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I
I
REVUE HISPANIQUE
REVUE
HIS'PANIQUE
Reeiuil tontacri à titiidt its iaagiui, 4es lUIiraturtt H i* rhisUirt
itt pajt easlillans, catalans il porlufaii
DIMICE l-AIL ; •.'.';
R. Foulché-Delbosc
TOME XLIX
NEW VORK
G. P. PUTNAM'S SONS. 2, Wksi 45'h Strket
PARrS
LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK, u, Rue de Lii.i.ï
1920
REVUE
H ISPANIQUE
Rtciitii amiacti à TilnJe dis /j't^iv!, da liUrraiura it et Thuloiit
ia pays tmldUmi, ctilaiiiii tt pirlugjti
R. Foulchê-Dblbosc
Tottu XLIX. — Numéro //î.
NEW YORK
G. P. PUTNAM'S SONS, 2, West 45 il» Street
PARIS
LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK, n. RoE de Liij.e
1920
SOMMAIRE
Julio Cbjador.— El Cantar de Mio Cid y la epopeya castellana
Entered as Second Class Matter at tlie New York, N. Y. Post Office
Jiine 17, 1908, under act of Mardi 3, 1879.
EL
CANTAR DE MIO CID
LA EPOPEVA CASTELLANA
ADX'HRTKNCrA PRKLIMINAR
La epopeya castellana signe siendo para cix^i todos \\n pro-
blema. Realmente todavia esta en vias de cstudio: ]>ero la teo-
ria de Milâ eu manos de Ramon Menéadez Pidal ha acabado
de eiiniaranarlo. El i)n)blenia creo halla clarîsimaî soluciôn con
solo estudiar el monumento, mas antigip acîvso, que tencnios en
lengua castellana, el Canlar de. Mio Cid, que cabalmente ha
servido a ]Mcnéndez Pidal para enredar màs. y mas la marafia.
iQné significa este Ca7itar en la epopeya castellana? ^Puede
darnos alguna luz para esclarecer el problema?
Tal es el intento que me propuse en este estudio, al cual
précède, a manera de introduccion, su planteamiento . en tér-
minos claros, con la teoria de Milâ y la que va prcij^ongo conio
iinica verdadera.
. A ciialquiera se. l«î ocurre qiif*, tenicndo lo^ texto,s de! CtVi'tiir
y de la primera Crônica de Alfonso X, en la que e.stâi prosifî-
00^.132
L
JCMO CEJADOR
cada la epopeya castellana, lo primero que habîa que hacer
era cotejar entrambos textos haciendo el anâlisis de ellos.
Y, sin embargo, cotejo y anâlisis estan por hacer y asî
vamos a emprenderlos en este estudio.
Ocurrîôsele sin duda a Menéndez Pidal y sin duda hizolo
él para si ; pero no nos diô mas que las conclusiones, con esca-
sos ejemplos, descaminadas por la teorîa, falsa a todas luces.
que sustenta. Diez afios retrasô la publicajcion de su trabajo,
premiado por la Academia, Cautar de Mio Cid, tcxto, gramâ-
tica y vocabulario, redondeando, con el vagar y oportunidad
que se le ofrecîa, el estudio emprendido del codice y de los
manuscrites de las Crônicas. Inapreciable servicio hizo a las
letras patrias con la publicaciôn del texto de la primera Crà-
nica y del texto del Cantar, Ilondo estudio y sagaz observaciôn
suponen la redaccîôn de la gramatica y vocabulario de Mio
Cid. Empero cuanto al problema de la epopeya castellana, solo
sirvieron las conclusiones de su Iniroducciôn para envedijarlo
mas y mas, por no habernos dado el cotejo y anâlisis menudo
de entrambos textos. Al hacerlo yo, me servira de los por él
puUicados, ateniéndome para el dd Cantar a la edicion de
La Lcctura (1913), que ha sido la ultiinamente publicada y
la naâs al alcance de los Icctores. I^ primera Crônica se pul)lic6
en Madrid en 1906.
No poeo haria sA caso conocer las fechas en que se escri-
bieron Crônica y Cantar; mas dcsgraciadamente nada de esto
«abemos coi> certeza. Solo hay de averiguado que la Crôiîica
«s de la segunda mitad del siglo xiii y que el Cantar se es-
cribio bastante después de 1151 y antes de 1308. El wnico
cédice conocido. de Per Abbat, que no sabemos si es el original
o copia^ lleva^al parecer, la fecha de 1307. La obra se escribié,
sitt duda aJguna, después de 11 40 en que se desposo Blamca
de Navarra, biznieta del Cid, con Sancho III, el Dfeseada, hifo
del Emperador AKonso VII, y aùn después de 1151, en que
de hecho se casaron. En el verso 3.3.99 se dicc: **por seer
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEVA CASTELLAXA
retnas de Navafra et de Aragon" las hîjas del Cid. En el
capituto 949 de la Crônica se cuentan las bodas con ''los in-
fantes, fijos de los reyes de Navarra et de Aragcm... Et destos
infantes, el de Navarra aule nombre don Ramiro, fijo del rey
dort Sancho, el que hiataron en Roda; et este fué casado con
donna Elnîra, la fija mayor del Çîd. Et el infante de Aragon
auie nombre don Sancho, fijo del rey don Pedro; et este fué
casâdo con domina Sol". Los descendientes del Cid entroncaron
con los reyes de Navarra y de Aragon; pero es hecho hîstô-
rica«iente falso el de las bodas de sus hijas con los infantes
de* aquellos reinos.
Para qtfe Cantar y Crônica afirmen tal cosa hubo de pasar
algfun tiempo, de stterte que el soîemne casamiento de Blafica
con Sancho III, en 1151, quedase ya bortoso en la meinoria de
Jas gentes y se hubiese formado aquella feyenda. Con razôn ar-
gtimenta, pues. Menéndez Pidal que la antigûedad mâxima que
pvttâe cottccderse a la redaccion del Cantar es eî ano 1140,
atrrique con la' fn isma razôn se prueba que ha de traerse hasta
I15Ï, afio de las bodas. De modo que la mînima de 114S, que
é* asienla. m> tiene fundamento algutio. Anos debteron pasar,
<l05]^é9 dd cUsamiento d^ 1131, para forjarse la leyenda, ol-
vidado acowiecrimiertto tan notorio. ^En que se funda Menén-
dte Pfdaf parti afeentar la antigiufedàd ntinima de 1145? En que
sitponc que el poenia latino de te conquista de Alnierîa (1147)
âktde* al Cantaf de" Mio Cid, el cual, por consiguiente, estaba
éscrito- p»rn cl afto 1Ï47, ^tes dicho poema latino se cscribiô
«ûfes de Aiorir el Èmtifcrador (1157). Pero el poema latino no
akide al Caniar de Mio Cid, sino a caiitsTres populares :
•*Ips€ Rodcrktts Mio Cid saepe vocatus,
de (lao cantatur quod ab hostibus haud superatur,
qui domxtit matiros, comités domuît quoque nostros."
Es^os nuestro^ rondes, don Garcia Of douez, en Cabra, y Be-
rtngacT, de Bm'criona^ los Jlatna nostros en oposiciôn a los
JULIO CEJADOR
moros, vinuros, no por otra causa, que se le antojé a Menéndez
Pidal. Ahora bien, que el Cid fuera cantado como guerreador
nunca vencido se dice ya en la obra latina Gesta Roderici Cam-
l'idocti, cscrita. scgiîn todos, antes que Mio Cid :
"Dum autem în hoc seculo vîxit, semper de aduersarijs secuni
bello dimicantibus triumphum nobilem obtinuit, et nunquam ab
aliquo deuictus fuit.''
Estas Geste eran tan conocidas que, en parte, las signe la Crô-
nica (cap. £49, 850, 863, 86.1. 865, 890, 892) y a la letra tn lo
del vencimiento de Almudafar, rey de pranada, y prisirn de
Garcia Ordonez (cap. 849 de la Crôitica, pagina 17 de las Gesta,
éd. 1909). Adenias todos crcen que las Gcsta son eco de canta-
res popularos. A ellos, pues, y aùn a las Gcsta puede aliidir eî
autor del poema latino de la conquista de Alnieria, sin scr ne-
cesario que t^luda al posterior Cantar de Mio Cid, Tal creyeron
ya Ticknor, F. Wolf y Dozy. Xo trae Menéndez Pidal ma'-
argunientos para poner la antigûedad minima en 1145. P^^.ro la
màxinia no solo no es la de 1140, ano del desposorio, ni siquieni
la de 1151, afio del casamiento, y comienzo del entronque de los
descendientc? del Cid co|i las casas reaies de Navarre y Ara-
gon^ sino bastantes anos después, los que pide el hecho dç que
esc entronque y casamiento de la biznîeta del Cid se convirtiera
por la leyenda en bodas de las hijas del Cid con los infr.ntes
de Xavarra. ^Cuântos anos hace falta afiadir al ano 115.T? A
poco.s que se anadan, estamos ya en el siglo xiii. Lo probable,
pues, es que el Cantar lo antes que pudo componersç fué en el
siglo xiir o a fines del xii, concedicndo mucho; pero scgura-
mente algunos anos después de 1 131.
Itn el analisis del l^oema para nada tendre en cueiv.a la fecha
de su coniposicion ; pero constc que no esta averiguado que
se conipusiora antes de. 1307, fecha del côdice de Per Abbat
y que esa feclia quién sabe si es, no la de la copia, sîno del
original y si Per Abbat fué, no copista, sino autor de Mio Cid,
Hc de afiadir que en el Cantar hay ma,s galicismos, de los in-
Ef- CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLAXA 5
troducidos por aquel tiempo, que no en la Crônica, la cual
tiene lengiiaje nias castizo, como procedente de la epopeya
popular.
Para la cronologîa hay que recordar que la toma de \^alen-
cia fué en 1094, que el Cid muriô en 1099 y que el destierro
fué el ano 1081,
JULIO CEJADOR
INTRODUCeiON
EL PROBLEMA DE LA EPOPEYA CASTELLANA
Corre una teoria, insinuada por Andrés Bello y Damas Hi-
nard, fundamentada después por Milâ y redondeada ùltima-
mente por Ramôn Menéndez Pidal y seguida por Menéndez
y Pelayo, que reducida a formula escueta, puede declararse
por los siguientes extremos :
1. No hubo romances hasta el siglo xv.
2. No se empleô la voz romance antes del siglo xv, en el
sentido que desde entonces tuvo, de un trozo épico popular.
compuesto en el llamado pie de romance.
3. Solo hubo antes del siglo xv Cantares de gcsta, que son
los prosificados en las Crônicas,
4. Estos Cantares de gesta eran largos, muchos en numéro,
populares, estaban compuestos en verso alejandrino o en una
mezcla de versos de variados métros, a base del alejandrino^
y eran recitados o cantados por los juglares.
5. De estos Cantares de gesta desprendiéronse los llamados
romances viejos del siglo xv.
6. Del alejandrino y caos métrico de estos Cantares de
gcsta salio, poco a poco, el pie de romance.
7. Menéndez Pidal ha rcdondeado la teoria, aplicando a
Espafia cuanto hallô en Francia respecto de las Chansons de
geste. Ijsl épica castellana, consistente en los dichos Cantares
de gesta, era poesîa aristocrâtica, cantada por juglafes, que
tiene sus raices en los cantos guerreros de los godos; logra
vida independiente en el siglo x y su mayor desarrollo en el
siglo xi: finalmente, el pueblo al oir en boca de los juglares
F.L CANTAR DE MIO CI D V LA EPOPEYA CASTELLANA /
I I ■ I . Il ■ I I » I II , ,
los Cantafcs de gesta, retenia trozos sueltos, los cuales, modi-
ficados poco a poco, dieron los romances vie] os que conocemos.
La conclusion de esta teorîa es que en Espana no hubo
verdadera epopeya nacional, sino épîca aristocrâtica, lo raismo
que en Francia; sino que de las Chansons de geste no se des-
prendiô ningun romancero, como se desprendio en Espana de
los Cantares de gesta. Ademâs no huto métro alguno nacional
hasta que se formo el pie de romance del caos métrico en que
se compusieron los primeros Cantares de gesta,
Antes de refutar estos extremos, expongamos nuestra teorîa,
que no lo ess sino que son puros hechos histôricos, que con-
viene asentar.
En Espana hubo verdadera epopeya nacional o sea can-
tares épicos sobre temas histôricolegendarios de interés nacio-
nal, compuestos en un métro nacional y cantados por cantores
llamados juglares. Desde el ^iglo xii o xiii comenzô a escri-
birse el castellano, e inspirândose en esta epopeya nacional,
compusieron los eruditos algunos pocos poemas sobre los mis-
mos temas o sobre otros de la antigitedad clasica y bastantes
obras devotas: todas estas obras en métros franceses.
Llamaremos a lo primero epopeya castellana; a lo segundo,
épka castellana. Lo primero es el llamado tnester de juglaria
o popular, lo segundo el llamado mester de cleresia o de los
eruditos.
Esta distinciôn, confusa en la tcoria anterior, es fundamwi-
tal, porque en Francia no se sabe si hubo verdadera epopeya
nacional no escrita y en Espana es un hecho reconocido por
todos, antiguos y modernes.
Mester de juglaria es la epopeya castellana, no aristocrâtica
y de la gente selecta, sino popular de todos, anônima, no es-
crita, que desde tiempo inmemorial cantaron en retazos, como
las rapsodias griegas, los juglares o cantores del pueblo, acom-
panandose de la viola o vîhuela u otro instrumento musico,
durante toda la Edad Media. Sus asuntos eran histôricolegeh-
8 JULIO CEJADOR
darios, heroicos, nacionalcs y su métro el nacioiial pie de ro-
mance» formando los llamados rownnccs, cantarcs o fablas.
Consérvase^ en parte, esta epopeya, prosificada en la primera
Crônica gênerai, de Alfonso X, el Sabio, y en sus posteriores
refundiciones, que ofrecen variantes prosificadas de los roman-
ces cantados a la sazôn, modificaoiôn de los mas* aiUiguos, o
nuevamente compuestos. Su ùltima .manifestaciôn desde el
sîglo XV son los llamados ro^nances vie j os, que comenzaron a
imprimirse en la primera mitad del siglo xvi en pliegos sueltos
de cordel, a mediados del m_ismo recopilados en los llamados
Cancioneros y desde fines del siglo xvi en los llamados Ro-
manceros,
Son siempre trozos o rapsodias cortas, como para cantadas
en pùblico y conservadas en la memoria. Su importancia es
capital en nuestra literatura; pues no solo diô origen y sus-
tenta la épica literaria o escrita y la historia medio legendaria
de las Crônicas de la Edad Media, sino la épica verdadera-
mente nacional hasta nuestros dias, que comprende en toda su
extension el llamado Romancero de todos tiempos. y ademâs
diô origen, asuntos, métro y tono épico y realista al gran teatro
nacional en manos de Lope de Vega. Sus cualidades se con-
servan en toda la literatura castellana posterior.
Dividese la epopeya castellana, por sus asuntos, en varios
ciclos, por orden cronolôgico: i. Ciclo del rey Rodrigo y la
pérdida de Espana. 2. Ciclo carolîngio o de Carlomagno.
3. Ciclo de Bernardo del Carpio. 4. Ciclo del conde Fernân
Gonzalez y sus sucesores. 5. Ciclo de los infantes de Lara.
6. Ciclo del Cid. 7. Ciclo Breton y caballeresco. 8. Ciclo del
rey don Pedro el Cruel. 9. Ciclo fronterizo y de' la guerra de
Granada. 10. Ciclo novelesco y semilîrico. Hay, ademâs, otras
materias épicas sueltas, tanto en las Crônicas como en los
romaiKes conocidos del siglo xv.
El uiester de de resta es la épica escrita, generalmente por
clérigos, que éran la gente culta, erudita y de letras de enton-.
EL CANTAR DE MJO C/p Y LA EpOPEYA CASTELLANA
ces.Cpnienzo en el siglo xii o xiii con el Cantar de Mio Cid.
El métro fué el alejandrino, traîdo de Francia, u otros métros
francesçs. Fué el comienzo de la literatura escrita o erudita,
debido a la influencia francesa, como el camWo de letra y de
rito. Senorearon los clérigos franoeses desde; Alfonso VI. tv?-
niendo su principal monasterio los monjes çluniacenses en
Sahagun, y la silla episcopal de Toledo uno de ellos, don
Bernardo, que llenô de obispos y canonigps franceses las sedes
y catedrales. de Espana. También cQntribuyeron los romeros
franceses, y de.otras nacjones que pasaban a Santiago de Com-
postela y los francos, avecindados en muçhas poblaciones.
Conqcense de este niester el Cantar de Mio Cid, un trozo sobre
Roncesi'aUes, el Libre de Apolonio. el Libro de Alixandrc, la
Prosa (sic) de Fcniân Gonçalcs y la Crônica Kimada; ademâs
otras obras devotas, no épîcas, sobre todo las de Berceo.
Expuestas asî las dos teorîas, refutemos ahora cada uno de
los extremos de la primera, fundamentando a la par las afir-
maciones de la segunda:
I. No hiibo romances antcs dcl siglo xv. Toda la prosifi-
cacion de las Crônicas no es mas que de romances prosificados,
trozos épicos en pie de romance, mas o menos largos, que
esto nadie puede decidirlo. Pero, si henios de sacarlo de los
romances del rey D. Pedro y de los fronterizos del siglo xv,
de parecido tamano debieron de ser los prosificados , en la^i
Crônicas, pues tienen el misrao espîritu y manera popular y
no pocos de los versos de los romances hâllanse en la prosifi-
caciôn de las Crônicas. Si en el siglo xv_, cuando se escribîa el
castellano. solo hizo el pueblo trozos épicos cortos, mas es de
créer los haf ia cortos, cuando el castellano aùn no se escribîa.
Ademas, toda epopeya nacional es popular, por consiguiente
no se escribe y se compone a retazos, en rapsodias, como su-
cediô en Grecia y durante el siglo xv en Espana. A los de la
otra teoria les toca probar que eran trozos largos de miles de
versos y que estab^n en otro métro que en pie de romance;
lO JULIO CEJADOR
pero ellos misnios, cuantas prositicaciones han reducîdo a ver-
sos, al pie de romance solamente las han reducîdo, porque, de
hecho, no hay otro gcnero de verso en las Crônicas. Los ver-
sos excepcionales, que entre los octosilabos han sacado de las
prosificaciones, débense a que al prosificar los romances era
natural se deshieieran muchos versos, anadiendo y quitando
palabras, siendo de maravillar que todavîa se saquen tantos
versos octosilabos enteros con su asonante.
Que la Crônica suponga otros cantares que el de Mio Ctd y
aûn que algunos fueran tan cortos como romances, lo supone
el mismo Menéndez Pidal, cuando dice: "esta deducciôn ignora
la existencia de poemas distintos del de Mio Cid hoy conser-
vado, existencia postulada y exigida por la misma Crônica
GcneraV\ (Rev, FiloL, 1916, p. 239); "alguno de ellos (de los
Cantares) no mucho mas largo que un romance juglaresco".
Pero supone que los mas de aquéllos fueron largos Cantares de
g esta y lo cual es gratuita suposiciôn y no nos dice si eran
populares o eruditos.
2. No se empleô la vos romance, antcs del siglo xv, en el
sentido que dcsde enfonces tuvo, de trozo épico popular cotn^
puesto en el llamado pie de romance. En la primera Crônica.
al valerse Alfonso X de la epopeya popular castellana, no
escrita, como verdadero documento histôrico, prosificando tro-
zos de ella, que hemos dicho estar solo en pie de romance, le
da indistintamente los nombres de cantares, fablas y rofnances
y hasta el de liistoria. Lo ûltimo por no distingùirse bien por
aquel tiempo la leyenda, basada en la historia, de la misma
historia. Cuando la fuente es alguna historia escrita, la llama
latin, por estar redactada en este idioma. En el capîtulo 617,
hablando de Bernardo del Carpio, se lee: **Et algunos dizen
en sus cantares et en sus fablas que fué este Bernaldo fijo de
donna Timbor, hermana de Carlos, rey de Francia/' No hay
duda que esos cantares et fablas es la epo|>eya castellana no
escrita, que cantaba a Bernardo del Carpio y de la tuai el Rey
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA II
Sabio se aproveclia. En el capitule 621: "Cuenta en la csioria
de Bernaldo." Y lo que conio historia alli se cuenta es niateria
épica que conservamos liasta en los romances viejos de Ber-
nardo, por ejemplo, la respuesta al Rey. *'Et dixol Bernaldo:
rey sodés et, sennor, faredes y lo que uos touieredes por bien
et ruego a Dios que uos meta en coraçôn de sacarle ende (a
mi padre) ; ca, sennor, non dexaré yo por eso de seruiros quanto
mas podîere/' El Rey con todo eso, pagauase de Bernalrîo et
amanal".
Que es lo que canta el romance:
•*Senor, rey sois, y faredes — a vuestro querer y guisa:
empero yo ruego a Dios, — tambien a Santa Maria,
que vos meta en corazon — que lo soltedes aina,
ca yo nunca dcjaré— de vos servir todavia.
Mas el rey con todo esto — amâbale en denwsia,
y ansi se pagaba dél — tanto cuanto mas le via,
por lo cual siempre Bernaldo — ser fijo del rey creia."
(Silva de 1550, t. I. fol. 55).
Y advierto que este romance no se compuso en el siglo xv
ni en el xvi sacândolo de la Crvutca, como probaré en otra
ocasiôn.
En el capîtulo 652 esta toda la materia épica del romance
"Andados treinta y seis afios" de la Silva de rom. (1550, t. 1.,
fol. 59), con frases enteras iguales.
En el capîtulo 654: "Segund dize la estoria por el latin."
En el capîtulo 655: "Et algunos dizen en sus roftmnces et
en sus cantares que el rey quando lo sopo." Y cuenta lo del
traer delante de Bernardo la momia de su padre a caballo,
asunto enteramente épico, tomado, segiin esto, de romances o
cantares. El mismo significado tienen aquî, como antes, las
voces cantares, fablas y romance^'. Si esa prosificaciôn era de
cantares, lo era de rofnçnces. Romances, como cantares, eran,
pues, trozos épico^ de la epopeya castellana, en pie de roman-
I^ ' Jin.lO CEJADOR
ce. En el mismo • capitule 655, dônde asi se llanian, teneitios
ejemplo de lo que eran esos cantares o romances. A las pocas
lineas se lee, sîn anadir ni quitar palabra:
"Et saliose del palacio — et fucsc pora su posada.
El rcy Carlos cnviol estonces — grand auer et cauallos et armas.
— Otro dia de raaniiaiia
saliô de Paris Bernaido
et fué andar por la tierra
et commençô a fazer
muchos niales por todos — los logares por o andaua.
Et andando de la tina — et de la otra parte
corriendo et robando— quanto fallaua,
— Hegô a los puertos de Aspa,
et poblô y la canal — que dizen de Jaca."
Cuantos trozos harf hallado prosificados eh la Crônica los
criticos modernos son de este niismo jaez y métro octosilabo:
son verdaderos romances, de liecho y, segun la Crônica, de
nombre.
En el capitulo 788: '*Mas pero que assi fué como el arçobîspo
et don Lucas de Tuy lo cuentan en su latin, dize aqui en el
castcUano la estoria del romans del inffant Garcia dotra ma-
nera." Habla de la narraciôn o estoria de que se trata en su
latin, de don Lucas, y en el castellano, del romanz. y es la
estoria 0 narraciôn acerca del infante. La estoria del romane
del inffant don Garcia es la narraciôn acerca del infante que
esta en un romance o cantar.
Berceo distinguiô la poesia popular de la erudita:
"Sennores, la facienda del confesor onrado
non la podrie contar nin roman:: nin dktado.^
Dicfado era la poesia erudita. dictada, leîda, escrita; romans
era la poesia popular no- escrita, que se cantaba por los jugla-
res, tomo- la juglaresa Tarsiana cantaba en la plaza (Libro de
El. CANTAR Di: MIO Cil) V J.A EFOPEYA C.\STELLANA 13
Apoloiiio), No la distinguio menos el autor del Lihro de Ali-
xandre:
"M ester trago fremoso. non es de ioghria,
niestcr es seii pecado, ca es de clcrcsia,**
Los del niester de clerczia, inenosprecîaban cl nie^^ttr de
juglaria o popular y asi el poenia de Apolonio se llania a si
niismo rowancc de nucva maestria, no popular o de los jiigla-
res. Y esa uiteva maestria cH»nsistia, segùii los de aquel niester,
en componer par sUlabas ciintadas, este es contando las si^abas,
de modo que no echaban mano de la elision ni de la sinalefa
para evitar el hiato o junta de vocales, cosa que hacîan los
juglares y la epopeya popular, conio lo hacenios todos al ha-
blar: vo cl rev es bisilabo en cl habla y en los romances v tri-
silabo en el mester de clerezia.
3. Solo httbo antcs del siglo xv catitares de (jesta, que son
los prosificados en las Croitieas. Kn las Crônieas, generalmente
hablando, no hay prosificado.s nias que romances, esto es, tro70.>
épicos en pic de romance. Que fueran largos como las Chan-
sons de ifesfe no puede probar^e y ya hemos vi^to que por la
epopeya del siglo xv o romances fronterizos debemos conje-
turar que eran trozos cortos. De una o de otra manera, iqiie-
llos trozos prosificados no debcn llamarsc Cantares de gesta,
porque nadic lo>» llamô asi. jH)r lo menos hasta el siglo xv, y
en I i priniv^rc. Croniea tieiien ya ^u propio nombre de eantares,
roiiiances, fablas. Y digo hasta el siglo xv porque P. J. Pidal
reciv/rda d(v- lugares de la Crânien de Alonso X, d«inde por vez
primera, y t'mica acaso, se halla \scmcjante nombre. Ya advirtio
(iasîon Taris (i | que es un galicismo, traduccion de las Chan-
sons de gete. Kn la primera Crônica gênerai no se halla. Las
{}) Histoire pccli'pie. de Chiiruma'^/:c, !S6>, p\\*. 2««j; i«iû5, |»tlg.j!04.
14 JULIO CEJADOR
citas de P. J. Pidal, aunque no dijo de donde las toitiô, son de
la cdicion que Ocanipo hizo (1541) de la Cronica de Alonso X.
PercHôse cl nianuscrito, pero era de la Tcrccra Cronica, refun-
dici'Mi niiiy tardta hecha en el siglo xv y alejada del texto de
la primera Cronica, **E algunos dicen en sus can tares de gesta
que fué este D. Bernaldô fijo de Dofia Tiher*' (fol. 225 de la
ediciôn de OcamiK)). En la primera Cronica (cap. 617): *'Et
algtmos dizen en sus cantares et eu ^n^ fablas que fué este
Bcnialdo lijc de donna Timbor/' **E algunos dicen en sus can-
tares de gesta que le dijo entonces el rey'' (fol. 237. edic. Ocam-
po). En la primera Cronica (cap. 655): *'Et dizen quel dixo es-
tonce." el rey." Esta segunda cita se lialla asi hasta en el nis.
It-73 de la Biblîoteca Xacîonaî (fol. 114): **Et dizen que le
dixo el rey entonce." Dicho ms. no tiene lo de Alfonso eî Casto,
de donde es la cita primera: tampoco lo tiene el ms. X-6i( tra-
duccion galaico-portuguesa, donde la segunda cita es como signe
(fol. 13): **Et dizen quelle disso el Rey enton.'*
De estos dos ms. hablaremos después: el primero es de la
primera mitad del siglo xiv, el segundo es su traducciôn en
galaicoporUigiiés. En cuantos manuscrîtos he consultado de la
primera Cronica, de las refundiciones del siglo xiv, en par-
ticular la de 1344, solo se dice cantares, no cantares def gesta.
Y no solo no se halla tal denominaciôn técnica para la poesia
épîcâ popular, prosificada en las Crônicas, pero ni aiin para
las obras épîcas eruditas del mester de clerezia. Nînguna de
ellas se Uama a^i en nînguna parte del texto, ni las Uamo nadie,
ni siquiera st mienta en ninguna de ellas tal nombre. Libre de
Apolonio, Libro de Alixandre, Cronica rimada. Si alguna, pu-
dieram haberse asi llamado estas obras y el Caniar âe Mio
Cid, que solo se llama cantar por haber tomado el nombre de
la epopeya poptilar, que hemos visto consistia en cantares, ro-
mances y fablas. De la misma manera llamô el autor del Apo-
lotiio, romance a su obra, aunqtie de nueva maestria. El lla-
mado Peetna de Fernân Géniales se Hama a si mismo prossa:
EL CAXTAR DE MIO Cl U Y l^\ EPOPEVA CASTELLANA 1$
"Del coude de Castilla quicro facer una pressa."
En él se habla de contar (**Byen creo que lo oystes alguna
ytz contar''), de Iccr ('*Allâ do lo dexamos asy como leemos'*),
de fasana (**Quando vyeron los moros tan fyera fasana''), de
ymçon r'Tornemos. nos al curso, nuestra rraçon siganios"),
de escryto (**Como el cscryto diz, esto nos ansy fablamos").
de cscrytura (**Como dize la cscrytura syete fueron que sepa-
des'\ hablando de Roncesvalles), de decir {^'Dezir vos he yo
del conde*'), de jablar (**Como el escryto diz esto nos ansy
fablamos*'), de ledanias (**Por non vos detener en otras leda-
nias*')y de gran fecho ("Todos los que gran fccho quisieren
acabar"), de caiMllcryas (**Cuentan sus buenos f échos et sus
amalleryas'*), de lienda ("Segund nos lo levamos dizelo la
lienda") ; pero nunca sale a relucir el término Caniar de gesta,
ni aùn la voz gesta en ningun sentido. Y eso que el clérigf)
autor de la obra conoce las Chansons de geste, y su obra fué
escrita en pro de su monasterio de Arlanza, como las fran-
ccsas :
** Carlos, Valdovino, Roldan e don Ogero,
Tcrry c Guadaîbuey^ e Bernai do e Olivero,
Torpyn e don Rynaldo et el gascon Angelero,
Estol e Salomon, e el otro companero..."
Si alguna, esta es Chanson de geste y debiera haberla lla-
mdor Canciân de giesia su autor, o debtera haber mentado esta
decominaciôfi.
Solo hay «na cita en la Partida segundSa (tit. 21, 1. 2a), que
piadiera dar pie pera créer que en ella se trata de Cantares de
§esta^ como témmio técnico, aunque es harto dudoso el sen-
rida j, ya que no se halla en ninguna otra parte, sobre todo entre
los tscfitcres del nnester de dereda, que tantos nombres dan
ar las «bras* épicas^ lo mas probable parées se haya cte tomar
gêsta por hecFiosr de armas; DSce asî, segun el magnifico codicc
de lus Reyes Câtôiicos (Bifil. Nac^, vitrina)*:
l6 . ' JULIO CEJAt)OR
"Et por cnde acostunbrauan los caUay Héros, quando comîen, que les
leyessen las hystorias de los grandes fechos de armas, que los otros
fizieran e los sesos e los csfuerços que ouieron pora acabar e vençcr e
fablar lo que qucrien; aylli o non auien talcs escripturas, fazten selo
retraer a los cauaylleros buenos ancianos que se en ello açertauan. E
aun sin todo csto, fazien mas : que non consinlicn que los ioglares
dixitsscn antc eyllos cantares sinon de gesta o que fablassen de fecho
de armas.*'
En MIo Cid hay la misma'duda:
"Aquis conpieça la gesta de mio Çid de Biuar."
Asi en el verso 2.276, este es la hazaha, el hecho. Al final
de ese cantar que asi conpieça, viene el nombre de cantar
(2.276), lo cual confirma que cantar se llamaba, no gcsta. Como
se habla de nucvas en el 3.729: :
"Estas son las nucvas de mio Çid el Campeador."
Y razon (3.730) •
**En tste logar se acaba esta razon.**
• *
Pcro de todos modos, Cantar de gcsta no se llama obra al-
gima cspaîiola.
La voz gcsta es de los galicismos introducidos entonces. .1^
g inicial en gc siempre se perdio en castellano vulgar,.cpmQ que
en el mismo latin sonaba como v. Asi encia de gcngivq,. En yer-
ba o hicrba, hcrhajar, de hcrba, la y-, ht- se debe a que la •
se abre en le, que se escribe yc- o hic-, Igualmepte en yelo,
hiclo, de gclu, gelare; en ycma, de gcmtna, ycrno de generufn,
vente, de genteui. (Véase Cejador, Lcngua de Ccn*anUs, I,
pâg. irr.) Todas las voces derivadas del latîn^ que tengan gc-
vinieron de fuera mediante los eruditos o éstos las escribieron
con gc' para allegarlas al latin escrito. Gesta es una.de allas.
EL CANTAR DE MIO CIO Y F.A EPOPEYA CASTE.M.AXA I7
y no viviô largo tiempo. Es voz francesa y nias todavia Chan-
son de geste, o Cantar de gesfa, que niuica se clijo acâ de obra
algiina poética castellaiia.
No hubo, pues, Caniares de gesta ni de nombre ni de hecho,
aunque a las Chansons de geste se parecen las obras dîchas del
mester de clerezia. Aùn prescîndiendo de que en la teoria que
refutamos Cantar de gesta indique épica a base del alejandri-
no, y que no baya poesîa de tal métro en la epopeya popular
castellana, llamar Cantarcs de gesta a los cantares o rotnanees
prosificados en las Crônieas, es mucho prurito de introducir
galicismos y de confundir las cosas. Esta es nuestra doctrina,
que tratamos de probar en el présente estudio.
En la Crônica gral., c. 622 se dice: **Et algunos dizen en
sus cantares et en sus fablas de gesta que conquiriô Carlos en
Espanna niuchas çipdades.'* Xadie ba empleado la voz Fahla
de gesta para llamar las obras épicas : luego aquî no se enn^lea
técnicamente la denomînacion de Cantar de gesta. Fuera de
esto, se alude aquî a las Chansons de geste francesas y por eso
se emplea el galicismo gesta. Asi lo entiende el mismo M. Pidal
{Roneest'alles, Kev. Fiîoî. esp., t. IV, p. 151 y 154), explicando
el dicho del Silense: "se refiere expresamente a relatos fran-
ceses", y a lo del Silense es, de becho, a lo que alude la Crônica,
En el capitulo 834: **ct dizen en los cantares df las gestas
que'\ Texto que prurba no baberso usado técnicame!'le el nom-
bre Cantares de gesta. pues aquî se bubiera empl.Mdo. ''Los
ccnfarcs de las gestas" signitica los cantares o romances que
t^atan de bcclios de armas.
4. Estas Cantares de gesta eran largos, muchos en numéro,
populares, cstahan compuestos en verso alejandrino 0 en una
niescla de versos de variados métros a base del alejandrino y
eran reciiados 0 caniados por los juglares. Nada de esto se ha
probado respecto de la epopeya prosificada en las Crônieas ni
es facil se pruebe, como va hemos visto. Hay que advertir
que Menéndez Pidal a cada refundiciôn de la Crônica con
l8 JULIO CEJADOR
variantes, admite nuevos Cantares de gesta, y como las refun-
dkiones son muchas y mas los ciclos épicos, resultan un sinfin
de Cantares de gcsta. Es extrano que ninguno se haya con-
servado ; y, admitiendo que lo sean el Cantar de Mio Cid, que
se derivô de la epopeya castellana y no esta de él, y el trozo
de Ronccsvalles y el Poenta de Fernân Gonsâîcs, solo son très
y no déjà de maravillar se hayan perdido tantos otros, como
se suponen compuestos. Las obras en alejandrinos o a base
de alejandrino ni podîan ser populares, ni cantadas o recitada.s
por los juglares o cantores del pueblo, porque ni gustarian al
pueblo, que se gozaba con sus romances, ni se acomodarîan a
los aires y mûsica de éstos, por ser otro género métrico, en
ritmo y en numéro de sîlabas. De Mio Cid dice el explicit, in-
terpretado por Menéndez Pidal, que era le y do.
No concuerda, por otra parte, el decir que esos Cantares
eran populares y poesîa aristocrâtica. Los juglares franceses
cantaban las Chansons de geste; pero los juglares espanoles
solo cantaban el mester de juglaria, que por eso se llamaba asi.
El de clerezia se leia, que por eso sus obras se llamaban Libros
y solo por extension y a imitacion de los cantares y romances
populares los llaman a veces sus autores cantares, romances^
como ellos mismos, por extension, llamâbanse juglares, por
ejemplo, Berceo.
La cuestiôn de la métrica de los poemas escritos esta todavîa
en litigio, conviniendo tan solamente los mas en que los mas
antiguos estân a base del alejandrino o en otros métros fran-
ceses, por la influencia f rancesa que llevô a escribir el castellano
y a imitar a los franceses en el métro y aùn en los asuntos
a veces. M. Pidal emplea la voz juglares y la de juglares co
tratândose de obras eruditas, como jongleur en Francia: pero
en Espafia lo juglarcsco es lo del mester de juglaria, este es
lo popular, contradistinguido por los autores antiguos del ^ de
licrczia y crudifo. Esta confusion viene de créer M Pidal qu^
los supuestos Cantares de gesta se popularizaron, lo cual es
EL CANTAR DE MIO CID V LA EPOPEVA CASÏELLAXA IQ
enteramente falso, como veremos. de Mio Cid, desconocido
para el pueblo y aûn acaso para los eruditos.
5. De estos Cantares de gesfa desprendiéronse los Uamados
romances viejos del siglo xv. Aunque algunos romances parece
salieron de los poemas eruditos conocidos, los mas se derivan
de los mismos romances aprovcchados por las varias refuiidicio-
nes de la Crônica: son la ûltima refundiciôn de la epopeya no
€scrita, fuente de la Crônica y de las obras eruditas. Si no hubo
Cantares de gcsta, fuera de los eruditos mencionados, si asî
(iiierenios llainarlos, icùuw iban a salir los romatKc.-. de le-.
Cantares de gesta que no hubo? Lo que hubo siempre fueron
romances, que nos transmiten Jas Crouicas de varias épocas. De
Mio Cid no salieron los romances del Cid del siglo xv, ni la prosi-
ficaciôn de la primera Crônica^ como veremos en este estudio.
6. Del alejandrino y caos méirico de estos Cantares de
gesta saliô poco a poco el pie de rofnance. Versos de pie de
romance y octosîlabos se liallan en los mas a^itiguos monu-
mentos escritos, en el mismo Mio Cid, en todas las prosifica-
ciones de las Crônicas y en las Cântigas de Alfonso X.
Aparecen en castellano escritos a la par que los alejandrinos
y eran mas antiguos que éstos, pues la epopeya, no escrita, en
cllo^ estaba compucsta. En el Cancioncro de Abenciizman, de
la primera mitad del siglo xir, se halla el octosilabo en unos
versos de romance Q. Ribera, Disc, Acad., 1912, p. 29) : "como
se ve claramente en el siguîente octosilabo : Perdelo qui a mur
atar, frase que dîce ser proverbial".
Realmente, del ritmo yâmbico no puede salir el trocaîco ni
de un métro francés el métro nacional espanol; son de ritmo
enteramente opuesto. Ademds que todos, el mismo Menéndez
y Pelayo, ensenan que el pie de romance y el octosilabo naciô
de un métro latino. i Saliô, pues, de un métro la^ino o del
alejandrino y caos métrico antiguo? No pudo tener dos madrés.
Sera cosa de pedir su fe de bautismo. No exijo el dia, ni
siquiera el ano : i en que siglo naciô ?
20 JUI-IO CEJADOR
Poco a ])oco, diceii, de^puéa del siglo xiii.
Bien, pues en el siglo xtii hay octosilabos y, si Mio Cid es
del xii, los hay en cl siglo xii, pues los hay en iiio Cid. Coii-
tînuar en esta requisitoria séria puéril.
Si se dice yue en a([uellos primeros nionumentos escritos no
esta forniadci del toilo el octosilabo porque se lialla mczclado
con alejaiidrinos y otros versos franceses. hal>rà que decir que
tamjioco estaha forniado cl alejaiidrino por hallarse niezclado
con octosilahos y ntros verso;-. Adeniâs en la prosilicaciôn de la
Crônica nn hay alejandrino*. y ai solamente oclosilahos. El oc-
tosilabo y fl romance se halh perfectamente forniado dc^de los
primeros docunlento^i escritos en castellnno,
El niismo Mcnéndez l'idal adniite que en el siglo xu se
CAntal>a en lîspana la epopeya castellana. ,;Kn que métro? Xo
en el alejandrinu ; Uiego en iKlosilabos. que los hallamos en
la prosificaciôn de esa epopeya. Aun en Francia el alcjandrino
no aparcce hasia el poenia del Vlajc de CartouuKjno a Jcrit-
salcn. ICI nombre de alcjandrino proviene del Roman d'Alcxan-
lift'. coiii]>uc>lo en i T.S4 \n\\- [..i.nilxTt II Cors (hr Court) y
Alexander de Paris. El octosilabo nacio del tetrâmetro Im-
caico acataléctico lalino y San Agustin escrihiô ya verdaderos
roniance.s en latin, como vimos en mi Histaria de la loitjiia y
literalitra castrihiias (t. 1. pâg. 140 sîg.). y C'i heclio ya gene-
ralnicnte admîlido. En este nietro, tan a]>ropiado al castellano.
se cantaha. por consiguîente, la epopeya castellana en los siglos
XI y xir. Kl alcjandrino vino de Francia como la letra fran-
cesa. el rilo romano )• los clumacenses.
7. La epopeya castellana no fuâ arislocrâtica, sino popular.
En aquellos tiempos habia aqiiî verdadero pneblo, al que pér-
it ntxian t(Kia> las clases sociales, y de! pueblo era la epopeya.
I^s obras erudîtas ,sô!o eran para los que ^bian de letra. No
hubo acâ feudali^nio eiiropeo, para que se bable de senorcs y
ri.stficratas.
Mciiéiidec î'iditl ijuicre trurr a F.spm'ui ciiaiilo pasô en i'ran-
EL CAXTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA 21
cia. Tanibién alli dicen que las Chansons de geste tuvieron su
origen de los cantos guerreros de los gernianos y prétende que
nuestra epopeya lo tenga de los cantos guerreros de los godos.
Los cuales, cuando vinieron a Espaiïa, llegaron tan latinizados
que hasta sus leyes las habîan tenido escritas en latin. Cuantas
voces gôticas tiene nuestro idioma llegaron al castellano bas-
tante antes, pues son comunes a toda la Romanîa. A haberse
hablado el godo en Espana, algo se le hubiera pegado al cas-
tellano que no estuviese fuera en los demâs pueblos românicos.
Anàdase todo el tiempo que estuvieron acâ los godos hasta los
arabes, el desquiciamiento nacional cofi su venida y la nueva
nacionalidad formada en los penascales del Xorte, y dîgame
usted dônde quedaron los cantos guerreros godos que, proba-
blemente, jamas se oyeron en Espana. Hasta en la épica fran-
cesa niega ahora Bédier que influyera nada germânico, a pesar
<le ser gernianos los francos. El mismo Bédier asegura que
**I^« chansons de geste sont nées au xr siècle seulement". Xo
serîa mucho que, si las-nuevas doctrinas de Bédier se aceptan
•en Francia, modifkara las suyas respecto de Espana Menéndez
Pidal y nos dijera que la epopeya castellana nacio en el
siglo XI, que nada ténia que ver con los cantos godos y que
se f ormo en torno de las abadîas y monasterios. Y no hay mas
-que recordar San Pedro de Cardena para el ciclo del Cid y
Arlanza para el de Fernân Gonzalez, ademâs de Berceo, que
■escribiô en Santo Domingo de Silos.
Hay que tener muy en cuenta el espîritu tan contrario de
la gente francesa y de la gente espanola, que se refleja en la
-diferencia esencial de sus literaturas. El pueblo francés, esen-
cialmente germano, fué feudal y la literatura francesa fué
siempre erudita. El pueblo espanol, como fornlado en la in-
-dependencia e igualdad de la Reconquista, odio siempre todo
feudalismo y fué democrâtico, y asi su primera literatura, que
fué la epopeya, fué enteramentc popular, y hasta en épotas
posteriores fué siempre su literatura menos erudita que en Fran-
22 JULIO CEJADOR
cia y mas de todo el pueblo, como se ve por el teatro de los siglos
XV, XVI y XVII y por otras manifestaciones literarias. Nada
debe, que sepamos hasta hoy, a la épica francesa la epopeya
popular castellana. El espiritu es otro, otro el métro y puede
desafiarse a los autores franceses empenados en lo contrario,
a que nos digan que hay en la primera Crônica gênerai que
provenga de la épica francesa. Que en el Cantar de Mio Cid
haya acaso muestras, o no las haya, de que su autor conocia
el Rolland, poco nos importa (i); pero en la epopeya prosifi-
cada no aparece la menor senal. El mismo seudo Turpin, ins-
pirado en el Rolland y'escrito en Espana, es desconocido por
la epopeya popular. Ultimamente Juliân Ribera (Disc. Acad.
Hist., 1915), ha demostrado como muy probable el que en el
siglo IX hubiera cantares populares narrativos, o sea epopeya
popular, en Andalucîa, mientras que en Francia no comienza
la épica hasta el siglo xi. Y es no poco extrano que la épica
francesa, teniendo por centre a Carloniagno cual luchador con-
tra los sarracenos de Espana, como dijo Gaston Paris, se haya
desenvuelto solo en el norte de Francia y no en el mediodia,.
région mas cercana a los acontecimientos. Yo me sospecho que
el ciclo carolingio es anterior en Espana a la epopeya francesa,
formado cuando todavîa estaba fresca la tradiciôn, al modo
que sucediô con el ciclo del Cid, con el del rey don Pedro y
con el fronterizo. Las mocedades de Carlomagno o Mainete
(mainate dicen en Aragon, por magnate, al sefioritin), cantôse
en la epopeya castellana y Roncesvalles fué acontecimiento tan
interesante para los espanoles como para los franceses.
0) Baret, Du poème du Cid dans ses analogies avec la Chanson de
Roland, 1858.
EL CANTAR DE M 10 CID Y LA EPOI'EYA CASTELLAXA 23
II
AXAlJSIS DK '<MIO ( 1I)>^
corrjADo co's la primrra «cromca (;I':ni:ral>
i. axalisis r.exeral del prlmer caxtar cotejado cox la
**cr6xica/'
Mio Cid comienza por el destierro del héroe, asunto que
esta en el capîtulo 851 de la primera Crônica général, Antes
de este capîtulo se habla en otros varies de los hechos ante-
riores del Cid, tomados, segun todos, de las historîas y de la
popular epopeya castellana, como, por ejemplo, lo referente al
cerco de Zamora y a la jura en Santa Gadea. ^Vamos a créer
que desde el capîtulo 851 la Crônica, dejando a un lado la
epopeya popular, se atuvo al Cantar. de Mio Cid y lo copié?
Si fuera cierto que el Cantctr es mas viejo que la Crônica,
pudieran haberlo tenido en cuenta los redactores de ella; pero,
no estando este punto averiguado, hemos de atenernos a lo
que dé de si el cotejo de entrambos textos. Ahora bien, vamos
a ver cômo, aunque tengan una fuente comûn, que sin duda
es la epopeya popular no escrita, difieren lo bastante para que
deduzcamos que Mio Cid pudo salir hasta de la Crônica, pero
que de ninguna manera pudo salir la Crônica del Cantar de
Mio Cid.
No dejo de ver Menéndez Pidal que los dos textos diferîan
para no poderse Uamar copia del Poema la Crônica; pero de-
seando que lo fuera, no sabemos por que, echô mano del so-
corrido recurso de que ha usado y abusado en todos sus
estudios sobre la épica medioeval. Supone que la Crônica copiô,
no el codice de Fer Abbat que hoy tenemos, sino otra refun-
dicion muy diferente, en la cual cabe suponer que estaban las
24 JUrjO CEJADOR
cosas que hay en la Crônica y no hay en el Poema. Pero con
suposiciones nada se prueba, o se prueba cuanto se quiere, bien
que tan solo de una manera hipotética. Difieren: luego por
ahora nada sabemos de la relacion entre ambos textos. Asi
razona el hombre prudente. M. Pidal lleva otro estilo: Difie-
ren; pero las diferencias se deben a otra refundiciôn. Refun-
dicion hipotética para cualquiera. nienos para M. Pidal que la
da por cosa averiguada solo porque hay diferencia en los
textos y, segun tesis, no debe de haberla, sino ser copia uno
del otro: tesis que se trata de demostrar y no ha de suponerse
como cierta.
El texto de la Crônica es mas natural, mas épico, por con-
siguiente mas antiguo que el del Poema. Esto lo vamos a ver
luego, pero lo habrâ echado de ver cualquiera que haya leîdo
entrambos textos. Parece, pues, que M. Pidal debiera haber
discurrido de esta manera: El texto de la Crônica es copia de
un texto del Poema mas antiguo que el hoy conocido, en el
cual se fueron metiendo cosas décadentes y posteriores.
Con este discurso la conclusion de ser copia del Poema la
Crônica, seguiria siendo hipotética, como fundada en una hi-
pôtesis; pero séria conclusion hipotética razonable. M. Pidal
discurre al rêvés y dice que la Crônica es copia de un texto
décadente y posterior al que conocemos. Y discurre asi, por-
que a él se le antoja mas décadente el texto de la Crônica que
el hoy conocido del Poema. Con lo cual se coge los dedos,
porque no hay cosa mas manifiesta que la mayor decadencia
del côdice de Per Abbat, respecto del texto de la Crônica,
como luego veremos.
"Creo, dice, que basta lo dicho, no solo para probar que cl Cantar que
hoy conocemos y el que sirviô de guîa a la Crônica eran dos obras dife-
rentes, sino también que el Cantar hoy conocido tiene, por su mayor
sencillez y concision, un caracter bien marcado de mas ancianidad,
mientras que cl Cantar pcrdido es, a todas luces, una ampliaciôn pos-
EL CANTAR DE MIO CID V LA EPOI'EYA CASTELLANA 2$
terior, que ofrece ya los caractères de la poesia épica décadente; todo
en ella se complica y enreda sin motivo ; la narraciôn comienza a tomar
los giros de la de un libro de caballerias y va perdiendo el tono de un
verdadero poeraa heroico. Por todas partes se ve en la Crônica la hue-
11a de una refundiciôn compléta y sistemâtica del texto antiguo; un
verso de este se encuentra reemplazado por una larga frase; en lugar
de un personaje se introducen dos o très; las cifras de hombres o de
riquezas se exageran; la acciôn camina mas lentamente, embarazada por
continuos pormenores." (Cantar de Mio Cid, 1908, t. I, p. 128-129.)
Léo y no lo creo. No pueden decirse las cosas nias al rêvés de
lo que son. Sûponga el lector que todas esas notas décadentes
que M. Pidal ve en la Crônica son cabalmente las del Cantar, y
estarâ en lo cierto. No queda muy bien parado el criterio estético
de M. Pidal al juzgar de tan extrana manera los dos textos. El
lector va a ver cômo todas esas notas décadentes son del Can-
tar, no de la Crônica y, por consiguiente, extranarâ que en
vez de suponer una copia mas antigua del Cantar para expli-
car la X^rônica, suponga M. Pidal una copia mas décadente,
con la cual de ninguna manera puede explicarse el texto de la
Crônica que nada tiene de décadente, sino que refleja toda la
serena sencillez de la epopeya castellana, de la cual no es mas
que una prosificaciôn. Pero M. Pidal ha querido asî cogerse
los dedos y a nosotros solo nos toca lastimar tan desdichado
acaecimiento.
Falta la primera hoja del côdice de Per Abbat, en la cual
se dirian los antécédentes de la partida del Cid para Burgos,
saliendo de Bivar. La primera Crônica los déclara asî (c. 851):
** Sobre aquellas nueuas, el Çid enuiô luego por sus parientes et sus
amigos, et mostroles lo quel cl rey enuiara dezir, et dixoles de cômo
non le diera el rey mas de nueue dias de plazo en quel saliesse de la
tierra ; et que querie saber dellos quâles querien yr con el o quàles fincar.
Et dixo Aluar Hannez Minnaya: "Sennor, todos yremos con vusco et
dexaremos Castiella, et ser uos emos uassallos leales." Et esto mismo
le dîxieron todos los otros, et quel non desampararien por ninguna
26 JULIO CEJADOR
guisa. El Çid, quando les esto oyô, gradcsciogelo mucho, et dixoles que,
si el tiempo uiesse, que gelo gualardonarie él muy bien. Otro dia sali6
el Çid de Viuar con toda su companna, et dùsen algunos que catô por
aguero, et saliente de Viuar que ouo corneia diestra, et a entrante de
Burgos que la ouo siniestra, et que dixo estonces a sus amigos et a sus
caualleros: "bien sepades por cierto que tornaremos a Castiella con
grand onrra et gran ganancia, si Dios quisiere.**
Nôtese que aquî pudiera aludirse a Mio Cid (v. ii):
"A la exida de Biuar— ovieron la comeja diestra,
e entrando a Burgos — ovieronla siniestra.
Meçio mio Çid los ombros — y engrameô la tiesta:
albriçia, Alvar Fanez, — ca echados somos de tierra,
mas a grand ondra — tornaremos a Castiella."
Si, de liecho, el autor de la Crônica conocio el Cantar, alu-
diendo a él con el di::cn algunos, muestra no seguirles de ordi-
nario, esto es, no tener por guîa el Cantar, sino a otros, esto
es, a los populares y sus romances, como los habîa tenido hasta
llegar a este capîtulo 851. Pero también cabe suponer que aqui
no se aluda al Cantar, sino a otros romances que trajeran lo
de los agùeros o a otras fuentes cualesquiera.
En su ûltima edicion del Cantar (éd. La Lecturà) prefirio
Menéndez Pidal poner lo que a este trozo de la primera Crônica
corresponde en la Crônica de Castiîla, segûn lo viô en la Intro-
dt'cciôn de Pedro José Pidal al Cancioncro de Bacna. **Me
sirvo del nis. de la B. Nacional Vv 440", dice (t. I. del Cantar
de Mio Cid, p. 132). P'sa .^ignatura corresponde a una comedia:
esi/t errada. La signatura verdadera es V 440, o sea el nu
niero 8.33(;. Y como el trozo esta mal copiado por M. Pidal,
In pondre aqui tal como en el manuscrito se halla (fol. 30\
afiadida la puntuacion:
"Cuenta la estorya que enviô el çîd por todos sus amigos e sus pa-
ryentes e sus vasallos e mostroles en como les mandaua el rrey salir
de la tierra fasta nueue dias, e dixoles: "amigos, quiero saber de vos
quales queredes hir conmigo
EL CAXTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASÏELLANA 2/
e los que conmigo fuéredes— de dios ayades buen grado,
e los que acâ fincâredes — quierome yr vuestro pagado."
Entonçe fablô don Aluar — Fanes su primo cormano:
"convusco hiremos, çid, — por hieritios e por poblados,
ca nunca vos fallesçeremos— en quanto seamos viuos e sanos,
e convusco despende renios — ^las mulas e los cauallos,
e los aueres e los panos;
syenpre vos syrvyremos— como leales amigos e vasallos."
E entonçe otorgaron todos— quanto dixo Aluar Fanes
(dixo don Aluaro).
Mucho les agradesçyo cl çyd — quanto alli fué rraçonado.
E entonçe llamô el çyd a Martin Antolines su sobrino, fijo de Fer-
nando Dies su hermano, e saliô con él aparté e dixole: "Martyn An-
tolines, id vos para burgos e fablad con Rachaell e con Vidas que se
vengan para mî." Eestos eran judios muy rricos con quel solia faser
sus manlieuas. "E yo quiero les faser engano por tal de aver dellos
algo a este tiempo, para que dé a estos que van comigo; e, si dios me
diere consejo, yo gelo desfaré el engano mucho ayna."
Lo primero que ocurre aquî preguntar es ^cômo de los 23
versos que M. Pidal copia de la Cronica de Castilla, escrita en
el siglo XV. solos très son heptasilahos o hemistiquios de aie
jandrinos, y los veinte restantes son octosîlabos, mejor o peor
hechos, teniendo en cuenta que se trata de una prosificaciôn ?
El que e>o cscribiô conocia acaso cl alejandrino y, sin embar-
go, atiénese nias a los romances populares. ^Escribiolo eso J
autor de Mio Cidf Porque ticue gracia que nos digan que el pie
de romance nacio mucho después que el alejandrino, cuando el
comienzo de Mio Cid empieza por un romance, con solos très
hemistiquios de alejandrino. îO lo escribiô el autor de Mio
Cid en versas franceses y luego lo puso en octosîlabos el autor
de la Cronica de Castilla? Lo cual no es menos maravîlloso.
Porque es de saber que M. Pidal (t. II, p. 503) supone que
hubo una nueva refundiciôn, que es la prosificada en la Cro-
nica de Veinte Reycs, y lo que mas es: "Notemos en primer
lugar, dice, que la forma Gonçaho es un indicio para créer
28 JULIO CEJADOR
que el manuscrito del Cantar que servîa al autor de la Crônica
de Veinte Reyes era mas antiguo que el de Per Abbat. pues
este solo emplea la forma posterior Gonçalo**. Pasemos por
alto este argumento. ; Como si en escritos posteriores no se
hallasen a cada paso nombres y grafias mas antiguas que las
empleadas en anteriores escritos! Pero vayamos al grano. Se-
gùn esto, hubo una copia del Cantar, prosificada por la Crô-
nica de Veinte Reyes: otra posterior. que es la de Per Abbat;
en fin, otra mas tardîa, que es la prosificada por la primera
Crônica Goieral, y otras y otras, por ejemplo, para la Cronica
de 1344 y para la Crônica de Castilla. Que a M. Pidal no le
duelen prendas en esto de suponer Cantares y mas Cantares
de gesta.
La refundiciôn o copia prosificada por la Crônica de Veinte
Reyes, la mas antigua del Cantar, segun M. Pidal, veremos
que es una fantasia, que no hubo tal prosificaciôn. En dicha
Crônica se halla el trozo correspondiente a los citados, como
antécédentes del Poema, en pura prosa y casi copiado el trozo
de la Crônica General. Lo copiaremos al fin de este trabajo y
podrâ cotejarse con el que de la General hemos copiado. Mas
tarde viene la Crônica de Castilla, y en ella hallamos un ro-
mance como principio de lo correspondiente al Poema. Ro-
mance llovido del cielo, que M. Pidal no podrâ explicar por
su teorîa de las refundiciones, pues no se halla (que él sepa)
en ninguna de las que le precedieron. La explicaciôn en nues-
tra teorîa es clarîsima. Ese romance esta tomado de la epo-
pcya populr.r, ese romance se cantaba en el siglo xv, cuando
se compuso la Crônica de Castilla.
Y la prueba al canto. Segun él, dice el Cid que, si Dios le
da consejo, esto es, si no le déjà de su mano, pagarâ a los
judios el dinero que les sacô por engarîo, viéndose en apuro.
El Cid se muestra aquî tan hombre como en la primera Crô-
nica y en los romances; en el Poema no quiere pagar, es un
estafador e incumplidor de su palabra. Este rasgo de ser esta-
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELÎ.ANA 29
fador. que veremos ser para M. Pidal muy épico y que le
prueba ser décadente la Crénica por no tenerlo, es lo mas dé-
cadente que puede darse y despinta y afea todo el carâcter del
Cid. Luego. ese romance, que se attene a las ideas de la Cro-
nica General y no a las del Poema, es tan de ortgen popular
como la Croniea y no se dériva de refundicion alguna del
Poema.
Y como en este caso, sucede en las mas de las refundiciones,
que para M. Pidal son otros tantos Cantares de gesta perdidos,
imal pecado!; de heclio no son mas que refundiciones de la
primera Croniea o de otras refundiciones. con anadidura de
rasgos y aun trozos tomados de los romances cantados por el
puehlo a la sazôn. Tal sucede con los que M. Pidal llama Can-
tares de los Infantes de Lara, que en sus manos han ido mul-
tiplicândose, conforme hallaha refundiciones épicas o variantes
en las Crônicas. Los supuestos Cantares de gesta estarian com-
puestos en alejandrinos por escritores eruditos; los trozos que
de las Crônicas ha sacado M. Pidal reconstituyendo los que
pomposamente llama Cantares de gesta de los Infantes de Lara,
parece debian de estar en alejandrinos. conforme a su teoria.
Ahora bien, donosisimo es el becho: todos esos trozos, desde
los mas antiguos ba^ta lo*^ mâs modernes, estân compuestos en
octosilabos; son tan trozos de romances populares, prosificados
en las Crônicas como el trozo de romance acerca del Cid que
ha tomado de la Croniea de Castilla para suplir la primera
hoja que falta al codîce de Per Abbat.
He dicho antes que ese trozo de romance no se halla (para
Mc?;éndez Pidal) en ningima refundicion de la Croniea General
liasta llegar a la Croniea de Castilla. Asi lo aprendio de Pedro
José Pidal y no consulto mâs textos. Pero el trozo de ro-
mance es anterior. Se halla en dos manuscritos que M. Pidal
clasifica entre los de la Primera Croniea Général {Ley, de los
Inf, de Lara, pâg. 384.) Esta ese trozo de romance en el ms. de
la Nacional F-42 y en su version galaicoportuguesa X-6r. Obra
30 JULIO CEJADOit
la primera escrita en tiempo de Alfonso XI, primera mîtad del
sîglo XIV. Esto indtca lo popular que era e) romance de! des-
tierro del Cid, y la razôn esta en la parte trdgica, que siemprc
busca la epopeya popular en sus héroes. El gran defensor de la
cristiandad contra los moros y el varan entero que toma el
juramento ai rcy en Santa Gadea se ve desterrado del niis-
mo rey, por envidias de cortesanos. Tal es el trâgico snceso
que llega al aima del pueblo y diô origen a los romances de!
destierro prosificados en la Crànica, asî como lo no menos trâ-
gico de la infamia con él cometida en sus hijas por los Condes
de Carriôn. Eslos dos hechos, la jura y el cerco de Zamora
fornian el ciclo popular del Cid, lle^'ado en parte a los escritos
por e! aiitor del Cantar. En la obra latina Gesta Rodcrki Catw
pidocli no se trata de nada de esto. Conténtase el erudito es-
critor con decir: "Huiiismodi praua et inuîda suggestione Rex
iniuste commotus et ïratus eiecît eum de regno suo. lUe autem
de regno Castelle exiens Barcinonam uenit". Nada mds del
destierro, que en la epopeya popular es itno de los temas mâ'i
queridos. Al comienzo de él y salida de Bivar se refiere el
trozo de romance que trae esa Crànica de la primera mitad
del siglo XIV y que probablemente era inâs anliguo, aimque no
lo insertasc tan por entero la primera Crôiiica, y de todos
modos dichas Crônicas tomàronlo del pueblo, porque sin diida
se cantaba a la sazôn.
Nada de esto hace mella, sin embargo, a M, Pîdal. Los de-
mâs sacamos la natural consecuencia de que los juglares .
cantaban los romances de la epopeya castellana, de los cuales
se aprovechaban los eruditos para refundir las Crônicas, ni
mâs ni menos que hizo Alfonso X al coniponer la primera
Crànica General, apuntando claramente que tomaba tal o cual
asunto de cantarcs. fablas o romances. En c! mismo siglo xiv,
. que se cantaban esos romances del Cid y de los Infantes de
ira, conocidos por las prosificaciones, .se cantaban los del
do carolingio, que no se prosificaron por no tocar a nuestra
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLAXA 3I
historia. y a poco en el siglo xv se cantaban los del rey don
Pedro y los fronterizos. No hubo un erudito que de esos
romances compusiera en alejandrinos o en el nuevo arte mayor
un poema, con lo que M. Pidal nos hubiera dicho que de esc
pœma habian salido, desprendiéndose de él, los romances ca-
rolingios, o los del rey don Pedro, o los fronterizos, y que el
pie de romance habîa salido del alejandrîno o del arte mayor
del tal poema. Como respecto del Cid, hubo quien escribiese
el erudito Cantar de Mio Cid, M. Pidal saca esas consecuen-
cias respecto de los romances del ciclo del Cid. Pero los
romances conocidos acerca del Cid. del siglo xv, el trozo de
romance cîtado de la Crônica de Castiîla y de las Crônicas
citadas del siglo xi\' y los romances antiquisimos prosificados
en la primera Crônica General vamos a ver que nada tienen
que ver con el Cantar de Mio Cid y que le llevan la contra
en muchas ideas y hechos historicos. El octosilabo. por otra
parte, de todos estos romances populares, es mas antiguo que
el alejandrino. Los juglares que cantaron desde tiempo inme-
morial aquellos y otros romances, no es posible cantaran con
los mismos aires los alejandrinos de Mio Cid, porque eran
aires hechos para el romance, de ritmo y medida contrarios a
los que pedîa el alejandrino.
Pero los mismos poemas eruditos del mester de clerezîa.
entre ellos Mio Cid, dan bien a entender que no eran para
cantados, que no eran verdaderos Cantares, sino que se escri-
bian para ser leidos. Leer se dice, a este proposito, en Berceo
(cap. 23, Milagros) y en Alexandre (cap. 5) de aquellos Libros,
que a veces solo por extension se llaman romances o cantares,
como por extension se Uamaron sus autores a si mismos jugla-
res. Y, si M. Pidal leyô bien el explicit del côdice de Per
Abbat, leer y romance se dice en él:
"En era de mill e C.C. ...XL.V. aûos, el cl Romans
(E)s leydo dat Nos del vino si non tencdcs diiicros echad
(A)la unos penos que bien voslo dararan sobrelos."
3- JL-I.IO CEJADOR
Y cantar llania a Mio Cid su autor, pero Icydo, no cantado.
Porque cantares y romances no eran propiamente mas que los
nombres de los trozos de la epopeya popular castellana, cair-
tada por los juglares, este es, el mcstcr de jnglaria, seg^n los
llama la primera Cronica al prosificarlos.
Vcnganios ya al çotejo del Cantar y de la primera Cronica
de Alfonso A', notando las diferencias. Pero, ya que M. Pidal
las admite, hemos de hacer hincapié en que esas diferencias
no consisten, como él asegura y no prueba, en que la Cronica,
como sacada de una segunda redacciôn de Mio Cid, es **una
amplificacion posterior, que ofrece ya los caractères de la
poesia épica décadente; todo en ella se complica y enreda sin
motivo; la narracion comienza a tomar los giros de la de im
lihro de cahallerîas y va perdiendo el tono de un verdadero
poema heroico''.
Snccde todo lu contrario. 1^1 Pc cnia ticne aniplilî ac'ones de
lugares comunes retôricos, que nunca se hallan en la Cronica,
como que son impropios de la epopeya popular y por ellas se
distinguen las romances eruditos de los romances viejos. El
Poema. se déjà, en cami)io. liechos y escenas cpie trae la Cro-
nica, ([ue no son ainplificaciones de ra>gos del Poeum, pues no
estan en él taies rasgos, y son hechos, no nieras amplificaciones
(U lugares comunes. \i\\ el Poema es donde .>c notan rasgos
subjetivos, propios de la poesia décadente, que no hay en la
Cronica. Vax el Poema es donde hay frases desleidas. sinônima^
y ripiosas, propias de versificador erudito, y que no se hallan
en la Cronica.
Cinco lîneas emplea la Cronica en narrar la entrada del Cid
en Burgos. Mio Cid gasta en ella nada menos que 42 versos.
Bien se ve donde esta la amplificacion.
En ella abundan las rei)eticiones. Cuatro veces se dice que
cl rey estaba enfadado con el Cid\
**l£l rey don AJfonso lanto auic la grand sana..."
"Por miedo del rey Alfons que assi lo pararan...**
EL CAXTAR DE M!0 CID Y LA EPOPEVA CASTELLAXA 33
**EI rcy lo ha vedado..."
**Quc del rey non auie gracia..."
#
Sinônimas son las frases de los dos heniistiquios del verso lo:
**Alli pienssan de a^iijar — alli sueltan las riendas."
Sinonimos los dos versos sejs^uidos i6 y 17:
"Exien lo veer mugieres e varones."
"burgeses e burgesas por las finiestras sone."
Y sin embargo (v. 30) :
"ascondensc de mio Çid, ca nol osan dezir nada".
Si se esconden icôino salen a las ventanas? Y si salen a
las ventanas ^:c6mo se esconden? Dos veces dice que llego a
la puerta y dos que estaba cerrada (32, 37 y 39) :
*♦ \ _i
u
Asi conimo Ilcfjô a la puerta, fallola bien cerrada .
Aguijô mio Çid. a la puerta se lUujaua../*
Non se abre la puerta, ca bien era cerrada/'
Véase un rasgo sentimental décadente y, ademâs, poco ve-
rî.-îmil (V. 40» :
*^Una nina de nuef anos a oju se parava."
Y esa nifia de nueve afios es la que le dice al Cid que ha
llegado carta del rey y que por eso no le abren las puertas; y
aîiade, como si fuera alcaldesa de Burgos:
•
'*Cid, en el nuestro mal vos non ganades nada;
mas el Criador vos vala con todas sus vertudes santas."
34 JULIO CEJADOR
Claro esta que talcs sentimcntalismos, taies inverisimilitudes,
taies repeticiones, taies sinônimos no se hallan en la Cronica;
pero con algo habia de ampliar el autor del Poema las cinco
lîneas hasta llenar 42 versos. îDônde, repito, esta la am-
pliacion y lo décadente? En la Cronica, dice Menéndez Pidal,
En el Poema, dicen los lectores.
Veamos dônde esta la amplificacion del episodio que viene a
continuaciôn. el de las arcas de arena empenadas por el Cid
a los dos judîos burgaléses. Ciento treinta y siete versos
(78-212) gasta en él Mio Cid; treinta y cuatro lineas, no mas
largas que los versos, emplea para lo mismo la Cronica,
iSin duda las 34 lineas amplifican lo encerrado en 137 versos!
^A que particularizar ?
Très veces se dice que el Cid no traîa nada al salir al des-
tîerro :
"Bien lo veedes que yo non trayo nada..."
"Non puedo traer el aver..."
"Aquellas non las puede levar..."
Dos veces dice que, bien a su pesar, acude al engano de las
arcas :
"Fer lo he amidos..."
"Aniidos lo fago...'*
Très frases parecidas emplea para decir que alborea:
"Apriessa cantan los gallos e quieren crebar albores.. "
"Rezaba los matines abuelta de los albores..."
Dos frases idénticas :
Con lumbres e con candelas.
Las lumbres eran las candelas y las candelas eran las lum-
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 35
bres. Pero asî escrihen los eruditos y nunca asî canta el pueblo
los romances.
Por trazar un rasgo sentimental, se aparta el autor de Mio
Cid de la Crânica:
"Dues fijas dexo ninas, e prendetlas en los braços..."
"A las sues fijas en braços las prendia...'*
"Senas duefias las traen, e aduzenlas en los braços..."
Paso la igualdad del segundo hemistiquio. Lo de llamaf
ninas. que se traen en brazos, a las hijas del Cid. se parece a
la "nina de nuef anos", que toma la voz del alcalde de Burgos
o de los corregidores.
En la Crânica no andan en brazos de nineras: "Donna Xe-
mena et sus fijas besâronle las manos.'*
A no ser que las ninas traîdas en brazos besaran ceremo-
niosamente las manos a sus padres en aquellos candoroscs
tiemjios.
En les cuales la gente debîa de ser harto pedigiiefia e inte-
resada. El autor de Mio Cid, por lo nienos, nos la muestra
asî, siempre pidiendo y siempre pensando en regalos y en bo-
tines de guerra.
Martin Antolînez pide en Mio Cid, no en la Crânica, el
corretaje de su negociaciôn, a los judios:
u
Bien mereçia calças...
Diéronle 30 escudos y saltando de gozo, conio golfo madri-
leno, se va para el Cid diciéndolc:
"Vengo, Campeador, con todo buen recabdo,
vos seysçientos e yo treynta he ganados."
Menéndez Pidal tiene por muy épico el caso de las arcas,
por ser una bonita pega; y, con Mio Cid, convierte en estafa
36 JULIO CEJADOR
]o que cl Cid hizo amidos, invitus, obligado por la necesidad,
V asi. segiin el Poenia, no devuelve jamâs a los judîos cl dinero
que Je prestaron, y tiene por rasgo de poesia décadente el que
en la Cronica se muestre el Cid cumplidor de su palabra de-
volviéndoles lo suyo. Yo entiendo que lo décadente y de libro
de caballerias es convertir en estafa y falta a la palabra el
hecho tal como lo cuenta la Cronica.
"Segiin el Cantar existeiitc, dice Mcnéndez Pidal, cl Cid se olvida de
p^gar a los judios a quienes cstafô (sic), y aunqiie en el verso 1.43 1
ellos lloran por su dinero a los pies de Alvar Fanez y este les promete
reparacion, luego. tanto Alvaro como Cid, como el aiitor, no vuelven
a acordarsc del asnnto."
Ante todo, no les promete reparacion, sino que se desentien-
de f'^aniente de ellos: **Vo lo veré con el Cid, si Dios me lieva
alla." Q\\ç es lo que responden, no los ministros para cumplir,
cuando dicen : Tomaré huena nota; sino lo que responden los
que ni cumplir de formula quieren: Va lo verewàs.
El Cid babîa dicho *'fer lo he amidos'*, **amidos lo fago".
"enpefiar gelo he*'. Antolinez de su parte: '*prestalde", "mien-
tra que vivades non seredes menguados**. Y luego, segûn el
Poema. entrambos faltan a su palabra, son hombres fement!-
dos. ^Es eso épico? ^:Es ese el espiritu castellano y el de
nuestra epopeya?
Xo es. dira Menéndez Pidal, sino una estafa muy épica; lo
otro, cl cumplir, como hidalgos castellanos, su palabra, es cosa
décadente. Y yo quisiera que aquî se presentaran cuantos cas-
tellanos nacieron en Castilla para preguntarles en cuâl de estos
dos procederes esta la hidalguia castellana, cuyo dechado es
el Cid. Mcnéndez Pidal se quedarâ solo.
**Si Dios me diere conseio, yo gelo emendaré et gelo pecharé
todo", dice el Cid en la Cronica. Y cumplio, segtin ella, lo
prometido, malgrado el autor de Mio Cid y Menéndez Pidal.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 3/
que prefieren sea el Cid un estafador y que eso sea lo mas
propio del héroe castellano y de la castellana epopeya.
La oraciôn de dona Jimena (330-365) por el Cid, al despedir-
le en Cardena, tampoco esta en la Crônica; pero si se hallan
oraciones y cantigas muy parecîdas entre las poesîas galaico-
portuguesas del siglo xiii y hasta en el Arcipreste de Hita,
del siglo XIV^
"El que fizo el çielo, la tierra e la mar/*
dice Juan Ruiz.
Fezist çielo e tierra, el tercero el mare.
»»
dicc el Poema Mio Cid, No hay duda que el autor quiso am-
plificar la narraciôn popular con una plegaria de 36 versos.
Lo que no esta bien es que se afirme que la Crônica es la que
amplifica lo del côdice de Per Abbat, puesto que es todo lo
contrario.
"Un verso (del poema) se encuentra reemplazado por una
larga frase" (en la Crônica), dice Menéndez Pidal. Al rêvés
te lo digo, para que me entiendas, debiera anadir.
** Espidiosse de la raugier et de las fijas et fuesse su uia."
Asi la Crônica. En el Poema ese despedirse es tan largo, tan
sentimental, tan amplificado, que hasta Minaya pierde, por
una parte, la paciencia de tan prolijos adioses, y se espanta,
por otra, de tan afeminada sensibilidad del Cid y asi le dice:
**Çid, do son vuestros esfuerços? en buena nasquiestes de madré;
pcnsemos de ir nuestra via, esto sea de vagar."
Como quien dice al propio autor del Poema: ^A que tantas
sensiblerîas ? i No ve que hasta Menéndez Pidal va a reconocer,
38 JULIO CEJAIKJR
cuaiido se lo advierta Cejador, que vos sois el décadente y
poco sereno poeta épico? ^No ve que los romances y la Crô-
nica nos dicen: "et fuese su uîa"? "Pensemos, pues, de ir
nuestra via." Y esta frase de la Crànica es la que amplificô el
!;iitor Jet Puema en una prollja despedida. no al rpvé>;. como
asegura Menéndez Pidal debajo de su palabra.
No van aqni lan a la par d Poema y la Crôni^a, que no
se eche de ver que, aunque entrambos texios vengan de una
t'uenle, no ixir e>o se copian el uno al otro. En el Poenia sale
el Cid de Cardena por la manana, camina todo el dia y a la
noche (v. 394):
" Vino mio Çid yazer a Spinaz de Can ;
{{randfs yentes sele acojen essa noch de todas partes."
En la Crônica sale de noche, camina toda la noche y "fué
otro dia a yantar a Espinaz de Can ; et alii estando llegol otra
companna de caualleros et de peones". Saliô de alli, segûn la
Crônica, después de corner; segùn el poema, por la manana
(v- 394)- "Et passo Duero sobre Nava de Palos et fué posar
a ia Figueruela", dice la Crônica; "sobre Navas de Palos e!
Duero va passar a la Figueruela mio Çid iya posar", dice el
00).
on que tiene el Cid de noclie, la Crônica dice que
; "figura de angel". E! Poenia lo particulariea ; "ei
îl". Dijérase leyenda aràbiga.
0: "Una montaniia niuy grand." El Pcema: "en
i niontaiia maravillosa e grand".
Menéndez Pida! que "un verso se convierte en
ase": sino que segû.i él, e.-; el verso del Poenia el
onvierte en una larga frase de la Crônica; y por
tKC'e todo al rêvés.
■ma Alinaya aconseja al Cid la celada (v 437); en
1 idca c, dfl Cid. Plto el autor del P 1 ma <iueri;i
rso.* para dcsmentir a Menéndez Pidal en lo que
EL CAXTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 39
afirma de que la Crônica es la que ampHfica, y los hizo, aun-
que Menéndez Pidal no bajô del burro por eso ni esotro.
"Très reyes veo de moros**,
GÎce el Poema (637).
El redactor de la Crônica nos da a entender que el autor
de Mio Cid veia demasiado, pues él no vêla mas que dos: "dos
reys moros que tenie y consigo". El otro estaba en la calen-
turienta fantasia del autor del Poema.
Después del verso 694 se le fué, sin embargo, por alto una
advertencia estratégica importante al lidiar con mayor numéro
de enemigos y que trae la Crônica: **E1 Çid castigôles allî a
todos como fiziessen en la facienda, et acordassen todavia en.
una et non se esparziessen sin recahdo." Y es que el autor de
Mio Cid estaba embargado, como mejor literato que militar,
en la ampliacion del tôpico de la batalla. En estos lugares co-
munes es donde los poetas eruditos se lucen echando mano de
lo que los tratadistas llaman la amplificaciôn.
Una muestra de amplificaciôn brillante, pero propia de un
retôrico erudito, esta, efectivamente, en los versos 715-733-
"Eiibraçan los escudos delaiit los coraçones,
abaxan las lanças abueltas de los pendones,
enclinaron las caras de suso de los arzones,
ivanlos ierir de fuertes coraçones."
Este trozo se repite en el combate de Carriôn (verso 3.615,
etcétera). Se ve al autor erudito satisfecho de sus palabras,
repitiéndolas en dos lugares. No menos de poeta erudito son
las que siguen (727):
"Veriedes tantas lanças premer e alçar..., etc."
Esta, amplificaciôn es y del Poema, no de la Crônica. De
semejantes amplificaciones podrân verse otros ejemplos en los
40 JULIO CEJADOR
cctosilabos que pondremos del Poema, cuando no anadimos las
palabras de la Cronica, Son rasgos muy poéticos y brillantes,
pero que amplifican el escueto relato de la Cronica y de la
epopeya popular, como los romances moriscos eruditos ampli-
ficaron mas tarde y dieron mas color a los viejos fronterizos.
El sello de antiguedad o de ancianidad, que Menéndez Pidal
\e en el Poema, se halla, por el contrario, en la Cronica, y las
amplificacîones de poesîa décadente, que él ve en la Cronica,
se hallan. po: el contrario, en eî Poema. Pudiera habfr él se-
nalado ejemplos, como yo los senalo.
Otra vez repite el Poema lo de los agûeros (v. 859) : "al exir
de Salon mucho ovo buenas aves", y torna a repetir la Cronica
la frase del principio: '*et dizen algunos que saliendo desse
rio que ouo muy buenas aves et sennales de bienandanças".
"Agora dexa aqui la estoria de fablar del Çid et torna a
contar de Aluar Hannez en su mandaderia o fuera." Esta ïnan-
daderta de la Cronica, como mandar por dar, que todavia se
usa en Castilla la Vieja, es para el Poema la présenta ja (V. 878)
y el mensaje (v. 877), voces nada castizas, pero tan francesas
de origen como era de afrancesado y erudito cl autor del
Poema. y de castizos los romances donde debe la Cronica. Tal
c.> cl "carâctcr bien niarcrulo d" ma- ancianidad^' del Poema.
como afirma Menéndez Pidal.
Y nôtese que la Cronica llama estoria a la epopeya popular,
como la Uàma al tomar de ella, de sus cantarcs, fablas y ro-
ntanccs, lo de Bernardo del Carpio, por confundirse entonces
là historia con la leyenda histôrica de la epopeya.
En el capîtulo 859 vuelve la Cronica a emplear lo de "que
fuera tan buen mandadero et tan bien cumpliera su manda-
deria", bablando de ^linava. Esta vez dice esto el Poema:
»* — iL
mas valedes ques nos — jtan buena mandaderia".
«"laro que lo de "mas valedes que nos" no lo trae la Cronica,
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 4I
por ser exagerada opinion particular del autor erudito. cosa
bien ajena a la epopeya popular.
Con esto acaba el primer a»ntar en el verso t 686, que
abraza los dos anos de 1066-1068, segùn reza la Crônica (ca-
pitulo 849-capîtulo 859). Es el cantar del destierro del Cid y
sus hechos en la frontera moro-castellano-aragonesa, de Soria,
entre Gormaz y Médina. Bien poco tiene que ver con la toma
de Valencia, sino como a manera de preâmbulo de ella y
menos con las bodas de las hijas del Cid, de las que tratan
los otros dos cantares, asi que no tiene unidad el Poema total
o es una primera parte de las très de que consta, demasiado
larga para introducciôn.
2. analisis general del secundo cantar cotejado con la
''crônica*'.
El segundo cantar difiere de la Crônica, ya en su? primeros
versos (1085-1093) respecto del capitulo 862, que es donde esta
el asunto: el Cantar apenas no hace mas que tocar algunos
puntos. Es imposible que del Cantar saliese la Crônica, aunque
convengan en los puntos tocados y hasta en las frases. Dirîase
mas bien que el Cantar saliô de la Crônica: "Myo Çid ganô
a Xerica e a Onda e Almenar, tierras de Borriana todas con-
quistas las ha" (v. 1.092): "et correr tierra de Xerica et Onda
et Almenar... et gano dessa yda a Onda et todas las otras
tierras que dizen de Burriana**. (Crôn,, c. 862.)
La Crônica déjà al Cid en el capitulo 864, después de contar
tn el 863 otras hazanas que el Poema no mienta.
En el capitulo 865 habla la Crônica del vencimiento del rey
don Pedro de Aragon por el Cid y del perdôn que a este le
otorgô el rey Alfonso; en el 866 no se trata del Cid, pero se
menciona \i rmierte de su hijo Diag Royz y la Victoria de
Mina va sobre Abenalhage, "segund dizen los ancianos que son
42 JULIO CEJADOR
muy antiguos, que alcançaron mas las cosas daquel tiempo"
(ano 1.075). Hacia 1289 dice, sin embargo, Menéndez Pidal
que se èscribîa la parte tocante al Cid de la Crônica. Desde
ei capitulo 866 déjà al Cid la Crônica para hablar de la con-
qui»:ta de Toledo por Alfonso VI, **et sabet aqui todos los que
esta estoria oydes que en todas estas cosas se acertô (estuvo)
el Çid Roy Diaz con el rey Alffonsso et fue muy bueno (va-
lien le) en todo". De nada de esto trata Mio Cid.
Cuanto se dice en los versos 1.094 a 1.220 falta en la Crô-
nica. Se habla en ellos de la toma de Murviedro, "con grave
atropello de la cronologîa, antes de la conquis*-a de Valencia".
Estas palabras son de Menéndez Pidal. La Crônica no tiene
semejantes atropellos. No es, pues, en favor del Poema ese
trozo ni falta de la Crônica el no tenerlo.
El Poema apenas habla de la ccnquista de Valencia, que la
Crônica trata largamente (capîtulos 890-920): *'Cuenta la es-
toria que nueue meses touo el Çid çercada la noble çibdat de
Valencia", entrando en ella el ano 1087. *'Nueve meses com-
plidos, sabet, sobrella yaz, quando vino el dezeno, oviérongela
a dar" (verso 1.209). La Crônica anade (c. 921): *'Et dalli
adelante fué llamado el Çid **mio Çit Canpeador, sennor de
Valencia'*.
En el verso 1.221 y en el capitulo 922 emparejan ya en-
trambas narraciones con la Victoria del Cid sobre el rev de
Sevilla, que quiere reconquistar a Valencia. La gente del Cid
(v. 1.265) son très mill e seys çientos" scgiin el Poema; **fa-
llaron y mill caualleros de linage et de otros, D a cauallo, et
cuatro mfll omnes a pié'\ segun la Crônica (c. 922). El obispo
don Jeronimo fué traido "de tierras de Piedragoriz", de Fran-
cia, por el arzobispo de Toledo, don Bernardo, segun la
Crônica (caps. 873, 922) ; "de parte de orient'*, dice el Poema
(v. 1.288). Envio al rey "çient cavallos" segun los dos textos
(v. 1.274 y cap. 923), a Cardefia "mill marcos de plata" (verso
1.285, cap. 923): aunque el Poema dice "que los quinientos
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 43
(liesse a don Sancho el abbat", y la Crônica, sin mentar tal
cosa, anade "otrossi XXX marcos de oro pora su tnuger et
sus fijas", y "otrossi les mando dar sysçientos marcos, los
trezientos de oro et los CCC de plata, que diessen a Rachel et
a Uidas los mercaderes de Burgos, los quales él auie tomadoir
quando se salliô de la tierra; et dixo a jVIartin Antolinez:
"esso bien los sabedes vos, ca vos los ouiestes sacados sobre
el mio omenaie; et dezitles que me perdonen, ca el enganno
de îas arcas con cuyta lo fiz**. Segun la misma Crônica los
maridaderos hallaron al rey en Palencia; segùn el Poema
(v. 1.3 12) en Carriôn. De allî. segun el Poema, fueron a Car-
dena (v. 1.392); segùn la Crônica, a Burgos en busca de Rachel
et Uidas, a "guardar su omenaie*' del Cid; "et non ouo lugar
en toda la cibdat de Burgos que non fablassen daquella grant
mesura que el Çid fizîera a aquellos mercaderes et dauanle
muchas bendiciones". Segùn el Poema estando en Burgos los
envîados se les presentan los mercaderes y Minaya solo les
responde: **yo lo veré con el Çid".
Segiin la Crônica, solo después de cumplir con el rey y con
los acreedores va Minaya a Cardefia por dofia Jimena y las
hijas del Cid. Los enviados a estas très mandaderias fueron,
segùn la Crônica, Minaya y Martin Antolinez: segùn el Poem?..
solo Minaya y asi fueron a recibir a los que de Cardefia venîan :
Mufio Gustioz, Pero Bermùdez y don Jerônimo, segùn la Crô-
nica (c. 924); segùn el Poema, ademâs Martin Antolinez
(v. 1.459). El Poema aiîade por su parte pincelad?.s poéticas o
retoricas (1.507, etc.). Bien se vc que entrambos textos tuvie-
ron, en parte, la misma fuente de inspiraciôn, los romances
populares; pero que difieren en algunas cosas, de suerte que
?a Crônica no signe el texto del Poema, el cual, a su vez, anada
pormenores rctôrico? subjetivos de autor erudito.
En el capitulo 925 se trata de la veaida del miramamolin de
Marruecos, "que auie nombre lunes'\ y responde a aquel
rey Yucef que en Maruecos esta'' (v. 1.621). Minaya pide al
44 JULIO CEJADOR
Cid ''CCC caualleros" segùn la Crônica (cap. 925), "ciento e
treinta caualleros", segùn el Poema (1.6^^5). Y notcbe que en
él no esta aquello de la Crônica \ "Et alli veriedes a cada parte
sallir los cauallos vazios, et dellos las siellas tornadas, onde los
duennos fincauan maltrechos en el campo": brèves pinceladas
épicas por las que con mayor amplificaciôn suele emplear Mio
Cid. Recuerdan un verso de la descripciôn de este en el primer
Cantar (v. 731):
'*tantos buenos cavallos sin sos duenos andar'*.
En Mio Cid Albar Salvadores quedô preso de los moros
(v. 1.681) y, sin embargo, aparece, sin saber cômo ni cômo no,
LU los versos 1.719. 1.994, etc.
"El refundidor, dice M. Pidal, para salvar esta distracciôn escribiô
un peciueîîo épisodio en que cuenta detenidamente la prisiôn del caba-
llero del Cid y cômo, después de vencida la batalla, al robar el campo
de los moros, se le hallan aherrojado dentro de la tienda de Yucef.
w
Confiesa, pues, Menéndez Pidal la distracciôn del autor de
Mio Cid. Los romances populares de una época dada no tienen
esas distracciones de los eruditos. En la Crônica no hay tal
distracciôn, sino que, como era natural, vencidos los moros, en
el campamento tomado tenîa que hallarse el prisionero. Para
Menéndez Pidal esto es un épisodio con el que el segundo
redactor de Mio Cid salvô la distracciôn del primer autor. No
esta mal pensado; pero permîtanos créer que el romance de
donde salieron Crônica y Poema no sufriô tal distracciôn y*
contenia el hallazgo del prisionero. De igual modo supone Me-
néndez Pidal que el segundo redactor anadiô cuanto no esta
en el Poemi y esta en la Crônica. Repitamos que eso no es
mera redacciôn nueva, sino nueva obra de todo en todo y que
tal nueva obra v.o hubo en el mundo.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASÏELLANA 45
"Las cifras de hombres o de riquezas se exageran", dice
Menéndez Pidal de la redacciôn de la Crônica.
Efectivantente, la Crônica (c. 925) dice: **de los L" mill
moros que y vinieron non escaparon mas de diez mill e qiii-
nientos". Pocos parecen; pero oigamos el Cantar (1734):
"Los çiuquaenta mill — por ciienta fuerô notados :
non escaparon mas de çicnto e quatro."
Segûn la Crônica escapan 10.500; segûn el Caniar, 104.
jEso de 50.000 moros! iCon que cara se dice, pues, que la
exageracion esta de parte de la Crônica F
La Crônica dice que al Uegar a Valladolid con los présentes
los niandaderos, **caualgaron et llegaron al rey, et tomol el uno
la mano diestra et el otro de la siniestra et besarongelas*' (ca-
pitulo 926).
El Cantar (v. 1.842):
"firieronsc a tierra — diçiendo de los cavallos
antel rcy Alfons — los inoios fincados,
besar la tierra — e las piedes amos".
Creo que esto de besar la tierra es demasiado servil y feu-
dal: lo otro es lo castellano. Como es exagerado lo que signe
(verso 1 .846) :
**por mio Çid el Campeador — todo esto vos besamos
a vos llama por senor — e tienes por vuestro vasallo'*.
En la Crônica, en cambio "el Çid se nos enî)ia encomendar
en vuestra gracia conimo de sennor natural et enbiauos nviU'ljc
gradesçer quanto onrradamiente le enbiastes su muger et sus
fijas...'' •
El présente al rey (v. 1.805, ^^P- 9^^). es de "dozientos ca-
vallos... con siellas e con frenos e con senas espadas (v. 1813,
4Ô JULIO CEJADOR
1810): *'CC cauallos enseellados et enfrenados et en cada siella
su espada coigada del arçon" (cap. 926); "et la nob!^ tienda
que fue de lunes rey de Marruecos", que anade la Crônica y
se déjà en el tintero el Poema.
No menos que la hermosa escena en que la Crônica nos
cuenta cônio se hizo el présente al rey en las afueras de V'alla-
dolid (cap. Ç26) y que, no estando en el Poema ni siendo de
sospechar la inventasen los redactores de la Crônica, hay que
confesar que proviene de los romances populares, de los que
todavîa se nota el asonante en a.
En el capîtulo 927 estân la peticiôn de las hijas del Cid por
los condes de Carriôn, las vistas reaies y el desposorio. Corres-
ponde en el Potma a los versos 1.879-2.181.
Aquî del autor de Mio Cid, que echa el resto en la descrip-
cion de los preparativos para las vistas, que la Crônica en-
cierra en sola una palabra: "grandes adobos que leuaron amas
las partes a estas vistas'*.
El Poema (v. 1.965) lo repite:
"Délia part e délia pora las vistas se adobavan.**
Pero abre, por su parte, la espita retôrica:
"^quien vido por Castiella tanta mula preçiada,
e tanto palafré que bien anda,
cavallos gruessos e corredorcs sin falla,
tanto buen pendon meter en buenas astas,
escudos boclados con oro e con plata,
mantos e pielles e buenos çendales d'.Alexandria?
Conduchos largos cl rey enbiar manda va.'*
Y poco después (v. 1.987), hablando de los ^de Valencia:
** Tanta gruessa mula e tanto buen cavallo corredor,
tanta buena capa e mantos e pelliçones ;
chicos e grandes vestidos son de colores''.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 4/
Esto para Menéndez Pidal séria ampliaciôn de poesîa dé-
cadente y lo es para todos; sino que esta en el Poema, no en
la Crônica, donde él dice que se hallan taies décadentes am-
plificaciones.
En la Crônka se citan los que fueron con el Cid: **el obispo
don Gerônimo et Aluar Fannez et Pero Bermudez et Martin
Munoz et Martin Antolinez de Burgos et Aluar Aluarez et
.Aluar Saluadorez". El Poema anade a estos (1.9)1) Albar
Alvarez, Muno Gustioz y el para el autor imprescindiblc
*'Galind Garçiaz el que fo de Aragon*' ; aunque luego dice que
mandô el Cid "que curien a Valencia'' a "Alvar Salvadorez'*
y a **GaHn Garcia el de Aragon*'.
Tampoco cita la Crônica a este "Galind Garçiez, el bueno
d'Aragon", cuando lo cita el Poema en el verso 3.071, ni
cuando le cita en el verso 443: "Galin Garciaz, una fardida
lança.'' Solo tras la Victoria contra Fariz y Galbe (c. 858) lo
trae la Crônica, llamândole "Guillen Garcia un buen cauallero
• le .Ara.i^ôr. *. tlondc cl Poema ]<• nombra "(jalin ^ .arciaz. cl
bueno de Aragon". ^Es indicio de sec aragohés o de la fron-
tera el autor de Mio Cid? Otros aragonesisraos y, lo que mas
es, galicismos hay en el Cantar que no se hallan en la Crônica,
la cual emplea en su lugar voces mas castizas. Ello prueba que
la Crônica se dériva de los romances populares, que no hu-
bieran aceptado taies voces y que se deben a ser erudito el
autor del Cantar, Galicismo horrible es el de los versos
2.021-2.022:
"los inojos e las manos en tierra los fincô,
las yerbas del campo a dietites tos tomô*\
Este proscunesai oriental, que tan en ojos daba a los grie-
gos, es todavîa menos castellano.
En la Crônica el rey hace al Cid comedimientos que no trae
cl Poema y este solo "quando Uegô al rey. fincô los inoios por
besarle los pies".
J
48 JULIO CEJADOR
**Ya, Cid Ruy Diaz, las manos cunplen, que non los pies*',
le dijo el rey. **Et entonçes el Çid besol amas las manos; et
il rey abra(:ol, et cuenta la estoria quel dio paz." El Poema.
tras esas palabras del rey, insiste en que "hinojos fitos sedie
el Campeador". Mucho servilismo y aparaterîa extranjera pone
aqui el afrancesado autor, que ni se halla en la Cronica ni en
los romances m es cosa espaiiola.
En cambio este autor no suele mirar de tan buenos ojos al
i(y, que en la Cronica queda en su Lugar.
Tras los comedimientos al Cid y el beso, todavia dice la
Cronica, y no el Poema, que **v?l rey quisiera asse.l^a^ al Çid
a su niesa, el que comiesse con él a la su escudiella ; mas el Çid
non lo qniso fazer". Tan extraordinaria era la honra, corne
que los reyes comîan sîempre aparté. Aqui convîene recordar
lo que, por el contrario, trae el Poema (v. 20) y no la Cronica
**Dios, que bucn vassallo, si ouicsse buen sonore".
El Poema viielve a lo de:
**tanta gruessa mula e taiito palafré de sazon,
tantas buenas vestiduras que d'alfaya son.
conpeçô Çid a dar a quien quiere prender son don;
cada uno lo que pide, nadi no! dize de non".
Nada de esto en la Cronica. Lo de no negarse nadie y lo
del pedir son salidas tan subjetivas del autor, como aienas- a
la objetiva epopeya castellana.
Desde el verso 1.985, donde trata de la ida del Cid a las
vistas cambia el asonante en â y este asonante esta clarisimo
en. la Crânien, (c. 927), que se ve ser nuevo romance de las vistas.
Lo anterior del Cantar (i. 959-1. 1)84), de los preparativos
del rey para las vistas, esta anadido por el autor de Mio Çid
y asi esta en el asonante -a précédente.
Los dos textos coinciden. menos en el servilismo y el gali-
cismo de ''a dientes las tomo", cosas del autor de Mio Çid,
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 49
Adviértasc que este supone no haber vuelto aûn el Cid a la
gracia del rey y por eso pide perdon el Cid y el rey se lo
concède (v. 2.030-2.039), versos que no estân en la Cronica,
donde no se habla de perdon, porque, segùn ella, antes de con-
quistar a Valencia sirviô el Cid al rey en Castilla y ya le habia
perdonado. Ig^ialmente el rey, al pedirle los de Carriôn las
hijas del Cid. alude en el Cantar a tenerle desterrado (1.890)
y no en la Crônica (c. 027) ; al llevarle al rey el présente, dice este
a los mandaderos Ci. 899) **elle lo niereçe — e de mi abra
perdon" ; nada de lo cual hay en la Crônica, El autor de Mio
Cid ignora, pues, que el Cid ya fué perdonado y que, como
dice la Crônica (c. 866) : ''Et sabet aqui todos los que esta
estoria oydes que en todas estas cosas se acerto el Çid Roy
Diaz con el rey don Alffonsso et fué muy bueno en todo",
este es, en la conquista de Toledo.
El autor de Mio Cid pone, por consiguiente, en el verso 2.034
el perdon del Cid :
"aqui vos perdono e dovos mi amor".
Y parece no acordarse de que mucho antes, al pedir Minaya
al rey le de jase llevar de Cardena a la familia del Cid. ya otra
vez le habia dicho (v. 1.324):
"quel ayades merçed, — si vos vala cl Criador!
Echastele de tierra — non ha la vuestra amor"
Aunque se le olvido decirnos si el rey perdono al Cid, pues
îiolo se admira de las ganancias del héroe, agradece el présente
y le déjà llevar a dona Jimena y sus hijas. En la Crônica dice
en este lugar (c. 923): "Sennor, después que se de uos partio
el Çid la pustremera vez, vençio très faziendas...*', y todo como
si el Cid no estuviese ya en desçracia del rey.
50 JULIO CEJADOR
Bien se que las Gesta Roderici traen cuatro iuranicnta para
sincerarse con el rey, con quien dicen que los envidiosos le
habian otra vez puesto a mal (pâgs. 27-31); pero la Crônica
nada dice de todo ello. Sea o no hecho historico, si el autor
de Mio Cid sigue el texto de las Gesta y no lo signe \2i Crô-
nica, esta no copia a Mio Cid, punto capitalisimo para nosotros.
En el capitulo 927, de las vistas, donde, segun el Canfar, per-
dona el rey al Cid (v. 2.034), dice la Crônica, en vez de aludir
a reconciliaciôn alguna: *'llameuos yo a estas vistas por dos
cosas: la primera por nos veer, ca nos amo mucho por los
muchos seruicios et grandes que me auedes feclio, como quier
que en el cowicnço nos oue ayrado de la mi tierra; rm,?^ dcspué s
que nos yo perdonc, ganastes nos Valencia et otra muclia tierra''.
Nada de esto hay en el Cantar. El ùnico perdôn de que se habla
en la Crônica esta en el cap. 864: "Et el rey quandol uiô (cerca
de Rueda), fue muy alegre et plogol mucho con el, et recibiol
muy bien, et perdonol et niandol que se uniniesse con tl pora
Castiella." Y en el 865: **et uenosse pora Castiella al ley don
Alffonso quel aiiic ya perdonado, assi como dixiemos'*. î.a
cita primera de estas dos esta no menos en las Gesta (éd. 1909,
p. 21): "Imperator autem recepit eum honorifice et diligenter
precepit ei ut sequeretur eum ad Castellam.*' La segunda en
la pagina 23: "Rediit ad patriam suam Castellam. quem recepit
honorifice et ylari uultu rex Aldefonsus.**
No me atane a mi dilucidar, si otra vez le indispusieron con
el rey, como dicen las Gesta; basta que no lo diga la Crônica
y que nada insinue sobre el perdôn en los lugares donde el
Cantar alude a él y le perdona, para que deduzcamos que la
Crônica no sigue al Canfar y que no puede ser nueva rcdacciôn
de él. pues cambia en cosas tan sustanciales. El Cantar no
mienta el primer perdôn ni esta segunda desgracia con el rey,
de que habian las Gesta y asi para el Cantar la desgracia fué
ima y el perdôn fué en las vistas. Todo ello es fruto dé la
subjetividad del cscritor erudito. Con suponerle en desgracia
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA S I
del rey se explica de alguna manera el modo cômo el Cantar
présenta al Cid ante el Rey en las vistas, mordiendo la yerba,
a la francesa, y con otros servilismos que nunca, ni aùn en
ese caso, dado que fnera histôrico, se vieroti en el Cid, cuya
entereza y dignidad frisan con la brutalidad. segun toda la
tradicion.
El subjetivo sentir del autor del Canfar contrasta a menudo
con la serenidad objetiva de la Cronica. El Cantar, no la Crô-
nica, présenta al Cid respondiendç) al rey después que caso a
fus hijas (2.1 lo):
*• Vos casades mis fijas ca non gelas do yo."
Lo cual es irrespetuoso y como desaprobaciôn de lo hecho
por el rey. En cambîo. no pone en boca del rey al casarlas lo
que la Cronica pone: **yo las caso, mas nos non". Después de
casarlas, solo dice el Cid de la Cronica: **sennor, loado sea a
la uuestra merçed, et pues que a las mis fijas casastes. datme
por manero quien las dé a los infantes'*.
I^ idea es la niisma en anibos textos, pero no la manera.
Desde el verso 2.1 11 al 2.124 es un rebutido inûtil deà
Cantar. Torna a repetir el Cid lo dicho (2.125) y torna a decir
feamente, a proposito del manero (2.134):
**noii gelas daré yo con mi mano — nin dend non se alabarân".
Verso que no es verso y que acaso baya puesto mano ajena.
Todo el trozo (2. 135-2. 140) también parece desquiciado. Dice
el rey al manero (2.136):
**prendcllas con vuestras manos — e daldas a los iiatU«*s,
assi commo yo las prcndo daquent, — commo si fosse dclant,
secd padrino délias — a tod el veiar
quando uos juntaredcs comigo— quem digades la verdat".
52 JULIO CEJADOR
îLc manda cl rey a Minaya de présente o lo que ha de
hacer en Valencia ? La Cronica dice esto segundo ; en el Cantar
todo es confuso y los versos no son versos.
Pero no esta niejor el trozo 2. 14 1-2. 164 y es anadidura que
no responde a nada de la Crônica, sino a retrasar y apesa-
dunibrar la narracion.
Sinoninios ripiosos hâllanse doquiera entre las anadiduras deî
Cantar a la redaccion de la Crônica, Se ve, como por tela de
cedazo, la niano del autor erudito:
2.1 12 que otro dîa de manana— quando saliesse el sol.
2.180 quando vinicre la manana — que apuntare cl sol.
No menos se ve por los rasgos subjetivos:
2.169 a Fer Vermudoz e Muno GustioE
2.170 en casa de mio Çid non a dos me j ores
2.172 E va i Ansuor Gonçalvez — que era buUidor
2.173 que es largo de lettgua — mas en lo al non es de f'rô.
Xada de taies apreciaciones en la Crônica.
Después signe poniéndoles espîas a los Infantes (2.177-2.179).
cosa que va contra la manera de ser del Cid, que en la Crônica
todavia no piensa mal de ellos, por mas que otros se lo digan y
todo lo echa a bueiia parte, atri])uyéndo]es él sus propios noble>
pcnsamientos. La misma impertinencia al decir a sus hijas que
no las casaba él, sino el rey, que las dio como forzado, cuando
lo que importaba era no indisponerlas con los novios. Todo
este otro pedazo 2.180-2.204 también es afiadidura del autor
de Mio Cid y achica y retrasa la relaciôn.
Léase el solemne recil)imiento hecho a los infantes en la
Crônica (c. 928) y los recelos con que se les recil>e en el Cantar
(2.205-2.219) con otras puerilidades:
**Pues que fazer lo avemos — porqué lo imos tarda»do."
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA «î*^
Diriase que el Cid quiere salir cuanto antes de este paso,
haciendo a reganadientes las bodas, como si con darse las
manos, todo quedase ya bien para después. Es, ademàs, un
scrvilismo del Cid al rey, impropio del concepto que la pri-
mitiva epopeya ténia del hérœ. Una cosa es el respeto y aca-
tamiento que se ve en la Crônica; otra el someterse tan servil
y desaforadamente, y a la par grunendo contra lo que se hace,
como se ve en el Cantar. No es ese el Cid de Santa Gadea ni
aùn el que de mozo se queja a su padre porque le muerde
demasiado apretadamente para probar su valor. Con entereza
rcpite el Cid en la Crônica lo que el mismo rey dijo. "Et el
rey alla do esta, las casa, que yo non", dice el Cid en las bodas.
"'Et yo las caso, mas uos non", dijo el rey en los desposorios.
Pero, no grune a cada paso, como en el Cantar, ni pronuncia
este verso, que desdice de su tradicîonal entereza (2.202) :
"que yo nuUa cosa nol supe dczir de no".
El que tal habla es un Cid de mentirijillas, un Cid imaginado
por un erudito, no el Cid popular. ; El Cid no atreverse a opo-
nerse al rey ! Dîgalo Santa Gadea de Burgos.
Diriase, ademâs, que el héroe hase convertido en mercader,
que toma las bodas como insinua aquel verso (2.198): "deste
vuestro casamiento creçremos en honor". Pero como tabernero
que repite desde su mostrador aquello de: "Vayan entrando,
vayan bebiendo. vayan pagando, vayan saliendo" (v. 2.226):
"*£ prendan bendiciones — e vayamos recabdando. "
"Et segunt diz la estoria. ocho dias duraron estas bodas",
dice la Crônica (c. 928). El Cantar dice, en cambio (2.249):
"Quinze dias conplidos — en las bodas duraron."
No copia, pues, la Crônica el Cantar y la exageracion de
54 JULIO CEJADOR
cifras en este esta, no en aquélla, al rêvés de lo que afirma
Menéndez Pidal.
Acaba el segundo cantar en el verso 2,2'j'j y comenzô en
cl 1.085:
**Aquis conpîeça la gesta de mio Çid el de Bivar.**
"Las copias deste cantar aquis van acabando.
El Criador vos vala con todos los sos santos."
Si no se hace fuerza a las palabras del autor, osrc cantar
es diferente del primero, con el cual ningun otro atadero tiene
que el de narrarse en ambos cosas del Cid. Hemos visto que
todo ello pasa durante el primer destierro, segiin el Cantar;
niientras que en la Crônica lo del segundo cantar lui despué:.
de volver a Castilla y a la gracia del rey. Xo hay cosa mas
clara para el que tenga ojos la diferencia en esto. como en
todo el contexto entre el Cantar y la Crônica, de modo que
esta no pudo copiar ni tener a aquél por guia; y al mismo
tiempo la identidad de las fuentes de entranibos textos, y que
esas fuentes solo pudieron ser los romances populares, en octo-
silabos, barto mejor y mas objetivamente prosificados en la
Crônica y mas desmanadamente puestos en malos alejandrinos.
con anadiduras impertinentes, en el Cantar.
3. anAlisis (îeneral del tercer cantar cotejado con la
"crônica".
Difieren todavîa mas los dos textos. Comienza con el epi-
sodio del leon, en el cual la Crônica (cap. 929) particulariza
mas como se solto y de manera que es imposible inventaran
sus redactores las muchas menudencias que no trae Mio Cid^
y no lo es menos que estuviesen en otra redacciôn del Poema,
porque esa redacciôn séria otro cantar, digo otra obra muy
diferente de la del Mio Cid conocido. Esta observaciôn puede
EL CAXTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLAXA 55
clecirse de todo el tercer cantar y echa por tierra esa gratuiîa
suposiciôn de Menéndez Pidal y comprueba, en cambio, que la
fuente de entrambos textes fueron los romances populares.
Pero las diferencias estân en favor de la Crônica, no de Mio
Cid, como asegura Menéndez Pidal.
El autor del Poenia présenta al conde don Diego todo de-^-
pavorido huyendo del leôn y por hacer un chiste, en tan arries-
gado moment© y a tan gran cobarde, lo présenta
"diziendo de su boca: "non veré Carrion*^ (2.289).
Eso no es de un cobarde horrorizado; es puro subjetivismo
del autor que no siente el horror del personaje.
Ya es hazaiîa épica lo de lo Crônica: **toniol por el pescueço,
bien commo si fuesse un alan muy manso et encerrol". Es de
notar que antes habîa dicho: "El Çid auie un leon que era
fecbo muy grant et muy fuerte*', con lo que da a entender
haberlo criado desde cachorro. Esto y los arrestos varoniles
del Cid explican se dejase el leôn tomar por el pescuezo. Pero
lo que no se explica es lo de Mio Cid, que sin esos antécé-
dentes, nos cuenta el hecho, no frisando en milagro, sino como
verdadero milagro de taumaturgo (2.298):
**el leôn quando lo vio — assi envergonçô
ante mio Çid la cabeça — premiô e el rostro fincô.
' »»
Esto sera mas épico y menos décadente para Menéndez
Pidal ; pero para los demâs es lo ùnico décadente y nada épico
ni realista.
El autor de Mio Cid hace a su héroe, receloso de los condes,
desde el principio; la Crônica lo pinta de tan nobles senti-
mientos que no le cabe en la cabcza que sean cobardes sus
yernos. Apenas recogido el leôn (v. 2.304):
56 JULTO CEJADOR
**Mio Çid por sus yemos — demandé e no los falI6.
maguer los estàn llamando — ninguno non responde."
Insiste en lo mismo en dos versos; la Crônica no dice que
al Cid los recelos le moviesen a llamarlos.
El conde don Diego, emporcado, pues "el lugar (donde cayo)
non era tan linpio conimo auie niester'\ que dice la Crônica,
lo natural es que cuanto antes, metido en su cuarto, se lavara
y mudara de ropas, que el otro -c escabullera de debajo del es-
cano, se fucra a A^er con su hemiano y, dado su avieso pensar,
sospecharan que el Cid habîa soltado el leôn para probarlos y se
determinaran a no darse por entendidos basta vengarvse. Y tal
los pinta la Crônica: *'Pues pora encobrirnos a menester que
antel Çid et ante los suyos que lo metanios a riso et fagamos
ende escarnio, et con esto perdera sospecba de nos." Pero el
autor de Mio Cid, si despinta el caracter hidalgo del héroe
haciéndole suspicaz, no nienos despinta el de los condes, qui-
tândoles sagacidad y haciéndolos puériles (2.306) :
"Quando los fallaron — assi vinieron sin color.*'
Conio dos chicos, cogidos infraganti, se dejan coger, se dejan
llevar delante de todos, avergonzados, perdida la color. Mas que
lo descolorido, hubiera sido para todos cosa de risa y chacota
la porqueria del traje que llevara don Diesfo; pero el auior de
Mio Cid no cae en ello y si en lo descolorido. Mas no cran los
condes para dejarse asî coger como ninos ni para dcjarse llevar
emporcados delante de todos ni para estar sin color. I^ epopeya
y el sentido comûn los présenta como taimados, doblados, disi-
mulados, y tal los pinta la Crônica. Yo he vivido en Carrion y
en Palencia y allî 01 por primera vez este refràn: **Paciencia
y mala intenciôn'', esto es, disimular y esperar la oportunidad
de la venganza. Y tal los pinta la Crônica, despintândolos en-
teramente el Cantar.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 5/
En camhio no cuenta el Cantar lo que el Cid les reproché,
cuando **desi fueronse pora el palacio do estaua el Çid'', como
cra natural les reprochara, tanto como antinatural y contra el
caracter del Cid era niandarles llamar para luego no decirles
nada. El Cid en la Crônica (cap. 930) tratô de esforzarles y
hasta de mostrar a los demas que sus yernos eran valientes y
dignos de estar casados con sus hijas: ello es natural y propio
del caracter hidalgo del Cid. En el Cantar, por el contrario, el
Cid es suspicaz y no trata de encubrir los defectos de sus
yemos, sino de todo lo contrario. *'Et destas palabras que el
Çid les dizie tomaron ellos grant uerguenna, et afirmaron su
mala entençion que antes auien, commo quier que callassen et
non quisiessen estonce descobrir sus coraçones.'' iQité bien
conocia el pueblo, autor'de la epopeya, el caracter de aquellos
carrioneses !
"Paciencia y mala intenciôn." Y otro viejo refran de Co-
rreas dice: "Palencia, la necia, quien te oye, te desprecia."
Tampoco esta en Mio Cid lo que sobre el caso del leôn ha-
blaron entre sî los condes y lo que su tio Suer Gonçales les
acon se j6 y lo que les dijo el Cid. Todo ello motiva y funda-
menta la deshonra de Corpes en la Crônica (cap. 929) y falta
en el poema.
Viene después (caps. 930 y 931) la batalla contra el rey
Bucar y en el verso 2.314 se dice que habîa:
"cinquacnta mill tiendas**.
Muchas le parecerân a cualquiera. Segun Menéndez Pidal,
la Crônica exagéra las cifras. Efectivamente: "Dize la estoria
que eran (las tiendas) bien treynta mill.** Treinta mil son mas
que cincuenta mil. segùn câlculos de M. Pidal.
Y nôtese lo de *'dize la estoria'*, que signe la Crônica, porque
esto da bien a entender que no signe a Mio Cid, pues no toma
sus cifras.
i
5^ JULIO CEJADOR
Dice la Crônica que el Cid fué tras el rey Bucar y no le
pudo alcanzar y **quando fue muy çerca de las naues, el Çid
vio quel non podie alcançar, et lançol el espada et diol en las
espaldas. Et el rey nioro ferido metiosse en las naues''. El
Poenia (2.420). por el contrario, asegura que alli le matô:
"Alcançolo cl Çid a Bucar a très braças del mar,
arriba alçô Colada, un grant colpe dâdol ha...
las carbonclas dcl yelmo tollidas gelas ha
cortol el ycimo e, Hbrado todo lo al,
fa ta la çiutuni cl espada llcijado ha.
Matù a Bucar, al rey de allen el mar."
La exageracion bien clara esta aquî en el Poenia. no en îa
Crômca. Y lo bueno es que los romances del siglo xv estàn
con la Crônica, no con el Cantar.
Ordono es en la Crômca el testigo de la cobardia del infante
Fernando y después le envia el Cid como espia tras los condes,
al partirse para Carriôn, y sale a relucir como testigo de todo
en las Cortes de Toledo. Era sobrino del Cid, mancebo de su
confianza y en la Crônica personaje muy simpâtico y que pone
tnuy de relieve la cobardia de los condes y la hidalguia del
Cid. En el Poema no aparece. Bermûdez es en él el testigo de
la cobardia del conde Fernando (v. 2.340); pero el que el Cid
envia para cspiar a los condes es un tal Fêlez Munoz (v. 2.618.
3776), de suerte que no siendo uno mismo el testigo de en-
trambos hechos, la fuerza épica desaparece. En las Cortes
toma su lugar friamente el mismo Pero Bermûdez (v. 3.313),
mas no hace el alarde brillante de la verdad, de que bubiera
sido testigo, que hace en la Crônica el verdadero testigo, el
joven Ordono (c. 943). "En lugar de un personaje, se intro-
ducen dos o très.*' Tal dice M. Pidal que hace la Crônica: pero
cl que lo hace, como acabamos de ver, es el Poema. El joven
Ordono, como testigo de la cobardia del conde en la batalla
y testigo de la infamia de Corpes, se présenta y sale por la
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 59
verdad en Toledo, segun la Crômca: segun el Poenia. este
pcrsonaje se divide en très con la introducciôn de un Fêlez
Munoz en Corpes y de Pero Bermûdez en Toledo. No le podîa
haber ocurrîdo al autor del Poema cosa mas a proposito para
echar a perder todo el efecto trâgico. Hay otras muchas dife-
rencias en el contar la batalla contra Bùcar entre les dos textos.
En el verso 2.558 piden los c^ndes al Cid les dé sus mujeres
para irse, delante de todos ; en la Crônica (c. 932) : "et non
quisieron ellos que otro y estudiesse en la fabla sinon el Çid
et ellos amos a dos'*, cosa mas natural y conforme a la rapo-
serîa de los condes. Habla allî Diego Gonzalez, el mayor, segun
'a Crônica: segun el Poema, habla Ferrant Gonç<iivez, y e-;
menos propio que hable el menor:
**c fizo callar la cort**.
iQué habîan de hablar delante de todos!
En la Crônica les da el Cid al partir **seyscientos marcos
de plata'': en el Cantar **tres mill marcos de valor*' (v. 2.571).
I^s cif ras, dice M. Pidal, se exageran en la Crônica : ya lo
vemos aqui.
En la Crônica esta muy bien razonada la peticion; al rêvés
en el Poema. En la Crônica se oponen a la partida la madri!
y Alvar Fanez, como es muy natural, recelândose de los con-
des, ella como madré, él como ducho hombre tan corrido. El
Cid, de tan altos pensamientos, incapaz de figurarse tal ruin-
dad, no le» da crédito, y los colma a los infantes de regalos,
mostrândose generoso y nobilisimo de sentimientos. Nada de
csto hay en el Poema. ;Asi es de décadente la redarciôn de la
Crônica!
Lo décadente es que el Cid comience a recelar solo al ver
no se que agiieros y que taies agiieros sean los ùnicos que
motiven sus recelos:
60 JULIO CEJADOR
"Violo en los aueros — el que en buena ciiixo espada
que en estos casamientos — non serién sin alguna tacHa.
Nos puede repentir, que casadas las ha amas."
Esto le basta al Cid para enviar un espia tras los condes.
Menéndez Pidal tendra semejante motivo de los agiieros por
harto mas épico, natural y humano que las razones que la
Crônica trae para ese tal recelof las cuales juzgarâ ser "de la
poesia épica décadente" y propias de los libros de caballerîas.
Juzgue el lector leyendo las palabras de la Crônica, que faltan
en Mio Cid, mientras que en ella faltan los agiieros:
"Espediosse dcllos et délias (el Cid) et tornosse pora Valencia. Et
en tornandosse, metiô mientes en las palabras que su muger donna Xi-
mena et Aluar Fannez le dixieran; otrossi menbrose de cômmo sus
yernos andauan achacados contra él, por razon dcl leon que se soltara;
otrossi metiô mientes en cômmo ellos non fablavan con él commo so-
lien, et que las sus palabras eran achacadizas et bueltas en mala volun-
tat; et por estas rasones diol el coraçon en se recelar del su mal délias."
Este admirable estudio psicolôgico, que diriase propio de
una noyela moderna, es lo natural, lo humano, lo real, lo ver-
daderamente épico. Los agûeros si que son motivos de arte
décadente y caballeresco.
"Por este recelo, llamô a Ordonno, su sobrino, et dixol de cômmo se
rcçelaua de los infantes de Carrion sus yernos, que querrien fazer al-
gun mal a sus fijas, por ende quel rogaua et quel mandaua que fuesse
a su vista en pos dellos, fasta que llcgassen a Carrion, que se non par-
tiesse dellos... et mandol que fuesse de pie por yr mas encubierto, et
que non se llegasse a la companna.**
Para Menéndez Pidal este maravilloso golpe psicolôgico de
la Crônica esta tomado de una redacciôn posterior dcl Poemn,
salio, pues, de aquellos dos versos del Poema (1.615):
"Viole en los avueros el que en buena cinxo espada,
que estos casamientos non serién sin alguna tacha."*
EL CAJTTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 6l
Si asi es, hay que reconocer que esta no es nueva redaccion
(Jel Poenia, sino otro poema muy diferente y que el **que ofrece
todos los caractères de la poesîa décadente'' y "los giros de
un Hbro de caballerias", no es la segunda redaccion, que es la
(^ue esta en la Crânica, sino la primera del Poema. Pero no
huho tal segunda redaccion, como quiere Menéndez Pidal, que
no lo prueba sino con estas diferencias, que prueban todo lo
ct^ntrario. esto es que el Poema salio de los romances. \oi
cuales estân mejor conservados en la Crânica.
El contraste es raayor por cuanto hasta entonces el Cid
habiase mostrado sin recelo alguno con sus yernos, pensando
noble y generosamente y creyéndoles valientes, aun a pesar de
lo del leon. Comô tal le pinta la Crânica, al rêvés de lo que
l -c ce el Poema. El cual dice que a quien mando el Cicî tras ellos
fué a Fêlez Munoz. Recuérdcse lo a proi)6sito que hubiera
sido escoger a Ordono, scgùn hacc la Crânica, pues él solo sabia
c6mo se liabian portado los condes en la batalla:
**Andando entre las celadas el infante Fernant Gonçales, fallose con
un JBoro alaraue, que era muy grande de cuerpo et muy rezio, et venic
rauy dcnodadamiente contra Fernant Gonçales; et quando él esto uio,
boluio las espaldas et començo a fuyr. Et esto non lo viô ninguno si-
non un escudero del Çid, que era su sobrino et auie nonbre Ordonne.
Et quandol vio assv venir fuyendo a su cunnado, endereçô contra el
moro, la lança so el braço, et diol tal lançada por los pcchos, que todo
el pendon salio bermeio con la sangre por las espaldas, et diô con cl
muerto en tierra; et tomo el cauallo del moro por la rienda et començo
a llamar a su cunnado cl infante Fernant Gonçalez... et començol a
4ezir: Fernant Gonçales, cunnado, tomad este cauallo, et uos dezit que
matast^s este m( ro, ca \o en los rlias de mi vida, si uos non fizieredes
por que. nunca uos lo yo descuhriré.
' »>
Y luego Ordotîo alabo a su cuîîado delante del Cid dicién-
dole cômo habia el conde matado al moro y ganado el caballo.
Esta admirable escena falta en el Poema; y en a Crânica de
Veinte reyes, en vez de Ordono, esta Pero Bermûdez. Pero
62 JULIO CEJADOR
en eî Pocma no le manda a este ir en pos de los condes el Cid,
sino a Fêlez Munoz, primo de sus hijas. El nombre esta con-
f undido, pues en las Cortes de Toledo vuelve a salir como tes-
tigo de todo el mismo Ordono, sobrino del Cid y no ese des-
conocido Fêlez Munoz. La verdad histôrica o legendaria y la
p.rtistica estân. pues, con la Crônica, no con el Poema.
La Crônica puntualiza todo el viaje de los infantes mucho
ntas que el Poema, senala todas las posadas del cammo antes
de Molina; el Poema no. En el Poema los condes quieren
matar al moro Avengalvôn y este les amenaza (2.659-2.687):
eh una exagcraciôn de la maldad de los condes. Er. el Poema
se cuentan las jornadas de Molina a Corpes; en la Crônica
hay otros lugares y no los del Poema. Las diferencias no se
salvan con suponer una segunda redacciôn del Poema, de la
cual saliera la Crônica.
La escena de Corpes las ofrece todavîa mayores y muy en
favor de la Crônica. En el Poema los condes escarnecen pri-
mero a sus mujeres y eso después de haber pasado la noche
holgando con ellas. cosa muy poco creedera en quienes tal
hincha les tenian. pues, como dice el refrân: "Dos reganados,
mal se besan" (Correas, pâg. 203) ; y después de pegarles no
les hablan. Al rêvés en la Crônica, solo les hablan después de
descargar tn ellas su ira. En el Poema no hay nada de Pero
Sânchez.
Dice la Crônica:
**Et quando fucron en aquel lugar mandaron a toda su gentc que se
fucssen adelante et fincaron ellos solos con sus mugcres. Et donna El-
uira, la mayor, dixo a Diego Gonçalez su marido: **iporqué quissiestes
que uos et nos fincassemos solos en este lugar?" Et Diego Gonçalez
dixo: "callat, que agora lo ueredes". Et desi començaron de yrse con
ellas por el robredo adelante et desuiaronlas de los caminos, et falla-
ron una fuento en un val et descendieronlas ally. Et desque las ouieron
descendidas a ticrra, tomo Diego Gonçalez a don Eluira por los cabe-
llos, et Fernant Gonçalez a donna Sol, et arrastraronlas por el astrago
quanto se quisieron. Desi tolHcronles las capas aguaderas que trayen
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 63
▼estkias et todos los otros pannos. saluo endc los briales en i^ue las
dexaron et dieronles muchas espoladas. Desi toUieron las cinchas a las
siellas et fîrieronlas con ellas de muy grandes feridas; et ellas dando
muy grandes bozes et llorando muy de rezio et..."
No hubo antes de golpearlas mas palabras de los condes.
Ahora lea el lector el Poenia desde el verso 2.700 y verâ la
amplificaciôn y palabreria hasta el verso 2.763. No es, pues,
la redacciôn de la Crônica (sacada tie otra del Poenia, segùii
Menéndez Pidal), sino la del l'oema, la que tiene vanas am-
plificaciones y discursos, extetnporâneos, propios de la poesîa
décadente.
En el capîtulo 034 de la Crônica se trata de cômo las hallô
^u primo Ordonno, que el Poema llama Fêlez Munoz. Es una
conniovedora escena. que en el Poeirra pierde en naîuralidad y
sentimiento.
Estaban sin conocimiento y con todo les habla (v. 2.780) y
después **valas tornando..., tanto son de traspuestas". Sigue él
clamando: **despertedes, primas"... "van recordando..., abrie-
ron los ojos".
En la Crônica "vinie en pos ellos'\ En el verso 2.805 ^^^
puso sobre el caballo y llevôlas a la torre de dona Urraca.
En la Crônica (c. 934) lleva a cuestas a la ima, la oculta entre
hojai^ y la cubre con su capa, vuelve por la otra y hace otro
tanto. No sabta que partido tomar, si quedarse con ellas o ir en
busca de auxilio dejândolas solas. Mientras asî estaba pensan-
do (c. 935) alcanzan los infantes a los suyos, y viéndoles sin
las mujeres apartâronse mucbos, pidiéndoles explicaciones de
lo sucedido. Como les dijesen que las babian abandonado sin
mas dano. en tal lugar. por no quererlas llevar consigo, fueron
V no hallândolas dieron voces sin dar con Oçriofio y las mu-
;eres. las cuales temîan no fuesen los infantes que volvian a
^ malarias. Martin Ferrândez dijo que mejor era se fueran a
I mr.tar con los infantes que no irse a Valencia. y que. si no los
64 JtTLIO CEJADOlt
alcanzaban, irianse al rey. como lo hicieron, hallando al rey eu
Palencia. En cl capitule 936 se fué Ordono a una aldea y volviô
con un aldeano que en asnos las llevaron alla. Ordono partiôse
para Valencia, encontrôse en el camino con Minaya y Ber-
mùdez que iban con présentes del Cid al rey, como fueron.
anunciândole lo sucedido, que ya sabîa por los que antes se
lo fueron a contar a Palencia. El rey los emplazô a todos
para la Corte en Toledo dentro de très meses. Volvieron a
la aldea que Ordono les dijera y fuéronse con las hijas del
Cid por Molina a Valencia (c. 937 y 938). En el Pccnia le
llegan al Cid las noticias no se sabe como, y envia j>or sus
hijas a Minaya, Bermùdez y Antolînez a San Esteban, a donde
las llevara Fêlez Mufioz. La relacion de la Crônica no ha
podido ^alir de la del Poenia ni ha podido ser nucva r?-
dacciôn de él, pues séria ya otra obra mas amplia, mas naturaî.
mas patética, contra lo que asienta Menéndez Pidal. No es
redaccion ampliada, es otra cosa.
Y nôtese que lo del aldeano de la Çrônica esta en los ro-
mances del siglo XV y no en el Cantar.
Como Menéndez Pidal no admite romances de los que .fa-
nera Mio Cid, esto es, como desconoce la verdadera epopeya
castellana que en ellos consistio, y solo admite Cantares de
gcsfa, tan eruditos como las Chansons de geste, ya que halla
diferencias entre el Poenia y la Crônica, acude a (juc esta ^^
tomo de una nueva redaccion del Poema, que, por ser posterior.
ha de estar ampli ficada y ha de ser décadente. Pero es el caso
(fue en el Poenia hay amplificacior.es de lo que hay on la Crô-
nica y en la Crônica hay ampli ficaciones de lo que hay en el
Poema, con la diferencia de que las primeras son amplifica-
ciones retoricas del autor erudito de }fio Cid, y las segunda>
son, no amplificaciones. sino hechos y escenas que el autor
erudito no supo o no quiso poner en Mio Cid, pero que perte-
necieron a la epopeya popular y hasta se hallan en los roman-
ces del siglo XV y conservan su natural aroma. lejos de tener
EL CANTAR DE MIO CID Y JJi EPOPEYA CASTELLANA 6$
eî de la poesia décadente. Si hubo segunda redacciôn del Poe-
ma, valiô mucho mas que la primera y fué otra obra aparté;
pero <;cômo se prueba que hubo tal segunda redacciôn? No
basta que haga falta para redondear la teoria de Aîenéndez
Pidal. Los hechos dicen que Cronica y Poema son obras difc-
rcntes, salidas de una fuente comùn, escrita en romances y
mas natural y antigua y que en la Cronica esta fielmente con-
servada la inspiracion popular, niientras que en el Poema se
ve la mano de un erudito afrancesado, que ampliAca lugares
comunes retôricos y omite hechos y escenas de verdadero valer
estético.
Pero Bermûdez y Alvar Fanez, en la Cronica, llevan al rey
présentes y la noticia de lo sucedido en Corpes; en el Poema
los envia el Cid para que traigan a sus hijas, no diciéndose
cômo supo la noticia ni hablândose de présentes al rey. En el
F^oema envia el Cid a Mufio (ju^tioz (2.001) a pedirle Cortes
y le halla en Sahagun; en la Cronica ya el rey se las habîa
concedido en Valladolid a Alvar Fanez y a Pero . Bermûdez
(capitulo 036).
Asi que las palabras de Alvar Fanez al rey (c. 936) se aco-
niodan en el Poema a Mufio Gustioz (2.935) y el rev responde
a este lo que en la Cronica a aquél. El rey dice: "que desta»
sîet sedmanas... véngam a Toledo éstol do de plazdo (2.969);
en la Cronica: **et el plazo sea de oy en très meses" (c. 036).
Todas estas diferencias solo se explican por variantes en los
romances populares, de los que salieron entrambos textos,
como sucede en los romances conocidos. Pero hay todavia mas.
Los citados en el Poema (3.063...) como acomp triantes del
Cid en las Cortes de Toledo son: Minaya, el obîspo D. Jerô-
nimo. Pero Bermûdc::, Mufio Gustioz, Martin AntoUnes, Alvar
Alvarez, Alvar Salvadores, Martin Mufioz, Fêlez Munoz, Mal
Anda, Galindo Garciez. Segun la Cronica (c. 039), de éstos solo
los que van en cursiva y ademâs Martin Ferrândez, Fêles
Arias, Ovieco Sanchez, Martin Garcia, Martin Salvador. Pero
Jî*9tÊg X/»*/«#«#»* — A. >
66
JULIO CEJADOR
Sinchez, Martin Nùfiez, Dia Sànchez, Minaya Sonna, Alvar
Bcrmudez, Gonzalo Munoz, Muno Ravia, Yuannes Conejo,
Garcia de Roa, Serrazin, Muno Ferrandez, Gonzalo Ferrândez,
Antol'm Sânchez, Fernân Alfonso, ningiino de les cuales cita
el Poema. El cual dice que fué también el obispo don Jerô-
nimo (3.064), que segun la Crônica (c. 939) dejo el Cid en
Valencia en su lugar para guardarla.
Contrasta esta gran diferencia con la enumeracion puntual
en que convienen el Poenia (735) y la Crônica (c. 855) en el
primer cantar, tratando de la batalla de Fariz y Galbe.
En el primer cantar la fuentc del Poema y de la Crônica
€ran los mismos romances : en los cantares segundo y tercero,
si lo fueron. el autor del Poema modificô mucho la redacciôn.
Pero es imposible fueran las fuentes del todo las mismas. pues
difiereti Poema y Crônica en muchas cosas sustanciales. que no
se explican por ser varias las copias o redacciones del
Poema.
De todvïs modos, de ninguna manera puede admitirsc que en
est os dos cantares segundo y tercero siguiese la Crônica al
Poema, como afirma Menéndez Pidal. El rcdactor de la Crô-
nica no conociô estos dos cantares, como conociô. probable-
nientc, cl pr*mero. pues dos vcces parece aludir a él diciendo
et diacn aigu nos, hablando entrambas veces de los agûeros.
Falta en el Poema el épico y hermosisimo episodio del capî-
tulo 940 de la Crônica, del Hevar Fernant Alfonso a los palacios
de Galiana, donde eran las Cortes, el escano de marfil ganado
por el Cid al rey moro, acompanàndole cien hijosdalgo.
Una prueba clarisima de que la redacciôn de Mio Cid es
nxas moderna que el fondo aprovechado por la Crônica esta
en el caracter retôrico y Hterario de lo que Mio Cid anade
en varios lugares de sus très cantares a lo que la Crônica
narra. Cabalmente estas anadiduras son siempre descriptivas,
brillantes y de un subido sabor de poeta erudito, ajenas al
«stilo popular y que solo se hallan en los romances postcrio-
EL CANTAR DE MIO CîD Y LA EPOPEYA CASTELLANA 67
*rcs. Por ejemplo, hablando ^1 Poema (3073) de los que se
•presentan en las Certes de Toledo, trae esta descripcion:
" Vclmezes vestidos — por stif rir Us guarnizones,
de suso las lorigas — tan blancas como e] sol;
sobre las lorigas — artninos e pelliçones,
e que no parescan las armas, — bien presos los cordones :
so los mantos las espadas — dulçes è tajadores;
d'aquesta guisa — quiero ir a la cort."
. Asi habla d Çtd, y todavia anade eî Poema (3:085):
''calças de buen pano— en sus camas metiô.
sobrellas unos çapatos— que a grant huebra son.
Vîstiô camisa de rançal — tan blanca corhmo el sol,
con oro e con plata — ^todas las presas sou,
al puAo bien estan, — ca él se lo mand6;
sobrella un brial — primo de^ldaton,
obrado es con oro. — ^pareçen por o son.
Sobrcsto una piel vermeja — las bandas d'oro son,
sis^mprc la vistc-— mio Çid cl Campeador,
Una cofia sobre los pelos — d'un escarin de pro,
con oro es obrada, — fccha por razon,
*• ' . . . •
que nol contalas'sen los pelos — al buen Çid Campeador;
la barba avie luenga,— e prisola en el cordon,
por tal lo faze esto — que recabdar quiere todo lo so.
De suso cubrio un manto — que es de grant valor,
en elle abrien que veer— quantés que i son.*'
Ciialquiera creeria leer un romance moriscô de los brillantes
y poéticos de fines del siglo xvi. Nada de esc se halla en la
Crônica, sino solas estas palabras (c. 939): "Et todos ytian
•
muy bien ùestidos de sus pannos muy bonos, et muy bien
encaualgados et muy bien armados pora ayudar el Çid en toda
cosa que mester f uesse, tan bien pora cortc comme pora
guerra."
En el verso 3.1 15 dice el rey : "en aqueste escano quem dies-
tes vos en don".
68 J[XJLIO CEJ>DOX
iQné se lo habia de dar al rcy? ^Cuando? No habla de ello
la Crônica ni sîquiera el Cantar. Al contrario, dice la Crôni^a
(c. 939): "pusieron en el mayor lugar la siella real en que el
rey souiesse, la quai siella. era muy rica et el rey doii Alfonso
la ganara en Toledo, del rey Almemôn, cuya fuera'\ Del
escaiîo del Cid es del que dice la Crônica que 'Mo ^anô muy
1)ien'', *Mo ganastes a guisa de bueno". Estas confusiones son
propias de autor erudito.
En el Poema (3.135) los alcaldes para juzgar el pleito del
Cid y de los de Carriôn son "comde don Anrric e comde don
Remond". En la Crônica (c. 941):
"El prtmcro fuc cl coude dcMi Remoiit de Tolosa et de Sant Gil de
Proueaicia..., ycrno del rey don Alfonso, casado con su fija, el quai
fne despues padre del emperador don Alfonso d'Espanna; et c! :^egun-
do fuc el con Je don Vêla que poblo a Salamanca por maiivtado del rey
don Alfonso; el tercero fuc el condc don Suero de Caso; el quarto
fue el conde don Osuero que se llamaua de Campos, et deste conde
don Osuero vienen los de Villalobos et los Osueros; el quinto fue el
conde don Rodrigo que poblo Valladolit por mandado del rey, et deste
conde don Rodrigo viene el lînaie de los Girones; el sesto fue el conde
doa Munno de Lara, et deste vienen los de I>ara."
Bien se ve la diferencia de textos y como el de ht Crônica
lleva venta ja en inforniacion al del Poenia.
La primera demanda del Cid en el Poema es (3.153): *'dHe:f
dos espadas — a Colada e a Tizon*' ; en la Crônica (c. 941):
"que me den mis espadas Colada et Tizon, ca emi>restegelas et
non gelas dV\ Segun la Crônica *Mos alcalles fallaron por de-
recho quel tntregassen sus espadas o que gelas defendiessen
çpn razon. Et ninguna destas dos cosas non querien los infan-
tes fazer ni gelas entregauan nin gelas defendien con razon".
Y el rey "toUioles las espadas de so los mantos et diolas a!
Çid'\ Segun cl Poema los infantes: "no lo podemos negar....
dargclas queremos,.., piisieronlas en mano del rey".
El- CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLAKA 69
No falta la pincelada del escritor: "sacan las espadaîy- e re-
himbra toda la corf ., / las maçanas c los arriazes — todos d*or6
son; / maravillanse délias — los omnes buenos de la cort". Nada
de esto en la Crônka, donde, en cambio, el Çid habla con sus
espadas, antes de dar la Colada a Minaya, no a Martin Antô-
Hnez, como dice el Poema.
£1 reto del Cid esta en la Crônica segun la formula usada:
**rieptouos aqui, ante nuestro sennor el rey. por aleuosos et
daruos he nuestros ^uales que nos lo fagan dczîr por las
bocas, o que uos uenscan en canpo". En el poema: **a menos
de riebtos — no los puedo dexar... por quanto les fiziestcs —
menos ualedes uos. / si non recudedes, — ^vealo esta cort."
En la Crônica dicen los infantes que **no pertenesçien ellas
pora seer nuestras mugeres; pero otro mal ninguno non les
frzîemos nin nos lo puede prouar con ningun omne nasçido".
Pero se lo prueba elocuentemente Ordono, que acitdiô a làs
nnticres en Corpcs y les descubre sus cobardîas en Valcncia. y
les trata de mentirosos y cobardcs. El conde don Garcia bùr-
îase irônicamente del Cid. Nada de esto, tan épico y tan hu-
mano, hay en el Poema. Como ni el sacar de las espadas once
condes y arremeter Pero Bermûdez contra el conde don Gar-
cia, el sarnr mas de cien espadas y el terciar el rey (c. 943)-
El reto de Pero Bermûdez (c. 943) con las palabras que el
Poema pone en boca del Cid (3.283-3.291) es no menos admi-
rable que el de Minaya, y el de Ordotio (c. 943). que en labios
de Bermûdez (3.315) pone el Poema. El cual confunde asî las^
personas y los hechos, aplicando a unos lo que dijeron otros,
segûn la verîdica narracîôn de la Crônica. El reto de Pero
Bermûdez, en esta es: "Boca en que Dios non puso vérdat",
y el de Minaya: "Callate tu, çonde Suer Gonçales, ca en la
tu boca non ay ningima verdat." Mientes, dice Pero Bermûdez
en eî Poema (3.313). Las palabras con que en la Crônica retà
Minaya a Suer Gonçalez, "palabras de almuerzo", se reflcjan
en las que en el Poema le dice Mufio Gustioz (3.384). En el'
7,0 . JULIO CEJADOF
Poema, Antolincz reta a Diego Gonzalez (3.661) con lo que
en la Cronica dice Ordono al condc Fernando (c. 943). Todo
esta revuelto en el Cantar.
Viene luego en la Crônica el fallo del rey y designacion de
las parejas que se han decombatir y entonces "entraron dos
caualleros por la puerta", pidiendo las Iiijas del Cid para los
infantes de Navarra y Aragon. En el Poema todo el fallo del
rey se reduce a decir que *Mos que an reptado — lidiaran, sin
salve Dios''. Y al punto: **affé vos dos cavalleros — entraron
por la cort", que son los enviados para pedir las hijas de!
Cid. Pcro el Pocnia vuelve después al rcto que Minaya hizo
a los infantes y que debiera estar antes, como lo esta en la
Crônica, y luego el rey vuelve al fallo de la lid.
Después del verso 3.507, ponc Menéndez Pidal un trozo
harto soso de la Crônica de Veinte reyes, para suplir la falta
del codice de Per Abbat, donde el rey pide al Cid haga alarde
del correr de su Babieca y él le responde que otros caballeros
de la Corte podrîan hacerlo! En la Crônica primera es el Cid
el que le ofrece el caballo: *'Yo tengo que mal yua daqui, si
yo leuasse tan buen cauallo como este et non lo dexasse a vo^,
ca taî cauallo commo este non pertenesçe pora otri sinon para
uos, sennor: et porque veades quai es, faré yo agora ante uos^
lo que non fiz grant tiempo lia, sinon quando me acaesçiô en
las Hdes que oue con mis enemigos." E hizo muestra del valer
del caballo, **et el Çid pidio merçed al rey quel tomassc". En
cl Cantar (3.517): "si a vos le tollies, el cavallo no havrie tan
bucn scûor". palabras que dicc cl rey y que no cstdn bien en
sus labios. ; Cuânto mas digno lo que dice el rey en la Crônica :
"non quiera Diôs que lo fiziesse (aceptarlo), ca si lo yo ouiesse,
tollerlo va a mi et darlo ya a uos*'.
Desde el verso 3.533. sin embargo, el Cantar y la Crônica
(c. 946) siguen bastante a la par, sobre todo en las palabras
textuales y en el combate o duelo de Carrion. Mayormente en
el duelo ticne el Cantar tantos octosilabos comunes con la Cro-
' M
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 7I
nica que es manifiesto haberse tomado de un romance popular
comùn.
