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Full text of "Revue suisse de numismatique = Schweizerische numismatische Rundschau"

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FROM THE GIFT OF 


HAROLD WILMERDING BELL 
(Class of 1907) 


OF CAMBRIDGE 








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REVUE SUISSE 


DE 


NUMISMATIQUE 





IMPRIMERIE L. JARRYS ET FILS, RUR DE LA TREILLE, GENRVE 





REVUE SUISSE 
NUMISMATIQUE 


PUBLIÉE PAR LE COMITÉ DE LA 


SOCIÉTÉ SUISSE DE NUMISMATIQUE 


SOUS LA 


DIRECTION DE PAUL-CH. STRŒHLIN 





TOME XIII 





GENEVE 
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ, RUE DU COMMERCE, 5 
1905 


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LES MONNAIES 


DES 


PRINCES-EVEQUES DE BALE 


NOTICE HISTORIQUE 


ET DESCRIPTION DE 234 PIECES, ACCOMPAGNEES DE FIGURES DANS 
LE TEXTE ET DE PLANCHES REPRESENTANT 133 MONNAIES 


Avant-propos. 


Notre intention était d’abord de ne publier qu’un cata- 
logue descriptif des monnaies des princes-évéques de 
Bale, mais nous avons jugé indispensable ensuite de le 
faire précéder d’une notice historique dans laquelle nous 
résumons tout ce qui, à notre connaissance, a été dit 
sur le monnavage de ces princes. Ce modeste travail ne 
jettera donc pas plus de lumière sur cette question; sur 
certains points seulement, nous avons tenu à faire valoir 
notre manière de voir, mais nous ne l'avons fait qu'avec 
la réserve que nous impose le manque de documents. 
Nous laissons aux auteurs consultés, et dont la liste des 
publications figure ci-après, la responsabilité de leurs 
affirmations; nous leur avons emprunté quelques cita- 
tions, mais d'une manière générale nous n'avons fait que 
résumer leurs écrits, auxquels nous renvoyons le lecteur. 

Concernant l’histoire monétaire de l’ancien évêché de 
Bâle, la période du moyen âge est peu documentée. 


Ze 


Quelques actes confirmant aux évéques leur droit de 
monnayage et des monnaies laissant voir ou seulement 
supposer le nom de l’atelier monétaire de Bäle et ceux 
d’évéques à partir du x° siècle, sont les seuls témoins 
de cette époque. 

Pour la période plus récente, qui commence a la 
Reformation et pendant laquelle le siege épiscopal fut a 
Porrentruy, on pourrait, en consultant les archives 
de Pévéché qui sont actuellement à Berne, obtenir 
encore bien des renseignements inédits. Elles renferment 
plusieurs liasses de comptes, correspondances, mande- 
ments, etc., la plupart en langue allemande, ainsi 
que plusieurs registres de Münzrechnen qui, pour étre 
consultés avec fruit, exigeraient non seulement beaucoup 
de temps, mais aussi la connaissance de lallemand au 
point de vue du style et de l'orthographe de l’époque, 
indispensable pour dechiffrer ces pieces. L’historien qui 
pourra un jour se charger de ce travail rendra certai- 
nement des services a l’histoire de ce pays. 

Pour ce qui a trait à la nomenclature descriptive des 
monnaies épiscopales bäloises, nous avons fait notre pos- 
sible pour étre complet, du moins en ce qui concerne les 
types ; pour les variétés nous mentionnons toutes celles 
que nous avons pu rencontrer; pour les bractéates nous 
n’avons indique que les types, sans égard aux différences 
de coins qui peuvent varier à l'infini. 

Nous avons jugé inutile de faire des descriptions trés 
détaillées, chaque type de monnaie étant represente dans 
les planches qui accompagnent la publication et que 
nous avons tenu a dessiner nous-méme. Si les dessins 
ne sont pas parfaits, nous les croyons quand méme 
suffisamment exacts et fidéles pour qu’on puisse recon- 
naitre sans hésiter les monnaies qu'ils représentent. 

Nous devons faire observer aux collectionneurs qui se 
servent de l'ouvrage de M. Ed. Jenner, Die Münzen der 
Schweiz, qu'il contient plusieurs erreurs et qu’ils ne 


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doivent pas s’etonner si certaines pièces qui y figurent 
ne sont pas mentionnées dans notre nomenclature. 
D'après la correspondance que nous avons eue avec 
M. Jenner et certaines constatations que nous avons 
faites, nous pouvons relever les erreurs suivantes conte- 
nues dans la publication en question : 

Le ducat de 1642 n'existe pas, Jean-Henri d’Ostein, 
évêque à cette époque, n'ayant pas frappé monnaie. Le 
dicken de 1623 n’est autre chose que le quart-de-thaler 
de la même année. La pièce de vingt-kreuzer de 1742 
n'existe pas non plus; on ne sache pas que Jacques- 
Sigismond de Reinach (1737 à 1743) ait émis des mon- 
naies. La pièce de quinze-kreuzer ou huitième-de-thaler 
de 1717 que M. Jenner nous dit exister dans la collection 
Imhoof-Blumer, aujourd’hui au Musée de Winterthour, 
ne s’y trouve pas et nous est tout à fait inconnue; de 
meme pour le double-groschen de 1598. Les plapparts 
sans date qu’il nous dit avoir trouvés au Musée historique 
de Berne sont des plapparts de la ville de Bale, qui en 
effet ont été classés par erreur avec les monnaies de 
l'évêché. Les demi-batzen de 1623, 1624 et 1716 sont des 
schilling; ceux de 1654 à 1663 sont des batzen et doivent 
être classés parmi ceux-ci. Le kreuzer de 1623 est un | 
vierer a notre avis. Les pièces mentionnées sous les 
rubriques vierer et rappen font double emploi. A part 
cela, nous n’avons pas trouvé plusieurs millésimes indi- 
qués par cet auteur, ce qui ne veut pas dire naturel- 
lement qu'ils n’existent pas. Plusieurs de ces erreurs 
s’expliquent par le fait que M. Jenner s’est servi, pour 
établir ses listes, de catalogues de ventes dans lesquels 
les indications de valeur des monnaies ne sont pas tou- 
jours exactes. 

A part les nombreuses collections particulieres que 
nous avons eu l'occasion de visiter, nous avons pu con- 
sulter a loisir celle du Musée national a Zurich, riche 
surtout en bractéates et demi-bracteates, celle du 


dla 


Musée de Winterthour, la plus complète pour les grosses 
pieces et le nombre des variétés, et celle du Musée 
historique de Berne, remarquable aussi, surtout par les 
pieces d’or. Nous saisissons l’occasion pour adresser à 
MM. D' Imhoof-Blumer à Winterthour, Hahn, conser- 
vateur des collections numismatiques au Musée national 
à Zurich, et Dr Thormann, conservateur au Musée his- 
torique à Berne, l’expression de notre reconnaissance 
pour l’empressement avec lequel ils nous ont facilité 
l'examen de ces collections. Nous devons également des 
remerciements à MM. Dr Geigy et Dr Bernouilli à Bäle, 
P.-Ch. Stroehlin et Th. Grossmann à Genève, L. Le Roy 
à Berne, A. Droz-Farny, professeur à Porrentruy, Dannen- 
berg à Berlin, G. Gallet à la Chaux-de-Fonds, soit pour 
les conseils et les renseignements qu’ils ont bien voulu 
nous donner, soit pour la complaisance qu’ils ont mise 
a nous soumettre leurs collections. C’est grace au con- 
cours de tous que nous avons pu terminer cette mono- 
graphie. Nous savons que nous sommes loin d’avoir 
épuisé le sujet; nous avons aussi probablement commis 
des erreurs et des omissions et nous serons reconnais- 
sant aux lecteurs qui voudront bien nous faire part de 
leurs observations, pour en tenir compte si possible dans 
un supplément où nous nous occuperons aussi des 
medailles qui concernent l’ancien évéché de Bäle. 


4 


La Chaux-de-Fonds, avril 1905. 


Alb. MICHAUD, 
Essayeur-jure. 


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Liste des publications consultees et mentionnees 
dans le present travail: 


J. TROUILLAT. Monuments de (histoire de l'ancien évéché de Bale. 
Porrentruy, 1852-1867. 

Ch.-Ferd. MoreL. Abrégé de l'histoire et de la statistique du ci-devant 
évéché de Bale. Strasbourg, 1813. 

A. Quiquerez. Histoire des institutions politiques, constitutionnelles 
et juridiques de l'évêché de Bale. Delémont, 1877. 

Mr Vautrey. Histoire des évêques de Bâle. Einsiedeln, 1886. 

G. HaLLER. Schweiserisches Müns- und Medaillenkabinet. Bern, 1780. 

Dr. H. Meyer. Die Bracteaten der Schweiz. Zürich, 1845. 

— Die Denare und Bracteaten der Schweiz. Zürich, 1858. 


‘Freiherr von BERSTETT. Die Miinegeschichte des Zähringen-Badischen 


Fürstenhauses. 1846. 

A. MorEL-FATIO. Monnaies suisses de la trouvaille de Saint-Paul. 
[Revue numismatique francaise, année 1849.] 

Ed. Jenner. Die Münzen der Schweiz. Berne, 1879 et 1901. 

Dr. Alfred Gricy. Gedruckte schweizer. Miinzmandate. Bale, 1896. 


DANS LE « BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ SUISSE DE NUMISMATIQUE » : 


L° Le Roy. Du droit de monnayage des princes-évéques de Bale et de 
Pexercice de ce droit. 1°° année, 1882, p. 97. 

Alb. SartLer. Zur Bracteatenkunde von Basel. 2° année, 1883, p. 73. 

Dr, A. Gricy. Aus schweizerischen Archiven; Claude Bourberaux, 
Miinegraveur. 8° année, 1889, p. 68. 

Dr. A. BurcKaRDT. Bracteatenfund von St. Johann in Basel. 1** année, 
1882, p. 105. 


DANS LA « REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE » : 


Edits et mandements concernant les monnaies étrangères en circu- 
lation dans l’ancienne principauté-évêché de Bale, recueillis et publiés 
par L* Le Roy. 1" année, 1891, p. 136. 

Mandements et ordonnances d'évêques de Bale concernant l'évaluation 
de certaines monnaies et les essuis auxquels elles ont été soumises, 
recueillis et publiés par L' LE Roy. 2° année, 1892, p. 119. 

H. Dannenserc. Die Münzen der deutschen Schweiz zur Zeit der 
sächsischen und fränkischen Kaiser. 1903, p. 337. 


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Notice historique. 


Le territoire de l’ancien évéché de Bale se trouvait 
situé dans le pays connu autrefois sous le nom de Rau- 
acie, dont les habitants, au nombre de vingt-trois mille, 
se joignirent aux Helvétiens, après avoir brùlé leurs 
habitations, pour pénétrer dans les Gaules. Battus, 
comme on le sait, par Jules César, les Rauraciens ou 
Rauraques, réduits à un petit nombre, rentrèrent dans 
leur pays et durent y reconstruire leurs habitations. Une 
colonie romaine, sous les ordres de Munatius Plancus, 
vint s’etablir dans le pays et, sur les ruines de l’ancienne 
capitale, on rebàtit la nouvelle qui recut le nom d’Augusta 
Rauracorum. | 

La Rauracie fit alors partie de la Gaule celtique et fut 
comprise dans la Province séquanoise, Maxima Sequa- 
norum, dont le chef-lieu était Bisance (Besançon). 

La ville de Bale n'existait pas encore; ce ne fut que 
vers 374 que l’empereur Valentinien fit construire sur 
l'emplacement actuel de ce lieu un fort qui devait servir 
à la défense du pays contre les attaques des peuples 
d'outre-Rhin. Ce fort, avec les habitations qui avec le 
temps se groupèrent alentour, fut l’origine de la ville de 
Bale. Apres la destruction d’Augusta Rauracorum par 
Atlila, les habitants se portèrent probalement vers Bâle 
et cet événement contribua sans doute à son développe- 
ment. 

l'époque à laquelle le christianisme s’implanta dans 
ce pays ne peut pas être précisée, mais il y avait des 
évéques dans les Gaules déjà au re siècle. Augusta 
Rauracorum fut aussi le siège de plusieurs évêques, entre 


_ A1 — 


autres de Juslinien, qui signa comme évêque de la Rau- 
racie au synode de Cologne en 346; saint Pantale fut aussi 
d’après la tradition un des premiers évêques ; saint Ragna- 
chaire (618) est qualifié d’eveque d’Augst et de Bâle. 
Les interruptions que l’on constate dans cette série sont 
dues probablement aux invasions des peuples païens, 
les Goths, les Vandales, etc., qui arrétèrent à plusieurs 
reprises l’essor du christianisme. Après la destruction 
d’Augusta Rauracorum, le siège fut transporté à Bâle. 
Les évêques dépendaient de l'archevêque de Besan- 
con; la circonscription ecclésiastique était la même 
que la division territoriale de la province séquanoise. 

Après l'invasion germanique, le pays fit partie du pre- 
mier royaume de Bourgogne, puis fut soumis à l'empire 
des Francs et incorporé ensuite en partie au royaume 
de la Bourgogne transjurane et en partie au duché 
d'Allemagne. Enfin Rodolphe III, roi de Bourgogne, ayant 
choisi pour son héritier l’empereur Conrad le Salique, 
l’eveche de Bale passa à l’empire d’Allemagne. 

Il est très probable que ce fut sous le règne de Char- 
lemagne que les évéques de Bale furent investis de la puis- 
sance temporelle. En tous cas, ses successeurs, Louis 
le Débonnaire (818) et Charles le Chauve (876), confir- 
merent aux évéques l’administration de leur diocèse et 
leur conférèrent une autorité plus grande. Les évêques 
profiterent probablement du désarroi qui accompagna le 
partage des Etats de Charlemagne pour accroitre leur 
autorité. Le besoin que les princes avaient du clergé 
dut leur faciliter l’acquisition de domaines et l’extension 
de leur indépendance. 

Les premiers documents qui font mention des 
domaines des évéques de Bäle datent de la fin du 
ixe siècle et le premier acte qui leur confère des droits 
de souveraineté est celui de l’an 999, par lequel Rodol- 
phe III, roi de Bourgogne, donne à l’évêque Adalbéro 
l’abbaye de Moutiers-Grandval. 


— 42 — 


Le droit de battre monnaie fut certainement une des 
plus anciennes prérogatives temporelles des princes- 
évéques de Bale. Le premier acte qui en fasse mention 
date de 1146. Déjà en 1141, dans un diplöme de l’empereur 
Conrad III, figure comme témoin de l’évêque son mone- 
taire ou officier préposé & la monnaie, Hugo. Mais on 
posséde des monnaies portant les noms d’évéques ayant 
régné antérieurement a cette date et qui établissent d’une 
manière certaine l’exercice du droit monétaire à la fin du 
xe siècle ou au commencement du xt siècle. Une quan- 
tité considérable de ces piéces, auxquelles on a donné 
le nom de demi-bractéates, a été découverte en 1843 par 
des ouvriers occupés à démolir l’ancienne basilique de 
Saint-Paul à Rome; elles étaient frappées sur de minces 
flans d’argent martelés régulièrement sur les bords afin 
de refouler le métal au centre et de donner a celui-ci plus 
d’épaisseur. Il en résulte que le plus souvent le centre 
seul de la piéce a recu l’empreinte du coin et que les 
bords ne portent que les marques de la tranche du mar- 
teau. Aussi, souvent les légendes sont-elles incomplétes 
et ce n’est que par l’examen de plusieurs mêmes pièces 
qu’on arrive a les reconstituer. Elles portent généra- 
lement d’un côté le nom de l'évêque, de l’autre le mot 
BASILEA ; les lettres de ces mots sont souvent disposées 
en forme de croix. L’argent employé est d’un titre assez 
élevé, environ 0,750, et le poids en moyenne de 097,54 
pour les grandes et de 09,23 pour les petites. 

Un savant italien, M. de San Quintino, a publié la des- 
cription des monnaies de la trouvaille de Saint-Paul, qui 
appartiennent aux Ix°, xe et xıe siècles. Parmi elles se 
trouvaient plusieurs pièces frappées par les évéques de 
Bäle, Adalbéro II ou III (999-1025), Udalric (1025-1040), 
Théodoric (1041-1055), Bérenger (1057-1072) et Rodolphe 
(1107-1122). Dans un travail remarquable publié dans la 
Revue numismatique francaise en 1849, M. Morel-Fatio les a 
decrites et a cherché à quel évéque, faute de documents, 


419 — 


on pouvait logiquement attribuer le premier exercice du 
droit monétaire. Nous citerons ici ce passage qui, quoi- 
que n’émettant qu'une hypothèse, se termine par des 
conclusions très admissibles : 


A A 


« A défaut de documents précis sur l’origine même, 
il me semble qu’antérieurement aux monnaies que 
nous avons decrites, il s’est trouvé vers la fin du 


« xe siècle, ou tout au moins au commencement du xi, 


A R 


une occasion dont les évéques de Bäle ont pu facile- 
ment profiter pour obtenir, ou peut-étre seulement 


« usurper, la régale monétaire, s’ils ne la possédaient 


A 


A A A A A AÀA A A A A 


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déjà. 

« C’était pendant la vieillesse de Rodolphe, ce der- 
nier roi de la Bourgogne transjurane, dont les vastes 
Etats devaient, à défaut d'héritier mâle et légitime, 
échoir à l’empereur Conrad le Salique, qui avait épousé 
une des nièces de Rodolphe. On admettra facilement 
que ce prince, privé de descendance directe, n’ait pas ‘ 
été le gardien bien jaloux de ses droits, et que vers la 
fin de ses jours, il ait toléré l’usurpation, surtout de la 
part d’un de ces puissants évêques qui pouvaient lui 
promettre en l’autre monde les riches compensations 
de ses magnificences en celui-ci. 

« L'histoire nous apprend aussi que l’évêque Udalric ou 
Ulric fut gratifié en 1028, par l’empereur Conrad II, des 
mines d'argent situées dans le Brisgau (acte daté de 
Pollingen en 1028) et, bien que l'exploitation des mines 
ne soit pas absolument liée à l’idée d’une fabrication 
monétaire, c’est au moins une présomption qui nest 
pas sans valeur. En gratifiant ainsi Udalric, Conrad 
ne faisait en quelque sorte que suivre l'exemple de son 
prédécesseur Henri II, qui avait comblé de biens la 
ville de Bâle et son évêque Adalbéron. On sait que 
l'empereur, parmi ses nombreux bienfaits, fit rebâtir 
la cathédrale détruite jadis par les Hongrois et qu’il 
assista en 1010 à sa dédicace au milieu d’un concours 


—_ 44 — 


immense de grands personnages, tant laiques que sécu- 
liers. 

a L’évéque Adalbéron est à mes yeux celui auquel 
on peut, avec quelque certitude, faire remonter l'exer- 
cice du droit monétaire 4 Bale; car indépendamment 
de la munificence et de l’amitié personnelle de l’empe- 
reur Henri II, il reçut de Rodolphe III de Bourgogne, 
en toute propriété, la célébre et considérable abbaye 
de Moutiers-Grandval, avec les droits qu’avaient exercés 
sur elle ses prédécesseurs les rois de Bourgogne. 

« Ces droits régaliens comprenaient évidemment le 
droit de monnaie dans l’immense étendue des posses- 
sions de l’abbave et il résulte que si nous ne pouvons 
« affirmer qu’Adalberon soit le premier évéque de Bale 
« qui ait battu monnaie, du moins nous avons a peu prés 
« la certitude que la monnaie épiscopale a déja dü fonc- 
« tionner de son temps. » 

La grande compétence de M. Morel-Fatio dans les ques- 
tions monétaires et le désir de jeter le plus de lumière 
possible sur ce point capital nous engagent à repro- 
duire encore la lettre que ce savant adressait le 16 dé- 
cernbre 1875 à M. Quiquerez et que celui-ci a publiée 
dans son Histoire des institutions de l'évêché de Bale : 
« Bâle a eu sa monnaie dès l’époque mérovingienne, et 
« là comme ailleurs elle se divisait en racio fisci, racio 
« ecclesiae, c'est-à-dire part de l'Etat et part du domaine 
« ecclésiastique. Les temps mérovingiens, constamment 
« troublés, ont plus que tout autre favorisé les idées 
« d’empietement et d’usurpation. Aussi les monnaies 
« essentiellement royales d'abord et ne mentionnant que 
« le nom du prince ou de ses officiers monétaires, ont 
« fini par laisser apparaître des noms épiscopaux. Nous 
« constatons ces noms d’évéques vers l’an 650, sur les 
« deniers d’argent de Clermont en Auvergne. Dès qu’un 
« évêque a pu en agir de la sorte à Clermont en Auvergne, 
« il est vraisemblable que tous faisaient de même et que 


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« S'ils ne mettaient pas leur nom sur la monnaie, ils en 


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& A A Aa A REF ARR K 


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avaient l'exercice utile, au moins pour une portion. 

« Bâle à cette époque a dü éprouver les mêmes eflets 
de cette usurpation cléricale. Nous ne connaissons pas 
de triens ou deniers balois portant un nom d’évéque, 
mais le régime devait y être le même que dans les 
autres civilates ou diocèses. Voilà à quelle époque il 
faut remonter pour trouver, sinon le droit, du moins 
l'exercice de la monnaie épiscopale de Bale. Toutes les 
prétendues concessions des âges postérieurs ne sont 
que des confirmations et voici d’où vient probablement 
usage de ces confirmations. 

« À la fin des Mérovingiens une évolution monétaire 
se préparait qui allait substituer l'usage absolu de 
l'argent à la monnaie d’or. Une période de transition 
fut le prélude de ce grand acte, qui souleva bien des 
discussions et produisit des hypothèses variées. 

« Cette période se trouve placée entre les années 700 
à 741 environ, et nous offre une grande abondance de 
monnaies qui, de plus en plus, admettent des noms de 
dignitaires ecclésiastiques et laïques. Mais à ce débor- 
dement monétaire succéda une réforme rigoureuse, 
établie et maintenue par Pepin le Bref et Charlemagne. 
Ces princes rendent à la monnaie son caractère roval, 
réduisent à un fort petit nombre les ateliers moné- 
aires, en un mot anéantissent toutes les usurpalions 
et ne permettent plus que le nom royal et l'indication 
du lieu sur la monnaie. 

a Les évêques cédaient et subissaient ce qu'ils ne pou- 
vaient empêcher, se promettant bien de reprendre la 
fabrication dès que l’occasion se présenterait. L'Eglise 
ne connaît pas de prescriptions à ses droits et elle a 
toujours droit à tout. Cette occasion se présenta natu- 
rellement alors que les successeurs de Charlemagne 
laissérent amoindrir l'autorité royale, au milieu du 
démembrement territorial. De toutes parts les entre- 


AG 


« prises se manifestèrent et si, à ce moment, les sei- 
« gneurs laïques obtinrent des concessions nouvelles, le 
« clergé qui réva et révera toujours la domination tempo- 
« relle, n’accepta que la confirmation d’un droit dont il 
« avait joui dès 650, peut-être même auparavant, mais 
« qu'il lui convenait de faire dater de toujours. 

« L’eveque de Bâle a donc repris la fabrication de la 
« monnaie, dès qu'il a cru le moment favorable et, je le 
« crois, vers le milieu du xe siècle. Ce qui est certain, 
« C'est que, avec ou sans confirmation, un Adalbéron, 
« évêque de Bâle, battait monnaie à son nom entre 961 
« et 1025, car il y a eu deux évêques de Bale de ce nom 
« à cette époque. » 

Sortant maintenant du champ des suppositions, nous 
mentionnerons dans l’ordre chronologique les différents 
documents qui confirment aux évêques de Bâle leur 
droit monétaire et qui sont tous tirés des Monuments de 
l'histoire de l'ancien évéché de Bale, par J. Trouillat. 

C'est en premier lieu une bulle du pape Eugène III, 
datée du 15 mai 1146, qui confirme à Ortlieb, comte 
de Froburg, évêque de Bâle, les divers privilèges 
dont jouissait son Eglise, entre autres celui de frapper 
monnaie dans la ville de Bâle et dans tout l'évêché, ainsi 
que cette Eglise, depuis sa fondation à ce jour, en a reçu 
le droit des rois et empereurs (Trouillat, I, 295). 

Le der juin 1149, l’empereur Conrad III confirma ce 
droit au même Ortlieb, en lui donnant l'autorisation de 
frapper monnaie avec une effigie particulière qu'il défen- 
dit d'imiter dans tout l’évéché sous peine d’une amende 
de 100 livres d’or (Trouillat, I, 313). 

Ceci n’empécha pas les empereurs d’octroyer ce droit 
à d’autres villes comprises dans le diocèse de Bâle, 
Colmar, Thann, Murbach, Mulhouse, ainsi qu'aux 
seigneurs de Franquemont et aux comtes de Montjoie; 
il leur interdisait seulement l'emploi de la même effigie 
que l'évêque. 





S247 


Nous ferons remarquer ici qu’à la même époque, les 
empereurs d’Allemagne frappaient monnaie à Bâle con- 
curremment avec les princes-évêques. Les pièces impé- 
riales portaient d’un côté le nom du souverain et de 
l'autre les mots BASILEA CIVITA. H. Meyer a décrit et 
représenté plusieurs de ces pièces, pl. II, nes 97 à 104, et 
pl. IV, ns 1 à 4. Il ne faut pas les confondre avec celles 
se rattachant à l'évêché. 

Plusieurs auteurs parlent aussi de monnaies nortan! sur 
l’une des faces le nom de l’empereur et sur l’autre le 
nom de l’évêque. Nous n’avons trouvé la description de 
pareilles piéces nulle part, sinon dans H. Meyer, Die Denare 
und Bracteaten der Schweiz, page 54, qui donne la descrip- 
tion d’une demi-bractéate d’apres Köhne, laquelle porterait 
à ravers : + HENRICVS REX et au revers DEODERICVS 
EPS. Meyer dit qu'il ne voudrait pas se prononcer d’une 
maniere definitive sur l’origine de cette piece et il fait 
remarquer qu'elle diflere de celles de l’évêque bälois 
Théodoric en ce que le nom est écrit differemment et 
que l’endroit de l’atelier n’est pas indique. En effet, 
les autres monnaies de Théodoric (voir figures 10 à 27) 
portent toutes le nom écrit avec un T et non avec un D 
et au revers le mot BASILEA. Un autre numismatiste, 
M. Dannenberg, à Berlin, l’attribue plutöt à Metz, ce qui 
est fort possible, plusieurs évéques de Metz ayant porté 
le nom de Thierry ou Deodericus. Pour ces motifs nous 
ne l’avons pas admise au nombre des pièces épiscopales 
baloises. 

En 1154, l’empereur Frédéric Ier déclare que les mon- 
naies de Bâle ayant été altérées dans leur poids, alliage 
et module, il statue, sur la demande de l’évêque Ortlieb, 
des princes et du peuple, que ces monnaies devront 
être rétablies dans toute leur intégrité et qu’à l'avenir le 
dit évêque et ses successeurs ne devront pas les altérer 
de nouveau (Trouillat, I, 323). 

D’autres confirmations du droit monétaire furent don- 


REVUE NUM, T. XIII. 2 





— 18 — 


nées en 1220 par Frédéric Ier et le 20 décembre 1347 par 
Charles IV. 

A cette époque les demi-bractéates dont nous avons 
parlé, et qui caractérisent la première période monétaire, 
étaient remplacées par les bractéates, petites monnaies 
d’argent frappées d’un seul còté sur des flans 4 peu 
pres carrés, de sorte que l’empreinte est en relief d’un 
côté et en creux de l’autre. Elles portent la tête mitrée 
de l’évêque accompagnée de différents attributs, étoiles, 
anneaux, roses, lis, calices, livre, bâton épiscopal, globes, 
tours, elc. 

Ces monnaies sont presque toujours anépigraphes ; 
quelques-unes portent des lettres indicatrices de noms 
d’évéques comme P-E (Peter), 1-0 (Johann), H-S (Hen- 
ricus), d'autres B-A (Basilea) ou B-R (Brissach) lieux de 
la frappe. Un seul nom d’évéque figure en toutes lettres, 
celui de Lutold. Un cercle en relief, en forme de bour- 
relet, le plus souvent uni, entoure le tout. 

Ces bractéates, nommées plus souvent deniers, ou 
pfennig, ou mönchskappen a cause de la tete mitrée, 
etaient la monnaie courante. La monnaie de compte était 
la livre qui se divisait en 20 schilling () ou sols et 
le schilling en 12 pfennig (9) ou deniers, mais on ne 
frappait nì livres, ni schilling, seulement des pfennig ou 
bractéates. Il existe une grande variété de ces pièces. 

Il est probable que la plupart des évéques, depuis la 
fin du xmne siècle jusqu’à Jean de Vienne, c'est-à-dire 
jusqu'au milieu du xrve siècle, usèrent de leur droit de 
monnayage, mais il n’est pas possible de classer avec 
certitude ces bractéates a tel ou tel regne. Certains 
auteurs ont quand même rapproché certains signes qui 
accompagnent le type principal, lequel est toujours une 
tete mitree d’évéque, des armoiries des princes qui ont 
régné a cette epoque et en ont tiré des conclusions qui 
paraissent de prime abord admissibles. 

C’est ainsi que les bractéates qui portent une étoile au 








— 49 — 


dessus ou à côté de l'effigie font supposer qu'elles se 
rapportent à Henri de Thoune (1215-1238), dont les armes 
étaient de gueules à la bande d'argent chargée d'une étoile 
de sable. Celles où figure un anneau pourraient être 
attribuées à Pierre IT d’Aspelt (1297-1305), lequel blason- 
nait de gueules à deux vires (ou anneaux concentriques) 
d'argent. 

Ce n'est pas l'opinion de Coraggioni (Münzgeschichte 
der Schweiz, p. 13), qui dit que comme on devait souvent 
retirer les bractéates à cause de leur facile détérioration, 
on frappait sur les nouvelles certains signes, croissants, 
étoiles, croix, roses, fleurs de lis ou anneaux pour les 
distinguer des anciennes. Nous devons dire que certains 
de ces signes se retrouvent sur d’autres bractéates que 
celles de l'évêché de Bâle, ce qui confirmerait cette 
dernière version. H. Meyer (Die Denare und Bracteaten der 
Schweiz, p. 60) dit que Leitzmann lui a aussi fait obser- 
ver que si ces signes devaient figurer les armoiries des 
évêques, on les aurait placées ailleurs et représentées 
différemment. Il est évident qu'on ne peut rien affirmer 
à ce sujet; quoi qu'il en soit, il est évident que ce ne 
sont pas des ornements quelconques qu’on puisse attri- 
buer à la fantaisie des graveurs des coins et qu’ils ont 
leur signification. 

C'est pourquoi dans la description que nous donnons 
des bractéates, nous avons groupé ensemble celles qui 
portent le même signe. 

Les pièces qui ont des abréviations de noms, comme 
I-O, P-E, H-S, peuvent se rapporter à plusieurs évêques 
ayant porté le même nom. Celles où figurent deux tours 
avec les lettres S-N sont attribuées 4 Berthold de 
Ferrette (1249 à 1262), qui fit construire l'église de Saint- 
Nicolas au Petit-Bâle en 1250. 

Enfin, celles qui portent les lettres B-R doivent avoir 
été frappées à Brissach. Les évêques de Bâle eurent en 
effet pendant un certain temps un atelier monétaire dans 


— 0 — 


cette localité simultanément avec celui de Bale, car il 
est. fait mention (Quiquerez, p. 76) dans les actes de 1303 
à 1309, à plusieurs reprises, d’un nomme Dietrich, maitre 
des monnaies, lequel était vassal du grand-échanson de 
l'évêque; on le nomme aussi monétaire à Brissach, alors 
qu’en 1308, le maître des monnaies de Bâle se nommait 
Verner, ce qui prouve suffisamment l'existence de deux 
ateliers, à cette époque du moins. Il est probable que 
la direction de la Monnaie de Bâle appartenait au grand- 
maréchal de l’évêque, lequel avait parmi ses prérogatives 
celles, lorsqu'on frappait de la nouvelle monnaie à Bale, 
d'en prendre une livre pesant ou autant qu'il pouvait en 
tenir dans sa main, tandis que le grand-échanson avait la 
direction de la Monnaie de Brissach. Quiquerez ajoute : 
« le maitre monnaveur était un personnage important 
« ayant sous lui tout un personnel qui constituait une 
« espèce de corporation jouissant de certains privilèges 
« et l’hôtel des monnaies avait droit d'asile. » 

En vertu d'un accord de 1262 et reproduit dans les 
Monuments de Trouillat, sous n° 81, t. II, les bourgeois 
de Bâle exercaient sur le monnayage de l’évêque un droit 
de contrôle. 

Il y est dit que « lorsque l'évêque voulait en opérer 
« l'essai, ce qu'il pouvait faire en tout temps, le prévot 
« civil, accompagné de deux ou trois citoyens probes, se 
« rendait à l’improviste chez le monétaire. Là, en présence 
« de l'évêque ou d’autres personnes honnêtes, il devait 
« puiser une poignée de pfennig et les porter à la balance 
« en allongeant le bras. S'il ne fallait ajouter que quatre 
« pfennig et au dessous, au nombre légal de pièces pour 
« faire le marc, c'était sans conséquence pour l'honneur 
« de la personne du monétaire, mais s’il en fallait plus 
« de quatre, c'était un cas de faux, dont il devait encou- 
a rir les suites pénales. Les pfennig devaient aussi subir 
« l'essai de la balance et si l’on trouvait un pfennig trop 
« léger du poids de deux grains d'orge, le monétaire 








— YW — 


« n'avait rien à redouter, mais si le poids en était léger 
« d’une quantité plus forte, la monnaie était considérée 
« comme fausse ». En 1362, les bourgeois de Bâle éta- 
blirent une commission spéciale composée du prévôt 
civil et de trois bourgeois, gens d’honneur, pour con- 
trôler les monnaies. 

Quiquerez nous apprend que 10 grains d’orge de petite 
espèce pèsent 50 centigrammes; donc 2 pèsent 10 centi- 
grammes. D'autre part, les bractéates que nous avons eu 
l’occasion de peser (nous parlons de pièces en bon état 
et qui paraissent entières) varient entre 24 et 44 centi- 
grammes. Si nous admettons comme moyenne 32, la 
tolérance de poids accordée au monnayeur aurait été 
énorme puisqu'elle était d’environ un tiers. En tous cas des 
moyens aussi primitifs de compter le nombre de pieces 
au marc ou d’évaluer leur poids laissait une belle marge 
aux monnayeurs, qui ne se firent sans doute pas faute 
d’en tirer profit et, comme d’un autre coté, les évéques 
altérérent 4 plusieurs reprises le titre de leurs deniers, 
il ne faut pas s’étonner de l’ordonnance de l'empereur 
Frédéric Ier en 1154 déjà citée, ni du discrédit dans 
lequel tombèrent les monnaies épiscopales. 

L'évéque Jean Senn de Munsingen fit frapper de nou- 
velles monnaies, lesquelles n’étaient pas en rapport avec 
l'ancien système admis. Du marc d’argent on ne tirait 
plus que 3 livres et 5 schilling, et 2 schilling nouveaux 
équivalaient à 5 anciens. De nombreux inconvénients en 
resulterent, qui engagèrent les pays voisins ot la mon- 
naie de l’évéché de Bale avait cours, a faire un accord, 
pour la repousser. 

Son successeur, Jean de Vienne, altéra tellement la 
valeur de ses monnaies qu’elles furent completement 
discréditées, ce qui engagea l’empereur Charles IV, en 
1376, à autoriser la ville de Colmar à frapper des pfennig 
d’argent. 

Il est probable qu’en déterminant le titre de l’argent 


— 99 — 


des bractéates épiscopales on pourrait avec raison les 
classer chronologiquement, celles dont le titre est le plus 
fin devant être les plus anciennes. 

Les évêques de Bâle, dans leurs embarras financiers, 
durent à maintes reprises engager et même aliéner cer- 
tains de leurs revenus temporels. En 1373, Jean de Vienne 
se vit dans la nécessité de réunir son chapitre avec le 
consentement duquel il engagea son droit de monnaie 
aux bourgeois et à la commune de Bâle pour la somme 
de 4000 florins d’or. Cette cession temporaire avec droit 
de rachat comprenait le droit exclusif de battre monnaie 
et l'impôt sur la frappe payé par le monétaire. Les 
citoyens de Brissach devaient recevoir leurs coins de 
ceux de Bâle et tenir leurs espèces dans un rapport 
de poids tel, qu'elles fussent plus pesantes de 4 pfennig 
au marc que celles des Bälois. Ceux-ci ne jouissaient 
point de l’impôt monétaire à Brissach. 

En 1376, l’évêque engagea le droit de monnaie dans la 
ville de Brissach, de même que l’impöt monétaire a 
Bourkard Sporer d’Eptingen pour les services rendus à 
l'Eglise. Cette cession était rachetable pour 100 marcs 
d'argent. 

Le droit engagé à la ville de Bâle fut racheté, mais en 
1385 l’évêque Imier de Ramstein l’engagea de nouveau 
pour la somme de 1000 florins, puis il fut racheté une 
seconde fois et aliéné définitivement dans le cours du 
xve siècle, ou même plus tôt, à la ville, qui dés lors le 
conserva exclusivement. 

Wurstiesen dans sa chronique dit que, depuis 1373 la 
ville de Bâle a commencé à frapper des monnaies à la 
crosse de Bale (Baselstab). Le D' H. Meyer, interprétant 
mal ce passage, croit qu'il faut attribuer à la ville toutes 
les bractéates qui, à coté de la tele d'évèque, portent une 
ou deux crosses, ou les lettres B-A. M. Alb. Sattler, dans 
un article publié dans le Bullelin de la Société suisse 
de numismalique, Ile année, page 71, et intitulé Zur 











un a rn oe III 


4 — 


Bracteatenkunde von Basel, combat avec raison cette 
interprétation et n’admet comme bractéates de la ville 
que celles où la tele d’évéque est remplacée par une crosse 
de Bâle avec ou sans les lettres B-A, qui sont représen- 


f= 


tées dans l’ouvrage de Meyer sous nos 141, 142, 145, 
146, 147 et 148, pl. II, et qui recurent le nom de stäbleı- 
pfennig (deniers à la crosse). Sattler s’exprime ainsi : « || 


« 
« 


A A A AÀ A RRR RR RA A A 


A A A A A A A AA AA A 


A A 


y a d'ailleurs d’autres raisons qui font admettre 
comme monnaies de la ville seulement celles qui por- 
tent la crosse de Bale. Si nous considérons la suite 
des monnaies épiscopales, nous trouvons comme tvpe 
persistant la téte d’évéque avec les initiales ou dil- 
férents ornements, lis, étoiles, anneaux, etc., ainsi que 
les baselstab. La tête d’évéque est toujours le sujet prin- 
cipal des monnaies, qu’on appelait d’ailleurs mönchs- 
kappen ; les ornements, même les crosses, n’y figuren! 
que comme accessoires. Je ne comprendrais donc pas 
que Bâle qui, comme les autres villes, devait être tres 
fière de ses prérogatives, ait maintenu, une fois en 
possession du droit de monnayage, la tête d’évéque 
comme figure principale de la pièce, tandis que 
l'emblème de la ville aurait occupé une place secon- 
daire. On ne pourrait comprendre cela que si les 
mönchskappen avaient été de la monnaie de bon aloi, 
bien reçue partout et que pour cette raison on n'ail 
pas voulu en changer le type principal; mais c’est le 
contraire qui avait lieu : les monnaies des évêques, 
surtout sous Jean de Vienne, étaient tombées en gran! 
discrédit à cause de l’abaissement de leur titre ©! 
étaient même refusées en certains pays. Une fois en 
possession de son droit, la ville s'empressa d'élever lc 
titre de sa monnaie et vraisemblablement en change: 
le type pour la faire plus facilement accepter par le: 
Etats voisins. A qui faut-il donc attribuer ces bractealvs 
qui portent avec la tele d’eveque, la crosse de Bâle? | 
ville possédait depuis longtemps, en tous cas depui: 





_ D — 


« 1344, un droit de contrôle sur la monnaie de l'évêque. 
« J’attribue donc ces pièces, ainsi que celles qui portent 
« les lettres B-A, à cette période où la ville exercait ce 
« contrôle ». 

Nous sommes d’accord avec M. Sattler d'envisager 
la crosse de Bale à côté de la tête d’évéque comme un 
signe de contrôle de la ville et, dans la description que 
nous avons faite des bractéates épiscopales, nous avons 
groupé ensemble celles qui portent ce signe. Par contre, 
nous n’admettons pas qu’il en soit de même pour celles 
qui portent les lettres B-A, pour les motifs suivants. 
D'abord, il n’est pas probable que la ville ait adopté 
deux signes différents pour marquer son contrôle, un 
seul devait lui suffire. Ensuite, le mot BASILEA en entier 
ou en abrégé indique le lieu de l’atelier et les évêques 
l'ont fait figurer, non seulement sur certaines bractéates, 
mais déjà sur les demi-bractéates du x® et du xıe siècle. 
Il n’est donc pas admissible que la ville, voulant inscul- 
per un signe à elle, ait choisi le mot BASILEA dont les 
évêques eux-mêmes avaient fait auparavant un si fré- 
quent emploi. Il en est autrement de la crosse de Bale 
qui remplace ici la crosse d'évêque, avec laquelle il ne faut 
pas faire de confusion. Du moment que la ville, aussitôt 
en possession du droit de frappe, marqua ses monnaies 
d'un baselstab (c’est-à-dire d’une crosse terminée par 
trois pointes dont les deux extérieures sont un peu rele- 
vées en dehors, pareillement à celles de la fleur de lis), 
il est tout à fait logique de supposer que le même signe 
sur les bractéates épiscopales représente aussi son con- 
tröle. 

M. L. Le Roy, dans son article intitulé Du droit de mon- 
nayage des princes-évêques de Bale et de l'exercice de ce droit, 
publié dans le Bullelin de la Société suisse de numisma- 
tique, année 1882, page 97, donne, à ce sujet, une expli- 
cation un peu différente de celle de M. Sattler. Il pense 
que les pièces en question furent frappées par la ville, 


ne 


au nom des évêques, dans les périodes de temps où 
ceux-ci lui cédèrent leur droit. Il leur donne pour ce 
motif le nom de semi-prelatales. Quoi qu’il en soit, il est 
probable que la presence de la crosse de Bäle sur ces 
pieces a une signification et les explications des deux 
auteurs précités sont admissibles toutes deux, sauf, à 
notre avis, en ce qui concerne les lettres B-A, pour les 
motifs déjà indiqués. 

Les bractéates dont nous venons de parler caracté- 
risent la deuxième période monétaire épiscopale. 

La réforme religieuse fut introduite à Bale sous le 
règne de l’évêque Philippe de Gundelsheim, lequel aban- 
donna le siège de Bâle pour fixer sa résidence ordinaire 
à Porrentruy, où ses successeurs reprirent la frappe des 
monnaies qui dura jusqu’à la fin du xvIne siècle et qui 
constitue la troisième et dernière période. 

En 1585, l’évêque Jacques-Christophe de Blarer avait, 
par l’entremise de députés de plusieurs cantons suisses, 
cédé à la ville de Bâle, pour la somme de 200,000 florins 
monnaie bâloise, certains droits et domaines, y compris 
le monnayage dans ce lieu. Il ne renonçait donc pas à 
son droit monétaire, qu’il comptait exercer ailleurs dans 
son évéché et, en effet, l’année suivante, soit en 1586, il 
émettait ses premières monnaies frappées à Delémont 
ou à Saint-Ursanne. Il est vrai qu’il s’agit d’un groschen 
mentionné par M. Ed. Jenner, mais que nous n'avons 
trouvé dans aucune des collections que nous avons visi- 
tées. La plus ancienne pièce datée de cette époque que 
nous ayons rencontrée est un groschen de 1595. 

Un passage du Journal de Petermann Cuenin dit : 
« Ressuscitant un droit qui avait été accordé aux évêques 
« de Bâle par les empereurs et qui était tombé en désué- 
« tude, il (Jacques-Christophe) fit battre de nouveau mon- 
« naie. Quinze ouvriers appelés par lui de l'étranger s’éta- 
« blirent à Delémont et frappèrent des pièces de quinze 
« et de six-deniers. » Les pièces de six-deniers sont des 








— % — 


demi-schilling ; quant aux pièces de quinze-deniers, soit 
un quart-d’écu, elles sont inconnues et le chroniqueur 
doit avoir fait erreur. 

D’un autre cöte, M. le Dr Geigy a extrait des archives 
de l’évéché et publié dans le Bulletin de la Société suisse 
de numismatique, année 1889, page 68, une lettre de 
Claude Bourbeaux (il est nommé Claude Bourberain dans 
le Manuel du Conseil d’Etat aux archives de la chan- 
cellerie de Neuchatel) maitre graveur de Dijon et a 
Neuchatel en Suisse, adressée à l'évêque de Bale et 
par laquelle il lui réclame une somme de 18 écus sols 
1 batz, pour avoir gravé et fabriqué les coins des pièces 
de trois cruches soulz de basle et de demy-soulz au buste 
de sainct orsonne suivant la commande qui lui avait été 
donnée le 3 septembre 1595, pour la monnaie de Saint- 
Ursanne, ainsi que les coins du taller selon les portraits 
qu'il Len avoit fait et la commande qu’il en avait reçue 
le dernier jour d'octobre 1595. Il expose à l’évêque que, 
n'ayant pu obtenir le paiement de cette somme du 
chätelain de Saint-Ursanne, il a recours à lui et men- 
tionne ses peines et débours, entre autres qu’il a du 
prendre un cheval pour aller avec son fils de Neuchâtel 
à Saint-Ursanne y porter les coins. 

Il en résulte que l'évêque ouvrit deux ateliers none 
taires, l’un à Delémont, l’autre à Saint-Ursanne, ce qui 
peut paraître invraisemblable au premier abord. Toute- 
fois, nous avons trouvé aux archives de l’ancien évéché, 
aujourd'hui à Berne, des comptes de monnayage qui éta- 
blissent d’une manière certaine l'existence simultanée de 
ces deux ateliers. Haller dit, page 298, que Georg Vogel 
et Léopold Trager étaient alors monnayeurs. 

Les monnaies de Jacques-Christophe portent toutes 
à lavers ses armes écartelées ou parti avec celles de 
l'évéché. (Les armoiries de l'évêché sont d'argent à la 
crosse de Bale de queules tournée à senestre. Cette dispo- 
sition n’a pas toujours été observée.et nous trouvons 


= 07. 


sur plusieurs monnaies et médailles la crosse tournée à 
dextre.) Au revers, les thaler et groschen représentent 
l'aigle impériale et le nom de l’empereur Rodolphe II; 
sur les batzen on voit la Vierge Marie tenant l'enfant 
Jésus et sur les schilling saint Ursanne tenant un livre 
et trois fleurs de lis. Cet évêque déploya une grande 
activité pendant un règne de trente-trois ans et fut sur- 
nommé le Restaurateur de l’évéché. 

Son successeur, Guillaume Rinck de Baldenstein, fut, 
d'après une note. de Mg Vautrey, le premier évêque 
qui frappa monnaie à Porrentruy. Il conserva pour 
ses batzen et schilling les types précédents, mais sur 
les thaler et demi-thaler, il fit représenter Henri II, 
empereur d'Allemagne, autrement dit saint Henri, bien- 
faiteur de l'évêché, lequel rebätit la cathédrale de Bale 
détruite par les Hongrois et inaugurée en 1010 en pré- 
sence de l’empereur. C’est la raison pour laquelle on le 
voit sur ces pièces tenant dans la main une maquette de 
l’église. Au revers, l’aigle impériale et comme légende le 
nom de l’empereur Ferdinand II. 

En ce qui concerne les monnaies qui, à côté du nume- 
raire spécial de l’évéque, avaient alors cours dans ses 
Etats, on peut consulter les édits et mandements ainsi 
que les listes de monnaies ayant été l’objet d’essais, 
tirés des archives et publiés par M. L. Le Roy dans la 
Revue suisse de numismatique, 1891, pages 136 à 151, et 
1892, pages 119 à 127. On sera frappé de la multitude 
des espèces qui circulaient dans ce petit pays obligé de 
recevoir les monnaies de tous les Etats qui l’entouraient 
et incapable, probablement par suite du manque de 
metal, de frapper pour son commerce intérieur le numé- 
raire suffisant. Un mandement du 28 septembre 1623 
mentionne a lui seul douze espéces d’or et vingt et une 
espèces d’argent. Dans ce même mandement, Guillaume 
Rinck se plaint « du grand et insupportable désordre 
« qui s’est glissé dans les monnaies, accru par l’insa- 


ee). == 


« tiable avarice et cupidité de certains trafiqueurs qui 
« font profession d’enlever en cachette les bonnes espèces 
« pour les transporter au dehors et rapporter d’autres 
« plus faibles de poids et aloi. » 

Cet état de choses obligea l’évêque à établir un bureau 
de change, ainsi qu’on le voit par un mandement du 
29 octobre 1623, lequel « ordonne que les demi-testons 
« ou pièces de trois-batz frappées au coin de Murbach 
« ou de Fribourg, faibles de poids et aloi, devront étre 
« portées à la banque de change établie en la ville de 
« Porrentruy, où elles seront changées contre 6 rappes 
« ou 1 sol; chacun est d’ailleurs autorisé 4 les accepter 
« pour cette valeur, de méme que les pièces d’un-batz 
« frappées aux coins des cantons suisses, ceux-ci pour 
« la valeur de 4 rappen 8 deniers, jusqu’à ce qu’il en 
« soit ordonné autrement et ce en considération que 
« jusqu’a présent il n’a pu être battu de la petite monnaie 
« en suffisance. » Le monnayeur du prince-évéque à Por- 
rentruy était alors Nicolas Haas. 

Jean-Francois de Schònau, qui n’occupa le siège que 
pendant cing ans, soit de 1651 à 1656, frappa des thaler 
et des pièces de un-batz d’un type analogue à celles 
de son prédécesseur et, en outre, des ducats de 1654 
et des bracteates rondes à ses armes, de bas aloi, 
nommees schwarzpfennig, telles que plusieurs Etats en 
frapperent encore au xvrie siècle. Un coin de l’avers du 
thaler se trouve dans les archives de la bourgeoisie de 
Porrentruy. 

Jean-Conrad Ie de Roggenbach émit aussi des ducats 
de 1602, des batzen a la Vierge et un schwarzpfennig a 
ses armes. Ces monnaies, surtout les batzen, sont d’une 
frappe très defectucuse. 


Après une interruption d'un demi-siècle, Jean- 


Conrad II de Reinach-Hirzbach reprit la frappe des mon- 
naies dont le besoin se faisait de plus en plus sentir. 
Il fit frapper des monnaies d’or, d’argent et de cuivre 





— 99 — 


et défendit de sortir ces metaux du pays. Il obligea de 
les vendre à son hôtel monétaire et toléra que les favo- 
risés de la cour portassent 4 la Monnaie leur vieux cuivre 
pour le convertir en batzen et demi-batzen, ce qui multi- 
plia le billon et procura aux privilégiés un bénéfice de 
25 à 30°. (Quiquerez, Histoire des troubles dans l’évéché 
de Bâle en 1740, page 24. — Mandement du fer janvier 
4717 : Verbot des Verkaufes von Bruchsilber und Kupfer 
an andere Personen, als die vom Fürstbischofe 
bestimmten. Verbot des Aufwechsels von Silber, etc.) 

Les procédés de l’évêque pour obtenir le métal néces- 
saire à cette frappe sont encore confirmés par la chro- 
nique d’un auteur inconnu et publiée par le Courrier du 
Jura, 8 février 1859, qui dit : « Il est à noter que toutes 
a les vieilles pièces ont été fondues et beaucoup de gens 
« ont vendu leur argenterie aussi bien que leurs chau- 
« dieres de cuivre. » Cette mise au creuset des anciennes 
monnaies explique la grande rareté des thaler et autres 
monnaies des prédécesseurs de Jean-Conrad. 

L’évéque chargea successivement de la frappe des. 
monnaies Braun de Lucerne, l’orfèvre Münch, puis Guil- 
laume Krauer (ou Grauer, ou Crauer), directeur des mon- 
naies de la ville de Sion. Celui-ci avait alors comme 
éléve Jean-Charles Hedlinger, de Schwytz, qui devint plus 
tard le cel&bre graveur de la cour de Suede. Krauer vint 
en 1710 s’&tablir comme graveur et orfèvre à Lucerne, où 
il obtint la direction de la Monnaie, puis à Montbéliard 
et à Porrentruy. Hedlinger le suivit partout et, grace a 
son talent, fut chargé par son maitre de la gravure des 
coins de ces différents ateliers. On peut lui attribuer, 
parmi les monnaies de Jean-Conrad II, les coins du 
double-ducat, du ducat et du thaler de 1716; le premier 
seul porte la marque du graveur, H. D’autres monnaies, 
les pièces de douze et de six-kreuzer de 1725 et 1726 
portent également la lettre H, mais elles ne peuvent 
avoir été gravées par lui, puisqu'à ce moment il était 


soli 


absent du pays; elles sont d’ailleurs d’un travail plus 
grossier que les premières. On pourrait les attribuer à 
son frère aîné, Joseph-Antoine, qui, d’après la biogra- 
phie du ınedailleur Jean-Charles Hedlinger, par Jean 
Amberg, travailla également avec Krauer et fut appele 
en 1725 à’ Porrentruy comme maitre de la Monnaie. 
(Bulletin de la Société suisse de numismatique, 1885, 
page 11.) 

L’atelier monétaire était install& au Chateau ; il fut res- 
tauré en 1787, mais il a depuis été rasé. (Quiquerez, 
Ville et château de Porrentruy, page 217.) 

Jean-Conrad est le premier évéque qui émit des mon- 
naies à effigie. Disons tout de suite que son portrait 
varie tellement d’une pièce à l’autre qu'on dirait autant 
de souverains différents. Il paraît avoir eu l'intention de 
faire une monnaie équivalente à la monnaie de compte, 
soit la livre; ce qui en témoigne, c’est la pièce décrite et 
représentée sous n° 176, qui est généralement envisagée 
comme vingt-schilling. Nous n'en avons vu qu’un seul 
exemplaire, au Musée de Winterthour; sa bonne conser- 
vation nous fait supposer que la pièce n’a pas circulé et 
qu'il s’agit seulement d’un essai; nous ignorons s’il existe 
de ces monnaies dans d’autres collections. (Voir la note 
qui accompagne le n° 176.) 

Jean-Conrad émit aussi des groschen, dont on n'avait 
plus frappé depuis Christophe de Blarer. Ils ont avec les 
pièces de vingt-schilling cette analogie qu'ils sont de la 
même année, 1718, qu'ils portent au revers le nom de 
l'empereur Charles VI et que les pièces sont un peu 
ovales. 

A part les valeurs déjà indiquées, il frappa encore des 
quarts-de-thaler, des pièces de vingt, douze, six et 
un-kreuzer à son effigie, des batzen et demi-batzen, de 
nombreux schilling au type de Saint-Ursanne et des 
rappen nommés aussi souvent vierer. 

Les dernières monnaies qu'il frappa furent des batzen 





— 4 — 


et demi-batzen de 1733 qui se distinguent de ceux de la 
série de 1717 4 1719 en ce qu’ils sont plus petits et sont 
faits de bon billon, contenant méme approximativement 
moitié d’argent, ainsi que nous avons pu le constater, 
tandis que les premiers sont en cuivre. Leur petit module 
et leur caractère different des précédents (voir nes 195 et 
204) eurent probablement pour effet d’en rendre l’accep- 
_ tation difficile dans le commerce, car le 15 janvier 1735, 
le prince publie un placard « avec figure d’une nouvelle 
« pièce épiscopale de 10 rappen de 1733 afin que les 
« sujets la recoivent à sa valeur réelle. » | 

La monnaie de Jean-Conrad était de bon aloi et bien 
recue partout. Jl en fut fait une frappe considérable. Une 
bonne partie des cöins existent encore à Porrentruy aux 
archives de la bourgeoisie, mais, faute de soins, ils ont été 
complètement détériorés par la ronille. On y trouve entre 
autres ceux du demi-thaler de 1717 (avers), quart-de- 
thaler 1747, vingt-schilling 1718 (avers), groschen 1718 
(avers), ainsi que ceux des pièces de vingt, douze, 
six et un-kreuzer, schilling et rappen, en tout cinquante 
coins. Quiquerez dit (Histoire des institutions, etc., 
page 85) : « une quarantaine de coins gravés alors 
a par d’habiles artistes, tels que MM. Münch, orfevre 
« a Lucerne, Graun (Krauer) de la méme ville, Jos. 
« Ethinger (Hedlinger) de Schwytz, existent encore 
« aux archives de la ville de Porrentruy, où nous les 
«a avons nettoyés et graissés, après en avoir pris l’em- 
« preinte. Nous avons méme obtenu la permission de 
e faire frapper quelques pièces à la Monnaie a Berne. 
« Mais les plus grands coins, destinés à des écus, n’ont 
« pu étre usagés, parce que la partie gravee est demi- 
« cylindrique et qu’il faudrait des appareils spéciaux 
« pour les emplover. » 

Une cinquantaine d’années plus tard, Joseph-Sigismond 
de Roggenbach reprit le monnayage. Par un mandement 
daté du 9 avril 1787, il interdit « l’agiotage et le change 


_ 32 — 


« fait pour sortir de ses Etats les menues monnaies 
« y coursables jusque-là. » Il annonce également qu'il 
a fait fabriquer des monnaies à l’etranger et qu'il a 
ordonné l'érection d’un hôtel dans ses Etats. D’après 
le témoignage du P. jésuite Voisard, les premières 
pièces furent frappées à Soleure et elles arrivèrent a 
Porrentruy vers la fin de décembre 1786. C'était des 


pièces de vingt-quatre-kreuzer du poids de 4 gr. !/s et . 


de douze-kreuzer pesant 2 gr. '/s. Les frappes ultérieures 
durent quand même être faites à Porrentruy, car en 
date du 30 juillet 1787 l’évêque annonce le prochain réta- 
blissement de l'hôtel des monnaies, il fait défense aux 
Juifs d'acheter de l'argent et du cuivre dans les Etats 
de la principauté de Bâle et il invite ses sujets à livrer 
l'argenterie et le cuivre qu'ils désirent vendre au directeur 
de la Monnaie, qui leur paiera la marchandise à sà juste 
valeur. Le directeur de la Monnaie était Joseph-Antoine 
Kohler, lequel portait le titre de directeur d'économie et 
des monnaies. C'était le grand-père de M. Xavier Kohler 
et l'arrière grand-père de M. Adrien Kohler à Porrentruy, 
possesseur actuel d’une partie des coins qui ont servi à 
la frappe des pièces de vingt-quatre et douze-kreuzer 
et de un et demi-batz. Les autres sont au Musée de 
l’école cantonale de Porrentruy. 

Une medaille octogonale en argent, signée Traiteur, 
consacre le souvenir de cette réorganisation de la mon- 
naie de l’évéché; elle porte comme légende : REM 
NVMARIAM RESTITVIT ANNO MDCCLXXXVIII. Les 
monnaies de Joseph de Roggenbach étaient de bon aloi; 
elles furent trés recherchées dans tous les pays voisins 
et surtout en France où elles circulérent librement. Ce 
furent les derniéres frappées par les princes-évéques de 
Bale (Vautrey). 














_ 33 — 


Liste des princes-evéques de Bale, 
d’apres Trouillat. 


Les évéques dont le nom est marqué d’une astérique* sont ceux 
dont on a des monnaies; le signe ? indique ceux auxquels on 
attribue aussi des monnaies, mais sans certitude. 


Periode gallo-romaine. 
1. Justinianus, 346. 2. Saint Pantale, 453. 


Periode franque. 


3. Ragnachaire, 618. 8. Udalric, 823. 
4. Valan, 731. 9. Fredebert, 859. 
5. Baldebert, 751. 10. Adalvin, 876. 
6. Waldon. 11. Rodolphe, 884. 
7. Hatton ou Otto I, 802-822. 


Periode burgonde. 


12. Iringue ou Fringus, 895. 15. Landelaus, 961. 
13. Adalbero I, 916. *16. Adalbéro II, 999. 
14. Wichardus, 948. 17. Adalbéro III, 1004. 


Période germanique. 


*18. Udalric II, 1025-1040. 
*19. Théodoric ou Thierry, 1041-1055. 
*20. Bérenger, 1057-1072. 
21. Bourkard d’Asuel (Hasenburg), 1072-1107. ° 
*22. Rodolphe II de Homburg, 1107-1122. 
23. Berthold de Neuchätel, 1122-1134. 
24. Adalbéro IV de Froburg, 1134-1137. 
25. Ortlieb de Froburg, 1137-1164. 


REVUE NUM. T. XIII. 3 








da 


. Louis de Froburg, 1164-1176. 

. Hugues d’Asuel, 1176-1177. 

. Louis de Froburg (réintégré), 1178-1179. 

. Henri I de Horburg, 1180-1189. 

. Lutold I de Röteln, 1191-1213. 

. Walter de Röteln, 1213-1215. 

. Henri II de Thoune, 1215-1238. 

. Lutold II d’Arberg, 1238-1249. 

. Berthold II de Ferrette (Pfirdt), 1249-1262. 
. Henri III de Neuchâtel, 1262-1274. 

. Henri IV d’Isny (Gurtelknopf), 1275-1286. 

. Pierre I de Reichenstein, 1286-1296. 

. Pierre II d’Aspelt, 1297-1305. 

. Othon de Grandson, 1306-1309. 

. Lutold III de Röteln, 1309. 

. Gérard de Wuippens (Wippingen), 1310-1325. 
. Hartung Münch, 1325. 

. Jean I de Chalons, 1327-1335. 

. Jean II Senn de Munsingen, 1335-1365. 

. Jean III de Vienne, 1366-1382. 

. Imier de Ramstein, 1382-1391. 

. Frédéric de Blankenheim, 1391-1393. 

. Conrad Munch, 1393-1395. 

. Humbert de Neuchatel, 1395-1418. 

. Hartmann Münch, 1418-1423. 

. Jean IV de Fleckenstein, 1423-1436. 

. Frederic II Ze Rhein, 1437-1451. 

. Arnold de Rothberg, 1451-1458. 

. Jean V de Venningen, 1458-1478. 

. Gaspard Ze Rhein, 1479-1502. 

. Christophe d'Utenheim, 1502-1527. 

. Philippe de Gundelsheim, 1527-1554. 

. Melchior de Lichtenfels, 1554-1575. 

. Jacques-Christophe de Blarer de Wartensee, 1575-1608. 
. Guillaume Rinck de Baldenstein, 1608-1628. 
. Jean-Henri d’Ostein, 1628-1646. 

. Béat-Albert de Ramstein, 1645-1651. 

. Jean-Francois de Schönau, 1651-1656. 

. Jean-Conrad I de Roggenbach, 1656-1693. 








— 3 — 


65. Guillaume-Jacques Rinck de Baldenstein, 1693-1705. 
*66. Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach, 1705-1737. 

67. Jacques-Sigismond de Reinach-Steinbrunnen, 1737-1743. 

68. Joseph-Guillaume Rinck de Baldenstein, 1744-1762. 

69. Simon-Nicolas de Montjoie, 1762-1775. 

70. Frédéric de Wangen, 1775-1782. 
*71. Joseph-Sigismond de Roggenbach, 1782-1793. 

72. Francois-Xavier de Neveu, 1794-1815. 

73. Jos.-Antoine Salzmann, 1828-1854. 


Abreviations et explications. 


Dannenberg. = Die Münzen der deutschen Schweiz zur Zeit der 
sächsischen und fränkischen Kaiser, dans la Revue suisse de numis- 
matique, année 1903. 

Bull. s. num. = Bulletin de la Société suisse de numismatique. 

Rev. s. num. = Revue suisse de numismatique. 

Meyer, B. = Die Bracteaten der Schweiz. 

Meyer, D. u. B. = Die Denare und Bracteaten der Schweiz. 

Morel-Fatio. — Monnaies suisses de la trouvaille de Saint-Paul. 

M. nat. = Collection numismatique du Musée national suisse à Zurich. 

M. Wint. = Collection numismatique du Musée de Winterthour. 

M. Ch.-d.-F. = Musée de La Chaux-de-Fonds. 

Coll. A. M. = Collection de l’auteur. 


Les prix sont ceux des catalogues de vente ou des ventes aux 
enchéres depuis 1900 et concernent des exemplaires bien conservés. 








— 36 — 


Monnaies des princes-évêques de Bâle. 





* 


DEMI-BRACTEATES 





Adalbéro II ou III (999-1025). 


1. — Demi-bractéate. — Argent. 





A. ADAL....EP Dans un cercle perlé, une croix can- 
tonnée de quatre points. 

À. BAWILE...G Dans un cercle perlé, un dessin repré- 
sentant peut-être un temple. 

Dannenberg, Revue suisse de numismatique, 1903, p. 349. 


2. — Demi-bracléate. — Argent. 





À. + ADE...P Dans un cercle perlé, une croix enca- 
drée de quatre arcs de cercle. 

8. Un temple avec l'inscription BAS—LEA en deux 
lignes. 

Dannenberg, p. 350. 








er 


3. — Demi-bracteate. — Argent. 





À. ....OCPw Dans un cercle perlé, une croix can- 
tonnée de quatre anneaux. 


R. BSA... Dans un cercle, un carré avec des anneaux 
aux angles et au milieu. 
Dannenberg, p. 351. 


4. — Demi-bractéate. — Argent. 





4. 
A. Inscription illisible ; croix dans un cercle perle. 
BR. ...0€... Dans un cercle perlé, un triangle avec 


des anneaux aux angles et au milieu. 
Dannenberg, p. 352. 


Adalric ou Udalric (1025-1040). 


5. — Demi-bracléale. — Argent. 





dia 


A. + ADELRIC.... Une croix cantonnée de quatre 
points dans un cercle perle. 

R. + BASIL...... AS Portique a toit pointu dans un 
cercle perle. 


Dannenberg, p. 352. 


6. — Demi-bractéate. — Argent. 





À. ...ICVS € ® Une croix dans un cercle perle. 
À. BA....IVIT Dessin représentant peut-être un 
temple dans un cercle perle. 


Dannenberg, p. 353. 


7. — Demi-bractéate. — Argent. 





À. ....€ + Une croix cantonnée de quatre points 
dans un double cercle perle. 

À. ...SILEA CIVI Dessin analogue à celui du n° 6, 
dont il n’est problablement qu’une variété, quoique 
le nom de l’évêque ne soit pas lisible. 

Dannenberg, p. 353. — Morel-Fatio, p. 385 et pl. XII, n° 35. — 
Meyer, pl. IV, n° 17. 

085,53. 





= > 


8. — Demi-bractéate. — Argent. 





À. ...DELPICVS EP Dans un cercle perlé, une croix 
avec des dessins en forme d'Y dans les angles. 

R. + BAS.LEA C....S Dans un cercle perlé, un 
temple. 


Dannenberg, p. 353. 


9. — Demi-bractéate. — Argent. 





A. M®DAL...S Une croix dans un cercle perle. 
R. + BAS...IVIT Dans un cercle perle, un temple. 


Dannenberg, p. 353. 


Théodoric (1041-1055). 


Les monnaies de Théodoric, dont la plupart ont été 
trouvées à Rome en 1843, en démolissant l’ancienne 
basilique de Saint-Paul, sont les plus nombreuses. Elles 
portent généralement a l’avers le nom de THEODERICVS 
disposé en croix avec de petites croix dans les angles ; 
au revers se trouve le mot BASILEA également en croix 
avec de petits temples dans les angles. La description 





i 


de ces pièces est difficile a donner ; nous nous bornons 
a les reproduire d’apres H. Meyer, Die Denare und Brac- 
teaten der Schweiz, et Morel-Fatio, Trouvaille de St-Paul, 
Revue numismatique francaise, 1849. 

Le Musée national à Zurich possède cinq variétés de 
ces pièces, dont le poids varie de 097,38 à Ogr,68. 


10. — Demi-bractéate. — Argent. 





D’aprés Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 5. — Dannenberg, p. 354. 


11. — Demi-bracteate. — Argent. 





D’aprés Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 6. 


12. — Demi-bractéate. — Argent. 





D’après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 7. 


— 4 — 


13. — Demi-bracteate. — Argent. 





D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 8. 


14. — Demi-bractéate. — Argent. 





D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 9. 


15. — Demi-bractéate. — Argent. 





D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 10. — Dannenberg, p. 355. 


16. — Demi-bractéate. — Argent. 





D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 11. 





sa ha 


17. — Demi-bractéate. — Argent. 





D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 2. 


18. — Demi-bractéate. — Argent. 





D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 3. 


19. — Demi-bractéate. — Argent. 





D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 6. 


20. — Demi-bractéate. — Argent. 


N) 
by 
di, "è 

yh Vu i 





D’apres Morel-Fatio, pl. X, n° 7. 








N. ee 


21. — Demi-bractéate. — Argent. 





D’aprés Morel-Fatio, pl. X, n° 8. 


22. — Demi-bracléale. — Argent. 





D’après Morel-Fatio, pl. X, n° 9. 


23. — Demi-bractéate. — Argent. 













SUITE) 
ie Mint 
MASSE 5 
\ NV NU DE è 


D’aprés Morel-Fatio, pl. X, n° 10. 


24. — Demi-bractéate. — Argent. 


N D Ò 

SUN 
OO 

SAAN NS 

NN 






D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 11. 


25. — Demi-bractéate. 





Morel-Fatio, p. 383 et pl. XI, n° 21. 


26. — Demi-bractéate. 





Morel-Fatio, p. 383 et pl. XI, n° 22. — Dannenberg, p. 411. 


27. — Demi-bractéate. — Argent. 





Morel-Fatio, p. 385 et pl. XI, n° 23. — Dannenberg, p. 410. 


Bérenger (1057-1072). 


28. — Demi-bractéate. — Argent. 








— 45 — 


A. BERE Dans le champ deux petites croix. 

R. Un temple. 

Morel-Fatio, pl. X, n° 13. — Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 12. — 
Dannenberg, p. 356. 

087,52. 


29. — Demi-bractéate. — Argent. 





A. B...EN Une croix cantonnée de quatre points et 
entourée de quatre demi-cercles; le tout dans un 


cercle perlé. 
A. Dans un encadrement en forme d’écusson, BAS_EA 


en deux lignes. 
Morel-Fatio, pl. XI, n° 14, et pp. 386 et 387. — Meyer, B., pl. II, 
n° 106. — Dannenberg, p. 356. 


30. — Demi-bractéate. — Argent. 





A. EP... Une croix cantonnée de quatre points et 
entourée de quatre demi-cercles; le tout dans un 
cercle perlé. 

AR. BAS_LEA en deux lignes. 

Meyer, B., pl. II, n° 105. La description qu’il donne sous n° 24, 
p. 59, D. u. B., paraît se rapporter à une variété de cette piece. 
— Morel-Fatio, pp. 386 et 387. 


ss Aa 


Rodolphe de Homburg (1107-1122). 


31. — Demi-bractéale. — Argent. 
















