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Full text of "Revue hispanique : recueil consacré á l'étude des langues, des littératures et de l'histoire des pays castillans, catalans et portugais"

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I 


I 


REVUE    HISPANIQUE 


REVUE 
HIS'PANIQUE 

Reeiuil  tontacri  à  titiidt  its  iaagiui,  4es  lUIiraturtt  H  i*  rhisUirt 
itt  pajt  easlillans,  catalans  il  porlufaii 


DIMICE      l-AIL  ;  •.'.'; 

R.    Foulché-Delbosc 


TOME    XLIX 


NEW    VORK 
G.  P.  PUTNAM'S  SONS.  2,  Wksi  45'h  Strket 

PARrS 

LIBRAIRIE  C.    KLINCKSIECK,    u,  Rue   de  Lii.i.ï 

1920 


REVUE 
H  ISPANIQUE 

Rtciitii  amiacti  à  TilnJe  dis  /j't^iv!,  da  liUrraiura  it  et  Thuloiit 
ia  pays  tmldUmi,  ctilaiiiii  tt  pirlugjti 

R.    Foulchê-Dblbosc 


Tottu  XLIX. —  Numéro  //î. 


NEW  YORK 

G.  P.  PUTNAM'S  SONS,  2,  West  45  il»  Street 

PARIS 

LIBRAIRIE  C.  KLINCKSIECK,   n.  RoE  de  Liij.e 

1920 


SOMMAIRE 


Julio  Cbjador.— El  Cantar  de  Mio  Cid  y  la  epopeya  castellana 


Entered  as  Second  Class  Matter  at  tlie  New  York,  N.  Y.  Post  Office 
Jiine  17,  1908,  under  act  of  Mardi  3,  1879. 


EL 


CANTAR    DE    MIO    CID 


LA   EPOPEVA   CASTELLANA 


ADX'HRTKNCrA   PRKLIMINAR 

La  epopeya  castellana  signe  siendo  para  cix^i  todos  \\n  pro- 
blema.  Realmente  todavia  esta  en  vias  de  cstudio:  ]>ero  la  teo- 
ria  de  Milâ  eu  manos  de  Ramon  Menéadez  Pidal  ha  acabado 
de  eiiniaranarlo.  El  i)n)blenia  creo  halla  clarîsimaî  soluciôn  con 
solo  estudiar  el  monumento,  mas  antigip  acîvso,  que  tencnios  en 
lengua  castellana,  el  Canlar  de.  Mio  Cid,  que  cabalmente  ha 
servido  a  ]Mcnéndez  Pidal  para  enredar  màs.  y  mas  la  marafia. 

iQné  significa  este  Ca7itar  en  la  epopeya  castellana?  ^Puede 
darnos  alguna  luz  para  esclarecer  el  problema? 

Tal  es  el  intento  que  me  propuse  en  este  estudio,  al  cual 
précède,  a  manera  de  introduccion,  su  planteamiento .  en  tér- 
minos  claros,  con  la  teoria  de  Milâ  y  la  que  va  prcij^ongo  conio 
iinica  verdadera. 

.  A  ciialquiera  se.  l«î  ocurre  qiif*,  tenicndo  lo^  texto,s  de!  CtVi'tiir 
y  de  la  primera  Crônica  de  Alfonso  X,  en  la  que  e.stâi  prosifî- 


00^.132 


L 


JCMO  CEJADOR 


cada  la  epopeya  castellana,  lo  primero  que  habîa  que  hacer 
era  cotejar  entrambos  textos  haciendo  el  anâlisis  de  ellos. 

Y,  sin  embargo,  cotejo  y  anâlisis  estan  por  hacer  y  asî 
vamos  a  emprenderlos  en  este  estudio. 

Ocurrîôsele  sin  duda  a  Menéndez  Pidal  y  sin  duda  hizolo 
él  para  si  ;  pero  no  nos  diô  mas  que  las  conclusiones,  con  esca- 
sos  ejemplos,  descaminadas  por  la  teorîa,  falsa  a  todas  luces. 
que  sustenta.  Diez  afios  retrasô  la  publicajcion  de  su  trabajo, 
premiado  por  la  Academia,  Cautar  de  Mio  Cid,  tcxto,  gramâ- 
tica  y  vocabulario,  redondeando,  con  el  vagar  y  oportunidad 
que  se  le  ofrecîa,  el  estudio  emprendido  del  codice  y  de  los 
manuscrites  de  las  Crônicas.  Inapreciable  servicio  hizo  a  las 
letras  patrias  con  la  publicaciôn  del  texto  de  la  primera  Crà- 
nica  y  del  texto  del  Cantar,  Ilondo  estudio  y  sagaz  observaciôn 
suponen  la  redaccîôn  de  la  gramatica  y  vocabulario  de  Mio 
Cid.  Empero  cuanto  al  problema  de  la  epopeya  castellana,  solo 
sirvieron  las  conclusiones  de  su  Iniroducciôn  para  envedijarlo 
mas  y  mas,  por  no  habernos  dado  el  cotejo  y  anâlisis  menudo 
de  entrambos  textos.  Al  hacerlo  yo,  me  servira  de  los  por  él 
puUicados,  ateniéndome  para  el  dd  Cantar  a  la  edicion  de 
La  Lcctura  (1913),  que  ha  sido  la  ultiinamente  publicada  y 
la  naâs  al  alcance  de  los  Icctores.  I^  primera  Crônica  se  pul)lic6 
en  Madrid  en  1906. 

No  poeo  haria  sA  caso  conocer  las  fechas  en  que  se  escri- 
bieron  Crônica  y  Cantar;  mas  dcsgraciadamente  nada  de  esto 
«abemos  coi>  certeza.  Solo  hay  de  averiguado  que  la  Crôiîica 
«s  de  la  segunda  mitad  del  siglo  xiii  y  que  el  Cantar  se  es- 
cribio  bastante  después  de  1151  y  antes  de  1308.  El  wnico 
cédice  conocido.  de  Per  Abbat,  que  no  sabemos  si  es  el  original 
o  copia^  lleva^al  parecer,  la  fecha  de  1307.  La  obra  se  escribié, 
sitt  duda  aJguna,  después  de  11 40  en  que  se  desposo  Blamca 
de  Navarra,  biznieta  del  Cid,  con  Sancho  III,  el  Dfeseada,  hifo 
del  Emperador  AKonso  VII,  y  aùn  después  de  1151,  en  que 
de  hecho  se  casaron.  En  el  verso  3.3.99  se  dicc:  **por  seer 


EL   CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEVA  CASTELLAXA 


retnas  de  Navafra  et  de  Aragon"  las  hîjas  del  Cid.  En  el 
capituto  949  de  la  Crônica  se  cuentan  las  bodas  con  ''los  in- 
fantes, fijos  de  los  reyes  de  Navarra  et  de  Aragcm...  Et  destos 
infantes,  el  de  Navarra  aule  nombre  don  Ramiro,  fijo  del  rey 
dort  Sancho,  el  que  hiataron  en  Roda;  et  este  fué  casado  con 
donna  Elnîra,  la  fija  mayor  del  Çîd.  Et  el  infante  de  Aragon 
auie  nombre  don  Sancho,  fijo  del  rey  don  Pedro;  et  este  fué 
casâdo  con  domina  Sol".  Los  descendientes  del  Cid  entroncaron 
con  los  reyes  de  Navarra  y  de  Aragon;  pero  es  hecho  hîstô- 
rica«iente  falso  el  de  las  bodas  de  sus  hijas  con  los  infantes 
de*  aquellos  reinos. 

Para  qtfe  Cantar  y  Crônica  afirmen  tal  cosa  hubo  de  pasar 
algfun  tiempo,  de  stterte  que  el  soîemne  casamiento  de  Blafica 
con  Sancho  III,  en  1151,  quedase  ya  bortoso  en  la  meinoria  de 
Jas  gentes  y  se  hubiese  formado  aquella  feyenda.  Con  razôn  ar- 
gtimenta,  pues.  Menéndez  Pidal  que  la  antigûedad  mâxima  que 
pvttâe  cottccderse  a  la  redaccion  del  Cantar  es  eî  ano  1140, 
atrrique  con  la'  fn isma  razôn  se  prueba  que  ha  de  traerse  hasta 
I15Ï,  afio  de  las  bodas.  De  modo  que  la  mînima  de  114S,  que 
é*  asienla.  m>  tiene  fundamento  algutio.  Anos  debteron  pasar, 
<l05]^é9  dd  cUsamiento  d^  1131,  para  forjarse  la  leyenda,  ol- 
vidado  acowiecrimiertto  tan  notorio.  ^En  que  se  funda  Menén- 
dte  Pfdaf  parti  afeentar  la  antigiufedàd  ntinima  de  1145?  En  que 
sitponc  que  el  poenia  latino  de  te  conquista  de  Alnierîa  (1147) 
âktde*  al  Cantaf  de"  Mio  Cid,  el  cual,  por  consiguiente,  estaba 
éscrito-  p»rn  cl  afto  1Ï47,  ^tes  dicho  poema  latino  se  cscribiô 
«ûfes  de  Aiorir  el  Èmtifcrador  (1157).  Pero  el  poema  latino  no 
akide  al  Caniar  de  Mio  Cid,  sino  a  caiitsTres  populares  : 

•*Ips€  Rodcrktts  Mio  Cid  saepe  vocatus, 
de  (lao  cantatur  quod  ab  hostibus  haud  superatur, 
qui  domxtit  matiros,  comités  domuît  quoque  nostros." 

Es^os  nuestro^  rondes,  don  Garcia  Of douez,  en  Cabra,  y  Be- 
rtngacT,  de  Bm'criona^  los  Jlatna  nostros  en  oposiciôn  a  los 


JULIO  CEJADOR 


moros,  vinuros,  no  por  otra  causa,  que  se  le  antojé  a  Menéndez 
Pidal.  Ahora  bien,  que  el  Cid  fuera  cantado  como  guerreador 
nunca  vencido  se  dice  ya  en  la  obra  latina  Gesta  Roderici  Cam- 
l'idocti,  cscrita.  scgiîn  todos,  antes  que  Mio  Cid  : 

"Dum  autem  în  hoc  seculo  vîxit,  semper  de  aduersarijs  secuni 
bello  dimicantibus  triumphum  nobilem  obtinuit,  et  nunquam  ab 
aliquo  deuictus  fuit.'' 

Estas  Geste  eran  tan  conocidas  que,  en  parte,  las  signe  la  Crô- 
nica  (cap.  £49,  850,  863,  86.1.  865,  890,  892)  y  a  la  letra  tn  lo 
del  vencimiento  de  Almudafar,  rey  de  pranada,  y  prisirn  de 
Garcia  Ordonez  (cap.  849  de  la  Crôitica,  pagina  17  de  las  Gesta, 
éd.  1909).  Adenias  todos  crcen  que  las  Gcsta  son  eco  de  canta- 
res  popularos.  A  ellos,  pues,  y  aùn  a  las  Gcsta  puede  aliidir  eî 
autor  del  poema  latino  de  la  conquista  de  Alnieria,  sin  scr  ne- 
cesario  que  t^luda  al  posterior  Cantar  de  Mio  Cid,  Tal  creyeron 
ya  Ticknor,  F.  Wolf  y  Dozy.  Xo  trae  Menéndez  Pidal  ma'- 
argunientos  para  poner  la  antigûedad  minima  en  1145.  P^^.ro  la 
màxinia  no  solo  no  es  la  de  1140,  ano  del  desposorio,  ni  siquieni 
la  de  1151,  afio  del  casamiento,  y  comienzo  del  entronque  de  los 
descendientc?  del  Cid  co|i  las  casas  reaies  de  Navarre  y  Ara- 
gon^ sino  bastantes  anos  después,  los  que  pide  el  hecho  dç  que 
esc  entronque  y  casamiento  de  la  biznîeta  del  Cid  se  convirtiera 
por  la  leyenda  en  bodas  de  las  hijas  del  Cid  con  los  infr.ntes 
de  Xavarra.  ^Cuântos  anos  hace  falta  afiadir  al  ano  115.T?  A 
poco.s  que  se  anadan,  estamos  ya  en  el  siglo  xiii.  Lo  probable, 
pues,  es  que  el  Cantar  lo  antes  que  pudo  componersç  fué  en  el 
siglo  xiir  o  a  fines  del  xii,  concedicndo  mucho;  pero  scgura- 
mente  algunos  anos  después  de  1 131. 

Itn  el  analisis  del  l^oema  para  nada  tendre  en  cueiv.a  la  fecha 
de  su  coniposicion  ;  pero  constc  que  no  esta  averiguado  que 
se  conipusiora  antes  de.  1307,  fecha  del  côdice  de  Per  Abbat 
y  que  esa  feclia  quién  sabe  si  es,  no  la  de  la  copia,  sîno  del 
original  y  si  Per  Abbat  fué,  no  copista,  sino  autor  de  Mio  Cid, 
Hc  de  afiadir  que  en  el  Cantar  hay  ma,s  galicismos,  de  los  in- 


Ef-  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLAXA  5 

troducidos  por  aquel  tiempo,  que  no  en  la  Crônica,  la  cual 
tiene  lengiiaje  nias  castizo,  como  procedente  de  la  epopeya 
popular. 

Para  la  cronologîa  hay  que  recordar  que  la  toma  de  \^alen- 
cia  fué  en  1094,  que  el  Cid  muriô  en  1099  y  que  el  destierro 
fué  el  ano  1081, 


JULIO  CEJADOR 


INTRODUCeiON 

EL    PROBLEMA    DE    LA    EPOPEYA    CASTELLANA 

Corre  una  teoria,  insinuada  por  Andrés  Bello  y  Damas  Hi- 
nard,  fundamentada  después  por  Milâ  y  redondeada  ùltima- 
mente  por  Ramôn  Menéndez  Pidal  y  seguida  por  Menéndez 
y  Pelayo,  que  reducida  a  formula  escueta,  puede  declararse 
por  los  siguientes  extremos  : 

1.  No  hubo  romances  hasta  el  siglo  xv. 

2.  No  se  empleô  la  voz  romance  antes  del  siglo  xv,  en  el 
sentido  que  desde  entonces  tuvo,  de  un  trozo  épico  popular. 
compuesto  en  el  llamado  pie  de  romance. 

3.  Solo  hubo  antes  del  siglo  xv  Cantares  de  gcsta,  que  son 
los  prosificados  en  las  Crônicas, 

4.  Estos  Cantares  de  gesta  eran  largos,  muchos  en  numéro, 
populares,  estaban  compuestos  en  verso  alejandrino  o  en  una 
mezcla  de  versos  de  variados  métros,  a  base  del  alejandrino^ 
y  eran  recitados  o  cantados  por  los  juglares. 

5.  De  estos  Cantares  de  gesta  desprendiéronse  los  llamados 
romances  viejos  del  siglo  xv. 

6.  Del  alejandrino  y  caos  métrico  de  estos  Cantares  de 
gcsta  salio,  poco  a  poco,  el  pie  de  romance. 

7.  Menéndez  Pidal  ha  rcdondeado  la  teoria,  aplicando  a 
Espafia  cuanto  hallô  en  Francia  respecto  de  las  Chansons  de 
geste.  Ijsl  épica  castellana,  consistente  en  los  dichos  Cantares 
de  gesta,  era  poesîa  aristocrâtica,  cantada  por  juglafes,  que 
tiene  sus  raices  en  los  cantos  guerreros  de  los  godos;  logra 
vida  independiente  en  el  siglo  x  y  su  mayor  desarrollo  en  el 
siglo  xi:  finalmente,  el  pueblo  al  oir  en  boca  de  los  juglares 


F.L  CANTAR   DE  MIO  CI  D  V  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  / 

I  I        ■  I  .     Il  ■     I    I    »  I  II         ,    , 

los  Cantafcs  de  gesta,  retenia  trozos  sueltos,  los  cuales,  modi- 
ficados  poco  a  poco,  dieron  los  romances  vie] os  que  conocemos. 

La  conclusion  de  esta  teorîa  es  que  en  Espana  no  hubo 
verdadera  epopeya  nacional,  sino  épîca  aristocrâtica,  lo  raismo 
que  en  Francia;  sino  que  de  las  Chansons  de  geste  no  se  des- 
prendiô  ningun  romancero,  como  se  desprendio  en  Espana  de 
los  Cantares  de  gesta.  Ademâs  no  huto  métro  alguno  nacional 
hasta  que  se  formo  el  pie  de  romance  del  caos  métrico  en  que 
se  compusieron  los  primeros  Cantares  de  gesta, 

Antes  de  refutar  estos  extremos,  expongamos  nuestra  teorîa, 
que  no  lo  ess  sino  que  son  puros  hechos  histôricos,  que  con- 
viene  asentar. 

En  Espana  hubo  verdadera  epopeya  nacional  o  sea  can- 
tares épicos  sobre  temas  histôricolegendarios  de  interés  nacio- 
nal, compuestos  en  un  métro  nacional  y  cantados  por  cantores 
llamados  juglares.  Desde  el  ^iglo  xii  o  xiii  comenzô  a  escri- 
birse  el  castellano,  e  inspirândose  en  esta  epopeya  nacional, 
compusieron  los  eruditos  algunos  pocos  poemas  sobre  los  mis- 
mos  temas  o  sobre  otros  de  la  antigitedad  clasica  y  bastantes 
obras  devotas:  todas  estas  obras  en  métros  franceses. 

Llamaremos  a  lo  primero  epopeya  castellana;  a  lo  segundo, 
épka  castellana.  Lo  primero  es  el  llamado  tnester  de  juglaria 
o  popular,  lo  segundo  el  llamado  mester  de  cleresia  o  de  los 
eruditos. 

Esta  distinciôn,  confusa  en  la  tcoria  anterior,  es  fundamwi- 
tal,  porque  en  Francia  no  se  sabe  si  hubo  verdadera  epopeya 
nacional  no  escrita  y  en  Espana  es  un  hecho  reconocido  por 
todos,  antiguos  y  modernes. 

Mester  de  juglaria  es  la  epopeya  castellana,  no  aristocrâtica 
y  de  la  gente  selecta,  sino  popular  de  todos,  anônima,  no  es- 
crita, que  desde  tiempo  inmemorial  cantaron  en  retazos,  como 
las  rapsodias  griegas,  los  juglares  o  cantores  del  pueblo,  acom- 
panandose  de  la  viola  o  vîhuela  u  otro  instrumento  musico, 
durante  toda  la  Edad  Media.  Sus  asuntos  eran  histôricolegeh- 


8  JULIO  CEJADOR 


darios,  heroicos,  nacionalcs  y  su  métro  el  nacioiial  pie  de  ro- 
mance» formando  los  llamados  rownnccs,  cantarcs  o  fablas. 
Consérvase^  en  parte,  esta  epopeya,  prosificada  en  la  primera 
Crônica  gênerai,  de  Alfonso  X,  el  Sabio,  y  en  sus  posteriores 
refundiciones,  que  ofrecen  variantes  prosificadas  de  los  roman- 
ces cantados  a  la  sazôn,  modificaoiôn  de  los  mas*  aiUiguos,  o 
nuevamente  compuestos.  Su  ùltima  .manifestaciôn  desde  el 
sîglo  XV  son  los  llamados  ro^nances  vie j os,  que  comenzaron  a 
imprimirse  en  la  primera  mitad  del  siglo  xvi  en  pliegos  sueltos 
de  cordel,  a  mediados  del  m_ismo  recopilados  en  los  llamados 
Cancioneros  y  desde  fines  del  siglo  xvi  en  los  llamados  Ro- 
manceros, 

Son  siempre  trozos  o  rapsodias  cortas,  como  para  cantadas 
en  pùblico  y  conservadas  en  la  memoria.  Su  importancia  es 
capital  en  nuestra  literatura;  pues  no  solo  diô  origen  y  sus- 
tenta la  épica  literaria  o  escrita  y  la  historia  medio  legendaria 
de  las  Crônicas  de  la  Edad  Media,  sino  la  épica  verdadera- 
mente  nacional  hasta  nuestros  dias,  que  comprende  en  toda  su 
extension  el  llamado  Romancero  de  todos  tiempos.  y  ademâs 
diô  origen,  asuntos,  métro  y  tono  épico  y  realista  al  gran  teatro 
nacional  en  manos  de  Lope  de  Vega.  Sus  cualidades  se  con- 
servan  en  toda  la  literatura  castellana  posterior. 

Dividese  la  epopeya  castellana,  por  sus  asuntos,  en  varios 
ciclos,  por  orden  cronolôgico:  i.  Ciclo  del  rey  Rodrigo  y  la 
pérdida  de  Espana.  2.  Ciclo  carolîngio  o  de  Carlomagno. 
3.  Ciclo  de  Bernardo  del  Carpio.  4.  Ciclo  del  conde  Fernân 
Gonzalez  y  sus  sucesores.  5.  Ciclo  de  los  infantes  de  Lara. 
6.  Ciclo  del  Cid.  7.  Ciclo  Breton  y  caballeresco.  8.  Ciclo  del 
rey  don  Pedro  el  Cruel.  9.  Ciclo  fronterizo  y  de'  la  guerra  de 
Granada.  10.  Ciclo  novelesco  y  semilîrico.  Hay,  ademâs,  otras 
materias  épicas  sueltas,  tanto  en  las  Crônicas  como  en  los 
romaiKes  conocidos  del  siglo  xv. 

El  uiester  de  de  resta  es  la  épica  escrita,  generalmente  por 
clérigos,  que  éran  la  gente  culta,  erudita  y  de  letras  de  enton-. 


EL  CANTAR  DE  MJO  C/p  Y  LA  EpOPEYA  CASTELLANA 


ces.Cpnienzo  en  el  siglo  xii  o  xiii  con  el  Cantar  de  Mio  Cid. 
El  métro  fué  el  alejandrino,  traîdo  de  Francia,  u  otros  métros 
francesçs.  Fué  el  comienzo  de  la  literatura  escrita  o  erudita, 
debido  a  la  influencia  francesa,  como  el  camWo  de  letra  y  de 
rito.  Senorearon  los  clérigos  franoeses  desde;  Alfonso  VI.  tv?- 
niendo  su  principal  monasterio  los  monjes  çluniacenses  en 
Sahagun,  y  la  silla  episcopal  de  Toledo  uno  de  ellos,  don 
Bernardo,  que  llenô  de  obispos  y  canonigps  franceses  las  sedes 
y  catedrales.  de  Espana.  También  cQntribuyeron  los  romeros 
franceses, y  de.otras  nacjones  que  pasaban  a  Santiago  de  Com- 
postela  y  los  francos,  avecindados  en  muçhas  poblaciones. 
Conqcense  de  este  niester  el  Cantar  de  Mio  Cid,  un  trozo  sobre 
Roncesi'aUes,  el  Libre  de  Apolonio.  el  Libro  de  Alixandrc,  la 
Prosa  (sic)  de  Fcniân  Gonçalcs  y  la  Crônica  Kimada;  ademâs 
otras  obras  devotas,  no  épîcas,  sobre  todo  las  de  Berceo. 

Expuestas  asî  las  dos  teorîas,  refutemos  ahora  cada  uno  de 
los  extremos  de  la  primera,  fundamentando  a  la  par  las  afir- 
maciones  de  la  segunda: 

I.  No  hiibo  romances  antcs  dcl  siglo  xv.  Toda  la  prosifi- 
cacion  de  las  Crônicas  no  es  mas  que  de  romances  prosificados, 
trozos  épicos  en  pie  de  romance,  mas  o  menos  largos,  que 
esto  nadie  puede  decidirlo.  Pero,  si  henios  de  sacarlo  de  los 
romances  del  rey  D.  Pedro  y  de  los  fronterizos  del  siglo  xv, 
de  parecido  tamano  debieron  de  ser  los  prosificados ,  en  la^i 
Crônicas,  pues  tienen  el  misrao  espîritu  y  manera  popular  y 
no  pocos  de  los  versos  de  los  romances  hâllanse  en  la  prosifi- 
caciôn  de  las  Crônicas.  Si  en  el  siglo  xv_,  cuando  se  escribîa  el 
castellano.  solo  hizo  el  pueblo  trozos  épicos  cortos,  mas  es  de 
créer  los  haf  ia  cortos,  cuando  el  castellano  aùn  no  se  escribîa. 
Ademas,  toda  epopeya  nacional  es  popular,  por  consiguiente 
no  se  escribe  y  se  compone  a  retazos,  en  rapsodias,  como  su- 
cediô  en  Grecia  y  durante  el  siglo  xv  en  Espana.  A  los  de  la 
otra  teoria  les  toca  probar  que  eran  trozos  largos  de  miles  de 
versos  y  que  estab^n  en  otro  métro  que  en  pie  de  romance; 


lO  JULIO  CEJADOR 


pero  ellos  misnios,  cuantas  prositicaciones  han  reducîdo  a  ver- 
sos, al  pie  de  romance  solamente  las  han  reducîdo,  porque,  de 
hecho,  no  hay  otro  gcnero  de  verso  en  las  Crônicas.  Los  ver- 
sos excepcionales,  que  entre  los  octosilabos  han  sacado  de  las 
prosificaciones,  débense  a  que  al  prosificar  los  romances  era 
natural  se  deshieieran  muchos  versos,  anadiendo  y  quitando 
palabras,  siendo  de  maravillar  que  todavîa  se  saquen  tantos 
versos  octosilabos  enteros  con  su  asonante. 

Que  la  Crônica  suponga  otros  cantares  que  el  de  Mio  Ctd  y 
aûn  que  algunos  fueran  tan  cortos  como  romances,  lo  supone 
el  mismo  Menéndez  Pidal,  cuando  dice:  "esta  deducciôn  ignora 
la  existencia  de  poemas  distintos  del  de  Mio  Cid  hoy  conser- 
vado,  existencia  postulada  y  exigida  por  la  misma  Crônica 
GcneraV\  (Rev,  FiloL,  1916,  p.  239);  "alguno  de  ellos  (de  los 
Cantares)  no  mucho  mas  largo  que  un  romance  juglaresco". 
Pero  supone  que  los  mas  de  aquéllos  fueron  largos  Cantares  de 
g  esta  y  lo  cual  es  gratuita  suposiciôn  y  no  nos  dice  si  eran 
populares  o  eruditos. 

2.  No  se  empleô  la  vos  romance,  antcs  del  siglo  xv,  en  el 
sentido  que  dcsde  enfonces  tuvo,  de  trozo  épico  popular  cotn^ 
puesto  en  el  llamado  pie  de  romance.  En  la  primera  Crônica. 
al  valerse  Alfonso  X  de  la  epopeya  popular  castellana,  no 
escrita,  como  verdadero  documento  histôrico,  prosificando  tro- 
zos  de  ella,  que  hemos  dicho  estar  solo  en  pie  de  romance,  le 
da  indistintamente  los  nombres  de  cantares,  fablas  y  rofnances 
y  hasta  el  de  liistoria.  Lo  ûltimo  por  no  distingùirse  bien  por 
aquel  tiempo  la  leyenda,  basada  en  la  historia,  de  la  misma 
historia.  Cuando  la  fuente  es  alguna  historia  escrita,  la  llama 
latin,  por  estar  redactada  en  este  idioma.  En  el  capîtulo  617, 
hablando  de  Bernardo  del  Carpio,  se  lee:  **Et  algunos  dizen 
en  sus  cantares  et  en  sus  fablas  que  fué  este  Bernaldo  fijo  de 
donna  Timbor,  hermana  de  Carlos,  rey  de  Francia/'  No  hay 
duda  que  esos  cantares  et  fablas  es  la  epo|>eya  castellana  no 
escrita,  que  cantaba  a  Bernardo  del  Carpio  y  de  la  tuai  el  Rey 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     II 


Sabio  se  aproveclia.  En  el  capitule  621:  "Cuenta  en  la  csioria 
de  Bernaldo."  Y  lo  que  conio  historia  alli  se  cuenta  es  niateria 
épica  que  conservamos  liasta  en  los  romances  viejos  de  Ber- 
nardo,  por  ejemplo,  la  respuesta  al  Rey.  *'Et  dixol  Bernaldo: 
rey  sodés  et,  sennor,  faredes  y  lo  que  uos  touieredes  por  bien 
et  ruego  a  Dios  que  uos  meta  en  coraçôn  de  sacarle  ende  (a 
mi  padre)  ;  ca,  sennor,  non  dexaré  yo  por  eso  de  seruiros  quanto 
mas  podîere/'  El  Rey  con  todo  eso,  pagauase  de  Bernalrîo  et 
amanal". 

Que  es  lo  que  canta  el  romance: 

•*Senor,  rey  sois,  y  faredes — a  vuestro  querer  y  guisa: 
empero  yo  ruego  a  Dios, — tambien  a  Santa  Maria, 
que  vos  meta  en  corazon — que  lo  soltedes  aina, 
ca  yo  nunca  dcjaré— de  vos  servir  todavia. 
Mas  el  rey  con  todo  esto — amâbale  en  denwsia, 
y  ansi  se  pagaba  dél — tanto  cuanto  mas  le  via, 
por  lo  cual  siempre  Bernaldo — ser  fijo  del  rey  creia." 

(Silva  de  1550,  t.  I.  fol.  55). 

Y  advierto  que  este  romance  no  se  compuso  en  el  siglo  xv 
ni  en  el  xvi  sacândolo  de  la  Crvutca,  como  probaré  en  otra 
ocasiôn. 

En  el  capîtulo  652  esta  toda  la  materia  épica  del  romance 
"Andados  treinta  y  seis  afios"  de  la  Silva  de  rom.  (1550,  t.  1., 
fol.  59),  con  frases  enteras  iguales. 

En  el  capîtulo  654:  "Segund  dize  la  estoria  por  el  latin." 

En  el  capîtulo  655:  "Et  algunos  dizen  en  sus  roftmnces  et 
en  sus  cantares  que  el  rey  quando  lo  sopo."  Y  cuenta  lo  del 
traer  delante  de  Bernardo  la  momia  de  su  padre  a  caballo, 
asunto  enteramente  épico,  tomado,  segiin  esto,  de  romances  o 
cantares.  El  mismo  significado  tienen  aquî,  como  antes,  las 
voces  cantares,  fablas  y  romance^'.  Si  esa  prosificaciôn  era  de 
cantares,  lo  era  de  rofnçnces.  Romances,  como  cantares,  eran, 
pues,  trozos  épico^  de  la  epopeya  castellana,  en  pie  de  roman- 


I^  '  Jin.lO  CEJADOR 


ce.  En  el  mismo  •  capitule  655,  dônde  asi  se  llanian,  teneitios 
ejemplo  de  lo  que  eran  esos  cantares  o  romances.  A  las  pocas 
lineas  se  lee,  sîn  anadir  ni  quitar  palabra: 

"Et  saliose  del  palacio — et  fucsc  pora  su  posada. 
El  rcy  Carlos  cnviol  estonces — grand  auer  et  cauallos  et  armas. 

— Otro  dia  de  raaniiaiia 
saliô  de  Paris  Bernaido 
et  fué  andar  por  la  tierra 
et  commençô  a  fazer 

muchos  niales  por  todos — los  logares  por  o  andaua. 
Et  andando  de  la  tina — et  de  la  otra  parte 
corriendo  et  robando— quanto  fallaua, 

— Hegô  a  los  puertos  de  Aspa, 
et  poblô  y  la  canal — que  dizen  de  Jaca." 

Cuantos  trozos  harf  hallado  prosificados  eh  la  Crônica  los 
criticos  modernos  son  de  este  niismo  jaez  y  métro  octosilabo: 
son  verdaderos  romances,  de  liecho  y,  segun  la  Crônica,  de 
nombre. 

En  el  capitulo  788:  '*Mas  pero  que  assi  fué  como  el  arçobîspo 
et  don  Lucas  de  Tuy  lo  cuentan  en  su  latin,  dize  aqui  en  el 
castcUano  la  estoria  del  romans  del  inffant  Garcia  dotra  ma- 
nera."  Habla  de  la  narraciôn  o  estoria  de  que  se  trata  en  su 
latin,  de  don  Lucas,  y  en  el  castellano,  del  romanz.  y  es  la 
estoria  0  narraciôn  acerca  del  infante.  La  estoria  del  romane 
del  inffant  don  Garcia  es  la  narraciôn  acerca  del  infante  que 
esta  en  un  romance  o  cantar. 

Berceo  distinguiô  la  poesia  popular  de  la  erudita: 

"Sennores,  la  facienda  del  confesor  onrado 
non  la  podrie  contar  nin  roman::  nin  dktado.^ 

Dicfado  era  la  poesia  erudita.  dictada,  leîda,  escrita;  romans 
era  la  poesia  popular  no-  escrita,  que  se  cantaba  por  los  jugla- 
res,  tomo-  la  juglaresa  Tarsiana  cantaba  en  la  plaza  (Libro  de 


El.  CANTAR   Di:  MIO  Cil)   V  J.A  EFOPEYA  C.\STELLANA  13 


Apoloiiio),  No  la  distinguio  menos  el  autor  del  Lihro  de  Ali- 
xandre: 

"M ester  trago  fremoso.  non  es  de  ioghria, 
niestcr  es  seii  pecado,  ca  es  de  clcrcsia,** 

Los  del  niester  de  clerczia,  inenosprecîaban  cl  nie^^ttr  de 
juglaria  o  popular  y  asi  el  poenia  de  Apolonio  se  llania  a  si 
niismo  rowancc  de  nucva  maestria,  no  popular  o  de  los  jiigla- 
res.  Y  esa  uiteva  maestria  cH»nsistia,  segùii  los  de  aquel  niester, 
en  componer  par  sUlabas  ciintadas,  este  es  contando  las  si^abas, 
de  modo  que  no  echaban  mano  de  la  elision  ni  de  la  sinalefa 
para  evitar  el  hiato  o  junta  de  vocales,  cosa  que  hacîan  los 
juglares  y  la  epopeya  popular,  conio  lo  hacenios  todos  al  ha- 
blar:  vo  cl  rev  es  bisilabo  en  cl  habla  y  en  los  romances  v  tri- 
silabo  en  el  mester  de  clerezia. 

3.  Solo  httbo  antcs  del  siglo  xv  catitares  de  (jesta,  que  son 
los  prosificados  en  las  Croitieas.  Kn  las  Crônieas,  generalmente 
hablando,  no  hay  prosificado.s  nias  que  romances,  esto  es,  tro70.> 
épicos  en  pic  de  romance.  Que  fueran  largos  como  las  Chan- 
sons de  ifesfe  no  puede  probar^e  y  ya  hemos  vi^to  que  por  la 
epopeya  del  siglo  xv  o  romances  fronterizos  debemos  conje- 
turar  que  eran  trozos  cortos.  De  una  o  de  otra  manera,  iqiie- 
llos  trozos  prosificados  no  debcn  llamarsc  Cantares  de  gesta, 
porque  nadic  lo>»  llamô  asi.  jH)r  lo  menos  hasta  el  siglo  xv,  y 
en  I  i  priniv^rc.  Croniea  tieiien  ya  ^u  propio  nombre  de  eantares, 
roiiiances,  fablas.  Y  digo  hasta  el  siglo  xv  porque  P.  J.  Pidal 
reciv/rda  d(v-  lugares  de  la  Crânien  de  Alonso  X,  d«inde  por  vez 
primera,  y  t'mica  acaso,  se  halla  \scmcjante  nombre.  Ya  advirtio 
(iasîon  Taris  (i  |  que  es  un  galicismo,  traduccion  de  las  Chan- 
sons de  gete.  Kn  la  primera  Crônica  gênerai  no  se  halla.  Las 


{})    Histoire pccli'pie.  de  Chiiruma'^/:c,  !S6>,  p\\*.  2««j;  i«iû5,  |»tlg.j!04. 


14  JULIO  CEJADOR 


citas  de  P.  J.  Pidal,  aunque  no  dijo  de  donde  las  toitiô,  son  de 
la  cdicion  que  Ocanipo  hizo  (1541)  de  la  Cronica  de  Alonso  X. 
PercHôse  cl  nianuscrito,  pero  era  de  la  Tcrccra  Cronica,  refun- 
dici'Mi  niiiy  tardta  hecha  en  el  siglo  xv  y  alejada  del  texto  de 
la  primera  Cronica,  **E  algunos  dicen  en  sus  can tares  de  gesta 
que  fué  este  D.  Bernaldô  fijo  de  Dofia  Tiher*'  (fol.  225  de  la 
ediciôn  de  OcamiK)).  En  la  primera  Cronica  (cap.  617):  *'Et 
algtmos  dizen  en  sus  cantares  et  eu  ^n^  fablas  que  fué  este 
Bcnialdo  lijc  de  donna  Timbor/'  **E  algunos  dicen  en  sus  can- 
tares de  gesta  que  le  dijo  entonces  el  rey''  (fol.  237.  edic.  Ocam- 
po).  En  la  primera  Cronica  (cap.  655):  *'Et  dizen  quel  dixo  es- 
tonce."  el  rey."  Esta  segunda  cita  se  lialla  asi  hasta  en  el  nis. 
It-73  de  la  Biblîoteca  Xacîonaî  (fol.  114):  **Et  dizen  que  le 
dixo  el  rey  entonce."  Dicho  ms.  no  tiene  lo  de  Alfonso  eî  Casto, 
de  donde  es  la  cita  primera:  tampoco  lo  tiene  el  ms.  X-6i(  tra- 
duccion  galaico-portuguesa,  donde  la  segunda  cita  es  como  signe 
(fol.  13):  **Et  dizen  quelle  disso  el  Rey  enton.'* 

De  estos  dos  ms.  hablaremos  después:  el  primero  es  de  la 
primera  mitad  del  siglo  xiv,  el  segundo  es  su  traducciôn  en 
galaicoporUigiiés.  En  cuantos  manuscrîtos  he  consultado  de  la 
primera  Cronica,  de  las  refundiciones  del  siglo  xiv,  en  par- 
ticular  la  de  1344,  solo  se  dice  cantares,  no  cantares  def  gesta. 
Y  no  solo  no  se  halla  tal  denominaciôn  técnica  para  la  poesia 
épîcâ  popular,  prosificada  en  las  Crônicas,  pero  ni  aiin  para 
las  obras  épîcas  eruditas  del  mester  de  clerezia.  Nînguna  de 
ellas  se  Uama  a^i  en  nînguna  parte  del  texto,  ni  las  Uamo  nadie, 
ni  siquiera  st  mienta  en  ninguna  de  ellas  tal  nombre.  Libre  de 
Apolonio,  Libro  de  Alixandre,  Cronica  rimada.  Si  alguna,  pu- 
dieram  haberse  asi  llamado  estas  obras  y  el  Caniar  âe  Mio 
Cid,  que  solo  se  llama  cantar  por  haber  tomado  el  nombre  de 
la  epopeya  poptilar,  que  hemos  visto  consistia  en  cantares,  ro- 
mances y  fablas.  De  la  misma  manera  llamô  el  autor  del  Apo- 
lotiio,  romance  a  su  obra,  aunqtie  de  nueva  maestria.  El  lla- 
mado Peetna  de  Fernân  Géniales  se  Hama  a  si  mismo  prossa: 


EL  CAXTAR   DE  MIO  Cl  U  Y  l^\  EPOPEVA  CASTELLANA  1$ 


"Del  coude  de  Castilla  quicro  facer  una  pressa." 

En  él  se  habla  de  contar  (**Byen  creo  que  lo  oystes  alguna 
ytz  contar''),  de  Iccr  ('*Allâ  do  lo  dexamos  asy  como  leemos'*), 
de  fasana  (**Quando  vyeron  los  moros  tan  fyera  fasana''),  de 
ymçon  r'Tornemos.  nos  al  curso,  nuestra  rraçon  siganios"), 
de  escryto  (**Como  el  cscryto  diz,  esto  nos  ansy  fablamos"). 
de  cscrytura  (**Como  dize  la  cscrytura  syete  fueron  que  sepa- 
des'\  hablando  de  Roncesvalles),  de  decir  {^'Dezir  vos  he  yo 
del  conde*'),  de  jablar  (**Como  el  escryto  diz  esto  nos  ansy 
fablamos*'),  de  ledanias  (**Por  non  vos  detener  en  otras  leda- 
nias*')y  de  gran  fecho  ("Todos  los  que  gran  fccho  quisieren 
acabar"),  de  caiMllcryas  (**Cuentan  sus  buenos  f échos  et  sus 
amalleryas'*),  de  lienda  ("Segund  nos  lo  levamos  dizelo  la 
lienda")  ;  pero  nunca  sale  a  relucir  el  término  Caniar  de  gesta, 
ni  aùn  la  voz  gesta  en  ningun  sentido.  Y  eso  que  el  clérigf) 
autor  de  la  obra  conoce  las  Chansons  de  geste,  y  su  obra  fué 
escrita  en  pro  de  su  monasterio  de  Arlanza,  como  las  fran- 
ccsas  : 

**  Carlos,  Valdovino,  Roldan  e  don  Ogero, 
Tcrry  c  Guadaîbuey^  e  Bernai  do  e  Olivero, 
Torpyn  e  don  Rynaldo  et  el  gascon  Angelero, 
Estol  e  Salomon,  e  el  otro  companero..." 

Si  alguna,  esta  es  Chanson  de  geste  y  debiera  haberla  lla- 
mdor  Canciân  de  giesia  su  autor,  o  debtera  haber  mentado  esta 
decominaciôfi. 

Solo  hay  «na  cita  en  la  Partida  segundSa  (tit.  21,  1.  2a),  que 
piadiera  dar  pie  pera  créer  que  en  ella  se  trata  de  Cantares  de 
§esta^  como  témmio  técnico,  aunque  es  harto  dudoso  el  sen- 
rida  j,  ya  que  no  se  halla  en  ninguna  otra  parte,  sobre  todo  entre 
los  tscfitcres  del  nnester  de  dereda,  que  tantos  nombres  dan 
ar  las  «bras*  épicas^  lo  mas  probable  parées  se  haya  cte  tomar 
gêsta  por  hecFiosr  de  armas;  DSce  asî,  segun  el  magnifico  codicc 
de  lus  Reyes  Câtôiicos  (Bifil.  Nac^,  vitrina)*: 


l6  .  '  JULIO  CEJAt)OR 

"Et  por  cnde  acostunbrauan  los  caUay Héros,  quando  comîen,  que  les 
leyessen  las  hystorias  de  los  grandes  fechos  de  armas,  que  los  otros 
fizieran  e  los  sesos  e  los  csfuerços  que  ouieron  pora  acabar  e  vençcr  e 
fablar  lo  que  qucrien;  aylli  o  non  auien  talcs  escripturas,  fazten  selo 
retraer  a  los  cauaylleros  buenos  ancianos  que  se  en  ello  açertauan.  E 
aun  sin  todo  csto,  fazien  mas  :  que  non  consinlicn  que  los  ioglares 
dixitsscn  antc  eyllos  cantares  sinon  de  gesta  o  que  fablassen  de  fecho 
de  armas.*' 

En  MIo  Cid  hay  la  misma'duda: 

"Aquis  conpieça  la  gesta  de  mio  Çid  de  Biuar." 

Asi  en  el  verso  2.276,  este  es  la  hazaha,  el  hecho.  Al  final 
de  ese  cantar  que  asi  conpieça,  viene  el  nombre  de  cantar 
(2.276),  lo  cual  confirma  que  cantar  se  llamaba,  no  gcsta.  Como 
se  habla  de  nucvas  en  el  3.729:  : 

"Estas  son  las  nucvas  de  mio  Çid  el  Campeador." 

Y  razon  (3.730)  • 

**En  tste  logar  se  acaba  esta  razon.** 

•      * 
Pcro  de  todos  modos,  Cantar  de  gcsta  no  se  llama  obra  al- 

gima  cspaîiola. 

La  voz  gcsta  es  de  los  galicismos  introducidos  entonces.  .1^ 

g  inicial  en  gc  siempre  se  perdio  en  castellano  vulgar,.cpmQ  que 

en  el  mismo  latin  sonaba  como  v.  Asi  encia  de  gcngivq,.  En  yer- 

ba  o  hicrba,  hcrhajar,  de  hcrba,  la  y-,  ht-  se  debe  a  que  la  • 

se  abre  en  le,  que  se  escribe  yc-  o  hic-,  Igualmepte  en  yelo, 

hiclo,  de  gclu,  gelare;  en  ycma,  de  gcmtna,  ycrno  de  generufn, 

vente,  de  genteui.  (Véase  Cejador,  Lcngua  de  Ccn*anUs,   I, 

pâg.  irr.)  Todas  las  voces  derivadas  del  latîn^  que  tengan  gc- 

vinieron  de  fuera  mediante  los  eruditos  o  éstos  las  escribieron 

con  gc'  para  allegarlas  al  latin  escrito.  Gesta  es  una.de  allas. 


EL  CANTAR   DE   MIO  CIO   Y   F.A   EPOPEYA  CASTE.M.AXA  I7 

y  no  viviô  largo  tiempo.  Es  voz  francesa  y  nias  todavia  Chan- 
son de  geste,  o  Cantar  de  gesfa,  que  niuica  se  clijo  acâ  de  obra 
algiina  poética  castellaiia. 

No  hubo,  pues,  Caniares  de  gesta  ni  de  nombre  ni  de  hecho, 
aunque  a  las  Chansons  de  geste  se  parecen  las  obras  dîchas  del 
mester  de  clerezia.  Aùn  prescîndiendo  de  que  en  la  teoria  que 
refutamos  Cantar  de  gesta  indique  épica  a  base  del  alejandri- 
no,  y  que  no  baya  poesîa  de  tal  métro  en  la  epopeya  popular 
castellana,  llamar  Cantarcs  de  gesta  a  los  cantares  o  rotnanees 
prosificados  en  las  Crônieas,  es  mucho  prurito  de  introducir 
galicismos  y  de  confundir  las  cosas.  Esta  es  nuestra  doctrina, 
que  tratamos  de  probar  en  el  présente  estudio. 

En  la  Crônica  gral.,  c.  622  se  dice:  **Et  algunos  dizen  en 
sus  cantares  et  en  sus  fablas  de  gesta  que  conquiriô  Carlos  en 
Espanna  niuchas  çipdades.'*  Xadie  ba  empleado  la  voz  Fahla 
de  gesta  para  llamar  las  obras  épicas  :  luego  aquî  no  se  enn^lea 
técnicamente  la  denomînacion  de  Cantar  de  gesta.  Fuera  de 
esto,  se  alude  aquî  a  las  Chansons  de  geste  francesas  y  por  eso 
se  emplea  el  galicismo  gesta.  Asi  lo  entiende  el  mismo  M.  Pidal 
{Roneest'alles,  Kev.  Fiîoî.  esp.,  t.  IV,  p.  151  y  154),  explicando 
el  dicho  del  Silense:  "se  refiere  expresamente  a  relatos  fran- 
ceses",  y  a  lo  del  Silense  es,  de  becho,  a  lo  que  alude  la  Crônica, 

En  el  capitulo  834:  **ct  dizen  en  los  cantares  df  las  gestas 
que'\  Texto  que  prurba  no  baberso  usado  técnicame!'le  el  nom- 
bre Cantares  de  gesta.  pues  aquî  se  bubiera  empl.Mdo.  ''Los 
ccnfarcs  de  las  gestas"  signitica  los  cantares  o  romances  que 
t^atan  de  bcclios  de  armas. 

4.  Estas  Cantares  de  gesta  eran  largos,  muchos  en  numéro, 
populares,  cstahan  compuestos  en  verso  alejandrino  0  en  una 
niescla  de  versos  de  variados  métros  a  base  del  alejandrino  y 
eran  reciiados  0  caniados  por  los  juglares.  Nada  de  esto  se  ha 
probado  respecto  de  la  epopeya  prosificada  en  las  Crônieas  ni 
es  facil  se  pruebe,  como  va  hemos  visto.  Hay  que  advertir 
que   Menéndez  Pidal  a  cada  refundiciôn  de  la  Crônica  con 


l8  JULIO  CEJADOR 


variantes,  admite  nuevos  Cantares  de  gesta,  y  como  las  refun- 
dkiones  son  muchas  y  mas  los  ciclos  épicos,  resultan  un  sinfin 
de  Cantares  de  gcsta.  Es  extrano  que  ninguno  se  haya  con- 
servado  ;  y,  admitiendo  que  lo  sean  el  Cantar  de  Mio  Cid,  que 
se  derivô  de  la  epopeya  castellana  y  no  esta  de  él,  y  el  trozo 
de  Ronccsvalles  y  el  Poenta  de  Fernân  Gonsâîcs,  solo  son  très 
y  no  déjà  de  maravillar  se  hayan  perdido  tantos  otros,  como 
se  suponen  compuestos.  Las  obras  en  alejandrinos  o  a  base 
de  alejandrino  ni  podîan  ser  populares,  ni  cantadas  o  recitada.s 
por  los  juglares  o  cantores  del  pueblo,  porque  ni  gustarian  al 
pueblo,  que  se  gozaba  con  sus  romances,  ni  se  acomodarîan  a 
los  aires  y  mûsica  de  éstos,  por  ser  otro  género  métrico,  en 
ritmo  y  en  numéro  de  sîlabas.  De  Mio  Cid  dice  el  explicit,  in- 
terpretado  por  Menéndez  Pidal,  que  era  le  y  do. 

No  concuerda,  por  otra  parte,  el  decir  que  esos  Cantares 
eran  populares  y  poesîa  aristocrâtica.  Los  juglares  franceses 
cantaban  las  Chansons  de  geste;  pero  los  juglares  espanoles 
solo  cantaban  el  mester  de  juglaria,  que  por  eso  se  llamaba  asi. 
El  de  clerezia  se  leia,  que  por  eso  sus  obras  se  llamaban  Libros 
y  solo  por  extension  y  a  imitacion  de  los  cantares  y  romances 
populares  los  llaman  a  veces  sus  autores  cantares,  romances^ 
como  ellos  mismos,  por  extension,  llamâbanse  juglares,  por 
ejemplo,  Berceo. 

La  cuestiôn  de  la  métrica  de  los  poemas  escritos  esta  todavîa 
en  litigio,  conviniendo  tan  solamente  los  mas  en  que  los  mas 
antiguos  estân  a  base  del  alejandrino  o  en  otros  métros  fran- 
ceses, por  la  influencia  f  rancesa  que  llevô  a  escribir  el  castellano 
y  a  imitar  a  los  franceses  en  el  métro  y  aùn  en  los  asuntos 
a  veces.  M.  Pidal  emplea  la  voz  juglares  y  la  de  juglares co 
tratândose  de  obras  eruditas,  como  jongleur  en  Francia:  pero 
en  Espafia  lo  juglarcsco  es  lo  del  mester  de  juglaria,  este  es 
lo  popular,  contradistinguido  por  los  autores  antiguos  del  ^  de 
licrczia  y  crudifo.  Esta  confusion  viene  de  créer  M  Pidal  qu^ 
los  supuestos  Cantares  de  gesta  se  popularizaron,  lo  cual  es 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  V  LA  EPOPEVA  CASÏELLAXA      IQ 


enteramente   falso,   como  veremos.  de  Mio    Cid,   desconocido 
para  el  pueblo  y  aûn  acaso  para  los  eruditos. 

5.    De  estos  Cantares  de  gesfa  desprendiéronse  los  Uamados 

romances  viejos  del  siglo  xv.  Aunque  algunos  romances  parece 

salieron  de  los  poemas  eruditos  conocidos,  los  mas  se  derivan 

de  los  mismos  romances  aprovcchados  por  las  varias  refuiidicio- 

nes  de  la  Crônica:  son  la  ûltima  refundiciôn  de  la  epopeya  no 

€scrita,  fuente  de  la  Crônica  y  de  las  obras  eruditas.  Si  no  hubo 

Cantares  de  gcsta,  fuera  de  los  eruditos  mencionados,  si  asî 

(iiierenios  llainarlos,  icùuw  iban  a   salir   los   romatKc.-.  de  le-. 

Cantares  de  gesta  que  no  hubo?  Lo  que  hubo  siempre  fueron 

romances,  que  nos  transmiten  Jas  Crouicas  de  varias  épocas.  De 

Mio  Cid  no  salieron  los  romances  del  Cid  del  siglo  xv,  ni  la  prosi- 

ficaciôn  de  la  primera  Crônica^  como  veremos  en  este  estudio. 

6.     Del  alejandrino  y  caos  méirico  de   estos   Cantares  de 

gesta  saliô  poco  a  poco  el  pie  de  rofnance.  Versos  de  pie  de 

romance  y  octosîlabos  se  liallan  en  los  mas  a^itiguos  monu- 

mentos  escritos,  en  el  mismo  Mio  Cid,  en  todas  las  prosifica- 

ciones    de   las    Crônicas  y   en   las    Cântigas   de   Alfonso    X. 

Aparecen  en  castellano  escritos  a  la  par  que  los  alejandrinos 

y  eran  mas  antiguos  que  éstos,  pues  la  epopeya,  no  escrita,  en 

cllo^  estaba  compucsta.  En  el  Cancioncro  de  Abenciizman,  de 

la  primera  mitad  del  siglo  xir,  se  halla  el  octosilabo  en  unos 

versos  de  romance  Q.  Ribera,  Disc,  Acad.,  1912,  p.  29)  :  "como 

se  ve  claramente  en  el  siguîente  octosilabo  :  Perdelo  qui  a  mur 

atar,  frase  que  dîce  ser  proverbial". 

Realmente,  del  ritmo  yâmbico  no  puede  salir  el  trocaîco  ni 
de  un  métro  francés  el  métro  nacional  espanol;  son  de  ritmo 
enteramente  opuesto.  Ademds  que  todos,  el  mismo  Menéndez 
y  Pelayo,  ensenan  que  el  pie  de  romance  y  el  octosilabo  naciô 
de  un  métro  latino.  i  Saliô,  pues,  de  un  métro  la^ino  o  del 
alejandrino  y  caos  métrico  antiguo?  No  pudo  tener  dos  madrés. 
Sera  cosa  de  pedir  su  fe  de  bautismo.  No  exijo  el  dia,  ni 
siquiera  el  ano  :  i  en  que  siglo  naciô  ? 


20  JUI-IO  CEJADOR 

Poco  a  ])oco,  diceii,  de^puéa  del  siglo  xiii. 

Bien,  pues  en  el  siglo  xtii  hay  octosilabos  y,  si  Mio  Cid  es 
del  xii,  los  hay  en  cl  siglo  xii,  pues  los  hay  en  iiio  Cid.  Coii- 
tînuar  en  esta  requisitoria  séria  puéril. 

Si  se  dice  yue  en  a([uellos  primeros  nionumentos  escritos  no 
esta  forniadci  del  toilo  el  octosilabo  porque  se  lialla  mczclado 
con  alejaiidrinos  y  otros  versos  franceses.  hal>rà  que  decir  que 
tamjioco  estaha  forniado  cl  alejaiidrino  por  hallarse  niezclado 
con  octosilahos  y  ntros  verso;-.  Adeniâs  en  la  prosilicaciôn  de  la 
Crônica  nn  hay  alejandrino*.  y  ai  solamente  oclosilahos.  El  oc- 
tosilabo y  fl  romance  se  halh  perfectamente  forniado  dc^de  los 
primeros  docunlento^i  escritos  en  castellnno, 

El  niismo  Mcnéndez  l'idal  adniite  que  en  el  siglo  xu  se 
CAntal>a  en  lîspana  la  epopeya  castellana.  ,;Kn  que  métro?  Xo 
en  el  alejandrinu  ;  Uiego  en  iKlosilabos.  que  los  hallamos  en 
la  prosificaciôn  de  esa  epopeya.  Aun  en  Francia  el  alcjandrino 
no  aparcce  hasia  el  poenia  del  Vlajc  de  CartouuKjno  a  Jcrit- 
salcn.  ICI  nombre  de  alcjandrino  proviene  del  Roman  d'Alcxan- 
lift'.  coiii]>uc>lo  en  i  T.S4  \n\\-  [..i.nilxTt  II  Cors  (hr  Court)  y 
Alexander  de  Paris.  El  octosilabo  nacio  del  tetrâmetro  Im- 
caico  acataléctico  lalino  y  San  Agustin  escrihiô  ya  verdaderos 
roniance.s  en  latin,  como  vimos  en  mi  Histaria  de  la  loitjiia  y 
literalitra  castrihiias  (t.  1.  pâg.  140  sîg.).  y  C'i  heclio  ya  gene- 
ralnicnte  admîlido.  En  este  nietro,  tan  a]>ropiado  al  castellano. 
se  cantaha.  por  consiguîente,  la  epopeya  castellana  en  los  siglos 
XI  y  xir.  Kl  alcjandrino  vino  de  Francia  como  la  letra  fran- 
cesa.  el  rilo  romano  )•  los  clumacenses. 

7.  La  epopeya  castellana  no  fuâ  arislocrâtica,  sino  popular. 
En  aquellos  tiempos  habia  aqiiî  verdadero  pneblo,  al  que  pér- 
it ntxian  t(Kia>  las  clases  sociales,  y  de!  pueblo  era  la  epopeya. 
I^s  obras  erudîtas  ,sô!o  eran  para  los  que  ^bian  de  letra.  No 
hubo  acâ  feudali^nio  eiiropeo,  para  que  se  bable  de  senorcs  y 
ri.stficratas. 

Mciiéiidec  î'iditl  ijuicre  trurr  a  F.spm'ui  ciiaiilo  pasô  en  i'ran- 


EL  CAXTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      21 


cia.  Tanibién  alli  dicen  que  las  Chansons  de  geste  tuvieron  su 
origen  de  los  cantos  guerreros  de  los  gernianos  y  prétende  que 
nuestra  epopeya  lo  tenga  de  los  cantos  guerreros  de  los  godos. 
Los  cuales,  cuando  vinieron  a  Espaiïa,  llegaron  tan  latinizados 
que  hasta  sus  leyes  las  habîan  tenido  escritas  en  latin.  Cuantas 
voces  gôticas  tiene  nuestro  idioma  llegaron  al  castellano  bas- 
tante  antes,  pues  son  comunes  a  toda  la  Romanîa.  A  haberse 
hablado  el  godo  en  Espana,  algo  se  le  hubiera  pegado  al  cas- 
tellano que  no  estuviese  fuera  en  los  demâs  pueblos  românicos. 
Anàdase  todo  el  tiempo  que  estuvieron  acâ  los  godos  hasta  los 
arabes,  el  desquiciamiento  nacional  cofi  su  venida  y  la  nueva 
nacionalidad  formada  en  los  penascales  del  Xorte,  y  dîgame 
usted  dônde  quedaron  los  cantos  guerreros  godos  que,  proba- 
blemente,  jamas  se  oyeron  en  Espana.  Hasta  en  la  épica  fran- 
cesa  niega  ahora  Bédier  que  influyera  nada  germânico,  a  pesar 
<le  ser  gernianos  los  francos.  El  mismo  Bédier  asegura  que 
**I^«  chansons  de  geste  sont  nées  au  xr  siècle  seulement".  Xo 
serîa  mucho  que,  si  las-nuevas  doctrinas  de  Bédier  se  aceptan 
•en  Francia,  modifkara  las  suyas  respecto  de  Espana  Menéndez 
Pidal    y    nos    dijera   que   la   epopeya    castellana    nacio    en    el 
siglo  XI,  que  nada  ténia  que  ver  con  los  cantos  godos  y  que 
se  f  ormo  en  torno  de  las  abadîas  y  monasterios.  Y  no  hay  mas 
-que  recordar  San  Pedro  de  Cardena  para  el  ciclo  del  Cid  y 
Arlanza  para  el  de  Fernân  Gonzalez,  ademâs  de  Berceo,  que 
■escribiô  en  Santo  Domingo  de  Silos. 

Hay  que  tener  muy  en  cuenta  el  espîritu  tan  contrario  de 
la  gente  francesa  y  de  la  gente  espanola,  que  se  refleja  en  la 
-diferencia  esencial  de  sus  literaturas.  El  pueblo  francés,  esen- 
cialmente  germano,  fué  feudal  y  la  literatura  francesa  fué 
siempre  erudita.  El  pueblo  espanol,  como  fornlado  en  la  in- 
-dependencia  e  igualdad  de  la  Reconquista,  odio  siempre  todo 
feudalismo  y  fué  democrâtico,  y  asi  su  primera  literatura,  que 
fué  la  epopeya,  fué  enteramentc  popular,  y  hasta  en  épotas 
posteriores  fué  siempre  su  literatura  menos  erudita  que  en  Fran- 


22  JULIO  CEJADOR 


cia  y  mas  de  todo  el  pueblo,  como  se  ve  por  el  teatro  de  los  siglos 
XV,  XVI  y  XVII  y  por  otras  manifestaciones  literarias.  Nada 
debe,  que  sepamos  hasta  hoy,  a  la  épica  francesa  la  epopeya 
popular  castellana.  El  espiritu  es  otro,  otro  el  métro  y  puede 
desafiarse  a  los  autores  franceses  empenados  en  lo  contrario, 
a  que  nos  digan  que  hay  en  la  primera  Crônica  gênerai  que 
provenga  de  la  épica  francesa.  Que  en  el  Cantar  de  Mio  Cid 
haya  acaso  muestras,  o  no  las  haya,  de  que  su  autor  conocia 
el  Rolland,  poco  nos  importa  (i);  pero  en  la  epopeya  prosifi- 
cada  no  aparece  la  menor  senal.  El  mismo  seudo  Turpin,  ins- 
pirado  en  el  Rolland  y'escrito  en  Espana,  es  desconocido  por 
la  epopeya  popular.  Ultimamente  Juliân  Ribera  (Disc.  Acad. 
Hist.,  1915),  ha  demostrado  como  muy  probable  el  que  en  el 
siglo  IX  hubiera  cantares  populares  narrativos,  o  sea  epopeya 
popular,  en  Andalucîa,  mientras  que  en  Francia  no  comienza 
la  épica  hasta  el  siglo  xi.  Y  es  no  poco  extrano  que  la  épica 
francesa,  teniendo  por  centre  a  Carloniagno  cual  luchador  con- 
tra los  sarracenos  de  Espana,  como  dijo  Gaston  Paris,  se  haya 
desenvuelto  solo  en  el  norte  de  Francia  y  no  en  el  mediodia,. 
région  mas  cercana  a  los  acontecimientos.  Yo  me  sospecho  que 
el  ciclo  carolingio  es  anterior  en  Espana  a  la  epopeya  francesa, 
formado  cuando  todavîa  estaba  fresca  la  tradiciôn,  al  modo 
que  sucediô  con  el  ciclo  del  Cid,  con  el  del  rey  don  Pedro  y 
con  el  fronterizo.  Las  mocedades  de  Carlomagno  o  Mainete 
(mainate  dicen  en  Aragon,  por  magnate,  al  sefioritin),  cantôse 
en  la  epopeya  castellana  y  Roncesvalles  fué  acontecimiento  tan 
interesante  para  los  espanoles  como  para  los  franceses. 


0)     Baret,  Du  poème  du  Cid  dans  ses  analogies  avec  la  Chanson  de 
Roland,  1858. 


EL   CANTAR   DE   M 10  CID   Y   LA  EPOI'EYA  CASTELLAXA  23 


II 

AXAlJSIS  DK  '<MIO  (  1I)>^ 

corrjADo  co's  la  primrra  «cromca  (;I':ni:ral> 

i.  axalisis  r.exeral  del  prlmer  caxtar  cotejado  cox  la 

**cr6xica/' 

Mio  Cid  comienza  por  el  destierro  del  héroe,  asunto  que 
esta  en  el  capîtulo  851  de  la  primera  Crônica  général,  Antes 
de  este  capîtulo  se  habla  en  otros  varies  de  los  hechos  ante- 
riores  del  Cid,  tomados,  segun  todos,  de  las  historîas  y  de  la 
popular  epopeya  castellana,  como,  por  ejemplo,  lo  referente  al 
cerco  de  Zamora  y  a  la  jura  en  Santa  Gadea.  ^Vamos  a  créer 
que  desde  el  capîtulo  851  la  Crônica,  dejando  a  un  lado  la 
epopeya  popular,  se  atuvo  al  Cantar.  de  Mio  Cid  y  lo  copié? 
Si  fuera  cierto  que  el  Cantctr  es  mas  viejo  que  la  Crônica, 
pudieran  haberlo  tenido  en  cuenta  los  redactores  de  ella;  pero, 
no  estando  este  punto  averiguado,  hemos  de  atenernos  a  lo 
que  dé  de  si  el  cotejo  de  entrambos  textos.  Ahora  bien,  vamos 
a  ver  cômo,  aunque  tengan  una  fuente  comûn,  que  sin  duda 
es  la  epopeya  popular  no  escrita,  difieren  lo  bastante  para  que 
deduzcamos  que  Mio  Cid  pudo  salir  hasta  de  la  Crônica,  pero 
que  de  ninguna  manera  pudo  salir  la  Crônica  del  Cantar  de 
Mio  Cid. 

No  dejo  de  ver  Menéndez  Pidal  que  los  dos  textos  diferîan 
para  no  poderse  Uamar  copia  del  Poema  la  Crônica;  pero  de- 
seando  que  lo  fuera,  no  sabemos  por  que,  echô  mano  del  so- 
corrido  recurso  de  que  ha  usado  y  abusado  en  todos  sus 
estudios  sobre  la  épica  medioeval.  Supone  que  la  Crônica  copiô, 
no  el  codice  de  Fer  Abbat  que  hoy  tenemos,  sino  otra  refun- 
dicion  muy  diferente,  en  la  cual  cabe  suponer  que  estaban  las 


24  JUrjO  CEJADOR 


cosas  que  hay  en  la  Crônica  y  no  hay  en  el  Poema.  Pero  con 
suposiciones  nada  se  prueba,  o  se  prueba  cuanto  se  quiere,  bien 
que  tan  solo  de  una  manera  hipotética.  Difieren:  luego  por 
ahora  nada  sabemos  de  la  relacion  entre  ambos  textos.  Asi 
razona  el  hombre  prudente.  M.  Pidal  lleva  otro  estilo:  Difie- 
ren; pero  las  diferencias  se  deben  a  otra  refundiciôn.  Refun- 
dicion  hipotética  para  cualquiera.  nienos  para  M.  Pidal  que  la 
da  por  cosa  averiguada  solo  porque  hay  diferencia  en  los 
textos  y,  segun  tesis,  no  debe  de  haberla,  sino  ser  copia  uno 
del  otro:  tesis  que  se  trata  de  demostrar  y  no  ha  de  suponerse 
como  cierta. 

El  texto  de  la  Crônica  es  mas  natural,  mas  épico,  por  con- 
siguiente  mas  antiguo  que  el  del  Poema.  Esto  lo  vamos  a  ver 
luego,  pero  lo  habrâ  echado  de  ver  cualquiera  que  haya  leîdo 
entrambos  textos.  Parece,  pues,  que  M.  Pidal  debiera  haber 
discurrido  de  esta  manera:  El  texto  de  la  Crônica  es  copia  de 
un  texto  del  Poema  mas  antiguo  que  el  hoy  conocido,  en  el 
cual  se  fueron  metiendo  cosas  décadentes  y  posteriores. 

Con  este  discurso  la  conclusion  de  ser  copia  del  Poema  la 
Crônica,  seguiria  siendo  hipotética,  como  fundada  en  una  hi- 
pôtesis;  pero  séria  conclusion  hipotética  razonable.  M.  Pidal 
discurre  al  rêvés  y  dice  que  la  Crônica  es  copia  de  un  texto 
décadente  y  posterior  al  que  conocemos.  Y  discurre  asi,  por- 
que a  él  se  le  antoja  mas  décadente  el  texto  de  la  Crônica  que 
el  hoy  conocido  del  Poema.  Con  lo  cual  se  coge  los  dedos, 
porque  no  hay  cosa  mas  manifiesta  que  la  mayor  decadencia 
del  côdice  de  Per  Abbat,  respecto  del  texto  de  la  Crônica, 
como  luego  veremos. 

"Creo,  dice,  que  basta  lo  dicho,  no  solo  para  probar  que  cl  Cantar  que 
hoy  conocemos  y  el  que  sirviô  de  guîa  a  la  Crônica  eran  dos  obras  dife- 
rentes,  sino  también  que  el  Cantar  hoy  conocido  tiene,  por  su  mayor 
sencillez  y  concision,  un  caracter  bien  marcado  de  mas  ancianidad, 
mientras  que  cl  Cantar  pcrdido  es,  a  todas  luces,  una  ampliaciôn  pos- 


EL  CANTAR   DE  MIO  CID   V   LA   EPOI'EYA  CASTELLANA  2$ 


terior,  que  ofrece  ya  los  caractères  de  la  poesia  épica  décadente;  todo 
en  ella  se  complica  y  enreda  sin  motivo  ;  la  narraciôn  comienza  a  tomar 
los  giros  de  la  de  un  libro  de  caballerias  y  va  perdiendo  el  tono  de  un 
verdadero  poeraa  heroico.  Por  todas  partes  se  ve  en  la  Crônica  la  hue- 
11a  de  una  refundiciôn  compléta  y  sistemâtica  del  texto  antiguo;  un 
verso  de  este  se  encuentra  reemplazado  por  una  larga  frase;  en  lugar 
de  un  personaje  se  introducen  dos  o  très;  las  cifras  de  hombres  o  de 
riquezas  se  exageran;  la  acciôn  camina  mas  lentamente,  embarazada  por 
continuos  pormenores."  (Cantar  de  Mio  Cid,  1908,  t.  I,  p.  128-129.) 

Léo  y  no  lo  creo.  No  pueden  decirse  las  cosas  nias  al  rêvés  de 
lo  que  son.  Sûponga  el  lector  que  todas  esas  notas  décadentes 
que  M.  Pidal  ve  en  la  Crônica  son  cabalmente  las  del  Cantar,  y 
estarâ  en  lo  cierto.  No  queda  muy  bien  parado  el  criterio  estético 
de  M.  Pidal  al  juzgar  de  tan  extrana  manera  los  dos  textos.  El 
lector  va  a  ver  cômo  todas  esas  notas  décadentes  son  del  Can- 
tar, no  de  la  Crônica  y,  por  consiguiente,  extranarâ  que  en 
vez  de  suponer  una  copia  mas  antigua  del  Cantar  para  expli- 
car  la  X^rônica,  suponga  M.  Pidal  una  copia  mas  décadente, 
con  la  cual  de  ninguna  manera  puede  explicarse  el  texto  de  la 
Crônica  que  nada  tiene  de  décadente,  sino  que  refleja  toda  la 
serena  sencillez  de  la  epopeya  castellana,  de  la  cual  no  es  mas 
que  una  prosificaciôn.  Pero  M.  Pidal  ha  querido  asî  cogerse 
los  dedos  y  a  nosotros  solo  nos  toca  lastimar  tan  desdichado 
acaecimiento. 

Falta  la  primera  hoja  del  côdice  de  Per  Abbat,  en  la  cual 
se  dirian  los  antécédentes  de  la  partida  del  Cid  para  Burgos, 
saliendo  de  Bivar.  La  primera  Crônica  los  déclara  asî  (c.  851): 

**  Sobre  aquellas  nueuas,  el  Çid  enuiô  luego  por  sus  parientes  et  sus 
amigos,  et  mostroles  lo  quel  cl  rey  enuiara  dezir,  et  dixoles  de  cômo 
non  le  diera  el  rey  mas  de  nueue  dias  de  plazo  en  quel  saliesse  de  la 
tierra  ;  et  que  querie  saber  dellos  quâles  querien  yr  con  el  o  quàles  fincar. 
Et  dixo  Aluar  Hannez  Minnaya:  "Sennor,  todos  yremos  con  vusco  et 
dexaremos  Castiella,  et  ser  uos  emos  uassallos  leales."  Et  esto  mismo 
le   dîxieron    todos   los  otros,  et  quel   non  desampararien  por  ninguna 


26  JULIO  CEJADOR 


guisa.  El  Çid,  quando  les  esto  oyô,  gradcsciogelo  mucho,  et  dixoles  que, 
si  el  tiempo  uiesse,  que  gelo  gualardonarie  él  muy  bien.  Otro  dia  sali6 
el  Çid  de  Viuar  con  toda  su  companna,  et  dùsen  algunos  que  catô  por 
aguero,  et  saliente  de  Viuar  que  ouo  corneia  diestra,  et  a  entrante  de 
Burgos  que  la  ouo  siniestra,  et  que  dixo  estonces  a  sus  amigos  et  a  sus 
caualleros:  "bien  sepades  por  cierto  que  tornaremos  a  Castiella  con 
grand  onrra  et  gran  ganancia,  si  Dios  quisiere.** 

Nôtese  que  aquî  pudiera  aludirse  a  Mio  Cid  (v.  ii): 

"A  la  exida  de  Biuar— ovieron  la  comeja  diestra, 
e  entrando  a  Burgos — ovieronla  siniestra. 
Meçio  mio  Çid  los  ombros — y  engrameô  la  tiesta: 
albriçia,  Alvar  Fanez, — ca  echados  somos  de  tierra, 
mas  a  grand  ondra — tornaremos  a  Castiella." 

Si,  de  liecho,  el  autor  de  la  Crônica  conocio  el  Cantar,  alu- 
diendo  a  él  con  el  di::cn  algunos,  muestra  no  seguirles  de  ordi- 
nario,  esto  es,  no  tener  por  guîa  el  Cantar,  sino  a  otros,  esto 
es,  a  los  populares  y  sus  romances,  como  los  habîa  tenido  hasta 
llegar  a  este  capîtulo  851.  Pero  también  cabe  suponer  que  aqui 
no  se  aluda  al  Cantar,  sino  a  otros  romances  que  trajeran  lo 
de  los  agùeros  o  a  otras  fuentes  cualesquiera. 

En  su  ûltima  edicion  del  Cantar  (éd.  La  Lecturà)  prefirio 
Menéndez  Pidal  poner  lo  que  a  este  trozo  de  la  primera  Crônica 
corresponde  en  la  Crônica  de  Castiîla,  segûn  lo  viô  en  la  Intro- 
dt'cciôn  de  Pedro  José  Pidal  al  Cancioncro  de  Bacna.  **Me 
sirvo  del  nis.  de  la  B.  Nacional  Vv  440",  dice  (t.  I.  del  Cantar 
de  Mio  Cid,  p.  132).  P'sa  .^ignatura  corresponde  a  una  comedia: 
esi/t  errada.  La  signatura  verdadera  es  V  440,  o  sea  el  nu 
niero  8.33(;.  Y  como  el  trozo  esta  mal  copiado  por  M.  Pidal, 
In  pondre  aqui  tal  como  en  el  manuscrito  se  halla  (fol.  30\ 
afiadida  la  puntuacion: 

"Cuenta  la  estorya  que  enviô  el  çîd  por  todos  sus  amigos  e  sus  pa- 
ryentes  e  sus  vasallos  e  mostroles  en  como  les  mandaua  el  rrey  salir 
de  la  tierra  fasta  nueue  dias,  e  dixoles:  "amigos,  quiero  saber  de  vos 
quales  queredes  hir  conmigo 


EL  CAXTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASÏELLANA     2/ 


e  los  que  conmigo  fuéredes— de  dios  ayades  buen  grado, 
e  los  que  acâ  fincâredes — quierome  yr  vuestro  pagado." 
Entonçe  fablô  don  Aluar — Fanes  su  primo  cormano: 
"convusco  hiremos,  çid, — por  hieritios  e  por  poblados, 
ca  nunca  vos  fallesçeremos— en  quanto  seamos  viuos  e  sanos, 
e  convusco  despende renios — ^las  mulas  e  los  cauallos, 
e  los  aueres  e  los  panos; 

syenpre  vos  syrvyremos— como  leales  amigos  e  vasallos." 
E  entonçe  otorgaron  todos— quanto  dixo  Aluar  Fanes 

(dixo  don  Aluaro). 
Mucho  les  agradesçyo  cl  çyd — quanto  alli  fué  rraçonado. 

E  entonçe  llamô  el  çyd  a  Martin  Antolines  su  sobrino,  fijo  de  Fer- 
nando Dies  su  hermano,  e  saliô  con  él  aparté  e  dixole:  "Martyn  An- 
tolines, id  vos  para  burgos  e  fablad  con  Rachaell  e  con  Vidas  que  se 
vengan  para  mî."  Eestos  eran  judios  muy  rricos  con  quel  solia  faser 
sus  manlieuas.  "E  yo  quiero  les  faser  engano  por  tal  de  aver  dellos 
algo  a  este  tiempo,  para  que  dé  a  estos  que  van  comigo;  e,  si  dios  me 
diere  consejo,  yo  gelo  desfaré  el  engano  mucho  ayna." 

Lo  primero  que  ocurre  aquî  preguntar  es  ^cômo  de  los  23 
versos  que  M.  Pidal  copia  de  la  Cronica  de  Castilla,  escrita  en 
el  siglo  XV.  solos  très  son  heptasilahos  o  hemistiquios  de  aie 
jandrinos,  y  los  veinte  restantes  son  octosîlabos,  mejor  o  peor 
hechos,  teniendo  en  cuenta  que  se  trata  de  una  prosificaciôn  ? 
El  que  e>o  cscribiô  conocia  acaso  cl  alejandrino  y,  sin  embar- 
go, atiénese  nias  a  los  romances  populares.  ^Escribiolo  eso  J 
autor  de  Mio  Cidf  Porque  ticue  gracia  que  nos  digan  que  el  pie 
de  romance  nacio  mucho  después  que  el  alejandrino,  cuando  el 
comienzo  de  Mio  Cid  empieza  por  un  romance,  con  solos  très 
hemistiquios  de  alejandrino.  îO  lo  escribiô  el  autor  de  Mio 
Cid  en  versas  franceses  y  luego  lo  puso  en  octosîlabos  el  autor 
de  la  Cronica  de  Castilla?  Lo  cual  no  es  menos  maravîlloso. 

Porque  es  de  saber  que  M.  Pidal  (t.  II,  p.  503)  supone  que 
hubo  una  nueva  refundiciôn,  que  es  la  prosificada  en  la  Cro- 
nica de  Veinte  Reycs,  y  lo  que  mas  es:  "Notemos  en  primer 
lugar,  dice,  que  la  forma  Gonçaho  es  un  indicio  para  créer 


28  JULIO  CEJADOR 


que  el  manuscrito  del  Cantar  que  servîa  al  autor  de  la  Crônica 
de  Veinte  Reyes  era  mas  antiguo  que  el  de  Per  Abbat.  pues 
este  solo  emplea  la  forma  posterior  Gonçalo**.  Pasemos  por 
alto  este  argumento.  ;  Como  si  en  escritos  posteriores  no  se 
hallasen  a  cada  paso  nombres  y  grafias  mas  antiguas  que  las 
empleadas  en  anteriores  escritos!  Pero  vayamos  al  grano.  Se- 
gùn  esto,  hubo  una  copia  del  Cantar,  prosificada  por  la  Crô- 
nica  de  Veinte  Reyes:  otra  posterior.  que  es  la  de  Per  Abbat; 
en  fin,  otra  mas  tardîa,  que  es  la  prosificada  por  la  primera 
Crônica  Goieral,  y  otras  y  otras,  por  ejemplo,  para  la  Cronica 
de  1344  y  para  la  Crônica  de  Castilla.  Que  a  M.  Pidal  no  le 
duelen  prendas  en  esto  de  suponer  Cantares  y  mas  Cantares 
de  gesta. 

La  refundiciôn  o  copia  prosificada  por  la  Crônica  de  Veinte 
Reyes,  la  mas  antigua  del  Cantar,  segun  M.  Pidal,  veremos 
que  es  una  fantasia,  que  no  hubo  tal  prosificaciôn.  En  dicha 
Crônica  se  halla  el  trozo  correspondiente  a  los  citados,  como 
antécédentes  del  Poema,  en  pura  prosa  y  casi  copiado  el  trozo 
de  la  Crônica  General.  Lo  copiaremos  al  fin  de  este  trabajo  y 
podrâ  cotejarse  con  el  que  de  la  General  hemos  copiado.  Mas 
tarde  viene  la  Crônica  de  Castilla,  y  en  ella  hallamos  un  ro- 
mance como  principio  de  lo  correspondiente  al  Poema.  Ro- 
mance llovido  del  cielo,  que  M.  Pidal  no  podrâ  explicar  por 
su  teorîa  de  las  refundiciones,  pues  no  se  halla  (que  él  sepa) 
en  ninguna  de  las  que  le  precedieron.  La  explicaciôn  en  nues- 
tra  teorîa  es  clarîsima.  Ese  romance  esta  tomado  de  la  epo- 
pcya  populr.r,  ese  romance  se  cantaba  en  el  siglo  xv,  cuando 
se  compuso  la  Crônica  de  Castilla. 

Y  la  prueba  al  canto.  Segun  él,  dice  el  Cid  que,  si  Dios  le 
da  consejo,  esto  es,  si  no  le  déjà  de  su  mano,  pagarâ  a  los 
judios  el  dinero  que  les  sacô  por  engarîo,  viéndose  en  apuro. 
El  Cid  se  muestra  aquî  tan  hombre  como  en  la  primera  Crô- 
nica y  en  los  romances;  en  el  Poema  no  quiere  pagar,  es  un 
estafador  e  incumplidor  de  su  palabra.  Este  rasgo  de  ser  esta- 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELÎ.ANA     29 

fador.  que  veremos  ser  para  M.  Pidal  muy  épico  y  que  le 
prueba  ser  décadente  la  Crénica  por  no  tenerlo,  es  lo  mas  dé- 
cadente que  puede  darse  y  despinta  y  afea  todo  el  carâcter  del 
Cid.  Luego.  ese  romance,  que  se  attene  a  las  ideas  de  la  Cro- 
nica  General  y  no  a  las  del  Poema,  es  tan  de  ortgen  popular 
como  la  Croniea  y  no  se  dériva  de  refundicion  alguna  del 
Poema. 

Y  como  en  este  caso,  sucede  en  las  mas  de  las  refundiciones, 
que  para  M.  Pidal  son  otros  tantos  Cantares  de  gesta  perdidos, 
imal  pecado!;  de  heclio  no  son  mas  que  refundiciones  de  la 
primera  Croniea  o  de  otras  refundiciones.  con  anadidura  de 
rasgos  y  aun  trozos  tomados  de  los  romances  cantados  por  el 
puehlo  a  la  sazôn.  Tal  sucede  con  los  que  M.  Pidal  llama  Can- 
tares de  los  Infantes  de  Lara,  que  en  sus  manos  han  ido  mul- 
tiplicândose,  conforme  hallaha  refundiciones  épicas  o  variantes 
en  las  Crônicas.  Los  supuestos  Cantares  de  gesta  estarian  com- 
puestos  en  alejandrinos  por  escritores  eruditos;  los  trozos  que 
de  las  Crônicas  ha  sacado  M.  Pidal  reconstituyendo  los  que 
pomposamente  llama  Cantares  de  gesta  de  los  Infantes  de  Lara, 
parece  debian  de  estar  en  alejandrinos.  conforme  a  su  teoria. 
Ahora  bien,  donosisimo  es  el  becho:  todos  esos  trozos,  desde 
los  mas  antiguos  ba^ta  lo*^  mâs  modernes,  estân  compuestos  en 
octosilabos;  son  tan  trozos  de  romances  populares,  prosificados 
en  las  Crônicas  como  el  trozo  de  romance  acerca  del  Cid  que 
ha  tomado  de  la  Croniea  de  Castilla  para  suplir  la  primera 
hoja  que  falta  al  codîce  de  Per  Abbat. 

He  dicho  antes  que  ese  trozo  de  romance  no  se  halla  (para 
Mc?;éndez  Pidal)  en  ningima  refundicion  de  la  Croniea  General 
liasta  llegar  a  la  Croniea  de  Castilla.  Asi  lo  aprendio  de  Pedro 
José  Pidal  y  no  consulto  mâs  textos.  Pero  el  trozo  de  ro- 
mance es  anterior.  Se  halla  en  dos  manuscritos  que  M.  Pidal 
clasifica  entre  los  de  la  Primera  Croniea  Général  {Ley,  de  los 
Inf,  de  Lara,  pâg.  384.)  Esta  ese  trozo  de  romance  en  el  ms.  de 
la  Nacional  F-42  y  en  su  version  galaicoportuguesa  X-6r.  Obra 


30  JULIO  CEJADOit 

la  primera  escrita  en  tiempo  de  Alfonso  XI,  primera  mîtad  del 
sîglo  XIV.  Esto  indtca  lo  popular  que  era  e)  romance  de!  des- 
tierro  del  Cid,  y  la  razôn  esta  en  la  parte  trdgica,  que  siemprc 
busca  la  epopeya  popular  en  sus  héroes.  El  gran  defensor  de  la 
cristiandad  contra  los  moros  y  el  varan  entero  que  toma  el 
juramento  ai  rcy  en  Santa  Gadea  se  ve  desterrado  del  niis- 
mo  rey,  por  envidias  de  cortesanos.  Tal  es  el  trâgico  snceso 
que  llega  al  aima  del  pueblo  y  diô  origen  a  los  romances  de! 
destierro  prosificados  en  la  Crànica,  asî  como  lo  no  menos  trâ- 
gico de  la  infamia  con  él  cometida  en  sus  hijas  por  los  Condes 
de  Carriôn.  Eslos  dos  hechos,  la  jura  y  el  cerco  de  Zamora 
fornian  el  ciclo  popular  del  Cid,  lle^'ado  en  parte  a  los  escritos 
por  e!  aiitor  del  Cantar.  En  la  obra  latina  Gesta  Rodcrki  Catw 
pidocli  no  se  trata  de  nada  de  esto.  Conténtase  el  erudito  es- 
critor  con  decir:  "Huiiismodi  praua  et  inuîda  suggestione  Rex 
iniuste  commotus  et  ïratus  eiecît  eum  de  regno  suo.  lUe  autem 
de  regno  Castelle  exiens  Barcinonam  uenit".  Nada  mds  del 
destierro,  que  en  la  epopeya  popular  es  itno  de  los  temas  mâ'i 
queridos.  Al  comienzo  de  él  y  salida  de  Bivar  se  refiere  el 
trozo  de  romance  que  trae  esa  Crànica  de  la  primera  mitad 
del  siglo  XIV  y  que  probablemente  era  inâs  anliguo,  aimque  no 
lo  insertasc  tan  por  entero  la  primera  Crôiiica,  y  de  todos 
modos  dichas  Crônicas  tomàronlo  del  pueblo,  porque  sin  diida 
se  cantaba  a  la  sazôn. 

Nada  de  esto  hace  mella,  sin  embargo,  a  M,  Pîdal.  Los  de- 

mâs    sacamos    la    natural    consecuencia   de   que    los    juglares . 

cantaban  los  romances  de  la  epopeya  castellana,  de  los  cuales 

se  aprovechaban  los  eruditos  para   refundir  las   Crônicas,  ni 

mâs  ni  menos  que  hizo  Alfonso  X  al  coniponer   la  primera 

Crànica  General,  apuntando  claramente  que  tomaba  tal  o  cual 

asunto  de  cantarcs.  fablas  o  romances.  En  c!  mismo  siglo  xiv, 

.  que  se  cantaban  esos  romances  del  Cid  y  de  los  Infantes  de 

ira,   conocidos  por   las  prosificaciones,   .se   cantaban  los   del 

do  carolingio,  que  no  se  prosificaron  por  no  tocar  a  nuestra 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLAXA      3I 


historia.  y  a  poco  en  el  siglo  xv  se  cantaban  los  del  rey  don 
Pedro  y  los  fronterizos.  No  hubo  un  erudito  que  de  esos 
romances  compusiera  en  alejandrinos  o  en  el  nuevo  arte  mayor 
un  poema,  con  lo  que  M.  Pidal  nos  hubiera  dicho  que  de  esc 
pœma  habian  salido,  desprendiéndose  de  él,  los  romances  ca- 
rolingios,  o  los  del  rey  don  Pedro,  o  los  fronterizos,  y  que  el 
pie  de  romance  habîa  salido  del  alejandrîno  o  del  arte  mayor 
del  tal  poema.  Como  respecto  del  Cid,  hubo  quien  escribiese 
el  erudito  Cantar  de  Mio  Cid,  M.  Pidal  saca  esas  consecuen- 
cias  respecto  de  los  romances  del  ciclo  del  Cid.  Pero  los 
romances  conocidos  acerca  del  Cid.  del  siglo  xv,  el  trozo  de 
romance  cîtado  de  la  Crônica  de  Castiîla  y  de  las  Crônicas 
citadas  del  siglo  xi\'  y  los  romances  antiquisimos  prosificados 
en  la  primera  Crônica  General  vamos  a  ver  que  nada  tienen 
que  ver  con  el  Cantar  de  Mio  Cid  y  que  le  llevan  la  contra 
en  muchas  ideas  y  hechos  historicos.  El  octosilabo.  por  otra 
parte,  de  todos  estos  romances  populares,  es  mas  antiguo  que 
el  alejandrino.  Los  juglares  que  cantaron  desde  tiempo  inme- 
morial  aquellos  y  otros  romances,  no  es  posible  cantaran  con 
los  mismos  aires  los  alejandrinos  de  Mio  Cid,  porque  eran 
aires  hechos  para  el  romance,  de  ritmo  y  medida  contrarios  a 
los  que  pedîa  el  alejandrino. 

Pero  los  mismos  poemas  eruditos  del  mester  de  clerezîa. 
entre  ellos  Mio  Cid,  dan  bien  a  entender  que  no  eran  para 
cantados,  que  no  eran  verdaderos  Cantares,  sino  que  se  escri- 
bian  para  ser  leidos.  Leer  se  dice,  a  este  proposito,  en  Berceo 
(cap.  23,  Milagros)  y  en  Alexandre  (cap.  5)  de  aquellos  Libros, 
que  a  veces  solo  por  extension  se  llaman  romances  o  cantares, 
como  por  extension  se  Uamaron  sus  autores  a  si  mismos  jugla- 
res. Y,  si  M.  Pidal  leyô  bien  el  explicit  del  côdice  de  Per 
Abbat,  leer  y  romance  se  dice  en  él: 

"En  era  de  mill  e  C.C.  ...XL.V.  aûos,  el  cl  Romans 

(E)s  leydo  dat  Nos  del  vino  si  non  tencdcs  diiicros  echad 

(A)la  unos  penos  que  bien  voslo  dararan  sobrelos." 


3-  JL-I.IO  CEJADOR 


Y  cantar  llania  a  Mio  Cid  su  autor,  pero  Icydo,  no  cantado. 
Porque  cantares  y  romances  no  eran  propiamente  mas  que  los 
nombres  de  los  trozos  de  la  epopeya  popular  castellana,  cair- 
tada  por  los  juglares,  este  es,  el  mcstcr  de  jnglaria,  seg^n  los 
llama  la  primera  Cronica  al  prosificarlos. 

Vcnganios  ya  al  çotejo  del  Cantar  y  de  la  primera  Cronica 
de  Alfonso  A',  notando  las  diferencias.  Pero,  ya  que  M.  Pidal 
las  admite,  hemos  de  hacer  hincapié  en  que  esas  diferencias 
no  consisten,  como  él  asegura  y  no  prueba,  en  que  la  Cronica, 
como  sacada  de  una  segunda  redacciôn  de  Mio  Cid,  es  **una 
amplificacion  posterior,  que  ofrece  ya  los  caractères  de  la 
poesia  épica  décadente;  todo  en  ella  se  complica  y  enreda  sin 
motivo;  la  narracion  comienza  a  tomar  los  giros  de  la  de  im 
lihro  de  cahallerîas  y  va  perdiendo  el  tono  de  un  verdadero 
poema  heroico''. 

Snccde  todo  lu  contrario.  1^1  Pc  cnia  ticne  aniplilî  ac'ones  de 
lugares  comunes  retôricos,  que  nunca  se  hallan  en  la  Cronica, 
como  que  son  impropios  de  la  epopeya  popular  y  por  ellas  se 
distinguen  las  romances  eruditos  de  los  romances  viejos.  El 
Poema.  se  déjà,  en  cami)io.  liechos  y  escenas  cpie  trae  la  Cro- 
nica, ([ue  no  son  ainplificaciones  de  ra>gos  del  Poeum,  pues  no 
estan  en  él  taies  rasgos,  y  son  hechos,  no  nieras  amplificaciones 
(U  lugares  comunes.  \i\\  el  Poema  es  donde  .>c  notan  rasgos 
subjetivos,  propios  de  la  poesia  décadente,  que  no  hay  en  la 
Cronica.  Vax  el  Poema  es  donde  hay  frases  desleidas.  sinônima^ 
y  ripiosas,  propias  de  versificador  erudito,  y  que  no  se  hallan 
en  la  Cronica. 

Cinco  lîneas  emplea  la  Cronica  en  narrar  la  entrada  del  Cid 
en  Burgos.  Mio  Cid  gasta  en  ella  nada  menos  que  42  versos. 
Bien  se  ve  donde  esta  la  amplificacion. 

En  ella  abundan  las  rei)eticiones.  Cuatro  veces  se  dice  que 
cl  rey  estaba  enfadado  con  el  Cid\ 

**l£l   rey  don   AJfonso  lanto  auic  la  grand   sana..." 
"Por  miedo  del  rey  Alfons  que  assi  lo  pararan...** 


EL   CAXTAR    DE   M!0  CID   Y   LA  EPOPEVA  CASTELLAXA  33 


**EI  rcy  lo  ha  vedado..." 

**Quc  del  rey  non  auie  gracia..." 

# 

Sinônimas  son  las  frases  de  los  dos  heniistiquios  del  verso  lo: 

**Alli  pienssan  de  a^iijar — alli  sueltan  las  riendas." 

Sinonimos  los  dos  versos  sejs^uidos  i6  y  17: 

"Exien  lo  veer  mugieres  e  varones." 
"burgeses  e  burgesas  por  las  finiestras  sone." 

Y  sin  embargo  (v.  30)  : 

"ascondensc  de  mio  Çid,  ca  nol  osan  dezir  nada". 

Si  se  esconden  icôino  salen  a  las  ventanas?  Y  si  salen  a 
las  ventanas  ^:c6mo  se  esconden?  Dos  veces  dice  que  llego  a 
la  puerta  y  dos  que  estaba  cerrada  (32,  37  y  39)  : 


*♦  \  _i 


u 


Asi  conimo  Ilcfjô  a  la  puerta,  fallola  bien  cerrada  . 
Aguijô  mio   Çid.  a  la  puerta  se  lUujaua../* 
Non  se  abre  la  puerta,  ca  bien  era  cerrada/' 


Véase  un  rasgo  sentimental  décadente  y,  ademâs,  poco  ve- 
rî.-îmil   (V.  40»  : 

*^Una  nina  de  nuef  anos  a  oju  se  parava." 

Y  esa  nifia  de  nueve  afios  es  la  que  le  dice  al  Cid  que  ha 
llegado  carta  del  rey  y  que  por  eso  no  le  abren  las  puertas;  y 

aîiade,  como  si  fuera  alcaldesa  de  Burgos: 

• 

'*Cid,  en  el  nuestro  mal  vos  non  ganades  nada; 
mas  el  Criador  vos  vala  con  todas  sus  vertudes  santas." 


34  JULIO  CEJADOR 


Claro  esta  que  talcs  sentimcntalismos,  taies  inverisimilitudes, 
taies  repeticiones,  taies  sinônimos  no  se  hallan  en  la  Cronica; 
pero  con  algo  habia  de  ampliar  el  autor  del  Poema  las  cinco 
lîneas  hasta  llenar  42  versos.  îDônde,  repito,  esta  la  am- 
pliacion  y  lo  décadente?  En  la  Cronica,  dice  Menéndez  Pidal, 
En  el  Poema,  dicen  los  lectores. 

Veamos  dônde  esta  la  amplificacion  del  episodio  que  viene  a 
continuaciôn.  el  de  las  arcas  de  arena  empenadas  por  el  Cid 
a  los  dos  judîos  burgaléses.  Ciento  treinta  y  siete  versos 
(78-212)  gasta  en  él  Mio  Cid;  treinta  y  cuatro  lineas,  no  mas 
largas  que  los  versos,  emplea  para  lo  mismo  la  Cronica, 
iSin  duda  las  34  lineas  amplifican  lo  encerrado  en  137  versos! 
^A  que  particularizar  ? 

Très  veces  se  dice  que  el  Cid  no  traîa  nada  al  salir  al  des- 
tîerro  : 

"Bien  lo  veedes  que  yo  non  trayo  nada..." 
"Non  puedo  traer  el  aver..." 
"Aquellas  non  las  puede  levar..." 

Dos  veces  dice  que,  bien  a  su  pesar,  acude  al  engano  de  las 
arcas  : 

"Fer   lo   he   amidos..." 
"Aniidos  lo   fago...'* 

Très  frases  parecidas  emplea  para  decir  que  alborea: 

"Apriessa  cantan  los  gallos  e  quieren  crebar  albores..  " 
"Rezaba  los  matines  abuelta  de  los  albores..." 

Dos  frases  idénticas  : 


Con  lumbres  e  con  candelas. 


Las  lumbres  eran  las  candelas  y  las  candelas  eran  las  lum- 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     35 


bres.  Pero  asî  escrihen  los  eruditos  y  nunca  asî  canta  el  pueblo 
los  romances. 

Por  trazar  un  rasgo  sentimental,  se  aparta  el  autor  de  Mio 
Cid  de  la  Crânica: 

"Dues  fijas  dexo  ninas,  e  prendetlas  en  los  braços..." 

"A  las  sues  fijas  en  braços  las  prendia...'* 

"Senas  duefias  las  traen,  e  aduzenlas  en  los  braços..." 

Paso  la  igualdad  del  segundo  hemistiquio.  Lo  de  llamaf 
ninas.  que  se  traen  en  brazos,  a  las  hijas  del  Cid.  se  parece  a 
la  "nina  de  nuef  anos",  que  toma  la  voz  del  alcalde  de  Burgos 
o  de  los  corregidores. 

En  la  Crânica  no  andan  en  brazos  de  nineras:  "Donna  Xe- 
mena  et  sus  fijas  besâronle  las  manos.'* 

A  no  ser  que  las  ninas  traîdas  en  brazos  besaran  ceremo- 
niosamente  las  manos  a  sus  padres  en  aquellos  candoroscs 
tiemjios. 

En  les  cuales  la  gente  debîa  de  ser  harto  pedigiiefia  e  inte- 
resada.  El  autor  de  Mio  Cid,  por  lo  nienos,  nos  la  muestra 
asî,  siempre  pidiendo  y  siempre  pensando  en  regalos  y  en  bo- 
tines  de  guerra. 

Martin  Antolînez  pide  en  Mio  Cid,  no  en  la  Crânica,  el 
corretaje  de  su  negociaciôn,  a  los  judios: 


u 


Bien  mereçia  calças... 


Diéronle  30  escudos  y  saltando  de  gozo,  conio  golfo  madri- 
leno,  se  va  para  el  Cid  diciéndolc: 

"Vengo,  Campeador,  con  todo  buen  recabdo, 
vos  seysçientos  e  yo  treynta  he  ganados." 

Menéndez  Pidal  tiene  por  muy  épico  el  caso  de  las  arcas, 
por  ser  una  bonita  pega;  y,  con  Mio  Cid,  convierte  en  estafa 


36  JULIO  CEJADOR 


]o  que  cl  Cid  hizo  amidos,  invitus,  obligado  por  la  necesidad, 
V  asi.  segiin  el  Poenia,  no  devuelve  jamâs  a  los  judîos  cl  dinero 
que  Je  prestaron,  y  tiene  por  rasgo  de  poesia  décadente  el  que 
en  la  Cronica  se  muestre  el  Cid  cumplidor  de  su  palabra  de- 
volviéndoles  lo  suyo.  Yo  entiendo  que  lo  décadente  y  de  libro 
de  caballerias  es  convertir  en  estafa  y  falta  a  la  palabra  el 
hecho  tal  como  lo  cuenta  la  Cronica. 


"Segiin  el  Cantar  existeiitc,  dice  Mcnéndez  Pidal,  cl  Cid  se  olvida  de 
p^gar  a  los  judios  a  quienes  cstafô  (sic),  y  aunqiie  en  el  verso  1.43 1 
ellos  lloran  por  su  dinero  a  los  pies  de  Alvar  Fanez  y  este  les  promete 
reparacion,  luego.  tanto  Alvaro  como  Cid,  como  el  aiitor,  no  vuelven 
a  acordarsc  del  asnnto." 


Ante  todo,  no  les  promete  reparacion,  sino  que  se  desentien- 
de  f'^aniente  de  ellos:  **Vo  lo  veré  con  el  Cid,  si  Dios  me  lieva 
alla."  Q\\ç  es  lo  que  responden,  no  los  ministros  para  cumplir, 
cuando  dicen  :  Tomaré  huena  nota;  sino  lo  que  responden  los 
que  ni  cumplir  de  formula  quieren:  Va  lo  verewàs. 

El  Cid  babîa  dicho  *'fer  lo  he  amidos'*,  **amidos  lo  fago". 
"enpefiar  gelo  he*'.  Antolinez  de  su  parte:  '*prestalde",  "mien- 
tra  que  vivades  non  seredes  menguados**.  Y  luego,  segûn  el 
Poema.  entrambos  faltan  a  su  palabra,  son  hombres  fement!- 
dos.  ^Es  eso  épico?  ^:Es  ese  el  espiritu  castellano  y  el  de 
nuestra  epopeya? 

Xo  es.  dira  Menéndez  Pidal,  sino  una  estafa  muy  épica;  lo 
otro,  cl  cumplir,  como  hidalgos  castellanos,  su  palabra,  es  cosa 
décadente.  Y  yo  quisiera  que  aquî  se  presentaran  cuantos  cas- 
tellanos nacieron  en  Castilla  para  preguntarles  en  cuâl  de  estos 
dos  procederes  esta  la  hidalguia  castellana,  cuyo  dechado  es 
el  Cid.  Mcnéndez  Pidal  se  quedarâ  solo. 

**Si  Dios  me  diere  conseio,  yo  gelo  emendaré  et  gelo  pecharé 
todo",  dice  el  Cid  en  la  Cronica.  Y  cumplio,  segtin  ella,  lo 
prometido,  malgrado  el  autor  de  Mio  Cid  y  Menéndez  Pidal. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     3/ 


que  prefieren  sea  el  Cid  un  estafador  y  que  eso  sea  lo  mas 
propio  del  héroe  castellano  y  de  la  castellana  epopeya. 

La  oraciôn  de  dona  Jimena  (330-365)  por  el  Cid,  al  despedir- 
le  en  Cardena,  tampoco  esta  en  la  Crônica;  pero  si  se  hallan 
oraciones  y  cantigas  muy  parecîdas  entre  las  poesîas  galaico- 
portuguesas  del  siglo  xiii  y  hasta  en  el  Arcipreste  de  Hita, 
del  siglo  XIV^ 

"El  que  fizo  el  çielo,  la  tierra  e  la  mar/* 
dice  Juan  Ruiz. 


Fezist  çielo  e  tierra,  el  tercero  el  mare. 


»» 


dicc  el  Poema  Mio  Cid,  No  hay  duda  que  el  autor  quiso  am- 
plificar  la  narraciôn  popular  con  una  plegaria  de  36  versos. 
Lo  que  no  esta  bien  es  que  se  afirme  que  la  Crônica  es  la  que 
amplifica  lo  del  côdice  de  Per  Abbat,  puesto  que  es  todo  lo 
contrario. 

"Un  verso  (del  poema)  se  encuentra  reemplazado  por  una 
larga  frase"  (en  la  Crônica),  dice  Menéndez  Pidal.  Al  rêvés 
te  lo  digo,  para  que  me  entiendas,  debiera  anadir. 

**  Espidiosse  de  la  raugier  et  de  las  fijas  et  fuesse  su  uia." 

Asi  la  Crônica.  En  el  Poema  ese  despedirse  es  tan  largo,  tan 
sentimental,  tan  amplificado,  que  hasta  Minaya  pierde,  por 
una  parte,  la  paciencia  de  tan  prolijos  adioses,  y  se  espanta, 
por  otra,  de  tan  afeminada  sensibilidad  del  Cid  y  asi  le  dice: 

**Çid,  do  son  vuestros  esfuerços?  en  buena  nasquiestes  de  madré; 
pcnsemos  de  ir  nuestra  via,  esto  sea  de  vagar." 

Como  quien  dice  al  propio  autor  del  Poema:  ^A  que  tantas 
sensiblerîas  ?  i  No  ve  que  hasta  Menéndez  Pidal  va  a  reconocer, 


38  JULIO  CEJAIKJR 

cuaiido  se  lo  advierta  Cejador,  que  vos  sois  el  décadente  y 
poco  sereno  poeta  épico?  ^No  ve  que  los  romances  y  la  Crô- 
nica  nos  dicen:  "et  fuese  su  uîa"?  "Pensemos,  pues,  de  ir 
nuestra  via."  Y  esta  frase  de  la  Crànica  es  la  que  amplificô  el 
!;iitor  Jet  Puema  en  una  prollja  despedida.  no  al  rpvé>;.  como 
asegura  Menéndez  Pidal  debajo  de  su  palabra. 

No  van  aqni  lan  a  la  par  d  Poema  y  la  Crôni^a,  que  no 
se  eche  de  ver  que,  aunque  entrambos  texios  vengan  de  una 
t'uenle,  no  ixir  e>o  se  copian  el  uno  al  otro.  En  el  Poenia  sale 
el  Cid  de  Cardena  por  la  manana,  camina  todo  el  dia  y  a  la 
noche  (v.  394): 

"  Vino  mio  Çid  yazer  a  Spinaz  de  Can  ; 
{{randfs  yentes  sele  acojen  essa  noch  de  todas  partes." 

En  la  Crônica  sale  de  noche,  camina  toda  la  noche  y  "fué 
otro  dia  a  yantar  a  Espinaz  de  Can  ;  et  alii  estando  llegol  otra 
companna  de  caualleros  et  de  peones".  Saliô  de  alli,  segûn  la 
Crônica,  después  de  corner;  segùn  el  poema,  por  la  manana 
(v-  394)-  "Et  passo  Duero  sobre  Nava  de  Palos  et  fué  posar 
a  ia  Figueruela",  dice  la  Crônica;  "sobre  Navas  de  Palos  e! 
Duero  va  passar  a  la  Figueruela  mio  Çid  iya  posar",  dice  el 
00). 

on  que  tiene  el  Cid  de  noclie,  la  Crônica  dice  que 
;  "figura  de  angel".  E!  Poenia  lo  particulariea  ;  "ei 
îl".  Dijérase  leyenda  aràbiga. 
0:  "Una  montaniia  niuy  grand."  El  Pcema:  "en 
i  niontaiia  maravillosa  e  grand". 
Menéndez  Pida!  que  "un  verso  se  convierte  en 
ase":  sino  que  segû.i  él,  e.-;  el  verso  del  Poenia  el 
onvierte  en  una  larga  frase  de  la  Crônica;  y  por 
tKC'e  todo  al  rêvés. 

■ma  Alinaya  aconseja  al  Cid  la  celada  (v  437);  en 
1  idca  c,  dfl  Cid.  Plto  el  autor  del  P  1  ma  <iueri;i 
rso.*  para  dcsmentir  a  Menéndez  Pidal  en  lo  que 


EL  CAXTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     39 


afirma  de  que  la  Crônica  es  la  que  ampHfica,  y  los  hizo,  aun- 
que  Menéndez  Pidal  no  bajô  del  burro  por  eso  ni  esotro. 

"Très   reyes   veo   de   moros**, 

GÎce  el  Poema  (637). 

El  redactor  de  la  Crônica  nos  da  a  entender  que  el  autor 
de  Mio  Cid  veia  demasiado,  pues  él  no  vêla  mas  que  dos:  "dos 
reys  moros  que  tenie  y  consigo".  El  otro  estaba  en  la  calen- 
turienta  fantasia  del  autor  del  Poema. 

Después  del  verso  694  se  le  fué,  sin  embargo,  por  alto  una 
advertencia  estratégica  importante  al  lidiar  con  mayor  numéro 
de  enemigos  y  que  trae  la  Crônica:  **E1  Çid  castigôles  allî  a 
todos  como  fiziessen  en  la  facienda,  et  acordassen  todavia  en. 
una  et  non  se  esparziessen  sin  recahdo."  Y  es  que  el  autor  de 
Mio  Cid  estaba  embargado,  como  mejor  literato  que  militar, 
en  la  ampliacion  del  tôpico  de  la  batalla.  En  estos  lugares  co- 
munes  es  donde  los  poetas  eruditos  se  lucen  echando  mano  de 
lo  que  los  tratadistas  llaman  la  amplificaciôn. 

Una  muestra  de  amplificaciôn  brillante,  pero  propia  de  un 
retôrico  erudito,  esta,  efectivamente,  en  los  versos  715-733- 

"Eiibraçan   los  escudos  delaiit  los  coraçones, 
abaxan  las  lanças  abueltas  de  los  pendones, 
enclinaron  las  caras  de  suso  de  los  arzones, 
ivanlos  ierir  de  fuertes  coraçones." 

Este  trozo  se  repite  en  el  combate  de  Carriôn  (verso  3.615, 
etcétera).  Se  ve  al  autor  erudito  satisfecho  de  sus  palabras, 
repitiéndolas  en  dos  lugares.  No  menos  de  poeta  erudito  son 
las  que  siguen  (727): 

"Veriedes  tantas  lanças  premer   e  alçar...,   etc." 

Esta,  amplificaciôn  es  y  del  Poema,  no  de  la  Crônica.  De 
semejantes  amplificaciones  podrân  verse  otros  ejemplos  en  los 


40  JULIO  CEJADOR 


cctosilabos  que  pondremos  del  Poema,  cuando  no  anadimos  las 
palabras  de  la  Cronica,  Son  rasgos  muy  poéticos  y  brillantes, 
pero  que  amplifican  el  escueto  relato  de  la  Cronica  y  de  la 
epopeya  popular,  como  los  romances  moriscos  eruditos  ampli- 
ficaron  mas  tarde  y  dieron  mas  color  a  los  viejos  fronterizos. 
El  sello  de  antiguedad  o  de  ancianidad,  que  Menéndez  Pidal 
\e  en  el  Poema,  se  halla,  por  el  contrario,  en  la  Cronica,  y  las 
amplificacîones  de  poesîa  décadente,  que  él  ve  en  la  Cronica, 
se  hallan.  po:  el  contrario,  en  eî  Poema.  Pudiera  habfr  él  se- 
nalado  ejemplos,  como  yo  los  senalo. 

Otra  vez  repite  el  Poema  lo  de  los  agûeros  (v.  859)  :  "al  exir 
de  Salon  mucho  ovo  buenas  aves",  y  torna  a  repetir  la  Cronica 
la  frase  del  principio:  '*et  dizen  algunos  que  saliendo  desse 
rio  que  ouo  muy  buenas  aves  et  sennales  de  bienandanças". 

"Agora  dexa  aqui  la  estoria  de  fablar  del  Çid  et  torna  a 
contar  de  Aluar  Hannez  en  su  mandaderia  o  fuera."  Esta  ïnan- 
daderta  de  la  Cronica,  como  mandar  por  dar,  que  todavia  se 
usa  en  Castilla  la  Vieja,  es  para  el  Poema  la  présenta ja  (V.  878) 
y  el  mensaje  (v.  877),  voces  nada  castizas,  pero  tan  francesas 
de  origen  como  era  de  afrancesado  y  erudito  cl  autor  del 
Poema.  y  de  castizos  los  romances  donde  debe  la  Cronica.  Tal 
c.>  cl  "carâctcr  bien  niarcrulo  d"  ma-  ancianidad^'  del  Poema. 
como  afirma  Menéndez  Pidal. 

Y  nôtese  que  la  Cronica  llama  estoria  a  la  epopeya  popular, 
como  la  Uàma  al  tomar  de  ella,  de  sus  cantarcs,  fablas  y  ro- 
ntanccs,  lo  de  Bernardo  del  Carpio,  por  confundirse  entonces 
là  historia  con  la  leyenda  histôrica  de  la  epopeya. 

En  el  capîtulo  859  vuelve  la  Cronica  a  emplear  lo  de  "que 
fuera  tan  buen  mandadero  et  tan  bien  cumpliera  su  manda- 
deria", bablando  de  ^linava.  Esta  vez  dice  esto  el  Poema: 


»*  —  iL 


mas  valedes  ques  nos — jtan  buena  mandaderia". 
«"laro  que  lo  de  "mas  valedes  que  nos"  no  lo  trae  la  Cronica, 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     4I 

por  ser  exagerada  opinion  particular  del  autor  erudito.  cosa 
bien  ajena  a  la  epopeya  popular. 

Con  esto  acaba  el  primer  a»ntar  en  el  verso  t  686,  que 
abraza  los  dos  anos  de  1066-1068,  segùn  reza  la  Crônica  (ca- 
pitulo  849-capîtulo  859).  Es  el  cantar  del  destierro  del  Cid  y 
sus  hechos  en  la  frontera  moro-castellano-aragonesa,  de  Soria, 
entre  Gormaz  y  Médina.  Bien  poco  tiene  que  ver  con  la  toma 
de  Valencia,  sino  como  a  manera  de  preâmbulo  de  ella  y 
menos  con  las  bodas  de  las  hijas  del  Cid,  de  las  que  tratan 
los  otros  dos  cantares,  asi  que  no  tiene  unidad  el  Poema  total 
o  es  una  primera  parte  de  las  très  de  que  consta,  demasiado 
larga  para  introducciôn. 


2.    analisis  general  del  secundo  cantar  cotejado  con  la 

''crônica*'. 


El  segundo  cantar  difiere  de  la  Crônica,  ya  en  su?  primeros 
versos  (1085-1093)  respecto  del  capitulo  862,  que  es  donde  esta 
el  asunto:  el  Cantar  apenas  no  hace  mas  que  tocar  algunos 
puntos.  Es  imposible  que  del  Cantar  saliese  la  Crônica,  aunque 
convengan  en  los  puntos  tocados  y  hasta  en  las  frases.  Dirîase 
mas  bien  que  el  Cantar  saliô  de  la  Crônica:  "Myo  Çid  ganô 
a  Xerica  e  a  Onda  e  Almenar,  tierras  de  Borriana  todas  con- 
quistas  las  ha"  (v.  1.092):  "et  correr  tierra  de  Xerica  et  Onda 
et  Almenar...  et  gano  dessa  yda  a  Onda  et  todas  las  otras 
tierras  que  dizen  de  Burriana**.  (Crôn,,  c.  862.) 

La  Crônica  déjà  al  Cid  en  el  capitulo  864,  después  de  contar 
tn  el  863  otras  hazanas  que  el  Poema  no  mienta. 

En  el  capitulo  865  habla  la  Crônica  del  vencimiento  del  rey 
don  Pedro  de  Aragon  por  el  Cid  y  del  perdôn  que  a  este  le 
otorgô  el  rey  Alfonso;  en  el  866  no  se  trata  del  Cid,  pero  se 
menciona  \i  rmierte  de  su  hijo  Diag  Royz  y  la  Victoria  de 
Mina  va  sobre  Abenalhage,  "segund  dizen  los  ancianos  que  son 


42  JULIO  CEJADOR 


muy  antiguos,  que  alcançaron  mas  las  cosas  daquel  tiempo" 
(ano  1.075).  Hacia  1289  dice,  sin  embargo,  Menéndez  Pidal 
que  se  èscribîa  la  parte  tocante  al  Cid  de  la  Crônica.  Desde 
ei  capitulo  866  déjà  al  Cid  la  Crônica  para  hablar  de  la  con- 
qui»:ta  de  Toledo  por  Alfonso  VI,  **et  sabet  aqui  todos  los  que 
esta  estoria  oydes  que  en  todas  estas  cosas  se  acertô  (estuvo) 
el  Çid  Roy  Diaz  con  el  rey  Alffonsso  et  fue  muy  bueno  (va- 
lien  le)  en  todo".  De  nada  de  esto  trata  Mio  Cid. 

Cuanto  se  dice  en  los  versos  1.094  a  1.220  falta  en  la  Crô- 
nica. Se  habla  en  ellos  de  la  toma  de  Murviedro,  "con  grave 
atropello  de  la  cronologîa,  antes  de  la  conquis*-a  de  Valencia". 
Estas  palabras  son  de  Menéndez  Pidal.  La  Crônica  no  tiene 
semejantes  atropellos.  No  es,  pues,  en  favor  del  Poema  ese 
trozo  ni  falta  de  la  Crônica  el  no  tenerlo. 

El  Poema  apenas  habla  de  la  ccnquista  de  Valencia,  que  la 
Crônica  trata  largamente  (capîtulos  890-920):  *'Cuenta  la  es- 
toria que  nueue  meses  touo  el  Çid  çercada  la  noble  çibdat  de 
Valencia",  entrando  en  ella  el  ano  1087.  *'Nueve  meses  com- 
plidos,  sabet,  sobrella  yaz,  quando  vino  el  dezeno,  oviérongela 
a  dar"  (verso  1.209).  La  Crônica  anade  (c.  921):  *'Et  dalli 
adelante  fué  llamado  el  Çid  **mio  Çit  Canpeador,  sennor  de 
Valencia'*. 

En  el  verso  1.221  y  en  el  capitulo  922  emparejan  ya  en- 
trambas  narraciones  con  la  Victoria  del  Cid  sobre  el  rev  de 
Sevilla,  que  quiere  reconquistar  a  Valencia.  La  gente  del  Cid 
(v.  1.265)  son  très  mill  e  seys  çientos"  scgiin  el  Poema;  **fa- 
llaron  y  mill  caualleros  de  linage  et  de  otros,  D  a  cauallo,  et 
cuatro  mfll  omnes  a  pié'\  segun  la  Crônica  (c.  922).  El  obispo 
don  Jeronimo  fué  traido  "de  tierras  de  Piedragoriz",  de  Fran- 
cia,  por  el  arzobispo  de  Toledo,  don  Bernardo,  segun  la 
Crônica  (caps.  873,  922)  ;  "de  parte  de  orient'*,  dice  el  Poema 
(v.  1.288).  Envio  al  rey  "çient  cavallos"  segun  los  dos  textos 
(v.  1.274  y  cap.  923),  a  Cardefia  "mill  marcos  de  plata"  (verso 
1.285,  cap.  923):  aunque  el   Poema  dice  "que  los  quinientos 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     43 


(liesse  a  don  Sancho  el  abbat",  y  la  Crônica,  sin  mentar  tal 
cosa,  anade  "otrossi  XXX  marcos  de  oro  pora  su  tnuger  et 
sus  fijas",  y  "otrossi  les  mando  dar  sysçientos  marcos,  los 
trezientos  de  oro  et  los  CCC  de  plata,  que  diessen  a  Rachel  et 
a  Uidas  los  mercaderes  de  Burgos,  los  quales  él  auie  tomadoir 
quando  se  salliô  de  la  tierra;  et  dixo  a  jVIartin  Antolinez: 
"esso  bien  los  sabedes  vos,  ca  vos  los  ouiestes  sacados  sobre 
el  mio  omenaie;  et  dezitles  que  me  perdonen,  ca  el  enganno 
de  îas  arcas  con  cuyta  lo  fiz**.  Segun  la  misma  Crônica  los 
maridaderos  hallaron  al  rey  en  Palencia;  segùn  el  Poema 
(v.  1.3 12)  en  Carriôn.  De  allî.  segun  el  Poema,  fueron  a  Car- 
dena  (v.  1.392);  segùn  la  Crônica,  a  Burgos  en  busca  de  Rachel 
et  Uidas,  a  "guardar  su  omenaie*'  del  Cid;  "et  non  ouo  lugar 
en  toda  la  cibdat  de  Burgos  que  non  fablassen  daquella  grant 
mesura  que  el  Çid  fizîera  a  aquellos  mercaderes  et  dauanle 
muchas  bendiciones".  Segùn  el  Poema  estando  en  Burgos  los 
envîados  se  les  presentan  los  mercaderes  y  Minaya  solo  les 
responde:  **yo  lo  veré  con  el  Çid". 

Segiin  la  Crônica,  solo  después  de  cumplir  con  el  rey  y  con 
los  acreedores  va  Minaya  a  Cardefia  por  dofia  Jimena  y  las 
hijas  del  Cid.  Los  enviados  a  estas  très  mandaderias  fueron, 
segùn  la  Crônica,  Minaya  y  Martin  Antolinez:  segùn  el  Poem?.. 
solo  Minaya  y  asi  fueron  a  recibir  a  los  que  de  Cardefia  venîan  : 
Mufio  Gustioz,  Pero  Bermùdez  y  don  Jerônimo,  segùn  la  Crô- 
nica (c.  924);  segùn  el  Poema,  ademâs  Martin  Antolinez 
(v.  1.459).  El  Poema  aiîade  por  su  parte  pincelad?.s  poéticas  o 
retoricas  (1.507,  etc.).  Bien  se  vc  que  entrambos  textos  tuvie- 
ron,  en  parte,  la  misma  fuente  de  inspiraciôn,  los  romances 
populares;  pero  que  difieren  en  algunas  cosas,  de  suerte  que 
?a  Crônica  no  signe  el  texto  del  Poema,  el  cual,  a  su  vez,  anada 
pormenores  rctôrico?  subjetivos  de  autor  erudito. 

En  el  capitulo  925  se  trata  de  la  veaida  del  miramamolin  de 
Marruecos,  "que  auie  nombre  lunes'\  y  responde  a  aquel 
rey  Yucef  que  en  Maruecos  esta''  (v.  1.621).  Minaya  pide  al 


44  JULIO  CEJADOR 


Cid  ''CCC  caualleros"  segùn  la  Crônica  (cap.  925),  "ciento  e 
treinta  caualleros",  segùn  el  Poema  (1.6^^5).  Y  notcbe  que  en 
él  no  esta  aquello  de  la  Crônica  \  "Et  alli  veriedes  a  cada  parte 
sallir  los  cauallos  vazios,  et  dellos  las  siellas  tornadas,  onde  los 
duennos  fincauan  maltrechos  en  el  campo":  brèves  pinceladas 
épicas  por  las  que  con  mayor  amplificaciôn  suele  emplear  Mio 
Cid.  Recuerdan  un  verso  de  la  descripciôn  de  este  en  el  primer 
Cantar  (v.  731): 

'*tantos  buenos  cavallos  sin  sos  duenos  andar'*. 

En  Mio  Cid  Albar  Salvadores  quedô  preso  de  los  moros 
(v.  1.681)  y,  sin  embargo,  aparece,  sin  saber  cômo  ni  cômo  no, 
LU  los  versos  1.719.   1.994,  etc. 

"El  refundidor,  dice  M.  Pidal,  para  salvar  esta  distracciôn  escribiô 
un  peciueîîo  épisodio  en  que  cuenta  detenidamente  la  prisiôn  del  caba- 
llero  del  Cid  y  cômo,  después  de  vencida  la  batalla,  al  robar  el  campo 
de  los  moros,  se  le  hallan  aherrojado  dentro  de  la  tienda  de  Yucef. 


w 


Confiesa,  pues,  Menéndez  Pidal  la  distracciôn  del  autor  de 
Mio  Cid.  Los  romances  populares  de  una  época  dada  no  tienen 
esas  distracciones  de  los  eruditos.  En  la  Crônica  no  hay  tal 
distracciôn,  sino  que,  como  era  natural,  vencidos  los  moros,  en 
el  campamento  tomado  tenîa  que  hallarse  el  prisionero.  Para 
Menéndez  Pidal  esto  es  un  épisodio  con  el  que  el  segundo 
redactor  de  Mio  Cid  salvô  la  distracciôn  del  primer  autor.  No 
esta  mal  pensado;  pero  permîtanos  créer  que  el  romance  de 
donde  salieron  Crônica  y  Poema  no  sufriô  tal  distracciôn  y* 
contenia  el  hallazgo  del  prisionero.  De  igual  modo  supone  Me- 
néndez Pidal  que  el  segundo  redactor  anadiô  cuanto  no  esta 
en  el  Poemi  y  esta  en  la  Crônica.  Repitamos  que  eso  no  es 
mera  redacciôn  nueva,  sino  nueva  obra  de  todo  en  todo  y  que 
tal  nueva  obra  v.o  hubo  en  el  mundo. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASÏELLANA     45 

"Las  cifras  de  hombres  o  de  riquezas  se  exageran",  dice 
Menéndez  Pidal  de  la  redacciôn  de  la  Crônica. 

Efectivantente,  la  Crônica  (c.  925)  dice:  **de  los  L"  mill 
moros  que  y  vinieron  non  escaparon  mas  de  diez  mill  e  qiii- 
nientos".  Pocos  parecen;  pero  oigamos  el  Cantar  (1734): 

"Los  çiuquaenta  mill — por  ciienta  fuerô  notados  : 
non  escaparon  mas  de  çicnto  e  quatro." 

Segûn  la  Crônica  escapan  10.500;  segûn  el  Caniar,  104. 
jEso  de  50.000  moros!  iCon  que  cara  se  dice,  pues,  que  la 
exageracion  esta  de  parte  de  la  Crônica  F 

La  Crônica  dice  que  al  Uegar  a  Valladolid  con  los  présentes 
los  niandaderos,  **caualgaron  et  llegaron  al  rey,  et  tomol  el  uno 
la  mano  diestra  et  el  otro  de  la  siniestra  et  besarongelas*'  (ca- 
pitulo  926). 

El  Cantar  (v.  1.842): 

"firieronsc    a   tierra — diçiendo    de   los    cavallos 
antel  rcy  Alfons — los  inoios  fincados, 
besar  la  tierra — e  las  piedes  amos". 

Creo  que  esto  de  besar  la  tierra  es  demasiado  servil  y  feu- 
dal:  lo  otro  es  lo  castellano.  Como  es  exagerado  lo  que  signe 
(verso  1 .846)  : 

**por  mio  Çid  el  Campeador — todo  esto  vos  besamos 
a  vos  llama  por  senor — e  tienes  por  vuestro  vasallo'*. 

En  la  Crônica,  en  cambio  "el  Çid  se  nos  enî)ia  encomendar 
en  vuestra  gracia  conimo  de  sennor  natural  et  enbiauos  nviU'ljc 
gradesçer  quanto  onrradamiente  le  enbiastes  su  muger  et  sus 
fijas...''  • 

El  présente  al  rey  (v.  1.805,  ^^P-  9^^).  es  de  "dozientos  ca- 
vallos... con  siellas  e  con  frenos  e  con  senas  espadas  (v.  1813, 


4Ô  JULIO  CEJADOR 


1810):  *'CC  cauallos  enseellados  et  enfrenados  et  en  cada  siella 
su  espada  coigada  del  arçon"  (cap.  926);  "et  la  nob!^  tienda 
que  fue  de  lunes  rey  de  Marruecos",  que  anade  la  Crônica  y 
se  déjà  en  el  tintero  el  Poema. 

No  menos  que  la  hermosa  escena  en  que  la  Crônica  nos 
cuenta  cônio  se  hizo  el  présente  al  rey  en  las  afueras  de  V'alla- 
dolid  (cap.  Ç26)  y  que,  no  estando  en  el  Poema  ni  siendo  de 
sospechar  la  inventasen  los  redactores  de  la  Crônica,  hay  que 
confesar  que  proviene  de  los  romances  populares,  de  los  que 
todavîa  se  nota  el  asonante  en  a. 

En  el  capîtulo  927  estân  la  peticiôn  de  las  hijas  del  Cid  por 
los  condes  de  Carriôn,  las  vistas  reaies  y  el  desposorio.  Corres- 
ponde en  el  Potma  a  los  versos  1.879-2.181. 

Aquî  del  autor  de  Mio  Cid,  que  echa  el  resto  en  la  descrip- 
cion  de  los  preparativos  para  las  vistas,  que  la  Crônica  en- 
cierra  en  sola  una  palabra:  "grandes  adobos  que  leuaron  amas 
las  partes  a  estas  vistas'*. 

El   Poema  (v.   1.965)  lo  repite: 

"Délia  part  e  délia  pora  las  vistas  se  adobavan.** 

Pero  abre,  por  su  parte,  la  espita  retôrica: 

"^quien  vido  por  Castiella  tanta  mula  preçiada, 
e  tanto  palafré  que  bien  anda, 
cavallos  gruessos  e  corredorcs  sin  falla, 
tanto  buen  pendon  meter  en  buenas  astas, 
escudos  boclados  con  oro  e  con  plata, 
mantos  e  pielles  e  buenos  çendales  d'.Alexandria? 
Conduchos  largos  cl  rey  enbiar  manda  va.'* 

Y  poco  después  (v.  1.987),  hablando  de  los  ^de  Valencia: 

**  Tanta  gruessa  mula  e  tanto  buen  cavallo  corredor, 
tanta  buena  capa  e  mantos  e  pelliçones  ; 
chicos  e  grandes  vestidos  son  de  colores''. 


EL  CANTAR   DE  MIO  CID  Y   LA  EPOPEYA  CASTELLANA  4/ 

Esto  para  Menéndez  Pidal  séria  ampliaciôn  de  poesîa  dé- 
cadente y  lo  es  para  todos;  sino  que  esta  en  el  Poema,  no  en 
la  Crônica,  donde  él  dice  que  se  hallan  taies  décadentes  am- 
plificaciones. 

En  la  Crônka  se  citan  los  que  fueron  con  el  Cid:  **el  obispo 
don  Gerônimo  et  Aluar  Fannez  et  Pero  Bermudez  et  Martin 
Munoz  et  Martin  Antolinez  de  Burgos  et  Aluar  Aluarez  et 
.Aluar  Saluadorez".  El  Poema  anade  a  estos  (1.9)1)  Albar 
Alvarez,  Muno  Gustioz  y  el  para  el  autor  imprescindiblc 
*'Galind  Garçiaz  el  que  fo  de  Aragon*'  ;  aunque  luego  dice  que 
mandô  el  Cid  "que  curien  a  Valencia''  a  "Alvar  Salvadorez'* 
y  a  **GaHn  Garcia  el  de  Aragon*'. 

Tampoco  cita  la  Crônica  a  este  "Galind  Garçiez,  el  bueno 
d'Aragon",  cuando  lo  cita  el  Poema  en  el  verso  3.071,  ni 
cuando  le  cita  en  el  verso  443:  "Galin  Garciaz,  una  fardida 
lança.''  Solo  tras  la  Victoria  contra  Fariz  y  Galbe  (c.  858)  lo 
trae  la  Crônica,  llamândole  "Guillen  Garcia  un  buen  cauallero 
•  le  .Ara.i^ôr.  *.  tlondc  cl  Poema  ]<•  nombra  "(jalin  ^  .arciaz.  cl 
bueno  de  Aragon".  ^Es  indicio  de  sec  aragohés  o  de  la  fron- 
tera  el  autor  de  Mio  Cid?  Otros  aragonesisraos  y,  lo  que  mas 
es,  galicismos  hay  en  el  Cantar  que  no  se  hallan  en  la  Crônica, 
la  cual  emplea  en  su  lugar  voces  mas  castizas.  Ello  prueba  que 
la  Crônica  se  dériva  de  los  romances  populares,  que  no  hu- 
bieran  aceptado  taies  voces  y  que  se  deben  a  ser  erudito  el 
autor  del  Cantar,  Galicismo  horrible  es  el  de  los  versos 
2.021-2.022: 

"los  inojos  e  las  manos  en  tierra  los  fincô, 
las  yerbas  del  campo  a  dietites  tos  tomô*\ 

Este  proscunesai  oriental,  que  tan  en  ojos  daba  a  los  grie- 
gos,  es  todavîa  menos  castellano. 

En  la  Crônica  el  rey  hace  al  Cid  comedimientos  que  no  trae 
cl  Poema  y  este  solo  "quando  Uegô  al  rey.  fincô  los  inoios  por 
besarle  los  pies". 


J 


48  JULIO  CEJADOR 


**Ya,  Cid  Ruy  Diaz,  las  manos  cunplen,  que  non  los  pies*', 
le  dijo  el  rey.  **Et  entonçes  el  Çid  besol  amas  las  manos;  et 
il  rey  abra(:ol,  et  cuenta  la  estoria  quel  dio  paz."  El  Poema. 
tras  esas  palabras  del  rey,  insiste  en  que  "hinojos  fitos  sedie 
el  Campeador".  Mucho  servilismo  y  aparaterîa  extranjera  pone 
aqui  el  afrancesado  autor,  que  ni  se  halla  en  la  Cronica  ni  en 
los  romances  m  es  cosa  espaiiola. 

En  cambio  este  autor  no  suele  mirar  de  tan  buenos  ojos  al 
i(y,  que  en  la  Cronica  queda  en  su  Lugar. 

Tras  los  comedimientos  al  Cid  y  el  beso,  todavia  dice  la 
Cronica,  y  no  el  Poema,  que  **v?l  rey  quisiera  asse.l^a^  al  Çid 
a  su  niesa,  el  que  comiesse  con  él  a  la  su  escudiella  ;  mas  el  Çid 
non  lo  qniso  fazer".  Tan  extraordinaria  era  la  honra,  corne 
que  los  reyes  comîan  sîempre  aparté.  Aqui  convîene  recordar 
lo  que,  por  el  contrario,  trae  el  Poema  (v.  20)  y  no  la  Cronica 

**Dios,  que  bucn  vassallo,  si  ouicsse  buen  sonore". 

El  Poema  viielve  a  lo  de: 

**tanta  gruessa  mula  e  taiito  palafré  de  sazon, 
tantas  buenas  vestiduras  que  d'alfaya  son. 
conpeçô  Çid  a  dar  a  quien  quiere  prender  son  don; 
cada  uno  lo  que  pide,  nadi  no!  dize  de  non". 

Nada  de  esto  en  la  Cronica.  Lo  de  no  negarse  nadie  y  lo 
del  pedir  son  salidas  tan  subjetivas  del  autor,  como  aienas-  a 
la  objetiva  epopeya  castellana. 

Desde  el  verso  1.985,  donde  trata  de  la  ida  del  Cid  a  las 
vistas  cambia  el  asonante  en  â  y  este  asonante  esta  clarisimo 
en. la  Crânien,  (c.  927),  que  se  ve  ser  nuevo  romance  de  las  vistas. 
Lo  anterior  del  Cantar  (i. 959-1. 1)84),  de  los  preparativos 
del  rey  para  las  vistas,  esta  anadido  por  el  autor  de  Mio  Çid 
y  asi  esta  en  el  asonante  -a  précédente. 

Los  dos  textos  coinciden.  menos  en  el  servilismo  y  el  gali- 
cismo  de  ''a  dientes  las  tomo",  cosas  del  autor  de  Mio  Çid, 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      49 

Adviértasc  que  este  supone  no  haber  vuelto  aûn  el  Cid  a  la 
gracia  del  rey  y  por  eso  pide  perdon  el  Cid  y  el  rey  se  lo 
concède  (v.  2.030-2.039),  versos  que  no  estân  en  la  Cronica, 
donde  no  se  habla  de  perdon,  porque,  segùn  ella,  antes  de  con- 
quistar  a  Valencia  sirviô  el  Cid  al  rey  en  Castilla  y  ya  le  habia 
perdonado.  Ig^ialmente  el  rey,  al  pedirle  los  de  Carriôn  las 
hijas  del  Cid.  alude  en  el  Cantar  a  tenerle  desterrado  (1.890) 
y  no  en  la  Crônica  (c.  027)  ;  al  llevarle  al  rey  el  présente,  dice  este 
a  los  mandaderos  Ci. 899)  **elle  lo  niereçe — e  de  mi  abra 
perdon"  ;  nada  de  lo  cual  hay  en  la  Crônica,  El  autor  de  Mio 
Cid  ignora,  pues,  que  el  Cid  ya  fué  perdonado  y  que,  como 
dice  la  Crônica  (c.  866)  :  ''Et  sabet  aqui  todos  los  que  esta 
estoria  oydes  que  en  todas  estas  cosas  se  acerto  el  Çid  Roy 
Diaz  con  el  rey  don  Alffonsso  et  fué  muy  bueno  en  todo", 
este  es,  en  la  conquista  de  Toledo. 

El  autor  de  Mio  Cid  pone,  por  consiguiente,  en  el  verso  2.034 
el  perdon  del  Cid  : 

"aqui  vos  perdono  e  dovos  mi  amor". 

Y  parece  no  acordarse  de  que  mucho  antes,  al  pedir  Minaya 
al  rey  le  de  jase  llevar  de  Cardena  a  la  familia  del  Cid.  ya  otra 
vez  le  habia  dicho  (v.  1.324): 


"quel  ayades  merçed, — si  vos  vala  cl  Criador! 
Echastele  de  tierra — non  ha  la  vuestra  amor" 


Aunque  se  le  olvido  decirnos  si  el  rey  perdono  al  Cid,  pues 
îiolo  se  admira  de  las  ganancias  del  héroe,  agradece  el  présente 
y  le  déjà  llevar  a  dona  Jimena  y  sus  hijas.  En  la  Crônica  dice 
en  este  lugar  (c.  923):  "Sennor,  después  que  se  de  uos  partio 
el  Çid  la  pustremera  vez,  vençio  très  faziendas...*',  y  todo  como 
si  el  Cid  no  estuviese  ya  en  desçracia  del  rey. 


50  JULIO  CEJADOR 


Bien  se  que  las  Gesta  Roderici  traen  cuatro  iuranicnta  para 
sincerarse  con  el  rey,  con  quien  dicen  que  los  envidiosos  le 
habian  otra  vez  puesto  a  mal  (pâgs.  27-31);  pero  la  Crônica 
nada  dice  de  todo  ello.  Sea  o  no  hecho  historico,  si  el  autor 
de  Mio  Cid  sigue  el  texto  de  las  Gesta  y  no  lo  signe  \2i  Crô- 
nica, esta  no  copia  a  Mio  Cid,  punto  capitalisimo  para  nosotros. 
En  el  capitulo  927,  de  las  vistas,  donde,  segun  el  Canfar,  per- 
dona  el  rey  al  Cid  (v.  2.034),  dice  la  Crônica,  en  vez  de  aludir 
a  reconciliaciôn  alguna:  *'llameuos  yo  a  estas  vistas  por  dos 
cosas:  la  primera  por  nos  veer,  ca  nos  amo  mucho  por  los 
muchos  seruicios  et  grandes  que  me  auedes  feclio,  como  quier 
que  en  el  cowicnço  nos  oue  ayrado  de  la  mi  tierra;  rm,?^  dcspué s 
que  nos  yo  perdonc,  ganastes  nos  Valencia  et  otra  muclia  tierra''. 
Nada  de  esto  hay  en  el  Cantar.  El  ùnico  perdôn  de  que  se  habla 
en  la  Crônica  esta  en  el  cap.  864:  "Et  el  rey  quandol  uiô  (cerca 
de  Rueda),  fue  muy  alegre  et  plogol  mucho  con  el,  et  recibiol 
muy  bien,  et  perdonol  et  niandol  que  se  uniniesse  con  tl  pora 
Castiella."  Y  en  el  865:  **et  uenosse  pora  Castiella  al  ley  don 
Alffonso  quel  aiiic  ya  perdonado,  assi  como  dixiemos'*.  î.a 
cita  primera  de  estas  dos  esta  no  menos  en  las  Gesta  (éd.  1909, 
p.  21):  "Imperator  autem  recepit  eum  honorifice  et  diligenter 
precepit  ei  ut  sequeretur  eum  ad  Castellam.*'  La  segunda  en 
la  pagina  23:  "Rediit  ad  patriam  suam  Castellam.  quem  recepit 
honorifice  et  ylari  uultu  rex  Aldefonsus.** 

No  me  atane  a  mi  dilucidar,  si  otra  vez  le  indispusieron  con 
el  rey,  como  dicen  las  Gesta;  basta  que  no  lo  diga  la  Crônica 
y  que  nada  insinue  sobre  el  perdôn  en  los  lugares  donde  el 
Cantar  alude  a  él  y  le  perdona,  para  que  deduzcamos  que  la 
Crônica  no  sigue  al  Canfar  y  que  no  puede  ser  nueva  rcdacciôn 
de  él.  pues  cambia  en  cosas  tan  sustanciales.  El  Cantar  no 
mienta  el  primer  perdôn  ni  esta  segunda  desgracia  con  el  rey, 
de  que  habian  las  Gesta  y  asi  para  el  Cantar  la  desgracia  fué 
ima  y  el  perdôn  fué  en  las  vistas.  Todo  ello  es  fruto  dé  la 
subjetividad  del  cscritor  erudito.  Con  suponerle  en  desgracia 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      S  I 

del  rey  se  explica  de  alguna  manera  el  modo  cômo  el  Cantar 
présenta  al  Cid  ante  el  Rey  en  las  vistas,  mordiendo  la  yerba, 
a  la  francesa,  y  con  otros  servilismos  que  nunca,  ni  aùn  en 
ese  caso,  dado  que  fnera  histôrico,  se  vieroti  en  el  Cid,  cuya 
entereza  y  dignidad  frisan  con  la  brutalidad.  segun  toda  la 
tradicion. 

El  subjetivo  sentir  del  autor  del  Canfar  contrasta  a  menudo 
con  la  serenidad  objetiva  de  la  Cronica.  El  Cantar,  no  la  Crô- 
nica,  présenta  al  Cid  respondiendç)  al  rey  después  que  caso  a 
fus  hijas  (2.1  lo): 

*•  Vos  casades  mis  fijas  ca  non  gelas  do  yo." 

Lo  cual  es  irrespetuoso  y  como  desaprobaciôn  de  lo  hecho 
por  el  rey.  En  cambîo.  no  pone  en  boca  del  rey  al  casarlas  lo 
que  la  Cronica  pone:  **yo  las  caso,  mas  nos  non".  Después  de 
casarlas,  solo  dice  el  Cid  de  la  Cronica:  **sennor,  loado  sea  a 
la  uuestra  merçed,  et  pues  que  a  las  mis  fijas  casastes.  datme 
por  manero  quien  las  dé  a  los  infantes'*. 

I^  idea  es  la  niisma  en  anibos  textos,  pero  no  la  manera. 

Desde  el  verso  2.1 11  al  2.124  es  un  rebutido  inûtil  deà 
Cantar.  Torna  a  repetir  el  Cid  lo  dicho  (2.125)  y  torna  a  decir 
feamente,  a  proposito  del  manero  (2.134): 

**noii  gelas  daré  yo  con  mi  mano — nin  dend  non  se  alabarân". 

Verso  que  no  es  verso  y  que  acaso  baya  puesto  mano  ajena. 
Todo  el  trozo  (2. 135-2. 140)  también  parece  desquiciado.  Dice 
el  rey  al  manero  (2.136): 

**prendcllas  con  vuestras  manos — e  daldas  a  los  iiatU«*s, 
assi  commo  yo  las  prcndo  daquent, — commo  si  fosse  dclant, 
secd  padrino  délias — a  tod  el  veiar 
quando  uos  juntaredcs  comigo— quem  digades  la  verdat". 


52  JULIO  CEJADOR 


îLc  manda  cl  rey  a  Minaya  de  présente  o  lo  que  ha  de 
hacer  en  Valencia  ?  La  Cronica  dice  esto  segundo  ;  en  el  Cantar 
todo  es  confuso  y  los  versos  no  son  versos. 

Pero  no  esta  niejor  el  trozo  2. 14 1-2. 164  y  es  anadidura  que 
no  responde  a  nada  de  la  Crônica,  sino  a  retrasar  y  apesa- 
dunibrar  la  narracion. 

Sinoninios  ripiosos  hâllanse  doquiera  entre  las  anadiduras  deî 
Cantar  a  la  redaccion  de  la  Crônica,  Se  ve,  como  por  tela  de 
cedazo,  la  niano  del  autor  erudito: 

2.1 12        que  otro  dîa  de  manana— quando  saliesse  el  sol. 
2.180        quando  vinicre  la  manana — que  apuntare  cl  sol. 

No  menos  se  ve  por  los  rasgos  subjetivos: 

2.169  a  Fer  Vermudoz  e  Muno  GustioE 

2.170  en  casa  de  mio  Çid  non  a  dos  me j ores 

2.172  E  va  i  Ansuor  Gonçalvez — que  era  buUidor 

2.173  que  es  largo  de  lettgua — mas  en  lo  al  non  es  de  f'rô. 

Xada  de  taies  apreciaciones  en  la  Crônica. 

Después  signe  poniéndoles  espîas  a  los  Infantes  (2.177-2.179). 
cosa  que  va  contra  la  manera  de  ser  del  Cid,  que  en  la  Crônica 
todavia  no  piensa  mal  de  ellos,  por  mas  que  otros  se  lo  digan  y 
todo  lo  echa  a  bueiia  parte,  atri])uyéndo]es  él  sus  propios  noble> 
pcnsamientos.  La  misma  impertinencia  al  decir  a  sus  hijas  que 
no  las  casaba  él,  sino  el  rey,  que  las  dio  como  forzado,  cuando 
lo  que  importaba  era  no  indisponerlas  con  los  novios.  Todo 
este  otro  pedazo  2.180-2.204  también  es  afiadidura  del  autor 
de  Mio  Cid  y  achica  y  retrasa  la  relaciôn. 

Léase  el  solemne  recil)imiento  hecho  a  los  infantes  en  la 
Crônica  (c.  928)  y  los  recelos  con  que  se  les  recil>e  en  el  Cantar 
(2.205-2.219)  con  otras  puerilidades: 

**Pues  que  fazer  lo  avemos — porqué  lo  imos  tarda»do." 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      «î*^ 


Diriase  que  el  Cid  quiere  salir  cuanto  antes  de  este  paso, 
haciendo  a  reganadientes  las  bodas,  como  si  con  darse  las 
manos,  todo  quedase  ya  bien  para  después.  Es,  ademàs,  un 
scrvilismo  del  Cid  al  rey,  impropio  del  concepto  que  la  pri- 
mitiva  epopeya  ténia  del  hérœ.  Una  cosa  es  el  respeto  y  aca- 
tamiento  que  se  ve  en  la  Crônica;  otra  el  someterse  tan  servil 
y  desaforadamente,  y  a  la  par  grunendo  contra  lo  que  se  hace, 
como  se  ve  en  el  Cantar.  No  es  ese  el  Cid  de  Santa  Gadea  ni 
aùn  el  que  de  mozo  se  queja  a  su  padre  porque  le  muerde 
demasiado  apretadamente  para  probar  su  valor.  Con  entereza 
rcpite  el  Cid  en  la  Crônica  lo  que  el  mismo  rey  dijo.  "Et  el 
rey  alla  do  esta,  las  casa,  que  yo  non",  dice  el  Cid  en  las  bodas. 
"'Et  yo  las  caso,  mas  uos  non",  dijo  el  rey  en  los  desposorios. 
Pero,  no  grune  a  cada  paso,  como  en  el  Cantar,  ni  pronuncia 
este  verso,  que  desdice  de  su  tradicîonal  entereza  (2.202)  : 

"que  yo  nuUa  cosa  nol  supe  dczir  de  no". 

El  que  tal  habla  es  un  Cid  de  mentirijillas,  un  Cid  imaginado 
por  un  erudito,  no  el  Cid  popular.  ;  El  Cid  no  atreverse  a  opo- 
nerse  al  rey  !  Dîgalo  Santa  Gadea  de  Burgos. 

Diriase,  ademâs,  que  el  héroe  hase  convertido  en  mercader, 
que  toma  las  bodas  como  insinua  aquel  verso  (2.198):  "deste 
vuestro  casamiento  creçremos  en  honor".  Pero  como  tabernero 
que  repite  desde  su  mostrador  aquello  de:  "Vayan  entrando, 
vayan  bebiendo.  vayan  pagando,  vayan  saliendo"  (v.  2.226): 

"*£  prendan  bendiciones — e  vayamos  recabdando.  " 

"Et  segunt  diz  la  estoria.  ocho  dias  duraron  estas  bodas", 
dice  la  Crônica  (c.  928).  El  Cantar  dice,  en  cambio  (2.249): 

"Quinze  dias  conplidos — en  las  bodas  duraron." 

No  copia,  pues,  la  Crônica  el  Cantar  y  la  exageracion  de 


54  JULIO  CEJADOR 


cifras  en  este  esta,  no  en  aquélla,  al  rêvés  de  lo  que  afirma 
Menéndez  Pidal. 

Acaba  el  segundo  cantar  en  el  verso  2,2'j'j  y  comenzô  en 
cl  1.085: 

**Aquis  conpîeça  la  gesta  de  mio  Çid  el  de  Bivar.** 
"Las  copias  deste  cantar  aquis  van  acabando. 
El  Criador  vos  vala  con  todos  los  sos  santos." 

Si  no  se  hace  fuerza  a  las  palabras  del  autor,  osrc  cantar 
es  diferente  del  primero,  con  el  cual  ningun  otro  atadero  tiene 
que  el  de  narrarse  en  ambos  cosas  del  Cid.  Hemos  visto  que 
todo  ello  pasa  durante  el  primer  destierro,  segiin  el  Cantar; 
niientras  que  en  la  Crônica  lo  del  segundo  cantar  lui  despué:. 
de  volver  a  Castilla  y  a  la  gracia  del  rey.  Xo  hay  cosa  mas 
clara  para  el  que  tenga  ojos  la  diferencia  en  esto.  como  en 
todo  el  contexto  entre  el  Cantar  y  la  Crônica,  de  modo  que 
esta  no  pudo  copiar  ni  tener  a  aquél  por  guia;  y  al  mismo 
tiempo  la  identidad  de  las  fuentes  de  entranibos  textos,  y  que 
esas  fuentes  solo  pudieron  ser  los  romances  populares,  en  octo- 
silabos,  barto  mejor  y  mas  objetivamente  prosificados  en  la 
Crônica  y  mas  desmanadamente  puestos  en  malos  alejandrinos. 
con  anadiduras  impertinentes,  en  el  Cantar. 


3.    anAlisis  (îeneral  del  tercer  cantar  cotejado  con  la 

"crônica". 

Difieren  todavîa  mas  los  dos  textos.  Comienza  con  el  epi- 
sodio  del  leon,  en  el  cual  la  Crônica  (cap.  929)  particulariza 
mas  como  se  solto  y  de  manera  que  es  imposible  inventaran 
sus  redactores  las  muchas  menudencias  que  no  trae  Mio  Cid^ 
y  no  lo  es  menos  que  estuviesen  en  otra  redacciôn  del  Poema, 
porque  esa  redacciôn  séria  otro  cantar,  digo  otra  obra  muy 
diferente  de  la  del  Mio  Cid  conocido.  Esta  observaciôn  puede 


EL  CAXTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLAXA      55 

clecirse  de  todo  el  tercer  cantar  y  echa  por  tierra  esa  gratuiîa 
suposiciôn  de  Menéndez  Pidal  y  comprueba,  en  cambio,  que  la 
fuente  de  entrambos  textes  fueron  los  romances  populares. 
Pero  las  diferencias  estân  en  favor  de  la  Crônica,  no  de  Mio 
Cid,  como  asegura  Menéndez  Pidal. 

El  autor  del  Poenia  présenta  al  conde  don  Diego  todo  de-^- 
pavorido  huyendo  del  leôn  y  por  hacer  un  chiste,  en  tan  arries- 
gado  moment©  y  a  tan  gran  cobarde,  lo  présenta 

"diziendo  de  su  boca:  "non  veré  Carrion*^  (2.289). 

Eso  no  es  de  un  cobarde  horrorizado;  es  puro  subjetivismo 
del  autor  que  no  siente  el  horror  del  personaje. 

Ya  es  hazaiîa  épica  lo  de  lo  Crônica:  **toniol  por  el  pescueço, 
bien  commo  si  fuesse  un  alan  muy  manso  et  encerrol".  Es  de 
notar  que  antes  habîa  dicho:  "El  Çid  auie  un  leon  que  era 
fecbo  muy  grant  et  muy  fuerte*',  con  lo  que  da  a  entender 
haberlo  criado  desde  cachorro.  Esto  y  los  arrestos  varoniles 
del  Cid  explican  se  dejase  el  leôn  tomar  por  el  pescuezo.  Pero 
lo  que  no  se  explica  es  lo  de  Mio  Cid,  que  sin  esos  antécé- 
dentes, nos  cuenta  el  hecho,  no  frisando  en  milagro,  sino  como 
verdadero  milagro  de  taumaturgo  (2.298): 


**el  leôn  quando  lo  vio — assi  envergonçô 

ante  mio  Çid  la  cabeça — premiô  e  el  rostro  fincô. 


'  »» 


Esto  sera  mas  épico  y  menos  décadente  para  Menéndez 
Pidal  ;  pero  para  los  demâs  es  lo  ùnico  décadente  y  nada  épico 

ni  realista. 

El  autor  de  Mio  Cid  hace  a  su  héroe,  receloso  de  los  condes, 
desde  el  principio;  la  Crônica  lo  pinta  de  tan  nobles  senti- 
mientos  que  no  le  cabe  en  la  cabcza  que  sean  cobardes  sus 
yernos.  Apenas  recogido  el  leôn  (v.  2.304): 


56  JULTO  CEJADOR 


**Mio  Çid  por  sus  yemos — demandé  e  no  los  falI6. 
maguer  los  estàn  llamando — ninguno  non  responde." 

Insiste  en  lo  mismo  en  dos  versos;  la  Crônica  no  dice  que 
al  Cid  los  recelos  le  moviesen  a  llamarlos. 

El  conde  don  Diego,  emporcado,  pues  "el  lugar  (donde  cayo) 
non  era  tan  linpio  conimo  auie  niester'\  que  dice  la  Crônica, 
lo  natural  es  que  cuanto  antes,  metido  en  su  cuarto,  se  lavara 
y  mudara  de  ropas,  que  el  otro  -c  escabullera  de  debajo  del  es- 
cano,  se  fucra  a  A^er  con  su  hemiano  y,  dado  su  avieso  pensar, 
sospecharan  que  el  Cid  habîa  soltado  el  leôn  para  probarlos  y  se 
determinaran  a  no  darse  por  entendidos  basta  vengarvse.  Y  tal 
los  pinta  la  Crônica:  *'Pues  pora  encobrirnos  a  menester  que 
antel  Çid  et  ante  los  suyos  que  lo  metanios  a  riso  et  fagamos 
ende  escarnio,  et  con  esto  perdera  sospecba  de  nos."  Pero  el 
autor  de  Mio  Cid,  si  despinta  el  caracter  hidalgo  del  héroe 
haciéndole  suspicaz,  no  nienos  despinta  el  de  los  condes,  qui- 
tândoles  sagacidad  y  haciéndolos  puériles  (2.306)  : 

"Quando  los   fallaron — assi  vinieron   sin  color.*' 

Conio  dos  chicos,  cogidos  infraganti,  se  dejan  coger,  se  dejan 
llevar  delante  de  todos,  avergonzados,  perdida  la  color.  Mas  que 
lo  descolorido,  hubiera  sido  para  todos  cosa  de  risa  y  chacota 
la  porqueria  del  traje  que  llevara  don  Diesfo;  pero  el  auior  de 
Mio  Cid  no  cae  en  ello  y  si  en  lo  descolorido.  Mas  no  cran  los 
condes  para  dejarse  asî  coger  como  ninos  ni  para  dcjarse  llevar 
emporcados  delante  de  todos  ni  para  estar  sin  color.  I^  epopeya 
y  el  sentido  comûn  los  présenta  como  taimados,  doblados,  disi- 
mulados,  y  tal  los  pinta  la  Crônica.  Yo  he  vivido  en  Carrion  y 
en  Palencia  y  allî  01  por  primera  vez  este  refràn:  **Paciencia 
y  mala  intenciôn'',  esto  es,  disimular  y  esperar  la  oportunidad 
de  la  venganza.  Y  tal  los  pinta  la  Crônica,  despintândolos  en- 
teramente  el  Cantar. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     5/ 

En  camhio  no  cuenta  el  Cantar  lo  que  el  Cid  les  reproché, 
cuando  **desi  fueronse  pora  el  palacio  do  estaua  el  Çid'',  como 
cra  natural  les  reprochara,  tanto  como  antinatural  y  contra  el 
caracter  del  Cid  era  niandarles  llamar  para  luego  no  decirles 
nada.  El  Cid  en  la  Crônica  (cap.  930)  tratô  de  esforzarles  y 
hasta  de  mostrar  a  los  demas  que  sus  yernos  eran  valientes  y 
dignos  de  estar  casados  con  sus  hijas:  ello  es  natural  y  propio 
del  caracter  hidalgo  del  Cid.  En  el  Cantar,  por  el  contrario,  el 
Cid  es  suspicaz  y  no  trata  de  encubrir  los  defectos  de  sus 
yemos,  sino  de  todo  lo  contrario.  *'Et  destas  palabras  que  el 
Çid  les  dizie  tomaron  ellos  grant  uerguenna,  et  afirmaron  su 
mala  entençion  que  antes  auien,  commo  quier  que  callassen  et 
non  quisiessen  estonce  descobrir  sus  coraçones.''  iQité  bien 
conocia  el  pueblo,  autor'de  la  epopeya,  el  caracter  de  aquellos 
carrioneses  ! 

"Paciencia  y  mala  intenciôn."  Y  otro  viejo  refran  de  Co- 
rreas  dice:  "Palencia,  la  necia,  quien  te  oye,  te  desprecia." 

Tampoco  esta  en  Mio  Cid  lo  que  sobre  el  caso  del  leôn  ha- 
blaron  entre  sî  los  condes  y  lo  que  su  tio  Suer  Gonçales  les 
acon se j6  y  lo  que  les  dijo  el  Cid.  Todo  ello  motiva  y  funda- 
menta  la  deshonra  de  Corpes  en  la  Crônica  (cap.  929)  y  falta 
en  el  poema. 

Viene  después  (caps.  930  y  931)  la  batalla  contra  el  rey 
Bucar  y  en  el  verso  2.314  se  dice  que  habîa: 

"cinquacnta  mill  tiendas**. 

Muchas  le  parecerân  a  cualquiera.  Segun  Menéndez  Pidal, 
la  Crônica  exagéra  las  cifras.  Efectivamente:  "Dize  la  estoria 
que  eran  (las  tiendas)  bien  treynta  mill.**  Treinta  mil  son  mas 
que  cincuenta  mil.  segùn  câlculos  de  M.  Pidal. 

Y  nôtese  lo  de  *'dize  la  estoria'*,  que  signe  la  Crônica,  porque 
esto  da  bien  a  entender  que  no  signe  a  Mio  Cid,  pues  no  toma 
sus  cifras. 


i 


5^  JULIO  CEJADOR 


Dice  la  Crônica  que  el  Cid  fué  tras  el  rey  Bucar  y  no  le 
pudo  alcanzar  y  **quando  fue  muy  çerca  de  las  naues,  el  Çid 
vio  quel  non  podie  alcançar,  et  lançol  el  espada  et  diol  en  las 
espaldas.  Et  el  rey  nioro  ferido  metiosse  en  las  naues''.  El 
Poenia  (2.420).  por  el  contrario,  asegura  que  alli  le  matô: 

"Alcançolo  cl  Çid  a  Bucar  a  très  braças  del  mar, 
arriba  alçô  Colada,  un  grant  colpe  dâdol  ha... 
las  carbonclas  dcl  yelmo  tollidas  gelas  ha 
cortol  el  ycimo  e,  Hbrado  todo  lo  al, 
fa  ta  la  çiutuni  cl  espada  llcijado  ha. 
Matù  a  Bucar,  al  rey  de  allen  el  mar." 

La  exageracion  bien  clara  esta  aquî  en  el  Poenia.  no  en  îa 
Crômca.  Y  lo  bueno  es  que  los  romances  del  siglo  xv  estàn 
con  la  Crônica,  no  con  el  Cantar. 

Ordono  es  en  la  Crômca  el  testigo  de  la  cobardia  del  infante 
Fernando  y  después  le  envia  el  Cid  como  espia  tras  los  condes, 
al  partirse  para  Carriôn,  y  sale  a  relucir  como  testigo  de  todo 
en  las  Cortes  de  Toledo.  Era  sobrino  del  Cid,  mancebo  de  su 
confianza  y  en  la  Crônica  personaje  muy  simpâtico  y  que  pone 
tnuy  de  relieve  la  cobardia  de  los  condes  y  la  hidalguia  del 
Cid.  En  el  Poema  no  aparece.  Bermûdez  es  en  él  el  testigo  de 
la  cobardia  del  conde  Fernando  (v.  2.340);  pero  el  que  el  Cid 
envia  para  cspiar  a  los  condes  es  un  tal  Fêlez  Munoz  (v.  2.618. 
3776),  de  suerte  que  no  siendo  uno  mismo  el  testigo  de  en- 
trambos  hechos,  la  fuerza  épica  desaparece.  En  las  Cortes 
toma  su  lugar  friamente  el  mismo  Pero  Bermûdez  (v.  3.313), 
mas  no  hace  el  alarde  brillante  de  la  verdad,  de  que  bubiera 
sido  testigo,  que  hace  en  la  Crônica  el  verdadero  testigo,  el 
joven  Ordono  (c.  943).  "En  lugar  de  un  personaje,  se  intro- 
ducen  dos  o  très.*'  Tal  dice  M.  Pidal  que  hace  la  Crônica:  pero 
cl  que  lo  hace,  como  acabamos  de  ver,  es  el  Poema.  El  joven 
Ordono,  como  testigo  de  la  cobardia  del  conde  en  la  batalla 
y  testigo  de  la  infamia  de  Corpes,  se  présenta  y  sale  por  la 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      59 

verdad  en  Toledo,  segun  la  Crômca:  segun  el  Poenia.  este 
pcrsonaje  se  divide  en  très  con  la  introducciôn  de  un  Fêlez 
Munoz  en  Corpes  y  de  Pero  Bermûdez  en  Toledo.  No  le  podîa 
haber  ocurrîdo  al  autor  del  Poema  cosa  mas  a  proposito  para 
echar  a  perder  todo  el  efecto  trâgico.  Hay  otras  muchas  dife- 
rencias  en  el  contar  la  batalla  contra  Bùcar  entre  les  dos  textos. 
En  el  verso  2.558  piden  los  c^ndes  al  Cid  les  dé  sus  mujeres 
para  irse,  delante  de  todos  ;  en  la  Crônica  (c.  932)  :  "et  non 
quisieron  ellos  que  otro  y  estudiesse  en  la  fabla  sinon  el  Çid 
et  ellos  amos  a  dos'*,  cosa  mas  natural  y  conforme  a  la  rapo- 
serîa  de  los  condes.  Habla  allî  Diego  Gonzalez,  el  mayor,  segun 
'a  Crônica:  segun  el  Poema,  habla  Ferrant  Gonç<iivez,  y  e-; 
menos  propio  que  hable  el  menor: 

**c  fizo  callar  la  cort**. 

iQué  habîan  de  hablar  delante  de  todos! 

En  la  Crônica  les  da  el  Cid  al  partir  **seyscientos  marcos 
de  plata'':  en  el  Cantar  **tres  mill  marcos  de  valor*'  (v.  2.571). 
I^s  cif  ras,  dice  M.  Pidal,  se  exageran  en  la  Crônica  :  ya  lo 
vemos  aqui. 

En  la  Crônica  esta  muy  bien  razonada  la  peticion;  al  rêvés 
en  el  Poema.  En  la  Crônica  se  oponen  a  la  partida  la  madri! 
y  Alvar  Fanez,  como  es  muy  natural,  recelândose  de  los  con- 
des, ella  como  madré,  él  como  ducho  hombre  tan  corrido.  El 
Cid,  de  tan  altos  pensamientos,  incapaz  de  figurarse  tal  ruin- 
dad,  no  le»  da  crédito,  y  los  colma  a  los  infantes  de  regalos, 
mostrândose  generoso  y  nobilisimo  de  sentimientos.  Nada  de 
csto  hay  en  el  Poema.  ;Asi  es  de  décadente  la  redarciôn  de  la 
Crônica! 

Lo  décadente  es  que  el  Cid  comience  a  recelar  solo  al  ver 
no  se  que  agiieros  y  que  taies  agiieros  sean  los  ùnicos  que 
motiven   sus  recelos: 


60  JULIO  CEJADOR 


"Violo  en  los  aueros — el  que  en  buena  ciiixo  espada 
que  en  estos  casamientos — non  serién  sin  alguna  tacHa. 
Nos  puede  repentir,  que  casadas  las  ha  amas." 

Esto  le  basta  al  Cid  para  enviar  un  espia  tras  los  condes. 

Menéndez  Pidal  tendra  semejante  motivo  de  los  agiieros  por 
harto  mas  épico,  natural  y  humano  que  las  razones  que  la 
Crônica  trae  para  ese  tal  recelof  las  cuales  juzgarâ  ser  "de  la 
poesia  épica  décadente"  y  propias  de  los  libros  de  caballerîas. 
Juzgue  el  lector  leyendo  las  palabras  de  la  Crônica,  que  faltan 
en  Mio  Cid,  mientras  que  en  ella  faltan  los  agiieros: 

"Espediosse  dcllos  et  délias  (el  Cid)  et  tornosse  pora  Valencia.  Et 
en  tornandosse,  metiô  mientes  en  las  palabras  que  su  muger  donna  Xi- 
mena  et  Aluar  Fannez  le  dixieran;  otrossi  menbrose  de  cômmo  sus 
yernos  andauan  achacados  contra  él,  por  razon  dcl  leon  que  se  soltara; 
otrossi  metiô  mientes  en  cômmo  ellos  non  fablavan  con  él  commo  so- 
lien,  et  que  las  sus  palabras  eran  achacadizas  et  bueltas  en  mala  volun- 
tat;  et  por  estas  rasones  diol  el  coraçon  en  se  recelar  del  su  mal  délias." 

Este  admirable  estudio  psicolôgico,  que  diriase  propio  de 
una  noyela  moderna,  es  lo  natural,  lo  humano,  lo  real,  lo  ver- 
daderamente  épico.  Los  agûeros  si  que  son  motivos  de  arte 
décadente  y  caballeresco. 

"Por  este  recelo,  llamô  a  Ordonno,  su  sobrino,  et  dixol  de  cômmo  se 
rcçelaua  de  los  infantes  de  Carrion  sus  yernos,  que  querrien  fazer  al- 
gun  mal  a  sus  fijas,  por  ende  quel  rogaua  et  quel  mandaua  que  fuesse 
a  su  vista  en  pos  dellos,  fasta  que  llcgassen  a  Carrion,  que  se  non  par- 
tiesse  dellos...  et  mandol  que  fuesse  de  pie  por  yr  mas  encubierto,  et 
que  non  se  llegasse  a  la  companna.** 

Para  Menéndez  Pidal  este  maravilloso  golpe  psicolôgico  de 
la  Crônica  esta  tomado  de  una  redacciôn  posterior  dcl  Poemn, 
salio,  pues,  de  aquellos  dos  versos  del  Poema  (1.615): 

"Viole  en  los  avueros  el  que  en  buena  cinxo  espada, 
que  estos  casamientos  non  serién  sin  alguna  tacha."* 


EL  CAJTTAR  DE  MIO  CID   Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  6l 


Si  asi  es,  hay  que  reconocer  que  esta  no  es  nueva  redaccion 
(Jel  Poenia,  sino  otro  poema  muy  diferente  y  que  el  **que  ofrece 
todos  los  caractères  de  la  poesîa  décadente''  y  "los  giros  de 
un  Hbro  de  caballerias",  no  es  la  segunda  redaccion,  que  es  la 
(^ue  esta  en  la  Crânica,  sino  la  primera  del  Poema.  Pero  no 
huho  tal  segunda  redaccion,  como  quiere  Menéndez  Pidal,  que 
no  lo  prueba  sino  con  estas  diferencias,  que  prueban  todo  lo 
ct^ntrario.  esto  es  que  el  Poema  salio  de  los  romances.  \oi 
cuales  estân  mejor  conservados  en  la  Crânica. 

El  contraste  es  raayor  por  cuanto  hasta  entonces  el  Cid 
habiase  mostrado  sin  recelo  alguno  con  sus  yernos,  pensando 
noble  y  generosamente  y  creyéndoles  valientes,  aun  a  pesar  de 
lo  del  leon.  Comô  tal  le  pinta  la  Crânica,  al  rêvés  de  lo  que 
l  -c  ce  el  Poema.  El  cual  dice  que  a  quien  mando  el  Cicî  tras  ellos 
fué  a  Fêlez  Munoz.  Recuérdcse  lo  a  proi)6sito  que  hubiera 
sido  escoger  a  Ordono,  scgùn  hacc  la  Crânica,  pues  él  solo  sabia 
c6mo  se  liabian  portado  los  condes  en  la  batalla: 

**Andando  entre  las  celadas  el  infante  Fernant  Gonçales,  fallose  con 
un  JBoro  alaraue,  que  era  muy  grande  de  cuerpo  et  muy  rezio,  et  venic 
rauy  dcnodadamiente  contra  Fernant  Gonçales;  et  quando  él  esto  uio, 
boluio  las  espaldas  et  començo  a  fuyr.  Et  esto  non  lo  viô  ninguno  si- 
non un  escudero  del  Çid,  que  era  su  sobrino  et  auie  nonbre  Ordonne. 
Et  quandol  vio  assv  venir  fuyendo  a  su  cunnado,  endereçô  contra  el 
moro,  la  lança  so  el  braço,  et  diol  tal  lançada  por  los  pcchos,  que  todo 
el  pendon  salio  bermeio  con  la  sangre  por  las  espaldas,  et  diô  con  cl 
muerto  en  tierra;  et  tomo  el  cauallo  del  moro  por  la  rienda  et  començo 
a  llamar  a  su  cunnado  cl  infante  Fernant  Gonçalez...  et  començol  a 
4ezir:  Fernant  Gonçales,  cunnado,  tomad  este  cauallo,  et  uos  dezit  que 
matast^s  este  m(  ro,  ca  \o  en  los  rlias  de  mi  vida,  si  uos  non  fizieredes 
por  que.  nunca  uos  lo  yo  descuhriré. 


'  »> 


Y  luego  Ordotîo  alabo  a  su  cuîîado  delante  del  Cid  dicién- 
dole  cômo  habia  el  conde  matado  al  moro  y  ganado  el  caballo. 
Esta  admirable  escena  falta  en  el  Poema;  y  en  a  Crânica  de 
Veinte  reyes,  en  vez  de  Ordono,  esta  Pero  Bermûdez.   Pero 


62  JULIO    CEJADOR 


en  eî  Pocma  no  le  manda  a  este  ir  en  pos  de  los  condes  el  Cid, 
sino  a  Fêlez  Munoz,  primo  de  sus  hijas.  El  nombre  esta  con- 
f undido,  pues  en  las  Cortes  de  Toledo  vuelve  a  salir  como  tes- 
tigo  de  todo  el  mismo  Ordono,  sobrino  del  Cid  y  no  ese  des- 
conocido  Fêlez  Munoz.  La  verdad  histôrica  o  legendaria  y  la 
p.rtistica  estân.  pues,  con  la  Crônica,  no  con  el  Poema. 

La  Crônica  puntualiza  todo  el  viaje  de  los  infantes  mucho 
ntas  que  el  Poema,  senala  todas  las  posadas  del  cammo  antes 
de  Molina;  el  Poema  no.  En  el  Poema  los  condes  quieren 
matar  al  moro  Avengalvôn  y  este  les  amenaza  (2.659-2.687): 
eh  una  exagcraciôn  de  la  maldad  de  los  condes.  Er.  el  Poema 
se  cuentan  las  jornadas  de  Molina  a  Corpes;  en  la  Crônica 
hay  otros  lugares  y  no  los  del  Poema.  Las  diferencias  no  se 
salvan  con  suponer  una  segunda  redacciôn  del  Poema,  de  la 
cual  saliera  la  Crônica. 

La  escena  de  Corpes  las  ofrece  todavîa  mayores  y  muy  en 
favor  de  la  Crônica.  En  el  Poema  los  condes  escarnecen  pri- 
mero  a  sus  mujeres  y  eso  después  de  haber  pasado  la  noche 
holgando  con  ellas.  cosa  muy  poco  creedera  en  quienes  tal 
hincha  les  tenian.  pues,  como  dice  el  refrân:  "Dos  reganados, 
mal  se  besan"  (Correas,  pâg.  203)  ;  y  después  de  pegarles  no 
les  hablan.  Al  rêvés  en  la  Crônica,  solo  les  hablan  después  de 
descargar  tn  ellas  su  ira.  En  el  Poema  no  hay  nada  de  Pero 
Sânchez. 

Dice  la  Crônica: 

**Et  quando  fucron  en  aquel  lugar  mandaron  a  toda  su  gentc  que  se 
fucssen  adelante  et  fincaron  ellos  solos  con  sus  mugcres.  Et  donna  El- 
uira,  la  mayor,  dixo  a  Diego  Gonçalez  su  marido:  **iporqué  quissiestes 
que  uos  et  nos  fincassemos  solos  en  este  lugar?"  Et  Diego  Gonçalez 
dixo:  "callat,  que  agora  lo  ueredes".  Et  desi  començaron  de  yrse  con 
ellas  por  el  robredo  adelante  et  desuiaronlas  de  los  caminos,  et  falla- 
ron  una  fuento  en  un  val  et  descendieronlas  ally.  Et  desque  las  ouieron 
descendidas  a  ticrra,  tomo  Diego  Gonçalez  a  don  Eluira  por  los  cabe- 
llos,  et  Fernant  Gonçalez  a  donna  Sol,  et  arrastraronlas  por  el  astrago 
quanto   se  quisieron.   Desi   tolHcronles  las   capas  aguaderas  que  trayen 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     63 


▼estkias  et  todos  los  otros  pannos.  saluo  endc  los  briales  en  i^ue  las 
dexaron  et  dieronles  muchas  espoladas.  Desi  toUieron  las  cinchas  a  las 
siellas  et  fîrieronlas  con  ellas  de  muy  grandes  feridas;  et  ellas  dando 
muy  grandes  bozes  et  llorando  muy  de  rezio  et..." 


No  hubo  antes  de  golpearlas  mas  palabras  de  los  condes. 
Ahora  lea  el  lector  el  Poenia  desde  el  verso  2.700  y  verâ  la 
amplificaciôn  y  palabreria  hasta  el  verso  2.763.  No  es,  pues, 
la  redacciôn  de  la  Crônica  (sacada  tie  otra  del  Poenia,  segùii 
Menéndez  Pidal),  sino  la  del  l'oema,  la  que  tiene  vanas  am- 
plificaciones  y  discursos,  extetnporâneos,  propios  de  la  poesîa 
décadente. 

En  el  capîtulo  034  de  la  Crônica  se  trata  de  cômo  las  hallô 
^u  primo  Ordonno,  que  el  Poema  llama  Fêlez  Munoz.  Es  una 
conniovedora  escena.  que  en  el  Poeirra  pierde  en  naîuralidad  y 
sentimiento. 

Estaban  sin  conocimiento  y  con  todo  les  habla  (v.  2.780)  y 
después  **valas  tornando...,  tanto  son  de  traspuestas".  Sigue  él 
clamando:  **despertedes,  primas"...  "van  recordando...,  abrie- 
ron  los  ojos". 

En  la  Crônica  "vinie  en  pos  ellos'\  En  el  verso  2.805  ^^^ 

puso  sobre  el  caballo  y  llevôlas  a  la  torre  de  dona  Urraca. 

En  la  Crônica  (c.  934)  lleva  a  cuestas  a  la  ima,  la  oculta  entre 

hojai^  y  la  cubre  con  su  capa,  vuelve  por  la  otra  y  hace  otro 

tanto.  No  sabta  que  partido  tomar,  si  quedarse  con  ellas  o  ir  en 

busca  de  auxilio  dejândolas  solas.  Mientras  asî  estaba  pensan- 

do  (c.  935)  alcanzan  los  infantes  a  los  suyos,  y  viéndoles  sin 

las  mujeres  apartâronse  mucbos,  pidiéndoles  explicaciones  de 

lo  sucedido.  Como  les  dijesen  que  las  babian  abandonado  sin 

mas  dano.  en  tal  lugar.  por  no  quererlas  llevar  consigo,  fueron 

V  no  hallândolas  dieron  voces  sin  dar  con  Oçriofio  y  las  mu- 

;eres.  las  cuales  temîan  no  fuesen  los  infantes  que  volvian  a 

^  malarias.    Martin  Ferrândez  dijo  que  mejor  era  se  fueran  a 

I  mr.tar  con  los  infantes  que  no  irse  a  Valencia.  y  que.  si  no  los 


64  JtTLIO  CEJADOlt 


alcanzaban,  irianse  al  rey.  como  lo  hicieron,  hallando  al  rey  eu 
Palencia.  En  cl  capitule  936  se  fué  Ordono  a  una  aldea  y  volviô 
con  un  aldeano  que  en  asnos  las  llevaron  alla.  Ordono  partiôse 
para  Valencia,  encontrôse  en  el  camino  con  Minaya  y  Ber- 
mùdez  que  iban  con  présentes  del  Cid  al  rey,  como  fueron. 
anunciândole  lo  sucedido,  que  ya  sabîa  por  los  que  antes  se 
lo  fueron  a  contar  a  Palencia.  El  rey  los  emplazô  a  todos 
para  la  Corte  en  Toledo  dentro  de  très  meses.  Volvieron  a 
la  aldea  que  Ordono  les  dijera  y  fuéronse  con  las  hijas  del 
Cid  por  Molina  a  Valencia  (c.  937  y  938).  En  el  Pccnia  le 
llegan  al  Cid  las  noticias  no  se  sabe  como,  y  envia  j>or  sus 
hijas  a  Minaya,  Bermùdez  y  Antolînez  a  San  Esteban,  a  donde 
las  llevara  Fêlez  Mufioz.  La  relacion  de  la  Crônica  no  ha 
podido  ^alir  de  la  del  Poenia  ni  ha  podido  ser  nucva  r?- 
dacciôn  de  él,  pues  séria  ya  otra  obra  mas  amplia,  mas  naturaî. 
mas  patética,  contra  lo  que  asienta  Menéndez  Pidal.  No  es 
redaccion  ampliada,  es  otra  cosa. 

Y  nôtese  que  lo  del  aldeano  de  la  Çrônica  esta  en  los  ro- 
mances del  siglo  XV  y  no  en  el  Cantar. 

Como  Menéndez  Pidal  no  admite  romances  de  los  que  .fa- 
nera Mio  Cid,  esto  es,  como  desconoce  la  verdadera  epopeya 
castellana  que  en  ellos  consistio,  y  solo  admite  Cantares  de 
gcsfa,  tan  eruditos  como  las  Chansons  de  geste,  ya  que  halla 
diferencias  entre  el  Poenia  y  la  Crônica,  acude  a  (juc  esta  ^^ 
tomo  de  una  nueva  redaccion  del  Poema,  que,  por  ser  posterior. 
ha  de  estar  ampli ficada  y  ha  de  ser  décadente.  Pero  es  el  caso 
(fue  en  el  Poenia  hay  amplificacior.es  de  lo  que  hay  on  la  Crô- 
nica y  en  la  Crônica  hay  ampli ficaciones  de  lo  que  hay  en  el 
Poema,  con  la  diferencia  de  que  las  primeras  son  amplifica- 
ciones  retoricas  del  autor  erudito  de  }fio  Cid,  y  las  segunda> 
son,  no  amplificaciones.  sino  hechos  y  escenas  que  el  autor 
erudito  no  supo  o  no  quiso  poner  en  Mio  Cid,  pero  que  perte- 
necieron  a  la  epopeya  popular  y  hasta  se  hallan  en  los  roman- 
ces del  siglo  XV  y  conservan  su  natural  aroma.  lejos  de  tener 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  JJi  EPOPEYA  CASTELLANA  6$ 

eî  de  la  poesia  décadente.  Si  hubo  segunda  redacciôn  del  Poe- 
ma,  valiô  mucho  mas  que  la  primera  y  fué  otra  obra  aparté; 
pero  <;cômo  se  prueba  que  hubo  tal  segunda  redacciôn?  No 
basta  que  haga  falta  para  redondear  la  teoria  de  Aîenéndez 
Pidal.  Los  hechos  dicen  que  Cronica  y  Poema  son  obras  difc- 
rcntes,  salidas  de  una  fuente  comùn,  escrita  en  romances  y 
mas  natural  y  antigua  y  que  en  la  Cronica  esta  fielmente  con- 
servada  la  inspiracion  popular,  niientras  que  en  el  Poema  se 
ve  la  mano  de  un  erudito  afrancesado,  que  ampliAca  lugares 
comunes  retôricos  y  omite  hechos  y  escenas  de  verdadero  valer 
estético. 

Pero  Bermûdez  y  Alvar  Fanez,  en  la  Cronica,  llevan  al  rey 
présentes  y  la  noticia  de  lo  sucedido  en  Corpes;  en  el  Poema 
los  envia  el  Cid  para  que  traigan  a  sus  hijas,  no  diciéndose 
cômo  supo  la  noticia  ni  hablândose  de  présentes  al  rey.  En  el 
F^oema  envia  el  Cid  a  Mufio  (ju^tioz  (2.001)  a  pedirle  Cortes 
y  le  halla  en  Sahagun;  en  la  Cronica  ya  el  rey  se  las  habîa 
concedido  en  Valladolid  a  Alvar  Fanez  y  a  Pero .  Bermûdez 
(capitulo  036). 

Asi  que  las  palabras  de  Alvar  Fanez  al  rey  (c.  936)  se  aco- 
niodan  en  el  Poema  a  Mufio  Gustioz  (2.935)  y  el  rev  responde 
a  este  lo  que  en  la  Cronica  a  aquél.  El  rey  dice:  "que  desta» 
sîet  sedmanas...  véngam  a  Toledo  éstol  do  de  plazdo  (2.969); 
en  la  Cronica:  **et  el  plazo  sea  de  oy  en  très  meses"  (c.  036). 
Todas  estas  diferencias  solo  se  explican  por  variantes  en  los 
romances  populares,  de  los  que  salieron  entrambos  textos, 
como  sucede  en  los  romances  conocidos.  Pero  hay  todavia  mas. 

Los  citados  en  el  Poema  (3.063...)  como  acomp triantes  del 
Cid  en  las  Cortes  de  Toledo  son:  Minaya,  el  obîspo  D.  Jerô- 
nimo.  Pero  Bermûdc::,  Mufio  Gustioz,  Martin  AntoUnes,  Alvar 
Alvarez,  Alvar  Salvadores,  Martin  Mufioz,  Fêlez  Munoz,  Mal 
Anda,  Galindo  Garciez.  Segun  la  Cronica  (c.  039),  de  éstos  solo 
los  que  van  en  cursiva  y  ademâs  Martin  Ferrândez,  Fêles 
Arias,  Ovieco  Sanchez,  Martin  Garcia,  Martin  Salvador.  Pero 

Jî*9tÊg  X/»*/«#«#»*  —  A.  > 


66 


JULIO  CEJADOR 


Sinchez,  Martin  Nùfiez,  Dia  Sànchez,  Minaya  Sonna,  Alvar 
Bcrmudez,  Gonzalo  Munoz,  Muno  Ravia,  Yuannes  Conejo, 
Garcia  de  Roa,  Serrazin,  Muno  Ferrandez,  Gonzalo  Ferrândez, 
Antol'm  Sânchez,  Fernân  Alfonso,  ningiino  de  les  cuales  cita 
el  Poema.  El  cual  dice  que  fué  también  el  obispo  don  Jerô- 
nimo  (3.064),  que  segun  la  Crônica  (c.  939)  dejo  el  Cid  en 
Valencia  en  su  lugar  para  guardarla. 

Contrasta  esta  gran  diferencia  con  la  enumeracion  puntual 
en  que  convienen  el  Poenia  (735)  y  la  Crônica  (c.  855)  en  el 
primer  cantar,  tratando  de  la  batalla  de  Fariz  y  Galbe. 

En  el  primer  cantar  la  fuentc  del  Poema  y  de  la  Crônica 
€ran  los  mismos  romances  :  en  los  cantares  segundo  y  tercero, 
si  lo  fueron.  el  autor  del  Poema  modificô  mucho  la  redacciôn. 
Pero  es  imposible  fueran  las  fuentes  del  todo  las  mismas.  pues 
difiereti  Poema  y  Crônica  en  muchas  cosas  sustanciales.  que  no 
se  explican  por  ser  varias  las  copias  o  redacciones  del 
Poema. 

De  todvïs  modos,  de  ninguna  manera  puede  admitirsc  que  en 
est  os  dos  cantares  segundo  y  tercero  siguiese  la  Crônica  al 
Poema,  como  afirma  Menéndez  Pidal.  El  rcdactor  de  la  Crô- 
nica  no  conociô  estos  dos  cantares,  como  conociô.  probable- 
nientc,  cl  pr*mero.  pues  dos  vcces  parece  aludir  a  él  diciendo 
et  diacn  aigu  nos,  hablando  entrambas  veces  de  los  agûeros. 

Falta  en  el  Poema  el  épico  y  hermosisimo  episodio  del  capî- 
tulo  940  de  la  Crônica,  del  Hevar  Fernant  Alfonso  a  los  palacios 
de  Galiana,  donde  eran  las  Cortes,  el  escano  de  marfil  ganado 
por  el  Cid  al  rey  moro,  acompanàndole  cien  hijosdalgo. 

Una  prueba  clarisima  de  que  la  redacciôn  de  Mio  Cid  es 
nxas  moderna  que  el  fondo  aprovechado  por  la  Crônica  esta 
en  el  caracter  retôrico  y  Hterario  de  lo  que  Mio  Cid  anade 
en  varios  lugares  de  sus  très  cantares  a  lo  que  la  Crônica 
narra.  Cabalmente  estas  anadiduras  son  siempre  descriptivas, 
brillantes  y  de  un  subido  sabor  de  poeta  erudito,  ajenas  al 
«stilo  popular  y  que  solo  se  hallan  en  los  romances  postcrio- 


EL  CANTAR  DE  MIO  CîD  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     67 


*rcs.   Por  ejemplo,  hablando  ^1   Poema  (3073)  de  los  que  se 
•presentan  en  las  Certes  de  Toledo,  trae  esta  descripcion: 

"  Vclmezes  vestidos — por  stif rir  Us  guarnizones, 
de  suso  las  lorigas — tan  blancas  como  e]  sol; 
sobre  las  lorigas — artninos  e  pelliçones, 
e  que  no  parescan  las  armas, — bien  presos  los  cordones  : 
so  los  mantos  las  espadas — dulçes  è  tajadores; 
d'aquesta  guisa — quiero  ir  a  la  cort." 

.  Asi  habla  d  Çtd,  y  todavia  anade  eî  Poema  (3:085): 

''calças  de  buen  pano— en  sus  camas  metiô. 
sobrellas  unos  çapatos— que  a  grant  huebra  son. 
Vîstiô  camisa  de  rançal — tan  blanca  corhmo  el  sol, 
con  oro  e  con  plata — ^todas  las  presas  sou, 
al  puAo  bien  estan, — ca  él  se  lo  mand6; 
sobrella  un  brial — primo  de^ldaton, 
obrado  es  con  oro. — ^pareçen  por  o  son. 
Sobrcsto  una  piel  vermeja — las  bandas  d'oro  son, 
sis^mprc   la  vistc-— mio  Çid  cl  Campeador, 
Una  cofia  sobre  los   pelos — d'un  escarin  de  pro, 

con  oro  es  obrada, — fccha  por  razon, 

*•    ' . . .  • 

que  nol  contalas'sen  los  pelos — al  buen  Çid  Campeador; 
la  barba  avie  luenga,— e  prisola  en  el  cordon, 
por  tal  lo  faze  esto — que  recabdar  quiere  todo  lo  so. 
De  suso  cubrio  un  manto — que  es  de  grant  valor, 
en  elle  abrien  que  veer— quantés  que  i  son.*' 

Ciialquiera  creeria  leer  un  romance  moriscô  de  los  brillantes 
y  poéticos  de  fines  del  siglo  xvi.  Nada  de  esc  se  halla  en  la 
Crônica,   sino  solas  estas  palabras  (c.  939):  "Et  todos  ytian 

• 

muy  bien  ùestidos  de  sus  pannos  muy  bonos,  et  muy  bien 
encaualgados  et  muy  bien  armados  pora  ayudar  el  Çid  en  toda 
cosa  que  mester  f uesse,  tan  bien  pora  cortc  comme  pora 
guerra." 

En  el  verso  3.1 15  dice  el  rey  :  "en  aqueste  escano  quem  dies- 
tes  vos  en  don". 


68  J[XJLIO  CEJ>DOX 


iQné  se  lo  habia  de  dar  al  rcy?  ^Cuando?  No  habla  de  ello 
la  Crônica  ni  sîquiera  el  Cantar.  Al  contrario,  dice  la  Crôni^a 
(c.  939):  "pusieron  en  el  mayor  lugar  la  siella  real  en  que  el 
rey  souiesse,  la  quai  siella. era  muy  rica  et  el  rey  doii  Alfonso 
la  ganara  en  Toledo,  del  rey  Almemôn,  cuya  fuera'\  Del 
escaiîo  del  Cid  es  del  que  dice  la  Crônica  que  'Mo  ^anô  muy 
1)ien'',  *Mo  ganastes  a  guisa  de  bueno".  Estas  confusiones  son 
propias  de  autor  erudito. 

En  el  Poema  (3.135)  los  alcaldes  para  juzgar  el  pleito  del 
Cid  y  de  los  de  Carriôn  son  "comde  don  Anrric  e  comde  don 
Remond".  En  la  Crônica  (c.  941): 

"El  prtmcro  fuc  cl  coude  dcMi  Remoiit  de  Tolosa  et  de  Sant  Gil  de 
Proueaicia...,  ycrno  del  rey  don  Alfonso,  casado  con  su  fija,  el  quai 
fne  despues  padre  del  emperador  don  Alfonso  d'Espanna;  et  c!  :^egun- 
do  fuc  el  con  Je  don  Vêla  que  poblo  a  Salamanca  por  maiivtado  del  rey 
don  Alfonso;  el  tercero  fuc  el  condc  don  Suero  de  Caso;  el  quarto 
fue  el  conde  don  Osuero  que  se  llamaua  de  Campos,  et  deste  conde 
don  Osuero  vienen  los  de  Villalobos  et  los  Osueros;  el  quinto  fue  el 
conde  don  Rodrigo  que  poblo  Valladolit  por  mandado  del  rey,  et  deste 
conde  don  Rodrigo  viene  el  lînaie  de  los  Girones;  el  sesto  fue  el  conde 
doa  Munno  de  Lara,  et  deste  vienen  los  de  I>ara." 