Acabado el Poema, la Crônica sigue contando otros hechos
del Cid hasta su niuerte y lo dénias tocante a su sepulcro
(c. 947-962), cosas que no toniô del Poema, donde no'estân,
sine de las mismas fuentes, que la Crônica llama estoria, de
las que tomô lo que hay en el Poema. Y esa estoria no son
tan solo las historias arabigas, sino ademâs los romances po-
pulares, pues conserva el mismo asonante, versos y frases que
conserva el Pœma, tomadas de los mismos romances.
1
72 JULIO CEJAOOK
III
EL METRO DEL «CANTAR» Y EL DE LA EPOPEYA
CASTELLANA CONSERVADO EN LA «CRÔNICA»
r. EL ¥ETRO DE "mIO CID". " '*
No voy a rccogcr cuanto de él se ha escrîto.
Un hecho hay aceptado, expresa o tâcitamente, por la gene-
ralidad de los autores y es que el autor empleo la sinalefa,
''guiândose, algo arbitrariamente, por el oido", como dijo
Milâ. Este empleo tiene gran apoyo en el genio de nuestra
lengua y es natural lo siguiese el autor de Mio Cid, cuando no
habia aûn tradiciôn literaria en Espana. Otra cosa fué des-
pués, cuando el mester de clerezîa fué atildândose, que se huyô
de la sinalefa. Sin embargo, aùn después, no puede descono-
cerse su empleo, sobre todo en los poetas mas allegados al
pueblo. como Juan Ruiz. Finalmente, en la época clâsica la
sinalefa vino a ser de ley, como signe siéndolo hoy. Léase Mio
Cid empleando la sinalefa y se haliarâ todo él cscrito en he-
mistiquios heptasilabos, del alejandrino, y en hemistiquios oc-
tosilabos, del pie de romance. Los versos que quedan fuera
de estas dos medidas son pocos, los mas enmendables por
verse que los copistas introdujeron (o a veces quitaron) alguna
palabra para aclarar el sentido. Por eso los mas de los tra-
tadistas han hallado que en el Poema hay dos clases de versos
prédominantes, el alejandrino y el pie de romance. Pero lo
hubieran visto aun mas claramente, si hubieran atendido al
hemistiquio, mas bien que al verso. Explîcase fâcilmente que
cl primcro que en castellano escribiô en verso, se atuviera mis
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 73
al hemistîquio que no al verso, pues la pausa le daba tal uni-
dad. que como verso podia consideratse.
El elemento métrico de Mio Cid, para el que lo escribiô,
€reo yo que no fué tanto el verso como el hemistiquio. Queria
hacer hemistiquios de 7 silabas, porque pretendia escribir'
como los poetas franceses de entonces, que lo hacian en ale-
jandrinos. Como, ademas, se inspiràba en la epopeya popular,
<^ntada y no escrîta, y hasta tomaba frases hechas y cuanto
podia de ella, escribîa casi tantos hemistiquios octosilabos, pro-
pios de esa popular epopeya/ como hemistiquios heptasilabos.
Sobre todo abundan los octosilabos en el segundo hemistiquio,
<lue es el que al verso <la el tono. por decirlo asî. Hay, ademas
de los de 7 y 8 sîïabas, hemistiquios de 5 y 9, que son de'
los Gtros métros franceses que el autor veîa, sin duda, en las
Chansons de geste y que vinîeron a Espana en otros poemas*
del mester de clerezîa.
AI tratar de un poema, el primero que scpamos c.>crit3 en
castellano, no hay quepresentarse armado del cartabon y com-
pas de las preceptivas postériorcs. Hay que colocarse en el
caso de un poeta que solo se guia por el okio, como dijo Milâ,
pùesto como lo tiene en dos clases de versos, los populares
œtosilahos y los franceses, sobre todo alejandrinos. y que*
tanto o mas que al verso atiende al hemistiquio, elemento
métrico mas natural y primordial que le habla al oido. Suponer
que ese tal poeta no va a cometer sinalefas, segun le acomode
para sus versos, cuando las comète en el habla ordinaria y las
ve cometer a todo el mundo al habîar y a los cantores popu-
lares en sus romances, es cerrarse el camino para conocer los
principios métricos que le guiaban, que . no eran los dcspués
preceptuados de "las sîllabas cuntadas'*, sino del oido y cl uso
cbmùn del habla castellana. El hechô es que el que le'a Mio
Cid, leyendo los hemistiquios de 7, y los pocos que hay de^
6' y 5, que son los franceses, y los de 8, que son los cadteltanos,'
ebhando mano de la sinalefa,'apenas hàltarà îrregularidad tué-
74 JULIO CEJADOR
trica en el CaHtar, que no sea achacable fàcilmente a los
copistas. Al fin y al cabo, a esto vienen a parar, unos en una
cosa; otros en otra, cuantos han escrito ak:erca de la métrica
de Mio Cic/. El hemistiquio don Elvira e dona Sol (19 veces)
o donc Ehnra y dona Sol, por ejemplo, era un octosiiabo para
el autor del Cantar; no me harân créer lo contrario f railes
descalzos. En el Romancero de Durân, dona Elvira y dona
Sol. Véanse las frases hechas: todas son de hemistiquios de
esta clase.
Menéndez Pidal suelta el nudo gordiano como Alejandro,
admitiendo la forma amétrica del Cantar, esto es, decidiendo
que son 7'ersos sin medida uniforme. Eso ya lo sabîamos; sino
que se trata de dar con la razôn de esa aparente falta de
tmiformidad. Porque créer que hay versos que no son versos,
esto es, que esos versos de Mio Cid no tienen medida, son
amétricos de suyo, es decir que Mio Cid no esta escrito en
verso.
Comprueba su idea con decir que algunos hemistiquios que
no son ni octosilabos ni heptasilabos, se hallan en Mio Cid y
en la Crânica. Pero son tan pocos, que han de atribuirse en
la Crânica a la prosificacion, aî^i como a ella se atribuye el
que lo mas no esté en ella redactado en verso. Al prosificar
resultan algunos versos heptasilabos como resultan versos de
todas clàses. Trae Menéndez Pidal como ejemplo de cantar
amétrico, aquel tomado por el Poema (2.923):
"Rey es de Castiella — e rey es de Léon
e de las Asturias — ^bien a San Çalvador,
fasta dcntro en Santi Yagno— -de todo es senor,
ellos condes gallizanos — a él tienen por sefîor.**
Quitcse en el tercer verso la palabra dentro que sobra para
la idea y ese cantarcillo popular esta en versos de 6 silabas,
terminàdo con dos octosilabos. Eso no es, pues, amétrico. En
versos dû 6 silabas se escribian càntigas por aquel tiempo y
EL CANTAR DE MfO CID Y tsA MPOPEYA CASTELLANA /$
se decîan refranes y se cantaba ese cantarcillo, que no es amé-
trico, sino muy métrico.
El autor del romance 33 de la Primavera, puso en romance
ese cantar:
"Corrio a Castilla la vieja — de Burgos hasta Lcon,
corrio todas las Asturias— dcntro hasta San Salvador,
y a pesar del Rcy de Francta — los puertos de Aspa pasô."
Y notese cômo los romances populares empleàban la sinalefa ;
no sera roucho la supongamos igualmente empleada en la pri-
mitiva epopeya, y como se empleô siempre en el habla comun.
Los del mester de clerezîa poster iores versificahan par sillabas
cuntadas, contando por los dedos, como quîen dice, esto es, no
cvitando el hîato ni empleando para ello la elîsiôn nî la sina-
lefa. Norma verdaderamente teorica y escolâstica, cosa de
erudîtos, que va contra la îndole de nuestro idioma. como lo
que hîcieron los eruditos del siglo xviii, escribiendo de él, por
dél, como siempre se dijo. Abranse las obras de Berceo por
cualquier pagina y se hallarà observada esta ley. MUagros, 183:
** Fa-ci-e-a-las-ve-ces — f o-llî-a-e-pe-cca^o. **
En el habla y en la métrica popular, en vez de contar todas
las silabas, con todas sus vocales, resultando 7-^-7, se hace la
sinalefa resultando un verso de 5 + 6 :
**Fa-cie a-las-ve-ccs — fo-lH-a c-pe-cca-do. "
(v. 188): "Parosili delante — en medio un sendero."
En la epopeya popular haciase elisiôn y se hubiera escrito
"Parosli..."
En los romances viejos hâcese o no sinalefa:
"de a-que-se-con-dc-de-Nie-bla
quc-ha-ce-gue-rra a-los-roo-ros."
76 JUT.IO CEJADOR
Olro tanto hacia cl autor de Mio Cid.
En cl verso 1.959:
**A1 rcy ondrado — delant le ccharon las cartas."
£1 segundo hcmistiquio contaba 8 silabas, hacîéndo^e sinalefa
en la r, si no contaria 9 silahas. que no es verso.
La frase hccha "cl que en bueh ora naçiô", tan repetida
en el Cantar, es octosilabo con sinalefa en que en, como lo
es la otra frase hecha "d'aqui el Criador vos vala'*, con elîsiôn
df la e, por de aqui.
En el Cantar se escribe a menudo con elisiôn y aûn con la
sinalefa converttda en elisiôn v. 3.992;
"darlèdcs dcrecho— ca renciira ha de vos".
En vez de darle edcs.
3,016 •'Alvar FancE — adelantel cnbiô.
i H
Por adelanfe le enhiô.
Verso 3.019: **plôgol de coraçon", por plogole de coraçon",
que es octosilabo, hecho heptasilabo con esa elisiôn por el
autor.
1.587 "vistios cl sobrcgond", por visiiâse.
.586 "mio Çîd saliô sobrél", por sobre H,
.113 "todos juntados s'an**, por se an.
.126 "alH pareçrâ— el que mereçe soldada**, por pareceré.
.102 "totnôs a maravillar", por iomàse.
Este hccho, comunisimo en el Cantar, indica que, aunque
cra del mester de clerezia; su autor, por ser el primero o de les
primeros que escribîan el castellano, seguia, no la norma pos-
terior del mester, sino el estilo popular de la epopeya. Tenemos
en los versos 3.405, 3.420 y 3.448 la frase hecha:
**dc Nàrarra c de Aragon".
i
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA JJ
El autor de Mio Cid la contaba por un octosilabo, liaciendo
sinalefa en de Aragon. Efectivamente, la Crônica conserva la
forma de la epopeya en un caso de formula, correspondiente
"lal verso 2420 y escribe: **de Navarra et d'Aragon", siendo
.asi que unas lineas mas arriba, donde no hay foormula escribe:
"de Navarra et de Aragon'*. Es que conservé el octosilabo
popular en el primer caso. Y en el mismo creîa conservarlo el
autor de Mio Cid, aunque escribiese "de Aragon". Hay, pues,
que leer con sinalefa siempre que con ella resuite octosilabo
o heptasilabo, pues tal se ve que fué la intencion del autor del
Cantar. Medir sus versos por sillabas cuntadas, esto es, con
hiato, es aplicar al Poema la nornia posterior de los del mester
de clerezîa, que él desconocio, ateniéndose al habla popular y
a los romances o mester de juglarîa de toda la Edad Media.
La prueba esta en la escritura misma del Poema y en que de
otra manera no constan los mas de los versos. Con esto la
métrica del Cantar se regulariza extraordinarimente, pues les
mas de los hemistiquios son octosilabos o heptasilabos u otros
versos franceses usados por otros autores del mester de cle-
rezîa. Inùtil labor. la que hizo M. Pidal, de recoger los octosi-
lal>os y heptasilabos limpios de hiato, pues para nada sirve.
1^0 que no ha recogido Menéndez Pidal son los octosilabos
comunes a Mio Cid y a la Crônica y los heptasilabos que de
los octosilabos de la Crônica formé el autor de Mio Cid, Unos
y otros son en tan gran numéro, que no pueden achacarsc a
casualîdad, sino a que en los romances, de donde salieron en-
trambas textos, el octosilabo era el métro ùnico, no el verso
amétrico,
Otra objeciôn que trae es ^por que Mio Cid, El Rodrigo y
cl Cantar de los Infantes de Lara no tienen métro fijo en las
copias, teniéndolo el Poema de Fernân Gonzalez y el Riinado
de Palaciof Del Mio Cid es del que ahora se esta tratando.
El Rodrigo esta en pie de romance, con huellas de la cuaderna
via y alignes versos que no son mas que prosa cortada, como
78 JULIO CEJADOR
4îbra popular hecha por persona algûn tanto letrada. El Cantar
de los Infantes de Lara no es mas que versos que el misnio
Menéndez Pidal entresacô de las Crânicas, los mas de pie de
romance: <;queria que la prosificaciôn conservara los versos
intactos como el Forma de Fcrnân Gonzalez y el Rimadof
iQvié linaje de objeciones son estas, en que se confunden con
un poema mal escrito dos que estân, el uno en prosa, el otro
que esta en la cuestiôn de que se trata?
Otra objeciôn es la de alabarse de usar la gran maestria d
autor del AUxandre, como si el pueblo no supiera hacer versos.
No contaba el pueblo por los dedos ni usaba el alejandrino y
eso le» menosprecia el autor del AUxandre como ajeno al arte
métrica erudita, al modo que lo menospreciô Santillana, cuando
se hacian los admirables romances viejos. ;De ese enaltecer su
mester de clerezîa, no se saca que el de juglarîa empleara un
métro amétrico!
Menéndez Pidal confiesa que de los 3.730 versos de Mio
Cid hay 242 f altos en la rima. éCree por eso que también
eran arrîmicos los versos de Mio Cid y de la epopeya caste-
llana? No, sino que en Mio Cid, eso se debe a los copistas.
Luego a ellos se deberan igualmente mucbos que no son versos
en Mio Cid, lo cual va contra lo que él pretendia probar. que
no son faltas de los copistas, sino métrica sui generis, amétrica,
de nuestros antiguos poetas.
Vano empeno el de clasificar los versos de Mio Cid por el
numéro de silabas de que constan, como lo hace Menén»îcz
Pidal, hallando 32 clascfs. Asî le resultan versos desde :o hasta
20 silabas. Ello confirma lo dicho, de que el elemento métrico
era el hemisti(iuio y que por hemistiquios hay que clasificarlos.
Pero teniendo en cuenta la sinalefa, como la tienc el îenguajé
hablado y, sin duda, la tuvo el autor de Mio Cid, pues emplea
mucho la elisiôn. Menéndez Pidal halla, de 987 versos medidos,
453 beptasilabos como segundo hemistiquio, 327 como primcro;
octosilabos. respectivamente, 328 y 166. Pero con sinatefa hay
EL CANTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA 79
muchos mis octosttabos. aunqiie solo haya contado Menéndez
Pidal 56 versos irréprochables de pie de romance, pues de
esta clase en los romances mismos no son muchos. Comù dipe
que hay unos 300 perfcctos. Total, los hemistiquios mas frç-
cucntes son los de 7 y los de 8, luego los de 6, en fin los de
5 y 9. Y nôtese lo que advierte Menéndez Pidal: **Siendo çl
s^^ndo hemistiquio mas importante por llevar la asonancia,
esa tendencia al segundo hemistiquio mas largo en una versi-
ficacion que tiene por base 7 -\-J sîlabas, parece que nos en-
camina al verso del romance, de 8 + 8... Quiza siempre f ué la
base de la poesia popular, y soto en una época dada, que es
la de Mio Cid, por influencia de los dos métros franceses, de
5 + 7 y 7 -t 7f vino a imponerse la base heptasilâbica, aban-
donada luego que aflojo esa influencia francesa." Els mi con-
chisîôn, tratàndose de tas poesias eruditas; las populares
estaban en romances. M. Pidal no distingue, como sabemos.
los dos mesteres.
No fué, pues, amétrica nuestra epopeya popular ni lo fué
la épica erudita. Aùn no habia llegado lo de las sUlabas cuti-
tadas, admitiendo toda junta de silabas sin emplear la sina-
lefa. El autor de Mio Cid, aunque pcrtenece a! jnestei: de
clerezia. como era el primero que escribîa el castellano, no
conocio esa ley |X)sterior y se atuvo al uso popular de los
romances que en su tiempo, como despues, seguia la ley del
habla, esto es, hacer sinalefa o elisîôn, evitando de ordînario
el hiato. La elisiôn esta clara en el poema ; ta sinalefa debemos
admitirla no menos, pues son fenomenos que van a la par.
Ademâs, leyendo con sinalefa constan la mayor parte de los
versos, lo cual es argumento decisivo en cuestion de okios como
son los versos. Y constan como hemistiquios alejandrinos con
algunos otros franceses, o como hemistiquios de pie de romance.
£1 uso de entrambas clases de tiemistiquios se explica por el pro-
posito de versificar a la francesa y por dejarse arrastrar de
la corriente de ta versificaciôn nacional de la epopeya popular.
80 JUI-IO CEJADOR
Contre el sbtenia amétrtco de la epopeya popular, adniitido
■por Menéndez Pidal, hc de hacer una sencilla ohservaciôn que
desbarata su teoria. Segùn él y todos, la epopeya popular se
cantaba. £1 aire musical ténia que ser igual para todos los
versos, siendo estes los que fuesen en numéro, pudiéndose
alargar o acortar el cantar o romance. Ahora bien, si cada
verso cra diferente, habiéndolos desde lo hasta de 20 silabas.
y de 52 clases, como Menéndez Pidal los halla en Mio Cid, es
imposible se dièse aire alguno comùn para cantar taies com-
posiciones, porque no forman tanta variedad de versos orden
ninguno estrôfico. sino que estân revueltos sin orden algunq.
£1 aire musical épico debia de ser como los del pueblo para
sus copias, por ejemplo, el aire de jota, que puede aplicarse
a toda suerte de copias, por ser todas del mismo sîstema mé-
trico. Si no hay sistema ni orden en la métrica, es imposible
que baya aire musical con que cantar.
Consecuencias : La epopeya castellana, que es cierto de toda
certeza que se cantaba, estaba compuesta en versos métricos, en
octosilabos. perfectamente hechos por el pueblo, por mas que los
menospreciasen los del mcstcr de clcrczia^ y Mio Cid, que esta,
.no en versos amétricos, sino en variedad de métros, por la cir-
cunstancia de querer su autor usar métros franceses y escapâr-
.sele muchos versos populares, no podia cantarse, sino que era
para leydo, como se dice en el cxplicit: fué, por consiguiente.
obra erudita y no pertenecio a la verdadera epopeya castellana.
2. LAS FRASES HECIIAS.
. Las frases bêchas, entre las cuales senàlanse los nombre? de
los héroes y dioses, suelen ser en las epopeyas prueba feha-
ciente de su antigùedad y popularidad.
Hallàmoslas en la Iliada, en la Odisea y en los poemas ct-
clicos. Figurémonos por un momento que las taies fra.ses
i:l cantar de mio cid y la epopeva castellana 8i
hechas de esta epopeya griega no estuviesen en cxâmetros,
como el resto de ella. îQué consecuencia sacarîamos? Sin duda
que, como frases tradicionales, habîan corrido antes en cse
otro métro, y se habian como consagrado por el uso popular,
en can tares mas antiguos de los cuales naciô la epopeya escrita
en exametros. Ello alcanzaria valor de evidencia, si ademâs de
esas frases hechas, hul)iese en la tal epopeya muchos versos del
mismo métro de ellas y no en exametros.
Es lo que acontece en el poema de Mio Cid. Su autor lo
escribiô en alejandrinos, que constan de dos hemistiquios hep-
tasilabos. Pero las frases hechas estân en octosiîabos o hemis-
tiquios de pie de romance. Esto bastaba para que viésemos que
el poema se escribiô en el métro francés, a la sazon de moda
en Francia y que los franceses trajeron entonces a Espana;
pero que las frases hechas. que todas estân en octosiîabos,
habîalas tomado el autor de la epopeya no escrita, compuesta
en octosiîabos. Pero es el caso que, ademas de esas frases
hechas octosilabas, hay en el Poema casi otros tantos octosi-
Ialx)s como heptasilabos. El poema de Mio Cid esta, pue>, ins-
pirado y tomado de la epopeya popular que estaria en romances.
No estaria; lo estuvo de hecho: las Crônicas prosificaron la
epopeya popular y cuantos versos de ellas se sacan son octo-
siîabos. Mas claro: agua.
I . Nombres del Cid :
El que en httcn ora nâsco : 202, 245, 247, 759, 787, 808, 935,
1.004. 1.008, 1.053, 1-237» 1730, 1.797» 1834, 1.838, 2.218,
2.244. 2.253, 2.263. 2.350, 2.392, 2.431, 2.484, 2.885, 2.898,
2.968 (octosilabo).
El que en buen ora naçiô: 719, 2.008, 2.016, 2.020, 2.643,
3.014, 3.021, 3.084, 3.107, 3.1 II, 3.132, 3.234. 3.530, 3.710,
'^.'J22, 3.725 (octosilabo).
El que en buen ora fué nado: 613 (octosilabo).
Que en buen ora fostes nado: 2.457 (octtjsilabo).
82
JULIO CEJADOR
En ora buena fostes nado: 266 (correccion posterior).
En buen ora fostes nacido: 71 (correccion posterior).
Mio Çid cl Canpeador (a veces con algo delante): 241, 288,
292, 329. 364, 417, 743. 1.373. 1.845, 1.98s* 2.065, 2.073, 2.113.
2.122, 2.183, 2.308, 2.325, 2.505, 2.516. 2.569, 2.827. 2.853,
2.9C)6. 2.<]^j, 2.901. 3.012. 3.015. 3.025. 3.093. 3.143. 3.199. 3-333-
3.398. 3.402. 3.424. 3440, 3453. 3.598, 3.701, 3.704, 3.729 (oc-
tosilabo).
Mio Çid cl de Bivar: 295, 855, 961, 983, 1.085, 1140» 1.200,
1.265. ^'?f7^^ ^Z^l^ 1416. 1454. 1728. 2.677. 3-3/8 (octo-
sîlabo).
(El) que en buen ora çinxô espada: 58, 78. 507. 559, 875,
899, 1.560. 1.574. 1.603, 1.961, 2.615 (octosîlabo, y cuando
lleva EU anadidura posterior).
Eu bncnia,) (ora) rinxicsfes espada: 41. 175. 430. i-SQ?.
1706 foctosîlabo).
^flo Çid Roy (Diaz) de Bivar: 628 (octosîlabo anadido).
...Mio Çid don Rodrigo (con a. de, con delante): (a) 1.017,
1.628: (de) 1.622; (con) 3.356 (octosîlabo).
...El de Bk'ar: 1082.
Yo so Roy Diaz el Çid: 721 (octosîlabo).
Que el Campeador mio Çid: 565 (octosîlabo).
Roy Diaz el Castellano: 548 (octosîlabo).
Eablô mio Çid Roy Diaz: 613 (octosîlabo).
Roi Diaz el Campeador: 1.898 (octosîlabo).
De nos el Cid Campeador: 3.169. 2.665 (octosîlabo).
«
Si. como prétende Menéndez Pidal. el Cantar de gesta ori-
ginario sobre el Cid. del cual procède Mio Cid, estaba escrito
en alejandrinos. no se explica que todas estas frases becha>
tradicionales para nombrar al héroe. estén en octosîlabos. Er
octosîlabos bubo de componerse el originario Cantar, lo cuai
-quiere decir que eran romances de la popular epopeya caste-
Uana. Estas frases becbas pasaron. efectivamentc, de la redac-
cion popular tradicional a la obra erudita. o porque el erudito
EL CANTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLAXA 83
autor no pudo converti rlas en heptasîlabos para que encajasen
en el métro alejandrino, o porque no quiso desfigurar las frases
hechas y consagradas.
Algunas invento cl en heptasîlabos, pero usôlas poco.y se
derivan de las tradicionales en octosilabos. Veâmoslas:
Mio Cid Roy Diaz: 2.056, 2.1 51, 2.433, 3-30I-
Mic Cid don Rodrigo: 2.253. 2.300, 2.331.
El biicn Cid Campcador: 1.663, 3096.
Al (o dcl) bucn Cid Campcador: 1.890, 1.904, 1.916. 1.931,
2.014. 2.658. 2.778. 2.742, 2.943, 3.164. 3.210, 3.431. 3033. 3-215.
El Campcador confado: 1.780, 1.787, 493, 152, 2.433.
El Campcador Ical: 2.679. 3.317.
El Cid Campcador (verso (alto): 1.669, 2.542, 3.230, 3.340,
2.658, 2.778. 2.742. 2.943. 3.164. 3.210, 3.431, 3.492.
Cid Campcador (verso mas falto aùn) : 2.559.
A los dcl Campcador: 3.561, 3.613.
Pcr los dcl Campcador: 3.564.
Los dcl bucn Campcador: 3.550, 3.695.
Los dcl Campcador (verso falto): 3.556, 3.571. 3.573. 3-589.
Bien se vc no ser propiamente frases hechas. sino denomi-
naciones inventadas por el r.v.tor de Mio Cid, asî conio: a vos
Cid don Rodrigo (1.706).
Final de^ primer hemistiqiiio es muy a menudo... mio Cid,
0... Cid, a veces. He contado que se halla oc h enta veces en
verso heptasilabo y cicnto trcinta en verso bctosilabo. ; Y se
dira que los octosilabos son pocos en el Poema!
2. Dios :
Por am/rr dcl Criador: 1.321, 2.787, 2.792, 3.490. 3.504,
3.580 (octosilabo).
Si vos vola cl Criador: 1.324, 1.442. 2.081. 2.328. 2.559, 2.594,
2.798, 3.128 (octosilabo).
Si cl Criador vos salve: 120. 880, 1.115, 3.045. 1.646 (octo-
silabo).
84 JLLIO CEJADOR
D'aqtti el Criador vos vala: 2.603 (octosîlabo).
Q\:c Bios le curie de mal: 1.407, 1.410, 364, 329 (octosîlabo).
Si ploguicra al Criador: 1.665, 3.349 (octosîlabo).
Si ploguicssc al Criador: 2.'J2f) (octosîlabo).
No tenîa necesidad el aiitor de M\o Cid de emplear estas
frases hechas octosîlabas; pero las hallaba tan tradicionale>
que las inserto en su obra. En la frase: Fn (el) nombre dcl
Criador (675, T.690, 1.138), sobra cl.
De estas saco el autor, acortândolas, las siguientes beptasî-
labas:
El Criador z'os vala (de Si cl Criador vos vala): '::..2'j'},
Dios vos curie de mal (de Que Dios ^'os curie de irai): 2.800.
Flega al Criador (de Si plogiiiere al Criador): 2.149, 2.892.
Plogo al Criador (îdem) : i .720.
Grado al Criador: (1.637, i-Q^S, 2.187, 2.192, 2.196, 2.316.
2.528, 3.696) y Grado a Dios (verso falto: 2.456, 2.493) ^^^^
frases propias del autor en beptasîlabos faltos.
3. Afirniacion :
D'alma c de coraçon: 3.152, 3.581, 2.904, 2.906, 3.030 (octo-
sîlabo).
.De voluntad e de grado: 149 (octosîlabo).
Damor e de voluntad: 1.692 (octosîlabo).
De cucr c de vcluniad: 226 (octosîlabo).
En beptasîlabos: Plogol (por plogole) de coraçon (2.648.
3.019): Plazme (por placeme) de coraçon (i.947. 3434): ^^
buena voluntad (1.698): Plaznie (por placeme) de volun-
tad (3.052).
Oaramente se ve aquî cômo para que encaje en el alejan-
drino, acude el autor al apocope y a la sîncope.
4 Maria (octosîlabos) :
Gloriosa sauta Maria: 218.
Grado a santa Maria: 2.524.
EL CAXÏAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 85
(E) de santa Maria madré: 1.654.
(E) a sauta Maria madré: 1.637.
5. Minaya (octosîlahos) :
Dixo Minaya Alvar Fane::: 819.
Fahlô : 378.
-/ vos : 1.870.
♦^ w44. 752, 778, T.385. 1.894, 2.561.
Con : 1.467, 1.256.
<?w^ : 927.
Oid : 1.297.
Temiôs , : 1.494.
Afc : 1.317.
Vos : 3.063.
/:/ myo braço meior : 3.063.
Sodés m\o diestro braço : 810, 753.
Heptasîlabos :
Minaya Albar Fane:: : 735, 894, 1.772. 2.449, 2.624, 1.127.
Ah 'ar Fane:: Minaya : 438.
6. El Rey Alfonso f octosîlahos) :
A Alfonso eî de Léon : 3.543.
De Alfonso el de Léon : 3.536.
Alfonso el Casteliano : 495, 1.790, 2.976.
El mio seTior Alfonso : 2.200.
Con Alfons el de Léon : 3.718.
Heptasilalios: Alfons el de Léon (por Alfonso): 1.927: Al-
fons mio senor (por Alfonso): 2.036. 2.044: entrambos con
apocope para que entre en el alejandrino. El buen rey don
Alfons: (3.693), lo mismo.
Octosîlahos son no menos De Alfons mio senor: (1.921),
Con...: (538): E elle es mio seîior: (2.905): Tt)da es de mio
senor: (2.91 1); Como a rey e a seiior: (1.488. 3.574); Commo
86 JULIO CEJADOR
a senor fmtural: (1.272); Mio senor natural: (1.272); Mio
natural senor: (2.031).
7. Otras frases liechas, octosilabas:
E al padrc spirital: (300, 372, 1.633, 1.651), de donde Padrc
*
spirital (verso corto, 1.102).
A moros nin cristianos: 107.
En : 3-514.
Fablo Martin Antolinec: (70), Llegô... (102), Dixo... (141,.
166, 226).
Por antor de caridad : (3.253).
De moros e de cristianos: (107, 988), de donde Moros e
cristianos (verso falto), 1.242, 2.498).-
De cavalgar penssavan: (2.609, c^^» ^" heptasîlabo). que
saliô de Penssavan de cavalgar, o Pcnsemos de cavalgar (320),.
octosilabos.
MaraviUosa e grand: (1.648, 1.085, 864, 127, 2.427).
Mucho cra sobejano o Que muclio es sobcjano: 1.796, 1.775.
1.852. Grandes son e sobejanos: 2.541.
E d'apostol santi Yaqtie: 1.690, 1.138.
A ondra e a bendiçion: (3.400, 3.421), de las bodas.
myo vassallo de pro: (2.901).
de pro \ cl cauallero de pro: (1.995).
la niie mugier de pro: (2.519).
, (de) myo amigo natural: (1.479).
1 cl hurgalés natural: (1.500).
natural « . i /o %
commo a senor natural: (895).
%nio seîior natural: (1.272. 2.031).
Pcra acabar de convencernos de que el autor de Mio Cid
tomô las frases hechas octosilabas de los romances populares.
acortândoîas a veces, cuando pudo, para encajarlas en el aie-
EL CAXTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 8/
jandrino, nôtese que octosîlabo es el tan repetido verso Dona
Elvira j, dona Sol (25 veces), que no pudo acortar, y que en
cambio el verso Los infantes de Carriôn, que tanto se repite en
la Crônica, acortolo, quitandole cl articule el sinfin de veces
que sale en ^Mio Cid : Ifantes de Carriôn, a pesar de no ser
castiza la omisiôn del articulo en este caso, sino verdadera in-
correcciôn gramatical, que jamâs comète la Crônica.
3. LAS PALABRAS TEXTUALES.
Hay siempre en la Historia y no menos en la leyenda ciertas
palabras textuales de personajes y aùn alguna que otra frase,
que suelen conservarse con mayor puntualidad en el correr de
los tiempos, lo mismo en las obras histôricas que en la epo-
peya, f>orque nadie se atreve a retocarlas, respetando la auto-
ridad que ellas encierran. La Crôniea, que prosifica, conside-
rândola como elemento histôrico, la epopeya no escrita y el
Caniar de Mio Cid que en ella bebiô asunto y espîritu y con-
serva de ella un sinfin de octosilabos enteros. tomaron esas
palabras textuales sin modificar apenas, y las mas de las veces
sin mudarles una tilde. Si la epopeya no escrita hubiera estado
compuesta en alejandrinos o en otro métro que el octosîlabo,
Cantar y Crônica nos lo manifestarian en esas palabras tex-
tuales, pues las conservarian escritas en heptasîlabos, alejan-
drinos u otros métros. Pues bien, todas ellas estân en pie de
romance v octosilabos, no solo en la Crônica, sino en el Cantar
de Mio Cid, a pesar de haber pretendido su autor escribirlo
en alejandrinos. Tal fué el respeto con que las mirô. Asi que
coinciden en ambos textos por manera maravillosa. muchas
veces hasta en las palabras; pero, de todos modos, siempre son
octosilabos en el Cantar, aunque estén prosificadas en la
Crôntca. Advierto que no he omiticlo frases que parezcan tex-
88 JULIO CEJADOR
tuales. En el Poema hablan mucho los personajes, pero no
palabras textuales y asi no estân en la Crônica, \
135 a me(ne)sUr seysçtenios marcos (i)
quel diessen DC marcos
291 çirnfo quinze cavalier os
cient et quinze cauallcros
406 a él l'itio en vision
ucno a ell en uision
615 (ya) mejororemos posadas — a (Ittctlos c a cavallos
(va) mejoraremos (las) posadas — los duennos et los cauallos
707 va mcter la vnestra sena — en aquella mayor as
\o meter la vuestra senna — en aquella mayor az
753 cavalfjad. Mvtaya, vos — sodés el mio diestro braço
caualgat, Minaya (ca) vos — sodés el mio diestro braço
756 los cometamos de cabo
los cometamos de cabo
845 por très viill marcos de plata
por très mill marcos de plata
863 que es sobre Mont Real
que es sobre Mont Real
869 a Çelfa la de Canal
a Zelfa la de Canal
878 e tolleronle el agua
et tollieronle ell agua
898 îvnî Remont rerent/el—tras quicn vino en alcança
vera Remont Berenguel — tras quicn uiene en alcanço
903 el Poyo de mio Çid
el poyo de mio Çid
(*) Pongo primero el verso del Foema en cursiva y numcrado; de-
bajo el texto correspondientc de la Crônica.
EL CAXTAR I)I<: MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLAXA SQ
915 fl cabo de ires scdmanas
a cabo de très sedmanas
1022 antcs pcrdcré cl cucrpo
que antes perderie el cuerpo
1029 <,!/< yo dcxar me morir — que non quiero corner al
ca (yo) non combré nin faré (al) — sinon dexarme morir
1070 si vos vinicrc cmicntc — que quisicrcdcs veugallo
si (después) nos uiniere a uoluntad (en miente) que uos que-
[rades (de mi) uengar
1071 si m{e) viniéredcs huscar — fasedmc antcs mandado
fazetmelo saber antes
1240 por amor de rey Alffousso — que de iierra me a echado
nin entrarie en ella tif/era — (ni) un pela no{n) avrie tajado
1271 dar le quiero çient cavallos — e vos idgelos levar
(desst) por mi besalde la mano — e firme gela rogad
Par mi mugier dona Ximena — e mis fijas naturales
la mugier de mio Çid — e sus fijas las if fan tas
que le leuedcs çient cauallos enscellados et enfrenados. Et besatle las
manos por mi. et rogatle et peditle merçed que me enbie a donna Xi-
mena mi muger et a mis fijas
1285 0') mando mill marc os de plata — a San Pero levar
e que los quinientos diesse — a don Sancho el abbat
mandoles dar mill marcos de plata que leuassen al monesterio de Sant
Pero de Cardenna et que los diessen al abbat don Sancho
1342 ;^i me va la Sant Esidre!
\ si me vala sant Esidro !
135 1 merçed vos pidc el Çid — si vos cadiesse en sabor
por su mugier doiia Ximena — e sus fijas amas a dos
sennor. Cid uos pide merçed por su muger donna Ximena et por sus
fijas donna El vira et donna Sol
1356 yo (/r^) mandaré dar conducho
yo (les) mandaré dar conducho
1363 todo gelo suelto yo
sirvanie' sus hercdades — do fore cl Campeador
90 JULIO CEJADOR
et suelto a todos aquellos de mio regno que quisieren yr al Çid que
vayan con n\i gracia
1457 Qui huen mandadcro cnbia — tal devc sperar
quien a buenos mandaderos enbia, tal mandado espéra
14^5 con otros çieni(o) cavalleros
con otros C caualleros
1632 grado al Criador — c al Padre espirital
todo cl bien que yo he — todo lo tengo delant
con afàn gané a Valençia — e ela par heredad
loado sea cl padre spirilal, — (luanto bien he en el mundo, — todo lo tengo
en Valençia
1655 creçcm el coraçoit — par que estades delant
con Dios aqucsta lid — yo la he de arrancar
pues doy mas non auemos de dubdar, salgamos lidiar con aquellos mo-
ros, ca Dios que me fizo merced fasta aqui, el nos ayudara daqui en
adelante
1691 mas vale que {nos) los veccamos, que ellos cojan el pan
2020 el que en huen ora naçiô
el que en buen ora naçiô
2027 Levant ados en pie — y a Çid Campeador,
besad las manos — ca los pie des no;
si esto non feches — non avredes mi amor
Estas palabras estân modificadas. El texto es el de la Crô-
nica: **ya Çid Ruy Diaz, las manos cunplen, que non los pie-
des*\ En verso dehia de estar asi :
**ya Çid Ruy Diaz las manos — cunplen, que los piedes non".
2046 fossedes mio huesped, si vos ploguiesse, senor
dixo el rey: non es aguisado oy
vos agora llcgastes — e nos viniemos anoch
sennor, si a vos ploguyesse, — fuessedes oy mio huesped (fucssedes mi
huesped oy). Et el rey (dixo): non es guysado, — ca nos legastes agora
—et nos llegamos ayer
EL CAXTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA QI
2053 otnillâmosnos, Çid — en buena nasquîcstcs vos
en quant o podcmos — andamos en tmestra pro
omillainos no^, (Çid) Ruy Dia^, — et quanto nos* pudieremos — seremos
en uestra pro
2075 vuestras fijas vos pido — don Elvira c doiia Sol
que las dedes por mugieres — a infantes de Carrion
Setnejam el casatnientc — ondrado e eon grant pro
que vos pido a vuestras fijas (amas a dos), (a) — donna Elvira et (a)
donna Sol— que las dedes por mugeres — a (los) infantes de Carrion,
(ca) — (me) semeia este casamiento — ^natural et de que uos — puede venir
bien et onrra
2083 (e) de dias pequenas son
son pequennas de dias
2086 Hyo las engendré amas — e criâstelas vos
entre yo y ellas — en uestra mer ce d somos nos
afellas en vuestra mono — don Elvira e doiia Sol,
dadlas a qui quisieredes vos, ca yo pagado so
Yo las engendre, sennor, et uos las criastes, et yo et ellas somos a la
uestra merçed et yos datlas a quien quisierdes, que yo pagado so endc.
2087 entre yo y ellas en — vuestra merçed somos nos
et yo et ellas somos a la uestra merçed
20Q3 camearon las espadas — antel rey don Alfons
luego antel rey camiaron las espadâs
2095 Gracias, Çid. commo tan bueno. — e primera al Criador
qncm dadcs vuestras fijas — para infantes de Carrion
daqui las prendo por mis manos — don Elvira e doiia Sol
e dolas por veladas — a ifantes de Carrion
yo las caso a vuestras fijas — eon vuestro amor
al Criador plega — que ayades ende sabor
dixol: Gracias, Çid Rur Diaz,— porque m(e). dades uestras fijas— pora
Oos) infantes de Carrion,— (et) yo las caso mas uos non,— et ruego a
Dios que uos plega— et (que) ayades ende sabor
2099 yo las caso a vuestras fijas
yo las caso, mas uos non ^
2 ICI afellos en vuestras manos — ifantes de C(rrrion
meto en uuestras manos — los infantes de Carrion
92 JULIO CEJADOR
2103 ircckntos marcos de plata — en ayucia les do yo
que metan en sus hodas
et mandoles — CCC marcos de plata — pora ayuda de las boëbs
2105 {pues) fueren en vuestro podcr^en Valençia la mayor
los yernos e las ftjas — todos vuestros fijos son
et ellos et nutstras fijas — todos scran uuestros fijos (todos uuestros
fijos son)
2123 evad aqui vuestros fijos — quanto vuestros yernos son
2125 sirz'anvos commo a padre — e guardenvos cum a senor
2132 pues que easades mis fijas — asi commo a vos plac
dad manero a qui las de — quand o vos las tornades
non gelas daré yo con mi mono — ni dend non se aldbaran
pues que a las mis fijas casastes. datme por mancro quien las de a los
infantes
2135 afê aqui Alvar Fane::
prendellas con vuestros manos — e daldas a los ifantes
assi connno yo las prendo (daquent) — commo si fosse delant
cl rey llamô estonces a Aluar Fannez Minaya... que uos las dedes por
mi a los infantes de Carrion.
2165 la compana del Çid creçe — e la del rey mengô
muy mayores fueron las compannas que fueron con el Çid, que non
las que tornaron con el rey.
2868 aun veamos el dia — que vos podamos vcngar
que uos scredcs vengadas
3047 posa ré a San Servan
possaré yo en Sant Seruan
3114 venid acà seer comigo, — Campeador,
en aqueste escano — quem diestes vos en don;
maguer que algunos pesa, — inejor sodés que nos
Lo textual esta en la Crônica, donde se nota la rima en ô:
•*tal sodés nos et tan bien pasastes uestro tiempo fasta el dia
de oy. que si nie quisiesedes seer mandado. mandaruos va yo
que uos asfMitassedes comigo. Et el Çid le respondio : non plega
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 93
a Dios, mas yo seré a uuestros pies, ca de la almosna del rey
don Ferrando nuestro padre fuy fecho et de la del rey don
Sancho uuestro hermano et de la uuestra; et por ende non
es giiysad<^ que el mercendero se asiente con aquel que da la
merçed. El el rey le dixo estonçes: pues que uos non queredes
asentar comigo, asentad uos en uestro escanno, ca uos lo ga-
nastes a guisa de bueno; et del dia de oy adelante do yo por
juyzio que nunca y assiente conuusco si non fuere rey o pre-
lado, ca tantos reyes cristianos et nioros et tantos condes et
tantos ricos onines auedes presos et vençidos, que por esta
razon non ay ninguno que sea uuestro par, nin que se deua
3sentar a par de uos". El Poenia solo afiade a los versos ci-
tados (3. II 7):
"Essora dixo miichas merçedcs — el que V^alençia gailo:
sced en vucstro escano — commo rey e senor;
acâ posaré — con todos aquestos miôs."
Palabras harto frias, si se coniparan con las magnîficas del
Cid y del rey en la Cro7iica. Y a la verdad, tanto va de la
Crônica al Poema en todo lo demis y tan grandes venta j as le
lleva como en este paso.
3302 Fahîa, Pcro Mudo, — varon que tanto collas!
ya los lie fijas — c tu primas contvanas
a mi lo dhcn. — ati dan las orejadas,
si yo rcspoudicrc. — tu non cntrorâs en armas
*"Fabla, Pero Mudo — ^por que estas callando? — non sabes tu que
(lasj mis fijas — tus primas cormanas son, — et en la desonrra délias
— (grant parte as), et (tu) lo deues demandar?'*
3303 Affê vos dos cavalleros — entraron por la cort
entraron dos caualleros por la puerta
3405 y 3420 De Xai'arra e de Aragon
de Navarra et d'Aragon
3421 y 3429 a ondra e a bcndiçion
94 JUr.IO CEJADOR
3610 por la copia del cavallo
por las ancas del cauallo
3612 en elle dexô la lança — (r) mono al espada metiô
dcxo la lança en él — et metiô mano a la espada
Creo haber recogido todas o la niayor parte de las frases
textuales y todas se ve que se compusieron en octosilabos, como
tomadas de romances. En romances estaba, pues, la epopeya
popular no.escrita; no en alejandrinos.
4. LOS HEPTASÎLABOS DE LA "CRÔXICa'\
Hay en la Cronica heptasilabos correspondientes a otros hep-
tasîlaf)os del Cantar de Mio Cid, Esto parece indicar que la
Cronica copié el Cantar, pues le tomô heptasilabos tal como
los hallô. Pero :>on tan pocos en comparacion con los octo-
silabos comunes a los dos textos y con los octosilabos de la
Cronica hechos heptasilabos por el autor del Cantar para en-
cajarlos en su propio métro alejandrino, que hay que atribuirlos
a la casualidad de la prosificacion. Por la niisma causa se hallan
en la Cronica deshechos en versos de mas de ocho silabas v en
versos de 6, 5, 4 y 3 silabas muchos octosilabos del Cantar.
Todo ello era forzoso, ya que la Cronica puso en prosa lo que
estaba en verso en la epopeya castellana popular no escrita,
anadiendo ])alabras, quitando y mudândolas de su lugar de
modo que los versos quedaran deshechos.
\ veces se ve como nace casualmente el heptasilabo de la
Cronica :
**Esto non puede ser — nin fincarâ por al."
Verdadcro alejandrino de la Cronica. Pero no esta tomado
del Cantar, dondc dice (710) :
Rcf'uso Pcr l'crmndoz: non rasiarâ por al.
i:l caxtar de mio cir> y la epopeya castellaxa 05
En la Crânica fincarâ por el rastarâ del Canfar y el primer
heptasîlabo exclusive de la Crônica. La cual dice en otra
parte:
"et tantol cortô del fierro— que llegô a la came".
En el Canfar (768):
cortôl el yeJmo — que Uegô a la earnc
Al primer hemistiquio de seis sîlabas del Canfar corres-
ponde un octosilabo de la Crônica. El segundo, comûn; acaso
serîr este octosiL-ibo en el romance original:
que Uegô fat a la carne.
Compârense :
V. 834 por lanças e por cspadas — avemos de guarir
Crônica '
"et nos por armas — auemos de guarir".
Si el segundo hemistiquio es comûn. el primero es octo-
silabo en el Canfar, deshecho en la Crônica. Tan deshecho es,
pues, el segundo; acaso por:
auemos nos de guarir
V. 850 qui a buen senor sirz'c — siemprc bive eu dclîçio
Crônica :
"qui a buen sennor sirue — esse viue en bienandança**.
El asonante hasta el verso 848 es en el Canfar el de hien-
andança: solo desde el verso 846 es en -io: ricos, mesquinos,
\\xe hizo poner dcliçio. Este cambio de a.sonante no esta jus-
tificado por nada: es capricho del autor. Lo probable es si-
guiera en el original cl asonante en a. como signe desde el
9^ JULIO CEJAOOR
verso 851, pues no tiene razôn alguna el canibio de asonante
en solos cinco versos. X'o copiô, pues, la Crônica cl Cantar,
pues mantuvo el asonante original. El primer hemistiquio hep-
tasilaho no resulto, por consiguiente, de copiar el Cdufar, sino
por casualidad. Y vaya a saber, si el Cantar no lo copiô de la
Crôntca.
V. S77 al rey de Valcncia — dello cl mcnsajc llegava
Crônica :
"Hzieronio los moros saber — al rey de Valencia".
El hemistiquio no comùn es octosilabo en el Cantar y no
es verso en la Crônica: como no es verso copiado el hemis-
tiquio comun, por consiguiente.
V. 888 d'aqui vos do mi graçta
Crônica :
"et douos la mi gracia"
Sin copiar resulto heptasilabo: si el romance original estu-
viera como en el Cantar no habia para que mudarlo.
V. 2288 por la puerta saliô
saliô por un postigo
El asonqnte pide que dijera el romance: "por un postigo
saliô*' v résulta octosilabo. De este octosilabo hizo el autor
de Mio Cid su heptasilabo, poniendo puerta por postigo, pues
postigo pide el caso para caer en un corral, etc.
2296^ en pié se levant ô
Et el Çid leitantosse
También pide la rima del verso que fuera el romance:
''Et el Çid se levante'*, octosilabo.
V. 893. sucUoUs los cncrpos — c quitoles los heredadcs
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 9/
Crânica :
"qnltoles los cuerpos — et los aueres et las heredades"
A ser copia, no habia para que poner quitoles por suéltoles.
V. 1940 el que vale mas que nos
Crânica :
**que vale mas que nos"
No iba la Crônica a convertir en heptasilabo el octosilabo
de! Cantar.
V. 897 con Dios nos guisaremos — commo vos h fagades
Crônica :
"con la merced de Dios nos guisaremos— <omo uos lo fagades**.
Asî como del primer hemistiquio résulté una frase muy
larga, asi del segundo resultô corta o heptasilabo al prosificar
el octosilabo primitivo.
V. 961 grandes iuertos me tiene — mio Çid el de Bivar
Crônica :
** grandes tuertos me tiene — el Cid de Viuar".
Asî como se deshizo en la Crônica el s^^ndo hemistiquio,
deshizose e^ primero; sino que el primero resultô heptasilabo
y el segundo no.
V. 970 très dios e dos noches
Crônica :
"III dias et très noches"
Heptasilabo casual, por mas que sea comûn al Cantar, pue&
Rtvmê Hup«tmqut,— .\, 7
98 JULIO CEJADOR
difiereti los dos lextos en el numéro de noches, no siendo, por
consiguiente, copia el uno del otro.
V. 975 del conde don Remont
Crônica :
"el conde don Remon".
Heptasîlabo casual, que es frase hecha del nombre no fâcil-
mente mudable.
V. 121 que non las catedes — en todo aqueste ano
fasta cabo de un anno — que las non abriessen
Un hemistiquio de siete y otro de ocho en cada verso, sin
huella de copia.
V. io68 ya vos ides, comde — a guisa de muy franco
Crônica :
"ydes uos, conde — a guisa de muy franco"
Ni siquiera es heptasîlabo en ambos textos el primer he-
mistiquio y, como se ve, no hay copia: luego tampoco hubo
de haberla en el segundo.
Nada de extrafio es que en la Crônica baya heptasilabos,
como hay frases de 6, 5, 4, 3, 2 silabas y frases de 8, 9, 10 y
mas. Eso es la prosa y eso ha de resultar de la prosificaciôn.
No es el heptasîlabo el que senorea la prosa de la Crônica,
como debiera sefiorear, a haberse tomado del Cantar o de epo-
peya no escrita que estuviera compuesta en heptasîlabos o ale-
jandrinos; lo que en ella domina y seiîorea es el octosîlabo,
tanto que de su prosificaciôn se sacan largos trozos en octo-
silabos, esto es romances verdaderos en todos los ciclos poé-
ticos.
Pero hay mas. Los mismos heptasilabos de la Crônica que
, - ■ • •
• • • ••
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA ÇÇ
parecieran indicar haberse copiado su texto del Cantar escrito
en alejandrinos o de la epopeya castellana no escrita, compues-
ta en alejandrinos, nos van a probar todo lo contrario, esto
es que el original de donde salieron Cantar y Crônica estaba
en octosîlabos, eran romances.
Supongamos, efectivamente, que la epopeya primitiva no
escrita, se hubiera compuesto y cantado en alejandrinos, que
no fuera mas que verdaderos Can tares de g est a en este métro,
como quiere Menéndez Pidal. El escritor que por primera vez
hubiese escrito una obra del mismo asunto y métro, el autor
del primer Cantar de gesta, por ejemplo, el autor de Mio Cid,
iqué labor tenîa que hacer? Refundir, y nada mas la epopeya
no escrita. Dar mas unidad a trozos sueltos o a cantares largos,
comenzar in niedias res, como dice Horacio e hizo Homero,
contando después los antécédentes. Nada de esto hay en Mio
Cid, ni hay unidad realmerrte artistica de ninguna clase. El
primer cantar huelga tanto para las bodas o las Cortes» como
holgarîan las otras hazanas del Cid en el cerco de Zamora y
en Santa Gadea ; huelga mucho mas, porque estas hazanas eran
mucho mas notables para realzar al héroe, que es lo ùnico que
podemos pensar intenté el autor al escribir el primer cantar,
que no lo que en él se cuenta de las diminutas victorias de
Caste jôn. Alcocer y Fariz y Galbe.
Pero dejando esto aparté, el autor de Mio Cid apenas hu-
biera tenido otro trabajo que seleccionar y copiar alejandrinos.
Los versos alejandrinos le hubieran salido todos perfectos y
no hubiera entreverado otros versos, sobre todo octosîlabos,
que son de tan diferente y contrario ritmo y no los hubiera
menudeado tanto, que casi igualan en numéro a los hepta-
sîlabos. Xada de esto se explica. si la epopeya no escrita, de
la que sacaba su obra, hubiera estado compuesta en alejan-
drinos.
Pero, sobre todo, ^:quién iba a figurarse que dicho autor
convirtiera en octosîlabos no pocos de los heptasîlabos de la
lOO JULIO CEJADOR
epopeya no escrita? Este hecho es de todo punto împosible,
porque tendiendo a componer su obra en alejandrinos y hepta-
silabos, cosa que no admite duda, siempre que hubiera hallado
hechos los heptasîlabos, hubiéralos tomado como estaban o los
hubiera, a lo mas, modificado, pero conservândolos como hepta-
sîlabos. Pues, no seiior; convirtiô muchos heptasîlabos en octo-
sîlabos. Lo cual no hace ni puede hacer hombre que tenga dos
dedos de frente.
No tengo yo por tan negado al autor de Mio Cid, No, él no
hizo ni pudo hacer tal cosa. Lo que hizo f ué que tomô muchos
octosîlabos de la epopeya no escrita, porque ella estaba com-
puesta en octosîlabos, eran romances.
En suma: en el Mio Cid hay no pocos octosîlabos que co-
rresponden a heptasîlabos de la Crônica, Lo cual quiere decir
que en la epopeya no escrita no habîa taies heptasîlabos ni
alejandrinos, sino que toda ella estaba en octosîlabos, de los
cuales muchos convirtiô el autor del Cantar en heptasîlabos,
conser\'ândose como octosîlabos en la Crônica, y otros muchos
conservôlos intactos el autor del Cantar como octosîlabos, y
en la Crônica quedaron convertidos en heptasîlabos por efecto
de la prosificaciôn.
Veamos, sin agotar la materia, algunos octosîlabos de la epo-
peya popular conservados en el Cantar y hechos heptasîlabos
u otros versos menores en la Crônica por efecto de la prosi-
ficaciôn. Tomemos el Cantar desde el verso 408:
408 que llegariên sus companas
con aquellas compannas
532 çerca es el rey Alfonsso
ca es açerca el rey
547 mio Çid iva alhergar
et fueron albergar
552 {e) a Teca que es adelant
: : ' et dend a Ateca
,• •• • •
, • • • •
• • • ••
• •
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA lOI
555 açerca corre Salon — agua nol pueden vedar
cercal rîo Salon — ninguno vedar agua
556 Alcoçer cueda ganar
ganar a Alcaçer
561 manda fazer una càrcava
et fazer una carcaua
565 que el Campeador mio Çid
cômo el Çid
573 complidas quinse sedmanas
XV sedmanas
574 quando vido mio Çid
et desque viô
590 dieen los de Alcoçer — ya se nos va la ganançia
los de Alcoçer dixeron — vâssenos la ganançia
601 Mio Çid e Alhar Fanez
el Çid et Alvar Hannez
614 e a iodos los sos sanios
et a los sus santos
628 que a uno que dizien
que uno que dizien
637 très reycs veo de moros — derredor de mi estar
dos reys moros— que tenie y consigo
64g la que dtcen de Canal
a Zelffa de Canal
662 mesnadas de mio Çid—exir querién a batalla
tUos querien salir — ;i lidiar sobrella
665 acabo de très sedmanas
très semanas
679 todos los moros e (las) moras
los moros e las moras
680 q^^ won sopicsse ninguno
porque non sepan
lO' JUrjO CKJADOR
686 sinon dos peoncs solos
sinon dos peones
&>7 apriessa entrar en az
et pararon sus azcs
702 aqui en este logar
en este logar
705 la scna tiene en mano — conpeçô de espolonar
et aguijô adelant — con la senna
708 los que el debdo avedes
los que debdo auedes
711 espolonô el caballo
et aguijo luego
744 a Minaya ^"^Ibar F a fiez
a Aluar Hannez
760 très colpes le avie dado
et diol très colpes
762 por la loriga auuso
quel rompio la loriga
818 a los arsones colgando
a los arçones
834 por lanças et par espadas
et nos por armas
855 quando quito a Alcoçcr — mio Çid el de Bivar
et pues que el Çid — ouo quito el castiello
872 al rcy los enpresentaza
al rey (don Alffonso) aprcsentole
884 prendo esta présenta ja
tomolos por ende
918 quando vido mio Çid
el Çid cuando sopo
920 valo abraçar s in falla
saliol a rcçcbir
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA IO3
951 est onces se mudâ el Çid
en un lugar que dizen
952 a Hnesa c a Mont Aîvan
Huesca et Montalvan
961 mio Çid el de Bivar
el Çid de Viuar
984 que a tnenos de batalla
que menos de lid.
988 gentes trae sohcjanas
con grandes yentes
996 presentemosles las lanças
firamos en ellos
999 (oy) en este pinar de Tevar
al pinar de Tovar.
1005 ^^ voluntad e de grado
todos muy de grado
1007 (e) a los otros derrocando
firiendo a los otros
1020 a todos los sosanava
ante sossannaua
1028 <^t peitssedes folgar
et folgat
1037 si lo fisiêredes, Çid
si lo complieredes
1049 e pidiô agua a las ntanos
agua pora las manos
1060 si vos ploguiese, mio Çid
Çid..., si uos ploguiere
iQ^j lo que me avcdes dexado
quanto me dexades
1075 por todo aqueste ano
por tod este anno
I04 JULIO CEJADOR
1090 conpeçâ de guerrear
et guerrear la tierra
1272 mio sehor natural
mîo sennor
1273 que avemos fechas acà
que auemos fechas
1275 e firme gelo rogad
et rogatle
1286 a don Sancho el abbat
al abbat don Sancho
1679 dura aqueste aicas
fueron en alcance
1683 él se h via con los ojos
teniendo ojo
1725 très colpes le ovo dodos
et feriol très uezes
18 19 le enbiava en présenta ja
enbiol (con ellos) en présente
1858 e besaronle las manos
besaronle las manos
1937 Dixo el Çid: de grant natura
son de muy alta sangre
1940 el que mas vale que nos
que mas vale que nos
1974 atantas buenas conpahas
<et otra muy grant gente
2047 non es aguisado oy
non es aguysado
2083 (e) de dias pequenas son
son pequennas de dias
2087 entre yo y ellas en — vuestra merçcd somos nos
et 70 et ellas somos — a la vuestra merçed
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA J05
2I0I Afellos en vuestras manos
Meto en uuestras manos
2108 Mio Çid gelos reçibe
el Çid resçebiolos
2221 venid acà Albar Fanes
Aluar Fannez
2302 A maravilla lo han
fueron marauillados
2317 Mas, sabed, de cuer les pesa
auyen muy grant miedo
2447 cômmo yo fio Por Dios
et yo fio por Dios
3390 Calle ya esta rason
finquen aqui los rieptos
3481 a cabo de ires sedmanas
plazo de très sedmanas
3521 ica) por vos e Por el cavallo
et con este cauallo
3543 a Alfonsso el de Léon
del rey don Alfonso
3579 nos metiô nuestro senor
nos dexô el Çid
3677 ca en carne nol tomô
et nol priso en came
3682 que non cab el coraçon
çcrca del coraçon
No he traîdo todos los casos: bastan estos para ver cômo
los heptasilabos han salido en la Crônica por casualidad, al
prosificar los octosîlabos originales de la epopeya no escrita,
que todavîa quedan en Mio Cid como testimonio fehaciente
de que en octosîlabos estaba ella compuesta. No es el autor
I06 Jl'T.IL) CEJAnoR
de Mio Cid el que obro injustificadaniente convirtiendo en
octosilabos los heptasilabos originales, cuando pretendia escri-
bir una obra a base del alejandrino. Lo injuatificado es suponer
que la epopeya castellana estuvlera escrita en otro métro que
el octosilabo. como, por otra parie, eslà hartn averiguado, por
los romances que de su prosificacioii en las Crànicas han sa-
cado los mismos segnidores de la teoria de Milâ.
S- LOS HEPTASÎLABOS DEL "cANTAR" SACADOS DE OCTOSIlaBOS
DE LA "cRONICA" O DE LOS ROMANCES ORIGINARIOS.
El aulor de Mio Cid conviriiô en lieptasilabos y otros ver-
sos franc?-c-; un .sinlîn de versn> ocio^ilabos de la epopeya no
escrita de la cual sacô su obra. Efectivaniente, esos octosilabos
los tenemos todavia intactes en la Crônica, tanto que dtnase
haber convertido el autor de Mio Cid esos octosilabos de la
Crônica en heptasilabos que encajasen en el metro alejandrino
en que él quiso escribir. Y ^quîén sabe si lal sucedio, de hecho,
ya que nos es desconocida la fecha en que se escribiô el
Cantar? Pero, si no los toniô de la Crônica. tomolos, sin duda,
de la epopeya no escrita. pues claramente se ve cômo acorta
los octosilabos primitives, conservados en la Crônica, para
hacerlos heptasllabos. îQuién se va a figiirar que la Crônica
es copia del Canlar, convirtiendo en octosilabos sus hepta-
silabos? No pretendia la Crônica hacer versos de ninguna
intes mâs bien pro^ilicar los de la epopeya no escrita;
le muchos octosilabos quedaron intactes en ella, mien-
le el autor de ,1/10 Cid, que trataba de escribir en ale-
los, los acortô de modo que encajasen en su metro.
lOS a recoger esos octosilabos, hechos heptasilabos por
r de Mio Cid, con lo cual quedarâ confirmado : primero,
Crônica no es copia del Caniar. lo cual ya sabemos,
i, por el anàlisis de entrambos textos ; segundo. que la
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 107
fuente del Cantar fué, si no la Crônica, que bien pudiera
serlo, pues nada a ello se opone, por lo menos la epopeya no
escrita, compuesta en octosilabos; tercero, que en octosilabos
estaba, de hecho, compuesta la epopeya no escrita, lo cual
sabemos por otros argumentos todavia mas concluyentes.
a) Heptasilabos del primer cantar sacados de octosilabos
12 e cnirando a Bun/os
et a entrante de Burgos
14 mas a grand ondra
con grand oiirra et grand ganançia
56 en la glera pcfsava
et fué posar en la glera
63 quautas son de vianda
nin le diessen vianda ninguna (alguna)
65 Martin Antoltncc
et diol Martin Antolinez
82 hucbos me scrie
dixol como non tenie
85 con vucstro conseio
mandar fazer (fer) con su conseio
89 por Rachcl e Vidas
ail uno dizen Ràchel— et ail otro Bipdas (et al otro dizcn
[Bipdas)
92 enpciiar geh he
gelas quiero empennar
95 e amidos lo fago
que lo fago yo amidos
i^ el pleito a parada
pusicron alli su pleyto
162 fasta cabo del ano
fasta cabo de un ano
I08 JULIO CEJADOR
i86 los otros tresienios
et los CCC de oro
213 la tienda es cogida
mandô (luego) arrancar las tiendas
237 et abbat don Sancho
et ell abbat del logar — que auie nombre don Sancho
250 dovos çinqua^nta marcos
dio a éll et a los monges — L marcos de plata
253 évades aqui para dona Ximena — dovos çient marcos
diol pora donna Xelmena (et a sus fijas et su companna)
[cient marcos de oro
258 0 vos menguare algo
si aquello les non cumpliesse
261 el abbat de grado
lo farie muy de grado
297 reçebir los sale
et recibiolos muy bien
401 sobre Navas de Pal os — el Duero va passar
passo Duero sobre Naua — de Palos et fue posar
404 despues que fo de noch
et (des)pues que fué de noche
406 el angel Gabriel
como en figura de angel
407 cavalgad, Çid
Çid, ue aosadas do uas
409 bien se farà lo to
ca siempre te yra bien
398 que moros las han
que era estonces de moros
417 mandô veer sus yentes
mandô el Çid fazer alarde
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA lOQ
418 sin las peonadas
et muchos omnes a pié
419 noté trezientas lanças
bien CGC caualleros
421 e qui no cavalgue, — fassaremos la sierra
amigos; uayamos luego» — (et) passaremos (temprano) esta
[sierra
424 despues qui nos buscare — fallar nos podrà
et despues quien nos quisiere uuscar, fallamos a
425 de noch passan la sierra
passàron aquella sierra de noche (de noch pasaron la sierra)
434 andidieron de noch
andidieron (toda) essa noche
442 vos con los dosientos
con Oos) ce caualleros
446 e por Guadalfajara
bien fasta Guadalfaiara
446 fata Alcalâ — lleguen las algaras
que Ilegassen las algaras — fasta Alcalâ
447 e bien acojan
et que acogiessen todo
449 e yo con los çiento
con (otros) cient caualleros
456 . ya crieban los albores — e vinie la manana
et desque fue la mannana
458 en Castejon
los moros de Castreion, non sabiendo nada del Çid (del
[Çid non sabiendo nada)
459 abrcn las Puertas
abrieron las puertas del castillo
460 por ver sus lavorcs
sallieron a sus lauores
JULIO CEJADOR
tatiô de ta celada
sali6 «stanc(e3) de la çelada.
464
en derredor corrie
corriô tod (cl castiello) a derredor
46s
et priso moros et moras
466
f essos ganados
et el ganado que falio (que falla)
4f9
e fo desenparada
et metieron (adentro) a la puebla— et (inco (la puerta)
por loi puertai entrava
lucgo por la puerta adentro
en mano trae — dcsnitda el espada
su espada en la mano (en la mano su espada)
quinze morns niatava — de los que aleançava
tnatando quantos (ante si) fallaua
ganô a Cas te j on
gaiiô luego cl castiello
lailolos rcçebir—con esta su mesnada
et saliô con su companna — a reccbirle
dovos la guinla
leuedes (vos ende) el mio quinto
mucho vos !o gradesco •
agradesçiô Aluar Hannez
manda partir
mandolo partir muy bien
très mitl marcos de phta
en III mill mareos de plata
« de lo que diessen — ouiessen grand ganaçia
aun les qui la tomassen — que leuassen (ende) grand ga-
[nançia
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA III
523 daros foron sin falla
los très mill marcos de plata
5^3 o tercet dia
de todo a tercer dia
525 que en el castiello
amigos, en este castiello (amigos, en el castiello)
530 lo que yo dixiero
lo que uos quiero dezir
533 non lo quiero hermar
mas (pero desta guisa) quel non dexemos yermo
534 çient(o) moros e çient(o) moras — quiero las i quitar
et quiero (y) dexar cient moros— et dent moras
536 todos sodés pagados—^e ninguno por Pagar
auedes (agora) uuestros desechos, et non ay (ninguno) por
[entergar
537 cras a la manana
como cras buena mannana
538 non querria lidiar
yo non querria lidiar
539 lo que dixo el Çid
razon que dixo el Çid
s;44 Por las Cuevas d'Anquita
a las Cueuas de Anquita
S4S * grandes ganançias priso
et por o 3ruan tomauan
549 cl ardiment que an
ell ardiment con que (ellos) yuan
i;<o oiro dia moviôs
mouieron dend otro dia
551 e passé a Alfama
et passaron (a) Alffama
JULIO CEJADOR
la FoM ayuso vd
yndo la Fox a ayuso
Posta a BomtTca
Ilegaron a Bouierca
tt sobre Alcoçtr — mio Çîd iva pc
et fueron (posar) sobre Alcoçer
567
en la su
veaindad
que en la
su uezindad
S60
en paria ■
va enirando
pecharle
et darle parias
575
elU fiso
HR arl
(él) fiio
la maestria
576 f las otras levava
arrancar todas las otras
577 cojé' Salon ayuso
coKieron(se) Salon (a) ayuso
582 las otras abés lieva
las otras (tiendas) apenas (las) lieua
585 ea si ellos le prenden — no vos daran dent nada
(ca) si los de Therrer le prenden — no nos daran ende nada
586 la paria qu' él a presa
et las parias que (de nos) a leuadas
592 al sabor del prender
et tanto auien sabor— de prender al Çid et a sns
[compannas
594 el buen Campeador — la su cara tomava
tomâ estonc(es} el Çid la cara
5q6 mandé tomar la sena
et mand6 tomar la senna
597 firid los, cavalleros
que fîriessen en los moros
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA II3
599 bueltos son son con cllos — por medio de la llana
boluieronse (con ellos) por el campo
601 adelant aguijavan
aguijaron adelant
602 tienen buenos cavaUos
(en) buenos cauallos que trayen
611 vino Per Vermudos
fue luego Pero Uermudez
612 en todo la mas alto
en el mas alto logar
614 grado a Dios del çielo
loado a Nuestro Sennor
617 en este castiello
cuedo, en este castiello
618 los moros yazen muertos
moros (et moras) que fincan aun y
620 que los descaheçemos — nada non ganaremos
pero si los matâremos — non ganaremos y nada
621 cojàmoslos de dentro
tengo que ualdrâ mas^^iue coiamos acâ dentro— aquellos
[que fincaron fuera (los que...)
629 ayrolo rey Alfonsso
quel ayrara el rey (don) Alffonso
639 très mill moros levedes
que tomassen très mill moros
641 prendetmelo a vida — adusidmelo delant
prisiessen al Çid a vida~(et que) gelé aduxiessen delant
653 gentes se ayuntaron
(a)yuntaronse (alli) grandes yentes
656 Fincaron las tiendas — e prendend las posadas
et fincaron — sus tiendas a cada part(e)
Jkmmt Htsfaitiçmê. -A. 8
114 JULIO CEJADOR
657 creçen estos virtos
crescîenles los poderes
663 firme gelo vedava
mas vedabalo el Çid
(1&7 exir nos ha el pan
puede (nos) fallecer cl pan
668 no nos lo consintrân
nin nos lo consintirîen
669 grandes son los poderes
et grandes los sus poderes
669 por con ellos lidiar
non podriemos lidiar
673 no nos daran dcl pan
no nos querran dar del pan
674 bien somos nos seysçientos — algunos ay de mas
bien somos aqui seysçientos... et aun algunos mas
675 que non passe por al
et que non aya y al
676 vayamoslos ferir
et vayamoslos ferir
677 dixo el Campeador: a mi guisa fabJastes
respondiol el Çid et dixo: fablastes como (yo) querîa
678 ondrâstevos, Minaya
et onrrastes vos en ello
681 el dia e la noche — piénssanse de adobar
esse dia et essa noche — non quedaron de guisar
683 con quantos que él ha
et desi todos los otros
684 fahlaua mio Çid
dixoles alli cl Çid
685 iûdos iscinnos fucra. — que uadi non ras te
salivâmes aora fucra, (a^>i) — que non finque a(iui hinguno
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I I 5
686 por la puerta guardar
pora guardar la puerta (pora la puerta guardar)
690 como sodés tnuy bueno, — tener la edes sin arth
como sodés (uos muy) buen uaron,-7tenerla edes muy bien,
[si Dios qui(si)ere, et muy sin arte
699 al Çid besâ la manor-la sena va tomar
et bcs6 la mano al Çid — (et) fué luego tomar la senna
693 abrieron las puertas, — fuera un salto dan
mandé el Çid abrir las puertas — (et) salieron todos a ora
694 vîeronlo las arrobdas (de los moros)
las atalayas et guardas— de (los) moros quando lo vieron
698 de parte de los moros — dos scnas ha cabdales
auié (y) dos sennas cabdales — daquellos dos reys moros
701 por a mîo Çid e a los sos — a manos los tomar
cuedando tomar a manos — a elle et a los suyos
702 quedas seed, mesnadas
aqui estât agora quedos
703 non derranche ninguno — fata que yo lo mande
nin movades nin derrange — ^ningun(o) (contra ellos) fasta
[que lo (yo) mande
704 non lo pudo endurar
non gelo pudo endurar — nin soffrir el coraçon
706 el Criador vos vala, — Çid Campcador leal
mio Çid, Nuestro Sennor (Dios)— ayudc a la (vuestra)
[lealtat
710 respuso Fer î'crmudoc
respuso (essa ora) Pero Uermudcz
712 moros le reçiben — por la sena ganar
los moros recibieronle... pora levar dcl la senna (recibic-
[ronle los morose
723 trrcicntas lanças sou—fodas i'icnen pcndoncs
fueron CCC caualleros— lo^ de la parte del Çid (son...)
Il6
JULIO CEJADOR
746 la lança a quehrada
la lança (que) se le crebara
747 maguer de pié — buenos colpes va dando
et estando él de pié...— et talcs colpes fazie
755 firme' son los moros — aun nos* van del campo
firmes ueo estar los moros — et non dexan aun el campo
756 cavalgô Minaya
Pues que Alvar Hannez caualgo (pues que cavalgô Minaya)
762 la sangre destellando
que corrié la sangre dél
763 bolzHô la rienda, — por irsele del campo
bolviô la rienda al cauallo— (por foyr et) yvass(e) salien-
[do del campo
767 cortâl el yelmo
et tantol cortô del fierro
769 arrancado es el rey
desta guisa arrancados
771 ca fuyen los moros — délia e délia part
començaron de foyr — (et) ellos et sus compannas
772 firiendo en alcas
firiendo siempre en ellos
798 mas de quinze de los sos — menas non fallaron
et de los suyos fallaron — menos quinze
800 con aquesta ganancia — que y avien fallado
esta ganancia tan grand — que alH avien fecha
803 con todos SOS vassallos
con ell todos sus vassallos
809 quant os él trae
fueron todas las compannas
815 que me a ayrado
como me a ayrado
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA II7
816 quierol enhiar — en don treinta cauallos
quiero que «scoiadet XXX— de los meiores cattallos
817 todos con siellas — e muy bien enfrenadoi
ensellados et enfrenados
822 quiiedes mill tntssas
fagades cantar mill missas
823 lo que remaneçîere
vos finque ende assaz
824 que rueguen por mi
que rueguen a Dios por nos
825 si les yo visqutero — sfran duenas ricas
et que sî les yo viuo — que les faré seer ricas (duennas) (et
[que si les yo visquiero)
840 moros de las fronteras
(los) moros daquellas fronteras
841 sanô el rey Fàris
sanara ya el rey Fâriz
852 moros e moros
los moros que y moraban
856 moros e moros
fincaron Oos) moros et (las) moras
858 passô Salon ayuso
passé (ell) el rio Salon
863 y ffincâ en un poyo
llego el Çid a un poyo
864 alto es el poyo
aquel logar es tan alto
86s ^on terne guerra — sabet a nulla part
te non temié alli el Cid— (de) guerra de ninguna part(e)
869 en su mono tente
metiô so el su poder
JUI.IO CEJADOR
Ireynta cavallos
aquellos XXX cauallos
Mio Çid Roy Diaz
Senior, mio Çid Roy Dîai
pues quel vos ayrasies
et pues quel uos ayrastes
mandolo y çercar
et cercaronle alli
la sue gattaitcia
et fue muy grand la ganancia
bésavos las piedes — e las manos amas
quel ayades merfed
pîdeuos el Çid merced
que fiso lai ganançia
■ que tal caualgada fizo
de todo mio reyno
todos los de mio regno
buenos e valientes
que fueren omnes de armas
aquel paya — en il priso fosada
mantouo el Çid aquel poyo — et fizo y su posada
mucha tierra preava
muchas buenas caualgadas
A Saragoça — sus nueuas legavon
estas nueuas...— llegaron a Saragoça
quando viô el caboso
mas el Cid quando vio (mas mio Çid quando vio)
allen de Teruel
passa en ella Theruel
en el pinar de Tivar
et fue posar al pinar
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I IQ
917 dozientos con él
con ce caualleros
922 todo gelo dise
commençol luego a contar
938 tierras d'Alcanis
correr tierras de Alcanniz
939 ^y<^ V(^ ^' mandado — por las tierras iodas
et son6 esta caualgada — mucho por tierra de moros
940 pesando va a los de Monçon
et peso (ende) a los de Monçon
941 * p orque dan parias
porque pechauan al Çid
949 cras a la maitana
todos pora cras mannana
952 dent corre tnio Çid
et dallî corriô el Çid
956 los mandados son idos
et llegô el mandado desto
959 ovo grand pesar
pesol muy de coraçon
963 firiôm el sobrino
firiome mio sobrino
965 non lo desafié
yo nunqual (por esto) desafié
974 diçe de una sierra
descendie de una sierra
975 venidô Us mensaje
et llegol alli el mandado
977 non lo tenga a mal
non touiesse él por mal
978 déxem ir en pae
quel dexasse yr en paz
120 JULIO CEJADOR
980 todom lo pechard
que gelo pecharié todo
982 tomos el mandadero
el mandadero tornosse
995 çiento cavalleros
cien caualleros de nos
1002 la fuerça de los francos
los poderes de los francos
1005 esto fazen los sos
et esto fizieron ellos
1007 a los unes firiendo
derribando a los unos
1012 prisolo al conde
et leuo al conde preso
1021 non combré un bocado
non combrie ende bocado
1035 quitarvos e los cuerpos
et quitaruos e los cuerpos
1039 pues comed, comde
pues cornet agora (suple conde)
1046 iruos hemos pagando
yremos nos guareciendo
1047 abremos esta vida
ca esta uida auremos
1049 alegre es el conde
él conde ouo plazer
105 1 con los cavalleros
et aquellos (dos) caualleros
1061 mandadnos dar las bestias
Çid, mandadnos dar las bestias
1069 '*• grado vos lo tengo ^\
et gradescouos yo mucho '
I ,
! *
<X»
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 121
1075 pagado vos he
et yo pagado uos e
1076 sol non sera penssado
et non tengo en coraçon
b) Heptasîlabos del segundo cantar sacados de octosîlabos
1318 fincô SOS inojos
fueron fincar (antel) los inoios
1320 besâvale las manos
et bessaronle las manos
1321 merced, senor Alfonsso
mefced, scnnor rey (don) Alfonso
1384 espidiâs Minaya
espidieronse del rey
1405 diâ très cavalUros
enbiô très caualleros
1422 los quinientos marcos
diol los niill marcos de plata
1449 el portera con ellos
et (todaTia) el portero (del rey) con ellos
I4S5 plôgol de coraçon
ouo cp'^nt plazer et dixo
1457 *<*' rf^^' esperar
tal mandado espéra (atal mandado espéra)
1463 vayades a Molina
que fuessen Ouego) pora Molina
1542 e Salon passavan
et passaron el (rio de) Xalon
1543 Arbuxuelo arriba j
et Arbuxuelo arriba
1610 con ellas al alcâçer
a entrar por el alcâçar
JULIO CEJADOR
1664
non ayadei miedo
fijas, non ayades miedo
1666
aqueUos alamores
que aquellos atan bores
ifira
e tanxo el tsqttUa
repicar una canpana
1677
sàcanlos de las huertas
los sacaron de (todas) las huerlas
1679
BUn fata las tUndas
fasta dentro en las tiendas
1697
Dios «os valdrà
en esta manera fio— (por Dios) que los arrancaremos (que
[los hemos de arrancar)
a los mediados gallos
quando fues' el primer gallo — et oyessen la sennal
de todas guamisones
armose de todas armas
la sangre desiellando
que la sangre le corrie
metiôsle en Gujera — un casiiello palaçtano
et toetiosse en un castiello — que auie oonbre Xurquera
Desd'alli se tornô
tomaronse pora el campo
los çinqttaenla mill
de los L raill moros
mas de çiento c quairo
mas de diez mill e quinientos
robado an el canpo
t pora el canpo
con siellas e con frenos — e con senas espadas
ensellados et enfrenados — (et) en cada siella su espada
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 123
1835 Ifantes de Carrion
los infantes de Carrion
1843 antel rey Alfons
començaron de yr contra él
1884 vinien al rey Alfons — con esta poridad
fueronse pora el rey (et) — fablaron (con él) en poridat
1885 Merced vos pedimos
pidieronle por merçed
1896 elle los aparté
et apartose con ellos
1899 viniessem a vistas
et que me venga a vistas
1915 van pora Valençia
fueronse pora Valençia
1918 sonrrisâs mio Çid
començose a reyr
1938 e an part en la cort
e an part en la corte
1939 deste casamiento — non avrie sabor
que de mi grado yo non — querria este casamiento
1939 que sente ja a vos?
que uos semeia a uos?
1940 mas pues lo conseia
pues que el rey nos lo conseia
1942 A fé Dios del çielo
afelo en (las) manos de Dios
1950 escrivien car tas
El (luego) mandô fazer sus cartas
i960 quando las vio
quando el rey (don Alfonso) leyô las cartas
1962 deltas très sedmanas
a cabo de très sedmalnas
124 JULIO CEJADOR
1975 Iffantes de Carrion — mucho alegres andan
I08 infantes de Carrion — que yvan mucho alegres
1980 cuetndes e podestades
los condes et ricos omnes
2014 el huen Campeador
Ruy Diaz el Campeador
aoi5 reçebir îo salen
et saliol a reçebir
2016 don lo ovo a ojo
quando ouo a ojo al rey
2017 a todos los SOS — estar los manda
mandô que toda su gente — estudiessen quedos et él des-
[cendiô
2046 Possèdes mio hucsped
fuessedes oy mio huesped
2048 vos agora llegastes
ca vos legastes agora
2049 mio huesped seredes
combredes oy comigo (conbredes comigo oy)
2054 en quanto podemos — andamos en vuestra pro
et quanto nos pudiéremos — seremos en uuestra pro
2065 de tal guisa los paga
diôgelo a tan abondado
2069 la missa cantô
cantô missa al rey (al rey la missa cantô)
2070 al salir de la missa — todos juntados son
desque la missa fué dicha— et fueron y ayuntados
2075 vuestras fijas vos pido — don Elxnra e doha Sol
que nos pido a uuestras fijas— don Elvira e dofia Sol
2085 e aun pora mejores
et con mejores que ellas .
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 125
2l8l viran a sus esposas — (a) don Ehira e (a) doUa Sol
que viessen a (amas) sus esposas— donna Elvira et donna Sol
2219 fn pu es levantado
el Çid leuantosse en pié
2096 quem dades imesiras fijas
porque me dades uuestras fijas (porquem'...)
2100 al Criador plega
et niego a Dios que uos plega
2101 ifantes de Carrion
les infantes de Carrion
2104 que metan en sus bodas
porà a3ruda de las bodas
2108 las manos le besô
et besô al rey las manos
21 10 Vos casades mis fijas
pues que a (las) mis fijas casastes
2181 veran a sus esposas
que viessen a sus esposas
2188 yemos vos adugo
commo le aduzia yemos
2235 van besar la mano
et fueron (luego) besar las manos
c) Heptasîlabos del tercer cantar sacados de octosilabos (i):
2287 metios sol escano
fuesse meter so el escanno
en esto despertâ
al roydo acordô el Cid
(*) A pcsar de le que M. Pidal afirmô: "En el cantar de Corpes son
tantas y taies las divergencias, que creo inûtil la comparacién**. iVaya
si es util para corromperle las oraciones al preopinante 1
126
JULIO CEJADOR
2294
quéi eslo, mesnadas
que sera esso (suple mesnadas)
2300
al cuello h tomô
et tomol por e1 pescueto
2301
en h red U metiâ
en cerrol en el lugar (en el lugar le encerrô)
2322
por no veer Carrion
que nunca a Carrion tornemos
2324
Oyô la poridad
et ellos non se guardando
2335
en VaUttçia folgad
fiios, fincat en Valençia
2309
code en akança
2533
guien lidiarà mejor
quai es lidiaran meior
2878
Oiro dia maiiana
otro dia ante del alua
28S6
□ reçcbirlos saie
salliô el Çid a recebirlos
3021
sallio el ri^ a recebirle
3io8
levanlôs en piê
leuanlose el rey a él
3288
e a vos por ta barba
te messaron la lu barba
3316 mt>fir''rn( quaiidn lidiamos
miêmbratc quaiido en Valcncia
3318 fnsU-l cnsayar
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 12/
3318 antes fuxiste
tu non le oseste esperar
3321 ofîe de arrancar
et mater et derribel'
3343 rie p tôt el cuerpo
rieptolos por aleuosos
3385 Non dises verdad
non ay ninguna verdat
3398 piden sus fijas
a demandarles las fijas
3414 ievantâs mio Çid — al rey las manos besô
et d Çid se leuantô — (et) besô las manos al rey
3470 a tierras de Carrion
podamos yr a Carrion
3500 taies i a que prenden — taies i a que non
taies y ouo que (lo) tomaron— del et taies que non (et taies
[ouo que non)
3502 Los dosientos marcos — al rey los soltô
Et soltô el Çid al rey— dozientos marcos de plata
3539 e todos SOS parient es
eran (muy) bien enparentados
3543 ca grand miedo ovieron
ante miedo que auien
3546 muchos se juntaron
fue muy grant gente ayuntada
3547 por veer esta îid
por veer aquella Iid
3549 por querer el derecho
non pudiesse fazer fiierça
3550 yas mctioi oi armas
armaronse los del Çid
128 JULIO CEJADOR
3555 Colada e Tûion
las dos (espadas) Colada et Tizon
3557 por quanto dadas son
las entregaran al Çid
3571 todos très son armados
fallolos armados (fallolos todos armados)
3572 ivalos veer — el rey don Alfons
fué el rey (ally) do se armauan — ^los del Çid Campeador
[(los de Mio Cid Campeador)
3573 essora le dixieron
et dixieronle, seiîor
3574 besâmosvos las manos
et besaronle las manos
3576 a ningun tuerto no
nin tuerto tomemos oy
3579 en vuestra mono
en uuestra mano et (en uuestra) merçed
3580 ienendos a derecho
derecho auremos nos
3588 ya salieron al campo — do eran los mojones
fué (el rey) con ellos fasta el campo— et metiolos de los
[moiones dentro
3591 ifantes de Carrione
los infantes de Carrion
3592 muy bienn aconpanados
con ellos muy grant companna
3595 fablô rey don Alfonsse
el rey dixo a grandes vozes
3597 mas non quisiestes vose
uos me dixiestes que non
3598 estos très cavalleros — de mio Çid el Campeadore
et tray comigo estos — del Cid
EL CANTAR DE MU) CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 129
35Q9 yo los adux a salvo
ellos en mi fé (et en mi vordat) vinieron
3603 ya les z\i pcsando
mucho peso a los infantes
3608 todns îds ycntcs — t*scoitbr(i{ro)n a dcrredor
mandô arredrar (toda) la gente
360Q de seys astas de lauçds — (que) non llet^assen al mojon
siete astas de lanças — afucra de los moiones (que...)
3614 m tentes tîeue al s6
cada uno conosciô
3615 abraçan los escudos
enbraçaron los escudos
3616 abiixnn las lanças
las lanças so los braços (et...)
3620 coda uno deîlos — mien tes tienel al sô
cndereçô cada uno — por el suyo
3623 el que anîes rebtô
al que primero rebtô
3624 ^c' car a se juntô
ayuntosse cara (por) a cara
3626 el escudol passa
por el escudo,— que gelo passô de parte en parte (que de
[part a part passô)
3627 prisol en vâsio — en cartie nol tomô
mas el golpe fué en vâzio — e nol priso en la carne
3630 un colpe reçibiera — mas otro firîo
no diô nada por el golpe, — mas firiô a Fernant Gonçalcz
[(de tal golpe)
3631 crebantô la bloca (del escudo)
quel falsô toda la bloca (del escudo)
5632 passâgelo todo
et pasô de la otra parte
Rti'iti Ht t/'4tttti,-i*f.-\.
o
Ï30 JULIO CEJADOR
3^33 çerca del coraçon
legôl cerca (d)el coraçon
3637 de dcnfro en la carne
legôl cerca de la came
3638 por la boca afucra — la sanyrel saltô
començo Ferrant Gonçales— a echar sang:re por la boca
3639 crebaronle las çinchas
las cinchas et el peytral
3640 en tierra lo echô
cayô (la siella) con él en tierra (con él en tierra cayô)
3643 conuvo a Thon
vio la espada Tizon (vido...)
3644 dixo : 7riiçudo so
dixo que era uençudo
3647 taies foron los colpes que les crebaron amas
que les quebraron las lanças — a amos a dos de golpe
3649 relumbro tod cl campo
resplandecié por el campo
3650 de travicssol tomava
diol' a trauiesso por cinra
3651 el casco de somo — a part iielo echava
de la cabeça un colpe — (en guysa) quel' taiô todo el casco
3652 las m on duras del yelmo
con todo el guarnimiento
3658 vido Diof/ Conçoive::
Dieg (o) Gonçalez et cuyd6
3662 mas no la ensayava
non ensayaua fazer con ella nada (non ensayava fer nada)
3664 tan grandes vo::es dava
dio (Diego) Gonçalez grandes bozes
3667 sacol del mojon
sacol el cauallo fuera (de la raya)
KL CANTAK DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA I3I
3673 unos tan grandes colpcs
unos golpes tan grandes (unos golpes atan grandes)
2IS77 en vâzio fuc la lanza
mas cl golpe fué en deslayo
3678 oiro dîô Muûo Gustioc
et fuel ferir et diol (et fuele ferir et diol)
3682 apart le priso
et passol por los costados
3686 en f terra I0 cchô
cayô por la cola (del cauallo) en tierra
3688 todos se eue dan
et todos (los que) y (estauan) cuydauan
3690 nol firgades, por Dios
nol firades. por Dios (no le firades. por Dios)
3691 zençudo es eï campa
ca vençudo es (ca vençudo es el campo)
3692 dixcron los fidèles : — esto odimos nos
(et) quando esto oyeron- los fieles — fueronlo dezir al rey
3693 manda îihrar el canpo
mando desfazer el campo
3)695 por ondrados se parten
fincaron mucho onrrados
6. LOS OCTOSÎLABOS COMLNES AL "cANTAR" Y A LA "CRÔNICA".
Ademâs de los heptasilabos que en Mio Cid se hicieron de
los octosilabos de los romances primitivos, conservados en la
Crânica, hay en el Cantar un sinfin de octosilabos tomados
de elles sin mudanza alguna. Muchos de ellos se conservan
todavîa en la prosificacion de la Crônica, otros estân deshechos
en la Cronica, por efecto de la prosificacion; otros, finalmente,
132 JULIO CEJADOR
se le escaparon al autor de Mio Cid, al querer nietrificar su
obra en verso francés, por retenirle en las orejas el ritmo
octosilabico de la epopeya no escrita, pues no tienen frases
correspondientes en la Crânica,
Recojamos primeramente los octosilabos comunes, que no
pueden venir en el Cantar mas que de los romances orijs^inarios.
ya que no vengan de la Crônica, puesto que esta no los tomo
del Cantar, por no haberlo copiado, sco^ùn queda probado por
el anâlisis de ^entrambos textos. Algunas veces hâllanse dis-
cordes los textos en al^^una palabra, conservandose entrambos
como octosilabos. Esto se debe a que el uno o el otro la cam-
biaron de como estaba originariamente, y notese no pocas
veces el cambio en la Cronica por cambiar el tiempo o por el
contexto y construccion j^ramatical de la prosificacion.
a) Octosilabos comunes del primer cantar:
II a Ja ex'ida de Bivar — ovieron la conte ja dicstra
et salientc de Biuar — oiio la corneia diestra
Este verso pudo bal)erlo tomado la Crônica del Cantar:
"segunt dizen algunos".
15 tornaranos a Castieîla
tomammos 1 Castiell.i
31 adeïiûô a su posada
fuesse pora la posada
83 pora toda mi compana
(de) que guisasse su companna
91 non puedo iracr (cl) aver
non quiero leuar comigo — agora tan grand auer
92 por lo que fore ijiilsado
por ali^una poca cosa
i:l caxtar de mio cid y la bpopeya casteelana 133
94 véalo el Criador
et bien sabe Dios que esto
102 llepâ Martin Antoîincz
fuesse Martin Antolinez
130 (0) que qanançia nos darâ
quanto (les) diesse de ganancia
135 a meine)ster seysçientos marcos
quel diessen DC marcos
262 afcvos doua Ximcna
su muger donna Xemena
287 odiendo van los prcgoncs
quando por Castiella oyerou
291 çiento quin/yc cavallcros
cient et quinze cauallcros
304 porque creçiâ en la yantar
mandô guisar (muy) grand yantar
406 a él vino en vision
uent» a ell en uision
398 a dicstro A tien ça las terres
yazicl de siniestro Atiença
416 non era pucsto el sol
ante que s'(e) pusiesse cl sol
427 en mcdio d'una montana — viaravillosa e grand
tina montanna muy grand
428 fiso mio Çid posar
mandoles el Çid posar
429 commo querié trasuochar
porque querié trasuochar
433 que no lo ven tasse nadi
que non fuesen de>cubicrtos
433 el que es sobre Fcnares
que yaze sobre Fenares
^34 JULIO CEJADOR
436 mio Çid se ccho en çclada — con aqucUos que H trag
echose el Çid (alli) en celada— et mandô a .\hrar Hannez
448 que por micdo de hs moros — non dexen nada
et que lo non dexassen por miedo de moros
467 a la puerta adelinava
et fiiesse (luego) dcrechamiciitre — por(a) las puertas del
[castillo
473 e el oro y e la pîata
et tomô de oro et de plata
477 foda la fier r a preavon
et tomaron y grand prea
477 fasta Alcalâ îh\</6
corrieron fasta Alcalâ
478 iornansc con la ganançia
lleuando (ante si) quanto fallauan
491 {essa) con csto sea jmitado
que se ayunte todo en uno
514 aqui non lo puedc vendcr (non lo puede aqui vender)
non fallô (alli) a quien vender
525 non i tizrie mutuuhi
non me semeia que mas — pudiessemos auer morada (fer)
526 mas non i ij^ rie aqiia
de otra guisa non aurcmos y agua
527 ca escripta es la carta
escriptas son ya (<\q los moros) las cartas
528 buscar nos ie el rcy {.Ufonsso) — con toda sue mesnada
et uenir nos a uuscar... don Alfonso... es poderoso
529 oid, escuelas de Mînayn
nos, Ahiar Hannez Minaya
530 non lo iomades a mal
non me teni^adcs por mal
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEVA CASTELLANA I35
531 en Cas te j on — non podriemos fincar
en Castreion nos non podemos morar nin fincar bien
535 que de mi non digan mal
ca paresç(e)rie mal
537 pensemos de cavalgar
et canalsfaremos lut-j^o
538 con Aîfons mio sciior
con (cl rey don) Alffonso mio sennor
539 (I todos los otros plaz
plogo a todos con esta
542 vansse Fcnarcs orriba
fueron(se) Fenares a arriba
547 entre Farlza c Çctina — mio Çîd iva albcrgar
et fueron albergar— entre Hariza et Cetina
554 en un jtero rcdondo
en un otcro redondo
555 /7f/f/«/ tu)I f'Ui't^rî: r'(<^.'r
porque les non pudiesse ninguno vedar agua
556 Min Çi(f dou Hodrijo — .Hdtçrr '-lu du iinuar
et cuedando el Çid ganar a Alcoçer
558 los unos contra la sierra — *: los otros contra la agua
mando a los unos de su companna posar contrai rio, a los
[otros contra la sierra
562 que de dia nin de nnch — non les âiessen arrebata
que algunos non les fiziessen rebuelta de dia nin de nochc
565 que cl CampCiidor mio Çid — aîli iwie poblado
como el Çid... fincaua alli de morada
566 venxdo es a ntoros, — c.xido es de cristianos
cra echado de cristianos — et uinie a moros
567 non se ircven ganar îanto
non les yazié ningun pro
I3^> JULIO CEJADOR
572 a los de Calât au t h
quando esto oyeron los de Calatayud
S73 alK yofjo m'w Çid — complidas quinze sedmanas
durô el Çid en aquella bastida XV sedmanas
574 quando lAdo tnio Çid — que Alcoçer non se le dava
et desque viô que non podie auer aquel castiello
576 dexa una tienda fit a
mandô dexar una tienda
579 por sacarlos a çelada
faziendo muestra que se yuan
580 vidiendo los de Alcoçer — Dios cômmo se alabavan
los moros de Alcoçer quando lo uieron, començaronse de
[alabar que fueran esforçados
581 fallido ha a mio Çid — el pan c la çcvada
fallido les el pan et la ceuada al Çid
582 una tienda a dexada
quando aquella allî dexa
583 de guisa va mi Çid — commo si es ca passe de arrancada
yuase quanto podie — faziendo semeiança — que escapaua de
[arrancada
584 démos salto a él — e feremos grant ganançia
démos salto en él — (et desharatarlemos) et faremos (y)
[grand ganançia
586 tornar nos las ha dohhida
dobladas nos las tornara
587 saUeron de Alcoçer — a una pricssa mue h estrafia
et salieron a gran priessa (tras él)
588 mio Çid quando loj via (Juera)—coy'ws commo de arran-
[coda
(catô) el Cid (empos si, ctj quando los viu (plogol mucho,
ca acinello era lo qitc él querie ; et por allongarlos mas del
castiello), penssô de andar^omo quien ua arrancado
EL CAXTAR DK MIO CIO Y LA LPOPEYA CASTELLAXA I37
590 oicen los de Alcoçet : — ya se nos va la gauançia
lis de Alcoçer (quando assi le uieron yr apriessa) dixe-
[ron : vâssenos la ganançia (que cuedâramos auer)
592 de lo al non pienssan nada
que non calaron poral
593 abiertas dexan las pucrtas — que nxnguno non las guarda
dexaron las puertas abiertas (del casliello) et desampara-
[das de toda guarda
595 vio que entrellos y cl castirlltt — mucho avie grant plaça
et ui6 como eran bien allongados del castiello
601 Mio Çid e Alvar F au ce
el Çid et Alvar Hannez
615 *ya) mejoraremos posadas — a duenos e a cavallos
(ya) mejoraremos (las) posadas — los duennos et los cauallos
622 posaremos en sus casas — c dellos nos servir emos
tllos que saben la villa mostrarnos an buenas posadas et
los aueres que yazen ascondidos en las casas — et seruir
nos hemos dellos
624 ficn enbiar par la ticnda — que dcxara alla
enuiô el (luego) por la tienda — que dexara fuera
625 mucho pesa a los de Tcca — {e) a los de Terrer non plase
626 (/) a los de Calatayuth
ciiando oyeron los de Teca et de Terrer et de Calathayud,
[pesolcs mucho
627 enbiaron cou mcnsajc
enviaron (luego sus) mandaderos
628 que a uno que dizien — mu> Çid Roy (Diac) de Bivar
que a uno que dizien — mio Çid Roy (Diaz) de Viuar
629 de iierra echado lo ha
et quel echara de tierra
630 Vino posar (sobre) 4lcoçcr
(que) uiniera (et assentarase en un otero) cerca Alcoçer
138 JUf.It) CEJADOR
631 cl casticllo (/auado a
cntrara el castiello et prisieral
633 que non pucden cscapar
(que a Theca et a Therrer et a Calathayud) que perdudas
[las auîe
637 Très rcyes veo de moros — derredor de mi cstar
des rcys moros — que tenie y consîgo
642 porque se me entré en mi tierra — derecho me avrà a dar
dtsta guîsa tomarie derecho dél, por quel assi entrara en
[su tierra
651 en Colatayuth posar
el tercer dia llegaron a Calatajnid
654 que dizen Fariz e Galve
dizien Fariz et (ail otro) Galbe
655 al bueno de mio Çid — en Alcoçer (le) van çercar
uînieron (todos) sobre Alcoçer — a çercar y al Çid
662 Mesnadas de uiio Çid — e.vir querién a hutalla
ellos querien salir — a lidiar sobrella
664 Tovierouffe a en çerea
tuuieronlos alli çercados (...y...)
667 t'/ tuiiid nos an î'ednda
ell ai^iia no^' an (va) tollido
668 que (nos) c/ffm/ »/->.? iV de noch
que (nos) qiieramos yr de noche
671 Priniero fablô M{n<n\i — (un) c\nnilIero de prestar
Dixo estonces Aluar Hannez (Minaya)
670 como vos ploze de far
^cômo qucredes vos fa(ze)r?
672 de Castielhi la (jeu tu — e.ridos somos acà
salliflos som.)s de C:isliclla— la noble et la loçana et ueni-
[dos a este lupar
EL CANTAR DE MIO CID Y Î-A EPOPEYA CASTELLAXA 1 39
673 si con moros non lididremos
si con moros non lidiâremos
675 en (cl) nombre dd Criador
en nombre de Nuestro Seiîor
676 en aquel d'ia de cras
esto (que) sea luejro cras
678 ica) avcr(voi) lo icdes de far
assi lo deuedes fa(ze)r
679 todos los moros c (las) moras — de fuera los manda cchar
los moros e las moras — echemos (luego) del castiello
683 armado es mio Ç'id
armosse luepjo el Çid
687 si (nos) moriéremos en camp» — en castiello nos entrarân
si los moros nos mUaren en el campo, entrarân ellos en el
[castiello
688 SI vençiéremos (la) hatalla — c.reçercmos en rictad
si (Dios quisiere qm) nos venzcamos a ellos, crescernos a
[ell auer et el poder
691 (mas) non aguijedes con elîa. — sîn yo non vos lo mandar
(mas catad que) non aguijedes con ella — sinon quando uos
fyo dixiere et uos yo mandare
695 <7«t' priessa va en U)s moros — e iornaronse (a) armar
fué aquella ora muy grand — la priessa entre los moros — (et)
[començaronse de armar
696 ante roido de atantores — la tierra querié quebrar
tantos eran los roydos de los atamores... que los omncs non
[se podien oyr
697 zeriédcs armarse moros, — a priessa entrar en as
començaronse de armar — et pararon sus azes
694 al ahnofalLi se van (tornar)
tornaronse a sus compannas
14^ JULIO CEJADOR
699 e îos pcudoncs mczchidos—;qui îos podrie coniar?
et Ios (otros) pendones (daquellos pueblos a)>'untados — (allî
[eran tantos que) serién muchos de contar
705 la seita tienc en mmo — conpeçô de espolonar
et aguijô adelant— con la senna
707 vo mcter la vuesfra seita — en aquella mayor a<?
vo meter la uuestra senna — en aquella mayor az
708 verâ comme; la acorredes
veré como acorredes (a la senna)
709 dixo el Campcador: — inon sea, por car'idad!
trauo estonçcs el Çid— con ell que estidiesse quedo — et non
fmouiesse la senna
71 1 espolonâ el cavallo — (c) inetiol en el mayor ac
et aguijo luego et puso la senna entre les moros r.lli do
[dixiera
714 /valeldc por caridad!
mandô a todos les suyos... que acorriesen a Pero Uer-
[mudez et a la senna
722 Todos fiercn en el az
fueron ferir en Ios moros
725 a la tornada que fazen — otros tantos muertos son
a la tornada mataron — al tantos et derribaron otros
744 A Minaya Albar Fanez — mataronlc el cavallo
mataron Ios moros el canallo a Aluar Hannez
746 al espada inetiô viano
metio mano a la espada
74<) acostôs a un aguazil — que tenic buen cavallo
dexosse yv a un algiiazil — (de les moros) que aduzie (muy)
[buen cauallo
753 cavaUiad, Minaya, vos — sodés (el) viio dicstro braço
caualgat, Minaya (ca) vos — sodés (el) mio diestro braço
756 Ios comciamos de cabo
Ios conietanios de cabo
EL CAXTAK DE MIO CID Y LA EPOPKYA CASTELLANA I4I
762 por la loriga ayuso ,
(fué) tal quel rompiô la loriga
769 non gelo osé cspcrar
gele non quiso esperar
795 de escudos c de armas — ,' de otros avères largos
et entre armas et aueres — et otras cosas leuaron
796 quinkntos e diez... cavallos
quinientos e die... cauallos
803 grant a el gozo miu Çid
et fué muy alegre el Çid
805 en la su quint a al Çid
cayeron (a el) en el su quinto
810 sodés mio diesfro braço
a guisa de muy buen cauallero
835 {si non), en esta tlerra angosta — non podriemos hivir
/esta tierra es anijosta — et non podemos (en ella) fincar
837 fincô y con su mesnada
fincô allî con (las otras) sus compannas
842 entre los de Teca — e los de Terrer la casa
e los de Calatayut
los de Theca et los de Th errer— et los de Calathayud
845 Vcndido les a Alcoçer — por très mill marcos de pUita
empenno a los moros a<iuel castiello de Alcoçer — por très
[mill marcos de plata
852 tomaronse a quexar
commençaronse a quexar
855 quando quitô a Alcoçer — mio Çid el de Bivar
et pues que el Çid — oui quito el castiello
856 compeçaron de llorar
todos lloraron por él
859 mucho ovo buenas aves
que ouo muy buenas aues (et dizen algunos que saliente
[dessc rio...)
142 JULIO CEJADOR
860 plogo a los de Terrer — (e) a los de Calatayut tnas
mucho plogo a los de Theca — et de Calathayud
861 pesé a los de Alcoçer — ca pro les faste grant
mas (mucho) peso a los de Alcoçer — por el grand algo que
[les d fazîe
863 que es sobre Mont Real
que es sobre Mont Real
869 a Çelfa la de Canal
a Zelffa la de Canal
876 Alcoçer gaiiô por ntana
gano el de moros el castiello de Alcoçer
878 c tolleroiilc el agua
et tollieronle ell agua
882 que de seiior non ha gracia
echado de tierra et s in gracia
883 a cabo de très sedmanas
cogerle a très sedmanas
884 {ellas) des pu es que de moros fô—prendo esta présentai a
porque los cauallos son de ganançia que el fizo de moros,
[tômolos por endc
896 al feredes adelant
uos (la) faredes adelant(e)
903 el Poyo de mio Çid
el poyo de mio Çid
904 et val de rio Martin — todo lo metiô en paria
gano ribera de Rio Martin... et mantuuola por suya
906 firme mientre les pesava
et peso (ende) mucho a los moros
908 que se tardava Minaya
que Aluar Hannez (tanto) tardaua
909 fico una trasnochada
fizo una trasnochada
EL CAN'IAR DE MIO CIO Y LA EPOPEVA CASTELLANA I43
915 quando esto fecho ovo — a cabo de très sedmanas
despucs desto otrossi — a cabo de très sedmanas
941 plaj:c a los de Saragoça
plazîé a los de Sarajçoça
948 qui en un lugar mora siempre
quisieren siempre morar
951 estonçes se mudô el Çid — al Puerto de Alucjt
en un lugar que dizen— cl puerto de Alocath
955 Q^f ^f salido de Castiella — asi los trae tan mal
(como) el (que era) echado de Castiella — ^les fazie mucho mal
958 quel corrié la t terra toda
corrie toda la tierra
959 e tôvoslo a grand fonta
touolo por su desonrra
963 e non lo enmendo mas
nunqua despues lo enmendo
964 a(,ora côrrem las ticrras — que en mi enpara estan
agora c6rrem(e) las tierras — que yo ténia en guarda
965 nil torné el amiztad
nin le tome amiztat
966 mas quando él me lo husça — ir gclo he (yo) demandar
mas quando me lo él uusca — tantas uezes. yo non puedo
[estar que gelo non demande
968 entre moros e cristiauos — gcntcs se le allcgan grandes
ayunta(ro)n grandes poderes — de moros et de cristianos
969 adcltnan iras mio Çid
et fueron empos el Çid
972 asi vienen esforçados
assi vinién esforçados
974 e llegava a un val
et Uegaua yuso a un vall
144 JULIO CEJADOR
976 ntio Çid quando lo oyo — nibio para alla
el Çid quando aquello oyô — enuio luego dezir
978 de lo so fj OH lievo ttada
ca non leuaua nada de lo suyo
980 h de antes e de agora
que lo quel fiziera antes
981 a quien viuo desotidrar
a quien fazîe desonrra
985 apart fased la ganançia
fazet aparté la presa
986 c metedos en las armas
et admaduos quanto mas ayna pudieredes
988 de moros e de cristianos — (jentes irae sohejanas
con grandes yentes — de cristianos et de moros
992 cUos vienen cucsta yuso
uieron uenir (la) cuesta (a)yuso
996 antes que (ellos) lleguen a Uaito
ante que (ellos) lleguen al llano
998 verâ Remont Verciigcl — iras quién vino en alcança
\erâ Remont Beropguel — ^tras quién uiene en alcanço
999 (oy) en este pinar de Tévar — por tolîerme la ganançta
al pinar de Tovar pora toUerme lo que yo auia ganado
[de los enemigos
1003 vidieron la cuesta' yuso
vieron venir (la) cuesta (a)yuso
1004 niadolos fcrir mio Çid
mando (a los suyos que) los fuessen ferir
icco los peii(h>}tcs c las lanças — tau bien las van empleando
empleando muy bien las lanças et las otras armas
I0(v e a los nirys dcrrocando
et firiendo a lo£ otros
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I45
1008 vençido a esta hatalla
vençiô el Çid la batalla
1017 a mio Çid don Rodrigo — <jrant cosinal adobavan
mand6 hiego el Çid fazer — ^muy grand cozina et adobar
maniares de muchas guîsas por fazer plazer al conde don
[Remond
1019 adusenle l >s comeres
maguer qu^ gelo aduzien
1020 él non lo quiere corner — a todos los sosoHava
ante sossannaua a los que gelo trayen
1021 por quanto ha en toda EspaHa
por quanto auie en Espanna
1022 antes perdcré el cuerpo
que antes perderie el cuerpo
1025 comed, conde, deste pan
conde, cornet et beuet
1026 si lo que digo fiziéredes
si fiziéredes coni(o) (yo) digo
1029 que yo dexar m^ morir — que non quiero corner al
ca (yo) non combrc nin faré (al) — sinon dexarme morir
1056 quando eslo oyô el convde
quando esto oy6 el cuende
1037 si lo fisiéredes, Çid — lo que avedes fablado
csto que auedes cJicho — si lo cumpliéredes
1038 seré dent niaravillado
me marauillaré dello
1041 mas quanto avcdcs pcrdido
quanto (uos) auedes aqui perdudo (quanto aqui auedes...)
1045 ica) huebos mr lo hc por(a) estos — que comigo andan las-
[rados.
demas elo yo mester — por(a) estos que lo han lazrado (co-
[migo.)
14^ JULIO CEJADOR
1046 prendiendo de vos e de otros
tomando de uos et de (los) otros
1048 e de ticrra es echado
et (andan) echados de su tierra
1070 si vos vintere emiente — que quisiéredes vengallo
si despues uos uiniere a uoluntad que uos querades de mf
[uengar
1071 si fn{e) viniéredes buscar — fasedme antes tnandado
fazetmelo saber intes
b) Octosîlabos comunes del segundo cantar:
1088 dexado ha Saragoça
el Çid saliô de Saragoça (salio el Çid de...)
1092 Myo Çid gaiiô a Xérica — e a Onda e Almenar
et correr tierra d? Xérica — et Onda et Almenar*
1093 todas conquistas las ha
et todas las otras tierras
1226 arrancolos mio Çid
et arrancolos el Çid
1271 enbiar (vos) qu'ero a Castiella
enbiar (uos) quîero a Castiella
1274 dar le quicro çient cavallos
le leuedes çient cauallos
1275 (desi) por mi bcsalde la mano — e firme gelo rogad
besadle las manos por mî et ro^atle
1285 {e) manda mill marc os de plata
mando(les dar) mill marcos de plata
13 16 de missa cm exido
sallîe el rey de missa
1342 si me zmla sont Esidre
si me vala sant Esidro
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I47
1351 mer ce d vos pide el Çid
el Çid uos pide merçed
1356 yo (les) mandarc dar conducho
yo (les) ma*idarè dar conducho
1378 al buen rry se espidîâ
espidieronse del rey
1457 Ç^i huen mandadero enbia
quien a buenos mandaderos enbia
1465 con otros çient(o) cavalleros
con otros C caualleros
1550 entrados son o Molina
et llegaron a Molina
16 10 adelinâ mio Çid
en esto començô el Çid
1626 con çinquaenta (veces) ntill de armas
L* mill omnes darmas
1634 todo el bien que yo he — todo lo tengo delant
quanto bien he en el mundo-^odo lo tengo en Valencîa
1666 a vos los pondran delant
delant(e) (uos) los faré venir
1678 quinientos mataron dellos
derribando muchos dellos
1682 Tornados son a mio Çid
tomando pora la* villa
1683 él se lo vio con los ojos
tenîendo ojo
1696 quando {vos los) for(c)des ferir — cnirarc (yo) del otra Part
de que uos ouieredes mezcladas las feridas — saldremos de
[la çelada — et ferremos en los moros
1702 el obispo don Jérôme
el obispo don Jeronimo
148
1714 fi* Bavieca cl so cavallo
en su cauallo Bauieca
1717 eon mio Çid van a eabo
et Çid et la otra coniianiia
1726 ca mucho andido et cavallo
el cauallero yua lucnne
1728 fasta alU llegô en ahanço
fasta allî dur6 el alcance
1744 fronsida trae la cara
vinie todo sangriento
1745
1827 llegan a yalladoHd — do el rey Alfonsa eslava
faltaron al rfy (don) AHonso — en la villa de Valladolit
1828 enviàvale mandada
enbia(ro)nle su mandado
1630 enbia su presentaja
aduziin aquel présente
1652 manda cavalgar apriessa
caualgo (luego) con grant conpanna
1842 dii'teron di" ios cavallos
descend ieron de las bestiaa
1850 a aqucl rey de Marruccos
el rey lunes de Marruecos
l88g Vna ijranl ora <■( rry — pcnsô c eomidiô
qnando este oyô el rey — començo a cuydar ana pie^a
i8g2 non sa sis abfd sabor
1 ijurrrà (agora)
Fannez Minaya
EL CANTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA I49
1914 Espidiensse al rey
et espidieionsp dél
1917 a r-fçebirlos sahô
saliolos a resçebir
1931 Quando h oyô mio Çid
Quando esto oyô cl Çif'
1945 qucrer vos ye veer
sabor uos a de veer
2013 De un dia es Uegado — antes el rey don Alfons
un dia antes que (el Çid) llegasse— Uegô el rey don AI-
[fonso
2014 Quando vieron que vinie
quando sopo (el rey) que venie
2018 sinon a est os cavalier os — que querié de coraçon
et bien cient(o) caualleros (con él)— de los que amauan
[al Çid
2020 el que en buen ara nactô
el que en buen ora nasçiô
2025 a los pie des le cayô
quando Uegô al rey fincô
2040 (e) en la bocal saludô
et cuenta la estoria quel diô paz
2046 si vos ploguiesse, seiior
sennor, si a uos ploguyesse
2054 andamos en vucstra pro
seremos en vuestra pro
2058 . non se puede fartar dél
non se fartaua el rey
2059 catândol sedié la barba — que tan ainal creçiô
de tener ojo al Çid — et marauillosse en commo— le grcs-
[çiera (la barba) tan ayna
2064 ^wf adobassen cocina
mandô adobar de corner
1 50 . JULIO CEJADOR
2068 Al otro dia maitana
otro dia de (grant) mannana
2069 el obispo don Jérôme
el obispo don Jerônimo
2076 que las dedes por tnugieres — a ifantes de Carrion
que las dedes por mugeres — ^a (los) infantes de Carrion
2077 Semejam el casamiento — ondrado e con ^rant pro
ca me semeîa este casamiento natural et de que nos puede
[venir bien et onrra
2089 dadlas a qui quis tare des — vos, ca yo pagado so
et (uos) datlas a quien quisierdes,— que yo pagado so ende
[(que yo ende pagado so)
2095 Gracias, Çid, commo tan bueno
dixol : Gracias, Çid Ruy Diaz
2096 pora ifantes de Carrion
pora (los) infantes de Carrion
2099 yo las caso a vue stras fijas
yo las caso, mas uos non
2100 que ayades ende sabor
que ayades ende sabor
2103 Trezientos marcos de plata
CCC marcos de plata
2106 todos vuestros fijos son
todos seran uuestros fijos
2132 • pues que casades mis fijas
pues que a (las) mis fijas casastes
2133 dad mancro a qui las de
dat(me) manero quien las dé (a los infantes)
2231 Por mano del rey Alfons — que a mi lo ovo mandado
por mandado de mio sennor el rey don Alfonso
2235 a mio Çid e a su muçjicr
al Çid e a donna Ximena
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I5I
2238 el ohispo don Jérôme
t\ obispo don leronimo
c) Octosilabos comunes del tercer Cantar:
22gS el leon quando lo vio
qtiando oyô la su palabra
2303 e tomaronse al palaçio
tomosse pora el palacîo
2418 Buen cavallo tiene Bûcar
el rey (moro) traye buen cauallo
2538 Amos salieron a part
sallieronse de la cortc
2648 El moro quando lo sopo
et quando sopo de cômmo
2709 que non i fin cas ninguno
et fincaron ellos solos
2868 que vos podamos vengar
que vos seredcs vengadas
2880 e de Médina a Molina
et de Médina (fueronse por)a Molina
3024 Quando los ovo a ojo
quando el Çid llegô al rey
3047 posaré a San Servan
possaré yo en Sant Seruan
3048 esta noche llcfjarân
uiene grand gente comigo
3145 e en pié se levante
el Çid se leuantô en pié
3156 quando dexaron mis fijas
(si ellos me) desmanpararon mis fijas
3185 a la barba se tomô
pues la mano por la barba
IS2 JULIO CEJADOR
3217 Essora salién aparté
et sallieron (con ellos) a su fabla
3227 que aqui lo enterguedes
que gelo tomassen luego
3266 en el robredo de Carpes
en los robredos de Corpe«
3287 en el cas t te II o de Cabra
cotnmo en la lid de Cabra
3322 tôveldo en poridad
yo otorguetelo et callelo
3323 no lo descobri a nadî
nunca de aquella ora fasta agora lo dixe a omne nasçido
[de came
3324 ovistete de alabar
alabastete tu que fizieras lo que yo auia fecho
3326 fnas non saben la verdad
et Dios sabe la verdat
3331 quando durmie mio Çid — y el le on se desatô
quando se solt6 el leon
3332 que fizist con el pavor
con grand miedo que ouiste
3333 tnetistet iras el escano
(te) fuste meter so este escanno
3360 ondrados somos nos mismos
mucho mas ualemos agora
3414 al rey las manos (le) bcsô
besô las manos al rey
2420 de Novarra e de Aragon
de Navarra et d'Aragon
2428 a tfantes de Carrion
los infantes de Carrion
EL CANTAR DE MIO CIU Y LA EPOPEYA CASTELLANA I53
3498 que prendan de sos avères
que tomassen (algo) de su auer
3522 e luegôs partie la cort
aqui se partî6 la corte
3527 Dixo Martin Antolines
Martin Antolinez dixo
3528 e a passar es par nos
nos paremos ante uos
3529 podedes odir de muertos
muertos podemos (nos) seer
3532 e el rey pora Carrion
salliô (ende) el rey (de yda) pora Carrion
3533 -Ww très sedmanas de plaça
mas no pudo llegar al plazo de las très sedmanas
3539 (con) ellos acordados son
vinian de un acuerdo
3541 que los matassen en canpo
que si... pudiessen... matar — ^a aquellos caualleros
3542 que lo al non enpeçô
no lo osaron cometer
3544 de noche{e) bclaron las armas
uelaron en las iglesias
3552 en otro lugar se arman
et los infantes al otro
3555 0^^ ^^^ fossen en (h) hatalla
fiziess(e) tirar de la lid
3557 mue ho eran repcntidos
et repentîense mucho
3559 quando oviemos la cort
en la corte de Toledo
3563 huebos vos es que lidiedes
et punnat de seer rezios
1 54 JULIO CEJADOR
3564 que nada non mancarâ — por los del Campeador
ca con taies lo auedes que uos es mester
3570 no lo querrién aver fecho — par quanta ha en Carrion
se fallauan mal de lo que auien fecho
3576 a derecho nos valed
(nos) amparedes a (nucstro) derecho
3581 essora dixo cl rey: — d'alma c de coraçon
et el rey les dixo... en la desonrra del Çid mi parte he yo
3591 fevos de la otra part
del otro cabo Uegaron
3592 ca muchos parientes sone
de parientes et de amigos
3600 tucrio non querades vase
non por otra fuerça nin por otro tuerto
3601 (ca) qui tuerto quisier(e) fazer
et si alguno (de uos) al quisiere
3604 los fidèles y el rey — cnscfiaron los mojones
et dio el rey doze caualleros fijos dalgo por fieles et man-
[doles que les demostrassen los moiones
3607 qui salie sse del mojon
non llegassen al mojon
•
3610 ya les partien el sol
que les partiessen el sol
3629 firme estido Per Vermudoz — por esso nos encatnâ
et (él estando) firme en el cauallo — non diô nada por el
[golpe
363s e la terccra fincô
pero que gelos passô
3640 por la copia del cavallo
por las ancas del cauallo
3641 assi lo tenien las ycntcs — que mal ferido es de muort
et por esto cuydaron la»* gentes que era peor ferido de lo
[que non era
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I55
3642 en elle dexô la lança — {e) mono al espada metiâ
dexô la lança en él — et metiô mano a la espada
3643 quando (lo vido) Ferran Conçoives
et quando Fernant Gonçalez
3644 antes que el colpe espérasse
cnantes que reçebiesse colpe délia
3648 mano metiô al espada
metiô mano a Colada
3658 (^M^) non escaparié con (el) aima
que non escaparié dél
3662 espada tic ne en mano
tenie espada en la mano
3660 essora Martin Antolinec — recibiol con el espada
Martin Antolinez mouiô... de la punta del espada
3666 el cavallo asorrienda
començô de yr fuyendo
3667 MartiH(o) en (cl) campo fincava
Martin (Antolinez) fincô en el campo
3673 fiérensc en îos escudos
fiérense en Ios escudos
3674 forçudo e de valor
cauallero (mucho) esforçado
3680 el escudol crebantô
el escudo que (gelo) falsô
3681 falssole la guarnison
et todos Ios guamimientos
3683 metiol por la carne adentro — la lança con el pendon
la lança con el pendon — paresçiô de la otra parte
3687 vermejo saliô el astil — e la lança y cl pendon
Munno Gustioz fincô con su lança en la mano toda san-
[grienta
^56 JULIO CEJADOR
3688 que ferido es de muort
(que) yazié ferido de (ora de) muerte
3690 dixo Gonçalvo Anssuorez
Gonçalo Ansurez... dixo
3714 ww fijas vengadas son
agora sodés (uos) vengada
7. LOS OCTOSiLABOS DEL "caNTAR".
Ademâs de los octosîlabos comunes al Cantar y a la Crônica,
hay muchos octosîlabos que son exclusivos del Cantar, lo cual
indica lo muy hecho que ténia el oido el autor de Mio Cid al
octosilabo de los romances populares, puesto que le salîan sîn
querer, ya que su propôsito, segun el mismo Menéndez Pidal,
era hacer alejandrinos o versos améfricos, si se quiere, a base
del alejandrino. Vamos a poner juntos los mas de los octosîlabos
del Cantar: cuando no Ueven la correspondencia de la Crônica,
es senal de ser exclusivos del Cantar mismo.
a) Octosîlabos del primer cantar (muchos comunes a la
Crônica) :
t tan fuertcmicntrc Uorando
2 •/ est aval os en tau do
5 e sifi adtores mudados
(j mios enemiçfos mal os
10 alli picnssau de acjuxjar
11 a la exida de Bivar — ovieron (la) corne ja diestra
et salientes de Biuar — ouo la corneia diestra
13 meçiô mio Çid los ombros^y engrameô la tîesta
14 ea eehados somns de tierra
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 15/
15 tornaremos a CastUHa
tomaremos a Castiella
20 ^1 oviesse buen sehor
21 ccnbidar le ién de grado — mas ninguno non osava
24 e fuertemientrc seellada
25 que a mio Çid Roy Dias
26 e aquel que gela diesse — sopiesse vera palabra
27 que perderié los averes-^e (mas) los ojos de la cara
30 ascondense de mio Çid — ca nol osan désir nada
31 ad cl in 6 a su posada
fuesse pora la posada
33 por mie do dcl rcy Al fans
34 que si non la quebrantâs — (que) non gela abriessen por nada
37 a la puerta se lie gava
38 sacô cl pie dcl cstribcra
40 una nina de nuef ahos
41 en buena cinxiestes espada
42 anoch dél entré su caria
43 c fuertemientrc seellada
44 abrir nin coger par nada
45 los avères e las casas
48 nuis cl Criador vos vala
49 e tornôs pora su casa
50 que dcl rey non avit gracia
52 llego a santa Maria
56 cabo Burgos essa villa
quando aquello viv> el Çid saliosse de la villa
15^ JULIO CEJADOR
57 e luego descavalgava
58 e] que en buena chixo cst*nda
61 assi posé mio Çid — commo si fosse en montana
62 dentro en Burgos la casa
64 nol osarien vender
66 a mio Çid e a los sas — ahâstalcs de pan e (de) vino
diol de corner quanto ouo mester pora si et pora sus bestias
67 ca él se lo avie consigo
70 fablâ Martin AntoHnec — odredes lo que a dicho
72 (e) vayamosnos al matino
73 ca acusado seré — de lo que vos he servido
74 en ira del rey Alffons
75 escapo sa no 0 bivo
y 6 aun çerca o tarde el rey
80 doblar vos hc la soldada
83 pora toda mi compaha
(de) que guisasse su companna
84 de grado non avric nada
87 cubiertas de guadalmeçi
cubiertas de guadamesçî (de guadamesçi cubiertas)
88 los guadameçis vcrmejos, — e los clavos bien dorados
90 quando en Burgos me vedaron—coupra y el rey me a ayrado
91 non puedo traer (el) aver
non quiero levar comigo— agora tan grand auer
c^2 por lo que fore guisado
por alguna poca cosa
94 vcalo cl Criador
et bien sabe Dios que esto
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I 59
100 en uno estavan amos
loi en cuenta de sus avères — de los que avien ganados
102 Uegà Martin An toi in ec
fuesse Martin Antolincz
103 fO sodés, Raquel e J'idas — los mios amigos caros
105 todos très se apartaron
106 a moros nin a eristianos
108 par siempre vos faré ricos, — que non seades menguados
109 por las parias fo entrado
112 por en vino a aquesto
113 llenas de oro esmerado
114 que el rey le a ayrado
115 dexado ha hered.ides
117 dexar las ha en vuestra mano
118 e prestalde de aver
119 (e) metedias en vuestra salvo
120 mcied i las fedes amos
122 seiense consejando
123 en todo de ganar aUjo
124 que él algo a gaùado
125 quando a tierra de moros {entra) — que grant aver a sacadn
126 qui aver trae monedado
130 (p) que ganancia nos darâ — por todo aqueste aiio
quanto les diesse de ganancia
132 lo que sea aguisado
133 por dexar so arer en salvo
I60 JULIO CEJADOR
134 de todas partes menguados
135 û me(ne)ster seysçientos marcos
quel diessen DC marcos
136 dar gelos hemos de grado
137 ya vedes que entra la noch
139 non se face assi el mer c ado
140 sinon primero prendiendo
141 dixo Martin Antolines
143 e nos vos ayudaremos — que assi es aguisado
149 de voluntad e de grado
150 ea por el agua a passado
152 afevoslos a la tienda
157 de lo m 10 avredes algo
161 que sobre aquellas arcas — darle ien seysçientos marcos
162 e bien gelas guardarien
163 e gela auien jura do
164 que si antes las catassen
165 non les dicsse mio Çid
ï66 dixo Martin Antolinec — carguen las arcas privado
167 levadlas, Raqucl c Vidas — ponedlas en zjucstro salvo
ï68 que adugamos los marcos
169 ca a movcr ha mio Çid — ante que conte el gallo
171 magucr cran esforçados
172 gradansc Raqucl c Vidas — C')}\ avères monedados
176 pora Ins ycntcs cstruThis
177 assi es vucstra vcntura, — grandes son zmestras ganancias,
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA l6l
i8i si vos la aduxier dalla
183 tendieron un almoçalla
184 tresientos morcos dt plata
186 en oro gelos pcgavan
188 quando esta ovo fecko — odndes lo que fàblava
190 yo, que esta vos gané
191 aparté ixieron amos
192 ca él no' lo ha buseado
194 darvos queremos buen dado
195 e rica piel e buen manio
198 esto que avemos parado
199 gradeçiolo don Martino
200 gradé exir de la posada
201 e Alançon a passado
202 del que en buen ora uàsco
203 abiertos amos los braços
204 el tnio fidel vassallô
205 que de mi ayades algo
207 e yo treynta ke ganados
209 en San Pero de Cardena
210 veremos muestra mugier
212 ca çerca viene el plazdo
214 mio Çid e sus conpanas
215 tornô a Santa Maria
217 a H lo gradesco, Dios, — que çielo e tierra guias
218 gloriosa santa Maria
Rtvu* Hupmmiqut. — A. ix
*
102 JULIO CEJADOR
219 pues que el rey he en ira
220 non se si entraré y mas — en todos los mios dias
221 Gloriosa, en mi exida
222 e me ayude e me acorra
22^ si vos assi lo fùsiéredes
224 mando al vuestro altar
225 que faga (1) cantar mill missas
226 de cuer e de veluntad
227 e pienssan de aguijar
228 dixo Martin Antolinez
22g a todo mio solas
230 que el sol quiera rayar
234 quel sirven a su sahor
235 apriessan cantan los gallos — e quicren crehar alhores
236 quando llegô a San Pero ;'
237 cristiano del Criador
238 abuelta de los albores
239 y éktava dona Ximena — con çinco duenas de pro
242 y sopieron el mandado
244 con lumbres e con candelas
24s con tan grant gozo reçiben — al que en buen ora nàsco
246 gradéscolo a Dios, miô.Çid, — dixo el abbat don Sancho
247 prendet de mi ospedado
248 el que en buen ora nàsco
249 yo adobaré conducho — pora mi e (pora) mios vasallos .
250 mas p orque me vo de tierra
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I63
255 e prendctlas en los hraços
256 aqui vos las acomiendo
257 délias e de mi mugier — fagades todo recabdo
260 al monesterio daré
262 afevos dona Ximcna — con sus fijas (do) va llegando
su muger donna Xemena
263
(e) adûscnlas en los braço
267
de tierra sodés echado
271
que e stade s vos en ida
272
partir nos hemos en vida
276
llegolas al coraçon
277
tan fuerte mientre s aspira
278
la mi mugier tan complida
279
commo a la mie aima
281
fincaredes remanida
283
y algunos dias vida
284
de mi seades servida
286
en San Fera a clamor
287
odicndo van los pregones
quando por Castiella oyen
288
mio Çid el canpeador
290
a la puent de Arlançon
291
çiento quinze cavalier os
cient et quinze caualleros
295
mio Çid el de lUvar
302
algun bien vos pueda far
303
doblado vos lo cobrar
164
JULIO CEJADOR
304 Porque creçiô en la yantar
mandô guisar (muy) grand yantar
305 plogo a los (otros) omnes todos
308 a mio Çid aguardar
310 non podrie escapar
311 lo noch querie entrar
3Ï2 mandolos todos juntar
313 non vos caya en pesar
314 dar vos quiero vuestra part
315 commo lo devcdes far
318 en San Pero a matines
320 pensemos de cavalgar
321 ca el plaso viene açerca — mucho avemos de andar
322 quomo lo mandô mio Çid—Hissi lo an todos ha far
325 a una priessa tan grande
328 quanto ella mejor sabe
329 que Dios le curiâs de maie
330 padrc que en çielo estase
332 fezist estrellas e luna—(y) el sol pora escalentare
333 ^n santa Maria madré
en Belleem apareçist, — commo fo tu voluntade
335 ouieron te a laudare
336 te vinieron adorare
339 quando cayô en la mare
341 et senor san Sébastian
342 salves t a santa Susanna
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA l6$
350 el uno es en paradiso, — ca el otro non entré alla
352 que nunqua vido alguandre
357 por end es salvo de mal
358 * oviste a rcsuçitar
359 commo fo tu voluntad
361 tu ercs rey de los reycs, — c de todel mundo padre
362 a ti adoro e credo
363 que me ayude a rogar
364 par miô Çid el Campeador — que Dios le curie de mal
365 en vida nos fas juntar
366 la missa acahada la an
^ . salieron de la eglcsia
368 el Çid a dona Ximcna
369 doiia Ximcna al Çid
370 que non sabc que se far
372 e al Padre spirital
2;j^ Dios sabe el a juntar
374 que non vidicstcs atal
2yS ^^^ parten unos d*otros
376 myo Çid con (los) sos vassallos
378 fablô Minaya Albar Fanes
379 Çid, do son vues tr os esfuerçosf
380 esta sea de vagar
381 en goso se tornaran
384 e a las fijas que ha
388 . por connusco ir, abbat
i66
JULIO CEJADOR
389 dcsHdes que prendan (cl) rastro
390 ca en yermo o en poblado—podernos han alcançar
394 vino mio Çid yaccr
297 de siniestro Sant Estevan
400 la calçada de Qulnca
402 mio Çid iva posar
404 i se echava mio Çid
406 a cl vino en vission
ueno a ell en uision
408 ca nunqua en tan buen punto
410 quando despcrtô cl Çid — la cara se santigô
411 a Dios se fo acomendar
412 del suefw que sonado a
398 a dicstro Atiença las torres
yaziel de siniestro Atiença
416 non era puesto cl sol
ante que s(e) pusiesse el sol
417 mio Çid el Campcador
418 (e) omnes valientes que son
419 que todas ticnen pendones
420 si cl Criador vos salue
426 e por la loma ayuso
427 en medio de una montaîia — maravillosa e grand
una montanna muy grand
428 fùso mio Çid posar
mandoles el Çid posar
429 commo qucrié trasnochar
porque qucrié trasnochar
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I67
431 mandado de so senor
433 por ial lo faze mio Çid
435 el que es sobre Fenares
que yaze sobre Fenares
436 mio Çid se echô en çelada — con aquellos que il trae
echosse el Çid (alli) en celada,— et mandé a Alvar Hannez
440 de aquesta puestra conpana
44: sacaremos a çelada
443 que aconpaiien a Minaya
448 que por miedo de los moros — non dexen nada
et que lo non dexassen por miedo de moros
452 aqui fincaré en la çaga
454 los que iran en el algara
455 e los que con mio Cid
457 Dios que fermoso apuntava
460 e iodas sus hcredanças
462 que en Castcion fincaran
465 avienlos de ganançia
467 a la pueria adelinava
et fuesse (luego) derechamientre — por(a) las pucr-
[tas del castiUo
468 quando vi(di)eron la rebata
473 e cl oro y ela plaia
et tomô de oro et de plata
475 déxanla a mio Çid — todo esto non preçia nada
477 toda la tierra preavan
et tomaron y grand prea
478 tôrnanse con la ganançia
leuando (ante si) quanto fallauan
168
JULIO CEJADOR
480 de ovejas e de vacas
481 e de otras riquisas largas
484 toman se essa conpana
485 o eî Campcador estava
490 do yo vos enbiàs bien — ahria tal esperança
491 {esso) con esto sea ajuntado—e de toda la ganançta
(lo que yo e ganado acâ et lo que uos adozides) que se
[ayunte todo en uno
492 ^1 (la) quisicrcdes, Minaya
494 Que me auedes mandado
495 Alfonsso el Castcllano
497 a aquel que esta en alto
498 sobre mio buen cavallo
500 e al espada meta mono
501 e por el cobdo ayuso
503 quanta un dinero malo
504 pues que por mi ganaredes
505 afelo en vuestra mono
508 que llegarién sus companas
con aquellas compannas
510 todo aqueste aucr sin falla
511 que gelas diessen par carta
513 caden çient marcos de plata
516 aqui non lo puede(e) vender
non fallô (alli) a quien uender
519 por quanto sérié conprada
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA lÔQ
525 non I avrie morada
non me semeia que mas pudiessemos auer morada
526 mas non i avrie agua
de otra g^isa non auremos y agua
527 ca e script a es la car ta
escriptas son ya (de los moros) las cartas
528 buscar nos ié el rey Alfonsso — con toda sue mesnada
et uenir no sa uuscar... don Alffonso... es poderoso
529 quitar quiero Castejon
oid, escuelas de Minaya
uos, Aluar Hannez Minnaya
530 non îo tengades a mal
non me tengades por mal
531 en Castejon — non podriemos fincar
en Castreion nos non podemos morar nin fincar bien
532 çerca es el rey Alfonsso
ca es açerca el rey
535 Ç^^ de mi non digan mal
ca paresç(e)rie mal, — de leuar moros nin moras
537 pensemos de cavalgar
et caualgaremos luego
538 con Alfons mio scnor
con (el rey don) Alfonso miô sennor
539 fl todos los oiros plas
plôgo a todos con esta
•
540 del castiello que prisicron
542 vansse Fenares arriba
fueron(se) Fenares a arrjba
545 passaron las aguas — entraron al campo de Taranz
et passaron el rio, et entraron al campo de Taranço
546 por esas tierras ayuso
170 JULIO CEJADOR
547 ^ntre Farisa c Çetina—mio Çid tva aïbergar
et fueron aïbergar entre Hariza et Cetîna
550 wio Çid de Bivar
552 (e) a Tcca que es adelant
et dend a Atecca
553 wiio Çid iva posar
555 agua nol pueden vcdar
porque les non pudiesse ninguno vedar agua
556 Mio Çid don Rodrigo — Alcoçer cueda ganar
et cuedando el Çid ganar — a Alcoçer
557 firme prcnde las posadas
558 las unos contra h sierra — e los otros contra la agua
mando a los unos de su companna posar contrai rio, a los
[otros contra la sierra
559 que en buen ora cinxo espada
561 mandé faser una càrcava
et fazer una càrcaua
562 que de dia nin de noch — non les diessen arrebata
que algunos nos les fiziessen rebuelta de dia nin de nochc
563 que sopiessen que mio Çid — alli avie fincança
565 que el Campcador mio Çid — alli avie poblado
como el Çid... — iincaua alli de morada
566 venido es a moros, — exido es de cristianos
cra echado de cristianos et uinie a moros
567 non se treven ganar tanto
no les yazié ningun pro
468 con todos SOS vassallos
469 el castiello de Alcoçer
570 a mio Çid yal dan parias
571 e los de Terrer la casa
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I7I
572 a los de Calatauth
quando esto oyeron los de Calatayud
573 alli yogo mio Çid — complidas quinze sedmanas
durô el Çid en aquella bastida XV sedmanas
574 quando vido mio Çid — que Alcocer non se le daha
et desque vio que non pod^'e auer aquel castîello
576 dexa una tienda fita
mandô dexar una tienda
579 por sacarlos a çelada
faziendo muestra que se yuan
580 vidiendo los de Alcoçcr, — Dios cômmo se alabavan
los moros de Alcoçer quando lo uieron, romençaronse de
[alabar que fueran esforçados
581 fallido ha a mio Çid — cl pan e la çevada
fallido les el pan — et la ceuada al Çid
582 una tienda a dexada
quando aquella alli dexa
583 de guisa va mio Çid, — commo si escapasse de arrancada
yuasse quanto podie — faziendo semeiança— que escapaua de
[arrancada
584 démos salto a el — c fcrcmos grant ganançia
démos salto en él— (et desbaratar lemos) et faremos (y)
[grand ganançia
586 tornar nos las ha dohlada
dobladas nos las tornarâ
587 Salieron de Alcocer — a una priessa much estraiia
et salieron a grand priessa (tras él)
588 mio Çid quando los vio {fuera)—cogiôs commo de arran-
[coda
(catô) el Cid (empos si, et) quando los vio (plogol mucho,
ca aquello era lo que el querie; et por allongarlos mas dcl
castîello), penssô de andar— como quien ua arrancado
589 con los SOS abuelta anda
I JULIO CEJADOR
590 disen los de AUoçer-.-^a se nos va la ganançia
lot de Alcocer (quando assi le uieron yr apriessa) dixeron:
[v&ssenos la ganançia (que cuédaramos auer)
592 de tû al non pienssan nada
que non cataron por al
593 abierias dexan las pucrias — 911^ ni'n^HO non las guorda
d«xarou las puertas abiertas (del castiello) et desampara-
[das de toda guarda
595 vio guc enircllos y cl casiiello — mucko avie grant filofa
et vio como eran bien allongados del castiello
596 a priessa espoloneavan
600 Dios qui burno es el goso
601 Mio Çid e Albar Fane::
el Çid et Aluar Hannez
603 etitrellos y cl casiiello — en ess<
re los moros et el castiello
}os vassallos de mio Çid
en «M poco de logar
dando grandes alaridos — hs que eslan en (la) çelada
dcxando vim los delani — [por) al castiello se tomavan
a la Puerto se paravan
luego llegavan los sos — rii fecha es el arrancada
mio Çid gaiiô (a) Alcofcr
fablà mio Çid Jioy Dia: — el que en buen ora fui nado
e a lodos los sos santos
et a los sus santos
yd) mejoraremos posadas — a duefios e a cauallos
ya.) mejoraremos (las) posadas, — los duennos et los
•id a mi. Albar Faite:: — e todos los cavalières
EL CANTAR DE MIO CID V LA EPOPEYA CASTELLANA I73
617 grand aver ovemos preso
621 ca el senorio tenemos
622 possaretnos en sus casas — e dellos nos serviremos
ellos que saben la villa mostramos an buenas posadas et
los ancres que yazen ascondîdos en las casas— et seruir
nos hemos dellos
624 fisc cnbiar por la tienda — que dexara alla
enuiô (el) luego por la tienda— que dexara fuera
625 tnucho pesa a los de Teca — (e) a los de Terrer non plase
626 {e) a los de Calatayuth
quando lo oyeron los de Teca et de Therrer et et Cala-
[tayud, pesoles mucho
627 Al rey de Valençia — enbiaron con mensaje
enviaron (luego) sus mandaderos — al rey de Valençia
628 que a uno que disien — mio Çid Roy (Dias) de Biuar
que uno que dizien — mio Çid Roy (Diaz) de Viuar
629 de ticrra echado lo ha
et quel echara de tierra
630 vino posar (sobre) Alcoçcr
(que) viniera (et assentarase en un otero) cerca Alcoçer
631 el castiello ganado a
entrara cl castiello et prisieral
633 pcrderâs Calatayuth
633 que non puede escapar
que a Theca et a Therrer et a Calathayud que perdudas
[las auie
637 Très reyes veo de moros — derredor de mi estar
dos reys moros— que tenie y consigo
642 porque se me entré en mi tierra— derecho me avrà a dar
desta guisa tomarie derecho dél, por quel assi entrara en
[su tierra
174
JULIO CEJADOR
649 la que diccn de Canal
a Zelffa de Canal
650 andidieron iodo 7 dia
651 en Calatayuth posar
al tercer dia llegaron a Calatayud
654 que disen Farte e Galve
dizien Fariz et (ail otro) Galbe
655 û/ hueno de. tnio Ç'td—en Alcoçer le van çercar
uinieron todos sobre Alcoçer a çercar y al Çid
657 ca yentes son sobejanas
659 enbueltos andan en armas
660 {e) grande es el almofalla;
662 Mesnadas de mio Çid — exir querién a batalla
ellos querien salir a lidiar sobrella
664 Tovierongela en çerca
tuuieronlos alli çercados
665 Acabo de très sedmanas — la quarto querie entrar
très SMnanas ^
667 el agua nos an vedada
ell agua nos an (ya) tollido
668 que (nos) queramos ir de noch — no nos lo consintrân
que (nos) queramos yr de noche, — nin nos lo consint(i)rien
671 Primera fablô Minayu — (un) cauallero de prestar
(Dixo) estonces Aluar (Hannez) Minaya
670 desidme caualleros, — câmo vos plase de far
caualleros ^como queredes vos fa(ze)r?