D) ì 
= 
a 


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SNS ° na = 
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Ve 4 Ì 

7 
ha 7 4 È 
4 = 


oS 
AAAS 


A. BASILEA # Inscription en cercle; au milieu dans 
un cercle perlé, R 

R. Un temple ? 

Morel-Fatio, pl. XI, n° 16. — Meyer, D. u. B., p. 58. -- Meyer, B., 
pl. II, n° 107. — Dannenberg, p. 357. 

Certaines de ces piéces n’ont, parait-il, pas de revers; celle 
décrite par Meyer est dans ce cas, c’est pourquoi Morel-Fatio, 
p. 387, à tort selon nous, la dénomme bractéate au lieu de demi- 
bractéate. 


M. Wint., 3 var. — M. nat., 4 var., 087,46 à 085,53. 


Pièces avec le mot BASILEA mais sans nom d’évêque. 


Les demi-bractéates suivantes ne portent pas de nom 
d’évéque; il n’est donc pas possible de les attribuer. La 
plupart laissent voir le mot BASILEA plus ou moins 
distinctement et divers dessins, qui ont été envisagés 
comme des temples ou des fragments d’édifices par les 
auleurs qui ont decrit ces monnaies. Nous renoncons a 
en donner la description; elles sont reproduites d’aprés 
Morel-Fatio. 





—_ 47 — 


32. — Demi-bractéate. — Argent, 





Morel-Fatio, p. 385 et pl. XII, n° 36. 


33. — Demi-bractéate. -- Argent. 





Morel-Fatio, p. 383 et pl. XI, n° 20. — Dannenberg, p. 358. 


34. — Demi-bracléale. — Argent. 





Meyer, D. «. B., pl. IV, n° 15. — Dannenberg, p. 359. 


La pièce suivante, qui se trouve au Musée historique 
de Berne, nous parait, par son caractère, pouvoir être 
classée avec certitude parmi celles de l'évêché de Bale. 
Elle est frappée des deux côtés, ce qui nous oblige a 
l'admettre parmi les demi-bractéates, quoique par son 
diametre et son type, elle se rapproche un peu des 


cl AD ce 
bractéates pures. Elle porte des traces de martelage 


comme les demi-bractéates. La piéce a bougé pendant 
la frappe et l’empreinte est double. 


35. — Demi-bractéate. — Argent. 





A. Une tête d’eveque mitrée de face; à gauche, une 
crosse. 

R. B. 

Musée de Berne, 085,30. 


Pièces attribuées à l’évêché de Bale, mais douteuses. 


Pour les pièces suivantes, nous indiquons seulement 
les auteurs qui les ont signalées et es nous 
renvoyons le lecteur. 


36. — Demi-bractéate. — Argent. 





Meyer, D. «. B., pl. VI, n° 129. 








ul 


— 49 — 


37. — Demi-bractéate. — Argent. 





Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 13. — Morel-Fatio, pl. XI, n° 17. — 
Dannenberg, p. 409. 


38. — Demi-bractéate. — Argent. 
2 73% fi 


te 


Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 14. — Morel-Fatio, pl. XI, n° 18. — 
Dannenberg, p. 410. 





39. — Demi-bractéate. — Argent. 





Meyer, D. u. B., pl. VI, n° 127. — Dannenberg, p. 411. 
M. nat., 087,52. 


REVUE NUM. T. XIII. 4 


40. — Demi-bractéate. — Argent. 





Meyer, D. «. B., pl. VI, n° 130. — Dannenberg, p. 412. 


Il se trouve en outre au Musée national, à Zurich, une 
série de demi-bractéates qui ont été classées par M. le 
Dr H. Zeller-Werdmiiller parmi celles de l’évéché de 
hale. Elles représentent, d’après lui, soit un camp fortifié, 
soit une ville ou un bourg, soit un édifice; elles portent 
des traces d'inscriptions, mais qui ne permettent pas de 
reconstituer des noms. Nous n’en avons trouvé la 
description dans aucun auteur et nous ignorons pourquoi 
M. Zeller-Werdmüller les a classées là ; celles marquées 
+ À proviennent de la collection des Archives fédérales, 
celles marquées A. G. de la collection de l’Antiquarische 
Gesellschaft de Zurich. 

M. Dannenberg, à Berlin, à qui nous avons commu- 
niqué les descriptions et des dessins de ces pièces, a bien 
voulu nous répondre qu’à son point de vue, elles sont 
éminemment d'origine et de fabrication suisse, toutefois 
qu'on ne peut pas les admettre avec certitude pour 
bäloises ; elles pourraient aussi concerner Zurich. Sur 
son conseil, nous les mentionnons et figurons sous nos 41 
à oÙ, mais comme douteuses. 

En tous cas, nous n'avons pas hésité à en éliminer 
celles marquées A. G. 514, 522, 523 et 524, sur lesquelles 
M. Zeller-Werdmiller a cru voir d'un côté un édifice et 
de l’autre une croix fleurdelisée (?) ainsi que T'bV qui 
pourrait alors très bien signifier Thuregum. Pourquoi ne 
pas les attribuer plutôt à Zurich ? 

Les nos À. G. 510 et 518, sur lesquels on peut assez 


m 5] — 


bien lire QI et HI, nous paraissent devoir aussi être 
mis de côté, ces lettres, comme qu'on les complete, 
ne pouvant pas fournir ni BASILEA ni un nom d’évéque 
de l'époque. 

Il reste ainsi les dix numeros suivants, dont le type 
principal est une enceinte avec portes surmontées d’un 
fronton triangulaire ; quelques-unes laissent voir à gauche 
et à droite des tours ou colonnes se terminant en forme 
de fleurs de lis. Les trois premieres sont bifaces et 
portent à l’avers les lettres B, V, C, 1(?) A (?) dont da 
signification nous échappe. Elles ont beaucoup d’analogie 
avec la demi-bractéate représentée par Meyer, pl. VI, 
n° 127. Les autres nous paraissent unifaces, c’est-à-dire 
que nous croyons voir au revers le dessin en creux de 
avers. M. Zeller-Werdmüller, au contraire, dans la 
description qu'il en donne dans le catalogue du Musée 
national, v voit un revers différent de l’avers. 


41. — Demi-bractéate. — Argent. 





M. nat. — + A. 1892, 087,55. 


42. — Demi-bracléate. — Argent. 








— 5 — 


43. — Demi-bractéate. — Argent. 





M. nat. — A. G. 511, 085,38. 


44. — Demi-bractéate. — Argent. 





M. nat. — A. G. 506, 087,244, 


45. — Demi-bractéate. — Argent. 





M. nat. — A. G. 507, Oer,52. 


46. — Demi-bractéate. — Argent. 





M. nat. — A. G. 508, 087,52. 








u a 


47. — Demi-bractéate. — Argent. 





M. nat. — A. G. 509. 





48. — Demi-bractéate. — Argent. | 





M. nat. — A. G. 512, 087,38, 





49. — Demi-bractéate. — Argent. 








M. nat. — A. G. 527, 087,52. 





— 54 — 
BRACTEATES 


Nous avons classé les bractéates dans l’ordre suivant : 


1. Celles qui ont été, à raison ou à tort, attribuées à 
certains évéques, n° 51 à 72. Voir texte, p. 18. 

2. Celles qui ne portent ni lettres, ni signes, permettant 
de les attribuer, ns 73 a 85. 

3. Celles qui portent une ou deux crosses de Bäle, indi- 
quant peut-étre le contröle de la ville, ns 86 a 89. 
Voir texte, p. 24. 

4. Celles portant les lettres B—R, frappées à Brissach, 
nos 90 et 91. 

5. Une incertaine, n° 92. 


51. — Bractéate. — Argent. 





Téte mitrée d’évéque, de face et entre deux calices. 

H. Meyer, B., pl. II, n° 120, dit qu’elle est mentionnée dans le 
catalogue de von Wellenheim, Vienne, 1844, comme étant de 
l’évéque Henri de Horburg. ea 

M. nat., trouvaille de Wolzen, 1869, 5 var., 085,28 à 087,35. — 
M. Wint., 2 var. — M. Ch.-d.-F. Fr. 6.— 


52. — Bractéate. — Argent. 





LVTOLD Tcte mitrée de face. 
HI. Meyer, B., pl. II, n° 108. 
M. nat., 08°,36. 








NE A 

Il y a eu trois évéques de ce nom.: Lutold I de 

Röteln (1191-1213); Lutold If d’Arberg (1238-1249) et 
Lutold III de Röteln (1309). 


53. — Bractéate. — Argent. 





Variété de la précédente. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 109. 
C’est probablement la möme qui est représentée dans Berstett, 
pl. XX, n° 3. 
M. nat., 087,34. 


54. — Braciéale. — Argent. 





Tête mitrée, tournée à gauche et surmontée d’une 
étoile. La mitre est ornée devant et derrière de trois 
perles superposées qui représentent les houppes de 
la mitre; de chaque côté, B—A (Basilea). 

H. Meyer, B., pl. II, n° 125. Attribuée à Henri de Thoune à cause 
de l'étoile qui figure dans ses armoiries ; il en est de même pour 
les suivantes. La famille de Thoune blasonnait de gueules à la 
bande d'argent chargée d'une étoile de sable. 

M. nat., 4 var. — Coll. A. M., 087,36. Fr. 1.80 


55. — Bractéate. — Argent. 
Téte d’eveque, à droite une étoile, B—A 
Mentionnée par H. Meyer, B., sous n° 15, p. 53. 


ui e 


56. — Bractéate. — Argent. 
Tête d’évéque entre deux étoiles, B—A 
Mentionnée par H. Meyer, B., sous n° 16, p. 53. 


57. — Bractéate. — Argent. 





J 7. 


Tête d’eveque mitrée, tournée à gauche; de la mitre 
pendent deux rubans à droite; à gauche, devant la 
figure, une étoile. 

M. nat., 2 var., 08",40 et 085,30. . Fr. 5.— 


58. — Bractéate. — Argent. 





Téte mitrée d’eveque, de face et entre deux tours; 
au dessus, une croix entre 2—N (Sanctus Nicolaus). 
Le tout dans un cercle perle. 

H. Meyer, B., pl. II, n° 113. 

Cette bractéate, ainsi que les suivantes, peuvent étre attribuées 
à l’évêque Berthold de Ferrette, lequel fit bâtir en 1250 l’église 
de Saint-Nicolas, au Petit-Bäle. 


M. nat., 08,41. — M. Wint. Helbing, vente 1898. Mk. 7.— 


59. — Bractéate. — Argent. 





== 


Variete de la précédente; les deux tours semblent 
reliées par un portail sous lequel se trouve la téte 
de l'évêque. | 

H. Meyer, B., pl. II, n° 114. 

M. nat., 08r,41. — M. Wint. 


60. — Bractéale. — Argent. 





Variété des précédentes ; N—2 au lieu de 2—N 
H. Meyer, B., pl. II, n° 115. 


61. — Bractéate. — Argent. 





A 
67. 


Tête d’eveque mitrée, de face avec la main droite 


levée pour benir; à droite, une croix. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 130. Falkeisen attribue cette bractéate a 
l’évêque Henri de Neuchatel, sans dire pourquoi. Fr. 10.— 


62. — Bractéate. — Argent. 





Buste d’eveque de face, portant la mitre et tenant de 
la main droite une crosse et de la gauche un livre. 








a 


H. Meyer, B., pl. II, n° 131. — D. «. B., pl. IV, n° 133. Falkeisen 

l’attribue à l’évêque Henri d’Isny, sans dire pourquoi. 
M. nat., 3 var., 085,31 à 085,36. — BM. Wint. — Coll. A. M., 08,36. 
Cahn, vente 1904. Mk. 9.50 


63. — Bractéate. — Argent. 





Tête mitrée d’évéque à gauche; de chaque côté P—@ 
(Petrus); entre les pointes de la mitre, une perle. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 132. 
M. nat., 2 var., 087,33. — M. Went. 


Il y a eu deux évéques de ce nom : Pierre I de 
Reichenstein (1286-1296) et Pierre II d’Aspelt (1297-1305). 


64. — Bractéate. — Argent. 





Tête mitrée d’évéque tournée à gauche entre les lettres 
B—A ; entre les pointes de la mitre, un anneau. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 126. 
Cette bractéate a été attribuée par Falkeisen à Pierre d’Aspelt 
à cause de ses armoiries qui portaient : de gueules à deux vires 


(anneaux concentriques) d'argent ; il en est de même des sui- 
vantes. 


M. nat., 8 var. — Coll. A. M., 085,32. Fr. 1.50 à 2.— 





— 59 — 


65. — Bractéate. — Argent. 





Variete de la précédente, des points au dessus des 
lettres Bet A 
Coll. A. M., 08°,30. Fr. 1.50 à 2.— 


66. — Bractéate. — Argent. 





Téte mitrée d’évéque tournée a gauche; derriére la 
tete, un anneau. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 128. 
M. nat., 087,16. 


67. — Bractéate. — Argent. 





Téte mitrée d’évéque de face et entre deux fleurs 
de lisi 000 
H. Meyer, B., pl. II, n° 124. 

A cause des fleurs de lis, cette bractéate a été attribuée à Jean 
de Chalons, qui fut également évéque de Langres; comme tel 
son sceau portait les armoiries de la ville de Langres : d’asur 
au sautoir de gueules et semé de fleurs de lis d'or. 


— 60 — 


68. — Bracléate. — Argent. 





Tête mitrée d’eveque à gauche, de chaque côté I—O 
(Joannus); entre les pointes de la mitre, une perle. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 133. 
M. nat., 4 var., 08,28 à 087,35. — Coll. A. M., 085,35. Fr. 2.— 


Il ya eu trois évéques de ce nom : Jean I de Chalons 
(1327-1335), Jean II Senn (1335-1365) et Jean III de 
Vienne (1366-1382). 


69. — Bractéate. — Argent. 





Tête mitrée d’évéque de face; de chaque côté I-0 
Trachsel, Unedierte Bracteaten, pl. IV, n° 27. Rare. Fr. 25.— 


70. — Bractéate. — Argent. 





Téte mitree d’évéque de face et entre deux roses. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 121. 


64 — 


Wurstiesen l’attribue à Jean Senn à cause des roses qui d’après 
lui figurent dans les armoiries de cet évéque, ce qui n’est pas 
exact; ses armes étaient de gueules au chef et au pal d’argent. 


M. nat., 2 var., 087,32 à 087,34. Fr. 2.— 


71. — Bracleate. -- Argent. 





Variete de la précédente. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 122. 


72. — Bractéate. — Argent. 





Variété des précédentes. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 123. 
M. nat., 087,24. 


73. — Bractéate. — Argent. 





Téte mitrée d’évéque tournée A gauche entre les lettres 
B—A La mitre est ornée devant et derriere de 
trois perles superposées. 

H. Meyer, B., pl. II, n° 116. 

M. nat., 4 var. — Coll. A. M., 087,37. Fr. 1.50 à 2.— 








74. — Bractéale. — Argent. 


E 
p “7 . 





Variété de la précédente; les lettres B—A sont pas- 
sablement plus petites. 
Coll. A. M., 08,34. Fr. 1.50 à 2.— 


75. — Bractéate. — Argent. 





Variété des précédentes; il n’y a de perles qu'aux 
pointes de la mitre. 


H. Meyer, 2., pl. II, n° 117. 
M. nat., 2 var. 


76. — Bracléate. — Argent. 





Tete d’eveque mitrée de face entre les lettres B—A 
IL. Meyer, B., pl. II, n° 129. 


77. — Bractéate. — Argent. 


— 63 — 


Deux tours surmontées de boules et reliées par des 
arcs de cercle surmontés d’une croix; entre deux 
une téte d’évéque mitrée de face. Le tout dans un 
cercle perlé. Type rappelant celui du n° 58, mais 
dessin different et pas de lettres S—N 

Coraggioni, pl. XXVII, n° 32. — Dr A. Burckardt, Bracteatenfund 
von St. Johann in Basel, Bull. s. num., I° année, p. 106, pl. VI, 
n° 1. 

Musée de Bale, 087,36. Fr. 5.— 


78. — Bracteate. — Argent. 





Tete d’evöque mitrée, de face, entre deux crosses. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 112. 
M. nat., trouvaille de Wolzen, 1869, 087,33. 


79. — Bracléate. — Argent. 





Téte mitrée d’évéque a droite; entre les pointes de la 
mitre, une perle; à droite, une crosse d’évéque. 
Certains auteurs ont vu, à gauche, une seconde 
crosse dont la volute serait cachée derrière la tête ; 
à notre avis, il faut plutôt voir dans ce dessin un 
peu confus des rubans qui pendent du haut de la 
mitre, tels qu’on les remarque distinctement sur les 
pièces nes 57 et 81. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 136. Fr. 1.50 & 2.— 


Ber a 
80. — Bractéate. -- Argent. 





do. 


Comme la précédente, mais retournée ; téte à gauche. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 137. 


M. nat., 14 var., 085,15 à 087,23. — Coll. A. M., 087,24. 
Fr. 1.50 à 2.— 


- 81. — Bractéate. — Argent. 





Tête d’évéque tournée à droite; des rubans pendent 


de la mitre à gauche; à droite, une crosse. Le tout 
dans un cercle perlé. 


H. Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 22. 
M. nat., trouvaille de Wolzen, 1869, 7 var. — M. Wint. 


82. — Bracteale. — Argent. 





Tête mitrée d’eveque de face entre une crosse a 
gauche et une palme à droite. 
H. Meyer, B., pl. II, n° 138. 








2:05 i 


83. — Bracteate. — Argent. 





Téte mitrée d’évéque à gauche entre deux croix. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 139. 
M. nat., trouvaille de Wolzen, 5 var., 085,15 à 085,34. — Coll. A. M., 
087,33. Fr. 1.50 à 2.— 


84. — Bracléate. — Argent. 





Téte d’évéque mitrée de face, entourée de cing arcs 
de cercle perles. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 140. 
M. nat., trouvaille de Wolzen, 4 var., 081,33 à 087,36. 


85. — Bractéate. — Argent. 





Buste d’évéque mitré de face, tenant dans chaque 
main un globe impérial ; au dessus, une ligne ondulée. 


M. nat., trouvaille de Wolzen, 087,37. 


REVUE NUM. T. XIII. 5 





= = 


86. — Bractéate. — Argent. 





Téte d’eveque mitrée tournée à gauche entre une 
crosse de Bale à gauche et la lettre B à droite. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 110. Fr. 1.50 à 2.— 


87. — Bractéate. — Argent. 





Variété de la précédente. | 
H. Meyer, B., pl. II, n° 111. Fr. 2.50 à 3.— 


88. — Bractéate. — Argent. 





Tête d'évêque mitrée à gauche entre deux crosses de 
Bale. 

H. Meyer, B., pl. II, n° 134, qui l’attribue faussement à la ville de 
Bale. 

M. nat., 4 var., 087,18 à 087,25. — Coll. A. M., 08,80. Fr. 1.50 





= ye 


89. — Bractéate. — Argent. 





Comme la précédente; un anneau entre les pointes 
de la mitre. 


H. Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 21. 
M. nat., 08',25. Fr. 1.50 


90. — Bractéate. — Argent. 





Téte d’évéque mitrée a gauche entre les lettres B—R 
(atelier monétaire de Brissach); entre les pointes de 
la mitre un anneau; le tout dans un cercle perlé. 


H. Meyer, B., pl. II, n° 118. 


91. — Bractéate. — Argent. 





Téte d’évéque mitrée a gauche entre les lettres B—R 


H. Meyer, B., pl. II, n° 119. 
M. nat., 087,16. 


— 68 — 


92. — Bractéate. — Argent. 





Tête d’eveque mitrée à gauche entre les lettres h—S 
(Henricus ou Henricus Sanctus); entre les pointes 
de la mitre un anneau ; le tout dans un cercle perlé. 

H. Meyer, qui la représente pl. II, n° 135, dit qu'on ne peut 
pas l’attribuer avec certitude à l’evöche de Bâle, à cause de son 
type different des autres bractéates ; pourtant elle s’est rencontrée 
avec beaucoup d’autres bractéates de l'évêché de Bâle dans la 
trouvaille de Wolzen, en 1869. 

M. nat., 0,835. 


Monnaies de Jacques-Christophe de Blarer 
de Wartensee (1575-1608). 





Armoiries : D'argent au coq hardi el chantant de gueules 
portant sur la créle et sur la barbe une petite croix d’or. 


— 69 — 
93. — Thaler 1596. — Argent. 







>} 





<a" 
© 





À. + 1ACOB + CHRIS + D + G + EPS + BASILIENSIS + 
Les armoiries écartelées de l'évêché et du prince, 
surmontées de la mitre accostée à dextre de la 
crosse ; de la mitre pendent à gauche et à droite de 
l’ecusson deux rubans. En haut, 15—96. 

à. - RVDOLPHI + II + IMP + AVGVS + P + F + DE 
CRETO - L’aigle impériale surmontée d’une cou- 
ronne coupant la légende. 

Berstett, pl. XX, n° 12. 

O. Helbing & Munich, vente de novembre 1898, n° 2430, frappé en 
double-thaler, pl. V. Mk. 3350.— 


94. — Batz 1598. — Billon. 





À. IA + CHR + D + G + EPS + BASILIENS + Armoi- 
ries : parti de l’évéché et du prince; de chaque 
cote de l’'écusson, une croix et, au dessus, - 98 - 


— 70 — 


À. + AVE + MARIA - GRATIA - PLE - La Vierge 
Marie debout tenant l'enfant Jésus, sur un fond 
rayonnant; a ses pieds, un croissant. 


Coraggioni, n° 29, pl. XI. 
M. Wint., frappe en argent. 


95. — Groschen s. d. — Argent. 
À. IA - CHR-D- G- EPS - BASILIENSIS Les armoi- 
ries écartelées de l’öveche et du prince. 
$. : RVDO + IT + IMP + AVG +P+F: D: L'aigle 
impériale portant sur la poitrine le chiffre 3 (kreuzer). 
Coll. A. M., 181,90. ‘ Fr. 15.— 


96. — Groschen s. d. — Argent. 





Semblable au n° 95. 

À. + IA +: CHR - D - G - EPS - BASILIENS : 

À. + RVDO + II + IMPE + AVG +P+F+0D + 

Coll. A. M., 187,94. Fr. 15.— 


97. — Groschen s. d. — Argent. 
Semblable au n° 95. 
À. IA +: CHR - D - G - EPS - BASILIENS 
RB. RVDO + Il + IMPE + AVG+ P+ F. D 
Coll. G. Gallet, 2er 02. Fr. 15.— 


98. — Groschen 1586. 


Mentionne par Ed. Jenner. 





ae) RER 


99. — Groschen 1595. — argent 
Semblable au n° 95. 
À. +: IA: CHR: D: G: EPS: BASILIENSIS - 2 - 
De chaque côté de l’écusson, 9—5 
8. + RVDOL + II + IMPE + SEMP + AVG + 


Coll. Th. Grossmann, 185,90. Rare avec ce millésime. 


100. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 9. 
A. + IA + CHR + D + G + EPS + BASILIENSIS 
De chaque côté de l’écusson, 9—6 
À. RVDO + II + IMP+ AVG+P+F+DE+ 
Berstett, pl. XX, n° 13. 
M. nat., 3 var., 187,76, 1,80, 1,78. — M. Wint., 3 var. Fr. 15.— 


101. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
RVDO + II + IMP + AVG + P+ F + DE 


Coll. A. M., 187,85. Fr. 15.— 


102. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
+ RVDO + II + IMP + AVG+P+F+9F 


Coll. A. M., 185,70. Fr. 15.— 


103. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
+ RVDO + II + IMPE + AVG+P+F+9F: 


Coll. Th. Grossmann, 287,05. Fr. 15.— 


104. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
: RVDO + II + IMP + AVG + P+F + DE: 


Coll. A. M., 181,93. Fr. 15.— 





SR e RR E E die o VITE TIVO ei 


— 72 — 


105. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
+ RVDO + II + IMPE + AVG + P+ F + DE 
Coll. A. M. 287,00. Fr. 15.— 


106. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
RVDOL + II + IMPE + SEMP + AVG 
Coll. A. M., 28°,14. Fr. 15.— 


107. — Groschen 1596. — Argent. 
Semblable au n° 100. 
RVDO + II + IMPE + AVG+P+F+DE + 
A Pavers, BASILIENSIS : 
Coll. A. M., 185,92. Fr. 15.—- 


108. — Groschen 1599. 
Semblable au n° 95, sauf 9—9 pour la date. 
M. Wint., frappe uniface de l’avers. 


109. — Schilling s. d. —.Billon. 


: Schilling | 
1. JS À Sd 4 





À. + IA - CHR - D: G- EPS - BASILIENS Armoiries : 
parti de l'évêché et du prince; la partie supérieure 
de l’écusson est relevée en pointe au milieu et en 
forme de boucle de chaque côté. 

À. + SANCTV VRSICINV - Le saint debout, tenant un 
livre ouvert dans la main gauche et trois fleurs de 
lis dans la main droite. 

Coll. A. M., 18r,04. Fr. 10.— à 12.— 





a (3 SS 


110. — Schilling s. d. — Billon. 
Semblable au n° 109. 
SANCTVS VRSICINVS 


Berstett, pl. XX, n° 14a. 
M. nat., 185,04. Fr. 10.— à 12.— 


111. — Schilling s. d. — Billon. 
Semblable au n° 109. 
SANCTV : VRSICINVS 


Coll. Th. Grossmann, 087,94. Fr. 10.— à 12.— 


112. — Schilling 1596. — Billon. 





A. Semblable au n° 109, mais au dessus de l’écusson, 
9—-6 (1596) et BASILIEN 
À. Semblable au n° 109, SANCTVS VRSICINVS 


M. Wint., 3 var. 


113. — Schilling 1596. — Billon. 
Semblable au n° 112. 
+ IA + CHR + D + G + EPS + BASILIE 
+ SANCTVS VRSICINVS 
M. nat., 18,15. 


114. — Schilling 1599. — Billon. 
Semblable au n° 109, mais au dessus de l’ecusson, 
9—9 (1599). 
+ SANCTV VRSICINVS 


Coll. Th. Grossmann, 085,95. Rare avec ce millésime. 


nn, 1e 


115. — Demi-schilling = Trois-rappen s. d. — Billon. 





À. IA - CHR: D-G - EPS - BASILIE + Armoiries : 
parti de ’évéché ct du prince; la partie supérieure 
de l’écusson est entièrement horizontale. 

8. » SANCTV VRSICINV Le saint comme au n° 109. 


Empreinte en cire au Musée de Porrentruy. Rare. 


Mention de ces pièces est faite sous le nom de Pruntrautische 
3 Rappener dans la liste des « Monnaies ayant été l’objet d’essai 
en 1624», extraite des archives de l’ancien évéché de Bale a 
Porrentruy et publiée par L. Le Roy dans la Revue suisse de 
numismatique, 1892, p. 123, n° 11. Comme il en fallait 214 au marc, 


le poids d’une pièce était donc de 185,14. 


Monnaies de Guillaume Rinck de Baldenstein. 
(1608-1628). 





Armoiries : D'argent à la tour renversée de sable. Ces 
armes, qui ont été modifiées, portaient antérieurement, 
au lieu de la tour, un ardillon de boucle (en allemand, 
ring), la pointe, percée d’un trou oblong, tournée en 
bas. C'est ainsi qu'elles figurent sur toutes les monnaies 
frappces par l’évèque Guillaume. 


ER 
116. — Thaler 1624. — Argent. 





A. - MON: NO: WILHELMI : EPIS : BASILIEN : 
L’empereur Henri II, couronné et nimbé, vétu du 
manteau impérial, tient de la main gauche le sceptre 
et dans la main droite une maquette de la cathédrale 
de Bale; devant lui, les armoiries écartelées de 
l’évéché et du prince; de chaque côté, - S- — - H- 
(Sanctus Henricus). 

À. - FERDINAN : II : ROM: IMP: SEMP: AVG: 
4624 L’aigle impériale couronnée. 

M. Wint., 2887,40. 


117. — Thaler 1624. — Argent. 
Variete du n° 116 ; pas de point de chaque còté des 
lettres S—H. 
M. Wint., 2887,20. 


118. — Thaler 1625. — Argent. 

Semblable au n° 116, sauf la date 1625. 

Haller, n° 2125. — Madai, n° 783. — Berstett, 16a, pl. XX. — 
Coraggioni, n° 24, pl. XI. — Haller dit que la pièce a aussi été 
frappée de l'épaisseur d’un double-thaler, ainsi que sur flan carré. 

M. nat., 278,20. — M. Wint., 288r,35. — M. Berne, 288,00. 


Vente des doublets du Musée historique de Berne, 1898, Fr. 2825. — 


TO ik 
119. — Demi-thaler 1625. — Argent. 


% Shaler 
a 7625 ds 





719 





A. MON: NO: WILHELMI : EPIS : BASILIEN & 
L'empereur Henri II, couronné et nimbé, vêtu du 
manteau imperial, tient de la main gauche le sceptre 
et dans la main droite la maquette de la cathédrale de 
Bale ; devant lui, les armoiries écartelées de l’évéché 
et du prince; de chaque côté, - S- — - H - 

R. & FERDINAN : II: ROM : IMP: SEMP : AVG : 
1625 ® L’aigle impériale couronnée. 

Haller, n° 2126. — Berstett, 165, pl. XX. 

M. Berne, 148',50. 


120. — Quart-de-thaler 1623. — Argent. 





“A. + MON: NOVA: WILHEL : EPISCO : BASILIENSIS 
Dans un écusson ovale et décoré, les armoiries écar- 
telées de l’éveché et du prince. 








= 77 = 


R. @ FERDINAN : II : ROM : IMP: SEMP : AVG : 
1625 @ L’aigle impériale couronnée. 

Berstett, n° 18, pl. XX. 

M. Berne, ‘165,20. 


121. — Quart-de-thaler 1623. — Argent. 
Variété du n° 120; au commencement et à la fin de la 
legende du revers, des points au lieu de rosaces. 
M. Wini. 


122. — Deux-batzen 1621. — Billon. 

À. WILHEL - D-G - EPIS - BASILIEN : 1621 Les 
armoiries écartelées de l’évéché et du prince; au 
dessus, dans un ovale coupant la légende, le 
chiffre 2 (batzen). 

8. @ AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE & La Vierge 
Marie debout tenant l'enfant Jésus, sur un fond 
rayonnant ; à ses pieds un croissant. 

M. Wint. 


123. — Deux-batzen 1624. — Billon. 
Semblable au n° 122. 
À. WILHEL - D-G + EPIS : BASILIEN : 1624 Le 
chiffre 2 dans l’ovale est indiqué par un Z 
À. & AVE: MARIA : — : GRATIA : PLE & 
Berstett, n° 19, pl. XX. 
Coll. A. M., 28r,25. 


124. — Deux-balzen 1624. — Billon. 
Variete du n° 123. 
A. WILHEL - D G - EPIS - BASILIEN : 1624 
A. & AVE: MARIA - — - GRATIA - PLE & 
M. nat., 28,50. — Coll. G. Gallet, 387,16. 


125. — Deux-batzen 1625. — Billon. 
Semblable au n° 122. 


— 78 — 


À. : WILHEL - D : G - EPIS - BASILIEN - 1625 
À. @ AVE: MARIA - — - GRATIA : PLE & La valeur 
est indiquée par la lettre Z 


M. nat., 3 var., 28°,68, 3,10, 3,20. — M. Wint., 3 var. 


126. — Deux-batzen 1625. — Billon. 
Variété du n° 117; l’écusson est plus étroit ; la valeur 
est indiquée par le chiffre 2 
À. WILHEL: D : G : EPIS : BASILIEN : 1625 
À. @ AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE & 


127. — Deux-batzen 1625. — Billon. 





Variété du n° 126 ; après la date, une petite rosace. 
Coll. Th. Grossmann, 2,80, 


128. — Balz 1623. 


Mentionné par Ed. Jenner. 


129. — Batz 1624. — Billon. 





À. + WILHEL - DG- EPIS - BASILI 1624 Les armoi- 
ries écartelées de l'évêché et du prince; au dessus, 
dans un ovale coupant la légende, 1 (1 batz). 








— 79 — 


À. & AVE - MARIA - GRATIA - PLE: La Vierge 
Marie debout tenant l'enfant Jésus, sur un fond 
rayonnant, à ses pieds un croissant. 

Coll. A. M., 187,15. 


130. — Batz 1624. — Billon. 
Variété du n° 129 ; la bordure de l’&cusson est un peu 
différente ; un point après 1624. 
M. Ch.-d.-F., 181,55. 


131. — Schilling 1614. 


Mentionné par Ed. Jenner. 


132. — Schilling 1622. — Billon. 

À. WIL - EPISCO : BASILIE : 1622 Les armoiries 
écartelées de l’évéché et du prince. 

A. SANCTV & VRSICINVS & Le saint debout, tenant 
un livre ouvert dans la main gauche et trois fleurs 
de lis dans la droite. 

M. Wint. — Coll. A. Droz, 187,12. Fr. 6.— à 8.— 


133. — Schilling 1622. — Billon. 


Semblable au n° 132. 
BASILI 
Berstett, p. 77. 


134. — Schilling 1623. — Billon. 
Semblable au n° 132. 
A. WIL - EPISCO - BASILIEN - 1623 
A. SANCTVS - VRSICINVS - 
Coll. A. M., 08,91. — Coll. A. Droz, 085,85. Fr. 6.— à 8.— 


135. — Schilling 1623. — Billon. 





— 890 — 


Semblable au no 132. 

À. WIL - EPISCO - BASILIE - 1625 & 

R. SANCTV & VRSICINVS & 

Berstett, n° 20, pl. XX. 

Coll. A. M., 085,85. Fr. 6.— à 8.— 


136. — Schilling 1623. — Billon. 
Semblable au n° 132. 
A. WIL: EPISCO : BASILIE : 1623 
R. « SANCTV & VRSICINVS 
M. nat., 087,92. Fr. 6.— à 8.— 


137. — Schilling 1624. — Billon. 
Semblable au ne 132. 
A. WIL - EPISCO - BASILIEN - 1624 
R. SANCTVS - VRSICINVS 
M. nat., 3 var., 187,01. Fr. 12.— 


138. — Schilling 1624. — Billon. 
Variété du n° 137. 
BASILIE 
M. Ch.-d.-F. Fr. 12.-— 


139. — Demi-schilling = Trois-rappen 1622. 
fa dehiling _ 





A. WIL: EPISCO : BASILI : 1622 & Armoiries : 
parti de l’evöche et du prince. 
BR. SANCTV VRSICINVS Le saint comme au n° 132. 
M. Wint., 18r,14. Rare. 
Mention de ces pièces est faite sous le nom de Pruntrautische 
3 Räppener dans la liste des « Monnaies ayant été l’objet d'essai 








en 1624 », extraite des archives de l'ancien évéché de Bâle à 
. Porrentruy et publiée par L. Le Roy dans la Revue suisse de 
numismatique, 1892, p. 123, n° 11. 


140. — Vierer 1623. — Billon. 





À. WILHEL : E P BAS - I - 1623: Armoiries : parti 
de l’évéché et du prince. 

À. @ FIRMA : MEV: NOM: DNI - {Firmamentum 
meum nomen domini). Croix pattée. — 


Berstett, n° 21, pl. XX, l’indique comme kreuzer. 
M. Wint. (classé sous le nom de kreuzer). Rare. 


Mention de la piéce est faite sous le nom de Brunndrauter 
neuen Fierer and 623 gebrägt den 8. tag February, dans la liste 
des « Monnaies ayant été l’objet d’essai le 9 février 1623 », 
extraite des archives de l’ancien évéché de Bale a Porrentruy et 
publiee par L. Le Roy dans la Revue suisse de numismatique, 
1892, p. 121, n° 9. 


Monnaies de Jean-Francois de Schénau (1651-1656). 





Armoiries : D’aprés le Calendrier monumental de 


REVUE NUM. T. XIII. 6 


_ 89 — 


l'évêque de Bdle, Jos. Huber, inv.; Jos. Hartmann, 
pinxit; Fratres Klauber, chalcographi, 1779. Coupé : au 
1 de sable à deux anneaux d’or; au 2 d'or à un anneau 
de sable. | 

D'après l’Armorial manuscrit de Quiquerez à la biblio- 
thèque de l’Université de Bâle. Coupé : au 1 de queules 
à deux anneaux d'argent; au 2 d'or à un anneau de 
sable. 

D'après Vautrey, J.-F. de Schönau portait dans ses 
armes : les trois anneaux de Schönau, deux sur champ 
de sable et un sur hermine. 


141. — Ducat 1 654. — Or. 





A. Dans un encadrement en forme d’écusson, surmonté 
d’une mitre, d’une crosse et d’une épée, l’inscription 
en cing lignes, IOHA - | FRAN - D: G | EPIS - 
BASI | LIEN | SIS A gauche et à droite, les armoi- 
ries de l’évéché et du prince; au dessous, la date 
16.°.54. 

À. SANC - HENRI - ROM - IMPER L’empereur Henri 
avec armure, manteau impérial et couronne, tient de 
la main gauche le sceptre et de la droite la maquette 
de la cathédrale. 


Haller, n° 2127. — Berstett, n° 22, pl. XX. 
M. Berne, 387,50. 





— 83 — 


142. — Thaler 1654. — Argent. 
Shaler 





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di. 


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14%. 





A. IOH - FRANCIS - D : G - EPISCOP : BASILIEN : 
L’empereur Henri II couronné et nimbé, vêtu du 
manteau imperial, tient de la main gauche le sceptre 
et de la droite la maquette de la cathédrale ; devant 
lui, les armoiries écartelées de l’évéché et du prince; 
de chaque côté, S—H 

R. + FERDINAN : III - ROM: IMP: SEMPER - AVGVS : 
1654 L’aigle impériale couronnée. 

Haller, n° 2128. — Berstett, n° 23. — Coraggioni, n° 25, pl. XI. 

M. Berne, 298,00. — M. Wint., 288r,75. 

Vente des doublets du Musée de Berne, 1898, t.b.c. Fr. 4650, — 


143. — Deux-batzen 1654. — Billon. 





A. IO - FRAN : D : G + EPIS - BASILIEN - 1654 Les 
armoiries écartelées de l’évéché et du prince; au 
dessus, dans un ovale, 2 (batzen). 





= — 


À. & AVE - MARIA - GRATIA - PLE : La Vicrge 
Marie debout dans un ovale d’où rayonnent des 
flammes; elle tient l’enfant Jésus sur son bras droit ; 
à ses pieds, un croissant. 

M. Wint. 


144. — Batz 1654. — Billon. 





armoiries écartelées de l’évéché et du prince;. au 
dessus, dans un ovale, I (batz). 

R. AVE - MARIA - GRATIA - PLEN La Vierge Marie 
tenant l’enfant Jésus dans un ovale entouré de 
flammes. 


Berstett, n° 24a, pl. XX. — 
Coll. A. M., 187,64. 


145. — Batz 1654. — Billon. 
Variete de la precedente. 
3: AVE - MARIA - GRATA - PLEN 
M. nat., 185,72. 


146. — Batz 1655. — Billon. 
Semblable au n° 144, sauf la date 1655. 
M. nat., 18°,52. — Coll. G. Gallet, 185,71. — Coll. A. M., 185,13. 


147. — Pfennig s. d. 


—— 


. Q 
ells 20 





— 85 — 


Bractéate, appelée aussi schwarzpfennig; dans un 


cercle perlé, les armoiries : parti de l’évéché et du 
prince. 


Berstett, n° 246, pl. XXI, dit que c’est une de ces monnaies de 


_ bas aloi telles que plusieurs Etats en firent encore frapper au 
xvIi° siècle. 


Monnaies de Jean-Conrad I” de Roggenbach 


i 


(1656-1693). 





Armoiries : Coupé : au 1 parti de gueules et de sable; 
au 2 d'argent plein. 


148. — Ducat 1662. — Or. 





A. Dans un encadrement en forme d’écusson, surmonte 
d’une mitre, d’une crosse et d'une épée, l'inscription 
en cinq lignes, IOH - | CONRAR (sic) | D : G : 


—_ 8 — 


| EPIS |- BASIL | IEN A gauche et à droite, les 
armoiries de l'évêché et du prince; au dessous, la 
date 16 + 6Z. 

R. SANC - HENRI - ROM - IMPER L’empereur Henri 
avec armure, manteau imperial et couronne, tient 
de la main gauche le sceptre et de la droite la 
maquette de la cathédrale. 

Haller, n° 2129. — Berstett, n° 26. 

M. Berne, 385,50. Vente Gutheil 1885, Fr. 650.— 


149. — Batz 1655 (sic). — Billon. 

A. 10: CONRA - D + G - EPIS - BASIL - 1655 Les 
armoiries écartelées de l'évêché et du prince. (Le 
graveur a représenté par des lignes obliques le 
quartier des armes du prince qui doit étre de sable ; 
il en est de méme pour les pièces suivantes sauf 
indication contraire). Au dessus, dans un ovale 
coupant la légende, I (batz). 

R. @ AVE - MARIA — - GRATIA - PLE - La Vierge 
Marie debout, entourée de flammes, tient sur son 
bras droit l'enfant Jésus, lequel tient dans la main 
droite le globe royal. 


M. Berne. 


C’est par une erreur du graveur que ce batz porte 
la date de 1655; Jean-Conrad Ie a été élu prince- 
évéque le 22 décembre 1656. 


150. — Batz 1657. — Billon. 
Semblable au n° 149, sauf la date 1657. 


Vente Cahn 1904, Fr. 27.50 


151. — Batz 1658. — Billon. 
Semblable au n° 149, saufla date, qui parait étre 1658, 
soit un 8 sur un 5. 


M. Ch.-d.-F., 185,70. | Fr. 25.— 


sig a 


152. — Batz 1659. — Billon. 
Semblable au n° 149, sauf la date 1659. 
A. IO - CONRA - D - G - EPIS - BASILI 1659 
A. AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE 
M. Berne. — M. Wint., 4 var. 


153. — Batz 1659. — Billon. 
Variété du n° 152. . 
A. 10: CONRA : D- G : EPIS - BASIL - 1659 
À. x AVE - MARIA - — GRATIA - PLE 
M. nai., 187,18. 


154. — Batz 1659. — Billon. 





Variete du n° 152. 
A. 10: CONRA : D : G - EPIS - BASIL - 1659. 
À. AVE - MARIA : — - GRATIA - PLE - 
Le graveur a représenté ici par un pointillé le quar- 
tier des armoiries du prince qui doit étre de sable. 
M. Berne. — M. Saint-Imier. 


155. — Batz 1660. — Billon. 
Semblable au n° 149, sauf la date 1660. 
A. IO: CONRA : D: G- EPIS BASI - 1660 
À. AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE - 
M. nat., 18,45. — M. Wint., 2 var. — M. Porrentruy. 


156. — Batz 1660. — Billon. 
Variété du n° 155. 
A. 10: CONRA - D - G - EPIS - BASI : 1660 








— 88 — 


À. AVE . MARIA - — - GRATIA - PL 
M. nat., 18°,62. — M. Winl. 


157. — Batz 1660. — Billon. 
Variete du n° 155. 


A. 10: CO: NRA: D: G: EPIS : BASIL : 1660 


R. AVE MARIA - — GRATIA - PLE 
Berstett, 256, pl. XXI. 


158. — Batz 1661. — Billon. 
Semblable au n° 149, sauf la date 1661. _ 
BASI 
M. nat., 181,26. — M. Wint., 2 var. 


159. — Batz 1661. — Billon. 
Variete de la précédente. 
BASILIE 
M. nat., 187,40. 


160. — Batz 1662. — Billon. 
Semblable au n° 149, sauf la date 1662. 
A. 10: CONRA : D : G : EPIS - BASIL - 166Z 
À. AVE - MARIA - GRATIA - PLE 
Coll. A. M., 185,31. 


161. — Batz 1603. 
Semblable au n° 149, sauf la date 1663. 
À. IO - CONRA - D - G - EPIS - BASI - 1663 
R. AVE - MARIA - GRATIA - PLE 
M. Berne. — M. Wint. — M. Ch.-d.-F., 187,19. 


162. — Balz 1663. —- Billon. 








— 89 — 


A. IO - CONRA : D - G - EPI - BASI Armoiries écar- 
telées de l’évèché et du prince surmontées de la 
mitre, de la crosse et de l’épée. 

A. Semblable au n° 149. 

M. Wint. Rare. 


163. — Pfennig s. d. 
Yennung - 


u 160 
Bractéate, appelée aussi schwarzpfennig; dans un 
cercle perlé, les armoiries : parti de l’évéché et du 
prince. 
Berstett, n° 25c, pl. XXI. Möme remarque que pour le n° 139. 


Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach 
(1705 - 1737). 





Armoiries : Ecartelé au 1 et 4 d'or au lion de gueules 
encapuchonné d'azur; au 2 et 3 bandé d'or et de gueules 
de quatre pièces. Sur le tout un écusson d'argent d une 
épée d'argent et un sceptre d’or posés en sautoir, accom- 
pagnés à dextre d'un bar d'argent et à senestre d’un 
faucon de sable. 


— 90 — 


Les armoiries complètes ne figurent que sur la pièce 
de vingt-schilling de 1718 et sur les batzen de 1718 et 
1733. Sur les autres monnaies elles sont plus ou moins 
simplifiées. 


164 — Double-ducat 1716. — Or. 


2 Jucals 1716. 





A. DVCATVS + IO + CONRADI + D + G + Son buste 
à droite; au bas, * H (Hedlinger, graveur). 

À. + EPIS x BAS a S x R x I x PRINC : 17—16 L’aigle 
impériale couronnée, portant sur la poitrine les armoi- 
ries écartelées de l’évéché et du prince. 

Berstett, 31 a, pl. XXI. 


165. — Double-ducat 1724. 


Mentionné par Ed. Jenner (?). 


166. — Ducat 1716. — Or. 





À. - # DVCATVS + IO Y CONRADI DI G “ - 
Son buste a droite. 


— N — 


À. $ EPIS Y BAS # S 4 R $ TS PRINC $ 17--16 
L’aigle impériale couronnée, portant sur la poitrine 
les armoiries écartelées de l'évêché et du prince. 

Haller, n° 2131. — Berstett, 31 d, pl. XXI. 

M. nat., 38,42. — M. Berne, 38",50. — M. Wini., frappe en argent 
de l’avers seulement. | 


Un exemplaire du poids de 78,00, soit d’un double-ducat, 
existe au South Kensington Museum à Londres. 


167. — Ducat 1718. 
Ed. Jenner mentionne deux variétés de ce millésime, dont une 
serait uniface. 


168. — Thaler 1716. — Argent. 
Shaler 


1776. 





168. 


A. * IOANNES * CONRADVS * D * G* Son buste à 
droite. 

À. * EPIS : * BASILEENSIS »S: * R:*I:*PRING: * 
17—16 L'aigle impériale couronnée, portant sur la 
poitrine les armoiries écartelées de l’évéché et du 
prince. 

Sur la tranche, l’inscription GLORIA IN EXCELSIS DEO 
ET IN TERRA 

Haller, n° 2132. 

M. nat., 2881,66. — M. Berne, 298,00. 





_-9 — 


Les coins de cette variété de thaler ont été retrouvés par 
M. Emile Dreyfus, à Genève, qui en a fait frapper quelques 
exemplaires pour des amateurs. M. Bodmer è Zurich est actuel- 
lement propriétaire de ces coins. 


169. — Thaler 1716. — Argent. 
Semblable au n° 168. 
A. & IOANNES 8 CONRADVS ®@ D 8 G & 
R. ® EPIS & BASILEENSIS & S & RS I & PRINC & 
47—16. 
M. Berne, 29er,00. — M. Wint., 288°,43. 

Dans le dessin que donne Berstett, n° 33, pl. XXI, il y a 
BASILIENSIS. Dans la description de Madai, n° 3300, il y a 
BASILENSIS. Si ces auteurs n’ont pas fait d’erreur, il s'agirait 
donc de deux autres variétés. 

Quiquerez (Histoire des institutions de l'évêché de Bâle) dit, 
p. 85 et p. 87, n° 7, qu'il y a plusieurs coins pareils; quoique non 
signés, ils sont probablement, comme ceux des ducats, du graveur 
Hedlinger. 


170. — Demi-thaler 1717. — Argent. 
Mentionné par Haller, Supplément n° 2133 6. 


171. — Quart-de-thaler 1717. — Argent. 

A. IOANNES - CONRADVS - DEI - GRAT * Son buste 
à droite. 

A. EPIS - BASILEENS S - R - I - PRINCEPS + 1717 + 
Dans un écusson ovale orné en forme de cartouche, 
les armoiries de l’évéché : d'argent à la crosse de 
Bale de gueules, la volute tournée à dextre. (Les 
héraldistes sont généralement d’accord que la volute 
de la crosse doit étre tournée à senestre tandis que 
pour la ville de Bale elle est tournée à dextre.) Au 
bas de l’&cusson, dans un petit ovale, la valeur 1 
Tranche cordonnée. 7 

Haller, n° 2123. — Berstett, n° 34, pl. XXI. 

M, nat., 4 var., 687,36, 6,55, 6,65, 6,70. — M. Wint. — Coll. A. M., 
Ger,81. Fr. 75.— 


Len. i 


99:45 
172. — Quart-de-thaler 1717. — Argent. 
= ti Shaler = 





Semblable au n° 174. Un point après BASILEENS - 
M. Wint. 


173. — Quart-de-thaler 1717. — Argent. 
Semblable au n° 171. Le chiffre + est encadré diffé- 
remment ; le bas du 1 est fourché. 


M. Wini. 


174. Quart-de-thaler 1717. — Argent. 
Semblable au n° 173. Un point après BASILEENS : 
M. Wint. 


175. — Quart-de-thaler 1717. — Argent. 
Semblable au n° 171. PRINCEPS ce 
Dans l'indication de la valeur le graveur a tourné les 


chiffres à rebours + 


M. Porreniruy, empreinte en cire. 


176. — Vingt-schilling 1718. — Argent. 
20 Schilling = 





= 


À. IOAN’ES - CONRA : D - G - EPIS - BASIL - S - 
R - I- PRINCEPS + Dans un cartouche ovale, très 
orné, les armoiries complètes des Reinach-Hirzbach 
écartelées avec celles de l'évêché. 

R.CAR-VI-D-G-R-I-S-(XX)-A-G-H-H- 
& - Bo - REX -17—18- L’aigle impériale couronnée 
tenant le sceptre et le globe. — Pièce légèrement 
ovale. 

M. Wint., 48,85. Rarissime. 

L'opinion de M. Le Roy à Berne est qu'il s’agit d’une pièce de 
vingt-kreuzer. Toutefois son type complètement différent des 
pièces de vingt-kreuzer et son poids supérieur sont pour nous des 
motifs suffisants pour lui conserver le nom de vingt-schilling, 
sous lequel elle est généralement connue. C’est probablement un 
essai de frappe auquel il n'a pas été donné suite. Sa valeur 
correspondrait donc à 1 livre de Bale. 


177. — Vingt-kreuzer 1716. — Argent. 





À. IOANNES - CONRADVS - D - G- Son buste a 
droite. | 

À. EPIS - BASILEENSIS -S- R - I - PRIN - 17—16 - 
L’aigle impériale couronnée, portant sur la poitrine 


dans un ovale le chiffre 20 (kreuzer). — Tranche 
cordonnéc. 

M. nat., 5 var., 487,48, 4,55, 4,68, 4,72, 4,75. — M. Wint., 5 var. — 
Coll. A. M., 487,45. Fr. 7.— 


Il nous est impossible de donner la description de 
toutes les variétés de pièces de vingt-kreuzer. Elles 





rem 


different par des details insignifiants qui ne se laissent 
pas décrire. C’est à la forme et aux détails de la queue de 
l'aigle qu’on constatera le plus facilement les différences 
de coins. 


178. — Vingt-kreuzer 1716. — Argent. 
Semblable au n° 177, à l’avers D - G ee 
Coll. A. Droz, 487,35. Fr. 7.— 


179. — Vingt-kreuzer 1717. — Argent. 
Semblable au n° 177, sauf la date 1717. 
M. nat., 481,58. — M. Wint., 4 var. — Coll. A. M., 48,31. Fr. 7.— 


180. — Vingt-kreuzer 1718. — Argent. 
Semblable au n° 177, sauf la date 1718. 
Mentionné par Ed. Jenner. | Fr. 7.— 


181. — Vingt-kreuzer 1723. — Argent. 
Semblable au n° 177, sauf la date 1723. 
M. nat., 2 var., 48r,68, 3,90. — Coll. À. M., 485,00. Fr. 7.— 


182. — Vingt-kreuzer 1724. — Argent. 

Semblable au n° 177, sauf la date 1724. 

Au revers, la patte gauche de l'aigle touche presque 
VA et 1’S de BASILEENSIS; pas de point après 
1724. 

M. nat., 2 var., 48r,20, 3,78. — Coll. A. M., 485,29. Fr. 7.— 


183. — Vingt-kreuzer 1724. — Argent. 
Semblable au n° 182. La patte gauche de l'aigle touche 
l’S de BASILEENSIS ; un point après 1724. 
M. Ch.-d.-F., 48°,35. Fr. 7.— 


184. — Vingt-kreuzer 1725. — Argent. 


- Semblable au n° 177, sauf la date 1725. 


= 00 


Berstett, pl. XXI, n° 30. 
M. nat., 5 var., 387,91, 4,30, 4,35, 4,56, 4,95. — M. Wint. 9 var. — 
Coll. A. M., 4 var., 485,05, 4,12, 4,26, 4,70. Fe 7 
Les nombreuses variétés de ce millésime ne se prêtent 
pas facilement à la description. Nous engageons les 
amateurs à porter leur attention sur les détails de l’aigle, 
notamment la forme de la queue, pour constater les 
différences de coins. 


185. — Vingt-kreuzer 1725. — Argent. 


Celte variété se distingue des autres en ce que la tête 


de l’évêque est plus grande et surtout plus large. 


186. — Vingt-kreuzer 1726. — Argent. 
Seinblable au n° 177, sauf la date 1726. 
M. Porrentruy. | 


187. — Douze-kreuzer 1725. — Argent. 





A. IOANNES - CONRADVS - D - G- Son buste a 
droite ; sous l’épaule, H (Hedlinger, graveur). 

À. EPIS - BASIL-S-R-I- PRIN - 17—25 « L/aigle 
impériale couronnée portant sur la poitrine le 
chiffre 12 (kreuzer). Tranche cordonnée. 

Coll. A. M., 28,48. Rare avec ce millésime. 


188. — Douze-kreuzer 1726. — Argent. 
Semblable au n° 187, sauf la date 1726. 


Berstett, pl. XXI, n° 39. 
Coll. A. M., 287,57. Fr. 6.— 








ee. Greene a TS 9 rE = 


189. — Douze-kreuzer 1726. — Argent. 
Variete de la précédente; avant et après la date i ya 
des points au lieu de pelites rosaces. 
Coll. A. M., zer 57. | ° Fr. 6.— 


190. — Douze-kreuzer 1733. — Argent. _ 
Semblable au n° 187, sauf la date 1733. La signature H 
manque; avant et après la date des points. 
Pr Coll. A. M., 287,62, Fr. 6.— . 


191. — Six-kreuzer 1726. — Argent. 
6 Hreulzer. 





À. IOANNES - CONRADVS : D - G + Son buste a 
droite; sous l’épaule, H (Hedlinger, graveur). 

À. EPIS - BASIL-S-R-I- PRIN + 17—26 + L’aigle 
impériale couronnée portant sur la poitrine le chiffre 
6 (kreuzer). 


Berstett, pl. XXI, n° 40. 
Coll. A. M., 187,36. Fr. 7.50 


192. — Six-kreuzer 1727. — Argent. 
Semblable au n° 191, sauf la date 1727. 


M. Porreniruy, empreinte en cire. 


193. — Batz 1718. — Cuivre. 





REVUE NUM, T. Xill. 7 


— 98 — 


A. IOAN - CONR - D - G + MONETA - NOVA Les 

_armoiries complètes de la famille Reinach-Hirzbach 
écartelées avec celles de l’évéché. A l’exergue - 1748 - 

À. EPIS - BASILEENSIS - S - R - I + PRINCEPS 848 
L’aigle imperiale. 

Berstett, pl. XXI, n° 35a, &crit BASILIENSIS et 17 - 18. Si la 


description est exacte, ce serait une seconde variété. 
Coll., A. M., 28°30. Fr. 5.— 


194. — Batz 1733. — Billon. 

A. IOANNES CONRADVS - D - G- dY Les armoiries 
complètes de la famille Reinach-Hirzbach écartelées 
avec celles de l’eveche et surmontées d’un casque 
mitré, de l’épée et de la crosse. 

À. EPIS - BASIL-S-R-1I- PRIN -17—3 - L/aigle 
impériale couronnée portant sur la poitrine le chiffre 
4 (kreuzer). Tranche cordonnée. 


M. nat., 2 var., 285,18, 1,60. — Coll. A. M., 185,70. 


195. — Batz 1733. — Billon. 





Variété de la précédente : le signe DT après D - G: 
manque. 
Coll. A. M., 187,80. 


196. — Batz 1733. — Billon. 
Variété de la précédente : ’I de IOANNES touche 
presque l’écusson. 


M. Ch.-d.-F., 18,76. 





09 — 
197. — Groschen 1718. — Billon. 


Groschen 





1937 


À. IOA - CON - D - G - EP - BASILEENSIS - S - R : 
I- PR- Son buste à droite; dans lépaule, dans 
un encadrement en forme d’écusson, le chiffre 3 
(kreuzer). 

8. CAR - VI-D-G-R-I-S-A-.-G-H-H-&- 
BO - REX - 17—18 - L’aigle impériale couronnée. 

Piece légèrement ovale. 

Coll. A. M., 18,39. Rare. Fr. 50.— 


198. — Groschen 1718. 

Variété de la précédente : IOA - CON - D : G - EP : 
BASIL -S-R-I- PRIN- Cercle perlé entre la 
légende et le buste. 

M. Wint., frappe uniface de l’avers, en argent. 


199. — Demi-batz 1717. — Cuivre. 
A. MONETA - NOVA - IOAN - CONR - D - G - 1717 
‘ Une croix fourchée portant au centre les armoiries 
de l’évéché et du prince; entre les bras de la croix 
de petits ornements. 
À. + EPIS - BASILEENSIS - S- R - I - PRINCEPS 
L’aigle imperiale. 

C'est d’après les lettres qui se trouvent sur le 
prolongement de la queue de l’aigle qu'on dis- 
tinguera le plus facilement les différentes varietes. 

Berstett, pl. XXI, n° 355. 
M. Wint., 7 var. — M. nat., 6 var., 187,06, 1,44, 1,64, 1,78, 1,80, 
1,82. — Coll. A. M., 2 var., 185,53, 2,02. Fr. 4.— 





— 100 — 


200. — Demi-batz 1717. — Cuivre. 





Variété de la précédente : PRINCIPIS au lieu de 
PRINCEPS 
Coll. A. M., 187,67. Fr. 4.— 


201. — Demi-balz 1718. -— Cuivre. 
Semblable au n° 199, sauf +1718+ et PRINCIPIS x 


M. Wint., 3 var. — Coll. A. M., 18,80. Fr. 4.— 


202. — Demi-batz 1718. — Cuivre. 
Variete de la précédente, PRINCIPIS ¢ 


Coll. A. Drog, 18°58. Fr. 4.— 


203. — Demi-batz 1719. — Cuivre. 
Semblable au n° 199, sauf la date 1719. 


M. nat., 185,50. — M. Wint.,3 var. . Fr. 4.—- 


204. — Demi-batz 1733. — Cuivre. 





complètes de la famille Reinach-Hirzbach écartelées 
avec celles de l'évêché et surmontées d’un casque 
initré, de l'épée et de la crosse. 


— 40 — 


À. EPIS - BASIL - S- R- I. PRIN - 17-55 L’aigle 
impériale couronnée portant sur la poitrine le chiffre 
2 (kreuzer). 


M. Wint., frappe en argent. Rarissime. 


205. — Schilling 1716. — Cuivre. 

A. SANCTVS + VRSICINVS +9 Le saint debout, 
nimbé, en habits sacerdotaux, tient de la main 
droite la maquette d’une église et de la gauche une 
branche à trois fleurs de lis. 

À. MON - NOVA —I-C- EP - BAS- Liaigle impé- 
riale couronnée; à l’exergue, les armoiries de 
l'évêché et de chaque côté 17—16 L’S de BAS 
ne touche pas le trait qui marque l’exergue. 


Coll. A. M., 187,05. Fr. 5.— 


206. — Schilling 1716. — Cuivre. 


chilling 
ADS 116° 62 





Variété du n° 205; IS de BAS touche le trait de 
l’exergue. 


Coll. A. M., 187,20. Fr. 5.— 


207. —- Schilling 1716. — Cuivre. 
Variete du n° 205. NOV au licu de NOVA 
Coll. A. M., 1er, 11. Fr. 5.— 


208. — Schilling 1717. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1747. 
SANCTVS - VRSICINVS 97 | 


— AR — 


Berstett, pl. XXI, n° 32a. 


M. nat., 5 var., 18",12.— M. Wint., 6 var. — Coll. J.-J. Künsgler, 


5 var. — Coll. A. M. 18,11. Fr. 


209. — Schilling 1717. — Cuivre. 
Variété du n° 208; SANCTVS + VRSICINVS 42 


Coll. A. M., 185,11. | Fr. 


210. — Schilling 1717. — Cuivre. 
Variété du n° 208; SANCTVS + VRSICINVS «9 


M. Ch.-d.-F., 181,15. Fr. 


211. — Schilling 1718. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1748. 


M. nat., 2 var., 185,23. — Coll. A. Droz, 185,00. Fr. 


212. — Schilling 1719. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1719. 
SANCTVS - VRSICINVS 97 


M. nat., 3 var., 18,06, 1,14, 1,21. — Coll. A. M., 085,96. Fr. 


213. — Schilling 1719. — Cuivre. 
Variete du n° 212; SANCTVS - VRSICINVS «2 


Coll. A. Droz, 187,21. Fr. 


214. — Schilling 1722. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1722. 


M. nat., 3 var., 067,89, 1,40, 1,44. Fr. 


215. — Schilling 1723. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1723. 
Berstett, pl. XXI, n° 320. 


M. nat., 3 var., 187,10, 1,16, 1,21. — M. Wint., 2 var. Fr. 


5.— 


5. — 














— 103 — 


216. — Schilling 1724. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1724. 


M. nat., 2 var., 18",00, 1,20. — M. Wint., 2 var. - Fr. 5.— 


217. — Schilling 1727. — Cuivre. 
Semblable au n° 205, sauf la date 1727. 


M. nat., 2 var., 085,96, 1,00. Fr. 5.— 


218. — Kreuzer 1721. — Billon. 
A. IOA - CO - DG - EP - BAS-S -R-I-PR- Son 
buste a droite. | 
À. MONETA - NOVA - A - 1721 & L/aigle impériale 
portant sur la poitrine le chiffre 1 (kreuzer). | 
Coll. A. Droz, 081,60. Fr. 5.— 


219. — Kreuzer 1726. — Billon. 
Semblable au n° 218, sauf 1726. 


Coll, A. M., 081,68. | Fr. 5.— 


220. — Kreuzer 1727. — Billon. 
Areuzer n 


1727 








> 220 
Semblable au n° 218, sauf 1727. 
Coll. A. M., 081,68. — M. Wint., frappe en argent. Fr. 5.— 


221. — Vierer ou Rappen 1718. — Cuivre. 
À. IOA - CO - D- G- EP -BAS:S-R- I - PR: 
Les armoiries : parti de l’évéché et du prince. 
À. + MONETA | - NOVA - | - 1748. dans une cou- 
ronne faite d’une palme et d’une branche de laurier. 


M. Wint., 2 var., et frappe en argent. — Coll. A. M., 087,35. Fr. 8.— 





— 104 — 


222. — Vierer ou Rappen 1718. —. Cuivre. 
Variété du n°.221 ; pas de point avant NOVA - 
- Coll. A. Droz, 081,46. oo. | Fr. 8.— 


223. — Vierer ou Rappen 1719. — Cuivre. 





Semblable au n° 221, sauf la date 1749. 


Berstett, pl. XXI, n° 37. 
M. nat., 2 var., 08,42. — Coll. A. M., 081,35. Fr. 8.— 


Monnaies de Joseph-Sigismond de Roggenbach 
(1782-1793). 





Armoiries : Coupé : au 1 parti de gueules et de sable; 
au 2 d’argent plein. | 


224. — Vingt-quatre-kreuzer 1788. — Argent. 
A. IOSEPHUS - D- C - EPISCOP - BASILEENSIS * 
. Son buste à gauche. 


— 105 — 


8. SAC - ROMAN - IMPER - PRINCEPS : 1788 — 
L’aigle impériale portant sur la poitrine le chiffre 24 
(kreuzer). 


Berstett, pl. XXII, n° 47. 
M, nat., 3 var., 4,64, 487,86. — Coll. A. M., 48,74. Fr. T.— 


225. — Vingt-quatre-kreuzer 1788. — Argent. 


26 Kreutzer 





Variete du n° 224; entre autres, au revers, les points 
qui séparent les mots de la légende sont places au 
pied des lettres, tandis que pour la précédente ils 
sont a mi-hauteur des lettres. 


Coll. A. M., 481,83. Fr. 7.— 


226. — Douze-kreuzer 1786. — Argent. 
A. IOSEPHUS - D : G+ EPISCOP : BASILEENSIS * 
Son buste à gauche. 
À. SAC - ROMAN : IMPER - PRINCEPS e 1786 - 
L’aigle impériale portant sur la poitrine le chiffre 12 
(kreuzer). 


Coll. A. M., 287,50. Fr. 5.— 


227. — Douze-kreuzer 1786. — Argent. 
Variete du n° 226; pas de point après 1786. 


Coll. A M., 281,86. Fr. 5.— 


228. — Douze-kreuzer 1787. — Argent. 
Semblable au n° 226, sauf la date 1787. Les points 


— 106 — 


qui separent les mots, au revers, sont à mi-hauteur 
des lettres. 


M. nat., 2 var., 2,33, 281,45. — Coll. A. M., 287,38. Fr. 5.— 


229. — Douze-kreuzer 1787. — Argent. 
Variété du n° 228; les points qui séparent les mots 
sont au pied des lettres. i 


Coll. A. Droz, 28,35. Fr. 5.— 


230. — Douze-kreuzer 1788. — Argent. 


12 Kreutzer. 





Semblable au n° 226, sauf la date 1788. 


Berstett, pl. XXII, n° 48. 
M. nat., 4 var., 281,32, 2,38, 2,40. — Coll. A. M., 4 var. — Les 
variétés sont si peu différentes que nous renongons à les décrire. 
Fr. 5.— 


931. — Batz 1787. — Billon. 





A. IOSEPHUS D : G - EPIS : BASIL S * R - I PRINCX 
Armoiries écartelées de l’évéché et du prince cou- 

ronnées et posées sur la crosse et l’&pee. 

À. Dans une couronne de laurier, en trois lignes, 
1 | BATZEN | 1787 


— 407 — 
Berstett, pl. XXII, n° 44. 


M. Wint., 2 var. — Coll. A. M., 18,90. — Coll. J.-J. Kiineler, 
frappe en argent, tranche cannelée, 28,45. 


232. — Demi-batz 1787. — Billon. 





À. IOSEPHUS D » G - EPIS - BASIL: S-R-I- 
PRINC %x Armoiries parti de l’évéché et du prince, 
couronnées et posées sur la crosse et l'épée. La 
pointe de l’épée est dirigée entre les lettres S et I 
de BASIL et le bout de la crosse contre l’S de EPIS 

R. Dans une couronne de lauriers, en trois lignes, 


+ | BATZEN | 1787 


Berstett, pl. XXII, n° 45. 
M. nat., 3 var., 185,60, 1,62. — Coll. A. M., 18,66. 


233. — Demi-batz 1787. — Billon. 
Variété du n° 232; PRINC - 
Coll. A. Droz, 185,59. 


234. — Demi-batz 1787. — Billon. 
Variété du n° 232; la pointe de l’épée est dirigée 
contre l’S de BASIL et le bout de la crosse entre 
I et VS de EPIS. 
Coll. A. M., 18",60. 


Pour faciliter la lecture de ce mémoire, les dessins figurant dans le texte ont été 
réunis en planches a la fin de ce fascicule. On y a ajouté le tableau des émissions 
(voir pl. II-XVI). ( Red.) 


UN DOUBLE-GROS 


DE 


FREDERIC DE BLANKENHEIM, EVEQUE D'UTRECHT 


(1393 — $1423) 


Hasselt. — Dans un épicycloide formé de neuf arcs 
de cercle, ouvert dans le haut, un écu penché et 
heaumé aux armes de la famille de Blankenheim, divisant 
ce cartouche en deux parties inégales par le coté gauche 
de l’écu et par le lion du cimier. 

Legende, entre deux grènetis, FRADAERIA : DAI : 
GRA: EPA : TRAIGOTERS : 





À. De champ, l’aigle d’Empire, ayant en cœur un petit 
écusson aux armes de Blankenheim; au dessous, l’ecu 
de l'évêché d’Utrecht. 

Légende intérieure, entre deux grènetis, MOPATT © 
D|& & bXSSELE % entre deux cercles de fines perles. 


— 109 — 


Légende extérieure, BARADIAT: QUI: Vani | Tr: IT: 
ROMIRA : DONI E Grénetis extérieur. 

AR. — Poids : 397,403. — Mod. : 09,032. 

Van der Chijs, Utrecht, pl. XIV, n° 14, et page 160-161'. 


Frederic de Blankenheim, dont la famille appartenait 
a l’electorat de Cologne, a aussi sa place dans lhistoire 
de l’antique évéché de Bäle. Il est au nombre de ceux 
des évéques et des administrateurs de ce diocèse qui 
ont été l’objet de transfert à d’autres sièges; en voici 
l’énonciation : 
Ragnacaire, appelé a l’évéché d’Autun au vire siècle ; 
Henri d’Isny, à Varchevéché de Mayence en 1286; 
Pierre d’Asphelt, au même siège de Mayence en 1306; 
Jean de Chalons, à l'évêché de Langres en 1328; 
Frédéric de Blankenheim, à l'évêché d’Utrecht en 1393. 

Imier de Ramstein occupait le siege épiscopal de Bäle 
depuis 1382. Voyant que l’évéché, obéré de dettes, mar- 


chait a sa ruine, il s’adjoignit en 1391 un coadjuteur en la 


personne de Frédéric II, comte de Blankenheim, évêque 
de Strasbourg, avec le titre d’administrateur de l'évêché 
de Bdle. 

Reconnu par le chapitre cathédral et confirmé par le 
pape Boniface IX qui avait relevé l’évêque Imier de sa 


charge pastorale, Frédéric de Blankenheim, entre les 


mains duquel l’évêque avait résigné tous ses pouvoirs, 
gouverna l'Eglise de Bale jusqu’en 1393. 


' P.-O. van der Chijs, De Munten der Bisschoppen van de Heerlijheil en de 
Stad Utrecht van de vroegste tijden tot aan de pacificatie van Gend. Harlem, 
Bohn, 1859, 4° (extr. de Rylers Genootschap, part. 2, Gend). 