Bien  se  ve  la  diferencia  de  textos  y  como  el  de  ht  Crônica 
lleva  venta ja  en  inforniacion  al  del  Poenia. 

La  primera  demanda  del  Cid  en  el  Poema  es  (3.153):  *'dHe:f 
dos  espadas — a  Colada  e  a  Tizon*' ;  en  la  Crônica  (c.  941): 
"que  me  den  mis  espadas  Colada  et  Tizon,  ca  emi>restegelas  et 
non  gelas  dV\  Segun  la  Crônica  *Mos  alcalles  fallaron  por  de- 
recho  quel  tntregassen  sus  espadas  o  que  gelas  defendiessen 
çpn  razon.  Et  ninguna  destas  dos  cosas  non  querien  los  infan- 
tes fazer  ni  gelas  entregauan  nin  gelas  defendien  con  razon". 
Y  el  rey  "toUioles  las  espadas  de  so  los  mantos  et  diolas  a! 
Çid'\  Segun  cl  Poema  los  infantes:  "no  lo  podemos  negar.... 
dargclas  queremos,..,  piisieronlas  en  mano  del  rey". 


El-  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLAKA     69 


No  falta  la  pincelada  del  escritor:  "sacan  las  espadaîy-  e  re- 
himbra  toda  la  corf .,  /  las  maçanas  c  los  arriazes — todos  d*or6 
son;  /  maravillanse  délias — los  omnes  buenos  de  la  cort".  Nada 
de  esto  en  la  Crônka,  donde,  en  cambio,  el  Çid  habla  con  sus 
espadas,  antes  de  dar  la  Colada  a  Minaya,  no  a  Martin  Antô- 
Hnez,  como  dice  el  Poema. 

£1  reto  del  Cid  esta  en  la  Crônica  segun  la  formula  usada: 
**rieptouos  aqui,  ante  nuestro  sennor  el  rey.  por  aleuosos  et 
daruos  he  nuestros  ^uales  que  nos  lo  fagan  dczîr  por  las 
bocas,  o  que  uos  uenscan  en  canpo".  En  el  poema:  **a  menos 
de  riebtos — no  los  puedo  dexar...  por  quanto  les  fiziestcs — 
menos  ualedes  uos.  /  si  non  recudedes, — ^vealo  esta  cort." 

En  la  Crônica  dicen  los  infantes  que  **no  pertenesçien  ellas 
pora  seer  nuestras  mugeres;  pero  otro  mal  ninguno  non  les 
frzîemos  nin  nos  lo  puede  prouar  con  ningun  omne  nasçido". 

Pero  se  lo  prueba  elocuentemente  Ordono,  que  acitdiô  a  làs 
nnticres  en  Corpcs  y  les  descubre  sus  cobardîas  en  Valcncia.  y 
les  trata  de  mentirosos  y  cobardcs.  El  conde  don  Garcia  bùr- 
îase  irônicamente  del  Cid.  Nada  de  esto,  tan  épico  y  tan  hu- 
mano,  hay  en  el  Poema.  Como  ni  el  sacar  de  las  espadas  once 
condes  y  arremeter  Pero  Bermûdez  contra  el  conde  don  Gar- 
cia, el  sarnr  mas  de  cien  espadas  y  el  terciar  el  rey  (c.  943)- 

El  reto  de  Pero  Bermûdez  (c.  943)  con  las  palabras  que  el 
Poema  pone  en  boca  del  Cid  (3.283-3.291)  es  no  menos  admi- 
rable que  el  de  Minaya,  y  el  de  Ordotio  (c.  943).  que  en  labios 
de  Bermûdez  (3.315)  pone  el  Poema.  El  cual  confunde  asî  las^ 
personas  y  los  hechos,  aplicando  a  unos  lo  que  dijeron  otros, 
segûn  la  verîdica  narracîôn  de  la  Crônica.  El  reto  de  Pero 
Bermûdez,  en  esta  es:  "Boca  en  que  Dios  non  puso  vérdat", 
y  el  de  Minaya:  "Callate  tu,  çonde  Suer  Gonçales,  ca  en  la 
tu  boca  non  ay  ningima  verdat."  Mientes,  dice  Pero  Bermûdez 
en  eî  Poema  (3.313).  Las  palabras  con  que  en  la  Crônica  retà 
Minaya  a  Suer  Gonçalez,  "palabras  de  almuerzo",  se  reflcjan 
en  las  que  en  el  Poema  le  dice  Mufio  Gustioz  (3.384).  En  el' 


7,0  .  JULIO  CEJADOF 


Poema,  Antolincz  reta  a  Diego  Gonzalez  (3.661)  con  lo  que 
en  la  Cronica  dice  Ordono  al  condc  Fernando  (c.  943).  Todo 
esta  revuelto  en  el  Cantar. 

Viene  luego  en  la  Crônica  el  fallo  del  rey  y  designacion  de 
las  parejas  que  se  han  decombatir  y  entonces  "entraron  dos 
caualleros  por  la  puerta",  pidiendo  las  Iiijas  del  Cid  para  los 
infantes  de  Navarra  y  Aragon.  En  el  Poema  todo  el  fallo  del 
rey  se  reduce  a  decir  que  *Mos  que  an  reptado — lidiaran,  sin 
salve  Dios''.  Y  al  punto:  **affé  vos  dos  cavalleros — entraron 
por  la  cort",  que  son  los  enviados  para  pedir  las  hijas  de! 
Cid.  Pcro  el  Pocnia  vuelve  después  al  rcto  que  Minaya  hizo 
a  los  infantes  y  que  debiera  estar  antes,  como  lo  esta  en  la 
Crônica,  y  luego  el  rey  vuelve  al  fallo  de  la  lid. 

Después  del  verso  3.507,  ponc  Menéndez  Pidal  un  trozo 
harto  soso  de  la  Crônica  de  Veinte  reyes,  para  suplir  la  falta 
del  codice  de  Per  Abbat,  donde  el  rey  pide  al  Cid  haga  alarde 
del  correr  de  su  Babieca  y  él  le  responde  que  otros  caballeros 
de  la  Corte  podrîan  hacerlo!  En  la  Crônica  primera  es  el  Cid 
el  que  le  ofrece  el  caballo:  *'Yo  tengo  que  mal  yua  daqui,  si 
yo  leuasse  tan  buen  cauallo  como  este  et  non  lo  dexasse  a  vo^, 
ca  taî  cauallo  commo  este  non  pertenesçe  pora  otri  sinon  para 
uos,  sennor:  et  porque  veades  quai  es,  faré  yo  agora  ante  uos^ 
lo  que  non  fiz  grant  tiempo  lia,  sinon  quando  me  acaesçiô  en 
las  Hdes  que  oue  con  mis  enemigos."  E  hizo  muestra  del  valer 
del  caballo,  **et  el  Çid  pidio  merçed  al  rey  quel  tomassc".  En 
cl  Cantar  (3.517):  "si  a  vos  le  tollies,  el  cavallo  no  havrie  tan 
bucn  scûor".  palabras  que  dicc  cl  rey  y  que  no  cstdn  bien  en 
sus  labios.  ;  Cuânto  mas  digno  lo  que  dice  el  rey  en  la  Crônica  : 
"non  quiera  Diôs  que  lo  fiziesse  (aceptarlo),  ca  si  lo  yo  ouiesse, 
tollerlo  va  a  mi  et  darlo  ya  a  uos*'. 

Desde  el  verso  3.533.  sin  embargo,  el  Cantar  y  la  Crônica 
(c.  946)  siguen  bastante  a  la  par,  sobre  todo  en  las  palabras 
textuales  y  en  el  combate  o  duelo  de  Carrion.  Mayormente  en 
el  duelo  ticne  el  Cantar  tantos  octosilabos  comunes  con  la  Cro- 


'      M 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI  D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  7I 

nica  que  es  manifiesto  haberse  tomado  de  un  romance  popular 
comùn. 

Acabado  el  Poema,  la  Crônica  sigue  contando  otros  hechos 
del  Cid  hasta  su  niuerte  y  lo  dénias  tocante  a  su  sepulcro 
(c.  947-962),  cosas  que  no  toniô  del  Poema,  donde  no'estân, 
sine  de  las  mismas  fuentes,  que  la  Crônica  llama  estoria,  de 
las  que  tomô  lo  que  hay  en  el  Poema.  Y  esa  estoria  no  son 
tan  solo  las  historias  arabigas,  sino  ademâs  los  romances  po- 
pulares,  pues  conserva  el  mismo  asonante,  versos  y  frases  que 
conserva  el  Pœma,  tomadas  de  los  mismos  romances. 


1 


72  JULIO  CEJAOOK 


III 

EL  METRO  DEL   «CANTAR»  Y  EL  DE  LA  EPOPEYA 
CASTELLANA  CONSERVADO  EN  LA  «CRÔNICA» 

r.      EL  ¥ETRO   DE  "mIO   CID".  "     '* 

No  voy  a  rccogcr  cuanto  de  él  se  ha  escrîto. 

Un  hecho  hay  aceptado,  expresa  o  tâcitamente,  por  la  gene- 
ralidad  de  los  autores  y  es  que  el  autor  empleo  la  sinalefa, 
''guiândose,  algo  arbitrariamente,  por  el  oido",  como  dijo 
Milâ.  Este  empleo  tiene  gran  apoyo  en  el  genio  de  nuestra 
lengua  y  es  natural  lo  siguiese  el  autor  de  Mio  Cid,  cuando  no 
habia  aûn  tradiciôn  literaria  en  Espana.  Otra  cosa  fué  des- 
pués,  cuando  el  mester  de  clerezîa  fué  atildândose,  que  se  huyô 
de  la  sinalefa.  Sin  embargo,  aùn  después,  no  puede  descono- 
cerse  su  empleo,  sobre  todo  en  los  poetas  mas  allegados  al 
pueblo.  como  Juan  Ruiz.  Finalmente,  en  la  época  clâsica  la 
sinalefa  vino  a  ser  de  ley,  como  signe  siéndolo  hoy.  Léase  Mio 
Cid  empleando  la  sinalefa  y  se  haliarâ  todo  él  cscrito  en  he- 
mistiquios  heptasilabos,  del  alejandrino,  y  en  hemistiquios  oc- 
tosilabos,  del  pie  de  romance.  Los  versos  que  quedan  fuera 
de  estas  dos  medidas  son  pocos,  los  mas  enmendables  por 
verse  que  los  copistas  introdujeron  (o  a  veces  quitaron)  alguna 
palabra  para  aclarar  el  sentido.  Por  eso  los  mas  de  los  tra- 
tadistas  han  hallado  que  en  el  Poema  hay  dos  clases  de  versos 
prédominantes,  el  alejandrino  y  el  pie  de  romance.  Pero  lo 
hubieran  visto  aun  mas  claramente,  si  hubieran  atendido  al 
hemistiquio,  mas  bien  que  al  verso.  Explîcase  fâcilmente  que 
cl  primcro  que  en  castellano  escribiô  en  verso,  se  atuviera  mis 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     73 


al  hemistîquio  que  no  al  verso,  pues  la  pausa  le  daba  tal  uni- 
dad.  que  como  verso  podia  consideratse. 

El  elemento  métrico  de  Mio  Cid,  para  el  que  lo  escribiô, 
€reo  yo  que  no  fué  tanto  el  verso  como  el  hemistiquio.  Queria 
hacer  hemistiquios  de  7  silabas,  porque  pretendia  escribir' 
como  los  poetas  franceses  de  entonces,  que  lo  hacian  en  ale- 
jandrinos.  Como,  ademas,  se  inspiràba  en  la  epopeya  popular, 
<^ntada  y  no  escrîta,  y  hasta  tomaba  frases  hechas  y  cuanto 
podia  de  ella,  escribîa  casi  tantos  hemistiquios  octosilabos,  pro- 
pios  de  esa  popular  epopeya/ como  hemistiquios  heptasilabos. 
Sobre  todo  abundan  los  octosilabos  en  el  segundo  hemistiquio, 
<lue  es  el  que  al  verso  <la  el  tono.  por  decirlo  asî.  Hay,  ademas 
de  los  de  7  y  8  sîïabas,  hemistiquios  de  5  y  9,  que  son  de' 
los  Gtros  métros  franceses  que  el  autor  veîa,  sin  duda,  en  las 
Chansons  de  geste  y  que  vinîeron  a  Espana  en  otros  poemas* 
del   mester  de  clerezîa. 

AI  tratar  de  un  poema,  el  primero  que  scpamos  c.>crit3  en 
castellano,  no  hay  quepresentarse  armado  del  cartabon  y  com- 
pas de  las  preceptivas  postériorcs.  Hay  que  colocarse  en  el 
caso  de  un  poeta  que  solo  se  guia  por  el  okio,  como  dijo  Milâ, 
pùesto  como  lo  tiene  en  dos  clases  de  versos,  los  populares 
œtosilahos  y  los  franceses,  sobre  todo  alejandrinos.  y  que* 
tanto  o  mas  que  al  verso  atiende  al  hemistiquio,  elemento 
métrico  mas  natural  y  primordial  que  le  habla  al  oido.  Suponer 
que  ese  tal  poeta  no  va  a  cometer  sinalefas,  segun  le  acomode 
para  sus  versos,  cuando  las  comète  en  el  habla  ordinaria  y  las 
ve  cometer  a  todo  el  mundo  al  habîar  y  a  los  cantores  popu- 
lares en  sus  romances,  es  cerrarse  el  camino  para  conocer  los 
principios  métricos  que  le  guiaban,  que  .  no  eran  los  dcspués 
preceptuados  de  "las  sîllabas  cuntadas'*,  sino  del  oido  y  cl  uso 
cbmùn  del  habla  castellana.  El  hechô  es  que  el  que  le'a  Mio 
Cid,  leyendo  los  hemistiquios  de  7,  y  los  pocos  que  hay  de^ 
6' y  5,  que  son  los  franceses,  y  los  de  8,  que  son  los  cadteltanos,' 
ebhando  mano  de  la  sinalefa,'apenas  hàltarà  îrregularidad  tué- 


74  JULIO    CEJADOR 


trica  en  el  CaHtar,  que  no  sea  achacable  fàcilmente  a  los 
copistas.  Al  fin  y  al  cabo,  a  esto  vienen  a  parar,  unos  en  una 
cosa;  otros  en  otra,  cuantos  han  escrito  ak:erca  de  la  métrica 
de  Mio  Cic/.  El  hemistiquio  don  Elvira  e  dona  Sol  (19  veces) 
o  donc  Ehnra  y  dona  Sol,  por  ejemplo,  era  un  octosiiabo  para 
el  autor  del  Cantar;  no  me  harân  créer  lo  contrario  f railes 
descalzos.  En  el  Romancero  de  Durân,  dona  Elvira  y  dona 
Sol.  Véanse  las  frases  hechas:  todas  son  de  hemistiquios  de 
esta  clase. 

Menéndez  Pidal  suelta  el  nudo  gordiano  como  Alejandro, 
admitiendo  la  forma  amétrica  del  Cantar,  esto  es,  decidiendo 
que  son  7'ersos  sin  medida  uniforme.  Eso  ya  lo  sabîamos;  sino 
que  se  trata  de  dar  con  la  razôn  de  esa  aparente  falta  de 
tmiformidad.  Porque  créer  que  hay  versos  que  no  son  versos, 
esto  es,  que  esos  versos  de  Mio  Cid  no  tienen  medida,  son 
amétricos  de  suyo,  es  decir  que  Mio  Cid  no  esta  escrito  en 
verso. 

Comprueba  su  idea  con  decir  que  algunos  hemistiquios  que 
no  son  ni  octosilabos  ni  heptasilabos,  se  hallan  en  Mio  Cid  y 
en  la  Crânica.  Pero  son  tan  pocos,  que  han  de  atribuirse  en 
la  Crânica  a  la  prosificacion,  aî^i  como  a  ella  se  atribuye  el 
que  lo  mas  no  esté  en  ella  redactado  en  verso.  Al  prosificar 
resultan  algunos  versos  heptasilabos  como  resultan  versos  de 
todas  clàses.  Trae  Menéndez  Pidal  como  ejemplo  de  cantar 
amétrico,  aquel  tomado  por  el  Poema  (2.923): 

"Rey  es  de  Castiella — e  rey  es  de  Léon 
e  de  las  Asturias — ^bien  a  San  Çalvador, 
fasta  dcntro  en  Santi  Yagno— -de  todo  es  senor, 
ellos  condes  gallizanos — a  él  tienen  por  sefîor.** 

Quitcse  en  el  tercer  verso  la  palabra  dentro  que  sobra  para 
la  idea  y  ese  cantarcillo  popular  esta  en  versos  de  6  silabas, 
terminàdo  con  dos  octosilabos.  Eso  no  es,  pues,  amétrico.  En 
versos  dû  6  silabas  se  escribian  càntigas  por  aquel  tiempo  y 


EL  CANTAR   DE  MfO  CID  Y  tsA  MPOPEYA  CASTELLANA  /$ 


se  decîan  refranes  y  se  cantaba  ese  cantarcillo,  que  no  es  amé- 
trico,  sino  muy  métrico. 

El  autor  del  romance  33  de  la  Primavera,  puso  en  romance 
ese  cantar: 

"Corrio  a  Castilla  la  vieja — de  Burgos  hasta  Lcon, 
corrio  todas  las  Asturias— dcntro  hasta  San  Salvador, 
y  a  pesar  del  Rcy  de  Francta — los  puertos  de  Aspa  pasô." 

Y  notese  cômo  los  romances  populares  empleàban  la  sinalefa  ; 
no  sera  roucho  la  supongamos  igualmente  empleada  en  la  pri- 
mitiva  epopeya,  y  como  se  empleô  siempre  en  el  habla  comun. 
Los  del  mester  de  clerezîa  poster iores  versificahan  par  sillabas 
cuntadas,  contando  por  los  dedos,  como  quîen  dice,  esto  es,  no 
cvitando  el  hîato  ni  empleando  para  ello  la  elîsiôn  nî  la  sina- 
lefa. Norma  verdaderamente  teorica  y  escolâstica,  cosa  de 
erudîtos,  que  va  contra  la  îndole  de  nuestro  idioma.  como  lo 
que  hîcieron  los  eruditos  del  siglo  xviii,  escribiendo  de  él,  por 
dél,  como  siempre  se  dijo.  Abranse  las  obras  de  Berceo  por 
cualquier  pagina  y  se  hallarà  observada  esta  ley.  MUagros,  183: 

**  Fa-ci-e-a-las-ve-ces — f  o-llî-a-e-pe-cca^o.  ** 

En  el  habla  y  en  la  métrica  popular,  en  vez  de  contar  todas 
las  silabas,  con  todas  sus  vocales,  resultando  7-^-7,  se  hace  la 
sinalefa  resultando  un  verso  de  5  +  6  : 

**Fa-cie  a-las-ve-ccs — fo-lH-a  c-pe-cca-do.  " 
(v.  188):  "Parosili  delante — en  medio  un  sendero." 

En  la  epopeya  popular  haciase  elisiôn  y  se  hubiera  escrito 
"Parosli..." 

En  los  romances  viejos  hâcese  o  no  sinalefa: 

"de  a-que-se-con-dc-de-Nie-bla 
quc-ha-ce-gue-rra  a-los-roo-ros." 


76  JUT.IO    CEJADOR 


Olro  tanto  hacia  cl  autor  de  Mio  Cid. 
En  cl  verso  1.959: 

**A1  rcy  ondrado — delant  le  ccharon  las  cartas." 

£1  segundo  hcmistiquio  contaba  8  silabas,  hacîéndo^e  sinalefa 
en  la  r,  si  no  contaria  9  silahas.  que  no  es  verso. 

La  frase  hccha  "cl  que  en  bueh  ora  naçiô",  tan  repetida 
en  el  Cantar,  es  octosilabo  con  sinalefa  en  que  en,  como  lo 
es  la  otra  frase  hecha  "d'aqui  el  Criador  vos  vala'*,  con  elîsiôn 
df  la  e,  por  de  aqui. 

En  el  Cantar  se  escribe  a  menudo  con  elisiôn  y  aûn  con  la 
sinalefa  converttda  en  elisiôn  v.  3.992; 

"darlèdcs  dcrecho— ca  renciira  ha  de  vos". 

En  vez  de  darle  edcs. 

3,016  •'Alvar  FancE — adelantel  cnbiô. 


i     H 


Por  adelanfe  le  enhiô. 

Verso  3.019:  **plôgol  de  coraçon",  por  plogole  de  coraçon", 

que   es   octosilabo,   hecho   heptasilabo   con   esa   elisiôn    por    el 

autor. 

1.587  "vistios  cl  sobrcgond",  por  visiiâse. 

.586  "mio  Çîd  saliô  sobrél",  por  sobre  H, 

.113  "todos  juntados  s'an**,  por  se  an. 

.126  "alH  pareçrâ— el  que  mereçe  soldada**,  por  pareceré. 
.102  "totnôs  a  maravillar",  por  iomàse. 


Este  hccho,  comunisimo  en  el  Cantar,  indica  que,  aunque 
cra  del  mester  de  clerezia;  su  autor,  por  ser  el  primero  o  de  les 
primeros  que  escribîan  el  castellano,  seguia,  no  la  norma  pos- 
terior  del  mester,  sino  el  estilo  popular  de  la  epopeya.  Tenemos 
en  los  versos  3.405,  3.420  y  3.448  la  frase  hecha: 

**dc  Nàrarra  c  de  Aragon". 


i 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      JJ 


El  autor  de  Mio  Cid  la  contaba  por  un  octosilabo,  liaciendo 
sinalefa  en  de  Aragon.  Efectivamente,  la  Crônica  conserva  la 
forma  de  la  epopeya  en  un  caso  de  formula,  correspondiente 
"lal  verso  2420  y  escribe:  **de  Navarra  et  d'Aragon",  siendo 
.asi  que  unas  lineas  mas  arriba,  donde  no  hay  foormula  escribe: 
"de  Navarra  et  de  Aragon'*.  Es  que  conservé  el  octosilabo 
popular  en  el  primer  caso.  Y  en  el  mismo  creîa  conservarlo  el 
autor  de  Mio  Cid,  aunque  escribiese  "de  Aragon".  Hay,  pues, 
que  leer  con  sinalefa  siempre  que  con  ella  resuite  octosilabo 
o  heptasilabo,  pues  tal  se  ve  que  fué  la  intencion  del  autor  del 
Cantar.  Medir  sus  versos  por  sillabas  cuntadas,  esto  es,  con 
hiato,  es  aplicar  al  Poema  la  nornia  posterior  de  los  del  mester 
de  clerezîa,  que  él  desconocio,  ateniéndose  al  habla  popular  y 
a  los  romances  o  mester  de  juglarîa  de  toda  la  Edad  Media. 
La  prueba  esta  en  la  escritura  misma  del  Poema  y  en  que  de 
otra  manera  no  constan  los  mas  de  los  versos.  Con  esto  la 
métrica  del  Cantar  se  regulariza  extraordinarimente,  pues  les 
mas  de  los  hemistiquios  son  octosilabos  o  heptasilabos  u  otros 
versos  franceses  usados  por  otros  autores  del  mester  de  cle- 
rezîa. Inùtil  labor.  la  que  hizo  M.  Pidal,  de  recoger  los  octosi- 
lal>os  y  heptasilabos  limpios  de  hiato,  pues  para  nada  sirve. 

1^0  que  no  ha  recogido  Menéndez  Pidal  son  los  octosilabos 
comunes  a  Mio  Cid  y  a  la  Crônica  y  los  heptasilabos  que  de 
los  octosilabos  de  la  Crônica  formé  el  autor  de  Mio  Cid,  Unos 
y  otros  son  en  tan  gran  numéro,  que  no  pueden  achacarsc  a 
casualîdad,  sino  a  que  en  los  romances,  de  donde  salieron  en- 
trambas  textos,  el  octosilabo  era  el  métro  ùnico,  no  el  verso 
amétrico, 

Otra  objeciôn  que  trae  es  ^por  que  Mio  Cid,  El  Rodrigo  y 
cl  Cantar  de  los  Infantes  de  Lara  no  tienen  métro  fijo  en  las 
copias,  teniéndolo  el  Poema  de  Fernân  Gonzalez  y  el  Riinado 
de  Palaciof  Del  Mio  Cid  es  del  que  ahora  se  esta  tratando. 
El  Rodrigo  esta  en  pie  de  romance,  con  huellas  de  la  cuaderna 
via  y  alignes  versos  que  no  son  mas  que  prosa  cortada,  como 


78  JULIO    CEJADOR 


4îbra  popular  hecha  por  persona  algûn  tanto  letrada.  El  Cantar 
de  los  Infantes  de  Lara  no  es  mas  que  versos  que  el  misnio 
Menéndez  Pidal  entresacô  de  las  Crânicas,  los  mas  de  pie  de 
romance:  <;queria  que  la  prosificaciôn  conservara  los  versos 
intactos  como  el  Forma  de  Fcrnân  Gonzalez  y  el  Rimadof 
iQvié  linaje  de  objeciones  son  estas,  en  que  se  confunden  con 
un  poema  mal  escrito  dos  que  estân,  el  uno  en  prosa,  el  otro 
que  esta  en  la  cuestiôn  de  que  se  trata? 

Otra  objeciôn  es  la  de  alabarse  de  usar  la  gran  maestria  d 
autor  del  AUxandre,  como  si  el  pueblo  no  supiera  hacer  versos. 
No  contaba  el  pueblo  por  los  dedos  ni  usaba  el  alejandrino  y 
eso  le»  menosprecia  el  autor  del  AUxandre  como  ajeno  al  arte 
métrica  erudita,  al  modo  que  lo  menospreciô  Santillana,  cuando 
se  hacian  los  admirables  romances  viejos.  ;De  ese  enaltecer  su 
mester  de  clerezîa,  no  se  saca  que  el  de  juglarîa  empleara  un 
métro  amétrico! 

Menéndez  Pidal  confiesa  que  de  los  3.730  versos  de  Mio 
Cid  hay  242  f altos  en  la  rima.  éCree  por  eso  que  también 
eran  arrîmicos  los  versos  de  Mio  Cid  y  de  la  epopeya  caste- 
llana?  No,  sino  que  en  Mio  Cid,  eso  se  debe  a  los  copistas. 
Luego  a  ellos  se  deberan  igualmente  mucbos  que  no  son  versos 
en  Mio  Cid,  lo  cual  va  contra  lo  que  él  pretendia  probar.  que 
no  son  faltas  de  los  copistas,  sino  métrica  sui  generis,  amétrica, 
de  nuestros  antiguos  poetas. 

Vano  empeno  el  de  clasificar  los  versos  de  Mio  Cid  por  el 
numéro  de  silabas  de  que  constan,  como  lo  hace  Menén»îcz 
Pidal,  hallando  32  clascfs.  Asî  le  resultan  versos  desde  :o  hasta 
20  silabas.  Ello  confirma  lo  dicho,  de  que  el  elemento  métrico 
era  el  hemisti(iuio  y  que  por  hemistiquios  hay  que  clasificarlos. 
Pero  teniendo  en  cuenta  la  sinalefa,  como  la  tienc  el  îenguajé 
hablado  y,  sin  duda,  la  tuvo  el  autor  de  Mio  Cid,  pues  emplea 
mucho  la  elisiôn.  Menéndez  Pidal  halla,  de  987  versos  medidos, 
453  beptasilabos  como  segundo  hemistiquio,  327  como  primcro; 
octosilabos.  respectivamente,  328  y  166.  Pero  con  sinatefa  hay 


EL  CANTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     79 


muchos  mis  octosttabos.  aunqiie  solo  haya  contado  Menéndez 
Pidal  56  versos  irréprochables  de  pie  de  romance,  pues  de 
esta  clase  en  los  romances  mismos  no  son  muchos.  Comù  dipe 
que  hay  unos  300  perfcctos.  Total,  los  hemistiquios  mas  frç- 
cucntes  son  los  de  7  y  los  de  8,  luego  los  de  6,  en  fin  los  de 
5  y  9.  Y  nôtese  lo  que  advierte  Menéndez  Pidal:  **Siendo  çl 
s^^ndo  hemistiquio  mas  importante  por  llevar  la  asonancia, 
esa  tendencia  al  segundo  hemistiquio  mas  largo  en  una  versi- 
ficacion  que  tiene  por  base  7  -\-J  sîlabas,  parece  que  nos  en- 
camina  al  verso  del  romance,  de  8  +  8...  Quiza  siempre  f ué  la 
base  de  la  poesia  popular,  y  soto  en  una  época  dada,  que  es 
la  de  Mio  Cid,  por  influencia  de  los  dos  métros  franceses,  de 
5  +  7  y  7  -t  7f  vino  a  imponerse  la  base  heptasilâbica,  aban- 
donada  luego  que  aflojo  esa  influencia  francesa."  Els  mi  con- 
chisîôn,  tratàndose  de  tas  poesias  eruditas;  las  populares 
estaban  en  romances.  M.  Pidal  no  distingue,  como  sabemos. 
los  dos  mesteres. 

No  fué,  pues,  amétrica  nuestra  epopeya  popular  ni  lo  fué 
la  épica  erudita.  Aùn  no  habia  llegado  lo  de  las  sUlabas  cuti- 
tadas,  admitiendo  toda  junta  de  silabas  sin  emplear  la  sina- 
lefa.  El  autor  de  Mio  Cid,  aunque  pcrtenece  a!  jnestei:  de 
clerezia.  como  era  el  primero  que  escribîa  el  castellano,  no 
conocio  esa  ley  |X)sterior  y  se  atuvo  al  uso  popular  de  los 
romances  que  en  su  tiempo,  como  despues,  seguia  la  ley  del 
habla,  esto  es,  hacer  sinalefa  o  elisîôn,  evitando  de  ordînario 
el  hiato.  La  elisiôn  esta  clara  en  el  poema  ;  ta  sinalefa  debemos 
admitirla  no  menos,  pues  son  fenomenos  que  van  a  la  par. 
Ademâs,  leyendo  con  sinalefa  constan  la  mayor  parte  de  los 
versos,  lo  cual  es  argumento  decisivo  en  cuestion  de  okios  como 
son  los  versos.  Y  constan  como  hemistiquios  alejandrinos  con 
algunos  otros  franceses,  o  como  hemistiquios  de  pie  de  romance. 
£1  uso  de  entrambas  clases  de  tiemistiquios  se  explica  por  el  pro- 
posito  de  versificar  a  la  francesa  y  por  dejarse  arrastrar  de 
la  corriente  de  ta  versificaciôn  nacional  de  la  epopeya  popular. 


80  JUI-IO     CEJADOR 


Contre  el  sbtenia  amétrtco  de  la  epopeya  popular,  adniitido 
■por  Menéndez  Pidal,  hc  de  hacer  una  sencilla  ohservaciôn  que 
desbarata  su  teoria.  Segùn  él  y  todos,  la  epopeya  popular  se 
cantaba.  £1  aire  musical  ténia  que  ser  igual  para  todos  los 
versos,  siendo  estes  los  que  fuesen  en  numéro,  pudiéndose 
alargar  o  acortar  el  cantar  o  romance.  Ahora  bien,  si  cada 
verso  cra  diferente,  habiéndolos  desde  lo  hasta  de  20  silabas. 
y  de  52  clases,  como  Menéndez  Pidal  los  halla  en  Mio  Cid,  es 
imposible  se  dièse  aire  alguno  comùn  para  cantar  taies  com- 
posiciones,  porque  no  forman  tanta  variedad  de  versos  orden 
ninguno  estrôfico.  sino  que  estân  revueltos  sin  orden  algunq. 
£1  aire  musical  épico  debia  de  ser  como  los  del  pueblo  para 
sus  copias,  por  ejemplo,  el  aire  de  jota,  que  puede  aplicarse 
a  toda  suerte  de  copias,  por  ser  todas  del  mismo  sîstema  mé- 
trico.  Si  no  hay  sistema  ni  orden  en  la  métrica,  es  imposible 
que  baya  aire  musical  con  que  cantar. 

Consecuencias  :  La  epopeya  castellana,  que  es  cierto  de  toda 
certeza  que  se  cantaba,  estaba  compuesta  en  versos  métricos,  en 
octosilabos.  perfectamente  hechos  por  el  pueblo,  por  mas  que  los 
menospreciasen  los  del  mcstcr  de  clcrczia^  y  Mio  Cid,  que  esta, 
.no  en  versos  amétricos,  sino  en  variedad  de  métros,  por  la  cir- 
cunstancia  de  querer  su  autor  usar  métros  franceses  y  escapâr- 
.sele  muchos  versos  populares,  no  podia  cantarse,  sino  que  era 
para  leydo,  como  se  dice  en  el  cxplicit:  fué,  por  consiguiente. 
obra  erudita  y  no  pertenecio  a  la  verdadera  epopeya  castellana. 


2.      LAS   FRASES    HECIIAS. 

.  Las  frases  bêchas,  entre  las  cuales  senàlanse  los  nombre?  de 
los  héroes  y  dioses,  suelen  ser  en  las  epopeyas  prueba  feha- 
ciente  de  su  antigùedad  y  popularidad. 

Hallàmoslas  en  la  Iliada,  en  la  Odisea  y  en  los  poemas  ct- 
clicos.    Figurémonos   por    un    momento   que    las    taies    fra.ses 


i:l  cantar  de  mio  cid  y  la  epopeva  castellana         8i 


hechas  de  esta  epopeya  griega  no  estuviesen  en  cxâmetros, 
como  el  resto  de  ella.  îQué  consecuencia  sacarîamos?  Sin  duda 
que,  como  frases  tradicionales,  habîan  corrido  antes  en  cse 
otro  métro,  y  se  habian  como  consagrado  por  el  uso  popular, 
en  can tares  mas  antiguos  de  los  cuales  naciô  la  epopeya  escrita 
en  exametros.  Ello  alcanzaria  valor  de  evidencia,  si  ademâs  de 
esas  frases  hechas,  hul)iese  en  la  tal  epopeya  muchos  versos  del 
mismo  métro  de  ellas  y  no  en  exametros. 

Es  lo  que  acontece  en  el  poema  de  Mio  Cid.  Su  autor  lo 
escribiô  en  alejandrinos,  que  constan  de  dos  hemistiquios  hep- 
tasilabos.  Pero  las  frases  hechas  estân  en  octosiîabos  o  hemis- 
tiquios de  pie  de  romance.  Esto  bastaba  para  que  viésemos  que 
el  poema  se  escribiô  en  el  métro  francés,  a  la  sazon  de  moda 
en  Francia  y  que  los  franceses  trajeron  entonces  a  Espana; 
pero  que  las  frases  hechas.  que  todas  estân  en  octosiîabos, 
habîalas  tomado  el  autor  de  la  epopeya  no  escrita,  compuesta 
en  octosiîabos.  Pero  es  el  caso  que,  ademas  de  esas  frases 
hechas  octosilabas,  hay  en  el  Poema  casi  otros  tantos  octosi- 
Ialx)s  como  heptasilabos.  El  poema  de  Mio  Cid  esta,  pue>,  ins- 
pirado  y  tomado  de  la  epopeya  popular  que  estaria  en  romances. 
No  estaria;  lo  estuvo  de  hecho:  las  Crônicas  prosificaron  la 
epopeya  popular  y  cuantos  versos  de  ellas  se  sacan  son  octo- 
siîabos. Mas  claro:  agua. 

I .     Nombres  del  Cid  : 

El  que  en  httcn  ora  nâsco  :  202,  245,  247,  759,  787,  808,  935, 

1.004.  1.008,  1.053,  1-237»  1730,  1.797»  1834,  1.838,  2.218, 
2.244.  2.253,  2.263.  2.350,  2.392,  2.431,  2.484,  2.885,  2.898, 
2.968  (octosilabo). 

El  que  en  buen  ora  naçiô:  719,  2.008,  2.016,  2.020,  2.643, 
3.014,  3.021,  3.084,  3.107,  3.1  II,  3.132,  3.234.  3.530,  3.710, 
'^.'J22,  3.725  (octosilabo). 

El  que  en  buen  ora  fué  nado:  613  (octosilabo). 

Que  en  buen  ora  fostes  nado:  2.457  (octtjsilabo). 


82 


JULIO     CEJADOR 


En  ora  buena  fostes  nado:  266  (correccion  posterior). 

En  buen  ora  fostes  nacido:  71  (correccion  posterior). 

Mio  Çid  cl  Canpeador  (a  veces  con  algo  delante):  241,  288, 
292,  329.  364,  417,  743.  1.373.  1.845,  1.98s*  2.065,  2.073,  2.113. 
2.122,  2.183,  2.308,  2.325,  2.505,  2.516.  2.569,  2.827.  2.853, 
2.9C)6.  2.<]^j,  2.901.  3.012.  3.015.  3.025.  3.093.  3.143.  3.199.  3-333- 
3.398.  3.402.  3.424.  3440,  3453.  3.598,  3.701,  3.704,  3.729  (oc- 
tosilabo). 

Mio  Çid  cl  de  Bivar:  295,  855,  961,  983,  1.085,  1140»  1.200, 
1.265.  ^'?f7^^  ^Z^l^  1416.  1454.  1728.  2.677.  3-3/8  (octo- 
sîlabo). 

(El)  que  en  buen  ora  çinxô  espada:  58,  78.  507.  559,  875, 
899,  1.560.  1.574.  1.603,  1.961,  2.615  (octosîlabo,  y  cuando 
lleva  EU  anadidura  posterior). 

Eu  bncnia,)  (ora)  rinxicsfes  espada:  41.  175.  430.  i-SQ?. 
1706  foctosîlabo). 

^flo  Çid  Roy  (Diaz)  de  Bivar:  628  (octosîlabo  anadido). 

...Mio  Çid  don  Rodrigo  (con  a.  de,  con  delante):  (a)  1.017, 
1.628:  (de)   1.622;  (con)  3.356  (octosîlabo). 

...El  de  Bk'ar:  1082. 

Yo  so  Roy  Diaz  el  Çid:  721   (octosîlabo). 

Que  el  Campeador  mio  Çid:  565  (octosîlabo). 

Roy  Diaz  el  Castellano:  548  (octosîlabo). 

Eablô  mio  Çid  Roy  Diaz:  613  (octosîlabo). 

Roi  Diaz  el  Campeador:   1.898  (octosîlabo). 

De  nos  el  Cid  Campeador:  3.169.  2.665  (octosîlabo). 

« 

Si.  como  prétende  Menéndez  Pidal.  el  Cantar  de  gesta  ori- 
ginario  sobre  el  Cid.  del  cual  procède  Mio  Cid,  estaba  escrito 
en  alejandrinos.  no  se  explica  que  todas  estas  frases  becha> 
tradicionales  para  nombrar  al  héroe.  estén  en  octosîlabos.  Er 
octosîlabos  bubo  de  componerse  el  originario  Cantar,  lo  cuai 
-quiere  decir  que  eran  romances  de  la  popular  epopeya  caste- 
Uana.  Estas  frases  becbas  pasaron.  efectivamentc,  de  la  redac- 
cion  popular  tradicional  a  la  obra  erudita.  o  porque  el  erudito 


EL  CANTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLAXA      83 


autor  no  pudo  converti rlas  en  heptasîlabos  para  que  encajasen 
en  el  métro  alejandrino,  o  porque  no  quiso  desfigurar  las  frases 
hechas  y  consagradas. 

Algunas  invento  cl  en  heptasîlabos,  pero  usôlas  poco.y  se 
derivan  de  las  tradicionales  en  octosilabos.  Veâmoslas: 

Mio  Cid  Roy  Diaz:  2.056,  2.1 51,  2.433,  3-30I- 

Mic  Cid  don  Rodrigo:  2.253.  2.300,  2.331. 

El  biicn  Cid  Campcador:  1.663,  3096. 

Al  (o  dcl)  bucn  Cid  Campcador:  1.890,  1.904,  1.916.  1.931, 
2.014.  2.658.  2.778.  2.742,  2.943, 3.164. 3.210,  3.431. 3033.  3-215. 

El  Campcador  confado:  1.780,  1.787,  493,  152,  2.433. 

El  Campcador  Ical:  2.679.  3.317. 

El  Cid  Campcador  (verso  (alto):  1.669,  2.542,  3.230,  3.340, 
2.658,  2.778.  2.742.  2.943.  3.164.  3.210,  3.431,  3.492. 

Cid  Campcador  (verso  mas  falto  aùn)  :  2.559. 

A  los  dcl  Campcador:  3.561,  3.613. 

Pcr  los  dcl  Campcador:  3.564. 

Los  dcl  bucn  Campcador:  3.550,  3.695. 

Los  dcl  Campcador  (verso  falto):  3.556,  3.571.  3.573.  3-589. 

Bien  se  vc  no  ser  propiamente  frases  hechas.  sino  denomi- 
naciones  inventadas  por  el  r.v.tor  de  Mio  Cid,  asî  conio:  a  vos 
Cid  don  Rodrigo  (1.706). 

Final  de^  primer  hemistiqiiio  es  muy  a  menudo...  mio  Cid, 
0...  Cid,  a  veces.  He  contado  que  se  halla  oc  h  enta  veces  en 
verso  heptasilabo  y  cicnto  trcinta  en  verso  bctosilabo.  ;  Y  se 
dira  que  los  octosilabos  son  pocos  en  el  Poema! 

2.     Dios  : 

Por  am/rr  dcl  Criador:  1.321,  2.787,  2.792,  3.490.  3.504, 
3.580  (octosilabo). 

Si  vos  vola  cl  Criador:  1.324,  1.442.  2.081.  2.328.  2.559,  2.594, 
2.798,  3.128  (octosilabo). 

Si  cl  Criador  vos  salve:  120.  880,  1.115,  3.045.  1.646  (octo- 
silabo). 


84  JLLIO     CEJADOR 


D'aqtti  el  Criador  vos  vala:  2.603  (octosîlabo). 

Q\:c  Bios  le  curie  de  mal:  1.407,  1.410,  364,  329  (octosîlabo). 

Si  ploguicra  al  Criador:  1.665,  3.349  (octosîlabo). 

Si  ploguicssc  al  Criador:  2.'J2f)  (octosîlabo). 

No  tenîa  necesidad  el  aiitor  de  M\o  Cid  de  emplear  estas 
frases  hechas  octosîlabas;  pero  las  hallaba  tan  tradicionale> 
que  las  inserto  en  su  obra.  En  la  frase:  Fn  (el)  nombre  dcl 
Criador  (675,  T.690,  1.138),  sobra  cl. 

De  estas  saco  el  autor,  acortândolas,  las  siguientes  beptasî- 
labas: 

El  Criador  z'os  vala  (de  Si  cl  Criador  vos  vala):  '::..2'j'}, 

Dios  vos  curie  de  mal  (de  Que  Dios  ^'os  curie  de  irai):  2.800. 

Flega  al  Criador  (de  Si  plogiiiere  al  Criador):  2.149,  2.892. 

Plogo  al  Criador  (îdem)  :   i  .720. 

Grado  al  Criador:  (1.637,  i-Q^S,  2.187,  2.192,  2.196,  2.316. 
2.528,  3.696)  y  Grado  a  Dios  (verso  falto:  2.456,  2.493)  ^^^^ 
frases  propias  del  autor  en  beptasîlabos   faltos. 

3.     Afirniacion  : 

D'alma  c  de  coraçon:  3.152,  3.581,  2.904,  2.906,  3.030  (octo- 
sîlabo). 
.De  voluntad  e  de  grado:  149  (octosîlabo). 

Damor  e  de  voluntad:   1.692  (octosîlabo). 

De  cucr  c  de  vcluniad:  226  (octosîlabo). 

En  beptasîlabos:  Plogol  (por  plogole)  de  coraçon  (2.648. 
3.019):  Plazme  (por  placeme)  de  coraçon  (i.947.  3434):  ^^ 
buena  voluntad  (1.698):  Plaznie  (por  placeme)  de  volun- 
tad (3.052). 

Oaramente  se  ve  aquî  cômo  para  que  encaje  en  el  alejan- 
drino,  acude  el  autor  al  apocope  y  a  la  sîncope. 

4      Maria  (octosîlabos)  : 

Gloriosa  sauta  Maria:  218. 
Grado  a  santa  Maria:  2.524. 


EL  CAXÏAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      85 


(E)  de  santa  Maria  madré:  1.654. 
(E)  a  sauta  Maria  madré:  1.637. 

5.  Minaya  (octosîlahos)  : 

Dixo  Minaya  Alvar  Fane:::  819. 

Fahlô :  378. 

-/  vos :  1.870. 

♦^ w44.  752,  778,  T.385.  1.894,  2.561. 

Con :  1.467,  1.256. 

<?w^ :  927. 

Oid :  1.297. 

Temiôs , :  1.494. 

Afc :  1.317. 

Vos :  3.063. 

/:/  myo  braço  meior :  3.063. 

Sodés  m\o  diestro  braço :  810,  753. 

Heptasîlabos  : 

Minaya  Albar  Fane:: :  735,  894,  1.772.  2.449,  2.624,  1.127. 

Ah 'ar  Fane::  Minaya :  438. 

6.  El  Rey  Alfonso  f octosîlahos)  : 

A  Alfonso  eî  de  Léon :  3.543. 

De  Alfonso  el  de  Léon :  3.536. 

Alfonso  el  Casteliano :  495,  1.790,  2.976. 

El  mio  seTior  Alfonso :  2.200. 

Con  Alfons  el  de  Léon :  3.718. 

Heptasilalios:  Alfons  el  de  Léon  (por  Alfonso):  1.927:  Al- 
fons mio  senor  (por  Alfonso):  2.036.  2.044:  entrambos  con 
apocope  para  que  entre  en  el  alejandrino.  El  buen  rey  don 
Alfons:  (3.693),  lo  mismo. 

Octosîlahos  son  no  menos  De  Alfons  mio  senor:  (1.921), 
Con...:  (538):  E  elle  es  mio  seîior:  (2.905):  Tt)da  es  de  mio 
senor:  (2.91 1);  Como  a  rey  e  a  seiior:  (1.488.  3.574);  Commo 


86  JULIO    CEJADOR 


a  senor  fmtural:   (1.272);   Mio  senor  natural:   (1.272);   Mio 
natural  senor:  (2.031). 

7.     Otras  frases  liechas,  octosilabas: 

E  al  padrc  spirital:  (300,  372,  1.633,  1.651),  de  donde  Padrc 

* 

spirital  (verso  corto,  1.102). 
A  moros  nin  cristianos:  107. 

En :  3-514. 

Fablo  Martin  Antolinec:  (70),  Llegô...  (102),  Dixo...  (141,. 

166,  226). 

Por  antor  de  caridad  :  (3.253). 

De  moros  e  de  cristianos:  (107,  988),  de  donde  Moros  e 
cristianos  (verso  falto),  1.242,  2.498).- 

De  cavalgar  penssavan:  (2.609,  c^^»  ^"  heptasîlabo).  que 
saliô  de  Penssavan  de  cavalgar,  o  Pcnsemos  de  cavalgar  (320),. 
octosilabos. 

MaraviUosa  e  grand:  (1.648,  1.085,  864,  127,  2.427). 

Mucho  cra  sobejano  o  Que  muclio  es  sobcjano:  1.796,  1.775. 
1.852.  Grandes  son  e  sobejanos:  2.541. 

E  d'apostol  santi  Yaqtie:  1.690,  1.138. 

A  ondra  e  a  bendiçion:  (3.400,  3.421),  de  las  bodas. 

myo  vassallo  de  pro:  (2.901). 
de  pro       \     cl  cauallero  de  pro:  (1.995). 

la  niie  mugier  de  pro:  (2.519). 

,     (de)  myo  amigo  natural:  (1.479). 

1     cl  hurgalés  natural:  (1.500). 
natural  «  .       i     /o     % 

commo  a  senor  natural:  (895). 

%nio  seîior  natural:  (1.272.  2.031). 

Pcra  acabar  de  convencernos  de  que  el  autor  de  Mio  Cid 
tomô  las  frases  hechas  octosilabas  de  los  romances  populares. 
acortândoîas  a  veces,  cuando  pudo,  para  encajarlas  en  el  aie- 


EL  CAXTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA      8/ 

jandrino,  nôtese  que  octosîlabo  es  el  tan  repetido  verso  Dona 
Elvira  j,  dona  Sol  (25  veces),  que  no  pudo  acortar,  y  que  en 
cambio  el  verso  Los  infantes  de  Carriôn,  que  tanto  se  repite  en 
la  Crônica,  acortolo,  quitandole  cl  articule  el  sinfin  de  veces 
que  sale  en  ^Mio  Cid  :  Ifantes  de  Carriôn,  a  pesar  de  no  ser 
castiza  la  omisiôn  del  articulo  en  este  caso,  sino  verdadera  in- 
correcciôn  gramatical,  que  jamâs  comète  la  Crônica. 


3.      LAS   PALABRAS   TEXTUALES. 

Hay  siempre  en  la  Historia  y  no  menos  en  la  leyenda  ciertas 
palabras  textuales  de  personajes  y  aùn  alguna  que  otra  frase, 
que  suelen  conservarse  con  mayor  puntualidad  en  el  correr  de 
los  tiempos,  lo  mismo  en  las  obras  histôricas  que  en  la  epo- 
peya,  f>orque  nadie  se  atreve  a  retocarlas,  respetando  la  auto- 
ridad  que  ellas  encierran.  La  Crôniea,  que  prosifica,  conside- 
rândola  como  elemento  histôrico,  la  epopeya  no  escrita  y  el 
Caniar  de  Mio  Cid  que  en  ella  bebiô  asunto  y  espîritu  y  con- 
serva de  ella  un  sinfin  de  octosilabos  enteros.  tomaron  esas 
palabras  textuales  sin  modificar  apenas,  y  las  mas  de  las  veces 
sin  mudarles  una  tilde.  Si  la  epopeya  no  escrita  hubiera  estado 
compuesta  en  alejandrinos  o  en  otro  métro  que  el  octosîlabo, 
Cantar  y  Crônica  nos  lo  manifestarian  en  esas  palabras  tex- 
tuales, pues  las  conservarian  escritas  en  heptasîlabos,  alejan- 
drinos u  otros  métros.  Pues  bien,  todas  ellas  estân  en  pie  de 
romance  v  octosilabos,  no  solo  en  la  Crônica,  sino  en  el  Cantar 
de  Mio  Cid,  a  pesar  de  haber  pretendido  su  autor  escribirlo 
en  alejandrinos.  Tal  fué  el  respeto  con  que  las  mirô.  Asi  que 
coinciden  en  ambos  textos  por  manera  maravillosa.  muchas 
veces  hasta  en  las  palabras;  pero,  de  todos  modos,  siempre  son 
octosilabos  en  el  Cantar,  aunque  estén  prosificadas  en  la 
Crôntca.  Advierto  que  no  he  omiticlo  frases  que  parezcan  tex- 


88  JULIO     CEJADOR 

tuales.  En  el   Poema  hablan  mucho  los  personajes,   pero  no 
palabras  textuales  y  asi  no  estân  en  la  Crônica,  \ 

135  a  me(ne)sUr  seysçtenios  marcos  (i) 

quel  diessen  DC  marcos 

291  çirnfo  quinze  cavalier  os 

cient  et  quinze  cauallcros 

406  a  él  l'itio  en  vision 

ucno  a  ell  en  uision 

615        (ya)  mejororemos  posadas — a  (Ittctlos  c  a  cavallos 

(va)  mejoraremos  (las)  posadas — los  duennos  et  los  cauallos 

707        va  mcter  la  vnestra  sena — en  aquella  mayor  as 
\o  meter  la  vuestra  senna — en  aquella  mayor  az 

753        cavalfjad.  Mvtaya,  vos — sodés  el  mio  diestro  braço 

caualgat,  Minaya  (ca)  vos — sodés  el  mio  diestro  braço 

756  los  cometamos  de  cabo 

los  cometamos  de  cabo 

845  por  très  viill  marcos  de  plata 

por  très  mill  marcos  de  plata 

863  que  es  sobre  Mont  Real 

que  es  sobre  Mont  Real 

869  a  Çelfa  la  de  Canal 

a  Zelfa  la  de  Canal 

878  e  tolleronle  el  agua 

et  tollieronle  ell  agua 

898         îvnî  Remont   rerent/el—tras  quicn  vino  en  alcança 
vera  Remont  Berenguel — tras  quicn  uiene  en  alcanço 

903  el  Poyo  de   mio   Çid 

el  poyo  de  mio   Çid 


(*)     Pongo  primero  el  verso  del  Foema  en  cursiva  y  numcrado;   de- 
bajo  el  texto  correspondientc  de  la  Crônica. 


EL   CAXTAR    I)I<:   MIO  Cil)   Y   LA   EPOPEYA  CASTELLAXA  SQ 


915  fl  cabo  de  ires  scdmanas 

a  cabo  de  très  sedmanas 

1022  antcs  pcrdcré  cl  cucrpo 

que  antes  perderie  el  cuerpo 

1029         <,!/<  yo  dcxar  me  morir — que  non  quiero  corner  al 

ca  (yo)  non  combré  nin  faré  (al) — sinon  dexarme  morir 

1070  si  vos  vinicrc  cmicntc — que  quisicrcdcs  veugallo 

si  (después)  nos  uiniere  a  uoluntad  (en  miente)  que  uos  que- 

[rades  (de  mi)  uengar 

1071  si  m{e)  viniéredcs  huscar — fasedmc  antcs  mandado 

fazetmelo   saber   antes 

1240        por  amor  de  rey  Alffousso — que  de  iierra  me  a  echado 

nin  entrarie  en  ella  tif/era — (ni)  un  pela  no{n)  avrie  tajado 

1271         dar  le  quiero  çient  cavallos — e  vos  idgelos  levar 

(desst)  por  mi  besalde  la  mano — e  firme  gela  rogad 
Par  mi  mugier  dona  Ximena — e  mis  fijas  naturales 
la  mugier  de  mio  Çid — e  sus  fijas  las  if  fan  tas 
que  le  leuedcs  çient  cauallos  enscellados  et  enfrenados.  Et  besatle  las 
manos  por  mi.  et  rogatle  et  peditle  merçed  que  me  enbie  a  donna  Xi- 
mena mi  muger  et  a  mis  fijas 

1285         0')  mando  mill  marc  os  de  plata — a  San  Pero  levar 
e  que  los  quinientos  diesse — a  don  Sancho  el  abbat 
mandoles  dar  mill  marcos  de  plata  que  leuassen  al  monesterio  de  Sant 
Pero  de  Cardenna  et  que  los  diessen  al  abbat  don  Sancho 

1342  ;^i  me  va  la  Sant  Esidre! 

\  si  me  vala  sant  Esidro  ! 

135 1         merçed  vos  pidc  el  Çid — si  vos  cadiesse  en  sabor 

por  su  mugier  doiia  Ximena — e  sus  fijas  amas  a  dos 
sennor.  Cid  uos  pide  merçed  por  su  muger  donna  Ximena  et  por  sus 
fijas  donna  El  vira  et  donna  Sol 

1356  yo  (/r^)  mandaré  dar  conducho 

yo  (les)  mandaré  dar  conducho 

1363  todo  gelo  suelto  yo 

sirvanie'  sus  hercdades — do  fore  cl  Campeador 


90  JULIO     CEJADOR 


et  suelto  a  todos  aquellos  de  mio  regno  que  quisieren  yr  al  Çid  que 
vayan  con  n\i  gracia 

1457        Qui  huen  mandadcro  cnbia — tal  devc  sperar 

quien  a  buenos  mandaderos  enbia,  tal  mandado  espéra 

14^5  con  otros  çieni(o)  cavalleros 

con  otros  C  caualleros 

1632        grado  al  Criador — c  al  Padre  espirital 

todo  cl  bien  que  yo  he — todo  lo  tengo  delant 
con  afàn  gané  a  Valençia — e  ela  par  heredad 

loado  sea  cl  padre  spirilal, — (luanto  bien  he  en  el  mundo, — todo  lo  tengo 

en  Valençia 

1655         creçcm  el  coraçoit — par  que  estades  delant 
con  Dios  aqucsta  lid — yo  la  he  de  arrancar 
pues  doy  mas  non  auemos  de  dubdar,  salgamos  lidiar  con  aquellos  mo- 
ros,  ca  Dios  que  me  fizo  merced  fasta  aqui,  el  nos  ayudara  daqui  en 
adelante 

1691        mas  vale  que  {nos)  los  veccamos,  que  ellos  cojan  el  pan 

2020  el  que  en  huen  ora  naçiô 

el  que  en  buen  ora  naçiô 

2027  Levant  ados  en  pie — y  a  Çid  Campeador, 

besad  las  manos — ca  los  pie  des  no; 
si  esto  non  feches — non  avredes  mi  amor 

Estas  palabras  estân  modificadas.  El  texto  es  el  de  la  Crô- 
nica:  **ya  Çid  Ruy  Diaz,  las  manos  cunplen,  que  non  los  pie- 
des*\  En  verso  dehia  de  estar  asi  : 

**ya  Çid  Ruy  Diaz  las  manos — cunplen,  que  los  piedes  non". 

2046        fossedes  mio  huesped,  si  vos  ploguiesse,  senor 
dixo  el  rey:  non  es  aguisado  oy 
vos  agora  llcgastes — e  nos  viniemos  anoch 
sennor,  si  a  vos  ploguyesse, — fuessedes  oy  mio  huesped  (fucssedes  mi 
huesped  oy).  Et  el  rey  (dixo):  non  es  guysado, — ca  nos  legastes  agora 
—et  nos  llegamos  ayer 


EL  CAXTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     QI 


2053        otnillâmosnos,  Çid — en  buena  nasquîcstcs  vos 
en  quant o  podcmos — andamos  en  tmestra  pro 
omillainos  no^,  (Çid)  Ruy  Dia^, —  et  quanto  nos*  pudieremos — seremos 
en  uestra  pro 

2075        vuestras  fijas  vos  pido — don  Elvira  c  doiia  Sol 

que  las  dedes  por  mugieres — a  infantes  de  Carrion 
Setnejam  el  casatnientc — ondrado  e  eon  grant  pro 
que  vos  pido  a  vuestras  fijas   (amas  a  dos),  (a) — donna  Elvira  et  (a) 
donna   Sol— que  las  dedes  por  mugeres — a   (los)   infantes  de   Carrion, 
(ca) — (me)  semeia  este  casamiento — ^natural  et  de  que  uos — puede  venir 
bien  et  onrra 

2083  (e)  de  dias  pequenas  son 

son  pequennas  de  dias 

2086  Hyo  las  engendré  amas — e  criâstelas  vos 
entre  yo  y  ellas — en  uestra  mer  ce  d  somos  nos 
afellas  en  vuestra  mono — don  Elvira  e  doiia  Sol, 
dadlas  a  qui  quisieredes  vos,  ca  yo  pagado  so 

Yo  las  engendre,  sennor,  et  uos  las  criastes,  et  yo  et  ellas  somos  a  la 
uestra  merçed  et  yos  datlas  a  quien  quisierdes,  que  yo  pagado  so  endc. 

2087  entre  yo  y  ellas  en — vuestra  merçed  somos  nos 
et  yo  et  ellas  somos  a  la  uestra  merçed 

20Q3        camearon  las  espadas — antel  rey  don  Alfons 
luego  antel  rey  camiaron  las  espadâs 

2095        Gracias,  Çid.  commo  tan  bueno. — e  primera  al  Criador 
qncm  dadcs  vuestras  fijas — para  infantes  de  Carrion 
daqui  las  prendo  por  mis  manos — don  Elvira  e  doiia  Sol 
e  dolas  por  veladas — a  ifantes  de  Carrion 
yo  las  caso  a  vuestras  fijas — eon  vuestro  amor 
al  Criador  plega — que  ayades  ende  sabor 
dixol:  Gracias,  Çid  Rur  Diaz,— porque  m(e).  dades  uestras  fijas— pora 
Oos)  infantes  de  Carrion,— (et)  yo  las  caso  mas  uos  non,— et  ruego  a 
Dios  que  uos  plega— et  (que)  ayades  ende  sabor 

2099  yo  las  caso  a  vuestras  fijas 

yo  las  caso,  mas  uos  non  ^ 

2 ICI         afellos  en  vuestras  manos — ifantes  de  C(rrrion 

meto  en  uuestras  manos — los  infantes  de  Carrion 


92  JULIO     CEJADOR 


2103        ircckntos  marcos  de  plata — en  ayucia  les  do  yo 
que  metan  en  sus  hodas 
et  mandoles — CCC  marcos  de  plata — pora  ayuda  de  las  boëbs 

2105        {pues)  fueren  en  vuestro  podcr^en  Valençia  la  mayor 
los  yernos  e  las  ftjas — todos  vuestros  fijos  son 
et   ellos   et   nutstras    fijas — todos    scran   uuestros    fijos    (todos    uuestros 
fijos  son) 

2123        evad  aqui  vuestros  fijos — quanto  vuestros  yernos  son 

2125        sirz'anvos  commo  a  padre — e  guardenvos  cum  a  senor 

2132  pues  que  easades  mis  fijas — asi  commo  a  vos  plac 
dad  manero  a  qui  las  de — quand o  vos  las  tornades 
non  gelas  daré  yo  con  mi  mono — ni  dend  non  se  aldbaran 

pues  que  a  las  mis  fijas  casastes.  datme  por  mancro  quien  las  de  a  los 

infantes 

2135        afê  aqui  Alvar  Fane:: 

prendellas  con  vuestros  manos — e  daldas  a  los  ifantes 
assi  connno  yo  las  prendo  (daquent) — commo  si  fosse  delant 

cl  rey  llamô  estonces  a  Aluar  Fannez  Minaya...  que  uos  las  dedes  por 

mi  a  los  infantes  de  Carrion. 

2165        la  compana  del  Çid  creçe — e  la  del  rey  mengô 
muy  mayores   fueron   las  compannas  que  fueron  con  el   Çid,  que  non 
las  que  tornaron  con  el  rey. 

2868        aun  veamos  el  dia — que  vos  podamos  vcngar 
que  uos  scredcs  vengadas 

3047  posa  ré  a  San  Servan 

possaré  yo  en  Sant  Seruan 

3114        venid  acà  seer  comigo, — Campeador, 

en  aqueste  escano — quem  diestes  vos  en  don; 
maguer  que  algunos  pesa, — inejor  sodés  que  nos 


Lo  textual  esta  en  la  Crônica,  donde  se  nota  la  rima  en  ô: 
•*tal  sodés  nos  et  tan  bien  pasastes  uestro  tiempo  fasta  el  dia 
de  oy.  que  si  nie  quisiesedes  seer  mandado.  mandaruos  va  yo 
que  uos  asfMitassedes  comigo.  Et  el  Çid  le  respondio  :  non  plega 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     93 


a  Dios,  mas  yo  seré  a  uuestros  pies,  ca  de  la  almosna  del  rey 
don  Ferrando  nuestro  padre  fuy  fecho  et  de  la  del  rey  don 
Sancho  uuestro  hermano  et  de  la  uuestra;  et  por  ende  non 
es  giiysad<^  que  el  mercendero  se  asiente  con  aquel  que  da  la 
merçed.  El  el  rey  le  dixo  estonçes:  pues  que  uos  non  queredes 
asentar  comigo,  asentad  uos  en  uestro  escanno,  ca  uos  lo  ga- 
nastes  a  guisa  de  bueno;  et  del  dia  de  oy  adelante  do  yo  por 
juyzio  que  nunca  y  assiente  conuusco  si  non  fuere  rey  o  pre- 
lado,  ca  tantos  reyes  cristianos  et  nioros  et  tantos  condes  et 
tantos  ricos  onines  auedes  presos  et  vençidos,  que  por  esta 
razon  non  ay  ninguno  que  sea  uuestro  par,  nin  que  se  deua 
3sentar  a  par  de  uos".  El  Poenia  solo  afiade  a  los  versos  ci- 
tados  (3. II 7): 

"Essora  dixo  miichas  merçedcs — el  que  V^alençia  gailo: 
sced  en  vucstro  escano — commo  rey  e  senor; 
acâ  posaré — con  todos  aquestos  miôs." 

Palabras  harto  frias,  si  se  coniparan  con  las  magnîficas  del 
Cid  y  del  rey  en  la  Cro7iica.  Y  a  la  verdad,  tanto  va  de  la 
Crônica  al  Poema  en  todo  lo  demis  y  tan  grandes  venta j as  le 
lleva  como  en  este  paso. 

3302  Fahîa,  Pcro  Mudo, — varon  que  tanto  collas! 
ya  los  lie  fijas — c  tu  primas  contvanas 

a  mi  lo  dhcn. — ati  dan  las  orejadas, 
si  yo  rcspoudicrc. — tu  non  cntrorâs  en  armas 
*"Fabla,    Pero    Mudo — ^por   que   estas    callando? — non    sabes    tu    que 

(lasj    mis    fijas — tus    primas    cormanas    son, — et    en    la    desonrra    délias 

— (grant  parte  as),  et  (tu)  lo  deues  demandar?'* 

3303  Affê  vos  dos  cavalleros — entraron  por  la  cort 
entraron  dos  caualleros  por  la  puerta 

3405  y  3420  De  Xai'arra  e  de  Aragon 

de  Navarra  et   d'Aragon 

3421  y  3429  a  ondra  e  a  bcndiçion 


94  JUr.IO     CEJADOR 


3610  por  la  copia  del  cavallo 

por  las  ancas  del  cauallo 

3612        en  elle  dexô  la  lança — (r)  mono  al  espada  metiô 
dcxo  la  lança  en  él — et  metiô  mano  a  la  espada 

Creo  haber  recogido  todas  o  la  niayor  parte  de  las  frases 
textuales  y  todas  se  ve  que  se  compusieron  en  octosilabos,  como 
tomadas  de  romances.  En  romances  estaba,  pues,  la  epopeya 
popular  no.escrita;  no  en  alejandrinos. 


4.      LOS   HEPTASÎLABOS    DE   LA  "CRÔXICa'\ 

Hay  en  la  Cronica  heptasilabos  correspondientes  a  otros  hep- 
tasîlaf)os  del  Cantar  de  Mio  Cid,  Esto  parece  indicar  que  la 
Cronica  copié  el  Cantar,  pues  le  tomô  heptasilabos  tal  como 
los  hallô.  Pero  :>on  tan  pocos  en  comparacion  con  los  octo- 
silabos comunes  a  los  dos  textos  y  con  los  octosilabos  de  la 
Cronica  hechos  heptasilabos  por  el  autor  del  Cantar  para  en- 
cajarlos  en  su  propio  métro  alejandrino,  que  hay  que  atribuirlos 
a  la  casualidad  de  la  prosificacion.  Por  la  niisma  causa  se  hallan 
en  la  Cronica  deshechos  en  versos  de  mas  de  ocho  silabas  v  en 
versos  de  6,  5,  4  y  3  silabas  muchos  octosilabos  del  Cantar. 
Todo  ello  era  forzoso,  ya  que  la  Cronica  puso  en  prosa  lo  que 
estaba  en  verso  en  la  epopeya  castellana  popular  no  escrita, 
anadiendo  ])alabras,  quitando  y  mudândolas  de  su  lugar  de 
modo  que  los  versos  quedaran  deshechos. 

\  veces  se  ve  como  nace  casualmente  el  heptasilabo  de  la 

Cronica  : 

**Esto  non  puede  ser — nin  fincarâ  por  al." 

Verdadcro  alejandrino  de  la  Cronica.  Pero  no  esta  tomado 
del  Cantar,  dondc  dice  (710)  : 

Rcf'uso  Pcr   l'crmndoz:    non   rasiarâ  por  al. 


i:l  caxtar  de  mio  cir>  y  la  epopeya  castellaxa         05 

En  la  Crânica  fincarâ  por  el  rastarâ  del  Canfar  y  el  primer 

heptasîlabo   exclusive   de   la    Crônica.    La    cual    dice    en   otra 

parte: 

"et  tantol  cortô  del  fierro— que  llegô  a  la  came". 

En  el  Canfar  (768): 

cortôl  el  yeJmo — que  Uegô  a  la  earnc 

Al  primer  hemistiquio  de  seis  sîlabas  del  Canfar  corres- 
ponde un  octosilabo  de  la  Crônica.  El  segundo,  comûn;  acaso 
serîr   este  octosiL-ibo  en  el  romance  original: 

que  Uegô  fat  a  la  carne. 

Compârense  : 

V.  834        por  lanças  e  por  cspadas — avemos  de  guarir 

Crônica  ' 

"et  nos  por  armas — auemos  de  guarir". 

Si  el  segundo  hemistiquio  es  comûn.  el  primero  es  octo- 
silabo en  el  Canfar,  deshecho  en  la  Crônica.  Tan  deshecho  es, 
pues,  el  segundo;  acaso  por: 

auemos   nos   de   guarir 

V.  850        qui  a  buen  senor  sirz'c — siemprc  bive  eu  dclîçio 

Crônica  : 

"qui  a  buen  sennor  sirue — esse  viue  en  bienandança**. 

El  asonante  hasta  el  verso  848  es  en  el  Canfar  el  de  hien- 
andança:  solo  desde  el  verso  846  es  en  -io:  ricos,  mesquinos, 
\\xe  hizo  poner  dcliçio.  Este  cambio  de  a.sonante  no  esta  jus- 
tificado  por  nada:  es  capricho  del  autor.  Lo  probable  es  si- 
guiera  en  el  original  cl  asonante  en  a.  como  signe  desde  el 


9^  JULIO     CEJAOOR 

verso  851,  pues  no  tiene  razôn  alguna  el  canibio  de  asonante 
en  solos  cinco  versos.  X'o  copiô,  pues,  la  Crônica  cl  Cantar, 
pues  mantuvo  el  asonante  original.  El  primer  hemistiquio  hep- 
tasilaho  no  resulto,  por  consiguiente,  de  copiar  el  Cdufar,  sino 
por  casualidad.  Y  vaya  a  saber,  si  el  Cantar  no  lo  copiô  de  la 
Crôntca. 

V.  S77        al  rey  de  Valcncia — dello  cl  mcnsajc  llegava 

Crônica  : 

"Hzieronio  los  moros  saber — al  rey  de  Valencia". 

El  hemistiquio  no  comùn  es  octosilabo  en  el  Cantar  y  no 
es  verso  en  la  Crônica:  como  no  es  verso  copiado  el  hemis- 
tiquio comun,  por  consiguiente. 

V.  888        d'aqui  vos  do  mi  graçta 
Crônica  : 

"et  douos  la  mi  gracia" 

Sin  copiar  resulto  heptasilabo:  si  el  romance  original  estu- 
viera  como  en  el  Cantar  no  habia  para  que  mudarlo. 

V.  2288  por  la  puerta  saliô 

saliô  por  un  postigo 

El  asonqnte  pide  que  dijera  el  romance:  "por  un  postigo 
saliô*'  v  résulta  octosilabo.  De  este  octosilabo  hizo  el  autor 
de  Mio  Cid  su  heptasilabo,  poniendo  puerta  por  postigo,  pues 
postigo  pide  el  caso  para  caer  en  un  corral,  etc. 

2296^  en  pié  se  levant ô 

Et  el  Çid  leitantosse 

También  pide  la  rima  del  verso  que  fuera  el  romance: 

''Et  el  Çid  se  levante'*,  octosilabo. 
V.  893.        sucUoUs  los  cncrpos — c  quitoles  los  heredadcs 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  9/ 


Crânica  : 

"qnltoles  los  cuerpos — et  los  aueres  et  las  heredades" 

A  ser  copia,  no  habia  para  que  poner  quitoles  por  suéltoles. 

V.  1940        el  que  vale  mas  que  nos 
Crânica  : 

**que  vale  mas  que  nos" 

No  iba  la  Crônica  a  convertir  en  heptasilabo  el  octosilabo 
de!  Cantar. 

V.  897        con  Dios  nos  guisaremos — commo  vos  h  fagades 
Crônica  : 
"con  la  merced  de  Dios  nos  guisaremos— <omo  uos  lo  fagades**. 

Asî  como  del  primer  hemistiquio  résulté  una  frase  muy 
larga,  asi  del  segundo  resultô  corta  o  heptasilabo  al  prosificar 
el  octosilabo  primitivo. 

V.  961        grandes  iuertos  me  tiene — mio  Çid  el  de  Bivar 
Crônica  : 

**  grandes  tuertos  me  tiene — el  Cid  de  Viuar". 

Asî  como  se  deshizo  en  la  Crônica  el  s^^ndo  hemistiquio, 
deshizose  e^  primero;  sino  que  el  primero  resultô  heptasilabo 
y  el  segundo  no. 

V.  970        très  dios  e  dos  noches 
Crônica  : 

"III  dias  et  très  noches" 

Heptasilabo  casual,  por  mas  que  sea  comûn  al  Cantar,  pue& 

Rtvmê  Hup«tmqut,—  .\,  7 


98  JULIO    CEJADOR 


difiereti  los  dos  lextos  en  el  numéro  de  noches,  no  siendo,  por 
consiguiente,  copia  el  uno  del  otro. 

V.  975        del  conde  don  Remont 
Crônica  : 

"el  conde  don  Remon". 

Heptasîlabo  casual,  que  es  frase  hecha  del  nombre  no  fâcil- 
mente  mudable. 

V.  121        que  non  las  catedes — en  todo  aqueste  ano 

fasta  cabo  de  un  anno — que  las  non  abriessen 

Un  hemistiquio  de  siete  y  otro  de  ocho  en  cada  verso,  sin 
huella  de  copia. 

V.  io68        ya  vos  ides,  comde — a  guisa  de  muy  franco 

Crônica  : 

"ydes  uos,  conde — a  guisa  de  muy  franco" 

Ni  siquiera  es  heptasîlabo  en  ambos  textos  el  primer  he- 
mistiquio y,  como  se  ve,  no  hay  copia:  luego  tampoco  hubo 
de  haberla  en  el  segundo. 

Nada  de  extrafio  es  que  en  la  Crônica  baya  heptasilabos, 
como  hay  frases  de  6,  5,  4,  3,  2  silabas  y  frases  de  8,  9,  10  y 
mas.  Eso  es  la  prosa  y  eso  ha  de  resultar  de  la  prosificaciôn. 
No  es  el  heptasîlabo  el  que  senorea  la  prosa  de  la  Crônica, 
como  debiera  sefiorear,  a  haberse  tomado  del  Cantar  o  de  epo- 
peya  no  escrita  que  estuviera  compuesta  en  heptasîlabos  o  ale- 
jandrinos;  lo  que  en  ella  domina  y  seiîorea  es  el  octosîlabo, 
tanto  que  de  su  prosificaciôn  se  sacan  largos  trozos  en  octo- 
silabos,  esto  es  romances  verdaderos  en  todos  los  ciclos  poé- 
ticos. 

Pero  hay  mas.  Los  mismos  heptasilabos  de  la  Crônica  que 


,  -  ■  •  • 
•  •  •  •• 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     ÇÇ 


parecieran  indicar  haberse  copiado  su  texto  del  Cantar  escrito 
en  alejandrinos  o  de  la  epopeya  castellana  no  escrita,  compues- 
ta  en  alejandrinos,  nos  van  a  probar  todo  lo  contrario,  esto 
es  que  el  original  de  donde  salieron  Cantar  y  Crônica  estaba 
en  octosîlabos,  eran  romances. 

Supongamos,  efectivamente,  que  la  epopeya  primitiva  no 
escrita,  se  hubiera  compuesto  y  cantado  en  alejandrinos,  que 
no  fuera  mas  que  verdaderos  Can  tares  de  g  est  a  en  este  métro, 
como  quiere  Menéndez  Pidal.  El  escritor  que  por  primera  vez 
hubiese  escrito  una  obra  del  mismo  asunto  y  métro,  el  autor 
del  primer  Cantar  de  gesta,  por  ejemplo,  el  autor  de  Mio  Cid, 
iqué  labor  tenîa  que  hacer?  Refundir,  y  nada  mas  la  epopeya 
no  escrita.  Dar  mas  unidad  a  trozos  sueltos  o  a  cantares  largos, 
comenzar  in  niedias  res,  como  dice  Horacio  e  hizo  Homero, 
contando  después  los  antécédentes.  Nada  de  esto  hay  en  Mio 
Cid,  ni  hay  unidad  realmerrte  artistica  de  ninguna  clase.  El 
primer  cantar  huelga  tanto  para  las  bodas  o  las  Cortes»  como 
holgarîan  las  otras  hazanas  del  Cid  en  el  cerco  de  Zamora  y 
en  Santa  Gadea  ;  huelga  mucho  mas,  porque  estas  hazanas  eran 
mucho  mas  notables  para  realzar  al  héroe,  que  es  lo  ùnico  que 
podemos  pensar  intenté  el  autor  al  escribir  el  primer  cantar, 
que  no  lo  que  en  él  se  cuenta  de  las  diminutas  victorias  de 
Caste jôn.  Alcocer  y  Fariz  y  Galbe. 

Pero  dejando  esto  aparté,  el  autor  de  Mio  Cid  apenas  hu- 
biera tenido  otro  trabajo  que  seleccionar  y  copiar  alejandrinos. 
Los  versos  alejandrinos  le  hubieran  salido  todos  perfectos  y 
no  hubiera  entreverado  otros  versos,  sobre  todo  octosîlabos, 
que  son  de  tan  diferente  y  contrario  ritmo  y  no  los  hubiera 
menudeado  tanto,  que  casi  igualan  en  numéro  a  los  hepta- 
sîlabos.  Xada  de  esto  se  explica.  si  la  epopeya  no  escrita,  de 
la  que  sacaba  su  obra,  hubiera  estado  compuesta  en  alejan- 
drinos. 

Pero,  sobre  todo,  ^:quién  iba  a  figurarse  que  dicho  autor 
convirtiera  en  octosîlabos  no  pocos  de  los  heptasîlabos  de  la 


lOO  JULIO    CEJADOR 


epopeya  no  escrita?  Este  hecho  es  de  todo  punto  împosible, 
porque  tendiendo  a  componer  su  obra  en  alejandrinos  y  hepta- 
silabos,  cosa  que  no  admite  duda,  siempre  que  hubiera  hallado 
hechos  los  heptasîlabos,  hubiéralos  tomado  como  estaban  o  los 
hubiera,  a  lo  mas,  modificado,  pero  conservândolos  como  hepta- 
sîlabos. Pues,  no  seiior;  convirtiô  muchos  heptasîlabos  en  octo- 
sîlabos.  Lo  cual  no  hace  ni  puede  hacer  hombre  que  tenga  dos 
dedos  de  frente. 

No  tengo  yo  por  tan  negado  al  autor  de  Mio  Cid,  No,  él  no 
hizo  ni  pudo  hacer  tal  cosa.  Lo  que  hizo  f  ué  que  tomô  muchos 
octosîlabos  de  la  epopeya  no  escrita,  porque  ella  estaba  com- 
puesta  en  octosîlabos,  eran  romances. 

En  suma:  en  el  Mio  Cid  hay  no  pocos  octosîlabos  que  co- 
rresponden  a  heptasîlabos  de  la  Crônica,  Lo  cual  quiere  decir 
que  en  la  epopeya  no  escrita  no  habîa  taies  heptasîlabos  ni 
alejandrinos,  sino  que  toda  ella  estaba  en  octosîlabos,  de  los 
cuales  muchos  convirtiô  el  autor  del  Cantar  en  heptasîlabos, 
conser\'ândose  como  octosîlabos  en  la  Crônica,  y  otros  muchos 
conservôlos  intactos  el  autor  del  Cantar  como  octosîlabos,  y 
en  la  Crônica  quedaron  convertidos  en  heptasîlabos  por  efecto 
de  la  prosificaciôn. 

Veamos,  sin  agotar  la  materia,  algunos  octosîlabos  de  la  epo- 
peya popular  conservados  en  el  Cantar  y  hechos  heptasîlabos 
u  otros  versos  menores  en  la  Crônica  por  efecto  de  la  prosi- 
ficaciôn. Tomemos  el  Cantar  desde  el  verso  408: 

408  que  llegariên  sus  companas 

con  aquellas  compannas 

532  çerca  es  el  rey  Alfonsso 

ca  es  açerca  el  rey 

547  mio  Çid  iva  alhergar 

et  fueron  albergar 

552  {e)  a  Teca  que  es  adelant 

:  :   '  et  dend  a  Ateca 


,•  ••  •   • 
,  •  •  •   • 

•  •  •  •• 

•  • 


EL  CANTAR   DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  lOI 


555  açerca  corre  Salon — agua  nol  pueden  vedar 
cercal  rîo  Salon — ninguno  vedar  agua 

556  Alcoçer  cueda  ganar 

ganar  a  Alcaçer 

561  manda  fazer  una  càrcava 

et  fazer  una  carcaua 

565  que  el  Campeador  mio  Çid 

cômo  el  Çid 

573  complidas  quinse  sedmanas 

XV  sedmanas 

574  quando  vido  mio  Çid 

et  desque  viô 

590        dieen  los  de  Alcoçer — ya  se  nos  va  la  ganançia 
los  de  Alcoçer  dixeron — vâssenos  la  ganançia 

601  Mio  Çid  e  Alhar  Fanez 

el  Çid  et  Alvar  Hannez 

614  e  a  iodos  los  sos  sanios 

et  a  los  sus  santos 

628  que  a  uno  que  dizien 

que  uno  que  dizien 

637        très  reycs  veo  de  moros — derredor  de  mi  estar 
dos  reys  moros— que  tenie  y  consigo 

64g  la  que  dtcen  de  Canal 

a  Zelffa  de  Canal 

662        mesnadas  de  mio  Çid—exir  querién  a  batalla 
tUos  querien  salir — ;i  lidiar  sobrella 

665  acabo  de  très  sedmanas 

très  semanas 

679  todos  los  moros  e  (las)  moras 

los  moros  e  las  moras 

680  q^^  won  sopicsse  ninguno 

porque  non  sepan 


lO'  JUrjO     CKJADOR 

686  sinon  dos  peoncs  solos 

sinon  dos  peones 

&>7  apriessa  entrar  en   az 

et  pararon  sus  azcs 

702  aqui  en  este  logar 

en  este  logar 

705        la  scna  tiene  en  mano — conpeçô  de  espolonar 
et  aguijô  adelant — con  la  senna 

708  los  que  el  debdo  avedes 

los  que  debdo  auedes 

711  espolonô  el  caballo 

et  aguijo  luego 

744  a  Minaya  ^"^Ibar  F  a  fiez 

a  Aluar  Hannez 

760  très  colpes  le  avie  dado 

et  diol  très  colpes 

762  por  la  loriga  auuso 

quel  rompio  la  loriga 

818  a  los  arsones  colgando 

a  los  arçones 

834  por  lanças  et  par  espadas 

et  nos  por  armas 

855        quando  quito  a  Alcoçcr — mio  Çid  el  de  Bivar 
et  pues  que  el  Çid — ouo  quito  el  castiello 

872  al  rcy  los  enpresentaza 

al  rey  (don  Alffonso)  aprcsentole 

884  prendo   esta  présenta ja 

tomolos  por  ende 

918  quando  vido   mio   Çid 

el  Çid  cuando  sopo 

920  valo   abraçar  s  in  falla 

saliol   a   rcçcbir 


EL  CANTAR   DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  IO3 


951  est  onces  se  mudâ  el  Çid 

en  un  lugar  que  dizen 

952  a  Hnesa  c  a  Mont  Aîvan 

Huesca  et  Montalvan 

961  mio  Çid  el  de  Bivar 

el  Çid  de  Viuar 

984  que  a  tnenos  de  batalla 

que  menos  de  lid. 

988  gentes  trae  sohcjanas 

con  grandes  yentes 

996  presentemosles  las  lanças 

firamos  en  ellos 

999  (oy)  en  este  pinar  de  Tevar 

al  pinar  de  Tovar. 

1005  ^^  voluntad  e  de  grado 

todos  muy  de  grado 

1007  (e)  a  los  otros  derrocando 

firiendo  a  los  otros 

1020  a  todos  los  sosanava 

ante  sossannaua 

1028  <^t  peitssedes  folgar 

et  folgat 

1037  si  lo  fisiêredes,  Çid 

si  lo  complieredes 

1049  e  pidiô  agua  a  las  ntanos 

agua  pora  las  manos 

1060  si  vos  ploguiese,   mio   Çid 

Çid...,  si  uos  ploguiere 

iQ^j  lo  que  me  avcdes  dexado 

quanto  me  dexades 

1075  por  todo  aqueste  ano 

por  tod  este  anno 


I04  JULIO    CEJADOR 


1090  conpeçâ  de  guerrear 

et  guerrear  la  tierra 

1272  mio  sehor  natural 

mîo  sennor 

1273  que  avemos  fechas  acà 

que  auemos  fechas 

1275  e  firme  gelo  rogad 

et  rogatle 

1286  a  don  Sancho  el  abbat 

al  abbat  don  Sancho 

1679  dura  aqueste  aicas 

fueron  en  alcance 

1683  él  se  h  via  con  los  ojos 

teniendo  ojo 

1725  très  colpes  le  ovo  dodos 

et  feriol  très  uezes 

18 19  le  enbiava  en  présenta ja 

enbiol  (con  ellos)  en  présente 

1858  e  besaronle  las  manos 

besaronle  las  manos 

1937  Dixo  el  Çid:  de  grant  natura 

son  de  muy  alta  sangre 

1940  el  que  mas  vale  que  nos 

que  mas  vale  que  nos 

1974  atantas  buenas  conpahas 

<et  otra  muy  grant  gente 

2047  non  es  aguisado  oy 

non  es  aguysado 

2083  (e)  de  dias  pequenas  son 

son  pequennas  de  dias 

2087        entre  yo  y  ellas  en — vuestra  merçcd  somos  nos 
et  70  et  ellas  somos — a  la  vuestra  merçed 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  J05 


2I0I  Afellos  en  vuestras  manos 

Meto  en  uuestras  manos 

2108  Mio  Çid  gelos  reçibe 

el  Çid  resçebiolos 

2221  venid  acà  Albar  Fanes 

Aluar  Fannez 

2302  A  maravilla  lo  han 

fueron  marauillados 

2317  Mas,  sabed,  de  cuer  les  pesa 

auyen  muy  grant  miedo 

2447  cômmo  yo  fio  Por  Dios 

et  yo  fio  por  Dios 

3390  Calle  ya  esta  rason 

finquen  aqui  los  rieptos 

3481  a  cabo  de  ires  sedmanas 

plazo  de  très  sedmanas 

3521  ica)  por  vos  e  Por  el  cavallo 

et  con  este  cauallo 

3543  a  Alfonsso  el  de  Léon 

del  rey  don  Alfonso 

3579  nos  metiô  nuestro  senor 

nos  dexô  el  Çid 

3677  ca  en  carne  nol  tomô 

et  nol  priso  en  came 

3682  que  non  cab  el  coraçon 

çcrca  del  coraçon 


No  he  traîdo  todos  los  casos:  bastan  estos  para  ver  cômo 

los  heptasilabos  han  salido  en  la  Crônica  por  casualidad,  al 

prosificar  los  octosîlabos  originales  de  la  epopeya  no  escrita, 

que  todavîa  quedan  en  Mio  Cid  como  testimonio  fehaciente 

de  que  en   octosîlabos  estaba  ella  compuesta.  No  es  el  autor 


I06  Jl'T.IL)     CEJAnoR 

de  Mio  Cid  el  que  obro  injustificadaniente  convirtiendo  en 
octosilabos  los  heptasilabos  originales,  cuando  pretendia  escri- 
bir  una  obra  a  base  del  alejandrino.  Lo  injuatificado  es  suponer 
que  la  epopeya  castellana  estuvlera  escrita  en  otro  métro  que 
el  octosilabo.  como,  por  otra  parie,  eslà  hartn  averiguado,  por 
los  romances  que  de  su  prosificacioii  en  las  Crànicas  han  sa- 
cado  los  mismos  segnidores  de  la  teoria  de  Milâ. 


S-      LOS    HEPTASÎLABOS    DEL   "cANTAR"    SACADOS    DE   OCTOSIlaBOS 
DE    LA    "cRONICA"    O    DE    LOS    ROMANCES    ORIGINARIOS. 

El  aulor  de  Mio  Cid  conviriiô  en  lieptasilabos  y  otros  ver- 
sos franc?-c-;  un  .sinlîn  de  versn>  ocio^ilabos  de  la  epopeya  no 
escrita  de  la  cual  sacô  su  obra.  Efectivaniente,  esos  octosilabos 
los  tenemos  todavia  intactes  en  la  Crônica,  tanto  que  dtnase 
haber  convertido  el  autor  de  Mio  Cid  esos  octosilabos  de  la 
Crônica  en  heptasilabos  que  encajasen  en  el  metro  alejandrino 
en  que  él  quiso  escribir.  Y  ^quîén  sabe  si  lal  sucedio,  de  hecho, 
ya  que   nos   es   desconocida   la    fecha   en   que   se   escribiô  el 
Cantar?  Pero,  si  no  los  toniô  de  la  Crônica.  tomolos,  sin  duda, 
de  la  epopeya  no  escrita.  pues  claramente  se  ve  cômo  acorta 
los   octosilabos   primitives,   conservados    en   la    Crônica,   para 
hacerlos  heptasllabos.  îQuién  se  va  a  figiirar  que  la  Crônica 
es   copia   del   Canlar,   convirtiendo   en   octosilabos   sus   hepta- 
silabos?   No   pretendia   la    Crônica   hacer   versos   de   ninguna 
intes  mâs  bien  pro^ilicar  los  de  la  epopeya  no  escrita; 
le  muchos  octosilabos  quedaron  intactes  en  ella,  mien- 
le  el  autor  de  ,1/10  Cid,  que  trataba  de  escribir  en  ale- 
los,  los  acortô  de  modo  que  encajasen  en  su  metro. 
lOS  a  recoger  esos  octosilabos,  hechos  heptasilabos  por 
r  de  Mio  Cid,  con  lo  cual  quedarâ  confirmado  :  primero, 
Crônica  no  es  copia  del   Caniar.  lo  cual  ya  sabemos, 
i,  por  el  anàlisis  de  entrambos  textos  ;  segundo.  que  la 


EL  CANTAR   DE  MIO  CID   Y   LA  EPOPEYA  CASTELLANA  107 


fuente  del  Cantar  fué,  si  no  la  Crônica,  que  bien  pudiera 
serlo,  pues  nada  a  ello  se  opone,  por  lo  menos  la  epopeya  no 
escrita,  compuesta  en  octosilabos;  tercero,  que  en  octosilabos 
estaba,  de  hecho,  compuesta  la  epopeya  no  escrita,  lo  cual 
sabemos  por  otros  argumentos  todavia  mas  concluyentes. 

a)     Heptasilabos   del   primer  cantar   sacados   de  octosilabos 

12  e  cnirando  a  Bun/os 

et  a  entrante  de  Burgos 

14  mas  a  grand  ondra 

con  grand  oiirra  et  grand  ganançia 

56  en  la  glera  pcfsava 

et  fué  posar  en  la  glera 

63  quautas  son  de  vianda 

nin  le  diessen  vianda  ninguna  (alguna) 

65  Martin  Antoltncc 

et  diol  Martin  Antolinez 

82  hucbos  me  scrie 

dixol  como  non  tenie 

85  con  vucstro  conseio 

mandar  fazer  (fer)  con  su  conseio 

89        por  Rachcl  e  Vidas 

ail  uno  dizen  Ràchel— et  ail  otro  Bipdas  (et  al  otro  dizcn 

[Bipdas) 

92  enpciiar  geh  he 

gelas  quiero  empennar 

95  e  amidos  lo  fago 

que  lo  fago  yo  amidos 

i^  el  pleito  a  parada 

pusicron  alli  su  pleyto 

162  fasta  cabo  del  ano 

fasta  cabo  de  un  ano 


I08  JULIO    CEJADOR 


i86  los  otros  tresienios 

et  los  CCC  de  oro 

213  la  tienda  es  cogida 

mandô  (luego)  arrancar  las  tiendas 

237        et  abbat  don  Sancho 

et  ell  abbat  del  logar — que  auie  nombre  don  Sancho 

250       dovos  çinqua^nta  marcos 

dio  a  éll  et  a  los  monges — L  marcos  de  plata 

253        évades  aqui  para  dona  Ximena — dovos  çient  marcos 

diol  pora  donna  Xelmena  (et  a  sus  fijas  et  su  companna) 

[cient  marcos  de  oro 

258  0  vos  menguare  algo 

si  aquello  les  non  cumpliesse 

261  el  abbat  de  grado 

lo  farie  muy  de  grado 

297  reçebir  los  sale 

et  recibiolos  muy  bien 

401        sobre  Navas  de  Pal  os — el  Duero  va  passar 

passo  Duero  sobre  Naua — de  Palos  et  fue  posar 

404  despues  que  fo  de  noch 

et  (des)pues  que  fué  de  noche 

406  el  angel  Gabriel 

como  en  figura  de  angel 

407  cavalgad,  Çid 

Çid,  ue  aosadas  do  uas 

409  bien  se  farà  lo  to 

ca  siempre  te  yra  bien 

398  que  moros  las  han 

que  era  estonces  de  moros 

417  mandô  veer  sus  yentes 

mandô  el  Çid  fazer  alarde 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  lOQ 

418  sin  las  peonadas 

et  muchos  omnes  a  pié 

419  noté  trezientas  lanças 

bien  CGC  caualleros 

421        e  qui  no  cavalgue, — fassaremos  la  sierra 

amigos;  uayamos  luego» — (et)  passaremos  (temprano)  esta 

[sierra 

424  despues  qui  nos  buscare — fallar  nos  podrà 

et  despues  quien  nos  quisiere  uuscar,  fallamos  a 

425  de  noch  passan  la  sierra 

passàron  aquella  sierra  de  noche  (de  noch  pasaron  la  sierra) 

434  andidieron  de  noch 

andidieron  (toda)  essa  noche 

442  vos  con  los  dosientos 

con  Oos)  ce  caualleros 

446  e  por  Guadalfajara 

bien  fasta  Guadalfaiara 

446  fata  Alcalâ — lleguen  las  algaras 

que  Ilegassen  las  algaras — fasta  Alcalâ 

447  e  bien  acojan 

et  que  acogiessen  todo 

449  e  yo  con  los  çiento 

con  (otros)  cient  caualleros 

456  .  ya  crieban  los  albores — e  vinie  la  manana 

et  desque  fue  la  mannana 

458  en  Castejon 

los  moros  de  Castreion,  non  sabiendo  nada  del  Çid  (del 

[Çid  non  sabiendo  nada) 

459  abrcn  las  Puertas 

abrieron  las  puertas  del  castillo 

460  por  ver  sus  lavorcs 

sallieron  a  sus  lauores 


JULIO     CEJADOR 


tatiô  de  ta  celada 

sali6  «stanc(e3)  de  la  çelada. 


464 

en  derredor  corrie 

corriô  tod  (cl  castiello)  a  derredor 

46s 

et  priso  moros  et  moras 

466 

f  essos  ganados 

et  el  ganado  que  falio  (que  falla) 

4f9 

e  fo  desenparada 

et   metieron    (adentro)    a    la    puebla— et    (inco    (la  puerta) 

por  loi  puertai  entrava 
lucgo  por  la  puerta  adentro 

en  mano  trae — dcsnitda   el  espada 

su  espada  en  la  mano  (en  la  mano  su  espada) 

quinze  morns  niatava — de  los  que  aleançava 
tnatando  quantos  (ante  si)   fallaua 

ganô  a  Cas  te j  on 
gaiiô  luego  cl  castiello 

lailolos  rcçebir—con  esta  su  mesnada 
et  saliô  con  su  companna — a  reccbirle 

dovos  la  guinla 

leuedes  (vos  ende)  el  mio  quinto 

mucho  vos  !o  gradesco  • 

agradesçiô  Aluar  Hannez 

manda  partir 

mandolo  partir  muy  bien 

très  mitl  marcos  de  phta 
en  III  mill  mareos  de  plata 

«  de  lo  que  diessen — ouiessen  grand  ganaçia 
aun  les  qui  la  tomassen — que  leuassen  (ende)  grand  ga- 
[nançia 


EL   CANTAR   DE  MIO  CID   Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  III 


523  daros  foron  sin  falla 

los  très  mill  marcos  de  plata 

5^3  o  tercet  dia 

de  todo  a  tercer  dia 

525        que  en  el  castiello 

amigos,  en  este  castiello  (amigos,  en  el  castiello) 

530  lo  que  yo  dixiero 

lo  que  uos  quiero  dezir 

533  non  lo  quiero  hermar 

mas  (pero  desta  guisa)  quel  non  dexemos  yermo 

534  çient(o)  moros  e  çient(o)  moras — quiero  las  i  quitar 
et  quiero  (y)  dexar  cient  moros— et  dent  moras 

536  todos  sodés  pagados—^e  ninguno  por  Pagar 

auedes  (agora)  uuestros  desechos,  et  non  ay  (ninguno)  por 

[entergar 

537  cras  a  la  manana 

como  cras  buena  mannana 

538  non  querria  lidiar 

yo  non  querria  lidiar 

539  lo  que  dixo  el  Çid 

razon  que  dixo  el  Çid 

s;44  Por  las  Cuevas  d'Anquita 

a  las  Cueuas  de  Anquita 

S4S    *  grandes  ganançias  priso 

et  por  o  3ruan  tomauan 

549  cl  ardiment  que  an 

ell  ardiment  con  que  (ellos)  yuan 

i;<o  oiro  dia  moviôs 

mouieron  dend  otro  dia 

551  e  passé  a  Alfama 

et  passaron  (a)  Alffama 


JULIO    CEJADOR 

la  FoM  ayuso  vd 
yndo  la  Fox  a  ayuso 

Posta  a  BomtTca 
Ilegaron  a  Bouierca 

tt  sobre  Alcoçtr — mio  Çîd  iva  pc 
et  fueron  (posar)  sobre  Alcoçer 


567 

en  la  su 

veaindad 

que  en  la 

su  uezindad 

S60 

en  paria  ■ 

va  enirando 

pecharle 

et  darle  parias 

575 

elU  fiso 

HR  arl 

(él)  fiio 

la  maestria 

576  f  las  otras  levava 
arrancar  todas  las  otras 

577  cojé'  Salon  ayuso 
coKieron(se)  Salon  (a)  ayuso 

582  las  otras  abés  lieva 

las  otras  (tiendas)  apenas  (las)  lieua 

585  ea  si  ellos  le  prenden — no  vos  daran  dent  nada 

(ca)  si  los  de  Therrer  le  prenden — no  nos  daran  ende  nada 

586  la  paria  qu'  él  a  presa 

et  las  parias  que  (de  nos)  a  leuadas 

592       al  sabor  del  prender 

et  tanto  auien  sabor— de  prender  al  Çid  et  a  sns 
[compannas 

594  el  buen  Campeador — la  su  cara  tomava 

tomâ  estonc(es}  el  Çid  la  cara 

5q6  mandé  tomar  la  sena 

et  mand6  tomar  la  senna 

597  firid  los,  cavalleros 

que  fîriessen  en  los  moros 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  II3 

599        bueltos  son  son  con  cllos — por  medio  de  la  llana 
boluieronse  (con  ellos)  por  el  campo 

601  adelant  aguijavan 

aguijaron  adelant 

602  tienen  buenos  cavaUos 

(en)  buenos  cauallos  que  trayen 

611  vino  Per  Vermudos 

fue  luego  Pero  Uermudez 

612  en  todo  la  mas  alto 

en  el  mas  alto  logar 

614  grado  a  Dios  del  çielo 

loado  a  Nuestro  Sennor 

617  en  este  castiello 

cuedo,  en  este  castiello 

618  los  moros  yazen  muertos 

moros  (et  moras)  que  fincan  aun  y 

620  que  los  descaheçemos — nada  non  ganaremos 
pero  si  los  matâremos — non  ganaremos  y  nada 

621  cojàmoslos  de  dentro 

tengo  que  ualdrâ  mas^^iue  coiamos  acâ  dentro— aquellos 

[que  fincaron  fuera  (los  que...) 

629  ayrolo  rey  Alfonsso 

quel  ayrara  el  rey  (don)  Alffonso 

639  très  mill  moros  levedes 

que  tomassen  très  mill  moros 

641        prendetmelo  a  vida — adusidmelo  delant 

prisiessen  al  Çid  a  vida~(et  que)  gelé  aduxiessen  delant 

653  gentes  se  ayuntaron 

(a)yuntaronse  (alli)  grandes  yentes 

656        Fincaron  las  tiendas — e  prendend  las  posadas 
et  fincaron — sus  tiendas  a  cada  part(e) 

Jkmmt  Htsfaitiçmê.  -A.  8 


114  JULIO     CEJADOR 


657  creçen  estos  virtos 

crescîenles  los  poderes 

663  firme  gelo  vedava 

mas  vedabalo  el  Çid 

(1&7  exir  nos  ha  el  pan 

puede  (nos)  fallecer  cl  pan 

668  no  nos  lo  consintrân 

nin  nos  lo  consintirîen 

669  grandes  son  los  poderes 

et  grandes  los  sus  poderes 

669  por  con  ellos  lidiar 

non  podriemos  lidiar 

673  no  nos  daran  dcl  pan 

no  nos  querran  dar  del  pan 

674  bien  somos  nos  seysçientos — algunos  ay  de  mas 
bien  somos  aqui  seysçientos...  et  aun  algunos  mas 

675  que  non  passe  por  al 

et  que  non  aya  y  al 

676  vayamoslos  ferir 

et  vayamoslos  ferir 

677  dixo  el  Campeador:  a  mi  guisa  fabJastes 
respondiol  el  Çid  et  dixo:  fablastes  como  (yo)  querîa 

678  ondrâstevos,  Minaya 

et  onrrastes  vos  en  ello 

681        el  dia  e  la  noche — piénssanse  de  adobar 

esse  dia  et  essa  noche — non  quedaron  de  guisar 

683  con  quantos  que  él  ha 

et  desi  todos  los  otros 

684  fahlaua  mio  Çid 

dixoles  alli  cl  Çid 

685  iûdos  iscinnos  fucra. — que  uadi  non  ras  te 

salivâmes  aora  fucra,  (a^>i) — que  non  finque  a(iui  hinguno 


EL  CANTAR   DE  MIO  CID   Y   LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I  I  5 

686        por  la  puerta  guardar 

pora  guardar  la  puerta  (pora  la  puerta  guardar) 

690        como  sodés  tnuy  bueno, — tener  la  edes  sin  arth 

como  sodés  (uos  muy)  buen  uaron,-7tenerla  edes  muy  bien, 

[si  Dios  qui(si)ere,  et  muy  sin  arte 

699        al  Çid  besâ  la  manor-la  sena  va  tomar 

et  bcs6  la  mano  al  Çid — (et)  fué  luego  tomar  la  senna 

693  abrieron  las  puertas, — fuera  un  salto  dan 

mandé  el  Çid  abrir  las  puertas — (et)  salieron  todos  a  ora 

694  vîeronlo  las  arrobdas  (de  los  moros) 

las  atalayas  et  guardas— de  (los)  moros  quando  lo  vieron 

698        de  parte  de  los  moros — dos  scnas  ha  cabdales 

auié  (y)  dos  sennas  cabdales — daquellos  dos  reys  moros 

701  por  a  mîo  Çid  e  a  los  sos — a  manos  los  tomar 
cuedando  tomar  a  manos — a  elle  et  a  los  suyos 

702  quedas  seed,  mesnadas 

aqui  estât  agora  quedos 

703  non  derranche  ninguno — fata  que  yo  lo  mande 

nin  movades  nin  derrange — ^ningun(o)   (contra  ellos)   fasta 

[que  lo  (yo)  mande 

704  non  lo  pudo  endurar 

non  gelo  pudo  endurar — nin  soffrir  el  coraçon 

706        el  Criador  vos  vala, — Çid  Campcador  leal 

mio    Çid,    Nuestro    Sennor    (Dios)— ayudc    a    la    (vuestra) 

[lealtat 

710  respuso  Fer  î'crmudoc 

respuso  (essa  ora)  Pero  Uermudcz 

712        moros  le  reçiben — por  la  sena  ganar 

los  moros   recibieronle...   pora  levar  dcl   la  senna   (recibic- 

[ronle  los  morose 

723         trrcicntas  lanças  sou—fodas   i'icnen   pcndoncs 

fueron  CCC  caualleros— lo^  de  la  parte  del  Çid   (son...) 


Il6 


JULIO    CEJADOR 


746  la  lança  a  quehrada 

la  lança  (que)  se  le  crebara 

747  maguer  de  pié — buenos  colpes  va  dando 

et  estando  él  de  pié...— et  talcs  colpes  fazie 

755  firme'  son  los  moros — aun  nos*  van  del  campo 

firmes  ueo  estar  los  moros — et  non  dexan  aun  el  campo 

756  cavalgô  Minaya 

Pues  que  Alvar  Hannez  caualgo  (pues  que  cavalgô  Minaya) 

762  la  sangre  destellando 

que  corrié  la  sangre  dél 

763  bolzHô  la  rienda, — por  irsele  del  campo 

bolviô  la  rienda  al  cauallo— (por  foyr  et)  yvass(e)  salien- 

[do  del  campo 

767  cortâl  el  yelmo 

et  tantol  cortô  del  fierro 

769  arrancado  es  el  rey 

desta  guisa  arrancados 

771  ca  fuyen  los  moros — délia  e  délia  part 
començaron  de  foyr — (et)  ellos  et  sus  compannas 

772  firiendo  en  alcas 

firiendo  siempre  en  ellos 

798        mas  de  quinze  de  los  sos — menas  non  fallaron 
et  de  los  suyos  fallaron — menos  quinze 

800        con  aquesta  ganancia — que  y  avien  fallado 

esta  ganancia  tan  grand — que  alH  avien  fecha 

803  con  todos  SOS  vassallos 

con  ell  todos  sus  vassallos 

809  quant  os  él  trae 

fueron  todas  las  compannas 

815  que  me  a  ayrado 

como  me  a  ayrado 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         II7 


816  quierol  enhiar — en  don  treinta  cauallos 

quiero  que  «scoiadet  XXX— de  los  meiores  cattallos 

817  todos  con  siellas — e  muy  bien  enfrenadoi 
ensellados  et  enfrenados 

822  quiiedes  mill  tntssas 

fagades  cantar  mill  missas 

823  lo  que  remaneçîere 

vos  finque  ende  assaz 

824  que  rueguen  por  mi 

que  rueguen  a  Dios  por  nos 

825  si  les  yo  visqutero — sfran  duenas  ricas 

et  que  sî  les  yo  viuo — que  les  faré  seer  ricas  (duennas)  (et 

[que  si  les  yo  visquiero) 

840  moros  de  las  fronteras 

(los)  moros  daquellas  fronteras 

841  sanô  el  rey  Fàris 

sanara  ya  el  rey  Fâriz 

852  moros  e  moros 

los  moros  que  y  moraban 

856  moros  e  moros 

fincaron  Oos)  moros  et  (las)  moras 

858  passô  Salon  ayuso 

passé  (ell)  el  rio  Salon 

863  y  ffincâ  en  un  poyo 

llego  el  Çid  a  un  poyo 

864  alto  es  el  poyo 

aquel  logar  es  tan  alto 

86s        ^on  terne  guerra — sabet  a  nulla  part 

te  non  temié  alli  el  Cid— (de)  guerra  de  ninguna  part(e) 

869  en  su  mono  tente 

metiô  so  el  su  poder 


JUI.IO    CEJADOR 

Ireynta  cavallos 
aquellos  XXX  cauallos 

Mio  Çid  Roy  Diaz 
Senior,  mio  Çid  Roy  Dîai 

pues  quel  vos  ayrasies 
et  pues  quel  uos  ayrastes 

mandolo  y  çercar 
et  cercaronle  alli 

la  sue  gattaitcia 

et  fue  muy  grand  la  ganancia 

bésavos  las  piedes — e  las  manos  amas 


quel  ayades  merfed 
pîdeuos  el  Çid  merced 

que  fiso  lai  ganançia 
■    que  tal  caualgada  fizo 

de  todo  mio  reyno 
todos  los  de  mio  regno 

buenos  e  valientes 

que  fueren  omnes  de  armas 

aquel  paya — en  il  priso  fosada 

mantouo  el  Çid  aquel  poyo — et  fizo  y  su  posada 

mucha  tierra  preava 
muchas  buenas  caualgadas 

A  Saragoça — sus  nueuas  legavon 
estas  nueuas...— llegaron  a  Saragoça 

quando  viô  el  caboso 

mas  el  Cid  quando  vio  (mas  mio  Çid  quando  vio) 

allen  de  Teruel 
passa  en  ella  Theruel 

en  el  pinar  de  Tivar 
et  fue  posar  al  pinar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I IQ 


917  dozientos  con  él 

con  ce  caualleros 

922  todo  gelo  dise 

commençol  luego  a  contar 

938  tierras  d'Alcanis 

correr  tierras  de  Alcanniz 

939  ^y<^  V(^  ^'  mandado — por  las  tierras  iodas 

et  son6  esta  caualgada — mucho  por  tierra  de  moros 

940  pesando  va  a  los  de  Monçon 

et  peso  (ende)  a  los  de  Monçon 

941  *  p orque  dan  parias 

porque  pechauan  al  Çid 

949  cras  a  la  maitana 

todos  pora  cras  mannana 

952  dent  corre  tnio  Çid 

et  dallî  corriô  el  Çid 

956  los  mandados  son  idos 

et  llegô  el  mandado  desto 

959  ovo  grand  pesar 

pesol  muy  de  coraçon 

963  firiôm  el  sobrino 

firiome  mio  sobrino 

965  non  lo  desafié 

yo  nunqual  (por  esto)  desafié 

974  diçe  de  una  sierra 

descendie  de  una  sierra 

975  venidô  Us  mensaje 

et  llegol  alli  el  mandado 

977  non  lo  tenga  a  mal 

non  touiesse  él  por  mal 

978  déxem  ir  en  pae 

quel  dexasse  yr  en  paz 


120  JULIO    CEJADOR 


980  todom  lo  pechard 

que  gelo  pecharié  todo 

982  tomos  el  mandadero 

el  mandadero  tornosse 

995  çiento  cavalleros 

cien  caualleros  de  nos 

1002  la  fuerça  de  los  francos 

los  poderes  de  los  francos 

1005  esto  fazen  los  sos 

et  esto  fizieron  ellos 

1007  a  los  unes  firiendo 

derribando  a  los  unos 

1012  prisolo  al  conde 

et  leuo  al  conde  preso 

1021  non  combré  un  bocado 

non  combrie  ende  bocado 

1035  quitarvos  e  los  cuerpos 

et  quitaruos  e  los  cuerpos 

1039  pues  comed,  comde 

pues  cornet  agora  (suple  conde) 

1046  iruos  hemos  pagando 

yremos  nos  guareciendo 

1047  abremos  esta  vida 

ca  esta  uida  auremos 

1049  alegre  es  el  conde 

él  conde  ouo  plazer 

105 1  con  los  cavalleros 

et  aquellos  (dos)  caualleros 

1061  mandadnos  dar  las  bestias 

Çid,  mandadnos  dar  las  bestias 

1069  '*•  grado  vos  lo  tengo  ^\ 

et  gradescouos  yo  mucho  ' 


I , 


!  * 


<X» 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  121 

1075  pagado  vos  he 

et  yo  pagado  uos  e 

1076  sol  non  sera  penssado 

et  non  tengo  en  coraçon 

b)     Heptasîlabos  del  segundo  cantar  sacados  de  octosîlabos 

1318  fincô  SOS  inojos 

fueron  fincar  (antel)  los  inoios 

1320  besâvale   las  manos 

et  bessaronle  las  manos 

1321  merced,  senor  Alfonsso 

mefced,  scnnor  rey  (don)  Alfonso 

1384  espidiâs  Minaya 

espidieronse  del  rey 

1405  diâ  très  cavalUros 

enbiô  très  caualleros 

1422  los  quinientos  marcos 

diol  los  niill  marcos  de  plata 

1449  el  portera  con  ellos 

et  (todaTia)  el  portero  (del  rey)  con  ellos 

I4S5  plôgol  de  coraçon 

ouo  cp'^nt  plazer  et  dixo 

1457  *<*'  rf^^'  esperar 

tal  mandado  espéra  (atal  mandado  espéra) 

1463  vayades  a  Molina 

que  fuessen  Ouego)  pora  Molina 

1542  e  Salon  passavan 

et  passaron  el  (rio  de)  Xalon 

1543  Arbuxuelo  arriba  j 

et  Arbuxuelo  arriba 

1610  con  ellas  al  alcâçer 

a  entrar  por  el  alcâçar 


JULIO    CEJADOR 


1664 

non   ayadei   miedo 

fijas,  non  ayades  miedo 

1666 

aqueUos  alamores 

que  aquellos  atan  bores 

ifira 

e  tanxo  el  tsqttUa 

repicar  una  canpana 

1677 

sàcanlos  de  las  huertas 

los  sacaron  de  (todas)  las  huerlas 

1679 

BUn  fata  las  tUndas 

fasta  dentro  en  las  tiendas 

1697 

Dios  «os  valdrà 

en  esta  manera  fio— (por  Dios)  que  los  arrancaremos  (que 
[los  hemos  de  arrancar) 

a  los  mediados  gallos 

quando  fues'  el  primer  gallo — et  oyessen  la  sennal 

de  todas  guamisones 

armose  de  todas  armas 

la  sangre  desiellando 
que  la  sangre  le  corrie 

metiôsle  en  Gujera — un  casiiello  palaçtano 

et  toetiosse  en  un  castiello — que  auie  oonbre  Xurquera 

Desd'alli  se  tornô 
tomaronse  pora  el  campo 

los  çinqttaenla  mill 
de  los  L  raill  moros 


mas  de  çiento  c  quairo 

mas  de  diez  mill  e  quinientos 


robado  an  el  canpo 

t  pora  el  canpo 


con  siellas  e  con  frenos — e  con  senas  espadas 
ensellados  et  enfrenados — (et)  en  cada  siella  su  espada 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  123 


1835  Ifantes  de  Carrion 

los  infantes  de  Carrion 

1843  antel  rey  Alfons 

començaron  de  yr  contra  él 

1884  vinien  al  rey  Alfons — con  esta  poridad 

fueronse  pora  el  rey  (et) — fablaron  (con  él)  en  poridat 

1885  Merced  vos  pedimos 

pidieronle  por  merçed 

1896  elle  los  aparté 

et  apartose  con  ellos 

1899  viniessem   a  vistas 

et  que  me  venga  a  vistas 

1915  van  pora  Valençia 

fueronse   pora   Valençia 

1918  sonrrisâs  mio  Çid 

començose  a  reyr 

1938  e  an  part  en  la  cort 

e  an  part  en  la  corte 

1939  deste  casamiento — non  avrie  sabor 

que   de  mi  grado  yo  non — querria   este  casamiento 

1939  que  sente ja  a  vos? 

que  uos  semeia  a  uos? 

1940  mas  pues  lo  conseia 

pues  que  el  rey  nos  lo  conseia 

1942  A  fé  Dios  del  çielo 

afelo  en  (las)  manos  de  Dios 

1950  escrivien  car  tas 

El  (luego)  mandô  fazer  sus  cartas 

i960  quando  las  vio 

quando  el  rey  (don  Alfonso)  leyô  las  cartas 

1962  deltas  très  sedmanas 

a  cabo  de  très  sedmalnas 


124  JULIO    CEJADOR 


1975        Iffantes  de  Carrion — mucho  alegres  andan 

I08  infantes  de  Carrion — que  yvan  mucho  alegres 

1980  cuetndes  e  podestades 

los  condes  et  ricos  omnes 

2014  el  huen  Campeador 

Ruy  Diaz  el  Campeador 

aoi5  reçebir  îo  salen 

et  saliol  a  reçebir 

2016  don  lo  ovo  a  ojo 

quando  ouo  a  ojo  al  rey 

2017  a  todos  los  SOS — estar  los  manda 

mandô  que  toda  su  gente — estudiessen  quedos  et  él  des- 

[cendiô 

2046  Possèdes  mio  hucsped 

fuessedes  oy  mio  huesped 

2048  vos  agora  llegastes 

ca  vos  legastes  agora 

2049  mio  huesped  seredes 

combredes  oy  comigo  (conbredes  comigo  oy) 

2054       en  quanto  podemos — andamos  en  vuestra  pro 

et  quanto  nos  pudiéremos — seremos  en  uuestra  pro 

2065  de  tal  guisa  los  paga 

diôgelo  a  tan  abondado 

2069  la  missa  cantô 

cantô  missa  al  rey  (al  rey  la  missa  cantô) 

2070  al  salir  de  la  missa — todos  juntados  son 

desque  la  missa  fué  dicha— et  fueron  y  ayuntados 

2075        vuestras  fijas  vos  pido — don  Elxnra  e  doha  Sol 

que  nos  pido  a  uuestras  fijas— don  Elvira  e  dofia  Sol 

2085  e  aun  pora  mejores 

et  con  mejores  que  ellas  . 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    125 


2l8l        viran  a  sus  esposas — (a)  don  Ehira  e  (a)  doUa  Sol 

que  viessen  a  (amas)  sus  esposas— donna  Elvira  et  donna  Sol 

2219  fn  pu  es  levantado 

el  Çid  leuantosse  en  pié 

2096  quem  dades  imesiras  fijas 

porque  me  dades  uuestras  fijas  (porquem'...) 

2100  al  Criador  plega 

et  niego  a  Dios  que  uos  plega 

2101  ifantes  de  Carrion 

les  infantes  de  Carrion 

2104  que  metan  en  sus  bodas 

porà  a3ruda  de  las  bodas 

2108  las  manos  le  besô 

et  besô  al  rey  las  manos 

21 10  Vos  casades  mis  fijas 

pues  que  a  (las)  mis  fijas  casastes 

2181  veran  a  sus  esposas 

que  viessen  a  sus  esposas 

2188  yemos  vos  adugo 

commo  le  aduzia  yemos 

2235  van  besar  la  mano 

et  fueron  (luego)  besar  las  manos 

c)      Heptasîlabos  del  tercer  cantar  sacados  de  octosilabos  (i): 

2287  metios  sol  escano 

fuesse  meter  so  el  escanno 

en  esto  despertâ 

al  roydo  acordô  el  Cid 


(*)  A  pcsar  de  le  que  M.  Pidal  afirmô:  "En  el  cantar  de  Corpes  son 
tantas  y  taies  las  divergencias,  que  creo  inûtil  la  comparacién**.  iVaya 
si  es  util  para  corromperle  las  oraciones  al  preopinante  1 


126 

JULIO     CEJADOR 

2294 

quéi  eslo,  mesnadas 

que  sera  esso  (suple  mesnadas) 

2300 

al  cuello  h  tomô 

et  tomol  por  e1  pescueto 

2301 

en  h  red  U  metiâ 

en  cerrol  en  el  lugar  (en  el  lugar  le  encerrô) 

2322 

por  no  veer  Carrion 

que  nunca  a  Carrion  tornemos 

2324 

Oyô  la  poridad 

et  ellos  non  se  guardando 

2335 

en  VaUttçia  folgad 
fiios,  fincat  en  Valençia 

2309 

code  en  akança 

2533 

guien  lidiarà  mejor 
quai  es  lidiaran  meior 

2878 

Oiro  dia  maiiana 
otro  dia  ante  del  alua 

28S6 

□  reçcbirlos  saie 

salliô  el  Çid  a  recebirlos 

3021 

sallio  el  ri^  a  recebirle 

3io8 

levanlôs  en  piê 
leuanlose  el  rey  a  él 

3288 

e  a  vos  por  ta  barba 
te  messaron  la  lu  barba 

3316  mt>fir''rn(   quaiidn   lidiamos 

miêmbratc  quaiido  en  Valcncia 

3318  fnsU-l  cnsayar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  12/ 


3318  antes  fuxiste 

tu  non  le  oseste  esperar 

3321  ofîe  de  arrancar 

et  mater  et  derribel' 

3343  rie p tôt  el  cuerpo 

rieptolos  por  aleuosos 

3385  Non  dises  verdad 

non  ay  ninguna  verdat 

3398  piden  sus  fijas 

a  demandarles  las  fijas 

3414        ievantâs  mio  Çid — al  rey  las  manos  besô 

et  d  Çid  se  leuantô — (et)  besô  las  manos  al  rey 

3470  a  tierras  de  Carrion 

podamos  yr  a  Carrion 

3500        taies  i  a  que  prenden — taies  i  a  que  non 

taies  y  ouo  que  (lo)  tomaron— del  et  taies  que  non  (et  taies 

[ouo  que  non) 

3502       Los  dosientos  marcos — al  rey  los  soltô 

Et  soltô  el  Çid  al  rey— dozientos  marcos  de  plata 

3539  e  todos  SOS  parient  es 

eran  (muy)  bien  enparentados 

3543  ca  grand  miedo  ovieron 

ante  miedo  que  auien 

3546  muchos  se  juntaron 

fue  muy  grant  gente  ayuntada 

3547  por  veer  esta  îid 

por  veer  aquella  Iid 

3549  por  querer  el  derecho 

non  pudiesse  fazer  fiierça 

3550  yas  mctioi    oi   armas 

armaronse  los  del  Çid 


128  JULIO    CEJADOR 


3555  Colada  e  Tûion 

las  dos  (espadas)  Colada  et  Tizon 

3557  por  quanto  dadas  son 

las  entregaran  al  Çid 

3571  todos  très  son  armados 

fallolos  armados  (fallolos  todos  armados) 

3572  ivalos  veer — el  rey  don  Alfons 

fué  el  rey  (ally)  do  se  armauan — ^los  del  Çid  Campeador 

[(los  de  Mio  Cid  Campeador) 

3573  essora  le  dixieron 

et  dixieronle,  seiîor 

3574  besâmosvos  las  manos 

et  besaronle  las  manos 

3576  a  ningun  tuerto  no 

nin  tuerto  tomemos  oy 

3579  en  vuestra  mono 

en  uuestra  mano  et  (en  uuestra)  merçed 

3580  ienendos  a  derecho 

derecho  auremos  nos 

3588       ya  salieron  al  campo — do  eran  los  mojones 

fué  (el  rey)  con  ellos  fasta  el  campo— et  metiolos  de  los 

[moiones  dentro 

3591  ifantes  de  Carrione 

los  infantes  de  Carrion 

3592  muy  bienn  aconpanados 

con  ellos  muy  grant  companna 

3595  fablô  rey  don  Alfonsse 

el  rey  dixo  a  grandes  vozes 

3597  mas  non  quisiestes  vose 

uos  me  dixiestes  que  non 

3598  estos  très  cavalleros — de  mio  Çid  el  Campeadore 
et  tray  comigo  estos — del  Cid 


EL   CANTAR   DE  MU)  CID   Y   LA  EPOPEYA  CASTELLANA  129 

35Q9  yo  los  adux  a  salvo 

ellos  en  mi  fé  (et  en  mi  vordat)  vinieron 

3603  ya  les  z\i  pcsando 

mucho  peso  a  los  infantes 

3608         todns  îds  ycntcs — t*scoitbr(i{ro)n  a  dcrredor 
mandô  arredrar  (toda)  la  gente 

360Q        de  seys  astas  de  lauçds — (que)  non  llet^assen  al  mojon 
siete  astas  de  lanças — afucra  de  los  moiones  (que...) 

3614  m  tentes  tîeue  al  s6 

cada  uno  conosciô 

3615  abraçan  los  escudos 

enbraçaron  los  escudos 

3616  abiixnn  las  lanças 

las  lanças  so  los  braços  (et...) 

3620  coda  uno  deîlos — mien  tes  tienel  al  sô 

cndereçô  cada  uno — por  el  suyo 

3623  el  que  anîes  rebtô 

al  que  primero  rebtô 

3624  ^c'  car  a  se  juntô 

ayuntosse  cara  (por)  a  cara 

3626  el  escudol  passa 

por  el  escudo,— que  gelo  passô  de  parte  en  parte  (que  de 

[part  a  part  passô) 

3627  prisol  en  vâsio — en  cartie  nol  tomô 

mas  el  golpe  fué  en  vâzio — e  nol  priso  en  la  carne 

3630  un  colpe  reçibiera — mas  otro  firîo 

no  diô  nada  por  el  golpe, — mas  firiô  a  Fernant  Gonçalcz 

[(de  tal  golpe) 

3631  crebantô  la  bloca  (del  escudo) 

quel  falsô  toda  la  bloca  (del  escudo) 

5632  passâgelo   todo 

et  pasô  de  la  otra  parte 


Rti'iti   Ht t/'4tttti,-i*f.-\. 


o 


Ï30  JULIO     CEJADOR 


3^33  çerca   del  coraçon 

legôl    cerca    (d)el    coraçon 

3637  de   dcnfro   en   la  carne 

legôl  cerca  de  la  came 

3638  por  la  boca  afucra — la  sanyrel  saltô 

començo  Ferrant  Gonçales— a  echar  sang:re  por  la  boca 

3639  crebaronle    las   çinchas 

las  cinchas  et  el  peytral 

3640  en  tierra  lo  echô 

cayô  (la  siella)  con  él  en  tierra  (con  él  en  tierra  cayô) 

3643  conuvo   a    Thon 

vio  la  espada  Tizon   (vido...) 

3644  dixo  :    7riiçudo   so 

dixo  que  era  uençudo 

3647        taies  foron   los   colpes    que   les  crebaron   amas 

que  les  quebraron  las  lanças — a  amos  a  dos  de  golpe 

3649  relumbro   tod  cl  campo 

resplandecié   por  el   campo 

3650  de    travicssol    tomava 

diol'    a   trauiesso   por   cinra 

3651  el  casco  de  somo — a  part  iielo  echava 

de  la  cabeça  un  colpe — (en  guysa)  quel'  taiô  todo  el  casco 

3652  las   m  on  duras    del  yelmo 

con  todo   el   guarnimiento 

3658  vido   Diof/   Conçoive:: 

Dieg  (o)  Gonçalez  et  cuyd6 

3662        mas  no  la  ensayava 

non  ensayaua  fazer  con  ella  nada  (non  ensayava  fer  nada) 

3664  tan  grandes  vo::es  dava 

dio   (Diego)   Gonçalez  grandes  bozes 

3667       sacol  del  mojon 

sacol  el  cauallo  fuera  (de  la  raya) 


KL  CANTAK  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I3I 


3673        unos  tan  grandes  colpcs 

unos  golpes  tan  grandes  (unos  golpes  atan  grandes) 

2IS77  en  vâzio  fuc  la  lanza 

mas  cl  golpe   fué  en  deslayo 

3678        oiro  dîô  Muûo   Gustioc 

et  fuel  ferir  et  diol   (et  fuele  ferir  et  diol) 

3682  apart   le   priso 

et  passol  por  los  costados 

3686        en  f terra  I0  cchô 

cayô  por  la  cola  (del  cauallo)  en  tierra 

3688        todos  se  eue  dan 

et  todos   (los  que)  y  (estauan)  cuydauan 

3690  nol  firgades,  por  Dios 

nol  firades.  por  Dios  (no  le  firades.  por  Dios) 

3691  zençudo   es   eï   campa 

ca   vençudo   es    (ca   vençudo  es   el  campo) 

3692  dixcron   los  fidèles  : — esto  odimos  nos 

(et)   quando  esto  oyeron-  los  fieles — fueronlo  dezir  al   rey 

3693  manda   îihrar  el  canpo 

mando  desfazer  el   campo 

3)695  por   ondrados   se    parten 

fincaron   mucho   onrrados 


6.        LOS  OCTOSÎLABOS  COMLNES  AL  "cANTAR"   Y  A   LA  "CRÔNICA". 

Ademâs  de  los  heptasilabos  que  en  Mio  Cid  se  hicieron  de 
los  octosilabos  de  los  romances  primitivos,  conservados  en  la 
Crânica,  hay  en  el  Cantar  un  sinfin  de  octosilabos  tomados 
de  elles  sin  mudanza  alguna.  Muchos  de  ellos  se  conservan 
todavîa  en  la  prosificacion  de  la  Crônica,  otros  estân  deshechos 
en  la  Cronica,  por  efecto  de  la  prosificacion;  otros,  finalmente, 


132  JULIO     CEJADOR 

se  le  escaparon  al  autor  de  Mio  Cid,  al  querer  nietrificar  su 
obra  en  verso  francés,  por  retenirle  en  las  orejas  el  ritmo 
octosilabico  de  la  epopeya  no  escrita,  pues  no  tienen  frases 
correspondientes  en  la  Crânica, 

Recojamos  primeramente  los  octosilabos  comunes,  que  no 
pueden  venir  en  el  Cantar  mas  que  de  los  romances  orijs^inarios. 
ya  que  no  vengan  de  la  Crônica,  puesto  que  esta  no  los  tomo 
del  Cantar,  por  no  haberlo  copiado,  sco^ùn  queda  probado  por 
el  anâlisis  de  ^entrambos  textos.  Algunas  veces  hâllanse  dis- 
cordes los  textos  en  al^^una  palabra,  conservandose  entrambos 
como  octosilabos.  Esto  se  debe  a  que  el  uno  o  el  otro  la  cam- 
biaron  de  como  estaba  originariamente,  y  notese  no  pocas 
veces  el  cambio  en  la  Cronica  por  cambiar  el  tiempo  o  por  el 
contexto  y  construccion   j^ramatical    de   la    prosificacion. 


a)     Octosilabos  comunes  del  primer  cantar: 

II         a  Ja  ex'ida  de  Bivar — ovieron   la   conte ja  dicstra 
et   salientc   de   Biuar — oiio   la   corneia   diestra 

Este  verso   pudo   bal)erlo   tomado   la    Crônica   del    Cantar: 
"segunt  dizen  algunos". 

15  tornaranos    a    Castieîla 

tomammos  1  Castiell.i 

31  adeïiûô  a  su  posada 

fuesse  pora  la  posada 

83  pora   toda   mi  compana 

(de)  que  guisasse  su  companna 

91  non  puedo   iracr   (cl)   aver 

non   quiero  leuar  comigo — agora  tan  grand   auer 

92  por  lo  que  fore  ijiilsado 

por    ali^una   poca   cosa 


i:l  caxtar  de  mio  cid  y  la  bpopeya  casteelana   133 


94  véalo  el  Criador 

et  bien  sabe   Dios   que   esto 

102  llepâ  Martin   Antoîincz 

fuesse  Martin  Antolinez 

130  (0)  que  qanançia  nos  darâ 

quanto    (les)    diesse    de   ganancia 

135  a  meine)ster  seysçientos  marcos 

quel   diessen   DC   marcos 

262  afcvos  doua  Ximcna 

su   muger   donna   Xemena 

287  odiendo  van   los  prcgoncs 

quando  por  Castiella  oyerou 

291  çiento  quin/yc  cavallcros 

cient  et  quinze  cauallcros 

304  porque  creçiâ  en   la  yantar 

mandô   guisar    (muy)    grand   yantar 

406  a  él  vino  en  vision 

uent»  a  ell  en  uision 

398  a  dicstro  A  tien  ça  las  terres 

yazicl    de    siniestro    Atiença 

416  non  era  pucsto  el  sol 

ante   que   s'(e)    pusiesse   cl    sol 

427  en    mcdio    d'una    montana — viaravillosa    e    grand 
tina  montanna  muy  grand 

428  fiso   mio   Çid  posar 

mandoles    el    Çid    posar 

429  commo  querié  trasuochar 

porque   querié   trasuochar 

433  que  no   lo   ven tasse   nadi 

que   non    fuesen    de>cubicrtos 

433  el   que    es   sobre    Fcnares 

que   yaze   sobre   Fenares 


^34  JULIO     CEJADOR 

436        mio  Çid  se  ccho  en   çclada — con  aqucUos  que  H  trag 

echose  el  Çid  (alli)  en  celada— et  mandô  a  .\hrar  Hannez 

448        que  por  micdo   de   hs   moros — non   dexen    nada 
et  que  lo  non  dexassen  por  miedo  de  moros 

467        a  la  puerta  adelinava 

et    fiiesse    (luego)    dcrechamiciitre — por(a)    las    puertas    del 

[castillo 

473  e  el  oro  y  e  la  pîata 

et  tomô  de  oro  et  de  plata 

477  foda  la  fier r a  preavon 

et  tomaron  y  grand  prea 

477  fasta  Alcalâ  îh\</6 

corrieron  fasta  Alcalâ 

478  iornansc  con  la  ganançia 

lleuando  (ante  si)  quanto  fallauan 

491  {essa)  con  csto  sea  jmitado 

que  se  ayunte  todo  en  uno 

514        aqui  non  lo  puedc  vendcr  (non  lo  puede  aqui  vender) 
non  fallô  (alli)  a  quien  vender 

525         non  i  tizrie  mutuuhi 

non  me  semeia  que  mas — pudiessemos  auer  morada   (fer) 

526  mas  non  i  ij^ rie  aqiia 

de  otra  guisa  non  aurcmos  y  agua 

527  ca  escripta  es  la  carta 

escriptas  son  ya  (<\q  los  moros)  las  cartas 

528  buscar  nos  ie  el  rcy  {.Ufonsso) — con  toda  sue  mesnada 
et  uenir  nos  a  uuscar...  don  Alfonso...  es  poderoso 

529  oid,  escuelas  de  Mînayn 

nos,  Ahiar  Hannez  Minaya 

530  non  lo  iomades  a  mal 

non  me  teni^adcs  por  mal 


EL  CANTAR   DE   MIO  CID   Y   LA  EPOPEVA  CASTELLANA  I35 

531        en  Cas  te j  on — non  podriemos  fincar 

en  Castreion  nos  non  podemos  morar  nin  fincar  bien 

535  que  de  mi  non  digan  mal 

ca  paresç(e)rie  mal 

537  pensemos  de  cavalgar 

et  canalsfaremos  lut-j^o 

538  con  Aîfons  mio  sciior 

con  (cl  rey  don)  Alffonso  mio  sennor 

539  (I  todos  los  otros  plaz 

plogo  a  todos  con  esta 

542  vansse  Fcnarcs  orriba 

fueron(se)  Fenares  a  arriba 

547        entre  Farlza  c  Çctina — mio  Çîd  iva  albcrgar 
et  fueron  albergar— entre  Hariza  et  Cetina 

554  en  un    jtero  rcdondo 

en  un  otcro  redondo 

555  /7f/f/«/   tu)I  f'Ui't^rî:   r'(<^.'r 

porque  les  non  pudiesse  ninguno  vedar  agua 

556  Min  Çi(f  dou  Hodrijo — .Hdtçrr  '-lu  du  iinuar 
et  cuedando  el  Çid  ganar  a  Alcoçer 

558        los  unos  contra  la  sierra — *:  los  otros  contra  la  agua 

mando  a  los  unos  de  su  companna  posar  contrai  rio,  a  los 

[otros  contra  la  sierra 

562        que  de  dia  nin  de  nnch — non  les  âiessen  arrebata 

que  algunos  non  les  fiziessen  rebuelta  de  dia  nin  de  nochc 

565  que  cl  CampCiidor  mio  Çid — aîli  iwie  poblado 
como  el  Çid...  fincaua  alli  de  morada 

566  venxdo  es  a  ntoros, — c.xido  es  de  cristianos 
cra  echado  de  cristianos — et  uinie  a  moros 

567  non  se  ircven  ganar  îanto 

non  les  yazié  ningun  pro 


I3^>  JULIO     CEJADOR 


572  a  los  de  Calât  au  t  h 

quando  esto  oyeron  los  de  Calatayud 

S73        alK  yofjo   m'w  Çid — complidas  quinze  sedmanas 
durô  el  Çid  en  aquella  bastida  XV  sedmanas 

574        quando  lAdo  tnio  Çid — que  Alcoçer  non  se  le  dava 
et  desque  viô  que  non  podie  auer  aquel  castiello 

576  dexa  una  tienda  fit  a 

mandô  dexar  una  tienda 

579  por  sacarlos  a  çelada 

faziendo   muestra   que   se   yuan 

580  vidiendo  los  de  Alcoçer — Dios  cômmo  se  alabavan 

los  moros  de  Alcoçer  quando  lo  uieron,  començaronse  de 

[alabar  que  fueran  esforçados 

581  fallido  ha  a  mio  Çid — el  pan  c  la  çcvada 
fallido  les  el  pan  et  la  ceuada  al  Çid 

582  una  tienda  a  dexada 

quando  aquella  allî  dexa 

583  de  guisa  va  mi  Çid — commo  si  es ca passe  de  arrancada 
yuase  quanto  podie — faziendo  semeiança — que  escapaua  de 

[arrancada 

584  démos  salto  a  él — e  feremos  grant  ganançia 

démos    salto   en   él — (et    desharatarlemos)    et    faremos    (y) 

[grand  ganançia 

586  tornar  nos  las  ha  dohhida 

dobladas  nos  las  tornara 

587  saUeron  de  Alcoçer — a  una  pricssa  mue  h  estrafia 
et  salieron  a  gran  priessa  (tras  él) 

588  mio  Çid  quando  loj  via  (Juera)—coy'ws  commo  de  arran- 

[coda 
(catô)  el  Cid  (empos  si,  ctj  quando  los  viu  (plogol  mucho, 
ca  acinello  era  lo  qitc  él  querie  ;  et  por  allongarlos  mas  del 
castiello),  penssô  de  andar^omo  quien  ua  arrancado 


EL   CAXTAR   DK   MIO  CIO   Y   LA   LPOPEYA  CASTELLAXA  I37 


590        oicen  los  de  Alcoçet  : — ya  se  nos  va  la  gauançia 

lis   de  Alcoçer  (quando  assi   le  uieron  yr  apriessa)   dixe- 
[ron  :  vâssenos  la  ganançia  (que  cuedâramos  auer) 

592  de  lo  al  non  pienssan  nada 

que  non  calaron  poral 

593  abiertas  dexan  las  pucrtas — que  nxnguno  non  las  guarda 
dexaron  las  puertas  abiertas   (del  casliello)   et  desampara- 

[das  de  toda  guarda 

595        vio  que  entrellos  y  cl  castirlltt — mucho  avie  grant  plaça 
et  ui6  como  eran  bien  allongados  del  castiello 

601  Mio  Çid  e  Alvar  F  au  ce 

el  Çid  et  Alvar  Hannez 

615        *ya)  mejoraremos  posadas — a  duenos  e  a  cavallos 

(ya)  mejoraremos  (las)  posadas — los  duennos  et  los  cauallos 

622        posaremos  en  sus  casas — c  dellos  nos  servir emos 

tllos  que  saben  la  villa  mostrarnos  an  buenas  posadas  et 
los  aueres  que  yazen  ascondidos  en  las  casas — et  seruir 
nos  hemos  dellos 

624        ficn  enbiar  par  la  ticnda — que  dcxara  alla 

enuiô  el  (luego)  por  la  tienda — que  dexara  fuera 

625  mucho  pesa  a  los  de  Tcca — {e)  a  los  de  Terrer  non  plase 

626  (/)  a  los  de  Calatayuth 

ciiando  oyeron  los  de  Teca  et  de  Terrer  et  de  Calathayud, 

[pesolcs  mucho 

627  enbiaron  cou   mcnsajc 

enviaron  (luego  sus)  mandaderos 

628  que  a  uno  que  dizien — mu>  Çid  Roy  (Diac)  de  Bivar 
que  a  uno  que  dizien — mio  Çid  Roy  (Diaz)  de  Viuar 

629  de  iierra  echado  lo  ha 

et  quel  echara  de  tierra 

630  Vino  posar  (sobre)    4lcoçcr 

(que)  uiniera  (et  assentarase  en  un  otero)  cerca  Alcoçer 


138  JUf.It)     CEJADOR 


631  cl  casticllo  (/auado  a 

cntrara  el  castiello  et  prisieral 

633        que  non  pucden  cscapar 

(que  a  Theca  et  a  Therrer  et  a  Calathayud)  que  perdudas 

[las  auîe 

637        Très  rcyes  veo  de  moros — derredor  de  mi  cstar 
des  rcys  moros — que  tenie  y  consîgo 

642        porque  se  me  entré  en  mi  tierra — derecho  me  avrà  a  dar 
dtsta  guîsa  tomarie  derecho  dél,  por  quel  assi  entrara  en 

[su  tierra 

651  en  Colatayuth  posar 

el  tercer  dia  llegaron  a  Calatajnid 

654  que  dizen  Fariz  e  Galve 

dizien  Fariz  et  (ail  otro)  Galbe 

655  al  bueno  de  mio  Çid — en  Alcoçer  (le)  van  çercar 
uînieron  (todos)  sobre  Alcoçer — a  çercar  y  al  Çid 

662        Mesnadas  de  uiio  Çid — e.vir  querién  a  hutalla 
ellos  querien  salir — a  lidiar  sobrella 

664  Tovierouffe  a  en  çerea 

tuuieronlos  alli  çercados  (...y...) 

667  t'/  tuiiid  nos  an  î'ednda 

ell  ai^iia  no^'  an  (va)  tollido 

668  que  (nos)  c/ffm/ »/->.?  iV  de  noch 

que  (nos)  qiieramos  yr  de  noche 

671  Priniero  fablô  M{n<n\i — (un)  c\nnilIero  de  prestar 
Dixo  estonces  Aluar  Hannez  (Minaya) 

670  como  vos  ploze  de  far 

^cômo  qucredes  vos  fa(ze)r? 

672  de  Castielhi  la  (jeu tu — e.ridos  somos  acà 

salliflos  som.)s   de  C:isliclla— la  noble  et  la  loçana  et  ueni- 

[dos  a  este  lupar 


EL  CANTAR   DE   MIO  CID   Y   Î-A  EPOPEYA   CASTELLAXA  1 39 


673  si  con  moros  non  lididremos 

si  con  moros  non  lidiâremos 

675  en  (cl)  nombre  dd  Criador 

en  nombre  de  Nuestro  Seiîor 

676  en  aquel  d'ia  de  cras 

esto  (que)  sea  luejro  cras 

678  ica)  avcr(voi)  lo  icdes  de  far 

assi  lo  deuedes  fa(ze)r 

679  todos  los  moros  c  (las)  moras — de  fuera  los  manda  cchar 
los  moros  e  las  moras — echemos  (luego)  del  castiello 

683  armado  es  mio  Ç'id 

armosse  luepjo  el  Çid 

687  si  (nos)  moriéremos  en  camp» — en  castiello  nos  entrarân 
si  los  moros  nos  mUaren  en  el  campo,  entrarân  ellos  en  el 

[castiello 

688  SI  vençiéremos  (la)  hatalla — c.reçercmos  en  rictad 

si  (Dios  quisiere  qm)  nos  venzcamos  a  ellos,  crescernos  a 

[ell  auer  et  el  poder 

691         (mas)  non  aguijedes  con  elîa. — sîn  yo  non  vos  lo  mandar 
(mas  catad  que)  non  aguijedes  con  ella — sinon  quando  uos 

fyo  dixiere  et  uos  yo  mandare 

695  <7«t'  priessa  va  en  U)s  moros — e  iornaronse  (a)  armar 

fué  aquella  ora  muy  grand — la  priessa  entre  los  moros — (et) 

[començaronse  de  armar 

696  ante  roido  de  atantores — la  tierra  querié  quebrar 

tantos  eran  los  roydos  de  los  atamores...  que  los  omncs  non 

[se  podien  oyr 

697  zeriédcs  armarse  moros, — a  priessa  entrar  en  as 
començaronse  de  armar — et  pararon  sus  azes 

694  al  ahnofalLi  se  van   (tornar) 

tornaronse  a  sus  compannas 


14^  JULIO     CEJADOR 


699        e  îos  pcudoncs  mczchidos—;qui  îos  podrie  coniar? 

et  Ios  (otros)  pendones  (daquellos  pueblos  a)>'untados — (allî 

[eran  tantos  que)  serién  muchos  de  contar 

705        la  seita  tienc  en  mmo — conpeçô  de  espolonar 
et  aguijô  adelant— con  la  senna 

707  vo  mcter  la  vuesfra  seita — en  aquella  mayor  a<? 
vo  meter  la  uuestra  senna — en  aquella  mayor  az 

708  verâ  comme;  la  acorredes 

veré  como  acorredes  (a  la  senna) 

709  dixo  el  Campcador: — inon  sea,  por  car'idad! 

trauo  estonçcs  el  Çid— con  ell  que  estidiesse  quedo — et  non 

fmouiesse  la  senna 

71 1        espolonâ  el  cavallo — (c)  inetiol  en  el  mayor  ac 

et  aguijo  luego  et  puso  la  senna  entre  les  moros  r.lli  do 

[dixiera 

714        /valeldc  por  caridad! 

mandô  a  todos   les   suyos...   que  acorriesen  a  Pero  Uer- 

[mudez  et  a  la  senna 

722  Todos  fiercn  en  el  az 

fueron  ferir  en  Ios  moros 

725        a  la  tornada  que  fazen — otros  tantos  muertos  son 
a  la  tornada  mataron — al  tantos  et  derribaron  otros 

744        A  Minaya  Albar  Fanez — mataronlc  el  cavallo 
mataron  Ios  moros  el  canallo  a  Aluar  Hannez 

746  al  espada  inetiô  viano 

metio  mano  a  la  espada 

74<)        acostôs  a  un  aguazil — que  tenic  buen  cavallo 

dexosse  yv  a  un  algiiazil — (de  les  moros)  que  aduzie  (muy) 

[buen  cauallo 

753        cavaUiad,  Minaya,  vos — sodés  (el)  viio  dicstro  braço 

caualgat,  Minaya  (ca)  vos — sodés  (el)  mio  diestro  braço 

756  Ios  comciamos  de  cabo 

Ios  conietanios  de  cabo 


EL   CAXTAK   DE   MIO  CID  Y   LA  EPOPKYA  CASTELLANA  I4I 


762  por  la  loriga  ayuso  , 

(fué)  tal  quel  rompiô  la  loriga 

769  non  gelo  osé  cspcrar 

gele  non  quiso  esperar 

795  de  escudos  c  de  armas — ,'  de  otros  avères  largos 
et  entre  armas  et  aueres — et  otras  cosas  leuaron 

796  quinkntos  e  diez...  cavallos 

quinientos  e  die...  cauallos 

803  grant  a  el  gozo  miu  Çid 

et  fué  muy  alegre  el  Çid 

805  en  la  su  quint  a  al  Çid 

cayeron  (a  el)  en  el  su  quinto 

810  sodés  mio  diesfro  braço 

a  guisa  de  muy  buen  cauallero 

835         {si  non),  en  esta  tlerra  angosta — non  podriemos  hivir 
/esta  tierra  es  anijosta — et  non  podemos  (en  ella)  fincar 

837  fincô  y  con  su  mesnada 

fincô  allî  con  (las  otras)  sus  compannas 

842        entre  los  de  Teca — e  los  de  Terrer  la  casa 
e  los  de  Calatayut 
los  de  Theca  et  los  de  Th errer— et  los  de  Calathayud 

845         Vcndido  les  a  Alcoçer — por  très  mill  marcos  de  pUita 

empenno  a  los  moros  a<iuel   castiello  de  Alcoçer — por  très 

[mill    marcos    de    plata 

852  tomaronse  a  quexar 

commençaronse  a  quexar 

855        quando  quitô  a  Alcoçer — mio  Çid  el  de  Bivar 
et  pues  que  el  Çid — oui  quito  el  castiello 

856  compeçaron   de   llorar 

todos  lloraron  por  él 

859         mucho  ovo  buenas  aves 

que  ouo  muy  buenas   aues   (et  dizen   algunos   que   saliente 

[dessc  rio...) 


142  JULIO    CEJADOR 


860  plogo  a  los  de  Terrer — (e)  a  los  de  Calatayut  tnas 
mucho  plogo  a  los  de  Theca — et  de  Calathayud 

861  pesé  a  los  de  Alcoçer — ca  pro  les  faste  grant 

mas  (mucho)  peso  a  los  de  Alcoçer — por  el  grand  algo  que 

[les  d  fazîe 

863  que  es  sobre  Mont  Real 

que  es  sobre  Mont  Real 

869  a  Çelfa  la  de  Canal 

a  Zelffa  la  de  Canal 

876  Alcoçer  gaiiô  por  ntana 

gano  el  de  moros  el  castiello  de  Alcoçer 

878  c  tolleroiilc  el  agua 

et  tollieronle  ell  agua 

882  que  de  seiior  non  ha  gracia 

echado  de  tierra  et  s  in  gracia 

883  a  cabo  de  très  sedmanas 

cogerle  a  très  sedmanas 

884  {ellas)  des  pu  es  que  de  moros  fô—prendo  esta  présentai  a 
porque  los  cauallos  son  de  ganançia  que  el  fizo  de  moros, 

[tômolos  por  endc 

896  al  feredes  adelant 

uos  (la)  faredes  adelant(e) 

903  el  Poyo  de  mio  Çid 

el  poyo  de  mio  Çid 

904  et  val  de  rio  Martin — todo  lo  metiô  en  paria 
gano  ribera  de  Rio  Martin...  et  mantuuola  por  suya 

906  firme  mientre  les  pesava 

et  peso  (ende)  mucho  a  los  moros 

908  que  se  tardava  Minaya 

que  Aluar  Hannez  (tanto)  tardaua 

909  fico  una  trasnochada 

fizo  una  trasnochada 


EL  CAN'IAR   DE   MIO  CIO   Y   LA  EPOPEVA  CASTELLANA  I43 


915        quando  esto  fecho  ovo — a  cabo  de  très  sedmanas 
despucs  desto  otrossi — a  cabo  de  très  sedmanas 

941  plaj:c  a  los  de  Saragoça 

plazîé  a  los  de  Sarajçoça 

948  qui  en  un  lugar  mora  siempre 

quisieren  siempre  morar 

951         estonçes  se  mudô  el  Çid — al  Puerto  de  Alucjt 
en  un  lugar  que  dizen— cl  puerto  de  Alocath 

955        Q^f  ^f  salido  de  Castiella — asi  los  trae  tan  mal 

(como)  el  (que  era)  echado  de  Castiella — ^les  fazie  mucho  mal 

958  quel  corrié  la  t  terra  toda 

corrie   toda   la   tierra 

959  e  tôvoslo  a  grand  fonta 

touolo  por  su  desonrra 

963  e  non  lo  enmendo  mas 

nunqua  despues  lo  enmendo 

964  a(,ora  côrrem  las  ticrras — que  en  mi  enpara  estan 
agora  c6rrem(e)  las  tierras — que  yo  ténia  en  guarda 

965  nil  torné  el  amiztad 

nin  le  tome  amiztat 

966  mas  quando  él  me  lo  husça — ir  gclo  he  (yo)  demandar 
mas  quando  me  lo  él  uusca — tantas  uezes.  yo  non  puedo 

[estar  que  gelo  non  demande 

968  entre  moros  e  cristiauos — gcntcs  se  le  allcgan  grandes 
ayunta(ro)n  grandes  poderes — de  moros  et  de  cristianos 

969  adcltnan  iras  mio  Çid 

et  fueron  empos  el  Çid 

972  asi  vienen  esforçados 

assi  vinién  esforçados 

974  e  llegava  a  un  val 

et  Uegaua  yuso  a  un  vall 


144  JULIO     CEJADOR 


976        ntio  Çid  quando  lo  oyo — nibio  para  alla 

el  Çid  quando  aquello  oyô — enuio  luego  dezir 

978  de  lo  so  fj OH  lievo  ttada 

ca  non  leuaua  nada  de  lo  suyo 

980  h  de  antes  e  de  agora 

que  lo  quel  fiziera  antes 

981  a  quien  viuo  desotidrar 

a  quien  fazîe  desonrra 

985  apart  fased  la  ganançia 

fazet  aparté  la  presa 

986  c  metedos  en  las  armas 

et  admaduos  quanto  mas  ayna  pudieredes 

988        de  moros  e  de  cristianos — (jentes  irae  sohejanas 
con  grandes  yentes — de  cristianos  et  de  moros 

992  cUos  vienen  cucsta  yuso 

uieron  uenir  (la)  cuesta  (a)yuso 

996  antes  que  (ellos)  lleguen  a  Uaito 

ante  que  (ellos)  lleguen  al  llano 

998  verâ  Remont   Verciigcl — iras  quién  vino  en  alcança 
\erâ  Remont  Beropguel — ^tras  quién  uiene  en  alcanço 

999  (oy)  en  este  pinar  de  Tévar — por  tolîerme  la  ganançta 

al  pinar  de  Tovar  pora  toUerme  lo  que  yo  auia  ganado 

[de  los  enemigos 

1003  vidieron  la  cuesta'  yuso 

vieron   venir   (la)   cuesta   (a)yuso 

1004  niadolos  fcrir  mio  Çid 

mando  (a  los  suyos  que)  los   fuessen  ferir 

icco        los  peii(h>}tcs  c  las  lanças — tau  bien  las  van  empleando 
empleando  muy  bien  las  lanças  et  las  otras  armas 

I0(v  e  a  los  nirys  dcrrocando 

et  firiendo   a   lo£   otros 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I45 


1008  vençido  a  esta  hatalla 

vençiô  el  Çid  la  batalla 

1017       a  mio  Çid  don  Rodrigo — <jrant  cosinal  adobavan 

mand6  hiego  el  Çid  fazer — ^muy  grand  cozina  et  adobar 
maniares  de  muchas  guîsas  por  fazer  plazer  al  conde  don 

[Remond 

1019  adusenle  l  >s  comeres 

maguer  qu^  gelo  aduzien 

1020  él  non  lo  quiere  corner — a  todos  los  sosoHava 
ante  sossannaua  a  los  que  gelo  trayen 

1021  por  quanto  ha  en  toda  EspaHa 

por  quanto  auie  en  Espanna 

1022  antes  perdcré  el  cuerpo 

que  antes  perderie  el  cuerpo 

1025  comed,  conde,  deste  pan 

conde,  cornet  et  beuet 

1026  si  lo  que  digo  fiziéredes 

si  fiziéredes  coni(o)   (yo)  digo 

1029        que  yo  dexar  m^  morir — que  non  quiero  corner  al 

ca  (yo)  non  combrc  nin  faré  (al) — sinon  dexarme  morir 

1056  quando  eslo  oyô  el  convde 

quando  esto  oy6  el  cuende 

1037  si  lo  fisiéredes,  Çid — lo  que  avedes  fablado 
csto  que  auedes   cJicho — si   lo  cumpliéredes 

1038  seré  dent  niaravillado 

me   marauillaré   dello 

1041        mas  quanto  avcdcs  pcrdido 

quanto  (uos)  auedes  aqui  perdudo   (quanto  aqui  auedes...) 

1045        ica)  huebos  mr  lo  hc  por(a)  estos — que  comigo  andan  las- 

[rados. 
demas  elo  yo  mester — por(a)  estos  que  lo  han  lazrado  (co- 

[migo.) 


14^  JULIO     CEJADOR 


1046  prendiendo  de  vos  e  de  otros 

tomando  de  uos  et  de   (los)  otros 

1048  e  de  ticrra  es  echado 

et  (andan)   echados  de  su  tierra 

1070  si  vos  vintere  emiente — que  quisiéredes  vengallo 

si  despues  uos  uiniere  a  uoluntad  que  uos  querades  de  mf 

[uengar 

1071  si  fn{e)  viniéredes  buscar — fasedme  antes  tnandado 
fazetmelo  saber  intes 


b)     Octosîlabos  comunes  del  segundo  cantar: 

1088       dexado  ha  Saragoça 

el   Çid  saliô  de  Saragoça   (salio  el   Çid  de...) 

1092  Myo  Çid  gaiiô  a  Xérica — e  a  Onda  e  Almenar 

et  correr  tierra  d?  Xérica — et  Onda  et  Almenar* 

1093  todas  conquistas  las  ha 

et  todas  las  otras  tierras 

1226  arrancolos  mio  Çid 

et  arrancolos  el  Çid 

1271  enbiar  (vos)  qu'ero  a  Castiella 

enbiar  (uos)   quîero  a   Castiella 

1274  dar  le  quicro  çient  cavallos 

le  leuedes  çient  cauallos 

1275  (desi)  por  mi  bcsalde  la  mano — e  firme  gelo  rogad 
besadle  las  manos  por  mî  et  ro^atle 

1285        {e)  manda  mill  marc  os  de  plata 

mando(les  dar)  mill  marcos  de  plata 

13 16  de  missa  cm  exido 

sallîe  el   rey  de  missa 

1342  si  me  zmla  sont  Esidre 

si  me  vala   sant   Esidro 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I47 


1351  mer  ce  d  vos  pide  el  Çid 

el  Çid  uos  pide  merçed 

1356  yo  (les)  mandarc  dar  conducho 

yo  (les)  ma*idarè  dar  conducho 

1378  al  buen  rry  se  espidîâ 

espidieronse  del   rey 

1457  Ç^i  huen  mandadero  enbia 

quien  a  buenos  mandaderos  enbia 

1465  con  otros  çient(o)  cavalleros 

con  otros  C  caualleros 

1550  entrados  son  o  Molina 

et  llegaron  a  Molina 

16 10  adelinâ  mio  Çid 

en  esto  començô  el  Çid 

1626        con  çinquaenta  (veces)  ntill  de  armas 
L*  mill  omnes  darmas 

1634        todo  el  bien  que  yo  he — todo  lo  tengo  delant 

quanto  bien  he  en  el  mundo-^odo  lo  tengo  en  Valencîa 

1666  a  vos  los  pondran  delant 

delant(e)   (uos)   los   faré  venir 

1678  quinientos  mataron  dellos 

derribando  muchos  dellos 

1682  Tornados  son  a  mio  Çid 

tomando  pora  la*  villa 

1683  él  se  lo  vio  con  los  ojos 

tenîendo  ojo 

1696         quando  {vos  los)  for(c)des  ferir — cnirarc  (yo)  del  otra  Part 
de  que  uos  ouieredes  mezcladas  las  feridas — saldremos  de 

[la  çelada — et  ferremos  en  los  moros 

1702  el  obispo  don  Jérôme 

el  obispo  don  Jeronimo 


148 


1714  fi*  Bavieca  cl  so  cavallo 

en  su  cauallo  Bauieca 

1717  eon  mio   Çid  van  a  eabo 

et  Çid  et  la  otra  coniianiia 


1726  ca  mucho  andido  et  cavallo 

el  cauallero  yua  lucnne 

1728  fasta  alU  llegô  en  ahanço 

fasta  allî  dur6  el  alcance 

1744  fronsida   trae   la   cara 

vinie  todo  sangriento 

1745 


1827  llegan  a  yalladoHd — do  el  rey  Alfonsa  eslava 
faltaron  al  rfy  (don)  AHonso — en  la  villa  de  Valladolit 

1828  enviàvale   mandada 
enbia(ro)nle  su  mandado 

1630  enbia  su  presentaja 

aduziin  aquel  présente 

1652  manda  cavalgar  apriessa 

caualgo  (luego)  con  grant  conpanna 

1842  dii'teron  di"  ios  cavallos 

descend ieron  de  las  bestiaa 

1850  a   aqucl   rey   de   Marruccos 

el   rey   lunes  de   Marruecos 

l88g         Vna  ijranl   ora   <■(   rry — pcnsô   c   eomidiô 

qnando  este  oyô  el  rey — començo  a  cuydar  ana  pie^a 

i8g2  non   sa  sis   abfd  sabor 

1  ijurrrà  (agora) 


Fannez    Minaya 


EL  CANTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         I49 


1914  Espidiensse  al  rey 

et  espidieionsp   dél 

1917  a  r-fçebirlos  sahô 

saliolos   a   resçebir 

1931  Quando  h  oyô  mio  Çid 

Quando  esto  oyô  cl  Çif' 

1945  qucrer  vos  ye  veer 

sabor  uos  a  de  veer 

2013  De  un  dia  es  Uegado — antes  el  rey  don  Alfons 

un  dia  antes  que   (el  Çid)   llegasse— Uegô  el  rey  don  AI- 

[fonso 

2014  Quando   vieron    que   vinie 

quando   sopo   (el   rey)   que  venie 

2018        sinon  a  est  os  cavalier  os — que  querié  de  coraçon 

et  bien   cient(o)   caualleros   (con  él)— de   los  que   amauan 

[al  Çid 

2020  el  que  en  buen  ara  nactô 

el  que  en  buen  ora  nasçiô 

2025  a  los  pie  des  le  cayô 

quando  Uegô  al  rey  fincô 

2040  (e)  en  la  bocal  saludô 

et  cuenta  la  estoria  quel  diô  paz 

2046  si   vos    ploguiesse,   seiior 

sennor,  si  a  uos  ploguyesse 

2054  andamos   en   vucstra   pro 

seremos  en  vuestra  pro 

2058  .  non  se  puede  fartar  dél 

non  se  fartaua  el  rey 

2059  catândol  sedié  la  barba — que  tan  ainal  creçiô 

de  tener  ojo  al  Çid — et  marauillosse  en  commo— le  grcs- 

[çiera    (la    barba)    tan    ayna 

2064  ^wf   adobassen   cocina 

mandô  adobar  de  corner 


1 50  .  JULIO  CEJADOR 


2068  Al  otro  dia  maitana 

otro  dia  de  (grant)  mannana 

2069  el  obispo  don  Jérôme 

el  obispo  don  Jerônimo 

2076  que  las  dedes  por  tnugieres — a  ifantes  de  Carrion 
que  las  dedes  por  mugeres — ^a  (los)  infantes  de  Carrion 

2077  Semejam  el  casamiento — ondrado  e  con  ^rant  pro 

ca  me  semeîa  este  casamiento  natural  et  de  que  nos  puede 

[venir    bien   et    onrra 

2089        dadlas  a  qui  quis  tare  des — vos,  ca  yo  pagado  so 

et  (uos)  datlas  a  quien  quisierdes,— que  yo  pagado  so  ende 

[(que  yo  ende  pagado  so) 

2095  Gracias,  Çid,  commo   tan  bueno 

dixol  :  Gracias,   Çid  Ruy  Diaz 

2096  pora  ifantes  de  Carrion 

pora  (los)  infantes  de  Carrion 

2099  yo  las  caso  a  vue  stras  fijas 

yo  las  caso,  mas  uos  non 

2100  que  ayades  ende  sabor 

que   ayades   ende   sabor 

2103  Trezientos  marcos  de  plata 

CCC  marcos  de  plata 

2106  todos  vuestros  fijos  son 

todos  seran  uuestros   fijos 

2132  •    pues  que  casades  mis  fijas 

pues  que  a  (las)  mis  fijas  casastes 

2133  dad  mancro  a  qui  las  de 

dat(me)  manero  quien  las  dé  (a  los  infantes) 

2231        Por  mano  del  rey  Alfons — que  a  mi  lo  ovo  mandado 
por  mandado  de  mio  sennor  el  rey  don  Alfonso 

2235  a  mio  Çid  e  a  su  muçjicr 

al  Çid  e  a  donna  Ximena 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         I5I 


2238  el  ohispo  don  Jérôme 

t\  obispo  don  leronimo 

c)    Octosilabos  comunes  del  tercer  Cantar: 

22gS  el  leon  quando  lo  vio 

qtiando  oyô  la  su  palabra 

2303  e  tomaronse  al  palaçio 

tomosse  pora  el  palacîo 

2418  Buen  cavallo  tiene  Bûcar 

el  rey  (moro)  traye  buen  cauallo 

2538  Amos  salieron  a  part 

sallieronse  de  la  cortc 

2648  El  moro  quando  lo  sopo 

et  quando  sopo  de  cômmo 

2709  que  non  i  fin  cas  ninguno 

et  fincaron  ellos  solos 

2868  que  vos  podamos  vengar 

que  vos  seredcs  vengadas 

2880  e  de  Médina  a  Molina 

et  de  Médina  (fueronse  por)a  Molina 

3024  Quando  los  ovo  a  ojo 

quando  el  Çid  llegô  al  rey 

3047  posaré  a  San  Servan 

possaré  yo  en  Sant  Seruan 

3048  esta   noche   llcfjarân 

uiene  grand   gente   comigo 

3145  e  en  pié  se  levante 

el  Çid  se  leuantô  en  pié 

3156  quando   dexaron   mis  fijas 

(si  ellos  me)  desmanpararon  mis  fijas 

3185  a  la  barba  se  tomô 

pues  la  mano  por  la  barba 


IS2  JULIO  CEJADOR 


3217  Essora  salién  aparté 

et  sallieron  (con  ellos)  a  su  fabla 

3227  que  aqui  lo  enterguedes 

que  gelo  tomassen  luego 

3266  en  el  robredo  de  Carpes 

en  los  robredos  de  Corpe« 

3287  en   el  cas  t  te  II  o  de  Cabra 

cotnmo  en  la  lid  de  Cabra 

3322  tôveldo  en  poridad 

yo  otorguetelo  et  callelo 

3323  no  lo  descobri  a  nadî 

nunca  de  aquella  ora  fasta  agora  lo  dixe  a  omne  nasçido 

[de  came 

3324  ovistete  de  alabar 

alabastete  tu  que  fizieras  lo  que  yo  auia  fecho 

3326  fnas  non  saben  la  verdad 

et  Dios  sabe  la  verdat 

3331  quando  durmie  mio  Çid — y  el  le  on  se  desatô 
quando  se  solt6  el  leon 

3332  que  fizist  con  el  pavor 

con  grand  miedo  que  ouiste 

3333  tnetistet  iras  el  escano 

(te)  fuste  meter  so  este  escanno 

3360  ondrados  somos  nos  mismos 

mucho  mas  ualemos  agora 

3414  al  rey  las  manos  (le)  bcsô 

besô  las  manos  al  rey 

2420  de  Novarra  e  de  Aragon 

de   Navarra   et  d'Aragon 

2428  a  tfantes  de  Carrion 

los  infantes  de  Carrion 


EL  CANTAR  DE  MIO  CIU  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         I53 


3498  que  prendan  de  sos  avères 

que  tomassen  (algo)   de  su  auer 

3522  e  luegôs  partie  la  cort 

aqui  se  partî6  la  corte 

3527  Dixo   Martin   Antolines 

Martin  Antolinez  dixo 

3528  e  a  passar  es  par  nos 

nos  paremos  ante  uos 

3529  podedes  odir  de  muertos 

muertos  podemos  (nos)  seer 

3532  e  el  rey  pora  Carrion 

salliô  (ende)  el  rey  (de  yda)  pora  Carrion 

3533  -Ww  très  sedmanas  de  plaça 

mas  no  pudo  llegar  al  plazo  de  las  très  sedmanas 

3539  (con)  ellos  acordados  son 

vinian  de  un  acuerdo 

3541  que  los  matassen  en  canpo 

que  si...  pudiessen...  matar — ^a  aquellos  caualleros 

3542  que  lo  al  non  enpeçô 

no  lo  osaron  cometer 

3544  de  noche{e)  bclaron  las  armas 

uelaron  en  las  iglesias 

3552  en  otro  lugar  se  arman 

et  los  infantes  al  otro 

3555        0^^  ^^^  fossen  en  (h)  hatalla 

fiziess(e)  tirar  de  la  lid 

3557  mue  ho  eran  repcntidos 

et  repentîense  mucho 

3559  quando  oviemos  la  cort 

en  la  corte  de  Toledo 

3563  huebos  vos  es  que  lidiedes 

et  punnat  de  seer  rezios 


1 54  JULIO  CEJADOR 


3564        que  nada  non  mancarâ — por  los  del  Campeador 
ca  con  taies  lo  auedes  que  uos  es  mester 

3570        no  lo  querrién  aver  fecho — par  quanta  ha  en  Carrion 
se  fallauan  mal  de  lo  que  auien  fecho 

3576  a  derecho  nos  valed 

(nos)  amparedes  a  (nucstro)  derecho 

3581        essora  dixo  cl  rey: — d'alma  c  de  coraçon 

et  el  rey  les  dixo...  en  la  desonrra  del  Çid  mi  parte  he  yo 

3591  fevos  de  la  otra  part 

del  otro  cabo  Uegaron 

3592  ca  muchos  parientes  sone 

de  parientes  et  de  amigos 

3600  tucrio   non   querades   vase 

non  por  otra  fuerça  nin  por  otro  tuerto 

3601  (ca)   qui   tuerto   quisier(e)   fazer 

et  si  alguno  (de  uos)  al  quisiere 

3604        los  fidèles  y  el  rey — cnscfiaron  los  mojones 

et  dio  el  rey  doze  caualleros  fijos  dalgo  por  fieles  et  man- 

[doles  que  les   demostrassen  los  moiones 

3607  qui  salie sse  del  mojon 

non  llegassen  al  mojon 

• 

3610  ya  les  partien  el  sol 

que  les  partiessen  el  sol 

3629        firme  estido  Per  Vermudoz — por  esso  nos   encatnâ 

et  (él  estando)  firme  en  el  cauallo — non  diô  nada  por  el 

[golpe 

363s  e  la  terccra  fincô 

pero  que  gelos  passô 

3640  por  la  copia  del  cavallo 

por  las  ancas  del  cauallo 

3641  assi  lo  tenien  las  ycntcs — que  mal  ferido  es  de  muort 

et  por  esto  cuydaron  la»*  gentes  que  era  peor  ferido  de  lo 

[que  non  era 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I55 


3642  en  elle  dexô  la  lança — {e)  mono  al  espada  metiâ 
dexô  la  lança  en  él — et  metiô  mano  a  la  espada 

3643  quando  (lo  vido)  Ferran  Conçoives 

et  quando  Fernant  Gonçalez 

3644  antes  que  el  colpe  espérasse 

cnantes  que  reçebiesse  colpe  délia 

3648  mano  metiô  al  espada 

metiô  mano  a  Colada 

3658  (^M^)  non  escaparié  con  (el)  aima 

que  non  escaparié  dél 

3662  espada   tic  ne  en  mano 

tenie  espada  en  la  mano 

3660        essora  Martin  Antolinec — recibiol  con  el  espada 

Martin  Antolinez  mouiô...  de  la  punta  del  espada 

3666  el  cavallo  asorrienda 

començô  de  yr  fuyendo 

3667  MartiH(o)  en  (cl)  campo  fincava 

Martin  (Antolinez)  fincô  en  el  campo 

3673  fiérensc  en  îos  escudos 

fiérense  en  Ios  escudos 

3674  forçudo   e  de  valor 

cauallero   (mucho)   esforçado 

3680  el  escudol  crebantô 

el  escudo  que  (gelo)  falsô 

3681  falssole  la  guarnison 

et  todos  Ios  guamimientos 

3683        metiol  por  la  carne  adentro — la  lança  con  el  pendon 
la  lança  con  el  pendon — paresçiô  de  la  otra  parte 

3687        vermejo  saliô  el  astil — e  la  lança  y  cl  pendon 

Munno  Gustioz  fincô  con  su  lança  en  la  mano  toda  san- 

[grienta 


^56  JULIO  CEJADOR 


3688        que  ferido  es  de  muort 

(que)  yazié  ferido  de  (ora  de)  muerte 

3690  dixo  Gonçalvo  Anssuorez 

Gonçalo  Ansurez...  dixo 

3714  ww  fijas  vengadas  son 

agora  sodés   (uos)   vengada 


7.      LOS   OCTOSiLABOS   DEL  "caNTAR". 

Ademâs  de  los  octosîlabos  comunes  al  Cantar  y  a  la  Crônica, 
hay  muchos  octosîlabos  que  son  exclusivos  del  Cantar,  lo  cual 
indica  lo  muy  hecho  que  ténia  el  oido  el  autor  de  Mio  Cid  al 
octosilabo  de  los  romances  populares,  puesto  que  le  salîan  sîn 
querer,  ya  que  su  propôsito,  segun  el  mismo  Menéndez  Pidal, 
era  hacer  alejandrinos  o  versos  améfricos,  si  se  quiere,  a  base 
del  alejandrino.  Vamos  a  poner  juntos  los  mas  de  los  octosîlabos 
del  Cantar:  cuando  no  Ueven  la  correspondencia  de  la  Crônica, 
es  senal  de  ser  exclusivos  del  Cantar  mismo. 

a)     Octosîlabos   del   primer   cantar   (muchos   comunes   a   la 
Crônica)  : 

t  tan  fuertcmicntrc  Uorando 

2  •/  est  aval  os  en  tau  do 
5  e  sifi  adtores  mudados 

(j  mios  enemiçfos  mal  os 

10  alli  picnssau  de  acjuxjar 

11  a  la  exida  de  Bivar — ovieron  (la)  corne ja  diestra 
et  salientes  de  Biuar — ouo  la  corneia  diestra 

13  meçiô  mio  Çid  los  ombros^y  engrameô  la  tîesta 

14  ea  eehados  somns  de  tierra 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  15/ 


15  tornaremos  a  CastUHa 

tomaremos  a  Castiella 

20  ^1  oviesse  buen  sehor 

21  ccnbidar  le  ién  de  grado — mas  ninguno  non  osava 

24  e  fuertemientrc  seellada 

25  que  a  mio  Çid  Roy  Dias 

26  e  aquel  que  gela  diesse — sopiesse  vera  palabra 

27  que  perderié  los  averes-^e  (mas)  los  ojos  de  la  cara 

30  ascondense  de  mio  Çid — ca  nol  osan  désir  nada 

31  ad  cl  in  6  a  su  posada 

fuesse  pora  la  posada 

33  por  mie  do  dcl  rcy  Al  fans 

34  que  si  non  la  quebrantâs — (que)  non  gela  abriessen  por  nada 

37  a  la  puerta  se  lie  gava 

38  sacô  cl  pie  dcl  cstribcra 

40  una  nina  de  nuef  ahos 

41  en  buena  cinxiestes  espada 

42  anoch  dél  entré  su  caria 

43  c  fuertemientrc  seellada 

44  abrir  nin  coger  par  nada 

45  los  avères  e  las  casas 

48  nuis  cl  Criador  vos  vala 

49  e  tornôs  pora  su  casa 

50  que  dcl  rey  non  avit  gracia 

52  llego  a  santa  Maria 

56  cabo  Burgos  essa  villa 

quando  aquello  viv>  el  Çid  saliosse  de  la  villa 


15^  JULIO    CEJADOR 


57  e  luego  descavalgava 

58  e]  que  en  buena  chixo  cst*nda 

61  assi  posé  mio  Çid — commo  si  fosse  en  montana 

62  dentro  en  Burgos  la  casa 
64                      nol  osarien  vender 

66  a  mio  Çid  e  a  los  sas — ahâstalcs  de  pan  e  (de)  vino 

diol  de  corner  quanto  ouo  mester  pora  si  et  pora  sus  bestias 

67  ca  él  se  lo  avie  consigo 

70        fablâ  Martin  AntoHnec — odredes  lo  que  a  dicho 

72  (e)  vayamosnos  al  matino 

73  ca  acusado  seré — de  lo  que  vos  he  servido 

74  en  ira  del  rey  Alffons 

75  escapo  sa  no  0  bivo 

y 6  aun  çerca  o  tarde  el  rey 

80  doblar  vos  hc  la  soldada 

83  pora  toda  mi  compaha 

(de)  que  guisasse  su  companna 

84  de  grado  non  avric  nada 

87  cubiertas  de  guadalmeçi 

cubiertas  de  guadamesçî  (de  guadamesçi  cubiertas) 

88  los  guadameçis  vcrmejos, — e  los  clavos  bien  dorados 

90  quando  en  Burgos  me  vedaron—coupra  y  el  rey  me  a  ayrado 

91  non  puedo  traer  (el)  aver 

non  quiero  levar  comigo— agora  tan  grand  auer 

c^2  por  lo  que  fore  guisado 

por  alguna  poca  cosa 

94  vcalo  cl  Criador 

et  bien  sabe  Dios  que  esto 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I  59 


100  en  uno  estavan  amos 

loi  en  cuenta  de  sus  avères — de  los  que  avien  ganados 

102  Uegà  Martin  An  toi  in  ec 

fuesse  Martin  Antolincz 

103  fO  sodés,  Raquel  e  J'idas — los  mios  amigos  caros 

105  todos  très  se  apartaron 

106  a  moros  nin  a  eristianos 

108  par  siempre  vos  faré  ricos, — que  non  seades  menguados 

109  por  las  parias  fo  entrado 

112  por  en  vino  a  aquesto 

113  llenas  de  oro  esmerado 

114  que  el  rey  le  a  ayrado 

115  dexado  ha  hered.ides 

117  dexar  las  ha  en  vuestra  mano 

118  e  prestalde  de  aver 

119  (e)  metedias  en  vuestra  salvo 

120  mcied  i  las  fedes  amos 

122  seiense  consejando 

123  en  todo  de  ganar  aUjo 

124  que  él  algo  a  gaùado 

125  quando  a  tierra  de  moros  {entra) — que  grant  aver  a  sacadn 

126  qui  aver  trae  monedado 

130  (p)  que  ganancia  nos  darâ — por  todo  aqueste  aiio 
quanto  les  diesse  de  ganancia 

132  lo  que  sea  aguisado 

133  por  dexar  so  arer  en  salvo 


I60  JULIO    CEJADOR 


134  de  todas  partes  menguados 

135  û  me(ne)ster  seysçientos  marcos 

quel  diessen  DC  marcos 

136  dar  gelos  hemos  de  grado 

137  ya  vedes  que  entra  la  noch 

139  non  se  face  assi  el  mer c ado 

140  sinon  primero  prendiendo 

141  dixo  Martin  Antolines 

143  e  nos  vos  ayudaremos — que  assi  es  aguisado 

149  de  voluntad  e  de  grado 

150  ea  por  el  agua  a  passado 
152  afevoslos  a  la  tienda 

157  de  lo  m  10  avredes  algo 

161  que  sobre  aquellas  arcas — darle  ien  seysçientos  marcos 

162  e  bien  gelas  guardarien 

163  e  gela  auien  jura  do 

164  que  si  antes  las  catassen 

165  non  les  dicsse  mio  Çid 

ï66  dixo  Martin  Antolinec — carguen  las  arcas  privado 

167  levadlas,  Raqucl  c  Vidas — ponedlas  en  zjucstro  salvo 

ï68  que  adugamos  los  marcos 

169  ca  a  movcr  ha  mio  Çid — ante  que  conte  el  gallo 

171  magucr  cran  esforçados 

172  gradansc  Raqucl  c  Vidas — C')}\  avères  monedados 

176  pora  Ins  ycntcs  cstruThis 

177  assi  es  vucstra  vcntura, — grandes  son  zmestras  ganancias, 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  l6l 


i8i  si  vos  la  aduxier  dalla 

183  tendieron  un  almoçalla 

184  tresientos  morcos  dt  plata 
186  en  oro  gelos  pcgavan 

188       quando  esta  ovo  fecko — odndes  lo  que  fàblava 

190  yo,  que  esta  vos  gané 

191  aparté  ixieron  amos 

192  ca  él  no'  lo  ha  buseado 

194  darvos  queremos  buen  dado 

195  e  rica  piel  e  buen  manio 

198  esto  que  avemos  parado 

199  gradeçiolo  don  Martino 

200  gradé  exir  de  la  posada 

201  e  Alançon  a  passado 

202  del  que  en  buen  ora  uàsco 

203  abiertos  amos  los  braços 

204  el  tnio  fidel  vassallô 

205  que  de  mi  ayades  algo 
207  e  yo  treynta  ke  ganados 

209  en  San  Pero  de  Cardena 

210  veremos  muestra  mugier 
212  ca  çerca  viene  el  plazdo 

214  mio  Çid  e  sus  conpanas 

215  tornô  a  Santa  Maria 

217  a  H  lo  gradesco,  Dios, — que  çielo  e  tierra  guias 

218  gloriosa  santa  Maria 

Rtvu*  Hupmmiqut. — A.  ix 


* 


102  JULIO    CEJADOR 


219  pues  que  el  rey  he  en  ira 

220  non  se  si  entraré  y  mas — en  todos  los  mios  dias 

221  Gloriosa,  en  mi  exida 

222  e  me  ayude  e  me  acorra 
22^  si  vos  assi  lo  fùsiéredes 

224  mando  al  vuestro  altar 

225  que  faga  (1)  cantar  mill  missas 

226  de  cuer  e  de  veluntad 

227  e  pienssan  de  aguijar 

228  dixo  Martin  Antolinez 
22g  a  todo  mio  solas 

230  que  el  sol  quiera  rayar 

234  quel  sirven  a  su  sahor 

235  apriessan  cantan  los  gallos — e  quicren  crehar  alhores 

236  quando  llegô  a  San  Pero  ;' 

237  cristiano  del  Criador 

238  abuelta  de  los  albores 

239  y  éktava  dona  Ximena — con  çinco  duenas  de  pro 
242  y  sopieron  el  mandado 

244  con  lumbres  e  con  candelas 

24s  con  tan  grant  gozo  reçiben — al  que  en  buen  ora  nàsco 

246  gradéscolo  a  Dios,  miô.Çid, — dixo  el  abbat  don  Sancho 

247  prendet  de  mi  ospedado 

248  el  que  en  buen  ora  nàsco 

249  yo  adobaré  conducho — pora  mi  e  (pora)  mios  vasallos  . 

