur,  le  véritable  dorieu  ne  se  parlait  que  là  où  l'on  constate  certaines 
particularités  qu'il  observe,  et  partout  ailleurs  nous  avons  affaire  au  dialecte 
achéen  plus  ou  moins  innucucô  par  le  dorien.  Ces  conclusions,  contraires 
au    témoignage  des    grammairiens,  seront  difllcilement   admises.  ^    Ed. 

45  Mbybr,  Aegyplische  Chronologie  [T,  R.J.  Analyse  du  système,  contesté  par 
Maspero.  Néanmoins  c'est  un  précieux  et  durable  instrument  de  travail, 
aussi  indispensable  aux  hellénisants  qu'aux  égyptisants.  ^  W.  Otto, 
Priester  und  Tnnpel  im  hellenislischcn  Aegyplen.  I  fA.  J.  ReinachJ.  Sera  d'une 
incontestable   utilité.  Dépouillement   complet   des   documents   de    toutes 

50  sortes  relatif*  au  sujet.  Qqs.  objections.  Grand  et  difllcile  travail,  f  P. 
Paris,  Essai  sur  t'art  et  l'industrie  de  l'Espagne  primitive  (T.  R.J.  Véritable 
inventaire  agréablement  présenté  et  richement  illustré.  Qqs  critiques.  % 
G.  PBRROT  et  Ch.  Cllli'IBZ,  Histoire  de  l'art  dans  l'antiquité.  T,  VIll    (T.  R.J, 


REVUE    DES    ÉTUDES   JUIVES,  225 

Vol.  consacré  à  la  Grèce  archaïque.  Eloges,  qqs  réserves  sur  l'espèce  d'isole- 
ment où  la  sculpture  grecque  est  condamnée  par  le  plan  adopté.  ^  Fr. 
PiGAVET,  Esquisse  d'une  histoire  générale  et  comparée  des  p/iilosophies  médiévales. 
L'auteur  fait  commencer  son  moyen  âge  philosophique  au  1"  siècle  de 
notre  ère  avec  Philon  d'Alexandrie,  et  le  ferme  au  l'/".  Chapitre  intéressant  5 
sur  l'aristotélisme  après  Arisiote  et  le  plolinisme  après  Plolin,  écrivain 
auquel  M.  P.  attribue  une  très  grande  part  dans  l'éducation  des  philosophes 
médiévaux.  Les  néo-pythagoriciens  et  les  néo-platoniciens  sont  brièvement, 
mais  nettement  caractérisés.  La  correction  typographique  du  grec  laisse  à 
désirer.  %  N.  G.  Politis,  napaSôast;  [T.  B.].  Deux  volumes  qui  ne  le  cèdent  to 
en  rien  à  la  section  des  IlapoifAtai.  On  attend  le  3''  et  dernier.  ^  Polybii  his- 
toriae.  Retractavit  Th.  Butïner-Wobst  [T.  R.].  Principales  différences  entre 
cette  «  relractatio  »  nouvelle  et  les  éditions  précédentes.  Collations  nou- 
velles ou  renouvelées,  etc.  Véritable  édition  critique.  Résumé  chronolo- 
giques ;  index  abondant.  %  Procopii  Caesariensis  opéra  omnia.  Recogn.  J.  I5 
IIaury  [H.  G.].  Mention  des  mss.  consultés  ou  décrits.  Cette  édition  rem- 
placera les  précédentes.  L'éditeur  promet  celles  du  De  aedificiis  et  de  VHis- 
toire  secrète.  ^  S.  Reinach,  Apollo  ;  histoire  générale  des  arts  plastiques  [A.  L.]. 
Grands  éloges.  Qqs  réserves.  %  N.  K.  Skovgaard,  Apollon-Gaulgrappen  fra 
Zeustempel  0  Olympia.  Arrangement  en  partie  nouveau  du  fronton  occidental  20 
du  temple  d'Olympie  (centauromachie).  Brève  discussion  des  arguments  de 
l'auteur.  ^  F.  Steehlin,  1)  Der  Eintritl  der  Germanen  in  die  Geschichte.  2) 
Der  A7ilisemitismus  des  Alterlums  in  seiner  t'ntstehung  und  Entwicklung  fT.  R.]. 
L'auteur  croit,  que  les  Galates  du  décret  de  Protogène  (184  av.  J.-C.)  sont 
des  Bastarnes  et  introduit  cette  opinion  nouvelle  que  les  Baslarnes  étaient  as 
des  Germains.  L'auteur  a  groupé,  en  les  discutant,  tous  les  témoignagnes 
anciens  relatifs  aux  Bastarnes.  —  2)  Revue  des  textes  concernant  la  ques- 
tion, classés  chronologiquement;  analyses  et  appréciations  peu  originales, 
mais  généralement  exactes.  Qqs.  critiques.  ^  Ilans  Vollmer,  Jésus  und  das 
Sacaeenopfer  [T.  R.].  Identifle  la  royauté  dérisoire  de  Jésus  condamné  à  30 
mort,  et  la  scène  où  dans  la  fête  des  Sakaia,  décrite  par  Jean  Chrysostome, 
le  condamné  à  cette  peine  jouissait  de  cette  royauté.  Cette  identification 
ni  très  neuve,  ni  bien  solide  est  présentée  avec  une  assurance  exagérée. 
Qqs  erreurs  de  détail.  ^  E.  Gohl,  Szarmata  évmek  a  Rômai  csassarsâg 
Korâbôl  (Extr.  du  t.  III  de  la  Rev.  numismatique  hongroise)  [T.  R.].  Analyse.  35 
%^  Nr.  82,  Nov.-déc.  Notes  sur  l'Agamemnon  d'Eschyle  [W.  R.  Paton].  Exa- 
men des  vers  1617-1624,  assignés  à  Egisthe  dans  le  ms.  L'auteur,  avec 
Blomfleld,  les  attribue  à  Ciytemestre  (vers  1241,  ôeniiov  6a  xal,  à  corriger  en 
SeajAtov  ô'aaat.) — Vers  1168-71.  Au  vers  1171  6ep[A(5v'juç  à  corriger  en  8'  ai[idirvoyç, 
respirant  le  sang.  ^  Note  supplémentaire  sur  le  papyrus  d'Alcée  f  Th.  Rei-  40 
nach].  Fac-similé.  Transcription.  Notes  critiques.  ^  Damon  a-t-il  été  ostra- 
cisé?  [J.  Carcopino].  L'ostracisme  de  Damon  le  philosophe  musicien,  maître 
et  ami  de  Périclès,  n'est  que  la  légende  d'une  faction,  le  parti  aristocratique. 
t  Bibliographie  annuelle  des  études  grecques  [C.  E.  Ruelle).  Années  1902- 
1903-1904.  C.  E.  Ruelle.       46 

Revue  des  études  Juives  1905.  N°  99.  Le  Prosélytisme  Juif  [I.  Levi]. 
Observations  suggérées  à  l'auteur  par  l'examen  des  textes  talmudiques 
pouvant  élucider  cette  question  aux  environs  de  l'ère  chrétienne.  1.  Les 
prosélytes  craignant  le  ciel.  Témoignages  des  auteurs  latins.  î  Philon  dans 
l'ancienne  littérature  Judéo-Arabe  [S.  Posnanzki].  Montre  que  des  auteurs  50 
juifs  vivant  en  Orient  au  ix«  et  x*  s.  ont  connu  et  utilisé  les  écrits  de  Ph. 
dans  une  Irad.  orientale,  soit  dans  leur  forme  primitive,  soit  dans  des 
extraits  et  des  remaniements.  Z. 

R,  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  4905.  XXX.  —  15 


226  1905.    —    FRANCE. 

Revue  épigraphique.  Septembre  1904  à  mars  1905.  —  %  Bpitaphe  chré- 
tienne de  Gonstanlia,  à  Suzette.  %  A  Narboane  stèle  grossièri  à  L'icius 
Mirmius  Lepidus.  Épitaphe  de  Felicula  (?)  1[  A  Lyon,  quatre  épitaphes  chré- 
tiennes dont  deux  versifiées.  ^  l^emarques  épigraphiques  [H.  de  ViUefosse]. 
5  Grâce  à  l'ouvrage  de  Déchelette  sur  la  céramique  de  la  Gaule,  il  est  facile 
d'étudier  les  méiaillons  à  reliefs  qu'on  appliquait  sur  des  vases  ovoïdes  et 
de  comparer  entre  eux  les  fragments  encore  indéterminés.  Les  sujets  sont 
presque  toujours  identiques;  un  homme  et  une  femme  couchés  sur  un  lit; 
légendes  en  rapport  avec  le  sujet.  —  Nouvelle  remarque  à  propos  de  la  Go!- 

10  lection  Ghaumartin  à  Ste-Colombe  lès  Vienne.  ^  Dieux  de  la  Gaule  cel- 
tique (suite)  [AUmer].  %  Musée  d'Arles,  fragment  de  droite  d'une  table  de 
marbre.  Gorrectio:i  proposée  à  la  restitution  du  texte  manquant,  donnée 
par  le  Corpus.  D'après  une  conjecture  de  Mowat  le  personnage  que  men- 
tionne l'inscription  ne  serait  autre  que  Aulus  Annius  Gamars;  originaire 

16  d'Arles,  et  grand  propriétaire  il  aurait  peut-être  donné  son  nom  à  la  Ga- 
margue,  Gamartiacum  «  le  domaine  de  Gamars  ».  H  Épitaphes  découvertes 
à  Entrains.  ^  Remarques  épigraphiques  [de  ViUefosse].  Malgré  les  affirma- 
tions contraires,  le  Puy  est  d'origine  chrétienne  et  non  d'origine  plus 
antique.  Tous  les  fragments  romains  trouvés  dans  cette  ville  avaient  été 

20  encastrés  dans  les  murs  de  la  cathédrale  et  du  baptistère  Sl-Jean.  —  Une 
inscr.  découverte  à  Daïr-el-Gamar  près  Beyrouth  rappelle  l'affaire  des  na- 
viculaires  d'Arles  ;  importante  pour  l'histoire  de  l'annone,  et  aussi  pour 
l'histoire  d'Arles.  —  Un  passage  de  l'allocution  d'Hadrien  aux  troupes 
d'Afrique  :  Gongiar[i]um    accipite   viatorium  ïn    Gommagenorum  campos 

8B  Allete[os]  était  mal  interprété  jusqu'ici  ;  un  certain  nombre  de  fragments 
de  ce  discours  ayant  été  retrouvés  à  Lambése  par  Montagnon,  prouvent 
que  les  soldats  en  question  sont  des  Pannoniens,  et  non  des  Gommagé- 
utens.  \  Huit  médaillons  en  terre  cuite  ornés  de  sujets  avec  épigraphes 
[Mowat].  Trouvés  à  Orange  et  acquis  en  1879  par  Rollia  et  Feuardent.  Eipli- 

30  cation  des  légendes.  La  technique  propre  à  la  céramique  est  souvent  cause 
de  déformations  des  lettres  des  inscriptions  sur  poteries.  Les  décors  de  la 
céramique  rhodanienne  rattachent  etroitejient  les  ateliers  d'Orange,  de 
Vienne  et  de  Lyon  respectivement  aux  édifices  spectaculaires  de  ces  cités. 

Gh.  B. 

35  Revue  historique.  30*  année  1905.  Janv.  et  fév.  Publications  relatives  à 
l'histoire  romaine  en  Allemagne  et  en  Autriche  (1896-1902)  [W.  Liebenam]. 
4*  art.  Un  <  Gf.  R.  d.  R.  29,  190,  19  >  Tableau  complet  de  l'érudition  dans 
ces  deux  pays.  Histoire  religieuse.  Littérature.  Histoire  de  l'art.  ^  H.  Dbl- 
BRÛGK,  Geschichte  der  Kriegskunst  im  Rahmen  der  polilischen  GeschichU.  1.  Das 

40  Altertum  [Lécrivain].  Singulièrement  intéressant  ;  trop  souvent  sytématique, 
audacieux  à  l'excès,  il  abondj  en  idées  nouvelles,  originales,  dont  il  faudra 
désormais  tenir  compte.  H  A.  Goi.lignon,  Pétrone  en  France.  Très  charmant 
et  très  érudit  chap.  d'histoire  littéraire.  ^\  Mars-avril.  Publications  rela- 
tives à  l'Empire  Byzantin  [L.  Brehier].  1,  Ouvrages  d'ensemble;  2,  Histoire 

45  de  l'Empire;  3,  des  Institutions  ;  4,  de  l'Eglise  ;  5,  des  Provinces;  6,  de  la  ci- 
vilisation; 7,  Rapports  avec  l'extérieur.  G.  r.  de  28  p.  donné  sous  une  forme 
systématique,  qui  permet  de  juger  des  résultats  acquis  et  du  terrain  qui 
reste  encore  à  explorer.  %  Gust.  Glotz,  De  la  solidarité  de  la  famille  dans  le 
droit  criminel  en  Grèce  [G.  Bloch].  L'étude  entreprise  par  (t.  exigeait  pour 

60  être  embrassée  dans  son  ensemble  une  variété  de  connaissances  et  d'apti- 
tudes qu'il  n'est  pas  ordinaire  de  trouver  réunies,  et  que  G.  possède  toutes 
à  un  degré  ôminent.  Il  ne  s'est  montré  inférieur  à  aucune  des  parties  de  sa 
tâche.  S  V.  BOURZBSKOUL,  Inlrod.  à  l'histoire  de  la  Grèce  (en  russe^.  Appréc. 


REVUE   NUMISMATIQUE.  227 

favorable,  qqs  réserves.  \^   Juil.-août,  Aug.  Audollent,  Carthage  i-omaine 
(146  av.  J.  C.-698  ap.  J.  C.)  [G.  Desdevises  du  Dezert].  Grands  éloges  de  ce 
travail  gigantesque  qui  ne  contient  pas  un  détail   inutile,  pas  une  seule 
digression,  où  tout  appartient  au  sujet,  tend  à  le  faire  connaître  et  com- 
prendre, î  B.  Wolff-BeGKH,  Kaiser  Titus  in  der  jûdische  Krieg  [Lécrivainj.    5 
Etrange.  ^^  Sept-oct.  G.  Oberziner,  Origine  délia  Plèbe  Romana  [Lécrivain]. 
C'est  un  des  points  les  plus  obscurs  de  l'histoire  primitive  de  Rome.  O.  a 
eu  le  mérite   de   réunir,   d'interpréter   avec  perspicacité  les  documents 
archéologiques,  et  de  relier  d'une  manière  précise  la  préhistoire  à  l'histoire, 
^  E.  P.  Garofalo,  Studi  Sforici  \G.  Bloch].  Sur  les  huit  dissertations  réunies  10 
dans  cette  brochure  de  115  p.,  cinq  se  rapportent  aux  provinces  occidentales 
de  l'Empire  ;  deux  concernent  l'Espagne,  une  (Studi  suU'  Itinerarium  Auto- 
nini)  l'Europe  orientale  et  l'Asie.  Analyse  de  chacune  d'entre  elles.  Appréc. 
favorable.  *i  André  Michel,  Histoire  de  l'art  depuis  les  premiers  temps  chrétiens 
jusqu'à  nos  jours  :  1,  Des  débuis  de  Vart   chrétien  à  la  fin  de  la  période  romane  15 
1,  [Hourticq].  Belle  entreprise,  mais  ardue  :  éloges.  ^1[  No v  -Dec.  Lettres  de 
Th.  Reinach  et  de  L.  Havet  rappelant  que  le  mot  «  religion  >>  ne  vient  pas 
comme  l'a  écrit  R.  Reuss  (Rev.  hist.  1889,  p.  105)  du  latin  «  religare  »  mais 
d'un  verbe  *religere,  dont  l'existence  est  confirmée  par  l'adj.  «  religens  » 
d'origine  participiale,  que  contient  un  vieux  fragment  poétique  relevé  par  20 
Nigidius  Figulus  (Gell.  4,  9)  et  qui  signifie  attentif,  scrupuleux,  Religio 
signifie  donc,  attention,  scrupule.  ^  L.  Pautigny,  Justin,  Apologies.  Texte 
grec,  trad.  franc,  introd.  et  index.  Premier  vol.  des  Textes  et  documents  pour 
l'élude  historique  du  christianisme,  éd.  par  Hemmbr  etLEJAï".  Éloges,  qqs  ré- 
serves sur  la  traduction.   %   G.  Holzhby,  Die  Thekla-Akten.  Ihre  Verbreitung  25 
und  Beurtheilung  in  der  Kirche  [A.  L.].  Beaucoup  d'érudition;  attirera  l'atten- 
tion des  historiens  des  origines  chrétiennes.  Z. 

Revue  numismatique.  ¥  sér.  t.  IX.  —  1"  Trim.  Quelques  pièces  de  la 
Série  des  Séleucides  [R.  Jameson].  De  la  collection  de  l'auteur.  ^  Un  sca- 
rabée archaïque  et  les  monnaies  archaïques  de  Thasos  [J.  de  FovilleJ,  30 
Représente  un  Satyre  portant  dans  ses  bras  un  corps  féminin  de  petite 
taille.  Il  présente  une  très  grande  analogie  avec  certaines  monnaies  de 
Thasos.  C'est  vraisemblablement  une  œuvre  ionienne  du  second  tiers  du  vi»  s. 
\  Choix  de  monnaies  et  médailles  du  cabinet  de  France.  Monnaies  de  la 
Grande-Grèce  (suite)  [Dieudonné],  \  D'un  recueil  général  des  monnaies  35 
antiques  [R.  Mowat].  A  propos  de  l'ordre  à  suivre  dans  la  description  géné- 
rale des  monnaies  du  monde  antique,  M.  présente  des  observations.  Il  dit 
qu'un  recueil  général  devrait  être  accompagné  d'une  carte  d'ensemble  des 
pays  étudiés,  avec  des  cartes  détaillées  afférentes  à  chacun  d'eux  ;  il  n'y  a 
guère  que  le  Br.  Mus.  qui  l'ai  fait  jusqu'ici.  Si  le  système  de  classement  de  40 
Mionnet  et  celui  de  Cohen  présentent  des  inconvénients,  il  y  a  place  pour 
une  autre  solution  :  le  recueil  général,  au  lieu  de  compter  deux  grandes  sec- 
tions, monnaies  grecques  et  romaines,  en  comporterait  trois,  grecques  auto- 
nomes et  royales,  romaines  de  la  république  et  l'empire,  impériales  grecques 
et  coloniales  latines,  \  Notices.  Urne  des  jeux,  ou  tiare?  [A.  D,].  Musées,  45 
Acquisitions  de  Berlin  [A,  D.].  Médailles  nouvelles  [J.  F.],  f  De  Schreiber, 
Studien  ûber  das  Bildniss  Alexanders  des  Grossen  [E.  Babelon].  Rend  inutiles 
tous  les  travaux  antérieurs  sur  l'iconographie  d'Alexandre,  Une  lacune 
cependant:  au  lieu  de  chercher  des  portraits  très  exacts  du  héros  dans  les 
monnaies,  il  eût  été  plus  utile  de  classer  par  pays  les  effigies  d'Alexandre,  50 
car  chaque  pays  a  son  Alexandre.  \  Rostowzew,  Bimskia  svintsoviia  tessera. 
In.  Tesserarum  urbis  Romae  plumbearum  sylloge  [Dieudonné],  L'ouvrage  russe 
est  un  exposé  dogmatique  du  sujet  ;  l'ouvrage  latin  un  recueil  aussi  com- 


228  1905.   —   FRANCE. 

plet  que  possible  de  ces  tessères,  accooipagaé  d'une  table  de  concordance 
avec  le  catalogue  de  la  Bibl.  Nat.  If  Stragk,  Der  Mûnzfund  bei  Neuss.  [A. 
Blaachel].  Comparaisons  intéressantes  ;  importantes  remarques  sur  les 
bronzes  impériaux  frappés  en  dehors  de  l'autorité  sénatoriale.  A  de  la  valeur. 
5  tu  2e  trim.  —  Monnaies  arsacides  de  la  collection  Petrowicz  [Allotte  de  la 
Fuye].  La  numismatique  arsacide  subit  une  crise  depuis  l'apparition  du 
catalogue  Coins  of  Partfiia,  du  Brit.  Mus.  p.  p.  W.  Wroth.  P.  soutient  contre 
ce  dernier  l'origine  arsacide  d'un  grand  nombre  de  monnaies  que  celui-ci 
attribue  à  Mithridate  I"  et  à  d'autres  souverains.  La  thèse  de  P.  est  sédui- 

10  santé,  mais  elle  soulève  de  graves  difficultés.  Quant  à  la  collection  elle- 
même,  elle  peut  rivaliser  avec  celle  du  Brit.  Mus.  ^  Monnaies  nabaiéennes 
[R.  DussaudJ.  Vogiié,  le  premier,  a  établi  une  classilication  de  ces  monnaies, 
classification  modifiée  par  Saulcy,  mais  restée  encore  imparfaite.  Une 
étude  de  monnaies  appartenant  aux  principaux  cabinets  d'Europe,  a  permis 

18  à  D.  de  fixer  quelques  points  obscurs.  ^  L'iconographie  par  les  médailles 
des  empereurs  (fm  du  nie  et  du  iv*  s.)-  3^  article  [J.  Maurice].  Galerie 
Valérie  ;  Maxence  ;  Valerius  Romulus  ;  Sainte-Hélène  ;  Constantin  ;  le  tyran 
Alexandre;  Licinius  ;  Licinius  II.  ^  Mélanges  et  documents  [A.  BlanchetJ. 
Les  trésors  de  monnaies  romaines  de  Combourg  et  de  Vannes.  Trouvés  en 

20  1816  et  1817,  ces  trésors  ont  été  malheureusement  dispersés,  f  Trouvailles 
[A.  Bl.]  faites  à  Beni-Hassan  (monnaies  grecques)  ;  à  Rèthe  (Hongrie), 
(monn.  celtiques);  à  Tardinghem,  (magnifique  aureus  de  Dioclétien)  ;  à 
Ghatby  (Egypte),  (monn.  romaines).  If  Musées  [A.  D.].  Acquisitions  du 
British  Muséum.  ^  Ch.  APPLETON,  La  clause  Apochalum  pro  uncis  duabiis... 

26  [Babelon].  Mommsen  croyait  que  les  deux  onces,  dans  cette  formule,  étaient 
des  onces  d'or.  A.  a  prouvé  qu'il  s'agissait  d'une  valeur  fictive  équivalant 
à  notre  «  un  franc  de  dommages-intérêts  ».  Mais  il  semble  avoir  tort  quand 
il  veut  étendre  cette  explication  à  l'as  sextantaire.  \  A.  Audollent,  Car- 
thage  romaine  [J.  de  Foville].  Contient  un  résumé  précis  de  toutes  les  ques- 

30  tions  qui  se  rapportent  aux  monnaies  romaines  de  Garthage.  Le  passage 
le  plus  intéressant  pour  les  numismates  est  celui  qui  est  consacré  aux 
cultes  païens  de  Garthage  romaine.  ^  Bahrfkldt,  Die  rôm.-sicilischen  Mûn- 
sen  [A.  Blanchet].  Travail  digne  d'éloges.  ^^  3e  trim.  Etudes  de  numisma- 
tique et  de  glyptique.  Pierres  gravées  inédites  du  Cabinet  de  France  [J.  de 

3B  Foville].  Le  classement  de  certaines  pierres  gravées,  archaïques  ou  de  la 
bonne  époque  classique,  est  grandement  facilité  par  le  secours  constant  de 
la  numismatique.  L'auteur  étudie,  en  les  comparant  à  des  monnaies,  des 
scarabéoïdes  perses,  gréco-perses,  des  cachets  phéniciens,  des  iutailles 
grecques,  des  scarabées  étrusques  ou  italioles.  If  Sceaux  byzantins  inédits 

40  (5e  série)  [G.  Schlumberger],  continuant  les  études  publiées  dans  la  Revue 
des  Etudes  grecques.  Ces  sceaux  font  partie  de  la  collection  de  l'auteur.  ^ 
Variétés  numismatiques  (suite)  [E.  Babelon].  Drachme  de  Chalcis  contre- 
marqué  à  Ichnae.  Csnsidérations  intéressantes  à  propos  de  la  contremarque. 
\  Notes  sur  un  dépôt  de  monnaies  romaines  découvert  en  Espagne  [H. 

45  Sandars].  On  a  trouvé  une  fois  de  plus  un  trésor  de  deniers  consulaires  en 
Bétique  ;  enfermé  dans  une  enveloppe  de  plomb,  il  contenait  plusieurs 
centaines  de  monnaies.  Liste  de  965  pièces  dont  la  continuité  est  remar- 
quable ;  un  lingot  d'or  avec  inscription  celtibérienue  les  accompagnait.  ^ 
Trouvailles  fA.  Blanchet].  If  Musées.  Acquisitions  de  Berlin.  ^  IIalke, 
50  Einleitung  in  das  Sludiwn  der  Numismalik  [A.  Blanchet].  Correspond  à  Mon- 
naies et  médailles  de  Lbnormant.  Généralités  sur  les  monnaies,  le  classe- 
ment, origines  de  la  monnaie,  etc..  Quelques  petites  erreurs.  En  somme, 
excellente  vue  d'ensemble  du  monnayage  depuis  l'origine  jusqu'à  notre 


REVUE    UNIVERSITAIRE.  229 

époque,  spécialement  pour  la  Grèce,  Rome  et  rAllemagne.  ^  Lusghin  von 
Ebengrkuth  [A,  Blanchet],  Kellenmûnzen  von  dev  Gerlitzenalpe  u.  aus  Moggio. 
Contribution  très  précieuse  à  l'étude  des  monnaies  celtiques  de  l'Europe 
centrale.  ^  Gabrici,  La  numismatica  di  Auguslo,  II,  La  Zecca  impériale  di 
Lugdumim  [A.  Blanchet].  L'auteur  attribue  Lugdunum  comme  lieu  d'origine  5 
à  certains  aurei,  à  des  deniers  d'Auguste...  ^  Hill,  Catalogue  of  the  greek 
coins  of  Cyprus  {in  the  Brit.  Mus.)  [E.  Babelon].  Peu  de  pièces  nouvelles; 
mais  la  magistrale  élude  de  H.  rend  ce  volume  précieux  ;  comme  il  y  décrit 
les  pièces  que  ne  possède  pas  le  Brit.  Mus.,  c'est  un  vrai  Corpus  de  la 
numismatique  chypriote;  ce  livre  fera  autorité  et  longtemps,  f  Schlum-  10 
BERGKR,  Zoé  (t  Théodora  [E.  B.].  Renferme  une  riche  galerie  de  médailles, 
sceaux,  mosaïques,  etc..  ;  la  plupart  de  ces  monuments  étant  inédits  ou 
dispersés,  on  a  là  une  riche  mine  de  renseignements.  y{  h"  trim.  Monnaies 
grecques  acquises  par  le  Cabinet  des  médailles  [A.  Dieudonné]  (incertaines; 
monnaies  de  Thrace).  \  L'iconographie  par  les  médailles  des  empereurs  [J.  15 
Maurice].  Crispus  :  Fans  ta  ;  Delmatius  et  Hanniballianus  ;  Constantin  II. 
\  Chronique.  Trouvailles  [A.  Bl.].  î  Notices  [A.  D.j.  If  Les  salutations  impé- 
riales [A.  D.].  Maynial  et  S.  Jones  croient  pouvoir  fixer,  d'après  les  sources 
littéraires  et  les  monuments,  les  circonstances  particulières  dans  lesquelles 
furent  décernées  à  Néron  et  à  Vespasien  les  douze  salutations  impériales.  20 
Observations  à  ce  sujet.  \  Musées.  \  Correspondance.  Lettre  à  Babelon 
[M.-C.  Soutzo].  Pour  S.,  l'assimilation  de  l'apochatum  pro  uncis  duabus 
et  de  l'as  sextanlaire,  faite  par  Appleton  est  tout  à  fait  sûre.  \  Lechat.  La 
sculpture  allique  avant  Phidias  [J.  de  Foville].  Très  grands  éloges.  ^  IIertlein, 
Dedeutung  der  in  Wûrttemberg  gefundenen  KeHenmûnzen  [A.  Blanchet].  Excel-  25 
lente  étude.  Sa  principale  conclusion  est  que  le  Wiirttemberga  été  le  point 
de  rencontre  de  deux  courants  monétaires,  l'un  venant  du  sud  de  la  Gaule, 
et  un  autre  dont  la  direction  et  l'origine  sont  encore  obscures.  \\  Cette 
revue  contient  en  outre  les  procès- verbaux  des  séances  de  la  Société  fran- 
çaise de  numismatique.  G.  B.         30 

Revue  universitaire.  Xlll»  année  (1905)  15  jr.  Quelques  renseignements 
nouveaux  sur  le  mime  (suite)  [H.  Labarte].  Dans  ce  2*  art.  <cf.  R.  d.  R.  29 
194,  17>  L.  donne  les  principaux  renseignements  que  peut  fournir  l'élude 
des  textes  sur  la  prospérité  du  mime  à  l'époque  impériale.  De  toutes  les 
formes  d'art  dramatique  que  nous  offre  l'antiquité,  c'est  le  mime  qui  répond  35 
le  plus  parfaitement  à  notre  conception  moderne  de  cet  art.  ^  H.  de  la 
Ville  de  Mirmont,  Le  poète  Lygdamus  [Pichon].  Érudition  minutieuse,  cri- 
tique judicieuse.  Cette  étude  critique  suivie  d'une  édition  et  d'une  trad. 
des  Élégies  est  très  complète.  \%  15  fév.  Professeurs  spéciaux  de  grec  [G. 
Seure].  Avec  le  nouveau  régime  du  grec  facultatif,  créer  des  professeurs  40 
spéciaux  de  grec  serait  une  œuvre  à  la  fois  équitable,  raisonnable  et  fruc- 
tueuse. \  Horace.  IV^  liv.  des  Odes.  Trad.  faite  par  les  étudiants  de  la  Sor- 
bonne  en  vue  de  l'Agrégation,  sous  la  direction  du  prof.  Cartault  :  d'après 
le  texte  de  Keller  et  Holder  (2'  édit.).  Ces  trad.  des  15  odes  du  liv.  IV  et  du 
Carm.  saeculare  se  trouvent  dans  cette  livr.  et  dans  les  quatre  suivantes.  45 
W  15  oct.  La  Gaule  avant  l'arrivée  des  Romains  [C.  JuUian].  Commentaire 
géographique  du  de  Bell.  Gall.  de  César;  art.  de  44  p.  qui  se  continue  dans 
les  deux  livr.  suivantes  :  i»  Les  Aquitains;  2»  Les  Pyrénées  du  Centre  et 
de  l'Est;  3«  Ligures  du  rivage  et  Ligures  des  Alpes;  4»  Les  Germains  le 
long  du  Rhin  et  dans  les  Ardennes;  5°  Les  contacts  des  frontières;  6»  Les  50 
Belges;  7°  Belges  de  l'Ardenne  et  de  la  Flandre;  8°  Les  trois  peuples  de  la 
Moselle;  9»  Belges  du  bassin  de  Paris;  10»  L'Armorique  et  les  Aulerques; 
11»  Les  trois  peuples  d'outre-Loire-et-Garonne ;  12»  La  vallée  de  la  Garonne; 


230  190Î).  —   GRANDE-BRETAGNE. 

13°  Les  Volques  ;  14°  Peuples  rhodaniens  ;  15»  Des  deux  côtés  du  Jura;  le»  Le 
bassin  de  la  Seine;  17"  La  vallée  de  la  Loire;  IS»  Les  quatre  nations  cen- 
trales, Garnuies,  Bituriges,  Eduens,  Arvernes.  ^  Ed.  Pottier.  Douris  et  les 
peintres  de  vases  grecs  [Lanson].  Ouvrage  de  vulgarisation  comme  les  maîtres 

x  de  la  sciencj  sont  seuls  capables  d'écrire,  t  Cette  revue  contient  en  outre 
sous  le  titre  de  Revue  des  Revues  [H.  Bornecque]  un  résumé  sommaire  des 
art.  parus  dans  les  Revues  françaises  et  surtout  étrangères  sur  la  langue  et 
les  auteurs  latins  :  puis  des  notes  bibliographiques  pour  les  examens  et 
concours  des  diverses  agrégations,  des  sujets  proposés  à  ces  concours  et 

10  pour  les  classes  des  lycées  et  collèges  français  et  les  sujets  de  thèses  de 
doctorat  ès-leltres  soutenues  à  Paris.  Enfin  sous  le  titre  d'Échos  et  Nouvelles 
des  renseignements  divers  sur  les  études  classiques  en  France.        E.  A. 


'^  GRANDE-BRETAGNE 

Rédacteur  général  :  Alfred  Gasc-Desfossés. 

20  Annual  of  the  British  School  at  Athens,  vol.  XI  (1904-1903).  Le  pa- 
lais de  Gnossos  et  ses  dépendances,  rapport  provisoire  pour  l'année  1905 
[A.  J.  Evans]  (12  flg.,  1  pi.).  Les  fouilles  ont  été  continuées  le  long  du  che- 
min dit  de  Minos.  Elles  ont  conduit  à  un  corps  de  bâtiment  où  ont  été 
trouvées  des  pierres  offrant  grossièrement  l'aspect  de  formes  humaines  et 

36  divers  objets.  Les  fouilles  ont  aussi  été  poursuivies  dans  la  partie  ouest  du 
palais  ;  description  des  objets  trouvés.  Les  éléments  originaux  de  toute  la 
partie  ouest  appartiennent  probablement  à  la  période  dite  troisième  pé- 
riode moyenne  de  Minos.  t  Inscriptions  d"Eumeneia[M.  N.  Tod].  Quatre inscr. 
grecques  copiées  à  Ishekli,  l'ancienne  Eumeneia,  par  M.  Waceau  printemps 

30  de  1903.  1[  Statues  honorifiques  dans  la  Grèce  ancienne  [M.  K.  Welsh].  Une 
statue  honoriûqiie  est  celle  qui  est  érigée  en  libre  offrande,  non  en  l'hon- 
neur d'une  divinité,  mais  d'un  personnage,  par  autorisation  d'un  corps  pu- 
blic. L'érection  de  statues  honorifiques  est  rare  avant  le  quatrième  siècle  ; 
du  reste,  le  nombre  en  est  moins  grand  qu'on  ne  le  suppose  généralement. 

36  \  Les  notes  du  D"^  Govel  sur  Galata  [F.W.  Hasluck]  (7.  flg.,  1  pi.).  Le  D«'  Go- 
vel  fut  chapelain  de  l'ambassade  anglaise  à  Gonstantinople  de  1669  à  1677. 
Ces  notes  se  trouvent  dans  deux  mss.  du  British  Muséum  :  Add.  VIss. 
22  912  et  22  914.  ^Pierres  de  bornage  et  d'hypothèque  provenant  de  l'Attique 
[II.  J.  W.  Tillyard].  Inscr.  du  Musée  national  d'Athènes.  17  sont  des  inscr. 

40  de  bornage;  3  d'hypothèque.  ^  Une  visite  à  Scyros  [R.  M.  Dawkins]  (3  flg.). 
Dans  une  tombe  près  de  la  mer  ont  été  trouvés  des  vases  décorés  dans  le 
style  mycénien  des  vases  trouvés  en  Crète.  U  La  Laconie;  I,  fouilles  près 
d'Angelona  [A.  J.  B.  Wace  et  F.  W.  Hasluck]  (8  flg.,  1  pi.).  Description  des 
objets  trouvés  sur  le  plateau  de  KoU^ri,  à  l'est  du  village  d'Angelona,  vil- 

45  lage  situé  sur  les  collines  qui  entourent  la  plaine  de  Molai.  Ces  objets 
(vases,  terres  cuites,  serpent  de  bronze)  proviennent  probablement  d'un 
heroon  local.  II  Geraki,  !<>  Fouilles  [A.  J.  B.  Wace  et  Hasluck]  (4  flg.). 
Faites  à  Geraki  (emplacement  de  Geronthrai)  du  26  mai  au  6  juin  1905  à  la 
recherche  des  monuments  mentionnés  par  Pausanias.  Description  des  objets 

50  trouvés.  20  Sculptures  [A.  J.  B.  Wace]  (6  flg.).  Démontrent  l'existence  d'une 
école  locale  de  sculpture  en  Laconie  du  milieu  du  iv  siècle  au  milieu  du  v«  s. 
av.  J.-G.  30  Inscriptions  [H.  J.  W.  Tillyard].  Publie  11  inscr.  de  Geraki. 
Note  historique  [H.  J.  W.  Tillyard  et  A.  J.  B.  Wace].  A  propos  de  l'une 


CLASSICAL    (tHE)    REVIEW.  231 

des  inscr.  de  Geraki,  étude  sur  :  1°  l'hist.  de  Demetrius  le  Beau,  2»,  le  culte 
des  anciens  Diadoques  qui  paraît  ne  s'être  établi  qu'après  leur  mort.  III. 
Thalamse;  1»  Fouilles  [G.  DickinsJ  (2  fig.)  faites  au  printemps  1905  près  du 
village  de  Koutiphari  pour  confirmer  la  théorie  d'après  laquelle  on  place 
la  ville  de  Thalamae  et  l'oracle  d'Ino-Pasiphae  dans  le  voisinage.  2°  1ns-  5 
criptions  [G.  Dickins]  (5  flg.)-  6  inscr.  de  dates  diverses.  ^  IV.  Les  'Ep(xaî 
sur  la  frontière  du  N.-E.  [K.  Romaios]  (1  flg.).  C.  r.  des  fouilles  faites 
dans  les  trois  monticules  de  pierres  et  de  terre  au  point  appelé  'o-toÙç 
<^ov£(iévou;  (entre  Ilagios  Pelros  et  Arachova)  emplacement  probable  des 
'Ep(iaï  mentionnés  par  Pausanias.  f  Un  relief  votif  à  Esculape  fG.  P.  Byzan-  lO 
linos]  (2  fig.).  Etude  d'un  bas-relief  trouvé  à  Athènes  en  janvier  19J4  et  acquis 
par  le  Musée  National.  Date  probablement  du  commencement  du  m*  s.  av. 
J.-C.  ^  Note  sur  le  groupe  des  lions  de  Cjzique  [F.  "W.  Hasluck].  Note  com- 
plémentaire à  propos  d'un  fragment  de  bas-relief  de  Cyzique<cf.  Ann.  VIIIj 
192.  R.  d.  R.  28,  181,  6>.  ^  Une  inscription  d'Apollon  de  la  région  de  «s 
Delium  [  R.  M.  Burrows|  2  flg.).  Se  trouve  sur  une  pierre  de  la  petite  cha- 
pelle deHagios  Demetrios,  entre  Tanagra  et  Dilisi;  date  probablement  du 
iv«  s.  av.  J.-C.  Marque  peut-être  l'emplacement  du  temple  d'Apollon.  Etude 
critique  des  textes  anciens  l'e  latifs  à  l'emplacement  de  ce  temple,  f  Un  buste 
se  rapportant  à  Damophon  [G.  Dickinsl  (1  pi.).  Élude  d'un  buste  du  Vatican  20 
connu  comme  buste  d'un  satyre,  rapproché  d'un  buste  du  musée  Ny  Garls- 
berg  à  Copenhague.  Ressemble  au  buste  de  Lycosura  qui  a  été  identiflé  avec 
l'Anytus  de  Dainophon.  Dérivent  du  Zeus  d'Olricoli.  f  Les  palais  de  Crète  et 
la  civilisation  égécnne  [D^  Mackenzie]  (3  flg.,  3  pi.).  Discussion  de  la  théo- 
rie de  Dorpfeld.  L'hypothèse  de  la  construction  des  palais  de  Crète  par  les  26 
Achéens  doit  être  écartée,  et,  par  suite,  le  caractère  achéen  de  la  civilisa- 
tion Cretoise  (à  suivre),  t  La  distribution  géographique  des  vases  attiques 
\G-  M.  A.  Hichterl  (4  flg.).  Etude  sur  la  distribution  géographique  des  lieux 
où  ont  été  trouvés  les  vases  conservés  au  muséo  d'Athènes  et  ceux  trouvés 
en  Italie  et  conservés  au  British  Muséum,  à  Berlin  et  à  l'Ermitage.  D'une  30 
manière  générale  les  vases  exportés  de  l'Attique  sont  d'une  facture  supé- 
rieure à  ceux  qui  y  .sont  restés.  ^  Plaques  en  terre  cuite  de  Praesos,  Crète 
orientale  [E.  S.  Forster]  [20  flg.).  Description  de  35  types  de  plaques  en  terre 
cuite  trouvées  à  Praesos.  Les  types  archaïques  persistent  longtemps  à  côté 
de  productions  plus  modernes.  ^  Fouilles  à  Palaikastro,  IV  (R.  M.  Dawkins  35 
(16  flg.,  6  pi.).  On  a  continué  à  fouiller  la  section  II  et  l'emplacement  du 
temple  hellénique.  Une  maison  de  la  période  néolithique  a  été  découverte  à 
Magasà  ;  description  des  objets  trouvés.  Au  pied  du  versant  septentrional 
des  Kastri,  à  l'endroit  appelé  xà  'EXXriVixi,  a  été  découvert  un  ossuaire  du 
même  type  que  ceux  trouvés  précédemment  <cf.  Ann.  X.  R.  d.  R.  29,  195,  40 
42>  ;  détail  des  objets  trouvés.  Détail  des  fouilles  dans  les  sections  X  et 
n.  Découverte  d'un  lieu  de  sépulture  à  larnakes  au  pied  du  versant  de  Pet- 
sofâ.  t  Fouilles  à  Palaikastro,  IV.  Lieu  de  sépulture  à  larnakes  à  Sarandari 
[G.  H.  Hawes]  (l  flg.).  Entre  Kastri  et  Roussolakos  ont  été  trouvés  des 
larnakes.  Ces  sépultures  servaient  pour  un  second  enterrement.  1  Fouilles  45 
à  Palaikastro,  IV.  Le  temple  de  Zeus  Dictéen  [R.  C.  Bosanquet[  (2  pi.,  6  flg.). 
Etude  des  objets  trouvés  sur  l'emplacement  du  temple  hellénique  :  une 
inscription,  hymne  à  Zeus  Dictéen,  permet  de  restituer  à  Palaikastro  son 
ancien  nom  de  Haleia  ;  description  de  fragments  de  terre  cuite  servant  à  la 
décoration  architecturale  et  de  boucliers  en  bronze.  Les  objets  trouvés  60 
témoignent  de  la  prospérité  du  sanctuaire  du  vu*  au  y«  s.  av.  J.-C.    M.  B. 

Classical  (the)  Review.  Vol.  XIX  (1905).  Fév.,  Orthographe  latine  ;  appel 
aux  philologues  [Gonway,  Housman,  Rouse,  Postgate,  WinboltJ.  Fixer  l'or- 


232  1905.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

thographe  douteuse  ou  contestée  de  certains  mots,  et  faire  adopter  la  nou- 
velle graphie  dans  tous  les  textes  classiques;  tel  est  le  but  avoué  par  les 
auteurs.  Liste  des  mots  en  litige.  \  Usage  et  origine  de  l'apostrophe  dans 
Homère  [H.  M.  IlenryJ.  On  la  rencontre  19  fois  dans  l'Iliade  et  15  fois  dans 

5  rodyssée.  Patrocle  étant  à  lui  seul  apostrophé  8  fois,  il  est  permis  de  croire 
que  ce  procédé  de  style  était  une  manière  d'honorer  les  morts.  Examen  et 
discussion  des  autres  cas.  ^  Deux  compliments  littéraires  [J.  B.  Bury].  Bac- 
chylide,  loin  d'être  jaloux  de  Pindare,  reprend  avec  une  évidente  intention 
d'éloge,  dans  son  ode  (v.  31)  composée  en  l'honneur  d'IIiéron,  les  termes 

10  mêmes  employés  par  son  devancier  (Isth.  III,  19).  Eschyle,  au  début  des 
Perses,  rend  hommage  en  le  citant,  à  Phrynichus,  dont  les  Phéniciennes 
lui  avaient  suggéré  l'idée  de  sa  propre  tragédie.  If  Le  recueil  abrégé  des 
pièces  d'Euripide  [G.  IL  Moore].  Wilamowilz-Moellendorf  (imprudemment 
suivi  par  Bruhn,  Ilayley,  Christ,  Murray),  a  eu  tort  de  comprendre  dans  ce 

16  recueil  une  lO^  tragédie,  les  Bacchantes.  Un  nouvel  examen  de  la  question 
prouve  que  ce  recueil  ne  comprenait  que  9  tragédies  (Hécube,  Oreste,  Phé- 
niciennes, Hippolyte,  Médée,  Alceste,  Andromaque,  Troyennes,  Rhésus),  à 
l'exclusion  des  Bacchantes.  ^  Euripide,  Médée,  714-15  [Id.J.  Un  papyrus  du 
III'  s.  (Oxyr.  Pap.  lil,  p.  103)  protège  ces  vers  contre  les  transpositions  ou 

20  suppressions  dont  ils  avaient  été  l'objet.  ^  Euripide,  Alceste  16  [G.  N.  Smi- 
ley].  Ce  V.  16  doit  être  gardé,  puisqu'il  est  dans  tous  les  mss.,  est  approuvé 
parle  scholiaste  et  se  trouve  défendu  par  quatre  autres  passages  (290-293,  338 
sqq,  466-470,  629-740).  ^  Conjectures  sur  PEthiqne  à  Nicomaque  [L.  H.  G. 
Greenwood].  Examen  critique  de  dix  passages.  ^  Notes  sur  Marc-Aurèle  [H. 

25  Richards].  Nombreuses  corrections  et  conjectures.  ^  Les  prohibitives  en 
grec  [H.  D.  Naylor].  La  distinction  spécieuse  d'Hcadlam  entre  ixyj  uoiei 
et  (x^  TTotiîffYiç  reste  obscure  et  se  trouve  tantôt  confirmée,  tantôt  infir- 
mée par  l'usage  des  tragiques.  ^  Les  prohibitives  en  grec  [W.  Ileadlam]. 
Maintient  contre  Naylor  sa  distinction,  qui  est  due  à  Hermanu;  exemples 

30  avec  commentaire.  ^  Le  grec  moderne  éclaire  le  grec  ancien  [Alex. 
Pallis].  Kaxài;,  dans  Ëur.  Gycl.  694,  doit  être  conservé  et  s'entendre  au 
sens  d'aX),a)<;  =  vainement,  qu'il  a  gardé  en  grec  moderne  ;  /taXoi;  et  àXXw; 
sont  des  conjectures  inutiles,  f  Id.  [W.  H.  D.  Rouse].  Le  calendrier  attiqiie 
dis  lit  TETpâôt  pour  xeTàpTY);  de  même  le  grec  moderne  dit  xe-pâS/).  ^  Note  sur 

35  le  caractère  messianique  de  la  4»  Eglogue  [H.  W.  Garrod].  Josèphe  [Ant. 
XIV  14,  4,  XV  1,  1)  nous  révèle  un  PoUion  le  Pharisien.  Si  PoUion  avait 
des  parents  juifs,  il  a  pu  dans  ses  vers  s'inspirer  des  prophéties  judaïques, 
et  Virgile,  pour  lui  complaire  a  pu  les  lui  emprunter  dans  cette  églogue 
qu'il  lui  adresse.  ^  Virgile,  Enéide  VII  69o-6  [D.  A.  Slaler].  Acies,  qu'on  a 

40  déclaré  corrompu  et  voulu  changer  en  salius,  a  probablement  ici  le  sens 
rare  de  «  crêtes  »  (cf.  acumen)  en  antithèse  avec  aequos  (habitants  de  la 
plaine).  ^  Virgile,  Enéide  XI  690  fiï.  W.  Greene].  L'imitation  de  Siace 
(Theb.  VIII  522)  suggère  de  lire  sedenlem  fen  accord  avec  galeam)  au  lieu 
de  sedentis.  ^  Horace,  art  poétique  125  sqq.  2'»0  sqq.  [A.  0.  Prickard).  Les 

46  v.  240-3  doivent  être  transposés  ;  raisons  qui  les  font  placer  après  130.  ^ 
L'authenticité  de  l'Hercules  Oetaeus  [W.  G.  Summers].  Après  un  historique 
développé  du  problème  et  un  examen  approfondi  de  la  pièce,  la  relire  à 
Sénèque,  comme  l'avait  fait  Richler,  à  cause  de  l'intolérable  faiblesse  dn 
fond  et  de  la  forme.  %  Le  ras.  Ambrosianus  de  Prudence  (E.  O.  Winstedt]. 

60  II  n'a  été  consulté  que  par  Ileinsius  ;  pourtant  il  appartient  à  la  meilleure 
famille  et  peut  être  regardé  comme  le  frère  du  ms.  de  Paris  (Put.).  Descrip- 
tion et  collation  partielle.  ^  Notes  sur  la  Bretagne  romaine  [F.  Haverlleld]. 
Observations  et  discussion  do  qqs  passages  dans  l'ouvrage  de  ce  nom. 


CLASSIGAL   (tHe)   REVIEW.  233 

intéressant  et  suggestif,  publié  par  M»  Elderry.  %  Notes  de  C.  J.  Brennan 
(Eur.  Or.  503-5),  II.  Scharpley  (.Ar.  Eq.  347),  D.  A.  Slater  (Gat.  XXV,  ti),  II. 
W.  Eve  (Hor.  Ep.  I,  1).  ^  Karl   KalbfleiSGH,   Galen,  de  causis  continentibus 
libeilus  [AllbullJ.  Excellente  éd.   princeps  ;  celte  version  latine  du  moyen 
âge,  d'un  traité  trop  oublié  de  Galien,  est  d'un  vif  intérêt.  \  E.  Kloster-  5 
Mann,  Eusebius,  Onomnslikon  [R.  G.  Bury].  Beaucoup  de  savoir  et  de  soins; 
réserves  de  détail.  \   IL  Gp.essmann,  Eusebius,  Theophanie  [F.  C.  Burkitl]. 
Eloge  de  celte  nouvelle  traduction  allemande,  avec  le  texte  grec  des  frag- 
ments. ^  W.  C.  GUEEN,  The  Odes  and  Carmen  Saeciilire   of  Horace  [E.  W. 
Bowling].  Trad.  pleine  de  charmes,  en  vers  anglais.  ^  Car.  IIosius,  A.  Gelli  lO 
Noclium  AUicarum  libri  XX  [W.  M.  Lindsay].  Abrégé  de  la  grande  éd.  de 
Hertz;  mais  l'auteur  a  mis  sa  noie  personnelle,  dans  le  texte  comme  dans 
l'apparat,  qu'il  a  réduit,  et  l'introd.  est  excellente,  f  W.  G.  Hale  —  C.  D. 
BucK,   A   Latin   Crammar  [E.   A.   Sonnenscheinj.  Savante  et  considérable» 
mais  trop  compliquée  et  trop  difficile  pour  les  écoliers  ;  abus  des  subdivisions.  *6 
\  Ernst  IIORNEFFBK,  Plato  gegen  Sokrates  [R.  G.  Bury].  Paradoxal.   ^  Otto 
Kkller,  Pseudacronis Scholia  in  Horatium  velustiora  [W.  M.  Lindsay].  Excellente 
éd.  ;   comble  très  heureusement  les  lacunes    de  celle  de  HaulhaL  \  La 
phrase  initiale  des  Verrines  [A.  Soûler].  Discute  la  correction  de  Pelerson 
(mirabilur  pour  miranlur),  et  préfère  voir  dans  qui  s  un  nomin.  plur.  20 
archaïque.  1[  Archéologie.  Fouilles  récentes  à  Rome  [T.  Ashbyjun.].  Décou- 
vertes diverses  faites  au  Lacus  Curiius,  près  de  l'arc  de  Titus  ^temples  de 
Jupiter  Stator  et  des  Lares)  ;  trois  nouveaux  fragments  des  Fasti  cousulares. 
Revue  des  travaux  et  mémoires  parus  sur  le  sujet.  \  Fouilles  à  Thylakopi 
(Melos).  [II.  R.  Hall].  Rapport  de  l'Ecole  anglaise  d'Athènes  de  1896  à  1899  :  25 
ruines  (4  couches  dislincies),  poteries,  etc.  Histoire  de  la  civilisation  dans 
cette  île.  ^  H.  B.  Walters,   Catalogue  of  the  Terracottas  in  the  Department  of 
Greek  and  Roman  Antiquities  (Br.  Mus.)  [Cl.  Gutch].  Grande  valeur.  ^  H.  C. 
Butler,   Architecture  and  other  Arts  [R.   P.    Spiers].  Complète  d'une  façon 
originale  et  savante  l'ouvrage  de  de  Vogué  sur  la  Syrie  centrale  et  ses  30 
monuments.  ^    Fr.  Studnigzka,  Tropaeum  Traiani.  [P.  Gardner].  Apporte, 
après  tant  d'autres,  une  contribution  précieuse  à  ce  problème  difficile.  "î 
W.  IIelbig,  Les  tuTtaîç  Athéniens  [E.  A.  Gardner].  Excellente  application  de 
l'archéologie  à  un  cas  d'hisioire  politique  :  les  vases  du  6*  s.  et  du  début  du 
0°  révèlent  que  les  cavaliers  athéniens  n'étaient  que  des  fantassins  montés,  35 
armés  en  hoplites;  ce  n'est  qu'en  477  que  les  Athéniens  organisèrent  les 
chevaliers  en  véritable  cavalerie.  If  Peter  Goessler,  Leukas-Ithnka  [H.  B. 
W.].  Résumé  intéressant  de  la  nouvelle  théorie  de  Dôrpfeld  sur  l'Ithaque 
homérique.   %  A.    Janke,   Auf  Alexanders  des  Grossen  Pfaden  [lu.].    Bonne 
étude  sur   la  marche   d'Alexandre  en  Asie  mineure  et  sur  les  champs  de  40 
bataille  d'Issus  et  du  Granique.  \  P.  Gaugkler,  La  mosaïque  antique  [Id.]. 
Très  complet  et  tout  à  fait  au  courant,  ^  N.  Persichetii,  La  Via  SalaHa  nel 
circondario  di  Ascoli  Piceno  [Id.].  Exact.  ^  E.  ArdaILLON  —  H.  CONVERT,  Carte 
archéologique  de   Vile  de  Délos  [1893-94)  [Id.j.   Très  soignée  et  très  claire.  If 
Compte   rendu  mensuel  des  découvertes  archéologiques  [F.  H.  45 
Marshall].  Fouilles  en  Grèce  (Athènes,  Ithaque,  Céos),  Afrique  (Tunis),  Italie 
(Préneste,  Pola  en  Istrie).  f^  Mars.  Orthographe  latine  <v.  fév.>.  Questions 
des  voyelles  longues,  du  v  et  de  l'u.  Liste  de  mots  litigieux.  ^  Eiir.  Aie.  119- 
121  :  130  sqq.  [A.  P.  Me  Kinlay].  Changer,  au  texte  des  mss.  v.  120  en  :  oùxIt' 
ë-/(.)  Vi  tt'va,  et  lire  upoaôr/wixai  au  vers  131.  ^  Alceste  considéré  comme  un  60 
drame  populaire  [E.  H.  BinneyJ.  Rapports  entre  Alceste  et  les  fêtes  d'Apol- 
lon  Karneios,  auxquelles  il  est  fait  allusion  (v.  445-452).  f  Platonica,  II  [J. 
Burnel].  Examen  critique  de  plusieurs  passages  de  la  République.  Prouve, 


234  1905.    —    GRANDE-BRETAGNE. 

d'après  le  Minos,  que  les  deux  mss.  Flor.  X  et  Aug.  v.  sont  dérivés  du  Vind. 
F.  if  Démosthène  et  Dion  Cassius  (38,  36-46)  [N.  P.  Vlachos].  Les  divergences 
de  Dion  et  de  César  tiennent  pour  la  iilupart  à  la  manie  que  Dion  avait 
d'imiter  (Hérodote,  Thucydide)  et  de  broder  d'après  ses  modèles.  11  imita 
5  aussi  Démosthène,  qui  lui  servit  à  travestir  les  discours  de  César  ;  exemples 
de  cette  imitation  diffuse  et  latente.  ^  Notes  sur  Epictèle  (H.  Richards]. 
Nombreuses  conjectures.  ^  Origone,  Contra  Celsum  I.  [R.  G.  Bury].  Correc- 
tions proposées  à  4  passages.  %  Plautina  [W.  M.  Lindsay].  Conjectures  pour 
plusieurs  pièces  (Amph.,  Asiu.,  Cas.  Mil.,  Most.,  Pers.,  Poen.,  Pseud.,  Rud.).  \ 

«0  Deux  notes  sur  Lucain  [Alex.  W.  Young].  Corrections  pour  I  121-124,  et  II 
665-668.  If  Quelques  fautes  dans  nos  dictionnaires  latins  [H.  G.  Elmer], 
Signale,  à  propos  du  dictionnaire  latin  de  Harper,  et  en  prenant  pour 
exemple  l'art,  bibere,  les  simplifications  à  apporter  dans  ce  genre  d'ouvrages 
pour  devenir  plus  clairs  et  plus  exacts,  tout  en  restant  complets.  %  T.  W. 

16  Allen.  E.  E.  Sikes,  The  Homeric  Hymns  [W.  II.  D.  Rouse].  Ed.  solide,  comble 
les  lacunes  des  précédentes  ;  excellent  apparat.  Réserves  de  détail,  f  J.  E. 
Sandys,  The  Bacchae  of  Euripides  [A.  H.  Cruickshank^  4*  éd.  sans  grands 
changements  (2  corrections),  mais  le  comm.  reste  excellent,  bien  que  faible 
au  point  de  vue  de  la  philologie  et  de  l'art,  t  II.  Williamson,  The  Phaedo  of 

20  Plato  [R.  G.  Bury].  Du  savoir  et  du  soin.  \  R.  Ellis,  Caiulli  carmina  [A.  E. 
Housman].  Texte  peu  sûr  ;  apparat  touffu  et  contestable  ;  commentaire  d'un 
savoir  étendu.  ^  E.  Vogt-F.  van  Hoffs,  Saiiren  des  Horaz  [J.  Gow].  Trad. 
médiocre  en  vers  allemands.  \  Ella  I.  Hakris,  The  Tragédies  of  Seneca  [Sum- 
mers].  Paraphrase  incolore  en  vers  anglais.  ^  L.  Loisbau,  Tacite.  Les  Annales 

25  [F.  T.  R.].  Trad.  méritoire,  mais  l'auteur  n'a  pas  mieux  réussi  que  ses 
devanciers.  ^  Louis  BellaNGER,  Le  poème  d'Orientius.lv>,  Recherches  sur  saint 
Orens,  évêque  d'Auch.  R.  Ellis,  The  Commonitorium  of  Orientius.  Louis  GUÉ 
RABD,  Les  derniers  travaux  sur  S.  Orens  [F.  HaverfleldJ.  Autour  de  l'ouvrage- 
de  Bellanger,  toute  une  littérature  a  surgi;  Orientius  est  surtout  intéressant 

30  par  ce  qu'il  ne  dit  pas.  f  G.  Busolt,  Griech.  Geschichle,  III,  1,  2  [R.  M.  Bur- 
rows].  Réserves  importantes.  ^  S.  Dill,  Roman  Society  from  Nero  to  Marcus 
Aurelius  [F.  T.  Richards].  Analyse  élogieuse.  ^  H.  Goblzer,  Nouveau  Diction- 
naire  français-latin  [J.  Gow].  Eloge,  plan  et  remarques,  ^f  Archéologie. 
W.    DlTTENBERGER,    Orientis  graeci  Jnscriptiones  selectae,  I   [E.  S.  R.].  Ana- 

35  lyse  favorable.  \  Chr.  Blinkenberg,  Archaeologische  Studien  [P.  Gardner]. 
Concision,  clarté,  sobriété,  tels  sont  les  mérites  de  cet  ouvrage  ;  plan. 
%  S.  Reinach,  The  Slory  of  Art  Ihroughout  the  Ages  [H.  B.  W.]. 
Bonne  trad.  anglaise,  par  Simmonds,  de  cet  excellent  ouvrage.  \%  Avril. 
Annonce  de  deux  nouveaux    dictionnaires  étymologiques, grec  et  latin  : 

40  le  premier  sera  imblié  en  français  par  Boisacq,  à  Bruxelles;  le  second,  par 
Walde,  à  Leipzig.  If  Odyssée  XXIV  336  sqq.  [J.  C.  Wilsonj.  Mieux  vaut  ad- 
mettre dans  ce  passage  quelque  défaut  de  proportion  dans  l'original  qu'une 
intrusion  postérieure.  \  Iliade  I  418  [R.  C.  Sealon].  Inutile  de  lire  tw;  pour  tw 
dans  ce  passage,  car  il  faudrait  faire  alors  la  même  correction  dans  un  passage 

45  similaire  (Iliade  V.  204  sqq.).  \  Éclaircissements  à  Pindare,  II  [W.  Headlam]. 
Commentaire  développé  de  qqs  passages  des  Néméenues  (IV,  1  ;  VIII,  32,  35). 
\  Un  optatif  grec  mal  interprété  [J.  E.  Hariy].  Commentaire  développé  du 
V.  186  de  l'Ajax  de  Sophocle.  ^  Date  de  la  naissance  d'Aristophane  [R.  G. 
Kent].  En  455/4.  %  Notes  sur  Julien  [A.  Plattj.  Critique  et  correction  de 

50  plusieurs  passages.  \  Deux  notes  sur  les  Verrines  [W.  Peleraon].  Conjec- 
tures pour  Div.  in  Caec.  25,  et  Verr.  II,  1,  149.  ^  R.  K.  Gayb.  The  Platonic 
Conception  of  Immorlalily  and  its  Connexion  with  the  Thcory  of  Ideas  [R.  G. 
BuryJ.  Clair  et  intéressant  ;  çjqs  réserves.  \  J.  Beloch,  Griech.  Geschichte,  III, 


CLASSICAL   (tHE)   REVIEW.  235 

l  [R.  M.  Burrows].  Éloge,  malgré  qqs  théories  hardies.  ^  Th.  Zielinski,  Das 
Clauselgesels  in  Cicero's  Reden  [A.  G.  Clark].  Analyse  favorable  :  coïncidence 
de  l'accent  et  de  l'ictus  métrique,  f  J.  P.  Postgate,  Corpus  poetarum  lalino- 
rum,  IV  [S.  G.  Oweu].  Mêmes  mérites  que  dans  les  trois  vol.  précédents  ; 
examen  critique  de  plusieurs  passages.  ^  A.  H.  Greenidge,  A  Histoi-y  of  5 
Ruine  during  the  liter  Republic  and  early  Principale,  1  [J.  S.  Reid].  Vif  intérêt; 
réserves  sur  des  points  de  détail.  ^  V.  Gardthausen,  Augustus  und  seine 
Zeit,  I,  3  ;  II,  3  [F.  T.  R.].  Éloge  du  fond  et  de  la  forme.  ^  Harvard  Studies  in 
Classical  Philology,  XV  [U.  Richard].  Mention  élogieuse  des  articles  de  Baker 
(De  comicis  graecis  litterarum  judicibus),  et  Rand  (Gonsolatio  Philosophiae).  lo 
If  Archéologie.  L'École  anglaise  à  Rome  [Th.  Ashby  jun.].  G.  r.  détaillé 
des  travaux  de  l'École.  ^  J.  Dèghelettb,  Les  Vases  céramiques  ornés  de  la 
Gaule  romaine  {Narbonaise,  Aquitaine,  Lyonnaise]  [H.  B.  Walters].  Ouvrage 
monumental.  \  Sur  l'écriture  linéaire  de  Knossos  [A.  J.  Evans].  Remarques 
sur  le  sens  de  cette  écriture  Cretoise  d'après  l'article  de  Hall  (Fouilles  à  Phyla-  i6 
kopi).  ^C.  r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques  [F.  H.  Mars- 
hall]. Fouilles  en  Asie  Mineure  (Rhodes).  Italie  (Rome).  tH  Mai.  La  place  de  la 
Doloneia  dans  la  poésie  épique  [R.  M.  Henry].  Ge  chant,  sans  doute  posté- 
rieur, est  un  des  plus  médiocres; les  monuments  figurés  qui  l'ont  tourné  en 
dérision,  et  les  scholiastes  montrent  que  les  anciens  ne  l'ont  pas  pris  au  20 
sérieux.  ^  Note  sur  Eschyle,  Agam.  1060.  1  [J.  W.  Mackail|.  Interprétation 
nouvelle.  ^  Adversaria  Graeca  [T.  W.  Allen].  Examen  critique  de  qqs  pas- 
sages d'Homère  et  d'Eschyle,  Sophocle,  Euripide,  Aristophane.  î  Notes  sur 
Démosthéne,  III  [H.  Richards].  Nombreuses  conjectures.  ^  La  citation  ou 
allusion  littéraire,  méconnue  dans  Lougin  [A.  W.  Verrall].  Exemples  mul-  26 
tiples  de  cette  erreur  de  critique,  qui  a  fait  blâmer  par  Longin,  sous  pré- 
texte qu'ils  juraient  avec  le  contexte,  maints  passages  ciiés  ou  discrètement 
empruntés.  \  Simplicius  De  Gaelo,  476.  Il  sqq.  [P.  Shorey].  Corriger 
Û7tdXr,4itv  en  Û7ï6X£ti]/tv.  f  Lucrèce,  V,  43  sq  [G.  N.  Gole].  Conteste  l'exactitude 
de  l'interprétation  de  Munro.  \  Caesar  De  Bello  Gallico  V,  12  [F.  Haverfield].  30 
Interprétation  du  passage  à  l'aide  de  l'archéologie,  par  Smith,  t  Repraesen- 
tatio  temporum  dans  Poratio  obliqua  de  César  [Savundranâyagam].  Étude 
minutieuse,  avec  un  relevé  exact  des  exemples.  ^  Tibulliana  [J.  P.  Postgate]. 
Correction  ou  interprétation  de  I,  vi,  1-4;  15  sqq.;I.  ix,  23  sqq.; 25;  Paneg. 
Mcss.  140  sqq.;  173).  ^  Le  Zeugma  dans  Horace  Epode  XV  fE.  H.  Alton].  35 
Housman  a  eu  tort  d'admettre  un  zeugma  entre  les  vers  7  et  8;  les  idées  se 
suivent,  et  il  faut  lire  Lips  au  lieu  de  lupus  après  pecori.  ^  Horace  Epode 
XV,  5  et  Sénèque  Herc.  Oet.  335  sqq.  [J.  P.  Postgate].  Observations  sur 
l'article  précédent,  f  Les  mss.  de  Montpellier  do  Perse  et  de  Juvénal  [S.  G. 
Owen].  Description  et  collation  partielle,  f  De  auctore  Garminis  Pervigi-  40 
lium  Veneris  inscripti  [L.  Raquettius].  Sidoine  a  composé  cet  épithalame 
pour  le  mariage  de  sa  fille  Severiana  avec  Alethius  Alcimus  (avril  476). 
^  J.  von  Leeuwen,  Arislophanis  Plutus.  —  Paul  Mazon,  Essai  sur  la  composi- 
tion des  comédies  d'Aristophane.  —  lo.,  Aristophane.  La  Paix  [H.  Richards].  Le 
texte  du  Plutus  a  été  trop  hardiment  modifié.  La  thèse  de  M.  est  intéres-  45 
santé  et  digue  d'attention  ;  son  éd.  de  la  Paix  est  bonne  pour  les  classes. 
H  J.  M.  EdmONDS-G.  E.  V.  AUSTEN,  The  characters  of  Theophrastus  [J.  II. 
Vince].  Excellente  éd.  %  K.  SchODORF,  Reilràge  zur  genaueren  Kenntnis  der 
attisehen  Gerichlssprache,  aus  dcn  zehn  Rednern  [T.  D.  S.J.  Étude  non  pas 
seulement  du  vocabulaire  juridique,  mais  aussi  de  !a  syntaxe  de  ces  for-  50 
mules.  %  H.  van  IIerwerdbn,  Appendix  Lexici  Graeci  Suppletorii  et  Dialectici 
[W.  H.  D.  R.].  Indispensable.  ^  W.  G.  Summers,  Taciii  IJisloriarum  liber  III 
[F.  T.  R.],  Introd.  concise,  mais  complète  ;  notes  bonnes,  mais  rares  ;  texte 


236  1905.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

de  Halm  avec  qqs  changements.  ^  Archéologie.  S.  B.  Platner,  The  To- 
pography  and  moniimenls  of  Ancient  Rome  \G.  J.  Laing].  Bien  informé,  bien  au 
courant;  références  qui  rendent  l'ouvrage  plus  maniable  que  celui  de  Richter. 
^  Furtwangler,  Ageladas  et  Sfcphnnos  [G.  Waldstein].  Polémique  contre 
5  F,  <cf.  J.  of.  HcU.  St.  2'i,  336>.  t  L'Ecole  anglaise  de  Bome  [F.  H.  Marshall]. 
Séance  du  3  avril  :  le  Monte  Circeo  doit  bien  être  idcntiflé  avec  l'île  de  Circé  ; 
une  inscr.  semble  prouver  que  la  villa  de  la  Colle  di  S.  Stefano  appartenait 
aux  Vibius  ou  aux  Plancius  Varus.  t  G.  r.  mensuel  des  découvertes 
archéologiques  [Id.J.   Fouilles  en  Asie  Mineure  (Aphrodisias  en  Carie), 