? Schepflin (Alsatia illustrata, 11° vol., pl. I, fig. 4) mentionne une bractéate 
(denier, pfennig) d’un évêque de Strasbourg, administrateur de l’évéché de Bale. 
Etant donné que le dessin soit une reproduction fidèle de la pièce, celle-ci ne saurait 
être attribude qu’à Frédéric de Blankenheim. La tête mitrde y est accostée de la fleur 
de lis strasbourgeoise et de la « crosse de Bâle » caractéristique, et Frédéric de 
Blankenheim est le seul prélat qui ait rempli simultanément les fonctions d’évéque 
de Strasbourg et d’administrateur de l'évêché de Bâle. Le simple bâton pastoral n’est 
qu'un emblème générique du numéraire prélatal. Quant à l'attribution nominale de 
ces petits deniers muets, on sait quelles difficultés elle rencontre et combien peu de 
points de repère présente l’examen des sceaux des prélats balois du xım au xv° 
siècle, Au surplus, nombre de nos évêques n’ont pas frappé monnaie, à raison notam- 
ment des fréquents engagements, rachats et réengagements qui affectaient ce droit 
régalien. 


— 110 — 


Devenu impopulaire dans le diocèse, Frédéric de Blan- 
kenheim en quitta l'administration et en même temps 
son évéché de Strasbourg, où il avait succédé en 1375 a 
Lambert de Briinn, promu au siège épiscopal de Bam- 
berg, et passa en 1393 à l'évêché d’Utrecht ensuite de 
permutation avec Guillaume II, comte de Diesch. 

Les circonstances dans lesquelles eut lieu l’abandon 
du siege de Strasbourg sont relatées dans une notice 
historique de M. Ern. Lehr, sur les Gomtes de la Petile- 
Pierre en Basse-Alsace, publiée en 1874 dans la Revue 
d’Alsace. Nous laissons la parole au distingué auteur 
alsacien : 

« L’évéque Frédéric de Blankenheim, dégoùté de son 
« diocése de Strasbourg par la lutte sanglante 4 laquelle 
il avait pris une part active', entama vers la méme 
époque, des négociations secrètes pour une permuta- 
tion avec Guillaume de Diesch, évéque d’Utrecht. L’ar- 
rangement conclu, il s’embarqua sur le Rhin, dans la 
nuit du 20 juillet 1393, et quitta furtivement Stras- 
bourg. Le chapitre, justement irrité de ce procédé, ne 
-tint pas compte de la désignation faite par l’évêque 
fugitif et procéda immédiatement à une nouvelle élec- 
tion. Ses suffrages se portèrent sur l’abbé d’Einsiedeln, 
« Louis de Thierstein, mais ce dignitaire mourut en route. 
« Les chanoines élurent alors a sa place leur prévot, 
a Bourcard de la Petite-Pierre, qui prit possession de 
« son siege. De ce moment, une lutte ardente et meur- 
« trière commenca entre les deux compétiteurs. Guil- 
« laume de Diesch, soutenu par la ville de Strasbourg et 
a les comtes de Bitsche, se mit a ravager les terres de 
« Lutzelstein et de ses alliés, les seigneurs d’Andlau et 
« de Rathsamhausen ; bientôt il obtint de plus un appui 


A A A A A XA A PF MQ 


‘ Ce prélat était entré dans une ligue de nombreux seigneurs contre la ville de 
Strasbourg qui avait été mise au ban de l’empire pour s’ötre refusée de déférer a 
l’ordre impérial de rendre la liberté à un chevalier anglais nommé Harleston, cmpri- 
sonné en 1391 à la requête de Bruno de Rappolstein, bourgeois de Strasbourg, victime 
de brigandages commis sur ses terres par ce chevalier. 














— 111 — 


« tout autrement efficace que celui des milices strasbour- 
« geoises : la cour de Rome se prononca pour lui, et, 
« devant l'arrêt du Vatican, l’élu du chapitre dut plier. 
« Bourcard reprit son simple rang de prévôt et accepta, 
«en compensation de la mitre épiscopale, un droit 
« d’usufruit viager sur le Mundat de Rouffach. Guillaume 
« de Diesch fit son entree solennelle à Strasbourg le 
« 14 décembre 1393 » !. 

C’est ce même évêque Guillaume qui, en 1422, conver- 
tit en vente définitive la cession de la monnaie épisco- 
pale strasbourgeoise qui avait été faite et renouvelée a 
différentes époques en faveur de la ville de Strasbourg. 

Le double-gros, reproduit d’apres notre exemplaire, 
est de Frederic de Blankenheim comme évéque d’Utrecht. 
On connait de ce prelat des florins d’or au type rhenan 
frappés à Deventer et à Rhenen, des doubles-gros, gros, 
demi-gros et quarts-de-gros frappés dans les ateliers de 
Deventer, Utrecht, Rhenen et Hasselt, et finalement des 
pièces de un-kromsteart, le kromsteart et le double-gros, 
de tiers-de-kromsteart et huitiéme-de-kromsteart imités 
des pièces de Renold IV, duc de Gueldre, au type 


flamand. 
Toutes ces monnaies sont décrites dans l’ouvrage de 


P.-O. van der Chijs. 


! Une lutte du même genre eut lieu dans l’évéché de Bale, entre les deux compé- 
titeurs au siége épiscopal devenu vacant par la mort de Gérard de Wuippens, arrivée 
en 1325. Le chapitre cathédral, malgré qu’il se trouvait privé du droit d’election 
depuis le pontificat de Clément V, fit choix de son archidiacre Hartung Münch, de 
Bale, comme successeur du prélat défunt. En apprenant ces faits, le pape Jean XXII 
annula la décision du chapitre et désigna le nouvel évéque de BAle en la personne 
de Jean de Chalons, doyen du chapitre de Langres. Les deux élus entrerent aussitöt 
en fonctions et c'est alors que commença entre eux cette guerre scandaleuse qui ne 
prit fin qu’en 1328, année où Jean de Chalons fut appelé a remplacer Pierre de 
Rochefort sur le siège de Langres et fit son entrée dans sa ville épiscopale le 
8 décembre. Hartung Münch, ne se sentant plus de force à continuer la lutte avec 
son puissant adversaire, se soumit; il obtint la conservation de ses prébendes et de 
son titre d’archidiacre et il en jouit jusqu’a sa mort, survenue en 1332. Jean de 
Chalons reparut plusieurs fois dans le diocese de Bale, dont il fut l’administrateur 
pendant dix ans. Il mourut a Langres en 1335; cinq ans auparavant, il avait été 
admis au nombre des bourgeois de Berne. Son sceau, de forme oblongue, est l’objet 
d’un vidimus de 1388 conservé aux archives de l’ancien évéché de Bäle; il porte ces 
mots : S’ Johis Epi Lingonen ac administratoris Basil. On ne connalt de ce 
prélat aucune espèce de monnaie bäloise ou langroise. 


— 112 — 


Le privilège conféré aux évêques d’Utrecht de frapper 
monnaie remonte à une époque très reculée. Toutefois, 
il est à remarquer à ce sujet qu’on considère comme la 
première monnaie indépendante celle de l’évêque Ber- 
nulf (1027-1054). Un denier que nous avons de ce prélat 
contemporain des évêques de Bâle Udalrich II (1025- 
4040) et Théodoric (1041-1057), dont la ınonnaie revêt le 
méme caractère d’indépendance, serait ainsi un des pre- 
miers monuments de l'émancipation du numéraire 
episcopal d’Utrecht sous le regne des deux premiers 
empereurs de la maison de Franconie, Conrad II le 
Salique et son fils Henri III. Le poids de ce denier est 
de 097,797 (= 15 grains), soit un poids un peu plus 
élevé que celui des deniers (demi-bractéates) de Théo- 
doric, que G. de San Quintino a trouvé étre de 13 grains 
(= Os',691) en moyenne. 


Berne, avril 1904. L. Le Roy. 


SOURCES : 


Sudan. Basilea sacra. 

Trouillat. Monuments. 

Vautrey. Histoire des évéques de Bale. 

Baquol. Alsace ancienne et moderne (Edition de 1851). 

Siebmacher. Wappenbuch (eite par Kissel, Wappenbuch des deutschen 
Episcopates). 

Lelewel. Numismatique du moyen äge. 

San Quintino. Monete del decimo, etc. 

Régnier. Chronique d’ Einsiedien. 

Lehr. Les Comtes de la Petite-Pierre. 


ree - 





UNE MEDAILLE DE RENE 


COMTE DE CHALLANT ET SEIGNEUR SOUVERAIN 


DE VALANGIN EN SUISSE 


Par suite d’un heureux hasard, nous avons trouv& dans 
le Recueil de medailles allemandes du Tresor de numis- 
matique et de glyptique par Lenormant!, une pièce intéres- 
sante, non seulement au point de vue de l’iconographie 
neuchäteloise, mais aussi pour notre histoire suisse. En 
effet, les traits du comte Rene de Challant, petit-fils du 
comte Claude d’Arberg, seigneur de Valangin, n’ont pas 
été jusqu'ici, du moins a notre connaissance, reproduits 
dans aucun de nos ouvrages historiques ou numisma- 
tiques suisses. 

La medaille en question que nous avons le plaisir de 
reproduire dans cette revue, grace 4 l’obligeance du 
comité de rédaction du Musée Neuchdtelois, porte au 
droit : 


* RENE:CO:A:CHALAN:Z:VALENGIN : SVPR:D: 
C'est à dire : René comte de Challant et seigneur sou- 
veraif de Valangin. — Buste de René, la tête nue. 


! Lenormant, Tresor de numismatique et de glyptique. Choix de médailles 
exécutées en Allemagne aux XVI° et XVII siècles, pl. XXVI, fig. 10. 


REVUE NUM. T. XIII. 8 


— 114 — 


À. BRO: D- BOFFR - MONT : Z : MAVILE - ET -D- 
CASTS - 2: VERRECY : C - 

C'est à dire : Baron de Boffremont et de Maville, etc., 
seigneur de Chatillon et de Verres. 

Diamétre : 0,051 (voir pl. I). 

Les armes contre-écartelées de René, Surmontäes 
d’une couronne de comte et supportées à gauche par 
un griffon, à droite par un lion. Les émaux ne sont pas 
indiques. 


Ces armes se lisent comme suit : Ecartelé : au 1 
contre-écartelé de la vicomté d’Aoste, qui est d’or a l’aigle 
éployée de sable, couronnée, membrée et becquée de 
gueules, et de Challant, qui est d’argent au chef de 
gueules à la bande de sable brochant sur le tout; aux 2 
et 3 contre-écartelé de Valangin, qui est de gueules au 
pal d’or, chargé de trois chevrons de gueules, et de 
Beauffremont, qui est vairé d’or et de gueules; au 4 
contre-écartelé de la vicomté d’Aoste et d’un écu a trois 
bandes qui est de... La devise des Challant était : Tout 
est è (monde) et è nest rien. 

Ces armes ainsi représentées sur notre medaille 
donnent lieu à trois remarques. En premier lieu il est 
curieux qu’au premier quartier nous ayons, au lieu de 
écartelé de Challant et de la vicomté d’Aoste, ces der- 
nieres armes au 1 et 4 ct celles de Challant en second 
rang, soit aux 2 et 3. 

Secondement, dans les armes de Challant on remarque 
à dextre du chef un chevron, ce qui est completement 
inusité : les Challant n’ont jamais eu cette brisure. Voici 
celles que présentent les différentes branches de la 
maison : Fenis (branche ainée) conserve les armes pri- 
mitives de la maison; Cly, trois croissants renvers@® d’or 
posés sur la bande de sable, l'un au chef, le second en 
fasce, le troisième en pointe; Chatillon (premiere bran- 
che) un annelet d’or posé en chef sur la bande de sable ; 


— 115 — 


Chätillon (seconde branche) une palme d’or posée de 
méme; Graines, Montjovet et Challant, écartelé de Chal- 
lant et de la vicomté d’Aoste sans brisure ; Ussel et Saint- 
Marcel, une étoile d’or posée en chef sur la bande de 
sable; Aymaville, une colombe d’argent, posée de même; 
Varey et Retourtour, une moucheture d’hermine, posée 
de même. Enfin les 2 et 3 du quatrième quartier donnent 
lieu à contestation. 

Lenormant, qui dans l’explication de ce blason erre 
évidemment en supposant que les armes à l’aigle indi- 
quent d’une part la maison de Vienne qui portait de 
gueules à l’aigle d’or, d'autre part celle de Rougemont 
qui portait d’or à l’aigle de gueules, becquée et mem- 
brée d’azur, Lenormant dit : « Le dernier quartier, 
« bandé, est très probablement celui de l’illustre maison 
« de Miolans en Savoie, qui portait bandé d’or et de 
« gueules. » René (Amédée) de Challant, trisaieul de notre 
René, avait épousé Louise de Miolans. 

M. le chanoine Frutaz, qui nous a fourni de précieux 
renseignements héraldiques concernant les armes des 
Challant, nous a écrit à ce sujet : « Cette méme brisure 
« se voit dans les armes d’Isabelle, fille de René, épouse 
« Madruzzo, qui la portait contre-écartelée aux 2 et 3 
« avec les armes de Challant, celles de Madruzzo bro- 
« chant sur le tout. Philiberte de Tornielli de Challant 
« n’avait pas cette brisure. On la voit aussi dans les armes 
« du cardinal Madruzzo et elle apparaît pour la dernière 
« fois dans le blason de Charlotte-Christine-Eléonore 
« de Madruzzo, fille de Ferdinand de Madruzzo, comte 
« d’Avia et baron de Beauffremont, deuxième fils de Jean- 
« Frédéric Madruzzo et d’Isabelle de Challant. Après son 
« mariage avec le marquis Charles de Lenoncourt, Char- 
« lotte-Christine-Eléonore portait encore dans son blason: 
« écartelé aux 2 et 3 d’argent à trois bandes d’azur avec 
« les armes Madruzzo et Challant brochées sur le tout. 
« C'est peut-être l’arme des comtes d’Avia (Madruzzo); 


— 116 — 


« dans ce cas la médaille de René de Challant aurait été 
« frappée apres sa mort. » 

Nous avouons ne pas bien comprendre cet effet retro- 
actif, méme post morlem, et nous inclinerions plutòt à 
croire que ces armes peuvent en effet étre attribuées aux 
de Miolans, d’abord parce que Louise de Miolans fut la 
mere de Jacques, second comte de Challant, mais le 
premier comte de sa famille, et de plus parce que, par 
acte passé à Chambéry en 1528, René se porta héritier 
de la maison de Miolans. (Archives du Prince (Neuchatel), 
L. 19/9; C.) 

(Juelques mots maintenant sur la vie du personnage 
représenté sur cette medaille. Il était fils de Philibert, 
comte de Challant, et de Louise d’Arberg, fille unique 
de Claude d’Arberg, seigneur de Valangin, et de Guille- 
mette de Vergy. René de Challant fut le seul rejeton de 
l'union de Philibert et de Louise. M. le chanoine Frutaz, 
d'Aoste, a publié une excellente monographie sur la 
famille de Challant et de René en particulier. Nous nous 
permettrons d’en extraire brièvement ce qui suit : « La 
« maison de Challant descend des anciens vicomtes 
« d'Aoste, dont le premier connu est Boson, qui apparaît 
« Pan 1100 dans une donation faite par le comte de 
« Savoie, Humbert II, de l'église de Chambave à l’abbaye 
« de Fructuaire. Son petit-fils fut investi en 1200, par le 
« comte Thomas Ie du fief de Challant, dont la famille 
« porta ensuite le nom. Le titre héréditaire de comte fut 
« conféré par Amédée VIII à Francois, fils d’Iblet, par 
« diplôme du 19 février 1424. Philibert, quatrième comte 
« de Challant, était fils du comte Louis et de Marguerite 
« de La Chambre. Apres la mort de Jacques, son frère 
« aîné, il fut investi du comté de Challant en 1490. Il fut 
« chambellan du duc de Savoie en 1487, chevalier de 
« PAnnonciade, puis bailli et lieutenant general du 
« duché d’Aoste de 1509 à 1517. L’historien Georges- 
« Auguste Matile nous raconte que Claude d’Arberg avait 











— 117 — 


« fait la connaissanee de Philibert de Challant en passant 


« 
« 


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« 
« 
« 
« 


par la vallée d’Aoste à son retour de Rome. Challant 
l’accompagna à Valangin où il passa quelques semaines 
et s’eprit de la jeune comtesse Louise, qui devint sa 
femme deux ans plus tard. Par acte du 12 février 
1503, Louise fut en outre déclarée héritière de tous les 
biens et fiefs de Claude d’Arberg, dans le cas où il 
vint à mourir sans autre postérité. Claude d’Arberg, 
seigneur de Valangin, baron de Boffremont, conseiller 
et chambellan du roi de France, avait donc épousé 
Guillemette de Vergy, dame de Blessencourt, de 
Rozières et de Corcelle en Bourgogne, fille de Jean de 
Vergy, seigneur de Champvent et de Montricher. Ce 
fut à l’occasion de ce mariage que Jean d’Arberg donna 
à son fils la terre de Boffremont. 

« A la suite de son mariage, Philibert de Challant, qui 
était capitaine des soixante gardes nobles du palais 
ducal, recut de Charles III, en 1504, un don de 600 florins 
sur la chancellerie du vicariat de Turin et sur celle 
d’Avigliana. Le comte Philibert conduisit sa nouvelle 
épouse dans la vallée d’Aoste et ce fut au chàteau de 
Chatillon ou à celui d’Aymaville que naquit leur fils 
René, vers la fin de 1503 probablement. Philibert, àgé 
d’environ trente-cinq ans, mourut, après quinze ans 
de mariage, en juin 1517. La ville de Berne écrivit le 
22 juin une lettre de condoléances à Claude d’Arberg, 
qui ne survécut pas longtemps, car il mourut en 1518. 
L'année suivante, Louise suivit son pére et son mari 
dans le tombeau, laissant à son jeune fils la baronnie 
de Boffremont et la principauté de Valangin, qui alors 
comprenait à peu près les trois districts du Val-de-Ruz, 
de La Chaux-de-Fonds et du Locle. Après la mort 
de ses parents, René fut sous la tutelle de son oncle 


« Charles de Challant, prieur de la collégiale de Saint- 


« 


Ours, et ses deux aïeules Guillemette de Vergy et Mar- 


« guerite de La Chambre prirent soin de son education. 


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— 113 — 


« A peine agé de quinze ans, René recut le collier de 
l’Annonciade en 1518, et, la même année, le duc de 
Savole le nommait son conseiller et chambellan. En 
1527, il fut élevé à la plus haute charge de l'Etat, 
celle de maréchal de Savoie. Il fut le seizième et 
dernier maréchal de Savoie. En 1528, Challant assista 
au baptéme du prince Emmanuel-Philibert, dont il 
négocia plus tard le mariage et au nom duquel il 
eut le bonheur de reprendre possession des Etats de 
Savoie après le traité de Cateau-Cambrésis. 

« A partir de l’an 1527, le comte de Challant fut mêlé 
à toutes les vicissitudes politiques et militaires de la 
maison de Savoie. Le traité de combourgeoisie stipulé 
le 4 juillet 1513 entre Genève et Fribourg commenca 
cette longue série de conflits entre le duc de Savoie, 
Genève, Berne et Fribourg, qui finirent par la perte 
de Genève et du canton de Vaud et par la réforme 


« protestante dans ces deux cantons. En avril 1529, le 
« maréchal de Savoie fut à Berne à la tête d’une ambas- 


sade ayant pour but de détacher Berne de la combour- 
geoisie de Genève. René assista aussi aux deux dietes 
de Payerne avec les représentants de Berne et de 
Fribourg. Il venait d’être nommé licutenant-général au 
delà des Alpes et il dirigeait alors toutes les questions 


« diplomatiques si compliquées avec les cantons suisses. 


« Les difficultés religieuses commencaient à se compli- 
quer avec les questions diplomatiques ; la propagande 
luthérienne, au commencement de 1532, faisait des 


« progres aux environs de la Savoie où pénétraient furti- 


A 


vement de nombreux émissaires. Vers la mi-novembre 
de 1532, Challant se rendit de nouveau à Berne pour 
obtenir un sursis au paiement de 7000 écus d’or aux- 
quels le duc de Savoie avait été condamné par la diète 
de Paverne; puis il rentra à Aoste où l'inquiétaient les 
mouvements de la Réforme. La diète de Thonon, en 
novembre 1534, n'eut comme résultat que de compli- 





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rR & A A EF A A A RE A A 


— 119 — 


quer et d’augmenter les difficultes entre le duc, 
Genève, Berne et Fribourg. La Réforme gagnait du 
terrain; le 10 aoüt 1535, le Conseil de Genève défendit 
la célébration de la messe. Sur les murs de l’escalier 
d’Issogne, qui était alors la demeure habituelle de 
René, on lit encore cette note mélancolique en carac- 
teres de l’epoque: le 28 doctobre 1535 la messe a resté 
da dire a Geneve. 

« Ensuite de la conférence de Berne, qui eut lieu les 
28 et 29 octobre 1535, Charles III chargea René de 
Challant de faire évacuer le chàteau de Peney, dans 
lequel Genève vovait une menace continuelle. Alors 
Berne, fatiguée de la combourgeoisie de Genève, décida 
d’envoyer des ambassadeurs au duc de Savoie et on 
choisit la ville d’Aoste pour siège d’une nouvelle diete. 
Elle échoua par suite de la demande des Bernois au 
duc s’il était disposé à reconnaître aux Genevois la 
liberté de culte dont ils jouissaient déjà. Charles III 
s’etonna d’une pareille demande et répondit n'avoir 
jamais donné à ses ministres la faculté d'accepter une 
telle condition. A cette réponse les Bernois partirent 
sans autre et la diète fut dissoute. 

a La guerre entre Berne et le duc de Savoie finit par 
éclater le 16 janvier 1536. Challant fut nommé généra- 
lissime et avait à ses ordres le marquis Jean-Jacques 
Medici et le marquis de Lullin. René n'avait certaine- 
ment pas le talent et la valeur militaire de ses ancêtres 
Iblet et Boniface de Challant. Sans préparation, sans 
ressources et avec des troupes mal disciplinées, il ne 
put arrêter l'invasion des Bernois qui, dans le mois de 
janvier, occupèrent tout le pays de Vaud et entrerent 
à Genève le 2 février, tandis que les Valaisans, contrai- 
rement à leurs promesses, occupèrent une partie du 
Chablais. Dans ces tristes conjonctures, le maréchal 
de Savoie s’adressa encore inutilement à Boisrigaut, 
ambassadeur français auprès des Ligues suisses. 


_ 120 — 


« A la fin de février 1536, le duc de Savoie avait déjà 
perdu la moitié de ses Etats et Francois [er se disposait 
à envahir le Piémont. Ge doit être en ce moment que 
Calvin chercha à soulever la vallée d'Aoste. Challant 
ne pouvant plus rien dans le pays de Vaud et dans la 
Savoie envahis, pensa à sauver Aoste où il fit réunir 
d'urgence les Trois-Etats. De 1536 à 1552, René passa 
+2 « au sein de sa famille, dans ses châteaux d’Issogne, 
| « Chatillon et Aymaville, les rares loisirs que lui lais- 
= « saient sa charge de gouverneur du jeune prince Emma- 
« nuel-Philibert, les négociations diplomatiques et les 
Es | « visites à ses nombreux fiefs, notamment à celui de 
= « Valangin. En 1538, nous le vovons prendre part aux 
ae « conférences des députés de France et d’Espagne a 
« Barcelone. De 1538 à 1540, il se rendit plusieurs fois 
« auprès de Charles-Quint et il fut chargé de nombreuses 
« ambassades 4 Milan en 1543, à la cour de Vienne de 
« 1545 à 1547 et à celle de France en 1556. Une grande 
« 

« 





suite l’accompagnait toujours dans tous ses voyages 
ou il promenait son faste avec un train princier. 
€, « Nous ne pouvons suivre ici toutes les péripéties de 
à « l’invasion française en Piemont et la part active qu'a 
« prise le maréchal de Savoie pour la défense de son 
“E « prince. Challant gouvernait Verceil après la mort de 
a « Charles III ; il y fut surpris le 18 novembre par les 
« Francais qui le conduisirent prisonnier a Turin, ou 
« le maréchal de Brissac le fit enfermer au chateau du 
« Valentin. Lors de sa capture a Verceil, les Francais 
« prirent a Challant quarante chevaux qu'il conduisait 
« ordinairement à sa suite, ses vêtements, des chaînes 
« dor, l’argenterie de table et une quantité de meubles 
« précieux, le tout évalué à 40,000 écus d’or. Challant ne 
« fut rendu à la liberté que moyennant une somme de 
« 30,000 écus d'or déboursés à Brissac dans le courant 
« de juin 1555. 1] subit ainsi vingt-trois mois de détention. 
« Pour se procurer cette somme, il dut engager plusieurs 








— 19 — 


« de ses fiefs, entre autres Valangin aux Bernois pour 
« 9970 écus d’or sol. En 1525, Challant, qui recevait du roi 
« de France une pension annuelle de 3000 florins d’or, 
avait pris part à la bataille de Pavie où il commandait 
un escadron. Il y fut fait prisonnier par les Espagnols 
et dut payer pour sa rancon 3000 écus d’or, pour les- 
quels il engagea la seigneurie de Boffremont. Ceci ajouté 
à l’enorme somme payée à Brissac fut le commence- 
ment des désarrois financiers du comte de Challant. 
« Après une existence si agitée et tant de malheurs, 
René eut enfin la consolation de voir le prince Emma- 
nuel-Philibert remonter sur le trône de ses ancetres. 
Il eut une part active aux préliminaires du traité de 
Cateau-Cambrésis, puis, avec ses anciens titres de 
maréchal de Savoie et de lieutenant-général, il 
assistait, le 27 juin 1559, au palais royal de Paris, à la 
stipulation du traité de mariage entre le duc de Savoie 
et Marguerite de France. Ce fut encore lui qui, le 
10 juillet, fit benir les époux par le cardinal de Lor- 
raine aux pieds du lit du roi moribond. Emmanuel- 
Philibert lui conféra, le 8 juillet, pleins pouvoirs pour 
prendre en son nom possession de la Maurienne, 
de la Tarentaise, de la Bresse et du Bugey et recevoir 
des sujets le serment de fidélité. Le 12 aoùt, il établit 
a Chambéry le souverain Senat de Savoie et, en novem- 
bre de la méme année, il ordonna des réparations aux 
chàteaux de Chambéry, de Montmelian, de Miolans et 
« du Bourget. Derniers beaux jours qui consolèrent sa 
« vieillesse! » 

Après avoir accompagné les nouveaux époux dans leur 
capitale, René put enfin se retirer des affaires actives. 
Malheureusement les dissensions survenues entre ses 
deux filles attristèrent ses derniers jours. Avec une 
hoirie obérée de dettes, il mourut abreuvé d’ennuis et 
de chagrins à Ambromay en Bresse le 11 juillet 1565 ; à 
l’âge de soixante-deux ans. 


A 


A A A fi RF 


A A A A A fà fA A fà A A fA A AE RK 


= 








— 499 — 


Le comte René fut marié quatre fois. Il n’eut d’enfants 
que de sa dguxième femme : Marie de Portugal, fille de 
Denis de Portugal, comte de Lemos. Ce sont deux filles 
qu’il nomme dans son testament du mois de février 1546. 
Philiberte, l’ainée, fut déshéritée par son père, et épousa 
Joseph, comte de Tornielli en Milanais ; la seconde, Isa- 
beau ou Isabelle, héritière de Challant et de Valangin, 
épousa Frédéric Madruccy, comte d’Avy, marquis de 
Suriana et neveu du célèbre cardinal Madrucci. Après de 
longs démélés entre les deux soeurs Philiberte et Isabelle, 
la seigneurie de Valangin fut rachetée et définitivement 
réunie à la maison de Neuchätel par Marie de Bourbon 
en 1592. Une somme de 70,000 écus d’or sol et de 27 batzen 
et demi la pièce fut donc payée a Frederic de Wurtem- 
berg, comte de Montbéliard; ce dernier ayant racheté 
les droits sur Valangin des comtes d’Avy et de Tourniel. 

Comme nous venons de le voir, René de Challant a 
joué un role important dans les démélés des ducs de 
Savoie avec les Confédérés. Nous espérons conséquem- 
ment n’avoir pas abusé de la patience des lecteurs de la 
Revue en nous étendant peut-étre un peu longuement 
sur la vie d’un homme qui ne fut pas le premier venu 
dans ce xvie siècle si mouvementé. 


Lenormant a oublié de nous dire oti il a vu cette 
medaille et, malgré toutes nos recherches, il nous a été 
impossible de découvrir dans quel musée ou collection 
elle pouvait se trouver. Nous ne sommes pas mieux ren- 
seigné sur son auteur, l’artiste n'ayant pas signé son 
œuvre. Lenormant nous dit bien qu’elle a dû être faite 
a Valangin (?) mais ceci nous semble trés problématique : 
Valangin, bien qu’ayant possédé une fonderie de canons, 
n'a jamais joué le rôle d’un centre artistique! Etant 
donné le procédé Collas et la reproduction empâtée que 
le Trésor de numismatique nous donne, il est fort diffi- 
cile de se rendre compte du degré artistique de la pièce. 








— 123 — 


Nous trouvions sa facture plutòt allemande, mais en étu- 
diant la chose de plus près, nous avons change d’avis et 
l’attribuons maintenant à un artiste italien ou francais. 
Lequel? Ceci est des plus compliqués à répondre. Cepen- 
dant, étant donné que cette médaille a fort probablement 
été exécutée après la mort de René, nous croyons pou- 
voir l’attribuer peut-être a Pastorino. Cet artiste signait 
generalement ses ceuvres d’un P suivi de la date (sur la 
face laissée par le bras coupé touchant au grénetis), mais 
impossible de rien distinguer dans la médiocre reproduc- 
tion de la medaille de Challant. La plupart des medailles 
de cet artiste étaient sans revers, il s’en trouve cependant 
quelques-unes qui en ont un, mais alors nous devons 
avouer que nous n’en avons trouvé aucune dans le grand 
ouvrage de Heiss (Florence et fa Toscane) avec un revers 
armorié. Ces revers sont en général des allégories dans 
le gout de la fin du xvie siècle. Pastorino, de Sienne, 
né en 1508, mort en 1592, a été pendant sa longue car- 
rière l'artiste à la mode de la plupart des princes et 
importants personnages italiens du milieu et de la fin 
du xvie siècle; c’est ceci qui nous autorise à supposer 
qu'il fut aussi l’auteur de la médaille de Challant. Nous 
avons dit aussi que le médailleur en question pouvait 
étre francais? En effet, plusieurs medailles non signées 
de cette époque et dont les auteurs sont supposés étre 
francais, ont des revers armoriés presque semblables 
à celui de Challant (par exemple les médailles d’An- 
toine de Bourbon, de Jeanne d’Albret, etc.). Il est vrai 
que parmi les artistes de la cour des rois de France 
de celte époque, il S'en trouvait beaucoup d’origine 
italienne. Il se peut donc, Challant avant séjourné à 
maintes reprises en France, que sa médaille fut exé- 
cutée à Paris, par un élève de Pastorino établi dans cette 
ville? Le droit de cette pièce, nous le répétons, rappelle 
en tous cas beaucoup le style et le procédé d’exécution 
de Pastorino. 


— 1% — 


OUVRAGES CONSULTES : 


Chancelier DE MONTMOLLIN. Mémoires sur le comté de Neuchatel 
en Suisse. Neuchâtel, 1831. 

Frédéric DE CHAMBRIER. Histoire de Neuchatel et Valangin. Neu- 
chàtel, 1840. 

George-Auguste MatiLE. Musée historique de Neuchatel et Valangin. 
Neuchatel, 1843. 

Jonas Boyve. Annales historiques du comté de Neuchatel et 
Valangin. Berne et Neuchàtel, 1854-1855. 

Alois Heiss. Les Médailleurs de la Renaissance, Florence et la 
Toscane. Paris, 1892. 

F.-G. Fruraz. Notes sur René de Challant (Musée neuchälelois, 
novembre-décembre 1904). 


La Chaux-de-Fonds, 29 janvier 1905. 


Georges GALLET. 


Etude sur la Monnaie a Fribourg’. 


4. Peu de temps aprés la fondation de Fribourg, un 


acte dont nous n’avons pas l’original, mais qui est 


reproduit en copie, un acte, dis-je, de l’année 1214, 
mentionne déja des livres de Fribourg. On sait que la 
livre n’est qu’une monnaie de compte. Mais il est 
cependant curieux de constater que, si peu apres sa 
naissance, notre ville ait acquis assez d’importance pour 
que l’on comptät par livre de Fribourg. Nobiliare 
altaripanum, vol. II, p. 5. Lenzbourg, Collectio episcopalis 
Laus., p. 88. | 

2. La Handfeste de 1249, soit la Charte de nos fran- 
chises, ne nous octrovait pas, comme à Berne, le droit 
de battre monnaie. Elle se borne 4 fixer à 12 deniers 
la contribution annuelle due au seigneur par chaque 
emplacement de maison. Comme M. Ernest Lehr, le 
commentateur de cette charte, attribue au denier de cette 
époque la valeur de 11,7 centimes de notre monnaie et 
le pouvoir de 0 fr. 30, il s’en suivrait que nous devions 
payer à celte époque un impôt de 1 fr. 40 dont le pou- 
voir s’élevait 4 3 fr. 60. Vous voyez que, depuis lors, 
nous avons fait du chemin en matiére de contributions 
publiques. E. Lehr, Handfeste, p. 48, n° 11. 

3. En 1296, les Fribourgeois prétent au chevalier 
Nicolas d’Englisberg 300 livres en écus blancs pour 
acheter le chateau d’Arconciel. Recueil dipl., I, p. 172. 

4. En septembre 1334, la ville de Fribourg vend le 


! Lecture faite à l’assemblée de la Société suisse de numismatique, le 4 septembre 
1904, par J. Schneuwly, archiviste d'Etat de Fribourg. 


— 126 — 


château de Guminen à Jean Hygilli, l'un de ses bour- 
geois, pour le prix de 300 livres bonnes blanches, 
monnaie usitée à Berne. Rec. dipl., II, p. 139. Font. Rer. 
Bern., V1, p. 145. 

5. Cest du 14 novembre 1375 que date notre plus 
ancienne ordonnance monélaire connue. Par cet acte, 
lavoyer, Petit et Grand Conseil de Fribourg défendent 
d’accepter la nouvelle monnaie que fait battre l’évéque 
de Lausanne et d’effectuer des paiements avec cette 
monnaie, le tout sous l’amende de 60 sols, soit de 3 #, 
et sous la menace du bannissement d’un mois, non seule- 
ment hors de la ville, mais encore de la seigneurie de 
Fribourg. De plus, celui qui ferait commerce de cette 
monnaie, qui en vendrait, en achéterait ou en expor- 
terait, serait passible d’une amende de 20 @ laus. et du 
bannissement d'un an hors de notre seigneurie. Par 
contre on ne peut refuser un florin qui serait de bon or 
et de bon poids. Rec. dipl., IV, p. 104. 

Ce décri de la monnaie lausannoise est remarquable, 
puisque la ville et seigneurie de Fribourg était située 
dans le diocése de ce nom et que nous comptions le 
plus souvent en livres, sols et deniers lausannois. 

6. Quelques années plus tard, soit le 16 août 1390, 
nouvelle ordonnance monétaire. L’avoyer et Grand 
Conseil de Fribourg décrétent de maintenir toujours la 
meilleure monnaie coursable a Fribourg. Dans ce but 
ils interdisent aux habitants de la ville et seigneurie, 
s'ils ne sont pas billonneurs ou ouvriers de billonneurs, 
de billonner de la monnaie, cela sous l’amende de 
40 livres et sous la menace du bannissement d’une 
année. Ils interdisent encore, sous les mêmes peines, 
de fondre de la monnaie et renouvellent la défense d’en 
exporter, d’en acheler ou d’en vendre a des monnayeurs 
pour la réimporter à Fribourg. Rec. dipl., V, p. 63. 

Tout cela nous prouve qu'il existait à cette époque 
reculée bien des abus. Ainsi des particuliers se permet- 








RN Te Su Ze I 


— 127 — 


taient de battre et de fondre de la monnaie, c’est-a-dire 
d’exercer un droit que la ville n’avait pas encore elle- 
meme. 

7. Le 3 novembre de la méme année 13%, les am- 
brosaines, monnaie milanaise, furent taxées 10 deniers et 
reconnues monnaie légale. 

8. Trois années après (1393), le trésorier de Fribourg, 
nommé Perrod Morsel, fit deux recettes importantes. 
D’abord il encaissa 540 écus 5 sols payés par Jaquet 
Barguin, banneret de cette ville, pour 100 livres 35 sols 
de « krützer », qui ont pesé 108 marcs 2 onces, vendus à 
raison de 5 écus le marc. Puis, il encaissa encore 
248 écus 12 sols pour 48 livres 10 sols 4 deniers berlin 
que l’on a fondus et qui ont pesé en argent 45 marcs 
2 onces ou quart ou witkin, vendus à raison de 6 francs 
de roi et 2 sols, soit pour 279 francs 12 sols, c’est-a-dire 
les 248 écus 12 sols ci-haut. Le plus ancien livre de 
compte de notre trésorier d’Etat, n° la, p. 103 verso. 

Je suis à me demander si nous sommes ici en présence 
d’une fonte et d’une vente de vieux cruches ou d’une 
frappe de nouveaux cruches faite par la ville avant d’en 
avoir obtenu la concession? En outre, je ne savais pas 
les cruches étre si anciens. Le premier volume de nos 
recés fédéraux, commence en l’année 1245 et finissant 
en 1420, ne les mentionne pas avant 1411. 

9. En avril 1401, l’avoyer, Conseil, Soixante et Deux- 
Cents de la ville de Fribourg, pour mettre fin au préju- 
dice cause en fait de monnaie, font la quatrième ordon- 
nance suivante: Toute personne qui pèsera de la monnaie 
ou billonnera, pour la revendre & des monnayeurs ou 
billonneurs, ou qui achètera ou vendra pour la fondre 
et la porter « à billons » est amendable de 10 livres et 
sera banni pendant un an de la ville et de la seigneurie. 
Une exception est faite en faveur des marchands de notre 
ville qui pourront acheter des pièces de monnaie pour 
aller à l’etranger et y empletter des marchandises, mais 


— 498 — 


non pour « billonner » ou pour les revendre. Rec. 
dipl., VI, p. 9. 

Ces lois si souvent répétées prouvent qu'il y avait à 
Fribourg une activité très intense dans le commerce de 
la monnaie. 

10. Dans la cinquième ordonnance, datée du 18 mai 1403, 
les autorités fribourgeoises décrient les mailles neuves 
qui sont en circulation et qui sont frappées au coin de la 
« molette d’éperons ». Il en faudra trois au lieu de deux 
pour valoir 1 denier. Personne ne doit plus apporter de ces 
mailles du dehors pour les changer ou pour les débiter, 
le tout sous l’amende de 60 sols. Rec. dipl., VI, p. 41. 

11. Dix années plus tard, soit le 28 mai 1413, les mêmes 
autorités renouvellent dans une sixième ordonnance la 
défense d'acheter de la monnaie pour la billonner ou 
pour l'exporter hors de la ville et du territoire de Fri- 
bourg au préjudice de la monnaie de Lausanne et aussi 
de celle de Savoie. Cette interdiction fut faite sous peine 
de la perte du quart de la monnaie, objet de cette con- 
travention. La même peine était infligée à celui qui se 
permettrait d'acheter, même en dehors de la ville et 
seigneurie de Fribourg, des valeurs métalliques pour les 
céder à des monnayeurs étrangers dans le but de les 
fondre et porterait ainsi préjudice à la monnaie de 
Lausanne. Rec. dipl., VII, p. 35. 

12. Selon une septième ordonnance du 4 décembre 
1414, les orfèvres, à qui l’on apporterait des pièces d’or 
pour les éprouver ou les examiner, furent autorisés à 
les couper sans autre en deux, si de leur examen il 
résultait la preuve qu'elles étaient fausses. Rec. dipl., VII, 
p. 246. 

43. Moyennant une somme de 14 livres lausannoises 
pavées d'avance, Guillaume Boulez de Riez s’engage le 
29 septembre 1416 de livrer à Guillaume Rono de Fri- 
bourg trois muids de vin de la prochaine vendange, avec 
la condition que si ce vin valait davantage après la ven- 





— 429 — 


dange, la différence serait compensée par l’acquereur | 
avec de la monnaie de Fribourg au lieu de la nouvelle 
monnaie de Lausanne. Reg. notarial de Fulistorf, n° 9, 
p. 117. Cet acte semble nous faire voir que Fribourg avait 
déja battu monnaie et que cette monnaie était préférée a 
l'ancienne de Lausanne par les vignerons de Riez. 

44. Rolet Willie de Fribourg, serviteur de Guerrard, 
maitre des monnaies de Cuserie, déclare le 3 janvier 1419 
(n. st.), avoir regu pour le compte de son maitre Cuanod 
Rota, bourgeois de Fribourg, 250 marcs d’argent en 
monnaie soit en gros de Bohéme en paiement et en 
acompte de 1000 écus d’or que lui devait le dit Cuanod 
en vertu d’une cédule ou d’une police. Reg. not. n° 2, 
de Manot, soit n° 22, p. 191. 

15. Enfin, selon une huitième ordonnance du 12 avril 
1420, les Conseils, Soixante et Deux-Cents de la ville de 
Fribourg, considérant les abus que commettent les 
peseurs de monnaie qui donnent à fondre et 4 convertir 
en d’autres monnaies la meilleure et la plus pesante, 
qui laissent dans la circulation la moindre et la plus 
legere et qui de cette manière malhonnéte s’enrichissent 
aux dépens du public, défendent à tous et à chacun de 
la ville et seigneurie de Fribourg de billonner soit battre 
monnaie, d’amoindrir le poids des bonnes pièces, de les 
porter au billon ou à la monnaie, de les faire fondre en 
quel lieu et pays que ce soit, de diminuer la valeur des 
monnaies de Lausanne et de Savoie et de tous autres pays, 
coursables à Fribourg et dans la seigneurie. Dans le but 
donc de relever la valeur des pièces neuves qui seront 
frappées à Lausanne et en Savoie sur le pied de 16 sols par 
écu, il est statué une amende de 20 livres de Lausanne 
contre tous ceux qui enfreindraient la présente ordon- 
nance et la confiscation de toute la monnaie qui aura été 
confectionnée. De plus, tous ceux qui accepteraient ou déli- 
vreraient de la nouvelle monnaie de Lausanne ou de 
Savoie pour un prix plus élevé que celui de 16 sols par 


REVUE NUM. T. XIII. 9 


40 


écu, soit au dessus du prix de l’ancienne monnaie, seraient 
condainnés à l'amende de 100 sols laus. En outre, toute 
personne qui a l’avenir changerait, exporterait des pieces 
d’or, sans faire partie des changeurs officiels établis par 
la ville, encourrait une amende aussi de 100 sols. Enfin 
il est réservé que le produit du change des monnaies 
appartient a la ville. Rec. dipl., VII, p. 84. 

Il parait que cette dernière loi n'eut pas plus d'effet 
que les précédentes et que notre ville se vit obligée de 
demander à l’empereur et au pape le droit de frapper 
elle-même au moins des monnaies d'argent. C'est ce qui 
lui fut gracieusement accordé par diplôme de l’empereur 
Sigismond, daté de Nuremberg le 28 août 1422, et par le 
pape Martin V qui confirma le diplôme impérial, par 
bulle datée de Rome le 29 décembre de la même année 
1422. On sait que la concession de battre des monnaies 
d'or ne fut faite qu'un siècle plus tard par bref du pape 
Jules II, daté de Rome le 15 février 1509. | 

Ce droit fut exercé par la ville, pour le canton de Fri- 
bourg pendant trois siècles et demi, soit jusqu’au moment 
où la constitution fédérale de 1848 enleva ce privilège 
et cette ressource aux cantons pour les transmettre à la 
Confédération. 


Jos. SCHNEUWLY. 


m 


DECOUVERTE A ANNONAY (ARDECHE) 


DE 


MONNAIES FEODALES, ROYALES ET ETRANGERES 


Le 12 mai 1904, des travaux de demolition, exécutés 
dans un vieux quartier de la ville d’Annonay (Ardeche), 
ont amené la découverte, à l’intérieur d'un mur d'une 
maison ayant façade sur l'ancienne Grand’Rue et sur la 
rue de la Réforme, d'un certain nombre de pièces. La 
moitié environ a été recueillie par l’adjudicataire de la 
construction de la nouvelle église, dont l'emplacement 
est préparé par le rasement de divers immeubles !; le 
reste a été dispersé. 

M. Emmanuel Nicod, si versé dans l’histoire du 
Vivarais, a bien voulu me communiquer cette portion 
que lui a offerte l'entrepreneur, M. Desroziers, et qui 
sera remise au futur musée de la ville. Cette circons- 
tance m'a déterminé à reprendre le cours de mes 
études de numismatique,.abandonnées depuis plusieurs 
années, lorsque j’eus à subir la plus cruelle épreuve 
qu’ait à supporter le cœur d’un père. 

Ce numéraire, comprenant uniquement trente-une 
basses monnaies, a peu de valeur intrinsèque. Si la 
deuxième part présente une composition analogue, il est 
peu probable que l’on ait rencontré un «trésor de 
pauvre ». La période du règne de Louis XII (1498-1515) 


! Journal d’Annonay, n° du 17 décembre 1904. 





— 132 — 


compte en effet parmi les plus heureuses que la France 
ait traversées ! et c’est alors que la cachette a été prati- 
quée. Une personne peu aisée, un ouvrier, un cultivateur, 
ne conservent pas d’ailleurs ordinairement par devers 
eux leur « magot », intégralement en menue monnaie, à 
cause de sa dépréciation possible. Le citoyen riche a 
toujours, au contraire, à sa disposition quelque quantité 
d'espèces de billon ou de cuivre pour lui permettre de 
verser l’appoint de ses paiements, séance tenante, sans 
avoir recours à l’operation ennuyeuse du change. Dans 
l'hypothèse où l’autre moitié contiendrait une ou plusieurs 
« grosses » piéces on pourrait conclure a la trouvaille de 
la bien modeste fortune d’un « pauvre diable ». 

La présence de monnaies des cantons de Berne ou de 
Soleure et d’espéces rappelant deux personnages im- 
portants, Philippe de Hochberg et l’antipape Robert de 
Genéve, m’ont fait penser que les lecteurs de la Revue 
suisse de numismatique pourront trouver quelque intérét 
à l’etude de ce dépôt. Le nom du dernier de ces sou- 
verains indique suffisamment à quelle famille illustre 
il appartenait. Quant au premier, devenu prince intéri- 
maire d’Orange par la volonté du roi de France, il était 
fils de Rodolphe IV, margrave d’Hochberg-Sansenberg, 
d'une branche cadette des margraves de Bade; il 
épousa Marie de Savoie, fille d’Amédée IX. Le château 
de Hochberg était voisin de Fribourg. 


l. Avignon. 
Clément VII (1378-1394). 


Une seule pièce provient du monnayage pontifical 
d’Avignon. Le regretté Laugier, conservateur du Cabinet 


‘Ma notice : Du taux de Vintérét à Valence sous Charles VIII et sous 
Louis NII (1483-1515). 





— 1433 — 


des médailles de Marseille, a déjà publié une monnaie 
semblable ! dont celle-ci est une variété. 

Le nom du pape Clemens est encore illisible, moins le 
€ initial qui est gothique également. Le surplus de la 
légende est identique à tous égards, sauf que l’adjectif 
septimus est représenté par la forme déjà connue SETHS? 
avec un signe abreviatif à la suite de la barre trans- 
versale de I’M. Cet érudit provençal estimait que la rose 
a quatre feuilles qu’il croyait apercevoir entre les fanons 
de la mitre papale, placée dans le champ, pourrait bien 
étre une croisette à branches arrondies. Cette hypothese 
est parfaitement fondée. C’est une croix de cette nature 
qui est gravée, contrefacon de la rose reproduite sur 
l’espèce similaire de Grégoire XI (1370-1378) ®. 

Le revers de cette pièce inédite n’offre rien de bien 
special. Sanctus est inscrit toutefois à la place de Santus 
et In, le C, les v et l'E de ce mot ou de Petrus sont 
rigoureusement gothiques‘. Enfin les bras de la croix, 
celui du milieu et celui de droite, sont accompagnés 
d'un point clos touchant chacun d’eux. 

Poids : 097,71. 


La difference du style avec celui de la plupart des 
monnaies faisant partie de la trouvaille prouve que ce 
sous-multiple du gros, de cuivre rouge à peine blanchi, 
c'est-à-dire de très bas billon, n’a pas été battu au 
x ve siècle mais pendant le règne de Robert de Genève, 
l'antipape Clément VII (1378-1394). Son aspect, d’ailleurs 
vénérable, autorise tout de suite à lui décerner le titre 
de doyen de la découverte. Ce vestige d’un autre äge a 
circulé bien longtemps, plus de cent ans. 

La profusion des lettres gothiques au revers n’a rien 


* Monnaies inédites ou peu connues de papes et léguts d’Acignon, ete., p. 15. 
3 Poey d'Avant, Monnaies féodales de France, t. II, n°° 4196 et 1199. 

3 Vallier, Petit supplément à la numismatique papale d'Avignon, p. 4. 

4 L'état du V de Petrus ne permet pas cependant d'être bien affirmatif à son sujet. 


— 134 — 


de surprenant; on constate pareil fait sur d’autres pièces 
du successeur de Grégoire XI'. 

Généralement les petits meubles insérés en un point 
quelconque du numéraire des papes ont une signification 
précise. Ils furent empruntés d’abord à l’écu du souverain 
régnant, ultérieurement aux armoiries du légat ou du 
vice-légat d'Avignon. Laugier a déjà constaté que l'objet 
qui nous intéresse «n’est autre chose qu'un remplissage 
« n'ayant aucun rapport avec les armes de » * l’antipape. 
L'attribution de cette monnaie à l'atelier avignonais du 
pape Clément VIT (Médicis) ne permettrait même pas de 
trouver une autre solution. Les armes de cette maison 
sont en effet bien connues. Clément VII présida aux 
destinées de l'Eglise de 1523 à 1534. Durant ce laps de 
temps le légat fut Francois de Clermont (1513-1541); 
la vice-légation fut confiée à Jean Nicolai ou de Nicolai 
(1524-1527), l'évêque d’Apt*. Le chef du blason de l’un 
est d’hermine®; on voit une levrette dans celui de 
l’autre’. Le legat Pierre de Foix (1433-1464) fut le 
premier qui ait osé inscrire son écu sur les espèces 
papales d’Avignon, celles au nom de Calixte II (1455- 
1458) 5. Les vice-légats instituèrent l’usage de rappeler 
leurs armes sur les espèces à la fin du xvie siècle ?. 

Clément VII a battu monnaie à Avignon; j'ai été assez 
heureux pour retrouver à la fois des textes écrits et un 
petit denier inédits !°. M. Luneau a depuis lors décrit une 


1 Vallier, Op. eit., p. 5. 

3 Op. cit., p. 15. 

3 D'or à cing tourteau.r de gueules surmontés d’un sivieme d’asur charge de 
trois fleurs de lis d'or, après la modification concédée par Louis XI. 

4 Ma notice: Notes sur la chronologie des vice-legats d'Avignon au XVI siècle, 


p. 2. 
5 Ibid., p. 2 et 16. 
6 Ma notice : Numismatique avignonaise du pape Clement VII (1523-1534), 


ae 

7 Pithon-Curt, Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, ete., t. 1, p. 270. 

8 Ma notice : Un sequin avignonais inedit du pape Calirte III (1455-1458). 

9 Ma notice : Les monnaies frappees à Atignon durant la vice-légation de 
Mazarin, p. 7. 

10 Numismatique avignonaise du pape Clément VII (1523-1534), 














re ree Tu e. TE 
= 


Fe Te u i, Te eee ET 2 
* = 


— 435 — 


piece analogue, classée à l’antipape Clément VII !. Mon 
mémoire est demeuré inconnu de lui, ce qui n’a rien 
d’étonnant, étant donné le nombre de revues ou de 
bulletins consacrés à la numismatique. La monnaie qu’il 
possède constitue une variété incontestable de la mienne, 
mais elle a bien été ouvrée au xvie siècle, nullement au 
xIve. Ce petit denier ou obole renferme en effet, au 
troisième canton de la croix du revers, une hermine et 
non une tiare. L’hermine est empruntée à l’écu du légat 
Francois de Clermont à. 


II. Dauphiné. 
Louis II (1440-1456). 


La numismatique du Dauphine est representee par 
trois mailles ou oboles. 

Deux d’entre elles sont semblables et pèsent res- 
pectivement 09,82 et 097,79. J'ai établi que toutes les 
espèces où le titre de fils aîné du roi de France ne figure 
pas devaient être attribuées à Louis II (1440-1456) et pas 
du tout à Louis Ier®. Ces deux mailles rentrent dans ce 
cas. Elles ont été battues à Romans, d’après le point clos 
existant sous la deuxième lettre de la légende du revers. 
Les légendes relevées jusqu’a present sur les mémes 
produits de cet atelier sont, comme sur ceux de l’officine 
de Montélimar, uniformément au droit * LVDOVIAVS 
et au revers va DALPbIRVS. Un dauphin en pal orne 
le champ de l’avers; une croix se voit dans celui du 
côté opposé. Eh bien! je lis pour une fois ces deux 
mots privés de l’S. Cette difference méritait d’être 


1 Quelques pieces inédites (Bulletin de numismatique, 1902, p. 73-4). 

3 Ma même notice, p. 7. : 

3 De la détermination des monnaies du dauphin Louis I" (1410-1415). 
4 Ibid., p. 19 et 20-22. 


— 136 — 


signalée, car elle témoigne de l’activité de la Monnaie 
de Romans. 

La troisième maille appartient de même à Louis II. 
D'un poids de Os',79, elle offre les légendes complètes, 
bien connues. Au type de la fleur de lis', elle a été 
forgée à Romans ?, 


III. Orange. 
fo Philippe de Hochberg (1478-1482). 


La trouvaille comprend trois pièces d’un méme type, 
au nom de Philippe de Hochberg, souverain intérimaire 
d’Orange (1478-1482). Il y a intérét à rappeler ces deux 
dates, d’ailleurs relatées au cours de la notice sommaire 
consacrée par Poey d'Avant à ce prince *. Cet auteur et 
l’erudit M. Caron‘ se sont bornés, en effet, à inscrire 
celle de 1478 en téte de leurs articles. 

La légende du droit et celle du revers sont respective- 
ment uniformes et conformes a celles déjà lues : 





RK PhS : DE : HOGhBERG : entre deux grénetis. Le 
€, les @, le Get les p sont gothiques. Dans le champ, 
et sur deux lignes, les lettres P R et @ S. Un trait 


1 Ibid., p. 19 et 20-22. 

2 Ibid., p. 18. 

3 Op. cit., p. 101-402. — Ch. La Pise, Tableau de l'histoire des princes et prin- 
eipaute d'Orange, ete, p. 140-141. La date de 1477 donnée par M. Blanchet est 
inexacte (Nouceau manuel de numismatique, ete., p. 355). C'est seulement en 1478 
que Philippe de Hochberg se vit attribuer la principauté, 

4 Monnaies foodales françaises, p. 24), 


— 137 — 


horizontal est figure entre le P et IR et au dessus d’eux. 
Un gros point clos est gravé au centre du carré formé 
par ces quatre lettres. 

À. k DEI | - GRA | - PRS- | AVR - entre deux grénetis. 
Croix pattée coupant la légende et cantonnée d’un 
cornet aux 2% et 3e cantons. L’& et le G sont gothiques ; 
les 77 sont surmontés d’une barre. 

Le dessin fourni par Poey d’Avant est inexact, car la 
legende du revers debute verticalement et non au milieu 
et à gauche. En outre la croix précédant cette légende 
et une partie de la ponctuation ont été omises. Au droit 
un @ a été gravé avant le troisième ER pour un d . Une 
nouvelle représentation était indispensable. La descrip- 
tion elle-même est fautive en ce qu'elle renferme le nom 
bO€A BERG pour hOGhBERG et qu'elle ne signale pas 
la croix placée avant la légende du revers. Des erreurs 
de cette nature sont inévitables dans un ouvrage de 
longue haleine, consacré à l’étude d’une numismatique 
aussi complexe que celle du moyen age. 

Les poids respectifs de chacune de ces trois pieces 
sont 097,71, Ogr,83 et 49°,00, ce qui donnerait une 
moyenne de 095,847. L’essai pratiqué postérieurement 
a la découverte, sur la seconde piéce, a fait disparaitre 
un léger fragment qu'on peut évaluer a Osr,003 ou 
Ogr,004. Cette circonstance fortuite n’a pas d'influence 
sensible sur ce poids moyen. Mais la monnaie la plus 
légère offre une apparence bizarre. Notamment, l’I de 
DEI est minuscule par rapport à D et à & et a été gravé 
au dessous d’eux. Je la considère comme fausse ; elle 
est l’œuvre d’un faux-monnaveur contemporain. 

La moyenne de 09,847 par pièce est done ramenée 
à 095,915, sans tenir compte de l’altération causée par 
l'essai. L’indication de Osr,70 fournie par Poey d'Avant 
n’est guère admissible si l’exemplaire visé était beau et 
s’il provenait d'une émission légale. 

Le type du groupe de quatre lettres ornant le champ 


— 4383 — 


du droit ou celui du revers des espèces d'Orange est 
commun. En l'état actuel de nos connaissances il se 
subdivise en deux séries. | 

La première créée, dit-on, par le dernier prince de la 
maison de Baux, Raymond VI (1340-1393)! disparut à la 
mort de ce souverain. Les rares produits de ce mon- 
nayage montrent constamment a l’avers une croix pattée 
dont les bras, limités au champ de la pièce, sont accom- 
pagnés chacun d’un cornet intercalé dans la légende. 
C'est là une imitation servile des doubles deniers pro- 
vencaux de Robert (1309-1343), de Jeanne ou de l’un 
des deux derniers Louis (1384-1417 et 1417-1434). Si 
l'on remarque que, sur les doubles de Robert, la croix 
du revers est cantonnée ordinairement aux 1 et 4°, 
accidentellement aux 2 et 3%, et si l’on considère que 
les cantons 2 et 3 de la croix de ceux de Jeanne sont 
vides, tandis que les mémes cantons de la croix des 
doubles de Louis II ou de Louis III sont ornés, on est 
amené à admettre que Raymond a copié uniquement la 
monnaie de ces Louis ou celle de Robert, quoique cette 
dernière soit rare et n’ait par conséquent été ouvrée 
que durant un court laps de temps et en petit nombre. 





Le double de Robert, appartenant à la première caté- 
gorie, n'a jamais été reproduit. Cette lacune peut être 
comblée grace a l’obligeance de M. Martin, le très aimable 


' Caron, op. cit., p, 246. 

2 Poev d'Avant, op. cif., n° 4002. 

3 Caron, op. cit., n° 357. Le texte de M. Caron mentionne, comme celui de Poey 
d'Avant, un lis aux 1 et 4. Le dessin, pl. XV, n° 12, attribue ce meuble anx cantons 
2 ct 3. Comme les reproductions dues à la plume habile et exercée de M. Joseph 
Roman sont toujours exactes, on doit admettre l’existence de ces deux variétés. 





Bw 


_-19 — 


conservateur du Cabinet des médailles de la ville de 
Marseille. La vignette nous révéle une variété inédite, 
car le mode de ponctuation observé n’est pas conforme 
aux descriptions données jusqu’à maintenant et, d’autre 
part, le nom de Sicilie est figuré au revers par Sle, 


comme sur le double singulier, décrit par Poey d’Avant, 


sous le n° 4000. 

L’abreviation normale de princeps est le groupe PRS 
surmonté d’un trait. Les lettres disposées sur l’ordre de 
Raymond étaient PRIN; la légende correspondante 
contenait la fin du titre CEPRS pour CEPS!. Cette 
monnaie est un double denier; c’est à tort qu’elle a été 
qualifiée denier. De même, la légende d’un gros de 
Bertrand III contient ce titre princeps, scindé en deux 
parties égales par deux flanchis superposés *. La même 
qualité est encore maltraitée à ce point sur un denier 
d’Orange, fac-similé du denier anonyme de Clermont*®. 

Il n’est peut-étre pas très aisé de découvrir le proto- 
type imité par Raymond. Un premier examen des 
legendes de la monnaie de ce prince prouve que les E 
sont tous angulaires et que les X sont uniformément du 
tvpe essentiellement gothique. Il est facile de constater 
que l’emploi des E de cette nature et que l’usage des € 
lunaires ne furent pas spéciaux à des époques diffé- 
rentes. Si l’on recherche au contraire les produits du 
monnayage des princes d’Orange, offrant la particularite 
de l’adoption de cet 7% gothique, on s’apercoit sans 
peine que cette circonstance n'existe completement que 
sur un petit nombre des pieces publiées par Poey 
d'Avant, nos 4483 (Bertrand III), 4484, 4488, 4489, 4502, 
4503, 4513 à 4518, 4530 à 4032, 4035 et 4038, sauf vérifi- 


1 Caron, op. cit., n° 422. Le texte ne reléve pas cette partienlarite.— Les Adhémar, 
seigneurs de Montélimar, lancèrent de leur côté, au xiv® si¢cle, un numéraire à 
légende bilinéaire. 

3 Poey d'Avant, op. cit., n° 4182. 

3 Ibid., n° 4481, 





— 140 — 


cation sur les originaux. Les legendes d’une seule des 
espèces étudiées par M. Caron rentrent dans le méme 
cas, n° 425. 

Les nos 4484, 4488, 4489, 4502 et 4503 rappellent res- 
pectivement le numéraire provencal de Charles II 
d'Anjou (1285-1309)! ou celui de Robert (1309-1343) ?. 
Les nos 4513 à 4518 sont des copies d’une monnaie de 
la reine Jeanne *. Le n° 4530 continue un type adopté 
par Bertrand III (1282-1335). Selon Poey d’Avant le 
n°4535 serait une reproduction d’un denier de Mahaut II, 
duchesse de Nevers (1257-1267) *. Il est exact que cette 
souveraine a émis des deniers ornés d’une fasce accom- 
pagnée d’un lis et de deux étoiles. Mais comme Robert 
a contrefait cette dernière piece, il est préférable d’ad- 
mettre que Raymond d’Orange a, à son tour, adopté 
ce type ä la fasce, modifié notamment par l’insertion 
d'un cornet dans le 2% canton de la croix du revers, 
canton demeuré vide sur la monnaie de Robert. Le 
n° 4538 imite un gros d’Etienne de la Garde, archevéque 
d'Arles (1350-1359) ®. Le n° 425, publié par M. Caron, est 
le dérivé direct d’une espèce du pape Innocent VI (1342- 
1352)". Il y a lieu d’ajouter que si le n° 4490, auquel 
Poey d’Avant attribue uniquement des 7% de forme 
gothique, ne figure pas dans l’énumération faite ci- 
dessus, cela tient uniquement a ce que le dessin révéle 
un autre état de chacune de ces lettres 8. Ce ne 4490 est 
certainement une subdivision des nos 4488-4489; il peut 
fort bien être leur contemporain d’une manière relative, 
c'est-à-dire avoir été battu quelques années plus tard. 


1 Ibid., n° 3960. 

3 Ibid., n°* 4007 et 3991. 

3 Ibid., n°° 4020-4021. 

4 Ibidl., n° 2141-2112. Adrien de Longpérier estime que ce denier si commun doit 
être donné à Mahaut I, grand’mere de Mahaut Il (Fler. num., 1859, p. 159. -- Caron, 
op. cit., p. 107). Je n’admets pas cette hvpothése. 

> Ibid., n° 4008. Un lambel a été substitué a la fasce. 

6 Ibid., n° 4105. 


— 141 — 


Quoi qu’il en soit, un nouvel examen de cette monnaie 
s'impose. La même solution doit être adoptée, semble- 
t-il, à l'égard des espèces décrites par Poey d’Avant, 
sous les nos 4492, 4493 et 4507, qui n'ont jamais été 
dessinées. Quant au n° 4494, la légende du revers renfer- 
merait seule des X à forme gothique. Enfin cet auteur 
spécifie que le florin, ayant pour différent une étoile, 
montrerait au droit cette spécialité'. L’étude de mon 
exemplaire démontre que ce renseignement est inexact. 
D'autre part un # serait isolément identique, au revers 
du splendide florin émis tardivement par Raymond IV * 
et sur deux ou trois autres pièces. 

Les divers rapprochements que je viens d’opérer 
prouvent que l’usage absolu des # essentiellement 
gothiques est antérieur à 1359 environ sur le numéraire 
des princes d’Orange. Il se perdit par la suite et l’on 
rencontre, jusqu’à leur disparition complete, ces A em- 
ployés concurremment avec les "x surmontés d’une 
barre. Le double denier, donné à Raymond IV, aurait 
donc pour origine celui du roi Robert et aurait été ouvré 
dès le début de son gouvernement. La détermination 
des espèces de ce prince et de celles de son prédéces- 
seur, Raymond III (1335-1340), présentera toujours un 
certain aléa. Des documents écrits pourront seuls faire 
admettre des propositions définitives. A mon sens, le 
double denier étudié ci-dessus pourrait à la rigueur 
appartenir à Raymond III. 

Quant au double au nom d'un Louis, il est dû soit à 
Louis II, soit à Louis III. Il serait en tout cas postérieur 
a la proclamation de la majorité du premier de ces rois 
(1398). Jusque là il n’aurait été battu que des francs, 
des écus et des sols couronnats 4. L’ensemble de nos 


1 Ibid., n° 4520. 

? Caron, op. cit., n°419. 

3 Par suite d’une inadvertance du compositeur, les A du texte ne sont pas conformes 
a ceux de la vignette dans ma notice : Un double denier inédit de Louis le Bon, 
prince d’Orange (1418-1463), p. 2. 

4 Les monnaies de Louis I" d'Anjou, frappées à Avignon (1382), p. 22. 





— 142 — 


connaissances ne permet pas d’autres conclusions pour 
le moment. 

Poev d’Avant attribue le poids de 19,25 au double 
de Louis. Les trois exemplaires de ma collection pesent 
respectivement 49°,2f, 19",11 et 497,10. Le double de 
René que je possède est équilibré par 097,89. Ce 
double denier ou patac, créé en 1455, vingt-un ans 
apres l'avènement de ce souverain, correspondait à une 
taille de 224 au marc de la cour romaine, soit d’après 
les calculs du regretté M. Blancard, à un peu moins 
de 197,00! Cette donnée établit, à mon avis, que les 
doubles légers de Louis ne furent pas frappés extrème- 
ment longtemps avant cette date, si d'autres pesées 
aboutissent également à une moyenne de 419,10. En 
ce cas on divisera peut-être un jour les doubles au nom 
d'un Louis en deux catégories. La première, corres- 
pondant à un poids de 19,2% environ, appartiendrait a 
Louis II; la seconde serait due à un nouvel affaiblisse- 
ment ordonné durant le règne de Louis III. Quoi qu'il en 
soit, la découverte de nouveaux textes pourra seule 
conduire à la séparation définitive du monnayage de 
Louis II de celui de Louis III. 

Le pape Martin V (1417-1431) fit fabriquer, par l’atelier 
d’Avignon, une contrefacon des doubles deniers en 
modifiant légèrement l’aspect du prototype. Le nom du 
souverain fut inscrit au droit de la piéce; la croix du 
champ du revers devint pattée et coupa la légende. Ce 
type se maintint uniforme jusqu’à l’aurore du xvie siècle, 
car il figure sur le numeraire d’Alexandre VI (1492-1503). 
Les lacunes correspondant aux régnes d’Eugene IV, de 
Pie II, de Paul II et de Sixte IV seront probablement 
comblées plus tard*. 


1 Sur les monnaies du roi René, p. 8-9. 

2 Laugier, op. cit, p. 16. — Vallier, op. cit., p. 6-7. — Poey d'Avant, op. cit., 
passim. — Ma note : Signification de lu légende bilinéaire de quelques doubles 
deniers pontificaux, frappés à Avignon. 








ee (in En Di Sir 
: 


— 443 — 


Louis le Bon, prince d’Orange (1418-1463), se hata 
d'imiter à son tour cette nouvelle espèce, mais il 
conserva son nom du côté de la croix. Comme il ne 
pouvait insérer dans le champ du còté opposé la légende 


bilinéaire A r essentiellement pontificale, il fit composer 


le groupe i a Le p étant surmonte d’un trait horizontal, 


ce groupe se résout aisément en prinseps pour princeps !. 
Ce numeraire des princes d’Orange fut special a la 
maison de Chalon; il disparut avec elle (1530). Quoique 
le poids de ces produits ait été généralement omis par 
les auteurs on doit les considérer comme étant des 
doubles deniers. L’espoir de constater l’émission de 
pieces similaires par le premier membre de la famille 
de Chalon, Jean Ier (1393-1418), est probablement chimé- 
rique, ainsi que je l’ai démontré ?. 

La signification précise de la légende bilinéaire ne 
tarda pas à être oubliée. Un rarissime double denier de 


Guillaume (1463-1475) renferme déjà le groupe i i 5 
absolument dépourvu de sens. Cette lecture peut étre 
tenue pour correcte, jusqu’a plus ample informé, malgré 
la facilité extrême avec laquelle on peut être amené a 
confondre un R gothique avec un R. 


Avec Jean II de Chalon (1475-1478 et 1482-1502) le 
groupe est altéré de nouveau, pour devenir (] i Le nom 


du souverain cesse de figurer du còté de la croix et la 
formule : Dei gracia princeps Auraice, négligée jusqu'alors 
pour ce type, apparait enfin. On constate de tels 
errements sur le monnayage de Philippe de Hochberg 
(1478-1482). Il y aurait intérêt à essayer de déterminer 


1 Un double denier inédlit de Louis le Bon, ete. — Ce prince mourut le 
13 décembre 1463 et non au cours de l'année 1462. (Cf. U. Chevalier, Répertoire, ete., 
v. Louis d'Orange.) 

2 Ibid., p. 5-6. 

3 Caron, op. cit., n° 430. 


Sas SI ae 


quel est celui de ces deux princes qui a apporté de 
pareilles modifications 4 un type jouissant d’une grande 
vogue. Il est, semble-t-il, hors de doute que Philippe 
de Hochberg, prince imposé par le roi de France, 
Louis XI, ne songea guére a créer des innovations sur les 
espèces à émettre. Il est certain que l'on se borna, 
durant son règne éphémère, à reproduire au moins trois 
des types adoptés par Jean II!. Cette opinion, déjà 
avancée par Poey d’Avant, est indiscutable, d’autant 
plus que ce dernier souverain aurait certainement pres- 
crit, par amour-propre, l’abandon de la frappe d'un 
numéraire créé par son rival. Sous Jean II de Chalon, 
une nouvelle légende bilinéaire fut imaginée au hasard, 
pendant la première partie de son règne, c’est-ä-dire de 
1475 à 1478. 

Poey d’Avant décrit, d’après Cartier ?, deux doubles 
deniers au nom de Philibert de Chalon (1502-1530) et 
un troisième, faisant partie de la collection Charvet*. 
Ces trois variétés répondraient a deux types. L’un d’eux 
est la reproduction conforme du type institué par Guil- 
laume, au triple point de vue de la légende bilineaire 


oS de la place occupée par le nom du prince et de 


l'insertion du terme Civitas substitué au mot Moneta, 
f i ; ; o a : 

qu'avait adopté Louis le Bon. Le second serait identique 

au précédent, sauf en ce qui concerne la substitution 


de 6 = Le troisieme reproduirait sensiblement le double 


denier de Jean II. Un autre examen de la seconde 
varicte est peut-étre indispensable. 