250  mas  p orque  me  vo  de  tierra 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I63 


255  e  prendctlas  en  los  hraços 

256  aqui  vos  las  acomiendo 

257  délias  e  de  mi  mugier — fagades  todo  recabdo 

260  al  monesterio  daré 

262       afevos  dona  Ximcna — con  sus  fijas  (do)  va  llegando 
su  muger  donna  Xemena 


263 

(e)  adûscnlas  en  los  braço 

267 

de  tierra  sodés  echado 

271 

que  e  stade  s  vos  en  ida 

272 

partir  nos  hemos  en  vida 

276 

llegolas  al  coraçon 

277 

tan  fuerte  mientre  s  aspira 

278 

la  mi  mugier  tan  complida 

279 

commo  a  la  mie  aima 

281 

fincaredes  remanida 

283 

y  algunos  dias  vida 

284 

de  mi  seades  servida 

286 

en  San  Fera  a  clamor 

287 

odicndo  van  los  pregones 
quando  por  Castiella  oyen 

288 

mio  Çid  el  canpeador 

290 

a  la  puent  de  Arlançon 

291 

çiento  quinze  cavalier  os 
cient  et  quinze  caualleros 

295 

mio  Çid  el  de  lUvar 

302 

algun  bien  vos  pueda  far 

303 

doblado  vos  lo  cobrar 

164 


JULIO    CEJADOR 


304  Porque  creçiô  en  la  yantar 

mandô  guisar  (muy)  grand  yantar 

305  plogo  a  los  (otros)  omnes  todos 
308  a  mio  Çid  aguardar 

310  non  podrie  escapar 

311  lo  noch  querie  entrar 
3Ï2  mandolos  todos  juntar 

313  non  vos  caya  en  pesar 

314  dar  vos  quiero  vuestra  part 

315  commo  lo  devcdes  far 
318  en  San  Pero  a  matines 

320  pensemos  de  cavalgar 

321  ca  el  plaso  viene  açerca — mucho  avemos  de  andar 

322  quomo  lo  mandô  mio  Çid—Hissi  lo  an  todos  ha  far 
325  a  una  priessa  tan  grande 

328  quanto  ella  mejor  sabe 

329  que  Dios  le  curiâs  de  maie 

330  padrc  que  en  çielo  estase 

332  fezist  estrellas  e  luna—(y)  el  sol  pora  escalentare 

333  ^n  santa  Maria  madré 

en  Belleem  apareçist, — commo  fo  tu  voluntade 

335  ouieron  te  a  laudare 

336  te  vinieron  adorare 

339  quando  cayô  en  la  mare 

341  et  senor  san  Sébastian 

342  salves  t  a  santa  Susanna 


EL   CANTAR    DE   MIO   CID    Y    LA    EPOPEYA   CASTELLANA  l6$ 

350        el  uno  es  en  paradiso, — ca  el  otro  non  entré  alla 

352  que  nunqua  vido  alguandre 

357  por  end  es  salvo  de  mal 

358  *      oviste  a  rcsuçitar 

359  commo  fo  tu  voluntad 

361  tu  ercs  rey  de  los  reycs, — c  de  todel  mundo  padre 

362  a  ti  adoro  e  credo 

363  que  me  ayude  a  rogar 

364  par  miô  Çid  el  Campeador — que  Dios  le  curie  de  mal 

365  en  vida  nos  fas  juntar 

366  la  missa  acahada  la  an 
^  .  salieron  de  la  eglcsia 

368  el  Çid  a  dona  Ximcna 

369  doiia  Ximcna  al  Çid 

370  que  non  sabc  que  se  far 
372  e  al  Padre  spirital 

2;j^  Dios  sabe  el  a  juntar 

374  que  non  vidicstcs  atal 

2yS  ^^^  parten  unos  d*otros 

376  myo  Çid  con  (los)  sos  vassallos 

378  fablô  Minaya  Albar  Fanes 

379  Çid,  do  son  vues tr os  esfuerçosf 

380  esta  sea  de  vagar 

381  en  goso  se  tornaran 
384  e  a  las  fijas  que  ha 
388  .  por  connusco  ir,  abbat 


i66 


JULIO    CEJADOR 


389  dcsHdes  que  prendan  (cl)  rastro 

390  ca  en  yermo  o  en  poblado—podernos  han  alcançar 
394  vino  mio  Çid  yaccr 

297  de  siniestro  Sant  Estevan 

400  la  calçada  de  Qulnca 

402  mio  Çid  iva  posar 

404  i  se  echava  mio  Çid 

406  a  cl  vino  en  vission 

ueno  a  ell  en  uision 

408  ca  nunqua  en  tan  buen  punto 

410  quando  despcrtô  cl  Çid — la  cara  se  santigô 

411  a  Dios  se  fo  acomendar 

412  del  suefw  que  sonado  a 

398  a  dicstro  Atiença  las  torres 

yaziel  de  siniestro  Atiença 

416  non  era  puesto  cl  sol 

ante  que  s(e)  pusiesse  el  sol 

417  mio  Çid  el  Campcador 

418  (e)  omnes  valientes  que  son 

419  que  todas  ticnen  pendones 

420  si  cl  Criador  vos  salue 

426  e  por  la  loma  ayuso 

427  en  medio  de  una  montaîia — maravillosa  e  grand 

una  montanna  muy  grand 

428  fùso  mio  Çid  posar 

mandoles  el  Çid  posar 

429  commo  qucrié  trasnochar 

porque  qucrié  trasnochar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I67 


431  mandado  de  so  senor 

433  por  ial  lo  faze  mio  Çid 

435  el  que  es  sobre  Fenares 

que  yaze  sobre  Fenares 

436  mio  Çid  se  echô  en  çelada — con  aquellos  que  il  trae 
echosse  el  Çid  (alli)  en  celada,— et  mandé  a  Alvar  Hannez 

440  de  aquesta  puestra  conpana 

44:  sacaremos  a  çelada 

443  que  aconpaiien  a  Minaya 

448        que  por  miedo  de  los  moros — non  dexen  nada 

et  que  lo  non  dexassen  por  miedo  de  moros 

452  aqui  fincaré  en  la  çaga 

454  los  que  iran  en  el  algara 

455  e  los  que  con  mio  Cid 

457  Dios  que  fermoso  apuntava 

460  e  iodas  sus  hcredanças 

462  que  en  Castcion  fincaran 

465  avienlos  de  ganançia 

467  a  la  pueria  adelinava 

et  fuesse  (luego)  derechamientre — por(a)  las  pucr- 

[tas  del  castiUo 

468  quando  vi(di)eron  la  rebata 

473  e  cl  oro  y  ela  plaia 

et  tomô  de  oro  et  de  plata 

475        déxanla  a  mio  Çid — todo  esto  non  preçia  nada 

477  toda  la  tierra  preavan 

et  tomaron  y  grand  prea 

478  tôrnanse  con  la  ganançia 

leuando  (ante  si)  quanto  fallauan 


168 


JULIO    CEJADOR 


480  de  ovejas  e  de  vacas 

481  e  de  otras  riquisas  largas 

484  toman  se  essa  conpana 

485  o  eî  Campcador  estava 

490  do  yo  vos  enbiàs  bien — ahria  tal  esperança 

491  {esso)  con  esto  sea  ajuntado—e  de  toda  la  ganançta 

(lo  que  yo  e  ganado  acâ  et  lo  que  uos  adozides)  que  se 

[ayunte  todo  en  uno 

492  ^1  (la)  quisicrcdes,  Minaya 

494  Que  me  auedes  mandado 

495  Alfonsso  el  Castcllano 

497  a  aquel  que  esta  en  alto 

498  sobre  mio  buen  cavallo 

500  e  al  espada  meta  mono 

501  e  por  el  cobdo  ayuso 

503  quanta  un  dinero  malo 

504  pues  que  por  mi  ganaredes 

505  afelo  en  vuestra  mono 

508  que   llegarién   sus  companas 

con  aquellas  compannas 

510  todo  aqueste  aucr  sin  falla 

511  que  gelas  diessen  par  carta 

513  caden  çient  marcos  de  plata 

516  aqui  non  lo  puede(e)  vender 

non  fallô  (alli)  a  quien  uender 

519  por  quanto  sérié  conprada 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     lÔQ 


525  non  I  avrie  morada 

non  me  semeia  que  mas  pudiessemos  auer  morada 

526  mas  non  i  avrie  agua 

de  otra  g^isa  non  auremos  y  agua 

527  ca  e  script  a  es  la  car  ta 

escriptas  son  ya  (de  los  moros)  las  cartas 

528  buscar  nos  ié  el  rey  Alfonsso — con  toda  sue  mesnada 
et  uenir  no  sa  uuscar...  don  Alffonso...  es  poderoso 

529  quitar  quiero  Castejon 

oid,  escuelas  de  Minaya 
uos,  Aluar  Hannez  Minnaya 

530  non  îo  tengades  a  mal 

non  me  tengades  por  mal 

531  en  Castejon — non  podriemos  fincar 

en  Castreion  nos  non  podemos  morar  nin  fincar  bien 

532  çerca  es  el  rey  Alfonsso 

ca  es  açerca  el  rey 

535        Ç^^  de  mi  non  digan  mal 

ca  paresç(e)rie  mal, — de  leuar  moros  nin  moras 

537  pensemos  de  cavalgar 

et  caualgaremos  luego 

538  con  Alfons  mio  scnor 

con  (el  rey  don)  Alfonso  miô  sennor 

539  fl  todos  los  oiros  plas 

plôgo  a  todos  con  esta 

• 

540  del  castiello  que  prisicron 

542  vansse  Fenares  arriba 

fueron(se)  Fenares  a  arrjba 

545  passaron  las  aguas — entraron  al  campo  de  Taranz 
et  passaron  el  rio,  et  entraron  al  campo  de  Taranço 

546  por  esas  tierras  ayuso 


170  JULIO    CEJADOR 


547        ^ntre  Farisa  c  Çetina—mio  Çid  tva  aïbergar 
et  fueron  aïbergar  entre  Hariza  et  Cetîna 

550  wio  Çid  de  Bivar 

552  (e)  a  Tcca  que  es  adelant 

et  dend  a  Atecca 

553  wiio  Çid  iva  posar 

555  agua  nol  pueden  vcdar 

porque  les  non  pudiesse  ninguno  vedar  agua 

556  Mio  Çid  don  Rodrigo — Alcoçer  cueda  ganar 
et  cuedando  el  Çid  ganar — a  Alcoçer 

557  firme  prcnde  las  posadas 

558  las  unos  contra  h  sierra — e  los  otros  contra  la  agua 
mando  a  los  unos  de  su  companna  posar  contrai  rio,  a  los 

[otros  contra  la  sierra 

559  que  en  buen  ora  cinxo  espada 

561  mandé  faser  una  càrcava 

et  fazer  una  càrcaua 

562  que  de  dia  nin  de  noch — non  les  diessen  arrebata 

que  algunos  nos  les  fiziessen  rebuelta  de  dia  nin  de  nochc 

563  que  sopiessen  que  mio  Çid — alli  avie  fincança 

565  que  el  Campcador  mio  Çid — alli  avie  poblado 
como  el  Çid... — iincaua  alli  de  morada 

566  venido  es  a  moros, — exido  es  de  cristianos 
cra  echado  de  cristianos  et  uinie  a  moros 

567  non  se  treven  ganar  tanto 

no  les  yazié  ningun  pro 

468  con    todos   SOS   vassallos 

469  el  castiello  de  Alcoçer 

570  a  mio  Çid  yal  dan  parias 

571  e  los   de   Terrer  la  casa 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I7I 


572  a  los  de  Calatauth 

quando  esto  oyeron  los  de  Calatayud 

573  alli  yogo   mio   Çid — complidas  quinze  sedmanas 
durô  el  Çid  en  aquella  bastida  XV  sedmanas 

574  quando  vido  mio  Çid — que  Alcocer  non  se  le  daha 
et  desque  vio  que  non  pod^'e  auer  aquel  castîello 

576  dexa  una  tienda  fita 

mandô  dexar  una  tienda 

579  por  sacarlos  a  çelada 

faziendo  muestra  que  se  yuan 

580  vidiendo  los  de  Alcoçcr, — Dios  cômmo  se  alabavan 

los  moros  de  Alcoçer  quando  lo  uieron,  romençaronse  de 

[alabar  que  fueran  esforçados 

581  fallido  ha  a  mio  Çid — cl  pan  e  la  çevada 
fallido  les  el  pan — et  la  ceuada  al  Çid 

582  una   tienda  a  dexada 

quando  aquella  alli  dexa 

583  de  guisa  va  mio  Çid, — commo  si  escapasse  de  arrancada 
yuasse  quanto  podie — faziendo  semeiança— que  escapaua  de 

[arrancada 

584  démos  salto  a  el — c  fcrcmos  grant  ganançia 

démos   salto  en  él— (et  desbaratar  lemos)   et  faremos   (y) 

[grand  ganançia 

586  tornar  nos  las  ha  dohlada 

dobladas  nos  las  tornarâ 

587  Salieron  de  Alcocer — a  una  priessa  much  estraiia 
et  salieron  a  grand  priessa  (tras  él) 

588  mio  Çid  quando  los  vio  {fuera)—cogiôs  commo  de  arran- 

[coda 

(catô)  el  Cid  (empos  si,  et)  quando  los  vio  (plogol  mucho, 
ca  aquello  era  lo  que  el  querie;  et  por  allongarlos  mas  dcl 
castîello),  penssô  de  andar— como   quien  ua  arrancado 

589  con  los  SOS  abuelta  anda 


I  JULIO    CEJADOR 

590       disen  los  de  AUoçer-.-^a  se  nos  va  la  ganançia 

lot  de  Alcocer  (quando  assi  le  uieron  yr  apriessa)  dixeron: 
[v&ssenos  la  ganançia  (que  cuédaramos  auer) 

592  de   tû  al  non  pienssan  nada 
que  non  cataron  por  al 

593  abierias   dexan   las   pucrias — 911^   ni'n^HO   non   las   guorda 
d«xarou  las  puertas  abiertas  (del  castiello)  et  desampara- 

[das  de  toda  guarda 

595  vio  guc  enircllos  y  cl  casiiello — mucko  avie  grant  filofa 
et  vio  como  eran  bien  allongados  del  castiello 

596  a   priessa  espoloneavan 

600  Dios  qui  burno   es   el  goso 

601  Mio   Çid   e  Albar  Fane:: 
el  Çid  et  Aluar  Hannez 

603       etitrellos  y  cl  casiiello — en  ess< 

re   los   moros   et   el   castiello 


}os  vassallos  de  mio  Çid 

en   «M   poco   de   logar 
dando  grandes  alaridos — hs  que  eslan  en  (la)  çelada 
dcxando  vim   los   delani — [por)   al  castiello  se   tomavan 

a   la   Puerto   se   paravan 

luego  llegavan  los  sos — rii  fecha  es  el  arrancada 

mio   Çid  gaiiô   (a)   Alcofcr 

fablà  mio  Çid  Jioy  Dia: — el  que  en  buen  ora  fui  nado 

e  a   lodos   los  sos  santos 
et  a  los  sus  santos 

yd)    mejoraremos   posadas — a   duefios   e   a   cauallos 
ya.)   mejoraremos   (las)   posadas, — los   duennos   et   los 

•id   a   mi.   Albar  Faite:: — e   todos   los   cavalières 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  V  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         I73 

617  grand  aver  ovemos  preso 

621  ca  el  senorio  tenemos 

622  possaretnos  en  sus  casas — e  dellos  nos  serviremos 

ellos  que  saben  la  villa  mostramos  an  buenas  posadas  et 
los  ancres  que  yazen  ascondîdos  en  las  casas— et  seruir 
nos  hemos  dellos 

624  fisc  cnbiar  por  la  tienda — que  dexara  alla 

enuiô  (el)  luego  por  la  tienda— que  dexara  fuera 

625  tnucho  pesa  a  los  de  Teca — (e)  a  los  de  Terrer  non  plase 

626  {e)  a  los  de  Calatayuth 

quando  lo  oyeron  los  de  Teca  et  de  Therrer  et  et  Cala- 

[tayud,  pesoles  mucho 

627  Al  rey  de   Valençia — enbiaron  con  mensaje 
enviaron  (luego)  sus  mandaderos — al  rey  de  Valençia 

628  que  a  uno  que  disien — mio  Çid  Roy   (Dias)  de  Biuar 
que  uno  que  dizien — mio  Çid  Roy  (Diaz)  de  Viuar 

629  de  ticrra  echado  lo  ha 

et  quel  echara  de  tierra 

630  vino  posar  (sobre)  Alcoçcr 

(que)  viniera  (et  assentarase  en  un  otero)  cerca  Alcoçer 

631  el  castiello  ganado  a 

entrara  cl  castiello  et  prisieral 

633  pcrderâs    Calatayuth 

633        que  non  puede  escapar 

que  a  Theca  et  a  Therrer  et  a  Calathayud  que  perdudas 

[las  auie 

637        Très  reyes  veo  de  moros — derredor  de  mi  estar 
dos  reys  moros— que  tenie  y  consigo 

642       porque  se  me  entré  en  mi  tierra— derecho  me  avrà  a  dar 
desta  guisa  tomarie  derecho  dél,  por  quel  assi  entrara  en 

[su  tierra 


174 


JULIO    CEJADOR 


649  la  que  diccn  de  Canal 

a  Zelffa  de  Canal 

650  andidieron  iodo  7  dia 

651  en  Calatayuth  posar 

al  tercer  dia   llegaron  a  Calatayud 

654  que  disen  Farte  e  Galve 

dizien  Fariz  et  (ail  otro)   Galbe 

655  û/  hueno  de.  tnio  Ç'td—en  Alcoçer  le  van  çercar 
uinieron  todos  sobre  Alcoçer  a  çercar  y  al  Çid 

657  ca  yentes  son  sobejanas 

659  enbueltos  andan  en  armas 

660  {e)  grande  es  el  almofalla; 

662       Mesnadas  de  mio  Çid — exir  querién  a  batalla 
ellos  querien  salir  a  lidiar  sobrella 

664  Tovierongela  en  çerca 

tuuieronlos  alli  çercados 

665  Acabo  de  très  sedmanas — la  quarto  querie  entrar 
très  SMnanas  ^ 

667  el  agua  nos  an  vedada 

ell  agua  nos  an  (ya)  tollido 

668  que  (nos)  queramos  ir  de  noch — no  nos  lo  consintrân 
que  (nos)  queramos  yr  de  noche, — nin  nos  lo  consint(i)rien 

671  Primera  fablô  Minayu — (un)  cauallero  de  prestar 
(Dixo)  estonces  Aluar  (Hannez)  Minaya 

670        desidme  caualleros, — câmo  vos  plase  de  far 
caualleros   ^como  queredes  vos   fa(ze)r? 

672  de  Castiella  la  gentil — exidos  somos  acà 

sallidos  somos  de  Castiella —  la  noble  et  la  loçana  et  veni- 

[dos  a  este  lugar 

673  si  con   m  or  os  non    lidiâremos 

si  con  moros  non  lidiâremos 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         I75 


675  en  (el)  nombre  del  Criador 

en  nombre  de  Nuestro  Senor 

676  en  aquel  dia   de  cras 

esto  (que)  sea  luego  cras 

678  (ca)  aver  (vos)  îo  iédes  de  far 

assi  lo  deuedes    fa(ze)r 

679  todos  los  moros  e  (las)  moras — de  fuera  las  manda  echar 
los  moros  e  las  moras — echemos  (luego)  del  castiello 

680  que   non  sopiesse  ninguno — esta  su  poridad 
porque  non  sepan  nuestra  poridad 

683  annado  es  mio  Çid 

armosse  luego  el  Çid 

684  como  odredes  contar 

686  sinon  dos  peones  solos 

sinon  dos  peones 

687  si  (nos)  moriércmos  en  campo^ — en  castiello  nos  entrarân 
si  los  moros  nos  mataren  en  el  campo,  entrarân  cllos  el 

'"  [castiello 

688  si  vençieremos   (la)   batalla — creçremos   en  rictad 

si  (Dios  quisiere  que)  nos  venzcamos  a  ellos,  crescernos  a 

[ell  aller  et  el  poder 

691        (mas)  non  aguijedes  con  ella,  sin  yo  non  vos  lo  mandar 
(mas   catad  que)   non   aguigedes   con   ella,  —  sinon   quando 

[uos  yo  dixiere  et  uos  yo  mandare 

695  que  priessa  va  en  los  moros — e  tomaronse  (a)  armar 

fué  aquella  ora  muy  grand — ^la  priessa  entre  los  moros — 

[(et)    començaronse    de    armar 

696  ante  roido  de  atamores — la  iicrra  queric  quebrar 

tantos  eran   los   roydos  de  los   atamores...  que  los  omnes 

[non  se  podien  oyr 

697  veriédes  armarsc  moros, — apriessa  entrât  en  ac 
començaronse  de  armar — et  pararon  sus  azes 


176 


JULIO    CEJADOR 


694  al  almofalla  se  van  (iornar) 

tomaronse  a  sus  con^annas 

€99        e  los  pendones  mesclados—jqui  los  podrie  contarf 

et  los   (otros)   pendones   (daqnellos   pueblos   a)yuntados  — 
[(alli  eran  tantos  que)  serîén  muchos  de  contar 

705        la  sena  tiene  en  manor-  conpeçô  de  espolonar 
et  aguijô  adelant  con  la  senna 

707  vo  meter  la  vuestra  s^na — en  aquella  mayor  as 
vo  meter  la  uuestra  senna— en  aquella  mayor  az 

708  los  que  el  dehdo  avedes-^verê  comme  la  ùcorrades 

los  que  debdo  auedes  (en  bien  agora)  vere  como  acoiredes 

[(a  la  senna) 

709  dixo  el  Campeador:  jnon  sea,  por  cartdad! 

trauô  estonçes  el  Çid  con  ell  que  estidiesse  quedo  et  non 

[moviesse  la  senna 

7ïo  respuso  Pcr  Vermudos 

respuso  (essa  ora)   Pero  Uermudez 

711        espotonô  el  cavallo — {e)  metiol  en  el  mayor  as 

et  aguij6  luego  et  puso  la  senna  entre  los  moros  alli  do 

[dixiera 

714  dixo  el  Campeador: — jvalelde  por  caridad! 

el  Çid  quando  aquello  vio,  mandé  a  todos  los  suyos...  que 

[acorriesen  a  Pero  Uermudez  et  a  U  senna 

715  abueltas  de  los  pendones 
7^7  de  suso  de  los  arsones 

720  por  amor  del  Criador 

721  yo  so  Roy  Diac,  el  Çid — de  Biuar  Campeador 

722  Todos  fieron  en  el  as — do  esté  Per  Vermudos 
fueron  ferir  en  los  moros — como  el  mandaua 

725        a  la  iornada  que  fasen — otros  tantos  muertos  son 

a  la  tornada  mataron  al  tantos  et  derrîbaron  otros 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID   Y   LA  EPOPEYA  CASTELLANA  \^^ 

726  Veriedes   tantas  lanças 

730  salir  vermejos  en  sangle 

732       los  moros  llaman  Mafômat — e  los  cristianos  sanUi)  Vague 

744       A  Minaya  Albar  Fanez — mataronle  el  cavallo 
mataron  los  moros  el  cauallo  a  Aluar  Hannez 

746  al  espada  metiâ  tnano 

metio  mano  a  la  espada 

748  Roy  Dias  el  Castellano 

749  acostôs  a  un  aguasil — que  tente  buen  cavallo 

dexosse  yr  a  un  alguazil — (de  los  moros)  que  aduzie  (muy) 

[buen  cauallo 

751  el  média  echâ  en  campo 

755  A  Minaya  Albar  Fanes 

753        Cavalgad,  Minaya,  vos — sodés  el  mio  diestro  braço 

caualgat,  Minnaya  (ca)  vos — sodés  el  mio  diestro  braço 

756  los  cometamos  de  cabo 

los  cometamos  de  cabo 

756  el  espada  en  la  mano 

760  ires  colpes  le  avie  dado 

et  diol  très  colpes 

761  y  el  uno  ha  tomado 

762  por  la  loriga  ayuso 

fue  tal  quel  rompiô  la  loriga 

764  rancado  es  el  fonssado 

769  non  gel  osé  esperar 

gc  le  non  quiso  esperar 

778  A  Minaya  Albar  F  an  ce 

780  sangriento  trae  cl  braço 

783  que  a  Castiella  iran 

Ritmt  Hispani^M€,—h.  ^* 


178  JULIO    CEJADOR 


784  que  mio  Çid  Roy  Dias—lid  campai  a  atrancado 

785  tantos  moros  yasen  tnuertos — (que)  pocos  bivos  a  dexados 

786  sin  dubda  les  foron  dando 

789  /Dios,  cômmo  es  bien  barbado 

790  la  espada  en  la  tnano 
792  aquel  que  esta  en  alto 

795  ie  escudos  e  de  armas — e  de  otros  avères  largos 
et  entre  armas  et  aueres — et  otras  cosas  Icuaron 

796  quintentos  e  diez  cauallos 

quinientos  e  diez...  cauallos 

803  grant  a  el  gozo  mio  Çid 

et  fué  muy  alegre  el  Çid 

804  e  estas  avères  largos 

805  en  la  su  quinta  al  Çid 

cayeron  (a  él)  en  el  su  quinto 

810  sodés  mio  diestro  braço 

a  guisa  de  muy  buen  cauallero 

813  a  Castiella  con  mandado 

814  que  auemos  arrancado 

818  de  los  arsones  colgando 

a  los  arçones 

827  ya  la  noch  avie  entrado 

828  con  los  SOS  se  acordando 

834  Por  lanças  e  por  cspadas — avemos  a  guarir 
nos  por  armas  auemos  a  aguarir 

835  {si  non),  en  esta  tierra  angosta — non  podriemos  bivir 
esta  tierra  es  angosta  et  non  podemos  en  ella  fincar 

837        fincâ  y  con  su  mcsnada 

finco  allî  con  (las  otras)  sus  compannas 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I79 

838  e  sobejana  de  mala 

^39  a  mio  Çid  aguardahan 

842        entre  los  de  Teca^  los  de  Terrer  la  casa--e  los  de  Ca- 

[latayut 
los  de  Theca  et  los  de  Therrer  et  los  de  Calathayud 

845  Vendido  les  a  Alcoçer—por  très  mill  marcos  de  plata 
empenno  a  los  moros  aquel  castiello  de  Alcocer— por  très 

[mill  marcos  de  plata 

846  a  Alcoçer  ha  vendido 

852  tomaronse  a  quexar 

començaronse  a  quexar 

855  quando  quitâ  a  Alcoçer-^mio  Çid  el  de  Biuar 
et  pues  que  el  Çid — ouo  quito  el  castiello 

856  compeçaron   de  llorar 

todos  llorando  por  él 

858  aguijô  cabadelant 

859  mucho  ovo  buenas  aves 

que  ouo  muy  buenas  aues  (et  dizen  algunos  que  saliente 

[desse  rio...) 

860  plogo  a  los  de  Terrer— e  a  los  de  Calatayut  mas 
mucho  plogo  a  los  de  Theca  et  de  Calathayud 

861  pesa  a  los  de  Alcocer — ca  pro  les  faste  grant 

mas  (mucho)  peso  a  los  de  Alcocer  por  el  grand  algo  que 

[les  fazie 

863  que  es  sobre  Mont  Real 

que  es  sobre  Mont  Real 

864  ntaravilloso  e  grant 

869  a  Çclfa  la  de  Canal 

a  Zelffa  la  de  Canal 

872  al  rey  los  enpresentava 

al  rey  (don  Alffonso)  apresentole 


-J 


i8o 

JULIO    CEJADOR 

874 

si  VOS  vala  Dios,  Minaya 

875 

que  en  buen  ora  cinxo  espada 

876 

Alcoçer  ganô  por  maria 

gano  el  de  moros  el  castiello  de  Alcoçer 

878 

e  tolleronle  el  agua 

et  tollieronle   ell  agua 

876 

venciô  dos  rcyes  de  moros 

878 

enbia  esta  presentaja 

880 

si  el  Criador  vos  vala 

882 

aue    de    seiior   nnu    hn    nrnrin 

echado  de  tierra  et  sin  gracia 

883  a  cabo  de  très  sedmanas 

cogerle  a  très  sedmanas 

884  (ellas)  despues  que  de  moros  fôr-prendo  esta  presentaja 
porque  los  cauallos  son  de  ganancia  que  el  fizo  de  moros, 

[tomolos  por  ende 

891  los  que  lo  quisieren  far 

896  al  feredcs  adelant 

uos  (la)   faredes  adelant(e) 

898  id  a  mio  Çid  bus  car 

902  e  de  la  yente  cristiana 


903 


el  Poyo  de  mio  Çid 
el  poyo  de  mw)  Çid 


904        el  val  de  rio  Martin — todo  lo  mette  en  pâria 

gano  ribera  de  Rio  Martin...  et  mantuvola  por  suya 

906  firme  mientre  les  pesava 

et  peso  (ende)  mucho  a  los  moros 

907  alli  sovo  mio  Çid — conplidas  quinze  sedmanas 

908  que  se   tardava  Minaya 

que  Alvar  Hannez   (tanto)  tardaua 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    l8l 


909  fiso  una  trasnochada 

fizo  una  trasnochada 

915       quando  csto  fecho  ovo — a  cabo  de  ires  sedmanas 
despues  desto  otrossi, — a  cabo  de  très  sedmanas 

917  que  todos  cinen  espadas 

918  non  son  en  cuenta,  sabet 

918  quando  vido  mio  Çid 

el  Çid  quando  sopo 

920  vaîo  abraçar  sin  falla 

saliol  a  reçebir 

921  e  los  ojos  de  la  cara 

924  e  a  las  sus  vertudes  santas 

925  bien  me  ira  a  mi,  Minaya 

928  de  primos  e  de  hermanos 

929  aquellas   que   avien   dexado 

941  plaze  a  los  de  Saragoça 

plazié  a  los  de  Saragoça 

946  que  non  lo  pudo  endurar 

947  désir  vos  he  la  verdad 

948  qui  en  un  lugar  mora  siempre 

quisieren  siempre  morar 

949  penscmos  de  cavalgar 

951  estonçes  se  mudô  el  Çid — al  puerto  de  Alucat 
en  un  lugar  que  dizen^l  puerto  de  Alocath 

952  a  Huesa  e  a  Mont  Alvan 

Huesca  et  Montalvan 

955        Q^^  ''  salido  de  Castiella — assi  los  trae  tan  mal 

(como)  el  (que  era)  echado  de  Castiella — ^les  fazie  mucho 

[mal 


I82 


•JULIO    CEJADOR 


958  quel  corrié  la  ticrra  toda 

corrie  toda  la  ticrra 

959  e  tôvoslo  a  grand  fonta 

touolo  por  su  desonrra 

960  el  conde  es  muy  follon — e  dixo  una  vanidat 

961  mio  Çid  el  de  Biuar 

963  e  non  lo  enmendô  niâs 

nunqua  despues   lo  exnendô 

964  agora  côrrem  las  t  ter  ras — que  en  mi  enpara  estan 
agora  côrrem(e)  las  tierras — que  yo  ténia  en  guarda 

965  nil  torné  el  amûstad 

nin  le  tome  amiztat 

966  mas  quando  él  me  lo  busca — ir  gelo  he  (y a)  demandar 
mas  quando  me  lo  él  uusca  tantas  uezes,  yo  non  puedo  estar 

[que  gelo  non  demande 

967  (e)  a  priessa  llegândos  van 

968  entre  moros  e  cristianos — gcntcs  se  le  allegan  grandes 
ayuntaron  grandes  poderes  de  moros  et  de  cristianos 

969  adelinan  iras  mio  Çid 

et  fueron  empos  el  Çid 

971  en  Tévar  e  el  pitiar 

en  el  pinar  de  Tovar 

972  asi  vienen  esforçados 

assi  vinien  esforçados 

974  e  llegava  a  un  val 

et  llegaua  yuso  a  un  vall 

976        mio  Çid  quando  lo  oyo — cnbiô  pora  alla 

el  Çid  quando  aquello  oyô,— enuiô  luego  dezir 

978  de  lo  so  non  lievo  nada 

ca  non  leuaua  nada  de  lo  suyo 

979  esto   non  sera  verdad 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    l8 


980       lo  de  antes  e  de  agora 

que  lo  quel  fiziera  antes  et  aquello  quel  fazie  estonces 

961  a  quien  vino  desondrar 

a  quien  fazie  desonrra 

983  mio  Çid  el  de  Bivar 

984  que  a  menas  de  batalla 

que  menos  de  lid 

985  apart  fascd  la  ganançia 

fazet  aparté  la  presa 

986  e  me  te  dos  en  las  armas 

et  armauos  quanto  mas  ayna  pudieredes 

988  de  moros  e  de  cristianos — génies  trae  sobejanas 
con  grandes  yentes  de  cristianos  et  de  moros 

989  non  nos  dexarié  Por  nada 

çg2  ellos  vienen  cuesta  yuso 

uieron  uenir   (la)   cuesta   (a)yuso 

993  e  las  c inchas  amojadas 

996        antes  que  (ellos)  lleguen  a  llano — presentemosles  las  lanças. 
ante  que  (ellos)  lleguen  al  llano, — firamos  en  ellos 

998  verà  Remont  Vercngel — tras  quién  vino  en  alcança 
uerâ  Remont  Berenguel — tras  quién  uiene  en  alcanço 

999  *•  (^3^)  ^w  este  pinar  de  Tévar — por  iollerme  la  ganançia 

al  pinar  de  Tovar  pora  tollerme  lo  que  yo  auia  ganado  de 

[los  enemigos 

1003  vidieron  la  cuesta  yuso 

vieron   venir   (la)   cuesta   (a)yuso 

1004  mandolos  ferir  mw  Çid 

mando  (a  los  suyos  que)  los  fuessen  ferir 

1005  de  volutttad  e  de  grado 

todos  muy  de  grado 


l84 


JULIO    CEJADOR 


1006  los  pendoncs  a  las  lanças — tan  bien  las  van  enpleando 
empleando  muy  bien  las  lanças  et  las  otras  arnras 

1007  (c)  a  los  otros  dcrrocando 

et  firiendo  a  los  otros 

1008  vençido  a  esta  batalla 

venciô  el  Çid  la  batalla 

lOOQ  a  preson  le  a  tomado 

10 10  que  mas  vale  de  mill  marcos 

loii  /  venciô  esta  batalla — por  o  ondrô  su  barba 

1016  ca  grandes  son  las  ganancias 

1017  a  mio  Çid  don  Rodrigo — grant  cosiftal  adobavan 
mandô   luego   el   Çid   fazer  muy  grand  cozina  et   adobar 
maniares  de  muchas  guisas  por  fazer  plazer  al  conde  don 
Remond 

1019  adusenle   los  corn  ère  s 

maguer  (que)  gelo  aduzien 

1020  él  non  lo  quiere  conter, — a  todos  los  sosanava 
ante  sossannaua — ^a  los  que  gelo  trayen 

1021  por  quanto  ha  en  toda  Espaiia 

por  quanto   auie   en    Espanna 

1022  antes  perderé  el  cuerpo 

que  antes  perderie  el  cuerpo 

1023  pues  que  taies  mal  calçados — me  vcncieron  de  batalla 

1026  si  lo  que  digo  fiziéredes 

si  fiziéredes  coni(o)   (yo)   digo 

1028  et  penssedes  de  folgar 

et  folgat 

1029  que  yo  dexar  mê  morir — que  non  quiero  corner  a! 

ca  (yo)  non  combré  nin  faré  (al) — sinon  dexarme  morir 

1036  quando  esto  oyô  el  comde 

quando  esto  oyô  el  cuende 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    18$ 


1037  si  lo  fiziéredes,  Çid-4o  que  avedes  fabîado 
esto  que  auedes  dicho  si  lo  complieredes 

1038  seré  dent  maravillado 

me  marauillaré  dello 

1041  mas  quanto  avedes  perdido 

quanto  uos  auedes  aqui  perdudo 

1045  ca  huebos  me  lo  he  pora  estos — que  comigo  andan  lazrados 
demas  elo  yo  mester  pora  estos  que  lo  han  lazrado  comigo 

1046  prendiendo  de  vos  e  de  otros 

tomando  de  uos  et  de  (los)  otros 

1048  e  de  t terra  es  echado 

et  andan  echados  de  (su)  tierra 

1049  e  pidié  agua  a  las  manos 

agua  pora  las  manos 

1050  e  tiénengelo  delant — (e)  dierongelo  prwado 

1051  que  el  Çid  le  avie  dados 

1054  si  bien  non  comedes,  conde 

1055  (JQ^*  feremos  (la)  morada — no  nos  pariiremos  amas 

1056  de  voluntad  e  de  grado 

1057  co^  estos  dos  cavalleros 

1058  pagado  es  mio  Çid — que  lo  esta  aguardando 

1059  porque  el  comde  don  Remont — tan  bien  bolvie  las  manos 

1060  si  vos  ploguiere,  mto  Çid 

Çid...,  si  uos  ploguiere 

1062  non  yanté  de  tan  buen  grado 

1066  entre  los  dos  es  entrado 

1069  lo  9^^  ^^  avedes  dexado 

quanto  me  dexades 


iSÔ  JULIO    CEJADOR 


1070  si  VOS  tnnicre  emientc — que  quisiéredes  vengallo 

si  despues  uos  uiniere  a  uoluntad  que  uos  querades  de  mi 

[uengar 

1071  si  m(e)  viniéredes  buscar — fasedme  antes  mandado 
fazetmelo  saber  antes 

1072  0  me  dexaredes  de  lo  vuestro — o  de  lo  mio  levaredes  algo 
o  me  dexaredes  de  lo  uuestro  o  leuaredes  algo  de  lo  mio 

1074  folguedes  ya,  mio  Çid 

1075  por  todo  aqueste  ano 

por  tod  este  anno 

1077  e  penssava  de  andar 

1078  tomando  va  la  cabeça 

1079  que  mio  Çid  se  repintrâ 

1080  lo  que  non  férié  el  caboso — por  quanto  en  el  mundo  ha 

1081  ca  non  la  fizo  alguandre 

1085  de  la  ganançia  que  han  fecha 

1086  que  non  saben  que  se  an 

b)     Octosîlabos  del  segundo  cantar: 

1085        Aquis  conpieça  la  gesta — de  mto  Çid  el  de  Bivar 

1087  Poblado  ha  mio  Çid — el  Puerto  de  Alucal 

1088  dexado  ha  Saragoça — e  a  las  ticrras  ducâ 
£1  Çid  salio  de  Saragoça 

1089  e  tierras  de  Mont  Alvan 

1090  conpeçé  de  guerre ar 

et  guerrear  la  tierra 

1091  a  orient  exe  el  sol — e  tornôs  a  essa  part 

1092  Myo  Çid  gahô  a  Xérica — e  a  Onda  e  Almenar 
et  correr  tierra  de  Xérica — et  Onda  et  Almenar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I87 

093  todas  conquisias  las  ha 

et  todas  las  otras  tierras 

094  ayudol  el  Criador — el  sehor  que  es  en  çielo 

096  ya  vidie  mio  Çid — que  Dios  le  iva  valiendo 

097  Pesa  a  los  de  Valencia 
loi  tornan  tiendas  a  fincar 

102  tomes  a  maravillar 

103  e  femosles  tod{o)  mal 

104  e  comemos  el  so  pan 
106  aquesto   nos  partira 

108  e  los  otros  a  Alucad 

109  e  los  otros  a  Almenar 

112  que  en  nuestro  pro  enadran 

113  todos  juntados  s'an 

114  el  que  en  buen  ora  nàsco 

115  si  el  Criador  vos  salve 

116  de  la  linpia  cristiandad 

117  ni  nos  non  pudiemos  mas 

118  lo  nuestro  fo  adelant 
I2L  son  estas  a  escarmentar 

123  aparejados  me  seed 

124  aquella  su  almofalla 

128  fagamos  lo  que  a  vos  plaze 

131  que  dubda  non  i  avrâ 

132  entraré  del  otra  part 

133  el  campo   nuestro  sera 


I88 


JULIO    CEJADOR 


134  ol  Campeador  mucho  plase 

135  ^  pienssanse  de  armar 

136  bien  sahe  lo  que  ha  de  far 

137  mio  Çid  fcrirlos  va 

138  e  d'apostol  santi  Vague 

139  d'amor  e  de  voluntad 

140  mio  Çid  el  de  Bivar 

141  f  veriedes  crehar 

142  arrancarse  las  cstacas — (e)  acostarse  (a  todas  partes)  los 

[tendaleS' 

147  tnataron  en  es  alcas 

151  que  mio  Çid  fechas  ha 

U52  c  pienssanse  de  tornar 

155  que  no  saben  que  se  far 

154  las  nuevas  de  mio  Çid 

:i56  aient  parte  del  mar  andan 

157  alegrc  era  el  Çid 

158  e  fisiera  esta  arrancada 

159  e  fazién  las  trasnochadas 

163  ganaron  Peha  Cadiella — las  cxidas  e  (las)  entradas 

164  Quando  el  Çid  Campeador 

168  e  las  noches  trasnochando 

169  en  ganar  aquellas  villas — mio  Çid  dura  très  anos 

170  escarmentados  los  han 

171  non  osan  fueras  exir — nin  con  él  se  ajuntar 

172  e  f  asiate  s  grand  mal 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         I89 


1173  mio  Çid  les  tolliô  el  pan 

^^77  nin  amigo  a  amigo 

1178  mala  cueta  es,  sehores 

1180  delante  veyen  so  duelo 

1181  ovieron  a  enbiar 

1182  con  el  de  los  Montes  Claros — avie  guerra  tan  grand 

1185  una  noch  a  trasnochar 

1186  cmaneciô  a  mio  Çid — en  tierras  de  Mon  Real 

1187  Por  Aragon  e  ipor)  Navarra 

1189  cueta  e  venir  a  rritad 

1190  viniesse  a  mio  Çid — que  a  sabor  de  cavalgar 

1191  çercar  quiere  a  Valençia — pora  cristianos  la  dar 

1194  1res  dias  le  speraré 

1195  Esto  dixo  mio  Çid 

1196  ca  él  ganado  se  la  a 

1197  andidicron  los  Pregones 

1198  al  sabor  de  la  ganançia — non  lo  quiercn  detardar 

1205  grandes  yentes  se  le  acojen — de  la  buena  cristiandad 

1207  ^^-^  '^  vienen  a  mio  Çid 

1200  creçiendo  va  en  riqucza — a  mio  Çid  el  de  Bivar 

1202  non  lo  quiso  detardar 

1203  e  sobrellas  va  echar 

1204  bien  la  çerca  mio  Çid — que  non  %  avia  hart 

1208  si  les  viniessen  huviar 

1210  quando  vino  el  dcscno — oviérongela  a  dar 

12 12  e  entré  en  la  çibdad 


IQO  JULIO    CEJADOR 


1214  jguien  vos  h  podrie  contarf 

1216  la  quinta  manda  tomar 

121 7  en  el  aver  tnonedado — treynta  mill  marc  os  le  caen 

1219  alegre  era  el  Campeador 

1220  quando  su  seha  cabdal — sediâ  en  somo  del  alcàçer 

122 1  y  a  folgava  mio  Çid 

1226  arrancôlos  mio  Çid 

et  arrancôlos  el  Çid 

123 1  tomado  es  mio  Çid — con  toda  esta  ganançia 

1232  buena  fo  la  de  Valcnçia — quando  ganaron  la  casa 

1233  ^(^^  mue  ho  fue  provcchosa 

1235  las  nuevas  del  cavallero — ya  vccdes  do  llegavan 

1239  de  la  su  boca  atanto 

1240  por  amor  de  rey  Alffonsso — que  de  tierra  me  a  echado 

1243  en  Valençia  esté  folgando 

1244  con  él  Minaya  Albar  Fanes 

1245  los  que  exieron  de  tierra-^e  ritad  son  abondados 

1246  a  todos  les  diô  en  Valcnçia 

1247  cl  amor  de  mio  Çid 

125 1  esto  manda  mio  Çid 

1252  que  con  cl  ganaron  algo 

1254  tomâsscnlc  el  avcr — c  pusiéssenlc  en  un  palo 

1255  afevos  todo  aquesto 

1256  cott  Minaya  Albar  Fanez 

1257  si  {vos)  quisiéredes,  Minaya 

125g  mctcrlos  he  en  escripto — c  todos  sean  contados 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I9I 


1261  eî  aver  me  avrâ  a  tôrnar'—âquestos  myos  vassallos 
1261  consejo  es  aguisado 

1263  niandôlo€  venir  a  (la)  corth — e  a  todos  los  juntar 

126s  aUgrasle  el  coraçon — c  tomôs  a  sonrrisar 

1270  si  a  vos  ploguiere,  Minaya — e  non  vos  caya  en  pesar 

127 1  enbiar  (vos)  quiero  a  Castiella — do  avemos  hcredadcs 
enbiar  (uos)  quiero  a  Castiella 

1272  mio  schor  natural 

mio  sennor 

1273  destas  mis  ganançias — que  avemos  fechas  acà 
de  las  ganançias  que  auemos  fechas 

1274  dar  le  quiero  çient  cavallos — c  vos  idgelos  levar 
le  leuedes  cient  cauallos 

1275  (desx)  por  mi  hesalde  la  mono — e  firme  gela  rogad 
besadle  las  manos  por  mi  et  rogatle 

1276  e  mis  fijas  naturales 

1278  e  vos  sabeH  el  mensagc 

1279  la  mugier  de  mio  Çid — e  sus  fijas  las  iffantes 

1280  de  guisa  iran  por  ellas — que  a  grand  ondra  vemàn 

1281  a  estas  tierras  extranas — que  nos  pudiemos  ganar 

1282  essora  dixo  Minaya 

1283  piénssanse  de  adobar 

1284  mio  Çid  a  Albar  Faites 

1284  pvr  servir  le  en  la  carrera — a  toda  su  voluntad 

1285  (^)  wwrfo  mill  marcos  de  plata 

mandoles  dar  mill  marcos  de  plata 

1286  e  que  los  quinienfos  dicsse — a  don  Sancho  el  abbat 
e  que  los  diessen  (los  1000)  al  abbat  don  Sancho 


^92  JULIO    CEJADOR 


^^  el  obispo  don  Jérôme 

^290  bien  entendido  es  de  letras 

Ï291  mucho  era  arresiado 

1292  las  provezas  de  mio  Çid—undàvalas  demandando 

^^94  e  firiendo  con  sus  manos 

1295  non  le  llorassen  cristianos 

1296  quando  lo  oyô  mio  Çid^^e  aquesto  fo  pagado 

1297  oid,  Minaya  Albar  Fanes— por  aquel  que  esté  en  alto 

1298  quando  Dios  prestar  nos  quiere-^os  bien  gelo  gradescamos 
Ï303  yal  otorgan  por  obispo 

^304  0  bien  puede  estar  rico 

1306  que  en  tierras  de  Valençia—senor  avie  obispo 

Î3Ï0  dexarévos  las  posadas 

131 1  do  lo  podrie  fallar 

1313  i  lo  podrie  fallar 

1316  de  missa  era  exido — essora  el  rey  Alfonsso 
salHc  el  rey  de  missa 

1323  commo  a  tan  buen  senor 

1324  si  vos  vala  el  Criador 

1329  €  adelant  Caste j on 

1330  que  es  una  pena  fuort 

133Ï  de  Valençia  es  senor 

1342  si  me  vala  sont  Esidre 

si  me  vala  sant  Esidro 

1349  mijor  me  sirve  que  vos 

1351  merçcd  vos  pide  el  Çid, — si  vos  cadicsse  en  sabor 
el  Çid  vos  pide  merçed 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I93 

1353  saldrien  del  monesterio 

1356  yo  (les)  mander é  dar  conducho 

yo  (les)  mandaré  dar  conducho 

1363  por  que  los  deseredé — todo  gelo  suelto  yo 

1364  jirvanle  sus  heredades — do  fore  el  Campeador 

1365  de  mal  e  de  ocasion 

1366  que  sirvan  a  su  senor 

1371  mas  ganaremos  en  esto — que  en  oira  desamor 

1372  aqui  entraron  en  fabla 

1373  de  mio  Çid  el  Campeador 

1376  mio  Çid  es  de  Bivar — e  nos  comdes  de  Carrion 

1378  al  buen  rey  se  espidiô 

ospidieronse  del  rey 

1381  si  levàredes  las  duehas — skvanlas  a  su  sabor 

138(2  fata  dentro  en  Médina 

1385  a  Minaya  Alvar  Fanes 

1388  quanto  lo  podemos  fare 

1393  quandol  vieron  assomar 

1394  a  ssan  Pero  va  rogar 

1396  omillom,  doiia  Ximena 

1397  amas  a  dos  la  if  fautes 

1398  salûdavos  mio  Çid — alla  onde  elle  esté 

140 r  por  levaros  a  Valencia — que  avemos  por  heredad 

1406  enviolos  a  mio  Çid — a  Valencia  do  esté 

1407  que  Dios  le  curie  de  mal 

1408  que  su  mugier  e  sus  fijas—el  rey  sueltas  me  las  ha 

JRnm*  Hit/amiçiu. — A.  '3 


1412 

Ï4I3 
MM 

141 5 
1416 
M17 
1420 

1422 
143' 
1432 
1433 


JULIO    CEJADOR 

coKducko  nos  manda  dar 

dt  oqueitos  qamst  dias 

e  sus  fijtu  que  él  a 

quanlas  buenas  «lias  han 

idos  son  las  canatUros 

rtmanesfié  en  San  Pero 

veriedes  eavalleros 
irse  quieren  a  Vatençia — a  mio  Çid  tt  de  Bivar 

TOgavo»  a  Alvar  Faneg 
e  él  se  lente  çtenlo — que  aduxîera  d'allé 

bufna  conpaiia  se  faze 

diô  Minaya  al  abbal 

afevos  Raqud  e  Vidas 

cavallero  de  prestar 

desfechos  nos  ha  el  Çid 

que  nos  diesse  el  cabdal 
yo  lo  veri  eon  el  Çid, — si  Dios  me  tieva  alla 
por  lo  que  avedes  fecho — buen  cosiment  y  avrâ 

ti  non  deraremos  Burgos 

ido  es  para  San  Pcro 

mucbas  yenlrs  se  te  aeogen 

si  vos  vala  el  Criador 

no  lo  quicra  olbidar 

lodos  los  dias  del  s'ieglo 

fer  lo  hc  de  voluntad 

e  p'ienssan  de  eavalgar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  I95 


144^  çme  las  ha  de  agnardar 

1450  mucho  conducha  les  dan 

1453  Q^^  levaron  el  menssaje 

1454  wîo  Çid  el  de  Bivar 

1455  e  tomâs^  a  aiegrar 

1457  qui  buen  mandadero  enbia 

quien  a  buenos  mandaderos  enbia 

1458  a  Per  Vermudos  delant 

1460  el  ohispo  don  Jérôme — coronado  de  prestar 

1463  que  iase  mas  adelani 

1464  tiénela  Avengalvon — mio  amigo  es  de  pas 

1465  con  otros  çienito)  cavalleros 

con  otros  C  caualleros 

1466  quanto  lo  pudiéredes  far 

1468  hi  los  podredes  fallar 

1469  aduzidmelas  delant 

1470  e  yo  fincaré  en  Valençia — que  mucho  costadom  ha 

1482  mio  Çid  vos  saludàva — e  mandolo  recabdar 

1483  que  privadol  acorrades 
1487  fer  lo  he  de  thluntad 
1490  mas  cl  con  dosicntos  va 
I4Q2  que  ningun  miedo  non  han 

1493  por  cl  val  de  Arhuxuclo — picnssan  a  deprunar 

1494  vidolos  venir  armados — ternies  Minaya  Alvar  Fâiiei 

1495  enviô  dos  cavalleros — que  sopkssen  la  verdad 

1496  ca  de  coraçon  lo  han 


196 

JULTO    CEJADOR 

M97 

el  uno  fincâ  con  ellos-^  el  otro  tomâ  a  Alhar  Fanez 

1500 

el  burgalés  natural 

1503 

Por  sabor  de  mio  Çid 

1505 

essora  dixo  Minaya 

i5o6 

esso  ffo  apricssa  fccho — que  nos  quieren  detardar 

1512 

con  estas  duetias  que  trahe 

1513 

los  que  ivan  mesurando 

1519 

en  el  ombro  lo  saluda 

1522 

mugier  del  Çid  lidiador—c  sus  ffijas  naturales 

1524 

maguer  que  mal  le  qucramos—non  gelo  podremos  far 

1528 

amigol  sodés  sin  falla 

1529 

si  Dios  me  llegare  al  Çid—e  lo  vea  con  el  aima 

1530 

desto  que  avedes  fecho — vos  non  perderedes  nada 

1531 

ca  la  çena  es  adobada 

1532 

plazme  desta  presentaja 

1533 

antes  deste  terçer  dia — a  vos  la  daré  doblada 

1535 

del  çerviçio  que  tomaran 

1537 

en  Valençia  do  estava 

1538 

commo  en  Medinal  sacaran 

1539 

.  e  quito  se  va  Minaya 

1540 

venida  es  la  maiiana 

1549 

entre  il  e  Albar  Faiiez — hivan  a  una  compana 

1550 

entrados  son  a  Molina 

et  llegaron  a  MoHna 

1562 

alegre  fô  mio  Çid 

1563 

ca  de  lo  que  mas  amava 

EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    I97 

s  _     _^_^_^^ 

1565  que  reçiban  a  Minaya — e  a  las  duenas  fijas  dalgo 

1566  il  se  die  en  Valençia 

iS/67  ca  bien  sobe  que  Alhar  Fanes 

1567  afevos  todos  aquestos 

1569  e  a  las  otras  conpanas 

1570  a  los  que  ha  en  sue  casa 

1571  que  guardasscn  ei  alcâcer — e  las  otras  torres  allas 
1574  aun  no  sabic  tnio  Çid 

1576  a  la  Puerto  de  Valençia — do  en  so  salvo  estava 

1580  y  dcxava  el  cavallo 

1581  con  quantos  que  il  puede — que  con  oras  se  acordaran 

1582  sobrepelliças  vestidas 

1583  reçibir  salicn  les  duchas — e  al  bueno  de  Minaya 

1584  El  que  en  buen  ora  nâsco 
1587  vistiôs  el  sobregonel 

1585  ensiéllanle  a  Bavieca — cuberturas  le  echavan 

1586  mio  Çid  saliâ  sobrcl—c  armas  de  fuste  totnava 
1590  todos  se  tnaravillavan 

1592  mio  Çid  descavalgava 

1596  de  muchas  verguenças  malas 

1597  afeme  aqui,  senor, — yo  e  vuestras  fijas  amas 
1600  de  los  SOS  ojos  lloravan 

1602  e  tablados  crebantavan 

1609  ellas  a  Valençia  entravan 

1610  adelinâ  mio  Çid 

en  esto  començo  el  Çid 


198 

JULIO    CEJADOR 

i6i3 

cômmo  yaze  la  çibdad 

1616 

e  todas  las  oiras  cosas 

1618 

cômmo  es  buena  e  grand 

1619 

Mie 

'  Çid  e  sus  companas — tan  a  grand  sabor  estan 

1619 

El  t 

mémo  es  exido — que  el  março  quiere  entrar 

162 1 

que  en  Marruecos  esta 

1622 

pesai  ai  rey  de  Marruecos—de  mio  Çid  don  Rodrigo 

1623 

fuertemientre  es  metido 

1624 

a  él  non  gelo  gradeçe 

1626 

con  çinquaenta  (veses)  mill  de  armas 
L  mill  omnes  darmas 

1627 

en  las  barcas  son  metidos 

1628 

a  mio  Çid  don  Rodrigo 

1623 

e  al  Padre  espirital    ' 

1634 

todo  el  bien  que  yo  he — todo  lo  tengo  delant 

quanto  bien  he  en  el  mundo— todo  lo  tengo  en  Valençia 

1635 

con 

afan  ganc  a  Valençia — e  ela  por  heredad 

1638 

mis  fijas  e  mi  mugier 

1641 

mis  fijas  e  mi  mugier 

1642 

en  estas  ticrras  agcnas 

1643 

afarto  ver  an  por  ojos — cômmo  se  gana  el  pan 

1646 

si  el  Criador  vos  salve 

1648 

Riqu 

\eza  es  que  nos  acreçc — maravillosa  e  grand 

1650 

por 

casar  son  vue  stras  fijas,— aduzeuvos  axuvar 

165 1 

e  al  Padre  spiritai 

1652 

palaçio,  en  el  alcàcer 

EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  IQQ 


1653  non  ayad€S  pavor  par — que  me  veades  lidiar 

1655  porque  estades  delant 

1656  yo  la  he  de  arrancar 

1657  ^  pareçem  los  aivores 
1659  alegravas  mio   Çid 

1661  assi  ffazie  a  las  duenas 

1662  non  vidieran  tal  tremor 

1665  antes  desios  quinze  dias, — si  ploguiere  al  Criador 

1666  a  vos  los  pondran  delant — e  veredes  quâles  son 
delant(e  uos)  los  faré  venir 

1667  àel  obispo  don  Jérôme 
1670  perdiendo  van  el  pavor 

1674  de  las  y  entes  de  Roy  Dias 

1675  ^  ^ti^  5a// 1>  de  la  villa 

1676  cometiénlos  tan  aina 

1678  quinicntos  mataron  dellos 

derribando  muchos  dellos 

1682  Tornados  son  a  mio  Çid — los  que  comien  so  Pan 
tornando  pora  la  villa 

1683  él  (se)  lo  vio  con  los  ojos 

teniendo  ojo 

1684  alegre  es  mio  Çid 

1687  todos  armados  seadcs 

1689  el  obispo  do  Jérôme 

1688  e  penssad  de  cavalgar 

1690  e  d'apostol  santi  Yague 

1691  Mas  voie  que  {nos)  los  vescamosr-que  ellos  cojan  el  pan 


200  JULIO    CEJADOR 


1692  Essora  dixieron  todos: — damor  e  de  voluntad 
1^3  non  lo  quiso  detardar 

1694  pues  esso  qucredes,  Çid 

169s  pora  huehos  de  lidiar 

1696  quando  (vos)  los  fâr(e)des  ferir—entraré  (yo)  del  otra  part 

desque  uos  ouieredes  mezcladas  las  feridas— saldremos  de 
la  çelada  et  ferremos  en  los  moros 

1697  o  de  amas  o  de  una 

1700  non  detardan  de  adobasse 

1702  el  obispo  don  Jérôme 

el  obispo  don  Jerônimo 

1706  en  buena  cinxiestes  espada 

1709  que  las  aya  yo  otorgadas 

17 14  ^n  Bavieca  el  so  cavallo 

en  su  cauallo  Bauieca 

1716  de  Valençia  dicron  salto 

17 17  con  mio  Çid  van  a  cabo 

el  Çid  et  la  otra  conpanna 

1721  e  ovieron  de  arrancarlos 

1722  al  espada  metiâ  mano 

1723  atantos  mata  de  moros 

tantos  matô  de  los  moros 

1725  très  colpes  le  ovo  dados 

1726  saliosle  de  sol  espada — ca  mucho  andido  el  cavallo 
el  cauallero  yua  luenne 

1727  un  castiello  palaçiano 

1728  mio  Çid  el  de  Bivar—fasta  alli  llegô  en  alcanço 
fasta  alli  duré  el  alcance 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI  D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA     20I 

1730  et  que  en  buen  ora  nàsco 

1732  alli  preçiô  a  Bavieca 

1733  en  su  mono  a  rastado 

1734  por  cuenta  fuero'  notados 

1739  alegre  era  mio  Çid 

1740  que  Bios  les  ovo  merçed 

1741  assi  lo  an  arrancado 

1742  por  sahcr  todo  recabdo 

1743  a  Valençia  es  entrado 

1744  fronsida  trae  la  cara 

vtnie  todo  sangriento 

1745  <issi  entré  sobre  Bavieca, — el  espada  en  la  mano 
entrar  en  el  su  cauallo 

1747  mio  Çid  fincô  antellas, — tovo  la  rienda  al  cavallo 

1748  A  vos  me  omillo,  dueiias 

1751  quando  en  vuestra  venida — ial  ganançia  nos  han  dado 

1752  e  sudiento  el  cavallo 

1753  se  vençen  moros  del  campo 

1754  que  vos  viba  algunt  ano 

1755  e  bcsarân  vuesiras  manos 

1756  Esto  dixo  mio  Çid 

1757  que  era  descavalgado 

1758  e  la  mugier  que  vale  algo 

1760  Somos  en  vuestra  merçed — e  bivades  muchos  anos 

1762  e  ivan  posar  con  cl 

1763  Ya  mugier  dona  Ximena, — nom  lo  aviedes  rogado 


JULIO    CEJADOK 


1764  Estas  duenas  que  aduxkstes 

■767  que  lo  sepan  en  CtulùUa 

1768  venir  te  a  mas  par  espacia 

176g  e  besaronU  las  manos 

1771  Commo  lo  dixo  el  Çid — assi  lo  han  acàbado 

1772  fuera  er,a  en  tl  campa 

1773  escriviendo  e  conlando 

1775        lanlo  fallas  ellos  deslo — que  mucho  es  sobejano 

1779  ganado  se  an  y  algo 

1781         de  los  buriios  c  otorgados — eayeronle  mill  cafallos 

1783  e  lanto  tetidal  obrado 

1784  411;  0  ganado  mio  Çid 

1785  que  de  las  otras  es  cabo 

1790  a  Alfonso  el  Castellano 

1791  de  mio  Çid  que  avit  algo 

1792  s  yalençia  son  entrados 

1793  El  obispo  don  Jérôme 

1794  quando  es  farlo  de  lidiar 
1705  los  moTos  que  ko  maiados 
1796  mucko  era  sobejano 

■707  el  que  en  bucn  ora  nàseo 

179Q  Alegres  son  par   Valençia 

<oo        tantos  avien  de  avères, — de  cavallos  t  dt  armas 

loi  alegre  es  dona  Ximena 

ki2  e  todas  las  otras  duenas 

(03  El  butno  de  mio  Çid 


EL  CANTAR  DE  MIO  CIO  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    203 


1S05  (U  lo  que  a  vos  cadià — vos  nos  gradtçedes  nada 

1809  con  cavaUos  desta  quinta 

181 1  por  amor  de  mi  mugier 

18 12  p orque  assi  las  enbiâ 

18 13  est  os  dosientos  cavallos 
1815  Mandé  a  Per  Vermudos 

18 18  que  las  manos  le  besava 

1819  que  miô  Çid  ha  arrancada 

1819  le  enbiava  en  présenta ja 

1820  mientra  que  oviesse  el  aima 

1821  Salidos  son  de  Valençia 

1823  Andan  los  dias  e  (las)  noches 

1824  e  passada  han  la  sierra — que  las  otras  tierras  parte 

1825  témanse  a  preguntar 

1826  e  los  montes  e  las  aguets 

1827  llcgan  a  Valladolid — do  el  rey  Alfons  estava 
fallaron  al  rey  (don)  Alfonso  en  la  villa  de  Valladolit 

1828  enviâvale  mandado-^Per  Vermudog  e  Minaya 
enbia(ro)nle  su  mandado 

1829  que  mandasse  reçebir 

1830  mio  Çid  el  de  Valençia — enbia  su  presentaja 
commol  aduzien   aquel  présente 

1832  mandé   cavalgar  apriessa 

caualgô  (luego)  con  grant  companna 

1834  a  veer  estos  mensajes — del  que  en  buen  ora  nâsco 

1837  (e)  a  los  otros  va  pesando 

1838  los  del  que  en  buen  ora  nâsco 


204  JULIO    CEJADOR 


1839  cuédanse  que  es  almofalla, — ca  non  vienen  con  mandado 

1841  Minaya  e  Per  Vermudos—adeîante  son  llegados 

1842  diçieron  de  los  cavalîos 

descendieron  de  las  bestîas 

1846  por  mio  Çid  el  Campeador — todo  esto  vos  besamos 

1847  a  vos  llama  por  senor — (je)  fiettes  por  vuestro  vassallo 

1848  el  Çid  quel  avedes  dado 

1849  que  una  lid  a  arrancado 

1850  a  aquel  rcy  de  Marruecos 

el  rey  lunes  de  Marruecos 

1856  Gradêscolo  a  mio  Çid — que  tal  don  me  ha  enbiado 

1857  que  de  mi  sea  pagado 

1858  e  besaronle  las  manos 

1859  Pesa  al  comde  don  Garcia 

186 1  Maravilla  es  del  Çid — que  su  ondra  creçe  tanto 

1862  En  la  ondra  que  él  ha — nos  seremos  abiltados 
1864  adusirse  los  cavalîos 

1866  Fablô  el  rey  don  Alfons 

1867  e  a  senor  sant  Esidre 

1868  estas  dozientos  cavalîos 

1869  mio  reyno  adelant — mejor  me  podrd  servir 

1870  A  vos,  Minaya  Albar  Fanes — e  a  Per  Vermudos  aqui 

1871  ondradamienire  vestir 

1872  (e)  guarnirvos  de  todas  armas 

1876  a  bien  avran  de  venir 

1877  y  entraron  a  posar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         20$ 

1880  aviendo  su  poridad 

1882  para  con  cllas  casar 

1883  cresçremos  en  nuestra  ondra — e  iremos  adelant 
1885  'commo  a  rey  e  a  senor 

1888  casar  queremos  con  ellas — a  su  ondra  y  (a)  nuestra  pro 

1889  Una  grant  ora  cl  rey — pensa  e  comidiâ 

quando  esto  oyô  el  rey,  comcnçô  a  cuydar  una  pieça 

1891  e  fasiendo  yo  a  il  mal 

1892  non  se  sis  ahrà  sabor 

por  uentura  non  querrâ   (agora) 

1893  entrcmos  en  la  rason . 

1894  ^  Minaya  Al  bar  FaHes 

por  Alvar  Fannez  Minaya 

1899  si  ovissc  dent  sabor 

1901  los  iffantcs  de  Carrion 

los  infantes  de  Carrion 

1903  Seed  bucnos  mensageros 

i<9o6  con  if  font  es  de  Carrion 

1910  el  que  en  buen  ora  naçié 

19 13  a  miô  Çid  en  toda  pro 

19 14  Espidiensse  al  rey — con  esto  tornados  son 
et  espedieronse  dél 

1915  ellos  c  todos  los  sos 

19 17  a  reçebirlos  saliô 

saliolos  a  resçebir 

1928  a  ifantes  de  Carrion 

1929  quel  connosçie  %  ondra 


206  JULIO    CEJADOR 


193 1  Quando  lo  oyô  mio  Çid 

Quando  esto  oyô  el  Çid 

1933  fl  Cristus  el  mio  s  en  or 

1934  he  tollida  la  onor 

1936  que  del  rey  he  su  amor 

1937  pora  ifantes  de  Carrion 

1937  Dixo  el  Çid:  de  grand  natura — son  ifantes  de  Carrion 
son  de  muy  alta  sangre 

1(938  ellos  son  tnucho  urgullosos 

et  orgullosos 

1940  el  que  mas  vale  que  nos 

194 1  en   (la)  poridad  seamos  nos 

1944  que  vos  vernie  a  vis  tas — do  oviesscdes  sabor 

1945  querer  vos  ye  veer 

sabor  uos  a  de  veer 

1950  ^t  quisiesse  el  rey  Alfons 

1952  commo  a  rey  e  senor 

1954  que  es  una  agua  mayor 

1958  esso  fera  el  Campeador 

1959  dclant  le  e  char  on   las  car  tas 

1961  Saludadme  a  mio  Çid — el  que  en  buena  çinxo  espada 

1964  a  mio  Çid  se  tornavan 

1968  e  corredorcs  sin  falla 

1972  cl  rey  enbiar  fnandava 

1974  atantas  bucnas  conpaiias 

1978  avères   d'oro   o   de  plata 

1982  Con  el  rey  van  Iconeses — e  mcsnadas  gallicianas 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    207 


1985  fftio  Çid  cl  Campeador 

1989  e  mantos  e  pelliçones 

1990  vestidos  son  de  colores 

1992  el  que  mandé  a  Mont  Mayor 

1993  cl  obispo  don  Jérôme 
1995  el  cavaUcro  de  pro 

1997  por  ir  con  el  Campeador 

2008  el  que  en  buen  ora  naçié 

2010  Tantos  cavallos  en  diestro 

201 1  mio  Çid  se  los  ganara 

2013  De  un  dia  es  llegado — antcs  cl  rcy  don  Alfons 

un  dia  antes  que  el  Çid  (llegasse), — llegô  el  rey  don  Alfonso 

2014  Quando  vicron  que  vinie 

quando  sopo  (el  rey)  que*venie 

2016  el  que  en  bucn  ora  naçiâ 

2018        sinon  a  estos  cavalleros — que  queric  de  coraçon 

et  bien  çient  caualleros — (con  él)  de  los  que  amauan  al  Çid 

2020  el  que  en  bucn  ora  naçiô 

el  que  en  buen  ora  nasçiô 

2021  los  inojos  e  las  manos 

202^  tanto  avic  cl  gozo  mayor 

202$  a  los  pied  es  le  cayô 

quando  llegô  al   rey  fincô 

2031        merçcd  vos  pido  a  vos—^nio  natural  scnor 

2033        Dixo  cl  rcy:  esio  feré-^'alma  e  de  coraçon 

2037  gradéscolo  a  Dios  dcl  çiclo 

2040  {e)   en  la  bocal  saludô 

et  cuenta  la  estoria  quel  diô  paz 


208  JULIO    CEJADOR 


2046  si  VOS  ploguiesse,  sehor 

sennor,  si  a  uos  ploguyesse 

2047  non  es  aguisado  oy 

non  es  aguysado 

2048  e  nos  znnkmos  anoch 

2052  Essora  se  le  omillan 

2053  en  buena  nasquiesies  vos 

2054  andamos  en  vuestra  pro 

seremos  en  uuestra  pro 

2056  que  en  ora  buena  naçiô 

2058  non  se  puede  fartar  dél 

non  se  fartaua  el  rey 

2059  catândol  sedié  la  barba — que  tan  ainal  creçiô 

de  tencr  ojo  al  Cid— et  marauillosse  en  commo  le  gresçiera 

[la  barba  tan  ayna 

2p6i  e  entrada  es  la  noch 

206s  'wio   Çid  el  Campeador 

2067  passado  avie  très  ahos 

2068  Al  otro  dia  manana — assi  commo  saltô  el  sol 
otro  dia  de  (grant)  mannana 

2069  el  obispo  don  Jérôme 

el  obispo  don  Jerônimo 

2073  a  mio  Çid  el  Campeador 

2075  don  Elvira  e  dona  Sol 

(a)  donna  Elvira  et  (a)  donna  Sol 

2076  que  las  dcdcs  por  mugicres — a  ifantes  de  Carrion 

que  las  dedes  por  mugeres — a  (los)  infantes  de  Carrion 

2077  Semejam  el  casamiento — ondrado  e  con  grant  pro 

ca  me  semeia  este  casamiento  natural  et  de  que  uos  puede 

[venir  bien  et  onrra 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA 


209 


2û8i  si  vos  vala  el  Criador 

2083  (e)  de  dias  pequenas  son 

son  pequennas  de  dias 

2087  €ntre  yo  y  ellas  en — vues  ira  mer  ce  d  somos  nos 

et  yo  et  ellat  somos  a  la  traestra  merçed 

2088  afeUas  en  vuestra  mon(h^on  Eknra  e  iona  Sol 

2089  dadlas  a  qui  quisiéredes — vos,  ca  yo  Pagado  so 

et  nos  datlas  a  quien  quisierdes  que  yo  pagado  so  ende 

2090  a  vos  e  a  tod  esta  cort 

2095  Gracias,  Çid,  commo  tan  bueno, — e  primer o  al  Criador 
dixol:  Gracias,  Çid  Ruy  Diaz 

2096  Pora  ifantes  de  Carrion 

pora  (los)  infantes  de  Carrion 

2099  yo  ^<*^  ^<^o  a  vuestras  fijas 

yo  las  caso,  mas  uos  non 

2100  que  ayades  ende  sabor 

que  ayades  ende  sabor 

2101  Afellos  en  vuestras  manos 

Meto  en  uuestras  manos 

2 102  ca  d'aquén  me  torno  yo 

2103  Tr  estent  os  marcos  plata — en  ayuda  les  do  yo 
mandoles  dar  CGC  marcos  de  plata 

2104  ^  do  quisieredes  vos 

2105  {pues)  fueren  en  vuestro  poderr-~en  Valençia  la  mayor 

2106  todos  vuestros  fijos  son 

todos  strsLXï  uuestros  fijos 

2108  Mio  Çid  gelos  reçibe 

el  Çid  rescebiolos 


2109  commo  a  rey  e  a  senor 

21 12  ques  tomasse  cada  uno 


U 


2IO  JULIO    CEJADOR 


21 13  mio  Çid  el  Campeador 

21 16  tantas  buenas  vcstiduras 

21 15  conpeçô  mio  Çid  a  dar — a  quien  quierie)  prender  so  don 

21 17  cada  uno  lo  que  pide, — nadi  nol  dise  de  no 

21 18  mio  Çid  de  los  cavallos — sessaenia  diô  en  don 

2120  que  entrada  era  la  noch 

2121  a  las  manos  les  tomâ 

2122  de  mio  Çid  el  Campeador 

2123  Evad  aqui  vuestros  fijos, — quando  vuestros  yernos  son 

2124  que  fer  dellos,  Campeador 

2124  sirvanvos  cammo  a  padre — e  guârdenvos  cum  a  senor 

2126  devos  dent  buen  galardon 

2132  pues  que  casades  mis  fijas 

* 

pues  que  a  (las)  mis  fijas  casastes 

2133  dad  manero  a  qui  las  dé 

datme  manero  quien  las  de  a  los  infantes 

2135  afâ  aqui  Albar  Fanez 

2136  prendellas  con  vuestras  manos — c  daldas  a  Iqs  ifantes 

2139  quem  digades  la  verdat 

2140  seftor,  a  fc  que  me  plaz 
2151  mucho  me  avcdes  ondrado 
2155  que  lo  ponga  en  buen  recabdo 

2159  qui  quicre  ir  a  las  bodas — 0  rcçcbir  mio  don 

2163  hc  de  fijas  de  vtiô  Çid — (de)  don  Elvira  e  doiia  Sol 

2164  c  a  todos  los  soltô 

2165  lo   coupaîiii   dcl  Çid  crcçc 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    211 

21^  que  van  con  el  Canpeador 

2'^  la  que  en  huen  punto  ganô 

2i68  a  Fernando  e  a  Diago 

2170  en  casa  de  mio  Çid 

^^72  E  va  I  Ansuor  Gonçàlves 

2174  a  ifantes  de  Carrion 

s^7S  la  que  mio  Çid  ganô 

^^76  quando  a  ella  assomaron 

^^77  dixo  mio  Çid  a  don  Pero 

2178  a  ifantes  de  Carrion 

2179  t  vos  con  ellos  seed—que  assi  vos  lo  manda  yo 
2181  (a)  don  Elvira  e  (a)  dona  Sol 
2183  mio  Çid  el  Campeador 

2185  buena  cinxiestes  espada 

2186  muchos  dias  nos  veamos — con  los  ofos  de  las  caras 

2198  deste  vuestro  casamiento 

2199  que  non  lo  levante  yo 
Z200  pedidas  vos  ha  e  rogadas — el  mio  seiior  Alfons 

2201  e  de  todo  coraçon 

2202  nol  sope  désir  de  no 
2204  que  êl  vos  casa,  ca  non  yo 

2207  e  tanio  pana  preciado 

2208  sabor  abriedes  de  seer — e  de  conter  en  (eî)  palaçio 
2210  Por  iffantes  de  Carrion 
2212  e  fuertemientre  adobados 
2214  Rcçibioîos  mio  Çid 


I 


212  JULIO    CEJADOR 


2215  a  elle  e  a  ssu  mugier — delant  se  le  omillaron 

2217  Todos  los  de  mio  Çid 

2218  al  que  en  buen  ora  nâsco 

2220  Pues  que  a  faser  lo  avemos — porqué  lo  imos  tardando 

2221  Venit  acâ,  Albar  Fanes — el  que  yo  quiero  e  atno 

2222  métolas  en  vucstra  mano 

2223  assi  gelo  he  mandado 

2226  e  vayamos  recabdando 

2227  esto  faré  yo  de  grado 
22^  e  metiogclas  en  mano 

2230  Afevos  deUmt  Minaya 

2231  Por  mano  dd  rey  Alfons'—que  a  mi  lo  ovo  mandado 
por  mandado  de  mio  sennor  el  rey  don  Alfonso 

2233  a  ondra  e  a  rccabdo 

22SS  a  mio  Çid  e  a  su  mugier 

al  Çid  e  a  donna  Ximena 

2238  el  obispo  don  Jcronie 

el  obispo  don  lerônimo 

2239  a  la  puerta  de  la  eclegia 

2241  cavalgaron  tan  privado 

2242  a  la  glera  de  VaUnçia 

2243  Dios,  que  bien  tovieron  armas 
224s  Mio  Çid  de  lo  que  viAie 

2247  a  Valençia  an  entrado 

2248  en  el  alcaçer  ondrado 
2252  çerca  de  los  quinze  dias 

2254  entre  palafrés  e  mulas — e  corredores  cavallos 


EL  C.\NTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         ^Î3 


2256  e  otros  vestidos  largos 

2257  los  avères  monedados 

2258  Los  vassallos  de  mio  Çid 
22^  SOS  dones  avien  dados 

2260  Qui  avcr  quiere  prender 

2261  ricos  toman  a  Castiella — los  que  a  las  bodas  llcgaron 
2263  espidiendos  de  Roy  Diaz — el  que  en  buen  ara  nàsco 
226s  de  mio  Çid  e  (de)  sos  vassallos 

2269  Venidos  son  a  Castiella 

2270  en   Valençia  son  rastados 

2272  los  amorcs  que  les  fasen — mucho  eran  sobejanos 

227$  que  s  pague  des  casamiento 

2276  Las  copias  deste  cantar 

c)    Octosîlabos  del  tercer  cantar: 

2278  mio  Çid  con  todos  los  sos 

2279  con  elle  amos  sos  yernos 

2280  durmie  el  Campe ador 
2282  e  desatâs  el  leon 

22è6  non  vido  alli  dos  alçasse 

2287  tanto  ovo  el  pavor 

2290  iras  una  viga  lagar 

2291  $:l  manto  e  el  brial — todo  susio  lo  sacô 
22igi2  el  que  en  buen  ora  naçiô 

22g$  vido  çercado  el  escano 

2295  rcbata  nos  diô  el  leon 


214 

JULIO    CEJADOR 

2296 

Mio  Çid  fincâ  el  cobdo 

2297 

el  manto  trae  al  cuello 

2298 

el  leon  quando  lo  vio 
quando  oyô  la  su  palabra 

229Ç) 

ante  mio  Çid  la  cabcça—^remiô  e  el  rosir o  fincé 

2301 

e  liévalo  adestrando 

2302 

A  maravilla  lo  han 
fueron  maravillados 

2303  e  tornaronse  al  palaçio 

tornosse  pora  el  palacio 

2304  demanda  e  no  los  fallô 

2305  maguer  los  estan  llamando 

2307  commo  iva  por  la  cort 

2308  mio  Çid  el  Campeador 

231 1  Ellos  en  csto  estando — don  avien  grant  pesar 

2312  Valençia  vicnen  çercar 
2314  aqueste  era  el  rey  Bûcar 

2316  que  les  creçe  la  ganattcia 

2317  Mas,  sabed,  de  cuer  les  pesa — a  ifantes  de  Carrion 

2318  de  que  non  avien  sabor 
2321  a  entrar  abremos  nos 
2325  a  mio  Çid  el  Campeador 

2328  si  vos  vala  el  Criador 

2329  e  non  ayan  i  raçion 

2330  Nos  con  vusco  la  vençremos — (é)  voler  nos  ha  el  Criador. 
2333  tan  blancas  commo  el  sol 

2335  a  todo  vuestro  sabor 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    21$ 

2358  que  vos  mercsca  dos  tanto 

2340  Assi  lo  otorga  don  Fcro — quomo  se  alaba  Ferrando 

2341  c  a  todos  SOS  vasallos 

2342  e  el  Padre  que  esta  en  alto 

2344  e  las  y  entes  se  allegando 

2345  en  la  ucste  de  los  moros — los  atamores  sonando 

2346  a  maravilla  lo  avien 

2348  entre  Diago  e  Ferrcmdo 

2349  non  serien  alli  llegados 

2350  el  que  en  buen  ora  nâsco 

2351  cl  mio  sobrino  caro 

2353  mios  yernos  amos  a  dos, — la  cosa  que  mucho  amo 

2357  ca  dellos  poco  m'incal 

2358  ferir  los  quiero  delant 
2360  bien  me  podredes  huviar 

2362  el  Criador  la  ferave 

2363  que  con  él  avedes  parte 

2364  de  quai  part  vos  semejare 

2365  el  debdo  que  ha  coda  uno 

9 

2367  ayamos  mas  de  vagare 

2368  muy  bien  armado  estave 
2$76  querrialas  ensayar 

2379  Si  este  amor  non  feches^iyo)  de  vos  me  quiero  quitar 

2380  Essora  dixo  mio  Çid:    Lo  que  vos  queredes  plasme 

2381  Afé  los  moros  a  ojo 
22lè2  cômmo   lidia  el  abbat 


216 

JULIO    CEJADOR 

2383 

Ei 

obispo  don  Jérôme — priso  a  espolonada 

2384 

a  cabo  del  albergada 

2387 

e  metiâ  tnano  al  espada 

2388 

Ensayavas  et  obispo 

2389 

e  çinco  con  cl  espada 

2394 

el  cavallo  que  bien  anda 

2395 

de  coraçon  e  de  aima 

2398 

aquesta  fo  el  arrancada 

2400 

e   arrancarse   las   estacas 

2401 

e  acostarse  los  tcndalcs 

2404 

tanto  braço  con  loriga — veriedes  caer  a  part 

2405 

tantas  cabeças  con  yelmos 

2407 

Siete  migeros  conplidos 

2410 

1 

Vcerte  as  con  el  Çid 

24II 

saludar  nos  hemos  amos — (e)   tajaremos  amistat 

2412 

Respuso  Bucar  al  Çid 

2413 

Espada  tienes  en  mano 

24i6 

non 

te  juntarâs  comigo — fata  dentro  en  la  mar 

2417 

Aqu 

i  respuso  mio  Çid: — esto  non  sera  verdad 

2418 

Buen  cavallo  tiene  Bûcar 

el  rey  moro  traye  buen  cauallo 

2419 

mas  Bazneca  el  de  mio  Çid 

2420 

Alcançolo  el  Çid  a  Bucar 

2421 

un  grant  colpe  dâdol  ha 

2423 

librado  todo  lo  al 

2424 

el  espada  lie  g  ado  ha 

EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         217 


2426  que  mill  marcos  d'oro  val 

2427  maravUlosa  e  grant 

2428  Aquis  ondrâ  mio  Çid — e  quantos  con  elle  estan 
2431  con  el  que  en  huena  nâsco 

2444  fronsida  délia  ya  quanto 

2445  SOS  vassallos  van  llegando 

2438  Algo  vidie  mio  Çid — de  lo  que  era  pagado 

2459  estava  adelant  catando 

2440  a  Diago  e  a  Fernando 

2443  mios  fijos  sodés  amos 

2247  Commo  yo  fio  por  Dios — y  en  todos  los  sos  santos 
et  yo  fio  por  Dios 

2450  el  escudo  trae  al  cuello 

2451  de  los  colpes  de  las  lanças 

2452  aquellos  que  gelos  dieran — non  gelo  avien  logrado 

2456  e  al  padre  que  esta  en  alto 

2457  que  en  buen  ora  fostes  nado 

2458  e  arrancamos  el  canpo 

2463  adelant  seran  preçiados 

2464  Por  bien  lo  dixo  el  Çid 

2465  a   Valencia  son  llegados 

2466  Alegre  es  mio  Çid 

2467  que  a  la  raçion  cadie — de  plata  seys  cientos  marcos 

2468  1.0s  yernos  de  mio  Çid — quando  este  aver  tomaron 

2469  que  lo  tenien  en  so  salvo 

2470  cuydaron  que  en  sos  dias — nunqua  serien  minguados 


2l8  JULIO    CEJADOR 


2473  mio  Çid  e  s  os  vassallos 

2474  por  la  cort  del  Campeador 
247s  €  ol  rey  Bûcar  maté 

2476  a  la  barba  se  tomô 

2477  que  del  mundo  es  sehor 

2478  lo  que  avia  sabor 

2480  mandados  buenos  irân 

2481  e  aver  nos  han  grant  pro 
2484  el  que  en  buen  ora  nàsco 
2487  {e)  el  so  quint o  de  nUo  Çid 
2489  Cadiéronle  en  quinta  al  Çid 
2491  que  non  serien  contados 
2493  que  del  mundo  es  senor 
2497  commo  plaze  al  Criador 
2499  Alla  dentro  en  Marruecos 
2502  en  Valençia  scré  yo 

2504  o  aqui  yo  ovier  sabor 

2505  en  Valençia  la  mayor 

2506  de  mio  Çid  Canpeador 
2509  ganaron  afttos  a  dos 

2512  oqui  esta  con  mio  Çid — el  obispo  do  Jérôme 

2513  el  bueno  de  Albar  Fanes — cavallero  lidiador 

2514  que  crié  el  Campeador 

2516  por  mio  Çid  el  Campeador 

2517  que  mas  valemos  por  vos 
2519  la  mie  mugier  de  pro 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI  D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    219 

2520  don  Elvira  c  dona  Sol 

2525  dcstos  vuestros  casamientos 

2526  Buenos  mandados  iràn 
2S2g  iantos  avemos  de  avères 

25$2  Vassallos  de  mio  Çid — sediense  sonrrisando 

2533  0  quien  fora  en  alcanço 

2534  a  Didago  ni  a  Ferrando 

2536  elas  noches  e  los  dias — tan  mal  los  escarmentando 

2538  Amos  salicron  a  part — veramientre  son  hermanos 
sallieronse  de  la  corte 

2539  desio  que  ellos  fablaron 

2540  Vayamos  para  Carrion/-^aqui  mucho  detardatnos 

2541  Los  avères  que  tenemos — grandes  son  e  sobejanos 

2542  despender  no  los  podremos — mientra  que  hivos  seamos 

2543  Pidamos  nuestras  mugieres 

2545  do  ellas  heredadas  son 

2546  de  poder  del  Campeador 

2547  feremos  nuestro  sabor 

2548  lo  que  cuntiô  del  leon 
2551  *         las  fijas  del  Canpeador 

2553  podremos  casar  con  fijas — de  reyes  0  (de)  enperadores 

2555  Assi  las  escamiremos — a  fijas  del  Campeador 

2558  e  fizo  callar  la  cort 

2559  Si  vos  vala  el  Criador 

2560  que  plega  a  dona  Ximena 


220  JULIO    CEJADOR 


2561  e  a  Minaya  Albar  FaHcs — e  a  quantos  aqui  son 

2562  que  avemos  a  bendiçiones 

2565  meter  las  hemos  en  arras — que  les  diemos  por  onores 

2568  en  que  avrân  partiçion 

2569  mio  Çid  el  Campeador 

2571  yo  quiérolcs  dar  axuvar — très  mill  marcos  de  valor 

2573  cavallos  pora  en  dicstro 

2574  de  panos  e  (de)  çiclatones 
257s                      a  Colada  e  a  Tison 

2577  mios  fijos  sodés  amos — quand 0  mis  fijas  vas  do 

2578  las  telas  del  coraçon 

2579  Que  los  sepan  en  Gallizia — (e)  en  Castiella  e  (en)  Léon 

2580  con  que  riquesa  enbio — mis  yernos  amos  a  dos 

2581  que  vue  stras  mugieres  son 

2582  {yo)  vos  rendre  buen  galardon 

2583  Atorgado  lo  han  esta 
2585  conpieçan  a  reçebir 

2588  por  Valençia  la  mayor 

2589  e  cavalgan  a  vigor 

2591  en  espedimiento  son 

2592  don  Elvira  e  doîia  Sol 

2594  Merced  vos  pedimos,  padre, — ^^t  vos  vala  el  Criador 

2595  nuestra  madré  nos  parié 

2597  Agora  nos  enviades 

2598  debdo  nos  es  a  cunplir—4o  que  mandâredes  vos 

2599  Assi  (vos)  pedimos  mer  ce  d 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         221 


2600  que  ayaées  vuistrat  menssafis 

2601  Ahraçolas  mio  Çid 

2604  de  mi  e  de  vuestro  paire^-4>iên  m/€des  nuestra  gracim 

261 1  Y  a  salien  loi  if  amies 

2S12  espidiéndos  de  las  duentLs^-e  de  todas  sues  companas 

2613  Par  la  huer  ta  de  VaUnçia^-tenienéo  salien  armas 

2614  alegre  va  mio  Çid-^on  todas  sues  €ompanas 

2615  el  que  en  buena  cinxo  espada 
2617  que  casadas  las  ha  amas 

2619  d'alma  e  de  coraçon 

2620  Mandat  que  vayas  con  cllas — fata  denéro  en  Carrion 

2621  que  a  mis  fijas  dadas  son 

2624  an  te  mto  Çid  se  Para 

2625  a  Valençia  la  mayor 

2626  e  al  Padre  Criador 

262&  A  Dios  vos  acomendamoS'^on  Elvitra  e  dona  Sol 

2629  que  en  placer  caya  a  nos 

2635  i  yasredes  una  noch 

262IS  saludad  a  mio  amigo-'^l  moro  Avengalvon 

2637  rûçiba  a  mios  yernos — comme  elle  pudiir  mêjor 

263g  De  lo  que  ovieren  huebos — sirvalas  a  so  sabor 

2643  Vas  tomà  para  Valen^ia^^l  que  en  buen  ora  nasçiâ 

2645  la  posada  fecha  fo 

2647  con  el  moro  Avengahuon 

2648  El  moro  quando  lo  sopo 

et  quando  sopo  de  cômmo 


222  JULIO    CEJADOR 


2652  con  dosientos  cavalleros 

2655  ^os  que  dizcn  de  Luson 

2656  e  llegaron  a  Salon 
2(iS7  o  disen  el  Anssarera 

2654  ^i  moro  sus  donas  diô 

2655  a  ifantes  de  Carrion 

2658  tod  esto  les  fiso  el  moro 

2659  Ellos  vedien  la  riqueza 

2661  Ya  pues  que  a  dexar  avemos 

2662  ii  pudiéssemos  matar — cl  moro  Avengalvon 

2663  aver  la  yemos  nos 

2664  Tan  en  salvo  lo  ahremos 

2665  nunqua  avrie  derecho — de  nos  el  Çid  Campeador 

2666  Quando  esta  falssedad — disien  los  de  Carrion 

2668  dixolo    Avengalvon 

2669  Acâyas.  cûriate  destos — ca  ères  mio  sehor 

2670  tu  muert  odi  conssejar — a  ifantes  de  Carrion 

2671  mue  ho  era  buen  harragân 

2673  i*arôs  anic  los  ifantes 

2674  de  lo  que  el  moro  dixo — a  los  ifantes  non  plase 
2677  por  mw  Çid  cl  de  Bivar 

2675  que  por  el  mundo  souâs 
2680  entrariedcs   jamas 

2676  yo  sirvictidovos  sitj  art 
2682  don  Eh'ira  c  doua  Sol 
2684                       l'fios  h  quicra  c  lo  mande 


EL  CANTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         223 

2685  ques  grade  el  Campeador 

2686  €  el  moro  se  tomô 
2688  a  Molina  se  iornô 

2607  Entrados  son  los  ifantes 

2699  que  andan  aderredor 

2703  con  sus  mugieres  en  braços 

2709  que  non  i  fincâs  ninguno 

et  fincaron  ellos  solos 

2710  si  non  amas  sus  mugieres — dona  Elvira  e  doiia  Sol 
2712  ellos  quatro  solos  son 

2714  don  Elvira  e  doiia  Sol 

2718  Iran  aquestos  mandados 

2719  nos  vengaremos  aquesta 

2722  Espuelas  tien^n  calçadas 

2723  en  mono  prenden  las  çinchas 

Desi  tollieron  las  cinchas 

2724  Quando  esto  vieron  las  duenas 

2727  al  una  diuen  Colada 

2728  mâr tires  seremos  nos 

2731  non  fagades  sobre  nos 

2732  si  nos  fuéremos  mojadas—iibiltarcdes  a  vos 

2736  con  las  çinchas  corrcdisas — mâjanlas  tan  sin  sabor 

2737  con  las  espuelas  agudas — don  ellas  an  mal  sabor 

2738  a  ellas  amas  a  dos 

2739  linpia  salie  la  sangre 

2741  Quai  Ventura  série  esta — si  plopuiesse  al  Criador 


224  JULIO    CEJADOR 


2743  que  sin  cosimente  son 

2744  scngrientas  en  las  camisas — e  todos  los  ciclaiones 

2745  Canssados  son  de  ferir 
2^Afi  Quâl  dard  mejores  colpes 
2f;^7  don  Elvira  e  dona  Sol 
2748  en  el  robredo  de  Corpes 

2750  en  briales  y  en  camisas 

2751  e  a  las  aves  del  monte 
2yS7  ellos  ivanse  alahando 

2758  agora  somos  vcngados 

2759  Non  las  dcviemos  tomar 

2760  «0»  eran  pora  en  braços 
2762  La  desondra  del  le  on 

2^66       mandâronle  ir  adelantc — mas  de  so  grado  non  fo 

2767  En  la  carrera  do  iva 

276g  Fêlez  Muiios  se  mette 

2770       fasta  que  viesse  venir — sus  primas  amas  a  dos 

2772  e  odiâ  una  rason 

27yz  '*•  dend  sabien  raçion 

2774  non  escapara  de  muort 

2780  don  Elvira  e  dona  Sol 

2y%2  A  Dios  plega  que  dent  prendan 

2783  a  ellas  amas  a  dos 

2784  que  nada  désir  non  puoden 

2785  Partieronsele  las  telas — de  dentro  del  coraçon 

2786  don  Elvira  e  dona  Sol 

2787  por  amor  del  Criador 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         225 


2788  ante  que  entre  la  noch 

2790  don  Elvira  e  dona  Sol 

229^  por  amor  del  Criador 

2797  nuestro  padre  el  Canpeador 

2798  si  vos  vala  el  Criador 

2799  que  tiene  Fêles  Munos 

2800  que  de  Valençial  sacô 

2801  cogiô  del  agua  en  elle 

2803  fo^a  que  las  dlssenlô 

2804  e  metiendo  coraçon 
2806  e  privado  en  el  cavallo 

2808  e  luego  dent  las  partie 

2809  por  los  robredos  de  Corpes 
281 1  ellos  arribados  son 

2814  el  que  de  Albar  Fanes  fo 

2815  quando  elle  lo  odiô 
2820  siempre  mesurados  son 
2621  pesoles  de  coraçon 
^&26  a  Valençia  la  mayor 
2827  a  mto  Çid  el  Campeador 

2829  a  la  barba  se  tomô 

2830  que  del  mundo  es  senor 

2831  quando  tal  ondra  me  an  dada 
2835  d*alma  e  de  coraçon 

2838        con  dosientos  cavalleros — quales  mio  Çid  manda 
2840        aâuxiessen  a  ssus  fijas — a  Valençia  la  mayor 

Rtvuê  Hù^aniqu*,—K, 


Ô  JULIO    CEJADOB 

2847  Varoncs  de  Sani  Estevan 

2848  e  a  iodos  SOS  varones 

2849  fssa  noch  graut  enffurçion 

2850  non  gelo  quiso  lomar — mas  mueho  gelo  gradiô 

2851  qtf  sodés  conosgedorfs 

2852  a  esta  que  nos  cunliâ 

2853  tnio  Çid  el  Canpeador 

2857  adelinait  a  posar — fora  folgar  esta  noch 

2859  en  elle  fmcan  los  ojos — don  Elvira  e  doSa  Sol 

2860  Aiatilo  vos  la  gradimos 

2861  e  vos  a  il  lo  gradid — quando  bivas  somos  nos 
iB62  En  los  dias  de  vagàr—en  Valetiçia  la  mayor 
2863  '1»  duenas  e  Albar  Fanes 

2865  Don  Elvira  e  dona  Sol 

2866  e  bivas  (f)  sin  oiro  mal 

2867  Bven  easamtento  perdiestes. — mejor  podredes  ga\ 

2868  que  vos  podamos  vengar 
que  vos  seredes  vengadas 

2869  e  lan  grand  goso  que  fasen 

2873  d'allenl  se  cspidieron  dcllos 

2874  e   Minaya   con   las   duenas 

2875  adicslro   dcxan   Gormaz 

2876  o   dis  en   Bado   de   Rey 

2877  a  la  casa  de  Bcrianga 

2880  e  de  Médina  e  Molina 

et  de  Médina  (fueronse  por)a  Molina 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    22^ 


2882  saliolos  a  reçehir 

2883  por  amor  de  mio  Çid 
2885                      Al  que  en  buen  or  a  nâsco 

2891  Hyo  tome  el  casamiento — mas  non  osé  désir  al 

2896  entraronse  a  la  cihdad 

2897  grand  goso  fiso  con  ellas-^oha  Ximena  su  madré 

2898  El  que  e%  buen  ora  nâsco 

2900  al  rey  Alfons  de  Castiella 

2901  mio  vassallo  de  pro 

2902  en  buen  ora  te  crié 

2903  a  Castiella  el  rey  Alfons 

2904  por  mi  bésale  la  mono — d'alma  e  de  coraçon 

2905  quomo  yo  so  so  vassallo    e  elle  es  mio  senor 

2907  d'alma  e  de  coraçon 

2908  Elle  casa  mies  fijas  • 
291 1  toda  es  de  mio  senor 

2913  esso  me  puede  pesar — con  la  otra  desonor 

2914  Adûgamelos  a  vistas — o  a  juntas  o  a  cartes 

2915  de  ifantes  de  Carrion 

2916  ca  tan  grant  es  la  rencura — dentro  en  mi  coraçon 
2918  quel  sirvan  a  so  sabor 

2922  en  Sant  Fagunt  lo  fallô 

292$  fasta  dentro  en  Santi  Yaguo 

2926  ellos  comdes  gallisanos — a  él  tienen  por  senor 

2927  Assi  comme  descavalga 

2928  •  e  rogô  al  Criador 


JULIO    CEJADOR 


3930  eott  elle  dos  cavaUeros 

3932  e  eonosciô  a  Muiio  Cmstios 

^36  Merced,  rey  de  largos  reynos 

3938  eUe  es  VHestro  vassallo~e  vos  sodés  so  sehor 

2939  £on  ifaHtes  de  Carrion 

2940  alto   fo   cl   casamienio 

2945  en  et  robredo  de  Corpes 

2946  e  a  las  aves  del  mont 
3948  commo  vassallo  a  senor 
a<ï49  o  a  junlas  o  a  cartes 
apSO  «<u  ta  vvestra  es  mayor 
2951  eommo  sodés  sabîdar 

3952  que  aya  mio  Çid  derecka—ée  ifantes  de  Carrion 

2955  e  verdad  dises  en  esta 

3956  toit  ifanles  de  Carrion 

sgsg  Entre  yo  e  mio  Çid—fâsanos  de  coraçon 

agfo  Ayudar  It  a  dereeho—sin  sahe  el  Criador 

3961  Lo  que  non  ciydava  fer — de  loda  esta  saxon 

2963  andaran  mios  porteras — por  îodo  el  reyno  mio 

3Ç63  fora  dentro  en  Toledo^pregonaran  mie  cort 

3965  mandaré  commo  i  vayan 

3966  a  mio  Çid  el  Campeadar 

3967  e  que  non  aya  rencura — podiendolo  vedar  yo 
2969  ad&bcs  con  sos  vassailos 

3971  Por  amor  de  mio  Çid 

Saludadmelos  a  todos — entrellos  aya  espaçio 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         229 


?Q74  a  mio  Çid  es  tornado 

2i)7S  suyo  era  el  cuydado 

2976  non  lo  detic9ie  por  nada 

2977  pora  Léon  e  (a)  Santi  Vago 
?979  e  a  varones  casteUanos 

2980  que  cort  faste  en  Toledo 

2981  a  cabo  de  siet  sedmanas 
2f^2  qui  non  viniesse  a  la  cort 
2983  assi  lo  ivan  penssando 

2gS7       miedo  han  que  1  vemà^^fnio  Çid  el  Campeador 

2989  que  los  quite  desta  cort 

2990  Dixo  el  rey:  No  lo  feré 

2991  mio  Çid  el  Campeador 

2992  ca  rencura  ha  de  vos 
2998  enemigo  de  mio  Çid 
2ggg  los  ifantes  de  Carrion 

3000  querien  ir  a  la  cort 

3001  va  el  buen  rey  don  Alfons 

3002  y  el  conde  don  Remond 

3004  y   el  conde  don  Birbon 

3005  otros  muchos  sabidores 
3009  sabet,  allis  açertâ 

301 1  que  aduxieron  a  la  cort 

3012  a  mio  Çid  el  Campeador 

3013  el  que  en  buen  ora  naçiâ 
3015  mio  Çid  el  Canpeadçr 


230 

JULIO    CEJADOR 

3018 

bien  lo  sopiette  que  i 

3019 

Quaitdo  h  odiô  el  rey 

202r 

al  que  en  bucn  ora  naçiô 

3022 

el  Çid  cou  lodoî  lot  10s 

3024 

Quando  h  ovo  a  ojo 

cuando  el  Çid  Ilegô  al  rey 

302s 

mio   Çid  el  Campeador 

3026 

e  ondrar  a  so  senor 

3027 

Quando  lo  vido  el  rcy 

3029 

tiin  avria  dend  sabor 

3030 

d'alma  e  de  coragon 

3031 

a  mi  duete  el  eoroçon 

3032 

Dios  lo  mande  que  por  vos 

3033 

Amen  dixo  mio  Çid 

3034 

e  deifucs  le  saludô 

3035 

quando  vos  veo,  senor 

3036 

e  al  comde  don  Kemond 

3037        e 

l  comde  don  Arric~c  a  quantos  que  i  so» 

3P}» 

Dios  salve  a  nuesiros  amigos 

3039 

Mi  muyier  dona  Ximena 

3042 

si  fago,  sin  salve  Dios 

3044 

Tajo  non  quiso  passar 

304s 

si  tl  Criador  vos  salve 

046 

de  enirar  a  la  cibdad 

04? 

posari  a  Son  Servan 

possaré  yo  en  Sant  Seruan 

EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    2^1 


3048  esta  noche  llegaràn 

uiene  grand  gente  comigo 

3050  cntraré  a  la  çibdad 

3053  a  Toledo  va  entrar 

305s  e  poner  en  el  aliar 

3057  ^         e  fablando  en  poridad 

3058  e  los  hue  nos  q^e  i  ha 

3061  antes  que  saliesse  el  sol 

3062  e  ssu  ofrenda  han  fecha — muy  buena  e  a  saeon 

3063  Vos,  Minaya  Albar  Fanes — el  mio  braço  mejor 

3064  e  obispo  don  Jérôme 

3065  e  aqueste  Muho  Gusiioz 
3070  comigo  ira  Mal  Anda 

3072  con  estos  cunplansse  çiento — de  los  buenos  que  i  son 

3073  por  sufrir  las  guarnisones 

3074  tan  blancas  commo  el  sol 
yyjS  arminos  e  pelliçones 

3077  so  los  mantos  las  espadas 

3079  por  demandar  mios  derechos — e  désir  mie  rason 

3081  do  taies  çiento  tovier 

3083  Assi  commo  lo  han  dicho — todos  adobados  son 

3084  el  que  en  buen  ora  naçiô 

3086  sobrellas  unos  çapatos 

3087  tan  blanca  commo  el  sol 

3092  Sobresto  una  piel  vermeja 

3093  mio  Çid  el  Campeador 


J 


^'ja  JULIO    CEJADOR 


3097  ia  barba  avie  lucnga — (c)  prisola  con  el  cordon 

3099  De  suso  cubriô  un  manto 

3100  en  elle  abriân  que  veer 

3103  assi  iva  mio  Çid — adobado  a  lia  cort 

3104  descavalga  a  sabor 

3106  elos  çiento  aderredor 

3107  Quando  lo  viron  entrar—^l  que,  en  buen  ora  naçiâ 

3109  c  el  comdc  don  Anrric — e  el  comde  don  Remont 

31 10  e  desi  adelant,  sabet 

31 11  a  grant  ondra  lo  reçiben — al  que  en  buen  ora  naçiâ 

31 13  de  if  an  tes  de  Carrion 

31 14  a  las  manos  le  tomâ 

31 16  maguer  que  âlgtmos  pesa 

31 17  el  que  Valençia  ganô 
31 19  con  todos  aquestos  mios 

3121  En  un  escano  tomino — essora  mio  Çid  posa 

3123  Caiando  estan  a  mio  Çid 

3124  a  la  barba  que  avié  luenga—^  presa  con  el  cordon 

3127  Essora  se  levé  en  pie 

3128  si  vos  vala  el  Criador 

3130  e  la  otra  en  Carrion 

3 131  esta  terçera  a  Toledo 

3132  por  el  amor  de  mio  Çid — el  que  en  buen  ora  naçiâ 

3133  de  ifantes  de  Carrion 

3134  Grande  tuerto  le  han  tenido — sabémoslo  todos  nos 
3137  ca  sodés  conosçedores 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    255 

3138  por  escoger  el  derecho — ca  tuerto  non  mandv  yo 

3140  el  que  holviere  mi  cort 

3142  Con  el  que  tovier(e)  derecho — yo  dessa  parte  me  so 

3143  mio  Çid  el  Camf^ador 

3145  e  en  pié  se  levanio 

el  Çid  se  leuant>  en  pié 

3146  commo  a  rey  e  a  senor 

3147  fùsiestes  por  mi  amor 

3148  a  ifantes  de  Carrion 

3149  por  mis  fifas  quem  dexaron 

3150  ca  vos  las  casas  tes,  rey 

315 1  de  Valençia  la  mayor 

3152  d'alma  c  de  cohaçon 

3153  a  Colada  e  a  Tison 

3156  quando  dexaron  mis  fijas — en  el  robredo  de  Corp  es 
si  llos  me  desmaiipararon  mis  fijas 

3160  Dtxo  comde  don  Garcia — a  esto  fablemos  nos 

3 161  Essora  saUén  aparté 

3162  y  cl  bando  que  i  son 

3163  apriessa  lo  vvan  trayendo — e  acuerdan  la  rason 
3167  quando  assi  finca  la  bos 

3169  ya  fnas  non  avrâ  derecho-^e  nos  el  Çid  Canpcador 

3171  Merced  ya  rey  don  Alfons 

3172  No  lo  podemos  negar — ca  dos  espadas  nos  diô 
3179  A  mio  Çid  llamô  el  rey 

3183  ca  el  Çid  bien  las  connosçe 


^34  JULIO    CEJADOR 


3184  alegrosle  tod  el  cuerpo^sonrrisâs  de  coraçon 

3185  a  la  barba  se  tomâ 

pues  la  mano  por  la  barba 

3187  don  Elvira  e  dona  Sol 

3188  a  so  sobrino  don  Pero 

3189  la  espada  Tison  le  diô 

3190  ca  mejora  en  senor 

3193  fnio  vassallo  de  pro 

3194  ganéla  de  buen  senor 
3196  que  la  bien  curides  vos 

3198  el  espada  reçibiô 

3199  mio  Çid  el  Campeador 

3201  de  Colada  e  de  Tison 

3202  de  ifantes  de  Carrion 

3203  mis  fijas  amas  a  dos 

3207  Aqui  veriédes  quexarse 

i. 

« 

3208  Dize  el  comde  don  Remond-^esid  de  ssi  0  de  no 
321 1  que  al  no  nos  demandasse— ^ue  aqui  fincô  la  bas, 
3214  a  lo  que  demanda  el  Çid 

3216  0  dcdes  dellos  rason 

3217  Essora  salien  aparté 

et  sallieroD  (con  ellos)  a  su  fabla 

3218  non  acuerdan  en  conssejo 

3220  (e)  fablavan  a  sso  sabor 

3221  el  que  Valençia  gahô 
Z222  quando  de  nuestros  avères 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         235 


3223  pagar  le  hcmos  de  heredades 

3224  quando  manfestados  son 

3225  Si  esso  phguiere  al  Çid — non  gelo  vedamos  nos 

3226  assi  lo  mandamos  nos 

3227  que  aqui  lo  enterguedes 

que  gelo  tornassen  luego 

3231  los  dozientos  tengo  yo 

3234  cntcrgncn  a  mio  Çid — el  que  en  buen  ora  naçiô 

3240  pàgucnle  en  apreçiadura — e  préndalo  el  Campeador 

3241  Y  a  vieron  que  es  a  fer 
324s  reçibiolo   mio   Çid 

3246  Sobre  los  dozientos  marcos — que  ténia  el  rey  Alfons 

2;247  al  que  en  buen  ora  naçiô 

3248  empréstanles  de  lo  ageno — que  non  les  cumple  lo  so 

3250  mio  Çid  presas  las  ha 

3252  Mas  quando  esto  ovo  acabado 

3253  por  amor  de  caridad 

3254  non  se  me  puede  olbidar 

3255  e  pésevos  de  mio  mal 

3256  quem  desondraron  tan  mal 

3258  Dezid  jqué  vos  mère  ci 

3259  aqui  lo  mcjoraré 

3260  las  telas  dcl  coraçon 

3264  de  Valençia  sus  honores 

3265  a  çinchas  e  a  espoloncs 

3266  en  el  robredo  de  Corpes 

en  los  robredos  de  Corpes 


236  JULIO    CEJADOR 


3267  e  a  las  aves  del  mont 

3271  cl  mejor  de  toda  Espana 

3272  a  lias  cartes  Pregonadas 

3273  c  luenga  trae  la  barba 

3275  ^on  de  natura  tan  alta 

3276  non  gelas  devién  querer — sus  fijas  por  varraganas 
3279  non  gela  preçiamos  nada 

3281  que  çielo  e  tierra  manda 

3282  que  a  deliçio  fo  criada 

3283  por  retraer  la  mi  barba 

3284  a  deliçio  fo  criada 

3285  ca  non  me  priso  a  ella 

3286  de  moro  nin  de  cristiana 

S2&7  en  el  casticUo  de  Cabra 

commo  en  la  lid  de  Cabra 

3289  que  non  mes  s  6  su  pulgada 

3291  ca  yo  la  trayo  aqui 

3294  de  todos  pagados  ssodes 

3297        deviémos  casar  con  fijas — de  rcyes  o  (de)  enperadores 

3299  derecho  fisicmos  nos 

3304  a  ti  dan  las  orejadas 

3305  tu  non  entrarâs  en  armas 

3309  costunbrcs   avedes   taies 

3310  Pcro  Mudo  me  llamadcs 
3312  por  lo  que  yo  ovicr  a  fer 
3315  yo  te  las  sabre  contar 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         237 


3316  çerca  Valençia  la  grand 

mienbrate  quando  en  Valençia 

3318  que  a  el  te  allegasses 

ZS22  tôveîdo  en  poridad 

yo  otorguetelo  et  callelo 

3323  no  lo  descobri  a  nadi 

nunca  de  aquella  ora  iasta  agora  lo  dixe  a  omne  nasçido 

[de  carne 

3324  ovistete  de  aiabar 

alabastete  tu  que  fizieras  lo  que  yo  auia  fecho 

3325  e  que  fisieras  harnax 

3326  mas  non  sahen  la  verdad 

et  Dios  .sat>e  la  verdad 

3331  quando  durmie  mio  Çid — y  el  le  on  se  desatô 
quando  se  soltô  el  leon 

3332  iQuc  fisxst  con  cl  pavorf 

con  grand  miedo  que  ouiste 

3333  /metistet  tras  el  escaîio — de  mio  Çid  el  Campeador! 
(te)  fuste  meter  so  este  escanno  (del  Çid) 

3334  por  o  menas  vales  oy 

3335  Nos  çercamos  el  escaho — por  curior  nuestro  senor 

3336  el  que  Valençia  ganâ 

3338  a  mio  Çid  espéra 

3339  dexosle  prender  al  cuello—e  a  la  red  le  meiiô 
3341  violas  adêrredor 

3343  por  malo  e  por  traidor 

3344  Estât  lidiaré  aqui 

3345  don  Elvira  e  dona  Sol 
3349  si  ploguitre  al  Criador 


238 

JULIO    CEJADOR 

3351 

vcrdaderû  seré  jo 

3352 

aqui  qucdô  la  rason 

3355 

non  fuessen  apareçidos 

3356 

con  mio  Çid  don  Rodrigo 

3357 

Porque  dexamos  sus  fijas 

3359 

seer  les  ha  retraydo 

336o 

ondrados  somos  nos  mismos 
mucho  mas  ualemos  agora 

3361 

en  pie  se  fo  levantar 

3363 

no  se  te  deve  olbidar 

3366 

cl  manto  nin  el  brial 

3369 

sabed  que  mas  que  vos  valen 

3370 

Por  tu  boca  lo  diras 

3373 

entrava  por  el  palaçio 

3376 

avie  poco  recabdo 

3377 

quién  vido  nunca  toi  mal 

3378 

de  miô  Çid  el  de  Bivar 

3379 

Fosse  a  rio  d*Ovirna 

3383 

que  vayas  a  oraçion 

3385 

fàrtaslos  aderredor 

3386 

âmigo  ni  a  senor 

3388 

non  quicro  aver  raçion 

3389 

Fazer  telo  he  dezif 

3390 

Calle  ya  esta  rc^on 

3391 

liHiaran,  sin  salve  Bios 

3394 

al  une  disen  Ojarra 

EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    239 


3395  ^/  uno  es  de!  infante— de  Navarra  rogador 

3396  del  ifante  de  Aragon 

3398  a  mio  Çid  el  Campeador 

3399  de  Navarra  e  de  Aragon 

3400  a  ondra  e  a  bendiçiân 

3401  (e)  ascuchô  toda  la  cort 

3402  mio  Çid  el  Campeador 
4303  vos  sodés  mio  senor 
3405  de  Navarra  e  de  Aragon 

341 1  e  otorgar  lo  he  yo 

3412  oy  se  ot orgue  en  esta  cort 

3414  al  rey  las  manos  (le)  besâ 

besô  las  manos  al  rey 

3415  otorgolo  yo,  senor 

3416  Essora  dixo  el  rey: — Dios  vos  dé  (den)  buen  galardon 

3419  de  fijas  de  mio  Çid — don  Elvira  e  dona  Sol 

3420  de  Navarra  e  de  Aragon 

3421  a  ondra  e  a  bendiçion 

3422  Levantos  en  pie  Ojarra — e  YéHego  Ximenones 
3426  assi  sea  o  mejor 

3428  a  ifantes  de  Carrion 

los  infantes  de  Carrion 

3430  commo  a  rey  e  a  senor 

3435  lo  que  oviéredes  sabor 

3437  de  ifantes  de  Carrion 

3438  por  mono  del  rey  Alfons 


240  JUUO    CEJADOR 


3439  o  ondra  e  a  bendiçian 

3440  grandes  avères  les  dio — mio  Çid  el  Campeador 
3442  por  malos  e  por  traidores 

3445  ias  manas  que  ellos  hon  oy 

3447  don  Elvira  e  dona  Sol 

3448  de  Navarra  e  de  Aragon 

3449  para  en  braços  las  dos 

3451  mal  que  wos  pesé  a  vos 

3452  e  àqutl  rey  don  Alfons 

3453  a  mio  Çid  el  Campeador 
3459  a  fart  os  ha  por  a  "VOs 
3462  que  dixiestcs  o  que  no 
3464  délia  mas  una  entençion 
3466  que  rebiaron  en  la  cort 

3469  diémaslos  al  Canpeador 

3470  nos  anies  ahremos  (a)  t> 

3475  En  essora  dixo  el  rey — Aosadas  Campeador 

3476  Dadme  vuestros  cavalier  os 

3477  yo  seré  cl  curiador 

3479  de  comde  nin  de  infançon 

3481  a  cabo  de  ires  sedmanas 

^  plazo  de  très  sedmanas 

3483  quien  non  viniere  al  plaso 

3484  y  escape  por  traydor 

3488        d'aqui  vos  los  acomiendo — commo  rey  e  a  sehor 

3490  por  amor  del  Criador 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  2^1 

3491  Essora  respuso  el  rcy 

3492  AUi  se  tolliô  el  capicllo 

3493  que  blanc  a  cra  commo  el  sol 

3494  e  sacôla  del  cordon 

3498  que  prendan  de  sos  avères — quanto  ovicren  sahor 
que  tomassen  aJgo  de  su  auer 

3499  A  essos  e  a  los  otros — que  de  buena  parte  son 

3500  assi  commo  han  sabor 

3504  par  amor  del  Criador 

3505  Quand o  todas  estas  nuevas 

3506  con  vuestra  gracia,  seiior 

3507  con  afan  la  gané  yo 

3508  la  cara  se  santigô 

3510  que  en  todas  nuestras  tierras 

35 11  Mio   Çid  en  el  cavallo 
3513.  a  Bavieca  al  corredor 

3514  en  moros  ni  en  cristianos 

3516  Essora  dixo  el  rey 

3517  non   havric  tan  buen  senor 

3519  e  sccr  segudador 

3520  quien  vos  lo  tôlier  quisierc — nol  vala  el  Criador 

3522        Essora  se   cspidieron — e   lucgos  partie  la  cort 

aqui  se  partie  Ja  corte 

3526  buenos  mandados  me  vayan 

2S27  Dixo  Martin  Antolincz 

Martin   Antolinez   dixo 

KtvMt  Hispttniqu€.—h.  "' 


^42  JULIO    CEJADOR 


3528  Preso  avemos  el  debdo^e  a  passar  es  por  nos 

faremos  (en  tal  manera)  que  sin  verguença—nos  paremos 

[ante  uos 

3529  podedes  odir  de  muertos 

irmertos  podemos   (nos)  seer 

3530  cl  que  en  buen  ora  naciô 

3531  los  que  sos  amigos  son 

3532  Mio  Çid  pora  Valençia—e  el  rey  pora  Carrion 
salliô  (endc)  el  rey  (de  yda)  pora  Carrion 

3533  A^os  très  scdmanas  de  plaso 

mas  no  pudo  llegar  al  plazo  de  las  très  sedmanas 

3535  q^ic  les  manda  so  seiior 

3536  de  Alfons  el  de  Léon 

3537  a  if  an  tes  de  Carrion 

3538  Mucho  vienen   (bien)  adobados 

3539  (co7t)  ellos  acordados  son 

vinian  de  un  acuerdo 

3541  que  los  matassen  en  campa 

que   si...  pudiessen...  matar  a   aquellos   caualleros 

3542  que  lo  al  nos  enpeçô 

no  lo  osaron  cometer 

3543  ca  grand  miedo  ovieron — (/  Alfonsso  el  de  Léon 
ante  miedo  que  auien  del  rey  don  Alfonso 

3544  de  noch(c)  belaron  las  armas 

uelaron  en  las  Iglesias 

3547  ca  avien   endc  sabor 

3548  t  es  cl  rey  don  Alfons 

3552  en   otro  luijar  se  arman 

et  los  infantes  al  otro 

3553  sediclos  castigando — cl  comdc  Garçi  Ordones 


EL  CANÏAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         243 


3554  aiïdidieron  en  pleyto, — dixleronlc  al  rey  Aîfons 
enbiaron  los  infantes  pedir  merçed  al  rey 

3555  9«^  won  fossen  en  (la)  batalîa 

fiziess(e)  tirar  de  la  lid 

3556  que  non  lidiassen  con  ellas 

3557  mucho   eran   repentidos 

et  repentiense  mucho 

3558  dixiéroncielo  al  rey, — mas  non  gelo  conloyô 

3559  quando  oviemos  la  cort 

en  la  corte  de  Toledo 

3562  Icvad  e  salid  al  eampo 

3563  hucbos  vos  es  que  lidiedes — a  yuisa  de  varones 

et  punnat  de  seer  rezios  et  uos  amparar  a  guysa  de  varoncs 

3564  que  nada  non  mancarâ 

ca  con  taies  lo  auedes  que  uos  es  mester 

3565  Si  del  campa  bien  solides — prand  ondra  avredes  vos 

3566  e  ssî  fuéredes  vençidos 

3570        no  lo  qucrricn  aver  feclto — por  quanta  ha  en  Carrion 
se  fallauan  mal  de  lo  que  auien  fecho 

3574  commo  a  rey  e  a  senor 

3576  a  derecho  nos  valed 

(nos)  amparedes  a  (nuestro)  derecho 

3579  nos  metiô  nuestro  senor 

nos  dexô  el  Çid 

3580  por  amor  del  Criador 

3581  essora  dixo  el  rey: — d'  aima  e  de  coraçon 

et  el  rey  les  dixo...  en  la  desonrra  del  Çid  mi  parte  he  yo 

3582  A  duce  ni  es  los  cavallos 

3583  e  cavalpan  a  vifjor 


244  JULIO    CEJADOR 


3584  ios  escudos  a  los  cuellos 

3585  ^  mano  prendcn  las  asias — de  los  fierros  tajadores 

3590  todos  très  son  acordados 

3591  fevos  de  la  otra  part 

del  otro  cabo  llegaron 

3592  ca  mue  ho  s  parient  es  sone 

de  patientes  et  de  amigos  (et  de  vasallos) 

3594  Que  non  varaifen  con  ellos 

3595  Do  sedien  en  el  campo 
3598  de  mxo  Çid  el  Campeadore 

3600  tuerto  non  querades  rose 

non  por  otra  fuerça  nia  por  otro  tuerto 


3601 


(ca)  qui  tuerto  quisier(e)  fazer — mal  gelo  vedaré  y  ave 
A  si  alguno  (de  uos)  al  quisiere 


3602  non  avrâ  buena  sabore 

3603  a  ifantes  de  Carrione 

3604  los  fidèles  y  el  rey — ensenaron  los  mojones 

et  dio  el  rey  doze  caualleros  fijos  dalgo  por  fieles  et  man- 

[doles  que  les  demostrassen  los  moiones 

3606  a   todos  seys   commo   son 

3607  que  por  1  sérié  vcnçido — ^mi  saliesse  del  mojon 

3609  (^wf)   non  lleijasscn  al  mojon 

3610  sorteàvanles  el  campo — y  a  les  partien  el  sol 
que  les  partiessen  el  sol 

361 1  salién  los  fid(e)les  de  medio 

3612  (desst)  vinién  los  de  mio  Çid — a  ifantes  de  Carrion 
3616  abu citas  con  los  pcndones 

36J2  los  que  est  an  adcrredor 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEVA  CASTELLANA    245 

3625  f ter c fisc  en  los  escudos 

3629        firme   estido   Per   Vcrmudoa — por   csso   nos  encamô 

et  él  estando  firme  en  el  cauallo,  non  diô  nada  por  el  golpe 

3635  e  la  tercera  f'meô 

pero  que  gelos  passô 

3636  el  bclvics  con  la  camisa 

3639  fihu/una  nol  ovo  pro 

3640  por  la  copia  dcl  cavallo 

por  las  ancas  del  cauallo 

3641  cssi  (lo)  tentcn  las  yentes — que  mal  ferido  es  de  muort 
et  por  esto  cuydaron  las  gentes  que  era  peor  ferido  de  lo 

[que  non  era 

3642  en  elle  dexô  la  lança — (r)  mano  al  espada  metiô 
dexô  la  lança  en  él,— -et  metiô  mano  a  la  espada 

3643  quando  lo  vido  Ferran  Conçoive:: 

et  quando  Fernant  Gonçalez 

3644  ont  es  que  el  colpe  espérasse 

enantes  que  recebiesse  colpe  délia 

3645  atorga(râ)n(felo  los  ii{d)eles — Per  Vermudos  le  dexô 

3646  Don  Martin(o)  e  D'uuj  Conçoives — firieronse  de  las  lanças 
jnientra  que  touicron  las  lanças  sanas 

3648  mano  metiô  al  espada 

metio  mano  a  Colada 

3640  tanto  es  limpia  c  clara 

3653  fat  a  la  cofia  lie  gava 

3654  la   cofia  e   el  almôfar 

3655  bien  a  la  carne  lie  gava 

3656  lo  uno  cayo  en  el  campo — c  lo  al  suso  fincava 

3657  quando  este  colpe  a  ferido 


246  JULIO    CEJADOU 


3658  que  non  cscaparié  con  el  aima 

que  non  escaparié  dél 

3659  bolviô  la  rienda  al  cavallo 

3662  espada  ticnc  en  viano 

tenie  espada  en  la  mano 

3660  essora  Martin  Antolinec — reçihiol  con  cl  espada 
Martin  Antolinez  mouio...  de  la  punta  de!  espada 

3665  sciïor,  cdriam    des  ta  espada 

3666  el  cavallo  asorrienda 

començô   de  yr   fuyendo 

3667  Martin{o)  en  (el)  campo  fincava 

Martin  (Antolinez)  finco  en  el  campo 

3668  essora  dixo  el  rey: — venid  vos  a  mi  coin  pana 

^669  por  quant o  avedes  fecho — vençida  avcdcs  (esta)  balalla 
3/670  otôrgangelo  los  fi(d)eles — que  dise  ver(dader)a  palabra 
3671  direvos  de  Muno  Gustioz 

3673  fiércussc  en  los  escudos 

fiérense  en  los  escudos 

3674  forçudo  e  de  valor 

cauallero   (mucho)   esforçado 

3676  falssole  la  guarnison 

2O77  ca  en  carne  nol  tomô 

et  nol(e)  priso  en  carne 

3680  el  escûdol  crebantô 

el  escudo  que  (gelo)  falsô 

3681  falssole  la  guarnizon 

et  todos  los  guarnimicntos 

3682  que  non  cah  el  coraçon 

çerca  del  coraçon 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    247 


3683  metiol  por  la  carne  adentro — la  lança  con  el  pendon 
la  lança  con  el  pendon — paresçiô  de  la  otra  parte 

3684  una  braça  <jcla  echô 

3685  de  la  silla  lo  encamô 

3687  vermejo  saliô  el  astil — e  la  lança  y  el  pendon 

Munno  Gustioz  fincô  con  su  lança  en  la  mano  toda  san- 

[grienta 

3688  que  ferido  es  de  viuort 

que  yazie  ferido  de  ora  de  mucrte 

3690  dixo  Gonçalvo  Anssuorez 

Gonçalo  Ansurez...  dixo 

3691  quando  esto  se  acabô 
3694  las  armas  que  1  rastaron 

3698        el  rey  a  los  de  mio  Çid — de  noche  los  enbié 

3701  con  mio   Çid  el  Campeador 

3702  a  if  au  tes  de  Carrion 

3703  que  les  mandé  sa  sehor 

3704  mio  Çid  el  Campeador 

3705  de   ifantcs  de  Carrion 

3706  Qui  buena  dueixa  escarneçe 
3708  de  ifantes  de  Carrion 

3710  que  en  buen  ora  naçio 

371 1  en  Valençia  la  mayor 

3712  foron  los  del  Canpeador 

3714  mis  fijas  vengadas  son 

agora  sodés  (uos)  vengada 

3715  Agora  las  ayan  quitas — heredades  de  Carrion 

3716  0  a  qui  pesé  0  a  qui  non 


248  JULIO    CEJADOR 


3717  Andidieroti  en  ptcytos 

3718  .     con  Alfons  el  de  Léon 

3719  Fizieron  sos  casomientos — don  Eîvira  e  dona  Sol 

3720  los  primer  os  for  on  grandes — mas  aquestos  son  mi j  ores 

3721  a  mayor  ondra  las  easa — que  lo  que  primera  fâ 
S722  al  que  en  buen  ora  naçiâ 

3723  de  Navorra  e  de  Araijon 

3725  a  todos  alcança  ondra — por  el  que  en  buena  naciô 

3726  Passado  es  deste  sieglo 

Z727  el  dia  de  cinquaesma — de  Christus  aya  perdon 

3727  Assi  ffocjamos  nos  todos 
yj'Z^  de  mio  Çid  el  Canpcador 
3730  se  acaba  esta  racon 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    249 


IV 

LOS  ROMANCES  DEL   CID 
COTEJADOS  CON   LA    «CRÔNICA*    Y  EL   «CANTAR» 

De  los  41  romances  viejos  sobre  el  Cid  recopilados  por  José 
Wolf  en  Primavcra  y  Flor  de  romances,  solamente  seis  per- 
tenecen  al  asunto  tratado  por  el  Cantar  de  Mio  Cid.  Vamos 
a  cotejarlos  con  él  y  con  la  Crônica,  siguiendo  la  numeraciôn 
de  Menéndez  y  Pelayo  en  Antol.  poét.  lir.,  t.  VIII. 

I.  En  el  romance  "Hélo,  hélo,  por  do  viene — el  moro  por 
la  calzada"  (55)  hay  una  refundicion  del  combate  del  Cid  con 
el  rey  Bûcar.  Menéndez  y  Pelayo,  siguiendo  a  Carolina  Mi- 
chaëlis  de  Vasconcellos  (Rontancenstudien,  I.  Geschichte  einer 
alten  Cidroniansén  (en  la  Zeitschrift  fur  Roma^iische  Philo- 
hgie,  t.  XVI,  Halle,  1891),  tiene  *'este  romance  conio  entera- 
mente  primitivo  e  independiente  de  los  cantares  de  gesta, 
anâlogo  ya  por  tanto  a  lo  que  fueron  después  los  romances 
fronterizos''.  Es  el  mas  hermoso  y  popular  de  los  romances 
del  Cid.  Aiîade  Menéndez  y  Pelayo:  "Confieso  con  toda  in- 
genuidad,  que  este  romance  es  uno  de  los  pocos  que  hasta 
ahora  no  tiene  explicaciôn  plausible  dentro  de  la  teorîa  de 
Mila,  y  obligan  a  admitir  desde  cierto  tiempo  (no  seguramente 
antes  del  siglo  xiv),  la  elaboracion  de  romances  sueltos  dentro 
de  los  ciclos  histôricos.  Milâ  acude  al  Pocma  del  Cid  y  a  la  Crô- 
nica  General,  pero  no  crée  que  pueden  admitirse  como  fuentes  ni 
siquiera  remotas.'* 

En  este  romance  hay  contaminaciôn  o  mezcla  de  dos  hechos. 
El  segimdo,  de  la  segunda  mitad.  es  el  encuentro  del  rey 
Bûcar  con  el  Cid,  que  le  signe  el  alcance  hasta  la  orilla  del 
mar.  En  el  romance  la  orilla  es  del  rio.  No  tuvo,  pues,  su 


250  JULIO    CEJADOR 


autor  en  cuenta  ni  el  Cantar  ni  la  Crônica,  sino  que  tomô  de 
memoria,  segun  oîa  cantar  en  los  romances  del  Cid,  lo  de  la 
huida  del  ley  moro  y  lo  aplico  como  desenlace  a  otro  asunto, 
que  también  se  cantarîa  en  romances  y  es  un  epîsodîo  de 
Valencia,  cuando  estaba  en  poder  del  Cid.  La  reminiscencia 
comùn  al  Cantar  y  a  la  Crônica,  tomada,  no  de  estos  textos, 
sino  de  los  romances  populares,  comienza  asî  pintando  la  fuga 
del  moro  y  tras  él  al  Cid  siguiéndole: 

"Do  la  yegua  pone  el  pié — Babieca  pone  la  pata." 

En  la  Crônica  (c.  931): 

"Mas  el  rey  moro  traye  buen  cauallo,  et  yuasle  alongando  que  le 
non  podie  alcançar;  et  el  Çid  acoytando  a  Bauieca...  yual  a  las  es- 
paldas. 


» 


Cantar  (y,  2418)  : 

"Buen  cavallo  tiene  Biicar — e  grandes  saltos  faz, 
mas   Bavieca  el  de  mio  Çid — alcançandolo  va." 

Hasta  aqui  concuerdan  los  textos.  Pero,  salvo  lo  del  rîo 
por  el  mar,  que  venîa  mejor  para  el  asunto  de  la  primera  parte 
del  romance,  todo  lo  que  signe  en  él  esta  conforme  con  el 
relato  de  la  Crônica  y  no  con  el  del  Cantar. 

Romance  : 

"Embarcô  muy  presto  en  ella, — que  no  se  detuvo  nada. 
Estando  el  moro  embarcado, — el  buen  Cid  que  llegô  al  agua, 
y  por  ver  al  moro  en  salvo, — de  tristeza  reventaba; 
mas  con  la  furia  que  tiene, — una  lanza  le  arrojaba, 
y  dijo:  Recoged,  mi  yerno, — arrecogedme  esa  lanza, 
que  quiza  tiempo  verna — que  os  sera  bien  dcmandada." 

Crônica  : 

"assi  que.  quando  fué  muy  çerca  de  las  naues,  el  Çid  viô  quel  non 
podie  alcançar,  et  lançol  el  espada  et  diol  en  las  espaldas.  Et  el  rey 


EL  CANTAR  DE  MTO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    25  I 


moro  ferido,  metiosse  en  las  naties.  Et  el  Çid  descendio  et  tomo  su 
cspada  et  la  del  moro;  et  esta  fué  a  la  que  él  puso  nombre  Tizona." 

Cantar  (2.420): 

**Alcaiiçolo  el  Çid  a  Bucar — a  très  braças  del  mar, 
arriba  alço  Colada, — un  grant  colpe  dadol  ha, 
las  carbonclas  del  yelmo — tollidas  gelas  ha, 
cortol  el  yelmo  e, — librado  todo  lo  al, 
fata  la  çintura — el   espada  llegado  ha. 
Matô  a  Bucar,— el  rey  de  allen  el  mar, 
e  ganô  a  Tizon." 

No  viene  este  romance  ni  del  Cantar  ni  de  la  Crônica,  pues 
su  primera  parte  no  se  halla  ni  en  el  uno  ni  en  la  otra?  y  en 
la  segunda  parte  las  circunstancias  del  rio  y  de  la  lanza  son 
diferentes  cie  las  del  mar  y  de  la  espada,  en  que  convienen  el 
Cantar  v  la  Crônica.  Conio  se  ve,  este  romance  esta  formado 
con  reminiscencias  de  otros  dos.  El  primero,  que  esta  en  la 
primera  mitad,  no  entrô  ni  en  la  Crônica  ni  en  el  Cantar,  y 
fué  invenciôn  del  autor  del  romance  o  lo  tomo  ya  de  otro 
compuesto  anteriormente,  como  un  episodio  de  la  Valencia  del 
Cid.  La  sei^^unda  parte  tomôla  igualmente  de  algùn  romance 
anterior  sobre  el  combate  del  Cid  con  Bucar  y  sobre  la  espada 
Tizona.  Todo  esto  prueba  que  los  romances  îbanse  refun- 
dîendo  segiîn  los  tiempos,  como  lo  sabemos  igualmente  por 
las  contaminacioncs  que  hay  en  otros  muchos.  El  mismo  co- 
mienzo  de  este  romance  lo  es,  no  menos,  del  carolingio: 


"Hélo,  hélo,  por  do  viene — el  infante  vengador. 


»f 


La  primitiva  fuente  de  los  dos  romances  en  este  contami- 
nados,  fué  la  epopeya  primitiva  popular,  compuesta  en  roman- 
ces o  cantares.  Ello  es  claro,  pues  no  es  ni  la  Crônica  ni  el 
Cantar.  Pero  lo  que  mas  hace  a  nuestro  propôsito,  segùn  este 
romance,  el  Cantar  no  era  conocido  por  el  pueblo,  que  refun- 


2  52  JULIO    CEJADOR 


dia  sus  propios  romances.  Tampoco  era  conocida  la  Crônica; 
pero  como  la  Crônica  prosificô  los  romances  mas  antiguos  o 
epopeya  popular,  conviene  el  romance  con  la  Crônica  en  que 
el  Cid  no  mato  al  rey  Bùcar,  sino  que  solamente  le  hiriô  y  él 
pudo  escapar  en  las  naves;  segùn  el  Cantar  matô  el  Cid  a 
Bùcar.  No  viene,  pues,  el  romance  del  Cantar,  y  coincidiendo 
con  la  Crôni-ca,  hay  que  decir  que  vino  de  los  mismos  antiguos 
romances  por  ella  prosificados.  Esta  misma  conclusion  vamos 
a  sacar  de  los  demâs  romances  del  Cid. 

2.     En  el  romance  **Encontrâdose  ha  el  buen  Cid — en  medio 
de  la  batalla"  (56)  se  alude  al  mismo  paso: 

• 

**  Encontrâdose  ha  el  buen  Cid — en  medio  de  la  batalla 

con  aquesc  moro  Bucar,— que  tante  le  amcnazaba. 

Cuando  el  moro  vido  al  Cid, — vuelto  le  ha  las  espaldas, 

hâcia  la  mar  iba  huyendo, — ^parece  llevaba  alas  : 

caballo  trae  corredor, — muy  recio  le  espoleaba; 

alongado  se  ha  del  Cid, — que  Babieca  no  le  alcanza 

por  cstar  laso  y  cansado — de  la  batalla  pasada. 

El  Cid  con  gran  voluntad— de  vengar  en  cl  su  saîîa, 

para  escarmiento  del  moro — ^>'  de  toda  su  compafîa 

hicrelc  con  las   espuelas, — mas   poco   le  aprovechaba. 

Ccrca  llegaba  del  moro — ^\'  la  espada  le  arrojaba, 

en   las   espaldas   le   hirio, — mucha   sangre   derramaba. 

El   moro  se  entrô  huyendo — en  la  barca  que  le  aguarda. 

Apeârase  el  buen   Cid — ^para  tomar  la  su  espada, 

también  tonifO  la  del  moro.— que  era  buena  y  muy  preciada." 

Concuerda  enteramente  con  la  Crônica,  cuyo  texto  hemos 
visto  y  con  lo  que  le  précède: 

**Et  el  rey  moro,  quando  lo  vio,  conosciol  muy  bien,  et  bolvio  las 
espaldas  et  començô  a  f  uyr  contra  la  mar  ;  et  el  Cid  en  pos  él,  auyendo 
muy  grant  sabor  de  lo  alcançar.*' 

Ni  una  idea  falta  en  la  Crônica  ni  en  el  romance.  El  cual 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    2  53 


bien  se  ve  procéder  de  los  mas  antiguos,  de  los  cuales  procède 
la  Crônica, 

El  Cantar,  como  obra  erudita,  înspirôse  en  los  mismos  ro- 
mances primitivos,  pero  quitô  y  anadiô  como  le  ocurriô  a  su 
autor  (2.408): 

"Mio  Çid  al  rey  Bucar — cadiol  en  aJcaz." 

Aquî  le  dirige  una  parrafada  y  respôndele  Bùcar.  Claro  que 
no  era  tiempo  de  dialogar;  pero  el  autor  erudito  écho  mano 
de  ese  recurso  oratorio.  Ni  el  romance  ni  la  Crônica  hablan 
de  tal  co.sa.  El  resto  ya  vimos  que  tampoco  concuerda  ni  con 
el  uno  ni  con  la  otra,  pues  en  uno  y  otra  el  Cid  no  mata  a 
Bùcar,  y  en  el  Cantar,  le  mata.  Confîrmase,  por  consiguiente, 
con  este  segundo  romance  que  los  cantores  populares  no  co- 
nocîan  el  Cantar  de  Mio  Cid  y  que  proceden  de  los  mas  anti- 
guos, prosificados  en  la  Crônica. 

3.     Romance  de  los  condes  de  Carriôn  (57): 

Difieren  los  textos  en  el  nombre  del  espîa:  Fêles  Muhoz  en 
el  Cantar  (2.618),  Ordonna  en  la  Crônica  (c.  933),  Alvaranes, 
o  sea  Alvar  Fâfiez,  en  el  romance.  Luego  el  romance  no  pro- 
cède ni.de  la  Crônica  ni  del  Cantar: 

"Mandaron  ir  toda  su  gente — adelante  muy  gran  rato; 
quédanse  con  sus  mujcres — tan  solo  Diego  y  Fernando. 
Apeansc  de  los  caballos — y  las  riendas  han  quitado; 
sus  mujeres  que  lo  ven — muy  gran  llanto  han  levantado. 
Apeanla^   de  las  mulas — cada  cual  para   su  lado; 
como  las  pario  su  madre — ambas  las  han  desnudado, 
y  luego  a  sendas  encinas — las  han  fuertemente  atado. 
Cada  uno  azota  la  suya — con  riendas  de  su  caballo; 
la  sangre  que  de  ellas  corre — el  campo  tiene  hanado; 
mas  no  contentos  con  esto — alli  se  las  han  dejado. 
Su  primo  que  las  fallara... 
en  casa  de  un  labrador — alli  se  las  ha  dejado. 


254  JULIO    CEJADOR 


Vase  para  cl  Cid  su  tio... 

cl  rey  como  aquesto  vido,— très  Certes  habia  armado.'' 

Crônica  (c.  933-936): 

*'mandaron  a  toda  su  geute  que  se  fucssen  adeïante,  et  fincaron  ellos 
solos  con  sus  mugeres...  Et  desque  las  ouieron  descendidas  a  ticrra, 
tomô  Diego  Gonçalcz  a  don  Eluira  por  los  cabellos,  et  Fernant  Gon- 
çalez  a  donna  Sol...,  tollieronles  las  capas  aguaderas  que  trayen  vestidas 
et  todos  los  otros  pannos,  saluo  ende  los  briales  en  que  las  dexaron, 
et...  tollieron  las  cinchas  a  las  siellas,  et  firieronlas  con  ellas  de  mny 
grandes  feridas;  et  ellas  dando  nuiy  grandes  bozes  et  llorando  muy 
de  rezio...  taies  las  pararon  que  todas  estauan  cubiertas  de  sangre  et 
fincaron  por  muertas.  Et  desque  ellos  aquello  ouieron  fecho,  caualgaron 
en  sus  bestias...  Ordonno,  sobrino  del  Cid...,  las  fallô  yaziendo  en 
tierra...,  fallô  Ordonno  en  aquella  aldea  un  omne  bueno  labrador...,  et 
desque  las  duennas  fueron  en  casa  de  aquel  omne  bueno...  Desi  cnbia- 
ronle  (a  Ordono)  pora  Valencia  o  era  el  Çid...  Et  el  rey,  quando  lo 
oyo...,  tengo  por  bien  de  los  emplazar  pora  la  mi  corte  que  quiero 
fazer  sobresto  en  Toledo." 

El  Cantar  (2.700)  anade  cosas  que  faltan  en  la  Crônica  y 
en  el  romance  y  que  son  harto  impertinentes  y  novelescas: 

**Con  quantos  que  ellos  traen — i  yazen  essa  noch. 
con  sus  mugieres  en  braços — demuestranles  amor.** 

Luego,  antes  de  azotarlas.  les  dirigen  una  arenga,  que  no 
traen  los  otros  textos;  en  cambio  después  se  van  sin  decir 
palabra,  mientras  que  en  la  Crônica  se  van  desahogando  con 
palabras  de  venganza.  En  fin.  nada  dice  el  Cantar  del  labrador 
que  las  recoge  en  su  casa.  El  romance  signe,  pues,  en  esto  la 
tradiciôn  de  la  Crônica,  v  no  conoce  el  Cantar,  \o  es,  sin  embar- 
go,  copia  de  la  Crônica,  ya  que  difiere  en  el  nombre  del  espîa 
y  en  que  dice  que  dejaron  enteramente  desnudas  a  las  hijas 
del  Cid  y  que  las  ataron  a  un  arbol,  cosas  que  ni  la  Crônica 
mienta  ni  el  Cantar,  y  que  son  de  las  pinceladas  grâficas  que 
iban  aiîadiéndose  en  las  varias  refundicîoncs  de  los  romances. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    255 

Lo  de  las  très  Cortes  igualmente,  aludiendo  a  las  de  Léon, 
etcétera.  de  las  que  se  trata  en  las  mocedades  del  Cid.  Pero 
concuerda  enteramente  el  romance  con  la  Crônica  y  hasta  en 
frases  y  palabras,  como  que  provienen  de  la  misma  fiicnte: 

**Mandarou  ir  toda  su  gente-^adelante  rauy  gran  rato." 

Es  lo  de  la  Crônica:  "mandaron  a  toda  su  gente  que  se 
fuessen  adelante''.  En  el  Cantar: 

"adelant  cran   idos — los   de  criazon: 
assi  lo  mandaron — ^ifantes   de   Carrion." 

Romance  : 
**quédansc  con  sus  mujçres — ^tan  solo  Diego  y  Fernando." 

Crônica  : 

**et  fincaron  ellos  solos  con  sus  mugeres.** 

Romance  : 
"las   mu j ères  que  lo  ven — ^muy  gran   Uanto   han   levantado." 

Crônica  : 

**et  ellas  dando  mu>'  grandes  bozes  et  llorando  muy  rezio." 

En  el  Cantar,  en  vez  de  esta  frase,  habla  dofîa  Sol  largo 
y  tendido,  pidiendo  las  niaten  con  las  espadas,  cosas  que  no 
traen  ni  el  Romance  ni  la  Crônica.  Sigamos  adelante. 

Romance  : 

"la  sangre  que  de  ellas  corre — el  campo  tiene  banado." 

Crônica  : 

"todas  estauan  cubiertas  de  sangre." 


256  JULIO    CEJADOR 


Cantar: 


sangrientas  en  las  camisas. 


Romance  : 


Su   primo  que   las    fallara." 


Crônica  : 


"Ordonne,  sobrino  del  Cid...  las  fallô. 

Cantar; 

"fallô  sus   primas." 


El  romance  habla  de  la  casa  de  un  labrador  donde  las  re- 
coge,  y  otro  tanto  dice  la  Crônica  y  lo  cuenta  largamente.  El 
Cantar  no  dice  de  esto  ni  una  palabra.  Romance  y  Crônica  van 
por  un  lado:  son  parte  de  la  epopeya  popular;  el  Cantar  va 
por  otro;  es  obra  erudita  que  se  queda  al  margen  de  la  epo- 
peya castellana. 

4     "Por  Guadalquivir  arriba"  (58). 

Todo  el  romance  es  de  reminiscencias  vagas  sobre  la  îda  del 
Cid  a  las  Cortes  de  Toledo.  Solo  hay  una  alusiôn: 

"tambicn  le  gané  yo  al  rey— el  su  escano  tornido.'' 

Verso  sobre  el  cual  escribiô  Menéndez  y  Pelayo  (p.  360): 
'*E1  escano  tomino  o  tornido  es  frase  del  Poe  nia  del  Cid,  pero 
a  esto  se  reduce  la  reminiscencia/'  El  maestro  se  equivoco 
aquî,  como  en  otras  ocasiones,  por  haber  hecho  caso  de  la 
opinion  de  Menéndez  Pidal,  el  cual  dice  en  Cantar  de  Mio 
Cid  (tt,  pag.  648):  '*el  Cid  en  la  Corte  de  Toledo  se  sienta 
en  un  escano  tomino;  este,  segùn  un  romance,  eco  lejano  de 
nuestro  Cantar  (y.  Milâ,  De  la  Poes.,  p.  296),  el  Cid  lo  habia 


EL  CANTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    257 


ganado  del  rey  Bùcar'\  Con  las  ganas  que  tiene  Menéndez 
Pidal  de  hallar  alusiones  al  Cantar,  se  equivocô  de  medio  a 
medio.  Esta  séria  la  ûnica  reminiscencia  que  del  Cantar  hu- 
bieran  ofrecido  los  romances;  pero  no  hay  tal  reminiscencia: 
los  autores  de  los  romances  no  tuvieron  noticia  del  Cantar. 

El  Cantar  nada  dice  de  que  lo  ganara  al  rey  Bùcar,  sino  que  se 
lo  diô  al  rey  Alfonso,  lo  cual  es  falso  y  contradice  el  romance 
y  a  la  Crônica.  No  es,  pues,  el  romance  eco  del  Cantar,  como 
M.  Pidal  asegura. 

En  el  Cantar  se  dice  (3.1 14): 

"Venid  acâ  seer  comigo,  Campeador, 

en  aqueste  escafio  quem   dîestes  vos  en  don." 

Trâtase  del  asiento  del  rey,  que  el  autor  del  Cantar  dice  se 
lo  ganô  y  diô  el  Cid,  especie  que  sacô  su  autor  de  su  cabeza, 
pues  no  se  halla  en  ninguna  parte  y  él  niisnio  no  nos  dice 
como  ni  cuândo  lo  gano  y  se  lo  diô.  Es  un  descuido  del  autor 
del  Cantar,  Ese  asiento  del  rey  ya  vimos  que  era  la  siila  real 
muy  rica,  que  "el  rey  don  Alfonso  la  ganara  en  Toledo,  del 
rey  Almemôn,  cuya  fuera"  (c.  939  de  la  Crônica).  Habiendo 
rogado  el  rey  al  Cid  que  se  asentase  con  él  en  esta  su  sîlla,  el 
Cid  rehusa  cortésmente  (3.119): 

**aca  posaré  con  todos  aquestos  mios.** 

Y,  efectivamente  (3. 121): 

"En  un   cscano  tornino   essora  mio  Çid  posé. 


1  •♦ 


îQué  escano  tornino  era  este?  Nada  dice  el  Cantar  acerca 
de  él,  ni  aùn  siquiera  que  era  del  Cid:  "en  un  escano";  aimque 
era  tan  fanioso  que  la  Ducjuesa  dijo  a  Sancho  (Qiiijote,  11,  33): 
"que  se  sentase  como  gobernador  y  hablase  como  escudero, 
puesto  que  por  entrambas  cosas  merecia  el  mismo  escano  del 
Cid  Rui  Diaz  Campeador".  Pero  si  lo  sabe  la  Crônica,  que 

Revue  Ilisl'anijue. — A.  17 


258  JULIO    CEJAlmB 

dedica  al  tal  escano  casi  un  capkulo,  el  940.  Cuenta  alli  que 
"llamô  a  un  escudero  muy  fidalgo,  mancebiello,  que  era  su 
criado  en  que  él  fiaua  mucho,  que  él  le  criara  de  pequenno,  el 
quai  auie  nombre  Fernant  Alonso;  et  mandol  et  rogol,  por  la 
criança  que  en  el  criara,  que  tomasse  el  su  escanno  de  marfit, 
el  quai  él  ganara  del  rey  moro  en  Valencia,  et  quel  fuesse 
armar  en  el  palaçîo  en  el  meior  lugar  que  y  fallasse  çerca  la 
siella  del  rey;  et  porque  ninguno  non  le  pudiesse  fazer  mal 
nin  desonrra  en  el  su  escanno,  mandé  que  çient  escuderos  fiios 
dalgo  que  fuessen  con  él,  et  mandoles  que  fasta  otro  dia,  que 
él  alla  fuesse,  que  ,se  non  partiessen  dél".  Y  sigue  todo  lo  que 
por  el  escano  alli  sucediô.  Este  asunto  debio  de  andar  cantado 
en  romances,  pues  de  ellos  lo  tomô  la  Crônica. 
Vengamos  ya  al  romance  (58)  : 

" — Viejo  que  venis,  el  Cid. — viejo  venis  y  florido. 
— No  de  holgar  con  las  mujeres, — mas  de  andar  en  tu  ser 
de  pelear  con  el  rey  Bucar, — rey  que  es  de  gran  sefiorio, 
de'ganalle  las  sus  tierras, — sus  villas  y  sus  castillos; 
también  le  gané  yo  al  rey — el  su  escaûo  tornido." 

Dice  aqui  cl  romance  que  el  Cid  gano  al  rey  Bucar  su  escano 

tornido,  no  al  rey  Alfonso  régala ndoselo.  Este  es  el   famoso 

escano  tornino.  en  que  segûn  el  Cantar  se  sentô  el  Cid  en  la 

Corte  de  Toledo  (3.121).  Pero  el  romance  no  alude  a  esa  frase 

del  Canlar;  sino  a  los  originales  romances,  de  los  cuales  el  es 

ûltimo  sucesor,  y  que  se  prosificaron  en  la  Crônica.  Efectiva- 

mente  solo  en  ella,  y  no  en  el  Canlar,  se  dice  que  el  Cid  ganô 

en  Valencia  ese  escano  de  marfil  y  narra  cuanto  por  él  .sucediô 

en  las  Cortes  de  Toledo.  La  frase  "también  le  gané  yo  al  rey" 

/Pi'.^r),  alusion  es  a  lo  de  los  romances  prosificados  en  la  Crô- 

pues  nada  de  eso  se  dice  en  el  Cantar:  antes  en  el  Cantar 

e  que  el  escaiio  real  se  lo  diô  a  Alfonso  VI  el  Cid,  lo 

ontradice  al  romance  y  a  la  Crônica.  Tenemos,  pues,  que 

romances  ."îôlo  se  mientan  cosa,s  del  Cantar  cuando  estân 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID   Y  LA  EPOPEYA  CASTELLAVA  259 

en  la  Crônica,  pero  que  no  se  niienta  ninguna  que  en  ella  no  esté 
y  que,  en  cambio,  se  mientan  otras  que  solo  en  la  Crônica  estân  : 
luego  a  ella,  esto  es  a  los  romances  en  ella  prosificados,  aluden 
siempre  los  romances  del  siglo  xv,  nunca  al  Cantar.  El  cual, 
de  su  parte,  como  cosa  subjetiva  de  su  autor,  dice  que  la  silla 
del  rey  se  la  diô  el  Cid,  cosa  que  en  ninguna  otra  parte  se 
mienta,  antes  lo  desmienten  los  romances  originales  prosifica- 
dos en  la  Crônica,  pues  dicese  en  ella  que  la  tal  silla  "el  rey 
don  Alfonso  la  ganara  en  Toledo,  del  rey  Almemôn.  cuya 
fuera". 

La  equivocaciôn  del  autor  del  Cantar  al  escribir  los  ver- 
so- 3114-3T15: 

"Venid  aca  seer^omigo,  Campeador, 
en  aqueste  escano— quem  diestes  vos  en  don" 

diriase  que  fué  por  leer  mal  la  Crônica  (cap.  940),  donde  dice  el 
rey: 

"Ninguno  de  uos  non  ha  por  que  trauar  en  el  escanno  del  Çid,  ca 
él  lo  ganô  muy  bien,  a  guisa  de  muy  bueno  et  muy  esforçado  que  él 
cy  ;  et  non  se  rey  en  el  mundo  que  mâs  meresce  este  escanno  que  el 
Çid  mio  vassallo;  et  quanto  el  Çid  meior  et  mâs  onrrado  es,  tanto  s6 
yo  mâs  onrrado  por  él." 

A  esto  responden  los  versos  31 15-31 16: 

"En  este  escano— quem  diestes  vos  en  don; 
maguer  que  âlgunos  pesa — mejor  sodés  que  nos." 

Apreciaciôn  del  autor  de  Mio  Cid,  indigna  de  que  la  dijera 
el  rey.  îCômo  iba  a  decir  el  rey  que  el  Cid  valîa  mâs  que  él, 
Lur  cuando  asi  lo  sintiese  en  su  interior?  iCuânto  mâs  digno 
lo  que  el  rey  dice  en  la  Crônica!  Signe  diciendo  el  rey: 

**Et  este  escanno  ganô  él  en  la  lid  del  Quarto,  con  la  tienda  que 
me    enbiô   en   présente    et    los    cauallos    et    los    moros   catiuos    por    cl 


*00  JULIO   CEJADOK 

quinto,  en  eonosçimieiito  de  mio  seniiorio.  Et  uosotros  que  cstades  por- 
façando  dél,  iquâl   de  uns  me  cnbio  lai  présente  comme  él?". 

Diriase  que  ei  aiitor  de  Mio  Ctd  leyô  a  la  ligera  este  pârraïo 
y  entendiô  que  el  escano  fuese  enviado  al  rey  juntamente  con  la 
tienda,  los  caballos  y  cautivos,  y  por  eso  dijo: 

"en  aqueste   escano — quem  diestes   vos   en   don." 

En  Mio  Cid  no  esta  justificado  el  verso  3116: 

"maguer   que   aigunos   pesa — mejor   sode^   que   nos." 

Pero  lo  esta  y  muy  bien  en  la  Crônica  por  la  trifulca  acerca 
del  escano,  no  mentada  en  el  Caiilar,  y  en  la  cual  el  rey  in- 
tfrviene,  aunque  con  otras  mâs  dignas  palabras  que  no  las  de 

"mejor  sodés  que  nos."' 

Tampoco  eitd  jii.stilîtado  el  verso  3122: 

"los  çienio  quel  aguardan — posan  aderredor." 

El  autor  Je  Mio  Cid  lo  leyô  en  el  niisnio  capitulo  940  de  la 
Crônica,  donde  dijo  el  Cid  a  Fernân  AUonso: 


j  de  iiiarlil,  el  ijual  él  ganara  del  rey  moro 
eu  Valencia,  et  quel  fuesse  armar  en  el  palaçio  en  el  ineîor  lugar  que 
y  {allasse  i;erca  la  siella  del  rey  ;  et  porque  uinguno  non  le  pudiesse 
faier  mal  nin  desonrra  en  el  su  escanno,  manda  que  fiViif  escuderos 
fiios  dah/.i  que  fucsstu  con  él,  et  mandoles  que  fasta  otro  dia,  que  él 
-'"    fuesse.  (jiic  te  non  parlicssen   dél". 

stos  ci-^iit  csciKlcrn.s  fiios  dulijo  son  los  que  el  autor  del 
'ar  pone  en  lurno  del  Cid: 


EL    CANTAR    DE    MIO    CID    Y    LA    EPOPEYA    CASTELLANA  201 


"En  un  escano  tornino — essora  mio  Çid  posô 
los  çiento  quel  aguardan — ^iwsan  aderredor." 

Pero  se  equivoca,  pues  segùn  la  Crônica  esos  cien  escuderos 
solo  guardaron  el  escano  hasta  que  el  Cid  f  ué  alla  ;  que  enton- 
ces  retirados  los  escuderos,  le  rodearon  nuevecientos  cahaUeros 
sus  vasallos: 

"El  Çid  besol  la  mano  al  rey  por  esta  merçed  quel  dixiera,  et  fuessc 
assentar  en  su  escanno;  et  aderredor  dél  se  assentaron  los  DCCCC 
caualleros  sus  vassallos,  de  los  quales  ya  de  suso  oyestes  los  nombres". 

Con  esos  cuatro  versos  (3 114,  3115,  3121,  3122)  pudiera  casi, 
o  sir  casi,  probarse  que  el  autor  de  Mio  Cid  leyô  la  Crônica  y 
k  extractô,  pues  no  estân  justificados  en  el  Cantar  y,  en  cam- 
bio,  son  como  interpretaciôn  de  una  lectura  ligera  y  mal  enten- 
cada  de  la  Crônica.  De  todos  modos,  queda  bien  de  manifiesto 
que  el  romance  esta  con  las  fuentes  de  la  Crônica  y  contradice 
?i  Cantar  como  la  Crônica  le  contradice. 


5.     Romance  que  dice:  **Tres  Cortes  armara  el  rey"  (59). 

"Treinta  dias  da  de  plazo, — treinta  dias,  que  mas,  no." 

Crônica  (c.  936)  : 

"et  el  plazo  sea  de  oy  en  très  meses". 

Cantar  (2.968): 

"que  destas  siet  sedmanas  adôbes  con  sos  vassallos,  véngam'  a  To- 
ledo,  estol  do  de  plazdo*'. 

Un  mes,  très  meses,  siete  semanas:  ningun  texto  concuerda. 
Todo  el  romance  esta  hecho  de  reminiscencias  vagas  que  ni 
hablan  en  favor  del  Cantar  ni  de  la  Crônica,  por  mas  que 
Menéndez  y  Pelayo  diga  (p.  358,  t.  I,  Rom.  viejos)  que  **es  una 
taracea  de  versos  del  poenia.  entresacados  de  varios  lugares  y 


302  JULIO    CEJADOR 


refundidos  en  estilo  moderno".  No  hay  ni  un  verso,  ni  un 
hemistiquio  del  Cantar. 

Verdad  es  que  Menéndez  y  Pelayo  no  hizo  mas  que  seguir  a 
Milâ,  que  recoge  del  Cantar  esas  reminiscencias  del  romance, 
como  podia  haberlas  recogido  de  la  Crônica,  pues  son  de  asun- 
tos  diversos,  y  estân  tanto  en  la  Crônica  como  en  el  Cantar. 
Menéndez  Pidal  dice  a  su  vez  (t.  ii,  pâg.  533):  *'Mâs  tarde,  en 
un  romance  del  siglo  xv,  que  recuerda  los  versos  del  Cantar 
descriptivos  del  traje  del  Cid  para  ir  a  la  Corte  de  Toledo..." 

Veamos  que  recuerdo  es  ese: 

"Ellos  en  aquesto  estando — el  buen  Cid,  que  asomô 
con  trescientos  caballeros, — todos  hijosdalgo  son." 

Cantar  (3.072): 

"con  estes  cûmplanse  çiento,— de  los  buenos  que  i  son". 

Crônica  (c.  939): 

"Et  assi  se  cunpliô  el  cuento  de  DCCCC  caualleros." 

No  concuerdan,  como  se  ve,  en  el  numéro.  Prosigamos: 

"todos  vestidos  de  un  pano, — de  un  pano  y  de  una  color, 
si  no  fiiera  el  buen  Cid, — que  traia  un  albornoz. 
El  albornoz  era  blanco, — parecia  un  emperador, 
capacete  en  la  cabcza— <|ue  relumbra  como  el  sol.'* 


Cantar  (3073): 

"Velmezes  vestidos — por  sufrir  las  guarnizones, 
de  suso  las  lorigas — tan  blancas  commo  el  sol; 
sobre  las  lorigas — arminos  e  pelliçones, 
e  que  no  parescan  las  armas — bien  presos  los  cordones; 
so  los  mantos  las  espadas— dulçes  e  taj adores; 
d'aquesta  guisa— quiero  ir  a  la  cort..." 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID   Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  203 


El  Cid  : 


"caiças  de  buen  pano — en  sus  catnas  metio, 
sobrellas  unos  çapatos — que  a  grant  huebra  son, 
Vistiô  camisa  de  rançal — tan  blanca  commo  el  sol, 
con  oro  e  con  plata — todas  las  presas  son, 
al  puiio  bien  estan,  ca  él  selo  mando; 
sobrella  un  brial — primo  de  çidaton, 
obrado  es  con  oro— pareçen  por  o  son. 
Sobresto  una  piel  vermeja; — las  bandas  d'oro  son, 
siemprc  la  viste — mio  Çid  el  Carapeador. 
Una  cofia  sobre  les  pelos — d'un  escarin  de  pro, 
con  oro  es  obrada, — fecha  por  razon... 
De  suso  cubrio  un  manto." 


Segun  el  romance  llevaba  el  Cid  albornoz  y  capacete;  segtin 
el  Cantar,  una  piel  vermeja  y  un  manto  y  en  la  cabeza,  cofia. 
En  el  verso  3492: 


"Alli  >e  tolHô  el  capiello— el  Çid  Campeador, 
la  coha  de  rançal, — que  blanca  era  coramo  el  sol. 


»♦ 


No  veo  en  el  romance  todo  eso  que  ve  Menéndez  Pidal  para 
decir  que  **recuerda  los  versos  del  Cantar  descriptivos  del 
traje  del  Cid".  îEl  albornoz  recuerda  una  piel  vermeja  o  un 
manto  de  corte?  ^El  capacete  de  métal  recuerda  la  cofia  y  el 
capiello  de  tela?  Menéndez  Pidal,  con  el  deseo  de  ver  copiado 
el  Cantar  en  el  Romance,  se  ciega  hasta  el  punto  de  comparar 
estes  dos  trozos,  sin  reparar  que  el  romance  trata  del  traje 
que  Uevan  al  venir  a  Toledo,  de  viaje,  con  albornoz  y  capacete 
y  que  la  cita  del  Cantar  trata  de  los  arreos  y  vestiduras  que 
se  ponen  otro  dia  para  asistir  a  la  Corte,  Del  traje  que  llevaron 
en  eî  viaje  no  dice  el  Cantar  (3.022)  sino  que: 


Bien  aguisado  viene — el  Çid  con  todos  los  sos. 


»» 


264  JULIO    CEJADOR 


La  Crônica  : 

"Et  todos  yuan  muy  bien  uestidos  de  sus  pannos  rauy  bonos,  et  muy 
bien  encaualgados  et  muy  bien  armados  pora  ayudar  al  Çid  a  toda  cosa 
que  mester  fuesse,  tan  bien  pora  corte  commo  pora  guerra.** 

Todo  elk)  se  encierra  en  lo  de  bien  aguisado;  pero  indica, 
ademâs,  que  con  esos  mismos  arreos  se  presentaron  en  las 
Cortes:  "tan  bien  pora  corte  commo  |X)ra  guerra".  El  autor 
de  Mio  Cid  inventa  lo  de  ir  a  ella  armados  y  por  encima  llevar 
traje  cortesano,  para  encubrir  las  armas  y  de  ahî  toda  esa  vistosa 
descripciôn  que  no  trae  la  Cronica  ni  el  romance.  Con  el  cual 
concuerda  la  Cronica  en  presentarlos  en  traje  de  camino  y 
armados  y  hasta  en  lo  del  paiio,  de  que  el  Cantar  no  habla. 

6.     Romance  de  los  condes  de  Carriôn  (60). 

"Treinta  dias  duran  las  bodas, — ^treinta  dias,  que  mâs  non.** 

No  es  mâs  que  lo  del  romance  59: 

"Treinta  dias  da  de  plazo, — ^treinta  dias,  que  mas  no.** 

Y  el  numéro  treinta  es  lejana  reminiscencia  de  los  "très 
meses",  del  plazo  de  las  Cortes  en  la  Crônica;  no  de  las  siete 
semanas  del  Cantar: 

**Mentides,  el  Cid,  mentides, — que  non  éramos  traidores; 
Levantosc  Pero  Bermudez^-el  que  las  damas  criô, 
y  al  conde  que  esto  hablara — diole  un  grande  bofeton. 
AUi  hablara  el  rey — ^y  dijera  esta  razon: 
Afuera,  Pero  Bermudez, — no  me  revolvais  quistion.** 


Crônica  (c.  943): 

"Et  (Pero   Bermudez)   sobraço   su   manto,  et   fuesse   derechamientre 
contra  el  conde  don  Garcia;  et  desque  fué  çerca  él,  et  veya  quel  no 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    20$ 

podria  errar,  çerrô  el  punno  et  diol  una  tal  fer  Ida  que  diô  con  él  en 
tierra...  et  el  rey  don  Alfonso  començô  a  dar  muy  grandes  vozes;  "non 
auedes  uos  nin  ellos  por  que  venir  a  tanto  ante  mi,  ca  de  uuestro  de- 
recho  non  uos  menguarâ  nada/' 

Nada  de  este  episodio,  comùn  al  romance  y  a  la  Crônica, 
trae  el  Cantar.  Desconociô  el  Cantar,  por  consiguiente,  el  que 
compuso  el  romance  y  conociô,  en  cambio,  la  redacciôn  de  la 
Crônica,  mejor  dicho,  los  romances  populares  en  ella  prosifi- 
cados.  Y  sin  embargo,  convienen  Crônica  y  Cantar  en  lo  demâs 
del  reto  de  Pero  Bermùdez,  y  hasta  en  frases  y  versos,  como 
tomados  de  la  misma  fuente.  La  cual  era  un  romance  con 
asonante  en  -ô,  como  este  trozo  del  Cantar,  como,  ademâs,  se 
ve  en  la  Crônica  y  como  esta  asonantado  el  romance,  que  es, 
por  lo  mismo,  refundicion  del  antiguo  original. 

"Ya  les  otorgaba  el  campo, — ^ya  les  partian  el  sol." 

Crônica  (c.  946)  : 

"Et  el  rey  metioles  con  una  pertiga  en  el  campo  tanbien  a  los  unos 
comnK)  a  los  otros;  desi  dixo  a  los  fieles  que  les  partiessen  el  sol." 

Cantar  (3.604): 

** Sorteavanles  el  campo — ^ya  les  partien  el  sol." 

"  Por  el  Cid  va  Nuîio  Gustos, — hombre  de  muy  grand  valor  ; 

con  él  va  Pero  Bermùdez — para  ser  su  guardador." 

Segun  la  Crônica  y  el  Cantar,  Muno  Gustioz  se  combate 
con  Suer  Gonzalez,  Pero  Bermùdez  con  Ferrân  Gonzâles, 
Martin  Antolinez  con  Diego  Gonzalez.  El  romance,  de  oîdas, 
confunde  el  nombre  de  Muno  Gustioz,  llamândolo  Nuîio 
Gustos.  Asi  va  lo  demâs  del  romance,  por  generalidades,  to- 
madas  de  la  tradiciôn  popular.  Concuerda,  pues,  el  romance 
con  la  CrÔJiica  en  el  episodio  de  Pero  Bermùdez,  como  textos 


266  JULIO   CEJADOR 

que  procéder!  de  la  misma  f  uente  de  los  primitives  romances  ; 
y  difiere  en  el  nombre  del  espia,  por  no  haberse  tomado  el 
romance  diiectamente  de  la  CrÔHÎca.  Esas  confusiones  de 
nombres  son  propias  de  la  epopeya  popular,  en  la  que  los 
nombres  secundarios  son  lo  de  menos  y  que,  no  escribiéndose, 
fâcilmente  se  trastruecan.  Muiio  sonô  en  las  orejas  del  pueblo 
Niiïio.  Con  quien  no  concuerda  el  romance  es  con  el  Cantar, 
concordando  ésie  en  otras  cosas  con  la  Crônica.  ^;Puede  verse 
mis  claramcnle  que  la  fuente  comûn  fueron  los  romances 
originales,  cuyos  asonantes  pasaron  a  los  très  textos  ;  que  la 
Crônica  los  prosifico  y  el  pueblo  los  fué  refundiendo  y  que 
el  Cantar  fué  desconocido  del  pueblo  y  es  cosa  aparté  de  la 
epopeya,  como  obra  de  erudito? 


EL  CANTAR  DE   MIO  CI  D   Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         2Ç>7 


V 


CONCLUSIONES 

No  hay  mas  cera  de  la  que  arde  ni  mas  romances  viejos 
del  Cid  que  traten  asuntos  del  Cantar.  Las  conclusiones  son 
clarisimas  y  las  he  repetido  a  raiz  del  cotejo  de  cada  uno  de 
ellos.  Los  romances  conocidos  son  la  ùltima  refundiciôn  de 
otros  mas  antiguos,  que  se  fueron  haciendo  durante  toda  la 
Edad  Media.  De  ahi  las  confusiones,  las  contaminaciones,  los 
nuevos  rasgos  anadidos,  las  exageraciones  a  veces,  como  bola 
de  nieve  que  va  rodando,  como  leyendas  que  corren  de  lengua 
en  lengua,  mezclândose  unas  con  otras,  aumentândose,  modi- 
ficândose  con  el  correr  de  los  tiempos.  Pero  tenemos  en  la 
prosificacion  de  la  Crônica  una  antiquisima  redaccion  de  los 
romances  taies  como  se  cantaban  en  el  siglo  xiii  por  lo  menos. 
Con  ella  concuerdan  los  romances  del  siglo  xv  en  el  asonante  y 
en  las  ideas  principales,  o  materia  épica,  y  aùn  en  frases  y  pala  • 
bras.  Otro  tanto  se  desprende  del  estudio  que  hizo  Puyol  y 
Alonso  sobre  los  romances  y  las  Cromcos,  respecto  a  los  hechos 
del  Cid  anteriores  a  los  relatados  por  el  Cantar. 

Por  otra  parte  tenemos  el  Cantar  de  Mio  Cid,  con  el  cual 
no  concuerdan  los  romances  sino  en  aquello  en  que  el  Cantar 
concuerda  con  la  Crônica,  El  Cantar  omite  cosas  que  hay  en 
la  Crônica  y  en  los  romances,  altéra  hechos,  y  anade  por  su 
cuenta  rasgos  y  descripciones  propias  de  un  poeta  erudito. 

Vése  claramente  que  el  autor  de  Mio  Cid  bebiô  en  las  mis- 
mas  fuentes  romanccscas:  pero  que  redacto  su  obra  con  opi- 
niones  y  maneras  de  ver  particulares,  asi  como  écho  mano 
del  métro  erudito  y  francés,  del  alejandrino.  sin  poderse  des- 
entender   enteramente   del   octosilabo  popular   y  hasta   de   los 


268 


JUMO    CEJADOR 


iiiisinos  asoiiantes  de  la  Crônica  y  de  los  romances  correspon- 
dientes  en  cada  trozo. 

No  hay  ni  un  solo  rasgo  en  los  romances  que  sea  del  Cantar, 
si  en  la  Crônica  no  se  halla.  Ahora,  después  de  hecho  el  cotejo 
y  visto  todo  por  niiestros  propios  ojos.  no  podemos  menos  de 
espantarnos  al  leer  estas  palabras  de  Menéndez  y  Pelayo,  en 
las  cuales,  con  demasiada  docilidad,  aceptô  en  esta  parte  la 
opinion  de  sr.  maestro  Milâ  y  de  su  discipulo  Menéndez  Pidal 
[Tral.  de  los  Rotnaiices  viejos,  t.  i,  {11)03),  pâg.  358): 

"La  fuente  remota,  pero  indudable,  de  los  romances  rela- 
tives a  la  vejez  del  héroe  es  el  poema  de  Mio  Cid,  mis  o 
menos  inlegramente  conocido  y  recordado.  Hasta  los  asonantes 
suelen  conservarse.  " 

No.  Mio  Cid  no  fué  la  fuente,  ni  inmediata  ni  remota.  de 
los  romances.  Los  que  compusieron  los  romances  desconocian 
el  Cantar,  que  solo  cra  conocido,  si  lo  era,  por  pocos  eruditos. 
Asi  se  explica,  fuera  de  esto,  el  que  solo  se  haya  conservado  una 
copia  y  que  nadie  lo  miente  en  toda  la  Edad  Media,  ni  el 
mismo  Marqués  de  Santillana  que,  como  ohra  escrita,  lo  hu- 
biera  apreciado  mâs  que  no  loa  romances  populares  que  mienta 
en  son  de  menosprecio.  Ni  una  alusiôn  ni  una  frase  conocemos, 
con  certeza,  del  Cantar  en  autor  alguno  de  la  Edad  Media.  Y 
lo  cierto,  de  toda  certeza,  es  que  el  pueblo,  autor  de  los  ro- 
mances, desconocia  el  Cantar,  y  que  hasta  lo  desconocia  la 
gente  de  lelras  que  escribiô  obras  poéticas. 

La  primera  Crônîea,  dice  Menéndez  Pidal.  salio  de  una 
redacciôn  posterior  del  Cantar,  a  la  del  codice  de  Per  Abbat. 
De  donde  salîô  fué  de  los  romances  populares.  La  prueba  esta 
en  que  los  romances  del  siglo  xv  concuerdan  con  la  Crânica  y 
no  con  cl  Cantar.  Se  dira  que  concuerdan  con  la  redacciôn 
posterior  del  Caiilar,  de  la  cual  .saliô  la  Crônica.  Es  mtiy  so- 
corrido  suponer  nuevas  refundiciones  de  Cantares,  siempre 
que  se  ofrecen  variantes.  Pero  la  redacciôn  de  la  Crônica  di- 
fiere  de  la  del  codice  de   Per  Abbat  en  co.sas  sustanciales  y 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    269 


taies  que  ne  podria  Uamarse  nueva  redacciôn,  sino  nuevo 
Cantar,  Y  jqué  casualidad,  convenir  la  nueva  redacciôn  con 
los  romances  del  siglo  xv,  no  çonviniendo  con  ellos  la  primera 
copiada  por  Per  Abbat!  Los  romances  del  siglo  xv  no  pudie- 
ron  salir  de  esa  redacciôn  ni  de  ninguna  otra  del  Mio  Cid, 
Son  romances  populares  y  Mio  Cid  es  obra  erudita  y  en  verso 
extranjero.  Los  romances  de  los  derrtâs  ciclos  del  siglo  xv, 
también  vendrân  de  otras  obras  eruditas  escritas  en  verso  ex- 
tranjero. No  hubo,  pues,  epopeya  popular  en  Espana,  sino 
Cantares  en  verso  extranjero,  de  los  cuales  salieron  los  ro- 
mances del  siglo  XV.  ^Dônde  estân  esos  Cantares?  Porque  de 
los  conocidos  eruditos  no  salieron  los  romances  del  siglo  xv. 
Todas  estas  cosas  hay  que  engullir,  por  no  aceptar  que,  si 
los  romances  del  siglo  xv  convienen  con  la  Crônica  y  no  con 
Mio  Cid,  es  porque  la  Crônica  saliô,  al  igual  de  los  romances 
del  siglo  XV,  de  otros  romances  mas  antiguos.  Eso  es  lo  ra- 
zonable  y  no  acudir  a  otra  redacciôn  de  Mio  Cid,  de  la  (iue 
no  se  sabe  lo  mas  minimo,  y  tal  redacciôn  que  diferiria  esen- 
cialmente  de  la  del  côdice  de  Per  Abbat,  ùnica  conocida.  La 
concordancia  de  los  romances  del  siglo  xv  con  la  Crônica  y 
no  con  el  Cantar  prueba,  para  todo  el  que  no  tenga  ocupada 
su  cabeza  por  la  teorîa  de  Menéndez  Pidal,  que  la  Crônica 
proviene  de  los  romances  predecesores  de  los  del  siglo  xv. 
Sobre  todo,  teniendo  en  cuenta  el  carâcter  popular  de  la  re- 
dacciôn de  la  Crônica  y  el  erudito  del  Cantar,  con  su  métro 
francés,  sus  exageraciones,  subjetivismos,  desleimientos  y  re- 
tôricas,  que  vimos  en  el  anâlisi>  gênerai. 

Item  mas  con  las  pruel)as  aducidas  de  que  el  Cantar  pro- 
viene (le  romances  populares  manejados  por  un  erudito  y 
puestos  en  métro  extranjero. 

Taies  son  las  conclusiones  que  se  sacan  del  cotejo  de  los 
romances  del  Cid  con  el  Cantar  y  la  Crônica:  son  las  mismas 
que  tenemos  sacado  va  del  cotejo  de  la  Crônica  con  el  Cantar 
y  que  conviene  recoger  aqui  como  fruto  de  este  estudio. 


2/0  JULIO    CEJADOR 


Las  diferencias  entre  ambos  textos  son  tan  manifiestas  que 
Menéndez  Pidal  crée  salvarlas  con  el  socorrido  burladero  de 
suponer  una  nueva  refundicion  del  Cantar,  de  la  cual  saliô 
el  texto  de  la  Crônica,  Ese  burladero  hay  que  echarlo  abajo 
de  una  vez  para  siempre.  Las  refundiciones  de  la  Crônica 
gênerai  en  varias  épocas  son  numerosas  y  en  cada  una  varia 
d  texto  prosificado  de  la  epopeya  popular.  La  consecuencia 
es  clara:  asi  como  la  primera  Crônica  gênerai  prosifico  los 
rotnances  o  cantares  de  la  mas  antigua  epopeya  castellana,  asi 
las  refundiciones  fueron  introduciendo  en  sus  prosificaciones 
los  nuevos  romances  que  se  refundian  de  los  antiguos  o  que 
de  nuevo  se  hacian.  Si  en  el  siglo  xv  se  hubiera  tenido  como 
historia  la  epopeya  popular,  se  hubieran  introducido  en  las 
ùltimas  refundiciones  de  la  Crônica  los  romances  del  rey  don 
Pedro  y  los  fronterizos;  pero  se  menospreciaron,  como  lo 
muestra  el  Marqués  de  Santillana,  por  haber  cambiado  el  cla- 
sicismo  el  concepto  de  la  historia.  Las  prosificaciones  de  las 
Crônicas,  no  son,  en  suma,  mas  que  reflejo  de  los  romances 
que  formaban  la  epopeya  popular  en  las  varias  épocas  en  que 
ellas  se  hicieron. 

Menéndez  Pidal  ve  de  otra  manera  las  cosas.  Como  pré- 
tende que  la  primitiva  epopeya  no  fueron  romances,  sino 
Cantares  de  gesta,  supone  que  éstos  se  van  refundiendo  en 
varias  épocas  y  que  ellos  son  los  prosificados  en  las  varias 
refundiciones  de  la  Crônica.  Hemos  visto  que  no  hubo  Can- 
tares de  gesta  en  Espana;  pero  dando  como  taies  Mio  Cid,  la 
Prosa  de  Fernân  Gonzalez  y  la  Crônica  rimada,  suponer  que 
hubo  tantos  Cantares  parecidos  a  estos,  como  exigen  las  re- 
fundiciones de  cada  ciclo  épico,  y  que  todos  se  hayan  perdido, 
es  demasiado  suponer.  Ademâs  esos  cantares  serian  eruditos 
y  por  consiguiente  diferirian  enteramente  del  mester  de  jugla- 
ria  o  epopeya  castellana.  Los  très  cantares  nombrados  tienen  su 
origen  en  dicha  epopeya  no  escrita:  admîtenlo  todos,  hasta  el 
Mio  Cid. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    27 1 

Los  romances  del  siglo  xv  no  provienen  de  esos  taies  canta- 
res,  por  lo  menos  los  del  Cid  ;  luego  no  son  mas  que  evoluciôn  y 
refundiciôn  de  otros  mas  antiguos. 

Por  consiguiente  no  hay  para  que  admitir  tan  gran  numéro 
de  cantares  eruditos,  que  ni  hacen  falta  ni  hay  huella  de  ellos. 

Siguiendo  esta  teorîa,  para  las  variantes  de  la  primera  Crô- 
nica  supone  Menéndez  Pidal  que  hubo  una  refundiciôn  del 
texto  de  Fer  Abbat.  Para  las  variantes  de  la  Crônica  de  1344, 
supone  otra  tercera  forma  y  refundiciôn  del  Cantar.  Para  las 
variantes  de  la  Crônica  de  Casfilla  y  de  la  Particular  del  Cid, 
supone  nuevas  refundiciones  y  una  mas  antigua  forma  su- 
pone para  la  Crônica  de  Veinte  Reyes. 

Basta  decirlo  asi,  en  crudo,  para  que  se  vea  lo  ridiculo  de 
tal  cùmulo  de  hipôtesis.  Porque  de  todos  esos  cantares  no  sa- 
bemos  ni  lo  mas  mînimo.  Digo,  sabemos  una  sola  cosa:  que 
todos  ellos  se  perdieron.  Y  eso  lo  sabemos  porque  nos  lo  afirma 
Menéndez  Pidal. 

Acerca  de  la  Crônica  de  Veinte  Reyes  trataremos  después, 
pero  es  de  notar  la  contradicciôn  que  se  halla  entre  estas  dos 
afirmaciones  de  M.  Pidal,  hechas  en  la  misma  pagina  135  de 
su  Cantar  de  Mio  Cid,  tomo  i.  **Esta  es,  pues,  la  ùnica  Crônica 
que  prosifica  todo  nuestro  antiguo  Cantar."  Como  nuestro 
antiguo  Cantar  es  el  que  conocemos  por  el  côdice  de  Per 
Abbat,  pues  no  tenemos  otra  copia,  esta  afirmaciôn  equiyale 
a  decir  que  la  Crônica  de  Veinte  Reyes  prosifica  todo  el  côdice 
de  Per  Abbat.  Bien,  pues  a  pocas  lîneas  nos  dice  después  que 
la  Crônica  de  Veinte  Reyes  "se  sirviô  de  un  manuscrito  del 
Cantar  diferente  del  que  hoy  conocemos...  De  este  manuscrito, 
que  acaso  fuera  mas  antiguo  que  el  de  Per  Abbat,  nos  da  la 
Crônica  de  Veinte  Reyes  un  trasunto  y  una  prosificaciôn  bas- 
tante  compktos,  que  nos  permiten  hacer  correcciones  utilisi- 
mas  a  la  copia  actualmente  conservada,  anadirle  algunos  versos 
y  colmar  sus  vacios  y  omisiones,  con  un  texto  enteramente 
igual  al  de  la  copia  de  Per  Abbat".  Conocido  el  enrevesado 


272  JULIO    CEJADOR 


decir  de  M.  Pidal,  pasemos  por  lo  de  que  la  Crônica  de  Veinte 
Reycs  "se  sirviô  de  un  manuscrito..."  Su  autor  se  servirîa  de 
él,  no  la  Crônica,  Pasemos,  no  menos,  por  la  contradicciôn 
del  ùltimo  pârrafo,  de  que  dicha  Crônica  le  permite  **hacer 
correcciones  a  la  copia  de  Per  Abbat  y  anadirle  algunos  versos 
y  colmar  i>us  vacios  y  omisiones  con  un  texto  enteramente 
igual  al  de  la  copia  de  Per  Abbat" .  Si  es  enteamente  igual 
îcomo  da  de  si  para  corregir,  anadir  y  colmar  vacios  y  omi- 
siones ? 

Pero  vengamos  ya  a  la  contradicciôn  principal. 

Prosificaria,  pues,  la  Crônica  toda  esa  copia  mas  antigua  y 
diferente  y  no  el  côdice  de  Per  Abbat:  luego  no  prosificô  todo 
el  côdice  de  Per  Abbat. 

Otra  consecuencia.  La  prosificacion  de  la  Crônica  de  Veinte 
Rcycs  supone  una  copia  nias  antigua  que  la  de  Per  Abbat.  De 
suerte  que,  no  contento  M.  Pidal  con  inventar  nuevas  refun- 
diciones  segiin  van  corriendo  los  tiempos,  las  inventa  también 
hacia  atrâs  y  para  ello  se  funda  en  cosas  de  tanto  tomo  como, 
por  ejemplo,  que  Gonçalvo  de  la  Crônica  de  Veinte  Reyes  es 
forma  mas  anticuada  que  Gonçalo  dd  côdice  <le  Per  Abbat. 
lA  dônde  vamos  a  parar  por  este  camino?  Asi  va  creciendo  el 
numéro  de  Cantares  de  gesta  sobre  el  Cid,  como  el  numéro 
de  Cantares  de  gesta  sobre  los  Infantes  de  Lara  y  como  en  los 
depiàs  ciclos  épicos.  Como  buiiuelos  se  componian  en  Espana 
Cantares  de  gesta  y  hubo,  segùn  esto,  de  haberlos  en  mayor 
cantidad  que  en  Francia. 

Segùn  ^lenéndez  Pidal,  en  la  Crônica  de  Veinte  Reyes  entrô 
de  lleno  el  texto  del  Cantar,  ^:Cuâl?  ^El  del  côdice  de  Per 
Abbat?  No;  otro  mas  antiguo.  Si  asi  es,  la  primera  Crônica, 
mucho  anterior,  tomôse,  segùn  él,  de  una  redacciôn  posterior 
y  décadente;  y  la  Crônica  de  Veinte  Reyes,  mucbo  mas  pos- 
terior a  la  primera  Crônica,  se  tomô,  también  >egùn  él,  de  la 
mas  antigua  redacciôn.  Esto  pugna  con  cuanto  suele  hacerse. 
La  ùltima  icfundiciôn  suele  matar  los  textos  anteriores;  aqui 


EL  CANTAR  DE   MIO  CID   Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  273 

sucede  todo  lo  contrario:  la  ûltima  se  <leja  y  se  toma  la  mis 
antigua  al  rcdactarse  la  Crônica  de  Veinte  Rcyes;  y,  en  cambio, 
los  redactores  de  la  primera  Crônica  fueron  tan  torpes  que, 
dejando  la  rédaction  primitiva,  tomaron  la  décadente  posterior. 
Hemos  visto  que  el  texto  de  la  primera  Crônica  es  mas  igual, 
mas  natural,  mâs  épico,  que  el  texto  del  codice  de  Per  Abbat  : 
todo  al  rêvés  de  lo  que  Menéndez  Pidal  afirmaba.  Lo  mejor 
del  Cantar  es  d  Cantar  primero  y  el  dueio  final  ;  precisamente 
son  los  dos  trozos  en  que  concucrda  mas  con  la  Crônica.  Todo 
lo  intermedio,  apartado  de  ella,  es  un  fârrago  de  complicaciôn 
de  hechos  y  cscenas,  de  repeticiones,  de  versos  cortos  o  de- 
masiado  largos,  que  ni  son  octosilabos  ni  heptasilabos,  de 
maneras  subjetivas  de  ver  propias  del  erudito,  de  anadiduras, 
de  cortes,  respecto  de  la  narraciôn  bien  bilada  que  ofrece  la 
Crônica.  Se  omiten  asuntos  muy  épicos,  se  déforma  el  carâcter 
de  los  personajes,  se  confimden  los  nombres,  se  ignora  que  el 
Cid  ya  fué  perdonado  por  el  rey,  se  convierte  d  préstamo  de 
las  arcas  en  estafa,  se  exageran  las  cifras,  se  hacen  très  per- 
sonajes  de  uno,  se  repintan  las  pinceladas  descriptivas.  Todo 
esto  hemos  visto  en  el  analisis  gênerai  de  los  très  Cantares. 
De  suerte  que  mientras  la  Crônica  se  mantiene  igual  y  digna, 
ordenada,  natural  y  épica  en  toda  la  narraciôn,  el  Cantar 
ofrece  dos  ctunbres  muy  semejantes  a  esa  serena  grandeza  de 
la  Crônica,  una  al  principio,  otra  al  finale  cayendo  en  d  centro, 
en  fondo  y  forma.  En  consecuencia,  el  texto  de  la  Crônica  es 
mucho  mejor  que  el  del  codice  de  Per  Abbat.  Y  con  todo, 
Menéndez  Pidal  necesita  decir  que  es  peor  para  poder  afirmar 
que  es  una  refundiciôn  décadente,  como  posterior,  para  con 
esto  salvar  la  diferencia  entre  Crônica  y  texto  de  Per  Abbat, 
acudiendo  a  la  consabida  hipotesis  de  qae  la  Crônica  se  tomô 
de  este  texto  décadente  y  posterior.  Pero,  como  hemos  visto 
que  sucede  todo  lo  contrario,  la  hipotesis  cae  por  su  base:  no 
hace  falta  tal  refundiciôn.  El  texto  de  la  Crônica  refleja  mas 
fielmente  los  romances  de  la  epopeya  popular  por  no  ser  mas 

Rtvue  Hu/anii/Mt.—A.»  '*> 


274  JULIO    CEJADOR 


que  pura  prosificaciôn  de  ellos;  mientras  que  el  côdice  de  Per 
Abbat,  el  ùnico  Cantar  que  sepamos  hubo,  Ueva  reflejado  el 
subjetivismo  de  un  autor  erudito  que  quiso  anadir  algo  de  su 
cosecha  a  los  romances  y  en  ello  fué  tan  desmanado  como  en 
elegir  los  métros  franceses,  en  vez  de  atenerse  al  métro  nacio- 
nal  de  los  lomances. 

Supongamos,  por  hipôtesis,  que  hubo  esa  segunda  refundi- 
ciôn.  Esa  refundiciôn,  no  solo  séria  mejor  que  el  primer  ori- 
ginal, a  pesar  de  haberse  hecho  en  tiempos  posteriores,  sino 
que  séria  otro  Cantar.  Taies  son  las  diferencias  sustanciales. 
No  hubo,  pues,  refundiciôn.  Que  no  hubiera  nuevo  Cantar, 
mejorando  el  antiguo,  es  cosa  que  se  cae  de  su  peso:  en  época 
ya  épicamente  décadente  no  cabe  mejorar  lo  que  se  hizo  en 
tiempos  sanamente  épicos. 

El  argumtnto  Aquiles  que  nos  trae  Menéndez  Pidal  (p.  129) 
dice  asi:  '*Toda  duda  la  disiparâ  una  observaciôn:  el  Cantar 
representado  por  la  Crônica  salva  escrupulosamente  los  olvidos 
y  descuidos  mas  notables  en  que  incurriô  el  autor  del  Cantar 
hoy  conservado  :  prueba  de  que  este  es  el  modelo  y  aquél  la  re- 
fundiciôn. Por  ejemplo,  segun  el  Cantar  existente,  el  Cid  se  ol- 
vida  de  pagar  a  los  judios  a  quienes  estafô../'  Lo  que  prueba 
ese  salvar  olvidos  y  descuidos  es  que  asi  estaban  salvados  en 
los  romances  que  sabemos  hubo,  pues  de  ellos  saliô  Mio  Cid,  no 
que  hubiese  nueva  redacciôn  que  los  salvase,  pues  nada  sabe- 
mos de  que  la  hubiese  y  es  mucho  suponer  que  viniera  después 
otro  escritor  a  corregir  todo  el  Cantar,  haciendo,  de  hecho, 
otro  nuevo  y  mucho  mas  épico  en  época  menos  épica  y  mas  dé- 
cadente; y  es  mucho  mas  suponer  que  de  esa  nueva  redac- 
ciôn saliesen  los  romances  del  siglo  xv. 

El  que  fuese  el  Cid  noble  cumplidor  de  su  palabra  y  no 
estafador,  no  era  cosa  que  pudiera  corregir  en  época  posterior 
décadente  un  nuevo  redactor  del  Cantar;  es  cosa  del  espiritu 
de  la  epopeya  castellana,  que  dejô  el  autor  de  Mio  Cid  por 
hacer  una  anccdota  chistosa  a  costa  del  héroe  castellano,  de- 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    275 

chado  de  nobleza  y  del  cumplimiento  de  su  palabra.  Si  el  autor 
de  Mio  Cid  en  los  tiempos  épicos  asî  se  dejô  llevar  del  sub- 
jetivismo,  tan  contrario  a  la  verdadera  epopeya  y  mas  a  la 
castellana  en  esto  del  pundonor,  no  es  de  créer  viniera  mas 
tarde  a  corregirle  otro  erudito  de  época  décadente  ya  para  la 
epopeya. 

Asi  disipa  toda  duda  la  observaciôn  de  Menéndez  Pidal. 
îNo  hubiera  sido  mejor  darnos  el  cotejo  y  anâlisis  de  la  Crô- 
nica,  del  Cantar  y  de  los  romances,  en  vez  de  quedârselos  en 
carpeta,  dândonos  solo  consecuencias  tan  arbitrarias  y  tan  con- 
trarias a  las  que  el  cotejo  y  anâlisis  nos  han  dado? 

^Puede  darnos  alguna  luz  el  Cantar  de  Mio  Cid  para  es- 
clarecer  el  problema  de  la  epopeya  castellana?  Tal  preguntâ- 
bamos  al  principio  de  este  estudio.  Ya  hemos  visto  que  si  y 
mucha.  El  anâlisis  del  Cantar  y  de  la  Crônica  cotejados  da 
como  consecuencias  que  la  teoria  de  Milâ  y  Menéndez  Pidal 
es  errônea  y  que  la  propuesta  por  mi  es  la  conforme  a  los 
hechos.  Cuantos  extremos  de  la  primera  refutamos  en  la  In- 
troducciôn  quedan  refutados  por  este  cotejo  y  anâlisis. 

îQué  significa  este  Cantar  en  la  epopeya  castellana?  A  esta 
otra  pregunta  hecha  en  la  Introducciôn,  podemos  ahora  res- 
ponder  todo  lo  contrario  de  lo  que  expuso  en  la  suya  del 
Cantar  de  Mio  Cid  Menéndez  Pidal.  La  Crônica  no  saliô  del 
Cantar,  hasta  es  dudoso  que  lo  conocieran  los  que  la  redac- 
taron.  I^  Crônica  es  prosificaciôn  de  los  mas  antiguos  roman- 
ces, cantares  o  fablas  de  la  epopeya  popular  castellana  no 
escrita,  compuesta  en  el  métro  del  pie  de  romance,  no  en 
verso  amétrico  ni  en  verso  francés.  El  Cantar  de  Mio  Cid  es 
obra  que  qucda  fuera  de  dicha  epopeya,  es  obra  de  un  erudito 
particular.  que  ni  se  canto  ni  Uegô  al  pueblo.  Su  autor  tomô 
de  la  epopeya  todo  el  asunto  y  ni  siquiera  le  diô  média  vuelta 
para  artizarlo  ni  dar  unidad  a  su  obra.  Tomô  no  menos  de  ella 
frases  y  octosilabos  a  manta.  No  hizo  mâs  que  poner  en  hepta- 
silabos  y  en  alejandrinos  y  otros  versos   franceses  parte  del 


276  JULIO    CEJADOR 


asunto,  dejando  intactos  un  sinfin  de  octosilabos,  tal  como 
los  hallaba;  y  desleir  algunas  escenas  en  diâlogos  y  pinceladas, 
ya  en  heptasîlabos,  ya  en  octosilabos.  Esto  ùltimo  de  desleir 
en  diâlogos  y  sobreaiiadir  pinceladas  y  retoques  grâficos  y 
retôricos,  es  lo  ùnico  que  el  autor  puso  de  suyo  y  en  ello 
acertô  a  veces  y  otras  no  atinô,  sobreponiendo,  de  todos  modos, 
a  la  objetiva  y  serena  epopeya  rasgos  subjetivos  y  retôricos, 
que  muestran  bien  la  mano  del  erudito  que  altéra  lo  popular. 
El  autor  era  afrancesado  y  empleô  con  el  métro  popular  los 
métros  franceses,  mayormente  el  alejandrino;  empleô  o  se  le 
escaparon,  ademâs,  varios  galicismos,  que  no  estân  en  la  Crô- 
nica  como  que  no  podîan  hallarse  en  la  epopeya  popular.  Ya 
mentamos  el  servilismo  y  galicismo  de  la  frase  aquella 
(2.021-2.022): 

""Xos  inojos  e  las  manos  en  tierra  los  fincô, 
las  yerbas  del  carapo  a  dicntes  las  tomô/* 

Que  es  el  mordcr  el  polvo,  que  algunos  afrancesados  ban  dicho. 