10  Grèce  (Délop),  Italie  (Rome).  ^^  Juin.  Le  pays  et  l'époque  d'Homère  [D. 
B.  MouroJ.  Les  poèmes  homériques  seraient  nés  dans  la  Grèce  d'Europe, 
à  l'apogée  de  la  civilisation  mycénienne.  Polémique  contre  l'Edinburgh 
RevifcW.  H  Iliade,  I,  418.  Réplique  [M.  L.  Earle].  Défend  contre  Seaton  sa 
conjecture  xw;  pour  tw.  ^  Notes  sur  certaines  formes  des  dialectes  grecs 

•6  [C.  D.  Buck].  fitude  détaillée  sur  le  lesbien  e'txocfftoi;  =  Blxoa-câz;  l'argolique 
àXiâffffioç,  (TTz-{â<7i7ioi;  etc.;  les  ace.  pi.  éléens  en  -ai;,  -acp,  -otp;  l'arcadien 
StaxwX'jffît  (=  opt.  aor.  -aece)  ;  le  crétois  a-ri  =  axtva;  l'origine  des  datifs  comme 
nâètdGi.  %  Le  sobriquet  de  Démosthène,  àpyà;  [M.  L.  Earle].  Plutarque  l'a 
mal  expliqué.  Eschyle,  Agam.  114  sqq.  nous  donne  la  clef  de  ce  surnom, 

20  qu'il  faudrait  écrire  àpyàiç.  ^  Note  sur  Théocrite  I.  51  [A.  R.  Ainsworthj. 
Correction  et  interprétation  nouvelle.  %  Sur  Denys  d'Halicarnasse  [II.  Richard]. 
Examen  critique  de  nombreux  passages;  conjectures.  ^  Longin  sur  le 
rythme  de  Démosthène  (De  Sublim.  XXXIX,  4;  de  Gorona  188)  [A.  W. 
Verrall].   Critique  de  l'interprétation  de  Rliys   Roberts.  %  Grec  ^t'y^ap  et 

26  hébreu  kikkar  [G.  F.  Hill].  Il  faut  lire  dans  Josèphe,  Ant.  Jud.  III,  6,  7  non 
x^YX^P^î  (e«  est  une  dittographie  de  elç  qui  suit),  mais  x-y/ap,  transcription 
du  nom  hébreu  du  talent  (avec  accommodation  en  y  du  premier  x).  ^ 
Etymologica  [T.  W.  Allen].  Étymologie  de  alwv  et  ôpffoOûpïi.  ^  Pharsalia 
nostra  [J.  P.  Poslgate].  Pharsalia  paraît  quinze  fois  dans  Lucain;  il  désigne 

30  deux  fois  le  district,  une  fois  le  poème,  douze  fois  la  bataille.  Le  nom  de 
la  ville  était  Pharsalus.  Aux  cas  autres  que  le  nom.  voc,  Lucain  emploie 
Thessaliae,  -am,  -a  au  lieu  de  Pharsalia.  i  Virgile  En.  IV  225  [A.  E.  ilous- 
man].  Le  sens  appelle  llesperiam  au  lieu  de  expectat,  correction  qui  a 
pour  elle  la  vraisemblance  paléographique.  %  Sur  un  nouveau  fragment  de 

S6  la  prétendue  Laudatio  Turiae  [W.  W.  Fowler].  Complément  précieux  de 
cette  célèbre  inscr.  (G.  I.  L.  VI,  152");  il  a  été  trouvé  sans  doute  au  lieu 
d'origine  de  l'inscr.  totale  (via  Portuense  sur  la  rive  droite  du  Tibre)  ;  d'autres 
fragments  permettront  peut-être  d'identifler  le  mari  et  sa  femme,  t  Tacite, 
Agricola,  46  [W.  C.  F.  Walters].  Decoramus  (changé  par  Murot  en  colamus, 

*û  et  par  Gudeman  en  te  colamus)  ne  peut  être  changé  qu't- n  decoremus  ;  le 
mot  est  attesté  par  Tallusion  à  Eniiius.  ^  F.  Jagoby,  Dus  Marmor  Parinm. 
Ed.  qui,  sans  être  définitive,  élucide  maints  problèmes  dans  ce  texte,  diffi- 
cile, et  marque  un  progrès  sérieux  sur  les  travaux  antérieurs.  Examen  déve- 
lopppé.  %  H.  R.  KiNGS,  Mylhs  from  Pindar.  R.  M.  BURROWS-W.  G.  F.  Walters, 

45  Florilegium  Tironis  graeciim  [J.  H.  VinceJ.  Choix  judicieux  et  utile.  ^  F. 
Marx,  C.  Lucilii  Carminum  Reliquiae,  I  [W.  M.  Lindsay].  S'est  mal  servi  des 
citations  de  Nonius.  On  ne  peut  que  louer  la  biographie  de  Lucilius  et  l'his- 
torique  de  ses  écrits.  ^  C.  Giarratano,  C.  Valeri  Flacci  Balbi  Selini  libri  VIII 
fW.  C.  Summers].  Bonne  éd.;  apparat  critique  au  courant  des  plus  récents 

W)  travaux,  avec  toutes  les  leçons  des  mss.  importants.  Observations  sur 
plusieurs  points.  \  E.  G.  Marchant,  Xennphonlis  Opéra  omnia,  III  :  Expedilio 
Cyri  [H.  Richards].  Critique  solide;  s'est  servi  dos  détériores  contre  C.  et 
ses  copies.  ^  E.  H.  Gifford,  The  Euihydemus  o/  Plalo  [Id.].  Bonne  éd.  ;  qqs 


GLASSICAL   (tHE)   REVIEW.  '  237 

réserves  de  détail,  f  H.  db  la  Ville  de  Mirmont,  La  Jeunesse  d'Ovide  [T.  R. 
Gloverl-  Beaucoup  de  faits  et  de  références;   peut  être  utile.  Manque  un 
index.  ^  E.    NaCHMANSON,    Laute  und  Formen   der    Magnetischen  Inschriften 
[W.  U.  D.  R.J.  De  la  classiûcation  et  de  l'examen  phonétique  et  morpho- 
logique des  mots  de  ces  inscr.  (publiées  par  0.  Kern),  il  résulterait  que  le  5 
dialecte  de  Magnésie  du  Méandre  serait  proche  parent  de  l'ionique  atiique 
et  de  la  xotvr,.  ^  Arc  héologie.  Caroline  L,.  Ransom,  Couches  and  Beds  of  the 
Greeks,  Elruscans  and  Romans  [F.  H.  Marshall).   Solide,  et  très  recornman- 
dable.  tCr.  mensuel  des  découvertes  archéoloi'iques[Id.l.  Fouilles 
en  Grèce  (Arcadie).  fH  Juil.  Iliade  I,  418  [A.  G.  Seatou].  Réponse  à  E^rle.  <cf.  lo 
supra>  1[  Notes  sur  Hérodote,  Liv.  I-III  [H.  RicliardsJ.  Nombreuses  conjec- 
tures ou  interprétations  nouvelles,  f  Platonica,  III  [J.  Burnet].  Notes  cri- 
tiques, tendant  à  éliminer  de  la  constitution  du  texte  de  la  République  les 
mss.  de  la  Renaissance,  eu  particulier  Sqv.  ^  Ethique  à  Nicomaque  VI,  1. 
1139*  3-6  [H.  Jackson].   Polémique   contre  Greenwood  <cf.  février>.  \  Ad  is 
Marcum  Antoninum  [A.  J.  Kronenberg].  Plusieurs  conjectures.  %  Sur  l'Apo-     . 
colocyntosis  de  Sénèque  [M.  L.  Earle].  Transposition  et  correction  de  mots 
ch.  15,  5, 12,  13.  t  Sur  deux  passages  de  l'Apocolocyntosis  [J.  P.  Postgate]. 
Au  ch.  12  lire  nec  utra  pour  neutra  ;  ch.  13  imperator  pour  imparatus.  ^  Sur 
le  Pervigilium  Veneris  [J.  B.   BuryJ.  Dans  le  passage  visé  par  l'article  de  20 
<mai>,  lire  mater  (et  non  patrem)  pour  matrem.  ^  Notes  de  Mulvany 
(Herod.  VI  129),  Rackham  (Gic.  Verr.  II,  1,  149),  Mulvany  (les  ides  de  Mars), 
Gorelli  (Juvénal,  Sat.  1,  144).  ^  W.  Wyse,  The  Speeches  ofisaeus,  wilh  cvitical 
and  explanatory  notes  [T.  Nicklin].  Savante  et  très  au  courant  ;  qqs  réserves. 
Donne  tous  les  éléments  pour  résoudre  les  problèmes  embarrassants.  ^  G.  26 
F.  SCHÔMANN,  Griech.  AUertiimer  [W.  IL  D.   R.].  4»  éd.  p.  p.  J.  H.  LiPSiUS, 
fort  utile.  ^  S.  H.  ButGHER,  Harvard  Lectures  on  greek  Subjects  [J.  W.  Mac- 
kail].   Éloge,  plan  et  observations.  ^  W.  Lindsay,  t.  Macci  Plauti  Comoe- 
diae,  I  [Amphitruo,  Mercalor).  Id.,  Ancient  Editionf.  of  Plautus  [E.  A.  Sonnen- 
schein].  Ed.  savante  et  très  au  courant;  réserves  sur  plusieurs  corrections,  30 
notamment  celles  qui  concernent  la  métrique.  \  H.  E.  Butler,  Sexii  Pro- 
perti  opéra  omnia  [A.  E.  Housman].  Commentaire  qui,  sans  rien  apporter 
de  nouveau,  est  une  consciencieuse  et  intelligente  compilation  des  travaux 
antérieurs,  et  remplacera  celui  de  Paley  ;  nombreuses  réserves  sur  le  texte 
et  sur  les  notes.  ^  H.  M.  R.  LeOPOLD,   Exulum  Trias  sive  de  Cicérone,  Ovidio,  35 
Seneca  exulibus  [W.  G.  Summers].  Du  soin  ;  latin  excellent,  mais  rien  d'ori- 
ginal,  î  Archéologie.    KXeîtwv  r=  XIoXûxXeitoî  [W.   L.   Westermann].  Ce 
sculpteur  inconnu  Cliton,  qui  a  tant  intrigué  les  éditeurs  des  Mémorables 
(III,  10;  I,  4,  3),  n'est  autre  que  Polyclète  ;  lO.etxwv  n'est  qu'un  ovo[jLa  ùuoxo- 
pio-Ttxôv,  une  forme  abrégée  de  UoX-jaIzizoç.  ^  Thucydide,  Pausanias,  et  le  40 
Dionysium   in   Limnis   |M.    Carroll].  En    confrontant  Thucydide   et  Pau- 
sanias, on  arrive  à   identifier  l'emplacement    du  Dionysium  qui   devait 
être  au  S.  E.  de  l'Acropole.  ^  Fouilles  récentes  à  Rome  fT.  Ashby  jun]. 
Le  forum,   le  Mont  Gaelius,  etc.;  inscr.  fragments  de  sculpture.  ^  G.  r. 
mensuel  des  découvertes  archéologiques  [F.  H.  Marshall].  Fouilles  45 
en  Asie-Mineure  (Gos),  Italie  (Pisticci  en  Lucauie).   ^^  Octobre.  Odyssée 
XXIV  336  sqq.  [T.  L.  Agar].  Longue  polémique  contre  J.  Cook  Wilson. 
T[  Notes  sur  Hérodote,  Liv.  IV-IX  [H.   Richards].    Nombreuses  conjectures 
ou  interprétations  nouvelles.  *^  Sur  le  texte  de  l'Eùêotxdç  de  Dion  Chrysos- 
tome  [W.  B.  Anderson].  Corrections  à  six  passages.  ^  Le  parf.  du  subj.,  de  50 
l'opt.  et  de  l'impératif  en  grec  [J.  E.  Harry].  Pratiquement  le  parf.  subj. 
n'est  qu'un  mythe,  le  parf.  opt.  est  rarissime,  le  parf.  impératif  est  inusité. 
Exemples  à  l'appui,  et  statistiques.  1[  Sur  la  Tunica  Retiarii  (Juvenal  II, 


238  '  1905.   —  GRANDE-BRETAGNE. 

U3  sqq.;  VIII,  199;  sqq.;  VI  Bodl.  fragm.  9  sqq.)  [S.  G.  Owen].  Ilousman  a 
mal] interprété  dans  ces  3  passages  le  port  de  la  tunica,  qui  n'est  scandaleux 
pour  un  retiarius  que  parce  qu'elle  était  le  vêtement  des  Saliens.  1[  Correc- 
tions à  Silius  Italicus  [H.  W.  Garrod].  Examen  critique  de  cinq  passages. 

5  K  Le  suicide  parjes  ifs[J.  P.  Postgate].  Les  faits  relatés  par  Silius  Ital.  III, 
329  (avec  la"  correction  taxo  de  Garrod),  César,  B.  G.  VI,  31,  5,  etc.,  sont 
vrais  ;  l'empoisonnement  avec  des  feuilles  d'if  a  été  constaté  de  nos  jours. 
f  Ch.  HenninGs,  llomers  Odyssée.  Ein  krilischer  Kommenlar  [E.  W.  Allen].  Du 
soin  et  beaucoup  de  matériaux,  mais  peu  de  critique.  1[  M.  L.  Earle,  The 

10  Medea' of  Euripides  [A.  W.  Verrall].  Ed.  substantielle  et  d'un  réel  mérite, 
mais  qui  pêche  par  la  disposition  ;  examen  détaillé,  réserves  sur  maints 
passages.  ^  J.  Vendryes,  Traité  d'Accenlualion  grecque  [J.  P.  Postgate]. 
Mérite  la  reconnaissance  des  hellénistes  pour  avoir  mis  de  l'ordre  et  de 
l'intelligence  dans  ,1e  chaos  de  l'accentuation   grecque,  t  Archéologie. 

16  Notes  Lycaonicnnes  et  Phrygiennes  [W.  M.  Ramsay].  Études  de  qqs.  inscr. 
relatives  à  Zizima  et  à  la  déesse  Mr|Tr,p  Zt!;t(ip.r,vri,  à  Aelius  Faustus,  à  la  ville 
d'Ariandos  (Cappadoce).  ^  Trirèmes  [A.  B.  Cook-W.  Richardson].  Etuie 
approfondie  sur  la  façon^dont  les  anciens  ramaient  dans  les  trirèmes.  R.  a 
illustré  de  figures  l'art,  de  G.  ^  E.  Pottibk,  Douris  el  les  peintres  de  vases  grecs 

20  [H.  B.  W.].  Suggestif  et  d'un  vif  intérêt.  \  C.  r.  mensuel  des  décou- 
vertes archéologiques  [F.  H.  Marshall].  Grèce  (Péloponnèse,  Thessalie), 
Asie-Mineure  (Ephèse,  Milet),  Russie  (District  de  Kuban,  Panticapée,  Ile  de 
Beresanj),  Egypte  (Alexandrie,  Oxyrhyuchos,  Eshmunein),  Afrique  du  Nord 
(Carthage,  Bulla  Régie,  Thina,  Zaghouan),  Angleterre  (Caerivent).  A.  G.  D. 

26  %^  Nov.  L'apostrophe  dans  Homère  [G.  Bonner].  A  propos  de  l'art,  de  R. 
M.  Henry.  Sur  l'emploi  et  l'origine  de  rapo.«trophe  dans  Homère  <  cf.  supra 
fév.  >  B.  montre  que  des  convenances  métriques  jouent  un  rôle  important 
dans  l'emploi  de  cette  figure  dans  Homère  et  que  la  rhétorique  ne  vient 
qu'après.  ^  Theognis  [T.  W.  Allen].    Il  nous  reste  de  ce  poète  du  vp  s. 

30  environ  1300  vers  préservés  non  pas  comme  ceux  de  Solon  dans  des  citations 
mais  par  toute  une  famille  de  mss.  byzantins  datant  du  x«  au  xv*  s.  :  on  a 
douté  de  l'authenticité  de  ces  vers  et  même  de  leur  date.  A.  examinant  les 
ouvrages  récents  de  Harrisson  et  de  Williams,  montre  qu'il  est  préférable 
d'attribuer  le  recueil  à  Theognis  plutôt  qu'à  un  compilateur;  il  prouve 

35  ensuite  par  les  événements  mentionnés  dans  ses  vers  qu'il  vivait  bien  au 
VI»  s.  à  l'époque  de  Pisistrate.  Élude  de  chacun  des  deux  livres,  le  premier 
contenant  1220  vers  que  donnent  tous  les  mss.,  le  second  157  contenus  dans 
le  seul  Paris.  388  suppl.  gr.  du  x^  s.  ^  Trois  passages  d'Eschyle  [W .  Headlam]. 
Étude  et  explication  de  Choeph.  829  sqq.  Eiim.  188.  Fragm.  179.  ^  L'emploi 

40  d'une  corde  dans  la  cordax  [W.  E.  D.  Downes].  Étudie  la  danse  qu'on  appe- 
lait la  cordax  et  combat  l'opinion  de  Casaubon  qui  croyait  que  les  danseurs 
tenaient  une  corde.  î  Note  sur  Horace  Sat.  I.  6,  126  [J.  Elmore].  Étude  de 
syntaxe  sur  lusum  trigonem  et  sur  l'emploi  du  part.  parf.  avec  un  subst. 
pour   exprimer  une  idée  d'action  ;  exemples  :  la  phrase  signifie  :  je  laisse 

♦5  derrière  moi  la  campagne  et  l'action  de  jouer  à  la  balle,  non  pas  le  jeu  de  la 
balle,  mais  «  ball-playing  >.  î  Lucilius  v.  1154-5  Éd.  Marx  [J.  E.  B.  Mayor]. 
Sur  une  conjecture  de  Marx  qui  a  déjà  été  faite  par  Munro.  t  W.  Leaf,  The 
lliad,  II  B.'J3-24  [T.  L.  Agar].  Fait  honneur  à  la  science  anglaise,  remarques 
de  détail.  \  A.  W.  Spratt,  Thukydides,  Book  VI  [Rackhamj.  Grands  éloges, 

50  ce  liv.  occupera  une  place  importante  dans  la  critique  de  Th.  Le  texte  est 
conservateur,  mais  les  notes  donnent  toutes  les  conjectures  et  les  variantes. 
^  Sigm.  Preuss,  Index  Isocrateus  [Richards].  Comble  une  grande  lacune.  ï 
R,  G.  Jebb,  The  tragédies  of  Sophocles.  Il  serait  superflu  de  recommauder 


GLASSICA.L  (THE)  REVIEW.  239 

cette  trad.  %  W.  R.  Paton,  Fives  Oies  of  Pindar.  Le  lecteur  déposera  avec 
regrets  cette  trad.  \  The  Works  of  Horace.  The  latin  text  with  Gonington's 
Translatioa.  ËlogJî.  IT  II.  Swebt,  A  Priiner  of  Phonetics.  A.ppréii.  favorable 
de  cette  2«  éi.  ^  M.   BlOOMFIBLD,   Gerbera^,  Ihe  Dog  of  Hades   :    the    Hislory 
of  an   Idea  [J.   P.  P.].    Prend  la   défense  de  la   mythologie  comparée.  ^     6 
Archéologie.  Notes  sur  la  Lycaonie  et  la  Phrygie  (suite)  <  cf.  supra  > 
[W.  M.  Rarasay]  ;  3,  Kaballa  et  le  castel  de  Dakalias  ;  4,  Golonia  Iconiensiuna  ; 
5,  Iconiuiu  de  la  Province  de  Galatie;  6,  Zeus  Eurydamenos ;  7,  Les  posses- 
sions impériales  autour  d'.Anlioche  de  Pisidie;  8,  Inscr.  des  U^oi  Texpioperot. 
Trois  inscr.   trouvées  à  Gondane,  l'ancienne  rav^av/jd;  et  à  Saghir.,  l'anc .  lo 
Sagoue,  teites  et  comm.,  but  de  ces  inscr.  elles  constituent  un  acte  religieux 
{xex(AopeÛ£iv)  qui  consiste  à  faire  acte  de  fidélité  envers  l'état  dans  la  lutte 
avec  les  chrétiens;  leur  date;  topographie;  raisons  qui  amenèrent  des 
citoyens  de  villes  grecques  à  venir  habiter  des  villages.  ^^  Dec.  La  réforme 
de  la  prononciation  latine  [F.  F.].  Tout  prouve  que  cette  réforme  est  en  »6 
train  de  se  réaliser  en  Angleterre,  f  La  Dolonie  [A.'  Lang].   Combat   les 
conclusions  d'Henry  <  cf.  supra  Mai  >  qui  regardait  ce  livre  de  l'Iliade 
comme  une  tentative  burlesque  de  tourner  en  ridicule  les  caractères  et  les 
situations  épiques,  et  montre  les  qualités  poétiques  de  ce  chaut.  ^   Sur 
deux  passages  des  Bacchantes  [G.  Norwood].   Explication  de  775-777.  Au  20 
vers    239  lire   el   S'aù-rôv   eraw   lYÎçSe   X/i^j/ôixeo-Oa   y^î-  H    'Etâ  dans  la  comédie 
ancienne  [W.   Headlam].   Lire  dans   Crates  "Hpun;  fr.  8  (Kock)  I   p.  132 
tià   au    1.    de   etTa.    'Ezà    S'^at'   iln^ft    fait    une    antithèse    excellente    à 
oùx.  à(TX£tw.  ^  Sur  Aristophane  Pax  990  [J.  Elmore].  Aristophane  (Acharn.  266) 
donne  431  comme  date  du  commencement  de  la  guerre  avec  Sparte,  et  la  25 
Paix,  d'iiprès  la  première  «  hypothèse  »,  a  été  représentée  en  421.  De  là  une 
difficulté  clironologique  apparente  dans  les  paroles  de  Trygée  rpta  xai  5éxa 
é'tï),  qui  disparaît  si  on  admet  comme  le  prouvent  plusieurs  exemples,  que  le 
nombre  13  était  employé  comme  nombre  indéterminé.  î  Même  sujet  [J.  P. 
Postgate].  Montre  par  d'autres  exemples  que  le  nombre  13  indiquait  un  30 
nombre  indéterminé  avec  une  nuance  sinistre.  ^  Platon  Rep.  566.  E  [P.  Sho- 
rey].  Explique  ce  passage  en  montrant  que  oï  ëÇw  désigne  les  exilés.  \  Un 
étang  merveilleux  |  W.  HeadlamJ.  Explication  de  Ttzetzès  Ghil.  VII.  670  en  cor- 
rigeant ïx^po^  5ivT)ç  Tïjffiv  en  è'/ôpàv  â£l  vn^xr/jaiv,  toujours  hostile  aux  nageurs. 
1[  Le  parf.  du  subj.,  de  l'opt.  et  de  l'impératif  en  grec  [L.  A.  Sonnenschein].  35 
Défend  contre  Harry  <cf.  supra  Oct.>  l'admission  de  ces  modes  dans  sa 
gramm.  grecque.  ^  Prononciation  de  8,  6,  01  et  de  l'esprit  rude  [W.  H.  D. 
Rousej.  Gomme  on  les  prononce  à  Astypalée.  ^  Repraesentatio  temporum 
dans  le  discours  indirect  chez  Gésar  [J.  P.  Postgatel.  Supplément  aux  listes 
données  (Avril)  par  Savùndranâyagam.  ^  H.  Sharpley,  The  peace  of  Aristo-  40 
phanes  ed  [T.  Nickler].  Appréc.  favorable  :  qqs  remarques.  ^  J.  A,  Stewart, 
The  Mylhs  of  Plato  [H.  Richards].  Trad.  avec  introd.,  qqs  réserves  :  l'anglais 
de  S.  produit  une  impression  toute  dififérente  de  celle  que  produit  le  grec 
de  Platon,  qui  n'a  rien  d'archaïque  ou  de  poétique.  ^  M.  F.  F.  Oswald,  TAc 
Use  of  the  Prépositions  in  Appollonius  Rhodius  compared  wilh  their  use  in  H  orner  46 
[Seaton].  Excellent  travail.  ^  J.  ab  Arnim,  Stoicorum  Veterum  fragmenta  coU, 
[A.  G.  PearsonJ.  Cet  important  ouvrage  est  maintenant  terminé,  il  ne  manque 
plus  que  les  indices;  il  est  indispensable  à  tous  ceux  qui  voudront  étudier 
sérieusement  cette  partie  de  la  philosophie  grecque.  1[  O.  Iahn,  Atovudtou  y\ 
AoYY'^oy  Ttep''  utj/ou;.  De  sublimitale   libellas  [W.  R.  Robert].  Éloges  de   cette  W 
3«  éd.  p.  p.  I.  VaHLBN.  ^  L.  Whiblbv,  A  companion  to  Greek  Studies  [R.  M. 
Burrows].  Bon  et  utile  :  qques  réserves.  ^  J.  P.  Postgate,  Corpus  poetarum 
latinorum  ed.  fasc.  V.  A.  E.  Housman,  D.  lunii  luvenalis  saiurae  éd.  [Lindsay[ 


240  1905.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

i.  A  droit  à  nos  fclicitaiions.  Discussion  sur  la  valeur  des  mss.  2.  Veut  prou- 
ver que  c'est  à  tort  qu'on  a  négligé  les  cod.  détériores  de  Juvénal.  t  Archéo" 
logie.  Trirèmes  [G.  Torr].  Montre  que  le  problème  de  la  manière  dont 
étaient  construites  les  trirèiues  est  actuellement  insoluble,  faute  de  docu- 
^  ments  suffisants.  ^  P.  Gardner,  A  Grammar  of  Greek  Art  [Thompson]. 
Manuel  admirable.  %  G.  Perrot,  Pi-axitèle.  M.  Collignon,  Lysippe  [llillj. 
Excellents  eu  leur  genre.  %  J.  N.  Svoronos,  Dus  Aihener  Nationabnuseum, 
phototypische  Wiedergate  seiner  Schatze  :  éd.  ail.  de  W.  Barth  [Baker- 
PenoyreJ.  A  de  la  valeur;  qqs  réserves  pour  les  illustrations.  ^  G.  E.  Hill, 

^^  A  Calaloque  of  the  Greck  Coins  in  the  Br.  Muséum,  Coins  of  Cyprus  [MacdonaldJ. 
Indispensable  non  seulement  aux  numismates,  mais  à  tous  ceux  qui  s'oc- 
cupent de  l'histoire  primitive  de  Chypre.  ^  G.  r.  mensuel  des  décou- 
vertes archéologiques  [F.  II.  Marshal].  Italie;  via  Salaria  :  relief  en 
terre  cuite  d'un  columbarium,  Ferento,  tombes  étrusques;  Velletri;  objets 

*5  votifs  en  argile  :  Sardaigne,  entre  autres  ua  Dionysos  en  marbre;  Populo- 

nia;  deux  hydries  très  importantes  sur  la  panse  desquelles  on  voit  Phaon, 

Adonis  et  Artemis  ;  Gorneto  Tarquinia,  tombes  ;  Ostie,  conduites  d'eau  en 

plomb,  une  avec  iuscr.  Pompéi,  maison  avec  fresque  et  graffltes.      A.  S. 

Hermathena.   N°  31.   Ou   the   Ko(j.jj.ôç   in    the   Choephoroe  (vv.  306-478) 

^  [F.  Blass],  20  p.  d'observations  de  métrique,  de  critique  et  d'exégèse.  % 
Metrical  prose  in  the  correspoudence  of  Cicero  [R.  Y.  Tyrrell].  Les  lois 
posées  par  Bornecque  dans  '  La  prose  métrique  dans  la  correspondance  de 
Cicéron  '  sont  de  nature  arbitraire  et  fantaisiste.  Zielinski  '  Das  Glausel- 
gesetz  in  Giceros  Reden  ',  a  montré  que  Cicéron,  dans  ses  discours,  s'était 

**•  imposé  une  certaine  contrainte  dans  les  fins  de  phrase.  B.  le  reconnaît, 
mais  pense  que  dans  sa  correspondance,  sauf  dans  qqs  lettres  (p.  ex.  celle 
à  Lentulus  Fam.  I,  9  qui  est  plutôt  un  manifeste),  il  n'y  a  pas  de  préoccu- 
pation métrique.  Cicéron,  dans  les  autres,  n'a  fait,  à  l'exemple  des  grands 
écrivains,  que  se  conformer  aux  lois  générales  du  rythme.  C'est  une  heu- 

30  reuse  circonstance  que  parmi  les  contemporains  ou  les  successeurs  de 
Cicéron,  aucun  des  grands  écrivains  ne  se  soit  assujetti  à  la  contrainte  du 
Clauselgesetz.  ^  Noies  on  Cicero  ad  Atticum  II  [J.  S.  Reid].  39  p.  de  notes 
critiques  concernent  les  lettres  1-9,  11-20,  22  et  24.  t  On  the  relation  of  the 
macedonian  to  the  egyptian  calendar  [J,  G.  Smyly].  Le  calendrier  macédo- 

35  nien  conserva  une  existence  indépendante  jusqu'après  la  9«  année  d'Epi- 
phane,  année  de  laquelle  est  datée  l'inscr.  de  Rosette  par  los  deux  calen- 
driers. Entre  la  9*  et  la  18»  année  d'Epiphane  le  calendrier  macédonien  fut 
abandonné,  les  noms  des  mois  étant  retenus  uniquement  comme  alternatifs 
pour  les  mois  égyptiens.  A  cette  époque  Dustros  fut  identifié  avec  Thoth 

**  et  ridentification  fut  maintenue  au  moins  jusqu'à  la  16«  année  de  Philométor, 
c'est-à-dire  la  5»  année  de  Philométor,  Évergèle  et  Gléopâtre.  Il  n'y  a, 
quant  à  présent,  aucun  témoignage  pour  la  période  comprise  entre  cette 
date  et  la  53^  année  d'Évergèle  II,  où  nous  trouvons  de  nouveau  l'identitl- 
cation  des  calendriers  avec  Dios  =  Thoth.  En  l'absence  de  preuves,  S.  se 

*^  refuse  à  entrer  dans  la  voie  des  conjectures.  If  On  the  Historia  Augusta 
[R.  EUisl.  22  pages  de  conjectures.  ^  The  Magnum  Nomen  [A.  A,  Burd].  Il 
faut  écrire  et  expliquer  dans  ce  sens  le  vers  de  Lucain  :  stat  Magni  Nominis 
umbra,  le  Nomen  Magnum  éveillant  dans  l'esprit  des  Romains  le  nom  du 
Grand  Pompée.  Même  après  la  mort  de  Pompée  il  rayonna  sur  ses  fils,  cf. 

60  Ovide  Met.  15,  25  ;  Caligula  fut  si  jaloux  de  '  Nominis  umbra  '  qu'il  défendit 
au  dernier  descendant  de  Pompée  de  porter  le  nom  de  Magnus.  A  l'appui 
de  sa  thèse,  B.  cite  les  passages  de  Lucain,  de  Plutarque,  d'Appien  relatifs 
au  Magnum  Nomen.  Selon  B.,  en  dépit  de  l'opinion  de  Quintilien,  Hor.  Od.  1, 14 


HERMATHENA,  241 

se  rapporte  non  pas  à  la  république  en  général,  mais  au  parti  républicain 
après  la  bataille  de  Philippes.  ^  Notes  on  the  Ignatian  epistles  [F.  R.  Mont- 
gomery  Hitchcock].  18  p.  de  critique  et  d'exégèse,  f  Further  notes  on  Lon- 
ginus  Ttepl  u4'oyç  [R.  Ellis].  32,  8.  Lire  :  ônôo-'  aÙTw  (au  1.  de  o(jiwî  awTÔ.  38,  5. 
Lire:  àypôv  ea-/'  àXâTTw  yv^v  yàp  £-/ov<^t)>  imuxolr^Q.  40,  2.  Explication  des  6 
mots  (juy/ptojjLevot   et  ôt(i(TTr]iia.  42,  2,   lire  :    Ta  wapà  xaipbv   el;   [ir,xoç  i'/oL'/^oÛM- 

(AEva.  44,  7.  Modifier  la  conj.  de  Mathews  eùô-jç  eu  tôy;.  ^  The  Latin  Geniiive 
in  -ai  [Gh.  Exon].  Sommer,  dans  son  Handbuch  d.  lat.  Laut-  und  Formen- 
lehre,  dérive  le  classique  -ae  de  -as  par  des  modifications  inadmissibles. 
Si  une  forme  vi-â-î  a  jamais  existé,  elle  devint  *  vi-à-ï  par  la  loi  des  brèves  lO 
breviantes,  qui  n'est  violée  par  l'analogie  que  dans  le  cas  des  voyelles  i  et 
(en  ancien  latin)  u.  Ex.  :  illîus,  fïo  et  fuit.  Il  est  douteux  que  l'analogie  ait 
pu  allonger  a  ou  e  devant  une  voyelle.  En  latin  un  épel  -ei  pouvait  repré- 
senter la  prononciation  -ejjî,  comme  l'attestent  les  grammairiens.  JiCs 
Romains  toutefois.pratiqualent  une  curieuse  économie  dans  l'écriture  de  ia  15 
lettre  i,  ex.  :  la  graphie  Pompei  avait  la  valeur  de  3  i,  les  deux  premiers 
étant  des  consonnes.  Le  datif  plautiuien  eiiei  (eiei)  devint  le  classique  ëî. 
L'intermédiaire  dans  la  prononciation  est  fourni  par  la  scansion  de  Lu- 
crèce ëî  prononcé  ejjî.  Les  grammairiens  ne  mentionnent  pas,  il  est  vrai, 
la  prononciation  viajji  comme  ils  font  pour  la  prononciation  Pompejji,  parce  20 
que  le  génitif  du  disyllabique  -ai  au  temps  des  grammairiens  était  tombé 
en  désuétude.  Cf.  Martial  U,  9,  5,  mais  on  peut  retrouver  par  conjecture 
ce  génitif  -ai  dans  les  fautes  des  mss.  de  Plaute.  Ex.  :  Aul.  295  ou  B  et  D 
ont  filiae  in  nuptiis  pour  filial  nuptiis.  Si  le  disyllabique  -ai  était  pro- 
noncé -ajjî,  rien  dans  les  lois  de  la  phonétique  latine  n'empêche  de  le  25 
faire  sortir  de  l'addition  de  l'-î  de  la  déclinaison  0  à  l'ancien  locatif  en  -ai, 
beaucoup  plus  usité  dans  le  latin  archaïque  qu'à  l'époque  classique. 
De  même  que  -us  ajouté  à  *quoi  donna  quoi-j-us,  i  ajouté  à  viai  (locatif) 
donna  viai-j-L  Le  génitif  -ai  est  une  innovation  d'origine  populaire  qui  a 
vécu  un  certain  temps  avec  le  génitif  archaïque  -as  dont  Plaute  ne  se  sert  30 
pas.  Si  le  génitif  disyllabique  -ai  était  prononcé  -ajjî,  il  a  qq.  chose  de 
commun  avec  les  formes  plauliniennes  eiius,  eiiei,  prononcées,  ejjus,  ejjei. 
Règle  :  Une  syllabe  fermée  par  un  -j-  intervocalique  qui  était  normalement 
prononcé  et  quelquefois  écrit  -jj-  a  une  quantité  indéterminée  dans  le  latin 
archaïque  de  la  République.  Donc  viajjî  pouvait  être  prononcé  viàjî  et  35 
aboutir  à  viâï  (car  j  disparaît  en  latin  devant  i)  et  à  viai  disyllabe,  par 
régression  de  l'accent.  De  viai  on  passe  régulièrement  à  viae.  Les  génitifs 
disyllabiques  en  ei  ont  suivi  la  même  voie  que  les  génitifs  en  -ai.  Dans 
Plaute,  la  forme  et  la  prosodie  des  cas  du  génitif  et  du  datif  de  la  décli- 
naison -e  correspondent  exactement  à  la  forme  et  à  la  prosodie  des  mêmes  4© 
cas  dans  la  déclinaison  -a.  Des  deux  génitifs  plautiniens,  dieil  et  dieî,  le 
premier  resta  sans  changements,  mais  tomba  en  désuétude,  le  deuxième 
devint  diî  et  aboutit  à  dië  par  le  principe  de  dissimilation.  Ce  die  (génitif) 
nous  a  été  conservé  sporadiquement  dans  des  mss  de  César  (B.  G.  B.  G.),  de 
Tite  Live  et  de  Salluste.  Cf.  Virg.  G.  L  208.  t  Two  notes  fE.  H.  Alton].  1  45 
HomericHymn  to  Demeter  22-23,  lire  :  où8'  ttÀya^xapiroî  'Iou>.w,  2.  Euripides, 
Hippolytus  295,  lire  cruyxaTKTXvxvac  ou  auY"'^5'f '<r)(âvat  (au  1.  de  (Tuy^aÔiaTàvat).  ^ 
Reviews.  The  Peace  of  Aristophanes,  Ed...  by  H.  Sharpley  [W.  J.  M.  S.]. 
Du  travail  ;  rendra  des  services  au  point  de  vue  de  la  langue  ;  il  y  a,  toute- 
fois, de  graves  omissions  dans  le  commentaire  au  point  de  vue  critique,  50 
historique  et  métrique.  ^  The  Macci  Plauli  Comoediae,  Recog.W.  M.  Lindsay, 
II  [G.  E<xon>].  Ed.  savante  qui  stimulera  l'étude  de  Plaute.  Si  elle  ne 
constitue  pas  un  grand  progrès  pour  la  critique  de  P.,  la  faute  en  est  dans 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  16 


242  4905,  —   GRANDE-BRETAGNE. 

l'adoplioa  d'une  méthode  malheureuse.  1[  The  Eulhydemus  of  Plato  with 
revised  lext,  introd.  and  notes...  by  Ed.  H.  Gifford  [  ].  Eloges.  ^  The 
Velus  Cluniacensis  of  Poggio,  by  A.  C.  Glark  [  ]  Résultats  inestimables  pour 
la  critique  et  qui  méritent  toute  reconnaissance.  ^  The  tragédies  of  Seneca 

5  rendered  into  English  verse  by.E.  I.  Harris  [  ].  Gause  un  certain  désap- 
pointement. ^  F.  X.  BuRGER,  Minucius  Félix  u.  Seneca  [  ],  On  ne  peut  se 
soustraire  à  la  conclusion  de  B.  que  Minucius  a  étudié  et  imité  de  près 
Sénèque.  %  Novum  Teslamentum  J .  C.  Latine  sec.  éd.  Sancli  iJieronymi  rec. 
Joh.  WORDSWORTH  et  H.   J.    Whitb,   p.  2,  Fasc.  1.  Actus  Apostolorum  [  ]. 

10  Mérite  à  un  haut  degré  la  reconnaissance  et  gardera  sa  valeur  pendant  de 
nombreuses  générations.  H.  Lebègub. 

Journal  (the)  of  Hellenic  Studies,  Vol.  XXV,  part.  I.  Le  fronton  du 
Mausoleum  [J.  SixJ.  7  lig.  Le  torse  colossal  de  cavalier  a  plusieurs  ana- 
logues; il  devait  occuper  le  centre  du  fronton,  comme  le  cavalier  du  soi- 

16  disant  sarcophage  d'Alexandre.  On  voit  une  panthère  sur  l'un  et  l'autre 
monument.  Essai  de  restitution  du  Mausolée.  Comparaison  des  dimensions 
de  la  tombe  du  Lion  à  Gnide  et  de  ce  monument.  Autres  rapprochements. 
Mise  à  profit  de  la  description  donnée  par  Pline.  Examen  des  dimensions 
qu'il  a  consignées,  f  La  lutte  athlétique  [E.  N.  Gardiuer].  Étude  de  laques- 

20  tiou  à  l'aide  des  textes  littéraires,  puis  des  représentations  céramiques.  Le 
papyrus  d'Oxyrhynchus  dans  Grenfell  et  Hunt,  t.  III,  p.  466.  Lucien,  les 
inscr.  En  quoi  diffèrent  la  lutte  et  le  pancration  ;  —le  pancration  et  la  lutte 
d'une  part  et  le  pugilat  de  l'autre.  Incidents  divers  de  la  lutte  athlétique  : 
la  chute.  La  lutte  dans  Homère,  dans  Quintus  de  Smyrne,  dans  Nonnus. 

25  Les  étreintes  permises;  celle  des  jambes  interdite.  Sur  ce  point  les  témoi- 
gnages sont  équivoques.  Le  croc-en-jambe  dans  Lucien  (Auach.,  1). 
Il  était  pratiqué,  mais  non  comme  chez  les  modernes.  En  résumé,  si  un 
lutteur  tombait  sur  le  genou,  sur  le  flanc,  à  la  renverse,  sur  l'épaule, 
c'était  une  chute  correcte.  Si  deux  lutteurs  tombaient  ensemble,  c'était  coup 

30  nul.  trois  chûtes  (de  l'adversaire),  ou  le  meilleur  de  cinq  coups,  étaient  né- 
cessaires pour  assurer  la  victoire.  L'étreinte  au-dessous  de  la  ceinture  était 
interdite  ;  le  croc-en-jambe  donné  avec  le  pied,  autorisé.  Ces  règles  s'appli- 
quaient plus  particulièrement  aux  grands  coiicours  athlétiques.  ^  Notes 
et  inscriptions   de   la    Messénie    sud-occidentale  [M.    N.   Tod.].    Biblio- 

85  graphie  des  travaux  relatifs  à  la  contrée.  Méthone,  historique  sommaire  et 
description  du  site.  —  Korone  (Coron).  Qqs  inscr.  inédites.  —  Kastelia-Vou- 
naria.  La  côte  au  N.-E.  d'Asiné  était  inhabitée  dans  l'antiquité.  Ruines  de 
la  basse  époque  romaine  et  du  moyen  âge.  —  l^etalidhi.  Identifications 
diverses.  Tombes,  sarcophages,  restes  de  bains  romains.  —  13  inscriptions 

40  Nr.  1  :  Inscription  honorifique  surmontée  probablement  de  la  statue  d'un 
personnage  que  l'état  de  l'inscr.  laisse  ignoré.  Noms  d'un  gymnasiarque,  d'un 
sous-gymnasiarque,  etc.  Monument  apporté  sans  doute  d'Argos  à  Méthone. 
—  Nr.  3.  Inscr.  de  Korone  en  l'honneur  de  l'empereur  Septime  Sévère  (en  193 
ou  194),  mention  d'un  XoyuTTiî;  —  Nr.  9,  inscr.  éphébique.  —  Nr.  10,  inscr,  de 

4b  Remonstapha,  dans  ledômeAÏTieta  (3*- 2»  siècle).  Forme  du  n  plus  petite  que 
le  reste,  comme  l'O,  inconnue  à  cette  date  selon  l'auteur.  Cette  inscr.  révèle 
l'existence  d'un  temple  à  Déméter,  et  mentionne  une  fête  religieuse  (Seïitvov). 
Les  femmes  seules  étaient  admises  au  banquet  sacré.  1"  ex.  certain  de 
âv  =:  el«  en  dialecte  dorien.  —  Nr.  H,  inscr.  métrique  de  3  distiques,  en 

50  l'honneur  d'un  'Ilpax^efôy);  'Apixovtxdç.  —  Nr.  13,  inscr.  datée  de  l'an  89  d'une 
ère  partant  de  148,  146  ou  145.  \  Inscriptions  de  la  province  de  Cyzicène[F. 
W.  Hasluck].  32  inscr,,  la  plupart  funéraires,  If  Vases  récemment  acquis 
par  le  Musée  Ashmoléen  [Percy  Gardner].  4  pi.,  21  fig.  Description  détail- 


JOURNAL  (THE)   OF   HELLENIC   STUDIES.  243 

lée  avec  rapprochements  d'autres  vases.  T[  Portraits  de  rois  hellénistiques. 
[Alan  J.  B.  Wace].  3  pi.  Résultat  acquis  touchant  l'identification  de  ces 
portraits  ;  "W.  rapproche  les  bustes  des  portraits  que  portent  les  médailles. 
%  Naucratis,  1903  [D.  G.  Ilogarth,  Miss  H.  L.  Lorimer  et  G.  G.  Edgar].  1  plan 
et  1  feuille  épigraphique.  La  question  de  savoir  si  Naucratis  existait  avant  ^ 
l'établissement  des  Grecs  sur  ce  territoire  par  Amasis,  vers  570  av.  J.-C,  est 
encore  pendante.  Les  fouilles  de  1903  ont  fait  avancer  cette  question  en  confir- 
mant la  distinction  supposée  entre  le  quartier  nord,  assigné  aux  Grecs,  et  le 
quartier  sud,  quartier  égyptien  ;  le  quartier  sud  aurait  été  le  plus  ancienne- 
ment occupé.  Résultats  des  fouilles.  Histoire  et  topographie.  —  Géramique  «o 
[Miss  H.  L.  Lorimer].  3  pi.  Peu  de  vases  nouveaux  ;  la  plupart  étant  im- 
portés de  Grèce,  notamment  de  Glazomènes.  —  Etat  actuel  du  site  [D.  G.  H.]. 
—  Antiquités  secondaires  [C.  G.  Edgar].  14  flg.  Poteries  non  peintes.  Sculpture 
plutôt  grecque-archaïque  qu'égyptienne.  Terres  cuites  et  moules.  Objets 
divers.  —  Conclusions  [G.  C.  E.].  Toutes  ces  antiquités  ne  jettent  pas  '^ 
beaucoup  de  lumière  sur  l'histoire  primitive  de  Naucratis.  Le  témoignage 
d'Hérodote  manque  de  base.  Les  principales  questions  encore  en  litige,  au 
point  de  vue  archéologique,  c'est  si  qqs  temples  furent  construits  avant 
l'époque  d'Amasis  et  si  leurs  antiquités,  particulièrement  les  poteries  avec 
inscr.  et  avec  peintures,  sont  en  partie  antérieures  à  l'an  570.  L'Hellenion  ^ 
devait  être  postérieur,  t  Le  vaisseau  de  guerre  grec  [W.  W.  Tarn.]  (2  flg.). 
La  disposition  des  rames  dans  le  vaisseau  de  guerre  antique  est  un  sujet 
de  controverse  entre  les  érudits  et  les  marins  ;  T.  l'étudié  à  son  tour 
au  moyen  :  1°  des  historiens  et  des  inscr.  ;  2»  des  scoliastes  et  des  lexico- 
graphes ;  3°  des  monuments  figurés.  ^  Héraclès  et  les  pommes  des  Hes-  26 
pérides.  Un  nouveau  type  [K.  A.  Macdowall]  2  fig.  Ge  nouveau  type  est  une 
statuette  de  bronze  trouvée  dans  l'île  de  Chypre,  elle  peut  être  reportée  à 
l'art  gréco-rom.,  mais  l'original  rappelle  le  faire  de  Polyclète.  ^  Topographie 
et  épigraphie  de  Nova  Baura  [W.  M.  Ramsay].  Sterret  plaçait  Nova  Baura  à 
Dinorna.  Elle  devait  être  approvisionnée  d'eau  par  des  puits  plutôt  que  par  30 
la  rivière  qui  l'arrosait  et  que  l'auteur  a  trouvée  presque  à  sec.  Un  temple 
de  Cybèle  était  hors  de  la  ville  ;  il  a  été  remplacé  par  une  église.  Détails 
sur  la  campagne  de  Servilius  (Frontin,  IH,  7,  1).  Inscriptions  numérotées 
à  la  suite  des  38  inscr.  que  Miss  R.  a  mentionnées  (J.  H.  St.  1904,  p.  260  ss). 
\  S.  H.  BUTCHER.  Harvard  lectures  on  Greek  subjects  \  ].  Peu  OU  point  d'origi-  38 
nalité.  Éloges.  Tf  W.  Wyse,  The  Speeches  of  Isaeus.  L'auteur  connaît  bien  la 
législation  athénienne.  \  Th.  Gomperz,  Greek  Ihinkers  :  a  history  of  ancient 
philosophy.  Vol.  Il,  and  III.  Trans  by  G.  G.  Berry..  Éloge  de  l'original  et  de 
la  traduction,  f  Demetrius  on  style.  Ed.  by  W.  Rhys  Roberts.  Rh.  avait 
déjà  publié  Longin  et  Denys.  L'éditeur  conclut  que  l'ouvrage  n'est  pas  de  *0 
Démétrius  de  Phalère,  mais  d'un  homonyme  qui  vécut  au  i"  siècle  av.  ou 
après  J.-G.  If  E.  Pontremoli  et  B.  Haussoullier,  Didymes.  Fouilles  de  1895 
et  1896.  È\oge.  Il  Burlington  fine  arts  Club.  Exhibition  of  ancient  art.  Réim- 
pression du  catalogue  de  l'Exposition  de  1903  rédigé,  par  S.  A.  Skong.  U  G. 
Watzingbr,  Das  Relief  des  Archelaos  von  Prime.  Examen  des  types  des  Muses  45 
sur  le  relief  de  l'apothéose  d'Homère,  attribué  à  Philiscus  de  Rhodes.  Arche- 
laos de  Priène  est  rattaché  à  l'école  rhodienne,  et  la  montagne  figurée  sur  le 
monument  est  l'Atabyrion  de  Rhodes.  \  P.  Paris,  Essai  sur  Vart  et  Vindustrie 
de  l'Espagne  primitive.  D'après  P.  P.  les  œuvres  d'art  trouvées  en  Espagne 
sont  en  partie  de  provenance  grecque,  même  mycénienne,  en  partie  venues  so 
des  bords  de  la  Méditerranée  orientale,  et  en  majorité  produites  dans  le  pays. 
Le  buste  d'Elche  serait  dû  à  un  artiste  ibérien  influencé  par  les  Grecs,  et 
daterait  d'environ  440  av.  J.-G.  ^  G.  Perrot  et  Gh.  Chipiez,  Histoire  de  Part 


244  1905.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

dans  Vantiquité,  t.  VIII.  La  Grèce  archaïque.  La  sculpture.  Analyse  sommaire. 
If  A.  H.  Smith,  Drilish  Muséum.  Catalogue  of  Sculpture,  etc.,  vol.  III.  Dernier 
vol.  terminé  par  un  index.  Analyse  sommaire.  \  S.  Reinagh,  Répertoire  de 
la  statuaire  grecque  tt  romaine.  Nomenclature  de  136/i5  œuvres.  Éloges.  ^  L. 

5  Whiblev,  a  companion  to  Greek  Siudies.  Analyse  sommaire.  Éloges  avec 
réserves.  If  J.  BeloGH,  Gricch.  Geschichte,  III.  Die  Griech.  Wellherschaft. 
2ie  Abt.  Analyse.  If  V.  A.  Smith,  The  early  history  of  India,  from  600  B.  C. 
to  the  Muhammadan  conquest,  including  the  invasion  of  Alexander  Ihe  Great. 
Analyse  au  point  de  vue  hellénique.  L'auteur  ne  croit  pas  à  l'influence  de 

10  l'invasion  de  l'Inde  par  Alexandre  sur  le  développement  de  l'Inde.  Même 
conclusion  pour  les  expéditions  d'Anliochus  le  Grand,  Démétrius,  Eucra- 
tidès  et  Ménandre.  Éloges.  ^  O.  Hoffmann,  Die  Inschriften  von  Sicilien 
und  Abu-Simbel  bearb.  (Gollitz  u.  Bechtel,  Sammlung  der  Griech.  Dialekt- 
lnschriften,lll.  Bd.).  Critique  du  plan  adopté,  corrigé  en  partie  par  un  index 

15  de  concordance.  If  R.  Dakeste,  B.  Haussoullier,  Th.  Reinagh,  Recueil  des 
inscriptions  juridiques  grecques,  2*  série,  fasc.  '2  et  3  (et  dernier).  Collection 
inappréciable.  L'index  aurait  dû  être  plus  étendu,  f  A.  Sambon,  Les 
monnaies  antiques  de  l'Italie.  T.  I,  fasc.  3  (Gampanie).  Eloges,  avec  le  regret 
que  les  illustrations  ne  soient  pas  plus  nombreuses,  notamment  pour  éta- 

20  blir  la  distinction  nouvelle  entre  les  monnaies  à  tête  d'Athèna  et  celles  à 
tête  de  nymphe.  ^  Recueil  général  des  Monnaies  grecques  d^Asie  Mineure, 
commencé  par  W.  H.  Waddington,  continué  et  complété  par  E.  Babelon 
et  Th.  Reinagh.  T.  I,  1""  fasc.  Le  plan  diffère  de  celui  du  Corpus  des  mon- 
naies grecques  publié  à  Berlin.  On  a  recherché  principalement  l'archétype 

25  de  chaque  atelier  pris  à  part.  Eloges  détaillés.  ^  A  Catalogue  of  the  Greek  coins 
in  the  Briiish  Muséum.  Cyprus,  by  G.  F,  HiLL.  Ce  24"  vol.  des  catalogues  du 
B.  M.  a  trait  à  l'une  des  séries  les  plus  obscures  de  la  numismatique  grecque. 
Grands  éloges,  f  Ta  vojJL^aixaxa  xoG  xpàrouç  twv  IIxoXejjLatwv,  par  J.  N.  SvOROnOS. 
Parties  1,  2  et  3.  La  classification  de  Poole  et  ses  listes  doivent  être  corn- 
ai plètement  abandonnées.  Seulement  il  y  a  désaccord  entre  le  texte  et  les 
planches.  Cet  ouvrage  néanmoins  mérite  la  reconnaissance  des  numismates. 
\  1.  Asia  Minor  (Murray's  Haud-  classical  Mapps).  Ed.  J.  G.  C.  Andbrson.— 
2.  Murray''s,  Small  classical  Atlas.  Ed.  by  G.  B.  Grundy.  1.  Eloges.  2.  Eloges 
avec  réserves  sur  le  mode  de  coloration  des  cartes.  %\  Part.  II.  Quelques 

36  points  de  la  chronologie  du  règne  de  Cléomène  I  fJ.  Wells].  Date  de  l'expé- 
dition contre  Argos  et  de  l'alliance  athéno-plaléenne  ;  W.  argumente  en 
faveur  de  o20  pour  la  première  date,  d'après  Pausanias  III,  4,  et  de  519  pour 
la  seconde,  d'après  le  témoignage  de  Thucidyde  111,  68.  \  Le  vaisseau  de 
guerre  grec  [W.  W.  Tarn].  Suite.  Après  une  étude  serrée  de  la  question,  T. 

40  conclut  que  la  quinquérème  des  trois  derniers  siècles  avant  J.  C.  était  une 
galère  relativement  légère  où  cinq  hommes  manoeuvraient  une  rame,  que 
les  navires  de  6  à  10  rames  pouvaient  être  des  galères  avec  autant  d'h.  par 
rame;  eufln  que  les  birèmes  romaines  pouvaient  n'être  que  des  monères 
à  double  banc.  La  question  de  la  trirème  gr.  et  rom.,  ainsi  que  celle  des 

45  quadrirèmes  et  quinquérèmes  du  4»  s.  restent  encore  pendantes.  %  Sur  la 
date  des  portraits  du  Fayoum  fC.  G.  EdgarJ.  1  pi.,  1  flg.  Ces  portraits  ne 
sont  pas  de  l'époque  ptolémaïque.  Ils  appartiennent,  même  les  meilleurs, à 
la  période  romaine.  1  L'Apoxyomenos  de  Lysippe  [P.  Gardner].  9  flg.  G.,  qui 
a  déjà  combattu  l'opinion  que  l'Apoxyomenos  rappelait  le  type  normal  de 

so  Lysippe,  reprend  de  nouveau  la  question  à  la  suite  de  la  découverte,  à 
Delphes,  d'une  statue  en  bronze  de  l'athlète  Agias  ou  Hagias,  œuvre  ou 
réplique  d'une  œuvre  de  Lysippe  ;  il  maintient  ses  conclusions,  montre  que 
la  date  de  l'Apox.  doit  être  placée  après  300  et,  tout  eu  repoussant  une  rela- 


JOURNAL  (the)  of  hellenic  studies.  245 

tion  directe  avec  Lysippe,  ne  veut  pas  mettre  en  question  s'il  dérive  de  l'école 
de  bronze  de  Sicyone,  dont  Lysippe  fut  le  représentant  le  plus  renommé.  Il  con- 
clut que  l'Apox.  doit  être  la  réplique  non  d'une  œuvre  de  Lysippe,  mais  plu- 
tôt celle  d'un  de  ses  élèves  ou  d'un  artiste  de  son  école  travaillant  au  3"  siècle- 
^  Un  fragment  de  l'Edictum  Diocletiani  [E.  S.  Forster].  L'auteur,  dans  un  s 
voyage  sur  la  côte  orientale  du  golfe  de  Messénie,  a  pris  l'estampage  de 
ce  fragment,  texte  latin  seul,  qui  correspond  aux  pages  7-8,  lignes  23-29 
de  l'édition  Mommsen-Bliimner.  Reproduction  et  restitution.  Mention 
d'autres  fragments.  ^  La  lutte  (2"  art.)  [E.  N.  Gardineri.  26  flg.  La  lutte 
dans  les  Éthiopi({ues  d'tléliodore,  et  sur  les  monuments  ressemble  beaucoup  lo 
à  la  lutte  moderne.  Terminologie  grecque  dé  la  lutte.  Le  lutteur  aux  prises 
avec  un  animal.  Figuration  céramique  de  héros  lutteurs  (Thésée  et  Ger- 
cyon,  etc.).  Mention  des  bronzes  analogues  à  la  description  d'Aristophane 
(Nubes,  522).  ^  Les  trésors  d'Olympie  et  les  trésors  en  général  [L.  Dyer]. 
t  plan.  Analyse  du  passage  où  Pausanias  (Élide  ch.  19)  mentionne  les  is 
trésors  d'Olympie,  au  nombre  de  12.  On  a  retrouvé  les  vestiges  de  nr.  1  à  7 
et  9  à  12.  La  difficulté  porte  sur  le  nr.  8  (trésor  des  Épidamniens,  selon 
Pausanias).  Indépendamment  de  ce  texte  on  peut  identifier  onze  trésors. 
Tous,  sauf  les  nr.  1,  2  et  3,  remontent  au  6^  s.  Viennent  ensuite,  chronolo- 
giquement, les  nos  7^8,  12,  10,  11,  7,6,  9,4,  2,  3, 1 .  —  Les  trésors  en  général.  20 
Dàtinitions  d'Hérodote  et  de  Straboa.  En  somme,  ils  sont  construits  pour 
le  culte  d'un  dieu  ;  ils  ont  pour  objet  la  glorification  non  d'une  dynastie, 
mais  de  chaque  membre  d'un  peuple  grec.  Pausanias  nous  éclaire  sur  leur 
destination  religieuse  et  autre.  Raisons  d'être  de  divers  trésors  delphiques, 
notamment  à  la  suite  d'une  victoire  remportée  par  le  peuple  qui  le  fondait.  25 
Distinction  à  faire  entre  les  maisons  communes  (olxoi)  mentionnées  dans 
les  inventaires  de  Délos.  L'oTxoî  et  le  ôrjo-aupoçyXâxiov.  La  maison  commune 
à  Délos  est  appelée  va(5;  par  Polémon.  La  dénomination  erj^aupd;  prévalait 
à  Delphes.  Pline  emploie  aedes  dans  le  sens  de  Oïi^aupd;.  Résultats  donnés 
par  l'inventaire  de  I"Av3pfwv  otxoç  à  Délos.  La  lesché  des  Gnidiens  à  30 
Delphes  était  leur  Oviffaupd;,  mentionné  par  Pausanias,  qui  d'ailleurs  ne  l'a 
pas  localisé.  If  Les  deux  labyrinthes  [H.  R.  Hall].  1  pL,  3  fig.  Sur  un 
passage  de  Diodore  de  Sicile  (I,  61)  mentionnant  à  la  fin  le  labyrinthe 
de  Dédale  et  celui  d  Egypte.  Les  dernières  découvertes  ont  attesté  la 
corrélation  existant  entre  la  civilisation  primitive  des  Grecs  et  celle  des  35 
Égyptiens,  au  moins  depuis  les  Hyksos  et  la  12«  dynastie.  On  sait  que 
durant  la  18»  (l7«-1o«  s.  av.  J.-G.)  l'Egypte  entretint  des  relations  suivies 
avec  les  Mycéniens-Crétois  de  la  grande  période  de  Cnossos  et  de  Phais- 
tos  (période  inférieure  de  Minos  pour  A.  Evans).  On  peut  établir  que  des 
relations  commerciales  suivies  existaient  entre  l'Egypte  et  l'Europe  avant  la  40 
période  du  Palais.  Discussion  sur  le  mot  Xaêjptvôo;.  Ce  mot  esta  rapprocher 
de  )iàgpauv5a,  venant  probablement  de  XâSpy;  «  double  hache  »  avec  la  termi- 
naison asiatique  —  vSa,  correspondant  au  grec  —  vôoç.  Aaêuptvôoç  doit  être  un 
mot  préhistorique  remontant  au  temps  de  Winos  et  signifiant  «  palais  de  la 
double  hache  v  dans  la  langue  asiatique  des  Cretois  de  ce  temps.  Le  laby-  45 
rinthe  de  Harvara  en  Egypte.  Il  n'en  reste  rien  ou  presque  rien,  mais  Héro- 
dote, Diodore,  Strabon  et  Pline  en  ont  parlé.  Il  a  été  construit  par  Amen- 
hemat  III  [\2^  dynastie)  vers  2200  av.  J.-G.,  en  face  de  la  pyramide  de  ce  roi. 
Les  deux  labyrinthes  de  Crète  et  d'Egypte  durent  être  contemporains,  vu 
leur  ressemblance.  %  Le  tsade  et  le  sampi  [F.  W.  G.  Foat].  Etude  très  50 
détaillée  sur  le  sampi  des  grecs,  ses  rapports  avec  le  tsade  des  Phéniciens 
et  l'histoire  de  l'alphabet  ionien.  1[  J.  A.  Stewakt,  The  Mythes  of  Plato.  Trad. 
avec  introd.  Éloges.  ^  Thukydides,  erkl  v.  J.  Glassen,  Bd.  VI,  3"  éd.  revue  par 


246  1905.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

J.  Stbup.  Ed.  intéressante  à  comparer  avec  les  éd.  anglaises.  ^  J.  P.  Mahaffy 
and  J.  G.  Smylt,  The  Flinders  Pétrie  papyvi.  Part  III.  La  disposition  des 
documents  est  incommode.  L'introd.  est  surtout  une  réponse  aux  critiques 
de  Revillout.  t  D-  Dbtlefsen,  C.  Plinius  Secundus  Nat.  hist.  ÏI  ti%-Vl  :  Ed. 

5  critique  de  la  partie  géographique  de  l'II.  N.  Apparat  très  complet  augmenté 
des  Excerpta  (Solin,  Marcien  Gapelle,  Bède  et  même  Dicuil).  %  H.  B.  Wal- 
TERS,  Hislory  of  ancienl  potlery,  Greek,  Etruscan  and  Roman.  Refonte  de  l'ou- 
vrage de  Birch.  A  pari  l'introd.,  c'est  un  travail  indépendant  de  cet  ouvrage, 
Grands  éloges.  %  E.  Pottîer,  Douris  el  les  peintres  de  vases  grecs.  Moièle  de 

10  vulgarisation  archéologique.  %  A.  SambOn,  Les  monnaies  antiques  de  Vltalie 
{Samnites-Campaniens).  Éloges.  ^  P.  Gardner,  A  Grammar  of  Greek  art.  Utile 
non  seulement  aux  étudiants,  mais  encore  aux  spécialistes.  ^  Orientis  graeci 
inscriptiones  selectae.  Supplementum  Sylloges  inscriptionum  graecarum.  Ed. 
W.  DiTTENBERGBR.  Vol.  II  (et  dernier).  289  inscr.,  plus  50  dans  l'appendice. 

15  Mention  des  plus  importantes.  Plusieurs  index.  Ouvrage  absolument  indis- 
pensable pour  ceux  qui  étudient  l'histoire.  ^  J.  P.  Mahaffy,  The  progress  of 
Hellenism  in  Alexander''s  empire.  Très  instructif,  même  pour  les  historiens 
de  profession.  L'enthousiasme  de  l'auteur  lui  fait  exagérer  la  valeur  de 
l'hellénisme,  notamment  en  matière  d'art.  Qqs  allusions  à  la  politique  et 

«0  aux  questions  sociales  modernes.  ^  R.  Pohl,  De  Graecorum  medicis  publicis. 
Analyse  sommaire.  C.  E.  Ruelle. 

Journal  of  Philology.  Vol.  30.  N"  59.  The  british  Muséum  Papyrus  of 
Isocrates  Ilepl  Elp^vïjç  [H.  I.  Bell].  Transcription  du  Pap.  132  tel  qu'il  existe 
et  qui  complète  et  améliore  la  collation  qui  en  a  été  donnée  dans  les  Glas- 

25  sical  Texts  from  Papyri  in  the  British  Muséum  eu  1891  (83  p.).  ^  Some  emen- 
dations  of  Propertius  [IL  W.  Garrod].  Lire  1 .  2.  2.'i  mereor  (au  1.  de  vereor). 

1,  4. 14.  subtracta.  1.  5.  6 et  bibere  epota  toxica  Thessalia.  1. 12. 16nonnihiI 
abstersis.  —  2.  2.  4  ignari  (s.-ent.  erant).  2,3. 15  nec  si  quando  Arabo. 

2,  5.  4  versus  (au  1.  de  ventus).  —  3,  2.  4  Threiciae  succinuisse  lyrae.  3,  4. 
30  5  Arsacidae  (au  1.  de  sera  sed).  3.  10.  22  murrea  pungat  onyx.  3.  13.  23. 

pagana,  35  satque  hinni,  36  aptaque  (au  1.  de  altaque),  39  corniger  Arcadii. 

3,  20.  13  da  (au  1.  de  date).  —  4,  1.  33  parvo,  47  sacra  (au  1.  de  arma),  49 
vetulae  (au  1.  de  tremulae),  54  generi  luppiter  arva.  4.  3,  9  Brigantia(au  1. 
de  Britannia),  10  pastus  (au  1.  de  ustus),  51  Poeni   face  purpura  fulgeat 

35  os  tri.  4.4.  20perflatis...tubis,  82  vades  (au  1.  de  comes).^  Elision  in  hende- 
casyllables  [Id].  Tandis  que  Catulle  admet  l'élisiou  de  toute  espèce  à  toutes 
les  places,  Martial  et  Stace  1)  évitcmt  absolument  l'élision  d'une  voyelle 
longue.  2)  n'élident  presque  jamais  (Stace  une  fois  peut-être)  la  syllabe 
commune  (en  m).  3)  font  un  usage  discret  de  l'élision  des  voyelles  brèves 

40  et  encore  dans  des  cas  déterminés.  L'inobservance  de  ces  règles  chez  leurs 
imitateurs  modernes  est  aussi  choquante  que  la  violation  de  la  loi  de  Por- 
son  chez  les  imitateurs  de  Sophocle  et  d'Euripide.  ^  Conjectural  emenda- 
tions  in  the  Silvae  of  Statius  [D.  A.  Slater].  Nombreuses  corrections  fon- 
dées en  partie  sur  les  leçons  fautives  du  Matritensis<Art.  détaillé  de  27  p. 

i5  et  critique  auquel  nous  renvoyons  le  lecteur  >.  H.  Lebègue. 

Numismatic  Chronicle  and  Journal  of  the  Numismatic  Society, 

1905.  N"  1  (17).  Quelques  problèmes  athéniens  (1  pi.)  (II.  B.  E.  Fox]  (1  pL). 

Deux  pièces  de  cuivre  avec  la  lêle  d'Athéna  dirigée  vers  la  gauche,  ce  qui 

ne  se  voit  plus  que  sous  l'empire,  et  au  revers  une  chouette  vue  de  face, 

6C  représentent  une  monnaie  de  cuivre  qui  fut  frappée  à  Athènes  pendant  les 
années  de  misère  407  à  393  av.  J.-G.  (Scol.  d'Arist,  Ran.  725  et  Ecclezlas. 
816  sqq).  Ces  pièces,  admirablement  soignées,  présentent  des  particularités 
qu'on  ne  rencontre  pas  dans  les  autres  pièces  Athéniennes.  Description. 