Une nouvelle étude sommaire des formes successives 
de la légende bilinéaire des doubles deniers des princes 


1 Poey d’Avant. op. eit., p. 400-101, et Caron, op. cit., p. 249-250. 

2 Cartier, Num. de l’ancien Comtat-Venaissin et de la principauté d'Orange, 
p. 18. Ce tirage a part de la Revue numismatique (1839) contient ordinairement 
deux fois la pl. I, d’ailleurs non numérotée. L’exemplaire offert par l’auteur a mon 
bisaleul, Edouard de Laplane, est dans ce cas. 

è N° 4562 à 4564. 


— 45 — 


d’Orange était utile pour completer et pour rectifier 
les observations que j’avais déjà présentées a leur 
égard !. 

Si l’on applique les constatations développées ci- 
dessus au monnayage des archevéques d’Arles, on 
s’apercoit aisement que les graveurs des coins des 
doubles deniers, dénommés à tort deniers, d’Eustache de 
Levis (1475-1489) * et de Nicolas Cibo (1489-1499), ont 
copié effrontément les espéces d’Orange, sans essayer 
de pénétrer le sens de leur légende bilinéaire, telle 
qu’elle fut composée le plus souvent à partir de Jean II. 
On relévera d’autre part facilement l’erreur du graveur 
employé par Poey d’Avant, au sujet de la piece 
d’Eustache de Lévis ‘4; son dessin a été penché à gauche 
a tort, car la legende du revers commence en haut et 
les cantons ornés de la croix sont bien le 2% et le 38. 
Jean II de Chalon, ayant occupé le tröne d’Orange tout 
d’abord de 1475 à 1478 et ayant créé, durant cette 
période, les nouveaux doubles dont Philippe de Hoch- 
berg adopta le type, de 1478 a 1482, on doit en conclure 
que l’archevéque d’Arles, Eustache de Levis, installé en 
4476, commenga a faire émettre, pendant la premiére 
moitié de son épiscopat, des doubles deniers, car on a 
toujours imité les espéces les plus récentes d’un prince 
étranger de préférence aux plus anciennes. Le monnayage 
successif d’un méme Etat peut comprendre au contraire 
des monnaies d’un méme type a diverses époques. Ainsi 
Philibert de Chalon (1502-1530) eut recours un instant 
au modèle suivi sous Guillaume de Chalon (1462-1475) ° 
au moins vingt-sept ans avant. 


1 Un double denier inedit de Louis le Bon, etc. 

? Poey d'Avant, n° 4117. 

3 Ibid., n°* 4122 et 4126. -- Le nom de ce prélat est orthographié avec un S sur ses 
monnaies. Il y a lieu de se conformer à l'orthographe Cibo, acceptée par M. Ulysse 
Chevalier, dans son remarquable Répertoire des sources historiques du moyen age. 

4 Op. cit., pl. XCIII, n° 11. | 

5 Poey d'Avant, op. cit., p. 403. — Caron, op. cit., n° 430. 


REVUR NUM. T. XIII. 10 





— 446 — 


Passons, si l’on veut, à un double denier anonyme !. 
L’E de la légende bilinéaire présente une forme insolite, 
que l’on retrouve à peu près, précisément sur le double 
denier de René, comte de Provence (1434-1480) et uni- 
quement sur celui-là. On remarquera en outre que ce 
« bon roi » fit transposer les lis de la croix du revers 
de telle sorte qu'ils occupèrent désormais les 1er et 
4e cantons, conformément à ce que l'on constate notam- 
ment sur le double denier de la reine Jeanne. Or les 
mêmes cantons de la croix de la monnaie similaire 
d'Arles renferment chacun une mitre, car il y a lieu de 
redresser à droite le dessin donné par Poey d'Avant. 
On doit par conséquent considérer cette dernière pièce 
comme contemporaine d’une partie du règne du roi 
René, car, à partir de l’épiscopat d’Eustache de Lévis, 
le monnayage cessa d'être anonyme. Elle a été forgée 
entre 1430 et 1476 et, pour préciser davantage, de 1455 
à 1476, puisque le patac, prototype, a été battu en vertu 
d’une ordonnance de 1455 à. 


20 Jean II de Chalon (1475-1478 et 1482-1502). 


Poey d’Avant a édité deux monnaies qu’il attribue à 
Jean Ter de Chalon. La première d’entre elles était déjà 
connue par le mémoire d’E. Cartier‘. On en trouve 
assez souvent des exemplaires. Avant remarqué que la 
frappe en fut hâtive et singulièrement négligée, j'ai 
toujours pensé qu’elle devait être rapportée à Jean II, 
dont les besoins d'argent furent extrêmes, à raison de 
la lutte qu'il engagea contre le roi de France, Louis XI. 
L'autre pièce, d’un style plus pur et d’une meilleure 
fabrication, ne pourra pas, semble-t-il, être maintenue à 


1 Poey d’Avant. op. cét., n° 4095. 
? Blancard, op. cit., p. 9. 

3 Op. cit., n°* 4539 et 4541. 

4 Op. cil, n° 28 et 29. 








— 147 — 


Jean Ier. Nous en retrouverons le type, à peine modifié, 
sous Philibert de Chalon (1502-1530). Or, le petit denier 
analogue de Guillaume de Chalon (1462-1475) nous 
offre le nom du souverain du còté de la eroix. La regle 
inverse fut adoptée pour les mémes pièces au nom de 
Jean, de Philippe de Hochberg et de Philibert de Chalon. 
Quoi de plus naturel des lors que de classer à Jean II 
une espece imitée sans restriction par son successeur 
interimaire et par son fils? Le rapprochement des deux 
dessins dus à Poey d’Avant, de la pièce de Guillaume 
de Chalon et de celle de Jean, conduit aux mémes 
résultats à raison de la dégénérescence du tvpe facile à 
observer !. Un écart de cinquante-sept ans sépare d’ail- 
leurs le régne de Jean Ier de celui de Jean II. 

La piece mise au jour à Annonay, à ce type du cornet, 
pèse Osr,60. Les légendes n'offrent pas de grandes 
différences avec celles déchiffrées à ce jour. Un point 
clos accoste à gauche le cornet de la même manière 
qu’un point identique est inséré dans le 4er canton de la 
croix du revers. D’autre part, le nom propre CABILL 
est divisé en deux parties par deux points places après 
l'A ; au revers on distingue GRA au lieu de G. 


IV. Dombes. 
Jean II (1459-1482). 


Les monnaies de l’Etat des Dombes jouissaient d’une 
vogue relative en France à cause de la tolérance des 
rois et des fleurs de lis qu'on apercevait sur la plupart 
d’entre elles. En voici quatre, dont deux ont été decrites 
avec exactitude. 


1 Op. cit., pl. XCVIII, n° 16 et 21. 


— 1448 — 


4. Deux doubles deniers au nom de Jean II (1459- 
1482) correspondent respectivement à 497,15 et 19r,43. 
L’un d’eux, d’une frappe soignée, ne porte qu’une vague 
trace de la brisure du champ et nous montre, à la suite 
des annelets qui suivent le D, un objet de forme indé- 
terminée, mais qui n’est pas une étoile. Les annelets 
sont remplacés au revers par des points clos et l’orne- 
ment placé aprés les points accompagnant VOBIS est 
fruste. L’autre double est identique au précédent. Il a 
été émis sans soin et, si la brisure est cette fois nette- 
ment caractérisée, les légendes sont mal venues. Man- 
tellier et Poey d’Avant ont étudié ce type !. 


2. Le denier suivant parait étre inédit; il est dans 
tous les cas demeuré inconnu à Mantellier, à Sirand, & 
Poey d’Avant et à M. Caron. 





i Ib@S': DVX : BORBONI : T. L’p et l’E seuls sont 
gothiques. La dernière lettre est l’initiale de Trevolci; la 
qualité de dominus est sous-entendue. Dans le champ, 
deux lis séparés par la brisure des arines de Jean II, 
de la maison de Bourbon; ils. sont entourés par une 
double rosace de trois lobes ou cintres. 

À. & DANARIVM : TREVOAI : .... Les a et le a 
sont gothiques. Au centre d’une double rosace quatri- 
lobée, une croix pattée. 

Chaque légende est entre deux grénetis. Poids : 095,90. 

La seule espèce de ce duc, citée par Poey d’Avant, 


! Mantellier, Notice sur la monnaie de Trécoux et des Dombes, p. 24-25. — 
Poey d'Avant, op. cit., n° 5070-5071. — Jean II mourut en 1488, mais, des 1482, il 
avait donné à son frère Pierre II le pays des Dombes. 

2 Op. cit., passim. — Sirand, Monnaies inédites des Dombes. 








= er 


— 149 — 


d’après Sirand, avec indication de la valeur d’un denier, 
n’est pas conforme à celle que je viens de publier. Il 
est possible que Sirand n’ait pas édité son denier avec 
toute l’exactitude désirable !. 


3. Une obole terminera cette nomenclature. Elle est 
belle malgré la defectuosite de la fabrication. Je lis 
d’une part : K IDENS * ° DVS © BO....... e(S gothiques), et 
d’autre part: .... BOLVS - TRA....... Il valieu de rétablir 
ces deux derniers mots par: Obolus Trevolci avec cette 
orthographe ou une forme approximative du nom latin 
de Trévoux. On apercoit ensuite deux ou trois lettres 
indéchiffrables. Les descriptions données par Sirand et 
par Poey d’Avant seront de cette facon complétées ou 
rectifiées à l’égard de cette rare obole®. 

Poids : 097,80. . 


Ces quatre pièces semblent toutes, à première vue, 
avoir « roulé » pendant un temps de courte durée. Elles 
sont beaucoup moins usées que les mailles du dauphin 
Louis II. Actuellement les espèces des Dombes au nom 
d’un duc Jean sont considérées comme dues à Jean II‘. 
L'état des quatre, provenant de la trouvaille d’Annonay, 
permet de justifier complétement cette proposition en 
ce qui les concerne. La présence habituelle de points 
clos aux lobes des rosaces des doubles deniers de 
Jean II, copiés sur ceux de Louis XI, ne démontre pas 
que les doubles royaux 4 rosaces analogues remontent 
tous au régne de ce roi. Les points clos persistent en 
effet sur le méme numeraire du duc Pierre (1482-1503), 
contemporain de Louis XII. 


‘ Ibid., n° 5086. 

3 Cette abréviation bizarre de Johannes se retrouve sur le numéraire du duc 
Jean II (Poey d'Avant, ibid., passim). 

3 Ibid., n° 5087 et pl. I, n° 3. 

§ Caron, op. cit., p. 310-311. 


— 450 — 


V. France. 


Louis XI (1461-1483), Charles VIII (1483-1498) 
et Louis XII (1498-1515.) 


Les produits du monnayage royal francais prédominent 
comme de raison. Je compte trois doubles tournois et 
cinq deniers tournois, tous au nom de Ludovicus, plus 
quatre mémes deniers de Charles VIII. 

Deux des doubles tournois ont circulé beaucoup plus 
longtemps que le troisiéme. Ils offrent au revers la 
mention de leur valeur et correspondent au type classé 
par Hoffmann à Louis XI (1461-1483)! Leurs rosaces 
sont dépourvues d’annelets; cependant je leur maintiens 
cette attribution 4 raison de leur aspect général. Le 
point secret est effacé sur chaque exemplaire. Le mieux 
conservé nous montre FRANCOR au lieu de FRANCORV 
avant une molette et la forme FRACIE precedant la 
rosace du revers. Les lettres, ordinairement gothiques, 
ont été gravées de la sorte. Le dernier double tournois, 
en meilleur état, frappé à Romans, appartient bien à 
Louis XII (1498-1515). L’s de Ludovicus est retourné. Ce 
nom est suivi de FRANCOR à la place de FRANCORV. 
La légende du revers est précédée par une croix, elle 
est terminée par BENED *. L'observation formulée plus 
haut, au sujet de la nature des lettres, trouve ici la 
méme application et les rosaces sont revétues de points 
clos. 

Delombardy n’avait rattaché au régne de Louis XI 
qu’un double orné de trois fleurs de lis, mais portant 
au revers l’indication ordinaire du simple denier tour- 
nois de ce roi; c’est là le produit d’une fabrication 
irrégulière *. Tout en spécifiant que ce prince a prescrit, 


1 Les monnaies royales de France, etc., pl XXXVII, n° 29. 
? Ibid., pl. XLV, n° 41. 
3 Cat. des monnaies françaises de la coll. de M. Rignault, p. 8 et n° 196. 





— 454 — 


au mois de septembre 1476, l’emission de doubles 
tournois et que Louis XII avait ordonné également la 
fabrication de la méme espece (1498), cet érudit rap- 
portait à ce dernier souverain le double reporté avec 
succès par Hoffmann a Louis XI". 

Selon Delombardy, Louis XI et Louis XII décidèrent 
la création de deniers tournois, respectivement en 1476 
et en 1498. Il considére les pièces de cette categorie, 
dont les légendes suivent une croix, comme appartenant 
à Louis XI, tandis que celles où l’on voit un lis avant 
chaque légende seraient sorties des ateliers de son 
successeur À, 

Hoffmann passe sous silence la première série, tandis 
qu'il partage le second groupe entre ces deux rois, selon 
que la rosace du droit renferme ou non des annelets °. 

La découverte d’Annonay nous offre quatre deniers 
à rosaces doubles et ornées, sur lesquels une croix pré- 
cède chaque légende. 


4. La rosace de l’avers a trois annelets et celle du 
revers quatre points clos (1 ex.). Un point clos est situé 
entre les deux lis, un autre au dessous. 


2. Les rosaces ont régulièrement trois points clos du 
côté du droit, quatre du côté opposé (3 ex.). Un point 
clos se trouve toujours au dessous des lis; un exem- 
plaire en porte un autre au milieu d'eux. Leur style 
m’autorise à donner ces deniers à Louis XI. Les points 
secrets sont devenus indéchiffrables. 


Quatre deniers appartiennent à Charles VIII. Les 
légendes suivent une couronnelle à une exception près 
et sur deux d'entre eux les rosaces sont doubles. Ces 
dernières sont toutes dépourvues de points ouverts ou 
clos. 


! Ibid., p. 28 et 32, n° 230. 
2 Ibid., p. 28 et 32, n°* 197-198 et 231. 
3 Op. cit., pl XXXVII, n° 33, et pl. XLV, n° 45. 





Face Te | AR TT 


Les deux deniers à rosaces simples sortent de la 
Monnaie de Toulouse. Leurs legendes n’offrent rien de 
saillant. L’un des deux autres, emis a Montpellier, 
présente bien au droit une couronnelle, mais il porte au 
revers un lis 4 la place de cette derniére. Sur le qua- 
trieme denier on lit FRAROOR au revers. 

Le neuviéme denier peut étre rattaché au monnayage 
de Louis XII, a raison de son style. 

Xx LVDOVICVS © FRANC © REX - Dans une rosace 
double, deux lis; un point clos au dessus, entre et au 
dessous d’eux. 

À. E TVRONVS (CIVIS : FRAN)CO...... Croix pattée 
dans une rosace de méme nature que la précédente. 

Aucun point secret n’est visible. Les lettres d'habitude 
gothiques ont été gravées dans ces conditions. 


VI. Savoie. 
Louis (1440-1465) et Charles Ier (1482-1489). 


Je trouve cinq spécimens du numéraire de Savoie, 
tous déjà publiés. 

Le premier est un fort dù à Louis (1439-1465) et battu 
à Cornavin à cause de la présence d’une rosace, par le 
maitre Jacques Philippe, entre le mois de décembre 
1457 et la fin du régne de ce duc!. 

Les quatre suivants se subdivisent en deux quarts et 
en deux forts, tous au nom du prince Charles Ier (1482- 
1489). 

Les deux quarts sont identiques à celui étudié par 
M. Lade, frappé à Cornavin ?. Cet habile numismatiste a 


1 Promis, Monete dei reali di Savoia, pl. VIII, n° 7. — A. Perrin, Cat. du 
médaillier de Savoie (Chambéry), p. 162. 
2 Contribution à la numismatique des ducs de Savoie, p. 131-132. 





LAS W 


rectifié la lecture de Promis '; un G et non un O précède 
réellement le titre de dux. L’une de ces pieces est a 
peu pres a fleur de coin. 

Les deux forts ont été ouvrés à Chambéry. Ils sont 
semblables sous cette réserve que sur le second, Karolus 
est remplacé par Carolus, et qu’après l’S et le B, le sur- 
plus de la légende est fruste. Cette difference d’ortho- 
graphe est sans valeur *. 

La lettre unique G démontre que les deux quarts ont 
été forgés de 1483 à 1485. La marque double P C, com- 
posée de l’initiale du prénom du maitre, Pierre Balligny, 
et de l’initiale de l'atelier, Chambéry, dont les forts sont 
revétus, est l’indice de leur émission durant la période 
de 1485 à 14904. 

Voilà donc deux quarts ouvrés, sinon simultanément 
tout au moins dans un laps de temps de deux ans au 
maximum, dans la méme Monnaie, dont le degré de 
conservation est complétement different. Voila deux 
forts &mis posterieurement aux pièces précédentes et 
dont l’état est inférieur au leur. Ces forts sont eux- 
mémes moins beaux que celui de Louis. Tant il est vrai 
qu'une prudence extréme est de rigueur dans la deter- 
mination de la date de la frappe des espéces, antérieu- 
rement a l’adoption de l’usage de l’inscription de leur 
date, lors même que l’on est appelé à examiner une 
trouvaille importante. C’est là une des raisons qui 
s'opposent à ce que l’on essaie de séparer les deniers 
tournois de Louis XI de ceux de Louis XII en se basant 
sur leur rapport numérique de quatre à un. Le plus 
petit nombre ne saurait être rattaché au monnayage de 
Louis XII, sous prétexte que la cachette d’Annonay a 
été pratiquée sous son règne, peut-être au commence- 


' Op. cit., pl. XI, n° 10. 

1A. Perrin, op. cit., p. 187, n° 209. 
I Ladé, op. cit., p. 133. 

+ Ibid., p. 125 et 142. 





— 154 — 


ment, et qu’& ce moment-la il n’existait dans la circu- 
lation qu’une quantité minime de ces deniers. La plus 
grosse part ne pourrait étre maintenue parmi le numé- 
raire de ce roi en invoquant son total, que l’on compa- 
rerait à la proportion entre les cing pièces de Charles Ier 
de Savoie et la piéce unique de Louis, mort dix-sept ans 
avant l’avenement de Charles. 

Trois des quatre monnaies de ce dernier souverain ont 
« couru » dans le commerce pendant un certain temps. 


Vil. Suisse. 
Cantons de Berne et de Soleure. 


Les deux pièces, d’origine suisse, qu'il me reste a 
signaler peuvent étre facilement déterminées. La legende 
du revers de l’une rappelle le nom du saint patron, saint 
Vincent; celle de la pile de l’autre invoque saint Ours. 
La première monnaie a été fabriquée par le canton de 


Berne; la seconde est due au canton de Soleure. Leur 


examen n’offre rien de special, sauf que les E et les S 
sont retournés dans Moneta Bernensis. Ce sont des 
fünfer datant de la deuxiéme moitie du xve siecle. 

La circulation des monnaies de cette méme provenance 
fut restreinte au Dauphiné, au xvie siècle, malgré les 
ordonnances autorisant l’usage de certaines d’entre elles 
jusqu’en 1572. A partir de 1577 elles furent toutes pro- 
hibées, sauf dans la partie nord-est de cette province. 
Au xvire et au xvilie siècle il n’en fut plus de même. 
Les mêmes constatations s'imposent pour le Vivarais, 
limitrophe de cette contrée. 


' Mes notices : De la circulation des monnaies suisses en Dauphiné au 
XVI siècle. — Les doubles tournois et les deniers tournois, frappés à 
Villeneuce-les-A vignon, pendant le règne de Louis XIII (1610-1643). 








“485: 


Des données précises font défaut jusqu’à present pour 
le xve siècle sur la vogue ou sur le refus des a monnoyes » 
étrangères dans ces régions. Toutefois, si Charles VII 
n’autorisa pas le libre cours du numéraire suisse, tout 
en admettant les gros du pape (Avignon) et ceux de 
Provence (1456) ', Louis XI fut partisan d’une tolérance 
plus large vis-a-vis des espéces étrangéres les plus 
. diverses et accorda à ses sujets l’usage des blancs de 
Lausanne (1470) °. 

Si les trouvailles à venir témoignent d’une proportion 
semblable à celle constatée dans la découverte d’Anno- 
nay, de deux pièces sur un total de trente-une monnaies, 
on pourra admettre que, pour des raisons difficiles a 
préciser de nos jours, les nombreux produits du mon- 
nayage helvétique eurent peu de succès dans le sud-est 
de la France antérieurement à l’avénement de Louis XIII. 
L’ordonnance de Henri III (1577) n’avait toléré que les 
écus de Genéve et cette faveur subsistait encore en 
1615°. 

La diffusion de ce monnayage eüt dù étre plus impor- 
tante dès le règne de Louis XII, à raison de l’incorpo- 
ration dans les armées francaises de nombreuses com- 
pagnies de Suisses, devenues la premiere infanterie de 
l’Europe. 

Une statistique sommaire permettra de rechercher 
approximativement la date de la constitution de ce 
dépôt : 


Clément VII (1378-1394)......................... 1 
Louis II (1440-1456) ............................ 3 
Philippe de Hochberg (1478-1482) ............... 3 
Jean II de Chalon (1475-1478 et 1482-1502) ....... 1 
Jean II de Bourbon (1459-1482) ................. 4 


' Le Blanc, Traité hist. des monnoyes de France, p. 248. 
2 Ibid., p. 252. 
3 De la circulation des monnaies suisses en Dauphiné au XVI° siècle, p. 25. 





Louis XI-(1401-149); ea en 6 
Charles VIII (1483-1498) ........................ 4 
Louis XII (1498-1515)........................... 2 
Louis de Savoie (1440-1465) ..................... 1 
Charles Ier de Savoie (1482-1489) ................ 4 


Canton de Soleure (deuxieme moitié du xve siècle) 1 
Canton de Berne (deuxieme moitié du xve siècle) 1 


Le rapprochement des dates démontre que la cachette 
a été pratiquée au début du xvie siècle. L’étude des 
pieces éparpillées cà et 1a ne contredira probablement 
pas ces conclusions, sì jamais les détenteurs du surplus 
d'un curieux « trésor » se décident à en enrichir les 
vitrines du Musée d’Annonay, dont tous les érudits 
locaux souhaitent ardemment la constitution définitive. 

Les sages mesures prises par Louis XII développèrent 
les heureux résultats obtenus par le gouvernement 
réparateur de Charles VIII. De 1482 aux tristes guerres 
de religion, aucuns troubles ne vinrent arrêter l’essor du 
commerce ou enrayer les progrès de l’agriculture dans 
le Haut-Vivarais!. La prospérité de la ville la plus im- 
portante de cette partie du Languedoc atteignit pour 
ainsi dire son apogée à l’aurore du xvie siècle. Cette 
circonstance prouve à l'évidence que la crainte des 
voleurs ordinaires détermina seule un Annonéen à 
mettre à l’abri des regards indiscrets une partie de son 
avoir. La prudence dont il fit preuve lui vaudra les 
éloges reconnaissants des numismatistes; elle lui mérite 
en tous cas les remerciements de l’auteur de ce mémoire. 
Soit un oubli, soit sa mort, survenue subitement ou 
arrivée loin de son domicile, auront empêché cet infime 
Crésus de livrer son secret à ses héritiers. 


R. VALLENTIN DU CHEYLARD. 


— Oe 
—r2rum-=rm==x 


1 Poncer, Mémoires hist. sur Annonay et le Haut-Vivarais. 








Numismatique de la Croix-Rouge. 


I. 


La Convention de Genève, pour l’amelioration du sort 
des militaires blessés dans les armées en campagne, 
a été conclue à Genève le 22 aoüt 1864 et ne cesse de 
prendre une extension toujours plus considérable. Cette 
œuvre internationale, due a l'initiative d'un Genevois, 
le docteur Henri Dunant, mérite de faire l’objet d'une 
œuvre descriptive au point de vue numismatique et 
ne peut qu'intéresser les collectionneurs suisses. Il est 
étonnant qu'aucun membre de la Société suisse de 
numismatique n'ait encore eu l’idée de rédiger ce cata- 
logue. Nous désirons combler cette lacune en notant au 
fur et à mesure dans les pages suivantes les médailles 
concernant cette institution, lorsqu'elles nous passeront 
par les mains. Ce recueil de documents pourra plus 
tard être utile, car beaucoup des médailles et jetons 
sont frappés à petit nombre et deviendront des raretés. 
Pour être complet, nous décrirons non seulement les 
Médailles concernant la Société internationale de la 
Croix-Rouge, mais toutes les pièces émises par des ins- 


titutions analogues, portant ses armoiries ou se rappor- 


tant à son activité. Nos amis et correspondants nous 
obligeront en nous communiquant les médailles qu'ils 
possèdent pour en donner la description. 


4. — Société suisse de secours pendant la guerre 1870-71 
à Lyon (France). 


Lég. de gauche à droite, * SOCIÉTÉ SUISSE DE 
SECOURS PENDANT LA GUERRE + En sens inverse, 
LYON 1870-71. Dans le champ, une couronne ouverte 





ER 


formée de deux branches de laurier et d’olivier fruités, 
nouées au bas par un ruban. Le tout limité par une 
double moulure. 

f. Les armoiries de la’ Confédération suisse dans un 
ecu francais sur un cartouche timbré de deux mains 
unies, sommées d’une gloire rayonnante ayant au centre 
ins Sur une banderole accrochée à deux thyrses posés 
sous la partie supérieure de l’&cu et le contournant, on 
lit la devise UN POUR TOUS TOUS POUR UN Au bas, 
deux palmes en sautoir passant sous les volutes du car- 
touche. Sign& contre la bordure, en une ligne recourbee, 
L. SCHMITT FECIT Le tout entouré d’une double moulure. 

Cuivre bronzé. Mod.: 0,039. Ma collection. 

Medaille de récompense de cette société, gravée par L. Schmitt, 
graveur à Lyon. 


2. — Compagnie humanitaire italienne, créée pendant le 
siege de Paris en 1870-1871. 


Dans le champ, en neuf lignes, A LA | COMPAGNIE 
HUMANITAIRE | ITALIENNE | TEMOIGNAGE | DE 
RECONNAISSANCE | POUR SON DEVOUEMENT | PENDANT | LE SIEGE DE PARIS 
| 1870-1871 

À. Leg. entre une moulure extérieure et un grènetis 
intérieur, ... UNION .:. en sens inverse, CHARITE .'. 
TRAVAIL ... COURAGE Dans le champ, la croix rouge. 

Cuivre bronzé avec bélière et ruban italien, vert-blanc-rouge. 
Mod. : 0,0362. Ma collection. 

Médaille-portative pour services rendus, décernée en 1872. Graveur 
parisien anonyme. 


3. — Association des dames frangaises, 1879. 


Leg. de gauche à droite e 1879 e En sens inverse, 
ASSOCIATION DES DAMES FRANCAISES Dans le 
champ, la croix rouge. 

Revers uni. 





| IT LULU 


| 


— 159 — 


Tranche poinconnée (corne d’abondance) areznt 

Argent. Béliére, ruban tissé, soie blanche avec croix rouge. 
Mod. : 0,0235. Ma collection. 

Médaille de membre de cette société, non signée, frappée & la Mon- 
naie de Paris. 


4. — Comité évangélique auxiliaire de secours pendant le 
siége de Paris en 1870-1871. 


Leg. de gauche a droite, # COMITE EVANGELIQUE 
AUXILIAIRE DE SECOURS AUX SOLDATS BLESSES OU 
MALADES Dans le champ et dans une couronne murale 
à huit portes, l'inscription frappée en trois lignes A | 
TEMOIGNAGE DE | RECONNAISSANCE Entre la première et 


la deuxiéme ligne, un espace libre pour l’inscription du 


nom du titulaire. Notre exemplaire porte en trois lignes 
gravées au burin M* | F. G. HUTTON | —— Le tout 
entouré d’une triple moulure. 

8. Leg. de gauche à droite, SOUVENIR DU SIEGE 
DE PARIS En sens inverse, 1870-1871 Dans le champ, 
entouré d’une branche de lierre, un trophée formé d’une 
ancre, d’une hache, d’un sabre, de deux canons et d’une : 
cuirasse au dessous de deux drapeaux de France et de 
la Croix-Rouge en sautoir, le tout entouré d’un grènetis 
et d’une double moulure. Tranche unie, poinçonnée 
(abeille) CUIVRE 

Cuivre bronzé. Mod.: 0,041. Ma collection. 


Médaille de récompense, non signée, frappée à la Monnaie de Paris, 
décernée vers 1873. 


5. — Ambulance de l’église de Rosny (Paris) en. 1870. 


Lég. de gauche à droite entre une double moulure 
extérieure et un grènetis intérieur, MONUMENTS DE LA VILLE 
DE PARIS TRANSFORMÉS EN AMBULANCES MiL"® En sens 
inverse, # [870 » Dans le champ, le drapeau de la 
Croix-Rouge flottant à droite. 


— 160 — 


A. Leg. de gauche à droite, * SECOURS AUX 
BLESSES PENDANT ET APRES LA GUERRE Dans le 
champ, sur un disque entouré d’un serpent se mordant 
la queue et en cinq lignes, ÉGLISE | DE ROSNY | AMBULANCE 
| PROVISOIRE | 28 X°* 1870 Signé au bas sous le serpent, 
er Le tout limité par une triple moulure. 

Bronze jaune. Mod. : 0,0325. Ma collection. 

Medaille commémorative, gravée par F. Trotin et frappée & Paris. 


6. — Ambulances élablies à Paris par les citoyens 
en 1870-1871. 


Semblable au ne 5. 

A. Leg. de gauche à droite, e AMBULANCES MILITAIRES 
ETABLIS (sic!) DANS LES 20 ARRTS PAR DES CITOYENS Leg. 
intérieure de gauche à droite, entre un grenetis exterieur 
forme de points et de rectangles et un cercle intérieur, 
SOUVENIR PERSONNEL En sens contraire, se 
1870-71 se Dans le champ, le drapeau de la Croix- 
Rouge flottant a droite. Le tout limité par une bordure 
plate. 

Bronze jaune. Mod.: 0,0325. Ma collection. 

Médaille commémorative, gravée par F. Trotin et frappée a Paris. 


7. — Union des Femmes de France. — Sans date. 


En forme d’écusson irrégulier avec fleuron en haut et 
en bas. Bordure blanche, au centre écusson blanc avec 
croix rouge, entouré d’une bordure bleue sur laquelle 
est la légende de gauche à droite x UNION DES FEM 
MES DE FRANCE 

Revers uni. 

Hauteur: 0,027, largeur: 0,017. Bélière. Ruban bleu-blanc-rouge, 
liseré blanc. Cuivre argenté. Ma collection. 

Médaillon-insigne de cette société. Graveur anonyme. 


Septembre 1905. 
Paul-Ch. STRŒHLIN. 


(A suivre.) 


REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tor XIII PL.$I 





Medaille de René, comte de Challant, seigneur souverain de Valanginen Suisse = OOQ1C 


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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. II 


Demi-bractéates d’Adalbéro II ou III (999-1025). 








A. Michaud del, 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Towe XIII PL. II 


Demi-bractéates de Théodoric (1041-1055). 





A. Michaud del, 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 





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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tove XIII PL. IV 


Demi-bractéates de Théodoric (1041-1055). — Suite. 









AU: 
Va WV Ate 
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24. 25. 












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A. Michaud del. 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII 


Demi-bractéates sans nom d’évéque. 











A. Michuud del. 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. VIII 


Bractéates. — Suite. 





A. Michaud clel. 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. 1X 


Monnaies de Jacques-Christophe de Blarer de Wartensee (1575-1608). 














Yuh AAN 
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% Schilling 
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A. Michaud del, 
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 





REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. X 


Monnaies de Guillaume Rinck de Baldenstein (1608-1628). 





Shaler 










Pa a> 1622 BD | 
REX À pA) 
[esi ei u i | 
nk o) IN, 


A. Michaud del. 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
ome XIII PL. XI 


Monnaies de Guillaume Rink de Baldenstein (1608-1628). — Suite. 


% Jhaler 





A. Michaud del. 


MONNAIES DES PRINCES-ÉVÊQUES DE BALE 


REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. XI 


Monnaies de Jean-Francois de Schönau (1651-1656). — Suite. 





Henning | 





0.7 


A. Michaud del. 
MONNAIES DES PRINCES-ÉVÊQUES DE BALE 


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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. XIII 


Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach (1705-1737). 





1716. 





168. 








A. Michaud del. 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. XIV 


Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach (1705-1737). — Suite. 





: 20 Schilling _ 


— 12 Kreutzer 


Rm, 1725 CALDI 


£ Schilling 
7 N JF76. é oz 





A. Michaad del. 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE (|. 
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 
Tome XIII PL. XV 


Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach (1705-1737). — Suite. 





Monnaies de Joseph-Sigismond de Roggenbach (1782-1793). 


1 

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III 
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A. Michaud del, 


MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE 


PL. XVI 


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ZUR GRIECHISCHEN UND RÖMISCHEN MÜNZKUNDE 


I. Provinz Asia 


Kaiserliche Münzen des Cistophorensystems 


Wie die Cistophoren vor der Kaiserzeit sind die Silber- 
münzen gleichen Systems mit Kaiserbildnissen und 
lateinischer Schrift Prägungen aus den Landschaften, die 
seit 133 v. Chr. die römische Provinz Asia bildeten ?. 

Mit den alten gemeinsamen Cistophorentypen prägten 
in Mysien Pergamon und Adramytion, in Tonien Ephesos, 
Smyrna und Phokaia’, in Lydien Thyateira, Stratonikeia 
am Kaikos*, Apollonis®, Sardeis, Tralleis und Nysa, in 
Phrygien Apameia, Laodikeia und Synnada®. Ausserhalb 
der Provinz Asia ist blos Krefa bekannt, wo einmal, um 
die Mitte des 1. Jahrhunderts v. Chr., der Kretarch 
Kvdas Cistophoren prägen liess”, 


! Da eine Ausgabe dieser Artikelserie in Buchform mit anschliessenden Registern 
in Aussicht genommen ist, wird hier neben der Pagination der Zeitschrift eine 
zweite, in Text und Tafeln mit Ziffer 1 beginnende, eingeführt. Auf diese allein 
wird jeweilen im Texte und in den Registern Bezug genommen. 

? Pinder, Ueber die Cistophoren und die kaiserl. Silbermedaillons der rom. 
Prov. Asia ; Imhoof-Blumer, Die Münzen der Dynastie von Pergamon 17, 28 ff., 
Taf. IV; Bunburv, Nem. Chron. 1883, 181 tf. Taf. X; Bahelon, Ine. Waddington 
Nr. 6955-7031. 

3 Caland, Z. f. N. XIII 112 f. | 

‘ Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 1890, 249 f.; Lyd. Stadtmünzen 2 f. 

* Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 250. 

6 Rev. num. 1892, 87 Taf. III 6; Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 291. 

7 Imhoof-Blumer, Monn. yr. 210; Svoronos, Monn. de la Crète 334, 1 Taf. XXXII 1. 


REVUE NUM. T. XIII. 41 


(2) — 162 — 


Die bisher, trotz Pinder’s Berichtigung, in der Regel 
Parion zugetheilten Cistophoren mit X sind von Apameia!, 
ebenso der angebliche von Tabai?; nach Ephesos gehört 
das falschlich Philomelion zugetheilte Stück ?, und unbe- 
stimmt ist noch das folgende : 


S. 29. — Cistophor älteren Stils, mit den gewöhnlichen 
Typen, auf der Rs. links KOP und darunter in einer 
Schlangenwindung AP; rechts F und Fisch linkshin. 

Gr. 12,40. M. S. Tafel V Nr. 1. 


An der Stelle, wo hier KOP steht, pflegt der Name des 
Prägeortes angegeben zu sein. Ein passender Ortsname 
für diese Initialen ist aber in der Provinz Asia nicht zu 
finden‘, und doch scheinen sie nicht für einen Beamten- 
namen zu stehen, da auf einen solchen wohl die Buch- 
staben AP zu beziehen sind. 

Auch das Symbol der Münze, der Fisch, vermag 
einstweilen nicht zu einem Vorschlage zu führen. 

Ueber die sich an diese Cistophoren unmittelbar 
anschliessende kaiserliche Silberprägung mit lateinischer 
Schrift haben Pinder und Mommsen® gehandelt. Sie 
dauerte, mit Unterbrechungen, von Augustus bis Hadrian, 
und ist nochmals von Sept. Severus mit den Bildnissen 
dieses Kaisers, der Julia Domna und des jugendlichen 
Caracalla aufgenommen worden. Die Prigung bestand 
beinahe ausschliesslich aus Stücken von zuerst 12, später 
von etwa 11 bis 10 Gr. Gewicht, Stücke, die zugleich 
vier rodische oder asiatische Drachmen, oder aber drei 
römische Denare darstellten, und daher ebensowohl 


1 Imhoof-Blumer, Kleines. Münzen 1 29, 205 f. 

4 A. a. O. 159, 206. 

3 Borrell, Num. Chron, VIII 32. 

4 Namen unbedeutender Ortschaften, wie 2. B. Korvphantis bei Adramytioo 
(Athen. Mitth. XXIX 1901, 261 f.) können hier nicht in Betracht kommen. 

> Rom. Münzwesen 701 f., trad. de Blacas II 302 f. Durch die Vermehrung 
unserer Kenntnisse seit fünfzig Jahren sind Mommsen’s Ansichten ther die Cisto- 
phoren in mehreren Punkten hinfällig geworden. 


— 163 — (3) 


Tetradrachmen als Dreidenarstücke genannt werden 
kònnen!. Drittelstücke oder Denare mit lateinischer Schrift 
wurden blos in Ephesos von Vespasian mit seinem und 
seiner Söhne Bildnissen geprägt”. Auch ephesische Aurei 
des Vespasian® und des Titus vor seinem Regierungs- 
antritte* sind bekannt. Zu erwähnen ist schliesslich noch 
als vielleicht hierher gehörig der Halbdenar des Augustus 
mit ASIA RECEPTA*. 

Mit Bezeichnungen des Prägeortes kennen wir bloss die 
ephesischen Aurei und Denare mit EPÆ oder x-* und ein 
Dreidenarstück von Sardeis mit SARD?. Unerklärt bleibt 
das Zeichen G auf Domitianmünzen mit dem perga- 
menischen Tempel der Roma und des Augustus® und 
den drei Feldzeichen®. Der grossen Masse der Dreidenar- 
stücke fehlt also jede Ortsbezeichnung, dagegen gestatten 
die Typen ihrer Rückseiten, vornehmlich die Darstel- 
lungen griechischer Cultbilder, den Prägeort mancher 
Stücke zu sichern. Aus der Zusammenstellung dieser 
Münzbilder ergibt sich ferner, dass sie sich beinahe 
insgesammt auf mysische, ionische, karische, lydische 
und phrygische Göttertypen und Monumente, also auf 
solche der Städte der Provinz Asia beziehen. Ausnahmen 
scheinen blos einige Münzen der Kaiser Nerva und 
Traian mit der DIANA PERG(dea) und diejenigen Hadrian’s 
mit COM(mune) BIT(hyniae) zu bilden !°, von denen 
diese sicher in Nikomedia, die ersteren vielleicht in 
Perga geprägt sind. Der Tempel mit dem Cultbilde der 
Pergaier ist indes auch einer der Typen der Reichssilber- 


1 Mommsen, Z. f. N. XIV 41. 

3 Pinder a. a. O. 577 Anm. 2. 

3 Pinder a. a. O., von Cohen nicht erwähnt ; ferner Cohen 1? 3%, 294. 

‘ Cohen 1? 432, 38, Kat. Ponton d’Amécourt Taf. VI 157. 

5 Pinder a. a. O. 579, 3 Taf. II 3. Ein Exemplar meiner Sammlung wiegt 1 Gr. 75. 

€ Pinder a. a. O. 577 Anm. 2. 

7 Pinder a. a. O. 596, 77 Taf. VIII 4; Cohen II? 128, 280. . 

® Pinder a. a. O. 585, 25 Taf. IV 6; 614 Anm. 2; J. de Foville, Rec. num. 
1903, 43, versucht G auf den Namen des Proconsuls M. Fulvius Gillo zu beziehen. 

® Pinder a. a. O. 586, 30 Taf. VI 13a. 

10 Pinder a. a. O. 615 f., 619 f. 


(4) — 164 — 


münzen Traian’s mit griechischer Schrift, die man dem 
kappadokischen Kaisareia zuzutheilen pflegt'. Sicher 
sind die beiden Münzgattungen, ungleich in Schrift und 
Fabrik, an verschiedenen Orten geprägt; ist aber 
die eine nicht pergäisch, so braucht es auch die andere 
nicht zu sein. Als Münzbild konnte sich das Idol von 
Perga über Pamphylien und Pisidien hinaus verbreitet 
haben, wie die Artemis Ephesia sogar über Kleinasien 
hinaus, das Tempelbild von Paphos nach Pergamon und 
Sardeis?, u. Ss. W. 

Man hat jüngst den Versuch gemacht, auch Amisos 
und dem kilikischen Aigeai einige der Hadriansmünzen 
zuzutheilen®. Allein abgesehen davon, dass sich die 
Wahl dieser Orte als weit ausserhalb des Kreises der 
CGistophorenprägung liegende nicht empfiehlt und auch 
die herangezogenen Typen Athena und Dionvsos für die 
vorgeschlagenen Zutheilungen nicht genügend charakte- 
ristisch sind, ist sie aus dem ferneren Grunde abzu- 
weisen, weil gerade zu Hadrian’s Zeit beide Städte nach 
anderen Systemen und mit griechischer Schrift Silbergeld 
prägten* und diesem gewiss kein zweiter Silbercourant 
zur Seite stand. 

Mit sicheren Localtypen findet man vornehmlich die 
Hadriansmünzen ausgestattet. Pinder a. a. O. 625 ff. hat 
sie meist richtig erkannt. Als Berichtigungen sind etwa 
nachzutragen zu 


S. 990, 51 u. 627 Taf. VIT 4 (Cohen II? 127, 274), dass 
dieser Zeus Stratios oder Areios identisch ist mit dem 
Bilde einer Bronzemünze von Mylasa aus CRA Zeit des 
Pius®. Vergl. Tafel I Nr. 1 u. 2. 


‘ Kat. Brit. Mus. Galatia, ete., 55, 74 Taf. IX 19. 

3 Kat. Brit. Mus. Cyprus S. CXXIX § 94 Taf. XXVI 7-12 

3 Dicudonné, Rev. num. 1903, 234 f. 

4 Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 49 (Amisos); Kleinas. Münzen 482 (kilikische 
Städte). : 

3 Fox, Greek coins Il Taf. V 106. 





— 165 — (5) 


S. 595, 72 u. 621 Taf. V 9 (Cohen II? 133, 317). Diese 
Diana mit Kalathos, langem Gewand, Schale, Bogen und 
Hirsch ist die Artemis von Milet, auf Münzen aus der 
Zeit des Nero bis Hadrian im Profil!, später von vorn? 
dargestellt. Vgl. Tafel I Nr. 3 u. 4, letztere nach dem 
Pariserexemplar mit Hadrian. 

S. 597, 84 u. 629 Taf. VIII 12 (cohen II? 130, 288). 
Der Gott in langem Gewande, mit Rabe und Lorbeer- 
zweige ist der Apollontypus von Alabanda®. 

Auf Apameia bezog mit Recht J. de Foville, Rev. num. 
1903, 47 Abb., den Flussgott Marsyas einer Hadrians- 
münze. 

Es folgen nun die Beschreibungen mehrerer Stücke, 
die entweder neue Typen oder Varianten zeigen, oder zu 
Bemerkungen und Berichtigungen Anlass geben. 


1. G. 19. — IMP CAESAR VESPAS AVG COS II TRPPP. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. CONCORDIA L., AVG r., :8- i. A. Thronende Göttin 
(Ceres) linkshin, in der Rechten zwei Aehren und Mohn- 
stengel, im linken Arm Füllhorn. 

Gr. 7,30. Berlin. Pinder a. a. O. 577 Anm. 2. Hier Tafel I Nr. 5. 


Diesen Aureus hat Cohen in sein Werk nicht aufge- 
nommen. Er kannte Pinder’s Abhandlung, fand aber 
Gefallen darin, sie in der Regel zu ignorieren, wie er es 
bekanntlich auch liebte, Mittheilungen und Abgüsse von 
Inedita, die ihm aus dem Ausland zugingen, bloss aus- 
nahmsweise zu berücksichtigen. 

Mit der Rückseite dieses Stückes ist identisch die 
des oben S. 3, Anm. 4 erwähnten wohl gleichzeitigen 


' Nour. Gal. myth. Taf. XLVII 17; Kat. Brit. Mus. Tonia Taf. XXII 11. 

* Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 89, 27 mit Severus und Caracalla, 29 mit 
Balbinus. 
‘3 Kat. Brit. Mus. Karia Tat. 11 6. Auch Apollonia am Salbake führte kurze Zeit 
diesen Typus a. a. O. Taf. IX 6 


(6) — 166 — 


Aureus des Titus, mit dem Unterschiede dass auf diesem 
EPE statt 6 Steht und die Ceres verschleiert ist'. Es scheint 
auch, dass die ephesischen Denare Vespasian’s aller 
Typen je zum Theil mit dem lateinischen, zum Theil mit 
dem unerklärten griechischen Monogramme geprägt 
wurden, wie z. B. die beiden folgenden : 


2. S. 17. -— IMP CAESAR VESPAS AVG COS Ill TRP PP. 
Kopf ebenso. 
A. PACI ORB /., TERR AVG ». Brustbild der Roma mit 
creneliertem Diadem und Gewand rechtshin, darunter EPE. 
Gr. 3,00.M. 8. | 
Vgl. Cohen 1? 390, 293, mit Kopf der Rs. linkshin. 


3. S. 18. — Ebenso, mit # unter dem Brustbilde der 
Roma. 
Gr. 3,15. M. S. 
Vgl.Cohen I? 390, 292, mit Kopf linkshin und &- darunter. 


Das Brustbild, von Cohen für Pax gehalten, stellt ohne 
Zweifel die Roma dar, die auf anderen ephesischen 
Münzen, aus Nero’s Zeit, ebenfalls mit der Thurmkrone 
geschmückt erscheint ?. 


4. S. 18. — IMP [CAESAR VJESPASIANVS AVG P. Kopf 
ebenso. 


À. LIBERI - IMP - L., AVG - oben, VESPAS r., © unten. 
Die zwei sich zugekehrten Köpfe des Titus rechtshin und 
des Domitianus linkshin. 


Gr. 2,55. M. S. 
Vgl. Cohen I? 424,10, ohne P(ontifer) auf Vs., auf Rs. ©. 


' Die Ausstattung der Göttin ist gleich der der Demeter Horia auf Münzen von 
Smyrna, vergl. Kat. Brit. Mus. Ionia Taf. XXVIIL 5, XXIX 4. Vergl. ferner 
unten Nr. 34 u. 35. Auf bithynischen Münzen aus der Zeit Domitian’s (Mionnet VI 
686, 495-498 und unten « bith. Kupfermünzen », Nr. 3 u. 4) sieht man gleichzeitige 
Darstellungen der Demeter mit Schleier, Aehren, Fackel und Schlange und der 
Eirene mit Oelzweig und Füllhorn, beide mit der Umschrift OMONOIA ZEBAZTH. 

3 Mionnet, Suppl. VI 129, 339; Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 115, 286. 


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| 
* 


| — 167 — (7) | 


9, S, 19. — DOMITIANVS CAESAR AVG F. Brustbild | 
des Gaesars mit Panzer und Gewand an der linken 
Schulter rechtshin; darüber Gegenstempel mit M: NES. 
RW. AVG und darunter in kleiner Schrift EPE (so) in | 
einem Lorbeerkranze. | 
Gr, 2,85. M. S. aus Sammlung Gréau, Nr. 1762. Tafel I Nr, 6, | 
Cohen I? 471, 22, ohne Gegenstempel. 


Es ist dies, wie aus den Titeln Domitian’s und dem | 
Gegenstempel hervorgeht, ein unter Vespasian gepragler | 
und eingestempelter ephesischer Denar. Mit ähnlichen | 
Stempeln Vespasian’s findet man häufig Denare der | 
römischen Republik versehen', aber auch kaiserliche 
Denare und einige asiatische Dreidenarstucke des 
Claudius?. | 

Es scheint ein Versuch Vespasian’s gewesen zu sein, 

im Osten des Reiches, zu Ephesos, eine Prägestätte für 
römische Aurei, Denare und sogar Bronzemünzen 
(s. Nr. 34 u. 35) einzurichten. Ihre Thätigkeit war indes 
von kurzer Dauer, denn keine ihrer Prägungen geht 
über das Todesjahr des Kaisers hinaus. 

Von dem Dreidenarstücke der Julia, Tochter des Titus, 
waren bis jetzt zwei Varietäten mit dem Bilde der sitzenden 
Vesta bekannt. 


a). mil IVLIA AVGVSTA DIVI TITI F. | 


Pinder 584, 23 Taf. VI 6. 
Cohen 1° 467, 15 mit Abb. eines schlecht erhaltenen Exemplares. 


b} mit IVLIA AVGVSTA TITI DIVI F. 
Sammlung Bachofen von Echt, Römische Münzen Taf. XVI 982. 
Vgl. Pinder nach Borrell, mit AVGSTA. 


Kine dritte Varietät zeigt andere Versehen des der latei- 
nischen Sprache offenbar unkundigen Stempelschneiders. 


LA Bahefeldt, 4. f N. I 954 m, XIV 67 ft, | 
® De Saulev, Mel, de num. I (1874), Wy Mabefaldt a a ©, 454 Am, À 


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(8) — 168 — 


od. S. 28. — IVLIA AVGVSTA DIVI TITI L. Brustbild 
der Julia rechtshin. 

8. VENVS im Abschnitt. Sitzende Vesta mit Schleier 
linkshin, Palladium auf der Rechten, in der Linken das 
Scepter schräg haltend. 

Gr. 11,20. M. S. Tafel V Nr. 2. 


Hier steht also auf der Vs. L statt F/ilia)', auf der Rs. 
VENVS in Verwechselung mit VESTA. 

Das beinahe stempelfrische Exemplar stammt aus 
einem kürzlich in der Nähe von Antiocheia am Mäander 
gemachten grösseren Funde trefflich erhaltener Silber- 
inùnzen der drei flavischen Kaiser, der Julia und der 
Domitia, wobei sich einige weniger frische Denare der 
Kaiser Nero, Otho und Vittellius befanden. 


6. S. 27. — CAES DIVI F r., DOMITIANVS COS VII 1. 
Kopf des Domilianus mit Lorbeer rechtshin. 

À. PRINC J., IVVENTVT r. Der Caesar zu Pferd im 
Galop linkshin, die Rechte erhebend, Speer in der 
Linken. 

Gr. 9,95. M. S. Tafel I Nr. 7. 

Vgl. Pinder a. a. O. 586 u. Cohen I° 503, 373, beide nach 
ungenauen Beschreibungen aus Vaillant. 


7.5. 26. — Vs. gleichen Slempels. 
À. DIVO È., VESP r. Consecrationsaltar. 
Gr. 10,85. M. S. 
Pinder a. a. O. 585, 24 Taf. VI 8; 625. 
Cohen I? 479, 95. 


Da beide Stücke mit dem gleichen Kopfstempel 


geprägt sind, ist auf eine gemeinsame Prägstätte zu 


' Auf einem anderen Exemplare meiner Sammlung Typus «) erscheint der auf 
DIVI TITI folgende Buchstabe ebenfalls missrathen : aus dem ursprünglichen unrich- 
tigen L wurde nämlich durch Ansätze im Stempel ein F hergestellt, das durch seine 
Grösse von der übrigen Schrift absticht. 


— 169 — (9) 


schliessen, die Ephesos oder Pergamon gewesen sein 
könnte. Aus den Titeln des Caesars und dem Altar geht 
hervor, dass die Münzen vom Jahre 80 datiren, als 
Domitian das 7. Consulat annalım, also nicht wie Pinder 
meinte, nach dem Regierungsantritte des Kaisers. 


8. S. 26. — IMP CAES L., DOMITIANVS r. Kopf des 
Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. AVG | GERM Büschel von sechs Aehren. 

Gr. 9,65. M. S. Tafel I Nr. 8. 


Vermuthlich von Apaneia, wo auf städtischen Kupfer 
der Aehrentypus besonders häufig vorkommt. 


9. S. 30. — HADRIANVS /., AVGVSTVS P P r. Schmuck- 
loser Kopf des Kaisers rechtshin. 

À. DIA | NA im Felde, EPHESIA im Abschnitt. Tempel- 
front mit vier Säulen und dem Cultbilde der Diana in 
der Mitte. 

Gr. 9,62. M. S. Ueberprägung eines Cistophoren. 

Vgl. Pinder a. a. O. 594, 70 Taf. V 7, mit verschie- 
dener Aufschrift der Vs. 

Cohen II* 151, 536, ebenso und Tempelfront mit angeb- 
lich zwei Säulen. 


10. S. 29. — Ebenso. 

R. COS Il im Abschnitt. Silzender Jupiler mit nacktem 
Oberkörper linkshin, auf der Rechten das Cultbild der 
Diana Ephesia, die Linke am Scepter, zu Füssen Adler. 

Gr. 10,55. M. S. Ueberprigung eines Cistophoren des M. Antonius. 

Tafel INr. 9. 
Vgl. Cohen II* 127, 272, Jupiter mit angeblich Victoria. 


11. S. 27. — HADRIANVS /., AVG COS Hi P Pr. Kopf 
ebenso. 

À. IOVI| S O L., LYMPIVS vr. Jupiter ebenso, ohne 
Adler zu Füssen. 


(10) — 170 — 


Gr. 9,60. M. 8. Tafel I Nr. 10. 
Vgl. Cohen II? 178, 865, mit IOVIS | OLYMPIVS, 
schlechte Abbildung. 


Ephesische Stadtmünzen zeigen das nämliche Zeusbild 
mit der Beischrift ZEVC OAVMITIOC z. B. Kat. Allier 
Tafel XIV 20 mit Hadrian; Kat. Brit. Mus. Ionia 75, 
215 mit Domitian; 93, 313 Tafel XIV 7 mit Sev. 
Alexander. 


12. S. 26. — IMP CAES TRA È., HADRIANO AVG P Pr. 
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechts- 
hin. | 

À. COM BIT im Abschnitt, SP | QR im Felde, ROM 
AVG am Friese einer Tempelfront mit acht Säulen, Schild 
im Giebel, Palmetten an den Akroterien und zwei Stufen. 

Gr. 10,67. M. 8. Tafel I Nr. 11. 


Dieses Dreidenarstück von Nikomedia weicht von 
den bekannten, bei Pinder a. a. O. 599, 95 ff., Tafel IV, 
42-16, und Cohen II? 124, 240, 245 f., hauptsächlich 
darin ab, dass es statt der Initialen S P oder SPR die 
vollständige Formel SPQR zeigt. Somit bestätigt sich 
was Pinder a. a. O. 611 und 617 über jene gesagt hatte, 
und wovon Cohen a. a. O. Anm. 1 keine Notiz zu 
nehmen geruhte. 


13. S. 27. — HADRIANVS L., AVGVSTVS r. Kopf des 
Kaisers mit Lorbeer rechtshin, Gewandfalte an der linken 
Schulter. 

À. COS | III quer im Felde. Stehende Juno in Doppel- 
chiton und Schleier linkshin, Schale in der Rechten, 
die Linke aın Scepter; vorn zu Füssen Schiffsprora. 

Sammlung Bachofen von Echt, Taf. 16, 1191. Hier Tafel I Nr. 12. 

Vgl. A. de Belfort, Annuaire de la Soc. frane. de num. VIII (1884), 

245, 14. 


Vermuthlich ein Herabild von Samos. 


— 174 — (11) 


14. S. 28.— HADRIANVS L., AVGVSTVS PP ». Schmuck- 
loser Kopf des Kaisers rechtshin. 

È. COS L., Ill r. Stehende Gotti: in Chiton und Schleier 
rechtshin, die Rechte über die Brust gelegt, in der 
Linken das Scepter schräg haltend. 

Gr. 9,85. M. 8. Tafel I Nr. 13. 


Das gleiche Bild, als Bo erklärt, zeigen Münzen von 
Maionia ', Sardeis?, Tiberiopolis®, u. a. Da auf kaiser- 
lichen Münzen eine Darstellung der Bou ausgeschlossen 
ist, so wird es sich hier um eine solche der Juno 
handeln. Damit wird auch die bisherige Deutung des 
Typus von Maionia und Sardeis in Frage gestellt, an 
welch’ letzterem Orte unser Dreidenarstück geprägt sein 
könnte. In ähnlicher Gewandung, mit dem Scepter als 
einzigem Attribut und der Beischrift HPA erscheint die 
Göttin auf Münzen von Antiocheia am Mäander* und 
von Dioshieron *. 


15. S. 28. — Ebenso. 

À. COS !., ill r. Stehende Minerva linkshin, Schale in 
der vorgestreckten Rechten, die gesenkte Linke an Schild 
und Speer. 

Gr. 9,95. M. 8. Tafel I Nr. 15. 

Varietät zu Pinder a. a. O. 596, 78 Taf. VIII 5 und 629; 
Cohen II? 131, 294, und Dieudonné, Rev. num. 1903, 
204 (s. oben 8. 3). 


16. S. 30. — Ebenso. 

R. COS L., Ill r. Minerva linkshin auf einem Stuhle 
sitzend, die ihr zugekehrte Victoria auf der Rechten, die 
Linke am Speer. 

Gr. 10,56. M. S. Tafel I Nr. 16. 


* Imhoof-Blumer, Lydische Stadtmtnsen 93, 5. 

? A. a. O. 136, 6-8; 139, 12 Taf. V 21 und 22. Hier Tafel I Nr. 14. 
3 Jmhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 300, 4. 

“A.a. O. 111, 20 Taf. IV 9. 

3 Ino. Waddington Nr. 4962 Taf. XIV 10. 





(12) — 172 — 


Minervabilder wie die hier dargestellten waren zu sehr 
verbreitet um auf einen bestimmten Prägeort zu führen. 


17. S. 29. — Ebenso, Kopf mit Lorbeer. 

A. COS !., ill r. Sitzende behelmte Roma, auf der 
Rechten die ihr zugekehrte Victoria, die Linke am Speer. 
An den Sitz sind Panzer und Schild gelehnt. 

Gr. 10,13. M. S. Tafel I Nr. 17. 

Vgl. Pinder a. a. O. 598, 86. 


18. S. 28. — Ebenso, Kopf ohne Lorbeer. 

À. COS L., Ill ». Stehender nackter Apollo Tyrimnaeus 
von vorn, Kopf mit Lorbeer linkshin, Doppelbeil in der 
vorgestreckten Rechten, in der gesenkten Linken Lor- 
beerzweig. 

Gr. 10,55. M. S. Tafel II Nr. 1. 


Lydische Stadtmünzen 152, 14, Taf. VI 10, wies ich 
dieses Stück der Stadt Thyateira zu. Der nackte Gott, 
ohne jede Gewandspur, das Doppelbeil in der Rechten 
vor sich hin haltend, ist aber der constante Apollotypus 
von Hypaipa!. 


49. S. 27. — Ebenso das Brustbild mit Mantel rechtshin. 
À. COS !., Ill ». Stehender Apollo Citharistes mit 
Lorbeer bekränzt, in langem umgiirtetem Chiton und 
Mantel rechtshin, Plectrum in der gesenkten Rechten, im 
linken Arm Lyra. 
Gr. 10,32. M. S. Tafel II Nr. 3. Ueberprägung eines Dreidenar- 
stückes des Augustus mit Triumphbogen und SPR 
| SIGNIS | RECEPTIS in der Wölbung. (Pinder a. 
a. O. Taf. IV 1 und 2.) 
Pinder a. a. O. 592, 61 Taf. VII 14; 628. 
Cohen II? 129, 285, ohne Angabe von P. P. auf Vs. 


Dieser Apollotvpus kommt am nächsten dem von 


* Imhoof-Blumer, Lydische Stadtmanzen Tat. IV 5 u. 11; Kleinas. Münzen | 
173 f. Taf. IV 5. Hier Tafel Il Nr. 2. 


— 173 — (13) 


Hierapolis, wie ihn z. B. die Bronze dieser Stadt aus 
hadrianischer Zeit, Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 
Taf. XII 22, und hier Tafel II Nr. 4 zeigen. Auch Apollon 
Aulaeites von Magnesia ! könnte zum Vergleich und zur 
Attribution in Vorschlag kommen; doch scheint mir die 
Annahme des phrygischen Prägeortes den Vorzug zu 
verdienen. 


20. S. 28. — HADRIANVS Î., AVGVSTVS PP r. Kopf 
des Kaisers rechtshin. 

À. COS /., Ill », Stehender nackter Bacchus von vorn, 
rechtshin geneigt, aber Kopf linkshin, Cantharus in der 
gesenkten Rechten, die Linke an dem mit Tänien 
geschmücklen Thyrsus. Links zu Füssen Vordertheil 
eines gefleckten Panthers linkshin, den Kopf aufwärts 
dem Gotte zuwendend. 

Gr. 10,55. M. S. Tafel II Nr. 5. 


21. S. 30. — Ebenso, aber Bacchus mit nacktem Ober- 
körper linkshin gewendet und der Panther in ganzer 
Gestalt linkshin schreitend. 

Gr. 10,21. M. S. Tufel II Nr. 6. 

Vgl. Cohen II? 134, 323, Mercure oder Bacchus, nach 
Kat. de Moustier Taf. II Nr. 1058; Dieudonné, Rev. 
num. 1903, 235, Abb. mit nacktem Gotte. 


Wie oben S. 4 bemerkt, ist Dieudonné’s Zutheilung 
der Bacchusmiinze an Amisos eine durchaus irrige; der 
Prägeort war eine Stadt der Provinz Asia, vielleicht Teos. 


22. S. 27. — Ebenso, das Brustbild mit Mantelstreifen 
an der linken Schulter. 

À. COS L., Htr. Stehender nackter bärtiger Hercules 
(-Farnese) rechtshin, die Rechte am Rücken, die Linke 
mit Löwenfell an der auf einen Fels geslützten Keule. 

Gr. 9,10. M. S. Tafel II Nr. 7. 


t Imboof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 79, 25 Taf. Ill 3. 


(14) — 174 — 


Dieser Herculestypus gehört nicht zu den häufigen 
Münzbildern der Provinz Asia; man trifft ihn spät, auf 
Münzen von Germe, Akmonia, Kibyra, von welchen 
Städten sich als Prägstätte keine besonders eınpfieblt. 


23. S. 27. — HADRIANV2 !., AVGV2TV2 P Pr. Kopf 
ebenso. 

A. CO2 !., [III] ». Stehende geflügelte Nemesis linkshin, 
mit der Rechten den Saum des Chiton von der Schulter 
wegziehend, in der gesenkten Linken Zügel und vor den 
Füssen Rad. 

Gr. 10,10. M. S. Ueberprägung eines Dreidenarstückes des Augustus 

mit Capricornus. 
Vgl. Cohen II? 134, 325, mit S statt è und Nemesis mit 
angeblich Börse nach Kat. de Moustier Taf. II 1061. 


Dieser ziemlich verbreitete Nemesistypus Kommt auch, 
ausser der Gruppe der zwei flügellosen Nemesis, auf 
Kupfermünzen von Smyrna vor!. Ob unser Stück eben- 
falls dahin gehört, ist indes nicht sicher. 


24. S. 28. — AVGVSTVS !., HADRIANVS P P ». Kopf 
ebenso. 

À. FORTVNA I., AVGVST r. Stehende Fortuna mit 
Modius auf dem Haupte, Steuerruder und Füllhorn 
linkshin. | 

Gr. 9,76. M. S. Tafel II Nr. 8. 

Vgl. Cohen II? 172, 177, mit FORTVN[A] EPHESIA. 


25. S. 29. — Ebenso, Kopf mit Lorbeer. 
R. PM TRP L., COS Ill vr. Fortuna ebenso. 
Gr. 10,67. M. 8. 


Auf beiden Münzen sind Name und Titel des Kaisers 
verstellt, welcher Umstand auf einen gemeinsamen 


t Kat. Brit. Museum Ionia Taf. XXVII 3 u. a. 








— 175 — (15) 


Prägeort schliessen lässt. Ob dieser Ephesos war, wie der 
des Stückes mit FORTVNA EPHESIA, ist wohl möglich. 


26. S. 29. — HADRIANVS L., AVGVSTVS P Pr. Brust- 
bild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin. 
À. COS L., Ir. Hadrian zu Pferde im Galop rechtshin, 
in der erhobenen Rechten den Speer schwingend. 
Gr. 10,00. M. S. 
Vgl. Pinder a. a. O. 601 oben. 
Varietàt zu Cohen II* 141, 413, mit der befremdlichen 
Bemerkung « frappé en Asie ou & Constantinople ». 


27. S. 29. — HADRIANVS |. AVG COS Ill PP. r. Kopf 
des Kaisers rechtshin. 
À. COS !., Ill r. Adler von vorn, die Flügel schlagend, 
Kopf rechtshin. 
Gr. 8,40. M. S. 
Varietät zu Pinder a. a. O. 591, 56 Taf. VII 9; Cohen II? 
142, 427. 


28. S. 29. — HADRIANVS L., AVGVSTVS PP r. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 
H. COS | Hi quer im Felde. Triumphbogen, darauf zwei 
auseinander schreitende zurückblickende Pferde. 
Gr. 10,70. M. 8. Tafel II Nr. 9. 
Vgl. Cohen II? 145, 474, ohne P.P. 


29. S. 27. — Ebenso, Kopf mit Lorbeer linkshin. 
À. COS | Hi quer im Felde. Legionsadler zwischen zwei 
Signa mit Händen. 


Gr. 11,00. M. 8. Tafel II Nr. 10. 
Cohen II? 144, 452. 


30. S. 28. — Ebenso, linkshin. 
È. COS L., Ill vr. Bündel von sechs Aehren. 
Gr. 10,60. M. 8. 


(16) — 176 — 


Varietät zu Pinder a. a. O. 598, 86 ff. Tafel III 9-11; 
Cohen II*, 143, 439 ff. 


Wahrscheinlich, wie Nr. 8 mit Domitian, in Apameia 
geprägt. 

Nach Hadrian scheint die kaiserliche Silberprägung in 
Kleinasien nur noch einmal wieder aufgenommen worden 
zu sein, und zwar blos für kurze Zeit unter Septimius 
Severus. Da sich in dieser Gruppe Stücke seines Sohnes 
und Mitregenten Caracalla befinden, die ein jugendliches 
Portrait und die Titel tmperator, augustus und COS II 
zeigen, so stammen wenigstens diese aus dem Jahre 205 
oder den nächstfolgenden. Von diesen Dreidenarstücken 
sind bis jetzt bekannt : 


4. Mit dem Bildnisse des Severus : 


Cohen IV* 9, 55: AVGVSTORVM. Legionsadler zwischen zwei 
Signa. 
Cohen IV? 26, 215: IMPE C L SEP SEVERVS P AVG in 


Lorbeerkranz. 


Cohen IV* 64, 613 : ROMAE VRB. Sitzende Roma (Pinder 
a. a. O. 601, 105 Taf. VIII 16). 


Cohen IV? 73, 705 u. 706 : VICTORIA AVGVSTI. Victoria. 
Cohen IV? 73, 709: VICTORIAE AVG. Victoria und Schild. 
2. Mit dem der Julia Domna : 


Cohen IV? 116, 130: MATRI CASTR. Aehrenbiindel. 


3. Mit dem des Caracalla : 


Pinder a. a. O. 601, 106 Taf. VI 19 : COS Il. Legionsadler 
zwischen zwei Signa, von Cohen wiederum ignoriert. 


Cohen IV? 208, 618 u. 621 : VICTORIA AVGVSTI. Victoria. 


Diesem sind beizufügen : 


31. S. 27. — IVLIA /., DOMNA AVG ». Brusthild der 
Domna rechtshin. 


— 177 — (17) 


À. IO | M quer imFelde, TRI im Abschnitt. Tempelfront 
des Capitoliums mit vier Säulen; zwischen diesen die 
Göttertrias thronender Jupiter in der Mitte, stehende 
Juno rechts, Minerva links. Schmückung des Giebels und 
der Akroterien undeutlich. 


Gr. 8,88 (durchlocht). A. Löbbecke. Tafel II Nr. 11. 


Das nämliche Bild, mit der Beischrift CAPIT RESTIT, 
ist aus Münzen Domitian’s bekannt!. Hier stehen die 
Initialen IOM für Jupiter oplimus maximus im Nomi- 
nativ oder Dativ; die Silbe TRI, die doch nicht für einen 
Ortsnamen (Tripolis) stehen kann, trotzt aber einstweilen 
jedem Ergänzungsversuche, dessen Form Anspruch auf 
Wahrscheinlichkeit machen könnte. 


32. S. 26. — IM C M AVR : ANÎ., TONINVS AVG. r. Kopf 
des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer rechtshin. 
BR. IMP CAES | M AVREL | ANTONINVS | AVG auf vier 
Zeilen in einem Lorbeerkranze. 
Gr. 9,32. Sammlung Bachofen von Echt, Taf. XVI 1669. Hier 
Tafel II Nr. 12. 


33. S. 26. — Gleichen Stempels. 
À. VICTORIA “., AVGVSTI 7. Schwebende Victoria 
 linkshin, mit beiden [länden ein Kranzgewinde haltend ; 
vor ihr ovaler Schild auf Postament. 

Gr. 10,80. A. a. O. Taf. XVI 1724. Hier Tafel II Nr. 13. 


Die vier Münztypen Caracalla’s sind die gleichen wie 
die des Severus, was für die Gleichzeitigkeit dieser 
Prägungen spricht; für den Prägeort aber geben sie keinen 
Anhaltspunkt. 


t Pinder a. a. O. 585, 26 Taf. VI 7; Cohen 1? 171, 23, 


REVUE NUM. T. XIII. 12 


(18) — 178 — 


34. Br. 29. — IMP - CAESAR - VESPASIAN - AVGVSTVS. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. PONT - MAX - T|R- POT /., P- P- COS: VIII - 
CENS - r., im Felde S | C. Stehende Annona (?) linkshin, 
zwei Aehren in der Rechten, im linken Arm Füllhorn 
und Mantel. 


M.S. Tafel II Nr. 14. 


35. Br. 28. — Ebenso. 
A. Ebenso, die Göttin mit Modius auf dem Haupte, 
in der.Rechten die Aehren zwischen zwei Mohnköpfen. 