672 de Castiella la gentil — exidos somos acà
sallidos somos de Castiella — la noble et la loçana et veni-
[dos a este lugar
673 si con m or os non lidiâremos
si con moros non lidiâremos
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I75
675 en (el) nombre del Criador
en nombre de Nuestro Senor
676 en aquel dia de cras
esto (que) sea luego cras
678 (ca) aver (vos) îo iédes de far
assi lo deuedes fa(ze)r
679 todos los moros e (las) moras — de fuera las manda echar
los moros e las moras — echemos (luego) del castiello
680 que non sopiesse ninguno — esta su poridad
porque non sepan nuestra poridad
683 annado es mio Çid
armosse luego el Çid
684 como odredes contar
686 sinon dos peones solos
sinon dos peones
687 si (nos) moriércmos en campo^ — en castiello nos entrarân
si los moros nos mataren en el campo, entrarân cllos el
'" [castiello
688 si vençieremos (la) batalla — creçremos en rictad
si (Dios quisiere que) nos venzcamos a ellos, crescernos a
[ell aller et el poder
691 (mas) non aguijedes con ella, sin yo non vos lo mandar
(mas catad que) non aguigedes con ella, — sinon quando
[uos yo dixiere et uos yo mandare
695 que priessa va en los moros — e tomaronse (a) armar
fué aquella ora muy grand — ^la priessa entre los moros —
[(et) començaronse de armar
696 ante roido de atamores — la iicrra queric quebrar
tantos eran los roydos de los atamores... que los omnes
[non se podien oyr
697 veriédes armarsc moros, — apriessa entrât en ac
començaronse de armar — et pararon sus azes
176
JULIO CEJADOR
694 al almofalla se van (iornar)
tomaronse a sus con^annas
€99 e los pendones mesclados—jqui los podrie contarf
et los (otros) pendones (daqnellos pueblos a)yuntados —
[(alli eran tantos que) serîén muchos de contar
705 la sena tiene en manor- conpeçô de espolonar
et aguijô adelant con la senna
707 vo meter la vuestra s^na — en aquella mayor as
vo meter la uuestra senna— en aquella mayor az
708 los que el dehdo avedes-^verê comme la ùcorrades
los que debdo auedes (en bien agora) vere como acoiredes
[(a la senna)
709 dixo el Campeador: jnon sea, por cartdad!
trauô estonçes el Çid con ell que estidiesse quedo et non
[moviesse la senna
7ïo respuso Pcr Vermudos
respuso (essa ora) Pero Uermudez
711 espotonô el cavallo — {e) metiol en el mayor as
et aguij6 luego et puso la senna entre los moros alli do
[dixiera
714 dixo el Campeador: — jvalelde por caridad!
el Çid quando aquello vio, mandé a todos los suyos... que
[acorriesen a Pero Uermudez et a U senna
715 abueltas de los pendones
7^7 de suso de los arsones
720 por amor del Criador
721 yo so Roy Diac, el Çid — de Biuar Campeador
722 Todos fieron en el as — do esté Per Vermudos
fueron ferir en los moros — como el mandaua
725 a la iornada que fasen — otros tantos muertos son
a la tornada mataron al tantos et derrîbaron otros
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA \^^
726 Veriedes tantas lanças
730 salir vermejos en sangle
732 los moros llaman Mafômat — e los cristianos sanUi) Vague
744 A Minaya Albar Fanez — mataronle el cavallo
mataron los moros el cauallo a Aluar Hannez
746 al espada metiâ tnano
metio mano a la espada
748 Roy Dias el Castellano
749 acostôs a un aguasil — que tente buen cavallo
dexosse yr a un alguazil — (de los moros) que aduzie (muy)
[buen cauallo
751 el média echâ en campo
755 A Minaya Albar Fanes
753 Cavalgad, Minaya, vos — sodés el mio diestro braço
caualgat, Minnaya (ca) vos — sodés el mio diestro braço
756 los cometamos de cabo
los cometamos de cabo
756 el espada en la mano
760 ires colpes le avie dado
et diol très colpes
761 y el uno ha tomado
762 por la loriga ayuso
fue tal quel rompiô la loriga
764 rancado es el fonssado
769 non gel osé esperar
gc le non quiso esperar
778 A Minaya Albar F an ce
780 sangriento trae cl braço
783 que a Castiella iran
Ritmt Hispani^M€,—h. ^*
178 JULIO CEJADOR
784 que mio Çid Roy Dias—lid campai a atrancado
785 tantos moros yasen tnuertos — (que) pocos bivos a dexados
786 sin dubda les foron dando
789 /Dios, cômmo es bien barbado
790 la espada en la tnano
792 aquel que esta en alto
795 ie escudos e de armas — e de otros avères largos
et entre armas et aueres — et otras cosas Icuaron
796 quintentos e diez cauallos
quinientos e diez... cauallos
803 grant a el gozo mio Çid
et fué muy alegre el Çid
804 e estas avères largos
805 en la su quinta al Çid
cayeron (a él) en el su quinto
810 sodés mio diestro braço
a guisa de muy buen cauallero
813 a Castiella con mandado
814 que auemos arrancado
818 de los arsones colgando
a los arçones
827 ya la noch avie entrado
828 con los SOS se acordando
834 Por lanças e por cspadas — avemos a guarir
nos por armas auemos a aguarir
835 {si non), en esta tierra angosta — non podriemos bivir
esta tierra es angosta et non podemos en ella fincar
837 fincâ y con su mcsnada
finco allî con (las otras) sus compannas
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I79
838 e sobejana de mala
^39 a mio Çid aguardahan
842 entre los de Teca^ los de Terrer la casa--e los de Ca-
[latayut
los de Theca et los de Therrer et los de Calathayud
845 Vendido les a Alcoçer—por très mill marcos de plata
empenno a los moros aquel castiello de Alcocer— por très
[mill marcos de plata
846 a Alcoçer ha vendido
852 tomaronse a quexar
començaronse a quexar
855 quando quitâ a Alcoçer-^mio Çid el de Biuar
et pues que el Çid — ouo quito el castiello
856 compeçaron de llorar
todos llorando por él
858 aguijô cabadelant
859 mucho ovo buenas aves
que ouo muy buenas aues (et dizen algunos que saliente
[desse rio...)
860 plogo a los de Terrer— e a los de Calatayut mas
mucho plogo a los de Theca et de Calathayud
861 pesa a los de Alcocer — ca pro les faste grant
mas (mucho) peso a los de Alcocer por el grand algo que
[les fazie
863 que es sobre Mont Real
que es sobre Mont Real
864 ntaravilloso e grant
869 a Çclfa la de Canal
a Zelffa la de Canal
872 al rey los enpresentava
al rey (don Alffonso) apresentole
-J
i8o
JULIO CEJADOR
874
si VOS vala Dios, Minaya
875
que en buen ora cinxo espada
876
Alcoçer ganô por maria
gano el de moros el castiello de Alcoçer
878
e tolleronle el agua
et tollieronle ell agua
876
venciô dos rcyes de moros
878
enbia esta presentaja
880
si el Criador vos vala
882
aue de seiior nnu hn nrnrin
echado de tierra et sin gracia
883 a cabo de très sedmanas
cogerle a très sedmanas
884 (ellas) despues que de moros fôr-prendo esta presentaja
porque los cauallos son de ganancia que el fizo de moros,
[tomolos por ende
891 los que lo quisieren far
896 al feredcs adelant
uos (la) faredes adelant(e)
898 id a mio Çid bus car
902 e de la yente cristiana
903
el Poyo de mio Çid
el poyo de mw) Çid
904 el val de rio Martin — todo lo mette en pâria
gano ribera de Rio Martin... et mantuvola por suya
906 firme mientre les pesava
et peso (ende) mucho a los moros
907 alli sovo mio Çid — conplidas quinze sedmanas
908 que se tardava Minaya
que Alvar Hannez (tanto) tardaua
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA l8l
909 fiso una trasnochada
fizo una trasnochada
915 quando csto fecho ovo — a cabo de ires sedmanas
despues desto otrossi, — a cabo de très sedmanas
917 que todos cinen espadas
918 non son en cuenta, sabet
918 quando vido mio Çid
el Çid quando sopo
920 vaîo abraçar sin falla
saliol a reçebir
921 e los ojos de la cara
924 e a las sus vertudes santas
925 bien me ira a mi, Minaya
928 de primos e de hermanos
929 aquellas que avien dexado
941 plaze a los de Saragoça
plazié a los de Saragoça
946 que non lo pudo endurar
947 désir vos he la verdad
948 qui en un lugar mora siempre
quisieren siempre morar
949 penscmos de cavalgar
951 estonçes se mudô el Çid — al puerto de Alucat
en un lugar que dizen^l puerto de Alocath
952 a Huesa e a Mont Alvan
Huesca et Montalvan
955 Q^^ '' salido de Castiella — assi los trae tan mal
(como) el (que era) echado de Castiella — ^les fazie mucho
[mal
I82
•JULIO CEJADOR
958 quel corrié la ticrra toda
corrie toda la ticrra
959 e tôvoslo a grand fonta
touolo por su desonrra
960 el conde es muy follon — e dixo una vanidat
961 mio Çid el de Biuar
963 e non lo enmendô niâs
nunqua despues lo exnendô
964 agora côrrem las t ter ras — que en mi enpara estan
agora côrrem(e) las tierras — que yo ténia en guarda
965 nil torné el amûstad
nin le tome amiztat
966 mas quando él me lo busca — ir gelo he (y a) demandar
mas quando me lo él uusca tantas uezes, yo non puedo estar
[que gelo non demande
967 (e) a priessa llegândos van
968 entre moros e cristianos — gcntcs se le allegan grandes
ayuntaron grandes poderes de moros et de cristianos
969 adelinan iras mio Çid
et fueron empos el Çid
971 en Tévar e el pitiar
en el pinar de Tovar
972 asi vienen esforçados
assi vinien esforçados
974 e llegava a un val
et llegaua yuso a un vall
976 mio Çid quando lo oyo — cnbiô pora alla
el Çid quando aquello oyô,— enuiô luego dezir
978 de lo so non lievo nada
ca non leuaua nada de lo suyo
979 esto non sera verdad
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA l8
980 lo de antes e de agora
que lo quel fiziera antes et aquello quel fazie estonces
961 a quien vino desondrar
a quien fazie desonrra
983 mio Çid el de Bivar
984 que a menas de batalla
que menos de lid
985 apart fascd la ganançia
fazet aparté la presa
986 e me te dos en las armas
et armauos quanto mas ayna pudieredes
988 de moros e de cristianos — génies trae sobejanas
con grandes yentes de cristianos et de moros
989 non nos dexarié Por nada
çg2 ellos vienen cuesta yuso
uieron uenir (la) cuesta (a)yuso
993 e las c inchas amojadas
996 antes que (ellos) lleguen a llano — presentemosles las lanças.
ante que (ellos) lleguen al llano, — firamos en ellos
998 verà Remont Vercngel — tras quién vino en alcança
uerâ Remont Berenguel — tras quién uiene en alcanço
999 *• (^3^) ^w este pinar de Tévar — por iollerme la ganançia
al pinar de Tovar pora tollerme lo que yo auia ganado de
[los enemigos
1003 vidieron la cuesta yuso
vieron venir (la) cuesta (a)yuso
1004 mandolos ferir mw Çid
mando (a los suyos que) los fuessen ferir
1005 de volutttad e de grado
todos muy de grado
l84
JULIO CEJADOR
1006 los pendoncs a las lanças — tan bien las van enpleando
empleando muy bien las lanças et las otras arnras
1007 (c) a los otros dcrrocando
et firiendo a los otros
1008 vençido a esta batalla
venciô el Çid la batalla
lOOQ a preson le a tomado
10 10 que mas vale de mill marcos
loii / venciô esta batalla — por o ondrô su barba
1016 ca grandes son las ganancias
1017 a mio Çid don Rodrigo — grant cosiftal adobavan
mandô luego el Çid fazer muy grand cozina et adobar
maniares de muchas guisas por fazer plazer al conde don
Remond
1019 adusenle los corn ère s
maguer (que) gelo aduzien
1020 él non lo quiere conter, — a todos los sosanava
ante sossannaua — ^a los que gelo trayen
1021 por quanto ha en toda Espaiia
por quanto auie en Espanna
1022 antes perderé el cuerpo
que antes perderie el cuerpo
1023 pues que taies mal calçados — me vcncieron de batalla
1026 si lo que digo fiziéredes
si fiziéredes coni(o) (yo) digo
1028 et penssedes de folgar
et folgat
1029 que yo dexar mê morir — que non quiero corner a!
ca (yo) non combré nin faré (al) — sinon dexarme morir
1036 quando esto oyô el comde
quando esto oyô el cuende
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 18$
1037 si lo fiziéredes, Çid-4o que avedes fabîado
esto que auedes dicho si lo complieredes
1038 seré dent maravillado
me marauillaré dello
1041 mas quanto avedes perdido
quanto uos auedes aqui perdudo
1045 ca huebos me lo he pora estos — que comigo andan lazrados
demas elo yo mester pora estos que lo han lazrado comigo
1046 prendiendo de vos e de otros
tomando de uos et de (los) otros
1048 e de t terra es echado
et andan echados de (su) tierra
1049 e pidié agua a las manos
agua pora las manos
1050 e tiénengelo delant — (e) dierongelo prwado
1051 que el Çid le avie dados
1054 si bien non comedes, conde
1055 (JQ^* feremos (la) morada — no nos pariiremos amas
1056 de voluntad e de grado
1057 co^ estos dos cavalleros
1058 pagado es mio Çid — que lo esta aguardando
1059 porque el comde don Remont — tan bien bolvie las manos
1060 si vos ploguiere, mto Çid
Çid..., si uos ploguiere
1062 non yanté de tan buen grado
1066 entre los dos es entrado
1069 lo 9^^ ^^ avedes dexado
quanto me dexades
iSÔ JULIO CEJADOR
1070 si VOS tnnicre emientc — que quisiéredes vengallo
si despues uos uiniere a uoluntad que uos querades de mi
[uengar
1071 si m(e) viniéredes buscar — fasedme antes mandado
fazetmelo saber antes
1072 0 me dexaredes de lo vuestro — o de lo mio levaredes algo
o me dexaredes de lo uuestro o leuaredes algo de lo mio
1074 folguedes ya, mio Çid
1075 por todo aqueste ano
por tod este anno
1077 e penssava de andar
1078 tomando va la cabeça
1079 que mio Çid se repintrâ
1080 lo que non férié el caboso — por quanto en el mundo ha
1081 ca non la fizo alguandre
1085 de la ganançia que han fecha
1086 que non saben que se an
b) Octosîlabos del segundo cantar:
1085 Aquis conpieça la gesta — de mto Çid el de Bivar
1087 Poblado ha mio Çid — el Puerto de Alucal
1088 dexado ha Saragoça — e a las ticrras ducâ
£1 Çid salio de Saragoça
1089 e tierras de Mont Alvan
1090 conpeçé de guerre ar
et guerrear la tierra
1091 a orient exe el sol — e tornôs a essa part
1092 Myo Çid gahô a Xérica — e a Onda e Almenar
et correr tierra de Xérica — et Onda et Almenar
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA I87
093 todas conquisias las ha
et todas las otras tierras
094 ayudol el Criador — el sehor que es en çielo
096 ya vidie mio Çid — que Dios le iva valiendo
097 Pesa a los de Valencia
loi tornan tiendas a fincar
102 tomes a maravillar
103 e femosles tod{o) mal
104 e comemos el so pan
106 aquesto nos partira
108 e los otros a Alucad
109 e los otros a Almenar
112 que en nuestro pro enadran
113 todos juntados s'an
114 el que en buen ora nàsco
115 si el Criador vos salve
116 de la linpia cristiandad
117 ni nos non pudiemos mas
118 lo nuestro fo adelant
I2L son estas a escarmentar
123 aparejados me seed
124 aquella su almofalla
128 fagamos lo que a vos plaze
131 que dubda non i avrâ
132 entraré del otra part
133 el campo nuestro sera
I88
JULIO CEJADOR
134 ol Campeador mucho plase
135 ^ pienssanse de armar
136 bien sahe lo que ha de far
137 mio Çid fcrirlos va
138 e d'apostol santi Vague
139 d'amor e de voluntad
140 mio Çid el de Bivar
141 f veriedes crehar
142 arrancarse las cstacas — (e) acostarse (a todas partes) los
[tendaleS'
147 tnataron en es alcas
151 que mio Çid fechas ha
U52 c pienssanse de tornar
155 que no saben que se far
154 las nuevas de mio Çid
:i56 aient parte del mar andan
157 alegrc era el Çid
158 e fisiera esta arrancada
159 e fazién las trasnochadas
163 ganaron Peha Cadiella — las cxidas e (las) entradas
164 Quando el Çid Campeador
168 e las noches trasnochando
169 en ganar aquellas villas — mio Çid dura très anos
170 escarmentados los han
171 non osan fueras exir — nin con él se ajuntar
172 e f asiate s grand mal
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I89
1173 mio Çid les tolliô el pan
^^77 nin amigo a amigo
1178 mala cueta es, sehores
1180 delante veyen so duelo
1181 ovieron a enbiar
1182 con el de los Montes Claros — avie guerra tan grand
1185 una noch a trasnochar
1186 cmaneciô a mio Çid — en tierras de Mon Real
1187 Por Aragon e ipor) Navarra
1189 cueta e venir a rritad
1190 viniesse a mio Çid — que a sabor de cavalgar
1191 çercar quiere a Valençia — pora cristianos la dar
1194 1res dias le speraré
1195 Esto dixo mio Çid
1196 ca él ganado se la a
1197 andidicron los Pregones
1198 al sabor de la ganançia — non lo quiercn detardar
1205 grandes yentes se le acojen — de la buena cristiandad
1207 ^^-^ '^ vienen a mio Çid
1200 creçiendo va en riqucza — a mio Çid el de Bivar
1202 non lo quiso detardar
1203 e sobrellas va echar
1204 bien la çerca mio Çid — que non % avia hart
1208 si les viniessen huviar
1210 quando vino el dcscno — oviérongela a dar
12 12 e entré en la çibdad
IQO JULIO CEJADOR
1214 jguien vos h podrie contarf
1216 la quinta manda tomar
121 7 en el aver tnonedado — treynta mill marc os le caen
1219 alegre era el Campeador
1220 quando su seha cabdal — sediâ en somo del alcàçer
122 1 y a folgava mio Çid
1226 arrancôlos mio Çid
et arrancôlos el Çid
123 1 tomado es mio Çid — con toda esta ganançia
1232 buena fo la de Valcnçia — quando ganaron la casa
1233 ^(^^ mue ho fue provcchosa
1235 las nuevas del cavallero — ya vccdes do llegavan
1239 de la su boca atanto
1240 por amor de rey Alffonsso — que de tierra me a echado
1243 en Valençia esté folgando
1244 con él Minaya Albar Fanes
1245 los que exieron de tierra-^e ritad son abondados
1246 a todos les diô en Valcnçia
1247 cl amor de mio Çid
125 1 esto manda mio Çid
1252 que con cl ganaron algo
1254 tomâsscnlc el avcr — c pusiéssenlc en un palo
1255 afevos todo aquesto
1256 cott Minaya Albar Fanez
1257 si {vos) quisiéredes, Minaya
125g mctcrlos he en escripto — c todos sean contados
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I9I
1261 eî aver me avrâ a tôrnar'—âquestos myos vassallos
1261 consejo es aguisado
1263 niandôlo€ venir a (la) corth — e a todos los juntar
126s aUgrasle el coraçon — c tomôs a sonrrisar
1270 si a vos ploguiere, Minaya — e non vos caya en pesar
127 1 enbiar (vos) quiero a Castiella — do avemos hcredadcs
enbiar (uos) quiero a Castiella
1272 mio schor natural
mio sennor
1273 destas mis ganançias — que avemos fechas acà
de las ganançias que auemos fechas
1274 dar le quiero çient cavallos — c vos idgelos levar
le leuedes cient cauallos
1275 (desx) por mi hesalde la mono — e firme gela rogad
besadle las manos por mi et rogatle
1276 e mis fijas naturales
1278 e vos sabeH el mensagc
1279 la mugier de mio Çid — e sus fijas las iffantes
1280 de guisa iran por ellas — que a grand ondra vemàn
1281 a estas tierras extranas — que nos pudiemos ganar
1282 essora dixo Minaya
1283 piénssanse de adobar
1284 mio Çid a Albar Faites
1284 pvr servir le en la carrera — a toda su voluntad
1285 (^) wwrfo mill marcos de plata
mandoles dar mill marcos de plata
1286 e que los quinienfos dicsse — a don Sancho el abbat
e que los diessen (los 1000) al abbat don Sancho
^92 JULIO CEJADOR
^^ el obispo don Jérôme
^290 bien entendido es de letras
Ï291 mucho era arresiado
1292 las provezas de mio Çid—undàvalas demandando
^^94 e firiendo con sus manos
1295 non le llorassen cristianos
1296 quando lo oyô mio Çid^^e aquesto fo pagado
1297 oid, Minaya Albar Fanes— por aquel que esté en alto
1298 quando Dios prestar nos quiere-^os bien gelo gradescamos
Ï303 yal otorgan por obispo
^304 0 bien puede estar rico
1306 que en tierras de Valençia—senor avie obispo
Î3Ï0 dexarévos las posadas
131 1 do lo podrie fallar
1313 i lo podrie fallar
1316 de missa era exido — essora el rey Alfonsso
salHc el rey de missa
1323 commo a tan buen senor
1324 si vos vala el Criador
1329 € adelant Caste j on
1330 que es una pena fuort
133Ï de Valençia es senor
1342 si me vala sont Esidre
si me vala sant Esidro
1349 mijor me sirve que vos
1351 merçcd vos pide el Çid, — si vos cadicsse en sabor
el Çid vos pide merçed
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I93
1353 saldrien del monesterio
1356 yo (les) mander é dar conducho
yo (les) mandaré dar conducho
1363 por que los deseredé — todo gelo suelto yo
1364 jirvanle sus heredades — do fore el Campeador
1365 de mal e de ocasion
1366 que sirvan a su senor
1371 mas ganaremos en esto — que en oira desamor
1372 aqui entraron en fabla
1373 de mio Çid el Campeador
1376 mio Çid es de Bivar — e nos comdes de Carrion
1378 al buen rey se espidiô
ospidieronse del rey
1381 si levàredes las duehas — skvanlas a su sabor
138(2 fata dentro en Médina
1385 a Minaya Alvar Fanes
1388 quanto lo podemos fare
1393 quandol vieron assomar
1394 a ssan Pero va rogar
1396 omillom, doiia Ximena
1397 amas a dos la if fautes
1398 salûdavos mio Çid — alla onde elle esté
140 r por levaros a Valencia — que avemos por heredad
1406 enviolos a mio Çid — a Valencia do esté
1407 que Dios le curie de mal
1408 que su mugier e sus fijas—el rey sueltas me las ha
JRnm* Hit/amiçiu. — A. '3
1412
Ï4I3
MM
141 5
1416
M17
1420
1422
143'
1432
1433
JULIO CEJADOR
coKducko nos manda dar
dt oqueitos qamst dias
e sus fijtu que él a
quanlas buenas «lias han
idos son las canatUros
rtmanesfié en San Pero
veriedes eavalleros
irse quieren a Vatençia — a mio Çid tt de Bivar
TOgavo» a Alvar Faneg
e él se lente çtenlo — que aduxîera d'allé
bufna conpaiia se faze
diô Minaya al abbal
afevos Raqud e Vidas
cavallero de prestar
desfechos nos ha el Çid
que nos diesse el cabdal
yo lo veri eon el Çid, — si Dios me tieva alla
por lo que avedes fecho — buen cosiment y avrâ
ti non deraremos Burgos
ido es para San Pcro
mucbas yenlrs se te aeogen
si vos vala el Criador
no lo quicra olbidar
lodos los dias del s'ieglo
fer lo hc de voluntad
e p'ienssan de eavalgar
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I95
144^ çme las ha de agnardar
1450 mucho conducha les dan
1453 Q^^ levaron el menssaje
1454 wîo Çid el de Bivar
1455 e tomâs^ a aiegrar
1457 qui buen mandadero enbia
quien a buenos mandaderos enbia
1458 a Per Vermudos delant
1460 el ohispo don Jérôme — coronado de prestar
1463 que iase mas adelani
1464 tiénela Avengalvon — mio amigo es de pas
1465 con otros çienito) cavalleros
con otros C caualleros
1466 quanto lo pudiéredes far
1468 hi los podredes fallar
1469 aduzidmelas delant
1470 e yo fincaré en Valençia — que mucho costadom ha
1482 mio Çid vos saludàva — e mandolo recabdar
1483 que privadol acorrades
1487 fer lo he de thluntad
1490 mas cl con dosicntos va
I4Q2 que ningun miedo non han
1493 por cl val de Arhuxuclo — picnssan a deprunar
1494 vidolos venir armados — ternies Minaya Alvar Fâiiei
1495 enviô dos cavalleros — que sopkssen la verdad
1496 ca de coraçon lo han
196
JULTO CEJADOR
M97
el uno fincâ con ellos-^ el otro tomâ a Alhar Fanez
1500
el burgalés natural
1503
Por sabor de mio Çid
1505
essora dixo Minaya
i5o6
esso ffo apricssa fccho — que nos quieren detardar
1512
con estas duetias que trahe
1513
los que ivan mesurando
1519
en el ombro lo saluda
1522
mugier del Çid lidiador—c sus ffijas naturales
1524
maguer que mal le qucramos—non gelo podremos far
1528
amigol sodés sin falla
1529
si Dios me llegare al Çid—e lo vea con el aima
1530
desto que avedes fecho — vos non perderedes nada
1531
ca la çena es adobada
1532
plazme desta presentaja
1533
antes deste terçer dia — a vos la daré doblada
1535
del çerviçio que tomaran
1537
en Valençia do estava
1538
commo en Medinal sacaran
1539
. e quito se va Minaya
1540
venida es la maiiana
1549
entre il e Albar Faiiez — hivan a una compana
1550
entrados son a Molina
et llegaron a MoHna
1562
alegre fô mio Çid
1563
ca de lo que mas amava
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA I97
s _ _^_^_^^
1565 que reçiban a Minaya — e a las duenas fijas dalgo
1566 il se die en Valençia
iS/67 ca bien sobe que Alhar Fanes
1567 afevos todos aquestos
1569 e a las otras conpanas
1570 a los que ha en sue casa
1571 que guardasscn ei alcâcer — e las otras torres allas
1574 aun no sabic tnio Çid
1576 a la Puerto de Valençia — do en so salvo estava
1580 y dcxava el cavallo
1581 con quantos que il puede — que con oras se acordaran
1582 sobrepelliças vestidas
1583 reçibir salicn les duchas — e al bueno de Minaya
1584 El que en buen ora nâsco
1587 vistiôs el sobregonel
1585 ensiéllanle a Bavieca — cuberturas le echavan
1586 mio Çid saliâ sobrcl—c armas de fuste totnava
1590 todos se tnaravillavan
1592 mio Çid descavalgava
1596 de muchas verguenças malas
1597 afeme aqui, senor, — yo e vuestras fijas amas
1600 de los SOS ojos lloravan
1602 e tablados crebantavan
1609 ellas a Valençia entravan
1610 adelinâ mio Çid
en esto començo el Çid
198
JULIO CEJADOR
i6i3
cômmo yaze la çibdad
1616
e todas las oiras cosas
1618
cômmo es buena e grand
1619
Mie
' Çid e sus companas — tan a grand sabor estan
1619
El t
mémo es exido — que el março quiere entrar
162 1
que en Marruecos esta
1622
pesai ai rey de Marruecos—de mio Çid don Rodrigo
1623
fuertemientre es metido
1624
a él non gelo gradeçe
1626
con çinquaenta (veses) mill de armas
L mill omnes darmas
1627
en las barcas son metidos
1628
a mio Çid don Rodrigo
1623
e al Padre espirital '
1634
todo el bien que yo he — todo lo tengo delant
quanto bien he en el mundo— todo lo tengo en Valençia
1635
con
afan ganc a Valençia — e ela por heredad
1638
mis fijas e mi mugier
1641
mis fijas e mi mugier
1642
en estas ticrras agcnas
1643
afarto ver an por ojos — cômmo se gana el pan
1646
si el Criador vos salve
1648
Riqu
\eza es que nos acreçc — maravillosa e grand
1650
por
casar son vue stras fijas,— aduzeuvos axuvar
165 1
e al Padre spiritai
1652
palaçio, en el alcàcer
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA IQQ
1653 non ayad€S pavor par — que me veades lidiar
1655 porque estades delant
1656 yo la he de arrancar
1657 ^ pareçem los aivores
1659 alegravas mio Çid
1661 assi ffazie a las duenas
1662 non vidieran tal tremor
1665 antes desios quinze dias, — si ploguiere al Criador
1666 a vos los pondran delant — e veredes quâles son
delant(e uos) los faré venir
1667 àel obispo don Jérôme
1670 perdiendo van el pavor
1674 de las y entes de Roy Dias
1675 ^ ^ti^ 5a// 1> de la villa
1676 cometiénlos tan aina
1678 quinicntos mataron dellos
derribando muchos dellos
1682 Tornados son a mio Çid — los que comien so Pan
tornando pora la villa
1683 él (se) lo vio con los ojos
teniendo ojo
1684 alegre es mio Çid
1687 todos armados seadcs
1689 el obispo do Jérôme
1688 e penssad de cavalgar
1690 e d'apostol santi Yague
1691 Mas voie que {nos) los vescamosr-que ellos cojan el pan
200 JULIO CEJADOR
1692 Essora dixieron todos: — damor e de voluntad
1^3 non lo quiso detardar
1694 pues esso qucredes, Çid
169s pora huehos de lidiar
1696 quando (vos) los fâr(e)des ferir—entraré (yo) del otra part
desque uos ouieredes mezcladas las feridas— saldremos de
la çelada et ferremos en los moros
1697 o de amas o de una
1700 non detardan de adobasse
1702 el obispo don Jérôme
el obispo don Jerônimo
1706 en buena cinxiestes espada
1709 que las aya yo otorgadas
17 14 ^n Bavieca el so cavallo
en su cauallo Bauieca
1716 de Valençia dicron salto
17 17 con mio Çid van a cabo
el Çid et la otra conpanna
1721 e ovieron de arrancarlos
1722 al espada metiâ mano
1723 atantos mata de moros
tantos matô de los moros
1725 très colpes le ovo dados
1726 saliosle de sol espada — ca mucho andido el cavallo
el cauallero yua luenne
1727 un castiello palaçiano
1728 mio Çid el de Bivar—fasta alli llegô en alcanço
fasta alli duré el alcance
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 20I
1730 et que en buen ora nàsco
1732 alli preçiô a Bavieca
1733 en su mono a rastado
1734 por cuenta fuero' notados
1739 alegre era mio Çid
1740 que Bios les ovo merçed
1741 assi lo an arrancado
1742 por sahcr todo recabdo
1743 a Valençia es entrado
1744 fronsida trae la cara
vtnie todo sangriento
1745 <issi entré sobre Bavieca, — el espada en la mano
entrar en el su cauallo
1747 mio Çid fincô antellas, — tovo la rienda al cavallo
1748 A vos me omillo, dueiias
1751 quando en vuestra venida — ial ganançia nos han dado
1752 e sudiento el cavallo
1753 se vençen moros del campo
1754 que vos viba algunt ano
1755 e bcsarân vuesiras manos
1756 Esto dixo mio Çid
1757 que era descavalgado
1758 e la mugier que vale algo
1760 Somos en vuestra merçed — e bivades muchos anos
1762 e ivan posar con cl
1763 Ya mugier dona Ximena, — nom lo aviedes rogado
JULIO CEJADOK
1764 Estas duenas que aduxkstes
■767 que lo sepan en CtulùUa
1768 venir te a mas par espacia
176g e besaronU las manos
1771 Commo lo dixo el Çid — assi lo han acàbado
1772 fuera er,a en tl campa
1773 escriviendo e conlando
1775 lanlo fallas ellos deslo — que mucho es sobejano
1779 ganado se an y algo
1781 de los buriios c otorgados — eayeronle mill cafallos
1783 e lanto tetidal obrado
1784 411; 0 ganado mio Çid
1785 que de las otras es cabo
1790 a Alfonso el Castellano
1791 de mio Çid que avit algo
1792 s yalençia son entrados
1793 El obispo don Jérôme
1794 quando es farlo de lidiar
1705 los moTos que ko maiados
1796 mucko era sobejano
■707 el que en bucn ora nàseo
179Q Alegres son par Valençia
<oo tantos avien de avères, — de cavallos t dt armas
loi alegre es dona Ximena
ki2 e todas las otras duenas
(03 El butno de mio Çid
EL CANTAR DE MIO CIO Y LA EPOPEYA CASTELLANA 203
1S05 (U lo que a vos cadià — vos nos gradtçedes nada
1809 con cavaUos desta quinta
181 1 por amor de mi mugier
18 12 p orque assi las enbiâ
18 13 est os dosientos cavallos
1815 Mandé a Per Vermudos
18 18 que las manos le besava
1819 que miô Çid ha arrancada
1819 le enbiava en présenta ja
1820 mientra que oviesse el aima
1821 Salidos son de Valençia
1823 Andan los dias e (las) noches
1824 e passada han la sierra — que las otras tierras parte
1825 témanse a preguntar
1826 e los montes e las aguets
1827 llcgan a Valladolid — do el rey Alfons estava
fallaron al rey (don) Alfonso en la villa de Valladolit
1828 enviâvale mandado-^Per Vermudog e Minaya
enbia(ro)nle su mandado
1829 que mandasse reçebir
1830 mio Çid el de Valençia — enbia su presentaja
commol aduzien aquel présente
1832 mandé cavalgar apriessa
caualgô (luego) con grant companna
1834 a veer estos mensajes — del que en buen ora nâsco
1837 (e) a los otros va pesando
1838 los del que en buen ora nâsco
204 JULIO CEJADOR
1839 cuédanse que es almofalla, — ca non vienen con mandado
1841 Minaya e Per Vermudos—adeîante son llegados
1842 diçieron de los cavalîos
descendieron de las bestîas
1846 por mio Çid el Campeador — todo esto vos besamos
1847 a vos llama por senor — (je) fiettes por vuestro vassallo
1848 el Çid quel avedes dado
1849 que una lid a arrancado
1850 a aquel rcy de Marruecos
el rey lunes de Marruecos
1856 Gradêscolo a mio Çid — que tal don me ha enbiado
1857 que de mi sea pagado
1858 e besaronle las manos
1859 Pesa al comde don Garcia
186 1 Maravilla es del Çid — que su ondra creçe tanto
1862 En la ondra que él ha — nos seremos abiltados
1864 adusirse los cavalîos
1866 Fablô el rey don Alfons
1867 e a senor sant Esidre
1868 estas dozientos cavalîos
1869 mio reyno adelant — mejor me podrd servir
1870 A vos, Minaya Albar Fanes — e a Per Vermudos aqui
1871 ondradamienire vestir
1872 (e) guarnirvos de todas armas
1876 a bien avran de venir
1877 y entraron a posar
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 20$
1880 aviendo su poridad
1882 para con cllas casar
1883 cresçremos en nuestra ondra — e iremos adelant
1885 'commo a rey e a senor
1888 casar queremos con ellas — a su ondra y (a) nuestra pro
1889 Una grant ora cl rey — pensa e comidiâ
quando esto oyô el rey, comcnçô a cuydar una pieça
1891 e fasiendo yo a il mal
1892 non se sis ahrà sabor
por uentura non querrâ (agora)
1893 entrcmos en la rason .
1894 ^ Minaya Al bar FaHes
por Alvar Fannez Minaya
1899 si ovissc dent sabor
1901 los iffantcs de Carrion
los infantes de Carrion
1903 Seed bucnos mensageros
i<9o6 con if font es de Carrion
1910 el que en buen ora naçié
19 13 a miô Çid en toda pro
19 14 Espidiensse al rey — con esto tornados son
et espedieronse dél
1915 ellos c todos los sos
19 17 a reçebirlos saliô
saliolos a resçebir
1928 a ifantes de Carrion
1929 quel connosçie % ondra
206 JULIO CEJADOR
193 1 Quando lo oyô mio Çid
Quando esto oyô el Çid
1933 fl Cristus el mio s en or
1934 he tollida la onor
1936 que del rey he su amor
1937 pora ifantes de Carrion
1937 Dixo el Çid: de grand natura — son ifantes de Carrion
son de muy alta sangre
1(938 ellos son tnucho urgullosos
et orgullosos
1940 el que mas vale que nos
194 1 en (la) poridad seamos nos
1944 que vos vernie a vis tas — do oviesscdes sabor
1945 querer vos ye veer
sabor uos a de veer
1950 ^t quisiesse el rey Alfons
1952 commo a rey e senor
1954 que es una agua mayor
1958 esso fera el Campeador
1959 dclant le e char on las car tas
1961 Saludadme a mio Çid — el que en buena çinxo espada
1964 a mio Çid se tornavan
1968 e corredorcs sin falla
1972 cl rey enbiar fnandava
1974 atantas bucnas conpaiias
1978 avères d'oro o de plata
1982 Con el rey van Iconeses — e mcsnadas gallicianas
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 207
1985 fftio Çid cl Campeador
1989 e mantos e pelliçones
1990 vestidos son de colores
1992 el que mandé a Mont Mayor
1993 cl obispo don Jérôme
1995 el cavaUcro de pro
1997 por ir con el Campeador
2008 el que en buen ora naçié
2010 Tantos cavallos en diestro
201 1 mio Çid se los ganara
2013 De un dia es llegado — antcs cl rcy don Alfons
un dia antes que el Çid (llegasse), — llegô el rey don Alfonso
2014 Quando vicron que vinie
quando sopo (el rey) que*venie
2016 el que en bucn ora naçiâ
2018 sinon a estos cavalleros — que queric de coraçon
et bien çient caualleros — (con él) de los que amauan al Çid
2020 el que en bucn ora naçiô
el que en buen ora nasçiô
2021 los inojos e las manos
202^ tanto avic cl gozo mayor
202$ a los pied es le cayô
quando llegô al rey fincô
2031 merçcd vos pido a vos—^nio natural scnor
2033 Dixo cl rcy: esio feré-^'alma e de coraçon
2037 gradéscolo a Dios dcl çiclo
2040 {e) en la bocal saludô
et cuenta la estoria quel diô paz
208 JULIO CEJADOR
2046 si VOS ploguiesse, sehor
sennor, si a uos ploguyesse
2047 non es aguisado oy
non es aguysado
2048 e nos znnkmos anoch
2052 Essora se le omillan
2053 en buena nasquiesies vos
2054 andamos en vuestra pro
seremos en uuestra pro
2056 que en ora buena naçiô
2058 non se puede fartar dél
non se fartaua el rey
2059 catândol sedié la barba — que tan ainal creçiô
de tencr ojo al Cid— et marauillosse en commo le gresçiera
[la barba tan ayna
2p6i e entrada es la noch
206s 'wio Çid el Campeador
2067 passado avie très ahos
2068 Al otro dia manana — assi commo saltô el sol
otro dia de (grant) mannana
2069 el obispo don Jérôme
el obispo don Jerônimo
2073 a mio Çid el Campeador
2075 don Elvira e dona Sol
(a) donna Elvira et (a) donna Sol
2076 que las dcdcs por mugicres — a ifantes de Carrion
que las dedes por mugeres — a (los) infantes de Carrion
2077 Semejam el casamiento — ondrado e con grant pro
ca me semeia este casamiento natural et de que uos puede
[venir bien et onrra
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA
209
2û8i si vos vala el Criador
2083 (e) de dias pequenas son
son pequennas de dias
2087 €ntre yo y ellas en — vues ira mer ce d somos nos
et yo et ellat somos a la traestra merçed
2088 afeUas en vuestra mon(h^on Eknra e iona Sol
2089 dadlas a qui quisiéredes — vos, ca yo Pagado so
et nos datlas a quien quisierdes que yo pagado so ende
2090 a vos e a tod esta cort
2095 Gracias, Çid, commo tan bueno, — e primer o al Criador
dixol: Gracias, Çid Ruy Diaz
2096 Pora ifantes de Carrion
pora (los) infantes de Carrion
2099 yo ^<*^ ^<^o a vuestras fijas
yo las caso, mas uos non
2100 que ayades ende sabor
que ayades ende sabor
2101 Afellos en vuestras manos
Meto en uuestras manos
2 102 ca d'aquén me torno yo
2103 Tr estent os marcos plata — en ayuda les do yo
mandoles dar CGC marcos de plata
2104 ^ do quisieredes vos
2105 {pues) fueren en vuestro poderr-~en Valençia la mayor
2106 todos vuestros fijos son
todos strsLXï uuestros fijos
2108 Mio Çid gelos reçibe
el Çid rescebiolos
2109 commo a rey e a senor
21 12 ques tomasse cada uno
U
2IO JULIO CEJADOR
21 13 mio Çid el Campeador
21 16 tantas buenas vcstiduras
21 15 conpeçô mio Çid a dar — a quien quierie) prender so don
21 17 cada uno lo que pide, — nadi nol dise de no
21 18 mio Çid de los cavallos — sessaenia diô en don
2120 que entrada era la noch
2121 a las manos les tomâ
2122 de mio Çid el Campeador
2123 Evad aqui vuestros fijos, — quando vuestros yernos son
2124 que fer dellos, Campeador
2124 sirvanvos cammo a padre — e guârdenvos cum a senor
2126 devos dent buen galardon
2132 pues que casades mis fijas
*
pues que a (las) mis fijas casastes
2133 dad manero a qui las dé
datme manero quien las de a los infantes
2135 afâ aqui Albar Fanez
2136 prendellas con vuestras manos — c daldas a Iqs ifantes
2139 quem digades la verdat
2140 seftor, a fc que me plaz
2151 mucho me avcdes ondrado
2155 que lo ponga en buen recabdo
2159 qui quicre ir a las bodas — 0 rcçcbir mio don
2163 hc de fijas de vtiô Çid — (de) don Elvira e doiia Sol
2164 c a todos los soltô
2165 lo coupaîiii dcl Çid crcçc
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 211
21^ que van con el Canpeador
2'^ la que en huen punto ganô
2i68 a Fernando e a Diago
2170 en casa de mio Çid
^^72 E va I Ansuor Gonçàlves
2174 a ifantes de Carrion
s^7S la que mio Çid ganô
^^76 quando a ella assomaron
^^77 dixo mio Çid a don Pero
2178 a ifantes de Carrion
2179 t vos con ellos seed—que assi vos lo manda yo
2181 (a) don Elvira e (a) dona Sol
2183 mio Çid el Campeador
2185 buena cinxiestes espada
2186 muchos dias nos veamos — con los ofos de las caras
2198 deste vuestro casamiento
2199 que non lo levante yo
Z200 pedidas vos ha e rogadas — el mio seiior Alfons
2201 e de todo coraçon
2202 nol sope désir de no
2204 que êl vos casa, ca non yo
2207 e tanio pana preciado
2208 sabor abriedes de seer — e de conter en (eî) palaçio
2210 Por iffantes de Carrion
2212 e fuertemientre adobados
2214 Rcçibioîos mio Çid
I
212 JULIO CEJADOR
2215 a elle e a ssu mugier — delant se le omillaron
2217 Todos los de mio Çid
2218 al que en buen ora nâsco
2220 Pues que a faser lo avemos — porqué lo imos tardando
2221 Venit acâ, Albar Fanes — el que yo quiero e atno
2222 métolas en vucstra mano
2223 assi gelo he mandado
2226 e vayamos recabdando
2227 esto faré yo de grado
22^ e metiogclas en mano
2230 Afevos deUmt Minaya
2231 Por mano dd rey Alfons'—que a mi lo ovo mandado
por mandado de mio sennor el rey don Alfonso
2233 a ondra e a rccabdo
22SS a mio Çid e a su mugier
al Çid e a donna Ximena
2238 el obispo don Jcronie
el obispo don lerônimo
2239 a la puerta de la eclegia
2241 cavalgaron tan privado
2242 a la glera de VaUnçia
2243 Dios, que bien tovieron armas
224s Mio Çid de lo que viAie
2247 a Valençia an entrado
2248 en el alcaçer ondrado
2252 çerca de los quinze dias
2254 entre palafrés e mulas — e corredores cavallos
EL C.\NTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA ^Î3
2256 e otros vestidos largos
2257 los avères monedados
2258 Los vassallos de mio Çid
22^ SOS dones avien dados
2260 Qui avcr quiere prender
2261 ricos toman a Castiella — los que a las bodas llcgaron
2263 espidiendos de Roy Diaz — el que en buen ara nàsco
226s de mio Çid e (de) sos vassallos
2269 Venidos son a Castiella
2270 en Valençia son rastados
2272 los amorcs que les fasen — mucho eran sobejanos
227$ que s pague des casamiento
2276 Las copias deste cantar
c) Octosîlabos del tercer cantar:
2278 mio Çid con todos los sos
2279 con elle amos sos yernos
2280 durmie el Campe ador
2282 e desatâs el leon
22è6 non vido alli dos alçasse
2287 tanto ovo el pavor
2290 iras una viga lagar
2291 $:l manto e el brial — todo susio lo sacô
22igi2 el que en buen ora naçiô
22g$ vido çercado el escano
2295 rcbata nos diô el leon
214
JULIO CEJADOR
2296
Mio Çid fincâ el cobdo
2297
el manto trae al cuello
2298
el leon quando lo vio
quando oyô la su palabra
229Ç)
ante mio Çid la cabcça—^remiô e el rosir o fincé
2301
e liévalo adestrando
2302
A maravilla lo han
fueron maravillados
2303 e tornaronse al palaçio
tornosse pora el palacio
2304 demanda e no los fallô
2305 maguer los estan llamando
2307 commo iva por la cort
2308 mio Çid el Campeador
231 1 Ellos en csto estando — don avien grant pesar
2312 Valençia vicnen çercar
2314 aqueste era el rey Bûcar
2316 que les creçe la ganattcia
2317 Mas, sabed, de cuer les pesa — a ifantes de Carrion
2318 de que non avien sabor
2321 a entrar abremos nos
2325 a mio Çid el Campeador
2328 si vos vala el Criador
2329 e non ayan i raçion
2330 Nos con vusco la vençremos — (é) voler nos ha el Criador.
2333 tan blancas commo el sol
2335 a todo vuestro sabor
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 21$
2358 que vos mercsca dos tanto
2340 Assi lo otorga don Fcro — quomo se alaba Ferrando
2341 c a todos SOS vasallos
2342 e el Padre que esta en alto
2344 e las y entes se allegando
2345 en la ucste de los moros — los atamores sonando
2346 a maravilla lo avien
2348 entre Diago e Ferrcmdo
2349 non serien alli llegados
2350 el que en buen ora nâsco
2351 cl mio sobrino caro
2353 mios yernos amos a dos, — la cosa que mucho amo
2357 ca dellos poco m'incal
2358 ferir los quiero delant
2360 bien me podredes huviar
2362 el Criador la ferave
2363 que con él avedes parte
2364 de quai part vos semejare
2365 el debdo que ha coda uno
9
2367 ayamos mas de vagare
2368 muy bien armado estave
2$76 querrialas ensayar
2379 Si este amor non feches^iyo) de vos me quiero quitar
2380 Essora dixo mio Çid: Lo que vos queredes plasme
2381 Afé los moros a ojo
22lè2 cômmo lidia el abbat
216
JULIO CEJADOR
2383
Ei
obispo don Jérôme — priso a espolonada
2384
a cabo del albergada
2387
e metiâ tnano al espada
2388
Ensayavas et obispo
2389
e çinco con cl espada
2394
el cavallo que bien anda
2395
de coraçon e de aima
2398
aquesta fo el arrancada
2400
e arrancarse las estacas
2401
e acostarse los tcndalcs
2404
tanto braço con loriga — veriedes caer a part
2405
tantas cabeças con yelmos
2407
Siete migeros conplidos
2410
1
Vcerte as con el Çid
24II
saludar nos hemos amos — (e) tajaremos amistat
2412
Respuso Bucar al Çid
2413
Espada tienes en mano
24i6
non
te juntarâs comigo — fata dentro en la mar
2417
Aqu
i respuso mio Çid: — esto non sera verdad
2418
Buen cavallo tiene Bûcar
el rey moro traye buen cauallo
2419
mas Bazneca el de mio Çid
2420
Alcançolo el Çid a Bucar
2421
un grant colpe dâdol ha
2423
librado todo lo al
2424
el espada lie g ado ha
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 217
2426 que mill marcos d'oro val
2427 maravUlosa e grant
2428 Aquis ondrâ mio Çid — e quantos con elle estan
2431 con el que en huena nâsco
2444 fronsida délia ya quanto
2445 SOS vassallos van llegando
2438 Algo vidie mio Çid — de lo que era pagado
2459 estava adelant catando
2440 a Diago e a Fernando
2443 mios fijos sodés amos
2247 Commo yo fio por Dios — y en todos los sos santos
et yo fio por Dios
2450 el escudo trae al cuello
2451 de los colpes de las lanças
2452 aquellos que gelos dieran — non gelo avien logrado
2456 e al padre que esta en alto
2457 que en buen ora fostes nado
2458 e arrancamos el canpo
2463 adelant seran preçiados
2464 Por bien lo dixo el Çid
2465 a Valencia son llegados
2466 Alegre es mio Çid
2467 que a la raçion cadie — de plata seys cientos marcos
2468 1.0s yernos de mio Çid — quando este aver tomaron
2469 que lo tenien en so salvo
2470 cuydaron que en sos dias — nunqua serien minguados
2l8 JULIO CEJADOR
2473 mio Çid e s os vassallos
2474 por la cort del Campeador
247s € ol rey Bûcar maté
2476 a la barba se tomô
2477 que del mundo es sehor
2478 lo que avia sabor
2480 mandados buenos irân
2481 e aver nos han grant pro
2484 el que en buen ora nàsco
2487 {e) el so quint o de nUo Çid
2489 Cadiéronle en quinta al Çid
2491 que non serien contados
2493 que del mundo es senor
2497 commo plaze al Criador
2499 Alla dentro en Marruecos
2502 en Valençia scré yo
2504 o aqui yo ovier sabor
2505 en Valençia la mayor
2506 de mio Çid Canpeador
2509 ganaron afttos a dos
2512 oqui esta con mio Çid — el obispo do Jérôme
2513 el bueno de Albar Fanes — cavallero lidiador
2514 que crié el Campeador
2516 por mio Çid el Campeador
2517 que mas valemos por vos
2519 la mie mugier de pro
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 219
2520 don Elvira c dona Sol
2525 dcstos vuestros casamientos
2526 Buenos mandados iràn
2S2g iantos avemos de avères
25$2 Vassallos de mio Çid — sediense sonrrisando
2533 0 quien fora en alcanço
2534 a Didago ni a Ferrando
2536 elas noches e los dias — tan mal los escarmentando
2538 Amos salicron a part — veramientre son hermanos
sallieronse de la corte
2539 desio que ellos fablaron
2540 Vayamos para Carrion/-^aqui mucho detardatnos
2541 Los avères que tenemos — grandes son e sobejanos
2542 despender no los podremos — mientra que hivos seamos
2543 Pidamos nuestras mugieres
2545 do ellas heredadas son
2546 de poder del Campeador
2547 feremos nuestro sabor
2548 lo que cuntiô del leon
2551 * las fijas del Canpeador
2553 podremos casar con fijas — de reyes 0 (de) enperadores
2555 Assi las escamiremos — a fijas del Campeador
2558 e fizo callar la cort
2559 Si vos vala el Criador
2560 que plega a dona Ximena
220 JULIO CEJADOR
2561 e a Minaya Albar FaHcs — e a quantos aqui son
2562 que avemos a bendiçiones
2565 meter las hemos en arras — que les diemos por onores
2568 en que avrân partiçion
2569 mio Çid el Campeador
2571 yo quiérolcs dar axuvar — très mill marcos de valor
2573 cavallos pora en dicstro
2574 de panos e (de) çiclatones
257s a Colada e a Tison
2577 mios fijos sodés amos — quand 0 mis fijas vas do
2578 las telas del coraçon
2579 Que los sepan en Gallizia — (e) en Castiella e (en) Léon
2580 con que riquesa enbio — mis yernos amos a dos
2581 que vue stras mugieres son
2582 {yo) vos rendre buen galardon
2583 Atorgado lo han esta
2585 conpieçan a reçebir
2588 por Valençia la mayor
2589 e cavalgan a vigor
2591 en espedimiento son
2592 don Elvira e doîia Sol
2594 Merced vos pedimos, padre, — ^^t vos vala el Criador
2595 nuestra madré nos parié
2597 Agora nos enviades
2598 debdo nos es a cunplir—4o que mandâredes vos
2599 Assi (vos) pedimos mer ce d
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 221
2600 que ayaées vuistrat menssafis
2601 Ahraçolas mio Çid
2604 de mi e de vuestro paire^-4>iên m/€des nuestra gracim
261 1 Y a salien loi if amies
2S12 espidiéndos de las duentLs^-e de todas sues companas
2613 Par la huer ta de VaUnçia^-tenienéo salien armas
2614 alegre va mio Çid-^on todas sues €ompanas
2615 el que en buena cinxo espada
2617 que casadas las ha amas
2619 d'alma e de coraçon
2620 Mandat que vayas con cllas — fata denéro en Carrion
2621 que a mis fijas dadas son
2624 an te mto Çid se Para
2625 a Valençia la mayor
2626 e al Padre Criador
262& A Dios vos acomendamoS'^on Elvitra e dona Sol
2629 que en placer caya a nos
2635 i yasredes una noch
262IS saludad a mio amigo-'^l moro Avengalvon
2637 rûçiba a mios yernos — comme elle pudiir mêjor
263g De lo que ovieren huebos — sirvalas a so sabor
2643 Vas tomà para Valen^ia^^l que en buen ora nasçiâ
2645 la posada fecha fo
2647 con el moro Avengahuon
2648 El moro quando lo sopo
et quando sopo de cômmo
222 JULIO CEJADOR
2652 con dosientos cavalleros
2655 ^os que dizcn de Luson
2656 e llegaron a Salon
2(iS7 o disen el Anssarera
2654 ^i moro sus donas diô
2655 a ifantes de Carrion
2658 tod esto les fiso el moro
2659 Ellos vedien la riqueza
2661 Ya pues que a dexar avemos
2662 ii pudiéssemos matar — cl moro Avengalvon
2663 aver la yemos nos
2664 Tan en salvo lo ahremos
2665 nunqua avrie derecho — de nos el Çid Campeador
2666 Quando esta falssedad — disien los de Carrion
2668 dixolo Avengalvon
2669 Acâyas. cûriate destos — ca ères mio sehor
2670 tu muert odi conssejar — a ifantes de Carrion
2671 mue ho era buen harragân
2673 i*arôs anic los ifantes
2674 de lo que el moro dixo — a los ifantes non plase
2677 por mw Çid cl de Bivar
2675 que por el mundo souâs
2680 entrariedcs jamas
2676 yo sirvictidovos sitj art
2682 don Eh'ira c doua Sol
2684 l'fios h quicra c lo mande
EL CANTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA 223
2685 ques grade el Campeador
2686 € el moro se tomô
2688 a Molina se iornô
2607 Entrados son los ifantes
2699 que andan aderredor
2703 con sus mugieres en braços
2709 que non i fincâs ninguno
et fincaron ellos solos
2710 si non amas sus mugieres — dona Elvira e doiia Sol
2712 ellos quatro solos son
2714 don Elvira e doiia Sol
2718 Iran aquestos mandados
2719 nos vengaremos aquesta
2722 Espuelas tien^n calçadas
2723 en mono prenden las çinchas
Desi tollieron las cinchas
2724 Quando esto vieron las duenas
2727 al una diuen Colada
2728 mâr tires seremos nos
2731 non fagades sobre nos
2732 si nos fuéremos mojadas—iibiltarcdes a vos
2736 con las çinchas corrcdisas — mâjanlas tan sin sabor
2737 con las espuelas agudas — don ellas an mal sabor
2738 a ellas amas a dos
2739 linpia salie la sangre
2741 Quai Ventura série esta — si plopuiesse al Criador
224 JULIO CEJADOR
2743 que sin cosimente son
2744 scngrientas en las camisas — e todos los ciclaiones
2745 Canssados son de ferir
2^Afi Quâl dard mejores colpes
2f;^7 don Elvira e dona Sol
2748 en el robredo de Corpes
2750 en briales y en camisas
2751 e a las aves del monte
2yS7 ellos ivanse alahando
2758 agora somos vcngados
2759 Non las dcviemos tomar
2760 «0» eran pora en braços
2762 La desondra del le on
2^66 mandâronle ir adelantc — mas de so grado non fo
2767 En la carrera do iva
276g Fêlez Muiios se mette
2770 fasta que viesse venir — sus primas amas a dos
2772 e odiâ una rason
27yz '*• dend sabien raçion
2774 non escapara de muort
2780 don Elvira e dona Sol
2y%2 A Dios plega que dent prendan
2783 a ellas amas a dos
2784 que nada désir non puoden
2785 Partieronsele las telas — de dentro del coraçon
2786 don Elvira e dona Sol
2787 por amor del Criador
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 225
2788 ante que entre la noch
2790 don Elvira e dona Sol
229^ por amor del Criador
2797 nuestro padre el Canpeador
2798 si vos vala el Criador
2799 que tiene Fêles Munos
2800 que de Valençial sacô
2801 cogiô del agua en elle
2803 fo^a que las dlssenlô
2804 e metiendo coraçon
2806 e privado en el cavallo
2808 e luego dent las partie
2809 por los robredos de Corpes
281 1 ellos arribados son
2814 el que de Albar Fanes fo
2815 quando elle lo odiô
2820 siempre mesurados son
2621 pesoles de coraçon
^&26 a Valençia la mayor
2827 a mto Çid el Campeador
2829 a la barba se tomô
2830 que del mundo es senor
2831 quando tal ondra me an dada
2835 d*alma e de coraçon
2838 con dosientos cavalleros — quales mio Çid manda
2840 aâuxiessen a ssus fijas — a Valençia la mayor
Rtvuê Hù^aniqu*,—K,
Ô JULIO CEJADOB
2847 Varoncs de Sani Estevan
2848 e a iodos SOS varones
2849 fssa noch graut enffurçion
2850 non gelo quiso lomar — mas mueho gelo gradiô
2851 qtf sodés conosgedorfs
2852 a esta que nos cunliâ
2853 tnio Çid el Canpeador
2857 adelinait a posar — fora folgar esta noch
2859 en elle fmcan los ojos — don Elvira e doSa Sol
2860 Aiatilo vos la gradimos
2861 e vos a il lo gradid — quando bivas somos nos
iB62 En los dias de vagàr—en Valetiçia la mayor
2863 '1» duenas e Albar Fanes
2865 Don Elvira e dona Sol
2866 e bivas (f) sin oiro mal
2867 Bven easamtento perdiestes. — mejor podredes ga\
2868 que vos podamos vengar
que vos seredes vengadas
2869 e lan grand goso que fasen
2873 d'allenl se cspidieron dcllos
2874 e Minaya con las duenas
2875 adicslro dcxan Gormaz
2876 o dis en Bado de Rey
2877 a la casa de Bcrianga
2880 e de Médina e Molina
et de Médina (fueronse por)a Molina
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 22^
2882 saliolos a reçehir
2883 por amor de mio Çid
2885 Al que en buen or a nâsco
2891 Hyo tome el casamiento — mas non osé désir al
2896 entraronse a la cihdad
2897 grand goso fiso con ellas-^oha Ximena su madré
2898 El que e% buen ora nâsco
2900 al rey Alfons de Castiella
2901 mio vassallo de pro
2902 en buen ora te crié
2903 a Castiella el rey Alfons
2904 por mi bésale la mono — d'alma e de coraçon
2905 quomo yo so so vassallo e elle es mio senor
2907 d'alma e de coraçon
2908 Elle casa mies fijas •
291 1 toda es de mio senor
2913 esso me puede pesar — con la otra desonor
2914 Adûgamelos a vistas — o a juntas o a cartes
2915 de ifantes de Carrion
2916 ca tan grant es la rencura — dentro en mi coraçon
2918 quel sirvan a so sabor
2922 en Sant Fagunt lo fallô
292$ fasta dentro en Santi Yaguo
2926 ellos comdes gallisanos — a él tienen por senor
2927 Assi comme descavalga
2928 • e rogô al Criador
JULIO CEJADOR
3930 eott elle dos cavaUeros
3932 e eonosciô a Muiio Cmstios
^36 Merced, rey de largos reynos
3938 eUe es VHestro vassallo~e vos sodés so sehor
2939 £on ifaHtes de Carrion
2940 alto fo cl casamienio
2945 en et robredo de Corpes
2946 e a las aves del mont
3948 commo vassallo a senor
a<ï49 o a junlas o a cartes
apSO «<u ta vvestra es mayor
2951 eommo sodés sabîdar
3952 que aya mio Çid derecka—ée ifantes de Carrion
2955 e verdad dises en esta
3956 toit ifanles de Carrion
sgsg Entre yo e mio Çid—fâsanos de coraçon
agfo Ayudar It a dereeho—sin sahe el Criador
3961 Lo que non ciydava fer — de loda esta saxon
2963 andaran mios porteras — por îodo el reyno mio
3Ç63 fora dentro en Toledo^pregonaran mie cort
3965 mandaré commo i vayan
3966 a mio Çid el Campeadar
3967 e que non aya rencura — podiendolo vedar yo
2969 ad&bcs con sos vassailos
3971 Por amor de mio Çid
Saludadmelos a todos — entrellos aya espaçio
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 229
?Q74 a mio Çid es tornado
2i)7S suyo era el cuydado
2976 non lo detic9ie por nada
2977 pora Léon e (a) Santi Vago
?979 e a varones casteUanos
2980 que cort faste en Toledo
2981 a cabo de siet sedmanas
2f^2 qui non viniesse a la cort
2983 assi lo ivan penssando
2gS7 miedo han que 1 vemà^^fnio Çid el Campeador
2989 que los quite desta cort
2990 Dixo el rey: No lo feré
2991 mio Çid el Campeador
2992 ca rencura ha de vos
2998 enemigo de mio Çid
2ggg los ifantes de Carrion
3000 querien ir a la cort
3001 va el buen rey don Alfons
3002 y el conde don Remond
3004 y el conde don Birbon
3005 otros muchos sabidores
3009 sabet, allis açertâ
301 1 que aduxieron a la cort
3012 a mio Çid el Campeador
3013 el que en buen ora naçiâ
3015 mio Çid el Canpeadçr
230
JULIO CEJADOR
3018
bien lo sopiette que i
3019
Quaitdo h odiô el rey
202r
al que en bucn ora naçiô
3022
el Çid cou lodoî lot 10s
3024
Quando h ovo a ojo
cuando el Çid Ilegô al rey
302s
mio Çid el Campeador
3026
e ondrar a so senor
3027
Quando lo vido el rcy
3029
tiin avria dend sabor
3030
d'alma e de coragon
3031
a mi duete el eoroçon
3032
Dios lo mande que por vos
3033
Amen dixo mio Çid
3034
e deifucs le saludô
3035
quando vos veo, senor
3036
e al comde don Kemond
3037 e
l comde don Arric~c a quantos que i so»
3P}»
Dios salve a nuesiros amigos
3039
Mi muyier dona Ximena
3042
si fago, sin salve Dios
3044
Tajo non quiso passar
304s
si tl Criador vos salve
046
de enirar a la cibdad
04?
posari a Son Servan
possaré yo en Sant Seruan
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 2^1
3048 esta noche llegaràn
uiene grand gente comigo
3050 cntraré a la çibdad
3053 a Toledo va entrar
305s e poner en el aliar
3057 ^ e fablando en poridad
3058 e los hue nos q^e i ha
3061 antes que saliesse el sol
3062 e ssu ofrenda han fecha — muy buena e a saeon
3063 Vos, Minaya Albar Fanes — el mio braço mejor
3064 e obispo don Jérôme
3065 e aqueste Muho Gusiioz
3070 comigo ira Mal Anda
3072 con estos cunplansse çiento — de los buenos que i son
3073 por sufrir las guarnisones
3074 tan blancas commo el sol
yyjS arminos e pelliçones
3077 so los mantos las espadas
3079 por demandar mios derechos — e désir mie rason
3081 do taies çiento tovier
3083 Assi commo lo han dicho — todos adobados son
3084 el que en buen ora naçiô
3086 sobrellas unos çapatos
3087 tan blanca commo el sol
3092 Sobresto una piel vermeja
3093 mio Çid el Campeador
J
^'ja JULIO CEJADOR
3097 ia barba avie lucnga — (c) prisola con el cordon
3099 De suso cubriô un manto
3100 en elle abriân que veer
3103 assi iva mio Çid — adobado a lia cort
3104 descavalga a sabor
3106 elos çiento aderredor
3107 Quando lo viron entrar—^l que, en buen ora naçiâ
3109 c el comdc don Anrric — e el comde don Remont
31 10 e desi adelant, sabet
31 11 a grant ondra lo reçiben — al que en buen ora naçiâ
31 13 de if an tes de Carrion
31 14 a las manos le tomâ
31 16 maguer que âlgtmos pesa
31 17 el que Valençia ganô
31 19 con todos aquestos mios
3121 En un escano tomino — essora mio Çid posa
3123 Caiando estan a mio Çid
3124 a la barba que avié luenga—^ presa con el cordon
3127 Essora se levé en pie
3128 si vos vala el Criador
3130 e la otra en Carrion
3 131 esta terçera a Toledo
3132 por el amor de mio Çid — el que en buen ora naçiâ
3133 de ifantes de Carrion
3134 Grande tuerto le han tenido — sabémoslo todos nos
3137 ca sodés conosçedores
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 255
3138 por escoger el derecho — ca tuerto non mandv yo
3140 el que holviere mi cort
3142 Con el que tovier(e) derecho — yo dessa parte me so
3143 mio Çid el Camf^ador
3145 e en pié se levanio
el Çid se leuant> en pié
3146 commo a rey e a senor
3147 fùsiestes por mi amor
3148 a ifantes de Carrion
3149 por mis fifas quem dexaron
3150 ca vos las casas tes, rey
315 1 de Valençia la mayor
3152 d'alma c de cohaçon
3153 a Colada e a Tison
3156 quando dexaron mis fijas — en el robredo de Corp es
si llos me desmaiipararon mis fijas
3160 Dtxo comde don Garcia — a esto fablemos nos
3 161 Essora saUén aparté
3162 y cl bando que i son
3163 apriessa lo vvan trayendo — e acuerdan la rason
3167 quando assi finca la bos
3169 ya fnas non avrâ derecho-^e nos el Çid Canpcador
3171 Merced ya rey don Alfons
3172 No lo podemos negar — ca dos espadas nos diô
3179 A mio Çid llamô el rey
3183 ca el Çid bien las connosçe
^34 JULIO CEJADOR
3184 alegrosle tod el cuerpo^sonrrisâs de coraçon
3185 a la barba se tomâ
pues la mano por la barba
3187 don Elvira e dona Sol
3188 a so sobrino don Pero
3189 la espada Tison le diô
3190 ca mejora en senor
3193 fnio vassallo de pro
3194 ganéla de buen senor
3196 que la bien curides vos
3198 el espada reçibiô
3199 mio Çid el Campeador
3201 de Colada e de Tison
3202 de ifantes de Carrion
3203 mis fijas amas a dos
3207 Aqui veriédes quexarse
i.
«
3208 Dize el comde don Remond-^esid de ssi 0 de no
321 1 que al no nos demandasse— ^ue aqui fincô la bas,
3214 a lo que demanda el Çid
3216 0 dcdes dellos rason
3217 Essora salien aparté
et sallieroD (con ellos) a su fabla
3218 non acuerdan en conssejo
3220 (e) fablavan a sso sabor
3221 el que Valençia gahô
Z222 quando de nuestros avères
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 235
3223 pagar le hcmos de heredades
3224 quando manfestados son
3225 Si esso phguiere al Çid — non gelo vedamos nos
3226 assi lo mandamos nos
3227 que aqui lo enterguedes
que gelo tornassen luego
3231 los dozientos tengo yo
3234 cntcrgncn a mio Çid — el que en buen ora naçiô
3240 pàgucnle en apreçiadura — e préndalo el Campeador
3241 Y a vieron que es a fer
324s reçibiolo mio Çid
3246 Sobre los dozientos marcos — que ténia el rey Alfons
2;247 al que en buen ora naçiô
3248 empréstanles de lo ageno — que non les cumple lo so
3250 mio Çid presas las ha
3252 Mas quando esto ovo acabado
3253 por amor de caridad
3254 non se me puede olbidar
3255 e pésevos de mio mal
3256 quem desondraron tan mal
3258 Dezid jqué vos mère ci
3259 aqui lo mcjoraré
3260 las telas dcl coraçon
3264 de Valençia sus honores
3265 a çinchas e a espoloncs
3266 en el robredo de Corpes
en los robredos de Corpes
236 JULIO CEJADOR
3267 e a las aves del mont
3271 cl mejor de toda Espana
3272 a lias cartes Pregonadas
3273 c luenga trae la barba
3275 ^on de natura tan alta
3276 non gelas devién querer — sus fijas por varraganas
3279 non gela preçiamos nada
3281 que çielo e tierra manda
3282 que a deliçio fo criada
3283 por retraer la mi barba
3284 a deliçio fo criada
3285 ca non me priso a ella
3286 de moro nin de cristiana
S2&7 en el casticUo de Cabra
commo en la lid de Cabra
3289 que non mes s 6 su pulgada
3291 ca yo la trayo aqui
3294 de todos pagados ssodes
3297 deviémos casar con fijas — de rcyes o (de) enperadores
3299 derecho fisicmos nos
3304 a ti dan las orejadas
3305 tu non entrarâs en armas
3309 costunbrcs avedes taies
3310 Pcro Mudo me llamadcs
3312 por lo que yo ovicr a fer
3315 yo te las sabre contar
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 237
3316 çerca Valençia la grand
mienbrate quando en Valençia
3318 que a el te allegasses
ZS22 tôveîdo en poridad
yo otorguetelo et callelo
3323 no lo descobri a nadi
nunca de aquella ora iasta agora lo dixe a omne nasçido
[de carne
3324 ovistete de aiabar
alabastete tu que fizieras lo que yo auia fecho
3325 e que fisieras harnax
3326 mas non sahen la verdad
et Dios .sat>e la verdad
3331 quando durmie mio Çid — y el le on se desatô
quando se soltô el leon
3332 iQuc fisxst con cl pavorf
con grand miedo que ouiste
3333 /metistet tras el escaîio — de mio Çid el Campeador!
(te) fuste meter so este escanno (del Çid)
3334 por o menas vales oy
3335 Nos çercamos el escaho — por curior nuestro senor
3336 el que Valençia ganâ
3338 a mio Çid espéra
3339 dexosle prender al cuello—e a la red le meiiô
3341 violas adêrredor
3343 por malo e por traidor
3344 Estât lidiaré aqui
3345 don Elvira e dona Sol
3349 si ploguitre al Criador
238
JULIO CEJADOR
3351
vcrdaderû seré jo
3352
aqui qucdô la rason
3355
non fuessen apareçidos
3356
con mio Çid don Rodrigo
3357
Porque dexamos sus fijas
3359
seer les ha retraydo
336o
ondrados somos nos mismos
mucho mas ualemos agora
3361
en pie se fo levantar
3363
no se te deve olbidar
3366
cl manto nin el brial
3369
sabed que mas que vos valen
3370
Por tu boca lo diras
3373
entrava por el palaçio
3376
avie poco recabdo
3377
quién vido nunca toi mal
3378
de miô Çid el de Bivar
3379
Fosse a rio d*Ovirna
3383
que vayas a oraçion
3385
fàrtaslos aderredor
3386
âmigo ni a senor
3388
non quicro aver raçion
3389
Fazer telo he dezif
3390
Calle ya esta rc^on
3391
liHiaran, sin salve Bios
3394
al une disen Ojarra
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 239
3395 ^/ uno es de! infante— de Navarra rogador
3396 del ifante de Aragon
3398 a mio Çid el Campeador
3399 de Navarra e de Aragon
3400 a ondra e a bendiçiân
3401 (e) ascuchô toda la cort
3402 mio Çid el Campeador
4303 vos sodés mio senor
3405 de Navarra e de Aragon
341 1 e otorgar lo he yo
3412 oy se ot orgue en esta cort
3414 al rey las manos (le) besâ
besô las manos al rey
3415 otorgolo yo, senor
3416 Essora dixo el rey: — Dios vos dé (den) buen galardon
3419 de fijas de mio Çid — don Elvira e dona Sol
3420 de Navarra e de Aragon
3421 a ondra e a bendiçion
3422 Levantos en pie Ojarra — e YéHego Ximenones
3426 assi sea o mejor
3428 a ifantes de Carrion
los infantes de Carrion
3430 commo a rey e a senor
3435 lo que oviéredes sabor
3437 de ifantes de Carrion
3438 por mono del rey Alfons
240 JUUO CEJADOR
3439 o ondra e a bendiçian
3440 grandes avères les dio — mio Çid el Campeador
3442 por malos e por traidores
3445 ias manas que ellos hon oy
3447 don Elvira e dona Sol
3448 de Navarra e de Aragon
3449 para en braços las dos
3451 mal que wos pesé a vos
3452 e àqutl rey don Alfons
3453 a mio Çid el Campeador
3459 a fart os ha por a "VOs
3462 que dixiestcs o que no
3464 délia mas una entençion
3466 que rebiaron en la cort
3469 diémaslos al Canpeador
3470 nos anies ahremos (a) t>
3475 En essora dixo el rey — Aosadas Campeador
3476 Dadme vuestros cavalier os
3477 yo seré cl curiador
3479 de comde nin de infançon
3481 a cabo de ires sedmanas
^ plazo de très sedmanas
3483 quien non viniere al plaso
3484 y escape por traydor
3488 d'aqui vos los acomiendo — commo rey e a sehor
3490 por amor del Criador
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 2^1
3491 Essora respuso el rcy
3492 AUi se tolliô el capicllo
3493 que blanc a cra commo el sol
3494 e sacôla del cordon
3498 que prendan de sos avères — quanto ovicren sahor
que tomassen aJgo de su auer
3499 A essos e a los otros — que de buena parte son
3500 assi commo han sabor
3504 par amor del Criador
3505 Quand o todas estas nuevas
3506 con vuestra gracia, seiior
3507 con afan la gané yo
3508 la cara se santigô
3510 que en todas nuestras tierras
35 11 Mio Çid en el cavallo
3513. a Bavieca al corredor
3514 en moros ni en cristianos
3516 Essora dixo el rey
3517 non havric tan buen senor
3519 e sccr segudador
3520 quien vos lo tôlier quisierc — nol vala el Criador
3522 Essora se cspidieron — e lucgos partie la cort
aqui se partie Ja corte
3526 buenos mandados me vayan
2S27 Dixo Martin Antolincz
Martin Antolinez dixo
KtvMt Hispttniqu€.—h. "'
^42 JULIO CEJADOR
3528 Preso avemos el debdo^e a passar es por nos
faremos (en tal manera) que sin verguença—nos paremos
[ante uos
3529 podedes odir de muertos
irmertos podemos (nos) seer
3530 cl que en buen ora naciô
3531 los que sos amigos son
3532 Mio Çid pora Valençia—e el rey pora Carrion
salliô (endc) el rey (de yda) pora Carrion
3533 A^os très scdmanas de plaso
mas no pudo llegar al plazo de las très sedmanas
3535 q^ic les manda so seiior
3536 de Alfons el de Léon
3537 a if an tes de Carrion
3538 Mucho vienen (bien) adobados
3539 (co7t) ellos acordados son
vinian de un acuerdo
3541 que los matassen en campa
que si... pudiessen... matar a aquellos caualleros
3542 que lo al nos enpeçô
no lo osaron cometer
3543 ca grand miedo ovieron — (/ Alfonsso el de Léon
ante miedo que auien del rey don Alfonso
3544 de noch(c) belaron las armas
uelaron en las Iglesias
3547 ca avien endc sabor
3548 t es cl rey don Alfons
3552 en otro luijar se arman
et los infantes al otro
3553 sediclos castigando — cl comdc Garçi Ordones
EL CANÏAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 243
3554 aiïdidieron en pleyto, — dixleronlc al rey Aîfons
enbiaron los infantes pedir merçed al rey
3555 9«^ won fossen en (la) batalîa
fiziess(e) tirar de la lid
3556 que non lidiassen con ellas
3557 mucho eran repentidos
et repentiense mucho
3558 dixiéroncielo al rey, — mas non gelo conloyô
3559 quando oviemos la cort
en la corte de Toledo
3562 Icvad e salid al eampo
3563 hucbos vos es que lidiedes — a yuisa de varones
et punnat de seer rezios et uos amparar a guysa de varoncs
3564 que nada non mancarâ
ca con taies lo auedes que uos es mester
3565 Si del campa bien solides — prand ondra avredes vos
3566 e ssî fuéredes vençidos
3570 no lo qucrricn aver feclto — por quanta ha en Carrion
se fallauan mal de lo que auien fecho
3574 commo a rey e a senor
3576 a derecho nos valed
(nos) amparedes a (nuestro) derecho
3579 nos metiô nuestro senor
nos dexô el Çid
3580 por amor del Criador
3581 essora dixo el rey: — d' aima e de coraçon
et el rey les dixo... en la desonrra del Çid mi parte he yo
3582 A duce ni es los cavallos
3583 e cavalpan a vifjor
244 JULIO CEJADOR
3584 ios escudos a los cuellos
3585 ^ mano prendcn las asias — de los fierros tajadores
3590 todos très son acordados
3591 fevos de la otra part
del otro cabo llegaron
3592 ca mue ho s parient es sone
de patientes et de amigos (et de vasallos)
3594 Que non varaifen con ellos
3595 Do sedien en el campo
3598 de mxo Çid el Campeadore
3600 tuerto non querades rose
non por otra fuerça nia por otro tuerto
3601
(ca) qui tuerto quisier(e) fazer — mal gelo vedaré y ave
A si alguno (de uos) al quisiere
3602 non avrâ buena sabore
3603 a ifantes de Carrione
3604 los fidèles y el rey — ensenaron los mojones
et dio el rey doze caualleros fijos dalgo por fieles et man-
[doles que les demostrassen los moiones
3606 a todos seys commo son
3607 que por 1 sérié vcnçido — ^mi saliesse del mojon
3609 (^wf) non lleijasscn al mojon
3610 sorteàvanles el campo — y a les partien el sol
que les partiessen el sol
361 1 salién los fid(e)les de medio
3612 (desst) vinién los de mio Çid — a ifantes de Carrion
3616 abu citas con los pcndones
36J2 los que est an adcrredor
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEVA CASTELLANA 245
3625 f ter c fisc en los escudos
3629 firme estido Per Vcrmudoa — por csso nos encamô
et él estando firme en el cauallo, non diô nada por el golpe
3635 e la tercera f'meô
pero que gelos passô
3636 el bclvics con la camisa
3639 fihu/una nol ovo pro
3640 por la copia dcl cavallo
por las ancas del cauallo
3641 cssi (lo) tentcn las yentes — que mal ferido es de muort
et por esto cuydaron las gentes que era peor ferido de lo
[que non era
3642 en elle dexô la lança — (r) mano al espada metiô
dexô la lança en él,— -et metiô mano a la espada
3643 quando lo vido Ferran Conçoive::
et quando Fernant Gonçalez
3644 ont es que el colpe espérasse
enantes que recebiesse colpe délia
3645 atorga(râ)n(felo los ii{d)eles — Per Vermudos le dexô
3646 Don Martin(o) e D'uuj Conçoives — firieronse de las lanças
jnientra que touicron las lanças sanas
3648 mano metiô al espada
metio mano a Colada
3640 tanto es limpia c clara
3653 fat a la cofia lie gava
3654 la cofia e el almôfar
3655 bien a la carne lie gava
3656 lo uno cayo en el campo — c lo al suso fincava
3657 quando este colpe a ferido
246 JULIO CEJADOU
3658 que non cscaparié con el aima
que non escaparié dél
3659 bolviô la rienda al cavallo
3662 espada ticnc en viano
tenie espada en la mano
3660 essora Martin Antolinec — reçihiol con cl espada
Martin Antolinez mouio... de la punta de! espada
3665 sciïor, cdriam des ta espada
3666 el cavallo asorrienda
començô de yr fuyendo
3667 Martin{o) en (el) campo fincava
Martin (Antolinez) finco en el campo
3668 essora dixo el rey: — venid vos a mi coin pana
^669 por quant o avedes fecho — vençida avcdcs (esta) balalla
3/670 otôrgangelo los fi(d)eles — que dise ver(dader)a palabra
3671 direvos de Muno Gustioz
3673 fiércussc en los escudos
fiérense en los escudos
3674 forçudo e de valor
cauallero (mucho) esforçado
3676 falssole la guarnison
2O77 ca en carne nol tomô
et nol(e) priso en carne
3680 el escûdol crebantô
el escudo que (gelo) falsô
3681 falssole la guarnizon
et todos los guarnimicntos
3682 que non cah el coraçon
çerca del coraçon
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 247
3683 metiol por la carne adentro — la lança con el pendon
la lança con el pendon — paresçiô de la otra parte
3684 una braça <jcla echô
3685 de la silla lo encamô
3687 vermejo saliô el astil — e la lança y el pendon
Munno Gustioz fincô con su lança en la mano toda san-
[grienta
3688 que ferido es de viuort
que yazie ferido de ora de mucrte
3690 dixo Gonçalvo Anssuorez
Gonçalo Ansurez... dixo
3691 quando esto se acabô
3694 las armas que 1 rastaron
3698 el rey a los de mio Çid — de noche los enbié
3701 con mio Çid el Campeador
3702 a if au tes de Carrion
3703 que les mandé sa sehor
3704 mio Çid el Campeador
3705 de ifantcs de Carrion
3706 Qui buena dueixa escarneçe
3708 de ifantes de Carrion
3710 que en buen ora naçio
371 1 en Valençia la mayor
3712 foron los del Canpeador
3714 mis fijas vengadas son
agora sodés (uos) vengada
3715 Agora las ayan quitas — heredades de Carrion
3716 0 a qui pesé 0 a qui non
248 JULIO CEJADOR
3717 Andidieroti en ptcytos
3718 . con Alfons el de Léon
3719 Fizieron sos casomientos — don Eîvira e dona Sol
3720 los primer os for on grandes — mas aquestos son mi j ores
3721 a mayor ondra las easa — que lo que primera fâ
S722 al que en buen ora naçiâ
3723 de Navorra e de Araijon
3725 a todos alcança ondra — por el que en buena naciô
3726 Passado es deste sieglo
Z727 el dia de cinquaesma — de Christus aya perdon
3727 Assi ffocjamos nos todos
yj'Z^ de mio Çid el Canpcador
3730 se acaba esta racon
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 249
IV
LOS ROMANCES DEL CID
COTEJADOS CON LA «CRÔNICA* Y EL «CANTAR»
De los 41 romances viejos sobre el Cid recopilados por José
Wolf en Primavcra y Flor de romances, solamente seis per-
tenecen al asunto tratado por el Cantar de Mio Cid. Vamos
a cotejarlos con él y con la Crônica, siguiendo la numeraciôn
de Menéndez y Pelayo en Antol. poét. lir., t. VIII.
I. En el romance "Hélo, hélo, por do viene — el moro por
la calzada" (55) hay una refundicion del combate del Cid con
el rey Bûcar. Menéndez y Pelayo, siguiendo a Carolina Mi-
chaëlis de Vasconcellos (Rontancenstudien, I. Geschichte einer
alten Cidroniansén (en la Zeitschrift fur Roma^iische Philo-
hgie, t. XVI, Halle, 1891), tiene *'este romance conio entera-
mente primitivo e independiente de los cantares de gesta,
anâlogo ya por tanto a lo que fueron después los romances
fronterizos''. Es el mas hermoso y popular de los romances
del Cid. Aiîade Menéndez y Pelayo: "Confieso con toda in-
genuidad, que este romance es uno de los pocos que hasta
ahora no tiene explicaciôn plausible dentro de la teorîa de
Mila, y obligan a admitir desde cierto tiempo (no seguramente
antes del siglo xiv), la elaboracion de romances sueltos dentro
de los ciclos histôricos. Milâ acude al Pocma del Cid y a la Crô-
nica General, pero no crée que pueden admitirse como fuentes ni
siquiera remotas.'*
En este romance hay contaminaciôn o mezcla de dos hechos.
El segimdo, de la segunda mitad. es el encuentro del rey
Bûcar con el Cid, que le signe el alcance hasta la orilla del
mar. En el romance la orilla es del rio. No tuvo, pues, su
250 JULIO CEJADOR
autor en cuenta ni el Cantar ni la Crônica, sino que tomô de
memoria, segun oîa cantar en los romances del Cid, lo de la
huida del ley moro y lo aplico como desenlace a otro asunto,
que también se cantarîa en romances y es un epîsodîo de
Valencia, cuando estaba en poder del Cid. La reminiscencia
comùn al Cantar y a la Crônica, tomada, no de estos textos,
sino de los romances populares, comienza asî pintando la fuga
del moro y tras él al Cid siguiéndole:
"Do la yegua pone el pié — Babieca pone la pata."
En la Crônica (c. 931):
"Mas el rey moro traye buen cauallo, et yuasle alongando que le
non podie alcançar; et el Çid acoytando a Bauieca... yual a las es-
paldas.
»
Cantar (y, 2418) :
"Buen cavallo tiene Biicar — e grandes saltos faz,
mas Bavieca el de mio Çid — alcançandolo va."
Hasta aqui concuerdan los textos. Pero, salvo lo del rîo
por el mar, que venîa mejor para el asunto de la primera parte
del romance, todo lo que signe en él esta conforme con el
relato de la Crônica y no con el del Cantar.
Romance :
"Embarcô muy presto en ella, — que no se detuvo nada.
Estando el moro embarcado, — el buen Cid que llegô al agua,
y por ver al moro en salvo, — de tristeza reventaba;
mas con la furia que tiene, — una lanza le arrojaba,
y dijo: Recoged, mi yerno, — arrecogedme esa lanza,
que quiza tiempo verna — que os sera bien dcmandada."
Crônica :
"assi que. quando fué muy çerca de las naues, el Çid viô quel non
podie alcançar, et lançol el espada et diol en las espaldas. Et el rey
EL CANTAR DE MTO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 25 I
moro ferido, metiosse en las naties. Et el Çid descendio et tomo su
cspada et la del moro; et esta fué a la que él puso nombre Tizona."
Cantar (2.420):
**Alcaiiçolo el Çid a Bucar — a très braças del mar,
arriba alço Colada, — un grant colpe dadol ha,
las carbonclas del yelmo — tollidas gelas ha,
cortol el yelmo e, — librado todo lo al,
fata la çintura — el espada llegado ha.
Matô a Bucar,— el rey de allen el mar,
e ganô a Tizon."
No viene este romance ni del Cantar ni de la Crônica, pues
su primera parte no se halla ni en el uno ni en la otra? y en
la segunda parte las circunstancias del rio y de la lanza son
diferentes cie las del mar y de la espada, en que convienen el
Cantar v la Crônica. Conio se ve, este romance esta formado
con reminiscencias de otros dos. El primero, que esta en la
primera mitad, no entrô ni en la Crônica ni en el Cantar, y
fué invenciôn del autor del romance o lo tomo ya de otro
compuesto anteriormente, como un episodio de la Valencia del
Cid. La sei^^unda parte tomôla igualmente de algùn romance
anterior sobre el combate del Cid con Bucar y sobre la espada
Tizona. Todo esto prueba que los romances îbanse refun-
dîendo segiîn los tiempos, como lo sabemos igualmente por
las contaminacioncs que hay en otros muchos. El mismo co-
mienzo de este romance lo es, no menos, del carolingio:
"Hélo, hélo, por do viene — el infante vengador.
»f
La primitiva fuente de los dos romances en este contami-
nados, fué la epopeya primitiva popular, compuesta en roman-
ces o cantares. Ello es claro, pues no es ni la Crônica ni el
Cantar. Pero lo que mas hace a nuestro propôsito, segùn este
romance, el Cantar no era conocido por el pueblo, que refun-
2 52 JULIO CEJADOR
dia sus propios romances. Tampoco era conocida la Crônica;
pero como la Crônica prosificô los romances mas antiguos o
epopeya popular, conviene el romance con la Crônica en que
el Cid no mato al rey Bùcar, sino que solamente le hiriô y él
pudo escapar en las naves; segùn el Cantar matô el Cid a
Bùcar. No viene, pues, el romance del Cantar, y coincidiendo
con la Crôni-ca, hay que decir que vino de los mismos antiguos
romances por ella prosificados. Esta misma conclusion vamos
a sacar de los demâs romances del Cid.
2. En el romance **Encontrâdose ha el buen Cid — en medio
de la batalla" (56) se alude al mismo paso:
•
** Encontrâdose ha el buen Cid — en medio de la batalla
con aquesc moro Bucar,— que tante le amcnazaba.
Cuando el moro vido al Cid, — vuelto le ha las espaldas,
hâcia la mar iba huyendo, — ^parece llevaba alas :
caballo trae corredor, — muy recio le espoleaba;
alongado se ha del Cid, — que Babieca no le alcanza
por cstar laso y cansado — de la batalla pasada.
El Cid con gran voluntad— de vengar en cl su saîîa,
para escarmiento del moro — ^>' de toda su compafîa
hicrelc con las espuelas, — mas poco le aprovechaba.
Ccrca llegaba del moro — ^\' la espada le arrojaba,
en las espaldas le hirio, — mucha sangre derramaba.
El moro se entrô huyendo — en la barca que le aguarda.
Apeârase el buen Cid — ^para tomar la su espada,
también tonifO la del moro.— que era buena y muy preciada."
Concuerda enteramente con la Crônica, cuyo texto hemos
visto y con lo que le précède:
**Et el rey moro, quando lo vio, conosciol muy bien, et bolvio las
espaldas et començô a f uyr contra la mar ; et el Cid en pos él, auyendo
muy grant sabor de lo alcançar.*'
Ni una idea falta en la Crônica ni en el romance. El cual
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 2 53
bien se ve procéder de los mas antiguos, de los cuales procède
la Crônica,
El Cantar, como obra erudita, înspirôse en los mismos ro-
mances primitivos, pero quitô y anadiô como le ocurriô a su
autor (2.408):
"Mio Çid al rey Bucar — cadiol en aJcaz."
Aquî le dirige una parrafada y respôndele Bùcar. Claro que
no era tiempo de dialogar; pero el autor erudito écho mano
de ese recurso oratorio. Ni el romance ni la Crônica hablan
de tal co.sa. El resto ya vimos que tampoco concuerda ni con
el uno ni con la otra, pues en uno y otra el Cid no mata a
Bùcar, y en el Cantar, le mata. Confîrmase, por consiguiente,
con este segundo romance que los cantores populares no co-
nocîan el Cantar de Mio Cid y que proceden de los mas anti-
guos, prosificados en la Crônica.
3. Romance de los condes de Carriôn (57):
Difieren los textos en el nombre del espîa: Fêles Muhoz en
el Cantar (2.618), Ordonna en la Crônica (c. 933), Alvaranes,
o sea Alvar Fâfiez, en el romance. Luego el romance no pro-
cède ni.de la Crônica ni del Cantar:
"Mandaron ir toda su gente — adelante muy gran rato;
quédanse con sus mujcres — tan solo Diego y Fernando.
Apeansc de los caballos — y las riendas han quitado;
sus mujeres que lo ven — muy gran llanto han levantado.
Apeanla^ de las mulas — cada cual para su lado;
como las pario su madre — ambas las han desnudado,
y luego a sendas encinas — las han fuertemente atado.
Cada uno azota la suya — con riendas de su caballo;
la sangre que de ellas corre — el campo tiene hanado;
mas no contentos con esto — alli se las han dejado.
Su primo que las fallara...
en casa de un labrador — alli se las ha dejado.
254 JULIO CEJADOR
Vase para cl Cid su tio...
cl rey como aquesto vido,— très Certes habia armado.''
Crônica (c. 933-936):
*'mandaron a toda su geute que se fucssen adeïante, et fincaron ellos
solos con sus mugeres... Et desque las ouieron descendidas a ticrra,
tomô Diego Gonçalcz a don Eluira por los cabellos, et Fernant Gon-
çalez a donna Sol..., tollieronles las capas aguaderas que trayen vestidas
et todos los otros pannos, saluo ende los briales en que las dexaron,
et... tollieron las cinchas a las siellas, et firieronlas con ellas de mny
grandes feridas; et ellas dando nuiy grandes bozes et llorando muy
de rezio... taies las pararon que todas estauan cubiertas de sangre et
fincaron por muertas. Et desque ellos aquello ouieron fecho, caualgaron
en sus bestias... Ordonno, sobrino del Cid..., las fallô yaziendo en
tierra..., fallô Ordonno en aquella aldea un omne bueno labrador..., et
desque las duennas fueron en casa de aquel omne bueno... Desi cnbia-
ronle (a Ordono) pora Valencia o era el Çid... Et el rey, quando lo
oyo..., tengo por bien de los emplazar pora la mi corte que quiero
fazer sobresto en Toledo."
El Cantar (2.700) anade cosas que faltan en la Crônica y
en el romance y que son harto impertinentes y novelescas:
**Con quantos que ellos traen — i yazen essa noch.
con sus mugieres en braços — demuestranles amor.**
Luego, antes de azotarlas. les dirigen una arenga, que no
traen los otros textos; en cambio después se van sin decir
palabra, mientras que en la Crônica se van desahogando con
palabras de venganza. En fin. nada dice el Cantar del labrador
que las recoge en su casa. El romance signe, pues, en esto la
tradiciôn de la Crônica, v no conoce el Cantar, \o es, sin embar-
go, copia de la Crônica, ya que difiere en el nombre del espîa
y en que dice que dejaron enteramente desnudas a las hijas
del Cid y que las ataron a un arbol, cosas que ni la Crônica
mienta ni el Cantar, y que son de las pinceladas grâficas que
iban aiîadiéndose en las varias refundicîoncs de los romances.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 255
Lo de las très Cortes igualmente, aludiendo a las de Léon,
etcétera. de las que se trata en las mocedades del Cid. Pero
concuerda enteramente el romance con la Crônica y hasta en
frases y palabras, como que provienen de la misma fiicnte:
**Mandarou ir toda su gente-^adelante rauy gran rato."
Es lo de la Crônica: "mandaron a toda su gente que se
fuessen adelante''. En el Cantar:
"adelant cran idos — los de criazon:
assi lo mandaron — ^ifantes de Carrion."
Romance :
**quédansc con sus mujçres — ^tan solo Diego y Fernando."
Crônica :
**et fincaron ellos solos con sus mugeres.**
Romance :
"las mu j ères que lo ven — ^muy gran Uanto han levantado."
Crônica :
**et ellas dando mu>' grandes bozes et llorando muy rezio."
En el Cantar, en vez de esta frase, habla dofîa Sol largo
y tendido, pidiendo las niaten con las espadas, cosas que no
traen ni el Romance ni la Crônica. Sigamos adelante.
Romance :
"la sangre que de ellas corre — el campo tiene banado."
Crônica :
"todas estauan cubiertas de sangre."
256 JULIO CEJADOR
Cantar:
sangrientas en las camisas.
Romance :
Su primo que las fallara."
Crônica :
"Ordonne, sobrino del Cid... las fallô.
Cantar;
"fallô sus primas."
El romance habla de la casa de un labrador donde las re-
coge, y otro tanto dice la Crônica y lo cuenta largamente. El
Cantar no dice de esto ni una palabra. Romance y Crônica van
por un lado: son parte de la epopeya popular; el Cantar va
por otro; es obra erudita que se queda al margen de la epo-
peya castellana.
4 "Por Guadalquivir arriba" (58).
Todo el romance es de reminiscencias vagas sobre la îda del
Cid a las Cortes de Toledo. Solo hay una alusiôn:
"tambicn le gané yo al rey— el su escano tornido.''
Verso sobre el cual escribiô Menéndez y Pelayo (p. 360):
'*E1 escano tomino o tornido es frase del Poe nia del Cid, pero
a esto se reduce la reminiscencia/' El maestro se equivoco
aquî, como en otras ocasiones, por haber hecho caso de la
opinion de Menéndez Pidal, el cual dice en Cantar de Mio
Cid (tt, pag. 648): '*el Cid en la Corte de Toledo se sienta
en un escano tomino; este, segùn un romance, eco lejano de
nuestro Cantar (y. Milâ, De la Poes., p. 296), el Cid lo habia
EL CANTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA 257
ganado del rey Bùcar'\ Con las ganas que tiene Menéndez
Pidal de hallar alusiones al Cantar, se equivocô de medio a
medio. Esta séria la ûnica reminiscencia que del Cantar hu-
bieran ofrecido los romances; pero no hay tal reminiscencia:
los autores de los romances no tuvieron noticia del Cantar.
El Cantar nada dice de que lo ganara al rey Bùcar, sino que se
lo diô al rey Alfonso, lo cual es falso y contradice el romance
y a la Crônica. No es, pues, el romance eco del Cantar, como
M. Pidal asegura.
En el Cantar se dice (3.1 14):
"Venid acâ seer comigo, Campeador,
en aqueste escafio quem dîestes vos en don."
Trâtase del asiento del rey, que el autor del Cantar dice se
lo ganô y diô el Cid, especie que sacô su autor de su cabeza,
pues no se halla en ninguna parte y él niisnio no nos dice
como ni cuândo lo gano y se lo diô. Es un descuido del autor
del Cantar, Ese asiento del rey ya vimos que era la siila real
muy rica, que "el rey don Alfonso la ganara en Toledo, del
rey Almemôn, cuya fuera" (c. 939 de la Crônica). Habiendo
rogado el rey al Cid que se asentase con él en esta su sîlla, el
Cid rehusa cortésmente (3.119):
**aca posaré con todos aquestos mios.**
Y, efectivamente (3. 121):
"En un cscano tornino essora mio Çid posé.
1 •♦
îQué escano tornino era este? Nada dice el Cantar acerca
de él, ni aùn siquiera que era del Cid: "en un escano"; aimque
era tan fanioso que la Ducjuesa dijo a Sancho (Qiiijote, 11, 33):
"que se sentase como gobernador y hablase como escudero,
puesto que por entrambas cosas merecia el mismo escano del
Cid Rui Diaz Campeador". Pero si lo sabe la Crônica, que
Revue Ilisl'anijue. — A. 17
258 JULIO CEJAlmB
dedica al tal escano casi un capkulo, el 940. Cuenta alli que
"llamô a un escudero muy fidalgo, mancebiello, que era su
criado en que él fiaua mucho, que él le criara de pequenno, el
quai auie nombre Fernant Alonso; et mandol et rogol, por la
criança que en el criara, que tomasse el su escanno de marfit,
el quai él ganara del rey moro en Valencia, et quel fuesse
armar en el palaçîo en el meior lugar que y fallasse çerca la
siella del rey; et porque ninguno non le pudiesse fazer mal
nin desonrra en el su escanno, mandé que çient escuderos fiios
dalgo que fuessen con él, et mandoles que fasta otro dia, que
él alla fuesse, que ,se non partiessen dél". Y sigue todo lo que
por el escano alli sucediô. Este asunto debio de andar cantado
en romances, pues de ellos lo tomô la Crônica.
Vengamos ya al romance (58) :
" — Viejo que venis, el Cid. — viejo venis y florido.
— No de holgar con las mujeres, — mas de andar en tu ser
de pelear con el rey Bucar, — rey que es de gran sefiorio,
de'ganalle las sus tierras, — sus villas y sus castillos;
también le gané yo al rey — el su escaûo tornido."
Dice aqui cl romance que el Cid gano al rey Bucar su escano
tornido, no al rey Alfonso régala ndoselo. Este es el famoso
escano tornino. en que segûn el Cantar se sentô el Cid en la
Corte de Toledo (3.121). Pero el romance no alude a esa frase
del Canlar; sino a los originales romances, de los cuales el es
ûltimo sucesor, y que se prosificaron en la Crônica. Efectiva-
mente solo en ella, y no en el Canlar, se dice que el Cid ganô
en Valencia ese escano de marfil y narra cuanto por él .sucediô
en las Cortes de Toledo. La frase "también le gané yo al rey"
/Pi'.^r), alusion es a lo de los romances prosificados en la Crô-
pues nada de eso se dice en el Cantar: antes en el Cantar
e que el escaiio real se lo diô a Alfonso VI el Cid, lo
ontradice al romance y a la Crônica. Tenemos, pues, que
romances ."îôlo se mientan cosa,s del Cantar cuando estân
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLAVA 259
en la Crônica, pero que no se niienta ninguna que en ella no esté
y que, en cambio, se mientan otras que solo en la Crônica estân :
luego a ella, esto es a los romances en ella prosificados, aluden
siempre los romances del siglo xv, nunca al Cantar. El cual,
de su parte, como cosa subjetiva de su autor, dice que la silla
del rey se la diô el Cid, cosa que en ninguna otra parte se
mienta, antes lo desmienten los romances originales prosifica-
dos en la Crônica, pues dicese en ella que la tal silla "el rey
don Alfonso la ganara en Toledo, del rey Almemôn. cuya
fuera".
La equivocaciôn del autor del Cantar al escribir los ver-
so- 3114-3T15:
"Venid aca seer^omigo, Campeador,
en aqueste escano— quem diestes vos en don"
diriase que fué por leer mal la Crônica (cap. 940), donde dice el
rey:
"Ninguno de uos non ha por que trauar en el escanno del Çid, ca
él lo ganô muy bien, a guisa de muy bueno et muy esforçado que él
cy ; et non se rey en el mundo que mâs meresce este escanno que el
Çid mio vassallo; et quanto el Çid meior et mâs onrrado es, tanto s6
yo mâs onrrado por él."
A esto responden los versos 31 15-31 16:
"En este escano— quem diestes vos en don;
maguer que âlgunos pesa — mejor sodés que nos."
Apreciaciôn del autor de Mio Cid, indigna de que la dijera
el rey. îCômo iba a decir el rey que el Cid valîa mâs que él,
Lur cuando asi lo sintiese en su interior? iCuânto mâs digno
lo que el rey dice en la Crônica! Signe diciendo el rey:
**Et este escanno ganô él en la lid del Quarto, con la tienda que
me enbiô en présente et los cauallos et los moros catiuos por cl
*00 JULIO CEJADOK
quinto, en eonosçimieiito de mio seniiorio. Et uosotros que cstades por-
façando dél, iquâl de uns me cnbio lai présente comme él?".
Diriase que ei aiitor de Mio Ctd leyô a la ligera este pârraïo
y entendiô que el escano fuese enviado al rey juntamente con la
tienda, los caballos y cautivos, y por eso dijo:
"en aqueste escano — quem diestes vos en don."
En Mio Cid no esta justificado el verso 3116:
"maguer que aigunos pesa — mejor sode^ que nos."
Pero lo esta y muy bien en la Crônica por la trifulca acerca
del escano, no mentada en el Caiilar, y en la cual el rey in-
tfrviene, aunque con otras mâs dignas palabras que no las de
"mejor sodés que nos."'
Tampoco eitd jii.stilîtado el verso 3122:
"los çienio quel aguardan — posan aderredor."
El autor Je Mio Cid lo leyô en el niisnio capitulo 940 de la
Crônica, donde dijo el Cid a Fernân AUonso:
j de iiiarlil, el ijual él ganara del rey moro
eu Valencia, et quel fuesse armar en el palaçio en el ineîor lugar que
y {allasse i;erca la siella del rey ; et porque uinguno non le pudiesse
faier mal nin desonrra en el su escanno, manda que fiViif escuderos
fiios dah/.i que fucsstu con él, et mandoles que fasta otro dia, que él
-'" fuesse. (jiic te non parlicssen dél".
stos ci-^iit csciKlcrn.s fiios dulijo son los que el autor del
'ar pone en lurno del Cid:
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 201
"En un escano tornino — essora mio Çid posô
los çiento quel aguardan — ^iwsan aderredor."
Pero se equivoca, pues segùn la Crônica esos cien escuderos
solo guardaron el escano hasta que el Cid f ué alla ; que enton-
ces retirados los escuderos, le rodearon nuevecientos cahaUeros
sus vasallos:
"El Çid besol la mano al rey por esta merçed quel dixiera, et fuessc
assentar en su escanno; et aderredor dél se assentaron los DCCCC
caualleros sus vassallos, de los quales ya de suso oyestes los nombres".
Con esos cuatro versos (3 114, 3115, 3121, 3122) pudiera casi,
o sir casi, probarse que el autor de Mio Cid leyô la Crônica y
k extractô, pues no estân justificados en el Cantar y, en cam-
bio, son como interpretaciôn de una lectura ligera y mal enten-
cada de la Crônica. De todos modos, queda bien de manifiesto
que el romance esta con las fuentes de la Crônica y contradice
?i Cantar como la Crônica le contradice.
5. Romance que dice: **Tres Cortes armara el rey" (59).
"Treinta dias da de plazo, — treinta dias, que mas, no."
Crônica (c. 936) :
"et el plazo sea de oy en très meses".
Cantar (2.968):
"que destas siet sedmanas adôbes con sos vassallos, véngam' a To-
ledo, estol do de plazdo*'.
Un mes, très meses, siete semanas: ningun texto concuerda.
Todo el romance esta hecho de reminiscencias vagas que ni
hablan en favor del Cantar ni de la Crônica, por mas que
Menéndez y Pelayo diga (p. 358, t. I, Rom. viejos) que **es una
taracea de versos del poenia. entresacados de varios lugares y
302 JULIO CEJADOR
refundidos en estilo moderno". No hay ni un verso, ni un
hemistiquio del Cantar.
Verdad es que Menéndez y Pelayo no hizo mas que seguir a
Milâ, que recoge del Cantar esas reminiscencias del romance,
como podia haberlas recogido de la Crônica, pues son de asun-
tos diversos, y estân tanto en la Crônica como en el Cantar.
Menéndez Pidal dice a su vez (t. ii, pâg. 533): *'Mâs tarde, en
un romance del siglo xv, que recuerda los versos del Cantar
descriptivos del traje del Cid para ir a la Corte de Toledo..."
Veamos que recuerdo es ese:
"Ellos en aquesto estando — el buen Cid, que asomô
con trescientos caballeros, — todos hijosdalgo son."
Cantar (3.072):
"con estes cûmplanse çiento,— de los buenos que i son".
Crônica (c. 939):
"Et assi se cunpliô el cuento de DCCCC caualleros."
No concuerdan, como se ve, en el numéro. Prosigamos:
"todos vestidos de un pano, — de un pano y de una color,
si no fiiera el buen Cid, — que traia un albornoz.
El albornoz era blanco, — parecia un emperador,
capacete en la cabcza— <|ue relumbra como el sol.'*
Cantar (3073):
"Velmezes vestidos — por sufrir las guarnizones,
de suso las lorigas — tan blancas commo el sol;
sobre las lorigas — arminos e pelliçones,
e que no parescan las armas — bien presos los cordones;
so los mantos las espadas— dulçes e taj adores;
d'aquesta guisa— quiero ir a la cort..."
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 203
El Cid :
"caiças de buen pano — en sus catnas metio,
sobrellas unos çapatos — que a grant huebra son,
Vistiô camisa de rançal — tan blanca commo el sol,
con oro e con plata — todas las presas son,
al puiio bien estan, ca él selo mando;
sobrella un brial — primo de çidaton,
obrado es con oro— pareçen por o son.
Sobresto una piel vermeja; — las bandas d'oro son,
siemprc la viste — mio Çid el Carapeador.
Una cofia sobre les pelos — d'un escarin de pro,
con oro es obrada, — fecha por razon...
De suso cubrio un manto."
Segun el romance llevaba el Cid albornoz y capacete; segtin
el Cantar, una piel vermeja y un manto y en la cabeza, cofia.
En el verso 3492:
"Alli >e tolHô el capiello— el Çid Campeador,
la coha de rançal, — que blanca era coramo el sol.
»♦
No veo en el romance todo eso que ve Menéndez Pidal para
decir que **recuerda los versos del Cantar descriptivos del
traje del Cid". îEl albornoz recuerda una piel vermeja o un
manto de corte? ^El capacete de métal recuerda la cofia y el
capiello de tela? Menéndez Pidal, con el deseo de ver copiado
el Cantar en el Romance, se ciega hasta el punto de comparar
estes dos trozos, sin reparar que el romance trata del traje
que Uevan al venir a Toledo, de viaje, con albornoz y capacete
y que la cita del Cantar trata de los arreos y vestiduras que
se ponen otro dia para asistir a la Corte, Del traje que llevaron
en eî viaje no dice el Cantar (3.022) sino que:
Bien aguisado viene — el Çid con todos los sos.
»»
264 JULIO CEJADOR
La Crônica :
"Et todos yuan muy bien uestidos de sus pannos rauy bonos, et muy
bien encaualgados et muy bien armados pora ayudar al Çid a toda cosa
que mester fuesse, tan bien pora corte commo pora guerra.**
Todo elk) se encierra en lo de bien aguisado; pero indica,
ademâs, que con esos mismos arreos se presentaron en las
Cortes: "tan bien pora corte commo |X)ra guerra". El autor
de Mio Cid inventa lo de ir a ella armados y por encima llevar
traje cortesano, para encubrir las armas y de ahî toda esa vistosa
descripciôn que no trae la Cronica ni el romance. Con el cual
concuerda la Cronica en presentarlos en traje de camino y
armados y hasta en lo del paiio, de que el Cantar no habla.
6. Romance de los condes de Carriôn (60).
"Treinta dias duran las bodas, — ^treinta dias, que mâs non.**
No es mâs que lo del romance 59:
"Treinta dias da de plazo, — ^treinta dias, que mas no.**
Y el numéro treinta es lejana reminiscencia de los "très
meses", del plazo de las Cortes en la Crônica; no de las siete
semanas del Cantar:
**Mentides, el Cid, mentides, — que non éramos traidores;
Levantosc Pero Bermudez^-el que las damas criô,
y al conde que esto hablara — diole un grande bofeton.
AUi hablara el rey — ^y dijera esta razon:
Afuera, Pero Bermudez, — no me revolvais quistion.**
Crônica (c. 943):
"Et (Pero Bermudez) sobraço su manto, et fuesse derechamientre
contra el conde don Garcia; et desque fué çerca él, et veya quel no
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 20$
podria errar, çerrô el punno et diol una tal fer Ida que diô con él en
tierra... et el rey don Alfonso començô a dar muy grandes vozes; "non
auedes uos nin ellos por que venir a tanto ante mi, ca de uuestro de-
recho non uos menguarâ nada/'
Nada de este episodio, comùn al romance y a la Crônica,
trae el Cantar. Desconociô el Cantar, por consiguiente, el que
compuso el romance y conociô, en cambio, la redacciôn de la
Crônica, mejor dicho, los romances populares en ella prosifi-
cados. Y sin embargo, convienen Crônica y Cantar en lo demâs
del reto de Pero Bermùdez, y hasta en frases y versos, como
tomados de la misma fuente. La cual era un romance con
asonante en -ô, como este trozo del Cantar, como, ademâs, se
ve en la Crônica y como esta asonantado el romance, que es,
por lo mismo, refundicion del antiguo original.
"Ya les otorgaba el campo, — ^ya les partian el sol."
Crônica (c. 946) :
"Et el rey metioles con una pertiga en el campo tanbien a los unos
comnK) a los otros; desi dixo a los fieles que les partiessen el sol."
Cantar (3.604):
** Sorteavanles el campo — ^ya les partien el sol."
" Por el Cid va Nuîio Gustos, — hombre de muy grand valor ;
con él va Pero Bermùdez — para ser su guardador."
Segun la Crônica y el Cantar, Muno Gustioz se combate
con Suer Gonzalez, Pero Bermùdez con Ferrân Gonzâles,
Martin Antolinez con Diego Gonzalez. El romance, de oîdas,
confunde el nombre de Muno Gustioz, llamândolo Nuîio
Gustos. Asi va lo demâs del romance, por generalidades, to-
madas de la tradiciôn popular. Concuerda, pues, el romance
con la CrÔJiica en el episodio de Pero Bermùdez, como textos
266 JULIO CEJADOR
que procéder! de la misma f uente de los primitives romances ;
y difiere en el nombre del espia, por no haberse tomado el
romance diiectamente de la CrÔHÎca. Esas confusiones de
nombres son propias de la epopeya popular, en la que los
nombres secundarios son lo de menos y que, no escribiéndose,
fâcilmente se trastruecan. Muiio sonô en las orejas del pueblo
Niiïio. Con quien no concuerda el romance es con el Cantar,
concordando ésie en otras cosas con la Crônica. ^;Puede verse
mis claramcnle que la fuente comûn fueron los romances
originales, cuyos asonantes pasaron a los très textos ; que la
Crônica los prosifico y el pueblo los fué refundiendo y que
el Cantar fué desconocido del pueblo y es cosa aparté de la
epopeya, como obra de erudito?
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 2Ç>7
V
CONCLUSIONES
No hay mas cera de la que arde ni mas romances viejos
del Cid que traten asuntos del Cantar. Las conclusiones son
clarisimas y las he repetido a raiz del cotejo de cada uno de
ellos. Los romances conocidos son la ùltima refundiciôn de
otros mas antiguos, que se fueron haciendo durante toda la
Edad Media. De ahi las confusiones, las contaminaciones, los
nuevos rasgos anadidos, las exageraciones a veces, como bola
de nieve que va rodando, como leyendas que corren de lengua
en lengua, mezclândose unas con otras, aumentândose, modi-
ficândose con el correr de los tiempos. Pero tenemos en la
prosificacion de la Crônica una antiquisima redaccion de los
romances taies como se cantaban en el siglo xiii por lo menos.
Con ella concuerdan los romances del siglo xv en el asonante y
en las ideas principales, o materia épica, y aùn en frases y pala •
bras. Otro tanto se desprende del estudio que hizo Puyol y
Alonso sobre los romances y las Cromcos, respecto a los hechos
del Cid anteriores a los relatados por el Cantar.
Por otra parte tenemos el Cantar de Mio Cid, con el cual
no concuerdan los romances sino en aquello en que el Cantar
concuerda con la Crônica, El Cantar omite cosas que hay en
la Crônica y en los romances, altéra hechos, y anade por su
cuenta rasgos y descripciones propias de un poeta erudito.
Vése claramente que el autor de Mio Cid bebiô en las mis-
mas fuentes romanccscas: pero que redacto su obra con opi-
niones y maneras de ver particulares, asi como écho mano
del métro erudito y francés, del alejandrino. sin poderse des-
entender enteramente del octosilabo popular y hasta de los
268
JUMO CEJADOR
iiiisinos asoiiantes de la Crônica y de los romances correspon-
dientes en cada trozo.
No hay ni un solo rasgo en los romances que sea del Cantar,
si en la Crônica no se halla. Ahora, después de hecho el cotejo
y visto todo por niiestros propios ojos. no podemos menos de
espantarnos al leer estas palabras de Menéndez y Pelayo, en
las cuales, con demasiada docilidad, aceptô en esta parte la
opinion de sr. maestro Milâ y de su discipulo Menéndez Pidal
[Tral. de los Rotnaiices viejos, t. i, {11)03), pâg. 358):
"La fuente remota, pero indudable, de los romances rela-
tives a la vejez del héroe es el poema de Mio Cid, mis o
menos inlegramente conocido y recordado. Hasta los asonantes
suelen conservarse. "
No. Mio Cid no fué la fuente, ni inmediata ni remota. de
los romances. Los que compusieron los romances desconocian
el Cantar, que solo cra conocido, si lo era, por pocos eruditos.
Asi se explica, fuera de esto, el que solo se haya conservado una
copia y que nadie lo miente en toda la Edad Media, ni el
mismo Marqués de Santillana que, como ohra escrita, lo hu-
biera apreciado mâs que no loa romances populares que mienta
en son de menosprecio. Ni una alusiôn ni una frase conocemos,
con certeza, del Cantar en autor alguno de la Edad Media. Y
lo cierto, de toda certeza, es que el pueblo, autor de los ro-
mances, desconocia el Cantar, y que hasta lo desconocia la
gente de lelras que escribiô obras poéticas.
La primera Crônîea, dice Menéndez Pidal. salio de una
redacciôn posterior del Cantar, a la del codice de Per Abbat.
De donde salîô fué de los romances populares. La prueba esta
en que los romances del siglo xv concuerdan con la Crânica y
no con cl Cantar. Se dira que concuerdan con la redacciôn
posterior del Caiilar, de la cual .saliô la Crônica. Es mtiy so-
corrido suponer nuevas refundiciones de Cantares, siempre
que se ofrecen variantes. Pero la redacciôn de la Crônica di-
fiere de la del codice de Per Abbat en co.sas sustanciales y
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 269
taies que ne podria Uamarse nueva redacciôn, sino nuevo
Cantar, Y jqué casualidad, convenir la nueva redacciôn con
los romances del siglo xv, no çonviniendo con ellos la primera
copiada por Per Abbat! Los romances del siglo xv no pudie-
ron salir de esa redacciôn ni de ninguna otra del Mio Cid,
Son romances populares y Mio Cid es obra erudita y en verso
extranjero. Los romances de los derrtâs ciclos del siglo xv,
también vendrân de otras obras eruditas escritas en verso ex-
tranjero. No hubo, pues, epopeya popular en Espana, sino
Cantares en verso extranjero, de los cuales salieron los ro-
mances del siglo XV. ^Dônde estân esos Cantares? Porque de
los conocidos eruditos no salieron los romances del siglo xv.
Todas estas cosas hay que engullir, por no aceptar que, si
los romances del siglo xv convienen con la Crônica y no con
Mio Cid, es porque la Crônica saliô, al igual de los romances
del siglo XV, de otros romances mas antiguos. Eso es lo ra-
zonable y no acudir a otra redacciôn de Mio Cid, de la (iue
no se sabe lo mas minimo, y tal redacciôn que diferiria esen-
cialmente de la del côdice de Per Abbat, ùnica conocida. La
concordancia de los romances del siglo xv con la Crônica y
no con el Cantar prueba, para todo el que no tenga ocupada
su cabeza por la teorîa de Menéndez Pidal, que la Crônica
proviene de los romances predecesores de los del siglo xv.
Sobre todo, teniendo en cuenta el carâcter popular de la re-
dacciôn de la Crônica y el erudito del Cantar, con su métro
francés, sus exageraciones, subjetivismos, desleimientos y re-
tôricas, que vimos en el anâlisi> gênerai.
Item mas con las pruel)as aducidas de que el Cantar pro-
viene (le romances populares manejados por un erudito y
puestos en métro extranjero.
Taies son las conclusiones que se sacan del cotejo de los
romances del Cid con el Cantar y la Crônica: son las mismas
que tenemos sacado va del cotejo de la Crônica con el Cantar
y que conviene recoger aqui como fruto de este estudio.
2/0 JULIO CEJADOR
Las diferencias entre ambos textos son tan manifiestas que
Menéndez Pidal crée salvarlas con el socorrido burladero de
suponer una nueva refundicion del Cantar, de la cual saliô
el texto de la Crônica, Ese burladero hay que echarlo abajo
de una vez para siempre. Las refundiciones de la Crônica
gênerai en varias épocas son numerosas y en cada una varia
d texto prosificado de la epopeya popular. La consecuencia
es clara: asi como la primera Crônica gênerai prosifico los
rotnances o cantares de la mas antigua epopeya castellana, asi
las refundiciones fueron introduciendo en sus prosificaciones
los nuevos romances que se refundian de los antiguos o que
de nuevo se hacian. Si en el siglo xv se hubiera tenido como
historia la epopeya popular, se hubieran introducido en las
ùltimas refundiciones de la Crônica los romances del rey don
Pedro y los fronterizos; pero se menospreciaron, como lo
muestra el Marqués de Santillana, por haber cambiado el cla-
sicismo el concepto de la historia. Las prosificaciones de las
Crônicas, no son, en suma, mas que reflejo de los romances
que formaban la epopeya popular en las varias épocas en que
ellas se hicieron.
Menéndez Pidal ve de otra manera las cosas. Como pré-
tende que la primitiva epopeya no fueron romances, sino
Cantares de gesta, supone que éstos se van refundiendo en
varias épocas y que ellos son los prosificados en las varias
refundiciones de la Crônica. Hemos visto que no hubo Can-
tares de gesta en Espana; pero dando como taies Mio Cid, la
Prosa de Fernân Gonzalez y la Crônica rimada, suponer que
hubo tantos Cantares parecidos a estos, como exigen las re-
fundiciones de cada ciclo épico, y que todos se hayan perdido,
es demasiado suponer. Ademâs esos cantares serian eruditos
y por consiguiente diferirian enteramente del mester de jugla-
ria o epopeya castellana. Los très cantares nombrados tienen su
origen en dicha epopeya no escrita: admîtenlo todos, hasta el
Mio Cid.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 27 1
Los romances del siglo xv no provienen de esos taies canta-
res, por lo menos los del Cid ; luego no son mas que evoluciôn y
refundiciôn de otros mas antiguos.
Por consiguiente no hay para que admitir tan gran numéro
de cantares eruditos, que ni hacen falta ni hay huella de ellos.
Siguiendo esta teorîa, para las variantes de la primera Crô-
nica supone Menéndez Pidal que hubo una refundiciôn del
texto de Fer Abbat. Para las variantes de la Crônica de 1344,
supone otra tercera forma y refundiciôn del Cantar. Para las
variantes de la Crônica de Casfilla y de la Particular del Cid,
supone nuevas refundiciones y una mas antigua forma su-
pone para la Crônica de Veinte Reyes.
Basta decirlo asi, en crudo, para que se vea lo ridiculo de
tal cùmulo de hipôtesis. Porque de todos esos cantares no sa-
bemos ni lo mas mînimo. Digo, sabemos una sola cosa: que
todos ellos se perdieron. Y eso lo sabemos porque nos lo afirma
Menéndez Pidal.
Acerca de la Crônica de Veinte Reyes trataremos después,
pero es de notar la contradicciôn que se halla entre estas dos
afirmaciones de M. Pidal, hechas en la misma pagina 135 de
su Cantar de Mio Cid, tomo i. **Esta es, pues, la ùnica Crônica
que prosifica todo nuestro antiguo Cantar." Como nuestro
antiguo Cantar es el que conocemos por el côdice de Per
Abbat, pues no tenemos otra copia, esta afirmaciôn equiyale
a decir que la Crônica de Veinte Reyes prosifica todo el côdice
de Per Abbat. Bien, pues a pocas lîneas nos dice después que
la Crônica de Veinte Reyes "se sirviô de un manuscrito del
Cantar diferente del que hoy conocemos... De este manuscrito,
que acaso fuera mas antiguo que el de Per Abbat, nos da la
Crônica de Veinte Reyes un trasunto y una prosificaciôn bas-
tante compktos, que nos permiten hacer correcciones utilisi-
mas a la copia actualmente conservada, anadirle algunos versos
y colmar sus vacios y omisiones, con un texto enteramente
igual al de la copia de Per Abbat". Conocido el enrevesado
272 JULIO CEJADOR
decir de M. Pidal, pasemos por lo de que la Crônica de Veinte
Reycs "se sirviô de un manuscrito..." Su autor se servirîa de
él, no la Crônica, Pasemos, no menos, por la contradicciôn
del ùltimo pârrafo, de que dicha Crônica le permite **hacer
correcciones a la copia de Per Abbat y anadirle algunos versos
y colmar i>us vacios y omisiones con un texto enteramente
igual al de la copia de Per Abbat" . Si es enteamente igual
îcomo da de si para corregir, anadir y colmar vacios y omi-
siones ?
Pero vengamos ya a la contradicciôn principal.
Prosificaria, pues, la Crônica toda esa copia mas antigua y
diferente y no el côdice de Per Abbat: luego no prosificô todo
el côdice de Per Abbat.
Otra consecuencia. La prosificacion de la Crônica de Veinte
Rcycs supone una copia nias antigua que la de Per Abbat. De
suerte que, no contento M. Pidal con inventar nuevas refun-
diciones segiin van corriendo los tiempos, las inventa también
hacia atrâs y para ello se funda en cosas de tanto tomo como,
por ejemplo, que Gonçalvo de la Crônica de Veinte Reyes es
forma mas anticuada que Gonçalo dd côdice <le Per Abbat.
lA dônde vamos a parar por este camino? Asi va creciendo el
numéro de Cantares de gesta sobre el Cid, como el numéro
de Cantares de gesta sobre los Infantes de Lara y como en los
depiàs ciclos épicos. Como buiiuelos se componian en Espana
Cantares de gesta y hubo, segùn esto, de haberlos en mayor
cantidad que en Francia.
Segùn ^lenéndez Pidal, en la Crônica de Veinte Reyes entrô
de lleno el texto del Cantar, ^:Cuâl? ^El del côdice de Per
Abbat? No; otro mas antiguo. Si asi es, la primera Crônica,
mucho anterior, tomôse, segùn él, de una redacciôn posterior
y décadente; y la Crônica de Veinte Reyes, mucbo mas pos-
terior a la primera Crônica, se tomô, también >egùn él, de la
mas antigua redacciôn. Esto pugna con cuanto suele hacerse.
La ùltima icfundiciôn suele matar los textos anteriores; aqui
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 273
sucede todo lo contrario: la ûltima se <leja y se toma la mis
antigua al rcdactarse la Crônica de Veinte Rcyes; y, en cambio,
los redactores de la primera Crônica fueron tan torpes que,
dejando la rédaction primitiva, tomaron la décadente posterior.
Hemos visto que el texto de la primera Crônica es mas igual,
mas natural, mâs épico, que el texto del codice de Per Abbat :
todo al rêvés de lo que Menéndez Pidal afirmaba. Lo mejor
del Cantar es d Cantar primero y el dueio final ; precisamente
son los dos trozos en que concucrda mas con la Crônica. Todo
lo intermedio, apartado de ella, es un fârrago de complicaciôn
de hechos y cscenas, de repeticiones, de versos cortos o de-
masiado largos, que ni son octosilabos ni heptasilabos, de
maneras subjetivas de ver propias del erudito, de anadiduras,
de cortes, respecto de la narraciôn bien bilada que ofrece la
Crônica. Se omiten asuntos muy épicos, se déforma el carâcter
de los personajes, se confimden los nombres, se ignora que el
Cid ya fué perdonado por el rey, se convierte d préstamo de
las arcas en estafa, se exageran las cifras, se hacen très per-
sonajes de uno, se repintan las pinceladas descriptivas. Todo
esto hemos visto en el analisis gênerai de los très Cantares.
De suerte que mientras la Crônica se mantiene igual y digna,
ordenada, natural y épica en toda la narraciôn, el Cantar
ofrece dos ctunbres muy semejantes a esa serena grandeza de
la Crônica, una al principio, otra al finale cayendo en d centro,
en fondo y forma. En consecuencia, el texto de la Crônica es
mucho mejor que el del codice de Per Abbat. Y con todo,
Menéndez Pidal necesita decir que es peor para poder afirmar
que es una refundiciôn décadente, como posterior, para con
esto salvar la diferencia entre Crônica y texto de Per Abbat,
acudiendo a la consabida hipotesis de qae la Crônica se tomô
de este texto décadente y posterior. Pero, como hemos visto
que sucede todo lo contrario, la hipotesis cae por su base: no
hace falta tal refundiciôn. El texto de la Crônica refleja mas
fielmente los romances de la epopeya popular por no ser mas
Rtvue Hu/anii/Mt.—A.» '*>
274 JULIO CEJADOR
que pura prosificaciôn de ellos; mientras que el côdice de Per
Abbat, el ùnico Cantar que sepamos hubo, Ueva reflejado el
subjetivismo de un autor erudito que quiso anadir algo de su
cosecha a los romances y en ello fué tan desmanado como en
elegir los métros franceses, en vez de atenerse al métro nacio-
nal de los lomances.
Supongamos, por hipôtesis, que hubo esa segunda refundi-
ciôn. Esa refundiciôn, no solo séria mejor que el primer ori-
ginal, a pesar de haberse hecho en tiempos posteriores, sino
que séria otro Cantar. Taies son las diferencias sustanciales.
No hubo, pues, refundiciôn. Que no hubiera nuevo Cantar,
mejorando el antiguo, es cosa que se cae de su peso: en época
ya épicamente décadente no cabe mejorar lo que se hizo en
tiempos sanamente épicos.
El argumtnto Aquiles que nos trae Menéndez Pidal (p. 129)
dice asi: '*Toda duda la disiparâ una observaciôn: el Cantar
representado por la Crônica salva escrupulosamente los olvidos
y descuidos mas notables en que incurriô el autor del Cantar
hoy conservado : prueba de que este es el modelo y aquél la re-
fundiciôn. Por ejemplo, segun el Cantar existente, el Cid se ol-
vida de pagar a los judios a quienes estafô../' Lo que prueba
ese salvar olvidos y descuidos es que asi estaban salvados en
los romances que sabemos hubo, pues de ellos saliô Mio Cid, no
que hubiese nueva redacciôn que los salvase, pues nada sabe-
mos de que la hubiese y es mucho suponer que viniera después
otro escritor a corregir todo el Cantar, haciendo, de hecho,
otro nuevo y mucho mas épico en época menos épica y mas dé-
cadente; y es mucho mas suponer que de esa nueva redac-
ciôn saliesen los romances del siglo xv.
El que fuese el Cid noble cumplidor de su palabra y no
estafador, no era cosa que pudiera corregir en época posterior
décadente un nuevo redactor del Cantar; es cosa del espiritu
de la epopeya castellana, que dejô el autor de Mio Cid por
hacer una anccdota chistosa a costa del héroe castellano, de-
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 275
chado de nobleza y del cumplimiento de su palabra. Si el autor
de Mio Cid en los tiempos épicos asî se dejô llevar del sub-
jetivismo, tan contrario a la verdadera epopeya y mas a la
castellana en esto del pundonor, no es de créer viniera mas
tarde a corregirle otro erudito de época décadente ya para la
epopeya.
Asi disipa toda duda la observaciôn de Menéndez Pidal.
îNo hubiera sido mejor darnos el cotejo y anâlisis de la Crô-
nica, del Cantar y de los romances, en vez de quedârselos en
carpeta, dândonos solo consecuencias tan arbitrarias y tan con-
trarias a las que el cotejo y anâlisis nos han dado?
^Puede darnos alguna luz el Cantar de Mio Cid para es-
clarecer el problema de la epopeya castellana? Tal preguntâ-
bamos al principio de este estudio. Ya hemos visto que si y
mucha. El anâlisis del Cantar y de la Crônica cotejados da
como consecuencias que la teoria de Milâ y Menéndez Pidal
es errônea y que la propuesta por mi es la conforme a los
hechos. Cuantos extremos de la primera refutamos en la In-
troducciôn quedan refutados por este cotejo y anâlisis.
îQué significa este Cantar en la epopeya castellana? A esta
otra pregunta hecha en la Introducciôn, podemos ahora res-
ponder todo lo contrario de lo que expuso en la suya del
Cantar de Mio Cid Menéndez Pidal. La Crônica no saliô del
Cantar, hasta es dudoso que lo conocieran los que la redac-
taron. I^ Crônica es prosificaciôn de los mas antiguos roman-
ces, cantares o fablas de la epopeya popular castellana no
escrita, compuesta en el métro del pie de romance, no en
verso amétrico ni en verso francés. El Cantar de Mio Cid es
obra que qucda fuera de dicha epopeya, es obra de un erudito
particular. que ni se canto ni Uegô al pueblo. Su autor tomô
de la epopeya todo el asunto y ni siquiera le diô média vuelta
para artizarlo ni dar unidad a su obra. Tomô no menos de ella
frases y octosilabos a manta. No hizo mâs que poner en hepta-
silabos y en alejandrinos y otros versos franceses parte del
276 JULIO CEJADOR
asunto, dejando intactos un sinfin de octosilabos, tal como
los hallaba; y desleir algunas escenas en diâlogos y pinceladas,
ya en heptasîlabos, ya en octosilabos. Esto ùltimo de desleir
en diâlogos y sobreaiiadir pinceladas y retoques grâficos y
retôricos, es lo ùnico que el autor puso de suyo y en ello
acertô a veces y otras no atinô, sobreponiendo, de todos modos,
a la objetiva y serena epopeya rasgos subjetivos y retôricos,
que muestran bien la mano del erudito que altéra lo popular.
El autor era afrancesado y empleô con el métro popular los
métros franceses, mayormente el alejandrino; empleô o se le
escaparon, ademâs, varios galicismos, que no estân en la Crô-
nica como que no podîan hallarse en la epopeya popular. Ya
mentamos el servilismo y galicismo de la frase aquella
(2.021-2.022):
""Xos inojos e las manos en tierra los fincô,
las yerbas del carapo a dicntes las tomô/*
Que es el mordcr el polvo, que algunos afrancesados ban dicho.
Los galicismos del Cantar, que no se baya nadie notado,
son los siguientes: Apres \ **aprés de la uerta" (1.225), que la
Crônica dicc castizamente : **çeTca de la buerta'*. Este gali-
cismo lo tengo oîdo en Cuéllar. Gesta (1.085) y gente por ycntc,
que también se halla en el Cantar: '*gentes se ayuntaron''=
**ayuntaronse alH grandes yentes*' (Cronica), Presentaja por
présente (1.532, 522, 516, 1.813, 1.819, 1.830, etc.), que no se
halla en la Crônica y responde al aragonés de entonces pre-
sentalla, de praesentalia, Asî: *ie enbiava en presentaja** (1.819)
=:"enbiol con ellos en présente" {Crôn,). Mensaje (975, 1.453'
1,278, 1.188, 1.834, 2.600, etc.): Wenido lés mensaje" (975).
que en la Crônica es: **et Ikgol alli el mandado". Mensajero
(1903, etc.), que por excepciôn ballo en la Crônica (cap. 892),
donde no parece baya prosificaciôn de la epopeya popular, pues
lus voces que en la Crônica se toman de dicba epopeya son las de
mandadero y mandaderiay que eran las voces castizas de abolengo.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 2^^
Galicismos y catalanismos son husaje y fonta: **en el ombro
1'^ saluda, ca tal es so husaje'' (1.519); "Nos curiava de fonta
mio Çid el Campeador" (2.569), tuvoslo a gran fonta*' (959),
dpnde la Crônica pone: **tnuolo por su desonrra", octosîlabo,
probablemente tomado de los romances, que el af rancesado autor
del Cantar convirtiô en heptasilabo con una voz afrancesada.
Todavîa repite fonta en el verso 492 y en el verso 1.357.
No menos galicista es el decir aquel de **Castiella la gentil"
(672, 829), que la Crônica tan castizamente llama en el lugar
correspondiente al verso 672: **Castiella la noble et la loçana."
Gentil, gente y gcsta son galicismos, pues en castellano va
recordé que la g del gc latino desaparece a principio de dic-
ciôn; la v de yente es la del diptongo ie en que se abre la r.
(Cejador, Lcngua de Cervantes, I, pâg. m).
También tengo por galicismo la frase padre espirital o spi-
rital (1.633, etc.), le père esperital, que dicen los escritos fran-
ceses medioevales. En la Crônica no se halla ni acaso sea frase
hecha de los romances de la popular epopeya; aparece por
primera vez en Mio Cid y luego se halla en Berceo, del mester
de clerecia.
En los versos 2.307 y 2.535 el codice dice guego, guegos,
que es el goguc francés, por broma, burla, goguenard. !Menén-
dez Pidal ha corregido en su texto estas palabras, poniendo
jiiego, jiicgos. Igualmente puso cascauicUos (1.508) por cas-
caiieles, que es provenzalismo del codice. El **pend6n trayo
a corças, e armas de sefial", del verso 2.375, debe de significar
mitras o cor osas, o acaso crue es, pues se trata del pendôn del
obispo, que tendria mitras o cruces en la tela, como senales o
divisas episcopales. Esta por a croças.
Si lo entendemos por cruces, es el francés crosse. En el Ro-
lland: **En Tarcevesque est ben la croce salve." Si por corosas
o mitras, recuérdese a Berceo, Vida de S. Millân (438) hablan-
do de Santiago y de S. Millân:
278 JUr.IO CEJADOR
"Vinien en dos caballos pus blancos que crislal,
armas quales non vio nunqua omne mortal.
£1 uno tenie cro:a, mitra pontifical,
el otro una cnii, omne no viô tal."
Lo (le llorar el Cid también nie parece algo francés y el
Uorar de los ojos es frase comiin en las Chansons de geste.
Llora el Cid de los sos ojos al salir desterrado de su pueblo (i),
llora "el padre con las fijas" al despedirlas (2.632). En la
Crônica, esto es, en los romances originarios, no llora el Cid
ni en el prJnier caso ni en el segundo; antes en el segundo
"el Çid, su padre, punnaua de las conortar (a su mujer e liijas),
diziendoles que non Ilorassen". Realmente se me hace muy
cnesta arriba que nuestra epopeya presenlase llorando al Cid;
en Espaiia eso se queda para las mujeres, a no ser et saltârsele
las lâgrimas en casos excepcionales. Pero jvamos! que eso de
Uorar a mocc tendido el Cid al dejar su puehlo:
"De los SOS ojos tan (uertemieiitre lloramlo"",
es deniasiado francés para comenzar un poenia castellano.
También, segûn el Poenia, llora de gozo, en las vîslas. Re-
pitamos qu^ toda esa prosopopeya es muy oriental y muy
francesa. La seiial de vasallaje era besar las niaiios, y al rey,
ademâs, el pie: "hesandole el pié et la mauo en conoscimiento
de senorio, o faziendole otra liumildat sfgunt costuinbre de la
tierra" (Part. 2, 13, 20). Pero yo no creo que fucse costumbre de
Castilla lo que hace haccr al Cid el autor del Cautar (3.021);
"lot. inojos s las manos— en tierra los fincô.
las yerbas del campo — a dientes las tomô,
liorando de los ojos— tanto auié el gOïO mayor;
assi sabe dar omildança— a Alfons so sefior."
Eso no es besar el pie, sino echarse en tierra, como entre
)s antiguos persas ; y besar Jas yerbas o morderlas con ahinco.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 2/9
creo que ni a los persas se les ocurriô, sino al subjetivo, francés
y feudal capricho del autor de Mio Cid, Lô del llorar de los
ojos es no menos de la épica f rancesa. También en otra ocasiôn
besan la tierra Minaya y Bermùdez (i. 841-1844), y el Cid
(3.025). Pue? lo de Minaya (921):
**besole la boca e los ojos de la cara**,
mas que a espanol, me huele a épica f rancesa. **I1 11 baisa et
la boche et le vis'' (Ogier), *'plus de cent fois li baise et la
bouche et le nés'' (Gui de Bourgogne). A besarle la nariz no
llegô el bueno de Alvar Fanez Minaya: se hubiera reîdo el
mismo autor de Mio Cid al escribirlo.
En la Crônica es otro el estilo. Minaya y Bermùdez no
besan la tierra, sino que **llegaron al rey, et tomol el uno la
mano diestra et el otro de la siniestra et besarongelas". No hay
mas (cap. 926). El Cid en las vistas no se come la yerba del
campo: "Et el Çid, quandol viô, començo de venir corriendo,
et quando llegô al rey fincô los inoios por besarle los pies. Et
quando esto viô el rey, allegosse, et tomol por las manos et
dixo: '*ya Çid Ruy Diaz, las manos cunplen, que non los pies".
Et entonçes el Çid besol amas las manos; et el rey abraçol et
cuenta la estoria quel diô paz".
* Nada de besarle la boca, los ojos ni la nariz, ni siquiera la
barbineta, ccmo el otro; "li baisa le menton" (Amis). Tam-
poco hay lloros ni lloramicos de ninguna especie.
Asî procède la epopeya castellana ; lo otro es de autor af ran-
cesado.
La voz rictad (688, 1.399, 1189, 1.245) por riqueza es el
provenzal rictat, Sohregonel (1.587), del frartcés gonelle o
gonne, que diô gond, gonela, usados en Aragon especialmente.
Vergel (2.700) viene del francés verger, Barnax (3.325), como
en Alixandre (920, 1.693), del francés barnage, de barona-
Hcu(m), cosa de baron. El coronado (1.288, 1.460, 1.793) P^r
28o
JULIO CEJADOR
el obispo, ccmo en Berceo {Milagr., 48), que tiene muchos
galicismos, parece ser el francés del Rolland (1.563): "par le
camp vait Turpins li arcevesques, tels curunez ne cantat unkes
messe'*. Costment por merced (1.436), es el provenzal causi-
fncnt. En el verso 2.743 se dice de las hijas del Cid, sin amparo,
La **cofia... blanca commo el sol" es la de los caballeros fran-
ceses: **une coife qui tout iert blanche'', para simbolizar la lim-
pieza del aima. La palabra tuerta por tirôn de un lado (3685)
suena al torta del provenzal y catalan.
No he pretendido poner todas las voces que vinieron por
aquellos tiempos de Francia; solo he recogido los galicismos
que no se hallan en la Crônica, esto es, en los romances orî-
ginarios de la epopeya castellana, para que se note que son
voces del autor de Mio Cid, erudito leîdo en la poesia f rancesa
y amigo de voces nuevas que el pueblo todavîa no admitîa.
Los aragonesisnios del Cantar, segùn Menéndez Pidal, son
rreyal, empleye, firgades, nuevcs por nubes, z'irtos, engramear.
**Creçen estos virtos" (657), en la Cronica: "cresçientes los
poderes". Por cierto que afirma Menéndez Pidal que en Soria
no hay influencia alguna del habla aragonesa, cuando no solo
en Soria se masca, por decirlo asi, sino que llega hasta toda
la provincia de Segovia y la de Guadalajara y en Juan Ruiz
hay muchos aragonesismos.
A los aragonesismos que recoge Menéndez Pidal, hay que
anadir enpara (964, 450), por guarda de la Cronica, y enparar
(1.223), en la Cronica, amparar (c. 931); y dcsenparar (910
1.471, 2.945) y dcsenparada (46c)), donde la Cronica dice des-
amparada; cafw por cucva (2.695), hoy dia usadisimo en Ara-
gon; no menos que mucsso por bocado (1.032); ademâs algunos
de los galicismos citados, que parece vinieron por Cataluna y
Aragon. Latinismos del autor erudito, que tampoco son de la
epopeya castellana, pudieran citarse varios, comenzando por el
latinado (2.667), voz exclusiva acaso del autor de Mio Cid,
por el ladino vulgar.
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 28l
El Caniar, como obra escrita y de erudito, pertenece al mes-
ter de clerczîa, ya que, como hemos visto, no es del mester de
juglaria. Este mester escribiase en métros franceses y tal in-
tenté hacer el autor del Caniar; pero como primerizo, no supo
desprenderse enteramente del métro octosîlabo de la epopeya
en la cual se inspiraba y que por primera vez llevaba a los es-
critos. Otra caracteristica del mester de clerezia, por la que
los eruditos se apartaron del arte popular, es lo de las sillabas
cuntadas, el no evitar el hiato o junta de vocales por medio de
la elisiôn y de la sinalefa, antes bien tener en cuenta todas las
vocales contândolas para Uenar el numéro de silabas del ale-
jandrino.
Berceo escribe en La estoria de senor sant Millan:
*é
Vera a do envian — los pueblos so aver."
Para él cada hemistiquio tiene siete silabas. Para el habla
comùn, y para los romances, y para la primitiva epopeya po-
pular o mester de juglaria, este primer hemistiquio solo ténia
cinco silabas: Vc-râ a-do en-vi-an, en vez de siete que tenîa
para Berceo: Vc-râ-a-do-cn-vi-an, Porque Berceo média con-
tando toda vocal, por sillabas cuntadas, y el pueblo hacîa y hace
sinalefa en rà a, do en. El autor de Alio Cid todavia no al-
canzô esta ley inventada mâs tarde y bien observada por Ber-
ceo; atiénese en esto a la epopeya popular, aunque es de créer
que a veces y a se atiene a ella.
Asi. pues, como anda entre dos aguas el autor de Mio Cid,
entre los métros franceses y el métro nacional ; asi no menos
entre el evitar el hiato como el pueblo y el no evitarlo como
los eruditos. Es obra de transicion entre el mester de juglaria
y el mester de clerecia, en lo uno y en lo otro; pero pertenece
al de clerezia, como erudito y afrancesado.