NUMISMATIC  CHRONIGLE  AND  JOURNAL  OF  THE  NUMISM.  SOCIETY.    247 

Toutes  les  pièces  dont  l'Athéna  a  l'œil  dessiné  de  profil  doivent  avoir  été 
frappées  dans  les  premières  années  du  iv*  s.  et  non  dans  les  dernières  du  v«. 
%  Trouvaille  récente  de  monnaies  romaines   en  Ecosse  [G.  Macdonald]. 
Trouvé  dans  les  environs  de  Kirkintilloch  13  monnaies  :  1  de  M.  Antoine, 
i  de  Vespasien,  1  de  Domitien,8  de  Trajan,  1  d'Hadrien,  1  de  Marc  Aurèle.   5 
Deux  d'entre  elles,  celle  d'IIadrien  et  celle  de  Vespasien,  sont  en  argent; 
les  autres,  coulées  dans  des  moules,  sont  d'un  métal  plus  léger  et  plus 
doux,  que  l'analyse  a  prouvé  être  de  l'étain,  pur  de  tout  alliage.  Ce  n'est 
pas  l'œuvre  de  faux  monnayeurs,  et  on  n'a  pas  voulu  les  faire  passer  pour 
de  l'argent.  Comme  elles  ont  été  trouvées  dans  un  puits,  il  est  permis  de  10 
croire  qu'elles  y  avaient  été  jetées  pour  des  motifs  superstitieux  et  qu'elles 
servaient  à  conjurer  les  malheurs.  ^  Monnaies  rares  ou  inédites  de  Garau- 
sius  (2  pi.)  [J.  Evans].  Décrit  26  monnaies  de  cet  empereur  romain-breton, 
faisant  partie  de  sa  collection  en  les  accompagnant  d'un  court  commen- 
taire. ^  Monnaies  romaines  de  Croydon  [G.  F.  Hill].  Liste  et  description  i» 
rapide  de  2  796  monnaies  de  bronze  trouvées  à  Croydon  (Surrey)  :  1  311  por- 
tent l'eflîgie  de  Constans,  738  de  Gonstantius  II,  724  de  Magnence  et  11  de 
Caesar  Gonstantius  Gallus;  12  sont  en  si  mauvais  état  qu'on   ne  peut  dire 
si  elles  sont  de  Constans  ou  de  Gonstantius  II.  Elles  ont  dû  être  enfouies 
au  commencement  de  l'année  351  ap.  J.-G.  Comparaison  avec  d'autres  20 
monnaies  trouvées  à  Rhc.inzabern  en  1852  et  enfouies  presque  à  la  même 
époque.  Ces  monnaies  permettent  d'élucider  quelques  points  obscurs  dans 
la  chronologie  des  monnaies  émises  sous  ces  empereurs,  ^^f  N»  2  (18).  Une 
stèle  de  Abonuleichos  [Th.  Reinach].  En  marbre  blanc  d'environ  0",50  de 
hauteur,  elle  a  été  trouvée  à  Ineboli  (Paphlagonie),  l'ancienne  Abonuteichos  26 
appelée  aussi  lonopoiis;  elle  porte  une  inscr.  (texte  et  trad.)  avec  dédicace 
à  Zeus  Poarinos,  datée  de  161  (ère  pontique)  sous  le  règne  de  Mithradates 
Euergetes  au  mois  de  Dios  =  137/36  av.  J.-G.  Ce  Mithradates  doit  être  iden- 
tifié avec  Mithradates  Philopator  Philadelphos.  %  L'atelier  monétaire  d'Hé- 
raclée  de  Thrace  pendant  la  période  Gonstantinienne  (30b-307)  [J.  Maurice].  30 
Cet  atelier  fut  créé  par  Dioclétien;  il  passa  ensuite  dans  les  états  de  Galère 
devenu  Auguste,  puis  dans  ceux  de  Licinius  et,  après  la  défaite  de  ce  prince 
par  Constantin,  il  entra  dans  l'empire  unifié  de  Constantin  en  324.  Étude 
des  onze  émissions  monétaires  issues  de  cet  atelier,  frappées  de  308  à  337. 
^  C.  r.  des  travaux  de  la  Numism.  Society  (1904-1905).  Hlf  N»  3  (19).  Notes  35 
sur  des  monnaies  attribuées  à  la  Parlhie  (1  pi.)  [H.  H.  Howorlh].  Les  sta- 
tères  d'or  et  les  tétradrachmes  du  Br.  Muséum  portant  le  nom  d'Andragoras 
ne  sont  pas  authentiques.  Ce  que  nous  savons  de  ce  personnage,  dont  le 
nom  se  trouve  dans  Justin  et  dont  l'existence  est  problématique.  Histoire 
de  la  Parthie  après  la  conquête  d'Alexandre.  Examen  critique  du  témoi-  40 
gnage  des  auteurs.  On  ne  peut  admettre  que  les  monnaies  Parlhes  les  plus 
anciennes  avec  une  tête   imberbe  aient  été  frappées  sous  un  monarque 
antérieur  à  Mithridate,  roi  des  Parthes:  ou  bien,  différant  complètement  des 
monnaies  Parlhes,  elles  ne  sont  pas  Parthes  ;  ou   bien  elles  proviennent 
d'une  branche  collatérale,  les  Arsacides  d'Arménie  qui  descendaient  du  45 
frère  rie  Mithridate  I.   Histoire  de   cette  dynastie.  ^^  N»  4  (20).   Les  plus 
anciennes  monnaies  parthes  [W.  Worth].  Maintient  contre  Howorlh  <cf. 
supra>  que  toute  celte  catégorie  de  drachmes  avec  une  tête  imberbe  au  dr. 
qui  est  la  répétition  de  celle  du  guerrier  sans  barbe  tenant  un  arc,  repré- 
senté au  revers  avec  la  légende  pa(ji)iw;  'Apdàxou,  sont  bien  des  monnaies  50 
Parlhes  et  ne  peuvent  pas   être  attribuées  à  l'Arménie,  t  Qqs  monnaies 
du    Br.  Muséum    [Id.].   2   pi.  Ne   se  confine   plus  aux  acquisitions  d'une 
seule  année,  mais  étudie  un  certain  nombre  de  monnaies  :  6  de  Scione 


248  1904.  —  GRÈCE. 

(Chalcidiqiie  Macédonienne)  ;  H  d'Aenus  (Thrace)  ;  3  d'ApoUouia  Ponlica 
(Thrace)  ;  2  de  Thessalie  ;  1  de  Larissa  (Thessalie)  ;  13  de  l'Élide  divisées 
en  deux  classes  ;  1  d'Atarneus  (Mysie)  ;  1  de  Clazomènes  (lonie)  ;  1  de  Ma- 
gnésie du  Méandre;  1  de  Nysa  (Lydie);  1  de  Gestrus  (Gilicie).  ^  Moules 
5  monétaires  romains  d'Egypte  [J.  G.  Milne].  Description  de  105  moules  de 
terre  cuite  rougeâtre  et  grise,  portant  l'empreinte  de  Maximinus  Daza,  Lici- 
nius  et  Constantin  I.  Autre  trouvaille  de  48  moules  de  monnaies  de  Galerius, 
Maximinus,  Galeria  Valeria,  Licinius.  Procédé  du  coulage  à  cire  perdue. 

N. 

10  Papers  of  the  British  School  at  Rome,  vol.  III.  Topogaphie  classique 
de  la  campagne  romaine,  II  [T.  Ashby].  Etude  archéologique  sur  les  monu- 
ments de  l'antiquité  qui  subsistent  dans  la  campagne  romaine  et  qui  per- 
mettent de  retrouver  le  tracé  :  1°  de  la  Via  Salaria,  2°  de  la  V.  Nomenlana, 
30  de  la  V.  Tiburtina.  Appendice  :  Sur  les  notes  archéologiques  ms.  de  Diego 

15  Revillas  (1690-1742)  acquises  par  l'auteur  en  1902  à  la  vente  de  la  bibliothèque 
de  feu  G.  Corvisieri  qui  les  avait  acquises  du  monastère  de  S.  Alessio  où 
résida  Revillas.  Addenda  à  la  première  partie.  Index.  ^  Notes  sur  des  sculp- 
tures romaines  historiques  [H.  S.  Joues],  l»  Les  sculptures  de  la  villa  Bor- 
ghèse  que  l'on  croyait  provenir  de  l'arc  de  Claudius  viennent  plutôt  d'une 

20  frise  du  Forum  de  Trajan.  20  Les  médaillons  en  relief  de  l'arc  de  Constantin 
datent  de  l'époque  de  la  dynastie  flavienne.  3»  Les  huit  panneaux  de  Marc- 
Aurèle  sur  l'arc  de  Constantin  avec  trois  panneaux  du  Palazzo  dei  Conser- 
vatori  et  un  panneau  maintenant  perdu  formaient  deux  séries  relatives 
l'une  à  la  guerre  contre  les  Germains,  l'autre  à  la  guerre  contre  les  Sar- 

26  mates  et  décoraient  un  arc  de  triomphe  érigé  en  176. 1[  Fragments  de  sculp- 
tures historiques  aux  musées  de  Latran  et  du  Vatican  [A.  J.  B.  WaceJ. 
Étude  de  deux  fragments  de  sculpture  actuellement  au  musée  du  Vatican 
dont  l'un  provient  probablement  de  l'arc  de  Vespasien  et  Titus,  l'autre,  dont 
la  disposition  est  analogue  à  celle  des  sculptures  de  l'arc  de  Titus,  provient 

30  aussi  probablement  d'un  arc  de  triomphe  et  remonte  à  l'époque  flavienne. 
2»  Étude  de  six  fragments  de  sculpture  du  Musée  de  Latran  qui  sont  les 
restes  de  la  décoration  d'un  arc  de  triomphe;  ils  montrent  comment  la 
sculpture  romaine  s'est  transformée  de  l'époque  de  Titus  à  celle  de  Trajan. 
%  Quelques  dessins  d'après  l'antique  attribués  à  Pisanello  [I.  F.  Hillj.  Quatre 

35  dessins  rapprochés  des  antiques,  f  Un  portrait  de  Pythagore  [Miss  K.  A. 
Mac  Dovs^allJ.  Rapproche  un  contorniate  de  Paris  représentant  Pythagore 
d'un  buste  du  Musée  du  Capitole,  probablement  l'un  et  l'autre  la  reproduc- 
tion d'un  original  en  bronze  du  v»  siècle  av.  J.-G.  M.  B. 


40 


45 


GRÈGE 

Rédacteur  général  :  B.  Haussoullier. 


'A0IINA.  T.  XVII. Nr.  1-2.  Contributions  à  l'histoire  du  droit  attique,  ou 
corrections  et  commentaire  sur  le  lexique  oratoire  de  Cambridge  [P.  S. 
PhotiadisJ.  Termes  expliqués  :  àYopà-àyopaîa  6{xyi,  àvTiypaqîi^,  Siaôsxafffa-ôoxi- 
|xa<iîa,  £tc  SaTrjTwv  a"pe(Ttv,  êiafwv  ôtxï).  %  Notes  et  corrections  d'un  lecteur.  [S. 
M)  N.  DragoumisJ.  Observations  de  critique  verbale  sur  le  discours  inédit  de 
Psellos  (contre  Michel  Cérulaire),  publié  dans  la  Rev.  des  et.  gr.,  t.  XVI  et 
XVII,  par  L.  Bréhier.  Nombreux  changements  proposés  dans  la  ponctuation. 
%  Notes  alchimiques  fM.  K.  Stephanidis].  Remarques  sur  divers  passages 


'A0HNA.  249 

de  la  <(  Collection  des  alchimistes  grecs  »  p.  p.  Berthelot  et  Ruelle.  Dia- 
logue de  Synésios  et  de  Dioscoros,  p.  62.  Texte  rapproché  d'Arislote  (Phy- 
sique, II,  1)  sur  la  transformation  de  la  matière  par  la  main  de  l'homme. 
Les  alchimistes  se  sont  souvent  inspirés  des  écrits  aristotéliques  sur  l'âme. 
Un  passage  d'Olympiodore  (p.  71),  relatif  à  la  recherche  de  l'or,  est  à  rap-  5 
procher  d'un  texte  de  Théophraste  [nepl  Xiôwv,  58).  Olympiodore,  p.  75,  uepl 
Tct'vwv  paT:TÔvTwv  xbv  yoilv.6^  et  Plutarque  (De  Pythiae  oraculis,  2).  Coll.   des 
Alchim.  gr.,  p.  38,  texte  à  comparer  avec  Théophraste,  u.  ÀîO.,  p.  61  et  48, 
sur  la  fabrication  du  verre.  Invocation  d'Orphée  adressée  à  Apollon,  texte 
tiré  du  ms  268  du  Monastère  xou  Asifiâvo;  (île  de  Lesbos).  ^  G.  D.  Zékidis,  io 
AtopGcoo-etç  eî?  é'XÀ/iva;  auYypaçeïç.    I,   1   [G.   N.   Hadzidakis].  Travail  plein  de 
bonnes  intentions  qui  par  malheur  ne  sont  pas  réalisées.  ^  Le  style  figuré 
chez  Platon  [G.  Gardika].  Denys  d'IIaiicarnasse,  dans  la  lettre  à  Gn.  Pom- 
pée, jugeant  sévèrement  Platon,  lui  reproche  de  recourir  à  des  périphrases 
de  mauvais  goût.  G.  se  propose  de  réfuter  Denys  en  examinant  successive-  >5 
ment  chez  le  philosophe  les  périphrases,  les  métaphores,  les  métonymies  et 
les  allégories.  ^  Observations  sur  l"A6y)vaia)v  TroXtxEta  d'Aristote  [P.  S.  Photia- 
dis],  o6,6,  après  Ttapavoo-JVTa  Ta...  suppléer  ^Traxpwa  ôvt'>  aTtoW.'jvai.  Tiarpoia 
était  déjà  suppléé.  If  Sur  la  proclamation  annuelle  de  l'archonte  à  Athènes  [P. 
S.  PhotiadisJ.  Aristote  ('A6.  ttoX,  56, 2)  nous  a  laissés  dans  le  doute  sur  l'origine  2C 
et  la  signification  de  cet  acte  de  l'archonte  éponyme.  Il  est  probable  que  son 
origine  remonte  à  la  législation  de  Solon.  Peut-être  y  a-t-il  lieu  pour  en  com- 
prendre la  signification  d'examiner  ce  qui  se  passait  lors  de  la  proclamation 
des  édils  consulaires  à  Rome,  f  Leges  valerianae  de  provocatione  [S.  Vassis| 
(en  latin).  Le  témoignage  de  Denys  d'Halicarnasse  est  suspect  et  doit  être  2P 
écarte.   Cicéron  (de  R.  P.  H,  54)  reconnaît  deux  lois  Valeriae  et  trois  lois 
Porciae  relative  à  la  provocatio;  Tite-Live  trois  lois  Valeriae  et  une  seule 
loi  Porcia.  La  troisième  loi  Valeria  dut  être  portée  Tan  30  av.  J.-G.  L'auteur 
traitera  plus  particulièrement  des  deux  autres.  On  sait  seulement,  quant  à  la 
première  qu'elle  traitait  de  provocatione.  Explication  de  la  formule  que  Tite-  30 
Live  donne  de  la  seconde  :  «  ne  quis  magistratum  sine  provocatione  crea- 
ret.  »  Interprétations  diverses.  Elle  signifie  que  toute  charge  concédée  par 
le  suCfrage  du  peuple  donnait  lieu  à  la  provocatio.  %  Mopta  — Sïixd;  [G.  Bart]. 
Depuis  les  temps  les  plus  reculés,  l'Attique  était  couvert  d'oliviers  ;  Solon 
et  Pisistrate  en  encouragèrent  la  culture.   D'après  une  légende,  l'olivier  35 
(iloLict)  reçut  le  nom  de  [xopta,  comme  ayant  occasionné  la  mort  (fAÔpov)  d'un 
fils  de  Poséidon  qui,  voulant  porter  la  hache  sur  l'arbre  consacré  à  Athèna, 
se  blessa  mortellement.  Ces  oliviers  brûlés  par  les  Perses  reprirent  la  vie. 
Le  irr^y.ôi;,  dans  Lysias  (tc.  t.  (rvjxoij)  c'est  le  tronc  de  l'olivier  muni  d'un  en- 
tourage. Examen  de  ce  discours  (VII)  de  Lysias.  Suidas  disant  que  le  tronc  4Ô 
de  l'olivier  s'appelle  (T-r\%6z,  veut  simplement  dire  que  l'arbre  appelé  (jiopta  se 
nomme  aussi  onrixo;.  ^  Études  littéraires   [Sp.  Moraïtis].  I.   D'où  viennent 
les  femmes    composant    le    chœur   des  Phéniciennes   d'Euripide   et    qui 
les  envoie?  La  réponse  à  cette  double  question  est  dans  les  vers  202-221. 
Presque  tous  les  commentateurs  ont  supposé  que  les  Phéniciennes  venaient  « 
de  Tyr.  Comment  viendraient-elles  de  Tyr,  leur  vaisseau  étant  poussé  par 
un  vent  contraire  ?  Historique  des  rapports  entre  les  Phéniciens,  les  Grecs 
et  la   Sicile  depuis  les  temps  héroïques  jusqu'à  l'époque  d'Euripide,  qui 
voulut  marquer  ces  rapports  sans  souci  de  l'anachronisme.  Voilà  pourquoi 
il  amène  des  Phéniciennes  à  Thèbes.  —  II.  Quelle  est,  dans  les  Phéniciennes,  60 
la  disposition  d'Œdipe  à  l'égard  de  ses  enfants  ?  Maintenait-il  ses  malédic- 
tions ou  s'il  les  regrettait  ?  Les  avis  sont  partagés  sur  l'interprétation  des 
mots  ffT£vâ?Mv   àpaç   xéxvwv   (vers  336).   Un  scholiaste  a  interprété  :  (xexà 


250  1904.  —  GRÈCE. 

aTEvayi^wv  =  àpw(j.evo;,  un  autre  :  atevà^wv  Stà  Ta;  àpot;  S;  ènoiriax'^o  xaxà  tûv 
t£xvwv.  L'auteur  opine  pour  cette  deruière  interprétation.  Discussion  de 
l'explication  donnée  par  Bernardaliis.  f  Réfutations  [G.  N.  Hatzidakis]. 
Considérations  sur  l'évolution  de  la  linguistique.—  MeTavàffTï);,  [jieTavadTeyw. 
5  Opinions  diverses  sur  Tétymologie  de  ces  mots.  L'auteur  les  rattache  à 
|i.£TaviaTa{jLat  et  répond  à  ceux  qui  l'ont  blâmé  d'avoir  écrit  (xsTyivâdTeuo-a. 
Réponse  à  une  observation  de  J.  Psicbari.  ^  Corrections  et  explications 
relatives  à  Sophocle  [G.  K.  Gratsiatos].  Œdipe  Roi,  v.  144  :  âD.oî,  corrigé  en 
6fj.w6ç.  25^  :  àxâpTtw;    1.    y.a-rdtxpac.  567  :  xoùx  r,vu(Tà[JL£6a  au  lieu  de  xoùx  tjxo-j- 

tO  aajjiev.  702  :  Xéy'  el  (laçàç  TO'jveiSoç  èyxaXwv  ï<T£t.  707  :  o-çe  y'  aùrd;  au  lieu  de 
asautdv.  767  :  eupv)(iéva  au  lieu  de  e'.pv)[jLéva.  —  Antigone,  vers  61-64  :  il  faut 
rapporter  au  verbe  èwow  le  second  membre  de  phrase  ïninoi . . . ,  aussi  bien 
que  le  premier  ;  vers  569  :  corrections  diverses  du  mot  àpw(Tt(Aoi  proposées 
par  les  critiques.  La  forme  àpwo-.  peut  être  maintenue.  C'est  une  licence 

16  poétique.  929-930:  i^/ux^î  plîcal  ■z'^ijte  y'  ïxovaiv.  1105  :  xolIçhoq  8'l7tf<jTa[JLat  to  5pàv 

—  Philoctète,  321-322,  liro  o!5a  y'  e-j,  xy^ûv  xaxwv  àvSpwv...  567  :  w;  xaût' 
èTito-Tw  6pw(j.£v'  où  (xIUovt'  £tu  Explication.  Euripide,  Médée,  v.  529  :  lire  vu 
pour  voûç.  V.  584,  remplacer  w;  par  où.  —  Hécube,  v.  697,  supprimer  les 
virgules.  —  Hippolyte,  v.  324,  lire  où  8ri6  'IxoCa  '^ywy£  aoC  X£),e(4'0[i,ai.  —  Platon. 

20  Phédon,  p.  62  a,  mettre  waTtep  xal  iraXXa  entre  virgules.  L'addition  de  6v 
après  le  second  péUiov,  proposée  p;ir  Papavassiliou,  est  inutile  :  Tuy^âvo)  avec 
le  datif,  sans  le  participe  de  eîvat,  se  rencontre  cbez  les  poètes.  P.  76  e,  les 
mots  ÙTrâpxouora. . .  à7i£txàCo[ji£v  sont  une  interpolation.  Gorgias,  p.  457  b,  sup- 
pléer wo-7i£p  xal  <Ty)  a),),Yi>  àywvfa.  Prolagoras,  p.  323  c,   corriger  7tapayiyv£(76at 

26  en  7rapaytyvo(xévYiv,  •Jl[  N.  3-4.  Variétés  littéraires  [S.  K.  Condos].  1.  TtTpôvxEc- 
TtTpwcrxovxeç.  A.  propos  d'un  passage  de  Sextus  Empiricus,  p.  169, 1  Bekker,  où 
TtTpwCTxovTeç  doit  être  corrigé  en  xtxpwvTE;,  exemples,  2.  xt'xpïiiit-xixpw  et  xe-pafvw. 
3.  xExpYjdOai  et  x£xpu7rï;(T6at.  —  4.  ô  Çuydç  et  non  y|  Ç.  dans  l'ancien  grec,  avec 
le  sens  de  balance.  —  5.  'KTxvoiAuÔTïa-at  —  'r/voîxuôîio-at.  Coumanoudis  a  supposé 

30  l'existence  de  txvo[xu6éa),  mais  il  faut  lire  'ktxvoia.  Autres  exemples  de  la  sup- 
pression d'une  lettre.  —  6.  àxEto-Owv  —  àpxEio-ewv  et  àxéouai  —  «pxéouai.  Ces 
deux  formes  ont  été  employées  erronément  l'une  pour  l'autre.  —7.  PeXtcw  — 
p£Xxtâ)ixai,  peXxtwo-tç,  PeXximxy];,  p£XxKi)Tixdç.  Ces  mots  dérivent  du  comparatif 
PeXxîwv.  —  8.  Liste  des  verbes  formés  d'adjectifs  comparatifs  et  de  super- 

36  latifs.  —  9.  éffffoûo-ôai  et  ri<T(T(xx)âCT6ai.  A  la  forme  ionienne  éaa...  correspond 
l'attique  Yio-a-(TT)â(T6ai.  —  10.  aipatov  —  èpatov.  èpatov  est  une  mauvaise  lecture 
de  (TÏpatov  alias  aipaiév,  dans  les  scholies  sur  Platon  Rép.  V,  p.  455  F'.  Men- 
tion de  la  décoction  nommée  a^patov,  ou  olvoç  crfpato;.  —  1 1.  Les  anciens  Grecs 
écrivaient   àxa5i^|i.£ta,  non    pas    àxa8r)iita.  —  12.  àxaÔTjtJLaïxdc  —  xot,  et  àxaSiT)- 

'41  |i.iax(5î  —  xof.  Nombreux  exemples  d'adjectifs  en  -laxd;  dérivés  de  substantifs 
termitiés  en  tov,  el  de  l'emploi  de  àxaSïjixaïxd;  et  de  àxa5r||j,iax($ç.  On  ren- 
contre aussi  àxaSYi|j.£tx(5;  (dans  une  inscr.)  el,  dans  Philostrate,  àxa6r)(jL(ov)c. 

—  13.  Tîàvxa  xivoOvxa  xàXwv  —  Ttâvxa  xiveïv  xà  xaXw;.  Dans  Alexandre  de  Tralles, 
I,  p.  571  Puschmann,  il  faut  lire  la  première  phrase  à  la  place  de  la  seconde. 

46  —  14.  xàXw;,  au  nominatif  pluriel,  devient  xâXwEç  chez  les  auteurs  de  la 
basse  époque.  —  15.  6  xdtXw;,  non  pas  yj  x.,  et  xo  xaXMSiov,  non  pas  xaXciStov. 

—  16.  Tiéçavxat  et  Ttpoiréçavxai  ;  Ttéçavxat  vient  de  çafvw,  ué^axat  de  (fri\t.i.  —  17. 
èÇiQpavTat,  {i£(i.(avxat,  etc.  rjjjiêXuvxai,  X£Xâ|X7rpyvxai,  etc.  Exemples.  —  18.  èTrfçavxo, 
âÇr;pavTo,  etc.  èuéçavxo  n'est  pas  la  30  personne  du  pluriel  du  pi.-q.-p.  passif 

50  de  çaivw.  C'est  la  forme  du  singulier.  —  19.  xéxpavxai  «TUixqpopâ  —  xéxpavxai 
(TU[L<fopoLi.  Dans  Euripide,  Ilippol.  1255  il  laut  adopter  la  première  lecture, 

—  20.  Paradoxes  (grammaticaux)  de  Bernardakis.  L'auteur  ne  croit  pas  que 
dans  la  bonne  grécité  la  3»  pers.  pluriel  du  parfait  ou  plus-q.-parf.  passif 


BULLETIN    DE  CORRESPONDANCE    HELLÉNIQUE.  251 

fut  terminée  en  vTai,  vxo,  comme  l'admet  B.  Cette  forme  est  toujours  propre 
au  singulier.  —  20  (bis).  'Evé7tX>ivTo  —  IveitéTrXrivTo.  La  2»  forme  (Lysias  v.. 
'EpyoxX.,  6)  est  fautive.  Les  Grecs  disaient  toujours  TcÉTrXïiafxai,  è7r£7rXYi(r(iYiv. 
è7rXiQ(T6riv.  —  2t.  TCptéÇwvTat.  Le  mot  qui  est  dans  Athénée,  p.  622  B.,  s'analyse 
3»  pers.  du  plur.  du  parfait  7rept£Çw[iat.  —  22.  èxsxptV^'^  —  èxéxpivTo.  Sur  le  par-  5 
fait  du  verbe  y.poûo(j.at.  Eustathe  dit  à  tort  que  èxéxp'VTo  est  récent  et  qu'il 
vaut  mieux  dire  èxéxpKiTo.  Le  parfait  de  xpoûoixai  est  xéxpoujiai,  mais  l'aoriste 
admet  le  o-  :  èxpoûo-Oriv  —  23.  èxéxXetvxo  et  xaTexéxXstvTo.  L'atlique  avait  ces 
formes.  Là  encore  le  a  a  été  inséré  plus  tard.  —  24.  Mé^rj-coç,  non  pas  MéXtTo; 
(Euripide,  I,  p.  62).  —  25.  TtéiEdôxi  est  bon,  l'ittao-Oat  mauvais.  'Exveûw  pour  lO 
èxvéo)  n'a  jamais  existé.  "iTcrafiat  est  un  verbe  de  la  basse  grécité.  —  26.  Dans 
la  phrase  :  Géaça-r'  et  iKxrui  Osaç,  Xyaw  est  le  futur  de  l'indicatif,  non  pas  l'ao- 
riste du  subjonctif  (Eurip.  Iphig.  à  Aulis,  1268).  —  27.  ôXêtCw.  passif  ôXofÇojxat. 
—  28.  eùôaîjAwv  Ttvdç,  eùSat(j,ov(î;w  xivà  xcvo;,  6au[iâîw  -rtvà  tivo;,  etc.  Nombreux 
ex.  ;  l'vEXEv  est  sous-entendu.  —  Notes  additionnelles.  G.  E.  Puellb.       1B 

Bulletin  de  correspondance  hellénique.  29«  année,  1905.  Janv.-Fév. 
Fouilles  de  Délos  exécutées  aux  frais  du  duc  de  Loubat  (1903)  [A.  Jardé]. 
I  :  Le  quartier  marchand  au  sud  du  sanctuaire  (3  pi.,  6  fig.  dans  le  texte). 
Continuation  du  déblaiement  de  ce  quartier,  notamment  l'agora  (marché) 
des  Gompétaliastes.  Magasins,  œuvres  d'art  qu'ils  renfermaient.  Inscr.  ao 
latines;  grecques.  II  :  Magasin  des  Colonnes  (3  pi.),  situé  sur  le  quai;  des- 
cription, afTectation.  Inscr.  grecque  consistant  en  deux  alphabets  :  l'un  A— E, 
l'autre  A— N.  Mouvement  commercial  délien.  III  :  Description  de  la  maison 
dite  de  Kerdon  (2  pi.,  5  fig.).  Elle  se  distingue  des  autres  maisons  de  Délos 
en  ce  qu'elle  ne  paraît  pas  former  un  seul  corps  de  logis,  mais  deux.  Frag-  26 
ments  de  statues  et  œuvres  d'art  trouvées  dans  les  chambres.  Stèle  funé- 
raire portant  le  nom  de  Kerdon.  ^  Recherches  au  mont  Athos  [G.  Millet]. 

4  pi.  ;  11  fig.  Art.  consacré  à  deux  des  inscr.  comprises  dans  le  *'  Recueil 
des  inscr.  chrét.  de  l'Athos  ",  par  Millet,  Pargoire  et  Petit.  I  :  Amende 
funéraire  au  profit  de  l'église  catholique.  Inscr.  tracée  sur  le  linteau  d'une  30 
fenêtre  de  la  tour  située  au  pied  du  monastère  de  Saint-Paul.  Analyse  et 
annotation  critique.  Elle  a  dû  être  détachée  d'un  sarcophage.  Une  amende 
était  encourue  pour  dépôt  d'un  cadavre  étranger  dans  le  tombeau  d'un 
chrétien.  Législation  relative  à  ces  amendes.  II  :  Age  et  structure  du 
catholicon  de  Lavra.  Prototype  des  églises  aihonites.  Description  historique  35 
et  architecturale.  Particularités  relevées  en  d'autres  églises  byzantines. 

ï  Inscriptions  de  Béotie  [L.  Bizard].  I.  Nouveau  milliaire  romain.  Les 
milliaires  romains  découverts  en  Grèce  sont  très  peu  nombreux  :  5  dans 
la  province  d'Achaïe,  6  en  Thessalie,  celui-ci,  le  12*,  a  été  trouvé  à  Siakko, 
dans  le  cimetière  qui  entoure  l'église  des  SS.  Taxiarques.  Il  nous  apprend  4U 
que,  sous  Hadrien,  il  y  avait  une  route  romaine  partant  d'Alalkomenai 
(Soulinari)  et  se  dirigeant  probablement  vers  Haliarte.  IL  Inscr.  en 
l'honneur  d'Aurélien.  Rédigée  par  la  boulé  et  le  peuple  de  Chéronée 
entre  270  et  275  ap.  J.-C.  C'est  la  3<=  seulement  trouvée  en  pays  grec  où 
soit  mentionné  le  nom  de  cet  empereur.  III.  Sept  inscr.  funéraires.  ^  Sur  45 
un  oslrakon  (chrétien)  de  Thèbes  (Egypte)  [P.  J.  et  G.  L.].  Lecture  recti- 
fiée du  texte  publié  B.  C  H.  XXVIII,  p.  205.  \^  Mars-Juin.  Recherches 
au  mont  Athos  (suite)  [G.  Millet].  III  :  Phiale  et  simandre  à  Lavra  (1  pL, 

5  fig.).  Texte  d'une  inscr,  de  14  lignes  encastrée  dans  le  catholicon  rap- 
pelant l'érection  de  la  phiale  et  d'une  sorte  de  clocher  pour  le  simandre,  50 
en  1060.  Vasques  analogues  avec  ou  sans  eaux  jaillissantes.  Pratiques  reli- 
gieuses se  rattachant  à  la  phiale  des  églises  byzantines.  Le  simandre  ou 

"  roseau  brillant''  (Sdvaxo?  XafiTipoO),  en  métal  ou  en  bois,  est  décrit  par 


252  1905.  —  GRÈCE. 

Allatius  comme  résonnant  musicalement  à  la  percussion  d'un  marteau  de 
bois.  La  sonnerie  des  siraandres  et  des  cloclies,  son  caractère  rythmique, 
réglé  par  le  typicon.  On  distinguait  le  petit  et  le  grand  simandre,  dont 
l'emploi  variait  suivant  l'importance  de  l'oflice  qu'il  sonnait.  ^  Note  sur  le 

5  papyrus  Amherst  II,  gliii  [F.  Mayence].  M.  détache  du  texte,  qui  date  du 
vie  ou  du  v/i^  s.  et  qui  est  une  lettre  ariressée  à  un  certain  Senouthios, 
une  partie  (13  lignes)  où  flgurent  qques  formes  modernes  intéressantes 
YaïSipia,  Tpi|j,r|a-tv,  aç  Xiêojatv,  etc.  YaïSàpiov  désigne  encore  aujourd'hui  l'âne 
en  grec  moderne,  Tp([Ar|(nv  est  une  pièce  de  monnaie,  le  tremissis  latin. 

io  a;  >,aê.  est  Id  forme  moderne  de  l'impératif.  Traduction  du  morceau.  ^ 
Fouilles  d'Ithaque  fW.  Vollgraff].  27  fig.  Sur  le  territoire  de  la  ville  moderne 
de  Vathy  on  a  trouvé  trois  lampes  romaines,  qqs  petits  vases  et  des  terres 
cuites  votives.  Vestiges  d'une  ville  antique  identifiée  avec  Alalkomenai, 
mentionnée  par  Strabon  et  par  Etienne  de  Byzance.  Les  nombreux  objets 

15  trouvés  là  appartiennent  à  toutes  les  époques  depuis  le  7»  s.  jusqu'à 
l'époque  romaine.  Dans  la  plaine  de  Polis,  des  excavations  poussées  jus- 
qu'à 10°>,50  de  profondeur  ont  mis  à  jour  des  monnaies  de  bronze  et  de 
rares  fragments,  dont  qqs-uns  remontent  à  l'époque  mycénienne.  Repro- 
duction   de    l'inscription    archaïque    mentionnant    les    déesses    Athéna 

20  et  liera  Teleia.  Autour  de  l'église  Saint-Athanase,  découverte  de  murailles 
antiques.  20  fragments  d'inscr.,  monnaies  d'argent  et  de  bronze,  du  3*  s. 
av.  J.-G.  au  3^  s.  de  notre  ère  ;  pierres  jumelles  cylindriques  sem- 
blables aux  pierres  rencontrées  par  Sleffen  à  Mycènes.  f  Fouilles  de  Dé- 
los,  etc.  (suite)  [F.  Diirrbach  et  A.  JardéJ.  5  fig.  Inscr.  (suite)  <cf.  B.  G.  H., 

25  XXVIII,  R.  d.  R.  29,  218,  40  sqq>.  II  :  Décrets  athéniens  et  étrangers. 
8  nos  ;  n'ôl.  Deux  fragments  de  stèle,  a,  12  lignes,  b,  48  lignes.  Décret 
d'Athènes  en  l'honneur  du  roi  de  Pont  Pharnace  et  de  sa  femme,  Nysa, 
fille  d'Auliochos  et  de  Laodice.  L'archonlat  de  Tychandros  a  été  fixé  à 
172/1,  année  intercalaire.  62.  Décret  de  la  communauté  athénienne  de  Délos 

30  en  l'honneur  d'un  musicien,  rendu  sous  l'archonte  Archon  (milieu  du  2»  s. 
ap.  J.-C.)  63.  Mention  d'un  Ta[j.tai;  portant  le  nom  jusqu'ici  inconnu  de  Kal- 
lianax.  Le  nr.  64  est  peut-être  une  mesure  de  police  consécutive  à  l'arrêt 
d'expulsion  des  Déliens  (Pol.  XXKII,  17)  ou  même  le  décret  de  proscription 
prononcé  contre  eux.  65.  Décret  en  l'honneur  de  Mnesaltos,  pour  services 

35  rendus  à  la  ville.  67.  Décret  pris  en  commun  par  les  cités  de  Lato  et 
d'Olous  au  sujet  de  l'arbitrage  qui  leur  était  proposé  par  les  citoyens  de 
Cnossos.  Contribution  nouvelle  à  l'élude  du  calendrier  crétois.  Le  mois 
Bax^^6^oç  était  connu  sous  la  forme  fautive  'Pa6iv6io;,  'EXxâvto;  ne  l'était  pas. 
Un  troisième  nom   de  mois  est  mutilé  :   A...vto;.  68.  Inscr.  de  52  lignes. 

40  Paraît  être  un  décret  d'alliance  entre  diverses  cités  de  Lesbos;  on  lit  encore 
les  noms  Mitylène,  Antina,  Methymne  et  peut-être  Eresos.  74.  Inscr.  por- 
tant le  nom  d'un  navarque  rhodien,  Aristoteles,  fonction  rencontrée  rare- 
ment dans  les  inscr.  78.  Inscr,  votive  où  on  lit  le  nom  inconnu  de  l'épimé- 
lète   Pausiraachos  de  Golônos.  III.   Dédicaces  et  inscr.   diverses,  68  n"*. 

46  N°  79.  Inscr.  tracée  sur  une  base  eu  marbre  et  indiquant  le  nom  d'un  sculp- 
teur inconnu,  Zoïle,  fils  de  Démostrate,  athénien.  81.  Monument  votif  dédié 
à  l'Aphrodite  Délienne.  L'expression  xà;  pâdei;  àvé8r)y.ev  est  dillicile  à  expli- 
quer. 87.  Inscr.  bilingue  p.  p.  IlomoUe  BCH,  1. 1,  complétée  par  un  fragment 
trouvé  en  1903  (A  Terentium  A.  F.  Varronem...    Ajû'Xov   TepévTiov...).  83. 

60  Inscr.  latine  :  G.  Julius  G.  F.  Caesar  procos.  Il  s'agit  du  père  du  dictateur. 
89.  Liste  d'éphèbes,  archontat  d'iléraclide.  92.  Inscr.  par  laquelle  un  Andro- 
nicos  consacre  la  statue  de  son  neveu  aux  trois  divinités,  Apollon,  Artemis, 
Letô.  Suite  d'inscriptions  frustes.  1 1 7.  Deux  inscriptions  dédiées  à  Kerdon,  sur 


BULLETIN    DE    CORRESPONDANCE   HELLÉNIQUE.  253 

une  stèle  figurant  un  homme  tombé  à  la  mer.  132.  Plaque  de  marbre  cou- 
verte de  graffites  (dessin).  133.  F'ragment  de  cadran  solaire  étudié  par  P. 
Tannery.  Résultat  de  cette  étude.  —  Qqs  décrets  de  proxénie.  IV.  Inscr. 
chrétienne.  1  n».  ^  Note  sur  un  ostrakon  de  Thèbes  (dit  ostr.  d'Anacharsis) 
[Th.  Reinachl.  Publié  par  Jouguet  et  Lefebvre  (B.  C.  H.  XXVIII,  p.  201).  Ce  5 
récit,  quoique  en  prose,  est  composé  en  vers  iambiques.  Transcription  et 
analyse  métrique.  ^  Un  chef-d'œuvre  de  la  broderie  byzantine  [Le  Tourneau, 
G.  Millet].  3  pi.,  1  fig.  Historique  de  la  découverte.  Description  détaillée. 
C'est  un  épitaphios,  probablement  du  14«  s.  ^  Antiquités  de  Trézène.  Notes 
de  topographie  [Ph.  E.  Legrand].  1  pi.,  30  fig.  Bibliographie  de  la  question,  lo 
1.  L'acropole  :  inscr.  publiée  antérieurement;  statue  de  femme.  2.  La  ville. 
Des  matériaux  antiques  réemployés  pour  la  construction  des  églises  ont 
donné  qqs  poteries,  des  débris  de  statues,  etc.  3.  Le  téraénos  d'Hippolyte, 
près  de  l'église  ruinée  de  la  Palaia-Episkopi.  Le  temple  d'Aphrodite  iden- 
tifié par  Gurtius  avec  la  maison  de  la  Kokkinia,  réfutation  appuyée  sur  15 
Pausanias.  IV.  La  banlieue.  Près  de  Damala,  on  a  découvert  plus  de 
1200  lampes,  la  plupart  recouvertes  d'un  vernis  noir;  plus  du  500  très  petits 
skyphoi  proto-corinthiens  ;  qqs  figurines  en  terre  cuite  (fig.  19-28).  Identifi- 
cations topographiques.  —  Appendice,  description  de  Trézène  par  Fourmont, 
restée  inédite.  If  Note  sur  une  inscr.  trouvée  à  Argos  [W.  VoUgrafl"].  20 
Publiée  B.  C.  H.,  XXVIII,  p.  422.  Nouvelle  lecture  de  la  L  22.  %  Sur  un 
décret  de  Siphnos  [M.  IloUeauxJ.  Déchiffré  et  publié  par  Hiller  de  Oartrin- 
gen  et  Strack.  Texte  et  étude  de  l'inscr.  (19  lignes).  La  date  proposée,  217, 
n'est  pas  possible.  Le  décret  a  dû  être  rendu  entrer  278  et  270.  Arguments 
tirés  de  l'histoire  des  Ptolémées.  f  Note  sur  une  inscr  de  Rhodes  [Hiller  v.  25 
Gaertringen].  A  propos  d'une  inscr,  publiée  B.  G.  H.  1904,  p.  399.  fl[  Juil.- 
août.  Fouilles  de  Karthaia  (île  de  Kéos)  [Paul  Graindor].  14  fig.  1  ■  Topogra- 
phie. Tombeau  préhellénique.  Edifice  dorique,  peut-être  le  sanctuaire  de 
Déméter.  Vestiges  d'une  nécropole  préhellénique,  d'un  temple  supposé 
d'Athéna,  d'après  les  débris  de  statue  de  la  déesse,  peut-être  d'époque  30 
archaïque,  et  d'un  temple  d'Apollon.  2.  Archéologie  figurée.  Tête  archaïque 
provenant  d'une  statue  de  guerrier  ou  d'Athéna  casquée  ;  torse  de  cheval  de 
facture  archaïque  aussi;  tête  d'une  statue  d'Athéna;  autres  débris  de  statues, 
dont  qqs  de  style  attique.  3.  Monnaies  grecques,  byzantines  et  vénitiennes, 
au  nombre  de  24  ;  15  ofi'rent  une  légende  lisible.  4.  Monuments  épigraphiques.  35 
41  inscr.  dont  15  publiées  dans  ce  1"  article.  N»  1.  Inscr.  archaïque  sur  une  co- 
lonne qui  supportait  autrefois  uue  statue.  N»  10.  Inscr.  dédiée  à  Hygie,  dont  le 
culte  n'était  pas  encore  connu  à  Karthaia.  N°  14.  Première  mention  du  culte 
de  la  Mère  des  dieux  à  Kéos.  N»  15.  Acte  de  donation  d'une  maison  à  Kar- 
thaia en  l'honneur  de  plusieurs  empereurs  compris  entre  Marc  Aurèle  et  *o 
Dioclétien.  ^  'EirtYpaç-ri  TpâXXewv  [H.  Papaconstantinou].  Plaque  funéraire 
fixée  sur  un  tombeau  juif.  Mention  d'un  empereur  Antonin.  ^  Sur  les 
assemblées  ordinaires  de  la  ligue  aitolienne  [M.  Holleaux].  Contre  l'opinion 
commune  H.  croit  que  ces  assemblées  se  tenaient  non  pas  une  fois  l'an, 
mais  au  moins  deux  fois  ;  l'une  était  le  panaetolium  concilium  et  l'autre  le  *5 
pylaium  concilium.  Celle-ci  se  tenait  en  automne  et  celle-là  plusieurs  mois 
auparavant,  probablement  dans  le  courant  de  février  ou  au  début  de  mars, 
conclusion  obtenue  par  Texamen  des  inscr.  et  de  plusieurs  passages  de 
Tite-Live.  Quant  au  siège  de  l'assemblée  panaitolique,  il  est  probable  qu'à 
l'exemple  des  assemblées  de  la  ligue  achéenne,  elle  se  tenait  successive-  50 
ment  dans  les  priacipales  cités  de  la  confédération.  \  Inscr.  funéraires  de 
Tanagra  [L.  B.|.  Trois  inscr.  ^  Fouilles  de  Délos  exécutées  aux  frais  du  duc 
de  Loubat  [F.  Mayence].  57  tig.  Les  réchauds  en  terre  cuite.  On  a  trouvé 


254  1905.  —  GRÈGE. 

plus  de  850  de  ces  réchauds.  On  n'en  connaît  que  deux  exemplaires  entiers. 
M.  étudie  les  fragments  de  la  partie  inférieure  du  réchaud,  son  ornemen- 
tation qui  est  très  variée  (marques,  sujets  divers),  son  support  avec  ou  sans 
décoration,  qqfois  munis  d'une  petite  inscr.,  accusant  l'époque  gréco- 
5  romaine.  Le  plus  souvent  la  décoration  consiste  en  une  tête  barbue,  où 
Furtwangler  a  cru  voir  celle  du  cyclope.  Une  idée  superstitieuse  était  atta- 
chée à  l'ornementation  des  réchauds,  destinée  à  détourner  le  mauvais  œil. 
\  Note  sur  une  dédicace  de  Délos  [F.  D.].  Lecture  déflnilive  d'une  inscr. 
publiée  B.  G.  H.  XXVIII,  p.  151.  ^  Sur  des  épigrammes  [funéraires]  grecs 

10  [A.  Wilhelm].  (En  allemand.)  I.  Dans  l'inscr.  B.  G.  II.,  VI,  p.  29,  on  a  lu... 
(/.'  àvéOïjxev...  çfX'  "A7ro)^)>ov,  Trivôe  (TuvaiiçoTépotç  £"JTUxtï)v  oTtaaov.  Ou  propose  : 
TTi^Sf  au  ô'àiJLç.,  Ti^vSe  se  rapportant  à  (le.  II.  Exemples,  dans  les  inscr.  fun. 
de  Ti^vfie,  sous-entendu  (ttt^Xyjv,  xovSe,  s.-e.  u^vaxa  ou  gwixév.  Ex.  de  [jle,  s'accor- 
daiit  avec  xdvSe.  IV.  Épitaphe  de  Pharnace  et  de  Myron  reproduite  d'après 

ib  Kaibel,  Epigr.  gr.  214,  complétée  quant  au  nom  de  l'auteur  du  tombeau,  Pro- 
tos,  qui  y  est  mentionne  par  une  inscr.  de  Délos,  publiée  B.  G.  H.,  XI,  p.  259 
(Dans  les  addenda  et  corrigenda  de  ce  vol.  cette  correction  est  abandonnée). 
V.  Dans  Tinscr.  d'Astypalaia  (I.  G.,  XII,  3,  192)  où  on  lit  ...  xiizïp  x«P'oç, 
xàpi;  doit  être  un  nom  propre.  VI.  Dans  l'inscr.  de  Kallatis  (B.  G.  H.  VI,  442), 

20  v.  2  vUix  (701  doit  être  lu  Nixao-oî,  dorien  pour  Nixaçw^  VII.  Trois  noms  propres 
de  médecins  sont  à  reconnaître  dans  B.  C.  H.,  XXV,  p.  46  (Mïjvtî,  non 
MïivSç);  I.  G.,  IV,  395  (Jason);  R.  E.  G.,  1904,  p.  258  (Kpouvwv).  VIII.  Épitaphe 
de  la  femme  du  médecin  Gljkon  (Kaibel,  Epigr.  gr,  241).  Restitution  du 
v.  2.  IX.  Dans  l'épigr.  de  Gorinthe  publiée  dans  Amer.  J.  of  Arch.  1903, 

26  p.  47,  lire  'loûvopo;  pour  'loûviopo;.  X.  Épigr.  de  Trézène  (I.  G.,  IV,  200), 
explication  de  èTïàiAspov,  synonyme  de  aiJÔYitJLepov,  construit  en  un  jour.  %% 
Sept.-Déc.  Fouilles  de  Délos  exécutées  aux  frais  du  duc  Loubat  [F.  Durr- 
bach].  Inscriptions  (suite)  (160  pages).  V.  Gomptes  et  documents  adminis- 
tratifs. A.  Amphictyonie  attico-délienne.  5  n<".  N»  140,  Liste  des  locations 

30  de  maisons  sacrées.  141,  Gatalogue  de  victimes  destinées  à  une  fête,  avec 
le  montant  du  prix  d'achat.  —  Fragment  de  liste  d'une  gardé-robe.  B.  40  n". 
Époque  de  l'indépendance  délienne.  Nr.  143,  Le  plus  ancien  compte  connu 
de  l'administration  des  hiéropes.  État  des  fermages,  avec  baux  de  4  ans,  etc. 
Inventaire  d'offrandes  avec  le  nom  du  donateur  et  le  poids  de  l'ex-voto. 

36  Comptes  de  travaux.  Nr.  145.  Devis.  Procès-verbal  d'adjudication.  Nr.  157, 
Prix  décernés  dans  les  concours.  Inventaire  des  objets  contenus  dans  l'in- 
térieur du  temple.  Nr.  158,  Inventaire  de  couronnes;  elles  sont  numérotées 
au  moyen  des  lettres  de  l'alphabet  (ex.  presque  unique).  Nr.  162,  Fragment 
d'une  inscr.  de  51  lignes.  "  Sans  doute  une  partie  de  l'inventaire  du  temple 

4U  d'Apollon".  Nr.  167,  Compte  de  fermages,  etc.  (187  lignes).  Nr.  179,  Compte 
des  dépenses  pour  la  célébration  des  IloatSeta  ;  —  des  ElXEiôyata,  etc. 
G.  Époque  de  la  seconde  domination  athénienne.  6  n".  Nr.  182.  Longs  frag- 
ments d'inventaire  (lingots  d'or,  offrandes  en  argent,  etc.).  Traces  encore 
très  visibles  do  minium  de  certaines  lettres,  "  uniquement,  à  ce  qu'il  nous 

4b  semble,  dans  celles  qui  représentent  des  chiffres  ''.  f  Addenda  et  corrigenda 
[Durrbach— Ad.  Wilhelm].  G.  E.  Ruellb. 

•EçyiiJieplç  àp/atoXoYtH'*!,  1904.  T.  I  et  IL  En  Crète  [S.  A.  Xanthoudidis]. 
3  pi.,  16  flg.  A.  :  Le  tombeau  d'Artzas  et  les  tombes  d'argile.  On  a  découvert 
à  Arizas,  entre  Elea  et  Kalô  Batheia,  près  d'Héracleion,  une  petite  sépulture 

60  taillée  dans  une  pierre  tendre,  contenant  deux  cercueils  d'argile,  dans 
chacun  desquels  se  trouvait  un  squelette  d'homme  bien  conservé,  et,  entre 
ces  deux  cercueils,  on  avait  enfoui  à  même  le  soLdeux  morts  dont  les  osse- 
ments étaient  altérés  par  l'humidité.  Description  détaillée.  La  position  du 


•E*HMEPIS  'APXAIOAOriKH.  255 

cadavre  ne  diffère  pas  beaucoup  de  celle  des  squelettes  qu'à  décrite  Tsoun. 
das,  constatée  dans  les  tombeaux  de  l'acropole  de  Mycènes  et  de  la  ville 
basse.  Les  cercueils  sont  rectangulaires,  forme  habituelle  des  cercueils 
d'argile  trouvés  en  Crète  ;  c'est  aussi  la  forme  des  cercueils  mycéniens  et 
homériques.  Une  autre  sorte  de  cercueils  crétois,  en  forme  de  baignoire,  5 
existe  aussi  à  Mycènes  et  dans  Homère,  les  uns  et  les  autres  étaient  percés 
de  trous  pour  l'écoulement  des  eaux.  Les  cercueils  d'Artzas  ne  renferment 
aucun  objet,  mais  en  dehors  et  à  terre  on  a  trouvé  des  vases  d'argile  de 
diverses  espèces.  Cette  tombe  de  famille  paraît  avoir  été  isolée  et  appar- 
tenir à  un  groupe  d'habitants  voisin,  dont  la  trace,  à  une  centaine  de  pas,  10 
se  reconnaît  à  des  débris  de  tonneaux  et  d'autres  poteries  de  l'âge  mycé- 
nien. —  B.  Les  tombeaux  de  Mouliana.  Trouvé  en  1903  deux  tombeaux, 
objets  divers,  notamment  grand  vase  géométrique.  Description.  Le  premier 
laisse  voir  qu'on  a  pratiqué  successivement  l'incinération  et  l'inhumation, 
l'une  à  l'époque  mycénienne,  l'autre  à  l'époque  «  géométrique  ».  Vases,  15 
épées,  objets  de  bronze,  uu  anneau  d'or.  Le  second  est  plus  petit  et 
construit  avec  moins  de  soin.  Il  contenait  deux  morts  :  l'un  dans  un  cer- 
cueil d'argile,  l'autre  couché  sur  le  sol.  Dispositions  analogues  à  celles  du 
tombeau  d'Artzas.  Les  objets  trouvés  sont  des  vases  d'argile,  des  épées,  un 
miroir  en  or,  etc.  Autres  tombeaux  découverts  à  Bourlia  ;  dans  l'un  d'eux  20 
on  a  recueilli  un  anneau  d'or.  Un  tombeau  a  été  découvert  au  lieu  dit 
IlaTroypeî,  près  du  port  de  Setheia,  du  type  mycénien,  contenant  deux  cercueils, 
sur  chaque  côté  est  dessinée  une  grande  pieuvre  et  une  série  de  spirales. 
^  Observations  sur  qqs  inscr.  du  sanctuaire  d'Apollon  Hypertéléate  [M.  N. 
Tod].  Ces  inscr.,  trouvées  au  nombre  de  51  à  l'O.  de  l'antique  Epidaure  26 
Limera,  ont  été  publiées  en  1884  par  C.  Carapanos.  Elles  sont  tracées  en 
lettres  pointillées  sur  le  bord  de  vases  de  bronze.  C.  C.  attribue  les  nr.  1- 
3  à  l'époque  pré-euclidienne,  4-7  à  la  post-euclidienne,  8-51  à  l'époque 
romaine.  L'auteur  rapporte  et  discute  les  restitutions  de  C.  C.  et  en  propose 
d'autres  en  ce  qui  touche  les  nr.  3,  22, 26,  28, 32  et  36.  ^  Fouille  de  tombeaux  30 
le  long  de  la  Voie  sacrée  [D.  Philios].  3  pi.,  11  fig.  Tombeaux  au  nombre  de 
24  désignés  par  les  lettres  de  l'alphabet.  B,  tombeau  en  marbre,  squelette 
bien  conservé  ;  anneau  d'or  avec  sardoine.  Z,  un  des  plus  curieux,  vu  le 
mode  de  construction  et  le  plus  remarquable  par  les  objets  funéraires  qu'il 
renfermait.  Le  fond,  en  pierre  poreuse,  recouvert  d'une  plaque  ronde  fixée  35 
par  trois  chevilles  revêtues  de  plomb  ;  récipient  en  marbre  renfermant  un 
vase  d'argent,  avec  couvercle  de  même  métal  pour  recevoir  les  ossements; 
le  couvercle  surmonté  d'un  morceau  de  marbre,  le  vase  était  rempli  d'os 
calciné?.  Sur  les  bords  de  la  pierre  poreuse,  dont  les  quatre  côtés  formaient 
une  petite  chambre  qui  supportait  ce  vase,  on  a  constaté  des  traces  de  cou-  ^q 
leur  rouge  (peut-être  des  peintures  murales?),  autres  détails.  ©,  os  calcinés  et 
vases.  K,  bandelette  en  or  près  du  crâne,  petite  tête  de  vieillard  en  pierre  res- 
semblant à  Hippocrate;  anneau  d'or.  S,  haut-relief  avec  inscr.  représentant 
une  femme  debout  et,  devant  elle,  une  jeune  enfant  tenant  un  coffret. 
Autre  haut-relief,  sujet  analogue  sauf  que  la  femme  prend  la  fillette  par  le  45 
menton.  Hors  du  tombeau,  colonnetle  avec  inscr.  et  masque  d'homme  plus 
grand  que  nature.  W,  Tombelle  contenant  dès  os  calcinés,  et,  à  une  certaine 
profondeur,  non  loin  de  là,  aqueduc  avec  tuiles  cintrées.  —  Reproduction 
de  12  inscr.  recueillies  dans  les  fouilles  sur  des  colonnettes  et  des  stèles. 
Cette  exploration  contribue  grandement  à  nous  éclairer  sur  la  direction  de  60 
la  voie  sacrée  en  cet  endroit.  ^  Choses  d'Eubée  [Ad.  WilhelmJ.  L  A  propos 
du  décret  érélrien  des  Artémisiens,  p.  p.  Papavassiliou  dans  l'Eç.  àpx-, 
1902,  p.  97.  Nouvelles  lectures.  P.  n'a  pas  vu  l'importance  de  ce  marbre  sous 


256  1905.  —  GRÈCE. 

le  rapport  chronologique.  L'indépendance  des  Erétriens,  mentionnée  dans  ce 
décret,  n'eut  pas  lieu  avant  le  milieu  du  4«  s.  av.  J.-G.  II.  Sur  qqs  décrets  de 
Ghalcis.  H^  T.  3  et  4.  Inscr.  libératives  d'Amphissa  [A.  D.  Kéramopoullos]. 
Les  actes  d'affranchissement  (contrats  particuliers)  sont  nombreux  à  Delphes 

5  et  sur  le  territoire  environnant,  notamment  à  Amphissa.  Inscr.  du  l'^  s. 
av.  J.-G.  Reproduction,  déchiffrement  et  commentaire.  Autre  inscr.  déjà 
publiée  par  P.  Perdrizet  en  1893,  puis  par  Dittenberger  dans  I.  G.  S.,  1167- 
1169.  Elle  est  formée  de  trois  fragments  que  Ker.  réunit,  reproduit,  déchiffre 
et  commente.  Examen  de  cette  inscr.  au  yioint  de  vue  de  la  rédaction  et 

10  des  formalités  de  l'affranchissement.  Dès  le  2»  s.  av.  J.-G.,  on  trouve  des 
souscriptions  autographes  dans  les  papyrus  d'Egypte.^  Baril  minuscule 
votif  avec  inscription  [K.  Romaios].  b  flg.  Objet  en  bronze  trouvé  près  du 
Sarautapotamos  et  déposé  au  Musée  national.  L'inscr.  archaïque,  à  lire  de 
dr.  à  g.  :  ZOI^AA,  est  un  ex-voto  en  l'honneur  de  l'Alphée,  fleuve-diru  qui 

16  était  le  Sarautapotamos  actuel.  U  Fouilles  du  Lycée  [K.  KourouniotisJ.  4  pi., 
26  flg.  Autel  et  léménos  de  Zeus  lycéen,  à  Lycosoura,  en  Arcadie.  Examen 
des  témoignages  anciens  relatifs  à  ces  deux  monuments.  Résultats  des  fouilles 
sur  le  mont  Lycée.  Sur  son  sommet,  l'Olympe  des  Arcadiens,  s'élève  le 
célèbre  autel  de  Zeus  lycéen.  Une  rangée  de  pierres,  encore  reconnaissable, 

•20  entourait  le  téménos.  De  nombreux  vestiges  des  sacrifices,  mais  aucun  de 

sacrifices  humains,  y  ont  été  trouvés,  et,  entre  autres  objets  antiques,  deux 

petits  trépieds,  des  fûts  de  colonnes  doriques,  etc.  Les  fouilles  exécutées 

dans  le  téménos  ont  donné  des  résultats  beaucoup  plus  importants. 

Ht  1903.  T.  1,  2  et  3.  Ghoses  d'Eubée  [G.  A.  Papavassiliou].  A.  Inscr.  de 

25  Garystos.  Texte  et  lecture  de  4  inscr.  :  !•  Inscr.  de  33 1.  relative  à  un  emprunt 
d'argent  dont  le  chiffre  total,  vu  les  lacunes  du  texte,  reste  inconnu.  Quant 
à  la  ponctuation,  elle  consiste  en  3  points  superposés.  Variétés  du  taux  de 
l'intérêt  (13  3/4,  11  0/0),  tableau  des  signes  employés  pour  le  talent,  la  mine, 
ses  multiples,  ses  sous-multiples  et  l'obole.  Le  mot  xeçaXi^  est  synonyme  de 

30  y.e?(iXatov  (capital).  Noms  nouveaux.  20  Inscr.  métrique  (3  distiques)  où  est 
mentionnée  la  consécration  d'une  fontaine  Ttotaiiéoi;  vyjiçot;.  EyxXetTT)  est  un 
nom  nouveau.  Ttâvxa  àvéÔYjxs  sans  élision.  3"  'Aijii^vtTo;  év  TtéXet  elSo;  dw^e. 
4»  Kâxa  Mévavàpo.  5°  Inscr.  'AYotOwv  Eiv^evoûSouç,  nom  à  rapprocher  du  latin 
Ingenuus.  ô"*  et  7»  Inscr.  AriixiQTpia  AYniodTpdcTou  [xrjTiîp,  xé. ;  IIuOw  'EteovIxou  xé. 

35  Listes  de  noms.  —  B.  8  inscr.  de  Gymnou  et  de  Batheia.  F.  14  inscr.  de 
Tamyna.  A.  1  inscr.  métrique  (2  distiques)  d'Oreos.  E.  Inscr.  de  Chalcis  =  Le 
Bas  et  Wadd.  1595  a  et  p.  Lecture  rectificative.  -■  Inscr.  honorifique  pour 
Titus  Flavius,  tils  de  FI.  Isidorus.  —  Noms  de  lieu  anciens  conservés 
aujourd'hui.  —  Réfutation  d'une  réfutation.  Au  sujet  du  Itpoç  v6\>.oi,  Pap.,  qui 

40  a  critiqué  l'opinion  de  Wilhelm  d'après  laquelle  cette  inscr.  trouvée  à 
Ghalcis,  proviendrait  de  l'Attique,  critique  réfutée  par  W.,  reprend  la  question 
avec  de  nouveaux  arguments.  ^  Lécythe  avec  inscription  [R.  G.  Me  Mahon]. 
1  flg.  Vase  conservé  au  musée  national  d'Athènes  sous  le  nr.  12771,  portant 
les  mots  'AXxî(jLaxoç  %tx.l6ç  et  provenant  des  fouilles  exécutées  à  Erétrie  en 

46  1900-1.  Le  vase  semble  représenter  une  jeune  fille  portant  un  enfant 
à  cheval  sur  ses  épaules  et  une  femme  (sa  mère)  prête  à  le  recevoir  en 
souriant.  Particularité  unique,  le  visage  et  le  corps  de  la  j.  f.  sont  tournés 
vers  l'observateur.  Description  détaillée.  Date  probable  :  second  quart  du  5»  s. 
La  lécythe  à  fond  blanc,  comme  celle-ci,  fut  d'abord  affectée  aux  usages  de 

50  la  vie  domestique,  puis  devine  un  vase  funéraire.  H  Fouilles  de  Thermos 
(G.  Sotériodisj.  1  ()1.  épigraphique  (suite).  §  3  :  Deux  inscriptions  gravées 
sur  une  stèle  de  bronze  découverte  dans  le  temple  d'Apollon  Thermien. 
La  ville  de  Lysimacheia  mentionnée  dans  la  1"  inscr.  est  la  L.  d'Etolie  et 


JOURNAL   INTEHNATIONAL   d'aRCHÉOLOGIE  NUMISMATIQUE.       257 

non  la  L.  de  l'Hellespont.  L'année  285  ou  284,  date  de  la  fondation  de  la 
L.  étolienne,  est  le  terminus  post  (juem  de  cette  inscr.,  272  son  t.  ante 
quom.  Date  proposée,  2";o-272.  Historique  des  événements  qui  ont  précédé 
l'alliance  Etolo-arcarnanienne.  La  2»  inscr.  (délimination  de  territoire]  sup- 
pose une  situation  politique  toute  différente  de  celle  que  représente  la  l^e.   s 
—  Inscr.  Nr.  3-17.  Nr.  3,  et  8  6,  décrets  de  proxénie  ;  nr.  8  y,  traité  d'amitié 
entre  la  comoiuiiauté  élolienne  et  les  Magnésiens  du  Méandre;  8  6,  inscr. 
incomplète  relative  aux  relations  des  Étoliens  avcc  les  Magnésiens  ;  nr.  9, 
huit  inscr.  en  l'honneur  des  Ptol-omées  et  de  leurs  familles,  lesquelles  ont 
dû  être  surmontées  de  la  statue  de  ces  personnages;  nr.  13,  16,  1",  décrets  m 
de  proxénie,  antérieurs  à  l'an  220  av.  J.-C.  t  Découvertes  faites  dans  les 
fouilles  de  l'Antre  [de  Pan]  sur  le  (ou  la)  Parnès  [auj.  mont  Casha]  [K.  Ro- 
maiosj.  1  pi.,  11  fig.  Antre  situé  près  de  Phylé,  et  affecté  au  culte  de  Pan 
et  des  Muses.  Lts  fouilles  exéciilées  en  i'JOO  et  1901  ont  donné  de  nombreux 
fragments  d'objets  et  bas-reliefs  votifs  ;  d'autres  bas-reliefs  ont  été  trouvés,  »5 
sans  compter  des  bijoux  d'or,  des  ex-voto,  des  vases,  des    statuettes  et 
surtout  un  grand  nombre  de  lampes.  Premier  bas-relief  en  marbre  du  Penté- 
lique,  avec  inscr.    portant    les  noms  des    consécrateurs  du  monument. 
Description.   Il  doit  être  de  la  seconde  moitié  du  4*  ^.  ^  Faîtes  de  mâts 
égyptiens  archaïques  [Fr.  W.  von   Bissingi.  1  pi.  Deux  tuyaux  en  bronze  ^o 
appartenant  à  la  coll.  d'antiquités  égyptiennes  du  musée  national  archéo- 
logique.  Description.  Traduction  de  l'inscr.  hiéroglyphique  tracée  sur  le 
plus  court.  D'après  cette  inscr.,  l'auteur  suppose  une  visite  du  dieu  Onouris, 
honoré  à  Thinis,  à   la  déesse  Athos,  honorée  à  Denderah,  sur  une  flottille 
composée  au  moins  de  deux  vaisseaux  sacrés.  ^  Listes  des  Lycaeouikes  if> 
[K.  Kourouniotis].  1  pi.  On  sait  peu  de  chose  sur  les  concours  qui  avaient 
lieu  sur  le  mont  Lycée  en  Arcadie.   La  plus  ancienne   mention  de  ces 
concours   est   dans    Pindare   (notamment   OImp.   IX,    102  :  Zrjvbç  Tiavi^^upiç 
Auxa^o-j).  Pausanias  est  le  seul  auteur  ancien  qui  en  parle  avec  qq.  détail. 
Ces  jeux  étaient  réputés  antérieurs  à  tous  les  autres,  sauf  les  Éleusinia.  30 
Leur  institution  est  attribuée  par  Xénophon  à  l'Arcadien  Xénias.  D'après 
d'anciennes  traditions,  les  sacrifices  humains   faisaient  partie  des  Aûxaia 
(sic;  alias  Auxaïa)  et  étaient  offerts  au  Zeus  et  au  dieu  Pan  du  mont  Lycée. 
Étude  de  deux  stèles  avec  inscr.  découvertes  sur  l'hippodrome  du  Lycée. 
On  y  lit  la  mention  de  courses  de  chars  et  de  chevaux,  de  lutte  athlétique,  is 
du  pentathle  et  du  pancrace.  La  langue    de  ces  inscr.  est  la  xoivt^  achéO' 
dorienne.    Qqs    différences    grammaticales    distinguent    les   deux   inpcr., 
lesquelles  portent  les  noms  des  vainqueurs  de  plusieurs  dates  successives. 
Examen  détaillé  de  ces  textes  épigraphiques.  On  peut  fixer  la  date  de  la 
!■••  inscr.  de  la  2'  stèle  à  l'année  319  et  celle  de  la  l'^  iuscr.  de  la  1™  stèle  *o 
à  307  av.  J.-G.  G.  E.  R. 

Journal  international  d'archéologie  numismatique.  T.  VllI  (i90o). 
l'«  et  2«  livr.  Un  poids  de  l'ancienne  Coriuthe  [Fr.   Hueltsch].   Description 
(Qg.)  de  ce  disque  en  bronze;  sur  une  des  faces  une  tête  de  taureau  en  haut 
relief  et  en  dessous  en  caractères  corinthiens  archaïques  l'inscr.  TtevTixaïov    46 
sur  l'autre  face  au  centre  un  I  et  autour  [K]op^v6iov  :  le  poids  est  de  82,52  g. 
l'unité  est  donc   un  statère  de  16,50  gr.   ^  Les  origines  de  la  monnaie  à 
Athènes  [E.  Babelon].  i»  art.  <  cf.  R.  d.  R,,  29,  220,  39  sqq.  >.  6,  A  quelle 
époque  et  comment  s'est  produite  dans  les  types  monéi aires  athéniens  l'ap- 
parition des  monnaies  aux  types  de  la  tête  casquée  d'Athéna  au  dr.,  et  de  ;o 
la  chouette  dans  un  carré  creux  au  rs,  c'est  à  Pisistrate  qu'on  doit  ces 
emblèmes  nouveaux.  Evénements  qui  ont  amené  ces    changements.  7,  La 
réforme  d'Hippias.  Ses  monnaies.  Explication  de  pseudo-Aristote.  Oecon. 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905.  XXX.  —  17 


258  1905.  —  GRÈGE. 