Los  galicismos  del  Cantar,  que  no  se  baya  nadie  notado, 
son  los  siguientes:  Apres  \  **aprés  de  la  uerta"  (1.225),  que  la 
Crônica  dicc  castizamente  :  **çeTca  de  la  buerta'*.  Este  gali- 
cismo lo  tengo  oîdo  en  Cuéllar.  Gesta  (1.085)  y  gente  por  ycntc, 
que  también  se  halla  en  el  Cantar:  '*gentes  se  ayuntaron''= 
**ayuntaronse  alH  grandes  yentes*'  (Cronica),  Presentaja  por 
présente  (1.532,  522,  516,  1.813,  1.819,  1.830,  etc.),  que  no  se 
halla  en  la  Crônica  y  responde  al  aragonés  de  entonces  pre- 
sentalla,  de  praesentalia,  Asî:  *ie  enbiava  en  presentaja**  (1.819) 
=:"enbiol  con  ellos  en  présente"  {Crôn,).  Mensaje  (975,  1.453' 
1,278,  1.188,  1.834,  2.600,  etc.):  Wenido  lés  mensaje"  (975). 
que  en  la  Crônica  es:  **et  Ikgol  alli  el  mandado".  Mensajero 
(1903,  etc.),  que  por  excepciôn  ballo  en  la  Crônica  (cap.  892), 
donde  no  parece  baya  prosificaciôn  de  la  epopeya  popular,  pues 
lus  voces  que  en  la  Crônica  se  toman  de  dicba  epopeya  son  las  de 
mandadero  y  mandaderiay  que  eran  las  voces  castizas  de  abolengo. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    2^^ 

Galicismos  y  catalanismos  son  husaje  y  fonta:  **en  el  ombro 
1'^  saluda,  ca  tal  es  so  husaje''  (1.519);  "Nos  curiava  de  fonta 
mio  Çid  el  Campeador"  (2.569),  tuvoslo  a  gran  fonta*'  (959), 
dpnde  la  Crônica  pone:  **tnuolo  por  su  desonrra",  octosîlabo, 
probablemente  tomado  de  los  romances,  que  el  af  rancesado  autor 
del  Cantar  convirtiô  en  heptasilabo  con  una  voz  afrancesada. 
Todavîa  repite  fonta  en  el  verso  492  y  en  el  verso  1.357. 

No  menos  galicista  es  el  decir  aquel  de  **Castiella  la  gentil" 
(672,  829),  que  la  Crônica  tan  castizamente  llama  en  el  lugar 
correspondiente  al  verso  672:  **Castiella  la  noble  et  la  loçana." 

Gentil,  gente  y  gcsta  son  galicismos,  pues  en  castellano  va 
recordé  que  la  g  del  gc  latino  desaparece  a  principio  de  dic- 
ciôn;  la  v  de  yente  es  la  del  diptongo  ie  en  que  se  abre  la  r. 
(Cejador,  Lcngua  de  Cervantes,  I,  pâg.  m). 

También  tengo  por  galicismo  la  frase  padre  espirital  o  spi- 
rital  (1.633,  etc.),  le  père  esperital,  que  dicen  los  escritos  fran- 
ceses  medioevales.  En  la  Crônica  no  se  halla  ni  acaso  sea  frase 
hecha  de  los  romances  de  la  popular  epopeya;  aparece  por 
primera  vez  en  Mio  Cid  y  luego  se  halla  en  Berceo,  del  mester 
de  clerecia. 

En  los  versos  2.307  y  2.535  el  codice  dice  guego,  guegos, 
que  es  el  goguc  francés,  por  broma,  burla,  goguenard.  !Menén- 
dez  Pidal  ha  corregido  en  su  texto  estas  palabras,  poniendo 
jiiego,  jiicgos.  Igualmente  puso  cascauicUos  (1.508)  por  cas- 
caiieles,  que  es  provenzalismo  del  codice.  El  **pend6n  trayo 
a  corças,  e  armas  de  sefial",  del  verso  2.375,  debe  de  significar 
mitras  o  cor  osas,  o  acaso  crue  es,  pues  se  trata  del  pendôn  del 
obispo,  que  tendria  mitras  o  cruces  en  la  tela,  como  senales  o 
divisas  episcopales.  Esta  por  a  croças. 

Si  lo  entendemos  por  cruces,  es  el  francés  crosse.  En  el  Ro- 
lland: **En  Tarcevesque  est  ben  la  croce  salve."  Si  por  corosas 
o  mitras,  recuérdese  a  Berceo,  Vida  de  S.  Millân  (438)  hablan- 
do  de  Santiago  y  de  S.  Millân: 


278  JUr.IO    CEJADOR 

"Vinien  en  dos  caballos  pus  blancos  que  crislal, 
armas  quales  non  vio  nunqua  omne  mortal. 
£1  uno  tenie  cro:a,  mitra  pontifical, 
el  otro  una  cnii,  omne  no  viô  tal." 

Lo  (le  llorar  el  Cid  también  nie  parece  algo  francés  y  el 
Uorar  de  los  ojos  es  frase  comiin  en  las  Chansons  de  geste. 
Llora  el  Cid  de  los  sos  ojos  al  salir  desterrado  de  su  pueblo  (i), 
llora  "el  padre  con  las  fijas"  al  despedirlas  (2.632).  En  la 
Crônica,  esto  es,  en  los  romances  originarios,  no  llora  el  Cid 
ni  en  el  prJnier  caso  ni  en  el  segundo;  antes  en  el  segundo 
"el  Çid,  su  padre,  punnaua  de  las  conortar  (a  su  mujer  e  liijas), 
diziendoles  que  non  Ilorassen".  Realmente  se  me  hace  muy 
cnesta  arriba  que  nuestra  epopeya  presenlase  llorando  al  Cid; 
en  Espaiia  eso  se  queda  para  las  mujeres,  a  no  ser  et  saltârsele 
las  lâgrimas  en  casos  excepcionales.  Pero  jvamos!  que  eso  de 
Uorar  a  mocc  tendido  el  Cid  al  dejar  su  puehlo: 

"De  los  SOS  ojos  tan   (uertemieiitre  lloramlo"", 

es  deniasiado  francés  para  comenzar  un  poenia  castellano. 

También,  segûn  el  Poenia,  llora  de  gozo,  en  las  vîslas.  Re- 
pitamos  qu^  toda  esa  prosopopeya  es  muy  oriental  y  muy 
francesa.  La  seiial  de  vasallaje  era  besar  las  niaiios,  y  al  rey, 
ademâs,  el  pie:  "hesandole  el  pié  et  la  mauo  en  conoscimiento 
de  senorio,  o  faziendole  otra  liumildat  sfgunt  costuinbre  de  la 
tierra"  (Part.  2,  13,  20).  Pero  yo  no  creo  que  fucse  costumbre  de 
Castilla  lo  que  hace  haccr  al  Cid  el  autor  del  Cautar  (3.021); 

"lot.  inojos  s  las  manos— en  tierra  los  fincô. 
las  yerbas  del  campo — a  dientes  las  tomô, 
liorando  de  los  ojos— tanto  auié  el  gOïO  mayor; 
assi  sabe  dar  omildança— a  Alfons  so  sefior." 

Eso  no  es  besar  el  pie,  sino  echarse  en  tierra,  como  entre 
)s  antiguos  persas  ;  y  besar  Jas  yerbas  o  morderlas  con  ahinco. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA  2/9 


creo  que  ni  a  los  persas  se  les  ocurriô,  sino  al  subjetivo,  francés 
y  feudal  capricho  del  autor  de  Mio  Cid,  Lô  del  llorar  de  los 
ojos  es  no  menos  de  la  épica  f rancesa.  También  en  otra  ocasiôn 
besan  la  tierra  Minaya  y  Bermùdez  (i. 841-1844),  y  el  Cid 
(3.025).  Pue?  lo  de  Minaya  (921): 

**besole  la  boca  e  los  ojos  de  la  cara**, 

mas  que  a  espanol,  me  huele  a  épica  f  rancesa.  **I1  11  baisa  et 
la  boche  et  le  vis''  (Ogier),  *'plus  de  cent  fois  li  baise  et  la 
bouche  et  le  nés''  (Gui  de  Bourgogne).  A  besarle  la  nariz  no 
llegô  el  bueno  de  Alvar  Fanez  Minaya:  se  hubiera  reîdo  el 
mismo  autor  de  Mio  Cid  al  escribirlo. 

En  la  Crônica  es  otro  el  estilo.  Minaya  y  Bermùdez  no 
besan  la  tierra,  sino  que  **llegaron  al  rey,  et  tomol  el  uno  la 
mano  diestra  et  el  otro  de  la  siniestra  et  besarongelas".  No  hay 
mas  (cap.  926).  El  Cid  en  las  vistas  no  se  come  la  yerba  del 
campo:  "Et  el  Çid,  quandol  viô,  començo  de  venir  corriendo, 
et  quando  llegô  al  rey  fincô  los  inoios  por  besarle  los  pies.  Et 
quando  esto  viô  el  rey,  allegosse,  et  tomol  por  las  manos  et 
dixo:  '*ya  Çid  Ruy  Diaz,  las  manos  cunplen,  que  non  los  pies". 
Et  entonçes  el  Çid  besol  amas  las  manos;  et  el  rey  abraçol  et 
cuenta  la  estoria  quel  diô  paz". 

*  Nada  de  besarle  la  boca,  los  ojos  ni  la  nariz,  ni  siquiera  la 
barbineta,  ccmo  el  otro;  "li  baisa  le  menton"  (Amis).  Tam- 
poco  hay  lloros  ni  lloramicos  de  ninguna  especie. 

Asî  procède  la  epopeya  castellana  ;  lo  otro  es  de  autor  af ran- 
cesado. 

La  voz  rictad  (688,  1.399,  1189,  1.245)  por  riqueza  es  el 
provenzal  rictat,  Sohregonel  (1.587),  del  frartcés  gonelle  o 
gonne,  que  diô  gond,  gonela,  usados  en  Aragon  especialmente. 
Vergel  (2.700)  viene  del  francés  verger,  Barnax  (3.325),  como 
en  Alixandre  (920,  1.693),  del  francés  barnage,  de  barona- 
Hcu(m),  cosa  de  baron.  El  coronado  (1.288,  1.460,  1.793)  P^r 


28o 


JULIO    CEJADOR 


el  obispo,  ccmo  en  Berceo  {Milagr.,  48),  que  tiene  muchos 
galicismos,  parece  ser  el  francés  del  Rolland  (1.563):  "par  le 
camp  vait  Turpins  li  arcevesques,  tels  curunez  ne  cantat  unkes 
messe'*.  Costment  por  merced  (1.436),  es  el  provenzal  causi- 
fncnt.  En  el  verso  2.743  se  dice  de  las  hijas  del  Cid,  sin  amparo, 
La  **cofia...  blanca  commo  el  sol"  es  la  de  los  caballeros  fran- 
ceses:  **une  coife  qui  tout  iert  blanche'',  para  simbolizar  la  lim- 
pieza  del  aima.  La  palabra  tuerta  por  tirôn  de  un  lado  (3685) 
suena  al  torta  del  provenzal  y  catalan. 

No  he  pretendido  poner  todas  las  voces  que  vinieron  por 
aquellos  tiempos  de  Francia;  solo  he  recogido  los  galicismos 
que  no  se  hallan  en  la  Crônica,  esto  es,  en  los  romances  orî- 
ginarios  de  la  epopeya  castellana,  para  que  se  note  que  son 
voces  del  autor  de  Mio  Cid,  erudito  leîdo  en  la  poesia  f  rancesa 
y  amigo  de  voces  nuevas  que  el  pueblo  todavîa  no  admitîa. 

Los  aragonesisnios  del  Cantar,  segùn  Menéndez  Pidal,  son 
rreyal,  empleye,  firgades,  nuevcs  por  nubes,  z'irtos,  engramear. 
**Creçen  estos  virtos"  (657),  en  la  Cronica:  "cresçientes  los 
poderes".  Por  cierto  que  afirma  Menéndez  Pidal  que  en  Soria 
no  hay  influencia  alguna  del  habla  aragonesa,  cuando  no  solo 
en  Soria  se  masca,  por  decirlo  asi,  sino  que  llega  hasta  toda 
la  provincia  de  Segovia  y  la  de  Guadalajara  y  en  Juan  Ruiz 
hay  muchos  aragonesismos. 

A  los  aragonesismos  que  recoge  Menéndez  Pidal,  hay  que 
anadir  enpara  (964,  450),  por  guarda  de  la  Cronica,  y  enparar 
(1.223),  en  la  Cronica,  amparar  (c.  931);  y  dcsenparar  (910 
1.471,  2.945)  y  dcsenparada  (46c)),  donde  la  Cronica  dice  des- 
amparada;  cafw  por  cucva  (2.695),  hoy  dia  usadisimo  en  Ara- 
gon; no  menos  que  mucsso  por  bocado  (1.032);  ademâs  algunos 
de  los  galicismos  citados,  que  parece  vinieron  por  Cataluna  y 
Aragon.  Latinismos  del  autor  erudito,  que  tampoco  son  de  la 
epopeya  castellana,  pudieran  citarse  varios,  comenzando  por  el 
latinado  (2.667),  voz  exclusiva  acaso  del  autor  de  Mio  Cid, 
por  el  ladino  vulgar. 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    28l 


El  Caniar,  como  obra  escrita  y  de  erudito,  pertenece  al  mes- 
ter  de  clerczîa,  ya  que,  como  hemos  visto,  no  es  del  mester  de 
juglaria.  Este  mester  escribiase  en  métros  franceses  y  tal  in- 
tenté hacer  el  autor  del  Caniar;  pero  como  primerizo,  no  supo 
desprenderse  enteramente  del  métro  octosîlabo  de  la  epopeya 
en  la  cual  se  inspiraba  y  que  por  primera  vez  llevaba  a  los  es- 
critos.  Otra  caracteristica  del  mester  de  clerezia,  por  la  que 
los  eruditos  se  apartaron  del  arte  popular,  es  lo  de  las  sillabas 
cuntadas,  el  no  evitar  el  hiato  o  junta  de  vocales  por  medio  de 
la  elisiôn  y  de  la  sinalefa,  antes  bien  tener  en  cuenta  todas  las 
vocales  contândolas  para  Uenar  el  numéro  de  silabas  del  ale- 
jandrino. 

Berceo  escribe  en  La  estoria  de  senor  sant  Millan: 


*é 


Vera  a  do  envian — los  pueblos  so  aver." 


Para  él  cada  hemistiquio  tiene  siete  silabas.  Para  el  habla 
comùn,  y  para  los  romances,  y  para  la  primitiva  epopeya  po- 
pular o  mester  de  juglaria,  este  primer  hemistiquio  solo  ténia 
cinco  silabas:  Vc-râ  a-do  en-vi-an,  en  vez  de  siete  que  tenîa 
para  Berceo:  Vc-râ-a-do-cn-vi-an,  Porque  Berceo  média  con- 
tando  toda  vocal,  por  sillabas  cuntadas,  y  el  pueblo  hacîa  y  hace 
sinalefa  en  rà  a,  do  en.  El  autor  de  Alio  Cid  todavia  no  al- 
canzô  esta  ley  inventada  mâs  tarde  y  bien  observada  por  Ber- 
ceo; atiénese  en  esto  a  la  epopeya  popular,  aunque  es  de  créer 
que  a  veces  y  a  se  atiene  a  ella. 

Asi.  pues,  como  anda  entre  dos  aguas  el  autor  de  Mio  Cid, 
entre  los  métros  franceses  y  el  métro  nacional  ;  asi  no  menos 
entre  el  evitar  el  hiato  como  el  pueblo  y  el  no  evitarlo  como 
los  eruditos.  Es  obra  de  transicion  entre  el  mester  de  juglaria 
y  el  mester  de  clerecia,  en  lo  uno  y  en  lo  otro;  pero  pertenece 
al  de  clerezia,  como  erudito  y  afrancesado. 

Bien  poco  queda,  por  consiguiente,  de  original  para  el  autor 
de  Mio  Cid.  I^  que  todos  han  alabado  en  él  pertenece  a  la 


2^2  JUIIO    CEJADOR 


epopeya  popular;  los  defectos  en  la  métrica  y  en  los  rasgos 
subjetivos  e  impertinentes  son  obra  suya.  La  Crônica,  sin  esos 
defectos  y  con  la  sustancia  épica,  que  es  lo  que  se  alaba  en  el 
poema,  es  obra  de  mayor  valer  épico  y  estético:  es  la  verda- 
dera  epopeya  o  mester  de  juglaria,  salvo  el  métro  que  desapa- 
reciô  al  prosificarla. 

El  problema  de  la  epopeya  castellana,  enredado  por  los  que 
quisieron  igualarla  a  la  francesa,  queda  despejado.  Como  el 
habla  popular  sigue  debajo  del  lenguaje  literario  y  es  la  que  le 
sirve  de  continua  fuente  sustentadora,  la  Hteratura  erudita  y 
en  particular  la  épica  escrita  no  es  mas  que  una  Hteratura  que 
vive  de  la  popular;  pero  esta  corre  por  debajo  de  ella  con  sus 
propias  cualidades.  La  epopeya  castellana  es  la  popular  o  mes- 
ter de  juglaria,  compuesto  en  romances  durante  toda  la  Edad 
Media  y  prosificado  en  las  Crônicas  de  varias  épocas.  Sobre 
ella  mostrôse  flotando  la  épica  erudita  o  mester  de  clerezia 
que  de  la  popular  naciô  y  se  sustenté.  Por  las  circunstancias 
de  su  nacimiento  escribiose  en  métro  f rancés,  pero  a  poco  vol- 
vio  al  octosilabo  de  los  romances  populares.  Igualmente  erigiô 
en  norma  la  aceptaciôn  del  hiato;  pero  como  esto  iba  contra 
el  genio  del  idioma,  la  tal  norma  desapareciô  con  la  nacionali- 
zaciôn  de  la  Hteratura  en  la  época  de  los  Reyes  Catôlicos,  vol- 
viendo  desde  entonces  hasta  ahora  a  la  norma  del  idioma  y  de 
la  epopeya  popular  de  evitar  el  hiato  por  medio  de  la  sinalefa. 

El  ùltimo  argumento  de  toda  esta  -doctrina  nos  lo  ofrecen 
los  romances  del  Cid  del  siglo  xv.  No  vienen  del  Cantar,  como 
hasta  ahora  se  ha  dicho,  sino  que  estân  acordes  con  la  Crôni- 
ca, por  venir  de  la  misma  fuente  que  ella,  los  antiguos  roman- 
ces. El  Cantar,  obra  erudita,  quedô  fuera  de  la  epopeya,  fué 
desconocido  del  pueblo  que  seguîa  refundiéndola  en  nuevos  y 
nuevos  romances,  y  hasta  fué  desconocido  de  los  eruditos  hasta 
fines  del  siglo  xvi. 

Como  hemos  cotejado  la  primera  Crônica  gênerai,  impresa 
por  M.  Pidal,  pudiéramos  cotejar  con  Mio  Cid  las  demâs  con- 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA         283 


servadas  en  manuscrites;  pero  la  tarea  séria  demasiadamente 
prolija.  Nos  ceniremos  a  algunas  observaciones  générales.  En- 
tre los  manuscrites  que  da  M.  Pidal  como  de  la  "Primera  Crô- 
nica  General'*  (La  Ley,  de  los  Infantes  de  Lara,  1896,  pagi- 
nas 384-385),  estân  el  F-42  y  el  X-61  de  la  Biblioteca  Nacional. 
El  F-42  Ueva  por  tîtulo:  **Aqui  comiença  la  coronica  e  la  se- 
gunda  parte  de  la  gênerai  estoria  que  el  muy  noble  rey  don  al- 
fonso..."  Hay  una  nota  de  otra  letra  que  dice:  **Esta  chronica 
es  distinta  de  la  que  escriviô  el  rey  don  Alonso  el  sabio  y  se 
compuso  en  tiempo  del  rey  don  Alonso  el  onceno  su  bisnieto..., 
segun  parece  de  florian  de  ocampo  que  hace  memoria  y  la  cita 
assi  en  el  Prologo  como  en  el  capitulo  42  del  libro  tercero  y  en 
el  quinto  del  libro  quarto".  Esta  Cronica  signe  la  primera  Ge- 
neral en  lo  tocante  al  Cid  y  no  admite  las  opiniones  del  Can- 
iar;  por  ejemplo,  cuenta  lo  del  labrador  que  ayudo  a  amparar 
a  las  hijas  del  Cid  en  el  Robledo  de  Corpes  y  pone  a  Ordono, 
y  no  a  Pelez  jMunoz,  como  espia  que  fué  tras  los  Condes  y 
sus  mujeres,  etc.,  etc.  Ahora  bien,  en  esta  Cronica  esta  el  ro- 
mance que  M.  Pidal  tomô  de  la  posterior  Cronica  de  Castilla 
para  suplir  la  hoja  que  falta  al  principio  del  Cantar.  De  ella 
lo  debiera,  pues,  haber  tomado,  no  de  la  muy  posterior  Cro- 
nica de  Castilla.  Y  este  hecho  muestra  que  en  la  primera  mi- 
tad  del  siglo  xiv  se  cantaban  romances,  y  romances  del  Cid, 
pues  Uevô  entero  ese  trozo  a  su  obra  el  autor  de  esta  Cronica, 
Adviértase  ademâs  que  seguia  desconociéndose  el  Cantar,  pues 
su  autor  no  admite  sus  ideas,  sino  las  de  la  primera  Cronica,  y 
que  aiiade  ese  trozo  de  romance,  que  en  ella  no  habia,  siguien- 
do  en  ello  su  estilo  de  documentarse  en  la  epopeya  popular 

no  escrita. 

Grande  autoridad  debiô  de  tener  esta  Cronica,  pues  la  ha- 
llamos  vertida  al  galaico-portugués  en  el  ms.  X-61  de  la  misma 
Biblioteca  Nacional,  con  el  mismo  trozo  de  romance  (fol.  321 
vuelto)  y  las  mismas  ideas,  sin  saber,  en  cambio,  nada  su 
autor  de  las  ideas  décadentes  del  Cantar. 


284  JULIO    CEJADOR 


M.  Pidal  mismo  notô  que  "la  Crônica  de  1344  se  aparta  mu- 
cho  mas  que  la  Primera  del  texto  del  Cantar.  Lo  mismo  deci- 
mos  de  la  Crônica  de  Castilla  y  de  la  Particular  del  Cid,  ya 
que  présentai!  los  mismos  caractères  que  la  de  1344,  aunque 
no  son  copia  de  ella".  Efectivamente,  todas  très  desconocen  el 
Cantar  y  tienen  las  mismas  ideas,  respecto  del  ciclo  del  Cid, 
que  la  primera  Crônica  y  que  los  romances  del  siglo  xv.  El 
ms.  Ii-73  de  la  Crônica  de  1344,  de  la  Bibl.  Nac,  citado  por 
M.  Pidal,  tiene  su  continuaciôn  en  el  ms.  Ii-74  de  la  misma 
Biblioteca,  y  que  él  no  cita.  Cuanto  a  las  otras  Crônicas  dichas, 
el  lector  puede  ver  la  Coronica  del  çid  ruy  diaz  (Sevilla,  1498; 
Paris,  1909,  edic.  Foulché-Delbosc),  abreviaciôn  de  la  Crônica 
de  Alfonso  X,  médian  te  la  Crônica  de  Castilla,  y  hallarâ  que 
signe  enteramente  el  texto  de  la  primera  Crônica,  aunque  abre- 
viado,  y  que  no  signe  el  texto  ni  las  ideas  exclusivas  del 
Cantar. 

Particular  atenciôn  merece  la  Crônica  de  Veinte  Reyes, 
como  la  llama  M.  Pidal.  El  manuscrito  de  la  Biblioteca  Na- 
cional  F-132,  del  cual  se  sirve  M.  Pidal  '*generalmente",  lleva 
este  titulo:  ''Comiença  la  Coronica  de  los  onze  Reyes  de  es- 
pana'\  El  de  la  biblioteca  real  2-M-1  :  "'Aquis  comiença  la 
coronica  de  los  onze  rreys  de  espana'\  El  de  la  biblioteca  de 
M.  Pelayo:  '\A)qtii  comiença  la  Coronica  de  los  Honse  Re- 
yes de  Espana".  No  se  hasta  que  punto  sea  lîcito  ni  conve- 
niente  trocai  los  titulos  de  obras  manuscritas  no  impresas,  di- 
ficultando  las  investigaciones  y  citas.  M.  Pidal  la  llama,  sin 
embargo,  Crônica  de  Veinte  Reyes.  En  el  manuscrito  del  Es- 
corial  Y-i-12  se  dice:  ''Aqui  comiença  la  coronica  de  los  nobles 
Reyes  de  espana  en  los  sus  notables  f échos  que  fizieron.  En  la 
quai  dicha  coronica  se  contienen  honce  Reyes  de  espana'\ 

La  materia  del  Cantar  de  Mio  Cid  se  halla  en  el  dicho  ma- 
nuscrito de  la  Biblioteca  Nacional  F-132  entre  el  Capitu- 
lo  CLXII  (fol.  165  vuelto).  De  como  Ruy  Diaz  çid  fué  echado 
de  tierra  del  rey.  y  el  Capitula  CCXXXV.  De  como  lidiaron 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA 


285 


los  del  çid  con  los  infantes  de  Carrion  e  los  vencieron.  En  el 
capitule  43  esta  lo  correspondiente  al  comienzo  del  Cantar. 
Cotéjese  con  la  primera  Croniea  : 


Cron.  Gral.  (éd.  1906). 
Cap.  851. 

**  Sobre  aquellas  nueuas  el  Çid 
enviô  luego  por  sus  parientes  et 
sus  amigos,  et  mostroles  lo  quel 
el  rey  enuiara  dezir,  et  dixoles  de 
como  non  le  diera  el  rey  mas  de 
nueue  dias  de  plazo  en  quel  sa- 
liesse  de  la  tierra;  et  que  querie 
saber  dellos  quales  querien  yr  con 
el  o  quales  Ancar.  Et  dixo  Aluar 
Hannez  Minnaya:  "sennor,  todos 
yremos  con  uusco  et  dexareraos 
Castiella,  et  ser  uos  emos  uassa- 
llos  leales".  Et  esto  mismo  le  di- 
xieron  todos  los  otros,  et  quel  non 
desampararien  por  ninguna  guisa. 
El  Çid,  quando  les  esto  oyo,  gra- 
desçiogelo  mucho,  et  dixoles  que 
si  el  tiempo  uiesse,  que  gelo  gua- 
lardonarie  el  muy  bien.  Oiro  dia 
safiô  el  Çid  de  Viuar  con  toda  su 
companna,  et  dizen  alguno^^  que 
catô  por  aguero,  et  saliente  de 
Viuar  que  ouo  corne ia  diestra,  et 
a  entrante  de  Burgos  que  la  ouo 
siniestra.  ** 


Cron.  de  los  onse  Reyes 
(ms.  F- 132  BibL  Nac.),  cap.  43. 

**Enbiô  por  sus  parientes  y  sus 
vasallos  y  dixoles:  amigos,  el  rey 
manda  salir  de  su  tierra  y  que  nol 
daria  plazo  mas  que  de  nueve 
dias  y  que  queria  saber  dellos 
quales  querian  yr  con  él  y  quales 
fincar.  Minaya  Aluar  Faiîez  le 
dixo  :  çid,  todos  yremos  convusco 
y  serves  emos  leales  vasallos. 
Todos  los  otros  dixeron  otrosi 
que  yrian  con  él  doquier  que 
fuesse,  nol  quitarien  nin  desam- 
pararian  por  ninguna  guisa.  El 
çid  gradesçiôgelo  entonces  mucho 
y  dixoles  que  si  Dios  bien  le 
fîztese  que  gelo  galardonaria  muy 
bien.  Otro  dia  saliô  el  çid  de 
biuar  con  toda  su  conpaîîa  y  di- 
zen que  catô  por  aguero  y  tornô 
corneia  diestra  y  a  entrante  de 
burgos  ovola  siniestra." 


En  los  otros  manuscritos  de  la  Real,  del  Escorial,  de  M.  Pe- 
layo,  aunque  hay  variantes  en  algunas  palabras,  redùcese  el 
texto,  como  el  de  la  Nacional,  al  de  la  primera  Croniea.  Poca 
es,  como  se  ve,  la  diferencia  y  no  mayor  ni  menor  la  de  los 


286  JUMO    CEJADOR 

demis  manuscritos.  Es,  sin  embargo,  hablando  en  gênerai,  un 
relato  abrcz-iado  y  modificado  en  varias  cosas,  respecte  de  la 
primera  Crônica,  aunque  en  este  trozo  apenas  haya  abrevia- 
ciôn.  Conserva  de  ella  algunos  epigrafes  de  capitulos,  niodiBca 
otros,  déjà  trozos  y  aiiade  otros  nueros,  y,  siempre  que  signe 
el  texto  de  la  primera  Crônica,  lo  abrevia. 

Ahora,  cotejândola  con  el  Cantar.  M.  Pîdal  (p.  135)  asegura 
lo  siguiente: 

"Esta  es  la  ûnica  Crônica  que  frosifica  lodo  imcilro  antiguo  Can- 
tar desde  el  verso  io()4  en  addante". 

Afirmaciôn  es  esta  harto  peregrina.  En  el  verso  1094  del 
Cantar  comicnza  lo  de  Murviedro  y  Valencia  y  responde  al 
capitulo  CCXV  (fol.  219  vto.)  del  manuscrito  F-132,  del  cual 
se  sirve  M.  Pidal  "generalniente".  En  el  Cantar  hay  iina  aren- 
ga  del  Cid  en  23  versos  y  una  respuesia  de  Minaya  en  seis 
versos.  Ko  se  liallan  en  la  Crônica.  ^Tendremos  que  ir  paso 
Iras  paso  desmîtitiendo  la  peregrina  afirmaciôn?  No  merece  la 
pena.  Los  manuscritos  de  la  Crônica  de  los  onze  reycs  contie- 
nen  otras  muclias  cosas  que  no  hay  en  e!  Cantar  y  las  que  en 
él  estân  las  narra  pur  manera  tan  cenîda  que  de  ningûn  modo 
pueden  llamarse  copia  del  Cantar,  y  mucho  menos  prosific.i- 
ciôn. 

Desde  donde  emparejan  la  primera  Crônica,  la  Crônica  de 
los  onze  revcs  y  el  Cantar  es  desde  la  derrota  del  rey  moro  de 
SpvilU  por  el  Cid.  Pero  ni  desde  este  punto  hay  prosificacion 
mtar,  no  ya  prosificacion  de  "todo  nucstro  antiguo  Can- 
Dero  ni  ann  de  trozo  alguno  de  consideracion.  Hasta  hay 
ncias  entre  los  dos  textos.  En  e!  verso  1263  "très  mill  e 
;ntos"  corresponde  a  "très  mi!  edozientos"  del  folio  vuel- 
i  de  la  Crônica.  "Çient  cavallos"  (v.  1274)  y  "cinquenta 
:)s".  "Fora  el  rey  a  San  Fagunt  aun  poco  ha.  tornos  a 
in...  Minaya  adelinô  pora  alla"  (v.  1312)  responde  en  el 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEVA  CASTELLANA    28/ 


folio  227  a:  "era  en  san  fagund  e  fazie  sus  cortes,  fuese  para 
el  e  luego  que  entrô  finco  los  y  no  j  os  antel".  De  modo  que  el 
Poema  dice  que  le  viô  en  Carriôn,  la  Crônica  dice  que  en 
Sahagùn.  '^Martin  Antolinez"  (v.  1459)  responde  a  "anton 
antolines"  (fol.  228  vto.). 

Pero  vamos  a  probar  brevemente  que  la  Crônica  no  "prosi- 
ficô  todo  nuestro  antiguo  Cantar'\  El  trozo  de  las  Vistas  ocu- 
pa  en  el  Cantar  desde  el  verso  1965  hasta  el  2174,  esto  es  209 
versos  de  14  o  16  silabas.  Siendo  las  lîneas  del  côdice  de  la 
Crônica  de  7  a  9  silabas,  casi  se  necesitarian  para  su  prosifica- 
ciôn  el  doble  de  209,  esto  es,  418  lineas,  aun  suponiendo  que 
la  prosificaciôn  no  deslia  y  anada  palabras.  Pues  bien,  las  Vis- 
tas  solo  ocupan  95  lineas  (fol.  231).  ^Pueden  prosificarse  209 
versos  de  a  16  silabas  en  95  lineas  de  9  silabas?  De  la  misma 
manera  lo  comprendido  en  los  109  versos,  del  1453  21I  1562 
ise  puede  prosificar  en  43  lineas?  îLos  56  versos,  del  1562  al 
1618,  en  22  lineas?  La  batalla  de  Yuçuf  ocupa  199  versos,  del 
1622  al  1821,  y  la  Crônica  la  relata  en  92  lineas  (fol.  229). 
Los  desposorios  ocupan  85  versos,  del  1879  al  1964;  la  Crônica 
los  despacha  en  65  lineas  (fol.  230  vto.).  Las  bodas  abarcan 
100  versos,  del  2175  al  2275;  en  la  Crônica,  41  lineas  (fol.  232). 
La  batalla  contra  Bucar,  223  versos,  del  231 1  al  2534;  la  Crô- 
nica la  cuenta  en  136  lineas  (fol.  234),  y  eso  que  falta  un  trozo 
en  el  Cantar.  Lo  del  Robledo  de  Corpes  esta  en  449  versos, 
del  2535  al  2984;  la  Crônica  lo  refiere  en  243  lineas  (fol.  235). 
Las  Cortes  de  Toledo  tienen  582  versos,  del  2985  al  3507»  y 
aun  faltando  un  trozo  en  el  Cantar,  la  Crônica  no  necesita 
mâs  que  422  lineas  (fol.  237  vto.).  La  lid  final  comprende  210 
versos,  del  3506  al  3716;  la  Crônica  la  acaba  en   100  lineas 
(fol.  242).  Pregunto  de  nuevo:  i puede  con  taniana  condensa- 
ciôn  **prosificarse  todo  el  Cantar?^' 

Solo  en  el  episodio  del  leôn  el  Cantar  emplea  menos  versos 
que  lineas  la  Crônica'.  32  versos,  del  2278  al  2310  y  48  lîneas 
(fol.  232).  La  razôn  es  clara:  la  primera  Crônica  cuenta  mu- 


288 


L'LIO    CEJAOOR 


cho  mâs  prolijamente  este  episodio  que  no  el  Caiitar.  Necesi- 
tando,  pues,  la  Cronica  mâs  lincas  que  versos  et  Cantar  sôlo  en 
este  caso,  1^  consecuencia  no  puede  ser  mâs  nianifiesta  :  la 
Cronica  de  los  onse  rcyes  sigue  el  texto  de  la  primera  Crônica, 
no  "prosifica  lodo  cl  Cantar",  ni  lo  prosifica  siquiera  en  algûn 
trozo  de  importancia. 

Al  que  lea  la  Crônica  de  los  onsc  reyes  a  la  par  que  el  Can- 
tar le  parecerâ  que  son  textos  muy  semejantes  :  pero  otro  tanto 
le  parecerâ  al  que  lea  el  Cantar  y  la  primera  Cronica.  Mas  no 
se  Irata  de  pareceres  debidos  a  impresiones  superficiales,  El 
cotejo  analitico  nos  ha  heclio  ver  la  gran  diferencia  entre  el 
Cantar  y  la  primera  Crônica.  Sâlo  el  computo  de  versos  y  li- 
neas  nos  dice  que  la  Crônica  de  los  onsc  reyes  no  puede  ser 
"  prosificaciôn  de  todo  cl  Cantar". 

Lo  que  si  liay  de  particular  en  esta  Crônica  es  que  conviene 
con  el  Cantar  en  los  rasgos  en  que  vemos  apartarse  el  Cantar 
de  la  primera  Crônica  y  de  los  romances  viejos  del  siglo  xv, 
y  que  son  cabalmente  rasgos  décadentes,  subjetivos  y  aun  fal- 
sos;  posteriores,  de  todo  s  modos,  a  la  epopeya  castellana,  tal 
como  se  nos  conservô  en  la  primera  Crônica  y  en  los  roman- 
ces viejos.  Por  ejempio,  en  Toledo  le  dice  el  rey  al  Cid  que  se 
siente  en  el  escano  real  que  el  Cid  regalo  al  rey.  Esto  sôlo  se 
halla  en  la  Crônica  de  los  orne  reyes  y  en  el  Caittar;  todas  las 
demàs  refundiciones,  y  la  primera  Crônica,  y  los  romances  del 
siglo  XV  saben,  por  el  contrario,  que  el  tal  escaiio  del  rey  fué 
regalo  que  le  habia  hecho  el  rey  moro  de  Toledo.  También  es 
cxclusivo  del  Cantar  y  de  esta  Crônica  de  las  onse  reyes  lo  de 
que  el  Cid  matase  al  rey  moro  Bucar,  lo  de  que  llevascn  es- 
condidas  tas  espadas  debajo  de  los  mantos  los  del  Cid  en  las  Cor- 
*"■  de  Toledo,  lo  de  Fêlez  Muiioz,  to  de  recelar  el  Cid  de  los 

ides  tan  sôlo  por  los  agueros,  to  de  no  intervenir  el  labra- 
en  el  Robtedo  de  Corpes,  y  otros  muchos  rasgos  decaden- 

y  de  origfen  claramente  posterior  y  subjetivo  en  que  vimos 

rtarie  el  Cantar  de  la  primera  Crônica. 


EL  CANTAR  DE  MIO  Cil)  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    289 

îTuvieron  Cantar  y  Crônica  de  los  onze  reyes  la  misma 
fuente  informativa  de  donde  sacaron  taies  cosas?  îTomôlo  uno 
de  estos  textos  del  otro?  ^Cuâl  de  cuâl?  De  todos  modos,  am- 
bos  textos  quedan  fuera  de  la  epopeya  popular,  cual  la  halla- 
mos  en  la  primera  Crônica,  en  todas  las  demâs  refundiciones 
y  en  los  romances  del  siglo  xv,  pues  son  los  dos  ûnicos  textos 
que  se  apartan  de  la  gênerai  tradiciôn.  M.  Pidal  hace  hincapié 
en  la  grande  autoridad  que  el  autor  de  esta  Crônica  dio  al 
Cantar.  Muy  bien;  pero  iquién  fué  su  autor?  Prefiere  ese 
autor,  y  con  él  M.  Pidal,  el  Cantar  a  la  primera  Crônica,  Es 
una  opinion  de  no  se  sabe  quién  y  de  M.  Pidal.  Toda  Espana 
dio  mas  autoridad  al  Rey  Sabio  que  no  al  autor  de  Mio  Cid. 
Todas  las  dcmâs  refundiciones  y  toda  la  epopeya  popular  hasta 
los  ùltimos  romances  desconocen  al  autor  de  Mio  Cid,  y  nada 
saben  de  tal  Cantar.  Pesé  M.  Pidal  la  autoridad  del  que  escri- 
biô  la  Crônica  de  los  onze  reyes  y  la  del  resto  de  los  espanoles, 
y  quédese,  si  gusta,  con  el  anônimo  autor. 

En  1865  publicô  el  eruditisimo  Gaston  Paris  su  Histoire 
poétique  de  Charlemagne  y  el  capîtulo  X,  que  trata  de  La 
légende  de  Charlemagne  en  Espana,  comienza  por  estas  ter- 
minantes palabras:  "L'Espagne  n*a  pas  eu  d'épopée." 

i  Cômo  cambia  la  vision  histôrica  en  pocos  anos  !  Si  alguna 
naciôn  românica  ha  tenido  verdadera  epopeya,  ha  sido  Espana. 
Ahora  résulta  que,  segun  Bédier,  la  epopeya  francesa  no  es 
popular.  Resumiendo  Lanson  sus  conclusiones,  dice  (Histoire 
de  la  Littérature  française,  1912,  p.  26): 

"Les  chansons  de  geste  que  nous  avons  sont  nées  tardivement,  au 
onzième,  au  douzième  siècle,  autour  des  abbayes  et  des  églises.  Des  jon- 
gleurs les  ont  chantées  à  la  foule  qui  affluait  aux  foires  et  visitait  les 
reliques.  Autour  des  sanctuaires  fréquentés, 'le  long  des  routes  de  pèle- 
rins, l'épopée  germe  et  s'épanouit.  D'où  les  jongleurs  en  tirent-ils  la 
matière?  No,i  pas  d'une  tradition  populaire  dont  rien  ne  prouve  l'exis- 
tence, mais  des  chroniques  latines,  des  vies  de  saints  latines,  et  sur- 
tout, des  récits  des  moines  et  des  clercs  qui  leur  en  transmettent  la 
substance.    Ils   reçoivent   ainsi   péle-méle   des   faits   historiques    et   des 

Rtvut  Hispanique.— Pi..  >Q 


290  JULIO    CEJADOR 


mensonges  que  Terreur  ou  le  cajcul  des  clercs  et  des  moines  ont  brodés 
sur  l'histoire  pour  expliquer  un  nom,  une  inscription,  une  tombe,  pour 
illustrer  une  abbaye,  pour  étayer  les  prétentions  d'une  église,  pour 
achalander  des  reliques.  Sur  ces  données  le  jongleur  travaille  dans  des 
conditions  très  analogues  à  celles  du  romancier  moderne,  il  les  féconde 
par  son  invention,  selon  son  génie  ou  sa  mémoire". 

Segùn  esto,  las  canciones  de  gesta  francesas  no  son  epopeya 
popular.  Si  la  hubo  antes  en  cantates  populares  mas  o  mènes 
largos  es  cuestiôn  todavîa  no  aclarada.  En  Espana  la  Cronica 
de  Alfonso  X,  sus  refundiciones  y  los  romances  viejos  forman 
una  verdadcra  epopeya  popular,  prosificada  en  las  primeras 
e  intacta  en  los  segundos.  En  pleno  siglo  xv  y  a  fines  de  él, 
cuando  la  guerra  de  Granada,  vive  el  espiritu  épico  popular  y 
se  componen  los  romances  fronterizos  y  los  de  dicha  guerra, 
tan  fuertemente  épicos  como  los  mejores  trozos  que  pueda 
presentar  cualquiera  verdadera  epopeya. 

Conviene  revisar  las  doctrinas  de  Gaston  Paris,  para  que 
se  vea  cuânto  se  ha  modificado  la  opinion  histôrica: 

**A  quelque  époque  que  remontent  en  substance  les  romances  qui  re- 
présentent dans  l'histoire  de  la  poésie  le  génie  épique  de  la  péninsule, 
aucune  ne  nous  est  parvenue  dans  une  forme  antérieure  au  quinzième 
siècle". 

Ya  hemos  visto  que  romances,  cantares  o  fablas  son  los 
prosificados  en  la  Cronica,  en  el  siglo  xiii  y  que  sus  sucesores 
son  los  romances  del  siglo  xv:  son  una  misma  epopeya  po- 
pular que  vive  durante  toda  la  Edad  Media. 

"L'opinion  qui  en  fait  des  fragments  de  grands  poèmes  perdus  est 
abandonnée  aujourd'hui  par  les  savants  les  mieux  autorisés,  et  ne  ré- 
siste pas  à  l'examen." 

Menos  por  M.  Pidal,  que  resucitô  la  teoria.  y  que  crée 
queda  refutada  en  este  trabajo. 

"De  très  bonne  heure  en  revanche  nos  traditions  et  nos  poèmes 
passèrent  les   Pyrénées.   La  preuve   de  la  connaissance  qu'on   en  avait 


i:l  cantar  de  mio  ci  d  y  la  epopeya  castellana     291 


dès  le  douzième  siècle  en  £spagne  se  trouve  dans  un  poème  latin  com- 
posé à  la  louange  du  roi  Alfonse  VII  peu  de  temps  après  la  mort  de 
ce  prince  (1157).  L'auteur,  louant  un  guerrier,  dit  de  lui:  "S'il  avait 
vécu  au  temps  de  Roland,  et  qu'il  eût  fait  le  troisième  avec  lui  et  Oli- 
vier, je  puis  le  dire,  sans  accuser  ceux-ci,  la  nation  des  Sarrasins  se- 
rait sous  le  joug  des» Français,  et  les  fidèles  compagnons  n'auraient  pas 
trouvé  la  mort."  On  remarquera  que  cette  allusion  ne  peut  se  rapporter 
qu'aux  chansons  de  gestes:  Turpin  n'isole  pas  ainsi  Roland  et  Olivier 
et  nomme  à  peine  le  dernier  dans  son  récit  de  Roncevaux.  En  outre 
ce  passage  nous  montre,  chez  les  Espagnols,  une  légende  de  Roncevaux 
tout  à  fait  conforme  à  la  nôtre  dont  elle  est  empruntée." 

Yo  creo  que,  sin  necesidad  de  conocer  los  cantares  de  gesta 
franceses,  se  explica  que  los  espafioles  supiesen  de  Roldân  y 
de  Oliveros.  Roncesvalles  fué  cantado  en  Espafia  acaso  antes 
que  en  Francia:  fué  un  acontecimiento  tan  glorioso  para  Es- 
pana,  por  lo  menos,  como  para  Francia.  Los  autores  populares 
de  la  epopeya  castellana  no  conocieron  o  no  hicieron  caso  ni 
del  seudo  Turpin.  fuente  principal  para  los  franceses,  ni  del 
Roland,  con  las  fabulosas  conquistas  de  Carlomagno  en 
Espafia. 

El  Silense,  de  fines  del  siglo  xi  o  comienzos  del  xii,  conoce 
a  Eginhardo  y  la  sumisiôn  que  este  cuenta  de  Alfonso  el  Casto 
a  Carlomagno;  pero  ni  hace  caso  de  ella  ni  admite  que  Carlo- 
magno conquistase  ciudad  algima  espafîola.  Para  D.  Rodrigo, 
Roncesvalles  fué  una  Victoria  nacional  de  todos  los  pueblos 
de  Espafia,  acaudillados  por  el  rey  de  Leôn  (i):  para  el  Tu- 
dense,  el  triunfo  fué  del  rey  moro  Marsilio,  ayudado  de  los 
navarros  (o  vascones,  que  dice  Eginhardo)  y  de  Bernardo  del 
Carpio,  que  pelea  de  parte  de  los  sarracenos.  Lo  que  de  Ron- 
cesvalles trae  la  Cronica  esta  tomado  de  estas  dos  fuentes 
y  de  los  cantares  populares,   no   del    Roland.   Del    siglo   xni 


(')  "Rodrigue  de  Tolède,  auquel  Alfonse  X  l'a  empruntée  en  grande 
partie,  l'avait  lui-même  demandée  aux  juglares'\  dice  el  mismo  Gas- 
ton Paris,  pâg.  280,  éd.  IQ05. 


292  JULIO    CEJADOR 

es  el  trozo  sobre  Rontcsvallcs,  de  autor  erudito.  hallado  ûlti- 
inamente  en  Navarra  y  M.  Pidal  prueba  que  en  él  hay  cosas 
que  no  se  explican  por  los  poemas  franceses.  y  que  suponen 
otra  tradicion  espanola. 

El  mismo  nombre  Koldân  ("lempore  Roidani")  de  la  Crô- 
nica  de  Alfonso  vu  prueba  que  esta  no  alude  al  Roland,  pues 
proviene  de  la  mis  amigua  forma  Rolland,  y  no  de  la  de 
Roland,  que  es  ta  que  siempre  se  lee  en  el  poema  francés.  "Or 
la  forme  Rodlan,  évidemment  la  plus  ancienne  {Hruodlandiis 
«■jns  Eginiiard)  a  déjà  disparu  du  poème  d'Oxford;  Raoul 
Torlaire,  au  onzième  siècle,  dit  encore  Rutlandus,  et  Turpin 
Rodlandits,  du  moins  dans  les  plus  anciens  manuscrits;  le  pro- 
vençal a  conservé  Rolland:  mais  en  français  il  n'existe  plus 
au  douzième  siècle,"  Asi  Gaston  Paris:  luego  la  Crànica,  que 
dice  Roldani,  del  vulgar  Roldan,  metdtesis  probabletnente  de 
Rotlan,  no  alude  al  poema  de  Oxford  ni  a  ningûn  poema 
Irancés  del  siglo  xii,  sino  "a  otro  anâlogo",  como  dice  Gaston 
Paris,  y  mâs  aiiejo;  o.  lo  que  es  màs  probable,  a  los  romances 
populares  espaiioles  que  de  tiempo  înniemorial  decian  Roldân. 

El  cicio  de  Carlomagno  es  antiquisimo  en  Espaîia.  En  la 
Crànica  gênerai  se  trae  de  cantares  populares  la  leyenda  de 
Maynefc  y  C-ahana  y  tndavia  liay  versos  enleros  con  asonante 
en  a  o  en  ac: 

"E  quaiido  llego — acerca  de  la  cibdad 
enuio  su  manda  de  ro  al  rey  Galafre — ijuel  maudaiisse  dar 

— passadas  en  su  lugar... 
et  Hain6  por  su  nombre — al  cuende  don  Morant 

— que  audaua  con  ell  înffant, 
ca  yal  connoscie  dante — et  dixol  :  Don  Morant 
iquién  es  aquel  cavaliero  (o  escudero)— que  se  me  non  quiso  oniiUarr 

— Bien  uos  dîgo  de  vcrdad 
que  si  él  de  morar  a  ni  Toledo — (|ue  se  non  fallnrâ 
bien  por  esto  que  ha  fecho." 

"Segunt  cuenta  la  estoria",  se  dice  alli,  esto  es,  la  epopeya 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    293 

popular  de  Castilla,  donde  se  fraguô,  sin  duda,  pues  el  relato 
de  la  Crônica  difiere  de  los  demàs  relatos  extranjeros  y  es  el 
mas  sencillo,  gracioso  y  realista  (caps.  597,  598,  599)  (i). 

"Les  monuments  nous  font  défaut  (sigue  diciendo  Gaston  Paris) 
jusqu'au  treizième  siècle,  où  nous  voyons  apparaître  dans  la  Cronica 
gênerai  d'Alfonse  X  le  Savant  plusieurs  légendes  relatives  au  cycle 
carolingien;  les  unes  se  retrouvent  dans  nos  poèmes,  les  autres  leur 
sont  étrangères,  ou  en  diffèrent  même  absolument/* 

Lo  cual  prueba  que  en  Esparia  corrîa  ya  el  ciclo,  antes  de 
llegarse  a  conocer  en  ella  las  Chansons  de  geste, 

"Constatons  d'abord  que  les  poèmes  français,  à  cette  époque,  étaient 
connus  et  populaires  en  Espagne.  Une  preuve  irrécusable  s'en  trouve 
dans  l'expression  souvent  employée  par  Alfonse  de  cantarcs  ^e  gesta.** 

Alfonso  X  no  empleô  tal  expresiôn,  la  cual  vimos  tomada 
por  P.  J.  Pidal  de  la  ediciôn  de  Ocampo,  y  de  ningun  modo 
se  alude  en  taies  pasajes  a  las  Chansons  de  geste,  sino  a  la 
epopeya  castellana. 

"Ce  mot  ne  peut  être  venu  aux  Espagnols  que  de  France,  car  il  n'a 
aucune  histoire  et  aucune  famille  dans  leur  langue,  tandis  que  le  mot 
geste,  en  vieux  français,  a  pris  les  sens  les  plus  divers  et  est  la  souche 
de  divers  autres  vocables,  tels  que  gester,  gestcur,  etc." 

Tiene  mucha  razôn  en  esto. 

"D'ailleurs,  Alfonse  renvoie  à  ces  chansons  de  geste  pour  des  récits 
dont  on  ne  peut  contester  l'origine  française." 

No  alude  sino  a  romances  castellanos,  que  nada  tienen  que 
ver  con  la  épica  francesa,  por  ejemplo,  a  los  romances  sobre 
Bernardo  del  Carpio,  como  vimos  en  la  Introducciôn  de  este 
trabajo. 


(*)    Lo  concède  Gaston  Paris,  pâg.  233,  edic.  1905. 


294  JULIO     CEJAnOR 

"L'épopée  carolingienne  avait  donc  trouvé  en  Espagne  comn»e  une 
seconde  patrie,  et  les  critiques  sont  mianimes  à  voir  dans  les  jongleurs 
(Juylar.'s),  si  souvent  mentionnés  dans  la  Crôiika  général  comme 
auteurs  de  ces  chansons  de  gestes,  des  élèves  et  les  imitateurs  des 
jongleurs   français   (])." 

Nuesiros  jiiglarcs  ni  fiieron  discipulos  ni  imîiadores  de  los 
franceses  por  aquellos  tiempos.  \ada  hay  en  la  prosificaciôn 
de  la  Crànica  gênerai  que,  con  certeza,  venga  de  poenias  fran- 
ceses. 

Se  tradujo  cl  Roland  a  todos  ios  idionias  literarios  de 
Eiiropa.  Pues  bien,  .solo  dejô  de  traducirse  al  castellano;  por 
lo  menos  no  tenemos  la  menor  noticia  de  c|ue  se  Iradnjera.  Este 
solo  hecho  ba.sta  para  rebalir  a  Gasion  Paris.  Que  los  enidi- 
tos  lo  coiiocieran,  nada  tîcne  de  extrano.  De  to  los  modos.  al 
puebk)  janiàs  llcgo  :  n(i  hay,  ])or  lo  menos,  la  menor  prueba 
de  ello. 

Que  los  espaiiclfs.  fuera  de  los  bascos,  no  intervinicran  en 
Roncesvalles  y  que  "à  la  fin  du  huitième  siècle,  les  Espagnols 
n'étaient  pas  en  état  de  recevoir  l'enipreinle  poétique  et  pro- 
fonde d'un  grand  fait  national,  et  d'ailleurs  IVxpédition  di? 
Roiicevaux  no  pouvait  avoir  ce  caractère  pour  eux",  como 
escribe  Gasion  Paris,  cosas  son  que  ni  él  pruelia  ni  pueden 
aceptarse.  A  lo  menos.  si  los  îrance>es  pudieron  caniar  esta 
rota  nacional.  bien  podian  cantar  los  espafioles  lo  que  para 
ellos  era  nacional  Victoria.  Dùdasc  aliora  de  si  los  franceses 
tuvieron  epopeya  verdaderamente  popular;  de  lo  que  no  puede 
■   darse  es  de  que  la  tuvieron  los  espanoles.  a  los  ciiales,  por 

isiguiente,  ya   no   puede   negarse   espiritu   épico,  como,   en 

ubio,  vuelve  otra  vez  a  dudarse  de  que  lo  tuvieran  los  fran- 


')  En  cambio.  en  la  pâg.  207,  éd.  1905:  "De  tnêmc  (|Ue  Rodrigue  de 
lède  et  la  Cronica.  les  romances  ont  préféré  la  version  des  jongleurs 
iagnols  à  celle  des  chansons  françaises". 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI  D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    295 


VI 

EPfLOGO., 

ROMANCES  Y  CANTARES  DE  CESTA 

En  la  Revista  de  Filologia  Espanola  (1916,  pâg.  239  sig.)  ha 
vuelto  a  tratar  Menéndez  Pidal  de  los  romances  en  su  relaciôn 
con  los  supuestos  Cantares  de  gesta.  Aceptemos  para  la  dis- 
cusion  los  que  él  asi  llama  y  que  nuestros  mayores  llamaron 
Ltbros,  menos  el  autor  de  Mio  Ctd,  que,  por  mas  antiguo  y 
cercano  a  los  primitivos  cantares,  romances  o  fablas  de  la  epo- 
peya  popular,  llamô  a  su  obra  Cantar  y  Romane. 

"^La  mayor  parte  (dicc  M.  Pidal)  de  los  criticos  que  tratan  de  la 
epopeya  convienen  en  aceptar  que  las  canciones  narrativas  brèves  son 
fuentes  del  poema  épico  extenso;  ta!  es  la  manera  de  ver  de  los  anti- 
guos,  como  F.  A.  Wolf  y  sobre  todo  Lachmann...,  y  de  los  modernos, 
como  F.  J.  Child  y  Andréas  Heusler...  Milâ  decia...  que.  segûn  pa- 
rece  mes  natural,  los  largos  cantares  de  gesta  se  fundaron  sobre  poe- 
Sios  mâs  cortas...;  A,  de  los  Rios,  en  1863,  participaba  de  iguales  va- 
cilaciones.'* 

Confiesa,  pues,  M.  Pidal,  que  la  autoridad  de  los  grandes 
maestros  va  contra  su  teoria,  recordando  que  tan  solo  '*algûn 
critico  (D,  Hinard)  opinaba''  lo  contrario  y  que  Milâ  ''reco- 
nociâ  que  ntnguna  prueba  habia  en  apoyo  de  la  existencia  de 
rofnances  primitivos  precursores  de  las  gestas;  y  que  de  estas, 
por  el  contrario,  se  derivan  segura  o  hipotéticamente  los  ro- 
mances de  asiinto  comûn  con  ellas'\ 

De  suerte  que  la*falta  de  ** prueba  en  apoyo  de  la  existencia 
de  romances  primitivos  precursores  de  las  gestas*'  era  lo  que 
a  Milâ  le  retraîa  de  la  comùn  opinion.  Argumento  negativo 
que  no  puede  tener  fuerza  ante  la  analogîa  de  las  demâs  epo- 


296  JULIO    CEJADOR 


peyas  conocidàs;  y  que  de  hecho  ya  no  es  argumento  ni  aun 
negativo  siquiera,  puesto  que  hemos  probado  que  lo  del  cicio  del 
Cid  que  abarca  el  Cantar  proviene,  como  lo  de  la  Crônica,  de 
verdaderos  romances  primitivos  y  que  hasta  los  llama  roman- 
ces la  misma  Crônica.  Tenemos,  pues,  ya  la  prueba  que  pedîa 
Milâ. 

Menéndez  Pidal  siguiô  a  Milâ  y,  contra  la  analogia  de  las 
epopeyas  todas  y  el  parecer  de  cuantos  han  tratado  estas  ma- 
terias,  conténtase  con  decir: 

**Ahora  bien,  en  vcs  de  aplicar  a  la  épica  espanola  la  teoria  formu- 
lada  para  otras  epopeyas,  principalmente  la  griega,  demasiado  f alias  de 
textos  para  cimcntar  en  ellas  una  opinion  segura,  podria,  al  rêvés, 
ilustrarse  la  teoria  gênerai  con  el  estudio,  libre  de  prejuicios,  de  la 
epopeya  casfellana,  a  la  cual  debe  reconocerse  en  este  problema  un  es- 
pecial  valor,  ya  que  nos  conserva  textos  preciosos  de  los  cantos  brèves 
y  de  los  poemas  extcnsos,  réfèrent  es  a  idénticos  tcmas  y  ligados  con 
évidente  relaciôn  de  dependencia,** 

Cierto,  y,  si  en  algùn  ciclo  puede  hacerse  ese  estudio,  es  en 
el  del  Cid,  el  principal  de  la  épica  castellana  y  del  que  tenemos 
un  verdadero  Cantar  largo,  el  de  Mio  Cid.  Pudiera,  pues, 
haber  hecho  M.  Pidal  ese  estudio,  libre  de  prejuicios,  y  quiso 
hacerlo,  que  lo  podîa  cual  ninguno,  segùn  tuvo  vagar  y  opor- 
tunidad  para  cotejar  el  Cantar  con  la  Crônica  y  con  los  ro- 
mances. Pero  hizolo  acaso  tan  solo  para  si  y  solo  publicô  las 
consecuencias,  que  se  reducian  a  que  Crônica  y  romances  pro- 
vienen  del  Cantar  de  Mio  Cid.  Hecho  ahora  el  estudio  en 
pùblico  y  el  cotejo  de  los  très  textos,  hemos  visto  que  las  con- 
secuencias son  muy  otras:  que  Cantar,  romances  y  Crônica 
provienen  de  romances  primitivos,  que  los  romances  del  Cid 
del  siglo  XV  contradicen  al  Cantar,  en  vez  de  derivarse  de  él, 
y  que  el  Cantar,  en  vez  de  haber  sido  modelo  de  la  Crônica, 
saliô  de  los  mismos  originales  romances  que  la  Crônica  pro- 
sificô.  La  prueba  que  pedia  Milâ  *'de  la  existencia  de  romances 
primitives  precursores  de  las  gcstas*\  esta,  pues,  asegurada  y 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    297 


queda  en  pie  la  opinion  comùn  de  que  la  épica  escrita  pre- 
supone  en  Espana,  como  en  todas  partes,  una  épica  popular. 
Prosigue  M.  Pidal: 

"/4.  Rcstori,  en  j88/...  vuelve  a  la  antigua  hipôtcsis  de  que  el  Poema 
del  Cld  se  compuso  con  materialcs  poéiicos  preexistentes." 

El  anâlisis  que  hemos  hecho  comprueba  el  modo  de  ver  de 
A.  Restori.  Sobre  la  materia,  enteramente  épica  y  objetiva  de 
los  romances,  çrosificados  en  la  Crônica,  se  le  ve  al  autor  de 
Mio  Cid  bordar,  en  métro  francés,  una  refundiciôn  y  una 
amplificaciôn,  acortando  octosilabos  en  heptasîlabos  y  dejando 
otros  octosilabos  intactos,  amplificando  retôricamente  los  luga- 
res  comunes,  anadiendo  opiniones  subjetivas  y  dejando  cosas 
sustanciales,  alterando  otras  por  estilo  décadente,  en  el  fondo 
y  en  la  forma,  desliendo  trozos,  exagerando  cifras,  atrope- 
llando  fechas,  sufriendo  distracciones,  como  dice  el  mismo 
Menéndez  Pidal. 

El  cual  signe  diciendo: 

**En  i8ç6  procuré  suprimir  la  soluciôn  de  continuidad  entre  ambos 
gêner  os  pocticos,  mostrando  que  las  gestas  se  habian  refundido  en 
época  posterior  a  lo  que  Milâ  creia  y  que  estas  gestas  mâs  tardias  eran 
el  origen  de  los  romances  rebeldes  a  la  demostraèiôn  de  Milâ.** 

Lo  ùnico  que  mostrô  M.  Pidal  fué  que  en  las  refundiciones 
de  la  Crônica  habian  entrado  nuevos  elementos.  Que  fueran 
de  Cantares  de  gesta  refundidos,  ni  lo  probo  ni  se  puede 
probar;  antes  lo  probable  es  que  fueran  de  romances  refun- 
didos  que  iban  evolucionando,  ya  que  taies  elementos  estân 
en  octosilabos  y  no  en  el  métro  afrancesado  de  las  que  él 
llama  gestas.  Esas  gestas  no  probô  que  originasen  los  roman- 
ces. Al  menos,  los  del  Cid  no  tienen  que  ver  con  el  Cantar  de 
Mio  Cid  ni  con  las  que  él  llama  sus  refundiciones;  son  suce- 
sores  cxclusivamente  de  los  romances  primitives  prosificados 
en  la  Crônica.  Todos  los  estudios  de  Menéndez  Pidal,  libres  de 


298  JULIO     CEJADOR 


prejuicios  en  el  intento,  Uevan  el  prejuicio,  en  la  realidad,  de 
que  hubo  largos  Cantares  de  gesta  y  los  supone  tras  cada 
nueva  refundiciôn  de  la  Crônica,  y  esto  en  cada  uno  de  los 
ciclos.  Pero  ese  es  precisamente  el  problema:  averiguar  si  hubo 
largos  Cantares  de  gesta  en  Espana.  Porque  hubo  en  Francia 
largas  Chansons  de  geste,  supone  con  prejuicio  M.  Pidal  que 
hubo  aqui  taies  Cantares  ;  pero  jamâs  lo  ptobô. 

**En  IÇ14,  H.  R.  Lang  vuclve  a  abogar,  lo  misnto  que  eu  los  tiempos 
de  Durân,  por  la  gran  antiguedad  de  los  romances  y  por  la  creencia 
de  que  en  éstos  se  inspjraron  las  crânicas  de  los  siglos  xiii  y  xir.** 

Es  lo  que  queda  comprobado  cuanto  al  asufito  del  Mio  Cid, 
por  el  anâlisis  que  hemos  hecho.  No  discutiremos  el  argumento 
niétrico  de  Lang. 

Los  romances  populares  no  se  escribieron:  lo  mismo  da  que 
se  consideren  formados  por  octosilabos  que  por  versos  de 
16  silabas  en  dos  hemistiquios  octosilâbicos.  La  primera  manera 
de  escribir  es  la  mas  corriente  y  a  su  origen  latino  es  mas 
fiel;  la  segunda  es  mas  comoda. 

**Ademâs,  Lang,  partiendo  del  supuesto  évidente  de  que  Castilla  no 
podia  tcncr  a  principios  del  siglo  xi  poemas  de  la  extension  y  altura 
del  de  Mio  Cid.  concluyô  que  solo  ténia  lays  cortos,  producciôn  poé- 
tica  no  escrita,  y  que,  por  lo  tanto,  el  roman::  del  Infante  Garcia  0 
los  cantares  de  gesta  de  Bernardo  (la  Crônica  no  los  llama  sino  ro- 
mances y  cantares),  citados  y  prosifîcados  en  la  Crânien  General  del 
siglo  XIII  eran  ^lays  épicos  de  dimensiones  pequenas^\" 

Por  lo  visto,  Lang  esta  en  lo  cierto  al  afirmarlo.  Menéndez 
Pidal  crée  refutarle  diciendo: 

**No  creo  que  ningun  desarrollo  orgânico  de  uno  0  de  varias  canta- 
res épicoliricos  pueda  rebasar  su  estilo  esencial  de  evocaciones  ràpi- 
das,  desligadas  y  vagas,  para  llegar  a  una  narraciôn  trabada  amplia- 
mente  exposiiiva" 


EL   CAXTAR   DE   MIO  CID   Y   LA  EPOPEYA  CASTELLANA  299 


No  se  trata  de  desarrollo  orgânico  de  ninguna  especie:  Mio 
Cîd  no  saliô  por  desarrollo  orgânico  de  los  romances  prosifi- 
cados  en  la  Crônica;  antes  inorgânicamente,  esto  es,  por  mano 
de  un  erudito  que  cambia  el  métro,  amplia  la  exposiciôn  y 
traba  mas  o  menos  diestramente  varios  romances  y,  por  cierto. 
con  poquisima  mana  para  dar  a  la  obra  unidad  orgânica  de 
ningun  género.  Lo  de  las  cvocaciotics  râpidas,  cierto  que  es 
propio  de  algunos  romances  y  lo  dijimos  de  algunos  del  Cid; 
pero  esos  son  romances  de  la  ùltima  época  hechos  con  remi- 
niscencias  générales  del  ciclo  del  Cid.  Es  de  suponer  que  la 
refundiciôn  de  romances  llevaba,  entre  otras,  aparejadas  dos 
cosas:  i.  introduccion  de  nuevos  elementos  imaginados, 
generalmente  caballerescos,  propios  de  la  época,  que  acrecien- 
tan  la  bola  de  nieve  legendaria,  y  tal  los  hallamos  en  los 
romances  y  en  las  ref undiciones  de  la  Crônica  ;  y  2.  for- 
macion  de  otros  extractados  cada  vez  mas  en  sus  lineas  fun- 
damentales  y  asi  aparecen  los  romances  del  Cid  comparados 
con  la  Cromca  primera,  que  son  extractos  ùltimos  de  la  evo- 
lucion  de  los  primitivos  romances.  Mh  Cid,  como  obra  erudita, 
extiende,  por  cl  contrario,  la  narracion  de  la  Crônica,  ampli- 
ficando,  desliendo,  como  suelen  hacerlo  las  obras  eruditas. 

Si  el  argumento  de  M.  Pidal  valiera,  esto  es,  si  los  romances 
concises  no  pueden  ser  fuente  de  la  extensa  amplificaciôn  de 
los  Cantares  de  gesta,  cosa  que,  sin  embargo,  se  hace  todos 
los  dîas,  amplificar  eruditamente  cuentos  y  leyendas  concisas 
populares,  volveriase  el  mismo  argumento  contra  él,  pues 
menos  sucede  de  hecho  que  de  largos  poemas  eruditos  salgan 
extractos  brèves  populares.  îQué  cuentos  populares  salieron 
de  largas  narraciones  escritas,  cuando,  por  el  contrario,  los 
folkloristas  convienen  en  que  apenas  habrâ  cucnto  vcrdadero 
erudito  que  no  se  baya  tomado  del  pueblo? 

La  diferencia  de  estilo  de  entrambas  manifestaciones  lite- 
rarias,  romances  y  largas  gestas,  lo  mismo  va  contra  su  teoria 
que  contra  la  nuestra;  antes   la  nuestra  se  confirma  con  el 


300  JULIO    CEJADOR 


hecho  reconocido  de  ser  lo  popular,  fuente  de  lo  erudito  y  no 
darse  lo  contrario  sino  como  excepciôn. 

**Pio  Rajna,  en  IÇ15,  ahoga  tambtén  en  favor  de  la  gran  antigûedad 
de  los  romances...,  expone  las  dudas  que  de  antiguo  suscita  en  él  la 
teoria  del  romance  derivado  o  emanado  de  las  gestas...  Objeta  Rajna 
que  la  teoriei  en  cuestién  carecc,  por  de  pronto,  dcl  gran  sufragio  de 
la  analogia:  fuera  de  Espana,  ninguna  otra  epopcya  se  descompuso  en 
cantos  épicoliricos  ni  se  obserz'a  en  otros  paiscs  cl  proccso  de  popu- 
larisaciân  y  fragmentaciôn  de  las  gestas  que  se  supone  en  Espaiia." 


îCômo  rebate  M.  Pidal  este  argumento,  que  yo  también  he 
propuesto?  Pues  con  una  razôn  que,  en  vez  de  corroborar  su 
teoria,  es  cabalmente  la  que  yo  he  invocado  para  echarla  por 
tierra.  La  de  que  "£/  popularismo  détermina  el  conjunto  del 
desarrollo  de  la  epopeya  y  de  otros  géneros  literarios  en  Es- 
pana,  pero  no  en  Francia.'^  De  aqui  deducia  yo  que  hizo  mal 
Menéndez  Pidal  en  querer  hallar  en  Espana  el  mismo  proceso 
épico  que  en  Francia,  como  lo  pretendiô  hallar,  siendo  allî  todo 
erudito  y  siendo  aqui  populares  los  origenes  y  aùn  los  mas  de 
los  géneros  literarios,  esencialmente  por  lo  menos.  Si  aquî 
hubo  la  epopeya  popular  de  los  romances  del  siglo  xv,  lo  na- 
tural  es  deducir  que  provienen  de  una  epopeya  popular,  can- 
tada  desde  tiempo  inmemorial  en  romances.  Lo  que  en  ninguna 
parte  se  dio  fué  lo  contrario,  que  la  epopeya  popular  naciese 
de  la  erudita.  Como  que  con  ser  erudita  basta  para  que  no 
sea  epopeya.  No  sale  Homero  de  Virgilio,  sino  Virgilio  de 
Homero;  pero  es  que  ni  puede  salir,  porque  la  Eneida  no  es 
epopeya,  como  las  obras  de  Homero  lo  son.  Cabalmente  la 
epopeya  ha  de  tener  sus  raîces  en  el  pueblo  para  serlo.  Luego 
los  romances  del  siglo  xv  tienen  sus  raices  en  el  pueblo,  no 
en  escrito  de  ninguna  clase.  De  hecho  los  historiadores  se 
atienen  a  otros  asuntos  que  no  los  del  romancero  y,  en  caso 
de  préstamo,  de  él  toman  de  hecho  los  del  siglo  xv,  como  los 
del  XIV  y  del  xiii  y  lo  concède  M.  Pidal;  no  al  rêvés.  Lo» 
romances  fronterizos,  los  de  D.  Pedro,  los  mas  de  los  caro- 


EL  CANTAR  DE  MIO  CI  D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    3OI 


lingios,  no  estân  tomados  de  Crônica  alguna,  antes  las  Crônicas 
se  aprovecharon  de  ellos.  Por  eso  en  Francia,  de  las  Chanson  ^ 
de  geste,  obra  erudita,  no  saliô  epopeya  alguna  popular  ni  ro- 
mancero, porque  de  lo  erudito  jamâs  naciô  ni  puede  nacer 
popular  epopeya  alguna.  Si  en  Espana  la  hay  en  el  siglo  xv, 
no  saliô,  por  consiguiente,  de  Cantares  eruditos,  sino  que  pro- 
viene  de  la  epopeya  popular  antigua:  es  la  misnia  epopeya  que 
vive  toda  la  Edad  Media  y  con  su  métro  nacional,  imposible 
de  derivarse  de  un  métro  extranjero.  Y  en  el  caso  particular 
del  ciclo  del  Cid,  probado  queda  que  los  romances  no  vienen 
del  Cantar,  antes  este  se  aparta  de  ellos  como  de  la  Cronica, 
fuente  prosificada  de  los  romances  del  siglo  xv. 

Véase,  por  el  contrario,  como  M.  Pidal  hila  su  argumcn- 
taciôn  : 

1.  **Considcrcsc  la  mcnor  extension  matcrial  de  las  gestas  castella- 
nas  respecta  de  las  francesas...  y  no  podrâ  chocar  que  en  Castilla  la 
epopeya  haya  tenido  una  prolongaciân  de  su  vida  en  una  forma  de 
canciôn  popular  como  no  iuvo  en  otros  paises/^ 

Coniîeso  no  alcanzar  la  consecuencia  y  que  lo  que  me  choca 
es  se  atribuya  nuestro  romancero  al  haber  sido  de  menor  ex- 
tension material  nuestra  épica  erudita  y  que,  si  no  lo  hubo  en 
Francia,  se  debe  a  la  extension  material  de  sus  Chansons  de 
geste. 

2.  '*Considérese  su  métrica  popular  inculta  y  no  podrâ  chocar  que, 
etcétera,  etc/' 

\  Hubo,  pues,  romancero  en  Espana  por  haber  sido  inculta 
la  métrica  de  la  épica  erudita  y  no  lo  hubo  en  Francia  por 
haber  sido  culta  la  métrica  de  las  Chansons  de  geste! 

3.  **Considérese  su  prosificaciôn  en  cpocas  y  formas  enteramente 
diversas  que  en  Francia,  tendiendo  en  esta  a  la  vuhjarizaciôn  y  en  Es- 
pana a  la  popularicaciôn  y  nacionalizaciôn  del  (jénero  y  no  podrâ 
chocar  que,  etc.,  etc,** 


302  JULIO     CEJADOR 


Tampoco  veo  el  menor  atadero  entre  la  razôn  y  la  conse- 
cuencia.  Ademâs  de  que  icômo  prueba  M.  Pidal  que  la  pro- 
sificaciôn  de  las  Cronicas  lo  es  de  Cantates  de  gesta  y  no  de 
romances  populares,  siendo  al  rêvés,  aunque  solo  niiremos  al 
octosilabo  de  romances  y  prosificaciones  ?  ^Cômo  prueba  que 
esas  prosificaciones  tendîan  en  £spana  a  la  popularizaciôn  y 
nacionalizaciôn  del  género  épico,  cuando  los  romances  del  Cid 
nada  tienen  que  ver  con  prosificaciones  supuestas  de  Mio  Cid, 
sino  con  los  romances  prosificados  en  la  Crônica?  <;C6mo 
prueba  que  en  verso  o  prosificada  se  haya  hecho  popular  la 
épica  erudita  en  Espana?  En  Espana  sucediô  lo  que  en  todjis 
partes:  que  los  eruditos  escribieron  poemas  épicos  inspirândose 
en  la  epopeya  popular,  no  al  rêvés. 

Estos  très  argumentos,  como  se  ve,  no  estân  ni  aùn  bastan- 
temente  hilados;  no  hay  hilo  ni  trabazôn  entre  las  très  razones 
y  la  consecuencia.  M.  Pidal  junta  las  très  razones  poniendo  la 
consecuencia  una  sola  vez  al  final.  ^Habrân  cobrado  fuerza  por 
eso? 

"£«  Espana  se  da  la  litcratura  con  una  continuidad  de  inspiraciôn 
que  no  se  encucntra  en  Francia.** 

Luego  la  inspiraciôn  popular  del  romancero  del  siglo  xv, 
para  que  haya  tal  continuidad,  supone  un  romancero  popular 
del  siglo  XII,  lU)  unos  Libros  eruditos  en  métro  extranjero,  de 
los  cuales  aquel  romancero  saliera.  La  continuidad  de  inspi- 
raciôn quien  la  rompe  es  M.  Pidal  con  su  teoria. 

**5'f  en  Francia  la  canciôn  cpicolirica  de  los  stylos  xv  y  xvi  no  tiene 
rada  que  ver  con  las  gestas  de  los  siglos  xii  y  xiv,  este  es  nn  fenâ- 
tneno  anâlogo  al  del  teatro  clàsico  franccs  que  florece  enteramenie 
cislado  de  las  tradiciones  nacionales  de  la  Edad  Medh.** 

La  razôn  de  este  fenômeno  esta  en  haber  sido  eruditas  las 
gestas  de  los  siglos  xii  y  xiv  en  Francia,  porque  de  lo  erudito 
no  nace  lo  popular.  De  modo  que,  si  en  Espana  no  hubiera 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    303 

habido  mas  que  gestas  eruditas,  no  veo  por  que  habian  de 
tener  el  privilégie  que  no  tuvieron  las  de  Francia,  de  originar 
el  popular  romancero.  Luego  este  argumento  se  vuelve  contra 
el  que  lo  esgrime,  probando  que  el  romancero  pide  una  epo- 
peya  popular  primitiva  en  el  mismo  métro  y  estilo  y  que  no 
pudo  nacer  en  Espana  de  gestas  eruditas,  como  no  pudo  nacer 
en  Francia. 

*  En  Espana  el  romancero  se  produce  en   intima   conexiôn  con  las 
gestas  antiguas.*' 

Ya  hemos  probado  que  el  romancero  del  Cid  no  tiene  nada 
que  ver  con  la  antigua  gesta  de  Mio  Cid,  de  modo  que  si  en 
el  ciclo  principal  y  en  el  que  tenemos  conservada  una  gesta, 
no  sucede  lo  que  M.  Pidal  afirma,  otro  tanto  debemos  deducir 
para  los  demâs.  Las  gestas  a  que  M.  Pidal  alude  como  cone- 
xionadas  intimamente  con  los  romances  no  son  mas  que  las 
prosificaciones  de  las  Crônicas.  Ahora  bien,  que  sean  prosifi- 
caciones  de  gestas  largas  y  eruditas  es  precisamente  lo  que  se 
trata  de  probar  y  es  cîrculo  vicioso  probarlas  con  la  suposiciôn 
de  que  las  hubo.  Las  prosificaciones  son  de  versos  octosilâbicos, 
luego  de  romances  populares  provienen,  no  de  gestas  eruditas  de 
métro  extrano. 

** De  igual  modo  que  cl  icatro  se  hiso  nacional  y  hcredà  en  gran  parte 
el  caudal  de  esas  mismas  gestas.'* 

El  teatro  no  heredô  el  caudal  de  las  gestas,  sino  de  la  epopeya 
popular.  îEn  que  pieza  del  teatro  espanol  hay  lo  mas  minimo 
del  Cantar  de  Mio  Cid,  no  conocido  hasta  entonces,  sino  por 
fray  Prudencio  de  Sandoval  como  unos  versos  bârbaros  y  no- 
tables, por  Berganza  y  por  Juan  Ruiz  de  Ulibarri,  hasta  que 
lo  publicô  lomâs  Antonio  Sânchez?  El  teatro  saliô  del  ro- 
mancero y  de  las  Crônicas,  que  prosificaron  el  romancero  cada 
una  el  de  su  época;  no  de  gestas  como  Mio  Cid, 


JULIO  CEJADOR 


n  Itu  gcstas  antiguat. 

Por  lo  menos  el  romancero  tlel  Cid  no  tiene  la  menor  rela- 
ciôn  con  la  gesta  Mio  Cid,  que  es  lo  que  en  esie  estudio 
tratamos. 

'Y  lodavia  cabe  prctumir  que  cl  no  kabcrse  observado  en  otras  epo- 
peyai  su  evoluciôn  a  canciones  épicoliricai  fuede  depender  tôlo  de  la 
desaparieiôn  de  estas,  por  haberse  producida  con  escasa  ialensidad.~    ' 

Klucha  prvsunciôn  es  esta,  habrâ  que  responder  a  M,  Pidal 
y  con  prcsuHciones  no  se  argumenta.  Aunque  iqué  es  toda 
su  teoria  sino  una  presuncion  de  que  hiibo  un  sinfin  de  gestas 
que  han  desaparecido ?  A  dîcha,  no  desapareciô  Mio  Cid  y 
ahi  lo  tenemos.  no  prcsumicndo,  sino  probando  que  de  él  no 
se  derivaroii  los  romances  correspondientes.  Su  evoluciôn  en 
romances,  u  digamo^  con  el  castellano  exclusive  de  M.  Pidal. 
su  cî-oluciàtt  a  romances,  tan  afirmada  por  él  ha»ta  haber 
arrastrado  al  mismo  Menéndez  y  Pelayo,  fué  una  presuncion. 
que  el  anâlisis  màs  somero  hemos  visto  haber  ecliado  por  tierra. 

"Otro  motivû  de  duda  para  Rajua  es  que  la  corresPondcncia  entre 
los  roMonees  vkjos  y  los  productos  cpicos  tardios,  ton  los  cuiiles  se 
relacionan,  es  menor  que  la  que  pod'iatnns  espcrar  si  aquillos  derivaten 
de  estas  por  fraccionamieiito  o  escîsiôn.  ya  que  modernamenU  podemos 
ver  muchos  romances  Iransmilirsc  de  yeneracton  en  iienerociÔH  du- 
rante sii/los,  transi ormândose  mucko  mcnos.  Cicrtiimente  (rcsponde 
M.  Pidal)  podemos  admilir  que  los  romances  se  transmitCH  desde  el 
siglo  XVI  al  xx  con  escasa  evoluciôn.  mientras  esta  es  m«y  grande  en- 
tre las  gestas  del  sîglo  Xiv  o  acaso  del  xv  y  los  romanos  de  fines 
del  XV  y  principios  del  xvi." 

2uanio  anade  después  M.  Pidal  supone  que  las  prositîcacio- 
-,  lo  son  de  gcstas  y  no  de  romances  y,  siendo  falst>  el 
»uesto,  se  viene  abajo  to<lo  el  tinglado,  de  ni'xlo  que  perde- 
mos  el  tiempo  en  examinar  la  hella  e^ructura  de  construc- 
n  tan  caediza  y  deleznahle. 


£L  CANTAR  DE  MIO  CI D  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    305 

"£/  descuhrimiento  de  la  Crônica  de  1344  nos  da  formas  de  las  ges- 
tas  màs  vecinas  a  las  de  los  romances.** 

îDônde  ha  probado  M.  Pidal  que  nos  dé  formas  de  g  estas, 
mas  vecinas  o  menos  vecinas?  Nos  da  formas  de  épica  en 
octosîlabos  populares:  de  romances,  por  consiguiente  ;  no  de 
g  estas.  Anos  y  anos  se  pasô  M.  Pidal  monopolizando  la  Crô- 
nica no  publicada  del  Rey  Sabio  y  cacareando  que  ella  copiaba 
el  Cantar  de  Mio  Cid  y  que  los  romances  del  Cid  no  tenîan 
que  ver  con  la  Crônica,  sino  con  el  Cantar.  Publicô  al  cabo  la 
Crônica  y  publicô  el  Cantar,  este  en  très  ediciones  que  difieren 
entre  si  y  demasiado  para  que  podamos  conocer  cuâl  es  la  que 
se  atiene  al  texto  y  cuâles  no;  pero,  en  fin,  publicô  Crônica 
y  Cantar.  Ahora  los  cotejamos  entre  si  y  con  los  romances  y 
hallamos  que  todo  el  cacareo  era...  pues  puro  cacareo,  puesto 
que  résulta  todo  lo  contrario  de  lo  que  tan  cacareadamente  nos 
afirmô:  résulta  que  ni  la  Crônica  copiô  el  Cantar  ni  del  Cantar 
vienen  los  romances.  Publique,  pues,  la  Crônica  de  1344  y  en- 
tonces  la  tendremos  en  cuenta  y  revisaremos  sus  conclusiones, 
a  ver  si  son  tan  ciertas  como  las  que  sacaba  de  la  primera 
Crônica  gênerai.  Y  después  publique  la  cuarta  ediciôn  del 
t  xto  de  Mio  Cid,  pero,  ipor  Bios  y  por  todos  los  sos  santosf, 
que  sea  la  primera  ediciôn  verdadera,  digo  que  sea  reproduc- 
ciôn  del  côdice,  porque  las  très  publicadas,  diferentes  entre  si, 
no  pueden  ser  su  reproducciôn  y  entre  las  très  no  sabemos  a 
que  carta  quedarnos.  Para  ello  le  aconsejariamos  que  publicase 
el  côdice  en  facshnile. 

Ahora,  que  esas  "formas  de  las  gestas"  descubiertas  en  la 
Crônica  de  1344  **sean  mas  vecinas  a  las  de  los  romances*',  es 
afirmaciôn  gratuita  de  M.  Pidal.  Si  por  "formas  de  las  gestas" 
alude  a  la  métrica  en  dicha  Crônica  de  1344,  se  ve  tan  cla- 
ramente  como  en  la  primera  Crônica  el  empleo  del  octosîlabo 
en  trozos  prosificados  de  los  romances  cantados  a  la  sazôn.  Si 
por  ** formas  de  las  gestas"  alude  a  las  ideas,  la  Crônica 
de  1344  esta  conforme  en  ellas,  cuanto  al  ciclo  del  Cid,  con 

Rame  HUpaniqu».'— k..  ao 


306  JULIO    CEJADOR 


los  romances  del  siglo  xv  y  con  la  primera  Crônica,  y  no  par- 
ticipa de  las  ideas  y  opiniones  décadentes  que  son  exclusiva- 
mente  del  Cantar  y  de  la  Cronica  de  los  onze  rcycs.  Y'como 
no  veo  de  que  otra  manera  pueda  interpretarse  la  frase  **  for- 
mas de  las  gestas*',  la  afirmacion  de  M.  Pidal  parece  errônea 
y  no  conforme  con  lo  que  dicen  los  manuscritos  de  la  Cronica 
de  1344,  que  lie  revisado  cuidadosamente. 

'' iPor  que  hcmos  de  suponer  que  los  romances  populares  existieron 
ontcs  que  cl  Pocma  del  Cid,  es  decir,  très  o  cuatro  siçjlos  ont  es  de  lo 
que  nos  nwnifiestan  sus  primeros  textos  conservados?'' 

Pues,  sencillamente,  porque  la  Cronica  primera  nos  dice 
expresamentc  que  prosifica  cantar  es,  romances  o  fahlas  y  no 
nos  habla  de  Cantar  es  de  g  esta,  y  de  hecho  ni  tiene  en  cuenta 
el  Poema  de  Mio  Cid,  scgun  hcmos  demostrado,  ni  otros  poe- 
mas  eruditos  en  métro  extrafio,  sino  solos  romances  populares 
en  octosilabos.  Ademâs,  porque  esto  que  es  \ù\  hecho  explica 
el  que  siguieran  después  haciéndose  nuevos  romances  y  re- 
fundicioncs  de  romances  en  todas  las  épocas  hasta  el  siglo  xv, 
los  cuales  se  fueron  igualmente  prosificando  en  las  respectivas 
refundicioncs  de  la  Cronica,  hasta  que  los  ûltimos  del  siglo  xv 
los  tenemos  sin  prosificar,  por  no  habcrse  hecho  mas  refundi- 
ciones  de  la  Cronica. 

iVoT  que,  le  preguntaremos,  en  cambio,  hemos  de  suponer 
que  huho  innumerables  gcstas  eruditas  y  en  extrano  métro, 
cuando  no  cjucda  la  menor  huclla  de  cllas  y  mcnos  en  los  ro- 
mances, los  cuales  ni  tuvieron  en  cuenta  la  gesta  conservada 
de  Mio  Cid? 

**Cierto  que  la  comunidad  de  forma  entre  las  gestas  y  los  romances 
es  disculida...  Rajna  opone  que  cl  estilo  de  ambos  ijéneros  es  muy  di- 
ferente  y  la  forma  poco  semejante.  Del  estilo  hablamos  en  los  capitu- 
las Î^Ifl  y  X  y  de  la  métrica  en  el  X//* 

Con  todo  cuanto  hablo  alli  y  pueda  hablar  M.  Pidal,  segun 
el  anâlisis  de  la  gesta  de  Mio  Cid  que  acabamos  de  hacer,  es 


EL  CANTAR  DE  MIO  CIU  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA    307 


lo  cierto:  i.  Que  los  romances  no  salieron  de  ella  y  que  ella 
salio  (le  romances.  2.  Que  los  métros  son  distintisimos  y 
que  no  saliô  el  octosilabo  del  heptasilaho,  sino  en  el  Mio  Cid 
al  rêvés,  esto  es,  que  el  autor  de  la  gesta  convirtio  en  hepta- 
silabos  los  cctosilabos  que  pudo.  dejando  otros  muchos  intac- 
tos;  y  3.  Que  el  estilo  de  la  gesta  dista  del  de  la  Cronica 
como  todo  estilo  de  un  particular  erudito  dista  del  estilo  de 
la  ohjetiva,  popular  y  anônima  epopeya. 

"5*6'  dira:  cierto  que  los  romances  tradicionales  de  asunto  épie  a  na- 
cional  dérivait  de  las  gestas.'* 

Lo  dira  quien  quisiere  o  quien  M.  Pidal  se  imaginare.  Los 
romances  del  Cid  no  salieron  de  la  gesta  de  Mio  Cid.  Y  esto 
no  soy  yo  quien  lo  dice,  sino  el  anâlisis  que  acabamos  de  hacer. 

'*  De  una  forma  exlensa  sente  jante  a  la  de  est  os  romances  debe  de- 
rivar  la  forma  brève  que  conocemos  de  la  mayoria  de  los  frontcricos.'* 

Debc  de  dcrivarse,  pudiera  haber  escrito  M.  Pidal,  en  vez 
de  debe  derivar.  s 

La  presunciôn,  a  que  nos  tiene  acostumbrados  M.  Pidal. 
llega  ya  aqui  al  colmo.  Supone  que  hasta  los  romances  fron- 
terizos  se  derivan  (deben  derivar),  no  deben  de,  sino  deben 
simplemente  derivarse  de  cantares  largos  o  digase  gestas,  por 
desgracia  perdidas.  Esto  de  la  pérdida  de  gestas  escritas  de 
fines  del  siglo  xv,  cuando  se  conservan  hasta  los  romances  no 
escritos,  por  haber  Uegado  hasta  ellos  la  pluma  y  la  imprenta 
en  aquella  época,  es  el  colmo  de  la  presunciôn. 

**Lo  mismo  crco  de  los  romances  carolingios,  novelescos, 
etcétera'\  esto  es,  que  deben  derivar  (o  como  decimos  en  cas- 
tellano  deben  de  derivarse)  de  gestas  largas,  perdidas.  Por  este 
camino  Uegarâ  M.  Pidal  hasta  suponer  que  los  romances  qup 
por  esas  esquinas  cantan  los  ciegos  en  este  ano  de  gracia 
de  1920  se  derivan  de  largas  gestas,  que,  por  desgracia,  se  han 
perdido. 


308  JULIO  CEJADOR 


V  no  es  esta  una  salida  humoristica.  Porque  los  romances 
de  todos  los  tiempos,  desde  el  siglo  xii  al  siglo  xx,  de  esa 
manera  fueron  siempre  cantados,  por  ciegos  o  por  no  ciegos, 
en  las  esquinas  y  cantones,  y  tan  averiguadas  y  ciertas  son  las 
gestas  que  supone  M.  Pidal  cual  fuentes  anteriores  a  los  ro- 
mances del  siglo  XII  y  del  xv,  como  las  de  los  romances  del  si- 
glo XX.  j  Dichosas  Gestas  y  dichosos  Cantarcs  de  gcsta,  que  asi  le 
traen  de  cabeza,  cuando  ni  taies  denominaciones  se  hallan  en 
la  literatura  castellana! 

La  geologia,  las  ciencias  todas,  part  en  de  los  fenômenos  ac- 
tuales  conocidos,  para  suponer  como  sucedieron  los  antiguos 
dcsconocidos.  Solo  M.  Pidal  no  tiene  en  cuenta  cômo  se  hacen 
hoy  los  romances  populares  para  deducir  como  se  hacîan  an- 
tiguamente  y  nos  habla  de  *7a  crccncia  de  que  el  romance 
iradicional  es  un  producio  primario,  hipôfcsis  de  Wolf,  G,  Paris 
y  otros,  que  hemos  combatido'\  Wolf,  G.  Paris,  Rajna  y  cuan- 
tos  cnticnden  de  cosas  populares.  no  pueden  menos  de  explicar 
las  viejas  tpopeyas  populares  por  lo  que  hoy  mismo  pasa  y 
no  puede  menos  de  pasar  entre  las  gentes  del  pueblo,  y  mas 
en  épocas  en  que  no  se  escribia:  que  las  narraciones  populares 
>im  brèves  y  sencillas  y  nacidas  del  mismo  pueblo.  no  sacadas 
de  obras  eruditas  que  para  el  pueblo  son  cosas  desconocidas. 
Solo  M.  Pidal  da  por  averiguado  todo  îo  contrario  y  como 
privilegio  del  arte  espanol,  cabalmente  de  los  mds  populares 
fjue  ha  habido. 

I^ero  precisamente  por  este  carâcter  popular  crée  él  que  en 
Ksf)ana  la  épica  fué  primero  erudita,  que  de  ella  se  derivô  la 
popular  y  que  tras  cada  romance,  hasta  de  los  novelescos.  ca- 
rolingios.  fronlerizos  (anadamos  los  romances  de  los  ciegos 
del  siglo  XX),  hay  una  Gesta  erudita. 

;To(las  estas  Gestas  se  han  perdido!  \l^  un  duelo  digno  de 
llorarse  con  lâgrimas  de  sangre.  Y  gracias  que  se  ha  salvado 
una:  el  Cantar  de  Mio  Cid. 

Sino  que  résulta  que  esta  gesta  salvada  no  esta  detrâs  de 


EL  CANTAR  DE  MIO  CID  Y  LA  EPOPEYA  CASTELLANA       309 

romance  alguno  ;  que  los  autores  de  los  romances,  que  el  pueblo, 
en  suma,  continuo  modificador  de  los  romances,  y  su  verdadero 
autor  anônimo,  no  conociô  la  tal  Gesta  :  ;  tan  detrâs  y  tan  atrâs 
y  tan  luene  se  hallaba  de  sus  ojos  y  de  su  espîritu  ! 

Nada  anadiremos  de  lo  que  M.  Pidal  sigue  disertando  en  su 
trabajo  de  la  Rcvista  de  Filologîa  Espanola,  respondiendo  al 
Prélude  (Paris,  191 2)  de  Foulché-Delbosc  con  frases  como  las 
de  ''aclarândola  xnfclismente'\  **esto  révéla  una  manifiesta  in- 
comprension  de  la  poesia  tradicional  y  un  desconocimiento  de 
la  historia  del  romancero'^  ''la  inconsulta  generalizaciôn*\  '*no 
distingue  bien  las  diversas  clases  de  estilos  de  los  romances,  en 
gênerai  no  razona  sus  opiniones'\  etc.,  etc.  Solamente  conviene 
poner  de  manifiesto  que,  segun  hemos  visto,  los  mas  grandes 
maestros  y  escritores  no  acaban  de  aceptar  la  teorîa  de  M.  Pidal. 

La  objecion  de  Rajna  esta  inquebrantablemente  asentada  en 
la  conciencia  de  todos:  ''ninguna  otra  epopeya  se  descompuso  en 
cantos  épicoliricos.  Toda  epopeya  comenzô  por  cantares  cortos 
no  escritos'\  Este  principio  inconmovible  no  ha  podido  ni  me- 
llarlo  siquiera  M.  Pidal,  y  al  tratar  de  hacerlo  con  aquello 
de  que  el  arte  espaîïol  es  popular,  al  rêvés  del  erudito  de  Fran- 
cia,  se  degùella  a  si  mismo,  porque  precisamente  de  aqui  se 
deduce  que  el  origen  de  la  epopeya  castellana  hubo  de  ser  po- 
pular y  no  erudito. 

Por  tratarse  de  mi  persona,  nada  dire  acerca  del  silencio  que 
Menéndez  Pidal  guarda  en  el  estudio  publicado  en  su  revista  el 
ano  1917  sobre  mi  teorîa,  que  expuse  y  fundamenté  en  el  primer 
tomo  de  mi  Historia  de  la  lengua  y  literatura  castellana,  publi- 
cado dos  anos  antes,  esto  es,  en  191 5.  A  otro  escritor  cualquiera 
le  hubiera  merecido  mi  teorîa  alguna  ref  utaciôn  o,  por  lo  menos, 
la  mas  levé  menciôn.  Menciona  M.  Pidal  y  réfuta  a  cuantos  no 
acaban  de  aceptar  su  teorîa:  l^,  que  responde  esa  ûnica  excep- 
ciôn  conmigo? 

También  creo  que  fuî  yo  el  primero  en  ensalzar  la  lîrica 
popular  castellana  en  la  introducciôn  del  tomo  segundo  de  mi 


jUL  1-^  '^    ■ 


REVUE 
HISPANIQUE 


Recueil  consacré  à  V  étude  des  langues  ^  des  lit  le  ratures  et  de  r  histoire 
des  pays  castillans ^  catalans  et  portugais 


DIRIGE      PAR 


R.    Foulché-Delbosc 


0^^^^ii^^^*,0'»^>^''iii^^^^^m 


Tome  XLfX. —  Numéro  ri  6, 


I 


I. 


NEW  YORK 

G.  P.  PUTNAM'S  SONS,  2,  West  45  «^  Street 

PARIS 

LIBRAIRIE  C.   KLINCKSIECK,    11,  Rue  de  Lille 

1920 


AoOf  1920 


SOMMAIRE 


Miguel  de  Toro  y  Gisbbrt. — Voces  andaluzas  (o  usadas  por  auto- 
res  andaluces)  que  faltan  en  el  Diccionario  de  la  Academia  E^- 
panola 313 


Entered  as  Second  Class  Matter  at  the  New  York,  N.  Y.  Post  Office 
June  17,  1908,  under  act  of  March  3,  1879. 


314  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


rito  de  sus  autores  serân  acaso  definitivos,  he  creido  util  publî- 
car  este  ensayo  con  el  deseo  de  contribuir  un  poco  al  edificio 
del  diccionario  espanol,  y  de  ayudar  a  mis  colegas  en  lexico- 
grafîa  americana. 

No  se  trata  aquî  de  un  diccionario,  sino  de  una  simple  co- 
leccion  de  palabras,  extractadas  sin  plan  ninguno,  en  la  lectura 
de  diversos  escritores  andaluces  modernos,  a  las  que  he  agpre- 
gado  un  numéro  bastante  grande  de  voces  recogidas  por  mî 
en  la  conversaciôn  familiar  con  mis  padres,  nacidos  en  la  pro- 
vincia  de  Granada,  y  con  algunos  parientes  de  la  misma  Gra- 
nada  o  de  otras  comarcas  andaluzas. 

Todas  estas  palabras  las  he  confrontado  cuidadosamente  con 
la  mayor  parte  de  los  léxicos  dialectales  existentes,  y  es  esta 
acaso  la  parte  mas  util  de  mi  trabajo,  pues  me  ha  convencido 
mas  aûn  de  la  riqueza  no  sospechada  del  espanol  y  de  la  uni- 
versalidad  de  muchas  voces  que,  por  no  figurar  en  los  diccio- 
narios,  crée  cada  autor  privativas  de  su  région.  Acaso  los  ver- 
daderos  andalucismos  sean  los  menos  numerosos  en  esta  co- 
lecciôn,  pues  a  medida  que  completaba  mi  confrontaciôn  con 
los  léxicos  anâlogos  iban  apareciendo  como  salmantinas,  leo- 
nesas,  aragonesas,  santanderinas,  alavesas,  murcianas,  extre- 
menas,  colombianas,  venezolanas,  peruanas,  niejicanas,  argen- 
tinas,  etc.,  voces  que  me  parecian  antes  netamente  andaluzas. 
Y  el  trabajo  inverso,  hecho  sobre  el  mîo  por  autores  de  esas 
comarcas,  acaso  reduzca  a  nada  los  provincialismos  propia- 
mente  dichos  de  este  artîculo. 

Esto  demostrarâ  a  muchos  escritores  americanos  que  su  len- 
gua  no  esta  tan  lejos  como  ellos  se  lo  figuran  del  espanol  ha- 
blado  en  la  penînsula.  Por  mi  parte  cada  vez  me  voy  persua- 
diendo  mas  de  que,  fuera  de  los  elementos  puramente  indios, 
y  de  cierto  numéro  de  voces  neologicas.  no  siempre  dignas  de 
encomio.  se  puede  comprobar  en  la  penînsula  la  coexistencia 
de  toda  voz  americana  de  aspecto  espanol.  Sol)re  todo  esto  pro- 
l)ara  a  algunos  lexicog^rafos  que  no  debcn  fiarse  ciegamente  del 


VOCES   ANDALUZAS  31$ 


Diccionario  de  la  Academia  para  decidir  si  una  voz  es  "castiza" 
o  no,  o  para  recomendarnos,  en  lugar  de  voces  excekntes  y 
usadisimas,  sinônimos  extravagantes  que,  aunque  apuntados  en 
aquel  Diccionario,  apenas  entiende  nadie. 

Agregaré  algunas  palabras  acerca  de  la  composicion  de  esta 
colecciôn  de  voces  andaluzas  o  usadas  por  autores  anda- 
luces. 

Me  he  servido,  como  fuente  principal,  de  la  lectura  de  las 
obras  de  cierto  numéro  de  escritores  andaluces  modernos.  No 
los  he  escogido  por  considerarlos  me j ores,  sino  por  hallar  en 
ellos  mayor  acopio  de  palabras  que  en  otros.  Esto  explica  la 
abundancia  con  que  figuran  entre  las  autoridades  puestas  aquî, 
escritores  que  desde  otros  puntos  de  vista  se  considerarîan 
como  incorrectos.  Pero,  como  dejo  deliberadamente  a  un  lado 
las  palabras  puramente  neolôgicas,  y  que  dichos  escritores  se 
han  dedicado  especialmente  a  retratar  la  vida  y  el  habla  popu- 
lares,  son,  desde  el  punto  de  vista  especial  en  que  me  pongo, 
te^tigos  muy  suficientes.  Para  no  citar  mas  que  un  ejemplo 
el  Lagar  de  la  Vinuela,  de  Arturo  Reyes,  me  ha  suministrado 
mas  de  trescîentas  papeletas.  Claro  esta  que  no  puedo  conside- 
rar  a  Reyes  como  autoridad  suficiente  para  aceptar  neologis- 
mos  como  sensacioyial,  rcaccionar,  grietearsc,  atersarse,  cdifi- 
caciôn,  videncia,  denticina,  elasticotina,  y  otras  voces  que  usa 
él.  Pero  lo  encuentro  autoridad  perfecta  cuando  pone  en  boca 
de  sus  personajes  voces  nada  neolôgicas  como  churrctoso, 
(jurripato,  pavcro,  majonm,  chambeîes,  canadnz,  acansitiado, 
hondiloH,  jachares,  gachô,  de  ehipc,  etc. 

En  gênerai  he  dado  gran  importancia  al  lenguaje  popular 
andaluz,  que  muchas  veces  se  confunde  con  el  calo  o  la  germa- 
nia.  Desde  este  punto  de  vista  son  preciosas  algunas  obras 
como  los  Cantos  populares  esprtioles,  del  senor  Rodriguez 
Marin  y  la  coleccion  El  Pueblo  andalnc,  recopilada  por  José 
Maria  Gutiérrez  de  Alba.  He  dejado,  sin  embargo,  a  un  lado 
las  alteraciones  de  voces  conocidas,  que  reservo  para  un  pro- 


3l6  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 


ximo  trabajo  sobre  fonética  andaluza,  para  el  que  tengo  ya 
reunidos  algunos  millares  de  referencias. 

Siempre  que  he  podido,  he  agregado  a  las  voces  apuntadas 
la  autoridad  de  un  escritor.  En  algunos  casos,  no  estando  per- 
f ectamente  seguro  del  sentido  de  una  voz,  la  he  dejado  sin 
definiciôn,  prefiriendo  confesar  mi  ignorancia  a  ocultarla  su- 
primîendo  un  artîculo.  En  fin,  las  palabras  que  no  acompana 
cita  alguna,  y  que  apunto  por  haberlas  oîdo  personalmente  en 
boca  de  andaluces,  van  precedidas  de  una  estrellita. 

Miguel  de  Toro  y  Gisbert. 


I 


A 


ABARCARSE.  v.  r.  (solo  v.  a.  en  Acad.).  Abarcar,  abrazarse. 

Yo  m'abarco  de  los  clabos, 
Yo  m*abarco  de  la  cruz. 

(R.  Marin,  Cantos,  I,  431) 

ABILLAR.  V.  a.  Germ.  Venir,  acudir,  aparecer,  visitar  (Quin- 
dalé).  En  el  ejemplo  siguiente  significa  tener.  V.  Abillelar, 

Gachô  que  no  abiya  motas 
Es  un  barco  sin  timon. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  202.) 

También  se  lee  habillar,  **iNo  ve  osté  que  clisos  habilla  el 
anima"  (G.  de  Alba,  en  Puchlo  andalus,  36.) 

ABILLELAR.  v.  n.  Gernt,  Venir,  llegar  (Quindalé).  En  los 
ejemplos  que  encuentro  de  este  verbo  parece  poseer  como  el 
anterior,  el  sentido  de  tcftcr.  Asi  lo  hace  va  notar  R.  Marin 
€n  Cantos,  II,  395. 

Si  yo  abiyelara  er  mando 
Que  Undebé  le  diô  a  la  muerte. 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  315.) 

Que  abiyelo 
Muchas  perlas 
Pa  poerlas 
Yo  g^sta. 

(Sânchez  de  Fuentcs,  en  Fueblo  andaluz,  105.) 

También  se  lee  habillclar.  **Y  como  tîo  habillelaba  algunos 
parneses."  (Reyes,  Goletera,  134.)  "Yo  la  trabajaré  con  la  luz 
que  él  no  habillelaba/*  (Reyes,  Nifio  de  los  caircJes,  11.) 

ABRIGADO,  DA.  adj.  Fam.  Acomodado.  **Y  ademâs  de 


I 


3l8  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

estar  abrigaîta,  el  que  la  gane  se  pone  très  coronas."  (Reyes^ 
Goletcra,  33.) 

ABUELA.  s.  f .  Fam,  La  Virgen.  ** Al  pasar  por  las  Angustîas, 
entré  en  el  templo  a  hacerle  su  visita  a  la  **al)uela".  (Ganivec, 
Grafiada,  J2). 

ABUELORIO.  s.  m.  Fam.  Vejestorio.  *'Han  pasado  ya  a  la 
categoria  de  abuelorios."  (Ganivet,  Fto  Cid,  II,  186.) 

ABUHADO,  DA.  adj.  [ant.  en  Acad.]  Hinchado  o  abota- 
gado.  '*Y  no  ese  usia  abujado,  que  tlcne  la  lengua  niés  âspera...". 
(Caballero,  Clemencia,  I,  183.) 

ABUJETA.  s.  f .,  pr,  Sev,  y  Cad,  La  Litnosa  œgocephala,  ave 
zancuda.  (Buen,  Hist.  nat.,  469.) — I^  Belona  vulgaris,  pez  11a- 
mado  en  castellano  Aguja.  (Navarrete,  fctioL,  155.) 

ABULAGA.  s.  f.  Planta  silvestre  cubierta  de  espinas.  (Caba- 
llero, vocabulario  de  Clemencia.)  ^La  aulaga? 

ACA.  n.  pr.  Fam.  '*San  Acâ  y  San  Alla,  que  son  santos  que 
van  y  vienen."  (R.  Marin,  Comparaciones,  16.) 

ACANSINADO,  DA.  adj.  pr.  Mal.  Cansado.  "Acansinadas 
recuas  detenianse  ante  el  énorme  portalon..."  (Reyes,  Golete- 
ra,  9.)  AcancinadOy  en  Salamanca  (Lamano),  es  :  debilitado,  flaco,. 
escuâlido,  macilento. 

ACARRETO.  s.  m.  Hilo  de  acarreto.  (Acad.)  En  Hilo  de 
acarreto  se  remite  a  Bramante.  También  se  dice  hilo  acarreto. 
"Arrancas  todas  las  trabillas,  mas  que  se  cucsan  con  hilo  aca- 
rreto." (Caballero,  Lâgrimas,  188.)  Lo  mismo  en  el  Perù  (Arona,. 
articulo  RancJio)  y  Chile  (Roman). 

ACEROXES.  m.  pi.,  pr.  Cad.  El  Rumex  scutafus,  planta  po- 
Hgonâcea.  (Pérez  Lara,  Flor  gad.,  Atialcs,  t.  16.) 

ACERTAJÔN.  s.  m.,  aum.  de  Accrtijo. 

Sobre  una  col  fabricaba 
Mi  compadre  Juan  de  Mena: 
El  acertajon  dicho  esta; 
Entiéndalo  quien  lo  entienda. 

{Folk  lore  and.,  1882-83,  p.  129,  c.  Aicardo.) 


VOCES  ANDALUZAS  319 


ACORTAPITAZAR.  v.  a.  Recortar,  con  un  como  estrambote 
fonético.  **Compra  buena  capa,  que  esté  l)ien  hilada,  bien  bor- 
dada,  bien  acortapitazada ;  y  si  no...  se  llama  al  hilador,  al  bor- 
dador  y  al  acortapitazador  para  que  la  hile,  la  borde  y  la  acor- 
tapitace  mejor.*'  (Folk  lore  and,,  1882-83,  c.  por  Aicardo.) 

ACOSÔN.  s.  m.  Ataque,  empellon.  **Es  de  los  que  le  metcn 
un  acoson  al  lucero  del  alba."  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  14.) 
"El  acoson  a  la  orza  del  lomo.**  (Reyes,  Lagar,  241.) 

ACHANTAR.  v.  n.  Callar,  aguantar.  En  Acad.  solo  Achan- 
tarse,  por  aguantarse,  agazaparse  o  esconderse  mientras  dure 
un  peligro.  ** — Giieno,  pus  achanta."  (Burgos,  Boda,  37.)  Tam- 
bién  vizcaino  (Mugica,  Dialectes,  55). 

ACHARADO,  DA.  adj.  Genn.  Celoso  (Besses).  "La  Pilili 
esta  acharâa.'*  (Burgos,  Boda,  35.)  En  los  ejemplos  siguientes 
parece  significar  mas  bien:  agitado,  apresurado.  *%:Qué  te  pasa, 
que  estas  tan  acharâ?"  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida,  2.) 
"Empezô  a  darle  a  la  lengua,  mas  acharao  que  un  tiro."  (Re- 
yes, Lagar,  282.) 

ACHARARSE.  v.  r.  Gcrm.  Ponerse  celoso.  En  Quindalé, 
jacharar  significa:  calentar,  escaldar,  abrasar.  "No  s'achare  usté, 
zeiïô  artista."  (Fernandez  Garcia,  Reina  de  la  Cava,  882.)  Acha- 
rarse  parece  usarse  en  otras  partes.  Lo  trae  Répide  (Cohe- 
^^•^'  55)  Mugica  lo  da  como  de  Madrid.  "Como  en  caattrro  y 
cachnrro,  woan  y  macho,  remaaado  y  rennachado,  tozo  y  tocho, 
dicese  en  Madrid  azararse  y  achararse,  asuzar  y  achuchar. 


9J 


Que  se  han  perdio  las  Tunas, 
Polonio.  ^Y  eso  te  achara? 
I  j  M  ia  tu 

Que  achararme  yo  por  esol 

(Cita  sin  indicaciôn  de  origen,  en  Neologismos  y  pocsia,  articulo  de  P.  de 
Mugica,  en  Espanay  America,  Marzo,  1909^  p.  440  y  sig.) 

ACHARES.  m.  pi.  Germ.  Celos  (Besses).  "Ha.i  dejao  que 
se  guerva  hético  de  achare."  (Fernandez  Garcia,  Reina  de  la 


320  MIGUEL   DE  TORO   Y   GISBERT 

Cava,  891.)  Se  lee  mas  a  menudo  jachares,  Besses  trae  las  dos 
ortografias  con  dos  significados  diferentes.  Siendo  frecuente  la 
adiciôn  inicial  de  ;  (jechar,  jarricro,  jechosté,  viene  un  aire, 
viene  jotro),  escribiéndose  mas  generalmente  acharao,  acharar- 
se  y  no  conociendo  la  etimologia  de  la  voz,  he  creîdo  pref cri- 
ble ponerla  en  la  a,  donde  la  pone  Besses  con  su  definiciôn  or- 
dinaria.  Con  ;  tenemos:  "Que  no  pueo  con  los  jachares  ni  con 
la  bilis  que  tengo."  (Reyes,  Golefera,  180.) 

Anda  y  déjà  esos  jachares 
Pa  quien  te  diere  motivo. 

(G.  de  Alba,  en  Pucblo  andalus,  214.) 

— Celos,  quejas,  retrecherîas  y,  a  veces,  dichas.  albedrîos  (G. 
de  Alba,  en  Pucblo  andalnz,  249. >  **Carmencilla  no  rompiô  los 
jachares  de  su  vida.*'  (Aguilera  y  Porta,  en  Pucblo  andaluz,  55  ) 

— Tormentos,  penas  (R.  Marin,  Cantos,  II,  379).  En  Quindalé 
hay:  Jachare,  m.  Quemazôn,  tormento;  y  en  Besses:  Jachare,  m. 
Tormento  de  preso. 

Cuando  te  beo  béni 
Son  jachares  pa  mi  bâta 
Y  son  gustillos  pa  mi. 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  334.) 

ACHUCIIURRIS.  m.  pi.  ^Miedo?  **Le  entraron  unos  achu- 
churris.  que  se  las  toco."  (Certes,  Débiles  fuertes,  38.)  En  Mâ- 
laga,  achichurri:  ataque  de  una  enfermedad  o  acciôn  precipita- 
da  e  irreflexiva:  ''ya  le  ha  entrado  el  achichurri'*  (Guzmân). 

ADELANTE.  prep.  Nôtese  el  uso  siguiente:  "Salio  al  fin 
cocina  adelante."  (Rueda,  Gusano,  235.) 

ADIÔS.  interj.  font.  Buenos  dias.  "Adios,  Cascabancas,  con- 
testé el  tio  Rentero."  (Ganivet,  Pîo  Cid,  II,  44.) 

ADIVIXA.  s.  f.  Adivinanza.  '' — i  A  que  no  adivinâis?  — ^El 
que?  — Una  adivina."  (Caballero,  Lâgrimas,  54.) 

*ADORXOS.   m.   pi.   pr.    Gran.   Miramelindos,   balsamina, 


VOCES  ANDALUZAS  321 


planta  balsaminea.  En  Colmeiro:  Balsamina  hortensis.  Tb.  de 

Murcia  (Sevilla). 
AFAITIGAR.  v.  a.  Fatigar,  cansar.  **En  Andaîucîa  se  usa 

afaitigar  por  fatigar.'*  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  8io.) 
*  AFEITAR.  V.  a.  Cortar.  "Hace  un  gris  que  afeita." 
AFUFARSE.  v.  r.  ^Enfadarse?  ^Por  confusion  con  atu- 

farse?  O  imarcharse,  largarse?  En  Acad.  hay  Afufar,  v.  n. 

Huir. 

Anda  y  busca  una  mona 
Que  te  entretenga. 
Y  si  te  afufas 

Te  advierto  que  en  Valencia 
Venden  cotufas. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  311.) 

AGACHADERA.  s.  f.  pr.  Mai  y  Gran,  Nombre  de  varias 
zancudas  del  género  Gallinago  (Buen,  Hist.  nat.,  469).. 

AGÎKCHANA.  s.  f.  pr,  Sev,  El  Gallinago  scolopacinus,  ave 
zancuda.  (Buen,  Hist,  nat.,  469.) 

AGALLAS.  s.  f.  pi.  Codicia,  ansia.  También  en  Colombia 
(Cuervo,  Apuntaciones,  §  628).  En  Acad.  solo:  ânimo  esforza- 
do.  "i  Caracoles  con  la  zorzala  esta,  que  tiene  agallas  para  cien- 
to,  y  es  mas  desagradecida  que  tierra  de  guijo.''  (Caballero, 
Clcmcncia,  II,  cap.  X.)  Tb.  Ecuador  y  Méjico  (Tobar,  Ramos). 
En  Venezuela  y  Colombia,  agalludo  es  codicioso  (P.  Febres, 
Uribe)  ;  en  Chile,  astuto  (Roman). 

AGINAR.  V.  a.  V.  Ainar. 

AGOSTADO.  s.  m.  Cava  de  las  vinas.  **En  Jerez  de  la  Fron- 
tera  se  hacen  los  hoyos  para  el  plantîo  de  las  vinas  de  la  misma 
profundidad  que  el  agostado  o  cava.''  (PP.  Mohedanos.  c.  Ai- 
cardo.) 

AGUA.  s.  f.  Refresco.  En  la  Acad.  hay:  ''Agiia  compuesta, 
Bebida  que  se  hace  de  agua,  azùcar  y  el  zumo  de  algunas  fru- 
tas,  o  de  las  mismas  frutas  puestas  en  infusion.  Agua  de  limon, 
de  naranja,  de  fresas."  "Le  di  luego  a  probar  del  agua  de  li- 


3^2  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 


mon  que  yo  tomo."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  76.) — 
*Agua  de  cebada.  Refresco  hecho  pasando  agua  sobre  cebada 
tostada  y  molida.— *5^rcowo  el  agita  de  Loja,  que  por  donde 
pasa  moja,  fr.  fani.  No  tener  una  cosa  nada  de  particular. 

AGUACERO.  s.  m.  Fleco.  "Très  ropones  con  aguacero  de 
hebras  a  las  bandas  completaban  la  artîstica  carona."  (Rueda^ 
Reja,  170.) 

Un  aguacero  de  sedas 
Le  cuelga  de  banda  a  banda. 

(Rueda,  Bajo  la  parra,  32.) 

AGUADA.  s.  f.  Lluvia  fuerte. 

Mas  bien  quiero  en  mi  trigo  una  boyâ 
Qu'en  Marso  una  aguâ. 
(Porque  las  lluvias  de  este  mes  son  muy  hierberas.) 

(R.  Marin,  100  re francs,  24.) 

*  AGUADERA.  s.  f .  pr,  Gran,  Pito  de  barro  que  se  îlena  de 
agua  para  que  suene  y  con  que  se  entretienen  los  muchachos. 
Tb.  de  Mâlaga  (Guzmân). 

AGUADERO.  s.  m.  Sacar  a  uno  de  su  aguadero,  fr.  Sacarle 
de  su  querencia.  **No  hay  nadie  en  el  mundo  que  la  saque  de 
su  aguadero."  (Reyes,  Lagar,  120.) 

AGUA  JE.  s.  m.  Talante.  "Mercedes  parece  que  esta  hoy  de 
mal  aguaje."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  249.) 

AGUILUCHO.  s.  m.  pr.  Sev,  El  Astur  palumbarius,  ave  de 
rapina.  (Buen,  Hist,  nat.,  412.) 

AGUJETA.  s.  f.  Alfiler  largo  para  el  pelo.  *'E1  cabello  atra- 
vesado  por  una  reluciente  agujeta."  (Reyes,  Moruchita.  8.) 

AH  DE  CASA,  interj.  que  se  suele  usar  para  llamar.  "i  Hola, 
ventero!  lAh  de  casa!"  (Rueda,  Bajo  la  parra,  183.) 

AHILAR.  V.  n.  Huir,  correr.  "Apretar  el  cuarto  trasero  y 
ahilar,  ahilar.'*  (Calderon,  Escenas,  212.)  Tb.  Cuba  (Pichardo). 

AHIMELOLLEVAS.  s.  m.  V.  Alârgalo, 


VOCES  ANDALUZAS  325 


AHOGADA.  s.  f.  Ahogo,  congoja,  angustia.  "En  ve  de  darle 
uno  una  ajogaîya,  le  tiende  la  mano  y  lo  saca  a  flote."  (Quin- 
tero,  Buena  sombra,  dedicatoria.) 

AHOGAR.  V.  a.  Rehogar.  Cuervo,  en  Apuntaciones,  §  922, 
lo  da  como  colombiano  e  indica  que  lo  trae  Estébanez  Calderon 
en  sus  Escenas  andaluzas,  p.  265,  éd.  de  1883. — *Sofocar:  el 
calor  me  ahoga.  Tb.  Méjico  (Ramos,  art.  Ajogar). 

*  AHOGO.  s.  m.  Ahoguîo,  opresion  :  sentir  un  ahogo  en  el  pe- 
cho.  De  uso  gênerai  en  America  (Garzôn,  Calcano,  Arona,  Eche- 
verria,  Ramos,  Pichardo,  Batres,  Uribe). 

AHOGUILLO.  s.  m.  ^ Ahoguîo,  opresion?  î Convulsiones ? 
"jMardita  sea  la  primera  hija  de  zorra  que  vino  al  mundo! 
jNo  le  hubiân  dao  ajoguiyos!"  (Cortés,  Débiles  fueries,  42.) 
En  Màlaga,  en^rmedad  de  los  ninos,  y  mas  especialmente  el 
asma  (Guzmân). 

AHORA.  adv.  t.  Hace.  "Ahora  veinte  afios  se  morîan  las 
muchachas  por  mi/'  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  274.) 
También  en  Colombia.  "La  frase  tan  comùn,  por  todos  acepta- 
da,  ahora  un  mes,  dos  afios,  fué  en  un  principio  ahora  ha  dos 
afios.'*  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  451) — Entonces.  "Algun  tiem- 
po  después  pasé  por  el  mismo  sitio  y  vi  ahora  la  iglesia  aca- 
bada."  (Ganivet,  Granada,  109.) 

AHORMTGUEAR.  v.  a.  Hormiguear.  "Se  van  a  acabâ  toicas 
las  ducas  que  te  ajormiguean  el  pecho."  (Cortés,  Débiles  fuer- 
tes,  71.) 

AINAR.  V.  n.  ^Trabajar?  ^Insistir?  "Quiô  decir  que,  puesto 
que  yo  aino,  aina  tamién  tu."  (Rueda,  Reja,  19).  "En  latin 
vulgar  aginare  valîa  negociar,  trafagar,  hacer  todo  lo  posible 
(cp.  Petronio,  61)  y,  segiîn  glosarios  que  cita  Du  Cange,  apre- 
surarse  ;  agina,  segun  los  mismos,  era  prisa,  presteza  ;  cp.  ainar- 
si,  ital.,  ainado,  en  Lucas  Fernândez,  Eglogas  y  farsas,  p.  69; 
port,  aginhado  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  136). — Cf.  en  extreme- 
no  aginarse,  aginadero,  aginado,  agino,  usados  por  Gabriel  y 
Galân  en  Extremcnas,  51,  31,  10,  13,  c.  Aicardo. 


324  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

AJENARSE.  V.  r.  Atizonarse  las  mieses.  *'Pues  se  ajenô, 
senora  (el  pegujar)/*  (Caballero,  Elia,  65.)  He  aquî  otras  for- 
mas de  la  palabra:  "Encarga  que  estas  labores  se  hagan  cuando 
esté  la  tierra  mojada,  y  que  de  lo  contrario  podrân  algefiarse 
las  mieses.  (PP.  Mohedanos,  c.  Aicardo.)  *'Alhena,  lo  mismo 
que  tizon,  nublo  o  rona  con  que  se  suele  abrasar  el  trigo,  y 
asî  dicen  también  los  labradores  alhefiarse  por  quemarse  o  ahor- 
nagarse/*  (Terreros,  art.  Alhcna.) 

AJERO.  s.  m.  El  que  vende  ajos. 

Tantos  dîas  como  van  d'Enero 
Tantos  ajos  pierde  el  ajero. 

(R.  Marin,  100  re francs,  30.) 

AJO.  s.  m.  Salsa  o  pebre  que  se  hace  con  ajo...  y  alguna 
vez  suele  tomar  el  nombre  de  la  misma  vianda  o  cosas  con  que 
se  mezcla  :  ajo  polio,  ajo  comino.  (Acad.)  *  En  Andalucia  se 
llama  ajo  de  polio  (ajo  e  poyo)  cierta  salsa  en  que  no  entra  para 
nada  el  polio  y  que  suele  servir  para  guisar  patatas. — Ajo  mo- 
linero,  <; salsa  o  pebre  de  ajos?  **En  cuanto  al  ajo  molinero,  ni 
en  la  mesa  del  rey  se  présenta  mejor."  (Caballero,  Cosa  cum^ 
plida,  87.)  *'Le  sientan  como  confites  a  un  ajo  molinero."  (Ca- 
ballero, Gaviofa,  I,  157.) 

AJOJC.  interj,  de  admiraciôn.  **i  Ajojù!  ;  Josû!''  (Cortés,  Dé- 
biles  fuertes,  81.) 

AJUNTARSE.  v.  r.  Juntarsc.  Ant.  en  Acad.  "Cuando  voy 
a  ajuntarme  con  Agustin."  (Reyes,  Lagar,  209.)  Aùn  se  usa 
también  en  Colombia  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  930.) 

ALA.  s.  f.  Cada  una  de  las  dos  mitades  de  ciertas  vîsceras. 
La  Academia  no  trae  esta  definiciôn  en  Ala,  pero  en  el  artîcu- 
lo  Empen<i  trae  "cada  una  de  las  dos  alas  del  higado'\  y  en 
Ala  da  la  frase  "caérsele  a  uno  las  alas  del  corazôn''. — Ala  del 
eorazôn,  fig.  Cosa  de  gran  valor  para  uno.  *'Esa  Rosita  es  un 
ala  de  mi  corazon."  (Reyes,  Lagar,  289.)  "Su  mercé  es  pa  mi 
un  ala  der  corazôn.*'  (Idem,  ihid,,  148. 


VOCES  ANDALUZAS  325 


ALABANCIA.  s.  f .  Jactancia.  Cf.  Acad.  Alabancioso, 

Mira  por  tus  alabancias 
Er  castigo  qu*has  tenio. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  139.) 

Tb.  del  Ecuador  (Tobar)  y  de  Murcia  (Sevilla,  con  cita  de 
Berceo). 

ALACRAN.  s.  m.  ^Corchete,  esbirro?  "El  fuelle  de  la  es- 
quina  da  parte  al  sayôn  del  barrio,  quien  la  traslada  al  mayo- 
ral  de  los  alacranes."  (Calderon,  Esccnas,  210.) 

ALALIMO.  interj.  Voz  sin  significaciôn  aparente  que  se  usa 
en  la  siguiente  copia  de  muchachos: 

Alàlimo,  alàlimo, 
La  fuente'stâ  rota. 
Alàlimo,  alàlimo, 
Mandarla  componé. 

(R.  Marin,  Cantos,  I,  100.) 

*'En  algunas  partes,  en  vez  de  Alàlimo,  dicen  los  muchachos 
A  la  limon.''  (Idem,  ihid.,  168.) — En  Vizcaya,  Alalimôn  es  "jue- 
go  de  ninas  que  se  dividen  en  dos  bandos  y  entonan  un  canto 
cuya  primer  palabra  es  esta,  la  cual  es  corrupciôn  de  Hola  li- 
rôtiy  segun  Borao"  (Mugica,  Dialcctos,  56).  En  Murcia  (Sevi- 
lla), las  nifias,  en  dos  bandos  unidos  por  las  manos,  canlan  : 

Alalimôn,  Alalimôn, 
Que  se  ha  roto  la  fuente. 
Alalimôn,  Alalimôn, 
Mandadla  componer,  etc. 

Al  final,  dos  de  las  niiîas  levantan  los  brazos  y  las  otras 
pasan  con  ligereza  entre  aquéllas.  También  en  Alava  y  Ex- 
tremadura  (Barâibar),  con  variantes  en  el  canto.  Igual  origen 
tiene  la  voz  de  toreo:  al  alituon,  suerte  de  capote  en  que  dos 
lidiadores  tienen  el  capote  cada  uno  con  una  mano  y  citan 
asi   al   toro   para   que   embista. 


326  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 

ALARGALO.  s.  m.  Colgajo  que  se  prende  del  veslido  de 
una  persona.  "Lleno  de  harapos,  alàrgalos  y  ahimelollevas  con 
que  le  habîan  adornado."  (Calderôn,  Escenas,  17.) 

ALARGAR.  v.  a.  Dirigir,  aplicar.  Alargô  el  oido  hacia  la 
fiesta  y  quedô  en  suspenso  aguardando."  (Rueda,  Reja,  16.) 

ALBACARA.  s.  f .  Tiene  a  veces  sentido  diferente  del  de  la 
Academia  (recinto  murado  en  la  parte  exterior  de  una  f  ortaleza 
con  entrada  en  la  plaza  y  salida  al  campo,  y  en  el  cual  se  solia 
guardar  ganado  vacuno).  "La  albacara  o  torre  saliente  que  co- 
munica  con  la  iglesia  por  medio  del  arco-pasadizo."  (Valera, 
Jlusiones,  II,  82.) 

ALBACORA.  s.  f.  El  Scombcr  scombrus,  pez.  ^Estomino, 
-en  otras  partes?  (Navarrete,  IctioL,  161.) 

ALBARDITA.  s.  f.  Bollo  de  pan.  V.  ejemplo  en  Cundis, 

ALBARDÔN.  s.  m.  Silla  andaluza  de  montar.  "Se  olvida  la 
silla  cortesana  por  el  alto  albardôn  jerezano."  (Calderôn,  Esce- 
nas,  c.  en  Espana  y  espanoles,  366.) — Albardôn  molinero,  Cierto 
aparejo  de  las  caballerias.  "Un  élégante  sudador  que  sujetaba 
finisimo  albardôn  molinero/*  (Rueda,  Reja,  169.) 

ALBERO.  s.  m.  pr.  Sev.  Manchon  de  moronita  (silice  y  car- 
bonato  de  cal)  que  se  consagra  al  cultivo  de  la  vid.  {Anales, 
t.  23,  p.  22.) 

ALBUR.  s.  m.  Albur  del  ahorcado.  "En  el  monte,  jugar 
una  sota  contra  un  caballo."  (Trad.  csp.,  I,  243.) 

ALCACHOFILLA.  s.  f.  Adorno  de  figura  de  alcachofa.  "La 
botonadura  de  alcachofillas  de  plata."  (E.  Calderôn,  Escenas, 
c.  por  Gagini,  art.  Abotonadura.) 

ALCAPARRERA.  s.  f.  Alcaparra,  arbusto  caparîdeo. 

De  lo  Colorado  sale 
La  flor  de  la  alcaparrera. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  55.) 
ALCAUTA.  s.  **En  Andalucîa  hemos  oido  llamar  alcauta  el 


VOCES  ANDALUZAS  327 


hueco  que  queda  entre  dos  vigas  en  la  parte  de  ellas  que  des- 
cansa  sobre  la  pared."  (Icazbalceta,  art.  Alcorozado) 

ALEGRIA.  s.  f.  ^Fogata?  "<?  Y  la  rétama  seca,  que  da?  Som- 
trajo  y  alegrîas."  (Reyes,  Lagar,  19.) 

ALELUYERO.  s.  m.  Vendedor  de  aleluyas.  "El  aleluyero 
llevaba  el  mamarracho  prendido  a  una  larga  cana."  (Cortés, 
Débiles  fuertes,  51.) 

ALEONAR.  V.  a.  i  ? 

Corasôn  aleonado, 
Ditne,  ^quién  te  aleonô? 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  356.) 

En  Chile,  aleonar  es  formar  alboroto,  zalagarda  o  bolina 
{Roman). 

ALERO.  s.  m.  Borde  de  la  campana  de  la  chimenea.  "El  co- 
lore que  brillaba  como  de  oro  sobre  el  alero  de  la  chimenea." 
{Reyes,  Nino,  4.) 

ALETA.  s.  f.  îEspaldilla,  omoplato?  "^Quiés  hacé  el  favô 
■de  arrascarme  en  esta  aleta?"  (Quintero,  Flores.  21.) 

ALFAJORILLO.  s.  m.  dim.  irreg.  de  Alfajor. 

Desde  que  bino  el  uso 
De  los  porbiyos 
Paresen  las  mu j  ères 
Arfajoriyos. 

* 

{Folk  lore  and,,  I,  48.) 

Parece  ser  diferente  el  alfajor  del  alajù,  su  sinonimo  en  la 
Academia.  "La  alcorza.  el  alajû  y  alfajor."  (Calderôn,  Esce- 
nas,  c.  en  Espana  y  espaîioles,  311.)  El  alfajor  chileno  (Roman) 
y  el  argentine  (Segovia)  es  un  dulce  pequeno,  formado  de  dos 
piezas  de  masa  mas  o  menos  fina,  adheridas  con  nianjar  blanco, 
dulce  de  lèche  o  melcocha.  El  alfajor  argentino  que  yo  he  visto 
es  blanco  y  se  parece  en  este  al  alfajorillo  que  cito  aquî. 

ALFAXCilA.  s.  f.  ^Fustc,  iniportancia?  "Hombres  de  poca 


328  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

alfangîa  fueron,  en  verdad,  los  que  no  cesaron  de  llegar."  (Rue- 
da,  Patio,  20.) 

ALFERECtA.  s.  f.  Enfermedad  diferente  de  la  alferecîa  de- 
finida  por  la  Acad.  (enfermedad  convulsiva  de  los  ninos).  "Una 
vez  sola,  decîa  él,  habia  tenido  en  toda  la  vida  alferecîa  en  las 
piernas.''  (Valera,  Comendador,  58.)  En  Mâlaga:  congestion 
cérébral.  P.  ext.  :  congestion,  hinchazôn  (Guzmân). 

ALFILER.  s.  f .  Alfiler  de  a  bîanca.  Cierto  alfiler  muy  largo. 
"Para  clavarte  un  alfiler  de  a  blanca."  (Calderôn,  Escenas,  107.) 
— Ptiesto  de  alfileres,  loc.  fig.  y  fam.  Acicalado.  "Las  gitanas 
mozas,  muy  puestas  de  alfileres."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  71.) 

ALFILERES.  s.  m.  pi.  pr,  Cad.  El  Trachelium  cœruleum^ 
planta  campanulàcea.  (Pérez  Lara,  Flor.  gad.,  Anales,  t.  18.) 
"Los  inofensivos  alfileres,  ese  mosaico  de  diniinutas  florecitas." 
(Caballero,  Cosa  cumplida,  78.)  En  Alava,  el  Scandix  pectent 
veneris  (Barâibar). 

ALFILETERO.  s.  m.  Acerico.  En  Acad.  solo  el  canuto  para 
los  alfileres.  "Claveteaban  en  él,  como  en  un  alfiletero,  sus  pér- 
fidas  reticencias."  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  16.) 

*  ALFORZAR.  v.  a.  Poner  alforzas:  alforzar  las  mangas  de 
una  camisa.  Tb.  de  Chile  (Roman). 

ALGAMULA.  s.  f.  V.  Argamula, 

ALG.XRROBAR.  v.  a.  "Dar  a  una  cosa  la  figura  curva  y 
torcida  del  fruto  del  algarrobo.  U.  t.  c.  r."  (R.  Marin,  Compa- 
raciones,  4.1.) 

ALGO.  s.  m.  Poco,  cierta  cantidad  o  dosis  de  una  cosa.  "Mi 
algo  de  gûen  ver."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  65. —  *Algo  es  algo, 
loc.  fam.  Hay  que  contentarse  con  lo  que  se  recibe,  aunque  no 
sea  todo  lo  que  se  esperaba.  Tb.  de  Chile  (Roman). 

ALHAMARES  o  ALAHMARES.  s.  m.  pi.  Nombre  de  la 
dinastia  arabe  de  los  nazaritas,  del  nombre  de  Mahomad  I,  11a- 
mado  Alahmar  el  Magnifico  (1238).  (Valladar,  Guia  de  Grana- 
da.)  "Granada,  la  escogida  de  los  albamares."  (P.  Alcântara 
Garcia,  c.  en  Es  pana  y  espaiîolcs,  314.) 


VOCES  ANDALUZAS  329 


*  ALHORZA.  s.  f .  Alforza.  (Ant.  en  Acad.)  Usase  aûn  en 
Andalucîa,  generalmente  con  la  forma  bârbara  lorsa,  verbigra- 
tia  :  echarle  unas  lorzas  a  las  mangas  de  una  camisa. 

ALIENTO.  s.  m.  Hederle  a  uno  cl  aliento,  fr.  Estar  disgus- 
tado.  "iPoiqué  te  hié  hoy  er  aliento?"  (Reyes,  Lagar,  298.) 

ALILILADO,  DA.  adj.  Fam.  xMelado. 

No  se  que  estreya  reinaba 
En  er  tiempo  que  te  quise, 
Que  yo  estaba  alililao 
Y  no  supe  lo  que  jise. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  295.) 

ALIMÔN.  s.  m.  Al  alimôn,  loc.  fam.  i Entre  dos?  "Si  se  me 
arrancara  el  chotillo  por  derecho,  ya  lo  capearîamos  al  alimôn/' 
(Reyes,  Nino  de  los  caircles,  12.)  V.  Alâlimo, 

ALJOFIFADO.  s.  m.  Acciôn  de  aljofifar.  ^'Aquellos  aljofi- 
fados  de  suelos."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  60.) 

ALMA.  s.  m.  Mal  aima.  Fam,  Persona  de  indole  perversa. 
"Lo  que  hizo  entonces  ese  mal  aima.'*  (Rueda,  Reja,  116.)  "No 
vuelva  a  entrarse  ese  mal  aima  la  noche  menos  pensada."  (Ca- 
ballero,  Servilôn,  71.) — U.  t.  en  plural  uniéndose  las  dos  pala- 
bras en  una  especie  de  adjetivo.  "Unos  mocitos  guasones,  mar 
armas/'  (Hernândez  Mir,  Pcdasos  de  vida,  6.) — Su  aima  su 
palnta,  loc.  La  Acad.  trae  solo:  su  aima  en  su  palma.  "Separo 
in  p ce  tore  todas  las  superfluidades  de  que  tu  sacas  tanta  delec- 
taciôn,  y  tu  aima  tu  palma.''  (Calderôn,  Escenas,  39.) 

ALMAINA.  s.  f.  Almâdana.  '*Simonet  [Glosario]  da  como 
peculiar  de  Granada  a/waiwa."  (Cuervo,  Apuutaciones,  §  113,  a.) 
Tb.  de  Murcia  (Sevilla).  A  proposito  de  la  observacion  que  liace 
Cuervo  en  dicho  pârrafo  sobre  la  acentuacion  de  esta  voz,  ha- 
remos  notar  que  la  ediciôn  XIV  de  la  Academia  trae  solo  Al- 
mâdana, Alniâdena,  esdrùjulos. 

ALMEXDRA.  s.  f.  Media  almendra,  loc.  fam.  Persona  me- 
lindrosa.  *'Llamando  a  la  muchacha  dama  de  la  média  almen- 

Reviu  Hu^nnùjue. — A.  ^2 


330  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


dra/'  (Valent,  Juanita,  87.)  "Un  poco  dada  a  los  remilgos  y 
un  mucho  a  lo  meticuloso,  con  lo  cual  no  pecaré  de  exagerado 
al  califîcarla  de  dama  de  la  média  almendra/'  (Rueda,  Gusa- 
^0,  135.)  En  Méjico  (Icazbalceta),  hacerse  de  la  média  almen- 
dra  es  hacer  melindres. 

ALMENDRITA.  s.  f .  pr.  Mal  La  PhyUopneustes  rufa,  pa- 
jaro.  (Buen,  Hist,  nat,,  430.) 

ALMIBAR.  s.  f.  (m.  en  Acad.). 

De  Mairena  son  muy  dulces 

Y  también  como  la  miel, 
Pues  slia  perdio  Tarmiba 

Y  ha  venio  â  mi  poer. 

(Folk  lore  and.,  p.  225.) 

También  en  otras  partes  (Cuervo,  Ramos,  Garzôn,  Gagini, 
Salazar). 

♦ALMIBICAR.  s.  f.  dim.  fam.  irreg.  àt-Almïbar. 

ALMIZCLERA.  s.  £.  pr,  Cad,  La  Triguera  ambrosiaca, 
planta  solanâcea.  (Pérez  Lara,  Flor.  gad,,  Anales,  t.  18.) 

ALMOCAFRÔN.  s.  m.  Una  herramienta.  **Martillos,  almo- 
cafrones,  piquetas."  (Ganivet,  Granada,  51.) 

ALMORAUD.  s.  m.  îAlmoradux?  pr.  Côdis.  El  Thymus 
masttchina  y  el  Th.  tomentosus,  plantas  labiadas.  (Pérez  Lara, 
Flor.  gad.,  Anales,  t.  18.)  El  Almoradux  de  la  Academia  es  la 
Mentha  gcntilis  (Acad.,  VIII). 

*  ALMORZADA.  s.  f .  Usase  en  Andalucia  con  sentido 
mas  lato  que  el  de  la  Academia  (porciôn  de  cualquiera  cosa 
sue! ta  y  no  liquida  que  cabe  en  el  hueco  que  se  forma  con  las 
manos  juntas).  Dicese  igualmente  de  liquides,  en  particular  del 
agua  ;  v.  gr.  :  lavarse  la  cara  a  almorzadas. 

ALMUZARA.  s.  f.  ant.  Vergel.  "En  torno  de  ella  los  ame- 
nos  vergeles  o  almuzaras.''  (Palacio  Valdés.  Hermana,  89.) 

ALOJADOR.  s.  m.  Acomodador  de  los  teatros.  "Pagando 
con  un  saludo  al  alojador."  (Calderôn,  Escenas,  20.) 


VOCES   ANDALUZAS  331 


ALÔN.  interj.  fam.  iVamos!  Dîcese  mas  generalmente  : 
i  Alon,  que  pinta  la  uva!  ^Acaso  del  francés  allons?  V.  Béni. — 
Es  de  uso  antiguo. 

A  cantar  vienen 
Mucho  en  que  entender  :  i  alôn  ! 
— i  Que  es  alôn  ?  i  Pesé  al  gallina  ! 
\  Mueran  ! 

(Lope  de  Vega,  Roma  abrasada,  a.  II,  éd.  Acad.,  t.  VI,  p.  425,  c.  Ai- 
cardo,  que  le  da  la  équivalence:  iFuera,  vâyansel) 


ALONSO.  n.  pr.  Ser  de  la  familia  de  los  Alonsos,  fr.  fam. 
Ser  tonto.  "No  parece  de  la  fanûlia  de  los  Guevaras,  sino  de 
la  de  los  Alonsos,  que  eran  treinta  y  todos  tontos."  (Caballero, 
Clemencia,  I,  175.)  En  Salamanca  (Lamano),  alonso  es:  babie- 
ca,  soso,  indolente,  holgazân. 

ALPARGATE.  s.  m.  Alpargata.  Aunque  el  Diccionario  no 
da  esta  voz  como  provincial,  creo  que  no  se  usa  por  toda  Es- 
pana,  pero  si  en  Andalucîa.  "Mas  borracho  qu'el  arpargate  e 
un  pisaô/'  (R.  Marin,  Comparaciones,  36.)  "Las  cuerdas  de 
cânamo  del  alpargate."  (Rueda,  Gusano,  116.)  También  de  Ve- 
nezuela (Picôn  Febres),  Chile  (Roman)  y  Colombia  (Uribe). — 
Tirar  el  alpargate,  fr.  fig.  y  fam.  Hacer  una  declaraciôn  de 
amor.  "Tirar  el  alpargate,  como  en  Andalucîa  se  dice  a  decla- 
rar  el  amor."  (Rueda,  Gusano,  120.)  También  se  dice  en  Vene- 
zuela. Picôn  Febres  no  lo  indica  en  el  art.  Alpargate  de  su 
Libro  raro,  pero  lo  usa  en  el  sentido  indicado  en  el  art.  Bomba 
para  la  dama,  p.  52:  **En  cuanto  tiraba  el  alpargate  el  pobre 
mozo  le  daba  con  la  puerta  en  las  narices'\ 

ALPISTELADO,  DA.  adj.  Fam.  Achispado.  "Mozos  ya  al- 
pistelados  con  algunos  pares  de  tragos."  (Rueda,  Reja,  151.) 
Alpiste,  por  aguardiente,  se  usa  también  en  otras  partes.  "îQué 
vais  a  tomar?  — Yo  alpiste...  — Trâenos  cuatro  médias  de 
aguardiente.'*  (Baroja,  La  Biisca,  p.  154.) 


332  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

ALPISTERO.  s.  m.  La  Solea  vulgaris  o  Lenguadilla,  pez. 
(Navarrete,  IctioL,  157.) 

ALTABACA.  s.  f.  pr,  Cad.  La  Inula  viscosa,  planta  com- 
puesta.  (Pérez  Lara,  Flor.  gad,,  Anales,  t.  16.) 

ALTAMUZ.  s.  m.  pr.  Cad.  El  altramuz,  planta  leguminosa. 
(Pérez  Lara,  Flor.  gad.,  Anales,  t.  21.)  Tb.  de  Chile  (Roman). 

ALTARITO.  s.  m.  dim.  irreg.  de  altar.  ''Encendiô  primero 
las  vêlas  del  altarito."  (Valera,  Pépita,  164.^  También  en  Ru- 
bio,  Memorias,  III,  97. 

ALTERNATIVA.  s.  f.  De  alternativa,  loc.  De  cartel,  de 
fama.  Voz  sacada  del  vocabulario  taurino.  "Un  valentôn  de  al- 
ternativa"    (Reyes,  Goletera,  71.) 

ALTO.  adj.  Por  todo  lo  alto,  loc.  adv.  Excelente,  de  primer 
orden.  "Bailando  un  zapateado  por  todo  lo  alto."  (Hernândez 
Mir,  Pedazos  de  vida,  18.) 

ALTOZANO.  s.  m.  Atrio  de  una  iglesia.  (Valera,  Juani- 
ta,  41.)  Tb.  de  Venezuela  (P.  Febres)  y  de  Colombia  (Cuervo). 

ALTRAMUCERA.  s.  f.  La  que  vende  altramuces. 

La  nina  que  esta  bailando 
Parece   una  altramuccra. 
i  Altramuces  dulces,  dulces! 
i  Salada,  quién  te  comiera  ! 

(R.  ^farîn,  Cantos,  IV,  274.) 

ALTUR.\S.  s.  f.  pi.  Pisos  altos  de  una  casa.  **Loh  viejos 
andaban  por  las  alturas  del  edificio."  (Reyes,  Lagar,  2S/.) 

ALUNARSE.  v.  r.  Corromperse  el  tocino.  La  Acad.  solo 
trae:  tocino  alunado.  ''Es  malo  poner  a  la  luna  un  puerco 
abierto,  porque  se  aluna  el  tocino.*'  (Folk  lore  andalus,  202.)  En 
Colombia  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  932),  es:  *'enconarse  las 
mataduras  por  efecto  de  la  luna,  segun  dicen". 

ALUVIÔX.  s.  m.  De  aluviôn,  loc.  Que  no  es  del  oficio,  ca- 
sual.  **Un  aguador  de  aluvion,  que  de  segtiro  no  sabe  llevar  la 
garrafa."  (Ganivet,  Granada,  2g.) 


VOCES  ANDALUZAS  333 


ALZACOLA.  s.  m.  pr,  Sev,,  Gran,,  Mal,  El  Aedon  galacto- 
des,  pàjaro.  (Buen,  Hist,  nat.,  433.) 

ALZAPIÉ.  s.  m.  Banquillo.  "Sentada  en  un  banquito  o  al- 
zapié."  (Caballero,  Elia,  53.) 

ALZAPÔN.  s.  m.  Portezuela  que  tapaba  la  parte  anterior 
de  los  antiguos  pantalones.  "Calzôn  sujeto  en  arzapôn  a  la 
cintura."  (Rubio,  Memorias,  III,  93.)  También  en  la  Argen- 
tina  (Segovia)  y  Salamanca  (Lamano). 

ALZAR.  V.  a.  Ir,  andar.  "jArza  pa  entre,  mujé,  y  espumea 
la  oUa/'  (Urbano,  Mundanal  ruido,  307.) 

ALLA.  adv.  m.  Muy  alla,  loc.  adv.  Excelente.  "El  pepino 
de  aquel  dia  no  era  muy  alla."  (Castro,  Luna  lunera,  14.) 
V.  Acâ. 

ALLAILLA.  dim.  fam.  irreg.  de  Alla.  "Con  la  e  mas  allailla 
der  camino."  (Reyes,  Lagar,  119.) 

ALLI.  adv.  1.  Hasta  allî,  loc.  adv.  Excelente.  "Es  una  more- 
na  hasta  alli."  (Palacio  Valdés,  Hermana,  274.) 

*  ALLOZA.  s.  f .  Almendra  amarga  :  amargaba  el  ajo  blan- 
co  porque  ténia  algunas  almendras  ayosas.  La  Allosa  de  la 
Academia  es  el  Almendruco, 

AMANECIENTE.  s.  m.  El  amanecer.  "Arreboles  al  po- 
niente,  soles  al  amaneciente."  (Caballero,  Lâgrimas,  167.) 

AMAPOLA.  s.  f.  Amapola  de  tnar,  pr.  Cad.  El  Glaucium 
flavum,  papaverâcea.  (Pérez  Lara,  Flor,  gad.,  t.  27.) 

AMARILLO.  s.  m.  Cierta  canciôn.  "Tocando  el  amarillo, 
muy  en  boga  por  aquel  entonces.  Esta  era  la  letra  : 

No  te  canses,  Yerbabuena, 
En  trabajar  la  elecciôn... 
Amarillo,  si; 
Amarillo,  no; 
Amarillo  y  verde 
Lo  pinto  yo. 

(Navas,    Procurador    Yerbabuena.) 

También  se  dice:  amarillo,  si  ; 'amarillo,  no.  **Cuando  cum- 


334  MIGUEL    DE   TORO    Y    GISBERT 


pliô  très  anos,  cantaba  el  amarillo,  si;  amarillo,  no."  (Idem^ 
ibid,  69.) — At)iarillo  de  la  sierra,  pr.  Gran.  La  Emheriza  citri- 
nella,  pâjaro.  (Buen,  Hist,  nat.,  450.) 

AMARRADO,  DA.  adj.  Atado,  liado.  'Tor  estar  amarra- 
dos  se  entiende,  en  lenguaje  électoral  de  por  allî,  deber  dinero 
al  gran  elector."  (Valera,  Dofta  Lu::;,  146.) 

AMARRAR.  v.  a.  Atar.  "Amarrô  una  cinta  al  resorte  (de 
la  cabeza  de  una  muneca)/'  (Trad.  csp.,  I,  155)  De  uso  gêne- 
rai en  America,  por  atar,  (Icazbalceta,  Cuervo,  Ramos,  Arona, 
Pichardo,  Gagini,  Batres,  Salazar,  Roman,  Segovia.) 

AMÉN.  s.  m.  En  un  amén,  fr.  En  un  santiamén.  "Mante- 
laron  la  mesa  en  un  amén/'  (Castro,  Luna  lunera,  14.) 

AMERICANO.  s.  m.  **Otro  americano  (voz  genérica  apli- 
cada  en  Andalucia  a  los  que  vienen  de  alla  cuando  no  son 
hijos  de  la  provincia)/'  (Caballero,  Lâgriinas,  22.) 

*  AMOKOSAR.  V.  a.  Poner  mohoso.  Tb.  de  Chile  (Roman) 
y  de  Argentina  (Garzôn)  con  la  forma  amojosar.  En  la  cita 
siguiente  del  Fausto  de  Estanislao  del  Campo  (p.  30)  esta  mo- 
josao  por  sable. 

No  quiso  ser  menos  que  él 
Y  pelô  un  mo josao. 

AMORENADO,  DA.  adj.  Muy  moreno. 

iViva  todo  lo  moreno, 
Lo  moreno  amorenado  ! 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  63.) 

AMOSCARSE.  v.  r.  Soliviantarse.  En  Acad.:  Enfadarse. 
"Me  amosqué  como  las  gaviotas,  y  he  tomao  el  camino  de 
ellas.''  (Rueda,  Reja,  71.) 

AMOSQUILLADO,  DA.  adj.  Ensuciado  por  las  moscas. 
"Sus  espejos  de  amosquillado  cristal,  sus  cromos  de  la  Lidia,** 
(Cortés,  Débiles  fuertcs,  70.) 

ANDADOR.  s.  m.  Pollera,  especie  de  canasto  donde  se  co- 
locan  los  ninos  para  que  aprendan  a  andar.  Tb.  Castillo.  "El 


VOCES   ANDALUZAS  335 


tiino  de  pecho,  encanastado  en  su  andador/'  (Caballero,  Ga- 
viota,  I,  70.)  **E1  bautizo  y  los  zapatos,  y  el  andaor,  y  la  so- 
naja."  (Rueda,  Patio,  62.)  Tb.  en  Argentina  (J.  B.  Selva,  El 
lenguajc,  nùm.  23.) 

ANDADURA.  s.  f.  Estar  fuera  de  andadura,  fr.  No  estar 
para  ciertas  andanzas.  **No  iré  si  tal  se  terne,  tanto  porque  es- 
toy  fuera  de  andadura,  cuanto  porque  vengo  con  este  inf^lés." 
(Calderôn,  Escenas,  117.) 

ANDANDO.  interj.  En  seguida.  También  se  usa  el  dimi- 
nutivo  Andandito,  **îTan  pronto?,  preguntô  Paula.  — ^Andan- 
dito,  respondiô  la  tia  Belén."  (Caballero,  Lâgrimas,  102.) 

ANDANZA.  s.  f.  Trote,  aventura.  **No  hase  mucho  que 
fuimos,  y  estas  andansas."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  56.)  En 
la  Academia  es  anticuado  por  Caso  o  suceso. 

ANDAR.  V.  n.  Ademâs  de  la  acepciôn  que  le  da  el  Diccio- 
nario,  tiene  en  el  vulgo  la  acepciôn  de  exhortar  a  obrar,  inci- 
tar  a  hablar,  contener  la  ira,  afiadiendo  en  este  ùltimo  caso, 
por  lo  comùn,  *'déjalo''.  {Folk  lorc  andalus,  1882-83,  p.  loi, 
c.  Aicardo).  Tb.  de  Méjico  (Icazbalceta)  y  Chile  (Roman). — 

lAnda!  jAnde!,  interjs.  ;  Vaya!  ;  Vamos!  "Ande  usted,  papa, 
déjeme.'*  {Trad.  esp.,  I,  175.) — *  Son  interesantes  las  siguien- 
tes  formas  pleonâsticas  :  Anda,  vote  a  paseo.  Anda,  ve  y  dile 
a  tu  madré.,,  También  se  usa  Anda,  vote,  que  se  escribe  a 
menudo,  Andavcte  en  Méjico  (Ramos),  en  el  Perù  (Arona), 
en  Colombie  (Uribe  y  Cuervo),  en  Honduras  (Membreno),  en 
Chile  (Roman,  con  citas  del  B.  Juan  de  Avila,  de  Martinez  de 
la  Rosa).  Arona  trae  cita  del  Romancero  y  de  Hidalgo.  Cf.  An- 
daver,  en  Murcia  (Sevilla)  : 

Andaver  a  San  Anton, 
Y  cortarle  la  cabeza 
AI  que  levante  la  voz. 

(Cancionero  popular,  c.  Sevilla.) 
ANDAR.  s.  m.  Porte,  continente.  *'Rumbosa,  con  andares 


336  MIGUEL   DE   TORO  Y   GISBERT 


bellos."  (Castro,  Luna  luttera,  lo.)  "Y  unos  andare,  que  €?l 
suelo  cruhe  de  gusto  cuando  se  siente  su  taconeo."  (P.  Valdés, 
Hermana,  274.) 

ANDÉN.  s.  m.  î  ?  '*Un  gallinero  tan  abrigado  cerca  del  an- 
dén."  (Caballero,  Gaviota,  I,  105.) 

ANDERGUE.  s.  m.  Ande  el  andergue,  interj.  "Esta  inter- 
jecciôn  es  mas  popular  que  jande!,  pero  igualmente  expresiva 
de  la  concesiôn  o  permisiôn  retôrica."  (Folk  lore  and,,  1882-83, 
p.  loi,  c.  Aicardo.) 

ANEA.  s.  f.  i  Parte  de  la  albarda?  "Descansaban  sobre  este 
(el  albardôn  molinero)  una  anea  trasera  y  otra  delantera."  (Rue- 
da,  Reja,  169.) 

ANGEL.  s.  m.  Mal  ângel,  Fam,  Persona  que  tiene  el  don 
de  desagradar.  "jOlé,  salero!  — \Mb\  ange!"  (Burgos,  Boda, 
36.) — También  se  dice  Tener  mal  ângeL  "Ademâs  de  tener  mal 
ange  y  malos  los  centros,  es  un  gachô  to  fantesîa."  (Reyes, 
Nino  de  los  caireles,  5.) — Escribese  a  menudo  malaje,  ituUage. 
"Ese  arma  mîa,  que  tiene  mas  malage  que  er  té  con  lèche." 
(Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida,  3.) — También  debe  de  usarse 
en  otras  partes.  Mugica  da  como  popular: 

Pero  mal  ângel, 
^Tû  te  figuras  que  acabo 
De  conocerte,  ô  que  llevo 
Guardamalleta  en  los  pârpados? 

(Neologismo  y  poesia,  en  Espatia  y  America,  Marzo,  1909.) 

ANIMA,  s.  f .  />r.  Mal.  El  Puffinus  anglorum,  ave  palmîpeda. 
Sinon.  :  Diablo,  (Buen,  Hist.  nat,,  487.) — *  Sacar  anima,  f r.  fam. 
Llevar  la  bragueta  desabrochada,  asomando  el  panai  de  la  ca- 
misa. — Obsérvese  el  siguiente  empleo  curioso  de  esta  voz:  "A 
las  animas  y  média  acabô."  (Caballero,  Cosa  cmnplida,  90.) 

ANIMAL,  s.  m.  Animal  de  bcllota.  Fam.  El  cerdo.  Fig.  Per- 
sona incapaz,  muy  ruda.  "î  Por  que  aguantas  los  insultos  de  ese 
animal  de  bellota?''  (Valera,  Juanita,  165.) 


VOCES  ANDALUZAS  337 


ANIQUILLA.  dim.  fam.  de  Ana,  "Ven  acâ,  Aniquilla."  (Ca- 
ballero,  Cosa  cumplida,  lo.) 

♦ANIS.  s.  m.  Aguardiente  anisado:  una  copita  de  anîs  del 
Mono.  Usase  también  en  otras  partes  de  Espana,  en  Colombia 
y  Argentina  (Uribe,  Segovia). 

ANrSERA.  s.  f.  Cajita  para  los  anises.  "No  sabe  Uevar  la 
garrafa,  la  cesta  de  los  vasos  ni  la  anisera."  (Granivet,  Gra- 
nada,  29.) 

ANTEAYER.  adv.  t.  Anteayer  tarde,  noche,  adv.  t.  Ante- 
ayer  por  la  tarde,  por  la  noche.  "Anteayer  tarde  fuimos  a  la 
huerta."  (Valera,  Pépita,  39.) 

ANTES.  adv.  t.  De  antes,  loc.  adv.  Antes. 

Por  Dios  que  no  lo  creia; 
Que  de  antes  estabas  tenta 
Y  ahora'stâs  loca  perdia. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  163.) 

— Antes  y  con  tiempo,  loc.  adv.  Con  tiempo.  "Mejor  sera  que 
digàis  antes  y  con  tiempo  que  os  negâis."  (Caballero,  Lâgri- 
mas,  105.) 

ANTETlO.  s.  m.  Tîo  segundo.  "Toda  mi  familia,  pues,  ha 
sido  de  los  de  Capirote,  si  es  que  exceptuamos  a  mi  antetîo 
Mendotiras.''  (Calderôn,  Escenas,  189.) 

ANTON,  n.  pr.  Anton  Colorado.  Un  baile  antiguo.  "Las  imâ- 
genes  mas  vivas  de  la  antigua  Zarabanda,  Chacona,  Anton  Co- 
lorado y  otros  mil."  (Calderôn,  Escenas,  161.) 

ANT05J0NA.  n.  pr.  aum.  de  Antonio.  "Antoiîona,  que  asî 
se  Uama."  (Valera,  Pépita,  103.) 

ASADIR.  V.  a.  Atar,  componer.  "Anadida  ligeramente  la 
cadena  (antes  rota),  el  hombre  somete  del  todo  al  animal." 
(Rueda,  Bajo  la  parra,  221.) 

ASO.  s.  m.  Mejor  sea  el  ano,  f  r.  que  se  emplea  para  no  apro- 
bar  lo  que  otro  dice  en  celebraciôn  de  alguna  persona  o  cosa. 
"Mejor  sea  el  ano,  le  contesté  la  senora."  (Caballero,  Elia,  59.) 


338  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

APANDILLAR.  v.  a.  Fam.  Coger,  sacar.  **No  quiero  yo 
darle  a  naide  sinco  duros  de  los  sincuenta  que  pueda  apandi- 
llarle  al  projimo/'  (Cortés,  Débiles  fuertes,  45.)  En  Acad.  : 
hacer  pandilla. 

APANADO,  DA.  adj.  '*Acomodado,  compuesto,  arreglado.*' 
TR.  Marin,  Cantos,  II,  115). 

Eres  cotno  la  avellana, 
Chiquita  y  llena   de  carne, 
Chiquita  y  apanaita, 
Como  te  quiere  tu  amante. 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  59.) 

"Por  apanado  se  entiende  también  dotado  de  algunos  bienes 
de  fortuna,  de  los  indispensables  para  pasar  la  vida  holgada- 
mente/'  (Idem,  ibid.,  115.)  En  Acad.:  **Hâbil,  manoso''  y  tam- 
bién *'adecuado,  a  proposito". 

APA5JARSE.  V.  r.  Arreglarse  con  una  persona  o  cosa,  aco- 
modarse  a  ella.  "Apanarse  a  una  cosa  o  con  una  cosa,  es  aco- 
modarse  a  ella.''  (R.  Marin,  Cantos,  II,  115.)  En  Acad.:  **Dar- 
se  para  una  cosa". 

No  m'orbies,  hermanita. 
Que  con  otra  no  m'apafio. 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  309.) 

APARO.  s.  m.  Bienes  de  fortuna.  Se  entiende  por  apano 
la  totalidad  de  esos  bienes:  '*Fulano  no  es  pobre,  tiene  un 
apano'\  (R  Marin,  Cantos,  II,  116.)  "<;Y  con  ese  apano  y  ese 
vivir  no  busca  usté  una  mujer?"  (Rueda,  Reja,  73.)  En  Aca- 
demia  tiene  sentidos  diferentes. 

APAREJO.  s.  m.  Aparejo  redondo.  Silla  de  montar,  à  la 
andaluza.  "Monté  en  su  jaca,  enjaezada  con  aparejo  redondo." 
(Valera,  Ilusiones,  105.)  "Lucîa  soberbio  aparejo  redondo  el 
caballo."  (Rueda,  Reja,  169.) 


VOCES   AXDALUZAS  339 


APARIENCIA.  s.  f.  Hacer  apariencias,  fr.  Parecer. 

Tu  queré  lo  pongo  en  dûa, 
Que  tii  me  bienes  jasiendo    • 
Las  aparensias  e  Jûas. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  107.) 

APARTAR.  V.  a.  Separar  unas  reses  del  ganado.  Corres- 
ponde a  la  ac.  3.*  de  Apartador  en  Acad.  (el  que  aparta  el  ga- 
nado, separando  unas  reses  de  otras).  "Anda  afanadisimo  apar- 
tando  el  ganado  que  quiere  presentar  en  la  feria."  (Valera,, 
Ilusiones,  119.) 

APATARRACADO,  DA.  adj.  Despatarrado. 

En  un  cuartito 
Barrido  y  fregado 
Esta  Periquillo 
Apatarracado.  (El  escarabajo.) 

(R.  Marin,  Canios,  I,  220.) 

APECHUGADO,  DA.  adj.  Echado  de  pechos  sobre  algo. 
"Los  teologos,  apechugados  sobre  sus  libros.''  (Ganivet,  Gra- 
nada,  112.) 

APENADOR,  RA.  adj.  Que  causa  pena.  **La  voz  era  dulce, 
trémula,  apenadora/'  (Reyes,  Lagar,  290.) 

APENAS.  adv.  m.  Sinon,  de  Y  no.  **iPos  apenas  si  tiee  sim- 
patîas  el  Ferrolano!''  (Reyes,  Nitio  de  los  cairelcs,  8.) 

APERUSCAR.  V.  a.  Apretar,  apifiar.  "Apenuscaban  los  cer- 
dos  cuerpos  y  cabezas."  (Rueda,  Reja,  164.)  Dice  Cuervo  (Aptm' 
taciones,  §  700)  :  *'Apenuscar  es  verbo  desgraciado.  El  Dicciona- 
rio  de  Autoridades  lo  definiô:  "Coger  y  apretar  entre  las  manos 
alguna  cosa,  como  apunando  y  ajando  lo  que  se  coge  en  ellas", 
a  pesar  de  que  el  ejemplo  que  trae  de  A.  de  Morales  no  corres- 
ponde a  esa  significaciôn  sino  a  la  que  nosotros  le  damos  (api- 
narse,  agruparse,  amontonarse),  como  abajo  se  verâ;  registra, 
ademâs,  apanuscador,  con  un  ejemplo  nada  claro  de  J.  P.  de 


340  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


Médina,  advirtiendo  que  debiô  decirse  apeiiuscador,  pero  no 
da  el  verbo  apanuscar.  En  la  2*  ediciôn  del  tomo  primero  se 
pusieron  los  dos  verbos  apanuscar  y  apcnuscar  como  équi- 
valentes en  el  sentidrf  que  se  habia  dado  al  ûltimo,  y  asi  con- 
tinué en  las  cinco  primeras  ediciones  del  vulgar;  en  la  6.*  des- 
apareciô  apcnuscar,  para  reaparecer  en  la  13.",  con  remisiôn  a 
apanuscar;  pero  con  la  curiosidad  de  que  en  la  definiciôn  de 
vedija  el  apanuscado  que  venia  desde  la  primera  ediciôn  se 
ha  convertido  en  apenuscado,  como  en  el  mismo  caso  habia 
escrito  Covarrubias/'  También  se  usa  en  America  (Membre- 
no,  Icazbalceta,  Rivodô,  Garzôn,  Pichardo,  20).  Encuéntrase 
igualmente  Apenuzar,  por  apinar,  en  Salamanca  (Lamano), 
Apufiuscar,  en  Guatemala,  Honduras,  Perù  y  Salvador,  (Ba- 
tres,  Membreno,  Salazar,  Arona)  y  Apanuscar,  por  apretar,  en 
Salvador  (Salazar). 

APERADORA.  s.  f.  Mujer  del  aperador.  "Donde  guisaba 
la  aperadora/'  (Valera,  Dona  Lus,  35.) 

APONTOCAR.  V.  a.  Apoyar,  hinsar.  "El  largo  punzôn  de 
madera  que  apontocô  en  el  fondo  del  agua."  (Rueda,  Reja,  92.) 
En  Academia  es  "sostener  una  cosa  o  darle  apoyo  con  otra", 
definiciôn  que  corresponde  mas  bien  a  Apuntalar. 

APOQUINARSE.  v.  r.  Apocarse,  acoquinarse.  **Pa  ve  si 
le  yegas  a  lo  vivo  y  apoquina  argo  mas."  (Fernândez  Garcia, 
Reina  de  la  Cava,  883.)  En  Murcia  (Sevilla),  apoquinar  es: 
entregar  forzosamente  una  cosa. 

APORRETADO,  DA.  adj.  Terminado  por  porretas.  "Los 
dedos  largos  y  no  aporretadillos."  (Valera,  Ilusiones,  119.) 

*  APRETAR.  V.  a.  Hacerse  mas  intenso  un  dolor.  Tb.  en 
Colombia  (Uribe). 

iAPRIETA!  interj.  Dîcese  también:  lAprieta,  constipado! 
"îRosalîa  maleja?  iSi,  si,  aprieta,  constipao!"  (Cortés,  Débi- 
les fuertes,  36.) 

APURADERA.  s.  f.  V.  Pimpollcra,  (R.  Marin,  c.  en  Pa- 
tria  Espaiiola,  167.) 


VOCES  ANDALUZAS  34 1 


AQUEL.  s  m.  El  aquel,  la  cosa  que,  lo  que.  "No  mustiarâ 
tu  hermosura  con  el  aquel  de  las  cavilaciones/'  (Rueda,  Cu- 
sano,  201.) — ^Aficiôn.  **Usted  tiene  mas  aquel  por  una  perso- 
na,  y  le  da  la  sangre  del  brazo,  y  a  otro  ni  el  agua."  (Palacio 
Valdés,  Hernuina,  32.) 

ARA5JA.  s.  f.  La  Aranuela,  planta.  La  Nigclla  damascena 
(Colmeiro).  *'Las  lindas  y  finas  aranas  exclamaban  que  era 
un  contra-flora  designarlas  con  el  nombre  de  un  inmundo  y  ho- 
rroroso  insecto."  (Caballero,  Cosa  cumplida,  78.)  (Observemos 
de  paso  que  es  también  un  contra-fauna  llamar  insecto  a  la 
arana.)  Lo  mismo  en  Cuba  (Pichardo). 

ARA5JA.  n.  pr.  El  patron  Arana,  que  embarcaba  a  su  gente 
y  se  quedaba  en  tierra,  fr.  que  se  aplica  al  que  compromete 
a  otros  a  hacer  una  cosa  arriesgada  y,  cuando  llega  el  mo- 
mento  de  obrar,  se  queda  atrâs.  **Podéisle  decir  a  ese  patron 
Arana  que  si  se  quiere  divertir  que  compre  una  monita."  (Ca- 
ballero, Lâgrimas,  180.) 

ARA5ÏAR.  V.  a.  ;Rastrillar?  V.  Arano. 

Er  que  ha  de  aranar 
No  ha  de  gorver  cara  atrâs. 

iR.  Mann,  loo  rc/ranes,  21.) 

AR.\5ïEAR.  V.  a.  Araiiar.  '* Largos  dedos  y  secas  falan- 
ges  que  araneaban  sobre  los  boquetes  de  la  flauta.''  (Rueda, 
Rcja,  151.) 

ARANERO.  s.  m.  pr.  Gran.  La  Certhia  brachydactyla,  pâ- 
jaro.  (Buen,  Hist,  nat.,  425.) 

ARAjRO,  s.  m.  îRastrillo  o  grada?  **Xo  se  ha  de  tener  pena 
por  las  briznas  de  sementera  que  arranca  el  araiîo,  en  conside- 
racion  a  la  ventaja  que  se  reporta  de  esta  faena."  (R.  Marin, 
100  refranes,  21.) 

ARATADA.  s.  f.  Germ.  ^lala  pasada,  mala  partîda,  bar- 
baridad. 


342  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

lY  que  una  hija  e  la  Picûa 
Me  haya  hecho  esta  aratâal 

(Burgos,  Boda,  31.) 

ARATE.  s.  m.  Germ.  Sangre,  menstruaciôn  (Quindalé).  En 
Murcia,  suerte  (Sevilla). — De  mal  arate,  loc.  adv.  Con  mala  in- 
tenciôn,  de  mal  humor,  en  mala  disposiciôn  (Besses)).  "Que 
manana  con  mas  mal  arate."  (Reyes,  Lagar,  99.) 

ARBOL.  s.  m.  Arbol  de  la  guasa.  Fam.  Persona  o  cosa  muy 
guasona.  "Pa  ver  de  gûen  color  a  ese  zàngano,  que  es  el  ârbo 
de  la  guasa."  (Reyes,  Lagar,  47.) — Arbol  de  la  seda,  pr,  Cad, 
El  Gomphocarpus  fruticosus,  planta  asclepiadea  (Pérez  Lara, 
Flor,  gad.,  Anales,  t.  20») — Arbol  de  Pascuas.  i  ?  "Abre  un  ar- 
bol de  Pascuas  deshojado  sus  rojas  flores."  (Caballero,  Lâgri- 
mas,  234.)  (El  ejemplo  citado  me  hace  suponer  que  se  trata 
de  una  Erythrina  [Arauco,  Arboi  del  coral,  Bucare,  Colorines, 
Chocho,  Pinôn,  etc.,  en  America] ,  por  desarrollarse  en  estos  âr- 
boles  las  flores  antes  que  las  hojas. — [Nouveau  Larousse 
illustré.]) 

ARBOLTLLO.  s.  m.  Arbolete  de  cazadores.  "Hay  también  la 
caza  de  pâjaros  vivos  con  arbolillo."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  74.) 

ARCA.  s.  f.  Arca  de  pozo.  i  ?  **Un  pozo  con  brocal  y  arca 
de  reja."  (Rubio,  Memorias,  III,  54."^ 

ARCAJADA.  s.  f.  Especie  de  jaula  para  gallinas.  Cf.  Ar^ 
cazôn  y  Arcas.  C.  en  Rubio,  Memorias,  I,  30. 

*  ARCAZ.  s.  m.  aument.  de  Arca,  Ant.  en  Acad. 

*  ARENILLERO.  s.  m.  Salvadera.  U.  en  Chile  (Echeverria), 
Colombia  (Uribe),  Venezuela  (Gagini).  Perù  (Arona),  Argen- 
tina  (Garzon). — îReloj  de  arena?  **Arenillero  de  amor."  (Rue- 
da,  Côpula,  210.)  Arenillero,  ra,  en  Ecuador  (Tobar).  Areni- 
liera,  en  C.  Rica  (Gagini). 

ARGADA.  s.  f.  îArcada?  Usase  en  la  siguiente  retahila 
de  muchachos: 


V^OCES  ANDALUZAS  343 


Argada  sobre  argada; 
Sobre  argada,  molino; 
Sobre  molino,   fuente... 

(R.  Marin,  Cantos,  I,  201,  y  V,  57.) 

En  dialecto  vulgar  del  alto  aragonés,  argado  es  argana  (La- 
mano). 

ARGUENAS.  s.  f.  pi.  La  voz  no  es  esdrûjula  en  la  Acade- 
mia.  **Las  ârguenas  conteniendo  el  duro  pan  de  la  gente." 
(Rueda,  Rcja,  165.) — También  es  esdrujulo,  con  esta  forma  o 
con  la  de  àrganas,  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  def.  de  Arga- 
nas,  grave),  en  Colombia  (Uribe),  en  Costa  Rica  y  otras  par- 
tes (Gagini).  en  Méjico  (Ramos),  en  Salvador  (Salazar),  en 
Argentina  (Segovia).  Lamano  da,  para  Salamanca,  arganas; 
no  pinta  acento,  pero  lo  pone  en  una  cita  que  trae  de  Juan  del 
Encina  (éd.  A.  Barbieri,  p.  231).  En  Lope  de  Rueda,  éd.  G)- 
tarelo,  II,  163,  se  lee  ârguenas,  sin  acento,  con  sentido  anàlogo 
al  andaluz:  "^Pues  como  no  mencontrô  Dios  con  unas  ârgue- 
nas de  pan?". 

*  ARMA.  s.  f .  De  armas  tontar,  loc.  adv.  Enérgico,  atrevido. 
En  Argentina:  de  armas  llevar  (Garzon). 

*  ARMATROSTE.  s.  m.  Corrupciôn  de  armatoste.  Comùn 
en  toda  America.  V.  Ramos,  Uribe,  Gagini,  Cuervo,  Pichardo. 
También  se  suele  leer  Almatroste  y  Armastrote, 

ARMAZÔN.  s.  m.  Es  f.  en  la  Acad.  en  la  acepciôn  siguien- 
te:  **Unas  macetas  para  colocarlas  en  el  armazôn  alrededor 
de  la  fuentç."  (Caballero,  Clemencia,  I,  11.)  La  misma  Aca- 
demia  no  esta  muy  segura  del  género  de  esta  voz,  ya  que  lo 
equivoca  (con  arreglo  a  lo  que  ella  asienta  en  el  art.  Armazôn) 
en  los  arts.  Brancal,  Mesa,  9;  Riosfra,  Cenefa,  4;  Calavera, 
Esquelcto,  Casco,  6:  Alanzar,  2. — Otro  ejemplo  masculino: 
"Le  hace  los  armazones  de  las  ruedas."  (Rueda,  Bajo  la  pa- 
rra,  85.)  Lo  mismo  en  otras  partes.  En  Méjico  (Icazbalceta)  y 
Chile  (Rodriguez),  es  anaqueleria  y  m.  También  es  m.  en  Costa 
Rica  (Gagini)  y  Salvador  (Salazar). 


344  MIGUEL   DE   TORO   Y  GISBERT 

ARO.  S.  m.  Juguete  de  esta  forma  que  hacen  rodar  los  nî- 
nos  dândole  con  un  palo.  "Juega  al  aro,  hija  mîa,  o  a  la  pelo- 
ta." (Castro  Serrano,  Historias  vulgares,  t.  II,  c.  Amunâtegui 
Reyes,  Borrones.) 

ARRABALESJO,  KA.  adj.  Habitante  de  un  arrabal.  "La 
hermosa  hija  de  Antonio  el  Arrabaleno/'  (Reyes,  Lagar,  315.) 

♦ARRANCADO,  DA.  p.  p.  de  Arrancar.  Ser  mes  tnalo 
que  arrancado,  fr.  Ser  muy  malo. 

ARRANCARSE.  v.  r.  Salir,  empezar  a  cantar:  arrancarse 
por  peteneras.  V.  Salir.  "Pues  ya  esta  usted  arrancândose, 
hermanita,  dijo  el  malagueiio  presentândole  la  guitarra."  (Pa- 
lacio  Valdés,  Herntana,  76.)  Tb.  de  Madrid,  lo  usa  Baroja 
(Biisca,  44). 

ARRASCAR.  v.  a.  Rascar.  "^Quiés  hacé  er  favô  de  arras- 
carme  en  esta  aleta?"  (Quintero,  Flores,  21.) — Tb.  de  Santan- 
der  (Pereda,  Los  hombres  de  pro,  c.  Huidobro,  Palabras,  11), 
y  de  Alava  (Baraibar).  Lo  cita  Mugica.  " Arrascar  estarâ  anti- 
cuado,  pero  todo  quisque  dice  : 

La  buena  ventura, 
Si  Dios  te  la  da, 
Si  te  pica  la  mosca, 
Arrâscatela. 

Y  todo  el  mundo  recordarâ  cômo  cantaba  Calatanazor  en 
los  Magiares: 

jAy,  olé!  iChachipé! 
Si  te  pica,  arrâscatel 

(Ncoloc/isttto  y  poesia,  en  Espana  y  America,  Junio.  I909-) 

Nôtese  el  ùltimo  verso  que,  a  mi  parecer,  deberia  acentuar- 
se  arrascatâ, 

ARR ASTRE,  s.  m.  Acciôn  de  arrastrar.  **Los  primeros 
arrastres  de  ala  de  sus  hijos,  que  interrogan  al  orâculo  su  pri- 
mer secreto  de  amores."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  215.) 

ARRAYAR.  v.  a.  ^:Rayar?  "A  cortar  de  este  modo  las  ca- 


VOCES  ANDALUZAS  345 


lenturas  se  llama  en  Guadalcanal,  y  asimismo  «i  otros  puntos, 
arrayar  las  tercianas/'  (R.  Marin,  Cantos,  I,  465.)  **A1  con- 
cluir,  la  jugadora  se  arraya  una,  tiene  hecha  una  jugada  o 
ganado  un  tanto."  (R.  Marin,  Cantos,  I,  156.)  Arrayar  es: 
rayar,  lindar,  en  Salamanca  (Lamano),  y  rasar,  en  Ecuador 
(Tobar,  art.  Arrayador). 

ARREBATIDÂ.  s.  f.  Ataque.  **Algun  tonel  de  frâgil  esta- 
tura  se  desbarataba  a  las  primeras  arrebatidas/*  (Calderôn, 
Escenas,  149.) 

*  ARRECINARSE.  V.  r.  Endurecerse  las  legumbres,  espe- 
cialmente  los  garbanzos,  por  haberse  apagado  el  fuego  o  por 
haberles  agregado  agua  fria  durante  la  cochura.  Cf.  Rechinar- 
se,  quemarse  la  comida,  en  Honduras  y  Costa  Rica  (Membre- 
iio,  Ferraz). 

ARRECOGIDAS.  s.  f.  pi.  Religiosas  recogidas.  '*^Pues  no 
era  preciso  meter  a  esa  villana  en  unas  Arrecogidas  por  lo  que 
le  queda  de  vida?  (Caballero,  Familia  de  Alvarcda,  368.)  Tam- 
bién  de  Méjico  (Ramos). 

ARRECULAR.  v.  n.  Rétrocéder.  '*iComo  anda?  ^Como 
los  cangrejos,  arreculando."  (Reyes,  Lagar,  280.)  Tb.  de  Sa- 
lamanca (I^mano). 

ARREMPUJAR.  v.  a.  Empujar.  "Bernardo,  no  me  arrem- 
pujes.''  (Reyes,  Lagar,  2g2.)  '^Ya  voy,  no  arrempujes."  (Quin- 
tero,  Flores,  57.)  También  en  Costa  Rica  (Gagini)  y  en  Co- 
lombia  (Cuervo).  Es  antiguo  espaîiol,  segun  J.  B.  Selva  (Vul- 
garismos,  en  La  Patria,  de  Dolores,  Mayo  1909,  con  cita  de 
Villaviciosa).  Tb.  de  Vizcaya  (Mugica,  Dialectos,  42),  de  Leôn 
(Garrote)  y  Salamanca  (Lamano).  En  America,  lo  mismo  (Pi- 
chardo,  Icazbalceta,  Salazar.  Picôn  Febres,  Ramos,  Segovia). 
En  Acad.  es  ant. 

ARREMPUJÔN.  s.  m.  Empujon.  **Bajaron  la  escalinata 
no  sin  sufrir  varios  arrempujones."  (Cortés,  Débiles  fuer- 
tes,  69.)  También  en  Costa  Rica  (Gagini).  También  se  lee 
ArnspHJôn,   **No   se   por   que   le   diô   un   arrepujon."    (Reyes, 

Ri  vue  HUpnnujtu.'^  \*  a^ 


346  MIGUEL   DE   TORO   Y  GISBERT 


Lagar,  ^.)  Arrempujôn  se  halla  también  en  Salatnanca  (La- 
mano),  en  Salvador  (Salazar),  en  Argentina: 

Pior  juy6  al  arrempujôn 
Que  le  diô  la  Blandengada. 

{Santos    Vega,   c    Monner    Sanz,   Desx^stirse,   218.) 


ARRIADO,  DA.  adj.  Abatido. 


.i 


Por  tu  queré,  chachipé, 
Me  beo  d*esta  manera: 
Arriao  y  sin  pâmé. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  I33.> 

ARRIAR.  V.  a.  Soltar. 

Si  no  me  arria  el  parné 
Le  encajo  mir  pufialâs. 

(Ramôn  Franquelo,  en  Puehîo  andalus,  97.) 

Sentido  anàlogo  en  Cuba  (Pichardo). 

ARRIMO.  s.  m.  Fant.  Cortejo,  galân.  "Ana  tiene  su  arrimo, 
y  dejalla  es  lo  que  tiene  cuenta."  (Urbano,  Mundanal  rui- 
do,  498.) 

ARRUFAR.  V.  a.  Dar  empuje  o  alas.  (Caballero,  Clemen- 
cia,  vocab.)  En  Acad.  Arrufarse  es  ant.  por  "envanecerse,  en- 
soberbecerse". 

ARRUMALES.  s.  m.  pi.  Disparates.  En  Quindalé:  ''Arro- 
maies,  interj.  Caramba/'  **Q)sas  de  gitanos,  que  a  la  fin  y  a 
la  por  partida  dicen  arrumales."  (Caballero,  Clemencia,  I,  182.) 

ARSAFRAGUA.  s.  f .  pr,  Cad,  La  Kundmannia  sicula,  plan- 
ta umbelîfera.  (Ferez  Lara.  Flor.  gad,,  Anales,  t.  20.)  En  la 
Academia.  la  Arsâfraga  o  Berrera  es  el  Sium  latifolium  (xA.ca- 
demia,  VIII),  también  umbelîfera.  La  existencia  de  Arsafra- 
gua  me  hace  vacilar  acerca  de  la  legitimîdad  de  la  acentuaciôn 
académica. 


VOCES  ANDALUZAS  347 


ASENTARSE.  v.  r.  Tener  empacho  de  estômagô.  Véase 

Asiento, 

Las  vecînas  me  dicen 
Que  soy  tu  novia; 
I  Mira  no  se  te  asiente  !  i  Ponte  cebolla  I 

(R  Marin,  Cantos,  III,  317.) 

ASI.  ad.  Tan  asi,..  cotno  asi,  loc.  adv.  Tan...  como.  "Ca- 
bello  tan  asî  cano  como  asî  negro."  (Rueda,  Gusano,  30.) 

ASIENTO.  s.  m.  Asiento  de  estôtnago.  Empacho.  "Para 
curar  a  los  ninos  el  empacho,  que  tambîén  llaman  en  Andalu- 
cia  asiento  d'estôgamo,  suelen  ponerles  las  madrft  un  emplas- 
to  hecho  con  cebollas."  (R.  Marin,  Cantos,  III,  349.) 

ASOMBRO.  s.  m.  Aparecido.  "iQvié  tiene  esa  casa  para 
no  ser  habitada?  ^  Tiene  asombros?"  (Caballero,  Callar  en  vida, 
en  Elia,  237.)  Cf.  Lope  de  Rueda:  "Para  que  no  me  asombrase 
su  aima"  (éd.  Cotarelo,  I,  233). 

ASTA.  s.  î.  Mango  de  un  instrumento,  v.  gr.  la  guitarra. 

£1  fleco  brillante 
Que  adorna  tu  asta. 

(Rueda,  En  tropel,  25.) 

ATA  COLA.  s.  m.  Parte  del  arreo  del  caballo  que  cubre  las 
ancas.  "Sobre  las  nalgas  mostraba  el  atacola  de  seda,  del  cual 
caia  un  raudal  de  borlas*'  (Rueda,  Reja,  170.)  "Atacola  encar- 
nado."  (E.  Calderôn,  Escenas,  c.  en  Espana  y  espanoles,  366.) 

ATADERO.  s.  m.  El  tîempo  de  atar  las  gavîllas. 

£1  agua  d'£nero 
Yega  al  ataero. 

(R.  Marin,  100  refranes,  17.) 

ATAFARRA.  s.  f.  Ataharre.  Ant.  en  Acad.  "El  burro  que 
no  esta  hecho  a  albarda,  muerde  la  atafarra."  (Caballero,  Cle- 
mencia,  I,  216.)  Cf.  Atajarria  y  Atarra,  en  Salamanca  (La- 
mano),  Atajarria,  en  Méjico  y  Cuba  (Ramos,  Pichardo). 


34^  MIGUEL    DE   TORO    Y   GISBERT 


ATALAJE.  S.  m.  Arreo  del  caballo.  ''Las  borlas  de  crines  y 
atalajes."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  224.)  "A  cada  golpe  dado 
por  los  cascos  estremece  el  animal  su  espléndido  atalaje,  pro- 
duciendo  una  ondulaciôn  de  sedas  y  bordados."  (Rueda,  Bajo 
là  parra,  206.) 

ATARRAGAR.  v.  n.  ^  ?  "Venîa  atarragando,  con  una  caja 
ancha  y  delgada,  como  de  mantones."  (Castro,  Luna  lunera,  11.) 
Cf.  Atarragarse,  atracarse,  en  Méjico  (Icazbalceta).  Atarracar, 
en  Salamanca,  es:  atascar,  llenar  (Lamano).  Atarragar  es  en 
Màlaga  :  llevar  algiin  objeto  pesado  con  dificultad.  Se  usa  sobre 
todo  en  gerundio  (Guzmân). 

ATOLONDRO.  s.  m.  Atolondramiento,  tonteria.  **Evitar  las 
résultas  de  tus  atolondros."  (Caballero,  Elia,  98.) 

ATONTOLARSE.  v.  r.  Atortolarse,  enamorarse.  "Se  aton- 
tolaron  y  se  volvieron  los  mas  rendîdos  galanes  de  la  hija  del 
famoso  ladrôn/'  (Cortés,  Débiles  fuertes,  52.)  Atortolarse,  en 
Academia,  es  **aturdir,  confundir,  acobardat". 

ATORTOLAMIENTO.  s.  m.  Estado  del  que  se  atortola. 
**Un  estado  de  atortolamiento,  que  era  su  nota  caracterîstica.'' 
(Rueda,  Reja,  41.) 

*  ATRABANCAR.  v.  a.  Abarrotar,  llenar.  U.  tb.  en  Canarias 
(Zerolo,  Lcgajo,  162). 

ATRACAR.  V.  a.  Encasquetar. 

Yo  tuve  un  nobio  paquete 
Y  le  atraqué  la  castora. 
Ténia  tiriya  tiesa, 
i  Por  poquito  si  se  ajogal 

(R.  Marin,  Cantos,  IV.  '333-) 

ATUFARSE,  v.  r.  Al)ocbornarse,  acbicharrarse.  **Canta  la 
chicharra  y  se  atufan  los  pâjaros  de  calor.*'  (Calderôn,  Esce- 
nas,  200.) 

ATUNAL.  5.  m.  Tunal,  plantio  de  higueras  de  tuna. 


yOCES  ANDALUZAS  349 


Toitos  s'arriman 

Ar  pînito  berde, 

Y  yo  m'arrimo  a  los  atunales, 

Qu*espmitas  tienen. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  419). 

AÛN.  adv.  t.  Pongo  el  ejemplo  siguiente,  ûnicamente  para 
ejemplo  de  la  acentuacion  de  este  adverbio,  que  no  dépende, 
como  reza  la  Academia,  de  su  posicion  respecte  del  verbo,  sino 
de  su  sentido.  "Era  aùn  hermano  de  cruz...  y  aùn  se  vestîa  de 
nazareno."  (Valera»  Dona  Lus,  31.) 