Bien poco queda, por consiguiente, de original para el autor
de Mio Cid. I^ que todos han alabado en él pertenece a la
2^2 JUIIO CEJADOR
epopeya popular; los defectos en la métrica y en los rasgos
subjetivos e impertinentes son obra suya. La Crônica, sin esos
defectos y con la sustancia épica, que es lo que se alaba en el
poema, es obra de mayor valer épico y estético: es la verda-
dera epopeya o mester de juglaria, salvo el métro que desapa-
reciô al prosificarla.
El problema de la epopeya castellana, enredado por los que
quisieron igualarla a la francesa, queda despejado. Como el
habla popular sigue debajo del lenguaje literario y es la que le
sirve de continua fuente sustentadora, la Hteratura erudita y
en particular la épica escrita no es mas que una Hteratura que
vive de la popular; pero esta corre por debajo de ella con sus
propias cualidades. La epopeya castellana es la popular o mes-
ter de juglaria, compuesto en romances durante toda la Edad
Media y prosificado en las Crônicas de varias épocas. Sobre
ella mostrôse flotando la épica erudita o mester de clerezia
que de la popular naciô y se sustenté. Por las circunstancias
de su nacimiento escribiose en métro f rancés, pero a poco vol-
vio al octosilabo de los romances populares. Igualmente erigiô
en norma la aceptaciôn del hiato; pero como esto iba contra
el genio del idioma, la tal norma desapareciô con la nacionali-
zaciôn de la Hteratura en la época de los Reyes Catôlicos, vol-
viendo desde entonces hasta ahora a la norma del idioma y de
la epopeya popular de evitar el hiato por medio de la sinalefa.
El ùltimo argumento de toda esta -doctrina nos lo ofrecen
los romances del Cid del siglo xv. No vienen del Cantar, como
hasta ahora se ha dicho, sino que estân acordes con la Crôni-
ca, por venir de la misma fuente que ella, los antiguos roman-
ces. El Cantar, obra erudita, quedô fuera de la epopeya, fué
desconocido del pueblo que seguîa refundiéndola en nuevos y
nuevos romances, y hasta fué desconocido de los eruditos hasta
fines del siglo xvi.
Como hemos cotejado la primera Crônica gênerai, impresa
por M. Pidal, pudiéramos cotejar con Mio Cid las demâs con-
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 283
servadas en manuscrites; pero la tarea séria demasiadamente
prolija. Nos ceniremos a algunas observaciones générales. En-
tre los manuscrites que da M. Pidal como de la "Primera Crô-
nica General'* (La Ley, de los Infantes de Lara, 1896, pagi-
nas 384-385), estân el F-42 y el X-61 de la Biblioteca Nacional.
El F-42 Ueva por tîtulo: **Aqui comiença la coronica e la se-
gunda parte de la gênerai estoria que el muy noble rey don al-
fonso..." Hay una nota de otra letra que dice: **Esta chronica
es distinta de la que escriviô el rey don Alonso el sabio y se
compuso en tiempo del rey don Alonso el onceno su bisnieto...,
segun parece de florian de ocampo que hace memoria y la cita
assi en el Prologo como en el capitulo 42 del libro tercero y en
el quinto del libro quarto". Esta Cronica signe la primera Ge-
neral en lo tocante al Cid y no admite las opiniones del Can-
iar; por ejemplo, cuenta lo del labrador que ayudo a amparar
a las hijas del Cid en el Robledo de Corpes y pone a Ordono,
y no a Pelez jMunoz, como espia que fué tras los Condes y
sus mujeres, etc., etc. Ahora bien, en esta Cronica esta el ro-
mance que M. Pidal tomô de la posterior Cronica de Castilla
para suplir la hoja que falta al principio del Cantar. De ella
lo debiera, pues, haber tomado, no de la muy posterior Cro-
nica de Castilla. Y este hecho muestra que en la primera mi-
tad del siglo xiv se cantaban romances, y romances del Cid,
pues Uevô entero ese trozo a su obra el autor de esta Cronica,
Adviértase ademâs que seguia desconociéndose el Cantar, pues
su autor no admite sus ideas, sino las de la primera Cronica, y
que aiiade ese trozo de romance, que en ella no habia, siguien-
do en ello su estilo de documentarse en la epopeya popular
no escrita.
Grande autoridad debiô de tener esta Cronica, pues la ha-
llamos vertida al galaico-portugués en el ms. X-61 de la misma
Biblioteca Nacional, con el mismo trozo de romance (fol. 321
vuelto) y las mismas ideas, sin saber, en cambio, nada su
autor de las ideas décadentes del Cantar.
284 JULIO CEJADOR
M. Pidal mismo notô que "la Crônica de 1344 se aparta mu-
cho mas que la Primera del texto del Cantar. Lo mismo deci-
mos de la Crônica de Castilla y de la Particular del Cid, ya
que présentai! los mismos caractères que la de 1344, aunque
no son copia de ella". Efectivamente, todas très desconocen el
Cantar y tienen las mismas ideas, respecto del ciclo del Cid,
que la primera Crônica y que los romances del siglo xv. El
ms. Ii-73 de la Crônica de 1344, de la Bibl. Nac, citado por
M. Pidal, tiene su continuaciôn en el ms. Ii-74 de la misma
Biblioteca, y que él no cita. Cuanto a las otras Crônicas dichas,
el lector puede ver la Coronica del çid ruy diaz (Sevilla, 1498;
Paris, 1909, edic. Foulché-Delbosc), abreviaciôn de la Crônica
de Alfonso X, médian te la Crônica de Castilla, y hallarâ que
signe enteramente el texto de la primera Crônica, aunque abre-
viado, y que no signe el texto ni las ideas exclusivas del
Cantar.
Particular atenciôn merece la Crônica de Veinte Reyes,
como la llama M. Pidal. El manuscrito de la Biblioteca Na-
cional F-132, del cual se sirve M. Pidal '*generalmente", lleva
este titulo: ''Comiença la Coronica de los onze Reyes de es-
pana'\ El de la biblioteca real 2-M-1 : "'Aquis comiença la
coronica de los onze rreys de espana'\ El de la biblioteca de
M. Pelayo: '\A)qtii comiença la Coronica de los Honse Re-
yes de Espana". No se hasta que punto sea lîcito ni conve-
niente trocai los titulos de obras manuscritas no impresas, di-
ficultando las investigaciones y citas. M. Pidal la llama, sin
embargo, Crônica de Veinte Reyes. En el manuscrito del Es-
corial Y-i-12 se dice: ''Aqui comiença la coronica de los nobles
Reyes de espana en los sus notables f échos que fizieron. En la
quai dicha coronica se contienen honce Reyes de espana'\
La materia del Cantar de Mio Cid se halla en el dicho ma-
nuscrito de la Biblioteca Nacional F-132 entre el Capitu-
lo CLXII (fol. 165 vuelto). De como Ruy Diaz çid fué echado
de tierra del rey. y el Capitula CCXXXV. De como lidiaron
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA
285
los del çid con los infantes de Carrion e los vencieron. En el
capitule 43 esta lo correspondiente al comienzo del Cantar.
Cotéjese con la primera Croniea :
Cron. Gral. (éd. 1906).
Cap. 851.
** Sobre aquellas nueuas el Çid
enviô luego por sus parientes et
sus amigos, et mostroles lo quel
el rey enuiara dezir, et dixoles de
como non le diera el rey mas de
nueue dias de plazo en quel sa-
liesse de la tierra; et que querie
saber dellos quales querien yr con
el o quales Ancar. Et dixo Aluar
Hannez Minnaya: "sennor, todos
yremos con uusco et dexareraos
Castiella, et ser uos emos uassa-
llos leales". Et esto mismo le di-
xieron todos los otros, et quel non
desampararien por ninguna guisa.
El Çid, quando les esto oyo, gra-
desçiogelo mucho, et dixoles que
si el tiempo uiesse, que gelo gua-
lardonarie el muy bien. Oiro dia
safiô el Çid de Viuar con toda su
companna, et dizen alguno^^ que
catô por aguero, et saliente de
Viuar que ouo corne ia diestra, et
a entrante de Burgos que la ouo
siniestra. **
Cron. de los onse Reyes
(ms. F- 132 BibL Nac.), cap. 43.
**Enbiô por sus parientes y sus
vasallos y dixoles: amigos, el rey
manda salir de su tierra y que nol
daria plazo mas que de nueve
dias y que queria saber dellos
quales querian yr con él y quales
fincar. Minaya Aluar Faiîez le
dixo : çid, todos yremos convusco
y serves emos leales vasallos.
Todos los otros dixeron otrosi
que yrian con él doquier que
fuesse, nol quitarien nin desam-
pararian por ninguna guisa. El
çid gradesçiôgelo entonces mucho
y dixoles que si Dios bien le
fîztese que gelo galardonaria muy
bien. Otro dia saliô el çid de
biuar con toda su conpaîîa y di-
zen que catô por aguero y tornô
corneia diestra y a entrante de
burgos ovola siniestra."
En los otros manuscritos de la Real, del Escorial, de M. Pe-
layo, aunque hay variantes en algunas palabras, redùcese el
texto, como el de la Nacional, al de la primera Croniea. Poca
es, como se ve, la diferencia y no mayor ni menor la de los
286 JUMO CEJADOR
demis manuscritos. Es, sin embargo, hablando en gênerai, un
relato abrcz-iado y modificado en varias cosas, respecte de la
primera Crônica, aunque en este trozo apenas haya abrevia-
ciôn. Conserva de ella algunos epigrafes de capitulos, niodiBca
otros, déjà trozos y aiiade otros nueros, y, siempre que signe
el texto de la primera Crônica, lo abrevia.
Ahora, cotejândola con el Cantar. M. Pîdal (p. 135) asegura
lo siguiente:
"Esta es la ûnica Crônica que frosifica lodo imcilro antiguo Can-
tar desde el verso io()4 en addante".
Afirmaciôn es esta harto peregrina. En el verso 1094 del
Cantar comicnza lo de Murviedro y Valencia y responde al
capitulo CCXV (fol. 219 vto.) del manuscrito F-132, del cual
se sirve M. Pidal "generalniente". En el Cantar hay iina aren-
ga del Cid en 23 versos y una respuesia de Minaya en seis
versos. Ko se liallan en la Crônica. ^Tendremos que ir paso
Iras paso desmîtitiendo la peregrina afirmaciôn? No merece la
pena. Los manuscritos de la Crônica de los onze reycs contie-
nen otras muclias cosas que no hay en e! Cantar y las que en
él estân las narra pur manera tan cenîda que de ningûn modo
pueden llamarse copia del Cantar, y mucho menos prosific.i-
ciôn.
Desde donde emparejan la primera Crônica, la Crônica de
los onze revcs y el Cantar es desde la derrota del rey moro de
SpvilU por el Cid. Pero ni desde este punto hay prosificacion
mtar, no ya prosificacion de "todo nucstro antiguo Can-
Dero ni ann de trozo alguno de consideracion. Hasta hay
ncias entre los dos textos. En e! verso 1263 "très mill e
;ntos" corresponde a "très mi! edozientos" del folio vuel-
i de la Crônica. "Çient cavallos" (v. 1274) y "cinquenta
:)s". "Fora el rey a San Fagunt aun poco ha. tornos a
in... Minaya adelinô pora alla" (v. 1312) responde en el
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEVA CASTELLANA 28/
folio 227 a: "era en san fagund e fazie sus cortes, fuese para
el e luego que entrô finco los y no j os antel". De modo que el
Poema dice que le viô en Carriôn, la Crônica dice que en
Sahagùn. '^Martin Antolinez" (v. 1459) responde a "anton
antolines" (fol. 228 vto.).
Pero vamos a probar brevemente que la Crônica no "prosi-
ficô todo nuestro antiguo Cantar'\ El trozo de las Vistas ocu-
pa en el Cantar desde el verso 1965 hasta el 2174, esto es 209
versos de 14 o 16 silabas. Siendo las lîneas del côdice de la
Crônica de 7 a 9 silabas, casi se necesitarian para su prosifica-
ciôn el doble de 209, esto es, 418 lineas, aun suponiendo que
la prosificaciôn no deslia y anada palabras. Pues bien, las Vis-
tas solo ocupan 95 lineas (fol. 231). ^Pueden prosificarse 209
versos de a 16 silabas en 95 lineas de 9 silabas? De la misma
manera lo comprendido en los 109 versos, del 1453 21I 1562
ise puede prosificar en 43 lineas? îLos 56 versos, del 1562 al
1618, en 22 lineas? La batalla de Yuçuf ocupa 199 versos, del
1622 al 1821, y la Crônica la relata en 92 lineas (fol. 229).
Los desposorios ocupan 85 versos, del 1879 al 1964; la Crônica
los despacha en 65 lineas (fol. 230 vto.). Las bodas abarcan
100 versos, del 2175 al 2275; en la Crônica, 41 lineas (fol. 232).
La batalla contra Bucar, 223 versos, del 231 1 al 2534; la Crô-
nica la cuenta en 136 lineas (fol. 234), y eso que falta un trozo
en el Cantar. Lo del Robledo de Corpes esta en 449 versos,
del 2535 al 2984; la Crônica lo refiere en 243 lineas (fol. 235).
Las Cortes de Toledo tienen 582 versos, del 2985 al 3507» y
aun faltando un trozo en el Cantar, la Crônica no necesita
mâs que 422 lineas (fol. 237 vto.). La lid final comprende 210
versos, del 3506 al 3716; la Crônica la acaba en 100 lineas
(fol. 242). Pregunto de nuevo: i puede con taniana condensa-
ciôn **prosificarse todo el Cantar?^'
Solo en el episodio del leôn el Cantar emplea menos versos
que lineas la Crônica'. 32 versos, del 2278 al 2310 y 48 lîneas
(fol. 232). La razôn es clara: la primera Crônica cuenta mu-
288
L'LIO CEJAOOR
cho mâs prolijamente este episodio que no el Caiitar. Necesi-
tando, pues, la Cronica mâs lincas que versos et Cantar sôlo en
este caso, 1^ consecuencia no puede ser mâs nianifiesta : la
Cronica de los onse rcyes sigue el texto de la primera Crônica,
no "prosifica lodo cl Cantar", ni lo prosifica siquiera en algûn
trozo de importancia.
Al que lea la Crônica de los onsc reyes a la par que el Can-
tar le parecerâ que son textos muy semejantes : pero otro tanto
le parecerâ al que lea el Cantar y la primera Cronica. Mas no
se Irata de pareceres debidos a impresiones superficiales, El
cotejo analitico nos ha heclio ver la gran diferencia entre el
Cantar y la primera Crônica. Sâlo el computo de versos y li-
neas nos dice que la Crônica de los onsc reyes no puede ser
" prosificaciôn de todo cl Cantar".
Lo que si liay de particular en esta Crônica es que conviene
con el Cantar en los rasgos en que vemos apartarse el Cantar
de la primera Crônica y de los romances viejos del siglo xv,
y que son cabalmente rasgos décadentes, subjetivos y aun fal-
sos; posteriores, de todo s modos, a la epopeya castellana, tal
como se nos conservô en la primera Crônica y en los roman-
ces viejos. Por ejempio, en Toledo le dice el rey al Cid que se
siente en el escano real que el Cid regalo al rey. Esto sôlo se
halla en la Crônica de los orne reyes y en el Caittar; todas las
demàs refundiciones, y la primera Crônica, y los romances del
siglo XV saben, por el contrario, que el tal escaiio del rey fué
regalo que le habia hecho el rey moro de Toledo. También es
cxclusivo del Cantar y de esta Crônica de las onse reyes lo de
que el Cid matase al rey moro Bucar, lo de que llevascn es-
condidas tas espadas debajo de los mantos los del Cid en las Cor-
*"■ de Toledo, lo de Fêlez Muiioz, to de recelar el Cid de los
ides tan sôlo por los agueros, to de no intervenir el labra-
en el Robtedo de Corpes, y otros muchos rasgos decaden-
y de origfen claramente posterior y subjetivo en que vimos
rtarie el Cantar de la primera Crônica.
EL CANTAR DE MIO Cil) Y LA EPOPEYA CASTELLANA 289
îTuvieron Cantar y Crônica de los onze reyes la misma
fuente informativa de donde sacaron taies cosas? îTomôlo uno
de estos textos del otro? ^Cuâl de cuâl? De todos modos, am-
bos textos quedan fuera de la epopeya popular, cual la halla-
mos en la primera Crônica, en todas las demâs refundiciones
y en los romances del siglo xv, pues son los dos ûnicos textos
que se apartan de la gênerai tradiciôn. M. Pidal hace hincapié
en la grande autoridad que el autor de esta Crônica dio al
Cantar. Muy bien; pero iquién fué su autor? Prefiere ese
autor, y con él M. Pidal, el Cantar a la primera Crônica, Es
una opinion de no se sabe quién y de M. Pidal. Toda Espana
dio mas autoridad al Rey Sabio que no al autor de Mio Cid.
Todas las dcmâs refundiciones y toda la epopeya popular hasta
los ùltimos romances desconocen al autor de Mio Cid, y nada
saben de tal Cantar. Pesé M. Pidal la autoridad del que escri-
biô la Crônica de los onze reyes y la del resto de los espanoles,
y quédese, si gusta, con el anônimo autor.
En 1865 publicô el eruditisimo Gaston Paris su Histoire
poétique de Charlemagne y el capîtulo X, que trata de La
légende de Charlemagne en Espana, comienza por estas ter-
minantes palabras: "L'Espagne n*a pas eu d'épopée."
i Cômo cambia la vision histôrica en pocos anos ! Si alguna
naciôn românica ha tenido verdadera epopeya, ha sido Espana.
Ahora résulta que, segun Bédier, la epopeya francesa no es
popular. Resumiendo Lanson sus conclusiones, dice (Histoire
de la Littérature française, 1912, p. 26):
"Les chansons de geste que nous avons sont nées tardivement, au
onzième, au douzième siècle, autour des abbayes et des églises. Des jon-
gleurs les ont chantées à la foule qui affluait aux foires et visitait les
reliques. Autour des sanctuaires fréquentés, 'le long des routes de pèle-
rins, l'épopée germe et s'épanouit. D'où les jongleurs en tirent-ils la
matière? No,i pas d'une tradition populaire dont rien ne prouve l'exis-
tence, mais des chroniques latines, des vies de saints latines, et sur-
tout, des récits des moines et des clercs qui leur en transmettent la
substance. Ils reçoivent ainsi péle-méle des faits historiques et des
Rtvut Hispanique.— Pi.. >Q
290 JULIO CEJADOR
mensonges que Terreur ou le cajcul des clercs et des moines ont brodés
sur l'histoire pour expliquer un nom, une inscription, une tombe, pour
illustrer une abbaye, pour étayer les prétentions d'une église, pour
achalander des reliques. Sur ces données le jongleur travaille dans des
conditions très analogues à celles du romancier moderne, il les féconde
par son invention, selon son génie ou sa mémoire".
Segùn esto, las canciones de gesta francesas no son epopeya
popular. Si la hubo antes en cantates populares mas o mènes
largos es cuestiôn todavîa no aclarada. En Espana la Cronica
de Alfonso X, sus refundiciones y los romances viejos forman
una verdadcra epopeya popular, prosificada en las primeras
e intacta en los segundos. En pleno siglo xv y a fines de él,
cuando la guerra de Granada, vive el espiritu épico popular y
se componen los romances fronterizos y los de dicha guerra,
tan fuertemente épicos como los mejores trozos que pueda
presentar cualquiera verdadera epopeya.
Conviene revisar las doctrinas de Gaston Paris, para que
se vea cuânto se ha modificado la opinion histôrica:
**A quelque époque que remontent en substance les romances qui re-
présentent dans l'histoire de la poésie le génie épique de la péninsule,
aucune ne nous est parvenue dans une forme antérieure au quinzième
siècle".
Ya hemos visto que romances, cantares o fablas son los
prosificados en la Cronica, en el siglo xiii y que sus sucesores
son los romances del siglo xv: son una misma epopeya po-
pular que vive durante toda la Edad Media.
"L'opinion qui en fait des fragments de grands poèmes perdus est
abandonnée aujourd'hui par les savants les mieux autorisés, et ne ré-
siste pas à l'examen."
Menos por M. Pidal, que resucitô la teoria. y que crée
queda refutada en este trabajo.
"De très bonne heure en revanche nos traditions et nos poèmes
passèrent les Pyrénées. La preuve de la connaissance qu'on en avait
i:l cantar de mio ci d y la epopeya castellana 291
dès le douzième siècle en £spagne se trouve dans un poème latin com-
posé à la louange du roi Alfonse VII peu de temps après la mort de
ce prince (1157). L'auteur, louant un guerrier, dit de lui: "S'il avait
vécu au temps de Roland, et qu'il eût fait le troisième avec lui et Oli-
vier, je puis le dire, sans accuser ceux-ci, la nation des Sarrasins se-
rait sous le joug des» Français, et les fidèles compagnons n'auraient pas
trouvé la mort." On remarquera que cette allusion ne peut se rapporter
qu'aux chansons de gestes: Turpin n'isole pas ainsi Roland et Olivier
et nomme à peine le dernier dans son récit de Roncevaux. En outre
ce passage nous montre, chez les Espagnols, une légende de Roncevaux
tout à fait conforme à la nôtre dont elle est empruntée."
Yo creo que, sin necesidad de conocer los cantares de gesta
franceses, se explica que los espafioles supiesen de Roldân y
de Oliveros. Roncesvalles fué cantado en Espafia acaso antes
que en Francia: fué un acontecimiento tan glorioso para Es-
pana, por lo menos, como para Francia. Los autores populares
de la epopeya castellana no conocieron o no hicieron caso ni
del seudo Turpin. fuente principal para los franceses, ni del
Roland, con las fabulosas conquistas de Carlomagno en
Espafia.
El Silense, de fines del siglo xi o comienzos del xii, conoce
a Eginhardo y la sumisiôn que este cuenta de Alfonso el Casto
a Carlomagno; pero ni hace caso de ella ni admite que Carlo-
magno conquistase ciudad algima espafîola. Para D. Rodrigo,
Roncesvalles fué una Victoria nacional de todos los pueblos
de Espafia, acaudillados por el rey de Leôn (i): para el Tu-
dense, el triunfo fué del rey moro Marsilio, ayudado de los
navarros (o vascones, que dice Eginhardo) y de Bernardo del
Carpio, que pelea de parte de los sarracenos. Lo que de Ron-
cesvalles trae la Cronica esta tomado de estas dos fuentes
y de los cantares populares, no del Roland. Del siglo xni
(') "Rodrigue de Tolède, auquel Alfonse X l'a empruntée en grande
partie, l'avait lui-même demandée aux juglares'\ dice el mismo Gas-
ton Paris, pâg. 280, éd. IQ05.
292 JULIO CEJADOR
es el trozo sobre Rontcsvallcs, de autor erudito. hallado ûlti-
inamente en Navarra y M. Pidal prueba que en él hay cosas
que no se explican por los poemas franceses. y que suponen
otra tradicion espanola.
El mismo nombre Koldân ("lempore Roidani") de la Crô-
nica de Alfonso vu prueba que esta no alude al Roland, pues
proviene de la mis amigua forma Rolland, y no de la de
Roland, que es ta que siempre se lee en el poema francés. "Or
la forme Rodlan, évidemment la plus ancienne {Hruodlandiis
«■jns Eginiiard) a déjà disparu du poème d'Oxford; Raoul
Torlaire, au onzième siècle, dit encore Rutlandus, et Turpin
Rodlandits, du moins dans les plus anciens manuscrits; le pro-
vençal a conservé Rolland: mais en français il n'existe plus
au douzième siècle," Asi Gaston Paris: luego la Crànica, que
dice Roldani, del vulgar Roldan, metdtesis probabletnente de
Rotlan, no alude al poema de Oxford ni a ningûn poema
Irancés del siglo xii, sino "a otro anâlogo", como dice Gaston
Paris, y mâs aiiejo; o. lo que es màs probable, a los romances
populares espaiioles que de tiempo înniemorial decian Roldân.
El cicio de Carlomagno es antiquisimo en Espaîia. En la
Crànica gênerai se trae de cantares populares la leyenda de
Maynefc y C-ahana y tndavia liay versos enleros con asonante
en a o en ac:
"E quaiido llego — acerca de la cibdad
enuio su manda de ro al rey Galafre — ijuel maudaiisse dar
— passadas en su lugar...
et Hain6 por su nombre — al cuende don Morant
— que audaua con ell înffant,
ca yal connoscie dante — et dixol : Don Morant
iquién es aquel cavaliero (o escudero)— que se me non quiso oniiUarr
— Bien uos dîgo de vcrdad
que si él de morar a ni Toledo — (|ue se non fallnrâ
bien por esto que ha fecho."
"Segunt cuenta la estoria", se dice alli, esto es, la epopeya
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 293
popular de Castilla, donde se fraguô, sin duda, pues el relato
de la Crônica difiere de los demàs relatos extranjeros y es el
mas sencillo, gracioso y realista (caps. 597, 598, 599) (i).
"Les monuments nous font défaut (sigue diciendo Gaston Paris)
jusqu'au treizième siècle, où nous voyons apparaître dans la Cronica
gênerai d'Alfonse X le Savant plusieurs légendes relatives au cycle
carolingien; les unes se retrouvent dans nos poèmes, les autres leur
sont étrangères, ou en diffèrent même absolument/*
Lo cual prueba que en Esparia corrîa ya el ciclo, antes de
llegarse a conocer en ella las Chansons de geste,
"Constatons d'abord que les poèmes français, à cette époque, étaient
connus et populaires en Espagne. Une preuve irrécusable s'en trouve
dans l'expression souvent employée par Alfonse de cantarcs ^e gesta.**
Alfonso X no empleô tal expresiôn, la cual vimos tomada
por P. J. Pidal de la ediciôn de Ocampo, y de ningun modo
se alude en taies pasajes a las Chansons de geste, sino a la
epopeya castellana.
"Ce mot ne peut être venu aux Espagnols que de France, car il n'a
aucune histoire et aucune famille dans leur langue, tandis que le mot
geste, en vieux français, a pris les sens les plus divers et est la souche
de divers autres vocables, tels que gester, gestcur, etc."
Tiene mucha razôn en esto.
"D'ailleurs, Alfonse renvoie à ces chansons de geste pour des récits
dont on ne peut contester l'origine française."
No alude sino a romances castellanos, que nada tienen que
ver con la épica francesa, por ejemplo, a los romances sobre
Bernardo del Carpio, como vimos en la Introducciôn de este
trabajo.
(*) Lo concède Gaston Paris, pâg. 233, edic. 1905.
294 JULIO CEJAnOR
"L'épopée carolingienne avait donc trouvé en Espagne comn»e une
seconde patrie, et les critiques sont mianimes à voir dans les jongleurs
(Juylar.'s), si souvent mentionnés dans la Crôiika général comme
auteurs de ces chansons de gestes, des élèves et les imitateurs des
jongleurs français (])."
Nuesiros jiiglarcs ni fiieron discipulos ni imîiadores de los
franceses por aquellos tiempos. \ada hay en la prosificaciôn
de la Crànica gênerai que, con certeza, venga de poenias fran-
ceses.
Se tradujo cl Roland a todos ios idionias literarios de
Eiiropa. Pues bien, .solo dejô de traducirse al castellano; por
lo menos no tenemos la menor noticia de c|ue se Iradnjera. Este
solo hecho ba.sta para rebalir a Gasion Paris. Que los enidi-
tos lo coiiocieran, nada tîcne de extrano. De to los modos. al
puebk) janiàs llcgo : n(i hay, ])or lo menos, la menor prueba
de ello.
Que los espaiiclfs. fuera de los bascos, no intervinicran en
Roncesvalles y que "à la fin du huitième siècle, les Espagnols
n'étaient pas en état de recevoir l'enipreinle poétique et pro-
fonde d'un grand fait national, et d'ailleurs IVxpédition di?
Roiicevaux no pouvait avoir ce caractère pour eux", como
escribe Gasion Paris, cosas son que ni él pruelia ni pueden
aceptarse. A lo menos. si los îrance>es pudieron caniar esta
rota nacional. bien podian cantar los espafioles lo que para
ellos era nacional Victoria. Dùdasc aliora de si los franceses
tuvieron epopeya verdaderamente popular; de lo que no puede
■ darse es de que la tuvieron los espanoles. a los ciiales, por
isiguiente, ya no puede negarse espiritu épico, como, en
ubio, vuelve otra vez a dudarse de que lo tuvieran los fran-
') En cambio. en la pâg. 207, éd. 1905: "De tnêmc (|Ue Rodrigue de
lède et la Cronica. les romances ont préféré la version des jongleurs
iagnols à celle des chansons françaises".
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 295
VI
EPfLOGO.,
ROMANCES Y CANTARES DE CESTA
En la Revista de Filologia Espanola (1916, pâg. 239 sig.) ha
vuelto a tratar Menéndez Pidal de los romances en su relaciôn
con los supuestos Cantares de gesta. Aceptemos para la dis-
cusion los que él asi llama y que nuestros mayores llamaron
Ltbros, menos el autor de Mio Ctd, que, por mas antiguo y
cercano a los primitivos cantares, romances o fablas de la epo-
peya popular, llamô a su obra Cantar y Romane.
"^La mayor parte (dicc M. Pidal) de los criticos que tratan de la
epopeya convienen en aceptar que las canciones narrativas brèves son
fuentes del poema épico extenso; ta! es la manera de ver de los anti-
guos, como F. A. Wolf y sobre todo Lachmann..., y de los modernos,
como F. J. Child y Andréas Heusler... Milâ decia... que. segûn pa-
rece mes natural, los largos cantares de gesta se fundaron sobre poe-
Sios mâs cortas...; A, de los Rios, en 1863, participaba de iguales va-
cilaciones.'*
Confiesa, pues, M. Pidal, que la autoridad de los grandes
maestros va contra su teoria, recordando que tan solo '*algûn
critico (D, Hinard) opinaba'' lo contrario y que Milâ ''reco-
nociâ que ntnguna prueba habia en apoyo de la existencia de
rofnances primitivos precursores de las gestas; y que de estas,
por el contrario, se derivan segura o hipotéticamente los ro-
mances de asiinto comûn con ellas'\
De suerte que la*falta de ** prueba en apoyo de la existencia
de romances primitivos precursores de las gestas*' era lo que
a Milâ le retraîa de la comùn opinion. Argumento negativo
que no puede tener fuerza ante la analogîa de las demâs epo-
296 JULIO CEJADOR
peyas conocidàs; y que de hecho ya no es argumento ni aun
negativo siquiera, puesto que hemos probado que lo del cicio del
Cid que abarca el Cantar proviene, como lo de la Crônica, de
verdaderos romances primitivos y que hasta los llama roman-
ces la misma Crônica. Tenemos, pues, ya la prueba que pedîa
Milâ.
Menéndez Pidal siguiô a Milâ y, contra la analogia de las
epopeyas todas y el parecer de cuantos han tratado estas ma-
terias, conténtase con decir:
**Ahora bien, en vcs de aplicar a la épica espanola la teoria formu-
lada para otras epopeyas, principalmente la griega, demasiado f alias de
textos para cimcntar en ellas una opinion segura, podria, al rêvés,
ilustrarse la teoria gênerai con el estudio, libre de prejuicios, de la
epopeya casfellana, a la cual debe reconocerse en este problema un es-
pecial valor, ya que nos conserva textos preciosos de los cantos brèves
y de los poemas extcnsos, réfèrent es a idénticos tcmas y ligados con
évidente relaciôn de dependencia,**
Cierto, y, si en algùn ciclo puede hacerse ese estudio, es en
el del Cid, el principal de la épica castellana y del que tenemos
un verdadero Cantar largo, el de Mio Cid. Pudiera, pues,
haber hecho M. Pidal ese estudio, libre de prejuicios, y quiso
hacerlo, que lo podîa cual ninguno, segùn tuvo vagar y opor-
tunidad para cotejar el Cantar con la Crônica y con los ro-
mances. Pero hizolo acaso tan solo para si y solo publicô las
consecuencias, que se reducian a que Crônica y romances pro-
vienen del Cantar de Mio Cid. Hecho ahora el estudio en
pùblico y el cotejo de los très textos, hemos visto que las con-
secuencias son muy otras: que Cantar, romances y Crônica
provienen de romances primitivos, que los romances del Cid
del siglo XV contradicen al Cantar, en vez de derivarse de él,
y que el Cantar, en vez de haber sido modelo de la Crônica,
saliô de los mismos originales romances que la Crônica pro-
sificô. La prueba que pedia Milâ *'de la existencia de romances
primitives precursores de las gcstas*\ esta, pues, asegurada y
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 297
queda en pie la opinion comùn de que la épica escrita pre-
supone en Espana, como en todas partes, una épica popular.
Prosigue M. Pidal:
"/4. Rcstori, en j88/... vuelve a la antigua hipôtcsis de que el Poema
del Cld se compuso con materialcs poéiicos preexistentes."
El anâlisis que hemos hecho comprueba el modo de ver de
A. Restori. Sobre la materia, enteramente épica y objetiva de
los romances, çrosificados en la Crônica, se le ve al autor de
Mio Cid bordar, en métro francés, una refundiciôn y una
amplificaciôn, acortando octosilabos en heptasîlabos y dejando
otros octosilabos intactos, amplificando retôricamente los luga-
res comunes, anadiendo opiniones subjetivas y dejando cosas
sustanciales, alterando otras por estilo décadente, en el fondo
y en la forma, desliendo trozos, exagerando cifras, atrope-
llando fechas, sufriendo distracciones, como dice el mismo
Menéndez Pidal.
El cual signe diciendo:
**En i8ç6 procuré suprimir la soluciôn de continuidad entre ambos
gêner os pocticos, mostrando que las gestas se habian refundido en
época posterior a lo que Milâ creia y que estas gestas mâs tardias eran
el origen de los romances rebeldes a la demostraèiôn de Milâ.**
Lo ùnico que mostrô M. Pidal fué que en las refundiciones
de la Crônica habian entrado nuevos elementos. Que fueran
de Cantares de gesta refundidos, ni lo probo ni se puede
probar; antes lo probable es que fueran de romances refun-
didos que iban evolucionando, ya que taies elementos estân
en octosilabos y no en el métro afrancesado de las que él
llama gestas. Esas gestas no probô que originasen los roman-
ces. Al menos, los del Cid no tienen que ver con el Cantar de
Mio Cid ni con las que él llama sus refundiciones; son suce-
sores cxclusivamente de los romances primitives prosificados
en la Crônica. Todos los estudios de Menéndez Pidal, libres de
298 JULIO CEJADOR
prejuicios en el intento, Uevan el prejuicio, en la realidad, de
que hubo largos Cantares de gesta y los supone tras cada
nueva refundiciôn de la Crônica, y esto en cada uno de los
ciclos. Pero ese es precisamente el problema: averiguar si hubo
largos Cantares de gesta en Espana. Porque hubo en Francia
largas Chansons de geste, supone con prejuicio M. Pidal que
hubo aqui taies Cantares ; pero jamâs lo ptobô.
**En IÇ14, H. R. Lang vuclve a abogar, lo misnto que eu los tiempos
de Durân, por la gran antiguedad de los romances y por la creencia
de que en éstos se inspjraron las crânicas de los siglos xiii y xir.**
Es lo que queda comprobado cuanto al asufito del Mio Cid,
por el anâlisis que hemos hecho. No discutiremos el argumento
niétrico de Lang.
Los romances populares no se escribieron: lo mismo da que
se consideren formados por octosilabos que por versos de
16 silabas en dos hemistiquios octosilâbicos. La primera manera
de escribir es la mas corriente y a su origen latino es mas
fiel; la segunda es mas comoda.
**Ademâs, Lang, partiendo del supuesto évidente de que Castilla no
podia tcncr a principios del siglo xi poemas de la extension y altura
del de Mio Cid. concluyô que solo ténia lays cortos, producciôn poé-
tica no escrita, y que, por lo tanto, el roman:: del Infante Garcia 0
los cantares de gesta de Bernardo (la Crônica no los llama sino ro-
mances y cantares), citados y prosifîcados en la Crânien General del
siglo XIII eran ^lays épicos de dimensiones pequenas^\"
Por lo visto, Lang esta en lo cierto al afirmarlo. Menéndez
Pidal crée refutarle diciendo:
**No creo que ningun desarrollo orgânico de uno 0 de varias canta-
res épicoliricos pueda rebasar su estilo esencial de evocaciones ràpi-
das, desligadas y vagas, para llegar a una narraciôn trabada amplia-
mente exposiiiva"
EL CAXTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 299
No se trata de desarrollo orgânico de ninguna especie: Mio
Cîd no saliô por desarrollo orgânico de los romances prosifi-
cados en la Crônica; antes inorgânicamente, esto es, por mano
de un erudito que cambia el métro, amplia la exposiciôn y
traba mas o menos diestramente varios romances y, por cierto.
con poquisima mana para dar a la obra unidad orgânica de
ningun género. Lo de las cvocaciotics râpidas, cierto que es
propio de algunos romances y lo dijimos de algunos del Cid;
pero esos son romances de la ùltima época hechos con remi-
niscencias générales del ciclo del Cid. Es de suponer que la
refundiciôn de romances llevaba, entre otras, aparejadas dos
cosas: i. introduccion de nuevos elementos imaginados,
generalmente caballerescos, propios de la época, que acrecien-
tan la bola de nieve legendaria, y tal los hallamos en los
romances y en las ref undiciones de la Crônica ; y 2. for-
macion de otros extractados cada vez mas en sus lineas fun-
damentales y asi aparecen los romances del Cid comparados
con la Cromca primera, que son extractos ùltimos de la evo-
lucion de los primitivos romances. Mh Cid, como obra erudita,
extiende, por cl contrario, la narracion de la Crônica, ampli-
ficando, desliendo, como suelen hacerlo las obras eruditas.
Si el argumento de M. Pidal valiera, esto es, si los romances
concises no pueden ser fuente de la extensa amplificaciôn de
los Cantares de gesta, cosa que, sin embargo, se hace todos
los dîas, amplificar eruditamente cuentos y leyendas concisas
populares, volveriase el mismo argumento contra él, pues
menos sucede de hecho que de largos poemas eruditos salgan
extractos brèves populares. îQué cuentos populares salieron
de largas narraciones escritas, cuando, por el contrario, los
folkloristas convienen en que apenas habrâ cucnto vcrdadero
erudito que no se baya tomado del pueblo?
La diferencia de estilo de entrambas manifestaciones lite-
rarias, romances y largas gestas, lo mismo va contra su teoria
que contra la nuestra; antes la nuestra se confirma con el
300 JULIO CEJADOR
hecho reconocido de ser lo popular, fuente de lo erudito y no
darse lo contrario sino como excepciôn.
**Pio Rajna, en IÇ15, ahoga tambtén en favor de la gran antigûedad
de los romances..., expone las dudas que de antiguo suscita en él la
teoria del romance derivado o emanado de las gestas... Objeta Rajna
que la teoriei en cuestién carecc, por de pronto, dcl gran sufragio de
la analogia: fuera de Espana, ninguna otra epopcya se descompuso en
cantos épicoliricos ni se obserz'a en otros paiscs cl proccso de popu-
larisaciân y fragmentaciôn de las gestas que se supone en Espaiia."
îCômo rebate M. Pidal este argumento, que yo también he
propuesto? Pues con una razôn que, en vez de corroborar su
teoria, es cabalmente la que yo he invocado para echarla por
tierra. La de que "£/ popularismo détermina el conjunto del
desarrollo de la epopeya y de otros géneros literarios en Es-
pana, pero no en Francia.'^ De aqui deducia yo que hizo mal
Menéndez Pidal en querer hallar en Espana el mismo proceso
épico que en Francia, como lo pretendiô hallar, siendo allî todo
erudito y siendo aqui populares los origenes y aùn los mas de
los géneros literarios, esencialmente por lo menos. Si aquî
hubo la epopeya popular de los romances del siglo xv, lo na-
tural es deducir que provienen de una epopeya popular, can-
tada desde tiempo inmemorial en romances. Lo que en ninguna
parte se dio fué lo contrario, que la epopeya popular naciese
de la erudita. Como que con ser erudita basta para que no
sea epopeya. No sale Homero de Virgilio, sino Virgilio de
Homero; pero es que ni puede salir, porque la Eneida no es
epopeya, como las obras de Homero lo son. Cabalmente la
epopeya ha de tener sus raîces en el pueblo para serlo. Luego
los romances del siglo xv tienen sus raices en el pueblo, no
en escrito de ninguna clase. De hecho los historiadores se
atienen a otros asuntos que no los del romancero y, en caso
de préstamo, de él toman de hecho los del siglo xv, como los
del XIV y del xiii y lo concède M. Pidal; no al rêvés. Lo»
romances fronterizos, los de D. Pedro, los mas de los caro-
EL CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 3OI
lingios, no estân tomados de Crônica alguna, antes las Crônicas
se aprovecharon de ellos. Por eso en Francia, de las Chanson ^
de geste, obra erudita, no saliô epopeya alguna popular ni ro-
mancero, porque de lo erudito jamâs naciô ni puede nacer
popular epopeya alguna. Si en Espana la hay en el siglo xv,
no saliô, por consiguiente, de Cantares eruditos, sino que pro-
viene de la epopeya popular antigua: es la misnia epopeya que
vive toda la Edad Media y con su métro nacional, imposible
de derivarse de un métro extranjero. Y en el caso particular
del ciclo del Cid, probado queda que los romances no vienen
del Cantar, antes este se aparta de ellos como de la Cronica,
fuente prosificada de los romances del siglo xv.
Véase, por el contrario, como M. Pidal hila su argumcn-
taciôn :
1. **Considcrcsc la mcnor extension matcrial de las gestas castella-
nas respecta de las francesas... y no podrâ chocar que en Castilla la
epopeya haya tenido una prolongaciân de su vida en una forma de
canciôn popular como no iuvo en otros paises/^
Coniîeso no alcanzar la consecuencia y que lo que me choca
es se atribuya nuestro romancero al haber sido de menor ex-
tension material nuestra épica erudita y que, si no lo hubo en
Francia, se debe a la extension material de sus Chansons de
geste.
2. '*Considérese su métrica popular inculta y no podrâ chocar que,
etcétera, etc/'
\ Hubo, pues, romancero en Espana por haber sido inculta
la métrica de la épica erudita y no lo hubo en Francia por
haber sido culta la métrica de las Chansons de geste!
3. **Considérese su prosificaciôn en cpocas y formas enteramente
diversas que en Francia, tendiendo en esta a la vuhjarizaciôn y en Es-
pana a la popularicaciôn y nacionalizaciôn del (jénero y no podrâ
chocar que, etc., etc,**
302 JULIO CEJADOR
Tampoco veo el menor atadero entre la razôn y la conse-
cuencia. Ademâs de que icômo prueba M. Pidal que la pro-
sificaciôn de las Cronicas lo es de Cantates de gesta y no de
romances populares, siendo al rêvés, aunque solo niiremos al
octosilabo de romances y prosificaciones ? ^Cômo prueba que
esas prosificaciones tendîan en £spana a la popularizaciôn y
nacionalizaciôn del género épico, cuando los romances del Cid
nada tienen que ver con prosificaciones supuestas de Mio Cid,
sino con los romances prosificados en la Crônica? <;C6mo
prueba que en verso o prosificada se haya hecho popular la
épica erudita en Espana? En Espana sucediô lo que en todjis
partes: que los eruditos escribieron poemas épicos inspirândose
en la epopeya popular, no al rêvés.
Estos très argumentos, como se ve, no estân ni aùn bastan-
temente hilados; no hay hilo ni trabazôn entre las très razones
y la consecuencia. M. Pidal junta las très razones poniendo la
consecuencia una sola vez al final. ^Habrân cobrado fuerza por
eso?
"£« Espana se da la litcratura con una continuidad de inspiraciôn
que no se encucntra en Francia.**
Luego la inspiraciôn popular del romancero del siglo xv,
para que haya tal continuidad, supone un romancero popular
del siglo XII, lU) unos Libros eruditos en métro extranjero, de
los cuales aquel romancero saliera. La continuidad de inspi-
raciôn quien la rompe es M. Pidal con su teoria.
**5'f en Francia la canciôn cpicolirica de los stylos xv y xvi no tiene
rada que ver con las gestas de los siglos xii y xiv, este es nn fenâ-
tneno anâlogo al del teatro clàsico franccs que florece enteramenie
cislado de las tradiciones nacionales de la Edad Medh.**
La razôn de este fenômeno esta en haber sido eruditas las
gestas de los siglos xii y xiv en Francia, porque de lo erudito
no nace lo popular. De modo que, si en Espana no hubiera
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 303
habido mas que gestas eruditas, no veo por que habian de
tener el privilégie que no tuvieron las de Francia, de originar
el popular romancero. Luego este argumento se vuelve contra
el que lo esgrime, probando que el romancero pide una epo-
peya popular primitiva en el mismo métro y estilo y que no
pudo nacer en Espana de gestas eruditas, como no pudo nacer
en Francia.
* En Espana el romancero se produce en intima conexiôn con las
gestas antiguas.*'
Ya hemos probado que el romancero del Cid no tiene nada
que ver con la antigua gesta de Mio Cid, de modo que si en
el ciclo principal y en el que tenemos conservada una gesta,
no sucede lo que M. Pidal afirma, otro tanto debemos deducir
para los demâs. Las gestas a que M. Pidal alude como cone-
xionadas intimamente con los romances no son mas que las
prosificaciones de las Crônicas. Ahora bien, que sean prosifi-
caciones de gestas largas y eruditas es precisamente lo que se
trata de probar y es cîrculo vicioso probarlas con la suposiciôn
de que las hubo. Las prosificaciones son de versos octosilâbicos,
luego de romances populares provienen, no de gestas eruditas de
métro extrano.
** De igual modo que cl icatro se hiso nacional y hcredà en gran parte
el caudal de esas mismas gestas.'*
El teatro no heredô el caudal de las gestas, sino de la epopeya
popular. îEn que pieza del teatro espanol hay lo mas minimo
del Cantar de Mio Cid, no conocido hasta entonces, sino por
fray Prudencio de Sandoval como unos versos bârbaros y no-
tables, por Berganza y por Juan Ruiz de Ulibarri, hasta que
lo publicô lomâs Antonio Sânchez? El teatro saliô del ro-
mancero y de las Crônicas, que prosificaron el romancero cada
una el de su época; no de gestas como Mio Cid,
JULIO CEJADOR
n Itu gcstas antiguat.
Por lo menos el romancero tlel Cid no tiene la menor rela-
ciôn con la gesta Mio Cid, que es lo que en esie estudio
tratamos.
'Y lodavia cabe prctumir que cl no kabcrse observado en otras epo-
peyai su evoluciôn a canciones épicoliricai fuede depender tôlo de la
desaparieiôn de estas, por haberse producida con escasa ialensidad.~ '
Klucha prvsunciôn es esta, habrâ que responder a M, Pidal
y con prcsuHciones no se argumenta. Aunque iqué es toda
su teoria sino una presuncion de que hiibo un sinfin de gestas
que han desaparecido ? A dîcha, no desapareciô Mio Cid y
ahi lo tenemos. no prcsumicndo, sino probando que de él no
se derivaroii los romances correspondientes. Su evoluciôn en
romances, u digamo^ con el castellano exclusive de M. Pidal.
su cî-oluciàtt a romances, tan afirmada por él ha»ta haber
arrastrado al mismo Menéndez y Pelayo, fué una presuncion.
que el anâlisis màs somero hemos visto haber ecliado por tierra.
"Otro motivû de duda para Rajua es que la corresPondcncia entre
los roMonees vkjos y los productos cpicos tardios, ton los cuiiles se
relacionan, es menor que la que pod'iatnns espcrar si aquillos derivaten
de estas por fraccionamieiito o escîsiôn. ya que modernamenU podemos
ver muchos romances Iransmilirsc de yeneracton en iienerociÔH du-
rante sii/los, transi ormândose mucko mcnos. Cicrtiimente (rcsponde
M. Pidal) podemos admilir que los romances se transmitCH desde el
siglo XVI al xx con escasa evoluciôn. mientras esta es m«y grande en-
tre las gestas del sîglo Xiv o acaso del xv y los romanos de fines
del XV y principios del xvi."
2uanio anade después M. Pidal supone que las prositîcacio-
-, lo son de gcstas y no de romances y, siendo falst> el
»uesto, se viene abajo to<lo el tinglado, de ni'xlo que perde-
mos el tiempo en examinar la hella e^ructura de construc-
n tan caediza y deleznahle.
£L CANTAR DE MIO CI D Y LA EPOPEYA CASTELLANA 305
"£/ descuhrimiento de la Crônica de 1344 nos da formas de las ges-
tas màs vecinas a las de los romances.**
îDônde ha probado M. Pidal que nos dé formas de g estas,
mas vecinas o menos vecinas? Nos da formas de épica en
octosîlabos populares: de romances, por consiguiente ; no de
g estas. Anos y anos se pasô M. Pidal monopolizando la Crô-
nica no publicada del Rey Sabio y cacareando que ella copiaba
el Cantar de Mio Cid y que los romances del Cid no tenîan
que ver con la Crônica, sino con el Cantar. Publicô al cabo la
Crônica y publicô el Cantar, este en très ediciones que difieren
entre si y demasiado para que podamos conocer cuâl es la que
se atiene al texto y cuâles no; pero, en fin, publicô Crônica
y Cantar. Ahora los cotejamos entre si y con los romances y
hallamos que todo el cacareo era... pues puro cacareo, puesto
que résulta todo lo contrario de lo que tan cacareadamente nos
afirmô: résulta que ni la Crônica copiô el Cantar ni del Cantar
vienen los romances. Publique, pues, la Crônica de 1344 y en-
tonces la tendremos en cuenta y revisaremos sus conclusiones,
a ver si son tan ciertas como las que sacaba de la primera
Crônica gênerai. Y después publique la cuarta ediciôn del
t xto de Mio Cid, pero, ipor Bios y por todos los sos santosf,
que sea la primera ediciôn verdadera, digo que sea reproduc-
ciôn del côdice, porque las très publicadas, diferentes entre si,
no pueden ser su reproducciôn y entre las très no sabemos a
que carta quedarnos. Para ello le aconsejariamos que publicase
el côdice en facshnile.
Ahora, que esas "formas de las gestas" descubiertas en la
Crônica de 1344 **sean mas vecinas a las de los romances*', es
afirmaciôn gratuita de M. Pidal. Si por "formas de las gestas"
alude a la métrica en dicha Crônica de 1344, se ve tan cla-
ramente como en la primera Crônica el empleo del octosîlabo
en trozos prosificados de los romances cantados a la sazôn. Si
por ** formas de las gestas" alude a las ideas, la Crônica
de 1344 esta conforme en ellas, cuanto al ciclo del Cid, con
Rame HUpaniqu».'— k.. ao
306 JULIO CEJADOR
los romances del siglo xv y con la primera Crônica, y no par-
ticipa de las ideas y opiniones décadentes que son exclusiva-
mente del Cantar y de la Cronica de los onze rcycs. Y'como
no veo de que otra manera pueda interpretarse la frase ** for-
mas de las gestas*', la afirmacion de M. Pidal parece errônea
y no conforme con lo que dicen los manuscritos de la Cronica
de 1344, que lie revisado cuidadosamente.
'' iPor que hcmos de suponer que los romances populares existieron
ontcs que cl Pocma del Cid, es decir, très o cuatro siçjlos ont es de lo
que nos nwnifiestan sus primeros textos conservados?''
Pues, sencillamente, porque la Cronica primera nos dice
expresamentc que prosifica cantar es, romances o fahlas y no
nos habla de Cantar es de g esta, y de hecho ni tiene en cuenta
el Poema de Mio Cid, scgun hcmos demostrado, ni otros poe-
mas eruditos en métro extrafio, sino solos romances populares
en octosilabos. Ademâs, porque esto que es \ù\ hecho explica
el que siguieran después haciéndose nuevos romances y re-
fundicioncs de romances en todas las épocas hasta el siglo xv,
los cuales se fueron igualmente prosificando en las respectivas
refundicioncs de la Cronica, hasta que los ûltimos del siglo xv
los tenemos sin prosificar, por no habcrse hecho mas refundi-
ciones de la Cronica.
iVoT que, le preguntaremos, en cambio, hemos de suponer
que huho innumerables gcstas eruditas y en extrano métro,
cuando no cjucda la menor huclla de cllas y mcnos en los ro-
mances, los cuales ni tuvieron en cuenta la gesta conservada
de Mio Cid?
**Cierto que la comunidad de forma entre las gestas y los romances
es disculida... Rajna opone que cl estilo de ambos ijéneros es muy di-
ferente y la forma poco semejante. Del estilo hablamos en los capitu-
las Î^Ifl y X y de la métrica en el X//*
Con todo cuanto hablo alli y pueda hablar M. Pidal, segun
el anâlisis de la gesta de Mio Cid que acabamos de hacer, es
EL CANTAR DE MIO CIU Y LA EPOPEYA CASTELLANA 307
lo cierto: i. Que los romances no salieron de ella y que ella
salio (le romances. 2. Que los métros son distintisimos y
que no saliô el octosilabo del heptasilaho, sino en el Mio Cid
al rêvés, esto es, que el autor de la gesta convirtio en hepta-
silabos los cctosilabos que pudo. dejando otros muchos intac-
tos; y 3. Que el estilo de la gesta dista del de la Cronica
como todo estilo de un particular erudito dista del estilo de
la ohjetiva, popular y anônima epopeya.
"5*6' dira: cierto que los romances tradicionales de asunto épie a na-
cional dérivait de las gestas.'*
Lo dira quien quisiere o quien M. Pidal se imaginare. Los
romances del Cid no salieron de la gesta de Mio Cid. Y esto
no soy yo quien lo dice, sino el anâlisis que acabamos de hacer.
'* De una forma exlensa sente jante a la de est os romances debe de-
rivar la forma brève que conocemos de la mayoria de los frontcricos.'*
Debc de dcrivarse, pudiera haber escrito M. Pidal, en vez
de debe derivar. s
La presunciôn, a que nos tiene acostumbrados M. Pidal.
llega ya aqui al colmo. Supone que hasta los romances fron-
terizos se derivan (deben derivar), no deben de, sino deben
simplemente derivarse de cantares largos o digase gestas, por
desgracia perdidas. Esto de la pérdida de gestas escritas de
fines del siglo xv, cuando se conservan hasta los romances no
escritos, por haber Uegado hasta ellos la pluma y la imprenta
en aquella época, es el colmo de la presunciôn.
**Lo mismo crco de los romances carolingios, novelescos,
etcétera'\ esto es, que deben derivar (o como decimos en cas-
tellano deben de derivarse) de gestas largas, perdidas. Por este
camino Uegarâ M. Pidal hasta suponer que los romances qup
por esas esquinas cantan los ciegos en este ano de gracia
de 1920 se derivan de largas gestas, que, por desgracia, se han
perdido.
308 JULIO CEJADOR
V no es esta una salida humoristica. Porque los romances
de todos los tiempos, desde el siglo xii al siglo xx, de esa
manera fueron siempre cantados, por ciegos o por no ciegos,
en las esquinas y cantones, y tan averiguadas y ciertas son las
gestas que supone M. Pidal cual fuentes anteriores a los ro-
mances del siglo XII y del xv, como las de los romances del si-
glo XX. j Dichosas Gestas y dichosos Cantarcs de gcsta, que asi le
traen de cabeza, cuando ni taies denominaciones se hallan en
la literatura castellana!
La geologia, las ciencias todas, part en de los fenômenos ac-
tuales conocidos, para suponer como sucedieron los antiguos
dcsconocidos. Solo M. Pidal no tiene en cuenta cômo se hacen
hoy los romances populares para deducir como se hacîan an-
tiguamente y nos habla de *7a crccncia de que el romance
iradicional es un producio primario, hipôfcsis de Wolf, G, Paris
y otros, que hemos combatido'\ Wolf, G. Paris, Rajna y cuan-
tos cnticnden de cosas populares. no pueden menos de explicar
las viejas tpopeyas populares por lo que hoy mismo pasa y
no puede menos de pasar entre las gentes del pueblo, y mas
en épocas en que no se escribia: que las narraciones populares
>im brèves y sencillas y nacidas del mismo pueblo. no sacadas
de obras eruditas que para el pueblo son cosas desconocidas.
Solo M. Pidal da por averiguado todo îo contrario y como
privilegio del arte espanol, cabalmente de los mds populares
fjue ha habido.
I^ero precisamente por este carâcter popular crée él que en
Ksf)ana la épica fué primero erudita, que de ella se derivô la
popular y que tras cada romance, hasta de los novelescos. ca-
rolingios. fronlerizos (anadamos los romances de los ciegos
del siglo XX), hay una Gesta erudita.
;To(las estas Gestas se han perdido! \l^ un duelo digno de
llorarse con lâgrimas de sangre. Y gracias que se ha salvado
una: el Cantar de Mio Cid.
Sino que résulta que esta gesta salvada no esta detrâs de
EL CANTAR DE MIO CID Y LA EPOPEYA CASTELLANA 309
romance alguno ; que los autores de los romances, que el pueblo,
en suma, continuo modificador de los romances, y su verdadero
autor anônimo, no conociô la tal Gesta : ; tan detrâs y tan atrâs
y tan luene se hallaba de sus ojos y de su espîritu !
Nada anadiremos de lo que M. Pidal sigue disertando en su
trabajo de la Rcvista de Filologîa Espanola, respondiendo al
Prélude (Paris, 191 2) de Foulché-Delbosc con frases como las
de ''aclarândola xnfclismente'\ **esto révéla una manifiesta in-
comprension de la poesia tradicional y un desconocimiento de
la historia del romancero'^ ''la inconsulta generalizaciôn*\ '*no
distingue bien las diversas clases de estilos de los romances, en
gênerai no razona sus opiniones'\ etc., etc. Solamente conviene
poner de manifiesto que, segun hemos visto, los mas grandes
maestros y escritores no acaban de aceptar la teorîa de M. Pidal.
La objecion de Rajna esta inquebrantablemente asentada en
la conciencia de todos: ''ninguna otra epopeya se descompuso en
cantos épicoliricos. Toda epopeya comenzô por cantares cortos
no escritos'\ Este principio inconmovible no ha podido ni me-
llarlo siquiera M. Pidal, y al tratar de hacerlo con aquello
de que el arte espaîïol es popular, al rêvés del erudito de Fran-
cia, se degùella a si mismo, porque precisamente de aqui se
deduce que el origen de la epopeya castellana hubo de ser po-
pular y no erudito.
Por tratarse de mi persona, nada dire acerca del silencio que
Menéndez Pidal guarda en el estudio publicado en su revista el
ano 1917 sobre mi teorîa, que expuse y fundamenté en el primer
tomo de mi Historia de la lengua y literatura castellana, publi-
cado dos anos antes, esto es, en 191 5. A otro escritor cualquiera
le hubiera merecido mi teorîa alguna ref utaciôn o, por lo menos,
la mas levé menciôn. Menciona M. Pidal y réfuta a cuantos no
acaban de aceptar su teorîa: l^, que responde esa ûnica excep-
ciôn conmigo?
También creo que fuî yo el primero en ensalzar la lîrica
popular castellana en la introducciôn del tomo segundo de mi
jUL 1-^ '^ ■
REVUE
HISPANIQUE
Recueil consacré à V étude des langues ^ des lit le ratures et de r histoire
des pays castillans ^ catalans et portugais
DIRIGE PAR
R. Foulché-Delbosc
0^^^^ii^^^*,0'»^>^''iii^^^^^m
Tome XLfX. — Numéro ri 6,
I
I.
NEW YORK
G. P. PUTNAM'S SONS, 2, West 45 «^ Street
PARIS
LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK, 11, Rue de Lille
1920
AoOf 1920
SOMMAIRE
Miguel de Toro y Gisbbrt. — Voces andaluzas (o usadas por auto-
res andaluces) que faltan en el Diccionario de la Academia E^-
panola 313
Entered as Second Class Matter at the New York, N. Y. Post Office
June 17, 1908, under act of March 3, 1879.
314 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
rito de sus autores serân acaso definitivos, he creido util publî-
car este ensayo con el deseo de contribuir un poco al edificio
del diccionario espanol, y de ayudar a mis colegas en lexico-
grafîa americana.
No se trata aquî de un diccionario, sino de una simple co-
leccion de palabras, extractadas sin plan ninguno, en la lectura
de diversos escritores andaluces modernos, a las que he agpre-
gado un numéro bastante grande de voces recogidas por mî
en la conversaciôn familiar con mis padres, nacidos en la pro-
vincia de Granada, y con algunos parientes de la misma Gra-
nada o de otras comarcas andaluzas.
Todas estas palabras las he confrontado cuidadosamente con
la mayor parte de los léxicos dialectales existentes, y es esta
acaso la parte mas util de mi trabajo, pues me ha convencido
mas aûn de la riqueza no sospechada del espanol y de la uni-
versalidad de muchas voces que, por no figurar en los diccio-
narios, crée cada autor privativas de su région. Acaso los ver-
daderos andalucismos sean los menos numerosos en esta co-
lecciôn, pues a medida que completaba mi confrontaciôn con
los léxicos anâlogos iban apareciendo como salmantinas, leo-
nesas, aragonesas, santanderinas, alavesas, murcianas, extre-
menas, colombianas, venezolanas, peruanas, niejicanas, argen-
tinas, etc., voces que me parecian antes netamente andaluzas.
Y el trabajo inverso, hecho sobre el mîo por autores de esas
comarcas, acaso reduzca a nada los provincialismos propia-
mente dichos de este artîculo.
Esto demostrarâ a muchos escritores americanos que su len-
gua no esta tan lejos como ellos se lo figuran del espanol ha-
blado en la penînsula. Por mi parte cada vez me voy persua-
diendo mas de que, fuera de los elementos puramente indios,
y de cierto numéro de voces neologicas. no siempre dignas de
encomio. se puede comprobar en la penînsula la coexistencia
de toda voz americana de aspecto espanol. Sol)re todo esto pro-
l)ara a algunos lexicog^rafos que no debcn fiarse ciegamente del
VOCES ANDALUZAS 31$
Diccionario de la Academia para decidir si una voz es "castiza"
o no, o para recomendarnos, en lugar de voces excekntes y
usadisimas, sinônimos extravagantes que, aunque apuntados en
aquel Diccionario, apenas entiende nadie.
Agregaré algunas palabras acerca de la composicion de esta
colecciôn de voces andaluzas o usadas por autores anda-
luces.
Me he servido, como fuente principal, de la lectura de las
obras de cierto numéro de escritores andaluces modernos. No
los he escogido por considerarlos me j ores, sino por hallar en
ellos mayor acopio de palabras que en otros. Esto explica la
abundancia con que figuran entre las autoridades puestas aquî,
escritores que desde otros puntos de vista se considerarîan
como incorrectos. Pero, como dejo deliberadamente a un lado
las palabras puramente neolôgicas, y que dichos escritores se
han dedicado especialmente a retratar la vida y el habla popu-
lares, son, desde el punto de vista especial en que me pongo,
te^tigos muy suficientes. Para no citar mas que un ejemplo
el Lagar de la Vinuela, de Arturo Reyes, me ha suministrado
mas de trescîentas papeletas. Claro esta que no puedo conside-
rar a Reyes como autoridad suficiente para aceptar neologis-
mos como sensacioyial, rcaccionar, grietearsc, atersarse, cdifi-
caciôn, videncia, denticina, elasticotina, y otras voces que usa
él. Pero lo encuentro autoridad perfecta cuando pone en boca
de sus personajes voces nada neolôgicas como churrctoso,
(jurripato, pavcro, majonm, chambeîes, canadnz, acansitiado,
hondiloH, jachares, gachô, de ehipc, etc.
En gênerai he dado gran importancia al lenguaje popular
andaluz, que muchas veces se confunde con el calo o la germa-
nia. Desde este punto de vista son preciosas algunas obras
como los Cantos populares esprtioles, del senor Rodriguez
Marin y la coleccion El Pueblo andalnc, recopilada por José
Maria Gutiérrez de Alba. He dejado, sin embargo, a un lado
las alteraciones de voces conocidas, que reservo para un pro-
3l6 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ximo trabajo sobre fonética andaluza, para el que tengo ya
reunidos algunos millares de referencias.
Siempre que he podido, he agregado a las voces apuntadas
la autoridad de un escritor. En algunos casos, no estando per-
f ectamente seguro del sentido de una voz, la he dejado sin
definiciôn, prefiriendo confesar mi ignorancia a ocultarla su-
primîendo un artîculo. En fin, las palabras que no acompana
cita alguna, y que apunto por haberlas oîdo personalmente en
boca de andaluces, van precedidas de una estrellita.
Miguel de Toro y Gisbert.
I
A
ABARCARSE. v. r. (solo v. a. en Acad.). Abarcar, abrazarse.
Yo m'abarco de los clabos,
Yo m*abarco de la cruz.
(R. Marin, Cantos, I, 431)
ABILLAR. V. a. Germ. Venir, acudir, aparecer, visitar (Quin-
dalé). En el ejemplo siguiente significa tener. V. Abillelar,
Gachô que no abiya motas
Es un barco sin timon.
(R. Marin, Cantos, IV, 202.)
También se lee habillar, **iNo ve osté que clisos habilla el
anima" (G. de Alba, en Puchlo andalus, 36.)
ABILLELAR. v. n. Gernt, Venir, llegar (Quindalé). En los
ejemplos que encuentro de este verbo parece poseer como el
anterior, el sentido de tcftcr. Asi lo hace va notar R. Marin
€n Cantos, II, 395.
Si yo abiyelara er mando
Que Undebé le diô a la muerte.
(R. Marin, Cantos, II, 315.)
Que abiyelo
Muchas perlas
Pa poerlas
Yo g^sta.
(Sânchez de Fuentcs, en Fueblo andaluz, 105.)
También se lee habillclar. **Y como tîo habillelaba algunos
parneses." (Reyes, Goletera, 134.) "Yo la trabajaré con la luz
que él no habillelaba/* (Reyes, Nifio de los caircJes, 11.)
ABRIGADO, DA. adj. Fam. Acomodado. **Y ademâs de
I
3l8 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
estar abrigaîta, el que la gane se pone très coronas." (Reyes^
Goletcra, 33.)
ABUELA. s. f . Fam, La Virgen. ** Al pasar por las Angustîas,
entré en el templo a hacerle su visita a la **al)uela". (Ganivec,
Grafiada, J2).
ABUELORIO. s. m. Fam. Vejestorio. *'Han pasado ya a la
categoria de abuelorios." (Ganivet, Fto Cid, II, 186.)
ABUHADO, DA. adj. [ant. en Acad.] Hinchado o abota-
gado. '*Y no ese usia abujado, que tlcne la lengua niés âspera...".
(Caballero, Clemencia, I, 183.)
ABUJETA. s. f ., pr, Sev, y Cad, La Litnosa œgocephala, ave
zancuda. (Buen, Hist. nat., 469.) — I^ Belona vulgaris, pez 11a-
mado en castellano Aguja. (Navarrete, fctioL, 155.)
ABULAGA. s. f. Planta silvestre cubierta de espinas. (Caba-
llero, vocabulario de Clemencia.) ^La aulaga?
ACA. n. pr. Fam. '*San Acâ y San Alla, que son santos que
van y vienen." (R. Marin, Comparaciones, 16.)
ACANSINADO, DA. adj. pr. Mal. Cansado. "Acansinadas
recuas detenianse ante el énorme portalon..." (Reyes, Golete-
ra, 9.) AcancinadOy en Salamanca (Lamano), es : debilitado, flaco,.
escuâlido, macilento.
ACARRETO. s. m. Hilo de acarreto. (Acad.) En Hilo de
acarreto se remite a Bramante. También se dice hilo acarreto.
"Arrancas todas las trabillas, mas que se cucsan con hilo aca-
rreto." (Caballero, Lâgrimas, 188.) Lo mismo en el Perù (Arona,.
articulo RancJio) y Chile (Roman).
ACEROXES. m. pi., pr. Cad. El Rumex scutafus, planta po-
Hgonâcea. (Pérez Lara, Flor gad., Atialcs, t. 16.)
ACERTAJÔN. s. m., aum. de Accrtijo.
Sobre una col fabricaba
Mi compadre Juan de Mena:
El acertajon dicho esta;
Entiéndalo quien lo entienda.
{Folk lore and., 1882-83, p. 129, c. Aicardo.)
VOCES ANDALUZAS 319
ACORTAPITAZAR. v. a. Recortar, con un como estrambote
fonético. **Compra buena capa, que esté l)ien hilada, bien bor-
dada, bien acortapitazada ; y si no... se llama al hilador, al bor-
dador y al acortapitazador para que la hile, la borde y la acor-
tapitace mejor.*' (Folk lore and,, 1882-83, c. por Aicardo.)
ACOSÔN. s. m. Ataque, empellon. **Es de los que le metcn
un acoson al lucero del alba." (Reyes, Nino de los caireles, 14.)
"El acoson a la orza del lomo.** (Reyes, Lagar, 241.)
ACHANTAR. v. n. Callar, aguantar. En Acad. solo Achan-
tarse, por aguantarse, agazaparse o esconderse mientras dure
un peligro. ** — Giieno, pus achanta." (Burgos, Boda, 37.) Tam-
bién vizcaino (Mugica, Dialectes, 55).
ACHARADO, DA. adj. Genn. Celoso (Besses). "La Pilili
esta acharâa.'* (Burgos, Boda, 35.) En los ejemplos siguientes
parece significar mas bien: agitado, apresurado. *%:Qué te pasa,
que estas tan acharâ?" (Hernândez Mir, Pedazos de vida, 2.)
"Empezô a darle a la lengua, mas acharao que un tiro." (Re-
yes, Lagar, 282.)
ACHARARSE. v. r. Gcrm. Ponerse celoso. En Quindalé,
jacharar significa: calentar, escaldar, abrasar. "No s'achare usté,
zeiïô artista." (Fernandez Garcia, Reina de la Cava, 882.) Acha-
rarse parece usarse en otras partes. Lo trae Répide (Cohe-
^^•^' 55) Mugica lo da como de Madrid. "Como en caattrro y
cachnrro, woan y macho, remaaado y rennachado, tozo y tocho,
dicese en Madrid azararse y achararse, asuzar y achuchar.
9J
Que se han perdio las Tunas,
Polonio. ^Y eso te achara?
I j M ia tu
Que achararme yo por esol
(Cita sin indicaciôn de origen, en Neologismos y pocsia, articulo de P. de
Mugica, en Espanay America, Marzo, 1909^ p. 440 y sig.)
ACHARES. m. pi. Germ. Celos (Besses). "Ha.i dejao que
se guerva hético de achare." (Fernandez Garcia, Reina de la
320 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Cava, 891.) Se lee mas a menudo jachares, Besses trae las dos
ortografias con dos significados diferentes. Siendo frecuente la
adiciôn inicial de ; (jechar, jarricro, jechosté, viene un aire,
viene jotro), escribiéndose mas generalmente acharao, acharar-
se y no conociendo la etimologia de la voz, he creîdo pref cri-
ble ponerla en la a, donde la pone Besses con su definiciôn or-
dinaria. Con ; tenemos: "Que no pueo con los jachares ni con
la bilis que tengo." (Reyes, Golefera, 180.)
Anda y déjà esos jachares
Pa quien te diere motivo.
(G. de Alba, en Pucblo andalus, 214.)
— Celos, quejas, retrecherîas y, a veces, dichas. albedrîos (G.
de Alba, en Pucblo andalnz, 249. > **Carmencilla no rompiô los
jachares de su vida.*' (Aguilera y Porta, en Pucblo andaluz, 55 )
— Tormentos, penas (R. Marin, Cantos, II, 379). En Quindalé
hay: Jachare, m. Quemazôn, tormento; y en Besses: Jachare, m.
Tormento de preso.
Cuando te beo béni
Son jachares pa mi bâta
Y son gustillos pa mi.
(R. Marin, Cantos, II, 334.)
ACHUCIIURRIS. m. pi. ^Miedo? **Le entraron unos achu-
churris. que se las toco." (Certes, Débiles fuertes, 38.) En Mâ-
laga, achichurri: ataque de una enfermedad o acciôn precipita-
da e irreflexiva: ''ya le ha entrado el achichurri'* (Guzmân).
ADELANTE. prep. Nôtese el uso siguiente: "Salio al fin
cocina adelante." (Rueda, Gusano, 235.)
ADIÔS. interj. font. Buenos dias. "Adios, Cascabancas, con-
testé el tio Rentero." (Ganivet, Pîo Cid, II, 44.)
ADIVIXA. s. f. Adivinanza. '' — i A que no adivinâis? — ^El
que? — Una adivina." (Caballero, Lâgrimas, 54.)
*ADORXOS. m. pi. pr. Gran. Miramelindos, balsamina,
VOCES ANDALUZAS 321
planta balsaminea. En Colmeiro: Balsamina hortensis. Tb. de
Murcia (Sevilla).
AFAITIGAR. v. a. Fatigar, cansar. **En Andaîucîa se usa
afaitigar por fatigar.'* (Cuervo, Apuntaciones, § 8io.)
* AFEITAR. V. a. Cortar. "Hace un gris que afeita."
AFUFARSE. v. r. ^Enfadarse? ^Por confusion con atu-
farse? O imarcharse, largarse? En Acad. hay Afufar, v. n.
Huir.
Anda y busca una mona
Que te entretenga.
Y si te afufas
Te advierto que en Valencia
Venden cotufas.
(R. Marin, Cantos, III, 311.)
AGACHADERA. s. f. pr. Mai y Gran, Nombre de varias
zancudas del género Gallinago (Buen, Hist. nat., 469)..
AGÎKCHANA. s. f. pr, Sev, El Gallinago scolopacinus, ave
zancuda. (Buen, Hist, nat., 469.)
AGALLAS. s. f. pi. Codicia, ansia. También en Colombia
(Cuervo, Apuntaciones, § 628). En Acad. solo: ânimo esforza-
do. "i Caracoles con la zorzala esta, que tiene agallas para cien-
to, y es mas desagradecida que tierra de guijo.'' (Caballero,
Clcmcncia, II, cap. X.) Tb. Ecuador y Méjico (Tobar, Ramos).
En Venezuela y Colombia, agalludo es codicioso (P. Febres,
Uribe) ; en Chile, astuto (Roman).
AGINAR. V. a. V. Ainar.
AGOSTADO. s. m. Cava de las vinas. **En Jerez de la Fron-
tera se hacen los hoyos para el plantîo de las vinas de la misma
profundidad que el agostado o cava.'' (PP. Mohedanos. c. Ai-
cardo.)
AGUA. s. f. Refresco. En la Acad. hay: ''Agiia compuesta,
Bebida que se hace de agua, azùcar y el zumo de algunas fru-
tas, o de las mismas frutas puestas en infusion. Agua de limon,
de naranja, de fresas." "Le di luego a probar del agua de li-
3^2 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
mon que yo tomo." (Navas, Procurador Yerbabuena, 76.) —
*Agua de cebada. Refresco hecho pasando agua sobre cebada
tostada y molida.— *5^rcowo el agita de Loja, que por donde
pasa moja, fr. fani. No tener una cosa nada de particular.
AGUACERO. s. m. Fleco. "Très ropones con aguacero de
hebras a las bandas completaban la artîstica carona." (Rueda^
Reja, 170.)
Un aguacero de sedas
Le cuelga de banda a banda.
(Rueda, Bajo la parra, 32.)
AGUADA. s. f. Lluvia fuerte.
Mas bien quiero en mi trigo una boyâ
Qu'en Marso una aguâ.
(Porque las lluvias de este mes son muy hierberas.)
(R. Marin, 100 re francs, 24.)
* AGUADERA. s. f . pr, Gran, Pito de barro que se îlena de
agua para que suene y con que se entretienen los muchachos.
Tb. de Mâlaga (Guzmân).
AGUADERO. s. m. Sacar a uno de su aguadero, fr. Sacarle
de su querencia. **No hay nadie en el mundo que la saque de
su aguadero." (Reyes, Lagar, 120.)
AGUA JE. s. m. Talante. "Mercedes parece que esta hoy de
mal aguaje." (Ganivet, Pio Cid, II, 249.)
AGUILUCHO. s. m. pr. Sev, El Astur palumbarius, ave de
rapina. (Buen, Hist, nat., 412.)
AGUJETA. s. f. Alfiler largo para el pelo. *'E1 cabello atra-
vesado por una reluciente agujeta." (Reyes, Moruchita. 8.)
AH DE CASA, interj. que se suele usar para llamar. "i Hola,
ventero! lAh de casa!" (Rueda, Bajo la parra, 183.)
AHILAR. V. n. Huir, correr. "Apretar el cuarto trasero y
ahilar, ahilar.'* (Calderon, Escenas, 212.) Tb. Cuba (Pichardo).
AHIMELOLLEVAS. s. m. V. Alârgalo,
VOCES ANDALUZAS 325
AHOGADA. s. f. Ahogo, congoja, angustia. "En ve de darle
uno una ajogaîya, le tiende la mano y lo saca a flote." (Quin-
tero, Buena sombra, dedicatoria.)
AHOGAR. V. a. Rehogar. Cuervo, en Apuntaciones, § 922,
lo da como colombiano e indica que lo trae Estébanez Calderon
en sus Escenas andaluzas, p. 265, éd. de 1883. — *Sofocar: el
calor me ahoga. Tb. Méjico (Ramos, art. Ajogar).
* AHOGO. s. m. Ahoguîo, opresion : sentir un ahogo en el pe-
cho. De uso gênerai en America (Garzôn, Calcano, Arona, Eche-
verria, Ramos, Pichardo, Batres, Uribe).
AHOGUILLO. s. m. ^ Ahoguîo, opresion? î Convulsiones ?
"jMardita sea la primera hija de zorra que vino al mundo!
jNo le hubiân dao ajoguiyos!" (Cortés, Débiles fueries, 42.)
En Màlaga, en^rmedad de los ninos, y mas especialmente el
asma (Guzmân).
AHORA. adv. t. Hace. "Ahora veinte afios se morîan las
muchachas por mi/' (Caballero, Familia de Alvareda, 274.)
También en Colombia. "La frase tan comùn, por todos acepta-
da, ahora un mes, dos afios, fué en un principio ahora ha dos
afios.'* (Cuervo, Apuntaciones, § 451) — Entonces. "Algun tiem-
po después pasé por el mismo sitio y vi ahora la iglesia aca-
bada." (Ganivet, Granada, 109.)
AHORMTGUEAR. v. a. Hormiguear. "Se van a acabâ toicas
las ducas que te ajormiguean el pecho." (Cortés, Débiles fuer-
tes, 71.)
AINAR. V. n. ^Trabajar? ^Insistir? "Quiô decir que, puesto
que yo aino, aina tamién tu." (Rueda, Reja, 19). "En latin
vulgar aginare valîa negociar, trafagar, hacer todo lo posible
(cp. Petronio, 61) y, segiîn glosarios que cita Du Cange, apre-
surarse ; agina, segun los mismos, era prisa, presteza ; cp. ainar-
si, ital., ainado, en Lucas Fernândez, Eglogas y farsas, p. 69;
port, aginhado (Cuervo, Apuntaciones, § 136). — Cf. en extreme-
no aginarse, aginadero, aginado, agino, usados por Gabriel y
Galân en Extremcnas, 51, 31, 10, 13, c. Aicardo.
324 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
AJENARSE. V. r. Atizonarse las mieses. *'Pues se ajenô,
senora (el pegujar)/* (Caballero, Elia, 65.) He aquî otras for-
mas de la palabra: "Encarga que estas labores se hagan cuando
esté la tierra mojada, y que de lo contrario podrân algefiarse
las mieses. (PP. Mohedanos, c. Aicardo.) *'Alhena, lo mismo
que tizon, nublo o rona con que se suele abrasar el trigo, y
asî dicen también los labradores alhefiarse por quemarse o ahor-
nagarse/* (Terreros, art. Alhcna.)
AJERO. s. m. El que vende ajos.
Tantos dîas como van d'Enero
Tantos ajos pierde el ajero.
(R. Marin, 100 re francs, 30.)
AJO. s. m. Salsa o pebre que se hace con ajo... y alguna
vez suele tomar el nombre de la misma vianda o cosas con que
se mezcla : ajo polio, ajo comino. (Acad.) * En Andalucia se
llama ajo de polio (ajo e poyo) cierta salsa en que no entra para
nada el polio y que suele servir para guisar patatas. — Ajo mo-
linero, <; salsa o pebre de ajos? **En cuanto al ajo molinero, ni
en la mesa del rey se présenta mejor." (Caballero, Cosa cum^
plida, 87.) *'Le sientan como confites a un ajo molinero." (Ca-
ballero, Gaviofa, I, 157.)
AJOJC. interj, de admiraciôn. **i Ajojù! ; Josû!'' (Cortés, Dé-
biles fuertes, 81.)
AJUNTARSE. v. r. Juntarsc. Ant. en Acad. "Cuando voy
a ajuntarme con Agustin." (Reyes, Lagar, 209.) Aùn se usa
también en Colombia (Cuervo, Apuntaciones, § 930.)
ALA. s. f. Cada una de las dos mitades de ciertas vîsceras.
La Academia no trae esta definiciôn en Ala, pero en el artîcu-
lo Empen<i trae "cada una de las dos alas del higado'\ y en
Ala da la frase "caérsele a uno las alas del corazôn''. — Ala del
eorazôn, fig. Cosa de gran valor para uno. *'Esa Rosita es un
ala de mi corazon." (Reyes, Lagar, 289.) "Su mercé es pa mi
un ala der corazôn.*' (Idem, ihid,, 148.
VOCES ANDALUZAS 325
ALABANCIA. s. f . Jactancia. Cf. Acad. Alabancioso,
Mira por tus alabancias
Er castigo qu*has tenio.
(R. Marin, Cantos, III, 139.)
Tb. del Ecuador (Tobar) y de Murcia (Sevilla, con cita de
Berceo).
ALACRAN. s. m. ^Corchete, esbirro? "El fuelle de la es-
quina da parte al sayôn del barrio, quien la traslada al mayo-
ral de los alacranes." (Calderon, Esccnas, 210.)
ALALIMO. interj. Voz sin significaciôn aparente que se usa
en la siguiente copia de muchachos:
Alàlimo, alàlimo,
La fuente'stâ rota.
Alàlimo, alàlimo,
Mandarla componé.
(R. Marin, Cantos, I, 100.)
*'En algunas partes, en vez de Alàlimo, dicen los muchachos
A la limon.'' (Idem, ihid., 168.) — En Vizcaya, Alalimôn es "jue-
go de ninas que se dividen en dos bandos y entonan un canto
cuya primer palabra es esta, la cual es corrupciôn de Hola li-
rôtiy segun Borao" (Mugica, Dialcctos, 56). En Murcia (Sevi-
lla), las nifias, en dos bandos unidos por las manos, canlan :
Alalimôn, Alalimôn,
Que se ha roto la fuente.
Alalimôn, Alalimôn,
Mandadla componer, etc.
Al final, dos de las niiîas levantan los brazos y las otras
pasan con ligereza entre aquéllas. También en Alava y Ex-
tremadura (Barâibar), con variantes en el canto. Igual origen
tiene la voz de toreo: al alituon, suerte de capote en que dos
lidiadores tienen el capote cada uno con una mano y citan
asi al toro para que embista.
326 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ALARGALO. s. m. Colgajo que se prende del veslido de
una persona. "Lleno de harapos, alàrgalos y ahimelollevas con
que le habîan adornado." (Calderôn, Escenas, 17.)
ALARGAR. v. a. Dirigir, aplicar. Alargô el oido hacia la
fiesta y quedô en suspenso aguardando." (Rueda, Reja, 16.)
ALBACARA. s. f . Tiene a veces sentido diferente del de la
Academia (recinto murado en la parte exterior de una f ortaleza
con entrada en la plaza y salida al campo, y en el cual se solia
guardar ganado vacuno). "La albacara o torre saliente que co-
munica con la iglesia por medio del arco-pasadizo." (Valera,
Jlusiones, II, 82.)
ALBACORA. s. f. El Scombcr scombrus, pez. ^Estomino,
-en otras partes? (Navarrete, IctioL, 161.)
ALBARDITA. s. f. Bollo de pan. V. ejemplo en Cundis,
ALBARDÔN. s. m. Silla andaluza de montar. "Se olvida la
silla cortesana por el alto albardôn jerezano." (Calderôn, Esce-
nas, c. en Espana y espanoles, 366.) — Albardôn molinero, Cierto
aparejo de las caballerias. "Un élégante sudador que sujetaba
finisimo albardôn molinero/* (Rueda, Reja, 169.)
ALBERO. s. m. pr. Sev. Manchon de moronita (silice y car-
bonato de cal) que se consagra al cultivo de la vid. {Anales,
t. 23, p. 22.)
ALBUR. s. m. Albur del ahorcado. "En el monte, jugar
una sota contra un caballo." (Trad. csp., I, 243.)
ALCACHOFILLA. s. f. Adorno de figura de alcachofa. "La
botonadura de alcachofillas de plata." (E. Calderôn, Escenas,
c. por Gagini, art. Abotonadura.)
ALCAPARRERA. s. f. Alcaparra, arbusto caparîdeo.
De lo Colorado sale
La flor de la alcaparrera.
(R. Marin, Cantos, IV, 55.)
ALCAUTA. s. **En Andalucîa hemos oido llamar alcauta el
VOCES ANDALUZAS 327
hueco que queda entre dos vigas en la parte de ellas que des-
cansa sobre la pared." (Icazbalceta, art. Alcorozado)
ALEGRIA. s. f. ^Fogata? "<? Y la rétama seca, que da? Som-
trajo y alegrîas." (Reyes, Lagar, 19.)
ALELUYERO. s. m. Vendedor de aleluyas. "El aleluyero
llevaba el mamarracho prendido a una larga cana." (Cortés,
Débiles fuertes, 51.)
ALEONAR. V. a. i ?
Corasôn aleonado,
Ditne, ^quién te aleonô?
(R. Marin, Cantos, II, 356.)
En Chile, aleonar es formar alboroto, zalagarda o bolina
{Roman).
ALERO. s. m. Borde de la campana de la chimenea. "El co-
lore que brillaba como de oro sobre el alero de la chimenea."
{Reyes, Nino, 4.)
ALETA. s. f. îEspaldilla, omoplato? "^Quiés hacé el favô
■de arrascarme en esta aleta?" (Quintero, Flores. 21.)
ALFAJORILLO. s. m. dim. irreg. de Alfajor.
Desde que bino el uso
De los porbiyos
Paresen las mu j ères
Arfajoriyos.
*
{Folk lore and,, I, 48.)
Parece ser diferente el alfajor del alajù, su sinonimo en la
Academia. "La alcorza. el alajû y alfajor." (Calderôn, Esce-
nas, c. en Espana y espaîioles, 311.) El alfajor chileno (Roman)
y el argentine (Segovia) es un dulce pequeno, formado de dos
piezas de masa mas o menos fina, adheridas con nianjar blanco,
dulce de lèche o melcocha. El alfajor argentino que yo he visto
es blanco y se parece en este al alfajorillo que cito aquî.
ALFAXCilA. s. f. ^Fustc, iniportancia? "Hombres de poca
328 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
alfangîa fueron, en verdad, los que no cesaron de llegar." (Rue-
da, Patio, 20.)
ALFERECtA. s. f. Enfermedad diferente de la alferecîa de-
finida por la Acad. (enfermedad convulsiva de los ninos). "Una
vez sola, decîa él, habia tenido en toda la vida alferecîa en las
piernas.'' (Valera, Comendador, 58.) En Mâlaga: congestion
cérébral. P. ext. : congestion, hinchazôn (Guzmân).
ALFILER. s. f . Alfiler de a bîanca. Cierto alfiler muy largo.
"Para clavarte un alfiler de a blanca." (Calderôn, Escenas, 107.)
— Ptiesto de alfileres, loc. fig. y fam. Acicalado. "Las gitanas
mozas, muy puestas de alfileres." (Cortés, Débiles fuertes, 71.)
ALFILERES. s. m. pi. pr, Cad. El Trachelium cœruleum^
planta campanulàcea. (Pérez Lara, Flor. gad., Anales, t. 18.)
"Los inofensivos alfileres, ese mosaico de diniinutas florecitas."
(Caballero, Cosa cumplida, 78.) En Alava, el Scandix pectent
veneris (Barâibar).
ALFILETERO. s. m. Acerico. En Acad. solo el canuto para
los alfileres. "Claveteaban en él, como en un alfiletero, sus pér-
fidas reticencias." (Reyes, Nino de los caireles, 16.)
* ALFORZAR. v. a. Poner alforzas: alforzar las mangas de
una camisa. Tb. de Chile (Roman).
ALGAMULA. s. f. V. Argamula,
ALG.XRROBAR. v. a. "Dar a una cosa la figura curva y
torcida del fruto del algarrobo. U. t. c. r." (R. Marin, Compa-
raciones, 4.1.)
ALGO. s. m. Poco, cierta cantidad o dosis de una cosa. "Mi
algo de gûen ver." (Ganivet, Pio Cid, II, 65. — *Algo es algo,
loc. fam. Hay que contentarse con lo que se recibe, aunque no
sea todo lo que se esperaba. Tb. de Chile (Roman).
ALHAMARES o ALAHMARES. s. m. pi. Nombre de la
dinastia arabe de los nazaritas, del nombre de Mahomad I, 11a-
mado Alahmar el Magnifico (1238). (Valladar, Guia de Grana-
da.) "Granada, la escogida de los albamares." (P. Alcântara
Garcia, c. en Es pana y espaiîolcs, 314.)
VOCES ANDALUZAS 329
* ALHORZA. s. f . Alforza. (Ant. en Acad.) Usase aûn en
Andalucîa, generalmente con la forma bârbara lorsa, verbigra-
tia : echarle unas lorzas a las mangas de una camisa.
ALIENTO. s. m. Hederle a uno cl aliento, fr. Estar disgus-
tado. "iPoiqué te hié hoy er aliento?" (Reyes, Lagar, 298.)
ALILILADO, DA. adj. Fam. xMelado.
No se que estreya reinaba
En er tiempo que te quise,
Que yo estaba alililao
Y no supe lo que jise.
(R. Marin, Cantos, III, 295.)
ALIMÔN. s. m. Al alimôn, loc. fam. i Entre dos? "Si se me
arrancara el chotillo por derecho, ya lo capearîamos al alimôn/'
(Reyes, Nino de los caircles, 12.) V. Alâlimo,
ALJOFIFADO. s. m. Acciôn de aljofifar. ^'Aquellos aljofi-
fados de suelos." (Navas, Procurador Yerbabuena, 60.)
ALMA. s. m. Mal aima. Fam, Persona de indole perversa.
"Lo que hizo entonces ese mal aima.'* (Rueda, Reja, 116.) "No
vuelva a entrarse ese mal aima la noche menos pensada." (Ca-
ballero, Servilôn, 71.) — U. t. en plural uniéndose las dos pala-
bras en una especie de adjetivo. "Unos mocitos guasones, mar
armas/' (Hernândez Mir, Pcdasos de vida, 6.) — Su aima su
palnta, loc. La Acad. trae solo: su aima en su palma. "Separo
in p ce tore todas las superfluidades de que tu sacas tanta delec-
taciôn, y tu aima tu palma.'' (Calderôn, Escenas, 39.)
ALMAINA. s. f. Almâdana. '*Simonet [Glosario] da como
peculiar de Granada a/waiwa." (Cuervo, Apuutaciones, § 113, a.)
Tb. de Murcia (Sevilla). A proposito de la observacion que liace
Cuervo en dicho pârrafo sobre la acentuacion de esta voz, ha-
remos notar que la ediciôn XIV de la Academia trae solo Al-
mâdana, Alniâdena, esdrùjulos.
ALMEXDRA. s. f. Media almendra, loc. fam. Persona me-
lindrosa. *'Llamando a la muchacha dama de la média almen-
Reviu Hu^nnùjue. — A. ^2
330 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
dra/' (Valent, Juanita, 87.) "Un poco dada a los remilgos y
un mucho a lo meticuloso, con lo cual no pecaré de exagerado
al califîcarla de dama de la média almendra/' (Rueda, Gusa-
^0, 135.) En Méjico (Icazbalceta), hacerse de la média almen-
dra es hacer melindres.
ALMENDRITA. s. f . pr. Mal La PhyUopneustes rufa, pa-
jaro. (Buen, Hist, nat,, 430.)
ALMIBAR. s. f. (m. en Acad.).
De Mairena son muy dulces
Y también como la miel,
Pues slia perdio Tarmiba
Y ha venio â mi poer.
(Folk lore and., p. 225.)
También en otras partes (Cuervo, Ramos, Garzôn, Gagini,
Salazar).
♦ALMIBICAR. s. f. dim. fam. irreg. àt-Almïbar.
ALMIZCLERA. s. £. pr, Cad, La Triguera ambrosiaca,
planta solanâcea. (Pérez Lara, Flor. gad,, Anales, t. 18.)
ALMOCAFRÔN. s. m. Una herramienta. **Martillos, almo-
cafrones, piquetas." (Ganivet, Granada, 51.)
ALMORAUD. s. m. îAlmoradux? pr. Côdis. El Thymus
masttchina y el Th. tomentosus, plantas labiadas. (Pérez Lara,
Flor. gad., Anales, t. 18.) El Almoradux de la Academia es la
Mentha gcntilis (Acad., VIII).
* ALMORZADA. s. f . Usase en Andalucia con sentido
mas lato que el de la Academia (porciôn de cualquiera cosa
sue! ta y no liquida que cabe en el hueco que se forma con las
manos juntas). Dicese igualmente de liquides, en particular del
agua ; v. gr. : lavarse la cara a almorzadas.
ALMUZARA. s. f. ant. Vergel. "En torno de ella los ame-
nos vergeles o almuzaras.'' (Palacio Valdés. Hermana, 89.)
ALOJADOR. s. m. Acomodador de los teatros. "Pagando
con un saludo al alojador." (Calderôn, Escenas, 20.)
VOCES ANDALUZAS 331
ALÔN. interj. fam. iVamos! Dîcese mas generalmente :
i Alon, que pinta la uva! ^Acaso del francés allons? V. Béni. —
Es de uso antiguo.
A cantar vienen
Mucho en que entender : i alôn !
— i Que es alôn ? i Pesé al gallina !
\ Mueran !
(Lope de Vega, Roma abrasada, a. II, éd. Acad., t. VI, p. 425, c. Ai-
cardo, que le da la équivalence: iFuera, vâyansel)
ALONSO. n. pr. Ser de la familia de los Alonsos, fr. fam.
Ser tonto. "No parece de la fanûlia de los Guevaras, sino de
la de los Alonsos, que eran treinta y todos tontos." (Caballero,
Clemencia, I, 175.) En Salamanca (Lamano), alonso es: babie-
ca, soso, indolente, holgazân.
ALPARGATE. s. m. Alpargata. Aunque el Diccionario no
da esta voz como provincial, creo que no se usa por toda Es-
pana, pero si en Andalucîa. "Mas borracho qu'el arpargate e
un pisaô/' (R. Marin, Comparaciones, 36.) "Las cuerdas de
cânamo del alpargate." (Rueda, Gusano, 116.) También de Ve-
nezuela (Picôn Febres), Chile (Roman) y Colombia (Uribe). —
Tirar el alpargate, fr. fig. y fam. Hacer una declaraciôn de
amor. "Tirar el alpargate, como en Andalucîa se dice a decla-
rar el amor." (Rueda, Gusano, 120.) También se dice en Vene-
zuela. Picôn Febres no lo indica en el art. Alpargate de su
Libro raro, pero lo usa en el sentido indicado en el art. Bomba
para la dama, p. 52: **En cuanto tiraba el alpargate el pobre
mozo le daba con la puerta en las narices'\
ALPISTELADO, DA. adj. Fam. Achispado. "Mozos ya al-
pistelados con algunos pares de tragos." (Rueda, Reja, 151.)
Alpiste, por aguardiente, se usa también en otras partes. "îQué
vais a tomar? — Yo alpiste... — Trâenos cuatro médias de
aguardiente.'* (Baroja, La Biisca, p. 154.)
332 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ALPISTERO. s. m. La Solea vulgaris o Lenguadilla, pez.
(Navarrete, IctioL, 157.)
ALTABACA. s. f. pr, Cad. La Inula viscosa, planta com-
puesta. (Pérez Lara, Flor. gad,, Anales, t. 16.)
ALTAMUZ. s. m. pr. Cad. El altramuz, planta leguminosa.
(Pérez Lara, Flor. gad., Anales, t. 21.) Tb. de Chile (Roman).
ALTARITO. s. m. dim. irreg. de altar. ''Encendiô primero
las vêlas del altarito." (Valera, Pépita, 164.^ También en Ru-
bio, Memorias, III, 97.
ALTERNATIVA. s. f. De alternativa, loc. De cartel, de
fama. Voz sacada del vocabulario taurino. "Un valentôn de al-
ternativa" (Reyes, Goletera, 71.)
ALTO. adj. Por todo lo alto, loc. adv. Excelente, de primer
orden. "Bailando un zapateado por todo lo alto." (Hernândez
Mir, Pedazos de vida, 18.)
ALTOZANO. s. m. Atrio de una iglesia. (Valera, Juani-
ta, 41.) Tb. de Venezuela (P. Febres) y de Colombia (Cuervo).
ALTRAMUCERA. s. f. La que vende altramuces.
La nina que esta bailando
Parece una altramuccra.
i Altramuces dulces, dulces!
i Salada, quién te comiera !
(R. ^farîn, Cantos, IV, 274.)
ALTUR.\S. s. f. pi. Pisos altos de una casa. **Loh viejos
andaban por las alturas del edificio." (Reyes, Lagar, 2S/.)
ALUNARSE. v. r. Corromperse el tocino. La Acad. solo
trae: tocino alunado. ''Es malo poner a la luna un puerco
abierto, porque se aluna el tocino.*' (Folk lore andalus, 202.) En
Colombia (Cuervo, Apuntaciones, § 932), es: *'enconarse las
mataduras por efecto de la luna, segun dicen".
ALUVIÔX. s. m. De aluviôn, loc. Que no es del oficio, ca-
sual. **Un aguador de aluvion, que de segtiro no sabe llevar la
garrafa." (Ganivet, Granada, 2g.)
VOCES ANDALUZAS 333
ALZACOLA. s. m. pr, Sev,, Gran,, Mal, El Aedon galacto-
des, pàjaro. (Buen, Hist, nat., 433.)
ALZAPIÉ. s. m. Banquillo. "Sentada en un banquito o al-
zapié." (Caballero, Elia, 53.)
ALZAPÔN. s. m. Portezuela que tapaba la parte anterior
de los antiguos pantalones. "Calzôn sujeto en arzapôn a la
cintura." (Rubio, Memorias, III, 93.) También en la Argen-
tina (Segovia) y Salamanca (Lamano).
ALZAR. V. a. Ir, andar. "jArza pa entre, mujé, y espumea
la oUa/' (Urbano, Mundanal ruido, 307.)
ALLA. adv. m. Muy alla, loc. adv. Excelente. "El pepino
de aquel dia no era muy alla." (Castro, Luna lunera, 14.)
V. Acâ.
ALLAILLA. dim. fam. irreg. de Alla. "Con la e mas allailla
der camino." (Reyes, Lagar, 119.)
ALLI. adv. 1. Hasta allî, loc. adv. Excelente. "Es una more-
na hasta alli." (Palacio Valdés, Hermana, 274.)
* ALLOZA. s. f . Almendra amarga : amargaba el ajo blan-
co porque ténia algunas almendras ayosas. La Allosa de la
Academia es el Almendruco,
AMANECIENTE. s. m. El amanecer. "Arreboles al po-
niente, soles al amaneciente." (Caballero, Lâgrimas, 167.)
AMAPOLA. s. f. Amapola de tnar, pr. Cad. El Glaucium
flavum, papaverâcea. (Pérez Lara, Flor, gad., t. 27.)
AMARILLO. s. m. Cierta canciôn. "Tocando el amarillo,
muy en boga por aquel entonces. Esta era la letra :
No te canses, Yerbabuena,
En trabajar la elecciôn...
Amarillo, si;
Amarillo, no;
Amarillo y verde
Lo pinto yo.
(Navas, Procurador Yerbabuena.)
También se dice: amarillo, si ; 'amarillo, no. **Cuando cum-
334 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
pliô très anos, cantaba el amarillo, si; amarillo, no." (Idem^
ibid, 69.) — At)iarillo de la sierra, pr. Gran. La Emheriza citri-
nella, pâjaro. (Buen, Hist, nat., 450.)
AMARRADO, DA. adj. Atado, liado. 'Tor estar amarra-
dos se entiende, en lenguaje électoral de por allî, deber dinero
al gran elector." (Valera, Dofta Lu::;, 146.)
AMARRAR. v. a. Atar. "Amarrô una cinta al resorte (de
la cabeza de una muneca)/' (Trad. csp., I, 155) De uso gêne-
rai en America, por atar, (Icazbalceta, Cuervo, Ramos, Arona,
Pichardo, Gagini, Batres, Salazar, Roman, Segovia.)
AMÉN. s. m. En un amén, fr. En un santiamén. "Mante-
laron la mesa en un amén/' (Castro, Luna lunera, 14.)
AMERICANO. s. m. **Otro americano (voz genérica apli-
cada en Andalucia a los que vienen de alla cuando no son
hijos de la provincia)/' (Caballero, Lâgriinas, 22.)
* AMOKOSAR. V. a. Poner mohoso. Tb. de Chile (Roman)
y de Argentina (Garzôn) con la forma amojosar. En la cita
siguiente del Fausto de Estanislao del Campo (p. 30) esta mo-
josao por sable.
No quiso ser menos que él
Y pelô un mo josao.
AMORENADO, DA. adj. Muy moreno.
iViva todo lo moreno,
Lo moreno amorenado !
(R. Marin, Cantos, II, 63.)
AMOSCARSE. v. r. Soliviantarse. En Acad.: Enfadarse.
"Me amosqué como las gaviotas, y he tomao el camino de
ellas.'' (Rueda, Reja, 71.)
AMOSQUILLADO, DA. adj. Ensuciado por las moscas.
"Sus espejos de amosquillado cristal, sus cromos de la Lidia,**
(Cortés, Débiles fuertcs, 70.)
ANDADOR. s. m. Pollera, especie de canasto donde se co-
locan los ninos para que aprendan a andar. Tb. Castillo. "El
VOCES ANDALUZAS 335
tiino de pecho, encanastado en su andador/' (Caballero, Ga-
viota, I, 70.) **E1 bautizo y los zapatos, y el andaor, y la so-
naja." (Rueda, Patio, 62.) Tb. en Argentina (J. B. Selva, El
lenguajc, nùm. 23.)
ANDADURA. s. f. Estar fuera de andadura, fr. No estar
para ciertas andanzas. **No iré si tal se terne, tanto porque es-
toy fuera de andadura, cuanto porque vengo con este inf^lés."
(Calderôn, Escenas, 117.)
ANDANDO. interj. En seguida. También se usa el dimi-
nutivo Andandito, **îTan pronto?, preguntô Paula. — ^Andan-
dito, respondiô la tia Belén." (Caballero, Lâgrimas, 102.)
ANDANZA. s. f. Trote, aventura. **No hase mucho que
fuimos, y estas andansas." (Cortés, Débiles fuertes, 56.) En
la Academia es anticuado por Caso o suceso.
ANDAR. V. n. Ademâs de la acepciôn que le da el Diccio-
nario, tiene en el vulgo la acepciôn de exhortar a obrar, inci-
tar a hablar, contener la ira, afiadiendo en este ùltimo caso,
por lo comùn, *'déjalo''. {Folk lorc andalus, 1882-83, p. loi,
c. Aicardo). Tb. de Méjico (Icazbalceta) y Chile (Roman). —
lAnda! jAnde!, interjs. ; Vaya! ; Vamos! "Ande usted, papa,
déjeme.'* {Trad. esp., I, 175.) — * Son interesantes las siguien-
tes formas pleonâsticas : Anda, vote a paseo. Anda, ve y dile
a tu madré.,, También se usa Anda, vote, que se escribe a
menudo, Andavcte en Méjico (Ramos), en el Perù (Arona),
en Colombie (Uribe y Cuervo), en Honduras (Membreno), en
Chile (Roman, con citas del B. Juan de Avila, de Martinez de
la Rosa). Arona trae cita del Romancero y de Hidalgo. Cf. An-
daver, en Murcia (Sevilla) :
Andaver a San Anton,
Y cortarle la cabeza
AI que levante la voz.
(Cancionero popular, c. Sevilla.)
ANDAR. s. m. Porte, continente. *'Rumbosa, con andares
336 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
bellos." (Castro, Luna luttera, lo.) "Y unos andare, que €?l
suelo cruhe de gusto cuando se siente su taconeo." (P. Valdés,
Hermana, 274.)
ANDÉN. s. m. î ? '*Un gallinero tan abrigado cerca del an-
dén." (Caballero, Gaviota, I, 105.)
ANDERGUE. s. m. Ande el andergue, interj. "Esta inter-
jecciôn es mas popular que jande!, pero igualmente expresiva
de la concesiôn o permisiôn retôrica." (Folk lore and,, 1882-83,
p. loi, c. Aicardo.)
ANEA. s. f. i Parte de la albarda? "Descansaban sobre este
(el albardôn molinero) una anea trasera y otra delantera." (Rue-
da, Reja, 169.)
ANGEL. s. m. Mal ângel, Fam, Persona que tiene el don
de desagradar. "jOlé, salero! — \Mb\ ange!" (Burgos, Boda,
36.) — También se dice Tener mal ângeL "Ademâs de tener mal
ange y malos los centros, es un gachô to fantesîa." (Reyes,
Nino de los caireles, 5.) — Escribese a menudo malaje, ituUage.
"Ese arma mîa, que tiene mas malage que er té con lèche."
(Hernândez Mir, Pedazos de vida, 3.) — También debe de usarse
en otras partes. Mugica da como popular:
Pero mal ângel,
^Tû te figuras que acabo
De conocerte, ô que llevo
Guardamalleta en los pârpados?
(Neologismo y poesia, en Espatia y America, Marzo, 1909.)
ANIMA, s. f . />r. Mal. El Puffinus anglorum, ave palmîpeda.
Sinon. : Diablo, (Buen, Hist. nat,, 487.) — * Sacar anima, f r. fam.
Llevar la bragueta desabrochada, asomando el panai de la ca-
misa. — Obsérvese el siguiente empleo curioso de esta voz: "A
las animas y média acabô." (Caballero, Cosa cmnplida, 90.)
ANIMAL, s. m. Animal de bcllota. Fam. El cerdo. Fig. Per-
sona incapaz, muy ruda. "î Por que aguantas los insultos de ese
animal de bellota?'' (Valera, Juanita, 165.)
VOCES ANDALUZAS 337
ANIQUILLA. dim. fam. de Ana, "Ven acâ, Aniquilla." (Ca-
ballero, Cosa cumplida, lo.)
♦ANIS. s. m. Aguardiente anisado: una copita de anîs del
Mono. Usase también en otras partes de Espana, en Colombia
y Argentina (Uribe, Segovia).
ANrSERA. s. f. Cajita para los anises. "No sabe Uevar la
garrafa, la cesta de los vasos ni la anisera." (Granivet, Gra-
nada, 29.)
ANTEAYER. adv. t. Anteayer tarde, noche, adv. t. Ante-
ayer por la tarde, por la noche. "Anteayer tarde fuimos a la
huerta." (Valera, Pépita, 39.)
ANTES. adv. t. De antes, loc. adv. Antes.
Por Dios que no lo creia;
Que de antes estabas tenta
Y ahora'stâs loca perdia.
(R. Marin, Cantos, III, 163.)
— Antes y con tiempo, loc. adv. Con tiempo. "Mejor sera que
digàis antes y con tiempo que os negâis." (Caballero, Lâgri-
mas, 105.)
ANTETlO. s. m. Tîo segundo. "Toda mi familia, pues, ha
sido de los de Capirote, si es que exceptuamos a mi antetîo
Mendotiras.'' (Calderôn, Escenas, 189.)
ANTON, n. pr. Anton Colorado. Un baile antiguo. "Las imâ-
genes mas vivas de la antigua Zarabanda, Chacona, Anton Co-
lorado y otros mil." (Calderôn, Escenas, 161.)
ANT05J0NA. n. pr. aum. de Antonio. "Antoiîona, que asî
se Uama." (Valera, Pépita, 103.)
ASADIR. V. a. Atar, componer. "Anadida ligeramente la
cadena (antes rota), el hombre somete del todo al animal."
(Rueda, Bajo la parra, 221.)
ASO. s. m. Mejor sea el ano, f r. que se emplea para no apro-
bar lo que otro dice en celebraciôn de alguna persona o cosa.
"Mejor sea el ano, le contesté la senora." (Caballero, Elia, 59.)
338 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
APANDILLAR. v. a. Fam. Coger, sacar. **No quiero yo
darle a naide sinco duros de los sincuenta que pueda apandi-
llarle al projimo/' (Cortés, Débiles fuertes, 45.) En Acad. :
hacer pandilla.
APANADO, DA. adj. '*Acomodado, compuesto, arreglado.*'
TR. Marin, Cantos, II, 115).
Eres cotno la avellana,
Chiquita y llena de carne,
Chiquita y apanaita,
Como te quiere tu amante.
(R. Marin, Cantos, II, 59.)
"Por apanado se entiende también dotado de algunos bienes
de fortuna, de los indispensables para pasar la vida holgada-
mente/' (Idem, ibid., 115.) En Acad.: **Hâbil, manoso'' y tam-
bién *'adecuado, a proposito".
APA5JARSE. V. r. Arreglarse con una persona o cosa, aco-
modarse a ella. "Apanarse a una cosa o con una cosa, es aco-
modarse a ella.'' (R. Marin, Cantos, II, 115.) En Acad.: **Dar-
se para una cosa".
No m'orbies, hermanita.
Que con otra no m'apafio.
(R. Marin, Cantos, II, 309.)
APARO. s. m. Bienes de fortuna. Se entiende por apano
la totalidad de esos bienes: '*Fulano no es pobre, tiene un
apano'\ (R Marin, Cantos, II, 116.) "<;Y con ese apano y ese
vivir no busca usté una mujer?" (Rueda, Reja, 73.) En Aca-
demia tiene sentidos diferentes.
APAREJO. s. m. Aparejo redondo. Silla de montar, à la
andaluza. "Monté en su jaca, enjaezada con aparejo redondo."
(Valera, Ilusiones, 105.) "Lucîa soberbio aparejo redondo el
caballo." (Rueda, Reja, 169.)
VOCES AXDALUZAS 339
APARIENCIA. s. f. Hacer apariencias, fr. Parecer.
Tu queré lo pongo en dûa,
Que tii me bienes jasiendo •
Las aparensias e Jûas.
(R. Marin, Cantos, III, 107.)
APARTAR. V. a. Separar unas reses del ganado. Corres-
ponde a la ac. 3.* de Apartador en Acad. (el que aparta el ga-
nado, separando unas reses de otras). "Anda afanadisimo apar-
tando el ganado que quiere presentar en la feria." (Valera,,
Ilusiones, 119.)
APATARRACADO, DA. adj. Despatarrado.
En un cuartito
Barrido y fregado
Esta Periquillo
Apatarracado. (El escarabajo.)
(R. Marin, Canios, I, 220.)
APECHUGADO, DA. adj. Echado de pechos sobre algo.
"Los teologos, apechugados sobre sus libros.'' (Ganivet, Gra-
nada, 112.)
APENADOR, RA. adj. Que causa pena. **La voz era dulce,
trémula, apenadora/' (Reyes, Lagar, 290.)
APENAS. adv. m. Sinon, de Y no. **iPos apenas si tiee sim-
patîas el Ferrolano!'' (Reyes, Nitio de los cairelcs, 8.)
APERUSCAR. V. a. Apretar, apifiar. "Apenuscaban los cer-
dos cuerpos y cabezas." (Rueda, Reja, 164.) Dice Cuervo (Aptm'
taciones, § 700) : *'Apenuscar es verbo desgraciado. El Dicciona-
rio de Autoridades lo definiô: "Coger y apretar entre las manos
alguna cosa, como apunando y ajando lo que se coge en ellas",
a pesar de que el ejemplo que trae de A. de Morales no corres-
ponde a esa significaciôn sino a la que nosotros le damos (api-
narse, agruparse, amontonarse), como abajo se verâ; registra,
ademâs, apanuscador, con un ejemplo nada claro de J. P. de
340 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Médina, advirtiendo que debiô decirse apeiiuscador, pero no
da el verbo apanuscar. En la 2* ediciôn del tomo primero se
pusieron los dos verbos apanuscar y apcnuscar como équi-
valentes en el sentidrf que se habia dado al ûltimo, y asi con-
tinué en las cinco primeras ediciones del vulgar; en la 6.* des-
apareciô apcnuscar, para reaparecer en la 13.", con remisiôn a
apanuscar; pero con la curiosidad de que en la definiciôn de
vedija el apanuscado que venia desde la primera ediciôn se
ha convertido en apenuscado, como en el mismo caso habia
escrito Covarrubias/' También se usa en America (Membre-
no, Icazbalceta, Rivodô, Garzôn, Pichardo, 20). Encuéntrase
igualmente Apenuzar, por apinar, en Salamanca (Lamano),
Apufiuscar, en Guatemala, Honduras, Perù y Salvador, (Ba-
tres, Membreno, Salazar, Arona) y Apanuscar, por apretar, en
Salvador (Salazar).
APERADORA. s. f. Mujer del aperador. "Donde guisaba
la aperadora/' (Valera, Dona Lus, 35.)
APONTOCAR. V. a. Apoyar, hinsar. "El largo punzôn de
madera que apontocô en el fondo del agua." (Rueda, Reja, 92.)
En Academia es "sostener una cosa o darle apoyo con otra",
definiciôn que corresponde mas bien a Apuntalar.
APOQUINARSE. v. r. Apocarse, acoquinarse. **Pa ve si
le yegas a lo vivo y apoquina argo mas." (Fernândez Garcia,
Reina de la Cava, 883.) En Murcia (Sevilla), apoquinar es:
entregar forzosamente una cosa.
APORRETADO, DA. adj. Terminado por porretas. "Los
dedos largos y no aporretadillos." (Valera, Ilusiones, 119.)
* APRETAR. V. a. Hacerse mas intenso un dolor. Tb. en
Colombia (Uribe).
iAPRIETA! interj. Dîcese también: lAprieta, constipado!
"îRosalîa maleja? iSi, si, aprieta, constipao!" (Cortés, Débi-
les fuertes, 36.)
APURADERA. s. f. V. Pimpollcra, (R. Marin, c. en Pa-
tria Espaiiola, 167.)
VOCES ANDALUZAS 34 1
AQUEL. s m. El aquel, la cosa que, lo que. "No mustiarâ
tu hermosura con el aquel de las cavilaciones/' (Rueda, Cu-
sano, 201.) — ^Aficiôn. **Usted tiene mas aquel por una perso-
na, y le da la sangre del brazo, y a otro ni el agua." (Palacio
Valdés, Hernuina, 32.)
ARA5JA. s. f. La Aranuela, planta. La Nigclla damascena
(Colmeiro). *'Las lindas y finas aranas exclamaban que era
un contra-flora designarlas con el nombre de un inmundo y ho-
rroroso insecto." (Caballero, Cosa cumplida, 78.) (Observemos
de paso que es también un contra-fauna llamar insecto a la
arana.) Lo mismo en Cuba (Pichardo).
ARA5JA. n. pr. El patron Arana, que embarcaba a su gente
y se quedaba en tierra, fr. que se aplica al que compromete
a otros a hacer una cosa arriesgada y, cuando llega el mo-
mento de obrar, se queda atrâs. **Podéisle decir a ese patron
Arana que si se quiere divertir que compre una monita." (Ca-
ballero, Lâgrimas, 180.)
ARA5ÏAR. V. a. ;Rastrillar? V. Arano.
Er que ha de aranar
No ha de gorver cara atrâs.
iR. Mann, loo rc/ranes, 21.)
AR.\5ïEAR. V. a. Araiiar. '* Largos dedos y secas falan-
ges que araneaban sobre los boquetes de la flauta.'' (Rueda,
Rcja, 151.)
ARANERO. s. m. pr. Gran. La Certhia brachydactyla, pâ-
jaro. (Buen, Hist, nat., 425.)
ARAjRO, s. m. îRastrillo o grada? **Xo se ha de tener pena
por las briznas de sementera que arranca el araiîo, en conside-
racion a la ventaja que se reporta de esta faena." (R. Marin,
100 refranes, 21.)
ARATADA. s. f. Germ. ^lala pasada, mala partîda, bar-
baridad.
342 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
lY que una hija e la Picûa
Me haya hecho esta aratâal
(Burgos, Boda, 31.)
ARATE. s. m. Germ. Sangre, menstruaciôn (Quindalé). En
Murcia, suerte (Sevilla). — De mal arate, loc. adv. Con mala in-
tenciôn, de mal humor, en mala disposiciôn (Besses)). "Que
manana con mas mal arate." (Reyes, Lagar, 99.)
ARBOL. s. m. Arbol de la guasa. Fam. Persona o cosa muy
guasona. "Pa ver de gûen color a ese zàngano, que es el ârbo
de la guasa." (Reyes, Lagar, 47.) — Arbol de la seda, pr, Cad,
El Gomphocarpus fruticosus, planta asclepiadea (Pérez Lara,
Flor, gad., Anales, t. 20») — Arbol de Pascuas. i ? "Abre un ar-
bol de Pascuas deshojado sus rojas flores." (Caballero, Lâgri-
mas, 234.) (El ejemplo citado me hace suponer que se trata
de una Erythrina [Arauco, Arboi del coral, Bucare, Colorines,
Chocho, Pinôn, etc., en America] , por desarrollarse en estos âr-
boles las flores antes que las hojas. — [Nouveau Larousse
illustré.])
ARBOLTLLO. s. m. Arbolete de cazadores. "Hay también la
caza de pâjaros vivos con arbolillo." (Ganivet, Pio Cid, II, 74.)
ARCA. s. f. Arca de pozo. i ? **Un pozo con brocal y arca
de reja." (Rubio, Memorias, III, 54."^
ARCAJADA. s. f. Especie de jaula para gallinas. Cf. Ar^
cazôn y Arcas. C. en Rubio, Memorias, I, 30.
* ARCAZ. s. m. aument. de Arca, Ant. en Acad.
* ARENILLERO. s. m. Salvadera. U. en Chile (Echeverria),
Colombia (Uribe), Venezuela (Gagini). Perù (Arona), Argen-
tina (Garzon). — îReloj de arena? **Arenillero de amor." (Rue-
da, Côpula, 210.) Arenillero, ra, en Ecuador (Tobar). Areni-
liera, en C. Rica (Gagini).
ARGADA. s. f. îArcada? Usase en la siguiente retahila
de muchachos:
V^OCES ANDALUZAS 343
Argada sobre argada;
Sobre argada, molino;
Sobre molino, fuente...
(R. Marin, Cantos, I, 201, y V, 57.)
En dialecto vulgar del alto aragonés, argado es argana (La-
mano).
ARGUENAS. s. f. pi. La voz no es esdrûjula en la Acade-
mia. **Las ârguenas conteniendo el duro pan de la gente."
(Rueda, Rcja, 165.) — También es esdrujulo, con esta forma o
con la de àrganas, en Venezuela (Picôn Febres, def. de Arga-
nas, grave), en Colombia (Uribe), en Costa Rica y otras par-
tes (Gagini). en Méjico (Ramos), en Salvador (Salazar), en
Argentina (Segovia). Lamano da, para Salamanca, arganas;
no pinta acento, pero lo pone en una cita que trae de Juan del
Encina (éd. A. Barbieri, p. 231). En Lope de Rueda, éd. G)-
tarelo, II, 163, se lee ârguenas, sin acento, con sentido anàlogo
al andaluz: "^Pues como no mencontrô Dios con unas ârgue-
nas de pan?".
* ARMA. s. f . De armas tontar, loc. adv. Enérgico, atrevido.
En Argentina: de armas llevar (Garzon).
* ARMATROSTE. s. m. Corrupciôn de armatoste. Comùn
en toda America. V. Ramos, Uribe, Gagini, Cuervo, Pichardo.
También se suele leer Almatroste y Armastrote,
ARMAZÔN. s. m. Es f. en la Acad. en la acepciôn siguien-
te: **Unas macetas para colocarlas en el armazôn alrededor
de la fuentç." (Caballero, Clemencia, I, 11.) La misma Aca-
demia no esta muy segura del género de esta voz, ya que lo
equivoca (con arreglo a lo que ella asienta en el art. Armazôn)
en los arts. Brancal, Mesa, 9; Riosfra, Cenefa, 4; Calavera,
Esquelcto, Casco, 6: Alanzar, 2. — Otro ejemplo masculino:
"Le hace los armazones de las ruedas." (Rueda, Bajo la pa-
rra, 85.) Lo mismo en otras partes. En Méjico (Icazbalceta) y
Chile (Rodriguez), es anaqueleria y m. También es m. en Costa
Rica (Gagini) y Salvador (Salazar).
344 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ARO. S. m. Juguete de esta forma que hacen rodar los nî-
nos dândole con un palo. "Juega al aro, hija mîa, o a la pelo-
ta." (Castro Serrano, Historias vulgares, t. II, c. Amunâtegui
Reyes, Borrones.)
ARRABALESJO, KA. adj. Habitante de un arrabal. "La
hermosa hija de Antonio el Arrabaleno/' (Reyes, Lagar, 315.)
♦ARRANCADO, DA. p. p. de Arrancar. Ser mes tnalo
que arrancado, fr. Ser muy malo.
ARRANCARSE. v. r. Salir, empezar a cantar: arrancarse
por peteneras. V. Salir. "Pues ya esta usted arrancândose,
hermanita, dijo el malagueiio presentândole la guitarra." (Pa-
lacio Valdés, Herntana, 76.) Tb. de Madrid, lo usa Baroja
(Biisca, 44).
ARRASCAR. v. a. Rascar. "^Quiés hacé er favô de arras-
carme en esta aleta?" (Quintero, Flores, 21.) — Tb. de Santan-
der (Pereda, Los hombres de pro, c. Huidobro, Palabras, 11),
y de Alava (Baraibar). Lo cita Mugica. " Arrascar estarâ anti-
cuado, pero todo quisque dice :
La buena ventura,
Si Dios te la da,
Si te pica la mosca,
Arrâscatela.
Y todo el mundo recordarâ cômo cantaba Calatanazor en
los Magiares:
jAy, olé! iChachipé!
Si te pica, arrâscatel
(Ncoloc/isttto y poesia, en Espana y America, Junio. I909-)
Nôtese el ùltimo verso que, a mi parecer, deberia acentuar-
se arrascatâ,
ARR ASTRE, s. m. Acciôn de arrastrar. **Los primeros
arrastres de ala de sus hijos, que interrogan al orâculo su pri-
mer secreto de amores." (Rueda, Bajo la parra, 215.)
ARRAYAR. v. a. ^:Rayar? "A cortar de este modo las ca-
VOCES ANDALUZAS 345
lenturas se llama en Guadalcanal, y asimismo «i otros puntos,
arrayar las tercianas/' (R. Marin, Cantos, I, 465.) **A1 con-
cluir, la jugadora se arraya una, tiene hecha una jugada o
ganado un tanto." (R. Marin, Cantos, I, 156.) Arrayar es:
rayar, lindar, en Salamanca (Lamano), y rasar, en Ecuador
(Tobar, art. Arrayador).
ARREBATIDÂ. s. f. Ataque. **Algun tonel de frâgil esta-
tura se desbarataba a las primeras arrebatidas/* (Calderôn,
Escenas, 149.)
* ARRECINARSE. V. r. Endurecerse las legumbres, espe-
cialmente los garbanzos, por haberse apagado el fuego o por
haberles agregado agua fria durante la cochura. Cf. Rechinar-
se, quemarse la comida, en Honduras y Costa Rica (Membre-
iio, Ferraz).
ARRECOGIDAS. s. f. pi. Religiosas recogidas. '*^Pues no
era preciso meter a esa villana en unas Arrecogidas por lo que
le queda de vida? (Caballero, Familia de Alvarcda, 368.) Tam-
bién de Méjico (Ramos).
ARRECULAR. v. n. Rétrocéder. '*iComo anda? ^Como
los cangrejos, arreculando." (Reyes, Lagar, 280.) Tb. de Sa-
lamanca (I^mano).
ARREMPUJAR. v. a. Empujar. "Bernardo, no me arrem-
pujes.'' (Reyes, Lagar, 2g2.) '^Ya voy, no arrempujes." (Quin-
tero, Flores, 57.) También en Costa Rica (Gagini) y en Co-
lombia (Cuervo). Es antiguo espaîiol, segun J. B. Selva (Vul-
garismos, en La Patria, de Dolores, Mayo 1909, con cita de
Villaviciosa). Tb. de Vizcaya (Mugica, Dialectos, 42), de Leôn
(Garrote) y Salamanca (Lamano). En America, lo mismo (Pi-
chardo, Icazbalceta, Salazar. Picôn Febres, Ramos, Segovia).
En Acad. es ant.
ARREMPUJÔN. s. m. Empujon. **Bajaron la escalinata
no sin sufrir varios arrempujones." (Cortés, Débiles fuer-
tes, 69.) También en Costa Rica (Gagini). También se lee
ArnspHJôn, **No se por que le diô un arrepujon." (Reyes,
Ri vue HUpnnujtu.'^ \* a^
346 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Lagar, ^.) Arrempujôn se halla también en Salatnanca (La-
mano), en Salvador (Salazar), en Argentina:
Pior juy6 al arrempujôn
Que le diô la Blandengada.
{Santos Vega, c Monner Sanz, Desx^stirse, 218.)
ARRIADO, DA. adj. Abatido.
.i
Por tu queré, chachipé,
Me beo d*esta manera:
Arriao y sin pâmé.
(R. Marin, Cantos, III, I33.>
ARRIAR. V. a. Soltar.
Si no me arria el parné
Le encajo mir pufialâs.
(Ramôn Franquelo, en Puehîo andalus, 97.)
Sentido anàlogo en Cuba (Pichardo).
ARRIMO. s. m. Fant. Cortejo, galân. "Ana tiene su arrimo,
y dejalla es lo que tiene cuenta." (Urbano, Mundanal rui-
do, 498.)
ARRUFAR. V. a. Dar empuje o alas. (Caballero, Clemen-
cia, vocab.) En Acad. Arrufarse es ant. por "envanecerse, en-
soberbecerse".
ARRUMALES. s. m. pi. Disparates. En Quindalé: ''Arro-
maies, interj. Caramba/' **Q)sas de gitanos, que a la fin y a
la por partida dicen arrumales." (Caballero, Clemencia, I, 182.)
ARSAFRAGUA. s. f . pr, Cad, La Kundmannia sicula, plan-
ta umbelîfera. (Ferez Lara. Flor. gad,, Anales, t. 20.) En la
Academia. la Arsâfraga o Berrera es el Sium latifolium (xA.ca-
demia, VIII), también umbelîfera. La existencia de Arsafra-
gua me hace vacilar acerca de la legitimîdad de la acentuaciôn
académica.
VOCES ANDALUZAS 347
ASENTARSE. v. r. Tener empacho de estômagô. Véase
Asiento,
Las vecînas me dicen
Que soy tu novia;
I Mira no se te asiente ! i Ponte cebolla I
(R Marin, Cantos, III, 317.)
ASI. ad. Tan asi,.. cotno asi, loc. adv. Tan... como. "Ca-
bello tan asî cano como asî negro." (Rueda, Gusano, 30.)
ASIENTO. s. m. Asiento de estôtnago. Empacho. "Para
curar a los ninos el empacho, que tambîén llaman en Andalu-
cia asiento d'estôgamo, suelen ponerles las madrft un emplas-
to hecho con cebollas." (R. Marin, Cantos, III, 349.)
ASOMBRO. s. m. Aparecido. "iQvié tiene esa casa para
no ser habitada? ^ Tiene asombros?" (Caballero, Callar en vida,
en Elia, 237.) Cf. Lope de Rueda: "Para que no me asombrase
su aima" (éd. Cotarelo, I, 233).
ASTA. s. î. Mango de un instrumento, v. gr. la guitarra.
£1 fleco brillante
Que adorna tu asta.
(Rueda, En tropel, 25.)
ATA COLA. s. m. Parte del arreo del caballo que cubre las
ancas. "Sobre las nalgas mostraba el atacola de seda, del cual
caia un raudal de borlas*' (Rueda, Reja, 170.) "Atacola encar-
nado." (E. Calderôn, Escenas, c. en Espana y espanoles, 366.)
ATADERO. s. m. El tîempo de atar las gavîllas.
£1 agua d'£nero
Yega al ataero.
(R. Marin, 100 refranes, 17.)
ATAFARRA. s. f. Ataharre. Ant. en Acad. "El burro que
no esta hecho a albarda, muerde la atafarra." (Caballero, Cle-
mencia, I, 216.) Cf. Atajarria y Atarra, en Salamanca (La-
mano), Atajarria, en Méjico y Cuba (Ramos, Pichardo).
34^ MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ATALAJE. S. m. Arreo del caballo. ''Las borlas de crines y
atalajes." (Rueda, Bajo la parra, 224.) "A cada golpe dado
por los cascos estremece el animal su espléndido atalaje, pro-
duciendo una ondulaciôn de sedas y bordados." (Rueda, Bajo
là parra, 206.)
ATARRAGAR. v. n. ^ ? "Venîa atarragando, con una caja
ancha y delgada, como de mantones." (Castro, Luna lunera, 11.)
Cf. Atarragarse, atracarse, en Méjico (Icazbalceta). Atarracar,
en Salamanca, es: atascar, llenar (Lamano). Atarragar es en
Màlaga : llevar algiin objeto pesado con dificultad. Se usa sobre
todo en gerundio (Guzmân).
ATOLONDRO. s. m. Atolondramiento, tonteria. **Evitar las
résultas de tus atolondros." (Caballero, Elia, 98.)
ATONTOLARSE. v. r. Atortolarse, enamorarse. "Se aton-
tolaron y se volvieron los mas rendîdos galanes de la hija del
famoso ladrôn/' (Cortés, Débiles fuertes, 52.) Atortolarse, en
Academia, es **aturdir, confundir, acobardat".
ATORTOLAMIENTO. s. m. Estado del que se atortola.
**Un estado de atortolamiento, que era su nota caracterîstica.''
(Rueda, Reja, 41.)
* ATRABANCAR. v. a. Abarrotar, llenar. U. tb. en Canarias
(Zerolo, Lcgajo, 162).
ATRACAR. V. a. Encasquetar.
Yo tuve un nobio paquete
Y le atraqué la castora.
Ténia tiriya tiesa,
i Por poquito si se ajogal
(R. Marin, Cantos, IV. '333-)
ATUFARSE, v. r. Al)ocbornarse, acbicharrarse. **Canta la
chicharra y se atufan los pâjaros de calor.*' (Calderôn, Esce-
nas, 200.)
ATUNAL. 5. m. Tunal, plantio de higueras de tuna.
yOCES ANDALUZAS 349
Toitos s'arriman
Ar pînito berde,
Y yo m'arrimo a los atunales,
Qu*espmitas tienen.
(R. Marin, Cantos, III, 419).
AÛN. adv. t. Pongo el ejemplo siguiente, ûnicamente para
ejemplo de la acentuacion de este adverbio, que no dépende,
como reza la Academia, de su posicion respecte del verbo, sino
de su sentido. "Era aùn hermano de cruz... y aùn se vestîa de
nazareno." (Valera» Dona Lus, 31.)
AUPAR. V. a. Subir, levaritar. **Si hay agua en demasia,
debe auparla (la capa) a la cabeza/' (Calderôn, Escenas, 196.)
En Acad. es "ayudar a subir o a levantarse^'.
AUTO. s. m. Al auto de, loc. Con objeto de. "No se al auto
de que platicas.*' (Rueda, Bajo la parra, 142.)
AVANCE, s. m. Avance y retirada. Un paso del boléro. "El
Taconeo. el Avance y Retirada, son muestras de otros cien va-
rones que consagraron sus estudios a esta ciencia." (Calderôn,
Escenas, 28.)
AVELLANAR. v. a. Arrugar. "El verano lo avellana y ar-
queândole le da el aspecto de la hojarasca." (Rueda, Bajo la pa-
rra, 170.)
AVEMARÎAS. s f. pi. La oraciôn de la tarde. "Dende que
Dios amanece hasta las avemarias." (Rueda, Reja, 39.)
AVENTAR. V. a. Suele conjugarse como regular. **Yo so-
plo y tu aventas." (Reyes, Lagar, iio.) Tb. en Salamanca (La-
mano) y Argentina (Garzôn).
AVIAR. V. a. Castrar los animales. "Con su habilidad para
aviar polios." (Valera, Juanit^, T15.) En Chile se dice compo^
ner, arrcglat (Roman). — *Fam. e irôn. Arreglar: jEstamos
aviados !
AVIO. s. m. De un avio dos mandados, fr. En Acad.: De
una via... "Bueno, amigo, de un avio dos mandados." (Caba-
350 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Hero, Familia de Alvareda, 252.) Lo mismo en Salanianca (La-
mano, con cita del maestro Correas).
* AYAYAY. interj. de admiraciôn y a veces de dolor. Usase
también en Venezuela (Picôn Febres, art. Corrido), Colombia
(Cuervo, Uribe), Argentina (Segovia). V. Yayay,
AYER. adv. t. Ayer de mahana, adv. Ayer por la maiiana.
"Parece que le conoces de ayer de manana." (Caballero, Elia^
124.) También se dice: Ayer mahana. *'Hasta ayer manana,
cualquier observador podîa." (Rubio, Memorias, IIL 72.) — Ayer
noche, adv. Ayer por la noche. También en Chile (Echeverrîa),
Guatemala (Batres), Colombia (Uribe), Argentina (J. B. SeK
va, El Nacional, de Dolores, 21-8-1912).
AYUNCAR. V. n. Meterse en trabajos. (Caballero, Clemcn-
cia, Vocab.) Cf. Ayunque, por Yunqtie, en Acad.
♦AZAGÔN. s. m. pr. Gran. Fatiga grande: darse un aza-
gôn. En Murcia: caminata ligera (Sevilla).
AZOGANTE. adj. Azogado. "Sus inquietos ojos de sordo,,
siempre azogantes." (Castro, Luna luttera, 13.)
AZOLLISPADO, DA. adj. Inquieto. *'Los bueyes, que
movîan, azollispados, la cornamenta." (Rueda, Gusano, 343.)
"Azollispado como bestia a quien pica la niosca." (Rueda,
Reja, 31.) Sollisparse, en Acad., es escamarse, recelarse.
AZUL. s. m. * El que quiera asiil céleste, que le cueste, fra-
se familiar. El que desea lograr una conveniencia ha de pa-
garla. U. t. en Venezuela (Picôn Febres, p. 332) y Méjico (Icaz-
balceta, art. Céleste). — Color que se atribuye a los celos.
Dias ha que lo verde
Me da inquiétudes,
Porque mis esperanzas
Se han vuelto azules.
(R. Marin, Cantos, III, 47.)
VOCES ANDALUZAS 351
B
BACETA. s. f. Juego de naipes. ^La bâciga? **Ni al saca-
nele, baceta ni otro de los de golpe y azar." (Calderôn, Esce-
nas, 37.) En Acad. : "Naipes que quedan después de haber dado
a cada cual los que le corresponden."
BACINILLA. s. f. Orinal. La definiciôn académica **bacin
pequeno" y la explicaciôn dada en Bacin, hace que algunos
lexicôgrafos americanos consideren esta acepciôn como bârbara.
BACHE, s. m. ê ? "Unas veces mancha la tierra una larga
banda de botones de oro... alla luce un bâche de espuelas."
(Rueda, Bajo la parra, ii6.) **Busca en las oscuras pizarras
las azules campanillas y en los bâches las margaritas olorosas."
(Idem, 234.)
BAES. s. f. pi. V. Bâte,
BAILAR. V. a. Hacer bailar.
La nina que esti bailando
Parece una rosa fin a
Y el bailador que la baila
Parece una clavcllina.
(R. Marin, Cantos, IV, 275.)
Th. de Venezuela. "Ese mozo trîgueno que te bailaba."
(P. Febres, 120.)
BAJAMBADOR, RA. adj. Germ. Tentador, incitador. En
Quîndalé: "Bajambar, v. a. Tentar, incitar, tocar, palpar."
"Por esa gachî, bajambaora der sundaché." (Burgos, Boda de
Luis Alonso, 34.)
BAJERAS. s. f. pi. Bajos de la ropa. **Por mô de una seiio-
ra... a la que no quîero yo que se le ensucien las bajeras."
(Reyes, Moruchita, 9.)
352 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
BAJÔN. s. m. Tocar un bajon, fr. fig. Dar un bajôn.
"El resultado es que he tocado un bajôn." (Caballero, Lâgri-
mas, 195.)
BALANCIN. s. m, Mecedora. "Meciéndose en el balancîn."
(Ganivet, Granada, 104.)
* BALEAR. V. a. Abalear, limpiar la parva. Tb. de Sala-
manca (Lamano) en Santander "hacer montones de heno;
(Ag. Pascual, discurso acad.. c. Roman,)
BAMBA. s. f. Columpio.
La nida que esta en la bamba
Parese una candileja,
Y las dos qu' estân mesiendo
Son dos arcusiyas biejas.
(R. Marin, C ont os, IV, 290.)
En Salamanca: bombeo que forma la cuerda floja, y bam-
beôn, empujôn, balanceo (Lamano). En Cuba, columpio (Pi-
chardo, art. Cachumbambé). En Honduras, la correa ancha
del mecapal [v. def . en Acad.] (Membreno). En Colombia (Uri-
be), protuberancia en la parte inferior del tronco de un ârbol.
En gallego, bambaneo es balanceo (Cuveiro). Cf. el siguiente
ejemplo :
Que cuasi me ajogaba
Ca ves que me venian
Las bambeâs del agua.
(Gabriel y Galân, Extremenas, 56, c Aicardo.)
BAMBOLLA. s. m. El que gasta bambolla o boato. **^Es
hija de ese coloso de plata, de ese bambolla?" (Caballero, Là-
grimas, 131.)
BANDA, s. f. Fajîn.
Pa que yo te gûerba' kablâ
Sa mcnesté que te pongas
La bandit» e generâ.
(R. Marin, Cantos, III, 208.)
VOCES ANDALUZAS 353
Coger en banda, fr. Tomar a uno por su cuenta. "Secan la
imaginaciôn del pobre que cogen en banda." (Calderôn, Esce-
nas, 35.) También banda por faja en Costa Rica, Guatemala,
Honduras y Salvador (Gagini, Batres, Membreno, Salazar.)
BANDAZO. s. m. Fam, Paseo, vuelta. "No volviô el tio
Salustiano a salir mas que para ir a dar cuatro bandazos por-
que no se le enmohecieran los tomillos." (Reycs, Lagar, 21.)
Tb. de Colombia (Lanao.)
BANDO. s. m. Bandada. "Lucian como blancas pinceladas
los bandos de palomas." (Rueda, Gusano, 304.)
BANDURRIO. s. m. Banda, bandada. **Coreados por los
requiebros del alegre bandurrio de gitanas." (Reyes, Moruchi-
ia, II.) **Nutridos bandurrios de chicuelos churretosos." (Re-
yes, Goletcra, 8.) "El alegre bandurrio de gallinas." (Reyes,
Lagar, 130.)
BANQUILLA. s. f. Mesilla de zapatero. **E1 zapatero re-
mendon se echa al hombro la mesa o banquilla." (Trad, esp.,
I, 42.) **Los hierros y demâs chismes que habîa en la banqui-
11a [del zapatero]." (Rubio, Mcmorias, III, 87.)
BARBA, s. f. Barba corrida, la que coge toda la cara.
^*Acierta como te estoy viendo ahora mesmo. — Con barba co-
rria, repùsole la zagala." (Reyes, Lagar, 286.) — Barba de ma-
cho, pr. Cad. El Bromiis maximus, planta gramînea. (Pérez
Lara, Flor. gad.. Anales, t. 15.)
BARBECHERA. s. f. pr. Mal. La Glareola plqtincola, ave
zancuda. (Buen. Hist. nat., 464.)
BARBL adj. Muy bueno, excelente. '^Barbi'vitne a signifi-
car de mistô, bueno, excelente." (R. Marin, Cantos, IV, 425.)
A la mar maera,
Y a la tierra gûesos,
Y pa los hombres - las mujeres barbis
Y et binito rcsio.
(R. Marin, Canios, IV, 414.)
354 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
BARBUQUEJO. s. m. Barbiquejo. Segiin Cuervo, lo usa
Estébanez Calderôn, Escenas, éd. de Madrid (1883), p. 131, y
lo trae Carvajal en su Diccionario ; se usa también en Colombia.
BARDAL. s. m. Seto o vallado. **I.os bardales de chumbe-^
ras que cerraban el camino." (Rueda, Gusano, 58.) En Acad. :
"Seto o vallado de espinos", agregado en la ediciôn XIV coma
prov. de Asturias. En Galicia, seto (Cuveiro).
BARLÛ. adj. Germ. Loco. En Quindalé: "Barlû, llî, adj.
Maniaco, maniâtico". "Cuando tu me pincharas me ponga
barlû." (Burgos, Boda de Luis de Alonso, 24.)
BARQUILLA. s. f. Especie de sombrerp. "El sombrero de
barquilla, con*motas y morillas/' (Rueda, Gusano, 130.)
BARRACADA. s. f. Chillido del nifio. "Como no tenga el
pezôn en la boca, siempre esta dando barracâs." (Ganivet, Pio
Cid, II, 63.)
BARRESUELO. s. m. Un barrio de Sevilla. Cf. Barredue-
la (Acad.)
Para cuerpos garbosos
Las Triancras,
Para buen pelo,
San Roque, San Bcrnardo,
Y cr Barrcsiielo.
(R. Marin, Cantos, IV, 465.)
BARRI AL. s. m. Arenas movedizas al borde del mar. **Las
rabizas y barriales donde se hunden las criaturas," (Caballero,
Ultinto consuelo, en Elia, 199.) U. t. en Colombia, en el sen-
tido de barrizal (Uribe), y en Méjico (Icazbalceta), Argentina
(Garzon), Chîle (Roman). Barreal, en Guatemala (Batres). En
Salvador (Salazar) hay: cmbarrialarsc.
BARRIL. s. m. Frasco, botella, generalmente chica. **E1 ex-
tremo opuesto al en que se destacan barriles y botellas." (Rue-
da, Patio, 67.) — Parece corre«^ponder a esta acepciôn el si-
guiente pasaje de la Celestina: "Tenîa una camara Uena de
alambiques, de redomillas, de barrilejos, de barro, de vidrio,.
VOCES ANDALUZAS 355
de arambre, de estaiio, hechos de mil facciones". (Ed. Lee-
tura, 73.)
* BARRISCO. s. m. Acciôn de barrer una cosa a la ligera:
dar un barrisco a la sala. Hay barriscôn, en Salamanca (La-
mano).
* BARRO. s. m. Lodo, especialmente el que se forma en la
calle cuando llueve: Uenarse la falda de barro. En Acad. :
"Masa que résulta de la union de tierra y agua". Estribândose
en la definiciôn académica, varios lexicôgrafos americanos, en-
tre ellos Arona, consideran esta excelente acepciôn como bar-
barismo.