M. S. Tafel II Nr. 15. 


Diese unedierten Mittelbronzen sind in Cohen I? 396, 
zwischen Nr. 383 und 384 einzuschieben. Sie kamen 
mir zusammen aus Smvrna zu und fallen dadurch 
auf, dass ihre Schrift weniger markig ist als die des 
römischen Kupfers Vespasian’s zu sein pflegt, und dass 
die Göttin auf dem Exemplar Nr. 35 einen Kopfschmuck 
trägt, der, so viel mir bekannt, ähnlichen Personifica- 
tionen der in Rom geprägten Münzen nicht eigen ist. Da 
phesos zur Zeit Vespasian’s eine Prägeslätte kaiserlichen 
Goldes und Silbers war, scheint es wohl möglich zu sein, 
dass dort zu gleicher Zeit auch Kupfer mit S C geprägt 
wurde, wie z. B. in Anlochia am Orontes!, später auch 
in Emisa und Philippopolis. Auf unseren Bronzen ist 
zudem die stehende Göttin gleich der sitzenden des oben 
beschriebenen Aureus Nr. 1. 


' Mionnet V 191 ff., 335-469, von Augustus bis Alexander ohne, später bis Valerianus 
mit Nennung des Prageortes. 











— 


— 179 — (19) 


II. Bithynische Kupfermünzen 
aus der Zeit Domitian’s und Traian’s 


1. Br. 35. — AVT AOMITIANOZ L., KAIZAP ZEB EP r. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

A. Im Felde J. AK, r. TP. Schreitender behelmter Ares 
mit wallendem Mantel rechtshin, in der Rechten den 
Speer schräg haltend, in der Linken ein geschultertes 
Tropaion. 


Im Handel. 


2. Br. 34. — Ebenso, mit [AVT] AOMITIANOZ KA È., 
IZAP X[EB FEP ?] r. 

À. Ebenso, mit Ne /., TP vr. 

M. S. Tafel III Nr. 1. 


3. Br. 35. — Ebenso, mit AVT AOMITIANOZ KAIZAP 
ZEBAZTOZ TEPM. 

R. OMONOIA !., ZEBAZTH r.; im Felde I. TP, r. TH. 
Stehende Homonoia oder Eirene mit Zweig in der Rechten, 
Füllhorn in der Linken, linkshin. 


Imhoof - Blumer, Griechische Münzen 246, 813. 


4. Br. 28. — Ebenso, mit AVT AOMITIANOZ KAIZAP 
ZEBAZTO2Z. 

A. Aufschrift und Monogramme ebenso; stehende 
Demeter mit Schleier linkshin, zwei Aehren in der 
Rechten, die Linke an der Fackel. 


Berlin (m. S.). 


Die Griech. Münzen 246 ausgesprochene Vermuthung, die 
beiden Monogramme der Münzen Nrn. 3 und 4 möchten 
für MPoüs« roù YNNI® stehen, scheint durch das Vor- 
kommen der wohlbekannten anderen städtischen Mono- 
gramme für NIKAIA (Nr. 1) und NIKOuydea (Nr. 2) ihre 


(20) — 180 — 


Bestätigung zu finden; das diesen beigegebene Zeichen 
steht wohl für den Titel Paty. Der Arestypus ist genau 
dem des Mars Victor nachgebildet, der auf Münzen des 
Vitellius noch mit geschultertem Legionsadler, von 
Vespasian an mit dem Tropaion erscheint. | 

Dieser eigenartigen Serie bithynischer Kupfermünzen 
mit dem Bildnisse Domitian’s ist eine Anzahl gleichartiger 
Stücke mit Demeter- und Eirenetypen und der Aufschrift 
OMONOIA CEBACTH, aber ohne Monogramme, anzu- 
reihen. Bei Mionnet VI 686, 495-498 stehen sie unter den 
Unbestimmten. Hill, Journ. of hell. stud. XVII 84, 8u. 9 
Taf. II 19 fasste sie wohl richtig als bithynische Provincial- 
prägung auf, die dann wiederum mit römischen Typen 
unter Traian (vgl. Mionnet VI 695, 550 bis 552) fortgeführt 
wurde. 

Bithynisch sind wohl auch Mionnet a. a. O. Nr. 553 mit 
EIPHNH ZEBAZTH und das folgende Stück : 


5. Br. 27. — AVT AOMITIANOZ /., KAIZAP ZEB TEPM. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. -KAMETOAION /., ZEBAZTON *. Tempelfront mit vier 
Säulen. 


Löbbecke. 


Ein Cistophor des Jahres 82 n. Chr. stellt den von 
Domitian vollendeten Neubau des CAPITolium RESTIT 
utum in Rom dar’. Dieses, nicht eine Nachahmung 
desselben in Kleinasien, wird auch auf der Kupfermünze 
gemeint sein; denn so häufig Nachahmungen des Capitols 
in der westlichen Reichshälfte vorkamen, so selten ist 
eine im Osten ‚nachzuweisen? Bild und Aufschrift 
scheinen hier bloss dem Ruhme des Kaisers als Wieder- 
hersteller des römischen Tempels zu dienen. 


1 Pinder, Cistophoren 585, 26 u. 625 Taf. VI 7; Cohen 1? 471, 23. 
3 Wissowa, Pauly's Real-Ene, 111 1538 f. 


— 181 — (21) 


6. Br. 19. — AOMITIANOZ Î., KAIZAP ZEBAZTOX r. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. AOMITI !., ANOY ZEBA r. und unten, im Felde 
AP „E 
BE. 
die Rechte aın Scepter oder Speer, die Linke mit Gewand 
an der Seite. 

M. 8. 


Stehende Arete in kurzem Chiton linkshin, 


Ein anderes Beispiel der personificierten ’Apery ist 
bis jetzt auf Münzen nicht bekannt. Die Aufschrift der 
Rückseite entspricht der römischen « Virtus Domitiani 
Augusti ». Der nicht genannte Prägeort könnte eine der 
bithynischen Städte sein. 


ill. Lykische Provincialmunzen 


1.5818, eee KAAVAIOC KAICAP CEBA[CTOC]. 
Kopf des Claudius mit Lorbeer rechtshin. 

À. TEPMANIKOC /., AVTOKPATWP r., im Felde A | Y. 
Lyra. 
Paris. Mionnet III 430, 1 u. Suppl. VII 2, 3. 
Gr. 2,27. Brit. Museum Kat. Lykia 38, 5 Taf. IX 10. 


2. S. 18. — Ebenso, mit [TIBEP]IOC KAAVAIOC u. S. W. 

À. Ebenso, ohne AY. 

Gr. 2,95. Mauromichalis, Journ. int. de num. VI 1903, 187 Nr. 73 
Taf. XI 14. 


3. S. 20. — TIBEPIOC KAAVAIOC KAICAP CEBA|CTOC]. 
Kopf ebenso. 


(22) — 182 — 


R. Aufschrift ebenso. Stehender Apollon mit entblòsster 
rechter Schulter linkshin, Lorbeerzweig in der vorge- 
streckten Rechten, die gesenkte Linke am Gewand. 


Gr. 2,42. Mauromichalis a. a. O. Nr. 72 Taf. XI 13. 


4. S. 18. — Ebenso; die Figur scheint hier völlig 
bekleidet zu sein, mit der Linken das Gewand zu heben 
und daher Elpis darzustellen. 


Mionnet VI 676, 435; Svoronos, Monnaies de la Crète 336, 12 
Taf. XXXII 10. 


Vgl.fernerdie unzuverlässigen Beschreibungen Sestini’s, 
Lett. num. cont. III 83, 1 : « Göttin mit zwei Aehren in 
der Rechten und Stäbchen in der gesenkten Linken », 
und Mus. Hedervar. IT 248, 2 : « Stehender Kaiser in Toga 
linkshin, die Rechte erhoben, in der gesenkten Linken 
Lituus und daneben AY ». 


5. S. 18. — Ebenso. 

8. Aufschrift ebenso. Stehende Arlemis in kurzem 
Doppelchiton von vorn, die Rechte gesenkt, die Linke 
an der Fackel. 


Gr. 2,10 (Loch). Berlin (m. S.). Svoronos a. a. O. 336, 10 
Taf. XXXII 9. 


6. S. 18. — Ebenso. 

R. Aufschrift ebenso. Schreitende Artemis rechtshin, 
Pfeil (?) in der gesenkten Rechten, in der vorgestreckten 
Linken Bogen. 


Gr. 2,40. Svoronos a. a. O. 336, 11, beide Seiten ungenau 
beschrieben. 


Nach Webster, Num. Chron. 1861, 219 Lycia 1 und | 
Kat. O. Borrell 1861 Nr. 67 soll es eine Kupfermünze von 
der Grösse und mit dem Kopfe und den Aufschriften 


— 183 — (23) 


der vorstehenden Silbermünzen geben, auf deren Rück- 
seite der reitende Kaiser dargestellt ist. Vielleicht eine 
subaerate Prägung. 


7. Br. 31. — TIBEPIOZ KAAVAIOX KAIZAP ZEBAZTOZ. | 
Kopf des Claudius linkshin. 

À. FEPMANIKOZ AVTOKPATOP TIATHP TIATPIAOZ. 
Stehender Apollon in langem Gewand linkshin, Zweig (?) 
in der vorgestreckten Rechten, Bogen in der gesenkten 
Linken. 


Gr. 15,23. Brit. Mus. Hill, Num. Chron. 1903, 401 Abb. 


8. Br. 24. — Ebenso. 
Gr. 8,70. Berlin (m. S.). Svoronos, Monnaies de la Crete 337, 15 
Taf. XXXII 16. 


Von diesen Münzen weichen die folgenden bloss durch 
die Typen der Rückseïten ab. 


9. Br. 30. — Ebenso mit stehender Artemis in kurzem 
Doppelchiton von vorn, Kopf rechtshin, Handfackel in der 
Rechten, Nike linkshin auf der Linken; zur linken Seite 
der Göttin stehender Hirsch rechtshin, den Kopf zurück- 
wendend. 


Gr. 14,90. M. 8. Taf. III Nr. 2. 


10. Br. 24. — Ebenso. 


Gr. 7,15. Berlin (m. S.). Svoronos a. a. O. 336, 14 Taf. XXXII 15. 
Num. Chron. 1861, 219 Lycia 2; Kat. O. Borrell 1851 
Nr. 67. 


11. Br. 34. — Ebenso. Tempelfront mit zwei Säulen, 
Akroterienschmuck, Adler im Giebelfelde und Stufen 
zum Eingang; zwischen den Säulen das Cultbild der 
Göttin von Myra von vorn und das Symbol in Form O 
links zu seinen Füssen. 

Gr. 15,80. Brit. Mus. Hill, Num. Chron. 1903, 400 Abb. 


(24) — 184 — 


42. Br. 24. — Ebenso. 


Paris. Svoronos a. a. O. 337, 17 (angeblich Artemis Ephesia) 
Taf. XXXII 18. 


13. Br. 31. — Ebenso. Stehende Eleutheria rechtshin, 
Gewandfalten und Mütze in der Rechten, die Linke 
vorgestreckt. 

Gr. 15,80. Berlin (m. 8.). 


14. Br. 26-24. — Ebenso. 
Wien. Eckhel, D. n. v. VI 246; Svoronos a. a. O. 337, 
16 Taf. XXXII 17. 
Gr. 8,10. Berlin, Pinder und Friedländer, Beiträge 1851, 84, 50. 
Leake, Num. Hell. As. Gr. 133 mit angebl. TEPMH.... 
statt FEPMA... 
» 6,05. Brit. Mus. Hill, Num. Chron. 1903, 402. 
Mauromichalis, Journ. int. 'de num. VI 1903, 180, 14 
(Kreta). 


15. Br. 25-23. — Ebenso. Behelmter und gepanzerter 
Reiter im Galop rechtshin, den Speer in der Rechten 
zückend, Schild am linken Arm; dahinter auf einem 
Postament Statue, bekränzt (mit Strahlen *) in kurzen 
Chiton oder Panzer, in der erhobenen Rechten Waffe, 
in der Linken Schale (°). 

Paris; vgl. Mionnet VI 676, 436. 
Svoronos a. a. O. 337, 18 Taf. XXXII 19. 

Gr. 7,27. Brit. Mus. Hill a. a. O. 403. 

Mauromichalis a. a. O. 180, 15 Taf. XI 3 (Kreta). 
» 8,55. Mus. Winterthur. 
Vgl. Webster, Num. Chron. 1861, 219 Lycia 3. 


16. Br. 16. — TIBEPIOZ KAAVAIOZ.... Dreifuss. 

R. AY unlen. Zwei verschlungene Hände, darüber 
Mohnstengel zwischen zwei Aehren. 

Inv. Waddington n. 3011. 





— 185 — (25) 


Die Zusammengehörigkeit der hier beschriebenen, 
bisher in ihrer Mehrzahl Kreta zugetheilten Silber- und 
Kupfermünzen geht aus der Gleichförmigkeit ihrer Auf- 
schriften, ihre lykische Herkunft aus der Bezeichnung 
AY der Drachme Nr. 4 und dem kürzlich von Hill erkannten 
myreischen Cultbild der Bronzen Nr. 11 u. 12 hervor’, 
Auch Apollon, die Lyra und der Reiter sind als lykische 
Münzbilder bekannt. Den Darstellungen der Eleutheria 
und der Elpis dagegen haben als Vorbilder die römischen 
Kupferprägungen des Claudius aus dem Beginne seiner 
Regierung (44 n. Chr.) gedient®. Diese Anlehnung an 
Rom und der epigraphische Charakter der Claudius- 
münzen lassen diese als kaiserliche Prägung erkennen, 
die nach der Auflösung des Ivkischen Bundes im J. 43 
und der gleichzeitigen Einrichtung der Provinz Lykien 
Pamphvlien stattfinden konnte. Sie scheint von kurzer 
Dauer gewesen und nur noch einmal am Ausgange des 
ersten Jahrhunderts während weniger Jahre (95-99) aufge- 
nommen worden zu sein. Denn die lykischen Münzen 
der Kaiser Domitian, Nerva und Traian führen wie die 
des Claudius und wie die Mehrzahl der Reichsmünzen 
von Kaisareia und der syrischen Provinzen als Auf- 
schriften bloss die auf Vorder- und Rückseite vertheilten 
Namen und Titel der Kaiser, niemals Stadtnamen. Auch 
die Bezeichnung AY kommt nur ausnalımsweise vor, auf 
einer oder zwei Münzen des Claudius und einer des Nerva. 

Die Iykischen Prägungen mit Kaiserbildnissen unter- 
scheiden sich demnach in: 


1. Bundesmünzen mit dem Kopfe des Augustus (Kragos, 
Kvaneai, Masikytes, Tlos). 


2. Provincialmünzen des Claudius vom J. 43 an, des 
Domitian vom J. 95 (ETOVC IA VITATOV IZ), des Nerva 


1 Num. Chron. 1903, 400. 
3 Cohen I? 254, 47; 257, 85. 








(26) — 16 — 


vom J. 97 (VATOY TPITOY) und des Traian von den 
J. 98 u. 99 (VITAT. B). 


3. Stadimünzen der drei im Norden des Landes 
gelegenen Städte Termessos bei Oinoanda mit Augustus 
und Tiberius, Bubon mit Augustus und Balbura mit 
Caligula; ferner von zwanzig verschiedenen lykischen 
Städten mit den Bildnissen Gordian’s und der Tranquillina 
(241-244). 

Den Münzen aus der Periode von Traian bis Gordian, 
die man bisher lykischen Städten zutheilte, ist ausnahmslos 
mit Mistrauen zu begegnen. Die von Myra mit Pius und 
Plautilla® sind nirgends nachzuweisen, die mit Caracalla 
und angeblich MHTPOTIOAENC MYPENN ist von Isaura?, 
und die Aufschrift der angeblichen Münze von Araxa mit 
Hadrian ist gefälscht *. 

Bei dieser Gelegenheit sei auch Mionnet Suppl. VII 11, 
41 mit EMI ONHCIMOV | AIMYPENN berichtigt ; das Stück 
ist nämlich kilikisch und der Einwohnername CEAEY 
KENN zu lesen®, 


Während der Drucklegung der vorstehenden Berich- 
tigungen erscheint Zeitschr. f. Num. XXV, 45 ff. Regling’s 
treffliche Notiz über den gleichen Gegenstand, deren 
Resultat mit dem hier erzielten übereinstimmt. S. 46 III 
ist ein mir noch unbekannter Typus der Kupfermünze 
des Claudius verzeichnet, Leto mit den Kindern. 


' Akalissos, Antiphellos, Aperlai, Arykanda, Balbura, Choma, Gagai, Kandyba, 
Korydalla, Kyaneai, Limyra, Myra, Olympos, Patara, Phaselis, Phellos, Podalia, 
Rodiapolis, Tlos, Trebenna. 

? Mionnet III 438, 44 u. 45 (nach Vaillant). 

3 Sabatier, Rec. belge 186) Taf. IV 4. 

‘Z.f. Num. XV, 45 (aus Kat. Whittal 1884 n. 1175). Auch die autonome Mionnet 
VII 6, 18, auf der nur A nicht APA zu lesen ist, gehört nicht hierher. Von Araxa 
scheinen also keine Münzen bekannt zu sein. 

> Vgl. ähnliche gleichzeitige Stücke Imhoof-Blumer Monn. grecques 363, 45 und 
Inc. Waddington Nr. 4147. 











— 187 — (27) 


IV. Griechische Stadt- und Königsmünzen 
Asia 


Chersonesos Taurike 


1. Br. 23. — Springender Greif linkshin. 

f. XEP im Abschnitt, KPA links. Knieende Artemis 
rechtshin, in der vorgestreckten Linken Bogen, in der 
zum Boden gesenkten Rechten Pfeil. 

Gr. 8,71. M. 8. Tafel III Nr. 3. 


Dieses Exemplar einer bekannten Varietät zeigt 
besonders deutlich die Armspangen und die Jagdstiefel 
(évôpouides) der Göttin. Die folgenden Stücke sind wegen 
neuer Beamtennamen der Erwähnung werth. 


2. Br. 22. — Artemis wie auf der Rs. Nr. 1. 
À. Alt oben, XEP unten. Springender Greif linkshin. 
Gr. 7,42. M. $. Ä 


3. Br. 20. — Ebenso, mit Al&XI. 
Gr. 6,40. Mus. Winterthur. 


Nach Mus. Kotschubey 1132, 2 ist der Name Aisyivas zu 
ergänzen. 


4. Br. 20. — Ebenso, mit OEO.. 
Gr. 7,05. Mus. Winterthur. 


5. Br. 21. — Ebenso, mit I$TIEI[OY|. 
Gr. 5,50. M. 8. 


6. Br. 22. — Ebenso, mit OIAISTI. 
Gr. 6,95. M. 8. 


7. Br. 19. — Kopf der Athena rechtshin. 


t 


(28) — 188 — 


À. XEP oben, HPAKAEIOY im Abschnitt. Greif rechtshin 
schreitend. 
Gr. 3,15. M. S. 


Vgl. Mus. Kotschubey I 161, 73 mit angeblich HPA 
KAEITOY. 


Pontos 


Amisos 


4. Br. 22. — Kopf einer Amazone (?) mit Wolfsfell 
rechtshin. 

R. AMI | ZOY. Schreitende Nike rechtshin mit geschul- 
tertem Palmzweig in der Linken und Kranz in der 
Rechten; im Felde links Stern über Mondsichel. 

Gr. 6,70. M. 8. 


Von den bisher publicierten Exemplaren dieser 
Münze! unterscheidet sich das vorliegende durch das 
Symbol im Felde der Rs., Mondsichel und Stern, das 
auf die mithradatische Zeit hinweist. 


Komana 


1. Br. 26. — Aufschrift zerstört. Kopf des Caligula mit 
Lorbeer rechtshin. 

R. ETOVC | À l., ...... r. Brustbild der Ma oder 
Enyo mit Strahlenkrone und Gewand rechtshin, davor 
Keule. 

Im Handel. Tafel III Nr. 4. 


Die Deutung des Bildes der Rs. auf die Göttin von 
Komana geht aus Imhoof-Blumer Z. f. N. XX 261 f. 
Taf. IX 11 u. 12 hervor. 


' Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 46, 29 Taf. HI 20; Babelon-Reinach, Recueil 
general des monnaies grecques d'Asie mineure I 56, 38 Taf. VII 30. 








— 189 — (29) 


Die Aera der Stadt beginnt mit Herbst 34 n. Chr. |; 
die Jahreszahl 4 entspricht demnach Herbst 37/38 unserer 
Zeitrechnung. 


Laodikeia 


4. Br. 14. — Kopf des Perseus mit geflügeltem Helm 
rechtshin. 

À. AAOAI | KE[IAZ]. Harpe, mit Flügeln am Griff; 
rechts unten vielleicht Monogramm. 

Im Handel. 


Mit den nämlichen Tvpen haben gleichzeitig Amisos ? 
und Sinope® geprägt. 


Neokaisareia 


1. Br. 27. — AV K TIO AIK OYAAEPIANOC. Brustbild 
des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel rechtshin. 

À. MH | NEO L., KECAPIAC r., ET PHB (J. 192) i. A. Zwei 
Tempelfronten mit je vier Säulen; zwischen den Giebeln 
Preiskrone mit zwei Palmzweigen. 

M. 8. 


Sebastopolis Herakleopolis 


1. Br. 28. — AV KAI A CETTTI L., MI CEOVHPOC AY *. 
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel 
rechtshin. 

R. CEBACT /., [H]PAKAE im Abschnitt, im Felde !. [fr], 
r. HL (J. 208). Nackter Herakles rechtshin ausschreitend, 
in der erhobenen Rechten die Keule, mit der Linken 
nach der gegen ihn einstürmenden /1ydra greifend. 

M. 8. 


' Anderson, Num. Chron. 1904, 101 f. 
? Kat. Brit. Mus. Pontos 19, 68 Taf. IV 1. 
3 Fekhel, Num. vet. 172 Taf. XI 6 (ungenau). 


Zu den bisher bekannten Darstellungen von Herakles- 
thaten auf Münzen von Sebastopolis tritt die mit der 
Hydra als sechste hinzu!. 


Paphlagonia 
Germanikopolis 


4. Br. 24. — IOVAIA L., AOMNA CEB r. Brustbild der 
Domna rechtshin. 


€ IT 
A. FEPMANIK /., OTTOAENC r., im Felde C | € (Jahr 215). 
I 


Stehende Tyche mit Kalathos, Steuerruder und Füllhorn 
linkshin. 
M.S. 


2. Br. 31. — IOVAIA !., AOMNA CE r. Brustbild der 
Domna rechtshin. 

R. AP TT (‘Apyadzorts IapXayovirc) FEPMA L., [NI] | ECTIA 
6€EN() r., E | T im Felde, cel im Abschnitt. Tropaion 
zwischen zwei am Boden sitzenden gefesselten Gefangenen. 

M. S. (Auct. Hirsch XIII Taf. XXX VI 3237). 


Da die Münze vom J. 209/10 n. Chr. datiert, so ist das 
Tropaion etwa auf die Siege des Sept. Severus in 
Britannien zu beziehen. Vgl. die römischen Münzen 
Cohen IV? 76, 726-790. 


Bithynia 
1. Br. 18. — AOMITIANOZ KAIZAP ZEBAZ VI. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 
fà. Im Kreise ETTI M ZAAOYIAHNOY AZTIPHNA, in der 
Mitte ANOY | TIATOV. 
M.S. 


1 Imhoof - Blumer, Aleinas. Münzen TE S. 500, 1. 


— 191 — (31) 
Colonie Apamea 


1. Br. 19. — Kopf des Mercur mit geflügeltem Petasos 
rechtshin. Pkr. 
À. [C]ICA !.,DD r. Victoria mit Kranz und Palmzweig 
linkshin auf Globus. Pkr. 
Gr. 3,65. M. S. 
Journ. internat. de num. VII (1904) 375, 182 Taf. XV 10 
gehört nicht nach Apamea, sondern nach Sicilien, s. 
Kat. Brit. Museum Sicily 129, 23. 


2. Br. 24. — IMP VESPASI...... Kopf des Kaisers mit 
Lorbeer rechtshin. 
A. APOLLO l., ...... r., D |] D unten. Stehender Apollo 


in langem Gewand rechtshin, Plektron in der gesenkten 
Rechten, Lyra im linken Arm. 
Mus. Winterthur. 


3. Br. 20. — [IMP] VESPASIANVS AVG.... Kopf ebenso. 
A. Ebenso. 
München. 


Auf beiden Exemplaren ist gerade die Stelle verrieben, 
wo die Schrift die Zutheilung der Münzen sichern sollte. 
Als ihr Prägeort ist Apamea höchst wahrscheinlich; 
denn auf Münzen der Stadt Mvrlea und der Colonie 
Apamea erscheint Apollon mit dem Beinamen Klarios, 
nackt und mit Bogen und Schale als Attribute '. 


4, Br. 24. — IMP CAES P LI !., GALLIENVS P F AV r. 
Brustbild des Kaisers mit Strahlenkrone, Panzer und 
Mantel rechtshin. 

À. COL IVL CO /., NC AVG APA r., D | D im Felde. 
Stehender Bacchus mit weiblicher Frisur, umgürtetem 
Chiton und Mantel linkshin, in der gesenkten Rechten 


! Ino. Waddington Nr. 225 mit KAAPIOC ATTOAAQN. Nr. 228 n. Sestini Descr. 
245 Taf. V 16 mit APOLLINI CLAR. 


(32) — 192 — 


Kantharos, die Linke an den Hinterkopf erhoben; zu 
Füssen des Gottes links Panther linkshin, den Kopf 
erhebend. 

M.S. 


Herakleia am Pontos 


4. S. 18. — Kopf des jugendlichen Dionysos mit Epheu 
rechtshin. 

È. HPAKAENI[TAN] ». Sitzender jugendlicher Dionysos 
mit nacktem Oberkörper linkshin, Kantharos in der 
Rechten, die Linke am Thyrsos und Fussbank unter den 
Füssen ; vor ihm Weintraube und A, unter dem Sessel AA. 

Gr. 4,12. M. S. (Auct. Hirsch XIII Taf. XXX VI 3260). 


Diese Drachme attischen Systems ist wohl gleichzeitig 
mit den seltenen Tetradrachmen von Herakleia im 
Beginne des dritten Jahrhunderts vor Chr. geprägt". 
Diese Münzen scheinen auf die Staterserie mit dem 
gleichen Rückseitebilde gefolgt zu sein, dessen Gewichte 
von höchstens Gr. 9,80 mit denen der Statere der 
Königin und der Stadt Amastris übereinstimmen. 


2. Br. 21. — Kopf des jugendlichen Herakles mit 
Eichenlaub linkshin. 

È. HPAKA[E] 7., QTAN «., OP J. Stehende Nike mit 
Kranz und Palmzweig linkshin. | 

Gr. 5,94. Mus. Winterthur. 


Nach dieser Beschreibung ist vermuthlich Imhoof- 
Blumer Griech. Münzen 76, 20, ein durch den Gegen- 
stempel etwas beschädigtes Stück, zu berichtigen. 


. Juliopolis 


4. Br. 28. — AV A CETITI /., CEVHPOC TI ». Kopf des 
Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 


1 Six, Neon. Chron. 1885, 61. 





— 193 — (33) 


À. IO | VAI L, OTTOAEITON r. Reitender Men mit 
Mondsichel an den Schultern im Schritt rechtshin, den 
Kopf zurùckwendend, die Rechte mit stabähnlichem 
Attribut linkshin streckend. 


M. 8. 


Kaisareia Germanike 


i. Br. 28. — ZABEINA /., ZEBAITH r. Brustbild der 
Sabina rechtshin. 

R. KAIZAPEIAZ J., TEPMANIKHIZ (so) r. Stehende Tyche, 
ohne Kopfschmuck, linkshin, die Rechte am Steuer- 
ruder, im linken Arm Füllhorn. 

Sir Herm. Weber. 


Nikaia 


1. Br. 23.— AVT KAI M AVPH L., ANTONEIN r., OC unten. 
Kopf des bärtigen Marcaurel rechtshin. 

À. NIK Z., AIEQN r. Kopf des bärtigen Herakles rechts- 
hin, mit Epheu bekränzt. 


2. Br. 31. — AVT KAIC A AVPH L., OVHP APME TI[AP] 7. 
Brustbild des L. Verus mit Gewand rechtshin. Im runden 
Gegenstempel bärtiges Brustbild (Marcaurels ?) rechtshin. 

R. POMAIO | N NIKH | N | NIKAIEIC. Stehende Nike 
mit erhobenen Flügeln von vorn, Kopf rechtshin. Die 
gesenkte Rechte an einem schräg gestellten Schild, im 
linken Arm Tropaion. 

München. 

Vgl. Mionnet, Suppl. V 100, 534 mit Nike auf einen Schild 

schreibend. 


3. Br. 30. — AV - K- A : AVPHÎ., OVHPOC CE r. Brust- 
bild des L. Verus mit Panzer linkshin. 
À. NI | KAI 2., EQN r. Stehender nackter Apollon links- 


REVUE NUM. T. XII. 13 


(34) — 194 — 


hin, Lorbeerzweig in der vorgestreckten Rechten, den 
linken Arm auf dem hinter dem Gotte aufgestellten 
Dreifuss, um den sich eine Schlange rechtshin windet. 


Gr. 16,20. M. 8. 


4. Br. 18. — AVT -K - A - AVP - OVHPO. Kopf des 
L. Verus rechtshin. 

À. NIKAIE | N, è. A. N. Das nackte Dionysoskind in 
einer Wiege linkshin sitzend, beide Aermchen empor- 
streckend; an seiner rechten Seite schräg gestellter 
Thyrsos mit Tänien. 


M. 8. 


Aehnliche Darstellungen des Dionysos Awvirye habe 
ich im Jahrbuch des arch. Inst. II 288 und Griech. 
Miinzen 78 bekannt gegeben. Der Typus kommt auch 
auf Münzen des ionischen Magnesia vor. 


9. Br. 28. — AVT K A CENTI L., CEVHPOC TI r. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

A. NIKAI J., EQN r. Stehende Tyche mit Kalathos 
linkshin, in der Rechten das Füllhorn vor sich hin 
haltend, die Linke am Steuerruder. 


M. 8. Tafel III Nr. 5. 


Die Handhabung der Tvcheattribute ist eine ausser- 
gewöhnliche. 


6. Br. 25. — TTOVB AIK EFN TAAAIHNOE AVE. Brust- 
bild des Kaisers mit Strahlenkrone und Panzer rechtshin. 

À. NIK | A Z., IEON r., ITTRPX i. A. Sitzender Hipparchos 
mit nacktem Oberkörper linkshin, mit der Rechten einen 
Globus über eine Stele haltend, die Linke auf den Stuhl 
stùtzend. 


M. 8. 








— 195 — (35) 
Prusa am Olympos 


1. Br. 29. — AVT- K : TI» EABIOC - ., - TTEPTINAI 
ceB r. Kopf des Pertinax mit Lorbeer rechtshin. 

À. TIPOV L., CAEWN r. Die Gruppe der Chariten, die 
mittlere von hinten gesehen, die äusseren je eine Frucht 
oder Aehren haltend. 


M. S. Tafel III Nr. 6. 
Berlin. 


Der Stempel der Vs. ist identisch mit dem der Münzen 
Imhoof-Blumer Kleinas. Münzen 503, 1 Taf. XX 5 und 
Kat. Brit. Mus. Pontos n. 1%, 14. 


2. Br. 21. — AAEZANAPOC A[V]. Kopf des Sev. Alexander 
mit Lorbeer rechtshin. 
a. MP [O]V 
Du ea 3 
Säulen; zwischen diesen in der Mitte e 
Mus. Winterthur. 


i. A. ENN. Tempelfront mit sechs 


3. Br. 25. — M - IOVAIOC $IAITITTOC AV“. Brustbild 
des Kaisers mit Strahlenkrone, Panzer und Mantel 
rechtshin. 

À. TIPOVC L., AEON r. Brustbild eines bartlosen 
Kriegers mit Helm und Panzer linkshin. 

Mus. Winterthur. 


Inv. Waddington n. 518 ist ein ähnliches Stück mit 
Athenakopf verzeichnet. Das Bild der Rs. stellt aber 
wohl einen Heros oder den Gründer der Stadt dar. 


Teion 


4. Br. 3. — TEIOC r. Brustbild des Teios mit Binde 
und Gewand rechtshin. 

À. TIA L., N oben, ON r. Stehende Bow mit Thurm- 
krone oder Kalathos, Chiton und Mantel rechtshin, in 





(36) — 1% — 


der Linken das Scepter schräg haltend, die Rechte dem 
gegenüber stehenden Demos reichend ; dieser in langem 
Gewand, die Linke am Scepter; zwischen den Beiden 
flammender Altar. 
Sir Herm. Weber. 
Vgl. die Darstellung der BovA7, und des Demos auf einer Münze von 
Nikaia, Imhoof-Blumer Griech. Münzen 19, 132 Taf. VI 11. 


2. Br. 20. — AVT - KAIC-Al., ...... r. Kopf des 
Severus mit Lorbeer rechtshin. 

R. TIA l., NON r. Schlange auf einer mit Guirlanden 
geschmückten Basis. 


MS. 
Prusias II 


4. Br. 20. — Kopf des Zeus, ohne Schmuck linkshin. 
Pkr. 

R. BAZIAENZ r. TIPoYZioY |. Tropaion linkshin; 
zwischen diesem und dem Namen @ N. 


Mysia 
Adramytion 


4. Br. 18. — Kopf der Kore mit Aehren rechtshin. 
R. AAPAMY oben, THNNN unlen. Kalathos, von einer 
Aehre gekreuzt. 


Kat. Auct. Hirsch XII Taf. XXXVII 3280, unrichtig beschrieben. 


2. Br. 20. — AHMHTPA !., EAE unten, VCINIA r. 
Sitzende Demeter Eleusinia mit Schleier linkshin auf 
Thron mit hoher Rücklehne, Aehren (und Mohnkopf?) 
in der Rechten, im linken Arm das Scepter schräg 
haltend ; im Felde links fp. 


— 197 — (37) 


À. .....EPN.. AOV- KA.... von rechts unten nach 
links. Stehender Dionysos im kurzen Chiton linkshin, 
Kantlıaros in der Rechten, die Linke am Thyrsos, der 
mit Tänien geschmückt ist. 

Gr. 11,35. Mus. Winterthur. 


Bei der grossen Aehnlichkeit der thronenden Demeter 
mit der der ephesischen Aurei der Flavier!, und da 
Ephesos als Cultstätte der Demeter Eleusinia bekannt 
ist*, lag der Gedanke nahe, den Versuch zu machen 
die Münze Ephesos zuzutheilen. Dafür fehlt aber jeder 
Hinweis durch die Aufschrift der Rs., die blos einen 
Beamtennamen, etwa EM IEPONYMOY KA.... (9) zu 
enthalten scheint. Dagegen leitet das auf der Vs. befind- 
liche Monogramm, das ich glaube richtig wiedergegeben 
zu haben, auf die Fährte. Dieses ist in der Form AP aus 
den Cistophoren® und den Kupfermünzen von Adramytion 
aus der Zeit des Augustus ‘ bekannt; und da zudem ein 
häufiger Typus der Münzen dieser Stadt die sitzende 
Demeter mit Früchten und schräg gehaltenem Scepter 
ist, — auch Dionysos kommt vor, — so ist die vorge- 
schlagene Zutheilung wohl als gesichert zu betrachten. 

Der späten Form Ajuyntpx begegnet man auch auf 
einer Sebaste zugeschriebenen Münze mit Traian®. 


3. Br. 35 — AV[T KAIC A] CETTTIMI L., CEOYHPOC 
TIEPT r. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und 
Mantel rechtshin. 

À. ETTI CTPA AOVK | IO | VB TOV dIPMO, im Abschnitt 
AAPAMVTH | NON. Stehende Frau im langen Chiton und 
Mantel von vorn, Kopf linkshin, die Rechte an einem 


! Cohen I? 432, 38; Kat. Ponton d’Amécourt Taf. VI 157; hier Taf. I Nr. 5. 

? Strabon 633; Pauly-Wissowa, Real Encycl. IV 2745, 8. 

3 Pinder, Ueber die Cistophoren Taf 1 2. 

4 ]mhoof - Blumer, Griech. Münzen 84, 153. 

* Berl. Blätter 1 140 Taf. V 6, berichtigt von Imhoof-Blumer Monn. grecques 
464, 29, Griech. Münzen 63. 


(38) 198 — 


langen Stabe mit Knoten und Büschel an der Spitze, in 
der Linken eine Falte des Mantels ausbreitend, vor ihr 
Gefäss mit Mohn und Aehren auf einer Stele. 


M. 8. Tafel V Nr. 3. 


Die nämliche Darstellung findet man auf Münzen mit 
dem Bildnisse Caracalla’s Mionnet Suppl. V 281, 29 u. 30, 
282, 34 und Kat. Brit. Mus. Mysia 5, 19 Taf. 110, welcher 
Abbildung indes ein sehr abgegriffenes Exemplar zu 
Grunde lag. 

Da der Gegenstand, den die Frau in der Rechten hält, 
keine Fackel, sondern ein Stab mit Aehrenbüschel zu 
sein scheint, und der Gestus der Gewandhebung einer 
‘ Göttin wie Demeter oder Kora nicht wohl zukommt, so 
ist die Figur vielleicht für eine Priesterin zu halten, die 
einen Festakt zu Ehren der Demeter Eleusinia begeht. 

Sehr befremdlich ist es, dass dieser adramytenische 
Typus gleichzeitig auch auf einem Stücke gleicher Grösse 
und Stils von Stllyon vorkommen soll, s. Dieudonné Rev. 
num. 1902, 346, 85 Taf X 5. Ohne Zweifel handelt es sich 
hier um eine Verlesung oder Veränderung der Aufschrift. 


4. Br. 25. — AAPAMVT L., HNQON r. Brustbild der 
Athena mit Helm und Aegis linkshin. 

À. CTP I ATIOAINAP L., [I]OV VOV ACIAP r. Stehender 
Zeus im langen Gewand linkshin, Adler auf der Rechten, 
Scepter in der gesenkten Linken. 


Gr. 9,70. M. S. 


9. Br. 26. — Ebenso, gleichen Stempels. 
À. ETTI C - A - IOV - ATTO L., AINAPIOVIVIOV A r., im 


AP’ 
mit Kalathos, Schale und Füllhorn linkshin. 
Inv. Waddington n. 614 mit unvollständiger Aufschrift der Rs. 


X 
Felde links Cl ». O. Stehende Tyche oder Euthenia 
V 





— 199 — (39) 


Wahrscheinlich ist auch Imhoof-Blumer Kleinas. Münzen 
I 12, 9 nach dem Strategennameny OY zu ergänzen. 

Die fehlerhafte Schreibung VOY statt viov kommt auch 
auf anderen Münzen vor, z. B. auf einer von Silandos 
aus der Zeit des Sev. Alexander, wo VOV APXIEPENC 
zu lesen ist. 


Hadrianeia 


1. Br. 28. — AVT K M AVP !., KOMMOAOC r. Kopf 
des bärtigen Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. ETT ATIOAANNIOV Î., A APX AAPIA r., NEON 7. A. 
Sitzende Kybele mit Kalathos, Schale und Tympanon 
linkshin; zur rechten Seite der Göttin sitzender Löwe 
linkshin. 

M.S. 


Hadrianoi 


1. Br. 25. — CABEINA !., CEBACTH r. Brustbild der 
Sabina rechtshin. 

À. AAPIANON /., TIPOC OAVMITA r. Stehender nackter 
Dionysos von vorn, Kopf linkshin, Kantharos in der 
Rechten, die Linke am Thyrsos; links zu Füssen Panther. 


M. 8. 


Auf einer anderen Münze mit dem Bildnisse der 
Sabina, die ich Kleinas. Münzen If 505, 2 mit TTOAVAP 
beschrieb, ist dieser Name in NOAVAI - zu berichtigen. 


2. Br. 31. — AVT - K : TO - AIK - OVA È., AEPIANOC - 
CEB -. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und 
Mantel rechtshin. 

R. ETTI - ANT : AAEIAN /., APOV - APX - TIP-T-AAPI r., 
ANON links im Felde. Stehende Tyche mit Kalathos, 
Steuerruder und Füllhorn linkshin. 

M.S. 


T - vor ‘Adpavéy steht vermuthlich für av. 





(40) — 200 — 
Hadrianotherai 


1. Br. 20. — IEPA !., C | VNKAHTOC r. Brustbild des 
jugendlichen Senats mit Gewand rechtshin. 

À. AAPIANO |., GHPITON & r. Stehender Asklepios 
von vorn, Kopf linkshin, die Rechte am Schlangenstab, 
die verhüllte Linke an der Seite. 

M.S. 

Vgl. Mionnet II 435, 138, Kat. Brit. Mus. Mysia 75, 1; Inv. 

Waddington n. 847, alle ohne das seltsame Monogramm oder 
Symbol. 


2. Br. 29. — AV KAI TPAIANOC /., AAPIANOC AVIO r. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. ETTI CT[PA?]O P$ MHNOMANTOV AAPIANOOHPITON. 
Der Kaiser zu Pferd im Galop rechtshin, in der Rechten 
den Speer gegen einen rechtshin laufenden Bären 
zückend. 


N.S. 
Vgl. Ramus, Mus. reg. Danie I 201, 1 Taf. IV 20. 


Kisthene (?) 


Br. 17. — NEP.. 7. KAIZAP !., Kopf des Caesars Nero 
rechtshin. . | 

A. EAVAOY Î., KI..HNA r., N unten. Stehender Adler 
von vorn, die Flügel schlagend, Kopf rechtshin. Das 
Ganze in Lorbeerkranz. 

M. 8. 


Man ist versucht die Aufschrift der Rs. in KIZ@HNAN 
oder, wenn die Spitze des vorletzten Buchstabens bloss 
einem Zufall zuzuschreiben ist, KIZOHNNN zu ergänzen. 
Strabon schildert die Stadt als verödet; doch zur Zeit 
des Claudius da das Stück geprägt worden ist, hebt sie 
Pomp. Mela unter den kleinen Küstenstädten der Aiolis 
als « clarissima » hervor, und später erwähnten sie noch 





— 201 — (41) 


Plinius und Stephanos Byz. Autonome Minzen von 
Kisthene sind aus dem 4. und 2. Jahrhundert vor Chr. 
bekannt!. Der Name ’EAud%; scheint neu zu sein. 


Kyzikos 


1. S. 7. — Kopf des Hermes rechtshin, Flügel am 
Petasos. Pkr. 

13. KY oben, It unten. Thunfisch rechtshin. Vertieftes 
Quadrat. 

Gr. 0,28. M. 8. Tafel III Nr. 7. 


2. Br. 14. — Kopf der Kore mit Sphendone, Schleier und 
zwei Aehren rechtshin. 

R. Thyrsos mit Tanie in Kranz von Eichenlaub. 

Gr. 2,40. M. 8. 


Ein häufiger Typus kyzikenischer Münzen, der, wie es 
scheint, zum erstenmal zur Zeit Hadrian’s auftritt, ist ein 
zwischen zwei monumentalen Fackeln stehendes Gebäude, 
das bald für einen Altar, bald und wohl richtiger für 
einen Rundbau, innert dem ein Altar errichtet sein 
mochte, gehalten wird. 

Die Erwerbung zweier noch unbekannter Münzen 
dieser Art mit dem Bildnisse des Lucius Verus veran- 
lasst mich, mitihrer Beschreibung die verschiedener ähn- 
licher Stücke in chronologischer Folge zu verbinden und 
an diese Darstellungen einige Bemerkungen zu knüpfen. 


3. Br. 33. — AVT KAIC TPAI L., AAPIANOC OAYMTIIOC r. 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

R. KVXIKHNON im Abschnitt. Zwischen zwei aufge- 
pflanzten flammenden Fackeln, die von je einer Schlange 
umringelt sind, ein gemauerter Rundbau auf zwei Stufen, 
mit geschlossenem Thor und Fries; auf dem Kranz- 


1 Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 89, 166, Taf. VI 27; Kat. Brit. Mus. Mysia 
17, 1-3 Taf. III 7. 


(42) _ — 202 — 


gesimse drei Demeterstatuen in langem Chiton und Ueber- 
wurf, die mittlere von vorn, in jeder Hand eine Fackel 
erhebend, die anderen je eine Fackel mit beiden Händen, 
die linke linkshin, die andere rechtshin haltend. 
Mionnet II 539, 173, abgebildet Lajard, Recherches sur le culte de 
Venus Taf. XV 10 8. 133 und Wieseler, Denkmäler der alten 
- Kunst II (3) Taf. IX 102. 
Wien. Tafel III Nr. 8. 
Studniczka, Jahreshefte des asterr. arch. Inst. VI 125 Fig. 70 wo 
der Rundbau richtig als grösseres Bauwerk erkannt ist. 


4. Br. 41. — KOPH CATEIPA !., KVZIKHNON r. Brust- 
bild der Kore mit Aehrenkranz, Halskette und Gewand 
rechtshin. Stempel der Sammlung Este. 

À. KVZI !., KHNON 7., NEOKOPON im Abschnitt. Dar- 
stellung ebenso. 

Brera. Tafel III Nr. 9. 

Paris. Mionnet II 541, 190. 

Aus der Zeit des Pius u. M. Aurelius Caesar. 


5. Br. 35. — AV KAI A AVPH L., AOC OVHPOC r. 
Brustbild des Lucius Verus mit Panzer und Mantel 
rechtshin. 


A. KVIIKHN | NEQK im Abschnitt. Darstellung ebenso. 
M. S. 


6. Br. 35. — Vs. ebenso. | 

À. Ebenso mit KVII !., KHNNN 7., NENKOP im 
Abschnitt. 

M. 8. Tafel III Nr. 10. 


7. Br. 30. — KV L., ZIKOC r. Kopf des jugendlichen 
Kyzikos mit Diadem rechtshin. 
À. KVZIKHNN 1., N NEO oben, KOPON r. Ebenso. 
Paris. Mionnet II 534, 137. Hier Tafel III Nr. 11. 
Donaldson, Architectura numismatica 156, 43, mit falscher 
Beschreibung der Vs. 





— 203 — | (43) 


8. Br. 30. — Ebenso, mit KVZIKHN | ON N | EOKOPNN, 
alle drei Figuren von vorn, die mittlere mit Schleier und 
zwei Fackeln, die anderen in der einen Hand eine Fackel 
hoch haltend und den der meee zugewandten Arm 
mit leerer Hand senkend. 


Paris. 


9. Br. 30. — AV K A AVPH L., KOMOAOC r. Brustbild 
des jugendlichen Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel 
rechtshin. | 

R. KVZIKH /., NON NE oben, OKOPON r. Ebenso, aber 
die Mittelfigur mit Schleier über dem Kopfe von vorn, 
die Seitenfiguren mit je einer Fackel in erhobener und 
je einer in gesenkter Hand, diese der Mittelfigur zuge- 
wandt. 


Paris. Mionnet II 544, 207 Tafel III Nr. 12. 


O. Rubensohn, Die Mysterienheiligtümer in Eleusis a. Samothrake, 
Berlin 1892. 8. 169 Abb. 


10. Br. 33. — KV !., ZIKOC r. Kopf des Kyzikos mit 
Diadem rechtshin. 

À. KVZIKHNOQ !., NN oben, EOKOPON r. Kleiner flam- 
mender Allar zwischen den zwei Schlangenfackeln. 


Brit. Mus. Kat. Mysia 42, 185 Taf. XI 8; hier Tafel III Nr. 13. 


41. Br. 24. — AV K M A L., ANTONEI ». Kopf des bär- 
tigen Marcus rechtshin. 

À. KVZI L., KHNON r. Auf einer viereckigen Basis auf- 
gestellte Schlangenfackel, oben mit Mohn bekränzt. 


Stift St. Florian. Rubensohn a. a. O. 179 Abb. Hier Tafel III Nr. 14. 


42. Br. 23. — AV K A AV L., KOMOAOC r. Prustbild 
des jugendlichen Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mangel 
rechtshin. 


(44) — 204 — 


R. KVZIKHI., NON. Ebenso, mit Mohn oben und Aehren 
unten. 
Arolsen. Tafel III Nr. 15. 
Vgl. Kat. Brit. Mus. Mysia 50, 234 Taf. XIII 6, und, mit Mohn und 
Aehren oben a. a. O. 40, 169 Taf. X 10. 


Fast unverändert, doch in zunehmend roherer Aus- 
führung, wiederholen sich diese Typen bis an’s Ende 
der griechischen Prägung in Kyzikos; nur zur Zeit der 
Kaiser Caracalla und Macrinus kommt vorübergehend, 
wie die folgenden Münzen zeigen, Variation in die Typen 
durch Erweiterung der Darstellungen. 


13. Br. 35. — AVT K M AVPHAI ANTNNINOC AVP. 
Brustbild des bärtigen Caracalla mit Lorbeer, Panzer 
und Mantel rechtshin. 

À. AVP ANTONEINIANON KVZIKHNON, im Abschnitt 
AIC NEOKOP | ON. Der mit den drei Statuen geschmückte 
Rundbau zwischen zwei Schlangenfackeln ; links daneben 
Tempelfront gleicher Höhe mit neun Säulen und Giebel. 

Paris. Mionnet II 546, 220. 

München. Tafel III Nr. 16. 


14. Br. 36. — AV KAI M OTIEAA CEOVHP MAKPEINOC 
C. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Schuppen- 
panzer rechtshin. | 

À. [ETTI CTPA]OVAPI POIBOY I. und oben, KVZIKHNON 
NE | OKOPON im Abschnitt. Ebenso, ohne die Tempel- 
front; rechts vom Rundbau wegeilend eine Figur mit 
Schild am Arm und eine zweile nackte mit erhobener 
linker Hand (beide Figuren schlecht erhalten). 

Löbbecke. Tafel III Nr. 17. 


15. Br. 34. — Vs. ebenso, mit OTIEA und CE. 

À. ETTI CTPA OVAP OIBOY KVZIKH..., im Abschnitt 
NGOKOPON. Links die zwei grossen Schlangenfackeln ; 
vor diesen vier nackte Läufer rechtshin, wie es scheint 








— 205 — (45) 


behelmt, mit Schild am rechten Arm und die Linke 
erhoben; über diesen, im Hintergrund, zwei Reiter im 
Galop rechtshin. 

Brit. Mus. Kat. Mysia 54, 259 Taf. XIV 5; hier Tafel III Nr. 18. 


Die vielfachen Erklärungsversuche des Bauwerkes und 
seines figürlichen Schmuckes, z. B. als Altar der drei 
Eileithyien!, der drei Horen, als Hekatesion mit Hekate 
Epipyrgidia*, als Schaualtar mit Statuen oder Altar, auf 
dessen Platform lebende Wesen ein mimisches Spiel 
aufführen’, als Heiligthum der Kybele in drei Gestalten ‘ 
u. a. bedürfen keiner eingehenden Widerlegung. Denn 
aus den hier gegebenen Beschreibungen und Abbildungen 
lässt sich sofort erkennen, dass das Bauwerk nicht einen 
Altar, sondern einen Rundbau darstellt, an dessen Thor- 
seite das Kranzgesimse mit drei Statuen geschmückt ist 
und zu dessen Seiten säulenartig zwei monumentale von 
Schlangen umwundene Fackeln aufgestellt sind. Dieses 
Fackelnpaar bildet auf kyzikenischen Münzen sehr oft den 
Haupttypus, und da in diesem Falle der Raum zur 
Anbringung des Rundbaues fehlt, so tritt an der letzteren 
Stelle regelmässig der offenbar in seinem Innern errichtete 
Altar. Wie das Bauwerk inwendig geschmückt war und 
ob etwa für Mysterienfeiern eingerichtet, wissen wir 
nicht; dass es aber von ansehnlicher Dimension war, 
scheint die daneben dargestellte vielseitige Tempelfront 
auf der Münze Nr. 13 zu beweisen. 

Die Bestimmung des Rundbaues als Heiligthum der 
Demeter ergiebt sich sodann aus dessen äusserlichen 
Schmückung. Die drei Gewandstatuen, von denen die 
eine mitunter verschleiert vorkommt, stellen nämlich 
jede die ihre Tochter suchende Demeter dar, also eine 


1 Panofka, Annali dell’ Inst. 1833, 283. 

3 G. Rathgeber, Ann. dell’ Inst. 1840, 68, 5. Zu der Annahme eines Hekatesions 
berechtigt auch nicht ein in Kyzikos gefundenes Basrelief, das ein Hekatebild mit 
zwei Fackeln darstellt, Perrot und Guillaume, Gelatie I 81, II Taf. IV. 

3 F. Wieseler a. a. O. S. 66. 

4 O. Rubensohn a. a. O. S. 174. 


(46) — 206 — 


Verdreifachung der Gottheit, wofür Usener in seiner 
schönen Untersuchung « Dreiheit »! so manches Zeugnis 
angeführt hat. Völlige Gewissheit für diese Deutung 
bringen schliesslich die Fackeln. Nicht nur bildet bekannt- 
lich die von einer Schlange umwundene Fackel eines 
der Attribute der Demeter?, sondern da wo eine dieser 
kyzikenischen Riesenfackeln als einziges Münzbild 
erscheint (s. Nrn. 11 u. 12), ist sie oft mit anderen unver- 
kennbaren Demetersymbolen geschmückt, nämlich mit 
Aehren und Mohn?. Diese Bekränzung deutet auf Fest- 
feiern hin, und solche findet man in der That in den 
Darstellungen der Münzen Nr. 14 u. 15 veranschaulicht. 
Der an und für sich unklaren Andeutung von Wettläufen 
auf Nr. 14 folgte das erweiterte Bild von Nr. 15, auf den 
wegen Raummangels das Heiligthum bloss durch die 
zwei Fackelnkolosse repräsentirt erscheint. Diese Fest- 
spiele zu Ehren der Göttin scheinen also in Wettläufen 
bewaffneter Jünglinge und Wettrennen zu Pferde 
bestanden zu haben. 


16. Br. 35. — AY KAI TI AI AAPI !., ANTONEINOC r. 
Kopf des Pius mit Lorbeer rechtshin. 


R. KVIIKHNON unten, NEOKOPON oben. Galeere mit 
sechs Ruderern linkshin ; über der Prora Triton linkshin, 
in eine Muschel blasend; auf dem Hintertheil zwischen 
zwei Legionsadlern Hütte, in der der Kedeusrrg sitzt, mit 
beiden Händen den Ruderern den Rythmus angebend; 
dahinter zwei Stangen. 

M. S. Tafel IV Nr. 1. 


1 Rhein. Mus. LVIII (1903), 1 ff., 205 ff., 322 ff. 

2 Demeter mit Schlangenfackel auf Münzen von Nikopolis, Tomis, Pautalia, 
Serdike s. Pick, Die ant. Mänsen Nordgriechenlands I Taf XIV, 11, 17, 19. Oft 
kriecht die Schlange vor der fackeltragenden Demeter, z. B. auf Münzen von Flavio- 
polis in Bithynien, Hierapolis, Etenna, Denaren des Memmius u. a. Flammende 
Fackeln ohne Schlange noch Schmuck kommen neben dem Altar der Hekate auf 
Münzen von Stratonikeia vor z. B. Kat. Brit. Mus. Karta Taf. XXIV, 2 und neben 
dem Aphroditetempel von Paphos, Kat. Brit. Mus. Kypros Taf. XV 4, XXVI 3 ff. 

3 Die Zachel mit Schlange, Mohnkopf und Aehren ist auch der Typus einer 
Münze von Nihaia aus der Zeit des Caracalla, Journ. internat. de num. I 28, 35, 
wo der Durchmesser des Stückes von 33 in 23 mm. zu berichtigen ist. 





— 207 — (47) 


Aehnlich, aber 26 mm. messend, Kat. Brit. Mus. Mysia 
48, 220 Taf. XII 16, und mit Commodus, in einem 
besonders schönen Exemplare mit variierter Darstellung, 
Babelon, Revue num. 189, 27 Taf. IV 1. 


47. Br. 34. — AV KAI M AVPH I. AIOC OVHPOC r. | 
Brustbild des Marcus mit kurzem Bart und Mantel 
rechtshin. 

8. ETTI KA ECTIAIOV NENKOPOV KVXI und è. A. 
KHNON. Reiterbild des Kaisers im Schritt rechtshin, 
die Rechte erhoben. 

M.S. 


Th. Prowe, aus dessen Sammlung dieses Stück stammt, 
bezog aus Versehen das Portrait auf L. Verus und las 
Namen und Titel der Rs. unrichtig KA - ECTPATOV 
NENKOPON!. Kl. Hestiaios, aus anderen Münzen als 
Strategos, Archon und Hipparch bekannt‘, erscheint hier 
mit dem weiteren Titel vewxégos. Als solcher wird er 
auch auf einer anderen Münze mit dem Bilde eines 
Tempels bezeichnet*; beide Typen, Tempel und Kaiser- 
statue beziehen sich auf den Kaisercultus und die 
Neokorie*. 


Lampsakos 


1. S. 18. — Jugendlicher Doppelkopf mit Binde. Pkr. 
À. Archaischer Kopf der Athena linkshin; !. oben M. 
Vertieftes Quadrat. 


Gr. 4,61. M. 8. Tafel IV Nr. 2. 


Die Haare der Köpfe beider Seiten sind durch punk- 
tierte Linien dargestellt. 


1 Abh. der Num. Gesellsch. Moskau HI 1903, 153. 8 Taf. III 7; Auctions 
Katalog Prowe 1904, Nr. 1233. 

2 Imhoof- Blumer, Kleinas. Münzen 1 25 f. 

3 Spink's Num. Circular I 78, 4 ungenau beschrieben. 

4 Ueber die Neokoren 3. Beurlier, le Culte impérial 254 1. 








(48) — 208 — 


2. S. 10. — Ebenso, ohne Monogramm; am Helm- 
kessel Rad mit vier Speichen. 

Gr: 0,90. M. 8. Tafel IV Nr. 3. 

Gr. 0,72. Brit. Mus. Kat. 80, 21. 

Eigenthümlich ist der Wechsel der Helmverzierungen 
der lampsakenischen Athena : Rad, Löwenkopf, Schlange, 
Oelblatt, Oelkranz, Hippokamp, u. a.! 


3. Br. 18. — AVT AN Ì., TONE! AV r. Kopf des 
Marcaurel’s mit kurzem Bart rechtshin. 

R. DAVCTI A l., VF AAMY r. Brustbild der jüngeren 
Faustine rechtshin. 


M. 8. 


4. Br. 25. — AVT-K-TT-AI- OVAAEPIANOC. Brustbild 
des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel, r. 

R. ETTI DIPMO | V r., AANYAKH | NN. Statue des 
Priapos l., Kantharos in der Rechten, Thyrsos mit 
Tänien in der Linken; vor ihr flammender Allar. 


M. 8. Tafel IV Nr. 4. 
Miletopolis 


1. Br. 15. — Helm mit Busch rechtshin. 
À. MIAHTONO I. Stehender Stier rechtshin. 


Gr. 2,37. M. 8. 


2. Br. 22. — O AHMOC l., A..OXON r. Männlicher 
Portrailkopf ohne Bart rechtshin ; davor in zwei runden 
Gegenstempeln Doppeleule von vorn und stehende Eule 
rechtshin. 

À. [MIAHTOTIOJAITON. Brustbild der Athena mit Aigis 
rechtshin. 

Im Handel. Vs. Tafel V Nr. 4. 

Löbbecke, ohne Gegenstempel. 


1 Imhoof-Blumer, Monnaies yrecques 248, 97-101; Kat. Brit. Mus. 80, 19; 82, 32. 


— 209 — (49) 


Der Name Atvoyog, ’AËloyos oder “Avroyo¢ scheint einen 
Mann zu bezeichnen, der sich um die Stadt verdient 
gemacht hatte und dem der Demos Ehrungen erwies. 


Parion 


4. Br. 13. — Stierkopf mit Hals rechtshin, Kopf von 
vorn. 


À. TI a [P] Pflug, darüber Aehre. 

Gr. 2,63. M. 8. 

Mit Pflug und Aehre prägten auch die Aedilen der 
Colonie Parium Anicius und Matuinus, s. Imhoof- 
Blumer, Monnaies grecques 251, 124, nach Sestini, 


dessen Beschreibung durch ein Exemplar bestätigt wird, 
das jüngst im Handel vorkam. 


2. Br. 19. — Brustbild des Apollon mit Lorbeer und 
Gewand rechtshin. Pkr. 


À. = und im Felde !. unten EN Füllhorn mit 
Binden geschmückt. 
Gr. 3,05. M. 8. 


Ein anderes Exemplar dieser Münze, aber unrichtig 
beschrieben und abgebildet, machte Harwood, Sel. num. 
greca 59 Taf. VII 20 bekannt. 


Colonie Parium 


1. Br. 23. — [IMP | CAJE TRAIANO AVG GER DA. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. Am Halse runder 
Gegenstempel mit dem Kopfe der Plotina (?) rechtshin. 

A. OPTIMO PRINCIPI C GIP D D. Capricornus mit 
Füllhorn rechtshin; darunter Globus mit Stern verziert. 

M. S. 

Vgl. Mionnet II 580, 434; Inv. Waddington Nr. 932. 


REYUE NUM. T. XIII. 14 








(A) zer 210 ee 
Hierher gehört vermuthlich auch die folgende Münze: 


2. Br. 21. — IMP unlen, CAES N[ERVA TRAIJAN AVG 
GERM. Kopf ebenso. 

FR. COS L., I r., im Felde unten D|D. Auf einer 
Schiffsprora der stehende Aaiser in kurzer Tunica links- 
hin, die Rechte vorstreckend, die Linke am Schwert. 

MS. 

Auf einem anderen Exemplare las Sestini Descr. 2%, 
3 angeblich C.1.C.A. statt COS Ill, und theilte die Münze 
Apamea zu. 


Pergamon 


1. S. 18. — Viertel Cistophor, mit te 1. & oben, 
Schlangenthyrsos r. 
Gr. 2,92. M. 8. 


2. Br. 15. — TIE[P] !., [FJAMH ». Brustbild der Athena 
rechtshin. 

KR. TIEPFA !., MH | NN r. Stehender nackter Knabe von 
vorn, die Rechte erhoben, auf der vorgestreckten Linken 
Vogel (?). 

Gr. 2,00. Mus. Winterthur. Tafel IV Nr. 5. 

Berlin (M. S.). 


Als Sestini, Mus. Fontana II 40 Taf. VI 10 ein 
Exemplar dieser Münze bekannt machte, um frühere 


Beschreibungen derselben angeblich zu berichtigen, liess - 


er in der Abbildung das Kind mit langen Haaren 
erscheinen und erklärte das Bild als das einer Aphro- 
dite. Der Typus ist indes identisch mit dem der Münzen 
des Strategen J. Pollio zu Traian’s Zeit!, und ebenso mit 
der Knabengestalt neben Asklepios auf einer Bronze 
mit Lucius Verus*. Vermuthlich stellt er einen Heilgott 


1 Kut. Brit. Mus. Mysia 136, 227 Taf. XXVIII 2: M.S. Tafel IV Nr. 6. 
3 A. a. O. 148, 292 Taf. XXIX 7: Wroth, Num. Chron. 1882, 38 Taf. 11 4 Vgl. 
ferner die Gruppe der Münzen von Serdike, Mionnet Suppl. II 490, 1691. 


— 21 — (51) 


aus dem Kreise der Asklepioskinder (Telesphoros, 
Euamerion, Akesis, u. a.) dar, über deren Darstel- 
lungen, ausser der des Telesphoros, nichts Näheres 
bekannt ist. Auch aus statuarischen Werken, wie z. B. 
Clarac Taf. 878, 2236 und Rev. archéol. 1899 II 207 
Taf. XIX, wo, wie auf den Münzen, das Kind mit der 
Rechten ausholt, gleichsam um den Vogel in der Linken 
zu decken und am Wegfliegen zu hindern, ist keine 
Belehrung zu ziehen. 


Prokonnesos 


1. S. 14. — Kopf einer Nymphe mit Ohrgehäng und 
Halskette /., das Haar in einem mit Bändern und Perlen 
verzierten Sakkos. 

À. FPO r., KON I. Einhenkeliger Arug mit der Oeff- 
nung linkshin. Vorstehender Rand. 


Gr. 2,56. M. 8. Tafel IV Nr. 7. 
Gr. 2,50. München. 


Von anderen ähnlichen Stücken ! unterscheidet sich 
das obige durch den zierlichen Kopfschmuck und die 
Stellung der Aufschrift. 

Die Kupfermünzen mit Zeuskopf und Blitz und der 
angeblichen Lesung TIPOKON | APONNH ? scheinen keine 
Berücksichtigung zu verdienen. Das Exemplar der Pariser 
Sammlung findet sich nicht mehr vor und Sestini, Classes 
générales 1821, 75 ging über seine frühere Notiz still- 
schweigend hinweg. 


Troas 
Abydos 


4. S. 30. — Brustbild der Artemis mit Stephane, 
Gewand, Köcher und Bogen rechtshin. Pkr. 
1 Kat. Brit. Mus. Mysia 178, 3 Taf. XXXV 11; Ino. Waddington Nr. 1010; Kat. 


Hirsch, Mai 1901, Taf. VI 323. 
? Pellerin HI, Taf. CVI 10; Sestini, Lett. IV 109; Mionnet Il 630, 735/6. 


(52) — 219 — 


À. ABY | AH | NON oben, MHNIAOC è. A. Adler rechts- 
hin, die Flügel schlagend; vor ihm Schlangenstab des 
Asklepios. Das Ganze von einem Lorbeerkranz umgeben. 


Gr. 16,35. M. 8. 


Der Schlangenstab erscheint auch auf Tetradrachmen 
mit den Namen ATIOAAOPANOY und APIANOOY. 

Die Prägung dieser meist hässlichen Münzen war eine 
überaus reichliche; bis jetzt notierte ich über vierzig 
Varietäten. 


2. B. 28. — AV-K-M-AV: 1, ANTONEINOC r. Brust- 
bild des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer, Panzer und 
Mantel rechtshin. 

À. ETTI ATIPO !., N-A-TIP *., ABV i. A. Segelschiff 
rechtshin. 

M. 8. 


ATIPON steht vielleicht fehlerhaft für ’Axpévos A-TIP für 
Kpywv TPTOG. 


Colonie Alexandria Troas 


1. B. 23. — IMP - C - VIBI - AFINI - OLVSSIANV. Brust- 
bild des Volusianus mit Lorbeer, Panzer und Mantel 
rechtshin. 

H. COL - AV Ì., TROAD r. Victoria von vorn auf Globus 
stehend, in den erhobenen Händen einen Schild über 
den Kopf haltend. 


M. 8. Tafel IV Nr. 8. 
Diesen Victoriatypus verwendete auch die Colonie 


Parium auf Münzen mit Gallienus. 
Anlandros 


1. Br. 15. — AIA XAIPEMANOV[C]. Kopf des Apollon 
linkshin ; davor Lorbeerzweig. 








— 213 — (53) 


À. AN[TA] /., ..... r. Stehende Ziege rechtshin. 
Gr. 2,80. M. S. 


2. Br. 17. — Ebenso, gleichen Stempels. 
RB. ANTANAP oben u. r., IN è. A., NJ. Stehende Ziege 
linkshin. 


Sir Herm. Weber. Tafel IV Nr. 9. 


Auf einer ähnlichen Münze scheint Apollon CXIZAIOC 
genannt zu sein'. Die Präposition dix war bis jetzt bloss 
aus phrygischen und karischen Münzen bekannt?. 


Dardanos 


1. Br. 23. — AVT KAI CEBA L., TPAIANOC AAPIANOC 7. 


. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin. 


BR. AAPAAN!., EGON oben. Schwebender nackter Gany- 
medes linkshin, rücklings vom Adler erfasst. Ganymedes 
mit zurùckgelegtem Kopfe, Mütze und Chlamys über 
dem Rücken, hält in der Rechten den Hirtenstab. 


M. S. Tafel IV Nr. 10. 


Naturalistischer als in anderen Darstellungen der Ent- 
führung des Ganymedes durch Zeus? erscheint in der 


. hier vorgeführten Gruppe der erotische Charakter des 


Verhältnisses der Beiden. Denn das tiefe Zurücklegen des 
Kopfes des Ganymedes drückt nicht das Emporblicken, 
sondern unverkennbar die völlige Hingabe des Jünglings 
an Zeus aus. 

Ich füge hier die Beschreibung einer ganz gleichzeitigen 
ilischen Prägung bei, theils zur Vergleichung der Darstel- 
lungen der Entführungsscene, theils als neues Beispiel 
von Stempelgleichheit auf Münzen verschiedener Stadte‘. 


1 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 507, 2. 

* Kat. Brit. Mus. Karia S. XLI f.; Ramsay, Phrygia I 166. 

3 Vgl. von Fritze in Dorpfeld's Troja und Ilion II 484 f. Nr. 35, 36, 54, 76, 77; 
521 f. 

4 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 48, 280, 296; Z. f. N. XXIII 201 Anm.; 
XXIV 288 f. 








(54) — 214 — 


2. Br. 22. — Gleichen Stempels. 

$. IA | I im Felde. Nackter Ganymedes mit Mütze und 
Chlamys am Rücken, von vorn stehend, Kopf rechtshin, 
die Rechte an der Seite, die Linke seitwärts vorgestreckt ; 
von hinten wird er vom Adler erfasst. 


Berlin (aus m. S.). Tafe? IV Nr. 11. 


Auf dieser Münze erscheint Ganymedes in gleichsam 
theatralischer Stellung. 


Gargara 


1. Br. 15. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 
Pkr. Runder Gegenstempel mit Stierkopf von vorn. 

À. FAP und Weintraube über einem schreitenden 
Pferde linkshin. 


Gr. 4,10. M. 8. 


2. Br. 18. — Ebenso, ohne Gegenstempel. 
A. Ebenso. 


Sir H. Weber. 


Der Stierkopf ist als Münzbild der beiden Gargara 
benachbarten Städte Assos und Lamponeia bekannt; 
von einem dieser Orte mag der Gegenstempel unserer 
Münze herrühren. 


Hamaxitos 


1. Br. 11. — Kopf des Apollon mit Lorbeer und 
langem Haar rechtshin. 

R. AMA=[1] !., € r. Stehender Apollon Smintheus in 
langem Gewand rechtshin, Köcher über die linke 
Schulter, in der vorgestreckten Rechten Schale, in der 
Linken Bogen und Pfeil. Concav. 


Gr. 1,10. M. 8. 
Die bisher bekannten ähnlichen Kupfermünzen sind 








| — 215 — (55) 


elwas grösser (15 mm.) und mit einem anderen Mono- 
gramm bezeichnet '. 