AUPAR.  V.  a.  Subir,  levaritar.  **Si  hay  agua  en  demasia, 
debe  auparla  (la  capa)  a  la  cabeza/'  (Calderôn,  Escenas,  196.) 
En  Acad.  es  "ayudar  a  subir  o  a  levantarse^'. 

AUTO.  s.  m.  Al  auto  de,  loc.  Con  objeto  de.  "No  se  al  auto 
de  que  platicas.*'  (Rueda,  Bajo  la  parra,  142.) 

AVANCE,  s.  m.  Avance  y  retirada.  Un  paso  del  boléro.  "El 
Taconeo.  el  Avance  y  Retirada,  son  muestras  de  otros  cien  va- 
rones  que  consagraron  sus  estudios  a  esta  ciencia."  (Calderôn, 
Escenas,  28.) 

AVELLANAR.  v.  a.  Arrugar.  "El  verano  lo  avellana  y  ar- 
queândole  le  da  el  aspecto  de  la  hojarasca."  (Rueda,  Bajo  la  pa- 
rra,  170.) 

AVEMARÎAS.  s  f.  pi.  La  oraciôn  de  la  tarde.  "Dende  que 
Dios  amanece  hasta  las  avemarias."  (Rueda,  Reja,  39.) 

AVENTAR.  V.  a.  Suele  conjugarse  como  regular.  **Yo  so- 
plo  y  tu  aventas."  (Reyes,  Lagar,  iio.)  Tb.  en  Salamanca  (La- 
mano)  y  Argentina  (Garzôn). 

AVIAR.  V.  a.  Castrar  los  animales.  "Con  su  habilidad  para 
aviar  polios."  (Valera,  Juanit^,  T15.)  En  Chile  se  dice  compo^ 
ner,  arrcglat  (Roman). — *Fam.  e  irôn.  Arreglar:  jEstamos 
aviados  ! 

AVIO.  s.  m.  De  un  avio  dos  mandados,  fr.  En  Acad.:  De 
una  via...  "Bueno,  amigo,  de  un  avio  dos  mandados."  (Caba- 


350  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 

Hero,  Familia  de  Alvareda,  252.)  Lo  mismo  en  Salanianca  (La- 
mano,  con  cita  del  maestro  Correas). 

*  AYAYAY.  interj.  de  admiraciôn  y  a  veces  de  dolor.  Usase 
también  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  art.  Corrido),  Colombia 
(Cuervo,  Uribe),  Argentina  (Segovia).  V.  Yayay, 

AYER.  adv.  t.  Ayer  de  mahana,  adv.  Ayer  por  la  maiiana. 
"Parece  que  le  conoces  de  ayer  de  manana."  (Caballero,  Elia^ 
124.)  También  se  dice:  Ayer  mahana.  *'Hasta  ayer  manana, 
cualquier  observador  podîa."  (Rubio,  Memorias,  IIL  72.) — Ayer 
noche,  adv.  Ayer  por  la  noche.  También  en  Chile  (Echeverrîa), 
Guatemala  (Batres),  Colombia  (Uribe),  Argentina  (J.  B.  SeK 
va,  El  Nacional,  de  Dolores,  21-8-1912). 

AYUNCAR.  V.  n.  Meterse  en  trabajos.  (Caballero,  Clemcn- 
cia,  Vocab.)  Cf.  Ayunque,  por  Yunqtie,  en  Acad. 

♦AZAGÔN.  s.  m.  pr.  Gran.  Fatiga  grande:  darse  un  aza- 
gôn.  En  Murcia:  caminata  ligera  (Sevilla). 

AZOGANTE.  adj.  Azogado.  "Sus  inquietos  ojos  de  sordo,, 
siempre  azogantes."  (Castro,  Luna  luttera,  13.) 

AZOLLISPADO,  DA.  adj.  Inquieto.  *'Los  bueyes,  que 
movîan,  azollispados,  la  cornamenta."  (Rueda,  Gusano,  343.) 
"Azollispado  como  bestia  a  quien  pica  la  niosca."  (Rueda, 
Reja,  31.)  Sollisparse,  en  Acad.,  es  escamarse,  recelarse. 

AZUL.  s.  m.  *  El  que  quiera  asiil  céleste,  que  le  cueste,  fra- 
se familiar.  El  que  desea  lograr  una  conveniencia  ha  de  pa- 
garla.  U.  t.  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  p.  332)  y  Méjico  (Icaz- 
balceta,  art.  Céleste). — Color  que  se  atribuye  a  los  celos. 

Dias  ha  que  lo  verde 
Me  da  inquiétudes, 
Porque  mis  esperanzas 
Se  han  vuelto  azules. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  47.) 


VOCES  ANDALUZAS  351 


B 


BACETA.  s.  f.  Juego  de  naipes.  ^La  bâciga?  **Ni  al  saca- 
nele,  baceta  ni  otro  de  los  de  golpe  y  azar."  (Calderôn,  Esce- 
nas,  37.)  En  Acad.  :  "Naipes  que  quedan  después  de  haber  dado 
a  cada  cual  los  que  le  corresponden." 

BACINILLA.  s.  f.  Orinal.  La  definiciôn  académica  **bacin 
pequeno"  y  la  explicaciôn  dada  en  Bacin,  hace  que  algunos 
lexicôgrafos  americanos  consideren  esta  acepciôn  como  bârbara. 

BACHE,  s.  m.  ê  ?  "Unas  veces  mancha  la  tierra  una  larga 
banda  de  botones  de  oro...  alla  luce  un  bâche  de  espuelas." 
(Rueda,  Bajo  la  parra,  ii6.)  **Busca  en  las  oscuras  pizarras 
las  azules  campanillas  y  en  los  bâches  las  margaritas  olorosas." 
(Idem,  234.) 

BAES.  s.  f.  pi.  V.  Bâte, 

BAILAR.  V.  a.  Hacer  bailar. 

La  nina  que  esti  bailando 
Parece  una  rosa  fin  a 
Y  el  bailador  que  la  baila 
Parece  una  clavcllina. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  275.) 

Th.  de  Venezuela.  "Ese  mozo  trîgueno  que  te  bailaba." 
(P.  Febres,  120.) 

BAJAMBADOR,  RA.  adj.  Germ.  Tentador,  incitador.  En 
Quîndalé:  "Bajambar,  v.  a.  Tentar,  incitar,  tocar,  palpar." 
"Por  esa  gachî,  bajambaora  der  sundaché."  (Burgos,  Boda  de 
Luis  Alonso,  34.) 

BAJERAS.  s.  f.  pi.  Bajos  de  la  ropa.  **Por  mô  de  una  seiio- 
ra...  a  la  que  no  quîero  yo  que  se  le  ensucien  las  bajeras." 
(Reyes,  Moruchita,  9.) 


352  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 

BAJÔN.  s.  m.  Tocar  un  bajon,  fr.  fig.  Dar  un  bajôn. 
"El  resultado  es  que  he  tocado  un  bajôn."  (Caballero,  Lâgri- 
mas,  195.) 

BALANCIN.  s.  m,  Mecedora.  "Meciéndose  en  el  balancîn." 
(Ganivet,  Granada,  104.) 

*  BALEAR.  V.  a.  Abalear,  limpiar  la  parva.  Tb.  de  Sala- 
manca  (Lamano)  en  Santander  "hacer  montones  de  heno; 
(Ag.  Pascual,  discurso  acad..  c.  Roman,) 

BAMBA.  s.  f.  Columpio. 

La  nida  que  esta  en  la  bamba 
Parese  una  candileja, 
Y  las  dos  qu'  estân  mesiendo 
Son  dos  arcusiyas  biejas. 

(R.  Marin,  C  ont  os,  IV,  290.) 

En  Salamanca:  bombeo  que  forma  la  cuerda  floja,  y  bam- 

beôn,  empujôn,  balanceo  (Lamano).  En  Cuba,  columpio   (Pi- 

chardo,  art.   Cachumbambé).  En   Honduras,  la   correa  ancha 

del  mecapal  [v.  def .  en  Acad.]  (Membreno).  En  Colombia  (Uri- 

be),  protuberancia  en  la  parte  inferior  del  tronco  de  un  ârbol. 

En  gallego,  bambaneo  es  balanceo  (Cuveiro).  Cf.  el  siguiente 

ejemplo  : 

Que  cuasi  me  ajogaba 
Ca  ves  que  me  venian 
Las  bambeâs  del  agua. 

(Gabriel  y  Galân,  Extremenas,  56,  c  Aicardo.) 

BAMBOLLA.  s.  m.  El  que  gasta  bambolla  o  boato.  **^Es 
hija  de  ese  coloso  de  plata,  de  ese  bambolla?"  (Caballero,  Là- 
grimas,  131.) 

BANDA,  s.  f.  Fajîn. 

Pa  que  yo  te  gûerba'  kablâ 
Sa  mcnesté  que  te  pongas 
La  bandit»  e  generâ. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  208.) 


VOCES  ANDALUZAS  353 


Coger  en  banda,  fr.  Tomar  a  uno  por  su  cuenta.  "Secan  la 
imaginaciôn  del  pobre  que  cogen  en  banda."  (Calderôn,  Esce- 
nas,  35.)  También  banda  por  faja  en  Costa  Rica,  Guatemala, 
Honduras  y  Salvador  (Gagini,  Batres,  Membreno,  Salazar.) 

BANDAZO.  s.  m.  Fam,  Paseo,  vuelta.  "No  volviô  el  tio 
Salustiano  a  salir  mas  que  para  ir  a  dar  cuatro  bandazos  por- 
que  no  se  le  enmohecieran  los  tomillos."  (Reycs,  Lagar,  21.) 
Tb.  de  Colombia  (Lanao.) 

BANDO.  s.  m.  Bandada.  "Lucian  como  blancas  pinceladas 
los  bandos  de  palomas."  (Rueda,  Gusano,  304.) 

BANDURRIO.  s.  m.  Banda,  bandada.  **Coreados  por  los 
requiebros  del  alegre  bandurrio  de  gitanas."  (Reyes,  Moruchi- 
ia,  II.)  **Nutridos  bandurrios  de  chicuelos  churretosos."  (Re- 
yes, Goletcra,  8.)  "El  alegre  bandurrio  de  gallinas."  (Reyes, 
Lagar,  130.) 

BANQUILLA.  s.  f.  Mesilla  de  zapatero.  **E1  zapatero  re- 
mendon  se  echa  al  hombro  la  mesa  o  banquilla."  (Trad,  esp., 
I,  42.)  **Los  hierros  y  demâs  chismes  que  habîa  en  la  banqui- 
11a  [del  zapatero]."  (Rubio,  Mcmorias,  III,  87.) 

BARBA,  s.  f.  Barba  corrida,  la  que  coge  toda  la  cara. 
^*Acierta  como  te  estoy  viendo  ahora  mesmo.  — Con  barba  co- 
rria,  repùsole  la  zagala."  (Reyes,  Lagar,  286.) — Barba  de  ma- 
cho, pr.  Cad.  El  Bromiis  maximus,  planta  gramînea.  (Pérez 
Lara,  Flor.  gad..  Anales,  t.  15.) 

BARBECHERA.  s.  f.  pr.  Mal.  La  Glareola  plqtincola,  ave 
zancuda.  (Buen.  Hist.  nat.,  464.) 

BARBL  adj.  Muy  bueno,  excelente.  '^Barbi'vitne  a  signifi- 
car  de  mistô,  bueno,  excelente."  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  425.) 


A  la  mar  maera, 

Y  a  la  tierra  gûesos, 

Y  pa  los  hombres  -  las  mujeres  barbis 

Y  et  binito  rcsio. 


(R.  Marin,  Canios,  IV,  414.) 


354  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


BARBUQUEJO.  s.  m.  Barbiquejo.  Segiin  Cuervo,  lo  usa 
Estébanez  Calderôn,  Escenas,  éd.  de  Madrid  (1883),  p.  131,  y 
lo  trae  Carvajal  en  su  Diccionario  ;  se  usa  también  en  Colombia. 

BARDAL.  s.  m.  Seto  o  vallado.  **I.os  bardales  de  chumbe-^ 
ras  que  cerraban  el  camino."  (Rueda,  Gusano,  58.)  En  Acad.  : 
"Seto  o  vallado  de  espinos",  agregado  en  la  ediciôn  XIV  coma 
prov.  de  Asturias.  En  Galicia,  seto  (Cuveiro). 

BARLÛ.  adj.  Germ.  Loco.  En  Quindalé:  "Barlû,  llî,  adj. 
Maniaco,  maniâtico".  "Cuando  tu  me  pincharas  me  ponga 
barlû."  (Burgos,  Boda  de  Luis  de  Alonso,  24.) 

BARQUILLA.  s.  f.  Especie  de  sombrerp.  "El  sombrero  de 
barquilla,  con*motas  y  morillas/'  (Rueda,  Gusano,  130.) 

BARRACADA.  s.  f.  Chillido  del  nifio.  "Como  no  tenga  el 
pezôn  en  la  boca,  siempre  esta  dando  barracâs."  (Ganivet,  Pio 
Cid,  II,  63.) 

BARRESUELO.  s.  m.  Un  barrio  de  Sevilla.  Cf.  Barredue- 

la  (Acad.) 

Para  cuerpos  garbosos 
Las  Triancras, 
Para  buen  pelo, 
San  Roque,  San  Bcrnardo, 
Y  cr  Barrcsiielo. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  465.) 

BARRI  AL.  s.  m.  Arenas  movedizas  al  borde  del  mar.  **Las 
rabizas  y  barriales  donde  se  hunden  las  criaturas,"  (Caballero, 
Ultinto  consuelo,  en  Elia,  199.)  U.  t.  en  Colombia,  en  el  sen- 
tido  de  barrizal  (Uribe),  y  en  Méjico  (Icazbalceta),  Argentina 
(Garzon),  Chîle  (Roman).  Barreal,  en  Guatemala  (Batres).  En 
Salvador  (Salazar)  hay:  cmbarrialarsc. 

BARRIL.  s.  m.  Frasco,  botella,  generalmente  chica.  **E1  ex- 
tremo  opuesto  al  en  que  se  destacan  barriles  y  botellas."  (Rue- 
da, Patio,  67.) — Parece  corre«^ponder  a  esta  acepciôn  el  si- 
guiente  pasaje  de  la  Celestina:  "Tenîa  una  camara  Uena  de 
alambiques,  de  redomillas,  de  barrilejos,  de  barro,  de  vidrio,. 


VOCES  ANDALUZAS  355 


de  arambre,  de  estaiio,  hechos  de  mil  facciones".  (Ed.  Lee- 
tura,  73.) 

*  BARRISCO.  s.  m.  Acciôn  de  barrer  una  cosa  a  la  ligera: 
dar  un  barrisco  a  la  sala.  Hay  barriscôn,  en  Salamanca  (La- 
mano). 

*  BARRO.  s.  m.  Lodo,  especialmente  el  que  se  forma  en  la 
calle  cuando  llueve:  Uenarse  la  falda  de  barro.  En  Acad.  : 
"Masa  que  résulta  de  la  union  de  tierra  y  agua".  Estribândose 
en  la  definiciôn  académica,  varios  lexicôgrafos  americanos,  en- 
tre ellos  Arona,  consideran  esta  excelente  acepciôn  como  bar- 
barismo. 

*  BARRUSCÔN.  s.  m.  pr.  Côrd,  Barrido  ligero  :  dar  un  ba- 
rruscôn. 

BARTOLOMÉ.  n.  pr.  Hacer  un  San  Bartolomé,  fr.  Dego- 

llar  a  uno. 

Me  mctieron  en  la  carse 
Por  jasér  un  San  Migué, 
Y  asin  que  me  echaron  juera 
lise  un  San  Bartolomé. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  436.) 

BASIGOTE.  s.  m.  ^Conjunto  de  personas?  ^Grupo,  amasi- 
jo?  "Vamos,  dijo,  volviéndose  al  basigote  de  sus  companeros."^ 
(Calderôn,  Escenas,  69.) 

BATA.  s.  f.  Germ,  Madré. 

Si  me  guipara  mi  bâta 
No  me  habla  e  conqsé. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  442.) 

BATATAL.  s.  m.  El  cementerio.  En  Mâlaga  se  llama  par- 
ticularmente  batatal  la  fosa  comùn  (Guzmân).  "El  se  gasto 
las  moscas,  vendiô  el  cortijo,  y  aluego,  al  batatâ.  ;  Que  un  hom- 
bre  pierda  de  ese  modo  la  chaveta!"  (Cortés,  Débiles  fuer- 
tes,  43.). 


ii'>  MIGUEL    DE   TOBO    Y   C15BERT 

BATE.  s.  {.  MaBO.  En  Quindalé:  "Bâte,  bosU,  s.  f.  Mano", 
Se  lee  tambîén  Bae. 

Eate  pan  morcito. 

Como  lo  tmig/a  ~  en  las  propîa$  bars, 
Y  no  pueo  comcrio. 

(R.   Marin.   Canloi.  II.   333.) 

En  calô  mejicano.  Baisa  (Wagner),  baisa  (Ramos).  En  gita- 
no  espanol,  ba,  pi.  bacs  y  basies  (Besses). 

*  BATICX'  (De),  loc.  adv.  De  diario,  de  tr^illo,  dîcese  de 
la  ropa;  ponerse  el  pantalon  de  baticii.  He  leido  no  se  dônde 
la  forma  de  paleneur.  que  supondria  acaso  a  la  voz  origen  in- 
glés  ^patent  goodf 

BATO.  s.  m.  Genn.  Padre. 

Si  mis  chorreles  se  quean  sin  bâta. 
S  in  bato  tamié. 

(R.  Marin,  Canios,  III,  457.) 

En  Honduras,  cada  una  de  las  personas,  varones.  que  inter- 
vienen  en  ias  pastorelas  de!  P.  Reyes.  y  lo  mismo  en  Chile 
(Membreno), 

"  B.WTISMO.  s.  m.  Romper  a  iino  el  haiitisnio.  fr.  f^ni. 
Romperle  la  crisma.  la  cabeza.  Th.  en  Argentina  (Garzôn). 

BEBID.'K.  s.  f.  Bebida  blanca.  el  agiiardienie.  "Impedîr  que 
el  tio  Gorico  clejase  de  beber  bebida  blanca."  {Vaîera.  Comrn- 
dador  Mendoza.  221.)  Lo  mismo  en  .argentina  (Segovia). — 
Bebida  compuesla.  Filtco.  "Para  deshacer  el  maleficio  de  la 
bebida  compuenta."  (Palacîo  Valdé.s.  Majos,  c.  en  Espana  y 
espanoles,  303.) 

BELÉN.  D.  pr.  "La  palabra  belenes  es  andaluza  y  se  em- 
plea  en  la  acepciôn  de  pampltnas  y  otras  mucbas.  En  esta  bc- 
llir'ima  copia  creemos  que  esta  en  el  seiitido  de  lio-i  y  enredos. 
Eslar  en  Belén  (estar  atontado).  f  lin  X'eneiiiela.  Eslar  en  Beién 
con  la  maraca  (P.  Febrcs,  335.J  Tencr  nn  helcn  (estar  en  rel«- 


> 


VOCES  ANDALUZAS  357 


ciones  ilieitas  con  una  mtijer)  y  belenes,  etc.,  son  frases  popit- 
lares  dignas  de  estiidio."  (Demofilo,  Cantes  flamencos,  p.  40.  c. 
por  R.  Marin,  en  Cantos,  III,  246.) 

BELILLA.  s.  f.  dim.  fam.  de  Isabel.  "jBeliya,  Beliyaa!" 
(Navas,  Procurador  Yerbabuena,  25.) 

iBENi  Si!  interj.  **Algunas  voces  y  frases  nos  dejaron  (los 
franceses),  entre  otras  el  grito  con  que  aûn  rigen  a  las  bestias 
de  tiro  los  carreteros  andaluces,  jbeni  si!  (de  venes  ici)".  (R. 
Marin,  Cantos,  IV,  375.)  Véase  lo  dicho  en  el  artîculo  Alôn. 

BERLINGA.  s.  f.  Palo  hincado  en  el  suelo  desde  el  cual 
se  ata  a  otro  seniejante  una  cuerda  o  soga  para  tener  ropa  al 
sol  y  para  otros  usos.  (Acad.) — Fig.  Persona  alta  y  desgarbada. 
U.  t.  como  apodo.  ''iQwt  tiene  novio?  ^Pues  quién  es?  — Ber- 
linga,  el  hijo  del  tîo  Urdax.'*  (Caballero,  Lâgrtmas,  100.) 

BERLTNGÔN.  s.  ni.  Berlingot,  confite  de  origen  francés. 
"El  tio  de  los  berlingones  en  su  kiosko."  (Cortés,  Débiles 
fuertes,  72) 

*  BERRACO.  s.  m.  Nino  que  berrea  mucho.  Etim.  diferente 
de  la  de  verraco. 

BERREAR.  v.  n.  Fam.  Dar  berridos.  U.  t.  c.  a.  **Dirigién- 
dose  a  su  consorte,  que  seguîa  berreando  su  dolor/'  (Reyes, 
Lagar,  30.) — Perderse  el  dinero  o  vaca  en  el  juego.  "Le  in- 
cité a  echar  dos  o  très  vaquitas,  que  todas  berrearon."  (Vale- 
ra,  Ilusioncs,  156.) — Berrear  es  emberrenchinarse,  dar  berri- 
dos, en  Ecuador  (Tobar)  y  Argentina  (Segovia).  Hay  berrar, 
en  bable  (Rato).  En  gallego,  berrar  es  berrear  (sic),  gritar,  al- 
borotar  (Cuveiro). 

*  BERREO.  s.  m.  Acciôn  de  berrear  o  chillar.  Tb.  Ecuador 
(Tobar).  Cf.  Berreôn,  chillon,  en  Salamanca  (Lamano). 

BERRIDO.  s.  m.  Fam.  Grito  de  los  ninos.  '*A  Julin  debe 
de  haberle  sucedido  algo  extraordinario,  a  juzgar  por  los  be- 
rridos que  da."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  53.) 

BESANA.  s.  f.  '*Besana,  mas  bien  que  el  primer  surco  que 
se  da  en  la  tierra,  cuando  se  empieza  a  arar,  es  el   espacio 


358  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

comprendido   entre   dos   de  estos   surcos."   (R.   Marin,   Can- 
ios,  II,  389.) 

Cuando  voy  a  la  besana 

Llebo  los  bueyes  arando, 

G>n  la  mano  en  la  mansera, 

Y  en  ti  serrana,  pensando. 

(Idem,  ibtd.,  297.) 

Mejor  cuadra  con  el  sentido  de  la  copia  anterior  el  sentido 
castellano:  haza  (Lamano)  y  cubano:  extension  de  terreno  que 
se  va  a  labrar  (Pichardo).  Lamano  trae  la  cita  siguiente: 

Yen  y  verâs  mis  gailanes 
Trabajando  en  la  besana. 

»   (Gabriel  y  Galân.) 

BESIBÉ.  s.  m.  pr,  Sev.  Vez  y  vez,  palabra  que  se  usa  al 
empezar  los  cuentos.  V.  Vejs  y  vez.  "Era  este  besibé  dos  ju- 
gadores."  {Trad,  esp,,  I,  187.) 

BESO.  s.  m.  Beso  tirado,  el  que  se  da  en  la  mano,  haciendo 
luego  ademân  de  arrojarlo  a  una  persona.  "Camhiô  con  él, 
desde  lejos,  un  beso  tirado."  (Alarcôn,  Sombrero,  87.)  Tam- 
bien  en  Argentina  (Segovia). 

BICOCA.  s.  f.  (3antidad  pequena.  Ac.  dif.  de  la  de  Acad. 
"Pidiô  que  le  comprase  la  finca,  y  el  cordobés  accediô  por  una 
bicoca."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  47.) 

BICHA.  s.  f.  Culebra,  sierpe.  "Tienes  mas  veneno  que  una 
bicha/'  (Hemândez  Mir,  Pedazos  de  vida,  4.) — Ser  fantastico 
a  quien  atribuye  muchos  maies  la  imaginaciôn  pcpular.  Es  voz 
que  no  debe  siquiera  mentarse  delante  de  las  personas  supers- 
ticiosas.  "^A  quién  vas  a  matar,  condenao?  — A  la  bicha,  que 
tiée  que  andar  por  aquî."  (Reyes,  Lagar,  270.)  ";  Sangre  de  la 
bicha  deberîa  tener  quien  tal  hiciese/'  (Cortés,  Débiles  fuer- 
tes, 38.)  V.  Vicha. — Tb.  de  otras  partes.  En  Unamuno  (En 
torno  al  casticisnw,  31),  halle:  "Hablar  de  la  bicha".  En  Ve- 


VOCES  ANDALUZAS  359 


nezuela  (Picôn  Febres,  339),  bicha  es  la  ficha  con  que  se  cie- 
rra  una  partida  de  domino. 

*  BICHARRACO.  s.  m.  V.  Bicharrango,  Tb.  en  Murcia 
(Sevilla),  y  en  otras  partes.  (Pio  Baroja,  Busca,  77,) 

*  BICHARRANGO.  s.  m.  Fam.  Animalillo,  bicho  pequeno. 

*  BICHENES!  QPor),  interj.  iCaramba!  iMecachis!  En 
•el  Peni  (Arona),  por  bicho,  o  de  bicho,  significa:  por  despecho. 
^Habrâ  alguna  analogia  entre  ambas  voces? 

BICHO.  s.  m.  Fam,  El  toro.  "En  el  ju^o  del  toro,  el  de 
peor  întenciôn  hace  de  bicho."  (Trad.  esp.,  I,  45.) — Bicho  de 
lus,  la  luciérnaga.  "Este  bicho  de  luz  se  cria  por  todas  par- 
tes." (Caballero,  Lâgrimas,  80.) — Fig.  y  fam,  Sereno.  "Yo  lo 
siento  mucho,  dice  un  bichito  de  luz,  pero  no  tienen  ustedes 
mâs  remedio  que  ser  detenidos."  (Hernândez  Mir,  Pedasos  de 
^da,  17.) 

BIEN.  adv.  m.  Hacerlo  bien,  fr.  Obrar  bien. 

Que  hasta  er  corasôn  me  duele 
De  jaserlo  bien  contigo. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  m.) 

— Si  bien,,,  si  bien,  loc.  Ya...  ya.^"Una  mesilla,  si  bien  sal- 
tadora,  si  bien  danzante."  (Calderôn,  Escenas,  36.) 

*  BIENMESABE.  s.  m.  El  dulce  que  asî  se  llama  en  Anda- 
lucia  es  diferente  del  que  la  Academia  define  con  este  nombre, 
y  que  allî  se  llama  lustre  (véase).  Corresponde  mâs  bien  a  la 
definiciôn  que  le  dan  en  Cuba  (Pichardo),  Canarias  (Zerolo, 
Legajo,  163),  Venezuela  (Picôn  Febres),  y  que  es:  dulce  de 
azùcar,  almendras,  huevos,  etc. 

BISBlS.  s.  m.  ^Beso?  "Rechupe  al  cigarro  y  relâmpago 
subito,  y  ya  sabe  dona  Melisendra  hacia  dônde  ha  de  enviar 
su  papel  y  sus  bisbises."  (Calderôn,  Escenas,  240.) 

3IZCOCHO.  s.  m.  Pie,  en  é>  lenguaje  infantil. 


360  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 

Cinco,  seis,  siete  y  ocho, 
Tap'  ustcV  biscocho. 

(R.  Marin,  Cantos,  I,  49.) 

También  se  dice:  Tapa  tu  bisco.  (Idem,  ibid.,  48.) — **A  las 
ocho,  salibita  en  biscocho"  (frase  usada  en  el  juego  de  la 
comba).  (Idem,  ibid.,  I,  105. — Mâs  caro  que  biscocho  de  monja, 
frase  irônica  que  se  apHca  a  lo  que  parece  regalado,  pero  exige 
una  compensaciôn  mas  costosa  a  menudo  que  su  valor.  (R.  Ma- 
rin, 1300  contparaciones,  39). 

BIZNAGA.  s.  f.  Yarilla  de  biznaga  o  hinojo  llena  de  jaz- 
mines  (Sevilla).  Flor  que  se  clava  en  el  peinado.  "Coco  atra- 
vesado  por  una  biznaga/'  (Cortés,  Débiles  fuerfes,  53.)  "Pei- 
netas  de  concha  rosa,  las  cuales  atravesaban  dos  biznagas  de 
olorosos  jazmines/'  (Cortés,  Débiles  fucrtes,  81.) 

BLANDA.  s.  f.  Coger  a  uno  la  blanda,  fr.  Dominarle.  *'Lc 
cogiô  la  sorrueda,  semejante  a  le  cogiô  la  blanda,  se  le  impu- 
sô."  (Folk  lore  and.,  1882-83,  p.  491,  c.  Aicardo,  artîculo  So- 
rrueda.) 

BOBA.  s.  f.  Bollo  de  pan.  V.  Cundis. 

BOCA.  s.  f.  Echar  par  la  boca,  fr.  fam.  Pedir.  "Eche  osté 
por  esa  boca.''  (Reyes,  Lagar,  79.) — *Tener  la  boca  llena  de  so- 
pas,  Fam.  Farfullar. — Hacérscle  a  uno  la  boca  un  fraile,  fr.  fig. 
y  fam.  con  que  se  moteja  a  los  que  siempre  esta  pidiendo.  "Pa- 
rece que  se  les  ha  hecho  la  boca  un  fraile."  (Hernândez  Mir, 
Pedasos  de  vida,  16.) — Boca  de  hacha,  dicese  de  cierto  modo  de 
afeitarse  las  patillas.  "Un  viejo  con  canosas  patillas  de  boca 
de  jacha/'  (Fernândez  Garcia,  Reina  de  la  Cara,  887.) — Boca 
de  sapo.  Una  flor.  "Junto  al  resedâ  se  asomaba  la  tremenda 
boca  de  sapo."  (Caballero,  Cosa  cumplida,  76.)  En  Colombia 
existe  una  planta  del  niismo  nombre,  del  género  Cephoelis  (ru- 
biâceas)  (Santiago  Cortés,  Flora  de  Colombia,  Bogota,  1904). 
— Bocas  de  la  Isla.  Pinzas  del  barrilete,  crustâceo.  "En  cierto> 
puntos  de  Andalucia  solo  se  aprovechan  las  bocas,  siendo  fre- 


VOCES  ANDALUZAS  36 1 


cuente,  después  de  arrancarle  una,  echar  el  animal  otra  vez  al 
mar  para  que  crie  nue  va  boca."  (Acad.,  art.  Barrilete^  3.)  "Los  gri- 
tos  del  vendedor:  jBocas  de  la  Islal"  (Cortes,  Débiles  fu^rtes^  74.) 

♦BOHORDO.  s.  m.  pr.  Mal.  Pabilo  del  maiz  (en  Cuevas 
del  Becerro). 

BOLAYQUE.  s.  m.  Especie  de  clavo  grande.  **Clavos  de 
ancha  cabeza  y  de  traza  singular,  que  herreros  y  carpinteros 
llaman  de  bolayque/'  (Calderôn,  Escetias,  48.) 

BOLERA.  s.  f.  La  que  baila  el  boléro.  "Esta  muy  enamo- 
rada  de  la  bolera  Lucia  del  Salto."  (Caballero,  Gaviota,  II,  20.) 
— Cierto  canto  popular.  ''Son  estas  boleras  ya  tristes,  ya  ale- 
gres.''  (Idem,  ihid.,  I,  127.)  Tb.  de  Méjico  (Icazbalceta). 

BOLINA.  s.  f.  Suhirse  a  la  bolina,  fr.  pr.  Mal.  Llegar  a  la 
cumbre.  "^Quién  crèvera  que  tu  te  ibas  a  subir  tan  de  sopetôn 
a  la  bolina?''  (Reyes,  Lagar,  278.) 

BOLO.  s.  m.  "Cuando  se  llena  el  vaso  hasta  la^  gola  pierde 
su  nombre  de  cana  y  toma  el  de  bolo."  {Trad.  esp.,  I,  57.) 

BOLLO.  s.  m.  Porciôn  pequefia  en  que  se  divide  el  choco- 
laté amasado  a  mano  en  las  casas.  '*Nada  menos  que  très  bo- 
llos  del  exquisito  chocolaté  que  solîa  hacer  dona  Inès."  (Va- 
lera  Juanita,  47.) — Pan  de  bollo,  el  muy  fino  de  tahona.  "El 
pan  blanquîsimo  de  bollo  o  de  tahona/'  (Calderôn,  Escenas,  37.) 

BOMBA,  s.  f.  A  très  bombas,  fr.  fig.  y  fam.  Muy  furioso. 
Estaba  a  très  bombas  con  él."  (Caballero,  Clemencia,  I,  115.) 
A  très  bombas  estoy  yo  con  la  tal  fiesta."  (Idem,  Familia  de 
Alvareda,  361.) 

BOMBAZO.  s.  m.  Fam.  Barbaridad,  enormidad.  "Sale  al- 
giin  bombazo  estupendo  o  una  graciosidad  asturiana.''  (Cal- 
derôn, Escenas,  200.) 

BOMBÉ,  s.  m.  Peinado  que  da  al  cabello  forma  abombada. 


ti 


II 


Un  caballerito 
Pein.idito  a  lo  bombé, 
Tiene  dientes  y  no  corne.  (El  ajo). 

(R.  Marin,  Cantos,  I,  232.) 


362  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 


BOMBIN.  s.  m.  Fam,  Sombrero  hongo.  "No  sin  lanzar  al- 
guna  que  ctra  mondadura  de  naranja  al  bombîn  del  senorito." 
(F.  Garcia,  Reina  de  la  Cava,  887.)  Tb.  en  Méjico  (Ramos.) 

BOQUERAS.  s.  f.  pi.  Fam.  Hambre.  "Malo  es  empezar  con 
boqueras/'  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  236.) — Comisuras  de  la  boca 
de  los  polios.  "A  la  Morucbita  ya  van  dejando  de  amarillearle 
las  boqueras"  (es  decir,  va  haciéndose  una  mujer).  (Reyes, 
Moruchita,  2.) 

BOQUILLA.  s.  f.  De  boquilla,  loc.  adv.  De  palabra.  "Ren- 
dir  admiraciôn,  de  boquilla  por  lo  menos,  a  toda  hembra." 
(Reyes.  Moruchita,  8.) 

BOQUINO,  NA.  adj.  Desbocado,  desportillado.  "Roando 
como  cantaro  boquino."  (R.  Marin,  1.300  comparaciones,  96.) 
— Labio  leporino.  "Y  en  dos  partido  el  labio,  porque  es  bo- 
quina."  (Rueda,  En  tropel,  61.)  En  Méjico,  boquinete  (Ramos), 
y  en  Venezuela,  boquineto  (Calcano,  Picôn  Febres.) 

*  BOROCOCO.  s.  m.  Pisto.  guiso  de  huevos  fevueltos  con 
pimiento  y  tomate.  En  Cuba:  enredo,  confusion  de  cosas  o 
cuerpos  pequenos  (Pichardo). 

*  BORONDO.  adj.  Redondo,  orondo.  V.  Reborondo. 
BORRACHUELO.  s.  m.  Bizcocho  borracho.  "Envia  a  mi 

olfato   su   olorcillo   a   tortillas   y  borrachuelos.''   (Rueda,   Pa- 
tio, 25.) 

BORREGA.  s.  f.  "Toma  una  borrega  (asî  llaman  a  una 
fiebre  gâstrica  que  dégénéra  en  tîfica)'*.  (Rubio,  Memorias,  VI, 
67.) — Nube  blanquecina. 

Borregas  en  er  cielo 
Agua  en  er  suelo. 

(R.  Marin,  loo  refrancs,  29.) 

BORRÎCO.  s.  m.  V.  Burro.  "îQué  borrico  se  querrâ  morir 
para  que  él  marugue  tanto  y  se  arranque  a  ir  al  pueblo?" 
(Rueda,  Gusano,  323.) 

*  BORRIQUITO.  s.  m.  El  horriquifo  por  dclantc,  pa  que 


VOCES  ANDALUZAS  363 


no  se  espantc,  fr.  que  se  aplica  al  que  en  una  enumeraciôn  se 
nombra  el  primero.  En  Venezuela  se  dkre:  El  burro  alante  y 
la  carga  atrâs.  (Picôn  Febres,  p.  332.)  En  Colombia:  El  burro 
delantc  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  741.) 

BOTAR.  V.  a.  Arrojar,  echar.  *'Pero  la  suerte  mia,  que  es 
mas  negra  que  un  sombrero  de  teja,  hablando  con  perdôn, 
hace  tiempo  que  me  ha  botado  fuera."  Botar,  por  echar,  poco 
frecuente  en  andaluz,  es  gênerai  en  America. 

BOTARGA.  s.  f.  Bailc  de  botarga,  el  de  cascabel.  "Bailes 
de  escuela  y  cuenta,  y  no  por  de  botarga  y  cascabel."  (Calde- 
rôn,  Escenas,  27.) 

BOTIJA.  s.  f.  *  Quercr  pccr  en  botija  para  que  retumbe, 
frase  fig.  y  fam.  Emitir  pretensiones  excesivas  para  la  impor- 
tancia  que  tiene  uno. 

BOTONERO.  s.  m.  î  ?  '*Un  fleco  de  botonero  de  média 
vara."  (Caballero.  Elia,  20.) 

BRAGUETA.  s.  f.  *Hablar  por  la  bragueta,  cotm  los  gi- 
gantoncs,  fr.  fig.  Hablar  con  voz  sorda.  Alùdese  a  los  figuro- 
nes  que  se  pasean  por  Semana  Santa  y  en  los  cuales  los  hom- 
bres  que  los  llevan  tienen  la  cabeza  a  la  altura  de  la  cintura 
del  muneco,  cuyas  vestiduras  les  dificultan  el  hablar.  También 
se  dice:  "Se  entera  por  la  bragueta,  como  los  gigantones". 
(R.  Marin,  1,300  comparaciones,  102.)  Tb.  del  Perû  (Palma). 

BRAZO.  s.  m.  *  Braso  ruîn  no  quiebra,  fr.  que  équivale  a: 
cosa  mala  nunca  muere.  U.  t.  en  Canarias  (Zerolo,  Legajo,  163.) 

BREVAL.  adj.  Higo  brcval,  ^la  breva?  "Un  pufiao  de  higos 
brevales".  (Reyes,  Moruchita,  13.) 

BRONQUIS.  s.  m.  Fam.  Pelea,  pendencia,  culebra  armada 
en  una  funcion  de  candil.  V.  Roque.  Uno  de  los  cuentos  de  las 
Escenas  andalusas,  de  Estébanez  Calderôn,  se  titula  El  Roque 
y  el  Bronquis.  Cf.  bronqttinoso,  camorrista,  en  Venezuela  (P. 
Febres)  y  Colombia  (Lanao). 

BROSA.  s.  f.  iCierto  manjar?  "El  bodegôn  le  ofrecîa  la 
brosa  y  la  sonaja  con  que  satisfacer  el  hambre.''  (Aguilera  y 


3^4  MIGUEL    DE   TORO    Y    GISBERT 

Porta,  en  Pueblo  andalus,  53.)  Cf.  Broccria,  comestible  que 
suele  causar  empacho,  en  Murcia  (Sevilla). 

BRÔTOLA.  s.  f.  El  Blcnnius  pavo,  pez.  (Navarrete, 
Ictiol.,  159.) 

BRUJIDIABLA.  s.  f.  Bruja.  "Yo  soy  la  brujidiabla  em- 
baucadora/*  (Rueda,  Gusano,  200.) 

BUCHE,  s.  m.  Echarla  de  bûche,  fr.  i  ?  ";  Pues  no  faltaba 
mas  que  la  echaras  de  bûche!  (Caballero,  Gaviota,  I,  107.)  Tam- 
bién  se  dice  Hacerlo  de  huche,  "Para  que  él  lo  haga  de  bûche 
y  se  cruce  de  brazos."  (Caballero,  Lâgrimas,  207.) 

BUCHÔN,  NA.  adj.  Barrigôn.  En  Acad.  solo  Palo^na  bu- 
chona.  '^Pero  no  me  gustan  los  hombres  buchones."  (Ganivet, 
Pio  Cid,  II,  90.)  Tb.  de  Colombia  (Uribe). 

BUDlN.  s.  m.  Pastel,  ^acaso  el  pudding  inglés?  "A  Elia  le 
gusla  el  budin  de  naranja.*'  (Caballero,  Elia,  61.)  De  uso  gêne- 
rai en  America  (Icazbalceta,  Ramos  y  Duarte,  Cuervo,  Ceva- 
llos,  Batres,  Garzôn,  Roman).  En  Galicia,  el  budin  es  "masa 
de  harina.  yemas  de  huevo,  azûcar  y  lèche  cocida  en  tripa  o 
bûche"  (Cuveiro). 

BUDINERA.  s.  f.  Vasija  donde  se  cuece  el  budin.  Parece 
usarse  fuera  de  Andalucîa.  **La  budinera,  el  plato,  el  farol 
(formas  de  sombreros).''  (Pardo  Bazân,  Mantillas  y  sombre- 
ros, c.  de  Icazbalceta,  quien  indica  que  la  voz  es  de  Méjico.) 
También  es  argentina  (Garzon). 

BULO.  s.  m.  Mentira.  En  Besses:  ''Bulcro,  m.  Embustero, 
falso". 

Cal  la  barsilisco 
Y  atiende  que  too  esto  es  bulo! 
No  le  temas  a  mas  bicho 
Que  a  mi. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  44.) 

*  BULTUNTCN  (A),  loc.  adv.  A  bulto,  atolondradamente. 
En  Acad.  hay:  al  tuntitn  y  al  buen  Uintiin,  Probablemente  es 


VOCES  ANDALUZAS  305 


une  confusion  entre  la  loc.  latina  ad  vultum  tutim,  y  la  es- 
panola  a  bulto.  U.  en  Granada  y  también  en  Mâlaga  (Guzmân). 

BURATO.  s.  m.  Tela  diferente  de  la  de  la  Acad.,  que  es 
de  luto.  "Frontil  airoso  de  burato  de  colores."  (Calderôn,  Es- 
cenas,  c.  en  Espana  y  espanoles,  366.) 

BURGADO.  s.  m.  Un  marisco.  "Caracoles  burgados."  (Pre- 
gon  popular  en  Folk  lorc  and.,  1882-83,  c.  Aicardo.)  "Varios 
guisos  de  ostiones,  burgados,  canadillas  y  coquinas."  (Calde- 
rôn, Esccnas,  c.  en  Espana  y  espanoles,  p.  310.)  En  Canarias, 
burgado  o  burgao  es  la  nerita,  molusco  (Zerolo,  Legajo,  164.) 

BURLONcisiMO,  MA.  adj.  superl.  irreg.  de  Burlôn.  "Con- 
vencer  a  esta  burlonsîsima  {^sic)  Flora."  (Caballero,  Lâgri- 
mas,  220,  éd.  Mellado,  Madrid,  1858).  En  la  ediciôn  de  Obras 
complétas  se  ha  suprimido  la  s.)  La  palabra  es  usada  eh  Co- 
lombia  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  247.)  La  forma  no  es  solo 
andaluza.  Sicilia,  siempre  segùn  Cuervo,  menciona  a  picaron- 
cîsimo,  briboncisimo  y  cita  un  pasaje  de  Cruz  donde  figura 
briboncîsimo. 

BURRADA.  s.  f.  Acciôn  forzuda.  "Las  doce  hazanas  de 
Hercules  el  Tebano  o  las  doce  burradas  de  Antonico  el  Man- 
ganote."  (Reyes,  Lagar,  18.) 

BURRANCO.  s.  m.  îBurro  joven?  "Se  hicieron  mas  ami- 
gos  que  burrancos."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  46.) 

BURRO.  s.  m.  El  carretoncillo  del  amolador  (R.  Marin, 
Cantos,  I,  382.) — Biirro  ciego,  burro  con  vista,  juegos  de  nai- 
pes.  "Yo  no  se  mas  juego  de  naipes  que  el  burn)  ciego,  el  bu- 
rro con  vista  y  un  poco  de  tute."  (Valera,  Pépita,  78.) — Al- 
gûn  burro  va  a  nacer,  fr.  "Cuando  acontece  una  cosa  inespe- 
rada,  es  senal  de  que  va  a  nacer  algun  burro  {Trad.  esp.,  I, 
219.)  También  se  dice:  iQué  borrico  se  ira  a  morirî.  V.  Bo- 
rrico. 

*  BUSCAR.  V.  a.  fam.  Provocar,  irritar.  Tb.  en  Méjico  (Icaz- 
balceta)  y  Argentina  (Garzôn). 

BUSCÂRSELAS.   fr.   fam.   Buscarse  la  vida.  "iPero  ese 


366  MIGUEL    DE   TORO    Y   GISBERT 


gachô,  no  se  las  buscaba  en   Sevilla?"   (Reyes,  Nino  de  los 
caireles,  4.) 

BUTIBAMBA.  n.  pr.  ^Salvaje?  **Verenios  si  entonces  pien- 
sas  aûn,  a  lo  Butibamba,  que  es  degenerar  no  vivir  en  un  vî- 
llorrio."  (Caballero,  ClemcHcia,  II,  155.) — ^iPersonaje?  "Lo 
mivSmo  hubiese  hecho  con  el  Buti  Bamba  nias  encopetado." 
(Caballero,  Lâgrimas,  174.) — U.  t.  como  apodo.  *'Joseito  el 
Talegones  se  trompezô  con  su  Butibamba."  (Reyes,  Moruchi- 
ta,  2.)  Cf.  Botabomba,  por  gutagamba  (Pereda,  voc.  Sotilcza, 
c.  Huidobro,  Palabras,  18.)  En  Colombia,  butagamba  es  guta^ 
gamba  (Uribe). 

BUTILÔN.  s.  m.  Cierto  dulce  o  confite.  V.  Zorzal, 
BUZANO.  s.  m.   Cierto  marisco.  "Caracolillos,  buzanos  y 
centollas.''    (E.   Calderôn,   Escenas,   c.   en   Espaha  y   espano- 
les,  310.) 


C 


CA.  s.  f.  Aféresis  de  Casa,  "En  ca  de  tia  Belén  hay  zam- 
bomba."  (Caballero,  Noche  de  Navidad,  en  Elia,  205.)  "Pos 
Uévanos  a  ca  der  Billetero."  (Reyes,  Moruchita,  2.) — También 
se  suele  suprimir  la  prep.  de:  "Llégate  en  un  salto  en  ca  Am- 
brosio."  (Navas,  Procurador  Ycrbabiicna,  25.)  "Era  yo  la  que 
amasaba  en  ca  mi  amo."  (Caballero,  Lâgrimas,  257.)  También 
se  usa  en  Méjico  (Duarte)  y  en  Colombia  (Cuervo).  Tb.  en 
Santander  (Mugica,  DiaL,  6)  y  en  Cuenca  (Lôpez  Barrera.) — 
*  Ca  Garcia,  fig.  y  fest.  El  excusado  :  ir  a  ca  Garcia. 

CABAL.  adj.  Las  cabales,  loc.  "A  las  doce  campanadas  sue- 
len  llamar  en  Andalucia  las  cabales."  (R.  Marin,  1.300  compa- 
raciones,  38.) — Las  onzas  cabales  (Idem,  Cantos,  III,  223.) 


VOCES  ANDALUZAS  36/ 


A  tu  querer  lo  comparo 
Con  los  pesos  c  a  carne. 
Que  aunque  los  dcn  muy  comos, 
Nunca  ticncn  las  cabales. 

(Idem,  ibid.,  87.) 

— i Cabales!  interj.  Cabalmente,  cabal.  ** Jésus,  Senor,  que  me 
esta  usteci  poniencio  entre  la  espada  y  la  pared.  — \  Cabales  ! 
— Asî,  escoged/'  Caballero,  Con  mal  o  con  bien,  etc.,  c.  por 
Arona,  que  da  la  voz  como  peruana.  Tb.  en  Argentina  (Se- 
govia).  En  Acad.  solo  hay:  j Cabal! 

CABALLITO.  s.  m.  Palo  o  cana  que  cabalgan  los  ninos 
como  si  fuera  un  caballo.  U.  t.  en  Oiile  (Roman,  art.  Caballo, 
con  cita  de  Molins),  en  Argentina  (Segovia). — pi.  Tio  vivo. 
También  se  llama  asi  este  aparato  en  el  Perù  (Arona)  y  Ar- 
gentina (Segovia).  V.  Calcsitas.  En  Cuba  es  el  circo  (Pichardo.) 

CABALLO.  s.  m.  Lomo,  caballon.  "El  Genil,  impacientân- 
dose  por  los  obstâculos  que  le  ponen  en  la  orilla  ciertas  defen- 
sas  llamadas  caballos."  (Navas,  Procurador  Yerbabucna,  36.) 
— Con  quinicntos  (o  con  dies  mil,  etc.)  de  a  caballo,  fr.  fam. 
que  se  usa  como  atenuaciôn  para  no  decir:  con  quinientos  dia- 
blos  o  demonios.  (V.  Cuervo,  Apuntacioncs,  §  672.) 

CABER.  V.  n.  Que  no  cabe,  loc.  A  mas  no  poder.  **Quiero 
gloria  y  responsabilidad  que  no  cabe."  (Valera,  Iliisioncs,  255.) 

CABEZA.  s.  f.  Irsc  de  la  cabeza,  fr.  Atontarse,  volverse 

loco. 

Por  inlerés  der  dinero 
Te  fuiste  de  la  cabesa. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,   134.) 

— *  Tocarlc  a  uno  siempre  el  de  la  cabeza  gorda,  fr.  fig.  Salir 
siempre  mal  parado  en  un  reparto.  Cuentan  que  dos  amigos, 
yendo  de  caza,  mataron  un  mochuelo  y  una  perdiz  y  que,  al 
querer  hacer  el  reparto,  el  mas  vivo  de  elles  propuso  al  otro: 


368  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

"Yo  tomaré  la  perdiz  y  tu  el  mochuelo,  o  al  rêvés,  tu  el  mo- 
chuelo  y  yo  la  perdiz",  a  lo  que  contesté  el  aludido  la  frase 
hoy  proverbial:  "A  mî  me  toca  siempre  el  de  la  cabeza  gorda". 
CABEZAL.  s.  m.  Parte  del  aparejo.  "Ensenaba  un  mandil 
con  cabezal  su  oleada  de  flores  altemadas  con  lazos."  (Rueda, 
Reja,  170.) 

*  CABEZOTE,  s.  m.  Persona  de  cabeza  grande  o  persona 
terca. 

CABLAR.  V.  n.  Fig.  i  ?  *'Otro  disparate,  y  cable  con  mas 
pulso  en  materia  que  no  entiende."  (Calderôn,  Esccnas,  2y.) 

CABO.  s.  m.  Al  cabo  de,  loc.  Al  corriente  de.  "La  Contado- 
ra,  muy  al  cabo  del  juego/'  (Navas,  Procurador  Yerbabue- 
fULy  102.) — *  Cabos,  m.  pi.  Flores  masculinas  del  maiz. 

CABOSO.  s.  m.  El  Gobius  paganclus,  pez.  (Navarrete, 
IctioL,  159.) 

CABREARSE.  v.  r.  îHombrearse?  "Joseîto  ya  esta  ca- 
brèandose  contigo,  y  como  él  tiee  un  genio  tan  sùpito."  (Re- 
yes,  Nifio  de  los  caireles,  I2.y  En  Salamanca,  darse  cordelejo 
(Lamano). 

CABRITO.  s.  m.  A  cabrito,  loc.  adv.  A  horcajadas.  "Sale  el 
alguacil,  montado  a  cabrito  (en  el  juego  del  toro)."  (Trad. 
esp,,  I,  46.)  También  se  dice  A  cabritos:  "El  nifio  montô  sobre 
él  a  cabritos,  y  golpeândole  las  espaldas  con  la  mano."  (R.  Ma- 
rin, Cantos,  I,  121.) 

*  CACA.  s.  f .  Fam.  Voz  con  que  se  previene  a  los  ninos  que 
no  toquen  a  una  cosa.  Se  usa  también  en  Chile  (Echeverrîa), 
Colombia  (Lanao)  y  Argentina  (Garzon). 

CACERIA.  s.  f.  Caza.  "Esta  la  perfecciôn  de  la  cacerîa  en 
estar  pasada."  (Caballero,  FAia,  43.)  Lo  mismo  pasa  en  Co- 
lombia (Cuervo,  Apuntacioncs,  §  670.) 

*  CACILLO.  s.  m.  Cacerola  pequena.  Ac.  dif .  de  Acad.  En 
bable,  cacîu  es:  cacharros,  enseres  de  cocina  (Rato).  U.  tb.  el 
dim.  caciUito. 

CACHA,  s.  f.  Germ,  Tijera  (Quindalé). 


VOCES   ANDALUZAS  369 


Arza  alla 
Que  te  quieo  convia! 
Bebe  tinto. 

Que  yo  traigo  aquî  en  el  cinto 
Mis  pâmés  y  mis  cacha. 

(Habla  un  esquilador.) 

(E.  de  Cisneros,  en  Pueblo  andalus,  171.) 

CACHIMAN.  s.  m.  Germ.  Tabanco,  puesto  de  vender  (Quin- 
dalé).  "El  desvân  o  cachtmân  en  que  se  guardan  los  grillos  con 
que  se  su  jeta  a  ciertos  presos  de  cuenta."  (R.  Marin,  1300 
comparaciones,  io8.) 

CACHIPAREJO,  JA.adj.  Cariparejo.  "Tan  cariparejo,  o  tan 
cachiparejo,  que  decimos  en  la  provincia  de  Sevilla/'  (R.  Ma- 
rin, 1.300  comparaciones,  105.) 

CAER.  V.  a.  Derribar.  "A  la  que  puede  caer  la  sombra  de 
un  coche."  (Caballero,  Lâgrimas,  I,  257.) — Ser  vîctima  de.  "En 
diebus  illis  las  culebras  andaban  verticalmente,  y  por  haber 
asombrado  a  una  mulita  les  cayô  una  maldiciôn  que  las  con- 
deno  a  arrastrarse.'*  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  177,  nota.) — De- 
jarse  caer,  fr.  fig.  Hacer  o  conseguir  una  cosa  con  disimulo. 
V.  en  Acad.  la  fr.  "Parece  que  se  cae  y  se  agarra".  "No  me 
vengas  con  retintines  dejândote  caer.''  (Castro,  Luna  lunera,  9.) 
— No  tener  donde  caerse  muerto,  f  r.  fig.  Estar  muy  pobre.  Tam- 
bién  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  345). — Se  conjuga  vulgar- 
mente  en  pretérito  imperfecto,  del  modo  siguiente:  caiba,  cai- 
bas,  etc.  Un  cantar  popular  dice: 

Aquel  Divino  Cordero 
Que  amarrado  esta  en  la  Cruz, 
Ca  chorro  que  le  caiba 
Por  su  divina  testuz. 

También  se  oye  caîba  en  Méjico  (Ramos)  y  Argentina. 
CAGARROPE.  s.  m.  La  Platincola  rubicola.  La  Ruticilla 
iithys,  pâjaro.  (Buen,  Hist.  nat.,  427,  434.) 


370  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

*  CAGUETA.  s.  f .  Diarrea.  Tb.  de  Colombia  (Lanao.)  Cf. 
Caguetiîla,  diarrea  de  las  aves,  en  Murcia  (Sevilla). 

CAÎDOS.  s.  m.  pi.  Parte  que  cae  en  ciertos  vestidos.  "En- 
faldarse  algun  tanto  los  caidos  (de  la  capa)."  (Calderôn,  Es- 
cenas,  212.). 

CAIREL.  s.  m.  pr,  Gran.  Fleco.  "Un  albardôn  con  muchos 
caireles."  (Rubio,  Mctnorias,  III,  94.) 

*  CAJETILLA.  s.  f .  No  solo  la  de  cigarrillos  (Acad.),  sino 
también  la  de  cerillas. 

CAJORRO.  s.  m.  îjaulôn?  "Manque  lo  pongas  (al  gaJlo) 
.entro  un  cofre  en  un  cajorro,  le  pegan  un  tiro  esos  condenaos." 
(Reyes,  Lagar,  153.) 

CALAR.  V.  n.  pr.  Mal.  Hundirse  en.  "Aguantô  la  respira- 
ciôn  como  si  quisiera  pasar  calando  aquella  amarguisima  ola.**^ 
(Reyes,  Lagar,  236.) 

*  CALAZA.  s.  i.  pr.  Mal,  Pereza  (en  la  serranîa  de  Ronda). 

*  CALCINAR.  V.  a.  Fam.  Fastidiar,  quemar  la  sangre.  En 
Méjico  (Duarte),  barbarisme  por  quemar. 

CALCO    s.  m.  Gcrm.  Zapato  (Besses)  ;  en  Quindalé,  calco^ 

calcorro. 

Esos  carcos  qu'  abiyelas 
En  tus  pulidos  pinrés. 

En  Vizcaya,  calquera,  (Mugica,  Dial,,  60).  Tb.  en  calô  me- 
jicano  (Wagner).  Calcurro,  en  Lope  de  Rueda,  éd.  Cotare- 
lo,  II,  250. 

CALDA.  s.  f .  i  ?  "Ya  esta  atizao  el  jorno,  rezô  el  moza 
después  de  haber  metido  la  calda."  (Rueda,  Gusano,  217.) 

*  CALDIVACHE.  s.  m.  Calducho. 

CALENTITOS.  s.  m.  pi.  **Vende  también  calentitos,  o  sea 
masa  de  harina  frita  en  aceite,  de  figura  longitudinal,  partida 
a  trozos."  {Trad.  esp.,  I,  37.)  "En  una  esquina  hay  un  puesto 
de  calentitos,  de  cuya  sartén  sale  una  espesa  nube  de  humo 
negruzco."  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida^  11.) 


VOCES   ANDALUZAS  371 


CALESITAS.  s.  f.  pi.  Especie  de  tio  vivo.  **Tios  vivos  y 
calesitas."  (Hernândez  Mir,  Pcdasos  de  vida,  i6.)  En  Argen- 
tina  también  (Garzôn;  Segovia  solo  lo  da  como  sinônimo  de 
Caballitos,  que  trae  también,  juego  de  azar). 

CALIDAD.  s.  f.  ant.  Cualidad  de  câlido.  (Acad.) — Fam. 
Hermosura,  garbo. 

Son  sus  hijas  sandungueras, 
Rebosando  cali^. 

(I.  Hernândez,  en  Puebîo  andaluz,  96.) 

— De  calidad,  loc.  adv.  Valiente,  hermoso.  '*No  faltaban  las 
jembras  de  caliâ.*'  (Aguilera  y  Porte,  en  Pueblo  andalus,  53.) 

CALINA,  s.  f.  ^Calor?  '*Y  de  aonde  vienes  ahora,  con  la 
câlina  que  jace?*'  (Reyes.  Lagar,  118.) 

CALIZ.  s.  m.  Fam,  G)pa.  Penetrô  el  ventero  en  el  edificio, 
saliendo  a  poco  con  dos  calices  que  eran  dos  pilas  de  bautis- 
mo."  (Reyes,  Lagar,  298.) — Obsérvese  el  siguiente  plural  irre- 
gular: 

Ya  bienen  las  très  Marias 
Con  los  très  calis  de  plata. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  168.) 

CALMA,  s.  f.  Dar  calma,  fr.  fig.  Dar  la  lata,  embromar. 
"El  cura  le  emfbromaba  y  daba  calma  sobre  la  antigiiedad  de 
su  linaje.''  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  256.) 

CALMEAR.  V.  a.  Embromar.  "Con  que  descoco  me  esta 
embromando.'*  (Caballero,  Lâgrimas,  218.) 

CALPENSE.  s.  m.  Fam.  Tabaco  de  Gibraltar  (ant.  Calpe). 
"Carpense  superior,  mercândolo  en  Gibraltar  y  vendiéndolo  en 
Mâlaga."  (Reyes,  Lagar,  66.) 

CALVO.  adj.  El  Calvo,  fam.  San  Pedro.  "Pero  el  Calvo  le 
diô  un  llavazo."  (Caballero,  Elia,  61.)  Cf.  una  copia  popular: 

San  Pedro,  como  era  calvo, 
Le  picaban  los  mosquitos 
Y  so  madré  le  decia: 
Ponte  el  gorro,  Periquito 


3/2  MIGUEL    DE   TORO    Y    GISBERT 


CALZÔN.  S.  m. — ^Calsones,  U.  también  por  pantalones.  Lo 
mismo  en  Chile  (Echeverrîa),  Méjico  (Ramos),  Colombia  (Cuer- 
vo  y  C.  Rica  (Gagini). — Calsones  blancos,  los  calzoncillos.  "Des- 
pechugado  y  en  calzones  blancos."  (Castro,  Luna  lunera,  6.) 
También  en  Méjico  (Icazbalceta,  Ramos). — Echar  los  calzones 
a  un  caballo,  fr.  fig.  Montarlo. 

Tenj{0  yo  un  potro  lusio, 
Si  Ife  jecho  los  carsones 
Va  que  vuela. 

(R.  Franquelo,  en  Pueblo  andaluz,  ii8.) 

CALLANDA.  s.  f.  A  las  callandas.  loc.  adv.  A  la  chita  ca- 
llando.  **Don  Galo  hace  a  las  callandas  con  esas  bolas  el  mila- 
gro  de  pan  y  peces."  (Caballero,  Clemencia,  I,  78.) 

CALLAR.  V.  n.  CaUar  y  callaremos,  fr.  con  que  se  recomien- 
da  a  uno  \a  prudencia,  en  son  de  amenaza.  **Callar  y  callare- 
mos, Perico;  que  el  que  tiene  tejado  de  vidrio  no  tire  piedras 
al  del  vecino."  (Caballero,  Fantilia  de  Alvareda,  252.) 

CAMA.  s.  f.  Apartar  cama,  fr.  Dormir  en  camas  separadas 
los  casados.  "El  otro  buen  tono  de  apartar  cama."  (Caballero, 
Elia,  22) — Hacer  cafna  redonda,  fr.  i  ?  "Vamos  a  cenar  y  lue- 
go  haremos  cama  redonda."  (Trad,  esp,,  I,  151.) — El  que  mala 
canta  hace,  en  ella  duerme,  prov.  Cada  cual  recoge  lo  que 
siembra.  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  254.) 

CAMAMA.  s.  f.  Pop.  Pamema.  "Yo  creo  que  to  es  pura 
camama."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  34.) 

CAMARA.  s.  f.  *Câmura  de  seda,  Habitaciôn  en  que  se 
crian  los  gusanos  de  seda.  De  la  persona  cargante  suele  decirse 
que  "es  capaz  de  reventar  una  camara  de  seda". 

i  CAMARA!  interj.  jCaramba!  ";  Camara,  con  el  tîo  An- 
selmo!"  (Reyes,  Lagar,  83.) 

CAMAROTE.  s.  m.  Gabinete  de  fonda.  "Vamos  al  vento- 
rrillo  del  Cuco,  nos  metemos  en  uno  de  los  camarotes."  (Re- 
yes, Moruchita,  2.) 


VOCES  ANDALUZAS  3/3 


CAMASTRONERIA.  s.  f.  Bellaqueria,  marrullerîa.  "Con 
que  camastronerîa  me  saca  de  quicio."  (Caballero,  Làgri- 
mas,  218.) 

*  CAMBALADA.  s.  f .  pr,  Gran.  Tropezon,  traspiés  :  dar 
cambalâs.  En  Salamanca,  se  dice:  cambalud,  m.  (Lamano). 

CAMELAR.  V.  a.  Germ,  Querer,  consentir,  enamorar  (Quin- 

dalé). 

No  camelo  yo,  serrana 
Que  me  quierHs  a  la  fuerza 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  213.) 

— Germ.  Sonsacar.  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  372,  nota.) 

Jasta  cl  puente  fui  con  cya, 
Por  ver  si  \A  camelaba, 
Y  eya  me  camelô  a  mi 
Los  cuartiyos  que  yebaba. 

(Idem,  ibid.,  299.) 

*  CAMINO.  s.  m.  Camino  de,  loc.  adv.  En  direcciôn  a:  voy 
camino  de  casa.  También  en  Chile. — Camino  real  de  pjcrdices, 
fam.  **La  vereda  se  hacia  intransitable  :  era  lo  que  llaman  en 
Andalucia  un  camino  real  de  perdices."  (Valera,  Corne nda- 
dor,  159). 

CAMTSOLIN.  s.  m.  ;^  ?  Unian  su  camisolin  de  gasa  sobre  su 
pecho  très  lazos  de  cinta."  (Caballero,  Lâgrimas,  163.)  En  Acad.  : 
**Pedazo  de  lienzo  planchado,  con  cuello  y  sin  espalda,  que  se 
pone  sobre  la  camiseta  delante  del  pecho  para  excusar  la  ca- 
misola." 

CAMISTRAJO.  s.  m.  Camastro.  *'Un  trozo  de  estera  de 
esparto,  que  hace  de  camistrajo."  (Trad.  csp.,  I,  25.) 

CAMPIS^A.  s.  f.  El  campo.  En  Acad.:  "Espacio  grande  de 
tierra  labrantîa''.  '*E1  senorîo  de  los  pueblos  de  campifia.*' 
(Calderon,  Escenas,  112.) 


374  MIGUEL    DE   TORO    Y   GISBERT 


*  CAMURAS.  n.  pr.  V.  Tio  Camuitas. 

CANALÔN.  s.  m.  Sombrero  de  teja.  "Y  el  bendito.  Uevân- 
dose  la  mano  al  canalôn,  saludaba."  (Navas,  Procurador  Yer- 
babuena,  90.) 

*  CANCANEAR.  v.  n.  Andar  errante,  sin  saber  adônde  ir, 
como  "câncano  loco"  (véase).  En  Méjico  (Ramos)  y  Colombia 
(Cuervo)  es  tartalear.  Lo  mismo  en  Costa  Rica  (Gagini). 

*  CANCANO.  s.  m. — Andar  como  cancana  loco,  fr.  fig.  y 
CANCANO.  s.  m.  ''^ Andar  como  câncano  loco,  fr.  fig.  y  fam. 

Estar  como  atontado,  sin  saber  adônde  dirigirse.  Cf.  Cancana, 
simple,  tonte,  en  Salamanca  (Lamano). 

CANDELA.  s.  f.  Ascua,  limibre.  "El  dia  estaba  como  unas 
tandelas.''  (Rueda,  Bajo  la  parra,  141.) — En  el  juego  de  las 
cuatro  esquinas,  el  que  esta  en  medio  pregunta  a  uno  de  los 
ninos:  îHay  candela?  Y  el  otro  responde:  Por  alli  jumea.  En 
Honduras  (Membreno,  art.  Candelillas),  se  dice:  îHay  cande- 
lillas?  — Por  allî  jumean. — Mâs  quemudo  que  candela,  fig. 
Muy  quemado  o  enfadado.  "Comprendo  que  debe  de  estar  us- 
ted  mâs  quemado  que  candela."  (Valera,  Ilusiones,  II,  122.) 

CANDELADA.  s.  f.  Fogata  que  se  enciende  por  regocijo 
en  la  noche  de  San  Juan.  "La  gente  joven  se  despide  de  las 
candeladas  hasta  el  ano  venidero."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  211.) 

CANDELITA.  n.  pr.  dim.  fam.  de  Candelaria.  "A  Candeli- 
ta  le  he  puesto  "la  Cometa"."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  168.) 

CANDÏDEZ.  s.  f.  Simpleza,  tonterîa.  "îSon  candideces?, 
repuso  Qemencia.  iCuânto  me  alegro!"  (Caballero,  Clemencia, 
c.  Arona,  quien  trae  otra  cita  de  Rojas  Zorrilla.)  Tb.  del  Perû 

CANDIL.  s.  m.  Candil  de  vicja.  Planta.  "Entre  las  cuales 
asomaban  los  candiles  de  vieja  sus  jorobas."  (Caballero,  Cle- 
mencia, I,  196.)  "Ensenândole  una  especie  de  campanilla  mo- 
rada...  ;mira  que  candil  de  vieja!"  (Caballero,  Elia,  75.) 

CANDILAZO.  s.  m.  Claridad  viva.  "Candilazo  al  anoche- 
cer,  agua  al  amanecer.  Anuncian  lluvia  las  nubes  rojizas  que 
se  notan  en  la  puesta  del  sol."  (Trad.  esp.,  I,  212.) 


VOCES  ANDALUZAS  375 


CANE.  s.  m.  *pr.  Mal.  Charla.  (En  la  serrania  de  Ronda.) 
Tb.  Santander  (Mugica,  Dial,,  26,) — ^^Jaleo?,  ^ruîdo? 

E^ta  noche  voy  de  tuna, 
Con  mi  capa  y  mi  zamarra; 
El  que  quisicre  cane, 
Que  saïga  por  la  guitarra. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  410.) 

— En  Quîndalé:  Oîdo. 

;CANELA!  interj.  iCaramba!  "jArto  a  la  justicia,  cane- 
la!"  (Quintero,  Buena  sombra,  esc.  XXV.) 

CANGALLO.  s.  m.  ^Persona  desmedrada?  "Por  temor  que 
los  hijos  que  tengas  séan  unos  cangallos."  (Caballero,  Clemen- 
cia,  I,  251.)  En  Argentina  (Segovia):  **Cangalla,  adj.  Cobarde, 
înùtil,  despreciable,  hablando  de  una  persona.  En  portugués, 
cangalho".  En  el  Penî  tiene  significado  casi  igual  (Segovia, 
Zerolo).  En  Colombia  (Uribe),  es  "persona  o  animal  enflaque- 
cido".  En  Chile  es  "pedazo  de  minerai  robado  por  el  minero" 
(Lenz).  Lenz  dice  que  |>odria  pensarse  en  una  etîmologîa  aîma- 
râ:  cancalli,  delgado  (en  Bertonio).  En  Salamanca,  cangallo  es 
zancajo,  objeto  estropeado,  y  adj.,  andrajoso  (Lamano).  En 
table,  cancallos  son  mimos.  En  gallego,  cangallo  es  la  rabadilla 
y  también  el  escobajo  del  racimo  de  uvas  (Cuveiro). 

CANGRO.  s.  m.  Cancer,  lo  que  roe.  "iEse  inero  es  un  can- 
-groV  (Reyes,  Lagar,  15.)  También  en  Colombia  (Cuervo).  La 
Academia  trae  Cangroso,  anticuado. 

*  CANILLA.  s.  f.  En  Andalucîa,  lo  mismo  que  en  el  Ecua- 
dor (Tobar),  es  solo  la  tibia  de  la  pierna,  y  no  el  péroné  ni  el 
radio  o  el  cùbito  del  brazo,  ni  el  fémur,  ni  el  hùmero,  como 
parece  decirlo  la  Academia.  En  Argentina  (Segovia),  la  pier- 
na delgada. 

CANSINA.  s.  f.  Persona  o  cosa  cansada  o  molesta.  "Hâga- 
lo  por  Dios,  que  es  buen  pagador.  — De  obras  buenas,  tîa  Can- 
sina."  (Caballero,  Clemencia,  I,  219.) 


3/6  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 


CANTACUCO.  s.  m.  ê  ?  "Cuyos  olivos  no  son  ningunos 
cantacucos,  sino  muy  frondosos."  (Valera,  Juanita,  5.) 

CANTE.  s.  m.  Canto.  "Pues  no  le  viene  bien  el  nombre  a 
esc  cante/'  (Caballero,  Servilôn,  50.) 

{Como  quieres  que  tcnga 
Gusto  en  el  cante? 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  19.) 

— Suele  usarse  por  canto  del  género  flamenco.  "Hubo  su  po- 
quito  de  cante."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  204.)  De  uso  gênerai  en 
Espana  para  designar  estos  cantos.  Lo  usa  Baroja  (Busca,  44). 
En  bable,  cante  es  mûsîca  determinada,  sonsonete  (Rato). — 
Cante  jondo,  el  cante  flamenco  muy  sentido. 

CANTEARSE.  v.  r.  Instalarse.  "Antolîn  se  canteô  en  su 
silla,  restregando  entre  sus  dos  palmas  la  porcîôn  de  tabaco 
de  un  cigarro."  (Rueda,  Reja,  72.) 

CANTERO.  s.  m.  ;  ?  "Sentados  sobre  un  cantero  tendido." 
(Rubio,  Memorias,  I,  75.)  En  bable,  canteru  es  pîeza  sobre 
que  descansan  las  cabezas  de  pipas  y  toneles  (Rato). 

CANTILLO.  s.  m.  Esquina.  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  nota, 

p.  37^) 

Mâs  baie  ser  jaragân 
Manteneor  de  cantiyos, 
Que  no  que  n\os  pian  pan 
La  mujer  y  los  chiquiyos. 

(Idem,  ibid.,  342.) 

— Cuatro  cantillos,  juego  de  las  cuatro  esquinas. 
CANTI5ÎEAR.  v.  n.  Canturrear.  "Cantineô  entre  dientes." 
(Rueda,  Reja,  179.) 
CANTISTA.  s.  m.  Cantor. 

Cantor  que  est.ls  cantando 
Y  présumes  de  cantista. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  270.) 
Tb.  de  Murcia  (Sevilla)  y  Salamanca  (Lamano). 


VOCES  ANDALUZAS  377 


CANTO.  s.  m.  El  espesor  de  una  cosa.  "Papel  de  canto 
dorado/'  (Caballero,  Cosa  cumplida,  55.) 

CANTURRIA.  s.  f.  Canturia,  canto  monôtono  (Rueda, 
Bajo  la  parra,  220.)  También  se  usa  en  el.Perû  (Arona),  en 
Argentina  (Segovia)  Pîo  Baroja  {Mala  hicrha^  135)»  trae  canturia, 

CANUTO.  s.  m.  En  canuto,  loc  adv.  En  hierba,  en  cieme. 
"Puede  que  ese  rapabarbas  sea  un  Bismarck  en  canuto/'  (Na- 
vas,  Pan  nuestro  de  cada  dîa,  en  Procurador  Yerbabuena,  178.) 

CARA.  s.  {.  iSarta  de  embutidos?  "I^  campana  de  la 
chimenea,  donde  esta  la  cana  de  niorcillas  como  sarta  de  ne- 
gros  dogales."  (Rueda,  Gusano,  11.) — Tarja.  **Conozco  a  un 
granadino  que,  vaso  tras  vaso,  ha  hecho  en  un  aguaducho  una 
"cana"  de  doscientos  reaies/'  (Ganivet,  Granada,  32.) — ^adj.  De 
color  de  cana.  **Si  la  faja  en  el  présente  es  encamada  o  pur- 
pura, el  venidero  sera  cana  o  escarolada."  (Calderôn,  Escenas, 
c.  en  Espana  y  espaiioles,  366.)  Tb.  de  Chile  (Roman). 

CASJADUZ.  s.  f.  Cana  dulce,  cana  de  azùcar.  "Esa  cafiadù 
es  pa  ti,  y  vaya,  jchavô!  ivaya  una  cafiadù!"  (Reyes,  Golete- 
ra,  204.)  En  Colombia  (Cuervo),  canaduzal  es  sinon,  de  cana- 
veral. 

CARAMERA.  s.  f.  pr,  Gran,  La  Calamoherpes  palustris, 
pâjaro.  (Buen,  Hist,  nat.,  433.) 

CA5ÎEAR.  V.  n.  Beber  canas.  "Con  el  deliberado  proposito 
de  canear."  (Trad,  esp.,  I,  60.) 

CA5ÏERO.  s.  m.  Bandeja  de  canas.  **Uno  o  dos  caneros  del 
jugo  menos  catôlico  de  las  vides  montillanas."  (Reyes,  Nino  de 
los  caireles,  4.) — El  que  cuida  de  las  canerîas.  "Defensor  de 
las  alcantarillas,  de  los  cauchiles  y  de  los  caneros."  (Ganivet, 
Granada,  25.) 

CARt.  adj.  y  s.  m.  Gitano  (Besses).  En  Quindalé:  **Cahài, 
cani,  s.  f.  Gallina".  **Un  canî  dice,  casi  llorando  de  la  tajâ  que 
disfnita."  (H.  Mir,  Pedasos  de  vida,  3.) 

CANIZO.  s.  m.  îPortezuela  de  canas?  "Saliô  al  patio,  abriô 
el  canizo."  (Castro,  Luna  limera,  20.)  En  Acad.  es:  **Tejido 


378  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


de  canas  que  sirve  para  camas  en  la  cria  de  gusanos  de  seda, 
armazôn  en  los  toldos  de  los  carros,  sostén  del  yeso  en  los  cie- 
los  rasos,  etc.".  En  Salamanca,  portillo  formado  por  dos  palos 
verticales  y  très  horizontales,  para  cerrar  corrales  (Lamano). 

*  CARO.  s.  m.  Grif  o,  llave  :  abre  el  cano  de  la  pila. — *Como 
los  canos  del  oro,  fr.  fig.  Muy  limpio,  muy  brillante.  También 
se  dice:    Como  los  chorros  del  oro, 

CASfONCILLO.  s.  m.  Pliegue  menudo.  "Enaguas  con  vo- 
lantes rizados  a  canoncillo."  (Castro,  Luna  luttera,  3.) 

CAPA.  s.  f.  Coserse  las  capas,  fr.  fig.  Ponerse  de  acuerdo. 
'*E1  y  ella  se  habrîan  cosîo  las  capas  y  se  habrian  puesto  de 
alcuerdo."  (Rueda,  Reja,  177.) 

CAPELLADA.  s.  f.  Pala  de  la  alpargata.  "Abarcas  o  al- 
pargatas  con  las  imprescindibles  galgas  liadas  al  tobillo  y  la 
capellà  de  escasas  medidas."  (Rueda,  Gusano,  116.)  Tb.  Vene- 
zuela (P.  Febres.)  En  Acad.,  sinon,  de  Puntera  o  "sobrepuesto 
o  contrafuerte  de  cuero  que  se  coloca  en  la  punta  de  la  pala 
del  calzado  En  el  ejemplo  anterior  parece  u.  en  el  sent,  de  pala, 
dado  en  Capcllada,  3,  como  Afnér.  en  la  éd.  XIV  del  Dic- 
cîonario.  Cuervo,  Apuntaciones,  §  704,  dice:  "CapeUada,  por 
la  parte  que  cubre  los  dedos  y  principio  del  empeine,  es  anti- 
guo;  llâmase  también  asî  la  parte  superior  del  chapîn".  Aduce 
Cuervo  citas  de  Oviedo  {Hist.  de  Indias,  IV,  38)  y  de  Qui- 
nones  de  Benavente  {Entremeses,  II,  57).  La  definiciôn  de 
Cuervo  se  aplica  perfectamente  al  ejemplo  citado  arriba. — 
Largo  de  capeUada,  loc.  adv.  Largo.  "Unos  ocho  mil  reaies  lar- 
gos de  capellada."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  163.) 

CAPIMONTE.  s.  m.  Capa  de  monte.  "El  gabân,  el  capi- 
monte,  el  albornoz.''  (Calderôn,  Escenas,  192.) 

CAPODAR.  V.  a.  Capar,  cercenar.  "Capodô  las  figuras  pa- 
sos  y  suertes  de  todo  lo  exubérante."  (Calderôn,  Escenas,  29.) 
En  Acad.  hay:  ''Capolar,  pr.  Mure.  Cortar  la  cabeza  a  imo^ 
degollarle".  En  gallego,  capolar  es  dividir  en  trozos  o  cabos 
(Cuveiro). 


VOCES  ANDALUZAS  379 


CAPUZ.  s.  m.  îGolpe?  ^Apabullo?  "Los  sosquines  y  capu- 
ces  que  de  su  mano  y  dialéctica  probô  en  la  Universidad." 
(Calderôn,  Escenas,  85.)  En  Lope  de  Rueda»  éd.  Cotarelo,  II, 
166,  hay:  "capuzarme  la  cabeza  debajo  de  la  ropa". 

CARA.  s.  f.  *Cara  de  cuchara  de  peltre,  fig.  y  fam.  La  muy 
larga,  por  la  deformaciôn  que  sufre  la  figura  del  rostro  al  re- 
flejarse  en  lo  interior  de  una  cuchara  metâlica:  esa  mujer  tie- 
ne  cara  e  cuchara  e  prête. — *El  que  le  ha  de  besar  le  buscarâ 
la  cara,  fr.  fig.  y  fam.  con  que  se  moteja  al  que  se  mete  en 
lo  que  no  le  importa. — *Tener  cara  de  alejijas,  fr.  fig.  y  fam. 
Parecer  que  uno  ha  comido  alejijas  (Acad.).  V.  Alejija, — 
Echarse  a  la  cara,  fn  Tropezar,  divîsar.  "Al  emparejar  con  un 
olivar   se   echaron   a   la   cara   al   ladrôn."    (Caballero,   Gar^io- 

^«>  I»  53) 

*  CARAMANCHEL.  s.  m.  Camaranchôn,  chiribitil.  Lo  trae 

Zetolo.  Tb.  en  Argentina  (Selva,  El  Lengtmje,  nûm.  23). 

CARCELERA.  s.  f.  Copia  andaluza  cuyo  asunto  sucle  to- 
marse  de  la  vida  de  los  presos.  "El  mejor  tocaor  de  carceleras 
y  tangos."  (Reyes,  Goletera,  35.) 

CARDO.  s.  m.  Cardo  cuco.  "Variedad  de  cardo,  de  las  mas 
punzantes.  Mas  âspero  que  un  cardo  cuco."  (R.  Marin,  IJOO 
comparaciones,  28.) 

CAREAR.  V.  n.  i  ?  "Dejar  las  bestias  careando  solas  y  lar- 
garse  a  la  venta.''  (Reyes,  Lagar,  161.)  En  Acad.,  v.  a.  "Diri- 
gir  al  ganado  hacia  alguna  parte".  En  Salamanca,  pastar,  pa- 
cer  (Lamano). 

CARGADO,  DA.  adj.  Ebrio.  **Mi  mario  esta  malo  y  no  pué 
con  la  cabesa  de  cargâ  que  la  tiene."  (Quintero,  Buena  som- 
bra, esc.  XXII.) 

CARGO,  s.  m.  Hacerse  cargo,  fr.  fig.  Avenirse  a  las  circuns- 
tancias.  **La  cuarta  potencia  del  aima,  que  es  hacerse  cargo." 
(Navas,  Procttrador  Ycrhahucna,  25.) — Hacerse  los  cargos,  fr. 
Darse  cnenta. 


VOCES  ANDALUZAS  38  I 


coso.  En  Acad.  hay:  "Carraco,  ca,  adj.  Viejo,  achacoso  o  im- 
pedido  por  la  mucha  edad". 

CARRERTI.LA.  s.  f .  ^  ?  "Unas  carrerillas  de  calor  y  frio 
me  soplaban  desde  el  espinazo."  (Rubio,  Memorias,  III,  77,) 

CARRETILLA.  s.  f.  Carrete  pequeno.  "Desarrollando  la 
cinta  que  estaba  enrollada  en  una  carretilla/'  (Valera,  Juani- 
ta,  50.)  Tl).  en  Chile  (Roman)  y  Méjico  (Ramos).  En  el  Salva- 
dor, se  dice  carreta  (Salazar). 

CARRO.  s.  m.  Très  en  carro,  el  juego  del  alquerque  o  très 
en  raya.  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  919.) — Echar  el  carro  por 
en  medio,  fr.  Echarlo  todo  a  rodar.  "Pascual  echô  el  carro  por 
en  medio/*  (Serrano  Pedrosa,  Emperaor,  12.) — Carro  de  los 
néuertos,  carro  funèbre  (Trad,  esp.,  I,  95.)  En  Chile  se  dice: 
el  carro  (Arona,  art.  Carrosa), 

CARTA.  s.  f.  Echar  caria  al  rey,  fr.  "Quizâs  se  llamô  echar 
carta  al  rey  al  entretenimiento  infantil  consistente  en  quitar  a 
las  avispas  aquello  en  que,  segun  graciosamente  se  dice,  tienen 
la  gracia  y  colocarles  un  papelito  enrollado  para  echarlas  a 
volar  con  él  por  lo  del  rey."  (R.  Marin,  Cantos,  II,  367.) — No 
sdhcr  a  que  carta  quedarse,  fr.  Dudar,  vacilar.  Tb.  en  Chile 
(Roman). 

CARTAMESfO,  NA.  adj.  i  ?  "Los  dulces  higos  cartamenos." 
{Cortés,  Débiles  fuertes,  72.) 

*  CARTERA.  s.  f .  Cartapacio  con  correa  que  suelen  usar 
los  ninos  de  la  escuela.  C.  por  Fed.  Rubio  (Memorias,  II,  27.) 

CARTUCHO.  s.  m.  Cucurucho.  "Solo  sirven  a  los  almace- 
neros  para  cartuchos."  (Caballero,  Lâgrimas,  309.)  También  se 
tisa  en  America  (Ramos,  Picôn  Febres,  Membreno,  Garzôn, 
Rodrîguez,  Arona,  Ceballos,  Pichardo,  Rivodô,  Gagini,  Batres, 
Salazar). 

CASA.  s.  f.  Cctsa  cuartel,  îCuartel?  "A  la  puerta  de  la  casa- 
cuartel."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  147.)  —  Casa  de 
abuela.  îLa  cârcel?  "Unos  salen  para  el  hospital  y  otros  para 
casa  de  abuela."  (G.  de  Alba,  Pueblo  andaluz,  28.) — Casa  de 


382  MIGUEL    DE   TORO   Y    GISBERT 


campo.  "Constaba  esta  vîvienda,  como  la  de  muchos  otros  ri- 
cos  hacendados  de  Andalucîa,  de  dos  casas  contiguas,  en  co- 
municaciôn:  la  de  los  amos,  y  la  que  se  llama  siempre  casa  de 
campo,  aunque  esté  en  el  centro  de  la  poblaciôn."  (Valera. 
Dona  Lus,  27.)  Cf.  el  uso  antiguo  de  Méjico,  que  usaba  casas 
en  plural.  "Hacemos  donacion  de  unos  cuatro  pares  de  casas 
que  son  y  estân  en  dicha  ciudad."  (Donacion  de  1541,  c  por 
Icazbalceta.)  En  Chile  dan  aùn  el  pi.  casas  a  la  casa  de  una 
hacienda.  Tb.  en  el  Perù  significa  casa  grande  (Arona).  En 
Argentina:  los  edificios  hechos  para  sus  habitantes  en  las  pro- 
piedades  de  campo. — Casa  de  dormir.  "La  casa  de  dormir  se 
diferencia  del  cotarro  en  que  en  ella  cada  persona  disfruta  de 
una  habitaciôn."  (Trad.  esp.,  I,  25.) — Casa  de  vecinos.  "Es 
mas  reducida  que  el  corral.  En  ella  el  vecino  disfruta  por  régla 
gênerai  de  mas  de  una  habitaciôn."  (Idem,  îbid.) — Casa  habi- 
tacion.  Casa  donde  se  vive.  "El  que  no  tiene  fiesta  en  su  casa 
habitaciôn,  esta  convidado  en  la  del  vecino."  (H.  Mir,  Pedasos 
de  vida,  i.)  Tb.  Argentina  (Segovia). — Casa  hacienda.  Casa 
situada  en  una  hacienda  de  campo.  "Fueron  recibidos  en  la 
casa-hacienda.*'  (Caballero,  Elia,  51.) — Casa  puerta.  "La  casa 
puerta,  que  asî  se  llaman  los  zaguanes  en  Andalucîa."  (Rubio, 
Memorias,  III,  92.)  "En  la  casa  puerta  colgaba  un  farol  ante 
una  imagen  del  Senor."  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  255.) 
En  Lope  de  Rueda,  éd.  Cotarelo,  I,  138:  "^Quién  diablo  te 
mete  a  ti  a  abrazar  a  hijo  de  nadie  en  la  casa  puerta?" — En 
casa,  loc.  adv.  A  casa.  "Sobreponiéndose  a  su  violenta  repuisa, 
se  fué  en  casa  de  Maria."  (Caballero,  Familia  de  Alvarc- 
da,  276.)  "Déjà  de  ir  todas  las  noches  en  casa  de  esas  mozue- 
las."  (Valera,  Ilusiones,  II,  45.) — De  en  casa,  loc.  adv.  De 
casa.  "Trâeme  un  jamon  de  en  casa  del  Serrano."  (Caballero,. 
Gaviota,  I,  97.) 

CASACA.  s.  f.  Tocar  a  casaca,  ir.  Pedir  matrimonio. 

Soldado  soy  de  a  caballo, 
Lo  que  quieras  te  daré, 


VOCES  ANDALUZAS  383 


Pero  en  tocando  a  casaca, 
No  quiere  mi  coronel. 

(Caballero,  Cosa  cumplida,  142.) 

CASADO.  s.  m.  Reunion.  "Asîn  quea  arreglâ  la  eclaracion 
por  el  mesmo  casao  de  las  palabras."  (Rueda,  Gusano,  122.) 
Sentido  anàlogo  en  Colombia  (Uribe,  art.  Casao). 

iCASCABELES!  interj.  "jCascabeles!,  exclamé  don  José." 
(Caballero,  Servilôn,  48.) 

CASCAJO.  s.  m.  Gisa  vieja.  "Ya  habrîa  pensado  mudarse 
de  su  cascajo  a  la  hermosa  casa  de  la  Calatrava."  (Caballero, 
Elia,  142.) 

CASCANUECES.  s.  m.  pr,  MâL,  Sev,,  Gran,  El  Cocco- 
thraustes  vulgaris,  pàjaro.  (Buen,  Hist.  nat.,  449.) 

iCASCARAS!  interj.  "jCascaras!  îQué  mànera  de  mirar- 
me!"  (Quintero,  Buena  sombra,  esc.  XXIII.) 

CASCARRABIETAS.  com.  Cascarrabias.  "Usted  fué  siem- 
pre  mas  cascarrabietas  que  un  sordo."  (Caballero,  Noche  de 
Navidad,  en  Elia,  230.) 

CASCARRIAS.  adj.  fam.  Cascado.  ''Bailaban  al  compas  de 
un  piano  cascarrias."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  73.) 

*  CASCO.  s.  m.  Gajo  de  naranja.  También  en  Colombia 
(Uribe),  Chile  (Roman),  Argentina  (Garzôn).  En  Arona,  ar- 
ticulo  Câscara,  hay  cita  de  Hidalgo. 

CASETA.  s.  f.  Casilla,  barraca,  en  una  feria.  "El  viento 
empana  el  limpio  charolado  de  las  casetas."  (Rueda,  Bajo  la 
parra,  226.) 

CASILLA.  s.  f.  "Llaman  en  Sevilla  casilla  al  lugar  que 
sirve  de  prision  preventiva."  {Trad,  esp,,  I,  64.)  También  en 
otras  partes  de  Andalucîa.  "Y  tu  también,  o  vais  los  dos  a  la 
casiya."  (Quintero,  Buena  sombra,  esc.  XXV." — Centro  de 
réunion.  "La  Casilla  era  y  es  todavia  en  algunos  lugares  el 
Casino  y  el  Ateneo  primitivos  y  castizos."   (Valera,  Juani- 

'û,  137.) 


384  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 

CASILLAZO.  s.  m.  Accîôn  de  encerrar  en  la  casilla.  "Le 
habrân  dado  un  casillazo."  (Trad.  esp,,  I,  64.) 

CASILLERO.  s.  m.  ^Fuente  con  divisîones?  "Los  confites, 
alegrîas,  roscos,  se  mostraban  en  un  casîllero  muy  pintado  y 
adomado  con  papel  de  colores."  (Gilderôn,  Escenas,  c.  en  Es- 
pana  y  espanoles,  311.) — Meter  a  uno  en  el  casiUero,  fr.  Hà- 
cerle  entrar  en  razôn.  "Quién  pensaba  que  te  diba  a  meter  a 
tî  en  el  casîllero."  (Reyes,  Moruchita,  13.) 

CASO.  s.  m.  *Al  caso,  acaso:  sî  al  caso  viene,  si  al  caso  le 
preg^nta.  También  en  Colombia  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  362). 
— *Si  es  caso,  loc.  adv.  Acaso:  si  es  caso  saldrâs  al  anochecer. 
— *Por  si  caso,  loc.  adv.  Por  si  acaso:  te  escribiré  por  si  caso 
se  te  olvida  la  cita. 

CASONA.s.  f.  Caser6n»cas6n.  (Urbano,  Mundana! ruido,^  305.) 

CASORIO.  s.  m.  Casamiento.  "Se  trata  de  un  casorio,  y  un 
casorio  con  su  poquito  de  pimienta."  (Calderôn,  Escenas,  71.) 
En  Acad.  :  "Casamiento  hecho  sin  juicio  ni  consideracion  o 
de  poco  lucîmiento". 

iCASPITINA!  interj.  "jCaspitina!  jCerca  de  las  doce!" 
(Caballero,  Làgrimas,  242.) 

CASQUETE.  s.  m.  A  casquete  quitado,  loc.  adv.  Sin  repa- 
ro,  sin  miramiento.  "Usted,  segiin  parece,  es  un  liberalito  a  cas- 
quete quitado."  (Caballero,  Servilôn,  39.) 

CASTARA.  s.  f.  Broma,  burla.  "Entendâmonos.  ^No  sera 
una  castana  ?"  (Quintero,  Buena  sombra,  esc.  XIV.)  En  Acad.  : 
Dar  a  uno  la  castana,  fr.  fig.  Chasquearle.  "Dîcese  de  los  se- 
rranos  que  pagan  en  castanas,  frase  que  corrobora  el  pésimo 
concepto,  si  se  tiene  en  cuenta  que  dar  una  castana  équivale 
en  Andalucîa  a  enganar  a  uno."  (R.  Marin,  Cantos,  III,  247.) 

CASTAfîERA.  s.  f .  Ya  tenemos  a  la  castanera  picada,  frase 
équivalente  a:  se  desgraciô  la  chata  (véase).  (P.  Valdés,  Her- 
mana,  144.) 

CASTIGO.  s.  m.  ^Aliciente?  "Ha  de  tener  la  sal  por  cas- 
tigo."  (Caballero,  Lâgrimas,  326.) 


VOCES  ANDALUZAS  385 


*  CASTILLO.  s.  m.  Castillejo  en  que  se  ensenan  los  ninos 
a  andar. 

CASTORA.  s.  f.  Sombrero  de  copa.  "El  tiene  gabina.  cas- 
tora  o  como  se  llame."  (Valera,  Juanita,  80.)  En  Santander, 
sombrero  (Mugica,   Di\f/.,  26). 

CASTROSA.  s.  f.  Sombrero  de  copa.  "Un  sombrero  de 
copa  alta,  que  Respetilla  llamaba  gavina,  chistera,  colmena  o 
castrosa."  (Valera,  Ilusiones,  II,  272.) 

CASUAL.  s.  m.  Casualidad.  "Decîa  que  aquello  jué  un  ca- 
sual."  (Urbano,  Mundanal  ruido,  499.) 

CASUALIDAD.  s.  f.  Dar  la  casualidad,  fr.  Suceder:  diô 
la  casualidad  que  vino  mi  amigo  a  casa.  Tb.  Argentina  (Garzôn). 

*  CATALAN,  s.  m.  Especie  de  botijillo. — iPor  los  catala- 
nes!, expr.  fam.  "Anâloga  significaciôn  tienen...  jAl  instanti- 
to!  i Enseguidita !  iYa  estas  fresco!  iPor  los  catalanes!  iLîm- 
piate,  que  estas  de  huevo!"  (R.  Marin,  Cantos,  III,  355.)  "No 
voy  ni  por  los  catalanes."  (Caballero,  Gaviota,  I,  94.) 

CATALINETA.  s.  f.  ^Anteojo?  "El  cuadro  siguiente,  con- 
tinua diciendo  el  de  la  "catalineta'*  (se  trata  del  dueno  de  un 
cosmorama)  "  (Rueda.  Rcja,  131.) — *Fam.  Porciôn  de  excre- 
mento  humano. 

CATANA.  n.  pr.  dim.  de  Catalina.  "^Usted,  comadre  Ca- 
tana?''  (Caballero,  Elia,  p.  120.)  También  en  Cuba  (Pichardo). 

CATAR.  V.  a.  iCâtate!,  interj.  iMira!  îToma!  "Y  catate 
que  viene  del  rêvés,  como  un  calcetîn."  (Navas,  Procurador 
Yerbabuena,  122.) 

CATE.  s.  m.  Bofetada,  golpe,  paliza  (Besses). 

i  Ay  que  catc,  que  cate,  que  catc, 
i}\xé  cate  le  diô! 

(Quintero,  Buena  sombra,  esc.  I.) 

Cf.  Catorro,  golpe,  en  Méjico  (Ramos). 
CATETO.  s.  m.  Paleto,  palurdo.  "Las  candidas  mozas  y 
catetos  crédulos."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  51.) 


386  MIGUEL    DE   TORO    Y   GISBERT 


CATETORRO.  s.  m.  Cateto.  "La  humilde  réunion  de  ca- 
tetorros."  (Cortés,  Débiles  fucrfes,  82.) 

CATITE.  s.  m.  Hacer  catite,  loc.  i  ?  "Yo  no  me  caso,  ni 
que  me  jagan  catite."  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  15.)  "Voy 
a  ver  si  consigo  jacerle  catite  el  corazon  a  la  gachî  mas  regra- 
ciosa."  (Reyes,  Moruchita,  13.)  Cf.  el  alavés  dar  catite:  ven- 
cer,  derrotar,  humillar  (Barâibar).  En  Argentina,  catitear  es 
enredar  la  cometa  de  un  nino  con  el  hilo  de  otra  (Garzon). 

CAZADORA.  s.  f.  Americana,  prenda  de  vestir.  "Una  ca- 
zadora  remendada."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  159.)  "Holgadîsima 
cazadora."  (Reyes,  Goletera,  22.) 

CAZO.  s.  m.  *Cacerola.  Tb.  en  bable:  casu  (Rato). — *Hacer 
falta  para  una  cosa  un  caso  y  una  cuchara,  fr.  fig.  Costar  gran 
trabajo. 

*  CAZOLETEAR.  v.  n.  Cominear  :  ese  hombre  es  aficiona- 
do a  cazoletear. 

CEBO.  s.  m.  V.  Sebo.  (Folk  lore  and.,  I,  15.) 

CEBOLLA.  s.  f.  Morder  ccholla,  fr.  fam.  Rabiar.  "La  frui- 
cion  soberana  que  todo  pecho  femenil  tiene  cuando  ve  morder 
cebolla  al  pobrete  que  bien  ama."  (Calderôn,  Escenas,  9.) 

CEDAZO.  s.  m.  Andar  el  cedaso.  Cierto  género  de  adivina- 
ciôn.  "Se  echar  las  habas  y  andar  el  cedazo."  (Calderôn,  Es- 
cenas,  159.) 

ŒGUERAS.  s.  f.  pi.  Enfermedad  de  la  vista.  "Esta  cria- 
tura  ha  tenido  cegueras  cuando  nina."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  162.) 

CELESTE,  adj.  El  que  quiere  céleste,  que  le  cueste,  V.  Asul. 
U.  tb.  en  Honduras  (Membreno,  art.  El  que  quiere,  etc.)  y 
Chile  (Roman). 

CENACHERO.  s.  m.  El  que  lleva  un  cenacho.  "Hay  un 
participe  que  por  la  coacciôn  que  ejerce  obtiene  una  parte  de 
la  pesca.  Este  es  el  guapo  de  playa,  el  cenachero."  (Salillas, 
Hampa,  c.  en  Espana  y  cspanolcs,  332.) 

*  CENCERREAR.  v.  n.  Moverse  un  diente  flojo  :  ese  nino 
tiene  un  diente  cencerreando.   En  Aicardo,  cita  de  Laso  de 


VOCES  ANDALUZAS  387 


Oropesa:  "Se  le  comenzô  a  cencerrear  la  cerviz''.  (Luciano, 
trad.  lib.  4,  éd.  Burgos,  1588,  p.  93.) 

CENCERRILLA.  s.  f.  Cencerro  pequeno.  **Les  habîan  col- 
gado  cencerros  y  cencerrillas."  {Trad,  esp.,  I,  86.)  En  pi.,  en 
Alava:  colleras  con  campanilias  para  las  caballerias.  (Ba- 
raibar). 

CENIZA.  s.  f.  pr.  Mal,  La  Motacilla  alba,  pâjaro.  (Buen, 
Hist.  nat.,  435.) — Volver  ceniza  a  uno,  fr.  fig.  ApabuUarlo. 
"Contigo  me  entierren,  que  esta  razôn  me  ha  vuelto  ceniza/' 
(Calderôn,  Escenas,  39.) 

CENIZO.  s.  m.  pr.  Mal.  El  Gircus  cyaneus,  ave  de  rapina. 
(Buen,  Hist.  nat.,  412.) 

*  CENSO.  s.  m.  Ser  mâs  viejo  que  un  censo,  fr.  fig.  Ser 
muy  viejo. 

CENTROS.  s.  m.  pi.  fig.  ^Entranas?  **Ademâs  de  tener  mal 
ange  y  malos  los  centres,  es  un  gachô  to  fantesîa.''  (Reyes, 
Nino,  5.) 

CEPA.  s.  f.  La  cepa.  Conjunto  de  las  familias  de  mâs  anti- 
gua  nobleza  de  Côrdoba.  **Cordobesa  de  la  Cepa."  (Caballero, 
Elia,  96.)  "jPues  si  mi  madré  es  de  la  cepa!"  (Idem,  Lâgri- 
mas,  193.) 

*  CEPORRO.  s.  m.  fig.  y  fam.  Persona  muy  gruesa  y  re- 
choncha.  En  Honduras  (Membreno)  es  saporro,  Tb.  en  Colom- 
bia,  y  en  Costa  Rica,  saparruco  (Gagini).  En  Zaragoza,  cepu- 
rrio  es  cosa  gruesa,  disforme,  inùtil.  (Cejador,  c.  por  Roman, 
art.  Cepo.) 

CEREZA.  s.  f.  Enredar  las  cerczas,  fr.  fig.  Enredar  un 
asunto.  "Antes  que  la  bruja  enredara  nuevamente  las  cerezas." 
(Rueda,  Gusano,  198.) 

*  CERILLERO,  RA.  s.  m.  y  f .  Fosforera.  En  Méjico,  ceri- 
liera  (Icazbalceta). 

*  CERILLO.  s.  m.  Fôsforo  para  encender,  cerilla.  También 
en  Méjico  (Ramo^  y  Duarte).  En  Cuba  (Pichardo),  cerilla  o 
librillo  de  cera. — ^Lamina  de  cera?  **E1  panai  que  destila  la 


3^8  MKiUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 


miel  i^oética  exprimido  y  hechc  an  cerillo."   (Cabal'.ero,  Là- 
grimas,  289). 

*  CERNÎCALO.  s.  m.  En  la  acepciôn  de  "hombre  ignorante 
y  rudo"  suele  decirse:  Ccrnicalo  lagartijero, 

*  CERRADO,  DA.  adj.  Fig  y  fam.  Poco  inteligente.  Tam- 
bién  en  Honduras  (Membreno). — Ccrrado  de  mollcra,  adj.  Ce- 
rrado.  Tb.  argentino  (Selva,  crîtica  de  Afnericanismos)  y  Cu- 
bano  (Pichardo). — ^Dîcese  del  lenguaje  muy  acentuado  y  difî- 
cil  de  entender:  "acento  andaluz  cerrado".  (Palacio  Valdés, 
Herntana,  22.)  Tb.  en  Argentina  (Segovia),  el  que  habla  un 
idioma  de  modo  incomprensible.  Lo  mismo  en  Méjico  (Icaz- 
balc^ta)  y  Chile  (Roman,  con  cita  de  Tirso  de  Molina). 

CERRILERO.  s.  m.  Mozo  que  cuida  los  potros.  "En  el 
cortijo  de  Luis  Dîaz  estaba  yo  de  cerrilero."  {Folk  lore  and., 
1882-83,  p.  487,  c.  de  Aicardo). 

CERRO.  <.  m.  *Irse  por  los  cerros  de  Obeda,  fr  Tiene,  ade- 
mâs  de  los  sentidos  que  trac  la  Acad.,  el  de  desafinar  al 
cantar. 

*  CERULLO.  s.  m.  Zurullo,  excremento.  Tb.  Salvador  (Sa- 
lazar).  En  C.  Rica  (Gagini),  trozo  de  materia  blanda,  especial- 
mente  negra.  El  cerullo  andaluz  es  alli  cerote, 

*  CESTA.  s.  {.  Estar  en  la  cesta,  meterse  en  la  cesta,  fr.  fig. 
y  fam.  Ponerse  pesado  o  cargante,  especialmente  un  nino. 

CICHONERA.  s.  f.  Chichonera.  **Un  papel  que  Ueva  gra- 
vemente  las  iniciales  del  que  la  escribio  y  sobre  las  cuales  se 
ve  una  corona  en  lugar  de  una  cichonera."  (Caballero,  Là- 
grimas,  68.) 

CIELO.  s.  nu  *Jii7ttârsek  a  uno  el  cielo  con  la  iicrra,  fr. 
Verse  en  grande  apuro.  También  en  Venezuela  (Picôn  Fe- 
bres,  339)  y  en  Colombia  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  741). — En- 
friârscle  a  uno  el  ciclo  de  la  boca,  fr.  **Ocurrida  la  muerte, 
que  es  cuando  dicen  los  vecinos  del  corral  que  al  enfermo  se 
le  enfriô  el  cielo  de  la  boca."  {Trad.  esp,,  I,  92.) 

CIENIO.  adî.  Cienfo  en  boca,  î  Confite  menudo?  **De  tanta 


VOCES  ANDALUZAS  389 


cosa  como  me  iraen  de  mi  casa,  hasta  no  ver  que  os  enmen- 
(lâis,  a  ninj^juna  doy  ni  un  ciento  en  boca."  (Caballero,  Lâ- 
grimas,  y 4. — 'Una  clase  de  cigarro?  **Vegueros,  pmeteles,  re- 
galias  y  ciento  en  boca  de  la  Habana."  (Calderôn,  Tïscenas.  220). 

CI  ERRE.  s.  m.  Cierre  de  cristales,  el  cierro  de  cristales  (an- 
daluz  en  Acad.,  que  yo  no  he  oîdo  nunca).  '*Otro  patio  sin 
cierre  de  cristales."  (P.  Valdés,  Hermana,  125.) 

CIERTO.  adj.  V.  Ciertas  vacas, 

CIGARRO.  s.  m.  Cigarrillo  de  papel.  "Diô  comienzo  a  liar 
un  cjgarro.'*  (Reyes,  Nino  de  los  cairelcs,  2.)  Tl).  americano 
(Batres,  Membreno,  Roman,  Salazar). — Cigarro  con  enmien- 
das.  El  cigarrillo  que  se  hace  utilizando  la  punta  de  otro  me- 
dio  fumado.  "Anadiendo  tabaco,  liô  un  cigarro  con  enmien- 
das."  (Castro,  Luna  lunera,  6.) — Echar  un  cigarro,  fr.  **Echar 
un  cigarro  es  disfrutar  de  quince  o  veinte  minutos  de  descan- 
so   a   mas   del   tiempo   concedido   para   el   almuerzo."    (Trad, 

^^P'>  I»  35) 

CIGÛESÎA.  s.  f,  Pintar  la  cigiiena,  fr.  Pintarla,  alardear  de 

élégante.  *'Que  no  ha  quedao  ni  uno  de  los  que  aquî  pintan  la 

cigiiena  que  no  le  haiga  tirao  con  bala  explosiva."  (Reyes,  Go- 

letera,  143.)  Tb.  de  Canarias  (Zerolo,  Legajo,  169). 

CIMA.  s.  f.  Por  cima,  loc.  adv.  For  encima.  "Salté  por  cima 
de  la  tapia  del  corral."  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  334.) 

CINCO.  adj.  Los  cinco,  Los  cinco  sentidos.  **En  ello  tcngo 
los  cinco,  pero  con  mi  padre  no  valen  razones."  (Rueda, 
Reja,  19.) 

CINTtN.  s.  m.  Cintilla,  hilo.  En  el  ejemplo  siguiente,  hilo 
de  agua.  "El  caucecillo  traîa  sollozando  un  delgado  cintîn." 
(Cortés,  Débiles  fuertes,  63.) 

CIRIO.  s.  m.  Mâs  qiiemado  que  un  cirio,  fr.  V.  Mâs  quema- 
do  que  candela.  "Esta  esta  noche  mas  quemâ  que  un  cirio." 
(Reyes,  Moriichita,  5.) 

*  CITARILLA.  s.  f.  El  plinto  de  madera  que  se  pone  en 
la  parte  inferior  del  friso  de  las  paredes. 


390  MIGUEL   DE   TORO    Y   GISBERT 

CLARINA.  s.  f.  Clarin,  en  la  plaza  de  toros. 

Brindo  po  usté,  mosa  r  grasia 
Y  que  toquen  la  clarifia, 
Que  esto  se  arrematà  y  a. 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andolus.  140.) 

CLARO.  s.  m.  Claridad.  "Empezaban  los  claros  del  dia  a 
tenir  de  tonos  blanquecinos  el  horizonte."  (Reyes,  Lagar,  306.) 

CLASE.  s.  f.  De  close,  loc.  adv,  Distinguido.  "Nuestros 
compaiieros  no  solo  no  eran  gente  de  clase,  sîno  que  pertene- 
cian  a  lo  mâs  vulgar."  (Caballero,  Cosa  cumpUda,  167.) 

•  CLAVADO,  DA.  adj.  Ajustado:  el  vestido  te  esta  ciava- 
do.  En  Argentina,  lo  que  viene  a  la  medida  de!  deseo,  inévi- 
table, etc. 

CLAVEL,  s.  m.  Clavel  de  arco  iris.  iClavel  de  varîos  colo- 
Tes?  "Le  cambié  las  pétunias  por  unos  claveles  de  arco  iris." 
(Quintero,  Flores,  22,) 

CLAVELÔN.  s.  m.  iEspecie  de  clavel?  En  Acad.:  "Planta 
compuesta,  de  flores  amarillas,  que  crece  en  Méjico",  Es  la 
Tagetes  erecia,  de  Colmeiro.  "El  clavelôn  amariiio,  emblema 
de  la  necedad,"  (Calderôn,  Escenas,  8.)  Hay  otro  elavelôn,  en 
Cuba  (Pichardo). 

CLAVELLINA.  s.  f.  Clavellina  del  Tajo,  s.  m.  pr.  Cad.  El 
Dianllms  longicaulis,  planta  cariofilea.  (Ferez  Lara,  Flor.  gad.. 
Anales,  t.  25.)  En  Acad.  hay  una  ClavelHtia,  que  es  "planta 
semejante  al  clavel  comûn.  pero  de  tallos,  hojas  y  flores  mâs 
pequenos".  No  la  trae  Colmeiro. 

CLAVELUNERA.  s.  f.  Mata  de  clavellinas. 

iQuclindaclavellincra 
Que  estoy  viendo  desde  aqut! 

CR.  Marin,  Canios.  II.  75-) 
CLAVETEADO.  DA.  adj.  Clavado:  zapatos  claveteados. 


VOCES  ANDALUZAS  39 1 


Pero  Dios  permitirà 
Que  puerta  adonde  t'  arrimes 
La  cncucntrcs  clabeteâ. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  206.) 

CLAVO.  s.  m.  De  clavo  pasadOf  loc.  Dîcese  de  lo  muy  sa- 
bido.  También  se  encuentra:  a  clavo  pasado.  "Eso  que  tu  dices 
me  lo  se  yo  a  clavito  pasado".  (Reyes,  Moruchita,  14.) 

ŒISOS.  s.  m.  pi.  Germ.  Los  ojos.  (En  Besses,  no  en  Quin- 
dalé.)  "Parpagueo  de  unos  clisos  que  agonisan."  (Femândez 
(iarcia,  Reina  de  la  Cava,  890.  "^  No  ve  osté  que  clisos  habilla  cl 
anima?"  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  36.) 

CLOTO.  n.  pr.  dim.  de  Clotilde,  "Mia,  Cloto,  que  yo  no 
he  bebîo  esta  noche  mas  que  una  miajita."  (Reyes,  Moru- 
chita, 4.) 

COBRAR.  V.  a.  Pedir  o  exigir  lo  debido.  "Zeguramente 
vienen  a  cobrarme  er  pizo."  (Quintero,  Buena  sombra,  es- 
cena  XV).  Dice  Cuervo,  Apinitaciones,  §  614:  "Siendo  comûn- 
mente  el  cobrar  efecto  del  pedir  o  exigir  lo  debido,  prédomina 
el  ùltimo  concepto,  y  viene  naestro  verbe  a  tomarse  impropia- 
mente  por  pedir  o  exigir  uno  lo  que  otro  le  debe...  Los  espa- 
fioles  usan  este  cobrar  del  mismo  modo  que  aquî  censurâmes " 
y  aduce  dos  citas  comprobantes,  una  anônima  y  otra  de  Lo- 
pez  Silva  (Migajas,  p.  151.)  Este  uso  de  cobrar  es  gênerai  en 
America  (Icazbalceta,  Rodriguez,  Rivodô,  Cevallos,  Batres, 
Gagini,  Tobar,  ^lembreno,  Palma,  Salazar,  Uribe,  quien  re- 
cuerda  con  este  proposito.  el  refrân  espanol:  el  mal  cobra- 
dor  hace  mal  pagador. 

COCINA.  s.  {.  Chimenea.  '*Una  gran  cocina  o  chimenea  de 
campana,  en  cuyo  fogôn  podîa  arder  medio  olivo."  (Valera, 
Ilusiones,  98.)  **Habîa  una  magnîfica  cocina  de  senores,  con 
chimenea  de  campana,  de  muchîsimo  tiro,  donde  ardîa  siempre 
durante  la  estaciôn  frîa  abundante  lefia  de  olivo  y  de  encina, 
...donde  rnra  vcz  se  guisaba."  (Valera,  Dona  Lus,  28.)  '*Se  lia- 


392  MKÎUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 


maba  este  otro  cuarto  la  cocina  baja  de  los  senores,  no  porque 
alM  se  guisase  nada,  sino  por  una  gran  cocina  o  chimenea  de 
campana."  (Valera,  Ilusioncs,  97.) 

COCINlLLA.  s.  f .  ^  ?  '*Tenian  una  cocinilla  moruna  donde 
guisaba  la  aperadora."  (Valera,  Dofm  Lus,  35). 

COCIO.  s.  m.  Un  vaso  de  barro  llamado  también  cuenco. 
(R.  Marin,  Cantos,  IV,  502,  nota.) 

En  Calanda  vende  cocios. 
En  Alcorisa  puchcros. 

(Idem,  ibid.,  502.) 

En  Murcia  y  Aragon  vasija  grande  de  barro  para  colar  la 
ropa.  (Se villa.) 

COCO.  s.  ni.  Mono  de  pelo.  **Esa  endiablâ  de  Jetrudis,  la 
del  coco  alto."  (Cortés,  Débiles  fucrtes,  42.)  "Coco  griego,  atra- 
vesado  siempre  por  una  biznaga."  (Id.,  ibid,  53.)  *'Recogido 
el  pelo  en  élégante  y  altîsimo  coco  adornado  de  flores.  (Reyes, 
Golctcra,  56.) — Perçai  (Acad.) — En  Cuba  coco  es  el  nansù  (Pi- 
chardo).  En  bable,  cocu  es  tela  de  camisas  (Rato).  En  el  Peru 
(Arona),  coco  es  una  tela  de  algodôn. 

COCHAR.  V.  a.  pr,  Gran.  Golpear.  "Los  estribos  pendula- 
ban  sueltos,  cochando  los  ijares.*'  (Rubio,  Memorias,  III,  84.) 

COCHIFRITO,  TA.  adj.  En  Acad.  es  solo  s.  m.  "Un  ca- 
brito  cochifrito.''  (Caballero,  Lâgrimas,  88.) 

COCHINILLA.  s.  f.  En  Andalucia  se  suele  llamar  Cochi- 
nilla  de  San  Anton  al  pequefio  crustâceo  terrestre  llamado  Co- 
chinilla  en  la  Acad.  (en  fr.  cloporte).  "Perderâ  la  forma  de 
mujer  y  se  convertira  en  cochinilla  de  San  Anton."  (Valera, 
Juanita,  80.) 

COCHURA,  s.  f.  Digestion.  "No  podîa  jacer  la  cochura  ni  de 
un  miajôn  de  pan."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  131.)  * 

CODO.  s.  m.  A  cse  hay  que  darle  en  el  codo  para  que  ahra 


VOCES  ANDALUZAS  393 


la  tnano,  fr.  con  que  se  moteja  a  los  mezquinos.  V.  Hiieso  de 
la  Ale^s^ria.  (Foîk  lore  andalu::,  n.**  2,  p.  68).  En  Cbile,  darle 
a  uno  en  cl  coda,  pedir  con  insistencia.  (Roman.) 

COGER.  V.  a.  Toniar  un  camino.  **Cogi  la  trocha  y  pian, 
pian,  me  he  andado  las  dos  lee^ias".  (Reyes,  Liujar,  134.)  Tam- 
bién  de  Colombia  (Cuervo)  y  Costa  Rica  (Gagini). 

COGIDO.  s.  m.  ]Mono.  **E1  mono  o  cogido  del  cabello.** 
(Trad.  est).,  I,  262.) 

CO(K)TUnO,  DA.  adj.  Orgulloso.  'TJona  Ana  (tan  cogo- 
tuda  la  hahia  hecho  Dios)  se  avergonzaba  de  que  su  bijo  ce- 
nase  con  las  Civiles.''  Valera,  Ilusioues,  II,  24.)  **\^  empera- 
triz  mas  cogotuda  de  Europa.''  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  299.)  — 
Tb.  de  Canarias  (Zerolo,  Legajo,  164),  Argentina  (Gar- 
zôn,  Venezuela  (P.  Febres),  Cuba  (Pichardo),  Colombia  (La* 
nao),  Sabînianca  (Lamano).  En  el  Perù  (Palma),  es  ricacho 
de  pueblo,  en  Chile  (Roman),  se  aplica  a  la  persona  rica,  in- 
fluyente. 

COHOLLO.  s.  m.  Renuevo,  esqueje.  *^Para  que  agarren  al 
sembrarlos,  los  cohollos  de  claveles  tienen  que  ser  robados." 
{Trad.  esp.,  I,  249.)  En  Acad.  Cogollo  es  solo  **  Renuevo  que 
arrojan  los  ârboles",  pero  Hsqtieje  es  "tallo  o  cogollo  que  se 
introduce  en  tierra  para  multiplicar  la  planta.''  En  Costa  Rica 
y  Honduras,  cojollo  (Gagini,  ^Tembreno).  En  Cuba  y  Salva- 
dor, cohollo  (Pichardo,  81,  Salazar).  En  Méjico,  las  dos  for- 
mas (Ramos). 

COJETADA.  s.  f.  Tranco  que  da  el  cojo.  ''Para  hacer  burla 
de  los  cojos.  recitando  im  verso  a  cada  cojetada."  (R.  ^larin, 
Cantos,  1,  136.) 

COJITRAXCADA.  s.  f.  Cojetada.  "Andaba  a  cojitrancadas 
por  la  cocina."  (Rueda,  Gitsano,  215.)  En  Acad.  Cojitranco  es 
el  "cojo  travieso  que  anda  inquieto  de  una  parte  a  otra."  En 
Colombia,   cojitratiqitcar  es  cojear.   (Uribe.) 

COJUMHRAL.  s.  m.  **Cn  cojumbral  es  el  plantio  de  me- 
lones,  maiz  y  legimibres  sembrado  en  terreno  hùmedo  que  el 


394  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


dueno  del  cortijo  suele  céder  gratuitamente  a  las  gentes  del 
campo  pobres/'  (Caballero,  Gaviota,  88.)  *'Un  cojumbral  que 
sembré  con  mi  primo  Frasco/'  (Id.,  Elia,  65.) 

COLA.  s.  f.  "Cuando  no  queda  en  el  fondo  del  lebrillo  mas 
que  el  lîquido  suficiente  para  echar  la  cola,  se  hace  esta  de- 
rramando  un  poco  de  aceite  en  las  espesas  zurrapas  del  gaz- 
pacbo."  (Rueda.  Gusano,  164.) — Puntilla,  cabo  de  cigarro.  "Mi 
puntilla  o  cola  entre  los  labios."  (Calderôn,  Escenas,  223.) — Ser 
a  la  cola,  fr.  Ser  muy  bruto.  muy  torpe.  Tb.  Chile.  (Roman.) 
'*Qué  a  la  cola  ères,  Alonsillo.''  (Caballero,  Cosa  cumplida,  12.) 
Tb.  Argentino  (Segovia,  638.) 

COLADA.  s.  {.  Metcr  la  mano  en  la  colada,  fr.  Andar  en 
un  negocio.  "También  metiô  alguna  mano  indina  en  la  colada." 
(Rueda,  Bajo  la  parra,  247.) 

COLETUDO,  DA.  adj.  ^Descarado,  desvergonzado ?  **Ra- 
faeles  coletudos  andaluces,  los  ha  habido."  (Cortés,  Débiles 
fuertes,  37.)  En  Cuervo,  Apuntaciones,  §  636,  dice:  **Coleto, 
descaro,  desvergùenza,  desuello;  en  sentido  material  es  cierta 
vestidura  d:  cuero,  de  modo  que  en  el  traslaticio  représenta  a 
la  persona  como  poco  sensible  a  los  sentimientos  delicados;  de 
ahi  colctudo,  vozo  baja  y  vulgar.''  Tb.  de  G>lombia  (Cuervo, 
Uribe.)  ColetOy  en  Venezuela,  es  desvergiienza.  (P.  Febres.) 

*  CÔLICO.  s.  m.  Indigestion. 

COLICOSA.  s.  f.  pr\  Mal,  i  Planta  usada  para  tisanas  es- 
tomacales?  "Te  jaré  una  taza  e  colicosa."  (Reyes,  Lagar,  255.) 

COLMO.  s.  m.  Gran  cantidad.  "Le  puso  un  colmo  de  besos 
en  la  boca."  (Rueda,  Gusano,  73.) 

COLOR.  s.  m.  U.  t.  c.  f.  en  Andalucîa.  La  Acad.  dice  en 
Color  que  U.  t.  c.  s.  f.,  pero  este  uso  no  es  ya  castellano,  sino 
provincial.  "Aterrada,  muerta  la  color."  (Castro,  Luna,  lune- 
ra,  12.)  "Ni  ha  perdido  la  color,  ni  tiene  ojeras."  (Valera,  Un- 
sioncs,  212.)  "La  color  triguefia/'  (Id.,  Pépita,  154.)  Tb.  en 
Ecuador  (Tobar)  y  Cuenca  (Lôpez  Barrera).  —  "^  Color  de  peo 
(pedo)  c  tonto,  fig.  y  fam.   Color  indefinible  y  mortecino. — 


VOCES  ANDALUZAS  395 


Subido  de  color,  loc.  De  color  subido.  '*Serâ  una  miajita  subîo 
de  color.'*  (Reyes,  Nino  de  los  Caireles,  8.) 

COLORADO,  DA.  adj.  "^  Mâs  vale  una  vcz  Colorado  que 
c'icnto  atnarillo,  fr.  Es  preferible  hablar  con  claridad  desdc 
luego  en  un  asunto  enojoso.  Tb.  de  Méjico  (Icazbalceta). 

COLLERA,  s.  f.  ;Par?  **Porque  si  da  en  la  flor  de  traér- 
melos  por  colleras  (los  hijos),  como  los  palomos...  ;apaga  y 
vâmonos!''  (Quintero,  Flores,  63.)  En  Acad.  Collera  de  ye- 
gtias,  o  Cobra,  2,  es  "Cierto  numéro  de  yeguas  enlazadas  y 
amaestradas  para  la  trilla.*'  En  la  éd.  VIII  agregaba  "que  han 
de  ser  cinco  a  lo  menos".  En  Argentina  (Segovia)  es  "yunta 
de  aves  y  otros  animales,  por  sinécdoque",  y  "juego  de  dos 
botones  iguales  u  otros  objetos  semejantes*'.  También  se  usa 
en  Chile  en  ambas  acepciones.  (Echeverrîa.) 

COMBA.  s.  f.  Postura  en  el  juego  del  mismo  nombre  (/i7 
derecho  en  Acad.),  que  toma  el  muchacho  por  encima  del  cual 
han  de  .saltar  los  demas.  "Pônese  un  muchacho  de  comba  y 
cada  uno  de  los  demas  va  tomando  la  carrera  necesaria  y  sal- 
tando  por  encima  de  él  con  las  piernas  abiertas."  (R.  Marin, 
Cantos,  1,  173.) 

COMODtN,  s.  m.  i  ?  Yegua  con  su  comodîn,  como  la  de  un 
ricacho.'*  (Castro,  Lutta  Inncra,  10). 

*  COMODÔN,  NA,  adj.  Aficionado  a  sus  comodidades.  En 
Méjico,  contodin.  (Icazbalceta.) 

CON.  prep.  En  casa  de.  **Se  viste  con  el  mejor  sastre. 
(Valera,  Ilusiones,  43.)  **Se  vestîa  con  los  mejores  sastres. 
(Id.,  Pépita,  137.)  Tb.  de  Méjico  (Ramos). 

CONCHA.  s.  f.  Parte  de  la  silla  de  montar.  "Jinete  en  un 
caballo,  con  un  retaco  en  la  concha.''  (Reyes,  Lagar,  61.) — Pua 
para  tocar  la  bandurria.  (Rueda,  Keja,  112.) 

COXCHAVAR.  V.  n.  Convenir.  "La  prenda  que  a  mi  me 
conchave  ha  de  tener  très  pares  de  tacones.''  (Caballero,  Lâ- 
grimas,  326.)  En  Acad.  Conchabar  es  "unir,  juntar,  asociar'* 
y  como  reflexivo  *'unirse  dos  o  mas  personas  para  algun  fin. 


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39^  MKiUEL    DE   TORO    Y    GISBERT 


Tômase  pov  lo  coniùn  en  mala  parte".  En  Condiahanza  halla- 
mos  un  sentido  anâlogo  al  de  nuestro  ejeniplo  '^acomodaciôn. 
conveniencia  de  una  per.-^ona  en  algùn  lugar".  En  Colombie 
(Uribe),  Concliabar  es  **ajustar,  contratar,  destajar''.  En  Chile 
(Echeverria)  es  "ajustar,  contratar  un  trabajo,  especialmente 
en  el  servicio  doméstico''.  En  Argentina  (Segovia),  "toniar 
peones  o  sirvientes  para  que  trabajen  a  sueldo*'  y  conio  refle- 
xivo,  **colc)carse  a  sueldo  una  persona  como  sirviente  o  peôn". 
En  Venezuela  (Picon  Febres),  Conchabado  "vale  exactamente 
lo  niismo  que  el  Criado  de  la  Academia  Espaiiola  en  la  segunda 
de  sus  acepciones".  En  Méjico  (Ramos),  Conchabar  es  *\sose- 
gar,  calmar''.  En  Salamanca  conchabarsc  es  ''confabularse. 
concertarse"  (î^mano). 

CONFITE,  s.  m.  Confite  de  monja,  fanega  de  frigo,  prov. 
V.  Mas  caro  que  biscocho  de  monja.  {Folk  lore  andaluz,  n."  2, 
pagina  66.) 

CONFORMIDAD.  s.  f.  Manera.  '^El  jefe  e  la  maja  espri- 
caba  de  esta  conformiâ  la  cosa.''  (Rueda,  Gtfsano,  122.) 

CONSENTIDAD.  s.  f.  Consentimiento.  '*Hay  que  etermi- 
nar  casarse. — ;Sin  la  consentiâ?"  (Rueda,  Reja,  22.)  *'De  casa 
no  bas  de  salir  sin  mi  consentiâ."  (Id.,  ibid.,  39.) 

CONSENTI RSE.  v.  r.  Consentir.  "Tan  y  mientras  el  tio 
Juan  no  se  consienta."  (Reyes,  Lagar,   no.) 

CONSTIPADO,  DA.  adj.  Estrenido.  **Estâ  malo  del  vien- 
trecillo.  Debe  estar  un  poco  constipado."  (Ganiver,  Pw  CiV/,  II, 
63.)  En  Acad.  Constipaciôn  de  vient re  es  sinon,  de  Estreni- 
m  tenta. 

CONTAR.  V.  n.  Constar.  ''Y  cuenta  que  yo  tengo  buen 
gusti).*'  (Valera,  Juanita,  i6().) 

CONTRA BANDISTA.  s.  f.  .:  Cancion  andaluza  ?  "Ni  el 
contrabandista,  ni  la  caiîa,  sino  una  cancion  llorona.*'  (Caba- 
llero,  Gaviota,  II,  22^) 

CONTRADIÔS.  s.  m.  Pain.  Barbaridad,  enormidad.  '' i^o 
era  eslo  un  contra-Dios?"  (Cortés,  Débiles  fnertes,  62.) 


_     ■ 


VOCES  ANDALUZAS  397 


CONTRARIA,  s.  f.  Por  la  contraria,  loc.  Por  lo  contrario. 
^'En  mi  pecho  sucede  por  la  contraria/'  (R.  Marin,  Can- 
tos,  II,  247.) 

CONVERSACIÔN.  s.  f.  Pedir  la  conversacion,  fr.  "El  pue- 
blo  andaluz  emplea  otra  locuciôn  para  explicar  el  deseo  de  un 
hombre  para  cntablar  relaciones  amorosas  con  la  mujer  à  quien 
ama.  y  es  pedir  la  conversaciôn.  (Trad,  csp.,  I,  74.) 

COPA.  s.  f.  Por  cof^as,  loc.  adv.  En  gran  cantidad,  sin  tasa: 
pedir  por  copas.  Tb.  en  Venezuela  (P.  Febres,  art.  Hurumaco; 
en  el  Perù  (Arona,  art.  Consolidado). 

CORAJE.  s.  m.  **Poder,  gracia  majestuosa  que  se  impone  y 
subyuga."  (R.  Marin,  Cantos,  II,  100.) 

CORCOVARSE.  V.  r.  Hacer  corcovas.  **Corcovàndose  y  ca- 
racoleando  con  gallardos  movimientos."  (Rueda,  Bajo  la  pa- 
rra,  207.) 

CORDELES.  s.  m.  pi.  pr.  Gran.  Una  figura  del  juego  de 
la  madejita.  **Desde  la  cunita  a  los  cordeles."  (Rubio,  Me- 
ntorias,  I,  74.) 

CORNEJA.  s.  f.  En  Acad.  sinon,  de  Buharro.  ''En  otros  pun- 
tos  de  Andalucia  denominan  al  mochuelo  corneja.  **(^^^2ill^^^» 
Callar  en  vida,  en  Elia,  247.) 

CORXETA.  s.  f.  Cornetilla.  pimiento.  **Las  mil  ristras  de 
guindillas  y  cornetas  que  en  tal  dia  se  consumen.  (Valera, 
Juanita,  283.) 

CORONEL.  adj.  fam.  Cornudo. 

Si  te  casas  en  Osiina, 
Mira  primcro  con  quién, 
Mira  no  des  con  arguna 
Que  te  jaga  coroné 
De  los  cuernos  de  la  luna. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  469.) 

'*E1  pueblo  suele  llamar  coroneles  à  los  cornudos  por  la  se- 

mejanza  de  aquella  palabra  con  corona."  (Id.»  ihid,  508,  nota.) 

COROZA.  s.  f.  pr.  Cord,  *'En  la  Rambla.  villa  no  distante 


398  MIi;UEL    DE   TORO    Y   (IISBEKT 

de  Côrdoba,  se  da  esic  nombre  al  juego  del  infernâculo  o 
reina  niora."  (Trad.  esf.,  III,  194.)  Cuer/o  (JpiiHtaciotics, 
§  1.009),  ^^  quîen  tomo  la  cita,  piensa  que  no  séria  imposible 
que  tuviese  relaciôn  con  este  nombre  el  de  Golosa,  que  le  dan 
en  Colonibia  a  este  juego. 

CORR.XL.  s.  m.  "Ltaniamos  corral  en  Andaiucia  a  la  parte 
de  la  casa  que  se  destina  a  crîadero  de  gallina^;  y  otros  anima- 
les domésticos."  {Trad.  esp.,  I,  21.)— éCamiK)?  "A  las  faldas 
del  Veleta,  donde  liabia  unos  corrales  cercados."  (Ganivet,  Pio 
Cid,  II.  116. — Corral  de  z'ccindad.  Casa  de  vcjinos.  (Acad.). 
También  se  dice:  Corral  de  vccinos.  "Si  van  desapareciendo 
los  corrales  de  las  casas,  aumenlan  en  cambio  las  que  podria- 
mos  llamar  casas-eorrales,  conocidas  con  el  nombre  de  corrales 
de  vecinos."  (Trad.  esp.,  I,  22.) 

CORRALEJA.  s.  f.  dini.  de  Corral.  "Se  dirige  a  la  corra- 
leja."  (Rueda.  Bajo  la  parra.  231.)  Tb.  de  Colombia  (Uribe). 

CORREO.  s,  m.  Corrco  palomo  i  ?  "Mas  diligente  que  un 
correo  palomo."   (Caballero,  Elia,  97.) 

CORRERRIOS.  s.  m.  pr.  Scv.  y  Cad.  El  Charadrius  kiaticula 
ave  zancudà.  (Buen,  Hht.  iiat.,  466.) 

CORRIDA,  s.  f.  Romance  largo.  "Romances  que  seiialan 
con  el  nombre  de  corridas,  sin  duda  por  comraposicion  a  los 
polos,  tonadas  y  tiranas,  que  se  cantan  por  copias  o  cstrofas 
sueltas."  (Calderôn,  Esccnas.  164.}  Otra  cita  de  Valera  en  Ro- 
man, articulo  Corrido,  quien  lo  toma  por  errata. 

CORRIDO,  DA.  adj.  I^rgo.  "Por  no  haber  cdiado  bien  co- 
rrida la  libra."  (Rueda,  Bajo  la  parra.  158.) — Corrido  de  la  Cos- 
ta. Romance  o  jàcara  que  se  suele  acompaiiar  con  la  guitarra  al 
son  de!  fandango.  (Acad.).  U.  t.  la  voz  corrido.  cnn  igual  sen- 
tido  en  Venezuela  (P.  Febres),  en  Chile  (Romin),  y  en  Fili- 
>inas  (Blumentritl,  c.  Arona. — De  corrido,  loc.  adv.  De  co- 
i:  leer  de  corrido.  También  en  Colombia  (Cuervo)  Méjîco 
nos),  Guatemala  (Batres,  art.  De  corrido),  Salvador  (Sala- 
art.  De  corrido).  Cbile  (Roman). 


VOCES  ANDALUZAS  399 


♦iCORRIENTE!  interj.  Bien,  perfectamcnte.  Tb.  del  Peru 
(Arona). 

CORRUCO.  s.  m.  ^Pastelillo  duro?  En  Acad.  Corrusco  es 
"mendrugo**.  "Corrucos  y  rosquitos  de  garbanzos."  (Cortés, 
Débiles  fuertes,  74.) — U.  t.  c.  n.  pr.  en  la  especie  de  loc.  pro- 
verbial siguiente:  "Pero  seiiâ  Rosalîa,  ^estâ  usted  como  Co- 
rruco?  ino  me  ve?*'  (Id.,  ibid.,  75.) 

CORSO,  s.  m.  Annado  en  corso,  fr.  fig.  Airado,  irritado. 
**Y  armada  en  corso  la  cara,  diô  un  revuelo  y  se  alejô/'  (Re- 
yes,  Lagar,  100.) 

CORTADITO.  s.  m.  Cortado,  vaso.  "î  No  quiere  usté  aguar- 
diente?,  repuso  Carmen,  llenando  unos  cortaditos."  (Cortés, 
Débiles  fuertes,  78.) 

CORTADO.  s.  m.  Cortadillo,  vaso.  "Ven  acâ  y  toma  un 
cortao,  a  ver  si  se  te  quita  el  hipo."  (Reyes,  Goletcra,  206.) 

CORTE.  s.  m.  Navaja.  **Metiô  mano  al  corte  y  se  fué  pa 
el  chavalillo."  (Reyes,  Lagar,  69.) — Corte  de  mangas.  Ade- 
mân  grosero  hecho  con  la  mano  y  el  brazo  (lo  trae  Besses). 
"Las  burlas  de  acciones  son  aùn  nioneda  corriente  en  Anda- 
lucia>  como...  echar  cortes  de  mangas."  (R.  Marin,  Cantos,  V, 
50.)  En  Argentina:  corte  de  manga  (Segovia). 
En  Argentina:  corte  de  ntanga  (Segovia). 

COSA.  s.  f.  pi.  Fam,  Ocurrencias,  genialidades.  Suele  es- 
cribirse  en  bastardilla  para  darle  a  la  palabra  este  sentido  es- 
pecial.  "Mi  pariente  tiene  cosas,''  (Navas,  Pan  nuestro,  en 
Procurador  Yerbabuena,  175.)  "Cual  tiene  mas  facultades  y 
cual  se  trae  mas  cosas/*  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida,  12.) 
—  Como  si  tal  cosa,  fr.  Como  si  nada  hubiese  ocurrido.  "La 
hablô  y  como  si  tal  cosa."  (Valera,  Ilusiones,  177.)  Tb.  Ar- 
gentino  (Garzôn,  art.  Cotno),  Chile  (Roman). — V.  Fulano, — 
A  cSsa  hecha,  loc.  adv.  De  intento,  sent.  dif.  de  Acad.  Lo  mis- 
mo  en  Argentina  (Segovia,  631). 

*  COSCURRÔN.  s.  m.  Pedazo  de  pan  frito  :  tortilla  de  cos- 
currones,  También  se  oye  Coscorron.  En  Colombia  se  usa  esta 


400  MltîUEL    DE    TORO    Y   GISBERT 

ûltima    forma    (Ciiervo).    Cuscurro,    en    Aragon,    mendrugo. 
Tl)    curniito,  conio  en  Vizcaya,  segûn  Mugica,  Diài.,  65.  En 
Salamanca.  cuscurro  es  mendrugo  (Lamano). 
COSIDO.  DA.  adj.  Valiente. 

Naidc  aqui  cobra  el  barato 
M^s  que  este  moso  coslo. 

(G.  de  Alba,  en  Puehh  aiidalu:,   156.) 

COSTILLA.  s.  f.  Trampa  para  cazar  pâjaros. 

Eh:ijo  c  la  tierra  estoy 
Knseilando  U  comia; 
Er  que  la  bcnga  a  probi 

H.1   de  costnrlc    la   bîa.  (La   costilhi    para    uazar 
pSjaros. 

(R.  Marin.  Ciiiiin.',  I.  373.) 

COSTILl.ÔX,  \A.  adj.  fam.  Holgazàn.  "E.sds  fiojonazos 
costillones,  que  se  pasan  la  vida  sostenieiido  las  esqiiinas." 
(Caballero,  Clcnicucia,  1.  215.) 

COST(,>.  s.  m.  A  cosfo  y  costu.  V.  A  costo  y  costas  en  Acad. 
"Conio  todo  en  ella  se  hacia  a  costo  y  costa."  (Calderôn,  Es- 
ccnas,  22S.) 

*  COSTVKA.  s.  f.  Meter  en  cosliira,  fr.  Avasallar,  iîometer. 

COSTUREKO.  s.  m.  Cuarto  dondc  se  t-ose.  "Al  ver  salir 
a  D.  Roque  y  dirigirse  liacia  el  costurero."  (Caballero,  Lâgri- 
Bwi.t,  207.)  También  en  Colombîa  (Cuervo).  Argentina  (Sego- 
vja).  Méjito  (Irazlialcela).  ("iuatemala  (Batres),  Venezuela  (H- 
con  Febres).  Chile  (Garzôn,  y  Santandcr  (Huidubro.  Palabras). 

COTARRO.  s.  m.  "El  colarro  es  el  lugar  de  «na  casa  en 
donde,  por  cantidad  insignificante  (dos  cuarlos  es  el  precio  co- 
rriente),  pasan  la  noche  los  pobres."  (Trad.  es[>..  I,  24.) 

CRAQUEAR.  v.  n.  Graznar  el  pato.  "ï.os  patos.  asustados, 
xaquearon."  (Castro.  Lutta,  luncra,  20.) 

CRISMAZO.  s.  in.  Golpe  dado  con  la  cabeza.  "Que  lindo 


VOCES   ANDAI.UZAS  4OI 


crismazo  he  pegao  en  er  partinillo/'  (Biirgos,  Boda  de  Luis 
Alonso,  47.)  **il)a  a  dar  el  crismazo  mayor  que  diô  hombre 
nacido/'  (Riieda.  Rcja,  155.) 
CRISTAL,  s.  m.  Vaso. 

çDônde  hay  gusto  como  enlrar 
Cuatro  amiî^uitos  leales 
En  casa  de  un  montantes  r 
— ;Enjua£;ue  iistt^  esos  cristalesî 

(R.  Marin,  Catitos.  IV,  417.) 

Tb.  en  Costa  Rica  (Gagini.) — Xifia  de  los  ojos.  **Se  me  ponen 
nubes  en  los  cristales  de  los  ojos.''  (Reyes,  Lagar,  2()2.) 

CRISTALERA.  s.  f.  Vidriera.  **Parecia  por  lo  fregoteado 
(el  suelo  de  ladrillos)  una  cristalera  roja/'  Cortés,  Débiles 
f  nerf  es,  58.) 

CRISTC).  n.  pr.  Hacer  cl  cristo,  fr.  Padecer  mucho.  **y  que 
yo  sola  sea  la  que  liaga  el  Cristo."  ((lanivet.  Pîo  Cid,  i,  300.) 
** Mercedes  iha  a  Madrid  a  hacer  el  Cristo  en  manos  de  su 
amante/'  (Idem,  ihid.,  II,  222.) — Xi  Cristo  que  lo  fuiidô,  locu- 
cion  familiar  que  se  usa  para  negar  rotundamente  luia  cosa. 
^'Aquella  tierra  ni  es  tal  tierra  ni  Cristo  que  lo  fundô."  (Alar- 
con,  Historié  tas  uacionalcs,  236.) 

♦CRISTOBICAS.  n.  pr.  dim.  de  Cristôbal. 

CRCDILLO.  s.  m.  Una  tela.  '^Con  su  traje  de  crudillo.'' 
(Reyes,  Lagar.  131.)  En  Chile.  tela  hasta  para  bolsillos  y  ar- 
madura  de  vestidos  (Roman):  en  Méjico,  harpillera  (Ramos); 
en  Argentina,  criido  es  lienzo  grueso  no  curado  (Segovia),  y 
en  Chile  es  tela  fuerte  para  forrar  o  embalar  (Roman). 

CRUZ.  s.  f.  ''Mas  herdâ  qu'estas  son  crnses.  También  se 
■dice:  Por  estas  que  son  cruses.  Se  dice  metiendo  los  dedos  de 
una  mano  en  los  de  otra,  en  forma  de  cruces."  (R.  Marin, 
1300  comparaeiones,  29.)  (Idem,  Cantos,  III,  313.) — Crtiz  de 
Mavo.  "Ayer  fué  dia  de  la  Cruz  y  estuvo  el  lugar  muy  anima- 
do.  En  la  calle  hubo  seis  o  siete  cruces  de  mayo  Uenas  de  flo- 


402  MIGUEL    DE   TORO   Y   GISBERT 

res."  (V^alera,  Pépita,  yj).  En  Acad.,  Mayo,  3,  es  *'ârbol  o 
palo  alto  adornado  de  cintas,  frutas  y  otras  cosas,  que  se  pone 
en  los  pueblos  en  un  lugar  pùblico,  adonde,  durante  el  mes  de 
Mayo,  concurren  los  mozos  y  mozas  a  divertirse  con  bailes  y 
otros  festejos/' — Crus  y  lus,  loc.  Ya.estâ,  se  acabo.  **Si  osté 
me  dice  que  me  tire  por  un  tajo  de  cabeza,  me  tiro,  y  cruz  y 
luz/'  (Ganivet,  Pto  Cid,  II,  83.) — En  crus  y  en  cuadro.  i  ?  *'Se 
mos  queô  en  cruz  y  cuadro  el  olivar  y  en  cuadro  y  cruz  los 
almendrales/'  (Reyes,  Lagar,  14.)  En  Acad.:  **Quedarse  uno 
en  cruz  y  en  cuadro,  fr.  fig.  y  fam.  Venir  a  ser  misérable  y 
pobre  por  haber  perdido  cuanto  ténia". 

CRUZADILLO.  s.  m.  ^Cierta  cinta?  "Adornô  los  bordes 
con  cruzadillo."  (Ganivet,  Pîo  Cid,  I,  142.) 

CUACO,  CA.  adj  y  s.  Rudo,  ganso,  ignorante.  (Caballero^ 
Cîemencia.  Vocabulario.)  **Porque  todos  son  unos  zoquetes, 
unos  cuacos.''  (Idem,  ihid.,  239.)  En  Méjico  (Ramos,  Icazbal- 
ceta),  Cuaco  es  caballo,  y  también  cuerno,  asta  (Ramos). 

eu  A  J  AD  A.  adj.  Dîcese  de  la  bebida  trabada  por  la  acciôn 
del  frîo.  "iHelâ  cuajâ!'*  (Cortés,  Débiles  fuertes,  74.)  î Bebida 
helada?  "El  agua  estaba  mas  fresca  que  la  "cuajaîta."  "Cortés, 
Débiles  fuertes,  72.) 

CU.AJAR.  V.  a.  Agarrar  el  sueno. 

Cuando  me  meto  en  la  cama 
No  pucdo  cuajar  el  sueno. 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  302.) 

Dormirse  prof undamente  :   esta  el   nino  cuajaito   de   sueno. 
— V.  n.  Sazonarse  ciertos  frutos  en  lèche. 

La  mailana  de  San  Juna 
Cuaja  la  almendra  y  la  nuez. 

{Trad,  esp,,  I,  255.) 
eu  AL.  adv.  Como.  "Era  de  ver  cual  el  barco  era  el  juguete 


VOCES  ANDALUZAS  4O3 


de  las  olas/'  (Caballero,  Lâgrimas,  14.)  Uso  anâlogo  en  Chile 
(Roman):  ^cuâl  es  que  viniste  a  mi  llamada? 

*  CUANTICO  (En),  m.  adv.  fam.  En  cuanto,  en  seguida 
que.  Citantito  en  Argentina  (Garzon). 

CUANTO  QUE  (En),  m.  adv.  En  cuanto.  **En  cuanto  que 
las  faldas  de  Araceli  asomaban  entre  el  canizo  alto,  el  gallo 
caracoleaba  galantementc."  (Castro»  Lima  limera,  11.) — Mien- 
t'-as.  '*Le  he  de  morder  el  rabo  en  cuanto  que  lo  perdido  no 
aparezca."  (Trad.  esp.,  I,  232.) 

CUARTEAR.  v.  a.  ;  ? 

Curriyo,  ve  con  ciidiao, 
Que  er  bicho  est.4  mu  entero, 
Cuartéalo  con  salero 
Y  arrîmalo  jasia  acâ, 
Que  a  los  pies  de  este  pimpoyo 
Ouieo  venî  a  darle  la  muerte. 

(G.  de  Alba,  en  Puehlo  andaluz,  140.) 

— Hender,  rajar.  **Con  lo  que  he  dicho  no  le  he  cuarteao  a 
nadie  un  tabique.''  (Reyes,  Moriichita,  12.)  En  Acad.,  Cuar- 
tearsc  es  "henderse,  rajarse  una  pared  o  un  techo''.  En  Vene- 
zuela: estar  uno  al  acecho  de  que  partido  ha  de  ganar,  para 
arrimarse  a  él.  (P.  Febres.) 

CUARTERÔN.  s.  m.  pr.  Sci'.  '*Entendiéndose  en  Sevilla 
por  cuarterôn  la  cuarta  parte  de  una  hogaza  de  pan  (ocho  bo- 
llos).'*  (Trad.  esp.,  I,  34.) — Cuarto  en  que  se  cortaba  el  cuerpo 
de  los  ajusticiados. 

Si  la  carne  de  mi  cuerpo 
La  jisieran  cuarterones, 
No  lo  sintiera  yo  tanto 
Como  siento  tus  rasones. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  109.) 
CUARTO.  s.  m.  Que  euatro,  o  que  ocho  cuartos!,  fr.  que 


404  MIGUEL    DE   TORO    Y    GISBERT 


corresponde  a  la  académica:  iqué  nino  envuelto,  o  muerto! 
";Qué  sueno  ni  que  ocho  cuartos!''  (Reyes,  Lagar,  103.) — Dar 
un  cuarto  al  pregonero,  fr.  fig.  Hacer  pùblica  una  cosa,  causar 
un  escândalo.  "Dan.  como  suele  decirse,  un  cuarto  al  pregone- 
ro." (Valera,  Doîta  Lus,  116.) 

CCBICA.  s.  f.  pr.  Sev.  Lo  que  le  viene  a  uno  como  de  mol- 
de:  ha  logrado  una  cûbica,  no  tiene  mala  cûbica."  {Folk  lore 
andalua,  I,  15.) 

*  CUCAMOXAS.  s.  f.  pi.  En  Andalucia  se  suele  decir: 
cucas  monas. 

CUCHARA.  s.  f.  Media  cuchara.  Mediania.  **Es  justamente 
la  que  no>  peta  a  las  médias  cucharas."  (Caballero,  Gazio- 
ta,  II,  96.)  En  Méjico  (Icazbalceta),  mcdia  cuchara  es  albanil 
que  no  puede  trabajar  como  oficial. — "^Estar  uno  para  que  lo 
recojan  cou  cuchara,  fr.  fig.  Estar  derretido,  enamorado  o  muy 
alicaido.  Lo  mismo  en  Venezuela  (Picon  Febres,  334.)  También 
se  dice:  Podersc  corner  con  cuchara.  "El  pobre  Antoîïuelo  es- 
taba  tal  que  se  le  podian  comer  con  cuchara."  (Valera,  Jua- 
nita,  245.) 

CUCHARETA.  s.  f.  pr.  Sev.  La  Platalea  leucopodia,  ave 
zancuda.  (Buen,  Hist.  nat.,  479.) — pr.  Sev.  La  Spatula  clypeata, 
ave  zancuda.  (Idem,  ibid.,  481.)  Tb.  de  Cuba  (Pichardo). 

CUCHILLA.  s.  f.  Cuchillo  de  las  médias. 

^Quién  te  ha  hecho  esas  médias, 
Rico  torero, 

Qu'en  las  cuchiyas  yebas 
Toito  el  ensierro? 

(R.  Marîn,  Cantos,  IV.  534.) 

"Calceta  de  pie  o  cuchilla,  catorce  reaies."  (F.  Caballero, 
o.  en  Espana  y  esparwles,  292.)  En  Méjico,  Honduras  y  Colom- 
bia   (Membreno,  Icazbalceta,  Lanao),  cuchillo  de  los  vestidoi. 

*  CUCHITRIL.  s.  m.  Rincôn,  chiribitil.  El  Cnchitril  de  la 
Academia  es  lo  mismo  que  cochitril,  "habitaciôn  estrecha  y 
desaseada". 


VOCES  ANDALUZAS  4O5 


*  CUCHUFLETERO,  RA.  adj.  Aficionado  a  decir  cuchu- 
fletas. 

CUELLISACADO,  DA.  adj.  Desvergonzado.  **Calla,  cuelli- 
sacada,  le  dijo  su  niadre."  (Cal)allero,  Clemencia,  I,  33.)  *'Se- 
pas,  cuellisacado.  que  hasta  les  veintiùn  anos.'*  (Idem,  Lâgri- 
mes,  359.) 

CUENTA.  s.  t.  Tencr  cuenta  de  algo,  tr.  Cuidar  de  ello. 
^*Tù,  a  vé  si  tienes  cuenta  de  esto,  mientras  voy  aqui  junto.*' 
(Quintero,  Buetw.  sombra,  IV.) 

CUERDA.  s.  f .  Por  bajo  de  cuerda,  loc.  En  Acad.  :  por  de- 
bajo  de  cuerda.  **Por  bajo  de  cuerda,  se  le  ofreciô  conio  agente 
électoral."  (Xavas.  Proeurador  Yerbabuena,  iio.)  Tb.  de  Ar- 
gentina  (Garzôn). — Esiar  en  la  cuerda  de  uno,  loc.  Ser  de  su 
gusto.  ''Preteria,  en  punto  a  cîrculos.  aquellos  que  estaban  en 
su  cuerda."  (Caballero,  Clemencia,  1,  88.)  En  Venezuela,  se 
usa  ser  de  la  cuerda,  en  sentido  anâlogo  (P.  Febres,  354.) 

CUERXO.  Cnerno  alcttca.  Cuerno  que  usan  '«os  labrado- 
res  para  llevar  el  aceite  y  el  vinagre  para  el  gazpacho.  Son  dos, 
unidos  por  una  cadenilla.  "Los  dos  cuernos-alcuzas,  uno  de 
aceite  y  otro  de  vinagre."  (Castro,  Luna  lu  liera,  8.)  En  Vene- 
zuela se  usan  estas  vasijas  y  se  les  da  el  nonil)re  de  cachos 
(Picôn  Febres). 

CUERPO.  s.  m.  Piso.  **En  la  misnia  casa,  en  el  cuerpo  que 
estaba  sobre  el  que  ella  habitaba.''  (Caballero,  Cosa  cumpli- 
da,  124.) — Cuerpo  de  campanas.  ;^  ?  "La  luz  débil  del  cuerpo 
de  campanas  de  la  (iiralda."  (Ferndndez  Garcia,  Reina  de  la 
Cava,  ^c)o.)- -Cuerpo  de  casa.  "Criadas  de  las  que  llaman  por 
alla  de  cuerpo  de  casa,  esto  es,  que  servian  para  fregar,  aljo- 
fifar,  enjabe^gar."  (Valera.  Dofia  Lu::,  34.)  '*Segundo,  que  la 
mujer  de  cuerpo  de  casa  se  bebia  el  vino.*'  (Cal)«illero,  Clc- 
niencia,  I,  48.) 

*  CUESTI6X.  s.  f.  Cosa,  ivgocio:  es  cuestion  de  tiempo,  Li 
cuestion  es  cuie  no  tengo  dinero.  Tb.  argentino  (Garzon). 

CUIDADO.  s.  m.  Embarazo.  ^^Cuando  yo  saïga  de  mi  cui- 


406  MIGUEL    DE   TORO    V   GISBERT 


dado...  habrâ  que  toniar  una  ninera/*  (Ganivet,  Pio  Cid,  II, 
307.)  Tb.  de  Méjico  (ïcazbalceta)  y  de  Argentina  (Garzôn). 

CUJÔN.  s.  m.  ^  ?  **La  sobre-enjalma,  de  la  que  salia  el  blan- 
do  y  comodo  cujôn  de  las  ancas."  (Rueda,  Reja,  170.)  En 
Academia,  Cujon  es  sinon,  de  Cogujôn,  "cualquiera  de  las 
puntas  que  forman  los  colchones,  almohadas,  serones,  etc.". 

CULEBRA.  s.  f.  V.  Culebrilla, 

CULEBRILLA.  s.  f.  *'La  culebrilla  o  culebra,  que  no  es 
sino  el  herpès  zona."  (R.  Marin.  Cantos,  I,  463.) 

CULEBROSO.  SA.  adj.  "Dona  Manolita,  alias  la  Culebro- 
sa,  por  su  extraordinaria  viveza."  (Valera,  Donc  Lus,  44). 

CULIBLANCO.  s.  m.  pr.  Gran.  y  Scv.  La  Saxicola  Icucu- 
ra,  pâjaro.  (Buen,  Hist.  nat.,  427.)  En  Alava,  la  MotacUla  alba 
(Barâibar). 

*  CULICO.  s.  m.  dim.  de  Ctdo.  Scr  una  persona  culico  veOy 
culico  me  da  deseo,  fr.  Ser  muy  ansiosa  y  deseosa. 

CULILLO.  s.  in.  dim.  de  Culo.  Culillo  de  mal  asiento,  fam. 
Persona  inquiéta  y  buUiciosa.  "No  paraba  en  ninguna  parte, 
porque  era  un  culillo  de  mal  asiento."  (Ganivet,  Pio  Cid,,  II,  21.) 

CULITO.  s.  m.  dim.  de  Culo.  *Quien  no  castiga  culito,  no 

castiga  culaso,  fr.  fam.  que  aconseja  que  se  corrijan  los  vicios 

^n  la  nirîez. — 

Sana,  sana,  cuiito  de  rana. 
Si  no  sanas  hoy,  sanarAs  mafiana. 

(Rubio,    Memorias,    I,    54.) 

Versos  que  dice  la  madré  al  nino  cuando  hace  algùn  dano. 

CULO.  s.  m.  *Haccrle  a  uno  cl  culo  chafc  que  chafc.  fr.  Es- 
tar  muy  intranquilo,  o  tener  gran  deseo  de  hacer  o  decir  algo. 
— *Cm/o  pajarcro,  fam.  El  trasero  desnudo:  una  paliza  a  culo 
pajarero.  Tb.  en  Vizcaya  (Mugica,  Dial,  65)  y  Alava  (Barâi- 
bar).— "^^Qué  tienc  que  ver  el  culo  con  las  temperas? ,  fr.  que 
se  dicc  para  indicar  que  no  tienen  nada  que  ver  dos  cosas  entre 
5i.  Tb.  argentino  (Garzon).  También  se  dice'.  ^Qué  ticnc  que  ver 


VOCES  ANDALUZAS  4O7 


el  jabôn  con  el  hilo  ncgrof — *Poner  cl  culo  en  pompa,  fr.  Do- 
llar el  cuerpo,  poniendo  de  nianifiesto  êl  trasero. 

CULÔN,  NA.  adj.  Dîcese  de  los  pâjaros  que  aùn  no  tienen 
pluma  en  la  rabadilla.  **Cuando  los  pâjaros  son  culoncillos." 
(Ganivet,  Pio  Cid,  II,  236.) 

Tû  tie'n  la  cabesa  un  nîo 
E  pajariyos  culones. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    332. 

CUMBAR.  V.  a.  Combar,  doblar.  "Cumbando  el  talle  de  ma- 
nera  que  el  vestido  mostraba  la  alta  bota."  (Castro,  Luna  lu- 
ncra,  10.) 

CUNDINGA.  s.  f.  Gcrm.  îVergùenza?  "Me  gustan  las  mu- 
jeres  con  poca  ropa  y  los  hombres  con  mucha  cundinga."  (Re- 
yes,  Nino,  18.) 

CUNDIS.  s.  m.  Cierto  bollo  de  pan.  "Uno  o  dos  bollos 
(cundis,  albarditas,  bobas,  que  estos  nombres  tienen)."  {Trad, 
es  p.,  I,  34.) 

CUNITA.  s.  f.  Una  de  las  figuras  del  juego  de  la  madejita. 
"'Desde  la  madejita  a  los  cordeles."  (Rubio,  Memorias,  I,  74.) 
En  Chile.  el  juego  se  llama  cnna  (Roman). 

CUNO.  s.  m.  Cuna. 

NiRo  chiquirritito 
De  pecho  y  cuno. 

Folk    lore    and.,    I,    19. 

CURITA.  s.  f.  pr.  Mal.  La  Sylvia  atricapilla,  pâjaro.  (Buen, 
Hist.  nat.,  428.) 

CURRELAR.  v.  a.  i  Aceptar,  consentir,  responder?  "No  creo 
que  sean  ustedes,  sino  ella,  la  que  debe  contestar.  — ^Ella  currela 
lo  que  nosotros  digamos."  (Fcrnândez  Garcia,  Rcina  de  la 
Cava,  884.)  En  Quindalé:  Curclar,  v.  a.  Castigar,  penar,  traba- 
jar.  En  Besses,  lo  mismo,  y  ademâs  :  entender,  comprender.  En 
.salamanca,  currclo  es  azote  (Lamano). 


408  UICUEI,   DE   TORO   Y   CISBEBT 

CUKRUSCANTE.  adj  Sonoro.  V.  Corriiscatitc.  "Sus  termi- 
nachos  curruscaiiles.  Anio  dîce  el  pueblo."  (Caballero,  Gavto- 
ta.  II.  i6.)  "Ni  hiiicharse  de  icrniinos  currusrantes."  (Idem, 
CIcinciicia,  I,  243.) 

*  CUSCUKREAR.  v.  n.  Criijir  iina  cosa  al  niascarla.  Csase 
en  Méjico  iRanios).  Cuscitrrcro,  "(|iie  le  gusia  cusciirrear.  co- 
rner pedacitos".  art.  Ciisra,  y  "persoiia  (|ue  ie  giista  cusciirrear. 
gliliismear.  golnsinar",  art.  Giisno. 

♦  CUSCURROSO.  S.\.  adj.  Que  cruje  al  mascarlo:  mendru- 
go  cuscurro^o. 


CH 


CHABETA.  s.  £.  Il erramieiita  del  zapatero.  "Los  utiles  de! 
oficio,  leznas,  chalwtas.  jwdazos  de  vidrios."  (Trad.  csp..  I.  41.) 

Arauelo  navajas. 
jXimuelo    chabetas, 

pregôn  andahiz,  c.  en  i'olk  tore  and.,  iiûm.  i,  p.  43.  (^La  Aca- 
dcniia  no  trac  esta  acepciùn,  adeniàs  ortografia  ehavcta  desde  l-i 
edidôii  XIII,  para  liaccr  juego  con  la  etimologia:  clavis). 

CH.VCHA.  s.  f.  Tia.  "Una  tia  solterona,  a  quien  llaniatian  la 
cliacha  Victorica."  (Valera,  Coiiicndador,  19.) — Amada,  com- 
paiiera,  querida.  '■Chachita,  diiii.  de  chaclia,  niucliacha;  en  nm- 
chos  puelilos  aiidaluccs,  tia.  La  voz  esta  usada  en  la  acepciôn 
de  amada.  coni]îanera."  (K.  Marin.  Canins,  II,  187.)  Cliacfia 
es  muchaciia,  nincra.  en  lialde  (Rato). 

CHACHl.  ,;Chachipé? 

Jesucristo! 
jEs  la  chachi.  puiiaM!, 


VOCES  ANDALUZAS  4O9 

CHACHIPÉ.  inlerj.  "Palabra  gttanesca  que  stgnîfica  pro- 
piamcnte,  es  verdad,  ast  es.  A  veces  es  una  înterjecciôn  de  sig- 
nificaciôn  vaga  y  difictl  de ' determinar  con  précision,  como  su- 
cede  en  esta  copia,  donde  parece  aludir  a  la  persona  a  quien 
se  dirige,  como  si  se  dijera  :  por  tu  querer,  salero  o  cosa  seme- 
jante.  Segûn  Quindalé,  ckachipê  o  chachipén  significa  verdad, 
realidad."  (R.  Marin,  Cantos,  III,  236.) 

Por  tu  queré,  chachipé, 
Me   b«o  d'esta   manera. 

(Idem,  ibid.,  133.) 

•  CHAFALLADA.  s.  f.  La  amiga,  la  escuela  infantil:  un 
niiïc  de  la  chafallâ. 

*  CHAFE  QUE  CHAFE.  V.  Culo. 

CHALAR.  V.  a.  Enloqueccr,  alelar,  "^Ta  chalao  a  ti  tam- 
bién?"  (Castro,  Luna  luttera,  6.)  Tb.  de  Murcia  (Sevilla). 

CHAMBEL.  s.  m.  pr.  Mât.  Un  aparejo  de  pescar.  "Lo  pri- 
mero  que  jice  fué  qiiitarle  al  chambel  los  anzuelos."  (Reye 
NiSo  de  lo^  caireles,  11.) — Tirar  el  chambel,  o  los  chambcle 
a  una  tnujcr,  fr.  Cortejarla.  "Ponerte  a  tirarle  el  chambel  a  I 
Rocio."  (Reyes,  Niûo  de  los  caireles.  11.)  "Pero,  ^es  que  ■ 
senor  Curro  le  esta  tirando  los  chambeles  a  la  Rocio?  {Iden 
ibidem,  8.) — Fig.  Indagar,  averîguar.  "En  vano  e!  padre  c 
Trini  tirô,  sediento  de  vcngania,  sus  chambeles  en  todas  1î 
aguas."  (Reyes.  Goletera,  91.) 

CHAMBERGO.  s.  m.  Sombrero  blando  de  fieltro  de  a! 
ancha.  "Calaba  al  desgaire  ancho  chambergo."  (E.  Calderôi 
c,  Toro  y  Gômez,  Dicc.  enc.)  Tb.  de  la  Argentina  (Garzôn).  E 
Chile  (Echeverria),  es  sombrero  de  pano  suelto.  El  chamberg 
académico  es  un  som]>rero  antiguo,  de  ala  fijada  con  presill 

CHAMULLADOR.  RA.  adj.  Germ.  Hablador.  "Sacâis  chi 
muyaores."  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  34.) 

CHAMULLO.  s.  m.  i  ?  Usado  como  apodo.  "Llania  ar  po 
quero  y  ar  Chamullo."  (Reyes,  Lagar,  193.)  Charla,  en  la  Ai 


4^0  MIGUEL   DE   TORO   Y  GISBERT 


gentina  (Gùiraldes,  quien  me  dice  que  existe  un  tango  con  este 
nombre). 

CHAMULLAR.  v.  a.  Germ,  Hâblar,  articular,  pronunciar 
palabras,  pronunciar,  conversar,  anunciar,  afirmar.  (Quindalé.) 
"Pasa  y  chamùyale  a  este  zenorito  gûen  moso  las  cositas  durse 
que  tu  sabe."  (F.  Garcia,  La  Reina  de  la  Cava,  883.) 

CHANAR.  V.  n.  Saber.  (Quindalé.) 

Er  gâchons  iyo 
Que  te  esta  guipando, 
Ghana  sus  tonâs. 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  137.) 

*  CHANCLETAZO.  s.  m.  Golpe  dado  con  la  chaucleta.  Tam- 

bién  de  Cuba  (Pichardo). 

CHANELAR.  v.  a.  Germ,  Saber,  entender.  (R.  Marin,  Can- 

tos,  II,  381.) 

Pa   que  chaneles,   bien   mio, 
Que  mis  palabras  son  siertas. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    275.) 
— ^^  Entender,  tratar? 

Tan  solo  con  mi  torero 
Me  gusta  a  mi...  chandâ! 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andaluz,  122.) 

CHANELO.  s.  m.  ^Negocio?  "Tengo  yo  que  verlo  pa  un 
chanelo  que  traemos  entre  manos."  (Reyes,  Goletera,  164.) 

CHANO.  n.  pr.  Sébastian  (Batres  Jâuregui,  art.  Ghana), 
Segùn.el  mismo  autor,  en  Guatemala,  Perù,  Chile  y  Ecuador, 
Ghana  équivale  a  Juana.  **Mas  desgrasiao  que  Chanito.*'  (R. 
Marin,  Cotnparaciones,  45.)  Chano  es  también  uno  de  los  per- 
sonajes  de  la  Boda  de  Luis  Alonso,  de  Javier  de  Burgos.  Ghana 
vale  por  Feliciana,  en  Honduras  (Membreno). 

CHAPA.  s.  f.  Cierto  juego.  "De  los  muchachos  del  corral, 
algunos  no  sabrân  jugar  a  la  chapa  o  al  ché,  pero  todos  juegan 
perfectamente  al  toro  y  a  la  pedrea."  (Trad,  esp.,  I,  44.) 


VOCES  ANDALUZAS  4II 


CHAPIRO.,s.  m.  Por  vida  del  châpiro,  fr.  También  se  en- 
cuentran:  "jPor  via  de  Châpiro!"  (Caballero,  Lâgrimas,  loi), 
y  "Por  via  del  Châpiro  Valillo".  (Idem,  Cîemencia,  I,  34< 

CHAPITA.  s.  f.  Venda  doblada  en  forma  de  cuad 
compresa.  "No  estaria  de  mâs  que  le  pusiera  también  una 
pita  en  el  ombligo."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  63.) 

CHARCAL.  s.  m.  Charco.  "Los  charcales  parecian  hei 
medida  que  el  dia  llegaba  a  su  plenitud."  (Rueda,  Gusano 
También  de  Costa  Rica  y  Salvador  (Salazar,  Gagini). 

CHARRAN.  s.  m.  Mozo  que  ayuda  a  los  pescadoies 
raba  los  granujas  marinos.  los  charranes  de  la  playa."  (R 
^^M  83.)  "Los  pilluelos  que  ayudan  a  tirar  de  la  red  (j( 
mente,  charranes."  (R.  Salillas,  Hampa,  c,  en  Espana  y 
noies,  332.) 

CHASQUEARSE.  v.  r.  LIevar  chasco.  "Pues  si  ac 
chasquea  u^ted  al  narrador,  y  si  no  acierta,  se  diasquea 
a  si  mismo."  (F.  Caballero,  El  Ho  en  America,  c.  Ai 
Tb.  peruano  (Arona),  cbileuo  (Eclieverria)  y  argemino 
go  via.) 

*  CHATA.  s.  {.  Dcsgraciarse  la  chala,  fr.  lig.  Durar  pc 
buen  humor  de  una  persona:  ya  se  nos  ha  desgrasiao  la  c 

CHATO,  TA.  adj.  Piano,  aplastado,  bajo,  aunque  m 
heclio  de  ir.tento.  "Mds  chato  que  un  castiyo  estruio."  (R. 
rin,  Comparaciones,  43.)  También  de  Argentina  (Gar 
— s.  m.  Vaso  para  vino.  "Apurar  en  conipaiiia  de  aqiiél 
nos  cliatos."  (Reyes,  Coletera,  214.)  "Innumerables  chai 
copas  de  aguardiente."  (H.  Mir,  Pcdacos  de  vida,  13.) 
quie  usté  que  nos  bebamos  ahora  mîsmo  média  ocena  e  cha 
(Quintero,  Biiena  sotnbra,  esc.  V,) 

CHAVALERIA.  s.  f.  Cosa  propia  del  chaval. 
E^toy   qoerieiido  a   un   chabâ 
y  por  sus  chabalerias 
Ahora  !o  boy  a  deji. 

(R.    Marin,    Canloi.    III.    3^6.' 


412  MIGUEL   DE  TORO   Y   GISBERT 


CHAVEA.  s.  m.  pr.  Mal  Chiquillo.  "Los  golfillos  malague- 
nos,  que  en  Mâlaga  no  son  golf  os,  sino  chaveas."  (Cortés,  Dé- 
biles fuertes,  80.) 

CHAVO.  s.  m.  Aféresis  de  Ochavo:  un  chaviyo  picholîn. 
"Los  partidarios  de  que  el  chavo  fuera  sustituîdo  por  el  cénti- 
mo."  (Ganivet,  Granada  la  bella,  30.)  Tb.  de  Murcia  y  Galicia 
(Sevilla,  Cuveiro). — El  Zeus  aper,  pez.  Ochavo,  en  castellano. 
(Navarrete,  Ictiologia,  163.) 

CHAVÔ.  s.  m.  Chaval.  "Para,  con  toda  la  gachonerîa  del 
mundo,  contestarle:  ichavô!"  (Aguilera  y  Porta,  en  Pueblo 
andaluz,  55.) 

CHE.  interj.  iEh!  "iChé,  mira!  jDate  asîn  y  repéyate!" 
(Rueda,  Reja,  50.)  Juego  ide  muchachos?  "Muchos  no  sa- 
brân  jugar  a  la  chapa  o  al  che/'  (Trad.  esp.,  I,  44.)  En  un 
juego  de  muchachos  se  dice,  entre  otras  palabras:  una,  dos, 
très,  ché.  (Folk  lore  andalus,  nûm.  2,  80.)  En  Chile  es  interjec- 
ciôn  que  équivale  a  jhola!  jhombre!  (Echeverrîa).  En  Argen- 
tina,  iChe!  équivale  a  ihola!  ;  mira  lo  que  haces!  (Segovia). 
Apunta  Segovia  que  igual  significacion  tiene  el  chi  de  Zerolo, 
y  segun  los  PP.  Ruiz  y  Restivo,  los  gûaranies  empleaban  chi 
con  el  significado  de  ihola!  Ni  falta  quien  diga  que  el  vocablo 

chc  viene  del  tehuelche  y  es  cierto  que  che  significa  hombre  o 

gente   (;persona?)  en  pampa.  Agrega  Segovia  que  la  voz  es 

corrientc  en  Valencia  de  Espana.  En  Costa  Rica  (Picôn  Fe- 
bres),  che  es  interjecciôn  que  équivale  a:  nada  me  importa.  En 
bable  es  pronombre  que  équivale  a  te  (Rato).  En  fin,  en  Vizca- 
ya,  significa  "soldado'*  (Mugica,  Dialectos,  44).  En  estas  très 
ûltimas  acepciones  parece  tener  origen  y  significado  diferentes. 

CHICUELINO,  NA.  adj.  y  s.  Pequenuelo.  "Toos  bien,  me- 
nos  la  chicuelina."  (Reyes,  Lagar,  132.) 

*  CHICHURRÎN,  NA;  *  CHICUTIN,  NA,  y  *  CHICUTI- 
YO,  YA.  adj.  Chiquitîn. 

CHICHA.  s.  f.  "^No  ser  una  cosa  ni  chicha  ni  linwnada,  fr. 
No  ser  ni  fu  ni  fa  (tampoco  en  Acad.).  Ûsase  la  frase  tambicn 


VOCES  ANDALUZAS  4I3 

en  Chile  (Lenz),  en  Cuba  (Pichardo),  en  Argentina  (Gûiraldes) 
y  en  Costa  Rica  (Ferraz). 

•  CHIFARRADA.  s.  f.  Herida,  senal  larga,  de  quemadura 

r>  cortadura:  hacerse  una  chifarrâ  en  ta  cara.  En  Extreniat' 

Chinfarratâ  (Cabrera,   Voces  e.rtremeiias,  en  Bol.  de  la 
^icademia  espanola  XV). 

CHIFÔN,  NA.  adj.  ^Blando?  "Un  cohombro  colosal, 
rillo  y  chifôn."  (Calderôn,  Escenas,  i6.) 

CHIGETERO,  RA.  adj.  pr.  Scv.  "Perdido,  corrompido 
drido,  tramposo,  silletero."  {Folk  lore  andalus,  I,  15.) 
chisguete?  Cf.  Chijete,  por  chisguete,  en  Argentina  ( 
zôn). 

CHILLAR.  V.  a.  Levantar  en  brazos  a  un  niiio.  "Lo  1 
en  sus  brazos,  le  chiUaba."  (Castro,  Luna  luttera,  11.)  ' 
acâ,  que  te  abrace  y  te  chille."  (Caballero,  Elia,  72.)  "Don 
la  tomô  por  la  cintura,  la  chillô,  la  aup6  y  la  levantô  a  | 
dos  0  très  veces  en  el  aire."  (Valera,  Juànita  la  larga,  34 

CHINARRAL.  s.  m.  Sitio  donde  abundan  las  chinas.  ' 
tre  los  chinarrales."  (Castro,  Luna  lunera,  15.) 

CHINAS,  s.  f.  pi.  "Juego  que  consiste  en  colocar  ciert( 
mero  de  chinas  en  el  suelo  y  echarlas  por  alto,  recogiéni 
de  cierta  manera  antes  que  caigan."  (R.  Marin,  Cantc 
150.)  En  Cuba:  Chinata  (Idem,  Cantos,  V,  40.) 

•  CHINCHE,  s.  m.  tJsase  con  este  género  en  diferentes 
tos  de  Andaliicia,  como  eii  Linares.  En  Aragon,  también 
rao.)  Lo  trae  también  Baroja,  Atirora  roja,  279:  "îQué 
sidad  ténia  usted  de  meter  en  el  arca  los  chinches,  las  eu 
chas  y  otroi  insectos?"  He  oido  de  boca  de  un  discipulr  mi 
Salônica,  que  en  judeo-espanol  se  dice  la  ckincha.  En  Ai 
ca  es  comùn  el  género  masculino:  Colombia  (Cuervo),  A 
lina  (Sânchez),  Ecuador  (Tobar).  También  hallamos  la 
iha,  en  Cuba  (Fichardo),  Costa  Rica  (Gagini),  Méjico  (Ra 
y  Salvador  (Salazar). 

CHINGADO,  DA.  adj.  Germ.  ^Irritado?  "Estaba  chîn 


414  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


de  muerte,  porque  el  Cositas  se  habîa  amartelao  contigo/'  (Re- 
yes,  Moruchita,  13.) 

CHINGARES.  s.  m.  pi.  Germ,  Odio.  "Pos  verâs  tu  cômo  el 
Pipirigana  te  tié  chingares  de  muerte,  desde  que  por  mo  de  ti 
le  tuvieron  que  echar  un  pespunte  en  un  carrillo."  (Reyes,  Go- 
letera,  32.) 

♦  CHINITA.  s.  f .  fam.  Indirecta,  puUa.  También  en  Vene- 
zuela (Picôn  Febres).  Tb.  de  Cuba:  tirar  chinitas  es  provocar 
(Pichardo).— C/«'m7a  de  humedad.  Cochinilla.  "Es  una  chinita 
de  humedad.  En  tocândola,  se  pone  redonda  como  una  bola." 
(Caballero,  Lâgrimas,  48.) 

CHINO.  s.  m.  Guijarrillo. 

No  me  tires  chinitos 
A  la  ventana, 
Tirame  panecillos 
Que  tengo  gana. 

(R.    Marin,    Cautos,    IV,    308.) 

CHINORRÔ.  adj.  Germ.  Pequeno,  chiquito.  En  Quindalé, 
Chinorré,  t,  adj.,  y  s.  es  "pequeno,  chico,  pârvulo,  nino'*,  y 
Chinorô,  s.  m.  "criatura''. 

Con  sus  pinreles  chinorrôs. 

(Burgos,  Bada  de  Luis  Alonso,  34.) 

Se  encuentra  también  la  acentuacion  grave  en  Besses,  ar- 
ticule Papiro,  "papiros  chinorris*'.  V.  Papires, 

CHIPÉ,  interj.  de  admiraciôn.  "Y  con  unas  piernas,  i chi- 
pé!" (Aguilera  y  Porta,  en  Pueblo  andalus,  55.) — La  chipé, 
interjecciôn.  La  verdad.  "La  chipé,  imâs  loco  que  una  campa- 
na!''  (Reyes,  Niiio  de  los  caireles,  11.) — De  chipé,  loc.  adv.  De 
verdad.  "Ese  es  de  los  amigos  de  chipé/*  (Reyes,  Moruchi- 
ta, 19.) — iDt  ôrdago,  excelente?  "Como  el  dia  esta  de  chipé,  y 
hay  sol  hasta  en  los  sôtanos/*  (Reyes,  Goletera,  180.) 


VOCES  ANDALUZAS  4I5 


CHIPÉN  (De),  loc.  adv.  V.  De  chipé. 

Fandangos  y   seguidiyas 
Y  moyares   de  chipénl 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  20.) 

En  Madrid  se  dice,  y  también  de  chipendi.  **Una  vida  de 
chipendi."  (Baroja,  Busca,  204.) 

♦  CHIPILIN,  NA.  adj.  y  s.  Pequenuelo.  También  de  Murcia 
(Sevilla).  En  Salamanca,  es  chipilindrin  (Lamano).  Cf.  con  el 
mejicano  chipil,  muchacho  lloron;  chipili,  hijo  ùltinio;  cliipù 
lin,  un  tamal,  y  chipilingue,  chicuelo  (Ramos).  En  Honduras, 
chipilinearse,  es  molestarse,  fastidiarse  (Membreno).  En  Gua- 
temala (Batres),  es  chipilin  una  planta. 

CHIQUERO.  s.  m.  Cuarto  de  la  casilla  o  prevenciôn.  **En 
uno  de  los  chiqueros  esta  subida  la  Flamenca,  bailando  un  za- 
pateado/'  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida,  18.)  En  Méjico, 
vivienda  sucia  (Ramos). 

CHIQUIRRITITO,  TA.  adj.  dim.  de  Chico,  "Cuando  ella 
era  chiquirritita."  (Valera,  Comendador,  84.) 

CHIRIBITA.  s.  f.  Chispa.  "Esta  el  sol  que  echa  chiribitas." 
(Caballero^  Clemencia,  I,  196.)  "El  sol  hacîa  chirivitas  (sic)." 
(Valera,  Juanita,  94.) 

*  CHIRIGOTEAR.  v.  n.  Usar  chirigotas.  También  de  Mur- 
cia (Sevilla). 

*  CHIRIGOTEO.  s.  m.  Acto  de  chirigotear.  Tb.  de  Murcia 
(Sevilla). 

*  CHIRIGOTÈRO,  RA.  adj.  Aficionado  a  chirigotas.  Tam- 
bién de  Murcia  (Sevilla),  de  Cuba  (Pichardo)  y  del  Peru 
(Palma). 

CHIRIPÔN.  s.  m.  Chiripa.  (Folk  lore  andalus,  I,  16.) 

CHIRIVITA.  s.  f.  V.  Chiribita, 

CHIRLO.  s.  m.  pr.  Sev,,  Mal  y  Gran,  El  Turdus  torquatus, 
pâjaro.  (Buen,  Hist.  nat.,  439.)  Compârese  con  el  refrân  aca- 
démico:  "Mi  marido  va  a  la  mar,  chirlos  mirlos  va  a  buscar" 


/ 


4iÔ  MIGUEL   DE  TORO   V  GISBERT 

CHIRRIQUITO,  TA.  adj.  dim.  de  Chico.  En  Fernân  Ca- 
baliero,  Diclia  y  siterte,  IV,  figura  Chirriquitico,  usado  también 
en  Colombia  (Cuervo)  y  Chile  (Echeverria).  Ckirriquitin,  en 
Colombîa  (Uribe),  Guatemala  (Batres)  y  Salvador  (Salazar). 
En  Honduras,  hay  chirriquilito  (Membreno). 
"HISME.  s.  m.  V.  Fulano. 

ISPA,  s.  f.  Fam.  Muy  poco.  "Faltar  una  chispa  para." 

lorc  andalm,  I,  i6.)  También  bable  (Rato). 

ISPAZO.  s.  m.  Chispa.  "Oiîspazos  de  malignidad  o  in- 

icia."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  162.) 

tiiSPO.  s.  m.  Chispa,  migaja:  un  chispo  de  queso.  Tam- 

ay  cftispillo  y  chispitUlo. 

IST.  interj.  Chîs  (Acad.).  Usado  por  Castro,  Luna  lune- 

ITA.  A  la  chita  callanda.  loc.  adv.  A  la  chita  callando. 

arin.  Canlos,  II,  363.) 

[VATA.  s.  f.  Porra  que  ofrecen  les  enamorados  al  ir  a 

1  la  novia.  "Por  fin,  me  van  a  dar  con  la  chivata."  (Rue- 

■ja.  78.) 

DCLAZO.  s.  m.  îGolpe?  "Al  par  que  se  ponia  de  un 

ïo  en  la  coronilla  el  sombrero."  (Reyes,  Morvchita.  13.) 

arse  de  un  choclazo  el  sombrero  en  la  coronilla."  (Re- 

ino  de  los  cairelcs,  2.) 

DCHERO.   s.   m.   Vendedor  de   chochos  o   altramuces. 

el  chochero  compite  el  vendedor  de  barquillos."  {Trad. 

.37-) 

3RAR.  V.  a.  Germ.  Robar  (Quindalé). 

Que  segûn  icen  los  curas, 
Er  sitimo  no  chorar. 

(E.  de  Cisneros,  en  Pucblo  andalus,  16).) 

ibién  de  Vizcaya  (Mugica,  Dial.,  63,) 

:)RIZO.  s.  m.  pr.  Sev.  Caramelito  cilindrico  con  azùcar 

zos  de  avellana.  {Folk  lore  and.,  l,  45.) 


VOCES  ANDALUZAS  4I7 

CHORREL.  s.  m.  Chico,  hijo.  "Abriati  tamana  boca  los  lU- 
irados  chorreles."  (Rueda,  Patio,  144.)  Tb.  se  lee  Churrel.  V. 

•  CHORREÔN.  s.  m.  Chorro,  chorreadura  :  un  chorreôn  de 
pringue.  También  mejicano  (Icazbalceta). 

"  CHORRERA.  i  ?  Un  jatnôn  con  ckorreras,  fr.  fam.  Una 
cosa  excesiva,  golleria  :  ese  quiere  un  jamôn  con  chorreras. 

*  CHORRO.  s.  m.  Soltar  el  chorro  de  la  risa,  fr.  En  Acade- 
mia.  hay  solo  Soltar  et  chorro.  También  se  usa  en  Venezuela 
(Picon  Febres,  349). — Los  chorros  dcl  agua,  o  del  oro,  fig.  y 
(amiliar.  Una  cosa  muy  Hmpia  o  muy  hermosa,  "Limpio  como 
los  chorros  del  agua."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  158.)  "Mâs  lim- 
pio que  los  chorros  del  oro,"  (R.  Marin,  Comparacioties, 
62.) 

CHUCHURRIDO,  DA.  adj.  ^Estropeado?  "No  tenla  u^" 
que  un  ojo  niedio  chuchurrido."  (Ganivet,  Pio  Cid,   II,  ç 
Cf.  el  murciano  tusturrido,  requemado  (Sevilla),  y  el  mejicc 
chorido,  arrugado  (Ramos). 

CHUCHURUMBEL,  ;  ?  "El  castillo  de  Chuchurumbé,  ( 
tanto  papel  hace  en  muchos  cuentos  de  encantamento."  (R.  i 
rln,  Canlos,  I,  312,)  "Las  servilletas  formaban  mitras,  tor 
de  chuchurumbel  y  obeliscos  egipcios."  (Caballero,  Clemi 
cia,  I,  45.)  "El  castillo  de  Chuchurumbel,  en  el  que  son  ton 
cuantos  habitan  en  él."  (Idem,  Servilôn,  68.)  Cf.,  en  Ala 
chiirumbé,  voz  infantil  usada  en  el  juego  de  la  pizpîrîgs 
(Barâibar). 

CHUFLA.  s.  f.  Chifla,  burla.  "Ya  eso  es  chufla  de  usb 
(Quintero,  Flores,  2g.)  "Le  sorte  una  chufla."  (Reyes,  Mo) 
chita,  13.)  Chufla  es  chufa,  iburla?,  en  Guatemala  (Batres) 

CHUFLARSE.  v.  r.  Burlarse.  "iQuié  usté  haserme  er  fa 
de  no  chuflarse  ahora  con  las  penas  der  projimo?"  (Quinte 
Flores,  48.) 

CHULAPO,  PA.  s.  m.  y  f.  Chulo.  "Ese  chulapo,  que  d( 
de  ser  su  novio."  (P.  Valdés,  Hermana,  302.) 

CHULO,  LA.  adj.  Gra 


4^8  MIGUEL   DE  TORO    Y   GISBERT 


Tienes  un  baile  tan  chulo 
Y  una  vuelta  tan  galana 
Que  dejas  en  ese  suelo 
Pintadita  una  campana. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    273.) 

Terreros  traîa  :  agradable,  chistoso,  gracioso.  Ûsase  por  gra- 
cioso,  bonito,  en  America  (Icazbalceta,  Batres,  Membreno,  Sa- 
lazar,  Echeverria,  Segovia). 

CHUMARETADA.  s.  f.  pr,  Huelva,  LIamarada.  (R.  Ma- 
rin, Cantos,  I,  367.) 

CHUMBAR.  s.  m.  Plantîo  de  chumbos. 

Entre  pitas  y  chumbares 
Resplandecen  los  paseros 
Bajo  los  toldos  flotantes. 

(Rueda,  Bajo  la  parra,  30.) 

CHUMBO.  s.  m.  Higo  chumbo.  *'Aligerar  de  chumbos  los 
pencares  inmediatos  a  la  casa."  (Reyes,  Lagar,  318.) 
CHUMENDO.  s.  m.  Gcrm,  Beso  (Besses). 

En  tu  boquita  e  rosa 
Mas  chumendos  le  daria 
Que  granos  de  trigo  cria 
La  camfpina  e  Jeré. 

(Gutiérrez  de  Alba,  en  Pueblo  andalus,  157.) 

CHUNGAMENTE.  adv.  m.  Germ,  Ruinmente,  de  mala  ma- 
nera.  (R.  Marin,  Cantos,  III,  246,  nota.)  En  Besses:  Chunga,  f. 
Broma,  guasa,  y  Chunguitas,  f.  pi.  Cosas  malas,  bromas. 

Yo  no  se  por  que  motibo 
Tan  chungamente  me  pagas, 
Jasiéndolo   bien   contigo. 

(Idem,  ibid,,  165.) 


VOCES  ANDALUZAS  4I 

CHUNGO,  GA.  adj.  Germ.  Malo,  V.  Chungatnente. 

Eii  bê  que  jases  conmigo 
Esas   chunguiyas   parlîas. 

(R.    Marin.    Canlos,    III,   271.) 

*CHUPADO.  DA.  adj.  Escurrido:  cara  chupada.  O.  t 
bien  en  Colombia  y  en  Argentina  (Selva,  crit.  Ainericanistn 
En  Garzôn,  dîcese  de  la  persona  que  tiene  ropa  muy  delgat 
como  pegada  al  cuerpo.  Lo  mismo  en  Chile,  dicese  de  la  ena 
escurrida,  de  poco  vuelo  (Echeverria). 