II.  5,  p.  1347  Bk.  mal  compris  jusqu'ici.  La  réforme  d'Hippias  porta  sur 
l'étalon  de  la  moanaie,  et  fut  l'iuvers^de  celle  de  Solon,  il  rétablit  l'état  de 
chose  primitif,  et  réadopla  le  système  euboïque  faible  ou  mineur  à  la  place 
du  sytème  euboïque  fort.  Description  des  monnaies  qu'il  introduisit  du 
5  beau  style  archaïque,  très  supérieur  au  point  de  vue  artistique  aux  pièces 
précédentes  et  où  on  relève  dans  la  gravure  de  profil  d'Athéna  des  traces 
d'influence  ionienne.  Pièces  frappées  au  moment  de  l'alliance  d'Athènes  et 
de  Lampsaque  vers  513.  Trioboles  avec  la  tête  d'Athéna  au  dr.  et  d'une 
femme  au  rs.  qu'on  a  prise  pour  Héra,  mais  qui  doit  être  la  nymphe  Larissa, 

10  contemporains  de  l'alliance  avec  Gineas,  roi  des  Thessaliens,  prouvant  que 
les  types  monétaires  sont  la  consécration  d'événements  politiques  :  8,  La 
couronne  d'olivier.  Placée  autour  du  casque  d'Athéna,  elle  apparaît  après 
Marathon  dans  les  monnaies  d'Athènes  et  persiste  jusqu'au  temps  d'Alexan- 
dre-le-Grand.  Influence  de  l'art  contemporain  sur  le  style  et  la  technique 

15  des  monnaies  d'Athènes.  ^  QvÇavxiaxà  (jioXuSSdSouXXa  [K.  M.  Konstanto- 
poulos]  suite  <  cf.  R.  d.  R.,  29,  220,  26  sqq  et  221,  1  sq  >.  Description 
(1  pi.)  de  130  bulles  de  plomb  avec  monogrammes  et  de  151  de  diff'érents  types. 
^  Un  trésor  de  tétradrachmes  athéniens  trouvé  en  Egypte  (3  pi.)  [G.  Dattari]. 
Ces  tétradrachmes    étaient   au   nombre  de  700,    460  ont  été  fondus  par 

30  les  bijoutiers  du  Caire,  240  ont  été  achetés  par  D.,  ils  ont  ceci  de  particu- 
lier que  93  portent  une  ou  plusieurs  contremarques,  surtout  au  dr.,  il  est 
possible  qu'ils  aient  été  frappés  en  Egypte  sous  le  roi  Tachos,  364  av.  J.-G. 
(Ps.  Plut.  Econom  II,  2o  Did.  p.  646-647)  pour  subvenir  au  manque  de  mon- 
naies égyptiennes.   Les   Ptolémées  faisaient  ainsi  frapper  des  monnaies  à 

26  l'eCQgie  des  pays  avec  lesquels  ils  étaient  en  relation.  Moule  ayant  servi  à 
la  frappe  de  monnaies  pareilles.  ^  'AvaXûo-en;  àpxJiîwv  vo[XKT(iàTwv  [Ghristo- 
manos].  Analyse  chimique  de  15  monnaies  d'argent  dont  la  composition 
était  inconnue,  macédoniennes,  athéniennes,  billon  argentifère.  Résultats  ; 
provenance  de  l'argent  qu'elles  contenaient.^  Tb XeydiAevov  (AoXu63dêoyXXûv  toû 

30  aCiToxpâTopo;  TpauEÇoGvTo;  AàêtS  ,'K.  M.  Koustaulopoullos].  Cette  bulle  en 
plomb  n'est  pas  de  David  Gooinèue,  dernier  roi  de  Trébizonde  1468-1462,  mais 
de  David  Comnène,  frère  du  premier  roi  Alexis  I  (120'i-1222),  fils  de  Manuel 
et  petit-flls  d'Andronic.  T[  'EXeudivtaxâ  [J.  N.  Svoronos].  N'accepte  pas  les  con- 
clusions de  D.   Philios,  Eleusis,  ses  mystères,  ses  ruines  et  son  Musée,  qui  pré- 

35  tend  que  le  Telesterion  était  le  temple  de  Déméter.  %  Ta  "Evaia  r^  "Avaia 
T^;  Kapta;  fid.].  1  pi.  Etude  sur  une  série  de  monnaies  d'argent  au  type  de 
la  vache  avec  sou  veau,  et  de  monnaies  de  cuivre,  dont  il  faut  chercher 
l'émission  en  lonie  ou  en  Carie,  dans  la  ville  d'Enaia  ou  Anaia.  K  'EwoSfa 
[K.  Reggling].  On  voit  sur  une  drachme  d'Alexandre  de  Phères  (369-357  av. 

40  J.-G.)  une  tête  de  femme  couronnée,  avec  l'inscr.  'EwoSt'aç;  c'est  Artémis- 
Hécate.  H^  3*  et  4«  livr.  Monnaies  grecques  [G.  Gerojannis).  Fig.  Statère 
de  Lindus  (île  de  Rhodes)  d'environ  500  av.  J.-G.  au  dr.  une  tête  de 
lion  la  gueule  ouverte,  dans  le  champ  une  rose  ;  monnaie  de  bronze  de 
Rhodes,  303  av.  J.-G.  au  dr.  tête  de  Pallas  avec   un  casque  corinthien,  au 

45  rs.  une  proue  de  navire;  monnaie  d'argent  de  la  ligue  de  Lycie,  Aulae? 
!•'  s.  av.  J.-G.  au  dr.  tête  d  Apollon  lauré,  au  rs.  une  lyre;  monnaie  de 
cuivre  de  Séleucie  ad  Galycadnum  (Gilicie),  i"  s.  av.  J.-G.  au  dr.  tête  de 
Pallas  avec  un  casque  corinthien,  au  rs.  une  NiJcè  avec  un  long  chiton 
et  un  péplop,  s'avançant  vers  la  gauche.  \  BuïavTiaxà  (AoXuoSdêoyXXa  %.  x.  X. 

50  <  cf.  pi.  haut  >  [K.  M.  KonstantopoullosJ.  215  bulles  détériorées;  2  avec 
inscr.  arabes  ;  H  cachets  ;  bulles  diverses  ayant  la  forme  de  monnaies, 
101  numéros.  ^  'Etijxétpwv  BuÇavTta/.wv  èTHYpacpwv  5top0w(ieiç  [Id.].  Corrections 
proposées  au  teite  de  trois  bulles  métriques.  %  No|i^a(j.«Ta  'Eôstûv,  ëôvoyc 


MITTEILUNGEN  DES  K.  D.  ARGHAEOL.  INSTITUTS.  ATHEN.  ABT.         259 

à^vciarou  ©£ff(7aXta;  xal  'H7;etpou  [J.  N.  SvoronosJ.  Description  d'un  certain 
nombre  de  monnaies  de  cuivre  sur  lesquelles  on  lit  au  dr.  Zeù;  'Eeexàiv  et 
au  rs.  'Apyeiwv.  Ces  Ethètes,  mentionnés  nulle  part,  doivent  être  identifiés 
avec  les  'EôvÉtT-cai  d'Etienne  de  Byzance,  peuple  de  Thessalie,  qui  les  fait 
descendre  d'Etbneslès,  un  des  fils  de  Néoptolème  :  d'après  ces  monnaies  5 
leur  ville  s'appelait  Argos,  qui  est  peut-être  la  ville  de  Thessalie  appelée 
Ue.la:(Tyiy.ow  "Apyoi;,  sur  la  situation  de  laquelle  on  n'est  pas  fixé.  ^  Autre 
monnaie  des  Elhètes  [id].  Nouvellement  découverte  par  Kubitschek.  ^  Tb 
(AoXySSdêouXXov  x.  aÙToxpaTopoç  TpaTteÇoOvxoî  AdtêtS  [G.  P.  Begleres].  N'accepte  pas 
les  conclusions  de  KonslantopouUos  <pl.  h.  p.258,'2y>  et,  croit  que  ce  David  lO 
est  bien  le  dernier  roi  de  Trebizoute.  If  Le  Kronos  phénicien  avec  une 
couronne  murale  des  monnaies  de  Byblos  [AssmannJ.  Le  Kronos  ailé  des 
monnaies  de  Byblos  des  2^  et  1"  s.  av.  J.-C  à  la  tête  surmontée  d'un 
ornement  sur  lequel  on  a  beaucoup  discuté  et  dans  lequel  il  faut  voir  une 
couronne  murale.  %  Rapport  sommaire  de  [J.  N.  Svoronos],  Sur  les  acquisi-  16 
tions  faites  en  1904  et  1905  par  le  musée  national  numismatique.  ^  NeoeXXrjvixal 
7ïapa5d(7£iî  Tiepl  àp-/atwv  vo(xi(7(xâTwv  [id.].  2  pi.  Traditions  néogrecques  sur  les 
monnaies  anciennes,  art.  de  48  p.  où  il  est  question  de  pièces  ayant  au  rs 
une  truie  et  ses  petits  :  influence  magique  attribuée  par  le  peuple  aux 
pièces  trouvées  dans  des  fouilles.  ^  Tb  (ji,o>,u666ouXXov  Aà^iô  t.  KotAvyjvou  [K.  20 
M.  KonstantopouUos].  Maintient  ses  conclusions  contre  Begleres  <cf.  pi.  h. 
1.  10  >.  f  'Appâta  TtrjXtva  ffy[j,êoXa  xal  èx[xaYeta  vo(jLt(7(xàTWV  xat  SaxTuXtoXcôwv  [J. 
N.  Svoronos].  Petits  disques  en  terre  cuite  semblables  à  des  monnaies, qu'où 
trouve  en  Grèce  et  spécialement  en  Attique  (3  pi.),  ils  portent  l'empreinte 
de  monnaies  ou  de  gemmes  ou  même  au  lieu  de  figures  les  lettres  de  2^ 
l'alphabet.  S.  en  donne  une  liste  de  75  qui  sont  au  Cab.  des  médailles  à 
Athènes  ou  dans  des  collections  particulières.  Il  voit  dans  celles  qui 
portent  des  lettres  des  jetons  d'entrée  au  théâtre  de  Dionysos,  les  autres 
étaient  ou  des  jouets  ou  destinées  à  être  mises  dans  lu  bouche  des  morts 
pour  tenir  lieu  de  l'obole  de  Charon.  ^  No[x{<7[iaTa  MaxeSovfaç  (Sxiwvtii;  ?)  30 
KuCfxou  xal  Kû>  (1  pi.)  [id.].  Publie  et  décrit  quatre  létradrachmes  archaïques 
ayant  au  dr.  une  grappe  de  raisins,  qu'on  avait  attribués  à  Cyrène,  mais  qui 
paraissent  être  d'une  ville  de  la  Chalcidique  macédonienne,  probablement 
Scjonè.  Double  stalère  deCyzique.  Tétradrachme  de  Cos.  %  E{ipyi[jia  'Attixwv 
[AoXuGSivwv  ffuiAgôXwv  [id.].  Trouvé  à  Koropion  en  Attique  un  trésor  de  35 
93  marques  en  plomb;  82  portent  au  dr.  une  chouette  sur  un  épi,  les  11  autres, 
plus  petites,  le  monogramme  4>IA.  11  n'y  a  rien  au  rs.  Les  premières 
étaient  destinées  au  partage  du  blé;  les  secondes  portent  le  monogramme 
du  dème  auquel  elles  étaient  destinées  et  qui  était  à  l'endroit  où  elles  ont 
été  trouvées,  le  dème  <ï>tXai'8at  ou  ^tXâSai.  N.  40 

Mitteilungen  des  kaiserlich  deutschen  archaeologischen  Insti- 
tuts. Athen.  Abth.  Vol.  XXX  (1905)  i"  et  2«  fascicules  :  L'Ennéakrounos,  !• 
Recherches  techniques,  3  planches  et  32  figures  [Fr.  Graber],  l»  Nature  du 
sol  et  approvisionnement  d'eau  à  Athènes  :  grâce  à  son  sous-sol  imper- 
méable de  schiste  marneux,  la  plaine  comprise  entre  le  Parnèse,  le  Pente-  46. 
lique  et  l'Hymette  forme  un  excellent  réservoir  naturel;  la  portion  de  ville 
limitée  par  l'Acropole,  la  Pnyx  et  le  Musée  devait  particulièrement  retenir 
les  eaux  de  pluie.  On  y  trouve  de  nombreux  vestiges  d'une  organisation 
primitive  :  puits,  citernes,  excavations  et  conduites  d'abord  destinées  à 
recueillir  les  eaux  naturelles  et,  dans  la  suite,  transformées  en  citernes  50 
(pi.  I).  Plus  tard  Pisistraie  amena  de  nouvelles  eaux  prises  aux  sources  de 
riUissus.  Les  empereurs  romains  (Hadrien)  à  leur  tour  captèrent  celles  du 
Pentélique  et  du  Parnès.  20  Réservoirs  situés  au  pied  de  la  Pnyx  (pi.  I  et 


260  1904.  —  GRÈCE. 

pi.  38  de  Ant.  Denkmaier  II)  :  G.  décrit,  en  distingnant  les  époques,  diffé- 
rents réservoirs  ou  collecteurs,  situés  à  droite  de  la  route  moderne  qui  va 
du   Thè-Jt  ion  à  i'Acroi)ole;  notamment  uu  ensemble   d'excavations  et  de 
puits  (Y.)  creusés  dans  le  rocher  et  descendant  jusqu'à  la  couche  marneuse, 
6  qui  constituent  «  l'ancienne  Kallirrhoé  »  de  Dorpfeld  et  en  r.  11,  r.  12,  les 
restes  d'un  bassin  à  air  libre,  antérieur  à  Pisistrate.  Ces  vestiges  montrent 
que,  de  bonne  heure,  les  Athéniens  avaient  cherché  à  recueillir  les  eaux  de 
leurs  collines.  3»  L'ancienne  canalisation   et    l'exploitation  des  eaux   de 
sources  avant  Pisistrate  :  à  la  période  ancienne  appartiennent  encore  une 
10  grande  citerne  (T.  b)   située  plus  au  sud,  destinée  vraisemblablement  à 
recueillir  les  eaux  de  l'Acropole  et  du  musée  pour  les  conduire  à  différentes 
fontaines,  en  particulier  à  «  l'ancienne  Kallirrhoé  »,  le  bassin  r.  11,  r.  12  et 
deux  puits  communiquant  (Z.  14),  plus  tard  transformés  en  citernes,  k"  La 
canalisation  de  Pisistrate  :  elle  est  souterraine;  sa  profondeur  fut  détermi- 
45  née  par  la  hauteur  de  la  dépression  comprise  entre  l'Acropole  et  le  Lyca- 
bette  :  de  ce  côtéfelle  devait  être  à  air  libre  et  s'élever  même  au-dessus  du 
sol;  à  l'autre  extrémité  (au  pied  de  la  Pnyx),  il  fallut  abaisser  le  niveau  de 
l'ancien  bassin.  La  conduite  suit,  avec  une  pente  très  faible,  tout  le  côté  sud 
de  l'Acropole.   G.  la  décrit  d'abord  depuis  le  théâtre  de  Dionysos  jusqu'à  la 
20  Pnyx  (pi.  III)  :  les  eaux  circulaient,  à  l'intérieur  du  canal  souterrain,  dans 
des  tuyaux  en  argile  cuite  :  dans  les  parties  utilisées  à  l'époque  romaine, 
ces  tuyaux  furent  remplacés  par  des  chéneaux  rectangulaires  et  découverts. 
5°  Les  réservoirs  de  Pisistrate  (pi.  I  et  II  et  pi.  37,  38  de  Ant.  Deskmaier  II): 
description  d'une  grande  place,  située  entre  l'ancieune  route  de  l'Acropole 
26  et  la  Piiyx,  devant  «  l'ancienne  Kallirrhoé  »  et  sous  laquelle  on  a  trouvé 
trois  tronçons  de  canalisations  souterraines  qui  n'ont  pu  servir  qu'à  l'écou- 
lement des  eaux  perdues  du  bassin  et  de  la  fontaine  de  Pisistrile  ;  recons- 
titution du  bassin  de  Pisistrate,  établi  à  la  place  de  l'ancien  bassin  r.  11, 
r.  12  mais  à  un  niveau  inférieur.  C'est  là  qu'était  amenée  l'eau  de  la  grande 
30  canalisation.  6»  La  fontaine  Ennéakrounos.    1°  La  région  de  sources  de  la 
canalisation  de  Pisistrate  :  G.  la  limite  au  nord  par  le  Lycabette,  Turkowouni 
et  la  route  de  Marathon,  à  l'est  par  l'Hymette,  au  sud  par  l'ancien  Eridanos. 
Dans  un  article  ultérieur,  Dorpfeld  rapprochera  les  résultats  de  cette  enquête 
technique  des  témoignages  littéraires.  If  L'offrande  de  l'Arcadien  Phau- 
S5  léas  a  Pan  [Fr.   Studniczka].   Statuette   en  bronze   (collection  privée  an- 
glaise) d'origine  inconnue,  mais  qui  doit  provenir  des  fouilles  faites  aux 
sources  de  la  Néda  près  de  MTtépexXa  dans  un  sanctuaire  de  Pan.    Sur  la 
plinthe   ou  lit  çauXéa;  àvéôyo-e  tw  uavl.    Détails  de  costume  intéressants. 
If  Les  Archontes  athéniens  de  293-92  à  271-70  [W.  Kolbe].  Pour  en  dresser  la 
40  liste,  il   faut  renoncer  aux  systèmes   trop   exclusifs  de   Ferguson  et  de 
Beloch  et  s'appuyer  avant   tout  sur  les  donnés  historiques.  On   possède 
21   noms  sur  23,  car  Lysias  (I  G  II  014  b),   malgré  Beloch,  et  Antimachos 
(l  G  II  303,  304),   malgré  Kohler,  ne  peuvent  appartenir  à  cette  période. 
Pytharatos  est  de  271-70  tDiog.  L.  X  14),  Anaxikratès  et  Dénoklès  de  279-78 
i6  et  278-7?  (Paus.  X.  23,  14).  Le  premier  est  Phiiippos  (Dion.  Hal.  Vita  Din.  IX) 
en  293-92  :  K.  réfute  les  arguments  en   faveur  de  291-90  tirés  par  Beloch 
de  I  G  XIV  t184  (inscription  relative  à  Ménandre,  dont  il  faut  reporter  la 
naissance  à  3'i4-43).  Gorgias  est  de  280-79  ([Plut]  'V^ita  X  orat.  847  D).  Malgré 
Ferguson,  suivi  par  Kirchner,  Diotimos,  Isaios,  Euthios  ne  peuvent  être  que 
60  postérieurs  au  renversement  de  Déméirius,  que  K.  date  du  début  de  l'été 
287  (discussion  de  I  G  II  ii  300).  Or  Dioklès,  qui  les  précède  immédiatement 
(d'après  le  système  de  Ferguson  base  sur  la  succession  des  secrétaires  du 
conseil)  ne  peut  être  que  de  287-86  (discussion  de  I  G  II  309,  Eus.  Ghron.  I 


MITTEILUNGEN  DES  K.  D.  ARCHAEOL.  INSTITUTS.  ATHEN.  ABT.        261 

p.  230  pqq.  Plut.  Dém.  44).  Il  vont  donc  de  286-85  à  284-85.  Eubulos  est  de 
276-75  (Beloch),  Polyeuctos  de  275-74  (Dittenberger  205).  En  combinant  ces 
indications  avec  le  système  de  Fergnson  on  obtient  encore  :  Eulhios  284-83, 
Ménékles  283-82,  Nikias  282-81,  Aristonymos  281-80,  Hiéron  274-73,  Urios 
273-72.  Pour  les  deux  noms  qui  manquent,  K.  propose  Kallimédes  (290-89)  5 
et  Thersilochos  (288-87)  (sa  conjecture  repose  sur  la  restitution  [xaXXiii.]f,8o[ui 
dnus  II  325,  qu'il  date  d'après  la  mention  de  ot  èttI  tv]  Siotx-^o-si  et  sur  une 
nouvelle  application  du  système  de  Ferguson).  Des  vrai.semblances  histo- 
riques placent  en  292-91  et  291-90  Kimon  et  Xénophon  (l  G  II  331)  et  en 
289-88  Charinos   (Épie.  fr.  100).    Restent  pour  277-76  et  272-71   Télokles  et  10 

lixloç  (Usener  Épie.  p.  133  sq.)  sans  qu'on  puisse  leur  assigner  leur 

date.  \  Recherches  en  Béotie  et  en  Phocide  [G.  Sotériadis].  Fouilles  faites 
de  juillet  à  octobre  1904.  1»  Recherches  topographiques  sur  Chéronée.  Le 
petit  fleuve  Haimon  (Plut.  Vita  Dem.  XIX)  peut  être  identifié  avec  le  cours 
d'eau  qui  passe  au  pied  du  couvent  de  Lykuressi,  et  THerakleion  (Plut,  id)  *6 
aurait  occupé  la  place  de  la  chapelle  Hagia  Paraskevi  où  on  retrouve  parmi 
des  constructions  d'époques  différentes,  des  pierres  et  inscriptions  de  basse 
époque.  2»  La  butte  de  terre  préhistorique  près  du  Géphise  à  Chéronée  : 
description  des  couches  (cendres,  charbon,  argile),  inventaire  des  objets 
trouvés  (squelettes,  poteries,  os  brûlés),  essai  d'interprétation.  3"  Un  tumulus  20 
mycénien  à  Orchomène  :  sous  une  butte  conique  en  terre,  un  amas  de 
pierres  de  forme  également  conique,  avec  des  vestiges  mycéniens  et  qui 
constituait  sans  doute  une  sépulture.  4"  Colline  funéraire  d'époque  géomé- 
trique à  Wranezi  dans  la  région  du  Kopaïs.  5°  Deux  tumuli  d'époque  hellé- 
nistique à  Drachmani,  qui  sont  peut-être  les  sépultures  des  Macédoniens  25 
morts  dans  les  deux  combats  rappelés  par  Démosthène  (Cour.  216).  6»  Un 
élablissemeut  préhistorique  à  Élatée  :  fouilles  partielles,  mais  qui  promettent 
des  résultats  intéressants.  ^  Inscriptions  de  Mytilène  [U.  v.  Wilamo-witz  et 
Ililler  V.  G&rtringen].  Trois  fragments,  dont  un  appartient  au  monument  de 
Polémon  (I  G  XII  2,  23  sqq.).  \  Xoû;  [E.  ZiebarthJ.  Contre  une  hypothèse  de  30 
Perdrizet  (BCII  XXIII)  et  à  l'appui  d'une  hypothèse  de  Th.  Reinach  (R.  E. 
G.  1894,  p.  391)  d'après  une  inscription  (A.  M.  1904,  p.  316).  f  Inscriptions 
funéraires  deRhodes  [A.  Rutgers  van  derLoeflfJ.^t  3°  fascicule.  Rapport  sur  la 
restauration  de  deux  colonnes  de  l'Héraion  d'Olympie  [G.  Kawerau].  Après 
avoir  vainement  cherché  à  relever,  sur  la  demande  et  aux  frais  d'un  Brémois  35 
Karl  Schlitte,  les  colonnes  du  temple  de  Zeus,  on  s'est  décidé  pour 
deux  colonnes  de  l'Héraion,  l'une  à  l'est,  l'autre  au  sud,  appartenant  à 
deux  types  différents.  Celle  du  sud  est  particulièrement  intéressante  par  le 
nombre  d'offrandes  qu'elles  a  supportées.  Suivent  des  détails  sur  les  diffi- 
cultés d'exécution  et  sur  le  matériel  employé.  ^  Une  lettre  du  roi  de  Bithynie  40 
Ziaëlas  aux  habitants  de  Kos,  1  pi.  [R.  Herzog].  Inscription  trouvée  dans 
l'Asclépieion  de  Kos,  sur  une  des  faces  d'une  stèle  prismatique  (xûpgtç?), 
datée  approximativement  de  260  à  250,  intéressante  par  la  langue  et  le 
style  et  surtout  pour  l'histoire  du  règne  de  Ziaëlas  et  des  rapports  que  les 
rois  demi-barbares  voulaient  entretenir  avec  l'hellénisme.  La  pièce  appar-  45 
lient  à  la  série,  déjà  connue  à  Magnésie  du  Méandre,  Téos,  etc.,  des  lettres 
d'états  ou  de  peuples  reconnaissant  à  un  sanctuaire  le  droit  d'asile.  ^  Le 
bas-relief  de  Lakrateides  à  Eleusis  [D.  Philios].  Discussion  des  restitutions 
proposées  pour  l'inscription  par  Ileberdey  et  Svoronos  ;  interprétation  du 
monument,  fl  Timonidas  [G.  WeickerJ.  Description  du  vase  de  Timonidas  60 
(musée  nation.  d'Athènes,  Collignon-Couve  620)  et  étude  d'un  vase  du  musée 
de  Bonn,  encore  inédit,  qui  semble  provenir  du  même  atelier  et  qui  est 
peut-être  une  œuvre  de  jeunesse  de  l'artiste,  f  Les  représentations  de  coqs 


262  1905.  —  GRÈCE. 

sur  les  stèles  funéraires  [G.  Weicker].  A  propos  d'une  scène  figurant  sur 
deux  lécylhes,  l'un  du  musée  d'Athènes  (GoUignon-Couve  1002),  l'autre  du 
British  Muséum  B  651  et  que  l'auteur  rattache  à  des  scènes  analogues  où 
figure  une  sirène.^  Listes  de  vainqueurs  athéniens  aux  Théseia[A.  Wilhelm]. 

s  Publication  de  deux  fragments  d'inscriptions  du  musée  national  d'Athènes, 
dont  l'un  déjà  publié  dans  l"AOrivatov  VIII  399  n'a  pas  été  introduit  dans  le 
supplément  de  Kôhler  et  dont  l'autre  complète  le  fragment  de  liste  de  I  G 
II  447.  %  'O  navtwvto;  [A.  Wilhelra].  Dans  BGH  1903,  448, 1.  35  il  faut  suppléer, 
non  otxov  mais  xpaxTipa.  %  Demétrias  [G.  Fredrich].  Description  de  l'enceinte 

10  de  ia  ville  de  Demétrias,  dans  la  presqu'île  de  Magnésie,  fortifiée  par 
Démétrius  Poliorcète  et  esquisse  de  l'histoire  de  la  ville.  ^  Un  groupe  de 
statues  de  l'époque  des  Antonins  [E.  Herkenrath].  Série  de  statues  de 
femmes  dont  la  ceinture,  au  lieu  d'être  serrée  sous  la  poitrine,  tombe 
librement  sur  les  hanches.  11  doit  s'agir  d'une  mode,  introduite  à  Rome 

ib  dans  la  statuaire,  et  qui  ne  peut  être  antérieure  à  l'époque  des  Antonins. 
f  Les  palais  crétois,  mycéniens  et  homériques  [W.  Dôrpfeld].  A  Knossos,  à 
Hagia  1  riada,  mais  particulièrement  à  Phaistos,  on  distingue  deux  séries 
successives  de  palais.  Les  plus  anciens  sont  constitués  par  une  quantité  de 
chambres,  de  vestibules,  de  corridors  et  d'escaliers  groupés  autour  d'une 

20  vaste  cour  centrale.  Trois  sortes  de  monuments  sont  surtout  caractéris- 
tiques :  la  salle  du  pilier,  qu'il  faut  considérer  comme  une  pièce  couverte 
au  centre,  entourée  sur  deux  ou  trois  de  ses  faces  (suivant  les  palais)  de 
murs  formés  par  une  série  de  portes  rapprochées  et  abrités  eux-mêmes  par 
des  portiques  donnant  sur  des  cours;  la  salle  dite  salle  de  bain  mais  dont 

2^  a  destination  n'est  pas  certaine;  les  propylées  à  une  seule  colonne.  Dans 
les  palais  plus  récents,  le  point  central  paraît  être  un  grand  Mégaron  (voir 
Phaistos)  d'un  type  un  peu  différent  du  mégaron  mycénien,  mais  qui  lui  est 
apparenté.  Les  propylées  (voir  Knossos)  ont  deux  colonnes.  —  Quand  on 
compare  entre  eux  les  palais  crétois,  mycéniens,  homériques,  on  constate  : 

30  1»  que  le  palais  homérique  s'identifie  avec  le  palais  mycénien  (contre  Noack 
Homer.  Païaste  p.  39  sqq.)  comme  d'ailleurs  toute  la  civilisation  homérique 
répond  à  la  civilisation  mycénienne;  2»  que  les  palais  homériques  et  mycé- 
niens, assez  semblables  pour  la  technique  et  l'ornementation  aux  palais 
crétois,  présentent,  pour  le  plan,  de  grandes  différences  avec  les  palais  de 

36  la  première  période  et  de  grandes  ressemblances  avec  ceux  de  la  seconde. 
Le  développement  de  la  civilisation  paraît  donc  avoir  été  le  suivant  :  d'abord 
une  grande  thalassocratie  d'origine  orientale,  dont  le  centre  est  en  Crète 
(populations  kariennes,  cf.  Kôhler  A.  M.  1878,  p.  6)  et  à  laquelle  appar 
tiennent  les  premiers  palais  crétois.  A  cette  civilisation,  les  princes  Achéens 

«0  du  continent  empruntent  son  art  et  sa  technique  pour  construire  leurs 
palais  (Mycènes,  Tirynthe),  tout  en  conservant  les  plans  et  dispositions  de 
leurs  anciennes  habitations.  A  leur  tour  ces  Achéens  civilisés,  chassent  de 
la  Crète,  les  anciennes  populations  cariennes  (sauf  les  Étéocrétois  qui 
restent  dans  l'est  et  les  Kydoniens  dans  l'ouest),   remplacent  les   anciens 

45  palais  par  de  nouveaux,  suivant  le  type  adopté  sur  le  continent  (vers 
1300  av.  J.-C.)  et  restent  les  représentants  de  la  civilisation  jusqu'à  l'invasion 
Dorienne  (1100  environ).  Avec  celle-ci  commence  le  moyen-âge  grec.  Nos 
épopées  proviennent  de  la  dernière  période  brillante  de  la  domination 
achéenne  :  elles  représentent,  en  leur  fond,  la  civilisation  du   pays  et  du 

60  peuple  achéens  à  la  fin  de  l'époque  mycénienne.  \  L'offrande  Pandémos 
sur  l'Acropole  [Fr.  Weiibach  et  G.  Kaweraii].  Contre  LoUing  (AeXt'ov  'Ap-/. 
1889,  p.  127-99)  il  faut  admettre  que  les  deux  fragments  portant  l'inscription 
se  touchaient  et  lire  *A(pp[o8fTiri  xoo-]  |jioû(i,ev.  Les  quatre  blocs  appartenaient 


MITTEILUNGEN  DES  K.  D.  ARCHAEOL.  INSTITUTS.  ATHEN.  ABT.  263 

à  un  monument  qui  pouvait  être  assez  semblable  à  celui  de  Thrasyllos. 
f^  4'  fasc.  :  La  frise  de  la  cella  de  l'ancien  temple  d'Athéna  sur  l'Acropole 
2  pi.  fH.  Schraderl-  Étude  nouvelle  de  cinq  bas-reliefs  ou  fragment  de  bas- 
reliefs  du  musée  de  l'Acropole.  Tous  ils  font  partie  d'une  même  frise.  Des 
conditions  dans  lesquelles  ils  ont  été  trouvés  et  de  leur  état  de  conser-  5 
vation  on  peut  conclure  que  la  frise  date  du  dernier  quart  du  vi"  siècle» 
qu'elle  a  survécu  au  désastre  perse,  qu'elle  a  éié  respectée  lors  des  nouvelles 
constructions  du  v*  siècle  et  qu'elle  a  subsisté  dans  son  entier  pendant  de 
longs  siècles.  Le  fragment  1343  montre  qu'elle  était  appliquée  extérieure- 
ment sur  un  monument  rectangulaire.  Il  ne  peut  s'agir  que  de  la  frise  qui  lo 
décornit  la  cella  du  temple  d'Athéna,  antérieure  aux  guerres  médiques. 
Cette  liyi)Othèse  concorde  avec  l'histoire  du  temple  telle  que  l'ont  recons- 
tituée Dorpfeld  et  Wiegand  ;  l'idée  qu'elle  permet  de  se  faire  du  temple 
dans  sa  forme  dernière  explique  le  plan  de  TErechtlieion  et  en  particulier 
la  restitution  qu'en  a  tentée  Dorpfeld  (A.  M.  1904);  elle  confirme  l'hypothèse  15 
de  ce  dernier  sur  le  maintien  de  l'ancien  temple  après  l'incendie  de  406-05. 
Peut-être  enfin  y  a-t-il  un  rapport  entre  les  motifs  de  ces  fragments  et  la 
frise  du  Parthénon  dont  on  aurait  ainsi  comme  le  prototype.  \  Inscriptions 
d'Asie-Mineure  [Th.  Wiegand].  Deux  inscriptions  honorifiques  du  ii»  siècle 
ap.  J.-C,  de  Brussa  dont  l'une  mentionne  pour  la  première  fois  le  pays  des  20 
AaYouTïjvwv  (cf.  Const.  Porphyr.  De  them.  p.  25);  trois  fragments  de  Konia, 
II»  siècle  ap.  J.-C,  faisant  connaître  de  nouveaux  noms  de  tribus;  une 
iascription  funéraire  de  Temenothyrai  Cprès  de  Smyrne)  consacrée  à  une 
fillette,  intéressante  pour  le  sens  du  mot  itàxpMv.  Notes  complémentaires 
sur  les  inscriptions  publiées  par  l'auteur  dans  son  voyage  d'Asie-Mineure  25 
(A.  M.  1904).  ï  Pour  l'histoire  de  la  construction  sur  plan  à  lignes  courbes 
[E.  Pfuhl].  Étude  sur  l'origine  et  les  phases  diverses  du  développement,  au 
milieu  des  influences  orientales,  de  l'architecture  sur  plan  à  lignes 
courbes  :  constructions  circulaires,  ovales  et  à  absides, ces  dernières  n'étant 
qu'une  combinaison  du  plan  carré  et  du  plan  circulaire.  On  peut  prouver  30 
que  cette  architecture  a  continué,  pendant  toute  l'époque  classique,  en 
partie  dans  les  centres  même  de  l'art  classique,  mais  principalement  dans 
la  province  et  à  la  périphérie,  une  existence  obscure  dans  les  sanctuaires, 
les  tombeaux  et  les  magasins  d'approvisionnement  et  qu'à  l'époque  de 
l'hellénisme,  elle  fut  remise  en  honneur  et  reçut  un  nouveau  développement,  35 
dont  le  Panthéon  marque  l'apogée.  %  Fragment  de  bas-relief  à  Thèbes 
[L.  Curtius].  Fragment  de  fronton  trouvé  en  1893  par  G.  Mendel,  encastré 
dans  un  mur  à  Kopae-Topolia,  actuellement  au  musée  de  Thèbes.  Ce 
fragment  représente  une  amazone  tombée  en  combattant.  ^  Pour  l'histoire 
de  la  reconstruction  des  murs  par  Konon  [E.  Nachmanson].  Inscription  40 
relevée  au  Pirée  par  W.  Kolbe,  mais  dont  l'original  a  disparu.  Elle  rentre 
dans  la  série  des  comptes  I  G  II  830-33  et  II  V  830  b-d,  mais  apporte  peu  de 
renseignements  nouveaux  :  le  nom  d'un  entrepreneur  mégarien  confirme 
peut-être  l'hypothèse  de  Foucart  (BCH,  XI)  et  de  Kôhler  (Hermès  V  et  A. 
M.  III)  sur  la  participation  de  Mégare  à  la  reconstruction.  —  Courte  disser-  45 
tation  sur  le  sens  de  àvaSaffiioç.  t  Sandalokratie  [P.WollersJ.  A  propos  d'une 
peinture  sur  une  hydrie  trouvée  à  Vulci  (Furlwangler,  Vasensamm,  pi.  4) 
actuellement  au  musée  de  l'Université  de  Wiirzbourg.  La  scène  doit  être 
interprétée  très  simplement  et  est  empruntée  à  la  vie  familière  :  le  jeune 
homme  couché  vient  de  faire  un  souper  en  joyeuse  compagnie  :  la  femme  50 
qui  l'accompagne  a  maltraité  à  coups  de  sandales  le  jeune  écbanson,  mais 
voyant  qu'elle  a  mécontenté  son  ami,  elle  se  jette  à  ses  genoux  pour  lui 
demander  pardon.  %  Supplément  à  A.  M.  1904,  p.  21  [Br.  Schrôder].  %  Deux 
inscriptions  de  Bithynie  [G.  Fredrich].  L.  Bodin. 


264  1905.  —  ITALIE. 

ITALIE 

5 

Rédacteur  général  :  Emile  Châtelain. 

Atene  e  Roma.  —  N"  7.3.  Janv.  Une  visite  aux  fouilles  anglaises  de  Knos- 
sos  en  Crète  [L.  Pernier].  Monuments  divers,  vieux  de  40  siècles  ;  plan  du 

10  palais;  curieuse  déesse  des  serpents  en  porcelaine  polychrome,  peintures 
murales,  terres  cuites,  etc.  ^  Paul  Tannery  [F.  Tocco].  Article  nécrologique. 
^If  N°  74.  Fovr.  Pour  les  fouilles  d'Herculanum  [G.  0.  Zureltil.  Conférence 
fdite  à  Païenne.  Les  célèbres  papyrus  d'Herculanum  proviennent  de  la  seule 
maison  des  Pisons  ;  on  pourrait  en  trouver  beaucoup  d'autres  en  reprenant 

♦5  méthodiquement  les  fouilles.  *i^  N»  7S  76.  Mars-avr.  Quelques  énigmes  de 
l'Anthologie  [L.  Galante].  Essai  d'interprétation.  ^  Le  dieu  de  Pindare  [Caro- 
lina  Lanzmi].  Que  la  dénomination  soit  au  singulier  ou  au  pluriel,  le  dieu 
de  Pindare  est  un  être  dépourvu  de  formes,  presque  un  esprit  pur,  auquel 
les  autres  personnages  divins  sont  subordonnés.  ^  Le.s  idées  religieuses  de 

20  Bacchyli'ie  [N.  Tersaghi].  ^  Arc.  Pis.\ni,  Maraiale  [A.  RoraiziJ.  Publication, 
avec  une  préface  un  peu  emphatique,  d'après  le  ms.  433  de  la  Bibl.  V.  Ema- 
nuele,  d'une  trad.  italienne  faite  au  xyiii^  s.  par  l'abbé  Melchior  Missiririi. 
^^  N»  77.  Mai.  Le  colloque  entre  Ulysse  et  Pénélope,  Odyssée  19  [T.  Tosi]. 
Elude  littéraire.  ^  Un  nouveau  livre  sur  l'incendie  de  Néron  :  A.  Profumo, 

25  Le  fonli  e.d  i  tempi  dello  incendia  ISevoniono  [F.  Ramorino].  Gros  ouvrage 
qu'il  faut  lire  avec  précautions.  Y{  N^  78.  Juin.  Socrate  contre  Calliclès 
[Giov.  Galô].  On  y  trouve  déjà  une  certaine  science  éthique.  \  Cavalier  et 
mime  [G.  MalagôliJ.  Etude  sur  Decimus  Laberius,  auteur  de  mimes  à 
l'époque  de  Cicéron.  \^  N»  79.  Juil.  L'épigramme  pompéienne  sur  Perona  et 

31  Mycon  [F.  G.  Wick].  Trouvée  en  1900,  sur  le  coin  d'une  peinture  représen- 
tant une  femme  allaitant  son  père  prisonnier,  celte  inscr.  doit  être  restituée 
ainsi  :  Quae  parvis  mater  natis  alimenta  parabat  Fortuna  in  patrios  vertit 
iniqua  cibos.  Sane  dignum  opus  est.  Tenui  cervice  seniles  Aspice  jam  ut 
venae  lacté  meante  micant.  Admotoque  simul  voltu  fricat  ipsa  Miconem 

3&  Pero  :  tristis  inest  cum  piefate  pudor.  %  Les  papyrus  publiés  par  Th.  Rei- 
nach  [G.  Vitelli].  Cet  ouvrage  reprend  la  tradition  papyrologique  française. 
f  Un  cas  anormal  d'attraction  modale  en  latin  |G.  CevolaniJ.  Dans  Salluste, 
Jug.  10,8.  fl  N»  SO.  Août.  Une  épigramme  do  Mécène  [G.  Pascal].  Citée  par 
Sénéque,   Epist.  101,10.  On  a  calomnié  la  pensée  de  Mécène,  qui  est  très 

*o  philosophique,  t  L'art  poétique  d'Horace  et  le  De  Oratore  de  Cicéron  [A. 

Romizi!.  Comparaison  des  doctrines.  Horace  expose  des  idées  personnelles 

sur  les  fondements  de  la  poésie,  la  technique  du  drame,  les  qualités  du  bon 

poète.  ^^  N»  81-82.  Sept.-oct.  Lucrèce  et  son  époque  [G.  Pascal].  Le  poème 

•  de  Lucrèce  est  un  drame  immense,  celui  de  la  nature.  ^  L'exposition  byzan- 

'-45  tine  de  Grottaferrata  [L.  Serra].  1  Petites  notes  de  grammaire.  Encore  sur 

Salluste,  Jug.   10,8  [G.  Olivolto].  Soutient  la  correction  grammaticale  du 

passage.  —  Réponse  aux  arguments  [G.  CevolaniJ.  —  Sur  l'interprétation 

d'un  passage  de  Salluste.  Jug     4,G;  «  urbem  quam  statuo  veslra  est  »,  à 

propos  d'un  article  de  Sabbadini  [G.  Cevolani].  f  Le  mime  [C.   FormichiJ- 

bO  Analyse  du  grand   ouvrage  de  H.  Reich.  %  Les  navires  romains  du  lac  de 

Nemi  [g.  p.).  Résumé  du  livre  de  V.  Malfalti.  On  sait  depuis  le  xv*  s.  que 

des  navires  sont  au  fond  du  petit,  lac  ;  projet  de  les  retirer,  f^  N»  83.  Nov. 

'  La  sculpture  altique  avant  Phidias  [N.  Terzaghi].  Surtout  d'après  la  thèse 


BOLLETINO  DELLA  COMMISSIONE  ARCÎIEOLOGICA  COMM.  DI  RONIA.     '205 

de  Lechat.  ^  Notes  sur  l'épigramme  de  Porcius  Licinius,  citée  par  Aulu- 
Gelle,  19,9  [R.  SciavaJ.  Nouvel  essai  d'interprétation.  %%  N"  84.  Dec.  Le 
chant  du  rossignol  dans  D'Annunzio  et  dans  Pline  [V.  Brugnola].  ^  Encore 
Perona  et  M.ycon  [F.  G.  Wick].  D'après  les  observations  de  Mau,  on  peut 
restituer,  au  2*  vers  :  Aevo  dignum  opus  est.  ^  Sur  une  expression  spéciale  6 
de  l'argument  «  a  fortiori  »  en  latin  [G.  Cevolani].  E.  Gh. 

Bollettino  délia    commissione  archeologica  comunale  di  Roma. 
An.  33,  fasc.  1.  Sculptures  antiques  du  palais  Giustiniani.  Suite  et  fln  [G. 
E.  Rizzo].  9.  Statue  de  femme,  peut-être  une  cariatide  ;  10-11.  Autres  statues 
de  femme,  dont  une  Pudeur  ;  12.  Tête  de  Pénélope  ;  13.  Statue  archaïque  de  10 
femme;  14.  Tête  colossale  d'un  jeune  homme  ;  15.  Tête  énorme,  peut-être 
d'un  empereur  ;  16.  Front  de  sarcophage  ;  meurtre  d'Egisthe  et  de  Glytem- 
nestre  ;  17.  Antre  front  de  sarcophage  :  enlèvement  de  Kora  ;  18.  Autre  : 
Les  Ménades  démembrant  Penthée;  19.  Autre  :  Séléné  descendant  trouver 
Endimion  ;  20.  Torse  d'un  Diadumenos  ;  21.  Statue  d'Apollon  ;  22.  Statuais 
d'Aphrodite  ;  23.  Statue  d'une  enfant;  24.  Femme  assise,  t  Notices  sur  les 
récentes  trouvailles  d'antiquités  à  Rome  et  dans  les  faubourgs  [G.  Gatti]. 
Quelques  inscripiions,  briques  estampées.^  Découvertes  archéologiques  en 
Italie  et  dans  les  provinces  romaines  [L.  Gontarelli).  Antique  inscr.  latine 
récemment  trouvée  à  Milan,  du  !•'  siècle.  On  y  remarque  un  P.  Valerius  20 
inconnu  et  la  mention  «   dis  deabns  manibus  ».  Cachette  de  monnaies 
romaines  en  argent  découverte  en  Sardaigne,  sur  le  territoire  de  Terranova 
Pausania.  Ornements  d'or  dans  les  tombes  romaines  d'Olbia.  Sarcophage 
romain  à  Bénévent.  Inscr.  dalmate  d'un  légat  impérial  de  Syrie,  Cn.  Jul. 
[Severus].  Document  épigraphique  relatif  à  un  acte  de  manumissio,  prove-  26 
nant  de  l'antique  Hermupolis  et  entré  dans  la  collection  Amherst;  écrit  en 
cursive  latine  sur  deux  tablettes  de  bois.  Tablette  de  cire  d'Oxford,  écrite 
en  147,  sous  Antonin.  Inscr.  antique  de  la  Pannonie  inférieure.  Fouilles 
dOsuna  en  Espagne.  Bas-reliefs  découverts  à  Entrains.  fi[  Fasc.  2-3.  Décou- 
vertes topographiques  et  épigraphiques  du  7»  au  11^  mille  de  la  voie  Latine  30 
[R.  Lanciani].  Vicus  anonyme  ;  la  respublica  Decimiensium  ;  le  vicus  An- 
gusculanus  ;  vicus  anonyme  près  du  12*  mille.  ^  Matrices  et  tessères  en 
plomb  [L.  CesanoJ.  Description,  avec  11  flg.  ^  Tombes  et  restes  de  tombes 
sur  l'antique  via  Salaria  [G.  GattiJ.  Nombreuses  inscr.  funéraires  ;  bas-relief. 
f  Les  bois  sacrés  de  Rome  antique  [G.  Stara-Tedde].  Bois  de  l'Esquilin,  du  35 
Forum  et  du  Capitole,  du  Champ  de  Mars,  de  l'Aventin,  du  Transtevere, 
extra  muros,  de  situation  incertaine.  Etude  des  textes  anciens,  surtout  des 
poètes.  %  Notices  des  trouvailles  récontes  d'antiquités  [G.  Gatti].  Quelques 
inscr.  f  Découvertes  archéologiques  en  Italie,  etc.  [L.  Cantarelli].  Sarcophage 
récemment  découvert  près  de  Lambrate,  aux  environs  de  Milan.  Découvertes  40 
archéologiques  à  Pistoia.  Cippe  milliaire  trouvé  à  Falerone,  relatif  aux  tra- 
vaux de  viabilité  exécutés  par  l'usurpateur  Magnus  Maximus  et  son  fils  vers 
383-388.  Cachet  d'oculiste  découvert  à  Este.  Découvertes  archéologiques  à 
Norba.  Graffîte  trouvé  àOrgon,  Bouches-du-Rhône.  Fragm.  d'inscr.  à  Orange. 
Fragm.  du  préambule  de  l'édit  de  Dioclétien  sur  le  maximum.  Inscr.  d'Argos'  45 
tll  Fasc.  4.  Découverte  d'antiquités  à  la  porta  Furba  [R.  LancianiJ.  Restes 
d'aqueducs  du  temps  de  Claude,  t  La  maison  et  les  thermes  des  Neratii  [G. 
Gatti].  Calus  et  Marcellus  Neratii  figurent  sur  des  tubes  de  plomb  trouvés 
via   s.  Maria  Maggiore,  n.  181  ;  le  second  personnage  fut  consul  en  129. 
Recherches  sur  la  famille.  H  De  qqs  récentes  découvertes  d'antiquités  chré-  50 
tiennes  sur  la  Via  Flaminia  [O.  Marucchi].  Seize  inscr.  trouvées  près  de 
l'antique  basilique  de  S.   Valentino.  "1   Notices  des  récentes  découvertes 
d'antiquités  à  Rome  [G.  Gatti].  Inscr.  diverses.  ^  Trouvailles  archéologiques 


266  1905.  —  ITALIE. 

en  Italie,  etc.  [L.  Canlarelli].  Peintures  de  Pompéi.  Inscr.  honoraire  de 
l'empereur  Hadrien  trouvée  près  de  Deruta.  Antiquités  de  Palestrina.  Fragm. 
d'inscr.  doliaire  à  Terracine.  Autres  petites  découvertes  à  Cagliari,  dans 
l'Afrique  romaine,  à  Délos.  Statue  de  Mithra  en  Espagne.  Nouvelles  inscr. 

6  d'Egypte.  Découvertes  à  Mayence,  Dougga,  en  Serbie.  ^  Liste  des  objets 
d'art  antique  ré;oUés  par  la  Gommissione  archeologica  en  1905  :  marbres, 
terres  cuites,  etc.  E.  Ch. 

Bollettino  di  filologia  classica.  An.  11,  n»  7,  Janv.  R   Ebbling,  De  tragi- 
corum  graec.  canticis  solutis  \G.  0.  Zuretti].  Monographie  soignée  et  utile.  ^ 

10  Aristophone,  Paix,  éd.  P.  Mazon;  Id.,  t'ssai  sur  la  composition  des  comédies 
d" Arisiophone  [G.  Fraccaroli].  Éloges;  le  rp.  diffère  d'avis  en  qqs  passages. 
%  Th.  GOMPBRZ,  Les  penseurs  de  la  Grèce,  trad.  A.  RkymOnD  [C.  Pascal]. 
Bonne  traduction  d'un  beau  livre.  ^  Caesar,  de  b.  civili,  éd.  R.  Novak  [S. 
Gonsoli].  L'éditeur  s'écarte  rarement  des  manuscrits.  ^  G.  Giorni,  L'elegia 

16  romanu  [L.  Gisorio].  Extraits  d'Ovide,  Tibulle,  Properce,  Gatulle,  bien  choisis, 
annotés  insuffisamment.  ^  J.  Belogh,  Griechische  Geschichle,  III,  2  [V.  Gos- 
tanzi].  Grands  éloges,  f  C.  CiCHORIUS,  Die  rômischen  Denkmàler  in  der 
Dobrucdscha  [L.  Canlarelli].  Étude  de  divers  monuments  élevés  par  Domitien 
ou  Trajan.  ^  Gommunicalions.  Ad  Gic.  Orat.  48,  161  [Ad.  Gondiglio].  —  Un 

20  poème  de  Foriunat  et  un  de  Prudence  [G.  Pascal].  Feuillet  de  garde  dans 
l'Ambros.  F.  60,  sup.  contenant  qqs  vers,  accompagnés  de  neumes,  des  dits 
auteurs;  copie  du  x"  siècle.  W  N'  8.  Févr.  Ad.  Mueller,  Aesthelischer 
Kommentar  zu  den  Tragoedien  des  Sophokles  [G.  Fracaroli].  Beaucoup  de  goût, 
mais  de  l'incertitude  dans  la  critique,  t  A.  Tacgone,  Aniologiu,  dtUa  mellca 

25  greca  [G.  O.  Zuretti].  Livre  bon  et  utile  pour  l'enseignement.  ^  Licurgo, 
COrazione  coniro  Leocvate,  éd.  Léon.  Levi  fP.  Gesareo].  Le  commentaire  n'est 
pas  irréprochable  et  surtout  il  manque  de  vie.  %  Polybii  historiae,  éd.  Th. 
BuETTNER-WoBST,  vol.  4-S  [Zurettij.  En  progrès  sur  l'éd.  Dindorf.  ^  E. 
KornemaNN,  Die  neue  Livius-hpilome  aus  Oxyrhynchus  [V.  Gostanzi].  Sera  la 

30  pierre  angulaire  de  tous  les  futurs  travaux  sur  le  texte  de  l'epiiome  et  sur 
sa  valeur  historique.  \  N.  Galvagna,  SulV  epigra/ia  poetica  latina  délia 
decadenza  [G.  Ferrara].  Remaniement  d'un  travail  de  l'auteur  sur  la  métrique 
et  la  prosodie  de  la  décadence.  Utile,  mais  mal  imprimé.  ^  G.  Pascal,  Dei  e 
Diavoli.  Saj/gi  sul  paganesimo  morente  [V.  Brugnola].  Bien  écrits,  les  livres 

35  de  Pascal  ont  encore  l'avantage  de  provoquer  des  disputes  fécondes  pour  la 
science.  ^  Goramunicatioiis.  Gaesar,  Bellnm  civ.  1,  7,  2  et  80, 4  [V.  BruguolaJ. 
—  Briciola  Liviana  [L.  Bucciarelli].  Au  livre  XXI,  4,  9,  corriger  «  confecto 
proelio  »  au  lieu  do  «  conserto  ».  ^\  N»  9.  Mars.  J.  Mansion,  Les  gutturales 
grecques  [A.  Levi].  Ouvre  la  voie  à  des  études  nouvelles.  ^  Erodolo,  il  secondo 

40  libro  comm.  da  V.  Gostanzi  [Zuretti].  Gommentaire  historique  et  gramma- 
tical de  grande  valcMir.  K  E.  Gocchia,  La  grammalica  eUmenlare  dclla  lingua 
latina  [A.  G.  Amatucci].  Seconde  édition  améliorée  d'un  ouvrage  où  beaucoup 
de  réformes  sont  proposées.  ^  Th.  HinGST,  De  spondeis  et  anapnestis  in  anle- 
paen.  pede  versuum  generis  duplicis  Lalinorum[S.   Gonsoli].  Contribution  utile 

45  à  la  métrique  archaïque,  f  Horace,  Odes  and  Epodes,  éd.  Cl.  L.  Smith  [V. 
Ussani].  Cette  2*  éd.  laisse  encore  à  dé-sirer.  ^  G.  Zugcante,  Fra  il  pensiero 
antico  e  il  moderno  \C.  Pascal].  Plusieurs  articles  intéressants  sur  la  philoso- 
phie grecque.  U  Communications.  Quintus  Smirneus  et  Callimaque  [A. 
Taccone].  Rectifications  proposées  à  la  thèse  de  Kehmptzow.  W  N"  10.  Avr. 

50  Omero,  Odissea,  lib.  !)  con  note  italiane  di  N.  Vianbllo  [A.  Romizi].  Com- 
mentaire surtout  grammatical.  1[  V.  Bérard,  Les  Phéniciens  et  l'Odynsée,  t.  2 
[Zuretti].  L'auteur  exagère  l'influence  des  éléments  phéniciens,  mais  il  a  le 
mérite  d'interroger  la  nature  elle-même  et  pas  seulement  les  livres.  ^  E.  G. 


BOLLETINO   DI   FILOLOGIA   CLASSICA.  267 

Harman,  Studies  from  attic  drama  [G.  Selti].  Titre  inexact,  l'auteur  donne 
surtout  une  traduction  de  deux  tragédies,  Agamenmon  et  Aiceste.  \  Herodas, 
éd.  I.  A.  Nairn  [L.  Valmaggi].  Résume  les  travaux  sur  ce  poète.  %  H. 
Krause,  Studia  neoplatonica  [Em.  Bodrero].  Très  savantes  dissertations.  ^ 
R.  Ellis,   Calullus  in  the  XIV  cenlury   [H.   Sabbadini].   Recherches   sur  la  5 
découverte   du  texte  de  Catulle.  %   Vergils  Gedichie  erkl.  v.  Ladewig  und 
Schaper,  9«  éd.   par  P.  Deutigke  [R.  Sabbadini].  Révision   du  travail  de 
Ladewig  conforme  à  l'esprit  de  notre  tecpps.  H  P.  R,vsr,  DeWarie  meirica  di 
Ennodio    [G.   Giambelli].   Seconde    partie  d'un    important   travail.   \  Th. 
MOMMSEN,  Gesammelte  Schriften,  I  [G.  de  Sanctis].  C'est  surtout  Kiibler  qui  a  10 
remis  les  citations  au  courant  des  dernières  éditions.  ^  Communications. 
Tite  Live  XXI,  4,  9  [V.  Fabiani].  La  leçon  «  coufecto  »  se  trouve  déjà  dans 
plusieurs  vieilles  éditions;  on  peut  encore  hésiter.  —  Sur  la  fonction  des 
tabliferi  [L.  Valmaggij.  Additions  à  l'art,  publié  dans  les  Mélanges  Boissier 
par  la  Comtesse  Lovatelli.  Les  tableaux  portés  par  ces  équités  singulares  i6 
devaient  porter  les  titres  du  triomphateur,  les  noms  des  territoires  conquis, 
etc.  ^^  N»  11.  Mai.  Ad.  GrOSS,   Die  Stichomylhie  in  der  griech.  Tragédie  u. 
Komodie  [P.  Cesareo].  Travail  clair,  un  peu  aride.  ^  G.  W.  Baker,  Decomicis 
Graecis  litterarum  judicibus  [G.  Setti].  Au  courant  des  derniers  travaux,  f 
Dionysii  Halicarnassei  opuscula,  éd.  USENBR  et  RadermaCHER,  II,  1  [Zuretti].  20 
Comble  une  lacune.  ^  Lucilius,  éd.  Fr.  Marx,  vol.  I  [C.  PascalJ.  Prolégomènes 
importants  pour  l'histoire  de  la  satire  romaine,  f  Le  satire  di  A.  Persio,  ill. 
da  F.  Ramorino  [V.  Brugnola].  Excellent  commentaire.  %  Pseudacf'onis  scho- 
liain  Horatium  velustiora,  rec.  0.  Kbllbr,  vol.  II  [R.  SabbadiniJ.  Base  sérieuse 
pour  les   interprètes    d'Horace.  ^  M.   Leoni  e  G.    Staderini,   SuWAppia  25 
anticd  ;  una  passeggiala  da   Roma  ad   Albauo  [L.  V.J.  Bon  guide  pour   visiter 
ces  parages.  \  Communications.  De  Inarima  et  eîv  'Ap^|xoiç  schedula  critica 
[Phil.  Caccialanza].  Sur  Virgile,  Rnéid.  8,  715.  \^  N»  12.  Juin.  J.  Vendryès» 
Traité  d'accentuation  grecque  [L.  Valmaggi].  Exposition  claire  et  précise.  ^ 
Libanii  opéra,  rec.  R.  FOERSTER.  Vol.  2  | Zuretti j.  Grands  éloges.  1[  Theodoreli  30 
Graecarum  affectionum  curatio,  rec.  J.  Raeder  [P.  Cesareo].  Bon  texte  d'un 
auteur  longtemps  négligé.  \  Virgilio,  Bucoliche  1-5,  con  commento  di  E. 
Stampini.  3*  éd.  [A.  Cima].  Commentaire  à  la  fois  enrichi  et  abrégé,  f  G. 
Lafaye,   Lfs   Métamorphoses  d'Ovide   et   leurs  modèles  grecs  [Giov.   Ferrara]. 
Montre  bien  comment  O.  a  transformé  ses  modèles.  \  C.    Valeri  Flacci  S6 
Argonauticon  libri  8,  rec.  C.  Giarratano  [P.   RasiJ.   Belle  édition   qui  fait 
honneur  à  G.  ^    Donati  commentum  Terenti,   rec.   P.   Wessner.   Vol.   2   [R. 
Sabbadini].  Quoique  les  mss.  ne  soient  pas  excellents,  l'éditeur  réussit  à 
donner  un   texte  authentique.  ^  G.  V.  Callegari,  H  Druidismo  neW  antica 
GaUia  [V.  Costanzi].  Livre  à  refaire.  ^  Communications.  Sur  le  texte  de  qqs  40 
passages  méliques  de  l'Alceste  d'Euripide  [A.  Taccone].  —  Question  philo- 
logique :  senex,  juvenis  [R.  Sabbadini].  A  propos  de   l'épithète  donnée  à 
Lucilius  par  Horace,  Sat.  II,  1,  34;  faut-il  entendre  «  du  temps  passé  »  ou 
«  parvenu  à  un  âge  avancé  »  ? 

^^  An.  12,  n»  1.  Juil.  V.  Puntoni,  Grammatica  délia  lingua  greca,  vol.  1  45 
[Zuretti].  A  la  fois  clair  et  scientifique.  ^  Am.  Hauvbtte,  Archilçqne  [G. 
Fraccaroli].  Le  poète  grec  ne  valait  guère  un  volume  si  soigné.  ^  V.  Straz- 
ZULLA,  I  l'ersinni  di  Eschilo  ed  il  nomo  di  Timotfo  volgarizsati  [P.  Gesareo]. 
L'auteur  remet  Timothée  à  sa  vraie  place.  Sa  traduction,  sans  être  excel- 
lente, rendra  service.  1[  G.  Pascal,  Sludii  critici  sul  poema  di  Lucrezio  [L.  50 
Cisorio].  Beaucoup  d'idées  neuves.  \  O.  Th.  Schulz,  Leben  des  Kaisers  Hadrian 
[L.  Cantarelli].  N'est  pas  une  monographie,  mais  une  série  de  recherches 
pour  aider  à  l'écrire.  %  Communications.  «  Quamvis  »  avec  l'indicatif  dans 


268  1905.  —  ITALIE. 

Horace  [Nie.  di  LorenzoJ.  Il  y  en  a  douze  exemples  ;  c'est  peut-être  un  arli- 
flce  poétique,  ^'i  N"  2.  Août.  I.  Horovitz,  Spurm  griech.  Mimenim  Orient  [I. 
Pizzi].  Important,  pour  l'histoire  de  la  littérature  comparée.  H  M.  Valgimigli 
Eschilo,  la  trilogia  di  Prometeo  [P.  GesareoJ.  Fait  honneur  aux  études  clas- 

5  siques  de  ritalie.  \  J.  Kvicala,  Observationes  ad  Enni  Annalium  fragmenta  [L. 
Valraaggi].  Article  du  «  Museo  flloiogico  Boemo  »  très  important  pour 
l'interprétation  et  la  critique  du  texte  d'Ennius.  ^  Cicero  de  officiis,  comm. 
da  G.  Decia,  lib.  2  [S.  Consoli].  Texte  assez  différent  de  Mïiller.  Sera  utile 
dans   les   classes.   ^   Cicero,  Rkelorica,  rec.  A.   S.  Wii.kins  [I^.  Valmaggi]. 

*0  Edition  sobrement  annotée  de  la  Bibl.  Oxoniensis.  ^  lL>raz,  Auswakl  von  K. 
P.  SCHULZB,  II  [V.  Ussani].  Le  commentaire  peut  sembler  un  peu  maigre. 
^  Corpus  poe t.  Lalinorum,  éd.  PosTGATE,  fasc.  4[P.Rasi].  C'est  vraiment  un 
monumentum  aère  perennius.  1[  Communications.  L'épisode  d'Hélène  autour 
du  cheval  de  bois  [M.  Levij.  D'où  Homère  a  tiré  Iliad.  4,  272.  —  Tite  Live, 

16  Epitome  d'Oxyrynchus,  204  [L.  Valmaggi].  Exemples  de  l'expression  «  collo 
obtorto  »  propres  à  confirmer  la  restitution  de  J.  von  Wageningen.  ^^  N"  3. 
sept.  Hermesianaclis  fragmenta,  rec.  C.  Giabratano  [P.  Cesareo].  Plaquette 
de  saine  philologie  et  de  sobre  érudition.  ^  Alciphronis  rhetoris  Episl.  libri  4, 
éd.  M.  A.  SCHBPERS  [G.  SettiJ.  L'éditeur  a  examiné  de  nouveau  les  mss. 

20  d'un  texte  néglig'^  depuis  un  demi  siècle.  %  Procopii  opéra,  rec.  J.  ILvury 
[Zuretti].  Méritoire.  H  Ai.  Gandiglio,  Canlorea  Etiphorionis  [W.  Brugnola]. 
Important  chapitre  de  l'histoire  de  la  poésie  romaine,  f  CatulH  carmiua 
selectn,  con  note  di  G.  B.  Bonino  [S.  Consoli].  Incertitudes  dans  les  questions 
métriques  et  orthographiques.  ^  Ciceron,  de  oratore,  I,  éd.  Edm.  Courb.^ud 

26  [A.  Gima].  Edition  qui  dénote  le  soin  et  le  bon  goût  de  l'éditeur.  ^  Pctronius. 
Quartum  éd.  Fr.  Buecheler  [L.  V.].  L'éditeur  a  renoncé  à  qqs  corrections. 
^  Orientis  graeci  inscr,  selectae.  Supplementum  éd.  W.  DittknberGer.  vol.  2 
<[Id.].  Aussi  bon  que  les  vol.  précédents,  f  Ad  Martialis  epigrammata  adno- 
tationes  [G.  de  Filippis].  Passages  où  on  peut  contester  l'interiirétaLion  de 

30  Friedlânder  et  Gilbert,  f^  N"  4.  Oct.  F.  Kwizza,  Psicologia  drllalingua  [kl. 
Levi]  Résumé  d'après  Wundl.  Le  rp.  doute  un  peu  des  bases  de  la  doctrine. 
%  E.  SaCGHI,  Brevi  appunti  sulla  formazione  dei  poemi  omeriei  [P.  CosareoJ. 
Incertitudes,  lacunes,  défauts  nombreux.  ^  Suphoclis  Oedipus  rcx  et  Oed. 
Coloneiis,  denuo  rec.  Fred.  Blaydes  [Zuretti].  L'éditeur  ne  renonce  pas  à  sa 

35  méthode  un  peu  arriérée.  ^  Ptauti  comoe'iiae,  éd.  Lindsay,  1  [L.  Valmaggi]. 
Critique  personnelle,  apparat  criti(}ue  parfois  trop  sobre,  f  Fr.  Stabile,  In 
Ciceronis  de  nat.  D.  I,  cap.  1-3  excursus  [C.  Giambelli].  Commentaire  purement 
grammatical,  malheureusement  défectueux.  |  Persins,  adjiot.  S.  Consoli  [G. 
FerraïaJ.  Indispensable  aux  amateurs  de  Perse,  mais  plan  défectueux  ;  pas 

40  de  décision  dans  le  choix  des  leçons.  ^  Jiivenalis  Salurae,  libri  3,  éd.  with 
inirod.,  coramentary  on  13  Satires  and  Index  by  H.  L.  Wilson  [L.  Z.]. 
Commentaire  suffisant  Pour  la  6»  satire,  l'éditeur  conserve  les  346-348  de 
la  Vulgate  tout  en  insérant  les  suppléments  du  ms.  de  la  Bodleienne.  ^ 
Selecled  letlers  of  thu  younger   Pliuy,  éd.  Elmer  TruESDULL  MkrrII.L  [Id.].  A 

45  plus  de  valeur  qu'un  livre  scolaire,  parce  que  l'éd.  s'est  procuré  des  collations 

.  nouve^t.»  de  la  plupart  des  mss.  ^  D.  Fahz,  De  poelirum  Romanomm  doc- 

irina   magica  ;  G.   Bi.bgher,  De  extispicio  [V.  Bru},'nolal.   Deux  importants 

fascicules  des  Ridigionsgeschicht.Versiiche.1J  Ch.  Rbnel,  Crt//^.ç  mililaires  de 

Home.  Les  ensrigiies  [L.  V  ].  Se  lit  avec  plaisir  et  profit.  ^  Communicutions. 

50  Un  glossaire  latin  du  vu*  siècle  [C.  Pascal].  Fragment  tiré  de  l'Ambros. 
F.  60.  sup.,  à  la  suite  des  Sentcnliae  doctorum  et  palrum.  Ce  sont  des  extraits 
du  glossaire  publié  dans  le  t.  4  du  Corp.  gloss.  lai.  HH  N"  5.  Nov.  W.  Weck- 
LRIN,   Enripides,   Iphigenie  im  T.,   3«   Aufl.    IZurelli].   Encore  amélioré.   ^ 


MÉLANGES    d'arGHÉOLOGIE   ET   d'hISTOIRE.  209 

Anonymer  Kommentar  zu  Platons  Theaelet  [Papyrus  9782)  unter  MilW.  VOn 
Heibkrg,  bearb.  v.  II.  Diels  uad  W.  Schubart  [Id.].  Travail  supérieur  à 
tout  éloge.  %  M.  SghaNZ,  Gesch.  der  roin.  Litteralw,  3-4  [L.  Valiiiaggi].  La 
3«  part.,  en  2«  éd.,  a  été  bien  améliorée  surtout  dans  l'apparat  critique  et 
bibliographique.  ^  V.  UsSani,  /  libri  i316  degli  Annali  di  Tacite  commenlali  6 
[Id.].  Savant  commentaire  ;  le  rp.  conteste  qqs  vues  de  l'éditeur.  11  G.  Brak- 
MAN,  Sidoniana  et  Doeihiana  [S.  Gonsoli].  Critique  du  texte  de  divers  passages 
de  Sidoine  et  imitations  faites  par  Boèce.  ^  G,  Pasgiucgo,  Elagabalo  [C. 
Giambelli].  Début  digne  de  louanges.  %  P.  Deoharme,  La  critique  des  tradi- 
lions  religieuses  chez  les  Grecs  [G.  Fraccaroli].  Agréable  à  lire;  le  titre  ne  10 
donne  pas  une  idée  exacte  du  contenu.  ^  G.  Cousin,  De  urbibus  quarum 
nominibus  vocabulum  TtdXiç  (înem  faciebal  [L.  V.].  Utile  répertoire  géogra- 
phique. ^  Communications.  Variae  lacliones  lu  Xenophontis  libellum  qui 
■jîdpot  inscribiiur  [G.  Pierboni].  Discussion  de  six  passages.— Vitata  Ravenua 
[L.  Valmaggi|.  Soutient,  contre  Wolf,  que  ces  deux  mots  sont  interpolés  15 
dans  Tacite,  Hist.,  3,  40.  ^^  N»  6.  Dec.  M.  Boas,  De  epigrammalis  Simonideis 
[P.  Cesareo].  Soin,  exactitule,  en  un  mot  qualités  héréditaires  de  la  philo- 
logie hollandaise.  If  Thukydides,  erkl.  v.  Glasseii,  VI.  3»  Aufl.  von  J.  Steup 
[Id.].  Commentaire  abondant  et  presque  confus  f  Fr.  Léo,  Der  Satumische 
Vers  [V.  Ussani].  Longue  analyse.  ^  La  satire  di  Persio,  irad.  e  comm.  da  20 
Val.  MiLio[V.  Brugnola;.  Louable  entreprise,  peu  réussie.  H  C  Piinio,  Epist. 
scelte.  Introd.  e.  comm.  di  L.  Zenoni  [L.  SimioniJ.  Utile  pour  les  classes.  ^ 
Taciii  Hist.  lib.  1-2.  Fiinfte  Aufl.  v.  W.  Heraeus  [L.  Valmaggij.  Le  fils  a 
les  qualités  et  les  défauts  de  son  père,  il  ne  tient  pas  assez  compte  des 
travaux  publiés  hors  de  l'Allemagne.  ^  Heinr.  Brunn,  Kleine  Schriften  ges.  v.  26 
H.  Bulle  u.  Herm.  Brunn.  II  [V.].  Réimpression  d'articles  sur  l'histoire 
de  l'art  grec.  ^  Gummunications.  Orientiana  [C.  Pascal].  Passages  oîi 
Orienliiis  a  imité  Lucrèce.  E.  Ch. 

Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  publiés  par  l'École  française  de 
Rome.  25*  année  1905.  Livr.  1  et  2.  Les  cités  de  Sicile  devant  l'impôt  romain:  30 
Ager  decumanus  et  ager  consorius   [Jér.  Garcopino].  Comment  se  répartis- 
sent en  70  av.  J.-G.,  au  point  de  vue  de  la  dîme  sur  les  grains,  prélevée  en 
vertu  de  la  lex  Ilieronica,  les  cités  siciliennes?  Ges  cités  sont  au  nombre 
de  65  :  on  doit  s'en  tenir  sur  ce  point  à  Gic.  Verr.  II,  ii,  55,  137.  Sur  ces  65 
cités,  2  civitates  fœderatoe  ne  paient  pas  la  dîme  ;  pour  6  autres,  1  civitas  35 
fœderata  (Netum)  et  5  civitates  liberse  sine  fœdere,  leur  territoire  paje  la 
dîme,  quand  il  est  cultivé  par  des  étrangers  à  ces  cités.  Les  57  autres  sont 
des  civitates  decumanae:  leur  territoire  est  soumis  tout  entier  à  la  dîme» 
sans  préjudice  des  autres  impositions  dont  il  peut  être  grevé.  En  effet, 
l'ager  publions  affermé  par  les  censeurs  semble  avoir  été  disséminé  un  peu  40 
partout  sur  l'ager  des  civitates  decumanae  ;  il  est  autre  que  celui  qui  s'était 
formé  au  lendemain  de  la  conquête,  par  la  saisie  en  masse  du  territoire  des 
cités  soumises  et  qui  a  été  restitué  (Verr.  II,  ii,  6,  13]  :  il  est  formé  des  terres 
incultes,  des  biens  provenant  de  confiscations  individuelles  et  des  domaines 
royaux,  y  compris   Leontini,   qui  avait  fait   partie  du  domaine  privé  de  »6 
Hiéron  II.  ^  Nouvelles  Tabellae  dt-flxionis  de  Sousse  [A.  Grenier].  Le  texte 
delà    «est  inscrit  dans  un  dessin  flgurant  Archélaos,  le  cocher  visé  par  la 
deflxio  représenté  mutilé.  Ici  la  delîxio  et  l'envoûtement  se  confondent. 
Les  -/apaxtTipe;  (1.  3)  sont  0,  Z,  E.  Parmi  les  dieux  ou  démons  invoqués  aux 
èï)r,aia  Yp(i(i(xaTa,  à  noter  le  nom  de  Charon.  La  fin  de  la  formule  indique  le  so 
résultat  souhaité.  La  2»,  très  laconique,  est  une  deflxio   de  7  noms  de 
chevaux.   î    Deux  inscriptions    métriques   d'Afrique  [A.  Grenier].   L'une 
trouvée  à  Gonstantine,  est  une  épitaphe  en  hexamètre  d'uùe  latinité  asseï 


^70  1905.   —  ITALIE. 

soignée  et  imprégnée  d'héllénismes,  consacrée  à  une  prêtresse  d'Isis.  Elle 
semblerait  prouver  qu'à  Constaniine  le  culte  isiaque  aurait  eu  pour  fidèles 
les  citoyens  plus  rapprochés  par  leur  culture  des  traditions  religieuses  du 
monde  hellénique.  La  séteonde,  trouvée  à  Tébessa,  présente  en  deux  vers 
B  une  formule  funéraire  (iii'=  siècle),  dont  on  possède  plusieurs  exemplaires, 
plus  ou  moins  semblables,  et  qui  remonte  à  deux  épigrammes  de  l'Anlhol. 
Pal.  IX,  49  et  134.  %  Inscription  de  Salonique,  3"  art.  [P.  F.  Perdrizet].  Ins- 
criptions funéraires  (musée  de  Bruxelles):  4  païennes,  dont  une  accompagnée 
d'un   bas-relief,  3  chrétiennes  :  l'une  du  iv  siècle  consacrée  à  un  soldat 

lu  Maximien,  faisant  partie  vofjiépou  (numerus,  corps  de  troupe)  àTxaptovetvoypoç, 
mot  dans  lequel  se  cache  sans  doute  la  mention  d'un  numerus  des  Ascarii 
(Amm.  Marc.  XXVII,  2,  9).  ^1[  3»  et  4»  livr.  Monte  Girceo  [Thomas  Ashby, 
fils].  Série  d'observations  destinées  à  compléter  les  descriptions  antérieures  : 
I.  l'identification  du  promontoire  avec  l'île  de  Circé,  admise  par  Bérard, 

15  n'est  pas  impossible,  II-MI,  d'après  les  indices  topographiques  (relevé  des 
anciennes  voies)  et  les  inscriptions  retrouvées,  la  colonie  primitive  se 
trouvait  à  S.  Pelice;  vers  la  fin  de  la  république,  on  transféra  la  cité  au  sud 
du  lac  de  Paola,  en  abandonna  cependant  la  partie  est  du  promontoire. 
IV.  Description  de  l'arx  qui  occupe  l'extrémité  est  du  promontoire  :  étude 

20  de  l'appareil.  On  a  là  une  citadelle,  non  un  lieu  habité.  V.  La  comparaison 
avec  les  autres  constructions  cyclopéennes  ue  permet  pas  d'assigner  une  date 
à  l'arx.  VI.  Étude  des  constructions  d'époque  romaine  à  l'extrémité  est  du 
promontoire  et  sur  les  versants  sud  et  nord.  Vil.  Description  des  ruines  de 
la  cité  de  Gircei  près  du  Lago  di  Paola  :  ce  n'est  plus  une  citadelle,  mais  une 

26  ville  de  bains  de  mer  du  temps  de  l'empire.  Pour  en  mieux  étudier  la  posi- 
tion, l'auteur  résume  les  observations  qu'il  a  faites  en  allant  d'Anzio  à  S. 
Felice.  ^  La  transhumance  des  troupeaux  en  Italie  et  son  rôle  dans  l'histoire 
romaine  [A.  Grenier].  L'histoire  de  la  transhumance  en  Italie  depuis  le 
Moyen-Age  et  ses  caractères  actuels  donnent  des  indications  sur  le  rôle  qu'elle 

30  a  joué  à  l'époque  romaine.  Le  système  de  l'élevage,  conséquence  nécessaire 
de  la  nature  du  sol  dans  les  régions  montagneuses,  a  soustrait  en  outre  au 
labour,non  seulement  certaines  étendues  de  plaines  nécessaires  au  passage 
des  troupeaux  (Iratturi),  mais  la  plus  grande  partie  de  la  plaine  elle-même. 
Ce  dernier  fait,  purement  artificiel,  remonte  aux  origines  du  régime  féodal 

35  et  à  la  formation  des  grands  domaines.  Sans  mise  de  fonds,  par  un  droit  de 
douane  imposé  aux  troupeaux  qui  y  paissent,  les  propriétaires  tirent  un 
gros  revenu  de  leur  terre.  Or  la  transhumance  est  déjà  décrite  par  Varron  : 
elle  se  continue  à  l'époque  impériale  (Virgile,  Columelle).  Deux  inscriptions 
(CIL,  IX,  2'i38  et  IX,  2826)  nous  montrent  ensuite  l'existence  du  droit  de 

*o  douane,  les  exactions  dont  sont  victimes  les  éleveurs,  et  aussi  les  empiéte- 
ments de  ceux-ci.  Galon,  au  contraire,  ignore  ia  transhumance  :  elle  a  dû 
naître  autour  de  lui,  comme  la  conséquence  de  l'extension  du  territoire 
romain  après  les  guerres  puniques.  Les  vieux  Romains  (Caton)  ue  ocnnais- 
sent  que  la  culture  d'un  fundus  d'étendue  moyenne.  Cependant,  à  l'origine, 

♦6  l'élevage  devait  être  pour  les  Romains  l'industrie  nationale.  Les  premières 
guerres  de  Rome  (Albe,  les  Sabins)  n'ont  de  sens  que  de  la  part  d'un  peuple 
de  pasteurs,  pratiquant  la  transhumance.  Les  guerres  des  Tarquins,  au 
contraire,  ont  pour  objet,  non  des  pâturages,  mais  des  terres  de  labour:  les 
pasteurs  romains  sont  devenus  des  agriculteurs,  vraisemblablement  sous 

50  l'infiuence  des  Étrusques.  \  Statuettes  de  bronze  trouvées  à  Minorque 
[É.  AlberliniJ.  La  première,  de  mauvais  style  étrusque,  représente  un  guer- 
rier qui  se  rattache  au  type  du  Mars  de  Todi  ;  dans  la  seconde,  d'époque 
hellénistique,  beaucoup  plus  soignée,  on  reconnaît  Ulysse  à  Ogygie  S  Itecu- 


MITTEILUNGEN  D.  K.  DEUTSCHEN  ARGHAEOL.  INSTITUTS.  RÔM.  ABT.  27t 

mani,  note  sur  l'organisation  des  sociétés  publicaines  sous  la  république 
[Garcopino].  Les  decumani  mentionnés  dans  Cic.  Verr.  II,  ii,  ne  doivent  pas 
être  confondus  avec  les  fermiers  des  dîmes  frumentaires  de  Sicile,  bien 
qu'ils  portent  le  même  nom.  Ils  n'ont  même  pas  le  droit  de  les  percevoir; 
s'ils  avaient  eu  ce  droit,  on  ne  voit  pas  pourquoi  ils  ne  l'auraient  pas  5 
exercé,  et  ce  n'est  pas  Verres  qui  les  en  aurait  empêchés,  ayant  partie  liée 
avec  eux.  La  ferme  des  dîmes  frumentaires  de  Sicile  était  interdite  aux 
sociélés  publicaines  en  raison  des  conditions  particulières  dans  lesquelles 
elle  avait  été  établie.  Los  Romains,  en  Sicile,  s'étaient  eu  effet  bornés  à 
lever  les  anciennes  dîmes  sans  modifier  les  formes  établies  par  la  lex  Hie-  ^o 
ronica  ;  ils  n'avaient  pas  dû  changer  les  adjudicataires  ni  livrer  la  perception 
de  l'impôt  aux  chevaliers  constitués  à  Rome  en  société  publicaine.  Cette 
hypothèse  est  confirmée  par  ce  qui  se  passa  en  7o  (Verr.  II,  m,  7,  18)  :  les 
faits  rapportés  à  cette  date  par  Cicéron  n'ont  de  sens  que  siles compagnies 
publicaines  de  Rome  étaient  exclues  de  la  ferme  de  Sicile.  Les  Decumani  des  16 
Verr.  II,  2  ne  peuvent  être  que  les  administrateurs  de  societates  publicano- 
rum  :  ce  sont  les  socii  les  plus  considérables  qui  forment  comme  le  Conseil 
d'administration  de  la  Société.  Quant  au  mot  lui-même,  il  provient  peut- 
être  d'une  analogie  avec  ce  qui  avait  dû  se  passer  dans  l'organisation  de 
la  ferme  d'Asie.  Les  fermiers  de  la  dîme  (decumani)  avaient  par  rapport  20 
aux  pecuarii  et  aux  porlitores  une  prépondérance  naturelle  :  leur  titre 
avait  dû  prévaloir,  mais  il  était  limité  à  ceux  des  socii,  qui  étaient  person 
nellement  responsables  devant  l'Etat.  L.  B. 

Mitteilungen  des  k.  deutscheu  Archaeologischen  Instituts.  Rôm. 
Abt.  Vol.  XX.  fe  livr.  Rapport  annuel  sur  les  nouvelles  découvertes  etsur  les  25 
recherches  ayant  pour  but  de  fixer  la  topographie  de  l'anc.  Rome  (nouv. 
série)  [Gh.  Huelsen].  Les  fouilles  sur  le  forum  romanum  1902-1904  (4  pi.  52  flg.). 
Côté  ouest,  comitium  et  curia.  Côté  nord,  milieu  du  forum.  Côté  sud.  Côté 
est,  temple  de  Juiurne  et  templum  Divi  Augusti.  S.  Maria  Antiqua.  Temple 
de  Vesta  et  demeure  des  Vestales.  La  nécropole  archaïque.  La  voie  sacrée.    0 
Rapport  de  119  p.  dans  lequel  sont  cités  un  certain  nombre  d'ouvrages 
parus  sur  les  fouilles  et  dont  H.  cite  les  conclusions.  ^H  2^  livr.  Fragments 
épars  d'un  relief  romain  (I  pi.)  [N.  AmelungJ.  1.  Gigaatomachie.  Au  Belvé- 
dère, à  Roiue,  se  trouve  un- grand  fragment   d'une  frise  d'une  certaine 
étendue  représentant  une  gigantomachie  ;  dans  d'autres  musées  (Latran,  35 
Antiquarium  urbain,  Palatin),  il  y  a  d'autres  fragments  de  même  grandeur 
qui  appartiennent  à  la  même  frise  ;  description.  ^  Tête  de  femme  eu  verre 
(2  pi.)  fid.].   Description  de  cette  lêle,  qui  se   trouve  au  «  Konservatoren- 
Palast  »  et  qui  est  le  pendant  de  celle  que  Michaelis  a  décrite.  Elle  est  en 
parfait  éiat  et  encadrée  dans  un  buste  d'albâtre  jaunâtre,  également  antique,  40 
toutes  les  parties  qui  représentent  la  peau  sont  couvertes  encore  d'une 
couche  de  peinture  pâle.  Elle   date  de  l'époque  d'Auguste.  ^  Statuette 
d'Artémis  [id.].  Restitue  une  statuette  d'Artémis  sans  tête  du  Museo  Chia- 
ramoute  n»  122,  d'après  une  réplique  de  cette  statuette  de  la  collection 
Warocqué  qui  est  intacte  et  dont  la  tète  est  dirigée  en  haut  comme  si  le  45 
regard  épiait  quelque  gibier  au  vol.  Il  étudie  ensuite  le  style  de  Lysippe 
et  montre  que  le  groupe  des  Thessaliens  de  Delphes  ainsi  qu'une  statue  de 
Sisyphe  (B.  G.  H.  1899  pi.  IX)  doivent,  d'après  leur  ressemblance  avec  cette 
statuette,  être  attribués  à  cet  artiste.  ^  Inscr.  lat.  relative  à  une  guerre 
contre  les  Germains  [A.  v.  Domaszevirski].  Trouvé  sur  la  Via  Ostiensis  dans  50 
le  Cimetero  di  Commodella,  en  1904,  un  court  fragment  d'une  inscr.  très 
importante  qui,  d'après  l'écriture,  est  de  la  fin  du  2*  s.  ou  du  commence- 
ment du  3«,  et  paraît  concerner  Didier  Julien.  Texte.  ^  Deux  tablettes 


272  1905.  —  ITALIE. 

d'imprécation  de  la  Via  Appia  [K.  Lohmeyer].  Description  (flg.)  de  ces  deux 
tablettes  qui  sont  sans  inscr.  lisible.  ^  Armes  de  jet  sur  d'anciens  reliefs 
|R.  Schneider].  Schramm  reprenant  l'œuvre  de  De  Reffye,  interrompue  par 
la  mort,  a  construit  des  armes  de  jet  d'après  les  données  et  les  modèles 
5  antiques  ;  s'inspirant  de  lui,  S.  a  trouvé  dans  un  certain  nombre  de  bas- 
reliel's  des  représentations  d'armes  de  jet  romaines  qu'il  décrit.  1.  Le  relief 
de  la"  balustrade  du  temple  d'Athéna  Polias  Nikephoros,  a  Pcrgame,  tiès 
important,  distinction  entre  le  eùeÛTovov  et  le  TiaX^viovov  ;  2.  La  pierre  tom- 
bale de  Vedennius  C.I.L.VL  n.  2725.  Commentaire  (tig.).  t  Addenda  à  l'art. 

10  sur  les  fragments  épars  d'un  relief  romain  <supra>  fW.  A.]  Preuves  que 
déjà,  à  la  lin  de  l'époque  flavienne,  on  avait  l'habitude  à  Rome  de  marquer 
les  contours  d'une  figure  en  relief  par  un  trait  plus  profond.  ^  Réponse 
[R.  Delbriicic].  Ne  croit  pas  que  le  morceau  d'architecture  que  Schiilten  a 
décrit  <Mitt.  XIX,  253  cf.  R.  d.  R.  29,  233,  4>  soit  un  chapiteau  d'aute 

ïB  dorienne.  f  Encore  une  fois  Micon  et  Pero  [A.  Mau].  Texte  restitué  de  Tépi- 
gramme  de  Pompei,  d'après  Wick.  Au  v.  3,  lire  «  Aevo  dignum  opus  est  »  au  1. 
de  «  Terrificus  locus  est  ».  Au  v.  4,  Aspice,  jam  venae  lacie  replente  tument. 
I  Ambiguoque  simul  voltu  friat  ipsa  Miconera  |  Pero.  1  S"  livr.  Encore  une 
fois  la  vieille  colonne  de  Pompei  [A.  Mau].  Dans  ce  nouvel  art.  <cf.  Mitt. 

20  19,  129-131.  R.  d.  R.  29,  232,  22>  M.  réfute  à  nouveau  Patroni  qui  a  cru  y 
reconnaître  une  base  mycénienne,  t  Pline  et  les  Actes  des  Censeurs  [F. 
Hauser].  Ne  peut  souscrire  aux  conclusions  de  Detlefseu  qui  a  cherché  à 
prouver  que  presque  tous  les  détails  que  Pline  a  donnés  sur  les  œuvres 
d'art  à  Rome  ont  été  empruntés  à  une  liste  dressée  par  les  Censeurs  <cf. 

S5  R.  d.  R.  26,  54,  9  et  30,  59,  22>.  ^  Restes  de  monuments  représentant  les 
exploits  d'Hercule  à  Pergame  [W.  Amelung].  Un  groupe  du  château  de 
Worlitz  que  l'on  croyait  représenter  la  délivrance  des  jeunes  Athéniens  par 
Thésée,  ou  le  rapt  d'Augé  par  Héraclès  représente  en  réalité  Héraklès  au 
jardin  des  Ilespérides,  au  milieu  des  nymphes  qui,  effrayées,  s'enluient  de 

30  toutes  parts  ;  il  est  en  marbre  de  Pergame.  Autre  groupe  du  Vatican  repré- 
sentant Héraklès  et  le  lion  de  Némée.  Comparaison  de  ces  deux  groupes 
qui  sont  les  anneaux  d'une  chaîne  de  monuments,  imités  sur  les  sarco- 
phages romains,  et  qui  étaient  à  Pergame.  Il  est  naturel  qu'on  élevât  ces 
monuments  en  l'honneur  d'Hercule  dans  cette  ville,  puisqu'il  était  le  père 

35  de  Téléphos.  Les  artistes  n'étaient  pas  de  premier  ordre,  leur  œuvre  le 
prouve.  ^  Les  droits  de  douane  illyriens  et  les  limites  de  la  province  [C. 
Patschj.  Montre  que  les  endroits  où  l'on  payait  les  droits  de  douane  n'éiaient 
pas  nécessairement  situés  près  de  la  frontière  et  qu'on  ne  peut  pas  s'en 
servir  pour  tracer  les  limites  de  la  province.  %  Rostra  Caesaris  [A.  M-m]. 

40  Montre  qu'il  est  presque  certain  que  l'hémicycle  est  la  partie  la  plus 
ancienne  des  rostres,  et  que  c'est  bien  là  les  rostra  Caesaris  ;  l'hémicycle 
serait  donc  la  tribune  construite  par  César,  dédiée  par  Antoine,  et  c'est  là 
qu'Antoine  prononça  l'éloge  de  César.  ï  Le  jardin  et  1'  «  Antiquario  »  du 
Cardinal  Cesi  [D.  Gnoli].  Créé  cardinal  par  Paul  IH,  en  1544,  mort  en  1565. 

45  Description  de  ses  jardins  et  de  son  musée  d'antiques,  riche  en  merveilles. 
\  Le  bras  droit  du  Laocoon  (1  pi.)  [L.  PoUak].  On  a  restitué  ce  bras  droit 
de  bien  des  manières,  un  bras  droit  en  marbre  de  Paros,  trouvé  dans  la  via 
Labicana  entouré  d'un  serpent  et  dans  lequel  P.  a  reconnu  un  fragment 
d'une  petite  copie  du  Laocoon,  permet  de  se  représenter  la  position  exacte 

80  du  bras  dans  l'original.  \  luscr.  de  LoUianus  Mavortius  [0.  SeeckJ.  Cette 
inscr.,  trouvée  au  16*  s.  sur  l'Aventin,  est  au  Musée  du  capitole  CIL, V1 1757, 
elle  est  complétée  par  une  autre  inscr.  CIL,  VI,  1723,  trouvée  au  même 
endroit.  Commentaire.  HH  La  livr.  4  n'a  pas  encore  paru,  Xs. 


RIVISTA    Dl   STORIA    ANTIGA.  273 

Rivista  di  filologia  e  d'istruzîone  classica.  An.  33,  fasc.  1.  Questions 
de  critique  cicéronienue  [G.  Curcioj.  Sur  les  sources  du  De  Oratore  3,  54- 
143.  Défense  des  idées  de  l'auteur  sur  les  écrits  rhétoriques  de  Cicéron.  ^ 
Corrections  au  texte  des  Catalecta,  de  la  Copa  et  du  Moretum  [Id.].  \ 
L'Antiope  d'Euripide  [A.  Taccone].  Essai  de  reconstitution  de  toutes  les  5 
scènes,  au  moyen  des  283  vers  que  l'auteur  attribue  à  l'Antiope.  Liste  des 
personnages  (Fin  dans  le  fasc.  2).  ^  Une  nouvelle  page  de  l'histoire  de 
Sicile  |G.  de  Sanclis].  Fournie  par  un  papyrus  d'Oxyryuchus.  ^Un  décadent 
de  l'antiquité  [PI.  Gesareo].  Suite.  L'imitation  chez  Callimaque.  Quoique 
l'Alexandrinisme  n'ait  pas  été  un  bien,  ni  Callimaque  un  grand  poète,  l'un  *<* 
et,  l'autre  ont  eu  le  mérite  de  répandre  l'hellénisme.  ^  Sur  l'Evagoras 
d'Isocrate  [A.  Solari].  U»  série.  Examen  des  témoignages  de  Théopompe, 
Aristole  et  Diodore  sur  la  mort  d'Evagoras.  ^%  Fasc.  2.  Pour  le  mythe 
d'Héraklès  [C.  MarchesiJ.  Bacchylide  attribue  à  Héraklès  quelques  réflexions 
exprimées  par  Alcmène  dans.l'Alceste  d'Euripide;  on  peut  en  conclure  que  *^ 
les  anciens,  jusqu'au  v«  siècle,  attribuaient  au  fameux  héros  un  caractère 
bien  déterminé,  psychique  et  éthique,  f.  L'irrationel  et  la  critique  homérique 
[G.  Fraccai'oli].  La  critique  moderne,  surtout  la  critique  allemande,  a  fait 
fausse  roule.  II  faut  renoncer  à  édifier  hypothèse  sur  hypothèse.  ^  Pour  une 
édition  des  fragments  Tiepl  qpyo-ewî  d'Épicure  [Ach.  Cosattini].  Le  traité  se  20 
composait  de  37  livres,  les  volumes  d'Herculanum  ont  conservé  des  fragments 
des  livres  2,  11,  14,  15,  28.  Remarques  diverses  sur  le  texte  et  l'ordre  des 
fragments,  f  Observations  sur  la  Vie  de  Constantin  par  Eusèbe  [Aug. 
Mancini].  Valeur  des  manuscrits  ;  usage  qu'en  a  fait  Heikel  pour  son  édition 
de  Berlin.  Le  Vatic.  149  est  beaucoup  plus  précieux  que  ne  le  croit  Ileikel.  26 
Examen  de  la  question  des  interpolations,  f^  Fasc.  3-4.  Sur  l'Octavia.  A 
propos  d'une  publication  récente  [V,  Ussani].  Opinions  différentes  de  Cima.. 
L'auteur  de  l'Octavia  n'a  pas  purement  copié  Tacite.  ^  Urbem  quam  statue 
veslra  est.  Note  de  syntaxe  historique  [Rem.  Sabbadini].  C'est  un  archaïsme 
emprunté  aux  langues  osque  et  ombrienne.  î  Quelques  questions  relatives  30 
aux  Vestales  [Uaia  Santinelli].  Le  lieu  de  sépulture  des  Vestales.  Honneurs 
rendus  par  le  Sénat  aux  Vestales  défuntes.  %  Postilles  au  Corpus  inscr.  lat. 
[F.  Eusebio].  I.  Dans  le  tome  V  on  a  confondu  à  tort  Odorico  et  Oderico.  ^ 
Points  de  morphologie  latine  [Silvio  Pieri].  I.  Les  formes  plus  brèves  du 
parfait  latin.  II.  Le  latin  danunt  et  formes  semblables.  ^  Varia  [L.  ValmaggiJ.,f5 
IV.  Le  campus  Vitellianus  de  Crémone.  La  capitulation  de  Narni.  Martial 
1,  28  et  13,  122.  ^  A  propos  d'une  récente  édition  d'Isée  [F.  Cacciaianza]. 
Critique  de  l'éd.  de  Thalheim.  %  La  guerre  de  Lyttus  [G.  Cardinal!].  Impor- 
tant épisode  de  l'histoire  de  Crète.  Critiques  des  conclusions  de  Syoroiîos. 
On  a  attribué  trop  d'inscriptions  à  cette  époque.  ^  L'Iliade  et  les  droits  de  4iu 
la  critique  [G.  de  Sanctis].  Réplique  à  Fraccaroli.  Raisons  pour  lesquelles 
l'auteur  combat  l'unité  de  l'Iliade.  î  Notes  sur  le  premier  livre  des  Tuscu- 
lanes  de  Cicérou   [Rie.  Rubrichi].    Interprétation  de  plusieurs  passages. 

E.  Ch. 

Rivista  di  storia  antica.  N.  Série,  an.  9,  fasc.  1.  Sur  la  tradition  de  la  45 
mort  de  Germanicus,  fils  de  Drusus,  chez  Tacite,  Dion  Cassius  et  Suétone 
[G.  Musotto].  On  peut  admettre  que  Germanicus  est  mort  de  maladie,  non 
du  poison.  —  Une  nouvelle  contradiction  dans  les  Annales  de  Tacite,  I,  40- 
41.  ^  D'Agathon,  poète  tragique  [V.  Crescini].  Essai  sur  sa  vie  et  ses  œuvres,. 
Au  lieu  d'infuser  une  vie  nouvelle  à  la  tragédie,  Agalhon  précipita  sadéca-  50 
dence  ;  il  peut  figurer  cependant  à  l'ombre  des  trois  grands  tragiques.  ^  La 
légende  d'Hanuibal  dans  les  noms  de  lieu  en  Italie  [G.  Grasso].  La  tradition 
populaire  a  perpétué  le  nom  du  héros  carthaginois  dans  beaucoup  de  pays 

R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  4905.  XXX.  —  18 


274  1905.    —   NORVÈGE. 

pour  augmenter  la  gloire  de  ceux  qui  l'avaient  vaincu.  ^  Sur  Timothée 
[Léon.  Levi].  L'époque  de  la  composition  des  Perses.  Timothée  et  la  persé- 
cution des  Spartiates.  Les  innovations  de  Timothée  et  Phrynichos.  Timothée 
imitateur  d'Eschyle.  1[  La  Crète  et  les  grandes  puissances  helléniques  jus- 
5  qu'à  la  guerre  de  Lyttos  [G.  Cardinali].  ^  Pour  l'histoire  de  Sparte  [G.  Nic- 
colinij.  Suite  dans  le  n»  suiv.  t  Questions  autour  de  l'enclitique  [A.  Gusta- 
relli].  Critiques  des  conclusions  de  N.  Calvagna  au  sujet  de  l'allongement 
d'une  syllabe  brève  suivie  de  «  que,  ve  ».  etc.  ^  Sur  les  vers  homériques 
û  602  sq.  [A.  Amante].  %  Le  mythe  des  Argonautes  dans  la  poésie  grecque 

10  avant  Apollonius  de  Rhodes  [A.  Boselli].  Suite  dans  le  n'suiv.  Les  sources 
auxquelles  a  puisé  Apollonius  sont  très  nombreuses.  ^^  Fasc.  2.  Observations 
critiques  au  Ilepl  oùpavoO  d'Aristote  [R.  Rubrichi].  Suite  au  n°  suiv.  ^  Sur  le 
mariage  et  le  divorce  à  Athènes  [P.  Parducci].  %  Pithéas  de  Marseille  [G. 
V.  Gallegarij.  De  Thulé  à  Tana.  Ecrits  de  Pythéas.  La  légende  des  Lipari. 

16  Dernières  considérations  sur  le  voyage  de  P,  %  La  conquête  romaine  de  la 
région  sabine  [G.  Beloch].  Essai  de  concilier  Tite  Live  avec  d'autres  docu- 
ments contradictoires.  ^^  Fasc.  3.  Les  débuts  de  l'éloquence  agraire  et 
populaire  de  Rome  [G.  Marchesi].  Au  second  siècle,  l'école  rhétorique  devint 
une  grande  palestre  de  culture  générale  ;  la  jeunesse  noble  apprit  à  rheto- 

20  ricare  et  à  philosophare.  ^  De  Cercida  Megalopolilano  Meliamborum  scrip- 
tore  [Gam.  GessiJ.  Sans  être  cynique  ni  philosophe,  il  a  dû  exercer  une 
grande  influence  morale  par  ses  vers.  ^  De  jure  gentium  criminali  apud 
Graecos  [Joh.  Bortoluccil.  f  Deux  passages  controversés  dans  Properce  [P. 
Franzô].  V.  25,  au  lieu  de  «  et  »  ou  «  aut  »,  on  attendrait  l'exclamation  «  oh  » 

25  ou  «  ah  ».  %  Du  songe  comme  artifice  dramatique  dans  la  littérature 
grecque  et  latine  [Ach.  Grespi].  ^  Pour  la  prétendue  fidélité  historique  de 
la  Bibliothèque  de  Phocius  [A.  Solari].  Photius  peut  être  convaincu  d'arbi- 
traire et  d'erreurs;  il  puise  aux  sources  de  seconde  ou  de  troisième  main. 
^f  Fasc.  4.  Notes  sur  Parthenius  [A.  Amante].  Extrait  d'un  vol.  sous  presse 

nj  sur  les  Peines  d'amour  de  P.  %  Tite  Live  et  la  décadence  de  la  langue  latine 
dans  les  cinq  premiers  livres  de  la  l^e  décade  [A.  Rettore].  Constructions 
poétiques  ;  locutions  qui  s'éloiguent  de  l'usage  classique,  etc.  ^  L'orateur 
Andocide  et  l'hermocopie  [Léon.  Levi].  %  De  fontibus  Diodori  in  Gyri  expe- 
ditione  enarrauda  [Car.  Lanzi).  ^  Naples  gréco- romaine  et  B.  Capasso  [V. 

H  d'Addozio].  La  publication  posthume  de  G.  a  une  haute  valeur  scientifique. 
\  Consolatio  ad  Liviam,  387  [N.  Zulic].  Explication.  1[  Les  diogmitae  dans 
la  Vita  Marci  21,  7.  t  Le  polos,  ancien  instrument  nautique  [G.  V.  Callegari]. 
Cet  instrument  est  mal  connu  parce  que  les  belles  inventions  J'Hipparque 
le  firent  abandonner.  ^  Bulletin  bibliographique  à  la  fin  de  chaque  fasci- 

40  cule.  E.  Gh. 

NORVÈGE 

Rédacteur  général  :  H,  Rceder. 

Forhandlinger  i  Videnskabs-Selskabet  i  Christiania  1904  n°  3. 
Fricco,  Frigg  et  Priapos  [S.  Bngge].  Le  Priape  des  Grecs  est  à  identifier 
avec  Frô,  dieu  des  Scandinaves,  et  le  nom  llpfaTro;,  d'origine  mysienne,  est 
jQ  analogue  à  Frigg,  nom  d'une  déesse  Scandinave  (en  allemand).       IL  R. 

Skrifter  udgivne  af  Videnskabs-Selskabet  i  Christiania  190'i,  classe 
historique  et  philosophique  u»  2.  L'épisode  des  Phéaciens  dans  l'Odyssée 
[S.   Eitrem].   Selon   la  forme  originelle  de  l'Odyssée,  Odysseus  est  venu 


MNEMOSYNE.  275 

directement  de  l'île  de  Galypso  à  Ithaque,  où  Athènè  l'a  secouru.  Dans 
l'épisode  des  Phéaciens,  inséré  plus  tard,  on  peut  séparer  deux  versions 
originelles,  une  où  c'est  Athènè  qui  vient  au  secours  d'Odysseus,  et  une 
autre  où  Nausicaa  lui  rend  le  même  service.  Aussi  dans  le  chant  huitième 
et  ailleurs  on  peut  entrevoir  une  forme  ancienne  de  la  légende,  selon 
laquelle  les  Phéaciens  ont  retenu  Odysseus  malgré  lui   (en  allemand). 

H.  R. 


PAYS-BAS 

Rédacteur  général  :  P.  Lejay. 


10 


Mnemosyne.  Vol.  XXXIII.  N"  1.  Ad  Ouidii  Ileroides  [P.  H.  Damsté].  P.  6 
rusticus  et  rusticitas  sont  toujours  pris  en  mauvaise  part  dans  ce  recueil.  15 
P.  18,  maculae,  «  mailles  »  d'un  filet,  5,  19;  Var.  R.  R.  3,  11  ;  Colum.  8,  15; 
PI.  N.  H.  H,  24,  81  ;  Nemes.  Cyn.  299;  Aus.,  Epist.  4,  23;  Gic,  Ver.  5,  27; 
Nonius,  p.  350.  If  Ad  Plutarchum  [J.  J.  H.].  Gic.  24;  Cat.  Min.  21,  28.  ^ 
Thucydidea  [I.  G.  VoUgraaff].  Sur  le  livre  V.  ^  Sallustius  [P.  H.  D.].  Jug. 
106,  4  :  cenatos  esse,  in  castris  ignis;  113,  5  :  quasi  honoris  causa  obuius.  20 
f  Adnotaliones  criticae  ad  Lysiae  orationes  [S.  A.  Naber].  Discours  I-IV, 
VI- VII,   IX-X,    XII-XIV,   XVI-XXI,    XXI II- XXVI,    XXVIII,    XXX-XXXII^ 
fragm.  11,  15,  28.  %  De  Ouidio  poeta  commentatio  [J.  J.  HartmanJ.  A  partir 
de  XIII,  399,  les  Métamorphoses  présentent  un  style  embarrassé  et  peu 
élégant;  la  composition  est  heurtée  et  gauche.  Il  faut  excepter  XV,  60-478,  25 
épisode  composé  séparément  à  une  époque  plus  ancienne  et  placé  ensuite 
à  cet  endroit.  Surtout  à  partir  du  commencement  du  livre  XV,  le  poète 
précipite  son  allure   et  semble  avoir  hâte  d'arriver.  En  regard  du  long 
épisode  de  Pythagore,  le  règne  de  Numa  qui  l'amène  est  expédié  en  7  vers. 
Il  eût  fallu  remettre  toute  cette  fin  sur  le  métier  et  c'est  ce  dont  Ovide  ne  30 
s'est  pas  senti  le  courage  (emendaturus,  si  licuisset,  eram).  —  Parmi  les 
poètes  latins,  aucun  ne  montre  mieux  l'influence  de  la  rhétorique.  Les 
discours  de   Médée,  Scylla,  Byblis,  Myrrha,  sont  de  vraies  suasoriae;  la 
dispute  des  armes  est  une  controuersia.  Pour  le  détail,  on  peut  comparer 
Prop.  I,  8,  9-16  et  Ov.,  Met.  XI,  460;  Hér.,  13,  14  (il  se  répète  exactement).  35 
Même  les  sentiments  qui  sont  chez  lui  tout  à  fait  sincères  sont  exprimés 
avec  l'art  des  lieux  communs  où  il  excellait  (Sén.  rh.)  :  Hér.  13,  97  et  Trist., 
1,  2,  81.  —  La  cause  de  l'exil  n'a  pu  être  l'Art  d'aimer,  qui  n'est  pas  plus 
libre  que  tant  d'autres  ouvrages  et  qui  ne  fait  que  répéter  ce  qui  se  trouve 
chez  tous  les  poètes  grecs  et  latins;  l'art  d'aimer  est  traité  aussi  amplement  40 
et  de  la  même  manière  dans  Plt.  et  Ter.  ;  si  nous  ne  donnons  pas  le  poème 
à  nos  élèves,  c'est  exclusivement  pour  deux  passages.  II  est  impossible 
qu'Auguste,  ami  d'Hor.,  l'auteur  de  la  2^  sat.,  auteur  lui-même  de  vers 
obscènes,  ait  puni  Ovide  de  l'exil,  dix  ans  après  la  publication  du  livre. 
L'Art  d'aimer  a  les  liens  les  plus  étroits  avec  le  reste  de  ses  œuvres;  il  a  45 
autant  de  narrations  presque  que  les  Métamorphoses.  D'un  autre  côté,  Ov. 
assigne  formellement  cet  ouvrage  comme  cause  de  sa  disgrâce.  Qu'il  l'ait 
cru  ou  non,  c'est  que  ce  motif  fut  indiqué  ofïiciellement  avec  la  sentence 
d'exil.  Il  était  sûrement  faux  et  Auguste  mentait.  Les  autres  causes  indi- 
quées par  lui  sont  error  et  aliquid  uidisse.  Ce  qu'Ovide  entend  par  error  ne  BO 
peut-être  deviné.  L'autre  cause  a  été  mise  en  relation  avec  l'adultère  de 
Julie  et  de  Silanus  (Tac.  An.  4,  71).  Mais  1°  cette  relation  repose  sur  une 
base  très  fragile.  Julie  mourut  en  28;  Tac.  dit  que  son  exil  dura  20  ans  ;  on 


276  1905.  —  PAYS-BAS. 

conclut  qu'il  commença  en  8,  date  certaine  de  l'exil  d'Ov.  Mais  si  les  20  ans 
sont  un  chiffre  rond,  ce  qui  est  très  possible,  ii  ne  reste  plus  rien  du  calcul. 
2»  On  ne  voit  pas  quel  rôle  aurait  pu  jouer  Ov.  dans  cet  adultère  ;  on  conçoit 
la  lena;  mais  pour  un  homme?  3o  Silanus,  le  criminel,  est  simplement 

5  laissé  libre  de  choisir  sa  résidence  hors  d'Italie;  il  se  fixe  à  Athènes,  tandis 
qu'Ovide  est  relégué  chez  les  Sarmates.  4"  Tibère  rappelle  Silanus  et  laisse 
Ov.  se  morfondre.  Boissier  a  combiné  les  deux  motifs,  l'Art  d'aimer  et 
l'adultère.  Mais  on  ne  voit  pas  davantage  pourquoi  il  a  laissé  le  poème 
circuler  pendant  10  ans,  et  l'Art  d'aimer  traitant  des  amours  licites  (con- 

10  cessi)  n'était  pas  en  contradiction  avec  la  loi  Papia  Poppaea.  Si  Ovide  est 
puni  pour  s'être  tu,  pourquoi  est-il  frappé  plus  durement  que  les  vrais 
coupables?  Pourquoi  Tibère,  qui  adoucit  la  loi  Papia  Poppaea  (Tac.  An.  3, 
25),  ne  rappelle-t-il  pas  Ovide?  Il  reste  donc  qu'Auguste  a  donné  le  faux 
prétexte  de  l'Art  d'aimer.  Il  était  inspiré  daus  sa  vieillesse  par  Livie  qui 

•5  avait  une  raison  personnelle  et  inavouable  de  poursuivre  Ovide,  raison  qui 
lui  était  commune  à  Tibère  :  Filius  anto  diem  patries  inquirit  in  annos, 
Lurida  terribiles  miscent  aconita  nouercae.  Voy.  Schoemann,  Philologus, 
1882,  p.  171,  qui  a  trouvé  la  solution.  ^%  N"  2.  Gommentum  Aeli  Donati  ad 
Terentium  [H.  T.  Karsten].  Étude  des  scolies  de  diverses  sources  qui  ont  la 

20  rhétorique  pour  sujet.  Les  rhéteurs  ont  tiré  de  bonne  heure  des  exemples 
du  théâtre  latin.  On  le  voit'par  les  livres  à  Hérennius  et  le  De  inuentione  : 
Gic.  et  Cornificius  suivaient  l'exemple  de  leurs  maîtres  parmi  lesquels  il 
faut  compter  Aelius  Stilo.  On  trouve  aussi  des  citations  de  Ter.  dans  Quint. 
Dans  cette  première  période,  les  exemples  sont  cités  sans  système,  et  du 

25  point  de  vue  de  la  grammaire  autant  que  de  la  rhétorique.  Les  rhéteurs 
postérieurs  ont  imaginé  de  découper  les  pièces  en  morceaux,  comme  si  elles 
rentraient  dans  le  genre  délibératif  ou  judiciaire;  Donat  a  connu  ces  erre- 
ments, mais  ne  les  a  pas  suivis.  Les  rùetores  minores  ne  nous  ont  rien 
conservé  de  ces  systèmes  et  n'ont  guère  plus  de  citations  que  Gic.  et  Quint. 

30  p.  153,  n.  1,  liste  des  termes  techniques  employés  par  Donat.  ^  TTtotjTaupjCv 
[M.  L.  Earle].  Ce  verbe  se  trouve  dans  Thuc.  VI,  101.  ^  Ad  M.  Antonini  lib. 
IX  c.  42  [J.  H.  Leopold].  Lire  av8pM7t£.  Ponctuation  des  ch.  29  et  37.  ^  To  t 
àxTixàv  àvTi  atY|J.aTo;,  ad  scholia  Aristophanis  [v.  L.].  Correction  à  scol.  Nub. 
699.  t  Adnotationos  crilicae  ad  Antiphontis  Aeschinis  Hyperidis,  Dinarchi 

36  orationes  [S.  A.  Naber].  i.  Antiphon  xaTYjyopta  çapiiaxeia;,  TETpaXoYsat,  TTEpi  Toû 
'Hpioôou  cpévo'j,  Ttepl  lov  -/opeuTou,  fragm.  ;  Hélène  et  Palamède  de  Gorgias  ; 
Ulysse  d'Alcidamas  ;  Alcidamas  sur  les  sophistes.  2.  Eschine  :  Contre 
Timarque,  Ambass.,  Contre  Gtés.  3.  Hyperide  :  Contre  Démosth.,  Lycophr., 
Contre  Alhénog.,  frag.  4.  Dinarque  :  Contre  Démosth.,  Contre  Aristogiton, 

4.0  Contre  Philoclès.  ^  Ad  ApoUinarem  Sidonium  [P.  H.  D.].  Ep.  VI,  12,  6  :  dubia 
fama  confirmât;  cf.  ib.  VII,  7,  1,  où  il  faut  lire  <  infirma  >  minus,  t  Ad 
epigramma  delphicum  [G.  G.  VoUgraff].  BCH.  1897,  598;  inscr.  en  l'honneur 
de  Cratère.  ^  Ad  ApoUinarem  Sidonium  [P.  H.  D.].  Epist.  VI,  8,  2  :  saepe 
foniem  meraciorem  ;  cf.  III,  10,  1  ;  IV,  1,  1  ;  II,  5,  2  ;  au  lieu  de  saepe,  il  faut 

46  probablement  lire  :  saucti  spirilus.  ^  De  Ouidio  poeta  commentatio  [J.  J. 
Ilartman].  Notes  et  corrections  à  des  passages  isoles,  Met.  I-IV.  ^  Emendatur 
ApoU.  Sidon.  Ep.  I,  5,5  [P.  II.  D.]  :  duplex  pars  interluit  Padi,  tertia  pars 
alludil.  1[  Varia  [H.  van  Herwerden].  Corrections  à  Journal  of  Hell.  St.  XXIV, 
262,6;BCH.  XXVIlI,43,no27B12;Uidymead  Dém.  Phil.  XH  (XIII),  32;  Deuys 

50  le  périégète  (Geogr.  gr.,  Didot,  t.  II),  292;  ib.  465;  ib.  757.  If  Ad  Libanium  [H.  J. 
Polak].  Obs.sur  18,  (A  76, 199;  19,  52;  14,  69;  15,  53;  18,  77, 18, 139,  184,  189,  224, 
276,  281,  288;  19, 10,  28;  20,  4;21, 19.1[V  N'Z.  Gommentum  Aeli  Donati  ^id  Teren- 
tium [II.  T.  Karsten].  Elude  des  scolies  relatives  à  la  rhétorique  (suite).  Edition 


MNEMOSYNE.  277 

séparée  des  scolies  de  ce  genre,  étrangères  à  Donat  et  qui  sont  dues  eu 
grande  partie  à  l'emploi   de  Ter.  dans  les  écoles.   Ces  scolies  ne  sont  pas 
tirées  d'un  traité  de  rhétorique  d'Eugraphius, comme  l'avait  supposé  Gersten- 
berg.  H  Adnotatioues  criticge  ad  Andocidis  orationes.  [S.  A.  Naber].  Cor- 
rections  et   explications.   Le  Contra  Alcibiadem   est  un   exercice  d'école,  5 
comme  le  discours  de  Lysias  contre   Andocide,  etc.  t  Ad  Scholia  Aristo- 
phanica   [v.  L.].  Scol.   de  Platon,   Hipparch,,  229  D;   sur  Arist.,  Pax,  32. 
f  Ad  Sophoclis  Antigonam  [H.  van  Herwerden].  Notes  et  corrections  à  pro- 
pos de  l'édition  de  Blaydes.  %  Tentatur  Horatii  carm.  I,  6,   13  [H.  v.  H.]  :Is 
Martem...  parem  :  pas  d'interrogation.  1[  De  Damoclis  gladio[J.  vanWage-  10 
ningeuj.   L'histoire  est  rarement  citée  dans  l'antiquité  et  pas  avant  Gic, 
Tusc,  V,  61  ;  puis,  Hor.,  Od.  111,  1,  17;  Perse  8,  39  (le  scol.  nomme  le  philo- 
sophe Démocrate  au  lieu  de  Damoclès);   Am.  Marc,  29,  2,  4,  qui  parle  de 
plusieurs   convives  de  Denys  pour  accommoder  l'histoire  à  son   sujet  ; 
Eusèbe,  Prép.  év.,  8,  14,  29  (24),  p.    391  D  (d'après  Phiion)  ;  Macrobe,  Som.  15 
Se,  I,  10,  16;  Sid.  Ap.,  Ep.,  2.  13,  6,  qui  amplifie  Gic.  et  l'orne  de  détails 
pris  à  Hor.,  Juvén,,  et  autres  dans  d'autres  récits;   Boèce,  Gons.  ph.,  3, 
pros,  5,  15,  p.  61  Peiper.  Les  sept  auteurs  ont  tiré  la  matière  de  Gic.  Celui- 
ci  aurait  pu  emprunter  l'histoire  aux  StxeXtxi  de  Philistus,  comme  beau- 
coup d'autres  renseignements  sur  Denys  le  tyran;  mais  Philistus,  exilé  et  20 
pressé  de  rentrer  en  grâce,  s'était  montré  un  vil  flatteur  de  Denys.  Il  faut 
donc  se  rabattre  sur  l'autre  source  de  l'histoire  de  Sicile  pour  Gic,  le  mal- 
veillant Timée.  Au  commencement  de  l'anecdote   V,    57,   se  trouve  une 
exclamation  qui  est  le  résumé  d'une  comparaison  expressément  tirée  de 
Timée  dans  Rep.   3,  43.  Il  est  probable  que  Tusc.  V.  67,  64,  vient  de  cet  26 
auteur,  qui  avait  consacré  quatre  livres  (XVI-XX)  à  Denys  l'anéien.  Timée, 
dans  Athén,  VI.  P.  250  A.  appelle  Damoclès  courtisan  de  Denys  le  jeune, 
mais  sa  phrase  n'exclut  pas  le  fait  qu'il  ait  pu  être,  comme  Satyros,  cour- 
tisan des  deux  Denys.  L'expression  proverbiale  n'est  entrée  que  tardive- 
ment dans  les  langues  modernes.  ^  Bapêapto-xf,  ad  scbol.  Aristoph.  Pac  453  30 
[v.  L.].  Lire   pâpoç  xt.  î  Ad  Plauti  Rndentem  [S.  A.  N,].  Traduction  en  vers 
grecs  par  Macaulay  de  Rud,  1235-1253.  Le  titre  de  la  pièce  de  Diphile  peut 
avoir  été  Ppupiéa.^  Ad  Bœlhium  [P.  H.  D.],  Gons.  4,  7,  43  :  animis  ac  re  con- 
seritis.  ^1[  N'  4.  De  Ouidio  poeta  commentatio  [J.  J.  Hartmau].  Suite  de  notes 
et  corrections  à  des  passages  isolés,  Met.  V-XIII.  ^  Ad  Antouini  Liberalis  35 
XXXI,  4  [C.  G.  Volgraffî.    Lire  :  raï;  Sa  vûjiçai;  Ilàv   ôcrov  TtXeïffxûv  èTtéSwxev  e'tç 
xàUo;!  Cf.  Eurip.  Bacch.    1128.   ^  Aiôvuaoç    PpaïTriî   [G.  G.  VolgraffJ.  Dans 
l'hymne  à  Apollon,  BGH.  1897.  p.  510;  cf.,  p.  400.  Aujourd'hui,  il  semble 
qu'il  reste  les  débris  d'un  x  devant  at,  ce  qui  suggère  xco-o-oxaïxa.  II  Obser- 
vatiuuculae   de    iure  romano  [J.  G.   Naber].   92.  Ad  interdictum  quorum  40 
bonorum.  \  De  Liuii  praef.  3  [M.  L.  Earle].  Lire  :  meo  qui  nomini  officient 
me  consoler.  ^  Ad  Velleium  Paterculum  [P.  H.  Damsté].  Observations  sur 
l'édition  Ellis.  Corrections.  tSrjixeïov  alvtYtAaiôôe;  [J.  v.L.  ],Surle  Marcianus  474 
(Aristophane,  V),  N  N  É,  ce  qui  veut  dire  vo(xf<T|jLaTa  ixévTs  :  c'est  un  ancien 
prix  du  ms.  ^  Thucydidea  [J.  G.  Wollgraff].  Sur  le  livre  VI.  %  De  Aeneidis  45 
loco  illo  ubi  Aeneas  Helenae  inortem  miuatur  [J.  J.  Hartman].  II,  567-588. 
L'omission    s'explique   par    le   contenu   habituel  de  la   page,    qui   était 
de  22  lignes,  comme  l'a  établi  Leeuwen,  Gomm.  Aiacis  Soph.  auth.,  p.  140 
et  194.  H   Ad  Herodotum   [M.   L.   EarleJ.  Préf.  :   ...  îiSe,   <  Y^vofiéw)  >  wç 
(AYÎTe. . .  xàTE  aXXa  <  xal  ôtj  >  xal  8t'  v. . .  Paul  LejaY.  50 


278  1905.  —  SUÈDE-SUISSE. 

SUÈDE 

Rédacteur  général  :  A.  Enander. 

Gotheborgs  hôgskolas  Arsskrift,  Volume  XV  (1905).  La  science  des 
haruspices  étrusques.  I.  La  foudre  [G.  O.  Thulin].  Courte  iatrod.  sur  les 

10  rapports  des  Etrusques  avec  Rome,  la  Grèce  et  l'Orient.  L  Les  livres  sacrés 
de  la  science  des  haruspices,  libri  haruspicini,  les  plus  importants  et  les 
plus  anciens  qui  traitaient  des  haruspices;  1.  fulgurates,  traitant  des  diverses 
manifestations  de  la  foudre  ;  1.  rituales,  où  était  réglé  ce  qui  concernait  l'état 
et  les  individus  ;  ces  derniers  comprenaient  les  acheronlici  (sort  des  indi- 

16  vidus  avant  et  après  la  mort),  les  fatales  (destinée  des  hommes  et  de  l'état), 
les  ostentaria,  les  plus  récents  (prodiges)  :  ils  remontaient  tous  à  un  cer- 
tain Tages,  sauf  ces  derniers  qui  portaient  le  nom  du  trad.  latin  Tarqui- 
tius  (libri  Tarquitiani).  II.  Libri  fulgurales.  A.  Les  seize  régions  du  ciel; 
B.  Les  neuf  dieux  delà  foudre  et  leurs  coups  de  tonnerre  (manubiae).  G. 

20  Observation  des  éclairs  et  leur  signification,  le  lieu  de  leur  apparition,  le 
temps,  la  personne,  la  circonstance,  la  qualité,  la  quantité.  D.  Gomment  on 
conjurait  les  effets  de  la  foudre.  1 .  Fulgura  mala  et  bona.  Mode  de  procéder  des 
Etrusques  et  des  Romains.  Effet  de  ces  conjurations.  2.  Gomment  on  appe- 
lait ou  détournait  la  foudre.  Mémoire  de  128  p.  avec  une  introd.  de  16  p.     Z. 


25 


30 


SUISSE 

Rédacteur  général  ;  J.  Le  Goultre 


Anzeiger  fur  Schw^eizerische  Altertumskunde.  N.  F.  Vol.  VII  1905- 
1906.  N»l.  Les  tumuli  d'Unter-Lunkhofen  (Argovie)  [J.  HeierliJ.  Il  s'agit 
d'une  nécropole  située  dans  le  lieu  appelé   Barhau  (commune  d'Unter- 

35  Lunkhofen),  et  précédemment  occupé  par  une  forêt.  Les  tombes  fouillées  à 
différentes  époques  sont  au  nombre  de  63.  Chacun  des  tumuli  était  primi- 
tivement pourvu  d'une  couronne  de  pierres.  Dans  l'intérieur,  on  n'a  guère 
retrouvé  que  des  vases  dont  qqs-uns  renfermaient  des  restes  humains 
brûlés.  Dans  ce  cas,  ces  restes  étaient  recouverts  d'une  petite  écuelle.  Sou- 

40  vent,  dans  le  même  tumulus,  on  a  pu  constater  plusieurs  sépultures;  rare- 
ment des  squelettes.  ^  D'après  les  souvenirs  de  [J.  Fallet]  les  antiquités  du 
pont  de  la  Thielle  se  divisaient  en  quatre  périodes  :  âge  de  la  pierre,  âge 
du  bronze,  station  gauloise  et  station  romaine.  Cette  dernière  se  trouvait 
sur  les  deux  rives  de  la  Thielle,  au  dessus  du  pont,  du  côté  du  lac.  Monnaies, 

45  fibules,  poteries,  fragments  sur  lesquels  on  lisait  XXII  L  (22*  légion).  î 
N»  2  et  3.  Statuette  de  Minerve  (bronze)  trouvée  à  Martigny  [A.  Naef]. 
0,  15  m.  de  hauteur,  sans  bouclier,  lance  à  la  maingauche.  Bon  spécimen 
du  type  de  l'Athena  de  Portici  ou  de  celles  de  la  collection  Ilope.  t  I-es 
tumuli  d'Uoter-Lunkhofen  [J.  Ileierli].  Suite.  ^  Les  marques  de  potier  de 

50  la  collection  d'antiquités  de  Brugg  (II*  Série)  [Th.  Eckinger].  Le  catalogue 
comprend  des  graffiti  sur  la  face  extérieure  de  vases  en  terra  sigillata.  f 
Inscriptions  romaines  inédites  d'Avenches,  découvertes  anciennes  et  nou- 
velles [W.  Wavre].  Corrections  apportées  au  N»  1,  II,  VI  (voir  Anzeiger 


'EAAHNIKOS  ^lAOAOriKOS  SYAAOFOS.         279 

1902-03).  Le  n»  VII  se  rapporte  à  un  magister  conventus  qui  fit  faire  quelque 
chose  au  théâtre.  N»  IX,  longue  inscr.  en  80  fragments  environ.  On  a 
constaté  28  inscr.  provenant  de  la  Conche  Jomini.  auxquelles  il  faut  ajouter 
un  grand  nombre  de  fragments  qui  n'ont  trouvé  place  nulle  part.  Le  nom 
des  Otacili  se  retrouve  dans  trois  inscr.  nouvelles.  ^  Découverte  à  Mônthal  s 
(Argovie)  d'une  figure  en  bronze  qui  paraît  être  un  Apollon.  Trouvailles 
à  Pfafflkon  (Lucerne)  de  restes  qui  semblent  prouver  qu'il  existait  dans 
cette  localité  un  établissement  romain.  Sarcophages  romains  dans  l'église 
de  Donatyre  (Vaud).  ^  N»  4.  Les  tumuli  d'Unter-Lunkhofen  (c.  d'Argovie) 
[J.  Heierli].  Suite.  Dans  le  tumulus  31,  trouvé  un  bracelet  en  bronze  très  lo 
bien  conservé  avec  des  ornements  asymétriques.  \  Inscriptions  celto- 
liguriennes  de  Giubiasco  [G.  Herbig].  I.  Il  s'agit  de  13  inscr.  sur  vases  ou 
autres  objets.  L'alphabet  appartient  à  la  variété  dite  de  Lugano.  Deux  de 
ces  inscriptions  sont  gauloises.  Les  autres  peuvent  être  considérées  comme 
liguriennes  ;  en  tout  cas,  elles  sont  toutes  indo-européennes.  ^  Marques  18 
de  potiers  de  Vindonissa  réunies  par  le  Pasteur  Urech  [Eckinger].  Collection 
de  56  marques  avec  notes  de  l'éditeur.  ^  Découverte  d'un  tombeau  attes- 
tant de  nouveau  l'existence  d'un  cimetière  romain  au  Aeschenvorstadt  et 
dans  la  rue  Sainte-Elisabeth  (Bâle).  Aqueduc  romain  au  Heidenloch  (près 
Liestal,  Bâle-Gampagne).  Hypocauste  considérable  recouvert  d'une  mosaïque  20 
et  grandes  amphores  à  Avenches.  J.  Lecoultre. 


TURQUIE  85 

Rédacteur  général  :  Ch.-Em.  Ruelle. 

'EXXyivtx6ç    «ptXoXoYtxôç    SûXXo-yoç    (ô   èv   K-nôXet),   T.  27,   1900    (années 
1895-1899).  Sur  l'enseignement  du  droit  à  Rome  avant  Justinien  [P.  D.  Nico-  30 
lopoulos].  A  Rome,  les  seuls  jurisconsultes  furent  longtemps  les  pontifes. 
Après  les  Carmina  (chants  sacrés),  qui  servaient  à  fixer  la  rédaction  des 
lois,  vint  le  recueil  formé  par  les  Décemvirs  ;  puis  le  peuple,  investi  du 
pouvoir  réservé  jusque-là  aux  patriciens,  fit  publier  la  loi  des  XII  tables, 
remplaçant  en  matière  juridique  le  privilège  des  patriciens  et  la  tradition  35 
religieuse.  Bientôt  se  formèrent  des  professeurs  de  législation  qui  se  réu- 
nissaient dans  le  temple  d'Apollon  et  dans  les  salles  des  tribunaux.  Tib. 
Coruncanius  révéla  au  public  les  secrets  de  la  science  juridique.  Les  étu- 
diants en  droit  apprenaient  par  cœur  la  loi  des  XII  tables.  Dans  les  derniers 
temps  de  la  République,  l'enseignement  et  l'étude  du  droit  furent  pour-  40 
suivis  avec  une  grande  ardeur.  Au  début  du  6*  s.  (de  Rome),  les  juristes 
publièrent  des  ouvrages  sur  la  matière.  Avec  Auguste,  11  y  eut  des  profes- 
seurs proprement  dits.  Ils  ouvraient  des  cours,  devenus  nombreux  sous  les 
Antonins.  Condition  sociale  de  ces  professeurs.  Les  stationes  dont  parle 
Aulu-Gelle  étaient  des  écoles  publiques  de  droit,  Suétone  les  nomme  audi-  45 
toria.  On  distinguait  les  Stationes  audientium  et  les  st.  respondentium. 
Dans  les  unes,  le  professeur  prenait  seul  la  parole  ;  les  autres  étaient  des 
conférences  contradictoires.  Ces  cours  avaient  lieu  probablement  jusqu'en 
juin.  Les  livres  juridiques  avaient  pour  titre  Institutiones,  Regulae,  Defi- 
nitiones,  Sententiae.  Les  cours  se  tenaient  dans  les  bibliothèques  publiques;  50 
ils  étaient  payants.  C'est  le  Sénat  qui  institue  les  professeurs  après  examen 
de  leur  moralité  et  de  leur  science.  Justinien  a  condensé  et  codifié  tout  ce 
que  les  juristes  d'avant  lui  avaient  écrit.  ^  La  métrique  des  Byzantins  et 


280  1905.    —    TURQUIE. 

en  particulier  des  hymno^^raphes  de  noire  Église  {M.  Paranikas].  Les  poètes 
byzauiins  étaient  imbus  de  la  littérature  des  anciens  et  très  habiles  prati- 
ciens de  leur  métrique.  Exemples  des  différents  mètres  classiques  employés 
par  eux.  Examen  des  poèmes  de  Komanos.  La  rythmique,  c'-à-d.  la  poésie 
5  accentuelle  (tovixi^)  des  Byzantins  émane  de  la  quantité  antique.  Eu  ne 
tenant  pns  compte  du  temps  dans  leur  vérification,  mais  en  introduisant 
l'accent  (t(5vov),  les  Byzantins  ont  imité  les  poètes  de  l'antiquité.  Tous  les 
vers  des  classiques  lyriques  ou  dramatiques  peuvent  s'adapter  aux  chants 
de  rÉ}?lise  byzantine.  %  Statuette  trouvée  dans  l'IIagia  Paraskévé,  faubourg 

i>éO  de  Siuope,  et  transportée  dans  le  palais  du  gouverneur  de  Sinope  [A. 
Alexondis].  Sur  un  bas  relief  ligure  une  belle  jeune  fille  debout,  portant 
une  couronne  et  vêtue  d'un  léger  voile,  la  tète  un  peu  inclinée  à  gauche. 
Description  détaillée.  Ses  yeux  sont  fixés  sur  une  servante  debout  en 
face  d'elle.   C'est  liera  servie  par  une  des  nymphes  et  sortant  du   bain 

.■j6  qui  l'a  fait  redevenir  vierge.  %  Libyssa,  Dakibiza,  Gkegbousa,  fragment 
d'études  topogr.aphiques  astacènes  [X.  A.  Sideridis].  Libyssa  doit  sa 
célébrité  à  ce  qu'Annibal,  tf.jhi  par  Prusias,  s'y  empoisonna.  Libyssa 
dans  la  Géographie  de  Ptolémée,  dans  Pline  l'Ancien,  dans  Etienne  de 
Byzance.  —  Dakibiza;  formes  variées  de  ce  nom  chez  les  historiens  byzan- 

020  tins.  C'était  une  ville  située  sur  le  littoral,  au  centre  du  golfe  d'Astacus. 
EJle  fut,  sous  le  règne  de  Valens,  le  théâtre  d'événements  rapportés  dans 
les  martyrologes.  Son  histoire  pendant  les  Croisades.  Malalas  mentionnant 
le  tremblement  de  terre  qui  détruisit  Nicomédie  sous  l'empereur  Claude, 
ajoute  qu'il  s'étendit  jusqu'à  Dakibisa.  —  Gkegbouza,  ville  byzantine.  Son 

,:-ii  histoire  depuis  le  xiv^  s.  On  n'a  trouvé  là  aucune  inscr.  depuis  1863,  mais 
deux  sarcophages  de  marbre  dont  l'un  sans  inscr.  et  l'autre  avec  une  inscr. 
très  bien  conservée,  mentionnant  t/]m  'Apgeùcavwv  xid[ir,v.  Autres  inscr. 
republiées,  notamment  C.  I.  G.  3791  —  Ta  Bou-rtou.  Le  marché  de  Boutios, 
mentionné  par  cinq  chronographes  byzantins  à  l'occasion  de  l'inauguration 

"30  d'un  monastère  par  Léon  le  Sage  en  904,  a  été  placé  par  Scarlato  dans  le 
golfe  d'Astacus.  f  Eloge  de  Constantin  Cantacuzène  par  N.  Patelaros,  mé- 
tropolitain de  Crète  [Alex.  E.  Lauriotis].  Texte  de  cet  éloge  copié  sur  un 
ms.  de  la  bibl.  de  Laurium.  Liste  des  autres  textes  contenus  dans  ce  ms. 
\Sur  l'origine  des  Grecs  d'aujourd'hui  (A.  Thumb].  Réfutation  de  Falme- 
35  rayer,  qui  a  écrit  que  pas  une  goutte  de  sang  grec  pur  et  authentique  ne 
coule  dans  les  veines  de  la  population  chrétienne  de  la  Grèce  actuelle. 
If  Le. droit  des  gens  (xotvà  v6(jLi|xa)  ou  le  droit  international  chez  les  anciens 
Grecs  [N.  Georgitzis].  Comme  il  n'existe  pas  d'ouvrage  antique  traitant 
spécialement  du  droit  international,  on  a  conjecl\iré  que  les  relations  entre 
,40  peuples  étaient  arbitraires  et  que  le  droit  du  plus  fort  régnait  partout.  Il 
faut  donc  reconstituer  cette  législation  au  moyen  des  témoignages  épars 
contenus  chez  les  historiens  et  les  orateurs.  Principaux  auteurs  qui  ont 
traité  la  question  depuis  Grotius.  Réfutation  de  Fustel  de  Coulanges.  La 
Grèce  a  eu,  comme  les  peuples  modernes,  un  droit  international  fondé  sur 
M  la  justice  et  sur  l'humanité.  î  Le  dénombrement  des  Paphlagonions, 
d'après  Homère  et  Strabon  [M.  Paranikas).  Examen  de  l'Il.  B.  851-7  men- 
tionnant les  Paphiagoniens,  etc.  Strabon  suit  l'énuméralion  d'Homère, 
mais  en  déplaçant  avec  raison  plusieurs  localités  qu'il  tran.sporte  là  où  la 
géographie  moderne  les  retrouve,  au  delà  de  Sinope.  L'hellénisme  a  de  très 

1.60  profondes  racines  sur  les  côtes  du  Pont-Enxin,  depuis  la  Paphiagonie  jus- 
qu'à l'Aea  (Colchide),  grâce  aux  expciditions  des  négociants  qui  allaient  y 
chercher  du  fer  et  de  l'or.  %  Inscr.  d'Andrinople  en  Thrace  [M.  Paranikas.] 
Extrait  de  son  ouvrage  sur  Andrinople  pour  la  partie  épigraphique  avec  notes 


'EAAHNiKos  «ï)iAOAoriKOS  srAAoros.  281 

de  X.  A.  Sidéridis;  23  inscr.  antiques  ou  chrétiennes,  f  Observations  sur 
la  communication  de  Paranilias  coucernanl  le  dénombrement  des  Papbla- 
goniens  [Ghr.  G.  Pantazidis].  Sur  l'assertion  que  les  villes  de  Pythoros. 
Sésamos  et  Kromna  occupent  aujourd'hui  l'emplacement  qui  leur  est  assigné 
par  Homère,  tandis  que  Strabon  et  Apollonius  de  Rhodes  les  ont  déplacées  s 
à  tort.  G.  P.  combat  pour  la  seconde  fois  cette  opinion,  «  qui  repose  snr 
une  base  caduque  ».  Arguments  tirés  de  la  numismatique.  ^^  T.  28,  1904 
(1899-1902).  Le  Gorgias  de  Platon  et  la  théorie  de  la  peine.  L'aphorisme  de 
Socrate  préférant  subir  un  dommage  plutôt  que  d'en  causer  à  autrui  est 
complété  par  cet  autre  que  les  gens  qui  nuisent  sont  plus  misérables  lors-  IQ 
qu'ils  ne  sont  pas  châtiés  et  moins  lorsqu'ils  le  sont.  Théories  de  Platon 
d'Aristote  et  des  modernes  sur  le  châtiment.  Bases  sur  lesquelles  repose  la 
justice  cirminelle.  Analyse  de  Gorgias,  qui  est  une  sorte  de  drame  en  quatre 
actes.  1er  acte,  plaidoyer  de  Gorgias  en  faveur  de  l'art  oratoire  ;  2<',  Argu- 
mentation de  Pôlus,  combattue  victorieusement  par  Socrate  ;  leS'^  recherche  >5 
la  meilleure  manière  de  vivre  et  en  quoi  consiste  le  vrai  bonheur;  4«  acte 
solution  et  pour  ainsi  dire,  déification  des  principesdu  droit  et  de  la  morale 
intervention  des  dieux-juges  de  l'Enfer.  %  Rectification  de  qqs  récits  de  faits 
accomplis  sous  l'empereur  Héraclius  I"  [X.  A.  Sidéridis].  Critique  des 
assertions  contradictoires  des  historiens  modernes  concernant  l'expédition  ao 
sur  Chalcédoine  du  roi  de  Perse  Chosroës  Parbir  et  d'autres  faits  historiques, 
du  7«  s.  Exposé  rectifié  des  événements.  %  Béliané,  ses  murs  pélasgiques  et 
son  monastère  [D.  A.  Panaghiotis].  Béliané  est  une  bourgade  située  près 
de  Paramythia,  sur  le  versant  du  mont  Koryllos.  Un  mur  pélasgique  con- 
servé en  beaucoup  d'endroits  l'entourait.  On  a  recueilli  des  monnaies  iti 
d'Epire  en  bronze  (avec  tête  de  Zens)  d'Ambracie,  des  Gassiopéens,  de 
Gorinlhe,  en  argent,  des  rois  Philippe  et  Alexandre,  des  empereurs  romains, 
notamment  Maximin,  des  monnaies  byzantines  et  vénitiennes,  etc.  Autres 
anticiuités  signalées  par  Fouqueville  (Voy.  en  Grèce).  —  Le  Monastère.  ^ 
Les  idées  philosophiques  de  Pindare  [M.  Paranikas].  Citation  textuelle  de  30 
ses  pensées  sur  divers  sujets.  ^  Les  idées  philosophiques  de  Platon  sur  la 
femme  [Chr.  G.  Pautazidis].  Personne  n'a  mieux  philosophé  sur  la  femme 
que  Platon  qui  en  a  parlé  sans  omettre  aucun  détail,  f  Le  premier  plaidoyer 
de  Lysias,  sa  défense  du  meurtrier  d'Eratosthène  [G.  Apostolidis].  Biogra- 
phie sommaire  de  Lysias.  Exposé  du  sujet  et  analyse  du  plaidoyer.  Trad.  35 
de  la  partie  qui  suit  l'exorde  (la  narration).  Talent  et  qualités  oratoires  de 
Lysias.  Analyse  de  la  partie  juridique  où  trois  lois  sont  invoquées  etles 
témoins  entendus.  Résumé  des  dispositions  pénales  d'Athènes  contre 
les  adultères.  Nééra,  contre  laquelle  Démosthène  plaida  pour  Apollodore, 
avait  été  connue  de  Lysias  30  ou  40  ans  avant  ce  procès.  Enquête  sur  cette  *0 
circonstance  de  la  vie  de  Lysias.  Digression  sur  le  salaire  des  logographes 
grecs  et  des  avocats  de  Rome.  1)  Nikaia,  Mikra  Nikaia  ou  Nikitza  [G.  J.  Lam- 
pousiadis].  Sur  la  route  militaire  d'Andrinople  à  Gonstantinople,  entre 
Chausas  et  Baba-Eskis,  se  trouve  une  bourgade  connue  sous  le  nom  de  Kou- 
leli.  Sur  l'emplacement  de  cette  localité  a  existé  une  ville,  Nikaia,  que  »& 
d'autres  ont  placée  a  Chausas  ;  elle  est  mentionnée  par  plusieurs  écrivains 
anciens.  En  378,  Valens  la  traversa  dans  son  expédition  contre  les  Goths 
qui  avaient  envahi  la  Thrace  et  marchaient  sur  Andrinople,  Son  histoire  à 
partir  de  812.  Elle  fut  florissante  sous  les  Gomnines.  ^  Sur  l'introduction 
de  la  science  médicale  dans  l'empire  romain  par  l'entremise  de  médecins  BO 
grecs  [A.  GhristidisJ.  Etat  social  et  intellectuel  de  la  ville  de  Rome  avant  l'arri- 
Tée  des  médecins  grecs.  Entre  240  et  154  avant  J.-C,  leur  science  et  leur  pra- 
tique s'établit  à  Rome,  venant  d'Alexandrie  et  d'ailleurs.  Avant  cette  période, 


282  1905.  —  TURQUIE. 

les  Romains  se  passaient  de  médecins  et  la  thérapeutique  se  pratiquait  par 
tradition  sous  la  direction  du  pater  familias.  Un  des  plus  célèbres  méde- 
cins grecs,  le  chirurgien  Archagathos,  vint  de  Sparte  à  Rome  en  219,  mais 
poursuivi  par  l'animadversion  des  gens  qui  l'accusaient  de  brutalité,  ii  dut 

5  quitter  la  ville.  Vint  ensuite  Asclépiade,  ami  et  médecin  de  Crassus,  Cicé- 
ron,  Marc  Antoine,  Lucrèce.  Autres  médecins,  leur  vogue  ;  ils  furent  moins 
en  cour  sous  Néron  ;  nom  de  ceux  qui  florissaient  alors.  Médecins  sous 
Trajan  ;  leurs  doctrines  et  leurs  méthodes.  %  Inscription  byzantine  de 
Samos  [L.  Biirchner].   Inscr.   inédite  (fac-sim.  phologr.)   portant  le    nom 

10  d'un  stratège  (gouverneur  de  Samos.  STéçavo;  ô  Xaiiup^raToç.  Liste  des  stratèges 
connus  des  9"  et  10"  s.  Commentaire  sur  Tinscr.  supposée  du  6"=  ou  7»  s- 
Particularité  paléographique  :  le  complément  des  mots  inachevés  est  indi- 
qué par  un  trait  incliné  coupant  la  dernière  lettre.  If  Notes  diverses  [B.  A. 
Mjstakidis].  (Partie  philologique).  Notes  épigraphiques.   Ins.  gr.  et  lat. 