Pionta 
1. Br. 29, — AVTO TPAIA ?., AAPIANOC r. Kopf des 
Kaisers mit Lörbeer rechtshin. 
À. ETTI CTP NIKOMAXOV TTIONITON. Der Kaiser zu 
Pferd im Schritt rechtshin. 
| Im Handel. 
2. Br, 25. — MAVCTEI /., CEBACTH r. Brustbild der 
jüngeren Faustina rechtshin. 
I. CTPA POVPOV TIIONEITON. Auf altarformiger 
Basis eine emporgeringelte Schlange linkshin. 
M. DS. 
3. Br. 28. — IOVAIA AO /., MNA CEBAC r. Brustbild 
der Domna rechtshin, 
À. CTP AV BACCOY TIONITON. Wie Nr. 1; vor dem 
Reiter Baum um den sich eine Schlange windet, Kopf 
| linkshin abwärts. 
| Im Handel. 
| 
| Skepsis 


1. Br, 15. — CKH r., YINN unten, Capricornus links- 
hin, Kugel zwischen den Beinen. Pkr. 
| fü. CKH /., Yır, Baum mit fünf belaubten Aesten, Pkr. 
Gr. 1,60, M. 8. 


| 
| Aehnlich, mit Adler unter dem Baum, Imhoof-Blumer, 
| Kleinas, Münzen I 46, 5 Taf. Il 6. 


| Vel. Archaul Zeitung 1844, Tat, XXI 6, Millingen, Swi Taf. 11 40, Kat, 
Brit, Mus, alti, i Tal, Al 2, 


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(56) — 26 — 
Aiolis 
Aigai 


4. Br. 16. — Brustbild der Amazone mit Thurmkrone 
und Gewand linkshin, in der Rechten die geschulterte 
Bipennis. Pkr. 

A. AITA L., EQN r. Stehender nackter Zeus von vorn, 
Kopf linkshin, Adler auf der Rechten, die Linke am 
Scepter. Pkr. 


Gr. 2,20. M. 8. 


2. Br. 25. — IEPA CYN L., KAHTOC r. Brustbild des 
jugendlichen Senates mit Gewand rechtshin. 

R. ENI CTE ACKAH L., THAAOV AIFAE r., [AIN im Felde. 
Stehender Asklepios von vorn, Kopf linkshin, die Rechte 
am Schlangenstab, die Linke im Gewand. 


Mus. Winterthur. 


Elaia 


1. Br. 18. — EAAI L., TON r. Kopf der Kore mit 
Aehren rechtshin. 

À. ET | I AM r., MIOY !. Korb mit Mohnstengel zwischen 
zwei Aehren. 


Gr. 2,70. M. 8. 


Auf einem unvollkommenen Exemplare dieser Münze, 
Kleinas. Münzen 46, 1, las ich den Beamtennamen 
AA | [EJOV statt AMMIOV. 


2. Br. 17. — NEPON r., KAIZAP J. Kopf des Caesars 
linkshin. 

R. ETTI ZHNOAOTOY EAA. Korb mit Mohnkopf zwischen 
vier Aehren. 


M. S. 








— AT — (57) 


3. Br. 32. — AVTKPA MAPKOC A Î., NTONEINOC r. 
Brustbild des bärtigen Caracalla mit Lorbeer, Panzer 
und Mantel rechtshin. 

À. EMI CTP È., [N?]VM oben, BEOANPO r., Bi. F., 
EAAEITNN è. A. Stehende Demeter in Doppelchiton und 
Mantel rechtshin, zwei Aehren in der Rechten, die Linke 
an der flammenden Fackel; gegenüber die linkshin 
stehende Kore im Doppelchiton, zwei Aehren (?) in- der 
Rechten, in der Linken Aehre und Mohnstengel. 


M. 8. 
Kyme 


1. Br. 15. -— KVMAI r. Kopf der Athena mit attischem 
Helm rechtshin. Pkr. 

À. ETTI IEP !., QNVMOV r. Stehender Telesphoros von 
vorn. Pkr. 

Gr. 2,30. M. 8. 

Mit dem gleichen Kopfstempel wurden Stücke mit 
Schwan und Adler geprägt, Kat. Brit. Museum Troas etc. 
Nr. 114, 101 u. 102 Taf. XXII 8 u. 9. Sie stammen aus 
der Zeit des Hadrian’s oder des Pius. 


Myrina 


1. Br. 18. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 
Pkr. 

À. MYPINAIGON oben. Dreifuss mit darüber liegendem 
Lorbeerzweig ; links am Boden Omphalos. 


Gr. 5,25. M. 8. 


Temnos 


1. Br. 26. — AOMITIA »., CEBACTH J. Brustbild der 
Domitia rechtshin. | 
À. ETTI ZOIAOV VIOV r.,TIOA 2. A. EAC THMNITON !. 





(58) — 218 — 


im Felde rechts CTPATHFOV. Stehende Athena linkshin, 
auf der Rechten die ihr abgewandte Nike, die Linke an 
Schild und Speer. | 
M. S. 
Vgl. Kat. Brit. Mus. Troas etc. Nr. 147, 30 mit unvollständigen 
Aufschriften. 


Lesbos 


Inv. Waddington Nr. 1435 Taf III 18 ist einer Hekte mit 
« tête de femme de face » erwähnt, die einer genaueren 
Beschreibung bedarf. 


1. El. 42. — Weiblicher Kopf mit kurzen Rindsohren 
und kurzen Hörnern von vorn, etwas rechtshin geneigt. 

R. Rindskopf mit Hals rechtshin in Linienquadrat 
und leicht vertieftem Viereck. 

Gr. 2,50. Paris. Tafel IV Nr. 12. 

Da auf den lesbischen Hektai sehr häufig Dionysos, 
Pan, Silen, Nymphen und Mainaden dargestellt sind, so 
könnte der Typus einer Panin nicht befremden. Dazu 
müssten aber Hörner und Ohren die einer Ziege sein, 
was auf dem Bilde der Parisermünze nicht der Fall ist. 
Dieses stellt daher vermuthlich Jo dar, worauf auch der 
Stier der Rückseite zu deuten scheint!. 


Antissa 


1. Br. 10. — Stehender Stier rechtshin, den Kopf 
zurückwendend. 
À. A | N Keule. Runde Vertiefung. 


Gr. 1,05. M. 8. 


Num. Chronicle III 96 und VI 147, 3 sind kleine Bronzen 
beschrieben, die neben dem Vordertheil eines Stieres 


1 Vgl. Engelmann, Die Jo-Saye, Jahrb, d. arch. Inst. XVIII 1903, 55 f. u. 32 f. 











— 219 — (59) 


die Aufschrift ANTA zeigen sollen. Da keines dieser 
Stücke, von denen das eine als in der in’s Prit. Museum 
übergegangenen Bank-Collection befindlich angegeben 
war, sich wieder gefunden hat! und andere Exemplare 
mir nicht vorgekommen sind, so ist wohl anzunehmen, 
dass die Lesung eine irrige war, um so mehr, als das 
Stierbild auf den Prägungen von Antandros nicht vorzu- 
kommen pflegt. 

Dagegen weisen Stier und Keule auf die lesbische 
Stadt Antissa?, und dieser möchte ich vorschlagen, nicht 
nur die oben beschriebene, sondern auch die folgenden 
Münzchen, die Wroth mit Recht Bedenken trug denen 
von Antandros beizulegen, zuzutheilen. 


2. Br. 14. — Kopf des jugendlichen (?) Herakles mit 
Löwenfell rechtshin. 

R. A| N Keule. 

Soutzo, Rev. num. 1869, 181 Taf. VII 35. 


Kat. Brit. Mus. S. XXXVI (= Num. Chron. II 96). 
Inv. Waddington Nr. 635 (Antandros)?. 


3. Br. 9. — Ebenso. 
À. Ebenso, mit Dreizack neben Keule. 


Inv. Waddington Nr. 634. 


4. Br. 10. — Ebenso. 
A. Ebenso, mit Epheublatt. 


Kat. O. Borrell 1862 Nr. 108. 


Den Wechsel der Beizeichen zeigen auch die grösseren 
Bronzen von Antissa mit dem Dionysoskopf. 


! Wroth, Kat. Brit. Mus. Troas etc. S. XXXVI Anm. 3. 

? Imhoof-Blumer, Monn. grecques 276, 244; Kat. Brit. Mus. 175, 8, 9 
Taf. XXXV 14. 

3 Vgl. M. Bahrfeldt, Die römisch-sicilischen Münzen, Genf 1904, 96. 


(60) — 220 — 


Eresos 


1. Br. 20. — A. AIAIOC L., KAICAP r. Kopf des Lucius 
Aelius rechtshin. 

RB. EPECI r., ON J. Kopf des Hermes mit Petasos 
rechtshin. 


Mytilene 


4. S. 15. — Kopf des Apollon mit langem Haar und 
Lorbeer rechtshin. 
À. [MYT] vermuthlich zwischen den auf diesem Stücke 


A 
nicht ausgeprägten Armen einer Lyra, links I rechts H 
M 
(IAHNA bustrophedon). Das Ganze in einem Linien- und 


vertieften Quadrat. 
Gr. 3,62. M. 8. 


2. S. 13. — Ebenso. 
À. MYTI !. Kopf einer Nymphe mit schmaler Binde und 
Ohrring rechtshin ; dahinter Rose. 


Gr. 1,35. M. 8. 
Mytilene und Pergamon 


1. Br. 34. — [AVTO] KAI : A : L., + AVPH- KOMO... r. 
Brustbild des jugendlichen Kaisers mit Lorbeer und 
Mantel rechtshin. Runder Gegenstempel. 

À. ETTI CTP[A]POV J., EPMO oben, AAOV KOI - MV r., 
[TI - KAI TIEPFA] im Abschnitt. Stehende Stadtgéttin von 
Mytilene mit Kalathos linkshin, im linken Arm die 
Dionysosherme, die Rechte mit Schale dem vor ihr 
stehenden Cultbilde der Artemis oder Hekate hinstreckend. 
Dieses ist von vorn, mit Chiton, Diplois und Schleier 
über dem Kalathos dargestellt, die Hände je an einem 





— 221 — (61) 


in regelmässige Knoten gedrechseltem Stabe, - jeder mit 
verschiedenem flammenähnlichem Aufsatz. 


M. S. Tafel IV Nr. 13. 


Ein anderes Exemplar dieser Münze beschrieb Wroth, 
Kat. Brit. Mus. Troas etc. 215, 235 Taf. XLIII 4, in der 
Wiedergabe einiger Buchstaben nicht ganz genau und 
das Cultbild irrig auf Artemis Pergaia beziehend. Mit 
dieser hat das Bild nichts gemein; es ist dagegen 
identisch mit dem der pergamenischen Münze, Imhoof- 
Blumer, Griech. Münzen 94, 184 Taf. VII 11, und ähnlich 
den Typen von Maionia, Imhoof-Blumer, Kleinasiat. 
Münzen 176, 1 Taf. VI 7, und von Philadelpheia, Imhoof- 
Blumer, Lydische Stadtmünzen 122, 30 Taf. V 13 und Klein- 
asiat. Münzen 181, 6 Taf. VI 11. Auf der letzten Münze 
steht das Cultbild zwischen zwei Löwen, die Zugthiere der 
Hekate einer anderen lydischen Stadt, Thyateira, Imhoof- 
Blumer, Monn. grecques 390, 37. 

Aus dieser Zusammenstellung der lydischen Cultbilder 
und des pergamenischen scheint hervorzugehen, dass 
die Attribute des letzteren auch als Fackeln aufzufassen 
sind und das Bild Hekate darstellt. Vollkommen sicher 
ist aber diese Deutung nicht. 

Sestini, Mus. Hedervar. II 153, 35 beschrieb eine 
Münze des gleichen Strategen mit Tyche und Kaiser und 
MYTI - KAI TIEPFTAM(rvöv) auf der Rückseite; aus dieser 
geht ebenfalls die Allianz von Mytilene mit Pergamon, 
nicht Perga, hervor. 


Hekatonnesoi 
Poroselene 


4. Br. 20. — 8 | EA PWMH TIUPO !., CEAHNITOON 7. 
Brustbild der Roma mit Thurmkrone und Gewand 
rechtshin. 








(62) — 222 — 


R. ETTI HBEWNOC oben. Delphin rechtshin; darüber 
Mondsichel, darunter Palmzweig. 


Gr. 3,10. M. 8. Tafel IV Nr. 14. 


Mionnet, Suppl. V 491, 1245 citiert nach Mus. Arigoni II 
Tafel 30 Nr. 198, eine Münze von Poroselene aus der 
Zeit der jüngeren Faustina, auf der sich unter dem 
Delphin ein Angelhacken befinden soll!; der Gegen- 
stand ist aber in Wirklichkeit ein Palmzweig. Die Mond- 
sichel ist wohl mit dem im Ortsnamen enthaltenen 
sein in Beziehung zu bringen. 

Der Delphin mit Palmzweig darunter ist auch eines 
der Münzbilder der benachbarten Insel Nesos ?. 


Ionia 


Ephesos 
4. S. 24. — Tetradrachmen mit den bekannten Typen 
und OINNO? r. auf der Rückseite. 
Gr. 15,30. M. S. 


2. S. 24. — Ebenso mit NANAION auf der Rückseite. 
Gr. 14,85. M. 8. | 


Hiernach ist PANAItws Head, Coin. of Ephesos 36 zu 
berichtigen. 


3. S. 23. — Ebenso mit FYPON auf der Rückseite. 
Sammlung Kopf. Kat. Hirsch XII Taf. VII 245. 


3. S. 24. — Ebenso mit APISTAINHTOS. 
Gr. 14,87. M. 8. 


1 Vgl. Brit. Mus. Troas etc. S. LXXXII. 
3 A. a. O. Taf. XLIII 8. 











— 223 — (63) 


4. Br. 15. — E | © Biene. 
I. PEPAIOS /. Liegender Hirsch mit zurückgewandtem 
Kopf linkshin; darüber Astragalos. 


Gr, 2,02, M. 8. 


o. Br. 10. — Ebenso. 
À. Ebenso, mit [g]YPAKOSIO]$]. 
Gr. 1,12,M. 8. 








6. S. 17. — E) © Biene, Pkr, 
A. EKATOKAHZ ». Stehender Mirseh rechishin; im 
Hintergrund Palme. 


Gr. 4,12. M. 8. 


6%. Br. 17. — Ebenso. 
À. EPÆEYZ ». Stehender /irsch rechtshin, darüber 
Köcher. 


Gr. 4.25. M. 8. 
Vgl. Mionnet III 90, 224 mit EP. . CY. 





7. Br. 12, — E | d und Biene in Lorbeerkranz. 

RW. XAPITON +. Stehender Hirsch rechtshin, Kopf 
zurückwendend; darüber Köcher mit Riemen, 

Gr. 1,97. M. 8. 


Gehört wahrscheinlich zu Head, Coin. of Ephesos, Addenda 8, 10, 
Period XIII, 


S. Br. 15, — Kopf der Artemis mit Stephane und 
Gewand am Halse rechtshin; über der Schulter Bogen 
und Köcher. 
A. E|$ im Felde, ATTOAAGONIAOY links und unten. 
: Vordertheil eines Hirsches rechtshin, Kopf zurückge- 
wendet; im Felde r. oben, Biene. 


Gr. 4,40. M. 8. 


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(64) — WA — 


9. Br. 17. — Ebenso, mit EFKAIPIOZ |. 
Gr. 3,20. M. 8. 


40. Br. 24. — Köpfe des Augustus mit Lorbeer und 
der Livia rechtshin. 

À. EB |E , PI] AQN , KNKAZ auf drei Zeilen. Vorder- 
theil eines liegenden Hirsches rechtshin, Kopf zurück- 
gewendet; dahinter flammende Fackel. 

M. S. 

Vgl. Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 55 f. u. 58 die Serie des 

‘Pihov Nr. 48-52, in die sich Köxaz als fünfter Name fügt. 


11. Br. 20. — Ebenso. 
À. u 2 Stehender Hirsch rechtshin; darüber 


Köcher mit Riemen. 
M.S. 


12. Br. 29. — OYEZTIAZIANOZ KAIZAP [ZEBAZTOZ] 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. EE L., SION r. Cultbild der Artemis Ephesia mit 
Tänien von vorn in der Mitte einer Tempelfront mit vier 
Säulen und vier Stufen. 


M. 8. 


43. Br. 24. — AV-KAI-TPA L., AAPIANOC CE r. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. APTEMIC È!., EMECIA r. Cultbild der Artemis mit 
Kalathos und Tänien von vorn. 


M. 8. 


14. Br. 31. — AAPIANOC KAI r., CAP OAYMMIOC I. 
Kopf ebenso. 
A. Ebenso, das Cultbild zwischen Hirschen. 


M. 8. 





— 225 — (65) 


Eine ähnliche Münze, aber 35 mm., bei Mionnet III 96, 
273. 


15. Br. 24. — AVT K A CE L., CEOVHPOC r. Kopf des 
Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. HPAKAEITOC L., € | PECION r. Stehender Hera- 
kleitos mit nacktem Oberkérper linkshin, die Rechte 
vor dem Munde, im linken Arm Keule und Mantel. 


M. 8. 


Dieses Stiick und eines mit Saloninus (s. unten Nr. 18) 
ergänzen die Liste der Münzen mit dem Bilde des Ilera- 
kleitos, die H. Diels, Herakleilos von Ephesos, Berlin 
1901, S. XI und XII, gegeben hat. 


16. Br. 32. — AVT K M ONE CEO Ì., MAKPEINOC r. 
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin. 

À. EDECIN | N L., TTANINNIOC r. Stehende Artemis in 
kurzem Doppelchiton, Mantel und Stiefeln von vorn, 
Kopf linkshin, in der vorgestreckten Rechten Zweig mit 
Beeren, in der gesenkten Linken Bogen. Links zu Füssen 
Schiffsprora. 


M.S. 


Eine genaue Wiederholung dieses Bildes der Artemis 
Tlaviwviog findet sich auf ephesischen Münzen mit Sev. 
Alexander’, eine ältere Darstellung auf Münzen von 
Smyrna À. 


47. Br. 22. — AVT - K: M : AVP AN L., TONEINOC 
CEB r. Brustbild des Elagabal mit Lorbeer, Panzer und 
Mantel rechtshin. | 

È. EPECION !., - ANENKOP r., O|N è. F. Schrei- 
tende Nike rechtshin, mit der Rechten den Chiton über 


1 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 61, 73 Taf. II, 22; Regling, 7. f. N. Nr. XXIII 
192. 
ı Kat. Brit. Mus. 254, 156 Taf. XXVII 2, 


REVUE NUM. T. XIII, 15 


(66) — 2% — 


das rechte Knie aufschürzend, in der vorgestreckten 
Linken kurzer Stab oder Fackel. 


M.S. Tafel IV Nr. 15. , 
Vgl. Mionnet Suppl. VI 172, 611 u. 612. 


Die Aufstreifung des Kleides, ein Ausdruck der Eile, 
kommt in Nikedarstellungen auf Münzen selten vor. Ein 
weiteres Beispiel davon gibt die Kupfermünze von 
Syrakus, Monn. grecques 33, 37, von der ich hier Tafel IV 
Nr. 16 eine Abbildung nach dem Exemplare in Palermo 
gebe. 


18. Br. 20. — KOP : OVAAEPIANOC KAI. Brustbild des 
Saloninus mit Lorbeer und Mantel rechtshin. 

A. EPECION H /., PAKAEITOC 7. Der stehende Hera- 
kleitos mit entblösstem Oberkörper linkshin, die Rechte 
zum Munde erhoben, in der Linken Keule. 

M.S. 


Erythrai 


1. S. 20. — Kopf des jugendlichen Herakles mit Löwen- 
fell rechtshin. 

BR. EPY über, AIOPEIOHE unter einer Keule, darunter 
verzierter Bogenbehäller mit Riemen. Ucber EPY stehende 
Eule linkshin. 

Gr. 14,75. M. 8. Tafel IV Nr. 11. 


Eurydikeia ! 


1. Br. 18. — Kopf der Eurydike mit Schleier rechtshin. 
R. EYPYAIKENN links. Dreifuss, mit gekreuzten Stäben 
zwischen den Henkelringen. 
Gr. 4,05. M. 8. 
Paris. Mionnet II 202, 4 (Elis); Suppl. III 78, 475 
(Makedonia). 


! Diese Notiz, ohne das Verzeichnis der Varietäten der eurvdikeischen Münzen, 
erschien zuerst in Jahreshefte des oesterr. archael. Institutes VIII (1905) 229 f. 








— 227 — (67) 


Cambridge. Leake, Num. Hell. Eur. Gr. 53 (Kassandreia). 

Berlin. A. v. Sallet, Beschreib. d. ant. Münsen Il 88, 1-3 
(Ephesos). 

Brit. Mus. Kat. Ionia 56, 75 u. 76 Taf, X 7 (Ephesos). 


2. Br. 15. — Ebenso. 


Paris. Mionnet Suppl. III 78, 476. 
Cambridge. Leake a. a. O. — Tafel V Nr. 5, 
Brit. Mus. a. a. O. 77. 





3. Br. 14. — Ebenso, mit Biene rechts neben dem 
Dreifuss. 
Berlin a. a. O. 4 Abb. 


4. Br. 8. — Ebenso, ohne Beizeichen. 
Gr. 0,65. Im Handel. 


Die Frage nach der Stadt, die im Beginne des dritten 
Jahrhunderts v. Chr. den Namen Eurydikeia erhielt, ist 
als eine noclı ungelöste zu betrachten, Mit einem Scheine 
von Walırscheinlichkeit wurde dafür Kassandreia vorge- 
schlagen, dann in neuerer Zeit, auf Grund des bei 
Ephesos gefundenen Stückes Nr. 3 mit der Biene die 
letztere Stadt oder ein in ihrer Nähe gelegener Ort. 

Wegen der ionischen Herkunft der Münzen von Eurv- 
dikeia fällt Kassandreia ausser Betracht. Aber auch 
Ephesos ist keine einleuchtende Zutheilung, weil erstens 
es nicht wahrscheinlich ist, dass diese Stadt kurz nach- 
einander die Namensänderungen Eurydikeia und Arsi- 
noeia!, oder umgekehrt, erfahren habe, ferner der 
Dreifuss kein ephesisches Münzbild ist, und schliesslich 
das Beizeichen Biene nur in dem Falle für die Zutheilung 
nach Ephesos massgebend wäre, wenn es regelmässig 
als Syınbol vorkäme, nicht aber wie hier bloss aus- 
nahmsweise auf einem der vielen Exemplare. Wir müssen 





Apsıvösız in der Inschr. Athen, Mitrh. XXV (1900) 100 M. 


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ka td 





(68) — 228 — 


uns daher nach einer anderen ionischen Stadt umsehen 
und diese ist, wie ich glaube, in Smyrna zu finden. 

Zu den ersten Münzen, die in dern wieder erbauten 
Smyrna geprägt wurden, Kupfermünzen die zeitlich den 
“Owrpeıx vorangingen und in die Zeit des Lysimachos 
hinaufreichen, gehören nämlich die mit dem Dreifusse !, 
wovon hier eines der ältesten Beispiele : 


5. Br. 18. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 


R. ZMYPNAINN links, APIAEIKH[Z] rechts. Dreifuss, 
ebenfalls mit den Kreuzstäben. 


Berlin (m. S.). Tafel V Nr. 6. 


Auf einigen der zahlreichen etwas jüngeren Varietäten 
kommt als Beizeichen zufällig auch die Biene vor?; diese 
ist wie auf der Münze von Eurvdikeia als Zeichen des 
Münzbeamten aufzufassen. 

Die Verwandtschaft dieser smyrnäischen Münzen mit. 
denen von Eurvdikeia ist so augenscheinlich, dass daraus 
unbedenklich auf die Gleichung Smyrna Eurydikeia 
geschlossen werden darf. Diese liegt auch deshalb nahe, 
weil wir wissen, dass Lysimachos in Asien nicht nur 
Ephesos ausgezeichnet, sondern auch der von Antigonos 
neu gegründeten Stadt Smyrna durch Erweiterung und 
Verschönerung besondere Gunst erwiesen hatte. Und 
wie er Ephesos den Namen seiner Gemahlin Arsinoé 
gab, so scheint Lysimachos Smyrna nach seiner Tochter 
Eurydike umgenannt zu haben. Diese Namensänderung 
musste dann, wie manche andere der Diadochen- und 
Epigonenzeit?, bald wieder dem alten Stadtnamen 


4 Mionnet III 200, 1016-1055; 204, 1092-1095; Suppl. VI 318, 1481-1485; 311, 1498- 
1514; Kat. Brit. Mus. Ionia 238, 9-13, 16-19; Inv. Waddington Nr. 1942/3, 1946; 
Macdonald, Mus. Hunter II 363, 58-67. 

2 Inv. Waddington Nr. 1942; Macdonald a. a. O. 63. Als Münztypen erscheint die 
Biene auf Prägungen des 1ten Jahrhunderts n. Chr. Kat. Brit. Mus. 219, 130; 252, 
141 Taf. XXVI 6 u. 13. 

37. B. Kebren Antiocheia, Alabanda Antiocheia, Tralleis Seleukcia, Lebedos 
Ptolemals. 





— 229 — (69) 


weichen, vermuthlich gleich nach dem Tode des Königs. 
Bekannt ist Eurydikeia nur durch die hier erwähnte 
kleine Gruppe Kupferminzen!. 


Herakleia 
1. Br. 15. — Kopf des Dionysos mit Epheu rechtshin. 


T 
A 


N 
À. [HPAKAE] oben, di !., > r. Weintraube. 
M 


Gr. 3,52. M. S. 


Die Zeichen d1 M kommen auf einer anderen herakle- 
stischen Münze vor? so dass es ausser Zweifel steht, dass 
im Stempel über der Weintraube HPAKAE gestanden hat. 


Klazomenai 


4. Br. 17. — Kopf der Athena mit rundem Helm 
linkshin. 
À. [TJAPMIZ über liegendem Widder rechtshin. 


Gr. 2,60. M. 8. 
Vgl. Mionnet III 67, 45. 


2. Br. 13. — Kopf der Athena mit korinthischem Helm 
und Halskette rechtshin. 

À. AEloXoX über Vordertheil eines liegenden Widders 
linkshin. 


Gr. 1,83. M. 8. 


3. Br. 23. — - AV: K- A CE - CE L., OVHPOC MEP ». 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

A. CTP NEIK r., O » A| AE : KAA !. Stehende Demeter 
in Cbiton und Mantel linkshin, zwei Aehren in der 
Rechten, die Linke an der flammenden Fackel. 


M. 8. 


' Vielleicht gehören hieher anch die Lysimachosmünzen mit Dreifuss. L. Müller 
Die Münzen des thrak. Königs Lysimachus Nr. 333-336. 
2 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 61, 2. 


(70) — 230 — 
Kolophon 


1. S. 7. — Kopf des Apollon mit Lorbeer und kurzem 
Haar rechtshin. 
A. P in vertieftem Quadrat. 


Gr. 0,28. M. S. Tafel IV Nr. 19. 
Gr. 0,28. Paris. Troizen zugetheilt. 


Das Münzchen gehört zu der Gruppe der Hemiobolien 
und Tetartemorien die ich Num. Chron. 1895, 279 ff. 
1-15 Taf. X 10-20 Kolophon zutheilen konnte. Das Werth- 
zeichen steht vermuthlich für TPlmureraprnuépuov. Das 
Gewicht des etwas beschädigten Stückes kann sehr wohl 
ungefähr Gr. 0,36 betragen haben, was der vorge- 
schlagenen Benennung der Münze entspricht. 


2. S. 6. Ebenso. | 
À. E, im Felde links, Storch rechtshin. Vertieftes 
Quadrat. 


Gr. 0,20. M. 8. Tafel IV Nr. 18. 
Andere Tetartemorien zeigen ein Getreidekorn oder 


eine Cikade neben dem Monogramme, Num. Chron. 
a. a. O. Taf. X 18 u. 19. 


3. S. 15. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 
R. KOAOON r., TAAYKOX I. Lyra. 
Gr. 3,05. M. 8. 


4. Br. 10. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 
À. KOA |. oben, ATAMH... unten. Vordertheil eines 
springenden Pferdes rechtshin. 


Gr. 0,90. Mus. Winterthur. 


Lebedos 


4. Br. 19. — Kopf der Athena von vorn, linkshin 
geneigt, Lorbeerkranz am Helm, Perlenband am Hals. 


— 91 — (71) 


i. AE über Schiffsprora linkshin. 


Gr. 5,20. M. S. Tafel IV Nr. 20. 
Vgl. (12 mm.) Kat, Brit. Mus. Ionia 154, 6 Taf. XVII 9. 


2. Br. 23. — OYECMHCIANOC r., KAICAP /. Kopf des 
Kaisers mil Lorbeer rechtshin, 
I. - E AITAIANOY OEAN CYNKAHTON, im Felde rechts 
AEBEAINN. (Die beiden letzten Buchstaben gedrängt und 
in etwas kleinerer Schrift als die übrigen). Brustbild des 
Senates mit Lorbeer und Gewand am Halsabschnitt 
rechtshin. 
M. S. Tafel IV Nr. 21: 


Nach diesem Exemplar ist ohne Zweifel die Beschrei- 
bung Kal. Brit. Mus. 156, 17 zu ergänzen und was den | 
Kopfschmuck betrifft, zu berichtigen. | 


Magnesia 


1. Br. 18, — Behelmter Reiter mil eingelegtem Speer | 
in der Rechten rechtshin sprengend. | 
it. MATN oben, ZOZIITPA | TATE im Abschnill, Slos- 
sender Zebu linkshin, Mäandereinfassung. 


Gr. 3,10. M, 5. 


2. Br. 23, — Brustbild der Artemis mit Stephane und 
Gewandstreifen am Hals rechtshin; am Rücken Köcher 
und Bogen. Das Ganze von einem Lorbeerkranz umgeben, | 

it. MATN | HT[ON] »., rn oe I. Cultbild der 
Artemis Leukophryene mit Strahlenkrone, Kalathos und | 
darüber gezogenen langen Schleier von vorn; an den 
seitwirts gestreckten Händen hängen Tänien. 

Gr. 9,00, M. 8, 

Vgl. Kat. Brit. Mus. Ionia 163, 42 Taf. XIX 4, wo die 
Lesung unrichtig TIYPPAZ lautet. 


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(72) — 2 — 


3. Br. 28. — AVT MAVKT., OM ANTNNINOC J. Brust- 
bild des Commodus mit Strahlenkrone, Panzer und 
Mantel rechtshin. | 

R. A®PO | NHAEIA L., M | ATNHTON 7. Stehende 
Aphrodite in langem Gewand linkshin, Granatapfel (?) in 
der vorgestreckten Rechten, die Linke am Scepter; 
hinter der Göttin schreitender Eros linkshin, die Arme 
vorgestreckt. 


Im Handel. 


Aehnlich, mit Aphrodite und Eros rechtshin und rück- 
läufiger Aufschrift, Imhoof-Blumer, Monnaies grecques 
292, 91, berichtigt Griech. Münzen 119 f.; Löbbecke, 
Z. f. N. XII 318, 1 Taf. XIII 6". 


4. Br. 23. — - M- IOVA - L., ®IAIMTTOC r. Brustbild 
des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin. 

R. MI ATNZ., HTON r. Stehender Apollon mit Strahlen- 
krone und langem Gewand linkshin, Schale in der 
Rechten, im linken Arm Lyra. 


M. 8. 


D. Br. 36. — AVIT K MJAVP.CEV !., HP AAEZANAPOC r. 
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel 
rechtshin. 

R. MATNHTON ET Î., | TIP AVPITVXIKOV r. Stehender 
Asklepios von vorn, Kopf linkshin, die Rechte am 
Schlangenstab; hinter dem Gotte eine andere rechtshin 
emporgeringelte Schlange. 

M.S. Tafel V Nr. 7. 


Das Bild des Asklepios mit einer zweiten Schlange zur 
Seite ist ungewöhnlich. Auf einem Bronzemedaillon des 


‘ Auf die Anfrage des Herrn Wace (British School in Rom), ob nicht NHAEIA 
statt MHAEIA zu lesen sci, war eine bejahende Antwort zu ertheilen. Somit fallen 
die nahezu barbarischen Münzen mit Commodus und dem Bilde der Aphrodite 
Neleia den thessalis-hen Magneten zu, von denen andere Münzen aus der Kaiser- 
zeit, mit Augustus, Nero und Domitia bekannt sind. 


— 233 — (73) 


Marcaurel im Berliner Museum und aufrömischen Münzen 
des Sept. Severus und seiner Söhne! erscheint ein jugend- 
licher nackter Gott mit dem Schlangenstab und je eine 
Schlange links und rechts. 


6. Br. 30. — MAP NTA- l., CEVHPA r. Brustbild der 
Otacilia mit Diadem reclitshin. | 

À. Ef P TVXIKOV : L., B N(@reou)MA | FNHTO r., 
N i. A. Stehender jugendlicher Dionysos von vorn, Kopf 
rechtshin, Hüfte und Schenkel mit Gewand bedeckt, den 
rechten Arın auf den Kopf legend, den linken auf Pan 
stützend, der, menschlich geformt, rechtshin aus- 
schreitet, den (gehörnten ?) Kopf zu dem Gotte zurück- 
wendet, diesen mit der Rechten unter dem Arme fasst, 
und in der Linken den Thyrsos hält. Links zu Füssen 
des Dionysos, sitzender Panther linkshin. 


Mus. Winterthur. 


Die auch in Marmorwerken melrfach vorkommende - 


Gruppe des etwas weinseligen Dionysos mit auf dem 
Haupte ruhendem Arıne und des ihn leitenden Pan 
erscheint ferner auf Münzen von Tralleis mit Pius, 
Aizanis mit Commodus, Seleukeia in Pisidien mit 
Glaudius II, Bervtos mit Gordian und vielleicht anderen. 


Metropolis 


4. Br. 12. — Kopf der Kybele mit Thurmkrone rechts- 
hin. 
À. MHTPO | MO r. u. unten, AITOON I. Thyrsosspitze. 


Gr. 2,26. M. S. 


1 Babelon, Revue num. 1901, 267 fig. 1. Als Ashlepios zwischen zwei aufge- 
richteten Schlangen, erklärt Babelon S. 273 ferner das Münzhild von Nikomedeia 
Mionnet Suppl. V 200, 1183 (nach einer unklaren Beschreibung Vaillant’s) und S. 268 
fig. 2 eine andere ohne Schlangenstab von Berytos. 


(74) — 234 — 


Aehnlich, mit dem Stadtnamen in Monogramm und 
AIOTE Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 82, 3. Mit diesem 
Magistratsnamen ist als bisher unbekannt folgendes 
Münzchen zu verzeichnen: 


2. Br. 11. — Behelmter Kopf eines jugendlichen Heros 
rechtshin. | 
À. Pr L., AIOE r. Stierkopf von vorn. 


Gr. 1,20. M. 8. 


3. Br. 25. — AV KAl... r., NEPBA TPAIANOC J. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. Gegenstempel mit 
AAKI. 

R. [MH]T ?., POTTOAEITON EN IONIA r. Brustbild der 
Athena rechtshin. 


Mus. Winterthur. 


4. Br. 37. — + AV-K-A-CEl., CEOVIHP]OC r. Brust- 
bild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel 
~ rechtshin. 

R. [MATP]OTTOAEI !., T | NN TON ENI r., QNIA i. A. 
Sitzender Zeus mit nacktem Oberkörper linkshin, Adler 
auf der Rechten, die Linke am Scepter. 


Mus. Winterthur. 


9. Br. 37. — - AVT-K-TF-IOVA-Ì., - OVH - MAZIMEI 
NOC - r. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und 
Mantel rechtshin. 

R. ENT CTP - A L., VP TIAVAEINOV oben, - APTEMIAN | 
POV r., MHTPOTIOAEI | TON è. A. Der stehende gepan- 
zerte Kaiser von vorn, Kopf rechtshin, die Rechte am 
Speer, am linken Arm kleiner Schild. Links und rechts 
Je ein stehender bartloser Krieger in kurzem Doppelchiton 
von vorn, den Kopf dem Kaiser zugewendet, die eine 
Hand am Speer, am anderen Arm kleiner Schild. 


M. 8. 








— 25 — (75) 


Der Name des Strategen Paulinus ist, ohne Patronv- 
mikon, aus einer anderen Münze derselben Zeit bekannt, 
die Gruppe der Rückseite aus Leake 82 (Severus, 8. drei 
Krieger mit Speeren), Rev. num. 1884, 33, 40 Taf. II 18 
(Severus, A. drei Krieger mit Speer und Schild) und Inv. 
Waddington Nr. 1765 (Marcaurel, &. Ares zwischen 
Dioskuren). Die Mittelfigur stellt ohne Zweifel den Kaiser 
dar, die Seitenfiguren sind nicht sicher zu benennen. 
Als Dioskuren dürfen sie nicht aufgefasst werden, da 
diese auf Münzen in der Regel nackt, mit der sie charak- 
terisierenden Kopfbedeckung und ohne Schild erschei- 
nen°®. Wahrscheinlich sind es Stadtheroen. Ein solcher 
erscheint, mit Bou zusammengestellt, oft auf Münzen 
von Metropolis?®. 


Miletos 


4. El. 13. — Löwe linkshin, den Kopf zurückwendend 
und die rechte Vordertatze erhebend. 
8. Vertieftes unregelmässiges Quadrat. 


Gr. 4,68. M. S. 


Diese Trite scheint zu der von Head, Kat. Brit. Mus. 
Ionia 183, 1 f. Taf. III 4-7 frageweise Milet zugewiesenen 
Gruppe ionischer Elektronprägungen zu gehören. 


2. S. 21. — Kopf des Apollon mit Lorbeer linkshin. 

à. M L., TIMOOEOZ è. A. Stehender Löwe linkshin, 
den Kopf nach einem Stern mit acht Strahlen zurück- 
wendend. 


Gr. 6,50. M. 8. 


3. Br. 17. — CE l., BACTOC r. Brustbild des Hadrian 
mit Lorbeer und Panzer rechtshin. 


! Mionnet IV 337, 822. 

3 Einzig das kämpfende Dioskurenpaar der phokäischen Münzen erscheint mit 
Schilden bewaffnet. 

3 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münsen 84 Taf. III 9. 


(76) — 236 — 


R. EM unten, OA 1, ZO r. Stehender Löwe rechtshin, 
den Kopf nach einem Stern umwendend. 


Mus. Winterthur. 

Vgl. Imhoof-Blumer, Griech. Münzen mit ® - ZO MIAH-®A 
steht ohne Zweifel für Adonos, wie auf anderen milesischen 
Münzen Inv. Waddington Nr. 1859, 1862, 1864. 


4. Br. 15. — ANTON r., IAM I. Kopf des Pius rechtshin. 
À. H L., AIM oben. Stehender Löwe linkshin, den Kopf 
zurückwendend. 


Mus. Winterthur. 


0. Br. 26. — .... TOI. NEINOC TIEIOC r. Brusthild 
des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer linkshin, Aigis 
an der linken Schulter. 

À. ETTI MAPONO L., C MEIAHCI r., ON è. A. Nackter 
Apollon linkshin auf einem Felsen sitzend, die rechte 
Hand über den zurückgewandten Kopf gelegt, die Linke 
mit Bogen auf einen Altar oder Cippus gestützt. 


M. 8. 


Phokaia 


1. Br. 13. — Kopf einer Nymphe mit Ohrring und 
Sphendone linkshin. 
à. N | H. Greifenkopf mit Hals linkshin. 


Gr. 1,85. M. 8. 
2. Br. 11. — Ebenso. 
HR. Ebenso, mit P | Y. 
Gr. 1,03. Berlin (m. $.). 
Vgl. Kut. Brit. Mus. Ionia 216, 91 f. 


3. Br. 15. — Kopf der Athena mit rundem Helm 
linkshin. 


u 








— 237 — (77) 


À. AHMH unter Greifenkopf linkshin. 
Gr. 2,26. M. 8. 


4. Br. 24. — Kopf des Hermes mit Petasos linkshin.. 

À . $ oben, ANAZIKP unlen. Vordertheil eines geflügelten 
Greifen linkshin zwischen zwei Dioskurenmützen mit 
Sternen. 


Gr. 5,50. M. S. 
Smyrna 
S. oben, Seite 66, Eurydikeia. 


Teos 


1. S. 18. — Sitzender Greif rechtshin, die Flügel an 
der Brust mit Punkten, darüber mit zwei Reihen Federn 
bezeichnet. 

R. Unförmlicher vertiefter Einschlag. 


Gr. 5,67, M. 8. 


2. S. 43. — Ebenso. 
R. Ebenso. 


Gr. 2,65. M. 8. 


Von den bisher bekannten Halb- und Viertelstateren 
von Teos! unterscheiden sich die hier beschriebenen 
durch etwas höhcres Altar und dadurch, dass der Greif 
ruhig sitzt, ohne eine der Vordertatzen zu heben. 


3. S. 10. — Sitzender Greif mit spitzen Flügeln rechts- 
hin, die linke Vordertatze erhoben. | 

a, API | :T[O] 
" AIK | Ofs| 
tieften Quadrates. 


Gr. 1,00. M. S. 


in den vier Feldern eines leicht ver- 


‘ Z. B. Imhoof-Blumer, Griech. Münsen 127, 355 u. 356. 


(78) — 238 — 


4. Br. 19. — Kopf des Apollon mit Lorbeer und Köcher 
rechtshin. 
A. THI | ON unlen. Lyra mit drei Saiten. 


Gr. 4,45. Mus. Winterthur. 


5. Br. 12. — Sitzender Greif rechtshin, die linke 
Vordertatze erhebend. 
À. TH | I oben, MPOMH !., OEYZ r. Weintraube. 


Gr. 1,21.M. 8. 


6. Br. 13. — Sitzender Gref mit erhobener linker 
Vordertatze rechtshin. 


À. à A oben, BSEOANPOC im Bogen unten. Wein- 


Iraube. 
Gr. 1,05. M. 8. 


7. Br. 16. — Brustbild des Dionysos mit Epheu von 
vorn, die Brust von der Chlamys bedeckt, über der linken 
Schulter Thyrsos mit Tanien. 

È. THI oben, ON i. A. Pantherweibchen rechtshin, die 
linke Vordertatze ùber einen Kantharos schlagend. 


Gr. 2,15. M. S. Tafel IV Nr. 22. 


Die Rückseite ist gleichen Stempels wie Kleinas. 
Münzen 100 22 Taf. III 27. 


8. Br. 32. — AVTOK È., ANTONEINOC ». Brustbild des 
Pius mit Diadem, Panzer und Aigis rechtshin. 

RB. CTP ACKAH /., THAAOV r., THION è. A. Stehender 
Dionysos mit nacktem Oberkörper linkshin, in der 
Rechten Schale über Panther linkshin, die Linke am 
Thyrsos und dahinter Stele. 


N. 8. 


Das Diadem als Kopfschmuck des Kaisers ist unge- 
wöhnlich. Da es Schleifen zeigt, ist es nicht zu ver- 


fi 








— 239 — (79) 


wechseln mit der Demiurgenbinde, welche die Kaiser- 
büsten kilikischer Münzen schmückt!. 


9. Br. 29. — AVPH OVHPOC r., KAICAP /. Kopf des 
Caesars M. Aurel rechtshin. 

It. CTP AC /., KAH r., THAAOV r., [TJHINN 7. A. Die 
stehenden nackten Dioskuren mit Mützen von vorn, die 
Köpfe sich zugewandt, die Arme auswärts am Speer, 
die einwärts, mit der Ghlamys umwunden, gesenkt. 
Zwischen den Köpfen, wie es scheint, ein Stern, in der 
Mitte des Feldes Punkt. 

M. 8. 


10. Br. 22. — @AVCT|EINA] »., CEBACTH /. Brustbild 
der Jungeren Faustina linkshin. 

ee , KOVNAOV /., im Felde links in kleinerer 
Schrift HAL Jugendlicher Heros im kurzen umgür- 
teten Chiton rechtshin, den Kopf zurückwendend, den 
linken Fuss auf eine Schiffsprora selzend, die Rechte 
gesenkt, in der Linken den Speer schräg haltend. 

MS. 


Vermuthlich stellt der Heros den Gründer der Stadt, 
Alhamas, dar, nach dem Teos die Athamantische 
venannt wurde, 


Chios 


S. 22, — Sitzende Sphinx linkshin, davor Amphora 
(und Weintraube darüber). 

iù. EOPYNOMOg auf einem der sich kreuzenden 
Streifen, die das vertiefte Quadral in vier gestreifte 
Vierecke theilen, 

Gr, 15,05. Im Handel. 

‘Hill, Kat. Beit. Mus, Lykaonia ote. 5. XOVII, Anazarbos $4, Ne 19, 20 
(Elngnbal), Tarsos 191 Nr, 168, 170 Tafel XXXY 1 (Commodus), 199 1. Ne, 177, 182, 
183, 185, 187, 188, 191 Tat. XXXV S, 194, 197 {Comwalln} 202, Nr, 201 L (Sev, 


Aletunder), 
? Stenbon (44. 


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(80) — 240 — 
. Neues Beispiel eines Namens in ionischer Dialektform. 


2. S. 18. — Sitzende Sphinx mit Kalathos linkshin ; 
davor Weintraube. Pkr. 

R. XIOX !., KOPNNOZ 7. neben Amphora. Pkr. 

Gr. 3,50. M. 8. 

Prokesch-Osten, Inedita 1854 verzeichnet den Namen 
KONNNOZ, wahrscheinlich eine Verlesung. 


Karia 
Alabanda 


1. Br. 19. — Kopf des Apollon mit langem Haar 
rechtshin. 
À. AAABAN r., AEON /. Lyra, darunter Fr. 


Gr. 5,88. M. 8. 


Ein anderes ähnliches Stück Inv. Waddington Nr. 2096 
zeigt B statt fF. Es scheinen dies Zahlzeichen zu sein. 


Alinda 


1. Br. 20. — Kopf des jugendlichen Herakles mit 
Löwenfell rechtshin. 
À. AAINAE J. Keule; rechts Thyrsosstab mit Tänien. 
Das Ganze von einem Eichenkranz umgeben. 
Gr. 3,97. M. 8. 
Vgl. Mionnet, Suppl. IV 444, 48. 


2. Br. 15. — Kopf des jugendlichen Dionysos mit 
Epheu rechtshin. Pkr. 
À. AAIN r., AEON |. Sistrum. Pkr. 


Gr. 2,25. M. 8. 


Ein ähnliches Stück verzeichnete Waddington, Rev. 
num. 1851, 234 (= Inv. Nr. 2130), den undeutlichen 
Kopf wohl irrthümlich auf Traian deutend. 


— 24 — (81) 
Antiocheia (Alabanda) 


1. S. 17. — Kopf des Apollon mit Lorbeer linkshin. 
À. ANTIOXE über fliegendem Pegasos linkshin ; 
darunter Pf. 


Gr. 4,03. M. 8. 


Antiocheia am Mäander 


1. Br. 19. — Kopf des Apollon mit Lorbeer linkshin. 
A. ANTIO oben, XENN i. A. Stossender Zebustier rechts- 
hin; zwischen dessen Hinterbeinen kleiner Dreifuss. 


Gr. 3,47. M. S. 


2. Br. 14. — Ebenso. 
À. ANTIO oben, XENN unten. Vordertheil eines Zebu 
rechtshin. 


Gr. 1,65. M. 8. 


3. Br. 9. — Kopf eines Stieres von vorn. 
À. ANTIO r., XEQN I. Aehre. 


Gr. 0,82. M. 8. 


4. Br. 18. — ANTIOXEQN r., ZEBAZTOZ {. Kopf des 
Augustus mit Lorbeer rechtshin. 

À. IA | ZONOZ | ZVNAP | XIA auf vier Zeilen in einem 
Lorbeerkranz. 


M. 8. 


Auf Münzen wird des Beamtenkollegiums swvapyia 
einzig in Antiocheia, und zwar nur in der Zeit des 
Augustus bis Glaudius, erwähnt!. 


* Mionnet III 316, 76, 78, Suppl. VI 450, 83; Kat. Brit. Mus, Karia 18, 27, 28; 
Inv. Waddington Nr. 2165; Imhoof-Blumer, A/cinas. Münzen 1 110, 14. 


REVUR NUM, T. XII. i 16 


(82) — 242 — 
Aphrodisias 


1. Br. 23. — AH /., MOC r. Brustbild des jugendlichen 
Demos mit Lorbeer und Gewand rechtshin. 

BR. [ADPOAE] !., ICIENN r. Sitzende Tyche mit Thurm- 
krone, Chiton und Mantel linkshin, Kopf von vorn, die 
Rechte vorgestreckt, die Linke auf den felsigen Sitz 
gestützt. Zu ihren Füssen ein schwimmender Flussgott 
(Morsynos oder Timeles) linkshin. 


München. 


Das Bild der Rückseite ist eine der im westlichen 
Kleinasien nicht seltenen Nachbildungen der Tvche des 
Eutychides. 


2. Br. 26. — IEPA EVN r., KAHTOL. Jugendliches 
Brustbild des Senates mit Gewand rechtshin. 

R. a de A quer im Felde; TKX | HAO !., C ANE| 
OHK r. Stehende Aphrodite in Doppelchiton und Mantel 
rechtshin, die Rechte am Scepter, auf der Linken ein ihr 
zugewendetes Kind (Eros), die Aermchen der Göttin 
zustreckend. 


Gr. 8,32. M. S. 


Aehnlich, mit der Göttin linkshin, Imhoof-Blumer, 
Griech. Münzen 140, 416 Taf. IX 24. 


3. Br. 31. — IOVAIA AO È., MNA CEBACT r., H unter. 
Brustbild der Domna rechtshin. 

R. TI K SHNON APXI APXINE B ANEOHK, in der Mitte 
des Feldes A@PO | A€ICI | EQN. Zwei sich gegenüber 
stehende geflügelte Erolen, jeder mit beiden Händen eine 
flammende Fackel schräg vor sich haltend ; im Abschnitt 
flammender Altar zwischen zwei Kränzen. 


M. 8. Tafel IV Nr. 23. 





— 243 — (83) 


Das Bild der Rückseite stellt wohl Eros und Anteros 
nach ihrem Fackelwettlauf und die ihnen geweihten 
Kränze und Altar dar. 

Auf ungefähr gleichzeitigen kleinen Kupfermünzen der 
Stadt kommen fackeltragende Eroten einzeln vor, und 
da könnte man ebenfalls Eros und Anteros unterscheiden, 
etwa nach ihrer Richtung rechts- und linkshin. Ein 
Beispiel durch Abbildungen wird den Vorschlag am 
besten erläutern : 


4. Br. 20. — I€PA l., BOVAH r. Brustbild der Bou 
mit Schleier rechtshin. ‘ 

À. APPOA 1., ICIEQN r. Stehender nackter geflügelter 
Eros rechtshin, mit beiden Händen eine flammende 
Fackel schräg vor sich haltend. 


Gr. 3,55. M. 8. Tafel IV Nr. 24. 
Kat. Brit. Mus. Karia 32, 40 Taf. VI 1. 


9. Br. 20. — Ebenso. 

R. APPOAE L., ICIENN r. Stehender Anteros mit erho- 
benen kurzen Flügeln und flatterndem Gewand um die 
Arme linkshin, mit beiden Händen eine flammende 
Fackel vor sich hin haltend. 


Berlin (m. 8.). Tafel IV Nr. 25. 
Vgl. Kat. Brit. Mus. 31, 37. 


Wegen ungewöhnlicher Grösse und Gewicht sei hier 
angereiht : 


6. Br. 25. — EIEPA !., BOVAH r. Ebenso. 
À. ADPOA /., EICIENN r. Eros wie auf Nr. 4, aber mit 
erhobenen kurzen Flügeln. 


Gr. 7,92. M. 8. 


7. Br. 20. — IEPA l., BOVAH r. Brustbild der BovX} 
mit Schleier rechtshin. 





(84) — 244 — 


R. APPOAEICI !., ENN 7. Stehende nackte Aphrodite 
mit Stephane rechtshin, der Oberkörper nach vorn 
geneigt, mit der gesenkten Rechten die Sandale aın 
linken Fusse befestigend, wozu ihr ein kleiner linkshin 
stehender Eros behilflich ist; die Linke mit Spiegel stützt 
die Götlin auf eine Stele. 


Gr. 4,50. M. S. Tafel IV Nr. 26. 
8. Br. 23. — Ebenso. 


R. Ebenso, mit APPOAE | ICIENN. 
Gr. 5,45. M. 8. 
Haym, Thes. Brit. II 111, 2 Taf. XI 7; 
Pellerin, Rec. II Tafel LXVI 22; 
Paris. Mionnet III 322, 109; 
Berlin. Friedländer, Arch. Zeit. 1869, 97, Taf. XXIII 5; 
London. Kat. Brit. Mus. Karia 31, 36 Taf. V 14; 
Inv. Waddington Nr. 2187. 


Die bisherigen Beschreibungen des Aphroditetypus 
sind entweder ungenau oder unvollständig. Das Attribut 
der linken Hand stellt ohne Zweifel einen Spiegel, nicht 
Kranz dar. Aehnliche statuarische Darstellungen sind 
nicht selten s. S. Reinach, Réperloire de la stat. gr. et 
rom. 1327, 5; 331, 1; 11 347 fl. 


Apollonia Salbake 


1. Br. 17. — ATIOAAQNI r., ATON/so) I. Brustbild des 
Helios mit Strahlenkrone und Gewand rechtshin. Pkr. 

À. TTATTIAC KAA 7., AINNOY |. Stehender Asklepios von 
vorn, Kopf linkshin, die Rechte am Schlangenstab. Pkr. 


Kal. Mauromichalis 1903 Nr. 449 Taf. XIV 16, mit den 
irrthümlichen Lesungen AT@N auf der Vorderseite und 
KAA | VAIANOV auf der Rückseite und falsch der pisi- 
dischen Stadt Apollonia zugetheilt. Vgl. Imhoof-Blumer, 
Kleinas. Münzen 120, 6. 











— 25 — (85) 


2. Br. 25. — AV KAI M AVP L., KOMMOAOC r. Brust- 
bild des jugendlichen Commodus mit Lorbeer und 
‘ Mantel rechtshin. 

BR. ATTOAAN L., NIATON r. Stehender Genius in Chlamys, 
die bis unter die Kniee reicht, linkshin, die Rechte am 
Steuerruder, im linken Arm Füllhorn. 


Mus. Winterthur. 


Diesen Geniustypus machte ich bereits auf einer Münze 
mit Gordian, Z. f. N. XIII 132, 11 Taf. IV 5 bekannt. 


3. Br. 23. — ANTONINOC l., AVTOVCTOC r. Kopf des 
jugendlichen Caracalla mit Lorbeer rechtshin. 

À. ATIOAANNI !., ATON r. Stehender Genius mit 
nacktem Oberkörper linkshin, die Rechte am Steuer- 
ruder, im linken Arm Füllhorn. 


M. S. 


Wahrscheinlich identisch mit Mionnet Suppl. VI 473, 
187 und Kat. Brit. Mus. Karia 58, 54 mit angeblicher 
Tyche. 

Von der grossen Bronzemünze mit den Bildern der 
Mamaea und des sitzenden Zeus, der ein Kind auf dem 
Arme hält!, gelangte kürzlich ein zweites Exemplar in 
meine Sammlung. Die Vorderseiten der beiden Stücke 
sind gleichen, die Rückseiten verschiedenen Stempels, 
aber mit derselben deutlichen Aufschrift ToVIH im 
Abschnitte. Sestini’s Behauptung, die des Florentiner- 
exemplares sei gefälscht, geschah also nicht aus Ueber- 
zeugung, sondern bloss deswegen, weil er sich ToVIH, 
das er überdies willkürlich in TOV In änderte, nicht zu 
deuten vermochte. Auch heute gibt es dafür noch keine 
sichere Erklärung. Sollte das zweite, tief gesetzte 
Zeichen o, dessen Form mit denen des Omikron in der 
Umschrift der Münze nicht übereinstimmt, einen Punkt 


1 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 122, 11 Taf. IV 25. 


(86) — 246 — 


darstellen, so wäre T.VIH zu lesen. Hieraus etwa auf 
Tiyn dx zu schliessen, weil in dem Münzbilde vielleicht, 
wie ich a. a. O. 122 andeutete, Zeus mit seiner Tochter 
Tyche zu erkennen sei, geht indes nicht an, weil der 
Name der Göttin nicht durch die blosse Initiale ausge- 
drückt stehen kann, ü aber, obwohl weibliche Bildung 
von dés, kein griechisches Wort ist. Man wird also doch 
od ‘I, als Lesung annehmen müssen, womit ohne 
Zweifel das Patronymikon des Strategen Agatheinos, 
"Tnxarys, ’lfrns O. a., gemeint ist. 


4. Br. 38. — AV KAI TIO Al L., FAAAIHNO r. Brustbild 
des Kaisers mit Strahlenkrone, Panzer und Mantel 
rechtshin ; hinten B. 

À. CTPA MENANAPOV TIHA, im Abschnitt ATOAAW | 
NIATW | N. In einer Biga, deren Pferde auseinander 
springen, der stehende Kaiser mit Strahlenkrone von 
vorn, Kopf linkshin, die Rechte erhoben, auf der Linken 
die ihn bekränzende, auf dem Globus stehende Nike. 


M.S. 


5. Br. 38. — Gleichen Stempels. 
À. CTPA MENANAPOV TIHAA, über der Abschnitts- 


linie V | NO (?), darunter en Der Kaiser ebenso, 


aber in Quadriga. 
Löbbecke. 


Eine andere Varietät von unglaublich verwildertem 
Typus ist Revue num. 1892, 87, 60 Taf. HI 9 publiciert. 


Attuda 


1. Br. 11. — Kopf des Apollon mit langem Haar und 
Lorbeer rechtshin. 
À. ATTOYA !., AEON r. Köcher, links daneben Bogen. 


Gr. 0,92. M. $. 








— 247 — (87) 


2. Br. 26. — B8EON CVN r., KAHTON I. Jugendliches 
Brustbild des Senates mit Gewand rechtshin. 

À. ETTI CTEM OVATTI r., [A]C KAAVAIANHC L., im Felde 
r. ATTOV, L. AEON. Stehende Aphrodite (?) mit Stephane, 
Chiton und Mantel linkshin, die Rechte mit A pfel vorge- 
streckt, die gesenkte Linke am Gewand. 

M. 8. | 


3. Br. 25. — IEPA !., CVNKAHTOC 7. Kopf ebenso, mit 
Binde und Gewand rechtshin. 

À. OV - K - KAAVA J., IANH ANEOH r., im Felde I. 
ATTOV, r. AENN. Derselbe Typus. 

N. 8. 

Vgl. Inv. Waddington Nr. 2261, wo Apollon dargestellt sein soll. 


‚Aus Mionnet Suppl. VII 522, 206 geht hervor, dass die 
Münzen Nr. 2 u. 3 zur Zeit Geta’s geprägt wurden. Den 
Initialen OVArix) stellte Mionnet, den Namen Julia 
voraussetzend, willkürlich | voran. 

Mit dem Amte eines stepavapdcos, das. Ulpia Carminia — 
Claudiana übernommen hatte, pflegten beträchtliche 
Ausgaben verbunden zu sein ; zu diesen zählten auch 
ihre Widmungsmünzen. 

In gewissen Familien waren Öflentliche Würden, vor- 
nehmlich priesterliche, erblich und gingen auch auf 
Frauen über'. So war Claudiana Enkelin oder Urenkelin 
des zur Zeit der Kaiser Pius, Marcus und Lucius in 
Inschriften und Münzen erwähnten M. Ulpius Carminius 
Claudianus, der verschiedene weltliche und sacrale 
Functionen, darunter die eines lebenslänglichen Stepha- 
nephoros ausübte und ansehnliche Prägungen auf seine 
Kosten tibernahin?. 

Frauen als Priesterinen finden sich auf Münzen oft 
genannt, in Byzantion, Pergamon, Smyrna, Attuda, 

1 W. Liebenam, Städteverwaltung im rom. Reiche 283 1., 349. 


3 Clerc, Bull. de corr. hell. XI 348 f.; Prosopogr. imp. rom. 1 304 f. Nr. 360/5 ; 
Reo. num. 1884, 29, 27; Inv. Waildinyton Nr. 2268, 7048, 7049 Taf. XX 2. 








(88) — 248 — 


Akmonia, Eukarpeia, Eumeneia, Prymnessos, Siblia, etc., 
als zpöüraw; in Pergamon’. 


Euromos 


1. Br. 20. — CEBAC r. [TOC] !. Kopf des Hadrian mit 
Lorbeer rechtshin. 

À. EYP r., N i. A., MENN !. Stehender Hirsch rechts- 
hin. 

Mus. Winterthur. 


Journal intern. de num. VII (1904) 381, 220 Taf. XVI 14 
wird Euromos eine Münze mit € | Y Keule, Rs. Kranz, 
zugetheilt, die von Erythrai ist. Durch Beschädigung ist 
auf diesem Stücke der Buchstabe P ausgefallen. 


Halikarnassos 


4. Br. 13. — AAI oben. Stehender Löwe linkshin. 
À. Stern mit acht Strahlen. 


Gr. 2.25. M. 8. Tafel IV Nr. 27. 


Dieses Stück scheint aus der Zeit der letzten karischen 
Satrapen zu stammen. Während diese in Halikarnassos 
Gold und Silber prägten, besass die Stadt wahrscheinlich 
nur das Münzrecht für Kupfer. Der Stern war einer der 
Münztypen des Idrieus ?. : 

Vielleicht gehört hieher, in Anbetracht ihres Stiles und 
der attischen Währung, aber in die Zeit Alexander’s 
oder eine spätere, folgende anepigraphe Hemidrachme. 


2. S. 1%. — Kopf des Helios mit Strahlendiadem 
rechtshin. 
A. Stehender Lowe rechtshin; darüber Stern mit sechs 
Strahlen. 
Gr. 1,97. Sir Herm. Weber. Tafel IV Nr. 28. 
» 1,90. M. S. 


1 Imhoof-Blumer, Monn. grecques 257, 142. 
? Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 164. 





— 49 — (89) 


Der Löwe ist nicht der milesische, der stets mit 
zurückgewendetem Kopfe dargestellt wurde. | 


3. S. 14. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 
À. AAIKAP r., NAZZENN I. Lyra; darüber, zwischen 
den Armen, Al oder Al. 


Gr. 2,16. M. 8. 


4. Br. 20. — Kopf des Poseidon mit Binde rechtshin. 

À. [AJAIKAP L., ANTITTA r. Stehende Göttin mit Schleier 
von vorn, in der Rechten Schale (?), im linken Arm 
undeutliches Attribut. Pkr. 


Gr. 7,95. M. S. 


Aehnliche Münzen sind mit dem Namen ATIOAAO, 
APICTO, AIOAQ, EEHKE (Tafel IV Nr. 29), IEPO, MENEK, 
MOCXI, NEON! bezeichnet. Sestini, Lett. num cont. IV 
79, und VIII 62 Taf. II 4, beschreibt das Bild der Rück- 
seite einmal als Demeter mit Aehren und Fackel, das 
andere Mal als Göttin mit Schale und Kind auf dem 
linken Arm, und als Beischrift des Kopfes gibt er vor, 
TIOCIAION zu lesen. Mionnet Suppl. VI 495, 297 hielt 
das stehende Bild für Men mit Schale und Granatapfel, 
und das zweite € in MENE für eine Mondsichel. 

Der barbarische Stil der Münzen lässt die Attribute 
der Göttin nicht sicher erkennen. Die Schale in der 
Rechten ist wahrscheinlich. Statt des Füllhornes in der 
Linken glaubt man indes, auf dem vorliegenden und 
anderen Exemplaren, den aufwärts gebogenen Unterarm 
mit einem kugelförmigen Gegenstand in der Hand zu 
sehen. Vielleicht sind aber die vermeintlichen Attribute 
bloss roh geformte leere Hände, und in diesem Falle 
hätte die Figur Aehnlichkeit mit Cultbildern, wie z. B. dem 
von Kidramos, Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen S. 139, 


1 Leake, Suppl. 57; Kat. Brit. Mus. Karia 109 Nr. 75-79 ; Imhoof-Blumer, Kleinas. 
Münzen 130, Nr. 14 u. 15. 


(90) — 950 — 


4 ff. Taf. V 14. Leider findet man auf den halikarnassischen 
Mùnzen der Kaiserzeit keine Wiederholungen des Typus. 


Herakleia Salbake 


1. Br. 27. — KAICAP !., CEBACTH oben. Die sich 
zugekehrten Brustbilder Hadrian's mit Lorbeer, Panzer 
und Mantel rechtshin und der Sabina linkshin. 

R. HPA r., KAE è. A., ATON !, Bild der Artemis 
Ephesia von vorn in der Mitte einer Tempelfront mit vier 
Säulen, drei Stufen und Schild im Giebel. 


M. S. 
Hydisos 


1. Br. 18. — Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin. 

R. APAK[ON] r., YAIZE[ON] J. Stehende Athena rechts- 
hin, in der erhobenen Rechten den Speer zückend, am 
linken Arme Schild. 

Gr. 5,80. M. S. Tafel IV Nr. 30. 

Vgl. Wroth, Num. Chron. 1898, 114, 28. 


2. Br. 18. — Kopf des Zeus Areios mit Helm rechts- 
hin. Pkr. 
À. YA | | oben, SEAN unten. Fliegender Pegasos rechts- 
hin, darunter Heroldstab. 
Gr. 3,06. M. 8. 
Variante von Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 134, 1 
Taf. V 7. 


3. Br. 26. — AOMETIANOC KAICAP CEBAC | TOC. Kopf 
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. YAICEWN r. Stehender Zeus Areios in kurzem 
Kleid, Mantel und Helm rechtshin, in der erhobenen 
Rechten den Speer zückend, am linken Arme runder 
Schild, rechts zu Füssen stehender Adler rechtshin, 
Kopf zurückwendend. 

M.S. Tafel IV Nr. 31. 





— 251 — (91) 


Den nämlichen Zeustvpus, mit der Beischrift ZEYC 
APEIOC zeigt eine bisher Jasos zugetheilte Münze mit 
Hadrian, auf der aber YAICEWN zu lesen ist! Das 
bärtige behelmte Brustbild auf andern Münzen dieser 
Stadt? ist ebenfalls auf Zeus Areios zu beziehen. 


4. Br. 25. — AV KAI TPAIANOC AAP[IANOC CEBACTOC?] 
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

R. YAIC | ENN quer im Felde. Stehende Göttin in Chiton 
und Ueberwurf rechtshin, die Rechte erhoben, die Linke 
vorgestreckt. In einem Gegenstempel Tempelfront mit 
vier Säulen. 


M. 8. Tafel IV Nr. 33. 


Die Haltung der Göttin ist die der jagenden Artemis. 


Iasos 


1. S. 21. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin. 
à. M oben, AIODANTO[X] unten. Hermias neben Delphin 
rechtshin schwimmend. 


Gr. 5,25. Sir H. Weber. 


2. Br. 18. — Wie Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 
137, 6 mit Artemis und Apolton ; die Figur der Artemis 
ist von einem Lorbeerkranze umgeben, auf der Rück- 
seite ist Tox ? in Nox! | TT zu ergänzen. 


. Sir H. Weber. 


Der Name Tlosirrrg ist aus der kyzikenischen Epigraphik 
bekannt. Athen. Mitth. VI 1881 S. 45, Beil. Nr. 2, 
Vorders. a. 26. 


1 Sestini, Descr. 374; Lett. num. cont. IX Taf. TEL 11 mit der Lesung IACCEWN, 
Mionnet III 353, 291 mit angeblich IACEGON: Fr. Streber, Num. non. gr. 1833, 
232 ff. Taf. IV 5 mit [AICEGON; Overbeck, Zeus, 209 Taf. III 11. Hier Tafel IV 


Nr. 32. 
? Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 134, 1 u. 2. 


(92) — 252 ni 
Idyma 


4. S. 9. — Kopf des gehörnten jugendlichen Pan von 
vorn. 

R.ITA|Y|[M]|]I[O]N]. Feigenblatt. 

Gr. 0,91. M. S. 


Keramos 


1. Br. 29. — NEPON !., ZEBAZTOZ r. Kopf des Kaisers 
mit Lorbeer rechtshin. | 

À. APIAZ EYANAPOZ !., KEPA[MIHTO]N r. Kopf des 
Zeus mit steifen Locken und Lorbeer rechtshin. 

M. 8. 

Inv. Waddington Nr. 2296, ohne Angabe von &ptac. 


Euandros scheint, wie Hermophantos und Themis- 
tokles, ein in Keramos häufig vorkommender Name 
gewesen zu sein. In einer Inschrift augusteischer Zeit 
findet man einen Edavdgos Osuoroxdtous!. Die Aufschrift 
einer Münze mit Hadrian ...TITON APIAC EVAIMOC....? 
ist vermuthlich in [KEPAM]IHTON APIAC EVANAPOC... 
zu berichtigen. Ein späterer Euandros erscheint auf der 
Löbbeck’schen Münze Nr. 5. 


2. Br. 25. — AVTOK KAIC L., AN[TONINON ?| r., CEB - 
EVCEB unten. Brustbild des Pius mit Lorbeer und 
Gewand rechtshin. 

À. AIAI | BEMIC | TOKAHC | MPOTOAE | API: KE | 
PAMI in sechs Zeilen in einem Lorbeerkranze. 


Im Handel. 


3. Br. 25. — Ebenso, mit API KEPA | [MI]. 
Sir Herm. Weber. 


! Hicks, Journ. of hell. st. XI (1890) 120 Nr. 4. 
? Mus. Sanclementi II 197 Taf. XIX 130. 


— 23 — (93) 


4. Br. 33 mit Caracalla Z. f. N. VII 1880, 26. Die Auf- 
schrift ist wie folgt zu berichtigen : KAAAICTPATOC 
ATIOAAQNIA : API, HATHIMAS3Y. 


5. Br. 35. — AY - KAI : M - AVP - L., ANTONEINOC - r. 
Brustbild des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer, Panzer 
und Mantel rechtshin. 

R. M - AV + EVANAPOC : Î., B - O APXIAT - APL: r., 
KEPAMIH | TON im Abschnitt. In der Mitte einer Tempel- 
front mit vier Säulen stehender karischer Zeus in kurzem 
Chiton zwischen zwei stehenden Löwen rechtshin. 


Löbbecke. Tafel V Nr. 8. 


O ist der Artikel zu &pyarpés. Andere Fälle der seltenen 
Anwendung des Artikels in Münzaufschriften werden 
unten, s. Eumeneia, verzeichnet. 

Ein späterer Stadtarzt von Keramos, Polites, war zur 
Zeit des Traian Decius zugleich mo@rtos Apyav tò 6 *. Sonst 
kommt auf Münzen der Titel &pyarpée bis jetzt bloss noch 
in ebenfalls karischen Städten, Harpasa und Herakleia 
vor?. 

Seltsam erscheint auf den Münzen von Keramos die 
constante Anwendung des Participiums aoristi &pta5* 
während der Zeit von Nero bis Caracalla‘. Hienach 
wären also während anderthalb Jahrhunderten aus- 
schliesslich Ex-Archonten Münzbeamte gewesen oder 
hätten es sein dürfen. Vielleicht lag in Karien dem 
Worte eine andere Auffassung bei. 

Bis auf eine Ausnahme stehen die keramietischen 
Beamtennamen im Nominativ. 


' Hicks a. a. O. 127 Nr. 11. 

? [mhoof- Blumer, Kleinas. Münzen 1 132 f. 

3 Auf anderen als keramietischen Münzen ist der Gebrauch dieses Particips nicht 
bekannt. In attischen Inschriften kommt es vor C. I. Gr. 380, 402, 423. Die Lesung 
TOWTOV &pEas, Kat. Brit. Mus. Karia 38, 7 scheint eine irrthdmliche zu sein, 
statt TTIPQTONE (0YTOS) s. oben Nr. 2 u. 3. 

4Z./. N. WAL f.; Babelon, Inc. Waddington Nr. 2298/9, wo irrthümlich APX 
statt API angegeben ist; Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen | 139, 4. 