CHUPANDINA.  s.  f.  Acciôn  de  chupar;  ganga,  suerte 
merecida.  "La  chupandîna  de  las  sabrosas  salsas  y  sucule 
bocados  que  en  otro  tiempo  era  prebenda  de  cierta  gente,"  ( 
derôn,  Escenas,  223.) — De  chupandina,  loc.  adv.  De  bobilis 
bilis.  "Gozan  de  chupandina  cuarenta  mil  reaies  vellon,"  (I( 
ibidem,  86.)  En  Argentina,  festin  o  jarana  donde  se  chupa 
cho.  Cf.  "Este  desabillé  me  lo  hizo  la  Chumpandinô."  (Pi 
Bazân,  c.  en  Espaiia  y  espanoles,  p.  46.)  Cf.  tb.  chumpar, 
chupar,  en  Santander  (Huidobro,  Palabras). 

CHUPIN.  s.  m.  Chupa  pequena.  "Chupin  canario  y  soni 
rin  calanés."  (Calderôn,  Escenas,  119.) 

CHUQUEL.  s.  m.  Germ.  Perro  (Quindalé).  "Malos  chu 
les  te  tagelen  el  drupe."  (Valera,  Pépita,  108.) 

CHJQRIBURI.  s.  m.  ;  Churruburri  ?  "Un  mistiforis,  un 
riburi."  (Caballero,  Etia,  92.) 

CHURREL.  s.  m.  V.  Chorrel.  "Solo  queremos  hablarl 
esto  churreliyo."  (Fernândez  Garcia,  Reirta  de  la  Gava,  1 

•  CHURRETADA.  s.  f.  Chorretada,  churrete.  Tb.  de  I 
cia  (Sevilla),  Cuba  (Pichardo)  y  Argentina  (Giiîraldes). 

•  CHURRETAZO.  s.  m.  Churrete  grande.  Tb.  de  Mi 
(SeviUa). 

•  CHURRETÔN.  s.  m.  Churrete  grande. 
CHURRETOSO,  SA.  adj.  Ueno  de  churretes.  "Una 

quilla  chunetosa."  (Castro,  Luna  lunera,  4.) 


420  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


CHURRÛ.  i  interjecciôn  ? 

Esos  ojos   sandungueros 
Me  jasen  tiestos,.  churrû. 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andalus,  io8.) 

**iMalhaya  tanto  melindre,  churrû!'*.  (G.  de  Alba,  en  Pueblo 
andaluz,  loi.) 

CHURUMBEL.  s.  m.  Germ.  Chiquillo.  **iNo  me  das  argu- 
na  cosita  pa  los  churumbeles?"  (Quintero,  Buena  sombra,  esce- 
na  XIX.)  También  ùsase  en  otras  partes;  lo  trae  Baroja  (La 
Buse  a,  126). 


D 


DAMA.  s.  f .  Dama  de  noche.  El  Cestrum  nocturnum,  planta 
solanâcea  que  se  cultiva  en  los  jardines  (Colmeiro).  **La  dama 
de  noche  aguardaba  a  que  se  acabase  de  poner  el  sol  para  ex- 
poner  su  fragancia  a  la  noche."  (Caballero,  Elia,  118.) 

DANZA.  s.  f.  Tener  dansa  de  monos  en  la  cara,  fr.  fig.  y 
familiar.  Tener  algo  extraordinario  en  el  aspecto  una  perso- 
na.  **îTengo  yo  alguna  danza  de  monos  en  la  cara?"  (Caballe- 
ro, Familia  de  Alvareda,  366.) 

DA5ÏO.  s  m.  Ya  no  me  harâ  dano  ningûn  tuerto,  fr.  que 
se  suele  decir  cuando  se  almuerza  temprano.  {Trad.  esp,,  I,  256.) 
Cf.  con  el  chileno:  dano:  maleficio,  enfermedad  causada  por 
algun  hechizo  (Echeverrîa).  Tb.  argentino  (Segovia). 

DAR.  V.  n.  Pasar.  **No  bien  habrîan  dado  dos  instantes  de 
tan  deleitosa  tarea."  (Calderôn,  Escenas,  37.) — Mover:  dar  a 
una  mâquina.  **Las  parejas  no  cesaban  de  dar  a  los  pies."  (Cor- 
tés,  Débiles  fuertes,  84.) — Fastidiar:  darle  a  uno  la  cena.  "No 
canto  ya  mas;  mas  dao  la  tarde."  (Reyes,  Lagar,  113.) — Se- 
guido  de  que  indica  repeticion  enojosa,  porfia.  "Y  dale  que 
tienes,  y  revuelve  que  revuelve."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  86.) 


VOCES  ANDALUZAS  421 

"El  hilo  de  mi  llanto  que  dale  en  que  ha  de  salir."  (Rueda, 
Patio,  8l.) — *Seguido  de  par  y  un  infinitivo,  empenarse,  obsti- 
narse  en  lo  que  este  significa  :  i  le  da  por  tocar  el  violin  !  Tam- 
bién  de  Argentina  (GarzônJ. 

DECIR.  V,  a.  Es  un  decir,  vamos  al  decir,  locs.  fams.  Es 
una  tnanera  de  hablar.  "Los  pies  metidos  en  dos  couchas  de 
mar,  vamos  al  decir  de  lo  pequefio  y  gracioso."  (Rueda,  Bajo 
la  parra,  225.) — Decirselo  a  uno,  a  una,  fr.  Declararle  amor  y 
pedirle  correspondencia,  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  122,  nota.) 

Con  er  jaleo  y  el  oie 
Las  niuchachas  d'hoy  en  dia 
Se  lo  disen  a  los  hombrcs. 

(Idem,  ibid..  94.) 

— *Es  corriente  el  imperativo  Dkcselo,  por  diselo.  Tambiéu 
.se  oye  en  el  Perû  (Arona)  y  Guattmala  (Batres). — *Por  decirlo 
asi,  fr.  Digâmoslo  asi.  Û.  tb.  en  Costa  Rica  (Gagini). — *iDigo!, 
interj.  de  admiracion. 

DEDO.  s.  m.  *No  tener  dos  dedos  de  frente,  fr.  fig  No  ser 
muy  listo.  Tb.  de  Argentina  {Segovia,  8qi.) — *Mamarse  el 
dcdo,  fr.  Ser  tonto.  Ac.  dif.  de  Acad. 

DECOLLANTE,  adj.  y  s.  Persona  cargante.  "Esa  de 
liante,  que  no  pagaria  sino  quemada  viva."  (Valera,  /; 
nita.  211.) 

DEJAR.  V.  a.  *Dejarse  de,  fr.  No  ocuparse  en:  déjate 
ciientos.— *Oe;orje  a  uno  chiquito,  fr.  Aventajarle  muclio.  Tï 
bien  argentine  (Garzôn). 

DELATADOR,  RA.  adj,  y  s.  Delator.  "iDelataorat"  (1 
y  es,  Lagar,  87.) 

DELICADO.  adj.  y  s.  m.  *£/  delicao  V.idriera,  el  delicao 
la  calle  Tirisio,  fig.  y  fam.  Persona  nimiamente  delicada. 

DEMONCHE,  s.  m.  Fam.  Demonio.  "Enviar  al  demonch 
estos  tunantes."  (Ganivet,  Pia  Cid,  II,  51.) 


422  MIGUEL    DE   TORO    Y   CI5BERT 

DEMONIO.  S.  m.  iComo  demoniosî,  fr.  fig.  y  fam.  ^De 
que  modo  ? 

Esos  sapatos  blancos, 
jCÔTîio  demonioc  pisas, 
Que  no  los   manchas? 

(R.  Marin,  Canïos.  II,  s?-) 

— */r  al  quittlo  demonio,  fr.  fig.  y  fam.  Irse  al  quinto  infiemo 
(no  Acad,),  irse  muy  lejos. — *Saber,  oler  a  démontas,  o  a  de- 
vionios  colorados,  fr.  .fig.  y  fam.  Saber  u  oler  muy  mal. 

DENDE.  prep.  Desde.  {En  Acad.,  ant.  y  de  sentido  distinto.) 
"Resolvio  lo  tengo  dende  tiempo."  (Rueda,  Reja,  21.)  Û.  tb.  en 
Colombia  (Uribe),  en  Chile  (Echeverria)  y  en  bable  (Rato). 

DENGUE.  s.  m.  fig.  Importancia.  "Una  senora  de  tantos  den- 
gues  y  percndengues. "  (Valera,  Jnanita,  214.) 

DE  QUE.  loc.  adv.  Tan  pronto  como.  "Tù,  de  que  la  viste, 
sartas  en  tu  cabayo."  (S.  Pedrosa,  El  Emperaor,  13.) 

DERECHO,  CHA.  adj.  A  dcrecltas,  loc.  adv.  Derecho,  de 
trente.  "Sin  mirar  a  derechas  a_Agustin."  (Reyes,  Lagar,  236.) 

*  DERROTADO,  DA.  adj.  Faut.  Roto.  andrajoso. 

*  DERROTÔN,  NA.  adj.  Fam.  Que  rompe  mucho  la  ropa. 
DESABORICIÔN.  5.  f.  Sinsabor,  disguslo. 

Que   esaboriciôn  :   no   tengo 
Ma  s  que  esta  camisa  limpia. 

(Burgos,  Buda  de  Luis  Ahnso,  8.) 

DESABORIDO,  DA.  adj.  Desgraciado.  "Cosas  esaborias, 
que  lo  que  le  sobra  a  uno  de  lengua  le  sobra  de-mano  al  otro." 
(Reyes,  Lagar,  162.) 

DESAMORETADO,  DA.  adj.  iPoco  carifioso?  "Ese  men- 
3,  desamoretado,  frondîo."  (Caballero,  Clemencia,  I,  255.) 
hay  otro  mis  discolo  ni  mis  desamoretado  que  tû."  (Idem, 
na,  I,  161.) 


VOCES  ANDALUZAS  423 


DESANGELADO,  DA.  adj.  Sin  ângel,  sin  gracia.  "En 
idéntico  sentido  se  suele  decir  también  buen  ângel  y  mal  ân- 
gel, y  aun  desangelado,  esto  es,  sin  ângel."  (R.  Marin,  Can- 
tos,  III,  346.) 

*  DESARDILADO,  DA.  adj.  Desgarbado.  (Serrania  de 
Ronda.) 

DESBORCELLADO,  DA.  adj.  Desportillado.  "Platos  des- 
borcellados.'*  (Caballero,  Lâgrimas,  32.) 

♦DESCABEZAR.  v.  a.  V.  Sueiio  {descabesar  el),  C.  por 
Monner  Sanz  (Desvestirse), 

DESCALICHARSE.  v.  r.  Desconcharse. 

De  los  suspiros  que  pego 
las  paeres   s'escalichan. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    434.) 

DESCOGOTAR.  v.  a.  ^Abrir  las  vainas  de  las  habas?  "Co- 
miéndose  las  pepitas  después  de  descogotarlas  con  el  pulgar.*' 
(Ganivet,  Pio  Cid,  II,  23.) 

DESCONCHÔN.  s.  m.  Desconchadura.  "Oscuros  descon- 
chones  tendidos  en  los  muros.*'  (Rueda,  Bajo  la  parra,  170.) 
También  en  Salamanca  (Lamano). 

*  DESCONOCIDO,  DA.  adj.  Muy  cambiado:  esa  mucha- 
cha  esta  desconocida  con  la  enfermedad. 

*  DESCORCHADOR.  s.  m.  Sacacorchos,  tirabuzôn.  Tam- 
bién en  Colombia  (Cueryo),  Ecuador  (Lemos)  y  Chile*(Eche- 
verrîa);  c.  tb.  por  Monner  Sajiiz  {Desvestirse), 

DESENRIZAR.  v.  a.  Desrizat.  "No  venga  el  arrepenti- 
miento  cuando  se  le  haiga  desenriz^o  a  usté  la  pluma."  (Re- 
yes,  Moruchita,  2.) 

DESFACHADO,  DA.  adj.  Desvergonzado.  "^Del  lengui- 
largo  desfachado  de  Paco  Guzmân?"  (Caballero,  Clemen- 
cia,  I,  116.) 

*-DESFAeHATAR  y  *  DESFARATAR.  v.  a.  Desbaratar: 


4^4  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


desfaratar  las  narices  de  un  moquete.  En  Murcia  (Sevilla),  se 
dice  esf avatar,  forma  también  andaluza. 

DESGARRAR.  v.  n.  Toser,  expectorar.  También  Esgarrar. 
(Véase.) 

Cuando  pases  por  mi  puerta 
Desgarra  bien,  que  oiga  yo, 
Que  estoy  metida  en  mi  sala, 
No  se  si  pasas  o  no. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    348.) 

También  en  America  (Cuervo,  Rodrîguez,  Pichardo,  Ceva- 
Hos,  Batres,  Icazbalceta,  Echeverrîa,  Selva,  crit.  Americanis- 
mos,  Tobar,  Ramos,  Membreno). 

DESGAVILADO,  DA.  adj.  Desvaîdo,  desairado.  "Arias, 
iqué  desgavilado  te  bas  vuelto'"  (Caballero,  Gaviota,  II,  ca- 
pitulo  7.)  También  mejicano  (Icazbalceta). 

DESGAVILO.  s.  m.  Poca  gracia.  "Arias,  se  os  ha  pegado 
el  desgavilo."  (Caballero,  Gaviota,  II,  99.) 

DESGRACIAR.  v.  a.  Causât  la  desgracia,  la  muerte  a  una 
persona.  "La  probetica,  al  nacer,  esgraciô  a  la  madré,  y  como 
no  tiene  a  naide  mas  que  a  mi...*'  (Reyes,  Lagar,  81.) 

*  DESMORECERSE.  v.  r.  Pcrecerse,  sentir  con  violencia  un 
afecto  o  pasiôn:  desmorecerse  de  risa.  También  se  dice  Esmo- 
rccerse.  Û.  tb.  en  Canarias  (Zetolo,  Legajo  de  varios),  en  Mé- 
jico  (Icazbalceta)  y  en  Venezuela  (Picôn  Febres).  Tb.  del  Peni 
(Arona)  y  Cuba  (Pichardo),  de  Costa  Rica  (Gagini,  con  cita  de 
una  carta  de  Colon). 

*  DESOREJADO,  DA.  adj.  Dîcese  de  la  vasija  que' ha  per- 
dido  un  asa.  También  en  Colombia  (Cuervo). 

DESPACIO.  s.  m.  Espacio.  "Lo  que  quiero  es  que  lo  pieu- 
ses con  despacio."  (Caballero,  Oltinto  consuelo,  en  Elia,  188.) 
Tb.  en  Méjico  (Ramos,  538),  en  Salvador  (Salazar,  art.  Con), 
en  Colombia  (Uribe). 

DESPACIOSO,  SA.  adj.  Lento,  pausado.  "Era  séria  y  des- 
paciosa,  y  ténia  todo  el  dejo  y  contoneo  de  las  de  su  casta." 


VOCES  ANDALUZAS  42$ 


(Caballero,  Clemencia,  II,  cap.  lîl.)  También  en  America  (Cuer- 
\o,  Apuntaciones,  §  669,  Gagini  Ramos,  Batres,  Monner  Sanz. 
Rivodô,  141  ;  Palma,  Salazar,  Segovia).  En  bable,  "espaciusu" 
(Rato). 

DESPACHURRAR.  v.  a.  Despachurrar  un  cuento,  fr.  Im- 
pedir  al  que  lo  refiere  que  acabe  su  relato,  anunciando  el  des- 
enlace del  cuento.  *'Procurô  contar  dos  o  très  cuentos,  pero 
todos  eran  sabidos  y,  como  por  alla  se  dice,  se  los  espachu- 
rraron."  (Valera,  Ilusiones,  II,  18.) 

*  DESPANCHURRAR.  v.  a.  Despanzurrar,  despachurrar. 

*  DESPARE JO.  adj.  Désignai.  También  en  Colombia  (Cuer- 
vo),  Méjico  (Ramos),  Argentina  (Garzôn)  y  Qiile  (Echeverrîa). 

DESPATARRACADO,  DA.  adj.  Despatarrado. 


Mira  si  por  tus  quereles 
Me  jayo   espatarracao. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    319.) 

En  Murcia  (Sevilla),  hay  espatarragado.  V.  Apatarracado. 

DESPECA.  s.  f.  Fiesta  con  que  los  duenos  de  las  salinas 
obsequian  a  los  amigos  y  forasteros,  extrayéndose  con  redes  y 
en  énorme  cantidad  el  exquisito  y  bien  cebado  pez  llamado 
mùjol,  vulgarmente  liza,  que  se  cria  en  los  esteros. 

Que  hasta  en  sueiios  mis  visiones 
Son  tus  alegres  despecas, 
Y  el  pregôn  de  i  Bocas  f  rescas  ! 
\  Langostinos  !    4  Camarones  I 

(Burgos,  c.  en  Patria  espanola,  180.) 

La  definiciôn  que  doy  es  nota  del  mismo  texto. 

DESPERADO,  DA.  adj.  Sumido.  "Despenado  se  hallaba  en 
uno  de  estos  suenos."  (Rueda,  Reja,  9.) 

DESPERNANCARSE.  v.  r.  Esparrancarse.  (Caballero, 
Deudas  pagadas,  II,  c.  por  Cuervo,  quien  indica  que  se  usa 


426  MIGUEL   DE   TORO  Y  GISBERT 

m  Colonibia.  ùbase  también  en  otras  parles  de  Atiiérica  (Ica/- 
balceta,  Ramos,  Rivodo,  240;  Baltes,  Echeverria,  Garzôn,  Sa- 
lazar).  Tb.  se  lee  espernancarse  (Gagini,  Ramos,  P.  Febres, 
Pichardo,  Menibreno).  Osase  e^ta  ùltinia  forma  en  leonés  (Ca- 
irote), en  Salamanca  (Laniar.o),  y  espcrnancado  en  gallego 
(Cuveiro). 

DESPLANTE,  s.  m.  Arranqiie.  "Es  lâstima  que  esta  mujer 
tenga  esos  desplantes."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  311.)  También  en 
Méjico  (Icazbaljreta)  y  en  Venezuela  (P.  Febres,  articulo  Dt- 
sonancià). 

♦DESPULSADO,  DA.  adj.  Sin  fuerza.  (Serrania  de  Ron- 
Aa..)  Dcspulsarse,  en  Méjico.  es  afanarse  hasta  rendirse  para 
conseguir  algo  (Icazbalceta). 

DESQUEBRAJARSE.  v.  r.  ^Desbarrar?  "Viendo  yo  que 
Puutillas  se  me  desquebrajaba  en  erudiciones  y  noticias  pere- 
grinas."  (Calderôn,  E'seetias,  226.)  En  la  acepcîôn  de  Rcsqiie- 
brajarse  se  usa  en  America  {Icazbalceta,  Cuervo,  Batres,  Ri- 
vodo, 141  ;  Gagini.  Ortûzar.  Salazar).  Ciiervo  cita  un  ejemplo 
de  E.  de  Ochoa,  y  Honner  Sanz  {Desvcsiirsi).  uno  de  Baralt. 

DESTERIRSE.  v.  r,  Desvivirse.  "îA  ti  que  te  importa  que 
el  Ferrolano  se  destiiia  por  mi?"  (Reyes,  Nino  de  los  caire- 
les.  12.) 

DESTUETANAR.  v.  a.  Sacar  el  tuétano,  cansar,  agobiar. 
"Me  harté  de  criarlos.  me  destuetaiiaron. "  (Caballero,  Nochc 
de  Navidad.  en  Elia,  219.)  En  Cuba,  dcstutanarse,  con  jgual 
sentido  (Pichardo). 

DtA.  s.  m.  Afâs  largo  que  un  dia  sin  pan,  fr.  Muy  largo.  (R. 
Marin,  Comparaciones,  60.) — *El  dia  de  maùana,  loc.  Manana, 
en  lo  futuro. — *Un  dia  si  y  otro  ho  y  el  de  en  inedio,  loc. 
!-;empre. — *Bl  dia  del  juicio,  j  también  el  dia  del  juicio  por  la 
tarde,  fr.  fam.  Nunca.  En  Chile  se  oye;  para  el  dia  del  juicio 
en  la  tarde,  dcspués  de  la  polvareda.  (Roman,  articulo  Blan- 
do,  I,  505.) 

*  ^ICESEI,0.  V.  Deeir. 


vocES  andai.uzas  427 

DICHA.  s.  f.  No  es  tarde  aûn,  si  la  dicba  es  buena,  fr.  Nun- 
ca  es  tarde  para  hacer  o  recibir  una  cosa  buena.  (Valera,  Co- 
meiida'hr,  239.)  En  Argentina  (Garzôn):  Nunca  es  tarde  ctMndo 
la  dicha  es  buena. 

DICHO.  s.  m.  ToHiarse  los  dielios,  loc.  Desposarse,  contraer 

desposorios,  "Voy  a  hacer  maîiana  la  peticîon  a  tu  padre  y 

,  nos  vamos  a  tomar  los  dichos."  (S.  Pedrosa,  El  Emperaor,  2.) 

DIENTE  s.  m.  Diciites  de  cmbusiera.  Los  apartados  unos 
de  otros.  "Sus  dientes,  que  eran  de  los  que  se"  llaman  de  em- 
bustcra,  por  estar  desviados  unos  de  otros."  (Caballero,  de- 
mencia.  I,  180.) — Dientes  de  perro.-fir.  Cad,  El  Cerinihe  major,  . 
planta  borraginea.  (Pérez  Lara,  Flor.  gad..  Anales,  t.  18.)— 
Quedarse  con  dieiilcs  largos,  fr.  Quedar  con  ganas  de  algo. 
"He  probado  alzar  el  leli'in  de  boca  de  este  misterio,  aiinque 
en  otros  me  qucde  con  dientes  largos."  (Calderôn,  Esce- 
nas.  2^.)—~Harérselc  a  tuw  los  dientes  agua,  fr.  Hacérsele  la 
boca  agua.  "Se  le  bicieron  los  dientes  agua,  al  verlas  tan  bo- 
nitas."  {Trad   esp.,  1. 151.) 

*  DIENTIMELLA.  s.  corn.  Persona  que  tïene  mellas  en  la 
dentadura.  Los  cbicos  se  burlan  de  quien  asi  tiene  los  dientes, 
gritândole  : 

1  Dientimclla  !    [  Dientimella  ! 
Los  pcrros  y  los  R^tos  se  c...  en  ella. 

DINERO  s.  m.  Csasc  tamblén  en  plural.  "Xo  iba  yo  por 
tos  los  dineros  del  mundo."  (Hernândez  Mîr,  Pedasos  de 
vida,  II.) 

DIfïAR.  V.  a.  Genn.  Dar  o  entregar  naturalmente.  Cuando 
es  con  violcncia  se  dice  Endiiiar.  (R.  Marin,  Cantos,  III,  255.) 

A  Undebé  le  estoy  pidiendo 

(Idem,  ifttrf.,  181.) 
En  Murcia,  enganar,  voz  de  germania  (Sevilia). 


428  MIGUEL   DE  TORD  Y  GISBERT 

DIOS,  n.  pr.  Ûsase  a  menudo  como  înterjecciàn  de  jura- 
mento,  solo  o  acotnpaîiado  de  iqué!,  jvaya!.  "jDios,  y  que 
hombre  mâs  majaero!"  (Reyes,  Lagar,  loo.)  "iQué  Dios!  ;  No 
tie  nâ  de  particiilar!"  (Idem,  ibid.,  ii.)  "jM'as  dao  la  tarde, 
jvaya  un  Dios!"  (Reyes,  Lagar,  113.) — Ni  Dios,  loc.  Nadie. 

Me  meteré  bajo  e  tierra 
Don  de  no  me  vea  ni  Dios. 

(R.    Marin,    Canlot,    II,    275.) 

— "Mâs  que  a  Dios,  Mâs  que  Dios,  Ni  Dios  y  Ni  pa  Dios,  son 
modes  hiperljélicos  de  decir  extremadamente  comunes  en  An- 
dalucia."  (Idem,  ibid.,  II,  380.) — Un  contra  Dios,  loc.  fam. 
Un  crimen.  "Séria  un  contra  Dios  no  salir  a  recibillo."  (Reyes, 
Lagar,  71.) — A  h  biinta  de  Dios,  fr.  A  !a  de  Dios.  También 
en  Argentina  (Ciarzôn).— 5/  Dios  quicrc,  loc.  "Formula  piado- 
sa  muy  usada  antes,  para  manifestar  que  no  hay  nada  seguro." 
(Icazbalceta.)  Se  usa  mucho  en  Espana,  y  el  mismo  Dicciona- 
rio  de  la  Academîa  la  emplea  en  la  def.  de  la  loc.  Como  Dios 
sea  servido. 

DIQUELAk.  V.  a.  Ccrm.  Atender,  mirar.  También,  ver. 


Ya  ba 

pa  très 

;  lunes 

Q' 

Lie  no 

diquelo 

la  mia 

<R.     M; 

compaûera. 
ïrin,    Cantos, 

ni.  18.) 

También  de  Murcia  (Se  vil  la). 

DIQUI.  Estar  al  diqui,  fr.  Estar  con  cuidado,  avizorar. 
"Pcro  en  too  hay  que  ponerse...  Estaré  ar  diqui  y...  jDios 
iremtta  que  nie  sarga  buena!"  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alon- 
-.0,  22.) 

DISIMULO.  s.  m.  Disimulo  de  Anicqucra,  fam.  Secreto 
lue  todos  sal)en.  "Hace  bien,  porque  séria  el  disimulo  de  An- 
equera."  (Valera,  Pépita,  20g.) 

DISPONDRÔN,   NA.   adj.   Apuesto,   dispuesto.   "Bajo   re- 


VOCES  ANDALU2.\S  429 

trechete,  dispondrôn."  (Castro,  Luna  luttera,  ï^.)  "Dispondro- 
na,  dispuesta,  âgil."  (Idem,  ibid.,  2.) 

DISTANCIA.  s.  f.  A  la  dislancia.  loc.  adv.  A  lo  lejos.  "Todo 
cortijero,  todo  mozo.  aplicaron  el  oido  a  la  distancia."  (Rueda, 
Reja,  178.)  "La  palmera  asoma  su  mono  verde  en  la  distan- 
cia." (idem,  Bajo  la  parra,  116.)  También  hallamos:  "Déjà  îr 
las  miradas  a  las  distancias".  (Idem,,i'6i£/.,  117.)  En  Colombia 
se  dice:  a  la  distancia  (Uribe). 

DITA.  s.  f.  îDeuda?  crédite.  "La  ditera  tiene  a  su  favor  la 
buena  fe  de  aquel  a  quien  da  a  dita."  (Trad.  esp.,  \,  29.)  Dita 
es  deuda  en  varios  puntos  de  Amérîca  (Batres,  Echeverria, 
S  ego  via). 

DITERO,  R.\.  m.  y  f.  Persona  que  vende  a  dita.  (R.  Ma- 
rin. Coiriparaciones,  40.)  "Al  obligado  prestamista  de  todo  co- 
rral,  a  la  ditera."  {Trad.  csp.,  I.  2g.)  "La  ditera  sâlo  tiene  a  su 
ïavor,  cnnio  prenda,  la  buena  fe  de  aquel  a  quien  da  a  dita." 
(L.  Montoto,  en  Folk  lore  and.,  1882-1883,  p.  122,  c.  Aic&rdo.) 

DIVÉ.  s.  m.  V.  Undebé.  Como  esta  forma  se  encuen^ra  muy 
a  menudo.  pongo  aqui  las  citas  correspondientes :  "L";  que  bas 
jeclio,  mosita,  no  hay  un  divé  que  lo  perdone."  (Fernande^ 
Garcia,  Reina  de  la  Cava,  887.)  "Gracias  a  un  dîvé  salao." 
(Rayes,  Morucbita,  11.) 

Y  si  pa  se  compléta 
Nucstra  fortuna,  qui  ère  un  divé, 
Saldremos   de  pasedo 
Dentro  de  un  ano  con  un  chorré. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  24.) 

DOBLADO.  s.  m.  Granero,  desvân.  "A  los  doblados,  esto 
es,  a  los  graneros  y  desvanes,"  (Caballero,  Farisea,  43.) 

DOLAMA  s.  i.  Queja.  "Para  que  se  aguanten  y  no  ven- 
gan  luego  con  dolamas."  (Ganivet.  Pio  Cid.  II,  83.)  En  Ame- 
rica, achaque  en  las  personas  (Garzôn,  Amunâtegui,  Borrones. 
Membreiîo,  SalazarV 


/ 


430  MIGUEL   DE  TORO   Y   GISBERT 


DOLOR.  S.  m.  Ûsase  en  las  comparaciones  familiares  si- 
guientes:  Apretar  inâs  que  un  dolor,  (R.  Marin,  Comparacio- 
nes, 3),  usada  también  en  Colombia  (Uribe),  y  Mâs  malo  que  un 
dolor.  (Reyes,  Lagar,  2y().)—Dolor  de  clavo.  V.  Clavo  en  Aca- 
demia. 

Que  los  ojos  se  me  sarten 
De  un  dolor  de  clabo  fuerte. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    208.) 

— Dolor  de  viudo.  V.  Dolor  de  viuda  (Acad.)  **A  la  pasaje- 
ra,  pero  molestîsima  sensacion  que  produce  cualquier  golpe 
en  el  codo  o  en  la  rôtula,  se  llama  comûnmente  dolor  de  viu- 
do." (R.  Marin,  Cantos,  IV,  115.) 

DOLORCILLA.  n.  pr.  dim.  de  Dolores.  "A  quién  habrâ 
pedio  emprestao  Dolorsilla  los  ojos."  (Reyes,  Lagar,  47.) 

DOMINANTÔN,  NA.  adj.  fam.  Aficionado  a  mandar.  "La 
brava  y  dominantona  mujer."  (Castro,  Luna  lunera,  5.) 

DOMINGUILLO.  s.  m.  ^Candileja?  "Con  un  dominguillo 
encendido  en  la  mano  tocaba  retirada  y  se  iba  a  acostar." 
(Caballero,  Elia,  91.) 

DOMINICO.  s.  m.  pr.  Mal,  El  Himantopus  candidus,  ave 
zancuda.  (Buen,  Hist,  nat.,  473.) 

DON.  s.  ni.  Don  Bueno,  una  c^ase  de  cepa.  **Distii.guir  la  cep.i 
de  Pedro  Jiménez  de  la  baladi  y  de  la  Don  Bueno"  (Valera, 
Pépita,  39.) — Don  Pedro,  Una  flor.  "Muchas  macctas  de  don- 
pedros."  (Valera,  Pépita,  137.)  Probablemente,  la  Mirabilis  ja- 
lapa.  Don  Pedro  de  noche,  en  Colmeiro.  En  Acadennii,  Dont- 
L^cdro, 

*  DONGUINDO.  n.  pr.  Se  aplica  irônicamente  a  quien  se 
las  echa  de  persona  sin  motivo  para  ello:  jvaya  con  lo  que  se 
descuelga  Donguindo!  Suele  amplificarse  en  Donguindo  y  Pas- 
cual  Cerezo, 


VOCES  ANDALUZAS  43 1 


DOQUI.  s.  m.  îEl  trasero?  En  el  juego  de  la  comba,  al 

final  se  dice: 

Pegâ  sin  jablâ 
Una  parma  'n  er  doqui 
Y  a  la  bolâ. 

(R.    Marin,    Cantos,    I,    102.) 

DORMILADO,  DA.  adj.  Dormido.  "Ojos  grandes  y  dormi- 
lados."  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  5.) 

DOS.  adj.  En  dos  por  très,  fr.  En  un  dos  por  très  (Acad.). 
"En  dos  por  très  se  metiô  la  liebre  entre  pecho  y  espaldas." 
(Caballero,  Juan  Holgado  y  la  mticrte.)  T^mbién  en  Colombia 
(Cuervo). 

jDROGA!  interj.  jCaramba!  **iDroga,  conipadre!  ^Y  este 
es  el  apuro?"  (Caballero,  Lâgrimas,  141.) 

DRU  PO.  s.  m.  Germ,  Guerpo,  en  Quindalé.  "Malos  chuque- 
les  te  tagelen  el  drupo.*'  (Valera,  Pépita,  108.) 

DUCAS.  s.  f.  pi.  Penas.  "Sufrir  ducas  y  desdenes.'*  (Re- 
yes, Goletera,  161.) 

Cuando  le  miro  a  la  cara 
De  duquitas  muero. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    269.) 

DURO.  s.  m.  Periodo  de  veinte  anos.  **Habia  cumplido  cua- 
tro  duros  y  una  peseta."  (Rubio,  Memorias,  II,  38.)  **Un  se- 
nor  regordete,  rayano  en  dos  duros  y  medio."  (Navas,  Procu- 
rador  Yerbabuena,  13.) — adj.  Duro  con  duro  no  hizo  januis 
buen  muro,  réf.  que  se  usa  para  aplacar  a  los  que  van  a  refiir. 
"Cristianos,  callar,  que  duro  con  duro  no  hizo  jamâs  buen 
muro."  (Caballero,  en  Puebîo  andalus,  21.) — Vino  duro,  i  ?  "Se 
contenta  con  el  blanco  o  con  el  duro,  si  no  se  satisface  con 
el  que  desde  Valdepenas  baja  a  Andalucîa."  (Trad,  es  p.,  I,  58.) 


432  MKîUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


N 


<< 


E 


ECHAR.  V.  a.  Û.  fam.  en  el  sentido  de:  hablar,  seguir. 
Para  jarabe  de  pico,  eche  usted,  que  se  derrama."  (Rueda, 
Patio,  140.) — Echarse,  v.  r.  Portarse.  "^Y  que  tal  se  ha  jechao 
er  dîa?"  (Reyes,  Lagar,  299.) — Echarse  pa  alante,  fr.  fam. 
Fachendear,  alardear,  ser  valiente.  "Pichardo  era  el  ladrôn 
mas  echao  pa  alante  que  pisô  los  campos  de  Andalucîa.'*  (Ru- 
bio,  Memorias,  III,  57.) 

No  t'eches  tanto  p*alante" 
Que  no  vale  tu  presona 
La  tonaîya  d'un  fraile. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    331.) 

También  en  sentido  recto.  "Sombrero  cordobés  viejo  y  echao 
pa  alante/'  (Castro,  Luna  lunera,  6.) — *Echar  a  perdcr,  tr.  Per- 
der  sus  cualidades  cualquier  cosa,  como  descomponerse  una 
mâquina,  malograrse  una  fiesta,  volverse  fea  una  muchacha 
bonita,  etc.  Lo  mismo  en  Venezuela  (P.  Fébves).—*Fchârselas 
de,  fr.  Echarla  de:  echârselas  de  sabio.  También  argentine 
(Garzôn). 

EDAD.  s.  f.  Edad  del  pavo,  fam.  Edad  intermedia  entre  la 
ninez  y  la  adolescencia.  **Estâ  en  la  edad  del  pavo,  edad  insu- 
frible,  entre  la  palmeta  y  el  barbero."  (Valera,  Comendador,  16.) 
— Edad  de  la  chinchc,  la  del  pavo.  "Polios  zânganos  y  desga- 
vilados,  polios  en  la  denominada  edad  de  la  chinche."  (Caba- 
llero,  Cosa  cumplida,  80.) 

*  EJE.  s.  m.  Partir  por  el  eje,  f  r.  fig.  y  fam.  Fastidiar  a  uno 
completamente.  También  argentino  (Garzôn). 

EL.  pron.  Ûsase  a  veces  por  AquéL  "En  el  extremo  opuesto 
al  en  que  se  destacan  barriles  y  botellas."  (Rueda,  Patio,  67.) 


VOCES  ANDALUZAS  433 


EMBARRIZARSE.  v.  r.  Llenarse  de  barro.  "Poniéndose 
perdido  el  uniforme  y  embarrizândose  el  caballo  hasta  los  cor- 
vejones."  (Pérez  Nieva,  Cuentos  de  la  calle,  c.  Gagini,  ar- 
ticule Embarrialarse.) 

EMBERRENCHINARSE.  v.  r.  Encenderse  sumamente  en 
una  pasiôn.  "Que  don  Paco  se  emberrenchinase  hasta  tal  punto 
que  entrase  por  el  aro...  elevando  a  Juanita  a  ser  legitimamente 
su  esposa."  (Valera,  Juanita,  50.)  En  Colombia,  encapricharse 
(Uribe). 

EMBIZMAR.  V.  a.  Poner  bizma  o  parche.  "Embîzmate 
esas  costillas/'  (Calderôn,  Escenas,  217.) 

EMBOCADO,  DA.  adj.  Que  tiene  el  bocado  bien  puesto. 
"Caballos  bien  embocados."  (Calderôn,  Escenas,  193.) 

EMBOQUE.  s.  m.  ^Arreglo?  <iMedio?  **Tiburcia  grunô, 
rabiô,  Uoro,  grito,  no  liubo  emboque."  (Caballero,  Lâgri- 
inas,  60.) 

♦  EMBORRIZAR.  v.  a.  Envolver  las  viandas  en  huevp  ba- 
tido,  para  freirlas:  sesos  emborrizados. 

EMBRAGADO,  DA.  adj.  Metido  en  un  vestido  incômodo 
o  maUhecho.  **Los  ricachos  iban  como  embragados  en  sus  tra- 
jes  nuevos."  (Reyes,  Lagar,  153.) 

EMBRAGAR.  v.  a.  Atar.  "Dolores,  embragando  tofpemente 
la  sonrisa.'*  (Reyes,  Lagar,  242,)  *'Si  tu  consignes  embragarla 
a  tu  querer.''  (Idem,  Nino  de  los  caireles,  10.) 

EMBRAGUE.  s.  m.  Atadura.  *' Hasta  que  se  le  rompa  al 
simbel  el  embrague."  (Reyes,  Goletera,  163.) 

EMBUCHADO,  DA.  adj.  Envuelto  hasta  el  bûche  o  hasta 
el  cuello.  **Embuchado  eu  un  boa  su  moreno  rostro.'*  (Caba- 
llero, Clemencia,  I,  22) 

EMPAQUE.  s.  m.  Aire,  continente.  "El  notario,  del  brazo 
con  Maria  Josefa,  con  un  solemne  empaque  marital,  entrô  en 
la  tienda  del  casino.''  (Castro,  Lnna  limera,  2.)  En  Argentina, 
es  seriedad,  gravedad  (Garzôn).  En  el  Perù  (Arona),  descaro, 
desfachatez.   Salvâ,  segùn  Arona,  da  la  voz  como  andaluza. 


434  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

I  '       I         ■   »     Il  '     I  '  »  »l  .  ■ 

En  Cbile,  desplante,  aplomo,  desfachatez,  sangre  fria,  frescu- 
ra  (Echeverrîa). 

EMPATAR.  V.  a.  Reunir,  juntar.  "Calzôn  sujeto  por  très 
medios  duros  columnarios  empatados  de  muletilla."  (Rubîo, 
Memorias,  III,  93.)  Sentido  anâlogo  en  Costa  Rica  (Gagini)  y 
Cuba  (Pichardo). — Arreglarse.  '"No  falta  mas  sino  qre  empa- 
temos  la  moza  y  yo  en  esta  cuesiiôn."  (Rueda,  Reja^  78.)  Ûsase 
también  en  Colombia  (Cuervo).  Méjico  (Ramos,  558)  Hondu- 
ras (Membreno)  y  Venezuela  (Rivodô,  71). 

EMPERRADETE.  adj.  Emperrado.  ''Dios  anda  emperraete 
en  jacer  yesca  er  campo/'  (Reyes,  Lagar,  280.) 

EMPESTILLARSE.  v.  r.  Empenarse.  *'Se  empestillarcn 
en  que  no  tenian  las  seis  arrobas."  (Caballero,  en  Pueblo  an- 
daluz,  13.)  **Nos  hemos  empestillado  en  corner  a  las  très."  (Ca- 
balleri,  Gaviota,  105.) 

♦EMPLUMAR.  V.  a.  fam.  ;Echar,  colgar?  Lo  he  oido  ea 
la  copia  : 

Tengo  unas  calabazas 
Puestas  al  humo, 
£1  primero  que  pasa 
Se  las  emplumo. 

En  Guatemala,  dar  con  astucia  o  engano  algo  que  no  valt 
nada  (Batres).  Ûsase  en  el  Ecuador  (Tobar),  quien  indica  que 
"con  el  sentido  de  enviar  lo  usan  en  Espana,  v.  gr.:  lo  emplu- 
maron  a  Ceuta''.  En  Venezuela,  se  usa  por  mandar,  enviar 
(Picôn  Febres).  En  Chile  (Echeverrîa),  es  ponerse  en  cobro, 
huir,  desaparecer. 

EN.  prep.  Por.  **Ven  el  domingo  en  la  tarde."  (R.  Marin, 
Cantos,  11,  231.)— Después  de.  '*Poca  cosa,  sefior.  En  dar  unos 
quinientos  pasos,  no  hay  mas  que  torcer  el  rumbo."  (Rueda, 
Bajo  la  parra,  184.) 

ENAGtîETA.  s.  f.  Enagua  pequena.  "Holgados  zaragiielles 
que  hacen  el  efecto  de  enagiietas."  (Rueda,  Gusano,  115.) 


VOCES  ANDALUZAS  435 


ENAMORISCARSE.  v.  r.  Enaniorarse.  "Te  enamoriscas- 
tes  de  Ramona/'  (Rueda,  Bajo  la  parra,  142.)  También  ameri- 
cano  (Icazbalceta,  Cuervo,  Batrcs,  Gagini,  Membreno,  Sala- 
zar,  Rivodô,  244), 

ENARBOLADO,  DA.  adj.  Plantado  de  ârboles. 

Has  de  tener  seis  cortijos 
Toitos   enarbolados. 

{Folk  lore  and,,  1882-1883,  p.  42,  c.  AicardoJ 

ENCAJE.  s.  m.  iOrilla,  borde?  "No  habia  logra^o  toda- 
via  mas  que  chamusearle  los  encajitos  del  pensamiento/'  (Re- 
yes,  Lagar,  205.) 

ENCALO.  s.  m.  Blanqueo.  "El  encalo  nîveo  de  la  fachada." 
(Castro,  Luna  lunera,  a.) 

ENCALOMADO,  DA.  adj.  Elevado  (Quindalé).  ^Enamo- 
rado?  "El  gâché  encalomao"  es  tîtulo  de  una  poesîa  de  Gu- 
tiérrez  de  Alba  en  Pueblo  andalus,  160.  En  Venezuela,  cala- 
mocano  (Rivodô,  240). 

ENCANUTAR.  v.  a.  Meter  en  un  canuto.  Fam.  Embuchar. 
"Con  mas  tino  que  la  paviota  encanuta  al  pececillo."  (Calde- 
rôn,  Escenas,  235.) 

ENCARACOLADO,  DA.  adj.  ^Arrugado?  "La  vaqueta  de 
la  vieja  silla  (de  montar),  encaracolada  por  las  faldas,  estaba 
lustrosa  y  lesbaladiza.**  (Rubio,  Memorias,  III,  84.) 

*  ENCARARUBLADO,  DA.  adj.  Nublado.  Osase  en  el  si- 
guiente  trabalenguas  :  "El  cielo  esta  encarafiublado,  el  desenca- 
rafiublador  que  lo  desencaranublare,  buen  desencaranublador 
sera  . 

ENCASQUETARSE.  v.  r.  Calarse  el  sombrero  o  gorra. 
"Por  ser  un  doctor  y  encasquetarse  el  bonete."  (Caballcro, 
Lâgrimas,  92.)  Tb.  de  Argentina  (Segovia). 

ENCERARSE.  v.  r.  Cuajarse.  "Ya  se  va  encerando  (el  ce- 
badal)."  (Caballero,  Cletnencia,  I,  257.) 


436  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


ENCIMA.  adv.  Después,  de  postre.  "êQué  hay  pa  ensima? 
— La  asendia  de  ayer."  (Castro,  Luna  luttera,  8.) 

ENCLAVIJADA.  s.  f.  Enclavijadura.  "Dândose  todos  sen- 
das  y  apremiadas  enclavijadas  de  manos."  (Calderôn,  Esce- 
nas,  69.) 

ENCOJINADA.  s.  f.  Encogimiento.  "Yo  di  una  encojinada 
que  fué  floja,  en  gracia  de  Dios."  (Caballero,  Gaviota,  II,  149.) 

EXCOLCHADO.  s.  m.  Figurante  de  procesiôn  revestido 
de  una  colcha.  "Llevan  por  mantos  las  colchas  mas  ricas  de 
las  camas,  por  lo  cual  se  llaman  los  encolchados."  (Valera,  Jua- 
nita,  274.) 

EN  CUANTO  QUE.  loc.  adv.  En  cuanto.  "En  cuanto  que 
veia."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  85.)  Tb.  de  Méjico  (Ramos). 

ENCUERINO,  NA.  adj.  />r.  Mai  Desnudo.  ''Chiquillos  chu- 
rretosos  y  encuerinos."  (Reyes,  Golctera,  8.)  En  Méjico  se  dice 
cncuerado  (Icazbalceta)  ;  en  Cuba,  también  (Pichaf^o). 

ENDESPUÉS.  adv.  Después.  "Mos  lloviô  endispués  en 
Mayo."  (Rcyes,  Lagar,  14.)  Tb.  americano  (Gagini,  Ramos, 
Salazar). 

ENDIfîAR.  V.  a.  Germ,  Dar.  V.  Dimr,  (R.  Marin,  Can- 
ios,  III,  181  y  255,  nota.) 

Aunque  tu  mare  te  rina, 
I^s  vuertas  le  bas  de  piyâ 
Para  endinarme  tu  pico. 

G.  de  Alba,  en  Puehlo  andalus,  102.) 

En  gallego,  es  pegar  (Cuveiro). 

ENDULZADO,   DA.   adj.   Enconfitado.   "Cidra   endulzâ.*' 

(Reyes,  Lagar,  1 1 1 .) 

ENDULZORAR.  v.  a.  Endulzar.  "Endulzoraba  de  vez  en 

cuando  el  paladar."  (Cortés,  Débiles,  39.) 

ENFADAR.  v.  a.  Amargar.  **Si  mi  padre  me  enfada  la  vida 
y  no  me  quita  lo  amargo  de  la  boca."  (Rueda,  Reja,  22.) 

ENFERMO.  s.  m.  *£/  enferme  de  Rute,  fam.  Persona  que 


VOCES  ANDALUZAS  437 


finge  estar  mala.  Dicho  personaje  "se  comia  los  polios  piando 
y  las  gallinas  cacareando". 

ENFILAR.  V.  a.  Hacer  una  especie  de  hilvân  a  la  orilla  de 
un  tejido.  "Enfilé  todos  los  cortes  para  que  no  se  deshilacha- 
ran."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  142.) — Encarar,  apuntar.  "Descol- 
gô  el  retacu,  enfilô  con  él  al  venterc."  (Reyes,  Lagar,  34.) — En- 
filarse,  v.  r.  ^  ?  "Roque  volviô  a  enfilarse  en  la  silla."  (Rueda, 
Gusano,  155.) — Dirigir.  "Con  paso  distraido,  la  mirada  enfi- 
lada  a  lo  lejos."  (Palacio  Valdés,  Hermana,  27.) 

ENFRANQUE.  s.  m.  Garganta  del  pie.  "Dejan  los  enfran- 
ques  del  pie  metidos  como  en  un  estribo."  (Rueda,  Gusa- 
no, 116.) 

ENFRONTIRAR.  v.  a.  î  ?  "El  toro  habià  barrido  ya  la 
plaza,  los  de  a  caballo  rodando,  los  peones  en  las  vallas,  y  el 
senoT  Pepe  enfrontirado  por  el  toro,  y  lo  iba  a  ensartar/'  (Cal- 
deron,  Esccnas,  51.)  Acaso  anâlogo  a  Afrontilar,  mjpjicano 
(Icazbalceta)  :  atar  a  una  res  vacuna  por  los  cuemos  al  poste 
o  bramadero  para  domarla  o  matarla. 

ENFUNCIONADO,  DA.  adj.  Empenado  en  lui  trabajo. 
"Estando  ellos  tan  enfuncionados  y  tan  impatientes  por  llevar 
su  obra  a  cabo/'  (Caballero,  en  Pueblo  andalus,  .20) 

ENGALLAMIENTO.  s.  m.  Arrogancia,  engreimiento . 
"Arrastramientos  de  alas  y  engallamientos  gentiles  "  (Rueda, 
Côpula,  188;. 

ENGALLAR.  v.  n.  ^k)sttar  engallamiento.  "Mucho  de  ac- 
cionar  a  lo  majo  y  de  engallar  y  mostrar  por  los  cuatro  lados 
la  persona/'  (Rueda,  Reja,  2y.) 

ENGANCHADO.  s.  m.  ^Enamorado?  "Pero  hay  ocasiones 
en  que  se  desplegan  esos  labiecitos  y,  para  tener  contente 
a  un  engauchado,  se  dice  siquiera: .  si."  (Caballero,  Lâgri- 
mas,  327.) 

ENGANCHE.  s.  m.  Altercado,  rina.  "Era  correr  a  un  en- 
ganche  seguro  con  el  temible  baratero  de  Sevilla."  (Reyes, 
Nino,  18.) 


43^  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

"    '      '  '         '  ■—     -■     -  ■    -  —  ■     ■III-  ■         »■  Il  M  ■»      I        ■■  ,1  I  ■  M     ,»■■    ■     M-M.ll         ■■       I        ■  Il  PI  ^W— ^—  ■     ■        ^         «  I  M^^^^ 

ENGARZADO,  DA  adj.  Encajado.  "Siguiendo  un  callejôn 
engarzado  entre  vallados."  (Caballero,  Cosa  cumplida,  i6i.) 

ENGARZAR.  v.  a.  Engastar.  *'Entretanto  que  se  engarza 
en  ôro  un  mal  pedazo  de  vidrio."  (Caballero,  Clemencia,  I,  31.) 

ENGESTARSE.  v.  r.  Poner  gesto.  **Los  diputados  de  la 
mayoria  se  miran  y  engestan/*  (Calderon,  Escenas,  200.)  Tam- 
bién  de  Ecuador  (Tobar). 

ENHOTADO,  DA.  adj.  Empenado.  "Andaba  enjotado  en 
sacarla  a  b£ilar."  (Reyes,  Lagar,  195.) 

ENJABONADO.  s.  m.  ^Un  dulce?  "Hable  usted  de  tortas 
y  de  enjabonados.*'  (Caballero,  Elia,  47.) 

ENJALBIEGO.  s.  m.  Enjalbegadura.  "Blancas  eran  las  ca- 
sas por  el  mucho  enjalbiego."  (Valera,  Ilusiones,  116.) 

ENJOTAR.  V.  a.  V.Enhofado.  Empenarse.  Guarda  analo- 
gîa  con  este  verbo  el  siguiente: 

Ni  se  aote  a  Sevillas  ni  a  Toledos, 
Con  ser  grandes  ciud«ides... 
Solo  ha  de  ser  el  garbo  y  el  entono 
Para  Madrid,  que  es  villa... 

(Sâtira  anônima,  c.  en  Cotarelo,  Conirovcrsias,  p.  353;  c.  el  primer 
verso  por  Aicardo.) 

En  Terreros,  ahotar  vale  animar.  En  Acad.,  Ahotado,  da, 
adjetivo  anticuado,  es:  confiado,  asegurado. 

ENMELADO.  s.  m.  Bunuelo  con  miel.  ''Enmelados,  que 
son  como  bunuelos  banados  en  miel.''  (Trad.  esp.,  I,  35.) 

ENSARTAR.  v.  a.  Enhebrar.  "La  agujita  ensartada  hace  a 
la  nina  ajuiciada."  (Caballero,  Cosa  cumplida,  11.)  También 
en  el  Perù  (Arona)  y  en  Colombia  (Cuervo).  Ûsase  también  en 
Argentina  (Garzôn),  Méjico  (Icazbalceta,  que  dice  lo  trae  Co- 
varrubias),  en  Cuba  (Pichardo),  en  Venezuela  (Rivodô),  en 
Guatemala  (Batres),  en  Costa  Rica  (Gagini),  Ecuador  (Tobar), 
Honduras  (Membreno),  Salvador  (Salazar)  y  Chile  (Eche- 
verrîa). 


VOCES  ANDALUZAS  439 


ENSARTE.  s.  m.  Sarta.  "Un  ensarte  de  vejâmenes."  (Ca- 
ballero,  Elia,  35.)  En  el  Salvador,  ensarta  (Salazar). 

ENTENDER.  v.  a.  Oir.  "Éstos  (los  chiquillos),  tan  aparta- 
dos  que  no  se  veian  ni  se  entendîan  sino  cuando  el  amo  Ua- 
maba."  (Valera,  Dofia  Luz,  34.)  Es  de  poco  uso.  Segùn  un 
alumno  mîo  venezolano,  se  usa  también  en  Venezuela. 

ENTENGUERENGUE.  adj.  Vacilante,  inseguro.  (R.  Ma- 
rin, Cantos,  III,  225,  nota.) 

Mi  amor  esta  entenguerengue, 
Como  el  navio  en  la  mar. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    94.) 

Véase  también  Tcngucrcngiic. 

ENTIERRO.  s.  m.  El  Santo  Entierro.  Un  paso  de  proce- 
siôn.  "Sera  que  va  a  salir  de  nazarena  en  la  procesiôn  del 
Santo  Entierro."  (Caballero,  Clcmencia,  I,  21.) 

ENTRAVAS,  s.  f.  pi.  **Tieîic  marditas  entraiias,  se  dice  del 
aficionado  al  mal,  del  que  tiene  mal  corazôn."  (R.  Marin,  Can- 
tos, II,  376.)  En  Argentina,  entranas  atravesadas  (Gàrzôn), 

ENTREGA.  s.  f.  Por  entregas,  loc.  adv.  fam.  Poco  a  poco. 
"Se  levantixba  perezosamente,  por  entregas."  (Rubio,  Mémo- 
rias,  III,  93.) 

ENTREGADO,  DA.  adj.  îHçchizado?  "i  Tiene  arguna  vir- 
tud?  Porque  hay  agùita  que  se  las  trae.  Desde  que  bebiô  una 
en  Mairena,  estoy  entregao.  jDos  tos  los  anos!"  (Pérez  Fer- 
nândez.  Aima  de  Sevilla,  c.  en  Espana  y  cspaiioles,  360.) 

ENTRELARGO,  GA.  adj.  Algo  largo.  "Una  pieza  vasta, 
entrelarga.*'  (Caballero,  Elia,  162.) 

ENTRESIJO.  s.  m.  îComisura,  esquina?  "Mi  puntilla  entre 
los  labios,  trasteândola  acertadamente  desde  el  diestro  al  si- 
niestro  entrtcijo  (sic)  de  la  boca."  (Calderôn,  Escenas,  223.) 

ENTRIPADO.  s.  m.  Relleno  de  un  sillon.  "Una  banqueta 
forrada  de  yute,  que  dejaba  asomar  el  entripado  por  los  ângu- 
los."  (Reyes,  Goletera,  28.) 


440  MlfiUEL  DE  TORO  ï   GISBEST 

ENVASARSE.  v.  r.  Clavarse.  "Se  embasaba  (sic)  sangrien- 
tamente  por  la  cruel  cuchilla  que  le  asestaban."  (Calderôn, 
Escena.1,  r4y.) 

ENVERSADO,  DA.  adj.  En  forma  de  verso  o  refrân.  "Sa- 
bia  yo  el  sentido,  pero  no  In  sabia  enversado."  (Caballero, 
Clemencia,  I,  209.) 

ENVOLATINADO,  DA.  adj.  Ceiiido  por  la  cuerda.  "Como 
peon  0  tronipo  envolatînado  por  la  ciierda  de  diestro  mucha- 
cho."  (Calderôn,  Escenas,  202.) 

jEO!  interj.  Voz  a  cuyo  compas  suelen  ejecutarse  ciertas 
faenas.  "El  grito  de  jeo!  leo!,  a  cuyo  compas  empiezan  I05  es- 
fuerzos  y  acometidas."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  163.) 

EPIFANlA.  s.  f.  ;Entrada?  "Esta  necesidad  de  la  moneda 
se  aumentaba  tratàndose  de  ir  a  Madrid,  donde  tendria  que 
hacer  su  epifania  como  importaba  al  lustre  de  su  apellido  y  a 
dos  o  très  marquesas  y  condesas,  amigas  y  parientas  de  su  ma- 
dré." (Valera,  Ilusiones,  83.)  "Va  el  copo  y  la  red  en  este  rey 
de  espadas,  cuyo  companero  harâ,  de  segnro,  su  epifania  an- 
tes  que  su  enemigo  el  très."  (Valera,  Pépita,  202.) 

ERIZO.  s.  m.  Erizo  mancancro,  variedad  de  erizo.  "iQué 
dira  el  Marqués  cuando  se  halle  con  ese  erizo  manzanero?" 
(Caballero,  Cletnemia,  I,  52.) 

ESC.-\MA.  s.  f.  Tencr  cscainas,  fr.  Ser  astuto. 

Que  si  tu  tien  es  eonchas, 
Yo  tengo  escama». 

<R.    Marin,    Canlos.    III,    107.) 

*  ESCAMOND.\R.  v.  a.  Limpiotear  :  escamondarle  la  cara 
litio. 

;AND.AT,ERA,  s,  f,  Ejcârdalo,  reprensiôn  âspera,  "Me 
on  una  escandalera  atroz."  (P.  Valdés,  Hermana,  252.) 
en  de  Murcîa  (Sevilla). 
:ARABAJE0.   s.    m.    Reconcomio.   "Cierta   angustia   y 


VOCES  andaluzas  4^ 

escarabajeo  en  su  estômago."  (Valera,  Juatiita,  223,)  "Cie 
escarabajeo  que  no  te  dejaba  tranquilo."  (Rueda,  Gusano,  t 

ESCARDADO,  DA.  adj.  ^Araiiado?  "Er  dia  y  la  noche 
los  pasa  yorando,  tiene  las  mcjillas  escardàs."  (Quintero,  f 
res,  60.) 

ESCARQUE.  s.  m.  Germ.  îEstafermo? 

Que  no  tengo  mis  doblones 
Pa  gastarlos  en  pinonea 
Con  escarques  como  osté. 

(G.  de  AJba,  en  Pueblo  Andatus,  159) 

*  ESCOBAZO.  s.  m,  Barrido.  También  argentino  (Garzi 
y  chileno  (Amunâtegui,  Borrones). 

*  ESCOBINO.  s.  m.  El  escobôn  de  los  excusados.  En  Si 
tander,  la  escoba,  planta.  (Pereda,  Penas  arriba,  cita  de  Huîi 
bro,  Palabras,  43.) 

ESCOGEDOR,  s.  m.  Mesita  baja  para  escoger  las  semill 
"Sentadas  delante  de  mesitas  bajas  que  llanian  escogedoi 
escogiendo  trigo."  (Caballero,  Lâgrimas,  99.) 

ESCOMBRARSE.  v.  r.  Mondar  el  pecho,  carraspesr.  D 
piiés  de  escombrarse  estrepitosamente  y  con  coraje,  prosiguii 
(.(."aballero,  Serz'ilàn,  68). 

ESCOPETA  NEGRA.  s.  i.  il  "Dos  habiles  cazadores 
escopetas  negras,  que  sollan  acompanarle."  (Valera,  Juamia, 

ESCUELA.  s.  m.  "En  Andalucia,  escuela  se.  suele  hai 
masculino."  (R.  Marin,  Catilos,  IV,  372,  nota.) 

Yo  me  meti  en  er  querer 
Como  niîio  en  el  escuela, 

(Idem,    ibid.,    2Q9.) 

*  ESCUPIDERA.  s.  t.  El  orinal.  Tb.  en  Chile  (Echevarrî 
y  en  Argentina  Garzôn.) 

Rival  ffil/aHlfHI.~i.  19 


442  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

ESCUPO.   s.   m.   Esputo,  salivazo. 

El  hombre  chico  no  es  hombre, 
Que  es  un  escupo  de  A<iân. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    66.) 

Tb.  de  Chile  (Amunâtegui,  A  través  del  Diccionario),  y  Ar- 
gentina  (Sanchez).  En  Colombie  (Uribe),  escupa. 

ESAS.  pr.  dem.  con  que  se  alude  familiarmente  a  una  cosa 
que  no  se  quiere  determinar  mas  claramente.  "^Esas  habia? 
— i  Vaya,  y  tan  esas!".  (Rueda,  En  tropel,  53.) 

*  ESE,  ESA,  ESOS,  ESAS,  prons.  dem.  Precedidos  del  nom- 
bre expresan  generalmente  desprecio  o  contrariedad:  el  nino 
ese  me  tiene  harto.  Lo  mismo  en  Argentina  (Garzôn). 

ESFARATAR.  v.  a.  V.  Desfaratar. 

*  ESGARRAR.  v.  a.  Desgarrar,  escupir.  También  en  Vene- 
zuela (Rivodô),  y  en  Canarias,  (Zerolo,  Legajo),  Costa  Ri*ca 
(Gagini),  Cuba  (Pichardo),  Argentina  (Garzôn),  Honduras 
(Membreno,  artîculo  Desgarrar)^  Salvador  (Salazar),  en  ga- 
llego,  esgarro  es  gargajo.  (Cuveiro).  V.  Desgarrar, 

*  ESMORECERSE.  v.  r.  V  Desmorecerse. 

ESO.  pr.  dem.  Ello.  lo  que  se  acaba  de  decir.  **A  eso  voy. 
Ten  calma,  que  todo  se  andara."  (Valera,  Ilusiones,  loi.) 
£^0  que,  loc.  Sin  contar  que.  '*Y  eso  que  no  se  veia  todo  el 
efecto."  (Valera,  Juanita,  83.) 

ESPADA  s.  f.  Colgar  la  espada,  fr.  Renunciar  a  cualquier 
trabajo,  jubilarse.  **Micaela  no  habia  querido  colgar  la  espada, 
como  dicen  por  alla,  y  a  lo  mejor  la  buena  de  la  mujer  se  al- 
canzaba  la  barba  con  el  vientre."  (Rueda,  Patio,  18.) — *La  es- 
pada de  Bernardo,  loc.  fam.  Cualquier  cosa  inùtil,  como  la  tal 
espada,  que  "ni  cortaba  ni  pinchaba". 

ESPALDA.  s.  f.  Tener  el  santo  o  el  ângel,  de  espaldas,  fr. 
Salirle  a  uno  las  cosas  mal.  "Es  cierto  que  nuestros  ângeles 
estan  de  espaldas'*.  (Caballero,  Elia,  59.) 

ESPANTAPAJAROS.  s.  m.  Espantajo.  "No  le  parece  el 


VOCES  ANDALUZAS  443 

espantapâjaros  a  Quela  costal  de  paja."  {Caballero,  Làgri- 
was,  lOi.) 

ESPANTE.  s.  m.  Rehuida,  reparada.  "Decir  esto  y  dar  un 
espante  de  costado  fué  inslantàneo".  (Serrano  Pedrosa,  Em- 
ferador,  2.) 

ESPANTIJO.  s.  m.  Aspaviento.  "Melindres,  escarceos,  es- 
pantijos,"  (Caballero,  Lâgrivias,  20g.) 

ESPANTO.  s.  m.  *Curarsc  (/■;  cst>anto,  fr.  Tener  cxperiencia. 

ESPAKTITO.  s.  m.  Poner  los  csf>arlitos,  fr.  Pretender  a 
una  mujer.  "Y  él  le  pondria  los  espartitos  a  otra  hembra  de 
su  gusib."  (Reyes,  Goîelera.  231.) 

ESPEJO.  s.  m.  Aspecto  de  un  vino.  "Un  montilla  capaz  de 
hacer,  por  su  espejo,  nariz  y  fimira."  (Navas.  Procurador,  156.) 

ESPELICHADO,  DA.  adj.  ;  Arruinado?  Sin  pclo  (Aicardo.) 

Que  me  las  gutyo  pa  Rota 
Espelichao  y  sin  una  mota. 

{Foik    lore    and.,    T,    ^4.) 

ESPERCULLAR.  v.  a.  ;  Apf;rcoIlar,  acogotar? 

MurciOgalo,  o  te  Lis  guiyas 
O  te  espercuyo.  ^Tù  en  Câdii 
Otra  vei? 

(Burgos,  Boda  de  Ltiw  Alonso,  12.) 

ESPIGORRO.  s.  m.  Espiguilla.  "No  tiene  espigas,  sino  e 
pigorrillos."  (Caballero,  Clemenàa,  I,  257.) 

•ESPINGARDA.  s.  f.  Mujer  alla  y  delgada.  También  t 
Honduras  (Membreno).  y  en  Argentina  (Gùiraldes.) 

•  ESPINILLA.  s.  f.  Grano,  barrillo.  Usual  en  America  (Cue 
vo,  Icazbaketa,  Ortùzar.  Gagini,  Tobar,  Pichardo,  Membreii 
Salazar  y  Amunàlegui.) 

ESPIRITU.  s.  m.  El  espiritu  de  la  golosina,  de  la  guîta. 
persona  muy  golosa,  muy  delgada.  etc.  "Ese  cara  de  pito,  tj 


444  HIGUEL   DE   TORO  Y  GISBERT 

enteco  que  parece  el  espiritu  de  la  guita."  (Caballero,  Lâgrittuis, 
loo.)  V.  Estampa. 

ESPONJE.  s.  m.  Esponjadura.  "El  cuerpo  liabia  experimen- 
tadc  esponje  y  esperezo."  (Rubio,  Memorxas,  III,  86.) 

ESPOSADO,  DA,  adj.  Con  esposas  a  las  manos.  ";Y  que 
dijiste,  que  las  yevan  esposâs?"  (Castro,  Lutta  lunera,  y.) 

ESPUELA.  s.  f.  Una  flor  de  color  anaranjado.  ^La  Es- 
puela  de  galân,  TropoeoUtm  majus,  de  Colmeiro?  "Un  bâche 
de  anaranjadas  espuelas,  de  tintas  que  aconsonantan  con  las 
Hamas,"  (Rueda,  Bajo  la  parra,  Ii6.) 

ESPUMA.  s.  f.  Espumilla.  "Los  flecos  del  mantôn  de  es- 
puma."  (Castro,  Luna  lunera,  4.)  "Trajecillo  de  perçai  rosa  y 
mantôn  claro  de  espuma,"  (Quintero,  Flores,  10.) 

ESPUMILLA.  s.  f.  Cierta  tela.  "Paiiolones  bordados  que 
Uamati  en  mi  tierra  de  espumilla  y  de  Manila  en  Madrid."  (Va- 
lera,  Dona  Lus,  79.) — Cierto  dulce.  "Bizcochos  de  espumilla." 
(Valera,  Juanita,  347.) 

ESTACHE.  s.  m.  Germ.  Sombrero.  (Quindalé,  Besses.) 

Si  m'arremango  el  estache 
Y  trinco  la  sardani. 
No  hay  un  moso  en  toa  Triana 
Que  se  ponga  elante  e  mi. 
(Sânchez  de   Fuentes,  en  Pueblo  andalus,   109.) 

Tb.  vizca'mo  (Mugica,  Diài.  ()6). 

ESTADIZO,  ZA.  adj.  Parado,  estancado.  "Un  rîo  tan  cau- 
daloso  y  tiirbu lento  en  invierno  como  pobre  y  estadizo  en  ve- 
rano."  (Caballero,  Gaviola,  I,  47-) 

ESTAMPA,  s.  f.  *Mala  eslampa,  loc.  fam.  Antipâtico.  jQué 
mala  estampa  tiene  Fulano!,  que  antipâtico  es, — La  estampa 
de  la  golosiiia,  fr.  fam.  Persona  muy  golosa,  o  hambrienta. 

Si  paese  usté,  cara  indina 
La  estampa  e  la  golosina. 
'  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  andalus,  149) 


VOCES  ANDALUZAS  44$ 


ESTANTE,  s.  m.  ^Poza?  "Hay  allî  tal  àbundancia  de  agua, 
que,  desbordândose  a  torrentes  de  los  estantes  y  albercas...." 
(P.  de  Alcântara  Garcia,  La  Patria  espanola,  c.  en  Espana  y 
espanoles,  314.) 

ESTAR.  V.  O.  a  veces  de  un  modo  diferente  del  castellano. 
**De  un  nino  que  no  ha  recibido  el  bautismo  se  dice  que  esta 
judîo,  o  que  esta  moro  aùn."  "Esto  $î  que  esta  gitano."  (R. 
Marin,  Cantos,  III,  72.) 

Yo  m'estoy  muriendito, 
Yo  estoy  cadâber. 

(Idem,  ibid,,  52.) 

— Seguido  de  un  gerundio  équivale  a  veces  a  una  orden. 
"Pues  ya  estas  yevândolas  al  rîo."  (Castro,  Luna  luttera,  16.) 
Z/V  ya  esta  acâ,  fr.  adv.  Listo  astuto.  "Suelen  decir  de  un 
hombre  inteligente  y  vivo:  "ese  es  de  los  de  ya  esta  acâ." 
(Caballero,  Gaviota,  II,  120.) 

ESTARIBEL.  s.  m.  Germ.  Cârcel. 

Ar  pan  le  y  aman  manrô 
Y  el  estaribé  a  la  carse. 

(R.    Marin,  Cantos,    IV,    535.) 

En  Salamanca  (Lamano),  tanma,  rodapié. 
ESTERO.  s.  m.  Terreno  cenagoso,  marisma,  en  la  embo- 
cadura  de  un  rîo. 

Tierra  que  inicua  invasion 
Rechazô,  hasta  sus  esteros, 
Tragandose  granaderos 
Del  primer  Napoléon. 

(J.  de  Burgos,  c.  en  Patria  espanola,  179.) 

En  nota  agrega  el  libro  citado.  "Son  los  esteros  caiios  o  bra- 
zos  que  salcn  de  un  rîo,  participando  de  las  crecientes  y  men- 
guantes  del  mar.  En  aquel  terreno  fangoso,  por  el  cual  Solo 


440  MICUEL   DE  TORO   Y   CJSBEBT 

piieden  correr  sin  exposiciôn  los  salineros,  se  hundieron,  pere- 
titndo  aiiogados,  muchos  soldados  franceses."  La  Academia 
ha  niodificado  en  la  ediciôn  14.'  su  definJciôn  (de  donde  se 
toniô  la  citi  anterior).  Hoy  es  "Terreno  inmediato  a  la  orilla 
de  uiia  ria,  por  la  cual  se'extienden  las  aguas  de  las  mareas. 
V  agrega,  como  segunda  acepcién;  "Amer.  Terreno  bajo  que 
sLiele  llenarse  de  agua.  por  la  IKivia  0  por  la  filtracijn  de  un  rio 
o  laguna."  La  acepciôn  amerk^na  se  debe  probableinente  a  U 
forma  especial  de  marisma  que  tienen  los  esteros  de  Câdiz.  y 
a  que  aluden  los  versos  anteriores, 

ESTO.  pron.  *Eslo  era,  fr.  con  que  suelen  empezar  les  cuen- 
toi-  que  se  relata»  a  los  nînos.  Tb.en  Colombia  (Cuervo.)  Tb. 
se  dice:  este  era  (Alarcon,  El  amigo  de  la  muerte,  c.  por  Mem- 
breno,  quien  indica  se  usa  también  en  Honduras).  En  el  Perû 
se  dice  igualmente  :  este  era  : 

Este  era  y  no  era 
Un  petate  y  una  estera. 

(Arana,  art,  Pc  taie.) 

ESTOPA.  s.  f.  L'as  eslopas  del  ôlco,  fig  y  fam.  En  Osuna, 
la  extremaunciôn,  (R.  Marin,  Ciintos,  V,  59.) — *Hacer  falta  es- 
lopas y  pec  para  una  casa,  fr.  fig.  y  fam.  Ser  muy  trabajosa. 

ESTRELLARSE.  v.  r.  Caer  viol  enta  mente,  quebrândose  los 
huesos,  y  en  sent,  fig.,  quedar  malparado.  "Aqui  me  tienes  es- 
trellao  y  con  too  el  cuerpo  dolorio."  (Reyes,  Goletera,  I2y.) 
Tb.  bable  (Rato.) 

*  ESTREVEGIL.  s.  ni.  pr.  Mal.  Barullo,  algazara.  En  Mur- 
ùz.,  esclcvejio,  estallido,  explosion  (Sevilla.)  Cf.  estrabulliu. 
mismo  sentido  en  bable  (Rato,  145.) 

ESTRUJA.  s.  £.  iCantidad  de  orujo  que  se  aprieta  de  una 
vez?.  "Amontonan  la  estruja  a  la  machina,"  (Rubio,  Memo- 
rias,  I,  75.) 

ESTUDIAR.   V.   n.   Reflexionar.   "Por  cierto  que   a   dicha 


VOCES  ANDALUZAS  447 

copia  ha  dedicado  el  autor  una  (nota)  que  nos  ha  puesto  a  es- 
tudiar,  habtando  vulgarmente. "  (R.  Marin,  Cantos,  II,  302I 
— "En  VilIkberDieja  se  entiende  por  estudiar  dejar  suelta; 
el  campo  las  caballerîas,  para  que  ellas  se  busquen  la  vit 
(Valera,  liusiones,  143.) 

EXTRARO.  s.  m.  Movimiento  de  sorpresa.  "Tras  hacei 
extrano  al  ver  a  esta,"  (Reyes,  Moruchita,  9.) 

EXTREMO.  s,  m.  Acto  de  la  persona  extremosa.  "Ni 
habia  vuelto  à  casar  a  causa  de  sus  extremos  por  su  hi 
(Caballero.  Lâgrimas,   121.) 


F.  interj,  "Très  efes  usa  el  vulgo  andaUiz  como  interjeccii 
o  exprès  ion  es  de  répugna  ne  ia,  de  desprecio  y  de  fasti 
como  cuando  dice  :  "\  f  ...que  mal  huele  !"  (A.  M.  Garcia  B 
co,  Folk  lorc  and.,  1882-1883,  p.  99,  c.  Atcardo.) 

FACCIÔN.  s.  f.  Véase  el  uso  curioso  de  esta  palabra  er  " 
se  me  pone  el  rostro  de  las  faiziones  como  un  pimiento."  (] 
g05.  Luis  Alonso,  24.) 

FACIL.  adv.  m.  Fâcilmente.  "iCômo  se  consigue  e 
— Muy  fâcil  "  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  198.)  Tb.  de  Colomb 
Argentina  (Uribe,  Segovia.) 

FAENERO.  RA.  s.  m.  y  i.  Trabajador. 

Mirad  un  instante 
La  linda  faenera, 
Sus  ojos  gifanos, 
Su  cara   morena. 

(A.  Reyes,  c.  en  Patria  espanola,  163.) 

FALAGUERA.  adj.  iHalagadora?  "Se  puedeo  ver  las 
riosas  oraciones  de  la  flor  filaguera."  (R.  Marin,  Cantos 


448  MIGUEL  DE   TORO  Y  GISBERT 


363.)  Cf.  Falagar,  halagar,  en  bable  (Rato.)  Falagueiro  es  hala- 
gùeno,  en  gallego  (Cuveiro).  En  Mugica,  Néologisme  y  Poesia, 
en  Espana  y  America,  marzo  de  1909,  encuentro:  "Con  h  o  sin 
ella  hay  que  admitir  este  vocablo: 

Con  vista  alagùera 
Miréle  y  mirômc. 

En  Acad.  14,  falaguero,  sin  diéiesis,  es  sinônimo  ant.  de  Ha- 
lagiieno,  Falar  es  hablar,  en  Vizcaya  (Mugica,  Z)iô/.,  66). 

FALDA.  s.  f.  Ala  del  sombrero  (ant.  en  Acad.).  ''Unas  ve- 
ces  el  sombrero  se  despliega  en  su  falda  y  se  achata  en  su 
copa."  (Calderon,  Escenas,  c.  en  Espana  y  espanoles,  366.) 
Tb.  en  Méjico  (Icazbalceta.) 

FALSARREGLA.  s.  f.  V.  Régla. 

FALSETA.  s.  f.  iUn  toque  de  guitarra?  îQué?  ;.aprendi6 
usté  ya  la  f arseta  del  Totovîas  ?  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  5). 

FALTAR.  V.  n.  "^No  faltaba  mas,  loc.  usada  para  rechazar 
una  proposiciôn  por  absurda  y  ofensiva.  Tb.  de  Méjico  (Icaz- 
balceta.) 

FALLO.  s  m.  Ejecuciôn  de  lo  pactado  en  la  apuesta. 

Y  sigue  a  la  apuesta  el   fallo, 
Y  al  triunfo  la  borrachera. 

(Santa  Ana,  en  Pueblo  andaîuz,  41.) 

FANAL,  s.  m.  Pecera.  **Viô  el  fanal  colocado  sobre  la  mesa. 
Los  peces  se  agitaban  como  doradas  notas."  (Rueda,  Reja,  45.) 

*  FANDANGO,  s.  m.  Lîo:  no  quiero  andar  en  esos  fandan- 
gos. También  de  Guatemala  (Batres);  en  Chile  significa:  des- 
orden  (Echeverrîa). 

FANGANINA.  s.  f.  Enredo.  (Caballero,  Clemencia,  Voca- 
bulario,)  **Habrâse  visto  tal  fanganina."  (Idem,  îbid,,  I,  211.) 

FARANDULEAR.  v.  n.  ^Trapacear,  enganar?  "Con  aquel 
farandulear  suyo.''  (Rueda,  Reja,  147.)  En  Chile  y  Méjico,  pa- 


VOCES  ANDALUZAS  449 


pelonear,  farolear  (Icazbalceta,  Ortuzar.)  En  Colombia  (Lanao), 
farândula  es  enredador,  informai. 

*  FARFOLLA.  s.  f .  Espatas  secas  del  maiz,  que  sirven  para 
hacer  jergones. 

FARIO.  s.  m.  Fam.  Sombra,  gracia.  "Mar  fario  y  gûen  fario 
significa  lo  mismo  que  mala  y  buena  "feombra."  (R.  Marin, 
Canfos,  III,  346,  nota). 

FARSADO.  s.  m.  Farsa.  "Atalayar  con  los  ojos  y  escuchar 
con  las  orejas  desde  el  farsado  mas  humilde  y  villanesco." 
(Calderôn,  Escenas,  19.) 

FATIGA.  s.  f .  Empeiîo.  ";  Pos  no  lo  bas  tomao  tu  con  mu- 
cha  fatiga  que  diganKJs!"  (Reyes,  Lagar,  113.) — Inquietud, 
desasosiego.  "^Te  piensas  tu  que  yo  no  vide  las  fatigas  que  a 
ti  te  entraron  con  lo  que  contô  ese  mulo?.".  (Urbano,  Munda- 
nal  ruido,  306.)  Interj.  iQué  lâstima! 


No  tengo   a  naide,   \  fatiga  ! 
Que  me  diga: 
Me  muero,  Juana,  por  ti. 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  146.) 

— Darle  a  uno  fatiga,  fr.  Molestarle,  desazonarle,  darle  ver- 
gûenza.  "Aqui  les  da  fatiga."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  127.) 

FE.  s.  f .  No  poder  con  la  fe  de  bautismo  en  papeles,  fr.  ser 
muy  débil.  {Trad.  esp.,  I,  85.)  "Un  senor  que  ya  no  puede  con 
la  fe  de  bautismo  en  papeles."  (P.  Valdés,  Hermana,  155.) — 
De  fe,  loc.  adv.  A  fe. 

Vestido  con  la  mortaja 
Si  te  viera  entrar  a  ti 
De  fe  que  resucitara. 

(R.  Marîn,  CantoSy  II,  470.) 

FECHA.  s.  f.  fam.  Tiempo.  "iPues  hijo!  jtoavia!  ino  quea 
fecha!"   (Cortés,  Débiles  fuertis,  57). 


450  MIGUEL   DE   lORO   Y    GISBERT 

FELPÔN.  s.  m.  Tira  de  felpa.  "Una  mantilla  de  franela 
negca  con  grandes  felpones."  (Alarcôn,  Sombrero,  200.) 

FELTRE.  s.  m.  iPieltro?  "Zapatos  de  una  especie  de  pano 
recio  o  fcitrc  gris."  {Caballero,  Clemencia.  I,  148.) 

FENÔMENO.  s.  m.  Persona  muy  hâbil.  "Al  que  usté  le 
ha  dejao  la  suya,  al  Quiqui,  que  en  eso  de  curar  es  un  fenô- 
meno."  (Reyes,  Moruchita,  i.) — Persona  de  excelentes  pren- 
das.  "jY  de  cuâl  de  las  cincj  partes  del  mundo  lia  vinio  es; 
fenomeno."  (Reyes,  Niiio  de  los  caireles,  2.) 

FEO.  s,  m.  Fealdad.  "Era  feo,  de  nn  feo  que  Ilamaba  la 
atenciôn."  (Caballero,  Serz'ilôn.  19.)  "La  chîquilla  era  de  un 
fto  poco  comûn."  (Id.  Clemencia,  i,  179.) — *Desagradable  a! 
gusto:  esta  fea  la  sopa.  Tb.  (n  Colombia.  (Cuervo). 

— Enfadado. 

Cuando  yo  me  pongo  feo, 
To  Dios  se  jecha  a  temblà. 

(Sànchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andalus,  132.) 
— Quedar  feo,  fr.  Quedar  dcsairado. 


e  qui  en  tenga 
Poco  dinero, 

Que  aunque  sea  buen  mozo, 
Quedarà  feo. 

(R.  Marin,  Canlos.  IV,  21,) 

— *Màs  feo  que  de  encargo  fam.  Muy  feo.  En  Méjico:  feo 
de  encargo. 

FERIA.  s.  f.  Importancia,  "Tanta  feria  hubiera  tomado  su 
peregrina  facultad  de  aumentar  lo  poco  y  de  ver  lo  que  no 
habia."  (Calderân,  Escenas,  54.) — Feria  chica  i  ?  "Una  noche 
del  Carmen,  por  la  feria  chica."  (Castro,  Lutta  lunera,  2.) 

FERIAR,  V.  a.  Mostrar,  manifestar.  "Feriando  dilatadamen- 
te  sus  dientes  blanquisimos."  (Calderôn,  Escenas,  80,)  "Cierta 


VOCES  ANDALOZAS  451 

andaluza  que  baila  a  las  mil  maravillas  y  feria  un  boléro...". 
(Id.,  ibid.,  21.) — En  vizcaino,  dar  feria,  sacudida,  viento,  va- 
puleo,  soleta,  al  dinero  principal  mente.  (Mugica,  Dtal.  66.) 

FEROCHE,  s.  m.  Espadachin.  "Cada  feroche  se  iba  por  su 
lado."  (F.  Rubio,  Memorias,  V,  106,) 

FERÔSTICO,  CA.  adj.  Irritable  y  discolo.  Muy  feo.  "i  Mâs 
ferôstica  eiat"  (Caballero,  Gaviota,  112.)  "Se  pu'îieron  todos 
aquellos  ferôsticos  (los  diabloi)  a  echar  sapos  y  culebrai."  {Ca- 
Lallero,  Juan  Soidado,  c.  Gagini.)  Tb.  de  America  (Tcbar,  Ba- 
1res,  Membreno,  Salazar,  Segovia.)  Tb.  de  otras  partes  de  Es- 
pana.  "Esa  elegantona,  no  es  dama,  sino  una  tia  ferôstica.'" 
(Galdôs,  Miau,  c.  Gagini). 

FERVOROTADA.  s.  f.  Acciôn  brusca,  impremeditada. 
"Esta  atolondrada  fervorotada  de  su  hijo."  (Caballero, 
Ma,  97.) 

*  FIADO.  adv.  Al  fiado  (A(i.d.):  comprar  fiado.  Û.  también 
en  Méjico.  (Duarte,  art."  Comprar.) 

FIESTERO,  RA.  adj.  Dado  a  diversiones.  "No  rimaba  bien 
lo  de  ser  Restera  con  el  porte  distînguido  de  la  joven."  (Rueda, 
Gusano  de  lus,  97.)  Tb.  de  America  (Membreno,  Picôn  Fe- 
bres.  Uribe.  Segovia.) 

FIGURACIÔN.  s.  f.  Idea,  imaginaciôn.  "Que  lo  que  tû 
dices  son  figuraciones.  "  (Ganivet,  Pio  Cid.,  II,  85.)  Tb.  de  Ve- 
nezuela (Picôn  Febres.) 

FIGURITA.  s.  f.  En  algunos  sitios:  murciélago.  "Los  in- 
ofensivos  murcîélagos,  que  llevan  en  las  aldeas  el  noinbre  de 
figuritas."  (Caballero,  Caliar  en  vida,  en  Elia,  247.) 

FIJA.  s.  {.  Estar  en  la  fija,  fr.  Acertar.  "Me  paese  a  mi  que 
no  estas  tù  en  la  fija."  (Reyes,  Lagar,  121,) — Es  Ut  fija,  fr. 
Es  seguro. 

Y  en  la  pràctica, 
Digan  ustés  que  es  la  fija: 
Pa  bichos  c 


(Burgos,  Boda  de  Luis  Aionso, 


'*  MIGUEL   DE  TORO  Y   GISBERT 

In  Argentina  y  Chile,  a  la  fija  es:  seguramente.  (Garzôn, 

tieverria.) 

"ILA,  s.  f.  Germ.  La  cara.  fR.  Marin,  Cantos,  III,  252,  nota/i 


s  bergtiensa., 

Te  se  cayera  la  fila 
Cuando  pasas  par  aqui. 

(Idem.  ibid.  III,  176.) 

^ILADELFIA.  s.  f.  pop.  Finura.  (Besses.) 

Na,  que  usté  como  su  amigo 
Esta  por  la  filaderfia. 

(Burgos,  Buda  de  Luis  Alonto,  36.) 

~ILEY.  s.  m.  Un  juego  de  naipes.  "Ni  al  rentoy,  filey.  bnsca, 
otro  de  los  carteados."  (Calderôn,  Esccnas,  37.) 
-ILICATURA.  s.  f.  i  ? 

Hijo,  tu  filicatura 
Es  la  de  un  irracionâ 
Que  esta   fuera  e  las  cabales. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  29,) 

•ILUSTRE.  s.  m.  pop.  ilmportancia? 

Gueno,  pero  se  las  da 
De  presona  de  filustre. 

(Burgos,   Boda   de  Luis  Alonso,  30.) 

'ilustriiw,    en    Honduras    es   "desconocido,    flaco."    (Mem- 

5o.)  Filistrin,  en  Venezuela,  (Rivodô,  264),  es  pisaverde,  cu- 

itaco. 

^■IRME.  adj.  Pararse  en  firme,  loc.  Pararse  siibitamente. 

?.  Acad.  solo  hay  Parada  en  finne.)  "Paré  en  firme  deUnte 

la  torre  de  Archal."  (Navas,  Proairador  Yerbabuena.  $6.) 


VOCES  ANDALUZAS  453 


Tb.  en  Chile  (Echeverrîa.) — *De  firme,  loc.  constaiitemente  : 
trabajar  de  firme.  Tb.  chileno  (Echeverrîa). 

FIRRIS  MIRRIS.  s.  m.  fam.  Triquinuela.  "Soy  un  bestia 
para  toos  esos  firris  mirris  que  icen  que  hay  en  los  libres." 
(Serrano  Pedrosa,  El  Emperaor,  4.) 

FLAMENCO,  CA.  adj.  Dîcese  del  canto  de  estilo  agitanado. 
**Todo  el  repertorio  flamenco  de  que  tan  orgullosa  se  muestra 
Sevilla."  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida,  i.)  "Er  mejor 
cantaor  de  flamenco  que  ha  nasîo."  (Id.  îbid.,  12.)— s.  m.  y  sobre 
todo  f.  Persona  de  tipo  o  carâcter  gitano  o  achulado. 

Fa  pensà'n  esta  flamenca 
•  Que  m'estâ  gorbiendo  loco. 

(R.  Marin,  Cantos,  II,  296.) 


— m.  Navaja.  **Blandîa  en  efecto  un  ancho  y  luciente  fla- 
menco." (Calderon,  Esccnas,  204  )  Tb.  se  usa  en  la  P!aia  (Cuev- 
\o,  Apuntccwnes,  §  676,  nota.) — Por  lo  flamenco,  lo/  a  modo 
^amenco  o  gitanesco.  "Lo  mtsmo  sirviera  para  bailar  un  zapa 
ici.  que  :)ara  cantar  por  lo  flimenco.  (Aguilera  y  Pcrtf4,  en 
Puenlo  andahiL    53). 

FLOJONAZO,  ZA  adj.  Muy  flojo.  "A  esos  flojonazos  cos- 
tillones,  que  se  pasan  la  vida  sosteniendo  las  esquinas."  (Ca- 
ballero,  Clemencia,  I,  215.)  Tb.  del  Perù  (Arona,  art."  Flojera.) 
y  Argentina  (Segovia). 

FLOR.  s.  {.  Flores  de  mais,  rosetas  de  maiz  tostado.  ** Flores 
de  maiz,  que  Juanita  ténia  la  habilidad  de  hacer  saltar  muy 
bien  en  la  sartén."  (Valera,  Juanita,  77) — Flor  borriquera, 
;Cardo?  *'Las  espantosas  flores  borriqueras."  (Rueda,  Bajo 
la  parra,  246.) — Plor  de  la  canela.  Lo  mas  excelente  del  mundo. 

Que  quiero  yo  dar  la  bia 
Por  la  flô  de  la  canela. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    116.) 
— Flor  de  la  maravilla,  Flor  imaginaria  que  figura  en  ciertas 


454  MIGUEL   DE  TORO  Y   GISBEBT 

relaciones  de  muchachos.  "La  Hor  de  la  maravilla,  câtala  muerta, 
câtala  viva."  (Calderôn,  Escenas,  86.) — *La  flor  y  nala,  Ir.  Lo 
niejor.  Tb.  de  Argentina  (Garzon.) — De  mi  flor,  loc.  Exce- 
lente,  perfecto.  (Es  voz  sacada  del  juego  del  mus,)  "Se  ofrecen 
negocitos  de  mi  flor  a  todo  oficinista  no  lerdo."  (Valera,  Dotia 
Lus,  140.)  También  se  usa  en  Venezuela  {Picôn  Febres,  p. 
138  con  la  forma:  de  flor),  y  en  la  Argentina.  No  creo  guardc 
analogia  con  esta  locuciôn  la  siguiente  cita.  "Un  tarro  de  po- 
mada  de  mil  flores."  (Caballero,  Lâgrimas,  149.) 

FLOREO,  s.  m.  Ringorrango,  en  la  escritura.  "Esos  floreos, 
torpes,  conio  la  mano  que  los  trazô."  (Caballero,  Cosa  cum- 
plida,  85.) 

FLUX.  s.  m.  Flujo.  "Se  le  replicô  con  un  flux  de  risa  en 
todo  el  auditorio."  (Calderôn,  Escenas,  13.) — Echar  fluces, 
expr.  adv.  "Usa  el  vulgo  andaluz  interjecciones  o  expresiones 
de  repugnancia  :  algunas  veces  glosa  e!  pensamiento  dîcîendo  : 
saliô  Fulano  haciendo  fû,  como  el  gato,  o  echando  fluces."  (Ant. 
M.  Garcia  Blanco  en  Folk  lo're  and.,  i882-i'883,  p.  99,  c.  Ai- 
cardo.)  Cf.  Terno,  que  significa  pantalon,  chaleco  y  chaqueta, 
y  también  juramento,  y  Flux,  sinânimo  de  terno  (ropa)  en 
America  (Cuervo,  Macias,  Icazbalceta,  Rivodô,  Gagini,  Arona) 
y  que  creo  haber  oido  en  andaluz. 

FO.  interj.  de  asco.  "Delicadita  de  gusto  habia  de  ser  la  que 
a  usted  le  hiciese  fo."  (Caballero,  Gaviola,  l,  135.)  También 
se  usa  en  Méjico  (Ramos),  en  Colombia  (Cuervo),  en  Cuba 
(Pichardo),  Venezuela  (Rivodô.  79),  Honduras,  (Membreno),. 
Ecuador  (Lemos).  En  Chile,  1  f  oh  !  (Echeverria.)  Tb.  en  bable 
(Rato)  se  dice:  jFo!  iqué  olor!  Fo  y  Fc,  en  gallego,  interj.  de 
desechar  como  ;  que  asco  !  ,  que  mal  olor  !  (Cuveiro.) 

FONDILLO.  s.  m.  Trasero  de  los  pantalones.  "Rema,  ani- 
mal anfibio,  iOyes,  fondillo  embreado?".  (Caballero,  Una  en 
otra,  c.  en  Arona.)  En  el  Peni,  tb.  fundillo  o  fondillo  del  pan- 
talon. 

FORICO.  s.  m.  Hojas  secas  de  maiz.  (Trad.  esp..  I,  53.) 


VOCES  ANDALUZAS  455 


FRAILE.  s.  m.  Llover  frailes  desatacados,  fr.  fam.  Llover 
mucho.  "Aunque  lluevan  frailes  desatacados."  {Folk  lore  and.. 
nùm.  II,  67.) — Frailes  boca  ahajo,  Una  flor.  **Los  frailes  boca* 
abajo  preguntaban  a  una  grave  y  tiesa  mal  va  loca  por  que  razôn 
los  han  calificado  de  frailes/'  (Caballero,  Cosa  cumplida,  78.' 
En  Alava  se  llama  Frailes  la  Orchis  fnaculata,  (Barâibar.) 

FRAILECIÏOS.  s.  m.  pi.  Burbujas  que  se  forman  en  los 
charcos^  cuando  llueve.  "Cuando  veîa  correr  los  frailecitos  por 
los  charcos."  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  320.) 

FRANCACHELA.  s.  f.  ^Franqueza?  "Con  las  risas  entrô 
la  francachela. *'  (Castro,  Luna  limera^  14.)  Th.  argentino 
(Garzôn). 

*  FRANGOLLÔN,  NA.  adj.  Que  frangolla  o  hace  mal  las 
cosas.  En  la  Acad.  esta  como  americano.  Tb.  lo  es  (Icazbalceta, 
Monner  Sanz,  Selva,  crit.  Amcricanismos.) 

FREGADO.  s.  m.  Asunto,  generalmente  malo.  **Habîas  tii 
de  andar  en  este  fregao,  maldecio  jumento.'*  (Navas,  Procura- 
dor  Yerbabuena,  25.)  Tb.  argentino.  (Segovia.) 

*  FREGAR.  v.  a.  fam.  Amolar,  fastidiar.  Tb.  de  America 
(Ortùzar,  Arona,  Pichardo,  Batres,  Palma,  Gagini,  Tobar, 
Ramos,  562,  Garzôn,  Membreno,  Arona,  Picôn  Febres,  Eche- 
verria,  Cuervo). 

FREGOTEAR.  v.  a.  Fregar  repetidas  veces.  **E1  aguador 
fregotea  el  vaso.*'  (Ganivet,  Granada  la  bella,  30.)  Tb.  de  Mur- 
cia  (Sevilla.) 

FREGOTEO.  s.  m.  Acciôn  de  fregotear.  "Cuyos  rojos  la- 
drillos,  mas  rojos  aùn  por  el  fregoteo  reciente.'*  (Fernândez 
Garcia,  Reina  de  la  Cava,  888.) 

FREIR.  V.  a.  fam.  Fastidiar,  incomodar.  **Con  tu  desdén  me 
tienes  frito.*'  (Valera,  Juanita,  314.)  Freirse,  estar  frito,  en 
Méjico,  igual  sentido.  (Icazbalceta.) ^ 

FRESCO,  CA.  adj.  Despreocupado,  atrevido,  desvergonza- 
do  en  el  hablar.  También  se  usa  en  Venezuela.  (Picôn  Febres), 
y  en  Argentina.  (Garzôn.) 


ifiân  de  a 
Caballero, 


535) 

I,  Batreà, 
)  En  Sa- 
'e  (Rato). 
■'Vestido 
[ue,  pare- 

1. 178.) 

ita  y  re- 
..  de  Mé- 
:heverria, 
ïrofunda- 
Compara 

Caballero, 
frondio." 
lice  frôn- 
uerlc,  IV 
mporcado 

.,  y  espe- 
en  de  los 
e  se  pone 
i  con  los 
193) 


.  VOCES  ANDALUZ.\S  457 

FU  NI  FA.  (Ni)-  loc.  fani.  Ni  una  cosa  ni  otra.  "Porque, 
segûn  decia  el  vulgo,  no  era  ni  fu  ni  fa."  (Valera,  Juanila,  284.) 

*  FUÉLLEGA.  s.  f.  />r.  Mal.  Huella.  C.  en  la  serrania  de 
Ronda. 

FUERTIi.  adv.  m.  Fuertemente.  "Le  embistîô  de  fuerte  y 
feo,  y  lo  dejo  aplaslado  con  una  de  sus  patazas."  (Caballero, 
Faiiiilia  de  Alvareda,  333.) 

*  FUGUILLAS.  m.  pi,  fam.  Persona  muy  viva  o  que  fâcil- 
niente  se  sulfura. 

*  FULANO.  s.  m,  Cosa  cuyo  nombre  no  se  recueida  o  no  se 
quiere  dectr:  dame  el  fulantllo  de  la  navaja  (por  el  afîlador). 
También  se  usan  en  el  mismo  sentîdo  las  palabras  chisme,  cosa  ; 
idônde  bas  puesto  el  chisme  d?  sacar  punta  a  los  lâpices?  En 
Venezuela  parece  usarse  fiilano  en  sentido  anàlogo.  "Si  hay 
algo  desabrido  en  el  mundo  es  el  fulano  niaujar  blanco  "  (P. 
Febres,  art.'  Ouauabanada.) 

*  FULERO,  RA.  adj.  Malo,  desdichado,  sin  gracia:  iqué 
vida  mis  fideral.  En  Murcia  y  Aragon,  lo  que  no  es  de  recibo. 
(Sevilla.)  En  Argentiua  es:  muy  feo.  (Gàrzon.) 

*  FUNCIÔN.  s.  f.  Arnmr  iina  fiinciôn,  fr.  fam.  Armar  un 
escândalo. 

FUNDAMENTO.  s.  m.  .■]  futidaniento  de,  loc.  Con  moti 
de. 

Me  bienes  pidiendo  sclos 
i\  fundamento  de  que? 

(K.    Marin,    Canlos.  III.  72.) 

*  FUNDAR.  V.  a.  Crear.  C  c-n  la  loc.  Ni  Cristo  que  lo  fjtnc 
V.  Cristo.  En  Salamanca  se  dice  también:  mal  baya  el  air 
que  te  fundo. 

FUTRAQUE.  s.  m.  Frac.  En  Murcia,  levita;  chaqueta  lar| 
(Sevilla.; 

Si  usté  se  quita  er  futraque 
Y  se  pone  er  marsiyé. 

(G.   de  Alba,  en  Pucblo   andalus,   147.) 

Snu$  H»/a«i«B..-A,  îo 


458  MIGUEL   DE   TORO   Y  GISBERT 

— Ser  despreciable.  "Luego  arreglaremos  cuentas,  seor  îrj- 

traque."  (Calderon,  Escenas,  14.) 


GABACHO.  CHA.  adj.  Desgarbado,  sin  gracia. 

En   el   andar   cotiozco 
Qu'cres  del  campo, 
En  los  sarrapatones 
Y  en  lo  gabacho. 

(R.   Marin,   Cantos,  IV,   326.) 

— m.  y  {  Castrador.  "Auiiqiie  iba  a  la  chita  callando,  y  no 
gastaba  pito,  la  llamaban  la  gabacha."  (Valera,  Juanita,  116.) 
iAcaso  por  ser  en  olro  tiempo  generalmente  franceses  los  ca- 
pac'ores,  como  los  amoladores? 

GABERA.  s.  f.  Molde  para  ladrillos.  {Ordenamas  de  Mâ- 
laga,  Sevilla  y  Granada,  c.  por  Cuervo.)  Tb.  de  America.  (Ciier- 
vo,  Rivodô,  Icazbalceta.)  Cf.  el  articulo  Gavera,  colombianismo 
en  Acad.  14. 

GABINA.  s.  f.  Sombrero  Je  copa.  "El  tiene  gabina,  castori 
Il  como  se  llame."  (Valera,  J'iamla,  80.)  Tb.  Gavina.  véase. 

GACHA,  Ademàs  de  las  indicadas  en  el  Diccionario,  sue- 
len  hacerse  de  mosto.  " Pastelillos,  arrope  y  gâchas  de  mosto." 
(Valera,  Dona  Lun,  34.) — *Pcrdonar  las  gâchas  par  l<.'s  cosco- 
troncs,  fr.  fig.  Renunciar  a  w.'.  placer  por  las  mole-'itias  qui 

GACHl.  s  f.  Cerm.  Muchacha.  (Quiiidalé.)  "Yono  he  nacio 
pa  que  me  meta  en  el  cepo  ninguna  gachi."  (Reyes,  Moru- 
cliila,  2.) 

GACH6.  s.  m.  "Gacbô,  en  .singular,  y  gachôs,  en  pi.,  en  el 


V^OCES  ANDALUZAS 


459 


gitanesco  mas  genuino  de  la  Rumelia,  suena  Gagio  y  Gadgien, 
que  significan  especialmente  extranjero.  Es  el  nombre  que  dan 
los  gitanoG  a  los  que  no  pertenecen  a  su  raza,  y  no  raramente 
en  sentido  despreciativo."  (R.  Marin,  Cantos,  II,  367.)  ''Gachô 
gâché,  m.,  y  gachi,  f.,  nombre  que  ellos  (los  gitanos)  aplican  a 
los  andaluces/'  (Id.  ibid.,  loi.)  "Varon,  mancebo/'  (Quindalé.) 
Eitc  ùltimo  sentido  es  el  mas  corriente.  "Porque  lo  que  es  ese 
gacho  no  da,  por  mo  de  ti  b  ni.e  me  tiene  prometîo."  Tb.  de 
Madrid.  (Baroja,  Busca,  70.) 

GACHÔN.  adj.  Mimoso,  cariîioso.  "Acariciante  mirar  y 
palabras  gachonas/'  (Hernândez  IVIir,  Pedasos  de  vida,  16.)— 
Gachô,  muchacho.  "^No  te  entra  por  el  ojo  gach6n?".\caba- 
île^o,  Clcmcncia,  I,  234). 

GACHONA.  s.  f.*  Muchacha.  '*Lo  que  te  conviene,  gacho- 
na/*  (Caballero,  Clcwcncia,  I,  237.) 

GACHORRÎ.  adj.  "Compréndense  bajo  el  calificativo  de 
flamencas  dos  subespecies,  la  caîorrî  y  la  gachorrî,  originaria- 
mente  andaluza,  pero  amoldada  luego  al  gusto  gitano."  (R. 
Mai  in,  Cantos,  II,  loi.) 

GAJORRO.  s.  m.  Masa  frita  en  forma  de  barquillo,  que  se 
deshace  en  la  boca.  "Hubo  hojuelas,  pestinos,  gajorros,  ros- 
quillas."  (Valera,  Pépita,  217.) 

GALA.  o.  f.  Gala  de  Francia.  Cierta  flor.  **Macetas  de  gala 
de  Francia,  rosas/'  (Valera,  Pépita,  137.) 

GALGA.  s.  f.  Cintas  que  atan  las  alpargatas.  **Mozos  con 
las  galgas  en  los  tobillos/'  (Rueda,  Gusano,  loi.)  —  Echar 
galga  y  jorno  a  utw,  fr.  fig.,  Dominarlo.  **A  la  mas  audaz  le 
echaba  ella  galga  y  torno  con  una  sola  mirada/'  (Xavas,  Pro- 
ciirador,  59.) 

*  GALOPEAR.  V.  a.  pr.  Gran.  Hacer  una  cosa  de  prisa:  ga- 
lopear   el   gazpacho. 

GALLERO,  RA.  adj.  Aficionado  a  peleas  de  gallos.  "Sali 
por  dos  pares  de  huevos  de  gallina  inglesa,  porque  soy  muy 
gallero."  (Calderon,  Escenas,  202.)  Tb.  de  America  (Icazbal- 


4^  MIGUEL   DE  TORO  Y   GISBERT 

eta,  Pichardo,  Cuervo,  Rivodo,  191,  Picon  Febres.  Segovia, 
'aima,  Membreno,  Batres,  Gaginî.) 

GALLINA,  s.  f.  Canlar  la  gallina,  fr,  "A  dejarse  vencer  por 
tro  se  llania  cantar  la  gallina."  (R.  Marin,  Canlos,  IV,  4^4.) 

GALLO.  s,  m.  *Mamar  et  gallo  a  uno,  fr.  Burlarse  de  él. 
"b.  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  p.  342.) — Quedtirsc  como  el 
allô  de  Morôn,  cacarcando  y  sin  plumas,  loc.  fam.  (R.  Ma- 
in, Conifiaracioncs,  104.) 

GALLOREAR.  v.  n.  Levantar  la  voz  con  impertinencîa. 
CTaballero,  Clemencia,  Vocabtilario.)  "Con  los  franceses  aqué- 
Ds  no  habia  usted  de  gallorear  tanto."  (Id.,  en  Pucblo  and.  21.) 

GANCHiLLO.  s.  m.  Horquilla.  "Y  en  los  ganchillos  luce 
oino  primores,  cnentas  de  vidrio  presas  en  los  alambres." 
Rneda,  Tropd,  61.)  Tb.  en  Méjico  (Ramos),  Caiicfio  en  otros 
ilios  (Arona,  Batres,  Echeverria,  Membreno.) 

GANDINGA.  s.  f.  /t.  .1/rf/,  Pasa  de  inferior  calidad.  "El 
;rano  indigno  de  figurar  en  c!  racinio,  la  pobre  gandinga." 
Rejes,  Lagar,  256.)  En  Cuba,  guiso  de  higado  cortado  en  tro- 
ilos  con  salsa  espesa  (Pichardo.) 

GANSEKiA.  s.  f.  Gansada.  "Ese  es  un  asado  por  delicado, 
s  una  ganseria."  (Caballero,  Elia,  43.)  "Aquella  sociedad  en 
ue  es  proacrita  la  ganseria."  (Caballero,  Clemencia,  II,  121.) 

GANSO  s.  m.  Rûstico.  "Los  grupos  de  gansos  jerezanos  que. 
■■yerando  ajuste  de  trabajo,  Uenaban  la  plaza  del  Arenal." 
Rnbio,  Mcmorias,  III,  84.) 

GANOTILLO.  s.  m.  Ganole,  garganta.  "Continua  la  danza 
on  mùsica  de  ganotillo."  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  andalus,  25.) 

GARBANZA,  s.  f.  Garbanzo  grande.  "No  ya  de  garbanzos, 
ino  de  garbanzas  de  su  pueblo."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  50.) 

GARBANZO.  s.  m.  *  Carbanso  ncgro.  La  persona  mâs  ruin 
le  la  faniilia. — Garbanzo  del  cura.  pr.  Cad.  La  Centaurea  cal- 
itrapa,  planta  compuesta.  (Ferez Lara, F/or. gad.,en  Anales,  1. 1 6 

GARDUKO.  s.  m.  Zorro.  "Ansares  salteados  por  vulpeja  o 
arduno."  (Calderôn,  Esccnas,  126). 


VOCES  ANDALUZAS  46 1 


GARRAPATOSA.  s.  f.  El  Bubùlcus  ibis,  Purgabueyes  o 
Garzon,  ave  zancuda.  (Buen,  Hist.  Nat,,  477). 

GASCAS  (A),  loc.  adv.  A  gâtas,  arrastrândose.  "A  mi  no  me 
gusta  qiie  nadie  andé  a  gascas,  pero  tampoco  puedo  tragar  a 
los  labradores  de  a  caballo.**  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  22). 

*  GASTO.  s.  m.  Comilona:  hacer  un  gasto  con  unos 
amigos. 

GATATUMBAS.  s.  f.  pi.  Zalamerîas.  (Caballero,  Clemen- 
ci<i,  Vocabulario). 

GATO.  s.  m.  Defenderse  como  gato  pansa  arriba,  fr.  fam. 
de  comparaciôn.  (R.  Marin,  Comparaciones,  102.) — No  liay 
que  decir  izape!  hasta  que  pase  el  ûltimo  gato,  fr.  prov.  (R. 
Marin,  Canios,  IV,  260). 

GAVINA.  s.  f.  V.  Gabina.  "Un  sombrero  de  copa  alta,  que 
Respetilla  llamaba  gavina/'  (Valera,  Ilusiones,  II,  272). 

GAYUMBO.  s.  m.  pr.  Cad,  El  Spartum  junceum,  planta 
graminea.  (Pérez  Lara,  Flor  gad.,  en  Anales,  t.  21.)  "Los  ga- 
yumbos  que  en  marzo  se  cubren  de  sus  perfumadas  y  doradas 
flores/'  (Caballero,  Clemencia,  I,  128). 

GAZAPlTO.  s.  m.  Juego  de  ninos.  "Consiste  este  juego  en 
abrir  y  cerrar  la  mano  como  en  actitud  de  llamar."  (A.  Macha- 
do  Alvarez,  en  Folk  lore  and.,  1882-1883,  c.  Aicardo). 

*  GAZPACHUELO.  s.  m.  Huevos  escalfados  en  agua,  con 
sal,  aceite  y  vinagre. 

GENTF.  s  f.  O.  a  veces  en  plural,  como  en  francés.  "Paseo 
que  estaba  Ueno  de  gentes."  (Caballero,  Servilôn,  53.)  "Las  dos 
habitaciones  estaban  llenas  de  gentes/*  (Reyes,  Lagar,  116.) 
Tb.  en  Méjico  (Icazbalceta). 

GERE.  s.  m.  Gcrm.  Guardia  civil.  "Una  pareja  de  maldeci- 
dos  gères.''  (Pérez  Fernândez,  Aima    de    Sevilla,  c.    Esp     y 

^^P'  359)- 

GTGANTILLO.  s.  m.  El  mirasol,  planta.  "El  mirasol  o  gi- 

gaptillo."  (Caballero,  Cosa  cuntpUda,  78). 

GIGANTÔN.  s.  m.  "Nubarrones  ligeros,  de  formas  capricho- 


402  MIGUEL   DE  TORO  Y   GISBERT 


sas  y  esbeltas,  que  llaman'  gigantones.'*  (Caballero,  Cosa  cum- 
plida,  loo). 

GILENA.  n.  pr.  Estar  en  Gilena,  fr.  Estar  en  Babia.  **Por 
analogia  (<:on  la  voz  Jilî)  se  dice  de  los  tontos  que  estâri  jilando 
o  que  estân  en  Gilena."  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  380). 

GIRO.  V.  Jiro. 

*GITAN1LLA.  s.  f.  Especie  de  pendiente  para  las  orejas, 
formado  por  cuatro  triângulos  equilâteros,  articulados  también 
en  forma  triangular. 

GITANO,  NA.  adj.  Gracioso.  "jEsto  si  qu'esta  gitano!". 
(R.  Marin,  Cantos,  III,  y2), 

GLISA.  F.  f.  Cierta  mudanza  del  baile.  **Lazaro  Chinchilla 
invente  la  mudanza  de  las  Glisas."  (Calderôn,  Escenas,  28). 

GLORIA,  s.  f.  Olcr,  sabcr  a  gloria,  saber,  oler  muy  bien. 
**Los  habareb,  que  huelen  a  glona.''  (Navas,  Procurador  Yer- 
babuena,  27-) — ^^r  gloria,  loc.  Causar  gran  placer.  '*Daba  glo- 
ria  verlos  y  la  gente  los  admiraba.''  (Valera,  Juanita,  170.) — 
Tocar  a  gloria,  fr.  Tocar  las  campanas  en  son  de  fiesta.  **Todas 
las  campanas  de  la  villa  tocan  a  gloria.  *'•  (Valera,  Juanita,  279). 

GLOTURA.  s.  f.  Golosina.  (Caballero,  Clemehcic,  Vocabula- 
rlo.)  **iGorda,  si!  Parece  usted  el  espiritu  de  la  glotura."  (Ca- 
ballero, Clemcncia,  I,  216). 

GOBERNAR.  v.  a.  Arreglar.  "Gobiema  tu,  que  me  levante 
y  vas  a  v^r."  (Castro,  Luna  limera,  6). 

GOLA.  s.  f.  Cuello.  **Cuando  se  llena  el  vaso  hasta  la  gola. 
pierde  su  nombre  de  caiïa  y  toma  el  de  bolo."  {Trad.  espa- 
holas,  I,  57). 

GOLETERO,  RA.  adj.  y  s.  î  ?  Titulo  de  una  obra  de  Ar- 
turo  Reyes*  La  Golctera. 

GOLFO  s.  m.  Estar  en  su  golfo,  fr.  Estar  en  plena  activi- 
dad.  *'Estaba  en  su  golfo  la  guerra  de  Cuba."  (Ganivet,  Pio 
Cid,   II,   161). 

GOLPK.  s.  m.  "Gorpes  esta  usado,  ademâs,  en  la  acepciôn 
trashticia  de  Andalucia,  como  sinônimo  de  chistes,  rasgos  de 


VOCES  ANDALUZAS 


463 


gracia  o  ingenio/*  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  284.) — De  golpe  y 
azar,  loc.  Dicese  del  juego  no  carteado.  ''Ni  al  rentoy,  filey,  ni 
otro  de  lus  carteados,  ni  al  sacanete,  baceta  ni  otro  de  los  de 
golpe  y  azar."  (Calderon,  Escenas,  37). 

GOLPETAZO.  s.  m.  Golpe,  porrazo.  "Va  a  abri  un  buquete 
atrô  er  pezo,  der  gorpetazo."  (Rueda,  En  tropel,  118). 

GOLPETILLO.  s.  m.  Golpe.  **Una  truculenta  navaja  de  Al- 
bacete,  de  las  de  virola  y  golpetillo.''  (Valera,  Juanita,  241).  ^ 

GORGOTEAR.  v.  n.  Producir  gorgoteo.  "En  los  patios  gor- 
gotean  las  iuentes."  (Rueda,  Côpula,  206). 

GORICO.  dim.  de  Gregorio.  "Entre  ellos  sobresalîa  el  tîo 
Gorico.''  (Valera,  Comendador,  58). 

GORRO.  s.  m.  Llenàrselc  a  uno  el  gorro  de  guijas,  f  r.  fig. 
Irritarse.  "Se  le  va  llenando  el  gorro  de  guijas  a  cada  diabîura/* 
(R.  Marin,  Comparacioncs,  116.)  En  Venezuela  se  dice:  Llc- 
nar  a  uno  el  gorro  (Picôn  Febres,  341.) — Gorrôn,  gorrista.  "De 
îodos  los  gorros,  los  que  mas  me  sublevan  son  estos  de  iglesia." 
(P.  Valdés,  Hertnana,  151.) 

GORRONERIA.  s.  f.  Calidad  de  gorrôn.  "También  hay  su 
poco  de  gerronerîa  en  los  grandes."  (Valera,  Juanita,  170;. 

GOTA.  s.  f .  Cota  de  sangre,  pr.  Cad,  La  Adonis  autumnalis, 
planta  ranunculâcea.  (Ferez  Lara,  F/or,  gad.^  en  Anales^ 
t.  27). 

GOTERÔN.  s.  m.  Mancha,  gota  grande.  "Varios  goterones 
de  cal  en  las  hondonadas  del  rostro."  (Rueda,  Reja,  48.)  "Gran- 
des goterones  de  cera."  (H.  Mir,  Pedazos  de  vida,  12). 

GRACIA,  s.  f.  *Una  triste  gracia,  fr.  fig.  Una  cosa  des- 
agradable:  es  una  triste  gracia  que  hayas  hecho  eso.— Gracia 
ftwhosa,  fam.  Simpleza,  majaderia.  **iVaya  una  gracia  mo- 
hosa!".  (P.  Valdés,  Hermana,  346). 

GRANADINA.  s.  f.  Cierta  tonada  andaluza.  "Entran  en 
liza  con  la  rondena  o  granadina  otros  cantadores."  (Calderon, 
Escenas,  164.) — "Ahora,  que  nos  baile  unas  granadinas.  (P. 
Valdés,  Hermana,  148.) 


464  MIGUEL  DF  TORO  Y  GISBERT 


GRANEADO.  s.  m.  Fuego  graneado.  "Un  graneado  de  pi- 
ropos  corre  a  lo  largo  de  los  puestos."  (Rueda,  Reja,  134). 

*  GRANUJERlA.  s.  f .  Granujada,  generalmente  en  buen  sen- 
tido.  Conjunto  de  granujas.  Tb.  en  Murcia  (Sevilla). 

GRTETEARSE.  v.  r.  Agrietarse,  grietarse.  "Los  muros  de  la 
fortaleza  empezaban  a  grietearse."  (Reyes,  Goletera,  116.)  "Por 
una  boca  tan  fresca  entra  y  se  grietea  una  tajada  de  sandîa.*' 
(Riieda,  Bajo  la  parra,  217.)  En  Cplombia,  grietiarse  (Uribe). 

GRIFO.  s.  m.  Mechero  de  velôn.  "Seis  velones.  con  sus 
grifos  apagîdos."  (Calderôn,  Escenas,  122). 

GRILLERA,  s.  f.  Jaula  para  grilles.  "Unas  veces  se  tiene  al 
grille  en  ur  canuto  de  cana  cerrado  naturalmente  por  uno  de 
sus  extrêmes  y  tapado  por  el  otro  con  una  piedrecilla.  Otras 
veces  la  grillera  es  un  cantarillo  con  muchos  agujeros,  tapado 
con  un  trozo  de  corcho.  También  se  llama  grillera,  en  las  car- 
celes  de  Andalucia,  cuando  menos,  al  desvân  o  cachimân  en 
que  se  guardan  los  grilles  con  que  se  su  jeta  a  ciertos  presos 
de  cuenta.''  (R.  Marin,  Comparaciones,  108.)  — Càrcel.  "îEs 
que  al  salir  del  taller  te  han  llevae  a  la  grillera?  (Reyes.  Niiio 
de  los  cancles,  13). 

GRILLO.  s.  m.  Grillo  accitero,  i  ?  "Ganta  mas  que  un  griyo 
aseitero.'*  (R.  Marin,  Comparaciones,  5.) — Un  grillo  es,  y  se 
le  escucha,  réf.  que  indica  que  a  nadie  se  debe  despreciar.  (Ca- 
ballero,  Uliinto  consuelo,  en  Elia,  188). 

GRINGO  adj.  y  s.  cinglés?  "Se  dejan  ver  por  alli  no  pocos 
gringes  y  extranjeres."  (Calderôn,  Escenas,  113. — La  Acad. 
da  esta  voz  como  sinônimo  de  Griego,  y  anade  que  solo  se  usa 
en  la  frase  hablar  en  gringo.  Sin  embargo  la  voz  es  antigua  y 
tiene  significado  mas  extenso.  Terreros  decia  que:  "En  Mâ- 
laga  llaman  asî  a  les  extranjeros  que  hablan  con  acento,  y  sin- 
gularmente  a  los  irlandeses."  La  voz  se  usa  también  en  otras 
partes.  "Mas  vale  una  chula  que  treinta  gringas."  (Pardo  Ba- 
zân,  Insolacion,  23.)  Se  emplea  en  America  (Palma,  Batres, 
Icazbalceta,  Garzôn,  Calcafio). 


VOCES  ANDALUZAS  46$ 


GRULLA.  s.  f.  A  tu  ticrra,  grulla,  mâs  que  sea  con  un  pie, 
refrân  que  aconseja  volver  siempre  que  se  pueda  a  la  patria. 
(Caballero,  Clemencia,  I,  147).  U.  en  Colombia  (Lanao). 

*  GRULLO.  s.  m.  pr,  Scv.  Palurdo,  campesino.  En  Cuba, 
largo  y  pesado.  (Pichardo). 

GUAPO.  s.  m.  "Guapo  es  el  que  de  una  u  otra  manera  co- 
bra un  tributo,  que  se  denomina  cobrar  el  barato,  valiéndose 
de  su  poderîo  personal."  (Salillas,  Hampa,  c.  en  Espana  y  es- 
panolcs,  332.) — V.  Carne  de  guapo, 

GUARDACALLE.  s.  m.  ^Sereno?  **Tengo  mâs  sueno  que 
un  guardacalle."  (Reyes,  Goletcra,  16). 

GUARDIA.  s.  m.  Guardia  valôn,  Individuo  de  un  cuerpo 
niilitar  antiguo.  "Eres  mas  torpe  que  un  guardia  valôn."  (Bur- 
gos,  Bodas   8). 

GUARDOSO,  SA.  adj.  Rencoroso.  "Vamos,  no  seas  tan 
guardosa.**  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  241). 

GUARRAZO.  s.  m.  Golpe  que  se  da  al  caer.  **Dando  contra 
el  pavimento  atronador  guarrazo."  (Rueda,  Patio,  52.)  Tb.  de 
Salamanca  (Lamano). 

GUAS]  ARSE.  V.  r.  Burlarse,  chancearse.  "Se  alojô  un  dîa 
en  ca  el  cura.de  la  Puebla,  y  este  para  guasearse."  (Ant.  M. 
Garcia  Blanco,  en  Fo/k  Lore  and,,  1882-1883,  p.  J34,  c. 
Aicardo). 

*  GUATEPEOR.  n.  pr.  fam.  Ciudad  imaginaria,  cuyo  nom- 
bre se  usa  en  la  frase:  Salir  de  Guatemala  y  entrar  en  Gua- 
tepeor.  Û.  t.  en  Méjico  (Icazbalceta),  Cuba  (Pichardo,  art." 
Salir),  Perù  (Palma,  c.  en  Icazbalceta). 

GUAYABERA.  s.  f.  Prenda  de  vestir.  "Viste  pantalon  cîa- 
ro,  g^iayabera  de  seda  cruda  y  sombrero  de  ala  ancha  "  (Q'""" 
tero,  Florcb,  24). 

GUÎ.\.  s.  f.  Certificado  de  propiedad  de  una  caballerîa.  **TTna 
pareia  de  maldecidos  gères  se  encara  con  Pacorro  pidiéndole 
la  guia  del  mulo."  (Pérez  Fernândez,  Aima  de  Sevilla,  c.  en 
Espana  y  cspanoles,  359.) — Estar  en  las  guias,  fr.  Estar  a  las 


466  MIGUEL   IJF,  TORO  Y    GISBERT 

ûltimas.  "Cuando  yo  entré  aqui  estaba  en  las  guias.  (Ganivet, 
Fi»  Cid.,  JI   131). 

GUIFA.  s.  f.  iConjunto  de  los  jiferos?  V.  Jifa,  Acad.  "La 
genU-  me'ii.ida  de  la  guifa  y  del  maladero,"  (Calderôn,  /îs- 
cenOL,  I5;j. 

*  GUILLADURA.  s.  f .  Chifladura.  Tb.  en  Alava  y  en  Mur- 
cia  (Sevilla.)  Guillarse,  por  chiflarse,  esta  en  la  Academia. 

GUILLARSE.  v.  r.  Gniltàrsclas,  fr.  Irse. 

(Sabe   a   I0   que   m'atermino? 
A  déjà   mi  pare  y   mare 
Y  a  guiyârmelas  coiitigo. 

(R.   Marin,   CohIos.   II,  342.) 

GUJÔX.  s.  m.  El  que  guia.  "Un  lobo  no  va  nunca  solo,  y 
ese  que  esta  ahi  debe  ser  el  guiôn  de  la  manâ."  (Ganivet,  Pîq 
Cid.  Il,  120). 

GUIROtHO  i  ?  "Se  lo  conozco  eu  lo  guirocho  pestas?''. 
(Caballero,  Nochc  de  Navidad,  en  Elia,  224). 

GUIROPA.  s.  f .  i  ?  "La  capa  es  la  medicina  del  menesteroso, 
el  sànalo-todo  del  enferme,  la  guiropa  del  hambriento."  (Cal- 
derôn, Escenas,  191). 

*  GUIS.-\DO.  s.  m.  V.  Oiiisar. 

*GUISAR.  V.  a.  Preparar  los  manjares  al  fuego,"con  caido, 
salsa,  etc.  Patatas  guisadas  son,  exclusivaniente,  las  cocidas  con 
aceiie,  un  poco  de  agiia  y  los  condimeiitos  necesarios,  v.  gr.  en 
ajo  de  polio   Anâlogo  uso  tiene  gcisar  en  el  Perû  (Arona). 

GUISOTE.  s.  m.  Guiso.  "Sabrosos  giiisotes  de  la  tierra." 
(Valera,  Doiia  Lus,  34.)  Ac.  dif.  de  la  Acad. 

GUITARRA.  s.  f.  El  ataùd.  (Trad.  esp.,  1,  94.)— A/e(c«e  en 
giiilarras  dcsiciiifladas,  fr.  fig.  Meterse  en  lo  que  a  une  no  le 
importa.  (Calrallero,  Gaviota,  1,  150). 

GURRAPATO,  s.  m.  Giirripato.  pequefluelo.  "Gurrapatos 
del  mismi^imo  Lucifer."  (Caballero,  Noche  de  Navidad,  en 
Elia.  206). 


VOCES  ANDALUZAS  467 


*  GURRIPATO,  TA.  s.  m.  y  f.  Pollo  del  pato.  V.  Gurriato, 
en  Acad.— Faw.  Chiquillo.  "Regalândole  un  gurripato  que  es  un 
becerro/'  (Reyes,  Goletera,  17.)  Gurripato  es  la  garrapata,  en 
Salamanca  (Lamano). 

GUSANA.  s.  f.  Gusano  hembra.  **Una  mala  vieja  conocida 
por  el  apodo  de  la  Gusana."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  177). 

GUSANERA.  s.  f.  Muchedumbre.  "iCômo  quiere.usté  que 
una  prospère  con  esta  gusanera  de  chico!"  (P.  Valdés,  Her- 
mana,  301). 

GUSANO.  s.  m.  Dormir  como  un  gusano  de  seda,  fr.  fig. 
Dormir  niucho.  (R.  Marin,  Comparaciones,  12). 

GUSTO.  s.  m.  A  gusto,  loc.  adv.  Con  satisfacciôn.  "Si  vie- 
ras  que  agusto  (sic)  estoy  aqui."  (H.  Mir,  Pedasos  de  vida,  13). 


H 


HABA.  V.  f.  Haha  de  la  mar,  '*I^s  habas  de  la  mar,  dicen- 
nie,  son  unas  picdrecitas  oscuras  que  se  cogen  en  las  playas  de 
Sanîûcar  y  Chipiona.''  {Trad.  esp,,  I,  268.) — Habas  del  diablo, 
pr.  Cad,  Ei  Astragalus  lusitanicus,  o  Garbancillos,  planta  legu- 
minosa.  (Pérez  Lara,  Flor  gad,,  en  Anales,  t.  21.) — Dar  la 
Iiaba  cagada,  fr.  "Para  atraerse  una  persona  la  voluntad  de 
otra,  se.  tiagarâ  una  baba  entera  y  en  el  caso  de  defecarla  en- 
tera también,  la  colocarâ  a  los  pies  de  un  muerto,  la  machacarâ, 
mezclarâ  los  polvos  con  cualquier  liquido,  y  procurarâ  que  los 
tome  la  persona  deseada.  Esta  prâctica  se  conoce  por  "dar  la 
baba  cagada.''  Aplicada  la  frase,  équivale  a  decir  que  la  que  la 
ha  tomado  esta  dominada  por  la  otra."  (Trad,  esp,,  I,  234). 

HABARILLO.  s.  m.  dim.  irreg.  de  Habar.  "Jabarillos,  los 
de  gùerta."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  19). 

HABER   V.  a.  Tener.  "No  bayas  pena  de  que  te  olvide. 


»» 


468  MIGOEL   DE  TORO   Y  GISBERT 

(Rueda,  Gnsano,  201.) — Hacer.  "Ocho  anos  habia  que  faltaba 
Clemencia  de  Sevilla."  (Caballero,  Clemencia,  II,  i.) — Haber 
de,  Haber. 

Con  e1  mosto  se  iluminan 
Y  suelc  haber  de  navajas. 

(E.  Asquerïno,  en  Pueblo  andalui:.  .wO 

HABERO.  s.  m.  Vendedor  de  babas.  "Unas  cesticas  de  fresa 
cpie  el  habtîro  iba  a  llevar."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  19.) — Tallo 
nuevc  de  la^:  matas  de  habas.  (R.  Marin,  Refranes,  23). 

I-os  hijos  de   fcbrero 
Son  los  jaberos. 

(Idem,   jhidX 

HABILLAR.  v.  a,  V.  Abillar. 

HABILLELAR.  v.  a.  V.  Abillelar.— En  Quindalé:  abillelar 
V.  11.  Venir,  llegar,  Jahillelar  v.  n.  Penetrar,  comprender.  Xo 
trae  Quindalé  la  forma  con  h,  pero  trae  para  el  verbo  anterior 
las  formas  Abillar,  v.  n.  Venir,  acudir,  Habillar,  v.  a.  Tener. 
po.seer,  y  Jabillar  v.  a.  Entendor,  conocer. 

HABLADO,  DA.  adj.  Informado.  "Ya  estaria  hablado  por 
don  Ramôn."  (F,  Rubio,  Manorias,  II,  21.) — *Mal  hablado. 
Dice?e  dd  que  suele  usar  palabras  groseras  o  de  murmiiraciôn. 
Tb.  de  Guatemala  (Batres). 

HABLADURÎA.  s.  f.  Charla.  "Largarsc  a  la  venta  a  tener 
un  rato  de  habladurias  con  An.selmo,"  (Reyes,  Lagar,  261). 

HABL.'\R.  s.  m.  Charla.  "Concha  se  reia  de  loshablares  y 
■ît?'-es  campesinos."  (Rueda,  Gnsatto,  217). 

HACER.  V,  a.  Hacersc  v.  r.  Hacer.  "Se  to  que  ehago." 
fValera,  juanila,  132), 

Desde  que  se   h  ace   de  noche 
Hasta  que  se  hace  de  dia. 

(R.  Marin.  Cantos,  II.  82.) 


VOCES  ANDALUZAS  469 


— A  mal  hacer,  loc.  adv.  De  intento.  "Yo  no  lo  habîa  hecho 
a  mal  hacer/'  (Valera,  Comendador,  9). 

*  HACIENDA,  s.  f .  pr.  Mal.  Acciôn  :  tener  buenas  hacien- 
das. (Û.  en  la  serranîa  de  Ronda). 

HADADO,  DA.  adj.  i  ?  **E1  perfume  embriagador  de  rosas 
hadadas.'*  (Valera,  Dona  Lus,  186). 

HALA.  interj.  Vamos.  Dîcese  también:  iHale!  También  en 
Madrid.  "jHala,  vamos!"  (Baroja,  Busca,  227),  en  Vizcaya 
(Mugica,  Dialcctos,  55,  artîculo  /^/a/),  en  Alava  (Barâibar, 
articulo  Ala.)  Barâibar  recuerda  que  figura  en  el  Poema  del 
Cid,  V.  2351.  "jAla,  Pero  Verniùez,  el  myo  sobrino  caro!",  y 
en  un  Baile  de  Bernardo  Lôpez  del  Campo.  "jY  ala  que  es 
tarde!"  b  th.  en  Venezuela  (P.  Febres,  que  indica  que  es 
igualmente  de  Colombia.)  En  Murcia  (Sevilla),  se  dice  con  igual 
sentido:  iHale!  En  otras  partes  lAle!  (Pardo  Bazân,  Madré 
naturalcza,  15). 

HALAU.  V.  a.  Tirar.  **Los  chiquillos  le  tiran,  le  jalan  y  le 
estropean."  (Caballero,  Esfrclla  de  Vandalia,  cap.  V.)  C.  t  en 
Colombia  (Cuervo)  y  en  Cuba  (Pichardo).  V,  Jatar. 

HALDAZO.  s.  m.  Porrazo,  caida. 

Ar  pasar  por  tu  puerta, 
Pegué  un  jardaso, 
Me  lebantô  tu  padre 
De  un  ladriyaso. 

(R.  Marin,  Cantos,  IV,  31Q.) 

flARAPO.  s.  m.  Desctibrir  los  harapos,  fr.  fig.  Dejarse  ver 
*'No  podii  rechazar  el  yugo  sin  descubrir  sus  harapos."  (Re- 
yes.  Lagar,  2^2^) — pi.  IVapos,  mujeres,  f  aidas.  "<iY  cômo  ha- 
bias  de  dejar  tu  de  dir,  tratândose  de  jarapos?".  (Reyes,  Nino 
de  los  cairelcs,  4.) 

♦ilARTADA.  s.  f.  Hartazgo.  Û.  t.  en  Guatemala  (Batres, 
Jâuœgui)  y  Argentina  (Selva,  crit.,  Americanismos). 


47°  MIGUEL  DE  TORO  Y   GISBERT 

HASTA.  prep.  Cosa  de.  "A  ml  una  vez  tendria  yo  hasta 
cincn  aîioi  c  seis."  (Quîntero,  Flores,  40). 

HATEADO,  DA.  adj.  Ataviado.  "Una  criadilla  mal  hatea- 
da."  (Riibif,  Metnortas,  II,  55.)  "Al  mirarlo  tan  majo  y  tan 


VOCES  ANDALUZAS  -  47  I 


HIELO.  S.  m.  îAzucarillo?  "Los  que  alteran  la  pureza  del 
agua  con  yelo,  con  refinado  o  con  licores/'  (Ganivet,  Gra- 
nada,  32). 

HIER.  adv.  t.  Ayer.  "Hier  tarde  se  arrimô  a  la  reja."  (Re- 
yes,  Nino  de  los  caircles,  8.)  "Hier  manana  estuvo  aqui."  (Re- 
yes,  Lagar,  m). 

HIERBERO.  adj.  Que  produce  mucha  hierba.  "Porque  las 
lluvias  de  este  mes  son  muy  hierberas."  (R.  Marfn,  Refranes^  24). 

HIERRO.  s.  m.  Eche  usted  hierro,  fr.  con  que  se  critica  al 
que  exagéra  valentia  o  rumbo.  (Valera,  Juanita,  86). 

HIGOCHUMBERA.  s.  f.  Higuera  chumba.  Titulo  de  una 
poesîa  de  R?.môn  Franquelo,  en  Pueblo  andalns,  116. 

HIGUERA.  s.  f.  Higuera  de  la  India.  ^Higuera  de  Indias, 
o  nopal?  "Con  sus  araucarias,  con  sus  higueras  de  la  India." 
(Valera,  Pépita,  227.) — Higuera  tuna.  La  higuera  de  tuna 
(Acad.).  (Ferez  Lara,  Flor  gad.,  en  Anales,  t.  20). — Higuera 
negra.  i   ? 


Sombra  de  jiguera  negra 
Te  caiga  en  er  corasôn. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  266.) 

HIJO.  ir.  m.  Hijo  de  cabra,  fam.  Expresion  insultante.  "No 
ves,  hijo  de  cabra,  que  le  estas  dando  la  puntilla?''  (Navas, 
Proeurador  Yerbabuena,  25.) — *Este  nuestro  hijo.  Don  Lope, 
rt  es  miel,  ni  liiel,  ni  vinagre,  ni  arrope,  refr.  que  se  aplica 
a  las  per::onas  sin  gracia. 

HILAR.  V.  a.  Estar  hilando,  fr.  "Por  analogîa  (con  la  voz 
Jili),  se  dice  de  los  tontos  que  estân  jilando,  y  que  estân  en 
Gilena.'M'P.  Marin,  Cantos,  IV,  380). 

HILO.  s.  m.  Hilo  de  pelo.  i  ?  "Hacîa  médias  caladas  con 
hilo  de  pelo/'  (Caballero,  Elia,  53.) — Hilos  de  Maria.  Flecos, 
rilamentos  tenues  que  vagan  en  el  aire.  "Como  los  hilos  de 
Maria,  qu?  vagan  entre  el  cielo  y  la  tierra."  (Caballero,  Elia,  35). 

HINCAR.  V.  a.  Doblar.  "El  pobre  de  mi  Curro,  que  desde 


^^à 


4/2.  MIGUEL  DE   TORO  Y   GISBERT 

aqu^;l  dia  hincô  la  cabeza  y  no  volviô  a  estar  nunca  nias  ale- 
gre."  (Caballero,  Clemencia,  I,  138). 

HOCICO.  s.  m.  Û.  tb.  en  pi.  "Te  voy  a  romper  los  jocicos." 
(Ganivet,  Pio  Cid,  II,  21), 

HOJA  s.  {.  Defecto  en  las  monedas.  "La  plata  es  de  ley, 
sinr  que  lengo  hoja."  (Quintero,  Bucna  sombra,  esc.  XXIV.-- 
Hoja  de  in  higuera,  cierta  adivinacion.  " Interrogaciones  ai 
orâculo  V  sacar  a  relucir  el  cedazo  y  la  hoja  de  la  higuera.' 
(Rueda,  Bujo  la  parra,  an.)  "Cortar  la  hoja  de  la  higuera  para 
lut'gc  encerrarla  en  un  boquete  y  ver  si  por  la  maiïana  aparece 
peg.ida  la  liendidura,  en  cuyo  caso  el  mozo  o  moza  es  corres- 
pondido  en  sus  amores."  (Id.,  ibid.,  214.) — Hoja  de  tallo.  îLa 
verde,  en  contraposiciôn  con  la  hoja  de  rosa,  por  pélalo?  "Seis 
o  siete  rosas,  alCernando  con  la  clara  purpura  de  sus  pé- 
tales la  alegre  verdura  de  varias  hojas  de  tallo."  (Valers,  itit- 
sioncs,  118) — De  la  hoja,  loc.  adv.  Dicese  de  un  vino.  "Vino  de 
la  ticrra,  a  que  Uaman  de  la  hoja."  (Trad.  esp.,  I,  58.) 

HOJAL.ATERO,  R.A.  adj.  De  hojalata.  "Zarandajas  hoja- 
iateras,  indispensables  en  toda  cocina."  (Certes,  Débiles  fuer- 
ics.  do). 

HOLAN.  s.  m.  Cierta  tela  de  lienzo.  También  se  escribe 
ûlà.n.  Tb.  de  .America  (Pichardo,  Membreno,  Palma,  Arona, 
Uribe,  Segovia,  P.  Febres).  V.  Otâii. 

HOLE.  interj.  V.  Ole. 

HOLGACHÔN.  NA.  adj.  Holgado.  "Yo  tengo  muy  hol- 
gachôn  el  criterio."  (Valera,  Pépita,  208). 

HOLLIN.  s.  m.  Pendencia,  riiia.  "Habrâ  bollin,  y  largo." 
fCalderôn,  Esccnas,  205.)  "Se  ha  de  armar  bronquls,  con  mu- 
chi'-imo  del  hollin."  (Id.,  ibid.,  117.)  En  Aragon  y  Murcîa  (Se- 
vilb),  bulla,  jaleo,  escàndalo.  Tb.  en  Alava  (Baràibar,  art.* 
Jolliti). 

HOMERE,  s.  m.  De  liombre  a  hotnbre,  (r.  De  poder  a  poder. 
"^N'o  quetias  venir  de  hombre  a  hombre?".  (Castro,  Luna 
Itiucra,  ().) 


VOCES  ANDALUZAS  473 


HONDILON.  s.  m.  Taberna.  '*Jugindose  al  tute,  en  el  hon- 
dilon  del  Chafarote,  uno  o  dos  caiieros."  (Reyes,  Nino  de  los 
caireles,  4.) 

HONDO.  adj.  V.  Jondo,  "Comenzô  a  cantar  hondo  y  gor- 
eonteado  por  lo  flamenco/*  (P.  Valdés,  Hermana,  148). 

HOPO.  s.  m.  Tupé.  "Los  pocos  restos  de  cabellera,  forma- 
ban  un  hepito."  (Caballero,  Gaviota,  I,  56). 

HORA.  s.  f.  *A  bnena  hora,  fr.  con  que  se  censura  la  11e- 
gada  tardîa  e  inùtil  ya  de  alguna  cosa.  Tb.  se  dice:  A  buena 
hora  mangw:  vcrdes.  Compârese  con  el  réf.  de  Acad.,  de  sen- 
tido  diver^c  :  Buenas  son  mangas  dcspués  de  Pascua, — A  buena 
hora  pidio  el  rey  gâchas,  loc.  de  sentido  igual  al  de  ";  A  buena 
hora!''.  (Ganivet,  Pic  Cid,  I,  40.) — *Qué  horas  son,  fr.  usada 
en  Andalucîa  en  lugar  de  îQué  hora  es?:  Û.  tb.  en  America 
iQné  horas  son  estas  para  descolgarse,  para  venir,  etc? 
(Cuervo,  Apuntaciones,  §  377.) — Mala  hora,  fig.  y  fam.  Persona 
de  mala  îrdole.  "iUno  de  Sivilla? — Un  mala  hora,  el  Polio  de 
.os  Billares/'  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  13.) — Por  horas,  loc. 
adv.  Uno  tras  otro.  **iVengan  terremotos  por  horas,  como  las 
fiinsiones  der  teatro.''  (Quintero,  Buena' sombra,  esc.  XXIV). 

HORCAJADA  (A).  Loc.  adv.  A  horcajadas,  "A  horcajada 
sobre  los  Iiombros.'*  (Reyes;  Lagar,  10). 

HORMIGA.  s.  f.  Hormiga  cabesona.  Especie  de  hormiga 
c'e  cabeza  grande.  **Reparti6  las  partituras,  llenas  de  hormigas 
cabezonas.*'  (Rueda,  Reja,  152.)  Tb.  de  Cuba  (Pichardo). 
•  IIORMÎGÔN.  s.  m.  Hormiga  grande.  **Marcial  es  regular  lo 
haya  sentido  y  llorado  como  un  hormigôn  a  su  raton  Pérez." 
(Caballero,  Lâgrimas,  288.)  Tb.  de  Murcia  (Sevilla.)  Tb.  en 
Pardo  Bazân  {Madré  naturalesa,  p.  11). 

HORNAGUEAR.  v.  a.  ^Afrebanar?  "Hornagueândola  (la 
salsa)  para  que  los  residuos  monten  bien  sobre  la  sopa."  (Rueda, 
Gumno,  165). 

HORNJO.  s.  m.  A  hornio,  m.  adv.  A  granel.  "Traemos  sus 
papeletas  de  descantaradura  a  hornio,  que  por  todas  las  coyun- 

R(vu4  Hispatiiqitê.-'A.  31 


474  MIGUEL  DE   TORO   Y   GISBERT 

ti-ras  del  cuerpo  las  venimos  manando  y  brotando."  (Calderôn, 
Escenas,  103). 

*  HOSTIGAR.  V.  a.  Hastiar,  empalagar.  Tb.  de  Venezuela 
y  el  Perù  (Picôn  Febres), 

*HL'ECO.  CA.  adj.  Alegre,  ufano.  Tb.  en  Venezuela  (Pi- 
ton Febres,  336). 

HUELGO.  s.  m.  ;  Placer,  satisfaccîon?  "Ya  puedes  tomar 
luielgo  de  rn  amor,  que  en  su  peclio  no  cabe  y  se  rebosa."  (Rue- 
ria,  Gusano,  201), 

HUESO.  s.  m.  Hueso  de  la  alcgr'm.  El  del  codo.  {Folk  lore 
esp.,  nùm.  Il,  58.)  "A  ese  huesecillo  (la  apôfisis  caudal)  y  al  del 
co'lo,  Uaman  los  huesos  de  la  alegria."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  72. 
— fiucso  palomo.  i  ?  "Mi  Juancho  tira  al  hueso  palomo,  va  de- 
rechc  y  no  me  da  corcobos."  (Calderôn,  Escenas,  15.) — La  stH 
litieso.  La  longua.  "Y  da  rienda  a  la  sin  hueso."  (Trad.  esp. 
I.  32.)  En  Acad.  hay  solo:  Soltar  la  sin  hueso.  Û.  tb.  en  Argen- 
tina  (Garzôn.)  Carriegos  (El  Icnguaje.  nûm.  13),  recuerda  que 
Larra  dijo:  "Dejar  correr  lil>remente  mi  atrevida  sin  hueso". 
{Obras  couipletas,  I,  57). 

HUÉSPED.  s.  m.  Despedir  liuâspedcs,  fr.  Librarse  de  impor- 
tunes. "Sabia  despedir  hucspedcs  y  tener  a  raya  a  lo.;  mâ.^ 
atrevidos."  (Valera,  Jiianita,  29). 

*  HUÉSPEDA,  s.  f.  No  contar  con  la  huéspeda,  fr.  No  pre- 
\  er  un  suceso  adverso.  Tb.  argentine  (Garzôn). 

HT'EVO.  s.  ni.  Liiiipialc,  que  estas  de  huevo,  fr.  con  (jue 
.suele  decir  a  uno  que  no  tendra  lo  que  desea.  "Anâloga  sîgtiifi- 
caiiôn  tientn  estas  otras  expresiones:  No  te  darâ  en  er  pi-?:». 
Peiico.  il.impiate,  que  estas  de  hwevo!",  (R.  Marin,  Contos. 

in.  :-56). 

HUtDO.  DA.  adj.  En  fuga. 

gSi  este  bicho  esta  juiol 
Mas  no  hay  mieo,  er  colarâ.  I 

(G.  de  Alba,  en  Pucbio  attda'.ue_  t^f.  >  1 


VOCES  ANDALUZAS  475 


HULUSMEAR.  v.  n.  Olfatear.  "Hunden  los  perron  el  ho- 
cico,  hulusireando  los  alimentos/*  (Rueda,  Bajo  la  parra,  105). 

HUMAR.  V.  n.  Fumar.  (Caballero,  Juan  Soldado,  c.  por 
Cuervo.  Tb.  en  Colombia  (Cuervo),  Costa  Rica  (Gagini),  Ecua- 
dor (Tobar),  Honduras  (Membreno).  V.  Jumar. 

HUMAZO.  s.  m.  Humo  que  se  da  a  las  colmenas  para  nicn- 
tcir  las  abeias.  "Como  enjambre  al  que  ha  dado  humazo  el 
castrador."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  12). 

*  HUMEÔN.  s.  m.  Carbon  mal  quemado  y  que  humea. — 
Payn.  Monaguillo  o  diâcono  que  lleva  el  incensario.  '*Iban  con 
daîmâticas  c  incensarios,  dos  diâconos  que  por  alli  llaman  hu- 
meones."  (Valera,  Juanita,  100). 

HUMILLAR.  V.  n.  Dohlar  la  cerviz.  "La  obligô  lûego  a  hu- 
millar  y,  sujetândole  la  cabeza  entre  las  piernas,  le  administré 
média  docena  de  sol>eranos  azotes."  (Navas,  Procurador  Yer- 
babuena, 153). 

HURÔN,  NA.  adj.  Huraiio.  "Haz  favô,  clàvellina,  no  me 
seas  jurona  *'  (H.  Mir,  Pcdazos  de  vida,  3). 

*iHUYUYUY!  interj.  fam.  de  dolor  o  espanto  o  admira 
ciôn.  Tb.  en  Colombia  (Cuervo). 


I 


iDEM.  V.  Idem  de  lienzo, 

IGUAL.  adv.  Lo  mismo.  *'Nada,  nada,  a  casa,,  igual  que  otro 
Ramôn.''  (Cortés,  Débiles  fuertes,  38). 

IMPORTAR.  v.  n.  *Importârsele  a  uno  una  cosa,  fr.  Impor- 
tarle,  interesarle:  maldito  lo  que  se  me  importa.  Tb.  argentino 
(Garzôn). 

*  IMPOSTBLE.  adj.  Inùtil,  inservible,  perdido. — Intratable, 
insoportable.  En  ambos  sentidos  en  Venezuela  (Picôn  Fe- 
bres,  335). 


f- 


4^6  MIGUEL   DE  TORO  Y   GiSBERT 

*  IMPROSUI.ÏA.  S.  f.  Barbarismo  por  nec  plus  ultra.  Û. 
ib.  improsiilto,  ta,  en  Honduras  (Membreno)  y  Guatemala  (Ba- 
ircs).  En  Méjico:  Jmprostilto,  m.  (Ramos). 

INFAME,  adj.  Muy  malo.  "iQué  letra  màs  infâme  la  de  la 
farta!".  (Reyes,  Lagar,  319)- 

*  INFIHRNILLO.  s.  m.  Cocinilla  de  alcohol  para  calentar  o 
giiitar.  Tb.  de  Murcia  (Sevilla). 

JNFIERJS'O.  s.  m.  El  qitinto  infierno,  loc.  adv,  Muy  lejos: 
vive  en  el  quinto  infierno.  Tb.  argentino  (Monner  Sanz,  Dcs- 
z-esttTSC,  228,  con  cita  de  Ascasubi).  También  se  dice:  en  lo: 
qiiinlos  ùificrnos.  "Lanzô  la  porra  a  los  quintos  infiernos."  (Se- 
rrano  Pedrosa,  El  Emperaor,  14.)  En  Venezuela  (Picôn  Fe- 
bres,  333),  se  dice:  los  quintos  apurados. — Trillo.  "Sentado  en 
el  infierno,  despechugado  y  en  calzones  blancos,  Rafaelillo  trî- 
llaba,  sultanesco."  (Castro,  Luna  luttera,  6.) — Los  infiernos  de 
Loja.  Despeîiadero  notable  cerca  de  Loja  (prov.  de  Granada). 
"Oj'alâ  ardiera  en  los  profundos  infiernos  de  Loja."  (Româii 
Cortés,  Débiles  fucrtes,  47.) 

INGLIS  pdj.  y  s.  Ingtés.  "Los  inglis  deben  nacer  ahora  sin 
ca'ieza  casi  toos,  poiqiie  no  pien  chascales."  (Reyes,  Lagar,  280). 

*  INOCENTE,  s.  m.  Individuo  de  una  comparsa  que,  en  cier- 
tai  polilaciones,  recorre  las  calles  cl  dia  de  los  Inocentes,  to- 
caiido,  caniando  o  pidiendo  dinero. 

INSIGNIA,  s.  f.  Visitar  las  însignias,  fr.  "Hl  miércoles 
sjinto  por  la  noche  estaha  expuesta  (la  Cena)  en  la  cuadra  a 
1^  veneraciôn  de  los  fieles,  quienes  con  tal  motivo  tenian  en- 
ttsda  franca  en  la  casa,  lo  cuat  se  llamalia  y  se  llama  aûn,  vi- 
silaf  las  însignias."  (Valera,  Dona  Lus.  30). 

IKTERCALIENTE.  adj.  (Con  calentura?  "^Cônio  esta  la 
tia  Muniz?  — Esta  intercaliente,  — iQué  intercaliente,  si  se 
niurio!".  (Caballero.  Cosa  nnnpUda,  94).  Cf.  Intercadenfe,  des- 
templado,  er  Salanianca  (I^mano). 

IR.  V.  n.  Ir  por  alto,  i  ?  "Usté  sabe  quién  es,  y  a  él  no  se  le 
va  por  allé,"  (Fernândez  Garcia,  Reina  de  la  Cava,  891.) — 


VOCES  ANDALCZAS  477 

.•1!!â  va  eso,  loc.  con  que  se  anuncia  que  se  va  a  echar  o  decir 
al^jo  desagradable.  "Ojos  de  alla  va  eso,"  (Rueda,  Patio,  8.) — 
Echar  a  nno  la  de  v&monos,  f  r.  Despedirle  con  cajas  destempla- 
das. -"Es  aue  anoche  le  echô  la  de  vàmonos"  (Reyes,  La- 
gar,  260.) — C.  a  veces  pleonâstîca mente.  No  va  a  ser,  por  sera. 
"IVr  supiipsto  que  no  va  se  ferpa.  Lo  vi  a  poner  hecho  un 
higo."  (Quintero,  Flores,  17.) — Irse  yendo,  por  alejarse,  desva- 
nei:erse.  Th.  en  Méjico  (Ramos,  art."  Gastarse). 

Est  an  do  de  cuartelero 
Fué  y  se  me  apagô  er  farô. 

(R.    Marin.    Cmlos.    IV,    395) 

—  Vaya  que,  o  p'aya  a  que,  loc.  A  que  "îVaya  a  que  vienen 
por  la  real  jembra"  (Castro.  Luna  luttera,  6.)  ;Vaya  que  ha 

ido  rsted  a  eso?  {Valera,  Comcndador,  157.)  "jVaya  que  no 
me  lo  adtit;is!"   (R.   Marin,  Cantos,   I,  296.) — Anda  vcte,  o 
.iiidavclc,  in:perativo.  Vête.  "Anda,  vête.  Yo  vendre  a  bus- 
oa.te"  (Quintero,  Flores,  67.) — Ves,  imperativo  irtegular.  Ve, 
"Ves  a  ver  si  lo  encuentras."  {Trad.  esp.,  I,  190-)  "Ves  pcr 
aqiiel  camiv.o,  derechito  y  Uegarâs"  (Caballero,  Lâgrimas,  51). 
ITULFJS.  m.  pi,  i  ?  "Copiar  palotes,  puntillos  e  ituUis" 
(Rubio,  Memorias,  II,  56). 
jIZA!  interj.  Anda.  Cf.  iAiisa!  pop.  con  igual  senddo. 
jlzai 
Si  me  descuido  me  cogen 
Aqui  en  mangas  de  camisa. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,   14.) 


lA.  s,  f.  Germ.  îMujer?  "Cuqui  estaba  metio  en  vi 
que  tenîa  una  jâ,  Carmencilla  no  hubiera  disputao  el 


478 


MIGL'EI,   DE  TOHO  Y  GISBERT 


Arberto  a  la  reina  de  Inglaterra."  (Aguilera  y  Porta,  en  Pue- 
bio  andaluc.  55). 

Si  mucho  me  gusta  er  bicho 

M»s  me  pesquivM  una  ja. 

(G.  de  Alba,  en  Putblo  andaluz  139.) 

,JA.  JA!  interj.  que  expresa  la  risa.  "Lleva  la  tienda  a  la 
cir.tura.  ;  ja,  ja!"  (Rueda,  Gusano,  192). 

lABADO.  DA.  adj.  iHabado?  En  Murcia  (Sevilia)  dicese  de 
la  gsilina  de  pluma  de  dos  o  1res  colores  en  figura  de  escamas. 
En  Venezuela.  (Rivodô.  269),  y  Cuba  (Pichardo),  de  plumas  unas 
blancas  y  otras  cenicientâs  y  coloradas.  Û.  en  el  siguiente  juego 
de  ninos.  Se  sientan  varios  ninos  en  rueda.  con  los  pies  hacia 
el  centre  del  corro,  y  euipieza  uno  de  ellos  diciendo  : 

La  poyica  e  la  Jabâ  (jabada) 
Pone  huevos  a  manâ  (manada)  ; 
Pone  uno, 
Pone  dos, 
Pone  très... 

tjcando  a  cada  vez  el  pie  de  un  nino,  y  al  llegar  a  ocho,  agr^a: 

Tapa  nifio,  lu  bizcocho 

Sigre  el  jucgo  y  a  cada  ocho  huevos  desaparece  el  pie  de  un 
nino.  Ciiandr  no  queda  ninguno,  el  que  dirige  el  juego  pregunta: 

;Dônde  estâii  los  poyilos? 
jEstarân  en  el  corral? 
iTi,  til 

Si  no  se  niueve  ningiin  nino,  dice:  "No  estân"  y  continua  pre- 
guntando  "ê^staràn  en  la  cuadra?  ^En  el  jardin?  "hasta  que 
salen  de  pronto  todos  los  piececitos,  piando  al  mismo  tjempo 
los  iiinos.— En  Cuba  (Pichardo)  el  juego  se  llania  "de  la  Ca- 
lliiia  jabada".  En  Colonrbia  (Lanao),  Jabado,  "color  de  gallo, 
como  en  Cul>a."  Tb.  espanol  antiguo:  "La  galHna  hauada  no 


VOCES  ANDALUZAS  479 


paresce."  (Rojas,  Celestina,  II,  44,  éd.  Lectura,  con  expl.  fal- 
sa;  "Son  (las  chorlas)  pardas  por  el  lomo...  habadas  de  unas 
manchillas  pardo  obscuras"  (Barahona  de  Soto,  c.  R.  Marin, 
Millar  de  voces,  articulo  Chorla), 

*  JABALEO.  s.  m.  pr.  Mal.  Trâfago  de  comida.  (Serranîa 
de  Ronda). 

JABALUNA.  adj.  V.  Javaluna, 

JABERA.  s.  f.  Cierta  tonada  popular  andaluza.  "Y  otro  en- 
tona  las  clâsicas  jaberas/'  (Rueda,  En  tropel,  108). 
JABILLELAR.  v.  n.  V.  Habillelar,  (Quindalé). 
JABÔN.  s.  m.  "^Qué  tiene  que  ver  el  jabôn  con  el  hilo  negro. 
réf.  V.  Culo.  Tb.  se  usa  en  Venezuela  segun  un  discîpulo  mio, 
senor  Acquatella. 

JACA.  s.  f.  Gallo  de  combate.  "Salieron  del  renidero  d^ 
gallos,  orgullosos  de  los  triunfos  conquistados  por  sus  respec- 
tivas  jacas/'  (Reyes,  Moruchita,  i.)  Tb.  arg.  (Lugones,  Guerra 
gaitcha,  270). — Jaca  de  dos  cuerpos,  fig.  Dîcese  de  la  mujer  alta. 
**La  Polvorilla  era  un  pino  de  oro.  Jaca  de  dos  cuerpos...  toma 
tierra  con  dos  dijes,  que  no  con  dos  piesV  (Calderon,  Esce- 
fias,  122.) — Jaca  de  terciopelo.  Cierta  canciôn  antigua,  "de  la 
iaca  de  terciopelo,  del  vito  y  otras  canciones  del  dîa'*  (Caba- 
llero,  Caviota,  II,  108). 

JAC'ARANDINA.  s.  f.  Danza  antigua.  "La  Jacarandina  y 

la  Zarabanda,  son  hoy  el  Ole  y  la  Tirana"  (Calderon,  Hscetras^  26) 

JACO.  s.  m.  Caballo  (no  pequeno  y  ruin,  como  en  Acad.). 

*'Su   papa   arreaba   cuatro   jacos   de   primera   cuando   salîa   a 

|*aseo.''  (Palacio  Valdés,  Hermana,  46). 

JACHARES.  s.  m.  pi.  V.  Achares, 

TA1.AR.  V.  3.  V.  Halar.  Tb.  de  America  (Gagini.  Ramos,  Pi- 
chardo,  Batres,  Palma,  Picon  Febres),  y  Santander  (Aiugica, 
Dialectes,  19). 

JALEAR.  V.  a.  Acompanar  con  palmadas  y  aclamaciones. 
*'Bailando  an  zapateado  que  jalean  su  companera  y  Iqs  dos  po- 
lios" (H.  Mir,  Pedasos  de  vida,  18.) — Chillar  a  un  nino.  "Em- 


480  MIGUEL  DE  TORO  Y.  GISBERT 

pezo  a  jalear  a  la  muchacha  (un  nino  de  pecho)  que  le  pasaha 
laf  aterciopeladas  manos  por  el  atezado  rostro"  (Reyes,  La- 
gar,  87.) — lalearse,  v.  r.  Armar  jaleo.  ïQaé  nos  importa  que 
se  jaleen  el  viento  y  la  mar"  (Caballero,  Clemeticia,  I,  137)- 

y  al  pueblo  eijtero  que  corre 
Grita,  suda  y  se  jalea, 

(Santa  A'na,  en  Pueblo  andalue.  40.) 

JALEO.  s.  m.  Jaleo  pobre,  fam.  Diversion  entre  gente  de 
poco  mâs  o  menos.  "Armando  un  jaleo  probe"  (Valera,  Pépi- 
ta, 151). 

JAMAS,  adv.  t.  En  jamâs.  loc.  adv.  Nunca.  "Para  siempre, 
piira  en  jamâs"  (Castro.  Lima  lunera,  20). 

JAMÔN.  s,  m.  Jantôn  en  duke.  Cierta  preparaciôn  que  se  da 
al  jamôn  curàndolo  en  azùcar.  "Huevos  duros  y  jamôn  en  duî- 
ce."  (Valera.  Ilusiones,  109.) — Jamôn  con  chorreras.  V    Cho-  • 

JAQUECOSO,  SA.  adj.  Que  tieiie  jaqueca.  "C:omo  esta 
Un  jaquecoso"  {Valera.  Juanita,  355). 

JAQUELADO,  DA.  adj.  îAdornado  con  jaqueles  o  esca- 
quos?  "No  traigo  justillo  jaquelao"  (Rueda.  Me;a,  19). 

JAQUETÔN,  N'A.  adj.  Valentôn.  "Estaba  bien  vestido.  a 
modo  de  hombre  jaquetôn"  (Rubio,  Mcmorias,  III,  52). 

*  JAQUIM.'^ZO.  s.  m.  />r.  Mal.  Batacazo,  porrazo,  caid;. 
(Serrania  de  Ronda). 

JARA.  s.  f.  Germ.  Onza  de  oro.  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  p. 
440,  nota). 

Toma,  gachi,  eslas  dos  jaras. 
Diiiasela'r  Hbanô. 

(Idem,  ibid.  439-) 

JARAPASTROSO,  SA.  adj.  Zarrapastroso.  "Queréis,  ex- 
ilamô.  jaranastrosos.  callar  y  respetar  los  caballos  de  los  se- 
rores?"  (Caballero,  Elia,  51). 


VOCES  ANDALUZAS  48 1 


JARDA.  o.  f.  ^Saco?  "Sobre  una  de  las  jardas  de  harina, 
apiladas  en  un  ângulo"  (Reyes,  Lagar,  56). 

JARRILLA.  s.  f.  Jarra  chica.  "Si  llora  usted  ahora  jarri- 
lîas"  (Caballero,  Gaviota,  T,  201). 

JARRILLOS.  s.  m.  pi.  Candiles,  arisaro,  planta  aroidea. 
{  Ifiales,  t.  25,  actas,  p.  3). 

i  JAS!  interj.  jZâs! 

îJas,  que  bonita,  jàs  ! 
iJas,  que  bonita  estas 

(Castro,  Luna  lunera,  8.) 

JASTIAL.  s.  m.  Mocetôn.  "Rodeado  de  sus  hijos:  el  jastial 
Ramôn,  el  fornidote  Alonso"  (Cortés,  Débiles  fuertes,  35). 

JATO.  s  m.  îHato?  "No  le  tiente  osté  tanto  el  jato  a  la 
bestia"  (Reyes,  Lagar,  123). 

JAULA.  s.  f.  Janla  rueda.  Especie  de  jaula  redonda.  "La 
bonita  jaula  rueda,  donde  un  colorîn  cantor  hacîa  sus  gim- 
nasias"  (Castro,  Luna  limera,  14}. 

JAVALUNA.  adj.  Piedra  jabaluna,  especie  de  jaspe.  (BoL 
Acad.  nûm.  I,  p.  69)."Semos  de  piedra  javaluna"  (Ganivet,  Pio 
Cid,  II,  20. 

îJE!  interj. '"En  la  familia  esta...  no  pueo  negarlo...  ije! 
(Ouintero,  Flores,  14). 

JEFA.  s.  f.  Mujer  del  jefe.  "Potque  la  novia  fué  a  casa  de 
la  Gefa  (sic)  donde  sirve  una  hermana  suya"  (Caballero,  Cle- 
tncfieia,  I,  34). 

JERGUETA.  s.  f.  ;Prenda  de  vestir?  "Con  calzôn,  jergueta 
carmelita,  chupîn  canario."  (Caiderôn,  Escenas,  119.)  Usa  la 
voz  Lope  de  Vega,  en  El  secretario  de  si  ntismo,  acto  I,  Corne- 
dias,  p.  VI,  Madrid,  1616,  folio  76  v^  c.  Aicardo). 

iJES!  interj.  para  llamar  a  las  bestias.  "iMojina!...  îjes! 
Mojina!  (Castro,  Luna  lunera,  8). 

JETA.  s.  f.  îHongo  yesquero?  "Su  golpe  de  yesca,  ya  1^- 
jeta,  ya  de  hierbas.'*  (Calderôn.  Escenas,  230). 


482  MIOUEL    DE   TORO  Y   CISBERT 

JICAL.  S.  m.  iSoga?  "Siijetas  a  unos  postes  con  jkal  de  es- 
p:(rto."  {Gabailero,  Verano  en  Bornas,  c.  Arona,  art."  Rartcho.) 
En  Venezuela  Hico  es  cuerda  de  que  se  suspende  la  hatnaca.) 
(P.  Febres.)  En  el  art."  Cabuya,  da  P.  Febres  jico  e  hico  como 
sinônimos  de  Cahuya.  Hico,  en  Colombia  (Lanao). 

JILANDO.  s.  m.  Tonto,  jili.  V.  Jinojo. 

jYa  se  vel 
So  jilando, 
Que  se  va  usté  encampanando. 

(G.   de   Alba,   en   Pueblo   andalus.   141.) 

*JILAZA.  5.  m.  fam.  Jili,  tonto. 

JlLi.  adj.  fam.  Inoceute,  cândido.  (R.  Marin,  Canlos,  IV, 
380,  nota). 

Yo  le  dijera  jili, 
Bamos  cayando  y   alante. 

(Idem,  ibid.,  356-) 

JINOJO.  II.  pr.  "San  Jinojo,  santo  ridiculo  de  invencion  po- 
pular:  Estar  como  San  Jinojo  en  el  cielo."  (R.  Marin,  Coin- 
puacioncs,  16). — En  el  Perù  se  dice:  Como  estân  Dios  y  San 
Gilando  en  el  cielo,  donde  ni  Dios  hace  caso  de  San  Gilando, 
m  San  Gilando  de  Dios.  (Palma,  art."  Mexico). 

JINAR.  V.  n.  Gcrm.  Evacuar  el  vientre.  (R.  Marin,  Can- 
l<'s,  IV,  253,  nota). 

Er  que  no  liene  parné 
Jasta  las  picaras  moscas 
Se  quieren  jinâ  en  é. 

(R.    Marin,    Canlos,    IV,    203.) 

Tb.  en  c^lô  mejicano  (Wagner,  art."  Ginar)  y  en  Murcia  (Se- 

JIRO,  RA.  adj.  i  ?  "Donjuanesco  y  gentil,  el  gallo  giro." 
(Castro,  L«n.i  limera.  11.)  iSerà  el  Giro.  por  hermoso,  galân. 
snt.  en  Acad.?  En  Colombia  se  usa  giro,  dicho  de  ciertos  gallos. 


VOCES  ANDALUZAS  483 


(Cuervo);  giro  amarillo,  giro  verdôn,  color  de  gallo  (Lanao). 
En  el  Perù,  giro  es  el  gallo  de  rolor  morado  rojizo.  (Arona,  ar- 
ticule AjL)  En  Méjico,  el  gallo  que  tiene  amarillas  las  plumas  de 
la  golilla  y  las  alas,  y  negras  las  del  cuerpo  (Icazbalceta.)  Lo 
mismo  en  Venezuela  (Rivodô,  252)  y  Guatemala  (Batres).  En 
Murcia  (Sevilla),  gallo  de  plumaje  dorado  por  la  capa.  En  Ar- 
gentina  jirio  se  dice  del  gallo  de  plumaje  con  pintas  negras  v 
blancas,  tb.  cari.  En -Honduras,  gtro  es  el  gallo  de  color  de  paja. 
(Membreno). 

JONDO.  adj.  Dicese  del  cante  flamenco.  Tb.  se  usa  cantar 
por  lo  jondo,  **Un  gachî  que  se  cante  por  lo  jondo."  (H.  Mir, 
Pedazos  de  vida,  i). 

JOPADA.  s.  {.  ^  Vuelta  de  baile?  "No  ya  para  tomar  asiento 
e  ingresar  en  la  fiesta,  sino  para  dar  un  valsôn,  una  jopada.*' 
(Rueda,  Reja,  151). 

JOTA.  s.  f  ^No  ver  una  jota,  fr.  No  ver  nada.  Tb.  en  Chile 
y  la  Argentine  (Giiiraldes). 

JOYERA.  s.  f.  Joyero,  sitio  donde  se  guardan  las  joyas. 
**Las  casas  capitulares,  cuya  preciosa  arquitectura  es  tenida  por 
una  de  las  galas  de  la  joyera  de  Sevilla."  (Caballero,  Familia 
de  Alvareda,  433). 

JUAN.  n.  pr.  Hasta  que  San  Juan  baje  el  dedo,  fr.  Siempre. 
Alude  a  ciertas  estatuas  de  San  Juan  que  lo  represeiitan  con 
cl  dedo  en  alto.  *'Aqui  mos  tiees  jasta  que  San  Juan  baje  er 
dto.''  (Reyes,  Lagar,  26.)  También  se  usan  otras  formas.  *'Por 
ni  puee  usié  beber  hasta  que  a  San  Juan  le  dé  hipo.'*  (Reyes, 
?ioruchita,  18.) — San  Juan  de  Estopa.  i  ?  "San  Juan  de  Esto- 
|)a,  que  tomô  su  nombre  del  clister  con  que  pintan  a  San  Juan 
de  Dios.*'  (R.  Marin,  Comparaciones,  16.) — Juan  de  las  Vinas, 
"Un  Juan  de  las  Vinas  es  un  munequillo,  hecho  de  piezas  de 
carton  que  se  mueven  a  compas,  al  tirar  del  hilo  a  que  estân 
FMJetas."  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  285). 

JUANCHO,  CHA.  n.  pr.  dims.  de  Juan  y  Juana.  "jViva 
Juancho,  hijo  de  la  Nena!".  (Calderôn,  Escenas,  12.)  "Patro- 


VOCES  ANDALUZAS  485 

iJUJUJUY!  interj.  de  admiraciôn.  "ijujujuy,  las  jembras 
de  salero".  (Rueda,  Reja,  8i). 

JULlN.  n:  pr.  dim.  de  Julio.  Personaje  del  Procurador 
ctibuena,  del  conde  de  las  Navas. 

JUMAR.  V.  a.  Fumar.  "La  frase  ya  jutnates  es  muy  ce 
en  Andaliicia  y  se  eniplea  en  son  de  burla,  ponderando  a 
la  dificultad  de  conseguir  algiina  cosa...  La  frase  ya  j 
tes  (>a  fumaste),  se  dijo  y  repitio  prîmero  en  su  acepcioi 
t-irai.  y  fué  cosa  de  gente  de  playa.  Pedia  une  a  otr.j  u 
gLrrillo  y  este  otro  contestaba  irônicamente  para  indîcar 
no  habia  de  darlo:  |Ya  jumates!  Diôse  lu^o  extension 
tafôrica  a  la  locuciôn."  (R.  Marin,  Cantos,  III,  355). 

Eti   la  puerta  e   la   Barqueta 
Hay  un  Ictrero  que  dise 
iYa  jumates,  cana  gtieca. 

(Idem,    ibid.,    III,    334.) 

JUMENTO.  s.  m.  fam.  Hombre  muy  animal.  "Figurai 
de  bracete  a  la  solterona  con  el  jumento  del  tio  Liebre.  (R 
Bajo  la  parra,  247). 

iJL'N'!  interj.  de  disgiisto.  "ijun,  jun!  jHabrâse  vis 
mono  este!".  (Castro,  Litna  Itinera,  6). 

JUXTO.  adv.  I.  Al  lado,  cerca.  "Mientras  voy  aqui  ju 
{Quintero,  Buena  sombra,  esc.  IV.) — Junto  de,  loc.  ad' 
lado  de. 

Como  fué  juuto  del  agua. 
Se  la  Uevô  la  corriente, 

R.    Marin.    Cantos,    lit,    84.) 

iJURRlO!  interj.  iVaya!  "ijurrio,  la  tia  Mîseria!  (C 
Débiles  fuerles,  36.)  V.'  Urrio. 

JUSTILLO.  s.  m.  Prenda  de  vestir  de  hombre.  "Justill 
dejan  abierto,  igual  que  la  delantera  de  la  camisa."  (R 
Gusano,  ii$). 


UIGUEL  l'E  TOBO  Y   CISBERT 


LA.  pron,  Hallârsela.  fr.  fig.  y  fam.  Hallar  lo  que  uno  no 
biiscaba  o  no  quisiera  hallar.  "Si  se  emperra  se  ta  va  a  jallar, 
y  si  se  la  jalla,  que  con  su  pan  se  lo  coma."  (Reyes,  Lagar,  72). 

•  LABOR.  s.  f.  Tarea,  porciôn  de  chocolaté  que  labra  e" 
obrero  en  una  casa. 

LACHA.  ;.  f.  faiii.  Vergiienza.  "Cuatro  pelones  encuenno^ 
y  sin  lâcha."  (Reycs,  Lagar,  p.  62.)  En  bable,  adj.  "e!  que 
caiece  de  funiialidad."  (Rato.)— E.i  Alava  (Barâ*t-ir),  f.i  .lia 
o  aspecto  desagradable  y  Cariibién  traza,  mafia,  arte.  Agrega 
Parâibar  que  .se  usa  eu  \'izcaya,  Aragon  y  otras  partes,  y 
agrega  una  cita  de  Marquina. 

LADRILLO.  s.  m.  Tabla  de  lavar.  "Un  barreilo  con  su  la- 
drillo  de  madera,  para  restregar  la  ropa."  (Trad.  esfi.  I,  39). 

LAGAR.  .-.  m.  Cortîjo.  "Algûn  lagar  lejano  ensena  el  blan- 
co  y  fantàstico  muro  de  su  portada."  (Rireda,  Bajo  la  pa- 
rru,  164.)  "Poseia  un  lagar,  pero  vaya,  que  buenas  perras  to- 
maba  con  las  cosechas  de  almendras,  naranjas  y  Hmones." 
(Cortés,  Débiles  fuertes,  36.) 

LAGARILl.O.  s.  m.  dim.  irreg.  de  Lagar.  "El  lagarillo  doQ- 
de  ocurrieron  los  sucesos."  (Reyes.  Lagar,  5). 

*iLAGARTO!  interj.  fam.  que  suele  usarse  supersticiosa- 
mente  para  alejar  el  peligro  imaginario  que  traen  algunas  pe7- 
sonas  o  cosas. 

LAGARTONA.  s.  f.  Mujer  muy  astuta.  "Juana  la  Larg:^ 
lue  déclarâtes  una  lagartona  de  primera  fuei^a."  (Valero 
Jiianita,  142). 

*"  LAJAR.  s.  m.  Haz  de  una  tela.  Barbar'smo  sutnamenfe 
curioso  por  p:  rloble  articulo  masculivio  y  fcmen'iio  que  im- 


VOCES  ANDALUZAS  4S7 

plica  :  la  haz  se  convierte  en  la  jas  o  la  jar,  de  donde  lajar, 
el  lajar.  Tambiéti  he  oîdo:  el  lar.  Cf.  Har. 

LAMBRliClA.  s.  f.  ;  ?  "Tomad.  lamh.u-ia-,  engullid 
hartaos."  (Caballero,  Lâgrimas,  115.)  Cf.  Langucia,  hambre,  < 
Chile  (Lenz,  p.  877);  Romài]  trae  lambucia.  En  Méjico  (R 
mos),  lambnisco  es  glotôn. 

LAPO.  s.  m.  Trago.  "Ya  estaba  pintôn  cou  los  lapos  1 
aqitel  rico  vino  que  se  cdiaba  entre  pecho  y  espalda."  (Cab 
llero,  /liait  Soldado,  c.  por  Cuervo.  qiiien  nos  agrega  que  se  u 
en  Colombia  la  voz,)  Th.  en  Ecuador  (Tobar).  En  Aragon 
Vizcaya,  bofelân  (Mugica,  Dial.,  68.)  En  Salamanca  lapas 
vapulacion  (Ijimano.)  Lapo,  en  Méjico,  cacbetada,  guantad 
(Riinios). 

*  LAR.  s.  m.  V.  Lajar. 

LAR(;ARSELAS.  fr.  Iig.  Marcliarse,  largarse.  "Que  | 
ai. te.";  de  sinco  dias  me  las  he  largao  a  Cabra."  (Corlés,  D 
biles  fncrtcs,  90). 

LARGO,  adj.  De  largo,  toc.  adv.  De  sobra.  "Allî  ténia  m 
'éculas  de  largo."  (Rueda,  Côpula,  117). 

'  LARGORUTO.  TA.  adj.  fam.  Miiy  largo  y  sin  gilacia. 

*LARGURUCHO.  CHA.  adj.  I.0  misnio  que  targorui 
Tb.  en  Venezuela  (Calcano.)  Tb,  argentino  (Selva,  crit.  Am 
ricanismos.)  En  Honduras,  largiiiriiclio,  (Membreno,  articu 
Laiigiiriiclw). 

*  LASTIMERIA.  s.  f.  fam.  Queja.  lloriqueo. 
LATIGUILLO.   s.  m.  De  laliguillo.  loc.  adv.   De  rcsulu 

"El  personaje  de  mi  narracîôn  dlo  en  el  suelo,  de  latiguill 

cono  picador  de  toros."  (Navas,  Proeurador  Ycrbabuena,  i( 

LAVADO.  s.  m.  Enfermedad  del  cerdo.  "Un  cerdo  al  q 

1"  entrô  lavado.  se  hinchô  y  se  muriô,"  (Caballero,  EVia.  06.1 

*  LAVAMAN'OS.  s.  m.  Jofaina.  Tb.  de  Ecuador  (Tobari 
Honduras  (Membreno). 

LAYO.  s.  m.  i  ?  "Boca  linda  y  fresca  como  hendidura 
granada  de  Iryo."  (Rueda,  Gusano,  88). 


MIGUEL   Db-  TORO  Y    GISBERT 


VOCES  ANDALUZAS  489 


Oiga  usté,  senô  levita, 
Nenguna  tiene  en  su  chosa 
Una  fruta  mas  jermosa. 

(Ramon  Franquelo,  en  Pueblo  andalus,  116.) 


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LEVITIN.  s.  m.  Levita  corta.  "El  caballero  del  levitin. 
(Calderôn,  Escenas,  13). 

LEVOSA.  s.  £.  pop.  Levita.  "Y  a  que  le  remienden  la  le- 
vosa."  (En  la  descripciôn  se  trata  en  realidad  de  una  chaque- 
ta.)  (Rueda,  Bajo  la  parra,  98). 

LEY.  s.  f.  Costumbre,  régla  que  rige.  "Antes  de  la  reco- 
gida  de  la  antigua  moneda,  la  ley  era  un  humildisimo  ochavo." 
(Ganivet,  Granada  la  bella,  30). 

LIADO.  s.  m.  Atado  de  tabaco.  *'Sacô  un  liaîllo,  una  petaca 
y  la  caja  de  los  mistos."  (Cortéb,  Débiles  fuertes,  45). 

LIBANÔ.  s.  m.  Germ.  Escribano.  (R.  Marin,  Cantos,  IV, 
449,  nota). 

Toma,  gachi,  estas  dos  jaras, 
DinaselaV  libanô. 

(Idem,  ibid.,  439) 

LIBERAL,  adv.  m.  Râpidamente,  ligero.  "Mùdese  libéral." 
(Caballero,  Clcmencia,  I,  271.)  **Muchacho,  ponte  en  camino, 
y  libéral."  (Caballero,  Gaviota,  I,  97). 

LIERA,  s.   f.   *Libra   carnicera,  El   kilogramo. — De  libres, 

loc.  Pesado 

Y  la  mas  sala, 

Y  buena  y  sana..., 

Y  de  libras. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  16.) 

LICURGO,  GA.  adj.  Fam.  Astuto.  *'Algunas  personas  de 
las  mas  licurgas  del  lugar  y  serviles."  (Valera,  Ilusiones,  56.) 
En  Chile  es  Alicurco,  ca  (Roman,  quien-aduce  otra  cita  de 
Valera  para  Licurgo,  de  Carias  am^ricanas.)  Tb.  Licurgo  en 
Honduras  (Membreno). 

R9vu€  HixpaniqHi.~-'h.  32 


1^ 


VOCES  ANDALUZAS  49 1 


LISTURA.  s.  f.  Travesura.  **Esta  listura  o  travesura."  (Va- 
lera,  Ilnsiones,  II,  i6o.) 

LO.  pron.  La  casa  de,  el  campo  de,  etc.  En  Andalucîa  se 
usa.  como  en  America:  lo  de  Fulano,  lo  mîo,  por  casa  de  Fu- 
lano,  mi  casa.  **Como  madrugo  pa  ir  por  algunas  hortalizas  a 
lo  mîo."  (Rueda,  Reja,  63.)  **En  lo  de  ClimaCv^  debe  ser.*' 
(Castro,  Luna  limera,  6.)  Tb.  de  Argentina  (Garzôn.) — Lo  que 
es,  ir,  Por  lo  que  toca  a.  "Pero  lo  que  es  a  tu  novia  no  te 
sera  tan  fa  si  conquistarla.*'  (Quintero,  Buena  sombra,  e<ce- 
na  VIII). 

LOBÉN.  s.  m.  Gernt,  ^Dinero? 

Y  tie  un  padrino  barbiàn 
Con  muchîsimo  lobéii. 

(Burgos,   Soda  de  Luis  Alonso,  30.) 

LOCATO.  TA.  adj.  Alocado.  **Su  locata  cabeza,  dada  a 
cumponer."  (Roman  Cortés,  Débiles  fuertes,  53). 

LOCERO,  RA.  adj.  Persona  que  vende  loza.  **Acùsome  pa- 
dre,  que  he  dao  un  trompiezo.  — Jésus,  hija,  y  que  mala  ères 
pa  borrico  e  locero.''  (Folk  lore  andaluz,  p.  497,  c.  por  Cuervo, 
quien  da  la  voz  como  colombiana.)  Tb.  de  Guatemala  (Batres.) 
En  Honduras,'  loceriu,  trastos  de  loza  (Membreno). 

LOLE  (Por),  loc.  adv.  **Anâloga  significaciôn  tienen  estas 
otras  expresiones...  j  No  te  darâ  en  er  pico,  Perico!  ;  Limpiate, 
que  estas  de  huevo!  En  Osuna  se  dice  con  frecuencia,  en  el 
mismo  sentido:  i  Por  lole!".  (R.  Marin,  Cantos,  III,  356.) 
Cf.  Pololear,  fastidiar,  enfadar,  molestar,  en  Argentina  (P. 
Larousse). 

LONDARALES.  s.  m.  pi.  pr,  Sev.  Cierto  dulce.  V.  ZorzaL 
(Folk  lore  and.,  I,  44). 

LOQUEO.  s.  m.  Locura.  "iEsto  es  un  loqueo!".  (Caballero, 
La  Noche  de  Navidad,  en  Elia,  211). 

♦LORQUÎN,  NA.  adj.  Habitante  de  Lorca.  (Acad.:  Lor- 
quino,)    Suele   usarse   en   Andalucîa   la   siguiente   adivinanza: 


492  MIGUEL   DK  TORO  Y   GISBERT 

;C6ino  se  llaman  los  de  Lorca?  — Lorquines.  ;Y  los  de  Baza? 
— Racines. 

LUNAROSO,  SA.  adj.  Que  tiene  lunares. 

Nina  lunarosa, 
Desgracjada  o  venlurosa. 

(Trad.    fsp.,    I.    27S.> 

l-UNERA.  adj.  Û.  en  la  expr.  Luiia  lunera. 

Luna  lunera, 
Cascabelera, 
Ojos  azules, 
Boca  morena. 

(R.    Marin,    Canlos,    V,    23.) 

Titulo  de  un  cuento  de  A.  de  Castro. — Cf.  Luttera,  lunâtico, 
en  Salamanca  (Laniano). 

*  LUSTRE,  s.  m.  Baiio  de  clara  de  huevo  batida  con  azûcar 
que  se  da  a  ciertos  pasteles,  el  bienmesabe  de  Acad.  Cf.  Enlus- 
Irado,  bizcocho  cubierto  de  azûcai,  en  Costa  Rica  (Gagini). 

LUZ.  s.  f.  Dos  luccs,  I0C,  El  crepûsculo.  "La  tarea  queda 
al  fin  terminada  a  eso  de  dos  luces,"  (Rueda,  Bajo  la  parra,  89.) 
— Dos  dedos  de  lus,  fig.  Alguna  libertad.  "No  respetan  nada  en 
cuanto  se  les  déjà  dos  dedos  de  luz."  (Ganivet,  Pio  Cid.,  Il, 
152.) — Dos  de  lus  i  ?  "Coja  usted  dos  de  luz  y  cuatro  de  tras- 
pôn."  (Caballero,  Clemencia,  I,  273.)  Cf.  en  Argentina  ver  lus, 
por  encontrar  ocasiôn  de  huir,  c.  en  Garzôn,  art,"  Alsarse,  y 
bacerse  lus,  desaparecer  (Id.,  art"  Lm3.) — *A  todas  luces,  loc. 
adv,  Evidentemeiite,  ac.  dif.  de  Acad.  Tb.  Argentina  (Garzôn). 


VOCES  ANDALUZAS  493 


LL 


*  LLAMADOR.  s.  m.  Tirador  de  una  puerta. 
LLAMARETADA.  s.  f.  Llamarada.  "Chumaretada,  por  11a- 
marada.  Tb.  ^.  oye  yatnaretada.*'  (R.  Marin,  Cantos,  I,  367). 
LLAMAR.  V.  a.  Llamarse  a,  fr.  Atenerse  a. 

Yo  me  yamaré  ar  silensio; 
Que  ya  yegarâ  la  mîa. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    436.) 

LLANERO.  s.  m.  Habitante  de  los  llanos.  En  Acad.  solo 
americano.  ''Nuestros  llaneros  de  Castilla  y  Andalucia/'  (Cal- 
derôn,  Escenas,  152). 

LLANTINA.  s.  f.  Llanto.  "Basta  de  yantina,  que  vas  a 
ponerte  mala."  (Quintero,  Flores,  67). 

LLAVE.  s.  f.  Llave  del  ano,  pr.  Cad.  El  Arum  italicum, 
planta  aroidea  (Pérez  Lara,  Flor  gad.,  en  Anales,  t.  1=;.)^- 
/  lave  o  Llaves  del  sacristân,  fig.  y  fam.  "Tiene  a  mas  de  la  llave 
del  sacristân,  con  la  cual  es  sabido  que  se  "puede  reir  y  se  puede 
hablar",  la  llave  de  la  casa/'  {Trad.  esp.,  I,  33)  "Porque  vivis 
en  la  ilusiôn  de  poseer  las  llaves  del  sacristân."  (Caballero, 
Lâgrimas^  217.) — L/ott  hemhra  o  macho,  i  ?  "Apretândole  el 
dedo  del  corazôn  con  la  guarda  de  una  llave  hembra."  (Trad. 
esp.,  I,  272  )  "También  se  retirarâ  la  lèche  colgândole  a  la  es- 
palda  una  llave  macho."  (Id.,  285).  En  Terreros:  Llave  loba, 
\o  mismo  que  llave  macho,  que  es  la  que  no  tiene  agujero,  al 
contrario  de  la  llave  hemhra. 

*  LLORÔN.  s.  m.  Muneco  grande  que  tiene  el  cuerpo  en- 
vueltocomo  un  niiïo  de  pecho.  Tb.  de  Costa  Rica  (Gagini). 
V.  Rollôn. 


494  MIGUEL   DF   TORO  Y   GISBERT 


M 


TvIACARRO.  s.  m.  î  ?  *'Lechugas  en  rama,  que  estân  muy 
i?iienas  cuando  se  las  acompana  de  macarros  de  pan  y  aceite/' 
(Alarcon,  Sombrero,  36.) — Nombre  de  santo  burlesco.  '*E1  santo 
Macarro,  que  jugaba  al  abejôn/*  (R.  Marin,  Comparacio- 
tics,  16.)  En  Alava  es  pasado,  podrido  (Barâibar). 

MACARRONO,  NA.  adj.  *'Corrompido,  probablemente  to- 
mado  de  macarse,  empezar  a  podrirse."  (Caballero,  Clemen- 
cia,  Vocabulario.)  En  el  ejemplo  anterior  dice  Macarrono,  pero 
el  texto,  t.  I.,  p.  219,  dice:  "para  los  vagos  y  macarronos  de 
Villa-Maria". 

MACETA.  s.  f.  i  ?  **Ved  a  ese  hombre  que,  a  la  puerta  de 
un  ventorrillo,  al  calor  de  una  *'maceta"  disparata  contra 
Dios  y  los  hombres."  (Ganivet,  Granada^  71). 

AIACETERO.  s.  m.  Tiesto,  maceta. 

Tanto  me  alimenta  el  verte 
Como  el  agua  al  macetero, 
Como  la  ropa  al  desnudo 
Y  la  salud  al  enfermo. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    291.) 

En  el  Perû  (Palma),  aparato  para  colocar  macetas. 

*  MACHACANDERO.  s.  m.  />r.  Gran,  Machacadera. 

MACHINA,  s.  f.  pr.  Gran,  Prensa  del  lagar.  "Amontonan 
Il  estruja  a  la  machina/'  (F.  Rubio,  Memorias,  I,  75). 

MACHO,  s.  m.  "^Deje  usted  mear  al  macho,  que  meando  des- 
cansa,  fr.  con  que  se  moteja  al  que  insta  demasiado  por  una 
cosa. — *Jr  a  gusto  en  el  machito,  fr.  Estar  a  gusto  en  un  sitio. 
Û.  tb.  generalmente  en  tono  irônico. 


VOCES  ANDALUZAS  495 


MACHOTA.  s.  f.  Marimacho.  **Para  evitar  que  la  machota 
me  sacase  a  papeles."  (Rubio,  Memorias,  VII,  42.)  Tb.  meji- 
cano  (Ramos). 

MADEJITA.  s.  f.  Echar  la  madejita,  fr.  Juego  de  mucha- 
chos  que  consiste  en  entrelazar  diversamente  una  cuerdecilla  cu- 
yos  dos  cabos  ©stân  atados  uno  con  otro  y  tendida  entre  ambas 
nianos  en  forma  de  rectângulo.  V.  Cuuita  y  cordcles.  (Rubio, 
Memorias,  I,  74). 