15  C.  E.  R. 


TABLES 


REVUE   DES  REVUES 


I.   —   TABLE   GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES 

Les  indications  suivies  de  l'astérisque  désignent  des  études  sur  des 
passages  isolés  dans  les  auteurs.  —  Chaque  chifTre  peut  noter  des  articles 
consécutifs  sur  un  même  sujet,  —  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage 
ne  sont  pas  tous  relevés  ;  on  en  pourra  dresser  la  liste  avec  le  nom  de 
l'auteur  et  les  références  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  suiv.  signale 
généralement  des  articles  non  consécutifs  sur  un  même  sujet  dans  un 
même  recueil. 


accent  25,41.  —  gr.  19,28.  72,24.  132,9. 

—  lat.  44,8.  125,23,50.  174,21.  175,53. 
Accius  96,24. 

accord  grammatical  24,18.  91,22.  273,29. 
Achaïe  30,33. 

Acron  24,9.  63,1.  104,17.  145,6,42. 
Acta  senatus  25,12. 
Actes  des  apôtres  16,18.  22,1.  54,25. 76,45. 

110,10. 
Acusilaos  22,43. 
Adonis  75,6.  160,5. 
adverbes  lat.  6,49. 
Aetna  37,30.  109,19,21.  152,10. 
Aétius  54.3*. 
Afrique  30.10.  36,38.  56,18.  80,1.   83,32. 

118.34.  136,33.  177,39  suiv.  186,22  suiv. 

197,3  suiv.  216,31. 
Agatharchidès  99,32. 
Agroecius  8,39. 
Albanie  24,1.  30.11. 
Albinus  53.14.  55.38. 
Alcaraène  154.2,42.  161,14. 
Alcée  50,15.  78,50.  223,41. 
Alchimie  94,-32.  248,53. 
Aiciphron  39,32.  79,36.  106,40.  112,39. 
Alcman  50,16. 
Alcuin  53,24.  102,4. 
Alexandre  le  grand   17,37.  26.34.  31,37. 

34.12.  37..32.  43.19.  46,13.  59,13.  82,7. 

86,26.  114,1.  197,47. 
Alexandre  Folyhistor  54,24. 
alexandrinisme  4,3.  88,1.  102,17. 


alphabet  11,39.  12,29.  14,21.  56,45. 124.4. 

245,50. 
Alypius  10,40, 
Ambroise  (saint)  40,28.  42,11. 108,18. 113, 

52. 
Ambrosiastre  55,48.     ' 
Ammien  Marcellin  28,15*.  94,53*.  98,35*. 

100,30.  277,13. 
Amphiloque  d'Iconium  80,19. 
amulettes  14,23. 
Anatolius  120.53. 

Anaximène  (rhéteur)  16,37.  22,36*. 
Andocide  274,33.  277,4. 
Anthologie  gr.  50,23*.  214,50*.  264,15*. 
anthologie  gr.  épigraphique  93,47. 
anthologie  lat.  épigraphique  54,8*.  91,35. 

132,51*.  133,2*.  146,11.  264,29.  265,4. 

272,15. 
Antimaque  102,38. 
Antiochus  20,45. 
Antiphon  20,49.  52,34.  121.22. 
ANTIQUITES  21,51.   39,32.  47,47.  83,28. 

92.7.  132,48  —  gr.  21.49.  39,53. 124,28. 
125,1.  132,22.  142,30.  156,23.  157,24. 
163.46.  238,40  -  rom.  6,27.  9.52.  17,1. 

27.8.  31,18.  37.42.  47,4.  56,40.  67.53. 
84,25.  86  32.  88,45.  98,20.  111,31.  141, 
19,51.  151,5.  154,21  suiv.  163,7.  174,16. 

Antoninus  Liberalis  277,35. 

Aniibion  98,8. 

Apelie  59,34. 

apocalypses  55,8. 

apocryphes  chrétiens  10,2.  55,40. 

Apollinaire  de  Laodicée  29,31. 


284 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Apollodore  37,38.  82,25. 

Apollon  111,28. 

Apollonius  Dvpcole  94,41. 

apologistes  1Ô5,50'.  113,38. 

Appien  4,20.  101,4*. 

Apulée  8.29,50.  25,25.  32,4.  157,10*.  — 
ApoL.,  45,10.  165,30.  —  De  Deo  S.,  7, 
28*.  —  De  mundo,  55,38.  —  Met.,  1, 
32*.  54,4.  75,20. 

Aratus,  16,7.  50,22.  109,6*.  132,28*. 

ARCHEOLOGIE,  22,13.  28,12.  31,2.  33,8, 
32.  35,49.  58,9  suiv.  76,44.  77,13.  79,1, 
21.  97,48.  105,26.  112,38.  113,37  suiv. 
116,11  suiv.  126.35.  186,22  suiv.  197,53 
suiv.  216,46  suiv.  233,21  suiv.  —  chrét. 
37,49.  42,37.  45,34  173,41.  177,42  suiv. 

—  gr.  11,30.  17,49.  25,15.  30.33. 
':.3,28.  42.1,10.  4.3,37.  65.6  suiv.  73, 
16  suiv.  79,8.  109.36.  110,15  suiv.  113, 
6.  161,11  suiv.  162,47.  168,8  suiv.  185, 
22  suiv.  222,1  suiv.  230,35  suiv.  242,12 
suiv.  250,17  suiv.  254  i7  suiv.  259,42 
suiv.  280,9  suiv.  Voir  H  mère.  —  rom. 
5,12.  19.40  suiv.  24.11.  27.27.  28,10; 
29,12.  32,33.  33,41.  34,27.45.  36,15.38. 
40,17.  45,22,45.  70,1  suiv.  80,41.  125, 
.38.  157.46,  49  suiv.  161,5,7,47  suiv. 
168,15  suiv.  173,13. 175,17.  177,39 suiv. 
183,19  suiv.  186,22  suiv.  265,8  suiv. 
269,30  suiv.  271,25  suiv.  278,32  suiv. 

Àrchigéoès  54,1. 

Archiloque  103,14.  156,22.  206,53. 
architecture  29,41.  30,8.  77,47. 
Argonautes  58,41. 
Aristarque  29,20. 
Aristée  167,30*. 
Aristide  29,18.  83,5.  104,46'. 
Ariston  de  Chios  124.34. 
Aristophane,  25,26.'  32,50.   46,34.  50,21*. 
84,25.  119,48.  234  48.  235,22*.  277,4'i. 

—  Ach.  106,39*.  239.2 i*.  —  Au.  24, 
34*.  52,40*.  —  Eccl.  15,47.  -  Equ  87, 
39.  94,17".  233,2*.  —  Nub.  98.5*.  — 
Pax  25,27.  33,48.  177,2*.  239,24*.  •245. 
48.  —  l'iut.  88.13.  —  Ran.  50.21*.  96, 
6*.  109,24  —  Thesm  46,35.  155,21*.— 
Vesp.  93,53.  —  Scol.  31,27.  9i,45.  276, 
33*.  277, 6*, 30*. 

Aristote  5,30.  18,20.  24,40.  39,18.  46,30. 
79,48.    90.53.    106,23.    106,39.    114,39. 

117.18.  203,41.  —  Cael.  51,37*  274,12'. 

—  Eth.Nic.  203,40.  205,6  232,23.237. 
14*.  —  Métaph.  51,32*.  116,37.  - 
Meleor.  51,39.  98.29'.  -  Phys.  122.9. 

—  Poél  25,46.  122,49'.  123,25  —  Rep. 
Alh.  74,4.  127,44'.  249,20*. 

Aristote  (Pseudo-)  99,8. 

Arius  21,12. 

Arméb  23,43.  27,30.  84,47.  -  gr.  18,3. 
52,25.  87,47.  187,46.  —  rom.  4.33,  7, 
32.  28,14.  34,17.  49,49.  88,23.  10(J,30. 

146.19.  159  55.  161,48.  165,50. 
Arnobe  99,42. 

Arnobe  le  jeune  22,27. 

Arnen84,40.  146.47. 

Airr  42,7.  83,25.  119,25  210,35.  —égypt. 

210,18.   —  gr.  47,18.   92,51.    —  rom. 

110,43.  248,18. 


Artémidore  101,9*. 

Asciépiade  24,8.  26,29. 

Asie  28,23.  59,50.  85,36.  117,34.  157,20. 

198,12. 
Asklépios  11,41.  12,24.  162,32. 
assyriologie  25.:"6. 
ASTROLOGIE  6,30.  41,13.  45,40.  61.48. 

94,26,3 't.  98.7.  109,7.  110,27.  132,26. 
ASTRONOMIE  42,36. 
Athanase  21,15.  75,42.  83,4. 
Athénagore  105,50*. 
Athénée  15,10».  50.39*.  215,18*. 
Athènes  13,36.  37,45.  80,31.  95,26.  96,42. 

112,53.  123,38.   134,6.  249,33.   259,42 

suiv. 
Atlale  II  16,9. 
AlLicus  49.21. 
Atlis  14,15.  76.53.  105,30. 
Aubignac  (abbé  d')  85,38. 
Auguste  17,41.  18.29.  39,27.  78,18. 
Augustin  26,19.  29,23.  35,32.   45,24.  53, 

14.  55,20.  56,31.  99.40.  102,6.  105,50*. 

108,8*.  112,8.  144,6    145.3. 
Aulu-Geile  53,21'.  101,26*.  108,51*.  265,1*. 
Aurelius  Viclor  133,31. 
Ausone  52,6,  128,10.  275,17*. 
Averroès  5,30. 
Avianus  67,47. 


Babrius  95,46. 

Babylonie  38,5.  47,31  ,.37.  73,38. 

Bacchylide  29,2,  33,17.  38,19*.  .ï0,27'.  88, 

40.  91,1.  232,8.  264,20.  273,14. 
Baies  56,39. 
Basile  (saint)  98,31. 
Bérose  45,40. 
Bessarion  23,41.  40,49. 
Bible  36,7.  73,38,48.  78,6.  171,11,  -  gr. 

22,6,45.  24,7.  27,4.  30,1,17.  33.36.  3V, 

37.  42,21.  74,24.  76,13.  79,33.    81,11. 
82,48.  95,1.  99,50.  106,45.  117,32.  ir.-5, 

38.  —  lat.  6,23.  8,41.  10,2.  77,31.  145,3 
bibliographie  antique  112,20. 

Bion  50,23.  52,4. 

Bithynie  17,6. 

Boèce34,7.  53,13.  55,28.  102,8.  277,17*, 
33* 

Bôhtii'ngk  (0.)  20,40. 

Boniface  (saint)  56.8. 

Bretagne  115,11.  232,52. 

bucoliques  gr.  93,26. 

BYZANTINE  (PHILOLOGIE)  56,33.  56.46. 
74,30.  75,11.  78,50.  80,53.  82..30.  109, 
49.  112,43.  133,6  suiv.  191.52.  192.18. 


Gaelius  Aurelianus  7,30. 

Caesius  Bassus  4,25. 

calendrier  .3,3.  13,12.  36,18.  141,35    232, 

,33.  240,34. 
Gallimuque  a3,14.  50,21*.  102,45  suiv.  106, 

35.  266,48   273,9. 
Calliniqne  101,11. 
Lallislhène  (psendo-)  43,26.  95,4*. 
Callistrale  50,36. 


I.    —   TABLE   GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


285 


Calpurnius  Flaccus  74,1. 

Caipurnius  Siculus  36,50. 

CmIvus  103,32. 

Cartilage  31,43.  34,44.  36,40. 

cartographie  58,49. 

Cassien  53,22. 

Cdssiodore  11.18.  53,23.  109,14*.  205,41. 

Caton  Agr.  10o,7*.  —  Orig.  151,28. 

Catulle  7,36*.   11,12.  25,91  34,6.   57,48*. 

69.47.  103,29  siiiv.  104,3.  111, H*.  119, 
27.  138,1.  174,53.  214,45.  233,2*.  246, 
35. 

Cébès  23,7. 

Celtes  33.7.  113,30.  232.31  suiv. 

celtique  18,38.  23,40.  33,29.  196,34  202, 
31  suiv. 

céramique  75,33.  77,49.  168,38  suiv.  — 
gr.  37,37.  52,42  79,43.  93,52.  141,4 
suiv.  162.12.  —  rom.  20,21.  34,30. 

Cerbère  13,32. 

César  7,51.  16,14.  17,3.  20,4.  122,42.  234, 
3.  235,32.  2.37,22.  239.40.  -  B.  C.  24, 
3*.  117,6.  119.38.  -  B.  G.  37,23.  85, 
4i*.  110,4*.  132,8*.  235,30*.  238,6*. 

César  (pseudo-)  B.  Af.  75,51. 

Clialcidius  41.7. 

Charisius  51,43. 

Charon  12,4. 

C11RISTIANIS.\1E  11,53  12,19.  14,32.  15, 
5.  21,47.  24,46.  26,39.  29.27.  32,34.  45, 
46.  46,23.  47,29,42.  54,45.  55,46.  56,14. 
71,4,50.  74,10  77,43,  92,36.  107,4.  111, 
46,49.  140,«.  215,39  suiv. 

Christophoros  Mitylenaios  89,40. 

chroniques  gr.  28,5.  34,52.  140,19.  — 
iat.  7,41.  16.32.  28,51.  108,26.  207,15. 

Chronique  de  Paros  27,3 

chronologie  égypt.  3,3. 

chronologie  gr.  13,21.  16,21. 

Chrysippe  50,28.  53,29.  96,30. 

Cicéron  6,45.   7,48.   8,36.    10,12.  20,45. 

22.48.  2.5,9.  35,44.  98,45.  121,38. 
131,30.  169,27.  176,40.  —  Discours 
35,2.  38,1.  66,19  suiv.  147,29.  — 
Cat.  216,24.  —  Dei.  148,28.  —  Diu.  in 
Caec.  123,42.  —  Lia.  148,28.  —  Rose, 
corn.  28,20.  77,17.  94,6.  122,24.  — 
Scauro  95,29*.  —  SulL  147,46.  -  Ver. 
8,39*.  72,19.  172,5.  23.3,19*.  234,50*. 
237,22*.  269,43.  271,1.  275,17*.  — 
Lettres  125.22.  240,21.  —  Att.  32,28. 
49,6.  240,32*.  -  Fam.  53,37*.  - 
Philosophie  31,7.  —  Diu.  96,30*.  — 
Fiîi.  51,30.  —  jV.  D.  96,30*.  —  O/f. 
117,37.  144.42.  —  Rep.  96,30*.  — 
Sen.  26,44.  —  Tusc.  35.20,.37. 
51.30.  92,13.  93,20.  96,24*.  118,32. 
273,42*.  277,12*.  -  Poè.vies  103,34.  - 
Rhétorique  67,48.  —  Brut.  49,23*.  — 
De  Or.  34.40.  49,36.  53,17.  264,40. 
273,2.  -  Or.  105,10*.  213,.36*.  - 
Frao-m.  8,38.  119,46.  145,11.  -  Scol. 
24,42.  118,50.  126,18. 

Cicéron  (Q.)  53,34.  66,52  suiv. 
Cimbres  28.49. 
Claudien  175,2. 
Claudien  Mamert  8,32. 
Cléanthe  119,46. 


Clément  d'Alexandrie  48,23.  54,39.  56,20. 

99,42.  162,24.  215,14.  223,19*. 
Clément  de  Home  23,46. 
Columban  102,12. 
Golumelle  36,50.  39,4,12,  53,16.  173,48. 

270,38.  275,16. 
comédie  gr.  35,42.   41,32.   46,36,  93,47. 

106,33.  114,14.  229,21. 
Commodien  56,25. 
comparaison    (degrés    de)   37,10.   155,18. 

162,80. 
conjonctions    Iat.    27,13.    45,20.     176,6. 

267,53. 
Consentius  170,37. 
Constantin  60,19.  108,8. 
Constantinople  43,10.    134,36   suiv.  Voir 

Byzantine  (philologie). 
Cous tiLutions  apostoliques  27,38. 
Corippus  33,21. 
Cornélius  Fuscus  104,40. 
Cornélius  Callus  103.29  sniv. 
Cornélius  Labeo  27,20.  107,19. 
Cornélius  Nepos  7,51.  49,23. 
Cosmographie  45,1.  85,48.  =• 

Crassus  5,16. 
Cratinus  218,28. 
Crète  11.30.   14,16.   17,49.  23,38.   28,31. 

36,22.  45,4.  101,31.  152,1.  221,46.  230, 

20.  235,14.  262,16.  273,39. 
Critique  textuelle  22,16. 
Ctésias  34,21.  104,35. 
Cues  (N.  de)  71,14. 
Cyprien  10.12.  145,6. 
Cyrille  de  Scythopolis  108,21. 


Dalraatie  93,1. 
Damase  77,19. 
Déclinaison  87,35.  132,2.  —  Gr.  :  formes 

93,22.    131,36.  —    synt.  35,23.  36,22. 

170,40.    —    Lat.    formes    10,3.  18,.32. 

97,22.  241,7.  —   syntaxe  8,50.   29,14. 

34,19.  43,17.  115,45.  120,51. 
Delphes  42,16.  209,44. 
Démétrius  rhéteur  50,14*. 
Démétrius  de  Skepsis  110,1. 
Démon  16,37. 
démonstratifs  5,20. 

Démosthène    24,22.    31.33,37,51.    45,51. 
.   90,53.   106,25.   117,40.   125,37.  234,2. 

235,24*.  236,18,23. 
Denys  d'Alexandrie  55,16. 
Denys  d'Halicarnasse  23,2.   112,27*.   236, 

21*. 
Denys  le  périégète  36,6.  55,34.  276,50. 
Descriplio  orbis  terrae  25,4?t 
Didascalie  8,46. 
Didyme  scoliaste  15,43.  16,34.  91,1.  106, 

25.  276,49*. 
Didyme  d'Alexandrie  55,48. 
Didymes  76,26.  111,18.  214,42. 
Digénis  Acritas  46.33. 
Digestes  76,7.  127.16  suiv. 
Diodore  29,30.  44,21.  53,13*.  86,29*.  124, 

30.  274,33. 
Diogène  39,30. 
Diogène  Laërce  95,2*. 


286 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Dion  Cassius  10,21*.  25,21.  70,10.  133,25. 

234,2. 
Dion  Cbrysostome  13,43.  99.10.  237,49. 
Dionysius  d'Alexandrie  94,47. 
Dionysodore  61,47. 
Dionysos  13,35. 
Dioscoride  50,23. 

Donat  10,12.  76,21.  78,20.  276,18,52. 
Dosithée  (pseudo-)  95,48.  128,25. 
Douris  10.37. 

douze  tables  (loi  des)  36,33.  41,25.  76,39. 
Dracontius  208,48. 
drame  gr.  78,12.  182,35.  —  lat.  62,35.  63, 

49. 
DROIT  34,25.  44,37.  79,25.  81,19.  90,49. 

—  gr.  10,17  suiv.  30,9,22.30.31,45.  .32, 

29.  83,39.  37,21.  79,29.  213,18.  248,46. 

280,.S7.  -  rom.  22,12.  26,1.  30,24.  33, 

3,23.  35,39.  36,33.  44,1.  45,14.  78,42. 

80,11.  86,53.  127,7  suiv.  249,24.  277,40. 

279,30. 


^ECONOMIE  78,1. 

Eginhard  50,50, 

Egypte  3,3.  10,17  suiv.  11,52.  21,19,47. 
26,35.  32,44.  34,48.  36,  14.37,47.45,9, 
13.  53,40.57,7.  58,9.  76,6.  78.6.52.  79, 
4,19,34.  81,32.  87,27.  96,5.  110,27.40. 
112,1.  162,26.  163,20.  192,3.  211,17,30. 
212,7.  216.25. 

élégie  33,38.  102,16  suiv.  106,17,53.  126, 
21. 

Eleusis  13,34. 

Elien  35,26.  50,36. 

Ennius  51,41*.  77,25.  99,26.  151.8. 

Ennodius  8,31.  25,31.  42,32,  119,33.  148, 
25. 

Enseignement  (histoire  de  1')  95,45. 166,48. 

Ephore  81,30. 

Ephrem  108,17. 

Epicharme  84,24. 

Epictète  84,40.  89,11.  99,8.134,33.  234,6*. 

Epicure  51,27.  273,20. 

EPIGRAPHIE  104,34.  217,2  suiv.  —  chr. 
99,50.  163.48.  164,3.  183,40  suiv.  186, 
27  suiv.  206,46.  —  gr.  10,32.  11,40.  16, 
30.  17,30.  22,44.  28,31.  29.45.  31,45. 
35,10.  37,7.  50,32,37,40.  79,29.  80,1(1. 
81,20.  90,44.  99,50  100,21.  104,35.  106, 
20,3.3,43,44.  110,22  suiv.  118,14  suiv. 
127,46.  128,32.  1.33,6  suiv.  140.48  suiv. 
161,  24,52.  168,29  suiv.  199,5  suiv. 
214,32,42.  215,33.  222,51  suiv.  2.30,38 
suiv.  242,34  suiv.  250,21.  suiv.  255,25 
suiv.  261,28  suiv.  276,42.49.  280.15 
suiv.  -liât.  7,26*.  8,47.  16,12.  17,25. 
32.5.  36.20.  52,18.  70,4  suiv.  126,11. 
128,11.  145,33.  154,19  suiv.  161,37,40 
suiv.  168,24  suiv.  177.51  suiv.  183,19 
suiv.  186,22  suiv.  197.10  suiv.  199,14 
suiv.  226,1  suiv.  250,21  suiv.  265,18 
269,40  suiv.  271.49  suiv.  278,45  suiv. 

Epiphane  27,52. 

épistolaire  (genre)  gr.  94,39.  117.41. 

épopée  gr.  85,16.  113.12.  —  lat.  145,18. 

Erasme  .33,31 . 

Eratoslh.ine  99,34. 


Eschine  22,22.  28,19.  42,4.  50,25*.  117,41. 
147,49. 

Eschyle  28,2.  33,33,  50,20.  172,38.  235, 
22*.  —  Ag.  28,35.  176.45*.  2.35,21*. 
2.36,19*.  —  Choeph.  88,25.  93.53*.  238, 
39*.  240.19*.  —  Eum.  238.39*.  — 
Perses  93.13.  —  Supp.  109,42.  — 
Fragm.  238,39. 

Espagne  27,28.  76,12.  163,23,  32. 

Ethnographie  26,38. 

étrusque  19,14.  32,12.  167,17,40. 

Etrusques  16,3,  20,33.  30,8.  32,12.  43.37. 
77,47.  101,35.  105.13.  176,10,  278,8. 

ETYMOLOGIE  57.  16  suiv.  —  gr.  11,16. 
19,11  suiv.  80,37,  114.7.  132.22,25.  188, 
32  suiv.  196,9.  236,28.  —  lat.  19,22 
suiv.  39,9.  176,44.  196,34   227,16. 

Eubée  46,46. 

Eudocie  56,3. 

Eugène  de  Tolède  208,48. 

EuphorioD  29,33.  103,4  suiv. 

Eupolis  95,24*. 

Enripide  28,2,  32,49.  35,42.  91,16.  93,50. 
118,51.  124,24.  232,13.  235,22*.  273,5. 
—  Aie.  28,35.  232,20*.  233,48-,50.  — 
Bacch.  24,38.  39,42.  109.42*.  213,45*. 
2.39,20*.  277,37*.  —  Cycl.  2.32,31*.  — 
El.  98,28.  —  Hél.  25,42.  —  Hip.  92,28. 
241,46*.  250,19%50*.  —  Ion  109,42.  — 
Iph.  Taur.  85,18,  95.7*.  120.16.  — 
Méd.  40,7.232,18*.  250,17*.  -  Or.  29,4. 
.38,19*.  92.28.  99,49*.  233,2*.  —  l'hén. 
59,35.  113,50*.  249,43.  —  Rhés   50,20. 

Eusèbe  de  Césarée  27,51.  80,21.  99,38. 
109,36.  123,19.  141,43.  273,23.  277,15. 

Eusèbe  d'Emèse  8,13. 

Euthymios  Zigabenos  45,41. 

Eutrope  133,29. 

Evagrius  31,-35.  55,27.  145,3. 

évangiles  12,19*.  45,15.  55,39.  56,14.  72. 
2,49.  73,6.  77,14.  81,23. 

Evhémère  37,26.  99,29. 

Exuperantius  8,45. 


FAUNE  29,37. 33,25. 43,52. 142,48.  166,50. 

Faustus  128,10. 

Festus  6,48*.  51,14.  53,26.  101,25*. 

Filastrius  .30,19. 

Firmicus  Maternus  99,42.  105,16,24.  106, 

28.  145,2.  214,52*. 
FLOUE  46,16.  118,19. 
Florus  10,13.  70.10. 
FOLKLORE  33,^5.   .37,4.   78,23.  117,11. 

155,29.  —  gr.  35,36.  —  rom.  9,50. 
Fortune  105,10. 
Frontin  53,16. 
Fronton  113,53.  145,43*.  146,43*. 

G 

Gaïus  127,12  suiv. 

Galien  31,17.  39,21.  42,49.  53,15.  54,1*. 

78,19,32.  84,43.  86,10. 
Gaudentius  de  Brescia  56,29. 
Gaule  14,6.  16,15.  17,3.25,37.28,23,  101, 

34.  115,8  suiv.  183,19  suiv. 202,31  suiv, 

217,7  suiv.  222,46.  229,46. 


TABLE   GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES. 


287 


Gélase  de  Cyzique  109,33. 

fîeminus  54,13. 

(ienius  94,18. 

genre  grammatical  lat.  8,40.  9,23. 

GEOGRAPHIE   8,35.    17,6.   17,53.   22,53. 

23,14.  24,20.  30,13  80,26.  81,52. 110,24. 

122,30.  143,27.  146,35. 
Georges  Akropolitès  22,38. 
Georges  le  moine  34,4. 
Germanicus  109,6.  115,30. 
Germanie  19,40  suiv.  22,30.  23,8.  24,11. 

28,10.  31,22.  33,41.  34,27.  36,15.  40,17. 

45,22.    70,1   suiv.  77,41.  80,41.  81,50. 

82,aS.  101,34.  115,17  suiv. 
gérondif  8,50.  54,8. 
glossaires  lat.  7,10*.  10,13.  18.38.  40,45. 

145,36*.  268,50. 
gnosticisme  12,22.    29,6.    55,44.   146,30. 

211,22. 
Gorgias  117,41. 

grammaire  (histoire  de  la)  124,34. 
grammairiens  iat.  187,37. 
Grande-Grèce  37,36. 
Granius  Liciiiianus  79,4. 
Grattius  105,8*. 

GREC  32,38.  114,7.  126,16.  250,3.26. 
grec  médiéval  et  moderne  23,21.  33,10. 
Grèce  47,16.  75,20.  121,3.  162.49. 
grecs  (dialectes)  21,26.  22,44.  36,22.  45,43. 

65,51.  69,12  suiv.  74,27.  85,7.  140,52. 

236,14. 
grecs  (mots)  en  latin  7,11.  90,7.  96,25. 
Grégoire  de  Tours  8,32. 
Grégoire  le  Grand  8,51. 
Gromatici  61,53. 

H 

Hadès  12,14. 

Hadrien  10,10.  17,26.  30,47.  36,12. 

hagiographie  12,25.  35,47.   48,45.  55,41 . 

56.27.  74,7.  76,11.  80,50.  104,43.  109,51. 

123,27.  125,41.  134,14.  157,28. 
Hammourabi  24,13.  47,33. 
Hannibal  62,40.  158,28. 
Heiric  d'Auxerre  51,1.  102,13. 
Hellanicus  112,32. 
Hénoch  76,50. 
Héra  15,32. 
Heraclite  98,45. 
Héraclius  79,15. 
Herder  38,11. 
Hermas  112,6. 
Hermès  12,32. 
Hermès  trismégiste  174,45 
Hermésianax  102,44. 
Hermias  16,35.  20.47. 
Hermogène  23,2.  33.19. 
Hérode  Atticus  81,46. 
Hérodien  133,25. 
Hérodote  13,11.  14,38*.  23,10.  28,4.  50,24*. 

58,41*.  68,41  suiv.  94,52*.  95,9*.  104.32. 

112,33*.  118,42. 124,10.  215,18*.  237,11*, 

22*,48*.  277,49*1 
Hérodote  médecin  53,52. 
Héron  d'Alexandrie  39,19.  105,36. 
Hérondas  88,3. 
Heroninus  10.41. 
Hésiode  28,28*.  39,14.  43,31,  50,9.    100, 


53.  102,40.  108,34.  113,16.  119,15,27*. 
Hésychius  18,45.  40,1. 
Hilaire  de  Poitiers  145.3. 
Hippocrate   51,24.    53,52.    61,51.   77,45. 

95  3*. 
Hipp'olyte  23,27.  108,19.  164,26. 
Hisperica  famina  171,17. 
HISTOIRE  15,20  suiv.  28,46.  29,11.  39, 

29.  54,20  suiv.  81,36  suiv.  114,37  suiv. 

226,35  suiv.    —   orient.    29,25.    30,49. 

35,52.  47,2.  77,  39.  100,45.  197,35.  — 

gr.  23,9.  24,44.  33,21.  43,8.  72,10.  75, 

29.  81,28.  92,15.  117,51.  118,21.  126,29. 

144.32.  148,14.  —   rom.    19,43.   26,22. 

27,44.  29,39.  31,18.  32,45.  35,37.  .37,14. 

44,23    57,1.  67,15  suiv.  67,52.  80,23. 

142,45.  157,13.  192,44.  273,45  suiv. 
Uisloria  augusta  10,13.  111,42.  124,18. 

125,10.  133,29.  240,45*. 
historiens  gr.  67,50.  74,13.  —    rom.  56, 

39.  67,49.  112,36. 
Homère  26,42.  .32,49.  35,41.  43,22,31.  56, 

3.  65.6  suiv.  83,16.  92.25.  97.4y.  108,34. 

125.34.  126,14,25    181,22    232.3.   235, 

22*.  236,10.  238,25.  —  archéologie  2S, 

45.  30,40.  92,21.'—  civilisation  39,23. 

84,18.  175,7.  —  critique  (haute)  44,29. 

57,10.  85,38.  89,32.  273,17,40.  —  langue 

19,17.  37,25.  98,40.  113,46.  1.32,34.  — 

scol.  .36,5.  50.16.  104,42.  —  II.  20,43*. 

36,5.  39,40.  57,10.  88,30.  97,5*.  104,44. 

110,38.  123,11.  151,9.  155.29.  175.50*. 

176,:(3*.  212,52.  234.41*.  235,17.  236,13*. 

237,10*.  239,16.  274,9.  280,45.  —  Od. 

20,43*.  22,20,51.  23,23.    26,50.   30.13. 

31,3.  40.11.  76,47.  80.27.  84,51.  120.40. 

141,5.  177,26.  234,41*.  237,47*.  264,24*. 

274,52. 
homériqups  (hymnes)  109,46*.  111,15.  113, 

14.  117,37.  132,34*.  241,46.  277,38*. 
Horace   7,53.    8,1.   36,31.   43,22.    45,43. 

62,35.46   suiv.    69,46.    101,44.    122,43. 

147,41.  174.48.  —  A.  p.  38,52*.  52,56. 

53,25*.  232,44*.  264,40.  —  Epîtjes  38, 

52*.  40,9.  92.49.  94,25*.  98,5".  102.27*. 

103,14*.  131,30*.  233,2*.  —  Epodes  9, 

11*.  88,17.  102,9*.  124,12.  23f),.35*,37*. 

—  Odes  84,46.   88,17.   91.12*.  104.36*. 

124,12.  149,53.   174,40*.   177,11*.   213, 

42*.  215,13*.   229,46*.   240,53*.   277,9*, 

12*.  —  Sat.  9,11.  22,8.  .30,45.  30,23* . 

38,52*.   40  9.  51,40*.   132,52'.  145,30*. 

146,41.   176,52*.  213,40*.  238,42*.  267, 

43.  —  scol.  100,29. 
Hraban  Maur  102,4. 
humanisme    25,40.    34,18.    40,32.   73,52. 

119,47. 
Hygin  52,36.  98,16*.  109,42*. 
hymnologie  41,2.  56,34. 
Hyperboréens  11,22. 
Hypéride  50,25*.  214,16. 


Ibères  77,30. 
Ignace  d'Antioche  241,2. 
Indo-européens  19,7. 
interjections  lat.  106,1. 
lo  100,6. 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


iranienne  (philologie)  47,19.  100,45. 

Irénée  54,34.  55,42. 

Irlandais  102,2. 

Isée  75,30.  93,15.  145,44.  273,37. 

Isidore  8,38*.  146,45*. 

Isidore  de  Péiuse  50,30*. 

Isocrate  24,49.  25,43.  26,27.  41,43.  117, 

41.  145,50.  147,34.  246,23.  273,12. 
Italie  57,3.  76.16.  112,25.  148,49.  181,46. 

248,10.  265,8.  suiv. 
italiques  (dialectes)  8,49.  11,11.  46.20.  58, 

1,5.194,14. 
itinéraires  lat.  8,30.  2i,24.  20,45. 
ivoires  61,10.  137,6 


Jamblique  121,22. 

.lanus  97,33. 

Jean  d'Antioche  25,20. 

Jean    Chrysostorae    21,1.    107,8.    133,19. 

136,22. 
Jean  Daraascène  56,37.  134,2. 
Jean  Scott  113,19. 
Jérôme  (saint)  21,14*.  22,25.  102,6.  145,12. 

183.32. 
Jérusalem  78.40. 

jeux  gr.  15.24.  16.50.  —  rom.  13,26. 
Josèphe  81,43.  82.28.  142,46.  —  A7il.  95, 

2*.    232,35*.  236,25*.  —  B.  J.  54,23. 

1.34,20*.  —  C.  Ap.  10,25*.  215,18*. 
Juifs  36,36.  45,49.  82,47,  225,46. 
Julianus  Poraerius  56,32. 
Julien  empereur  17,1.  21,41.  57,5.  77,23. 

78,30.    84,34.    89,12.   107,20.    109,50, 

120,33.  174,3.  209,10.  234,49*. 
Julien  d'Halicarnasse  98,9. 
Julius  Exsuperantius  100,5. 
Julius  Roraanus  104,22. 
Julius  Valerius  8,29.  43,24.  95,3*. 
Junilius  53,22. 

Junon  14,5.  94,18.  96,43.  123,8. 
Justin  historien  10,24*. 
Justin  martyr  48,3.  54,32.  55,11.  109,5(J. 

214  5. 
Justinien  28,6.  127,21  suiv.  128,14. 
Juvéoal  23,33.   28,53*.  37,40.   105.8*.9*. 

104,.38.  176,27.  208,30.  235,38.  237,23*, 

53*.  —  scol.  10,7.  105,3. 


K 


Keraunos  100,51. 


Labérjus  105,47*.  264,28*. 

Lactance  25,30. 99,39.  117,9.  145,2.  214,19. 

Lactanlius  Placidus  51,45*. 

LATIN  39,5,35.  175,46.  233,47. 

Luudalio  Turiae  236,34. 

LEXICOGRAPHIE  80,11.  —  gr.  11,36. 
18,45.  31,24.  92,9.  105.5.  106.42,44. 
111.7.  132,25.  134,31.  145,23.  175,5.  — 
lat.  6,20  suiv.  73,31.  86,22.  90,39.  106,5, 
46.  111,9.  116,9.  120,46. 126.37.  182,50. 
144.51.  145,28,52.  146,11,.39,44.  155,8. 
175,:iO.  214,45.  231,11. 

Libanius  29,17.  55.38   10'., 15   276,50. , 

LINGUISTIQUE  18,31  suiv.  27,11.  37,50. 


38,26.  47,10.  57,16  suiv.  73,40.  77,42. 

83,4,5.  110.32.  114,47  suiv.  124,9.  131.18 

suiv.    167,10.    172,45.    175,40.    194,14. 

212,21  suiv. 
LITTERATURE  34.2,  89,49.  —  gr.  29,49. 

31,14.  55,2.  77,4.  113,36.  —  lat.  28  25. 

29.33.    30,5,18.    56,42     89,31.    126,46. 

170,30. 
littérature  chrétienne  8.9,28,43.  .34,10,37, 

.35,26.  36,46. 37,18  37,31, .39.  45.6.  51,31. 

55,30.  80,34.  «6,14.  99,29.  144,27. 
littérature  médiévale  22.50. 
Longin  (Pseudo-),  Du  sublimt  37,27.  235, 

25.  236,22*.  241,3*. 
Loup  de  i'errières  50,50,  102,5. 
Lucain  7,1*.  45,43.   46,43.   81,1.   95.31*. 

96,10*.  177,6.  234,10*.  23rt,29.  240.47*. 
Lucien  12,12.  39.31.90,29   91,43.  92,10, 

47.95,24*.  Iu6,2*.  112,41. 
Lucifer  de  Cagliari  145.3.'   '  • 
Lucilius  8.51.    10,13.  74,19.   99,27.  132, 

51*.  116.3.  238.46*. 
Lucrèce  7,52.  8.28.  25,8.  26,17.  27.6.  51, 

29.  69,46.  97,34.  106.23.  117,7.  175,20. 

176,15.  213,38*.  235,29*. 
Lycophron  26,42.  35,15. 
Lydus  54,13. 

Lvgdamus  51,47.  103,42.  107,2*. 
lyrique    (poésie)  gr.  32,52.  34,51.   77,16. 
lyrique  populaire  21,1    45, .36. 
Lysias  34,36.  88,32.  275,21.  281,33. 


M 


Macédoine  17.10,39. 

Macrobe  107.20    109,14*.  277,15*. 

Maqie  8,52.  32,5.  33,40.  61,32. 

Magnésie  85,36. 

Malle  112,49. 

ManéthoQ  3,22.  98,11. 

Manichéisme  112,6. 

Manilius  96,27.  109.16*.  121,33. 

Manuscrits  gr.  23,19.  277,44.  —   lat.  25, 

13.  35,2.   40.35,45.  56,8.  67,43.  71,14. 

101,44.  114,36. 
Marc   Aurole  30.31.   31,15.  32.1.  2.32,25. 

237,15*.  276,31*. 
Margiiès  100,40. 
mariage  57,7,38.  109,36.  191,47. 
marine  58,41.  104,44.  143,39.  166,20.  213, 

30.  240.3. 
Marsyas  16,37. 

Martial  110,3*.  246,35.  268,29*.  273..36*. 
Martianus  Capella  7,30.  97,9*.  105,12. 
.Martin  de  Braga  108,38. 
martyrologes  32,45. 

Mathématiques  61,45  suiv.  91,29.  223,14. 
Mécène  264.39. 
Médecine  81.8.  110.31.  115,3.  124,50.  125, 

34.  141,47.  157,41.  176.29.  281,49. 
mélanges  philologiques  31,13.  31.8.  35,21. 

37,14.  41,51.  46,17.  .47.50.  86,31.  122, 

20,22.  126,1. 
Menandre  95,51,  260,47. 
Mérobaude  106,4.  208,48. 
métaux  9(5,15. 

METEOROLOGIE  23,14.  5'.,10.  98,27. 
Métrique  69,42.  —  gr.  34,51.  35,13.  45,40, 


I.    —   TABLE    GÉNÉRALE    DKS    MATIÈRES. 


28^) 


83.52.  100,7.  108,34.  125,5.  279,5.3.  — 

lat.   4,12.   11,11.    29,35.    30..38.    33,12. 

116,/.  i.    146.3.    174,21.    175,2.   175,53. 

214,39.  246  .35. 
métrique  (prose)  ?r.   22,6.  87.14.  209,19. 

—  laL  209,16.  213,47.  240,21. 
MIÎTROLOGIE  16,21.  —  égypt.  10,45. 
Milet  110.50.  111,18. 
mime  46,43.  55,39. 
MImuerme  102,27. 
Minerve  105,10. 
Minucius  Félix  52,15.  105,il.  165,3*.  167, 

29*.  215, 27*. 29*. 32*. 
Mithra  14,12.  31,28.  71,42.  105,30.  107,16. 

153,49. 
Milhridale  I  15,35. 
Moeris  50,19. 
Mommseii  3.2. 

mosaïque  20.37.  .35,5.  183.29  puIv. 
musées  41.26.  77.26.  115.26. 
Musique  23,46.  32,15.  83.3i.  21i,37. 
mystères  36,14.  45  47.  47,8.  55,36.  162,25. 
mvstiqiie  31.21.  32,21. 
MYTHOLOlîlli  10,53 suiv.  38,7.  47,8.  118, 

10.  171.28  —  gr.  25,33.  29.2.  .32,29   45, 

1.  75,52.  117,50.  224,12.  273,14.274,9. 


N 


Nemesianiis  275,17. 

néoplatonisme  28,38. 

Néion  13,53.  120,23.  123,46. 

Nicandre  75,50.  i06,2i.  —  scol.  98,16*. 

Nicéta  de  Remetiana  55,23. 

Nicodème  (évangile  de)  8,15. 

Noël  107,4.  108.17  sniv. 

nombre  grammatical  pr.  90,35. 

Nonius  Marcellus  99,21. 

Nonnos  52,2.  96,4.  109,47*. 

Notker  102,14. 

Niimance  4,11.  60.52. 

Nu-MisMATiQUE  106.22.  113,30.  130,49  suiv. 

143,34  suiv.  163,38  suiv.   227,28   suiv. 

246,46  suiv.  257,42  suiv.  —  gr.  5,7.  26, 

23.  40,14.75,27.  101,33.  110,45.  Ui,19. 

—  rom.  20,13.  98,13.  101,1.  107,27  suiv. 

114,22.  157,53. 


OUmpie  15.21.  16,42.  34,-32.    42,16.    44, 

38.  214.23. 
onoma.-itique    110  2.    —  gr.  19,36.  50,40. 

52,42.  59,32.  100.8   —  lat.  9,42.  67,42. 

70,25.  100,8.  124,41,43. 
oracles  17,19.  94,.32.  96,7.  175,6. 
oracles  sibyilin.s  164,50 
orateurs  altiques  24,20.  30,30.  43,14.  ?76, 

34*.  —  rom.  125.49. 
ordre  des  mots  gr.  100,24.  —  lat.  125,50. 
orfèvrerie  égypt.  79,41.  —  rom.  34,41. 
Orientius  119,7. 

Origène.  26,31.51.  55.45.  121,39.  234,7. 
Orphiques  13,41.  98.45.  111,12. 
Ovide  8.1.  11,12.  51.50   52.6.  103,10  suiv. 

109,3*.  122.25.  171.37.  275,38.  -  Atn. 

174  41*.  —  A.  A.  51,43*.  94,7.  —Fast. 

95,32*.  99,48*.  135,50*.  —  Hér.  94,13, 


14.  174.39*.  275,1 4*.35*,37*.  —  i1/e7, 
23,31.  51,8.  98.11.  214.50*.  240.50*.  275, 
24   276,46*.  277,35*.  —  Tr.  275,37*. 


Pacien  8,41. 

Pacuvius  85,1. 

PALEOGRAPHIE  33,44.  67,51.  -  gr.  .30, 

36.  —  lat.  29,43.  48,52.   Voy.  Manui-- 

crils. 
Palladius  38,53.  171, .38. 
panégyriques  83,12. 
papyrus  10,16  su!/.    13,27.   .3.3. '.4.   34,37, 

53.  162.37.  218,48  suiv.  22.3,46  suiv.  — 

gr.  3,23.  20  41.  31,50  34,37.  45,31.  111, 

12.  125,29.  —  lat.  7.41. 
parémiologie  gr.  32,10. 
parodie  84.24. 
Partiiénios  102.45.  274  29. 
particules  gr.  28,4.  218.32. 
Pascase  Radbert  102,4. 
Paul  (saint)  35,20.  76,51.  81,13,19.  89,43. 

110,8. 
Paul  diacre  ."3  24:  102,4. 
Paulin  de  Noie  8.51.  119.19. 
Paulin  de  Pelia  162.19. 
Pausanias  14.41*.  24,20.  27,25..  37,9*.  94, 

5*.  237.40*. 
Pausias  59,.31, 
PEDAGOGIE   (et    livres    dVn«eianemenl) 

22,15.  24.32.  26,5   33,31.  35.9.  37,5  71, 

53  suiv.  89,18  suiv.  115.52  suiv.  129,21. 

158,36  suiv.  229..31  suiv. 
peinture  20,36.  39,45.  84,29.  161,17.  169, 

53  suiv. 
Pélagonius  106,  13*. 
Pergame  60,  40.  110. .30,  113,37. 
Perse  (A.  Persius)  31.18.   34  39.    10(J,26. 

164,38,  235,38.  277.12*. 
Peruigilium     Veneris      117,20.    235,40. 

237;20. 
Petra  47,34. 

Pétrone  27,22.  9 4. 15*.  205,7. 
Phèdre  69,47. 
Philastiius  30,19. 
Philétas  102..38  suiv. 
Philochoros  15,44.  127,44*. 
Philoqelos  144,16. 
PHILOLOGIE  33,47.  .37.35.  46,1.  154,54. 

Voir  Mélanges. 
PHILOLOGIE  (histoire  de  la)  20.53.  38, 

22.  78.33.  113.19.  126.50.  163,3.4. 
Philoû  20,45.  110,11.  225,49. 
Philon  de  Bvblos  105,38. 
PHILOSOPHIE   5,29   suiv.  23,20.   24,28. 

25,5.  26.27.  31.21.  32.21.  47,24,  79.13. 

80,22.  99,7.  175,12.  205,16. 
Philostorge  21.12*. 
Philostrate  26,30. 
Philoxène  106.12*. 
Phiiuménos  53,53. 
Phocylide  24.5. 

Pho.nétiqub  57,42.  85,35.  —  pr.  21,29..32. 
27.48.  45.43.  74.49.  -  lat.  7,2.  8. 47,50. 
28.2  j.  106.47,  118,26. 
Photius  274.27. 
Phrvgie  61.19.  113,27. 
PHYSIQUE  15,16. 


R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1904. 


XXX. 


19 


290 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Pierre  Chrysoloftue  50,30. 

Pindare  28.29.  .35,23.  50,18*.  232,8.  23i, 
75  264,1(5.  —  01.  12,  1G\  —  scol.  50. 
15M8*. 

Planiid.-  25,19. 

Platon  6,11,13.  1.3,41.  24.20.  26,12.  27,18. 
31,52.  37,12.  40,1.  41.16.  43.1.  43,:^9. 
71,46  73,42.  74,38.  79.48.  114.2.  118, 
52.  120,4  121,18.  175,27.  177.4.  249,13. 
281,31.  -  Alcib.  96,7.  —  Apol.  118, 
li.  _  Cral.  5,40.  50.24*.  —  Criton 
148,11.  -  Euiyp/ir.  118,43.  —  Gorg. 
27,36.  250,23*.  281,8.  -  Lâches  54,16. 
87,14.  118,43.  —  Menex.  130,5.—  Phé- 
don  51,38*.  73,30.  117,4.  125,  1*.  250, 
20*.  —  Phèdre  20,44.  53,.3(r.  130.5.  — 
Phil.  5.44.  -  Prot.  5,48.  87,43.  2.50, 
24*.  —  l\ep.  25.44.  28,37.  233,50.  237, 
12.  239,31*.  —  Théét.  35,16.  —  Tim. 
.36.28.  41,7. —  scol.  ,35,16.  36.28    41.7. 

Plaute  6,45.  8,27.  18,34.  22,24.  36.29. 
45.25.  74,32.  176,6.  214.39.  -  Am. 
109,46.  147.25.214,27.  234,8*.  -  Asin. 
214,10,35.  234,8*.  -  Aul.  177,16.  - 
Bacch.  51,17*.  213,33.  -  Capt.  6  32*. 
90,31.  —  Cas.  234,8*.  —  Cist.  51,16.— 
Cure.  217,4.  -  Mén.  96,41.  98.40.  — 
MU.  97,14*.  147.53.  215.22*.  234,8*.  — 
Most.  131,34*.  132,51*.  234,8*.  —  Persa 
234,8*.  —  Poen.  234.8*.  —  Pseud.  234, 
8*.  -  Rua.  131, .37*.  234,8-.  277,31.  - 
Trin.  32,16.  96,41.  131,42*.  —  Truc. 
215,22*.  —  frag.  51.19. 

Pline  l'ancien  6.33*.  8,2.  8.36.  9,36,45. 
17,46.  20,4.  34.23.  39,4.  53,11.  53.50. 
54.13.  58.37*.  59,22*.  101,42*.  123,1. 
272,21. 

Pline  le  jeune  23,51 .  38,28.  55,-31.  98,35*. 
117,44.  175.51. 

Pliitarque  .30,42  94,15.  —  Mor.  10,27*. 
29,22.  50,16*.18*,25*,27%35.  51,24.  94, 
53*.  99,11.  102,43*.  —  Vies  38,21*.  94, 
38.  9o,18.  118,17.  127,44*.  174,12*. 
197,45*.  275,18*. 

POIÎTES  26,9.  —  gr.  50,18*,19*.  -  lat. 
8,52. 

Poimandres  12,33. 

Polémon  50,39. 

Pollux  40,1. 

Polybe  4,21.  16,3.  21,39.  79,51.  95,43*. 

Polyclète  141,12. 

Pomerius  56,32. 

Pomponius  Mêla  8,24.  20,4. 

Porphyrion  104,18. 

Posidonius  13,43.  53,31.  54,10.  85,52.  94, 
30.  116,1. 

PREHISTORIQUE  78,8.  208,20. 

prépositions  gr.  74.12.  —   lat.  62,26. 

Priape  7.39.  274,47. 

Priapea  51,43*. 

Priène  27,46.  60,40.  85,36.  110,45. 

Priscien  102,6.  iœ,47. 

Priscillien  6,24. 

Probi  {Appendix)  106,45*. 

Proclus  41,28.  79,48.  215,24. 

Procope  de  (Ja/.a  34,32.  56,3.  136,33. 

Prométhée  23.35. 

pronoms  74,10. 


Properce  51.52.  99.17.    102,27  suiv.  131, 

25*. 47*.  155,27.  172,18.  246,25*.  274,23*. 

275,35*. 
prosodie  176,1. —  gr.  176,50.  —  lal.  9,40. 

176,48.  274,6. 
Prudence  102,8.  114.34.  175,4.  232.49. 
Psellus    (Michel)  23  3.    215,21.    223,25. 

24-^,51. 
Ptolémée  62.3. 

Pylhagore  13,9.  16;.27.  218,35. 
Pythéas  22,28.  274,13. 


Querolus  45,44. 

guinte-Curce  10,13.  34.19. 

Quinlilien    10.13.    53,13.    94,8.     105,7*. 

109,4  .  240,53*. 
Quintilien    (pseudo-^    Decl.    6,26.    7,31. 

29,8.  101,^8.  122,14. 
Quinlilius  Rufus  4,20. 
Quintus  de  Smyrne  33,35.  122,51.  266,48. 


ruijl)iniques  (livres)  8,4i. 

lŒLIGION  10,53  suiv.  21,19.  22.11.  29,34. 
30.52.  77.3  86,8  109,22,  115,17.  119,21. 
153,47.  154.12.  210,41  suiv.  2.39,24.  - 
gr.  22,19.  29  26.  30.26.   84  18.   91,24. 

104.43.  155,53.  166,45.  175.7.  210,41. 
261.16,20.  —  orient.   35,50  38.5.  77.10. 

197.44.  —  loin.  9,24.  12,26.  28,7.  30,8. 
35.3.  A9.49.  62.36.  79.39.  88,23.  107.10. 
115.10    125.  21.  21ti.49.  273,31.  278.8, 

RHKTORIQUE  8,17    21,44.  22,9.   24,40. 

30.1>^.  32.26.  43,13.69,13.  120,4   121  3. 

145.18.  171,.33.  232,3.  238,25.  275,.32. 

276.20.52. 
Rhodes  23.16.  a3,27.  123,50.  167,45. 
roman  gr.  223,31. 
romane  (philologie)  .35.7.  85,19. 
Rome  26.8.  32,8,  43,30.  47,14.  76  15  81, 

39.  105.30.  106,47.  116.1.  149,46.  171, 

21.  173,13  suiv.  210,11.  265,8  suiv.  271, 

25  suiv. 
Rulin  109.36. 
Rulilius  Namatianus  56,43. 


Sabazius  161,21. 

Saliu.sle  7.51    8,3.   10.14    23,49.  —  Cnt. 

176,42*.  216,15.  —  liiu.  8,.33*.  —  lug. 

119,23*.  120,46*.  123,15.  20:!,46.  264,38*, 

46*.  275.19*. 
sanskrites  (langue  et  littérature)  34,34  41, 

40.  78,10. 
Sappho  50,14.  86.30. 
saturnien  (vers)  4,22. 
Sardes  210,25,30. 

scolaires  (livres)  de  l'antiquité  3,23. 
.sculpture  26.47.  39,45.  —  gr.  21,52.  26.4. 

.38,10.   156.17.    16t;,14.   167,50.  173.33. 

—  rom.  26,24. 
Sedulius  36,10. 

Seduliiis  Scottus  81,9.  102,12. 
Sénèque  le  père  54,7.  95,29  . 


TABLE    GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


291 


SéDèque  le  philosophe  7,11.  8,2,51. 104,48. 

106,4.     108,45.     170,46.    219,24.     — 

Apocol.  237,17*,  —  Clem.  54.7*.  146, 

14.  -  Dial.  39,47*.   55.52.   98,34*.  — 

Epist.  105,9*.  119,44*.  264,39.  —  N.  Q. 

9,36.   54,14i.   98,29*.  —  Trag.    119,40. 

232,46.   235,38*. 
Sénèque  (Pseudo-)    Octauia  33,2.  108,39. 

148,33,50.  149,8.  273,26. 
Servius  94.28*.    96,13*.    97,10*.    103,36*. 

106,12*. 
Sévère  d'Antioche  24,26. 
Sextus  Empiricus  250,26*. 
Sicile  16,4. 
Sicile  73,15.  78,23.  88,21.  269,30.  273,8. 

277,22. 
Sidoine  Apollinaire  34,7.   124,1.  276,40*, 

43*,47*.  277.16*. 
Silius  Italicus  36,51.  238,4*,5*. 
Simonide  50,17. 
Simplicius  61,50.  235,28*. 
Socrdte  43,39.  44,33.  74,17.  113,22.  114,2. 

145,50. 
Socrate  (historien)  109,36. 
Soleil  107,3. 
Solon  35,41.  127.45*. 
Sophocle  28,2.  29,28.  38,35.  72,15.  84,52. 

87,37.   91,22.    125  5.    142,40.    235,22*. 

277.8*.  —  Ai.  129,24.  234,48*.  —  A?it. 

22,40.  29.52.  89,37.  129,35.  176,20.  250, 

11*.  —  El.  87,50.  124,20.  —  Oed.  Col. 

27,33.  —  Oed.  R.    27,2.   30.28.    39,16. 

129,35.   250,8*.    —   Phil.   250,16*.    — 

Trach.  35,15.  94,4. 
Sophron  214,48. 
Soranus  54,1. 

Soranus  (pseudo-)  9,21.  53,16. 
Stace  32,17.    36,51.    52,6,8.    218,36.   — 

Silves  95,39*.  246,35,43*.  —  scol,  51,45. 
stichométrie  134,29. 
Slobée  54,10*. 
sloiciens  36.27.  50,16. 
Strabon  10,30*.  18,1*.  20,4.  23,15.  50,20*, 

26*.  96,16*.  104,33*.  106,16*.  280,45. 
Succhos  58,34. 
Suétone  21,45.  45,44.  50,42.  111,33*.  124, 

31.  157,19.  172,25. 
Suidas  94,52*.  106,35*. 
Sulpicia  51,47. 
Syné.sius  4,45.  133,19. 
Syntaxe  132,10.  —   gr.  36,1.    146,50.  — 

lat.  8,50.  22,31.  38,48.  40,5.  113,48. 


lachygraphie  26,26.  121,36. 

Tacite  6,51.  8,2  8,36.  10,14.  67,1  suiv. 
86.47.  119,9.  124,41.  —  Agr.  40,3. 
236,40*.  —  An.  8,33  25,10.  30,31.  33.2. 
36.52.  57,51*.  116,20*,47.  121,14*.  122, 
15*.  133,1*.  166.40  213.53*.  275,02*.  — 
Diai.  56,1.  —  Germ.  20,2.  23  8.  69,33 
siiiv.  71.42*.  123.35*.  142  3*  171,41.  — 
Hist  10,28*.  28,39.  91,19*.  104,41*. 
269,16*. 

Talien  56,10.  58,38. 

Téldgonie  84,52. 

Térence  10,14.  204,21.  —  Ad.  98,40*.  - 


Andr.  98,40*.  132,51*.  —  Héc.  100,lî*. 

-  Ht.  103,50*.  152,11.  —  Ph.  131,27. 
Tertullien    05,42.    56,25.    105,41.    144.51. 

204,30.  214,2.30. 
théâtre  28,18.  122,33.  —  gr.  30,42.  33,15. 

50,39.  142,32.  165,32.  169,44.  172,50. 
Thècle  (actes  de)  55,40. 
Thémistocle  17,16. 
Théocrite  50,22.  93,23.  94,24*.  97.53,  214. 

48,  236,20*. 
Théodore  Balsamon  23,29. 
Théodore  Métochita  50,18. 
Théodore  de  Mopsueste  53,23. 
Théodore  Priscien  109,12*. 
Théodoret  32,53.  99,43.  109,36. 
Théodosien  (code)  73,45.  128,12. 
Théognis  76,8.  238,29. 
Théophane  de  Mitylène  222,53. 
Théophraste  43,48.  120,7.  164,50. 
Théopompe  16,36. 
Théra  37  2 
Thucydide  10,23.  17,15.  18,8*.  28,4.  43, 

14.  50,24*.  52,27*.  53,47*.  69,44.  85,37. 

95,2',28*.    109,51*.    114,39*.    172,13*. 

237,40*.  275,19*.  276,31*.  277,45*. 
Tibère  17,43. 
Tibulle  44,34.  51,51.  103,42.  126,5.  133,2*. 

156,7.  215,4*.  235,33*. 
Timoclès  106,27. 
Tiinothée  93,13.  274,1. 
Tite  Live7,10.  8,1,51.  15,2*.  19,7*.  31,10*. 

35,34.  44,23.  53,36.  62,6.  suiv.  95.41. 

97,47*.  101,27*.  175,20.  176,2.  267,12*. 

274,30.  277,41*.  —  Periochae  6,51. 
Titus  36,36. 
loponomastique  8,34.  9,37.  25,41.  32,40. 

50,26.  90,20.  215,16. 
tragique.s  gr.  69,45.  122,39.  273,49. 
Tnijaû  71,50. 
Tzetzès  (J.)  55,3. 


Ulpien  128,45. 

universités  34,18.  40,43.  48,34. 

Usener  86,30. 


Valère  Maxime  25,25. 

Valerius  Flaccus  10,14.  35,1.  52,6. 

Varron  53,33.  106,5',23.   128.10.    146,45. 

—  Rer.  rust.  6,32.  51,43*.  131, 'i6*.  270, 
37.  275,16. 

Varron  d'Atax  8,26.  103,.34. 

Varus  20.5.  27,26.  70,9.  125,16. 

Végèce  10,14.  44,5. 

Velleius  Paterculus  10,14.  70,10.   101,53. 

277,42. 
VERBE  131,19,42,53.  —  gr.  32,37.  87,19. 

126,27.  237,51.  239,35.  —  lat.  195,31. 

—  FORMES  GR     19,28.   -  L.\T.   25.18.  131, 

20.  273.35.  -  SYNTAXE  175.35.  —  qh. 
modes  44,21.  124,30.  232,25.  —  lat. 
voix  9,19.  modes  22,49.  30.44.  46.42. 
84.11  36  146.27.  147,15. 170.50.  175.39. 
176.6,7.  213.33.  -  temps  41,20.  120,19. 
235,32.  239,40. 


292 


TABLES  DE  L.\  REVUE  DES  REVUES. 


Verrius  Flaccus  27,20.  128,10. 

Vellius  Valens  109,11. 

Victor  de  Vit  8.32.  136,3 'i. 

villes  8,53.  15,47. 

Virgile    7,53.    10.15.   33,12.   3G,9.   64,19 

suiv.   165,27.    176,23.   —    Bue.   93,86. 

103,38*  suiv.  165  25.  232,35.  -  En.  7, 

3*.  13,42.  33.12.  51.41*.  57.50.  90.33. 

94,13.  101,26*.  109,24'.  112,34.  131,37*, 

1-15,36».  177,12*.  232,39*.42*.    236.32'. 

277,45*.  —   Georg.   106,23.  270,38.   — 

scol.  10,7. 
Vireile,  Appendix  6i,52  suiv.  165  24.  273, 

4-.  _  Ciris  109,3.  172,8*.  —  Culex  27, 

42    172,8".  —  Dirae  109,1. 
Vilruve:W,8.  53.18.  101,19*.  106,8*.   127, 

34*.  142,28*.  175,21. 
Voigt  (Mor.)  21, 2i. 
Voltaire  86,2. 


Wachsmnlh  (C.)  21,24. 
Walahfiid  Strabon  102,5. 


XéDophane  98,27.  99,32. 

Xénophon  28,4.  68,25  suiv  126,46.  147, 
48.  269,11.  —  An.  89,10.  90,46.  — 
Cyr.  38.40.  —  Ilell.  36.45.  59,9*.  86, 
45.  -  Hipp.  50,24*.  53.30.  125.  48.  — 
Mém.  53,31)*.  l33,l*.  149,1.  237,38*. 


Zacharie  le  scolastique  24,27. 
Zenon  36,27. 

Zenon  de  Vérone  37,17.  56,29. 
Zeus  13,37.  15.20.  16,42. 
Zosime  133,25. 


II.  —   TABLE    DES   AUTEURS   D'aRTICLES. 


293 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D'AKTICLKS 

Cette  table  ne  contient  que  les  noms  des  auteurs  d'articles  originaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articles  simplement  critiques  n'y  figurent  point). 


Adier  (M.)  14(^.1S   169,31. 
A^ar  (T.  L  )  237,47. 
Ainsworlh  (A.   R.)  236.20. 
AlbertiDi  (E.)  191,19   270, 

51. 
Mes  (A.  d')  241.2.  223,19. 
Alexondis  (A.).  280,11. 
Allen  (.1.  T.;  176.47. 

—  (T.  W  )  2.35,22.  236,28. 
238,29. 

Allmer  226,11 
Allotte   de  la  F.ive  228,6. 
Altenburg  (0.)  98.11. 
Alton  (E.  H.)  2.35.35. 241,45. 
Amante  (A.)  274,9  sq. 
Ameliueau  (E.)  2U.30. 
Ameliing  (N.)  271.33  sqq. 
272.10  sq. 

—  (W.)  11,41. 
Ammon  (G.)  69.48. 
Anderson  (W.  B.)  237,50. 
Andrespn  fG.),  67,2.   116, 

20,47.  119,9.  124,41. 
Aposlolidis  (G.)  281.34. 
Appleton  (Ch)  127,8. 
Arbois    de  Julainville  (d') 

202,38.  203,7  sq. 
Archambault  (G  )  214,6. 
Armstrong  (H   H.)  173,14. 
Arnauldet  183.31. 
Artossi  (M.)  119,47. 
AsI.by    (Th.)     173,22    sq. 

248,11. 

—  i.in   fT.)  2.33.21.  235,11. 
237,43.  270,12. 

Assmann  (E.)  58,42.  110,3. 

131.8.  259.12. 
Audollent  181,19. 
B.  (F.)  106,5. 

—  (L  )  253,52 
Bi.l)Klon(E  )  189.23.  190.1. 

191,42.    228,42.  257,48. 
Bahrffl'U  (M  )  14-^.39 
BakerfC.W.)  44,52.  235,9. 
Ballu  179,19. 
Bamberj;  (v  )  122,21. 
Barot  (A.)  199  4 
Bart  (G.)  24933.  I 

Barlholomae  114,50. 
Basiner  (0.  vou)  109.37. 
Basore(J.  W.)  177.7. 
Brtles  (W.  N.^  169,40. 
Baiier  (A.)  140.19 
Bnur  (PhuI),  169,24  sq. 
Bayel  186,23. 


Beaupré  (J.)  1S0.29. 

Becker  (A.)  6.25. 

Bednara  (E.)  9,12. 

Bel  (A  )  197,15. 

Bell  (H.  J.)  246,23. 

Beloch  (J.>  18,3.  274,16. 

Benedite  (G.)  192,4, 

Renet 181,10 

Bentz  (N  )  124.21. 

Berger  (Philippe)  187,20 
?qq.  189,18.  190,28.  191, 
33. 

Bertrand  (Louis)  181,8. 216, 
31. 