> Kat, Brit. Mus. Karia 78, 8 Taf. XII 13. 


(94) : — 294 — 
Kidramos 


4. Br. 17. — KIAPA È., MHNON 7. Brustbild des Helios 
mit Strahlenkranz und Gewand rechtshin. 
À. TTAM-I-IAOC r., CEAEVKOV I. Stehender nackter 
Hermes mit Petasos, Börse und Heroldstab linkshin. 
Gr. 3,47. M. 8. 
Aus der Zeit Vespasian’s. 


Dieudonné, Rev. num. 1902, 75, 64 Taf. IV 3 beschreibt 
eine kidramenische Münze mit dem Bildnisse des Pius, 
die auf der Rückseite die ganz unwahrscheinliche Auf- 
schrift ETOVC C ACVAOV tragen soll. Statt dieser ist, wie 
aus der Abbildung ersichtlich, [TOAEMNNOC] B TOV 
CEAEVKOV zu lesen'. Dieser Polemon, dessen Vater und 
Grossvater Seleukos hiessen, ist vielleicht der nämliche, 
der bereits zur Zeit Iladrian’s prägte, vergl. Imhoof- 
Blumer, Aleinas. Münzen 1 141. | 


2. Br. 31. — AVK M A |., ANTANEI r., NOC CE unter. 
Brustbild des Elagabalus mit Lorbeer, Panzer und 
Mantel rechtshin. 

R. KIASA | M !., HI NON r. Stehende Göttin (Aphro- 
dite?) in Chiton und Peplos von vorn, Kopf rechtshin, 
den rechten Arm linkshin streckend, die Linke mit 
Apfel (?) vor das Gesicht haltend. Links im Felde 
springender oder schwebender Eros rechtshin, in der 
gesenkten Rechten eine Fackel haltend. 


M. S. Tafel V Nr. 9. 


Nach diesem Exemplare ist das aus identischen 
Stempeln hervorgegangene, aber durch Oxydation ver- 
dorbene Kat. Brit. Mus. Karia 82, 7 Taf. XITI zu berich- 
tigen. 


! Diese Berichtigung wurde inzwischen .von Dieudonné, Rev. num. 1905, 450, 
anerkannt. 








— 259 — (95) 


Knidos 


1. S. 14. — Kopf der Artemis mit Stephane, Köcher 
und Gewand am Halse. 


À. KNIAINN 7., ATIOAANN | IAAZ 1. Dreifuss. 
Gr. 2,20. Mus. Winterthur. 


2. S. 12. — Ebenso. 
À. Ebenso, mit AIOKAHE |. 
Gr. 2,05. Mus. Winterthur. 
Vgl. Inv. Waddigton Nr. 2321 mit ..AOKAHZ. 


3. S. 13. — Ebenso. 
à. Ebenso, mit ETITONOZ |. 
Gr. 2,45. M. 8. 


4. S. 14. — Ebenso. 
A. Ebenso, mit ELAKEX(r7¢) 1. 
Gr. 2,45. Sir H. Weber. 
Vgl. Inv. Waddington Nr. 2320 mit ...AKEZ, Gr. 1,93. 


9. Br. 34. — AV K- 1., M- AVP > ANTNNEIN oben und 
rechis, [POVABIA TIAAVTIAAA?] unten. Die sich zuge- 
wendeten Brustbilder des jugendlichen Caracalla mit 
Lorbeer und Panzer rechtshin und der Plautilla linkshin. 

À. KNI Z., AION r. Stehende Göttin mit Thurmkrone 
linkshin, in der Rechten Schale über flammendem Altar, 
im linken Arm Füllhorn haltend. 

M. 8. 

Vgl. Mionnet III 343, 241. 


Orthosia 


1. Br. 13. — Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin. Pkr. 
A. OPE oben, NIZI] r., [EJON !. Doppelbeil zwischen 
A|H. 


Gr. 1,83. M. 8. 





(96) — 956 — 


2. Br. 29. — AOVKIOC AVPH L., KOMOAOC r. Brust- 
bild des bärtigen Kaisers mit Lorbeer und Mantel 
rechtshin. 

À. OPEN !., CIENN r. Stehende Tyche mit Kalathos, 
Steuerruder und Füllhorn linkshin. 


M. 8. 
Sebastopolis 


1. Br. 17. — CEBACTOTT r., OAITON unten und rechts. 
Brustbild des Zeus mit Lorbeer und Gewand rechtshin. 
Pkr. 

À. NE | TTATTIAC 7., ATIOAAQ | NIOV I. Keule. Pkr. 

Im Handel. 

Aehnlich, mit Thyrsos statt Keule, Kat. Brit. Mus. 
Karia 146, 1 Taf. XXIII 8; Inv. Waddington Nr. 2542. 


2. Br. 24. — AOMITIANO r., C KAICAP J. Kopf des 
Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 

À. CEBACTOTTO r., AEITON |. Sitzender Zeus linkshin, 
Schale (?) in der Rechten, die Linke am Scepter. 


Mus. Winterthur. 
Stralonikeia 


1.8.12. Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin. 

R. APICTAN | AP oben, C|T im Felde. Adler, die 
Flügel schlagend, auf einer flammenden Fackel rechtshin 
stehend. Vertieftes Quadrat. 


Gr. 0,90. Mus. Winterthur. 


2. S. 13. — Ebenso. 

À. AIONYCIOC oben, im Felde C | T und rechts Wein- 
fraube. 

Gr. 1,18. M. 8. 

Der Name Apistavdoos fehlt in dem Verzeichnisse Imhoof- 
Blumer, Kleinas. Münzen 153 f.; ebenso der der folgen- 
den Münze Kappeiz. 


— 957 — (97) 


3. S. 16. — Mit Kopf der Hekate und Nike wie Imhoof- 
Blumer, Kleinas. Münzen 153, 5 ff. Hinter dem Kopfe 
AEUN. 


À. KAPPEIC oben, i. F. È di 
Gr. 1.53. Mus. Winterthur. 


4. S. 15. — Ebenso, ohne Namen. 
À. Ebenso, mit APTEMIA oben, WPOC r., C| Ti. F. 
Gr. 2,16. M. 8. 


5. S. 16. — Ebenso, mit MENE /., AAoL r. 
R. ti Nike mit Kranz und Palınzweig rechtshin. 


Vertieftes Quadrat. 
Im Handel. 


6. Br. 13. — Kopf des bärtigen Herakles mit Binde 
rechtshin. Pkr. 

À. CTPATO L., NIKEWN r. Keule, vom l,öwenfell über- 
hangen. 


Gr. 1,73.M. 8. 


7. Br. 35. — AVT KAI TI AIA ANTONINOC [OYHPOC? | 
KAICAP. Die sich zugekehrten Brustbilder des Pius mit 
Lorbeer und Gewand rechtshin und des Caesars Marcus 
mit Gewand linkshin. 

À. ETTI ABHNOKAEOYCTPATONEIKENN. Birtiger Reiter 
in Chiton und Mantel rechtshin im Schritt, in der Linken 
ein Scepter schulternd, vor ihm flammender Altar. 


Gr. 29,80. M.S. 
8. Br. 34. — AV.K.A. CETT. CE Ì., BHPOC TIEPTINAI. 


Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. 
À. ETTI KA APICTEOV !., CTPATONEIKEWN 7. Thronen- 


REVUE NUM. T. XIII. 17, 





(98) | — 958 — 


der Zeus mit nacktem Oberkörper linkshin, auf der 
Rechten Nike linkshin, die Linke am Scepter. 


M. S. 


9. Br. 29. — IoYAIA Ao !., MNA AVFoY r. Brustbild der 
Julia Domna rechtshin. | 

À. TIPV ZOCIMOV Î., CTPATONEIKENN 7. Stehende 
Hekate in Chiton und Mantel von vorn, Kopf mit Mond- 
sichel linkshin, in der Rechten Schale über flammendem 
Altar, im linken Arm flammende Fackel. 


M. 8. 


Tabai 


4. Br. 15. — Kopf eines Heros rechtshin, Helm mit 
Busch und herabgeklappten Backenstücken, Gewand am 
Hals und Speer an der linken Schulter. 

À. TABHNON oben, IM unten. Aehre im Abschnitt. 
Stossender Zebu rechtshin; zwischen den Hinterbeinen 
Kugel. 

Gr. 3,30. M. 8. 

Vgl. Kat. Brit. Mus. Karia 161, 14 Taf. XXV 4 mit 
®(?)IM im Abschnitt; Imhoof-Blumer, Kleinas. 
Münzen 158, 7 a mit A(?)M, in IM zu berichtigen. 


2. Br. 17. — Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin. 


A. MAPEY[C] 7., ZHNON J., AP oben, IEPNIN] | KAA in 
der Mitte, TABHNON unten. Die bekränzten Dioskuren- 
mittzen, je von einem Stern überragt. 


Gr. 4,40. M. 8. 


Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 160, 14 ist eine Münze 
mit Dionysostypen und MAPEV.. .NEMEKO beschrieben. 


Trapezopolis 


1. Br. 26. — AH | MOC !., TPATTEZOTTO ?. Jugendlicher 
Kopf der Demos mit Lorbeer rechtshin. 











— 259 — (99) 


À. ETTI APX - AI /., ATIOAAN r. Stehende Kybele von 
vorn, Kopf linkshin, beide Hände auf die zu beiden 
Seiten sitzenden Löwen gesenkt. 


Sir H. Weber, 
Tymnessos 


1. Br. 10. — Kopf des Zeus mit Lorbeer (?) rechtshin. 
Pkr. 

Iî. TVMNIH] !., CEON r. Portraitkopf linkshin, bartlos, 
mit diekem Hals, dem Kaiser Vespasian etwas ähnlich. 


Gr. 0,90. M. 8. Tafel V Nr. 10, 


Touviocés, auch Tuuvasös, wird einzig von Stephanos 
yz. als karische Stadt erwähnt!. Seine Quelle, Alexan- 
dros Polvhistor's Avzızzz, lässt die Vermuthung zu, dass 
der Ort im karisch-Iykischen Grenzgebiete lag. 


Kos 


1. Br. 25. — KL, Q oben, INN r. Kopf des bärtigen 
Herakles rechtshin, Keule über der linken Schulter. Pkr, 

R. ITTTTO /., KPATHC ». Sitzender Hippokrates, bärtig 
und mit Gewand rechtshin, die Rechte etwas erhebend. 
Pkr. 


Gr, 6,70, M.S. 


2. Br. 18. — AVT KAICAP L., ANTWNEINOC r. Kopf des 
Pius mil Lorbeer rechtshin. 

&. KWIQN r. Stehende /Hygieia linkshin, Zweig in der 
gesenkten Linken, in der Rechten die Schale einer 
Schlange hinhaltend, die sich an einem Altar empor- 
richtet, den Kopf der Göttin zuwendend. 


M.S. 7 


' Steph, Byz. s. v. und à, 'Ayosnaög. 





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(100) — 260 — 
Karische Satrapen 


1. S. 24. — Stehender Zeus Labrandeus in langem 
Gewande rechtshin, das Doppelbeil in der Rechten schul- 
ternd, die Linke am Scepter. Vertieftes, unvollkommen 
ausgeprägtes Quadrat. 

R. EKATOM oben. Ein sich zum Sprunge stellender 
Löwe rechtshin. 


Gr. 15,17. Berlin. Waddington, Rev. num. 1856, 60 Taf. III 3. Kon. 
Miinzkabinet 1877, Nr. 227 '. — Hier Tafel V Nr. 10. 

» 15,15. Paris, Inv. Waddington Nr. 2693 Taf. V 10. 

» 14,32 (gering erhalten). Kat. Brit. Mus. Karia 180, 1 
Taf. XXVIII 1. 


Der Prägeort dieser Tetradrachmen war Mylasa, der 
Sitz der karischen Dvnasten bis ihn des Hekatomnos’ 
Sohn, Maussollos, etwa 367 v. Chr.? nach Halikarnassos 
verlegte. Der Zeustvpus stellt den Zeus Stratios dar, 
dessen berühmtes Heiligthum, wo die Landesfürsten 
jährliche feierliche Opfer vollzogen *, in dem zum myla- 
sischen Gebiete gehörenden Orte Labranda lag. Mit 
diesem Bilde fuhren die Nachfolger des Hekatomnos 
fort zu prägen, auch als sie nach Halikarnassos über- 
gesiedelt waren. Dem anderen Münzbilde, dem zum 
Sprunge bereiten Löwen, ist bis anhin besondere Beach- 
tung nicht geschenkt worden, obwohl er dazu eigentlich 
herausforderte. Denn dieser mvlasische Löwe, der 
entweder als Wahrzeichen der Stadt oder als Emblem 
des Fürsten, oder auch als Symbol des karischen Zeus ‘ 
aufgefasst werden kann, unterscheidet sich wesentlich 
von dem milesischen, der in ruhender Stellung den 
Kopf nach einem Stern zurückwendet. Dies ist des- 


' Aus Brandis, Münswesen in Vorderasien 338, Anm. 5, geht hervor, dass ein 
Theil des Randes dieses Exemplares beschädigt ist. Vielleicht fehlt deshalb jede 
Spur des vertieften Viereckes. 

IW. Judeich, Kleinasiatische Studien (1892) 236. 

dA. n.0. 245. 

4 S. oben Keramos, S. 93 Nr. 5. 








— 2601 — (101) 


halb hervorzuheben, weil etwas später mit EKA und 
MA bezeichnete Münzen, die auf der einen Seite einen 
Löwenkopf, auf der anderen einen mehr oder weniger 
verzierten Stern als Typen führen, zu der Annahme 
verleiteten, diese Münzen seien entweder Prägungen, die 
Hekatomnos und Maussollos in Milet vorgenommen !, 
oder mylasische Nachahmungen milesischer Münzen ?. 
Gegen die erste Ansicht spricht die gänzliche Unwahr- 
scheinlichkeit, dass die beiden Satrapen jemals Herren 
Milet’s gewesen, gegen die andere der besondere Löwen- 
typus des oben beschriebenen karischen Tetradrachmons. 
Der Stern in seinen verschiedenen Gestaltungen aber 
war nicht nur ein milesisches, sondern ein auch sonst 
verbreitetes Münzbild ®, das später noch die Brüder und 
Nachfolger des Maussollos, Idrieus et Pixodaros, zu 
Halikarnassos auf ihre Münzen setzten, und zwar nicht 
in Verbindung mit einem Lòwentypus* Wenn ferner 
Waddington, der sich mit Recht gegen die Annahme 
sträubte, die karischen Satrapen hätten in Milet geprägt, 
vorschlug, die Münzen mit EKA und MA dieser Stadt zu 
belassen und die Initialen als die milesischer Magistrats- 
namen, z. B. für Hekataios und Mandrokles, zu erklären‘, 
so ist dagegen einzuwenden dass, da die Prägung der 
Drachmen mit EKA, die den Uebergang vom vertieften 
Quadrat zur flachen Rückseite zeigen (s. Nr. 2-4), eine 
Periode von mehreren Jahren bedingt, ein Wechsel 
dieses angeblichen Reamtennamens hätte stattfinden 
müssen, was nicht der Fall ist. 

Der einzige Umstand, der auf das Vorbild des mile- 
sischen Löwen schliessen lassen dürfte ist der, dass 

1 Brandis a. a. O. 460 f.; Kat. Brit. Mus. Ionia 185 f., Nr. 14-43; Inv. Waddington 
Nr. 1785-1796. 

2 Six, Num. Chron. 1890, 229 f., Nr. 15-23. 

3 Vgl. Percy Gardner, Floral patterns on archaic greek coins, Num Chron. 
pr sh Mus. Karia 183, 7 u. 185, 15 Taf. XXVIII 8 u. 15; Inc. Waddington 
Nr. 2701; Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 161, 1. Mit den Typen Löwe und Stern 


gab es indes städtische Pragungen von Halikarnassos s. oben S. 88, 1 u. 2. 
5 Reo. num. 1856, 62. 








(102) — 262 — 


unter dem Löwenkopfe der Drachmen und Diobolen des 
Hekatomnos und des Staters des Maussollos ein Vorder- 
bein des Thieres in entgegengesetzter Richtung des 
Kopfes erscheint. Daraus hat man gefolgert dass es sich um 
den Vordertheil des den Kopf zurückwendenden Löwen 
handele. Alle diese Münzen zeigen indes blos den Kopf 
des Löwen ohne Hals oder Körperansatz und von diesem 
complet abgesondert das Bein'. Sollte trotzdem daran 
festgehalten werden, dass des verkehrt gestellten Beines 
wegen ein zurückblickender Löwe gemeint sei, so wäre 
diese Annahme allein nicht im Stande, die Frage nach 
dem Prägeort zu Gunsten Milct’s zu entscheiden. 

Als in Mylasa geprägt lassen sich nun folgende Münzen 
zu einer Gruppe vcreinigen : 


2. S. 14. — EKA links über einem Löwenkopfe linkshin, 
darunter ein Vorderbein des LOwen rechtshin. 
à. Verzierter Stern in vertieftem Quadrat. 


Gr. 4,23. Berlin. Tafel V Nr. 11. 
» 4,25. Kat. Brit. Mus. Ionia 187, 36 Taf. XXI 5. 
» 4,23. Waddington, Rev. num. 1856, 60, 2 Taf. I 6. 
Andere Exemplare Six, Num. Chron. 1890, 229, 15. 


3. S. 16. — Ebenso, der Stern in vertieftem Kreis. 


Gr. 4,26-4,11. Paris. Babelon, Achéménides 59, 391/5 Taf. X 1 u. 2. 
» 4,25-3,98. Brit. Mus. a. a. O. 187, 37-41. 
Andere Exemplare Six a. a. O. Nr. 17 u. 18. 


4. S. 16. — Ebenso, ohne Vertiefung der Rückseite. 
Gr. 4,20. Waddington a. a. O. 3 Taf. I 7. 


5. S. 9. — Vorderseite ebenso, mit E. 
A. Verzierter Stern in vertieftem Quadrat. 


Gr. 0,97. Berlin (m. S.) Six a. a. O. 229, 16. Hier Taf. V Nr. 12. 


1 Kat. Brit. Mus. lonia 185 f. Nr. 14-36 Taf. XXI 4-6. 





— #3 — (108) 


6. S. 9. — Ebenso, ohne E, 


Gr. 1,25-0,97. Brit. Mus. Kat. Toni 185, 14, 33 Taf. XXI 4. Hier 
Tafel V Nr. 13. 


7.8. 9. — Ebenso, mit Löwenkopf rechtshin und Bein 
linkshin. 


Gr. 1,20. Brit, Mus. a. a. O. 186, 34. 
» 0,94. Brit. Mus. a. a. O, 186, 35 (barbarisch). 
» 0,73. Six a, a. O. 228, 14 (barbarisch). 


8. S. 14. — Löwe, zum Sprunge heranschleichend, 
rechtslin. 
i. Ebenso, 


Gr. 2,10. Brit. Mus. a. a. O. 185, 12 Taf, XXI 3. 
» 2,10. Inv, Waddington, Milet Nr. 1797, 
» 2,08. M. 8. Tafel V Nr. 14, 


Die Münzen Nr. 2-8 sind leichte Drachmen, Hemi- 
drachmen und Diobolen euböischen Systems. Ob ihnen 
auch die anepigraphen Obolen (Gr. 0,70) und Hemiobolien 
(Gr. 0,35) mit Löwenkopf von vorn und Stern in ver- 
tieftem Quadrate beizuzählen sind, ist nicht sicher, Nach 
Six sollen hierher Hemiobolien mit Löwenkopf linkshin 
und einem Vogel in vertieflem Vierecke gehören!. Dieser 
Vogel kann ein Rebhuhn, ein Frankolinhuhn oder eine 
Wachtel sein, die alle in Kleinasien heimisch waren‘. 
Diese Münzchen sind theils anepigraphe, theils sollen 
neben dem Vogel die Buchstaben MA(?) und Q | O zu 
lesen sein, was ich nicht prüfen konnte. Man fühlt sich 
nicht gerade von vornherein geneigt, dieser Zulheilung 
beizupflichten. Doch ist zu constatieren dass der Löwen- 
kopf dieser Hemiobolien genau übereinstimmt mit dem 
der Münzen Nr. 2-7; er zeigt dieselbe lange wurm- 


* Nam. Chron. 1877, 87 und 1890, 230, 23-25. | 
* 5. Abblidung Imhoof und Keller, Tier- und Plansenbiledler Tal. V 48, 


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(104) — 264 — 


formige Zunge und unten das abgesonderte Vorderbein 
rechtshin, und dieser Typus ist sonst nirgends zu finden. 

Die befremdende Thatsache, dass neben Tetradrachmen 
des bis zu Alexander’s Zeit vorherrschenden kleinasia- 
tischen oder rodischen Fusses von 15 Gr. Gewicht und 
darüber die kleinen Münzsorten nach euböischem System 
geprägt wurden, ist vielleicht durch den regen Verkehr 
der Karer mit Kos und Rodos! zu erklären, deren Münz- 
system um die Wende des 5. zum 4. Jahrhundert v. Chr. 
ausnahmsweise das euböische war?. 

Ebenso seltsam ist das Gewicht des folgenden zu 
Mylasa geprägten Staters des Maussollos : 


9. S. 23. — MA links über dem Kopfe eines Löwen 
linkshin ; darunter ein Vorderbein rechtshin. 

R. Stern mit vier Strahlen, zwischen diesen je ein 
Griffel. Vertiefter Kreis. 


Gr. 13,07. Paris. Babelon a. a. O. 59, 396 Taf. X 3. Hier Tafel V 
Nr. 15. 
» 12,80. Inv. Waddington Nr. 1796. 
» 12,69. Kat. Brit. Mus. Ionia 188, 43 Taf. XXI 6. 
» 12,80. (Subaerat) Klagenfurt. N. Z. XVI (1884) 274, 107. 
Sammlung E. P. Warren (subaerat aus anderen Stempeln). 


10. S. 12. — Vordertheil eines Löwen mit vorgestreckten 
Beinen rechtshin. 
À. Stern und Vertiefung ebenso. 


Gr. 1,37. Löbbecke. Six a. a. O. 229, 21. Hier Tafel V Nr. 16. 


Der Löwentypus dieser Münze gliedert sich denen der 
Nr. 1 und 8 an, nicht dem milesischen. 


1 Beide Inseln brachte später Maussollos unter seine Abhängigkeit und unterhielt 
dort Besetzungen. Judeich a. a. O. 244 u. 246 Anm. |. 

> Vgl. Kos, Imhoof-Blumer, Monnaies grecques 318 f. Nr. 97-102, Nr. 97 mit 
Gr. 17,88 zu schwer angebracht, die anderen Gr. 16,67-16,40 ; Rodos, Imhoof-Blumer, 
Z. Sf. N. VII 27, 5 Gr. 16,80; Monatsber. d. preuss. Akademie 1879, 333 Abb. 
Gr. 16,87; Kat. Brit. Mus. Karia 230, 1 Gr. 16,77 Taf. XXXVI I, 


— 265 — (105) 


Das Gewichtssystem des Staters Nr. 9 scheint das 
samische zu sein!. Dieses war aber zu Maussollos’ Zeit 
bereits vorübergehend dem euböischen? und dann dem 
rodischen Fusse* gewichen. Sonderbarerweise ging auch 
Maussollos bei seinen ersten Prägungen mit den neuen 
Typen Apollonkopf und Zeus Stratios zuerst zum redu- 
zierten euböischen* und dann zum rodischen von durch- 
schnittlich 15 Gr. über, den seine Nachfolger beibehielten. 
Aber gleichzeitig waren diese Wandelungen nicht, und 
ein Zusammengehen von Mylasa und Samos wäre 
überdies nicht erklärlich. Bedenklich ist schliesslich 
auch die Bezeichnung Tridrachmon, da dieses ein eubö- 
isches Tetradrachmen von voll Gr. 17,45 bedingen 
würde. Wäre nur ein Exemplar der Münze Nr. 9 vor- 
handen, könnte man etwa auf einen Schrötling mit 
Fehlgewicht schliessen. Da aber mehrere gleichen 
Gewichtes bekannt sind’, muss die Frage nach der 
Veranlassung zu dem Münzfusse dieser Stater eine 
offene bleiben. 

Zu der Annahme, dass Hekatomnos auch Münzen mit 
Satrapentypen geprägt habe und seine Nachfolger ihm 
darin gefolgt seien, führt die folgende neue Erwerbung 
des Pariserkabinets : 


41. S. 25. — Der bärtige Perserkönig mit gezackter 
Kidaris und kurzem umgürtetem Chiton rechtshin 
schreitend, im Begriffe einen Pfeil abzuschiessen. 

À. Stehender Zeus Labrandeus wie auf Nr. 1. 


Gr. 15,05. J. de Foville, Revue num. 1905, 286 Abb. Hier Tufel V 
Nr. 17. 


1 Kat. Brit. Mus. Tonia 351 f. 19-22, 28-41, 82-99. 

? A. a. O. 361, 126. 

3 A. a. O. 362, 130-135. 

+ Gr. 16,13, Babelon a. a. O. 60, 397 Taf. X 4; 15,91, Inc. Waddington Nr. 2694. 

5 Diese Staterprägung scheint eine nicht unerhebliche gewesen zu sein, da sie, wie 
die subaeraten Exemplare beweisen, von gleichzeitigen Fälschungen begleitet war. 





(106) — 26 — 


Mit Recht folgert der gelehrte Ilerausgeber, dass dieses 
Tetradrachmon eine Prägung des Satrapen Hekatomnos 
zu Mylasa sei. Obwohl Hekatomnos schon im Jahre 390 
als Satrap von Karien erwähnt wird!, datiert de Foville - 
die Münze nicht vor die Zeit des Antalkidasfriedens ; 
und in der That scheint sie etwas jüngern Datums zu 
sein als Nr. 1, so dass es wohl möglich ist, dass dieser 
neue Typus erst nach der Machtvergrösserung des 
Satrapen im Jahre 386 entstand. 

Die Darstellung des Grosskönigs als stehender Bogen- 
schütze in kurzem Kleide ist eine ungewöhnliche; in 
der Regel erscheint er im archaischen Laufschema, den 
wallenden Kandys über das vorgestreckte Knie gestreift, 
oft mit Köcher, Scepter und Speer oder Schwert ausge- 
rüstet. Das stehende Bild des persischen Bogenschützen 
ist sonst nur, mit Satrapenmitze statt Zackenkrone, aus 
Bronzemünzen eines Ariarathes bekannt?. Der Typus 
blieb auch in Karien vereinzelt; an dessen Stelle trat 
der gewöhnliche Idealtypus des Perserkönigs. 


42. S. 25. — Der bärtige Grosskönig mit gezackter 
Kidaris und Kandys im archaischen Laufschema rechts- 
hin, in der Rechten den Speer schräg haltend, in der 
vorgestreckten Linken Bogen. Bodenlinie. | 

R. 4 oder 4 links. Persischer Satrap mit Tiara, um- 
gürtetem Gewand und Bcinkleidern rechtshin reitend 
im Galop, an der linken Seite der befranzten Satteldecke 
Bogen, in der erhobenen Rechten den gezückten Speer. 
Der Schweif des Pferdes ist mit einer Binde geziert. 


Gr. 14,95. M. S. Kleinas. Münzen IT 518, 1 Taf. XIX 23. 


13. S. 11. — Ebenso. Pkr. 


1 Judeich a. a. O. 233. 
? Merzbacher, N. Z. 1871, 428 Abb.; Six, Num. Chron. 1885, 30; Babelon a. a. O. 
S. LXXXI fig. 39; Inc. Waddington Nr. 6827 Taf. XIX 16. 








— 267 — (107) 


à. Kopf des Satrapen mit der gleichen Tiara rechtshin. 
Linienkreis. 
Gr. 0,58. Brit. Mus. Lykaonia, ete. 100, 25 (Mallos) Taf. XVII 6. 
Hier Tafel V Nr. 18. 


14.8. 95. — rl, 5 r. Der Grosskônig mit gezackter 
Kidaris, Kandys und gefülltem Köcher über der linken 
Schulter im archaischen Laufschema rechtshin, mit 
beiden Händen den gespannten Bogen haltend. Boden- 
linie und Pkr. 

%. Reitender Satrap wie auf Nr. 12, aber ohne Bogen 
am Sattel; im Felde rechts oben Stern mit acht Strahlen. 
Pkr. 

Gr. 15,02. München. Imhoof-Blumer a. a. O. 519, 2, abgebildet Six, 

Num. Chron. 1877, 82, 2 Taf. II 2. 


» 15,00. Paris. Babelon, Achemenides S. CXXIV und 92, 623 
Taf. XVII 16. 


15. S. 24. — Ebenso, ohne Schriftzeichen. 
À. Ebenso; hinter dem Reiter O, unter dem Pferde 
Delphin rechtshin. 


Gr. 14,85. Paris. Babelon a. a. O. 91, 621 Taf. XVII 15; Stempel- 
varietäten a. a. O. Nr. 620 und 622 Taf. XVII 14 
und Six a. a. O. 82, 5. 


16. S. 22. — Ebenso; hinter dem Könige 4(?) und 
Löwenkopf rechtshin. 
R. Ebenso ; unter dem Reiter Vogel (Adler?) rechtshin. 


Gr. 14,52. Berlin (m. S.) Six a. a. O. 83, 8 Taf. III 5. 


17. S. 24. — Ebenso, ohne Zeichen noch Symbol. 
R. Ebenso, hinter dem Reiter Adlerkopf rechtshin. 


Gr. 14,51. Brit. Mus. Six a. a. O. 83, 7. 


18. S. 23. — Ebenso, vor dem Könige Blitz. 


(108) — 268 — 


Gr. 14,90. Berlin, Das k. Miinzkabinet 1877, Nr. 808. 
» 14,31. M. 8. 


19. S. 24. — Ebenso, ohne jedes Zeichen. 


Gr. 15,33. München. Ueberprägt, der frühere Typus ist leider nicht 
zu erkennen. Auf diesem Exemplare fehlt auch der 
Köcher des Königs. Andere Exemplare, Six a. a. O. 
83, 9. 


20. S. 24. — Ebenso, hinter dem Reiter Kopf des 
bärtigen Herakles mit Löwenfell rechtshin. 


Gr. 14,80. Berlin (M. S.). Head, Coins of Lydia and Persia 46, 12 
Taf. III 15. 
» 14,70. Brit. Mus. Six a. a. O. 82, 1 Taf. III, 1. 


21. S. 22. — Ebenso, BA hinter dem Könige. 
#. Ebenso, mit Herakleskopf. 


Gr. 15,03. Sir H. Weber. Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen II 519, 
3 Taf. XIX 24, | 


22. S. 23. — Ebenso, BA im Abschnitt, im Felde !. P. 
À. Ebenso, mit Herakleskopf. 


Gr. 15,10. Verkaufskatalog, London, 2. Mai 1905, Taf. I 28. Hier 
Tafel V Nr. 19. 


Das letzte Stück, das mir 1898 zum Kaufe angeboten 
wurde, stammt wie alle anderen meiner Sammlung aus 
Kleinasien, und zwar stets aus Partien ionischer, 
lydischer und karischer Münzen, niemals zusammen mit 
kyprischen oder phönizischen. 

Zu dieser Gruppe ist auch eine kleine Kupfermünze 
mit gleichen Typen zu zählen !. Die Obolen, Babelon 
a. a. O. Nr. 624-626 Taf. XVII 17 u. 18, dagegen sind 
kvprisch. 


1 Six a. a. O. 83, 10 Taf. 111 7. 


— 269 — (109) 


Die Thatsache, dass der Stater Nr. 11 mit dem Bilde 
des Grosskönigs eine Prägung des Hekatomnos dar- 
stellt, führt sofort zu der Vermuthung, dass diese 
Prägung nicht die einzige ihrer Art geblieben sei, und 
folglich zurück zu dem Vorschlage den J.-P. Six, Num. 
Chronicle 1877, S. 81 ff. gemacht und begründet hat, 
dass nämlich die Münzgruppe Nr. 12-22 den Hekatom- 
niden zuzuschreiben sei. Gegen Babelon’s Zutheilung 
derselben an Euagoras II, als dieser vom Jahre 351/50 
bis 349 persischer Satrap über Kypros war, fand ich 
bereits Gelegenheit mich Kleinasiatische Münzen II 529 
auszusprechen und seither trat Hill in seiner schönen 
Einleitung zum Kataloge der griechischen Münzen von 
Kypros S. CIX auf meine Seite, sich insofern freilich 
täuschend dass er aus der Fabrik der Tetradrachmen 
auf phönizischen Ursprung schliesst. Denn dieser ist 
ausgeschlossen durch den kleinasiatischen Münzfuss, 
durch das den phönizischen Münzen fremde Beisetzen 
griechischer Symbole, durch das Vorkommen der griechi- 
schen Aufschrift BAsdsds und schliesslich durch den 
meist scharfen Randschnitt der Schrötlinge, der über- 
einsimmt mit dem der Hekatomnidenmünzen von 
Halikarnassos und der für ionisch gehaltenen Satrapen- 
statere. Auch der Schnitt der Typen weist nicht auf 
gleichzeitige phönizische Gepràge; neben vernachläs- 
sigten Stempeln findet man auch solche von feiner 
Ausführung, z. B. die von Nr. 22. 

Zur Abweisung der Zutheilung der Gruppe an Euagoras 
oder eine der Gegenden der kleinasiatischen Südküste 
ist früher Gesagtes zu wiederholen. Weder in diesen 
noch auf Kypros wurden jemals Tetradrachmen klein- 
asiatischen oder rodischen Systems geprägt, und was 
die Stücke der Phönizien zugekehrten Städte Salamis 
und Amathos von 6,50 bis 7,00 Gr. betrifft, entspricht 
ihr Gewicht besser dem der gleichzeitigen phönizischen 
Prägungen als einem bereits reduzierten rodischen von 


(110) — 270 — 


43 bis 14 Gr. Sollte aber auch rodisches System ange- 
nommen werden, so wäre dies für unsere Frage deshalb 
nicht von Belang, weil während der kaum zwei Jahre, 
da Euagoras zurn Satrapen über Kypros eingesetzt war, 
von diesem niemals eine Prägung vorausgesetzt werden 
kann, die sich, nach der Zahl und dem verschiedenen 
Style der Stempelvarietäten ‘zu urtheilen, auf Jahrzehnte 
erstreckt haben musste. 

Nachdem somit Phönizien, Syrien, Kvpros und die 
Satrapien von Kilikien bis Lvkien als Ursprungsgebiete 
unserer Satrapenstatere beseitigt sind, Können dafür nur 
noch Karien und Ionien in Betracht kommen. Für die 
karische Satrapie spricht von vornherein nicht nur die 
Composition des grossen Münzfundes auf Kalymna* und 
die seitdem constaticrte Provenienz der in Frage 
stehenden Statere®, sondern auch der Umstand, dass 
diese eine Gruppe bilden, die sich von der als ionische 
Satrapenprägung betrachteten wesentlich unterscheidet * 
und dass ferner eine sichere Satrapenprägung des 
Hekatomnos (Nr. 11) bereits bekannt ist. Von letzterer 
weichen die jüngeren Statere Nr. 12-22 darin ab, dass 
die ganz vereinzelt stehende Darstellung des Grosskönigs 
als stehender Bogenschütze durch die in den Satrapien 
allgemein vorbildliche der Dareiken, der mylasische Zeus- 
typus aber durch das Reiterbild des Satrapen und Dynasten 
selbst ersetzt wurden. Das erste der neuen Königsbilder 
(Nr. 12), eine genaue Nachahmung der ionischen Statere, 
von denen einer mit der Beischrift PYOATOPHs bezeichnet 
ist, kann noch in die Zeit des Hekatomnos gehören; das 
andere, wo der König schiessend erscheint, führte 

! Den hier beschriebenen bis jetzt bekannten zehn Tetradrachmen sind mindestens 
chenso viele blosse Stempelvarietäten beizuzahlon. 

2 Borrell, Num. Chron. TX 165 ff.; ausser persischen Siglen bloss Silber von Rodos, 
Kalymna, Kos, Knidos, der Satrapen Maussollos, Idrieus und Pixodaros, sowie einige 
der hier beschriebenen Satrapenstatere Nr. 14-22. 

35. oben die Bemerkung zu Nr. 22. 

‘Vel. Babelon a. a. O. 56, 381 ff.; Taf. IX 17 u. 18; Kat. Brit. Mus. Ionia 


Taf. XXXI 1-3 Ueber die Provenienz der Kupfermünzen mit gleichen Typen, 
s. Imhoof-Blumer, Kleinus. Münzen 115%, 4. 


— 271 — (111) 


wahrscheinlich Maussollos ein. Den grössten Theil der 
Münzen könnte, wie schon Six bemerkte, Pixodaros 
geprägt haben, der einzige Hekatomnide, von dem sonst 
keine Tetradrachmen bekannt sind. Ob Mylasa die 
Prägestätte der Satrapenmünzen geblieben war, ist schon 
deswegen nicht wahrscheinlich, weil Maussollos diese 
Stadt unbefestigt gelassen hatte!; man wird daher, wenn 
nicht einen anderen festen Ort, Halikarnassos dafür vorzu- 
schlagen haben, wo demnach simultan für die hellenische 
Bevölkerung und, zum Ausdrucke der Anerkennung des 
persischen Oberherrn, für dessen Truppen geprägt 
worden wäre. Dass auf den Satrapenmünzen aramäische 
Schriftzeichen stehen, darf nicht befremden; auf die 
Namen der karischen Dynasten sind sie jedoch nicht zu 
beziehen, so wenig als das griechische Zeichen P? (Nr. 22) 
oder die Zeichen B, E, I, M, ME, O, P der gleichzeitigen 
Münzen mit Apollonkopf und Zeus. Auch deuten die 
Beizeichen Stern, Delphin, Löwenkopf, Adler, Adlerkopf, 
Blitz, Herakleskopf, vorwiegend rein griechischer Art, 
nicht etwa auf eine Verschiedenheit der Münzstätten ; 
wie anderswo stehen sie einfach für Beamtensymbole. 

Aus dem Gesagten geht hervor, dass die Tetradrachmen 
kleinasiatischen Systems mit den Typen Grosskönig und 
reitender Satrap sicher aus dem vordern Kleinasien 
stammen, und die Six’sche Zutheilung derselben an die 
Hekatomniden ihre volle Berechtigung hatte. 

Zum Schlusse sei hier noch eine Varietät der für 
ionisch gehaltenen Satrapentetradrachmen verzeichnet. 


23. S. 23. — Der Grosskönig wie auf Nr. 12, im Felde 
links A. 


1 Judeich a. a. O. 240. 

? Der mir gemachte Vorschlag, P als Initiale des Namens Orontopates — auf 
Münzen POONTOPATO geschrieben -- zu erklären, ist als blosser Einfall zu 
betrachten. Bei Nennung dieses letzten der karischen Satrapen ist zu bemerken, dass 
dieser während seiner anscheinend kurzen Herrschaft eine verhältnismässig bedeutende 
Prägung von Tetradrachmen vornehmen konnte, von der bis jetzt fünf oder sechs 
Stempelvarietäten bekannt sind. 


(112) — 272 — - 


À. Granulierter Einschlag. 
Gr. 14,97. M. S. Abgebildet Kut. Th. Prowe 1904 Taf. IX 1337. 


Ausser den anepigraphen Stateren dieser Gattung 
waren bis jetzt nur zwei mit Schrift bekannt, die mit 
AH und PYOATOPHE'; an diese reiht sich nun dieser dritte 
mit AT. 


Berichtigung. 


Der S. 8 erwähnte Fund römischer Silbermünzen 
stammt nicht aus dem karischen Antiocheia, sondern 
aus der römischen Colonie Antiochia in Pisidien, dem 
heutigen Yalovad). 


F. IMHOOF-BLUMER. 


(Fortsetzung folgt.) 


1 Kat. Brit. Mus. Ionia Taf. XXXI 1 u. 2. In einem so eben erschienenen inte- 
ressanten Artikel über griechische Prägungen in Baktrien und Indien (Num. 
Chronicle 1906, 6) versucht Head diese Statere für die Sogdiane zu beanspruchen. 
Diesem Vorschlage vermag ich mich aus mehrfachen Gründen nicht anzuschliessen. 
Es sei hier bloss hervorgehoben was ich Kleinas. Münzen N 520, 4 constatierte, 
dass nämlich die Fundstellen der gleichtypigen Kupfermünzen kleinasiatische sind. 
Aus der Provenienz kleiner Kupfermünzen ist bekanntlich sicherer auf ein Präge- 
gebiet zu schliessen, als aus der Herkunft seltener Gold- und Silberstücke, die sich 
weithin verbreiten konnten. Wie die auf S. 108 erwähnte Bronzemünze zweifellos zu 
der Statergruppe mit dem reitenden Satrapen gehört, so ist auch das Silber mit 
Grosskönig und granuliertem Einschlag nicht von den in der Regel in Kleinasien 
gefundenen Kupfermünzen mit den gleichen Typen zu trennen. 


MELANGES 


La Gazette numismatique (belge) a terminé, il y a quelque 
temps déjà, sa neuviéme année d’existence. Dans le dernier numéro 
de 1904-1905, son fondateur, notre honorable collègue, M. Ch. Dupriez, 
annonce à ses lecteurs que ses occupations commerciales toujours plus 
absorbantes l’obligent à céder la place à un autre. Pendant les neuf 
ans qu'il dirigea ce modeste périodique, M. Dupriez l’a fait marcher 
de progrès en progrès et a su s'attacher des collaborateurs de talent; 
il a été assez heureux pour que l’un d’eux, dont le renom scientifique 
a dès longtemps franchi les frontières de son pays, voulût bien 
continuer la tâche entreprise: 

Nous avons nommé M. Fred. Alvin, conasrvatalià du Cabinet des 
médailles de Bruxelles. Ce nom est une garantie de succès. 

Avec l’année 1905, le Klub der Münz- und Medaillen- 
freunde a modifié son nom. Cette société s’appelle dorénavant 
Oesterreichische Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde. En plus 
des Mittheilungen, qui continueront à paraître et qui sont destinés 
plus spécialement aux courtes informations, elle édite une Zeilschrifi 
für Münz- und Medaillenkunde contenant les articles d’une certaine 
étendue. Ce nouveau périodique est dirigé par un comité de rédaction 
composé actuellement de MM. Blaschek, von Hôfken, Renner ct von 
Zambaur. Elle publie encore une Bibliotheca nummaria austriaca 
dont l’auteur est M. R. von Hôfken. Ce travail est imprimé d’un seul 
côté de la page, de façon que les différents titres dont il se compose 
puissent être découpés et collés sur du carton pour en faire des fiches. 
Les nouveaux ouvrages peuvent être ainsi catalogués et intercalés en 
tout temps. Pour ceux qui désireront garder ce volume en feuilles il 
sera publié de temps en temps des tables qui faciliteront les recherches. 

Jusqu'ici M. von Höfken a publié les noms de deux cent septante- 
quatre ouvrages se rapportant tous à la numismatique de l'Autriche. 

H. C. 

La loi italienne sur l’exportation des objets d’art et 

des monnaies anciennes. — Pendant une longue période de 


REVUE NUM. T. XIII. 18 





— 974 — 


temps l'Italie a été volens nolens le fournisseur attitr& de tous les grands 
musées d’antiquites et d’art de l’Europe. Bien souvent elle ne jouait 
ce rôle qu’à son corps défendant et ses trésors lui étaient enlevés par 
les conquérants qui se croyaient autorisés à la déposséder pour lui 
apprendre ce qu’il en coûte d’être le plus faible. Une partie du patri- 
moine artistique ravi enrichissait ainsi — sans bourse délier — les 
dépôts étrangers. 

Après les conquérants sont venus les milliardaires américains qui à 
coups de banknotes et de dollars ont obtenu le même résultat que les 
premiers, si bien que cette nation chez qui vont tous ceux qui désirent 
parfaire leur éducation artistique a dû édicter une loi destinée à défendre 
les objets d’art qui lui restent en en prohibant la sortie de son terri- 
toire. 

Dernièrement, oubliant que dépasser le but c’est manquer la chose, 
les Conseils de la nation ont étendu les effets de la loi aux monnaies 
antiques, aux monnaies, médailles et jetons du moyen âge et de la 
Renaissance, de telle façon qu'il ne pourra plus y avoir dorénavant 
de relations régulières entre numismates italiens et étrangers, sans 
compter que le commerce des monnaies devient impossible avec la 
Péninsule; en particulier, il ne faut pas que les marchands italiens 
songent à faire des envois à choix au dehors ou vice-versa. 

Aussi si nous comprenons, tout en faisant certaines réserves, les 
raisons qui ont pu dicter la loi au sujet des objets d’art qui sont la 
plupart du temps uniques, nous ne comprenons pas son application 
aux monnaies. Si parmi celles-ci il en est d’uniques ou de très rares il 
en est aussi d’excessivement communes; or, avec la loi on empêche 
les possesseurs de ces dernières d’en tirer parti. Pour le profit de qui? 
C’est à se le demander. 

En outre, si le possesseur d’une pièce très précieuse pour la numis- 
matique italienne, füt-elle unique, estime de son intérêt de la vendre 
à l'étranger, ce n’est pas la loi qui l’inquiétera beaucoup, l’objet étant, 
de par sa dimension restreinte, des plus faciles à dissimuler, même 
aux yeux du douanier le plus fin et le plus habile. 

Plus que toute autre, cette loi incite à la fraude. Nous avons peine 
à croire que ce soit le résultat qu'en attendaient les législateurs ; 
aussi ne sommes-nous pas étonnés en apprenant que la Société italienne 
de numismatique s'efforce de faire rapporter ce qu’elle considère 
comme une erreur. 

Nous lui souhaitons bon courage et bonne chance. H. C. 











— 275 — 


Enquéte monétaire suisse de 1905. Résultats prin- 
cipaux. — Afin d’obtenir un tableau aussi exact que possible de 
notre circulation monetaire, le Departement des finances, autorisé par 
le Conseil fédéral, a fait procéder, le 23 janvier dernier, avec l’aide 
d’établissements financiers du pays, à un recensement des billets de 
banque et des monnaies. Les principaux résultats viennent d’en étre 
publiés sous la forme suivante: 


TOTAL GENERAL DES SOMMES RECENSEES 


I. Billets de banque..................... Fr. 62,379,376 99 
II. Monnaies d'or ....................... » 22,528,126 08 
III. Grosses monnaies d’argent............. a 17,953,248 54 
IV. Monnaies divisionnaires d’argent........ » 3,262,976 78 
V. Monnaies de nickel et de euivre ........ » 876,627 15 


Fr. 107,000,355 54 

En 1892, l’enquöte monétaire n'avait porté que sur les grosses 

monnaies d'argent et les monnaies divisionnaires d'argent; il avait été 
recensé : 


Grosses monnaies d’argent................. Fr. 23,036,835 — 
Monnaies divisionnaires d'argent ........... » 1,619,751 — 


Fr. 24,656,586 — 
I. BILLETS DE BANQUE 


Billets suisses .,.......................... Fr. 60,001,150 — 
Billets français ................,......... » 109,359 90 
Billets allemands......................... » 962,606 02 
Billets d’autres Etats .........,....... cu. DD 706,261 07 


Fr. 62,379,376 99 


Pièces suisses, ........,................., Fr. 6,042,140 — 
Pièces françaises ......................... » 13,690,740 — 
Pièces italiennes ......................... » 849,640 -— 
Pièces belges........................,... » 930,980 — 
Pièces grecques.......................... n 25,490 —- 

Total de l’Union monétaire latine Fr. 21,538,990 — 
Piéces autrichiennes de 8 et de 4 florins ..... ’ 314,210 — 
Pièces allemandes ........................ » 471,126 74 
Pièces d’autres Etats ..................... » 203,799 34 


Fr. 22,528,126 08 





— 270 — 


III. GROSSES MONNAIES D'ARGENT 


Pièces de cing-francs de l'Union monétaire latine. 


1892 1905 

Pièces suisses......... 3 °/ Fr. 1,190,420 — = 1 °/o 
Pièces francaises ...... 24 Jo » 6,580,695 — = 36 °/ 
Pièces italiennes....... 63 ‘Jo » 6,588,715 — = 37’ 
Pièces belges ......... 9 Jo » 3,371,830 — = 19% 
Pièces grecques ....... 1° » 206,940 — = 1 fo 

Total Fr. 17,938,600 — = 100 °/ 

Autres grosses pièces d'argent. 

Pièces allemandes ............. Fr. 11,141 34 
Pièces d’autres Etats........... » 3,507 20 


Total Fr. 17,953,248 54 


IV. MONNAIES DIVISIONNAIRES D’ARGENT 





1892 1905 

Pièces suisses... ....... 34 °f Fr. 2,082,909 — = 65 Vo 
Pièces francaises ...... 13 ‘Jo » 857,235 — = 27 °/ 
Pieces belges ......... 3% » 233,531 — = 7 ‘Jo 
Pièces grecques ....... 1% » 40,271 50 = 1 °) 
Pièces italiennes. ..,... 49 %o » 7,582 50 = (0,02 °/o) 
Total de l'Union monétaire latine. 100 °/ Fr. 3,221,529 — = 100 % 

Pièces allemandes ,,........... » 36,128 71 

Pièces d'autres Etats ........... » 5,319 07 

Total Fr. 3,262,976 78 

V. MONNAIES DE NICKEL ET DE CUIVRE 

BillOn swsse: runs Fr. 870,861 52 
Dillon franeais. Sauna Li Lente nes » 623 94 
Billon italien: 420804000 an » 2,311 36 
Billon allemand: usa se a ae » 2,830 33 
Fr. 876,627 15 


Berne, le 7 juin 1905. Departement fédéral 
des Finances ct des Douanes. 
Distinctions. — Notre collègue M. Fernand Mazerolle, l’auteur 
érudit de Vouvrage sur les Médailleurs francais, du xv* siècle au 





— 277 — 


milieu du xvu°, a été élu membre résidant de la Société nationale 
des antiquaires de France. 

D’autre part, dans sa séance du 4 mars dernier, la Société francaise 
de numismatique a appelé & sa presidence M. Paul Bordeaux, notre 
aimable collègue, bien connu de ceux qui assistent à nos assemblees 
annuelles. 

Toutes nos félicitations. 

Nous avons appris également, avec un vif plaisir, que MM. Huguenin 
freres, du Locle, les seuls graveurs-ciseleurs suisses ayant exposé a 
Liège, avaient obtenu le grand prix d’honneur. 

M. le professeur Arnold Luschin von Ebengreuth, membre honoraire 
de notre Société, vient d'être nommé, par S. M. Francois-Joseph I", 
membre de la Chambre des seigneurs d’Autriche. 

M. Georges-A. Werner, à Leipzig, également membre de notre 
Société, possesseur du célébre comptoir de numismatique Zschiesche 
et Kœder, a fêté le 1°" septembre 1905 le cinquantiéme jubilé de 
fondation de cet établissement. | 

Portraits sur des monnaies. — Si l’on en croit un article, 
publié par M. L. Forrer dans la Frankfurter Numismatische Zeitung, 
la Britannia qui se trouve sur les farthings anglais de 1655 serait le 
portrait de la duchesse de Richmond, surnommée par le chevalier de 
Grammont : « la plus jolie fille du monde ». 

De méme le buste qui se voit sur les sous de l’an III de la première 
République reproduirait les traits de M™* Récamier, coiffée du bonnet 
phrygien. 

Nécrologie. — Alphée Dubois, le célèbre graveur en médailles et 
en pierres fines, est décédé le 6 septembre dernier & Clamart. Né a 
Paris en 1831, il était chevalier de la légion d’honneur. On se rappelle 
que ce fut lui qui fut chargé, par le Conseil fédéral, de graver la 
medaille officielle du sixième centenaire de la fondation de la Confe- 
deration. Cette œuvre, qui ne rallia pas tous les suffrages, fut même 
séverement critiquée par plusieurs, en particulier dans notre Bulletin 
de 1891. 

Comptes rendus et notes bibliographiques. — Traité 
de numismatique du moyen age, par Arthur ENGEL, ancien membre 
des Ecoles frangaises de Rome et d’Athénes, et Raymond SERRURE, 
expert; 3 vol. in-8 d’ensemble, 1459 p. avec 1968 fig. Paris, Ernest 
Leroux, t. I 1891, t. II 1894, t. III 1905. 

Tous les amateurs de numismatique connaissent déjà depuis 


— 278 — 


plusieurs années les précieux manuels, à la fois historiques et numis- 
matiques, consacrés par MM. Engel et Serrure à l’étude de toutes les 
monnaies émises dans les divers Etats de l’Europe, depuis la chute de 
l'empire romain d'Occident jusqu’à nos jours. Les auteurs les ont 
subdivisés en deux parties principales et leur ont donné deux titres 
différents; leur Traité de numismatique du moyen äge s'étend de la 
chute de l'empire romain jusqu'au xv° siècle; le Traité de numisma- 
tique moderne et contemporaine, en deux volumes d’inegale étendue, 
part de l'apparition des monnaies d'argent à flan épais et ne s'arrête 
qu’au commencement du xx° siècle. Mais les deux ouvrages forment un 
tout et se continuent sans nulle interruption ni changement de plan. 

Les deux premiers volumes de la numismatique du moyen âge 
comprenant, l’un, toute la période barbare (Vandales, Burgondes, 
Wisigoths, etc.) et carolingienne, l’autre, toutes les monnaies des siècles 
suivants antérieures à l'apparition du gros d'argent, ont déjà vu le 
jour il y a une douzaine d’années, en 1891 et 1894, et avaient été 
suivis des deux volumes de numismatique moderne. Il existait donc, 
dans le grand tableau que MM. Engel et Serrure se proposaient de 
tracer, une lacune vivement regrettée, car elle portait sur la période 
si riche et si intéressante des xin°, xrv° et xv° siècles. La mort préma- 
turée de l’un des auteurs, M. Serrure, a certainement été la cause du 
long retard subi par la publication de cet indispensable complément 
de l’œuvre. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer aujourd’hui 
que M. Engel a terminé l'œuvre commune et que le tome III de la 
Numismatique du moyen âge est digne de ses devanciers du moyen 
âge et des temps modernes. i 

Le travail qui a été ainsi mené à bonne fin représente une somme 
colossale de recherches et d’efforts; il a exigé une extröme sagacité, 
des connaissances encyclopédiques, une expérience merveilleuse des 
monnaies et de leur lecture souvent si difficile au moyen äge. 

Les collectionneurs trouveront tout dans ces précieux volumes : les 
elements de la bibliographie numismatique, la chronologie des person- 
nages au nom ou à l’effigie desquels sont les monnaies, les explications 
nécessaires sur le système monétaire et les modes de fabrication, sur 
les abreviations usitées dans les légendes, sur les imitations de types 
connus, etc. La longue Introduction par laquelle débute le tome 
premier est, à cet égard, un véritable vade mecum, non pas seulement 
pour les novices, mais encore pour les spécialistes. Puis, pour chaque 
pays, toutes les monnaies réellement intéressantes et typiques sont 








— 279 — 


décrites avec soin, avec d’excellentes figures à l’appui. Partout la 
géographie historique marche de pair avec l’histoire monctaire. 

Nous ne pouvons songer à donner ici un tableau, möme succinct, de ce 
que contiennent les trois volumes du moyen äge. Il faudrait transcrire 
les Tables des mutières, qui sont fort détaillées, et il ne nous semble 
pas qu’il y ait intérêt à le faire. Les auteurs passent en revue succes- 
sivement chacun des grands Etats ou des grandes régions politiques 
en lesquelles l’Europe a été partagée dans le cours des siècles; puis, 
dans chacune de ces grandes régions, ils étudient la numismatique des 
diverses petites souverainetés (principautés, villes, abbayes), qui 
avaient le droit de battre monnaie, en fournissant tous les renseigne- 
ments historiques nécessaires, tant sur ce droit en lui-méme que sur 
les personnages qui l’ont exercé. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple 
pouvant spécialement intéresser les lecteurs suisses, dans le très long 
chapitre consacré à l’Allemagne de l’époque saxonne et franconienne, 
ils réservent un paragraphe spécial à la Souabe et à la Suisse, com- 
mencent par étudier les monnaies sorties des ateliers impériaux de 
Zurich et de Coire, puis passent en revue celles des évêchés de Bâle, 
de Constance et de Coire, des abbayes de Reichenau, Stein et Zurich; 
les bractéates carrées de Zofingue, de Berne, de Saint-Gall, etc. Dans 
la période suivante, du xım“ au xv* siècle, nous trouvons des para- 
graphes consacrés à l’évéché de Bâle, aux villes de Bâle, Soleure, 
Berne, Burgdorf, Fribourg, Lucerne, Saint-Gall, Zurich, Schaff- 
house, etc. Nous ajouterons, en passant, que le tome III renferme, à la 
fin, un très curieux chapitre sur les monnaies internationales (esterlin, 
gros tournois, florin d’or de Florence, mouton d’or de Jean le 
Bon, etc.), ainsi que sur les imitations et contrefaçons si fréquentes au 
moyen âge. 

MM. Engel et Serrure ont rendu, par la publication de cette œuvre 
magistrale, à la science numismatique et à ses nombreux adeptes un 
service dont on ne saurait leur être assez reconnaissant. 

Ernest LEHR. 

— Nicolò Paraporoui. Nicolò Tron e le sue monete (1471-1473). 
Milano, 1901, br. in-8 de 18 p. avec fig. dans le texte. (Extr. de la 
Rivista italiana di numismatica, 1901.) 

En 1893, M. le comte Papadopoli a publié un premier volume sur 
le Monete di Venezia allant des origines du monnayage vénitien a 
Christophe Moro. Depuis lors, il travaille à la suite de cette histoire, 
dont on nous annonce la prochaine impression. 


— 280 — 


La présente brochure en est un des chapitres parus dans la Rivista 
pour la plus grande satisfaction de ses lecteurs. 

Comme tout ce qui sort de la plume de son auteur, la partie des- 
criptive, qui ne comprend ici que vingt-huit pièces, est précédée d’une 
notice historique marquée au coin de la plus süre erudition. 

Si Nicolö Tron n’a pas frappé de nombreuses especes, son court 
passage & la téte des affaires publiques de sa patrie a eu une heureuse 
influence au point de vue économique; ce fut lui en effet qui réprima 
les désordres monétaires qui s'étaient introduits dans la puissante 
république, non sans en profiter cependant, car il fit figurer son propre 
portrait sur les monnaies, alors que cela était interdit par la loi. 

Un autre chapitre inédit de cette même histoire monétaire est: 

— Nicolö Papadopoli, Sebastiano Venier e le sue monete(1577-1578), 
br. petit in-4 de 23 p. avec fig. dans le texte et couverture illustrée 
de deux blasons. | 

Ce charmant opuscule est une publication de circonstance dédiée à 
la cousine de l’auteur, M”° Sophie Persico, à l’occasion de son mariage 
avec M. le comte Sébastien Venier, descendant du doge du même nom. 
Ce distingué magistrat mourut avant d’avoir achevé la dernière année 
de son règne à la suite du chagrin que lui causa un terrible incendie 
du palais des Doges, fléau qui amena la destruction de nombreux 
mémoires précieux et de trésors historiques et artistiques. 

Le nombre des pièces de ce prince s’élève à soixante-huit. H.C. 

— Vicomte Baudoin de JonGuE. Sceau-matrice de Robert de Bavay, 
abbé de Villers (1761-1782). Bruxelles, 1904, br. in-8 de 9 p. avec fig. 
dans le texte. (Extr. des Annales de l Académie royale d'archéologie 
de Bruxelles.) | 

Parmi les nombreuses notices consacrées par M. de Jonghe & la 
numismatique, il s’en trouve six faisant connaitre des sceaux rares ou 
ignorés; celle que nous analysons est de ce nombre. 

L’ancienne abbaye de Villers fut bätie, en 1147, sur les bords de la 
Thil par S. Bernard, le célèbre fondateur de l'ordre des Cisterciens; elle 
exista jusqu’à la fin troublée du xvi siècle, époque où elle partagea 
le sort que subirent de nombreux établissements religieux. Elle fut 
saccagée et brûlée par invasion française puis finalement abandonnée. 

L'abbaye reconnaissait au temporel l'autorité du duc de Brabant; 
elle était sous la direction d'un abbé mitre et crossè choisi par le 
gouvernement des Pays-Bas parmi trois candidats présentés par les 
religieux. 

















— 21 — 


Robert de Bavay fut elu le 12 décembre 1764 en depit des propo- 
sitions faites; il fut titulaire de sa charge, remplie & la satisfaction 
de tous, pendant dix-sept ans. 

Ce prelat se servait & l’ordinaire de deux sceaux; un troisiéme, 
celui dont on nous donne la description, était inconnu; il porte au 
centre un écu ovale trés ornementé aux armes blasonnées, posé sur 
deux crosses tournées en dehors et sommé de la mitre épiscopale. 

I. R. 

— Nicolò PapapopoLi. Monete trovate nelle rovine del campanile 
di S. Marco. Milano, 1904, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte. 
(Extr. du Bollettino di numismatica, octobre 1904.) 

Chargé d’examiner les monnaies trouvées dans les ruines du Cam- 
panile de Saint-Marc, & Venise, M. Papadopoli a écrit la présente note 
où il consigne le résultat de ses observations. 

Les pièces qui n’offraient aucune rareté étaient dispersées dans les 
diverses parties de l’édifice, où elles avaient été égarées par les visi- 
teurs. On ne saurait admettre qu’elles fissent partie du méme trésor. 
Ce sont des pfennig de Henri IV de Bavière (1394-1450), des pfennig 
de Ferdinand I pour l’Autriche supérieure, pour la Carinthie et pour 
la Bohöme, des pfennig de Salzbourg et enfin de petites monnaies 
vénitiennes. Chose curieuse à constater, toutes ces pièces appartiennent 
au xv° et à la première moitié du xvi° siècle. 

Si, regardées une à une, elles ne retiennent pas l'attention, le fait 
d'être réunies nous renseigne — grâce à la science de l'honorable 
président de la Société italienne de numismatique — sur une partie 
de l’histoire monétaire de Venise. 

Sous le doge Fr. Foscari, la Monnaie de Venise frappa du billon en 
si minime quantité qu'on dut recourir à celui des pays voisins, spécia- 
lement à certains deniers de forme irrégulière, plutôt carrée que 
ronde, provenant d'Allemagne, d'Autriche et de Carinthie. Ce numé- 
raire circula à Venise pendant tout le xv° siècle. 

Un décret du Conseil des Dix, rendu le 16 septembre 1497 et 
confirmé le 31 août 1499, décria ces monnaies appelées dezzi et 
ordonna la frappe de sous et de demi-sous d'argent. 

M. Papadopoli croit que l’origine du mot dezzo doit être cherchée 
dans le batzen allemand, correspondant à bees en slave, ce qui signifie 
une petite monnuie. 

Malgré sa consonnance exotique le mot be::0 se maintint dans la 
langue italienne et figure dans le Dictionnaire de la Crusca avec la 


_ 989 — 


signification d'argent monnayé. Encore aujourd’hui, dans le dialecte 
vénitien, beszo désigne une pièce de monnaie quelconque. 

Par ces quelques extraits on voit combien la plus modeste trouvaille 
donne souvent lieu à d’interessantes digressions. H. C. 

— A. pe Wirrs. Un patagon de Charles II, roi d'Espagne, frappé 
à Tournai en 1667. Bruxelles, 1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans 
le texte. (Extr. de lu Gazette numismatique, 1903-1904.) 

Dans cette courte note, M. de Witte décrit un patagon inédit de 
Charles II, dont le type est bien connu, mais dont l'intérêt réside dans 
le millésime. Jusqu'ici, en effet, on admettait que l'atelier de Tournai 
avait cessé de fonctionner en 1665; or la pièce signalée recule de 
deux ans cette date. Elle prouve que cet atelier ferma ses portes 
l’année même où les troupes du roi de France Louis XIV s’emparérent 
de la ville. 

Ce précieux document se trouve dans les cartons de M. Ch. Dupriez, 
à Bruxelles. I. R. 

— A. DE Wirre. Une médaille de suinte Wivine, abbesse de Grand- 
Bigard. Bruxelles, 1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans le texte. 
(Extr. de la Gazette numismatique, 1903-1904.) 

Publication d'une de ces nombreuses médailles de sainteté qu'on 
rencontre dans les pays catholiques. Fabriquée au xvin° siècle, cette 
pièce se rapporte à sainte Wivine, qui fut fondatrice et première 
_ abbesse du couvent de Grand-Bigard; elle mourut à la fin de 1170. 
Le couvent était situé à une licue et demie au N.-O. de Bruxelles et 
fut supprimé en 1796. I. R. 

— Rudolf von Hörken. Numismatische Denkmäler auf den Protes- 
tantesmus in Oesterreich. Wien, 1904, br. in-8 de 35 p. avec 3 pl. 
et fig. dans le texte. (Extr. du Jahrbuch der Gesellschaft für die 
Geschichte des Protestuntismus in Oesterreich, XXV. Jahrgang.) 

Les amateurs de pièces se rapportant à la Reformation n’ont, pour 
les guider dans le classement de leurs collections, que des ouvrages 
qui, pour n’étre pas sans valeur, datent de loin déjà. Tels sont ceux 
de Christian Junckler, de Christian Schlegel et de Heinrich Gottlieb 
Kreussler. Encore ces travaux traitent-ils plus spécialement des 
médailles relatives à Luther. 

Si, pour ce domaine spécial de la numismatique, un livre est encore 
à faire, en revanche il a été écrit plusieurs notices sur quelques parties 
de ce vaste sujet; elles sont autant de contributions apportées à l’édi- 
fice qui doit s'élever un jour ou l’autre. 











— 983 — 


De ce nombre est la brochure que nous signalons avec plaisir et 
qui se rapporte aux médailles réformées autrichiennes. Celles-ci ne 
sauraient être bien nombreuses, car chacun sait que l'Autriche est 
très attachée à la religion catholique et que les protestants n'y for- 
ment qu’une fort petite minorité. Des soixante dix-sept pièces décrites, 
quelques-unes ont un caractère historique et général, mais la plupart 
sont des prix des écoles de Styrie, de Carinthie, ete., ou des médailles 
des consistoires de Bohème, Moravie et Silésie. On n’y trouve pas de 
médailles à portraits; c’est ainsi qu'il n’y est question d'aucune piece 
à l'effigie de Jérôme de Prague ou à celle de Jean Huss, précurseurs 
lun et l’autre de la Réforme en Bohème, et qui furent brûlés vifs sur 
une place publique de Constance pour crime d’hérésie. L'auteur ne 
mentionne — nous ne savons pourquoi — aucune médaille des émi- 
grants de Salzbourg, au nombre d’une douzaine environ. Ce fait histo- 
rique, comparable à la Revocation de l’Edit de Nantes, est cependant 
assez important, puisque plusieurs milliers de personnes quittèrent leur 
patrie pour pouvoir rester fidèle à leur foi. H. C. 

— Lucien NaviLLe. Monnaies inédites de l Empire romain. Milano, 
1904-1905, 2 br. in-8 de 8 et 22 p. avec 2 pl. (Extr. de la Rivista 
italiana di numismatica.) 

La numismatique ancienne n'est certainement pas pratiquée en 
Suisse comme il serait a desirer. Rares en sont les amateurs parmi 
nous; aussi faut-il feliciter notre collégue de s’en étre épris et d’avoir 
rassemblé quelques belles series d’imperiales romaines, au nombre 
desquelles se trouvent plusieurs inédites. Dans le but d’ötre agréable 
à ses confrères il vient d’en faire connaître environ une soixantaine. 
Il en est parmi elles de totalement ignorées et d’autres qui ne se diffe- 
rencient de celles publiées précédemment que par de menus détails. 

La plupart ne donne lieu qu’à une simple description, il y en existe, 
en revanche, d’autres qui retiennent davantage l'attention et soulèvent 
des questions difficiles à résoudre, tel l’aureus de Gallien frappé à 
Siscia (n° 6 de la brochure de 1904), avec un revers entièrement nou- 
veau, mais dont l’avers a fait couler pas mal d’encre. De toutes les 
explications tentées jusqu'ici pour justifier la présence d’une couronne 
d’epis ornant la tête de l’empereur, celle imaginée par Eckhel est 
peut-être la plus vraisemblable. Ce numismate supposait que Gallien 
avait voulu se faire représenter en Cérès. Notre collègue adopte cette 
explication mais substitue Proserpine à Cérès pour deux raisons que, 
pour notre part, nous estimons assez probantes. 


— 9284 — 


Nous voulons espérer que notre collégue réservera & notre Revue 
quelques observations au sujet des inédites que sa collection possède 
encore certainement. H. C. 

— Solone AmBrosoLI. Atlantino di monete papali moderne a sus- 
sidio del Cinagli. Milano, 1905, in-18 de XII et 131 pp. avec 200 fig. 
et 1 portrait (prix : 2 fr. 50). 

L’ouvrage classique pour l’&tude des monnaies papales est: celui de 
Cinagli, paru en 1848. La pauvreté de son illustration en est un des 
points faibles. 

Le conservateur actuel du cabinet numismatique du Vatican, 
M. le chevalier Camille Serafini, prépare un Catalogo delle monete 
e bolle pontificie del medagliere Vaticano, qui sera richement illustré. 
En attendant cette publication M. Ambrosoli a estimé faire ceuvre 
utile en éditant, avec le concours de M. U. Hoepli, le libraire bien 
connu de Milan, le petit atlas que nous annoncons. Destiné a servir de 
complément & l’ouvrage de Cinagli, il contient deux cents figures 
reproduisant les principaux types monétaires d’Urbain VIII (Barberini 
de Florence, 1623-1644) à Pie IX (Mastai Ferretti de Sinigaglia, 
1846-1878). 

Chacune de ces figures est accompagnée d’une courte description et 
de la valeur numismatique actuelle de la pièce qu’elle représente. 

Ce petit volume, qui se termine par une table des légendes, 
renvoyant aux monnaies où elles se lisent, sera certainement le 
bienvenu auprès des collectionneurs qui désirent aborder l’étude des 
monnaies papales. En mettant de côté le point de vue historique qui 
est considérable, elle procure à celui qui s’y livre une grande jouissance 
csthétique car, ainsi que nul ne l’ignore, les graveurs les plus 
renommés de la chrétienté ont travaillé pour les pontifes romains et 
ont, en maintes fois, produit de véritables chefs-d’ouvre. H. C. 

— Eugen Baron d'ALBon. Die Affuire Marschall. Wien, 1905, in-4 
de 60 p. avec 4 pl. 

La personnalité dont il est ici question est le réputé sculpteur viennois 
Rodolphe Marschall, qui a succédé à Tautenhayn dans la chaire de 
médaillistique près la cour impériale d’Autriche et qui vient d’étre 
nommé professeur de gravure à l’Académie des beaux-arts. 

Cet artiste, jeune encore, a eu un très rapide avancement, ce que 
les évincés et les jaloux — où n’y en a-t-il pas? — lui reprochent 
vivement. 

On est allé jusqu’à l’accuser de s'être servi, pour le revers d’une de 





— 985 — 


ses médailles, d’un dessin d’un autre et le signant de son propre nom, 
autrement dit d’être un vulgaire plagiaire. 