* BARRUSCÔN. s. m. pr. Côrd, Barrido ligero : dar un ba-
rruscôn.
BARTOLOMÉ. n. pr. Hacer un San Bartolomé, fr. Dego-
llar a uno.
Me mctieron en la carse
Por jasér un San Migué,
Y asin que me echaron juera
lise un San Bartolomé.
(R. Marin, Cantos, IV, 436.)
BASIGOTE. s. m. ^Conjunto de personas? ^Grupo, amasi-
jo? "Vamos, dijo, volviéndose al basigote de sus companeros."^
(Calderôn, Escenas, 69.)
BATA. s. f. Germ, Madré.
Si me guipara mi bâta
No me habla e conqsé.
(R. Marin, Cantos, IV, 442.)
BATATAL. s. m. El cementerio. En Mâlaga se llama par-
ticularmente batatal la fosa comùn (Guzmân). "El se gasto
las moscas, vendiô el cortijo, y aluego, al batatâ. ; Que un hom-
bre pierda de ese modo la chaveta!" (Cortés, Débiles fuer-
tes, 43.).
ii'> MIGUEL DE TOBO Y C15BERT
BATE. s. {. MaBO. En Quindalé: "Bâte, bosU, s. f. Mano",
Se lee tambîén Bae.
Eate pan morcito.
Como lo tmig/a ~ en las propîa$ bars,
Y no pueo comcrio.
(R. Marin. Canloi. II. 333.)
En calô mejicano. Baisa (Wagner), baisa (Ramos). En gita-
no espanol, ba, pi. bacs y basies (Besses).
* BATICX' (De), loc. adv. De diario, de tr^illo, dîcese de
la ropa; ponerse el pantalon de baticii. He leido no se dônde
la forma de paleneur. que supondria acaso a la voz origen in-
glés ^patent goodf
BATO. s. m. Genn. Padre.
Si mis chorreles se quean sin bâta.
S in bato tamié.
(R. Marin, Canios, III, 457.)
En Honduras, cada una de las personas, varones. que inter-
vienen en ias pastorelas de! P. Reyes. y lo mismo en Chile
(Membreno),
" B.WTISMO. s. m. Romper a iino el haiitisnio. fr. f^ni.
Romperle la crisma. la cabeza. Th. en Argentina (Garzôn).
BEBID.'K. s. f. Bebida blanca. el agiiardienie. "Impedîr que
el tio Gorico clejase de beber bebida blanca." {Vaîera. Comrn-
dador Mendoza. 221.) Lo mismo en .argentina (Segovia). —
Bebida compuesla. Filtco. "Para deshacer el maleficio de la
bebida compuenta." (Palacîo Valdé.s. Majos, c. en Espana y
espanoles, 303.)
BELÉN. D. pr. "La palabra belenes es andaluza y se em-
plea en la acepciôn de pampltnas y otras mucbas. En esta bc-
llir'ima copia creemos que esta en el seiitido de lio-i y enredos.
Eslar en Belén (estar atontado). f lin X'eneiiiela. Eslar en Beién
con la maraca (P. Febrcs, 335.J Tencr nn helcn (estar en rel«-
>
VOCES ANDALUZAS 357
ciones ilieitas con una mtijer) y belenes, etc., son frases popit-
lares dignas de estiidio." (Demofilo, Cantes flamencos, p. 40. c.
por R. Marin, en Cantos, III, 246.)
BELILLA. s. f. dim. fam. de Isabel. "jBeliya, Beliyaa!"
(Navas, Procurador Yerbabuena, 25.)
iBENi Si! interj. **Algunas voces y frases nos dejaron (los
franceses), entre otras el grito con que aûn rigen a las bestias
de tiro los carreteros andaluces, jbeni si! (de venes ici)". (R.
Marin, Cantos, IV, 375.) Véase lo dicho en el artîculo Alôn.
BERLINGA. s. f. Palo hincado en el suelo desde el cual
se ata a otro seniejante una cuerda o soga para tener ropa al
sol y para otros usos. (Acad.) — Fig. Persona alta y desgarbada.
U. t. como apodo. ''iQwt tiene novio? ^Pues quién es? — Ber-
linga, el hijo del tîo Urdax.'* (Caballero, Lâgrtmas, 100.)
BERLTNGÔN. s. ni. Berlingot, confite de origen francés.
"El tio de los berlingones en su kiosko." (Cortés, Débiles
fuertes, 72)
* BERRACO. s. m. Nino que berrea mucho. Etim. diferente
de la de verraco.
BERREAR. v. n. Fam. Dar berridos. U. t. c. a. **Dirigién-
dose a su consorte, que seguîa berreando su dolor/' (Reyes,
Lagar, 30.) — Perderse el dinero o vaca en el juego. "Le in-
cité a echar dos o très vaquitas, que todas berrearon." (Vale-
ra, Ilusioncs, 156.) — Berrear es emberrenchinarse, dar berri-
dos, en Ecuador (Tobar) y Argentina (Segovia). Hay berrar,
en bable (Rato). En gallego, berrar es berrear (sic), gritar, al-
borotar (Cuveiro).
* BERREO. s. m. Acciôn de berrear o chillar. Tb. Ecuador
(Tobar). Cf. Berreôn, chillon, en Salamanca (Lamano).
BERRIDO. s. m. Fam. Grito de los ninos. '*A Julin debe
de haberle sucedido algo extraordinario, a juzgar por los be-
rridos que da." (Navas, Procurador Yerbabuena, 53.)
BESANA. s. f. '*Besana, mas bien que el primer surco que
se da en la tierra, cuando se empieza a arar, es el espacio
358 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
comprendido entre dos de estos surcos." (R. Marin, Can-
ios, II, 389.)
Cuando voy a la besana
Llebo los bueyes arando,
G>n la mano en la mansera,
Y en ti serrana, pensando.
(Idem, ibtd., 297.)
Mejor cuadra con el sentido de la copia anterior el sentido
castellano: haza (Lamano) y cubano: extension de terreno que
se va a labrar (Pichardo). Lamano trae la cita siguiente:
Yen y verâs mis gailanes
Trabajando en la besana.
» (Gabriel y Galân.)
BESIBÉ. s. m. pr, Sev. Vez y vez, palabra que se usa al
empezar los cuentos. V. Vejs y vez. "Era este besibé dos ju-
gadores." {Trad, esp,, I, 187.)
BESO. s. m. Beso tirado, el que se da en la mano, haciendo
luego ademân de arrojarlo a una persona. "Camhiô con él,
desde lejos, un beso tirado." (Alarcôn, Sombrero, 87.) Tam-
bien en Argentina (Segovia).
BICOCA. s. f. (3antidad pequena. Ac. dif. de la de Acad.
"Pidiô que le comprase la finca, y el cordobés accediô por una
bicoca." (Cortés, Débiles fuertes, 47.)
BICHA. s. f. Culebra, sierpe. "Tienes mas veneno que una
bicha/' (Hemândez Mir, Pedazos de vida, 4.) — Ser fantastico
a quien atribuye muchos maies la imaginaciôn pcpular. Es voz
que no debe siquiera mentarse delante de las personas supers-
ticiosas. "^A quién vas a matar, condenao? — A la bicha, que
tiée que andar por aquî." (Reyes, Lagar, 270.) "; Sangre de la
bicha deberîa tener quien tal hiciese/' (Cortés, Débiles fuer-
tes, 38.) V. Vicha. — Tb. de otras partes. En Unamuno (En
torno al casticisnw, 31), halle: "Hablar de la bicha". En Ve-
VOCES ANDALUZAS 359
nezuela (Picôn Febres, 339), bicha es la ficha con que se cie-
rra una partida de domino.
* BICHARRACO. s. m. V. Bicharrango, Tb. en Murcia
(Sevilla), y en otras partes. (Pio Baroja, Busca, 77,)
* BICHARRANGO. s. m. Fam. Animalillo, bicho pequeno.
* BICHENES! QPor), interj. iCaramba! iMecachis! En
•el Peni (Arona), por bicho, o de bicho, significa: por despecho.
^Habrâ alguna analogia entre ambas voces?
BICHO. s. m. Fam, El toro. "En el ju^o del toro, el de
peor întenciôn hace de bicho." (Trad. esp., I, 45.) — Bicho de
lus, la luciérnaga. "Este bicho de luz se cria por todas par-
tes." (Caballero, Lâgrimas, 80.) — Fig. y fam, Sereno. "Yo lo
siento mucho, dice un bichito de luz, pero no tienen ustedes
mâs remedio que ser detenidos." (Hernândez Mir, Pedasos de
^da, 17.)
BIEN. adv. m. Hacerlo bien, fr. Obrar bien.
Que hasta er corasôn me duele
De jaserlo bien contigo.
(R. Marin, Cantos, III, m.)
— Si bien,,, si bien, loc. Ya... ya.^"Una mesilla, si bien sal-
tadora, si bien danzante." (Calderôn, Escenas, 36.)
* BIENMESABE. s. m. El dulce que asî se llama en Anda-
lucia es diferente del que la Academia define con este nombre,
y que allî se llama lustre (véase). Corresponde mâs bien a la
definiciôn que le dan en Cuba (Pichardo), Canarias (Zerolo,
Legajo, 163), Venezuela (Picôn Febres), y que es: dulce de
azùcar, almendras, huevos, etc.
BISBlS. s. m. ^Beso? "Rechupe al cigarro y relâmpago
subito, y ya sabe dona Melisendra hacia dônde ha de enviar
su papel y sus bisbises." (Calderôn, Escenas, 240.)
3IZCOCHO. s. m. Pie, en é> lenguaje infantil.
360 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Cinco, seis, siete y ocho,
Tap' ustcV biscocho.
(R. Marin, Cantos, I, 49.)
También se dice: Tapa tu bisco. (Idem, ibid., 48.) — **A las
ocho, salibita en biscocho" (frase usada en el juego de la
comba). (Idem, ibid., I, 105. — Mâs caro que biscocho de monja,
frase irônica que se apHca a lo que parece regalado, pero exige
una compensaciôn mas costosa a menudo que su valor. (R. Ma-
rin, 1300 contparaciones, 39).
BIZNAGA. s. f. Yarilla de biznaga o hinojo llena de jaz-
mines (Sevilla). Flor que se clava en el peinado. "Coco atra-
vesado por una biznaga/' (Cortés, Débiles fuerfes, 53.) "Pei-
netas de concha rosa, las cuales atravesaban dos biznagas de
olorosos jazmines/' (Cortés, Débiles fucrtes, 81.)
BLANDA. s. f. Coger a uno la blanda, fr. Dominarle. *'Lc
cogiô la sorrueda, semejante a le cogiô la blanda, se le impu-
sô." (Folk lore and., 1882-83, p. 491, c. Aicardo, artîculo So-
rrueda.)
BOBA. s. f. Bollo de pan. V. Cundis.
BOCA. s. f. Echar par la boca, fr. fam. Pedir. "Eche osté
por esa boca.'' (Reyes, Lagar, 79.) — *Tener la boca llena de so-
pas, Fam. Farfullar. — Hacérscle a uno la boca un fraile, fr. fig.
y fam. con que se moteja a los que siempre esta pidiendo. "Pa-
rece que se les ha hecho la boca un fraile." (Hernândez Mir,
Pedasos de vida, 16.) — Boca de hacha, dicese de cierto modo de
afeitarse las patillas. "Un viejo con canosas patillas de boca
de jacha/' (Fernândez Garcia, Reina de la Cara, 887.) — Boca
de sapo. Una flor. "Junto al resedâ se asomaba la tremenda
boca de sapo." (Caballero, Cosa cumplida, 76.) En Colombia
existe una planta del niismo nombre, del género Cephoelis (ru-
biâceas) (Santiago Cortés, Flora de Colombia, Bogota, 1904).
— Bocas de la Isla. Pinzas del barrilete, crustâceo. "En cierto>
puntos de Andalucia solo se aprovechan las bocas, siendo fre-
VOCES ANDALUZAS 36 1
cuente, después de arrancarle una, echar el animal otra vez al
mar para que crie nue va boca." (Acad., art. Barrilete^ 3.) "Los gri-
tos del vendedor: jBocas de la Islal" (Cortes, Débiles fu^rtes^ 74.)
♦BOHORDO. s. m. pr. Mal. Pabilo del maiz (en Cuevas
del Becerro).
BOLAYQUE. s. m. Especie de clavo grande. **Clavos de
ancha cabeza y de traza singular, que herreros y carpinteros
llaman de bolayque/' (Calderôn, Escetias, 48.)
BOLERA. s. f. La que baila el boléro. "Esta muy enamo-
rada de la bolera Lucia del Salto." (Caballero, Gaviota, II, 20.)
— Cierto canto popular. ''Son estas boleras ya tristes, ya ale-
gres.'' (Idem, ihid., I, 127.) Tb. de Méjico (Icazbalceta).
BOLINA. s. f. Suhirse a la bolina, fr. pr. Mal. Llegar a la
cumbre. "^Quién crèvera que tu te ibas a subir tan de sopetôn
a la bolina?'' (Reyes, Lagar, 278.)
BOLO. s. m. "Cuando se llena el vaso hasta la^ gola pierde
su nombre de cana y toma el de bolo." {Trad. esp., I, 57.)
BOLLO. s. m. Porciôn pequefia en que se divide el choco-
laté amasado a mano en las casas. '*Nada menos que très bo-
llos del exquisito chocolaté que solîa hacer dona Inès." (Va-
lera Juanita, 47.) — Pan de bollo, el muy fino de tahona. "El
pan blanquîsimo de bollo o de tahona/' (Calderôn, Escenas, 37.)
BOMBA, s. f. A très bombas, fr. fig. y fam. Muy furioso.
Estaba a très bombas con él." (Caballero, Clemencia, I, 115.)
A très bombas estoy yo con la tal fiesta." (Idem, Familia de
Alvareda, 361.)
BOMBAZO. s. m. Fam. Barbaridad, enormidad. "Sale al-
giin bombazo estupendo o una graciosidad asturiana.'' (Cal-
derôn, Escenas, 200.)
BOMBÉ, s. m. Peinado que da al cabello forma abombada.
ti
II
Un caballerito
Pein.idito a lo bombé,
Tiene dientes y no corne. (El ajo).
(R. Marin, Cantos, I, 232.)
362 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
BOMBIN. s. m. Fam, Sombrero hongo. "No sin lanzar al-
guna que ctra mondadura de naranja al bombîn del senorito."
(F. Garcia, Reina de la Cava, 887.) Tb. en Méjico (Ramos.)
BOQUERAS. s. f. pi. Fam. Hambre. "Malo es empezar con
boqueras/' (Ganivet, Pio Cid, II, 236.) — Comisuras de la boca
de los polios. "A la Morucbita ya van dejando de amarillearle
las boqueras" (es decir, va haciéndose una mujer). (Reyes,
Moruchita, 2.)
BOQUILLA. s. f. De boquilla, loc. adv. De palabra. "Ren-
dir admiraciôn, de boquilla por lo menos, a toda hembra."
(Reyes. Moruchita, 8.)
BOQUINO, NA. adj. Desbocado, desportillado. "Roando
como cantaro boquino." (R. Marin, 1.300 comparaciones, 96.)
— Labio leporino. "Y en dos partido el labio, porque es bo-
quina." (Rueda, En tropel, 61.) En Méjico, boquinete (Ramos),
y en Venezuela, boquineto (Calcano, Picôn Febres.)
* BOROCOCO. s. m. Pisto. guiso de huevos fevueltos con
pimiento y tomate. En Cuba: enredo, confusion de cosas o
cuerpos pequenos (Pichardo).
* BORONDO. adj. Redondo, orondo. V. Reborondo.
BORRACHUELO. s. m. Bizcocho borracho. "Envia a mi
olfato su olorcillo a tortillas y borrachuelos.'' (Rueda, Pa-
tio, 25.)
BORREGA. s. f. "Toma una borrega (asî llaman a una
fiebre gâstrica que dégénéra en tîfica)'*. (Rubio, Memorias, VI,
67.) — Nube blanquecina.
Borregas en er cielo
Agua en er suelo.
(R. Marin, loo refrancs, 29.)
BORRÎCO. s. m. V. Burro. "îQué borrico se querrâ morir
para que él marugue tanto y se arranque a ir al pueblo?"
(Rueda, Gusano, 323.)
* BORRIQUITO. s. m. El horriquifo por dclantc, pa que
VOCES ANDALUZAS 363
no se espantc, fr. que se aplica al que en una enumeraciôn se
nombra el primero. En Venezuela se dkre: El burro alante y
la carga atrâs. (Picôn Febres, p. 332.) En Colombia: El burro
delantc (Cuervo, Apuntaciones, § 741.)
BOTAR. V. a. Arrojar, echar. *'Pero la suerte mia, que es
mas negra que un sombrero de teja, hablando con perdôn,
hace tiempo que me ha botado fuera." Botar, por echar, poco
frecuente en andaluz, es gênerai en America.
BOTARGA. s. f. Bailc de botarga, el de cascabel. "Bailes
de escuela y cuenta, y no por de botarga y cascabel." (Calde-
rôn, Escenas, 27.)
BOTIJA. s. f. * Quercr pccr en botija para que retumbe,
frase fig. y fam. Emitir pretensiones excesivas para la impor-
tancia que tiene uno.
BOTONERO. s. m. î ? '*Un fleco de botonero de média
vara." (Caballero. Elia, 20.)
BRAGUETA. s. f. *Hablar por la bragueta, cotm los gi-
gantoncs, fr. fig. Hablar con voz sorda. Alùdese a los figuro-
nes que se pasean por Semana Santa y en los cuales los hom-
bres que los llevan tienen la cabeza a la altura de la cintura
del muneco, cuyas vestiduras les dificultan el hablar. También
se dice: "Se entera por la bragueta, como los gigantones".
(R. Marin, 1,300 comparaciones, 102.) Tb. del Perû (Palma).
BRAZO. s. m. * Braso ruîn no quiebra, fr. que équivale a:
cosa mala nunca muere. U. t. en Canarias (Zerolo, Legajo, 163.)
BREVAL. adj. Higo brcval, ^la breva? "Un pufiao de higos
brevales". (Reyes, Moruchita, 13.)
BRONQUIS. s. m. Fam. Pelea, pendencia, culebra armada
en una funcion de candil. V. Roque. Uno de los cuentos de las
Escenas andalusas, de Estébanez Calderôn, se titula El Roque
y el Bronquis. Cf. bronqttinoso, camorrista, en Venezuela (P.
Febres) y Colombia (Lanao).
BROSA. s. f. iCierto manjar? "El bodegôn le ofrecîa la
brosa y la sonaja con que satisfacer el hambre.'' (Aguilera y
3^4 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Porta, en Pueblo andalus, 53.) Cf. Broccria, comestible que
suele causar empacho, en Murcia (Sevilla).
BRÔTOLA. s. f. El Blcnnius pavo, pez. (Navarrete,
Ictiol., 159.)
BRUJIDIABLA. s. f. Bruja. "Yo soy la brujidiabla em-
baucadora/* (Rueda, Gusano, 200.)
BUCHE, s. m. Echarla de bûche, fr. i ? "; Pues no faltaba
mas que la echaras de bûche! (Caballero, Gaviota, I, 107.) Tam-
bién se dice Hacerlo de huche, "Para que él lo haga de bûche
y se cruce de brazos." (Caballero, Lâgrimas, 207.)
BUCHÔN, NA. adj. Barrigôn. En Acad. solo Palo^na bu-
chona. '^Pero no me gustan los hombres buchones." (Ganivet,
Pio Cid, II, 90.) Tb. de Colombia (Uribe).
BUDlN. s. m. Pastel, ^acaso el pudding inglés? "A Elia le
gusla el budin de naranja.*' (Caballero, Elia, 61.) De uso gêne-
rai en America (Icazbalceta, Ramos y Duarte, Cuervo, Ceva-
llos, Batres, Garzôn, Roman). En Galicia, el budin es "masa
de harina. yemas de huevo, azûcar y lèche cocida en tripa o
bûche" (Cuveiro).
BUDINERA. s. f. Vasija donde se cuece el budin. Parece
usarse fuera de Andalucîa. **La budinera, el plato, el farol
(formas de sombreros).'' (Pardo Bazân, Mantillas y sombre-
ros, c. de Icazbalceta, quien indica que la voz es de Méjico.)
También es argentina (Garzon).
BULO. s. m. Mentira. En Besses: ''Bulcro, m. Embustero,
falso".
Cal la barsilisco
Y atiende que too esto es bulo!
No le temas a mas bicho
Que a mi.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 44.)
* BULTUNTCN (A), loc. adv. A bulto, atolondradamente.
En Acad. hay: al tuntitn y al buen Uintiin, Probablemente es
VOCES ANDALUZAS 305
une confusion entre la loc. latina ad vultum tutim, y la es-
panola a bulto. U. en Granada y también en Mâlaga (Guzmân).
BURATO. s. m. Tela diferente de la de la Acad., que es
de luto. "Frontil airoso de burato de colores." (Calderôn, Es-
cenas, c. en Espana y espanoles, 366.)
BURGADO. s. m. Un marisco. "Caracoles burgados." (Pre-
gon popular en Folk lorc and., 1882-83, c. Aicardo.) "Varios
guisos de ostiones, burgados, canadillas y coquinas." (Calde-
rôn, Esccnas, c. en Espana y espanoles, p. 310.) En Canarias,
burgado o burgao es la nerita, molusco (Zerolo, Legajo, 164.)
BURLONcisiMO, MA. adj. superl. irreg. de Burlôn. "Con-
vencer a esta burlonsîsima {^sic) Flora." (Caballero, Lâgri-
mas, 220, éd. Mellado, Madrid, 1858). En la ediciôn de Obras
complétas se ha suprimido la s.) La palabra es usada eh Co-
lombia (Cuervo, Apuntaciones, § 247.) La forma no es solo
andaluza. Sicilia, siempre segùn Cuervo, menciona a picaron-
cîsimo, briboncisimo y cita un pasaje de Cruz donde figura
briboncîsimo.
BURRADA. s. f. Acciôn forzuda. "Las doce hazanas de
Hercules el Tebano o las doce burradas de Antonico el Man-
ganote." (Reyes, Lagar, 18.)
BURRANCO. s. m. îBurro joven? "Se hicieron mas ami-
gos que burrancos." (Cortés, Débiles fuertes, 46.)
BURRO. s. m. El carretoncillo del amolador (R. Marin,
Cantos, I, 382.) — Biirro ciego, burro con vista, juegos de nai-
pes. "Yo no se mas juego de naipes que el burn) ciego, el bu-
rro con vista y un poco de tute." (Valera, Pépita, 78.) — Al-
gûn burro va a nacer, fr. "Cuando acontece una cosa inespe-
rada, es senal de que va a nacer algun burro {Trad. esp., I,
219.) También se dice: iQué borrico se ira a morirî. V. Bo-
rrico.
* BUSCAR. V. a. fam. Provocar, irritar. Tb. en Méjico (Icaz-
balceta) y Argentina (Garzôn).
BUSCÂRSELAS. fr. fam. Buscarse la vida. "iPero ese
366 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
gachô, no se las buscaba en Sevilla?" (Reyes, Nino de los
caireles, 4.)
BUTIBAMBA. n. pr. ^Salvaje? **Verenios si entonces pien-
sas aûn, a lo Butibamba, que es degenerar no vivir en un vî-
llorrio." (Caballero, ClemcHcia, II, 155.) — ^iPersonaje? "Lo
mivSmo hubiese hecho con el Buti Bamba nias encopetado."
(Caballero, Lâgrimas, 174.) — U. t. como apodo. *'Joseito el
Talegones se trompezô con su Butibamba." (Reyes, Moruchi-
ta, 2.) Cf. Botabomba, por gutagamba (Pereda, voc. Sotilcza,
c. Huidobro, Palabras, 18.) En Colombia, butagamba es guta^
gamba (Uribe).
BUTILÔN. s. m. Cierto dulce o confite. V. Zorzal,
BUZANO. s. m. Cierto marisco. "Caracolillos, buzanos y
centollas.'' (E. Calderôn, Escenas, c. en Espaha y espano-
les, 310.)
C
CA. s. f. Aféresis de Casa, "En ca de tia Belén hay zam-
bomba." (Caballero, Noche de Navidad, en Elia, 205.) "Pos
Uévanos a ca der Billetero." (Reyes, Moruchita, 2.) — También
se suele suprimir la prep. de: "Llégate en un salto en ca Am-
brosio." (Navas, Procurador Ycrbabiicna, 25.) "Era yo la que
amasaba en ca mi amo." (Caballero, Lâgrimas, 257.) También
se usa en Méjico (Duarte) y en Colombia (Cuervo). Tb. en
Santander (Mugica, DiaL, 6) y en Cuenca (Lôpez Barrera.) —
* Ca Garcia, fig. y fest. El excusado : ir a ca Garcia.
CABAL. adj. Las cabales, loc. "A las doce campanadas sue-
len llamar en Andalucia las cabales." (R. Marin, 1.300 compa-
raciones, 38.) — Las onzas cabales (Idem, Cantos, III, 223.)
VOCES ANDALUZAS 36/
A tu querer lo comparo
Con los pesos c a carne.
Que aunque los dcn muy comos,
Nunca ticncn las cabales.
(Idem, ibid., 87.)
— i Cabales! interj. Cabalmente, cabal. ** Jésus, Senor, que me
esta usteci poniencio entre la espada y la pared. — \ Cabales !
— Asî, escoged/' Caballero, Con mal o con bien, etc., c. por
Arona, que da la voz como peruana. Tb. en Argentina (Se-
govia). En Acad. solo hay: j Cabal!
CABALLITO. s. m. Palo o cana que cabalgan los ninos
como si fuera un caballo. U. t. en Oiile (Roman, art. Caballo,
con cita de Molins), en Argentina (Segovia). — pi. Tio vivo.
También se llama asi este aparato en el Perù (Arona) y Ar-
gentina (Segovia). V. Calcsitas. En Cuba es el circo (Pichardo.)
CABALLO. s. m. Lomo, caballon. "El Genil, impacientân-
dose por los obstâculos que le ponen en la orilla ciertas defen-
sas llamadas caballos." (Navas, Procurador Yerbabucna, 36.)
— Con quinicntos (o con dies mil, etc.) de a caballo, fr. fam.
que se usa como atenuaciôn para no decir: con quinientos dia-
blos o demonios. (V. Cuervo, Apuntacioncs, § 672.)
CABER. V. n. Que no cabe, loc. A mas no poder. **Quiero
gloria y responsabilidad que no cabe." (Valera, Iliisioncs, 255.)
CABEZA. s. f. Irsc de la cabeza, fr. Atontarse, volverse
loco.
Por inlerés der dinero
Te fuiste de la cabesa.
(R. Marin, Cantos, III, 134.)
— * Tocarlc a uno siempre el de la cabeza gorda, fr. fig. Salir
siempre mal parado en un reparto. Cuentan que dos amigos,
yendo de caza, mataron un mochuelo y una perdiz y que, al
querer hacer el reparto, el mas vivo de elles propuso al otro:
368 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
"Yo tomaré la perdiz y tu el mochuelo, o al rêvés, tu el mo-
chuelo y yo la perdiz", a lo que contesté el aludido la frase
hoy proverbial: "A mî me toca siempre el de la cabeza gorda".
CABEZAL. s. m. Parte del aparejo. "Ensenaba un mandil
con cabezal su oleada de flores altemadas con lazos." (Rueda,
Reja, 170.)
* CABEZOTE, s. m. Persona de cabeza grande o persona
terca.
CABLAR. V. n. Fig. i ? *'Otro disparate, y cable con mas
pulso en materia que no entiende." (Calderôn, Esccnas, 2y.)
CABO. s. m. Al cabo de, loc. Al corriente de. "La Contado-
ra, muy al cabo del juego/' (Navas, Procurador Yerbabue-
fULy 102.) — * Cabos, m. pi. Flores masculinas del maiz.
CABOSO. s. m. El Gobius paganclus, pez. (Navarrete,
IctioL, 159.)
CABREARSE. v. r. îHombrearse? "Joseîto ya esta ca-
brèandose contigo, y como él tiee un genio tan sùpito." (Re-
yes, Nifio de los caireles, I2.y En Salamanca, darse cordelejo
(Lamano).
CABRITO. s. m. A cabrito, loc. adv. A horcajadas. "Sale el
alguacil, montado a cabrito (en el juego del toro)." (Trad.
esp,, I, 46.) También se dice A cabritos: "El nifio montô sobre
él a cabritos, y golpeândole las espaldas con la mano." (R. Ma-
rin, Cantos, I, 121.)
* CACA. s. f . Fam. Voz con que se previene a los ninos que
no toquen a una cosa. Se usa también en Chile (Echeverrîa),
Colombia (Lanao) y Argentina (Garzon).
CACERIA. s. f. Caza. "Esta la perfecciôn de la cacerîa en
estar pasada." (Caballero, FAia, 43.) Lo mismo pasa en Co-
lombia (Cuervo, Apuntacioncs, § 670.)
* CACILLO. s. m. Cacerola pequena. Ac. dif . de Acad. En
bable, cacîu es: cacharros, enseres de cocina (Rato). U. tb. el
dim. caciUito.
CACHA, s. f. Germ, Tijera (Quindalé).
VOCES ANDALUZAS 369
Arza alla
Que te quieo convia!
Bebe tinto.
Que yo traigo aquî en el cinto
Mis pâmés y mis cacha.
(Habla un esquilador.)
(E. de Cisneros, en Pueblo andalus, 171.)
CACHIMAN. s. m. Germ. Tabanco, puesto de vender (Quin-
dalé). "El desvân o cachtmân en que se guardan los grillos con
que se su jeta a ciertos presos de cuenta." (R. Marin, 1300
comparaciones, io8.)
CACHIPAREJO, JA.adj. Cariparejo. "Tan cariparejo, o tan
cachiparejo, que decimos en la provincia de Sevilla/' (R. Ma-
rin, 1.300 comparaciones, 105.)
CAER. V. a. Derribar. "A la que puede caer la sombra de
un coche." (Caballero, Lâgrimas, I, 257.) — Ser vîctima de. "En
diebus illis las culebras andaban verticalmente, y por haber
asombrado a una mulita les cayô una maldiciôn que las con-
deno a arrastrarse.'* (R. Marin, Cantos, IV, 177, nota.) — De-
jarse caer, fr. fig. Hacer o conseguir una cosa con disimulo.
V. en Acad. la fr. "Parece que se cae y se agarra". "No me
vengas con retintines dejândote caer.'' (Castro, Luna lunera, 9.)
— No tener donde caerse muerto, f r. fig. Estar muy pobre. Tam-
bién en Venezuela (Picôn Febres, 345). — Se conjuga vulgar-
mente en pretérito imperfecto, del modo siguiente: caiba, cai-
bas, etc. Un cantar popular dice:
Aquel Divino Cordero
Que amarrado esta en la Cruz,
Ca chorro que le caiba
Por su divina testuz.
También se oye caîba en Méjico (Ramos) y Argentina.
CAGARROPE. s. m. La Platincola rubicola. La Ruticilla
iithys, pâjaro. (Buen, Hist. nat., 427, 434.)
370 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
* CAGUETA. s. f . Diarrea. Tb. de Colombia (Lanao.) Cf.
Caguetiîla, diarrea de las aves, en Murcia (Sevilla).
CAÎDOS. s. m. pi. Parte que cae en ciertos vestidos. "En-
faldarse algun tanto los caidos (de la capa)." (Calderôn, Es-
cenas, 212.).
CAIREL. s. m. pr, Gran. Fleco. "Un albardôn con muchos
caireles." (Rubio, Mctnorias, III, 94.)
* CAJETILLA. s. f . No solo la de cigarrillos (Acad.), sino
también la de cerillas.
CAJORRO. s. m. îjaulôn? "Manque lo pongas (al gaJlo)
.entro un cofre en un cajorro, le pegan un tiro esos condenaos."
(Reyes, Lagar, 153.)
CALAR. V. n. pr. Mal. Hundirse en. "Aguantô la respira-
ciôn como si quisiera pasar calando aquella amarguisima ola.**^
(Reyes, Lagar, 236.)
* CALAZA. s. i. pr. Mal, Pereza (en la serranîa de Ronda).
* CALCINAR. V. a. Fam. Fastidiar, quemar la sangre. En
Méjico (Duarte), barbarisme por quemar.
CALCO s. m. Gcrm. Zapato (Besses) ; en Quindalé, calco^
calcorro.
Esos carcos qu' abiyelas
En tus pulidos pinrés.
En Vizcaya, calquera, (Mugica, Dial,, 60). Tb. en calô me-
jicano (Wagner). Calcurro, en Lope de Rueda, éd. Cotare-
lo, II, 250.
CALDA. s. f . i ? "Ya esta atizao el jorno, rezô el moza
después de haber metido la calda." (Rueda, Gusano, 217.)
* CALDIVACHE. s. m. Calducho.
CALENTITOS. s. m. pi. **Vende también calentitos, o sea
masa de harina frita en aceite, de figura longitudinal, partida
a trozos." {Trad. esp., I, 37.) "En una esquina hay un puesto
de calentitos, de cuya sartén sale una espesa nube de humo
negruzco." (Hernândez Mir, Pedazos de vida^ 11.)
VOCES ANDALUZAS 371
CALESITAS. s. f. pi. Especie de tio vivo. **Tios vivos y
calesitas." (Hernândez Mir, Pcdasos de vida, i6.) En Argen-
tina también (Garzôn; Segovia solo lo da como sinônimo de
Caballitos, que trae también, juego de azar).
CALIDAD. s. f. ant. Cualidad de câlido. (Acad.) — Fam.
Hermosura, garbo.
Son sus hijas sandungueras,
Rebosando cali^.
(I. Hernândez, en Puebîo andaluz, 96.)
— De calidad, loc. adv. Valiente, hermoso. '*No faltaban las
jembras de caliâ.*' (Aguilera y Porte, en Pueblo andalus, 53.)
CALINA, s. f. ^Calor? '*Y de aonde vienes ahora, con la
câlina que jace?*' (Reyes. Lagar, 118.)
CALIZ. s. m. Fam, G)pa. Penetrô el ventero en el edificio,
saliendo a poco con dos calices que eran dos pilas de bautis-
mo." (Reyes, Lagar, 298.) — Obsérvese el siguiente plural irre-
gular:
Ya bienen las très Marias
Con los très calis de plata.
(R. Marin, Cantos, IV, 168.)
CALMA, s. f. Dar calma, fr. fig. Dar la lata, embromar.
"El cura le emfbromaba y daba calma sobre la antigiiedad de
su linaje.'' (Caballero, Familia de Alvareda, 256.)
CALMEAR. V. a. Embromar. "Con que descoco me esta
embromando.'* (Caballero, Lâgrimas, 218.)
CALPENSE. s. m. Fam. Tabaco de Gibraltar (ant. Calpe).
"Carpense superior, mercândolo en Gibraltar y vendiéndolo en
Mâlaga." (Reyes, Lagar, 66.)
CALVO. adj. El Calvo, fam. San Pedro. "Pero el Calvo le
diô un llavazo." (Caballero, Elia, 61.) Cf. una copia popular:
San Pedro, como era calvo,
Le picaban los mosquitos
Y so madré le decia:
Ponte el gorro, Periquito
3/2 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CALZÔN. S. m. — ^Calsones, U. también por pantalones. Lo
mismo en Chile (Echeverrîa), Méjico (Ramos), Colombia (Cuer-
vo y C. Rica (Gagini). — Calsones blancos, los calzoncillos. "Des-
pechugado y en calzones blancos." (Castro, Luna lunera, 6.)
También en Méjico (Icazbalceta, Ramos). — Echar los calzones
a un caballo, fr. fig. Montarlo.
Tenj{0 yo un potro lusio,
Si Ife jecho los carsones
Va que vuela.
(R. Franquelo, en Pueblo andaluz, ii8.)
CALLANDA. s. f. A las callandas. loc. adv. A la chita ca-
llando. **Don Galo hace a las callandas con esas bolas el mila-
gro de pan y peces." (Caballero, Clemencia, I, 78.)
CALLAR. V. n. CaUar y callaremos, fr. con que se recomien-
da a uno \a prudencia, en son de amenaza. **Callar y callare-
mos, Perico; que el que tiene tejado de vidrio no tire piedras
al del vecino." (Caballero, Fantilia de Alvareda, 252.)
CAMA. s. f. Apartar cama, fr. Dormir en camas separadas
los casados. "El otro buen tono de apartar cama." (Caballero,
Elia, 22) — Hacer cafna redonda, fr. i ? "Vamos a cenar y lue-
go haremos cama redonda." (Trad, esp,, I, 151.) — El que mala
canta hace, en ella duerme, prov. Cada cual recoge lo que
siembra. (R. Marin, Cantos, IV, 254.)
CAMAMA. s. f. Pop. Pamema. "Yo creo que to es pura
camama." (Ganivet, Pio Cid, II, 34.)
CAMARA. s. f. *Câmura de seda, Habitaciôn en que se
crian los gusanos de seda. De la persona cargante suele decirse
que "es capaz de reventar una camara de seda".
i CAMARA! interj. jCaramba! "; Camara, con el tîo An-
selmo!" (Reyes, Lagar, 83.)
CAMAROTE. s. m. Gabinete de fonda. "Vamos al vento-
rrillo del Cuco, nos metemos en uno de los camarotes." (Re-
yes, Moruchita, 2.)
VOCES ANDALUZAS 3/3
CAMASTRONERIA. s. f. Bellaqueria, marrullerîa. "Con
que camastronerîa me saca de quicio." (Caballero, Làgri-
mas, 218.)
* CAMBALADA. s. f . pr, Gran. Tropezon, traspiés : dar
cambalâs. En Salamanca, se dice: cambalud, m. (Lamano).
CAMELAR. V. a. Germ, Querer, consentir, enamorar (Quin-
dalé).
No camelo yo, serrana
Que me quierHs a la fuerza
(G. de Alba, en Pueblo andaluz, 213.)
— Germ. Sonsacar. (R. Marin, Cantos, IV, 372, nota.)
Jasta cl puente fui con cya,
Por ver si \A camelaba,
Y eya me camelô a mi
Los cuartiyos que yebaba.
(Idem, ibid., 299.)
* CAMINO. s. m. Camino de, loc. adv. En direcciôn a: voy
camino de casa. También en Chile. — Camino real de pjcrdices,
fam. **La vereda se hacia intransitable : era lo que llaman en
Andalucia un camino real de perdices." (Valera, Corne nda-
dor, 159).
CAMTSOLIN. s. m. ;^ ? Unian su camisolin de gasa sobre su
pecho très lazos de cinta." (Caballero, Lâgrimas, 163.) En Acad. :
**Pedazo de lienzo planchado, con cuello y sin espalda, que se
pone sobre la camiseta delante del pecho para excusar la ca-
misola."
CAMISTRAJO. s. m. Camastro. *'Un trozo de estera de
esparto, que hace de camistrajo." (Trad. csp., I, 25.)
CAMPIS^A. s. f. El campo. En Acad.: "Espacio grande de
tierra labrantîa''. '*E1 senorîo de los pueblos de campifia.*'
(Calderon, Escenas, 112.)
374 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
* CAMURAS. n. pr. V. Tio Camuitas.
CANALÔN. s. m. Sombrero de teja. "Y el bendito. Uevân-
dose la mano al canalôn, saludaba." (Navas, Procurador Yer-
babuena, 90.)
* CANCANEAR. v. n. Andar errante, sin saber adônde ir,
como "câncano loco" (véase). En Méjico (Ramos) y Colombia
(Cuervo) es tartalear. Lo mismo en Costa Rica (Gagini).
* CANCANO. s. m. — Andar como cancana loco, fr. fig. y
CANCANO. s. m. ''^ Andar como câncano loco, fr. fig. y fam.
Estar como atontado, sin saber adônde dirigirse. Cf. Cancana,
simple, tonte, en Salamanca (Lamano).
CANDELA. s. f. Ascua, limibre. "El dia estaba como unas
tandelas.'' (Rueda, Bajo la parra, 141.) — En el juego de las
cuatro esquinas, el que esta en medio pregunta a uno de los
ninos: îHay candela? Y el otro responde: Por alli jumea. En
Honduras (Membreno, art. Candelillas), se dice: îHay cande-
lillas? — Por allî jumean. — Mâs quemudo que candela, fig.
Muy quemado o enfadado. "Comprendo que debe de estar us-
ted mâs quemado que candela." (Valera, Ilusiones, II, 122.)
CANDELADA. s. f. Fogata que se enciende por regocijo
en la noche de San Juan. "La gente joven se despide de las
candeladas hasta el ano venidero." (Rueda, Bajo la parra, 211.)
CANDELITA. n. pr. dim. fam. de Candelaria. "A Candeli-
ta le he puesto "la Cometa"." (Ganivet, Pio Cid, I, 168.)
CANDÏDEZ. s. f. Simpleza, tonterîa. "îSon candideces?,
repuso Qemencia. iCuânto me alegro!" (Caballero, Clemencia,
c. Arona, quien trae otra cita de Rojas Zorrilla.) Tb. del Perû
CANDIL. s. m. Candil de vicja. Planta. "Entre las cuales
asomaban los candiles de vieja sus jorobas." (Caballero, Cle-
mencia, I, 196.) "Ensenândole una especie de campanilla mo-
rada... ;mira que candil de vieja!" (Caballero, Elia, 75.)
CANDILAZO. s. m. Claridad viva. "Candilazo al anoche-
cer, agua al amanecer. Anuncian lluvia las nubes rojizas que
se notan en la puesta del sol." (Trad. esp., I, 212.)
VOCES ANDALUZAS 375
CANE. s. m. *pr. Mal. Charla. (En la serrania de Ronda.)
Tb. Santander (Mugica, Dial,, 26,) — ^^Jaleo?, ^ruîdo?
E^ta noche voy de tuna,
Con mi capa y mi zamarra;
El que quisicre cane,
Que saïga por la guitarra.
(R. Marin, Cantos, IV, 410.)
— En Quîndalé: Oîdo.
;CANELA! interj. iCaramba! "jArto a la justicia, cane-
la!" (Quintero, Buena sombra, esc. XXV.)
CANGALLO. s. m. ^Persona desmedrada? "Por temor que
los hijos que tengas séan unos cangallos." (Caballero, Clemen-
cia, I, 251.) En Argentina (Segovia): **Cangalla, adj. Cobarde,
înùtil, despreciable, hablando de una persona. En portugués,
cangalho". En el Penî tiene significado casi igual (Segovia,
Zerolo). En Colombia (Uribe), es "persona o animal enflaque-
cido". En Chile es "pedazo de minerai robado por el minero"
(Lenz). Lenz dice que |>odria pensarse en una etîmologîa aîma-
râ: cancalli, delgado (en Bertonio). En Salamanca, cangallo es
zancajo, objeto estropeado, y adj., andrajoso (Lamano). En
table, cancallos son mimos. En gallego, cangallo es la rabadilla
y también el escobajo del racimo de uvas (Cuveiro).
CANGRO. s. m. Cancer, lo que roe. "iEse inero es un can-
-groV (Reyes, Lagar, 15.) También en Colombia (Cuervo). La
Academia trae Cangroso, anticuado.
* CANILLA. s. f. En Andalucîa, lo mismo que en el Ecua-
dor (Tobar), es solo la tibia de la pierna, y no el péroné ni el
radio o el cùbito del brazo, ni el fémur, ni el hùmero, como
parece decirlo la Academia. En Argentina (Segovia), la pier-
na delgada.
CANSINA. s. f. Persona o cosa cansada o molesta. "Hâga-
lo por Dios, que es buen pagador. — De obras buenas, tîa Can-
sina." (Caballero, Clemencia, I, 219.)
3/6 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CANTACUCO. s. m. ê ? "Cuyos olivos no son ningunos
cantacucos, sino muy frondosos." (Valera, Juanita, 5.)
CANTE. s. m. Canto. "Pues no le viene bien el nombre a
esc cante/' (Caballero, Servilôn, 50.)
{Como quieres que tcnga
Gusto en el cante?
(R. Marin, Cantos, III, 19.)
— Suele usarse por canto del género flamenco. "Hubo su po-
quito de cante." (Ganivet, Pio Cid, II, 204.) De uso gênerai en
Espana para designar estos cantos. Lo usa Baroja (Busca, 44).
En bable, cante es mûsîca determinada, sonsonete (Rato). —
Cante jondo, el cante flamenco muy sentido.
CANTEARSE. v. r. Instalarse. "Antolîn se canteô en su
silla, restregando entre sus dos palmas la porcîôn de tabaco
de un cigarro." (Rueda, Reja, 72.)
CANTERO. s. m. ; ? "Sentados sobre un cantero tendido."
(Rubio, Memorias, I, 75.) En bable, canteru es pîeza sobre
que descansan las cabezas de pipas y toneles (Rato).
CANTILLO. s. m. Esquina. (R. Marin, Cantos, IV, nota,
p. 37^)
Mâs baie ser jaragân
Manteneor de cantiyos,
Que no que n\os pian pan
La mujer y los chiquiyos.
(Idem, ibid., 342.)
— Cuatro cantillos, juego de las cuatro esquinas.
CANTI5ÎEAR. v. n. Canturrear. "Cantineô entre dientes."
(Rueda, Reja, 179.)
CANTISTA. s. m. Cantor.
Cantor que est.ls cantando
Y présumes de cantista.
(R. Marin, Cantos, IV, 270.)
Tb. de Murcia (Sevilla) y Salamanca (Lamano).
VOCES ANDALUZAS 377
CANTO. s. m. El espesor de una cosa. "Papel de canto
dorado/' (Caballero, Cosa cumplida, 55.)
CANTURRIA. s. f. Canturia, canto monôtono (Rueda,
Bajo la parra, 220.) También se usa en el.Perû (Arona), en
Argentina (Segovia) Pîo Baroja {Mala hicrha^ 135)» trae canturia,
CANUTO. s. m. En canuto, loc adv. En hierba, en cieme.
"Puede que ese rapabarbas sea un Bismarck en canuto/' (Na-
vas, Pan nuestro de cada dîa, en Procurador Yerbabuena, 178.)
CARA. s. {. iSarta de embutidos? "I^ campana de la
chimenea, donde esta la cana de niorcillas como sarta de ne-
gros dogales." (Rueda, Gusano, 11.) — Tarja. **Conozco a un
granadino que, vaso tras vaso, ha hecho en un aguaducho una
"cana" de doscientos reaies/' (Ganivet, Granada, 32.) — ^adj. De
color de cana. **Si la faja en el présente es encamada o pur-
pura, el venidero sera cana o escarolada." (Calderôn, Escenas,
c. en Espana y espaiioles, 366.) Tb. de Chile (Roman).
CASJADUZ. s. f. Cana dulce, cana de azùcar. "Esa cafiadù
es pa ti, y vaya, jchavô! ivaya una cafiadù!" (Reyes, Golete-
ra, 204.) En Colombia (Cuervo), canaduzal es sinon, de cana-
veral.
CARAMERA. s. f. pr, Gran, La Calamoherpes palustris,
pâjaro. (Buen, Hist, nat., 433.)
CA5ÎEAR. V. n. Beber canas. "Con el deliberado proposito
de canear." (Trad, esp., I, 60.)
CA5ÏERO. s. m. Bandeja de canas. **Uno o dos caneros del
jugo menos catôlico de las vides montillanas." (Reyes, Nino de
los caireles, 4.) — El que cuida de las canerîas. "Defensor de
las alcantarillas, de los cauchiles y de los caneros." (Ganivet,
Granada, 25.)
CARt. adj. y s. m. Gitano (Besses). En Quindalé: **Cahài,
cani, s. f. Gallina". **Un canî dice, casi llorando de la tajâ que
disfnita." (H. Mir, Pedasos de vida, 3.)
CANIZO. s. m. îPortezuela de canas? "Saliô al patio, abriô
el canizo." (Castro, Luna limera, 20.) En Acad. es: **Tejido
378 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
de canas que sirve para camas en la cria de gusanos de seda,
armazôn en los toldos de los carros, sostén del yeso en los cie-
los rasos, etc.". En Salamanca, portillo formado por dos palos
verticales y très horizontales, para cerrar corrales (Lamano).
* CARO. s. m. Grif o, llave : abre el cano de la pila. — *Como
los canos del oro, fr. fig. Muy limpio, muy brillante. También
se dice: Como los chorros del oro,
CASfONCILLO. s. m. Pliegue menudo. "Enaguas con vo-
lantes rizados a canoncillo." (Castro, Luna luttera, 3.)
CAPA. s. f. Coserse las capas, fr. fig. Ponerse de acuerdo.
'*E1 y ella se habrîan cosîo las capas y se habrian puesto de
alcuerdo." (Rueda, Reja, 177.)
CAPELLADA. s. f. Pala de la alpargata. "Abarcas o al-
pargatas con las imprescindibles galgas liadas al tobillo y la
capellà de escasas medidas." (Rueda, Gusano, 116.) Tb. Vene-
zuela (P. Febres.) En Acad., sinon, de Puntera o "sobrepuesto
o contrafuerte de cuero que se coloca en la punta de la pala
del calzado En el ejemplo anterior parece u. en el sent, de pala,
dado en Capcllada, 3, como Afnér. en la éd. XIV del Dic-
cîonario. Cuervo, Apuntaciones, § 704, dice: "CapeUada, por
la parte que cubre los dedos y principio del empeine, es anti-
guo; llâmase también asî la parte superior del chapîn". Aduce
Cuervo citas de Oviedo {Hist. de Indias, IV, 38) y de Qui-
nones de Benavente {Entremeses, II, 57). La definiciôn de
Cuervo se aplica perfectamente al ejemplo citado arriba. —
Largo de capeUada, loc. adv. Largo. "Unos ocho mil reaies lar-
gos de capellada." (Ganivet, Pio Cid, II, 163.)
CAPIMONTE. s. m. Capa de monte. "El gabân, el capi-
monte, el albornoz.'' (Calderôn, Escenas, 192.)
CAPODAR. V. a. Capar, cercenar. "Capodô las figuras pa-
sos y suertes de todo lo exubérante." (Calderôn, Escenas, 29.)
En Acad. hay: ''Capolar, pr. Mure. Cortar la cabeza a imo^
degollarle". En gallego, capolar es dividir en trozos o cabos
(Cuveiro).
VOCES ANDALUZAS 379
CAPUZ. s. m. îGolpe? ^Apabullo? "Los sosquines y capu-
ces que de su mano y dialéctica probô en la Universidad."
(Calderôn, Escenas, 85.) En Lope de Rueda» éd. Cotarelo, II,
166, hay: "capuzarme la cabeza debajo de la ropa".
CARA. s. f. *Cara de cuchara de peltre, fig. y fam. La muy
larga, por la deformaciôn que sufre la figura del rostro al re-
flejarse en lo interior de una cuchara metâlica: esa mujer tie-
ne cara e cuchara e prête. — *El que le ha de besar le buscarâ
la cara, fr. fig. y fam. con que se moteja al que se mete en
lo que no le importa. — *Tener cara de alejijas, fr. fig. y fam.
Parecer que uno ha comido alejijas (Acad.). V. Alejija, —
Echarse a la cara, fn Tropezar, divîsar. "Al emparejar con un
olivar se echaron a la cara al ladrôn." (Caballero, Gar^io-
^«> I» 53)
* CARAMANCHEL. s. m. Camaranchôn, chiribitil. Lo trae
Zetolo. Tb. en Argentina (Selva, El Lengtmje, nûm. 23).
CARCELERA. s. f. Copia andaluza cuyo asunto sucle to-
marse de la vida de los presos. "El mejor tocaor de carceleras
y tangos." (Reyes, Goletera, 35.)
CARDO. s. m. Cardo cuco. "Variedad de cardo, de las mas
punzantes. Mas âspero que un cardo cuco." (R. Marin, IJOO
comparaciones, 28.)
CAREAR. V. n. i ? "Dejar las bestias careando solas y lar-
garse a la venta.'' (Reyes, Lagar, 161.) En Acad., v. a. "Diri-
gir al ganado hacia alguna parte". En Salamanca, pastar, pa-
cer (Lamano).
CARGADO, DA. adj. Ebrio. **Mi mario esta malo y no pué
con la cabesa de cargâ que la tiene." (Quintero, Buena som-
bra, esc. XXII.)
CARGO, s. m. Hacerse cargo, fr. fig. Avenirse a las circuns-
tancias. **La cuarta potencia del aima, que es hacerse cargo."
(Navas, Procttrador Ycrhahucna, 25.) — Hacerse los cargos, fr.
Darse cnenta.
VOCES ANDALUZAS 38 I
coso. En Acad. hay: "Carraco, ca, adj. Viejo, achacoso o im-
pedido por la mucha edad".
CARRERTI.LA. s. f . ^ ? "Unas carrerillas de calor y frio
me soplaban desde el espinazo." (Rubio, Memorias, III, 77,)
CARRETILLA. s. f. Carrete pequeno. "Desarrollando la
cinta que estaba enrollada en una carretilla/' (Valera, Juani-
ta, 50.) Tl). en Chile (Roman) y Méjico (Ramos). En el Salva-
dor, se dice carreta (Salazar).
CARRO. s. m. Très en carro, el juego del alquerque o très
en raya. (Cuervo, Apuntaciones, § 919.) — Echar el carro por
en medio, fr. Echarlo todo a rodar. "Pascual echô el carro por
en medio/* (Serrano Pedrosa, Emperaor, 12.) — Carro de los
néuertos, carro funèbre (Trad, esp., I, 95.) En Chile se dice:
el carro (Arona, art. Carrosa),
CARTA. s. f. Echar caria al rey, fr. "Quizâs se llamô echar
carta al rey al entretenimiento infantil consistente en quitar a
las avispas aquello en que, segun graciosamente se dice, tienen
la gracia y colocarles un papelito enrollado para echarlas a
volar con él por lo del rey." (R. Marin, Cantos, II, 367.) — No
sdhcr a que carta quedarse, fr. Dudar, vacilar. Tb. en Chile
(Roman).
CARTAMESfO, NA. adj. i ? "Los dulces higos cartamenos."
{Cortés, Débiles fuertes, 72.)
* CARTERA. s. f . Cartapacio con correa que suelen usar
los ninos de la escuela. C. por Fed. Rubio (Memorias, II, 27.)
CARTUCHO. s. m. Cucurucho. "Solo sirven a los almace-
neros para cartuchos." (Caballero, Lâgrimas, 309.) También se
tisa en America (Ramos, Picôn Febres, Membreno, Garzôn,
Rodrîguez, Arona, Ceballos, Pichardo, Rivodô, Gagini, Batres,
Salazar).
CASA. s. f. Cctsa cuartel, îCuartel? "A la puerta de la casa-
cuartel." (Navas, Procurador Yerbabuena, 147.) — Casa de
abuela. îLa cârcel? "Unos salen para el hospital y otros para
casa de abuela." (G. de Alba, Pueblo andaluz, 28.) — Casa de
382 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
campo. "Constaba esta vîvienda, como la de muchos otros ri-
cos hacendados de Andalucîa, de dos casas contiguas, en co-
municaciôn: la de los amos, y la que se llama siempre casa de
campo, aunque esté en el centro de la poblaciôn." (Valera.
Dona Lus, 27.) Cf. el uso antiguo de Méjico, que usaba casas
en plural. "Hacemos donacion de unos cuatro pares de casas
que son y estân en dicha ciudad." (Donacion de 1541, c por
Icazbalceta.) En Chile dan aùn el pi. casas a la casa de una
hacienda. Tb. en el Perù significa casa grande (Arona). En
Argentina: los edificios hechos para sus habitantes en las pro-
piedades de campo. — Casa de dormir. "La casa de dormir se
diferencia del cotarro en que en ella cada persona disfruta de
una habitaciôn." (Trad. esp., I, 25.) — Casa de vecinos. "Es
mas reducida que el corral. En ella el vecino disfruta por régla
gênerai de mas de una habitaciôn." (Idem, îbid.) — Casa habi-
tacion. Casa donde se vive. "El que no tiene fiesta en su casa
habitaciôn, esta convidado en la del vecino." (H. Mir, Pedasos
de vida, i.) Tb. Argentina (Segovia). — Casa hacienda. Casa
situada en una hacienda de campo. "Fueron recibidos en la
casa-hacienda.*' (Caballero, Elia, 51.) — Casa puerta. "La casa
puerta, que asî se llaman los zaguanes en Andalucîa." (Rubio,
Memorias, III, 92.) "En la casa puerta colgaba un farol ante
una imagen del Senor." (Caballero, Familia de Alvareda, 255.)
En Lope de Rueda, éd. Cotarelo, I, 138: "^Quién diablo te
mete a ti a abrazar a hijo de nadie en la casa puerta?" — En
casa, loc. adv. A casa. "Sobreponiéndose a su violenta repuisa,
se fué en casa de Maria." (Caballero, Familia de Alvarc-
da, 276.) "Déjà de ir todas las noches en casa de esas mozue-
las." (Valera, Ilusiones, II, 45.) — De en casa, loc. adv. De
casa. "Trâeme un jamon de en casa del Serrano." (Caballero,.
Gaviota, I, 97.)
CASACA. s. f. Tocar a casaca, ir. Pedir matrimonio.
Soldado soy de a caballo,
Lo que quieras te daré,
VOCES ANDALUZAS 383
Pero en tocando a casaca,
No quiere mi coronel.
(Caballero, Cosa cumplida, 142.)
CASADO. s. m. Reunion. "Asîn quea arreglâ la eclaracion
por el mesmo casao de las palabras." (Rueda, Gusano, 122.)
Sentido anàlogo en Colombia (Uribe, art. Casao).
iCASCABELES! interj. "jCascabeles!, exclamé don José."
(Caballero, Servilôn, 48.)
CASCAJO. s. m. Gisa vieja. "Ya habrîa pensado mudarse
de su cascajo a la hermosa casa de la Calatrava." (Caballero,
Elia, 142.)
CASCANUECES. s. m. pr, MâL, Sev,, Gran, El Cocco-
thraustes vulgaris, pàjaro. (Buen, Hist. nat., 449.)
iCASCARAS! interj. "jCascaras! îQué mànera de mirar-
me!" (Quintero, Buena sombra, esc. XXIII.)
CASCARRABIETAS. com. Cascarrabias. "Usted fué siem-
pre mas cascarrabietas que un sordo." (Caballero, Noche de
Navidad, en Elia, 230.)
CASCARRIAS. adj. fam. Cascado. ''Bailaban al compas de
un piano cascarrias." (Cortés, Débiles fuertes, 73.)
* CASCO. s. m. Gajo de naranja. También en Colombia
(Uribe), Chile (Roman), Argentina (Garzôn). En Arona, ar-
ticulo Câscara, hay cita de Hidalgo.
CASETA. s. f. Casilla, barraca, en una feria. "El viento
empana el limpio charolado de las casetas." (Rueda, Bajo la
parra, 226.)
CASILLA. s. f. "Llaman en Sevilla casilla al lugar que
sirve de prision preventiva." {Trad, esp,, I, 64.) También en
otras partes de Andalucîa. "Y tu también, o vais los dos a la
casiya." (Quintero, Buena sombra, esc. XXV." — Centro de
réunion. "La Casilla era y es todavia en algunos lugares el
Casino y el Ateneo primitivos y castizos." (Valera, Juani-
'û, 137.)
384 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CASILLAZO. s. m. Accîôn de encerrar en la casilla. "Le
habrân dado un casillazo." (Trad. esp,, I, 64.)
CASILLERO. s. m. ^Fuente con divisîones? "Los confites,
alegrîas, roscos, se mostraban en un casîllero muy pintado y
adomado con papel de colores." (Gilderôn, Escenas, c. en Es-
pana y espanoles, 311.) — Meter a uno en el casiUero, fr. Hà-
cerle entrar en razôn. "Quién pensaba que te diba a meter a
tî en el casîllero." (Reyes, Moruchita, 13.)
CASO. s. m. *Al caso, acaso: sî al caso viene, si al caso le
preg^nta. También en Colombia (Cuervo, Apuntaciones, § 362).
— *Si es caso, loc. adv. Acaso: si es caso saldrâs al anochecer.
— *Por si caso, loc. adv. Por si acaso: te escribiré por si caso
se te olvida la cita.
CASONA.s. f. Caser6n»cas6n. (Urbano, Mundana! ruido,^ 305.)
CASORIO. s. m. Casamiento. "Se trata de un casorio, y un
casorio con su poquito de pimienta." (Calderôn, Escenas, 71.)
En Acad. : "Casamiento hecho sin juicio ni consideracion o
de poco lucîmiento".
iCASPITINA! interj. "jCaspitina! jCerca de las doce!"
(Caballero, Làgrimas, 242.)
CASQUETE. s. m. A casquete quitado, loc. adv. Sin repa-
ro, sin miramiento. "Usted, segiin parece, es un liberalito a cas-
quete quitado." (Caballero, Servilôn, 39.)
CASTARA. s. f. Broma, burla. "Entendâmonos. ^No sera
una castana ?" (Quintero, Buena sombra, esc. XIV.) En Acad. :
Dar a uno la castana, fr. fig. Chasquearle. "Dîcese de los se-
rranos que pagan en castanas, frase que corrobora el pésimo
concepto, si se tiene en cuenta que dar una castana équivale
en Andalucîa a enganar a uno." (R. Marin, Cantos, III, 247.)
CASTAfîERA. s. f . Ya tenemos a la castanera picada, frase
équivalente a: se desgraciô la chata (véase). (P. Valdés, Her-
mana, 144.)
CASTIGO. s. m. ^Aliciente? "Ha de tener la sal por cas-
tigo." (Caballero, Lâgrimas, 326.)
VOCES ANDALUZAS 385
* CASTILLO. s. m. Castillejo en que se ensenan los ninos
a andar.
CASTORA. s. f. Sombrero de copa. "El tiene gabina. cas-
tora o como se llame." (Valera, Juanita, 80.) En Santander,
sombrero (Mugica, Di\f/., 26).
CASTROSA. s. f. Sombrero de copa. "Un sombrero de
copa alta, que Respetilla llamaba gavina, chistera, colmena o
castrosa." (Valera, Ilusiones, II, 272.)
CASUAL. s. m. Casualidad. "Decîa que aquello jué un ca-
sual." (Urbano, Mundanal ruido, 499.)
CASUALIDAD. s. f. Dar la casualidad, fr. Suceder: diô
la casualidad que vino mi amigo a casa. Tb. Argentina (Garzôn).
* CATALAN, s. m. Especie de botijillo. — iPor los catala-
nes!, expr. fam. "Anâloga significaciôn tienen... jAl instanti-
to! i Enseguidita ! iYa estas fresco! iPor los catalanes! iLîm-
piate, que estas de huevo!" (R. Marin, Cantos, III, 355.) "No
voy ni por los catalanes." (Caballero, Gaviota, I, 94.)
CATALINETA. s. f. ^Anteojo? "El cuadro siguiente, con-
tinua diciendo el de la "catalineta'* (se trata del dueno de un
cosmorama) " (Rueda. Rcja, 131.) — *Fam. Porciôn de excre-
mento humano.
CATANA. n. pr. dim. de Catalina. "^Usted, comadre Ca-
tana?'' (Caballero, Elia, p. 120.) También en Cuba (Pichardo).
CATAR. V. a. iCâtate!, interj. iMira! îToma! "Y catate
que viene del rêvés, como un calcetîn." (Navas, Procurador
Yerbabuena, 122.)
CATE. s. m. Bofetada, golpe, paliza (Besses).
i Ay que catc, que cate, que catc,
i}\xé cate le diô!
(Quintero, Buena sombra, esc. I.)
Cf. Catorro, golpe, en Méjico (Ramos).
CATETO. s. m. Paleto, palurdo. "Las candidas mozas y
catetos crédulos." (Cortés, Débiles fuertes, 51.)
386 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CATETORRO. s. m. Cateto. "La humilde réunion de ca-
tetorros." (Cortés, Débiles fucrfes, 82.)
CATITE. s. m. Hacer catite, loc. i ? "Yo no me caso, ni
que me jagan catite." (Reyes, Nino de los caireles, 15.) "Voy
a ver si consigo jacerle catite el corazon a la gachî mas regra-
ciosa." (Reyes, Moruchita, 13.) Cf. el alavés dar catite: ven-
cer, derrotar, humillar (Barâibar). En Argentina, catitear es
enredar la cometa de un nino con el hilo de otra (Garzon).
CAZADORA. s. f. Americana, prenda de vestir. "Una ca-
zadora remendada." (Ganivet, Pio Cid, II, 159.) "Holgadîsima
cazadora." (Reyes, Goletera, 22.)
CAZO. s. m. *Cacerola. Tb. en bable: casu (Rato). — *Hacer
falta para una cosa un caso y una cuchara, fr. fig. Costar gran
trabajo.
* CAZOLETEAR. v. n. Cominear : ese hombre es aficiona-
do a cazoletear.
CEBO. s. m. V. Sebo. (Folk lore and., I, 15.)
CEBOLLA. s. f. Morder ccholla, fr. fam. Rabiar. "La frui-
cion soberana que todo pecho femenil tiene cuando ve morder
cebolla al pobrete que bien ama." (Calderôn, Escenas, 9.)
CEDAZO. s. m. Andar el cedaso. Cierto género de adivina-
ciôn. "Se echar las habas y andar el cedazo." (Calderôn, Es-
cenas, 159.)
ŒGUERAS. s. f. pi. Enfermedad de la vista. "Esta cria-
tura ha tenido cegueras cuando nina." (Ganivet, Pio Cid, I, 162.)
CELESTE, adj. El que quiere céleste, que le cueste, V. Asul.
U. tb. en Honduras (Membreno, art. El que quiere, etc.) y
Chile (Roman).
CENACHERO. s. m. El que lleva un cenacho. "Hay un
participe que por la coacciôn que ejerce obtiene una parte de
la pesca. Este es el guapo de playa, el cenachero." (Salillas,
Hampa, c. en Espana y cspanolcs, 332.)
* CENCERREAR. v. n. Moverse un diente flojo : ese nino
tiene un diente cencerreando. En Aicardo, cita de Laso de
VOCES ANDALUZAS 387
Oropesa: "Se le comenzô a cencerrear la cerviz''. (Luciano,
trad. lib. 4, éd. Burgos, 1588, p. 93.)
CENCERRILLA. s. f. Cencerro pequeno. **Les habîan col-
gado cencerros y cencerrillas." {Trad, esp., I, 86.) En pi., en
Alava: colleras con campanilias para las caballerias. (Ba-
raibar).
CENIZA. s. f. pr. Mal, La Motacilla alba, pâjaro. (Buen,
Hist. nat., 435.) — Volver ceniza a uno, fr. fig. ApabuUarlo.
"Contigo me entierren, que esta razôn me ha vuelto ceniza/'
(Calderôn, Escenas, 39.)
CENIZO. s. m. pr. Mal. El Gircus cyaneus, ave de rapina.
(Buen, Hist. nat., 412.)
* CENSO. s. m. Ser mâs viejo que un censo, fr. fig. Ser
muy viejo.
CENTROS. s. m. pi. fig. ^Entranas? **Ademâs de tener mal
ange y malos los centres, es un gachô to fantesîa.'' (Reyes,
Nino, 5.)
CEPA. s. f. La cepa. Conjunto de las familias de mâs anti-
gua nobleza de Côrdoba. **Cordobesa de la Cepa." (Caballero,
Elia, 96.) "jPues si mi madré es de la cepa!" (Idem, Lâgri-
mas, 193.)
* CEPORRO. s. m. fig. y fam. Persona muy gruesa y re-
choncha. En Honduras (Membreno) es saporro, Tb. en Colom-
bia, y en Costa Rica, saparruco (Gagini). En Zaragoza, cepu-
rrio es cosa gruesa, disforme, inùtil. (Cejador, c. por Roman,
art. Cepo.)
CEREZA. s. f. Enredar las cerczas, fr. fig. Enredar un
asunto. "Antes que la bruja enredara nuevamente las cerezas."
(Rueda, Gusano, 198.)
* CERILLERO, RA. s. m. y f . Fosforera. En Méjico, ceri-
liera (Icazbalceta).
* CERILLO. s. m. Fôsforo para encender, cerilla. También
en Méjico (Ramo^ y Duarte). En Cuba (Pichardo), cerilla o
librillo de cera. — ^Lamina de cera? **E1 panai que destila la
3^8 MKiUEL DE TORO Y GISBERT
miel i^oética exprimido y hechc an cerillo." (Cabal'.ero, Là-
grimas, 289).
* CERNÎCALO. s. m. En la acepciôn de "hombre ignorante
y rudo" suele decirse: Ccrnicalo lagartijero,
* CERRADO, DA. adj. Fig y fam. Poco inteligente. Tam-
bién en Honduras (Membreno). — Ccrrado de mollcra, adj. Ce-
rrado. Tb. argentino (Selva, crîtica de Afnericanismos) y Cu-
bano (Pichardo). — ^Dîcese del lenguaje muy acentuado y difî-
cil de entender: "acento andaluz cerrado". (Palacio Valdés,
Herntana, 22.) Tb. en Argentina (Segovia), el que habla un
idioma de modo incomprensible. Lo mismo en Méjico (Icaz-
balc^ta) y Chile (Roman, con cita de Tirso de Molina).
CERRILERO. s. m. Mozo que cuida los potros. "En el
cortijo de Luis Dîaz estaba yo de cerrilero." {Folk lore and.,
1882-83, p. 487, c. de Aicardo).
CERRO. <. m. *Irse por los cerros de Obeda, fr Tiene, ade-
mâs de los sentidos que trac la Acad., el de desafinar al
cantar.
* CERULLO. s. m. Zurullo, excremento. Tb. Salvador (Sa-
lazar). En C. Rica (Gagini), trozo de materia blanda, especial-
mente negra. El cerullo andaluz es alli cerote,
* CESTA. s. {. Estar en la cesta, meterse en la cesta, fr. fig.
y fam. Ponerse pesado o cargante, especialmente un nino.
CICHONERA. s. f. Chichonera. **Un papel que Ueva gra-
vemente las iniciales del que la escribio y sobre las cuales se
ve una corona en lugar de una cichonera." (Caballero, Là-
grimas, 68.)
CIELO. s. nu *Jii7ttârsek a uno el cielo con la iicrra, fr.
Verse en grande apuro. También en Venezuela (Picôn Fe-
bres, 339) y en Colombia (Cuervo, Apuntaciones, § 741). — En-
friârscle a uno el ciclo de la boca, fr. **Ocurrida la muerte,
que es cuando dicen los vecinos del corral que al enfermo se
le enfriô el cielo de la boca." {Trad. esp,, I, 92.)
CIENIO. adî. Cienfo en boca, î Confite menudo? **De tanta
VOCES ANDALUZAS 389
cosa como me iraen de mi casa, hasta no ver que os enmen-
(lâis, a ninj^juna doy ni un ciento en boca." (Caballero, Lâ-
grimas, y 4. — 'Una clase de cigarro? **Vegueros, pmeteles, re-
galias y ciento en boca de la Habana." (Calderôn, Tïscenas. 220).
CI ERRE. s. m. Cierre de cristales, el cierro de cristales (an-
daluz en Acad., que yo no he oîdo nunca). '*Otro patio sin
cierre de cristales." (P. Valdés, Hermana, 125.)
CIERTO. adj. V. Ciertas vacas,
CIGARRO. s. m. Cigarrillo de papel. "Diô comienzo a liar
un cjgarro.'* (Reyes, Nino de los cairelcs, 2.) Tl). americano
(Batres, Membreno, Roman, Salazar). — Cigarro con enmien-
das. El cigarrillo que se hace utilizando la punta de otro me-
dio fumado. "Anadiendo tabaco, liô un cigarro con enmien-
das." (Castro, Luna lunera, 6.) — Echar un cigarro, fr. **Echar
un cigarro es disfrutar de quince o veinte minutos de descan-
so a mas del tiempo concedido para el almuerzo." (Trad,
^^P'> I» 35)
CIGÛESÎA. s. f, Pintar la cigiiena, fr. Pintarla, alardear de
élégante. *'Que no ha quedao ni uno de los que aquî pintan la
cigiiena que no le haiga tirao con bala explosiva." (Reyes, Go-
letera, 143.) Tb. de Canarias (Zerolo, Legajo, 169).
CIMA. s. f. Por cima, loc. adv. For encima. "Salté por cima
de la tapia del corral." (Caballero, Familia de Alvareda, 334.)
CINCO. adj. Los cinco, Los cinco sentidos. **En ello tcngo
los cinco, pero con mi padre no valen razones." (Rueda,
Reja, 19.)
CINTtN. s. m. Cintilla, hilo. En el ejemplo siguiente, hilo
de agua. "El caucecillo traîa sollozando un delgado cintîn."
(Cortés, Débiles fuertes, 63.)
CIRIO. s. m. Mâs qiiemado que un cirio, fr. V. Mâs quema-
do que candela. "Esta esta noche mas quemâ que un cirio."
(Reyes, Moriichita, 5.)
* CITARILLA. s. f. El plinto de madera que se pone en
la parte inferior del friso de las paredes.
390 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CLARINA. s. f. Clarin, en la plaza de toros.
Brindo po usté, mosa r grasia
Y que toquen la clarifia,
Que esto se arrematà y a.
(G. de Alba, en Pueblo andolus. 140.)
CLARO. s. m. Claridad. "Empezaban los claros del dia a
tenir de tonos blanquecinos el horizonte." (Reyes, Lagar, 306.)
CLASE. s. f. De close, loc. adv, Distinguido. "Nuestros
compaiieros no solo no eran gente de clase, sîno que pertene-
cian a lo mâs vulgar." (Caballero, Cosa cumpUda, 167.)
• CLAVADO, DA. adj. Ajustado: el vestido te esta ciava-
do. En Argentina, lo que viene a la medida de! deseo, inévi-
table, etc.
CLAVEL, s. m. Clavel de arco iris. iClavel de varîos colo-
Tes? "Le cambié las pétunias por unos claveles de arco iris."
(Quintero, Flores, 22,)
CLAVELÔN. s. m. iEspecie de clavel? En Acad.: "Planta
compuesta, de flores amarillas, que crece en Méjico", Es la
Tagetes erecia, de Colmeiro. "El clavelôn amariiio, emblema
de la necedad," (Calderôn, Escenas, 8.) Hay otro elavelôn, en
Cuba (Pichardo).
CLAVELLINA. s. f. Clavellina del Tajo, s. m. pr. Cad. El
Dianllms longicaulis, planta cariofilea. (Ferez Lara, Flor. gad..
Anales, t. 25.) En Acad. hay una ClavelHtia, que es "planta
semejante al clavel comûn. pero de tallos, hojas y flores mâs
pequenos". No la trae Colmeiro.
CLAVELUNERA. s. f. Mata de clavellinas.
iQuclindaclavellincra
Que estoy viendo desde aqut!
CR. Marin, Canios. II. 75-)
CLAVETEADO. DA. adj. Clavado: zapatos claveteados.
VOCES ANDALUZAS 39 1
Pero Dios permitirà
Que puerta adonde t' arrimes
La cncucntrcs clabeteâ.
(R. Marin, Cantos, III, 206.)
CLAVO. s. m. De clavo pasadOf loc. Dîcese de lo muy sa-
bido. También se encuentra: a clavo pasado. "Eso que tu dices
me lo se yo a clavito pasado". (Reyes, Moruchita, 14.)
ŒISOS. s. m. pi. Germ. Los ojos. (En Besses, no en Quin-
dalé.) "Parpagueo de unos clisos que agonisan." (Femândez
(iarcia, Reina de la Cava, 890. "^ No ve osté que clisos habilla cl
anima?" (G. de Alba, en Pueblo andaluz, 36.)
CLOTO. n. pr. dim. de Clotilde, "Mia, Cloto, que yo no
he bebîo esta noche mas que una miajita." (Reyes, Moru-
chita, 4.)
COBRAR. V. a. Pedir o exigir lo debido. "Zeguramente
vienen a cobrarme er pizo." (Quintero, Buena sombra, es-
cena XV). Dice Cuervo, Apinitaciones, § 614: "Siendo comûn-
mente el cobrar efecto del pedir o exigir lo debido, prédomina
el ùltimo concepto, y viene naestro verbe a tomarse impropia-
mente por pedir o exigir uno lo que otro le debe... Los espa-
fioles usan este cobrar del mismo modo que aquî censurâmes "
y aduce dos citas comprobantes, una anônima y otra de Lo-
pez Silva (Migajas, p. 151.) Este uso de cobrar es gênerai en
America (Icazbalceta, Rodriguez, Rivodô, Cevallos, Batres,
Gagini, Tobar, ^lembreno, Palma, Salazar, Uribe, quien re-
cuerda con este proposito. el refrân espanol: el mal cobra-
dor hace mal pagador.
COCINA. s. {. Chimenea. '*Una gran cocina o chimenea de
campana, en cuyo fogôn podîa arder medio olivo." (Valera,
Ilusiones, 98.) **Habîa una magnîfica cocina de senores, con
chimenea de campana, de muchîsimo tiro, donde ardîa siempre
durante la estaciôn frîa abundante lefia de olivo y de encina,
...donde rnra vcz se guisaba." (Valera, Dona Lus, 28.) '*Se lia-
392 MKÎUEL DE TORO Y GISBERT
maba este otro cuarto la cocina baja de los senores, no porque
alM se guisase nada, sino por una gran cocina o chimenea de
campana." (Valera, Ilusioncs, 97.)
COCINlLLA. s. f . ^ ? '*Tenian una cocinilla moruna donde
guisaba la aperadora." (Valera, Dofm Lus, 35).
COCIO. s. m. Un vaso de barro llamado también cuenco.
(R. Marin, Cantos, IV, 502, nota.)
En Calanda vende cocios.
En Alcorisa puchcros.
(Idem, ibid., 502.)
En Murcia y Aragon vasija grande de barro para colar la
ropa. (Se villa.)
COCO. s. ni. Mono de pelo. **Esa endiablâ de Jetrudis, la
del coco alto." (Cortés, Débiles fucrtes, 42.) "Coco griego, atra-
vesado siempre por una biznaga." (Id., ibid, 53.) *'Recogido
el pelo en élégante y altîsimo coco adornado de flores. (Reyes,
Golctcra, 56.) — Perçai (Acad.) — En Cuba coco es el nansù (Pi-
chardo). En bable, cocu es tela de camisas (Rato). En el Peru
(Arona), coco es una tela de algodôn.
COCHAR. V. a. pr, Gran. Golpear. "Los estribos pendula-
ban sueltos, cochando los ijares.*' (Rubio, Memorias, III, 84.)
COCHIFRITO, TA. adj. En Acad. es solo s. m. "Un ca-
brito cochifrito.'' (Caballero, Lâgrimas, 88.)
COCHINILLA. s. f. En Andalucia se suele llamar Cochi-
nilla de San Anton al pequefio crustâceo terrestre llamado Co-
chinilla en la Acad. (en fr. cloporte). "Perderâ la forma de
mujer y se convertira en cochinilla de San Anton." (Valera,
Juanita, 80.)
COCHURA, s. f. Digestion. "No podîa jacer la cochura ni de
un miajôn de pan." (Ganivet, Pio Cid, II, 131.) *
CODO. s. m. A cse hay que darle en el codo para que ahra
VOCES ANDALUZAS 393
la tnano, fr. con que se moteja a los mezquinos. V. Hiieso de
la Ale^s^ria. (Foîk lore andalu::, n.** 2, p. 68). En Cbile, darle
a uno en cl coda, pedir con insistencia. (Roman.)
COGER. V. a. Toniar un camino. **Cogi la trocha y pian,
pian, me he andado las dos lee^ias". (Reyes, Liujar, 134.) Tam-
bién de Colombia (Cuervo) y Costa Rica (Gagini).
COGIDO. s. m. ]Mono. **E1 mono o cogido del cabello.**
(Trad. est)., I, 262.)
CO(K)TUnO, DA. adj. Orgulloso. 'TJona Ana (tan cogo-
tuda la hahia hecho Dios) se avergonzaba de que su bijo ce-
nase con las Civiles.'' Valera, Ilusioues, II, 24.) **\^ empera-
triz mas cogotuda de Europa.'' (Ganivet, Pio Cid, I, 299.) —
Tb. de Canarias (Zerolo, Legajo, 164), Argentina (Gar-
zôn, Venezuela (P. Febres), Cuba (Pichardo), Colombia (La*
nao), Sabînianca (Lamano). En el Perù (Palma), es ricacho
de pueblo, en Chile (Roman), se aplica a la persona rica, in-
fluyente.
COHOLLO. s. m. Renuevo, esqueje. *^Para que agarren al
sembrarlos, los cohollos de claveles tienen que ser robados."
{Trad. esp., I, 249.) En Acad. Cogollo es solo ** Renuevo que
arrojan los ârboles", pero Hsqtieje es "tallo o cogollo que se
introduce en tierra para multiplicar la planta.'' En Costa Rica
y Honduras, cojollo (Gagini, ^Tembreno). En Cuba y Salva-
dor, cohollo (Pichardo, 81, Salazar). En Méjico, las dos for-
mas (Ramos).
COJETADA. s. f. Tranco que da el cojo. ''Para hacer burla
de los cojos. recitando im verso a cada cojetada." (R. ^larin,
Cantos, 1, 136.)
COJITRAXCADA. s. f. Cojetada. "Andaba a cojitrancadas
por la cocina." (Rueda, Gitsano, 215.) En Acad. Cojitranco es
el "cojo travieso que anda inquieto de una parte a otra." En
Colombia, cojitratiqitcar es cojear. (Uribe.)
COJUMHRAL. s. m. **Cn cojumbral es el plantio de me-
lones, maiz y legimibres sembrado en terreno hùmedo que el
394 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
dueno del cortijo suele céder gratuitamente a las gentes del
campo pobres/' (Caballero, Gaviota, 88.) *'Un cojumbral que
sembré con mi primo Frasco/' (Id., Elia, 65.)
COLA. s. f. "Cuando no queda en el fondo del lebrillo mas
que el lîquido suficiente para echar la cola, se hace esta de-
rramando un poco de aceite en las espesas zurrapas del gaz-
pacbo." (Rueda. Gusano, 164.) — Puntilla, cabo de cigarro. "Mi
puntilla o cola entre los labios." (Calderôn, Escenas, 223.) — Ser
a la cola, fr. Ser muy bruto. muy torpe. Tb. Chile. (Roman.)
'*Qué a la cola ères, Alonsillo.'' (Caballero, Cosa cumplida, 12.)
Tb. Argentino (Segovia, 638.)
COLADA. s. {. Metcr la mano en la colada, fr. Andar en
un negocio. "También metiô alguna mano indina en la colada."
(Rueda, Bajo la parra, 247.)
COLETUDO, DA. adj. ^Descarado, desvergonzado ? **Ra-
faeles coletudos andaluces, los ha habido." (Cortés, Débiles
fuertes, 37.) En Cuervo, Apuntaciones, § 636, dice: **Coleto,
descaro, desvergùenza, desuello; en sentido material es cierta
vestidura d: cuero, de modo que en el traslaticio représenta a
la persona como poco sensible a los sentimientos delicados; de
ahi colctudo, vozo baja y vulgar.'' Tb. de G>lombia (Cuervo,
Uribe.) ColetOy en Venezuela, es desvergiienza. (P. Febres.)
* CÔLICO. s. m. Indigestion.
COLICOSA. s. f. pr\ Mal, i Planta usada para tisanas es-
tomacales? "Te jaré una taza e colicosa." (Reyes, Lagar, 255.)
COLMO. s. m. Gran cantidad. "Le puso un colmo de besos
en la boca." (Rueda, Gusano, 73.)
COLOR. s. m. U. t. c. f. en Andalucîa. La Acad. dice en
Color que U. t. c. s. f., pero este uso no es ya castellano, sino
provincial. "Aterrada, muerta la color." (Castro, Luna, lune-
ra, 12.) "Ni ha perdido la color, ni tiene ojeras." (Valera, Un-
sioncs, 212.) "La color triguefia/' (Id., Pépita, 154.) Tb. en
Ecuador (Tobar) y Cuenca (Lôpez Barrera). — "^ Color de peo
(pedo) c tonto, fig. y fam. Color indefinible y mortecino. —
VOCES ANDALUZAS 395
Subido de color, loc. De color subido. '*Serâ una miajita subîo
de color.'* (Reyes, Nino de los Caireles, 8.)
COLORADO, DA. adj. "^ Mâs vale una vcz Colorado que
c'icnto atnarillo, fr. Es preferible hablar con claridad desdc
luego en un asunto enojoso. Tb. de Méjico (Icazbalceta).
COLLERA, s. f. ;Par? **Porque si da en la flor de traér-
melos por colleras (los hijos), como los palomos... ;apaga y
vâmonos!'' (Quintero, Flores, 63.) En Acad. Collera de ye-
gtias, o Cobra, 2, es "Cierto numéro de yeguas enlazadas y
amaestradas para la trilla.*' En la éd. VIII agregaba "que han
de ser cinco a lo menos". En Argentina (Segovia) es "yunta
de aves y otros animales, por sinécdoque", y "juego de dos
botones iguales u otros objetos semejantes*'. También se usa
en Chile en ambas acepciones. (Echeverrîa.)
COMBA. s. f. Postura en el juego del mismo nombre (/i7
derecho en Acad.), que toma el muchacho por encima del cual
han de .saltar los demas. "Pônese un muchacho de comba y
cada uno de los demas va tomando la carrera necesaria y sal-
tando por encima de él con las piernas abiertas." (R. Marin,
Cantos, 1, 173.)
COMODtN, s. m. i ? Yegua con su comodîn, como la de un
ricacho.'* (Castro, Lutta Inncra, 10).
* COMODÔN, NA, adj. Aficionado a sus comodidades. En
Méjico, contodin. (Icazbalceta.)
CON. prep. En casa de. **Se viste con el mejor sastre.
(Valera, Ilusiones, 43.) **Se vestîa con los mejores sastres.
(Id., Pépita, 137.) Tb. de Méjico (Ramos).
CONCHA. s. f. Parte de la silla de montar. "Jinete en un
caballo, con un retaco en la concha.'' (Reyes, Lagar, 61.) — Pua
para tocar la bandurria. (Rueda, Keja, 112.)
COXCHAVAR. V. n. Convenir. "La prenda que a mi me
conchave ha de tener très pares de tacones.'' (Caballero, Lâ-
grimas, 326.) En Acad. Conchabar es "unir, juntar, asociar'*
y como reflexivo *'unirse dos o mas personas para algun fin.
>>
»>
39^ MKiUEL DE TORO Y GISBERT
Tômase pov lo coniùn en mala parte". En Condiahanza halla-
mos un sentido anâlogo al de nuestro ejeniplo '^acomodaciôn.
conveniencia de una per.-^ona en algùn lugar". En Colombie
(Uribe), Concliabar es **ajustar, contratar, destajar''. En Chile
(Echeverria) es "ajustar, contratar un trabajo, especialmente
en el servicio doméstico''. En Argentina (Segovia), "toniar
peones o sirvientes para que trabajen a sueldo*' y conio refle-
xivo, **colc)carse a sueldo una persona como sirviente o peôn".
En Venezuela (Picon Febres), Conchabado "vale exactamente
lo niismo que el Criado de la Academia Espaiiola en la segunda
de sus acepciones". En Méjico (Ramos), Conchabar es *\sose-
gar, calmar''. En Salamanca conchabarsc es ''confabularse.
concertarse" (î^mano).
CONFITE, s. m. Confite de monja, fanega de frigo, prov.
V. Mas caro que biscocho de monja. {Folk lore andaluz, n." 2,
pagina 66.)
CONFORMIDAD. s. f. Manera. '^El jefe e la maja espri-
caba de esta conformiâ la cosa.'' (Rueda, Gtfsano, 122.)
CONSENTIDAD. s. f. Consentimiento. '*Hay que etermi-
nar casarse. — ;Sin la consentiâ?" (Rueda, Reja, 22.) *'De casa
no bas de salir sin mi consentiâ." (Id., ibid., 39.)
CONSENTI RSE. v. r. Consentir. "Tan y mientras el tio
Juan no se consienta." (Reyes, Lagar, no.)
CONSTIPADO, DA. adj. Estrenido. **Estâ malo del vien-
trecillo. Debe estar un poco constipado." (Ganiver, Pw CiV/, II,
63.) En Acad. Constipaciôn de vient re es sinon, de Estreni-
m tenta.
CONTAR. V. n. Constar. ''Y cuenta que yo tengo buen
gusti).*' (Valera, Juanita, i6().)
CONTRA BANDISTA. s. f. .: Cancion andaluza ? "Ni el
contrabandista, ni la caiîa, sino una cancion llorona.*' (Caba-
llero, Gaviota, II, 22^)
CONTRADIÔS. s. m. Pain. Barbaridad, enormidad. '' i^o
era eslo un contra-Dios?" (Cortés, Débiles fnertes, 62.)
_ ■
VOCES ANDALUZAS 397
CONTRARIA, s. f. Por la contraria, loc. Por lo contrario.
^'En mi pecho sucede por la contraria/' (R. Marin, Can-
tos, II, 247.)
CONVERSACIÔN. s. f. Pedir la conversacion, fr. "El pue-
blo andaluz emplea otra locuciôn para explicar el deseo de un
hombre para cntablar relaciones amorosas con la mujer à quien
ama. y es pedir la conversaciôn. (Trad, csp., I, 74.)
COPA. s. f. Por cof^as, loc. adv. En gran cantidad, sin tasa:
pedir por copas. Tb. en Venezuela (P. Febres, art. Hurumaco;
en el Perù (Arona, art. Consolidado).
CORAJE. s. m. **Poder, gracia majestuosa que se impone y
subyuga." (R. Marin, Cantos, II, 100.)
CORCOVARSE. V. r. Hacer corcovas. **Corcovàndose y ca-
racoleando con gallardos movimientos." (Rueda, Bajo la pa-
rra, 207.)
CORDELES. s. m. pi. pr. Gran. Una figura del juego de
la madejita. **Desde la cunita a los cordeles." (Rubio, Me-
ntorias, I, 74.)
CORNEJA. s. f. En Acad. sinon, de Buharro. ''En otros pun-
tos de Andalucia denominan al mochuelo corneja. **(^^^2ill^^^»
Callar en vida, en Elia, 247.)
CORXETA. s. f. Cornetilla. pimiento. **Las mil ristras de
guindillas y cornetas que en tal dia se consumen. (Valera,
Juanita, 283.)
CORONEL. adj. fam. Cornudo.
Si te casas en Osiina,
Mira primcro con quién,
Mira no des con arguna
Que te jaga coroné
De los cuernos de la luna.
(R. Marin, Cantos, IV, 469.)
'*E1 pueblo suele llamar coroneles à los cornudos por la se-
mejanza de aquella palabra con corona." (Id.» ihid, 508, nota.)
COROZA. s. f. pr. Cord, *'En la Rambla. villa no distante
398 MIi;UEL DE TORO Y (IISBEKT
de Côrdoba, se da esic nombre al juego del infernâculo o
reina niora." (Trad. esf., III, 194.) Cuer/o (JpiiHtaciotics,
§ 1.009), ^^ quîen tomo la cita, piensa que no séria imposible
que tuviese relaciôn con este nombre el de Golosa, que le dan
en Colonibia a este juego.
CORR.XL. s. m. "Ltaniamos corral en Andaiucia a la parte
de la casa que se destina a crîadero de gallina^; y otros anima-
les domésticos." {Trad. esp., I, 21.)— éCamiK)? "A las faldas
del Veleta, donde liabia unos corrales cercados." (Ganivet, Pio
Cid, II. 116. — Corral de z'ccindad. Casa de vcjinos. (Acad.).
También se dice: Corral de vccinos. "Si van desapareciendo
los corrales de las casas, aumenlan en cambio las que podria-
mos llamar casas-eorrales, conocidas con el nombre de corrales
de vecinos." (Trad. esp., I, 22.)
CORRALEJA. s. f. dini. de Corral. "Se dirige a la corra-
leja." (Rueda. Bajo la parra. 231.) Tb. de Colombia (Uribe).
CORREO. s, m. Corrco palomo i ? "Mas diligente que un
correo palomo." (Caballero, Elia, 97.)
CORRERRIOS. s. m. pr. Scv. y Cad. El Charadrius kiaticula
ave zancudà. (Buen, Hht. iiat., 466.)
CORRIDA, s. f. Romance largo. "Romances que seiialan
con el nombre de corridas, sin duda por comraposicion a los
polos, tonadas y tiranas, que se cantan por copias o cstrofas
sueltas." (Calderôn, Esccnas. 164.} Otra cita de Valera en Ro-
man, articulo Corrido, quien lo toma por errata.
CORRIDO, DA. adj. I^rgo. "Por no haber cdiado bien co-
rrida la libra." (Rueda, Bajo la parra. 158.) — Corrido de la Cos-
ta. Romance o jàcara que se suele acompaiiar con la guitarra al
son de! fandango. (Acad.). U. t. la voz corrido. cnn igual sen-
tido en Venezuela (P. Febres), en Chile (Romin), y en Fili-
>inas (Blumentritl, c. Arona. — De corrido, loc. adv. De co-
i: leer de corrido. También en Colombia (Cuervo) Méjîco
nos), Guatemala (Batres, art. De corrido), Salvador (Sala-
art. De corrido). Cbile (Roman).
VOCES ANDALUZAS 399
♦iCORRIENTE! interj. Bien, perfectamcnte. Tb. del Peru
(Arona).
CORRUCO. s. m. ^Pastelillo duro? En Acad. Corrusco es
"mendrugo**. "Corrucos y rosquitos de garbanzos." (Cortés,
Débiles fuertes, 74.) — U. t. c. n. pr. en la especie de loc. pro-
verbial siguiente: "Pero seiiâ Rosalîa, ^estâ usted como Co-
rruco? ino me ve?*' (Id., ibid., 75.)
CORSO, s. m. Annado en corso, fr. fig. Airado, irritado.
**Y armada en corso la cara, diô un revuelo y se alejô/' (Re-
yes, Lagar, 100.)
CORTADITO. s. m. Cortado, vaso. "î No quiere usté aguar-
diente?, repuso Carmen, llenando unos cortaditos." (Cortés,
Débiles fuertes, 78.)
CORTADO. s. m. Cortadillo, vaso. "Ven acâ y toma un
cortao, a ver si se te quita el hipo." (Reyes, Goletcra, 206.)
CORTE. s. m. Navaja. **Metiô mano al corte y se fué pa
el chavalillo." (Reyes, Lagar, 69.) — Corte de mangas. Ade-
mân grosero hecho con la mano y el brazo (lo trae Besses).
"Las burlas de acciones son aùn nioneda corriente en Anda-
lucia> como... echar cortes de mangas." (R. Marin, Cantos, V,
50.) En Argentina: corte de manga (Segovia).
En Argentina: corte de ntanga (Segovia).
COSA. s. f. pi. Fam, Ocurrencias, genialidades. Suele es-
cribirse en bastardilla para darle a la palabra este sentido es-
pecial. "Mi pariente tiene cosas,'' (Navas, Pan nuestro, en
Procurador Yerbabuena, 175.) "Cual tiene mas facultades y
cual se trae mas cosas/* (Hernândez Mir, Pedazos de vida, 12.)
— Como si tal cosa, fr. Como si nada hubiese ocurrido. "La
hablô y como si tal cosa." (Valera, Ilusiones, 177.) Tb. Ar-
gentino (Garzôn, art. Cotno), Chile (Roman). — V. Fulano, —
A cSsa hecha, loc. adv. De intento, sent. dif. de Acad. Lo mis-
mo en Argentina (Segovia, 631).
* COSCURRÔN. s. m. Pedazo de pan frito : tortilla de cos-
currones, También se oye Coscorron. En Colombia se usa esta
400 MltîUEL DE TORO Y GISBERT
ûltima forma (Ciiervo). Cuscurro, en Aragon, mendrugo.
Tl) curniito, conio en Vizcaya, segûn Mugica, Diài., 65. En
Salamanca. cuscurro es mendrugo (Lamano).
COSIDO. DA. adj. Valiente.
Naidc aqui cobra el barato
M^s que este moso coslo.
(G. de Alba, en Puehh aiidalu:, 156.)
COSTILLA. s. f. Trampa para cazar pâjaros.
Eh:ijo c la tierra estoy
Knseilando U comia;
Er que la bcnga a probi
H.1 de costnrlc la bîa. (La costilhi para uazar
pSjaros.
(R. Marin. Ciiiiin.', I. 373.)
COSTILl.ÔX, \A. adj. fam. Holgazàn. "E.sds fiojonazos
costillones, que se pasan la vida sostenieiido las esqiiinas."
(Caballero, Clcnicucia, 1. 215.)
COST(,>. s. m. A cosfo y costu. V. A costo y costas en Acad.
"Conio todo en ella se hacia a costo y costa." (Calderôn, Es-
ccnas, 22S.)
* COSTVKA. s. f. Meter en cosliira, fr. Avasallar, iîometer.
COSTUREKO. s. m. Cuarto dondc se t-ose. "Al ver salir
a D. Roque y dirigirse liacia el costurero." (Caballero, Lâgri-
Bwi.t, 207.) También en Colombîa (Cuervo). Argentina (Sego-
vja). Méjito (Irazlialcela). ("iuatemala (Batres), Venezuela (H-
con Febres). Chile (Garzôn, y Santandcr (Huidubro. Palabras).
COTARRO. s. m. "El colarro es el lugar de «na casa en
donde, por cantidad insignificante (dos cuarlos es el precio co-
rriente), pasan la noche los pobres." (Trad. es[>.. I, 24.)
CRAQUEAR. v. n. Graznar el pato. "ï.os patos. asustados,
xaquearon." (Castro. Lutta, luncra, 20.)
CRISMAZO. s. in. Golpe dado con la cabeza. "Que lindo
VOCES ANDAI.UZAS 4OI
crismazo he pegao en er partinillo/' (Biirgos, Boda de Luis
Alonso, 47.) **il)a a dar el crismazo mayor que diô hombre
nacido/' (Riieda. Rcja, 155.)
CRISTAL, s. m. Vaso.
çDônde hay gusto como enlrar
Cuatro amiî^uitos leales
En casa de un montantes r
— ;Enjua£;ue iistt^ esos cristalesî
(R. Marin, Catitos. IV, 417.)
Tb. en Costa Rica (Gagini.) — Xifia de los ojos. **Se me ponen
nubes en los cristales de los ojos.'' (Reyes, Lagar, 2()2.)
CRISTALERA. s. f. Vidriera. **Parecia por lo fregoteado
(el suelo de ladrillos) una cristalera roja/' Cortés, Débiles
f nerf es, 58.)
CRISTC). n. pr. Hacer cl cristo, fr. Padecer mucho. **y que
yo sola sea la que liaga el Cristo." ((lanivet. Pîo Cid, i, 300.)
** Mercedes iha a Madrid a hacer el Cristo en manos de su
amante/' (Idem, ihid., II, 222.) — Xi Cristo que lo fuiidô, locu-
cion familiar que se usa para negar rotundamente luia cosa.
^'Aquella tierra ni es tal tierra ni Cristo que lo fundô." (Alar-
con, Historié tas uacionalcs, 236.)
♦CRISTOBICAS. n. pr. dim. de Cristôbal.
CRCDILLO. s. m. Una tela. '^Con su traje de crudillo.''
(Reyes, Lagar. 131.) En Chile. tela hasta para bolsillos y ar-
madura de vestidos (Roman): en Méjico, harpillera (Ramos);
en Argentina, criido es lienzo grueso no curado (Segovia), y
en Chile es tela fuerte para forrar o embalar (Roman).
CRUZ. s. f. ''Mas herdâ qu'estas son crnses. También se
■dice: Por estas que son cruses. Se dice metiendo los dedos de
una mano en los de otra, en forma de cruces." (R. Marin,
1300 comparaeiones, 29.) (Idem, Cantos, III, 313.) — Crtiz de
Mavo. "Ayer fué dia de la Cruz y estuvo el lugar muy anima-
do. En la calle hubo seis o siete cruces de mayo Uenas de flo-
402 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
res." (V^alera, Pépita, yj). En Acad., Mayo, 3, es *'ârbol o
palo alto adornado de cintas, frutas y otras cosas, que se pone
en los pueblos en un lugar pùblico, adonde, durante el mes de
Mayo, concurren los mozos y mozas a divertirse con bailes y
otros festejos/' — Crus y lus, loc. Ya.estâ, se acabo. **Si osté
me dice que me tire por un tajo de cabeza, me tiro, y cruz y
luz/' (Ganivet, Pto Cid, II, 83.) — En crus y en cuadro. i ? *'Se
mos queô en cruz y cuadro el olivar y en cuadro y cruz los
almendrales/' (Reyes, Lagar, 14.) En Acad.: **Quedarse uno
en cruz y en cuadro, fr. fig. y fam. Venir a ser misérable y
pobre por haber perdido cuanto ténia".
CRUZADILLO. s. m. ^Cierta cinta? "Adornô los bordes
con cruzadillo." (Ganivet, Pîo Cid, I, 142.)
CUACO, CA. adj y s. Rudo, ganso, ignorante. (Caballero^
Cîemencia. Vocabulario.) **Porque todos son unos zoquetes,
unos cuacos.'' (Idem, ihid., 239.) En Méjico (Ramos, Icazbal-
ceta), Cuaco es caballo, y también cuerno, asta (Ramos).
eu A J AD A. adj. Dîcese de la bebida trabada por la acciôn
del frîo. "iHelâ cuajâ!'* (Cortés, Débiles fuertes, 74.) î Bebida
helada? "El agua estaba mas fresca que la "cuajaîta." "Cortés,
Débiles fuertes, 72.)
CU.AJAR. V. a. Agarrar el sueno.
Cuando me meto en la cama
No pucdo cuajar el sueno.
(R. Marin, Cantos, II, 302.)
Dormirse prof undamente : esta el nino cuajaito de sueno.
— V. n. Sazonarse ciertos frutos en lèche.
La mailana de San Juna
Cuaja la almendra y la nuez.
{Trad, esp,, I, 255.)
eu AL. adv. Como. "Era de ver cual el barco era el juguete
VOCES ANDALUZAS 4O3
de las olas/' (Caballero, Lâgrimas, 14.) Uso anâlogo en Chile
(Roman): ^cuâl es que viniste a mi llamada?
* CUANTICO (En), m. adv. fam. En cuanto, en seguida
que. Citantito en Argentina (Garzon).
CUANTO QUE (En), m. adv. En cuanto. **En cuanto que
las faldas de Araceli asomaban entre el canizo alto, el gallo
caracoleaba galantementc." (Castro» Lima limera, 11.) — Mien-
t'-as. '*Le he de morder el rabo en cuanto que lo perdido no
aparezca." (Trad. esp., I, 232.)
CUARTEAR. v. a. ; ?
Curriyo, ve con ciidiao,
Que er bicho est.4 mu entero,
Cuartéalo con salero
Y arrîmalo jasia acâ,
Que a los pies de este pimpoyo
Ouieo venî a darle la muerte.
(G. de Alba, en Puehlo andaluz, 140.)
— Hender, rajar. **Con lo que he dicho no le he cuarteao a
nadie un tabique.'' (Reyes, Moriichita, 12.) En Acad., Cuar-
tearsc es "henderse, rajarse una pared o un techo''. En Vene-
zuela: estar uno al acecho de que partido ha de ganar, para
arrimarse a él. (P. Febres.)
CUARTERÔN. s. m. pr. Sci'. '*Entendiéndose en Sevilla
por cuarterôn la cuarta parte de una hogaza de pan (ocho bo-
llos).'* (Trad. esp., I, 34.) — Cuarto en que se cortaba el cuerpo
de los ajusticiados.
Si la carne de mi cuerpo
La jisieran cuarterones,
No lo sintiera yo tanto
Como siento tus rasones.
(R. Marin, Cantos, III, 109.)
CUARTO. s. m. Que euatro, o que ocho cuartos!, fr. que
404 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
corresponde a la académica: iqué nino envuelto, o muerto!
";Qué sueno ni que ocho cuartos!'' (Reyes, Lagar, 103.) — Dar
un cuarto al pregonero, fr. fig. Hacer pùblica una cosa, causar
un escândalo. "Dan. como suele decirse, un cuarto al pregone-
ro." (Valera, Doîta Lus, 116.)
CCBICA. s. f. pr. Sev. Lo que le viene a uno como de mol-
de: ha logrado una cûbica, no tiene mala cûbica." {Folk lore
andalua, I, 15.)
* CUCAMOXAS. s. f. pi. En Andalucia se suele decir:
cucas monas.
CUCHARA. s. f. Media cuchara. Mediania. **Es justamente
la que no> peta a las médias cucharas." (Caballero, Gazio-
ta, II, 96.) En Méjico (Icazbalceta), mcdia cuchara es albanil
que no puede trabajar como oficial. — "^Estar uno para que lo
recojan cou cuchara, fr. fig. Estar derretido, enamorado o muy
alicaido. Lo mismo en Venezuela (Picon Febres, 334.) También
se dice: Podersc corner con cuchara. "El pobre Antoîïuelo es-
taba tal que se le podian comer con cuchara." (Valera, Jua-
nita, 245.)
CUCHARETA. s. f. pr. Sev. La Platalea leucopodia, ave
zancuda. (Buen, Hist. nat., 479.) — pr. Sev. La Spatula clypeata,
ave zancuda. (Idem, ibid., 481.) Tb. de Cuba (Pichardo).
CUCHILLA. s. f. Cuchillo de las médias.
^Quién te ha hecho esas médias,
Rico torero,
Qu'en las cuchiyas yebas
Toito el ensierro?
(R. Marîn, Cantos, IV. 534.)
"Calceta de pie o cuchilla, catorce reaies." (F. Caballero,
o. en Espana y esparwles, 292.) En Méjico, Honduras y Colom-
bia (Membreno, Icazbalceta, Lanao), cuchillo de los vestidoi.
* CUCHITRIL. s. m. Rincôn, chiribitil. El Cnchitril de la
Academia es lo mismo que cochitril, "habitaciôn estrecha y
desaseada".
VOCES ANDALUZAS 4O5
* CUCHUFLETERO, RA. adj. Aficionado a decir cuchu-
fletas.
CUELLISACADO, DA. adj. Desvergonzado. **Calla, cuelli-
sacada, le dijo su niadre." (Cal)allero, Clemencia, I, 33.) *'Se-
pas, cuellisacado. que hasta les veintiùn anos.'* (Idem, Lâgri-
mes, 359.)
CUENTA. s. t. Tencr cuenta de algo, tr. Cuidar de ello.
^*Tù, a vé si tienes cuenta de esto, mientras voy aqui junto.*'
(Quintero, Buetw. sombra, IV.)
CUERDA. s. f . Por bajo de cuerda, loc. En Acad. : por de-
bajo de cuerda. **Por bajo de cuerda, se le ofreciô conio agente
électoral." (Xavas. Proeurador Yerbabuena, iio.) Tb. de Ar-
gentina (Garzôn). — Esiar en la cuerda de uno, loc. Ser de su
gusto. ''Preteria, en punto a cîrculos. aquellos que estaban en
su cuerda." (Caballero, Clemencia, 1, 88.) En Venezuela, se
usa ser de la cuerda, en sentido anâlogo (P. Febres, 354.)
CUERXO. Cnerno alcttca. Cuerno que usan '«os labrado-
res para llevar el aceite y el vinagre para el gazpacho. Son dos,
unidos por una cadenilla. "Los dos cuernos-alcuzas, uno de
aceite y otro de vinagre." (Castro, Luna lu liera, 8.) En Vene-
zuela se usan estas vasijas y se les da el nonil)re de cachos
(Picôn Febres).
CUERPO. s. m. Piso. **En la misnia casa, en el cuerpo que
estaba sobre el que ella habitaba.'' (Caballero, Cosa cumpli-
da, 124.) — Cuerpo de campanas. ;^ ? "La luz débil del cuerpo
de campanas de la (iiralda." (Ferndndez Garcia, Reina de la
Cava, ^c)o.)- -Cuerpo de casa. "Criadas de las que llaman por
alla de cuerpo de casa, esto es, que servian para fregar, aljo-
fifar, enjabe^gar." (Valera. Dofia Lu::, 34.) '*Segundo, que la
mujer de cuerpo de casa se bebia el vino.*' (Cal)«illero, Clc-
niencia, I, 48.)
* CUESTI6X. s. f. Cosa, ivgocio: es cuestion de tiempo, Li
cuestion es cuie no tengo dinero. Tb. argentino (Garzon).
CUIDADO. s. m. Embarazo. ^^Cuando yo saïga de mi cui-
406 MIGUEL DE TORO V GISBERT
dado... habrâ que toniar una ninera/* (Ganivet, Pio Cid, II,
307.) Tb. de Méjico (ïcazbalceta) y de Argentina (Garzôn).
CUJÔN. s. m. ^ ? **La sobre-enjalma, de la que salia el blan-
do y comodo cujôn de las ancas." (Rueda, Reja, 170.) En
Academia, Cujon es sinon, de Cogujôn, "cualquiera de las
puntas que forman los colchones, almohadas, serones, etc.".
CULEBRA. s. f. V. Culebrilla,
CULEBRILLA. s. f. *'La culebrilla o culebra, que no es
sino el herpès zona." (R. Marin. Cantos, I, 463.)
CULEBROSO. SA. adj. "Dona Manolita, alias la Culebro-
sa, por su extraordinaria viveza." (Valera, Donc Lus, 44).
CULIBLANCO. s. m. pr. Gran. y Scv. La Saxicola Icucu-
ra, pâjaro. (Buen, Hist. nat., 427.) En Alava, la MotacUla alba
(Barâibar).
* CULICO. s. m. dim. de Ctdo. Scr una persona culico veOy
culico me da deseo, fr. Ser muy ansiosa y deseosa.
CULILLO. s. in. dim. de Culo. Culillo de mal asiento, fam.
Persona inquiéta y buUiciosa. "No paraba en ninguna parte,
porque era un culillo de mal asiento." (Ganivet, Pio Cid,, II, 21.)
CULITO. s. m. dim. de Culo. *Quien no castiga culito, no
castiga culaso, fr. fam. que aconseja que se corrijan los vicios
^n la nirîez. —
Sana, sana, cuiito de rana.
Si no sanas hoy, sanarAs mafiana.
(Rubio, Memorias, I, 54.)
Versos que dice la madré al nino cuando hace algùn dano.
CULO. s. m. *Haccrle a uno cl culo chafc que chafc. fr. Es-
tar muy intranquilo, o tener gran deseo de hacer o decir algo.
— *Cm/o pajarcro, fam. El trasero desnudo: una paliza a culo
pajarero. Tb. en Vizcaya (Mugica, Dial, 65) y Alava (Barâi-
bar).— "^^Qué tienc que ver el culo con las temperas? , fr. que
se dicc para indicar que no tienen nada que ver dos cosas entre
5i. Tb. argentino (Garzon). También se dice'. ^Qué ticnc que ver
VOCES ANDALUZAS 4O7
el jabôn con el hilo ncgrof — *Poner cl culo en pompa, fr. Do-
llar el cuerpo, poniendo de nianifiesto êl trasero.
CULÔN, NA. adj. Dîcese de los pâjaros que aùn no tienen
pluma en la rabadilla. **Cuando los pâjaros son culoncillos."
(Ganivet, Pio Cid, II, 236.)
Tû tie'n la cabesa un nîo
E pajariyos culones.
(R. Marin, Cantos, III, 332.
CUMBAR. V. a. Combar, doblar. "Cumbando el talle de ma-
nera que el vestido mostraba la alta bota." (Castro, Luna lu-
ncra, 10.)
CUNDINGA. s. f. Gcrm. îVergùenza? "Me gustan las mu-
jeres con poca ropa y los hombres con mucha cundinga." (Re-
yes, Nino, 18.)
CUNDIS. s. m. Cierto bollo de pan. "Uno o dos bollos
(cundis, albarditas, bobas, que estos nombres tienen)." {Trad,
es p., I, 34.)
CUNITA. s. f. Una de las figuras del juego de la madejita.
"'Desde la madejita a los cordeles." (Rubio, Memorias, I, 74.)
En Chile. el juego se llama cnna (Roman).
CUNO. s. m. Cuna.
NiRo chiquirritito
De pecho y cuno.
Folk lore and., I, 19.
CURITA. s. f. pr. Mal. La Sylvia atricapilla, pâjaro. (Buen,
Hist. nat., 428.)
CURRELAR. v. a. i Aceptar, consentir, responder? "No creo
que sean ustedes, sino ella, la que debe contestar. — ^Ella currela
lo que nosotros digamos." (Fcrnândez Garcia, Rcina de la
Cava, 884.) En Quindalé: Curclar, v. a. Castigar, penar, traba-
jar. En Besses, lo mismo, y ademâs : entender, comprender. En
.salamanca, currclo es azote (Lamano).
408 UICUEI, DE TORO Y CISBEBT
CUKRUSCANTE. adj Sonoro. V. Corriiscatitc. "Sus termi-
nachos curruscaiiles. Anio dîce el pueblo." (Caballero, Gavto-
ta. II. i6.) "Ni hiiicharse de icrniinos currusrantes." (Idem,
CIcinciicia, I, 243.)
* CUSCUKREAR. v. n. Criijir iina cosa al niascarla. Csase
en Méjico iRanios). Cuscitrrcro, "(|iie le gusia cusciirrear. co-
rner pedacitos". art. Ciisra, y "persoiia (|ue ie giista cusciirrear.
gliliismear. golnsinar", art. Giisno.
♦ CUSCURROSO. S.\. adj. Que cruje al mascarlo: mendru-
go cuscurro^o.
CH
CHABETA. s. £. Il erramieiita del zapatero. "Los utiles de!
oficio, leznas, chalwtas. jwdazos de vidrios." (Trad. csp.. I. 41.)
Arauelo navajas.
jXimuelo chabetas,
pregôn andahiz, c. en i'olk tore and., iiûm. i, p. 43. (^La Aca-
dcniia no trac esta acepciùn, adeniàs ortografia ehavcta desde l-i
edidôii XIII, para liaccr juego con la etimologia: clavis).
CH.VCHA. s. f. Tia. "Una tia solterona, a quien llaniatian la
cliacha Victorica." (Valera, Coiiicndador, 19.) — Amada, com-
paiiera, querida. '■Chachita, diiii. de chaclia, niucliacha; en nm-
chos puelilos aiidaluccs, tia. La voz esta usada en la acepciôn
de amada. coni]îanera." (K. Marin. Canins, II, 187.) Cliacfia
es muchaciia, nincra. en lialde (Rato).
CHACHl. ,;Chachipé?
Jesucristo!
jEs la chachi. puiiaM!,
VOCES ANDALUZAS 4O9
CHACHIPÉ. inlerj. "Palabra gttanesca que stgnîfica pro-
piamcnte, es verdad, ast es. A veces es una înterjecciôn de sig-
nificaciôn vaga y difictl de ' determinar con précision, como su-
cede en esta copia, donde parece aludir a la persona a quien
se dirige, como si se dijera : por tu querer, salero o cosa seme-
jante. Segûn Quindalé, ckachipê o chachipén significa verdad,
realidad." (R. Marin, Cantos, III, 236.)
Por tu queré, chachipé,
Me b«o d'esta manera.
(Idem, ibid., 133.)
• CHAFALLADA. s. f. La amiga, la escuela infantil: un
niiïc de la chafallâ.
* CHAFE QUE CHAFE. V. Culo.
CHALAR. V. a. Enloqueccr, alelar, "^Ta chalao a ti tam-
bién?" (Castro, Luna luttera, 6.) Tb. de Murcia (Sevilla).
CHAMBEL. s. m. pr. Mât. Un aparejo de pescar. "Lo pri-
mero que jice fué qiiitarle al chambel los anzuelos." (Reye
NiSo de lo^ caireles, 11.) — Tirar el chambel, o los chambcle
a una tnujcr, fr. Cortejarla. "Ponerte a tirarle el chambel a I
Rocio." (Reyes, Niûo de los caireles. 11.) "Pero, ^es que ■
senor Curro le esta tirando los chambeles a la Rocio? {Iden
ibidem, 8.) — Fig. Indagar, averîguar. "En vano e! padre c
Trini tirô, sediento de vcngania, sus chambeles en todas 1î
aguas." (Reyes. Goletera, 91.)
CHAMBERGO. s. m. Sombrero blando de fieltro de a!
ancha. "Calaba al desgaire ancho chambergo." (E. Calderôi
c, Toro y Gômez, Dicc. enc.) Tb. de la Argentina (Garzôn). E
Chile (Echeverria), es sombrero de pano suelto. El chamberg
académico es un som]>rero antiguo, de ala fijada con presill
CHAMULLADOR. RA. adj. Germ. Hablador. "Sacâis chi
muyaores." (Burgos, Boda de Luis Alonso, 34.)
CHAMULLO. s. m. i ? Usado como apodo. "Llania ar po
quero y ar Chamullo." (Reyes, Lagar, 193.) Charla, en la Ai
4^0 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
gentina (Gùiraldes, quien me dice que existe un tango con este
nombre).
CHAMULLAR. v. a. Germ, Hâblar, articular, pronunciar
palabras, pronunciar, conversar, anunciar, afirmar. (Quindalé.)
"Pasa y chamùyale a este zenorito gûen moso las cositas durse
que tu sabe." (F. Garcia, La Reina de la Cava, 883.)
CHANAR. V. n. Saber. (Quindalé.)
Er gâchons iyo
Que te esta guipando,
Ghana sus tonâs.
(G. de Alba, en Pueblo andaluz, 137.)
* CHANCLETAZO. s. m. Golpe dado con la chaucleta. Tam-
bién de Cuba (Pichardo).
CHANELAR. v. a. Germ, Saber, entender. (R. Marin, Can-
tos, II, 381.)
Pa que chaneles, bien mio,
Que mis palabras son siertas.
(R. Marin, Cantos, II, 275.)
— ^^ Entender, tratar?
Tan solo con mi torero
Me gusta a mi... chandâ!
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andaluz, 122.)
CHANELO. s. m. ^Negocio? "Tengo yo que verlo pa un
chanelo que traemos entre manos." (Reyes, Goletera, 164.)
CHANO. n. pr. Sébastian (Batres Jâuregui, art. Ghana),
Segùn.el mismo autor, en Guatemala, Perù, Chile y Ecuador,
Ghana équivale a Juana. **Mas desgrasiao que Chanito.*' (R.
Marin, Cotnparaciones, 45.) Chano es también uno de los per-
sonajes de la Boda de Luis Alonso, de Javier de Burgos. Ghana
vale por Feliciana, en Honduras (Membreno).
CHAPA. s. f. Cierto juego. "De los muchachos del corral,
algunos no sabrân jugar a la chapa o al ché, pero todos juegan
perfectamente al toro y a la pedrea." (Trad, esp., I, 44.)
VOCES ANDALUZAS 4II
CHAPIRO.,s. m. Por vida del châpiro, fr. También se en-
cuentran: "jPor via de Châpiro!" (Caballero, Lâgrimas, loi),
y "Por via del Châpiro Valillo". (Idem, Cîemencia, I, 34<
CHAPITA. s. f. Venda doblada en forma de cuad
compresa. "No estaria de mâs que le pusiera también una
pita en el ombligo." (Ganivet, Pio Cid, II, 63.)
CHARCAL. s. m. Charco. "Los charcales parecian hei
medida que el dia llegaba a su plenitud." (Rueda, Gusano
También de Costa Rica y Salvador (Salazar, Gagini).
CHARRAN. s. m. Mozo que ayuda a los pescadoies
raba los granujas marinos. los charranes de la playa." (R
^^M 83.) "Los pilluelos que ayudan a tirar de la red (j(
mente, charranes." (R. Salillas, Hampa, c, en Espana y
noies, 332.)
CHASQUEARSE. v. r. LIevar chasco. "Pues si ac
chasquea u^ted al narrador, y si no acierta, se diasquea
a si mismo." (F. Caballero, El Ho en America, c. Ai
Tb. peruano (Arona), cbileuo (Eclieverria) y argemino
go via.)
* CHATA. s. {. Dcsgraciarse la chala, fr. lig. Durar pc
buen humor de una persona: ya se nos ha desgrasiao la c
CHATO, TA. adj. Piano, aplastado, bajo, aunque m
heclio de ir.tento. "Mds chato que un castiyo estruio." (R.
rin, Comparaciones, 43.) También de Argentina (Gar
— s. m. Vaso para vino. "Apurar en conipaiiia de aqiiél
nos cliatos." (Reyes, Coletera, 214.) "Innumerables chai
copas de aguardiente." (H. Mir, Pcdacos de vida, 13.)
quie usté que nos bebamos ahora mîsmo média ocena e cha
(Quintero, Biiena sotnbra, esc. V,)
CHAVALERIA. s. f. Cosa propia del chaval.
E^toy qoerieiido a un chabâ
y por sus chabalerias
Ahora !o boy a deji.
(R. Marin, Canloi. III. 3^6.'
412 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CHAVEA. s. m. pr. Mal Chiquillo. "Los golfillos malague-
nos, que en Mâlaga no son golf os, sino chaveas." (Cortés, Dé-
biles fuertes, 80.)
CHAVO. s. m. Aféresis de Ochavo: un chaviyo picholîn.
"Los partidarios de que el chavo fuera sustituîdo por el cénti-
mo." (Ganivet, Granada la bella, 30.) Tb. de Murcia y Galicia
(Sevilla, Cuveiro). — El Zeus aper, pez. Ochavo, en castellano.
(Navarrete, Ictiologia, 163.)
CHAVÔ. s. m. Chaval. "Para, con toda la gachonerîa del
mundo, contestarle: ichavô!" (Aguilera y Porta, en Pueblo
andaluz, 55.)
CHE. interj. iEh! "iChé, mira! jDate asîn y repéyate!"
(Rueda, Reja, 50.) Juego ide muchachos? "Muchos no sa-
brân jugar a la chapa o al che/' (Trad. esp., I, 44.) En un
juego de muchachos se dice, entre otras palabras: una, dos,
très, ché. (Folk lore andalus, nûm. 2, 80.) En Chile es interjec-
ciôn que équivale a jhola! jhombre! (Echeverrîa). En Argen-
tina, iChe! équivale a ihola! ; mira lo que haces! (Segovia).
Apunta Segovia que igual significacion tiene el chi de Zerolo,
y segun los PP. Ruiz y Restivo, los gûaranies empleaban chi
con el significado de ihola! Ni falta quien diga que el vocablo
chc viene del tehuelche y es cierto que che significa hombre o
gente (;persona?) en pampa. Agrega Segovia que la voz es
corrientc en Valencia de Espana. En Costa Rica (Picôn Fe-
bres), che es interjecciôn que équivale a: nada me importa. En
bable es pronombre que équivale a te (Rato). En fin, en Vizca-
ya, significa "soldado'* (Mugica, Dialectos, 44). En estas très
ûltimas acepciones parece tener origen y significado diferentes.
CHICUELINO, NA. adj. y s. Pequenuelo. "Toos bien, me-
nos la chicuelina." (Reyes, Lagar, 132.)
* CHICHURRÎN, NA; * CHICUTIN, NA, y * CHICUTI-
YO, YA. adj. Chiquitîn.
CHICHA. s. f. "^No ser una cosa ni chicha ni linwnada, fr.
No ser ni fu ni fa (tampoco en Acad.). Ûsase la frase tambicn
VOCES ANDALUZAS 4I3
en Chile (Lenz), en Cuba (Pichardo), en Argentina (Gûiraldes)
y en Costa Rica (Ferraz).
• CHIFARRADA. s. f. Herida, senal larga, de quemadura
r> cortadura: hacerse una chifarrâ en ta cara. En Extreniat'
Chinfarratâ (Cabrera, Voces e.rtremeiias, en Bol. de la
^icademia espanola XV).
CHIFÔN, NA. adj. ^Blando? "Un cohombro colosal,
rillo y chifôn." (Calderôn, Escenas, i6.)
CHIGETERO, RA. adj. pr. Scv. "Perdido, corrompido
drido, tramposo, silletero." {Folk lore andalus, I, 15.)
chisguete? Cf. Chijete, por chisguete, en Argentina (
zôn).
CHILLAR. V. a. Levantar en brazos a un niiio. "Lo 1
en sus brazos, le chiUaba." (Castro, Luna luttera, 11.) '
acâ, que te abrace y te chille." (Caballero, Elia, 72.) "Don
la tomô por la cintura, la chillô, la aup6 y la levantô a |
dos 0 très veces en el aire." (Valera, Juànita la larga, 34
CHINARRAL. s. m. Sitio donde abundan las chinas. '
tre los chinarrales." (Castro, Luna lunera, 15.)
CHINAS, s. f. pi. "Juego que consiste en colocar ciert(
mero de chinas en el suelo y echarlas por alto, recogiéni
de cierta manera antes que caigan." (R. Marin, Cantc
150.) En Cuba: Chinata (Idem, Cantos, V, 40.)
• CHINCHE, s. m. tJsase con este género en diferentes
tos de Andaliicia, como eii Linares. En Aragon, también
rao.) Lo trae también Baroja, Atirora roja, 279: "îQué
sidad ténia usted de meter en el arca los chinches, las eu
chas y otroi insectos?" He oido de boca de un discipulr mi
Salônica, que en judeo-espanol se dice la ckincha. En Ai
ca es comùn el género masculino: Colombia (Cuervo), A
lina (Sânchez), Ecuador (Tobar). También hallamos la
iha, en Cuba (Fichardo), Costa Rica (Gagini), Méjico (Ra
y Salvador (Salazar).
CHINGADO, DA. adj. Germ. ^Irritado? "Estaba chîn
414 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
de muerte, porque el Cositas se habîa amartelao contigo/' (Re-
yes, Moruchita, 13.)
CHINGARES. s. m. pi. Germ, Odio. "Pos verâs tu cômo el
Pipirigana te tié chingares de muerte, desde que por mo de ti
le tuvieron que echar un pespunte en un carrillo." (Reyes, Go-
letera, 32.)
♦ CHINITA. s. f . fam. Indirecta, puUa. También en Vene-
zuela (Picôn Febres). Tb. de Cuba: tirar chinitas es provocar
(Pichardo).— C/«'m7a de humedad. Cochinilla. "Es una chinita
de humedad. En tocândola, se pone redonda como una bola."
(Caballero, Lâgrimas, 48.)
CHINO. s. m. Guijarrillo.
No me tires chinitos
A la ventana,
Tirame panecillos
Que tengo gana.
(R. Marin, Cautos, IV, 308.)
CHINORRÔ. adj. Germ. Pequeno, chiquito. En Quindalé,
Chinorré, t, adj., y s. es "pequeno, chico, pârvulo, nino'*, y
Chinorô, s. m. "criatura''.
Con sus pinreles chinorrôs.
(Burgos, Bada de Luis Alonso, 34.)
Se encuentra también la acentuacion grave en Besses, ar-
ticule Papiro, "papiros chinorris*'. V. Papires,
CHIPÉ, interj. de admiraciôn. "Y con unas piernas, i chi-
pé!" (Aguilera y Porta, en Pueblo andalus, 55.) — La chipé,
interjecciôn. La verdad. "La chipé, imâs loco que una campa-
na!'' (Reyes, Niiio de los caireles, 11.) — De chipé, loc. adv. De
verdad. "Ese es de los amigos de chipé/* (Reyes, Moruchi-
ta, 19.) — iDt ôrdago, excelente? "Como el dia esta de chipé, y
hay sol hasta en los sôtanos/* (Reyes, Goletera, 180.)
VOCES ANDALUZAS 4I5
CHIPÉN (De), loc. adv. V. De chipé.
Fandangos y seguidiyas
Y moyares de chipénl
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 20.)
En Madrid se dice, y también de chipendi. **Una vida de
chipendi." (Baroja, Busca, 204.)
♦ CHIPILIN, NA. adj. y s. Pequenuelo. También de Murcia
(Sevilla). En Salamanca, es chipilindrin (Lamano). Cf. con el
mejicano chipil, muchacho lloron; chipili, hijo ùltinio; cliipù
lin, un tamal, y chipilingue, chicuelo (Ramos). En Honduras,
chipilinearse, es molestarse, fastidiarse (Membreno). En Gua-
temala (Batres), es chipilin una planta.
CHIQUERO. s. m. Cuarto de la casilla o prevenciôn. **En
uno de los chiqueros esta subida la Flamenca, bailando un za-
pateado/' (Hernândez Mir, Pedazos de vida, 18.) En Méjico,
vivienda sucia (Ramos).
CHIQUIRRITITO, TA. adj. dim. de Chico, "Cuando ella
era chiquirritita." (Valera, Comendador, 84.)
CHIRIBITA. s. f. Chispa. "Esta el sol que echa chiribitas."
(Caballero^ Clemencia, I, 196.) "El sol hacîa chirivitas (sic)."
(Valera, Juanita, 94.)
* CHIRIGOTEAR. v. n. Usar chirigotas. También de Mur-
cia (Sevilla).
* CHIRIGOTEO. s. m. Acto de chirigotear. Tb. de Murcia
(Sevilla).
* CHIRIGOTÈRO, RA. adj. Aficionado a chirigotas. Tam-
bién de Murcia (Sevilla), de Cuba (Pichardo) y del Peru
(Palma).
CHIRIPÔN. s. m. Chiripa. (Folk lore andalus, I, 16.)
CHIRIVITA. s. f. V. Chiribita,
CHIRLO. s. m. pr. Sev,, Mal y Gran, El Turdus torquatus,
pâjaro. (Buen, Hist. nat., 439.) Compârese con el refrân aca-
démico: "Mi marido va a la mar, chirlos mirlos va a buscar"
/
4iÔ MIGUEL DE TORO V GISBERT
CHIRRIQUITO, TA. adj. dim. de Chico. En Fernân Ca-
baliero, Diclia y siterte, IV, figura Chirriquitico, usado también
en Colombia (Cuervo) y Chile (Echeverria). Ckirriquitin, en
Colombîa (Uribe), Guatemala (Batres) y Salvador (Salazar).
En Honduras, hay chirriquilito (Membreno).
"HISME. s. m. V. Fulano.
ISPA, s. f. Fam. Muy poco. "Faltar una chispa para."
lorc andalm, I, i6.) También bable (Rato).
ISPAZO. s. m. Chispa. "Oiîspazos de malignidad o in-
icia." (Rueda, Bajo la parra, 162.)
tiiSPO. s. m. Chispa, migaja: un chispo de queso. Tam-
ay cftispillo y chispitUlo.
IST. interj. Chîs (Acad.). Usado por Castro, Luna lune-
ITA. A la chita callanda. loc. adv. A la chita callando.
arin. Canlos, II, 363.)
[VATA. s. f. Porra que ofrecen les enamorados al ir a
1 la novia. "Por fin, me van a dar con la chivata." (Rue-
■ja. 78.)
DCLAZO. s. m. îGolpe? "Al par que se ponia de un
ïo en la coronilla el sombrero." (Reyes, Morvchita. 13.)
arse de un choclazo el sombrero en la coronilla." (Re-
ino de los cairelcs, 2.)
DCHERO. s. m. Vendedor de chochos o altramuces.
el chochero compite el vendedor de barquillos." {Trad.
.37-)
3RAR. V. a. Germ. Robar (Quindalé).
Que segûn icen los curas,
Er sitimo no chorar.
(E. de Cisneros, en Pucblo andalus, 16).)
ibién de Vizcaya (Mugica, Dial., 63,)
:)RIZO. s. m. pr. Sev. Caramelito cilindrico con azùcar
zos de avellana. {Folk lore and., l, 45.)
VOCES ANDALUZAS 4I7
CHORREL. s. m. Chico, hijo. "Abriati tamana boca los lU-
irados chorreles." (Rueda, Patio, 144.) Tb. se lee Churrel. V.
• CHORREÔN. s. m. Chorro, chorreadura : un chorreôn de
pringue. También mejicano (Icazbalceta).
" CHORRERA. i ? Un jatnôn con ckorreras, fr. fam. Una
cosa excesiva, golleria : ese quiere un jamôn con chorreras.
* CHORRO. s. m. Soltar el chorro de la risa, fr. En Acade-
mia. hay solo Soltar et chorro. También se usa en Venezuela
(Picon Febres, 349). — Los chorros dcl agua, o del oro, fig. y
(amiliar. Una cosa muy Hmpia o muy hermosa, "Limpio como
los chorros del agua." (Ganivet, Pio Cid, II, 158.) "Mâs lim-
pio que los chorros del oro," (R. Marin, Comparacioties,
62.)
CHUCHURRIDO, DA. adj. ^Estropeado? "No tenla u^"
que un ojo niedio chuchurrido." (Ganivet, Pio Cid, II, ç
Cf. el murciano tusturrido, requemado (Sevilla), y el mejicc
chorido, arrugado (Ramos).
CHUCHURUMBEL, ; ? "El castillo de Chuchurumbé, (
tanto papel hace en muchos cuentos de encantamento." (R. i
rln, Canlos, I, 312,) "Las servilletas formaban mitras, tor
de chuchurumbel y obeliscos egipcios." (Caballero, Clemi
cia, I, 45.) "El castillo de Chuchurumbel, en el que son ton
cuantos habitan en él." (Idem, Servilôn, 68.) Cf., en Ala
chiirumbé, voz infantil usada en el juego de la pizpîrîgs
(Barâibar).
CHUFLA. s. f. Chifla, burla. "Ya eso es chufla de usb
(Quintero, Flores, 2g.) "Le sorte una chufla." (Reyes, Mo)
chita, 13.) Chufla es chufa, iburla?, en Guatemala (Batres)
CHUFLARSE. v. r. Burlarse. "iQuié usté haserme er fa
de no chuflarse ahora con las penas der projimo?" (Quinte
Flores, 48.)
CHULAPO, PA. s. m. y f. Chulo. "Ese chulapo, que d(
de ser su novio." (P. Valdés, Hermana, 302.)
CHULO, LA. adj. Gra
4^8 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Tienes un baile tan chulo
Y una vuelta tan galana
Que dejas en ese suelo
Pintadita una campana.
(R. Marin, Cantos, IV, 273.)
Terreros traîa : agradable, chistoso, gracioso. Ûsase por gra-
cioso, bonito, en America (Icazbalceta, Batres, Membreno, Sa-
lazar, Echeverria, Segovia).
CHUMARETADA. s. f. pr, Huelva, LIamarada. (R. Ma-
rin, Cantos, I, 367.)
CHUMBAR. s. m. Plantîo de chumbos.
Entre pitas y chumbares
Resplandecen los paseros
Bajo los toldos flotantes.
(Rueda, Bajo la parra, 30.)
CHUMBO. s. m. Higo chumbo. *'Aligerar de chumbos los
pencares inmediatos a la casa." (Reyes, Lagar, 318.)
CHUMENDO. s. m. Gcrm, Beso (Besses).
En tu boquita e rosa
Mas chumendos le daria
Que granos de trigo cria
La camfpina e Jeré.
(Gutiérrez de Alba, en Pueblo andalus, 157.)
CHUNGAMENTE. adv. m. Germ, Ruinmente, de mala ma-
nera. (R. Marin, Cantos, III, 246, nota.) En Besses: Chunga, f.
Broma, guasa, y Chunguitas, f. pi. Cosas malas, bromas.
Yo no se por que motibo
Tan chungamente me pagas,
Jasiéndolo bien contigo.
(Idem, ibid,, 165.)
VOCES ANDALUZAS 4I
CHUNGO, GA. adj. Germ. Malo, V. Chungatnente.
Eii bê que jases conmigo
Esas chunguiyas parlîas.
(R. Marin. Canlos, III, 271.)
*CHUPADO. DA. adj. Escurrido: cara chupada. O. t
bien en Colombia y en Argentina (Selva, crit. Ainericanistn
En Garzôn, dîcese de la persona que tiene ropa muy delgat
como pegada al cuerpo. Lo mismo en Chile, dicese de la ena
escurrida, de poco vuelo (Echeverria).
CHUPANDINA. s. f. Acciôn de chupar; ganga, suerte
merecida. "La chupandîna de las sabrosas salsas y sucule
bocados que en otro tiempo era prebenda de cierta gente," (
derôn, Escenas, 223.) — De chupandina, loc. adv. De bobilis
bilis. "Gozan de chupandina cuarenta mil reaies vellon," (I(
ibidem, 86.) En Argentina, festin o jarana donde se chupa
cho. Cf. "Este desabillé me lo hizo la Chumpandinô." (Pi
Bazân, c. en Espaiia y espanoles, p. 46.) Cf. tb. chumpar,
chupar, en Santander (Huidobro, Palabras).
CHUPIN. s. m. Chupa pequena. "Chupin canario y soni
rin calanés." (Calderôn, Escenas, 119.)
CHUQUEL. s. m. Germ. Perro (Quindalé). "Malos chu
les te tagelen el drupe." (Valera, Pépita, 108.)
CHJQRIBURI. s. m. ; Churruburri ? "Un mistiforis, un
riburi." (Caballero, Etia, 92.)
CHURREL. s. m. V. Chorrel. "Solo queremos hablarl
esto churreliyo." (Fernândez Garcia, Reirta de la Gava, 1
• CHURRETADA. s. f. Chorretada, churrete. Tb. de I
cia (Sevilla), Cuba (Pichardo) y Argentina (Giiîraldes).
• CHURRETAZO. s. m. Churrete grande. Tb. de Mi
(SeviUa).
• CHURRETÔN. s. m. Churrete grande.
CHURRETOSO, SA. adj. Ueno de churretes. "Una
quilla chunetosa." (Castro, Luna lunera, 4.)
420 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
CHURRÛ. i interjecciôn ?
Esos ojos sandungueros
Me jasen tiestos,. churrû.
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andalus, io8.)
**iMalhaya tanto melindre, churrû!'*. (G. de Alba, en Pueblo
andaluz, loi.)
CHURUMBEL. s. m. Germ. Chiquillo. **iNo me das argu-
na cosita pa los churumbeles?" (Quintero, Buena sombra, esce-
na XIX.) También ùsase en otras partes; lo trae Baroja (La
Buse a, 126).
D
DAMA. s. f . Dama de noche. El Cestrum nocturnum, planta
solanâcea que se cultiva en los jardines (Colmeiro). **La dama
de noche aguardaba a que se acabase de poner el sol para ex-
poner su fragancia a la noche." (Caballero, Elia, 118.)
DANZA. s. f. Tener dansa de monos en la cara, fr. fig. y
familiar. Tener algo extraordinario en el aspecto una perso-
na. **îTengo yo alguna danza de monos en la cara?" (Caballe-
ro, Familia de Alvareda, 366.)
DA5ÏO. s m. Ya no me harâ dano ningûn tuerto, fr. que
se suele decir cuando se almuerza temprano. {Trad. esp,, I, 256.)
Cf. con el chileno: dano: maleficio, enfermedad causada por
algun hechizo (Echeverrîa). Tb. argentino (Segovia).
DAR. V. n. Pasar. **No bien habrîan dado dos instantes de
tan deleitosa tarea." (Calderôn, Escenas, 37.) — Mover: dar a
una mâquina. **Las parejas no cesaban de dar a los pies." (Cor-
tés, Débiles fuertes, 84.) — Fastidiar: darle a uno la cena. "No
canto ya mas; mas dao la tarde." (Reyes, Lagar, 113.) — Se-
guido de que indica repeticion enojosa, porfia. "Y dale que
tienes, y revuelve que revuelve." (Rueda, Bajo la parra, 86.)
VOCES ANDALUZAS 421
"El hilo de mi llanto que dale en que ha de salir." (Rueda,
Patio, 8l.) — *Seguido de par y un infinitivo, empenarse, obsti-
narse en lo que este significa : i le da por tocar el violin ! Tam-
bién de Argentina (GarzônJ.
DECIR. V, a. Es un decir, vamos al decir, locs. fams. Es
una tnanera de hablar. "Los pies metidos en dos couchas de
mar, vamos al decir de lo pequefio y gracioso." (Rueda, Bajo
la parra, 225.) — Decirselo a uno, a una, fr. Declararle amor y
pedirle correspondencia, (R. Marin, Cantos, IV, 122, nota.)
Con er jaleo y el oie
Las niuchachas d'hoy en dia
Se lo disen a los hombrcs.
(Idem, ibid.. 94.)
— *Es corriente el imperativo Dkcselo, por diselo. Tambiéu
.se oye en el Perû (Arona) y Guattmala (Batres). — *Por decirlo
asi, fr. Digâmoslo asi. Û. tb. en Costa Rica (Gagini). — *iDigo!,
interj. de admiracion.
DEDO. s. m. *No tener dos dedos de frente, fr. fig No ser
muy listo. Tb. de Argentina {Segovia, 8qi.) — *Mamarse el
dcdo, fr. Ser tonto. Ac. dif. de Acad.
DECOLLANTE, adj. y s. Persona cargante. "Esa de
liante, que no pagaria sino quemada viva." (Valera, /;
nita. 211.)
DEJAR. V. a. *Dejarse de, fr. No ocuparse en: déjate
ciientos.— *Oe;orje a uno chiquito, fr. Aventajarle muclio. Tï
bien argentine (Garzôn).
DELATADOR, RA. adj, y s. Delator. "iDelataorat" (1
y es, Lagar, 87.)
DELICADO. adj. y s. m. *£/ delicao V.idriera, el delicao
la calle Tirisio, fig. y fam. Persona nimiamente delicada.
DEMONCHE, s. m. Fam. Demonio. "Enviar al demonch
estos tunantes." (Ganivet, Pia Cid, II, 51.)
422 MIGUEL DE TORO Y CI5BERT
DEMONIO. S. m. iComo demoniosî, fr. fig. y fam. ^De
que modo ?
Esos sapatos blancos,
jCÔTîio demonioc pisas,
Que no los manchas?
(R. Marin, Canïos. II, s?-)
— */r al quittlo demonio, fr. fig. y fam. Irse al quinto infiemo
(no Acad,), irse muy lejos. — *Saber, oler a démontas, o a de-
vionios colorados, fr. .fig. y fam. Saber u oler muy mal.
DENDE. prep. Desde. {En Acad., ant. y de sentido distinto.)
"Resolvio lo tengo dende tiempo." (Rueda, Reja, 21.) Û. tb. en
Colombia (Uribe), en Chile (Echeverria) y en bable (Rato).
DENGUE. s. m. fig. Importancia. "Una senora de tantos den-
gues y percndengues. " (Valera, Jnanita, 214.)
DE QUE. loc. adv. Tan pronto como. "Tù, de que la viste,
sartas en tu cabayo." (S. Pedrosa, El Emperaor, 13.)
DERECHO, CHA. adj. A dcrecltas, loc. adv. Derecho, de
trente. "Sin mirar a derechas a_Agustin." (Reyes, Lagar, 236.)
* DERROTADO, DA. adj. Faut. Roto. andrajoso.
* DERROTÔN, NA. adj. Fam. Que rompe mucho la ropa.
DESABORICIÔN. 5. f. Sinsabor, disguslo.
Que esaboriciôn : no tengo
Ma s que esta camisa limpia.
(Burgos, Buda de Luis Ahnso, 8.)
DESABORIDO, DA. adj. Desgraciado. "Cosas esaborias,
que lo que le sobra a uno de lengua le sobra de-mano al otro."
(Reyes, Lagar, 162.)
DESAMORETADO, DA. adj. iPoco carifioso? "Ese men-
3, desamoretado, frondîo." (Caballero, Clemencia, I, 255.)
hay otro mis discolo ni mis desamoretado que tû." (Idem,
na, I, 161.)
VOCES ANDALUZAS 423
DESANGELADO, DA. adj. Sin ângel, sin gracia. "En
idéntico sentido se suele decir también buen ângel y mal ân-
gel, y aun desangelado, esto es, sin ângel." (R. Marin, Can-
tos, III, 346.)