Besnier  (Maur.)  199,15. 
201,8.  202  29.  217,3. 

Betke  113,36. 

Bezzeriberger  (A.)  19,  29. 
114,48. 

Bickel  (E.)  7,11.  96,7.  104, 
49.  106,4.  108,38. 

Bidez  (.1.)  45,40.  215,23  sq. 

Billia  (L.  M.)  5.40. 

Binney  (E.  H.)  233,51. 

Rirk  (0.)  47,48. 

Bi.ssing  (Fr.W.  von)  ll,3i. 

14,29.  257,20. 
Biltner  fM  )  140  8. 
Rizard  (L.)  251,37. 
Blanchard  (F.)  180,51. 
Blanchet  (Adrien)   183,21, 
42.    184,21.43.    185,13. 
228,18  sq.  229,17. 
Blass  (Fr.)  20.42.   250,20. 
Rlinkenber^'  (Chr.)  167,46. 
Bloch(Alb.)  163  8. 
Blomme  (A.)  157.41. 
Bloomfield  (M)  175,41. 
Blùmner  (H.)  60,28.  84,30. 
Boisacq  (E.)  45,42  163,46. 

166,21,51. 
Boissier  (Gaston)  216.16. 
Bolling  (G.  M.)  174,35. 
Bonnat  201,42. 
Bonner  (C.)  238,25. 
Bonnet  (E  )  180,53. 
Bonny  (Ch.)  45,43. 
Boor   (C.    de)    135,32   sq. 

139  42. 
Borchardt  (L.)    10,33.  21. 

20.  110,40.  112.2. 
Bornecque  (H.)  213,47.230, 

6. 
Bnrtolucci  (.loh.)  274,23. 
Bosanquel  (H.  C.)  231,46. 


Boselli  (A.)  274,10. 

Botsford(G.W.)  174,17,51. 

Bouchard  180,46. 

Brandenburg(E.)  113,28. 

Brassloff  (St.)  141,20. 

Bréal  (Michel)  188,32.  196, 
9.  212.53. 

Breccia(k)'l5,35. 

Brehier  (L.)  226,44. 

Breiter  (Th.)  96,27. 

Brennan  fC.  J.)  233,1. 

Breuil  187,11. 

Brieger  (Ad.)  69,46. 

Brinkmann    (A.      104,41. 
109.49. 

Rrtnicky  (L.)  149.47. 

Brugmann  (K.)  5,20.  57,17. 
58,6. 

Brugnola  (V.)  265,3.   266, 
36  sq. 

Brunswick  (F.)  26.8  33,32. 

Bruston    (C.)  215,39    sq. 
216,2  sq. 

Bucciarelli  (L.)  266.37. 

Buck  (C.  D.)  2?6,15. 

Biicheler  (F.)  86.30. 

Burchner  (L.)  282,9. 

Biirger(R.)  51,47. 
Biitlner-Wobst    (Th.)    16, 

3  sq.  25,20.   139,36. 
Bugge  (S.)  274.48. 
Buk  (H.)  136.40. 
Ruile  (H.)  113.7. 
Burd  (A.  A.)  240,46. 
Buren  (A.  W.  van)  173,14, 

48. 
Burger  (F.  X.)  8.20,45. 
Burnet  (J.)  233,53.  237,12. 
Burrows  (R.    M.)  231,16. 
Bury  (J.  B.)  137,31.  232, 

8.  237,20. 
—  (R.  G.)  2.34,7. 
Busoll  /G.)  17.16.  52  2.^. 
Butler  (H.  Grosby)  170,6. 

199,35. 
Byzan'tinos  (G.  P.)  231,10. 
C.  (F  )  161,21. 
Gaccialanza    (F.)    267,28. 

273.37. 
Cagnat(R.)  180.43. 18.3,19. 

184.52.   186,H8.    187,34. 

190,17  sq.    ;91.16.  199, 

15   201  8.  202.28. 
Callegari    (r,  )    274,14,37. 
Galô  ^Giov.)  264,27. 


294 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Cantarelli     (L.)     265,39. 

266.1. 
Capart  (J.)  211,18. 
Capelle  (W.)  54,10.  85,49. 
Capilan  189,47. 
Carcopino  (J.)  180.9.  225, 

42.  269,31.  271,2. 
Cardioali     (G.)     273,38. 

274,5. 
Carnoy  (A.)  163,24,33. 
Carra  de  Vaux  189,17. 
Carroll  (M.)  168,33.   237, 

41. 
Cartault  (A.)  213,38.  215, 

Carion  (D')  180,45.  181,14. 

190  22. 
Caskey  (L.  D.)  169,33. 
Cassies  (G.)  177,40. 
Cauer  (P.)  83,16. 
Cesaiio  (L)  265,33. 
r.esareo  (PI.)  273,9. 
Cessi  (Gara.)  274.21. 
Cevolani      (Gius.)     162,8. 

26i,37  !qq.  265.6. 
Chabert (S.)  199.5,27.  200, 

27.  201,27.  202,16. 
Chabrun  185,17. 
CharpentiT  (Jarl'i  19,21. 
Chavannes  188,20. 
Chinon  183,47. 
Christ  (W.  von)  112,25. 
Christidis  (A.)  281,51. 
Christomanos  2.58.27 
Church  (J.  E.)  176,27.  177, 

il. 
Clapp  (E.  B.)  176,1,19,51. 
Claussen  (Th.)  85,19. 
Clémenreau  (G.)  198,24. 
Clerc  (.M.)  220,22   222,47. 
Clermont-Ganneau  186,44. 

187,23.  188,8,27.  189,40. 

190.38    sq.     191,1     sqq. 

201,10. 
Cohn  (L.)  110,11. 
Col.irdeau  177.27. 
Cole  (C.  N)  235.29. 
Collignon  (M  )  187/29.  188, 

26   sq.    190,11.    191,28. 

210,12. 
Collinet  (P.)  10,18. 
Collilz  (H.)  18,32. 
Coloajo  (A.)  142.14. 
Condos  (S.  K.)  250.25. 
Constanzi  (V.)  18.24. 
Contarelli  (L.)  265.19. 
Conwav  (R.  >S.)  2.31,5.3. 
Conze  (A.)  60,21.   110,31. 

113,37. 
Cook  (A.  B.)  238.17. 
Cooley  (A.  S.)  168,29. 
Corelii  237,23. 
Cornu  (J.)  7,1. 
Corot  (H.)  199,11    20r),38. 
Cortsen  (S.  P  )  167,17  sq . 
Cosatlini  (Ach.)  273,20. 
Costa  de  Beauregard  18'. 

31  sq. 


185,3.  198, 
de)     214,33. 


Cotte  (Ch.)  198,40.  201,18. 
Coutil  (L.)  179.52. 
Cramer  (F.)  70.50 
Crescini  (V.)  273.49. 
Crespi  (Ach,)  274  26. 
Croiset  (A.)  188,53. 

-  (M.)  189,8. 
Cross  (H.  R.)  173,38. 
Crusius  (0.)  95,45   113.12. 
Cumont  (Franz)  45,45  157, 

13  sq.  164,27.  180,44. 
187,7.  188,6.  197,44. 198, 
37. 

-  (G.)  157,47.  158.1  sqq. 
Cunisset-Carnot  201.39. 
Curcio  (G.)  273.2. 
Curtius  (L.)  263  .37. 

D.  (0.  C)  28,17. 
Dahra  (0.)  115,31. 
Dalmeyda  (G.)  213,45. 
Damsté    (P.    H.)    275,14. 

276,40  sq.  277.33  sq. 
Dangibeaiid(C.;  219,39. 
Dareste  (R.)  213,30. 
Dattari  (G.)  258.18. 
Dawkins  (R.    M.)   280,40. 

231,35. 
Déchelette  (J, 

42. 
Decker     (J. 

215,32. 
Deissmann  (A.)  99,51. 

-  (M.)  106,45. 
Delaruelie  (Louis)  163,6. 
Delatlre  (le  P.)  178,10,42. 

180,32  sq.    181,17.   183, 
30.  184,53,  185,13. 
Delbrûck  (B.)  20,41 . 

-  (R.)  272,13. 
Delehaye  (Hipp.)  157,36. 
Deiisle  (L.)  190.34. 
Delorme(P.)  197,28. 
Demaison  (L.)  183,37.  184, 

38.  185.48. 
Demarteau  (J.  E.)  161.6. 
Demoulin    (Hub  )     158,10. 

lfil,53. 
Denk   (J.)  6.23.    8,40    sq. 

9  51.  10  3 
Dennison  (W  )  168,15.' 
Dens  (Ch.)  158,19. 
Derenbourg  (Hartwig)  5,31. 
Dessau  (H.)  52.16.  180,44. 
Detlefsen  (D.)  51,44.  53,50. 

59,23. 
Deubner  (Ludwig)  11,38  sq. 

14.47.  100,6. 
Deuticke  (Paul^  64,19. 
Dickins  (G.)  231,3  sqq. 
Diehl  (Ch.)  178,28.  191..53. 
Diels  (H.)  3,24.  51,31.  86, 

23.  111,12.  113.35. 
Diergart  (Paul)  96,16. 
Diet«nch    (Alb.)    11,1,36. 

12.48.  15.5. 

-  (K.)  105,5. 
Dieiidonné  (A.)  227,35  sq. 

228,23.  229,14  sq. 


Dieulafoy    187,46.    189,21 

sq. 
Dissel  (Th.)  20,53. 
Dittenbeiger  {W.)  52,33. 
Dittrich  (0.)  83,46. 
Dôring  26,27. 
Dorpfeld   (W.)  125,1.  262, 

16. 
Domaszewski  (A.  von)  104, 

40.  115,10  l'.2,2,  271,50. 
Donau   (le  etame)  178,7,36. 

180,46. 
D'Ooge  (M.  L.)  175,6. 
Dorme  (P.)  14,19. 
Dottio  (G  )  217,12. 
Dougan  (T.  W.).  96,24. 
Doutté  (E.)  197,31. 
Downes(W.E.D.)  238.40. 
Drachmann  (A.  B.^  167,31. 
Drae.seke(J.)  118,16.  l34,6. 

137  22. 
Dragendorf  (H.)  19,40  sq. 

20,10  sqq. 
Dragouinis  (S.  N.)  248,50. 
Diaheim  (H.)  69,48.    120, 

27.  124,20.  126.10. 
Drerup   (Eug.)  95,26.   96, 

42.  163,19. 
Dressel  110,45. 
Ducati  (P.)  198,52. 
Durrbach  (F.)  252,24.  254, 

8  sqq. 
Duhn  (F.  V.)  47,40. 114.28. 
Dumas   (U.)    177,40.    178, 

49,  179,2,53. 
Duprat  (G.  L.)  6.6. 
Dussaud  (R.)  197,36    198, 

32.  210,42.  228,12. 
Dulilh  (E.  D.  J.)  163,42. 
Dyer  (L.)  245,14. 
Enrie   (Mortimer   Lamson) 

172,13.  213,37  sqq.  215, 

13.    236,13   sq.   237,17. 

276,31.  277,41  sq. 
Ebersolt  (J.)  200,16. 
Eckinger    (Th.)    278,50. 

279,16. 
Edgar    (C.    C.)  243,4,13. 

244,46. 
Egbert  (C.)  168.25. 
Ehriich  (H.)  132,36. 
Eitrera  (S.)  274,53. 
Ellis    (R.)    172,8.  240,46. 

241,4. 
Elmer  (H.  C.)  175,44.  234, 

11. 
Eimore  (J.)  176,8,53.  238, 

42.  239,24. 
Elter(A.)  32,17. 
Emerson  (A  )  176,11. 
Endt  (J.)  145,19  sq. 
Engclbrecht   (A.)    144.52. 
Engelmann       R.)     59,35. 

142,16. 
Enlos  (J.)  155.38. 
Erman(H.)  110.27.  128,41. 
Ernault  (E.)  203,29. 
Krnout  194,15. 


II.  —  TABLE  DES  AUTEURS  D  ARTICLES. 


295 


Esperaodipu  184,24  sq. 
Eusebio  (K.)  273,3:^. 
Evans  (A    J.)  230,22.  235, 

13.  247.13 
Eve  (H.  W.)  233,3. 
Exon  ^Ch  )  2 il, 8. 
F.  (F.)  239,15. 
Fabia  (Ph  )  122.16. 
Fabiani  (V.)  267.12. 
Fabricius  [K.)  20,9.  60,30. 
Fairbatiks  16-^.45. 
Faircloujçh  (H.  H.)  176,21. 

177,4. 
Fallet  (J.)  278.41. 
Faral  (E.)  214.48 
Fay  (E.W.)  171.16.  172,3. 
Favolle  (de)  184,13. 
Fei-Kuson   (W.    S.)    16.38. 

174,13.  176,26  .sq. 
Ferrero  (E.)  188,U 
Fick  (A  )  18,45.  19,13 
Fiévez  (Ch.)  158.16. 
Filippis  (G.  df.'  268.29. 
Fiimly  (G.)  154  22. 
Finck  (F.  N.)  110.33  132,2. 
Finsler  (G  )  85,38. 
Filtiog  127,16  sq.   128,14. 
Fnat  (F.  W.  G  )  245,50. 
Fôrster  (A.)  155,12. 

—  /R.^  28,29.  29,16. 
Foiituine  (Ch  )  158,23. 
Fontiier  (A.  M.)  221,9. 
Forinichi  (G.)  264,49; 
Forrer  (L.)  163,3J. 
For.'^ler     (E.     S.)    231 ,31^. 

245,5. 
Fossum  (A  )  169,45. 
Foucart  (Georges;   188,29. 

—  (P  )  214.16. 
Fournier  197.25. 

Foville  (J.   de)  227,30  sq. 

228,35. 
Fowler(W.  W.)  236..35. 
Fox  (H.  B.  E)  246.47. 
Fraccaroli  (G.)  273,18. 
FranRe  (0.)  110.24. 
Franzô  {P.)  274.24 
Fredricl.  (G.)   110,19.  262, 

9.  263,54. 
Pries  (G.)  86.9. 
Frilz  (W.)  4  46.  133,19. 
Frolliingliain  (A.    L.)   201, 

14. 
Fuhr  (K.)  23,2.  24,49.  26. 

27. 
Funaioli  (Gino)  162,20. 
Funck  (A.)  98,39. 
Furt,wânglcr  (A  )  12,4.  47, 

18.  112,39.  113.1  sq. 
Gaffiot  /Félix)  213,34.  214 

28.  215.21. 
Galante  (L.)  264,16 
Gardika  (G.)  249,13. 
Gardioer  (E.    N.)    242,19. 

2'i5.9. 
Gnrdner    (Percv)    242,53. 

244,48 
Gardtbausen  (V.)  137,  36. 


Garrod    (H.    W.)   232,35. 

238,4.  246,26. 
Gaspar  (C.)  214,23. 
Gassies  (G.)  177.40. 180,50. 

218,46.  220,.37. 
Gatti  (G.)  265,17  sqq. 
Gauckler    (Paul)     177.46. 

178,14.  •  179,49.    180,10 

sqq.     183,24,51.     184,12 

sqq. 
Gavard  (M.l  201.18. 
Geffcken   (J.)    86,14.    113, 

38. 
Georgitzis  (N.)  280,38. 
Gercke  (A.)  84,51.  113,46. 
—  (G.^  85,14. 
Gérées  (F.^  145,19. 
Gerhard  (G.  A.)  94,-39. 
Gerojannis  (C.)  258,41. 
Gilbert  (W.)  104,36. 
Gillet  (M  )  199.26. 
Girard  (P.)  221.13. 
Gisèle  127,23. 
Gleditsch(H.)  69,43. 
Giôckner  (Feodor)  7,3. 
Glotz  (Giist.)  213,18. 
Gnoli  (D.)  272,44. 
Goblet  d'Alviella  165.46. 
Godin  180.21. 
Goebei  (J.)  174,42.  176,49. 
Goedeckeineyer  6,4. 
Gôpel  (M.)  59.17. 
Goldfinger  (R  )  146,20 
Gomperz  (H.^  6,13   145,51. 
Gondiglio  (Ad.)  266,19. 
Goodvear(W.  H.)  168,43. 
Gouvet  179,39. 
Gradenwitz  (0.)  10,40. 128, 

20,44. 
Gràber  (Fr.)  259.43. 
Grâbner  (F.)  13.3,24. 
Graef  (B.)  114  25. 
Graf  (G.)  136,25. 
GralTun.ler  104,17. 
Gn.ii.dor  (PauH  162,13,48. 

164,50.  166.14.   201  24. 

220.20. 
Grancière  (de  la)  183,52. 
Grasso  (G.)  273,52. 
Gratsiatns  (G    K  )  250.8. 
Greene  (H.  W  )  232,42. 
Greenwood  (L.  H.  G.)  232, 

24. 
Grenier  (A.)  269,46  sq.  270, 

28 
Groebe  (P.)  16.13.  17,2.25. 
Gsell  (St.)    178,13.    197,4, 

27. 
Guimet  (Emile)  187.14. 
Guise  (duc  de)  184.10. 
Gustarelli  (A.)  274.7. 
Hiiberlin  (J    K.)  114,23. 
Haie  (W.  .1.)  175.40. 
Halkin  (Léon)  158.29. 
Hall  (H.  R.)  233,25  sq. 
Hampel  (J.)  153.48.  154,13, 

41. 
Hamy  187,4. 


Hnnnezo    178,38.    179,37, 

180,10.  181,16. 
Barder  (Fr.)  133,4. 
Harnack(Ad  U10.8.  112,8. 
Harrinston  (K.  P.)  169,27. 

174,48. 
Harry  (J.  E.)  174.47.  175, 

.35.  234,47.  237.51. 
Bartman  (J.  .1.)  275,18  sq, 

276,46.  277,34  sq. 
Barlm;inn  (K.)  84,40. 
naslnck(F.W.)  2.30,35  sqq. 

2.31,13.  242,52. 
Ha.stings   (B.    H  1    169.49. 
Hatzidakis   (G.    N.)  250,3. 
Hauck  (Gg.)  38,22. 
Hiiug  (F.)  70,13. 
Banler   {P..)    113,53.    115, 

15,43.  146,4.3. 
Baupt  18.12.  114,46. 

—  (P.)  171,11. 
Baury  (J  )  136,34. 
Bauser    (F.)    141,4    sqq. 

272,22. 
Bausseiter  (.].)  9.18. 
Baussoullier      (Bertraiid) 

214,43. 
Bauvelte  (A  ")  184,49. 
Baverfield  (F.)  60,27.  232, 

52.  235  30 
Havet  (L.j  214,10  .sq.  227, 

17. 
Bawes  (G.  B.)  231.44. 
Beadlam  (W.)  232.28.  234, 

45.  238,38.  239.22  sq. 
Heb-rdey  (R.)  142,45.  143, 

18. 
Befermehl  (E.)  22,38 
Beidel  (W.  A.)  175.12. 
Beierli     (J.)     278,33     sq. 

279,10. 
Heisenberg  (A.^  13.3.38. 
Bekler  (A.)  154,2,42. 
Belbig  (W.)   4,.34.   49,50. 

142.30. 
Ilellebrant  (A.)  156,14. 
Hendrickson(G.  L.)  171,34. 
Bennini^s  (Chr.)  26,50.  31, 

4.  66,17. 
Benry  (R.  M.)  232,4.  235, 

18. 

—  (V.)  190,8. 

Bentze  (G.1   19,18.  97,50. 
Beraeus(W  )  8.33  sq  9,41. 
Berbig  (G.)  279.12. 
Herkenrath  (E  )  262.12 
Bermann  (Ed.)  57,39.  H5, 

1.  1.32,9. 
Berna    de    Villefosse    180, 

40     183,47.    184.2   sqq. 

185,8    sqq.    186,40    »q. 

187,17.  188.39  sqq.  190, 

3  sqq.    191,12   sq.    226, 

4  sqq. 
nert.d  (J.)  ll?î,3. 
Berwerden    Iti.    van)    104. 

16.   106.42   sq.   276,48. 
277,8  sq. 


296 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


flerzog  (R.)  60,9.  111,18. 
.>261,41. 

Heurtfbise  179,41 . 
Henzey  (Léon)  186,52.  189, 

3. 
Hey  (Opkar)  8,10  sq.  10,3. 

39,47. 
Hilberg  (J.)  145,11.  146.41. 
Hildebrandt    (R.)    109.20. 
Uill    ((;.    F.)  236,25.  247, 

15.  248, .'{4. 
Hiller  vou  GaH,rlring''n  (F"".) 
- 12,29.      61,12.     253,26. 

261,29. 
Hinglais  180,42. 
llir.sch  82,21. 
Hirsdiberg  110,34 
Hir.scbfeld(OUo)3,2.  17,4. 

111,33. 
nirt  (H.)  57,42.  85,32. 
Hitihcock  (F.   R.  AJonlgo- 

merv)  241,2. 
Ililzig'{H.  F.)  128,.^2  sq. 
Hoirmaen  (F)  28,31. 
—  (Max)  130  6. 
Hogaitli  (D.  G  )  243,4  sq. 
Uolilweiii  {Nie]  162,27  sq. 

163,21. 
llildes  (Alf.)  202.3:^. 
Holleaux  (Ml  1^6,33.  189, 

27.  191,36    2.53.22  -q. 
Holzapfel  (I..)  16,15  69,52. 
Homolie  (Th.)  186,32.  209, 

45. 
Iloiiloir  (Cam.)  162,25. 
Horna  (K.)  136.2. 
Horoyânszky    (G.)    155,20 

sq.  156,26. 
lloiismati    (A.   E.)   231,53. 

236,32. 
HoworUi  (H.  H.)  247,33. 
Hrubf  (Tli.)  151,28. 
Hrusa  (J  ^  152,11 
Hublard  (E.)  157,50. 
Hude  (K.)  167,38. 
Hiielsen  (G  h)  271,27. 
Hiihihen  (W.)  175,30. 
HuU>c;)    (F.)   5,8.    10,46. 

257,43. 
Ihm  (Max)  50.43 
llbprg    (J.)    84,44.    85,28. 

86,11. 
Imhof-Blumer  (F.)  142,41 

143,35. 
Iramisch(0.)  20,44.  100,40. 
J.  (P.)  2.51,46. 
JackBon  (H.)  237,15. 
.lacob  71,7. 
Jacobi  (H  ),  71..35. 
.iMCobs  (E  )  58.49. 
Jacobsolin  (II.)  131,20 
J.icoby  (F.)  102,16.  K)6,18, 

53. 
Jacque.s  (lieul»)  179,38. 
Jacqiiot  (L.)  178.6. 
J.iKi(-  (V.)  140,34. 
Jahn  (Paul)  106,23. 
.lalaberl(L.)  184,35.  198,6. 


Jameson  (R.)  227,29. 
Janlé  (A.),  251,17.  252,24. 
Ji.âni  (0.)  149,52.  151,7. 
Joël  (K.)  47,24. 
Johnson  (G.  VV.  L.)  174,32. 

r.5,46. 
Joues  (H.  S.)  248,18. 

—  (J.  G.)  7,46. 
Jordai.idès    (E.)    219,20. 

221.12. 
Joii};uel(P.)  10,18.  181,26. 

218.18.  219,42. 
Joulin  (l.éori)  188,£7. 
Jugue  197,34. 
JuMiao(Gamille)  217,19  .sqq. 

218.40.    219,34.   220,40. 

229, i6. 
Jungniann  (K.)  5,51. 
K.  (E)  17,26. 
Kaeist  (J.)  82,14. 
Kallenberg  (H  )  68,41. 
Kallos  (E.)  156,22. 
Kappsteia  47.28. 
Karl  (L.),  156,-36. 
Kam  ((^eorgj  11,30.  11,16, 

37.  219,5. 
KarsteD  (H.  T.)  276,19  .sq. 
Kaslan  (J.)  47,43. 
Kawerau  (G.)  261,34.  262, 

51, 
Kazarow  (G.)  18,29.  118,1  i. 

122.31. 
Keil  (Bruno)  50,28.   8.3,5. 

215.33. 

—  (J.)  141,47,142.14. 
Kekule  von  Slradonilz  110, 

44. 
KeJlpr(L)  82.20. 

—  (0  )  7,9.26.  8,47.  9,37. 
10,6    142,48. 

Kent  (R.  G.)  169,38.  234,49. 
Kl  ramopoullos     (A.      D.) 

256,3. 
Keune  70,18  sqq.  71,8  .sq. 
Keyes  (Miss)  16.x,51. 
Kiepert  (R.)  17.7.  18,1. 
Kinci.  (K.  F.)  167.46. 
Kjellberg  (L.),  59.41. 
Klinkeiiljerg  70,47. 
KIotz  (Alfred)  9,45.  32,18. 

52,8. 
Kuaack  (Georg)  51,45  52,4. 

104,32.  106,16. 
Knapp  172,1. 
K.iOllinKer  (11.),  31,7. 
Koberl  (H.),  61,20  .sq. 
Kuhicr  (A.),  17,37. 

—  (l'aul),  99,17. 

—  (W.)  12,18. 

Koepp  (F)  60,39.  71,21. 

85,36.  113,41. 
Kôrber  70,6.40.  71,29. 
IvOrle  (Alfred)  11, .32, 17,19. 

61,20.  106,25  sq. 
-  ((i.)  61,20. 
<oll)e  (W.)  110,16.  2fW  39. 
\onstaritopoullos    (K.    M.) 

258,15  sqq.  259,21. 


Kornemann  (E.)  15,48.  16, 

33.  17,41. 
Kutelmann  {D')  115,4. 
Koiiiouniotis   (K.)    5i56,15. 

257,26. 
Krauss  (Samuel)  8,44. 
Kroli   (W.)  14,32.  105,41. 

108,53. 
Kromayer  (J.)  144,33. 
Kronenberg   (A.   J.)   7,28. 

237,16. 
Kruiifr  (E.)70,7.  71,19  sq. 

115,27. 

—  (P.)  127,37,  128,12. 
Krumbacher     (K.)     22,17. 

112,44.  1.3b,34.  139,29. 
Kubitschck  (W.)  141,.35. 
Kuhlewein  (11.)  51,22. 
Kugener  (M.   A.)   166,48. 
Kukula  (R.  C.)  142,9 
Kuzsinszkv  (B  )  15i,21. 
L.  (G.)  2.51.46. 
Labarle  (H.)  229,.32. 
I.abriollfi  (P.  de)  214,45. 
L-i.lek  (Fr.)  148,3j  sq.  149, 

Lafàye  184,37. 
Laigue  (de)  179.42. 
Lanipousiadis  (G.  J.)  281, 

42. 
î.anciani  (R.)  265,31  sq. 
Laudgraf  (G.^  51,40. 
Laog  (A.)  2.3'9,16. 
Lauraanu  (C.  R.)  175,24. 
Lanzi  (Car.)  274.34. 
Lauriolis(Aiex.E)  280,32. 
La  Ville   de  Mirraont    (R. 

de)  223.1. 
Le  Bœuf  181.4. 
Leclercq  (H  )  163,.3,49. 
LedI  (A.)  145.45. 
Leeuwen  (J.  va  J  277,7  sqq. 
Lefèvre-Pontaiis  (E.)  185, 

50. 
r.efort  (Th  )  162,33. 
Legrand    (Ph.    E.)    217,5. 

253  10 
Le;;ras  (L.)  218,36.  220,33. 
Lehinaun    (C.    F.),   16,28. 

17,10.  18,12.  114,46. 

—  (L.)  84.48. 

—  (Paul)  109,47. 
Lehnerl  (G.)  7,31.  69,44. 

104.38. 
Le  Npslour  (P.)  203,5. 
Léo  (F.)  4,22.  50,32.  54,4. 
Leonhardt  (R  )  60.50. 
Leopold  (.1.  IL)  276.32. 
Lerinanu  (W.)  162,50.  163, 

18. 
Leroux  (A.)  220,43. 
Le  Tourneau  253.7. 
Leuze  (0.)  95.28. 
Levi  a.)  225,46. 

—  (Léon)  274,2,33. 

—  (M.)  26i,14. 
Levy  iJ  )  215.16. 
Lewy  (E.)  133,3. 


II.    —   TABLE    DES   AUTEURS    d'aRTIGLES. 


297 


Lewv  (II.)  132,3f.. 

Liebènam  (W.)  69,53.  226, 

36. 
Lindsav    (VV.    M.)   51,14. 

99,22.  234,8. 
Lipsiiis   (H.)  20  49.  21,24. 
Ijlten  (F.)  128,52. 
Ultmann  (IC.)  170,9. 
Loë  (A.  de)  161,28. 
Lofst^dt  (lîinar)  9,19. 
J.ô.srlicke  (Geihan 0109.33. 
Lopwv  (IC.)  142,52.' 
I.oimieyer  (K.),  272,1. 
Lorenzo  (Nie.  di)  268.1. 
Loriiner  (Miss  11.  L.)  243, 

4  sq. 
Lortet  (Dr)  216,25. 
LUCH.S  (H.)  133,6.  139,33. 
Ludwich   (A.)    28,28.   98, 

8. 
Lumbroso(G.),  10,22.  200, 

34. 
Lulerhacher     (F.)     66,19. 

95,41. 
Lylhgoe  169,6. 
M  (W.  F.)  215,49. 
Macdonald  (G.)  247,3. 
iMiic  Dowall  (Kiilhaiine  A.) 

243.26.  ?48,36. 
Mackail  (J.  W.)  2.35,21. 
Mackenzie  (D';  231,24. 
Me    Kinluy    (A.    P.)    23?, 

49. 
Me  Mahon  (R.  G  ).  256.42. 
Macoir  (Georges)  161,17. 
Macridy  Th.)  142,25. 
Maerten  (J  )  164,51. 
Maes  (L.)  163,3. 
Ma^nus  (H.),  518,  69.47. 
Mailler  (A.)  58,37.  173,33. 

200,24 

—  (E.)  154,19  sq. 
Maillet  178,19. 
Maillieiix  (E.),  157,53. 
Mail-  (J.)  32,45. 
Malapoli  (G.),  264,28. 
Mailoii  (A.)  198,34. 
Mancini  (Ai. g.),  27.3.24. 
Manilius  (M.)  52,36,   100, 

26.  10.5,4. 
Marc  (P.)  137,33. 
Marchesi  (C.)  27.3,14.  274, 

18. 
Mai  kl  (A.)  143.49. 
Marquaud  (Allau)  168,13. 

169,10. 
Marquart  (J.^  100,45. 
Marshall    (F.    H  )    2.33  46. 

235,16,  236.5  sq.  2-37,9, 

45.  238,21.  240,13 
Martin  (E.  W.)  176,45. 

—  (H.)  183.30. 

—  (J    B  )  179.1. 
MaruLxlii  (O.),  265,51. 
Alaspero     187,51.    190,46. 

210,19. 
Malliaei  (A  )  97,  'i6. 
Mau  (A.)  272,15  tqq. 


Maurice  (J.)    183,33    sq. 

184,33.   228,16.    229,16. 

247,38. 
May  (G.)  216.49. 
Mayencc  'F.)  252.5.  253,53. 
Maver  (M  )  97.48. 

—  ■(W.)  37.37. 

Mayor  (J.  E   B  )  2-38,46. 
Mayr  (A.)  42,41.  112,49. 

—  (R.  voii)  127,26. 
Médan  (P  )  215,30. 
Meillet  195,31. 

Meiser  (Karl)  39.31.  112, 40. 
Meister  (R.)  21,27. 
Mekier  (Sleg.)  69,45. 
Meitzer  (H.-ins'  72.45. 
Melville  (G.)  175.23. 
Mély  (F.  (ie)  183..38. 
Meodei  (G.)  210.25  sqq 
Meiige  (P.)  85,44. 
Mensignac  (Cam.  de)  218, 

45. 
Meicati  (G.)  137.25  139.38. 
Merchant  (F.  J.)  170,47. 
Meringer  (RI  132.23. 
Merlin  (A.)  190,10. 
Merrill  îE.  T.)  175.17  sq. 

176,16  sq. 
Melhner  (H.)  84,37. 

-  (W.)  84,12. 

Meunier  (Stan.^  180,2  ?q. 
M^ver    (Efi.l   3,3.    16,39. 

53,47.  113,53. 
M  chaelis  (Ad.)  47,34 
Michon  (E  )  60,27.  184,16. 

222,2. 
Miliopoulos  (J.  P  )  13;î.17. 
Millet  (Gabriel)  192,15  198, 

13.    199,39.     251,27,48. 

253,8. 
Milne  (G.)  199,2.  248  5 
Mingaud  (Galien)  180,48 
Milleis  (L.)  21.25.  128,47 
Molins  (le  c»<0  179,9.  184  1. 
Mollweide  (R.)  144,42 
Mommsen   100,22.  200.37. 
iMon.paux    (Paul)    180.41. 

183,35.  184  18  sq.    185, 

5  sq.  199.17    214,19. 
Monnier  178.26. 
Monro  (D.  B.)  2.36,11. 
Mnntalier  178,26. 
.Moore  (C    H  )  168,35.  175, 

2  sq.  232,13 
Moraïlis  (Sp.)  249.42. 
Morev(Ch.R)  173,42.  174, 

4 
Morris  (Edw.  P.1   «72  46, 
Mot  (Jean  de)  161,12  sqq. 

199,46 
Moulin  (Franki)  184  1 
Mowat(R.)  183,43.  226,29. 

227,36. 
Mûll-r  (A.)  33  48.   1(KJ31. 

-  (H.  A)8  46,  9,23. 
-(G)  151.4.     • 

—  (Fr.)  112,5 

-  (H.  J.)  62,6. 


Muller  (Iwan)  6,22. 

—  (Rudj  100.23. 
Miinzer  (F.)  16,33. 
Mulvany  237.21. 

Miinoz  "(Antonio)     135,31. 

137,6. 
Murrav  (A    T.).  176,33. 
Musotio  (G  ),  273,47. 
Mvslakidis  (B.  A)  282,14. 
NaberiM.  L  )  277,40. 

—  (S.  A  )  275,21.  276.35. 
277,4,31. 

Nachmanson  (E.)  263,40. 
Naef  (A.)  278,46. 
Naegele  (Anton)  21,2. 
Naumann  (E.)  65,47. 
Navarre  0.)  218,32. 
Naville  (Ed.)  212.8. 
Naylor  (H.  D.)  232,26. 
Neel  (J.  E.)  216,12. 
Néraethy  (G.)  155,27. 156,7. 
Nestlé  (Eb,),   22,1.39.  25, 
41,  32,40.  71.51.  72,2. 

—  (W.)  84,19,98,46. 
Nichols  (M.  L.)  170,12. 
Nicole  (J.)  223.30. 
Nicolini  (G.)  274,6. 
Nicolopoulos  (P.  D.)   279, 

.30. 
Niedermann  (Max)  10,5.106, 

45  sq. 
Niisson  (Martin  P,)  104,43. 
Nôldecke  (Th  ).  11,47. 
Nohi  (H.)  119  23. 
Norden  (E.),  52,47. 
Noidin  (R.)  18,19. 
Norton  (R.)  174.9. 
Norwood  (G.)  239,20. 
Nnttlng(H.  G.)  176,6,40. 
O'Connor  (G   .1.)  176,29. 
Oertel  (H.)  172,46. 
OIToid  (S.)  201,36. 
Ohlenschlager  (Fr.)  38,51. 
Oldenburg  113  40. 
Olivotto  (G.)  264,46. 
Omont  (H.)     186,36,    193. 

41. 
Oppein- Bronikowsky     (F. 

von)  47,14. 
Oppenlieim  (M.  von)  133.6. 
Opperl  188.20. 
Ordioni  178.18. 
Osthoff(H.)  11.17,  19,11. 
Osztern  (S.)  1-55.30. 
Otto  (Walter)  96,44. 
Owen     (S.     G.)     235,40. 

238  1 
Pais  (EÏtore)  168.9.37. 
Pailis  (Alex.)  232,31. 
Panaghiotis  (D.  A  )  281,23. 
Panlazidis  (Chr.   G.)  281,3 

sq. 
Paoli  (L.1  197,30. 
Panaconstantinou  (H.)  253, 

41. 
Papadopoiilos  -  Kerameus 

(A.)    1.34,'l    sqq.    136,18 

sqq.  137,2. 


298 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Papapporgiou  (P.  N.'  134, 

4.  137,20. 
Papavassiliou  (G.  A.)  256, 

24. 
Paranikiis    (M.)    280.1,46. 

281,;jO. 
Pardi.cci  (P.)  274.13. 
Parmentier  (L.)  45  41. 
Pascal  fCarlo)    264.38    sq. 

266  20.  268,50    269 ,-27. 
Palo»  (J.  M.)  169,17. 
—  (I.    B.)  169.13. 
.—- iW.  R  )  225."6 
Pal^ch  (Cari)   141,51.    143, 

25  sq.  272,.37. 
PauLson  (J.)  167.29. 
Pedersen  (H.)  132,10.  167, 

11. 
Perdrizftl  (P.)  12,23.  217,6. 

218.28.  270,7. 
Péiicaud  180.15. 
Pernice  (E.)  l'd,15. 
Peruier  (L.^  274.9. 
Peroutka  (E  )  152.1. 
Peter  (H.)  69,49. 
Peters  (J.  P.)  170,26. 
Petersen  (E.)  60  26    61,6. 

86.26.    106,50.     114,18. 

141,27. 
PetersoD  (W.)  172,6.  234, 

50. 
Pfeiffer    (G.    J.)     168,47. 

173,14  sq. 
Pfuhl  (E.)  59,1.  263.27. 
Pharmakowsky  (A.)  60,2'« 
Philios(D.)  255,31,  261,48 
Philippson  (A.)  47,16. 
Pboliadis  (P.    S.)  248,48. 

249,17  sq. 
Pick  (B.)  114,17  sq. 
Pierboni  (G.)  269.14. 
Pieri  rSilvio)  273  34 
Platner  169,20.  171,53. 
Piatt  (A,)  234,  49. 
Pôhlmann  (R.)  113,23. 
Pohlens(M.)  51,25. 
Poils  (J.)  158.19. 
Poiussot(L.)  181,13.  185.1. 
Polak  (H.)  22.37  276,51. 
Pollak  (L.)  272,46. 
Posnanzki  (S.)  225.50. 
Posl  (Ch.  H.)  172,38. 
Postgate    (.1.   Percival)  9î, 

39.  231,53.  235,33  sq<i. 

236.29.  237,18.    238,5. 
239,30  sq. 

Poltier  (E.)  187,2,24    188, 

33.  191.7- 
Pûwell  (B.)  168.20 
Piiichter     (KarH    98.7,27. 

134,14  sq.  1.36.7  sq. 
Préchac  (F.)  215.27. 
Pre^ei-  (Th.)  134,36 
Preisigkp.  (Er.)  10.43. 
Pri'llwiU  (W.j  19. 3i. 
Prescolt  (11.  V.)  177  16. 
Preudhomme  (L  )  45,41. 
Prickard  (A.  0.)  232,4'«. 


Profiiino  (A.)  123,46, 
Rackham  237,22. 
liadHrniiiclier    (L  )     105,7. 

106,3.  109,23   115,17. 
na<let    (G.)   216.47.   219,4 

sq.  220,18. 
R.dford    (R.    S.)    174,21. 

175,53. 
i^amain  (G  )  214, ."^g. 
Kamsav    (W    M)   116.32. 

143.20.    238,15.    239,7. 

2'i3  29 
Raiid'  (Edward    K.)   8,10. 

26,41.  171,36.  174,37  sq. 

235,10. 
J\aquetlius  (L.)  2.35,41. 
Rasi  (P.)  .32,16. 
RegliDg  (K.)  16,21  130,50. 
■  258  39 

ReKnaud"{P.)  212.22  Fq. 
Reid  (.1.  S.)  240,32. 
Reiiiiicli  (Ad.  J.)  223.46. 

—  (Salomon)  187,27  sq.  188, 
5  sqq.  189.11  sqq.  191, 
23  sq.  192,7  197,48.198, 
9  sqq  199,7  sqq.  200,4 
sqq.  201.30  sqq.  202,20 
sq.  203.20  sqq   214.30. 

—  (Théodore)  191,46  200, 
19.  222,51.  22.3.41.  225, 
40.227,17.247,24  253,5. 

Reiiiecke  113.7. 
Reilzenstein  (R.)  11,49. 
Reményi  (E.)  156,17. 
Reoard  (L.l  161.8. 
Renauld  (Era.1  223,25. 
Reltore  (A. \  274,31. 
Reuss  (F.)  69.51.  104,31. 
Revillout  .'E.)  189,14.  199, 

21. 
Ricci  (Seynnour  de)  187.42 

sq.  188,21.  189,35.  223, 

45. 
Richards  (Herbert)  232,25. 

23 i, 6.    235,24.    236,21. 

237,11,48.    • 
Richardson  (L.  J.)  168,40. 

176,48. 

—  (W.)  238.17. 

Richter  (G.  M.  A.)  231,28. 
Ridder  (A.  de)  222,7. 
Riese  (A.)  70,9  sq. 
Rigpaiipr  113.31. 
Rizzo  (G.  E.)  142,.32.  265.9.  ■ 
Robert  (Carll  52,41  sq  142, 

27. 
Robin  181,8. 
Robinsoii    (D.  M  )  168,38. 

170,4. 
ROhl  (H.)  62,46.  91.12. 
Fiogers  (J.  D.)  170,17. 
Romaios(K.)  231.7  256,12. 

257,12. 
Roraizi  (A.)  264,41. 
Ronzevalle  (S.)  197,53. 
Roppenecker    (Henr.)   .38, 

48. 
Rosenberg  ;E.)  84,46. 


Rossi(Att.)  192,19. 
Rostowzew  (W.)  98,21. 198, 

18. 
Rothe  (G.)  65.8. 
liouquetle  l8l,18. 
Rose  (W.  H.  D,)  231,53. 

232,33.  2:39.38 
Roussel  (P  )  214.50  sq. 
Roiivier  (D'),  180.6. 
RubHDsohn  (D.)  58.9. 

—  (0.)  10.33   60. -^5. 
Rubrichi  (Rie.)  273,43.  274, 

12. 
Rubsam  (J.)  56  8 
Rûck  (Car!)  38,5<. 
Ruelle  (G.  E.)  214,37.  225. 

44. 
Rutgers  van  der  Loeff  (A.) 

261,33. 
SabbadiDi  (R.)  267,42.  273, 

29. 
S.ichau  111,49. 
Sakinan  (P.)  86,3. 
Samter  (E.)  83,29. 

—  (R.)  127,32. 
Sanclir,  (G.  de)  273,8,41. 
S.Ddars  (R.)  228,45. 
Sanlinelli  (Ilala)  273,31. 
S;.rrau  (A.  de)  217,41. 
Savutidranàvagam  235.32. 
Si'.harpley  (H  )  233,2. 
SchenkI  (H.)  29.45.  113,51. 

132,25.  144,28. 
Sch'ckinger    (H.)    110,4. 

145,30. 
Schiller  (H.)  24,3. 
Sclilicher  (.1.  J.)  170.50. 
Schlossmann(Siegra.)  7,32. 

128,7. 
Scliliimberger      (  Gustave  ) 

187.47.  228,40. 
Schmalz(J.R.)2D,24. 27,13. 

37,10. 
Schmekel  26,28. 
SchnpidenR.)-23.44.  27,30. 

28.14.  143.6.  272,:^. 
SchOne  (A.  E.),  100,5. 
Schrader  (H.)  263,3. 

—  (0.)  11,22. 
Schreib.T  (Th.)  114,-31. 
Schrôder(R)  60,13  263,53. 

—  (0.)  24.34  30.38.83.53. 
96,5.  99,49.  100,8.  113, 
50. 

Schuchardl(G.)82,17.  115, 

2A. 
Schûlle  (G.)  57,52. 
Schulten  (A.)  4,11.  60,27, 

52. 
Schulze  (W.)  111,18.  131, 

31.  132.48. 
Schumacher  (K.)  19,43. 
Schwarz  (E.)  83,4. 
Sciava(R.).  265,2. 
Scott  (.1    A.)  170.41. 
Seatou  (R.  G.)  234,43  237, 

10. 
Seeck  (0.)  272,50. 


II.  —  TABLE  DES  AUTEL HS  D  ARTICLES. 


299 


Serbat    (L.)    185,22.    186, 

1  sq. 
Serra  (L.)  2fi4,45. 
Seure  (0)229,39. 
Sevmour  (T.  D.)  175,7. 
Shiplev   (F.    W.)    174,53. 

176,3. 
Shorpy  (P.)  175,16.  235,28. 

239  31 . 
Sibenàler  (J.   B.)   161,37. 
Sidericiis  (X.    A.)  280,16. 

281,19. 
Si.bourg  (M.)  12,40. 
Sieglerschmidl(H.)  201,21. 
Sil.ler  (E.  G.)  170,31. 
Six  (J.)   59,9  sq.   202,14. 

242  13. 
Skutsch  (F.)  105,17. 113,48. 
Slater  (D.  A.)  232,.39.  233, 

2.  246.43. 
Srailev  (C.  N.)  232,20. 
Smith" (C.  L.)  172,26. 
-  (K.  K.)  172.50. 
Smyly  (J.  G.)  240,34. 
Sokoloff  (Th.^  16  50. 
Solari  (A.)  273,12.  274,27. 
Solrasen  (F.)  104,34.  108, 

35.  110,2.  114.7. 
Sollau(W.)  16,19.  ir..38. 
Sommerard  (L.  du)  216,40. 
Sonnenscheiii      (1^.       A.) 

239  35. 
Sotériadis    (G.)    256,51. 

261,12. 
Souter  (Al.)  l'.4,7.  233,19. 
Soutzo  (M.  C.)  229,22. 
Soyer  37,24 
Spiegel  (M.)  39,46. 
Stadler(Herm.)9,21..39,33. 
Stadlmuller  (H.)  38,20. 
SUhelin  (F.)  15,44.  16,35. 
Slainier  (X.)  158,22. 
Stangl  (Th.)  34,20.98,33. 

118,50.  121,14. 
Slappers  (Ant.)  161.49. 
Stara-Tedde  (G.)    265,35. 
Steinraetz  (G.)  70,4. 
Stengel   (P.)  12,13.  22,19. 
Stephanidis  (M.  K)  137,27. 
SlernkopfJW.) 49,7.  53,37. 
Steltiner  11 4, .35. 
Steuernagf'l  115,5. 
Stokes  (W.)  18,38. 
Slolz  (Fr.)  57,46.  145,23  sq. 
Stowasser   (J.    M.)  145,6, 

35.  146,4  sqq. 
Strong  (H.  A.)  171,18. 
Struck  (A.)  136,46. 
Struve  (H.  v.)  5,53    6,10. 
Strzygowski(J,)  83,25.  139, 

25.  140,19. 
Stuart  (D.  R.)  170,20 
Stiidniczka    (F,)  5,12,  200, 

10.  260,35. 
Sudhaus  (S.)  109,21. 
Sumraers  (W.  E.)  232, i6. 
Sundwall  (J.).  16,29,  17,22. 
104,35. 


Svoronos     (J.     N.)    37,7. 

244,28. 258,33. 259,1  sqq. 

Swoboda(A.)  127,89.  146, 

31. 
Szilasi  (M.)  57,48. 
TaccoDe  (A.)  206,30.  207,1. 

266,49.  267,41.  273,5. 
Tannerv  (P.)  223,15. 
Tarn  (W.  W.)  243,21.  244, 

39 
Terzàghi  (N.  )  264,20,58. 
Thédenat  190,5. 
Thomas  (Paul)  45,43,  157, 

11.  165,4. 
Thorasen  (P.)  27,51. 
Thouvenin  (P.)  98,42. 
ThuliD  (Cari)  9,24,    17,49. 

105,11.  278,9. 
Thumb  (A.)  85,8,  114,11. 
Thurneysen  (H.)  6,31. 
Tillyard   (H.   J,   W.)    230, 

39  sq. 
Tittel  (Karl)  105,26. 
Tocco  (F.)  264,11. 
Tocilesco  191,3 
Tod  (.M.  N.)   230,28.  242, 

34.  255  25. 
TolkiehQ  (J.)"  119,44.   124, 

34. 
TolmaD(H.  G.^  175,51. 
Tooks  (0.  S.)  169,53. 
Torr  (E.)  240,3. 
Torrev  168,28. 
Tûsi  (T.)  264,23. 
Tourneur  (V.)  161,47. 
Toussaint  (Qt)  179,18. 
Toutain  (J.)  179.40.  181,5. 

183,25  sq.  184,34. 
Traube  (L.)  113,19. 
Trautmann  (R.)  19,20. 
Tronbetzkoy  (le  prince)  54, 

16. 
Tvrrell  (R.  Y.)  240.21. 
Uhlenbeck  (G.  C.)  132,1. 
Ullrich  (Richard)  68,25. 
Ungnad  (A.)  47.31. 
Useuer   (H.)    100.52,  {107, 

3. 
Ussani  (V.)  273,27. 
Valiiaggi  (L.)  267,14.  268, 

15.  269,15.  273,35. 
Vaudeikelen-Dufour      (L.) 

158.17. 
Vanëk  (F.)  152,9. 
Vâri  (R.)  154,53. 
Vasnier  (H.  A.)  201,32. 
Vassis  (S.)  249,24. 
Vassits  (M.  M.)  60,29. 
Vendryès  196.34, 
Verrai!   (A.    W.)    235,25. 

236,24. 
Vértesy  (D.)  155,9.41. 
Vesly  (L.  de)  179,3 
Villani  (Georges)  188,15. 
Vinson  (J.)  212,25  sq. 
Vitelli  (G.)  264,36. 
Vlachos  (N.  P.^  234,2. 
Vogel  (Fr.)  36,24. 


Vogt  (M.)  39,53. 

—  (P.)  136,21. 

Vogiié  (de)  188,10.  190,82, 
Voigt  (W    von)  98,43. 
Vollgrafî  (C.    G.)  275,19. 
277,36  sq. 

—  (W.)    70,53.    252,11. 
253,20. 

Volquardsen  114,40. 
Vulic(N.>  l'.2,7    145,33. 
W.  (J.  H.)  173,40. 
Wace  (Alan  J.  B.)  230,43. 

243  2.  248.26 
Wackernagel  (.1.)  50.27. 
Wageningen  (J.    van)  28, 

51.  277,10. 
Wagner   (R.  J.    Theodor) 

106,40. 
Wahlen  (J.)  111.11. 
Waille  (V.)  197.8. 
Waldstein  (C.)  236.4. 
Walters  (W.  G.  F.)  2.36,39. 
Waltz  (R.)  214.1.  219,25. 
Waltzing   (J.)  45,45,    161, 

41.  163,1. 
Warburg  114,5. 
Ward  (Dr)  169,3. 
Waser  (0.)  84,1. 
Washburn  (0.)  .35,11. 
Wavre  (W,l  278.53. 
Weber(G.)  59,51. 
Wegehaupt  (Hans)  99  11. 
Weicker  (G.)  261,50.  262, 

i. 
Weilbach  (Fr.)  262,51. 
Weinberger    (W.)    33,12. 

69,51. 
Weiss  (J.)  146,35. 
Welles  (M.  G.)  175.47. 
Wellhausen  (J.)  82,47. 
Wellmann  (M.)  53,52. 
Wells  (J.)  244,3.S. 
Welsh  (M.  K.)  230,30. 
Wendel  (G.)  97.53. 
Wéndland  (P.)  86.36. 
Weniger  (L.)  15,21.  16,42. 

128,36. 
Wertsoh  (F.)  83.32. 
Wesseiy  (G.)  144,16. 
Westermann  (W.)  237,37. 
Weyraan  (G  )  26.39 
Wheeler  (B.  J  )  176,21. 
Wick  (F.  C.)  264,30.  265, 

4. 
Widmann  (S.)  69,44. 
Wiedemann  (A.)  14  21. 
Wiegand      (Th.)     110,50. 

263,19. 
Wijk  (N.  vau)  58,1 
Wilamowitz    von    Mollen- 
dorf  (U.)  50,9  sq    r'9.14. 
93,27.  110,36.  261  28 
Wilcken  (U.)  10,36,  53,40. 

114,42. 
VVilhelm  (A.1   17.30.    110, 
48.    142.46     143.1  ^qq. 
254,10,46.   255,51.   262, 
4  sq. 


300 


TABLES    DE    LA    REVUE   DES   REVUES. 


WilIemR(Alph.)  45,40, 157. 

24.  165,53. 
Willers  (H.)  106.20. 
Wilpert  (G.)  42..S9.  137,10. 
Wilson  (J.C  )  23'i,41. 
Wimmerer  (R  )  146,28. 
Winboll  231,53. 
Wiu(li?cli  (Ernst)  203,1. 
Winsledt   (E.  0.)   170,37. 

232,49. 
Wmterfeld  (P. von)  101.44 
Whissak  'M.)  128,22. 
Woimin  m.)  6,50.    7,37 

sq.  9  10. 
Wolffy'Fr.)  131,19. 
—  (G.)  70,15. 


Wollers  (P.^  14,24.  17,46. 

2G.3.46. 
Woiili  (W.^,  247.47  sq. 
Wright  (J.  H  )  175,27. 
—  (Th    F.)  169,22. 
WiiiiRch  (H.)  61,32. 
Xnnihûudidis  (S.   A.)  254. 

47. 
Young  (xVlex.  W.)  234,10. 
Z.  (J.)  142,4. 
Zacher  114  14. 
Zeil  (le  cne)  178,11. 
Zeller  (Jos.)   s,53.    70,33. 

115,8. 
Zerlentes  (P.  G.)  134,8. 


Zernial  (U  )  69..33. 
Zieharlh  (E.)   11.3,43.  261, 

30. 
Ziej,'ler(K.)  105,24.  106.29. 
Zieben  (Ludwig)  61,9.  106, 

44. 
Zielinski   (Th.)   12,33.    93, 

Ziemer  122,20. 
Zimmerraann   (Aug  )   9,4i. 

19,44.   100.9.  123.8. 
Ziltelmiinn  (E.)  128,44. 
Zucker  (FiM  99,30. 
Zulic  (N.)  274,36. 
Zuietti  (G.  0.)  264,12. 


III. 


TABLE    DES   AUTEURS    DE    LIVRES. 


301 


ILI.  -  TABLE  DES  AUTEURS  DE  LLYftES 


Abbott  (F.  F.)  124,4. 
Adiimi  (F  )  13.18. 
Ademeit  (W.)  19,53. 
A'Uer  (M.)  26,5. 
Aegypl.  Urkundeii  81,32. 
Agliail    (R.)    73,1.    91,32. 

126,41. 
Ahlberg  (Axel    VV.)   44,8. 

90,6.  125.23. 
Aies  (A.  cl')  55,43.  160,40. 
Alishan  (P.  R)  139,7. 
AlUrd  (Paul)  78,^0.209,10 

211.40.  215,41. 
AlUn(J.  Romilly)  203,3. 

—  (S.)  63,.33. 

—  (Th.   W.)  117.:^8.  123, 
11.  205.44.  234,15. 

Allenburg  (M.)  79,48. 

—  (Oskar)  40,2. 
Allendort(K.)  65,34.  72,39. 
Altenhoven  (P.)  160,3. 
Aly  (W.)  33,33. 
Amante  (Ant.)  25,33.  206, 

24. 
Amanlos  (Konst.)  134,53. 
Amatiicci  (A.    G.)    125,49. 

147,25. 
Ameis  (K.  ^.)  39,40.  65,47. 
Amelung  (W.)  155,48. 
Amherst  of  Hackney  (Lady) 

181,40. 
Ammon  (G.)  92,13. 
Anastaijewic  (D.  !V.)  56,46. 
Anderson  (J.  G.  G.)  244,3?. 

—  (W.  J.)  29,41. 
Andresea  (G.)  30,32    67,3. 

68,17. 
Angermann     (0.)     24,40. 

41,37. 
Anlone.sco  (T.)  77,19.  86,7. 
Apell  (0.)  205,5. 
Apophoreton  34,8.  223,33. 
Appel  (L.)  33,20. 
Appleton  (Th.)  129,8.  228, 

24. 
Arboi-s  de  Jubaioville   (H. 

d')  33,6.    118,44.  200,1. 

203,44.  220,15. 
Archibald  (H.  T.)  69,28. 
.\rdaillon(E.)  233,43. 
Arndl  (E.)  22,9. 
Arnim  (Hans  von)  39,42. 

—  (J.    von)   36,27.   46,49. 
117.24.  208,31,  239,46. 

Arnold  (Maximilian)  115,53. 

—  (Rob.  F.)  73.52. 
Ascherson  (F.)  116,29.  120, 

37. 
Asmus  (R.)  21,41.  89,12. 
166,4.  207,6. 


AssnsHnn     (Ernest)    22,20. 

44,25.  65.13.  66,10.  149, 

31.  204,10. 
Aiidollent(A.)  1.3.25.  31.43. 

32,5.75,21.90,10.91,49. 

120.21.   148.41.    157,37. 

159,29     1«2,17.     183.3. 

192,40.    194,11.  200,43. 

207,2.     227,1.     228,28. 
Augar  (F.)  56.15. 
Ausfeld  (E.)  13,19. 
Austen   (G.  E.    V.)  43,48. 

235,47. 
Ayrton  212,17. 
Azan  (Paul)  62,40. 
Babelon  (E.)  244,22. 
bachmann  (W.)  29,19. 
Back  (C.  D.)  209,5 
Baedeker  (K.)  43,10. 
Bael.Je  (B.)  165..32. 
Bahrfeldl  228,32. 
Baker  (G.  W.)  222,32.  267, 

18. 
Baldes  71,26. 
Bail  (Allao  P.)  207,35. 
Ballu  (A.)  80,1. 
Bamberg    (A.    v.)    118,43. 

130,21.  148.21. 
Baiiz  (R.)  66.46. 
Barbagallo(C.)  148,14.  22-3, 

52. 
Barcza  (J.)  156,37. 
BarczHt  (W.)  32,26. 
Bardenhewer      (Otto)     28, 

42. 
Bardt  (C.)  72,29.  129  30. 
Bartels  (Eduard)  27,26.  73, 

12. 
Barth  (W.)  90.37.  240,8. 
Barlhel  (W.)  30,10.  42,.34. 

118,34. 
Basiner  (0.)  12,26. 
Bauch  (G.)  41,30. 
Baudrillarl  (André)  181,31. 
Bauer  (Adolf)  34,52.  79,22. 

148.31. 
—  (W.)  55.53,  67,6. 
Baumgarten    (Fritzl    81,4. 

130,43. 
Baumgartner    (A.)    42,.35. 

55,29.  92,  38.  122,28. 
Bayard  (L.)  64,48. 
Bavet  (C.)  201,6.  208,25. 

218,26. 
Bechtel  (Ed.  A.)  26,45. 
-(Fr.)  57,10. 69,12.  80,10. 

88  19.  92.5. 
Becker  (A.)  29,8.  122,14. 
Behien  (H.)  70,7. 
Beigel  (R.)  89,29.  115,48. 


Beilr.  z.  alten  Gesch.  203, 

48. 
Bellanger     (Louis)    24,24, 

119,7.  234,26. 
Bellos  223,36. 
Beloch  (J.)    33.21.   90.18. 
115,51.    167,34.   201,50. 
234.53.  244,6.  266,16. 
Bdondorf  (0  )  61,6, 
Benseler  1.30,38. 
Bérard  (Victor)  30,13.  65, 
10.192,51.204,7.266,51- 
Berendts  (A.)  40,51.  54,48. 

73,49. 
Bprg  (G.  0.)  120,3. 
Berger  (E.  H.)  44,53.  84,30 

117.45.  211,32. 
Berichi  dts  Vereins  Car- 

nuntiim  149,5. 
Beroath  (Désiré  de)  211,41. 
Bernays  (Q.)  36,6.  55,34. 
Berner  (E.)  82,2. 
Bernoulli    (J.    J.)    26,33. 

120,48. 
Berrv  (G.  G.)  243,38. 
Bert«aux    (Emile)    137,42. 

164,10.  210.6. 
Berthet  (G.)  158,37.  166,40. 
Bertram  (H.)  87,43.  130,19. 
Besnier  (.M.)  209,15. 
Bessarione  135,26.  139,20. 
Beth3  (Erich)  23,44. 
bpzold  (C.)  35,52. 
Bidez  (J.)  120,33. 
Biese  (Alfred)  120,29. 
Bigelmair  (A.)  37,17. 
Bioder  (H.)  13,43. 
—  (W.)  66,50. 
Bircher(H.)  28,23,  42,46. 
Bissing  (F.  W.  v.)  29,29. 

119,50  sq.  202,8. 
Bjdrnbo  (A.  A.)  61,47  sq. 
Blanchet    (Adr.)     163,43. 

185,44.  201.1.  202,40. 
Blass   (Friedricli)   22.6,44. 
2:3,23.      27,29.      33,17. 
37,52.  65,37.  76,46.  80, 
39.  91,52.    116,4.    123, 
51.  209.19. 
BXâxoç  (K.)  75,19. 
Blaydps  (F.  H.  M.)  72,15. 
8'7,36.    120,10.    147,16. 
207,18.  263,34. 
Blecher  (G.)   13,15.  35,3, 

268,47. 
Blinkenberg  (Chr.)  23,16. 
31,46.  33,26.  77,13.  88, 
43.  123,49.  154,17.  167, 
32.  234,35. 
Bloch  (Léo)  66,12. 


302 


TAB(,ES   DE    LA.   REVUE   DES   REVUES. 


Bloomfleld  (M.)  18,32.  'i3, 

31.  78,.36.  239,4. 
Blum  (Léon)  208,53. 
Boas  (M.)  269,16. 
Bobpth  (W.)  29,34.  86,52. 

122,1. 
Bodrero  (Em.)  223,37. 
Bôhm  (E.)  13,8. 
Bôhme  (W.)  120,16. 
Boeswillwald  (E  )  79,53. 
Boffito  (G.)  61,52. 
Boissier     (Guston)     G'i  6. 

155,16.  160,49. 
Boll  (Franz)  41,15.  208,9. 
Bollenstern  (P.  v.)  118,31. 
Bonino  (G.  B.)  268,23. 
Bonner    (Rob.    J.)    37,21. 

81,3.  194,5. 
Bonwetsch  (G.  Nath.)  23,20. 

40,40.  75,49. 
Boor  (G.  de)  34,4.   42,13. 

56,5.  77,8.    80,53.    121, 

40. 
BorglK  rst  (G.)  120,52. 
Bouché-Leclercq     193,49. 

209,7. 
Bonlen  (Ch.)  159,7. 
Bourguet  (E.)  224,1. 
Bouzeskoul     (V.1     75.29. 

152,45.  219,50'.  226.53. 
Brackett    (H.    D.)    69,17. 

172,23. 
Brâuning(Bernhard)  25,46. 
Brakmau  (G.)  24,42.  40,29. 

118,28.  269,G. 
Brandilcone  (F.)  139,12. 
Brandon  171.49. 
Brandt  /Paul)  86,30. 
Bratke  (Ed.)  31,35.  55,25. 
Bratsanos  (M.)  42,9,  75,52 
Bréhier  (Louis)  217,44. 
Bremond  (H.)  160,20. 
Brenning  (M.)  75,50, 
Bretschneider  (C.)  67,13. 
Brix  (J.)  147,52. 
Brosin  (0.)  64,31. 
Brown  (L.  Dorman)  29,14. 

120,50.  146,51.  205,51. 
Briickner  (Alf.)  65,7.  77, 

49.  205,10. 
Brttnnow    (R,    E.)    20,32. 

71,37. 
Brugmann  (K.)  33,4.  74,10. 

174,9.  152.53. 
Bruhn  (Ewald)  29,53. 
Brunn  (Heinr.)  201,53.  269, 

25. 
—  (Hem.)  269  26. 
Brunner  (H.)  .34.26. 
Bruns  (Ivo)  68,36.   86,34. 

93,7. 
Bucherer  (Fr.)   32,52.    77, 

16.  87,12. 119,16. 121,28. 

147,34. 
Buck  (C.  D.)  33,45.  39,5. 

73,22.  153,4.  233,14. 
Bucheler  {P.)  68,20.  205.8. 
BQttner-Wobst(TJi.)  21,39. 


79,51.     206,4.     225,12. 

266,28. 
Bukorzer*  (M.)  32,14. 
Bulle  (G)  63,14. 

-  (H.)  269,26. 
Burckhardt  (R.)  117,17. 
Rurger  (F.  X.)  90,4,    148, 

13.  242.6. 

—  (W.)  29,42. 
Burn  (A.  E.)  55.23. 
Burnet  (J.)  166,28. 
Burrows(R.M.)  236,44. 
Burton  (E.  D.)  30,17.  167, 

26. 
Busclîe  (KurO  91,16. 
Busolt  (Gg.)  38,42.  224,5. 

234,30. 
Bulcher  (S.  H.)  45,51,  92, 

16,  117,20.  237,27.  243, 

35. 
Butler  (A.  J.)  172,18 

—  (Dom  Cuthbert)  211.24. 

—  (H.  Grosby)  135,9.  233, 
29 .  237  31 

Cacdalanza  (Ph.)  63.23. 
Gagnât  (R.1  36.20.   79,53, 

89,7.    118,47.     171,32. 

209  15. 
Gallegari'  (G.  V.)    192,33. 

202,46.  267,39. 
Calvagna  (N.)  266,31. 
Candel  (Julius)  36,10.  116, 

16.  160,8.  209.21. 
Capart  (Jean)  163,30.  201, 

47.  218,3. 
Gapelle  (W.)  13,44. 
Cardinal!  (G  )  34,17.  203, 

38.  206,40. 
Garra  de  Vaux  159,12. 
Garreri  (Ferruccio)  64,20. 
Garton,  200,39. 
Gastiglioni  (L.)  37,14. 
Gauer  (Friedrich)  66,47.  68, 

32.  152,42. 

-  (Paul)  65,17. 
Gereteli  (G.)  135,17. 
Gevolani(Giuseppe)  147,14. 
Cézard  (E.)  158,45. 
Ghabert  (S.)  67,27. 
Chamonard(J,)  182,40.  208, 

52.  211 ,45. 
Cliantepie  de   la  Saussaye 

(P.  D.)  13,1.  77,6    182, 

26.209,40.211,9.216,13. 
Chapot  (Victor)  159,5  sq, 

218,15. 
Gharitonidis  (X.)  46,17. 
Charon  (le  P.  Gyrille)  224, 

9. 
Ghesnay  (L.)  135.21. 
Gliicco(Don  M.)  172.21. 
Ghinnock  (E.  J.)  57,5. 
Chipiez  (Ch.)  38,9.  209,53. 

224,53.  243.53. 
Christ   (A.    Th.)    130,24. 

148,11. 

-  (W.)  86.40.  92,18.  149, 
11. 


Chudzinski    (A.)    123,52. 

130,33.  160,10. 
Gichorius  (Conrad)  32,32. 

40,47.  74,45.  266,17. 
Gillié  43,23. 

Cima  (Antonio)  .S3,2.  67,8. 
Cipolla  156.40. 
Clapp  (Edw.  B.)  35,23.  92, 

52.  193  11. 

Clarli  (A.' G.*)  35,2.  43,41. 

46.25.  122,52.     165,15. 
207,44. 

Glassen  (J.)  245.53.  269.18. 
Claussen  (Th. ).32,.38.  121,1. 
Clay  (A.  M.)  159.17. 
Ciemen  (C  )  .30,52.   35,29, 
Clerc  (M.)  69,3. 
Gobet  (C.  G.)  34,.35. 
Cocchia  (E.)  266,41. 
Collection    Varocqué  22, 

13. 
Collignon  (Alb.)  27,22.  75, 

4.   122,26.    158,46.    166, 

53.  181,50.  226,42. 

—  (M.)  79,44.  15'.,38.  161, 
33.  218,6.  219,8.  220,48, 
224,11. 

Gollin  (I.)  203,49. 

ColJitT  (H.)  69,12.   88,19. 

92,4. 
Gomenius  (J.  A.)  28,49. 
Commentationes  in  hon. 

Paulson  122,21.  160,31. 
Connington  239,2. 
GoDsoli  (Santi)  34,39.  93, 

21.    121,26.  159,3.  268, 

38 
Conv'ert  (H.)  233,43. 
Cornish  (W.  F.)  119,14. 
Co.'iimo    Urbano    ^G.     de) 

164,23. 
Costa  (D.)  130.30. 

—  (E.)  66,  42    159,11. 
Costanzi  (V.)  266.40. 
Couat  (Auguste)  31, U  161, 

35.  206,7.  222,36. 
Courbaud    (Edm.)    34,40. 

43,50.76,41.123,41.159, 

24.  165,19.  182,51.  209, 

13   219  53. 
Cousin  (G.)  90,20,46.  218, 

12.  269,11. 
Couve  (L,)  79,43.  218,6. 
Crichton  171,31 
Crônert  (Wilhelm),  31,50. 

48,9.  204,33. 
Croiset  (A.).  205,39. 
Cronzet     (Paul).     158,36. 

166,40. 
Grura  (W.  E),  75,42. 
Crusius  (O.J,  224,27. 
CumoDt     (Franz),    41,14. 

155,17.    167,19.   193,  8. 

208.9.  218.3. 
Cuq  (Ed.),   45,14    182.32. 
Curcio  (C).    25.8.    30,17. 

63.26.  65,2  90,22. 

—  (G.),  165,23.   207,   23. 


m.    —    TAB(-K    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


303 


Currellv,  212,17. 
Curtius",  72,12. 
Dali.ns  (H.),  117,51. 
Dalloca  (G  ),  64,19. 
Daresie  (U.).  31,44.79,28. 

206,51.  244.15. 
Dpchaime    (Paul),     13.38. 