MADRE,  s.  f.  **Aqui,  como  en  muchas  copias  flamencas,  no 
tiene  el  vocablo  **mare"  su  significacion  natural,  sino  la  de 
companera,  amiga,  amada/'  (R.  Marin,  Cantos,  II,  107.) — 
**Cuando  en  una  persona  domina  un  afecto  hasta  el  punto  de 
constituir  el  rasgo  saliente  de  su  carâcter,  el  Pueblo...  llega 
a  suponerla  fuente  y  origen  del  afecto  semejante  de  los  dé- 
nias: I^  madré  de  las  penas,  el  padre  del  orguUo...".  (Idem., 
III,  241.) — *  Madré  del  café.  Polvo  de  café  sobre  el  que  ha  pa- 
sado  el  agua  caliente. — Madré  abiiela,  Abuela.  "Mae  abueîa. 
grito  Anis  sofocado/'  (Caballero,  Gaviota,  I,  76.)  V.  Mae. 

MADRUGADOR,  RA.  adj.  fam.  Vivo,  astuto.  '*Ese  es  un 
bicho  madrugador/'  (F.  Garcia,  Reina  dé  la  Cava,  889.)  V. 
Pincho. 

MAE.  s.  f.  Madré.  "Las  gentes  del  pueblo,  en  Andaluv'w 
nombran  a  ^^us  abuelas  y  suegras  haciendo  précéder  a  sus  nom- 
bres el  de  mae  para  diferenciarlas  de  las  madrés  a  las  que 
iiombran  solj  madré.'*  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  320 
nota). 

MAESTRA.  s.  f.  Capataza.  '*De  la  fâbrica  de  Tabacos,  des- 
pedida  por  mala  voluntad  de  una  maestra."  (H.  Mir,  Pedasos 
de  vida,  15). 

MAHOMA.  s.  m.  V.  Majoma. 

MAJA.  s.  f.  Maza,  mano  de  almirez.  **Una  majita  de  almi- 
rez."  (Quintero,  Malvaloca,  43.)  *'Las  majas  de  los  morteros 
*cgense  y  entrelazan  el  compas."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  87). 

MAJADû.  s.  m.  Cosa  molida.  **E1  agua  de  arriba  cortaba  el 


UIGUEL  DE  TORO   Y  GISBERT 

almendras."  (Urbano,  Mundanal  ruldo,  425.)  "El 
pan,  ajo  y  pimiento  que  habîa  de  dar  base  al  gaz- 

lueda,  Cusano,  162). 

TAD.  s.  f.  Su  Majestad.  El  Santisîmo  Sacramento, 

iîtad! — dijeron   lodos   poniéndose   en   pie."    (Caba- 

\ia  de  Alvareda,  378).  • 

A.  adj.  y  s.  Persona  pesada  (confusion  de  Maho- 

jar.)  "Pos  eso  mismo  se  lo  he  cantao  ya  a  ese  ma- 

;yes,  Golclera.  204). 

GA.  n.  pr.  Salir  de  Mâlaga  y  caer  en  Malagôn,  fr, 
peligro  o  molestia  en  otro.  También  se  dice:  Sa!i>' 

lia  y  caer  en  Guatepeot. 

E.  s.  m.  \'.  Mal  ângel. 

t.  s.  m.  ^Vendedor  de  pescado?  ''Los  gritos  de  los 

|Hiî   pregonaban,   de   los   regatones,   que   aturdian.  " 

Eicrnaj, -231). 

"lÔN.  s.  f.  Maldiciôn  gitana.  "Crée  el  pueblo  que 

ibie  maldiciôn  que  se  cumple  al  pie  de  la  letra  y 

pei'-etra  en  el  cuerpo  del   individuo."   (Trad.   esf., 

YA.  interj,  usada  a  veces  con  carâcter  de  adjetivo 
,0  de:  maldita.  "Malhaya  la  ambiciôn."  (Rueda, 
—Malhaya  sca.  Forma  pleonâstica.  "El  pueblo  con- 
esta  formula  de  maldiciôn,  pero  como  le  sucede  con 
is,  no  siempre  sabe  !o  que  significa.  De  aqui  que. 
■  las  palabras  tnalhaya  un  participio  pasivo,  créese 
It  adjuntar  el  verbo  scr  para  proferir  la  impreca- 
Tarîn,  Cantos,  III.  279.)  C.  tb.  en  Venezuela  (Picôn 
n  Colombia  (Cuervo.  Apuntaciotics,  §  430.  pârrafo 
interesante  cuya  conclusion  es:  "Este  uso,  en  un 
ira  vulgaridad,  va  penetrando  entre  la  gente  culîa, 
I  e&lâ  tan  canonizado  que  merezca  los  miramientos 
co."  Tb.  de  Honduras  (Menibreiio),  Costa  Rica 
1  cita  de  Nimez  de  Arce)  y  Guatemala  (Batres). 


VOCES  ANDALUZAS  497 


MALIGNARSE.  v.  r.  Volverse  maligna.  "Malignândose  su 
calentura."  (Caballero,  Làgrimcs,  317). 

MALO,  LA.  adj.  *M(iy  ttuilo  que  arrancao,  fr.  fam.  Muy 
perverso. 

MALUCO,  CA.  adj.  Malucho.  Û.  t.  en  America  (Picôn  Fe- 
Lres,  Gagini,  Batres,  Membreno,  Salazar,  art.<*  Enfermoso), 

MALVALOCA.  s.  f.  Malva  loca  (Acad.).  En  plural:  mal- 
valocas,  escribe  Valera  en  Dafnis  y  Cloe,  34,  segùn  Cuervo. 
También  figura  este  plural  en  las  indicaciones  escénicas  de 
Las  flores,  de  Quintero. 

MALVARROSA.  s.  f.  La  Malva  rôsea  de  la  Acad.  Fig. 
Persona  muy  suave.  *'Casândose  con  esta  malva-rosita.*'  (Ca- 
ballero, Clemencia,  I,  158).  En  Colombia  :  Malvarrosa.  (Cuervo.) 
Dice  Cuervo:  Malva  rosa  escribe  Colmeiro  y  también  Montse- 
rral  y  Archs  en  la  Creaciôn,  VII,  p.  182.  ^Serâ  el  Malva  rôsea 
de  la  Academia  correccion  pedantesca  fundada  en  el  althaea 
rosea  de  los  hotànicpsT\  (Id.).  En  la  ediciôn  14  trae  la  Acade- 
mia Malva  rosâcea,  enmendado  en  la  Fe  de  erratas  en  Rôsea, 

MALLORQUIN.  s.  m.  Un  tejido  i  ?  "Vestido  de  mallor- 
quiti  azid.''  (Reyes,  Goletera,  9.) 

MAMA.  s.  f.  Mamâ  abuela.  La  abuela.  *'Mamâ  abuelita." 
(Rubio,  Mcmorias,  I,  50.)  En  Cuba  es  mamâ  sehora.  (Pichardo.) 

MAMAITA.  s.  f.  dim.  de  Mamâ.  Û.  en  Caballero,  Serz'i- 
lon,  53.;  Hernândez  Mir.  Pedasos  de  vida,  9;  R.  Marin,  Can- 
tos,  III,  463.  *También  se  oye  Matnacita,  V.  Matnita,  Mamacita 
se  usa  en  Argentina  (Garzôn). 

MAMANCIA.  s.  f.  Cosa  que  se  mama.  "Para  darles  bodigo 
y  mamancia.'*  (Calderôn,  Escenas,  69). 

MAMELUCO.  s.  m.  i  ?  **Vestîa  en  taies  excursiones  pan- 
tnlones  a  lo  mameluco."  (Caballero,  Clemencia,  I,  15.)  En  Ar- 
gentina, camiseta  y  calzôn  de  una  pieza.  (Garzôn.)  En  Hon- 
duras, calzones  bombachos  (Membreno). 

MAMITA.  s.  f.  dim.  de  Mamâ.  "Mamita,  mucho  me  duele.'' 
(R.  Marin,  Cantos,  III,  363.)  Tb.  de  Cuba  (Pichardo). 


498  MIGUEL  DF.  TORO   Y  GISBERT 

MITITA.   dim.   de   Mamâ.    En    Cuba   mamitica    (Pi- 

OLA.  s.   f.   Cierta  burla   (Acad.).  C.  t.   como  interj. 

Pensa  ste  enganarme 
Pero  i  Mamola  ! 

(R.    Marin,    Canlos,    111,    107.) 

MOTRETO.  s.  m.  Armatoste,  chisme.  Tb.  de  Argen- 
va,  crit.  Americanismos)  y  Guatemala  (Batres). 
CHA,  s.  f.  (Rebano?  "Ciertas  manchas  de  ovejas  o 
;  gozquecillos  de  San  Anton."  (Calderon,  Escenas,  238). 
N'DADO,  s.  m.  Encargo,  compra:  enviar  a  la  criada 
indados.  Mandau,  en  bable,  es  encargo,  recado,  orden. 
-M-tl    mandado,   loc,    Desobediente.   "Morirâ   de   mal 
i."  (Caballero,  Gavtata,  I,  92). 
S'DARlN.  s.  m.  Fam.  Mandadero. 
ÛIL.  s.  m.  Parte  de!  aparejo  del  caballo.  "Ensenaba  un 
ron  cabezai  su  oleadx  de  flores."  (Rueda,  Reja,  170.) 
■ntino.  (Garzôn). 

>JDINGA.  n.  p.  El  demonio.  Û.  t.  en  Venezuela.  (Picôn 
y  Cotombia  (Lanao).  En  Costa  Rica  (Gagini),  rufiàa, 
Recuerda  Gagini  el  mandilandinga,  rufiân  (Salvâ), 
Picara  Justina.  En  Argentina  es  demonio  y  también 
traviesa  (Garzon.)  En  Murcia  (Sevîlla),  baldragas,  hol- 
n  Cuba  es  el  negro  de  e.^ta  comarca  de  Africa  (Pichar- 
anguindô  es  el  holgazân. 

EJO.  s.  m.  4  ?  "La  agria  masa  que  las  nianos  de  An- 
"imen  con  manejo."  (Rueda,  Gusano,  209). 
jA.  s.  f.  A  buena  hora  mangas  verdes,  fr.  que  critica 
ega  o  se  hace  deniasiado  tarde.  Û,  en  Castro  {Luna 
[.) — Ser  manga  por  hombro,  fr.  Andar  manga  por 
en  Acad.  "Todo  era  allî  manga  por  hombro."  (Id., 
— Echar  una  manga,  fr.  Echar  un  pafiuelo  (Véase.) 


VOCES  ANDALUZAS  499 


"Echaron  entre  todos  una  manga  y  le  dieron  ocho  mil  reaies/' 
(Valera,  Dofia  Lus,  2J2). 
MANGUE,  pron.  Germ.  Yo, 

Mangue  reiiia  en  er  presiyo, 
Porque  mangue  es  mu  repiyo. 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Puehîo  andalus^  iio.) 

Tb.  de  Murcia  (Sevilla). 

MANGURRINO,  NA.  adj.  i  ?  "Habia  visto  a  seis  hom- 
bres  mangurrinos,  con.el  rostro  tiznado."  (Castro,  Luna  lu- 
mra,  i8). 

MANGUZADA.  s.  f.  Mangonada.  **No  tiene  ni  siquiera 
média  manguzada  de  mi  mano."  (Rueda,  Reja,  m.)  También 
en  Murcia  (Sevilla). 

MANITA.  s.  f.  dim.  de  Mano.  **Con  unos  cuellos  y  vuelos 
bcrdados  por  estas  manitas."  (Calderôn,  Escenas,  73). 

Las  manitas  de  este  Nino 
Tan  blancas  y  torneadas. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    163.) 

MANO.  s.  m.  Practicante.  "Un  practicante  o  mano  de  me- 
dicina."  (Calderôn,  Escenas,  28.) — Dar  a  las  manos,  fr.  Tra- 
Lajar.  *'iY  que,  se  les  da  mucho  a  las  manos,  Triquitraque?" 
(Quintero,  Buena  sombra,  esc.  V.) — *Con  sus  manos  lavadas, 
lue.  irôn.  con  que  se  critica  al  que,  sin  tomarse  algun  trabajo 
se  apropia  el  resultado  del  esfuerzo  ajeno:  luego  viene  ese 
con  sus  manos  lavas  y  se  lo  lleva.  En  Lope  de  Rueda,  *'Ven- 
gan  con  sus  manos  lavadas'V,  éd.  Cotarelo,  II,  387. 

MANRÔ.  s.  m.  Germ,  Pan. 

Ar  pan  le  yaman  manro 
Ar  tosino  bale-bale. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    535.) 


500  MIGUEL   DE  TORO  Y  GISBERT 

En  calô  mejicano  es  mattdrô  (Wagner.)  Û.  t.  en  Madrid, 
(Baroja,  Busca,  104). 

MANTA.  s.  f.  Tirar  de  la  monta,  dar  un  tirôn  a  la  monta, 
ir.  fig,  Desi:ubrir  una  cosa,  echarlo  todo  a  rodar.  "Darie  un  li- 
ronaio  a  la  manta,  séria  peor  que  pegar  fuego  al  partido." 
(Rtyes,  Logar,  287). 

MAXTELAR,  v.  a.  Poner  el  mante!.  "Mantelaron  la  mesa  en 
un  amén."  (Castro,  Luna  lunera,  14). 

MAXTESÔX,  NA.  adj.  Picarôn.  "Vaya  las  manlesona=,  la-^ 
I-u...  ercas."  (Valera.  Juanito,  113.)  Cf.  MantiUn.  ie  MurcÏE. 
tlesaliiîado,  siicio  (Acad.).  y  de  Méjico,  sinvergienza.  degra- 
daao.  (Ramos). 

MAXZAXERO.  adj.  V.  Eriso  tnomanero.  En  Argentin.-» 
iia>'  un  loro  mansanero.  (Garzôn). 

MAQUIN'ILLA.  s.  f.  Codnilla  o  inBernillo.  "Una  maqui- 
i;ill£  de  alcohol."  (Rubio,  Mcuiorias,  VI,  67.) 

MAR.  s.  f.  La  niar,  ir.  Mucho.  "Ténia  la  mar  de  dinero."' 
(Valera,  Juaniia.  103.)  "Esta  usté  pero  que  la  ma  de  presio^." 
(R.  Cortés,  Débiles  ftiertcs,  84.) — Interj.  0  juraniento.  "iXIc 
cazo  con  ta  niâ...  !".  (Quîntero.) — Â  mares,  loc.  adv.  Mucho: 
llover  a  mares.  "La  muchacha  venia  escupiendo  a  mares  ia 
hermosura,  '  (Roman  Cortés,  Débiles  fucrtcs.  80.) — Maf  de 
fondo^  fr.  fig,  y  fani.  Agitaciôn  interior  de  una  persona.  "Ha- 
bia  adivinadc  en  Pio  Cid  cierto  mar  de  fondo  debajo  de  la 
qnietud  y  serenidad  de  su  espiritu."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  ri). 
— Cf.  en  Lope  de  Rueda.  "Con  un  ;oyes?  me  sobra  tanto  como 
la  mar."  (Ed.  Cotarelo,  I,  11.)  Tb.  argentine  (Garzôn)  y  hon- 
ditreno  (Memlireiio.)  Tb.  se  usa  en  Madrid.  (Baroja,  La  But- 
La.  69). 

M.\RCA.  s,  f.  De  marca  y  média,  fr.  De  marca  niayor. 


VOCES  ANDALUZAS  5OI 


Un  hombre  es  un  pollino 
De  marca  y  média 
Si  antes  de  los  contratos 
No  mira  y  piensa. 

(R.  Marin,   Cantos,  IV,  96.) 

MARCARSE.  v.  r.  î  ?  "Responde  (el  criado)  marcandose  y 
cerràndo  la  puerta  tras  si/'  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de 
vida,  9). 

*  MARCHAMO.  s.  m.  Senal  que  se  pone  en  las  salinas 
sobre  los  montones  de  sal  ya  reconocidos  y  que  consiste  en  una 
tabla  grabada  que  se  aplica  sobre  toda  su  superficie,  para  evitar 
los  robos. 

MARCHANA.  s.*  f.  i  ?  Irseie  a  uno  las  marchanas,  fr. 
Pcrturbarse.  **En  su  vida  de  Dios  se  le  van  las  marchanas." 
(Caballero,  Clemencia,  I,  210). 

MARGARA.  n.  pr.  dim.  de  Margarita.  **Entraremos  de 
vuelt^  en  easa  de  la  Mârgara/'  (Calderôn,  Escenas,  117). 

MARIM05ÎER0.  s.  m.  Arbusto  que  produce  las  marimoiias 
o  francesillas. 

La  primer  marimonita 
Que  eche  mi  marimoiiero, 
Se  la  tengo  de  poner 
A  Antoiîito  en  el  sombrero. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    231.) 

MARIPARDA.  s.  f.  Persona  astuta.  **Esa  mariparda  k)  ha 
engatusado."   (Caballero,  Gaviota,  I,  172). 

MARIPOSA.  s.  f.  Lamparilla  para  la  "mariposa"  definida 
en  Acad.  *'Y  su  mariposilla  de  verde  cristal."  (Cortés,  Débiles 
fucrtes,  40). 

MARIPOSERO.  s.  m.  Vaso  para  poner  las  mariposas  o  lam- 
parillas.  **Dos  mariposeros  dorados  daban  guardia  de  honor  a 
una  virgen.''  (Reyes,  Moruchita,  6). 

MARIPOSÔN.  s.  m.  Hombre  que  mariposea.  "Pero  el  ma- 


V 


502  MIGUEL   DE  TORO  Y   GISBERT 

riposôn  sentia  ya  la  necesidad  de  posarse  sobre  flor  de  mo- 
cicsto  perfume."  (Navas,  Procurador   Vcrbabucna,  83). 

XIARIQUITA.  n.  pr.  *Mariquita  asiirnr  Mequetrefe,  Pe- 
liquîto  entre  ellas,  hombre  aficionado  a  meterse  en  tareas  fe- 
mtniles.  En  Murcia  inanqiiita  es  hombre  afeminado  (Sevilla.l 
Mariquitu,  en  bable  (Rato). 

■  MARISALADO,  DA.  adj.  De  diversos  colores.  (R.  Marin, 
Canlos,  m,  213,  nota). 

Yo  ténia  una  inaceta 
De  ctaveles  encarnados, 
De  la  noche  a  la  manana, 
Se  h  an  vuello  marisalados. 

(Idem,   ibid.,  47.) 

MARITATES.  s.  m.  pi.  Chismes,  trebejos.  C.  por  Federico 
Rubio  {Memorias,  I,  60),  Tb.  en  Honduras  (Membreno,  quien 
.  agrega  que  en  el  Perù  se  dice  Maritatas,  no  c.  por  Palma),  y  en 
Guatemala  (Batres.)  En  Chile,  maritata  es  canal  o  cedazo  de 
irla  de  alanibre  (Batres). 

'  MARMOTA.  s.  f.  En  las  salînas,  sal  inàs  o  menos  maa- 
chada,  que  se  deposita  en  los  bordes  de  las  acequias  o  estan- 
ques. 

MARRANA.  s.  f.  Marrana  de  lus.  La  luciérnaga.  "Lleva 
uïted  una  marranica  de  luz."  (Ganivet.  Pio  Cid,  II  57.) 

MARR.A.\'LRO.  s.  tn.  El  que  tiiida  de  los  cerdos  ".Mi 
trancoliii  es  el  marranero  del  pueblo."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II, 
50).  Tb.  de  Murcia  (Sevilla). 

MARTELLIKA.  s.  f.  pr.  Jeres.  Caliza  graneada  con  nu- 
mulitas.  {Anales,  t.  23,  p.  7). 

XIARTILLEJO.  s.  m.  De  martillejo,  loc.  De  golpe.  "Hi-  , 
rUr.do,  no  de  martillejo,  sino  de  repelôn  y  resbalando."  (Cal- 
dcron,  Esccnas,  141). 

MARUJA.  MARUJILLA.  n.  pr.  dims.  de  Maria.  "Parece 
que  le  conoces  de  ayer  de  manana,  Maruja."  (Caballero,  Elia, 
124.)  ■'No  le  asustes,  Marujilla."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  135). 


VOCES  ANDALUZAS  503 


MAS.  adv.  Ni  mâs  ni  menos  conio  loc.  Ni  mas  ni  menos  que. 
"Otra  mesa  ni  mâs  ni  menos  como  la  mîa."  (Calderôn,  Es- 
cenas,  37.) — Mâs  ntejor,  loc.  Mejor.  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  23.) 
— Mâs  sino,  loc.  Sino.  "Sin  pensar  mâs  sino  en  satisfacer  «u 
vanidad.''  (Caballero,  Cletnencia,  II,  17.) — *C.  tb.  por  tan  o 
muy:  jQué  pan  miîs  blancol  Lo  mismo  en  Alava  (Barâi- 
bar). 

MASCUJADA.  s.  f.  Acciôn  de  mascullar.  "Dando  algunas 
mascujadas,  vase  tambaleando.*'  (Rueda,  Patio,  63). 

MATA.  s.  f.  Grupo.  "Ved  a  una  mata  de  mozos  de  los  la- 
gares  prôximos."  (Rueda,  Reja,  135). 

MATACANDELAS  (A),  loc.  adv.  Medio  apagado.  "Andar 
con  el  cigarro  a  matacandelas.'*  (Calderôn,  Escenas,  240). 

MATADO.  s.  m.  Muerto.  *'iUn  matao!"  (Castro,  Luna  lu- 
rera,  19.)  Tb.  de  Guatemala  (Batres). 

MATAJO.  s.  m.  Mata  de  poco  mâs  o  menos.  **Un  matajo 
que  nunca  daria  flores  ni  fruto."  (Reyes,  Lagar,  7.) 

MATA-LA-ARA5ÎA.  s.  f.  Una  suerte  del  boléro.  "La  mata- 
l«i-r.rafia,  suerte  muy  picante  entre  los  pies  de  alguna  pecadora 
a  quien  no  obligue  el  ayuno.''  (Calderôn,  Escenas,  28). 

MATALANGOSTAS.  s.  m.  .iPersona  cobarde?  "Cobarde 
.soy,  y  mata-langostas,  pero  yo  me  quitaré  el  baldôn  que  me 
pusiste."  (Caballero,  La  familia  de  Alvarcda,  373). 

MATANCERO.  s.  m.  El  que  trabaja  en  la  matanza  de  cer- 
do.">.  "Las  manos  manchadas  de  cuajarones,  como  un  matan- 
ccio."  (Castro,  Luna  lunera,  17.)  Tb.  Argentino  (Garzôn), 
aplicado  a  rodas  las  reses. 

MATE.  s.  m.  i  Lance  de  un  juego  de  naipes?  "Puesto  que 
Its  buenas  cartas  y  los  mates  son  nuestros.''  (Calderôn,  Es- 
cenas, 94). 

MATERIAL.  s.  m.  *Ser  de  material,  fr.  Ser  material,  dar 
lo  mismo,  no  importar. 

MATUJO.  s.  m.  Matojo.  "Viô  brillar  los  ojos  negros  de 
aquella  entre  los  verdes  matujos.'*  (Reyes,  Moruchita,  15). 


S04  UIGUEL   DE  TORO  Y   GISBERT 

MAZO.  S.  m.  Tronco  de  la  pîta.  "Sentado  sobre  el  mazo  de 
un  pitaco."  (Rubio,  Memorias,  I,  34). 

MECIDA.  s.  f.  Balanceo,  acciôn  de  mecer.  "Seguido  de  otro 
sirviente   que   dejaba   dar   mecidas   al   candil."    (Rueda,    Gu- 

■)■ 

Del  mecedor, 

Con  vejnte  mecidas 

A  cual  mejor... 

(Cancion  infantil.) 

)IAR.  V.  a,  Beber  la  mitad  de  un  vaso  de  vino.  "Esta 
la  niano...  Médielo  iisted."  (Alarcôn,  Sombrero,  127). 
)ÏO,  DIA,  adj,  Mediado,  "Sobre  lebrillos  medios  de 
liente,"  (Rueda,  Reja,  49. — *Por  medio,  !oc.  En  medio, 
)rden:  dejarlo  todo  por  medio.  Tb,  peruano  (Arona), 
itino  (Guiraldes). 

ORAR.  V.  a.  Mcjorando  lo  présente,  loc.  Sin  hablar  de 
mte.  "Er  mozo,  mejorando  lo  présente,  es  una  prenda," 

Lagar,  70.)  Tb.  en  Cuba  (Pichardo),  mejorando  "los 
;s", — Taurom.  ;  ?  "La  iuerza  que  mandaba  en  sus  ja- 
e  hLcia  stempre  mejorarse  sobre  el  toro."  (Calderoo, 
'.  I54-) 

lORIA.  s.  f.  Regalo,  reciierdo.  "Cumprase  a  su  mujer 
ïna  una  memorîa  con  diez  onzas  que  quedalian  con  la 

(Caballero,  ScnUôn,  66). 

'OSO.  s.  m.  Elégante  malagueno.  "En  tanto  que  tal  o 
:noso  cruzaba  la  calle  con  femenil  primor  por  no  enlo- 

caladas  punteras  de  los  brodequines."  (Reyes,  Gole- 
). 
AR.  V   a.  Gerui.  Matar.  (R  Marin,  Cantos,  IV,  p.  450 


VOCES  ANDALUZAS  505 


— Morir. 


Er  relô  e  la  Audensia 
Acaba   de  da, 

Como  le  dije  a  mi  companerita 
Me  ban  a  merâ. 

(R.  Marin,  C  ont  os,  IV,  444.) 

De  las  duquitas  qu*ar  pobre  le  dieron 
Mas  pronto  mierô. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    460.) 

MERCED,  s.  m.  Senor.  "Mi  padre,  que  era  un  merced  chi- 
lindrincro."  (Caballero,  Noche  de  Navidad,  en  Elia,  230). 

MESA.  s.  f.  Mesa  camilla.  Camilla  del  brasero.  "Con  las 
piernas  bajo  las  maternales  faldillas  de  una  buena  mesa-ca- 
milla."  (Xavas,  Prdcurador  Yerbabuena,  73). 

MESÔX.  s.  m.  Meson  de  la  estreîla.  El  aire  libre.  **Los  ga- 
naderos  y  pastores,  que  pasan  taies  noches  en  el  mesôn  de  la 
K.^trella.*'  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  265). 

METAL,  s.  ni.  ^Cualquiera  métal  no  precioso? 

Que  el  oro  fino  en  la  mano 
Se  m'ha  giierto  a  mi  metales. 

(R.  Marin,  Cantos,  III,  427.) 

METER.  V.  n.  iCrecer,  medrar  las  plantas?  **Las  harâ  (a  las 
vifias)  meter  con  mas  fuerza  en  la  primavera."  (Caballero,  Là- 
grimas,  28.) — M  et  erse.  v.  r.  Darse,  '*0  se  mete  un  escopetazo 
o  se  arranca  er  mardecio  corazon."  (Reyes,  Lagar,  293.) — Me- 
icrse  con  aho,  fr.  Atacarlo. 

Soy  una  pobre  dons^a 
Que  no  me  meto  con  naide. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    417.) 

METRO,  s.  m.  De  su  fpietro,  fr.  De  propio  impulso.  "No  se 
1^  dijo  nadie,  fué  de  su  métro.'*  (Caballero,  Clemencia,  I,  264). 


.    DF.   TORO  Y  GISBERT 


IICO.  S.  m.  LIcvarsû  mico,  fr.  Salir  burlado. 

\fe    parece   has   creido 
Qu'ères  mi  bida, 
Pero  te  yebas  mico. 
So  relamida. 

(R.    Marin,    CaMos.    II 


IICOMICONA.  n.  pr.  Burlesco.  "Mds  liumos  que  la  in- 
la  Miconiicona."  (Valera,  Pépita,  138.)  Tb.  se  dice:  la 
iccstt  Micomicona. 

IIEL.  s.  f.  ^Micl  rosa  llagas.  Miel  rosada,  compuesto  far- 
:éutico. 

riERDA.  s.  f.  *Scr  coma  la  micrda  de  pava,  fr.  fam.  Tener 
a  gracia,  110  ser  ni  fu  ni  fa. — *Mâs  delicado  que  la  micrda 
(hilada),  fr.  fig.  y  fani.  Muy  delicado,  quisquilloso. 
IIGA.  b.  f.  Aniiga.  escuela  de  niiios.  "juaiiita  no  fué  nunca 
,  miga."  (Valera.  Juanita,  23). 

IIGAJA.  s.  f.  Un  poco.  "Una  miajita'a  la  izquierda."  (Ga- 
ît.  Pio  Cid,  II.  119). 

.IICiUEL.  n.  pr.  Haccr  im  San  Miguel,  fr.  Tirar  a  uno  al 
lo  y  patearle.  (R.  Marin.  Canlos,  IV,  448). 

Me  metieroii  en  la  carse 
Por  jaser  un  San  Migué. 
Y  asin  que  me  ccharon   fuera, 
Jise   un   San    Bartoiomé, 

(Idem,   ibid,  436.) 

IIGUELITO.  11.  pr.  *Migui'lilo  Caparrola,  personaje  ima- 
irio,  que  figura  en  la  locnciôn  :  "Ya  se  arreglarâ,  como  lo  de 
jnelito  Caparrota",  que  se  continua,  si  el  interlocutor  pre- 
ita  lo  que  le  pasô,  agregando:  "Pues  que  lo  ahorcaron". 
IILAGRO.  s.  m.  Kx-voto  "Lo  que  llanian  un  milagro  (ex- 
a".  {Trjl.  csp..  I.  89). 


s. 


VOCES  ANDALUZAS  507 


MILITRONCHE.  s.  m.  fam.  Militar.  "El  demonio  del  mi- 
Iiifonche  éîse/*  (Caballero,  Noche  de  Navidad,  en  E lia,  224). 

MIMBRÔN.  s.  m.  Mimbrera.  ''Algiinos  alerces  y  gran  can- 
tidad  de  minibrones  daban  sombra  a  aquel  lugar/*  (Valera, 
Juauita,  222.)  "xMamos  blancos  y  negrosr,  mimbrones,  adelfas." 
(Id.,  Pépita,  40). 

"'  Ml  MO.  s.  m.  pr.  Sev.  Fucsia,  flor. 

MINGO.  s.  m.  Ponerel  tningo,  fr.  Lucirse.  '*Puso  el  mingo 
L.s  viernes  liniosneros,  dando  pan  y  aceite,  avios  de  puchero, 
fri.ta."  (Castro,  Liina  litnera,  2). 

MIRLIFIQUE.  s.  m.  Currutaco,  Ipresumido.  **Ni  se  echa 
pcr fumes  en  los  panuelos,  como  los  mirlifiques  de  la  ciudad." 
(Caballero,  Cîemencia,  I,  235). 

MISA.  s.  f.  Oler  a  misa  mayor,  fr.  fam.  Oler  a  vino.  *';  Vaya, 
apartaos,  que  oléis  a  misa  mayor!  j  Puf  !  ;qué  jeô  a  vino!". 
(Cortés,  Débiles  fuertes,  85.)  En  Honduras,  oler  a  aguardiente 
(Membreno,  art.''  Olor). 

MISl.  s.  m.  i  ?  "Misi  gatito,  pan  con  ajito.'*  (Caballero, 
Noche  de  Navidad,  en  Elia,  217). 

MISITA.  n.  pr..dim.  de  Merceditas.  *'Misita,  (Merceditas), 
h'ja  mîa,  ^no  vienes?'\  (Caballero,  Cosa  cinnplida,  21). 

MISMAMEXTE.  adv.  m.  Precisamente.  *'Mismamente  pa- 
recen  lo  que  usté  dice.''  (Reyes,  Moruchita,  17.)  Tb.  de  Vene- 
zuela (Picôn  Febres,  341). 

MISMO.  adv.  m.  Lo  mismo,  loc.  adv.  La  misma  cosa. 

•     Y  yo  con  usté,  mi  vida, 
Paece  que  va  uno  a  lo  mismo. 

(Burgos,   Boda,  27.) 
^  — adv.  Dondc  mismô,  en  el  niismo  lugar. 

La  cara  se  me  queô 
Donde  mismo  la  ténia. 

^  (R.    Marin,    Cantos,    III,    2tj' .) 


MIGUEL   DE   TORO   Y  GISBERT 


MISTÔ  (De),  loc.  adv,  Excelente.  "Barbi  viene  a  sjgnificar: 
(le  mistô,  excelente."  (R,  Marin,  Canlos,  IV,  425,  nota). 


(Burgos,  Boda,  15.) 

Tb.  de  Sanlander  (Mugica,  Dial.,  32). 

MITAD.  s.  f.  De  par  mitad,  h.  adv.  De  por  medio.  "El 
adento  de  cal  y  canto  que  con  la  muchacha  ocupaba  de  por 
n 'tad."  (Calderon,  Esccnas,  IJ9). 

MO.  s.  .n.  V.  Mor. 

"•'  MOCARRERA.  s.  f.  Moco  abundante  o  espeso.  Mocarra, 
Cil  Murcia  (Sevilla). 

MOCITA.  à.  f.  "Mocita,  sobre  lo  que  indica  el  léxîco  ofîcial, 
significa  en  Andalucia,  soltera."  (R.  Marin,  Comparacioncs,  75). 

MOCIVÉ.  s.  m.  i  ?  iAca.so  como  Besibé?  "Este  mocivé  era 
lin  ciego."  {Folk  lore  and.,  I,  45). 

MOCO.  s.  m.  Moco  de  para.  Planta  espinosa.  En  Acad,  es 
p.anta  aiiiarantâcea,  sin  indicacion  de  que  sea  espinosa  y, 
como  mejicanismo,  sinon,  de  Amaranlo.  "El  moco  de  pavo  les 
accnsejal)a  que  se  revistiesen  como  él  de  unas  buenas  puas." 
(Côballero,  Cosa  ciimplida,  78.)— 1/oco  sticiia  moco  sucne,  fr. 
f.im.  Dicese  de-  la  traducciôn  bàrbara,  que  se  apoya  en  seme- 
j:r.zas  de  sentido,  como  Necesitas  caret  legc:  la  necesidad  tiene 
c;  r  de  her^je,  o  Ad  pcrpeliiam  rci  meinoriam:  para  perpétua 
niemona  del  rey.  Traduciendo  moco  suena."*{R.  Marin,  Can- 
Us.  IV.  252.)  Tb.  lo  trae  Pereda,  en  La  Pucliera.  248). 

MOCIIILÔX.  NA.  adj.  Pesadote.  "Ténia  el  aire  pesado  y 
modiilon."  ((Janivet,  Pio  Cid,  II,  223.) — *:\Iotilcin.  pelado. 
V.  en  la  relaciôn: 

Pelôn,  mochilôn. 
Te   cortaroii   las   orejas, 
'.  ;  :,  T*   pusieron   olras   dos. 


VOCES  ANDALUZAS  509 


MODO.  S.  m.  "^Perdcr  hasta  el  modo  de  andar,  fr.  Perderlo 
todo.  Tb.  de  Costa  Rica  (Gagini,  493.) 

♦  MOJO.  s.  m.  Moje,  caldo  de  guisado.  Û.  tb.  en  Canarias 
(Zerolo,  Legajo)  y  Venezuela  (Rivodô.)  Méjico  (Ramos),  Cubi 
(fMchardo),  Salamanca  (Lamano.)  En  Venezuela  es  especie  de 
p:sto.  (Picôn  Febres). 

MOLLAR.  s.  f.  Cierto  baile  andaluz.  **Sevilla,  pais  clâsico 
de  las  mollares,  de  las  cigarreras,  de  las  veladas,  del  buen  pan 
y  de  las  aceitunas/'  (Caballero,  Lâgrimas,  83.) — ^Aire  que  io 
aconipana.  **Ni  las  mollares,  ni  el  contrabandista,  ni  la  cana, 
sino  una  canciôn  llorona.''  (Caballero,  Gaviota,  II,  225.) — Clase 
de  uva.  "El  uvero:  luises  y  mollares."  (Folk  lorc  and,,  1182-83, 
p.  311,  c.  Aicardo,  artîculo  Luis). 

MOLLERO.  s.  m.  Molledo.  **La  manga  ajustada  acusaba 
unos  mollcros  niuy  bien  hechos.''  (Ganivet,  Pio  Cid.,  II,  215.) 
Tb.  de  .\riérica  (Gagini,  Ramos,  Pichardo). 

MOMO.  n.  pr.  dim.  de  Gerônimo.  '*Vamos,  Momo,  anadiô, 
ccscarga  la  burra.''  (Caballero,  Gaviota,  I,  23). 

MONA.  s.  f.  Juego  de  muchachos.  "Echada  la  china,  el 
niuchacho  a  quien  le  toco  hace  de  mona,  corriendo  trai-  de  I05 
otvos,  hasta  coger  a  alguno.  Los  que  corren  van  cantando: 

Mona  c... 
Un  cuarto  me  debcs. 
Si  no  me  lo  pagas, 
Manana  te  mueres. 

(R.    Marin,    Cantos,    I,    172). 

— Freir  monas,  loc.  fam.  con  que  se  envia  a  cualquiera  en- 
l.oramala.  *'Vâyase  Apolo  con  su  murga  a  freir  monas  al  Par- 
i:aso."  (Caballero,  Clemencia,  II,  156.)  En  Venezuela  se  dice: 
freir  monos,  (P.  Febres,  359.) — "^Pintar  la  mona,  fr.  fam.  Pin- 
«arla,  ser  pinturero 

MONDA  R.  V.  a.  ^Mondar  a  azotes,  fam.  Dar  una  paliza 


510  MICVEL   DE   TORO  Y   CISBERT 

r'i:>'  fuerte.  Û.  tb.  en  Colombia.  (Cuervo,  Apuntaciones,  §  535) 
y  Cuba  (Pichardo). 

MOXKDA,  s.  i.  Moneda  de  pcrro.  "Moiiedas  de  perro,  y 
tainbién  de  imineco  y  de  mico,  llaman  a  las  piezas  de  bronce 
l'Ciifiadas  durante  el  ùltimo  période  revolucionario."  (R.  Ma- 
nn. Cantos,  IV,  380). 

MOXICAQUERÎA.  s.  f.  Tonteria.  "Hasta  que  un  dia  pensé  : 
basla  de  monicaquerias."  (Cabailero,  Clemciicia,  I.  115). 

*  MOXICONGO.  s.  m.  Fam,  Monigote.  En  Colombia  es  si- 
nônimo  de  Mono,  niimeco.  "Decimos  también  monicongo,  alu- 
ciiciido  a  los  negros  de  Monicongo,  nombre  con  que  se  desig- 
nalra  el  Congo.  Véase  Torres  Naharro,  Propaladia,  tomo  I, 
pp.  238,  260.  (Cuervo.  .'ICnnlaciones,  §  520.) 

MON'O.  PI.  Disgusto.  "Queria  a  todo  trance  deshacer  "los 
iiicniis"  que  dependian  de  alguna  mala  inteligencia."  (P.  Val- 
ues. Hennatta.  326). 

MOXONO,  NA.  adj.  Mono,  gracioso. 


(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  24.) 

MOXTARUCO.  s.  m.  Montanés.  "Al  montanuco  tiznado  de 
cuibôn."  (Cat>allero,  liHa.  88). 

MON'TILLA.  s.  m.  Vino  de  MontiUa.  "Ambos  calaniocanos, 
R  consecueiicia  del  trasiego  de  niontîlla."  (Reyes,  Moruchita,  2). 

MOQUILIS.  m.  fam.  Moquete.  golpe.  "Blandiendo  los  pu- 
fios  cerrados  por  aquel  estilo  que  la  gente  inteligente  llama  mo- 
qtîilis  0  trompilis."  (Calderon,  Escoias,  119.) 

MOK.  s.  m.  Por  nior  de.  loc.  A  causa  de.  "Nos  va  a  reîiir 
l:i  Madré  Socorro  por  mot  de  ti."  (Cabailero,  Lâgri»ias,  49.I 
También  se  ve  :  por  tao  de. 


VOCES  ANDALUZAS  5II 


-j- 


Una   mujé  me  pisô 
Y  por  mô  de  mi  parié.  (La  Borraja.) 

(R.    Marin,    CanXos,    I,    231). 

O.  tb.  en  Cuba  (Pichardo),  en  Leôn  (Garrote),  en*  Salamanca 
(Lamano),  en  bable  (Rato),  en  Extremadura  (Gabriel  y  Galân, 
Extretnenas,  55),  en  Madrid  (Baroja,  Busca,  ly). 

MORA.  s.  {.  Morilla,  borla. 

Roza  un  sombrero  su  cara 
Con  negras  moras  por  fuera. 

(Rueda,   Bajo  la  parra,  32.) 

MORCILLÔN.  s.  m.  Mejillon,  molusco.  "Canadillas  y  co- 
quinas  del  morcillôn."  (E.  Calderôn,  Escenas,  c.  en  Espana  y 
espanoies,  310.)  Cf.  en  Santander,  moccjôn,  mismo  significado 
(Pereda,  Vocabulario  de  Sotilesa),  en  Alava,  mojojôn  (Barâi- 
bii.)  Lo  usa  Cervantes: 

Hacian  de  sus  barbas  firme  aprisco 
La  almeja,  el  morsillôn,  pulgo  y  cangrejo. 

(Viaje   del  Parnaso,   cap.   V,   c.    Aicardo). 

MORISQUETA.  s.  f.  Aniorio.  '*Melnardo  te  jace  morisque- 
tas  y  carrantonas  (sic.)"  (Rueda,  Rcja,  8.)  En  el  Ecuador,  entre 
t'studiantes,  **gestos  o  muecas  ridîculas  que  liacen  los  conipa- 
ntros."  Tb.  musaranas.  (G.  R.  Lemos,  Ensayo  de  semàntica, 
en  el   TeUgrafo,  13-6-1919.)  En  Argentina,  mueca   (Garzôn). 

MORMAJO.  s.  m.  Disparate.  "<;  Y  que  Galenillo  te  ha  dicho 
siniejante  mormajo."  (Caballero,  Clemencia,  I,  249). 

MORO,  RA.  adj.  No  bautizado.  **Tenîa  siete  chiquillos  no 
confirmados  aùn,  y  uno  todavîa  moro.''  (Valera,  Juanita,  67) 
Tl».  de  Murcia  (Sevilla.) — Expr.  de  carifio.  *';  Negra  de  mi  via, 
mora  de  mi  arma!"  (Quintero,  Flores,  69.) — M  or  os  y  cristia- 
nos.  Cierto  juego  de  muchachos.  "El  juego  de  Moros  y  Cristia- 
nos  y  el  de  Justicia  y  ladrones."  (R.  Marin,  Cantos,  I,  181.) 


N. 


$12  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


MORÔN.  S.  m.  ê  ?  "Y  del  monte  hasta  su  casa  a  él  le 
arrastre  el  morôn."  (Caballero,  Gaviota,  I,  131.)  Otra  apHca- 
ciôn  de  la  voz,  en  una  retahila  de  chîcos  : 

Al  que  se  muere  lo  entierran, 
Lo  entierran  en  los  Morones; 
Del  morôn  sale  la  uva, 
Y  de  las  uvas  el  vino. 

(Segûn  Picôn  Febres.) 

MORUCHO,  CHA.  adj.  Muy  mareno.  Û.  tb.  como  apodo. 
**Empez6  a  subir  las  escaleras  detrâs  de  la  Morucha."  (Reyes, 
La  Moruchita,  15). 

MORUNO,  NA.  adj.  Dicese  del  ochavo  morisco  que  tuvo 
curso  durante  algûn  tiempo  en  la  peninsula.  "Tiene  ojos  como 
.ocbavos  morunos."  (R.  Marin,  Comparaciones). 

MOSCA.  s.  f.  pi.  fam.  Dinero.  "El  se  gastô  las  moscas,  ven- 
dîj  el  cortijo."  (Roman  Cortés,  Débiles  fuertes,  43). — Mosca 
de  caballo.  Variedad  de  este  diptero,  que  ataca  a  las  caballerîas. 
'•Pues  no  es  mala  mosca  de  caballo  esta."  (Caballero,  Clemen- 
cia,  I,  223.) — Mosea  de  San  Anton,  i  ?  "Ser  como  las  moscas  de 
San  Anton,  que  pican  a  un  burro  por  encima  de  la  albarda. 
Prase  que  se  aplica  a  la  persona  de  mala  intenciôn  e  hipôcrita. — 
"^Ate  usted  estas  dos  moscas  por  el  rabo,  fr.  que  expresa  la  di- 
ficultad  de  asociar  dos  especies  inconexas. 

MOSQUERO.  s.  m.  Parte  del  aparejo  del  caballo.  "Rojo 
mosquero  y  brillante  cincha."  (Reyes,  Lagar,  33). 

MOSTO.  s.  m.  Vino.  "La  mùsica  de  vasos  que  suenan,  mosto 
que  cae."  (Calderôn,  Escenas,  39). 

Con  el  mosto  se  iluminan 
Y  suele  haber  de  navajas. 

(E.   Asquerino,   en   Pueblo  andalus,  30') 

Tt    ba/.e  (Rato). 


VOCES  ANDALUZAS  5 1 3 


MOTA.  s.  f.  Borla.  "El  sombrero  de  barquillo  con  motas  y 
morillas  en  el  ala."  (Rueda,  Gusano,  130.) — Moneda  de  dos 
cuartos.  "Te  di  una  mota,  una  mota  son  dos  cuartos."  (Caba- 
llero,  Cosa  cumplida,  13.)  "Ora  seis  maravedises,  ora  una  mota, 
ora  un  cuarto."  (Rubio,  Memorias,  II,  68.) — Dînero,  cuartos. 

Gacho  que  no  abiya  motas 
Es  un  barco  sin  timon. 

(R.    Marin,    Cantps,    IV,    202). 

MOZA.  s.  f.  M  osa  de  cuerpo  de  casa,  Criada  dedicada  a  las 
faenas  principales  de  la  casa.  "Mozas  las  cuales,  asi  se  consa- 
gran  al  cuerpo  de  la  casa  (mozas  del  cuerpo  de  casa."  (Trad, 

<^^'P'>  I,  33.) 

MUCHO,  CHA.  adj.  Muy  muchas,  loc.  Muchisimas    "Mu- 

ciias  y  muy  muchas  conozco  yo.''  (Caballero,  Clemencia,  I,  83).^ 

MUCHO.  adv.  iQité  mucho!  ex!pr.  adv.  iQue  tiene  de  extra- 
îïc  !  "îQué  mucho  que  la  confianza  naciese  y  creciese?".  (Va- 
iera,  Juanita,   171). 

MUDANZA.  s.  f.  Paso  de  baile.  "Viô  una  ocasiôn  propicia 
para  echar  unas  mudanzas  con  Rosario.'*  (Rueda,  Gusano,  97). 

MUERTO,  TA.  p.  p.  de  Morir.  Û.  en  el  sentido  de  "matado*'. 
"Yg  le  hubiera  muerto  de  pena".  (Valera,  Comendador,  188). 

=*  MUGRE.  s.  f .  Suciedad,  churrete,  en  el  cuerpo  de  una  per- 
sona.  (Ac.  Jif .  de  la  Acad.).  Û.  tb.  en  Venezuela  (Picôn  Febres). 

MUJERIEGA.  adj.  A  la  mujeriega,  loc.  adv.  A  mujeriegas. 
"La  asentô  a  la  mujeriega  sobre  el  mulo."  (Ganivet,  Pio  Cid., 
II,  56.)  Tb.  de  Cuba^  (Pichardo). 

MULA.  s.  f.  Saltar  la  mula,  pr,  Gran,  Juego  de  muchachos 
anâlogo  al  de  fil  derecho.  "Saltaba  la  mula,  jugaba  a  la  patusa." 
(Rubio,  Memorias,  III,  86.)  Mulita  mayôr  es  un  juego  de  chi- 
cos,  no  definido,  en  Costa  Rica  (Gagini).  ^ 

MULE.  s.  m.  î  ?  ^Inerte.  Dar  mule,  fr.  Matar. 


5^4  MIGUEL   DE   TORO   Y   GISBERT 


Si  osté  sale  de  rondôn 
Pa  dar  ar  bicho  mule. 

(E.   de  Cisneros,  en  Pueblo  andalus.   170.) 

MULETILLA.  s.  f.  Barrita  que,  sujeta  al  boton  con  una 
cadenilla,  sirve  para  mantenerlo  en  un  ojal.  "Botones  de  piata 
sujetos  por  patas  de  muletilk."  (Rubio,  Memorias,  III,  93.) 
''Con  dobles  botones  de  muletilla."  (Valera,  Ilusiones,  82). 

MULO.  s.  m.  *Mulo  de  reata,  fig.  y  fam.  Persona  muy  inca- 
paz,  que  suele  dejarse  llevar  por  la  opinion  de  otros. 

MUNDO.  s.  m.  Mundo  bola  [de]  nieve.  El  mundillo,  planta. 
"Arriates  senoriles,  llenos  de  mundos-bolas-nieves  (sic)/'  (Cas- 
tro, F^una  limera^  9). 

MUKECO.  s.  m.  Tcncr  munccos  en  la  caheza,  fr.  fig.  Estar 
chifiado. 

Anda  a  la  iglesia  y  confiesa; 
Que  te  quiten  los  munecos 
Que  tienes  en  la  cabesa. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    331). 

*  MUSARA5ÎA.  s.  f.  Ademân,  movimiento  de  los  dedos  o  de 
]as  manos  que  hace  uno  para  entretenerse  o  hacer  rdr  a  los 
cernas.  Sentido  anâlogo  en  el  Ecuador  (G.  R.  Lemos,  Ensa- 
yo  de  semàntica,  en  el  Telégrafo,  Guayaquil,  13-6-1919.)  En 
Argentina,  Musaranga  (Garzôn). 

MUY.  s.  f.  Germ,  Lengua.  *'Dele  usté  freno  a  la  muy,  que 
ro  entiendo  lo  que  chamuya."  (Fernândez  Garcia,  Reina  de  la 
Cava,  884).      , 


N 


NACENCIA.  s.  f.  Nacimiento.  (ant.  en  Acad.).  "Le  pregun- 
tamos  de  dônde  le  provenîa,  a  lo  que  nos  contesta  con  grave- 


nr  ■  ^  rri    ■ 


VOCES  AN  D AI-UZAS  S  I  5 


oaci  y  pausa:  de  nasensia  (de  naciniiento)."  (Trad.  esp.,  I,  260.) 
Tb.  de  Salamanca  (Lamano),  bable  (Rato),  de  Venezuela  (P. 
Febres,  art.*'  Camhado). 

XACIÔN.  s.  f.  "Ser  nacion,  frase  con  que  significa  el  pueblo 
en  Andalujia  lo  que  es  extranjero."  (Caballero,  Clemerxia,  I, 
J47,  nota). 

NACIONAL.  s.  m.  Libéral.  **iDios  del  cielo!  jUn  nacional 
de  Madrid!".  (Caballero,  Servilon,  30). 

NADIE.  |>ron.  Don  Nadie.  fam.  Persona  de  ningùn  mérito. 
Dicese  también:  un  Don  Nadie,  forrado  de  lo  mismo.  **Tu 
c:€-  un  Don  Nadie."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  312). 

*  NAGOILLAS.  s.  f .  pi.  Enaguas  pequenas  de  las  rbpas  de 
r'no.  Un  nino  en  nagùillas. 

NAJENCIA.  s.  f.  Genn.  Acciôn  de  najarse  o  largarse. 


Yo  tengo  mu  malas  tripas, 
Y  si  mojo  y  me  echan  mano, 
No  sargo  en  ocho  caniculas 
Dèl   estarivé...    Najencia. 

(Burgos,   Boda  de  Luis  Alonso,   13.) 


NANA.  s.  f.  Canciôn  de  cuna.  **La  tonada  infantilmente 
Uaniada  la  nana."  (Caballero,  Ultimo  consuelo,  en  Elid,  179.) 
*' Copia  de  nana  o  de  cuna."  (Trad,  esp.,  I,  220.)  Tb.  en  bable 
(Rato.)  En  Méjico,  ninera,  nodriza  (Acad.).  En  Guatemala, 
niadre,  ninera  (Batres.)  Tb.  en  Honduras  (Membreno),  art.** 
Chiila. 

NANAI.  interj.  iNones!  jnada!.  **Gùeno,  se  lo  peiré,  pero 
me  parece  a  mi  que  nanai."  (Reyes,  Moruchita,  18). 

NANITA.  s.  f.  Nana,  canciôn  de  cuna.  **Me  cantas  la  na- 
i.ita."  (R.  Marin,  Cantos,  II,  40). 

NAQUERAR.  v.  a.  Germ.  Decir,  publicar.  (R.  Marin,  Can- 
tos, II,  186.)  Naquerar,  en  vez  de  araquerar,  hablar,  conver- 
sar."  (Id.,  III,  482,  nota). 


MIGUEL  DE   TORO   Y   GISBERT 


Ciianda  te  bie'n  la  ca.ye 
No  le  pude  naquerar. 

(Idem,   ibid.  441) 

NARANJEL.  adj.  De  naranjos. 

Mâs  arriba,  o  mâa  abajo. 
Hay  un  huerio  naranjé. 

(R.    Marin,    Caiitos,    IV,     165). 

KARIZ.  -i.  f .  Màs  sonado  que  tas  ttarices,  fr.  fig.  Muy  sabîdo. 
'  Esto  va  a  t-tr  mâs  sonado  que  las  narices."  (Caballero  Cle- 
ntencia,  I,  211). 

NATIVITATE  (A),  loc.  adv.  De  nacimiento.  "No  queremos 
porsuadirnos  que  todo  espaiiol  es  gauso  a  nativîtite  "  (Calia- 
iloro,  Gai-iola,  II,  105). 

*  XAVAJA.  s.  f.  Cortaplumas.  Tb.  ecuatoriano;  (Tobar). 

XEBLIN'AZO.  s.  m.  Neblina  grande.  "Se  formo  un  neljli- 
iiazo  ;nuy  grande."  {Trad.  csp.,  I,  193)- 

NEGRO,  GRA.  adj.  y  s.  Nombre  de  carino.  ";  Negra  mia!" 
(Ouiiitero,  Flores,  68.) — Estorbar  lo  negro,  fr.  fig.  No  sabc" 
leer.  "Lee  papeles  impre.sos  a  los  vecinos  a  quieiies  estorba  lo 
negro."  (Trad.  esp.,  I,  41.) — *Manana  ayiinarà  cl  negro,  a  bien 
i;iic  no  es  hoy,  fr.  fam.  con  que  se  consuela  iino  de  una  co=a 
ce:agradable  que  ha  de  hacerse,  pero  que  puede  postergarse. 
Saca  su  origen  de  la  siguiente  anécdota.  Habiendo  ido  un  ne- 
f  ro  a  confesar,  el  sacerdote  le  mando  que  ayunara  at  dia  si- 
guiente, y  el  negro,  para  no  olvidarlo.  escfibio  en  un  pape.: 
Manana  ayunarâ  el  negro.  Y  todas  las  maiianas,  al  leer  el  papel, 
agregaba  :  a  bien  que  no  es  hoy.— Sac af  lo  que  el  negro  del  ser- 
mon, los  pies  frios  y  la  cabesa  culicntc."  (R.  Marin,  Compara- 
cioncs,  100.) — *Vcrsc  negro,  fr.  fig.  Tener  sunia  dificultad  en 
una  cosa. 

XEN.A.  1.  pr.  dini.  de  Dolores.  "Lola  y  Ncna,  nombres  que 
se    dan    en    Andalucia    a    las    Dolores."    (R.    Marin,    Cantos, 

iv,  538). 


\  OCES  ANDALUZAS 


517 


itio  cubierto  de  nieve,  en  las  montana:;. 

i  de  unas  neveras  que  estaban  algo  mas 

'/(?  Cid,  II,  117). 

Kelado  o  sorbete.  "Ancha  mesa  cubierta  de 

naranja,   nieve   y   dulces."    (Calderôn,  Esce- 

lateniala  (Batres). 

VA.  adj.  Obsérvese  el  siguiente  plural:  "No 
îios  cinco  duros  en  el  bolsillo/*   (Ganivet,  Pîo 


T 


I  ■'^ 


\.  S.  f.  Cosa  baladi.  "Esas  faenas,  que  vosotros 
iiKis."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  m). 
V.  m.  y  f.  Senorito.  "Aparentan  por  su  indumen- 
.M>  de  rica  familia.''  (Hernândez  Mir,  Pcdazos  de 
Xinos  de  tuf  os  y  sombrero  ladeado/'  (Cortés,  Dé- 
A.  679.) — Sirviente  de  taberna.  *'E1  sirviente  de  la 
juien  llaman  nino  los  bebedores."  (Trad.  csp.,  I,  59.) 
r  la  Bola.  El  Nino  Jésus.  "En  Andalucîa  el  Nino  de 
'1  nino  Jésus."  (R.  Marin,  Comparacioncs,  113.) — 
'!6n,  fani.  Niîîo  de  pecho  envuelto  en  los  panales.  Mu- 
ic  représenta  un  nino  de  pecho  envuelto.  "Diez  reaies 
.  y  bese  el  nifio  rollôn  el  caballero  del  levitin."  CCaldc- 
:sccnas,  13). — Como  cl  nino  de  Diego,  fr.  fig.  Muy  ca- 
"Estâ  usted  ahi  como  el  nino  de  Diego,  que  nac;i6  mudo, 
y  ciego.''  (Caballero,  en  Pueblo  andaluz,  21). 
>OBLEJÔN.  NA.  adj.  Muy  noble.  **Los  hombres  mas  sen- 
os,  honrados  y  noblejones  que  hay  en  Europà."  (Ganivet, 

anada,  80). 

XOBLETÔN.  NA.  adj.  Muy  noble.  "Tan  rudo  y  tan  no- 
xetôn."  (Reyes,  Lagar,  202). 

NOBLÔN,  NA.  adj.  Muy  noble.  "Era  noblôn,  bondadoso  v 
\aliente."  (Rubio,  Mcmortas,  V,  115). 

NOBLOTE,  TA.  adj.  Muy  noble.  "Yegûecita  muy  noblota  y 
de  buena  estampa."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  114). 

NOCHE.  s.  f.  A  prifna  noche,  loc.  adv.  Al  principio  de  la 


.1  ) 


5lS  MICiLEL   ur   TOBO  Y   CISBERT 

rciche.  "Concurria  a  prima  noche  en  casa  de  Clemencta." 
(< !nl>allerp,  Cletiicncia,  II,  25.) — Mâs  feo  que  noche  de  trueno, 
tr.  fig.  Miiy  feo,  "Son  mis  feas  que  noclie  de  triienos,"  (Valera, 
Jiianila,   115). 

XOGUERÔN.  s.  m.  Una  niadera.  "Suhido  en  algûn  banqui 
ilo  de  nogueron  viejo."  (Calderôn,  Escenas,  8.) 

tAR.  V.  a.  ^Qiiiéu  juc  cstarâ  tiombrando?  fr.  "Cuan- 

eràona  se  le  caen  las  cosas  al  cogerlas  0  llevàrselas  a 

-  sefial  de  que  se  ocupan  de  ella  otras  ausentes." 

,  I-  239.) 

Œ.  s.  m.  Precio.  "^A  ver,  que  nombre  tiene  este 

-Pues  por  ese  almirez  va  usted  a  darme  doce  reaies." 

ijo  la  parra,  98}. 

lALA.  adv.  ni.  Enhoramala.  C  con  el  adv.  nmcho. 

0  mucho  noramala  todos  sus  alîfafes."  (Reyes,  L.i- 

AMO.  s.  m.   Compadre,  amigo.  "Se   fué  a  la  po- 
dijo  al  duefio:  Oiga  osté,  mostramo."  (Rayes,  La- 

JE.  s.  m.  Noviazgo.  "Habian  visto  con  gusto  esie 

e  noviaje."  (Caballero,  Lâgritnas.  60). 

,  s.  f.  *Scr  como  la  noi-ia  de  Sagra,  fr.  fam.  Tardar 

ir  régla  r  se. 

[.\DA.  s.  f.  \ovatada.  "El  pobre  farruco  pagando 

viciada,  pasa  tiritando  1res  o  cuatro  horas."  (Trad. 

))■ 

CIEN'TOS.  adj.  Novecientos.  "Los  mil  nuevecîen- 

se  vieron  rediicidos  a  poco  mâs  de  mil."   (Valera, 

156). 

),  VA.  'Poiicr  a  uno  pcor  que  nuevo,  dejarlo  cotno 

ilaltratarlo  de  obra  o  palabra.  Tb.  de  Méjica  (Ramos). 

..  adv.  Nunca  inc  dejes.  "Los  nunca  me  dejes,  jaz- 

le  como  niîios  mal  criados  se  caen  cada  vez  que  se 

i."  (Caballero.  Cosa  etimpUda.  79). 


/ 


VOCES  ANDALUZAS  /  5I9 


NUNCIO.  S.  m.  *  Nuncio  Perales.  Personaje  imaginario, 
cilado  en  frases  como:  jAnda  y  que  te  lo  explique  el  Nuncio 
Perales  ! 


N 


RO.  Aférisis  de  Senor.  **No  Don  Paco...  Cabayeros."  (Bur- 
gos,  Boda  de  Luis  Alonso,  20.)  O.  tb.  en  America  (Rodriguez, 
Pichardo,  Garzôn,  Batres,  Picon  Febres). 

*•  5ï05fA.  s.  f.  Fam.  Excremento  humano.  Û.  tb.  en  Chile 
(Lenz.)  En  Costa  Rica  es  iiana  (Gagini),  natla  y  nene  en  Hon- 
duras (Membreiîo). 


O 


OBISPO.  s.  m.  Trabajar  para  el  obispo,  fr.  Trabajar  de 
balde.  {Folk  lore  csp.,  II,  67). 

OBRA.  s.  f.  Obra  de  catedral,  fig.  Obra  de  romanos.  cosa 
nuiy  dificil.  ''Pareciô  obra  de  catedral  a  dona  Trânsito."  (Na- 
Vcs,  Prociirador  Yerbabuena,  115). 

OCLAYE.  adj.  f.  ^Reina?  Cf.  Ocray,  rey.  (Quindalé). 

No  mas  que  uiia  mosa  oclaye 
Aqui  en  este  reino  manda. 

(Gutiérrez  de  Alba,  en  Pueblo  andalus,  157.) 

OCULTIS  (De),  loc.  adv.  En  secreto.  "Lo  que  no  se  hace 
a  ojos  vistas  se  hace  de  ocultis."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  221). 

OCHAVA.  s.  f.  Esquinas  de  un  cuadro.  "Ocupaba  el  cen- 
tro  de  un  gran  cartelôn,  viéndose  en  sus  ochavas  pintarrajea- 
doF    cuadros   tpisôdicos.*'    (Cortés,  Débiles  fuertes,   51.) — i  ? 


520  MIGUEL  DE   TORO   Y   CISBERT 

'"Don   Policarpo  era  hombre   formado  por  ochavas,  pues   tal 
cra  su  rotundez."  (Calderôn,  Escenas,  82). 

OlDO.  s.  m.  *Regalar  a  uno  el  oido,  fr.  fam.  Repetir  a  uno 
'"  1"^  y*  sabe. — Tomar  oido,  fr.  Escuchar. 


Si  tii  ; 
Un  poquitito  de  atnor, 
No  le  tomaras  oidos 
A  ningun  tnurmurador. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    140). 

iOJ.\LAY!  interj.  jûjalâ!  "Ojalay,  que  la 'Academia  co- 
rrige diciendo;  ojalâ,  es  interjccciôn  muy  usada  por  e!  vulgo, 
que  parece  saber  hebreo  al  decirlo  asi,  pues  es  la  traducciôn  li- 
teral  de  la  voz  hebrea."  (R.  Marin,  Canlos.  II,  189.)  "j  Ojalâ 
y  le  fuese!".  (Caballero,  Ulliino  constielo,  en  Elia,  197.)  Ojalà 
y,  se  usa  ^n  Colombia  (Cuervo,  Apuntacioncs,  §  407),  de  quien 
cnpianios  lo  liguiente:  "Este  uso  de  y  con  ojalâ  es  muy  comûn 
eu  Espana  y  particularmente  en  Andalucia-,  donde  es  admitido 
hn.'la  en  el  Icnguajc  literario.  (Siguen  citas  de  Gonzalez  Carva- 
jal,  de  Caballero,  de  Coloma,  de  Ramôn  de  la  Cruz  y  de  R, 
^iarin.)...  Probablemente  el  ojalà  se  pegô  a  los  espaiïoles  a 
fiiorza  de  oirlo  constanteniente  a  los  moros.  La  e  liubo  de  tro- 
caise  eu  o,  ::omo  observa  Diez  para  darle  aire  de  exclamaciôn, 
Li'ii  lo  cual  sin  duda  tiene  atguna  relaciôn  el  realce  de  un  aeen^ 
10  secundario  en  la  primera  silaba,  tan  notable  que  para 
Salvâ  es  duloso  si  se  oye  màs  el  de  la  ûltima,  y  que  llega  hasta 
toiîvertirse  en  principal,  constituyendo  esdrùjulo  el  vocablo, 
C'.inio  tal  lo  piine  Daniiân  de  Vegas  en  la  Conedia  Jacobina 
en  versos  de  esta  estructura  (Bibl.  de  Riv.,  tomo  XXXV. 
fp.  5J8b,  j22a),  y  segùn  Ramos  y  Duarte  liay  quien  lo  pro- 
nuncie  asi  en  Méjtco."  En  Arg^niina,  tb.  se  oye  ojala  (Garzôn). 

OJÉ\.  s.  m.  Aguardiente  elaborado  en  Ojén  (villa  de  la 
provincia  de  Mâlaga.)  Û.  th.  en  Chîle  (Echeverria.)  "Unas  co- 
pitas  de  ojén."  (P.  Valdés,  Hcrmana,  17). 


VOCES  ANDALUZAS  521 


.  OJO.  S.  m.  Ojo  avizor,  Û.  en  forma  dîstînta  de  la  que  trac 
la  Acad.  en  "Volviô  a  andar  en  un  pie  y  a  tener  ojo  avîzor." 
(Rueda,  Gusano,  264.) — A  ojos  vista,  loc.  En  Acad.  a  ojos  vis- 
tas.  *'E1  a  ojos  vista  desmejoramiento  de  la  Vinuela."  (Reyes, 
Lagar,  74.) — *No  tener  ojos  en  la  cara,  fr.  No  ver  lo  muy 
évidente. 

OLAN.  s.  m.  Tela  de  holanda,  lienzo  fino.  *'Cubiertos  îde 
c^én  y  de  jncajes."  (Caballero,  Gaviota,  II,  206.)  En  Méjico, 
olân  de  color,  la  muselina  (Ramos).  (Véase  Holàn). 

OLE.  interj.  "Joie,  que  los  cultos  dice  hole.  Segun  el  ilus- 
trado  Garcia  Blanco,  proviene  del  hebreo  jalah  =  subir,  tirar 
para  arriba  '*  {Folk  lore  andalus,  nùm.  3,  55.)  (R.  Marin,  Can- 
tos,  II,  100.) — Ole  con  oie,  interj.  Muy  bien. — De  oie  con  oie, 
loc.  Excelente.  "Una  pareja  de  las  de  oie  con  oie."  (Reyes,  Go- 
le  fera,  172). 

iOLÉ!  interj.  iOle!  "iOlé!  Retolé!".  (Roman  Cortés,  Dé- 
ciles fuertcs,  81.)  *'Moje  usted  esa  garganta.  — jOlé!".  (Rueda, 
Paiio,  m). 

OLIVO.  s.  m.  Tomar  el  olivo,  fr.  Largarse.  "iSe  quiere  us- 
ted largar?  ;  Quiere  usted  tomar  el  olivo?".  (Valera,  Pé- 
pita, 201). 

OLLA.  s.  f.  Fam.  La  cabeza.  "El  palo  le  alcanzô  en  la  oUa, 
haciéndole  tortilla  \û  tapadera...  un  sombrero  hongo.**  (Navas, 
Procurador  Yerbabucna,  161.) — Cementerio  de  los  pobres.  "El 
cadâver  del  pobre  es  enterrado  en  una  parte  del  cementerio  a 
que  el  pueblo  andaluz  llama  la  tertulia,  la  oUa,  etc.*'  (Trad, 
.ip.,  I,  96). 

OMBLIGO.  s.  m.  *Engurrunirsclc  a  uno  el  ombligo,  fr.  fam. 
No  quedar  satisfecho  de  una  cosa.  En  Venezuela  (Picôn  Fe- 
bres,  344),  no  arrugârsele  a  alguien  el  ombligo  es:  no  aco- 
lardarse. 

*  ONDEAR.  v.  a.  Aclarar  la  ropa  con  agua  después  de  en- 
jabonada. 

ONZA.  s.  f.  Cada  una  de  las  divisiones  longitudinales  de  uni 

Ramt  Hupaniqui^ — A.  34 


i^ 


S22  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

pastilla  de  cliocolate  de  média  libra.  "Se  casan  ustedes  y  en  vé 
de  ninos  van  a  resurtà  onsas  c  chocolaté."  (Quintero,  Buend 
iombra,  esc.  XXIV). 

OPEROSO.  SA.  adj.  Trabajador.  (Sent.  dif.  del  de  Acad.) 
"Juana,  por  ûltimo  no  era  solo  sabia  y  operosa  en  las  artes  d*^! 
'  ■■    "  (Valera,  Jiianita,  19). 

RTUNO,  NA.  adj.  Ocurrente,  gracioso.  "Era,  cuando 
:1a,  oportuna,  como  decian  sus  amigas."  (Caballero,  LA- 

iJi). 

CILLA,  s.  f.  Orza  pequena. 

jA.  s.  f.  Etisalh-ar  a  uno  la  oreja,  fr,  Vencerle,  hrnni- 
Xadie  rayô  mâs  alto  que  yo  ni  me  ensalivô  la  oreja." 
6n,  Escrnas,  224.)  V.  Saliva. — Tcn'er  encaniadas  /oç 
romo  fraile  en  visita,  refr.  (Valera,  Comendador,  ^77^- 
jlLL.'^.  s.  f.  Tirilla  de  la  camisa  que  se  abrocha  al  cal- 
.  "El  chaleco,  que  dejaba  ver  la  orejilla  del  camisôn." 
,  Débiles  fucrfcs,  79). 

1.L0.  s,  m.  Tira  sacada  del  orillo  del  pano.  "Un  pa- 
le libros.  atados  con  tiras  de  orillo."  (Caballero,  Ga- 
.  14). 

S'A.  s.  f.  *Rccogcrlc  a  uiw  la  oritta  en  un  cenacho  tncla- 
fr.  fam.  e  irôn.  Necesitar  una  persona  muchos  mîra- 

I.  s.  m.  Oro  plata.  Plata  dorada.  "Un  tarjetero  de  fili- 
de  oro  plata."   (Caballero,   Clemencia,   II,    146) 
URO.  RA,  adj.  Dar  un  oscuro  a  uno,  fr.  Apabullarlo. 
1  oscuro  al  lucero  del  alba."  (Calderôn,  Escenas,  325), 
^R.  V.  a.  Oxear,  espantar  (no  solo  animales  domésticos, 
punta  la  Acad.  en  Oxear.)  "Para  que  osease  a  aquél 
."  vValera.  Ilusiones,  II,  192.)  "Mecîéndole  la  cuna  y 
lie  las  moscas."  (Reyes,  Lagar,  87). 
EBÉ.  .s.  m.  V.  Undebê.  j 


VOCES  ANDALUZAS  523 


*  PABILO.  S.  m.  Carozo  del  maîz. 

PACIENCIA.  s.  m.  Solitario,  juego  de  naipes.  "Don  Va- 
lentîn  hace  paciencias  coil  una  baraja."  (Valera,  Conwnda- 
dor,  160). 

PADRE.  s.  m.  Padrc  :iira.  El  cura.  **Ve  por  el  pae  cura, 
Bello'o."  (Reyes,  Lagar,  I2j.> — Padre  Dios.  Dios.  "Se  mûrie 
porque  Pac  J)i>  quiso."  (  .alxiîlcro,  Cosa  cumplii:.  94.)  **l^a 
esiarà  llamando  Padre  Dios."  (Id.,  Lâgrimas^  55.) — De  padrc  y 
scFior  mîo,  ]oc.  adv.  Muy  grande,  muy  fuerte.  "No  fueron  so- 
lamente  dos  palos  de  padre,  fueron  de  padre  y  senor  mîo." 
CRucda,  Rcja,  117.)  Û.  tb.  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  205). 
Tb.  Argentii  o  (Garzon)  y  hondureno  (Membreno,  art.**  Bomba). 

PADREJÔN.  s.  m.  Especie  de  dolencia  histérica  en  el  hom- 
bre.  "Para  curar  el  dolor  de  padrejon,  pasara  la  mano  por  el, 
ventre  del  enfermo  una  persona  que  haya  nacido  en  Viernes 
Santo"  {Trad,  esp,,  I,  271.)  "Aplîcase  a  curar  los  maies  que 
llaman  de  entuerto  y  padrejon."  (Trad.  esp.,  I,  91.)  Û.  t.  en 
Cuba,  donde  es  "Afecto  histérico  que  causa  en  el  hombre  los 
niismos  efectos  que  el  llamado  Mal  de  Madré  en  la  mujer." 
(Pichardo).  Tb.  de  Venezuela,  (Rivodô,  104)  y  de  Santander, 
(Mugica,  Dial.,  33). 

PADRINO.  s.  m.  Amigo,  compadre.  "Si  no  aprovecha  ostc 
esta  ocasiôn,  se  quea  osté,  pairino,  sin  darle  salîa  a  ese  anl- 
malejo."  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  36). 

PAJARERO.  adj.  V.  Culo. 

PAJARES.  n.  pr.  "La  santa  Pajares,  que  ni  cria  ni  pare." 
(R.  Marin,  Comparaciones,  16.)  "El  santo  Pajares,  o  de  Paja- 
les,  cuyo  principal  milagro  hubo  de  consistir  en  que  el  sanlo 
.-e  calento  y  la  paja  se  quemô."  (Id.  ibid.,  16.) 


5?4  UIGUEL  DE  TORO  Y   GISBEKT 

PAJARITO.  S,  m.  Pajarito  del  agua.  El  herreruelo,  pâjaro. 
"En  Andaliicia  se  !e  conoce  (el  herreruelo)  con  el  nombre  de 
pajarito  del  agua,  porque  la  anuncîa."  (R.  Marin,  loo  Refra- 
ves,  15.) 

PAJARITOS.  s.  m.  pi.  Una  enre^adera,  Tropacolum  adun- 
i»m,  planta  tropcolâcea,  en  Colmeiro.  "La  enredadera  llamada 
pajaritos."  (Caballero,  Callar  en  vida,  en  Elui,  248). 

PAJARO.  s.  m.  Pâjaro  verde.  "En  Osuna,  ataûd  que  sirve 
para  los  entierros  de  carîdad."  (R.  Marin,  Cantos,  I,  133). 

En  er  pâjaro  berde  lo  yebarân. 

(ld«n^  ibid,  63-) 


— Crei  que  era  usted  un  pâjaro,  fr.  irôn.  con  que  se  e 
uro  con  una  peYsona  dcmasiado  delicada.  Da  la  tradiciôn  como 
origen  de  esta  frase  la  anécdota  siguîente.  Habiendo  un  caza- 
dor  tirade  a  un  loro  doméstico  y  habiéndolo  errado,  como  el 
pâjaro  se  pusiese  a  hablar,  el  cazador  sorprendido  se  excuso 
cor,  la  frase  citada. — Salir  con  pâjaros  en  la  cabesa,  f r.  é  Tener 
1-.  cabeza  a  pâjaros?  "Salîô  con  pâjaros  en  la  cabeza."  (Gani- 
\et,  Pw  Cid.,  I,  113). 

PAJOLILLA.  s.  f.  Pajuela.  "Se  le  pone  algim  tanto  de  fui;- 
go  que,  como  la  pajolilla  prenda  bien."  (Calderôn,  Escenas,  214). 

PAJUELA,  s.  f.  ;CigarrilIo  endeble?  "Empezaron  a  reunir 
t-ntre  lodos  iinas  nialaventuradas  pajuelas,  que  no  cigarros." 
(Rtieda,  Bajo  la  parra,  183). 

*PALILLÊRO.  s.  m.  Mango  de  una  pluma  de  escribir. 
'':.  t.  en  Venezuela  (Picon  Febres.)  Lo  cita  Gagini,  articulo 
Casiitiillo.  En  Méjico  (Ramos),  se  dice:  paliUo. 

PALILLO.  s.  m.  Kasi>a  del  racîmo  de  uvas.  "Corner  palillos 
,ic  pasas."  (^Folk  lorc  and.,  II,  59.) 

PALMA.  ^^  f.  pi.  ^Tiras  de  palma?  "Un  sombrero  de  pal- 
mas  que  lo  préserva  del  sol."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  I54.)^E'; 


VOCES  ANDALUZAS  525 


faîmas,  loc.  adv.  Muy  bien.  "Era  recibido  por  ella  en  pal- 
n  as."  (Caballero,  Clemencia,  II,  73). 

PALMAR.  s.  m.  Mâs  viejo  que  un  palmar,  fr.  fam.  Muy 
\iejo.  (R.  Marin,  Comparaciones,  32). 

PALMERAL.  s.  m.  Sitio  plantado  de  palmeras.  Tb.  de  Mur- 
cia  (Sevilla)  y  America. 

Alicante  por  su  muelle« 
Murcia  por  sus  arrabales, 
Orihuela  por  su  huerta, 
£iche  por  sus  palmeraies. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    491.) 

PALMITA.  s.  f.  Palmada  pequena.  **Unas  parrnitas  sor- 
das."  (Hernindez  Mir,  Pedazos  de  vida,  i). 

PALMO.  s.  m.  Ganar  palmo.%  fr.  Adelantar.  "Aina  tamién 
tj,  y  ganate  palmos  y  terrenos.'*  (Rueda,  Reja,  19). 

PALO.  s.  m.  Paîo  y  pinta.  **Yo  doy  cinco  de  ventaja  en  palo 
y  pinta  al  mâs  pintado."  (Calderôn,  Escenas,  203.) — Meter  el 
palo  en  candela,  fr.  Poner  los  medios  necesarios  para  un  fin. 
*'Usted  ha  estado  metiendo  el  palo  en  candela  para  que  este 
ccrdero  se  sacrifique."  (Caballero,  Elia,  150.) — Llevar  palos 
para  un  sombrajo,  f  r.  Recibir  golpes. 

Er  que  se  meta  con  eya 
Yeba  palos  pa  un  sombrajo. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    483.) 

PALOMA.  s.  f.  Paloma  negra,  Mariposa.  (Folk  lore  and., 
v.vm.  2,  p.  61-65.)  **E1  encuentro  de  un  moscardôn  o  paloma 
negra  anuncia  desgracias.'*  (Trad.  esp.,  I,  227.)  En  Murcia 
(Sevilla)  y  Méjico  (Ramos),  mariposa. 

J^ALOMINO.  s.  m.  ^  Andar  cotno  palomino  atontado,  fr. 
fam.  Andar  sin  direcciôn  fija,  haber  perdido  la  cabeza. 

PALOMÏTA.   s.   f.   Palomilla,   mariposilla   nocturna.   (Folk 


S26  MIGUEL   DE  TORO  Y  CISBERT 

ure  and.,  nùm.  2,  61-65.)  En  Argentina,  mariposa  (Selva,  Lt 
litiguaje,  nûm.  23). 

PAMPLI.  adj.  Pamplinoso. 

Pcro  que  juerga  se  trac 
El  pamplj  de  Mjguelito. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alomo,  35.) 

*  PAMPl-lNA.  s.  f.  Demostraciôn  afeclada  de  cariiio.  Suete 
agregarse  pamplina  para  canarios.  Tb.  en  Murcia  (Sevilla). 

•  PAMPLINERO,  RA.  adj.  Pamplinoso.  Tb.  murciano  (Se- 
villa). 

PAMPLINOSO,  SA.  adj.  Amigo  de  pamplinas.  "Pero  ven 
ncà,  pamplinoso."  (Quintero,  Flores,  44). 

PAN.  s.  11.  PiiM  a  ocho.  Pan  a  ocho  cuartos.  "En  cambis 
una  revolucion  de  ;pan  a  ocho!  servia  para  la  computaciôn  cro- 
rol^ica."  (Ganivet,  Granada  la  bclla,  51.) — Pan  comido,  fam. 
Ccsc  concluida.  ",  Pan  comio!  (Se  va)".  (Quintero,  Flores,  33.) 
— Pan  de  aceite.  Especie  de  bollo.  "Polvorones,  pan  de  aceite 
y  hojaldres."  (Valera,  Cometidador,  66.) — Pan  de  conejo,  pr. 
Cad.  La  Andryala  inlegrifûlia,  planta  compucsia.  (Pérez  Lara, 
flor  gad.,  en  Anales,  t.  16.) — Pan  de  pobrc.  Una  tela  muy  sô- 
!ida.  "iQaé  habian  de  ser  de  tiritaiia,  hijo!  Son  nuevos  y  de 
pan  de  pobre."  (Caballero,  Ûllimo  consuelo,  en  Elia,  180.) — Patt 
de  rosas,  fig.  Cosa  excelente.  "Eso  no  quita  que  el  hijo  mio 
?ea  un  pan  de  rosas."  (Caballero.  Clemencia,  L  218.) — Con  pai' 
y  pimiento,  fr.  con  que  se  suelen  terniinar  los  cuentos.  "Y  se  aci- 
bô  mi  cuento  con  pan  y  pimiento."  (Caballero,  Elia,  117.) — Pan 
y  toros.  "El  pelo  cortado  a  estilo  flamenco,  de  ese  que  llamai 
pan  y  toros."  (Ganivet,  Pio  Cid.,  II.  223.) — Dejar  a  uno  hecho 
l'M  pan,  fr.  i  '  (Ganivet,  P'io  Cid.,  II,  82.) — Hacer  un  pan  como 
ttnai  nueces,  fr.  Hacer  un  pan  como  unas  hostias.  (R.  \fn- 
îin.  Coniparaciones,  19.) — Partir  a  uno  el  pan,  fr.  Tomarle  li 
delant^ra. 


VOCES  ANDALUZAS  $2/ 


Una  nobia  tube  yo 
Qu'habia  pensao  dejanne^ 
Yo  le  parti  er  pan  con  tiempo, 
Antes  que  le  diera  j ambre. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    289.) 

PANARRA.  s.  f.  /^r.  Sev,  Murciélago.  (R.  Marin,  Compara- 
Clones,  86,  nota). 

PANDERETE.  s.  m.  Traer  a  uno  como  panderete  de  bruja, 
tr.  Traerlo  al  retortero.  (R.  Marin,  Comparaciônes,  24). 

PANTASMA.  s.  m.  Fantasma,  fantasmôn.  '*Porque  aquî 
viene  ese  pantasma  que  a  tî  te  trae  a  mal  traer."  (Reyes,  Gale- 
fera,  205.)  Tb.  de  Costa  Rica  (Gagini),  con  cita  de  Quevedo, 
y  de  Méjico  (Ramos). 

PANTEÔN.  s.  m.  Cementerio.  Û.  tb.  en  el  Ecuador  (Tobar) 
y  en  el  Perù  (Arona).  Tb.  de  otros  puntos  (Gagini,  Ramos, 
Batres,  Membreno). 

PA51AL.  s.  m.  Dejar  a  uno  en  panales,  fr.  Dejarle  apabulla- 
cto.  **Dejaba  en  panales  a  la  mismîsima  Terpsîcore."  (Reyes, 
Goletera,  9). 

PA51ALETA.  s.  f.  Pafioleta.  "Luego  vendrîa  la  mona  y  dis- 
ques la  panaleta."  (Rueda,  Patio,  62). 

PA511.  s.  f.  Germ.  Agua. 

Los  jarales  e  mi  nena 
No  se  laban  con  pafii. 
Que  se  laban  con  la  sangre 
De  su  propio  garlochi. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    387.) 

PAfîOLADA.  s.  f.  Panuelo  Ueno  de  dulces  que  se  ofrecc  a 
la  novia.  **  Manda  echar  varias  libras  de  lo  dulcc  para  Uevar 
a  la  novia  la  caracteristica  panolà."  (Rueda,  Reja,  133). 

PA5ÏUELO.  s.  m.  "^Panuelo  de  hierbas.  El  de  color  con  di- 


528  UIGUEL   DE  TORO  Y  GISBEBT 

bujos, — Panuclo  de  hombros.  El  de  seda  que  se  echa  sobre  los 
hombros.  "Después  Picûa  en  enaguas,  paîiuelo  de  hombros  y 
a  medio  peinar."  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  7.) — J^anuelo 
ac  manos.  El  de  bolsîllo.  "Un  paîiuelo  de  manos,  con  guardilla 
primorosamente  calada."  (Caballero,  Cleméncia,  I,  55,) — Pa- 
nvelo  de  lalh.  El  de  hombros.  "Trenzando  y  destrenzando  los 
âecosde  su  panuelo  de  talle."  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  9. — 
Fchar  un  panuelo,  fr.  "Cuando  no  queda  ya  nada  que  empe- 
nar,  se  echa  un  panuelo.  Dos  mujeres  salen  a  recorrer  las  callei 
en  demanda  de  una  limosna  para  un  pobre  enfermo,  limosna 
oue  reciben  en  un  panuelo  que  entrambas  llcvan  cogido  por 
la.s  cuatro  puntas."  {Trad.  esp.,  1,  88). 

PAPA.  s.  f.  *Papa  rcal.  La  aguaturma. 

PAPA.  s.  m.  Papa  abuclo.  El  abuelo  (Rubio,  Memorias,  I,  50) 

PAPACITO.  s.  m.  dim.  de  Papa,  ôyese  también  papito  y 
papila.  Tb.  papacito  en  argentino  (Garzôn.)  En  Palacio  Vai- 
dés,  Hermana.  203,  leemos  papaito. 

PAHAETE.  s  m.  dim.  de  Papa.  (Roman  Corfé.s.  Débiles 
picrlcs,  42). 

PAPARRUNI.  s.  m.  Gcnti.  Abuela.  {Paparuni,  en  Quindalé.) 
"Por  la  gloria  de  su  paparruni,  tio  Mejorana,  pare  usté  la  sin 
gùeso."  (Fernàndez  Garcia,  Retna  de  la  Cava,  891). 

PAPATACHO.  s.  m.  îMamarracho?  "Gïn  la  groscria  se 
ergalanan  esos  papatachos  como  honorifico  distintivo  de  la  in- 
dtpendencia."   (Caballero,  Lâgritiias,   130). 

PAPEL.  s.  m.  *Papelcs.  Fam.  Arrumacos,  carantonas. 

PAPELILLO.  s.  m.  Confetti.  "Como  los  papeliyos  en  car- 
ravà,  te  veas:  picao  y  tîrao."  (Quintero,  Buena  sombra,  a- 
lena,  XIX). 

PAPELÔN.  s.  m.  Envoltorio,  cucurucho.  "Con  un  papelôn 
j.'e  dulces,  bizcochos  y  tortas  en  la  mano."  (Caballero,  Là 
grimas,  115). 

PAPELORJO.  s.  m.  Papelote.  "Entre  mis  trebejos  y  pap2- 
lorios  viejos."  (Calderon,.  Escenas,  26). 


VOCES  ANDALUZAS  529 


.  PAPIRES.  S.  m.  pi.  Germ.  Papeles.  (R.  Marin,  Cantos,  IV, 
449,  nota). 

Toma,  gachî,  estas  dos  jaras> 
Dînasela'r   libanô,  >, 

Fa  que  ponga  en  los  papires 
De  que  no  abiyelo  yo. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    439.) 

También  en  calô  mejicano  (Wagner).  Este  autor  recuerda 
ademas  las  otras  formas  de  la  palabra:  pâpira,  cartera,  en  lun- 
fardo  (Dellepiane),  como  también  en  calô  espanol  (Besses), 
papira,  carta,  naipe,  en  Quindalé,  Papiri,  vale,  bono,  en  Quin- 
ialé;  papiro,  billete  de  banco  (Besses);  pâpiros  chinorris,  bille- 
tei^  de  25  pesetas.  (Id.).  La  acentuaciôn  varia.  En  el  articuîo 
Papiro  trae  el  mismo  Besses  :  pâpiros  chinorris, 

PAPORRETA.  s.  f .  ^Hablar  de  paporreta,  fr.  Hablar  fuera 
de  razôn  y  logica.  Û.  tb.  en  Venezuela  (Picôn  Febres,  337), 
en  Colombia  (Lanao)  y  en  el  Perû  (Palma,  Papeletas),  En  el 
Ecuador,  papurrcta  (Lemos). 

PAPUZ.  s.  m.  i  ? 

Comî  tocino, 
Me  hizo  mal, 
Papuz,  papuz, 
Amén  Jésus.  " 

(R.    Marin,    Cantos,    I,    53.) 

Cf.  Papujado,  Acad.,  que  en  Venezuela  es  papujo.  Quedar 
papujo  estar  repleto  por  haber  comido  mucho.  (P.  Febres).  Tb. 
de  Colombia  (Lanao). 

PAQUIRO.  n.  pr.  dim.  de  Paco.  "Pa  nombrario,  Curro 
Montes. — ^Paquiro?".  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  19). 

PARAISO.  s.  m.  Arbol  del  Paraiso.  "Un  alegre  paraiso  aca- 
riciando  el  naranjo  con  sus  ramas."  (Caballero,  Cosa  cumpli- 
aa,  76.)  En  Argent ina  es  la  Melia  asederach  (Garzôn). 


.^ 


MIGUEL  DE  TORO  Y  CI8BERT 

NZA.  S.  f.  Paro  en  el  trabajo.  "En  una  época  de  pa- 
fué  a  buscar  trabajo."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  13). 
O,  DA.  adj.  *Gris,  Lo  mismo  en  Colombîa.  (Cuervo, 
uce  citas  de  Herrera,  Oviedo,  el  inca  Garcilaso  y  *•! 
luijote,  con  tal  sentido.)  Pardo  es  hoy  en  la  Academia. 
jr  de  la  tierra  o  de  la  piel  del  oso  comùn,  inttrmedio 
nco  y  negro  con  tinle  rojo  aniarillento  y  mis  oscuro 
is."  En  la  edicion  décima  tercera  decia  lo  mismo.  En 
^cima:  "Dlcese  del  color  que  résulta  de  la  mezcla 
a,  algo  amarillo  y  rojo  y  mayor  dosis  de  negro.  Le 
iferentes  especies  o  denominaciones,  como  el  del  par- 
;)  (que  en  esta  edicion  tiene  el  lomo  ceniciento,  y  en  la 
:uarta  pliimaje  de  color  pardo  rojizo  en'general),  el 
basto  segoviano,  de  Grazalema,  etc.,  el  de  la  tierra. 
iscuro,  etc."  En  la  edicion  anterior  la  definicion  es  casî 
ro  e.î  la  primera  parte  dice:  "Color  que  résulta  de  la 
el  negro  con  el  blanco,  en  que  prédomina  el  primero, 
t  a  veces  casi  es  mâs  bien  una  degradaciôn  de  este." 
m  ctava  decia:  "Se  aplica  al  color  que  résulta  de  11 
el  blanco  y  negro.  Leucophaeus,  cinereus,  fuscus."  Y 
sma,  al  définir  el  oso,  le  da  el  color  negro  o  pardo. 
•OMONTE.  s.  m.  Cierto  pano.  "De  pardomonte  Je 
la."  (Calderôn,  Escchos,  193). 

ID.  s.  f.  Dejar  pcgado  a  la  pared  a  iino,  îr.  Apurarlo 
"Habiase  (la  dolencia)  prolongado  lo  bastante  para 
si  pegadita  a  la  pared  a  la  muchacha."  (Reyes,  La- 
—Hasla  la  pared  de  enfrcttte.  loc.  adv.  Mucho.  "Puedi 
ntar  conmigo  hasta  la  pared  de  enfrente."  (Valera. 
70.)  Tb.  de  Méjico,  Ranios,  art."  Hasta). 
;S.  s.  f.  pi.  Placenta,  (m.  pi.  en  Acad.).  "El  pueblo  ati- 
ilama  las  pares  (a  las  secundinas.")  (Trad.  esp.  I,  284). 
hile  (Amunâtegui,  A  través,  con  cita  de  Bello). 
\.  s.  1.  ^Orgullo?  "jCoi  que  paria  entonaha  aquello  de: 


VOCES  ANDALUZAS 


531 


Es  tanto  lo  que  te  quiero, 
Salero,  que  te  matara. 

(Aguilcra  y  Porta,  en  Pucblo  andalus,  55.) 

« 

PARLARÎN,  NA.  adj.  Hablalor.  "Aquel  vejetc  Jespi^rto  y 
pailarin/*  (Calderôn,  Escenas,  179). 

PARPADO.  s.  m.  Entornar  el  pârpado,  fr.  Morir.  ''iQMi 
sTÎa  de  este  cuando  él  entornara  el  pârpado?".  (Reyes,  La- 
Qor,  9). 

♦PARPAJAZO.  s.  m.  pr.  Mal.  Batacazo,  porrazo  caîda. 
(Serrania  de  Ronda). 

PARRANDERO,  RA.  adj.  De  parranda.  "Rey  parranden» 
del  pueblo/'  (Calderôn,  Escenas,  116.)  Tb.  de  America  (Ga- 
gini,  Ramos,  572:  paseador,  Garzôn,  Picôn  Febres). 

PARTE,  s.  f.  Quien  parte  y  reparte  se  lleva  la  mejor  parte, 
1er.  (Valera,  Dona  Lus,  138). 

*  PARTENUECES.  s.  m.  Rompenueces. 

PARTI CULAR.  adj.  Nada  de  particular,  loc.  Ninguna  im- 
portancia.  **;  Pus  porque  como  la  cosa  no  tiee  naîta  de  parti- 
cular." (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  8). 

PARVA.  s.  f.  î Proie?  ^ banda  de  chiquîUos?  **Bernardo  con 
su  mujer  y  su  numerosa  parva."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  126.) 
Guarda  analogia  con  esta  voz  la  palabra  *'parvada"  que  cri- 
t  co  en  mi  Tesoro  de  la  lengua  espanola,  p.  216:  "Una  lenta  par- 
vada  de  pàjaros",  sacada  de  un  poeta  moderno  americano. 
En  Murcia  y  Aragon  (Sevilla),  es  gran  cantidad:  parvada  de 
Tâiîes,  de  polios.  Tb.  en  Alava  (Barâibar),  Peru  y  Honduras, 
donde  es:  bandada  (Arona,  Membreno). 

PASADOR.  s.  m.  Botôn  de  muletilla  o  botôn  especial  que 
>c  mete  por  dos  ojales  para  sostener  una  prenda.  **Chaleco  su- 
jeto  por  un  pasador  de  oro."  (Reyes,  Moruchita,  13.) — Especic 
de  hebilla.  "Ya  se  adorna  el  sombrero  con  pasador  y  cinta  de  co- 
lores.» (Calderôn,  Escenas^  c.  en  Espana  y  espa^oUs^  366). — 
PI.  Los  gemelos  para  los  punos  de  la  camisa. 


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S32  HICUEL   DE   TORD  Y  GISBERT 

PASAMANO.  s.  m.  Acciôn  de  pasar  la  mano  sobre  una 
cosa.  -'Las  mulas  de  lanza  lo  recibian  (el  làtigo)  como  un  sua- 
ve pasamano."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  211.) 

PASCUA.  s.  f.  De  pascuas,  loc.  adv.  Muy  alegre.  "El  Ri- 
sîtas,  como  Uamâbasele  por  su  genio  de  pascuas."  (Cbrtés,  Dé- 
biles fuertes,  80.) — Como  unas  pascuas,  loc.  adv.  Muy  con- 
temo.  (En  Acad.  solo  :  estar  como  una  pascua.  "  Juana  se  puso 
màs  contenta  que  unas  pascuas,"  (Valera,  Juanila,  346) 

PASEO.  s.  m.  Introducciôn  de  ciertos  bailes.  "La  introduc- 
cîôn  que  Ciene  toda  danza  o  baile,  que  alli  se  Uama  paseo." 
(Calderôn,  Escenas,  163.)  Tb.  C.  Rica,  mojiganga  que  sale  en 
las  testas  (Gagini). 

PASERO.  s.  m.  Sitio  donde  se  ponen  las  pasas.  "Jéchale  el 
tordo  ar  pasero."  (Reyes,  Lagar,  245.)  "En  los  paseros  tostâ- 
banse  las  frutas  de  la  cosecha  ûltima."  (Roman  Cortés,  Dé- 
biles fuertes,  34). 

PASIONERA.  s.  f.  Flor  de  la  pasionaria.  Tb.  de  Murcia 
(Sevilla). 

En  el  poio  màs  hondo 
De  mi  corazôn, 
Scmbré  uiia  pasionera. 

(R.    Marin,    Canlos.    Il,    206.) 

PASO.  S.  m.  Escena  de  un  juego  de  campo.  "Diles  a  los 
mozos  que  no  esta  bien  que  hagari  el  paso  del  médîco,  ni  otros 
asi,  porque  son  unas  indecentâas  mu  grandes."  (Serrano  Pe- 
drosa,  Emperaor,  9.) — Paso  marcial.  Un  paso  del  boléro.  "El 
Taconeo,  el  Paso  marcial,  son  muestras  de  otros  cien  varo- 
nes  que  consagraron  sus  cstudios  a  esta  ciencia."  (Calderôn, 
Escenas,  28. — Paso  pasito,  loc.  adv.  Paso  a  paso.  "Alla  va  el  t'u. 
Serapio,  paso  pasito,'  en  direcciôn  al  molino,"  (Rueda,  Pa- 
tio,  127), — De  incdio  paso,  loc.  adv.  Dicese  de  la  falda  algo 
cf.rta.  "Vestido  de  medio  paso."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  113.) 
'Si  no  faida  de  medio  paso„  falda  de  un  paso  solo."  (Alar- 


VOCES  ANDALUZAS  533 

côn.  Sombrero,  46.) — Hacer  un  f>aso,  loc,  Dar  un  paso.  "No  eî 
l'n  paso  como  otros  muchos  que  voy  haciendo."  (Valera, 
Ilusiottcs,  255.) — Rondar  los  pasos,  loc.  Rondar  a  una  much;:- 
l'ha.  "No  tengo  quien  me  ronde  los  pasos."  (Rueda,  Gusano 
de  lus,  100). 

PASO.  *  Juego  anâlogo  al  fil  derecho  de  la  Acad.  Tb.  se  us 
en  Santander  (Huidobro,  Palabras). 

PASOPIÉ.  s.  m.  Paspié.  "El  cansado  pasopîé."  (Calderô; 
J-scems,  182). 

PASTA.  s.  f.  Pasta  de  orujo.  Orujo  de  aceitunas,  que  se  u' 
lomo  combustible.  "Donde  siempre  ardia  abundante  lena  c 
olivo  y  rica  pasta  de  orujo."  (Valera,  Dona  Lus,  28). 

PASTEL,  s.  m.  *Paslel  de  callejucla,  fam.  Excremento  ht 
I)  lit  no. 

"  PASTIKA.  s.  f.  Trajc  clàstco  de  las  mujeres  en  Jaén.   • 

PASTORA.  s.  f  Cierto  vino.  "Boldias  de  Pastora  modes' 
y  un  pirulo."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  79). 

PASTORÔN,  NA.  adj.  fam,  iBonachon?  "Dona  EscoU 
ica  era  algo  gruesa,  muy  pastorona,  sin  hiet,  como  los  pali 
.nos  pisaverdes  que  paseaban  la  plaza  de  armas."  (Caballer 
irri'i/ÔB,  21). 

PATA.  s.  f.  Pata  de  gallo.  Una  labor  de  costura.  "Patas  < 
i^allo  o  punto  ruso."  (Reyes,  Lagar,  56.) — De  pata  de  burr 
Dicese  de  ciertos  muebles  cuyas  patas  tienen  una  forma  an, 
loga  a  la  del  asno.  ";¥  esa  mesa  de  patas  de  burra?".  (Cortc 
Débiles  fuertes,  40). — Alar  la  pata  al  diablo,  fr.  "Para  encoi 
Irar  un  objeto  perdido,  se  sujcta  un  pie  de  una  silla  con  ui 
cuerda  y  se  dice;  ahi  estas  amarrado  liasta  que  parezca  lo  pe 
oido.  Esto  se  conoce  por  atar  la  pata  al  diablo."  (Trad.  esj 
1,  232.) — Habcr  comido  pata,  fr.  ;Ser  mdiferente?  "Cuam 
cran  chicos  sus  hijos,  si  tenla  alguno  un  resfriado,  cogia 
r.iadre  el  cielo  con  las  manos,  pero  ahora  parece  en  todas  oc 
s'ones  que  ha  comido  pata."  (Caballero,  Clemeiicia,  I,  150.)- 
Estirar  las  patas,  fr.  Morir.  Tb.  en  Méjito  (Duarte.) — Y  pat 


VOCES  ANDALUZAS  535 


gica,  Diàl,  64.  70.)  Apatusca,  juego  anâlogo  en  Aragon.  (Id. 
IHd.,  88), 

*  PATULEA.  s.  f.  Multitud  de  chiquillos.  Ac.  dif .  de  Acad. 

*  PAULILLA.  s.  f.  />r.  Gran.  Hablar  fnâs  que  una  pau- 
lilla.  Hablar  mucho. 

PAVALACIA.  s.  f.  Persona  sosa.  "Fîese  usted  de  estas  pa- 
valacias/'  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  245). 

PAVANA,  s.  f.  îPava?  ''Entre  dos  luces,  mos  parecen 
aguilas  las  pavanas."  (Reyes,  Lagar,  203). 

PAVERO.  s.  m.  Sombrero  de  ala  ancha.  "Echado  atrâs  el 
amplisimo  pavero."  (Reyes,  G  oie  fera,  9.)  "Traje  de  algo  achu- 
hido  corte,  pavero  gris."  (Id.  Moruchita,  13.)  En  Venezuela, 
pava  (Rivodô,  256.)  Para  y  pavita,  en  Argentina,  sombrero 
hongo  (Garzôn). 

PAVO.  s.  m.  Vergùenza,  timidez,  cortedad,  sobre  todo  en 
lof  ninos.  *'A  ùltima  hora  le  entrô.el  pavo."  (Ganivet,  Pto 
Cid,  I,  142.)  V.  Edad  deî  pavo. — Corner  pavo.  No  bailar  una 
rr.uchacha  por  falta  de  pareja.  Û.  tb.  en  Venezuela  (Picon  Fe- 
bres,  p.  354),  en  Colombia  (Cuervo),  y  en  Canarias  (Zerob, 
l.egajo,  160.)  Tb  en  otras  parles,  Salvador  (Salazar,  artîculo 
Corner),  Cuba  (Pichardo),  Costa  Rica,  Méjico  (Gagini,  Ra- 
mos,  articulo  Corner.)  Empavarse  es  en  el  Ecuador,  avergon- 
zarse  (G.  R.  Lenios,  Ensayo  de  semântica,  en  el  Telégrafo, 
6-6-1919.) — Pavo,  va,  adj.  Timido,  y  también  soso,  bobo.  "Algo 
j  avita,  con  todo,  como  dicen  en  mi  tierra."  (P.  Valdés,  Her- 
nmna,  299). 

PAVÔN.  s.  m.  Pavo.  "i  Vea  usted,  el  pavôn,  una  ganseria!". 
(Caballero,  Elia,  44). 

PAVONA.  s.  f.  Persona  muy  pava,  muy  sosa.  ''^No  le  dîje 
que  era  una  pavona?".  (Ganivet,  Pio  Cid.,  II,  249). 

PAZ.  s.  f .  En  pas  y  en  gracia  de  Dios,  fr.  En  paz.  (Ganivet, 
Pio  Cid,  I,  19.) — Hacer  pas  y  guerra  de  una  cosa,  fr.  Desba- 
ratarla.  "îExponerme  a  que  hagan  paz  y  guerra  del  mayo- 
razgo  de  mi  hija!".  (Caballero,  Lâgrimas,  130). 


I 


536  MIGUEL   DE  TORO  Y   GI5BERT 

PECIGUÈROL.  adj.  îDe  color  de  pez?  "Reparé  en  cierto 
liiozo  peciguerol  que  expendia  su  mercancia."  (Calderôn,  Ej- 
,.ms,  231). 

PECHADA.  s.  f.  Hartazgo.  "jY  a  vé  si  te  das  ijna  pechâ 
y  te  pones  mala!".  (Urbano,  Mundanal  ruido,  309). 

PECHECILLA.  s.  f.  "N'ombre  que  se  da  a  las  que  no  son 
lînas  ni  mozvielas  aûn".  (Caballero,  Cletn^ncia,  Vocabulario) 
"Strà  la  pechecilla  esa  como  los  perros  pachones,  que  de  feos 
bacen  gracia."  (Caballero,  Clemencia,  I,  183.) 

PEDAZO.  s.  m.  Los  pedasos,  fam,  La  persona  de  uno.  "Esta 
frita  y  refrita  por  esos  pedazos."  CValera.  llusiones,  160,)— */*«- 
daso  de  carne  con  ojos,  fam.  Persona  muy  animal. 

PEDIGOEREAR.  v.  n.  Pedir  mucho  y  con  porfia.  (Rubio. 
Mcmorias,  II,  39). 

'  PEDROGRULLO.  n.  pr.  Perc^rullo  :  verdad  de  Pedro 
(Jrullo. 

PEGARSE,  V.  r.  Darse.  "Me  pego  una  punalâ  con  er  lusero 
c',  arha."  {R.  Marin,  Catitos,  II,  399). 

♦  PEINILLA.  s.  f.  Peine  de  puas  muy  juntas,  campera.  Eu 
Venezuela,  espada  larga  y  ancba  (Picôn  Febres). 

PELADERO.  s.  m.  Accion  de  pelar.  "Los  peladeros  de  pava 
-n  la  reja."  (Caballero,  Gaviola,  I,  163). 

PELADO.  s.  m  Acciôn  de  pelar.  "Vaya  usted  a  que  le  hagaii 
i;n  pelado,  que  ya  es  tiempo."  (Ruedà,  Bajo  la  parra,  98.) — 
.Siî/f'r  pelado,  fr.  jEstar  arruinado?  {Folk  lore  atid.,  nûm.  2,  66.) 
En  Cuba:  Eslar  pelado.  (Pichardo,  articuto  Carraguao,  c.  en 
R.  Marin,  Cantos,  V,  31.)  En  Méjico,  ba'ilar  cl  pelado  (Ramo.:, 
rrliciilo  Bailar.)  Tb.  de  Argentina  (Garzon),  Guatemala  (Ba- 
Ires)  y  Honduras  (Membreno). 

PEL.\DOR.  s.  m.  i  Peluquero  ?  "Las  cuâdruples  funciones  de 
barbero,  sangrador,  sacamuelas  y  pelador."  (Caballero,  Gavto 
fa.  II.  225). 

Ï'EI.ECH.A.  s.  f. -Tiempo  de  pelechar.  "Vi  a  darle  a  usté 


VOCES  ANDALUZAS  537 


menos  ruîo  que  un  canario  eu  la  pelecha."  (Quintero,  Buena 
sombra,  esc.  VIII.)  Tb.  en  Murcia  (Sevilla) 

PELECHO.  s.  m.  Accion  de  pelechar.  Acciôn  de  perder  la 
i:iel  o  pelo.  *'Un  martîn  pescador  embalsamado  y  en  plenîsimo 
pelecho/'  (R^yes,  Golctera,  ii). 

PELEÔN,  NA.  adj.  Aficionado  a  pelear.  En  Acad.  hay  solo 
rcmisiôn  a  Vino  pclcôn. 

Y  cudiao,  que  este  que  jabla 
Es  el  nino  peleon. 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andaluz,  104.) 

En  bable,  peleyon,  es  pelcôn,  de  mucho  genio  (Rato). 

PELILLO.  s.  m.  Pelillos  a  la  fnar.  fr.  fam.  No  hablemos 
mas  de  ello.  "Vamos  a  contârselo  a  tu  madré  y  pelillos  a  la 
mar."  (Ganivet,  Pio  .Cid,  II,  87.)  En  Acad.  el  sent,  es  diferentc? 
En  Venezuela,  dejarse  de  miramientos  o  cavilaciones.  (P.  Fe- 
bres,  206). 

PELITA  ALCUZA.  s.  m.  *'Los  pelita-alcuzas,  como  Uaman 
îos  muchacbos  a  los  murciélagos.*'  (Rueda,  Bajo  la  parra,  133). 

PELO.  s.  m.  Importancia.  "Los  juerguistas  de  menos  pelo 
que  ellos."  (Hernàndez  Mir,  Pedazos  de  vida,  16.) — Dar  a  uno 
para  el  pelo,  fr.  i  ?  "Te  juro  por  la  gloria  de  mi  padre  que 
cuando  tu  le  diste  pa  el  pelo  me  puse  ancha."  (Urbano,  Mun- 
lianal  ruido,  499.) — Lucirle  a  uno  el  pelo,  fr.  Resultarle  bien 
las  cosas.  {Folk  lore  and.,  nùm.  2,  66). 

PELÔN.  s.  m.  *Persona  pelada.  Una  copia  de  chiquillos  que 
cstos  dicen  aî  que  esta  trasquilado: 

Félon,  motilôn, 
Te  cortaron  las  orejas, 
\  Te  pusieron  otras  dos. 

— Persona  misérable  o  cicatera.  "No  quedaron  mâs  que  cua- 
tro  pelones  encuerinos  y  sin  lacba.*'  (Reyes,  Lagar,  62.)  "Déjà 

RiVH*  Hitpnniqu*. — A.  35 


I. 


538  MIGUEL   DF   TORO   V   GISBERT 

dite  venga.  Te  aseguro  que  Ik-va  una  cencerrada  por  padriiio 
pelon."  (Cabrillero,  Làgrimas,  134-) — Agasajo  que  hace  cl  pa- 
dnno  a  los  cliiquillos  con  ocasiôn  de  un  hautizo.  "Ecliar  un 
pelon.  Acciôn  de  arrojar  monedas  a  los  chico>  en  un  bautizo." 
(R.  Marin,  Canlos,  I.  140.)  "A  grandes  gritos  pedian  el  pelôn." 
(Caballero,  Farisca,  146). 

Padriiio,  pelôn, 
Dame  un  cuarto  pa  un  camisôn. 

(R.    Marin,    Canîos,    I,    72.) 

Segiin  cita  de  Arona  (arliculo  Sebo),  en  Buenos  Aires  se 
,'.  ita  :  i  Padrino  pelao  !  (Dicho  antor  aducc  una  cita  de  "I^  Na- 
ciôn",  de  6  de  Mayo  de  1884). 

PELLEJÔN,  N'A.  adj.  Que  tiene  niuclio  pellejo.  "Pârpados 
pellejones."  (Ruhio,  Mcmorias,  l\ ,  87). 

PELLUGÔX.  s  m.  Trozo  de  masa  para  hacer  pan.  "Los 
deiiiâs  se  cntretcniau  en.  sobar  los  pellugones."  (Kucda,  Gh- 
saiio  de  lu::,  225). 

PENCA,  s.  î.  Tronchar  pcneas.  fr.  fig.  y  fam.  Darse  impor- 
tancia.  "Toito  un  pre^onaje,  y  vendra  troncliando  pencas.  " 
(Heyes,  Lagar,  141). 

PENCAL.  s.  m.  Iliguera  cbuniba,  "Los  cliumbos  de  algûn 
pencal."  (R.  Cortês,  Débiles  juerles.  55.)  "Aligerar  de  chum- 
lio-  los  pencares  înmediatos  a  la  ca.'^a."  (Reyes.  Lagar,  318). 

PEN'DIEN'TE.  s.  m.  Parte  colgante  del  zarcillo. 

Que  pareceii  zarcillos 
De  très  pendienles. 

— Pendienie  de  lazo.  El  formadc  de  dos  partes  reunïdas  por 
mtdio  de  un  lazo  de!  misino  métal. 


VOCES  ANDALUZAS  539 


Con  esa  gargantilla 
Y  esos  pendientes  de  lazo 
Se  parece  tisté  a  la  reina 
Cuando  sale  de  palacio. 

(R.  Mann,  Cantos,  II,  10.) 

PENJABRO.  s.  m.  î  ?  "Me  dijo  que  era  un  pobre,  casi 
un  penjabro*'  (en  bastardilla  en  el  texto.)  (Rubio,  Mémo- 
fias,,  V,  94). 

PENOL.  s.  m.  Por  encima  de  los  pcnolcs,  fr.  Muy  alto.  "For 
encinia  de  los  mismos  penoles  quearâ/'  (Rueda,  Rcja,  140). 

PENSARSE.  V.  r.  Pensar.  "Es  comùn  en  Andalucia  el  uso 
de  este  verbo  como  recîproco."  (R.  Marin,  Cantos,  III,  218). 

Si  tu  con  otro  me  bieras 
Que  t'habîas  de  pensa. 

(Idem,  ibid,,  65.) 

PEO.  s.  m.  Borrachera.  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  426.) — Peo 
/••  lobOy  pr.  Cad.  Peonîa,  flor.  (En  x\cad.  sinon,  de  Bejin.)  (Pé- 
ic;:  Lara,  Flor  gad.,  en  Anales,  t.  27). 

PEOXADA.  s.  f.  Lo  que  vSe  gana  de  jornal  el  peon.  **Estas 
pcbres  gentes  no  tienen  sino  la  peonada  del  padre  paia  ocho 
h'jos."  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  304.)  En  Costa  Rica 
(Gagini),  conjunto  de  peones.  Tb.  de  Ecuador  (Tobar)  y  Ar- 
gentina  (Garzôn). 

PEOR.  adj.  C  tb.  en  comparativo.  "Lo  mas  peor  de  to"  (Rw*- 
ye^,  Lagar,  290). 

PEPERRI  o  PEPERRIS.  n.  pr.  Dicese  del  abogado  de  poco 
valor.  "En  vista  de  lo  poco  que  le  valia  el  haber  estudiado  am- 
l>os  Derechos,  le  llamaban  también  el  abogado  Peperri."  (Valeri, 
husiones,  93.)  "Eran  abogados  Peperris  o  sea  de  secano  '*  (Id  , 
Juanita,  3). 

*  PEPINILLO.  s.  m.  Pepino  pequeno  encurtido. 


54P  MIGUEL   DK   TORO  Y  GISBERT 

PERDER.  V.  n.  Al  pcrdcr,  loc.  adv.  Mucho.  "Xo  he  co- 
mido  mâs  que  aceitunas,  que  me  gustan  al  perder."  (Ganî- 
vel,  Pio  Ctd.  II,  206). 

PERDIDO,  DA,  adj.  Rematado.  "Y  ahora  'stâs  loca  per- 
dià."  (R.  Marin,  Cantos,  III,  163.) — Muy  sucio.  "Buena  te  vas 
r.  poner  esas  galas  en  el  mcrcao,  vas  a  venir  perdida."  (Serra- 
no   Pedrosa,   Emperaor,   15). 

PERDIZ.  s.  f.  Hallar  perdices,  fr.  ;Perder? 

Que  tienes  muchos  majos 
Dicen  que  dices; 
Mira  cuando  reclames 
No  halles  perdices. 

(R.    Marin,    Cantos.     IIl,    335.) 

PERFIL.  :;.  ni.  Fam.  Delicadeza.  "Como  liigareno  que  era. 
y  nada  acostumbrado  a  perfiles  y  a  ceremonias."  (Valera. 
Juanita,  291), 

PERIQUITO.  n.  pr.  C'.  en  ciertas  frases  jocosas  como  "Hé- 
teme  aqui  a  Periqiiito  hecho  fraile."  (Rueda,  Patio,  18). — P*; 
riquilo  de  noche.  El  Dondiego  de  noche.  "Las  arreboleras  tit 
lien  el  (nombre)  de  periquitos  de  noche."  (Caballero,  Cosa  cuui 
plida,  yi)). 

I  ERLÉTICO,  CA.  adj.  Periâtico.  "Una  cabra  éiica.  perlé- 
lica."  (Trabalenguas  popular,  en  Folk  lore  and.,  1882-1883,  P- 
184,  c.  Aicardo). 

PERO.  conj.  C.  a  veces  expletivamente.  "Ana  Maria,  esta 
usté  pero  que  la  ma  de  presiosa,"  (R.  Cortés,  Débiles  fiter- 
les,  84). 

"PEROMIAS.  i.  pi.  Achaques,  dolencias.  Cf.  Pcronia, 
Iruhleria.  niolestia,  en  Salamanca  (I^mano). 

*  PEROI-  s,  m.  Cacerola,  de  cualquier  forma,  sentido  mâs 
extenso  que  el  de  la  .^cad.  Tb.  en  Venezuela  (Calcano). 

PEROTE.  s.  m.  "Perole  llaman  a  los  de  Alora  (Màlaga)  los 


VOCES  ANDALUZAS  54 1 


habitantes   de    los    pueblos   circunvecinos."    (R.    Marin,    Can- 
ijs,  IV,  su). 

PERPLEJIA.  s.  f.  Sinon,  de  borrachera  en  R.  Marin  (Can- 
ios,  IV,  426). 
PERRENGUE.  s.  m.  El  puchero,  por  el  color  negro. 

Ande  osté  pronto,  mairina; 
Arrime  er  perrengue  acâ... 
Vamos.  ^Viene  ese  puchero? 

(G.  de  Alba,  en  Puchlo  andaluz,   165.) 

PERRO,  RRA.  adj.  Muy  malo,  trabajoso:  vida  perra.  Tb. 
Je  Argentiaa  (Garzôn). — Porfiado,  terco. 

Esta  serraniya  perra 
M'estâ  jasiendo  pasâ 
Er  purgatorio  en  la  tierra. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    155.) 

— Mas  salado  que  los  pcrros,  fr.  Muy  salado.  (R.  Marin, 
Comparaciones^  80.) — Scntar  a  pcrros,  fr.  Sentar  mal.  "Me  h.i 
scntado  a  perros  la  comida."  (Caballero,  Elia,  44.) — De  perroj, 
loc.  adv.  Muy  malo:  nochc  de  perros.  Tb.  argentino  (Garzôn). 
En  Acad.,  vida  de  perros,  artîculo  Vida, 

FERSIAXAS.  s.  f.  pi.  Tufos  de  pelo  en  las  sienes.  ''Un 
inozo  de  rizadas  persianas."  (Fernândez  Garcia,  Reina  de  la 
Cava,  883). 

FERVINCA.  s.  f.  Hierba  doncella,  planta  apocinâcea.  "Las 
j.ervincas,  las  viuditas,  las  aniapolas.'*  (Caballero,  Elia,  64.) 
*'Las  madre-selvas,  las  pervincas."  (Id.  Clemencia,  I,  196). 

PESADA.  s.  f.  Persona  pesada.  "jAyuda  tu,  pesa!".  (Na- 
V3S,  Procurador  Ycrbabnena,  26). 

PESAR.  s.  m.  *A  pesar  de  los  pesares,  fr.  A  pesar  de  todo. 
También  en  Venezuela  (P.  Febres,  338). 


MIGUEL   DE   TORO   Y  GISBERT 

~AUO.  s.  m.  AliHtnârsele  a  uno  cl  pescado,  fr.  fig.  y 
nfadarse.  "iVa  se  me  ajuniô  a  mi  er  pescao!"  (Quin- 
icna  sûmi>ra,  esc.  XIX.)  "En  ciiantîco  se  me  ajume  er 
'   (Reyes,  Lagar,   112)  Tb.  de  Venezuela  (P.  Febres, 

l^UEZO,  ZA,  adj.  jDe  pescuezo  largo?  Csase  en  la 
guiente:  "En  la  parra  estalia  la  pava  pescueza  y  cres- 
ya  repeticiôn  râpida  suele  proponerse  a  los  ninos  como 
iguas.— Siiivergùenza.  "Si,  su  comadre  de  usted,  la  lia 
a."  (Caballcro,  Clemcncia,  l,  269.)  "Su  padre  liabia 
a  casarse  con  una  tia  pescueza."  (P.  Valdés,  Herma- 
)■ 
EBRERA.  s.  f.  ;Pescante  del  coche? 

V'ed  al  rico  inayorazBo 
Sentado  en  la  pesebrera. 

(Santa    Ana,    en    PuMo    oitdalu:,    39-> 

ETA.  s,  f.  Hacer  la  peseta,  fr.  Cierta  burla  indécente, 
urlas  de  acciones,  como  sacar  la  lengua,  hacer  la  pese- 
..  Marin,  Caiitos,  V.  50,) — Mâs  salado  que  las  pesetas, 
y  gracioso.  (R.  Marin,  Comparaciones,  80). 
PUNTEAR.  V.  n.  Puntear  !a  guitarra.  "Rasgueos  y 
:ear  d;  guitarra."  (Hernândcz  Mir,  Peda::os  de  vida,  i). 
QUI  BAR,  V.  n.  Probar,  (Besses);  agradar. 

Si  muncho  me  gusla  vt  bicho 
Mâs  me  pcsquiva  una  jâ. 

(G.  de  ;\lba,  en  Fucblo  audatus,   139-) 

STAZO.  s.  m.  Olor  muy  malo  y  fuerte. 

STE.  ;.  f.  Û.  t.  c.  m.  en  Cuevas  del  Becerro  (Mâlagai, 

ido  figurado:  eso  es  un  peste. 

TINO.  s.  m.  fam.  Pie.  "En  donde  por  ventura  no  ma- 


VOCES  ANDALUZAS  5  4.3 


Xx^n  esos  gusarapos  sus  pestinos/'  (Caballero,  N  oc  lie  de  Na- 
vidad,  en  Elia,  207). 

PETIMINÏ.  s.  m.  De  pctiminî,  loc.  adv.  Muy  pequeno.  V. 
F Itiminï  (Acad.).  "El  bûche  de  la  mosquilla  mas  rahez  y  de 
[.etiminî  que  puede  verse/'  (Calderôn,  Escenas,  234). 

PETROLA.  n.  pr.  "Fueron  traîdas  por  Petrola,  la  mujer  de 
Gômez/'  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  304.)  "Petrolilla, 
îqué  mala  ercs  tu!".  (Id.  Cosa  cumplida,  84). 

PEZUNA.  s.  f.  Pelar  la  pezuna,  fr.  î  Columpiarse  ?  **Ama- 
neciô  el  dia  de  San  Anton,  dia  clâsico  para  pelar  la  pezuna." 
(Rueda,  Patio,  119). 

PICADA.  .5.  f.  Arrechucho.  **Después  de  lo  que  tu  me  di- 
jiste  de  Trini  la  Goletera,  me  diô  una  picâ,  y  conforme  me  diô 
!a  picâ  me  fui  a  su  casa/*  (Reyes,  Goletera,  182). 

PICÔN,  NA.  adj.  Que  se  pica  o  enfada  fâcilmente.  **Un 
nino  picon  no  merece  sino  castigo.'*  (Toro  y  Gomez,  Método 
de  Lengua  castellana,  I,  36). 

PICHICHI.  n.  pr.  **Era  enamorado  como  Pichichi/'  (Reyes, 
Lagar  Vinucla,  63).  Tb.  hay  la  yoz  en  Vizcayçi  (Mugica,  Dia- 
li'ctoSy  sin  def.  Cf  Pichicho,  en  Avila,  alhajuela  o  adorno  de 
poco  valor/'  (Barâibar)  y  Pic  hic  hue  las,  en  Méjico,  hombrecillo 
(lespreciable,  (Ramos,  articulo  Pinacote). 

PlClIILtX.  adj.  îMuy  pequeno?  **Tamano.  como  un  ocha- 
vo  pichilîn."  (R.  Marin,  Cantos,  I,  221.)  V.  Picholin  y  Chipilin. 
Cl  el  gitano  pici,  pequeno,  y  el  vizcaino  pichi,  pequeîio,  Mu- 
j.ica,  Dial.  71.)  En  Alava,  pichilines  es  la  margarita  (Barâibar.) 
En  Méjico,  pichilinga  es  chiquita  (Ramos). 
.  *  PICHOLIN.  adj.  ^Muy  pequeîio?  Û.  en  la  loc.:  ochavo 
picholin.  V.  Pichilin.  Compârese  con  el  hondureno  Pirholear: 
Jugar  apostando  pequenas  cantidades  de  dinero.  (Menibreno), 
que  significa  en  Chile  estar  de  jotgorio  (Monner  Sanz,  Castella- 
no.)  Pichulear,  es  en  Argentina  (Monner  Sanz),  agenciarse  al- 
gunos  cuartos  en  négocies  de  poca  monta. 


544  MIGUEL  DL*   TORO  Y   GISBECT 

PICHONEO.  s.  m,  Requieliro,  plàtica  aniorosa.  "Hîja,  bas- 
ta  de  pichoneô,"  (P.  Valdés,  Hermana,  353.) 

PICHOTE.  n.  pr.  C.  en  la  loc.  :  "Mâs  tonto  que  Pichote." 

.  ,R.  Marin,  Coinparacioiies,  86). 

PIE.  s.  m.  Pie  de   fiat-a.  fie    I.upar  mnv  estrerho    "Iji>i  tipti- 


VOCES  ANOALUZAS  54^ 


PIESES.  s.  m.  pi.  de  Pie.  *'Sî  se  te  van  los  pieses  te  errum- 
l.as."  (Reyes,  Lagar,  68). 

Y  la  cara  primoroza 
Y  los  piezes  menuditos.  ' 

(Rueda,  En  Trop  et,  117.) 

Cuervo,  Apuntacioncs,  §  194,  al  criticar  esta  forma,  hace  no- 
ta r  que  pieses  es  forma  del  vulgo  madrileno,  que  ttaspiescs  esta 
en  Vargas  Ponce  y  guardapiescs  en  Moratîn.  Tb.  pieses  en  Ar- 
gcntina  (Garzôn)  y  Guatemala  (Batres). 

PIJOTA.  interj  "iPijota!  ipues  ya  llegarâs!*'.  (R.  Cortés, 
i'éhUes  fuerfes,  39). 

*  PIJOTERtA.  s.  f .  Cosa  fastidiosa.  Tb.  en  Murcia,  imper- 
îinencia  (Sevilla).  Û.  t.  en  Cuba  (Pichardo)  y  Chile  (Echeve- 
rria),  con  la  acepcion  de  mezquindad,  cicateria  con  el  que  tam- 
bién  lo  he  oklo  en  andaluz.  Tb.  en  Argentina  (Garzôn). 

*  PIJOTERO,  RA.  adj.  Fastidioso,  cargante.  Tb.  de  Mur- 
cia  (Sevilla),  y  Alava  (Barâibar.)  Û.  t.  en  Cuba  (Pichardo), 
Chile  (Echeverria),  Méjico  (Duarte),  con  el  sentido  de  mez- 
quino,  cicatero,  cor  el  que  lo  he  oîdo  también  en  andaluz.  Acaso 

en  el  sentido  de  fastidioso.  engorroso,  sea  una  atenuaciôn  de 
cira  voz  muy  conocida.  Tb.  argentin©  (Garzôn). 

*  PILA.  s.  f.  Fregadero  de  cocina  y  también  la  fuente  de  a 
cfcina.  Û.  t.  en  Venezuela  (Picôn  Febres),  en  Colombia  (Cuer- 
vo), en  Canarias  (Zerolo,  Legajo).  Significa  fuente,  en  Costa 
Rica  y  Chile,  Méjico  y  Guatemala  (Gagini,  Ramos,  Batres). 

FILAR.  s.  m.  Picota,  poste.  ''Aparecer  a  la  pùblica  ver- 
giienza  en  un  pilar."  (Caballefo,  Làgrimas,  222). 

PILARICA,  n.  pr.  dim.  irreg.  de  Pilar.  "Mis  testarudo  que 
un .  devoto  de  la  Pilarica.'*  (Navas,  Procurador  Yerbabuc- 
na,  103). 

PÎLARITO.  s.  m.  dim.  de  Pilar. 


540  MIOUËL    DE   TORO  Y   GISBERT 


VOCES  ANDALUZAS  547 


PINDANGO.  s.  m.  i  ? 

Tan  largo,  tan  largo, 
Y  con  el  rabito  hace  pindangos. 

(R.    Marin,    Cantos^    I,    214.) 

*  PINGAR.  V.  n.  Chorrear:  CFtar  pingando  de  agua.  Tambiéi 
leonés  (Garrote).  Tb.  de  Salamanca  (Lamano). 

PIXO.  Pino  de  oro.  fig.  Cosa  de  gran  precio.  "La  Polvorilla 
cra  un  pino  de  oro   (E.  Calderôn,  Escenas,  122). 

PINRÉ.  s.  m.  Germ.  Pie. 

îBendiga  Dios  tu  pinré! 
Me  disén  tos  los  curriyos. 

(Sanchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andaluz,  \2i). 

— lïace  en  plural:  pinrés  o  pinreîes.  **En  tus  pulidos  pinrés/' 
(R.  Marin,  Cantos,  IV,  322.)  **Con  sus  pinreîes  chinorrôs.*' 
(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  34). 

PINRELAR.  s.  m.  Gcrni.  Andar.  **Con  sus  pinreîes  chino- 
rrôs,  pinrelâ  ^ardanoso/'  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  z^^- 

PINTURAS.  s.  f.  pi.  Acciones  del  pinturero.  "Se  le  acaba- 
ron  a  este  las  pinturas  y  la  fantesîa."  (Reyes,  Lagar,  283.) 
Tb.  del  Peru  (Arona). 

PINTURERO,  RA.  adj.  Elégante.  "Dirigiôse  a  tenerle  el 
estribo  el  mocito  mas  pinturero  de  Almogia."  (Reyes,  La- 
(fOr,  154.)  Tb.  bable  (Rato). 

PINTURITA.  s.  f.  V.  Pinturas.  "Todos  saben  manejar  ^1 
pincel,  haciendo  sus  pinturitas.''  (R.  Cortés,  Débiles  fuertes,  37). 
V.  PinccL 

PI510.  s.  m.  Germ.  Pie. 

l  Y  sus  pifios  ?  î  Si  paesen 
Cachitos  de  requesônl 

î  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  andalue,  157.) 


HIGUEL   DE   TORO   V  CI5BERT 

ita  de  sartén.  "A  tu  mujer  se  le  esiân  jasiendo   tarpes 

s  por  catar  los  de  mis  sartenes."  (Reyes,  Moruchita,  ii). 

)N.  s.  m.  ïAguilon,  hastial,  en  fr.  pignon?  "Casas  que 

de  pinon  o  espafiolas,"  (Ganivef,  Granada,  107. 1 

!)NERO.  s.  m.  El  que  vende  pinones.  Titulo  de    una 

3e  Gutiérrez  de  Alba.  en  Pueblo  andalus,  158. 

JK.  s.  l.  Un  juego  de  chicos.  (Folk  lore  and.,  I,    57)- 

lador  (Tobar),  es  bramante. 

i.  adj.  Que  pia.  "Aqueltos  arrapiezos,  polios  piones." 

;ro,  Clcmencia,  I,  235). 

i.  s.  f.  Pépita  del  pimiento  o  del  tomate.  Segûn  la  Aca- 

a  Pipa  o  Pépita  distinguese  de  otras  s^millas  en  que 

a  y  alargada,  cosa  que  no  ocurre  con  el  tomate   o   el 

En  lo  que  canta  un  poyo 
Me  atrebo  a  darte 
Ma  s  besos  que  pipitas 
Tiene  un  tomate. 

(R.  Marin,  Comparacioncs.  ??.) 

.  n.  pr.  "Arza   Pipi,  baja  la  capota."   (Reyes,  Moru- 

. — Personaje  imaginario,  notable  p<ir  su  simpleza.  "Eres 

ita  quij  Pipi,  Josefina."  (Caballero,  Làgrimas,  54.)   En 

>àjaro,  voz  infantil. 

RIGASA.  s.  f.  i  ?  Voz  usada  en  el  juego  infantil  de 

rigatia. 

Pipirigafia, 

Jugaremos  a  cabana. 

Los  perfos  en  el  monté. 

Las  gayinas  en  el  conte... 

(R.    Mafrîn,    Càntos,    I,    48) 

''ispirigaîia  (Acad.),  picipigaita,  C.  Rica,  (Gaginî),  Hon- 
Membreno,  quien  describe  el  niismo  juego);  pizpicigana, 
temaU  (Battes), 


VOCES  ANDALUZAS  549 


^-  PIPJRRANA.  s.  f.  Especip  de  borococo  (Véase)  crudo, 
tsado  por  los  bebedores.  Se  suele  hacer  con  bacalao  as^do, 
jiepino,  pimier.to,  etc. 

PIRANDÔN.  s.  m.  îBribôn?  En  Besses:  putanero.  '*Gran 
|.irandôn,  en  que  Dios  puso  tanta  vista,  tanto  olfs^to,  tanta  gra- 
mâtica  parda."  (Reyes,  Lagar,  61). 

PIRARSE.  V.  r  Germ.  Huir,  escaparse.  (Besses.)  '*Siempre 
que  corre  se  pira  y  escapa."  (Calderôn,  Escenas,  211.)  **Oig? 
usté...  se  pira.''  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  13.)  Cf.  el  as- 
tariano  pirarse,  faltar  a  clase  (E.  Alarcos,  en  El  Lenguaje,  nu- 
méro 2y,)  Th.  en  calô  mejicano  y  portugués  (Wagner). 

PIRI.  s.  f.  Comida.  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  447,  nota.)  Co- 
ddo.  (Besses). 

Jasta*l  arma  se  in*alegra 
Porque  me  trae  la  piri. 

(R.    Marin,   Cantos^    IV,    432.) 

PIRINDOLA.  s.  f.  Perinola.  "Una  cama  de  jierro  con  pirin- 
dolas."  (Reyes,  Lagar,  193.)  Tb.  murciano  (Sevilla,  quien  indicu 
que  en  Aragon  ts  pcrindola.)  En  Honduras,  Pirinola  (Meni- 
l)r<rio).  V 

PIRULA.  s.  f.  Botijo  de  aguardiente.  **Apurarenios  entr^ 
cuatro  aniigos  leales  una  pirula  del  de  Yunq^n  :;•..''  (Caîderô:'»-, 
Escenas,  î  17). 

PIRULO.  s.  m.  Botijo  de  agua,  botija.  **Daca  ese  pirulo...  Y 
el  sefior  Ratacl  aizô  la  gaita  y  5e  puso  a  beb'i*  r^  :.|ua  fresca 
que  salja  .^omr  rn  cano  d:  plala  del  estrecho  w^^fO.''  (Cor- 
tts,  Débiles  furies,  45). 

J*iSU.  s.  m.  Pagar  el  /    ^7,  fr.  Pagar  el  baruî»  . 

Mozo,  el  que  pela  la  pava, 
k  Es  fuerza  que  pague  el  piso. 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andalus,  4Q.) 


5SO  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

Tb.  en  Argentina,  sentido  anâlogo  (Garzôn.) — ^Juego  del  in- 
fernâculo.  En  beble,  pisu  pie,  juego  de  coz-coz  (Rato) 

PISPA.  n.  pr.  ^  ?  "La  Pispa,  yegûecita  muy  noblota."  (N'a- 
xas Procîirador  Yerhabucua,  I14.)  Pispo,  pa,  en  Colombîa,  re- 
milgado  (Cuervo),  y  Pispo,  pisporrcto,  mono,  majo,  bonito, 
cniperejilado.  (Uribe). 

*  PISTOLETE.  s.  m.  Ëniparedado  (en  la  serranîa  de  Ronda). 

PITADERA.  s.  f.  Pito  de  alcacer.  "Estaba  el  tio  Matîas  en- 
*rttenido  en  hacer  una  pitadera  de  alcacer  a  Gabriel."  (P.  Ca- 
ballero,  Mâs  honor  que  honra,  c.  Arona,  artîculo  Pitear.) 

PITIRANCA,  PITIRIXCA,  adj.î  ?  V.  Titihlanco, 

PITIROJO  s.  m.  iPetirrojo?  "Pâjaros,  como  pitirojos,  ve- 
jetas,  oroptndolas."  (Valera,  Ilusiones,  II,  29). 

PITOCHE.  s.  m.  desp.  de  Pito.  Û.  generalmente  en  la  loc. 
\o  valer  un  pitoche.  "Xo  vale  un  pitoche."  (R.  Marin,  Can- 
ins, III,  354.»  "No  valen  un  pitoche."  (Ganivet,  Pio  Cid, 
^1,  219.)  T!,.  de  Murcia  (Sevilla). 

PITO-REAL.  s.  m.  «lUna  hierba?  "Es  una  hierba  que  se 
Hama  pito-real,  pero  que  nadie  ve  ni  conoce,  sino  las  galon- 
dnnas."  (Caballero,  Gaviota,  I,  118). 

PLACER,  s.  m.  "^ Placer  de  puerta  ajena.  Persona  que  solo 
se  muestra  complaciente  con  los  extranos.  En  Honduras  (Mem- 
breiio)  y  Venezuela  (Picon  Febres,  354)  :  ser  candil  de  la  caJle 
y  obscuridad  de  casa. 

PLAGUEAR.  V.  n.  Procurar  con  artimanas  no  pagar.  "Como 
paga  es  llaga,  segun  el  antiguo  rcfrân,  los  deudores  plaguean 
n  plaguetean  para  que  se  les  espère  hasta  otro  agosto."  (R. 
Marin,  Comparaciones,  113.)  "Ni  un  cuartillo  subiô  don  Roque 
c'e  su  cuatro  por  ciento,  por  mas  que  plagueô  don  Jeremîas." 
(Caballero,  Lâgrimas,  145). 

PLANTAR.  V.  a.  Colocar,  poner.  "Plantô  la  yema  del  dedo- 
indice  sobre  la  pulga."  (Rueda,  Bajo  la  parrs,  125.) — *  Plan- 
tarse,  V.  r.  No  querer  confesar  que  ha  pasado  uno  de  cierta 
tdad:  plantarse  en  los  cincuenta. 


1* 


vocES  andaluzas  551 


PLANTAS,  s.  {.  pi.  Jacfancia. 

A  mî  no  me  gustan  plantas, 
Mozo  bueno,  escuche  usté; 
Lo  que  me  gustan  son  obras, 
Y  esas  no  las  tiene  usté. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    149.) 

PLANTISTA.  s.  m.  Presumido.  **También  se  suele  Uamar 
plantista  al  presumido  y  pagado  de  su  persona."  (R.  Marin, 
Cantos,  III,  242.)  Cf.  Plantilla,  presuntuoso,  en  Salamanca  (La,- 
mano). 

PLANTO.  s.  m.  ^De  plantarse,  en  el  juego? 

Es  el  amor  un  jucgo 
De  treinta  y  una 
Segùn  los  plantos  que  hacen 
Muchos  y  muchas. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    12.) 

PLANTON AR.  s.  m.  Sitio  poblado  de  plantones.  "El  plan- 
Lonar  que,  a  fuerza  de  fatigas  y  de  apuros,  vio  crecer  y  me- 
drar."  (Valera,  Ilusiones,  10).  "Van  y  vienen  del  pueblo  a  la 
eslacada  y  del  plantonar  al  pueblo."  (Navas,  Procurador  Ycr- 

m 

babuena,  37) 

PLASNÔ.  interj.  i  ?  "^Lo  ha  entendido  usté,  plasnô?'*. 
i^Sânchez  Je  Fuentes,  en  Pueblo  andaluz,  89). 

PLATA.  s.  f.  Dinero.  "Venderian  por  poca  plata.*'  (Calde- 
rôn,  Escenas,  68.)  Tb.  araericano  (Gagini,  Batres,  con  cita  de 
Ramôn  de  la  Cruz,  Arona,  con  cita  de  F.  Caballero,  Amunâ- 
tegui  Reyes,  con  citas  de  Moratin,  Breton  de  los  Herreros, 
^>icasio  Gallego,  etc.). 

PLATEA.  s.  f.  Palco  de  platea.  "Una  familia  que  se  des- 
pojaba  de  sus  abrigos  y  entraba  en  una  platea."  (Rueda, 
Bajo  la  parra,  249). 


55?  MIGUEL   DE  TORO   y   GISBERT 

PLATEJO,  s,  m.  dini.  de  Plalo.  "Ese  platejo  de  escayo!» 
burda."  (Roman  Cortés,  Débiles  fuertes,  40). 

PLATERO.  s.  m.  Vasar.  "LIego  a  un  platero  de  madera 
blanquecina."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  58.)  "La  vajilla,  primo- 
tosamente  ordenada  en  el  platero."  (Reyes,  Niiio  de  los  cai- 
rclcs,  4.)  En  Murcia,  platera,  (Sevilla.) — Nombre  que  sueJe 
darse  a  los  horrîcos.  " — ;Arre,  Platero! — gruno  tirando  del 
lonzal  de  la  bcetia,"  (Rueda.  Gusaito  de  lu::,  174.)  " — ,  Jarre,  bo- 
rricc  platero!",  (R.  Marin,  Xl^antos,  II,  503).. 

PLATILLER.  s.  m.  Platillo  de  balanza.  "Echo  una  pesa  de 
a  dos  libras  en  et  un  platiller."  (Calderôn,  Escctias,  234). 

PLATO.  s.  m.  *Plalo  de  alla,  fam.  Persona  de  cortos  alcan- 
ces. — *Plato  Iwndo.  El  plato  sopzro.—* Plalo  llaiio.  El  Irinchero 
— *Parcccr  que  no  ha  qiiebrado  tino  un  plalo,  fig.  Tener  una 
persona  asoecto  muy  traiiquilo.  Û.  t.  en  Venezuela.  (P.  Fe- 
bres.  346.)  Tb.  en  Honduras  (Membreno,  articule  Pareee.) 

PT.AYAL.  ;..  m.  éPlaya?  "Aquellas  noclies  pasadas  a  ta  lumi 
jiinto  al  playal  de  Bellavista."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  47). 

POCO.  adv.  Obsérvense  las  do.s  construcciones  sîguîentes. 
"Pasaron  unji  pocos  de  dias."  (Trad.  esf>.  I,  151.)  '"Kia  un  nié- 
dico  de  los  pocos,  que  en  un  dos  por  très  se  la  va  a  usted  n 
poner  Inieiia."  (Caballero,  Gaz-tota,  90,) — Ser  Para  foco,  fr. 
Te:ier  poca  ".itrgia,  "Que  sieiido  tan  discrète  y  tan  sabio,  scas 
dl  misnio  tieinpo  tan  para  poc.i."  (Valera,  Iliisioncs,  •^oç). 

POCHA XCi  A  s.  f.  jVozde  marina?  Cosa  o  p;i:-ona  in- 
util. "El  uno  -.iii  pocliancla,  y  el  otro  una  maula.  ;  Biieii  pat  de 
potalas!",  (Caballero,  Clemenda,  J,  233.) — "Pocliaiica  y  pochan- 
co,  voz  vulg  i'  y  baja,  lo  mismc  que  aguacliado,  desonadc  (,,  'le 
.sa7iinado?),  l'iai  dispiiesto."  (Teireros).- 

PODEK.  s.  m.  /;/  Cran  Podcr.  Figura  (en  la  Sem^na  San- 
ta en  Sevilla),  que  représenta  cl  Senor  del  Cran  Poder,  her- 
Hiosa  escultura  eu  madera  de  Montanés,  "A  ve  sali  ar  Gra» 
Podé."  (H'.'rnândez  Mir,  Pcdazos  de  vida.  lo). — Fuerza,  vigor. 


VOCES  ANDALUZAS  553 


^Ves  esos  bichos,  marena, 
Con  tanto  jumo  y  pocr? 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andalus,  132.) 

PODER.  V.  n.  iSe  puede?  frase  con  que  se  avisa  antes  de 
entrar  en  ana  casa.  "Dos  golpecitos,  segUidos  del  ^Se  puede? 
de  rûbrica".  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  33.) — Poderle  a 
uno  una  cosa,  fr.  Fastidiarle.  Toda  la  retahila  de  lo  que  mas 
me  puede  y  mas  me  choca.  (Caballero,  Lâgrimas,  209).  Û.  t. 
en  Honduras  (Membreno)  y  Guatemala  (Batres). 

POLVORILLA.  s.  i,  fam.  Vivo,  enérgico.  ";Como  soy  tan 
polvorilla."  (P.  Valdés,  Hermana,  238). 

POLVORÔN.  s.  m.  Especie  de  mantecado.  "Tortas  de  pol- 
vorôn  y  aceite/*  (Valera,  Dona  Lus,  32.)  **Po1vorones  que  se 
dtjaban  atrâs  a  los  tan  encomiados  de  Morôn."  (Valera,  Jua-    ' 
nita,   17.)   También   se   usa  la  voz   en   Méjico   (Ramos,   575). 
Tb.  en  Costa  Rica  (Gagini). 

POLLERA.  s.  f.  En  Terreros  hallamos:  "Pollera  llamaban 
^ntiguamente  a  una  especie  de  brial.  En  America  llaman  hoy 
pollera  al  brial,  y  en  Andalucîa  a  la  Basquiiîa."  Y  esta  es 
(siempre  en  Terreros):  vestido  de  cintura  abajo  y  con  muchos 
pb!egues  y  vuelo  que  usan  las  mujeres  sobre  el  guardapies  o 
brial.**  Esta  acepcion  de  pollera  es  la  actual  americana. 

POLLERO.  s.  m.  Jaula  para  polios.  **La  primera  lecciôn  de 
anatomîa  debajo  de  un  pollero.'*  (Rubio,  Memorias,  II.  57). 

POLLO.  s.  m.  Polio  liquido,  Niiio  gôtico,  presumido.  "Los 
polios  lîquidos,  que  introducen  el  pantalon  sorbete  entre  los  col- 
clicnes  para  que  no  pierda  la  arruga."  (Roman  Cortés,  Débiles 
juertes,  73.) — En  lo  que  canta  un  polio,  loc.  adv.  En  muy  poco 
tiempo.  • 

En  lo  que  canta  un  poyo 
M'atrebo  a  darte 
Mas  besos  que  pepitas 
Tiene  un  tomate. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    335.) 

Rivui  Hiapan^ue  — A.  36 


■ 


554  MIGUEL   DF  TORO  Y   GISBERT 

— Siidar  màs  que  ««  polio,  fr.  fig.  y  fam.  (R.  Marin,  Com- 
faracioiies,  io6). 

POMPA,  s.  i.  Estera  que  se  forma  soplando  con  una  catÎÂ 
mojada  en  a^i:a  de  jabon.  "Date  asin  y  repé\ate,  que  vamos  a 
'acer  pompas.''  {Rueda,  Reja,  50.)— Cierta  reverencia  antigun. 
''La  reverencia  que  a  la  sazôn  estaba  de  moda  y  que  se  Ua- 
in&ba  la  pompa."  (Alarcôn,  Sombrero,  229.) — Hacerle  a  uno 
j-ompas  cl  corazôn,  fig.  Darle  a  uno  el  deseo  de  algo.  "No  tié 
inàs  amparo  que  lo  que  su  primo  Tovalin  le  da  cuando  le  jace 
pompas  er  corazôn."  (Reyes,  Lagar,  20). 

POMPEO.  s.  in.  Majestad,  pompa.  "Va  la  persona  con  gran 
pompeo,  de  esta  manera  (y  se  engallaba  Capita  como  cabo  de 
gpstadores)."  (Calderôn,  Escenas,  200). 

POMPON.  5.  m  Borla.  "Columnas  de  las  que  salian  sendos 
jiompones  de  plumas  blancas."  (Cortés,  Débiles  fuerles,  67  ) 
l^n  Acad.  XIV  se  ha  introducido  la  voz  como  acepcîôn'del 
uniforme  militar. 

*  PON'CIO.  s.  m.  Jefe,  ârbitro.  Gobernador  de  provincia,  en 
Besses. 

PONER.  s  m.  Supuesto,  suposiciôn.  "Si  a  una,  es  un  poner, 
le  doHa  el  estômago."  (Rueda,  Patio,  84). 

PONERSE.  V.  r.  Apostar.  contender. 

iTe  quieres  poner  conmigoî 
Le  dijo  el  tiempo  al  querer, 
Esa  soberbia  que  tienes 
Yo  te  la  castigaré. 

(R,    Marin,    Cantos.    IV.    19.) 

— Decir.  "Verâs;  va  y  se  pone:  "Fortuniya,  y  mi  novio," 
(Urbano,  Mundanal  ruido,  402.) — Ponerse  en  algo,  fr.  Darse 
cuenta,.hacerse  cargo.  "Pero  los  curas  no  se  ponen  en  nada.  Al 
fin,  curas...'"  (Quintero,  Flores,  16.) — Aqui  la  o  las  puse,  loc. 
Con  los  verbos:  andar,  salir,  etc.,  aducir  prétextes  o  efugios. 


"v 


VOCES  ANDALUZAS  555 


*'Sin  andarse  con  aqui  las  puse."  (Caballero,  Noche  de  Navi- 
daa,  en  Elia,  230). 

POQUIRRITILLO,  LLA.  adj.  dim.  de  Poco,  "Me  animé 
un  poquirritiyo."  (P.  Valdés,  Hermana,  260). 

POR.  prep.  Con:  salir  por  peteneras.  **Entonando  la  voz  por 
10  nuevo  y  bueno."  (Calderôn,  Escenas,  122.)  **Que  baile  por 
panaderos."  (P.  Valdés,  Herntuna,  148). 

PORCIÔN.  s.  f.  Porciôn  de,  loc.  Muchos.  "Porciôn  de  mace- 
tas  abren  su  balsâmico  fdlaje/'  (Rueda,  Patio,  8). 

PORRA.  s.  f.  Maza  con  que  se  toca  el  bombo.  "Hacer  burla 
de  la  berenjena,  comparândola  con  una  porra  de  tambor." 
(Rueda.  Patio,  173.) — Monton,  punado.  *'Lo  que  yo  quiero  es 
juntar  una  gùena  porra  de  duros/'  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  133). 
— *Cierta  salsa  de  ajos. — Bastôn  adotnado  con  cintas  que  el 
novio  ofrece  a  la  novia  para  pedirle  la  mano.  '*Si  el  padre  de 
la  novia  lo  acepta  (al  novio),  toma  la  porra  y  la  entrega  a  la 
ne  via,  y  esta  la  cuelga  de  las  paredes  de  la  casa/'  (Serrano  Pe- 
drosa,  Emperaor,  8.)  En  este  caso  se  llama  *'porra  adentro.** 
Si  la  novia  rehusa  la  porra  o  la  arroja-  a  la  calle,  es  '*porra 
€  fuera."  "Veremos  si  es  porra  aentro  u  porra  afuera."  (Rueda, 
Reja,  yy.) — Mandar  a  la  porra,  fr.  Mandar  a  paseo.  "Este  caso, 
c:ue  équivale  a  mandar  al  novio  a  la  porra."  (Serrano  Pedros?, 
Emperaor,  8.)  Tb.  en  Venezuela  (Picôn  Febres)  y  Honduras 
(Membreno),  Costa  Rica  (Gagini,  con  c.  de  Pérez  Nieva),  Cuba 
(Pichardo),  Guatemala  (Batres)  y  Peru  (Arona,  284). 

PORRACEAR.  v.  a.  Golpear.  "El  porracear  de  uitos  talo- 
r.e?  sobre  el  pavimento.''  (Rueda,  Reja,  46.)  Tb.  en  Murcia  (Se- 
villa)  y  Méjico  (Ramos). 

PORREARSE.  v.  a.  Aporrearse.  "Corriendo  de  aquî  pan 
alla,  gritândose,  porreândose."  (Reyes,  Goletera,  8.) 

♦  PORRETA.  s.  f.  Extremidad  ensanchada  de  una  cosa: 
tener  los  dedos  hechos  porretas.  Cf.  Porreto,  porra,  en  leo- 
nés  (Garrote). 


San  Alla,  que  son 
iparaciones,  i6), 
— Especie  de  botijo. 
:nezuela  (Picon  Fe- 

lo,  el  empedrado  de 

:o  de  Santa  Maria. 

tf,  III,  78). 

ères! 

rb,  en  Murcia  (Se- 


Luis  Alonso,  36.) 

in  el  hombrc,  ^ver- 

î  postura  ?  — ;  \*aya  '. 
saba  en  ca  011  amo  ?" 

1  parte  de  la  ciudad 
riente  a  poniente  la 
calle  una  plaza  y  cii 
ve  un  potro  de  pie- 
,"  (Salillas,  Hampa. 
o,  o  haber  nacido  en 
)ria  picaresca,  como 
de  Rueda,  Pedro  ds 
Gottzâlcs,  c.  por  Sa- 

rera  el  Potronsillo," 


VOCES  ANDALUZAS  557 


POYETÔN.  s.  m.  Aumentativo  de  Poyo.  "De  las  mujeres 
que  mueren  solteras,  dice  el  pueblo  que  van  a  sentarse  en  el  po- 
yeton."  (Trad.  esp,,  I,  75.)  "La  mujer  que  muere  soltera  es  espe- 
t:  da  por  Piîatos  en  el  poyetôn  para  condenarla  a  |)orciôn  de  tra- 
bajos  difîciles."  (Id.  ibid.,  295.)  "No  me  quedaba  yo  para  vestir 
imâgenes,  ni  para  sentarme  después  en  el  poyetôn."  (Navas, 
Frocurador  Yerbabuena,  115.)  Lo  mismo  en  Venezuela  (Picôn 
Febres,  artîculo  Polletôn.)  Palacio  Valdés,  Hermana,  47,  escribe 
también  polletôn, 

PRAJANDÎ.  s.  m.  Germ.  Cigarrillo.  (Besses). 

£r  mestno  apresio  jisiera 
Que  jago  de  un  prajandt. 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  160.) 

FRÉDICA.  s.  f.  Sermon,  discurso.  "No  hay  hombre  que  no 
baya  llenado  los  papeles  oficiales  de  prédicas,  lamentaciones, 
proyectos  y  medidas."  (Calderôn,  Escenas,  155). 

PRÉFULO.  s.  m.  Prôfugo.  "Esta  voz  (prôfugo),  el  pueblo  la 
he  adoptado  con  la  variante  de  préfulo,  y  ha  hecho  de  ella  la 
denominaciôn  de  aquel  que  acude  a  la  huîda  para  escapar  al 
sorteo."  (Caballero,  Servilôn,  26.) — ^i  Substituto ?  "Que  le  dé 
los   dineros   para   pagar   un   préfulo."    (Caballero,   Clemencia, 

^215). 

PREJENDÎ.  s.  m.  V.  Prajandu  "<;No  te  asientas  una  miaja 
y  jecharemos  un  prejendi?".  (Reyes,  Lagar,  65). 

FREMIO.  s.  m.  A  premio,  loc.  adv.  A  rédito.  "Los  que  se 
habian  enriquecido  dando  dinero  a  premio."  (Valera,  Ilusio- 
nés,  58). 

PRENDER.  V.  a.  Agarrar.  coger.  "Prende  mas  que  un  ar- 
filé."  (R.  Marin,  Comparaciones,  95.)  Es  tomar,  coger,  en  bable 
(Rato). 

PRENDIDO.  s.  m.  i  ?  "Su  tertulia,  sus  prendidos,  sus  di- 
versiones."  (Caballero.  Gaviota,  II,  54). 


558  MIGUEL   DE  TORO   Y   GÎSBERT 


PRERADO,  DA.  adj.  '*A  tener  un  antojo  de  una  cosa  se 
Uama  estar  prenado  por  ella."  (R.  Marin,  Comparaciones,  107). 

PRESUMIR.  V.  n.Presumirlo,  loc.  Pintarla.  *'<iQué  has  he- 
(Jio  por  ahî  estos  seis  dias?  — Bien,  pues,  presumirlo;  despedir- 
ine  der  mundo/'  (Quintero,  Buena  sombra,  esc.  XXIV). 

PREVELICADO,  DA.  adj.  Loco.  "José  esta  prevelicao  por 
ijiî  parienta  la  Rocio.*'  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  11). 

PREVELICAR.  v.  n.  iPrevaricar?  o  en  (^1  sentido  de  des- 

variar. 

De  los  sabios  de  este  mundo, 
Aquel  que  supiere  mas 
Mételo  tu  en  el  querer, 
Lo  verâs  prevelicar. 

(G.  de  Alba,  en  Pueblo  andalus,  237.) 

PRIMERA,  adj.  *Dé?  primera,  loc.  adv.  Excelente. 

PRIMERAMENTE.  adv.  m.  En  primeramcntc,  adv.  m.  Pri- 
mero.  **No  es  falla,  en  primeraniente,  la  que  me  hace."  (Rueda, 
Patio  y  61). 

1  RI  MITA.  s.  f.  pr.  Sev  y  Mal,  Primilla  en  Acad.  El  Falco 
tinnuncxilus,  ave  de  rapina.  (Buen,  Hist.  nat.,  416)*.  "Prendarse 
de  ese  gacho  es  como  prendarse  de  la  luna.  ^No  comprendes 
tû  nue  a  esa  primita  no  hay  quien  le  meta  un  plomo  en  el  ala?". 
(Reyes,  Mortichita,  4). 

PRIMOREAR.  V.  n.  Embellecer.  "Asear  y  primorear  su  ha- 
bitacion.'*  (Caballero,  Gaviota,  I,  168.)  (Sent.  dif.  en  Acad.). 

PRINGUE.  s.  f.  ^:Cierta  enfermedad  de  las  plantas?  "A  un 
cojumbral  le  entro  pringue."  (Caballero,  Elia,  66.) 

PRIVADO,  DA.  adj.  pr.  Mal.  El  borracho.  "Asi  en  Mâlaga, 
j:rivado  es  el  borracho,  en  Canarias  el  sin  conocimiento.*'  (Ce- 
jador.  Glosario  de  la  Cclestina,  éd.  Lectura,  articulo  Privado.) 
lin  Santander,  también.  "Hoy  es  mas  frecuente  decir  privarse 
que  prohibirse,  por  emborracharse.  (Huidobro,  Palabras,  ar- 
ticulo Prohlbifse.)  Tb.  de  Salamanca  (Lamano.)  En  el  Pera 
"perdiô  el  sentido,  cayô  privado."  (Arona,  articulo  Duendes). 


VOCES  ANDALUZAS  559 


PROCESIÔN.  s.  f.  Hacer  la  prjocesiôn  del  nino  perdido,  fr^ 
^Ilacerse  perdidizo?  «Pudo  hacer  la  procesiôn  del  nino  perdido 
V  ^narecersj  en  la  posada/'  (Reyes,  La^ar,  278.)  En  Honduras 
(Membreno)  existe  la  fiesta  del  nino  perdido,  que  se*  relaciona 
con  nuestra  locuciôn.  "Puesto  el  nacimiento  y  abierto  al  pù- 
blico  las  noc.-ies  de  pascua,  concurre  la  gente  en  pandillas  a 
verlo.  Uno  de  tantos  amigos  de  la  casa  se  roba  el  nino.  Pasado 
'^\  ùltimo  dia  dii  pascua,  6  de  enero,  el  dueno  del  nacimiento  y 
cl  ladrôn  se  ponen  de  acuerdo  para  la  buscada,  y  en  la  fecha 
convenida  salen  por  la  noche  en  procesiôn  de  la  casa  del  naci- 
miento hombr'îs,  mujeres  y  muchachos  con  mùsica  y  cohetes,  a 
bubcar  al  nino.  Llegan  a  una  casa  y  luego  a  otra,  a  lo  que  11a- 
man  posadas,  y  después  de  un  brève  canto  en  cada  una  de  estas, 
alusivo  al  acto  se  dirige  la  procesiôn  a  aquélla  en  que  va  a 
tener  lugar  la  f-esta  y  en  la  que  encuentran  al  nino.  Signe  un 
baile  de  confi*  nza  que  concluye  después  que  los  concurrentes 

1 

han  tomado  cl  ponche  de  cana  o  de  lèche."  (Membreno,  ar- 
licuio  Nino), 

PROMETER.  V.  a.  Protnetérsela  a  uno,  fr.  Prometerle  un 
castigo.  "iPor  quién,  sino  por  tî,  salgo  a  la  reja,  cuando  mi  pa- 
dre  me  la  tiene  prometîa?'*.  (Rueda,  Reja,  20). 

PRONTO.  adv.  *Por  de  pronto,  loc.  adv.  Por  el  pronto. 
Th.  argentino  (Garzon). 

FROPÔSITO.  s.  m.  Al  propôsito,  loc.  adv.  De  intento.  "Lo 
hace  al  propôsito  ese  traidor  de  D.  Galo."  (Cabaîlero,  Cle- 
imncia,  I,  78). 

PROVEC-ÏO.  s.  m.  **Donde  no  hay  provecho,  cerca  esta  eî 
Cciio,  dice  un  refrân."  (R.  Marin,  Cantos,  IV,  255V 

PRUEBA.  s.  f.  Tomarlas  de  prueba,  fr.  Ensayar.  "Varias 
veces  quiso  tomârselas  de  prueba."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  36). 

PSCH.  '>terj.  "Hizo  prnnero  Antolîn  un  ipsch!  que  die  ca- 
râctei  al  diâlogo."  (Rueda,  Reja,  71). 

PÛA.  s.  f.  De  très,  o  cinco,  en  pua,  loc.  Dîcese  de  ciertos  pa- 
nos.  "No  aspiro  a  mantones  de  los  de  cinco  en  pua."  (Rueda, 


MIGUEL  DE  TOBO   Y   GISBERT 


VOCES  ANDALUZAS  56I 


que  el  rey  sea  mayor  de  edâ  pa  casarse  cori  él,  y  no  estaria 
bien  que  tu  le  quisieras  Uevar  el  pulso  al  rey  de  Espana  "  (Re- 
yes,  Goletera,  40.) — V.  Vino  de  pulso. 

PUNTA.  s.  f.  Achaque.  "Mal  herida  de  punta  de  amores." 
(Rueda,  Bajo  la  parra,  205.) — Cabo  de  cigarro.  "Restos,  trozos, 
pedazos  y  puntas  de  cigarro."  (Calderôn,  Escenas,  220.) — Un 
pi»so  del  boléro.  "Las  puntas,  las  vueltas  de  pecho  y  otras  cien 
c.iferencias."  (Calderôn,  Escenas,  28.) — Barro  del  rostro.  "Gra- 
nitos  del  rostro,  Uamados  entre  nosotros  barrillos  y  puntas." 
(Trad.  esp,,  I,  217.) — Estar  de  punta,  fr.  Estar  levantado.  "An- 
le*^  de  que  clarease,  ya  estaban  de  punta  el  senorito  y  sus  dos 
criados."  (Valera,  Ilusiones,  108.) — Poner  de  punta,  fr.  So- 
liviantar.  "Hablando  quedo,  no  porque  temiese  que  se  pusiese 
de  punta  la  casa,  sino  porque  era  su  modo  de  hablar."  (Rueda, 
A\cja,  40.) — Punta  con  punta,  fr.  Arreglado,  dispuesto.  "Que- 
lia  tenerlo  todo  punta  con  punta  para  la  hora  del  almuerzo." 
(Rueda,  Gusano,  109). 

PUNTEAR.  V.  n.  Marcar  la  cadencia  con  el  pie,  al  bailar. 
"Con  el  aguacero  de  flecos  cayendo  por  todos  lados,  corre,  sal- 
ta,  puntea."  (Rueda,  Granada  y  Scvilla,  c.  en  Espana  y  espano- 
les,  294). 

PUNTEO.  s.  m.  V.  Ptinteado.  "Ejecutado  en  la  vihuela  un 
j^urteo  de  recursos."  (Rued^L,  Patio,  22). 

FUNTERA.  s.  f.  Punta  del  pie.  "Dando  de  talon  y  de  jum- 
lera  en  el  fandango."  (Rueda,  Gusano,  99). 

PUNTERO.  s.  m.  *Aguja  del  reloj.  Tb.  en  Colombia  (Cuervo, 
Apuntaciones,  §  525,  quien  agrega  que  esta  la  voz  en  Terreros.) 
Tb.  de  Canarias  (Zerolo,  Legajo,  161),  de  Venezuela  (Rivodô), 
de  la  Argentina  (Garzôn),  del  Ecuador  (Tobar). 

PUNTILLA.  s.  f.  Punta  o  cabo  de  cigarro.  "Mi  puntiHa  o 
:ola  entre  !os  labios."  (Calderôn,  Escenas,  223.) — ^*Clavillo  largo 
y  delgado.  Tb.  en  Honduras  (Membreiio.)  Cuba  (Pichardo)  y 
Colombia  (Uribe.)  En  Acad.  hay  solo  Punta  de  Paris. — Dar 
la  punfilla,  fr.  Rematar  el  toro  con  la  puntilla. — Fig.  Acabar 


502  MIOLTL   DF   TORO  Y   GISBERT 

con  uno,  rematarlo.  "i  Xo  ves,  hijo  de  cabra,  que  le  estai  dandc 
la  puntilla?"    (Xava'*.  Procurador  Yerbabuena,  25.) 

PUXTILLO.  s.  m.  é  ?  "Haciendo  no  ya  paloles.  sino  medio^ 
]ninti)Ios  y  puntillos."  (Rubio,  Memorias,  II.  591, 

PUXTO.  s.  m.  Movimiento  del  baile.-"El  baile  luciô  sas  mo- 
vimientos  y  H  lujo  infînito  de  sus  puntos."  (Rueda,  Bajo  la  pa- 
ira,  114-) — Punto  de  ojal.  Cierto  punto  de  costura.  "Punteô  loi 
ojos  a  punto  de  ojal."  (Ganivel.  P'w  Cid,  I.  142.) — Punto  re- 
dondo.  i  ?  "L"na  mantilla  de  punto  rcdondo."  iCabalIcro. 
FJia.  20.) — Punto  ruso.  Una  labor  de  cosiura.  "Patas  de  gallo 
0  punto  ruso."  {Reyes,  Lagar,  56.) — Mcdio  [•iiniv.  Cuadro  en 
l'irma  de  ■semicirculo.  "La  Concepciôo,  el  San  Bcmardo  y  Ijs 
do-  medios  puntos  de  Xlurillo."  {Valera.  Pépita,  114.) — E.t 
l'iinto  de,  !oc.  Al  dar.  "Empezarân  en  punto  de  tas  once."  (,Va- 
iera,  Juaiiita,  84. — En  sus  puntos,  loc.  Distinguido,  puntilloso. 
"Era  grandisimo  tormento  para  una  dama  tan  en  sus  puntos." 
(\'alera,  Juanila,  13.J — Potier  en  punto,  loc.  Achispar.  "'Tre>  o 
tHatro  jarros  de  vino  habian  puesto  tn  punto  a  casi  lodos  los 
dfl  lagar."  (Reyes,  Lagar,  194.) 

PUSADO.  s.  m.  Punada.  "Un  .sombrero  que  se  pone  de  un 
junado."  (Rueda.  Gusano,  138). 

PL'NALERO.  RA.  adj.  Atenuacion  de  cierto  adjetivo  màs 
grosero.  "Tu  puiialera  sangre.  so  pelgar!".  (Castro,  Lumt  lu- 
,ura,  6). 

PL'PA.  s.  f.  *Pupa  vira.  LIaga  que  aumenta  continuamente 
loyendo  las  carnes.  Fig.  Corner  como  una  pupa  vtva.  Corner 
mucho. 

PURETA.  adj.  Purô,  viejo. 

Se  acaba-  c  ronundinà...  ^Con  quien? 
Con  Luis  Alonso!— Te  quiés  callâ? 
Esc  M  un  pureta  pa  eya! 

(Burgos,  Boia   de   Luis  Alonso,  y».) 


VOCES  ANDALUZAS  563 


PURGA.  S.  f.  *Purga  de  Benito.  Fam.  Remedio  tan  eficaz 
como  dicha  purga,  que  obrô  anles  que  saliera  de  la  botica. 

PURO,  RA.  adj.  A  puro,  loc.  adv.  A  fuerza  de.  **Destenida  a 
2  uro  beso/'  (Reyes,  Moruchita,  8.)  Aunque  figura  en  la  Acad. 
esta  acepciôn,  no  créo  que  se  use  corrientemente  con  un  subs- 
tantivo  singular.  Mas  comunmente  se  dice  *'A  puros  besos'\  ^ 

PURÔ.  adj.  Germ.  Viejo.  (Besses). 

Aunque  Luis  Alonso 
Ya  esta  muy  purô, 
Que  derretiito 
Se  pone  er  gachô. 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  23.) 

PUTA.  s.  f.  Puta  a  la  ventana,  mala  manana,  réf.  "El  ver 
una  sota  por  primera  carta  en  el  juego,  es  seîial  de  pérdida. 
Refrân:  Puta  ..*'.  (Tfad.  esp,,  I,  243). 


Q 


QUE.  pron.  He  aquî  ciertos  empleos  curiosos  de  este  pro- 
nombre. Equivale  en  ciertos  casos  a:  el  cual.  "Gracias  al  arrri- 
glo,  orden  y  economia  de  Dona  Ana,  que  no  habîa  cosa  de  que 
no  cuidase.*'  (Valera,  Ilusiones,  99.)  "Hay  ocho  huertecillos. 
que  no  tiene  el  mayor  una  fanega."  (Id.  Ilusiones,  29.) — Equi- 
vele  también  a:  del  cual. 

Quien  se  fia  de  mujeres, 
Muy  poco  del  mundo  sabe; 
Que  se  fia  de  unas  puertas 
Que  todos  tienen  sus  Hâves. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    90.) 


5^4  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


— Equivale  a  veces  a  como  seguido  de  un  subjuntivo.  "Los 
Vîombres  de  pie,  la  miraban  que  se  la  comîan."  (Castro,  Lutta 
lunera,  3.) — Equivale  a  veces  a  un  gerundio:  la  sopa  esta  que 
abrasa.  **Ha  dicho  que  el  jardin  esta  que  da  gusto."  (Valera, 
Ilusiones,  175.) — jEl  que?  loc.  îQué?  "^El  que,  preguntô  con 
ansia  Diego."  fS.  Pedrosa,  Emperaor,  9.)  "^A  que  no  adivinais? 
?EI  qué?>.  (CabalJero,  LdgrimaSy  $4-) — *  Qu^  se  yo  ni  que  se 
cuândo,  loc.  fam.  îQué  se  yo?  Û.  t.  en  America. 

*  QUEBRACIA.  s.  f .  pr.  Gran.  Quebradura,  hemia. 
QUEBRANTÔN.  s.  m.  ^  Quebrantahuesos  ?  "Los  altos  ris- 

cos  donde  anidan  los  quebrantones  y  las  âguilas."  (Castro,  Luna 
lunera,  28). 

QUEDA.  s.  f.  Burla,  guasa.  En  Besses:  estar  de  queda,  es- 
la  r  de  guasa.  "Como  no  era  hombre  a  quien  se  le  cortara  £a- 
cilmente  el  resuello,  le  repuso  en  tono  de  queda."  (Reyes,  Mo- 
rue hit  a,  12). 

QUEDO.  adv.  De  quedo,  loc.  adv.  Quedo,  muy  bajo.  "Ha- 
blar  bajo,  pero  nunca  de  quedo."  (Caballero,  Lâgrimas,  120.) 

QUELA.  n.  pr.  dim.  de  Micaela.  "Era  esta  Micaela,  o  Quela, 
como  la  llamaban  siempre."  (Caballero,  Lâgrimas^  60). 

QUEMA.  s.  f.  Acciôn  de  quemar.  Vino  de  quema,  el  que  se 
ha  de  destilar.  "Dando  el  (vino)  fino  y  potable  como  de  quema." 
(Valera,  Dona  Luz,  11). 

♦QUEMACINA.  s.  f.  Calor  fuerte,  que  quema  la  piel. 
•   *  QUEMAZÔN.  s.  f .  Quemazôn  de  sangre,  Fig.  fam,  Gran 
molestia. 

QUEMECAIGO.  s.  m.  Melindre,  dengue.  "Salta  entre  den- 
gues  y  quemecaigos."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  223). 

*  QUESTLLO.  s.  m.  Parte  carnosa  en  el  fondo  de  la  alca- 
chofa. 

QUIEN.  prcn.  Obsérvese  la  siguiente  forma  curiosa.  "Se  va 
a  ver  quién  hace  mas  dano  a  quién."  (Ganivet,  Granada  la 

bella,  84). 

QUINA.  s.  f.  M  as  malo  que  la  quitta,  fam.  Muy  malo.  (R. 


VOCES  ANDALUZAS  .   565 


Mavin,  Comparaciones,  62.)  **Es  al  mismo  tiempo  travieso  y  ma*; 
malo  que  la  quina."  (Valera,  Juanita,  353). 

QUI  NT  A.  3,  l  *La  quinta  ^e  palomas,  fam.  El  quinto  in- 
fierno,  un  silio  muy  lejano. 

QUISICOSA.  s.  f.  Cualquier  cosa,  cosa  dificil  Je  explicar. 
(Sent.  dif.  en  Acad.).  "Le  da  la  palpitaciôn,  la  suspension,  la 
quisicosa."  '^Caballero,  Lâgrimas,  70).  Tb.  de  Honduras  (Merj- 
Lreno). 


R 


*  RABEO.  s.  m.  pr.  Mal.  Charla.  (Û.  en  la  serrania  de  Ronda). 
RABIOSO,  SA.  adj.  Muy  picante.  "Un  salmorejo,  rabioso  de 

puro  salpimentado.'*  (Valera,  Jlusiones,  II,  34). 

RABIZA.  s.  f.  Terreno  arenoso  donde  se  hunde  uno  fâcil- 
mente.  "Llaman  a  estos  terrenos  albinas,  y  a  los  que  no  se  les 
l  »lla  fondo,  rabizas."  (Caballero,  Ultimo  consuelo,  en  Elia,  175). 

*  RABÔN,  NA.  adj.  Dîcese  del  vestido  corto  o  zancôn.  V. 
Fabicortôn.  Tb.  de  Guatemala  (Batres)  y  Honduras  (Mem- 
breno). 

RAGUA.  s.  f.  Remate  superior  de  la  cana  de  azùcar.  (Zero- 
lo.)  "jVaya  una  canadù!  debe  tener  dulce  hasta  la  ragua."  (Ra- 
yes, Goletera,  204). 

*  RAJU5JAR.  V  a.  Rasgunar.  Tb.  en  Venezuela.  (P.  Febres). 
RALO,  LA.  adj.  Caridelantero,  raîdo.  (Caballero,  Clemencia, 

Vôcabulario.)   ";  Caracoles,   con    la    râla   de    la   vieja   esta!". 
(Id.,  I,  219). 

RAMO.  s.  m.  Fig.  ^Origen?  ^ Causa?  V.  Acad.  Ramo,  8.  "La 
pobreza  no  es  deshonra,  pero  es  un  ramo  de  picardîa."  (Valera, 
llusiones,  ici.) — Poner  el  ramo,  fr.  "En. la  madrugada  de  esta 
dîa  (el  de  San  Ju^n  Bautista,  24  de  junio)  los  jôvenes  suelen 


5^  MI(;UEL  DE  TORO  Y   GISBEKT 


colocar  ramos  de  flores  en  las  ventanas  de  sus  amadas."  (R. 
Marin,  Cantos,  IV,  76). 

RAMÔN.  s.  m.  Hojas  y  ramas  menudas  de  los  ârboles.  (Sent, 
dif.  de  Acad.).  "Cabras  mordîan  el  ramôn  de  los  acebuches." 
(Castro,  Luna  limera,  15.)  Tb.  de  Salamanca  (Lamano). 

RANA.  s.  f .  Canta  la  rana,  y  no  tiene  pelo  ni  lana.  Frase  de 
burla  que  suelen  usar  los  muchachos.  "Canta  la  rana,  canta  la 
rana!  — Y  no  tiene  pelo  ni  lana,  gritan  en  coro  y  en  diversas 
voces  los  pilluelos/'  (Caballero,  en  Pueblo  andaluz,  22)  "Pero 
son  ricos  de  corazôn,  y  es  lo  que  ellos  dicen  :  Canta*  la  rana,  y 
ro  tiene  pelo  ni  lana/'  (R.  Marin,  en  Patria  espanola,  168). 

RANCU5ÎA.  s.  f.  Rencor.  "No  me  guardes  rancune."  (Ga- 
nivet,  Pio  Cid,  II,  86). 

RANCHO.  s.  m.  ^LaJ)or?  "Labraban  un  rancho  a  parcerîa." 
(Caballero,  Noche  de  Navidad,  en  Elia,  211.)  En  Méjico  (Ra- 
mos), granja,  finca  rùstica  de  labor. — Espacio*,  sitio  "Dej'osté 
rancho,  que  la  va  a  jaser."  (Castro,  Luna  lunera,  14.) — j Ran- 
cho!, interj.  con  que  se  pide  que  se  deje  campo  libre,  "i  Rancho  ! 
i  rancho  !  que  viene  hacia  acâ  la  flor  que  parte  co:i  Rosalîa  el 
cetro  de  lo  lindo.'*  (Rueda,  Reja,  134.) 

RANO.  s.  m.  Rans^.  "Los  caballos  sin  cola,  que  habian  ape- 
llidado  los  ranos."  (Caballero,  Elia,  62.)  "Mas  cansados  sois  que 
lanos."  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  321.)  "jLas  mujereîl 
iMalditas  de  Dios!,  mas  cansadas  que  ranos."  (Id.,  Cletnen- 

^îfl.  I,  39). 

RAPA  VELAS,  m.  fam.  Monaguillo.  "El  ràpavelas,  con  el 

cesto  y  el  hisopo."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  146.)  Tb.  de  Murcia 

(Sevilla). 

*  RASCADOR.  s.  m.  Aparato  para  rascar  las  cerillas  y  en- 
i  enderlas. 

RASIN.  s.  f.  i  ?  Término  usado  en  el  juego  de  la  comba. 
"Al  decir  a  la  rasîn,  todos  al  saltar  escupen  en  la  espalda  de 
rquel  que  esta  de  comba."  (R.  Marin,  Cantos,  I,  174.)  Cf.  el 
murciano  rasincra,  mancha  en  la  pared  o  q1  vestido  (Sevilla). 


VOCES  ANDALUZAS  56/ 


RASPA.  S.  f .  Doblar  la  raspa,  fig.  Céder,  inclinarse.  "Cuidar 
ûe  sus  haciendas  y  doblar  la  raspa  cuando  fuera  menester." 
^Ganivet,  Pio  Cid,  II,  22). 

RASPAGÔN,  NA.  adj.  Descarado,  atrevido.  (Caballero,  Cle- 
mencia,  Vocabulario.)  **iEstâ  usted  enterada,  tia  raspagona?". 
lld.  ibid.,  1,  212.)  Raspado,  en  Costa  Rica  (Gagini). 

*  RASPAJILAR.  V.  n.  Respailar.  Cf.  Raspajilôn,  érosion, 
en  Salamanca  (Lamano). 

RASQUE.  s.  m.  ^:Acciôn  de  rascar?  ^Charla?  "Cuando  un 
hombre  se  sabia  procurar  y  proporcionaba  très  rasques  como 
este,  matis,  el  dia  era  pasado.'*  (Calderon,  Escenas,  231). 

RASQUI5J^.  s.  f.  Acciôn  de  rascarse.  "Aquella  vez  la  ras- 
qijîna  fué  imponente."  (Reyes,  Lagar,  30.)  En  Costa  Rica,  co- 
mezôn,  picazôn  (Gagini). 

RASTRO.  s  m.  Danza  antigua.  "Hace  menciôn  (Esquivel) 
de  la  Chacona  Rastro,  Târraga."  (Calderon,  Escenas,  26.)  Juan 
Gômez  de  Blas,  en  sus:  Discursos  sobre  el  Arte  del  Danzado, 
Gic(  que  jâcara,  rastro,  zarabanda  y  târraga  son  una  misma  cosa. 
(Membreno,  articulo  Rastrillaso). 

RATO.  s.  m.  Dar  el  rato,  fr.  Dar  la  lata.  **Para  que  me  siga 
usted  dando  (*1  rato."  (P.  Valdés,  Hermana,  140). 

RAYA.  s.  f.  Dar  très  y  raya,  fr.  Aventajar  mucho  a  uno. 
**E1  sefior  alcalde,  que  hubiera  dado  très  y  raya  al  imperece- 
dero  de  Môstoîes.''  (Reyes,  Lagar,  2yj). 

*  RAYENTE.  adj.  Cargante  pesado.  Es  p.  activo  del  verbo 
Raer,  con  adiciôn  de  la  y  que  se  ugrega  a  otros  verbos  anâlogos  : 
riyente,  riyendo,  rayendo. 

*  RAYUEL  A.  s.  f .  Juego  del  infernâculo.  Tb.  en  Honduras 
(Membreiîo)  y  en  Ecuador  (Tobar). 

REAL.  s.  m.  Real  de  a  ocho  cuartos,  moneda  de  25  céntimos. 


Tengo  que  empedrar  tu  calle 
Con  realillos  de  a  ocho  cuartos. 


(R.    Marin,    Cantos,    II,    232.) 


MIGUEL   DE  TORO   Y   GISBERT 

^e  real  y  fiedio,  fr.  fam.  De  poco  valor.  "Su  retrato  pîii- 
por  un  Murillo  de  realîmedio."  (Cortés,  Débiles  fuer- 
3.) — *Un  teal  y  muchos  cuartos,  fam,  Mucho  dinero. 
ALENGO,  GA.  adj.  ^Poderoso,  enérgico?  o  ilibre,  inde- 
ente?  "Ténia  una  voluntad  tan  realenga  que  ni  a  su  padre 
metià."  (Valera,  Juanita,  i6i.)  Cf.  Estar  realengo,  estar 
go,  en  Colombia  (Lanao). 

ANA.  s.  f.  Circule  grande  y  aptnado  de  gente.  (Caballero, 
encm,  V-jcabulario.)  "Aquella  reana  de  gente  que  visoré." 
ûd..  1,  275). 

IBELLIN.  s.  m.  V.  ReveUin. 

;BIÉN.  adv.  m.  Muy  bien.  "Mu  rebién  que  esta  eso." 
;s,  Lagv,  78). 

;BONITO,  ta.  adj.  Muy  bonito.  "Una  virgen  tan  re- 
i  como  tr'a  "  (Castro,  Lutta  luttera,  11). 
;B0R0ND0,  DA.  adj.  Bcrondo,  redondo.  "Berruga,  el 
rondo  y  ijtros  oficiales  de  tan  lindos  enredos."  (Calderôn, 
las,  loi). 

.BOZADO,  DA.  adj.  Cubierto.  "Ojos  rebozados  por  pàr- 
;  pellejoiL-?."  (Rubio,  Mcmortas,  IV,  87). 
ICACHA.  s.  f.  îResoIana?  "Después  de  saludar  con  u-.i 
)  y  rustitTo:  ;Se  toma  la  recacha?".  (Rueda,  Bajo  la  P-i~ 
40.)  "El  seiior  Pedro,  piieslo  a  la  recacha,  recibiendo  1j5 
dei  sol."  (Id.  ibid.,  139)  En  bable,  recachati,  el  que  tomi 
ra  côniuda  para  cualquier  cosa.  (Rato). 
;C.^LADOR,  RA.  adj.  Pénétrante.  "Recaladoras  miradas." 
la,  CôptiUi,  155.)  Cf.  Rccalar,  en  Canarias  {Zerolo,  Lega- 
>9)  y  Ven'-7uela  (P.  Febres)  llegar  a  un  punto  determinado. 
;ECALCÔN.  s.  m.  Esguince,  torciniiento  :  harerse  un  re- 
1  en  un  pie. 

ICALMÔN.  s.  m.  Cierto  viento.  "Si  alla  tienes  levantes. 
tenem»s  vientos  solanos  y  recalmon.es."   (Caballero,  Lé 
i,(.   287). 
:CKRN!R5E   v.  r.  ;Cernirse? 


VOCES  ANDALUZAS  $69 


Mira  cômo  se  resierne 
La  sereta  der  carbôn*. 

(R.    \|arin,    Canios,    IV,    311.) 

*  RECOR  JUSIR.  V.  a.  Coser  mal  y  de  prisa. 

RECOTIn,  RECOTAN.  Vcces  usadas  en  un  jucgo  infant  il 

Recotin,  recotan, 
De  la  bera -bcra-ban. 

(R.    Marin,    Cantos,    I,    S'.) 
También  se  ciice: 

* 

Recotin,  rerotân, 
De  la  vera  tl  cordobân, 
Del  palacio  la  cocina, 
iCuântos  dedos  tienes  encima? 

En  el  EcUf  «lor  se  usa  tambicn  este  juego  con  el  ncinbre  de 
Rocotin.  (Tobar.)  Cf.  el  bable  :  a  recostin  :  "llevar  a  un  a  recos- 
tin  ye  cargal'i  arrebalgau  so  les  espaldes."  (Rato). 

^  RECULO.  s.  m.  Melon  verde  y  chico. 

RECURSO.  s.  m.  De  recursos,  loc.  adv.  i  ?  "Ejecutado  en  la 
vihuela  un  puntco  de  recursos.'  (Rueda,  Patio,  22). 

RECHISFEAR.  v.  n.  Qiii>pear.  **Rubî  rechispeaba.  reîa." 
(Rueda,  Côpttlo   142.)  Th.  de  Salamanca  (Lamano). 

RECHUPT'.  s.  m.  Chupada  fuerte.  ''Rechupe  al  cigarro  y  re- 
îanipago  sùbilo."  (Calderôn,  Eiccnas,  240). 

REDA5ÎO.  s.  m.  ''De  los  redafios,  es  decir:  de  lo  mas  pro- 
f*  ndo  de  mi  ser.'*'  (R.  Marin,  Cantos,  II,  376). 

REDOBLAR.  v.  a.  Repetir,  doblar.  **E1  viejo,  que  redobla 
por  ti  los  gob)es  de  su  pecho."  (Rueda,  Gusano,  203). 

REDOXDa.  s.  f.  Juramenti.  **Aquî  cualquier  juramento  es 
•  1  a  reonda,  que  echa  el  pueblo  andaluz  en  punto  a  comparacio 
nés.  V.  gr.  :  ;  >.Tâs...  que  Dios,  que  la  ma,  etc/'.  (R.  Marin,  Com- 
l-xuaciones,  88) 

Revuê  Hupantqut, — A.  37 


570  Mir.UEL   DE  TORO   Y  GISBERT 

REDONDO,  DA.  adj.  Cacr  redondo,  fr.  Caer  sin  .sent-do  o 
m-'erto  bru'Cinipnte.  "El  îrancés  cayô  redondo  como  una  masa 
inerte."  {Cjodîk'ic,  Familia  d;  Alvareâa,  312). 

REDROJ''  ■.  m.  Chiquillo.  "El  redrojo  de  la  de  Borichc, 
apenas  se  la  roiicce  bajo  la  mantilla."  (Rueda,  Reja,  135). 

REFAJOXA.  s.  f.  Mujer  ^ruesa  y  toscamente  vestida.  "E.ï 
la  plaza  de  îas  Verduras  habii  mâs  de  iina  refajona."  (Alar- 
côn,  Viajes  l'or  Espatia,  c,  Zerolo,  Legajo,  121). 

REFILÔX.  ,s.  m.  Al  refilôn,  loc.  De  refilon.  La  Acad.  trae 
sole  De  refilôn.  '.'.riica  forma  que  yo  tengo  oida.  "AO[UClla  moza 
niya  insolente  Icrmosura,  vkn  al  refilôr.,  le  lu^ltia  cncen.lid'i 
la  >angre  "  (Ganivet,  l'io  Cid.  '■'•.  264^  "Al  niilôn  habia  cn- 
gido  t;."in  t.::iic  d.'l  coloqnio."  (M.  ibid.,  Sj) 

REFINADO.  ?.  m.  ^:  AguarJlente  refinado?  "Los  que  alteran 
la  pnreza  del  agua  con  "yelo",  con  refinado  o  con  licores." 
(Canivet,  Granada  la  bclla,  32.)  En  Méjico,  refîno  es  el  aguar- 
dicnte  (Ra-n^sj. 

REFOLLAMlEXTO.  s.  m.  Soplo  de  fuelle.  "Los  chiBos  f 
refollamiento.;  de  algùn  ôrgano."  (Calderon,  Escenas,  115). 

REGADOi'-.  ï.  m.  Regadera,  "Trayendo  un  regador  de  lata... 
comenzo  a  regar."  (Castro,  L-.ttia  luncra,  i). 

REGALADO.  DA.  adj.  "Xiicstro  vulgo  tiene  dos  adjetivo^ 
enfâticos:  regalao  es  uno,  y  rebcrendo  es  otro."  (R.  Marin, 
C-)mCar-icîO»cs,  23.)  "Nos  pondrân  como  un  r«galado  trapo." 
(Vclera,  Jiianila,  80). 

RliKI.XSA.  s.  f.  Regaiio.  "Sin  traer  a  la  memoria  para  nada 
la  regafia  del  tio."  (Rueda,  Gusano,  202). 

REGAR.'\0URA.  s.  f.  Regaiio.  "La  marquesa  se  guardô  la 
leganadura  para  mejor  ocasîôn."  (Caballero,  Gaviota,  II,  127). 

REGANO  s.  m.  j  .'\liciente  ?  "Era  la  cuestiôn  sin  término  de 
los  mozos  y  el  regaiio  de  toda  fiesta."  (Calderon,  Escenas,  123). 

REGAR.  V.  ;i.  Remojar  un  contrato.  "Los  alborozados  cam- 
]>eïinos  que  ri^an  el  trato  ya  cerrado  entre  copa  de  aguardienie 
y  1  ocado  de  tiirron."  (Rueda.  Fajo  la  parra,  20g). 