* DESARDILADO, DA. adj. Desgarbado. (Serrania de
Ronda.)
DESBORCELLADO, DA. adj. Desportillado. "Platos des-
borcellados.'* (Caballero, Lâgrimas, 32.)
♦DESCABEZAR. v. a. V. Sueiio {descabesar el), C. por
Monner Sanz (Desvestirse),
DESCALICHARSE. v. r. Desconcharse.
De los suspiros que pego
las paeres s'escalichan.
(R. Marin, Cantos, III, 434.)
DESCOGOTAR. v. a. ^Abrir las vainas de las habas? "Co-
miéndose las pepitas después de descogotarlas con el pulgar.*'
(Ganivet, Pio Cid, II, 23.)
DESCONCHÔN. s. m. Desconchadura. "Oscuros descon-
chones tendidos en los muros.*' (Rueda, Bajo la parra, 170.)
También en Salamanca (Lamano).
* DESCONOCIDO, DA. adj. Muy cambiado: esa mucha-
cha esta desconocida con la enfermedad.
* DESCORCHADOR. s. m. Sacacorchos, tirabuzôn. Tam-
bién en Colombia (Cueryo), Ecuador (Lemos) y Chile*(Eche-
verrîa); c. tb. por Monner Sajiiz {Desvestirse),
DESENRIZAR. v. a. Desrizat. "No venga el arrepenti-
miento cuando se le haiga desenriz^o a usté la pluma." (Re-
yes, Moruchita, 2.)
DESFACHADO, DA. adj. Desvergonzado. "^Del lengui-
largo desfachado de Paco Guzmân?" (Caballero, Clemen-
cia, I, 116.)
*-DESFAeHATAR y * DESFARATAR. v. a. Desbaratar:
4^4 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
desfaratar las narices de un moquete. En Murcia (Sevilla), se
dice esf avatar, forma también andaluza.
DESGARRAR. v. n. Toser, expectorar. También Esgarrar.
(Véase.)
Cuando pases por mi puerta
Desgarra bien, que oiga yo,
Que estoy metida en mi sala,
No se si pasas o no.
(R. Marin, Cantos, II, 348.)
También en America (Cuervo, Rodrîguez, Pichardo, Ceva-
Hos, Batres, Icazbalceta, Echeverrîa, Selva, crit. Americanis-
mos, Tobar, Ramos, Membreno).
DESGAVILADO, DA. adj. Desvaîdo, desairado. "Arias,
iqué desgavilado te bas vuelto'" (Caballero, Gaviota, II, ca-
pitulo 7.) También mejicano (Icazbalceta).
DESGAVILO. s. m. Poca gracia. "Arias, se os ha pegado
el desgavilo." (Caballero, Gaviota, II, 99.)
DESGRACIAR. v. a. Causât la desgracia, la muerte a una
persona. "La probetica, al nacer, esgraciô a la madré, y como
no tiene a naide mas que a mi...*' (Reyes, Lagar, 81.)
* DESMORECERSE. v. r. Pcrecerse, sentir con violencia un
afecto o pasiôn: desmorecerse de risa. También se dice Esmo-
rccerse. Û. tb. en Canarias (Zetolo, Legajo de varios), en Mé-
jico (Icazbalceta) y en Venezuela (Picôn Febres). Tb. del Peni
(Arona) y Cuba (Pichardo), de Costa Rica (Gagini, con cita de
una carta de Colon).
* DESOREJADO, DA. adj. Dîcese de la vasija que' ha per-
dido un asa. También en Colombia (Cuervo).
DESPACIO. s. m. Espacio. "Lo que quiero es que lo pieu-
ses con despacio." (Caballero, Oltinto consuelo, en Elia, 188.)
Tb. en Méjico (Ramos, 538), en Salvador (Salazar, art. Con),
en Colombia (Uribe).
DESPACIOSO, SA. adj. Lento, pausado. "Era séria y des-
paciosa, y ténia todo el dejo y contoneo de las de su casta."
VOCES ANDALUZAS 42$
(Caballero, Clemencia, II, cap. lîl.) También en America (Cuer-
\o, Apuntaciones, § 669, Gagini Ramos, Batres, Monner Sanz.
Rivodô, 141 ; Palma, Salazar, Segovia). En bable, "espaciusu"
(Rato).
DESPACHURRAR. v. a. Despachurrar un cuento, fr. Im-
pedir al que lo refiere que acabe su relato, anunciando el des-
enlace del cuento. *'Procurô contar dos o très cuentos, pero
todos eran sabidos y, como por alla se dice, se los espachu-
rraron." (Valera, Ilusiones, II, 18.)
* DESPANCHURRAR. v. a. Despanzurrar, despachurrar.
* DESPARE JO. adj. Désignai. También en Colombia (Cuer-
vo), Méjico (Ramos), Argentina (Garzôn) y Qiile (Echeverrîa).
DESPATARRACADO, DA. adj. Despatarrado.
Mira si por tus quereles
Me jayo espatarracao.
(R. Marin, Cantos, IV, 319.)
En Murcia (Sevilla), hay espatarragado. V. Apatarracado.
DESPECA. s. f. Fiesta con que los duenos de las salinas
obsequian a los amigos y forasteros, extrayéndose con redes y
en énorme cantidad el exquisito y bien cebado pez llamado
mùjol, vulgarmente liza, que se cria en los esteros.
Que hasta en sueiios mis visiones
Son tus alegres despecas,
Y el pregôn de i Bocas f rescas !
\ Langostinos ! 4 Camarones I
(Burgos, c. en Patria espanola, 180.)
La definiciôn que doy es nota del mismo texto.
DESPERADO, DA. adj. Sumido. "Despenado se hallaba en
uno de estos suenos." (Rueda, Reja, 9.)
DESPERNANCARSE. v. r. Esparrancarse. (Caballero,
Deudas pagadas, II, c. por Cuervo, quien indica que se usa
426 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
m Colonibia. ùbase también en otras parles de Atiiérica (Ica/-
balceta, Ramos, Rivodo, 240; Baltes, Echeverria, Garzôn, Sa-
lazar). Tb. se lee espernancarse (Gagini, Ramos, P. Febres,
Pichardo, Menibreno). Osase e^ta ùltinia forma en leonés (Ca-
irote), en Salamanca (Laniar.o), y espcrnancado en gallego
(Cuveiro).
DESPLANTE, s. m. Arranqiie. "Es lâstima que esta mujer
tenga esos desplantes." (Ganivet, Pio Cid, II, 311.) También en
Méjico (Icazbaljreta) y en Venezuela (P. Febres, articulo Dt-
sonancià).
♦DESPULSADO, DA. adj. Sin fuerza. (Serrania de Ron-
Aa..) Dcspulsarse, en Méjico. es afanarse hasta rendirse para
conseguir algo (Icazbalceta).
DESQUEBRAJARSE. v. r. ^Desbarrar? "Viendo yo que
Puutillas se me desquebrajaba en erudiciones y noticias pere-
grinas." (Calderôn, E'seetias, 226.) En la acepcîôn de Rcsqiie-
brajarse se usa en America {Icazbalceta, Cuervo, Batres, Ri-
vodo, 141 ; Gagini. Ortûzar. Salazar). Ciiervo cita un ejemplo
de E. de Ochoa, y Honner Sanz {Desvcsiirsi). uno de Baralt.
DESTERIRSE. v. r, Desvivirse. "îA ti que te importa que
el Ferrolano se destiiia por mi?" (Reyes, Nino de los caire-
les. 12.)
DESTUETANAR. v. a. Sacar el tuétano, cansar, agobiar.
"Me harté de criarlos. me destuetaiiaron. " (Caballero, Nochc
de Navidad. en Elia, 219.) En Cuba, dcstutanarse, con jgual
sentido (Pichardo).
DtA. s. m. Afâs largo que un dia sin pan, fr. Muy largo. (R.
Marin, Comparaciones, 60.) — *El dia de maùana, loc. Manana,
en lo futuro. — *Un dia si y otro ho y el de en inedio, loc.
!-;empre. — *Bl dia del juicio, j también el dia del juicio por la
tarde, fr. fam. Nunca. En Chile se oye; para el dia del juicio
en la tarde, dcspués de la polvareda. (Roman, articulo Blan-
do, I, 505.)
* ^ICESEI,0. V. Deeir.
vocES andai.uzas 427
DICHA. s. f. No es tarde aûn, si la dicba es buena, fr. Nun-
ca es tarde para hacer o recibir una cosa buena. (Valera, Co-
meiida'hr, 239.) En Argentina (Garzôn): Nunca es tarde ctMndo
la dicha es buena.
DICHO. s. m. ToHiarse los dielios, loc. Desposarse, contraer
desposorios, "Voy a hacer maîiana la peticîon a tu padre y
, nos vamos a tomar los dichos." (S. Pedrosa, El Emperaor, 2.)
DIENTE s. m. Diciites de cmbusiera. Los apartados unos
de otros. "Sus dientes, que eran de los que se" llaman de em-
bustcra, por estar desviados unos de otros." (Caballero, de-
mencia. I, 180.) — Dientes de perro.-fir. Cad, El Cerinihe major, .
planta borraginea. (Pérez Lara, Flor. gad.. Anales, t. 18.)—
Quedarse con dieiilcs largos, fr. Quedar con ganas de algo.
"He probado alzar el leli'in de boca de este misterio, aiinque
en otros me qucde con dientes largos." (Calderôn, Esce-
nas. 2^.)—~Harérselc a tuw los dientes agua, fr. Hacérsele la
boca agua. "Se le bicieron los dientes agua, al verlas tan bo-
nitas." {Trad esp., 1. 151.)
* DIENTIMELLA. s. corn. Persona que tïene mellas en la
dentadura. Los cbicos se burlan de quien asi tiene los dientes,
gritândole :
1 Dientimclla ! [ Dientimella !
Los pcrros y los R^tos se c... en ella.
DINERO s. m. Csasc tamblén en plural. "Xo iba yo por
tos los dineros del mundo." (Hernândez Mîr, Pedasos de
vida, II.)
DIfïAR. V. a. Genn. Dar o entregar naturalmente. Cuando
es con violcncia se dice Endiiiar. (R. Marin, Cantos, III, 255.)
A Undebé le estoy pidiendo
(Idem, ifttrf., 181.)
En Murcia, enganar, voz de germania (Sevilia).
428 MIGUEL DE TORD Y GISBERT
DIOS, n. pr. Ûsase a menudo como înterjecciàn de jura-
mento, solo o acotnpaîiado de iqué!, jvaya!. "jDios, y que
hombre mâs majaero!" (Reyes, Lagar, loo.) "iQué Dios! ; No
tie nâ de particiilar!" (Idem, ibid., ii.) "jM'as dao la tarde,
jvaya un Dios!" (Reyes, Lagar, 113.) — Ni Dios, loc. Nadie.
Me meteré bajo e tierra
Don de no me vea ni Dios.
(R. Marin, Canlot, II, 275.)
— "Mâs que a Dios, Mâs que Dios, Ni Dios y Ni pa Dios, son
modes hiperljélicos de decir extremadamente comunes en An-
dalucia." (Idem, ibid., II, 380.) — Un contra Dios, loc. fam.
Un crimen. "Séria un contra Dios no salir a recibillo." (Reyes,
Lagar, 71.) — A h biinta de Dios, fr. A !a de Dios. También
en Argentina (Ciarzôn).— 5/ Dios quicrc, loc. "Formula piado-
sa muy usada antes, para manifestar que no hay nada seguro."
(Icazbalceta.) Se usa mucho en Espana, y el mismo Dicciona-
rio de la Academîa la emplea en la def. de la loc. Como Dios
sea servido.
DIQUELAk. V. a. Ccrm. Atender, mirar. También, ver.
Ya ba
pa très
; lunes
Q'
Lie no
diquelo
la mia
<R. M;
compaûera.
ïrin, Cantos,
ni. 18.)
También de Murcia (Se vil la).
DIQUI. Estar al diqui, fr. Estar con cuidado, avizorar.
"Pcro en too hay que ponerse... Estaré ar diqui y... jDios
iremtta que nie sarga buena!" (Burgos, Boda de Luis Alon-
-.0, 22.)
DISIMULO. s. m. Disimulo de Anicqucra, fam. Secreto
lue todos sal)en. "Hace bien, porque séria el disimulo de An-
equera." (Valera, Pépita, 20g.)
DISPONDRÔN, NA. adj. Apuesto, dispuesto. "Bajo re-
VOCES ANDALU2.\S 429
trechete, dispondrôn." (Castro, Luna luttera, ï^.) "Dispondro-
na, dispuesta, âgil." (Idem, ibid., 2.)
DISTANCIA. s. f. A la dislancia. loc. adv. A lo lejos. "Todo
cortijero, todo mozo. aplicaron el oido a la distancia." (Rueda,
Reja, 178.) "La palmera asoma su mono verde en la distan-
cia." (idem, Bajo la parra, 116.) También hallamos: "Déjà îr
las miradas a las distancias". (Idem,,i'6i£/., 117.) En Colombia
se dice: a la distancia (Uribe).
DITA. s. f. îDeuda? crédite. "La ditera tiene a su favor la
buena fe de aquel a quien da a dita." (Trad. esp., \, 29.) Dita
es deuda en varios puntos de Amérîca (Batres, Echeverria,
S ego via).
DITERO, R.\. m. y f. Persona que vende a dita. (R. Ma-
rin. Coiriparaciones, 40.) "Al obligado prestamista de todo co-
rral, a la ditera." {Trad. csp., I. 2g.) "La ditera sâlo tiene a su
ïavor, cnnio prenda, la buena fe de aquel a quien da a dita."
(L. Montoto, en Folk lore and., 1882-1883, p. 122, c. Aic&rdo.)
DIVÉ. s. m. V. Undebé. Como esta forma se encuen^ra muy
a menudo. pongo aqui las citas correspondientes : "L"; que bas
jeclio, mosita, no hay un divé que lo perdone." (Fernande^
Garcia, Reina de la Cava, 887.) "Gracias a un dîvé salao."
(Rayes, Morucbita, 11.)
Y si pa se compléta
Nucstra fortuna, qui ère un divé,
Saldremos de pasedo
Dentro de un ano con un chorré.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 24.)
DOBLADO. s. m. Granero, desvân. "A los doblados, esto
es, a los graneros y desvanes," (Caballero, Farisea, 43.)
DOLAMA s. i. Queja. "Para que se aguanten y no ven-
gan luego con dolamas." (Ganivet. Pio Cid. II, 83.) En Ame-
rica, achaque en las personas (Garzôn, Amunâtegui, Borrones.
Membreiîo, SalazarV
/
430 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
DOLOR. S. m. Ûsase en las comparaciones familiares si-
guientes: Apretar inâs que un dolor, (R. Marin, Comparacio-
nes, 3), usada también en Colombia (Uribe), y Mâs malo que un
dolor. (Reyes, Lagar, 2y().)—Dolor de clavo. V. Clavo en Aca-
demia.
Que los ojos se me sarten
De un dolor de clabo fuerte.
(R. Marin, Cantos, III, 208.)
— Dolor de viudo. V. Dolor de viuda (Acad.) **A la pasaje-
ra, pero molestîsima sensacion que produce cualquier golpe
en el codo o en la rôtula, se llama comûnmente dolor de viu-
do." (R. Marin, Cantos, IV, 115.)
DOLORCILLA. n. pr. dim. de Dolores. "A quién habrâ
pedio emprestao Dolorsilla los ojos." (Reyes, Lagar, 47.)
DOMINANTÔN, NA. adj. fam. Aficionado a mandar. "La
brava y dominantona mujer." (Castro, Luna lunera, 5.)
DOMINGUILLO. s. m. ^Candileja? "Con un dominguillo
encendido en la mano tocaba retirada y se iba a acostar."
(Caballero, Elia, 91.)
DOMINICO. s. m. pr. Mal, El Himantopus candidus, ave
zancuda. (Buen, Hist, nat., 473.)
DON. s. ni. Don Bueno, una c^ase de cepa. **Distii.guir la cep.i
de Pedro Jiménez de la baladi y de la Don Bueno" (Valera,
Pépita, 39.) — Don Pedro, Una flor. "Muchas macctas de don-
pedros." (Valera, Pépita, 137.) Probablemente, la Mirabilis ja-
lapa. Don Pedro de noche, en Colmeiro. En Acadennii, Dont-
L^cdro,
* DONGUINDO. n. pr. Se aplica irônicamente a quien se
las echa de persona sin motivo para ello: jvaya con lo que se
descuelga Donguindo! Suele amplificarse en Donguindo y Pas-
cual Cerezo,
VOCES ANDALUZAS 43 1
DOQUI. s. m. îEl trasero? En el juego de la comba, al
final se dice:
Pegâ sin jablâ
Una parma 'n er doqui
Y a la bolâ.
(R. Marin, Cantos, I, 102.)
DORMILADO, DA. adj. Dormido. "Ojos grandes y dormi-
lados." (Reyes, Nino de los caireles, 5.)
DOS. adj. En dos por très, fr. En un dos por très (Acad.).
"En dos por très se metiô la liebre entre pecho y espaldas."
(Caballero, Juan Holgado y la mticrte.) T^mbién en Colombia
(Cuervo).
jDROGA! interj. jCaramba! **iDroga, conipadre! ^Y este
es el apuro?" (Caballero, Lâgrimas, 141.)
DRU PO. s. m. Germ, Guerpo, en Quindalé. "Malos chuque-
les te tagelen el drupo.*' (Valera, Pépita, 108.)
DUCAS. s. f. pi. Penas. "Sufrir ducas y desdenes.'* (Re-
yes, Goletera, 161.)
Cuando le miro a la cara
De duquitas muero.
(R. Marin, Cantos, II, 269.)
DURO. s. m. Periodo de veinte anos. **Habia cumplido cua-
tro duros y una peseta." (Rubio, Memorias, II, 38.) **Un se-
nor regordete, rayano en dos duros y medio." (Navas, Procu-
rador Yerbabuena, 13.) — adj. Duro con duro no hizo januis
buen muro, réf. que se usa para aplacar a los que van a refiir.
"Cristianos, callar, que duro con duro no hizo jamâs buen
muro." (Caballero, en Puebîo andalus, 21.) — Vino duro, i ? "Se
contenta con el blanco o con el duro, si no se satisface con
el que desde Valdepenas baja a Andalucîa." (Trad, es p., I, 58.)
432 MKîUEL DE TORO Y GISBERT
N
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E
ECHAR. V. a. Û. fam. en el sentido de: hablar, seguir.
Para jarabe de pico, eche usted, que se derrama." (Rueda,
Patio, 140.) — Echarse, v. r. Portarse. "^Y que tal se ha jechao
er dîa?" (Reyes, Lagar, 299.) — Echarse pa alante, fr. fam.
Fachendear, alardear, ser valiente. "Pichardo era el ladrôn
mas echao pa alante que pisô los campos de Andalucîa.'* (Ru-
bio, Memorias, III, 57.)
No t'eches tanto p*alante"
Que no vale tu presona
La tonaîya d'un fraile.
(R. Marin, Cantos, III, 331.)
También en sentido recto. "Sombrero cordobés viejo y echao
pa alante/' (Castro, Luna lunera, 6.) — *Echar a perdcr, tr. Per-
der sus cualidades cualquier cosa, como descomponerse una
mâquina, malograrse una fiesta, volverse fea una muchacha
bonita, etc. Lo mismo en Venezuela (P. Fébves).—*Fchârselas
de, fr. Echarla de: echârselas de sabio. También argentine
(Garzôn).
EDAD. s. f. Edad del pavo, fam. Edad intermedia entre la
ninez y la adolescencia. **Estâ en la edad del pavo, edad insu-
frible, entre la palmeta y el barbero." (Valera, Comendador, 16.)
— Edad de la chinchc, la del pavo. "Polios zânganos y desga-
vilados, polios en la denominada edad de la chinche." (Caba-
llero, Cosa cumplida, 80.)
* EJE. s. m. Partir por el eje, f r. fig. y fam. Fastidiar a uno
completamente. También argentino (Garzôn).
EL. pron. Ûsase a veces por AquéL "En el extremo opuesto
al en que se destacan barriles y botellas." (Rueda, Patio, 67.)
VOCES ANDALUZAS 433
EMBARRIZARSE. v. r. Llenarse de barro. "Poniéndose
perdido el uniforme y embarrizândose el caballo hasta los cor-
vejones." (Pérez Nieva, Cuentos de la calle, c. Gagini, ar-
ticule Embarrialarse.)
EMBERRENCHINARSE. v. r. Encenderse sumamente en
una pasiôn. "Que don Paco se emberrenchinase hasta tal punto
que entrase por el aro... elevando a Juanita a ser legitimamente
su esposa." (Valera, Juanita, 50.) En Colombia, encapricharse
(Uribe).
EMBIZMAR. V. a. Poner bizma o parche. "Embîzmate
esas costillas/' (Calderôn, Escenas, 217.)
EMBOCADO, DA. adj. Que tiene el bocado bien puesto.
"Caballos bien embocados." (Calderôn, Escenas, 193.)
EMBOQUE. s. m. ^Arreglo? <iMedio? **Tiburcia grunô,
rabiô, Uoro, grito, no liubo emboque." (Caballero, Lâgri-
inas, 60.)
♦ EMBORRIZAR. v. a. Envolver las viandas en huevp ba-
tido, para freirlas: sesos emborrizados.
EMBRAGADO, DA. adj. Metido en un vestido incômodo
o maUhecho. **Los ricachos iban como embragados en sus tra-
jes nuevos." (Reyes, Lagar, 153.)
EMBRAGAR. v. a. Atar. "Dolores, embragando tofpemente
la sonrisa.'* (Reyes, Lagar, 242,) *'Si tu consignes embragarla
a tu querer.'' (Idem, Nino de los caireles, 10.)
EMBRAGUE. s. m. Atadura. *' Hasta que se le rompa al
simbel el embrague." (Reyes, Goletera, 163.)
EMBUCHADO, DA. adj. Envuelto hasta el bûche o hasta
el cuello. **Embuchado eu un boa su moreno rostro.'* (Caba-
llero, Clemencia, I, 22)
EMPAQUE. s. m. Aire, continente. "El notario, del brazo
con Maria Josefa, con un solemne empaque marital, entrô en
la tienda del casino.'' (Castro, Lnna limera, 2.) En Argentina,
es seriedad, gravedad (Garzôn). En el Perù (Arona), descaro,
desfachatez. Salvâ, segùn Arona, da la voz como andaluza.
434 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
I ' I ■ » Il ' I ' » »l . ■
En Cbile, desplante, aplomo, desfachatez, sangre fria, frescu-
ra (Echeverrîa).
EMPATAR. V. a. Reunir, juntar. "Calzôn sujeto por très
medios duros columnarios empatados de muletilla." (Rubîo,
Memorias, III, 93.) Sentido anâlogo en Costa Rica (Gagini) y
Cuba (Pichardo). — Arreglarse. '"No falta mas sino qre empa-
temos la moza y yo en esta cuesiiôn." (Rueda, Reja^ 78.) Ûsase
también en Colombia (Cuervo). Méjico (Ramos, 558) Hondu-
ras (Membreno) y Venezuela (Rivodô, 71).
EMPERRADETE. adj. Emperrado. ''Dios anda emperraete
en jacer yesca er campo/' (Reyes, Lagar, 280.)
EMPESTILLARSE. v. r. Empenarse. *'Se empestillarcn
en que no tenian las seis arrobas." (Caballero, en Pueblo an-
daluz, 13.) **Nos hemos empestillado en corner a las très." (Ca-
balleri, Gaviota, 105.)
♦EMPLUMAR. V. a. fam. ;Echar, colgar? Lo he oido ea
la copia :
Tengo unas calabazas
Puestas al humo,
£1 primero que pasa
Se las emplumo.
En Guatemala, dar con astucia o engano algo que no valt
nada (Batres). Ûsase en el Ecuador (Tobar), quien indica que
"con el sentido de enviar lo usan en Espana, v. gr.: lo emplu-
maron a Ceuta''. En Venezuela, se usa por mandar, enviar
(Picôn Febres). En Chile (Echeverrîa), es ponerse en cobro,
huir, desaparecer.
EN. prep. Por. **Ven el domingo en la tarde." (R. Marin,
Cantos, 11, 231.)— Después de. '*Poca cosa, sefior. En dar unos
quinientos pasos, no hay mas que torcer el rumbo." (Rueda,
Bajo la parra, 184.)
ENAGtîETA. s. f. Enagua pequena. "Holgados zaragiielles
que hacen el efecto de enagiietas." (Rueda, Gusano, 115.)
VOCES ANDALUZAS 435
ENAMORISCARSE. v. r. Enaniorarse. "Te enamoriscas-
tes de Ramona/' (Rueda, Bajo la parra, 142.) También ameri-
cano (Icazbalceta, Cuervo, Batrcs, Gagini, Membreno, Sala-
zar, Rivodô, 244),
ENARBOLADO, DA. adj. Plantado de ârboles.
Has de tener seis cortijos
Toitos enarbolados.
{Folk lore and,, 1882-1883, p. 42, c. AicardoJ
ENCAJE. s. m. iOrilla, borde? "No habia logra^o toda-
via mas que chamusearle los encajitos del pensamiento/' (Re-
yes, Lagar, 205.)
ENCALO. s. m. Blanqueo. "El encalo nîveo de la fachada."
(Castro, Luna lunera, a.)
ENCALOMADO, DA. adj. Elevado (Quindalé). ^Enamo-
rado? "El gâché encalomao" es tîtulo de una poesîa de Gu-
tiérrez de Alba en Pueblo andalus, 160. En Venezuela, cala-
mocano (Rivodô, 240).
ENCANUTAR. v. a. Meter en un canuto. Fam. Embuchar.
"Con mas tino que la paviota encanuta al pececillo." (Calde-
rôn, Escenas, 235.)
ENCARACOLADO, DA. adj. ^Arrugado? "La vaqueta de
la vieja silla (de montar), encaracolada por las faldas, estaba
lustrosa y lesbaladiza.** (Rubio, Memorias, III, 84.)
* ENCARARUBLADO, DA. adj. Nublado. Osase en el si-
guiente trabalenguas : "El cielo esta encarafiublado, el desenca-
rafiublador que lo desencaranublare, buen desencaranublador
sera .
ENCASQUETARSE. v. r. Calarse el sombrero o gorra.
"Por ser un doctor y encasquetarse el bonete." (Caballcro,
Lâgrimas, 92.) Tb. de Argentina (Segovia).
ENCERARSE. v. r. Cuajarse. "Ya se va encerando (el ce-
badal)." (Caballero, Cletnencia, I, 257.)
436 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ENCIMA. adv. Después, de postre. "êQué hay pa ensima?
— La asendia de ayer." (Castro, Luna luttera, 8.)
ENCLAVIJADA. s. f. Enclavijadura. "Dândose todos sen-
das y apremiadas enclavijadas de manos." (Calderôn, Esce-
nas, 69.)
ENCOJINADA. s. f. Encogimiento. "Yo di una encojinada
que fué floja, en gracia de Dios." (Caballero, Gaviota, II, 149.)
EXCOLCHADO. s. m. Figurante de procesiôn revestido
de una colcha. "Llevan por mantos las colchas mas ricas de
las camas, por lo cual se llaman los encolchados." (Valera, Jua-
nita, 274.)
EN CUANTO QUE. loc. adv. En cuanto. "En cuanto que
veia." (Ganivet, Pio Cid, II, 85.) Tb. de Méjico (Ramos).
ENCUERINO, NA. adj. />r. Mai Desnudo. ''Chiquillos chu-
rretosos y encuerinos." (Reyes, Golctera, 8.) En Méjico se dice
cncuerado (Icazbalceta) ; en Cuba, también (Pichaf^o).
ENDESPUÉS. adv. Después. "Mos lloviô endispués en
Mayo." (Rcyes, Lagar, 14.) Tb. americano (Gagini, Ramos,
Salazar).
ENDIfîAR. V. a. Germ, Dar. V. Dimr, (R. Marin, Can-
ios, III, 181 y 255, nota.)
Aunque tu mare te rina,
I^s vuertas le bas de piyâ
Para endinarme tu pico.
G. de Alba, en Puehlo andalus, 102.)
En gallego, es pegar (Cuveiro).
ENDULZADO, DA. adj. Enconfitado. "Cidra endulzâ.*'
(Reyes, Lagar, 1 1 1 .)
ENDULZORAR. v. a. Endulzar. "Endulzoraba de vez en
cuando el paladar." (Cortés, Débiles, 39.)
ENFADAR. v. a. Amargar. **Si mi padre me enfada la vida
y no me quita lo amargo de la boca." (Rueda, Reja, 22.)
ENFERMO. s. m. *£/ enferme de Rute, fam. Persona que
VOCES ANDALUZAS 437
finge estar mala. Dicho personaje "se comia los polios piando
y las gallinas cacareando".
ENFILAR. V. a. Hacer una especie de hilvân a la orilla de
un tejido. "Enfilé todos los cortes para que no se deshilacha-
ran." (Ganivet, Pio Cid, I, 142.) — Encarar, apuntar. "Descol-
gô el retacu, enfilô con él al venterc." (Reyes, Lagar, 34.) — En-
filarse, v. r. ^ ? "Roque volviô a enfilarse en la silla." (Rueda,
Gusano, 155.) — Dirigir. "Con paso distraido, la mirada enfi-
lada a lo lejos." (Palacio Valdés, Hermana, 27.)
ENFRANQUE. s. m. Garganta del pie. "Dejan los enfran-
ques del pie metidos como en un estribo." (Rueda, Gusa-
no, 116.)
ENFRONTIRAR. v. a. î ? "El toro habià barrido ya la
plaza, los de a caballo rodando, los peones en las vallas, y el
senoT Pepe enfrontirado por el toro, y lo iba a ensartar/' (Cal-
deron, Esccnas, 51.) Acaso anâlogo a Afrontilar, mjpjicano
(Icazbalceta) : atar a una res vacuna por los cuemos al poste
o bramadero para domarla o matarla.
ENFUNCIONADO, DA. adj. Empenado en lui trabajo.
"Estando ellos tan enfuncionados y tan impatientes por llevar
su obra a cabo/' (Caballero, en Pueblo andalus, .20)
ENGALLAMIENTO. s. m. Arrogancia, engreimiento .
"Arrastramientos de alas y engallamientos gentiles " (Rueda,
Côpula, 188;.
ENGALLAR. v. n. ^k)sttar engallamiento. "Mucho de ac-
cionar a lo majo y de engallar y mostrar por los cuatro lados
la persona/' (Rueda, Reja, 2y.)
ENGANCHADO. s. m. ^Enamorado? "Pero hay ocasiones
en que se desplegan esos labiecitos y, para tener contente
a un engauchado, se dice siquiera: . si." (Caballero, Lâgri-
mas, 327.)
ENGANCHE. s. m. Altercado, rina. "Era correr a un en-
ganche seguro con el temible baratero de Sevilla." (Reyes,
Nino, 18.)
43^ MIGUEL DE TORO Y GISBERT
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ENGARZADO, DA adj. Encajado. "Siguiendo un callejôn
engarzado entre vallados." (Caballero, Cosa cumplida, i6i.)
ENGARZAR. v. a. Engastar. *'Entretanto que se engarza
en ôro un mal pedazo de vidrio." (Caballero, Clemencia, I, 31.)
ENGESTARSE. v. r. Poner gesto. **Los diputados de la
mayoria se miran y engestan/* (Calderon, Escenas, 200.) Tam-
bién de Ecuador (Tobar).
ENHOTADO, DA. adj. Empenado. "Andaba enjotado en
sacarla a b£ilar." (Reyes, Lagar, 195.)
ENJABONADO. s. m. ^Un dulce? "Hable usted de tortas
y de enjabonados.*' (Caballero, Elia, 47.)
ENJALBIEGO. s. m. Enjalbegadura. "Blancas eran las ca-
sas por el mucho enjalbiego." (Valera, Ilusiones, 116.)
ENJOTAR. V. a. V.Enhofado. Empenarse. Guarda analo-
gîa con este verbo el siguiente:
Ni se aote a Sevillas ni a Toledos,
Con ser grandes ciud«ides...
Solo ha de ser el garbo y el entono
Para Madrid, que es villa...
(Sâtira anônima, c. en Cotarelo, Conirovcrsias, p. 353; c. el primer
verso por Aicardo.)
En Terreros, ahotar vale animar. En Acad., Ahotado, da,
adjetivo anticuado, es: confiado, asegurado.
ENMELADO. s. m. Bunuelo con miel. ''Enmelados, que
son como bunuelos banados en miel.'' (Trad. esp., I, 35.)
ENSARTAR. v. a. Enhebrar. "La agujita ensartada hace a
la nina ajuiciada." (Caballero, Cosa cumplida, 11.) También
en el Perù (Arona) y en Colombia (Cuervo). Ûsase también en
Argentina (Garzôn), Méjico (Icazbalceta, que dice lo trae Co-
varrubias), en Cuba (Pichardo), en Venezuela (Rivodô), en
Guatemala (Batres), en Costa Rica (Gagini), Ecuador (Tobar),
Honduras (Membreno), Salvador (Salazar) y Chile (Eche-
verrîa).
VOCES ANDALUZAS 439
ENSARTE. s. m. Sarta. "Un ensarte de vejâmenes." (Ca-
ballero, Elia, 35.) En el Salvador, ensarta (Salazar).
ENTENDER. v. a. Oir. "Éstos (los chiquillos), tan aparta-
dos que no se veian ni se entendîan sino cuando el amo Ua-
maba." (Valera, Dofia Luz, 34.) Es de poco uso. Segùn un
alumno mîo venezolano, se usa también en Venezuela.
ENTENGUERENGUE. adj. Vacilante, inseguro. (R. Ma-
rin, Cantos, III, 225, nota.)
Mi amor esta entenguerengue,
Como el navio en la mar.
(R. Marin, Cantos, III, 94.)
Véase también Tcngucrcngiic.
ENTIERRO. s. m. El Santo Entierro. Un paso de proce-
siôn. "Sera que va a salir de nazarena en la procesiôn del
Santo Entierro." (Caballero, Clcmencia, I, 21.)
ENTRAVAS, s. f. pi. **Tieîic marditas entraiias, se dice del
aficionado al mal, del que tiene mal corazôn." (R. Marin, Can-
tos, II, 376.) En Argentina, entranas atravesadas (Gàrzôn),
ENTREGA. s. f. Por entregas, loc. adv. fam. Poco a poco.
"Se levantixba perezosamente, por entregas." (Rubio, Mémo-
rias, III, 93.)
ENTREGADO, DA. adj. îHçchizado? "i Tiene arguna vir-
tud? Porque hay agùita que se las trae. Desde que bebiô una
en Mairena, estoy entregao. jDos tos los anos!" (Pérez Fer-
nândez. Aima de Sevilla, c. en Espana y cspaiioles, 360.)
ENTRELARGO, GA. adj. Algo largo. "Una pieza vasta,
entrelarga.*' (Caballero, Elia, 162.)
ENTRESIJO. s. m. îComisura, esquina? "Mi puntilla entre
los labios, trasteândola acertadamente desde el diestro al si-
niestro entrtcijo (sic) de la boca." (Calderôn, Escenas, 223.)
ENTRIPADO. s. m. Relleno de un sillon. "Una banqueta
forrada de yute, que dejaba asomar el entripado por los ângu-
los." (Reyes, Goletera, 28.)
440 MlfiUEL DE TORO ï GISBEST
ENVASARSE. v. r. Clavarse. "Se embasaba (sic) sangrien-
tamente por la cruel cuchilla que le asestaban." (Calderôn,
Escena.1, r4y.)
ENVERSADO, DA. adj. En forma de verso o refrân. "Sa-
bia yo el sentido, pero no In sabia enversado." (Caballero,
Clemencia, I, 209.)
ENVOLATINADO, DA. adj. Ceiiido por la cuerda. "Como
peon 0 tronipo envolatînado por la ciierda de diestro mucha-
cho." (Calderôn, Escenas, 202.)
jEO! interj. Voz a cuyo compas suelen ejecutarse ciertas
faenas. "El grito de jeo! leo!, a cuyo compas empiezan I05 es-
fuerzos y acometidas." (Rueda, Bajo la parra, 163.)
EPIFANlA. s. f. ;Entrada? "Esta necesidad de la moneda
se aumentaba tratàndose de ir a Madrid, donde tendria que
hacer su epifania como importaba al lustre de su apellido y a
dos o très marquesas y condesas, amigas y parientas de su ma-
dré." (Valera, Ilusiones, 83.) "Va el copo y la red en este rey
de espadas, cuyo companero harâ, de segnro, su epifania an-
tes que su enemigo el très." (Valera, Pépita, 202.)
ERIZO. s. m. Erizo mancancro, variedad de erizo. "iQué
dira el Marqués cuando se halle con ese erizo manzanero?"
(Caballero, Cletnemia, I, 52.)
ESC.-\MA. s. f. Tencr cscainas, fr. Ser astuto.
Que si tu tien es eonchas,
Yo tengo escama».
<R. Marin, Canlos. III, 107.)
* ESCAMOND.\R. v. a. Limpiotear : escamondarle la cara
litio.
;AND.AT,ERA, s, f, Ejcârdalo, reprensiôn âspera, "Me
on una escandalera atroz." (P. Valdés, Hermana, 252.)
en de Murcîa (Sevilla).
:ARABAJE0. s. m. Reconcomio. "Cierta angustia y
VOCES andaluzas 4^
escarabajeo en su estômago." (Valera, Juatiita, 223,) "Cie
escarabajeo que no te dejaba tranquilo." (Rueda, Gusano, t
ESCARDADO, DA. adj. ^Araiiado? "Er dia y la noche
los pasa yorando, tiene las mcjillas escardàs." (Quintero, f
res, 60.)
ESCARQUE. s. m. Germ. îEstafermo?
Que no tengo mis doblones
Pa gastarlos en pinonea
Con escarques como osté.
(G. de AJba, en Pueblo Andatus, 159)
* ESCOBAZO. s. m, Barrido. También argentino (Garzi
y chileno (Amunâtegui, Borrones).
* ESCOBINO. s. m. El escobôn de los excusados. En Si
tander, la escoba, planta. (Pereda, Penas arriba, cita de Huîi
bro, Palabras, 43.)
ESCOGEDOR, s. m. Mesita baja para escoger las semill
"Sentadas delante de mesitas bajas que llanian escogedoi
escogiendo trigo." (Caballero, Lâgrimas, 99.)
ESCOMBRARSE. v. r. Mondar el pecho, carraspesr. D
piiés de escombrarse estrepitosamente y con coraje, prosiguii
(.(."aballero, Serz'ilàn, 68).
ESCOPETA NEGRA. s. i. il "Dos habiles cazadores
escopetas negras, que sollan acompanarle." (Valera, Juamia,
ESCUELA. s. m. "En Andalucia, escuela se. suele hai
masculino." (R. Marin, Catilos, IV, 372, nota.)
Yo me meti en er querer
Como niîio en el escuela,
(Idem, ibid., 2Q9.)
* ESCUPIDERA. s. t. El orinal. Tb. en Chile (Echevarrî
y en Argentina Garzôn.)
Rival ffil/aHlfHI.~i. 19
442 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ESCUPO. s. m. Esputo, salivazo.
El hombre chico no es hombre,
Que es un escupo de A<iân.
(R. Marin, Cantos, IV, 66.)
Tb. de Chile (Amunâtegui, A través del Diccionario), y Ar-
gentina (Sanchez). En Colombie (Uribe), escupa.
ESAS. pr. dem. con que se alude familiarmente a una cosa
que no se quiere determinar mas claramente. "^Esas habia?
— i Vaya, y tan esas!". (Rueda, En tropel, 53.)
* ESE, ESA, ESOS, ESAS, prons. dem. Precedidos del nom-
bre expresan generalmente desprecio o contrariedad: el nino
ese me tiene harto. Lo mismo en Argentina (Garzôn).
ESFARATAR. v. a. V. Desfaratar.
* ESGARRAR. v. a. Desgarrar, escupir. También en Vene-
zuela (Rivodô), y en Canarias, (Zerolo, Legajo), Costa Ri*ca
(Gagini), Cuba (Pichardo), Argentina (Garzôn), Honduras
(Membreno, artîculo Desgarrar)^ Salvador (Salazar), en ga-
llego, esgarro es gargajo. (Cuveiro). V. Desgarrar,
* ESMORECERSE. v. r. V Desmorecerse.
ESO. pr. dem. Ello. lo que se acaba de decir. **A eso voy.
Ten calma, que todo se andara." (Valera, Ilusiones, loi.)
£^0 que, loc. Sin contar que. '*Y eso que no se veia todo el
efecto." (Valera, Juanita, 83.)
ESPADA s. f. Colgar la espada, fr. Renunciar a cualquier
trabajo, jubilarse. **Micaela no habia querido colgar la espada,
como dicen por alla, y a lo mejor la buena de la mujer se al-
canzaba la barba con el vientre." (Rueda, Patio, 18.) — *La es-
pada de Bernardo, loc. fam. Cualquier cosa inùtil, como la tal
espada, que "ni cortaba ni pinchaba".
ESPALDA. s. f. Tener el santo o el ângel, de espaldas, fr.
Salirle a uno las cosas mal. "Es cierto que nuestros ângeles
estan de espaldas'*. (Caballero, Elia, 59.)
ESPANTAPAJAROS. s. m. Espantajo. "No le parece el
VOCES ANDALUZAS 443
espantapâjaros a Quela costal de paja." {Caballero, Làgri-
was, lOi.)
ESPANTE. s. m. Rehuida, reparada. "Decir esto y dar un
espante de costado fué inslantàneo". (Serrano Pedrosa, Em-
ferador, 2.)
ESPANTIJO. s. m. Aspaviento. "Melindres, escarceos, es-
pantijos," (Caballero, Lâgrivias, 20g.)
ESPANTO. s. m. *Curarsc (/■; cst>anto, fr. Tener cxperiencia.
ESPAKTITO. s. m. Poner los csf>arlitos, fr. Pretender a
una mujer. "Y él le pondria los espartitos a otra hembra de
su gusib." (Reyes, Goîelera. 231.)
ESPEJO. s. m. Aspecto de un vino. "Un montilla capaz de
hacer, por su espejo, nariz y fimira." (Navas. Procurador, 156.)
ESPELICHADO, DA. adj. ; Arruinado? Sin pclo (Aicardo.)
Que me las gutyo pa Rota
Espelichao y sin una mota.
{Foik lore and., T, ^4.)
ESPERCULLAR. v. a. ; Apf;rcoIlar, acogotar?
MurciOgalo, o te Lis guiyas
O te espercuyo. ^Tù en Câdii
Otra vei?
(Burgos, Boda de Ltiw Alonso, 12.)
ESPIGORRO. s. m. Espiguilla. "No tiene espigas, sino e
pigorrillos." (Caballero, Clemenàa, I, 257.)
•ESPINGARDA. s. f. Mujer alla y delgada. También t
Honduras (Membreno). y en Argentina (Gùiraldes.)
• ESPINILLA. s. f. Grano, barrillo. Usual en America (Cue
vo, Icazbaketa, Ortùzar. Gagini, Tobar, Pichardo, Membreii
Salazar y Amunàlegui.)
ESPIRITU. s. m. El espiritu de la golosina, de la guîta.
persona muy golosa, muy delgada. etc. "Ese cara de pito, tj
444 HIGUEL DE TORO Y GISBERT
enteco que parece el espiritu de la guita." (Caballero, Lâgrittuis,
loo.) V. Estampa.
ESPONJE. s. m. Esponjadura. "El cuerpo liabia experimen-
tadc esponje y esperezo." (Rubio, Memorxas, III, 86.)
ESPOSADO, DA, adj. Con esposas a las manos. ";Y que
dijiste, que las yevan esposâs?" (Castro, Lutta lunera, y.)
ESPUELA. s. f. Una flor de color anaranjado. ^La Es-
puela de galân, TropoeoUtm majus, de Colmeiro? "Un bâche
de anaranjadas espuelas, de tintas que aconsonantan con las
Hamas," (Rueda, Bajo la parra, Ii6.)
ESPUMA. s. f. Espumilla. "Los flecos del mantôn de es-
puma." (Castro, Luna lunera, 4.) "Trajecillo de perçai rosa y
mantôn claro de espuma," (Quintero, Flores, 10.)
ESPUMILLA. s. f. Cierta tela. "Paiiolones bordados que
Uamati en mi tierra de espumilla y de Manila en Madrid." (Va-
lera, Dona Lus, 79.) — Cierto dulce. "Bizcochos de espumilla."
(Valera, Juanita, 347.)
ESTACHE. s. m. Germ. Sombrero. (Quindalé, Besses.)
Si m'arremango el estache
Y trinco la sardani.
No hay un moso en toa Triana
Que se ponga elante e mi.
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andalus, 109.)
Tb. vizca'mo (Mugica, Diài. ()6).
ESTADIZO, ZA. adj. Parado, estancado. "Un rîo tan cau-
daloso y tiirbu lento en invierno como pobre y estadizo en ve-
rano." (Caballero, Gaviola, I, 47-)
ESTAMPA, s. f. *Mala eslampa, loc. fam. Antipâtico. jQué
mala estampa tiene Fulano!, que antipâtico es, — La estampa
de la golosiiia, fr. fam. Persona muy golosa, o hambrienta.
Si paese usté, cara indina
La estampa e la golosina.
' (G. de Alba, en Pueblo andalus, 149)
VOCES ANDALUZAS 44$
ESTANTE, s. m. ^Poza? "Hay allî tal àbundancia de agua,
que, desbordândose a torrentes de los estantes y albercas...."
(P. de Alcântara Garcia, La Patria espanola, c. en Espana y
espanoles, 314.)
ESTAR. V. O. a veces de un modo diferente del castellano.
**De un nino que no ha recibido el bautismo se dice que esta
judîo, o que esta moro aùn." "Esto $î que esta gitano." (R.
Marin, Cantos, III, 72.)
Yo m'estoy muriendito,
Yo estoy cadâber.
(Idem, ibid,, 52.)
— Seguido de un gerundio équivale a veces a una orden.
"Pues ya estas yevândolas al rîo." (Castro, Luna luttera, 16.)
Z/V ya esta acâ, fr. adv. Listo astuto. "Suelen decir de un
hombre inteligente y vivo: "ese es de los de ya esta acâ."
(Caballero, Gaviota, II, 120.)
ESTARIBEL. s. m. Germ. Cârcel.
Ar pan le y aman manrô
Y el estaribé a la carse.
(R. Marin, Cantos, IV, 535.)
En Salamanca (Lamano), tanma, rodapié.
ESTERO. s. m. Terreno cenagoso, marisma, en la embo-
cadura de un rîo.
Tierra que inicua invasion
Rechazô, hasta sus esteros,
Tragandose granaderos
Del primer Napoléon.
(J. de Burgos, c. en Patria espanola, 179.)
En nota agrega el libro citado. "Son los esteros caiios o bra-
zos que salcn de un rîo, participando de las crecientes y men-
guantes del mar. En aquel terreno fangoso, por el cual Solo
440 MICUEL DE TORO Y CJSBEBT
piieden correr sin exposiciôn los salineros, se hundieron, pere-
titndo aiiogados, muchos soldados franceses." La Academia
ha niodificado en la ediciôn 14.' su definJciôn (de donde se
toniô la citi anterior). Hoy es "Terreno inmediato a la orilla
de uiia ria, por la cual se'extienden las aguas de las mareas.
V agrega, como segunda acepcién; "Amer. Terreno bajo que
sLiele llenarse de agua. por la IKivia 0 por la filtracijn de un rio
o laguna." La acepciôn amerk^na se debe probableinente a U
forma especial de marisma que tienen los esteros de Câdiz. y
a que aluden los versos anteriores,
ESTO. pron. *Eslo era, fr. con que suelen empezar les cuen-
toi- que se relata» a los nînos. Tb.en Colombia (Cuervo.) Tb.
se dice: este era (Alarcon, El amigo de la muerte, c. por Mem-
breno, quien indica se usa también en Honduras). En el Perû
se dice igualmente : este era :
Este era y no era
Un petate y una estera.
(Arana, art, Pc taie.)
ESTOPA. s. f. L'as eslopas del ôlco, fig y fam. En Osuna,
la extremaunciôn, (R. Marin, Ciintos, V, 59.) — *Hacer falta es-
lopas y pec para una casa, fr. fig. y fam. Ser muy trabajosa.
ESTRELLARSE. v. r. Caer viol enta mente, quebrândose los
huesos, y en sent, fig., quedar malparado. "Aqui me tienes es-
trellao y con too el cuerpo dolorio." (Reyes, Goletera, I2y.)
Tb. bable (Rato.)
* ESTREVEGIL. s. ni. pr. Mal. Barullo, algazara. En Mur-
ùz., esclcvejio, estallido, explosion (Sevilla.) Cf. estrabulliu.
mismo sentido en bable (Rato, 145.)
ESTRUJA. s. £. iCantidad de orujo que se aprieta de una
vez?. "Amontonan la estruja a la machina," (Rubio, Memo-
rias, I, 75.)
ESTUDIAR. V. n. Reflexionar. "Por cierto que a dicha
VOCES ANDALUZAS 447
copia ha dedicado el autor una (nota) que nos ha puesto a es-
tudiar, habtando vulgarmente. " (R. Marin, Cantos, II, 302I
— "En VilIkberDieja se entiende por estudiar dejar suelta;
el campo las caballerîas, para que ellas se busquen la vit
(Valera, liusiones, 143.)
EXTRARO. s. m. Movimiento de sorpresa. "Tras hacei
extrano al ver a esta," (Reyes, Moruchita, 9.)
EXTREMO. s, m. Acto de la persona extremosa. "Ni
habia vuelto à casar a causa de sus extremos por su hi
(Caballero. Lâgrimas, 121.)
F. interj, "Très efes usa el vulgo andaUiz como interjeccii
o exprès ion es de répugna ne ia, de desprecio y de fasti
como cuando dice : "\ f ...que mal huele !" (A. M. Garcia B
co, Folk lorc and., 1882-1883, p. 99, c. Atcardo.)
FACCIÔN. s. f. Véase el uso curioso de esta palabra er "
se me pone el rostro de las faiziones como un pimiento." (]
g05. Luis Alonso, 24.)
FACIL. adv. m. Fâcilmente. "iCômo se consigue e
— Muy fâcil " (Ganivet, Pio Cid, II, 198.) Tb. de Colomb
Argentina (Uribe, Segovia.)
FAENERO. RA. s. m. y i. Trabajador.
Mirad un instante
La linda faenera,
Sus ojos gifanos,
Su cara morena.
(A. Reyes, c. en Patria espanola, 163.)
FALAGUERA. adj. iHalagadora? "Se puedeo ver las
riosas oraciones de la flor filaguera." (R. Marin, Cantos
448 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
363.) Cf. Falagar, halagar, en bable (Rato.) Falagueiro es hala-
gùeno, en gallego (Cuveiro). En Mugica, Néologisme y Poesia,
en Espana y America, marzo de 1909, encuentro: "Con h o sin
ella hay que admitir este vocablo:
Con vista alagùera
Miréle y mirômc.
En Acad. 14, falaguero, sin diéiesis, es sinônimo ant. de Ha-
lagiieno, Falar es hablar, en Vizcaya (Mugica, Z)iô/., 66).
FALDA. s. f. Ala del sombrero (ant. en Acad.). ''Unas ve-
ces el sombrero se despliega en su falda y se achata en su
copa." (Calderon, Escenas, c. en Espana y espanoles, 366.)
Tb. en Méjico (Icazbalceta.)
FALSARREGLA. s. f. V. Régla.
FALSETA. s. f. iUn toque de guitarra? îQué? ;.aprendi6
usté ya la f arseta del Totovîas ? (Reyes, Nino de los caireles, 5).
FALTAR. V. n. "^No faltaba mas, loc. usada para rechazar
una proposiciôn por absurda y ofensiva. Tb. de Méjico (Icaz-
balceta.)
FALLO. s m. Ejecuciôn de lo pactado en la apuesta.
Y sigue a la apuesta el fallo,
Y al triunfo la borrachera.
(Santa Ana, en Pueblo andaîuz, 41.)
FANAL, s. m. Pecera. **Viô el fanal colocado sobre la mesa.
Los peces se agitaban como doradas notas." (Rueda, Reja, 45.)
* FANDANGO, s. m. Lîo: no quiero andar en esos fandan-
gos. También de Guatemala (Batres); en Chile significa: des-
orden (Echeverrîa).
FANGANINA. s. f. Enredo. (Caballero, Clemencia, Voca-
bulario,) **Habrâse visto tal fanganina." (Idem, îbid,, I, 211.)
FARANDULEAR. v. n. ^Trapacear, enganar? "Con aquel
farandulear suyo.'' (Rueda, Reja, 147.) En Chile y Méjico, pa-
VOCES ANDALUZAS 449
pelonear, farolear (Icazbalceta, Ortuzar.) En Colombia (Lanao),
farândula es enredador, informai.
* FARFOLLA. s. f . Espatas secas del maiz, que sirven para
hacer jergones.
FARIO. s. m. Fam. Sombra, gracia. "Mar fario y gûen fario
significa lo mismo que mala y buena "feombra." (R. Marin,
Canfos, III, 346, nota).
FARSADO. s. m. Farsa. "Atalayar con los ojos y escuchar
con las orejas desde el farsado mas humilde y villanesco."
(Calderôn, Escenas, 19.)
FATIGA. s. f . Empeiîo. "; Pos no lo bas tomao tu con mu-
cha fatiga que diganKJs!" (Reyes, Lagar, 113.) — Inquietud,
desasosiego. "^Te piensas tu que yo no vide las fatigas que a
ti te entraron con lo que contô ese mulo?.". (Urbano, Munda-
nal ruido, 306.) Interj. iQué lâstima!
No tengo a naide, \ fatiga !
Que me diga:
Me muero, Juana, por ti.
(G. de Alba, en Pueblo andaluz, 146.)
— Darle a uno fatiga, fr. Molestarle, desazonarle, darle ver-
gûenza. "Aqui les da fatiga." (Ganivet, Pio Cid, I, 127.)
FE. s. f . No poder con la fe de bautismo en papeles, fr. ser
muy débil. {Trad. esp., I, 85.) "Un senor que ya no puede con
la fe de bautismo en papeles." (P. Valdés, Hermana, 155.) —
De fe, loc. adv. A fe.
Vestido con la mortaja
Si te viera entrar a ti
De fe que resucitara.
(R. Marîn, CantoSy II, 470.)
FECHA. s. f. fam. Tiempo. "iPues hijo! jtoavia! ino quea
fecha!" (Cortés, Débiles fuertis, 57).
450 MIGUEL DE lORO Y GISBERT
FELPÔN. s. m. Tira de felpa. "Una mantilla de franela
negca con grandes felpones." (Alarcôn, Sombrero, 200.)
FELTRE. s. m. iPieltro? "Zapatos de una especie de pano
recio o fcitrc gris." {Caballero, Clemencia. I, 148.)
FENÔMENO. s. m. Persona muy hâbil. "Al que usté le
ha dejao la suya, al Quiqui, que en eso de curar es un fenô-
meno." (Reyes, Moruchita, i.) — Persona de excelentes pren-
das. "jY de cuâl de las cincj partes del mundo lia vinio es;
fenomeno." (Reyes, Niiio de los caireles, 2.)
FEO. s, m. Fealdad. "Era feo, de nn feo que Ilamaba la
atenciôn." (Caballero, Serz'ilôn. 19.) "La chîquilla era de un
fto poco comûn." (Id. Clemencia, i, 179.) — *Desagradable a!
gusto: esta fea la sopa. Tb. (n Colombia. (Cuervo).
— Enfadado.
Cuando yo me pongo feo,
To Dios se jecha a temblà.
(Sànchez de Fuentes, en Pueblo andalus, 132.)
— Quedar feo, fr. Quedar dcsairado.
e qui en tenga
Poco dinero,
Que aunque sea buen mozo,
Quedarà feo.
(R. Marin, Canlos. IV, 21,)
— *Màs feo que de encargo fam. Muy feo. En Méjico: feo
de encargo.
FERIA. s. f. Importancia, "Tanta feria hubiera tomado su
peregrina facultad de aumentar lo poco y de ver lo que no
habia." (Calderân, Escenas, 54.) — Feria chica i ? "Una noche
del Carmen, por la feria chica." (Castro, Lutta lunera, 2.)
FERIAR, V. a. Mostrar, manifestar. "Feriando dilatadamen-
te sus dientes blanquisimos." (Calderôn, Escenas, 80,) "Cierta
VOCES ANDALOZAS 451
andaluza que baila a las mil maravillas y feria un boléro...".
(Id., ibid., 21.) — En vizcaino, dar feria, sacudida, viento, va-
puleo, soleta, al dinero principal mente. (Mugica, Dtal. 66.)
FEROCHE, s. m. Espadachin. "Cada feroche se iba por su
lado." (F. Rubio, Memorias, V, 106,)
FERÔSTICO, CA. adj. Irritable y discolo. Muy feo. "i Mâs
ferôstica eiat" (Caballero, Gaviota, 112.) "Se pu'îieron todos
aquellos ferôsticos (los diabloi) a echar sapos y culebrai." {Ca-
Lallero, Juan Soidado, c. Gagini.) Tb. de America (Tcbar, Ba-
1res, Membreno, Salazar, Segovia.) Tb. de otras partes de Es-
pana. "Esa elegantona, no es dama, sino una tia ferôstica.'"
(Galdôs, Miau, c. Gagini).
FERVOROTADA. s. f. Acciôn brusca, impremeditada.
"Esta atolondrada fervorotada de su hijo." (Caballero,
Ma, 97.)
* FIADO. adv. Al fiado (A(i.d.): comprar fiado. Û. también
en Méjico. (Duarte, art." Comprar.)
FIESTERO, RA. adj. Dado a diversiones. "No rimaba bien
lo de ser Restera con el porte distînguido de la joven." (Rueda,
Gusano de lus, 97.) Tb. de America (Membreno, Picôn Fe-
bres. Uribe. Segovia.)
FIGURACIÔN. s. f. Idea, imaginaciôn. "Que lo que tû
dices son figuraciones. " (Ganivet, Pio Cid., II, 85.) Tb. de Ve-
nezuela (Picôn Febres.)
FIGURITA. s. f. En algunos sitios: murciélago. "Los in-
ofensivos murcîélagos, que llevan en las aldeas el noinbre de
figuritas." (Caballero, Caliar en vida, en Elia, 247.)
FIJA. s. {. Estar en la fija, fr. Acertar. "Me paese a mi que
no estas tù en la fija." (Reyes, Lagar, 121,) — Es Ut fija, fr.
Es seguro.
Y en la pràctica,
Digan ustés que es la fija:
Pa bichos c
(Burgos, Boda de Luis Aionso,
'* MIGUEL DE TORO Y GISBERT
In Argentina y Chile, a la fija es: seguramente. (Garzôn,
tieverria.)
"ILA, s. f. Germ. La cara. fR. Marin, Cantos, III, 252, nota/i
s bergtiensa.,
Te se cayera la fila
Cuando pasas par aqui.
(Idem. ibid. III, 176.)
^ILADELFIA. s. f. pop. Finura. (Besses.)
Na, que usté como su amigo
Esta por la filaderfia.
(Burgos, Buda de Luis Alonto, 36.)
~ILEY. s. m. Un juego de naipes. "Ni al rentoy, filey. bnsca,
otro de los carteados." (Calderôn, Esccnas, 37.)
-ILICATURA. s. f. i ?
Hijo, tu filicatura
Es la de un irracionâ
Que esta fuera e las cabales.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 29,)
•ILUSTRE. s. m. pop. ilmportancia?
Gueno, pero se las da
De presona de filustre.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 30.)
'ilustriiw, en Honduras es "desconocido, flaco." (Mem-
5o.) Filistrin, en Venezuela, (Rivodô, 264), es pisaverde, cu-
itaco.
^■IRME. adj. Pararse en firme, loc. Pararse siibitamente.
?. Acad. solo hay Parada en finne.) "Paré en firme deUnte
la torre de Archal." (Navas, Proairador Yerbabuena. $6.)
VOCES ANDALUZAS 453
Tb. en Chile (Echeverrîa.) — *De firme, loc. constaiitemente :
trabajar de firme. Tb. chileno (Echeverrîa).
FIRRIS MIRRIS. s. m. fam. Triquinuela. "Soy un bestia
para toos esos firris mirris que icen que hay en los libres."
(Serrano Pedrosa, El Emperaor, 4.)
FLAMENCO, CA. adj. Dîcese del canto de estilo agitanado.
**Todo el repertorio flamenco de que tan orgullosa se muestra
Sevilla." (Hernândez Mir, Pedazos de vida, i.) "Er mejor
cantaor de flamenco que ha nasîo." (Id. îbid., 12.)— s. m. y sobre
todo f. Persona de tipo o carâcter gitano o achulado.
Fa pensà'n esta flamenca
• Que m'estâ gorbiendo loco.
(R. Marin, Cantos, II, 296.)
— m. Navaja. **Blandîa en efecto un ancho y luciente fla-
menco." (Calderon, Esccnas, 204 ) Tb. se usa en la P!aia (Cuev-
\o, Apuntccwnes, § 676, nota.) — Por lo flamenco, lo/ a modo
^amenco o gitanesco. "Lo mtsmo sirviera para bailar un zapa
ici. que :)ara cantar por lo flimenco. (Aguilera y Pcrtf4, en
Puenlo andahiL 53).
FLOJONAZO, ZA adj. Muy flojo. "A esos flojonazos cos-
tillones, que se pasan la vida sosteniendo las esquinas." (Ca-
ballero, Clemencia, I, 215.) Tb. del Perù (Arona, art." Flojera.)
y Argentina (Segovia).
FLOR. s. {. Flores de mais, rosetas de maiz tostado. ** Flores
de maiz, que Juanita ténia la habilidad de hacer saltar muy
bien en la sartén." (Valera, Juanita, 77) — Flor borriquera,
;Cardo? *'Las espantosas flores borriqueras." (Rueda, Bajo
la parra, 246.) — Plor de la canela. Lo mas excelente del mundo.
Que quiero yo dar la bia
Por la flô de la canela.
(R. Marin, Cantos, II, 116.)
— Flor de la maravilla, Flor imaginaria que figura en ciertas
454 MIGUEL DE TORO Y GISBEBT
relaciones de muchachos. "La Hor de la maravilla, câtala muerta,
câtala viva." (Calderôn, Escenas, 86.) — *La flor y nala, Ir. Lo
niejor. Tb. de Argentina (Garzon.) — De mi flor, loc. Exce-
lente, perfecto. (Es voz sacada del juego del mus,) "Se ofrecen
negocitos de mi flor a todo oficinista no lerdo." (Valera, Dotia
Lus, 140.) También se usa en Venezuela {Picôn Febres, p.
138 con la forma: de flor), y en la Argentina. No creo guardc
analogia con esta locuciôn la siguiente cita. "Un tarro de po-
mada de mil flores." (Caballero, Lâgrimas, 149.)
FLOREO, s. m. Ringorrango, en la escritura. "Esos floreos,
torpes, conio la mano que los trazô." (Caballero, Cosa cum-
plida, 85.)
FLUX. s. m. Flujo. "Se le replicô con un flux de risa en
todo el auditorio." (Calderôn, Escenas, 13.) — Echar fluces,
expr. adv. "Usa el vulgo andaluz interjecciones o expresiones
de repugnancia : algunas veces glosa e! pensamiento dîcîendo :
saliô Fulano haciendo fû, como el gato, o echando fluces." (Ant.
M. Garcia Blanco en Folk lo're and., i882-i'883, p. 99, c. Ai-
cardo.) Cf. Terno, que significa pantalon, chaleco y chaqueta,
y también juramento, y Flux, sinânimo de terno (ropa) en
America (Cuervo, Macias, Icazbalceta, Rivodô, Gagini, Arona)
y que creo haber oido en andaluz.
FO. interj. de asco. "Delicadita de gusto habia de ser la que
a usted le hiciese fo." (Caballero, Gaviola, l, 135.) También
se usa en Méjico (Ramos), en Colombia (Cuervo), en Cuba
(Pichardo), Venezuela (Rivodô. 79), Honduras, (Membreno),.
Ecuador (Lemos). En Chile, 1 f oh ! (Echeverria.) Tb. en bable
(Rato) se dice: jFo! iqué olor! Fo y Fc, en gallego, interj. de
desechar como ; que asco ! , que mal olor ! (Cuveiro.)
FONDILLO. s. m. Trasero de los pantalones. "Rema, ani-
mal anfibio, iOyes, fondillo embreado?". (Caballero, Una en
otra, c. en Arona.) En el Peni, tb. fundillo o fondillo del pan-
talon.
FORICO. s. m. Hojas secas de maiz. (Trad. esp.. I, 53.)
VOCES ANDALUZAS 455
FRAILE. s. m. Llover frailes desatacados, fr. fam. Llover
mucho. "Aunque lluevan frailes desatacados." {Folk lore and..
nùm. II, 67.) — Frailes boca ahajo, Una flor. **Los frailes boca*
abajo preguntaban a una grave y tiesa mal va loca por que razôn
los han calificado de frailes/' (Caballero, Cosa cumplida, 78.'
En Alava se llama Frailes la Orchis fnaculata, (Barâibar.)
FRAILECIÏOS. s. m. pi. Burbujas que se forman en los
charcos^ cuando llueve. "Cuando veîa correr los frailecitos por
los charcos." (Caballero, Familia de Alvareda, 320.)
FRANCACHELA. s. f. ^Franqueza? "Con las risas entrô
la francachela. *' (Castro, Luna limera^ 14.) Th. argentino
(Garzôn).
* FRANGOLLÔN, NA. adj. Que frangolla o hace mal las
cosas. En la Acad. esta como americano. Tb. lo es (Icazbalceta,
Monner Sanz, Selva, crit. Amcricanismos.)
FREGADO. s. m. Asunto, generalmente malo. **Habîas tii
de andar en este fregao, maldecio jumento.'* (Navas, Procura-
dor Yerbabuena, 25.) Tb. argentino. (Segovia.)
* FREGAR. v. a. fam. Amolar, fastidiar. Tb. de America
(Ortùzar, Arona, Pichardo, Batres, Palma, Gagini, Tobar,
Ramos, 562, Garzôn, Membreno, Arona, Picôn Febres, Eche-
verria, Cuervo).
FREGOTEAR. v. a. Fregar repetidas veces. **E1 aguador
fregotea el vaso.*' (Ganivet, Granada la bella, 30.) Tb. de Mur-
cia (Sevilla.)
FREGOTEO. s. m. Acciôn de fregotear. "Cuyos rojos la-
drillos, mas rojos aùn por el fregoteo reciente.'* (Fernândez
Garcia, Reina de la Cava, 888.)
FREIR. V. a. fam. Fastidiar, incomodar. **Con tu desdén me
tienes frito.*' (Valera, Juanita, 314.) Freirse, estar frito, en
Méjico, igual sentido. (Icazbalceta.) ^
FRESCO, CA. adj. Despreocupado, atrevido, desvergonza-
do en el hablar. También se usa en Venezuela. (Picôn Febres),
y en Argentina. (Garzôn.)
ifiân de a
Caballero,
535)
I, Batreà,
) En Sa-
'e (Rato).
■'Vestido
[ue, pare-
1. 178.)
ita y re-
.. de Mé-
:heverria,
ïrofunda-
Compara
Caballero,
frondio."
lice frôn-
uerlc, IV
mporcado
., y espe-
en de los
e se pone
i con los
193)
. VOCES ANDALUZ.\S 457
FU NI FA. (Ni)- loc. fani. Ni una cosa ni otra. "Porque,
segûn decia el vulgo, no era ni fu ni fa." (Valera, Juanila, 284.)
* FUÉLLEGA. s. f. />r. Mal. Huella. C. en la serrania de
Ronda.
FUERTIi. adv. m. Fuertemente. "Le embistîô de fuerte y
feo, y lo dejo aplaslado con una de sus patazas." (Caballero,
Faiiiilia de Alvareda, 333.)
* FUGUILLAS. m. pi, fam. Persona muy viva o que fâcil-
niente se sulfura.
* FULANO. s. m, Cosa cuyo nombre no se recueida o no se
quiere dectr: dame el fulantllo de la navaja (por el afîlador).
También se usan en el mismo sentîdo las palabras chisme, cosa ;
idônde bas puesto el chisme d? sacar punta a los lâpices? En
Venezuela parece usarse fiilano en sentido anàlogo. "Si hay
algo desabrido en el mundo es el fulano niaujar blanco " (P.
Febres, art.' Ouauabanada.)
* FULERO, RA. adj. Malo, desdichado, sin gracia: iqué
vida mis fideral. En Murcia y Aragon, lo que no es de recibo.
(Sevilla.) En Argentiua es: muy feo. (Gàrzon.)
* FUNCIÔN. s. f. Arnmr iina fiinciôn, fr. fam. Armar un
escândalo.
FUNDAMENTO. s. m. .■] futidaniento de, loc. Con moti
de.
Me bienes pidiendo sclos
i\ fundamento de que?
(K. Marin, Canlos. III. 72.)
* FUNDAR. V. a. Crear. C c-n la loc. Ni Cristo que lo fjtnc
V. Cristo. En Salamanca se dice también: mal baya el air
que te fundo.
FUTRAQUE. s. m. Frac. En Murcia, levita; chaqueta lar|
(Sevilla.;
Si usté se quita er futraque
Y se pone er marsiyé.
(G. de Alba, en Pucblo andalus, 147.)
Snu$ H»/a«i«B..-A, îo
458 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
— Ser despreciable. "Luego arreglaremos cuentas, seor îrj-
traque." (Calderon, Escenas, 14.)
GABACHO. CHA. adj. Desgarbado, sin gracia.
En el andar cotiozco
Qu'cres del campo,
En los sarrapatones
Y en lo gabacho.
(R. Marin, Cantos, IV, 326.)
— m. y { Castrador. "Auiiqiie iba a la chita callando, y no
gastaba pito, la llamaban la gabacha." (Valera, Juanita, 116.)
iAcaso por ser en olro tiempo generalmente franceses los ca-
pac'ores, como los amoladores?
GABERA. s. f. Molde para ladrillos. {Ordenamas de Mâ-
laga, Sevilla y Granada, c. por Cuervo.) Tb. de America. (Ciier-
vo, Rivodô, Icazbalceta.) Cf. el articulo Gavera, colombianismo
en Acad. 14.
GABINA. s. f. Sombrero Je copa. "El tiene gabina, castori
Il como se llame." (Valera, J'iamla, 80.) Tb. Gavina. véase.
GACHA, Ademàs de las indicadas en el Diccionario, sue-
len hacerse de mosto. " Pastelillos, arrope y gâchas de mosto."
(Valera, Dona Lun, 34.) — *Pcrdonar las gâchas par l<.'s cosco-
troncs, fr. fig. Renunciar a w.'. placer por las mole-'itias qui
GACHl. s f. Cerm. Muchacha. (Quiiidalé.) "Yono he nacio
pa que me meta en el cepo ninguna gachi." (Reyes, Moru-
cliila, 2.)
GACH6. s. m. "Gacbô, en .singular, y gachôs, en pi., en el
V^OCES ANDALUZAS
459
gitanesco mas genuino de la Rumelia, suena Gagio y Gadgien,
que significan especialmente extranjero. Es el nombre que dan
los gitanoG a los que no pertenecen a su raza, y no raramente
en sentido despreciativo." (R. Marin, Cantos, II, 367.) ''Gachô
gâché, m., y gachi, f., nombre que ellos (los gitanos) aplican a
los andaluces/' (Id. ibid., loi.) "Varon, mancebo/' (Quindalé.)
Eitc ùltimo sentido es el mas corriente. "Porque lo que es ese
gacho no da, por mo de ti b ni.e me tiene prometîo." Tb. de
Madrid. (Baroja, Busca, 70.)
GACHÔN. adj. Mimoso, cariîioso. "Acariciante mirar y
palabras gachonas/' (Hernândez IVIir, Pedasos de vida, 16.)—
Gachô, muchacho. "^No te entra por el ojo gach6n?".\caba-
île^o, Clcmcncia, I, 234).
GACHONA. s. f.* Muchacha. '*Lo que te conviene, gacho-
na/* (Caballero, Clcwcncia, I, 237.)
GACHORRÎ. adj. "Compréndense bajo el calificativo de
flamencas dos subespecies, la caîorrî y la gachorrî, originaria-
mente andaluza, pero amoldada luego al gusto gitano." (R.
Mai in, Cantos, II, loi.)
GAJORRO. s. m. Masa frita en forma de barquillo, que se
deshace en la boca. "Hubo hojuelas, pestinos, gajorros, ros-
quillas." (Valera, Pépita, 217.)
GALA. o. f. Gala de Francia. Cierta flor. **Macetas de gala
de Francia, rosas/' (Valera, Pépita, 137.)
GALGA. s. f. Cintas que atan las alpargatas. **Mozos con
las galgas en los tobillos/' (Rueda, Gusano, loi.) — Echar
galga y jorno a utw, fr. fig., Dominarlo. **A la mas audaz le
echaba ella galga y torno con una sola mirada/' (Xavas, Pro-
ciirador, 59.)
* GALOPEAR. V. a. pr. Gran. Hacer una cosa de prisa: ga-
lopear el gazpacho.
GALLERO, RA. adj. Aficionado a peleas de gallos. "Sali
por dos pares de huevos de gallina inglesa, porque soy muy
gallero." (Calderon, Escenas, 202.) Tb. de America (Icazbal-
4^ MIGUEL DE TORO Y GISBERT
eta, Pichardo, Cuervo, Rivodo, 191, Picon Febres. Segovia,
'aima, Membreno, Batres, Gaginî.)
GALLINA, s. f. Canlar la gallina, fr, "A dejarse vencer por
tro se llania cantar la gallina." (R. Marin, Canlos, IV, 4^4.)
GALLO. s, m. *Mamar et gallo a uno, fr. Burlarse de él.
"b. en Venezuela (Picôn Febres, p. 342.) — Quedtirsc como el
allô de Morôn, cacarcando y sin plumas, loc. fam. (R. Ma-
in, Conifiaracioncs, 104.)
GALLOREAR. v. n. Levantar la voz con impertinencîa.
CTaballero, Clemencia, Vocabtilario.) "Con los franceses aqué-
Ds no habia usted de gallorear tanto." (Id., en Pucblo and. 21.)
GANCHiLLO. s. m. Horquilla. "Y en los ganchillos luce
oino primores, cnentas de vidrio presas en los alambres."
Rneda, Tropd, 61.) Tb. en Méjico (Ramos), Caiicfio en otros
ilios (Arona, Batres, Echeverria, Membreno.)
GANDINGA. s. f. /t. .1/rf/, Pasa de inferior calidad. "El
;rano indigno de figurar en c! racinio, la pobre gandinga."
Rejes, Lagar, 256.) En Cuba, guiso de higado cortado en tro-
ilos con salsa espesa (Pichardo.)
GANSEKiA. s. f. Gansada. "Ese es un asado por delicado,
s una ganseria." (Caballero, Elia, 43.) "Aquella sociedad en
ue es proacrita la ganseria." (Caballero, Clemencia, II, 121.)
GANSO s. m. Rûstico. "Los grupos de gansos jerezanos que.
■■yerando ajuste de trabajo, Uenaban la plaza del Arenal."
Rnbio, Mcmorias, III, 84.)
GANOTILLO. s. m. Ganole, garganta. "Continua la danza
on mùsica de ganotillo." (G. de Alba, en Pueblo andalus, 25.)
GARBANZA, s. f. Garbanzo grande. "No ya de garbanzos,
ino de garbanzas de su pueblo." (Ganivet, Pio Cid, I, 50.)
GARBANZO. s. m. * Carbanso ncgro. La persona mâs ruin
le la faniilia. — Garbanzo del cura. pr. Cad. La Centaurea cal-
itrapa, planta compuesta. (Ferez Lara, F/or. gad.,en Anales, 1. 1 6
GARDUKO. s. m. Zorro. "Ansares salteados por vulpeja o
arduno." (Calderôn, Esccnas, 126).
VOCES ANDALUZAS 46 1
GARRAPATOSA. s. f. El Bubùlcus ibis, Purgabueyes o
Garzon, ave zancuda. (Buen, Hist. Nat,, 477).
GASCAS (A), loc. adv. A gâtas, arrastrândose. "A mi no me
gusta qiie nadie andé a gascas, pero tampoco puedo tragar a
los labradores de a caballo.** (Ganivet, Pio Cid, II, 22).
* GASTO. s. m. Comilona: hacer un gasto con unos
amigos.
GATATUMBAS. s. f. pi. Zalamerîas. (Caballero, Clemen-
ci<i, Vocabulario).
GATO. s. m. Defenderse como gato pansa arriba, fr. fam.
de comparaciôn. (R. Marin, Comparaciones, 102.) — No liay
que decir izape! hasta que pase el ûltimo gato, fr. prov. (R.
Marin, Canios, IV, 260).
GAVINA. s. f. V. Gabina. "Un sombrero de copa alta, que
Respetilla llamaba gavina/' (Valera, Ilusiones, II, 272).
GAYUMBO. s. m. pr. Cad, El Spartum junceum, planta
graminea. (Pérez Lara, Flor gad., en Anales, t. 21.) "Los ga-
yumbos que en marzo se cubren de sus perfumadas y doradas
flores/' (Caballero, Clemencia, I, 128).
GAZAPlTO. s. m. Juego de ninos. "Consiste este juego en
abrir y cerrar la mano como en actitud de llamar." (A. Macha-
do Alvarez, en Folk lore and., 1882-1883, c. Aicardo).
* GAZPACHUELO. s. m. Huevos escalfados en agua, con
sal, aceite y vinagre.
GENTF. s f. O. a veces en plural, como en francés. "Paseo
que estaba Ueno de gentes." (Caballero, Servilôn, 53.) "Las dos
habitaciones estaban llenas de gentes/* (Reyes, Lagar, 116.)
Tb. en Méjico (Icazbalceta).
GERE. s. m. Gcrm. Guardia civil. "Una pareja de maldeci-
dos gères.'' (Pérez Fernândez, Aima de Sevilla, c. Esp y
^^P' 359)-
GTGANTILLO. s. m. El mirasol, planta. "El mirasol o gi-
gaptillo." (Caballero, Cosa cuntpUda, 78).
GIGANTÔN. s. m. "Nubarrones ligeros, de formas capricho-
402 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
sas y esbeltas, que llaman' gigantones.'* (Caballero, Cosa cum-
plida, loo).
GILENA. n. pr. Estar en Gilena, fr. Estar en Babia. **Por
analogia (<:on la voz Jilî) se dice de los tontos que estâri jilando
o que estân en Gilena." (R. Marin, Cantos, IV, 380).
GIRO. V. Jiro.
*GITAN1LLA. s. f. Especie de pendiente para las orejas,
formado por cuatro triângulos equilâteros, articulados también
en forma triangular.
GITANO, NA. adj. Gracioso. "jEsto si qu'esta gitano!".
(R. Marin, Cantos, III, y2),
GLISA. F. f. Cierta mudanza del baile. **Lazaro Chinchilla
invente la mudanza de las Glisas." (Calderôn, Escenas, 28).
GLORIA, s. f. Olcr, sabcr a gloria, saber, oler muy bien.
**Los habareb, que huelen a glona.'' (Navas, Procurador Yer-
babuena, 27-) — ^^r gloria, loc. Causar gran placer. '*Daba glo-
ria verlos y la gente los admiraba.'' (Valera, Juanita, 170.) —
Tocar a gloria, fr. Tocar las campanas en son de fiesta. **Todas
las campanas de la villa tocan a gloria. *'• (Valera, Juanita, 279).
GLOTURA. s. f. Golosina. (Caballero, Clemehcic, Vocabula-
rlo.) **iGorda, si! Parece usted el espiritu de la glotura." (Ca-
ballero, Clemcncia, I, 216).
GOBERNAR. v. a. Arreglar. "Gobiema tu, que me levante
y vas a v^r." (Castro, Luna limera, 6).
GOLA. s. f. Cuello. **Cuando se llena el vaso hasta la gola.
pierde su nombre de caiïa y toma el de bolo." {Trad. espa-
holas, I, 57).
GOLETERO, RA. adj. y s. î ? Titulo de una obra de Ar-
turo Reyes* La Golctera.
GOLFO s. m. Estar en su golfo, fr. Estar en plena activi-
dad. *'Estaba en su golfo la guerra de Cuba." (Ganivet, Pio
Cid, II, 161).
GOLPK. s. m. "Gorpes esta usado, ademâs, en la acepciôn
trashticia de Andalucia, como sinônimo de chistes, rasgos de
VOCES ANDALUZAS
463
gracia o ingenio/* (R. Marin, Cantos, IV, 284.) — De golpe y
azar, loc. Dicese del juego no carteado. ''Ni al rentoy, filey, ni
otro de lus carteados, ni al sacanete, baceta ni otro de los de
golpe y azar." (Calderon, Escenas, 37).
GOLPETAZO. s. m. Golpe, porrazo. "Va a abri un buquete
atrô er pezo, der gorpetazo." (Rueda, En tropel, 118).
GOLPETILLO. s. m. Golpe. **Una truculenta navaja de Al-
bacete, de las de virola y golpetillo.'' (Valera, Juanita, 241). ^
GORGOTEAR. v. n. Producir gorgoteo. "En los patios gor-
gotean las iuentes." (Rueda, Côpula, 206).
GORICO. dim. de Gregorio. "Entre ellos sobresalîa el tîo
Gorico.'' (Valera, Comendador, 58).
GORRO. s. m. Llenàrselc a uno el gorro de guijas, f r. fig.
Irritarse. "Se le va llenando el gorro de guijas a cada diabîura/*
(R. Marin, Comparacioncs, 116.) En Venezuela se dice: Llc-
nar a uno el gorro (Picôn Febres, 341.) — Gorrôn, gorrista. "De
îodos los gorros, los que mas me sublevan son estos de iglesia."
(P. Valdés, Hertnana, 151.)
GORRONERIA. s. f. Calidad de gorrôn. "También hay su
poco de gerronerîa en los grandes." (Valera, Juanita, 170;.
GOTA. s. f . Cota de sangre, pr. Cad, La Adonis autumnalis,
planta ranunculâcea. (Ferez Lara, F/or, gad.^ en Anales^
t. 27).
GOTERÔN. s. m. Mancha, gota grande. "Varios goterones
de cal en las hondonadas del rostro." (Rueda, Reja, 48.) "Gran-
des goterones de cera." (H. Mir, Pedazos de vida, 12).
GRACIA, s. f. *Una triste gracia, fr. fig. Una cosa des-
agradable: es una triste gracia que hayas hecho eso.— Gracia
ftwhosa, fam. Simpleza, majaderia. **iVaya una gracia mo-
hosa!". (P. Valdés, Hermana, 346).
GRANADINA. s. f. Cierta tonada andaluza. "Entran en
liza con la rondena o granadina otros cantadores." (Calderon,
Escenas, 164.) — "Ahora, que nos baile unas granadinas. (P.
Valdés, Hermana, 148.)
464 MIGUEL DF TORO Y GISBERT
GRANEADO. s. m. Fuego graneado. "Un graneado de pi-
ropos corre a lo largo de los puestos." (Rueda, Reja, 134).
* GRANUJERlA. s. f . Granujada, generalmente en buen sen-
tido. Conjunto de granujas. Tb. en Murcia (Sevilla).
GRTETEARSE. v. r. Agrietarse, grietarse. "Los muros de la
fortaleza empezaban a grietearse." (Reyes, Goletera, 116.) "Por
una boca tan fresca entra y se grietea una tajada de sandîa.*'
(Riieda, Bajo la parra, 217.) En Cplombia, grietiarse (Uribe).
GRIFO. s. m. Mechero de velôn. "Seis velones. con sus
grifos apagîdos." (Calderôn, Escenas, 122).
GRILLERA, s. f. Jaula para grilles. "Unas veces se tiene al
grille en ur canuto de cana cerrado naturalmente por uno de
sus extrêmes y tapado por el otro con una piedrecilla. Otras
veces la grillera es un cantarillo con muchos agujeros, tapado
con un trozo de corcho. También se llama grillera, en las car-
celes de Andalucia, cuando menos, al desvân o cachimân en
que se guardan los grilles con que se su jeta a ciertos presos
de cuenta.'' (R. Marin, Comparaciones, 108.) — Càrcel. "îEs
que al salir del taller te han llevae a la grillera? (Reyes. Niiio
de los cancles, 13).
GRILLO. s. m. Grillo accitero, i ? "Ganta mas que un griyo
aseitero.'* (R. Marin, Comparaciones, 5.) — Un grillo es, y se
le escucha, réf. que indica que a nadie se debe despreciar. (Ca-
ballero, Uliinto consuelo, en Elia, 188).
GRINGO adj. y s. cinglés? "Se dejan ver por alli no pocos
gringes y extranjeres." (Calderôn, Escenas, 113. — La Acad.
da esta voz como sinônimo de Griego, y anade que solo se usa
en la frase hablar en gringo. Sin embargo la voz es antigua y
tiene significado mas extenso. Terreros decia que: "En Mâ-
laga llaman asî a les extranjeros que hablan con acento, y sin-
gularmente a los irlandeses." La voz se usa también en otras
partes. "Mas vale una chula que treinta gringas." (Pardo Ba-
zân, Insolacion, 23.) Se emplea en America (Palma, Batres,
Icazbalceta, Garzôn, Calcafio).
VOCES ANDALUZAS 46$
GRULLA. s. f. A tu ticrra, grulla, mâs que sea con un pie,
refrân que aconseja volver siempre que se pueda a la patria.
(Caballero, Clemencia, I, 147). U. en Colombia (Lanao).
* GRULLO. s. m. pr, Scv. Palurdo, campesino. En Cuba,
largo y pesado. (Pichardo).
GUAPO. s. m. "Guapo es el que de una u otra manera co-
bra un tributo, que se denomina cobrar el barato, valiéndose
de su poderîo personal." (Salillas, Hampa, c. en Espana y es-
panolcs, 332.) — V. Carne de guapo,
GUARDACALLE. s. m. ^Sereno? **Tengo mâs sueno que
un guardacalle." (Reyes, Goletcra, 16).
GUARDIA. s. m. Guardia valôn, Individuo de un cuerpo
niilitar antiguo. "Eres mas torpe que un guardia valôn." (Bur-
gos, Bodas 8).
GUARDOSO, SA. adj. Rencoroso. "Vamos, no seas tan
guardosa.** (Ganivet, Pio Cid, II, 241).
GUARRAZO. s. m. Golpe que se da al caer. **Dando contra
el pavimento atronador guarrazo." (Rueda, Patio, 52.) Tb. de
Salamanca (Lamano).
GUAS] ARSE. V. r. Burlarse, chancearse. "Se alojô un dîa
en ca el cura.de la Puebla, y este para guasearse." (Ant. M.
Garcia Blanco, en Fo/k Lore and,, 1882-1883, p. J34, c.
Aicardo).
* GUATEPEOR. n. pr. fam. Ciudad imaginaria, cuyo nom-
bre se usa en la frase: Salir de Guatemala y entrar en Gua-
tepeor. Û. t. en Méjico (Icazbalceta), Cuba (Pichardo, art."
Salir), Perù (Palma, c. en Icazbalceta).
GUAYABERA. s. f. Prenda de vestir. "Viste pantalon cîa-
ro, g^iayabera de seda cruda y sombrero de ala ancha " (Q'"""
tero, Florcb, 24).
GUÎ.\. s. f. Certificado de propiedad de una caballerîa. **TTna
pareia de maldecidos gères se encara con Pacorro pidiéndole
la guia del mulo." (Pérez Fernândez, Aima de Sevilla, c. en
Espana y cspanoles, 359.) — Estar en las guias, fr. Estar a las
466 MIGUEL IJF, TORO Y GISBERT
ûltimas. "Cuando yo entré aqui estaba en las guias. (Ganivet,
Fi» Cid., JI 131).
GUIFA. s. f. iConjunto de los jiferos? V. Jifa, Acad. "La
genU- me'ii.ida de la guifa y del maladero," (Calderôn, /îs-
cenOL, I5;j.
* GUILLADURA. s. f . Chifladura. Tb. en Alava y en Mur-
cia (Sevilla.) Guillarse, por chiflarse, esta en la Academia.
GUILLARSE. v. r. Gniltàrsclas, fr. Irse.
(Sabe a I0 que m'atermino?
A déjà mi pare y mare
Y a guiyârmelas coiitigo.
(R. Marin, CohIos. II, 342.)
GUJÔX. s. m. El que guia. "Un lobo no va nunca solo, y
ese que esta ahi debe ser el guiôn de la manâ." (Ganivet, Pîq
Cid. Il, 120).
GUIROtHO i ? "Se lo conozco eu lo guirocho pestas?''.
(Caballero, Nochc de Navidad, en Elia, 224).
GUIROPA. s. f . i ? "La capa es la medicina del menesteroso,
el sànalo-todo del enferme, la guiropa del hambriento." (Cal-
derôn, Escenas, 191).
* GUIS.-\DO. s. m. V. Oiiisar.
*GUISAR. V. a. Preparar los manjares al fuego,"con caido,
salsa, etc. Patatas guisadas son, exclusivaniente, las cocidas con
aceiie, un poco de agiia y los condimeiitos necesarios, v. gr. en
ajo de polio Anâlogo uso tiene gcisar en el Perû (Arona).
GUISOTE. s. m. Guiso. "Sabrosos giiisotes de la tierra."
(Valera, Doiia Lus, 34.) Ac. dif. de la Acad.
GUITARRA. s. f. El ataùd. (Trad. esp., 1, 94.)— A/e(c«e en
giiilarras dcsiciiifladas, fr. fig. Meterse en lo que a une no le
importa. (Calrallero, Gaviota, 1, 150).
GURRAPATO, s. m. Giirripato. pequefluelo. "Gurrapatos
del mismi^imo Lucifer." (Caballero, Noche de Navidad, en
Elia. 206).
VOCES ANDALUZAS 467
* GURRIPATO, TA. s. m. y f. Pollo del pato. V. Gurriato,
en Acad.— Faw. Chiquillo. "Regalândole un gurripato que es un
becerro/' (Reyes, Goletera, 17.) Gurripato es la garrapata, en
Salamanca (Lamano).
GUSANA. s. f. Gusano hembra. **Una mala vieja conocida
por el apodo de la Gusana." (Ganivet, Pio Cid, II, 177).
GUSANERA. s. f. Muchedumbre. "iCômo quiere.usté que
una prospère con esta gusanera de chico!" (P. Valdés, Her-
mana, 301).
GUSANO. s. m. Dormir como un gusano de seda, fr. fig.
Dormir niucho. (R. Marin, Comparaciones, 12).
GUSTO. s. m. A gusto, loc. adv. Con satisfacciôn. "Si vie-
ras que agusto (sic) estoy aqui." (H. Mir, Pedasos de vida, 13).
H
HABA. V. f. Haha de la mar, '*I^s habas de la mar, dicen-
nie, son unas picdrecitas oscuras que se cogen en las playas de
Sanîûcar y Chipiona.'' {Trad. esp,, I, 268.) — Habas del diablo,
pr. Cad, Ei Astragalus lusitanicus, o Garbancillos, planta legu-
minosa. (Pérez Lara, Flor gad,, en Anales, t. 21.) — Dar la
Iiaba cagada, fr. "Para atraerse una persona la voluntad de
otra, se. tiagarâ una baba entera y en el caso de defecarla en-
tera también, la colocarâ a los pies de un muerto, la machacarâ,
mezclarâ los polvos con cualquier liquido, y procurarâ que los
tome la persona deseada. Esta prâctica se conoce por "dar la
baba cagada.'' Aplicada la frase, équivale a decir que la que la
ha tomado esta dominada por la otra." (Trad, esp,, I, 234).
HABARILLO. s. m. dim. irreg. de Habar. "Jabarillos, los
de gùerta." (Ganivet, Pio Cid, II, 19).
HABER V. a. Tener. "No bayas pena de que te olvide.
»»
468 MIGOEL DE TORO Y GISBERT
(Rueda, Gnsano, 201.) — Hacer. "Ocho anos habia que faltaba
Clemencia de Sevilla." (Caballero, Clemencia, II, i.) — Haber
de, Haber.
Con e1 mosto se iluminan
Y suelc haber de navajas.
(E. Asquerïno, en Pueblo andalui:. .wO
HABERO. s. m. Vendedor de babas. "Unas cesticas de fresa
cpie el habtîro iba a llevar." (Ganivet, Pio Cid, II, 19.) — Tallo
nuevc de la^: matas de habas. (R. Marin, Refranes, 23).
I-os hijos de fcbrero
Son los jaberos.
(Idem, jhidX
HABILLAR. v. a, V. Abillar.
HABILLELAR. v. a. V. Abillelar.— En Quindalé: abillelar
V. 11. Venir, llegar, Jahillelar v. n. Penetrar, comprender. Xo
trae Quindalé la forma con h, pero trae para el verbo anterior
las formas Abillar, v. n. Venir, acudir, Habillar, v. a. Tener.
po.seer, y Jabillar v. a. Entendor, conocer.
HABLADO, DA. adj. Informado. "Ya estaria hablado por
don Ramôn." (F, Rubio, Manorias, II, 21.) — *Mal hablado.
Dice?e dd que suele usar palabras groseras o de murmiiraciôn.
Tb. de Guatemala (Batres).
HABLADURÎA. s. f. Charla. "Largarsc a la venta a tener
un rato de habladurias con An.selmo," (Reyes, Lagar, 261).
HABL.'\R. s. m. Charla. "Concha se reia de loshablares y
■ît?'-es campesinos." (Rueda, Gnsatto, 217).
HACER. V, a. Hacersc v. r. Hacer. "Se to que ehago."
fValera, juanila, 132),
Desde que se h ace de noche
Hasta que se hace de dia.
(R. Marin. Cantos, II. 82.)
VOCES ANDALUZAS 469
— A mal hacer, loc. adv. De intento. "Yo no lo habîa hecho
a mal hacer/' (Valera, Comendador, 9).
* HACIENDA, s. f . pr. Mal. Acciôn : tener buenas hacien-
das. (Û. en la serranîa de Ronda).
HADADO, DA. adj. i ? **E1 perfume embriagador de rosas
hadadas.'* (Valera, Dona Lus, 186).
HALA. interj. Vamos. Dîcese también: iHale! También en
Madrid. "jHala, vamos!" (Baroja, Busca, 227), en Vizcaya
(Mugica, Dialcctos, 55, artîculo /^/a/), en Alava (Barâibar,
articulo Ala.) Barâibar recuerda que figura en el Poema del
Cid, V. 2351. "jAla, Pero Verniùez, el myo sobrino caro!", y
en un Baile de Bernardo Lôpez del Campo. "jY ala que es
tarde!" b th. en Venezuela (P. Febres, que indica que es
igualmente de Colombia.) En Murcia (Sevilla), se dice con igual
sentido: iHale! En otras partes lAle! (Pardo Bazân, Madré
naturalcza, 15).
HALAU. V. a. Tirar. **Los chiquillos le tiran, le jalan y le
estropean." (Caballero, Esfrclla de Vandalia, cap. V.) C. t en
Colombia (Cuervo) y en Cuba (Pichardo). V, Jatar.
HALDAZO. s. m. Porrazo, caida.
Ar pasar por tu puerta,
Pegué un jardaso,
Me lebantô tu padre
De un ladriyaso.
(R. Marin, Cantos, IV, 31Q.)
flARAPO. s. m. Desctibrir los harapos, fr. fig. Dejarse ver
*'No podii rechazar el yugo sin descubrir sus harapos." (Re-
yes. Lagar, 2^2^) — pi. IVapos, mujeres, f aidas. "<iY cômo ha-
bias de dejar tu de dir, tratândose de jarapos?". (Reyes, Nino
de los cairelcs, 4.)
♦ilARTADA. s. f. Hartazgo. Û. t. en Guatemala (Batres,
Jâuœgui) y Argentina (Selva, crit., Americanismos).
47° MIGUEL DE TORO Y GISBERT
HASTA. prep. Cosa de. "A ml una vez tendria yo hasta
cincn aîioi c seis." (Quîntero, Flores, 40).
HATEADO, DA. adj. Ataviado. "Una criadilla mal hatea-
da." (Riibif, Metnortas, II, 55.) "Al mirarlo tan majo y tan
VOCES ANDALUZAS - 47 I
HIELO. S. m. îAzucarillo? "Los que alteran la pureza del
agua con yelo, con refinado o con licores/' (Ganivet, Gra-
nada, 32).
HIER. adv. t. Ayer. "Hier tarde se arrimô a la reja." (Re-
yes, Nino de los caircles, 8.) "Hier manana estuvo aqui." (Re-
yes, Lagar, m).
HIERBERO. adj. Que produce mucha hierba. "Porque las
lluvias de este mes son muy hierberas." (R. Marfn, Refranes^ 24).
HIERRO. s. m. Eche usted hierro, fr. con que se critica al
que exagéra valentia o rumbo. (Valera, Juanita, 86).
HIGOCHUMBERA. s. f. Higuera chumba. Titulo de una
poesîa de R?.môn Franquelo, en Pueblo andalns, 116.
HIGUERA. s. f. Higuera de la India. ^Higuera de Indias,
o nopal? "Con sus araucarias, con sus higueras de la India."
(Valera, Pépita, 227.) — Higuera tuna. La higuera de tuna
(Acad.). (Ferez Lara, Flor gad., en Anales, t. 20). — Higuera
negra. i ?
Sombra de jiguera negra
Te caiga en er corasôn.
(R. Marin, Cantos, III, 266.)
HIJO. ir. m. Hijo de cabra, fam. Expresion insultante. "No
ves, hijo de cabra, que le estas dando la puntilla?'' (Navas,
Proeurador Yerbabuena, 25.) — *Este nuestro hijo. Don Lope,
rt es miel, ni liiel, ni vinagre, ni arrope, refr. que se aplica
a las per::onas sin gracia.
HILAR. V. a. Estar hilando, fr. "Por analogîa (con la voz
Jili), se dice de los tontos que estân jilando, y que estân en
Gilena.'M'P. Marin, Cantos, IV, 380).
HILO. s. m. Hilo de pelo. i ? "Hacîa médias caladas con
hilo de pelo/' (Caballero, Elia, 53.) — Hilos de Maria. Flecos,
rilamentos tenues que vagan en el aire. "Como los hilos de
Maria, qu? vagan entre el cielo y la tierra." (Caballero, Elia, 35).
HINCAR. V. a. Doblar. "El pobre de mi Curro, que desde
^^à
4/2. MIGUEL DE TORO Y GISBERT
aqu^;l dia hincô la cabeza y no volviô a estar nunca nias ale-
gre." (Caballero, Clemencia, I, 138).
HOCICO. s. m. Û. tb. en pi. "Te voy a romper los jocicos."
(Ganivet, Pio Cid, II, 21),
HOJA s. {. Defecto en las monedas. "La plata es de ley,
sinr que lengo hoja." (Quintero, Bucna sombra, esc. XXIV.--
Hoja de in higuera, cierta adivinacion. " Interrogaciones ai
orâculo V sacar a relucir el cedazo y la hoja de la higuera.'
(Rueda, Bujo la parra, an.) "Cortar la hoja de la higuera para
lut'gc encerrarla en un boquete y ver si por la maiïana aparece
peg.ida la liendidura, en cuyo caso el mozo o moza es corres-
pondido en sus amores." (Id., ibid., 214.) — Hoja de tallo. îLa
verde, en contraposiciôn con la hoja de rosa, por pélalo? "Seis
o siete rosas, alCernando con la clara purpura de sus pé-
tales la alegre verdura de varias hojas de tallo." (Valers, itit-
sioncs, 118) — De la hoja, loc. adv. Dicese de un vino. "Vino de
la ticrra, a que Uaman de la hoja." (Trad. esp., I, 58.)
HOJAL.ATERO, R.A. adj. De hojalata. "Zarandajas hoja-
iateras, indispensables en toda cocina." (Certes, Débiles fuer-
ics. do).
HOLAN. s. m. Cierta tela de lienzo. También se escribe
ûlà.n. Tb. de .America (Pichardo, Membreno, Palma, Arona,
Uribe, Segovia, P. Febres). V. Otâii.
HOLE. interj. V. Ole.
HOLGACHÔN. NA. adj. Holgado. "Yo tengo muy hol-
gachôn el criterio." (Valera, Pépita, 208).
HOLLIN. s. m. Pendencia, riiia. "Habrâ bollin, y largo."
fCalderôn, Esccnas, 205.) "Se ha de armar bronquls, con mu-
chi'-imo del hollin." (Id., ibid., 117.) En Aragon y Murcîa (Se-
vilb), bulla, jaleo, escàndalo. Tb. en Alava (Baràibar, art.*
Jolliti).
HOMERE, s. m. De liombre a hotnbre, (r. De poder a poder.
"^N'o quetias venir de hombre a hombre?". (Castro, Luna
Itiucra, ().)
VOCES ANDALUZAS 473
HONDILON. s. m. Taberna. '*Jugindose al tute, en el hon-
dilon del Chafarote, uno o dos caiieros." (Reyes, Nino de los
caireles, 4.)
HONDO. adj. V. Jondo, "Comenzô a cantar hondo y gor-
eonteado por lo flamenco/* (P. Valdés, Hermana, 148).
HOPO. s. m. Tupé. "Los pocos restos de cabellera, forma-
ban un hepito." (Caballero, Gaviota, I, 56).
HORA. s. f. *A bnena hora, fr. con que se censura la 11e-
gada tardîa e inùtil ya de alguna cosa. Tb. se dice: A buena
hora mangw: vcrdes. Compârese con el réf. de Acad., de sen-
tido diver^c : Buenas son mangas dcspués de Pascua, — A buena
hora pidio el rey gâchas, loc. de sentido igual al de "; A buena
hora!''. (Ganivet, Pic Cid, I, 40.) — *Qué horas son, fr. usada
en Andalucîa en lugar de îQué hora es?: Û. tb. en America
iQné horas son estas para descolgarse, para venir, etc?
(Cuervo, Apuntaciones, § 377.) — Mala hora, fig. y fam. Persona
de mala îrdole. "iUno de Sivilla? — Un mala hora, el Polio de
.os Billares/' (Reyes, Nino de los caireles, 13.) — Por horas, loc.
adv. Uno tras otro. **iVengan terremotos por horas, como las
fiinsiones der teatro.'' (Quintero, Buena' sombra, esc. XXIV).
HORCAJADA (A). Loc. adv. A horcajadas, "A horcajada
sobre los Iiombros.'* (Reyes; Lagar, 10).
HORMIGA. s. f. Hormiga cabesona. Especie de hormiga
c'e cabeza grande. **Reparti6 las partituras, llenas de hormigas
cabezonas.*' (Rueda, Reja, 152.) Tb. de Cuba (Pichardo).
• IIORMÎGÔN. s. m. Hormiga grande. **Marcial es regular lo
haya sentido y llorado como un hormigôn a su raton Pérez."
(Caballero, Lâgrimas, 288.) Tb. de Murcia (Sevilla.) Tb. en
Pardo Bazân {Madré naturalesa, p. 11).
HORNAGUEAR. v. a. ^Afrebanar? "Hornagueândola (la
salsa) para que los residuos monten bien sobre la sopa." (Rueda,
Gumno, 165).
HORNJO. s. m. A hornio, m. adv. A granel. "Traemos sus
papeletas de descantaradura a hornio, que por todas las coyun-
R(vu4 Hispatiiqitê.-'A. 31
474 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
ti-ras del cuerpo las venimos manando y brotando." (Calderôn,
Escenas, 103).
* HOSTIGAR. V. a. Hastiar, empalagar. Tb. de Venezuela
y el Perù (Picôn Febres),
*HL'ECO. CA. adj. Alegre, ufano. Tb. en Venezuela (Pi-
ton Febres, 336).
HUELGO. s. m. ; Placer, satisfaccîon? "Ya puedes tomar
luielgo de rn amor, que en su peclio no cabe y se rebosa." (Rue-
ria, Gusano, 201),
HUESO. s. m. Hueso de la alcgr'm. El del codo. {Folk lore
esp., nùm. Il, 58.) "A ese huesecillo (la apôfisis caudal) y al del
co'lo, Uaman los huesos de la alegria." (Ganivet, Pio Cid, I, 72.
— fiucso palomo. i ? "Mi Juancho tira al hueso palomo, va de-
rechc y no me da corcobos." (Calderôn, Escenas, 15.) — La stH
litieso. La longua. "Y da rienda a la sin hueso." (Trad. esp.
I. 32.) En Acad. hay solo: Soltar la sin hueso. Û. tb. en Argen-
tina (Garzôn.) Carriegos (El Icnguaje. nûm. 13), recuerda que
Larra dijo: "Dejar correr lil>remente mi atrevida sin hueso".
{Obras couipletas, I, 57).
HUÉSPED. s. m. Despedir liuâspedcs, fr. Librarse de impor-
tunes. "Sabia despedir hucspedcs y tener a raya a lo.; mâ.^
atrevidos." (Valera, Jiianita, 29).
* HUÉSPEDA, s. f. No contar con la huéspeda, fr. No pre-
\ er un suceso adverso. Tb. argentine (Garzôn).
HT'EVO. s. ni. Liiiipialc, que estas de huevo, fr. con (jue
.suele decir a uno que no tendra lo que desea. "Anâloga sîgtiifi-
caiiôn tientn estas otras expresiones: No te darâ en er pi-?:».
Peiico. il.impiate, que estas de hwevo!", (R. Marin, Contos.
in. :-56).
HUtDO. DA. adj. En fuga.
gSi este bicho esta juiol
Mas no hay mieo, er colarâ. I
(G. de Alba, en Pucbio attda'.ue_ t^f. > 1
VOCES ANDALUZAS 475
HULUSMEAR. v. n. Olfatear. "Hunden los perron el ho-
cico, hulusireando los alimentos/* (Rueda, Bajo la parra, 105).
HUMAR. V. n. Fumar. (Caballero, Juan Soldado, c. por
Cuervo. Tb. en Colombia (Cuervo), Costa Rica (Gagini), Ecua-
dor (Tobar), Honduras (Membreno). V. Jumar.
HUMAZO. s. m. Humo que se da a las colmenas para nicn-
tcir las abeias. "Como enjambre al que ha dado humazo el
castrador." (Navas, Procurador Yerbabuena, 12).
* HUMEÔN. s. m. Carbon mal quemado y que humea. —
Payn. Monaguillo o diâcono que lleva el incensario. '*Iban con
daîmâticas c incensarios, dos diâconos que por alli llaman hu-
meones." (Valera, Juanita, 100).
HUMILLAR. V. n. Dohlar la cerviz. "La obligô lûego a hu-
millar y, sujetândole la cabeza entre las piernas, le administré
média docena de sol>eranos azotes." (Navas, Procurador Yer-
babuena, 153).
HURÔN, NA. adj. Huraiio. "Haz favô, clàvellina, no me
seas jurona *' (H. Mir, Pcdazos de vida, 3).
*iHUYUYUY! interj. fam. de dolor o espanto o admira
ciôn. Tb. en Colombia (Cuervo).
I
iDEM. V. Idem de lienzo,
IGUAL. adv. Lo mismo. *'Nada, nada, a casa,, igual que otro
Ramôn.'' (Cortés, Débiles fuertes, 38).
IMPORTAR. v. n. *Importârsele a uno una cosa, fr. Impor-
tarle, interesarle: maldito lo que se me importa. Tb. argentino
(Garzôn).
* IMPOSTBLE. adj. Inùtil, inservible, perdido. — Intratable,
insoportable. En ambos sentidos en Venezuela (Picôn Fe-
bres, 335).
f-
4^6 MIGUEL DE TORO Y GiSBERT
* IMPROSUI.ÏA. S. f. Barbarismo por nec plus ultra. Û.
ib. improsiilto, ta, en Honduras (Membreno) y Guatemala (Ba-
ircs). En Méjico: Jmprostilto, m. (Ramos).
INFAME, adj. Muy malo. "iQué letra màs infâme la de la
farta!". (Reyes, Lagar, 319)-
* INFIHRNILLO. s. m. Cocinilla de alcohol para calentar o
giiitar. Tb. de Murcia (Sevilla).
JNFIERJS'O. s. m. El qitinto infierno, loc. adv, Muy lejos:
vive en el quinto infierno. Tb. argentino (Monner Sanz, Dcs-
z-esttTSC, 228, con cita de Ascasubi). También se dice: en lo:
qiiinlos ùificrnos. "Lanzô la porra a los quintos infiernos." (Se-
rrano Pedrosa, El Emperaor, 14.) En Venezuela (Picôn Fe-
bres, 333), se dice: los quintos apurados. — Trillo. "Sentado en
el infierno, despechugado y en calzones blancos, Rafaelillo trî-
llaba, sultanesco." (Castro, Luna luttera, 6.) — Los infiernos de
Loja. Despeîiadero notable cerca de Loja (prov. de Granada).
"Oj'alâ ardiera en los profundos infiernos de Loja." (Româii
Cortés, Débiles fucrtes, 47.)
INGLIS pdj. y s. Ingtés. "Los inglis deben nacer ahora sin
ca'ieza casi toos, poiqiie no pien chascales." (Reyes, Lagar, 280).
* INOCENTE, s. m. Individuo de una comparsa que, en cier-
tai polilaciones, recorre las calles cl dia de los Inocentes, to-
caiido, caniando o pidiendo dinero.
INSIGNIA, s. f. Visitar las însignias, fr. "Hl miércoles
sjinto por la noche estaha expuesta (la Cena) en la cuadra a
1^ veneraciôn de los fieles, quienes con tal motivo tenian en-
ttsda franca en la casa, lo cuat se llamalia y se llama aûn, vi-
silaf las însignias." (Valera, Dona Lus. 30).
IKTERCALIENTE. adj. (Con calentura? "^Cônio esta la
tia Muniz? — Esta intercaliente, — iQué intercaliente, si se
niurio!". (Caballero. Cosa nnnpUda, 94). Cf. Intercadenfe, des-
templado, er Salanianca (I^mano).
IR. V. n. Ir por alto, i ? "Usté sabe quién es, y a él no se le
va por allé," (Fernândez Garcia, Reina de la Cava, 891.) —
VOCES ANDALCZAS 477
.•1!!â va eso, loc. con que se anuncia que se va a echar o decir
al^jo desagradable. "Ojos de alla va eso," (Rueda, Patio, 8.) —
Echar a nno la de v&monos, f r. Despedirle con cajas destempla-
das. -"Es aue anoche le echô la de vàmonos" (Reyes, La-
gar, 260.) — C. a veces pleonâstîca mente. No va a ser, por sera.
"IVr supiipsto que no va se ferpa. Lo vi a poner hecho un
higo." (Quintero, Flores, 17.) — Irse yendo, por alejarse, desva-
nei:erse. Th. en Méjico (Ramos, art." Gastarse).
Est an do de cuartelero
Fué y se me apagô er farô.
(R. Marin. Cmlos. IV, 395)
— Vaya que, o p'aya a que, loc. A que "îVaya a que vienen
por la real jembra" (Castro. Luna luttera, 6.) ;Vaya que ha
ido rsted a eso? {Valera, Comcndador, 157.) "jVaya que no
me lo adtit;is!" (R. Marin, Cantos, I, 296.) — Anda vcte, o
.iiidavclc, in:perativo. Vête. "Anda, vête. Yo vendre a bus-
oa.te" (Quintero, Flores, 67.) — Ves, imperativo irtegular. Ve,
"Ves a ver si lo encuentras." {Trad. esp., I, 190-) "Ves pcr
aqiiel camiv.o, derechito y Uegarâs" (Caballero, Lâgrimas, 51).
ITULFJS. m. pi, i ? "Copiar palotes, puntillos e ituUis"
(Rubio, Memorias, II, 56).
jIZA! interj. Anda. Cf. iAiisa! pop. con igual senddo.
jlzai
Si me descuido me cogen
Aqui en mangas de camisa.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 14.)
lA. s, f. Germ. îMujer? "Cuqui estaba metio en vi
que tenîa una jâ, Carmencilla no hubiera disputao el
478
MIGL'EI, DE TOHO Y GISBERT
Arberto a la reina de Inglaterra." (Aguilera y Porta, en Pue-
bio andaluc. 55).
Si mucho me gusta er bicho
M»s me pesquivM una ja.
(G. de Alba, en Putblo andaluz 139.)
,JA. JA! interj. que expresa la risa. "Lleva la tienda a la
cir.tura. ; ja, ja!" (Rueda, Gusano, 192).
lABADO. DA. adj. iHabado? En Murcia (Sevilia) dicese de
la gsilina de pluma de dos o 1res colores en figura de escamas.
En Venezuela. (Rivodô. 269), y Cuba (Pichardo), de plumas unas
blancas y otras cenicientâs y coloradas. Û. en el siguiente juego
de ninos. Se sientan varios ninos en rueda. con los pies hacia
el centre del corro, y euipieza uno de ellos diciendo :
La poyica e la Jabâ (jabada)
Pone huevos a manâ (manada) ;
Pone uno,
Pone dos,
Pone très...
tjcando a cada vez el pie de un nino, y al llegar a ocho, agr^a:
Tapa nifio, lu bizcocho
Sigre el jucgo y a cada ocho huevos desaparece el pie de un
nino. Ciiandr no queda ninguno, el que dirige el juego pregunta:
;Dônde estâii los poyilos?
jEstarân en el corral?
iTi, til
Si no se niueve ningiin nino, dice: "No estân" y continua pre-
guntando "ê^staràn en la cuadra? ^En el jardin? "hasta que
salen de pronto todos los piececitos, piando al mismo tjempo
los iiinos.— En Cuba (Pichardo) el juego se llania "de la Ca-
lliiia jabada". En Colonrbia (Lanao), Jabado, "color de gallo,
como en Cul>a." Tb. espanol antiguo: "La galHna hauada no
VOCES ANDALUZAS 479
paresce." (Rojas, Celestina, II, 44, éd. Lectura, con expl. fal-
sa; "Son (las chorlas) pardas por el lomo... habadas de unas
manchillas pardo obscuras" (Barahona de Soto, c. R. Marin,
Millar de voces, articulo Chorla),
* JABALEO. s. m. pr. Mal. Trâfago de comida. (Serranîa
de Ronda).
JABALUNA. adj. V. Javaluna,
JABERA. s. f. Cierta tonada popular andaluza. "Y otro en-
tona las clâsicas jaberas/' (Rueda, En tropel, 108).
JABILLELAR. v. n. V. Habillelar, (Quindalé).
JABÔN. s. m. "^Qué tiene que ver el jabôn con el hilo negro.
réf. V. Culo. Tb. se usa en Venezuela segun un discîpulo mio,
senor Acquatella.
JACA. s. f. Gallo de combate. "Salieron del renidero d^
gallos, orgullosos de los triunfos conquistados por sus respec-
tivas jacas/' (Reyes, Moruchita, i.) Tb. arg. (Lugones, Guerra
gaitcha, 270). — Jaca de dos cuerpos, fig. Dîcese de la mujer alta.
**La Polvorilla era un pino de oro. Jaca de dos cuerpos... toma
tierra con dos dijes, que no con dos piesV (Calderon, Esce-
fias, 122.) — Jaca de terciopelo. Cierta canciôn antigua, "de la
iaca de terciopelo, del vito y otras canciones del dîa'* (Caba-
llero, Caviota, II, 108).
JAC'ARANDINA. s. f. Danza antigua. "La Jacarandina y
la Zarabanda, son hoy el Ole y la Tirana" (Calderon, Hscetras^ 26)
JACO. s. m. Caballo (no pequeno y ruin, como en Acad.).
*'Su papa arreaba cuatro jacos de primera cuando salîa a
|*aseo.'' (Palacio Valdés, Hermana, 46).
JACHARES. s. m. pi. V. Achares,
TA1.AR. V. 3. V. Halar. Tb. de America (Gagini. Ramos, Pi-
chardo, Batres, Palma, Picon Febres), y Santander (Aiugica,
Dialectes, 19).
JALEAR. V. a. Acompanar con palmadas y aclamaciones.
*'Bailando an zapateado que jalean su companera y Iqs dos po-
lios" (H. Mir, Pedasos de vida, 18.) — Chillar a un nino. "Em-
480 MIGUEL DE TORO Y. GISBERT
pezo a jalear a la muchacha (un nino de pecho) que le pasaha
laf aterciopeladas manos por el atezado rostro" (Reyes, La-
gar, 87.) — lalearse, v. r. Armar jaleo. ïQaé nos importa que
se jaleen el viento y la mar" (Caballero, Clemeticia, I, 137)-
y al pueblo eijtero que corre
Grita, suda y se jalea,
(Santa A'na, en Pueblo andalue. 40.)
JALEO. s. m. Jaleo pobre, fam. Diversion entre gente de
poco mâs o menos. "Armando un jaleo probe" (Valera, Pépi-
ta, 151).
JAMAS, adv. t. En jamâs. loc. adv. Nunca. "Para siempre,
piira en jamâs" (Castro. Lima lunera, 20).
JAMÔN. s, m. Jantôn en duke. Cierta preparaciôn que se da
al jamôn curàndolo en azùcar. "Huevos duros y jamôn en duî-
ce." (Valera. Ilusiones, 109.) — Jamôn con chorreras. V Cho- •
JAQUECOSO, SA. adj. Que tieiie jaqueca. "C:omo esta
Un jaquecoso" {Valera. Juanita, 355).
JAQUELADO, DA. adj. îAdornado con jaqueles o esca-
quos? "No traigo justillo jaquelao" (Rueda. Me;a, 19).
JAQUETÔN, N'A. adj. Valentôn. "Estaba bien vestido. a
modo de hombre jaquetôn" (Rubio, Mcmorias, III, 52).
* JAQUIM.'^ZO. s. m. />r. Mal. Batacazo, porrazo, caid;.
(Serrania de Ronda).
JARA. s. f. Germ. Onza de oro. (R. Marin, Cantos, IV, p.
440, nota).
Toma, gachi, eslas dos jaras.
Diiiasela'r Hbanô.
(Idem, ibid. 439-)
JARAPASTROSO, SA. adj. Zarrapastroso. "Queréis, ex-
ilamô. jaranastrosos. callar y respetar los caballos de los se-
rores?" (Caballero, Elia, 51).
VOCES ANDALUZAS 48 1
JARDA. o. f. ^Saco? "Sobre una de las jardas de harina,
apiladas en un ângulo" (Reyes, Lagar, 56).
JARRILLA. s. f. Jarra chica. "Si llora usted ahora jarri-
lîas" (Caballero, Gaviota, T, 201).
JARRILLOS. s. m. pi. Candiles, arisaro, planta aroidea.
{ Ifiales, t. 25, actas, p. 3).
i JAS! interj. jZâs!
îJas, que bonita, jàs !
iJas, que bonita estas
(Castro, Luna lunera, 8.)
JASTIAL. s. m. Mocetôn. "Rodeado de sus hijos: el jastial
Ramôn, el fornidote Alonso" (Cortés, Débiles fuertes, 35).
JATO. s m. îHato? "No le tiente osté tanto el jato a la
bestia" (Reyes, Lagar, 123).
JAULA. s. f. Janla rueda. Especie de jaula redonda. "La
bonita jaula rueda, donde un colorîn cantor hacîa sus gim-
nasias" (Castro, Luna limera, 14}.
JAVALUNA. adj. Piedra jabaluna, especie de jaspe. (BoL
Acad. nûm. I, p. 69)."Semos de piedra javaluna" (Ganivet, Pio
Cid, II, 20.
îJE! interj. '"En la familia esta... no pueo negarlo... ije!
(Ouintero, Flores, 14).
JEFA. s. f. Mujer del jefe. "Potque la novia fué a casa de
la Gefa (sic) donde sirve una hermana suya" (Caballero, Cle-
tncfieia, I, 34).
JERGUETA. s. f. ;Prenda de vestir? "Con calzôn, jergueta
carmelita, chupîn canario." (Caiderôn, Escenas, 119.) Usa la
voz Lope de Vega, en El secretario de si ntismo, acto I, Corne-
dias, p. VI, Madrid, 1616, folio 76 v^ c. Aicardo).
iJES! interj. para llamar a las bestias. "iMojina!... îjes!
Mojina! (Castro, Luna lunera, 8).
JETA. s. f. îHongo yesquero? "Su golpe de yesca, ya 1^-
jeta, ya de hierbas.'* (Calderôn. Escenas, 230).
482 MIOUEL DE TORO Y CISBERT
JICAL. S. m. iSoga? "Siijetas a unos postes con jkal de es-
p:(rto." {Gabailero, Verano en Bornas, c. Arona, art." Rartcho.)
En Venezuela Hico es cuerda de que se suspende la hatnaca.)
(P. Febres.) En el art." Cabuya, da P. Febres jico e hico como
sinônimos de Cahuya. Hico, en Colombia (Lanao).
JILANDO. s. m. Tonto, jili. V. Jinojo.
jYa se vel
So jilando,
Que se va usté encampanando.
(G. de Alba, en Pueblo andalus. 141.)
*JILAZA. 5. m. fam. Jili, tonto.
JlLi. adj. fam. Inoceute, cândido. (R. Marin, Canlos, IV,
380, nota).
Yo le dijera jili,
Bamos cayando y alante.
(Idem, ibid., 356-)
JINOJO. II. pr. "San Jinojo, santo ridiculo de invencion po-
pular: Estar como San Jinojo en el cielo." (R. Marin, Coin-
puacioncs, 16). — En el Perù se dice: Como estân Dios y San
Gilando en el cielo, donde ni Dios hace caso de San Gilando,
m San Gilando de Dios. (Palma, art." Mexico).
JINAR. V. n. Gcrm. Evacuar el vientre. (R. Marin, Can-
l<'s, IV, 253, nota).
Er que no liene parné
Jasta las picaras moscas
Se quieren jinâ en é.
(R. Marin, Canlos, IV, 203.)
Tb. en c^lô mejicano (Wagner, art." Ginar) y en Murcia (Se-
JIRO, RA. adj. i ? "Donjuanesco y gentil, el gallo giro."
(Castro, L«n.i limera. 11.) iSerà el Giro. por hermoso, galân.
snt. en Acad.? En Colombia se usa giro, dicho de ciertos gallos.
VOCES ANDALUZAS 483
(Cuervo); giro amarillo, giro verdôn, color de gallo (Lanao).
En el Perù, giro es el gallo de rolor morado rojizo. (Arona, ar-
ticule AjL) En Méjico, el gallo que tiene amarillas las plumas de
la golilla y las alas, y negras las del cuerpo (Icazbalceta.) Lo
mismo en Venezuela (Rivodô, 252) y Guatemala (Batres). En
Murcia (Sevilla), gallo de plumaje dorado por la capa. En Ar-
gentina jirio se dice del gallo de plumaje con pintas negras v
blancas, tb. cari. En -Honduras, gtro es el gallo de color de paja.
(Membreno).
JONDO. adj. Dicese del cante flamenco. Tb. se usa cantar
por lo jondo, **Un gachî que se cante por lo jondo." (H. Mir,
Pedazos de vida, i).
JOPADA. s. {. ^ Vuelta de baile? "No ya para tomar asiento
e ingresar en la fiesta, sino para dar un valsôn, una jopada.*'
(Rueda, Reja, 151).
JOTA. s. f ^No ver una jota, fr. No ver nada. Tb. en Chile
y la Argentine (Giiiraldes).
JOYERA. s. f. Joyero, sitio donde se guardan las joyas.
**Las casas capitulares, cuya preciosa arquitectura es tenida por
una de las galas de la joyera de Sevilla." (Caballero, Familia
de Alvareda, 433).
JUAN. n. pr. Hasta que San Juan baje el dedo, fr. Siempre.
Alude a ciertas estatuas de San Juan que lo represeiitan con
cl dedo en alto. *'Aqui mos tiees jasta que San Juan baje er
dto.'' (Reyes, Lagar, 26.) También se usan otras formas. *'Por
ni puee usié beber hasta que a San Juan le dé hipo.'* (Reyes,
?ioruchita, 18.) — San Juan de Estopa. i ? "San Juan de Esto-
|)a, que tomô su nombre del clister con que pintan a San Juan
de Dios.*' (R. Marin, Comparaciones, 16.) — Juan de las Vinas,
"Un Juan de las Vinas es un munequillo, hecho de piezas de
carton que se mueven a compas, al tirar del hilo a que estân
FMJetas." (R. Marin, Cantos, IV, 285).
JUANCHO, CHA. n. pr. dims. de Juan y Juana. "jViva
Juancho, hijo de la Nena!". (Calderôn, Escenas, 12.) "Patro-
VOCES ANDALUZAS 485
iJUJUJUY! interj. de admiraciôn. "ijujujuy, las jembras
de salero". (Rueda, Reja, 8i).
JULlN. n: pr. dim. de Julio. Personaje del Procurador
ctibuena, del conde de las Navas.
JUMAR. V. a. Fumar. "La frase ya jutnates es muy ce
en Andaliicia y se eniplea en son de burla, ponderando a
la dificultad de conseguir algiina cosa... La frase ya j
tes (>a fumaste), se dijo y repitio prîmero en su acepcioi
t-irai. y fué cosa de gente de playa. Pedia une a otr.j u
gLrrillo y este otro contestaba irônicamente para indîcar
no habia de darlo: |Ya jumates! Diôse lu^o extension
tafôrica a la locuciôn." (R. Marin, Cantos, III, 355).
Eti la puerta e la Barqueta
Hay un Ictrero que dise
iYa jumates, cana gtieca.
(Idem, ibid., III, 334.)
JUMENTO. s. m. fam. Hombre muy animal. "Figurai
de bracete a la solterona con el jumento del tio Liebre. (R
Bajo la parra, 247).
iJL'N'! interj. de disgiisto. "ijun, jun! jHabrâse vis
mono este!". (Castro, Litna Itinera, 6).
JUXTO. adv. I. Al lado, cerca. "Mientras voy aqui ju
{Quintero, Buena sombra, esc. IV.) — Junto de, loc. ad'
lado de.
Como fué juuto del agua.
Se la Uevô la corriente,
R. Marin. Cantos, lit, 84.)
iJURRlO! interj. iVaya! "ijurrio, la tia Mîseria! (C
Débiles fuerles, 36.) V.' Urrio.
JUSTILLO. s. m. Prenda de vestir de hombre. "Justill
dejan abierto, igual que la delantera de la camisa." (R
Gusano, ii$).
UIGUEL l'E TOBO Y CISBERT
LA. pron, Hallârsela. fr. fig. y fam. Hallar lo que uno no
biiscaba o no quisiera hallar. "Si se emperra se ta va a jallar,
y si se la jalla, que con su pan se lo coma." (Reyes, Lagar, 72).
• LABOR. s. f. Tarea, porciôn de chocolaté que labra e"
obrero en una casa.
LACHA. ;. f. faiii. Vergiienza. "Cuatro pelones encuenno^
y sin lâcha." (Reycs, Lagar, p. 62.) En bable, adj. "e! que
caiece de funiialidad." (Rato.)— E.i Alava (Barâ*t-ir), f.i .lia
o aspecto desagradable y Cariibién traza, mafia, arte. Agrega
Parâibar que .se usa eu \'izcaya, Aragon y otras partes, y
agrega una cita de Marquina.
LADRILLO. s. m. Tabla de lavar. "Un barreilo con su la-
drillo de madera, para restregar la ropa." (Trad. esfi. I, 39).
LAGAR. .-. m. Cortîjo. "Algûn lagar lejano ensena el blan-
co y fantàstico muro de su portada." (Rireda, Bajo la pa-
rru, 164.) "Poseia un lagar, pero vaya, que buenas perras to-
maba con las cosechas de almendras, naranjas y Hmones."
(Cortés, Débiles fuertes, 36.)
LAGARILl.O. s. m. dim. irreg. de Lagar. "El lagarillo doQ-
de ocurrieron los sucesos." (Reyes. Lagar, 5).
*iLAGARTO! interj. fam. que suele usarse supersticiosa-
mente para alejar el peligro imaginario que traen algunas pe7-
sonas o cosas.
LAGARTONA. s. f. Mujer muy astuta. "Juana la Larg:^
lue déclarâtes una lagartona de primera fuei^a." (Valero
Jiianita, 142).
*" LAJAR. s. m. Haz de una tela. Barbar'smo sutnamenfe
curioso por p: rloble articulo masculivio y fcmen'iio que im-
VOCES ANDALUZAS 4S7
plica : la haz se convierte en la jas o la jar, de donde lajar,
el lajar. Tambiéti he oîdo: el lar. Cf. Har.
LAMBRliClA. s. f. ; ? "Tomad. lamh.u-ia-, engullid
hartaos." (Caballero, Lâgrimas, 115.) Cf. Langucia, hambre, <
Chile (Lenz, p. 877); Romài] trae lambucia. En Méjico (R
mos), lambnisco es glotôn.
LAPO. s. m. Trago. "Ya estaba pintôn cou los lapos 1
aqitel rico vino que se cdiaba entre pecho y espalda." (Cab
llero, /liait Soldado, c. por Cuervo. qiiien nos agrega que se u
en Colombia la voz,) Th. en Ecuador (Tobar). En Aragon
Vizcaya, bofelân (Mugica, Dial., 68.) En Salamanca lapas
vapulacion (Ijimano.) Lapo, en Méjico, cacbetada, guantad
(Riinios).
* LAR. s. m. V. Lajar.
LAR(;ARSELAS. fr. Iig. Marcliarse, largarse. "Que |
ai. te."; de sinco dias me las he largao a Cabra." (Corlés, D
biles fncrtcs, 90).
LARGO, adj. De largo, toc. adv. De sobra. "Allî ténia m
'éculas de largo." (Rueda, Côpula, 117).
' LARGORUTO. TA. adj. fam. Miiy largo y sin gilacia.
*LARGURUCHO. CHA. adj. I.0 misnio que targorui
Tb. en Venezuela (Calcano.) Tb, argentino (Selva, crit. Am
ricanismos.) En Honduras, largiiiriiclio, (Membreno, articu
Laiigiiriiclw).
* LASTIMERIA. s. f. fam. Queja. lloriqueo.
LATIGUILLO. s. m. De laliguillo. loc. adv. De rcsulu
"El personaje de mi narracîôn dlo en el suelo, de latiguill
cono picador de toros." (Navas, Proeurador Ycrbabuena, i(
LAVADO. s. m. Enfermedad del cerdo. "Un cerdo al q
1" entrô lavado. se hinchô y se muriô," (Caballero, EVia. 06.1
* LAVAMAN'OS. s. m. Jofaina. Tb. de Ecuador (Tobari
Honduras (Membreno).
LAYO. s. m. i ? "Boca linda y fresca como hendidura
granada de Iryo." (Rueda, Gusano, 88).
MIGUEL Db- TORO Y GISBERT
VOCES ANDALUZAS 489
Oiga usté, senô levita,
Nenguna tiene en su chosa
Una fruta mas jermosa.
(Ramon Franquelo, en Pueblo andalus, 116.)
l'-_ »>
LEVITIN. s. m. Levita corta. "El caballero del levitin.
(Calderôn, Escenas, 13).
LEVOSA. s. £. pop. Levita. "Y a que le remienden la le-
vosa." (En la descripciôn se trata en realidad de una chaque-
ta.) (Rueda, Bajo la parra, 98).
LEY. s. f. Costumbre, régla que rige. "Antes de la reco-
gida de la antigua moneda, la ley era un humildisimo ochavo."
(Ganivet, Granada la bella, 30).
LIADO. s. m. Atado de tabaco. *'Sacô un liaîllo, una petaca
y la caja de los mistos." (Cortéb, Débiles fuertes, 45).
LIBANÔ. s. m. Germ. Escribano. (R. Marin, Cantos, IV,
449, nota).
Toma, gachi, estas dos jaras,
DinaselaV libanô.
(Idem, ibid., 439)
LIBERAL, adv. m. Râpidamente, ligero. "Mùdese libéral."
(Caballero, Clcmencia, I, 271.) **Muchacho, ponte en camino,
y libéral." (Caballero, Gaviota, I, 97).
LIERA, s. f. *Libra carnicera, El kilogramo. — De libres,
loc. Pesado
Y la mas sala,
Y buena y sana...,
Y de libras.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 16.)
LICURGO, GA. adj. Fam. Astuto. *'Algunas personas de
las mas licurgas del lugar y serviles." (Valera, Ilusiones, 56.)
En Chile es Alicurco, ca (Roman, quien-aduce otra cita de
Valera para Licurgo, de Carias am^ricanas.) Tb. Licurgo en
Honduras (Membreno).
R9vu€ HixpaniqHi.~-'h. 32
1^
VOCES ANDALUZAS 49 1
LISTURA. s. f. Travesura. **Esta listura o travesura." (Va-
lera, Ilnsiones, II, i6o.)
LO. pron. La casa de, el campo de, etc. En Andalucîa se
usa. como en America: lo de Fulano, lo mîo, por casa de Fu-
lano, mi casa. **Como madrugo pa ir por algunas hortalizas a
lo mîo." (Rueda, Reja, 63.) **En lo de ClimaCv^ debe ser.*'
(Castro, Luna limera, 6.) Tb. de Argentina (Garzôn.) — Lo que
es, ir, Por lo que toca a. "Pero lo que es a tu novia no te
sera tan fa si conquistarla.*' (Quintero, Buena sombra, e<ce-
na VIII).
LOBÉN. s. m. Gernt, ^Dinero?
Y tie un padrino barbiàn
Con muchîsimo lobéii.
(Burgos, Soda de Luis Alonso, 30.)
LOCATO. TA. adj. Alocado. **Su locata cabeza, dada a
cumponer." (Roman Cortés, Débiles fuertes, 53).
LOCERO, RA. adj. Persona que vende loza. **Acùsome pa-
dre, que he dao un trompiezo. — Jésus, hija, y que mala ères
pa borrico e locero.'' (Folk lore andaluz, p. 497, c. por Cuervo,
quien da la voz como colombiana.) Tb. de Guatemala (Batres.)
En Honduras,' loceriu, trastos de loza (Membreno).
LOLE (Por), loc. adv. **Anâloga significaciôn tienen estas
otras expresiones... j No te darâ en er pico, Perico! ; Limpiate,
que estas de huevo! En Osuna se dice con frecuencia, en el
mismo sentido: i Por lole!". (R. Marin, Cantos, III, 356.)
Cf. Pololear, fastidiar, enfadar, molestar, en Argentina (P.
Larousse).
LONDARALES. s. m. pi. pr, Sev. Cierto dulce. V. ZorzaL
(Folk lore and., I, 44).
LOQUEO. s. m. Locura. "iEsto es un loqueo!". (Caballero,
La Noche de Navidad, en Elia, 211).
♦LORQUÎN, NA. adj. Habitante de Lorca. (Acad.: Lor-
quino,) Suele usarse en Andalucîa la siguiente adivinanza:
492 MIGUEL DK TORO Y GISBERT
;C6ino se llaman los de Lorca? — Lorquines. ;Y los de Baza?
— Racines.
LUNAROSO, SA. adj. Que tiene lunares.
Nina lunarosa,
Desgracjada o venlurosa.
(Trad. fsp., I. 27S.>
l-UNERA. adj. Û. en la expr. Luiia lunera.
Luna lunera,
Cascabelera,
Ojos azules,
Boca morena.
(R. Marin, Canlos, V, 23.)
Titulo de un cuento de A. de Castro. — Cf. Luttera, lunâtico,
en Salamanca (Laniano).
* LUSTRE, s. m. Baiio de clara de huevo batida con azûcar
que se da a ciertos pasteles, el bienmesabe de Acad. Cf. Enlus-
Irado, bizcocho cubierto de azûcai, en Costa Rica (Gagini).
LUZ. s. f. Dos luccs, I0C, El crepûsculo. "La tarea queda
al fin terminada a eso de dos luces," (Rueda, Bajo la parra, 89.)
— Dos dedos de lus, fig. Alguna libertad. "No respetan nada en
cuanto se les déjà dos dedos de luz." (Ganivet, Pio Cid., Il,
152.) — Dos de lus i ? "Coja usted dos de luz y cuatro de tras-
pôn." (Caballero, Clemencia, I, 273.) Cf. en Argentina ver lus,
por encontrar ocasiôn de huir, c. en Garzôn, art," Alsarse, y
bacerse lus, desaparecer (Id., art" Lm3.) — *A todas luces, loc.
adv, Evidentemeiite, ac. dif. de Acad. Tb. Argentina (Garzôn).
VOCES ANDALUZAS 493
LL
* LLAMADOR. s. m. Tirador de una puerta.
LLAMARETADA. s. f. Llamarada. "Chumaretada, por 11a-
marada. Tb. ^. oye yatnaretada.*' (R. Marin, Cantos, I, 367).
LLAMAR. V. a. Llamarse a, fr. Atenerse a.
Yo me yamaré ar silensio;
Que ya yegarâ la mîa.
(R. Marin, Cantos, IV, 436.)
LLANERO. s. m. Habitante de los llanos. En Acad. solo
americano. ''Nuestros llaneros de Castilla y Andalucia/' (Cal-
derôn, Escenas, 152).
LLANTINA. s. f. Llanto. "Basta de yantina, que vas a
ponerte mala." (Quintero, Flores, 67).
LLAVE. s. f. Llave del ano, pr. Cad. El Arum italicum,
planta aroidea (Pérez Lara, Flor gad., en Anales, t. 1=;.)^-
/ lave o Llaves del sacristân, fig. y fam. "Tiene a mas de la llave
del sacristân, con la cual es sabido que se "puede reir y se puede
hablar", la llave de la casa/' {Trad. esp., I, 33) "Porque vivis
en la ilusiôn de poseer las llaves del sacristân." (Caballero,
Lâgrimas^ 217.) — L/ott hemhra o macho, i ? "Apretândole el
dedo del corazôn con la guarda de una llave hembra." (Trad.
esp., I, 272 ) "También se retirarâ la lèche colgândole a la es-
palda una llave macho." (Id., 285). En Terreros: Llave loba,
\o mismo que llave macho, que es la que no tiene agujero, al
contrario de la llave hemhra.
* LLORÔN. s. m. Muneco grande que tiene el cuerpo en-
vueltocomo un niiïo de pecho. Tb. de Costa Rica (Gagini).
V. Rollôn.
494 MIGUEL DF TORO Y GISBERT
M
TvIACARRO. s. m. î ? *'Lechugas en rama, que estân muy
i?iienas cuando se las acompana de macarros de pan y aceite/'
(Alarcon, Sombrero, 36.) — Nombre de santo burlesco. '*E1 santo
Macarro, que jugaba al abejôn/* (R. Marin, Comparacio-
tics, 16.) En Alava es pasado, podrido (Barâibar).
MACARRONO, NA. adj. *'Corrompido, probablemente to-
mado de macarse, empezar a podrirse." (Caballero, Clemen-
cia, Vocabulario.) En el ejemplo anterior dice Macarrono, pero
el texto, t. I., p. 219, dice: "para los vagos y macarronos de
Villa-Maria".
MACETA. s. f. i ? **Ved a ese hombre que, a la puerta de
un ventorrillo, al calor de una *'maceta" disparata contra
Dios y los hombres." (Ganivet, Granada^ 71).
AIACETERO. s. m. Tiesto, maceta.
Tanto me alimenta el verte
Como el agua al macetero,
Como la ropa al desnudo
Y la salud al enfermo.
(R. Marin, Cantos, II, 291.)
En el Perû (Palma), aparato para colocar macetas.
* MACHACANDERO. s. m. />r. Gran, Machacadera.
MACHINA, s. f. pr. Gran, Prensa del lagar. "Amontonan
Il estruja a la machina/' (F. Rubio, Memorias, I, 75).
MACHO, s. m. "^Deje usted mear al macho, que meando des-
cansa, fr. con que se moteja al que insta demasiado por una
cosa. — *Jr a gusto en el machito, fr. Estar a gusto en un sitio.
Û. tb. generalmente en tono irônico.
VOCES ANDALUZAS 495
MACHOTA. s. f. Marimacho. **Para evitar que la machota
me sacase a papeles." (Rubio, Memorias, VII, 42.) Tb. meji-
cano (Ramos).
MADEJITA. s. f. Echar la madejita, fr. Juego de mucha-
chos que consiste en entrelazar diversamente una cuerdecilla cu-
yos dos cabos ©stân atados uno con otro y tendida entre ambas
nianos en forma de rectângulo. V. Cuuita y cordcles. (Rubio,
Memorias, I, 74).
MADRE, s. f. **Aqui, como en muchas copias flamencas, no
tiene el vocablo **mare" su significacion natural, sino la de
companera, amiga, amada/' (R. Marin, Cantos, II, 107.) —
**Cuando en una persona domina un afecto hasta el punto de
constituir el rasgo saliente de su carâcter, el Pueblo... llega
a suponerla fuente y origen del afecto semejante de los dé-
nias: I^ madré de las penas, el padre del orguUo...". (Idem.,
III, 241.) — * Madré del café. Polvo de café sobre el que ha pa-
sado el agua caliente. — Madré abiiela, Abuela. "Mae abueîa.
grito Anis sofocado/' (Caballero, Gaviota, I, 76.) V. Mae.
MADRUGADOR, RA. adj. fam. Vivo, astuto. '*Ese es un
bicho madrugador/' (F. Garcia, Reina dé la Cava, 889.) V.
Pincho.
MAE. s. f. Madré. "Las gentes del pueblo, en Andaluv'w
nombran a ^^us abuelas y suegras haciendo précéder a sus nom-
bres el de mae para diferenciarlas de las madrés a las que
iiombran solj madré.'* (Caballero, Familia de Alvareda, 320
nota).
MAESTRA. s. f. Capataza. '*De la fâbrica de Tabacos, des-
pedida por mala voluntad de una maestra." (H. Mir, Pedasos
de vida, 15).
MAHOMA. s. m. V. Majoma.
MAJA. s. f. Maza, mano de almirez. **Una majita de almi-
rez." (Quintero, Malvaloca, 43.) *'Las majas de los morteros
*cgense y entrelazan el compas." (Rueda, Bajo la parra, 87).
MAJADû. s. m. Cosa molida. **E1 agua de arriba cortaba el
UIGUEL DE TORO Y GISBERT
almendras." (Urbano, Mundanal ruldo, 425.) "El
pan, ajo y pimiento que habîa de dar base al gaz-
lueda, Cusano, 162).
TAD. s. f. Su Majestad. El Santisîmo Sacramento,
iîtad! — dijeron lodos poniéndose en pie." (Caba-
\ia de Alvareda, 378). •
A. adj. y s. Persona pesada (confusion de Maho-
jar.) "Pos eso mismo se lo he cantao ya a ese ma-
;yes, Golclera. 204).
GA. n. pr. Salir de Mâlaga y caer en Malagôn, fr,
peligro o molestia en otro. También se dice: Sa!i>'
lia y caer en Guatepeot.
E. s. m. \'. Mal ângel.
t. s. m. ^Vendedor de pescado? ''Los gritos de los
|Hiî pregonaban, de los regatones, que aturdian. "
Eicrnaj, -231).
"lÔN. s. f. Maldiciôn gitana. "Crée el pueblo que
ibie maldiciôn que se cumple al pie de la letra y
pei'-etra en el cuerpo del individuo." (Trad. esf.,
YA. interj, usada a veces con carâcter de adjetivo
,0 de: maldita. "Malhaya la ambiciôn." (Rueda,
—Malhaya sca. Forma pleonâstica. "El pueblo con-
esta formula de maldiciôn, pero como le sucede con
is, no siempre sabe !o que significa. De aqui que.