91.24.    158,30.    166,47. 

182,41.    199,52.  206.44. 

212,2.  220.44.  269,  9 
Déchelette  (J.).  20,23.  25, 

37.  .34.30.  78.14.  185.30. 

19129.    193.13.   235,12. 
Decia  (G.),  268,8. 
Decker  (J.  de;.  23.33. 
Dedo  (R.),  13.23.  33,40. 
Degenliardt  (F.),  56,32 
Deissraann  (Adolf),    14,10. 

34.38.  220.53. 
Deiter  (H.),  121.48. 
Deilors  (P.),  23.38. 
Delaltre.  130,27. 
Delbrttck   (B.).   27.11.  85, 

25.  87,17.  116,13. 

—  (H.),  226.  38. 
Delphaye  (H.),  80,50.  138, 

34. 
De-Marchi  (Atlilio).  1.3.51. 
27.40.  152,41.  160,42. 

—  (E.V  224.12. 
Demnrlpau  (J.  E.),  158,42. 

164,42. 
Demoulin  (H.).  29  21. 
Denison  (W.).  122,41. 
Dessoulavy    (P.),    88,40. 

217,40. 
Deslinon  (J.  von),  81,43. 
Dellefsen  (D.),  82,33.  121, 

10.  122,12.  182,13.  264, 

4. 
DetschefT  (D),  33.  15. 
Deiiticke  (Paul),  36,10.  64, 

31.  90,33,  148,3.  267.7. 
Devrient  (H.),  28,18 

—  (M.),  43,46. 
Dewischeit,  26,25.  121,36. 
De  Witt  Burton,  .33,36. 
Dibelliiis  (0  ).  24,45 
Diehl  (Ch.),  79,14,    166,2. 

—  (Ernst),    36,28.    48,17. 
205.14. 

Diels(H  ),  35.17, 90,2.  91,1. 

192,28.  206,2.  269,2. 
Dieterich  (Albrecht),  14,12. 

—  (Karl),  117.33. 

Dill  (Sam.),  159,47.  2.34,31. 
Dillenberger  (W.),  9044. 

2.34,34.  246,14. 
Dobschùlz  (E.  V.)  29,27. 
Doring  (A.)  24,28.  74.26- 
Dôipfeld  (Wilhpln)  162,10 
•  Doiiiaszewski   (Alfred  von) 

14,3,  20,.32.  64,3.  67,31 

sq.  71,38. 
Dombart  (B.)  55.20. 
Dor'ich  (J.)  63,50. 
Dougan   (Th.    W.)   35,19. 

93,20.  126,30. 


Draheim  (Hans)  64,38.  65, 

15. 
Drencklialin  (0.)  66,25  sq. 

72,  30.  122,11.  166.34. 
Drenip  (Eug)  28,19  .39.23. 

65,9.  92,25,  117,38.  147, 

49  148,36,  155,50.  19i,2, 

205,46. 
Diinzelmann  (E.)  67,18. 
Diirms  (.1.)  20,33.  77,47. 
Duff  (J.  D.)  27,6. 
Dufourcq    (Albert)    54,3i. 

55.42.  183  6. 
Dusânek  (F,)  62,27. 
D.isëk  (B.)  153,31. 
Dziobek  (0.)  62,1. 
Earle  (M.  Lamson)  63,2h'. 

171,9.  238.9. 
Ebeling  (R.)  266,8. 
Eberhard    (Alfred)    66,32. 

148,27. 
Echos  d'Orient  139,20. 
Edmonds(J.  M.)43,48.  235, 

37. 
Ehwald  (R.)  29,44. 
Eitrem  (S.)    13,31.   23,24. 

35,36.  44,24.  65,36.  90, 

12.  206,8. 
Eilis    (Rob.)    34,6.    87.16. 

119,28.  234,20.  267.5. 
El  1er  (A.)  32,8. 
Emoni  (V.)  56,37. 
Eiidl  (Joh.)  64,47. 
Ensor  (E.)  63,32  sq. 
lù-man  (Ad.),  45,9  207,51. 

-  (H.)  26,1. 

-  (W.)  48,37.  208,41. 
Ernout  (A.)  46.20, 
Espérandieu  (Em.)  160,12. 
Evans  (A.  J.)  45,4. 
Ewald  166,36. 

Eyth  (Max)  207,25. 
Fal.iu  (Philippe)  67,41.  68, 

19. 
Fabricius  (Ernsl)  19,48,  24, 

12    a3,42.  34,27.  56.40. 

70.51.75,10.82,37.93  6. 

121.12.  130,29.  159,10 
Fahz  13.24.  268,46. 
P'albrecht- Sommer  153,9, 
Falckenheimer  (W.)  40,42. 
Farel  (A.)  67,24. 
Furnell  (L.   R.)  13,22. 
Feltoe  (Ch.  L.)  55,16. 
Ferrero  (G.)  192,44,  207.5. 
Fesisch...  Hirschfeld  28, 

46. 
Fickelscherer  (M.')  148,1. 
Fighiera  (S,  L.)  23,49. 
Fischer  (A.)  124.2. 
Fleischer  (0.)   122,4.    138, 

17. 
Flemisch(M.)79,5.  181,24. 
Flemming  (J.)  76,50. 
FlickiDser  (Roy  E.)   30,41 

39,24.  42,8.  88,48.  121, 

44.  205,28. 
Fôrster  (E)  122,27. 


Forster  (Richard)  55,38. 
79,16.  84,34.  122.1. 
167.43.  208,46.  267,30. 

—  (W.)  62,2. 
Fossey  (Ch  )  220,43. 
Foucart   (Paul)   13,34.   28, 

22.    45.47.    117,2,   147, 

32,  165,39.  183,10.  204, 

47.  20i,31. 
Foucher  (A.)  202,3. 
Fournier  (A.)  208,45.  211, 

50. 
-(F.)31.15. 164,34,  206,7. 
Fovvler  (W.  W  )  64,22. 
FrancoUe    /Hemi)     33,39. 

124,28.  125.19. 
Frank   (T.)  30,44.    46,52. 

149,20.  204.28. 
Franziss  (F.)  19.50.  36,15. 

92,23.  159,32. 
Frati  156,40. 
Frazer  (J.  G.)  13,6. 
Frentzen  (G.)  138,50. 
Freudeothal  44,19. 
Freund  (W^  129.21. 
PVey  (génirlil  H.)  202,26. 
Freyerabend  (Karl)  129,27. 
Friedlâiider  (.M.)  211,15. 

—  (P.)  13,.30. 
Friedrich  (C),  106,21.  202, 

5. 
Frie.s  (C)  6\11. 
Fritsche  (R.)  65,20. 
Fuchs  (José!)  62.42. 
Kûgner  (C.)  72,32. 
Fumi  (F.  G.)  153,6 
Fuitwàngler  (A.)  26,3.  83, 

38.  86,49.    124,45.  148, 

47. 
Gabrici  229,4. 
Caillot  (H)  164.24. 
Calante  41,32. 
Candiglio  (A.)  29,33.   268, 

21. 
Garbe  (R.)  34,-33.  75,36. 
Gardikas  (G.  K.)  66,14. 
Cardiner  (A.  H.)  79,4. 
Gardner  (P.)  92,51,  240,5. 

246,11.    ^ 
Gardthausen    (V.)     39,26. 

55,7.  67.15.  75,19.  160, 

14.  235,7. 
Garofalo  (E.  P.)  227,10. 
Gaspar    (Camille)    160,19. 

193,41 . 
Gauckler  (F.)  36,38. 

—  (Paul)  26,24.  34,44. 
35,4.  147,4.  233,41 

Gay  (J.)  76,16. 
Gaye  (R.  K.)  234,51. 
GayetïAI.)  210,9. 
Gebhardt    (0.    v.)    27,39. 

37,30. 
Gpffcken(.I.)  32,34.  47,12. 

78,11.  120,.30.  130,18. 
Gehrig  (G  )  167,20. 
Geiger  (W.)  47,19. 
Cemoll  (A.)  65,26. 


304 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES, 


Georgii  (11.)  78,20. 

Gerhani  198,23. 

Gertli  (B.)  36,2.  65,51.  7f,, 

19.   86,6.  89.6.    130,18. 

158,.33. 
Gevaeit  156,36. 
Gey^r  (Frilz)  46,46. 
CiiimbHlIi  (C.)  121,50. 
Giannola  (A.;  212,18. 
GiaiTHtiino  (il.)  H5,l.  48,6. 

7't,47.     90,'i3.     11615. 

20'.,41.   236,48.   267.36. 

268,17. 
Gifford  (E.  11.)  123.19.  165, 

13.166.32.236,53.242,2. 
Gilbert  (W.)  64,12. 
Gildersleeve  (Basil  L.)  l''6, 

52. 
Giis  (P.  J.  M.  van)  37,26. 
Giorm  (G.)  266,14. 
Giri  (U.)  35.37. 
Glas-er  (M.)  56,21. 
Glotz  (Gustave)  30,8. 32.29, 

181,30  sq     191,30.    192, 

29.  198,26.  199,48.  209, 

36.  222,40.  226.48. 
Gôdeckemeyer    (Alb.)    13, 

39.  79,12. 
Gôll  (H.)  130,2. 
Goelzer     (Henri)     166,13. 

234,32. 
Gussler  (Peler)  22,51.  39, 

50.   65,16.   77,46.  89,3. 

233,37. 
Goetz  (Georg)  36,29.  75,45. 
GohI  (E.)  225,34. 
Goldbacher(Al.)  26,19.88, 

35.  208,34. 
Golling  22,32. 
Goliniscli  (Th.)  33,38.  126, 

21. 
Gollob  (E.)  23,18.    44.40. 
Gomperz  (H.)  32.21,  73.9, 
—  (Th.)  25,5.  35,21.  38,23. 

80,43.90,51.205,37.243, 

37.  266,12. 
Goodwin  (W.  W.)  24,23. 
Goss  (Ad.)  122,39. 
Gnibisch  (J.)  89,11. 
Gradenwitz    (Otto)    73,31. 

193,44. 
Graduate  of  Cambridge  (a) 

28  3 
Gramn"(R.)  24,26. 
Grandgent  171,50. 
Grapin  (E.)  80,21.  160,50. 
Green  (W.  G.)  2.33,9. 
Greenidge  (A.   H.)  159,16. 

192,45.  235.5. 
Grégoire    (Henri)    125,41. 

138,35.   157,36.    165,42. 
Grenfeil   (Bernard    G.)  62, 

17.  69,14.  167.16. 
Grenier  (P.)  75,11. 
Gre.>smann    (Hugo)  20i,3. 

233  7. 
Griffilh  '(F.  Cl.)  13,26. 
Grill  (J.)  U,13.  24,14. 


Groeger  65,30. 
Groller  (Max  v.)  41,2'i. 
Gross  (A.)  182.35.  221,18. 
267,17. 

—  (E.)  64.37. 

—  <J.)  156,44. 
Grosser  (R.)  86,46. 
Grulin  ((j.)  37,32. 
Grumme  (A.)  66.49. 
Grundy  (G.  B.)  244,33. 
Grupp  (Georg)  74,9.  82,10. 

88,4'.. 
Griippe  (0.)  12,53.  29.26. 
Gsell    (Stéphane)    200,46. 

211,49. 
Guthling  (Otto)  149,37. 
Gulirauer  (H.)  23,46. 
Guilieaume  (L.)  165,31. 
Guiraud(Paul)78,2. 182,20. 

218,21.  220,1.  224,-^0. 
Gunnerson  (W.  C.)  93,21. 
Gustafsson  (E.)  4.3,17.  87.6. 
Hachlmann    (Karl)   66,22. 

44.  72,18.  80,31. 
Hadaczpk  (Karl)  11,37.  43, 

36. 
Haeberlin  (E.  .1.)  34,13. 
Hiiussner  (J.)  62,47. 
Haie  (W.  G.)  39,4.  153,4. 

209,5.  233,13. 
Halke  (H.)  118,35.  228,49. 
Malkin  (L.)  203,36. 
Hall  (H.  R.)  68,43.  208.11. 
Haminer  (B.)  28,3.  69.21. 
Ilannig  (F.)  25,3i. 
Harder  (Chr.)  65,24.  66,4. 

126,13.  148,9. 
Barman  (E.  G.)  28,33. 267.1. 
Harnack  (Ad.)  24,32.  27,-39. 

35,28  sq.    36,46.   37,30. 

46,23.   47,28,52.    54,30. 

55,45.  56,14.  73,14.   76, 

a6  sq,  80,4.  88,46.  120, 

35.  204,43.  211.38. 
Harris  (Ella  J.)  119,40, 171, 

45.  234.23.  2^<2,5. 
Hanison  (J.  E.)  13,5  30,26. 

76,8. 
HartelfWilhelm  von)  65,52. 

72,12. 
Hartelust  (J.)  160,45. 
Hartman  (J.  .1.)  34,36. 
Halzidakis  (G.)  155,14. 
Hauler  (E.)  46,36. 
Haupt  166,36. 
Hauréan(B.)  22,50.  117,34. 
Haury  ,J.)56,4.  138,7.  225, 

16.  268,20. 
Hauser  (0.)  80,41, 
Haussoullier  (Bertrand)  31, 

44.  76.26.  79,28.  206,51. 

243,42.  244,15. 
Hauvelte  (A.)  153.12.   182, 

44,   193,35.  20(;,52.  219, 

48,  22  4,22.  267.46. 
Haymann  (E.)  81,30. 
Hecht  (H.)  37,13.  73,43, 
Heckmaiiii  (.1.)  115,44. 


Heiïelbovver  171,10. 
Hegediis  (.1.)  155,13. 
lleiberg(.I.L.)  35,19.  269,2. 
Heigl  (B.)  81,13. 
Hein    (Franz)    34,2.    41,9. 

88,50. 
Heine  (Margarete)  92,8. 
lleinichen(F.  A  )  71,53. 
Ileiiiicke  iB.)  24,8. 
Ileinrich    (Guszldv)   42,50. 

5(;.41.  77.11. 
Heiiize  (R.)  152,48.  171,42. 
Heisenberg    (A.)    135,12. 

138.31. 
lleilkainp  (L.)  64.31. 
Helbig  (M.  W.)  14,2.   125, 

24.  183,15.  200,47.  233, 

33. 
Helbing(Robprl)74,12.193, 

24. 
Ilellmann  (S.)  81.9. 
Helm  (Fr.)  164,13. 

—  (Rud.)  45,11.  165,30. 
Helmreich  (G.)  39,21.  44, 

15. 
Hemme    (Adolplip)     35.8. 

47,9.  117,49.  147,2.  212, 

42. 
Hemmer  224,36.  227,24. 
Ilendrickson    (G.    Lincoln) 

66.52. 
Hennings  (Ch.)  40,11.  118, 

17.  238,8. 

—  (P.  D.    204,51. 
Henry  (V.)  211,26. 
Hense  (J.)  92,6.  148,7. 
Heutze    (C.)  39,40.   65,45 

sq. 
Hepding  (Hugo)  14,14.  76, 

53.  118.8.' 
Heraeus  (Cari)  28.39. 

—  (WiUielm)   28,39.    63, 
17   68.12  sq.  269,33. 

Herder  79,21. 

Hermès  (E.)  55,52.  165,29. 

Héron    de    Villefosse   (A.) 

34,41.  64,42. 
Hertiein  229,24. 
Hertiing  (G.  v.)  55,22.  56, 

.30. 
Herwerden  (H.  van)  31.24. 

48,43.  77,36.  87,24.  235, 

51. 
Heumann(Joh.)88, 1.207,8. 
Heyck  (E.)  82,32. 
Ueyne  (M.)  22,22. 
Heyneinanii  (S.  S.)  36,31. 

122,43. 
Hevse  (Ma.x)  205,46. 

—  "(P)  47.8. 

Hill  (G.  F.)  120,12.  229,6. 

240,9.  244,26. 
Hiller  von  (^tirtringen  (F.) 

37,2.  47,-40. 
Hilprechl  (H.  V.)  47,38.  90, 

16. 
Hingst  (Th.)  29.35.  266,43. 
Hinneberg  (P.^  46,1. 


m. 


TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES, 


305 


Hirsch  (J.)  40,14. 
Hirschfeld     (Otlo)     86,33. 

122.44.  159,44.    194  8. 
208.19. 

Hirt  (H.)  118,29. 
Hôlscher    (Guslav)    54,22. 

138,47.  182,7,  211,27. 
Hoffmann  (E.)  122,9. 

—  (0.)  64,9.   88,20.    2ii, 
12. 

Hoffmeister  (F  )  153,32. 
Iloffs  (Fr.  van)  30,45.  43, 

38.  63,11    88,41.  234,22. 
Hofmeister  (A.)  48,37. 
Hohlwein  (N.)  160,35.  194, 

6. 
Holas  (A.)  152.,39. 
Holder  (A.)  33,29. 
Holl  (D.  K.)  80.19. 
Holland  (R.)  12il. 
Holmes  (T.  R.)  160,53. 
Hollzinger  (H.)  155.48. 
Holub  (J.)  129,31.    148,19, 

37 
Holvverda  13,2. 
Holzhey(C.)  55,40.  227,25. 
llommel  (F.),  41,45.  88,37. 

118,40."  204,24. 
Homo  (Léon)  203.31. 
Hoppe^H.)  204,29. 
Horn  (E.)  48,38.  208,il. 

-  (F.)  74,38.  117,14.  164, 
44.  193,17. 

llorna  (Konstantiol  23,28. 
Horneiïer     (Ernst/    43..39. 

129.36.     153,8.     182,1. 

206,26.  2.33,16. 
Hornemann  (F.)  73.2. 
Horwitz  (J.)  79,26.  224,29. 

268,2. 
Hosius  (G.)  46,44.    81,1. 

233,10. 
Housman  (A.   E.)   121,33. 

147,11.  208,30.   239,53. 
Howe  (G.)    13,49.    79,39. 

148.45.  158,51.  206,12. 
Hubach  72.13. 

Huber  (M.)  56.27. 
Hubert  (H.)  13.3.   182,27. 

211,10.  216,14. 
Hude  (K.)  126,26. 
Hùbenthal  (Ern.)  31,32. 
Huelsen  (Clir.^  31,48.  43, 

29.  67,21.  llci  46.   152, 

30.  155.44  sq.  171,22. 
Husing  130,3. 

Hûter  (L.)  124,11. 
Humann  (Georg)  135,22. 
Hunl  (A.  S.)  62,17.  69,14, 

167,16. 
Hussey  (B.)  126.37. 
Hynitzsch  (A.)  120^4. 
Ihm  (G.)  64,39.  202,52. 
Ilberg  (Joh.)  31,16.  43,45. 
Immisch  (0,)  26,12.  29,49. 

42,53.  45,8.  65,21.  149, 

26. 
In  honarem  Joh. a  Pulsen 

31,12. 


Jacobi  (.)."!  2i,12. 

—  (L.)  2841.  87,5.  149,3. 
Jacobs  (.1.)  33,43. 
Jacobv  (Félix)  27,3   41,36. 

64,23.     82.25.     159,34, 

208.5.  2:^6,41. 
.lacquier  (E.)  74.2i. 
Jacquinet  (G.)  159,21. 
Jâger   (0.)    43,22.    72,36. 

120,43.  153,10. 
Jaeneke  (G.)  33,19. 
Jahn  (F.)  89,49. 

—  (G.)  81,10. 

—  (0.)      37,27.      75,20. 
239,49. 

—  (Paul)  64,24. 

Janke   (A.)    31..37.    45,26. 

82,9.  84,8.  117,27.  129, 

42.  207,31.  233,39. 
Januel  (H.)  56.28. 
Jastrow  jun.  (M.j  35.50. 
Jebb(Fi.  G.)  123,13.  172,23. 

238,53. 
.lensea  (M.  P.)  65.14. 
Jeremias  (A.)  38,5.   47,22 

sq.  73,48.  84.6. 
.lezdinsh^  (Fr.)  153,30 
Jiiiczek  (0.  L.)  78,9.  208, 

21. 
.Toannides  (E  )  89,20. 
Joël  (K.)  31,20. 
Joergensen  (G.)  26,23. 

—  (0.)  65,39  sq. 

Jonge     (Ed.    de)     159,3'J. 

209,22. 
Jordan  (H.)  43,28.  55,17. 

75,36.  123,26.  209,19. 

—  (Léo)  1.35  14. 
Joret  (G.)  46,14.  80,6. 
Josephy  (Cari)  87,50.  125, 

35.  147,20. 
.louguel  253.5. 
Judeich  (W.)  13.36.  37,44. 

172,22.  224.32 
Jaihner  (Julius)  26,30. 
Julien  (J.)  42,3. 
Jullian  (Camille)  li,6.  211, 

35. 
Jurenka  (Hugo)  63,13. 
Juret  (P.  G.)  30,18.  42,23. 
Kaegi  (Âdolf)  72,22.  130, 

39. 
Kâhler  (Friedrich)  22,28. 

192,33. 
Kaerst  (Julius)  72,5.  147,5, 
Kahlbaum  i^.  A.)  96,24. 
Kakridis  4d,25.  120,52. 
Kalbneisch    (Karl)    78,19. 

120,31.  233,3, 
Kampfhenkel  (0.)  63,47. 
Kant  44.45. 

Kapff  (R.)  44,20.  124,29. 
Kaposy  (E.)  156,43. 
Kappeiraiicher  (A.)  67,33. 
Kappes  (K.)  148,1. 
Karslen  (H.  T.)  64,40. 
K.aufmanii  (G.  Maria)  37,48. 

82,39.  138,37.  160,15. 

—  (Fr.)  19,51. 


K.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1905. 


Keller  (Er.)  34,12. 

—  (Otto)  24,9.  62,46.  63.1. 
76,24.  147,41.  233.17. 
267,24. 

Kellermann  (H.)  22,24. 
Kemper  (F.)  35,46. 
Kenner  (F.)  45,21. 
Kpnyon  (G.)  74,4. 
Kern  (F.)  79,27. 
Kharitônidis  206.18. 
Kings  (H.  R.)  2-36,44. 
Kieronski  (L.)  63,22. 
Kihn  (H.)  54,39. 
KinclnK.  F) 23.16.  123,49. 
King  (L.  W.),  77,39. 
Kirchner  (Joli.),  87,20. 
Kirk  (W.  H.),  64,35. 
Kitlel  (R  ),  73.38. 
Klapp  (E.  B.),  .34,51. 
Klein   (W.),   42,1.   75,47. 

78,25. 
Kleineidam  (F.),  41,25.  76, 

38.  129  10. 
Kleist    (H.),    119,38.    130, 

12. 
Klostermann  (Erich),  35,30. 

55.46.  204,2.  23H,5. 

—  (P.),  80,5. 

Knapp  (Gh.),  63.31.  68,2. 
Knox  (Hubert Thomas), 202, 

45. 
Koch  (P.),  55,1. 
Kocks  (W.),  88.31. 
Koenen  (G.),  208,25. 
KôQigsdorfer  (J.).  56,24. 
Koepp  (F.),   19,45.  67,17. 

77,41.  82,29.  159,22. 
Kôrber,  67,28. 
Kôrner  (Otto),  125,33.  148, 

53. 
Koetschau(P),  55,44.  80,3. 
Kolbe  (W.)  67,19. 
Kordt  (A.),  22,43. 
Korelin  (M.),  40,32. 
Kornemann  (Ernst),  23,52. 

27,43.  36,12.  38.44.  62, 

20.   77,34.   82.27.   88,6. 

120,5.    207,14.    220,51. 

266.29. 
Kornitzer  (A.),  115,53. 
Koschaker  (P.),  33,3.  81, 

19.  129,4. 
Koltmann,  39,11. 
Kourouniùtès  iK.),  34,32. 
Kraatz  (W.),  54,47. 
Krause  (H.),  28,38.  267,4. 
Krejci  (A),  153,23. 
Kreppel  (F.),  63,52. 
Kretzschmar  (0.),  65,43. 
Kroll    (W.;.   33,46.   37,35. 

79,6.  89,47.  117,10. 
Krôzel  (Johannes).  68,8. 
Kruger  (Emile),  45,37. 

—  (G.),  22,8.36,32.54,32. 
55,9.  62,52. 

Kruger  (G.  T.  A.),  22,7. 
40.8.  62,51. 

—  (P.),  ^^6,7. 
Krumbacher    (Karl),   46,3, 

XXX.  —  20 


306 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  HEVUES. 


32.  56,48.  166,6.  205,8. 
Kubdka  (V.),  152,44. 
Kiibler  (B.),  44,4 
Kuhner  (B),  36,  1. 

—  (Raph).  16,ri.  86.5. 
89,5.  130,15.  149,2.  158. 

3^4 

Kuspert  (0  ),  90,39. 
Kugener    (M.    A.),    24,27. 

165,49. 
Kuhn   (E.),  47,19.  212,44 
Kukula  (R.  G),  55,31. 
Kunslle  (K.).  76,13. 
Kurlz  (Eduard).  89,3y. 
Kvicala  (J.)  268,5. 
Labande  (L    11.)  64,42 
Labou:t  (,).). 134.42. 
Ladewif;  (Th.  1  36,8.  64,29. 

90,34.  I'i8,2  267.6. 
Lafaye   (G.)    23,31.    85,5. 

121,8.    181,48.    182,25. 

267,34. 
Lîifoscade  (L.)  224.36 
Laird  (A.  G.)  23,10.  69,16. 

118,42.  193,31. 
Lake  (K.)  89.43. 
L;.loy  (L.)  193,38. 
Lambert  (E)  36.32  128,53 
Larapakis  (G.)  45,33. 
Landau    (W.   von)  124,36. 

202  9. 
Landgraf    (Gust.)     22,32. 

40,4. 
Laog  (A.)  153,18. 

—  (G.)  72,46. 
Lange  (Edm.)  147.47. 

—  (H  )  72,7.  116,3. 
Lanzani  (Car.)  27.25.  34,21. 
Laqueur  (R.)  117,23. 
Larizza  (P.)  144.2 
Laudien  (A.)  122,25. 

La  Ville  de  Mirraont  (H.  de) 
m,i  159,41.  166,9.  229, 
37.  237,1. 

Leaf  (Wallei)  238.47. 

Lpase  (E.  B.)  62.30. 

Léchai  (Henri)  166,27.  200, 
52.    206,20.    210,3    sq. 

224.39.  229,2!. 
Leclercq  (Dora  H.)   56,18. 

82,12.    134,40.    157,28. 

164,1.  181,28  sq.  220,2. 
Lécrivain  (Ch.)  125,9.  203, 

34. 
Leeuwea    (J.    van)    88,14. 

2.35,43. 
Lefèvre     (André)    181,15. 

212.40.  253,5. 
L.-iimann  (G.  F.)  38,44.  40, 

31. 
Lrihner  (Hans)  208.25. 
Lehncrdt  (M.)  26.16 
Lelinert  (G.)  74  1.  78,45. 
Leicht  (A.)  117.11. 
Leipoldt  (J  )  27,38. 
Leiav  (P.)  62,49.   224,36. 

227,2  i. 
L-mbert  (R.)  14,9.  56,.'i8. 
Lengsteiner  (Josef)  67,  10. 


Lenormant  228,  51. 

Léo  (F.)  27,42.  46,4.62,34. 

63,48.89,31.153,15.269, 

19. 
Leoni  (U.)  148,48. 

—  (M.)  267,25. 
Leopold  (H.  M.  R.)  237,35. 

—  (J.  H.)  25,18. 
Lethaby  (W.  R.)  138,52. 
Levai  (A.)  211,41 

Levi  (Alessandro)    181.22. 
217,46. 

—  (Léon)  266,26. 

Lévv  (J.)  182,27.   211,10. 

216,14. 
Lewis  (A.  S.)  54,27. 
Liebich  (Br.)  80,45. 
Liechtenhan    (R.)    211,22. 
Lietzmann    (Hans)    29,31. 

35,27  sq.   54,41.   78,16. 

119,4. 
Lincke  (K.)  68,30. 
Lindl  (Ernst)  38.40. 
Lindsay    (W.    M.)   74,32. 

182.48.   237,28.   241,51. 

268,35. 
Linseumayer  (A  )  77,22. 
Lipsius  (J    H.)  30,21. 
Litt  (Th.)  27,20. 
Lohse  (H.)  36,45. 
Loiseau   iL.)   36,53.  67.5. 

164,21  sq.  218.27.234,24. 
Lombard  (A.)  134,47. 
Lorabroso  ((J.)  25,47 
Lomtnatzsch  (E.)  44,6. 
I.orentz  (B.)  21.51. 
Lort7,ing(F.)87  43.  130,19. 
Loschoer  (ti.)  138,49. 
Lucas  (Hansj  63,15  sq.  81, 

41. 
Lucius  (E.)  74,6. 
LuckeQbach(n.)29,10.  42, 

16.  74,2.   83,40.  88,11. 

148,30    164,14. 
Lucquet  203,41. 
Ludwich  (A.)  24,5.  25,40. 

36,4. 
I.udwig  (A.)  89,32.  90,35. 

—  (H.)  63,4.  72,17  sq.  89, 
41. 

Lûbeck  (K.)  75.6.  119,33. 
Luscbin    von    Ebengreuth 

229,1 . 
Luterbacher  (F.)  14,8.  62, 

6sqq.  160,36. 
Lutoslawski  6,11. 
Macdonaid  (G.)  143,53. 
Macé  (Alcide)  124,31. 
MacEldery  (R.  K.)  67,35. 
.Vlach  (Ed.  v.)  21,52. 
Macke  (R.)  67,42.  69,33. 
Mi.cler  (Fréd.)  74,30.  182, 

31.  208. .39. 
.Magie  (IJ.)  13,50.  80,11. 
.Mahaffy  (J.  P.)  46,12.  153, 

14.  246,16. 
Mnnigk  (Aîf.)  35.38. 
.Vlansion    (.los'îph)    27.48. 

125,45.   206,36.   266,38. 


Marc  (P.)  139,21. 
Marchant    (E.     C.)    89,10. 

160,21,  2.36,51. 
Marchés!  (C.)  203,39. 
Marées  (W.  v.j  31,39. 
Marquant  (J.)  30,48. 
Marr  (B.)  118,10. 
Martin  (D.)  159,46. 
Marx    (F.)   74,19.    148,39. 

149,18.   159,19.    167.33. 

182,11.    236,46.    267,21. 

-  (J.)  71,13. 
Ma.spero  (G.)  29,24. 
Malschky  (Th  )  63.46. 
Matthias  (Franz)  28,4«.  46, 

28.  81,47. 
Mayer  (Ed.  von)  164,20. 
Maynial  (Ed.)  67,25. 
Mazon  (Paul)  25,26  sq.  75, 

3,44.  91,32.  92,44    164, 

16  sq.    165,10.     181,52. 

192,23.  217,51.  223,51. 

235.43.  266,10. 
Meester  (Don  P.  de)  56,34. 

138,13. 
Meillet  (A  )  28,27. 
Meiser  (K.)  64.8. 

-  (0.)  29,2. 
Meissner  (G.)  149,23. 

(L  \  72  35. 

Meister  (K.)  36,22. 

-  (R  )  65,52.  74,27.  85,8. 
120,9.  153,3.  208,1.  224, 
40. 

Mélanges  Boissier  157,32. 
163,53. 

-  /'.  Frédéricq  45,38. 
Mendes   da  Costa  (H.  B.) 

37,24.  90,27. 
Menge  (Hermann)  63,9.  88. 
28. 

-  iHudolf)  92,21.  126,44. 
Menna  (P.)  23,51. 
Menzel  (Ad.)  152,47. 
Merguet  (H.)  35,44. 
Meringer  (Rudolf)  38,25. 
Merrill    (Elmer   Truesdell) 

117.44.  268,44. 

-  (W.  A.)  41,3.  119.6. 
Mesk  (,J.)  147,36. 
Mpsserschmidt  (Y.)  159,33 
Mever  (Ed.)  45,13.  207,39. 

224,45. 

-  (H.  G.)  80,27. 

-  (K.geb.  Bjerrum^  15,19. 

-  (P.  M.)  73,44.  193,21. 

-  (W.)  56,45.  79,38.  209, 
16. 

-  -Rintein  (W.)  77.42. 
Michael  (H.)  66,7.  125,42. 
Michaeiis  (A.)  119.26.  155, 

24. 
Michel  (André)  200,48.  210, 

34.  220,6.  227.14. 
Michelangeli  (L.  A.)  27.2. 
Migliazza  (D.)  23,10. 
.Miklôs  (V.)  156,44. 
Milani  (L.  A.)  78,53. 
Milio  (Val.)  269,21.- 


m.    —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


307 


Milliird  (R.)  82,6. 
Millel(G.)206.''.S.22O,lOsq. 
Mills  (T.  R.)  92.10. 
M'dteil...   /'.  Weslf'den. 

22,30.  82,15. 
Modestov  (B.)  32,12. 

—  {V.  J.)  32,12. 
Môller  (C.)  13,10. 
Moinmert  (C.)  78,41. 
Mommsen  (Theodor)  21,53. 

34,26.44,1,18.  47,50.  T:^ 
43  sqq.  82,35.  90,24.  91, 
29.  117,13.  14S.16.  158, 
39.  183,13. 193.21.  20 'i,l. 
208,14.  267,10. 
Monro  (Ch.  H.)  28,6. 

—  (D.  B.)  123,11. 
Montelius  (0  )  28,12. 
Moore  (F.  G.)  26,44. 
Moravvski  (Casimir  de)  25, 

9.  121.6. 
MorgeDslern(0.)121..38. 
Morin  (G.)  22,26.  182,6. 
Morilz  (E.)  67,37.  81,52. 
Mortel     (Viclorl     205,41. 

222,8. 
Mol  (J.  de)  218,4. 
Molheau  (A.)  182,46. 
Mpellos  (L.)  30,11. 
Mras  (Karl)  90,30.  118,11. 

147,38. 
.Mtich  (Matlh.)  19,7. 
Muelder  (D.)  65,27  sq. 
Mulier(A(l.)  38,34.  81,23. 

87,29.     129,38.     147,9. 

155,36.  218,21.  266.22. 

—  (Br.  A.)  26,29.  87,45. 

—  (Ch.)  153,17. 

—  (C.  F.  \V.)  38,27. 

—  (Iw.)  160,46. 

—  (Hugo)  81,37. 

—  (H.  J.)  72,21. 

—  (Joh.)  86,48. 

—  (K.  F.)  43,1-^.  201,3. 

—  (Nue)  152,38. 

—  (S.)  78,8.  208,20, 

—  (VV.  Max)  89,28. 
Muivany  (C.  M.)  69,31. 
Munro  (J.  A.  R.)  68,51. 
Murray  (G.)    118,51.    205, 

34. 
Musée  (Le)  164,15. 
Musolto  (G.)  68,10. 
Muzik  (Hugo)  89,18. 
Nachraansou  (Ernst)  237,3. 
Nâgelljach  (K.  F.  von)  160, 

46. 
Naegeli  (Th.)  35,19.  45,18. 

81,19. 
Nagy  (S.)  156,34. 
Nairn  (J .  A.)  88,4,  267,3. 
Natorp(Paul)  41,16.  48,20. 
Nau  (F.)  24,26.  138,5. 
Nauck  (A.)  29,52. 
\aue  (A.  W.)  .71,36. 
NeiieleiD  (J,  von)  43.52. 
Neil  (R.  A.)  87,39. 
Nemec  (J.)  153,34. 
Némethy    (Geyza)     44,35. 


106,19.    126,4.     156,32. 

160,6. 
Néoç  'EXXriVoavriawv   135, 

23.  139,19. 
Neslle  (Eb.)  27,4.  64,44. 

—  (Wilhelm)  147,7. 
Neue  (Fr.)  39,35. 
Neuhôfer  (R.)  153,25. 
NicholsoD(E.W.  B.)23,'10. 
Niedermann   (Max)    28.26. 

83,41.  159,36.  20i,38. 
Nifmeyer  (M.)  147,52 
^'iese    (B.)    72,10.   80,27. 

81,17.  91,8. 
Nielzhold  (J.)  57,7. 

—  (V.)  126.28. 
Nikilin  (P.)  48,47. 
NipperdeylK.)  30,31.  67,3. 

117,42.  126,33. 
Ni.ssen  (H.)  57,3.  208,24. 
Nix  (L.\  39  19. 
Noack^lFerd.)  30,40.  65,9. 

153,2.  167,24. 
Nobbe  (Wilh.)  77,5.  89,16. 
Nôldeke  (Th.)  73,21.  171, 

31. 
NohI  (H.)  44,32.  66.24   74, 

17.  12C.15.   121,31.  126, 

3.  147,29. 
Nonden(Eduard)  13,42.  46, 

4.  64,-28.  167,21. 
Novâk    (Rcherl)  32.4.    66, 

20.    117,6    123,15.   266, 

13. 
Nusser  (J.)  39,16. 
Nulling(H.  C.)  22,48.  45, 

19. 
Oberziuer  (G.)  227,6. 
Oehler  (.loh.^  160,11. 
Oeri    (I.    J.)   124,24.    147, 

21. 
Olcott  (G.  N.)  116,8.   126, 

47. 
Omont  (H.)  40,44. 
Oppert  (L.)  69,4. 
Oswald  (M.  F.  F.)  239,44. 
Ollo(W.)  13,45.   14,5.  79, 

18.  224,47. 

Owen  (S.  G.)  164.36. 
Paelzoll  (Fr.)  91,42. 
Pagel  (J.)  81,8. 
Pallis  (Alex.)   44,44.   207, 

41. 
Pargoire(J.)  56,33.  206,48. 

220,13. 
Paris  (Pierre)  27,27.76,11. 

181,38.  193.53.   198,29. 

224,51.  243,48. 
Parmenlier  (L.)  68,37. 
Partsch  (J.)  129,5. 
Pascal  (Carlo)  13,53.  25,19. 

64,36.  90,31.   117,7  sq. 

266.33.  267,50. 
Paschal    (G.    VV.)    33,.34. 

122,51.   152,50.  159,15. 

206,36. 
Pasciucco  (G.)  269,8. 
Pascoli  (,l.)  116.18. 
Pasini(F.)  63,6. 


Paler  (VV.)  37,12.   73,42. 

77,4.  89,15. 
Paton  (W.  R.)  239,1. 
Putsch  (Cari)  24,1.  92.53. 
llayXàToç  (Nix.   K.)   66,6 

sq. 
Paulsen  (F.)  22,14.  123,28. 
Paulv  165.36. 
Pautîgny  (L.)  42.27  55,11. 

158,53.   182,23.  206,42. 

227  22. 
Pawlicki"(S.)  6,1. 
Pearson  (A.  C.)  25,41. 
Pecz  (Wilhelm)  155,31. 
Pehl  (Rud.)  160,23. 
Peisker  (M.)  137,51. 
Pératé  (A.)  220,8. 
Perdrizel  (P.)  135,21. 
Pereira  (H.  L.  de)  42,4. 
Perkins  (E.  M.)  41,19. 
Pernice  (A.)  79,15. 
Perrin  (B.)  24,43, 
Perrol  (Georges)  38,9.  192, 

13.  206,14.  209,53.  219, 

8   224,53.  240.6.  243,53, 
Persichftti  (N.)  233,42. 
Peter  (Herm.)  193.27. 
Peterseii  (E.)  29,12.  43,43. 

120,14.    152,32.   155,46. 
Petit  (l..)  206,48.  220,13. 
Pelrakakos  (A.)  129,10. 
Pétrie   (W.   M.    Fliûde.'s) 

76,44.  202,11. 
Pneiderer  (0.)  47,46. 
Pnuger  (H.  H.)  28,20.   66, 

40.  77.17.  122,24. 
Phiientas  (M.)  34,49. 
Philios  (D.)  258,34. 
Philipp  (Ed.)  67,49. 

—  (M.)  119.19. 
Philippson  (A.)  22,53.  84, 

10.  167,23. 
Photradès  (P.   S.)  129,14. 
Picavet  (Fr.)  225,3. 
Piccolo  (Luigi)  182,29. 
Pichlmayer  (F.)  92,47. 
PichoQ  (René)  87,53. 
Pigorlni  199,12. 
Pischinger  (A.)  26,9. 
Pitmao  (H  )  166,39. 
Pilrè  (G.)  78,22. 
Placek  (J.)  153,27. 
Platner  (S.  R.)  171,21. 
Plessis  (F.)  62,49.  91,35. 

121.51.  165,14.    167,1. 

171.52.  200,44.  208,28. 
Plûss  (Theodor)  64,1.  148, 

23.  181,42. 
Pognon  (H  )  77,44. 
PohI  (Rud.)  124,50.202,1. 

246,20. 
Poiand  (E.)  81,5. 

—  (F.)  130,43. 
Politis(N.  G.)  13,28.  32.10. 

41,50.  124,52.  207,9,33. 

225  10 
Pontrémoli  (E.)  76,25.  243, 

42. 
Poslgate  (J.   Percival)  36, 


3U8 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  KEVUES. 


48.   i'.]5,3.    239,52.   268, 

•  12. 
PuUier(E.)  161,32.  206,14. 

219,7.     220,47.     230,3. 

238,19.  246,9. 
Poyard  (C.)  164,11.  183  2. 
l'randll  (Ant.)  28,36. 
Prâsek  (J.  V.)  68,41. 
Preisendanz(lv.)3i,2.  41,9. 

88,49. 
Preisi^ke  (K.)  87.26, 
Preller  (F.)  65,49. 
Prellwitz  (W.)  80,37. 
l'reud'hcmme  (L.)  21, 'li. 
Preuschen  (Erwin)   21.46. 

26,31,52.     29.6.     79,3. 

121,39.  222,43. 
Preuss{Sie};.)25,42.  41,43. 

73,45.     90,15.     122,40. 

171,30.  238,52. 
Pringsheim    (H.    G.)     13, 

33. 
Professeur  (Uo)  164,9. 
l'rofumo  (A.)  13,52.  67.12 

120,23.   172,20.  264.24. 
P.sichari  (J.)  33.10.  4/.,42. 

121,42. 

—  (Michel)   64,5.    79,17. 
149,38. 

Puccianti  (G.)  63,8. 
Puntoûi  (V.)  267,45. 
Pnrser  (L.  Claude)  32,28. 

204,37. 
Quincke  (G.)  15,17. 
Raase  (Hans)  23,9.  ()8,50. 

129,39.  122,46. 
Rabenhorst    (M.)     34,23. 

123,1. 
Radermacher   (L.)   64,45. 

267,20. 
RadfonI    (R.     S.)    43,13. 

120,17.  125.50. 
Raeder  (J.)  32,53.   54,45. 

77,32. '208,6.  267,31. 
Rahlfs  (Alf.)  22,46. 
Rainfort  (R.  S.)  125,52. 

—  (Ad.)  42,48.  78,32.  90, 
41.  149,34. 

Ramain  (G.)  204,21. 
Rambaud  (Alf.)  1.35,7. 
Raniorino  (F.)  31,18.    67, 
43.  69,38.  92,2.  119,10. 

121.23.  267,23. 
Ramsay    (A.    M.)    139,3. 

218,13. 
Rand  (E.  K  )  55,27. 
Randolph    (C.    B.)    37,4. 

123,3. 
Ran.snrn  (Caroline  L.)  35,48. 

121.16.    206,10.    219,7. 

237,7. 
Rasi  (Pietro)  25,31.  42,.31. 

63,27.    119,32.    147,44. 

148.24.  267.8. 
Rathke  (Gg.)  1^,47. 
Rausch  (Erw.)  37,5. 
Rauschen     (Gerh.)    45,7. 

119,30. 
Ravenna  (Oddone)  217,53. 


Ravizza  (F.)  263,30. 
Reeb  (W.)  119,1.  129.46. 

130,35. 
Rehdanlz  (C.)  37.51. 
Reich  (Hermann)  55,39.  81, 

12.  119,41.  138.27.  167, 

35.  222,44. 
Reil  (J.)  135,19. 
Reinach    (Salomoii),    13.7. 

42,6.  76,29.  158,41.  161, 

.30.  202, 'i3.  225,18.  23i, 

,37.  244,3. 
-(Théodore),  31,45. 45,.31 
,   48,30.  79,29    80,8.  166, 

31.  19.3,47.  2(J6,51.  208, 

51.  244,15  sq. 
RBinhardt  (L.)  64,17. 
Reisioger  (K.)  62,25. 
Reitzenstein     (R.)     12,.3.3. 

13,45.  48,27.  181,35. 
Renel   (Ch.)   14,2.    88,23. 

162,51.  268,48. 
Rentschka  (P.).  55,21. 
Resch  (A.),  76.51. 

—  (G  ),  77,53. 
Rethwisch  (C.)  122,20. 
Rettore  (Ant.)  166,36. 
Reuss  ;Fr.)  69,1. 
Reymond    (Aug  )    205,38. 

266.12. 
Rhonlakis  (K.)  41.1. 
Rhys  (.).)  202,48.  203,3. 
Ricci  (S.  de)  45,32.  48,31. 

193,47. 
Richards  (H.)  68,26.  69,7. 
Richter  (E.>  126,45. 

—  (Fr.)  66,32.  148,27. 

—  (J.  P.)  201.4. 

—  (Olto)  81,39.  109,20. 

—  (W.)  89,37. 
Rid  (H.)  23,14. 
Ridder  (A.  de)  218,9. 
Ridgewav  (W.)  202,24. 
Riedel  (W.)  75,41. 
Riedv   (N.)   35,40.    89,23. 

116,6. 
Riemann  (H.)  83.34. 120.42. 
RiUer(K.)  71,46.  121,18. 
Robert  (C  )  20,30.  57,9. 
Hoberli  (C.)  124,10. 
Roberts  (E.  S  )  81,20. 

—  ^W.  Rhys)  24.3,39. 
Rocholl  (R.)  23,41.  40,49. 

82,43.  135,3. 
Rodocanachi    (E.)    76,15. 

210,13. 
Roegiers  lA.)  166.43. 
Rômer  (A.)    31,27.  32,49. 
Roersch  (A.)  166,12. 
Roese    (E.)    14,14.   34,28. 

93  22. 
Rôssner'lO.)  65,31. 
Roger  (iVl^  28,.33. 
Rohde  (F  )  66,36. 
Rolfes  (Ë.)  116..37. 
Roioff  (Gn>l.)  87,47. 
Roinagnoli  (E.)  46, .33. 
Romarino  (F.)  158,47. 
Rontakès  (U.)  34,50. 


Rocs  (A.  G.)  146,47. 
Root  (R.  R.)  171,27. 
Roscher    (W.    11.)    1,3,12. 

45,2.  121,47.  211,51. 
Rosenberg   (E.i  24,23.  02, 

53.  88,17. 

—  (M.)  154,15. 
Rostowzew  (M.)  27,8.   36, 

43.  125,37.  208,35.  227, 

51. 
Roth  (E.)  78,49. 
RotheribiJcher    (A.)   23,20. 
Roiise  (W.  H.  D.)  69,30. 
Rozwadowski  (L.  v.)   117, 

47. 
Rudio  (F.)  61.50. 
Ruhl  (L.)  13.17    77.3. 
Rzach  (Al.)  39,14. 
Sabbadini   (R.)   40.35.  63, 

25.    64,52.   65,3   sq.  67, 

46.  91,20.  116.27. 

—  (S.)  27,.36. 

Sacchi  (E.)  44,30,   126,25. 

268,32. 
Safrâoek  (J.)  153,26. 
Salis  (A.  von)  46,.35. 
Sambon  (A.)   244,17.   246, 

10. 
Samuelsson  (J  )  120,19. 
Sanctis(de)  156,39. 
SaDders(H.A.)37.14.93,5. 
Sandys  (J.  E.)  126,19,207, 

12   234  17 
Sanli'  Consoli  43,5,  121,26. 

207,47. 
Sarwey(0.v.)  24,12. 33,42. 
Sattler  (G.)  56,3. 
Sauer  (B.)  123,.38. 
Schâfer  (ti.)  36,14.  42,17. 

68,45.  76,27. 
Schanz  (Martin)  .37,18.  42, 

42.   146,50.    149,14   sq. 

160,39.  269,3. 
Schaper  (G.)   36,9.   64,29. 

90,34.  148,2.  267,7. 
Scharfer  (H.)  79,41. 
Scheel  (0,)  45.24. 
Schefczik  (H.)  125,36. 
Scheffer    (T.)   116,30.  120, 

.37.  126,8.  155,49. 
Scheil  (V.)  219,46. 
Scheindier  (A.)  62,8. 
Schelling{H.  V.)  80,27. 
Schenk-Koch  39,28. 
Schenkl  (A  )  115,53. 

—  (K  )  115.52. 
Schepers    (M.    A,)   79,36. 

268,19. 
Schermann    ^Max)    44,22. 
72,40.  92,42.  207.19. 

—  (Tbeod.)  40,27.  54,50. 
Schiche  (T.)  147,29. 
Schilling  (L.)  21,43.204,15. 
Schlicher  (J.  J.)  I24,ï0. 
Schlossraana     (  Siegmund  ) 

64,14.  79,25.  82.53.  129, 
13. 
Schlumberger    (Giist.)   82, 
30.  138,22,  185,41.  192, 


m.    —    TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


309 


16.  229,10. 
Schmalz  (J.  H.)  l.SO.iO. 
Sihraarsow  (A  )  139.1. 
Schmatz  (J.)  56,39. 
Schmauss  (Joh.)  81,50. 
Schmid  (G.)  29,37. 
Schraidt  (G.)  76,45.  81,27. 

—  (E.)  55,43. 

—  (F.)  72,27. 

—  (J.)  35,42.  72,33. 

—  (L.)  31,21.  126,35 

—  (M.)  147,40. 

—  (Miix  G.  [\)  91,27. 

—  (W.)  13,17.  39,18.  61, 
46  sq. 

Si-hmilt    (Jolin)  28,5.   134, 

48. 
Schnee  (U.)  88,32. 
Schneider  (G.)  73.30. 

—  (R.)  75,51. 125,8. 130,11. 

—  (SL)  121,20. 
Schneidewiii    (M.)    29,52. 

66,16. 
Schodorf  (Konrad)  30,29. 
89,41.    149.28.    160. -.^7. 

193.3.  235,48. 
Schoell  (Fr.)  36,29.  75,45. 
Schoma.m  (G.  F  )  237,26. 
Schône  (H.)  39,19. 
Schott  (R.)  78,42. 

—  (W.)  67,18. 
Schrader  (H.)  27,47. 

—  (0.)  119,20. 
Schreiber  (Herm.)  46,30. 

—  (  I  heodor)  82.8.  227,46. 
Schrijnen  (J.)  158,49.  163, 

36. 
Scluibart  (W.)  35,17.  91,1. 

192,28.  206,2.  269,2. 
Schubert  (Rud.)  81,27.93, 

3.  116,24.  160,25. 

—  Huler  129,24. 
Schuchardt  (  W.)  159,27. 
Schiller  (Km.)  36,18. 
Schùtze     (Reioh.)     37,40. 

46,9. 
Schultess  (Garl)  81, 16. 
Schullz  (F.)  117,27. 

—  (W.)  21,48.  88.9. 
Schullzc;  (V.)  45,16. 
Schulz  (r$runo)  218,17. 

—  (Oj.  29,39.  30,  47.124, 
15. 

—  (Ollo  Th.)  182,9.  207,49. 
267,51 . 

Schuize  (E.)  28,10.  38,36. 
87,5.  116,43.  129,45. 
149,4. 

—  (K.  P.)  119,17.  268,11. 

—  (W.)44,9.  76,32.86,19. 

118.4.  171.7.  212.44. 
Schwarz(R.)  55,41.  203,53. 
Schwepler  (A  )  41,28. 
Scott  (J.A.)  69,23. 
Sébéos  208.38. 
Sedlâcek  (J.)  153,35. 
Seeck  (0.)  56.53.  78.18. 
Seibel  (Max)  88,.31. 

Seidl  (D.)  153,24. 


Seiler  (Fr.)  80.26.  129,32. 
Selge  (P.)  123,6. 
Selhe  (K.)  26,35.  78.52. 
Settegast  (Fr.)  1.38,19. 
Shapers  (M.  A.)  223.48. 
Sharplev  (H.)  239, '.0.  241, 

48.     " 
Shorey  (l>aul)  27.18  87,52, 
Shuckburgh  ;E.  S.)  27,33. 
Sideridès  (X.  A.)   219,14. 

220,10. 
Sieglm  (W.)  91,4. 
Sikes  (E.  E.)  117,.38.  205, 

44.  234.15. 
Simmel  (G.)  80,22. 
Simmonds  234,38. 
Sinko    (Thad.)    25,43    sq. 

28,25.  40,36.  55,37.  56,2. 

124,51. 
Sitzier  (J.)  38,31. 
Skong  (S.  A.)  243,44. 
Skovgaard  (N.   K.)   44,38. 

225  19. 
Skulsch  (F.)  46,5. 
Sluys  (D.  M.)  117,.S2. 
Smith  (A.  H.)  26.47.  24'.,2. 

—  (CL  L.)  266.45, 

—  (V.  A.)  41,40.  244,7. 
Smyly  (J.  G.)  246  2. 
Sniehotta  (1,.)  90,7. 
Soden(H.  v.)  34,10.  47,44. 

80,48,  208,37. 
Solari  (A.)  204,45. 
Solrasen    (Félix)     155,25. 

192  36. 
Sommer  '(F.)  74,39.  89,14. 

171,1. 
Sonneoburg  (P.  E.)  64,10. 
Sonnenschein  (E.  A.)  63,35. 
Soôs  (J.)  156.37. 
Souter  (A.)  55,48. 
Specht  iTh.)  48.3i. 
Spelthahû  (H.)  55,3. 
Spiegeiberg    (W.)     45,32. 

48,31.  78,6.  115,43.  193, 

47,  199,50. 
Spiers  (E.  Ph.)  29,41. 
Spratt(A.  W.)  238,49. 
Sprioger  (A.)  119,25.  155, 

24. 
SLabiie  (Fr.)  268.36. 
Staderiûi  (G.)  148,49.  267, 

25. 
Sladier  (Karl)  63,45. 
Stâheiin  (F,)  14,11.  45,49. 

125,13.  160,1. 
Stiihlin  (0.)   48,24.  55,14. 

80,16.  138,32. 
Stai.s  (B.)  79.8. 
Starapini    (Ettore)    165,25 

205,23.  267,33. 
Stangl  (Tli  )  68.14. 
Steele  (R.  B.)  62,32. 
Slefani  (E,  L.  de)  35.25, 
Sleffens  (F.)  48,52.  155,15. 
Stegemann  (F.  W.)  43,35. 
Stegmann  (G.)  72,33.  149, 

23. 
Steier  (A.)  42,11. 


Stein  (Arthur)  25.10. 

—  (F.)  20,2.  23  8.  116.25. 
Steindorff  (G.)  76,o. 
Stellhorn  42,21. 
Stemplinger  (E  )  63.41. 
Sternkopf  (W.)  12:\42. 
SteudiDg  (H.)  38,7. 
Steup  (J.)  246,1,  269,18. 
Stewart  (J.  A.)  31,52,  239, 

41.  245,52- 

Stich   (Hans)    30,-34.  .32,1. 

39,49.  87,33.  129,53. 
Stier  (G.)  88,.30. 
Stintzing  (W.)  1-^9,7. 
Slrack  228,2. 
Strazzulla  (V.)  93.11.  267, 

47. 
Strehiin  (F.)  225,22. 
Streit  (A.)  122.32. 
StroDg  (S.  A.)  201,48. 
Strzygow.ski    (Jos-eph)    34. 

52.  79,22.    137,46     138, 

42.  218,17.  198,13.  199, 
47. 

Sticdies  in  hoti . . .  Gilders- 

leeve  224,16. 
Sliuiniczka     (F.)     154,16. 

233,31. 
Sturtevant  (G.  H,)  118,26. 
Sudhoff  (K,)  96,23. 
Suhajda  (L.)  156,35. 
Siimmers  (W.  G.)  235,52. 
Svoronos  (J.  N.)  75,27.  77, 

25.  90,37.  123,39.  202,6. 

240,7.  244,28. 
Sweet  (H.)  2.39,3. 
Swilalski    (B.    W.)   41,7. 

49,2. 
Swoboda  (Heinrich)  43,8. 
Szigeti  (G.)  155,51. 
Tiiaks  (Gerhard)  219,10  sq. 
Taccone(A.)  29,28.  32,51. 

35.13.     89,25.     118,30. 

125,5,    130,46.    205,19. 

206,33.  266,24. 
Taubler  (Eug.)  67,23.  82, 

28.  116,40. 
Tamilia  (D.)  54,25. 
Taylor  (G.)  92,36.  201,4. 
Ter-.Vlinassiantz  54,50. 
Terzaghi  (N.)  23,15.  25,13. 

116,7.  117,25,50.  118,22. 

119,26.  205,2. 
Thédeuat  (H.)  210,5. 
Thiele  (Richard)  155,47. 
Thomas  (A.)  202,49. 
Thompson  (E.  Seyraer)  63, 

36. 

—  (H.)  13,27. 

—  (R.  G.)  77,10. 
lhumen(F.)  66,26  sq.  147 

46. 
Thumb  (A.)  76.39. 
Thuraser  (V.)  123,4. 
Tiersch  (H.)  138,47. 
Tolman  (H.  G.)  69,26. 
Tommaseo  (N.)  45,36. 
Tommasini     (V.)     125,47. 

205,49. 


310 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Tniiibe  (L,;  29,43.  62,11. 
Tserepis  (G.  N.)  118,24. 
ïucker  (T.  G.)  88,26.  123, 

25. 
Turner  (Ed.)  87,13. 
Tyrrell  (R.  Y.)  204,34. 
Ùbell   (Hermann)    153,13. 
Uhle    (H.)     66,50.     91,22. 

125  18 
Urlich's  (A.)  124,45. 

—  (H.  L.)  26,4.  83,38.  86, 
50.  148,48. 

Usener  (El  )  47,3.  267.20. 
Ussani  (V.)  207,21.  269,5. 
Vaglieri  (D.)  31,47.  116,1. 

155  45. 
Viiglimigii  (M.)  268,3. 
Vi.hlen   (J.)   37,29.   63.53. 

77,25.91,45.152,34.239, 

51. 
Valeton    (I.  M.   J.)   30,23. 
Valmacs'  (L.)  68,5  sq.  91, 

17.  152,36. 
Van  de   Weerd   (H.)    159, 

50.  165,50. 
Variormy  (0.)  153,20. 
Vaschalde  (A.  A.)  137,50. 
Vasiljevskij  48,46. 
VassLs  (Sp.),  37,41.  62,23. 

64,33. 
Vellay  (Ch.)  160,4.  211,42. 
Vendryès  (J.)  72,23. 119,37. 
■  193.10.    218,2.    238,12. 

267  28 
Verraîl  (À.  W.)  63,36.  64, 

50. 
Vessereau(J.)  37,29.  56,43. 

80,15,28.  166,10.  172,22. 

18.3,8. 
Vianello  (N.)  266,50. 
Vintscbfjer  (.ioh.)  147,20. 
Viséu  (M.)  126,18. 
Visser  (M.  W.  de)  13,8. 
Vlachos  (G  )  206,46. 
Vôlter  (D.)  78,39. 
Vofjl    (E  )    30,45.    43.38. 

63,11.  88,40.  234,22. 
Voigl  (M.)  22,12. 
Volkmann  (W.)  64,46. 
Vollgraf  156.36. 
Vollmer(Fr.  182,42.208,49. 

—  (Hans)  225,29. 
Vol!mollH(K.)35,6. 116,46. 
Vos  (J.  H.)  72,38. 
Vossier  (H.)  73.39. 

Vtilir  (N.)  126,.35. 
Wachner  (W.)  65,53. 
Wackernagel    (J.)    32,.37. 

46.3.  78,10.  87,19. 
Waddinplon  (Ch.)  2(J5,16. 

—  (W.  H.)  244,22. 
Wagener  (  "larl)  .39,.35   pq. 

72,1.  89,45,  124,38. 
Wageningin  (Jac.  van)  23,6. 

64,41. 
Wagner  (R.)  81,5.  130.43. 
Waitz  (H.)  48,15.  78,27. 
\Valde(A.)  39,8.   12.3,13. 

130,.36. 


Wald.stein    (Ch.)     172,14. 

201,51. 
Wi.lter  (G.)  26,42.  38,11. 

66.2.  92,33. 
Waiters    (H.  B.)    201,49. 

233,27.  246,6. 

—  (W.  G.  F.)  63,33.  68,4. 
2,36,44. 

Waltz  (H.)  23,46. 

—  (R.)  68,16. 
Waltzing  (J.  P.)  54.43. 
Warteiiberg  (W.)  118,48. 
Watzinger  (G  ]  243,45. 
Weber  (0.),  25,36. 

—  (S.)  134,45. 
Wecklein  (N.)  24,36.  40,7. 

44,29.  65,24,  130,44. 156, 

42.  268.52. 
Wedel  (Chr.  de)  56,19. 
Wegehaupt  (Wilb.)  92,49. 
Weidner  (A.)  72,7.  116,2. 
Weigall  202,8.  212,17. 
Weigel  (FI.)  72.13. 
Weihnch(Fr,)29.24. 148,4. 
Weil  (Henri)  29,4.  92,29. 

119,36.  205,33. 

—  (Julien)  208,52. 

Weill  (R.)   34,48.  117,31. 
Weineck  (Fr.)  72,38. 
Weiss  (B.)  79,33. 

—  (Joh.)  36,7.  73,6. 
Weissmann  (K.)  25,14. 
Wellbausen(J.). 30,1. 77,14. 
Wendling(Em.)  72,49. 123, 

17. 
Wenger  (L.)  33,23.  44,37. 

90,49. 
Weniger  (L.)  13,37. 
W^essely  (G.  i  33,43. 

—  (K.)  37,46.  79,34. 
VVessner  (P.)   76,22.   267, 

37. 
Westberg  (F.)  68,47. 
Westernaann  (A.)  24,22. 
V^'etraore  (M.  N.)  165,27. 
Wetzel  (M.)  68,28. 
Weyman(G.)77,18. 124,39. 
Wheeler  (B.  J.)  37,49.  68, 

48. 
Whibley  (L.)  121,32.  164, 

32.  239,51.  244,5. 
White  (H.  J.)  77,31,  209,3. 

242,9. 

—  (N.)  76,11. 
Wickham    (E.    G  )    62,48. 

63,5.  124.12. 
Widniann  (W  )  48,3. 
Wieber  (E.)  55,8. 
Wiedemann  (A.)  207,29. 
Wiegand  (Th.)  27,47.  30,7 

138,44. 
Wijk  (N    van)  87,.35. 
Wilamowilz-Mollendorf  (U. 

von)  13,4.   44, ly.  46,2. 

69,8  sq.  129,49. 
Wilkins  (A.  S  )  268,9. 
VVilleubûcher  (H.)^3,40. 
Williamson    (H.)     117,4. 

2,34,19. 


Willing  (G.)  73,40. 
Willinann  (0.)  26  4. 
Wilperl  (0.)  24,17. 
Wilson  (H.  L.)  268,41. 
Winckler  (Hngo^  17.2.  24, 

13.  89,27.  120.1.  125,32 
Winstedt  (E.  0.)  165,22. 
Winter  (Fr.)  198,2'i. 
Winterfeld  (Paul  v.)  61,15. 
Wipprecht  (F.)  158,44. 
Wirth  (A.)  82,22. 
Wissowa(G.)13,47.  14,48. 

28,7.  42,28.  48,13.  67,52. 

69,.35.  159,6.   165.36. 
Wolfflin  (E.)  25,49. 
Wohlrab    (Martin)    22,40. 

30,27.  147,19. 
Wolff  (E.)  68,23. 

—  Beckb  (Br.)  36,36. 
41.11.  124,13.  149,6. 
227  5 

Wolijer  (R.  H.)  13,40.  26 

14.  118,52.  205.25. 
Wollze  (P.)   28,10.  38,36. 

87,5.  129,45.  149,3. 
Woodward  {W.  H.)  .3.3,30. 
Wordsworlh    (J.)     77,31. 

209,3.  242,9. 
Wozinsky  (M.)  75,33. 
Wright   (H.   Bury)    23,11. 

68,53.    118,21.    160,52. 

193.6.  205,11. 
Wrobel  (V.)  122,48. 
Wroth  (W.)  228,7. 
Wùlker  (L.)  14,7.  62,36. 
WùDsch  13,24. 
Wundt  (M.)  69,20. 

—  (W.)  26,37.  120,44. 
Wyse  (W.)  75,30.  93,14. 

122.7.  237,23.  243,36 
Yeverka  (V.)  153,22. 
Zacher  (H.)  155.47. 
Zahn  (Th.)  37.31. 
Zebelev  {S)  .30,3:}.  41.4. 
Zech  ,M.)  159,43.  203.36 
Zekidis  (G.  A.)  126,16. 
Zeman  (.1.)  153.29. 
Zenoni  (L.)  269,22. 
Zerelcli  (Greg.)  30,36. 
Zriaioç.  (K.)  121,41. 
Ziegeler  (E  )  118,3. 
Ziegler  (F.)  86,47. 

—  (M.)  26.22. 

—  (R.)  13,21. 
Ziehen  (L.)  6S.35. 

Zieler  (G.)  116,:3(».  120,3t;. 

126,8 
Zielinski  (Th  )  38,1.  6.3,20. 

66,39,  79,31.  118,2.  149, 

35.  209,23.  235.1. 
Zimmerraann  (M.  B.)  73.15. 
Zingcrie  (A.)  35.34.   62.9, 

14.  86,53.  147,26. 
Zottoli  (G.)  117,19. 
Ziiccante  (G.)  266.46. 
Zucker  (F.)  37,38.  54  .35. 
Zuretti  (0.)    65,22.   93.10. 

116,23. 
Zutt  (G.)  123,27. 


TABLE 


N.  n.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des   matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Revues  de  l'an  prochain. 


PAGES 

AUDOLLENT  (Aug.)-  —  TertulHeii,  de  idololalria,  8 109 

BiDEz  (J.)-  —  Fragments  d'un  philosophe  ou  d'un  rhéteur  grec  in- 
connu   161 

Bonnet  (Max).  —  Sur  quelques  passages  des  lettres  de  Gicéron  à 

Atticus  (Livres  9  et  12) 54 

—  Juvénal,  I,  lOti 58 

BouDREAUX  (Pierre).  —  Le  lexique  de  Lucien 31 

Cartault  (A.).  —  Horace  et  Tibulle 210 

Dareste  (R.).  —  La  AtxYi  HoûXriç  en  droit  attique 101 

DiEUDONNÉ  (A.).  —  Compte  délien  de  Meilichidès  conservé  au  Cabinet 

des  Médailles 111 

DiMOFF  (P.)  et  Vessereau  (J.).  —  Ruliliana.   l.  La  patrie  de  Rutilins 

Namatianus.  IL  La  date  du  voyage  de  Rutilius 61 

Gaffiot  (Félix).  —  Les  six  premiers  vers  de  VEunuque 306 

Haussoullier  (B.).  —  Inscription  du  Pirée 108 

—  Inscription  archaïque  de  Cumes 141 

llAVET  (Louis).  —  Hirtins,  Bell.  gall.  8,  4,  1 104 

—  Phèdre,  3,  4,  6-7 172 

—  Pomponius  Mêla,  3,  52 140 

—  Etudes  sur  Térence,  £'imttq'ue .    173,249 

Labriolle  (R.  de).  —  Sur  Tertullien,  ad  uxorem,  L  4 1J9 

Lesquier  (Jean).  —  Les  actes  de  divorce  gréco-égyptiens.  Etude  de 

formulaire 5 

M AROUZEAU  (J .).  —  La  mise  en  relief  par  disjonction 309 

—  Sur  une  construction  latine 311 

MÉuiDiER  (Louis),  —  Un  lieu  commun  de  la  seconde  sophistique  ....  206 
Monceaux  (Paul).  —  Les  ouvrages  de  Petilianus,  évêque  douatiste  de 

Goasiantine.  —  Essai  de  restitution  et  fragments 218,  286 

PiGHON  (René).  —  Le  texte  de  Quinte  Curce  et  la  prose  métrique  ....  90 

Ramain  (Georges).  —  Aetna  . . 105 

—  Plaute,  Captifs,  v.  928 305 

—  La  loi  du  pied  antépénultième  dans  le  texte  de  Térence 31 

Reinach  (Salomon).  —  Le  tombeau  d'Ovide 275 

Rby  (E.).  —  De  l'authenticité  des  deux  poèmes  de  Fortunat,  de  excidin 

Thurinçfiae  et  epist.  ad  Arlachin  attribués  à  tort  à  sainte  Radegonde.  124 


312  TABLE. 

PAGES 

Roger  (M.)- —  Le  Commentariolum  in  artem  Eutycii  de  Sedulius  Scottus.       122 

Ruelle  (G.-E.).  —  Orphica,  Tiepl  Xiewv,  v.  221  Abel 139 

—    Locus  desperatus  dans  Arisloxène,  Harmoniques,  p.  40  Meibom 271 

Vessereau  (J.)-  —  Voy.  Dimoff. 

WiLAMOwiTz-MoELLENDORFF  (U.  von).  —  Histoire  de  la  langue  el  de 

la  littérature  grecque.  lutroduclioa 85 

Revue  des  Revues  et  publications  d'Académies  relatives  à  l'antiquité 
classique.  Rédacteur  en  chef  :  Adrien  Krebs.  Fascicules  publiés 
en  190.5 1-282 


Le  Gérant  :  G.  KlinGKSIBGK. 


Imprimerie  polyglulte  I''r.  Simon,  IVennes. 


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