VOCES  .OJDALUZAS  571 

REGILERf ..  ,■•.  m.  pr.  S<r.'.  El  Neophron  pcrnortirus,  ave 
de  rapifia.  (Buen,  Hlst.  Nat.,  408.)  Pertenece  a  un  griipo  que 
suele  ortogrufiarse  con  gi.  ji,  giii,  o  lit.  En  Acad.  Itay  regiiileic, 
rcliilar,  reUilete,  rehilo.  En  Terreros,  Teguilar,-*rcgmlarsc,  re- 
guilcte,  rchilar,  rehilcte,  rehilo,  rejilera.  En  Aicardo,  citas  ds 
rt'p'ilar,  ri  ■in',>:u},  rehilero  (Ljpe  de  Vega)  y  de  mjilar  (Ga- 
briel y  Galân.)  En  Terreros.  "Rejilera,  aqiiel  molînillo  de  papel 
que  -.ucioii  i;ar  los  muchach'.s  para  .dive"ltirse,''  Tambiéii  le 
llainan  Gallo  y  Rehilandera  (Terreros.)  "Sale  Fileno  vestido 
de  pape!,  cotiio  los  muchaclios  que  van  a  los  gallos,  con  su 
re' ,'lero."  ('.cpe  de  Vega,  Labrador  vetiluroso,  jorn.  2,  obraî, 
éd.  Acad.  t.  8,  p.  20,  c.  Aicardo). 

REGL.-\.  s.  f.  *Paha  régla.  Falsilla,  transparente.  Tb.  en  cl 
Perû  (Aron^). 

REGUIXr»AR.  V.  a.  Trepar.  "De  un  .«alto  cojo  la  cornis.^, 
que  reguîndo."  \Rubio,  Memorias,  IV,  82). 

REGULAR.  jjdj.  "En  acepciôn  de  probable,  por  îo  natural. 
De  frecuentisimo  uso  en  Andalucia."  (R.  Marin,  Cantos,  IV, 
37.1.  nota.)  — adv.  m.  Regularmcnte.  "Lo  pasaba  regular,  como 
cati  todos."  (V.iVra,  Comendador,  275). 

REHUZ.  s.  m.  Cosa  despreciable.  "Retales  de  toda  laya  de 
Virginia,  r;huz  y  desperdicio  del  Brasil."  (Calderôn,  Esce- 
«ij.r,  22r.)  V.  ticjiis.  Cf.  Rchitgo,  deseclio,  maleza,  en  Sali- 
nianca  (Lamai-o), 

REIXAR.  V.  n  "En  Andalucia  (en  Osuna,  por  lo  menos), 
■  mibién  se  dice  reinar  en  el  bentido  de  meditar,  pensar  con-i- 
taiiieniente  en  una  cosa:  Estoy  leinando  en  mi  niadre,  no  reine? 
inàri  en  eso."  (K.  Marin,  Catilos,  II,  378,)  "Desde  entonce.i 
vengo  reinando  en  lo  der  monjio."  (Quintero,  Las  Flores,  41.) 
En  Murcia  e.*;  »  warse,  en  ciertos  juegos  y  negocios,  obtener  el 
resultado  apetecîdo.  (Sevilla). 

*  REJAI.lilDO,  DA.  adj.  B'anqwizco.  Û.  t.  en  Canarias  (Ze- 
"olt!   Legajo,  JÔO.)  y  VenezueU  (Rivodô). 


1 


I  MIGUEL  DE  TORO  Y  CISBEBT 

*  REJALC.'.K.  s.  m.  Fig.  V'Eneno.  Darle  a  uno  rejalgar,  fr, 

L  argarle  la  vida. 

REJUZ.  s.  in.  *Persona  muy  pcqueiïa,  redrojo. — Menor  de 

a  fatnilta.  ".Si  mos  ocho  vivos,  y  yo  soy  el  rejù  de  la  ^"asa." 

anivet,  Ph  Cid,  II.  58.)  V.  Kekuz. 

RELACIÔN.  .-.  f.  Amorio. 

Pcro  opuestas  una  y  otra 
Sus  familias,  a  casarlos, 
La   relaciôn   impidieron 

De  los  dos  enamorados. 

(Rueda,  Bajo  la  parra,  aS.) 

RELAMPAGUCEANTE.  adj.  Que  arroja  destellos  intermi- 
ites.  "Luî  desmirriada  y  reîampaguceante."  (Ganivet.  l'iy 
d,  I,  12). 

RELA.M'f\'\GUCEAR.  v.  n.  Echar  destellos  débiles  e  inter- 
tentes. V.  Kelampagucanlr.  Tb.  en  Honduras  (Membreno.l 
1  Méjico  (Uamos),  hay  relaiiipaguciar. 

iîELIAl'.SË.  V.  r.  Liarse  bien.  "Reliôse  uiia  tarde  en  el  nian- 
1."  {Reycs,  Goleiera,  193). 
RELUMBRÔN,  s.  m.  De  rehimbrôn,  loc.  adv.  Llamativo. 

y  brillante  "Huye  de  las  tiendas  de  relumbrôn."  (Ganivet, 
\inada,  yj'.. 

REMAXGUE.  s.  m.  Cosa  arremangada.  "Sujetândose  (los 
ibozos)  cou  i-Igûn  reinangue  gracîoso."  (Ca;lderôn,  Esice- 
V.  201). 

-^REMAXCIÉ.  s.  ni.  Pelo  reniangado  sobre  la  frente. 
REMATE.  s.  m.  Rcmatc  de  gavillas.  Término.  fin  de  la  reco- 
■ciôn  de  l.i  cosecha.  "Verificâbase  un  reniate  de  gavillas.  La^i 

imas  que  atô  tn  los  campos  el  gavillero,  Uegaron  en  énorme 

villa."  (Ri-.da,  Gusano,  300). 

REMOIXARSE.   v.   r.   Fam.   Andar,   arrastrarse.   "Venn. 


VOCES  ANDALUZAS  573 


pues,  a  embestir  conmigo  y  mi  paciencia,  remolcândose  calle 
arriba  de  la  Paja."  (Calderôn,  Escenas,  35). 

REMOLINO.  s.  m.  Persona  inquiéta.  **A  ese  remolino  de 
Ventura,  se  !•;  ha  metido  en  la  chola  de  ir  a  que  le  agujereen 
el  ^.ellejo  esos  mdinos/'  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  271). 

REMONTAR.  v.  a.  Hacer  subir.  "Una  cometa  de  esas  que 
remontan  los  niuchachos.*'  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  169). 

RENDIDOR.  s.  m.  El  que  rinde  o  doma  caballos,  "Garro- 
cheador  de  toros  y  rendidor  de  caballos."  (Calderôn,  Esce- 
nas, 206). 

RENGUE.  s.  m.  ^Sueno?  "Pues  en  cuantico  se  coma,  echas 
un  rengue  pa  que  escanse  ese  cuerpo  bonito."  fReyes,  La- 
(jar,  179). 

REPANIIGAR.  v.  n.  Repantigarse.  **Bueno  es  repantigar 
al^c  en  la  venta,  y,  después  de  refrescar  emprender  nuevi- 
mente  la  caii-inala/'  (Rueda,  Bajo  la  parra,  182.)  Tb.  de  otràs 
partes  (Baroja,  Btisca,  9.)  Tb.  se  dice  Repanchigar,  Hay  re- 
panchigau,  en  bable  (Rato). 

REPELO.  s.  m.  *Rcpclo  de  frîo.  Carne  de  gallina.  provocada 
pot  el  frîo,  cscalofrio. 

REPELUCO.  s.  m.  Escalofrio,  repelo.  "Con  una  voz  de  peni 
honda,  que  l^a^ta  a  las  flores  les  daban  repelucos."  (Quintero, 
Fîcres,  61). 

REPELLZNÛ.  s.  m.  Repeluco,  repelo.  **A  pesar  de  eso  no 
he  sentîo  reoXuznos."  (Reyes,  Lagar,  69). 

REPELIARSE.  v.  r.  Untarse,  embadurnarse.  "Date  asîn 
y  rtpéyate,  que  \amos  a  jacer  pompas."  (Rueda,  Reja,  50). 

?vEPINTO,  TA.  adj.  ^Repintado? 

Pinto,  repinto 
Vendiô  las  cabras 
A  veinticinco. 

(R.    Marin,    Cantos,    I,    50.) 

i  i    Rep'n^a,  tn  Venezuela.  "Pinta  es  el  aspecto  de  la  at- 


MIGUEL  HE  TORO  Y  GISBERT 

del  I  al  12  de  enero,  y  rqjtnta  el  del  13  al  24.  (l'. 
rti:i:lii  Pinla). 

)UETEAR.  V.  a.  Golpctear.  "Al  oir  aquello  Triai 
3  los  dedos."  (Reyes,  Goktera,  59), 
LAiITIGARSE.  V.  1.  Repantigarse.  Tb.  en  Hon- 
[embreno),  Venezuela  {P.  Febres),  Colombîa  (Cuer- 
ico  (Ranios),  Guatemala  (Batres)  y  ChiJe  (Amunâ- 
fra.  i^s). 

OS'f ADA.  s.  f.  Resptiesta  descortés  y  âspera.  "0".  :. 
nbia  (Ciiervo).  quien  dice  "que  debe  ser  antiguo  o 
'  algi-na  provincia  espanola"  y  agrega  en  nota  que  en 
[se-^ûn  Borao),  repastôn  es  :  respondôn,  y  reposters, 
)r.  Tb.  de  Costa  Rica  (Gagini,  quien  recuerda  que 
se  halla  en  ei  Quijote  de  Avellaneda),  Méjico  (Ra- 
laiemala  (Batres),  llondurai-  (Menihreiio),  Venezue- 
.  Febrss). 

STAR.  V.  n.  Responder  grosera  y  âsperamente.  "Ma- 
repo:-t(')  en  el  acto."  (Caballero,  Gaviota,  176). 
TENTE,  adj.  Adjefivo  enfàlico.  V.  Regalado  y  Re- 
"I.0  que  le  dé  la  repotente  gana  de  decirnos"  (Re- 
\tchUii.  19.)  "Os  vais  adonde  os  dé  la  repotente  gana." 
!s.  Débiles  fuertes,  77), 

ELEQUE.  s.  m.  ^Amorio?  "La  costunibre  que  hav 
is  ratronas  sueltas  tengan  algûn  requeleque."  (Ganl- 
Cid.  I,  66). 

ETEBIÉX.  adv.  Muy  bien.  "Tan  requetebién  como 
a  a  ese  perro  caliejero.  "  {Reyes.  Goletera,  25.)  Tb.  de 
Sevilia),  Méjico  (Ramos,  que  critica  sin  razôn  tnuy 
én^  En  Argentina  (Garzôn)  hay  rcqiietesabidb.  En  el 
(T(ibar),  rcquetevicjo,  rcqiietclonto.  C  t.  Requctcgra- 
yes,  Moruchila,  8),  y  requctchermoso,  requête precioso-^ 
Pei'.nzos  de  vida,  14). 
ILORIO.  s.  m.  Aditamento,  adorno.  "Se  adornô  coi 


VOCES  ANDALUZAS  575 


lodos  los  requilorios  que  fragua  la  maledicencia."  (Caballero, 
Clentcncia,  H.  69). 

REQUISAR.  V  a.  Averiguar,  indagar.  "Ten  la  bondad  de 
no  requisarme  mas."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  347). 

RESABIADO,  DA.  adj.  Que  tiene  resabios.  "Cada  dîa 
i'tâ  mas  resabiâ  y  mas  peor."  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  6). 
l*b.  en  Fernan  Caballero,  c.  Arona,  artîculo  Manoso.)  Picôn  Fe- 
nres  trae  para  Venezuela,  resabiarse. 

RESALADO,  DA.  adj.  Muy  salado.  **iViva  er  garbo,  re- 
snlâ!".  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  Andalus,  loi). 

RESALERITO.  s.  m.  Salero,  persona  graciosa.  "Préstame 
tu  panuelo,  resalerito."  (G.  de  Alba,  en  Pueblo  andaluz,  153). 

RESPECTIVE,  s.  m.  ^Manera?  "Y  que  de  iguai  respective 
mos  veamos  tos."  (Rueda,  Reja,  37). 

RESPINGC.  s.  m.  Arremangamiento.  "El  respinguillo  de  la 
nari//'  (('Ganivet,  Pio  Cid,  I,  242.) — Bulla,  bullicio. 

Manana  es  domingo, 
Y  es  dia  de  respingo 
Se  casa  Benito, 
Con  un  pajarito. 

(R.    Marin,    Canios,    I,    56.) 

En  Méjico:  vcstido  con  respingos,  (Ramos.)  Th.  se  usa  en 
Honduras  (Membreno)  y  Chile  (Amunâtegui,  Borrones), 

RESUYO,  YA.  adj.  Muy  suyo.  "Goza  de  distrito  suyo  y 
resuyo."  (Valera,  Dona  Luz,  130). 

RETADOR,  RA.  adj.  Que  reta.  Con  la  mirada  relampa- 
gueante  y  retadors."  (Reyes,  Moruchita,  3). 

RETEBUE.MO,  NA.  adj.  Muy  buenb.  "Retebuenîsima." 
(Ganivet,  Pio  Cid,  I,  34.) — En  Méjico  hay  también  retebien 
(Ramos,  artîculo  Requetepién), 

RETEGRACIOSO,  SA.  adj.  Muy  gracioso,  "Caracolillos  de 
î  etegr^ciocisimas  puntas.*'  (Roman  Cortés,  Débiles  fuertes,  81). 


5/6  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


^ 


RETEMUCHISIMO.  adv.  Muchîsimo.  "Ténias  retemuchi- 
sima  razôn."  fReyes,  Lagar,  246). 

RETENADA.  adv.  Absolutamente  nada.  "Lo  que  significa 
retenada,  dij-j  Reina  usando  este  modismo  andaluz  poc*»  fino." 
(Caballero,  Làiirimas,  168). 

RETENER  v.  a.  Conservar.  "Habrâ  mentido  el  refrân  que 
dice  que  quien  tuvo  retuvo/*  (Caballero,  Clemencia,  I,  273). 

RETONTIl^IMO,  ma.  adj.  Muy  retonto.  "Ha  visto  usted 
en  su  vida  hoirbre  mas  simple  y  mas  retontisimo."  (P.   Val 
dés,  Hermana,  155). 

RETRANCA.  s.  f.  Andar  con  retranca,  fr.  Andar  rehacio. 
**lY  por  que  el  tîo  Juan  anda  con  retranca  en  esos  amorîos?". 
(Reyes,  Lagar,  119). 

RETRECHETE,  TA.  adj.  ^Retrechero?  "Bajo,  retrechete, 
dispondrôn."  (Castro,  Luna  hm^ra,  13). 

RETRO,  adv.  A  rétro,  loc.  adv.  Con  retroventa.  "Hubiera 
^endido  a  rétro  el  corazôn.''  (Reyes,  Lagar,  10). 

RETRÔNICA.  s.  f.  Retôrica,  sofisterîa.  î  Contestaciôn  ? 
"Gente  récalcitrante  y  de  retronica."  (Calderôn,  Escenas,  92.)- 
"Segûn  sus  respuestas  y  retrônicas  debe  ser  don  Juan  Cîimaco.'* 
Id.  ibid.,  197.)  En  Lope  de  Rueda,  retronicar  (éd.  Cotarelo,  II, 
^'84)  ;  tronica  en  J.  del  Encina  (éd.  Barbieri,  93.)  Retônica,  en 
Lucas  Fernâudez.  (Lamano,  artîculo  Despepitarse.)  Tb.  de 
Ci.enca  (Barrera). 

RETUMBANCIA.  s.  f.  Palabra  retumbante.  "Déjate  de 
letumbancias,  io  que  ha  hecho  es  una  borricada."  (Caballero, 
Clemencia,  I,  229). 

RETUNANTE,  TA.  adj.  Muy  tunante.  "Tunantas  y  retu- 
nantas/'  (Roman  Cortés,  Débiles  fitertes,  42.)  Retuno,  en  Pe- 
rcda  (Puchera,  116). 

*  REVELLIN.  s.  m.  pr.  Mal.  Borde:  el  revellin  de  la  era.— 
,:Poyo?  '*Tir;indo  del  ronzal  a  la  bestia  la  aproximô  a  un  re- 
bellîn  (sic),  Jsrde  donde  diô  un  ligero  brinco.'*  (Ruedi,  Gusa- 
no   174.)  **E1  vdonero  se  acercô  al  rebellîn  de  la  casa  y  empezD 


VOCES  ANDALUZAS  577 


a  descargarse  de  todos  sus  utensilios."  (Id.,  Bajo  la  parra,  97). 

REVER3ERO.  s.  m.  îQuinqué?  "Se  quejan  de  que  alum- 
}>î^  malel  re\erbero/'  (Caballero,  Clemencia,  I,  4.)  En  Vene- 
;•  ela:  infi  rnillc,  cocinilla  (Calcano.)  Tb.  en  Ecuador,  Guate- 
mala, Honduras  (Tobar,  Batres,  Membreno). 

REVERENDO.  s.  m.  "Nuestro  vulgo  tiene  dos  adjetivos 
cnfâticos,  '•egalac  es  uno  y  reverendo  es  otro:  Le  plantô  dos 
gi  fêtas  en  la  reterenda  cara."  (R.  Marin,  Comparaciones,  23.) 
**Mt  quiees  ji^.er  el  reverendo  favor  de  dejarme."  (Reyes,  Mo- 
ruchita,  4.)  Tb.  de  Méjico  (Ramos,  quien  cita  un  pasaje  de 
Cuervo,  con  este  adjetivo). 

RÊVÉS,  s.  m.  Vestirselas  al  rêvés,  fr.  Equivocarse.  "Al  rê- 
vés me  las  vestî,  dijo  la  matrona.  Eres  mas  tonta  que  Pipi,  Jo- 
refita/*  (Cabaliero,  Lâgrimas,  54). 

REVINAR.   V.    n.   ^Pensar,    rumiar?   "Emposible,   mesma 
mente  es  îo  qu^  doy  en  revinar."  (Rueda,  Patio,  62.)  "No  me 
-^onturba,  sino  que  reviné  y  dije."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  141.)- 

REVOLAIIsA.  s.  f.  Revuelo.  "Dando  una  revolaina,  escà- 
pase  en  derredor  de  la  pista/'  (Rueda,  Gusano,  164). 

REVUEf.O  s.  m.  ^Salto,  brinco?  "Diô  un  revuelo  y  se  ale- 
j/i."  (Reyes,  Lamr,  100.)  "Lo  pillô  en  un  revuelo,  le  quitô  la 
herramienta/'  (Id.  ibid.,  69.) — ^Movimiento?  "Lâgrimas  que 
deshacia  en  los  revuelos  de  la  faena  con  las  encallecidas  yc- 
mas  de  los  dedos/'  (Rueda,  Gusano,  45.) — Al  revuelo,  fr.  De 
revuelo.  "Palabras  nuevas  que  habîa  cogido  al  revuelo  "  (Ga 
nivet,  Pio  Cid,  II,  162). 

REVUELTO.  s.  m.  Una  parte  del  boléro.  "El  acompana- 
miento  esta  tomado  de  la  tiranilla  Solitaria  y  del  boléro  an- 
tiguo  de  las  campanas,  pero  el  revuelto  esta  hecho  cor  maes- 
irîa."  (Calderôn,  EscenaSy  22). 

REY.  s.  m.  Lo  del  rey,  fr.  La  calle.  (Acad.  :  la  del  rey.)  "Me 
f.acô  a  lo  del  Rey,  Uevôme,  hablândome,  gritando."  (Calde- 
rôn, Escenas,  41.)  "Para  echarlas  a  volar  por  lo  del  rey."  (R. 
.Marin,  Canto:,  II,  367.) — Ni  rey  ni  roque,  fr.  Es  barbarismo 


MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

•:  Ni  Rey  ni  Roque,  con  ir.ayùsculas,  conio  esta  en  Va- 

uanila,    140.) — Rcy  Don   Alonso.   Danza   antigua.   "El 

Rey  Don  Alonso  y  el  Bran  de  Ii^làterra,"  (Calderôn. 

s,  2y). 

CONERA.  s.  f.  Mueble  de  esquina.  "La  vieja  linconera, 

es  de  inya  limpisima  cristaleria."  (Reyes,  Gohtera,  12,) 

gentino  (Selva,  crit,  Atturicanismos). 

A.  n.  pr.  Santa  Rita  es  la  abogada  de  los  imposîbles,  en 

icia.   'Le  aseguro  a  usted  que  el  dia  que  se  case  esa  per- 

mando  Jecir  a  San  And  ré  s  una  misa  cantada  y  sicte  re- 

\  Santa  Rita."  (Caballer),  Clcmencia,  1,  54). 

UAL.  3,  m.  De  rituai,  loc.  adv.  De  costumbre.  "Segûn  es 

al  en  t-stcs  tiempos  fatigados."  (Ganivet,  Granada,  6.) 

0,  ^..n:.  Cosa  rizada.  "Como  si  desearan  dejar  hecha 

1  luz."  (Riieda,  Bajo  la  parra,  245). 

iifO.  s.  n-  Fam.  Dinero.  "Tié  muchisimo  ângel  y  muchi- 

ucio."  (Reyes,  Moruchita,  12). 

)DAL.  s.  m.  pr.  Mal.  Gran  cantidad  de  cosas:  un  rodai 

[les. 

)DANTE.  s.  m.  pr.  Mal.  Direcciôn  que  se  da  a  un  asunto.  ' 

Roida). 

)API^^  s.  m.  iUna  de  las  cubiertas  de  la  cama?  "La 

sca  coh-hû.  bajo  la  cual  abria  sus  pliegues   M  andaluz 

"  (Ruuda.  Patio,  19.)  En  bable:  rodapiellu,  rodapié  que 

la  alrededor  de  las  camas.  (Rato). 

)AR.  V   n.  Nôtese  la  sigtiiente  forma: 

Ugrimas  como  garbansos 
Me  se  ruean  por  la  cara. 

(R.  Marin,  Cattlos,  III,  385.) 

)EARS£.  V.  r.  Reunirse.  "Punto  de  réunion,  al  cual  se 
las  familias  en  invierno."  (Caballero,  Familia  de  Alva- 
63,)  Cf.  Lope  de  Rueda.  I,  97,  éd.  Cotarelo.  "iCômo  se 
ni  'ente  en  hacer  hacienda!". 


VOCES  ANDALUZAS  57 

*JtODEL.  s.  m.  Senal  o  mancha  redonda:  roeles  de  lizne. 

RODILLER.^.  s.  f.  Callo  que  se  forma  en  las  rodillas  del 
clio  arrodillarse.  "Vamos,  lo  tomaré,  y  sin  hacer  mohines, 
que  no  criéis  rodilleras."  (Caballero,  Làgrimas,   i8i). 

ROMA.  V.  pr,  Hablando  de  Raina,  fr.  En  liablando  del 
de  Roma,  alli  asoma.  "AUi  va  la  endina.  — Hablando  de  R 
ilijo  Carm-ii,"  (Cortés,  Débiles  fuertes,  82), 

ROMAMD'.^AR.  v.  a.  Casar,  desposar,  enlazar.  (QiJini 
5«  acaba  e  romandiiià 

(Burgos,  Boda  de  Luis  Aionso,  30.) 

ROMAN'/ADO.  s.  m.  Reladôn.  "Esa  razûn  puede  cor 
rciîe  com3  invectiva  a  este  mi  romanzado  tan  por  Use  y  11: 
(Calderôn,  Escinas,  224). 

ROMPER.  V.  a.  "Usar  una  prenda  hasta  que  se  ron 
(R.  Marin,  CaihIos,  II,  393). 

ROMPIEXTE.  s.  f.  (m.  en  Acad.).  "La  barca  colocad 
bie  iravesariv.  cerca  de  la  rompiente."  (Rueda,  Bajo  U 
rra,  162). 

PONCIIAR.  V.  a.  Ronzar,  mascar.  (Ac.  dif.  de  Acac!.). 
pueen  ronchar  ioï-'  garbanccjoj."  (Ganivet.  Pio  Cid,  II,  ; 

RONDALLA.  s.  f.  Ronda  de  mozos.  (pr.  de  Ar.,  en  A 
"PF.rrandai  de  espunias,  rondailas  de  estrepitosas  corriei 
^RHeda,  Câpii.'a,  206)., 

RONDES'O.  s.  m.  Especie  de  sombrero.  "Su  rondef 
<'Ita  copa  y  de  algo  recogidas  alas."  (Reyes,  Nifio  de  lo. 
reUs.  4). 

RORA.  s.  f.  Lo  que  !os  chiquillos  piden  at  padrtno  e 
Iputizos.  V.  Pelôfi.  "Con  su  interminable  pelôn  padrtno, 
lOna.  rona,  que  el  nino  no  tiene  moîia."  (Rueda,  Palio,  : 

ROQUE,  s.  m.  "Voz  con  que  en  medio  de  una  func 
lieMa  de  caidd  se  avisa  para  que.  apagando  uno  las  lue 
rrme  un  bronquis-  o  culebra."  (Calaerôn,  Escenas,  112) 


SSO  MICUEI,  UE  TORO  Y  GISBERT 

ROSA.  S.  f.  Como  la  propia  rosa  o  como  las  propias  rosas,  fr. 
Muy  bien.  "Un  hombre  que  estaba  aqui  como  U  propia  rosa." 
(Caballero,  Senilôn,  51.)  "No  hay  como  encargârsclo,  y  lo 
mistno  que  las  propias  rosa.s."  {Rueda,  Patio,  152.) — Rosa  al- 
bardero,  pr.  Cad.  La  Pconia  brotcri,  ranunculâcea.  (Pérez  I^ra, 
Flor  gad.,  en  Anales,  t.  27.) — Rosa  de  pasiôn.  La  l'asiflora. 
"Una  de  esas  rosas  de  pasiôn,  que  elevan  sobre  sus  pâlidas  hojas 
iina  corona  de  espinas."  (Caballero,  Fattiilia  de  Alvarcda,  259.) 
— Rosa  de  a  libra.  Rosa  lunaria.  Variedades  de  rosa.  "No  me 
gustan  las  rosas  de  a  libra...  No  me  gustan  las  rosas  lUnarîas." 
(Caballero,  ijaviola,  I,  135,  136.),  Rosal  liinario,  en  Colmeiro 
(Diccionario),  es  el  Rosal  de  Bengala  o  Rosa  indica,  planta  ro- 
sâcea. 

ROSAL.  s.  m.  Rasai  bravio,  pr.  Cad.  Rosa  sempervirens, 
planta  rosâcea.  (Pérez  Lara,  Flor  gad.,  en  Anales,  t.  20.) — Ro- 
sal  de  Pasiôn.  ;La  Pasionaria?  '"El  jaramago,  que  sacaba  .sn 
gdita  amarilla  por  entre  las  rpma?  de  un  rosal  de  Pasiôn."  (Ca- 
ballero, Cosa  nimptida.  76.) — Rosal  de  virgcn.  i  ?  "Oye:  iCômo 
s:  llama  un  loîal  blanco  que  hay  j'unto  a  la  celinda?  — Rosa 
de  virgen."  (Qulniero,  Flores,  54.) 

ROSARIO.  s.  rii.  Aeabar  como  el  rosario  de  Espcra  {de 
la  Atirora,  en  Acad.)  fr.  Acab:.r  a  golpes.  "Acabar  "1  ba!Ie  como 
el  rosario  de  liÎKpcra,  que  segùn  dicen,  concluyô  a  trastazos." 
vG.  de  Alba,  en  Pueblo  andalu.-!,  27).  En  Méjico,  como  el  ro- 
sario de  Anwaoc.  (Ramos). 

ROSCA.  s  f.  Uacer  la  rotca,  fr.  Hacer  la  corte,  sent  dif  de 
Acad.  "Tod)  cl  mundo  dice  que  le  hace  usted  la  rosca  a  la 
monjita."  (P.  Valdés,  Hermana,  49). 

ROSCO.  5.  m.  Bollo  en  forma  de  rosca.  "Pasândose  de  uno 
en  otro  los  bollos  y  los  roscos."  (Calderôn,  Escenas,  13.)  "Mos- 
tachones,  ro,sc.  s  y  bizcochos  de  espuniilla."  (Valera,  Juan'- 
'".  347)- 

ROSICLER   >-.  m.  ^Cosa  preciosa?  "^Y  quién  es  ese  ros'- 


VOCES  ANDALUZAS  58t 

':l.'r,  Cantuesu?  — La  mejor  aioza  e  la  Vifiuela."  (Rcyes,  La- 
ffor,  35)- 

ROSITA,  s,  i.  En  rositas.  îEn  balde.  gratis?  "Que  asi  no 
5uera,  en  rosira'  se  nos  iria  ei  tiempo."  (Rueda,  Patio,  128.)- 
Df  rositas  en  oiras  partes  (Besses,  Baroja,  Busca,  248.)  De  rosa, 
en  el  Salvador  (Salazar). 

ROSQUILLO.  s.  m.  Rosco  pequeîio.  "Con  rosquillos  de  Loja, 
que  son  los  mis  delicados  que  se  conocen."  (Valera,  Itusio- 
.^ps,  23). 

ROSQUITlî.  s  m.  Rosco  pequeûo.  "Rosquttos  de  garban- 
zi  s."  (Cortés,  Débites  fuertes,  74). 

ROTA.  s.  f.  La  rota  de  Axarquia,  derrota  de  los  castellanos 
por  Muicy  Haccni,  en  Axarquia  (Màlaga),  hacia  1480.  "Pare- 
(ia  un  escapado  de  la  rota  de  Axarquia,  con  el  camisôn  y  el 
mtrsellés  desgrirrados."  (A.  Reyes,  Lagar,  i6i). 

ROTENO,  NA.  adj.  Habitante  de  Rota. 

Los  roteiios  a  sus  no v las 
Le  acostumbran  regalar 
Pcpitas  de  calabaza, 
Que  son  confites  alla. 

{R.    Marin,    Canlos.    IV.    4t^.) 

RUCHO.  s   m.  Burro. 

A  casa  er  Chano, 
A  dcjarle  en  e!  corri 
EU  rucho  y  esas  canasta 
E  breva  e  Puerto  Rei. 

(Burgos,  Boda  de  Luit  Alonso,  3Q.) 

— A  csa  no  le  sucltan  el  rucho,  fr.  "Se  dirigen  estas  palabi 
a  la  mujer  que  no  es  doncella,  porque  Pilatos  tiene  prépara 
un  rucho  para  dejarlo  correr  detrâs  de*  la  soltera  que  va  a 
reino,"  (Trad.  esp.,  I,  295). 

RUEDA,  s,  f.  Girândula  de  cohetes.  "Habrâ  muchos  col 


MIGL'EL  DE  TORO  Y  GISBERT 

5  o  très  soles  o  ruedas."  (Valera,  Juattita,  84-) — El  Or^ 
:us  tnola  o  Pez  lunâ,  pez.  (Navarrete,  Ictiol,  153). 
.  Muel.-s.  "La  manera  que  tiene  de  corner  la  tefîa.  Ro- 
*obre!  si  le  faltan  las  rueas!",  (Cortés,  Débiles  fuer- 

~iO.  V.  m.  Circunferencia.  "Trayendo  dos  dedos  mâs  de 
tzz  la  enjundia  y  siete  carniceras  mâs  de  carce   en  el 
e  su  i>trsona."   (Caldcrôn,   Escenas,  237.) — Juego    de 
10s,  corro.  "Te  pasabas  las  horas  jiigando  al    rueo  sa 
y  enseîifndo  las  pantorrillas."  (Reyes,  Goletera    85.) — 
de  forma  de  corona.  "Un  brasero  embutido  en  un  gran 
:  caoba."  (Riibio,  Memorias,  II,  37.) — i  ?  Las  hazas  del 
demâs  lierras  de  pan  llevar."  (Valera,  llusiones,  29.) 
doi  hazas  en  el  ruedo,  de  très  fanegas  la  una."   (Va- 
nita,  4.)  "Las  yeguas  trabadas,  saltaban  trabajosamente 
ruedos."  (Castro,  Lima  luttera,  15). 
ANAïiSE.  V.  r.  ^Enfurecerse?  "Se  rufianarcn  y  no 
1.  pagar  lo  ajustado."    (Cr.ballero,  en  Pucblo  and.    13). 
L  s,  n.  Germ.  Trasero.  (Besses.)  También  de  Murcia, 

No  hay  una  jembra  en  Seviya 
Con  mâs  grasia  y  mâs  aqué 
Que  mi  nena  salerosa 
Cuando  menea  el  rulé. 
(Sânchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andalu::,  loç).} 

Si  repico  los  paliyos 
Y  sarandeo  el  rulé. 
(Sànchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  anâalu::,  121.) 

).  5.  m  Cilindro.  cosa  de  forma  cilindrica.  "Un  rulo 
ue  stnnbrea  la  frente."  (Urbano,  Mtindanal  ruido,  497). 
ntino  (Garzôn). 

80.  j.  m.  A  runibo^  fr.  A  fuerza  de.  "Abrirse  paso  a 
e  va'iîiiiîa."  (Reyes,  Nifio  de  los  caireUs,  19) 


vaCES  ANDALUZAS  583 

RUNRUNKAR.  v.  n.  Hace-  runrûn. — v.  a.  Rezongar.  "Los 
sochantres  ruiiMneaban  los  ûltimos  salmos."  (Hernânder  Mir, 
Pcaasos  de  At'.a,  8.)  Tb.  de  Murcia  (SeviUa). 


SABER.  V.  a.  Nôtese  la  forma  siguîente:  "Que  si  que  se  3 
(Ganivet,  Pic  Cid,  II,  21.)  *t;.  t.  la  forma:  que  se  yo  ni  qui 
cuando.  Tb.  csf,->  ûltinia  en  Cuba  (Pichardo). 

SABIDO,  D.T  adj.  De  sabido,  loc.  adv.  A  ciencîa  cierta.  ' 
se  de  sabb."  (Rueda,  Reja,  ig). 

SACAlS.  s.  m.  pi.  Genn.  Ops.  (Quindalé.)  .Sac.lis  cha 
jaores."  (Burgos.  Boda  de  Luis  Alonsa,  34.)  "Cuânto  tiei 
jace  que  no  le  das  un  rate  de  gusto  a  los  sacâis  de  mi  cai 
(Reyes,  Golete-a,  2g). 

SACALIRA.  s.  f,  "Sacaliila  significa  en  tîerras  «iidah 
*odo  ardid  o  artificio  con  que  se  intenta  conseguir  que  alg 
dé  lo  que  no  dtbe  0  demorar  el  cumplimiento  de  uns  obi 
ciùii."  (R.  Mariîi,  Comparaciones,  113)- 

SACAR.  V.  p  tianar  en  la  loteria.  "Aquella  que  le  ped 
Dioâ  sacar  la  loteria."  (Caballero,  Gaviota,  I,  76.)  F.r.  el  F 
sacûrsc  itna  sucrte  (Arona,  articule  Suerle.) — Sacar  a  una 
chacha,  fr.  Verifîcar  su  sacorîo.  "Ponerte  de  acuetdo  con 
'■alia  y  sacarLi  pa  acabar  de  una  vez."  (Rueda,  Reja,  m) 

SACO.  -.  m.  Americana,  prenda.  "Un  traje  de  linô  de 
chura  de  saco."  (Caballero,  Lâgrimas,  163.)  En  Canarias  se 
por  americana.  Tb.  en  Cuba  (Pichardo)  y  Honduras  (M 
brcno). 

SACORICJ.  s.  m.  Acciôn  de  sacar  a  una  muchacha  de  « 
de  sus  padre.i,  con  asentimiento  de  las  autoridades,  para 


curindo  los  padres  se  oponen  a  dicho  casamient!) 
un  sacorio?"  (Rueda,  Reja,  22). 
iNTA,  s.  f.  Fam.  Borrachera. 


a  Dios  le  cllgo  de  tû. 

(R.    Marin,   Cantos.   IV,   420,   426.) 


ENTACIÔN.  s.  f.  Accion  de  sacramentar  a  un 
ura  e)  acto  de  la  sacramentaciôn  del  enfermo." 
I.  90- 

O.  s.  m.  Mudanza  del  baile.  "El  ùltimo  esfuerzo 
-dos,   sacudidos   y  mudànzas."   (Calderôn,   Escf- 

t.  V,  a.  Clavar  con  una  aguja.  "Hechos  los  panes, 
latteô  con  una  aguja  de  hacer  média."  (Rueda. 

O.  s.  m.  "Visîtar  los  sagrarios  quiere  decir  tant.. 

iberna  en  tabema."  (Trad.  esp.,  1,  61). 

DOR.  s.  m.  Enjugador  de  mimbres  para  la  ropi. 

cstaba  vacia  y  cuya  ropîta  yacia  caîda  y  fria  so- 

iiador  de  mimbre."  (Caballero,  c.  Arona.  Tb,  rî 

ni). 

m.  iSayo?  "Colgados  de  varias  estacas  contein- 
;  saiones  que  a  diario  luchan  en  el  monte  con  la> 
la,  Reja,  165). 

s.  f .  i  Planta  salsolàcea  ?  En  Acad,  :  Salado  es  si 
traiiiillo,  planta  borrillera.  "Una  plan'j  llamada  sa- 
,;  ceniciento  y  menudas  flores."  (Caballero,  Oltinu^ 
E-ia,  174)- 

s.  m.  Persona  salada. 

ijole   con  joie,   salcrol 

(,R.    Marin,    Canios.    H,    7). 


VOCES  ANDALUZAS  585 


SALIDA.  s.  f.  î  Toque  que  indica  el  principio  del  baile: 
"Dieron  sûlida,  y  se  escuchô  la  ccpla  madrigal."  (Castro,  Luna 
luttera,  3). 

SALIR.  V.  n.  Salir  por  peteneras,  malaguenas,  etc.,  fr.  Em- 
pezar  a  cantar  una  copia  de  estas. 

Una  voz  de  las  que  hablan, 
Salieudo   por   malaguenas, 
Con  sorna  y  malicia  canta. 

(Rueda,    Bajo    la    parra,    33). 

SALIVA,  s.  f.  Salivazo,  esputo.  "Echo  una  saliva  junto  a  la* 
cama."  {Trad.  esp,,  I,  192.) — Paner  a  uno  la  saliva  en  la  oreja, 
fr.  Dominarlo,  vencerlo.  "Pôngale  yo  la  salivilla  en  la  oreja  al 
testarudo  poseedor.'*  (Calderôn,  Esccnas,  79.)  *'Untar  las  orejas 
con  saliva  un  miichacho  a  otro  équivale  a  un  cartel  de  desafio." 
fR.  Marin,  Canios,  I,  181). 

S  ALI  VA  JO.  s.  m.  Escupidura,  esputo.  '*Le  escupia  como  un 
salivajo  a  la  arena."  (Rueda,  Reja,  100.) — *Ahogarse  en  un  sa- 
Inajo,  fr.  Apnrarse  por  poca  cosa.  Tb.  de  Murcia  (Sevilla). 

SALIVAZO.  s.  m.  Salivajo.  **En  la  cara  cayole  el  salivazo  " 
(Castro,  Luna  lunera,  17). 

SALIV'ÔN.  s.  m.  Salivajo.  '*Te  dé  un  salivon  en  esa  cara 
de  piyo  ben^'esio."  (Cortés,  Débiles  fuertes,  71). 

SALOMOi^^ADA.  s.  f.  Tonteria.  '*Usted  dice  cada  salomo- 
rada  que  asombra.'*  (Caballero,  Servilôn,  39). 

SALTABARCAS.  s.  m.  El  Saurtis  fasciatus  o  Pez  de  Saa 
Francisco.  (Xavarrete,  Ictiologîa,  155). 

SALTAR.  V.  a.  Saltar  de,  fr.  Estar  muy.  "Su  casa,  que  e- 
tc.ba  saltando  de  limpia."  (Valera,  Juanita,  59.) — Saltar  por  una 
cosa,  fr.  Esta»-  niuy  ansioso  de  ella:  saltar  por  decir  una  cosr. 

SALTO.  s.  m.  A  saltos,  loc.  adv.  Por  asalto.  **Para  tomar  a 
saltos  las  caôillas.*'  (Rueda,  Bajo  la  parra,  226.) — Salto  de 
gallo.  i  ?  '*Davse  con  cualquiera  veinte  saltos  de  gallo  a  golpe  de 

R€VHt  Hispaniqtu.— h.  3b 


S86  MIGUEL  IlE  TORO  Y  GISBERT 

i.avaja."  (Rueda,  Patio,  142.)— .TaZ/o  de  la  comba.  "Pônese  uii 
niuchaclio  d  '.  comba  y  cada  uno  de  los  demâs  va  tomando  la  ca- 
rrera necesaria  y,  saltando  pur  encinia  de  él  con  las  piernas 
ôbiertas  y  apoyando  tas  manos  en  la  espalda,  pero  siïi  poderl? 
Krar  en  otia  parte  del  cuerpo,  so  pena  de  reemplazarle  inmedia- 
lamente."  (R.  Marin,  Canlos,  I,  173.)  "Jugando  al  hoyuelo,  a 
kf:  ctiapas,  al  salto  de  la  comba  "  (Valera,  Comem'ador,  47). 

SALUD.  s.  I,  Û.  en  las  siguientes  salutaciones.  "Que  de  salû 
le  sirva."  (Reyes,  Niiio  de  los  caireles,  8.)  "Salud  y  pesetas, 
tic  Pedro."  (Caballero,  familia  de  Alvareda,  290), 

SALVE.  ;-.  m.  ^Resalvo?  "Saltando  un  salve  de  saùcos  que 
servia  de  ccr.;a  "  (Ganivet,  Pio  Cid,  H,  86). 

SANGRIL.  s.  î.  "Cou  las  palabras  entrafias,  reaiios.  tripas  y 
sangre,  se  s-ielf  aliidir  en  Andaliicia  a  ta  bondad  0  maldad  d« 
los  sentimientos:  Tiene  mala  sangre,  tiene  malas  tripa.s."  (R. 
Marin.  Cantr,.',  lî,  376.)  Tambiéii  en  Honduras  y  Argentin?. 
(Menibreiio,  Guiraldes.) — *Sangre  blâma.  Fam.  Persona  tai- 
llada.— *Pirs;)na  floja  o  desidio.-*a.  También  se  dice  en  este  caso 
Sangre  de  horihata. — Sangre  de  froncés,  pr.  Sev.  Crisanterati. 
(En  Acad.  :  de  Francta.)  "La  sangre  de  francés,  apellid  ■  de  in- 
averiguabl"  origen."  (Caballero.  Cosa  ciimplida,  jè.)—-* Sangre 
lorcida.  Sandre  que  se  extravasa  bajo  la  piel  cuando  se  pe- 
Itizca  esta  fuertemente. — Mala  sangre.  s.  ni.  Faut.  Persona  tai- 
mada;  hipôi-rita:  Fulano-es  un  mala  sangre.  "Por  tu  cuerpo 
mala  sangre."  (Hernândez  Mir,  Prdacos  de  rida,  i.) — *Preir  la 
sangre.  fig.  Fastidiar.  En  Acad.  solo  Qiietnar  la  sangre. — *San- 
yre  garda  fam.  Sangre  blanca. 

♦  S.A.NGRtA.  s.  f.  Refresco  de  trozos  de  naranja  o  nielocotôn 
con  vino  y  azûcar. 

SANOTE.  adj.  Muy  sano,  "Era  sanota  y  rolliza."  (Ganivet, 
Pio  Cid,  I,  47). 

SANSEACABÔ.  loc.  fam.  Se  acabô.  "El  mismo  dia  que  nit 
ordene,  sanscacabô."  (Valdés.  Idilio,  55}. 


VOCES  A.\1>AI.UZAS  587 

♦  SANTAZO.  s,  m.  Porrazo,  caîda. 
SANTIRUl.tTO.  s.  m.  dim.  festivo  de  Saiito.  Û.  en  la  copl^: 

Santirulitos   bonitos,   baratos, 
Ni   coinen,   ni   beben,   ni   gaslan   zapalos. 

(Valera^   DaAa    Lu::,    30). 

SANTO.  s,  m.  A  santo  de  qtié,  loc.  Cou  que  niotivo.  "A  sanf'j 
Je  que  me  vcy  yo,a  laiizar."  (Ganivet,  Pio  Cid,  I,  261). 

SANTGLIO.  s.  m.  El  Santo  ôleo.  "El  pueblu  llaiiia  sanlolio 
a  la  adminUiiacion  de  la  Extrema  Uiicion.  {Trad.,  esp.  I,  92./ 
Th.  en  Colonibia  (Cuervo,  §  575)  y  Méjico  (Kanios). 

SAKDASi.  s.   f.  Xavaja.  {Scrdam  en   Hcsses). 

Si  m'arrtmango  el  estache 
Y   trinco   la   sardafii. 
No   hay   un   moso   en   toa   Triana 
Que  se  ponga  clantc  c  lui. 

(S.    de    Fuenles,   en    PuMo    andalu:,    109). 

SARDASOSO,   SA.   adj.    Cent,.    Gracioso.   En   Quindalé. 

"Hardamy,  ryi.  adj.  Gracioso,  sa."  "Con  sus  pinreks  chîni; 
rros,  pinrelà  lardanoso."  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  34). 
*SARDESCO.  CA.  adj.  Taimado.  hipôcrita.  Û.  t.  el  aum 
Sardescôn.  rta. 

*  SAKGEXTO\.\.  adj.  Dkc;,e  de  la  niiijer  alla,  grue- 
sa  y  tosca. 

SAKTKKA.ÏA.  s.  f.  dim.  de  Sartén.  (Acad.:  sarfencja.)  "l.? 
gran  ,sarlenaj;i  de  cobre  brillaba  como  oro  sobre  su  baja  tarim,i 
(^e  madera."  (Caballero,  Familia  de  Alvareda,  263). 

*  SAYO.  s  m.  pr.  Mal.  La  îarfoUa  del  maiz,  en  Cuevas  deî 
Hecerro. 

•  SAZONAR.  V.  a.  Û.  comûnmente  por  salar. 

SE.  pron.  Û.  a  veces  por  os.  "Queréis  cayarse."  {Folk  lore 
and.,  32  c.  por  Cuervo,  en  Apnntacioncs,_%  345. 


o  cebo,  dicen  los  chicos  en  Sevilla  al  bo- 
ndose  de  tal  en  tas  cailes."  (Folk  lor^ 
1  hacer  un  sebo  a  uno  es  anonadarle,  con- 

(Pichardo.)  {Padrino  sebo!,  en  e!  Perû, 
Padrino  pelôn!  (Arona,  art."  Sebo.) 
ioclor  de  secano,  fam.  Et  que  présume   de 
Lcad.  liay  sôto:  Abogado  de  secano.  Û,  por 

14. 

adj.  Muy  seco,  sequerosS. 
I  secas.  St.  iSin  corner?  "Cuanto  a  la  co- 
trabaja  a  secas  en  et  lagar."  (Rueda,  Gu- 
,  toc.  adv.  Bruscamente.  "Le  ectiaba   ella 
dota  en  seco."  (Navas,  Procurador  Yerba- 

adj.  pop.  Que  parece  de  seda.  "Paiiuelo.'i 
eàticos,  o  sea  de  perçai  lustrosisimo.  "  (Va- 

adj.  A  seguida,  de  srgnida,  locs.  advs.  En 
1  seguida  el  roce  del  mécanisme  autorita- 
ada,  56.)  "Voy  de  seguia,  pae,  yo  mesmo." 

1,8). 

.  t.  Scgtiidîila  gitana.  i  ?  "Se  alerniînô  a 
a  gitana."  (Reyes,  Lagar,  282. — Seguidilh 
:iân.  En  Acad.  solo  la  mûsica  de  ella. 

ejTuidilIns  manchegas 


<R.    Marin,    Cantos.    IV,    269). 

f]ûn  y.  loc.  Segùn.  "Segûn  y  sea  er  pienso. 
(FernàndPi  Garcia,  Reina  de  la  Cava,  887). 
1.  f.  Segunda  intenciùn. 


VOCES  ANDALUZAS  5^9 


Al  hombre  faiso  y  sin 
Trâtalo   con    segundilla. 


SEGURO.  s.  m.  fig.  V.  Seguro,  T.  en  Acad.  14.  "Al  chaval 
se  le  va  gastando  e)  seguro,  y  er  dia  menos  pensao  va  a  d 
estallio."  (Reyes,  A'iîïo  de  los  cairetcs,  13). 

SEMBRADA.  adj.  "De  una  mujer  que  tiene  gracid  si 
en  AndalucU  qoe  esta  sembrà.  De  una  persona  de  buena 
bra  se  dice  iamtiién  que  esta  sembrâ.  También,  de  cua 
jurla  dono^a  0  de  cualquier  chispeante  historieta,  se  dii 
son  de  elogio:  jEso  si  que  eslâ  sembrao!".  (R.  Marin, 

lOS.    II,    120). 

SEMEJAXZA  s.  f.  iAfirniacion,  dicho?  "Repito  la 
janza  de  que  no  gorverà  a  paiame."  (Rucda,  Gusuno,  -.5, 

SENTAR.  »  n.  Hacerse  juicioso.  "El  sentarâ,  hija  n 
seiitarâ".  (Caflatlero,  Oltimo  consudo,  en  Elta,  180). 

SEKA.  s  f.  Senora.  "La  senà  Frasquita."  (Alarccn, 
lirero.  42.)  0.  I.  sin  articulo.  "To.siô  seiiâ  Gertrudi,  c  inr 
.|ii'tar  de  su  garganta  aignn  estorbo."  {L.  Fernândez  C 
Rmia  de  la  Cava,  882,)  "ïQuién?  ;  Seiiâ  Rosa  Mistica!" 
ballero,  Caviola,  I,  60.)  "Criada  Quela  en  la  amiga  de  sen 
ïita."  (Id.  Lâgrintas,  65.)  Acasc  de  aqui  procède  el  ne  / 
de  los  aniericanos.  Tb.  setiâ,  en  Méjîco  (Ramos").  y  Se& 
en  Cuba  (P'chardo.)  Tl).  de  Venezuela  (P.  Febres). 

SENOR.  s.  m.  C.  c.  interj.  "Senô,  tô  tiene  arreglo  e 
niundo."  (Hernândez  Mir.  Pcdasos  de  vida,  10.) — Pues 
Icc.  que  en  los  cueiitos  équivale  a:  Enfonces,  luego.  "Pui 
fiur.  que  la  nina  ptdiô  un  jarro  de  agua."  "Pues,  sencr, 
dijc  a  usted...".  "Pues,  seiior,  la  vieja  tan  contenta  enc: 
la  muchach?.."  "Pues  seiior,-  que  cuando  llegô  la  noche."  l 
csp.,  I,  164.  ^^5), 

SENORITINGO.  s.  m.  desp.  de  Seiiorito.  "Habia  de 


VOCES  AND.^LUZAS  591 

Sueltan  las  niaiios  e  imitaii  a  las  peinadoras,  liRgo  imitan 
otros  oficios.  Se  usa  tb.  en  «.  :ii.:  cantar  cl  sereni.  (Sevilla.) 
En  Cuba,  sereni  es  sinon,  de  aleluya,  planta  ^Pichardo).  Cf. 
Saiisirolà  y  SansiroU,  simple»,  soso,  en  Salmanca  (Lamano). 
Cf.  en  Pardo  Bazân  (Tribiina,  21)  "poniase  a  jugar  al  corro, 
a  San  Severin,  a  la  viudita". 

SERENt.\.  !■.  f.  Cargo  de  sereno.  "Para  que  se  empenara 
con  su  senoTi  ,1  fin  de  que  a  Juan  le  dieran  una  serenia."  (Ca- 
ballero,   Clemcncia,   I,   34). 

SERETA.  s.  (.  dini.  de  Sei?. 

Mira  como  se  reskmc 
La   sereta  del  carbén. 

{R.    Marin,    C.inlos,    IV,    311). 

Tb.  de  Canarias  (Zerolo,  Lfgajo,  160.)  y  Venezuela  ("'- 
vodô). 

SERMON'  s.  m.  Sermon  de  honras,  irôn.  Maledicencia.  " 
que  oîan  el  exirano  sermon  de  honras."  (estaban  poniend 
l'cpita  como  chupa  de  domine.)  (Valera,  Pépita,  138.) — i. 
mon  sin  paiin.  Fam.  ^Sermon  largo?  "jY  los  momcntos 
bn,-cn   para   ediarnie   un   sermon   sin   paîio!"   (Caballero. 

SKRRAX(1.  NA.  s.  m.  y  f.  Macido  en  la  sierra. 


Fué   mi   nacimiento   en    Konda 

Y    fué   mi   madré   serrana. 

(R.    Marin,    Cantos. 

III,    24?J. 

-Término  de  carino. 

No  caraelo  yo,  serrana 

Que  me  quieras  a  la   (uerza. 

(G.    de   Alba.   en   Pueblo    andalut,   213). 


MIGUEL  DF  TORO  Y  GISBERT 


lAy  que  pcoita,  serranol 

Que  se  te  aflojan  los  deos 

,    Cuando  te  aprieto  las  manos, 

(Reyes,    Moruchila,     io>. 

*  SERVICIALA.  adj.  s.  Servicial.  Tb.  en  Colombia  (Cuervo). 
'  SERVILLETA.  s.  f.  Toalla. 

SERVITA.  s.  m.  Servil,  conservador.  "Ensartô  una  docena 
de  maldiciones  contra  los  servitas."  (Caballero,  Sen'ilôn,  yg,)  i  ? 
"Ys  ténia  bastante  con  la  proccsiôn  de  servitas  que  se  le  pa- 
seaba  por  el  aima."  (Reyes,  Lagar,  244). 

SIBIBIL.  s.  m.  Pito  de  atcacer.  (Caballero,  Clemencto,  Voca- 
bulario.)  "Eres  un  sibibil,  e^tâs  achacosa  como  !ina  monja." 
(Id.  md.,  I    251). 

PIEMPRETJESO.  s.  m.  "Juguete  de  muchachos,  miinequilln 
de  materia  'ifera  al  cual  sirve  de  base  un  pedacito  de  pJomo  t> 
de  hicrro."  (R.  Marin,  Comparactones,  85.)  "Trompas  mari- 
nas. siemprelit'=os,  sables  y  fusîles  de  madera."  (Valera,  /mi- 
nita,  85). 

SIGUEL.-\S.  s.  f.  pi.  iSeguidîIlas?  iCosa  de  giiitarra? 
'"Ouién  son  1os  reyes  magos  de  las  primas  y  las  siguelas."  (Re- 
yts,  Goletem,  18). 

*  SILLET/* .  s.  f.  Terno,  juramento:  echar  silletas.  Es  a(e- 
niiaciôn  de    .tra  voz. 

*  SILLETKRO.  RA.  adj.  Que  jura  a  menudo. 
SILLON*,  s.  f    aum.  de  Silla.  "La  sillona  de  tijera,"  (R. 

CiTtés,  Débiles  fuertes,  40). 

SIMILISERBA.  s.  f.  Juego  de  muchachos.  "iCômo  a  no 
scr  asi  (por  la  tradîcion)  jugarân  los  muchachos  a  Sonso- 
luna  (Sum  suh  liuta)  y  a  Similiserba  (similis  kerba}?*  (R.  Marin, 
Cantos,  1,  181). — Tb,  se  lee:  simili  sei  fia. 

Simili    serba. 
Cantaba  la  perra.  .  -  ; 


VOCES  ANDALUZAS  593 

Un    arbolito 

D'esta   manera: 

Con   muchas   frutitas 

Por    dentro   amariyîtas, 

Y  amariyas  por  tuera.  (El  ciruelo  y  las  cinielas). 

(R.    Marin,    Cantos,    I,    224). 

SIMILI  SERRA  >-  SIMIL  Y  SERVA.  V.  Similiscrba.  (R 
Alirin,  Canljf    I,  343). 

*SIMPLA!NA  o  SIMPLAINAS.  s.  m.  Persona  simple 
Tb.  de  Santatuier  {Pereda,  La  Puchcra,  172). 

SIMPLÔN,  NA.  adj.  Muy  simple. 

Le  digo  que  es  un  simploo. 

(R.    Marin.    Ciiilos.    I,    2431- 

Tb.  argentino  (Garzon). 

SIN.  pr^p.  Equivale  a  veces  a:  Y  110  poco. 

Vamos 
i  Sin   gente   que   habrâ   reunia 
Esperândonos  ! 

(Burgos,    lioda   de    Lu!s   Alonso,   27). 

SINFUNDO,  s.  m.  Infundio,  disparate.  "Que  querias  que  1) 
contcstase  a  rerrcjantes  sinfiindos."  (Caballero,  Elia,  40.)  "L( 
que  has  dk-ho  es^  un  sinfundo  en  buen  versaje."  (Caballero 
Cl.mencia,  I,  186). 

•SIXGRACIA.  s.  m.  Persona  que  no  tîene  gracia. — s.  f 
Cosi.  que  no  tient  gracia.  "Unos  se  rien  de  ta  gracia  y  otro- 
de  la  singra:iu."  (Caballero,  Clcmencia,  I.  181). 

SINGUILINDAXGO.  s.  m.  Cualquier  cosa.  (Caballero,  Cle 
■iii-iicia,  Vuc-buJario.)  "^A  que  viene  usted  por  aqui.  tia  sin 
guilindango?".  (Caballero,  Ctemencia,  I,  2ii)'. 


VOCES  ANDALUZAS  595 

(Cervantes,  La  nifretenida,  jorn.  I.  Teatro,  éd.  Madrid,  i8g6, 
t,  111,  p.  io8,  c.  Aicardo). 

SOBRE,  pvep.  A.  "En  el  centre  habia  un  ancho  patio  sobre 
el  cual  daban  nnichas  ventanas."  (Valera,  llusionc\,  îL-q.)  Sobre 
que,  loc.  Huera  de  que.  "jY  todavia  no  ha  cuniplido  trtte 
j-iios!  iSohre  que  ya  no  hay  ninas!".  (Cabalhro  Gaviota, 
I.  139.) — Sobre  si.  loc.  adv.  Metido  en  si,  ensimisr.iadu.  "Q"^ 
tcTca  y  que  sobre  si!  (Caliallero,  Clcuicncia,  I,  $2). 

SOBREHUSA.  En  Acad.,  pr.  And.  :  Guisado  de  pescado,  etc. 
Hay  otra  aceixrion,  en  Lopc  de  Rueda,  ed,  Cotarelo,  II,  147. 
"Lo.-;  vi  (bunuelos)  con  aquella  sobrehusa  encima."  Cotarelo  ob- 
serva (Glosario)  que  Covarrubias  trae  dos  significaciones,  un,! 
de  capirotadô  vulgar,  y  otra  de  "cierta  salsa  que  se  eclia  en  al- 
gunos  guisados"  y  agrega  :  como  se  ve,  tanibién  podia  ser  dulce. 

SOBREMANTA.  s.  f.  Parte  del  aparejo.  "Vistosa  manti, 
îODrenianta  y  rico  niosquero."  (Reyes,  Lagar,  33.)  Cf.  el  ar- 
'.{L'ntino  sobrcpeilôr.  y  sobrepuesto,  partes  del  aparejo  (Garzôn). 

POBRETARDE.  s.  f.  De  sobretarde,  loc.  adv.  Caida  la  tar- 
de. "Muy  de  scbretarde  entràbamos  en  Sevilla."  (Ca'-^»'-"" 
Fsienas,    185), 

SOCORRIDO,  DA.  adj.  Aniparado.  "Mâs  socorrio  < 
probe, — que  giiebos  con  tomate."  R.  Marin,  Comp^ 
nei.  83). 

'SOFOQUIKA.  s.   f.   Sofocôn.  Tb.  de  Honduras, 
breno). 

'  SOGUILLA.  s.  f.  Cordilla  que  se  da  a  los  gatos. 

SOL.  s.  m.  Rueda  0  gîrândula  de  cohetes.  "Habrâ  i 
cohetes  y  dor:  o  très  soles  o  ruedas."  (Valera,  Juanita, 
Soi  de  JHUicia.  Sol  muy  fuerle.  "Con  el  sol  de  justic 
ahtra  hace,"  iGanivet,  Pio  Cid,  II,  57.) — *Como  un  * 
Muy  brillante 

•SOLAKKKA.  s,  f.  Solana. 

SOLANO  (de  S.  Francisco  Solano),  n.  pr.  ";Quién?  e 


96  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBEKT 

ilaria  Jesùs    ■— Soiano!".  (Castre.  Luna  luttera,  2.) — Û.    t.    c 

dj.   para  cksigiiar  cl  viento  soiano. 

El   aircsiyo   soiano 
Que  vient  por  la  Gomcra. 

(R.    Marin.    Cantot,    II,    428). 

SOLDADO.  s.  m.  Soldado  de  Pavia.  "Boquerones,  soldados 
c   Pavia   (pedazos   de  bacalao   seco  y   fritos   con   rebozo     Je 

jevo."  (P,   Vaidés,  Hermana,  373). 
SOLEMXICIO.  s.  m,  Solemnidad. 

De    solemnicio 
Trenia.  Corpus  Crisque 
Y  el  Asensicio. 

(R.  Marin,  Canlos,  IV,  367). 

SOLERA   s   f.  Madré  del  vino,  (Acad.).  "Asin  c^là  el  hom- 
rc,   que  cuando  siia,   sûa   sjlera."   (Reyes,  Moruchito.  4.) — 
l.  c.  m.  "Ls  que  quicre  usté  también  pa  usté  hasta  el  se- 
ra?" {Reyes.  Moruchila,  18.) 

SOLETA  s.  f.  Tocar  soldas,  fr.  Huir.  (En  Acad.:  tomar 
ilcta.)  {Folle  lorc.  and.,  niim.  2,  67}. 

SOLO,  LA.  adj.  Desierto.  s-.i'ilario.  "Subia  por  la  cuesta,  que 
1  aque!  niomento  estaba  sola."  {Valera,  Juattita,  37)-- 

SOLTERÔ.N,  NA.  adj.  aum.  de  Solfcro.  (Ac.  dif.  de  Acad.^ 
Cayo  en  la  folterona  casa  como  agua  de  mayo.  "  (Castro, 
utia  luttera.  S). 

SOMBRA.  ;:.  f.  Tener  somhra  de  higttera  negra,  fr.  Presa- 
ar  mal,  ■icr  de  mal  aguero.  {Trad.  esp.,  I,  230). 

ROMBRERADA.  s.  f.  Saludo  con  el  sombrero.  ''Recibien- 
)  'sombrer idas  -de  todo  el  mundo."  (Rueda,  Palio,  18). 

SOMBRî^RO.  s.  m.  Sombrero  de  barquiîla.  ^El  Az  çanoa  0 
:  canal?  "Li  petaca  Ilévanla  a  un  lado  del  sombrero  de  bar- 
liila."  (Rueda,  Reja,  136.)  En  Honduras,  sombrero  àbarqui- 


VOCES  ANDALUZAS  S97 

llado,  el  de  teja  (Membreno). — Sombrero  de  cubilete.  îEl  de 
caille?  "Soir.brcro  de  cubilete  echado  hacia  la  frente."  (Ru- 
bio,  Mémorial.  111,  93.) — Sombrero  português.  El  caknés.  "Un 
sombrero  de  ancha  ala,  llamado  calanés  o  portugués."  (Caba- 
Ilero,  Familia  de  Ahareda,  251). 

SOMBR:].!^.  s.  f.  ♦Pariguas.— SowfcWHfl  de  sol.  El  qui- 
ta«.ol  o  sombrilla.  "Su  mâs  que  usada  sombrtlla  de  sol."  (Reyes, 
Lagar,  131;. 

SOMBPIO.  s.  m.  Sombra.  "Unes  cuantos  ârboles  forman  un 
scmbrio  In-antc  para  amansar  los  rayos  del  sol."  (Calderôn, 
Bsienas,  6). 

SON.  s.  m.  Eche  usted  son,  loc.  fam.  ,  No  digo  nada  !  i  Vaya  ! 
"Asi  marchaba  la  cordobesa  y  eclie  usté  son,  que  me  pierdo." 
(Roman  Cortés,  Débiles  fucrfcs,  81.) 

SONAJ^  s.  t.  "En  Andalucia  lo  que  la  Academia  llama  so- 
iiajtTO."  (R.  Marin,  Comparacior.es,  25.)  Tb.  del  Perû  (Arona. 
articulo  A^ucirera.) — ;  ?  "El  hodegôn  le  ofrecia  la  brosa  y  Ii 
so.iaja  con  que  satisfacer  el  hambre."  (Aguilera  y  Porta  en 
Pueblo  aiidal'iS,  53.)  "Habia  para  vino,  para  brosa  y  para  so- 
raja.s."  (Id.  'Md.,  56). 

SON'.-\R.  V.  a.  Hacer  sonar.  "No  qtiisiea  mâ.s  que  podé  so- 
narle  como  si  (i-pas  un  duro."  (Quintero,  Btiena  sombra,  e 
na  XXIV.) — "El  mauantial  seguia  sonando  sus  gotas."  (Riii 
Giisatio,   105.) — Dar  la  hora.  "L.uego  que  el  reloj   marcas 
BonaHL  las  horas."  (Valera,  Hiisiones,  66). 

SONATA  s.  f.  éTocata?  "Una  flauta  con  la  que  toc 
cu'intas  can^ione*'  liabia  oido  y  muchas  sonatas  que  se 
rif^raba  que  no  liabia  oido  jamâs."  (Valera,  Jlusiones,  35) 

SON'SI.  s.  m.  Oerm.  Sikncio.  (Besses).  "Sonsi,  que  e; 
oonvencio."  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  38). 

30NS0N1CHE.  s.  m.  Germ.  îSilencio?  En  Quindalé  si 
Sonsonichar.  v.  a  Acallar.  "El  maestro  Sonsoniche  punfe 
solcares  en  la  guitarra."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  1 


MlflL'EL  DE  TORO  Y  CrSBERT 


Te  aguarda  en  el  olivâ; 

SoDsouichc,   rayandito, 
Que   tu  mare  pué  cspertâ  ! 


(E.  de  Cisncros.  en  Pacblo  AnJaluz,  173). 

SONSOLlIiNA,  s.  i.  Juego  de  inuchachos,  "iCômo.  a  no  ser 
asi  ipor  la  tradiciôn),  jugarân  los  muchachos  a  Sonsoluna  {Sum 
siib  liuia)  y  a  Similiserba  (similis  Iterba)?".  (R.  Marin,  Can- 
ios.  I,  181). 

SONAR,  s.  m.  Sucno.  "Espierta  y  éjate  de  son;ires,"  (Re- 
ycs.  Lagar,  -288). 

SOPA.  s.  {.  Sopa  de  ensalada.  îTonteria?  "No  saïgas  ahora 
con  esa  sopa  de  ensalada."  (Caballero,  Làgrimas,  no.) — 4. 
sopa  limpia,  l.tc.  adv.  A  fuerza  de  sopas.  "Para  luego  sacarlo 
a  rcpa  limpia  o  a  pulso."  (Rueda,  Gusatio,  164.) — Caer  en  la 
sopa.  fr.  Lhgar  a  iina  ca^a  a  la  liora  de  corner.  "Darîa  en  la 
casa  A  pnritM  àç  caer  en  la  sopa.  pucsto  que  cra  la  hora  précisa 
dcl  atmuer  o."  (Rueda,  Gtisano,  134). 

^OPLAPO,  DA.  adj.  Hinchado,  engreido.  "Venia  tan  so- 
plada  y  colo.ada  que  parecii  la  emperatriz  de  los  tomates." 
(Caballero,  Lâarimas,  95). 

50PLAR.  V.  a.  Beber.  "Bebiendo  mosto,  soplando  ron." 
(Gilderôn,  Escenas,  202). 

*  SORBER.  V.  a.  Aspirar  por  la  nariz:  sorber  mocos.  Suele 
hacerse  irrcguiar  (suerbo).  Tanibién  en  Colombia  (Cuervo), 
Costa  Rica  (Gagini,  con  cila  de  Quevedo)  y  Argentina  (Gar 
.:6n). 

^  ORRUED.-^.  s.  f.  Le  cogiô  la  sorrueda,  semejante  a  le  co- 
giô  1?  blanda.  se  le  impiiso.  El  buey  que  en  una  carrela,  al 
pasar  una  ladera,  esta  de  la  parte  de  abajo,  se  llama  el  buey  de 
la  sorrueda.  0  debajo  de  la  rueda.  Cogerle,  pues  la  sorrueda  a 
alguien  es  ogerle  debajo,  molestarle."  (Folk  lorc  and.,  1882-83. 
p.  491,  c.  Aivat-do) 


VOCES  ANDAMJZ.\S  5Çg 

SORTI JA.  s.  f.  Sartija  de  todos  tnctales.  "Una  sortija  de  to- 
dos  mctales  sirve  para  que  no  den  aires  de  perlesia."  (Trad. 
csp..  I,  272.) 

SOSQUIX.  s.  m.  Golpe.  (Dif.  de  Acad.).  "Mira  que  si  me 
îevanto.  te  doy  un  ^^osquin  que  te  apago."  (Cabalkro,  Cle- 
mencia.  I,  184). 

5OTA.  s.  m.  (f,  en  Acad.).  "Tu  tliavalillo  vale  por  très  y 
un  sola."  (Reyes,  Lagar,  25.)  Lo  mismo  en  el  Ecuador 
(Tobar). 

;'UAVITO.  TA.  adj.  dim.  irreg.  de  Suave. 

Que   suavîlo   (jue   se   ponc. 

(R.    Marin,    Ca«los.    IV,    345). 

Tb.  argentino  (V.  mis  Amerkanistnos,  p.  17). 

SUDADOR.  1^.  m.  Sudadero,  "Hacia  su  oficio  un  élégante 
sudacor."  \Rucde,  Reja,  169). 

SUELA.  s.  f.  Tocar  de  siiela,  V.  Tocar  soldas. 
ted  para  !as  \c!ilas  y  toque  de  suela."  (Caballer 
cia,  I,  223). 

SUENITO.  r.  m.  Sueiiecito. 

Mi  niiïo  se  va  a  dormir, 
Ojalay    fucra    verdad, 
Y  le  durara  el  sueiiito 
Très  dias  como  a  San  Juan. 

(Folk    lorr    and., 

Eslos  versos  se  dan  aqui  como  extremeiîos,  pe 
cl  diminutivQ  en  cuestiôn  en  Andalucîa. 

SUERTE.  .s.  E.  *Sucrlc  dcshecha.  Fam.  Mala  s 
trar  en  suerte,  fr.  Entrar  en  quinta.  (R.  Marin,  C 
nés.  103.) — Qucdar  en  suerte,  fr.  Quedar  en  disposic 
titiuar  una  cosa.  "Volvîendo  a  quedar  en  suerte." 
Gaznota,  II,  4î). 


MIGUEL  Dl'  TORO  Y  GISBERT 

R.  V.  a.  Acortar.  "Sujetô  un  poco  el  paso  para 

(Ganivet,  Pio  Cid,  II,  233). 

.  V.  r,  Desaparecar,  hundirse:  esta  el  sol  al  sumtr. 

imirsc,  desparecer,  (Rato). 

"HÉ.   s,   m.   Germ.   Mundo,   universo.    (Quindalé). 

è  y  Besses  esta  la  voz  sin  acento.  "Por  esta  gachi 

der  sundaché."  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  34.) 

3R    adv.   Superiormente.  "Con  el  cual   la  lengua 

parârselas  muy  superior."   (Cortés,  Débiles  fuer- 

.  NA.  adj.  ;  Grave? 

Luis  AIoDso, 
Ha  llegao  la  hora  supina 
Der   sacrificio;   qu£   no 
Te    tiemblen    las    pantorrillas. 

(Burgos,    Bodti    de    Luis    Alonsa,    27). 

■ANDO.  s.  m.  iDisgusto?  "Mal  haya  el  tal  Don 
mania  de  meterse  cura.  Buenos  suptripandos  te 
dera,  Pépita,  131). 
TA.  adj.  Vivo,  subito.  "Y  como  él  tiee  un  genio 
(Reyes,  Niiio  de  las  caireles,  11.)  "\o  sea  usted 
lespondiô  Ana."  (Caballero,  Familia  de  Alvare- 
Colombia  (Cuervo),  stipilo  es:  lelo.  turiilato.  Cucr- 
inbién  un  «jemplo  anliguo  de  sûpito,  por  subito,  en 
'lipilo  sangiiino,  m.  adv.  lat.  Sùbitamente.  "E  in- 
,-i[?:ito  sanguino,  se  deja  îr  tras  ella."  (Calderôa, 
7.)  SùpilQ,  por  subito,  tb.  de  Santander  (Peredi. 
î,  XXr,  c.  Huidobro,  Palabras),  de  Çhile,  de  Mé- 
\,  de  Murcia  (Sevilla,  con  cita  de  Quevedo),  de  Sa- 
ïuiano);  encuéntrase  en  la  Cclcstitia  (I,  199  y 
Lcctura). 

V.  n.  Reemplazando.  " Traba jadoras  que  prestaii 
;  en  casa.s  parliculares,  supliendo,  0  lo  que  es  !o 


VOCES  ANDALUZAS  60I 


mi^iuo,    haoieiido    oficios    de    criadas    de    servicio."    (Trad, 

c:>P^.  I.  33)- 
*  SURSUM  CORDA,  loc.  lat.  ^Dios?  Û.  c.  s.  irônicamente, 

a  veces  para  negarse  a  decir  o  hacer  una  cosa  :  que  te  lo  diga  el 
sursun  corda.  Tb.  de  Santander.  **Un  pirata  que  robaba  la  sa- 
liva al  sursuncorda."  (Pereda,  Puchera,  i86.) 

SUSPENSION,  s.  f.  Desniayo.  "Le  da  la  palpitaciôn,  la 
suspension,  la  quisicosa."   (Caballero,  Lâgrimas,  70.) 

SUSPIRO.  ^.  m.  El  «dondiego  de  noche,  flor.  "Las  arrebo- 
lerai-  tiene;i  el  (nombre)  sentimental  de  suspiros,  y  el  de  peri- 
qui  os  de  noche."  (Caballero,  Cosa  cumplida,  79.)  En  Argen- 
tina,  nombre  oc  varias  convolvulâceas  del  género  Ipomoea, 
(Garzôn.) — Cierto  dulce.  V.  cita  en  Zorzal.  {Folk  lore  and., 
I.  .,4.)  En  Cuba,  merengue  de  figura  aovada  (Pichardo.) — 
Snspiro  de  cancla.  Cierto  dulce.  "Dulces  a  que  llaman  aquî 
arropias  y  srnpiros  de  canela."   {Trad.  esp.,  I,  37). 


1 


TABARDILLO  s.  m.  Insolacion.  Tb.  de  Venezuela  (P.  Fe- 
bres.)  "Con  el  sol  que  hace  pucde  coger  un  tabardillo."  (Ca- 
ballero, EUa,  75.) — Persona  molesta.  "Que  ères  un  tabardillo  an- 
dam  o.''  (Gnnivet,  Pio  Cid,  II,  255.) — Disgusto  grande.  "Va- 
lientc  tabardillc  lleva  el  mozo."  (Reyes,  Lagar,  301). 

*  TABARRKRA.  s.  f.  Disgusto,  irritaciôn. — Cosa  muy  mo- 
lesta. En  Terreros:  mania,  locura,  extravagancia. 

*  TABAIvRO.  s  -m.  Tâbano.  Tb.  en  Terreros,  como  caste- 
llano.  Û.  en  Salamanca  (Lamano). 

'lABIRO.  aclj.  ^?  "Un  calé  medio  tâbiro,  todo  hueso,  piel 
y  ter.dones  "  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  7). 

TAii'LETEAR  v.  a.  <;  ?  "Un  cabrero  tableteô  su  honda  y  dos 

Revue  Hispanique.  — X.  39 


MIGUEL  DE  TORO  Y  CISBERT 

corrleror.   a   morder   pâmpanos   silvestres."    (Castro, 

:ra,  9). 

^F.AR.  V.  a.  Dar  a  la  caballeria  con  los  lacunes,  "Ta- 

i  el  vientre,  tirando  de  ta  serreta  con  vigor."  (Cas- 

luiiera.  18). 

-AR.  V.  a.  Gcrm,  i  ?  "Que  malos  mengues  me  tagelea 

le  ocupao  pa  na  de  su  presoiia."  (Fernândez  Garcia, 

'a  Cava,  88g.)  Otrc  cita  en  Chuqueles  (Valera,  Pe- 

lAL,  >.  m.  i  ?  "Los  tajamales  de  tocino  caen  en  la 

i  una  btndiciôn."  (Rueda,  Gusatio,  118). 

idv.  Tal  y  cnal,   Tal  y  como,  locs  advs,  Tal  como. 

liai   ^e   presentaba   aquella   noclie."   (Roman   Cortés, 

tertea,  83). 

EXTE.  adv.  m.  En  talmciitc,  loc.  adv.  ^De  ta!  modoî 

almeiite  me  conturba  ni  me  escaece."  (Rueda,  Bajo 

141). 

^RlK.  s.   m.  C.  t.  c.  adj.  "No  tengo  ya  ganas   Ai 

le  fideo?  tallarines."  (Reyes,  Moruchita,  i). 

RITO.  adj.  *Dcjar  a  utto  taiitaiUlo,  fr.  Dejarlo  chi- 

RO,  NA.  adj,  Muy  grande.  "Abriô  los  ojos  tamanos." 

Una  en  olra,  c.  G.igini,  articulo  Acalambrarsé). 
P.AZO.  s.  m.  Golpe  dado  con  una  tâniara  Hena  nie- 

Y  parece  un  abiôn 
Que  l'han  dado  tamaraso? 

(R.    Marin,    Canlos,    IV,    277). 

idv.  Dice  la  Acad.  que  "no  se  'emplea  para  modifi- 
litîcacîân  del  verbo",  sin  embargo,  asi  lo  hallamos  en 
Ijs  ,-iguientes.  "Tan  no  nos  reconocimos,  continua  la 

iq.iita."  (Alarcon,  Sombrero,  217.)  "Tan  sera  asina 
ricuerdo."  (Reyes,  Lagar,  11. }  Tan  es  asi,  se  usa  en 


VOCES  ANDALUZAS  603 


el  Perû  (Arona,  articule  Chuncho.) — Tan  y  mientras,  loc.  adv. 
Mientras.  "Hemos  consentio  gûenamente  en  tô,  tan  y  mientras 
no  era  muy  grande  el  perjuicio."  (Reyes,  Lagar,  25.) 

TANA  n.  pr.  "Aféresis  de  Catana,  que  es  a  su  vez  sin- 
copa  de  Cayetana."  (R.  Marin,  Comparaciones,  74). 

La  mitad  del  nombre  mio 
Doy  con  mi   nombre   a   entender, 
Y    la    otra    mitad    se    forma 
Del    nombre    de   una   mujer.    (Ventana). 

(R.    Marin,    Cantos,    î,    253). 

~-Un  baile  antiguo.  **E1  Ole,  y  la  Tana  son  descendientes 
legitimos    de    la    Zarabanda."    (Calderôn,   Esccnas,    161). 

TAXTO.  adv.  Y  tanio,  loc.  adv.  Ya  lo  creo.  **<îDe  veias?  — Y 
tanto.*'  (Canivet,  Pio  Cid,  II,  280.) — En  mi  tanto,  loc.  adv.  Por 
mi  parte.  **He  incurrido,  en  mi  tanto,  en  el  mismo  defecto." 
(\'r  Icra,  Ilusiones,  10.) — En  tanto  y  cuanto,  loc.  adv.  Mien-  . 
tras.  **No  quisiera  que  siguiera  por  esa  trocha,  en  tanto  y 
cuar.to  yo  ne  me  entere  bien  de  que  es.''  (Reyes,  Nino  de  los 
cairelcs,  il). 

TAPACULO.  s.  m.  El  Pie  ironcctes  arnoglossus,  pes.  (Na- 
vaTcte,  Ictiolog'w,  157.)  En  Cuba,  el  Monochir  Itneatus  (Pi- 
chardo). 

TAPAKAMBRE.  s.  f.  "A  las  bufandas  llama  eî  pueblo 
tapa-jambrcs.''   (R.  Marin,  Cantos,  IV,  376). 

TAPIAL  s.  m.  Tapia.  "Blancos  tapiales  por  los  que  rebos.i 
:a  vercUira  Ojranivet,  Granada  la  hella,  102.)  Tb.  de  Honduras 
(Membreiïo),  Ecuador  (Tobar),  Argentina  (Garzôn),  Chile 
(Am^inâtegui,  Borrones,  con  c.  de  Jovellanos).  ^ 

TàRAIRA.  s.  f.  Cierta  danza  popular.  "Esas  danzas  de 
;>ot' la  calle  que  Uamaban  de  taraira."  (Calderôn,  Escenas,  27). 

TARAJ\LLO.  s.  m.  ^  ?  "Aquel  tarajallo  que  no  abria  la 
boca  mas  que  por  trimestres  vencidos."  (Reyes,  Lagar  40.)  En 
Venezuela,  grandullôn.  (Rivodô,  263). 


V    ■ 


604  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

TARALA.  s.  f.  iMûsica?  "Lp  (Uosofia  del  taralâ."  (Ca- 
ballero,  Gaviota,  II,  97). 

TARAMA,  s.  f.  Tamara.  "Las  brazadas  de  taramas  que 
echan  înteresailos  en  la  himbre  los  miichachos."  (Rufila,  Bajo 
la  ftarra,  245). 

Jarme    giiena    cama 
Y   tâpame   con   un  a   tarama, 

(R.    Marin.    CiVji    rc francs.    2i). 


Hr  Extrcmadura,  tarma  (Gabriel  y  Galàn,  Extremtnas,  18)- 

TARASCO.  s.  ni.  Hombre  feo.  (En  Acad.  solo  el  f.  tarasca.) 
"Âo  creo  1.^  prrezca  el  tar.isco  costal  de  paja."  (Caballero. 
Clemcucia,  II,  59). 

lARDE.  s.  1.  Eh  tarde  en  tarde,  loc.  adv.  De  tarde  en  tarde. 
"S'  en  tarie  en  tarde  te  veo."  (R.  Marin,  Canlos,  III,  144). 

TARPE.  s.  m.  Ocrm.  Cielo,  altiira.  (Quindalé,)  i  ?  "A  tu 
niiijer  se  le  psiân  liaciendo  îarpes  los  pinos  por  catir  los  -le 
mis  sartencs."  (Reyes,  MonieJiita,   n). 

''"ARRE^O.  s.  m.  ^Tarrena?  "Las  jôvenes  que  hacen  sonjr 
■-'1  ia  danzu  lo^  tsrrefios."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  238). 

TARUMBA.  s.  f.  Û.  t.  en  las  formas:  "Joseito  esta  taruniba 
I  >,r.  esa  gathi",  (Reyes,  Niiio  de  los  caireles,  11.)  "Un  nioz'j 
capnz  de  ponor  tcrumba  a  la  mismisima  reina  de  Espana."  (Re- 
yes. Lagar.  -Se). 

"ASQUERA.  s.  f.  Gcrm.  Tabernera.  Titulo  de  una  poesm 
de  Sànchez  de  Fuentes,  en  Pucblo  andaluz,  127). 

T.\L'.  int.'rj.  jpara  inandar  callar  a  los  perros?  "Tau,  tau, 
callen  los  zorros.  repuso  el  cojo."  (Caballero,  Pueblo  and.,  19.) 

TA2,  TAZ.  onomatopeya  de  un  ruido  repetido.  "Y  Manolito. 
i-(m  la  espada  a  le  lliivia.  taz.  taz.  taz."  (Calderôn,  Esc.  53). 

TE,  s.  m.  Tr.  con  leehe.  fam.  Cosa  sin  gracia.  "Tiene  mâs 
malage  quj  er  te*  con  lecbe."  (Hemândez  Mir.  Pedasos  -f  ' 
rida,  3.)  Ha  sido  nombre  de  un  periôdko  madrileno. 


VOCES  ANDALUZAS  60$ 


.'lECHADIZO.  s.  m.  Cobertizo.  "Una  rûstica  galeria  o  te- 
chad'zo/'  (Cab?llero,  Farisea,  102). 

TELA.  s.  f.  Cualquier  cosa  en  que  se  trabaja,  en  que  se 
ocupa  uno.  **  Maestro,  venga  tela  (aquî  significa:  mùsica).  iEn 
baile!''  (Burgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  33.)  **Cuando  se  pide 
nias  cantidad  de  vino  se  suele  decir:  ;  venga  tela!''  (R.  Marin, 
Canfos,  IV,  425,  nota.) 

TELMO.  n.  pr.  **Cuando  se  le  sube  San  Telmo  a  la  cabeza,  o 
cuando  se  le  .-ube  el  vino  a  la  cabeza/'  (Trad,  esp,  I,  62). 

TEl.ÔN.  s.  ni.  A  tclôn  ahado,  fr.  fam.  Alzando  el  panai  de 
la  camisa.  **Chiauillos  vapuleados  a  telôn  alzado."  (Calderôn, 
E^ccnas,  126). 

TEMBLADERA.  s.  f.  iCierta  enfermedad  que  produce  tem- 
blores?  **La  sarna  y  el  colorin  y  er  mal  de  la  temblaera."  (Re- 
yes,  Moruchita.  z.)  **Con  San  Vito  er  santo  de  la  teniblaera.'' 
fReyes,  Lagir,  184). 

TEMBLE01JP2.  s.  m.  Temblor.  "El  Risitas  dejo  caer  del 
teir])leque  al  suclo  una  botella."  (Roman  Cortés,  Débiles  fuer- 
tes,  88.)  Tb.  de  Honduras  (Membreno).  Tembleque  es  trémulo 
en  Chile,  Guatemala  (Batres)  y  en  Argentina  (Garzon).  Tembe- 
îeque  es  tembloroso,  en  Méjico  (Ramos). 

"^EMERTDAD.  s.  f.  Barbaridad.  *'He  de  dejar  de  jacer  una 
tcmeriâ  si  la  c6!era  me  se  sube  a  los  altos."  (Rueda,  Reja,  19.) 
Tb.  argentino  (Garzon). 

TEMPLARSE.  v.  r.  Prepararse  la  voz  para  cantar.  "Saliô 
templândose  coa  voz  dulce  y  quejumbrosa."  (Reyes,  Moru- 
ehita,  9). 

TEMPORERO.  s.  m.  Obrero  que  trabaja  en  la  varada.  '*Los 
temporeros  toman  a  cuenta  de  sus  jornales  lo  que  necesitan.*' 
(R.  Marin,  Comparaciones,  49). 

TEMPORIL.  s.  m.  Temporal.  *'Las  mujeres  del  yeguarizo  y 
•Icî  temporil  "  (Caballero,  Clemencia,  I,  273). 

TEMPRANURA.  s.  f.  Calidad  de  temprano.  "Esta  preciosi- 
dad  >  esta  ;en  ^isnura."  (Calderon,  Escenas,  85). 


VOCES  ANDALUZAS  6O7 

TEREFINA.  s.  f.  ;  ? 

Tcre6na,  pelegrina 
Que-  ba'  la  fuente, 
Conic,  beb'  y  vête 
Para  escondcrle. 

(R.  Mïirin,  I,  100). 

Cf.   Tcrepha,  prohibida  en  jndeo  espanol.  Gallina  sîn  hie 
terepha,  refrân  en  Z.  R.  Ph.,  XXVII,  p.  94. 
Ti'.RELAR.  V.  n.  Oenn.  Tener.  (Besses). 

Esos  jumos  que  terclas 
Sa    mcncsté    que    s'acaben. 

(R.    Marin,    Canlos,    III.    332)- 

TERNE,  adj.  Guapo,  rumboso,  (Dif.  de  Acad,).  "Maldil 
vishinibrabn  qur  aquelta  moza  tan  terne  pudiera  ser  la  mî: 
sin.a  hija  de'  Ardilla."  (R,  Cortés,  Débiles  fuertes,  49). 

TERREGUFAR.  v.  n.  ^  Verse  la  tierra  en  los  campos! 

Si   por    Enero   bières    terreguear, 
Echate    a    canlar, 
Y    si    bières    bcrdeguear, 
Echate    a    yorar. 

(R.    Marin.    Refranes,    30). 

TERRERA,  s.  f.  pr.  Mal.  y  Scv.  y  TERRERILLA,  pr. 
La  Alauda  brachydactyla,  pâjaro  (Buen,  Hisl.  nat.,  453). 

TERRIZO,  ZA,  adj.  De  tierra.  "Lugar  destechado  y  tei 
en  ei  cual  se  arrojan  las  basnras."  {Trad.  esp.,  I,  21), 

TERRÔX.  s.  m.  "A  râpa  terrôn,  loc.  adv,  Complt^tam 
rapado.  Tb.  en  Salamanca,  a  rapalerrân  (Lamano). 

'I.ÎRTL'IJA,  t.  f.  "E!  cadàver  de!  pobre  es  enterrac'o  en 
parte  Jel  cemcnterio  que  el  pueblo  andatuz  llama  la  tertulî 
olja."  iTrsi.  esp..  I,  96).  * 


MIGUEL  TE  TORO  Y  GISBERT 

3TIGO.  ^.  m,  Testimonio. 

Ortabo,  no  he  lebantao 
Yo  ningûn  htso  testigo. 

(R.    Marin,    Cantos,    II,    498). 

ÎADO.  s.  m.  Estezado  o  correal.  "  Chaque  t  il  la  de  teiado," 

).  Mcmorms,  III,  93). 

1,  s.  i.  Wo  siempre  es  una  persona  rûstica,  coniu  dice  II 

aplicase  también  a  cualquier  persona  que  no  nos  gusta. 

un  clîa  que  vine,  y  ya  '.engo  a  la  tia  esa  atragantada." 
■et,  Fio  Cid,  II,  246.) — No  hay  tu  tia,  fr.  No  hay  mâs  re- 

(Sentido  dif.  de  Acad).  "Pero  no  hubo  tu  tia."  (Caba- 
Lâgrituas,  60-)  Tb.  en  Mu'rcia  (Sevilla,  artîculo  Tulia.) — 
omo  la  lia  Berenjena,  fr.  que  se  apjica  al  que  sonsaca  a 
mâs  para  que  se  metan  con  él. 

MPO.  s.  m.  Tardar  ticmpo,  fr.  Tardar.  "Tardaba  tiempo 
ver."  (Trad.  esp.,  I.  149.)—^/  tiempo,  loc.  adv.  Ya  ve- 

"Y  taiitr.  como  puee  ser,  y  si  no,  ar  tiempo."  (Reyes, 

204.)  "A  usted  le  quito  la  secretaria,  y  si  no,  al  tiempo."' 
et,  Pio  Cid,  II,  91.) — También  se  dice:  el  tiempo.  "Ya 
1  pago  que  le  da,  y  si  no...  el  tiempo!".  (Caballero.  Gti- 
I,  98.) — De  lientpo  en  cuando,  loc.  adv.  De  cuando  en 
I.  "I-a  zarabanda  ae  taiie  y  canta.,.  que  de  tiempo  en 
I  la  resucitan  agradablemente  los  trovadores  de  esquîna." 
ron,  Efcenas,  26). 

RR*..  s.  f.  Ser  mâs  agradecido  que  tierra.de  guijo,  fr. 
isagra  iecidc,  "Tiene  agallas  para  ciento,  y  es  mâs  des- 
cida  que  tierra  de  guij'o."  (Caballero.  Clemencûi,  II,  ca- 
X.) — Ticrra  de  ta  i-erdad.  "Cementerio,  campo  santo  y 
de  !j  veiaad  que  con  todos  estos  nombres  es  designado," 

esp.,  I,  9^1.) — Ticrra  del  ochavilo.  "Todo  estaba  aûn  ba- 
1  Gmada,  mereciendo  esta  ciudad  llamarse  la  tierra  del 
to."  (V'alera,  Ilusioties,  75). 


VOCES  ANDALUZAS  ÔOÇ 


TIESO,  SA.  adj.  *Tenérselas  tiesas  con  uno,  fr.  Resistirle. 

TÏESTO.  s.  m.  "El  tiesto  de  Inès,  se  secô  Uoviendo",  fr. 
prov.  con  qae  se  indica  que  una  cosa  no  aprovecha  lo  que  mas 
îalla  le  ha  e.  (Û.  en  Caballero,  Clemencia,  I,  258.) — Hacerse 
ticstos,  fr.  Dcshacerse. 


Esos    ojos    sandungueros, 
Me  jasen  tiestos,  churrii. 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Puchîo  andaluz,  108). 


TIJERETEAR.  v.  n.  Moverse  como  las  tijeras.  ''Vibracio- 
nes  de  alas  que  tijereteaban  a  la  luz  de  la  luna."  (Rueda, 
Rcja,   164). 

TILÏX.  Onomatopeya.  £11  un  decir  filin,  fr.  En  un  inomento. 
•*En  un  decir  tilin  habia  âpartado  las  gavillas  sanas."  (Caba- 
llero, Clemencia,  I,  264.)  En  Venezuela  es:  en  un  tilin.  (P.  Fe- 
bres,  334). 

TINETA.  s.  £.  Tina  pequena.  **E1  lagar  y  la  bodega  de  los 
nlo^tos  y  las  tinetas  para  recoger  la  uva."  (Rubio  Mémo- 
rias,  1,  74.)  **Vaciar  las  tinetas  sobre  el  redor  de  espart*»."  (Id. 
ihid,,  75). 

T INTORERO  s.  m.  pr.  Gran.  La  Ruticilla  phoenicura,  pâ- 
jaro.  (Buen,  Hht.  nat.,  433). 

TÎO.  s.  m.  Fam,  Hombre  notable  por  cualquiera  cualidad. 
''jEs  un  tio!  jEs  un  fenômeno!"  (Burgos,  Boda  de  Luis 
Alonso,  17.) — Ûsase  agregândole  calificativos  diversos  con  el 
niisnio  sentldo  de:  so.  "Mejor  sera  que  tiente  usted  al  diablo, 
tia  bruja."  (\  alera,  Juanita,  315.) — *Tto  Camunas.  El  coco,  el 
bu. — Tio  vivo.  Caballitos  de  madera  que  giran  movidos  por 
un  hombre  o  oor  un  animal.  "Los  tîos  vivos  o  calesita?."  (Her- 
nânc^ez  M.r,  Pedozos  de  vida,  16.)  Th.  trae  Arona.  articulo 
Caballitos,  una  cita  de  P.  A.  de  Alarcôn. 

TIRA.  T..  f.  <î  ?  "Su  mantilla  de  tira  o  su  vuelo  de  encaje." 
(Rubio,  M'jyto  :as.  III,  94). 


MIGUEL  DE  TORO  Y  CISBEKT 

lADILLO.  s.  m,  è  ?  "Asomàbanse  por  encima    Je   los  ti- 

i£  las  listcsas  dahalias."  (Caballero,  Callar  en    i/ida,   ea 

335)- 

!ADO.  DA.  adj.  Dicese  de  la  miijer  perdida.  "Esa  es  una 

tirada,  iio  hay  mâs  que  verla."  (Ganivet,  Pio  Ci-/,  II,  264) 

'ANILIA.  s.  f.  Cancion  p;irecida  a  ta  tirana,  o   dim.     le 

i.  "El  acmipanaraiento  esta  tomado  de  la  tirjr.illa   So- 

"  (Calderôr.,  Esccnas,  22) 

LARSE.  V   r  Echarfie  "Ya  puedes  dir  montardo  y   iirîn- 

1  la  Tarr,  la  escopeta."  (R:-yts,  Nino  de  los  caitelrx,   2.) 

iiinos  Ti  se  las  ti-pn  ''.c  gôticos."   ,'Român  Certes,  Dé- 

UiPrti-.',  Çïl. 

ML.LA.  'i    *.  iCuello  de  la  camisa?  ;Corbata?    'E-stirâii- 

i  tirilla  ante  el  espejo."  (Caballero,  Lâgnmas;  189.)  "i  Que 

e  que  no  sepa  estirarse  los  picos  de  la  tirilla?"   (Caba- 

Clemencta,  I.  234). 

Ténia    ttriya    tiesa, 
[Por  poquito  si  se  ajosa! 
Porque  yo  no  quîero  cursis 
Qu'ensusian   muchas   tiriyas. 

(R.    Marin.    Cantos.    IV.    333)- 

UTANA.  s.  f.  De  tiritaiia.  ioc.  adv.  Muy  eiidiibl'î.  "No  me 
usted  lob  vestidos  con  esta  tela  de  tiritaiia."  (Caballero, 
7  coHsiiclo.  en  Blia,  180.)  "Al  chozajo  cuyas  paredes  de 
a."  (lîomân  Cortés,  Débites  fuertes,  75.)  Ac.  dif,  de 
En  babk-  tiltritana  es  "tela  floxa,  mal  urdia.  (Rato). 
LO.  s.  m.  Rienda.  "Solto  el  tîro  mâs  blanco  que  el  papel, 
temblor  de  la  ira."  (Castro,  Lutta  luttera,  9.) — Mal  tiro, 
de  imprecaciôn. 

Mar  tiro  le  den  que  muera 
A  aquer  que  tubo  la  curpa 
De   que   tû   m'aborresieras. 

(R.    Marin,    Canlos.    III,    268). 


VOCES  ANDALUZAS  6ll 

T IRÔN.  S.  m,  Espacio  largo,  "Hay  un  tiron  de  aqui  al  bi- 
rrio."  (Roman  Cortés,  Débiles  fiicrlcs,   =;61. 

TIRULEgUE.  n.  pr.  (Turuleque,  en  i 
nul  el  don  ton  el  tiruleque."  (Valera,  / 

T[TA.  dim.  de  Tia.  "Pero  tita  Justa,  f 
(Ganivet,  Pio  dd,  I,  143). 

T'TfBL  VNCC;.  CA.  adj.  ;  ?  "Si  esta  ; 
pilirinca,  pttiranca,  nibia   y   titiblanca." 
lar,  r.  en  FoU-  lorc,  and.  1S82-1883,  p. 
en  Aniérîc'i  un  monito  de  este  nombre. 

TITFNOSO,  SA.  adj.  Tinoso,  moho; 
académico  :  Tiiiritar,  por  Tiritar. 

Calaboso 

Titinoso 

Mi   marido 

S'muy   giien   moso. 

(R.    Marîj 

•TITIPJML'NDI.  s.  m.  Tltere,  (dif. 

TITIRITI.  "Voz  onomatopéyica  que 
los  d.ccîonarios,  d(  tiritar  o  titiritar,  que 
biot>  andalucL'.i. "  (_R.  Marin,  Cantos,  II, 
bicii  de  Costa  Rica  (Gagini.)  Tiliritcar,  1 
;'  lîondurii  (Altmbreno). 

.\rropadita  y  caliente, 
V  yo  por  las  esquinitas, 
Titiritî   con   los   dientes. 

(Ide, 

TOCADOK.  s,  m.  Tocado.  "Al  conclui 
(CabeUero,  Cknicncia,  II,  123). 

TOCAR-  V.  a.  Tocarse,  v.  r.  Cubrirs' 
tocarre  su  paiioion."  (Caballero,  Oltimo  i 


MIGUEL  r)E  TORO  Y  GI5BERT 

<,  rcsentirse.  "Las  modistas  se  tocan  do  !os  ner- 
viola,  II,  89.) — En  tocando,  loc.  Tratândose  de. 

qtiérer  a  su  hija."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  245.) 
fr.  Largarse,  irse.  "Le  entraron  unos  achiichu- 

tocô."  (Roman  Cortés,  Débiles  fuertes,  38). 

..  m    Lardo.  parte  grasa  de  la  carne  del  cerdo. 

de  teiier  el  jamôn  menos  magras  que  tocino  y 
ra,  llusiones,  47.)  La  definicion  equivocada  de  la 
?  que  algunos  autores  tonien  esta  acepciân  por 
;rvo  aduce  varias  citas  castellanas  que  d1»ogaii  en 
1  definicion. — jTociiio!  interj.  con  que  se  pide 
lûsica  muy  deprisa,  en  un  baile,  o  que  dé  vuel- 
or.  mâs  rapidez  en  el  jitego  de  la  comba."  Sué- 
es .que  se  mecen  en  el  columpio,  sobre  todo  si 

este  es,  si  adrede  le  imprimen  movimiento  ro- 
llarin,  Canlos,  IV,  292). 

adv.  Tamitién.  "Todavia  alH  se  jugaba  al  tute, 
1  persislencia  que  bajo  techado."  (Vaiera,  /ua- 

.  Obsérvese  la  forma  siguiente:  "Son  unos  tj 
,s,  Niiio  de  los  caireles,  12). 
I,  C.  con  el  articulo  (; galicismo ?).  "El  dinero  es 
■Ak-TO,  Clemencia,  II,  &.)—Dc  un  todo,  loc.  adv. 
■.  "Olvidan  tan  de  un  todo  estes  hombre^  lo  que 
[Coballero,  Clemencia,  II,  70.) — En  todos  los 
Nunca.  "En  todos  los  dias  de  su  vida  hubbk  te- 
anta  paciencia."  (V'atera,  llusiones.  II,  122): 
m.  Cobertizo  bajo  el  cual  se  secan  las  pasas.  "Lod 
ue  dorniian  a  la  cabeza  de  los  toldos."  (Rueda, 

i.  i  ?  "Ha  de  tener  la  tolva  repleta  de  aceituna." 

1=7). 
s.  m.  Tomate  y  huevo.  Color  niezclado  de  rojo  y 


VOCES  ANDALUZAS  6lS 

amarillo.  "Su  yanuelo  de  scda  tomate  y  huevo."  (Roman  Cor- 
tés,  Débiljs  fuertes,  50).   . 

TOMATERA.  s.  f.  Tomalera  del  diablo.  pr.  Cad.  E'  ^'•'''- 
tnuH  sodomaeum,  planta  solanâcea.  (Pérez  Lara,  Fhr  g 
Anaics,  t.  iS). 

TONADILLA.  s.  f .  ;  ? 

No   t'eches   tanto   p'alante, 
Que    no    baie    tu    persona 
La    tonaiya    de    un    frai  le. 

(R.    Marin,    Compi 


TO\TI\A.  s.  f.  Tonta.  "iQué  mâs  qucremos,  ton 
(Biirgos,  Boda  de  Luis  Alonso,  9). 

TOXTÔN,  NA.  ad).  Muy  tonto.  "Un  muchacho  îi 
(C-iballero,  EUa,  88). 

TONTORRÛM.  N'A.  adj.  Muy  tonto.  "Y  de  chico  pa 
tomorrôn."  (Caballero,  P'w  Cid,  II,  87). 

TONTURA.  s.  i.  Tonteria.  "No  me  yores,  qu'es  tui 
{li.  Marin,  Conloi,  IV,  132). 

TORIBIOS.  )>.  m.  pi.  Establenimiento  fundado  poi  el 
nico  Hermano  Tcribio  a  fines  del  siglo  XVIII,  "Comi. 
bian  ocurrido  casos  de  Ilevarse  a  los  Toribios,  contra  la 
îaJ  ('c  S'ils  t-adre:,  a  varios  niuchachos  traviesos."  (Vale 
i»fndador,  30). 

TORX.\.  s,  f.  l'oh-ersc  las  lornas,  fr,  Cambiar  las 
(Dif.  le  Acad.).  ".\  las  cuatro  palabras  que  cruzam-s, 
vieron  las  ■.oni&t.."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  43 

TORXIQUETE.  s.  m.  Garrote.  "Cogiô  este  por  ui 
fteca  a  la  infetiz,  le  dîô  torniquete."  (Navas,  Procurador 
bi'rna.  153). 

TORO.  -■..  m.  Toro  la  lleva.  Juego  de  muchachos.  "J 
al  toro  la  lleva,  y  repartiéndose  puntapiés  y  cogotazos. 
vas.  Proctirc.dor  Yerbabuena,  i^y—Toro  corrido,  cierta 


MIGUEL  riE  TOBO  Y  CiSBERT 

u;m  Conde  introdujo  la  (suerte)  del  toro  zcrrîdo." 

:.vce-.ias,  151). 

IL.  3.  m.  ;Una  b,;bida?  "Yo  no  he  bebio  esta  noche 

L  rri'ajita  de  toronji."  (Reyes,  Moruchita,  4). 

s.  f.  Palmada.  (R.  Marin,  Cantos,  I,  109). 

Y  las  torlitas, 
Para  su  madré 
Las  ma  s  bonitas. 

(R.    Marin,    Cantos,    l,    44. J 

aboies,  fam.  Paliza. — Torta  de  biscocbo.  Especie 
grande,  de  forma  redonda.  "Trajeron  d  chocolaté 
bizcocho."  (Valera,  Comendador,  66.) — Torta  mai- 
pastel.  "Empanadas  de  boquerones  con  chocolafe, 
1."    (Valera,    Comendador,   49.)    En   Acad.    solo: 

O.  ;.  m.  Porrazo.  "Der  primer  tortazo  va  osté  ï 

la  g'ielta  ar  mundo."  (Reyes,  Lagar,  156). 

-A.  s.  f .  î  ?  "Sacaba  el  agiiardiente  y  las  tortilla-'. 

ra  el  desayuno."  (Castro,  Lutta  luttera,  2.) 

0.  s.  m.  Enamoradc.  En  Acad.  solo  se  aplica  al 

jNo  se  le  cae  a  usté  la  baba 
Mirando 'esa  parejita? 

Si  eso  van   a  ser  dos   tortolos. 

(Burgos,    tloda    rf.-    Luis    Alonso,    25.) 

iiioy  bueno.  "iTiene  buen  genio?  — Eb  un  tôr- 
!lcrc.  Clemotcia,  I,  35.) 

s.  m.  iCordôn?  "Los  zapatos  cuajados  de  torza- 
,  Cusano  de  lus,  130.)  En  Argentina,  Irenza  de 
in). 

[LLO  s.  m.  Garbanzo  tostado.  "A  los  tostaiyos 
ïon»ân  Cortés.  Débiles  fuertes,  74). 


VOCES  AXDAI.UZAS  6l5 

TOSTÔX.  ^.  m  Pedazo  de  pan  tostado  que  se  corne  con 
aceif  y  sal.  (O.ballero,  Clemcncia,  Vocabulario.) — I.ata,  mo- 
lestia.  Dar  cl  lostôn  a  uno,  darle  la  lata.  (Guzmân.)  "Dale! 
;qué  toston!  Si,  si."  (Cabaltero,  Lâgrimas,  188). 

TOVALlN.  n.  pr.  din-..  ùe  C-isî6bal.  "No  tié  mâ^  aTipj 
su  primo  Tovalin."  (Rueda,  Lagar,  20). 

TOVALO.  n.  pi.  dim.  de  Cristôbal.  "Tovalo  el  Naita 
ycs,  Moru^hila,  15). 

TR.\B.'\DO,  DA.  adj.  Torpe.  "Tû  te  le  pierdes,  tral 
bien  que  mâs  divertida  ha  de  venir  con  Miguel."  (Cal 
Clcincncia,  I,  155.)  En  Méjico,  tartamudo,  balbuciente  (R 

TRAB.\JERA.  s.  f.  Trabajo.  "éQuién  ha  sido  el  qu« 
meti-!o  en  taleti  trabajeras?"    (Rtyes,  Lagar,  281). 

*  TRABANCADA.  s.  i.  Tropezôn:  ir  dando  trabancai 

*  TRAB6K.  s.  m.  Cordon  del  zapato:  îrse  pisando  1 
bones. 

TRACAMUNDANA.  s.  f.  Triquinuela.  (dif .  de  Acad.) 
no  iir.  tunantilio  listo  que,  ademâs  de  servir  sepa  otras 
mundanas."  (Caballero,  Clemencia,  I,  42.) 

TRACA-TRA.  Onomatopeya  de  ciertos  niidos. 

Y   sobre   too   la   salia 
Aquella   de...    traca-trâ. 

(Burgos.    flodir    de    Luis    Ahitso.    sf 

Tiî.AERSl':.  V.  r.  Tener.  "Ciiâ'  tiene  màs  facultadcs 
se  trac  mâ^  m.ias."  (Hernândez  Mir,  Pedazos  de  vida, 
Iracrselas,  fr,  Tener  mucha  îrartienda.  "Era  un  homi 
'.e  las  traïa."  (Kcmân  Cortés,  Débiles  fucrtes,  35). 

*  rRAF'\GO.  s.  m.  Es  grave,  en  vez  de  esdrûjulo 
sîirania  de  Ror.da. 

IRAGAIEXTEJAS.  s.  m.  Fam.  ;Mûsico?  "En  h 
los  lraga-!enleia=  que  solian  veni'  en  lo  antiguo  de  una 
la,  iban  lo;  niùsicos  municipales."  (Valera,  luanil 


6l6  MIGUEL  ïpF  TORO  Y  GISBERT 

TRAGALÎSTA.  s.  m.  Libéral,  lo  contrario  de  servil.  ";  Jé- 
sus, un  tragaiista  !  murmura  tembkndo  dona  Elscolàstica.  — Ma- 
du  mia,  un  hullanguero!  dijo  con  dolor  dona  Liberata."  (Ca- 
ballero,  Sennlôn,  30). 

TRAGAR.  V.  a  "Tragar,  adcmas  de  la  acepciôn  naturaU 
tiene  para  el  pueblo  la  metafôrica  de  avenirse,  tran^igir.  No 
lo  puedo  ^ratjar  se  dice  de  un  hombre  antipàtico,  o  de  un 
hecho  con  el  uue  no  estamos  conformes."  (R.  Marin,  Can- 
nas   }II,  2^3). 

TRA-LA-LA.  s.  m.  Gorjeo,  en  el  canto.  "Nunca  habia  prof  a- 
nado  aquella  pur?  y  privilegiada  garganta  el  mas  minimo  tra- 
la-la."  (Oiballero,  Cosa  cumplida,  71). 

TRALLA.  s.  f.  Un  arte  de  pesca.  (Rueda,  Reja,  83). 

TR.\MOYANA.  s.  f.  Tramoyista.  "Eres  una  tramoyana  y 
nna  perdida."  (Valera,  Juanita,  165). 

*  TRAMPILLA.  s.  f .  Porrezuela  que  cierra  la  abertura  in- 
ferior  de  la  taza  de  los  excusa  Je  s. 

TRÂXSIÏO.  n.  pr.  de  mujer.  Personaje  de  Navas,  Procu- 
radof   Yerbahucna, 

l'RAPO.  s.  m.  Vestido.  "La  nina,  con  sus  cuatr  .  trapitos 
tan  limpios.^'  THe mandez  Mir,  Pcdazos  de  vida,  4.)  Tb.  de  Mé- 
ii:o  ^Ramos). 

TRAQUE  BARRA  QUE.  s.  m.  Ruido  estrepitoso.  **Que  como 
el  artefacto  haga  un  traque  barraque  de  a  folio.'*  (Crlderôii, 
Esc c mis,  2:4). 

TRAS  TRAS.  Onomatopeya  de  ciertos  ruidos.  "El  tras  tras 
de  .inas  castanuelas.*'  (Roman  Cortés,  Débiles  fuertes,  72). 

TRASFLORAR.  v.  a.  Û.  c.  n.  en  Acad.  "I^  paviota  enca- 
mita  ni  pececillo  que  trasflora  el  agua."  (Calderôn,  Escenas,  235). 

TRASMANO.  De  trasmano,  loc.  adv.  ^Antes?  "Los  can- 
taores.  conienzaron  a  salpicar  sus  copias  con  mas  pique  y  mâ^ 
salsa  que  las  entcnadas  de  trasmano."  (Calderôn,  Escenas,  13). 

TRASPÔX.  s.  m.  i  ?  "Coja  usted  dos  de  luz  y  cuatro  de 
îraspon/'    CCnballero,   Clemencia,   I,   273.)   En   Salamanca,  al 


/• 


VOCES  ANDALU2AS  617 


traspôn,  dîcesc  del  ganado  que  se  traspone  de  la  vista  del  pas- 
Ijr.  l'Lamano). 

TRASPONER.  v.  a.  Û.  t.  c.  n.  *'Môntese  usted  en  el  escobon 
y  tra^ponga  al  aquelarre."  (Valera,  Juanita,  315). 

IRASPLESTO,  TA.  adj.  îAtcntado?  *'Quedando  traspues- 
ta  y  dolor-da."  (Castro,  Luna  lunera,  12).  , 

*  TRASTAJO.  s.  m.  Trasto,  cosa  inservible.  Û.  t.  en  Colom- 
bia  (Cuerv',  Jpuntaciones,  §  886)  y  en  Venezuela  (Picôn  Fe- 
bres). 

TRASTE.  .»i.  m.  Trasto.  Û.  t.  en  Colombia  (Cuervo,  Apun- 
taciones,  §  486),  quien  aduce  citas  de  Folk  làre  andalaz,  p.  487 
y  de  Cantos  popularcs,  I,  79,  143.)  Tb.  de  Costa  Rica  (Gagini), 
Méjico  (Ramos),  Guatemala  (Batres),  Perù  (Arona),  Vene- 
zuela (Piccn  Febres). 

*  TRASTEO.  s.  m.  ^Charîa?  Tener  trasteo.  Û.  en  la  serra- 
nia  rie  Ronda. 

TRAVÉS.  s.  m.  Travesano.  "Fortalecidos  sus  peidanos  con 
traveses  de  estupendo  espesor.*'  (Calderôn,  Escenas,  120.) — 
.-U  través,  m.  adv.  De  cualquier  modo.  **Con  algun  pintarrajo 
lomado  al  través."  (Calderôn,  Escenas,  114). 

TRAVIESA.  s.  f.  Polla,  apuesta  en  el  juego.  **A}ïropiarme 
la  polla  o  traviesa.'*  (Calderôn,  Escenas,  70). 

*  TRECHA.  s.  f .  Ir  dando  trcchas,  loc.  pr,  Gran,  Tropezar, 
dar  tropezones. 

TREINTENO,  NA.  adj.  De  treinta  anos.  "Un  hombre  mc- 
1  os  que  treinteno  en  los  aiios.'*  (Calderôn,  Escenas,  204). 

TREINTENO.  s.  m.  Cierto  paiio.  **Mostraba  pano  entre 
fino  y  treinteno."  (Calderôn,  Escenas,  193.) 

TRENZADO,  DA.  adj.  i  ?  '^Muchachas  del  pueblo  con  tra- 
jes  cortos,  zapatos  bajos  trenpados."  (Burgos,  Boda  de  Luis 
Alonso,  32). 

TREPAMULÉ.  s.  m.  Gertn,  ^Navaja?  V.  Miilé. 


Xévui  Hisfiuiiqtu. — A.  40 


6l8  MIGUEL  DF  TORO  Y  GISBERÎ 

Eso  tardaba  en  yegâ 
A   mano   er   trepamulé. 

(G.   de   Alba,   en   Pueblo   andaluc,    157.) 

TRIANERO,  RA.  adj.  De  Triana,  barrio  de  Scvilla.  "El 
triariero  barrio."  (Fernândez  Garcia,  Reina  de  la  Cava,  885). 

TRIGUERO.  s.  m.  pr.  Mal,  La  Emheriza  citrinelld,  pâjaro. 
(Buen,  Hist  nat.,  450.)  En  Alava,  el  Lanius  coUuvto  (Barai- 
bar.)  Triguera,  en  Salamanca,  el  pinzôn  (Lamano). 

TRINAR.  V.  n.  Rabiar.  "La  Miraflores,  que  esta,  seg^n 
dicen.  que  trina."  (Reyes,  Nino  de  los  caircles,  10). 

TRINCAR.  V.  a.  Coger.  '*En  cuantico  trinque  el  otro  galon." 
(Reyes,  Lagar,  71.)  "Ahora  mismo  trincamos  un  descubierto  pa 
mejor  lucîr  la  presona."  (Reyes,  Moriichita,  2). 

Si  marremango  el   estache 
Y  trinco  la  sardani. 

(Sânchez  de  Fuentes,  en  Pueblo  andalitr,  109) 

Tb.  de  Cuba  (Pichardo). 

TRINCARRO.  s.  m.  El  juego  de  très  en  carro,  o  en  raya. 
V.  Cuervo,  Apmttacioncs,  §  919.    - 

TRIPA.  s    f.  Malas  fripas.  Fam.  Persona  de  mala  indole. 
**Ei  arrière  que,  sobre  tener,  como  ya  se  ha  visto,  malas  tri- 
pas."  (Xavas.  Procurador  Ycrbabuena,  19). 
*   TRIPILL  s.  m.  ^Un  baile?  Una  canciôn.  '*Cuando  cantâ- 
bamos  el  zorongo  y  el  trîpili."  (Caballero,  Gaviota,  II,  108). 

♦  TRÏPÔN.  adj.  pr,  Gran,  Dicese  del  pepino  muy  pasado. 
TRIQUITRACAZO.  s.  m.  Ruido  que  hace  el  triqaitraquc. 

**Los    Judas   arden    dando   muchos   triquitracazos."    (Valera, 
Jnanita,  279). 

TRISTE,  àdj.  Despreciable,  mezquino.  "jY  eso  en  tristes 
closcientos  mil  reàles!".  (Caballero,  Lâgrimas,  355). 

*  TROCHA.  s.  f .  Trocha  de  la  campana.  Juego  del  paso. 


VOCES  ANDALUZAS  ÔIQ 


/ . 


TROCHI-MOCHE.  V.  A  trochemoche,  en  Acad.  "Que  se 
logra  con  dar  empleos  a  trochi-moche."  (Valera,  Dona 
Lus,  139.)  Mas  bien  con  el  sentidc  de  sin  tasa  ni  medida,  como 
en  Argentina  (Garzôn). 

TROMPA,  s.  f.  Troifipa  merina.  lUn  juguete?  "Ni  fal- 
taban  en  las  tiendas  de  munccos  trompas  merinas.''  (Valera, 
Juanita,  85). 

TROMPICADO,  DA.  adj.  îTorcido?  "Mia  tu  que  tiees  h 
cara  trompicâ,  <iqué  te  ha  pasao?"  (Reyes,  Lagar,  118.) 

♦TROMPADA.  s.  f.  Porrazo,  golpe.  Û.  t.  en  America  (To- 
bar,  Selva,  Lengnaje,  nùm.  23,  Echeverrîa,  Palma,  Cuervo, 
Uribe,  Gagini,  artîculo  Trompear,  Ramos,  Pichardo,  Batres, 
Arona). 

TROMPILIS.  s.  m.  Trompazo.  "Blandiendo  los  punos  ce- 
rrados  por  aquel  estilo  que  la  gentè  inteligente  llama  moquilis 
o  trompilis.  (Calderon,  Esccnas,   119). 

*TROMPISCÔN.  s.  m.  Trompicôn. 

TROMPO.  s.  m.  A  trompo  baUando,  loc.  usada  en  el  jxxego 
de  la  peonza  "Sacar  a  fuerza  de  embestidas  a  trompo  bailando 
las  monedas  de  cobre  que  hay  en  la  circunferencia."  (Rueda, 
Bûjo  la  parra^,  80). 

TRONCA.  s.  f.  Tronco.  "La  vara  que  arranca  de  la  tronca 
de  un  olivo.  '  (Rubio,  Mcmorias,  VI,  78). 

TROXCO.  s.  m.  Tronco  de  cabecera.  îLeno  grueso  que  se 
pone  en  el  fondo  de  la  lumbre?  î  Trashoguero ?  "La  chimenea 
donde  arde  el  tradicional  tronco  de  cabecera?".  (Rueda,  Bafo 
la  parra,  245). 

TRONIDO.  s.  m.  Artificio  de  cohetes.  "Hace  con  singukr 
maestria  los  tronidos."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  85.) — Vida  libre, 
vicîosa.  "En  Andalucîa,  el  ajumarse  de  las  gentes  de  tronîo, 
que  toman  jumeras."  (Lôpez  Barrera,  artîculo  Ahuntarse). 

TROPA.  s.  f .  Bandada.  "Una  tropa  de  gansas.'*  (Rubio,  Me- 
moriaSy  I,  52). 

TROPEZAR.  V.  a.  Hacer  tropezar.  "I^  capa  que  para  nada 


:0  MIGUEL  fJR  TORO  Y  GI5BERT 

enipecia  ni  jamâs  lo  tropezaba."  (Calderôn,  Escenas,  187.) 
-Tropc::arsc,  v.  r.  Tropezar  con,  encontrar.  "Semos  dos  câ- 
linantes que  se  trompezaron  en  la  verea."  (Reyes,  Lagar,  291). 

TROTE.  s.  m.  Hccbo  a  trotes,  loc.  Avezado  a  ana  icoss. 
Rafaël,  hecho  a  troles  semejantes."  (Castro,  Luna  luxera,  9). 

TROTECI]-LO.  s.  m.  *Trotccitlo  cochinero.  Fam.  Costum- 
ro  de  hacer  uiia  cosa  de  la  misma  manera  :  no  salir  de  su 
oteciilo  cochinero.  Tb.  de  Santander  (Mugica,  Dialectes,  27), 
■gentino  (Garzôn)  y  bable  (Rato). 

TRUCO.  s.  ni.  El  truque,  juego  de  naipes.  "Una  baraja  en 
,  mano,  conio  de  haber  echado  un  jarro  al  truco."  (Calderôn, 
xceiias,  37.) — Truco  por  alto.  V.  Truco  alto,  eh  Acad,  "Te- 
liendo  hacer  truco  por  alto  cou  la  cabeza."  (Caldeiôn,  Escc- 
as_  240.) — *Como  si  le  dijerci:  a  uiio  truco,  loc.  faiti.  Como  s; 
il  cosa,  tan  fresco. — Cou  truco  y  flor.  V.  Truquiftor,  er.Acad. 
Con  truco  y  fior  me  has  ganado  el  envite."  (CaW'^rôn,  Escc 
as,  37.) — *Llamarse  truco,  fr.  LIamarse  andana. 

TRUCHA    s.  m.  Fam.  Persona  astuta,  maula.  ''A  ese  cazu- 

0,  ese  trucha,"  (Caballero,  LâgrimaSj  264.)  Trucho,  cha,  es 
■■lulo,  sagait,  en  Salanianca  (Kanumc). 

TRUENO.  s.  m.  Gentc  del  trucno.  Fam.  Gente  apicarada. 
Lèveras.  "Andaba  sieniprc  mctido  con  la  gente  del  trueno." 

ianivet,  Pîo  Cid,  II,  217). 

TUERA,  s.  f.  iAcibar?  "Parece  que  le  pagan  a  usté  pa  que 
le  ponga  la  boca  como  una  tuera."  (Reyes,  Moruchita,  2.)  En 
cad.  Titer^  es  sinon,  de  Colcquintida. 

TUERTO.  adi.  y  s.  *MaTiana  verà  cl  tiierto  los  rs-->>'-"agos, 
:  fig.  y  fam.  que  se  eniplea  para  decir  que  se  déjà  un  trabajo 
ira  otro  dia. 

TUNA.  s.  f.  Ttina  cbumba.  pr.  Cad.  La  tuna  o  higuera  chuni- 

1.  (Pérez  Lara,  Flor  gad.,  en  Anales,  t.  20). 
'TL.NAXTE.  adj.  Guason,  bromista,  asiuto:  un  chiquillo 

uy  tunanle.  Tb.  en  Venezuela  (Picôn  Febres).  V.  Tutto, 


\ 


VOCES  ANDALUZAS 


621 


*TUNANTERÏA.  s.  f.  Astucia,  ingenio:  ;cuânta  tunanteria 
sabe  ese  chiquillo!  Tb.  de  Guatemala  (Batres,  articule  Tunà), 

TUNELA.  s.  m.  Germ.  ^Tunante?  "^Pero  que  ha  sîo  lo  que 
^n  él  han  visto  esos  dos  tunelas  que  Dios  te  puso  en  'a  cara?". 
(Reyes,  Morucliita,  10). 

Soy  el  tunela  mas  grande 
Que  se  pasea  en  Sevilla, 
Solo  vivo  de  enganar. 

(Pregon  popular  en  Folk  lore  and.,  1882-83,  p.  313 
C.    Aicardo.) 

TONICA.  s.  f.  Fam,  Sinon,  de  Borrachera,  en  R.  Marin, 
Cantos,  IV,  426. 

*  TÛNICO.  s.  m.  îCamisôn  de  mujer?  Voz  nsada  con 
sentido  anâlogo  también  en  Honduras  (Membreno),  Venezueli 
<Picôn  Febres),  Colombia  (Cuervo),  Costa  Rica  (Gagini).  En 
Cuba  (Pichardo),  vestido  talar  complet©  de  mujer.  También  en 
Guatemala  (Batres). 

TUNO,  NA.  adj.  **Tuno,  pillo,  y  otras  voces  de  este  jaez 
suelen  ser  usada*  por  el  pueblo  en  sentido  mas  halagiieno  que 
injurioso."  (R.  Marin,  Cantos,  II,  119.) — Higo  tuno.  El  higo 
Je  tuna.  "El  rico  sabor  del  higo  nopal  o  tuno."  (Calderon,  Es- 
lenas,  8). 

TUNTÛN  (A),  m.  adv.  V.  Tuntùn,  en  Acad.  "Al  Imen  tun 
tûn  ha  Uegado  a  serlo."  (Caballero.  Lâgrimas,  135.)  V.  A  htil- 
tuntûn. 

TURRACO.  s.  m.  Arbol  caîdo,  sin  rama  ni  corteza  (Caba- 
llero, Clemcncia,  Vocabulario). 

TURURÛ.  îlnterj.?  que  indica  la  acciôn  de  irse.  "El  mejor 
dîa  le  dan  très  pitâs  y  turuni,  y  me  alegro  de  verte  bucno."  (Re- 
yes, Moruchita,  2.)  Tb.  de  Vizcayj.  (Mugica,  Dial,,  73,  sin  def). 
En  Alava  (Barâibar),  réunion  de  très  cartas  de  igual  valor  en 
el  juego  de  la  veintiuna  y  de  la  treinta  y  una,  que  gana  todas 


i' 


Î2  MIGUEL  D'.-  ÏORO  Y  GISBERT 

S  puestas.  Agrega  Barâibar  que  Campoamor  usa  la  voz,   sin 
;ntîdo  alguno,  en  la  Gran  Babel,  Dolora,  "/y. 
•TURUTA.  s.   f.  Fatn.  Borrachera,  pititna.   Cf.   Tuturulo, 
etado,  en  Colombîa  (Cuervo). 

TUSA.  s.  f .  En  Acad.  sinon,  americano  de  Pajilla,  que  es  : 
garro  de  tabaco  picado  envuelto  en  una  hoja  de  papel  de  mat^T. 
n  realidad  en  una  hoja  de  maîz.  Û.  en  Andalucia.  "Para  en- 
;nder  su  nienester,  quier  pitillo,  quier  cigarro,  quier  tusa.  " 
laideron,  Escenas,  238.)  "Al  encender  y  chupar  de  'as  colas, 
isas,  puntillas  y  cigarros."  (Id.  ibtd.,  234), 
TUTIPLÊN.  (A),  loc.  adv.  Complelamente.  Tb.  en  la  Ar- 
cntina.  (Sânchez,  Voces  y  frases  l'iciosas),  y  en  Salamanca 
Laniano),  en  el  Perû  (Arona,  que  indica  esta  en  Estébanez 
alderon.)  A  luli  pic,  en  Vizcaya  (Mugica,  Dial.  71,  articuto 
h.)  Tb.  en  Âlava  (Baràtbar,  articule  Pie). 


U.  conj.  O.  mucho  en  lugar  de  o,  fuera  de  los  casos  en  que 
)  exige  la  eufonia.  "Mayor  que  y-  dos  u  très  aflos."  (Ganivet, 
io  Cid.  II,  58). 

T3LTIMO.  adj.  A  ûUimo,  loc.  adv.  Al  fin.  "A  ûltimo  de 
)do."  {Trad.  csp.,  I,  88). 

UMBRÎO.  s.  m.  Sitio  sombrio.  umbria.  "Se  £ué  Rosita  con 

doctor  a  los  umbrios."  (Valera,  Ilusioncs,  II,  30). 

UNDEBÉ.  n.  pr.  "Undebé,  o  Undebel,  y,  también  Ostebô. 
ilô:  Dios.  Escriben  ma!  los  que  escriben  un  Dibé  o  un  Debé. 
lies  en  tal  caso  parece  articule  genérico  el  un,  e  induce  a  pen- 
ir  que  la  raza  gitana  es  politeista."  (R.  Marin,  Canlos,  II,  373). 
-En  ralô  mcjicano,  univel  es  la  îglesia  (Wagner).  V.  Dwc. 


VOCES  ANDALUZAS  623 


Yo  le  pregunté  a   Undebé 
De   que   raar   me    moriria. 
Me  dijo  que  der  queré, 
Serrana,   que    te    ténia. 


(R.    Marin,    Cantos,    II,    258.) 


f    _ 


.     .  -  El  arma  le  diera  a  Dios 

1  Y  er  corason  a  Undebé. 

(Idem,    ibid.,    III,    99.) 

UNDEBEL.  n.  pr.  V.  Undebé. 

UNO,  NA.  pron.  Û.  a  veces  para  evitar  una  respuesta  cate- 
gôrica.  *'^Y  cuâl  es  el  encargo  del  Cucufate?  — ^Uno,  repùsole 
aquér*.  (Reyes,  Nino  de  los  caireles,  17.) — adj.  Igual.  "Toos 
son  unos."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  66). 

UNA.  s.  f.  Uiias  de  gato,  pr,  Cad,  El  Sedum  album,  planta 
crasulâcea.  (Pérez  Lara,  Flor  gad,,  en  Anales,  t.  20.)  Ufia  de 
gato,  es  el  napindâ,  leguminosa  argentina  (Garzôn),  y  un  Pithe- 
colobium  en  Honduras  (Membreno). 

URRIO.  interj.  Arre.  **iUrrio  a  la  posa,  viejo  petate!".  (Re- 
yes, Lagar,  197.)  Cf.  Hurrialla,  arre  alla,  de  Canarias,  en  Ze- 
rolo  (Legajo,  173).  V.  Jurrio,  Leemos  en  Lopc  de  Vega,  .el 
Hijo  de  los  leones,  col.  Rivad.,  t.  II,  p.  222,  c.  Aicardo: 

Y  usar  barbares  vocables 
Urri  acâ,  buey,  y  otras  cosas 
De  que  no  hay  vocabulario. 

URSAONENSE.  adj.  y  s.  Habitante  de  Osuna.  **Ld  que  aûn 
recuerdan  los  ursaonenses  con  el  nombre  de  la  Dama  de  Pa  - 
lacio.'*  (R.  Marin,  Cantos,  III,  240). 

USIA.  com.  Nôtese  el  siguiente  empleo.  "Mirelosté,  don 
Usia.''  (Ramôn  Franquelo,  en  Pueblo  andaluz,  117). 

USTED.  com.  Hablar  de  usted,  Emplear  esta  forma  al  hablar 
ccn  uno.  "Hâblame  de  usted  o  como  se  te  antoje."  (Alarcôn, 


624  MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 

I 

Sombrero,  79.) — Es  de  notar  el  hecho  de  que,  en  Andalucia,  us- 
tedes  es  el  plural  ordinario  de  tû.  Un  nino  usarâ  el  tuteo  ha- 
blando  a  su  padre  o  a  su  madré  por  separado,  pero  cuando  les 
hable  a  ambos  emplearâ  la  forma  ustedes.  Uso  aiialogo  en 
Guatemala  (Batres)  y  Honduras  (Membreîio). 

UTRERA.  n.  pr.  El  sargento  Utrera,  o  de  Utrera,  personaje 
de  quien  se  cuenta  que  revente  de  feo.  (R.  Marin,  Compara^ 
ciones,  52). 

UVA.  s.  f.  Uva  de  cora:scv  de  cabrito.  Cierfa  uva  de 
esta  forma.  "Uvas  de  corazôn  de  cabrito,  como  acabadas  de 
coger."  (Valera,  Dona  Lus,  30.) — Uvas  de  gato,  pr.  Cad.  La 
Sa.vifrafja  granulata,  planta  saxîf  ragacea.  (Pérez  Lara,  Flâr.  gad. 
en  Anales,  t.  20.) —  Uvas  de  vilân,  pr.  Cad.  El  Sedum  altissi- 
mum,  planta  crasulâcea.  (Id.  ibid.,  t.  20.) — *Al6n  (ide\  fran- 
cés  allons?),  que  pinta  la  uva!  loc.  fam.  que  se  emplea  para 
apresurar  a  uno  a  que  haga  una  cosa.  Equivale  a  ivamos! 


V 


VACA.  s.  f.  Vaca  desoUada.  En  Osuna,  nube  en  forma  d^ 

faja  colorada. 

Baca   esoyâ    ar    lobante, 
Agua   al   istante. 

(R.    Marin,    Re  franc  s,    13.) 

— Ciertas  vacas.  Fam.  iCierto  recuerdo?  "La  cigûefta  y  la 
mena  me  traîan  ciertas  vacas  contra  aquel  otro  animalucho/' 
(Rubio,  Memorias,  II,  18.)  Compârese  con  Ciertas  hierbas,  co- 
lombiano  (Cuervo),  venezolano  (P.  Febres,  328),  ciertos  lien- 
SOS  de  Guatemala  y  Honduras  (Membreîio,  Batres,  Jâuregui.) 
Sin  embargo,  estas  locuciones  significan:  cierta  persona. — Como 


/ 


VOCES  ANDALUZAS 


625 


vaca  sin  cencerro,  fam.  Sîn  guîa  ni  vigilancia."  "Que  se  habîa 
criado  como  vaca  sin  cencerro."  (Valera,  Juanita,  109.) 
VADO.  s.  m.  Dar  vado,  fr.  ^Accéder  a  algo? 

Rendirbos,   beya    madama, 
Y  darle  bao  a  mis  penas, 
O  acabar  d'esenganarme 
Pa  buscar  otra  morena. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    495.) 

VAHIDO.  s.  m.  Vaho,  aliento. 

jQué  mas  quisiera  ese  purpo, 
•Qu'er  bajio   de  mi  boca 
Se  juntara  con  sus  labios? 


(R.    Marin,    Cantos,    III,    340.) 


VAINA.  s.  f.  Asunto  de  burla.  ''Un  humorista  serio  que  lia 
tomadp  el  mundo  por  vaina."  (GaniVet,  Pio  Cid,  II,  209). 

VAINILLA.  s.  f.  Vainica,  labor.  "Delantales  blancos  con 
sus  puntas  de  vainilla/'  (rR.  Cortés,  Débiles  fuertes,  53). 

VALDIVIA.  (De),  loc.  adv.  fam.  De  balde.  "No  sera  suma 
crecida,  porque  la  chica  apenas  corne,  pero  de  valdivia,  no..' 
(Caballero,  Lâgrinias,  314). 

VALENCIANA.  s.  f.  Fiiente  valenciana.  i?  "La  juchera 
que  volcô  en  la  fuente  valenciana  colocada  sobre  la  mesa. 
(Reyes,  Lagar,  169). 

VALER.  s.  m.  Valor.  "Daba  poco  valer  a  multitud  de  cosas. 
(Valera,  Dona  Lus,  51). 

VALER.  V.  n.  Valérselc  a  uno  una  cosa,  fr.  Contârsela,  acep- 
tarsela.''  Le  reprende  (al  que  hace  de  toro)  porque  no  embiste 
por  derecho  o  porque  persigue,  lo  cual,  como  es  sabido.  no  se 
le  vale."  (Trad.  csp,,  I,  47). 

VALIA.  s.  f.  Valor. 


9> 


Jf 


HE  TORO  Y  GISBERT 


No  quiero  que  me  Ai  nadie 
Valia  de  un  alfiler. 

(R.    Marin,    Caiitos,    IV,    22.) 

YALILLO.  s.  m.  V.  Châpiro  valiUo.  (Caballero,  Clemen- 
cia,  I,  249), 

VALLADO.  s.  m.  ^Pared  baja  que  sirve  de  valla? 

A  yorar  me  sargo  ar  campo,  1 

De   fatigas  que  le  dan 
Se    menean    los    simîentos. 

(R.    Marin,    Cantos,    III,    434.) 

VAQUER.'^,  s.  f.  Espiiela  grande.  "Correrle  las  vaqueras 
(iesde  la  cincha  ,a!  cuadril,"  (Navas,  Procurador  Yetbabue- 
Wd;  142). 

VAQUERUELA.  s.  f.  En  Sar.!ûcar,  la  Recurvirrostra  avo- 
cctta,  ave  zancuda.  (Buen*  Hist.  nat.,  473). 

VARA.  s.  i.  Vara  de  San  José.  îLa  vara  de  José,  de  li 
Academia  ? 

La   vara   de   San   José 
Todos  los  aiios  florece. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    72.) 

Tb.  de  Costa  Rica  (Gagini)  y  Méjico  (Ramos,  583), 
VARADA.  s.  f.  Conjunto  de  jornaleros  que  en  AndalucU 
vnn  a  las  casas  de  campo  bajo  la  direcciôn  de  un  capataz  para 
la  cava,  la  bina  y  otras  faenas  agricolas,  (Acad.). — Ticmpo  que 
curan  estas  faenas.  (Acad.).  Varada  signifîca  en  Andalucia, 
ademàs  de  lo  que  dice  en  su  léxico  la  Academia,  cada  una  é-i 
las  temporadas  del  trabajo  agricola.  "Asi  la  barâ  e  San  Migué, 
h  barâ  e  Santiago,  que  terniinaii  estos  dîas."  (R.  Marin,  Com- 
paracioncs.  49.)  "De  la  vara  (del  aperador)  sin  duda  proviens 
que,  cuando  van  jornaleros  a  una  finca...  se  diga  que  van  de 


VOCES  ANDALU2AS  02/ 


vàrada/'  (Valera,  llusiones,  II,  32.) — Estâmes  en  la  varada  de 
Santiago,  ha  terminado  la  siega."  (Serrano  Pedrosa,  El  Em- 
peraoKj  i).  **Mâs  de  cincuenta  hombres  que  habian  venido  de 
varada."  (Valera,  Ilusiones,  II,  29). 

VARILLA.  s.  f.  Correr  la  varilla,  juego  de  muchachcs.  "Co- 
rria  la  varilla,  saltaba  la  mula,  jugaba  a  la  patuca."  (Rubio, 
Memorias,  III,  86). 

VASIJA.  s.  f.  iCesto?  *'Las  vasijas  de  pleita  encajadas  unas 
en  otras."  (Rueda,  Gusano  de  luz,  12.) 

VATO.  s.  m.  Çerm.  Padre  {Bato,  en  Quiodalé.)  El  vato  en- 
doso  la  nina  a  la  ag^ela  y  se  metiô  en  un  trasatlântico."  (Re- 
yes,  Moruchita,  6.)  "Mira  que  mi  vato  esta  que  arde  desde  que 
la  otra  noche  nos  sorprendiô."  (Reyes,  Nino  de  los  caireies,  14.) 
VAYA.  interj.  Vaya  que,  loc.  A  que.  **Vaya  que  no  se  ha 
fijado  usté  en  una  cosa.*'  (Rueda,  Reja,.  119). 

VEEDOR.  s.  m.  Veedor  de  agua.  El  que  sabe  descubrir 
fuentes  ocultas.  El  sourcier  francés.  (R.  Marin,  Comparacio- 
fies,  4). 

VEGUERO.  s.  m.  Cigarro  habano  fino.  (Dif.  de  Acad.). 
*'Sacando  un  magnifico  veguero,  lo  ofreciô  al  covachuelista.*' 
(Navas,  Procurador  Ycrbahuena,  181). 

VELA.  Estar  entre  dos  vêlas,  fam.  Estar  achispado. — Riear 
las  vêlas,  fam.  Mandar.  "Quien  en  tu  casa  riza  y  desriza  la 
vêla,  es  el  senor  Curro."  (Reyes,  Nino  de  los  caireies,  15). 

VELATORIO.  s.  m.  **A  la  noche  del  dîa  de  la  defunciôn  se 
llama  la  noche  del  velatorio  o  velorio.''  {Trad,  esp.,  I,  94.)  "Pe- 
gar  como  guitarra  en  velatorio.''  (R.  Marin,  Comparactones,  94). 
*  Sin  que  nadie  acompane  su  velatorio  tétrico."  (Rueda,  En  tro- 
tel,  30.)  *'Aquellas  tertulias  de  velatorio."  (Navas,  Procurador 
Ycrbabuena,  106.)  0.  t.  la  voz  en  Maragaterîa.  V.  Boletin  de  la 
Academia  espahola,  XI,  64)  y  en  Murcia  (Sevilla).  Tb.  en  Ame- 
rica en  varios  puntos. 

VELAY.  interj.  Mira.  **Como  yo  no  soy  el  médico  de  su 
gusto,  pos  velay  usté."  (Reyes,  Moruchita,  17.)  "Velay  osté. 


MIGUEL  DE  TOHO  Y  GISBERT 

ntira."   (Reyes,  Lagar,   171.)  "Pos  veîay    tû!". 
le  los  caireUs.  8.)  Tb.  en  leonés  (Garrote.)   Tb. 
f/aAî '(Monner  Sanz,  Desvestirse,  235). 
.  i.  iVela? 

i  Cômo   quieres    que    navegue, 

(R.    Marin,    Canloi.    III,    114.) 

i.  Ida  de  la  veleta,  loc.  fam.  Loco.  "Estaba  por 
eta."  (Reyes,  Lagar,  125).- 

s.  m.  Velatorio.  (Americanismo  en  el  Diccio- 
tdemia.)  Citado  en  Trad.  esp.,  I,  94.  Tb.  se  usa 
embreno,  Picon  Febres,  Cuervo,  Tobar,  Pichar- 
nner  Sanz,  Palma). 

.  De  vetia,  loc.  En  vena.  "Cuando  estaba  de 
1,  Pio  Cid,  II,  ly).) — *Vena  de  loco.  Ramo  de 

Tiene  mi  maridito 
Vena   de   loco, 
Unas  veces  por  mucho 
Y    otras   por    poeo. 

.  m.  Avenate.  "Lâstima  que  tenga  un  venate." 
Flores.)  Cf.  Venada.  locura,  en  Sakniaiica  (I-i- 

N,  s.  m.  Empujon,  sacudida.  Û.  t.  en  Sxtrema- 
y  en  Salamanca  (Lamano). 
s.  m.  ^Atacola?  "Mueve  el  tren  de  norias  del 
jla  y  lanza  fogosos  relinchos."  (Rueda,  Bajo  U 

El   cabalto   que   conduce 
Muestra  cefiida  ta  cola 
Por  un  vendaje  de  grana.. 

(Rueda,    Bajo    la    parra.    32.) 


r        \ 


VOCES  ANDALUZAS  029 


VENDO.  s.  m.  *Estar  hecho  un  vendo,  fam.  Estar  muy 
clébil  y  achacoso. 

VENENO.  s.  m.  Ponerse  hecho  un  veneno,  fr.  Irritarse.  "Se 
ponia  hecha  un  veneno.'*  (Valera,  Juanita,  202). 

VENIR.  V.  n,  Venirscle  a  uno  con  una  cosa,  fr.  Decirle,  o 
ensenarle  algo.  "Pa  que  se  me  venga  usté  a  mi  con  peinas  de 
valô  y  con  cortesitos  e  blusa."  (Quintero,  Las  Flores,  13). 

VENTEADO,  DA.  adj.  Orgulloso.  "iNo  va  a  venir  mu 
venteao  el  mozo!"  (Reyes,  Lagar,  85.) 

VENTECILLA.  s.  f.  '*Una  alegre  y  hospitalaria  ventecilla." 
(Caballero,  Familia  de  Alvareda,  246). 

VENTERO.  s.  m.  Ventero  a  la  puerta,  venta  vacia,  refr. 
**Cuando  en  el  juego  del  tresillo  se  ve  primeramente  el  as  de 
espadas,  se  tendra  un  mal  juego."  (Trad.  esp,,  I,  243). 

VENTCLINA.  s.  f.  Ramo  de  locura.  **<îQué  moscà  te  pica, 
muchacha?  iQué  ventolina  es  esa?"  (Caballero,  Làgrimas,  109.) 

VENTORRILLERO,  R-\.  s.  m.  y  f.  El  que  tiene  a  su  cargo 
:m  ventorrillo.  **E1  jamôn  con  tomate  con  que  nos  regalô  el 
pico  el  amable  ventorrillero."  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  204.) 

VENTURADO,  DA.  adj.  ^  Bienaventurado ?  "iUîi  iCome 
se  ponia  la  venturâ  de  mi  mar^sita  cuando  me  oia  esta  copia!". 
(1*.  Valdés,  Hermana,  305). 

VER.  V.  n.  A  ver,  loc.  Vamos,  anda.  "A  ver  tu,  Bernardo, 
lleva  el  mulo  al  corral.'*  (Rcyi's,  Lagar,  302.) — H^ibrâ^e  visto, 
loc.  fam.  generalmente  de  loconvenciôn.  "Habrâsc  visic  ccn 
el  mono  este!".  (Castro,  Lu/îj  lunera,  6). 

VER  A.  s.  f.  Lado.  **No  pueo  vivi  a  la  vera  c-  mi  gente." 
(Quintero,  Las  flores,  68). 

No  te  sépares  e  la  vera  mîa 
Hasta  que  me  muera. 

(Trad,    esp,,    I,    88.) 

— Con  todas  las  veras  del  aima,  loc.  De  verdad.  **Te  lo  pro- 
metc  con  todas  las  veritas  de  mi  arma."  (Reyes,  (joktera,  ij6;. 


630  MIGLEL  DE  TORO  Y  GISBËRT 

\'ERDAI).  r  f.  C  a  vcc-a  ton  f.intidii  de  afije.ivc.  équiva- 
lente a  real,  verdadero.  "En  la  politica  que  sirve  de  pretexto  o 
apariencia,  jamàs  lie  pensado,  pero  en  la  polîtica-verdad.  pienso 
siempre."  (Valera,  Doiia  Lus,  123.) — /De  verdadT  loc,  jEs 
ci(rto?  "De  verda-d?  preguntô  Anis."  (Cabailero,  Gcnnota,  I. 
1:6.)— ^Verdad  usicd?  fr.  îNo  es  cierto?  (P.  Vqldés,  Hfr- 
viana,  79). 

VERDEAU.  V.  n.  Ser  algo  verde  "Habiendo  sucedido  a  esVT. 
topla  otra  que  verdeaba."  (Cabailero,  Gaviota,  I,  180). 

VERDIAL.  s.  m.  i  ?  ^ Verde?  "Copias  e  verdiales."  (Urbano, 
Mnndanal  rtiido,  406). — adj.  y  s.  m.  Clase  de  aceituno  de  frun 
«'tmpre  verde.  "El  fruto  que  solo  se  conserva  pintôn  en  los 
àrbolea  miiy  cargados  de  él  o  en  muy  cotitados  viduenos.  como 
ei  verdial."  (R.  Marin,  en  Pairia  espahola,  167). 

VERDIALESCO.  CA.  adj.  Verdial.*  "Copias  verdialescas. " 
(Urbano,  Mundanal  ntido,  406}. 

VERDlN.  s.  m,  Excremcnto  verde  de  los  ninos.  "Para  sa- 
carie  el  metedor,  lleno  de  verdines,"  (Ganivet,  Pio  Cid,  II,  63). 

VERDÔN.  s.  m.  pr.  Mal  y  Gran.  El  Ligurinus  chloris,  pâ- 
iaro.  (Buen.  Hist.  nat.,  448). 

"VERDOSO.  s.  m.  El  verdoso.  Fam.  ;E1  sol?  "îY  porquc 
lay  chubascos  no  se  ha  de  ver  el  cielo  salîendo  el  verdoso?". 
(Calderôn,  Escenas,  130). 

VERDURA.  B.  f.  Fam.  Verdad  "Y  que  verdura  es  el  apio, 
)■.■  que  verdad  no  diga."  (Calderôn,  Escenas,  39V 

VEREDA.  s.  f.  Obsérvese  el  siguiente  ejemplo  que  recuer- 
da  acaso  el  uso  americano  de  :  vercda,  por  acera. 


Que  me  jayo  en  un 
Con  dos  bereas  iguales 
Y  me  paro  en  la  mej6. 


— Poiier  a  la  vereda,  fr.  Preparar.  "Como  que  a  pesar  de  cuan- 


T- 


VOCES  ANDALUZAS  63 1 


to  falta  que  poner  a  la  vereda,  los  f uegos  habrân  de  lucir  por 
la  noche."  (Rueda,  Bajo  la  parra,  87). 

VERO,  RA.  adj.  Verdadero.  Ant.  en  Acad. 

Morirâs   en   vera   Cruz, 
Levantada  en  el   Calvario. 

(R.    Marin,    Cantos,    IV,    163.) 

*  VERSACIÔN.  s.  f.  Modo  de  hablar:  tentt  muy  mala  ver- 
sacion.  Cf.  el  calô  mexicano,  versarse,  conversar,  reunirse  unos 
<».migos.  (Wagner). 

VERSAJE.  s.  m.  Modo  de  hablar,  lenguaje.  "Sabes  decir 
las  cosas.  en  buen  versaje/'  (Caballero,  Gaviota,  I,  180.)  **Lo 
que  bas  dicho  es  un  sinfundo  en  buen  versaje."   (Caballero 
Clemencia,  I,  186). 

VERSO,  s.  m.  Verso  suelto,  fam.  Persona  sin  atadero.  "Aca- 
so  otro  verso  suelto  como  mi  hijo."  (Caballeio,  Clemen- 
cia, I,  237). 

VESTIDO.  s.  m.  Cortar  un  vestido  a  uno,  loc.  Hablar  mal 
Je  él.  En,  Acad.:  Cortar  un  sayo. 

Cuando  boy  a  la  fiesta, 
Canto  y  me  rîo, 
Y  por  eso  me  cortan 
Tantos  bestios. 

(R.    Marin,    Cantos,    V,    88.) 

VETA.  s.  f.  Caer  a  uno  la  veta,  loc.  Caerle  la  suerte.  "Gra- 
sias  a  Dios,  hija  de  mi  arma.  Nos  cayô  la  veta,  comadre.'* 
(Ouintero,  Las  Flores,  12). 

VEZ.  s.  f.  Teta,  mamada.  "Yo  le  dî  veces  cuando  su  madré 
^0  criaba."  (Ganivet,  Pic  Cid,  II,  87.) — Cien  veces  pares,  fam. 
^luchas  veces.  "Se  lo  juro  cien  veces  pares."  (Ganivet,  Pio 
Cid,  II,  82.) — Toda  ves  que,  loc.  Puesto  que.  "La  cena  que  ha 
brâ  de  ser  espléndida,  toda  vez  que  esta  noche  no  tienen  cabida 


■  "  i.  ■ 


.  \ 


632 


MIGUEL  DE  TORO  Y  GISBERT 


en  el  aima  las  penas/'  (Rueda,  Patio,  30.) — De  vez  en  vez,  \qz. 
adv.  De  vez  en  cnando.  '*Besândose  de  vez  en  vez."  (Hernân- 
dez  Mir,  Pedasos  de  vida,  9.) — Vez  y  vez,  loc.  que  se  usa  al 
empezar  los  cuentos.  V.  Besibé.  "Habia  vez  y  vez  un  pajarito." 
(Caballero,  Cosa  cumplida,  14.)  **Habîa  vez  y  vez  luiji  hormi- 
guita."  (Id.  Lâgrinias,  48). 

VIA  CRUCIS.  s.  m.  Û.  t.  c.  f.  **En  aquel  Calvarîo  empieza 
!a  Via  Crucis."  (Caballero,  Gavtota,  I,  82.)  "El  camino  de  la 
Via  Crucis."  (Id.  Lâgrimas,  100.)  En  Calombia  (Cuervo)  dicen 
las  viacrucis. 

VIAJE.  s.  m.  Tirar  viajes,  loc.  Acometer  con  arma  blanca 
corta.  V.  Via  je,  7  en  Acad.  "Daba  saltos  de  gato  montés,  ti- 
ràndole  viajes."  (Navas,  Procurador  Yerbabuena,  165). 

VIBORERA.  s.  f.  pr.  Cad,  La  Aristolochia  longa,  planta 
aristoloquiâcea.  (Pérez  Lara,  Flor  gad,,  en  Anales,  t.  16). 

VIBORO.  s.  m.  Vibora.  **E1  viboro  al  engendrât  muere." 
{Trad.  csp.,  I,  226). 

VICHA.  s.  f .  î  ?  Por  vicha,  loc.  pop.  Por  vida.  Dîcese  generai- 
niente  :  por  vicha  é,  sin  agregar  nada.  {i  ?).  También  se  dice 
Por  riche!  **iPor  viche  de  la  sangre  azul!".  (Caballero,  Lâ- 
grimas, 206)^  y  por  mi  parte  nunca  he  oîdo  yo  mas  que  la  va- 
riante: jPor  vichcnes!  V.  Bichencs, 

*  VIDA.  s.  f.  La  muestra  en  los  juegos  de  naipes:  en  el  tute, 
tl  siete  quita  la  vida. 

VIDUERO.  s.  m.  ^Olivar?  V.  cita  en  VerdiaL 

VIEJA.  s  f.  Mueca.  **Haz  una  vieja,  Manolillo.  Y  el  chi- 
quillo  hacîa  un  gracioso  mohin,  cerrando  a  médias  los  ojos, 
frunciendo  los  labios  y  bajando  la  cabeza."  (Caballero,  Gazno- 
ta,  I,  71). 

VIEJO.  s  m.  *Viejos,  pi.  Los  tolanos  o  abuelos. — El  quv 
quiera  saber  que  comprc  un  viejo,  refr.  (R.  Marin,  Compara- 
clones,  98). 

VIEXTO.  s.  m.  Esfar  metido  en  viento,  fr.  ^Estar  de  suerte? 
^Tener  viento  en  popa?  *'Cuqui  estaba  metio  en  vicntc  po  que 


VOCES  AKDALUZAS  6; 

ténia  ima  jâ."  (Aguilera  y  Porta,  eu  Piicblo  andalus,  55)- 
Forlcar  vitiito  en  la  faltriqiicra,  tr.  fam.  \o  tener  un  cuart 
^'a  lo  estas  tù  viendo  lo  e!  clia  portear  vienti)  en  la  faltriquera 
(,Keyes,  Lagar,  25). 

X'IERGA.  s.  i.  iBiekio?  "La  vierga  eclial)a  los  nianojos 
tieira."  (Kiieda,  (îiisano,  306). 

VIGA.  s.  f  *Qiicrcr  mcler  la  viga  atravcsada,  fr.  Empeûar: 
tn   hacer  una  cosa  al  rêvés. 

VIHUELA.  s.  f,  "Vihuela  y  guitarra,— escribia  el  Jcctisin 
maestro  conipnsitor  Francisco  Aseujo  Barbîeri  a  ku  amif 
S.'tlvâ, — eran  (los  instruinentos  anàlogos  pero  distintos.  El  pi 
r.iero.  de  mayor  tainaiio  que  el  segundo,  ténia  por  lo  gêner 
seis  cuerdas.  en  las  que  se  tocalta  solamente  punteado.  Era 
instruniento  aristocrâtico,  digâmoslo  asi,  y  se  !e  nonihraba  g 
neralmente  vihuela  de  mano,  para  distiiiguirlo  del  Ilamadu  v 
hnela  de  arco,  que  se  locaha  con  arquillo  y  ténia  muthos  pui 
To-.  de  contr.cto  con  el  que  actualmente  se  conoce  con  el  noml) 
de  viola  de  amor.  I-a  guitarra  era  el  instrumenlo  vulgar;  ten 
ciiatru  cuerdas  y  se  tocaba  generalmenle  rasgueado  pr.ra  acon 
paiiar  los  cantos  populares.  Vicente  Espînel  le  anadiô  !a  qiiin 
cncrda  y  desde  entonces  fiié  pt-rteccionândosc  liasta  llegar 
ccnfiindirse  con  la  vihuela  y  liasta  considerarse  conio  un  so 
instruniento  los  niuy  diferentes  en  lo  aiitiguo  llamados  vihiie 
Y  guitarra."  (R.  Marin,  Cau!os,  II,  519). 

VINAGRE.  s.  ni.  Fitiagre  de  ycitui.  el  que  esta  en  uiedio  i 
la  cuba  o  tinaja.  (V.  Acad.  en  Viiw  de  yeina.)  "El  arrière  qi 
innipraba  en  Villalegre  vinagre  de  yenia."  (Valera,  Juanila,  24 
VIXAJERO.  s.  m.  Vifiador. 

Agiia,  Dios,  y  buen   tintero. 
Que  se  moja  el  viiiajero. 

<R.    Marin,    Conlus,    I.    58.) 

VINXULAR.  adj,  ;Vinculadn?  "Pingiie  caudal  dt  bien 
vnculares."  (R.  Marin,  Comparacioncx,  XVI). 


MIGL'Iil,  nt:  TUKU  V  (ilSLEKT 

).  S.  m.  l/iuo  de  pitlso.  ;  ?  "Eu  las  tardes  frias,  un 
e  vino  de  piilsd."  (Alarcôn,  Sombrero,  37  ) — Vtuo  (/;■ 
El  (|ue  se  destina  a  la  de?tilaciôn.  "Bodegas  donde  se 
el  vino  de  quema,"  (X'alera.  Pcpîta,  150.) — Vino  duro  .;  ? 
ro.  Flores.  49.)  "Los  rechonchos  pestinos.  amasados  con 
ro."  (Caballero.  Lâ<)rii>tas.  &>). 

\DERA.  s.  f.  pr.  Sev.  V\  Acdon  yalaclotles.  pàjart.. 
Hist.  i\al..  4331. 

LERO.  s.  m.  ;  ?  "Las  matas  de  juncos  en  tonio  a  las 
,'olaban'los  locos  violeros."  ^Riieda,  ihisano,  70"). 
Lt\.  s.  m.  "El  ataûd  a  cnie  el  piieblo  llania  guitarra  o 
O'rad   esp..  L  94)- 

>TE.  s.  m,  V,  .-ï/(ir(/o/c.— *Miijer  o  niiiohacha  iiMiy  cit-s- 
a:  fcsa  iiiîia  es  muy  virote, 

kOTEAR.  V.  11.   Ser   .ma   niujer  niiiy  desenviielta.    se- 
(la  a  callejear  o  a  veiitaiifar, 
L'É.  s.  mf  Un  peinado 

Una  sehora  peiiiada,     ~ 
Peinada   a   la   viruê; 
Ticne   dientes   y   no   l>oca. 
Titiie   cabeza   y   110   pies.    (El   ajol. 

R.    Marin.    Cmil.'S.    I,    232.I 

\K.  V.  a.  Mirar.  "Hoy  pa  trimipt-zarse  con  iina  i.  la  qu-; 

.lea  visar  el  ros.  sa  menester  estar  emparentao  jasta  co'i 

idas  Tadeo."  (Reyes,  Horiicliila.  2). 

ILl.C).  s.  m,  Olero.  sitio  (iesde  donde  se  vc  nuicho  \c- 

Eï.  cl  \'i,->o  de  la  Acadeinia,  1.'  acep.  "En  esto  llegaron 

.  un  visillo.  y  desdc  alli  desciilirieron  la  cîndad  a  doiidt- 

parar."  (Valera,  Ihtsionc.:,  116,) 

U')X,  ^.  f.  Qiiedarsc  conw'qifien  ir  vtsiones,  fr.  Que- 

tliirdido.  (R.  Marin,  Comparacioiies,  104). 

ITAN'TA.  s,  f.  Persona  que  vîsila.  "Hidernn  dudar  il 


VOCES  ANnALUZ.\S  6  3  5 


lioctor  de  que  fiiese  Constancia  la  visitanta.*    (Valera.  Ilitsio- 
iics,  II,  245). 

VISORAR.  V.  a.  ''Lo  ml-»nio  que  columbrar/'  (C i't>allero, 
Clemcncia,  Vocabulario.)  En  Acad.  Avizorar  es  :  acechar. 
"Aqiiella  reana  de  gente  que  visoré  en  la  cocina/'  (Caballero. 
Clchifticia,  I,  275.)  En  Salamanca  hay  visorear,  ojear.  (La- 
mano). 

Vis  FERA.  s.  f.  Con  rîspcras,  loc.  Con  tiempo.  **Con  visf)eras 
y  con  tiempo  tomô  Lucia  la  linipieza  del  vasar^''  (Rucda,  Baj<y 
la  parra,  244). 

\nSTA.  s.  f.  Venir  a  visias,  loc.  Venir  a  ver.  *' Venia  a  vista»? 
para  casarsc  con  ella.''  (X^alera,  ïliisiones,  157). 

VIUDITA.  s.  f.  Flor.  ^La  Viuda,  de  Acad.?  *'La3  viudita-^ 
jôvenes,  sin  quitarse  su  serio  vestido  morado,  se  coronaban  de 
una  fresca  guirnalda  verde."  (Caballero,  Cosa  cumpllda,  T/.) 
'  Las  pervir.cas.  las  viuditas,  las  amapolas.''  (Caballem,  Jlîia,  64.) 
jr.  Cad.  La  Scabiosa  maritima,  planta  dipsâcea.  (Pérez  Lara, 
Flor.  (jad.,  en  Anales,  t.  16). 

VI VA.  interj.  "^Kiva  la  Virgen,  loc.  u.  c.  s.  m.  para  designar 
una  persona  simple:  Fulano  es  un  viva  la  Virgen.  *'E1  nuevo 
contador  eia  un  Viva  la  Virgen.''  (Xavas,  Pro'enradot   Yerba 
luena,  T06) 

\  IVIR.  V  a.  Ilabitar.  '*Los  vecinos.  que  viven  las  salas  sin 
pagarlas.*'  (Trad.  es  p.,  I.  30.)  **Comprar  una  casa  para  vivirla.^' 
((ianivet.  Pio  Cid.  JI.  163). 

Casa,   cuanta   biba.^, 
Binas,  cuantas  bebas, 
Tierras,  cuantas  béas, 
Y   olibares,   los   que   pueas. 

(R.    Marin,    Rc  francs.    13.) 

—  l'ivirle  a  uno  una  persona,  fr.  Vivir.  '*Estoy  muy  contento 
de  que  me  viva  aûn  la  chacha  Ramoncica.*'  (V^alera,  Co^nen- 


fttd 


iÔ  UlCL'Kl-  UF,  TORO  Y  CISBKHT 

atlor,  4<j.)  "Ojald  me  vivas  niieiitras  yo  viva."  (Vah-ra,  lia- 
oncs,   139) 

"  V()I,ADER.-\.  s.  f.  Moliiiete,  jugiiele  de  iiinos 

VOl.AXDERAMEXTE.  adv.  m.  Someramente.  "Hablandu 
l'tanderameiile."  (Caltlerôn,  Hsccnas.  199)- 

\"OI-ANDO.  atlv,  Miiy  deprisa.  "Las  veinticuatro  monales 
oras  ])asariaii  volando."  (Ganivel,  Pio  Cid,  II,  6). 

\XiLAXTE.  s.  111.  Palabra,  frâse,  generalmente  ofeiisiva 
Los  de  la  coptienda  se  tiraban  volantes  sacados  de  un  dîc- 
icmario  no  atadémiço."  (Caballero,  Pachto  andalus,  22). 

VOLATA  s.  i.  Es])ecie  de  cabriola  en  la  danzu.  "S^-Itos,  ca- 
Holas.  votatas  y  vueltas  de  pecho."  (Calderôn,  Escctias,  z8j. 

VOLATIX.  s.  m.  V.  Envolalinado. 

VOLETEO.  s.  m.  Kevciloteo.  "Se  piiso  a  dar  vo!eteos  por  e> 
rbol,"  (Caballero.  Cosa  ciimpUda,  i5>. 

VOLETIO.  s,  m.  Volada.  "Te  apueslo  a  que  esa  goloiidrina 
:■  nui  proptn  olrn  voletio."  (Quintero,  Flores,  61). 

l'ego    un    boletio, 
Y  se  filé  ar  tejao. 

(K.    Marin.    Cmios,    1.    70.; 

\  OLETÔX.  s.  ni.  A'ulada,  revueio.  "De  bn^n  grado  bubier:i 
lado  un  vcletôn  para  décide  al  oido."  (Keyes,  Lagar,  238). 

VOLUXTO.  s.  m.  Deseo,  capricho,  arranque.  "Fué  un  ma! 
iihmlo  que  le  dio."  (^Uanivet,  Pio  Cid.  II,  64.)  Cf.  volunlar. 
Itérer,  en  Salamanca  (Laniano). 

X'OLVER.  s.  ni.  Vnelta.  "En  un  volver  de  tabeza,  viô  Ku- 
alia  et  fanal."  (Rneda,  Rcja,  45). 

VOTO.  inlerj.  V'olo  a  Dios.  Rtniégo.  "Su  hijo  de  usted  e- 
lias  feo  que  un  voto  a  Dios."  (Caballero,  Lâgrimas,  313). 

VUELTA.  s.  f.  Mano.  "Un  albntiil  que  bnsca  un  sobrejornil 
•ara  dar  una  vuelta  de  ropa  a  ^u  gente."  (Ganivet.  Graiiada,  29.) 
—Viieila  lie  campatia.  (En  .-^cad.  de  la  c  a  lit  pana.)  "Vino  a  tk- 


VOCES  AXIMLUZ.AS  fl,'" 

i-ra,  daiido  una  viielta  de  campant.'  (N'ava.s.  Frocurador  Yerb 
hiicna,  i6.)^l'uclta  de  pecho.  \Jn  paso  tlel  boléro,  "Las  piints 
lî-.s  viieltas  (te  pecho.  j-  otras  cien  diferencias."  (Caldeiôii.  E 
i  ctias,  28.J — l'iielta  de  loriiillo.  ;Una  treta  de  la  liicha?  "D 
irilxj  a  don  Diego  haciéiidoi?  dar  média  vuclla  de  tornillo 
iRiibio.  Mcmorias.  IT,  67.) — Fuclta  perdiâa.  Un  paso  dei  I) 
lero.  "La  vnella  de  pechu,  la  viielta  perdida,  los  Irenzados 
ciras  cien  diferencfas."  (Calderôn.  F-scciias.  28.") — A  la  viiel 
la  vcnilcr  -.Intn.  fr.  fani.  queindica  que  todas  las  cosas  Inicn: 
snelen  tener  sus  inconveniente;. 

Que   en  el  tnuiido  hay  placeres, 
Bien  Jo   concîbo, 
Mas   también  que  a   la   viielta 


Pues   lotlos   nuestroa   (justos. 
Caros  se  pagan. 

(R.    Mariti.    Canlox.    IV,    jjô.l 

— Dur  uiâs  viicltiis  que  un  frotiipo,  o  que  mia  pconaa,  fr.  V- 
iimchas  vueltas.  (K.  Marin,  Comparachmes,  il.) — Las  VHell\ 
t]uc  lia  Kiia  Uave,  !oc.  fam.  ;  Cnântas  cosa^^  sucedcn  '  ";  Vilgan 
i-aii  Guilindôn.  las  vueltas  que  ia  una  llave!"  (Ca'rilkTo.  F 
initia  de  Alvarcda,  269). 


Y 


VA.  adv.  C  L-.  expletivo.  "'l'ieiie  este  ario  (iiidicando  1111 
poca  estatiira)...  Esie  arto,  ya  digo."  (Qiiintero,  Biicna  somln 
eîc.  XXIV). 

YAME.  s.  ni.  pr.  Cad.  La  Vvlocasia  aniiqiioriiiii,  planta  an 


0-,ii  MlCUKf,  DK  TOKO  V  (IISUEKT 


<iea.  En  Lo'.nitiro:  Vainc  de  Caiiiirias.  (Ferez  Lara.  I-lor.  (/ad.. 
ir,  .liialcs.  t.  15.) 

\  ^  AVAY.  s.  m.  lil  iliablo.  en  ciertos  juegos  de  luiichacho^- 
(K,  Marin,  Canton.  I,  145.)  He  aqui  ta  deliniciôn  del  juego. 
"Al)arca  iino  con  los  dedo.i  pulgar  y  de  eninedio  la  niiiîieca  «le 
(,lrii  y  pregiiiitâiidole :  ja  qiiién  qnieres  niâs.  a  pa|)â.  a  mania 
u  a  yayay?  le  pellizca  con  fnerza  Iiasta  haccrl-;  cxclamar: 
jAyayay!",  I,ld.  ihiiL,  145). 
VAVAVAV.    hiterj. 

Sf  caià  ini  madrc, 
Chiqiiita  y  boiiiia. 

(R.    Marin,    C.mlis.    l,    «i.l 

"i'ESCA.  >.  f.  y.-scii  aUiodoiicra,  pr.  Cad.  I.a  Pdago  ip.iUtîaht. 
planta  i.'unipni;sta.  (l'érez  Lara,  Fior  tjml.,  en  Anales,  i.  1*1. ) — 
Rcliar  Kiias  yctcas.  tr.  Hacer  Uimhrc  con  el  pedcrjîal.  "Vn  ni.' 
ii.-Jiré  vendidd  al  echar  e^las  y:sca^."  (Alarnin,  SoiKhrcra,  1,^5.) 
n».  en  Teieda  (Puchcrii.  31). 

YO.  prim,  Olisérvese  la  -iisînienlt-  forma.  "Yo  por  nii,  diji» 
(lona  Candclaria."  ((.îaiiivet.  Pin  Cid.  11,  23S). 

YUXyUERA.  s.  f.  i  ?  "Cut.  su  pixinito  de  nmrga  y  >n  nni- 
^  ?;ir.  (le  peli-ôn  y  de  yunrpiera."  (Reyes,  Lafjar.  l~.î) 


'/.m;.\.\.  f.  QuciUir  cil  caijiu.  fr.  Ir  en  zaga.  ^'N'o  qucdarà  ■1. 
Zi.!;as  (le  Dîogenes  para  decirle  a  un  Alejandro  que  se  le  qui-^- 
de  delante."  (faliallern.  Lâ<iri:m.^,  140). 

ZAMARKEAK.  v.  a.  Sacndir.    "I-a';  puertas  se  zamarrea- 


VOCKS  .^XDAI.UZAS  ( 

bnii  niovidas  por  una  fuerza  invisible."  (Caballero,  Familia 
.■4lz-areda.  324). 

ZASIAKKE6X.  s.  m.  Sacndlds.  "Ese  Pedro,  al  qu.:  si  st 
l'a  lin  zamarreôn,  siiella  corcho  pa  tapones."  (Reyes,  Gali 
m.  189.)  "A  los  gnlpes  y  zamarreones  del  mozo."  (Reyes,  , 
fft)f,  185). 

•ZAMBOMBAZO.  s.  m.  Kuido  repentino.  ïh.  de  Mm 
(Sevilla). 

XAN'CAJADA.  s.  f.  Ruido  de  {lasos,  cliancleleo.  "De 
a  oorto  ralo  se  volvieron  a  oir  !as  /ancajadas  ciel  dili^enie 
iiiulo."  (Caballeni.  Clcmctiàa,  1,  44). 

ZANCAkRÔN.  s.  m.  *E1  ::ancarrôn  de  Malwiiia.  El  esqiiel 
iiî'.'  Jlalionia.  que  segiin  la  tradiciôn  esta  en  la  Meca  su^pcn(l 
eiL  el  aire  por  una  pîedra  iiiiâii. 

ZAN'GO\A.  s,  f.  Fcinenino  de  Zatigôn  (Acad.).  "Vaya 
'a  zangoncila  de  la  iiiiïa."   (Cabr.Uero,  ScnnUti,  83). 

ZAXCiUAXGO.  s.  ni.  Gaiiso,  ])er.sona  mal  educada  0  f 
de  gracia.  (Sent.  dîf.  -de  .\cad  1  "Con  éi  (un  palo)  dari;i  yii 
la  caheza  a  este  zangiiangn,  n  ver  si  no  parecia  nias  por  aqi 
(Riicda,  Ou.taiio,  160). 

ZA1'ARRAT6N.  s.  m.  l'am.  Zapatôn. 

Eu   el   aïKlar  coiiosl'o 
Que  ères  dcr  c,->.niiio, 
En  tos  iaparratiinrs 
Y   «I  I.>  KJibach... 


ZAI'ATAZO.  s.  m.  G.ilpe.  zarjiazo.  "Los  zapatazcs  ,1 
vt-la  que  se  desprendia  de  su  amarra."  (Caballero,  Cosa  c 
piida,  47). 

ZAl'ATERO.  s.  m.  "Borracho  lo  mismo  que  un  zapate 
'  (Hernândez  Mir,  Pcdacos  de  vida,  13). 

Z.^RANDA,  s.  f.  Haccrsc  r.aranda,  fr.  Deshacerse. 


VOCES  AXDALUZAS  64 1 


ZARZALERA.  s.  f.  f>r.  Gnin.  La  Pratincola  riilcira,  pâjaro, 
(Biien,  Hist.  nat.,  428). 

ZOPEZ.  s.  f.  Calidad  de  xopo.  "Marchô  coa  la  rémora  a*i 
su  zopez  a  la  ventana."  (Caldcrôn.  Esccnas,  81). 

ZORRUCO,  CA.  adj,  Zorro. 

A  lo  sorruco  me  ando, 
Y   caÎRa   la   que   cayere. 

(R.    Marin,    Catitos,    l\\    301.J 

ZORZAL.  s.  m.  />r.  Sez'.  Muchacho. 

Yorar,   hijos,  yorar, 
Que  este  cacho  grande  os  consolarà. 
\A  cuHrto  er  cacho! 
i  A  ochavo-  er  cacho  ! 
I-Mirar  que   cacho  I 
i  Baliente  cacho  î 
i  A  ochabo ! 

Llevo   arropias,    zorzales, 
Suspiros,  londarales, 
Alfeniques,   butilones, 
A   cala   durses   mclones. 
Por  un  cuarto  un  par  de  botas, 
Que  me  las  guiyo  pa  Rota 
Espelichao   y   sin   una   mota. 

{folk    lorc    and.,    I,    44.) 

ZORZALA.  s.  f.  Miichacha  astiita.  ''Caracoles  con  la  zor- 
5j.a  esta!".  (Caballero,  Clemcncia,  1,  272). 

'^ZURRIBURRI.  pr.  Mal.  Jaleo.  confusion,  tumulto.  (M. 
de  Guzmân). 


lUEL  IlE  TORO  Y  lïlSDERT 


UTORES   CONSULTADOS 


.'.  .-Icodcmia  Esp,uwla. 

h\   ESPASOLA.— Uiccioiiario.   i4.'  '.■dtciôii.— Cilo  tambiêi. 

I,  qut  contient  las  equivaleiicias  lalinas  de  las  palabras. 

0  (José  Manuel).— /'h Jiitnu  y  accpcu.ucs  c<ixl.-U„m.t  -imUi- 

ccioiiario  aciid<-mico.  Primer  miilar.   Madrid,   1916. 

«J  (Pedro  Aniomo  de).—/;/  sombn-ro  ,!,■  Ir.-s  pic.it,  i,,.'^  edi- 

.  J<)ci6  (Colecciôn  de  l'scritores  caslclianos). 

T.   QUINTERO    ^Se^afm   y   Joai|uin).  — /.<r    bii.-M   i.wihru. 

■dkion.   Madrid,    iA)8.— /,,ij   ftûr.-s.   eomedia   en   1res   actoi. 

Ipdrid,  lixtb. 

EGUI    KEYES    (MiguH    Luis).  — /J.irr o.i.m-    uramnlioil.s. 

Oiil.-.  iS-H,— .-f  lr.rv.-s  d,-l  Dkcioiiarû,  y  la  Gnimâiici.  San- 

—V-  .-Imilrs  rfr  h  S'in.;h,i  lisptiHoUi  de  Hislorij  Xafurjl. 
UE  LA  .SOCIEDAD  EÏ'PASOLA  DE  HISTORL\  K.A.- 
Juan de).—Di.-ci«miri..  d,-  P'-ruanismos.  Lima,  iS)ij. 
\R  Y  ZUM.iRKAGA  (Fedcrico).--f 'ocifcHWffl  ,/,■  f.,h,hu,s 
■n'a.  Madrid,  igo.î. 

(Pio).— .i;,r/ir  /(,Vr/>ir.  nov.-la.  2..1  ediciân.  Madrid,  s.  i.—U 
.,  j.".edicion.  Madrid,  s.  f. 

t..).—h.tpiii!,i  y  ,-sptiiiolcs,  -Antologta  de  i-scritores  m.iderno-;. 
Colecciôn  Mériméf), 

J.^UREGUI  (Antonio).— rt>i.w  de  l.-iiiiuajc  y  pnivincialis- 
i-iiiiilii.  Guatemala,  1892. 

Luis). — Dicciimariii  d,-  iit./.'l  .•spaàol,  U-unuajc  j,-ni,il,  gita- 
Ir.  prttfrswiial  y  popular.  Barcetona,  s.  f,  (Manualcs  Soler). 
ion  ée).—Hhtûriti  milufiil.  ediciôn  popitlar,  Barcelotia.  s.  î. 
(Javier  de).— tu  boda  de  Luis  .-Ifmso.  o  La  wrhf  dri  ,;i- 
e  lirico  en  un  acto.  a."  ediciôn.  Madrid.  1897. 


VOCES  ANDALUZAS  643 


CABALLERO  (Feniân).— La  familia  de  Alvareda.  Madrid,  1893  (Co- 
lecciôn  de  escritores  castcllanos).— Zf/ûf.  o  La  Espana  trcinta  anos  ha, 
seguido  de  El  ultimo  consuclo,  La  nochc  de  Navidad,  Callar  eu  vida  y 
perdonar  en  miii^rte.  Leipzig,  1873. — Cleniencia.  Madrid,  1857.— ('»  ^**^''- 
vilôn  y  un  liberalito,  o  Très  aimas  de  Dios,  seguido  de  Cosa  cumplida 
solo  en  la  otra  xnda.  Madrid.  i^sy.—Lâgrimas.  Madrid,  1905  (Colecciôii 
de  obras  complétas).— La  (/aviota.  Madrid,  1907  (Obras  compIetas).--Lj 
farisea,  seguido  de  Las  dos  gracias,  o  Expiaciân.  Madrid,  1906  (Obras 
complétas). 

CABRERA  (Aurelio). — races  extrenieûas  recogidas  del  habla  vulgur, 
de  Alburquerque,  en  Boleiin  de  la  Real  Academia.  XV,  XVI. 

CALCA5JO  (Julio). — El  castellano  en  î'enecuela.  Caracas,  1897. 
CALDERÔN.— V.  Estébanec  Cahier  on. 

CAMPO  (Estanislao  del). — Fausto,  impresioues  del  gaucho  Auastasio 
el  Polio,  6."  edicion.  Barcelona,  5.  f. 

CASTRO  (Cristôbal  de). — Luna  htnera,  Madrid,  s.  f.  (Cuento  se- 
manal). 

CEVALLOS  (P.  F.). — Brève  catâlogo  de  errores  en  orden  a  la  lengu.t 
y  al  lenguaje  casiellanos.  por  P.  F.  Cevallos.  5.«  cdiciôn.  Ambato.  1880. 

COLMEIRO  (Miguel). — Dieeionario  de  los  diversos  nombres  vulgares 
de  muchas  plantas.  Madrid,  1871. 

CÔRTÉS  (Emilio  Roman).— Pt^/>/7t'^  fuertes,  novela,  a  continuaciôn 
de  otra  novela  suya,  Gusarapo.  Madrid,  s.  f.  (Biblioteca  Patria). 

COTARELO  (Emilio).— Ed.  de  Lope  de  Rueda. 

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.^. 


644  MIGUKL  I)£  TORO  Y  GISBERT 


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GUTIÉRREZ  DE  ALBA  (José  Maria).— £/  pueblo  andaluz,  sus  tipos 
sus  costumbrcs.  sus  cantares:  ediciôn  aumentada  por  D.  José  Martiii 
y  Santiago.  Madrid,  s.  f.  Comprende  composiciones  de  Fernân  Caba- 
llero,  Eduardo  Asquerino,  Manuel  Maria  de  Santa  Ana,  Castor  Agui- 
lera  y  Porta,  José  Martin  y  Santiago,  José  Zorrilla,  îsidro  Hernandez, 
Ramon  Franquelo,  Eugenio  Sânchez  de  Fuentes,  Enriqiie  de  Cisneros. 

GUZMAN  (Miguel  de). — Diçcîpulo  mio,  malagueno,  a  quien  debo  al- 
gunas  comunicaciones  orales. 

HERNANDEZ   MIR  (GmnçTmo).-^Pcdasos  de  vida.  Madrid,   s.   f. 
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go  de  ift»?).— /5iii/rcloi  cnsldianos.  (noir(UM«.  î/iiriiiMO,  uruffoHc*.  1 
ra  parte,  Fonctka.  Berlin,  ï9f,2.—N coloyismo  y  pocsia.  articulo  . 
paiiii  y  Aiiiérka.  Mario  de  l'jtt}, 

NAVAKRETE  (Adolfo).— -U.JTHa/  de  Ulioln,,io  manaa.  Madrid 

XAVAS  {Jnan  Gu^ilbcrlo  Lôiiez  Vatdemoro  y  de  Quesada,  coi 
las).— £/  procuriidor   Vcrbabucaa.  Barcelona,  ift)?. 

ORTÛZAR  (Camilo).~/)irci'oH<jrio  manual  df  locuciunes  vîci 
dr  corrL-iciott:\t  de  IcUfiuajc.  Sarriâ  (Barcelona).   kjoï. 

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PÉREZ  LARA.— Flôrulo  iwditana,  en  Aiiah-s  dr.  h  Sockdad 
fiolii  </.'  Hisloria  Nalurnl,  tomo  16  y  siguientes, 

PIfÔN  FEBRES  {Gonza.\a).—Libro  raro.  voces,  locuciûiics  y 
cosiis  dr  usa  fncuentr  en   l'rnrsucla.  2.*  edicioii.  Curazao,  tyi.2, 

PiCHARDO  (Esleban).— Z).Vrioiinri.T  provincial  casi-ra=onado  . 
cr.t  cuhaiiiis.  3.'  cdiciôn.  Habaiia.  1862. 

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mn  de  Francisco  Sales  Mayo.  Madrid,  1870. 

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K.  MARIN.— V.  Rodrij/ur:  Marin. 

RAMOS  Y  DUARTE  (Félix).— /JiV<-foH,irio  dr  mi'jicanlsntos.  3 

■  RATO   DE   ARG0E1.LES    (Api>ymar).—rocabutaru>    dr    palai 

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REYES   (.^rturo).- Ci   lagar   de   ta    Vinuela.   Tercer   millar.   it 

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Tries.    Madrid,   s.    f.    (Cuento    semanal).— Ad    Moruchita.    Madrid 

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TRADICIONES  ESPAROLAS.— Biblioteca  de  las  tradiciones  espa- 
nolas,  dirigida  por  Antonio  Machado  Alvarez.  Madrid,  1884  y  siguien- 
tes.   En  el  tomo   I  hay  Fiestas  y  costumbres  populares  andalucas,   por 


VCICES    ANDALUZAH  f 

A.  M.  y  A.;  Cucitlos  pofuiarcs  espanolcs,  |>or  A.  M.  y  A.;  Supers 
Hcs  paf'ulares  otidaluziis,  por  Alejaiidro  Guichot  y  Sierra. 

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(Obras  comjilctas).— /'diIk  Luz.  Madrid,  1906  (Obras  complétas).— 
«ita  la  lariia,  ediciou  iluslrada.  Madrid,  iSpy. — Pépita  Jiméiie:.  Ma 
1888  (Colecciôn   de  escritores  castellatios). 

\'ALLADAR  (Francisco  de  Paula). — Guiii  de  GranaÛa.  Granada. 

W.AGNER  (Max  Leopold).— .Wi-j-iAnnijr/fct  Rotwelsch.  pn  Zeilsc 
fur  f!einiiniselle  PhUoIofiie.  locfi, 

ZEROLO  (Elias,  Miguel  de  Toro  y  Gomei.  Emîliano  Lsaza.— /); 
nario  cnciclopédico  dr  lu  leaiiun  cnstelliiiia.  Paris,  s.  f. 

ZEROLO  (Elias).— /.cw/rt  df  varias.  Paris,  i8()r. 

OBSEKVACIÛN 

En  las  obra.ï  de  carâcter  lexicogrâiico  iiresciiido  de  la  indîeaciôi 
las  paginas  cuaiido  las  voces  indicadas  figiiran  en  su  puesto  alfabé 
pero  hago  coiistar  la  pâidna  cuandi)  dicitas  voces  eslân  en  un  suplem 
o  nota,  o  fuera   del  orden  alfabélico  seguido  por  el   Diccioiiario  ci 


Bibliotheca   bispanica 


*  I. — Comedia de  Calisto  t  Melibca  (Unico  texto  auténticodela  Celtsiina), 
Reimpresiôn  piiblicada  por  R.  Foulché-Delbosc I  2.00 

*  IL — Vida  del  soldado  espanol  Miguel  de  Castro  (1593- 161 1),  escrita  por 
é\  mismo  y  publicada  por  A.  Paz  y  Mélia %  3.00 

*  III.  La  vida.de  Lazarillo  de  Termes,  y  de  sus  fortunas  y  aduersidades 
Restituciôn  de  la  ediciôn  principe  por  R.  Foulché-Delbosc. . . .       $  i.oo 

IV. — Diego  de  Negueruela.  Farsa  llamada  Ardamisa.  Réimpression  pu- 
bliée par  Léo  Rouanet 4  pesetas. 

V,  VI,  VII,  VIII.— Colecciôn  de  Autos,  Farsas  y  Coloquios  del  siglo  xv  , 
publiée  par  Léo  Rouanet.  Les  quatre  volumes 60  pesetas. 

IX.~Obres  poétiques  de  Jordi  de  Sant  Jordi  (segles  xiv«-xvc),  reculli- 
des  i  publicades  per  J.  Massô  Torrents 4  pesetas. 

*  X. — Pedro  Manuel  de  Urrea.  Penitencia  de  amor  (Burgos,  1514).  Reim- 
presiôn publicada  por  R.  Foulché-Delbosc $  i.oo 

"k  XL — ^Jorge  Manrrique.  Copias  por  la  muette  de  su  padre.  Primera  edi- 
ciôn crîtica.  Publicala  R.  Foulché-Delbosc $   1.00 

*  XII. — Comedia  de  Calisto  z  Melibea  (Burgos,  1499).  Reimpresiôn  pu- 
blicada por  R.  Foulché-Delbosc $  2.50 

*  XIII.— Perâlvarez  de  Ayllôn  y  Luis  Hu/tado  de  Toledo.  Comedia  Ti- 
balda,  ahora  por  primera  vez  publicada  segûn  la  forma  original  por  Adol- 
fo  Bonilla  y  San  Martin $  1 .00 

*  XIV. — Libro  delos  enganos  z  los  asayamientos  de  las  mugeres.  Publi- 
calo  Adolfo  Bonilla  y  San  Martin %  i.oo 

*  XV.— Diego  de  San  Pedro.  Carcel  de  amor  (Sevilla,  1492).. . .       $  i.oo 

*  XVI,  XVII,  XX.— Obras  poéticas  de  D.  Luis  de  Gôngora,  publicadas 
por  R.  Foulché-Delbosc.  Les  trois  volumes $  9.00 

XVIII. — Spill  o  Libre  de  les  Dones  per  Mestre  Jacme  Roig.  Ediciôn  crî- 
tica con  las  variantes  de  todas  las  publicadas  y  las  del  Ms.  de  la  Vaticana, 
prôlogo,  estudios  y  comentarios  por  Roque  Chabâs 20  pesetas. 

XIX.— Johan  Boccaci.  Decameron.  Traducciô  catalana  publicada  segon 
Tunic  manuscrit  conegut  (1429),  per  J.  Massô  Torrents 20  pesetas. 

*  XXI,  XXIL— Obras  poéticas  del  Canciller  Pero  Lopez  de  Ayala,  pu- 
blicadas por  Albert  F.  Kuersteiner.  Les  deux  volumes $  6.00 


Les  volumes  de  la  Bibliotheca  hispanica  dont  la  mention  est  précédée 
d'une  étoile  (*)  dans  la  liste  ci-dessus,  sont  en  vente  à  Nbw  York 
(G.  P.  Putnam's  Sons,  2,  West  45*1»  Street). 

Tous  les  volumes  de  la  Bibliotheca  hispanica  peuvent  être  obtenus  à 
Madrid  (Libren'a  de  Victoriano  Suârez.  Preciados,  48). 


I     • 


CONDIllONS  El    MODE  DE  PUBLICATION 


La  Revue  Hispanique^  tondée^  en  1894,  paraît  tous  les  deux 
mois;  elle  forme  chaque  année  trois  volumes  de  six  cents  pages 
chacun. 

Le  prix  de  l'abonnement  à  l'année  courante  est  de  -vingt 
FRANCS   pour  tous  les   pays   faisant  partie  de  l'Union   postale 
Aucun  numéro  n'est  vendu  séparément. 

Le  prix  de  chacune  des  années  antérieures  est  de  vingt  francs. 


•  La  Revue  Hispanique  annonce  ou  analyse  les  livres,  brochures 
ou  périodiques  dont  un  exemplaire  est  adressé  directement  à 
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Tout  ce  qui  concerne  la  rédaction  et  les  échanges  de  la  Revue 
Hispanique  doit  être  adressé  à  M.  R.  Foulché-Delbosc,  boulevanl 
Malesherbes,  156,  à  Paris. 

Tout  ce  qui  concerne  les  abonnements   doit   être   adressé: 

pour  l'Amérique,  à  G.  P.  Putnam's  Sons,  2,  West  45  *^  Street, 
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pour  l'Europe,  à  la  librairie  C.  Klincksieck,  II,  rue  de  Lille, 
à  Paris. 


Bibliotbeca  bispanica 

Voir  à  la  page  5  de  la  couverture. 


MADRin,    IMPRKNTA    I>S    J.A    CASA    KOtTOHIAI.    KAILLT-BAILLIFKB 


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APR  8  1922 


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MUTILATE  rACnS,.