■ las palabras tnalhaya un participio pasivo, créese
It adjuntar el verbo scr para proferir la impreca-
Tarîn, Cantos, III. 279.) C. tb. en Venezuela (Picôn
n Colombia (Cuervo. Apuntaciotics, § 430. pârrafo
interesante cuya conclusion es: "Este uso, en un
ira vulgaridad, va penetrando entre la gente culîa,
I e&lâ tan canonizado que merezca los miramientos
co." Tb. de Honduras (Menibreiio), Costa Rica
1 cita de Nimez de Arce) y Guatemala (Batres).
VOCES ANDALUZAS 497
MALIGNARSE. v. r. Volverse maligna. "Malignândose su
calentura." (Caballero, Làgrimcs, 317).
MALO, LA. adj. *M(iy ttuilo que arrancao, fr. fam. Muy
perverso.
MALUCO, CA. adj. Malucho. Û. t. en America (Picôn Fe-
Lres, Gagini, Batres, Membreno, Salazar, art.<* Enfermoso),
MALVALOCA. s. f. Malva loca (Acad.). En plural: mal-
valocas, escribe Valera en Dafnis y Cloe, 34, segùn Cuervo.
También figura este plural en las indicaciones escénicas de
Las flores, de Quintero.
MALVARROSA. s. f. La Malva rôsea de la Acad. Fig.
Persona muy suave. *'Casândose con esta malva-rosita.*' (Ca-
ballero, Clemencia, I, 158). En Colombia : Malvarrosa. (Cuervo.)
Dice Cuervo: Malva rosa escribe Colmeiro y también Montse-
rral y Archs en la Creaciôn, VII, p. 182. ^Serâ el Malva rôsea
de la Academia correccion pedantesca fundada en el althaea
rosea de los hotànicpsT\ (Id.). En la ediciôn 14 trae la Acade-
mia Malva rosâcea, enmendado en la Fe de erratas en Rôsea,
MALLORQUIN. s. m. Un tejido i ? "Vestido de mallor-
quiti azid.'' (Reyes, Goletera, 9.)
MAMA. s. f. Mamâ abuela. La abuela. *'Mamâ abuelita."
(Rubio, Mcmorias, I, 50.) En Cuba es mamâ sehora. (Pichardo.)
MAMAITA. s. f. dim. de Mamâ. Û. en Caballero, Serz'i-
lon, 53.; Hernândez Mir. Pedasos de vida, 9; R. Marin, Can-
tos, III, 463. *También se oye Matnacita, V. Matnita, Mamacita
se usa en Argentina (Garzôn).
MAMANCIA. s. f. Cosa que se mama. "Para darles bodigo
y mamancia.'* (Calderôn, Escenas, 69).
MAMELUCO. s. m. i ? **Vestîa en taies excursiones pan-
tnlones a lo mameluco." (Caballero, Clemencia, I, 15.) En Ar-
gentina, camiseta y calzôn de una pieza. (Garzôn.) En Hon-
duras, calzones bombachos (Membreno).
MAMITA. s. f. dim. de Mamâ. "Mamita, mucho me duele.''
(R. Marin, Cantos, III, 363.) Tb. de Cuba (Pichardo).
498 MIGUEL DF. TORO Y GISBERT
MITITA. dim. de Mamâ. En Cuba mamitica (Pi-
OLA. s. f. Cierta burla (Acad.). C. t. como interj.
Pensa ste enganarme
Pero i Mamola !
(R. Marin, Canlos, 111, 107.)
MOTRETO. s. m. Armatoste, chisme. Tb. de Argen-
va, crit. Americanismos) y Guatemala (Batres).
CHA, s. f. (Rebano? "Ciertas manchas de ovejas o
; gozquecillos de San Anton." (Calderon, Escenas, 238).
N'DADO, s. m. Encargo, compra: enviar a la criada
indados. Mandau, en bable, es encargo, recado, orden.
-M-tl mandado, loc, Desobediente. "Morirâ de mal
i." (Caballero, Gavtata, I, 92).
S'DARlN. s. m. Fam. Mandadero.
ÛIL. s. m. Parte de! aparejo del caballo. "Ensenaba un
ron cabezai su oleadx de flores." (Rueda, Reja, 170.)
■ntino. (Garzôn).
>JDINGA. n. p. El demonio. Û. t. en Venezuela. (Picôn
y Cotombia (Lanao). En Costa Rica (Gagini), rufiàa,
Recuerda Gagini el mandilandinga, rufiân (Salvâ),
Picara Justina. En Argentina es demonio y también
traviesa (Garzon.) En Murcia (Sevîlla), baldragas, hol-
n Cuba es el negro de e.^ta comarca de Africa (Pichar-
anguindô es el holgazân.
EJO. s. m. 4 ? "La agria masa que las nianos de An-
"imen con manejo." (Rueda, Gusano, 209).
jA. s. f. A buena hora mangas verdes, fr. que critica
ega o se hace deniasiado tarde. Û, en Castro {Luna
[.) — Ser manga por hombro, fr. Andar manga por
en Acad. "Todo era allî manga por hombro." (Id.,
— Echar una manga, fr. Echar un pafiuelo (Véase.)
VOCES ANDALUZAS 499
"Echaron entre todos una manga y le dieron ocho mil reaies/'
(Valera, Dofia Lus, 2J2).
MANGUE, pron. Germ. Yo,
Mangue reiiia en er presiyo,
Porque mangue es mu repiyo.
(Sânchez de Fuentes, en Puehîo andalus^ iio.)
Tb. de Murcia (Sevilla).
MANGURRINO, NA. adj. i ? "Habia visto a seis hom-
bres mangurrinos, con.el rostro tiznado." (Castro, Luna lu-
mra, i8).
MANGUZADA. s. f. Mangonada. **No tiene ni siquiera
média manguzada de mi mano." (Rueda, Reja, m.) También
en Murcia (Sevilla).
MANITA. s. f. dim. de Mano. **Con unos cuellos y vuelos
bcrdados por estas manitas." (Calderôn, Escenas, 73).
Las manitas de este Nino
Tan blancas y torneadas.
(R. Marin, Cantos, IV, 163.)
MANO. s. m. Practicante. "Un practicante o mano de me-
dicina." (Calderôn, Escenas, 28.) — Dar a las manos, fr. Tra-
Lajar. *'iY que, se les da mucho a las manos, Triquitraque?"
(Quintero, Buena sombra, esc. V.) — *Con sus manos lavadas,
lue. irôn. con que se critica al que, sin tomarse algun trabajo
se apropia el resultado del esfuerzo ajeno: luego viene ese
con sus manos lavas y se lo lleva. En Lope de Rueda, *'Ven-
gan con sus manos lavadas'V, éd. Cotarelo, II, 387.
MANRÔ. s. m. Germ, Pan.
Ar pan le yaman manro
Ar tosino bale-bale.
(R. Marin, Cantos, IV, 535.)
500 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
En calô mejicano es mattdrô (Wagner.) Û. t. en Madrid,
(Baroja, Busca, 104).
MANTA. s. f. Tirar de la monta, dar un tirôn a la monta,
ir. fig, Desi:ubrir una cosa, echarlo todo a rodar. "Darie un li-
ronaio a la manta, séria peor que pegar fuego al partido."
(Rtyes, Logar, 287).
MAXTELAR, v. a. Poner el mante!. "Mantelaron la mesa en
un amén." (Castro, Luna lunera, 14).
MAXTESÔX, NA. adj. Picarôn. "Vaya las manlesona=, la-^
I-u... ercas." (Valera. Juanito, 113.) Cf. MantiUn. ie MurcÏE.
tlesaliiîado, siicio (Acad.). y de Méjico, sinvergienza. degra-
daao. (Ramos).
MAXZAXERO. adj. V. Eriso tnomanero. En Argentin.-»
iia>' un loro mansanero. (Garzôn).
MAQUIN'ILLA. s. f. Codnilla o inBernillo. "Una maqui-
i;ill£ de alcohol." (Rubio, Mcuiorias, VI, 67.)
MAR. s. f. La niar, ir. Mucho. "Ténia la mar de dinero."'
(Valera, Juaniia. 103.) "Esta usté pero que la ma de presio^."
(R. Cortés, Débiles ftiertcs, 84.) — Interj. 0 juraniento. "iXIc
cazo con ta niâ... !". (Quîntero.) — Â mares, loc. adv. Mucho:
llover a mares. "La muchacha venia escupiendo a mares ia
hermosura, ' (Roman Cortés, Débiles fucrtcs. 80.) — Maf de
fondo^ fr. fig, y fani. Agitaciôn interior de una persona. "Ha-
bia adivinadc en Pio Cid cierto mar de fondo debajo de la
qnietud y serenidad de su espiritu." (Ganivet, Pio Cid, I, ri).
— Cf. en Lope de Rueda. "Con un ;oyes? me sobra tanto como
la mar." (Ed. Cotarelo, I, 11.) Tb. argentine (Garzôn) y hon-
ditreno (Memlireiio.) Tb. se usa en Madrid. (Baroja, La But-
La. 69).
M.\RCA. s, f. De marca y média, fr. De marca niayor.
VOCES ANDALUZAS 5OI
Un hombre es un pollino
De marca y média
Si antes de los contratos
No mira y piensa.
(R. Marin, Cantos, IV, 96.)
MARCARSE. v. r. î ? "Responde (el criado) marcandose y
cerràndo la puerta tras si/' (Hernândez Mir, Pedazos de
vida, 9).
* MARCHAMO. s. m. Senal que se pone en las salinas
sobre los montones de sal ya reconocidos y que consiste en una
tabla grabada que se aplica sobre toda su superficie, para evitar
los robos.
MARCHANA. s.* f. i ? Irseie a uno las marchanas, fr.
Pcrturbarse. **En su vida de Dios se le van las marchanas."
(Caballero, Clemencia, I, 210).
MARGARA. n. pr. dim. de Margarita. **Entraremos de
vuelt^ en easa de la Mârgara/' (Calderôn, Escenas, 117).
MARIM05ÎER0. s. m. Arbusto que produce las marimoiias
o francesillas.
La primer marimonita
Que eche mi marimoiiero,
Se la tengo de poner
A Antoiîito en el sombrero.
(R. Marin, Cantos, II, 231.)
MARIPARDA. s. f. Persona astuta. **Esa mariparda k) ha
engatusado." (Caballero, Gaviota, I, 172).
MARIPOSA. s. f. Lamparilla para la "mariposa" definida
en Acad. *'Y su mariposilla de verde cristal." (Cortés, Débiles
fucrtes, 40).
MARIPOSERO. s. m. Vaso para poner las mariposas o lam-
parillas. **Dos mariposeros dorados daban guardia de honor a
una virgen.'' (Reyes, Moruchita, 6).
MARIPOSÔN. s. m. Hombre que mariposea. "Pero el ma-
V
502 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
riposôn sentia ya la necesidad de posarse sobre flor de mo-
cicsto perfume." (Navas, Procurador Vcrbabucna, 83).
XIARIQUITA. n. pr. *Mariquita asiirnr Mequetrefe, Pe-
liquîto entre ellas, hombre aficionado a meterse en tareas fe-
mtniles. En Murcia inanqiiita es hombre afeminado (Sevilla.l
Mariquitu, en bable (Rato).
■ MARISALADO, DA. adj. De diversos colores. (R. Marin,
Canlos, m, 213, nota).
Yo ténia una inaceta
De ctaveles encarnados,
De la noche a la manana,
Se h an vuello marisalados.
(Idem, ibid., 47.)
MARITATES. s. m. pi. Chismes, trebejos. C. por Federico
Rubio {Memorias, I, 60), Tb. en Honduras (Membreno, quien
. agrega que en el Perù se dice Maritatas, no c. por Palma), y en
Guatemala (Batres.) En Chile, maritata es canal o cedazo de
irla de alanibre (Batres).
' MARMOTA. s. f. En las salînas, sal inàs o menos maa-
chada, que se deposita en los bordes de las acequias o estan-
ques.
MARRANA. s. f. Marrana de lus. La luciérnaga. "Lleva
uïted una marranica de luz." (Ganivet. Pio Cid, II 57.)
MARR.A.\'LRO. s. tn. El que tiiida de los cerdos ".Mi
trancoliii es el marranero del pueblo." (Ganivet, Pio Cid, II,
50). Tb. de Murcia (Sevilla).
MARTELLIKA. s. f. pr. Jeres. Caliza graneada con nu-
mulitas. {Anales, t. 23, p. 7).
XIARTILLEJO. s. m. De martillejo, loc. De golpe. "Hi- ,
rUr.do, no de martillejo, sino de repelôn y resbalando." (Cal-
dcron, Esccnas, 141).
MARUJA. MARUJILLA. n. pr. dims. de Maria. "Parece
que le conoces de ayer de manana, Maruja." (Caballero, Elia,
124.) ■'No le asustes, Marujilla." (Rueda, Bajo la parra, 135).
VOCES ANDALUZAS 503
MAS. adv. Ni mâs ni menos conio loc. Ni mas ni menos que.
"Otra mesa ni mâs ni menos como la mîa." (Calderôn, Es-
cenas, 37.) — Mâs ntejor, loc. Mejor. (Ganivet, Pio Cid, II, 23.)
— Mâs sino, loc. Sino. "Sin pensar mâs sino en satisfacer «u
vanidad.'' (Caballero, Cletnencia, II, 17.) — *C. tb. por tan o
muy: jQué pan miîs blancol Lo mismo en Alava (Barâi-
bar).
MASCUJADA. s. f. Acciôn de mascullar. "Dando algunas
mascujadas, vase tambaleando.*' (Rueda, Patio, 63).
MATA. s. f. Grupo. "Ved a una mata de mozos de los la-
gares prôximos." (Rueda, Reja, 135).
MATACANDELAS (A), loc. adv. Medio apagado. "Andar
con el cigarro a matacandelas.'* (Calderôn, Escenas, 240).
MATADO. s. m. Muerto. *'iUn matao!" (Castro, Luna lu-
rera, 19.) Tb. de Guatemala (Batres).
MATAJO. s. m. Mata de poco mâs o menos. **Un matajo
que nunca daria flores ni fruto." (Reyes, Lagar, 7.)
MATA-LA-ARA5ÎA. s. f. Una suerte del boléro. "La mata-
l«i-r.rafia, suerte muy picante entre los pies de alguna pecadora
a quien no obligue el ayuno.'' (Calderôn, Escenas, 28).
MATALANGOSTAS. s. m. .iPersona cobarde? "Cobarde
.soy, y mata-langostas, pero yo me quitaré el baldôn que me
pusiste." (Caballero, La familia de Alvarcda, 373).
MATANCERO. s. m. El que trabaja en la matanza de cer-
do.">. "Las manos manchadas de cuajarones, como un matan-
ccio." (Castro, Luna lunera, 17.) Tb. Argentino (Garzôn),
aplicado a rodas las reses.
MATE. s. m. i Lance de un juego de naipes? "Puesto que
Its buenas cartas y los mates son nuestros.'' (Calderôn, Es-
cenas, 94).
MATERIAL. s. m. *Ser de material, fr. Ser material, dar
lo mismo, no importar.
MATUJO. s. m. Matojo. "Viô brillar los ojos negros de
aquella entre los verdes matujos.'* (Reyes, Moruchita, 15).
S04 UIGUEL DE TORO Y GISBERT
MAZO. S. m. Tronco de la pîta. "Sentado sobre el mazo de
un pitaco." (Rubio, Memorias, I, 34).
MECIDA. s. f. Balanceo, acciôn de mecer. "Seguido de otro
sirviente que dejaba dar mecidas al candil." (Rueda, Gu-
■)■
Del mecedor,
Con vejnte mecidas
A cual mejor...
(Cancion infantil.)
)IAR. V. a, Beber la mitad de un vaso de vino. "Esta
la niano... Médielo iisted." (Alarcôn, Sombrero, 127).
)ÏO, DIA, adj, Mediado, "Sobre lebrillos medios de
liente," (Rueda, Reja, 49. — *Por medio, !oc. En medio,
)rden: dejarlo todo por medio. Tb, peruano (Arona),
itino (Guiraldes).
ORAR. V. a. Mcjorando lo présente, loc. Sin hablar de
mte. "Er mozo, mejorando lo présente, es una prenda,"
Lagar, 70.) Tb. en Cuba (Pichardo), mejorando "los
;s", — Taurom. ; ? "La iuerza que mandaba en sus ja-
e hLcia stempre mejorarse sobre el toro." (Calderoo,
'. I54-)
lORIA. s. f. Regalo, reciierdo. "Cumprase a su mujer
ïna una memorîa con diez onzas que quedalian con la
(Caballero, ScnUôn, 66).
'OSO. s. m. Elégante malagueno. "En tanto que tal o
:noso cruzaba la calle con femenil primor por no enlo-
caladas punteras de los brodequines." (Reyes, Gole-
).
AR. V a. Gerui. Matar. (R Marin, Cantos, IV, p. 450
VOCES ANDALUZAS 505
— Morir.
Er relô e la Audensia
Acaba de da,
Como le dije a mi companerita
Me ban a merâ.
(R. Marin, C ont os, IV, 444.)
De las duquitas qu*ar pobre le dieron
Mas pronto mierô.
(R. Marin, Cantos, III, 460.)
MERCED, s. m. Senor. "Mi padre, que era un merced chi-
lindrincro." (Caballero, Noche de Navidad, en Elia, 230).
MESA. s. f. Mesa camilla. Camilla del brasero. "Con las
piernas bajo las maternales faldillas de una buena mesa-ca-
milla." (Xavas, Prdcurador Yerbabuena, 73).
MESÔX. s. m. Meson de la estreîla. El aire libre. **Los ga-
naderos y pastores, que pasan taies noches en el mesôn de la
K.^trella.*' (Caballero, Familia de Alvareda, 265).
METAL, s. ni. ^Cualquiera métal no precioso?
Que el oro fino en la mano
Se m'ha giierto a mi metales.
(R. Marin, Cantos, III, 427.)
METER. V. n. iCrecer, medrar las plantas? **Las harâ (a las
vifias) meter con mas fuerza en la primavera." (Caballero, Là-
grimas, 28.) — M et erse. v. r. Darse, '*0 se mete un escopetazo
o se arranca er mardecio corazon." (Reyes, Lagar, 293.) — Me-
icrse con aho, fr. Atacarlo.
Soy una pobre dons^a
Que no me meto con naide.
(R. Marin, Cantos, III, 417.)
METRO, s. m. De su fpietro, fr. De propio impulso. "No se
1^ dijo nadie, fué de su métro.'* (Caballero, Clemencia, I, 264).
. DF. TORO Y GISBERT
IICO. S. m. LIcvarsû mico, fr. Salir burlado.
\fe parece has creido
Qu'ères mi bida,
Pero te yebas mico.
So relamida.
(R. Marin, CaMos. II
IICOMICONA. n. pr. Burlesco. "Mds liumos que la in-
la Miconiicona." (Valera, Pépita, 138.) Tb. se dice: la
iccstt Micomicona.
IIEL. s. f. ^Micl rosa llagas. Miel rosada, compuesto far-
:éutico.
riERDA. s. f. *Scr coma la micrda de pava, fr. fam. Tener
a gracia, 110 ser ni fu ni fa. — *Mâs delicado que la micrda
(hilada), fr. fig. y fani. Muy delicado, quisquilloso.
IIGA. b. f. Aniiga. escuela de niiios. "juaiiita no fué nunca
, miga." (Valera. Juanita, 23).
IIGAJA. s. f. Un poco. "Una miajita'a la izquierda." (Ga-
ît. Pio Cid, II. 119).
.IICiUEL. n. pr. Haccr im San Miguel, fr. Tirar a uno al
lo y patearle. (R. Marin. Canlos, IV, 448).
Me metieroii en la carse
Por jaser un San Migué.
Y asin que me ccharon fuera,
Jise un San Bartoiomé,
(Idem, ibid, 436.)
IIGUELITO. 11. pr. *Migui'lilo Caparrola, personaje ima-
irio, que figura en la locnciôn : "Ya se arreglarâ, como lo de
jnelito Caparrota", que se continua, si el interlocutor pre-
ita lo que le pasô, agregando: "Pues que lo ahorcaron".
IILAGRO. s. m. Kx-voto "Lo que llanian un milagro (ex-
a". {Trjl. csp.. I. 89).
s.
VOCES ANDALUZAS 507
MILITRONCHE. s. m. fam. Militar. "El demonio del mi-
Iiifonche éîse/* (Caballero, Noche de Navidad, en E lia, 224).
MIMBRÔN. s. m. Mimbrera. ''Algiinos alerces y gran can-
tidad de minibrones daban sombra a aquel lugar/* (Valera,
Juauita, 222.) "xMamos blancos y negrosr, mimbrones, adelfas."
(Id., Pépita, 40).
"' Ml MO. s. m. pr. Sev. Fucsia, flor.
MINGO. s. m. Ponerel tningo, fr. Lucirse. '*Puso el mingo
L.s viernes liniosneros, dando pan y aceite, avios de puchero,
fri.ta." (Castro, Liina litnera, 2).
MIRLIFIQUE. s. m. Currutaco, Ipresumido. **Ni se echa
pcr fumes en los panuelos, como los mirlifiques de la ciudad."
(Caballero, Cîemencia, I, 235).
MISA. s. f. Oler a misa mayor, fr. fam. Oler a vino. *'; Vaya,
apartaos, que oléis a misa mayor! j Puf ! ;qué jeô a vino!".
(Cortés, Débiles fuertes, 85.) En Honduras, oler a aguardiente
(Membreno, art.'' Olor).
MISl. s. m. i ? "Misi gatito, pan con ajito.'* (Caballero,
Noche de Navidad, en Elia, 217).
MISITA. n. pr..dim. de Merceditas. *'Misita, (Merceditas),
h'ja mîa, ^no vienes?'\ (Caballero, Cosa cinnplida, 21).
MISMAMEXTE. adv. m. Precisamente. *'Mismamente pa-
recen lo que usté dice.'' (Reyes, Moruchita, 17.) Tb. de Vene-
zuela (Picôn Febres, 341).
MISMO. adv. m. Lo mismo, loc. adv. La misma cosa.
• Y yo con usté, mi vida,
Paece que va uno a lo mismo.
(Burgos, Boda, 27.)
^ — adv. Dondc mismô, en el niismo lugar.
La cara se me queô
Donde mismo la ténia.
^ (R. Marin, Cantos, III, 2tj' .)
MIGUEL DE TORO Y GISBERT
MISTÔ (De), loc. adv, Excelente. "Barbi viene a sjgnificar:
(le mistô, excelente." (R, Marin, Canlos, IV, 425, nota).
(Burgos, Boda, 15.)
Tb. de Sanlander (Mugica, Dial., 32).
MITAD. s. f. De par mitad, h. adv. De por medio. "El
adento de cal y canto que con la muchacha ocupaba de por
n 'tad." (Calderon, Esccnas, IJ9).
MO. s. .n. V. Mor.
"•' MOCARRERA. s. f. Moco abundante o espeso. Mocarra,
Cil Murcia (Sevilla).
MOCITA. à. f. "Mocita, sobre lo que indica el léxîco ofîcial,
significa en Andalucia, soltera." (R. Marin, Comparacioncs, 75).
MOCIVÉ. s. m. i ? iAca.so como Besibé? "Este mocivé era
lin ciego." {Folk lore and., I, 45).
MOCO. s. m. Moco de para. Planta espinosa. En Acad, es
p.anta aiiiarantâcea, sin indicacion de que sea espinosa y,
como mejicanismo, sinon, de Amaranlo. "El moco de pavo les
accnsejal)a que se revistiesen como él de unas buenas puas."
(Côballero, Cosa ciimplida, 78.)— 1/oco sticiia moco sucne, fr.
f.im. Dicese de- la traducciôn bàrbara, que se apoya en seme-
j:r.zas de sentido, como Necesitas caret legc: la necesidad tiene
c; r de her^je, o Ad pcrpeliiam rci meinoriam: para perpétua
niemona del rey. Traduciendo moco suena."*{R. Marin, Can-
Us. IV. 252.) Tb. lo trae Pereda, en La Pucliera. 248).
MOCIIILÔX. NA. adj. Pesadote. "Ténia el aire pesado y
modiilon." ((Janivet, Pio Cid, II, 223.) — *:\Iotilcin. pelado.
V. en la relaciôn:
Pelôn, mochilôn.
Te cortaroii las orejas,
'. ; :, T* pusieron olras dos.
VOCES ANDALUZAS 509
MODO. S. m. "^Perdcr hasta el modo de andar, fr. Perderlo
todo. Tb. de Costa Rica (Gagini, 493.)
♦ MOJO. s. m. Moje, caldo de guisado. Û. tb. en Canarias
(Zerolo, Legajo) y Venezuela (Rivodô.) Méjico (Ramos), Cubi
(fMchardo), Salamanca (Lamano.) En Venezuela es especie de
p:sto. (Picôn Febres).
MOLLAR. s. f. Cierto baile andaluz. **Sevilla, pais clâsico
de las mollares, de las cigarreras, de las veladas, del buen pan
y de las aceitunas/' (Caballero, Lâgrimas, 83.) — ^Aire que io
aconipana. **Ni las mollares, ni el contrabandista, ni la cana,
sino una canciôn llorona.'' (Caballero, Gaviota, II, 225.) — Clase
de uva. "El uvero: luises y mollares." (Folk lorc and,, 1182-83,
p. 311, c. Aicardo, artîculo Luis).
MOLLERO. s. m. Molledo. **La manga ajustada acusaba
unos mollcros niuy bien hechos.'' (Ganivet, Pio Cid., II, 215.)
Tb. de .\riérica (Gagini, Ramos, Pichardo).
MOMO. n. pr. dim. de Gerônimo. '*Vamos, Momo, anadiô,
ccscarga la burra.'' (Caballero, Gaviota, I, 23).
MONA. s. f. Juego de muchachos. "Echada la china, el
niuchacho a quien le toco hace de mona, corriendo trai- de I05
otvos, hasta coger a alguno. Los que corren van cantando:
Mona c...
Un cuarto me debcs.
Si no me lo pagas,
Manana te mueres.
(R. Marin, Cantos, I, 172).
— Freir monas, loc. fam. con que se envia a cualquiera en-
l.oramala. *'Vâyase Apolo con su murga a freir monas al Par-
i:aso." (Caballero, Clemencia, II, 156.) En Venezuela se dice:
freir monos, (P. Febres, 359.) — "^Pintar la mona, fr. fam. Pin-
«arla, ser pinturero
MONDA R. V. a. ^Mondar a azotes, fam. Dar una paliza
510 MICVEL DE TORO Y CISBERT
r'i:>' fuerte. Û. tb. en Colombia. (Cuervo, Apuntaciones, § 535)
y Cuba (Pichardo).
MOXKDA, s. i. Moneda de pcrro. "Moiiedas de perro, y
tainbién de imineco y de mico, llaman a las piezas de bronce
l'Ciifiadas durante el ùltimo période revolucionario." (R. Ma-
nn. Cantos, IV, 380).
MOXICAQUERÎA. s. f. Tonteria. "Hasta que un dia pensé :
basla de monicaquerias." (Cabailero, Clemciicia, I. 115).
* MOXICONGO. s. m. Fam, Monigote. En Colombia es si-
nônimo de Mono, niimeco. "Decimos también monicongo, alu-
ciiciido a los negros de Monicongo, nombre con que se desig-
nalra el Congo. Véase Torres Naharro, Propaladia, tomo I,
pp. 238, 260. (Cuervo. .'ICnnlaciones, § 520.)
MON'O. PI. Disgusto. "Queria a todo trance deshacer "los
iiicniis" que dependian de alguna mala inteligencia." (P. Val-
ues. Hennatta. 326).
MOXONO, NA. adj. Mono, gracioso.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 24.)
MOXTARUCO. s. m. Montanés. "Al montanuco tiznado de
cuibôn." (Cat>allero, liHa. 88).
MON'TILLA. s. m. Vino de MontiUa. "Ambos calaniocanos,
R consecueiicia del trasiego de niontîlla." (Reyes, Moruchita, 2).
MOQUILIS. m. fam. Moquete. golpe. "Blandiendo los pu-
fios cerrados por aquel estilo que la gente inteligente llama mo-
qtîilis 0 trompilis." (Calderon, Escoias, 119.)
MOK. s. m. Por nior de. loc. A causa de. "Nos va a reîiir
l:i Madré Socorro por mot de ti." (Cabailero, Lâgri»ias, 49.I
También se ve : por tao de.
VOCES ANDALUZAS 5II
-j-
Una mujé me pisô
Y por mô de mi parié. (La Borraja.)
(R. Marin, CanXos, I, 231).
O. tb. en Cuba (Pichardo), en Leôn (Garrote), en* Salamanca
(Lamano), en bable (Rato), en Extremadura (Gabriel y Galân,
Extretnenas, 55), en Madrid (Baroja, Busca, ly).
MORA. s. {. Morilla, borla.
Roza un sombrero su cara
Con negras moras por fuera.
(Rueda, Bajo la parra, 32.)
MORCILLÔN. s. m. Mejillon, molusco. "Canadillas y co-
quinas del morcillôn." (E. Calderôn, Escenas, c. en Espana y
espanoies, 310.) Cf. en Santander, moccjôn, mismo significado
(Pereda, Vocabulario de Sotilesa), en Alava, mojojôn (Barâi-
bii.) Lo usa Cervantes:
Hacian de sus barbas firme aprisco
La almeja, el morsillôn, pulgo y cangrejo.
(Viaje del Parnaso, cap. V, c. Aicardo).
MORISQUETA. s. f. Aniorio. '*Melnardo te jace morisque-
tas y carrantonas (sic.)" (Rueda, Rcja, 8.) En el Ecuador, entre
t'studiantes, **gestos o muecas ridîculas que liacen los conipa-
ntros." Tb. musaranas. (G. R. Lemos, Ensayo de semàntica,
en el TeUgrafo, 13-6-1919.) En Argentina, mueca (Garzôn).
MORMAJO. s. m. Disparate. "<; Y que Galenillo te ha dicho
siniejante mormajo." (Caballero, Clemencia, I, 249).
MORO, RA. adj. No bautizado. **Tenîa siete chiquillos no
confirmados aùn, y uno todavîa moro.'' (Valera, Juanita, 67)
Tl». de Murcia (Sevilla.) — Expr. de carifio. *'; Negra de mi via,
mora de mi arma!" (Quintero, Flores, 69.) — M or os y cristia-
nos. Cierto juego de muchachos. "El juego de Moros y Cristia-
nos y el de Justicia y ladrones." (R. Marin, Cantos, I, 181.)
N.
$12 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
MORÔN. S. m. ê ? "Y del monte hasta su casa a él le
arrastre el morôn." (Caballero, Gaviota, I, 131.) Otra apHca-
ciôn de la voz, en una retahila de chîcos :
Al que se muere lo entierran,
Lo entierran en los Morones;
Del morôn sale la uva,
Y de las uvas el vino.
(Segûn Picôn Febres.)
MORUCHO, CHA. adj. Muy mareno. Û. tb. como apodo.
**Empez6 a subir las escaleras detrâs de la Morucha." (Reyes,
La Moruchita, 15).
MORUNO, NA. adj. Dicese del ochavo morisco que tuvo
curso durante algûn tiempo en la peninsula. "Tiene ojos como
.ocbavos morunos." (R. Marin, Comparaciones).
MOSCA. s. f. pi. fam. Dinero. "El se gastô las moscas, ven-
dîj el cortijo." (Roman Cortés, Débiles fuertes, 43). — Mosca
de caballo. Variedad de este diptero, que ataca a las caballerîas.
'•Pues no es mala mosca de caballo esta." (Caballero, Clemen-
cia, I, 223.) — Mosea de San Anton, i ? "Ser como las moscas de
San Anton, que pican a un burro por encima de la albarda.
Prase que se aplica a la persona de mala intenciôn e hipôcrita. —
"^Ate usted estas dos moscas por el rabo, fr. que expresa la di-
ficultad de asociar dos especies inconexas.
MOSQUERO. s. m. Parte del aparejo del caballo. "Rojo
mosquero y brillante cincha." (Reyes, Lagar, 33).
MOSTO. s. m. Vino. "La mùsica de vasos que suenan, mosto
que cae." (Calderôn, Escenas, 39).
Con el mosto se iluminan
Y suele haber de navajas.
(E. Asquerino, en Pueblo andalus, 30')
Tt ba/.e (Rato).
VOCES ANDALUZAS 5 1 3
MOTA. s. f. Borla. "El sombrero de barquillo con motas y
morillas en el ala." (Rueda, Gusano, 130.) — Moneda de dos
cuartos. "Te di una mota, una mota son dos cuartos." (Caba-
llero, Cosa cumplida, 13.) "Ora seis maravedises, ora una mota,
ora un cuarto." (Rubio, Memorias, II, 68.) — Dînero, cuartos.
Gacho que no abiya motas
Es un barco sin timon.
(R. Marin, Cantps, IV, 202).
MOZA. s. f. M osa de cuerpo de casa, Criada dedicada a las
faenas principales de la casa. "Mozas las cuales, asi se consa-
gran al cuerpo de la casa (mozas del cuerpo de casa." (Trad,
<^^'P'> I, 33.)
MUCHO, CHA. adj. Muy muchas, loc. Muchisimas "Mu-
ciias y muy muchas conozco yo.'' (Caballero, Clemencia, I, 83).^
MUCHO. adv. iQité mucho! ex!pr. adv. iQue tiene de extra-
îïc ! "îQué mucho que la confianza naciese y creciese?". (Va-
iera, Juanita, 171).
MUDANZA. s. f. Paso de baile. "Viô una ocasiôn propicia
para echar unas mudanzas con Rosario.'* (Rueda, Gusano, 97).
MUERTO, TA. p. p. de Morir. Û. en el sentido de "matado*'.
"Yg le hubiera muerto de pena". (Valera, Comendador, 188).
=* MUGRE. s. f . Suciedad, churrete, en el cuerpo de una per-
sona. (Ac. Jif . de la Acad.). Û. tb. en Venezuela (Picôn Febres).
MUJERIEGA. adj. A la mujeriega, loc. adv. A mujeriegas.
"La asentô a la mujeriega sobre el mulo." (Ganivet, Pio Cid.,
II, 56.) Tb. de Cuba^ (Pichardo).
MULA. s. f. Saltar la mula, pr, Gran, Juego de muchachos
anâlogo al de fil derecho. "Saltaba la mula, jugaba a la patusa."
(Rubio, Memorias, III, 86.) Mulita mayôr es un juego de chi-
cos, no definido, en Costa Rica (Gagini). ^
MULE. s. m. î ? ^Inerte. Dar mule, fr. Matar.
5^4 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Si osté sale de rondôn
Pa dar ar bicho mule.
(E. de Cisneros, en Pueblo andalus. 170.)
MULETILLA. s. f. Barrita que, sujeta al boton con una
cadenilla, sirve para mantenerlo en un ojal. "Botones de piata
sujetos por patas de muletilk." (Rubio, Memorias, III, 93.)
''Con dobles botones de muletilla." (Valera, Ilusiones, 82).
MULO. s. m. *Mulo de reata, fig. y fam. Persona muy inca-
paz, que suele dejarse llevar por la opinion de otros.
MUNDO. s. m. Mundo bola [de] nieve. El mundillo, planta.
"Arriates senoriles, llenos de mundos-bolas-nieves (sic)/' (Cas-
tro, F^una limera^ 9).
MUKECO. s. m. Tcncr munccos en la caheza, fr. fig. Estar
chifiado.
Anda a la iglesia y confiesa;
Que te quiten los munecos
Que tienes en la cabesa.
(R. Marin, Cantos, III, 331).
* MUSARA5ÎA. s. f. Ademân, movimiento de los dedos o de
]as manos que hace uno para entretenerse o hacer rdr a los
cernas. Sentido anâlogo en el Ecuador (G. R. Lemos, Ensa-
yo de semàntica, en el Telégrafo, Guayaquil, 13-6-1919.) En
Argentina, Musaranga (Garzôn).
MUY. s. f. Germ, Lengua. *'Dele usté freno a la muy, que
ro entiendo lo que chamuya." (Fernândez Garcia, Reina de la
Cava, 884). ,
N
NACENCIA. s. f. Nacimiento. (ant. en Acad.). "Le pregun-
tamos de dônde le provenîa, a lo que nos contesta con grave-
nr ■ ^ rri ■
VOCES AN D AI-UZAS S I 5
oaci y pausa: de nasensia (de naciniiento)." (Trad. esp., I, 260.)
Tb. de Salamanca (Lamano), bable (Rato), de Venezuela (P.
Febres, art.*' Camhado).
XACIÔN. s. f. "Ser nacion, frase con que significa el pueblo
en Andalujia lo que es extranjero." (Caballero, Clemerxia, I,
J47, nota).
NACIONAL. s. m. Libéral. **iDios del cielo! jUn nacional
de Madrid!". (Caballero, Servilon, 30).
NADIE. |>ron. Don Nadie. fam. Persona de ningùn mérito.
Dicese también: un Don Nadie, forrado de lo mismo. **Tu
c:€- un Don Nadie." (Ganivet, Pio Cid, I, 312).
* NAGOILLAS. s. f . pi. Enaguas pequenas de las rbpas de
r'no. Un nino en nagùillas.
NAJENCIA. s. f. Genn. Acciôn de najarse o largarse.
Yo tengo mu malas tripas,
Y si mojo y me echan mano,
No sargo en ocho caniculas
Dèl estarivé... Najencia.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 13.)
NANA. s. f. Canciôn de cuna. **La tonada infantilmente
Uaniada la nana." (Caballero, Ultimo consuelo, en Elid, 179.)
*' Copia de nana o de cuna." (Trad, esp., I, 220.) Tb. en bable
(Rato.) En Méjico, ninera, nodriza (Acad.). En Guatemala,
niadre, ninera (Batres.) Tb. en Honduras (Membreno), art.**
Chiila.
NANAI. interj. iNones! jnada!. **Gùeno, se lo peiré, pero
me parece a mi que nanai." (Reyes, Moruchita, 18).
NANITA. s. f. Nana, canciôn de cuna. **Me cantas la na-
i.ita." (R. Marin, Cantos, II, 40).
NAQUERAR. v. a. Germ. Decir, publicar. (R. Marin, Can-
tos, II, 186.) Naquerar, en vez de araquerar, hablar, conver-
sar." (Id., III, 482, nota).
MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Ciianda te bie'n la ca.ye
No le pude naquerar.
(Idem, ibid. 441)
NARANJEL. adj. De naranjos.
Mâs arriba, o mâa abajo.
Hay un huerio naranjé.
(R. Marin, Caiitos, IV, 165).
KARIZ. -i. f . Màs sonado que tas ttarices, fr. fig. Muy sabîdo.
' Esto va a t-tr mâs sonado que las narices." (Caballero Cle-
ntencia, I, 211).
NATIVITATE (A), loc. adv. De nacimiento. "No queremos
porsuadirnos que todo espaiiol es gauso a nativîtite " (Calia-
iloro, Gai-iola, II, 105).
* XAVAJA. s. f. Cortaplumas. Tb. ecuatoriano; (Tobar).
XEBLIN'AZO. s. m. Neblina grande. "Se formo un neljli-
iiazo ;nuy grande." {Trad. csp., I, 193)-
NEGRO, GRA. adj. y s. Nombre de carino. "; Negra mia!"
(Ouiiitero, Flores, 68.) — Estorbar lo negro, fr. fig. No sabc"
leer. "Lee papeles impre.sos a los vecinos a quieiies estorba lo
negro." (Trad. esp., I, 41.) — *Manana ayiinarà cl negro, a bien
i;iic no es hoy, fr. fam. con que se consuela iino de una co=a
ce:agradable que ha de hacerse, pero que puede postergarse.
Saca su origen de la siguiente anécdota. Habiendo ido un ne-
f ro a confesar, el sacerdote le mando que ayunara at dia si-
guiente, y el negro, para no olvidarlo. escfibio en un pape.:
Manana ayunarâ el negro. Y todas las maiianas, al leer el papel,
agregaba : a bien que no es hoy.— Sac af lo que el negro del ser-
mon, los pies frios y la cabesa culicntc." (R. Marin, Compara-
cioncs, 100.) — *Vcrsc negro, fr. fig. Tener sunia dificultad en
una cosa.
XEN.A. 1. pr. dini. de Dolores. "Lola y Ncna, nombres que
se dan en Andalucia a las Dolores." (R. Marin, Cantos,
iv, 538).
\ OCES ANDALUZAS
517
itio cubierto de nieve, en las montana:;.
i de unas neveras que estaban algo mas
'/(? Cid, II, 117).
Kelado o sorbete. "Ancha mesa cubierta de
naranja, nieve y dulces." (Calderôn, Esce-
lateniala (Batres).
VA. adj. Obsérvese el siguiente plural: "No
îios cinco duros en el bolsillo/* (Ganivet, Pîo
T
I ■'^
\. S. f. Cosa baladi. "Esas faenas, que vosotros
iiKis." (Ganivet, Pio Cid, II, m).
V. m. y f. Senorito. "Aparentan por su indumen-
.M> de rica familia.'' (Hernândez Mir, Pcdazos de
Xinos de tuf os y sombrero ladeado/' (Cortés, Dé-
A. 679.) — Sirviente de taberna. *'E1 sirviente de la
juien llaman nino los bebedores." (Trad. csp., I, 59.)
r la Bola. El Nino Jésus. "En Andalucîa el Nino de
'1 nino Jésus." (R. Marin, Comparacioncs, 113.) —
'!6n, fani. Niîîo de pecho envuelto en los panales. Mu-
ic représenta un nino de pecho envuelto. "Diez reaies
. y bese el nifio rollôn el caballero del levitin." CCaldc-
:sccnas, 13). — Como cl nino de Diego, fr. fig. Muy ca-
"Estâ usted ahi como el nino de Diego, que nac;i6 mudo,
y ciego.'' (Caballero, en Pueblo andaluz, 21).
>OBLEJÔN. NA. adj. Muy noble. **Los hombres mas sen-
os, honrados y noblejones que hay en Europà." (Ganivet,
anada, 80).
XOBLETÔN. NA. adj. Muy noble. "Tan rudo y tan no-
xetôn." (Reyes, Lagar, 202).
NOBLÔN, NA. adj. Muy noble. "Era noblôn, bondadoso v
\aliente." (Rubio, Mcmortas, V, 115).
NOBLOTE, TA. adj. Muy noble. "Yegûecita muy noblota y
de buena estampa." (Navas, Procurador Yerbabuena, 114).
NOCHE. s. f. A prifna noche, loc. adv. Al principio de la
.1 )
5lS MICiLEL ur TOBO Y CISBERT
rciche. "Concurria a prima noche en casa de Clemencta."
(< !nl>allerp, Cletiicncia, II, 25.) — Mâs feo que noche de trueno,
tr. fig. Miiy feo, "Son mis feas que noclie de triienos," (Valera,
Jiianila, 115).
XOGUERÔN. s. m. Una niadera. "Suhido en algûn banqui
ilo de nogueron viejo." (Calderôn, Escenas, 8.)
tAR. V. a. ^Qiiiéu juc cstarâ tiombrando? fr. "Cuan-
eràona se le caen las cosas al cogerlas 0 llevàrselas a
- sefial de que se ocupan de ella otras ausentes."
, I- 239.)
Œ. s. m. Precio. "^A ver, que nombre tiene este
-Pues por ese almirez va usted a darme doce reaies."
ijo la parra, 98}.
lALA. adv. ni. Enhoramala. C con el adv. nmcho.
0 mucho noramala todos sus alîfafes." (Reyes, L.i-
AMO. s. m. Compadre, amigo. "Se fué a la po-
dijo al duefio: Oiga osté, mostramo." (Rayes, La-
JE. s. m. Noviazgo. "Habian visto con gusto esie
e noviaje." (Caballero, Lâgritnas. 60).
, s. f. *Scr como la noi-ia de Sagra, fr. fam. Tardar
ir régla r se.
[.\DA. s. f. \ovatada. "El pobre farruco pagando
viciada, pasa tiritando 1res o cuatro horas." (Trad.
))■
CIEN'TOS. adj. Novecientos. "Los mil nuevecîen-
se vieron rediicidos a poco mâs de mil." (Valera,
156).
), VA. 'Poiicr a uno pcor que nuevo, dejarlo cotno
ilaltratarlo de obra o palabra. Tb. de Méjica (Ramos).
.. adv. Nunca inc dejes. "Los nunca me dejes, jaz-
le como niîios mal criados se caen cada vez que se
i." (Caballero. Cosa etimpUda. 79).
/
VOCES ANDALUZAS / 5I9
NUNCIO. S. m. * Nuncio Perales. Personaje imaginario,
cilado en frases como: jAnda y que te lo explique el Nuncio
Perales !
N
RO. Aférisis de Senor. **No Don Paco... Cabayeros." (Bur-
gos, Boda de Luis Alonso, 20.) O. tb. en America (Rodriguez,
Pichardo, Garzôn, Batres, Picon Febres).
*• 5ï05fA. s. f. Fam. Excremento humano. Û. tb. en Chile
(Lenz.) En Costa Rica es iiana (Gagini), natla y nene en Hon-
duras (Membreiîo).
O
OBISPO. s. m. Trabajar para el obispo, fr. Trabajar de
balde. {Folk lore csp., II, 67).
OBRA. s. f. Obra de catedral, fig. Obra de romanos. cosa
nuiy dificil. ''Pareciô obra de catedral a dona Trânsito." (Na-
Vcs, Prociirador Yerbabuena, 115).
OCLAYE. adj. f. ^Reina? Cf. Ocray, rey. (Quindalé).
No mas que uiia mosa oclaye
Aqui en este reino manda.
(Gutiérrez de Alba, en Pueblo andalus, 157.)
OCULTIS (De), loc. adv. En secreto. "Lo que no se hace
a ojos vistas se hace de ocultis." (Ganivet, Pio Cid, II, 221).
OCHAVA. s. f. Esquinas de un cuadro. "Ocupaba el cen-
tro de un gran cartelôn, viéndose en sus ochavas pintarrajea-
doF cuadros tpisôdicos.*' (Cortés, Débiles fuertes, 51.) — i ?
520 MIGUEL DE TORO Y CISBERT
'"Don Policarpo era hombre formado por ochavas, pues tal
cra su rotundez." (Calderôn, Escenas, 82).
OlDO. s. m. *Regalar a uno el oido, fr. fam. Repetir a uno
'" 1"^ y* sabe. — Tomar oido, fr. Escuchar.
Si tii ;
Un poquitito de atnor,
No le tomaras oidos
A ningun tnurmurador.
(R. Marin, Cantos, III, 140).
iOJ.\LAY! interj. jûjalâ! "Ojalay, que la 'Academia co-
rrige diciendo; ojalâ, es interjccciôn muy usada por e! vulgo,
que parece saber hebreo al decirlo asi, pues es la traducciôn li-
teral de la voz hebrea." (R. Marin, Canlos. II, 189.) "j Ojalâ
y le fuese!". (Caballero, Ulliino constielo, en Elia, 197.) Ojalà
y, se usa ^n Colombia (Cuervo, Apuntacioncs, § 407), de quien
cnpianios lo liguiente: "Este uso de y con ojalâ es muy comûn
eu Espana y particularmente en Andalucia-, donde es admitido
hn.'la en el Icnguajc literario. (Siguen citas de Gonzalez Carva-
jal, de Caballero, de Coloma, de Ramôn de la Cruz y de R,
^iarin.)... Probablemente el ojalà se pegô a los espaiïoles a
fiiorza de oirlo constanteniente a los moros. La e liubo de tro-
caise eu o, ::omo observa Diez para darle aire de exclamaciôn,
Li'ii lo cual sin duda tiene atguna relaciôn el realce de un aeen^
10 secundario en la primera silaba, tan notable que para
Salvâ es duloso si se oye màs el de la ûltima, y que llega hasta
toiîvertirse en principal, constituyendo esdrùjulo el vocablo,
C'.inio tal lo piine Daniiân de Vegas en la Conedia Jacobina
en versos de esta estructura (Bibl. de Riv., tomo XXXV.
fp. 5J8b, j22a), y segùn Ramos y Duarte liay quien lo pro-
nuncie asi en Méjtco." En Arg^niina, tb. se oye ojala (Garzôn).
OJÉ\. s. m. Aguardiente elaborado en Ojén (villa de la
provincia de Mâlaga.) Û. th. en Chîle (Echeverria.) "Unas co-
pitas de ojén." (P. Valdés, Hcrmana, 17).
VOCES ANDALUZAS 521
. OJO. S. m. Ojo avizor, Û. en forma dîstînta de la que trac
la Acad. en "Volviô a andar en un pie y a tener ojo avîzor."
(Rueda, Gusano, 264.) — A ojos vista, loc. En Acad. a ojos vis-
tas. *'E1 a ojos vista desmejoramiento de la Vinuela." (Reyes,
Lagar, 74.) — *No tener ojos en la cara, fr. No ver lo muy
évidente.
OLAN. s. m. Tela de holanda, lienzo fino. *'Cubiertos îde
c^én y de jncajes." (Caballero, Gaviota, II, 206.) En Méjico,
olân de color, la muselina (Ramos). (Véase Holàn).
OLE. interj. "Joie, que los cultos dice hole. Segun el ilus-
trado Garcia Blanco, proviene del hebreo jalah = subir, tirar
para arriba '* {Folk lore andalus, nùm. 3, 55.) (R. Marin, Can-
tos, II, 100.) — Ole con oie, interj. Muy bien. — De oie con oie,
loc. Excelente. "Una pareja de las de oie con oie." (Reyes, Go-
le fera, 172).
iOLÉ! interj. iOle! "iOlé! Retolé!". (Roman Cortés, Dé-
ciles fuertcs, 81.) *'Moje usted esa garganta. — jOlé!". (Rueda,
Paiio, m).
OLIVO. s. m. Tomar el olivo, fr. Largarse. "iSe quiere us-
ted largar? ; Quiere usted tomar el olivo?". (Valera, Pé-
pita, 201).
OLLA. s. f. Fam. La cabeza. "El palo le alcanzô en la oUa,
haciéndole tortilla \û tapadera... un sombrero hongo.** (Navas,
Procurador Yerbabucna, 161.) — Cementerio de los pobres. "El
cadâver del pobre es enterrado en una parte del cementerio a
que el pueblo andaluz llama la tertulia, la oUa, etc.*' (Trad,
.ip., I, 96).
OMBLIGO. s. m. *Engurrunirsclc a uno el ombligo, fr. fam.
No quedar satisfecho de una cosa. En Venezuela (Picôn Fe-
bres, 344), no arrugârsele a alguien el ombligo es: no aco-
lardarse.
* ONDEAR. v. a. Aclarar la ropa con agua después de en-
jabonada.
ONZA. s. f. Cada una de las divisiones longitudinales de uni
Ramt Hupaniqui^ — A. 34
i^
S22 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
pastilla de cliocolate de média libra. "Se casan ustedes y en vé
de ninos van a resurtà onsas c chocolaté." (Quintero, Buend
iombra, esc. XXIV).
OPEROSO. SA. adj. Trabajador. (Sent. dif. del de Acad.)
"Juana, por ûltimo no era solo sabia y operosa en las artes d*^!
' ■■ " (Valera, Jiianita, 19).
RTUNO, NA. adj. Ocurrente, gracioso. "Era, cuando
:1a, oportuna, como decian sus amigas." (Caballero, LA-
iJi).
CILLA, s. f. Orza pequena.
jA. s. f. Etisalh-ar a uno la oreja, fr, Vencerle, hrnni-
Xadie rayô mâs alto que yo ni me ensalivô la oreja."
6n, Escrnas, 224.) V. Saliva. — Tcn'er encaniadas /oç
romo fraile en visita, refr. (Valera, Comendador, ^77^-
jlLL.'^. s. f. Tirilla de la camisa que se abrocha al cal-
. "El chaleco, que dejaba ver la orejilla del camisôn."
, Débiles fucrfcs, 79).
1.L0. s, m. Tira sacada del orillo del pano. "Un pa-
le libros. atados con tiras de orillo." (Caballero, Ga-
. 14).
S'A. s. f. *Rccogcrlc a uiw la oritta en un cenacho tncla-
fr. fam. e irôn. Necesitar una persona muchos mîra-
I. s. m. Oro plata. Plata dorada. "Un tarjetero de fili-
de oro plata." (Caballero, Clemencia, II, 146)
URO. RA, adj. Dar un oscuro a uno, fr. Apabullarlo.
1 oscuro al lucero del alba." (Calderôn, Escenas, 325),
^R. V. a. Oxear, espantar (no solo animales domésticos,
punta la Acad. en Oxear.) "Para que osease a aquél
." vValera. Ilusiones, II, 192.) "Mecîéndole la cuna y
lie las moscas." (Reyes, Lagar, 87).
EBÉ. .s. m. V. Undebê. j
VOCES ANDALUZAS 523
* PABILO. S. m. Carozo del maîz.
PACIENCIA. s. m. Solitario, juego de naipes. "Don Va-
lentîn hace paciencias coil una baraja." (Valera, Conwnda-
dor, 160).
PADRE. s. m. Padrc :iira. El cura. **Ve por el pae cura,
Bello'o." (Reyes, Lagar, I2j.> — Padre Dios. Dios. "Se mûrie
porque Pac J)i> quiso." ( .alxiîlcro, Cosa cumplii:. 94.) **l^a
esiarà llamando Padre Dios." (Id., Lâgrimas^ 55.) — De padrc y
scFior mîo, ]oc. adv. Muy grande, muy fuerte. "No fueron so-
lamente dos palos de padre, fueron de padre y senor mîo."
CRucda, Rcja, 117.) Û. tb. en Venezuela (Picôn Febres, 205).
Tb. Argentii o (Garzon) y hondureno (Membreno, art.** Bomba).
PADREJÔN. s. m. Especie de dolencia histérica en el hom-
bre. "Para curar el dolor de padrejon, pasara la mano por el,
ventre del enfermo una persona que haya nacido en Viernes
Santo" {Trad, esp,, I, 271.) "Aplîcase a curar los maies que
llaman de entuerto y padrejon." (Trad. esp., I, 91.) Û. t. en
Cuba, donde es "Afecto histérico que causa en el hombre los
niismos efectos que el llamado Mal de Madré en la mujer."
(Pichardo). Tb. de Venezuela, (Rivodô, 104) y de Santander,
(Mugica, Dial., 33).
PADRINO. s. m. Amigo, compadre. "Si no aprovecha ostc
esta ocasiôn, se quea osté, pairino, sin darle salîa a ese anl-
malejo." (G. de Alba, en Pueblo andaluz, 36).
PAJARERO. adj. V. Culo.
PAJARES. n. pr. "La santa Pajares, que ni cria ni pare."
(R. Marin, Comparaciones, 16.) "El santo Pajares, o de Paja-
les, cuyo principal milagro hubo de consistir en que el sanlo
.-e calento y la paja se quemô." (Id. ibid., 16.)
5?4 UIGUEL DE TORO Y GISBEKT
PAJARITO. S, m. Pajarito del agua. El herreruelo, pâjaro.
"En Andaliicia se !e conoce (el herreruelo) con el nombre de
pajarito del agua, porque la anuncîa." (R. Marin, loo Refra-
ves, 15.)
PAJARITOS. s. m. pi. Una enre^adera, Tropacolum adun-
i»m, planta tropcolâcea, en Colmeiro. "La enredadera llamada
pajaritos." (Caballero, Callar en vida, en Elui, 248).
PAJARO. s. m. Pâjaro verde. "En Osuna, ataûd que sirve
para los entierros de carîdad." (R. Marin, Cantos, I, 133).
En er pâjaro berde lo yebarân.
(ld«n^ ibid, 63-)
— Crei que era usted un pâjaro, fr. irôn. con que se e
uro con una peYsona dcmasiado delicada. Da la tradiciôn como
origen de esta frase la anécdota siguîente. Habiendo un caza-
dor tirade a un loro doméstico y habiéndolo errado, como el
pâjaro se pusiese a hablar, el cazador sorprendido se excuso
cor, la frase citada. — Salir con pâjaros en la cabesa, f r. é Tener
1-. cabeza a pâjaros? "Salîô con pâjaros en la cabeza." (Gani-
\et, Pw Cid., I, 113).
PAJOLILLA. s. f. Pajuela. "Se le pone algim tanto de fui;-
go que, como la pajolilla prenda bien." (Calderôn, Escenas, 214).
PAJUELA, s. f. ;CigarrilIo endeble? "Empezaron a reunir
t-ntre lodos iinas nialaventuradas pajuelas, que no cigarros."
(Rtieda, Bajo la parra, 183).
*PALILLÊRO. s. m. Mango de una pluma de escribir.
'':. t. en Venezuela (Picon Febres.) Lo cita Gagini, articulo
Casiitiillo. En Méjico (Ramos), se dice: paliUo.
PALILLO. s. m. Kasi>a del racîmo de uvas. "Corner palillos
,ic pasas." (^Folk lorc and., II, 59.)
PALMA. ^^ f. pi. ^Tiras de palma? "Un sombrero de pal-
mas que lo préserva del sol." (Rueda, Bajo la parra, I54.)^E';
VOCES ANDALUZAS 525
faîmas, loc. adv. Muy bien. "Era recibido por ella en pal-
n as." (Caballero, Clemencia, II, 73).
PALMAR. s. m. Mâs viejo que un palmar, fr. fam. Muy
\iejo. (R. Marin, Comparaciones, 32).
PALMERAL. s. m. Sitio plantado de palmeras. Tb. de Mur-
cia (Sevilla) y America.
Alicante por su muelle«
Murcia por sus arrabales,
Orihuela por su huerta,
£iche por sus palmeraies.
(R. Marin, Cantos, IV, 491.)
PALMITA. s. f. Palmada pequena. **Unas parrnitas sor-
das." (Hernindez Mir, Pedazos de vida, i).
PALMO. s. m. Ganar palmo.% fr. Adelantar. "Aina tamién
tj, y ganate palmos y terrenos.'* (Rueda, Reja, 19).
PALO. s. m. Paîo y pinta. **Yo doy cinco de ventaja en palo
y pinta al mâs pintado." (Calderôn, Escenas, 203.) — Meter el
palo en candela, fr. Poner los medios necesarios para un fin.
*'Usted ha estado metiendo el palo en candela para que este
ccrdero se sacrifique." (Caballero, Elia, 150.) — Llevar palos
para un sombrajo, f r. Recibir golpes.
Er que se meta con eya
Yeba palos pa un sombrajo.
(R. Marin, Cantos, II, 483.)
PALOMA. s. f. Paloma negra, Mariposa. (Folk lore and.,
v.vm. 2, p. 61-65.) **E1 encuentro de un moscardôn o paloma
negra anuncia desgracias.'* (Trad. esp., I, 227.) En Murcia
(Sevilla) y Méjico (Ramos), mariposa.
J^ALOMINO. s. m. ^ Andar cotno palomino atontado, fr.
fam. Andar sin direcciôn fija, haber perdido la cabeza.
PALOMÏTA. s. f. Palomilla, mariposilla nocturna. (Folk
S26 MIGUEL DE TORO Y CISBERT
ure and., nùm. 2, 61-65.) En Argentina, mariposa (Selva, Lt
litiguaje, nûm. 23).
PAMPLI. adj. Pamplinoso.
Pcro que juerga se trac
El pamplj de Mjguelito.
(Burgos, Boda de Luis Alomo, 35.)
* PAMPl-lNA. s. f. Demostraciôn afeclada de cariiio. Suete
agregarse pamplina para canarios. Tb. en Murcia (Sevilla).
• PAMPLINERO, RA. adj. Pamplinoso. Tb. murciano (Se-
villa).
PAMPLINOSO, SA. adj. Amigo de pamplinas. "Pero ven
ncà, pamplinoso." (Quintero, Flores, 44).
PAN. s. 11. PiiM a ocho. Pan a ocho cuartos. "En cambis
una revolucion de ;pan a ocho! servia para la computaciôn cro-
rol^ica." (Ganivet, Granada la bclla, 51.) — Pan comido, fam.
Ccsc concluida. ", Pan comio! (Se va)". (Quintero, Flores, 33.)
— Pan de aceite. Especie de bollo. "Polvorones, pan de aceite
y hojaldres." (Valera, Cometidador, 66.) — Pan de conejo, pr.
Cad. La Andryala inlegrifûlia, planta compucsia. (Pérez Lara,
flor gad., en Anales, t. 16.) — Pan de pobrc. Una tela muy sô-
!ida. "iQaé habian de ser de tiritaiia, hijo! Son nuevos y de
pan de pobre." (Caballero, Ûllimo consuelo, en Elia, 180.) — Patt
de rosas, fig. Cosa excelente. "Eso no quita que el hijo mio
?ea un pan de rosas." (Caballero. Clemencia, L 218.) — Con pai'
y pimiento, fr. con que se suelen terniinar los cuentos. "Y se aci-
bô mi cuento con pan y pimiento." (Caballero, Elia, 117.) — Pan
y toros. "El pelo cortado a estilo flamenco, de ese que llamai
pan y toros." (Ganivet, Pio Cid., II. 223.) — Dejar a uno hecho
l'M pan, fr. i ' (Ganivet, P'io Cid., II, 82.) — Hacer un pan como
ttnai nueces, fr. Hacer un pan como unas hostias. (R. \fn-
îin. Coniparaciones, 19.) — Partir a uno el pan, fr. Tomarle li
delant^ra.
VOCES ANDALUZAS $2/
Una nobia tube yo
Qu'habia pensao dejanne^
Yo le parti er pan con tiempo,
Antes que le diera j ambre.
(R. Marin, Cantos, III, 289.)
PANARRA. s. f. /^r. Sev, Murciélago. (R. Marin, Compara-
Clones, 86, nota).
PANDERETE. s. m. Traer a uno como panderete de bruja,
tr. Traerlo al retortero. (R. Marin, Comparaciônes, 24).
PANTASMA. s. m. Fantasma, fantasmôn. '*Porque aquî
viene ese pantasma que a tî te trae a mal traer." (Reyes, Gale-
fera, 205.) Tb. de Costa Rica (Gagini), con cita de Quevedo,
y de Méjico (Ramos).
PANTEÔN. s. m. Cementerio. Û. tb. en el Ecuador (Tobar)
y en el Perù (Arona). Tb. de otros puntos (Gagini, Ramos,
Batres, Membreno).
PA51AL. s. m. Dejar a uno en panales, fr. Dejarle apabulla-
cto. **Dejaba en panales a la mismîsima Terpsîcore." (Reyes,
Goletera, 9).
PA51ALETA. s. f. Pafioleta. "Luego vendrîa la mona y dis-
ques la panaleta." (Rueda, Patio, 62).
PA511. s. f. Germ. Agua.
Los jarales e mi nena
No se laban con pafii.
Que se laban con la sangre
De su propio garlochi.
(R. Marin, Cantos, III, 387.)
PAfîOLADA. s. f. Panuelo Ueno de dulces que se ofrecc a
la novia. ** Manda echar varias libras de lo dulcc para Uevar
a la novia la caracteristica panolà." (Rueda, Reja, 133).
PA5ÏUELO. s. m. "^Panuelo de hierbas. El de color con di-
528 UIGUEL DE TORO Y GISBEBT
bujos, — Panuclo de hombros. El de seda que se echa sobre los
hombros. "Después Picûa en enaguas, paîiuelo de hombros y
a medio peinar." (Burgos, Boda de Luis Alonso, 7.) — J^anuelo
ac manos. El de bolsîllo. "Un paîiuelo de manos, con guardilla
primorosamente calada." (Caballero, Cleméncia, I, 55,) — Pa-
nvelo de lalh. El de hombros. "Trenzando y destrenzando los
âecosde su panuelo de talle." (Reyes, Nino de los caireles, 9. —
Fchar un panuelo, fr. "Cuando no queda ya nada que empe-
nar, se echa un panuelo. Dos mujeres salen a recorrer las callei
en demanda de una limosna para un pobre enfermo, limosna
oue reciben en un panuelo que entrambas llcvan cogido por
la.s cuatro puntas." {Trad. esp., 1, 88).
PAPA. s. f. *Papa rcal. La aguaturma.
PAPA. s. m. Papa abuclo. El abuelo (Rubio, Memorias, I, 50)
PAPACITO. s. m. dim. de Papa, ôyese también papito y
papila. Tb. papacito en argentino (Garzôn.) En Palacio Vai-
dés, Hermana. 203, leemos papaito.
PAHAETE. s m. dim. de Papa. (Roman Corfé.s. Débiles
picrlcs, 42).
PAPARRUNI. s. m. Gcnti. Abuela. {Paparuni, en Quindalé.)
"Por la gloria de su paparruni, tio Mejorana, pare usté la sin
gùeso." (Fernàndez Garcia, Retna de la Cava, 891).
PAPATACHO. s. m. îMamarracho? "Gïn la groscria se
ergalanan esos papatachos como honorifico distintivo de la in-
dtpendencia." (Caballero, Lâgritiias, 130).
PAPEL. s. m. *Papelcs. Fam. Arrumacos, carantonas.
PAPELILLO. s. m. Confetti. "Como los papeliyos en car-
ravà, te veas: picao y tîrao." (Quintero, Buena sombra, a-
lena, XIX).
PAPELÔN. s. m. Envoltorio, cucurucho. "Con un papelôn
j.'e dulces, bizcochos y tortas en la mano." (Caballero, Là
grimas, 115).
PAPELORJO. s. m. Papelote. "Entre mis trebejos y pap2-
lorios viejos." (Calderon,. Escenas, 26).
VOCES ANDALUZAS 529
. PAPIRES. S. m. pi. Germ. Papeles. (R. Marin, Cantos, IV,
449, nota).
Toma, gachî, estas dos jaras>
Dînasela'r libanô, >,
Fa que ponga en los papires
De que no abiyelo yo.
(R. Marin, Cantos, IV, 439.)
También en calô mejicano (Wagner). Este autor recuerda
ademas las otras formas de la palabra: pâpira, cartera, en lun-
fardo (Dellepiane), como también en calô espanol (Besses),
papira, carta, naipe, en Quindalé, Papiri, vale, bono, en Quin-
ialé; papiro, billete de banco (Besses); pâpiros chinorris, bille-
tei^ de 25 pesetas. (Id.). La acentuaciôn varia. En el articuîo
Papiro trae el mismo Besses : pâpiros chinorris,
PAPORRETA. s. f . ^Hablar de paporreta, fr. Hablar fuera
de razôn y logica. Û. tb. en Venezuela (Picôn Febres, 337),
en Colombia (Lanao) y en el Perû (Palma, Papeletas), En el
Ecuador, papurrcta (Lemos).
PAPUZ. s. m. i ?
Comî tocino,
Me hizo mal,
Papuz, papuz,
Amén Jésus. "
(R. Marin, Cantos, I, 53.)
Cf. Papujado, Acad., que en Venezuela es papujo. Quedar
papujo estar repleto por haber comido mucho. (P. Febres). Tb.
de Colombia (Lanao).
PAQUIRO. n. pr. dim. de Paco. "Pa nombrario, Curro
Montes. — ^Paquiro?". (Burgos, Boda de Luis Alonso, 19).
PARAISO. s. m. Arbol del Paraiso. "Un alegre paraiso aca-
riciando el naranjo con sus ramas." (Caballero, Cosa cumpli-
aa, 76.) En Argent ina es la Melia asederach (Garzôn).
.^
MIGUEL DE TORO Y CI8BERT
NZA. S. f. Paro en el trabajo. "En una época de pa-
fué a buscar trabajo." (Ganivet, Pio Cid, II, 13).
O, DA. adj. *Gris, Lo mismo en Colombîa. (Cuervo,
uce citas de Herrera, Oviedo, el inca Garcilaso y *•!
luijote, con tal sentido.) Pardo es hoy en la Academia.
jr de la tierra o de la piel del oso comùn, inttrmedio
nco y negro con tinle rojo aniarillento y mis oscuro
is." En la edicion décima tercera decia lo mismo. En
^cima: "Dlcese del color que résulta de la mezcla
a, algo amarillo y rojo y mayor dosis de negro. Le
iferentes especies o denominaciones, como el del par-
;) (que en esta edicion tiene el lomo ceniciento, y en la
:uarta pliimaje de color pardo rojizo en'general), el
basto segoviano, de Grazalema, etc., el de la tierra.
iscuro, etc." En la edicion anterior la definicion es casî
ro e.î la primera parte dice: "Color que résulta de la
el negro con el blanco, en que prédomina el primero,
t a veces casi es mâs bien una degradaciôn de este."
m ctava decia: "Se aplica al color que résulta de 11
el blanco y negro. Leucophaeus, cinereus, fuscus." Y
sma, al définir el oso, le da el color negro o pardo.
•OMONTE. s. m. Cierto pano. "De pardomonte Je
la." (Calderôn, Escchos, 193).
ID. s. f. Dejar pcgado a la pared a iino, îr. Apurarlo
"Habiase (la dolencia) prolongado lo bastante para
si pegadita a la pared a la muchacha." (Reyes, La-
—Hasla la pared de enfrcttte. loc. adv. Mucho. "Puedi
ntar conmigo hasta la pared de enfrente." (Valera.
70.) Tb. de Méjico, Ranios, art." Hasta).
;S. s. f. pi. Placenta, (m. pi. en Acad.). "El pueblo ati-
ilama las pares (a las secundinas.") (Trad. esp. I, 284).
hile (Amunâtegui, A través, con cita de Bello).
\. s. 1. ^Orgullo? "jCoi que paria entonaha aquello de:
VOCES ANDALUZAS
531
Es tanto lo que te quiero,
Salero, que te matara.
(Aguilcra y Porta, en Pucblo andalus, 55.)
«
PARLARÎN, NA. adj. Hablalor. "Aquel vejetc Jespi^rto y
pailarin/* (Calderôn, Escenas, 179).
PARPADO. s. m. Entornar el pârpado, fr. Morir. ''iQMi
sTÎa de este cuando él entornara el pârpado?". (Reyes, La-
Qor, 9).
♦PARPAJAZO. s. m. pr. Mal. Batacazo, porrazo caîda.
(Serrania de Ronda).
PARRANDERO, RA. adj. De parranda. "Rey parranden»
del pueblo/' (Calderôn, Escenas, 116.) Tb. de America (Ga-
gini, Ramos, 572: paseador, Garzôn, Picôn Febres).
PARTE, s. f. Quien parte y reparte se lleva la mejor parte,
1er. (Valera, Dona Lus, 138).
* PARTENUECES. s. m. Rompenueces.
PARTI CULAR. adj. Nada de particular, loc. Ninguna im-
portancia. **; Pus porque como la cosa no tiee naîta de parti-
cular." (Reyes, Nino de los caireles, 8).
PARVA. s. f. î Proie? ^ banda de chiquîUos? **Bernardo con
su mujer y su numerosa parva." (Ganivet, Pio Cid, II, 126.)
Guarda analogia con esta voz la palabra *'parvada" que cri-
t co en mi Tesoro de la lengua espanola, p. 216: "Una lenta par-
vada de pàjaros", sacada de un poeta moderno americano.
En Murcia y Aragon (Sevilla), es gran cantidad: parvada de
Tâiîes, de polios. Tb. en Alava (Barâibar), Peru y Honduras,
donde es: bandada (Arona, Membreno).
PASADOR. s. m. Botôn de muletilla o botôn especial que
>c mete por dos ojales para sostener una prenda. **Chaleco su-
jeto por un pasador de oro." (Reyes, Moruchita, 13.) — Especic
de hebilla. "Ya se adorna el sombrero con pasador y cinta de co-
lores.» (Calderôn, Escenas^ c. en Espana y espa^oUs^ 366). —
PI. Los gemelos para los punos de la camisa.
t •
M
0
S32 HICUEL DE TORD Y GISBERT
PASAMANO. s. m. Acciôn de pasar la mano sobre una
cosa. -'Las mulas de lanza lo recibian (el làtigo) como un sua-
ve pasamano." (Ganivet, Pio Cid, II, 211.)
PASCUA. s. f. De pascuas, loc. adv. Muy alegre. "El Ri-
sîtas, como Uamâbasele por su genio de pascuas." (Cbrtés, Dé-
biles fuertes, 80.) — Como unas pascuas, loc. adv. Muy con-
temo. (En Acad. solo : estar como una pascua. " Juana se puso
màs contenta que unas pascuas," (Valera, Juanila, 346)
PASEO. s. m. Introducciôn de ciertos bailes. "La introduc-
cîôn que Ciene toda danza o baile, que alli se Uama paseo."
(Calderôn, Escenas, 163.) Tb. C. Rica, mojiganga que sale en
las testas (Gagini).
PASERO. s. m. Sitio donde se ponen las pasas. "Jéchale el
tordo ar pasero." (Reyes, Lagar, 245.) "En los paseros tostâ-
banse las frutas de la cosecha ûltima." (Roman Cortés, Dé-
biles fuertes, 34).
PASIONERA. s. f. Flor de la pasionaria. Tb. de Murcia
(Sevilla).
En el poio màs hondo
De mi corazôn,
Scmbré uiia pasionera.
(R. Marin, Canlos. Il, 206.)
PASO. S. m. Escena de un juego de campo. "Diles a los
mozos que no esta bien que hagari el paso del médîco, ni otros
asi, porque son unas indecentâas mu grandes." (Serrano Pe-
drosa, Emperaor, 9.) — Paso marcial. Un paso del boléro. "El
Taconeo, el Paso marcial, son muestras de otros cien varo-
nes que consagraron sus cstudios a esta ciencia." (Calderôn,
Escenas, 28. — Paso pasito, loc. adv. Paso a paso. "Alla va el t'u.
Serapio, paso pasito,' en direcciôn al molino," (Rueda, Pa-
tio, 127), — De incdio paso, loc. adv. Dicese de la falda algo
cf.rta. "Vestido de medio paso." (Rueda, Bajo la parra, 113.)
'Si no faida de medio paso„ falda de un paso solo." (Alar-
VOCES ANDALUZAS 533
côn. Sombrero, 46.) — Hacer un f>aso, loc, Dar un paso. "No eî
l'n paso como otros muchos que voy haciendo." (Valera,
Ilusiottcs, 255.) — Rondar los pasos, loc. Rondar a una much;:-
l'ha. "No tengo quien me ronde los pasos." (Rueda, Gusano
de lus, 100).
PASO. * Juego anâlogo al fil derecho de la Acad. Tb. se us
en Santander (Huidobro, Palabras).
PASOPIÉ. s. m. Paspié. "El cansado pasopîé." (Calderô;
J-scems, 182).
PASTA. s. f. Pasta de orujo. Orujo de aceitunas, que se u'
lomo combustible. "Donde siempre ardia abundante lena c
olivo y rica pasta de orujo." (Valera, Dona Lus, 28).
PASTEL, s. m. *Paslel de callejucla, fam. Excremento ht
I) lit no.
" PASTIKA. s. f. Trajc clàstco de las mujeres en Jaén. •
PASTORA. s. f Cierto vino. "Boldias de Pastora modes'
y un pirulo." (Cortés, Débiles fuertes, 79).
PASTORÔN, NA. adj. fam, iBonachon? "Dona EscoU
ica era algo gruesa, muy pastorona, sin hiet, como los pali
.nos pisaverdes que paseaban la plaza de armas." (Caballer
irri'i/ÔB, 21).
PATA. s. f. Pata de gallo. Una labor de costura. "Patas <
i^allo o punto ruso." (Reyes, Lagar, 56.) — De pata de burr
Dicese de ciertos muebles cuyas patas tienen una forma an,
loga a la del asno. ";¥ esa mesa de patas de burra?". (Cortc
Débiles fuertes, 40). — Alar la pata al diablo, fr. "Para encoi
Irar un objeto perdido, se sujcta un pie de una silla con ui
cuerda y se dice; ahi estas amarrado liasta que parezca lo pe
oido. Esto se conoce por atar la pata al diablo." (Trad. esj
1, 232.) — Habcr comido pata, fr. ;Ser mdiferente? "Cuam
cran chicos sus hijos, si tenla alguno un resfriado, cogia
r.iadre el cielo con las manos, pero ahora parece en todas oc
s'ones que ha comido pata." (Caballero, Clemeiicia, I, 150.)-
Estirar las patas, fr. Morir. Tb. en Méjito (Duarte.) — Y pat
VOCES ANDALUZAS 535
gica, Diàl, 64. 70.) Apatusca, juego anâlogo en Aragon. (Id.
IHd., 88),
* PATULEA. s. f. Multitud de chiquillos. Ac. dif . de Acad.
* PAULILLA. s. f. />r. Gran. Hablar fnâs que una pau-
lilla. Hablar mucho.
PAVALACIA. s. f. Persona sosa. "Fîese usted de estas pa-
valacias/' (Ganivet, Pio Cid, II, 245).
PAVANA, s. f. îPava? ''Entre dos luces, mos parecen
aguilas las pavanas." (Reyes, Lagar, 203).
PAVERO. s. m. Sombrero de ala ancha. "Echado atrâs el
amplisimo pavero." (Reyes, G oie fera, 9.) "Traje de algo achu-
hido corte, pavero gris." (Id. Moruchita, 13.) En Venezuela,
pava (Rivodô, 256.) Para y pavita, en Argentina, sombrero
hongo (Garzôn).
PAVO. s. m. Vergùenza, timidez, cortedad, sobre todo en
lof ninos. *'A ùltima hora le entrô.el pavo." (Ganivet, Pto
Cid, I, 142.) V. Edad deî pavo. — Corner pavo. No bailar una
rr.uchacha por falta de pareja. Û. tb. en Venezuela (Picon Fe-
bres, p. 354), en Colombia (Cuervo), y en Canarias (Zerob,
l.egajo, 160.) Tb en otras parles, Salvador (Salazar, artîculo
Corner), Cuba (Pichardo), Costa Rica, Méjico (Gagini, Ra-
mos, articulo Corner.) Empavarse es en el Ecuador, avergon-
zarse (G. R. Lenios, Ensayo de semântica, en el Telégrafo,
6-6-1919.) — Pavo, va, adj. Timido, y también soso, bobo. "Algo
j avita, con todo, como dicen en mi tierra." (P. Valdés, Her-
nmna, 299).
PAVÔN. s. m. Pavo. "i Vea usted, el pavôn, una ganseria!".
(Caballero, Elia, 44).
PAVONA. s. f. Persona muy pava, muy sosa. ''^No le dîje
que era una pavona?". (Ganivet, Pio Cid., II, 249).
PAZ. s. f . En pas y en gracia de Dios, fr. En paz. (Ganivet,
Pio Cid, I, 19.) — Hacer pas y guerra de una cosa, fr. Desba-
ratarla. "îExponerme a que hagan paz y guerra del mayo-
razgo de mi hija!". (Caballero, Lâgrimas, 130).
I
536 MIGUEL DE TORO Y GI5BERT
PECIGUÈROL. adj. îDe color de pez? "Reparé en cierto
liiozo peciguerol que expendia su mercancia." (Calderôn, Ej-
,.ms, 231).
PECHADA. s. f. Hartazgo. "jY a vé si te das ijna pechâ
y te pones mala!". (Urbano, Mundanal ruido, 309).
PECHECILLA. s. f. "N'ombre que se da a las que no son
lînas ni mozvielas aûn". (Caballero, Cletn^ncia, Vocabulario)
"Strà la pechecilla esa como los perros pachones, que de feos
bacen gracia." (Caballero, Clemencia, I, 183.)
PEDAZO. s. m. Los pedasos, fam, La persona de uno. "Esta
frita y refrita por esos pedazos." CValera. llusiones, 160,)— */*«-
daso de carne con ojos, fam. Persona muy animal.
PEDIGOEREAR. v. n. Pedir mucho y con porfia. (Rubio.
Mcmorias, II, 39).
' PEDROGRULLO. n. pr. Perc^rullo : verdad de Pedro
(Jrullo.
PEGARSE, V. r. Darse. "Me pego una punalâ con er lusero
c', arha." {R. Marin, Catitos, II, 399).
♦ PEINILLA. s. f. Peine de puas muy juntas, campera. Eu
Venezuela, espada larga y ancba (Picôn Febres).
PELADERO. s. m. Accion de pelar. "Los peladeros de pava
-n la reja." (Caballero, Gaviola, I, 163).
PELADO. s. m Acciôn de pelar. "Vaya usted a que le hagaii
i;n pelado, que ya es tiempo." (Ruedà, Bajo la parra, 98.) —
.Siî/f'r pelado, fr. jEstar arruinado? {Folk lore atid., nûm. 2, 66.)
En Cuba: Eslar pelado. (Pichardo, articuto Carraguao, c. en
R. Marin, Cantos, V, 31.) En Méjico, ba'ilar cl pelado (Ramo.:,
rrliciilo Bailar.) Tb. de Argentina (Garzon), Guatemala (Ba-
Ires) y Honduras (Membreno).
PEL.\DOR. s. m. i Peluquero ? "Las cuâdruples funciones de
barbero, sangrador, sacamuelas y pelador." (Caballero, Gavto
fa. II. 225).
Ï'EI.ECH.A. s. f. -Tiempo de pelechar. "Vi a darle a usté
VOCES ANDALUZAS 537
menos ruîo que un canario eu la pelecha." (Quintero, Buena
sombra, esc. VIII.) Tb. en Murcia (Sevilla)
PELECHO. s. m. Accion de pelechar. Acciôn de perder la
i:iel o pelo. *'Un martîn pescador embalsamado y en plenîsimo
pelecho/' (R^yes, Golctera, ii).
PELEÔN, NA. adj. Aficionado a pelear. En Acad. hay solo
rcmisiôn a Vino pclcôn.
Y cudiao, que este que jabla
Es el nino peleon.
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andaluz, 104.)
En bable, peleyon, es pelcôn, de mucho genio (Rato).
PELILLO. s. m. Pelillos a la fnar. fr. fam. No hablemos
mas de ello. "Vamos a contârselo a tu madré y pelillos a la
mar." (Ganivet, Pio .Cid, II, 87.) En Acad. el sent, es diferentc?
En Venezuela, dejarse de miramientos o cavilaciones. (P. Fe-
bres, 206).
PELITA ALCUZA. s. m. *'Los pelita-alcuzas, como Uaman
îos muchacbos a los murciélagos.*' (Rueda, Bajo la parra, 133).
PELO. s. m. Importancia. "Los juerguistas de menos pelo
que ellos." (Hernàndez Mir, Pedazos de vida, 16.) — Dar a uno
para el pelo, fr. i ? "Te juro por la gloria de mi padre que
cuando tu le diste pa el pelo me puse ancha." (Urbano, Mun-
lianal ruido, 499.) — Lucirle a uno el pelo, fr. Resultarle bien
las cosas. {Folk lore and., nùm. 2, 66).
PELÔN. s. m. *Persona pelada. Una copia de chiquillos que
cstos dicen aî que esta trasquilado:
Félon, motilôn,
Te cortaron las orejas,
\ Te pusieron otras dos.
— Persona misérable o cicatera. "No quedaron mâs que cua-
tro pelones encuerinos y sin lacba.*' (Reyes, Lagar, 62.) "Déjà
RiVH* Hitpnniqu*. — A. 35
I.
538 MIGUEL DF TORO V GISBERT
dite venga. Te aseguro que Ik-va una cencerrada por padriiio
pelon." (Cabrillero, Làgrimas, 134-) — Agasajo que hace cl pa-
dnno a los cliiquillos con ocasiôn de un hautizo. "Ecliar un
pelon. Acciôn de arrojar monedas a los chico> en un bautizo."
(R. Marin, Canlos, I. 140.) "A grandes gritos pedian el pelôn."
(Caballero, Farisca, 146).
Padriiio, pelôn,
Dame un cuarto pa un camisôn.
(R. Marin, Canîos, I, 72.)
Segiin cita de Arona (arliculo Sebo), en Buenos Aires se
,'. ita : i Padrino pelao ! (Dicho antor aducc una cita de "I^ Na-
ciôn", de 6 de Mayo de 1884).
PELLEJÔN, N'A. adj. Que tiene niuclio pellejo. "Pârpados
pellejones." (Ruhio, Mcmorias, l\ , 87).
PELLUGÔX. s m. Trozo de masa para hacer pan. "Los
deiiiâs se cntretcniau en. sobar los pellugones." (Kucda, Gh-
saiio de lu::, 225).
PENCA, s. î. Tronchar pcneas. fr. fig. y fam. Darse impor-
tancia. "Toito un pre^onaje, y vendra troncliando pencas. "
(Heyes, Lagar, 141).
PENCAL. s. m. Iliguera cbuniba, "Los cliumbos de algûn
pencal." (R. Cortês, Débiles juerles. 55.) "Aligerar de chum-
lio- los pencares înmediatos a la ca.'^a." (Reyes. Lagar, 318).
PEN'DIEN'TE. s. m. Parte colgante del zarcillo.
Que pareceii zarcillos
De très pendienles.
— Pendienie de lazo. El formadc de dos partes reunïdas por
mtdio de un lazo de! misino métal.
VOCES ANDALUZAS 539
Con esa gargantilla
Y esos pendientes de lazo
Se parece tisté a la reina
Cuando sale de palacio.
(R. Mann, Cantos, II, 10.)
PENJABRO. s. m. î ? "Me dijo que era un pobre, casi
un penjabro*' (en bastardilla en el texto.) (Rubio, Mémo-
fias,, V, 94).
PENOL. s. m. Por encima de los pcnolcs, fr. Muy alto. "For
encinia de los mismos penoles quearâ/' (Rueda, Rcja, 140).
PENSARSE. V. r. Pensar. "Es comùn en Andalucia el uso
de este verbo como recîproco." (R. Marin, Cantos, III, 218).
Si tu con otro me bieras
Que t'habîas de pensa.
(Idem, ibid,, 65.)
PEO. s. m. Borrachera. (R. Marin, Cantos, IV, 426.) — Peo
/•• lobOy pr. Cad. Peonîa, flor. (En x\cad. sinon, de Bejin.) (Pé-
ic;: Lara, Flor gad., en Anales, t. 27).
PEOXADA. s. f. Lo que vSe gana de jornal el peon. **Estas
pcbres gentes no tienen sino la peonada del padre paia ocho
h'jos." (Caballero, Familia de Alvareda, 304.) En Costa Rica
(Gagini), conjunto de peones. Tb. de Ecuador (Tobar) y Ar-
gentina (Garzôn).
PEOR. adj. C tb. en comparativo. "Lo mas peor de to" (Rw*-
ye^, Lagar, 290).
PEPERRI o PEPERRIS. n. pr. Dicese del abogado de poco
valor. "En vista de lo poco que le valia el haber estudiado am-
l>os Derechos, le llamaban también el abogado Peperri." (Valeri,
husiones, 93.) "Eran abogados Peperris o sea de secano '* (Id ,
Juanita, 3).
* PEPINILLO. s. m. Pepino pequeno encurtido.
54P MIGUEL DK TORO Y GISBERT
PERDER. V. n. Al pcrdcr, loc. adv. Mucho. "Xo he co-
mido mâs que aceitunas, que me gustan al perder." (Ganî-
vel, Pio Ctd. II, 206).
PERDIDO, DA, adj. Rematado. "Y ahora 'stâs loca per-
dià." (R. Marin, Cantos, III, 163.) — Muy sucio. "Buena te vas
r. poner esas galas en el mcrcao, vas a venir perdida." (Serra-
no Pedrosa, Emperaor, 15).
PERDIZ. s. f. Hallar perdices, fr. ;Perder?
Que tienes muchos majos
Dicen que dices;
Mira cuando reclames
No halles perdices.
(R. Marin, Cantos. IIl, 335.)
PERFIL. :;. ni. Fam. Delicadeza. "Como liigareno que era.
y nada acostumbrado a perfiles y a ceremonias." (Valera.
Juanita, 291),
PERIQUITO. n. pr. C'. en ciertas frases jocosas como "Hé-
teme aqui a Periqiiito hecho fraile." (Rueda, Patio, 18). — P*;
riquilo de noche. El Dondiego de noche. "Las arreboleras tit
lien el (nombre) de periquitos de noche." (Caballero, Cosa cuui
plida, yi)).
I ERLÉTICO, CA. adj. Periâtico. "Una cabra éiica. perlé-
lica." (Trabalenguas popular, en Folk lore and., 1882-1883, P-
184, c. Aicardo).
PERO. conj. C. a veces expletivamente. "Ana Maria, esta
usté pero que la ma de presiosa," (R. Cortés, Débiles fiter-
les, 84).
"PEROMIAS. i. pi. Achaques, dolencias. Cf. Pcronia,
Iruhleria. niolestia, en Salamanca (I^mano).
* PEROI- s, m. Cacerola, de cualquier forma, sentido mâs
extenso que el de la .^cad. Tb. en Venezuela (Calcano).
PEROTE. s. m. "Perole llaman a los de Alora (Màlaga) los
VOCES ANDALUZAS 54 1
habitantes de los pueblos circunvecinos." (R. Marin, Can-
ijs, IV, su).
PERPLEJIA. s. f. Sinon, de borrachera en R. Marin (Can-
ios, IV, 426).
PERRENGUE. s. m. El puchero, por el color negro.
Ande osté pronto, mairina;
Arrime er perrengue acâ...
Vamos. ^Viene ese puchero?
(G. de Alba, en Puchlo andaluz, 165.)
PERRO, RRA. adj. Muy malo, trabajoso: vida perra. Tb.
Je Argentiaa (Garzôn). — Porfiado, terco.
Esta serraniya perra
M'estâ jasiendo pasâ
Er purgatorio en la tierra.
(R. Marin, Cantos, III, 155.)
— Mas salado que los pcrros, fr. Muy salado. (R. Marin,
Comparaciones^ 80.) — Scntar a pcrros, fr. Sentar mal. "Me h.i
scntado a perros la comida." (Caballero, Elia, 44.) — De perroj,
loc. adv. Muy malo: nochc de perros. Tb. argentino (Garzôn).
En Acad., vida de perros, artîculo Vida,
FERSIAXAS. s. f. pi. Tufos de pelo en las sienes. ''Un
inozo de rizadas persianas." (Fernândez Garcia, Reina de la
Cava, 883).
FERVINCA. s. f. Hierba doncella, planta apocinâcea. "Las
j.ervincas, las viuditas, las aniapolas.'* (Caballero, Elia, 64.)
*'Las madre-selvas, las pervincas." (Id. Clemencia, I, 196).
PESADA. s. f. Persona pesada. "jAyuda tu, pesa!". (Na-
V3S, Procurador Ycrbabnena, 26).
PESAR. s. m. *A pesar de los pesares, fr. A pesar de todo.
También en Venezuela (P. Febres, 338).
MIGUEL DE TORO Y GISBERT
~AUO. s. m. AliHtnârsele a uno cl pescado, fr. fig. y
nfadarse. "iVa se me ajuniô a mi er pescao!" (Quin-
icna sûmi>ra, esc. XIX.) "En ciiantîco se me ajume er
' (Reyes, Lagar, 112) Tb. de Venezuela (P. Febres,
l^UEZO, ZA, adj. jDe pescuezo largo? Csase en la
guiente: "En la parra estalia la pava pescueza y cres-
ya repeticiôn râpida suele proponerse a los ninos como
iguas.— Siiivergùenza. "Si, su comadre de usted, la lia
a." (Caballcro, Clemcncia, l, 269.) "Su padre liabia
a casarse con una tia pescueza." (P. Valdés, Herma-
)■
EBRERA. s. f. ;Pescante del coche?
V'ed al rico inayorazBo
Sentado en la pesebrera.
(Santa Ana, en PuMo oitdalu:, 39->
ETA. s, f. Hacer la peseta, fr. Cierta burla indécente,
urlas de acciones, como sacar la lengua, hacer la pese-
.. Marin, Caiitos, V. 50,) — Mâs salado que las pesetas,
y gracioso. (R. Marin, Comparaciones, 80).
PUNTEAR. V. n. Puntear !a guitarra. "Rasgueos y
:ear d; guitarra." (Hernândcz Mir, Peda::os de vida, i).
QUI BAR, V. n. Probar, (Besses); agradar.
Si muncho me gusla vt bicho
Mâs me pcsquiva una jâ.
(G. de ;\lba, en Fucblo audatus, 139-)
STAZO. s. m. Olor muy malo y fuerte.
STE. ;. f. Û. t. c. m. en Cuevas del Becerro (Mâlagai,
ido figurado: eso es un peste.
TINO. s. m. fam. Pie. "En donde por ventura no ma-
VOCES ANDALUZAS 5 4.3
Xx^n esos gusarapos sus pestinos/' (Caballero, N oc lie de Na-
vidad, en Elia, 207).
PETIMINÏ. s. m. De pctiminî, loc. adv. Muy pequeno. V.
F Itiminï (Acad.). "El bûche de la mosquilla mas rahez y de
[.etiminî que puede verse/' (Calderôn, Escenas, 234).
PETROLA. n. pr. "Fueron traîdas por Petrola, la mujer de
Gômez/' (Caballero, Familia de Alvareda, 304.) "Petrolilla,
îqué mala ercs tu!". (Id. Cosa cumplida, 84).
PEZUNA. s. f. Pelar la pezuna, fr. î Columpiarse ? **Ama-
neciô el dia de San Anton, dia clâsico para pelar la pezuna."
(Rueda, Patio, 119).
PICADA. .5. f. Arrechucho. **Después de lo que tu me di-
jiste de Trini la Goletera, me diô una picâ, y conforme me diô
!a picâ me fui a su casa/* (Reyes, Goletera, 182).
PICÔN, NA. adj. Que se pica o enfada fâcilmente. **Un
nino picon no merece sino castigo.'* (Toro y Gomez, Método
de Lengua castellana, I, 36).
PICHICHI. n. pr. **Era enamorado como Pichichi/' (Reyes,
Lagar Vinucla, 63). Tb. hay la yoz en Vizcayçi (Mugica, Dia-
li'ctoSy sin def. Cf Pichicho, en Avila, alhajuela o adorno de
poco valor/' (Barâibar) y Pic hic hue las, en Méjico, hombrecillo
(lespreciable, (Ramos, articulo Pinacote).
PlClIILtX. adj. îMuy pequeno? **Tamano. como un ocha-
vo pichilîn." (R. Marin, Cantos, I, 221.) V. Picholin y Chipilin.
Cl el gitano pici, pequeno, y el vizcaino pichi, pequeîio, Mu-
j.ica, Dial. 71.) En Alava, pichilines es la margarita (Barâibar.)
En Méjico, pichilinga es chiquita (Ramos).
. * PICHOLIN. adj. ^Muy pequeîio? Û. en la loc.: ochavo
picholin. V. Pichilin. Compârese con el hondureno Pirholear:
Jugar apostando pequenas cantidades de dinero. (Menibreno),
que significa en Chile estar de jotgorio (Monner Sanz, Castella-
no.) Pichulear, es en Argentina (Monner Sanz), agenciarse al-
gunos cuartos en négocies de poca monta.
544 MIGUEL DL* TORO Y GISBECT
PICHONEO. s. m, Requieliro, plàtica aniorosa. "Hîja, bas-
ta de pichoneô," (P. Valdés, Hermana, 353.)
PICHOTE. n. pr. C. en la loc. : "Mâs tonto que Pichote."
. ,R. Marin, Coinparacioiies, 86).
PIE. s. m. Pie de fiat-a. fie I.upar mnv estrerho "Iji>i tipti-
VOCES ANOALUZAS 54^
PIESES. s. m. pi. de Pie. *'Sî se te van los pieses te errum-
l.as." (Reyes, Lagar, 68).
Y la cara primoroza
Y los piezes menuditos. '
(Rueda, En Trop et, 117.)
Cuervo, Apuntacioncs, § 194, al criticar esta forma, hace no-
ta r que pieses es forma del vulgo madrileno, que ttaspiescs esta
en Vargas Ponce y guardapiescs en Moratîn. Tb. pieses en Ar-
gcntina (Garzôn) y Guatemala (Batres).
PIJOTA. interj "iPijota! ipues ya llegarâs!*'. (R. Cortés,
i'éhUes fuerfes, 39).
* PIJOTERtA. s. f . Cosa fastidiosa. Tb. en Murcia, imper-
îinencia (Sevilla). Û. t. en Cuba (Pichardo) y Chile (Echeve-
rria), con la acepcion de mezquindad, cicateria con el que tam-
bién lo he oklo en andaluz. Tb. en Argentina (Garzôn).
* PIJOTERO, RA. adj. Fastidioso, cargante. Tb. de Mur-
cia (Sevilla), y Alava (Barâibar.) Û. t. en Cuba (Pichardo),
Chile (Echeverria), Méjico (Duarte), con el sentido de mez-
quino, cicatero, cor el que lo he oîdo también en andaluz. Acaso
en el sentido de fastidioso. engorroso, sea una atenuaciôn de
cira voz muy conocida. Tb. argentin© (Garzôn).
* PILA. s. f. Fregadero de cocina y también la fuente de a
cfcina. Û. t. en Venezuela (Picôn Febres), en Colombia (Cuer-
vo), en Canarias (Zerolo, Legajo). Significa fuente, en Costa
Rica y Chile, Méjico y Guatemala (Gagini, Ramos, Batres).
FILAR. s. m. Picota, poste. ''Aparecer a la pùblica ver-
giienza en un pilar." (Caballefo, Làgrimas, 222).
PILARICA, n. pr. dim. irreg. de Pilar. "Mis testarudo que
un . devoto de la Pilarica.'* (Navas, Procurador Yerbabuc-
na, 103).
PÎLARITO. s. m. dim. de Pilar.
540 MIOUËL DE TORO Y GISBERT
VOCES ANDALUZAS 547
PINDANGO. s. m. i ?
Tan largo, tan largo,
Y con el rabito hace pindangos.
(R. Marin, Cantos^ I, 214.)
* PINGAR. V. n. Chorrear: CFtar pingando de agua. Tambiéi
leonés (Garrote). Tb. de Salamanca (Lamano).
PIXO. Pino de oro. fig. Cosa de gran precio. "La Polvorilla
cra un pino de oro (E. Calderôn, Escenas, 122).
PINRÉ. s. m. Germ. Pie.
îBendiga Dios tu pinré!
Me disén tos los curriyos.
(Sanchez de Fuentes, en Pueblo andaluz, \2i).
— lïace en plural: pinrés o pinreîes. **En tus pulidos pinrés/'
(R. Marin, Cantos, IV, 322.) **Con sus pinreîes chinorrôs.*'
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 34).
PINRELAR. s. m. Gcrni. Andar. **Con sus pinreîes chino-
rrôs, pinrelâ ^ardanoso/' (Burgos, Boda de Luis Alonso, z^^-
PINTURAS. s. f. pi. Acciones del pinturero. "Se le acaba-
ron a este las pinturas y la fantesîa." (Reyes, Lagar, 283.)
Tb. del Peru (Arona).
PINTURERO, RA. adj. Elégante. "Dirigiôse a tenerle el
estribo el mocito mas pinturero de Almogia." (Reyes, La-
(fOr, 154.) Tb. bable (Rato).
PINTURITA. s. f. V. Pinturas. "Todos saben manejar ^1
pincel, haciendo sus pinturitas.'' (R. Cortés, Débiles fuertes, 37).
V. PinccL
PI510. s. m. Germ. Pie.
l Y sus pifios ? î Si paesen
Cachitos de requesônl
î (G. de Alba, en Pueblo andalue, 157.)
HIGUEL DE TORO V CI5BERT
ita de sartén. "A tu mujer se le esiân jasiendo tarpes
s por catar los de mis sartenes." (Reyes, Moruchita, ii).
)N. s. m. ïAguilon, hastial, en fr. pignon? "Casas que
de pinon o espafiolas," (Ganivef, Granada, 107. 1
!)NERO. s. m. El que vende pinones. Titulo de una
3e Gutiérrez de Alba. en Pueblo andalus, 158.
JK. s. l. Un juego de chicos. (Folk lore and., I, 57)-
lador (Tobar), es bramante.
i. adj. Que pia. "Aqueltos arrapiezos, polios piones."
;ro, Clcmencia, I, 235).
i. s. f. Pépita del pimiento o del tomate. Segûn la Aca-
a Pipa o Pépita distinguese de otras s^millas en que
a y alargada, cosa que no ocurre con el tomate o el
En lo que canta un poyo
Me atrebo a darte
Ma s besos que pipitas
Tiene un tomate.
(R. Marin, Comparacioncs. ??.)
. n. pr. "Arza Pipi, baja la capota." (Reyes, Moru-
. — Personaje imaginario, notable p<ir su simpleza. "Eres
ita quij Pipi, Josefina." (Caballero, Làgrimas, 54.) En
>àjaro, voz infantil.
RIGASA. s. f. i ? Voz usada en el juego infantil de
rigatia.
Pipirigafia,
Jugaremos a cabana.
Los perfos en el monté.
Las gayinas en el conte...
(R. Mafrîn, Càntos, I, 48)
''ispirigaîia (Acad.), picipigaita, C. Rica, (Gaginî), Hon-
Membreno, quien describe el niismo juego); pizpicigana,
temaU (Battes),
VOCES ANDALUZAS 549
^- PIPJRRANA. s. f. Especip de borococo (Véase) crudo,
tsado por los bebedores. Se suele hacer con bacalao as^do,
jiepino, pimier.to, etc.
PIRANDÔN. s. m. îBribôn? En Besses: putanero. '*Gran
|.irandôn, en que Dios puso tanta vista, tanto olfs^to, tanta gra-
mâtica parda." (Reyes, Lagar, 61).
PIRARSE. V. r Germ. Huir, escaparse. (Besses.) '*Siempre
que corre se pira y escapa." (Calderôn, Escenas, 211.) **Oig?
usté... se pira.'' (Burgos, Boda de Luis Alonso, 13.) Cf. el as-
tariano pirarse, faltar a clase (E. Alarcos, en El Lenguaje, nu-
méro 2y,) Th. en calô mejicano y portugués (Wagner).
PIRI. s. f. Comida. (R. Marin, Cantos, IV, 447, nota.) Co-
ddo. (Besses).
Jasta*l arma se in*alegra
Porque me trae la piri.
(R. Marin, Cantos^ IV, 432.)
PIRINDOLA. s. f. Perinola. "Una cama de jierro con pirin-
dolas." (Reyes, Lagar, 193.) Tb. murciano (Sevilla, quien indicu
que en Aragon ts pcrindola.) En Honduras, Pirinola (Meni-
l)r<rio). V
PIRULA. s. f. Botijo de aguardiente. **Apurarenios entr^
cuatro aniigos leales una pirula del de Yunq^n :;•..'' (Caîderô:'»-,
Escenas, î 17).
PIRULO. s. m. Botijo de agua, botija. **Daca ese pirulo... Y
el sefior Ratacl aizô la gaita y 5e puso a beb'i* r^ :.|ua fresca
que salja .^omr rn cano d: plala del estrecho w^^fO.'' (Cor-
tts, Débiles furies, 45).
J*iSU. s. m. Pagar el / ^7, fr. Pagar el baruî» .
Mozo, el que pela la pava,
k Es fuerza que pague el piso.
(G. de Alba, en Pueblo andalus, 4Q.)
5SO MIGUEL DE TORO Y GISBERT
Tb. en Argentina, sentido anâlogo (Garzôn.) — ^Juego del in-
fernâculo. En beble, pisu pie, juego de coz-coz (Rato)
PISPA. n. pr. ^ ? "La Pispa, yegûecita muy noblota." (N'a-
xas Procîirador Yerhabucua, I14.) Pispo, pa, en Colombîa, re-
milgado (Cuervo), y Pispo, pisporrcto, mono, majo, bonito,
cniperejilado. (Uribe).
* PISTOLETE. s. m. Ëniparedado (en la serranîa de Ronda).
PITADERA. s. f. Pito de alcacer. "Estaba el tio Matîas en-
*rttenido en hacer una pitadera de alcacer a Gabriel." (P. Ca-
ballero, Mâs honor que honra, c. Arona, artîculo Pitear.)
PITIRANCA, PITIRIXCA, adj.î ? V. Titihlanco,
PITIROJO s. m. iPetirrojo? "Pâjaros, como pitirojos, ve-
jetas, oroptndolas." (Valera, Ilusiones, II, 29).
PITOCHE. s. m. desp. de Pito. Û. generalmente en la loc.
\o valer un pitoche. "Xo vale un pitoche." (R. Marin, Can-
ins, III, 354.» "No valen un pitoche." (Ganivet, Pio Cid,
^1, 219.) T!,. de Murcia (Sevilla).
PITO-REAL. s. m. «lUna hierba? "Es una hierba que se
Hama pito-real, pero que nadie ve ni conoce, sino las galon-
dnnas." (Caballero, Gaviota, I, 118).
PLACER, s. m. "^ Placer de puerta ajena. Persona que solo
se muestra complaciente con los extranos. En Honduras (Mem-
breiio) y Venezuela (Picon Febres, 354) : ser candil de la caJle
y obscuridad de casa.
PLAGUEAR. V. n. Procurar con artimanas no pagar. "Como
paga es llaga, segun el antiguo rcfrân, los deudores plaguean
n plaguetean para que se les espère hasta otro agosto." (R.
Marin, Comparaciones, 113.) "Ni un cuartillo subiô don Roque
c'e su cuatro por ciento, por mas que plagueô don Jeremîas."
(Caballero, Lâgrimas, 145).
PLANTAR. V. a. Colocar, poner. "Plantô la yema del dedo-
indice sobre la pulga." (Rueda, Bajo la parrs, 125.) — * Plan-
tarse, V. r. No querer confesar que ha pasado uno de cierta
tdad: plantarse en los cincuenta.
1*
vocES andaluzas 551
PLANTAS, s. {. pi. Jacfancia.
A mî no me gustan plantas,
Mozo bueno, escuche usté;
Lo que me gustan son obras,
Y esas no las tiene usté.
(R. Marin, Cantos, III, 149.)
PLANTISTA. s. m. Presumido. **También se suele Uamar
plantista al presumido y pagado de su persona." (R. Marin,
Cantos, III, 242.) Cf. Plantilla, presuntuoso, en Salamanca (La,-
mano).
PLANTO. s. m. ^De plantarse, en el juego?
Es el amor un jucgo
De treinta y una
Segùn los plantos que hacen
Muchos y muchas.
(R. Marin, Cantos, IV, 12.)
PLANTON AR. s. m. Sitio poblado de plantones. "El plan-
Lonar que, a fuerza de fatigas y de apuros, vio crecer y me-
drar." (Valera, Ilusiones, 10). "Van y vienen del pueblo a la
eslacada y del plantonar al pueblo." (Navas, Procurador Ycr-
m
babuena, 37)
PLASNÔ. interj. i ? "^Lo ha entendido usté, plasnô?'*.
i^Sânchez Je Fuentes, en Pueblo andaluz, 89).
PLATA. s. f. Dinero. "Venderian por poca plata.*' (Calde-
rôn, Escenas, 68.) Tb. araericano (Gagini, Batres, con cita de
Ramôn de la Cruz, Arona, con cita de F. Caballero, Amunâ-
tegui Reyes, con citas de Moratin, Breton de los Herreros,
^>icasio Gallego, etc.).
PLATEA. s. f. Palco de platea. "Una familia que se des-
pojaba de sus abrigos y entraba en una platea." (Rueda,
Bajo la parra, 249).
55? MIGUEL DE TORO y GISBERT
PLATEJO, s, m. dini. de Plalo. "Ese platejo de escayo!»
burda." (Roman Cortés, Débiles fuertes, 40).
PLATERO. s. m. Vasar. "LIego a un platero de madera
blanquecina." (Cortés, Débiles fuertes, 58.) "La vajilla, primo-
tosamente ordenada en el platero." (Reyes, Niiio de los cai-
rclcs, 4.) En Murcia, platera, (Sevilla.) — Nombre que sueJe
darse a los horrîcos. " — ;Arre, Platero! — gruno tirando del
lonzal de la bcetia," (Rueda. Gusaito de lu::, 174.) " — , Jarre, bo-
rricc platero!", (R. Marin, Xl^antos, II, 503)..
PLATILLER. s. m. Platillo de balanza. "Echo una pesa de
a dos libras en et un platiller." (Calderôn, Escctias, 234).
PLATO. s. m. *Plalo de alla, fam. Persona de cortos alcan-
ces. — *Plato Iwndo. El plato sopzro.—* Plalo llaiio. El Irinchero
— *Parcccr que no ha qiiebrado tino un plalo, fig. Tener una
persona asoecto muy traiiquilo. Û. t. en Venezuela. (P. Fe-
bres. 346.) Tb. en Honduras (Membreno, articule Pareee.)
PT.AYAL. ;.. m. éPlaya? "Aquellas noclies pasadas a ta lumi
jiinto al playal de Bellavista." (Cortés, Débiles fuertes, 47).
POCO. adv. Obsérvense las do.s construcciones sîguîentes.
"Pasaron unji pocos de dias." (Trad. esf>. I, 151.) '"Kia un nié-
dico de los pocos, que en un dos por très se la va a usted n
poner Inieiia." (Caballero, Gaz-tota, 90,) — Ser Para foco, fr.
Te:ier poca ".itrgia, "Que sieiido tan discrète y tan sabio, scas
dl misnio tieinpo tan para poc.i." (Valera, Iliisioncs, •^oç).
POCHA XCi A s. f. jVozde marina? Cosa o p;i:-ona in-
util. "El uno -.iii pocliancla, y el otro una maula. ; Biieii pat de
potalas!", (Caballero, Clemenda, J, 233.) — "Pocliaiica y pochan-
co, voz vulg i' y baja, lo mismc que aguacliado, desonadc (,, 'le
.sa7iinado?), l'iai dispiiesto." (Teireros).-
PODEK. s. m. /;/ Cran Podcr. Figura (en la Sem^na San-
ta en Sevilla), que représenta cl Senor del Cran Poder, her-
Hiosa escultura eu madera de Montanés, "A ve sali ar Gra»
Podé." (H'.'rnândez Mir, Pcdazos de vida. lo). — Fuerza, vigor.
VOCES ANDALUZAS 553
^Ves esos bichos, marena,
Con tanto jumo y pocr?
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andalus, 132.)
PODER. V. n. iSe puede? frase con que se avisa antes de
entrar en ana casa. "Dos golpecitos, segUidos del ^Se puede?
de rûbrica". (Navas, Procurador Yerbabuena, 33.) — Poderle a
uno una cosa, fr. Fastidiarle. Toda la retahila de lo que mas
me puede y mas me choca. (Caballero, Lâgrimas, 209). Û. t.
en Honduras (Membreno) y Guatemala (Batres).
POLVORILLA. s. i, fam. Vivo, enérgico. ";Como soy tan
polvorilla." (P. Valdés, Hermana, 238).
POLVORÔN. s. m. Especie de mantecado. "Tortas de pol-
vorôn y aceite/* (Valera, Dona Lus, 32.) **Po1vorones que se
dtjaban atrâs a los tan encomiados de Morôn." (Valera, Jua- '
nita, 17.) También se usa la voz en Méjico (Ramos, 575).
Tb. en Costa Rica (Gagini).
POLLERA. s. f. En Terreros hallamos: "Pollera llamaban
^ntiguamente a una especie de brial. En America llaman hoy
pollera al brial, y en Andalucîa a la Basquiiîa." Y esta es
(siempre en Terreros): vestido de cintura abajo y con muchos
pb!egues y vuelo que usan las mujeres sobre el guardapies o
brial.** Esta acepcion de pollera es la actual americana.
POLLERO. s. m. Jaula para polios. **La primera lecciôn de
anatomîa debajo de un pollero.'* (Rubio, Memorias, II. 57).
POLLO. s. m. Polio liquido, Niiio gôtico, presumido. "Los
polios lîquidos, que introducen el pantalon sorbete entre los col-
clicnes para que no pierda la arruga." (Roman Cortés, Débiles
juertes, 73.) — En lo que canta un polio, loc. adv. En muy poco
tiempo. •
En lo que canta un poyo
M'atrebo a darte
Mas besos que pepitas
Tiene un tomate.
(R. Marin, Cantos, II, 335.)
Rivui Hiapan^ue — A. 36
■
554 MIGUEL DF TORO Y GISBERT
— Siidar màs que «« polio, fr. fig. y fam. (R. Marin, Com-
faracioiies, io6).
POMPA, s. i. Estera que se forma soplando con una catÎÂ
mojada en a^i:a de jabon. "Date asin y repé\ate, que vamos a
'acer pompas.'' {Rueda, Reja, 50.)— Cierta reverencia antigun.
''La reverencia que a la sazôn estaba de moda y que se Ua-
in&ba la pompa." (Alarcôn, Sombrero, 229.) — Hacerle a uno
j-ompas cl corazôn, fig. Darle a uno el deseo de algo. "No tié
inàs amparo que lo que su primo Tovalin le da cuando le jace
pompas er corazôn." (Reyes, Lagar, 20).
POMPEO. s. in. Majestad, pompa. "Va la persona con gran
pompeo, de esta manera (y se engallaba Capita como cabo de
gpstadores)." (Calderôn, Escenas, 200).
POMPON. 5. m Borla. "Columnas de las que salian sendos
jiompones de plumas blancas." (Cortés, Débiles fuerles, 67 )
l^n Acad. XIV se ha introducido la voz como acepcîôn'del
uniforme militar.
* PON'CIO. s. m. Jefe, ârbitro. Gobernador de provincia, en
Besses.
PONER. s m. Supuesto, suposiciôn. "Si a una, es un poner,
le doHa el estômago." (Rueda, Patio, 84).
PONERSE. V. r. Apostar. contender.
iTe quieres poner conmigoî
Le dijo el tiempo al querer,
Esa soberbia que tienes
Yo te la castigaré.
(R, Marin, Cantos. IV. 19.)
— Decir. "Verâs; va y se pone: "Fortuniya, y mi novio,"
(Urbano, Mundanal ruido, 402.) — Ponerse en algo, fr. Darse
cuenta,.hacerse cargo. "Pero los curas no se ponen en nada. Al
fin, curas...'" (Quintero, Flores, 16.) — Aqui la o las puse, loc.
Con los verbos: andar, salir, etc., aducir prétextes o efugios.
"v
VOCES ANDALUZAS 555
*'Sin andarse con aqui las puse." (Caballero, Noche de Navi-
daa, en Elia, 230).
POQUIRRITILLO, LLA. adj. dim. de Poco, "Me animé
un poquirritiyo." (P. Valdés, Hermana, 260).
POR. prep. Con: salir por peteneras. **Entonando la voz por
10 nuevo y bueno." (Calderôn, Escenas, 122.) **Que baile por
panaderos." (P. Valdés, Herntuna, 148).
PORCIÔN. s. f. Porciôn de, loc. Muchos. "Porciôn de mace-
tas abren su balsâmico fdlaje/' (Rueda, Patio, 8).
PORRA. s. f. Maza con que se toca el bombo. "Hacer burla
de la berenjena, comparândola con una porra de tambor."
(Rueda. Patio, 173.) — Monton, punado. *'Lo que yo quiero es
juntar una gùena porra de duros/' (Ganivet, Pio Cid, II, 133).
— *Cierta salsa de ajos. — Bastôn adotnado con cintas que el
novio ofrece a la novia para pedirle la mano. '*Si el padre de
la novia lo acepta (al novio), toma la porra y la entrega a la
ne via, y esta la cuelga de las paredes de la casa/' (Serrano Pe-
drosa, Emperaor, 8.) En este caso se llama *'porra adentro.**
Si la novia rehusa la porra o la arroja- a la calle, es '*porra
€ fuera." "Veremos si es porra aentro u porra afuera." (Rueda,
Reja, yy.) — Mandar a la porra, fr. Mandar a paseo. "Este caso,
c:ue équivale a mandar al novio a la porra." (Serrano Pedros?,
Emperaor, 8.) Tb. en Venezuela (Picôn Febres) y Honduras
(Membreno), Costa Rica (Gagini, con c. de Pérez Nieva), Cuba
(Pichardo), Guatemala (Batres) y Peru (Arona, 284).
PORRACEAR. v. a. Golpear. "El porracear de uitos talo-
r.e? sobre el pavimento.'' (Rueda, Reja, 46.) Tb. en Murcia (Se-
villa) y Méjico (Ramos).
PORREARSE. v. a. Aporrearse. "Corriendo de aquî pan
alla, gritândose, porreândose." (Reyes, Goletera, 8.)
♦ PORRETA. s. f. Extremidad ensanchada de una cosa:
tener los dedos hechos porretas. Cf. Porreto, porra, en leo-
nés (Garrote).
San Alla, que son
iparaciones, i6),
— Especie de botijo.
:nezuela (Picon Fe-
lo, el empedrado de
:o de Santa Maria.
tf, III, 78).
ères!
rb, en Murcia (Se-
Luis Alonso, 36.)
in el hombrc, ^ver-
î postura ? — ; \*aya '.
saba en ca 011 amo ?"
1 parte de la ciudad
riente a poniente la
calle una plaza y cii
ve un potro de pie-
," (Salillas, Hampa.
o, o haber nacido en
)ria picaresca, como
de Rueda, Pedro ds
Gottzâlcs, c. por Sa-
rera el Potronsillo,"
VOCES ANDALUZAS 557
POYETÔN. s. m. Aumentativo de Poyo. "De las mujeres
que mueren solteras, dice el pueblo que van a sentarse en el po-
yeton." (Trad. esp,, I, 75.) "La mujer que muere soltera es espe-
t: da por Piîatos en el poyetôn para condenarla a |)orciôn de tra-
bajos difîciles." (Id. ibid., 295.) "No me quedaba yo para vestir
imâgenes, ni para sentarme después en el poyetôn." (Navas,
Frocurador Yerbabuena, 115.) Lo mismo en Venezuela (Picôn
Febres, artîculo Polletôn.) Palacio Valdés, Hermana, 47, escribe
también polletôn,
PRAJANDÎ. s. m. Germ. Cigarrillo. (Besses).
£r mestno apresio jisiera
Que jago de un prajandt.
(G. de Alba, en Pueblo andaluz, 160.)
FRÉDICA. s. f. Sermon, discurso. "No hay hombre que no
baya llenado los papeles oficiales de prédicas, lamentaciones,
proyectos y medidas." (Calderôn, Escenas, 155).
PRÉFULO. s. m. Prôfugo. "Esta voz (prôfugo), el pueblo la
he adoptado con la variante de préfulo, y ha hecho de ella la
denominaciôn de aquel que acude a la huîda para escapar al
sorteo." (Caballero, Servilôn, 26.) — ^i Substituto ? "Que le dé
los dineros para pagar un préfulo." (Caballero, Clemencia,
^215).
PREJENDÎ. s. m. V. Prajandu "<;No te asientas una miaja
y jecharemos un prejendi?". (Reyes, Lagar, 65).
FREMIO. s. m. A premio, loc. adv. A rédito. "Los que se
habian enriquecido dando dinero a premio." (Valera, Ilusio-
nés, 58).
PRENDER. V. a. Agarrar. coger. "Prende mas que un ar-
filé." (R. Marin, Comparaciones, 95.) Es tomar, coger, en bable
(Rato).
PRENDIDO. s. m. i ? "Su tertulia, sus prendidos, sus di-
versiones." (Caballero. Gaviota, II, 54).
558 MIGUEL DE TORO Y GÎSBERT
PRERADO, DA. adj. '*A tener un antojo de una cosa se
Uama estar prenado por ella." (R. Marin, Comparaciones, 107).
PRESUMIR. V. n.Presumirlo, loc. Pintarla. *'<iQué has he-
(Jio por ahî estos seis dias? — Bien, pues, presumirlo; despedir-
ine der mundo/' (Quintero, Buena sombra, esc. XXIV).
PREVELICADO, DA. adj. Loco. "José esta prevelicao por
ijiî parienta la Rocio.*' (Reyes, Nino de los caireles, 11).
PREVELICAR. v. n. iPrevaricar? o en (^1 sentido de des-
variar.
De los sabios de este mundo,
Aquel que supiere mas
Mételo tu en el querer,
Lo verâs prevelicar.
(G. de Alba, en Pueblo andalus, 237.)
PRIMERA, adj. *Dé? primera, loc. adv. Excelente.
PRIMERAMENTE. adv. m. En primeramcntc, adv. m. Pri-
mero. **No es falla, en primeraniente, la que me hace." (Rueda,
Patio y 61).
1 RI MITA. s. f. pr. Sev y Mal, Primilla en Acad. El Falco
tinnuncxilus, ave de rapina. (Buen, Hist. nat., 416)*. "Prendarse
de ese gacho es como prendarse de la luna. ^No comprendes
tû nue a esa primita no hay quien le meta un plomo en el ala?".
(Reyes, Mortichita, 4).
PRIMOREAR. V. n. Embellecer. "Asear y primorear su ha-
bitacion.'* (Caballero, Gaviota, I, 168.) (Sent. dif. en Acad.).
PRINGUE. s. f. ^:Cierta enfermedad de las plantas? "A un
cojumbral le entro pringue." (Caballero, Elia, 66.)
PRIVADO, DA. adj. pr. Mal. El borracho. "Asi en Mâlaga,
j:rivado es el borracho, en Canarias el sin conocimiento.*' (Ce-
jador. Glosario de la Cclestina, éd. Lectura, articulo Privado.)
lin Santander, también. "Hoy es mas frecuente decir privarse
que prohibirse, por emborracharse. (Huidobro, Palabras, ar-
ticulo Prohlbifse.) Tb. de Salamanca (Lamano.) En el Pera
"perdiô el sentido, cayô privado." (Arona, articulo Duendes).
VOCES ANDALUZAS 559
PROCESIÔN. s. f. Hacer la prjocesiôn del nino perdido, fr^
^Ilacerse perdidizo? «Pudo hacer la procesiôn del nino perdido
V ^narecersj en la posada/' (Reyes, La^ar, 278.) En Honduras
(Membreno) existe la fiesta del nino perdido, que se* relaciona
con nuestra locuciôn. "Puesto el nacimiento y abierto al pù-
blico las noc.-ies de pascua, concurre la gente en pandillas a
verlo. Uno de tantos amigos de la casa se roba el nino. Pasado
'^\ ùltimo dia dii pascua, 6 de enero, el dueno del nacimiento y
cl ladrôn se ponen de acuerdo para la buscada, y en la fecha
convenida salen por la noche en procesiôn de la casa del naci-
miento hombr'îs, mujeres y muchachos con mùsica y cohetes, a
bubcar al nino. Llegan a una casa y luego a otra, a lo que 11a-
man posadas, y después de un brève canto en cada una de estas,
alusivo al acto se dirige la procesiôn a aquélla en que va a
tener lugar la f-esta y en la que encuentran al nino. Signe un
baile de confi* nza que concluye después que los concurrentes
1
han tomado cl ponche de cana o de lèche." (Membreno, ar-
licuio Nino),
PROMETER. V. a. Protnetérsela a uno, fr. Prometerle un
castigo. "iPor quién, sino por tî, salgo a la reja, cuando mi pa-
dre me la tiene prometîa?'*. (Rueda, Reja, 20).
PRONTO. adv. *Por de pronto, loc. adv. Por el pronto.
Th. argentino (Garzon).
FROPÔSITO. s. m. Al propôsito, loc. adv. De intento. "Lo
hace al propôsito ese traidor de D. Galo." (Cabaîlero, Cle-
imncia, I, 78).
PROVEC-ÏO. s. m. **Donde no hay provecho, cerca esta eî
Cciio, dice un refrân." (R. Marin, Cantos, IV, 255V
PRUEBA. s. f. Tomarlas de prueba, fr. Ensayar. "Varias
veces quiso tomârselas de prueba." (Ganivet, Pio Cid, I, 36).
PSCH. '>terj. "Hizo prnnero Antolîn un ipsch! que die ca-
râctei al diâlogo." (Rueda, Reja, 71).
PÛA. s. f. De très, o cinco, en pua, loc. Dîcese de ciertos pa-
nos. "No aspiro a mantones de los de cinco en pua." (Rueda,
MIGUEL DE TOBO Y GISBERT
VOCES ANDALUZAS 56I
que el rey sea mayor de edâ pa casarse cori él, y no estaria
bien que tu le quisieras Uevar el pulso al rey de Espana " (Re-
yes, Goletera, 40.) — V. Vino de pulso.
PUNTA. s. f. Achaque. "Mal herida de punta de amores."
(Rueda, Bajo la parra, 205.) — Cabo de cigarro. "Restos, trozos,
pedazos y puntas de cigarro." (Calderôn, Escenas, 220.) — Un
pi»so del boléro. "Las puntas, las vueltas de pecho y otras cien
c.iferencias." (Calderôn, Escenas, 28.) — Barro del rostro. "Gra-
nitos del rostro, Uamados entre nosotros barrillos y puntas."
(Trad. esp,, I, 217.) — Estar de punta, fr. Estar levantado. "An-
le*^ de que clarease, ya estaban de punta el senorito y sus dos
criados." (Valera, Ilusiones, 108.) — Poner de punta, fr. So-
liviantar. "Hablando quedo, no porque temiese que se pusiese
de punta la casa, sino porque era su modo de hablar." (Rueda,
A\cja, 40.) — Punta con punta, fr. Arreglado, dispuesto. "Que-
lia tenerlo todo punta con punta para la hora del almuerzo."
(Rueda, Gusano, 109).
PUNTEAR. V. n. Marcar la cadencia con el pie, al bailar.
"Con el aguacero de flecos cayendo por todos lados, corre, sal-
ta, puntea." (Rueda, Granada y Scvilla, c. en Espana y espano-
les, 294).
PUNTEO. s. m. V. Ptinteado. "Ejecutado en la vihuela un
j^urteo de recursos." (Rued^L, Patio, 22).
FUNTERA. s. f. Punta del pie. "Dando de talon y de jum-
lera en el fandango." (Rueda, Gusano, 99).
PUNTERO. s. m. *Aguja del reloj. Tb. en Colombia (Cuervo,
Apuntaciones, § 525, quien agrega que esta la voz en Terreros.)
Tb. de Canarias (Zerolo, Legajo, 161), de Venezuela (Rivodô),
de la Argentina (Garzôn), del Ecuador (Tobar).
PUNTILLA. s. f. Punta o cabo de cigarro. "Mi puntiHa o
:ola entre !os labios." (Calderôn, Escenas, 223.) — ^*Clavillo largo
y delgado. Tb. en Honduras (Membreiio.) Cuba (Pichardo) y
Colombia (Uribe.) En Acad. hay solo Punta de Paris. — Dar
la punfilla, fr. Rematar el toro con la puntilla. — Fig. Acabar
502 MIOLTL DF TORO Y GISBERT
con uno, rematarlo. "i Xo ves, hijo de cabra, que le estai dandc
la puntilla?" (Xava'*. Procurador Yerbabuena, 25.)
PUXTILLO. s. m. é ? "Haciendo no ya paloles. sino medio^
]ninti)Ios y puntillos." (Rubio, Memorias, II. 591,
PUXTO. s. m. Movimiento del baile.-"El baile luciô sas mo-
vimientos y H lujo infînito de sus puntos." (Rueda, Bajo la pa-
ira, 114-) — Punto de ojal. Cierto punto de costura. "Punteô loi
ojos a punto de ojal." (Ganivel. P'w Cid, I. 142.) — Punto re-
dondo. i ? "L"na mantilla de punto rcdondo." iCabalIcro.
FJia. 20.) — Punto ruso. Una labor de cosiura. "Patas de gallo
0 punto ruso." {Reyes, Lagar, 56.) — Mcdio [•iiniv. Cuadro en
l'irma de ■semicirculo. "La Concepciôo, el San Bcmardo y Ijs
do- medios puntos de Xlurillo." {Valera. Pépita, 114.) — E.t
l'iinto de, !oc. Al dar. "Empezarân en punto de tas once." (,Va-
iera, Juaiiita, 84. — En sus puntos, loc. Distinguido, puntilloso.
"Era grandisimo tormento para una dama tan en sus puntos."
(\'alera, Juanila, 13.J — Potier en punto, loc. Achispar. "'Tre> o
tHatro jarros de vino habian puesto tn punto a casi lodos los
dfl lagar." (Reyes, Lagar, 194.)
PUSADO. s. m. Punada. "Un .sombrero que se pone de un
junado." (Rueda. Gusano, 138).
PL'NALERO. RA. adj. Atenuacion de cierto adjetivo màs
grosero. "Tu puiialera sangre. so pelgar!". (Castro, Lumt lu-
,ura, 6).
PL'PA. s. f. *Pupa vira. LIaga que aumenta continuamente
loyendo las carnes. Fig. Corner como una pupa vtva. Corner
mucho.
PURETA. adj. Purô, viejo.
Se acaba- c ronundinà... ^Con quien?
Con Luis Alonso!— Te quiés callâ?
Esc M un pureta pa eya!
(Burgos, Boia de Luis Alonso, y».)
VOCES ANDALUZAS 563
PURGA. S. f. *Purga de Benito. Fam. Remedio tan eficaz
como dicha purga, que obrô anles que saliera de la botica.
PURO, RA. adj. A puro, loc. adv. A fuerza de. **Destenida a
2 uro beso/' (Reyes, Moruchita, 8.) Aunque figura en la Acad.
esta acepciôn, no créo que se use corrientemente con un subs-
tantivo singular. Mas comunmente se dice *'A puros besos'\ ^
PURÔ. adj. Germ. Viejo. (Besses).
Aunque Luis Alonso
Ya esta muy purô,
Que derretiito
Se pone er gachô.
(Burgos, Boda de Luis Alonso, 23.)
PUTA. s. f. Puta a la ventana, mala manana, réf. "El ver
una sota por primera carta en el juego, es seîial de pérdida.
Refrân: Puta ..*'. (Tfad. esp,, I, 243).
Q
QUE. pron. He aquî ciertos empleos curiosos de este pro-
nombre. Equivale en ciertos casos a: el cual. "Gracias al arrri-
glo, orden y economia de Dona Ana, que no habîa cosa de que
no cuidase.*' (Valera, Ilusiones, 99.) "Hay ocho huertecillos.
que no tiene el mayor una fanega." (Id. Ilusiones, 29.) — Equi-
vele también a: del cual.
Quien se fia de mujeres,
Muy poco del mundo sabe;
Que se fia de unas puertas
Que todos tienen sus Hâves.
(R. Marin, Cantos, IV, 90.)
5^4 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
— Equivale a veces a como seguido de un subjuntivo. "Los
Vîombres de pie, la miraban que se la comîan." (Castro, Lutta
lunera, 3.) — Equivale a veces a un gerundio: la sopa esta que
abrasa. **Ha dicho que el jardin esta que da gusto." (Valera,
Ilusiones, 175.) — jEl que? loc. îQué? "^El que, preguntô con
ansia Diego." fS. Pedrosa, Emperaor, 9.) "^A que no adivinais?
?EI qué?>. (CabalJero, LdgrimaSy $4-) — * Qu^ se yo ni que se
cuândo, loc. fam. îQué se yo? Û. t. en America.
* QUEBRACIA. s. f . pr. Gran. Quebradura, hemia.
QUEBRANTÔN. s. m. ^ Quebrantahuesos ? "Los altos ris-
cos donde anidan los quebrantones y las âguilas." (Castro, Luna
lunera, 28).
QUEDA. s. f. Burla, guasa. En Besses: estar de queda, es-
la r de guasa. "Como no era hombre a quien se le cortara £a-
cilmente el resuello, le repuso en tono de queda." (Reyes, Mo-
rue hit a, 12).
QUEDO. adv. De quedo, loc. adv. Quedo, muy bajo. "Ha-
blar bajo, pero nunca de quedo." (Caballero, Lâgrimas, 120.)
QUELA. n. pr. dim. de Micaela. "Era esta Micaela, o Quela,
como la llamaban siempre." (Caballero, Lâgrimas^ 60).
QUEMA. s. f. Acciôn de quemar. Vino de quema, el que se
ha de destilar. "Dando el (vino) fino y potable como de quema."
(Valera, Dona Luz, 11).
♦QUEMACINA. s. f. Calor fuerte, que quema la piel.
• * QUEMAZÔN. s. f . Quemazôn de sangre, Fig. fam, Gran
molestia.
QUEMECAIGO. s. m. Melindre, dengue. "Salta entre den-
gues y quemecaigos." (Rueda, Bajo la parra, 223).
* QUESTLLO. s. m. Parte carnosa en el fondo de la alca-
chofa.
QUIEN. prcn. Obsérvese la siguiente forma curiosa. "Se va
a ver quién hace mas dano a quién." (Ganivet, Granada la
bella, 84).
QUINA. s. f. M as malo que la quitta, fam. Muy malo. (R.
VOCES ANDALUZAS . 565
Mavin, Comparaciones, 62.) **Es al mismo tiempo travieso y ma*;
malo que la quina." (Valera, Juanita, 353).
QUI NT A. 3, l *La quinta ^e palomas, fam. El quinto in-
fierno, un silio muy lejano.
QUISICOSA. s. f. Cualquier cosa, cosa dificil Je explicar.
(Sent. dif. en Acad.). "Le da la palpitaciôn, la suspension, la
quisicosa." '^Caballero, Lâgrimas, 70). Tb. de Honduras (Merj-
Lreno).
R
* RABEO. s. m. pr. Mal. Charla. (Û. en la serrania de Ronda).
RABIOSO, SA. adj. Muy picante. "Un salmorejo, rabioso de
puro salpimentado.'* (Valera, Jlusiones, II, 34).
RABIZA. s. f. Terreno arenoso donde se hunde uno fâcil-
mente. "Llaman a estos terrenos albinas, y a los que no se les
l »lla fondo, rabizas." (Caballero, Ultimo consuelo, en Elia, 175).
* RABÔN, NA. adj. Dîcese del vestido corto o zancôn. V.
Fabicortôn. Tb. de Guatemala (Batres) y Honduras (Mem-
breno).
RAGUA. s. f. Remate superior de la cana de azùcar. (Zero-
lo.) "jVaya una canadù! debe tener dulce hasta la ragua." (Ra-
yes, Goletera, 204).
* RAJU5JAR. V a. Rasgunar. Tb. en Venezuela. (P. Febres).
RALO, LA. adj. Caridelantero, raîdo. (Caballero, Clemencia,
Vôcabulario.) "; Caracoles, con la râla de la vieja esta!".
(Id., I, 219).
RAMO. s. m. Fig. ^Origen? ^ Causa? V. Acad. Ramo, 8. "La
pobreza no es deshonra, pero es un ramo de picardîa." (Valera,
llusiones, ici.) — Poner el ramo, fr. "En. la madrugada de esta
dîa (el de San Ju^n Bautista, 24 de junio) los jôvenes suelen
5^ MI(;UEL DE TORO Y GISBEKT
colocar ramos de flores en las ventanas de sus amadas." (R.
Marin, Cantos, IV, 76).
RAMÔN. s. m. Hojas y ramas menudas de los ârboles. (Sent,
dif. de Acad.). "Cabras mordîan el ramôn de los acebuches."
(Castro, Luna limera, 15.) Tb. de Salamanca (Lamano).
RANA. s. f . Canta la rana, y no tiene pelo ni lana. Frase de
burla que suelen usar los muchachos. "Canta la rana, canta la
rana! — Y no tiene pelo ni lana, gritan en coro y en diversas
voces los pilluelos/' (Caballero, en Pueblo andaluz, 22) "Pero
son ricos de corazôn, y es lo que ellos dicen : Canta* la rana, y
ro tiene pelo ni lana/' (R. Marin, en Patria espanola, 168).
RANCU5ÎA. s. f. Rencor. "No me guardes rancune." (Ga-
nivet, Pio Cid, II, 86).
RANCHO. s. m. ^LaJ)or? "Labraban un rancho a parcerîa."
(Caballero, Noche de Navidad, en Elia, 211.) En Méjico (Ra-
mos), granja, finca rùstica de labor. — Espacio*, sitio "Dej'osté
rancho, que la va a jaser." (Castro, Luna lunera, 14.) — j Ran-
cho!, interj. con que se pide que se deje campo libre, "i Rancho !
i rancho ! que viene hacia acâ la flor que parte co:i Rosalîa el
cetro de lo lindo.'* (Rueda, Reja, 134.)
RANO. s. m. Rans^. "Los caballos sin cola, que habian ape-
llidado los ranos." (Caballero, Elia, 62.) "Mas cansados sois que
lanos." (Caballero, Familia de Alvareda, 321.) "jLas mujereîl
iMalditas de Dios!, mas cansadas que ranos." (Id., Cletnen-
^îfl. I, 39).
RAPA VELAS, m. fam. Monaguillo. "El ràpavelas, con el
cesto y el hisopo." (Rueda, Bajo la parra, 146.) Tb. de Murcia
(Sevilla).
* RASCADOR. s. m. Aparato para rascar las cerillas y en-
i enderlas.
RASIN. s. f. i ? Término usado en el juego de la comba.
"Al decir a la rasîn, todos al saltar escupen en la espalda de
rquel que esta de comba." (R. Marin, Cantos, I, 174.) Cf. el
murciano rasincra, mancha en la pared o q1 vestido (Sevilla).
VOCES ANDALUZAS 56/
RASPA. S. f . Doblar la raspa, fig. Céder, inclinarse. "Cuidar
ûe sus haciendas y doblar la raspa cuando fuera menester."
^Ganivet, Pio Cid, II, 22).
RASPAGÔN, NA. adj. Descarado, atrevido. (Caballero, Cle-
mencia, Vocabulario.) **iEstâ usted enterada, tia raspagona?".
lld. ibid., 1, 212.) Raspado, en Costa Rica (Gagini).
* RASPAJILAR. V. n. Respailar. Cf. Raspajilôn, érosion,
en Salamanca (Lamano).
RASQUE. s. m. ^:Acciôn de rascar? ^Charla? "Cuando un
hombre se sabia procurar y proporcionaba très rasques como
este, matis, el dia era pasado.'* (Calderon, Escenas, 231).
RASQUI5J^. s. f. Acciôn de rascarse. "Aquella vez la ras-
qijîna fué imponente." (Reyes, Lagar, 30.) En Costa Rica, co-
mezôn, picazôn (Gagini).
RASTRO. s m. Danza antigua. "Hace menciôn (Esquivel)
de la Chacona Rastro, Târraga." (Calderon, Escenas, 26.) Juan
Gômez de Blas, en sus: Discursos sobre el Arte del Danzado,
Gic( que jâcara, rastro, zarabanda y târraga son una misma cosa.
(Membreno, articulo Rastrillaso).
RATO. s. m. Dar el rato, fr. Dar la lata. **Para que me siga
usted dando (*1 rato." (P. Valdés, Hermana, 140).
RAYA. s. f. Dar très y raya, fr. Aventajar mucho a uno.
**E1 sefior alcalde, que hubiera dado très y raya al imperece-
dero de Môstoîes.'' (Reyes, Lagar, 2yj).
* RAYENTE. adj. Cargante pesado. Es p. activo del verbo
Raer, con adiciôn de la y que se ugrega a otros verbos anâlogos :
riyente, riyendo, rayendo.
* RAYUEL A. s. f . Juego del infernâculo. Tb. en Honduras
(Membreiîo) y en Ecuador (Tobar).
REAL. s. m. Real de a ocho cuartos, moneda de 25 céntimos.
Tengo que empedrar tu calle
Con realillos de a ocho cuartos.
(R. Marin, Cantos, II, 232.)
MIGUEL DE TORO Y GISBERT
^e real y fiedio, fr. fam. De poco valor. "Su retrato pîii-
por un Murillo de realîmedio." (Cortés, Débiles fuer-
3.) — *Un teal y muchos cuartos, fam, Mucho dinero.
ALENGO, GA. adj. ^Poderoso, enérgico? o ilibre, inde-
ente? "Ténia una voluntad tan realenga que ni a su padre
metià." (Valera, Juanita, i6i.) Cf. Estar realengo, estar
go, en Colombia (Lanao).
ANA. s. f. Circule grande y aptnado de gente. (Caballero,
encm, V-jcabulario.) "Aquella reana de gente que visoré."
ûd.. 1, 275).
IBELLIN. s. m. V. ReveUin.
;BIÉN. adv. m. Muy bien. "Mu rebién que esta eso."
;s, Lagv, 78).
;BONITO, ta. adj. Muy bonito. "Una virgen tan re-
i como tr'a " (Castro, Lutta luttera, 11).
;B0R0ND0, DA. adj. Bcrondo, redondo. "Berruga, el
rondo y ijtros oficiales de tan lindos enredos." (Calderôn,
las, loi).
.BOZADO, DA. adj. Cubierto. "Ojos rebozados por pàr-
; pellejoiL-?." (Rubio, Mcmortas, IV, 87).
ICACHA. s. f. îResoIana? "Después de saludar con u-.i
) y rustitTo: ;Se toma la recacha?". (Rueda, Bajo la P-i~
40.) "El seiior Pedro, piieslo a la recacha, recibiendo 1j5
dei sol." (Id. ibid., 139) En bable, recachati, el que tomi
ra côniuda para cualquier cosa. (Rato).
;C.^LADOR, RA. adj. Pénétrante. "Recaladoras miradas."
la, CôptiUi, 155.) Cf. Rccalar, en Canarias {Zerolo, Lega-
>9) y Ven'-7uela (P. Febres) llegar a un punto determinado.
;ECALCÔN. s. m. Esguince, torciniiento : harerse un re-
1 en un pie.
ICALMÔN. s. m. Cierto viento. "Si alla tienes levantes.
tenem»s vientos solanos y recalmon.es." (Caballero, Lé
i,(. 287).
:CKRN!R5E v. r. ;Cernirse?
VOCES ANDALUZAS $69
Mira cômo se resierne
La sereta der carbôn*.
(R. \|arin, Canios, IV, 311.)
* RECOR JUSIR. V. a. Coser mal y de prisa.
RECOTIn, RECOTAN. Vcces usadas en un jucgo infant il
Recotin, recotan,
De la bera -bcra-ban.
(R. Marin, Cantos, I, S'.)
También se ciice:
*
Recotin, rerotân,
De la vera tl cordobân,
Del palacio la cocina,
iCuântos dedos tienes encima?
En el EcUf «lor se usa tambicn este juego con el ncinbre de
Rocotin. (Tobar.) Cf. el bable : a recostin : "llevar a un a recos-
tin ye cargal'i arrebalgau so les espaldes." (Rato).
^ RECULO. s. m. Melon verde y chico.
RECURSO. s. m. De recursos, loc. adv. i ? "Ejecutado en la
vihuela un puntco de recursos.' (Rueda, Patio, 22).
RECHISFEAR. v. n. Qiii>pear. **Rubî rechispeaba. reîa."
(Rueda, Côpttlo 142.) Th. de Salamanca (Lamano).
RECHUPT'. s. m. Chupada fuerte. ''Rechupe al cigarro y re-
îanipago sùbilo." (Calderôn, Eiccnas, 240).
REDA5ÎO. s. m. ''De los redafios, es decir: de lo mas pro-
f* ndo de mi ser.'*' (R. Marin, Cantos, II, 376).
REDOBLAR. v. a. Repetir, doblar. **E1 viejo, que redobla
por ti los gob)es de su pecho." (Rueda, Gusano, 203).
REDOXDa. s. f. Juramenti. **Aquî cualquier juramento es
• 1 a reonda, que echa el pueblo andaluz en punto a comparacio
nés. V. gr. : ; >.Tâs... que Dios, que la ma, etc/'. (R. Marin, Com-
l-xuaciones, 88)
Revuê Hupantqut, — A. 37
570 Mir.UEL DE TORO Y GISBERT
REDONDO, DA. adj. Cacr redondo, fr. Caer sin .sent-do o
m-'erto bru'Cinipnte. "El îrancés cayô redondo como una masa
inerte." {Cjodîk'ic, Familia d; Alvareâa, 312).
REDROJ'' ■. m. Chiquillo. "El redrojo de la de Borichc,
apenas se la roiicce bajo la mantilla." (Rueda, Reja, 135).
REFAJOXA. s. f. Mujer ^ruesa y toscamente vestida. "E.ï
la plaza de îas Verduras habii mâs de iina refajona." (Alar-
côn, Viajes l'or Espatia, c, Zerolo, Legajo, 121).
REFILÔX. ,s. m. Al refilôn, loc. De refilon. La Acad. trae
sole De refilôn. '.'.riica forma que yo tengo oida. "AO[UClla moza
niya insolente Icrmosura, vkn al refilôr., le lu^ltia cncen.lid'i
la >angre " (Ganivet, l'io Cid. '■'•. 264^ "Al niilôn habia cn-
gido t;."in t.::iic d.'l coloqnio." (M. ibid., Sj)
REFINADO. ?. m. ^: AguarJlente refinado? "Los que alteran
la pnreza del agua con "yelo", con refinado o con licores."
(Canivet, Granada la bclla, 32.) En Méjico, refîno es el aguar-
dicnte (Ra-n^sj.
REFOLLAMlEXTO. s. m. Soplo de fuelle. "Los chiBos f
refollamiento.; de algùn ôrgano." (Calderon, Escenas, 115).
REGADOi'-. ï. m. Regadera, "Trayendo un regador de lata...
comenzo a regar." (Castro, L-.ttia luncra, i).
REGALADO. DA. adj. "Xiicstro vulgo tiene dos adjetivo^
enfâticos: regalao es uno, y rebcrendo es otro." (R. Marin,
C-)mCar-icîO»cs, 23.) "Nos pondrân como un r«galado trapo."
(Vclera, Jiianila, 80).
RliKI.XSA. s. f. Regaiio. "Sin traer a la memoria para nada
la regafia del tio." (Rueda, Gusano, 202).
REGAR.'\0URA. s. f. Regaiio. "La marquesa se guardô la
leganadura para mejor ocasîôn." (Caballero, Gaviota, II, 127).
REGANO s. m. j .'\liciente ? "Era la cuestiôn sin término de
los mozos y el regaiio de toda fiesta." (Calderon, Escenas, 123).
REGAR. V. ;i. Remojar un contrato. "Los alborozados cam-
]>eïinos que ri^an el trato ya cerrado entre copa de aguardienie
y 1 ocado de tiirron." (Rueda. Fajo la parra, 20g).
VOCES .OJDALUZAS 571
REGILERf .. ,■•. m. pr. S<r.'. El Neophron pcrnortirus, ave
de rapifia. (Buen, Hlst. Nat., 408.) Pertenece a un griipo que
suele ortogrufiarse con gi. ji, giii, o lit. En Acad. Itay regiiileic,
rcliilar, reUilete, rehilo. En Terreros, Teguilar,-*rcgmlarsc, re-
guilcte, rchilar, rehilcte, rehilo, rejilera. En Aicardo, citas ds
rt'p'ilar, ri ■in',>:u}, rehilero (Ljpe de Vega) y de mjilar (Ga-
briel y Galân.) En Terreros. "Rejilera, aqiiel molînillo de papel
que -.ucioii i;ar los muchach'.s para .dive"ltirse,'' Tambiéii le
llainan Gallo y Rehilandera (Terreros.) "Sale Fileno vestido
de pape!, cotiio los muchaclios que van a los gallos, con su
re' ,'lero." ('.cpe de Vega, Labrador vetiluroso, jorn. 2, obraî,
éd. Acad. t. 8, p. 20, c. Aicardo).
REGL.-\. s. f. *Paha régla. Falsilla, transparente. Tb. en cl
Perû (Aron^).
REGUIXr»AR. V. a. Trepar. "De un .«alto cojo la cornis.^,
que reguîndo." \Rubio, Memorias, IV, 82).
REGULAR. jjdj. "En acepciôn de probable, por îo natural.
De frecuentisimo uso en Andalucia." (R. Marin, Cantos, IV,
37.1. nota.) — adv. m. Regularmcnte. "Lo pasaba regular, como
cati todos." (V.iVra, Comendador, 275).
REHUZ. s. m. Cosa despreciable. "Retales de toda laya de
Virginia, r;huz y desperdicio del Brasil." (Calderôn, Esce-
«ij.r, 22r.) V. ticjiis. Cf. Rchitgo, deseclio, maleza, en Sali-
nianca (Lamai-o),
REIXAR. V. n "En Andalucia (en Osuna, por lo menos),
■ mibién se dice reinar en el bentido de meditar, pensar con-i-
taiiieniente en una cosa: Estoy leinando en mi niadre, no reine?
inàri en eso." (K. Marin, Catilos, II, 378,) "Desde entonce.i
vengo reinando en lo der monjio." (Quintero, Las Flores, 41.)
En Murcia e.*; » warse, en ciertos juegos y negocios, obtener el
resultado apetecîdo. (Sevilla).
* REJAI.lilDO, DA. adj. B'anqwizco. Û. t. en Canarias (Ze-
"olt! Legajo, JÔO.) y VenezueU (Rivodô).
1
I MIGUEL DE TORO Y CISBEBT
* REJALC.'.K. s. m. Fig. V'Eneno. Darle a uno rejalgar, fr,
L argarle la vida.
REJUZ. s. in. *Persona muy pcqueiïa, redrojo. — Menor de
a fatnilta. ".Si mos ocho vivos, y yo soy el rejù de la ^"asa."
anivet, Ph Cid, II. 58.) V. Kekuz.
RELACIÔN. .-. f. Amorio.
Pcro opuestas una y otra
Sus familias, a casarlos,
La relaciôn impidieron
De los dos enamorados.
(Rueda, Bajo la parra, aS.)
RELAMPAGUCEANTE. adj. Que arroja destellos intermi-
ites. "Luî desmirriada y reîampaguceante." (Ganivet. l'iy
d, I, 12).
RELA.M'f\'\GUCEAR. v. n. Echar destellos débiles e inter-
tentes. V. Kelampagucanlr. Tb. en Honduras (Membreno.l
1 Méjico (Uamos), hay relaiiipaguciar.
iîELIAl'.SË. V. r. Liarse bien. "Reliôse uiia tarde en el nian-
1." {Reycs, Goleiera, 193).
RELUMBRÔN, s. m. De rehimbrôn, loc. adv. Llamativo.
y brillante "Huye de las tiendas de relumbrôn." (Ganivet,
\inada, yj'..
REMAXGUE. s. m. Cosa arremangada. "Sujetândose (los
ibozos) cou i-Igûn reinangue gracîoso." (Ca;lderôn, Esice-
V. 201).
-^REMAXCIÉ. s. ni. Pelo reniangado sobre la frente.
REMATE. s. m. Rcmatc de gavillas. Término. fin de la reco-
■ciôn de l.i cosecha. "Verificâbase un reniate de gavillas. La^i
imas que atô tn los campos el gavillero, Uegaron en énorme
villa." (Ri-.da, Gusano, 300).
REMOIXARSE. v. r. Fam. Andar, arrastrarse. "Venn.
VOCES ANDALUZAS 573
pues, a embestir conmigo y mi paciencia, remolcândose calle
arriba de la Paja." (Calderôn, Escenas, 35).
REMOLINO. s. m. Persona inquiéta. **A ese remolino de
Ventura, se !•; ha metido en la chola de ir a que le agujereen
el ^.ellejo esos mdinos/' (Caballero, Familia de Alvareda, 271).
REMONTAR. v. a. Hacer subir. "Una cometa de esas que
remontan los niuchachos.*' (Ganivet, Pio Cid, I, 169).
RENDIDOR. s. m. El que rinde o doma caballos, "Garro-
cheador de toros y rendidor de caballos." (Calderôn, Esce-
nas, 206).
RENGUE. s. m. ^Sueno? "Pues en cuantico se coma, echas
un rengue pa que escanse ese cuerpo bonito." fReyes, La-
(jar, 179).
REPANIIGAR. v. n. Repantigarse. **Bueno es repantigar
al^c en la venta, y, después de refrescar emprender nuevi-
mente la caii-inala/' (Rueda, Bajo la parra, 182.) Tb. de otràs
partes (Baroja, Btisca, 9.) Tb. se dice Repanchigar, Hay re-
panchigau, en bable (Rato).
REPELO. s. m. *Rcpclo de frîo. Carne de gallina. provocada
pot el frîo, cscalofrio.
REPELUCO. s. m. Escalofrio, repelo. "Con una voz de peni
honda, que l^a^ta a las flores les daban repelucos." (Quintero,
Fîcres, 61).
REPELLZNÛ. s. m. Repeluco, repelo. **A pesar de eso no
he sentîo reoXuznos." (Reyes, Lagar, 69).
REPELIARSE. v. r. Untarse, embadurnarse. "Date asîn
y rtpéyate, que \amos a jacer pompas." (Rueda, Reja, 50).
?vEPINTO, TA. adj. ^Repintado?
Pinto, repinto
Vendiô las cabras
A veinticinco.
(R. Marin, Cantos, I, 50.)
i i Rep'n^a, tn Venezuela. "Pinta es el aspecto de la at-
MIGUEL HE TORO Y GISBERT
del I al 12 de enero, y rqjtnta el del 13 al 24. (l'.
rti:i:lii Pinla).
)UETEAR. V. a. Golpctear. "Al oir aquello Triai
3 los dedos." (Reyes, Goktera, 59),
LAiITIGARSE. V. 1. Repantigarse. Tb. en Hon-
[embreno), Venezuela {P. Febres), Colombîa (Cuer-
ico (Ranios), Guatemala (Batres) y ChiJe (Amunâ-
fra. i^s).
OS'f ADA. s. f. Resptiesta descortés y âspera. "0". :.
nbia (Ciiervo). quien dice "que debe ser antiguo o
' algi-na provincia espanola" y agrega en nota que en
[se-^ûn Borao), repastôn es : respondôn, y reposters,
)r. Tb. de Costa Rica (Gagini, quien recuerda que
se halla en ei Quijote de Avellaneda), Méjico (Ra-
laiemala (Batres), llondurai- (Menihreiio), Venezue-
. Febrss).
STAR. V. n. Responder grosera y âsperamente. "Ma-
repo:-t(') en el acto." (Caballero, Gaviota, 176).
TENTE, adj. Adjefivo enfàlico. V. Regalado y Re-
"I.0 que le dé la repotente gana de decirnos" (Re-
\tchUii. 19.) "Os vais adonde os dé la repotente gana."
!s. Débiles fuertes, 77),
ELEQUE. s. m. ^Amorio? "La costunibre que hav
is ratronas sueltas tengan algûn requeleque." (Ganl-
Cid. I, 66).
ETEBIÉX. adv. Muy bien. "Tan requetebién como
a a ese perro caliejero. " {Reyes. Goletera, 25.) Tb. de
Sevilia), Méjico (Ramos, que critica sin razôn tnuy
én^ En Argentina (Garzôn) hay rcqiietesabidb. En el
(T(ibar), rcquetevicjo, rcqiietclonto. C t. Requctcgra-
yes, Moruchila, 8), y requctchermoso, requête precioso-^
Pei'.nzos de vida, 14).
ILORIO. s. m. Aditamento, adorno. "Se adornô coi
VOCES ANDALUZAS 575
lodos los requilorios que fragua la maledicencia." (Caballero,
Clentcncia, H. 69).
REQUISAR. V a. Averiguar, indagar. "Ten la bondad de
no requisarme mas." (Ganivet, Pio Cid, II, 347).
RESABIADO, DA. adj. Que tiene resabios. "Cada dîa
i'tâ mas resabiâ y mas peor." (Reyes, Nino de los caireles, 6).
l*b. en Fernan Caballero, c. Arona, artîculo Manoso.) Picôn Fe-
nres trae para Venezuela, resabiarse.
RESALADO, DA. adj. Muy salado. **iViva er garbo, re-
snlâ!". (G. de Alba, en Pueblo Andalus, loi).
RESALERITO. s. m. Salero, persona graciosa. "Préstame
tu panuelo, resalerito." (G. de Alba, en Pueblo andaluz, 153).
RESPECTIVE, s. m. ^Manera? "Y que de iguai respective
mos veamos tos." (Rueda, Reja, 37).
RESPINGC. s. m. Arremangamiento. "El respinguillo de la
nari//' (('Ganivet, Pio Cid, I, 242.) — Bulla, bullicio.
Manana es domingo,
Y es dia de respingo
Se casa Benito,
Con un pajarito.
(R. Marin, Canios, I, 56.)
En Méjico: vcstido con respingos, (Ramos.) Th. se usa en
Honduras (Membreno) y Chile (Amunâtegui, Borrones),
RESUYO, YA. adj. Muy suyo. "Goza de distrito suyo y
resuyo." (Valera, Dona Luz, 130).
RETADOR, RA. adj. Que reta. Con la mirada relampa-
gueante y retadors." (Reyes, Moruchita, 3).
RETEBUE.MO, NA. adj. Muy buenb. "Retebuenîsima."
(Ganivet, Pio Cid, I, 34.) — En Méjico hay también retebien
(Ramos, artîculo Requetepién),
RETEGRACIOSO, SA. adj. Muy gracioso, "Caracolillos de
î etegr^ciocisimas puntas.*' (Roman Cortés, Débiles fuertes, 81).
5/6 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
^
RETEMUCHISIMO. adv. Muchîsimo. "Ténias retemuchi-
sima razôn." fReyes, Lagar, 246).
RETENADA. adv. Absolutamente nada. "Lo que significa
retenada, dij-j Reina usando este modismo andaluz poc*» fino."
(Caballero, Làiirimas, 168).
RETENER v. a. Conservar. "Habrâ mentido el refrân que
dice que quien tuvo retuvo/* (Caballero, Clemencia, I, 273).
RETONTIl^IMO, ma. adj. Muy retonto. "Ha visto usted
en su vida hoirbre mas simple y mas retontisimo." (P. Val
dés, Hermana, 155).
RETRANCA. s. f. Andar con retranca, fr. Andar rehacio.
**lY por que el tîo Juan anda con retranca en esos amorîos?".
(Reyes, Lagar, 119).
RETRECHETE, TA. adj. ^Retrechero? "Bajo, retrechete,
dispondrôn." (Castro, Luna hm^ra, 13).
RETRO, adv. A rétro, loc. adv. Con retroventa. "Hubiera
^endido a rétro el corazôn.'' (Reyes, Lagar, 10).
RETRÔNICA. s. f. Retôrica, sofisterîa. î Contestaciôn ?
"Gente récalcitrante y de retronica." (Calderôn, Escenas, 92.)-
"Segûn sus respuestas y retrônicas debe ser don Juan Cîimaco.'*
Id. ibid., 197.) En Lope de Rueda, retronicar (éd. Cotarelo, II,
^'84) ; tronica en J. del Encina (éd. Barbieri, 93.) Retônica, en
Lucas Fernâudez. (Lamano, artîculo Despepitarse.) Tb. de
Ci.enca (Barrera).
RETUMBANCIA. s. f. Palabra retumbante. "Déjate de
letumbancias, io que ha hecho es una borricada." (Caballero,
Clemencia, I, 229).
RETUNANTE, TA. adj. Muy tunante. "Tunantas y retu-
nantas/' (Roman Cortés, Débiles fitertes, 42.) Retuno, en Pe-
rcda (Puchera, 116).
* REVELLIN. s. m. pr. Mal. Borde: el revellin de la era.—
,:Poyo? '*Tir;indo del ronzal a la bestia la aproximô a un re-
bellîn (sic), Jsrde donde diô un ligero brinco.'* (Ruedi, Gusa-
no 174.) **E1 vdonero se acercô al rebellîn de la casa y empezD
VOCES ANDALUZAS 577
a descargarse de todos sus utensilios." (Id., Bajo la parra, 97).
REVER3ERO. s. m. îQuinqué? "Se quejan de que alum-
}>î^ malel re\erbero/' (Caballero, Clemencia, I, 4.) En Vene-
;• ela: infi rnillc, cocinilla (Calcano.) Tb. en Ecuador, Guate-
mala, Honduras (Tobar, Batres, Membreno).
REVERENDO. s. m. "Nuestro vulgo tiene dos adjetivos
cnfâticos, '•egalac es uno y reverendo es otro: Le plantô dos
gi fêtas en la reterenda cara." (R. Marin, Comparaciones, 23.)
**Mt quiees ji^.er el reverendo favor de dejarme." (Reyes, Mo-
ruchita, 4.) Tb. de Méjico (Ramos, quien cita un pasaje de
Cuervo, con este adjetivo).
RÊVÉS, s. m. Vestirselas al rêvés, fr. Equivocarse. "Al rê-
vés me las vestî, dijo la matrona. Eres mas tonta que Pipi, Jo-
refita/* (Cabaliero, Lâgrimas, 54).
REVINAR. V. n. ^Pensar, rumiar? "Emposible, mesma
mente es îo qu^ doy en revinar." (Rueda, Patio, 62.) "No me
-^onturba, sino que reviné y dije." (Rueda, Bajo la parra, 141.)-
REVOLAIIsA. s. f. Revuelo. "Dando una revolaina, escà-
pase en derredor de la pista/' (Rueda, Gusano, 164).
REVUEf.O s. m. ^Salto, brinco? "Diô un revuelo y se ale-
j/i." (Reyes, Lamr, 100.) "Lo pillô en un revuelo, le quitô la
herramienta/' (Id. ibid., 69.) — ^Movimiento? "Lâgrimas que
deshacia en los revuelos de la faena con las encallecidas yc-
mas de los dedos/' (Rueda, Gusano, 45.) — Al revuelo, fr. De
revuelo. "Palabras nuevas que habîa cogido al revuelo " (Ga
nivet, Pio Cid, II, 162).
REVUELTO. s. m. Una parte del boléro. "El acompana-
miento esta tomado de la tiranilla Solitaria y del boléro an-
tiguo de las campanas, pero el revuelto esta hecho cor maes-
irîa." (Calderôn, EscenaSy 22).
REY. s. m. Lo del rey, fr. La calle. (Acad. : la del rey.) "Me
f.acô a lo del Rey, Uevôme, hablândome, gritando." (Calde-
rôn, Escenas, 41.) "Para echarlas a volar por lo del rey." (R.
.Marin, Canto:, II, 367.) — Ni rey ni roque, fr. Es barbarismo
MIGUEL DE TORO Y GISBERT
•: Ni Rey ni Roque, con ir.ayùsculas, conio esta en Va-
uanila, 140.) — Rcy Don Alonso. Danza antigua. "El
Rey Don Alonso y el Bran de Ii^làterra," (Calderôn.
s, 2y).
CONERA. s. f. Mueble de esquina. "La vieja linconera,
es de inya limpisima cristaleria." (Reyes, Gohtera, 12,)
gentino (Selva, crit, Atturicanismos).
A. n. pr. Santa Rita es la abogada de los imposîbles, en
icia. 'Le aseguro a usted que el dia que se case esa per-
mando Jecir a San And ré s una misa cantada y sicte re-
\ Santa Rita." (Caballer), Clcmencia, 1, 54).
UAL. 3, m. De rituai, loc. adv. De costumbre. "Segûn es
al en t-stcs tiempos fatigados." (Ganivet, Granada, 6.)
0, ^..n:. Cosa rizada. "Como si desearan dejar hecha
1 luz." (Riieda, Bajo la parra, 245).
iifO. s. n- Fam. Dinero. "Tié muchisimo ângel y muchi-
ucio." (Reyes, Moruchita, 12).
)DAL. s. m. pr. Mal. Gran cantidad de cosas: un rodai
[les.
)DANTE. s. m. pr. Mal. Direcciôn que se da a un asunto. '
Roida).
)API^^ s. m. iUna de las cubiertas de la cama? "La
sca coh-hû. bajo la cual abria sus pliegues M andaluz
" (Ruuda. Patio, 19.) En bable: rodapiellu, rodapié que
la alrededor de las camas. (Rato).
)AR. V n. Nôtese la sigtiiente forma:
Ugrimas como garbansos
Me se ruean por la cara.
(R. Marin, Cattlos, III, 385.)
)EARS£. V. r. Reunirse. "Punto de réunion, al cual se
las familias en invierno." (Caballero, Familia de Alva-
63,) Cf. Lope de Rueda. I, 97, éd. Cotarelo. "iCômo se
ni 'ente en hacer hacienda!".
VOCES ANDALUZAS 57
*JtODEL. s. m. Senal o mancha redonda: roeles de lizne.
RODILLER.^. s. f. Callo que se forma en las rodillas del
clio arrodillarse. "Vamos, lo tomaré, y sin hacer mohines,
que no criéis rodilleras." (Caballero, Làgrimas, i8i).
ROMA. V. pr, Hablando de Raina, fr. En liablando del
de Roma, alli asoma. "AUi va la endina. — Hablando de R
ilijo Carm-ii," (Cortés, Débiles fuertes, 82),
ROMAMD'.^AR. v. a. Casar, desposar, enlazar. (QiJini
5« acaba e romandiiià
(Burgos, Boda de Luis Aionso, 30.)
ROMAN'/ADO. s. m. Reladôn. "Esa razûn puede cor
rciîe com3 invectiva a este mi romanzado tan por Use y 11:
(Calderôn, Escinas, 224).
ROMPER. V. a. "Usar una prenda hasta que se ron
(R. Marin, CaihIos, II, 393).
ROMPIEXTE. s. f. (m. en Acad.). "La barca colocad
bie iravesariv. cerca de la rompiente." (Rueda, Bajo U
rra, 162).
PONCIIAR. V. a. Ronzar, mascar. (Ac. dif. de Acac!.).
pueen ronchar ioï-' garbanccjoj." (Ganivet. Pio Cid, II, ;
RONDALLA. s. f. Ronda de mozos. (pr. de Ar., en A
"PF.rrandai de espunias, rondailas de estrepitosas corriei
^RHeda, Câpii.'a, 206).,
RONDES'O. s. m. Especie de sombrero. "Su rondef
<'Ita copa y de algo recogidas alas." (Reyes, Nifio de lo.
reUs. 4).
RORA. s. f. Lo que !os chiquillos piden at padrtno e
Iputizos. V. Pelôfi. "Con su interminable pelôn padrtno,
lOna. rona, que el nino no tiene moîia." (Rueda, Palio, :
ROQUE, s. m. "Voz con que en medio de una func
lieMa de caidd se avisa para que. apagando uno las lue
rrme un bronquis- o culebra." (Calaerôn, Escenas, 112)
SSO MICUEI, UE TORO Y GISBERT
ROSA. S. f. Como la propia rosa o como las propias rosas, fr.
Muy bien. "Un hombre que estaba aqui como U propia rosa."
(Caballero, Senilôn, 51.) "No hay como encargârsclo, y lo
mistno que las propias rosa.s." {Rueda, Patio, 152.) — Rosa al-
bardero, pr. Cad. La Pconia brotcri, ranunculâcea. (Pérez I^ra,
Flor gad., en Anales, t. 27.) — Rosa de pasiôn. La l'asiflora.
"Una de esas rosas de pasiôn, que elevan sobre sus pâlidas hojas
iina corona de espinas." (Caballero, Fattiilia de Alvarcda, 259.)
— Rosa de a libra. Rosa lunaria. Variedades de rosa. "No me
gustan las rosas de a libra... No me gustan las rosas lUnarîas."
(Caballero, ijaviola, I, 135, 136.), Rosal liinario, en Colmeiro
(Diccionario), es el Rosal de Bengala o Rosa indica, planta ro-
sâcea.
ROSAL. s. m. Rasai bravio, pr. Cad. Rosa sempervirens,
planta rosâcea. (Pérez Lara, Flor gad., en Anales, t. 20.) — Ro-
sal de Pasiôn. ;La Pasionaria? '"El jaramago, que sacaba .sn
gdita amarilla por entre las rpma? de un rosal de Pasiôn." (Ca-
ballero, Cosa nimptida. 76.) — Rosal de virgcn. i ? "Oye: iCômo
s: llama un loîal blanco que hay j'unto a la celinda? — Rosa
de virgen." (Qulniero, Flores, 54.)
ROSARIO. s. rii. Aeabar como el rosario de Espcra {de
la Atirora, en Acad.) fr. Acab:.r a golpes. "Acabar "1 ba!Ie como
el rosario de liÎKpcra, que segùn dicen, concluyô a trastazos."
vG. de Alba, en Pueblo andalu.-!, 27). En Méjico, como el ro-
sario de Anwaoc. (Ramos).
ROSCA. s f. Uacer la rotca, fr. Hacer la corte, sent dif de
Acad. "Tod) cl mundo dice que le hace usted la rosca a la
monjita." (P. Valdés, Hermana, 49).
ROSCO. 5. m. Bollo en forma de rosca. "Pasândose de uno
en otro los bollos y los roscos." (Calderôn, Escenas, 13.) "Mos-
tachones, ro,sc. s y bizcochos de espuniilla." (Valera, Juan'-
'". 347)-
ROSICLER >-. m. ^Cosa preciosa? "^Y quién es ese ros'-
VOCES ANDALUZAS 58t
':l.'r, Cantuesu? — La mejor aioza e la Vifiuela." (Rcyes, La-
ffor, 35)-
ROSITA, s, i. En rositas. îEn balde. gratis? "Que asi no
5uera, en rosira' se nos iria ei tiempo." (Rueda, Patio, 128.)-
Df rositas en oiras partes (Besses, Baroja, Busca, 248.) De rosa,
en el Salvador (Salazar).
ROSQUILLO. s. m. Rosco pequeîio. "Con rosquillos de Loja,
que son los mis delicados que se conocen." (Valera, Itusio-
.^ps, 23).
ROSQUITlî. s m. Rosco pequeûo. "Rosquttos de garban-
zi s." (Cortés, Débites fuertes, 74).
ROTA. s. f. La rota de Axarquia, derrota de los castellanos
por Muicy Haccni, en Axarquia (Màlaga), hacia 1480. "Pare-
(ia un escapado de la rota de Axarquia, con el camisôn y el
mtrsellés desgrirrados." (A. Reyes, Lagar, i6i).
ROTENO, NA. adj. Habitante de Rota.
Los roteiios a sus no v las
Le acostumbran regalar
Pcpitas de calabaza,
Que son confites alla.
{R. Marin, Canlos. IV. 4t^.)
RUCHO. s m. Burro.
A casa er Chano,
A dcjarle en e! corri
EU rucho y esas canasta
E breva e Puerto Rei.
(Burgos, Boda de Luit Alonso, 3Q.)
— A csa no le sucltan el rucho, fr. "Se dirigen estas palabi
a la mujer que no es doncella, porque Pilatos tiene prépara
un rucho para dejarlo correr detrâs de* la soltera que va a
reino," (Trad. esp., I, 295).
RUEDA, s, f. Girândula de cohetes. "Habrâ muchos col
MIGL'EL DE TORO Y GISBERT
5 o très soles o ruedas." (Valera, Juattita, 84-) — El Or^
:us tnola o Pez lunâ, pez. (Navarrete, Ictiol, 153).
. Muel.-s. "La manera que tiene de corner la tefîa. Ro-
*obre! si le faltan las rueas!", (Cortés, Débiles fuer-
~iO. V. m. Circunferencia. "Trayendo dos dedos mâs de
tzz la enjundia y siete carniceras mâs de carce en el
e su i>trsona." (Caldcrôn, Escenas, 237.) — Juego de
10s, corro. "Te pasabas las horas jiigando al rueo sa
y enseîifndo las pantorrillas." (Reyes, Goletera 85.) —
de forma de corona. "Un brasero embutido en un gran
: caoba." (Riibio, Memorias, II, 37.) — i ? Las hazas del
demâs lierras de pan llevar." (Valera, llusiones, 29.)
doi hazas en el ruedo, de très fanegas la una." (Va-
nita, 4.) "Las yeguas trabadas, saltaban trabajosamente
ruedos." (Castro, Lima luttera, 15).
ANAïiSE. V. r. ^Enfurecerse? "Se rufianarcn y no
1. pagar lo ajustado." (Cr.ballero, en Pucblo and. 13).
L s, n. Germ. Trasero. (Besses.) También de Murcia,
No hay una jembra en Seviya
Con mâs grasia y mâs aqué
Que mi nena salerosa
Cuando menea el rulé.
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andalu::, loç).}
Si repico los paliyos
Y sarandeo el rulé.
(Sànchez de Fuentes, en Pueblo anâalu::, 121.)
). 5. m Cilindro. cosa de forma cilindrica. "Un rulo
ue stnnbrea la frente." (Urbano, Mtindanal ruido, 497).
ntino (Garzôn).
80. j. m. A runibo^ fr. A fuerza de. "Abrirse paso a
e va'iîiiiîa." (Reyes, Nifio de los caireUs, 19)
vaCES ANDALUZAS 583
RUNRUNKAR. v. n. Hace- runrûn. — v. a. Rezongar. "Los
sochantres ruiiMneaban los ûltimos salmos." (Hernânder Mir,
Pcaasos de At'.a, 8.) Tb. de Murcia (SeviUa).
SABER. V. a. Nôtese la forma siguîente: "Que si que se 3
(Ganivet, Pic Cid, II, 21.) *t;. t. la forma: que se yo ni qui
cuando. Tb. csf,-> ûltinia en Cuba (Pichardo).
SABIDO, D.T adj. De sabido, loc. adv. A ciencîa cierta. '
se de sabb." (Rueda, Reja, ig).
SACAlS. s. m. pi. Genn. Ops. (Quindalé.) .Sac.lis cha
jaores." (Burgos. Boda de Luis Alonsa, 34.) "Cuânto tiei
jace que no le das un rate de gusto a los sacâis de mi cai
(Reyes, Golete-a, 2g).
SACALIRA. s. f, "Sacaliila significa en tîerras «iidah
*odo ardid o artificio con que se intenta conseguir que alg
dé lo que no dtbe 0 demorar el cumplimiento de uns obi
ciùii." (R. Mariîi, Comparaciones, 113)-
SACAR. V. p tianar en la loteria. "Aquella que le ped
Dioâ sacar la loteria." (Caballero, Gaviota, I, 76.) F.r. el F
sacûrsc itna sucrte (Arona, articule Suerle.) — Sacar a una
chacha, fr. Verifîcar su sacorîo. "Ponerte de acuetdo con
'■alia y sacarLi pa acabar de una vez." (Rueda, Reja, m)
SACO. -. m. Americana, prenda. "Un traje de linô de
chura de saco." (Caballero, Lâgrimas, 163.) En Canarias se
por americana. Tb. en Cuba (Pichardo) y Honduras (M
brcno).
SACORICJ. s. m. Acciôn de sacar a una muchacha de «
de sus padre.i, con asentimiento de las autoridades, para
curindo los padres se oponen a dicho casamient!)
un sacorio?" (Rueda, Reja, 22).
iNTA, s. f. Fam. Borrachera.
a Dios le cllgo de tû.
(R. Marin, Cantos. IV, 420, 426.)
ENTACIÔN. s. f. Accion de sacramentar a un
ura e) acto de la sacramentaciôn del enfermo."
I. 90-
O. s. m. Mudanza del baile. "El ùltimo esfuerzo
-dos, sacudidos y mudànzas." (Calderôn, Escf-
t. V, a. Clavar con una aguja. "Hechos los panes,
latteô con una aguja de hacer média." (Rueda.
O. s. m. "Visîtar los sagrarios quiere decir tant..
iberna en tabema." (Trad. esp., 1, 61).
DOR. s. m. Enjugador de mimbres para la ropi.
cstaba vacia y cuya ropîta yacia caîda y fria so-
iiador de mimbre." (Caballero, c. Arona. Tb, rî
ni).
m. iSayo? "Colgados de varias estacas contein-
; saiones que a diario luchan en el monte con la>
la, Reja, 165).
s. f . i Planta salsolàcea ? En Acad, : Salado es si
traiiiillo, planta borrillera. "Una plan'j llamada sa-
,; ceniciento y menudas flores." (Caballero, Oltinu^
E-ia, 174)-
s. m. Persona salada.
ijole con joie, salcrol
(,R. Marin, Canios. H, 7).
VOCES ANDALUZAS 585
SALIDA. s. f. î Toque que indica el principio del baile:
"Dieron sûlida, y se escuchô la ccpla madrigal." (Castro, Luna
luttera, 3).
SALIR. V. n. Salir por peteneras, malaguenas, etc., fr. Em-
pezar a cantar una copia de estas.
Una voz de las que hablan,
Salieudo por malaguenas,
Con sorna y malicia canta.
(Rueda, Bajo la parra, 33).
SALIVA, s. f. Salivazo, esputo. "Echo una saliva junto a la*
cama." {Trad. esp,, I, 192.) — Paner a uno la saliva en la oreja,
fr. Dominarlo, vencerlo. "Pôngale yo la salivilla en la oreja al
testarudo poseedor.'* (Calderôn, Esccnas, 79.) *'Untar las orejas
con saliva un miichacho a otro équivale a un cartel de desafio."
fR. Marin, Canios, I, 181).
S ALI VA JO. s. m. Escupidura, esputo. '*Le escupia como un
salivajo a la arena." (Rueda, Reja, 100.) — *Ahogarse en un sa-
Inajo, fr. Apnrarse por poca cosa. Tb. de Murcia (Sevilla).
SALIVAZO. s. m. Salivajo. **En la cara cayole el salivazo "
(Castro, Luna lunera, 17).
SALIV'ÔN. s. m. Salivajo. '*Te dé un salivon en esa cara
de piyo ben^'esio." (Cortés, Débiles fuertes, 71).
SALOMOi^^ADA. s. f. Tonteria. '*Usted dice cada salomo-
rada que asombra.'* (Caballero, Servilôn, 39).
SALTABARCAS. s. m. El Saurtis fasciatus o Pez de Saa
Francisco. (Xavarrete, Ictiologîa, 155).
SALTAR. V. a. Saltar de, fr. Estar muy. "Su casa, que e-
tc.ba saltando de limpia." (Valera, Juanita, 59.) — Saltar por una
cosa, fr. Esta»- niuy ansioso de ella: saltar por decir una cosr.
SALTO. s. m. A saltos, loc. adv. Por asalto. **Para tomar a
saltos las caôillas.*' (Rueda, Bajo la parra, 226.) — Salto de
gallo. i ? '*Davse con cualquiera veinte saltos de gallo a golpe de
R€VHt Hispaniqtu.— h. 3b
S86 MIGUEL IlE TORO Y GISBERT
i.avaja." (Rueda, Patio, 142.)— .TaZ/o de la comba. "Pônese uii
niuchaclio d '. comba y cada uno de los demâs va tomando la ca-
rrera necesaria y, saltando pur encinia de él con las piernas
ôbiertas y apoyando tas manos en la espalda, pero siïi poderl?
Krar en otia parte del cuerpo, so pena de reemplazarle inmedia-
lamente." (R. Marin, Canlos, I, 173.) "Jugando al hoyuelo, a
kf: ctiapas, al salto de la comba " (Valera, Comem'ador, 47).
SALUD. s. I, Û. en las siguientes salutaciones. "Que de salû
le sirva." (Reyes, Niiio de los caireles, 8.) "Salud y pesetas,
tic Pedro." (Caballero, familia de Alvareda, 290),
SALVE. ;-. m. ^Resalvo? "Saltando un salve de saùcos que
servia de ccr.;a " (Ganivet, Pio Cid, H, 86).
SANGRIL. s. î. "Cou las palabras entrafias, reaiios. tripas y
sangre, se s-ielf aliidir en Andaliicia a ta bondad 0 maldad d«
los sentimientos: Tiene mala sangre, tiene malas tripa.s." (R.
Marin. Cantr,.', lî, 376.) Tambiéii en Honduras y Argentin?.
(Menibreiio, Guiraldes.) — *Sangre blâma. Fam. Persona tai-
llada.— *Pirs;)na floja o desidio.-*a. También se dice en este caso
Sangre de horihata. — Sangre de froncés, pr. Sev. Crisanterati.
(En Acad. : de Francta.) "La sangre de francés, apellid ■ de in-
averiguabl" origen." (Caballero. Cosa ciimplida, jè.)—-* Sangre
lorcida. Sandre que se extravasa bajo la piel cuando se pe-
Itizca esta fuertemente. — Mala sangre. s. ni. Faut. Persona tai-
mada; hipôi-rita: Fulano-es un mala sangre. "Por tu cuerpo
mala sangre." (Hernândez Mir, Prdacos de rida, i.) — *Preir la
sangre. fig. Fastidiar. En Acad. solo Qiietnar la sangre. — *San-
yre garda fam. Sangre blanca.
♦ S.A.NGRtA. s. f. Refresco de trozos de naranja o nielocotôn
con vino y azûcar.
SANOTE. adj. Muy sano, "Era sanota y rolliza." (Ganivet,
Pio Cid, I, 47).
SANSEACABÔ. loc. fam. Se acabô. "El mismo dia que nit
ordene, sanscacabô." (Valdés. Idilio, 55}.
VOCES A.\1>AI.UZAS 587
♦ SANTAZO. s, m. Porrazo, caîda.
SANTIRUl.tTO. s. m. dim. festivo de Saiito. Û. en la copl^:
Santirulitos bonitos, baratos,
Ni coinen, ni beben, ni gaslan zapalos.
(Valera^ DaAa Lu::, 30).
SANTO. s, m. A santo de qtié, loc. Cou que niotivo. "A sanf'j
Je que me vcy yo,a laiizar." (Ganivet, Pio Cid, I, 261).
SANTGLIO. s. m. El Santo ôleo. "El pueblu llaiiia sanlolio
a la adminUiiacion de la Extrema Uiicion. {Trad., esp. I, 92./
Th. en Colonibia (Cuervo, § 575) y Méjico (Kanios).
SAKDASi. s. f. Xavaja. {Scrdam en Hcsses).
Si m'arrtmango el estache
Y trinco la sardafii.
No hay un moso en toa Triana
Que se ponga clantc c lui.
(S. de Fuenles, en PuMo andalu:, 109).
SARDASOSO, SA. adj. Cent,. Gracioso. En Quindalé.
"Hardamy, ryi. adj. Gracioso, sa." "Con sus pinreks chîni;
rros, pinrelà lardanoso." (Burgos, Boda de Luis Alonso, 34).
*SARDESCO. CA. adj. Taimado. hipôcrita. Û. t. el aum
Sardescôn. rta.
* SAKGEXTO\.\. adj. Dkc;,e de la niiijer alla, grue-
sa y tosca.
SAKTKKA.ÏA. s. f. dim. de Sartén. (Acad.: sarfencja.) "l.?
gran ,sarlenaj;i de cobre brillaba como oro sobre su baja tarim,i
(^e madera." (Caballero, Familia de Alvareda, 263).
* SAYO. s m. pr. Mal. La îarfoUa del maiz, en Cuevas deî
Hecerro.
• SAZONAR. V. a. Û. comûnmente por salar.
SE. pron. Û. a veces por os. "Queréis cayarse." {Folk lore
and., 32 c. por Cuervo, en Apnntacioncs,_% 345.
o cebo, dicen los chicos en Sevilla al bo-
ndose de tal en tas cailes." (Folk lor^
1 hacer un sebo a uno es anonadarle, con-
(Pichardo.) {Padrino sebo!, en e! Perû,
Padrino pelôn! (Arona, art." Sebo.)
ioclor de secano, fam. Et que présume de
Lcad. liay sôto: Abogado de secano. Û, por
14.
adj. Muy seco, sequerosS.
I secas. St. iSin corner? "Cuanto a la co-
trabaja a secas en et lagar." (Rueda, Gu-
, toc. adv. Bruscamente. "Le ectiaba ella
dota en seco." (Navas, Procurador Yerba-
adj. pop. Que parece de seda. "Paiiuelo.'i
eàticos, o sea de perçai lustrosisimo. " (Va-
adj. A seguida, de srgnida, locs. advs. En
1 seguida el roce del mécanisme autorita-
ada, 56.) "Voy de seguia, pae, yo mesmo."
1,8).
. t. Scgtiidîila gitana. i ? "Se alerniînô a
a gitana." (Reyes, Lagar, 282. — Seguidilh
:iân. En Acad. solo la mûsica de ella.
ejTuidilIns manchegas
<R. Marin, Cantos. IV, 269).
f]ûn y. loc. Segùn. "Segûn y sea er pienso.
(FernàndPi Garcia, Reina de la Cava, 887).
1. f. Segunda intenciùn.
VOCES ANDALUZAS 5^9
Al hombre faiso y sin
Trâtalo con segundilla.
SEGURO. s. m. fig. V. Seguro, T. en Acad. 14. "Al chaval
se le va gastando e) seguro, y er dia menos pensao va a d
estallio." (Reyes, A'iîïo de los cairetcs, 13).
SEMBRADA. adj. "De una mujer que tiene gracid si
en AndalucU qoe esta sembrà. De una persona de buena
bra se dice iamtiién que esta sembrâ. También, de cua
jurla dono^a 0 de cualquier chispeante historieta, se dii
son de elogio: jEso si que eslâ sembrao!". (R. Marin,
lOS. II, 120).
SEMEJAXZA s. f. iAfirniacion, dicho? "Repito la
janza de que no gorverà a paiame." (Rucda, Gusuno, -.5,
SENTAR. » n. Hacerse juicioso. "El sentarâ, hija n
seiitarâ". (Caflatlero, Oltimo consudo, en Elta, 180).
SEKA. s f. Senora. "La senà Frasquita." (Alarccn,
lirero. 42.) 0. I. sin articulo. "To.siô seiiâ Gertrudi, c inr
.|ii'tar de su garganta aignn estorbo." {L. Fernândez C
Rmia de la Cava, 882,) "ïQuién? ; Seiiâ Rosa Mistica!"
ballero, Caviola, I, 60.) "Criada Quela en la amiga de sen
ïita." (Id. Lâgrintas, 65.) Acasc de aqui procède el ne /
de los aniericanos. Tb. setiâ, en Méjîco (Ramos"). y Se&
en Cuba (P'chardo.) Tl). de Venezuela (P. Febres).
SENOR. s. m. C. c. interj. "Senô, tô tiene arreglo e
niundo." (Hernândez Mir. Pcdasos de vida, 10.) — Pues
Icc. que en los cueiitos équivale a: Enfonces, luego. "Pui
fiur. que la nina ptdiô un jarro de agua." "Pues, sencr,
dijc a usted...". "Pues, seiior, la vieja tan contenta enc:
la muchach?.." "Pues seiior,- que cuando llegô la noche." l
csp., I, 164. ^^5),
SENORITINGO. s. m. desp. de Seiiorito. "Habia de
VOCES AND.^LUZAS 591
Sueltan las niaiios e imitaii a las peinadoras, liRgo imitan
otros oficios. Se usa tb. en «. :ii.: cantar cl sereni. (Sevilla.)
En Cuba, sereni es sinon, de aleluya, planta ^Pichardo). Cf.
Saiisirolà y SansiroU, simple», soso, en Salmanca (Lamano).
Cf. en Pardo Bazân (Tribiina, 21) "poniase a jugar al corro,
a San Severin, a la viudita".
SERENt.\. !■. f. Cargo de sereno. "Para que se empenara
con su senoTi ,1 fin de que a Juan le dieran una serenia." (Ca-
ballero, Clemcncia, I, 34).
SERETA. s. (. dini. de Sei?.
Mira como se reskmc
La sereta del carbén.
{R. Marin, C.inlos, IV, 311).
Tb. de Canarias (Zerolo, Lfgajo, 160.) y Venezuela ("'-
vodô).
SERMON' s. m. Sermon de honras, irôn. Maledicencia. "
que oîan el exirano sermon de honras." (estaban poniend
l'cpita como chupa de domine.) (Valera, Pépita, 138.) — i.
mon sin paiin. Fam. ^Sermon largo? "jY los momcntos
bn,-cn para ediarnie un sermon sin paîio!" (Caballero.
SKRRAX(1. NA. s. m. y f. Macido en la sierra.
Fué mi nacimiento en Konda
Y fué mi madré serrana.
(R. Marin, Cantos.
III, 24?J.
-Término de carino.
No caraelo yo, serrana
Que me quieras a la (uerza.
(G. de Alba. en Pueblo andalut, 213).
MIGUEL DF TORO Y GISBERT
lAy que pcoita, serranol
Que se te aflojan los deos
, Cuando te aprieto las manos,
(Reyes, Moruchila, io>.
* SERVICIALA. adj. s. Servicial. Tb. en Colombia (Cuervo).
' SERVILLETA. s. f. Toalla.
SERVITA. s. m. Servil, conservador. "Ensartô una docena
de maldiciones contra los servitas." (Caballero, Sen'ilôn, yg,) i ?
"Ys ténia bastante con la proccsiôn de servitas que se le pa-
seaba por el aima." (Reyes, Lagar, 244).
SIBIBIL. s. m. Pito de atcacer. (Caballero, Clemencto, Voca-
bulario.) "Eres un sibibil, e^tâs achacosa como !ina monja."
(Id. md., I 251).
PIEMPRETJESO. s. m. "Juguete de muchachos, miinequilln
de materia 'ifera al cual sirve de base un pedacito de pJomo t>
de hicrro." (R. Marin, Comparactones, 85.) "Trompas mari-
nas. siemprelit'=os, sables y fusîles de madera." (Valera, /mi-
nita, 85).
SIGUEL.-\S. s. f. pi. iSeguidîIlas? iCosa de giiitarra?
'"Ouién son 1os reyes magos de las primas y las siguelas." (Re-
yts, Goletem, 18).
* SILLET/* . s. f. Terno, juramento: echar silletas. Es a(e-
niiaciôn de .tra voz.
* SILLETKRO. RA. adj. Que jura a menudo.
SILLON*, s. f aum. de Silla. "La sillona de tijera," (R.
CiTtés, Débiles fuertes, 40).
SIMILISERBA. s. f. Juego de muchachos. "iCômo a no
scr asi (por la tradîcion) jugarân los muchachos a Sonso-
luna (Sum suh liuta) y a Similiserba (similis kerba}?* (R. Marin,
Cantos, 1, 181). — Tb, se lee: simili sei fia.
Simili serba.
Cantaba la perra. . - ;
VOCES ANDALUZAS 593
Un arbolito
D'esta manera:
Con muchas frutitas
Por dentro amariyîtas,
Y amariyas por tuera. (El ciruelo y las cinielas).
(R. Marin, Cantos, I, 224).
SIMILI SERRA >- SIMIL Y SERVA. V. Similiscrba. (R
Alirin, Canljf I, 343).
*SIMPLA!NA o SIMPLAINAS. s. m. Persona simple
Tb. de Santatuier {Pereda, La Puchcra, 172).
SIMPLÔN, NA. adj. Muy simple.
Le digo que es un simploo.
(R. Marin. Ciiilos. I, 2431-
Tb. argentino (Garzon).
SIN. pr^p. Equivale a veces a: Y 110 poco.
Vamos
i Sin gente que habrâ reunia
Esperândonos !
(Burgos, lioda de Lu!s Alonso, 27).
SINFUNDO, s. m. Infundio, disparate. "Que querias que 1)
contcstase a rerrcjantes sinfiindos." (Caballero, Elia, 40.) "L(
que has dk-ho es^ un sinfundo en buen versaje." (Caballero
Cl.mencia, I, 186).
•SIXGRACIA. s. m. Persona que no tîene gracia. — s. f
Cosi. que no tient gracia. "Unos se rien de ta gracia y otro-
de la singra:iu." (Caballero, Clcmencia, I. 181).
SINGUILINDAXGO. s. m. Cualquier cosa. (Caballero, Cle
■iii-iicia, Vuc-buJario.) "^A que viene usted por aqui. tia sin
guilindango?". (Caballero, Ctemencia, I, 2ii)'.
VOCES ANDALUZAS 595
(Cervantes, La nifretenida, jorn. I. Teatro, éd. Madrid, i8g6,
t, 111, p. io8, c. Aicardo).
SOBRE, pvep. A. "En el centre habia un ancho patio sobre
el cual daban nnichas ventanas." (Valera, llusionc\, îL-q.) Sobre
que, loc. Huera de que. "jY todavia no ha cuniplido trtte
j-iios! iSohre que ya no hay ninas!". (Cabalhro Gaviota,
I. 139.) — Sobre si. loc. adv. Metido en si, ensimisr.iadu. "Q"^
tcTca y que sobre si! (Caliallero, Clcuicncia, I, $2).
SOBREHUSA. En Acad., pr. And. : Guisado de pescado, etc.
Hay otra aceixrion, en Lopc de Rueda, ed, Cotarelo, II, 147.
"Lo.-; vi (bunuelos) con aquella sobrehusa encima." Cotarelo ob-
serva (Glosario) que Covarrubias trae dos significaciones, un,!
de capirotadô vulgar, y otra de "cierta salsa que se eclia en al-
gunos guisados" y agrega : como se ve, tanibién podia ser dulce.
SOBREMANTA. s. f. Parte del aparejo. "Vistosa manti,
îODrenianta y rico niosquero." (Reyes, Lagar, 33.) Cf. el ar-
'.{L'ntino sobrcpeilôr. y sobrepuesto, partes del aparejo (Garzôn).
POBRETARDE. s. f. De sobretarde, loc. adv. Caida la tar-
de. "Muy de scbretarde entràbamos en Sevilla." (Ca'-^»'-""
Fsienas, 185),
SOCORRIDO, DA. adj. Aniparado. "Mâs socorrio <
probe, — que giiebos con tomate." R. Marin, Comp^
nei. 83).
'SOFOQUIKA. s. f. Sofocôn. Tb. de Honduras,
breno).
' SOGUILLA. s. f. Cordilla que se da a los gatos.
SOL. s. m. Rueda 0 gîrândula de cohetes. "Habrâ i
cohetes y dor: o très soles o ruedas." (Valera, Juanita,
Soi de JHUicia. Sol muy fuerle. "Con el sol de justic
ahtra hace," iGanivet, Pio Cid, II, 57.) — *Como un *
Muy brillante
•SOLAKKKA. s, f. Solana.
SOLANO (de S. Francisco Solano), n. pr. ";Quién? e
96 MIGUEL DE TORO Y GISBEKT
ilaria Jesùs ■— Soiano!". (Castre. Luna luttera, 2.) — Û. t. c
dj. para cksigiiar cl viento soiano.
El aircsiyo soiano
Que vient por la Gomcra.
(R. Marin. Cantot, II, 428).
SOLDADO. s. m. Soldado de Pavia. "Boquerones, soldados
c Pavia (pedazos de bacalao seco y fritos con rebozo Je
jevo." (P, Vaidés, Hermana, 373).
SOLEMXICIO. s. m, Solemnidad.
De solemnicio
Trenia. Corpus Crisque
Y el Asensicio.
(R. Marin, Canlos, IV, 367).
SOLERA s f. Madré del vino, (Acad.). "Asin c^là el hom-
rc, que cuando siia, sûa sjlera." (Reyes, Moruchito. 4.) —
l. c. m. "Ls que quicre usté también pa usté hasta el se-
ra?" {Reyes. Moruchila, 18.)
SOLETA s. f. Tocar soldas, fr. Huir. (En Acad.: tomar
ilcta.) {Folle lorc. and., niim. 2, 67}.
SOLO, LA. adj. Desierto. s-.i'ilario. "Subia por la cuesta, que
1 aque! niomento estaba sola." {Valera, Juattita, 37)--
SOLTERÔ.N, NA. adj. aum. de Solfcro. (Ac. dif. de Acad.^
Cayo en la folterona casa como agua de mayo. " (Castro,
utia luttera. S).
SOMBRA. ;:. f. Tener somhra de higttera negra, fr. Presa-
ar mal, ■icr de mal aguero. {Trad. esp., I, 230).
ROMBRERADA. s. f. Saludo con el sombrero. ''Recibien-
) 'sombrer idas -de todo el mundo." (Rueda, Palio, 18).
SOMBRî^RO. s. m. Sombrero de barquiîla. ^El Az çanoa 0
: canal? "Li petaca Ilévanla a un lado del sombrero de bar-
liila." (Rueda, Reja, 136.) En Honduras, sombrero àbarqui-
VOCES ANDALUZAS S97
llado, el de teja (Membreno). — Sombrero de cubilete. îEl de
caille? "Soir.brcro de cubilete echado hacia la frente." (Ru-
bio, Mémorial. 111, 93.) — Sombrero português. El caknés. "Un
sombrero de ancha ala, llamado calanés o portugués." (Caba-
Ilero, Familia de Ahareda, 251).
SOMBR:].!^. s. f. ♦Pariguas.— SowfcWHfl de sol. El qui-
ta«.ol o sombrilla. "Su mâs que usada sombrtlla de sol." (Reyes,
Lagar, 131;.
SOMBPIO. s. m. Sombra. "Unes cuantos ârboles forman un
scmbrio In-antc para amansar los rayos del sol." (Calderôn,
Bsienas, 6).
SON. s. m. Eche usted son, loc. fam. , No digo nada ! i Vaya !
"Asi marchaba la cordobesa y eclie usté son, que me pierdo."
(Roman Cortés, Débiles fucrfcs, 81.)
SONAJ^ s. t. "En Andalucia lo que la Academia llama so-
iiajtTO." (R. Marin, Comparacior.es, 25.) Tb. del Perû (Arona.
articulo A^ucirera.) — ; ? "El hodegôn le ofrecia la brosa y Ii
so.iaja con que satisfacer el hambre." (Aguilera y Porta en
Pueblo aiidal'iS, 53.) "Habia para vino, para brosa y para so-
raja.s." (Id. 'Md., 56).
SON'.-\R. V. a. Hacer sonar. "No qtiisiea mâ.s que podé so-
narle como si (i-pas un duro." (Quintero, Btiena sombra, e
na XXIV.) — "El mauantial seguia sonando sus gotas." (Riii
Giisatio, 105.) — Dar la hora. "L.uego que el reloj marcas
BonaHL las horas." (Valera, Hiisiones, 66).
SONATA s. f. éTocata? "Una flauta con la que toc
cu'intas can^ione*' liabia oido y muchas sonatas que se
rif^raba que no liabia oido jamâs." (Valera, Jlusiones, 35)
SON'SI. s. m. Oerm. Sikncio. (Besses). "Sonsi, que e;
oonvencio." (Burgos, Boda de Luis Alonso, 38).
30NS0N1CHE. s. m. Germ. îSilencio? En Quindalé si
Sonsonichar. v. a Acallar. "El maestro Sonsoniche punfe
solcares en la guitarra." (Navas, Procurador Yerbabuena, 1
MlflL'EL DE TORO Y CrSBERT
Te aguarda en el olivâ;
SoDsouichc, rayandito,
Que tu mare pué cspertâ !
(E. de Cisncros. en Pacblo AnJaluz, 173).
SONSOLlIiNA, s. i. Juego de inuchachos, "iCômo. a no ser
asi ipor la tradiciôn), jugarân los muchachos a Sonsoluna {Sum
siib liuia) y a Similiserba (similis Iterba)?". (R. Marin, Can-
ios. I, 181).
SONAR, s. m. Sucno. "Espierta y éjate de son;ires," (Re-
ycs. Lagar, -288).
SOPA. s. {. Sopa de ensalada. îTonteria? "No saïgas ahora
con esa sopa de ensalada." (Caballero, Làgrimas, no.) — 4.
sopa limpia, l.tc. adv. A fuerza de sopas. "Para luego sacarlo
a rcpa limpia o a pulso." (Rueda, Gusatio, 164.) — Caer en la
sopa. fr. Lhgar a iina ca^a a la liora de corner. "Darîa en la
casa A pnritM àç caer en la sopa. pucsto que cra la hora précisa
dcl atmuer o." (Rueda, Gtisano, 134).
^OPLAPO, DA. adj. Hinchado, engreido. "Venia tan so-
plada y colo.ada que parecii la emperatriz de los tomates."
(Caballero, Lâarimas, 95).
50PLAR. V. a. Beber. "Bebiendo mosto, soplando ron."
(Gilderôn, Escenas, 202).
* SORBER. V. a. Aspirar por la nariz: sorber mocos. Suele
hacerse irrcguiar (suerbo). Tanibién en Colombia (Cuervo),
Costa Rica (Gagini, con cila de Quevedo) y Argentina (Gar
.:6n).
^ ORRUED.-^. s. f. Le cogiô la sorrueda, semejante a le co-
giô 1? blanda. se le impiiso. El buey que en una carrela, al
pasar una ladera, esta de la parte de abajo, se llama el buey de
la sorrueda. 0 debajo de la rueda. Cogerle, pues la sorrueda a
alguien es ogerle debajo, molestarle." (Folk lorc and., 1882-83.
p. 491, c. Aivat-do)
VOCES ANDAMJZ.\S 5Çg
SORTI JA. s. f. Sartija de todos tnctales. "Una sortija de to-
dos mctales sirve para que no den aires de perlesia." (Trad.
csp.. I, 272.)
SOSQUIX. s. m. Golpe. (Dif. de Acad.). "Mira que si me
îevanto. te doy un ^^osquin que te apago." (Cabalkro, Cle-
mencia. I, 184).
5OTA. s. m. (f, en Acad.). "Tu tliavalillo vale por très y
un sola." (Reyes, Lagar, 25.) Lo mismo en el Ecuador
(Tobar).
;'UAVITO. TA. adj. dim. irreg. de Suave.
Que suavîlo (jue se ponc.
(R. Marin, Ca«los. IV, 345).
Tb. argentino (V. mis Amerkanistnos, p. 17).
SUDADOR. 1^. m. Sudadero, "Hacia su oficio un élégante
sudacor." \Rucde, Reja, 169).
SUELA. s. f. Tocar de siiela, V. Tocar soldas.
ted para !as \c!ilas y toque de suela." (Caballer
cia, I, 223).
SUENITO. r. m. Sueiiecito.
Mi niiïo se va a dormir,
Ojalay fucra verdad,
Y le durara el sueiiito
Très dias como a San Juan.
(Folk lorr and.,
Eslos versos se dan aqui como extremeiîos, pe
cl diminutivQ en cuestiôn en Andalucîa.
SUERTE. .s. E. *Sucrlc dcshecha. Fam. Mala s
trar en suerte, fr. Entrar en quinta. (R. Marin, C
nés. 103.) — Qucdar en suerte, fr. Quedar en disposic
titiuar una cosa. "Volvîendo a quedar en suerte."
Gaznota, II, 4î).
MIGUEL Dl' TORO Y GISBERT
R. V. a. Acortar. "Sujetô un poco el paso para
(Ganivet, Pio Cid, II, 233).
. V. r, Desaparecar, hundirse: esta el sol al sumtr.
imirsc, desparecer, (Rato).
"HÉ. s, m. Germ. Mundo, universo. (Quindalé).
è y Besses esta la voz sin acento. "Por esta gachi
der sundaché." (Burgos, Boda de Luis Alonso, 34.)
3R adv. Superiormente. "Con el cual la lengua
parârselas muy superior." (Cortés, Débiles fuer-
. NA. adj. ; Grave?
Luis AIoDso,
Ha llegao la hora supina
Der sacrificio; qu£ no
Te tiemblen las pantorrillas.
(Burgos, Bodti de Luis Alonsa, 27).
■ANDO. s. m. iDisgusto? "Mal haya el tal Don
mania de meterse cura. Buenos suptripandos te
dera, Pépita, 131).
TA. adj. Vivo, subito. "Y como él tiee un genio
(Reyes, Niiio de las caireles, 11.) "\o sea usted
lespondiô Ana." (Caballero, Familia de Alvare-
Colombia (Cuervo), stipilo es: lelo. turiilato. Cucr-
inbién un «jemplo anliguo de sûpito, por subito, en
'lipilo sangiiino, m. adv. lat. Sùbitamente. "E in-
,-i[?:ito sanguino, se deja îr tras ella." (Calderôa,
7.) SùpilQ, por subito, tb. de Santander (Peredi.
î, XXr, c. Huidobro, Palabras), de Çhile, de Mé-
\, de Murcia (Sevilla, con cita de Quevedo), de Sa-
ïuiano); encuéntrase en la Cclcstitia (I, 199 y
Lcctura).
V. n. Reemplazando. " Traba jadoras que prestaii
; en casa.s parliculares, supliendo, 0 lo que es !o
VOCES ANDALUZAS 60I
mi^iuo, haoieiido oficios de criadas de servicio." (Trad,
c:>P^. I. 33)-
* SURSUM CORDA, loc. lat. ^Dios? Û. c. s. irônicamente,
a veces para negarse a decir o hacer una cosa : que te lo diga el
sursun corda. Tb. de Santander. **Un pirata que robaba la sa-
liva al sursuncorda." (Pereda, Puchera, i86.)
SUSPENSION, s. f. Desniayo. "Le da la palpitaciôn, la
suspension, la quisicosa." (Caballero, Lâgrimas, 70.)
SUSPIRO. ^. m. El «dondiego de noche, flor. "Las arrebo-
lerai- tiene;i el (nombre) sentimental de suspiros, y el de peri-
qui os de noche." (Caballero, Cosa cumplida, 79.) En Argen-
tina, nombre oc varias convolvulâceas del género Ipomoea,
(Garzôn.) — Cierto dulce. V. cita en Zorzal. {Folk lore and.,
I. .,4.) En Cuba, merengue de figura aovada (Pichardo.) —
Snspiro de cancla. Cierto dulce. "Dulces a que llaman aquî
arropias y srnpiros de canela." {Trad. esp., I, 37).
1
TABARDILLO s. m. Insolacion. Tb. de Venezuela (P. Fe-
bres.) "Con el sol que hace pucde coger un tabardillo." (Ca-
ballero, EUa, 75.) — Persona molesta. "Que ères un tabardillo an-
dam o.'' (Gnnivet, Pio Cid, II, 255.) — Disgusto grande. "Va-
lientc tabardillc lleva el mozo." (Reyes, Lagar, 301).
* TABARRKRA. s. f. Disgusto, irritaciôn. — Cosa muy mo-
lesta. En Terreros: mania, locura, extravagancia.
* TABAIvRO. s -m. Tâbano. Tb. en Terreros, como caste-
llano. Û. en Salamanca (Lamano).
'lABIRO. aclj. ^? "Un calé medio tâbiro, todo hueso, piel
y ter.dones " (Reyes, Nino de los caireles, 7).
TAii'LETEAR v. a. <; ? "Un cabrero tableteô su honda y dos
Revue Hispanique. — X. 39
MIGUEL DE TORO Y CISBERT
corrleror. a morder pâmpanos silvestres." (Castro,
:ra, 9).
^F.AR. V. a. Dar a la caballeria con los lacunes, "Ta-
i el vientre, tirando de ta serreta con vigor." (Cas-
luiiera. 18).
-AR. V. a. Gcrm, i ? "Que malos mengues me tagelea
le ocupao pa na de su presoiia." (Fernândez Garcia,
'a Cava, 88g.) Otrc cita en Chuqueles (Valera, Pe-
lAL, >. m. i ? "Los tajamales de tocino caen en la
i una btndiciôn." (Rueda, Gusatio, 118).
idv. Tal y cnal, Tal y como, locs advs, Tal como.
liai ^e presentaba aquella noclie." (Roman Cortés,
tertea, 83).
EXTE. adv. m. En talmciitc, loc. adv. ^De ta! modoî
almeiite me conturba ni me escaece." (Rueda, Bajo
141).
^RlK. s. m. C. t. c. adj. "No tengo ya ganas Ai
le fideo? tallarines." (Reyes, Moruchita, i).
RITO. adj. *Dcjar a utto taiitaiUlo, fr. Dejarlo chi-
RO, NA. adj, Muy grande. "Abriô los ojos tamanos."
Una en olra, c. G.igini, articulo Acalambrarsé).
P.AZO. s. m. Golpe dado con una tâniara Hena nie-
Y parece un abiôn
Que l'han dado tamaraso?
(R. Marin, Canlos, IV, 277).
idv. Dice la Acad. que "no se 'emplea para modifi-
litîcacîân del verbo", sin embargo, asi lo hallamos en
Ijs ,-iguientes. "Tan no nos reconocimos, continua la
iq.iita." (Alarcon, Sombrero, 217.) "Tan sera asina
ricuerdo." (Reyes, Lagar, 11. } Tan es asi, se usa en
VOCES ANDALUZAS 603
el Perû (Arona, articule Chuncho.) — Tan y mientras, loc. adv.
Mientras. "Hemos consentio gûenamente en tô, tan y mientras
no era muy grande el perjuicio." (Reyes, Lagar, 25.)
TANA n. pr. "Aféresis de Catana, que es a su vez sin-
copa de Cayetana." (R. Marin, Comparaciones, 74).
La mitad del nombre mio
Doy con mi nombre a entender,
Y la otra mitad se forma
Del nombre de una mujer. (Ventana).
(R. Marin, Cantos, î, 253).
~-Un baile antiguo. **E1 Ole, y la Tana son descendientes
legitimos de la Zarabanda." (Calderôn, Esccnas, 161).
TAXTO. adv. Y tanio, loc. adv. Ya lo creo. **<îDe veias? — Y
tanto.*' (Canivet, Pio Cid, II, 280.) — En mi tanto, loc. adv. Por
mi parte. **He incurrido, en mi tanto, en el mismo defecto."
(\'r Icra, Ilusiones, 10.) — En tanto y cuanto, loc. adv. Mien- .
tras. **No quisiera que siguiera por esa trocha, en tanto y
cuar.to yo ne me entere bien de que es.'' (Reyes, Nino de los
cairelcs, il).
TAPACULO. s. m. El Pie ironcctes arnoglossus, pes. (Na-
vaTcte, Ictiolog'w, 157.) En Cuba, el Monochir Itneatus (Pi-
chardo).
TAPAKAMBRE. s. f. "A las bufandas llama eî pueblo
tapa-jambrcs.'' (R. Marin, Cantos, IV, 376).
TAPIAL s. m. Tapia. "Blancos tapiales por los que rebos.i
:a vercUira Ojranivet, Granada la hella, 102.) Tb. de Honduras
(Membreiïo), Ecuador (Tobar), Argentina (Garzôn), Chile
(Am^inâtegui, Borrones, con c. de Jovellanos). ^
TàRAIRA. s. f. Cierta danza popular. "Esas danzas de
;>ot' la calle que Uamaban de taraira." (Calderôn, Escenas, 27).
TARAJ\LLO. s. m. ^ ? "Aquel tarajallo que no abria la
boca mas que por trimestres vencidos." (Reyes, Lagar 40.) En
Venezuela, grandullôn. (Rivodô, 263).
V ■
604 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
TARALA. s. f. iMûsica? "Lp (Uosofia del taralâ." (Ca-
ballero, Gaviota, II, 97).
TARAMA, s. f. Tamara. "Las brazadas de taramas que
echan înteresailos en la himbre los miichachos." (Rufila, Bajo
la ftarra, 245).
Jarme giiena cama
Y tâpame con un a tarama,
(R. Marin. CiVji rc francs. 2i).
Hr Extrcmadura, tarma (Gabriel y Galàn, Extremtnas, 18)-
TARASCO. s. ni. Hombre feo. (En Acad. solo el f. tarasca.)
"Âo creo 1.^ prrezca el tar.isco costal de paja." (Caballero.
Clemcucia, II, 59).
lARDE. s. 1. Eh tarde en tarde, loc. adv. De tarde en tarde.
"S' en tarie en tarde te veo." (R. Marin, Canlos, III, 144).
TARPE. s. m. Ocrm. Cielo, altiira. (Quindalé,) i ? "A tu
niiijer se le psiân liaciendo îarpes los pinos por catir los -le
mis sartencs." (Reyes, MonieJiita, n).
''"ARRE^O. s. m. ^Tarrena? "Las jôvenes que hacen sonjr
■-'1 ia danzu lo^ tsrrefios." (Rueda, Bajo la parra, 238).
TARUMBA. s. f. Û. t. en las formas: "Joseito esta taruniba
I >,r. esa gathi", (Reyes, Niiio de los caireles, 11.) "Un nioz'j
capnz de ponor tcrumba a la mismisima reina de Espana." (Re-
yes. Lagar. -Se).
"ASQUERA. s. f. Gcrm. Tabernera. Titulo de una poesm
de Sànchez de Fuentes, en Pucblo andaluz, 127).
T.\L'. int.'rj. jpara inandar callar a los perros? "Tau, tau,
callen los zorros. repuso el cojo." (Caballero, Pueblo and., 19.)
TA2, TAZ. onomatopeya de un ruido repetido. "Y Manolito.
i-(m la espada a le lliivia. taz. taz. taz." (Calderôn, Esc. 53).
TE, s. m. Tr. con leehe. fam. Cosa sin gracia. "Tiene mâs
malage quj er te* con lecbe." (Hemândez Mir. Pedasos -f '
rida, 3.) Ha sido nombre de un periôdko madrileno.
VOCES ANDALUZAS 60$
.'lECHADIZO. s. m. Cobertizo. "Una rûstica galeria o te-
chad'zo/' (Cab?llero, Farisea, 102).
TELA. s. f. Cualquier cosa en que se trabaja, en que se
ocupa uno. ** Maestro, venga tela (aquî significa: mùsica). iEn
baile!'' (Burgos, Boda de Luis Alonso, 33.) **Cuando se pide
nias cantidad de vino se suele decir: ; venga tela!'' (R. Marin,
Canfos, IV, 425, nota.)
TELMO. n. pr. **Cuando se le sube San Telmo a la cabeza, o
cuando se le .-ube el vino a la cabeza/' (Trad, esp, I, 62).
TEl.ÔN. s. ni. A tclôn ahado, fr. fam. Alzando el panai de
la camisa. **Chiauillos vapuleados a telôn alzado." (Calderôn,
E^ccnas, 126).
TEMBLADERA. s. f. iCierta enfermedad que produce tem-
blores? **La sarna y el colorin y er mal de la temblaera." (Re-
yes, Moruchita. z.) **Con San Vito er santo de la teniblaera.''
fReyes, Lagir, 184).
TEMBLE01JP2. s. m. Temblor. "El Risitas dejo caer del
teir])leque al suclo una botella." (Roman Cortés, Débiles fuer-
tes, 88.) Tb. de Honduras (Membreno). Tembleque es trémulo
en Chile, Guatemala (Batres) y en Argentina (Garzon). Tembe-
îeque es tembloroso, en Méjico (Ramos).
"^EMERTDAD. s. f. Barbaridad. *'He de dejar de jacer una
tcmeriâ si la c6!era me se sube a los altos." (Rueda, Reja, 19.)
Tb. argentino (Garzon).
TEMPLARSE. v. r. Prepararse la voz para cantar. "Saliô
templândose coa voz dulce y quejumbrosa." (Reyes, Moru-
ehita, 9).
TEMPORERO. s. m. Obrero que trabaja en la varada. '*Los
temporeros toman a cuenta de sus jornales lo que necesitan.*'
(R. Marin, Comparaciones, 49).
TEMPORIL. s. m. Temporal. *'Las mujeres del yeguarizo y
•Icî temporil " (Caballero, Clemencia, I, 273).
TEMPRANURA. s. f. Calidad de temprano. "Esta preciosi-
dad > esta ;en ^isnura." (Calderon, Escenas, 85).
VOCES ANDALUZAS 6O7
TEREFINA. s. f. ; ?
Tcre6na, pelegrina
Que- ba' la fuente,
Conic, beb' y vête
Para escondcrle.
(R. Mïirin, I, 100).
Cf. Tcrepha, prohibida en jndeo espanol. Gallina sîn hie
terepha, refrân en Z. R. Ph., XXVII, p. 94.
Ti'.RELAR. V. n. Oenn. Tener. (Besses).
Esos jumos que terclas
Sa mcncsté que s'acaben.
(R. Marin, Canlos, III. 332)-
TERNE, adj. Guapo, rumboso, (Dif. de Acad,). "Maldil
vishinibrabn qur aquelta moza tan terne pudiera ser la mî:
sin.a hija de' Ardilla." (R, Cortés, Débiles fuertes, 49).
TERREGUFAR. v. n. ^ Verse la tierra en los campos!
Si por Enero bières terreguear,
Echate a canlar,
Y si bières bcrdeguear,
Echate a yorar.
(R. Marin. Refranes, 30).
TERRERA, s. f. pr. Mal. y Scv. y TERRERILLA, pr.
La Alauda brachydactyla, pâjaro (Buen, Hisl. nat., 453).
TERRIZO, ZA, adj. De tierra. "Lugar destechado y tei
en ei cual se arrojan las basnras." {Trad. esp., I, 21),
TERRÔX. s. m. "A râpa terrôn, loc. adv, Complt^tam
rapado. Tb. en Salamanca, a rapalerrân (Lamano).
'I.ÎRTL'IJA, t. f. "E! cadàver de! pobre es enterrac'o en
parte Jel cemcnterio que el pueblo andatuz llama la tertulî
olja." iTrsi. esp.. I, 96). *
MIGUEL TE TORO Y GISBERT
3TIGO. ^. m, Testimonio.
Ortabo, no he lebantao
Yo ningûn htso testigo.
(R. Marin, Cantos, II, 498).
ÎADO. s. m. Estezado o correal. " Chaque t il la de teiado,"
). Mcmorms, III, 93).
1, s. i. Wo siempre es una persona rûstica, coniu dice II
aplicase también a cualquier persona que no nos gusta.
un clîa que vine, y ya '.engo a la tia esa atragantada."
■et, Fio Cid, II, 246.) — No hay tu tia, fr. No hay mâs re-
(Sentido dif. de Acad). "Pero no hubo tu tia." (Caba-
Lâgrituas, 60-) Tb. en Mu'rcia (Sevilla, artîculo Tulia.) —
omo la lia Berenjena, fr. que se apjica al que sonsaca a
mâs para que se metan con él.
MPO. s. m. Tardar ticmpo, fr. Tardar. "Tardaba tiempo
ver." (Trad. esp., I. 149.)—^/ tiempo, loc. adv. Ya ve-
"Y taiitr. como puee ser, y si no, ar tiempo." (Reyes,
204.) "A usted le quito la secretaria, y si no, al tiempo."'
et, Pio Cid, II, 91.) — También se dice: el tiempo. "Ya
1 pago que le da, y si no... el tiempo!". (Caballero. Gti-
I, 98.) — De lientpo en cuando, loc. adv. De cuando en
I. "I-a zarabanda ae taiie y canta.,. que de tiempo en
I la resucitan agradablemente los trovadores de esquîna."
ron, Efcenas, 26).
RR*.. s. f. Ser mâs agradecido que tierra.de guijo, fr.
isagra iecidc, "Tiene agallas para ciento, y es mâs des-
cida que tierra de guij'o." (Caballero. Clemencûi, II, ca-
X.) — Ticrra de ta i-erdad. "Cementerio, campo santo y
de !j veiaad que con todos estos nombres es designado,"
esp., I, 9^1.) — Ticrra del ochavilo. "Todo estaba aûn ba-
1 Gmada, mereciendo esta ciudad llamarse la tierra del
to." (V'alera, Ilusioties, 75).
VOCES ANDALUZAS ÔOÇ
TIESO, SA. adj. *Tenérselas tiesas con uno, fr. Resistirle.
TÏESTO. s. m. "El tiesto de Inès, se secô Uoviendo", fr.
prov. con qae se indica que una cosa no aprovecha lo que mas
îalla le ha e. (Û. en Caballero, Clemencia, I, 258.) — Hacerse
ticstos, fr. Dcshacerse.
Esos ojos sandungueros,
Me jasen tiestos, churrii.
(Sânchez de Fuentes, en Puchîo andaluz, 108).
TIJERETEAR. v. n. Moverse como las tijeras. ''Vibracio-
nes de alas que tijereteaban a la luz de la luna." (Rueda,
Rcja, 164).
TILÏX. Onomatopeya. £11 un decir filin, fr. En un inomento.
•*En un decir tilin habia âpartado las gavillas sanas." (Caba-
llero, Clemencia, I, 264.) En Venezuela es: en un tilin. (P. Fe-
bres, 334).
TINETA. s. £. Tina pequena. **E1 lagar y la bodega de los
nlo^tos y las tinetas para recoger la uva." (Rubio Mémo-
rias, 1, 74.) **Vaciar las tinetas sobre el redor de espart*»." (Id.
ihid,, 75).
T INTORERO s. m. pr. Gran. La Ruticilla phoenicura, pâ-
jaro. (Buen, Hht. nat., 433).
TÎO. s. m. Fam, Hombre notable por cualquiera cualidad.
''jEs un tio! jEs un fenômeno!" (Burgos, Boda de Luis
Alonso, 17.) — Ûsase agregândole calificativos diversos con el
niisnio sentldo de: so. "Mejor sera que tiente usted al diablo,
tia bruja." (\ alera, Juanita, 315.) — *Tto Camunas. El coco, el
bu. — Tio vivo. Caballitos de madera que giran movidos por
un hombre o oor un animal. "Los tîos vivos o calesita?." (Her-
nânc^ez M.r, Pedozos de vida, 16.) Th. trae Arona. articulo
Caballitos, una cita de P. A. de Alarcôn.
TIRA. T.. f. <î ? "Su mantilla de tira o su vuelo de encaje."
(Rubio, M'jyto :as. III, 94).
MIGUEL DE TORO Y CISBEKT
lADILLO. s. m, è ? "Asomàbanse por encima Je los ti-
i£ las listcsas dahalias." (Caballero, Callar en i/ida, ea
335)-
!ADO. DA. adj. Dicese de la miijer perdida. "Esa es una
tirada, iio hay mâs que verla." (Ganivet, Pio Ci-/, II, 264)
'ANILIA. s. f. Cancion p;irecida a ta tirana, o dim. le
i. "El acmipanaraiento esta tomado de la tirjr.illa So-
" (Calderôr., Esccnas, 22)
LARSE. V r Echarfie "Ya puedes dir montardo y iirîn-
1 la Tarr, la escopeta." (R:-yts, Nino de los caitelrx, 2.)
iiinos Ti se las ti-pn ''.c gôticos." ,'Român Certes, Dé-
UiPrti-.', Çïl.
ML.LA. 'i *. iCuello de la camisa? ;Corbata? 'E-stirâii-
i tirilla ante el espejo." (Caballero, Lâgnmas; 189.) "i Que
e que no sepa estirarse los picos de la tirilla?" (Caba-
Clemencta, I. 234).
Ténia ttriya tiesa,
[Por poquito si se ajosa!
Porque yo no quîero cursis
Qu'ensusian muchas tiriyas.
(R. Marin. Cantos. IV. 333)-
UTANA. s. f. De tiritaiia. ioc. adv. Muy eiidiibl'î. "No me
usted lob vestidos con esta tela de tiritaiia." (Caballero,
7 coHsiiclo. en Blia, 180.) "Al chozajo cuyas paredes de
a." (lîomân Cortés, Débites fuertes, 75.) Ac. dif, de
En babk- tiltritana es "tela floxa, mal urdia. (Rato).
LO. s. m. Rienda. "Solto el tîro mâs blanco que el papel,
temblor de la ira." (Castro, Lutta luttera, 9.) — Mal tiro,
de imprecaciôn.
Mar tiro le den que muera
A aquer que tubo la curpa
De que tû m'aborresieras.
(R. Marin, Canlos. III, 268).
VOCES ANDALUZAS 6ll
T IRÔN. S. m, Espacio largo, "Hay un tiron de aqui al bi-
rrio." (Roman Cortés, Débiles fiicrlcs, =;61.
TIRULEgUE. n. pr. (Turuleque, en i
nul el don ton el tiruleque." (Valera, /
T[TA. dim. de Tia. "Pero tita Justa, f
(Ganivet, Pio dd, I, 143).
T'TfBL VNCC;. CA. adj. ; ? "Si esta ;
pilirinca, pttiranca, nibia y titiblanca."
lar, r. en FoU- lorc, and. 1S82-1883, p.
en Aniérîc'i un monito de este nombre.
TITFNOSO, SA. adj. Tinoso, moho;
académico : Tiiiritar, por Tiritar.
Calaboso
Titinoso
Mi marido
S'muy giien moso.
(R. Marîj
•TITIPJML'NDI. s. m. Tltere, (dif.
TITIRITI. "Voz onomatopéyica que
los d.ccîonarios, d( tiritar o titiritar, que
biot> andalucL'.i. " (_R. Marin, Cantos, II,
bicii de Costa Rica (Gagini.) Tiliritcar, 1
;' lîondurii (Altmbreno).
.\rropadita y caliente,
V yo por las esquinitas,
Titiritî con los dientes.
(Ide,
TOCADOK. s, m. Tocado. "Al conclui
(CabeUero, Cknicncia, II, 123).
TOCAR- V. a. Tocarse, v. r. Cubrirs'
tocarre su paiioion." (Caballero, Oltimo i
MIGUEL r)E TORO Y GI5BERT
<, rcsentirse. "Las modistas se tocan do !os ner-
viola, II, 89.) — En tocando, loc. Tratândose de.
qtiérer a su hija." (Rueda, Bajo la parra, 245.)
fr. Largarse, irse. "Le entraron unos achiichu-
tocô." (Roman Cortés, Débiles fuertes, 38).
.. m Lardo. parte grasa de la carne del cerdo.
de teiier el jamôn menos magras que tocino y
ra, llusiones, 47.) La definicion equivocada de la
? que algunos autores tonien esta acepciân por
;rvo aduce varias citas castellanas que d1»ogaii en
1 definicion. — jTociiio! interj. con que se pide
lûsica muy deprisa, en un baile, o que dé vuel-
or. mâs rapidez en el jitego de la comba." Sué-
es .que se mecen en el columpio, sobre todo si
este es, si adrede le imprimen movimiento ro-
llarin, Canlos, IV, 292).
adv. Tamitién. "Todavia alH se jugaba al tute,
1 persislencia que bajo techado." (Vaiera, /ua-
. Obsérvese la forma siguiente: "Son unos tj
,s, Niiio de los caireles, 12).
I, C. con el articulo (; galicismo ?). "El dinero es
■Ak-TO, Clemencia, II, &.)—Dc un todo, loc. adv.
■. "Olvidan tan de un todo estes hombre^ lo que
[Coballero, Clemencia, II, 70.) — En todos los
Nunca. "En todos los dias de su vida hubbk te-
anta paciencia." (V'atera, llusiones. II, 122):
m. Cobertizo bajo el cual se secan las pasas. "Lod
ue dorniian a la cabeza de los toldos." (Rueda,
i. i ? "Ha de tener la tolva repleta de aceituna."
1=7).
s. m. Tomate y huevo. Color niezclado de rojo y
VOCES ANDALUZAS 6lS
amarillo. "Su yanuelo de scda tomate y huevo." (Roman Cor-
tés, Débiljs fuertes, 50). .
TOMATERA. s. f. Tomalera del diablo. pr. Cad. E' ^'•'''-
tnuH sodomaeum, planta solanâcea. (Pérez Lara, Fhr g
Anaics, t. iS).
TONADILLA. s. f . ; ?
No t'eches tanto p'alante,
Que no baie tu persona
La tonaiya de un frai le.
(R. Marin, Compi
TO\TI\A. s. f. Tonta. "iQué mâs qucremos, ton
(Biirgos, Boda de Luis Alonso, 9).
TOXTÔN, NA. ad). Muy tonto. "Un muchacho îi
(C-iballero, EUa, 88).
TONTORRÛM. N'A. adj. Muy tonto. "Y de chico pa
tomorrôn." (Caballero, P'w Cid, II, 87).
TONTURA. s. i. Tonteria. "No me yores, qu'es tui
{li. Marin, Conloi, IV, 132).
TORIBIOS. )>. m. pi. Establenimiento fundado poi el
nico Hermano Tcribio a fines del siglo XVIII, "Comi.
bian ocurrido casos de Ilevarse a los Toribios, contra la
îaJ ('c S'ils t-adre:, a varios niuchachos traviesos." (Vale
i»fndador, 30).
TORX.\. s, f. l'oh-ersc las lornas, fr, Cambiar las
(Dif. le Acad.). ".\ las cuatro palabras que cruzam-s,
vieron las ■.oni&t.." (Navas, Procurador Yerbabuena, 43
TORXIQUETE. s. m. Garrote. "Cogiô este por ui
fteca a la infetiz, le dîô torniquete." (Navas, Procurador
bi'rna. 153).
TORO. -■.. m. Toro la lleva. Juego de muchachos. "J
al toro la lleva, y repartiéndose puntapiés y cogotazos.
vas. Proctirc.dor Yerbabuena, i^y—Toro corrido, cierta
MIGUEL riE TOBO Y CiSBERT
u;m Conde introdujo la (suerte) del toro zcrrîdo."
:.vce-.ias, 151).
IL. 3. m. ;Una b,;bida? "Yo no he bebio esta noche
L rri'ajita de toronji." (Reyes, Moruchita, 4).
s. f. Palmada. (R. Marin, Cantos, I, 109).
Y las torlitas,
Para su madré
Las ma s bonitas.
(R. Marin, Cantos, l, 44. J
aboies, fam. Paliza. — Torta de biscocbo. Especie
grande, de forma redonda. "Trajeron d chocolaté
bizcocho." (Valera, Comendador, 66.) — Torta mai-
pastel. "Empanadas de boquerones con chocolafe,
1." (Valera, Comendador, 49.) En Acad. solo:
O. ;. m. Porrazo. "Der primer tortazo va osté ï
la g'ielta ar mundo." (Reyes, Lagar, 156).
-A. s. f . î ? "Sacaba el agiiardiente y las tortilla-'.
ra el desayuno." (Castro, Lutta luttera, 2.)
0. s. m. Enamoradc. En Acad. solo se aplica al
jNo se le cae a usté la baba
Mirando 'esa parejita?
Si eso van a ser dos tortolos.
(Burgos, tloda rf.- Luis Alonso, 25.)
iiioy bueno. "iTiene buen genio? — Eb un tôr-
!lcrc. Clemotcia, I, 35.)
s. m. iCordôn? "Los zapatos cuajados de torza-
, Cusano de lus, 130.) En Argentina, Irenza de
in).
[LLO s. m. Garbanzo tostado. "A los tostaiyos
ïon»ân Cortés. Débiles fuertes, 74).
VOCES AXDAI.UZAS 6l5
TOSTÔX. ^. m Pedazo de pan tostado que se corne con
aceif y sal. (O.ballero, Clemcncia, Vocabulario.) — I.ata, mo-
lestia. Dar cl lostôn a uno, darle la lata. (Guzmân.) "Dale!
;qué toston! Si, si." (Cabaltero, Lâgrimas, 188).
TOVALlN. n. pr. din-.. ùe C-isî6bal. "No tié mâ^ aTipj
su primo Tovalin." (Rueda, Lagar, 20).
TOVALO. n. pi. dim. de Cristôbal. "Tovalo el Naita
ycs, Moru^hila, 15).
TR.\B.'\DO, DA. adj. Torpe. "Tû te le pierdes, tral
bien que mâs divertida ha de venir con Miguel." (Cal
Clcincncia, I, 155.) En Méjico, tartamudo, balbuciente (R
TRAB.\JERA. s. f. Trabajo. "éQuién ha sido el qu«
meti-!o en taleti trabajeras?" (Rtyes, Lagar, 281).
* TRABANCADA. s. i. Tropezôn: ir dando trabancai
* TRAB6K. s. m. Cordon del zapato: îrse pisando 1
bones.
TRACAMUNDANA. s. f. Triquinuela. (dif . de Acad.)
no iir. tunantilio listo que, ademâs de servir sepa otras
mundanas." (Caballero, Clemencia, I, 42.)
TRACA-TRA. Onomatopeya de ciertos niidos.
Y sobre too la salia
Aquella de... traca-trâ.
(Burgos. flodir de Luis Ahitso. sf
Tiî.AERSl':. V. r. Tener. "Ciiâ' tiene màs facultadcs
se trac mâ^ m.ias." (Hernândez Mir, Pedazos de vida,
Iracrselas, fr, Tener mucha îrartienda. "Era un homi
'.e las traïa." (Kcmân Cortés, Débiles fucrtes, 35).
* rRAF'\GO. s. m. Es grave, en vez de esdrûjulo
sîirania de Ror.da.
IRAGAIEXTEJAS. s. m. Fam. ;Mûsico? "En h
los lraga-!enleia= que solian veni' en lo antiguo de una
la, iban lo; niùsicos municipales." (Valera, luanil
6l6 MIGUEL ïpF TORO Y GISBERT
TRAGALÎSTA. s. m. Libéral, lo contrario de servil. "; Jé-
sus, un tragaiista ! murmura tembkndo dona Elscolàstica. — Ma-
du mia, un hullanguero! dijo con dolor dona Liberata." (Ca-
ballero, Sennlôn, 30).
TRAGAR. V. a "Tragar, adcmas de la acepciôn naturaU
tiene para el pueblo la metafôrica de avenirse, tran^igir. No
lo puedo ^ratjar se dice de un hombre antipàtico, o de un
hecho con el uue no estamos conformes." (R. Marin, Can-
nas }II, 2^3).
TRA-LA-LA. s. m. Gorjeo, en el canto. "Nunca habia prof a-
nado aquella pur? y privilegiada garganta el mas minimo tra-
la-la." (Oiballero, Cosa cumplida, 71).
TRALLA. s. f. Un arte de pesca. (Rueda, Reja, 83).
TR.\MOYANA. s. f. Tramoyista. "Eres una tramoyana y
nna perdida." (Valera, Juanita, 165).
* TRAMPILLA. s. f . Porrezuela que cierra la abertura in-
ferior de la taza de los excusa Je s.
TRÂXSIÏO. n. pr. de mujer. Personaje de Navas, Procu-
radof Yerbahucna,
l'RAPO. s. m. Vestido. "La nina, con sus cuatr . trapitos
tan limpios.^' THe mandez Mir, Pcdazos de vida, 4.) Tb. de Mé-
ii:o ^Ramos).
TRAQUE BARRA QUE. s. m. Ruido estrepitoso. **Que como
el artefacto haga un traque barraque de a folio.'* (Crlderôii,
Esc c mis, 2:4).
TRAS TRAS. Onomatopeya de ciertos ruidos. "El tras tras
de .inas castanuelas.*' (Roman Cortés, Débiles fuertes, 72).
TRASFLORAR. v. a. Û. c. n. en Acad. "I^ paviota enca-
mita ni pececillo que trasflora el agua." (Calderôn, Escenas, 235).
TRASMANO. De trasmano, loc. adv. ^Antes? "Los can-
taores. conienzaron a salpicar sus copias con mas pique y mâ^
salsa que las entcnadas de trasmano." (Calderôn, Escenas, 13).
TRASPÔX. s. m. i ? "Coja usted dos de luz y cuatro de
îraspon/' CCnballero, Clemencia, I, 273.) En Salamanca, al
/•
VOCES ANDALU2AS 617
traspôn, dîcesc del ganado que se traspone de la vista del pas-
Ijr. l'Lamano).
TRASPONER. v. a. Û. t. c. n. *'Môntese usted en el escobon
y tra^ponga al aquelarre." (Valera, Juanita, 315).
IRASPLESTO, TA. adj. îAtcntado? *'Quedando traspues-
ta y dolor-da." (Castro, Luna lunera, 12). ,
* TRASTAJO. s. m. Trasto, cosa inservible. Û. t. en Colom-
bia (Cuerv', Jpuntaciones, § 886) y en Venezuela (Picôn Fe-
bres).
TRASTE. .»i. m. Trasto. Û. t. en Colombia (Cuervo, Apun-
taciones, § 486), quien aduce citas de Folk làre andalaz, p. 487
y de Cantos popularcs, I, 79, 143.) Tb. de Costa Rica (Gagini),
Méjico (Ramos), Guatemala (Batres), Perù (Arona), Vene-
zuela (Piccn Febres).
* TRASTEO. s. m. ^Charîa? Tener trasteo. Û. en la serra-
nia rie Ronda.
TRAVÉS. s. m. Travesano. "Fortalecidos sus peidanos con
traveses de estupendo espesor.*' (Calderôn, Escenas, 120.) —
.-U través, m. adv. De cualquier modo. **Con algun pintarrajo
lomado al través." (Calderôn, Escenas, 114).
TRAVIESA. s. f. Polla, apuesta en el juego. **A}ïropiarme
la polla o traviesa.'* (Calderôn, Escenas, 70).
* TRECHA. s. f . Ir dando trcchas, loc. pr, Gran, Tropezar,
dar tropezones.
TREINTENO, NA. adj. De treinta anos. "Un hombre mc-
1 os que treinteno en los aiios.'* (Calderôn, Escenas, 204).
TREINTENO. s. m. Cierto paiio. **Mostraba pano entre
fino y treinteno." (Calderôn, Escenas, 193.)
TRENZADO, DA. adj. i ? '^Muchachas del pueblo con tra-
jes cortos, zapatos bajos trenpados." (Burgos, Boda de Luis
Alonso, 32).
TREPAMULÉ. s. m. Gertn, ^Navaja? V. Miilé.
Xévui Hisfiuiiqtu. — A. 40
6l8 MIGUEL DF TORO Y GISBERÎ
Eso tardaba en yegâ
A mano er trepamulé.
(G. de Alba, en Pueblo andaluc, 157.)
TRIANERO, RA. adj. De Triana, barrio de Scvilla. "El
triariero barrio." (Fernândez Garcia, Reina de la Cava, 885).
TRIGUERO. s. m. pr. Mal, La Emheriza citrinelld, pâjaro.
(Buen, Hist nat., 450.) En Alava, el Lanius coUuvto (Barai-
bar.) Triguera, en Salamanca, el pinzôn (Lamano).
TRINAR. V. n. Rabiar. "La Miraflores, que esta, seg^n
dicen. que trina." (Reyes, Nino de los caircles, 10).
TRINCAR. V. a. Coger. '*En cuantico trinque el otro galon."
(Reyes, Lagar, 71.) "Ahora mismo trincamos un descubierto pa
mejor lucîr la presona." (Reyes, Moriichita, 2).
Si marremango el estache
Y trinco la sardani.
(Sânchez de Fuentes, en Pueblo andalitr, 109)
Tb. de Cuba (Pichardo).
TRINCARRO. s. m. El juego de très en carro, o en raya.
V. Cuervo, Apmttacioncs, § 919. -
TRIPA. s f. Malas fripas. Fam. Persona de mala indole.
**Ei arrière que, sobre tener, como ya se ha visto, malas tri-
pas." (Xavas. Procurador Ycrbabuena, 19).
* TRIPILL s. m. ^Un baile? Una canciôn. '*Cuando cantâ-
bamos el zorongo y el trîpili." (Caballero, Gaviota, II, 108).
♦ TRÏPÔN. adj. pr, Gran, Dicese del pepino muy pasado.
TRIQUITRACAZO. s. m. Ruido que hace el triqaitraquc.
**Los Judas arden dando muchos triquitracazos." (Valera,
Jnanita, 279).
TRISTE, àdj. Despreciable, mezquino. "jY eso en tristes
closcientos mil reàles!". (Caballero, Lâgrimas, 355).
* TROCHA. s. f . Trocha de la campana. Juego del paso.
VOCES ANDALUZAS ÔIQ
/ .
TROCHI-MOCHE. V. A trochemoche, en Acad. "Que se
logra con dar empleos a trochi-moche." (Valera, Dona
Lus, 139.) Mas bien con el sentidc de sin tasa ni medida, como
en Argentina (Garzôn).
TROMPA, s. f. Troifipa merina. lUn juguete? "Ni fal-
taban en las tiendas de munccos trompas merinas.'' (Valera,
Juanita, 85).
TROMPICADO, DA. adj. îTorcido? "Mia tu que tiees h
cara trompicâ, <iqué te ha pasao?" (Reyes, Lagar, 118.)
♦TROMPADA. s. f. Porrazo, golpe. Û. t. en America (To-
bar, Selva, Lengnaje, nùm. 23, Echeverrîa, Palma, Cuervo,
Uribe, Gagini, artîculo Trompear, Ramos, Pichardo, Batres,
Arona).
TROMPILIS. s. m. Trompazo. "Blandiendo los punos ce-
rrados por aquel estilo que la gentè inteligente llama moquilis
o trompilis. (Calderon, Esccnas, 119).
*TROMPISCÔN. s. m. Trompicôn.
TROMPO. s. m. A trompo baUando, loc. usada en el jxxego
de la peonza "Sacar a fuerza de embestidas a trompo bailando
las monedas de cobre que hay en la circunferencia." (Rueda,
Bûjo la parra^, 80).
TRONCA. s. f. Tronco. "La vara que arranca de la tronca
de un olivo. ' (Rubio, Mcmorias, VI, 78).
TROXCO. s. m. Tronco de cabecera. îLeno grueso que se
pone en el fondo de la lumbre? î Trashoguero ? "La chimenea
donde arde el tradicional tronco de cabecera?". (Rueda, Bafo
la parra, 245).
TRONIDO. s. m. Artificio de cohetes. "Hace con singukr
maestria los tronidos." (Rueda, Bajo la parra, 85.) — Vida libre,
vicîosa. "En Andalucîa, el ajumarse de las gentes de tronîo,
que toman jumeras." (Lôpez Barrera, artîculo Ahuntarse).
TROPA. s. f . Bandada. "Una tropa de gansas.'* (Rubio, Me-
moriaSy I, 52).
TROPEZAR. V. a. Hacer tropezar. "I^ capa que para nada
:0 MIGUEL fJR TORO Y GI5BERT
enipecia ni jamâs lo tropezaba." (Calderôn, Escenas, 187.)
-Tropc::arsc, v. r. Tropezar con, encontrar. "Semos dos câ-
linantes que se trompezaron en la verea." (Reyes, Lagar, 291).
TROTE. s. m. Hccbo a trotes, loc. Avezado a ana icoss.
Rafaël, hecho a troles semejantes." (Castro, Luna luxera, 9).
TROTECI]-LO. s. m. *Trotccitlo cochinero. Fam. Costum-
ro de hacer uiia cosa de la misma manera : no salir de su
oteciilo cochinero. Tb. de Santander (Mugica, Dialectes, 27),
■gentino (Garzôn) y bable (Rato).
TRUCO. s. ni. El truque, juego de naipes. "Una baraja en
, mano, conio de haber echado un jarro al truco." (Calderôn,
xceiias, 37.) — Truco por alto. V. Truco alto, eh Acad, "Te-
liendo hacer truco por alto cou la cabeza." (Caldeiôn, Escc-
as_ 240.) — *Como si le dijerci: a uiio truco, loc. faiti. Como s;
il cosa, tan fresco. — Cou truco y flor. V. Truquiftor, er.Acad.
Con truco y fior me has ganado el envite." (CaW'^rôn, Escc
as, 37.) — *Llamarse truco, fr. LIamarse andana.
TRUCHA s. m. Fam. Persona astuta, maula. ''A ese cazu-
0, ese trucha," (Caballero, LâgrimaSj 264.) Trucho, cha, es
■■lulo, sagait, en Salanianca (Kanumc).
TRUENO. s. m. Gentc del trucno. Fam. Gente apicarada.
Lèveras. "Andaba sieniprc mctido con la gente del trueno."
ianivet, Pîo Cid, II, 217).
TUERA, s. f. iAcibar? "Parece que le pagan a usté pa que
le ponga la boca como una tuera." (Reyes, Moruchita, 2.) En
cad. Titer^ es sinon, de Colcquintida.
TUERTO. adi. y s. *MaTiana verà cl tiierto los rs-->>'-"agos,
: fig. y fam. que se eniplea para decir que se déjà un trabajo
ira otro dia.
TUNA. s. f. Ttina cbumba. pr. Cad. La tuna o higuera chuni-
1. (Pérez Lara, Flor gad., en Anales, t. 20).
'TL.NAXTE. adj. Guason, bromista, asiuto: un chiquillo
uy tunanle. Tb. en Venezuela (Picôn Febres). V. Tutto,
\
VOCES ANDALUZAS
621
*TUNANTERÏA. s. f. Astucia, ingenio: ;cuânta tunanteria
sabe ese chiquillo! Tb. de Guatemala (Batres, articule Tunà),
TUNELA. s. m. Germ. ^Tunante? "^Pero que ha sîo lo que
^n él han visto esos dos tunelas que Dios te puso en 'a cara?".
(Reyes, Morucliita, 10).
Soy el tunela mas grande
Que se pasea en Sevilla,
Solo vivo de enganar.
(Pregon popular en Folk lore and., 1882-83, p. 313
C. Aicardo.)
TONICA. s. f. Fam, Sinon, de Borrachera, en R. Marin,
Cantos, IV, 426.
* TÛNICO. s. m. îCamisôn de mujer? Voz nsada con
sentido anâlogo también en Honduras (Membreno), Venezueli
<Picôn Febres), Colombia (Cuervo), Costa Rica (Gagini). En
Cuba (Pichardo), vestido talar complet© de mujer. También en
Guatemala (Batres).
TUNO, NA. adj. **Tuno, pillo, y otras voces de este jaez
suelen ser usada* por el pueblo en sentido mas halagiieno que
injurioso." (R. Marin, Cantos, II, 119.) — Higo tuno. El higo
Je tuna. "El rico sabor del higo nopal o tuno." (Calderon, Es-
lenas, 8).
TUNTÛN (A), m. adv. V. Tuntùn, en Acad. "Al Imen tun
tûn ha Uegado a serlo." (Caballero. Lâgrimas, 135.) V. A htil-
tuntûn.
TURRACO. s. m. Arbol caîdo, sin rama ni corteza (Caba-
llero, Clemcncia, Vocabulario).
TURURÛ. îlnterj.? que indica la acciôn de irse. "El mejor
dîa le dan très pitâs y turuni, y me alegro de verte bucno." (Re-
yes, Moruchita, 2.) Tb. de Vizcayj. (Mugica, Dial,, 73, sin def).
En Alava (Barâibar), réunion de très cartas de igual valor en
el juego de la veintiuna y de la treinta y una, que gana todas
i'
Î2 MIGUEL D'.- ÏORO Y GISBERT
S puestas. Agrega Barâibar que Campoamor usa la voz, sin
;ntîdo alguno, en la Gran Babel, Dolora, "/y.
•TURUTA. s. f. Fatn. Borrachera, pititna. Cf. Tuturulo,
etado, en Colombîa (Cuervo).
TUSA. s. f . En Acad. sinon, americano de Pajilla, que es :
garro de tabaco picado envuelto en una hoja de papel de mat^T.
n realidad en una hoja de maîz. Û. en Andalucia. "Para en-
;nder su nienester, quier pitillo, quier cigarro, quier tusa. "
laideron, Escenas, 238.) "Al encender y chupar de 'as colas,
isas, puntillas y cigarros." (Id. ibtd., 234),
TUTIPLÊN. (A), loc. adv. Complelamente. Tb. en la Ar-
cntina. (Sânchez, Voces y frases l'iciosas), y en Salamanca
Laniano), en el Perû (Arona, que indica esta en Estébanez
alderon.) A luli pic, en Vizcaya (Mugica, Dial. 71, articuto
h.) Tb. en Âlava (Baràtbar, articule Pie).
U. conj. O. mucho en lugar de o, fuera de los casos en que
) exige la eufonia. "Mayor que y- dos u très aflos." (Ganivet,
io Cid. II, 58).
T3LTIMO. adj. A ûUimo, loc. adv. Al fin. "A ûltimo de
)do." {Trad. csp., I, 88).
UMBRÎO. s. m. Sitio sombrio. umbria. "Se £ué Rosita con
doctor a los umbrios." (Valera, Ilusioncs, II, 30).
UNDEBÉ. n. pr. "Undebé, o Undebel, y, también Ostebô.
ilô: Dios. Escriben ma! los que escriben un Dibé o un Debé.
lies en tal caso parece articule genérico el un, e induce a pen-
ir que la raza gitana es politeista." (R. Marin, Canlos, II, 373).
-En ralô mcjicano, univel es la îglesia (Wagner). V. Dwc.
VOCES ANDALUZAS 623
Yo le pregunté a Undebé
De que raar me moriria.
Me dijo que der queré,
Serrana, que te ténia.
(R. Marin, Cantos, II, 258.)
f _
. . - El arma le diera a Dios
1 Y er corason a Undebé.
(Idem, ibid., III, 99.)
UNDEBEL. n. pr. V. Undebé.
UNO, NA. pron. Û. a veces para evitar una respuesta cate-
gôrica. *'^Y cuâl es el encargo del Cucufate? — ^Uno, repùsole
aquér*. (Reyes, Nino de los caireles, 17.) — adj. Igual. "Toos
son unos." (Ganivet, Pio Cid, II, 66).
UNA. s. f. Uiias de gato, pr, Cad, El Sedum album, planta
crasulâcea. (Pérez Lara, Flor gad,, en Anales, t. 20.) Ufia de
gato, es el napindâ, leguminosa argentina (Garzôn), y un Pithe-
colobium en Honduras (Membreno).
URRIO. interj. Arre. **iUrrio a la posa, viejo petate!". (Re-
yes, Lagar, 197.) Cf. Hurrialla, arre alla, de Canarias, en Ze-
rolo (Legajo, 173). V. Jurrio, Leemos en Lopc de Vega, .el
Hijo de los leones, col. Rivad., t. II, p. 222, c. Aicardo:
Y usar barbares vocables
Urri acâ, buey, y otras cosas
De que no hay vocabulario.
URSAONENSE. adj. y s. Habitante de Osuna. **Ld que aûn
recuerdan los ursaonenses con el nombre de la Dama de Pa -
lacio.'* (R. Marin, Cantos, III, 240).
USIA. com. Nôtese el siguiente empleo. "Mirelosté, don
Usia.'' (Ramôn Franquelo, en Pueblo andaluz, 117).
USTED. com. Hablar de usted, Emplear esta forma al hablar
ccn uno. "Hâblame de usted o como se te antoje." (Alarcôn,
624 MIGUEL DE TORO Y GISBERT
I
Sombrero, 79.) — Es de notar el hecho de que, en Andalucia, us-
tedes es el plural ordinario de tû. Un nino usarâ el tuteo ha-
blando a su padre o a su madré por separado, pero cuando les
hable a ambos emplearâ la forma ustedes. Uso aiialogo en
Guatemala (Batres) y Honduras (Membreîio).
UTRERA. n. pr. El sargento Utrera, o de Utrera, personaje
de quien se cuenta que revente de feo. (R. Marin, Compara^
ciones, 52).
UVA. s. f. Uva de cora:scv de cabrito. Cierfa uva de
esta forma. "Uvas de corazôn de cabrito, como acabadas de
coger." (Valera, Dona Lus, 30.) — Uvas de gato, pr. Cad. La
Sa.vifrafja granulata, planta saxîf ragacea. (Pérez Lara, Flâr. gad.
en Anales, t. 20.) — Uvas de vilân, pr. Cad. El Sedum altissi-
mum, planta crasulâcea. (Id. ibid., t. 20.) — *Al6n (ide\ fran-
cés allons?), que pinta la uva! loc. fam. que se emplea para
apresurar a uno a que haga una cosa. Equivale a ivamos!
V
VACA. s. f. Vaca desoUada. En Osuna, nube en forma d^
faja colorada.
Baca esoyâ ar lobante,
Agua al istante.
(R. Marin, Re franc s, 13.)
— Ciertas vacas. Fam. iCierto recuerdo? "La cigûefta y la
mena me traîan ciertas vacas contra aquel otro animalucho/'
(Rubio, Memorias, II, 18.) Compârese con Ciertas hierbas, co-
lombiano (Cuervo), venezolano (P. Febres, 328), ciertos lien-
SOS de Guatemala y Honduras (Membreîio, Batres, Jâuregui.)
Sin embargo, estas locuciones significan: cierta persona. — Como
/
VOCES ANDALUZAS
625
vaca sin cencerro, fam. Sîn guîa ni vigilancia." "Que se habîa
criado como vaca sin cencerro." (Valera, Juanita, 109.)
VADO. s. m. Dar vado, fr. ^Accéder a algo?
Rendirbos, beya madama,
Y darle bao a mis penas,
O acabar d'esenganarme
Pa buscar otra morena.
(R. Marin, Cantos, III, 495.)
VAHIDO. s. m. Vaho, aliento.
jQué mas quisiera ese purpo,
•Qu'er bajio de mi boca
Se juntara con sus labios?
(R. Marin, Cantos, III, 340.)
VAINA. s. f. Asunto de burla. ''Un humorista serio que lia
tomadp el mundo por vaina." (GaniVet, Pio Cid, II, 209).
VAINILLA. s. f. Vainica, labor. "Delantales blancos con
sus puntas de vainilla/' (rR. Cortés, Débiles fuertes, 53).
VALDIVIA. (De), loc. adv. fam. De balde. "No sera suma
crecida, porque la chica apenas corne, pero de valdivia, no..'
(Caballero, Lâgrinias, 314).
VALENCIANA. s. f. Fiiente valenciana. i? "La juchera
que volcô en la fuente valenciana colocada sobre la mesa.
(Reyes, Lagar, 169).
VALER. s. m. Valor. "Daba poco valer a multitud de cosas.
(Valera, Dona Lus, 51).
VALER. V. n. Valérselc a uno una cosa, fr. Contârsela, acep-
tarsela.'' Le reprende (al que hace de toro) porque no embiste
por derecho o porque persigue, lo cual, como es sabido. no se
le vale." (Trad. csp,, I, 47).
VALIA. s. f. Valor.
9>
Jf
HE TORO Y GISBERT
No quiero que me Ai nadie
Valia de un alfiler.
(R. Marin, Caiitos, IV, 22.)
YALILLO. s. m. V. Châpiro valiUo. (Caballero, Clemen-
cia, I, 249),
VALLADO. s. m. ^Pared baja que sirve de valla?
A yorar me sargo ar campo, 1
De fatigas que le dan
Se menean los simîentos.
(R. Marin, Cantos, III, 434.)
VAQUER.'^, s. f. Espiiela grande. "Correrle las vaqueras
(iesde la cincha ,a! cuadril," (Navas, Procurador Yetbabue-
Wd; 142).
VAQUERUELA. s. f. En Sar.!ûcar, la Recurvirrostra avo-
cctta, ave zancuda. (Buen* Hist. nat., 473).
VARA. s. i. Vara de San José. îLa vara de José, de li
Academia ?
La vara de San José
Todos los aiios florece.
(R. Marin, Cantos, IV, 72.)
Tb. de Costa Rica (Gagini) y Méjico (Ramos, 583),
VARADA. s. f. Conjunto de jornaleros que en AndalucU
vnn a las casas de campo bajo la direcciôn de un capataz para
la cava, la bina y otras faenas agricolas, (Acad.). — Ticmpo que
curan estas faenas. (Acad.). Varada signifîca en Andalucia,
ademàs de lo que dice en su léxico la Academia, cada una é-i
las temporadas del trabajo agricola. "Asi la barâ e San Migué,
h barâ e Santiago, que terniinaii estos dîas." (R. Marin, Com-
paracioncs. 49.) "De la vara (del aperador) sin duda proviens
que, cuando van jornaleros a una finca... se diga que van de
VOCES ANDALU2AS 02/
vàrada/' (Valera, llusiones, II, 32.) — Estâmes en la varada de
Santiago, ha terminado la siega." (Serrano Pedrosa, El Em-
peraoKj i). **Mâs de cincuenta hombres que habian venido de
varada." (Valera, Ilusiones, II, 29).
VARILLA. s. f. Correr la varilla, juego de muchachcs. "Co-
rria la varilla, saltaba la mula, jugaba a la patuca." (Rubio,
Memorias, III, 86).
VASIJA. s. f. iCesto? *'Las vasijas de pleita encajadas unas
en otras." (Rueda, Gusano de luz, 12.)
VATO. s. m. Çerm. Padre {Bato, en Quiodalé.) El vato en-
doso la nina a la ag^ela y se metiô en un trasatlântico." (Re-
yes, Moruchita, 6.) "Mira que mi vato esta que arde desde que
la otra noche nos sorprendiô." (Reyes, Nino de los caireies, 14.)
VAYA. interj. Vaya que, loc. A que. **Vaya que no se ha
fijado usté en una cosa.*' (Rueda, Reja,. 119).
VEEDOR. s. m. Veedor de agua. El que sabe descubrir
fuentes ocultas. El sourcier francés. (R. Marin, Comparacio-
fies, 4).
VEGUERO. s. m. Cigarro habano fino. (Dif. de Acad.).
*'Sacando un magnifico veguero, lo ofreciô al covachuelista.*'
(Navas, Procurador Ycrbahuena, 181).
VELA. Estar entre dos vêlas, fam. Estar achispado. — Riear
las vêlas, fam. Mandar. "Quien en tu casa riza y desriza la
vêla, es el senor Curro." (Reyes, Nino de los caireies, 15).
VELATORIO. s. m. **A la noche del dîa de la defunciôn se
llama la noche del velatorio o velorio.'' {Trad, esp., I, 94.) "Pe-
gar como guitarra en velatorio.'' (R. Marin, Comparactones, 94).
* Sin que nadie acompane su velatorio tétrico." (Rueda, En tro-
tel, 30.) *'Aquellas tertulias de velatorio." (Navas, Procurador
Ycrbabuena, 106.) 0. t. la voz en Maragaterîa. V. Boletin de la
Academia espahola, XI, 64) y en Murcia (Sevilla). Tb. en Ame-
rica en varios puntos.
VELAY. interj. Mira. **Como yo no soy el médico de su
gusto, pos velay usté." (Reyes, Moruchita, 17.) "Velay osté.
MIGUEL DE TOHO Y GISBERT
ntira." (Reyes, Lagar, 171.) "Pos veîay tû!".
le los caireUs. 8.) Tb. en leonés (Garrote.) Tb.
f/aAî '(Monner Sanz, Desvestirse, 235).
. i. iVela?
i Cômo quieres que navegue,
(R. Marin, Canloi. III, 114.)
i. Ida de la veleta, loc. fam. Loco. "Estaba por
eta." (Reyes, Lagar, 125).-
s. m. Velatorio. (Americanismo en el Diccio-
tdemia.) Citado en Trad. esp., I, 94. Tb. se usa
embreno, Picon Febres, Cuervo, Tobar, Pichar-
nner Sanz, Palma).
. De vetia, loc. En vena. "Cuando estaba de
1, Pio Cid, II, ly).) — *Vena de loco. Ramo de
Tiene mi maridito
Vena de loco,
Unas veces por mucho
Y otras por poeo.
. m. Avenate. "Lâstima que tenga un venate."
Flores.) Cf. Venada. locura, en Sakniaiica (I-i-
N, s. m. Empujon, sacudida. Û. t. en Sxtrema-
y en Salamanca (Lamano).
s. m. ^Atacola? "Mueve el tren de norias del
jla y lanza fogosos relinchos." (Rueda, Bajo U
El cabalto que conduce
Muestra cefiida ta cola
Por un vendaje de grana..
(Rueda, Bajo la parra. 32.)
r \
VOCES ANDALUZAS 029
VENDO. s. m. *Estar hecho un vendo, fam. Estar muy
clébil y achacoso.
VENENO. s. m. Ponerse hecho un veneno, fr. Irritarse. "Se
ponia hecha un veneno.'* (Valera, Juanita, 202).
VENIR. V. n, Venirscle a uno con una cosa, fr. Decirle, o
ensenarle algo. "Pa que se me venga usté a mi con peinas de
valô y con cortesitos e blusa." (Quintero, Las Flores, 13).
VENTEADO, DA. adj. Orgulloso. "iNo va a venir mu
venteao el mozo!" (Reyes, Lagar, 85.)
VENTECILLA. s. f. '*Una alegre y hospitalaria ventecilla."
(Caballero, Familia de Alvareda, 246).
VENTERO. s. m. Ventero a la puerta, venta vacia, refr.
**Cuando en el juego del tresillo se ve primeramente el as de
espadas, se tendra un mal juego." (Trad. esp,, I, 243).
VENTCLINA. s. f. Ramo de locura. **<îQué moscà te pica,
muchacha? iQué ventolina es esa?" (Caballero, Làgrimas, 109.)
VENTORRILLERO, R-\. s. m. y f. El que tiene a su cargo
:m ventorrillo. **E1 jamôn con tomate con que nos regalô el
pico el amable ventorrillero." (Ganivet, Pio Cid, II, 204.)
VENTURADO, DA. adj. ^ Bienaventurado ? "iUîi iCome
se ponia la venturâ de mi mar^sita cuando me oia esta copia!".
(1*. Valdés, Hermana, 305).
VER. V. n. A ver, loc. Vamos, anda. "A ver tu, Bernardo,
lleva el mulo al corral.'* (Rcyi's, Lagar, 302.) — H^ibrâ^e visto,
loc. fam. generalmente de loconvenciôn. "Habrâsc visic ccn
el mono este!". (Castro, Lu/îj lunera, 6).
VER A. s. f. Lado. **No pueo vivi a la vera c- mi gente."
(Quintero, Las flores, 68).
No te sépares e la vera mîa
Hasta que me muera.
(Trad, esp,, I, 88.)
— Con todas las veras del aima, loc. De verdad. **Te lo pro-
metc con todas las veritas de mi arma." (Reyes, (joktera, ij6;.
630 MIGLEL DE TORO Y GISBËRT
\'ERDAI). r f. C a vcc-a ton f.intidii de afije.ivc. équiva-
lente a real, verdadero. "En la politica que sirve de pretexto o
apariencia, jamàs lie pensado, pero en la polîtica-verdad. pienso
siempre." (Valera, Doiia Lus, 123.) — /De verdadT loc, jEs
ci(rto? "De verda-d? preguntô Anis." (Cabailero, Gcnnota, I.
1:6.)— ^Verdad usicd? fr. îNo es cierto? (P. Vqldés, Hfr-
viana, 79).
VERDEAU. V. n. Ser algo verde "Habiendo sucedido a esVT.
topla otra que verdeaba." (Cabailero, Gaviota, I, 180).
VERDIAL. s. m. i ? ^ Verde? "Copias e verdiales." (Urbano,
Mnndanal rtiido, 406). — adj. y s. m. Clase de aceituno de frun
«'tmpre verde. "El fruto que solo se conserva pintôn en los
àrbolea miiy cargados de él o en muy cotitados viduenos. como
ei verdial." (R. Marin, en Pairia espahola, 167).
VERDIALESCO. CA. adj. Verdial.* "Copias verdialescas. "
(Urbano, Mundanal ntido, 406}.
VERDlN. s. m, Excremcnto verde de los ninos. "Para sa-
carie el metedor, lleno de verdines," (Ganivet, Pio Cid, II, 63).
VERDÔN. s. m. pr. Mal y Gran. El Ligurinus chloris, pâ-
iaro. (Buen. Hist. nat., 448).
"VERDOSO. s. m. El verdoso. Fam. ;E1 sol? "îY porquc
lay chubascos no se ha de ver el cielo salîendo el verdoso?".
(Calderôn, Escenas, 130).
VERDURA. B. f. Fam. Verdad "Y que verdura es el apio,
)■.■ que verdad no diga." (Calderôn, Escenas, 39V
VEREDA. s. f. Obsérvese el siguiente ejemplo que recuer-
da acaso el uso americano de : vercda, por acera.
Que me jayo en un
Con dos bereas iguales
Y me paro en la mej6.
— Poiier a la vereda, fr. Preparar. "Como que a pesar de cuan-
T-
VOCES ANDALUZAS 63 1
to falta que poner a la vereda, los f uegos habrân de lucir por
la noche." (Rueda, Bajo la parra, 87).
VERO, RA. adj. Verdadero. Ant. en Acad.
Morirâs en vera Cruz,
Levantada en el Calvario.
(R. Marin, Cantos, IV, 163.)
* VERSACIÔN. s. f. Modo de hablar: tentt muy mala ver-
sacion. Cf. el calô mexicano, versarse, conversar, reunirse unos
<».migos. (Wagner).
VERSAJE. s. m. Modo de hablar, lenguaje. "Sabes decir
las cosas. en buen versaje/' (Caballero, Gaviota, I, 180.) **Lo
que bas dicho es un sinfundo en buen versaje." (Caballero
Clemencia, I, 186).
VERSO, s. m. Verso suelto, fam. Persona sin atadero. "Aca-
so otro verso suelto como mi hijo." (Caballeio, Clemen-
cia, I, 237).
VESTIDO. s. m. Cortar un vestido a uno, loc. Hablar mal
Je él. En, Acad.: Cortar un sayo.
Cuando boy a la fiesta,
Canto y me rîo,
Y por eso me cortan
Tantos bestios.
(R. Marin, Cantos, V, 88.)
VETA. s. f. Caer a uno la veta, loc. Caerle la suerte. "Gra-
sias a Dios, hija de mi arma. Nos cayô la veta, comadre.'*
(Ouintero, Las Flores, 12).
VEZ. s. f. Teta, mamada. "Yo le dî veces cuando su madré
^0 criaba." (Ganivet, Pic Cid, II, 87.) — Cien veces pares, fam.
^luchas veces. "Se lo juro cien veces pares." (Ganivet, Pio
Cid, II, 82.) — Toda ves que, loc. Puesto que. "La cena que ha
brâ de ser espléndida, toda vez que esta noche no tienen cabida
■ " i. ■
. \
632
MIGUEL DE TORO Y GISBERT
en el aima las penas/' (Rueda, Patio, 30.) — De vez en vez, \qz.
adv. De vez en cnando. '*Besândose de vez en vez." (Hernân-
dez Mir, Pedasos de vida, 9.) — Vez y vez, loc. que se usa al
empezar los cuentos. V. Besibé. "Habia vez y vez un pajarito."
(Caballero, Cosa cumplida, 14.) **Habîa vez y vez luiji hormi-
guita." (Id. Lâgrinias, 48).
VIA CRUCIS. s. m. Û. t. c. f. **En aquel Calvarîo empieza
!a Via Crucis." (Caballero, Gavtota, I, 82.) "El camino de la
Via Crucis." (Id. Lâgrimas, 100.) En Calombia (Cuervo) dicen
las viacrucis.
VIAJE. s. m. Tirar viajes, loc. Acometer con arma blanca
corta. V. Via je, 7 en Acad. "Daba saltos de gato montés, ti-
ràndole viajes." (Navas, Procurador Yerbabuena, 165).
VIBORERA. s. f. pr. Cad, La Aristolochia longa, planta
aristoloquiâcea. (Pérez Lara, Flor gad,, en Anales, t. 16).
VIBORO. s. m. Vibora. **E1 viboro al engendrât muere."
{Trad. csp., I, 226).
VICHA. s. f . î ? Por vicha, loc. pop. Por vida. Dîcese generai-
niente : por vicha é, sin agregar nada. {i ?). También se dice
Por riche! **iPor viche de la sangre azul!". (Caballero, Lâ-
grimas, 206)^ y por mi parte nunca he oîdo yo mas que la va-
riante: jPor vichcnes! V. Bichencs,
* VIDA. s. f. La muestra en los juegos de naipes: en el tute,
tl siete quita la vida.
VIDUERO. s. m. ^Olivar? V. cita en VerdiaL
VIEJA. s f. Mueca. **Haz una vieja, Manolillo. Y el chi-
quillo hacîa un gracioso mohin, cerrando a médias los ojos,
frunciendo los labios y bajando la cabeza." (Caballero, Gazno-
ta, I, 71).
VIEJO. s m. *Viejos, pi. Los tolanos o abuelos. — El quv
quiera saber que comprc un viejo, refr. (R. Marin, Compara-
clones, 98).
VIEXTO. s. m. Esfar metido en viento, fr. ^Estar de suerte?
^Tener viento en popa? *'Cuqui estaba metio en vicntc po que
VOCES AKDALUZAS 6;
ténia ima jâ." (Aguilera y Porta, eu Piicblo andalus, 55)-
Forlcar vitiito en la faltriqiicra, tr. fam. \o tener un cuart
^'a lo estas tù viendo lo e! clia portear vienti) en la faltriquera
(,Keyes, Lagar, 25).
X'IERGA. s. i. iBiekio? "La vierga eclial)a los nianojos
tieira." (Kiieda, (îiisano, 306).
VIGA. s. f *Qiicrcr mcler la viga atravcsada, fr. Empeûar:
tn hacer una cosa al rêvés.
VIHUELA. s. f, "Vihuela y guitarra,— escribia el Jcctisin
maestro conipnsitor Francisco Aseujo Barbîeri a ku amif
S.'tlvâ, — eran (los instruinentos anàlogos pero distintos. El pi
r.iero. de mayor tainaiio que el segundo, ténia por lo gêner
seis cuerdas. en las que se tocalta solamente punteado. Era
instruniento aristocrâtico, digâmoslo asi, y se !e nonihraba g
neralmente vihuela de mano, para distiiiguirlo del Ilamadu v
hnela de arco, que se locaha con arquillo y ténia muthos pui
To-. de contr.cto con el que actualmente se conoce con el noml)
de viola de amor. I-a guitarra era el instrumenlo vulgar; ten
ciiatru cuerdas y se tocaba generalmenle rasgueado pr.ra acon
paiiar los cantos populares. Vicente Espînel le anadiô !a qiiin
cncrda y desde entonces fiié pt-rteccionândosc liasta llegar
ccnfiindirse con la vihuela y liasta considerarse conio un so
instruniento los niuy diferentes en lo aiitiguo llamados vihiie
Y guitarra." (R. Marin, Cau!os, II, 519).
VINAGRE. s. ni. Fitiagre de ycitui. el que esta en uiedio i
la cuba o tinaja. (V. Acad. en Viiw de yeina.) "El arrière qi
innipraba en Villalegre vinagre de yenia." (Valera, Juanila, 24
VIXAJERO. s. m. Vifiador.
Agiia, Dios, y buen tintero.
Que se moja el viiiajero.
<R. Marin, Conlus, I. 58.)
VINXULAR. adj, ;Vinculadn? "Pingiie caudal dt bien
vnculares." (R. Marin, Comparacioncx, XVI).
MIGL'Iil, nt: TUKU V (ilSLEKT
). S. m. l/iuo de pitlso. ; ? "Eu las tardes frias, un
e vino de piilsd." (Alarcôn, Sombrero, 37 ) — Vtuo (/;■
El (|ue se destina a la de?tilaciôn. "Bodegas donde se
el vino de quema," (X'alera. Pcpîta, 150.) — Vino duro .; ?
ro. Flores. 49.) "Los rechonchos pestinos. amasados con
ro." (Caballero. Lâ<)rii>tas. &>).
\DERA. s. f. pr. Sev. V\ Acdon yalaclotles. pàjart..
Hist. i\al.. 4331.
LERO. s. m. ; ? "Las matas de juncos en tonio a las
,'olaban'los locos violeros." ^Riieda, ihisano, 70").
Lt\. s. m. "El ataûd a cnie el piieblo llania guitarra o
O'rad esp.. L 94)-
>TE. s. m, V, .-ï/(ir(/o/c.— *Miijer o niiiohacha iiMiy cit-s-
a: fcsa iiiîia es muy virote,
kOTEAR. V. 11. Ser .ma niujer niiiy desenviielta. se-
(la a callejear o a veiitaiifar,
L'É. s. mf Un peinado
Una sehora peiiiada, ~
Peinada a la viruê;
Ticne dientes y no l>oca.
Titiie cabeza y 110 pies. (El ajol.
R. Marin. Cmil.'S. I, 232.I
\K. V. a. Mirar. "Hoy pa trimipt-zarse con iina i. la qu-;
.lea visar el ros. sa menester estar emparentao jasta co'i
idas Tadeo." (Reyes, Horiicliila. 2).
ILl.C). s. m, Olero. sitio (iesde donde se vc nuicho \c-
Eï. cl \'i,->o de la Acadeinia, 1.' acep. "En esto llegaron
. un visillo. y desdc alli desciilirieron la cîndad a doiidt-
parar." (Valera, Ihtsionc.:, 116,)
U')X, ^. f. Qiiedarsc conw'qifien ir vtsiones, fr. Que-
tliirdido. (R. Marin, Comparacioiies, 104).
ITAN'TA. s, f. Persona que vîsila. "Hidernn dudar il
VOCES ANnALUZ.\S 6 3 5
lioctor de que fiiese Constancia la visitanta.* (Valera. Ilitsio-
iics, II, 245).
VISORAR. V. a. ''Lo ml-»nio que columbrar/' (C i't>allero,
Clemcncia, Vocabulario.) En Acad. Avizorar es : acechar.
"Aqiiella reana de gente que visoré en la cocina/' (Caballero.
Clchifticia, I, 275.) En Salamanca hay visorear, ojear. (La-
mano).
Vis FERA. s. f. Con rîspcras, loc. Con tiempo. **Con visf)eras
y con tiempo tomô Lucia la linipieza del vasar^'' (Rucda, Baj<y
la parra, 244).
\nSTA. s. f. Venir a visias, loc. Venir a ver. *' Venia a vista»?
para casarsc con ella.'' (X^alera, ïliisiones, 157).
VIUDITA. s. f. Flor. ^La Viuda, de Acad.? *'La3 viudita-^
jôvenes, sin quitarse su serio vestido morado, se coronaban de
una fresca guirnalda verde." (Caballero, Cosa cumpllda, T/.)
' Las pervir.cas. las viuditas, las amapolas.'' (Caballem, Jlîia, 64.)
jr. Cad. La Scabiosa maritima, planta dipsâcea. (Pérez Lara,
Flor. (jad., en Anales, t. 16).
VI VA. interj. "^Kiva la Virgen, loc. u. c. s. m. para designar
una persona simple: Fulano es un viva la Virgen. *'E1 nuevo
contador eia un Viva la Virgen.'' (Xavas, Pro'enradot Yerba
luena, T06)
\ IVIR. V a. Ilabitar. '*Los vecinos. que viven las salas sin
pagarlas.*' (Trad. es p., I. 30.) **Comprar una casa para vivirla.^'
((ianivet. Pio Cid. JI. 163).
Casa, cuanta biba.^,
Binas, cuantas bebas,
Tierras, cuantas béas,
Y olibares, los que pueas.
(R. Marin, Rc francs. 13.)
— l'ivirle a uno una persona, fr. Vivir. '*Estoy muy contento
de que me viva aûn la chacha Ramoncica.*' (V^alera, Co^nen-
fttd
iÔ UlCL'Kl- UF, TORO Y CISBKHT
atlor, 4<j.) "Ojald me vivas niieiitras yo viva." (Vah-ra, lia-
oncs, 139)
" V()I,ADER.-\. s. f. Moliiiete, jugiiele de iiinos
VOl.AXDERAMEXTE. adv. m. Someramente. "Hablandu
l'tanderameiile." (Caltlerôn, Hsccnas. 199)-
\"OI-ANDO. atlv, Miiy deprisa. "Las veinticuatro monales
oras ])asariaii volando." (Ganivel, Pio Cid, II, 6).
\XiLAXTE. s. 111. Palabra, frâse, generalmente ofeiisiva
Los de la coptienda se tiraban volantes sacados de un dîc-
icmario no atadémiço." (Caballero, Pachto andalus, 22).
VOLATA s. i. Es])ecie de cabriola en la danzu. "S^-Itos, ca-
Holas. votatas y vueltas de pecho." (Calderôn, Escctias, z8j.
VOLATIX. s. m. V. Envolalinado.
VOLETEO. s. m. Kevciloteo. "Se piiso a dar vo!eteos por e>
rbol," (Caballero. Cosa ciimpUda, i5>.
VOLETIO. s, m. Volada. "Te apueslo a que esa goloiidrina
:■ nui proptn olrn voletio." (Quintero, Flores, 61).
l'ego un boletio,
Y se filé ar tejao.
(K. Marin. Cmios, 1. 70.;
\ OLETÔX. s. ni. A'ulada, revueio. "De bn^n grado bubier:i
lado un vcletôn para décide al oido." (Keyes, Lagar, 238).
VOLUXTO. s. m. Deseo, capricho, arranque. "Fué un ma!
iihmlo que le dio." (^Uanivet, Pio Cid. II, 64.) Cf. volunlar.
Itérer, en Salamanca (Laniano).
X'OLVER. s. ni. Vnelta. "En un volver de tabeza, viô Ku-
alia et fanal." (Rneda, Rcja, 45).
VOTO. inlerj. V'olo a Dios. Rtniégo. "Su hijo de usted e-
lias feo que un voto a Dios." (Caballero, Lâgrimas, 313).
VUELTA. s. f. Mano. "Un albntiil que bnsca un sobrejornil
•ara dar una vuelta de ropa a ^u gente." (Ganivet. Graiiada, 29.)
—Viieila lie campatia. (En .-^cad. de la c a lit pana.) "Vino a tk-
VOCES AXIMLUZ.AS fl,'"
i-ra, daiido una viielta de campant.' (N'ava.s. Frocurador Yerb
hiicna, i6.)^l'uclta de pecho. \Jn paso tlel boléro, "Las piints
lî-.s viieltas (te pecho. j- otras cien diferencias." (Caldeiôii. E
i ctias, 28.J — l'iielta de loriiillo. ;Una treta de la liicha? "D
irilxj a don Diego haciéiidoi? dar média vuclla de tornillo
iRiibio. Mcmorias. IT, 67.) — Fuclta perdiâa. Un paso dei I)
lero. "La vnella de pechu, la viielta perdida, los Irenzados
ciras cien diferencfas." (Calderôn. F-scciias. 28.") — A la viiel
la vcnilcr -.Intn. fr. fani. queindica que todas las cosas Inicn:
snelen tener sus inconveniente;.
Que en el tnuiido hay placeres,
Bien Jo concîbo,
Mas también que a la viielta
Pues lotlos nuestroa (justos.
Caros se pagan.
(R. Mariti. Canlox. IV, jjô.l
— Dur uiâs viicltiis que un frotiipo, o que mia pconaa, fr. V-
iimchas vueltas. (K. Marin, Comparachmes, il.) — Las VHell\
t]uc lia Kiia Uave, !oc. fam. ; Cnântas cosa^^ sucedcn ' "; Vilgan
i-aii Guilindôn. las vueltas que ia una llave!" (Ca'rilkTo. F
initia de Alvarcda, 269).
Y
VA. adv. C L-. expletivo. "'l'ieiie este ario (iiidicando 1111
poca estatiira)... Esie arto, ya digo." (Qiiintero, Biicna somln
eîc. XXIV).
YAME. s. ni. pr. Cad. La Vvlocasia aniiqiioriiiii, planta an
0-,ii MlCUKf, DK TOKO V (IISUEKT
<iea. En Lo'.nitiro: Vainc de Caiiiirias. (Ferez Lara. I-lor. (/ad..
ir, .liialcs. t. 15.)
\ ^ AVAY. s. m. lil iliablo. en ciertos juegos de luiichacho^-
(K, Marin, Canton. I, 145.) He aqui ta deliniciôn del juego.
"Al)arca iino con los dedo.i pulgar y de eninedio la niiiîieca «le
(,lrii y pregiiiitâiidole : ja qiiién qnieres niâs. a pa|)â. a mania
u a yayay? le pellizca con fnerza Iiasta haccrl-; cxclamar:
jAyayay!", I,ld. ihiiL, 145).
VAVAVAV. hiterj.
Sf caià ini madrc,
Chiqiiita y boiiiia.
(R. Marin, C.mlis. l, «i.l
"i'ESCA. >. f. y.-scii aUiodoiicra, pr. Cad. I.a Pdago ip.iUtîaht.
planta i.'unipni;sta. (l'érez Lara, Fior tjml., en Anales, i. 1*1. ) —
Rcliar Kiias yctcas. tr. Hacer Uimhrc con el pedcrjîal. "Vn ni.'
ii.-Jiré vendidd al echar e^las y:sca^." (Alarnin, SoiKhrcra, 1,^5.)
n». en Teieda (Puchcrii. 31).
YO. prim, Olisérvese la -iisînienlt- forma. "Yo por nii, diji»
(lona Candclaria." ((.îaiiivet. Pin Cid. 11, 23S).
YUXyUERA. s. f. i ? "Cut. su pixinito de nmrga y >n nni-
^ ?;ir. (le peli-ôn y de yunrpiera." (Reyes, Lafjar. l~.î)
'/.m;.\.\. f. QuciUir cil caijiu. fr. Ir en zaga. ^'N'o qucdarà ■1.
Zi.!;as (le Dîogenes para decirle a un Alejandro que se le qui-^-
de delante." (faliallern. Lâ<iri:m.^, 140).
ZAMARKEAK. v. a. Sacndir. "I-a'; puertas se zamarrea-
VOCKS .^XDAI.UZAS (
bnii niovidas por una fuerza invisible." (Caballero, Familia
.■4lz-areda. 324).
ZASIAKKE6X. s. m. Sacndlds. "Ese Pedro, al qu.: si st
l'a lin zamarreôn, siiella corcho pa tapones." (Reyes, Gali
m. 189.) "A los gnlpes y zamarreones del mozo." (Reyes, ,
fft)f, 185).
•ZAMBOMBAZO. s. m. Kuido repentino. ïh. de Mm
(Sevilla).
XAN'CAJADA. s. f. Ruido de {lasos, cliancleleo. "De
a oorto ralo se volvieron a oir !as /ancajadas ciel dili^enie
iiiulo." (Caballeni. Clcmctiàa, 1, 44).
ZANCAkRÔN. s. m. *E1 ::ancarrôn de Malwiiia. El esqiiel
iiî'.' Jlalionia. que segiin la tradiciôn esta en la Meca su^pcn(l
eiL el aire por una pîedra iiiiâii.
ZAN'GO\A. s, f. Fcinenino de Zatigôn (Acad.). "Vaya
'a zangoncila de la iiiiïa." (Cabr.Uero, ScnnUti, 83).
ZAXCiUAXGO. s. ni. Gaiiso, ])er.sona mal educada 0 f
de gracia. (Sent. dîf. -de .\cad 1 "Con éi (un palo) dari;i yii
la caheza a este zangiiangn, n ver si no parecia nias por aqi
(Riicda, Ou.taiio, 160).
ZA1'ARRAT6N. s. m. l'am. Zapatôn.
Eu el aïKlar coiiosl'o
Que ères dcr c,->.niiio,
En tos iaparratiinrs
Y «I I.> KJibach...
ZAI'ATAZO. s. m. G.ilpe. zarjiazo. "Los zapatazcs ,1
vt-la que se desprendia de su amarra." (Caballero, Cosa c
piida, 47).
ZAl'ATERO. s. m. "Borracho lo mismo que un zapate
' (Hernândez Mir, Pcdacos de vida, 13).
Z.^RANDA, s. f. Haccrsc r.aranda, fr. Deshacerse.
VOCES AXDALUZAS 64 1
ZARZALERA. s. f. f>r. Gnin. La Pratincola riilcira, pâjaro,
(Biien, Hist. nat., 428).
ZOPEZ. s. f. Calidad de xopo. "Marchô coa la rémora a*i
su zopez a la ventana." (Caldcrôn. Esccnas, 81).
ZORRUCO, CA. adj, Zorro.
A lo sorruco me ando,
Y caÎRa la que cayere.
(R. Marin, Catitos, l\\ 301.J
ZORZAL. s. m. />r. Sez'. Muchacho.
Yorar, hijos, yorar,
Que este cacho grande os consolarà.
\A cuHrto er cacho!
i A ochavo- er cacho !
I-Mirar que cacho I
i Baliente cacho î
i A ochabo !
Llevo arropias, zorzales,
Suspiros, londarales,
Alfeniques, butilones,
A cala durses mclones.
Por un cuarto un par de botas,
Que me las guiyo pa Rota
Espelichao y sin una mota.
{folk lorc and., I, 44.)
ZORZALA. s. f. Miichacha astiita. ''Caracoles con la zor-
5j.a esta!". (Caballero, Clemcncia, 1, 272).
'^ZURRIBURRI. pr. Mal. Jaleo. confusion, tumulto. (M.
de Guzmân).
lUEL IlE TORO Y lïlSDERT
UTORES CONSULTADOS
.'. .-Icodcmia Esp,uwla.
h\ ESPASOLA.— Uiccioiiario. i4.' '.■dtciôii.— Cilo tambiêi.
I, qut contient las equivaleiicias lalinas de las palabras.
0 (José Manuel).— /'h Jiitnu y accpcu.ucs c<ixl.-U„m.t -imUi-
ccioiiario aciid<-mico. Primer miilar. Madrid, 1916.
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nario cnciclopédico dr lu leaiiun cnstelliiiia. Paris, s. f.
ZEROLO (Elias).— /.cw/rt df varias. Paris, i8()r.
OBSEKVACIÛN
En las obra.ï de carâcter lexicogrâiico iiresciiido de la indîeaciôi
las paginas cuaiido las voces indicadas figiiran en su puesto alfabé
pero hago coiistar la pâidna cuandi) dicitas voces eslân en un suplem
o nota, o fuera del orden alfabélico seguido por el Diccioiiario ci
Bibliotheca bispanica
* I. — Comedia de Calisto t Melibca (Unico texto auténticodela Celtsiina),
Reimpresiôn piiblicada por R. Foulché-Delbosc I 2.00
* IL — Vida del soldado espanol Miguel de Castro (1593- 161 1), escrita por
é\ mismo y publicada por A. Paz y Mélia % 3.00
* III. La vida.de Lazarillo de Termes, y de sus fortunas y aduersidades
Restituciôn de la ediciôn principe por R. Foulché-Delbosc. . . . $ i.oo
IV. — Diego de Negueruela. Farsa llamada Ardamisa. Réimpression pu-
bliée par Léo Rouanet 4 pesetas.
V, VI, VII, VIII.— Colecciôn de Autos, Farsas y Coloquios del siglo xv ,
publiée par Léo Rouanet. Les quatre volumes 60 pesetas.
IX.~Obres poétiques de Jordi de Sant Jordi (segles xiv«-xvc), reculli-
des i publicades per J. Massô Torrents 4 pesetas.
* X. — Pedro Manuel de Urrea. Penitencia de amor (Burgos, 1514). Reim-
presiôn publicada por R. Foulché-Delbosc $ i.oo
"k XL — ^Jorge Manrrique. Copias por la muette de su padre. Primera edi-
ciôn crîtica. Publicala R. Foulché-Delbosc $ 1.00
* XII. — Comedia de Calisto z Melibea (Burgos, 1499). Reimpresiôn pu-
blicada por R. Foulché-Delbosc $ 2.50
* XIII.— Perâlvarez de Ayllôn y Luis Hu/tado de Toledo. Comedia Ti-
balda, ahora por primera vez publicada segûn la forma original por Adol-
fo Bonilla y San Martin $ 1 .00
* XIV. — Libro delos enganos z los asayamientos de las mugeres. Publi-
calo Adolfo Bonilla y San Martin % i.oo
* XV.— Diego de San Pedro. Carcel de amor (Sevilla, 1492).. . . $ i.oo
* XVI, XVII, XX.— Obras poéticas de D. Luis de Gôngora, publicadas
por R. Foulché-Delbosc. Les trois volumes $ 9.00
XVIII. — Spill o Libre de les Dones per Mestre Jacme Roig. Ediciôn crî-
tica con las variantes de todas las publicadas y las del Ms. de la Vaticana,
prôlogo, estudios y comentarios por Roque Chabâs 20 pesetas.
XIX.— Johan Boccaci. Decameron. Traducciô catalana publicada segon
Tunic manuscrit conegut (1429), per J. Massô Torrents 20 pesetas.
* XXI, XXIL— Obras poéticas del Canciller Pero Lopez de Ayala, pu-
blicadas por Albert F. Kuersteiner. Les deux volumes $ 6.00
Les volumes de la Bibliotheca hispanica dont la mention est précédée
d'une étoile (*) dans la liste ci-dessus, sont en vente à Nbw York
(G. P. Putnam's Sons, 2, West 45*1» Street).
Tous les volumes de la Bibliotheca hispanica peuvent être obtenus à
Madrid (Libren'a de Victoriano Suârez. Preciados, 48).
I •
CONDIllONS El MODE DE PUBLICATION
La Revue Hispanique^ tondée^ en 1894, paraît tous les deux
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chacun.
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Hispanique doit être adressé à M. R. Foulché-Delbosc, boulevanl
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Bibliotbeca bispanica
Voir à la page 5 de la couverture.
MADRin, IMPRKNTA I>S J.A CASA KOtTOHIAI. KAILLT-BAILLIFKB
l'
/
■î^-^-f
. WMSm
Q J 8015 02535 4674
APR 8 1922
.^
.^
DO NOT REMOVE
OR
MUTILATE rACnS,.