M. d’Albon prend dans ces pages la défense de l'artiste attaqué. 

H. C. 

— Vicomte Baudoin de Jonaue. Un denier noir frappé à Ypres, 
par Gui de Dampierre, comte de Flandre. Bruxelles, 1905, br. in-8 
de 8 p. avec fig. dans le texte. (Extr. de la Revue belge de numis- 
matique, 1905.) 

La ville d’Ypres, dont l’origine ne semble pas devoir être recher- 
chée plus avant que la seconde moitié du x° siècle, a atteint sa plus 
grande prospérité pendant les xn° et xin° siècles. Elle comptait alors 
deux cent mille habitants et possédait sept églises paroissiales et 
quatre mille métiers à tisser la laine. Ce fut en 1247 que se construi- 
sirent ces fameuses halles qui sont encore aujourd’hui tout son orgueil 
et que connaissent, au moins de réputation, ceux qui admirent les 
chefs-d’ceuvre de l’art sous quelle forme que ce soit. 

Ypres à l'apogée de sa puissance était sous la domination de Gui 
de Dampierre, le seul des comtes de Flandre qui ait frappé, dans cette 
localité, monnaie à son nom. La preuve de ce monnayage se trouve 
dans deux documents et un gros à l'aigle, publiés tous trois par 
V. Gaillard dans son ouvrage sur les monnaies des comtes de Flandre. 

Jusqu'à ces derniers temps on ne connaissait que cette unique pièce; 
précieux reste d’une activité monétaire qui doit avoir été assez consi- 
dérable ainsi que semblent l’attester les documents preeites. Il était 
réservé à M. de Jonghe d’en découvrir et d’en publier un nouveau 
témoin qui consiste en un petit denier noir ct qui constitue l’un des 
fleurons de la numismatique flamande. I. R. 

— Vicomte Baudoin de Jonane. Les monnaies de Guillaume de 
Bronckhorst, baron de Gronsveld (1559-1563). Bruxelles, 1905, br. 
in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte. (Extr. de la Revue beige de numis- 
matique, 1905.) 

Après quelques developpements historiques destines à nous ins- 
truire sur le comté de Gronsveld et à nous renseigner sur la per- 
sonne de Guillaume de Bronckhorst, titulaire de cette seigneurie 
pendant quatre ans, on nous fait la description d’un réjder d'or et 
d’un quart-d’écu d’argent au nom de ce dynaste. Ces deux rares 
monnaies n'étaient pas complètement inédites. Le savant auteur hol- 
landais van der Chijs les avait déjà décrites, mais ne les ayant pas 
vues en nature, il l'avait fait d'après d'anciens tarifs à l'usage des 


_ 986 — 


changeurs. Ces quelques pages qui attirent de nouveau l’attention sur 
elles ne sont certainement pas inutiles. I. R. 

— Alphonse pe WirtE. Monnaie de Bruxelles. Exposition univer- 
selle et internationale de Liège, 1905. La médaille en Belgique au 
xıx° siècle. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 40 p. avec 2 pl. 

Comme toutes les entreprises similaires, l’exposition universelle de 
Liege a fait gémir les presses typographiques. Elle nous a valu, en 
tout cas, ce bref apercu sur l’histoire de la médaille en Belgique au 
cours du siècle dernier. Il est venu à son heure puisque de tous cötes 
des efforts sont faits pour rénover et encourager l’art du médailleur. 

Pour cela, ce qui s’impose des l’abord c’est la connaissance, au 
moins sommaire, des artistes qui nous ont précédés. M. de Witte, en ce 
qui concerne son pays, nous aide de toutes ses forces à nous la faire 
acquerir. 

Charge par le gouvernement belge du classement des médailles 
exposées à Liege par la Monnaie de Bruxelles, grâce aussi à ses 
études antérieures, nul plus que lui n’était capable de mener à bien ce 
travail qui devrait ètre imité ailleurs. 

L’auteur y resume d’une facon aussi breve que claire et instructive 
l’histoire de la gravure en médailles en Belgique depuis le départ de 
Théodore van Berckhel en 1794, c’est-a-dire du moment où la Repu- 
blique francaise annexa ce pays, jusqu'à nos jours. 

Apres la chute du régime autrichien il n’y eut plus dans les pro- 
vinces belges aucun médailleur digne de ce nom; résultat en partie 
dû aux lois françaises qui interdisaient aux particuliers la frappe au 
balancier. Pour les pieces dont on avait besoin, on s’adressait à Paris, 
ou elles étaient gravées au trait par les artistes du pays. Parmi eux 
plusieurs n'étaient pas sans talent. 

Lorsque la puissance napoléonienne eut été anéantie, ce furent 
encore des artistes français qui travaillèrent à la cour des Pays-Bas. 
Il faut arriver à Jean-Henri Simon pour être en présence d’un graveur 
du pays. 

La Révolution de 1830 sépara la Belgique de la Hollande, en en 
faisant une nation indépendante; ce fut alors Joseph Braemt qui grava 
de 1832 à 1864 les monnaies du nouveau royaume. A côté de lui, 
de nombreux artistes s’occupérent de la gravure en médailles. Les 
plus connus de l'étranger sont certainement les trois frères Wiener. 

Actuellement, la Belgique compte toute une pléiade de burins 
distingués, parmi lesquels quelques-uns ont atteint une renommée 
européenne. 


"OT == 


Le plus remarquable de ceux-ci est sans contredit Godefroid 
Devreese, à qui M. de Witte a consacré autre part une Biographie 
avec catalogue de son œuvre !. On peut juger de la maîtrise de cet 
artiste, en jetant un coup d'œil, soit sur la médaille de l'exposition 
internationale des beaux-arts de Liège, soit sur les deux planches qui 
accompagnent le Catalogue et qui reproduisent un certain nombre de 
ses chefs-d’ceuvre. | 

L'auteur qui, au début de son travail, avait indiqué les diverses 
manières de faire une médaille, termine par une liste biographique 
des médailleurs belges du x1x° siècle cités au cours de sa brochure. 

H. C. 

— A. DE Wirtr. Deux monnaies liégeoises inédites de la collection 
de S. A. S. le duc @ Arenberg. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec 
fig. dans le texte. (Extr. de la Revue belge de numismatique, 1905.) 

Des deux monnaies décrites ici pour la première fois, l’une est un 
double patard de Guillaume de la Marck, troisième fils de Jean, sire 
d’Arenberg et de Sedan; c’est une pièce capitale pour l’histoire moné- 
taire de l'évêché de Liège et que M. le baron de Chestret, dans sa 
Numismatique de la principauté de Liège, pourtant si complète, 
déclarait n'avoir jamais rencontré. L'autre est une pièce d’or d’une 
valeur probable de 21 aidants. (L’aidant — 24 sous de Liège), frappée 
par le frère du précédent, Everard de la Marck (1488-1489). 

Ces deux petits monuments monétaires font partie de la collection 
de S. A. S. le duc d’Arenberg, laquelle comprend deux mille monnaies, 
jetons et médailles se rapportant à sa famille. H. C. 

— A. Droz-Farny. Notice historique sur une méduille jurassienne. 
Porrentruy, 1905, br. in-8 de 12 p. avec 1 pl. 

La médaille dont il est ici question est celle qu’offrit en 1838, la 
Société géologique de France à cinq petites villes suisses du Jura en 
souvenir de la réception qui lui fut faite dans ces localités. 

Bien que cette belle pièce, due au burin de B. Andrieu, soit très 
rare, elle n’est cependant pas inconnue; l’intérét de la notice que lui 
consacre M. Droz-Farny ne réside done pas dans la description qu'il 
en fait, mais bien dans les documents qu’il a retrouvés et qui concernent 
soit la réunion de cette association scientifique, soit la médaille elle- 
même. I. R. 

— Karl Anporrer. Schiller-Medaillen. Wien, 1905, br. in-8 de 


1 Gasette numismatique française, t. IX, 1903, p. 337-353 avec pl. 


_ 988 — 


30 p. avec fig. dans le texte. — Travail écrit à l'occasion du centième 
anniversaire de la mort de Schiller, et donné en supplement du pre- 
mier volume de la Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde. 

(Juatre vingt-treize médailles à l’effigie du sublime poete y sont 
décrites ; de ce nombre, soixante et onze étaient visibles à l’exposition 
Schiller, organisée, en mai 1905, au Musée impérial et royal d’art et 
d'industrie, et vingt-deux autres ont été frappees, en divers lieux, pour 
commémorer le centenaire. L’auteur ne parait toutefois pas avoir eu 
connaissance des médailles gravées en Suisse, car il ne mentionne 
pas les pieces dues au talent de Hans Frei et de Jean Kaufmann. S'il 


ne les connaît pas, nous nous permettons de les lui signaler pour son 


Nachtrag, 

Notre pays ne pouvait cependant pas rester en arriére pour honorer 
la mémoire du plus grand écrivain qui a le mieux décrit sa nature 
grandiose, de celui à qui nous sommes redevables du drame qui 
célébre le plus légendaire et le plus connu de nos héros et que nous 
considérons, de ce fait, un peu comme l’un des nôtres. H. C. 

- Du Croce, H.-G. Kalalogus munt en penningverzameling van 
het kon. ned. Genootschap voor munt en penningkunde. Amsterdam, 
J. Müller, 1901. 

Notre confrère M. H.-G. Ducrocq, conservateur des collections de la 
bibliothèque de la Société néerlandaise de numismatique, vient de 
publier le catalogue de la collection de la société. Celle-ci renferme 
déjà 1586 numeros en monnaies et medailles de tous genres, mais 
surtout hollandaises. La collection n’a pas de budget spécial mais 
s'enrichit seulement des dons des membres et des envois de medailles 
modernes que les éditeurs adressent a la Revue hollandaise pour qu'il 
en soit rendu compte. Naturellement ce n’est pas encore bien brillant, 
mais la publication de ce catalogue amenera certainement d’autres 
donations et invitera les membres de la société à faire un choix dans 
leurs doublets pour augmenter cette intéressante collection. 

Tout en recommandant cette genereuse initiative, nous rappelons è 
nos membres que la Société suisse de numismatique a aussi une 
petite collection qui commence à s’enrichir, et que les envois seront 
aussi les bienvenus à l’adresse de M. Henri Cailler, 56, rue du Rhône, 
à Genève. Le nombre des donateurs de la collection de la Société 
hollandaise s’eleve a 105. Nous sommes heureux d’y rencontrer les 
noms de nombreux membres de la Société suisse de numismatique. Le 
catalogue, très sommaire, est classé d’apres les descriptions des 


— 989 — 


ouvrages de Van Mieris, Van Loon, Dugniolle, Verkade et Stephanik 
pour ce qui concerne la partie hollandaise et belge. P.-Ch. S. 

— STORER, Horatio-R. The medals of Benjamin Rush, obstetrician. 
Chicago, 1889, in-12. — Boston medical Library, Report 36, 37, 38. 
Boston, 1899 —1901, 3 livr. in-8. — The medals, jetons and tokens 
illustrative to obstetrics and gynecology. Newport, 1897. (Ext. de New 
England Medical Monthly. — American Journal of numismatics, 
1906, livr. de janvier). 

Le savant médecin americain continue dans ces diverses publica- 
tions l’inventaire si complet commencé il y a bien des années dans le 
journal américain de numismatique, donnant de courtes descriptions 
de toutes les médailles ayant rapport aux médecins et à l’hygiène. Ce 
travail, très consciencieux et tenu constamment & jour, forme un 
excellent répertoire pour les amateurs de cette spécialité. 

Il serait desirable que l’auteur puisse reimprimer en le coordonnant 
ce long répertoire; son utilité y gagnerait. Un de nos regrettés col- 
lègues, le D" Brettauer, de Trieste, qui possédait l’une des plus belles 
collections de monnaies et médailles médicales, a légué ses trésors à 
l’Université de Vienne. Il avait fait un répertoire manuscrit très com- 
plet, qu'il transportait continuellement avec lui et où il inscrivait non 
seulement les pièces qu’il possédait, mais toutes celles qui se trou- 
vaient décrites dans les auteurs ou qu'il observait dans les collections 
visitées par lui. 

L’Université de Vienne est sans doute en possession de cet intéres- 
sant manuscrit. Le meilleur témoignage de reconnaissance qu'elle 
pourrait donner à la mémoire de feu Joseph Brettauer serait de 
publier en un volume cette compilation, fruit de plus de quarante 
années passées & lire, noter et collectionner tout ce qui rentre dans 
cette spécialité. 

Avec le travail de M. Horatio Storer et le livre de Joseph Brettauer, 
nous aurions un inventaire certainement aussi complet que possible. 

P.-Ch. 8. 

— BARRFELDT, D" Emil. Zur Anhaltischen Münzgeschichte. (Extr. 
de Wiener Numism. Zeitschrift, 1905.) 

Ce travail interessant complète l’ouvrage du D" Théodore Elze, 
retrouvé dans sa succession et publié par le D° Luschin von Eben- 
greuth. Il contient de nombreux compléments et des rectifications qui 
seront d’une grande utilité pour les spécialistes. Il donne en même 
temps une bibliographie complète du sujet. P.-Ch. 8. 


REVUE NUM. T. XII. 19 


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— 290 — 


— F. Lenzi et G. Giuccrarpini. Un ripostiglio di quattrini a Monte 
San Savino. (Extr. de Rassegna numismatica, n° 2, Marzo 1906). 

Trouvaille de petites piéces de cuivre italiennes contenant de nom- 
breuses varietes nouvelles. Encore une contribution au futur Corpus 
nummorum italorum. 

— Dompierre DE CHAUFEPIE, D' H. J. pe. Koninklijk Kabinet van 
munten, penningen en gesneden steenen ’s Gravenhage. Catalogus 
der Nederlandsche en op Nederland beirekking hebbende gedenkpen- 
ningen. T. II, 1703-1813. ’s Gravenhage 1906. 

Le premier volume de cet important catalogue a paru il y a quel- 
ques années et rend de trés grands services aux amateurs de medailles 
des Pays-Bas. Il coordonne dans l’ordre chronologique toutes les 
descriptions des ouvrages précédents et des grands catalogues de 
vente, tout en donnant l’inventaire du plus important cabinet hollan- 
dais, celui du musee royal de La Haye. A chacune des descriptions 
sommaires de cet inventaire sont jointes les indications sur le graveur 
et les citations bibliographiques. Ce second volume termine l’ouvrage 
et va jusqu'à la date de 1813; le nombre des pièces décrites est de 
3961; il est accompagné de plarches en phototypie reproduisant les 
pièces les plus curieuses. Un index détaillé des noms des personnages, 
graveurs, localités et faits historiques permet de retrouver très promp- 
tement ce qui intéresse le collectionneur ne recherchant que des 
groupements secondaires. Les personnes s’interessant sp&cialement è 
la Suisse trouveront dans cet inventaire une foule de notices utiles sur 
les pièces gravées par nos compatriotes et de nombreuses medailles 
se rapportant & des personnages ou des événements relatifs a la 
Suisse et surtout à la réformation et au protestantisme. Le prix modi- 
que de cet ouvrage le met & la portée de tous, ce qui est aussi un 
mérite en numismatique. 

Tous nos remerciements à notre savant et très actif collègue, qui 
continue à publier son admirable recueil de médailles des graveurs 
contemporains chez l'éditeur Kleinmann, à Harlem. P.-Ch. S. 


Dépouillement des périodiques. 


Amer. journ. of. num. = American journal of numismatic. 

Anz. für schweiz. Alt. = Anzeiger für schweizerische Altertumskunde. 
Arch. für Bract. —= Archiv für Bracteatenkunde. 

Arch. her. suisses = Archives héraldiques suisses. 

Berl. Münzbl. = Berliner Münzblätter. 

BI. f. Münzfr. = Blätter für Münzfreunde. 





— 99 — 


Boll. di num. = Bollettino di numismatica. 

Bull. num. S. = Bulletin de numismatique (Serrure). 
Gaz. num. D. = La Gazette numismatique (Dupriez). 
Gaz. num. franc. = Gazette numismatique francaise. 
Giorn. arald. == Giornale araldico-genealogico-diplomatico . 
Journ. coll. = Journal des Collectionneurs. 


Mitth. der bayer. num. Ges. = Mittheilungen der bayerischen numismatischen 
Gesellschaft. 


Mitth. des Klubs der Münz- u. Medaillenfr. in W. = Mittheilungen des Klubs 
der Münz- und Medaillenfreunde in Wien. 

Mitth. der cest. Ges. f. Münz. u. Medaillenk. = Mittheilungen der cesterreichischen 
Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde. 

Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler = Monatsblatt der k. k. heraldischen Gesell- 
schaft « Adler ». 

Monatsbl. der num. Ges. in W. = Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft 
in Wien. 

Month. num. Circ. = Monthly numismatic Circular. 

Num. Chron. = Numismatic Chronicle. 

Num. Közlöny = Numizmatikai Közlöny. 

Num. Zeitschr. = Numismatische Zeitschrift. 

Rass. num. = Rassegna numismatica. 

Rev. belge = Revue belge de numismatique. 

Rev. frane. = Revue numismatique. 

Riv. ital. — Rivista italiana di numismatica. 

Tijd. van het Ned. Gen. = Tijdschrift van het koninklijk Nederlandsch Genoot- 
schap voor munt en penningkunde. 

Vjesnik = Vjesnik hrvatskoga arheoloskoga drustva. 

Wiadomosci = Wiadomosei numizmatyezno-archeologiezne. 

Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk. = Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde. 

Zeitschr. für Num. — Zeitschrift für Numismatik. 


Numismatique suisse. — C[AHorn, Aug]. Jetons de péage genevois, 
avec fig. (Journ. Coll., 1904-1905, p. 69). — [?] Le plus ancien thaler 
de Genève (1554), avec fig. (Tbid., p. 118). — [?] Médaille du cente- 
naire de la mort de Schiller, 1905, par J. Kaufmann, avec fig. (Ibid., 
p- 135). — [?] Médailles suisses nouvelles, avec fig. — Médaille offi- 
cielle de la féte federale des sous-officiers, Neuchatel, 1905. — Médaille 
officielle du tir cantonal de Schwytz, 1905. — Plaquette du centenaire 
de la percée du Col des Roches (Ibid., 1905-1906, p. 175). — 
J. M[eiL1). Die Denkmiinze zur Erinnerung an den Durchbruch des 
Simplontunnels, avec fig. (Die Schweiz, 1905, p. 216). — [?] Plaquette 
Hugues Bovy [par M'° Clotilde Roch], avec fig. (Journ. coll., 1904- 


— 999 — 

1905, p. 119). — Serafino Ricci. Medaglistica. La medaglia-ricordo del 
traforo del Sempione, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 58). — Arnold 
Roger. La seigneurie de Franquemont, 2° partie, avec fig. (Month.num. 
Cire., 1905, col. 8632, 8700). — P.-Ch. StreEnLiın. Medaille soleuroise 
inédite, avec fig. (Journ. collect., 1904-1905, p. 54 — Médaille en 
argent coulé de la fin du xvn° siècle). — P.-Ch. S[trRERLIN]. Médaille 
de Schiller, gravée par J. Kaufmann [à l'occasion du Fritschizug 
lucernois de 1905], avec fig. (Zbid., p. 114). — P.-Ch. S[TRŒHLIN]. 
Médaillons de M"° Fulpius, avec fig. (Ibid., p. 143. — Plaquette de la 
Fête des vignerons. — M"° Noémie Dide. — Auguste Dide, auteur de 
la Fin des religions). — F.-A. ZETTER-Coruın. Die alte Münze in 
Solothurn. (Anz. für schweis. Alt., 1904-1905, p. 165). — Voir aussi: 
Moyen age, R. von HOFKEN. 

Numismatique grecque. — ALLOTTE DE LA Fuyr. Monnaies arsacides 
de la collection Petrowicz (Rev. frang., 1905, p. 129, avec pl. HI). — 
Ernst Assmann. Das Stabkreuz auf griechischen Münzen, avec fig. 
(Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 215). — E. BaseLon. Variétés 
numismatiques (suite). X. Drachme de Chalcis (Eubée) contremarquée 
à Ichnae (Macedoine), avec fig. (Rev. franc., 1905, p. 388). — Francesco 
ÜARRARA. Issa, monografia numismatica, edita ed annotata dal dott. 
L. Rizzoli jun. (suite), avec fig. (Boll. di num., 1905, pp. 2, 17, 41). — 
A. Dreuponxé. Choix de monnaies et médailles du Cabinet de 
France (Rev. franc., 1905, p. 62, avec pl. II. — Monnaies grecques). — 
A. Diruponné. Monnaies grecques récemment acquises par le Cabinet 
des médailles (Incertaines. Monnaies de Thrace) (Ibid., p. 449, avec 
pl. IX). — D* Epps. Les monnaies dites cisaillées (Rass. num., 1905, 
p. 51, avec pl. I). — L. Forrer. Le monument funèbre de Thémis- 
tocle, à Magnésie, figuré sur une monnaie unique de l’ancienne collec- 
tion Rhousopoulos, avce fig. (Boll. di num., 1905, p. 89). — L. Forrer. 
Les signatures de graveurs sur les monnaies grecques (suite) (Rev. 
beige, 1905, pp. 129, 283, 387, avec pl. IV et fig. dans le texte). — 
Jean de FoviLLe. Un scarabée archaique et les monnaies archaiques 
de Thasos, avec fig. (Rev. frang., 1905, p. 7). — Jean de FoviLtr. 
Ktudes de numismatique et de glyptique. Pierres gravées inedites du 
Cabinet de France (Ibid., p. 277, avec pl. VIID. — Earle Fox. Some 
athenian problems (Num. Chron., 1905, p. 1, avec pl. D. — H. G zBLer. 
Zur Munzkunde Makedoniens. V. Makedonien in der Kaiserzeit 
(Zeitschr. für Num, t. XXV, p. 1, avec pl. I-II). — Ödön Gonur. Egy. 
Allitölagos tröjai penz, avec fig. (Num. Körlöny, 1905, p. 43. — 








— 293 — 


Medaille fietive de Troie au type du porc et fabriquee probablement 
dans les pays slaves danubiens). — Rev. A. Hanps. Common greek 
coins, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8057, 8121, 8251, 8322, 
8377, 8449, 8513, 8569, 8625, 8697, 8762). — Henry H. Howorru. 
Some notes on coins attributed to Parthia (Num Chron., 1905, p. 209, 
avec pl. X). — R. Jameson. Quelques pièces de la série des Séleucides 
(Rev. franc., 1905, p. 1, avec pl. I). — [?] La monnaie de fer des 
Spartiates (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 66; extr. de la Revue beige 
des sciences ct de leurs applications, 2° année, n° 17). — Caruso 
Lanza. Spiegazione storica delle monete di Agrigento (suite et fin) 
(Riv. ital., 1904, p. 431). — E. J. Rapson. Ancient silver coins from 
Baluchistan (Num. Chron., 1904, p. 311, avec pl. XVII). — K. Reauınc. 
Zur griechischen Münzkunde. IV. (Thera — Bithynium — Lycia) 
(Zeitschr. f. Num., t. XXV, p. 39). — K. RegLIna. Ein Tri- 
drachmon von Byzantion (Ibid.,p. 207, avec pl. VIT).— Salomon Rernacu. 
A stele from Abonuteichos (Num. Chron., 1905, p. 113). — Frank 
Benson SHERMAN. Ancient greek coins (suite) (Amer. journ. of 
num., t. XXXIX, pp. 29, 93, avec 1 pl.; t. XL, p. 29, avec 1 pl.) — 
Barone Alberto Simonetti. Numismatica della Magna Grecia (suite) 
(Boll. di num., 1905, pp. 5, 53, 101). — R. Wai. Das Münzmonopol 
Athens im ersten attischen Seebund, av. fig. (Zeitschr. für Num.,t. XXV, 
p- 52). — Warwick Wrorn. Greek coins acquired by the British 
Museum in 1903 (Num. Chron., 1904, p. 289, avec pl. XV-XVI). — 
Warwick Wrorn. The earliest parthian coins : a reply to sir Henry 
Howorth (Ibid., 1905, p. 317). — Warwick Wrorn. Select greek coins 
in the British Museum (Zbid., p. 324, avec pl. XIV-XV). 

Numismatique romaine. -- S. A[msrosouı]. Sesterzio inedito di 
Volusiano, rinvenuto nell’ Agro Laudense, avec fig. (Riv. ital., 1904, 
p- 598). — Dott. Pompeo Bonazzı. Le monete argentate o imbiancate 
(Boll. di num., 1905, p. 81). — G. Darrarı. L’oscillazione del peso 
e l’avvilimento dell’ aureo e del denare (Boll. di num., 1905, p. 113). 
— G. DarTARI. Il peso normale delle monete di bronzo della riforma 
e quelle dell’ epoca costantiniana battute in Alessandria (Zb:d., p. 137). 
— G. Darrari. Le monete cosidette imbiancate oppure stagnate 
(Rass. num., 1905, p. 36). — G. DaTTARI. Appunti di numismatica 
alessandrina (suite) (tzu. ztal., 1904, p. 465). — G. Darrarı. La cifra 
XXI sopra i cosi detti antoniniani e sopra i follis della tetrarchia (Ibid., 
1905, p. 443). — John Evans. Rare or unpublished coins of Carausius 
(Num. Chron., 1905, p. 18, avec pl. II-III). — I. FALCHI. Su la riduzione 


— 994 — 


in peso dell’ asse romano e l’usura in Roma nel ıv° e v° secolo av. G. C. 
(suite) (Ziass. num., 1905, pp. 3, 17).— L. Forrer. Un sou d’or de Maxime 
(Magnus Maximus) frappé à Londres, avec fig. (Bull. num. S., 1905, 
p- 33). — Fr. Gxeccur. Appunti di numismatica romana. LXIV. I 
medaglioni ex-Vaticani (iv. ital, 1905, p. 11 avec pl. D. — LXV. 
Gabinetto Vaticano, medaglioni romani inediti o varianti (Ib:d., 
p. 149). — LXVI. Scavi di Roma nel 1904 (Ibid., p. 161.) — LXVII. 
L'ultima delle monete Postume (Ibid., p. 164). — LXVIII. Le 
monete di Stagno (Ibid., p. 167). — LXIX. Le monete argentate 
(Ibid., p. 171, avec pl. IV-VD.— LXX. Le personificazioni allegoriche 
sulle monete imperiali (Ibid., p. 349, avec pl. XII-XVII. — Mémoire 
lu au Congrès international des sciences historiques de Rome, avril 
1903). — LXXI. I medaglioni unilaterali (Idid., p. 421). — LXXII. 
Un nuovo (?) medaglione d’Albino, avec pl. XIX. — LXXIII. Unico e 
nuovo (?) medaglione di Pertinace, avec fig. (Ibéd., p. 465). — Ödön 
Gout. Maximianus Herc. arany medaillonja, avec fig. [Publication d’un 
médaillon d’or de Maximien Hercules trouvé a Szar (Hongrie) et pesant 
26 gr. 55] (Num. Közlony, 1905, p. 85.— Dr. jur. E.-J. HzserLın. Zum 
Corpus numorum aeris gravis. Die Systematik des ältesten römischen 
Münzwesens (Berl. Münzbl., 1905, pp. 107, 141, 165, 206). — L. L. 
Contributi al Corpus delle falsificazioni, avec fig. (Boll. di num., 1905, 
p. 29). — Andreas Mark. Weder Mediolanum, noch Ticinum sondern 
Tarraco (fin) (Monatsbl. der num. Ges. in W., 1905, p. 285). — 
Andreas MargL. Schlussbemerkung zur Frage, ob Mediolanum, 
Ticinum oder Tarraco (Ibid., pp. 339, 351). — Andreas Markt. Die 
Reichsmünzstätte in Serdica (Num. Zeitschr., t. XXXVI, p. 35). — 
J. Maurice. L’iconographie par les médailles des empereurs romains 
de la fin du m° et 1v° siècles (Rev. franç., 1904, p. 473, avec pl. IX- 
XI; 1905, pp. 177, 470, avec pl. IV-VII, X-XI et fig. dans le texte). 
— J. Maurice. L’atelier monétaire d’Arles pendant la période constan- 
tinienne, de 313 à 337 (Riv. ital., 1905, p. 43, avec pl. II). — Jules 
Maurice. L'atelier monétaire d'Héraclée de Thrace pendant la période 
constantinienne À. D. 305-337 (Num. Chron., 1905, p. 120, avec pl. VI). 
— Jules Maurice. L'atelier monétaire de Cyzique pendant la période 
constantinienne (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 129, avec pl. V-VI). — 
J. G. Minne. Roman coin moulds from Egypt (Num. Chron., 1905, 
p. 342). — P. Monti, Lod. Larrrancui. Non « Tarraco » ma sempre 
« Ticinum e Mediolanum » (Boll. di num., 1905, p. 7). — P. Mont, 
Lod. Larrranchı. La data di coniazione delle monete di Elena nella 





— 995 — 


zecca di Antiochia, avec fig. (Ibid., p. 55). — P. Monti, Lod. 
LAFFRANCHI. Per concludere interno alla zecca di « Ticinum ». Ris- 
posta definitiva al Signor Markl (Idid., p. 95). — P. Monrı, Lod. 
LarrrancHi. Le ultime monete degli imperatori Diocleziano e 
Massimiano, avec fig. (Zbid., p. 125). — P. Monti, Lod. LAFFRANCHI. 
Costantino II Augusto (Riv. ital, 1905, p. 389). — Lucien NAVILLE. 
Monnaies inédites de l’empire romain (Ibid., 1904, p. 457, avec pl. XV 
et fig. dans le texte; 1905, pp. 178, 480, avec pl. VIII et fig. dans le texte). 
— Georges N. OLcorr. Notes on roman coins (suite) (Amer. journ. of 
num., t. XXXIX, p. 61; XL, p. 37). — Giovanni Pansa. Due meda- 
glioni cerchiati e a tipo unilaterale, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 415). 
— M. Piccione. Un aureo di Pompeo, avec fig. (Rass. num., 1904, 
p. 113; 1905, p. 22). — Matteo Piccione. Per l’aureo di 8. Pompeo di 
Firenze, avec fig. (Ibid., 1905, p. 55). — Kurt. Rearing. Ein Medaillon 
des Honorius, avec fig. (Berl. Münzbl., 1905, p. 71). — Gyula Rus. 
Szarmata érem a Veszprém-varmegyei muzeumban, avec fig. (Num. 
Közlöny, 1905, p. 67. — [Amulette sarmate du musée de Veszprem, 
Hongrie]. — P. Srerriner. I ritratti degli imperator romani sulle 
monete, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 175). — P.-Ch. S{tREeHLIN]. Les 
marques d’ateliers sur les monnaies impériales romaines et byzantines 
(Journ. coll., 1904-1905, p. 83). — H. Wiers. Italische Bronze- 
barren aus der letzten Zeit des Rohkupfergeldes, avec fig. (Num. 
Zeitschr., t. XXXVI, p. 1). 

Numismatique orientale. — H. F. Ameproz. The assumption of the 
title Shähanshäh by Buwayhid Rulers (Num. Chron., 1905, p. 393). 
— René Dussaup. Monnaies nabatéennes (Rev. frang., 1905, p. 170). 
— M.-J.-M. Fanpecon. Notice sur les cauris (Tijd. van hed Ned. Gen. 
1905, p. 45). — M. de Man. Gestempelde soeratsche ropigen, avec 
fig. (Ibid., p. 286). — H. Nürzez. Ein Dirhem des fatimidischen Veziers 
Abt ‘Ali Ahmad, avec fig. (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 276). — 
R. Coinage in China (Amer. journ. of. num., t. XXXIX, p. 105). — 
W. H. P. A shekel of Judas Iscariot (Zbid., p. 82). — E. von ZAMBAUR. 
Contributions à la numismatique orientale. Monnaies inédites ou rares 
des dynasties musulmanes de la collection de l’auteur (Num. Zeitschr., 
t. XXXVI, p. 43 avec pl. D. — E. von ZAMBAUR. Unedierte orienta- 
lische Münzen (Monatsbl. der num. Ges. in W.,1905, pp. 311, 317, 333). 

Numismatique du moyen âge. — G. AmarpeL. Un denier de Mat- 
fred, vicomte de Narbonne, avec fig. (Rev. frang., 1905, p. 309). — 
Solone AmsrosoLI. La zecca di Cantù e un codice della Trivulziana, 


— 29% — 


avec fig. (Riv. ital., 1904, p. 475). — [?] Anfertigung der Münzstempel 
für Bistum Verden in Hildesheim (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3278). — 
Emil BaÒreeLpr. Zur Münzgeschichte der Reichsstadt Worms im 
Mittelalter (Berl. Münzbl., 1905, pp. 1, 21, 119, 137, avec pl. VIII). 
— Emil Baurreuor. Zwei Bracteaten der Grafen von Wettin, avec 
fig. (Zbid., p. 37). — Emil BaHRrELDT. Ein unbekannter Stal der Stadt 
Teschen, avec fig. (Zbid., p. 183). — A. Barrerrı. Grossi di Nicolò 
Maltraversi nella zecca di Reggio dell’ Emilia (Rass. num., 1905, p. 58). 
— A. de BartHéLEMy. Numismatique elunisienne (Rev. franç., 1905, 
p. 14). — Ed. Bernays. Un timbez de Guillaume II, comte de Namur 
(1391-1418) émis en exécution de l’ordonnance du 12 décembre 1417, 
avec fig. (Rev. beige, 1905, p. 165). — Gerolamo Biscaro. Un docu- 
mento del secolo xır sulla zecca pavese (Riv. ital, 1905, p. 277). — 
Emile Bonnet. Des variations de valeur de la monnaie melgorienne 
(Bull. num. S., 1905, pp. 46, 73). — Dr Josef Brunsmin. A legregibb 
horvat penzek (Num. Közlöny, 1905, p. 1. — L’auteur restitue è la 
Croatie quelques monnaies qu’on attribuait jusqu’ici & la Hongrie ou 
à la Dalmatie. Ces pièces furent frappées par André, roi de Hongrie, 
lorsqu’il n’etait encore que prince heritier et qu'il portait seulement le 
titre de duc de Croatie; selon l’auteur, elles sont antérieures à 1203). 
— H. BucHenau. Eine in Erfurt gefundene Bracteatenbüchse (Arch. 
für Bract., t. IV, p. 240, avec fig. 18-19 de la pl. 59). — H. Bucuenauv. 
Ein Magdeburger Bracteat des Kaisers Friedrich II. (Ibrd., p. 243, 
avec fig. 23-25 de la pl. 59). — H. Buctenau. Aeltere Hohlmünzen 
der Grafen von Hoya, avec fig. (Zbid., p. 248). — IL. B[ucHENAU]. Zwei 
Mittelaltermünzen von Quedlinburg und Iserlohn (Gfsch. Mark) (BI. f. 
Münzfr., 1905, col. 3277, avec fig. 4 de la pl. 158). — H. B[ucHENAU]. 
Ueber zwei friesische Denare des x1. Jahrhunderts, avec fig. (Ibid., 
col. 3287). — H. B[ucHENnAU]. Brakteaten der Herren von Schlotheim. 
(Ibid., col. 3324, avec fig. 31-35 de la pl. 159). — H. B[ucnenav]. 
Brakteat des Grafen Ludolf II. von Hallermund, avec fig. (Ibid., 
col. 3358). — II. B|uchexau]. Denar von llofgeismar (Ibid., col 3358, 
avec fig. 38 de la pl. 160). — H. B[ucuenau]. Notiz über Dornburg 
und andere Münzstätten im mittleren Saalegebiet, avec fig. (Ibid., 
col. 3368, 3380, 3394). — H. Blucuenau]. Geldern oder Gerdringen ? 
(Ibid., col. 3377. — Question soulevée à propos d'un denier parisis 
trouve à Amiens et dont MM. Collombier et P. Bordeaux donnent la des- 
cription Rev. frang. 1905, pp. 219-230). — H. Bucnenav. Vermutlich 
hessischer llohlpfennig (Ibid., col. 3420, avec fig. 17 de la pl. 161). 














— 997 — 


— P. W. P. Carzyon-Brirron. Edward the Confessor and his 
coins (Num. Chron., 1905, p. 178, avec pl. VII-VIII). —. Comte de 
CasTELLANE. Le gros tournois de Charles d’Anjou et le gros tournois 
du roi de France au chatel fleurdelisé, avec fig. (Rev. frunc., 1904, 
p- 533). — Comte de CastELLANE. Denier inédit des comtes de Saint- 
Pol, avec fig. (Ibid., 1905, p. 499). — Baron de CHESTREST DE HANEFFE. 
Monnaies inédites du xi° et du xır siècle découvertes la plupart à 
Maestricht en 1856 (Rev. belge, 1905, p. 437, avec pl. XI). — F. Cor- 
LOMBIER et P. BorpEAux. Deniers parisis inédits de Jean le Bon, roi 
de France, et de Charles IV, roi des Romains, avec fig. (Rev. franc., 
1905, p. 218). — H. DannenBerg. Nachträge zu Dannenbergs « Die 
deutschen Münzen der sächsischen und fränkischen Kaiserzeit », 
Band I bis III (suite) (Berl. Münzbl., 1905, pp. 115, 162, 188, 202). — 
H. DAnNENBERG. Die ältesten Münzen Ostsachsens (Num. Zeitschr., 
t. XXXVI, p. 123, avec pl. H-HI). — Eug. Demore. La zecca dei 
conti del genevese ad Annecy (1356-1391). Documenti (suite) (Riv. 
etal., 1904, p. 479). — [?] Drei thüringische Reiterbrakteaten (Bi. f. 
Münzfr., 1905, col. 3378, avec fig. 2-4 de la pl. 161). — [?] Ein unbe- 
stimmter mittelrheinischer ? Denar (um 1110-1150) avec fig. (Bi. f. 
Münzfr., 1905, col. 3291). — [?] Ein Sterling des Grafen Walram von 
Spanheim (1337-1380), avec fig. (Ibid., col. 3292). — [?] Ein säch- 
sisches Münzmandat von 1435 über die Groschen- (und Pfennig-) 
münzen zu Gotha, Schmalkalden und Schleusingen (Ibid., col. 3293). — 
[?} Ein Brakteat des Kaisers Friedrich I. (Barbarossa) und seiner 
Gemahlin Beatrix von Burgund, avec fig. (Ibid., col. 3323). — Dr W. 
ExngeLs. Ein neuer Stempel der Wewelinghöfer Wilhelms von 
's Heerenberg (1354-87) (Ibid., 3366, avec fig. 36 de la pl. 160). — 
D° D. FiascHi. Spigolature d’archivio (ass. num., 1905, pp. 25, 40, 63). 
— F. Friepenssure. Neue Studien zur schlesischen Bracteaten- 
kunde (Arch. für Bruct., t. IV, p. 225 avec fig. 20-22 de la pl. 59). — 
Dott. Giuseppe GiorceLLI. Una zecca piemontese medioevale sco- 
nosciuta (Boll. di num., 1905, p. 19). — Antonino Grassi-GRASssI. 
Intorno alle presunte monete dei Chiaramonte, avec réponse de 
M. Serafino Ricci (Boll. di num., 1905, p. 38). — Guglielmo GRILLo. 
Un genovino d’oro sconosciuto, avec fig. (Ibid., p. 117). — E. Heuser. 
Die frühesten Prägungen der Stadt Worms (Arch. für Bract., t. IV, 
p. 278, avec fig. 1-5 de la pl. 60). — R. von llörken. Zur Bracteaten- 
kunde Süddeutschlands. — XIX. Ein Bracteat Abt Ulrichs VII. von 
St. Gallen, avec fig. 16 de la pl. 59.— XX. Die Lindauer Bracteaten- 


— 298 — 


typen, avec fig. 14 et 19 de la pl. 3; 1 de la pl. 5; 23 de la pl. 17; 
17 de la pl. 22; 32 de la pl. 36; 10 de la pl. 57; 8-15 de la pl. 59. — 
XXI. Weingarten, avec fig. (Ibid., p. 253). — R. von HOrken. Vorder- 
österreichische Pfennige (Ibid., p. 294). — [?] Hohlpfennig, vermutlich 
aus der honsteinischen Münzstätte Greussen (Bl. f. Münzfr., 1905, 
col. 3417, avec fig. 20 de la pl. 161). — A. HoLLEsTELLE. Afleiding en 
verbinding. Het pond groot f. 63.00 en enkele andere (suite) II. Het 
pond groot van f. 42.00 (Tijd. van het Ned. Gen., 1905, p. 233). — 
Th. KrrscH. Betrachtungen über Münztypen und einzelne Münzen der 
Grafschaft Mark (Berl. Münzbl., 1905, pp. 159, 186). — Walery 
KostrzBesKi. O denarach stowian zwanych wendyjskimi (suite) ( Wia- 
domosci, 1904, col. 139, 181, avec pl. II-III_; 1905, col. 223, 293, 323 
avec fig.) — Edouard Kovärs. Istvan arany penze (Num. Közlöny, 
1905, p. 33. — L'auteur publie une notice contenant la mention 
d’une monnaie d’or du roi Etienne IV de Hongrie). — L. A. LAWRENCE. 
The coinage of Henry IV (Num. Chron., 1905, p. 83, avec pl. V). — 
L. D. Notice sur quelques deniers mérovingiens provenant de la trou- 
vaille de Bais (Ille-et-Vilaine) et de quelques autres trouvailles, avec 
fig. (Bull. num. S., 1905, p. 107). — M. Hewlett LioxecL. Anglo-gallic 
coins (Num. Chron., 1905, p. 364, avec pl. XVI-XVII. — A. Lasını. 
Un denaro della contessa Richilda, avec fig. (Rass. num., 1904, 
p. 117). — A. Lisini. Ancora la moneta della contessa Richilda, avec 
fig. (Ibid., 1905, p. 67). — M. de M[ax]. Monogramletters op denarii 
van Pepijn den Korte (Tijd. van het Ned. Gen., 1905; p. 298). — 
K. Marrinori. Provisino inedito di Bonifacio IX papa (1389-1404), 
avec fig. (Riv. <tal., 1905, p. 89).— [?] Merowinger Triens des « Theu- 
denus Monetarius » (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3416). — Theodor 
Meyer. Drei seltene hessische Münzen des 15. Jahrhunderts (Ibid., 
col. 3391). — ([?] Nachricht über den Münzmeister Bertold zu 
Lutterode und Nordhausen (Ibid., col. 3360). — [?] Nachricht über 
Geld und Münze in Kiel im 14. Jahrhundert (Ibid., col. 3397). — 
R. NibrowsKi. Gemeinschaftsmünzen, avec fig. (Month. num. Circ., 
1905, col. 8205). — Philip NeLson. Plumbago mould for the fabrica- 
tion of coins of Henry VII (Num. Chron., 1905, p. 205, avec pl. IX). 
— Alfred Noss. Ein Gulden des Erzbischofs Walram von Köln (1332- 
1349), avec fig. (Berl. Münzbl., 1905, p. 103). — Nicolò Parapopoti. 
Un denaro della contessa Richlide ? (Rev. ital, 1905, p. 111. — 
Réponse à un article de la Rass. num., 1904, p. 117). — Francis P£ror. 
Les monetaires mérovingiens restitués au Bourbonnais (Bull. num. S., 








— 99 — 


1905, p. 2). — V. von Renner. Oesterreichische Miinzen aus der Zeit 
Rudolfs von Habsburg, avec fig. (Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk., 
t. I, p. 66). — Aug. Sassen. Mijn goed recht tegenover Mr. Sillem 
gehandhaafd (Tid. van het Ned. Gen., 1905, p. 143).— J. A. SiLLem. De 
Cameraarsrekenigen van Deventer (1337-1376) Nalezing (Ibid., p. 64). 
— 8. M. Spink. Inedited coins. LX XI. A unique Stephen or baronial 
penny, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8321). — F. van 
VLEUTEN. Ein Denar des Erzbischofs Balduin von Salzburg, avec fig. 
(BI. f. Miinzfr., 1905, col. 3303). — Fred. A. Watters. The coinage 
of Richard II (Num. Chron., 1904, p. 326, avec pl. XVIII-XIX). — 
Fredk. A. WALTERS. An unpublished variety of the groat of the first 
coinage of Henry VII, avec fig. (Ibid., 1905, p. 207). — Fredk. A. 
Watters. The coinage of Henry IV (Ibid., p. 247, avec pl. XI-XIM). 
— Dr. R. WEINBERG. Die Gewichtssysteme des XI. und XII. Jahrh. in 
den jetzigen russischen Ostseeprovinzen (Bl. f. Minefr., 1905, col. 
3365). — P. WEINMEISTER. Einige bemerkenswerte hessische Grossi, 
avec fig. (Ibid., col. 3264). — Dr. 8. v. ZAKRZEWSKI. Beiträge zur 
Kenntnis der Denare von Boleslaus Chrobry, avec fig. (Berl. Münzbl., 
1905, p. 17).— Dr. Z. Zakkzewskı. Monety sredniowieczne wykopane 
w ostrowie nad goptem (suite) avec fig. (Wiadomosci, 1905, col. 217). 
[?] Zur Herstellung der Halbbrakteaten (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3324). 

Numismatique des temps modernes'. A. Monnaies. — Solone 
AMBROSOLI. Intorno ad un nuovo esemplare della monete cavallina di 
Candia, avec fig. Lettera al Signor conte Nicolò Papadopoli (Riv. 
ital., 1905, p. 115). — Dott. Francesco Arcari. Moneta d’oro dei 
marchesi Ippoliti di Gazzoldo, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 84). 
— Emil BaurreLpr. Hat der Grosse Kurfürst in Stettin Münzen 
prägen lassen? (Berl. Münzbl., 1905, p. 199). — Heinr. BEHRENS. 
Münzen der Stadt Lübeck (suite et fin) (Idid., pp. 6, 76, 123). — 
J. Bérancer. Les bons des communes émis dans l’arrondissement de 
Bernay pendant la Revolution (Bull. num. S., 1905, p. 66). — 
[?] Bischöflich Constanzer Batzen aus dem Funde von Wattenweiler, 
avec fig. (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3264). — P. Borpeaux. Les 
ateliers monétaires de Toulouse et de Pamiers pendant la Ligue, 
avec fig. (Rev. frang., 1904, p. 505; 1905, p. 27). — V. BORNEMANN. 
Die Kippermünzstätte Eisenach und ihre Beamten, avec fig. (Bl. f. 
Münzfr., 1905, col. 3255). — H. B[ucHENAU]. Zur schwarzburgischen 


! Du moyen âge a la fin du xvir* siècle, 





— 300 — 


Münzkunde, avec fig. (Ibid., col. 3413). — H. B[ucHExav]. Fälschung 
eines Kipperzwölfers von Hohengeroldseck (Zbid., col. 3421, avec fig. 16 
de la pl. 161). — Giacinto CERRATO. Nota di numismatica sabauda. 
Un mezzo testone di Carlo II per Nizza, avec fig. (Boll. di num., 
1905, p. 49). — Giacinto CERRATO. Un quattrino inedito per la zecca 
di Casale, avec fig. (Ibid., p. 134). — Alberto Cunierri. Una moneta 
di mistura di Paolo II per Ancona (Ibid., p. 100). — [?] Dreipfennig- 
stücke der Stadt Hamm (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3368). — [?] Ein 
Stal der Stadt Kempten (Ibid., col. 3417, avec fig. 26 de la pl. 162). — 
Zoltan GALocsy. XVI. Szazadi magyar penzek hamisitvanyai (Num. 
Közlöny, 1905, p. 90. — Publication de quelques falsifications de 
monnaies hongroises du xvı* siècle. Les circonstances du moment 
favorisaient les faux monnayeurs qui devinrent souvent très puissants). 
— Ercole Gxeccm. Appunti di numismatica italiana. Un quattrino di 
Catarina Riario Sforza, signora di Forli, avec fig. (Riv. ital, 1905, 
p. 493). — Guglielmo GrıLLo. Monete inedite e corrette di Castiglione 
delle Stiviere (Memoria ottava) (Boll. di num., 1905, p. 68, avec pl. II). 
— M. Gumowskı. Monety polskie we wiedenskim gabinecie moneti 
medali, avec fig. (Wiadomosci, 1904, col. 149). — H. F. A rare and 
hitherto unpublished coin of Guadaloupe (Month. num. Circ., 1905, 
col. 8761). — W. J. Hocxine. Note on some coins of William II in 
the Royal mint Museum (Num. Chron., 1905, p. 109). — J. E. The 
Horseman shilling of Edward VI (Ibid., p. 400). — Wilad. JegowickI. 
Polgroszek korony Stefana Batorego z 1850 roku, avec fig. ( Wiado- 
mosci, 1905, col. 295). — Vic. Baudoin de Jonaus. Les monnaies de 
Guillaume de Bronckhorst, baron de Gronsveld (1559-1563), avec fig. 
(Rev. belge, 1905, p. 312). — J. V. Kuni. Merkwürdige Münzen der 
pfälzischen Wittelsbacher (Bl. f. Münsfr., 1905, col. 3319, 3351, 
avec fig. 35 de la pl. 160 et fig. dans le texte). — Carlo Kunz. Monete 
inedite o rare di zecche italiane (tiv. ital., 1905, pp. 249, 501, avec pl. 
X-XI, XX-XXIV). {?] Kursächsische Kippermünze von 1621 (BI. f. 
Münzfr., 1905, col. 3375, avec fig. 13 de la pl. 161). — Ernst LEJEUNE. 
Die Münzen der reichsunmittelbaren Burg Friedberg i. d. Wetterau, 
avec fig. (suite et fin) (Berl. Münzbl., 1905, pp. 3, 24). — F. L[ENzI]. 
Note di numismatica pontificia. III. Clemente VII e Paolo IV (Rass. 
num., 1905, p. 24). — A. Lisini. Le monete di Montfalcino con l'impronta 
della testa del re cristianissimo (Ibrd., p. 61). — A. F. Marcmsio. Un 
ongaro inedito di Jacopo III Mandelli, conte di Maccagno, avec fig. 
(Itiv. ctal., 1905, p. 433). — M. Mariani. Giulio inedito di Clemente VII 








_ 30 — 


per Piacenza, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 85). — Philip NELSON. 
Inedited coins. LXVIII. An unpublished siege-piece of Pontefracht, 
avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8121). — Philip NeLson. 
Inedited coins. LXX. An unpublished Pontefract siege-coin, avec fig. 
(Ibid., col. 8249). — Giovanni Pansa. Spigolature numismatiche 
abruzzesi, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 201). — Q. PeRINI. Nelle zecche 
d’Italia. I. Modena, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8206). — 
Francis P&roT. Note sur un double tournois d’Orange (Bull. num. S., 
1905, p. 113). — Dott. Milan ReseTar. Le monete della repubblica di 
Ragusa (Riv. ital., 1905, p. 215). — Serafino Ricci. Una moneta molto 
rara di Ercole I per Modena, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 110). 
— L. Rızzouı, jun. Monete inedite della raccolta de Lazara di 
Padova, Savoia, Genova, Castiglione, della Stiviere, Bozzolo, Solferino, 
Modena, Reggio, Mirandola, Roma, Venezia (Riv. ztal., 1905, p. 97, 
avec pl. III et fig. dans le texte). — G. Ruaaero. Annotazioni numis- 
matiche italienne, avec fig. — Le monete di Teramo. Circa la moneta- 
zione aquilana del xvi secolo. Circa le monete astesi con leggende 
comunale (Zbid., p. 485). — Friedrich Frh. von ScHROTTER. Beitrag zum 
Holstein-Plönschen Münzwesen 1618-1761 (Berl. Miinzbi., 1905, p. 53). 
— Pietro ScuLmero. Due bronzi di Pio VI (varietà inedita) (Boll. di 
num., 1905, p. 40). — 8. M. S[pink]. Inedited coins. LXIX. A unpu- 
blished variety of Simon’s Broad of 1662, avec fig. (Month. num. Circ., 
1905, col. 8135). — S. M. S[PINK]. Inedited coins. LXV. A unique 
halferown by Briot (?) avec fig. (Ibid., col. 8761). — J. THeMEssL. Ein 
unbekannter einfacher Taler Karl VI, für Kärnten (Mitth. der est. Ges. 
f. Münz.- u. Medaillenk., 1905, p. 79). — O. Vırarını. Scudo d’oro 
inedito di Paolo III per Camerino, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 439). 
— P. WEINMEISTER. Die ganzen und halben Petrus-Albus des Land- 
grafen Wilhelm I. von Hessen (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3419, 
avec fig. 11 et 114 de la pl. 161). — Philip Wuıteway. The coins of 
Italy (suite) (Month. num. Circ., 1905, col. 8466). — A. de Wırrte. 
Deux monnaies liegeoises inédites de la collection de S. A. 8. le duc 
d’Arenberg, avec fig. (Rev. belge, 1905, p. 175). — [?] Zwei Schüssel- 
pfennige der Propstei Weissenburg im Elsass, avec fig. (Bl. f. Münzfr., 
1905, col. 3295). 

B. Médailles. — Albert Baprau. La médaille de la pose de la 
première pierre à Saint-Philippe-du-Roule à Paris (Gaz. num. franc., 
1905, p. 427). — P. Borpraux. Médaille et jeton frappés à l’occasion 
de la réunion de Lille à la France en 1713, avec fig. (Rec. frung., 1905, 


— 302 — 


p. 367). — Dr Julius Cann. Die Dreifaltigkeitsmedaille Hans Rein- 
harts (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3339, avec fig. 43 de la pl. 160). — 
Caxton. John Paul Jones and his medal (Amer. journ. of num., 
t. XXXIX, p. 78). — H.-J. de Dompierre DE CHAUFEPIE. Quelques 
médailles inédites (Rev. belge, 1905, p. 445, avec pl. XII-XIV et fig. 
dans le texte), — John Evans. An advertising medal of the Elisa- 
bethan period, avec fig. (Num. Chron., 1904, p. 353). — L. F[orrer}. 
A satarical medallic portrait of Charles XII. of Sweden struck over a 
turkish piastre of sultan Ahmad IL, A. H. 1102 (A. D. 1691) (Month. 
num. Circ., 1905, col. 8249). — Jos. M. FRIESENRGGER. Ueber Ulrichs- 
kreuze (Mitth. der bayer. num. Ges., 1905, t. XXIV, p. 69, avec 1 pl. 
et fig. dans le texte). — Odin Gout. Numizmatikai ritkasägok, avec 
fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 15. — Medailles rares). — Ödön Gohl. 
Aprò adatok régi magyar belyegmetszökröl és banyavirosi tisztvise- 
lökröl, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 67. — Données relatives à 
l’histoire des médailleurs et médailles hongroises des xvı* et xvn°siècles, 
à Christophe Fuessel et Hermann Roth, à David Hohenberger surtout 
et à la médaille aux armoiries des familles Höflinger et Frisowitz). 
— Odén Gont. A Szabadkai szent Mihaly-Kongregàci érme, avec fig. 
(Ibid., p. 70. — Histoire de la congrégation de Saint-Michel à Szabadka 
et description d’une médaille se rapportant à cette congregation). — 
R. von Hòrgen. Eine Theresianische Gnadenmedaille (Zeitschr. f. 
Münz- u. Medaillenk., t. I., p. 70, avec pl. 11). — J. W. Kurı. Die 
Denkmünzen der Grafen von Wolfstein, avec fig. (Mitth. der bayer. 
num. Ges., 1905, t. XXIV, p. 60). — Jan Luckiewicz. Trojaki Zyg- 
munta III bite w. Raguzie, avec tig. (Wiadomosci, 1904, col. 201). — 
M. An undescribed american colonial medal (Amer. journ. of num., 
t. XXXIX, p. 77. — Médaille à l’effigie de Louis XV par Duvivier). 
— R. W. Mac Lacuuan. The Montreal Indian Medal (Consideration 
of the rev. Dr. W. M. Beauchamp’s theory as to its probable date] 
(Idid., p. 107). — M. de Man. 1. Penning van een kleermakersbond te 
Bergen op zoom. 2. On beschreven timmermansgilde penning van ? 
3. Zege bij praag voorstelling op zilveren boerenbroekstukken van 
1774, het jubeljaar van Middelburg’s vrijheid (Tijd. van hed Ned. Gen., 
1905, p. 197, avec pl. VI). — M. de Man. Penning ter eere van Leen- 
dert Bomme (Ibid., p. 265, avec pl. VII). — F. MazeroLLE. Inventaire 
des poinçons et des coins de la Monnaie des médailles (1677-1698) 
(suite) (Gaz. num. frang., 1904, pp. 119, 225; 1905, p. 47, avec por- 
trait de Nicolas Delaunay). — Robert Mowat. Une médaille d’Anne 





— 303 — 


d’Autriche encastrée dans le mur de l’église Notre-Dame-de-Bonne- 
Nouvelle à Paris, avec fig. (Ibid., 1905, p. 41). — Av. Ossr. Ueber 
Gnaden- oder Weihemünzen, avec fig. (Mitih. der ast. Ges. f. Müns- 
u. Medaillenk., 1905, pp. 22, 34). — Friedrich Och. Ueber eine 
bisher unbekannte silberne Porträt Medaille des Bistums Speyer, 
avec fig. (Mitih. der bayer. num. Ges., 1905, t. XXIV, p. 67). 
— A. M. PacHÙinaer. Medaillen von Peter und Paul Seel und 
diesen verwandten Meistern. Eine Ergänzung zu Gustav Zellers 
gleichnamiger Monographie (Idid., p. 1, avec 4 pl). — A. M. 
PAcHinGer. Unedierte Medaillen auf bayerische Wallfahrtsorte, Kirchen 
und Klöster aus der Sammlung Pachinger-Linz (Ibid., p. 31, avec 
1 pl.). — R. An early medal relating to America (Amer. journ. of 
num., t. XL, p. 53). — P.-Ch. S[rrReHLIN]. Jean Marie comte Maz- 
zuchelli, avec fig. (Journ. coll., 1904-1905, p. 97). — [?] Three inte- 
resting naval medals, avec fig. (Month. num Circ., 1905, col. 8336). 
— [?] Una medaglia del cavaliere di S. Giorgio ? avec fig. (Rass. num., 
1905, p. 72. — [?] Unbekannte Variante der Strassburger Gymna- 
siumsmedaille von 1679 (Bi. f. Münzfr., 1905, col. 3279, avec fig. 35 
de la pl. 158). — [?] Undescribed Vernons (Amer. journ. of num., 
t. XXXIX, p. 100). — P. Varron. Médaille de Danaé par Leone-Leoni 
(Rev. frane., 1905, p. 496, avec pl. XII). — [?] Vernon’s capture of 
Porto-Bello (Amer. journ. of num., t. XL, p. 14). — 8. Wicmrsma. 
Iets over Wigle van Aytta van Zwichum zijne munt- en penningver- 
zameling en de gedenkpenningen met zijne beeltenis (T'ijd. van hed. 
Ned. Gen., 1905, p. 5, avec pl. I-III). — W. J. W. Inedited coins and 
medals. LXIII. Badge of the young chevalier, avec fig. (Month. num. 
Circ., 1905, col. 8625). — Jözef Zıeuınskı. Holland Stefan (Steven 
van Holland) medalier niderbandzki XVI wieku, avec fig.( Wiadomosci, 
1905, col. 213). 

C. Jetons. — J. BeRANGER. Deux jetons de la ville de Bernay (Bull. 
num. S., 1905, p. 74). — Ed. van den Brock. Numismatique bruxel- 
loise. Les jetons des seigneurs-trésoriers de Bruxelles au xvn° siècle 
(1620-1698) (Rev. belge, 1905, p. 181, 318, avec pl. V, X). — Eduard 
Fıara. Die ältesten Raitpfennige Joachimsthals (Num. Zeitschr., 
t. XXXVI, p. 147, avec pl. IV). — L. Lionel FLETcHER. Some notes 
on irish seventeenth century tokens, avec fig. (Month. num. Circ., 
1905, col. 8079, 8203). — Odin Gonr. Ostäbla-pionok magyar vonat- 
kozäsü éremképekkel, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 34. — Pions 
de jeu de dames en bois portant des empreintes de médailles hon- 


groises des xvn* et xvım® siècles). — [?] Jeton, um oder nach 1400, 
gefunden in Thüringen (Bi. f. Münzfr., 1905, col. 3380, avec fig. 19 
de la pl. 161). — Jean Justice. Variétés inédites de jetons des Pays- 
Bas (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 64). — Robert Mowar. Un mot 
sur la destination des méreaux et l’usage frauduleux des jetons (Bull. 
num. S., 1905, p. 114). — John E. Prirscuarp. Unpublished xvuth 
century private token of Bath, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 
8250). — Arthur W. Warrrs. Notes upon the 18th century tokens 
(Ibid., col. 8704). 

D. Documents. — Fred. ALvin. Document inédit relatif à Philippe 
Roéttiers, graveur général des monnaies des Pays-Bas et médailles 
inédites de cet artiste (1640-1718) (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 153, 
avec pl. IV). — Adrien BLaxcHer. Documents numismatiques concer- 
nant Versailles, avec fig. (Bull. num. S., 1904, p. 98). — C. W. 
Bruinvis. De strijd om de westfriesche munt (Tid. van het. Ned. 
Gen., 1905, p. 205). — H. B[ucuenav]. Die Kurfürstlich sächsische 
Münzordnung von 1500 mit Abbildungen von Stolberger, Schwarz- 
burger und Honsteiner Münzen (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3361). — 
Dott. Giuseppe GiorceLLI. Una grida di Vincenzio I Gonzaga duca di 
Mantova e di Monferrato per la zecca di Casale 7 agosto 1590 (Boll. 
di num., 1905, p. 105). — [?] La médaille de prix de sauvetage des 
noyés fondée par la ville de Paris en 1779 (Gaz num. frane., 1904, 
p. 213). — Andor Lusztu. II Raköczi Ferenc ällitölagos miskolci penz- 
vernejeröl (Num. Köslöny, 1905, p. 93. — Communication d’une 
vieille tradition atiribuant à Francois Rakoczy H un atelier monétaire 
a Miskoliz. Peut-étre les monnaies frappées M. M. en sortaient-elles ?). 
— Francis Pérot. Dépréciation du numéraire en 1713 (Bull. num. S., 
1905, p. 113). — Maurice Raımraurr. La charte du Parlement général 
des monnayeurs du serment de l'Empire, tenu à Avignon en 1489 
(Rev. frang., 1905, p. 76). — Serafino Ricci. La nuova zecca di Dego 
(Ponzone) (Boll. di num., 1905, p. 22). — G. Rusgero. Annotazioni 
numismatiche italiane. VIII. Intorno ad un motto usato in alcune 
monete di Vittorio Amedeo I (Riv. ital., 1905, p. 451). — A van 
SassE VAN YsseLT. Mr. Goijart Lombarts van Enckevoirt (774. van het 
Ned. Gen., 1905, p. 230). — Fhr. von SchrörTer. Thorner Zainproben, 
1528-1535 (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 245). — J. E. Ter Gouw. 
De munt in de Volkstaal (suite) (7%d. van hed Ned. Gen., 1905, 
pp. 117, 272). — [?] Un documento su le monete ossidionali di Casale 
(1630) (Riv. ital., 1905, p. 425). 


305 — 


Numismatique des XIX° et XX: siècles. — A. Monnaies. — F. G. K. 
Some undescribed mexican pieces (Amer. journ. of num., t. XL, 
p. 34). — Heinrich GrÜper, Posen. Beiträge zur Münzkunde der 
Stadt Rostock (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3326). — Gabriel de HaLAsz. 
A magyar papirpenzekröl, avec fig. (Num. Köszlöny, 1905, p. 61. — 
Histoire du papier-monnaie de la Hongrie. Assignats hongrois de 
1848-1849, etc.). — [?] Louisiana gold « quarters » and « halves », 
avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8082). — A. F. Marcuisio. 
Studi sulla numismatica di casa Savoja. Memoria VII. Supplemento 
alla memoria VI sulle prove di zecca per re Vittorio Emanuele II 
(Riv. ital., 1905, p. 231). — John A. Nexsen. The 1804 dollar (Amer. 
Journ. of num., t. XXXIX, p. 102). — O. Sırres. Les vieux sous de 
la Guadeloupe, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8716). — 
8. M. S[rınk]. Inedited coins and medals. LXIV. A unique sixpence 
of George IV, avec fig. (Ibid., col. 8697). — W. J. D. Inedited coins. 
LXVII. Unpublished varieties of L. C. Wyon’s penny and halfpenny 
of 1861, avec fig. (Ibid., col. 8057). 

B. Médailles. — Acawam. Medal of Pres. Roosevelt (Amer. journ. 
of. num., t. XXXIX, p. 112). — S. A[mBrosoLt]. Seconda aggiunta 
alle medaglie del Volta (Riv. étal., 1904, p. 602). — BLASCHEK, 
Neuprägungen (Miith. der ast. Ges. f. Miine- u. Medaillenk., 1905, 
p. 75. — Contient la description de plusieurs œuvres de MM. Hugue- 
nin frères, au Locle). — BLascHEK. Eine Gussplakette Fernkorns auf 
Kaiser Franz Josef I (Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 3, 
avec 1 pl.). — C. H. C. Souvenir medals of the St. Louis exposition 
(Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 87). — Heinrich Cusascna. Die 
Medaillen der Bürgmeister und Ehrenbürger der Stadt Wien (suite) 
(Mitth. des Klubs der Münz- u. Medaillenfr. in W., 1904, p. 128; 
Mitth. der est. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, pp. 1, 17, 27, 43, 
51, 62). — C. W. Notes on war medals (Month. num. Circ., 1905, 
col. 8779). — [?] Die moderne Medaille, avec fig. (Mitth. der ast. Ges. 
f. Minz- u. Medaillenk., 1905, pp. 40, 48, 57, 91, 104, 137). — 
[?] Die neue Coburger Schützenmünze (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3378, 
avec fig. 1 de la planche 161). — L. F[orrER]. A portrait-medallion 
of the late G. F. Watts. R. A. by Theodor Spicer-Simson (Month. 
num. Circ., 1905, col. 8142). — Julius Frank. Napoleon III en 
1870-1871 et la numismatique (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 173). — 
Odén Gout. Uj ermek, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 17. — Nou- 
velles médailles hongroises). — Odin GouL. Külônfélék, avec fig. 


REVUE NUM, T. XIII. 20 








_ 306 — 


(Ibid., p. 18. — Œuvres de Carl Gerl, Hongrie). — Odin Gon. 
Magyar szabadsägharci erdemkereszt, avec fig. (Ibid., p. 42. — Croix 
de mérite en or faite à l’occasion de la guerre de l'indépendance 
hongroise, 1848-1849). — R. von Hörken. Numismatische Denkmale 
auf den Protestantismus in Oesterreich, avec fig. (Zeitschr. f. Münz- 
u. Medaillenk., 1905, p. 21). — Furio Lenzi. L’arte e le opere di 
. Benedetto Pistrucci (Rass. num., 1904, p. 125, avec pl. U-VD. — 
L. v. L. Zur Schiller-Feier am 9. Mai 1905 (Berl. Münsbl., 1905, 
pp. 74, 91, avec fig. 1-3 de la pl. IX et un portr.). — M. A medal for 
commander Peary (Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 52). — 
M[arvin]. The medals of Giuseppe Verdi, avec fig. (Ibid., t. XL, p. 1). 
— M[arvin]. Jetons and medals of the french mines (Zbid., p. 11). — 
E. Marroi. Placchetta triestina. — Medaglia commemorativa del 
decennio del Touring-Club italiano (Boll. di num., 1905, p. 14, avec 
fig 1-2 de la pl.) — HE. Marroi. Una rarissima medaglia a Gaetano 
Donizetti, avec fig. (Ibid., 1905, p. 74). — Edoardo Martoî. Una 
rarissima medaglia milanese a Fanny Elssler, avec fig. (Riv. ital., 
1905, p. 142). — F. MazeRoLLE. 8. E. Vernier. Catalogue de son 
œuvre (2° supplément) (Gaze. num. frane., 1904, p. 207). — 
M. E. Placchetta commemorativa del X Congresso internazionale di 
navigazione (Boll. di num., 1905, p. 147, avec pl. III). — [?] Medal 
of the new Hamspire society of the Cincinnati (Amer. journ. of num., 
t. XL, p. 42). — Rob. Mowar. Medaille francaise du Risorgimento 
italien ? (Rev. frang., 1905, p. 502). — C. P. NicHoLs. Medals of the 
Grand army (Amer. journ. of num., t. XXXIX, pp. 48, 67, 110; XL. 
p. 18). — Renner. Die Medaille in der Kunstausstellung des Albrecht 
Dürer-Vereines, 11. November 1905 bis 6. Jänner 1906 (Mitth. der 
est. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 95). — 8. R[icci]. La 
medaglia della Banca commerciale italiana, avec fig. (Riv. ital., 1904, 
p. 600). — Serafino Ricci. Medaglistica. La medaglia del Circolo 
artistico di Trieste al prof. Lorenzoni. — La medaglia d’oro dell’ esposi- 
zione di Venezia, etc. (Boll. di num., 1905, p. 60). — L. Rızzouı jun. Ono- 
ranze padovane a Francesco Petrarca nel sesto centenario della sua 
nascita. — Medaglietta commemorativa (19-20 giugno 1904), avec 
fig. (Rass. num., 1904, p. 130). [?] Roosevelt inauguration medal 
by St. Gaudens (Amer. journ. of num., t. XL, p. 26). — Vittorio 
SALVARO. Placchetta per gli studenti italiani d’Innsbruck. (Boll. di 
num., 1905, p. 13, avec fig. 3 de la pl. D. — [?] Schillermedaille 
von Rudolf Mayer, avec fig. (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3280). — 





— 307 — 


Senex. Recent Washington medals (Amer journ. of num., t. XXXIX, 
p. 36). — Arturo Spicarpi. Medaglistica. Onoranze a Carlo Angeloni, 
avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 120). — Frederick Starr. The corn- 
planter medal, avec fig. (Amer. journ. of num., t. XL, p. 10). — 
P. STETTINER. Una medaglia in onore di Guglielmo Marconi, avec fig. 
(Rass. num., 1905, p. 44). — Dr Horatio Storer. The medals, jetons 
and tokens illustrative of the science of medicine (suite) (Amer. journ. 
of num., t. XXXIX, pp. 42, 73, 113; t. XL, pp. 21, 45). — P.-Ch. 
STRŒHLIN. Numismatique. Philippe le Généreux, landgrave de Hesse, 
avec fig. (Journ..coll., 1904-1905, p. 53. — Plaquette commémo- 
rative du 400° anniversaire de naissance de ce souverain). — Paul- 
Ch. StreHLIN. Les médailles artistiques de Schrobenhausen, avec 
fig. (Zbid., 1905-1906, p. 153). — TurLıo peL Corno. Medaglistica, 
avec fig. Medaglia della Banca popolare. Medaglia annuale verdiana 
(Boll. di num., 1905, p. 25). — E. Zfay]. Inedited coins. LXXII. 
Numismatique américaine, Santa Marta (Colombie), Buenos-Ayres 
(Argentine), avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8613). — 
W. K. F. Zwierzina. Nederlandsche penningen, 1864-1898. Deel 
II, 1879-1890 (774. van het Ned. Gen., 1905, pp. 85, 179, avec 
pl. IV-V). 

C. Jetons. — P. Borpeaux. Jeton franco-allemand de la première 
République et möreaux mayengais contremarqués, de 1792 & 1814 
(suite) avec fig. (Rev. beige, 1905, p. 193). — [?] Hard times tokens 
(Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 64). — L. Some undescribed 
Boston tokens (Zbid.,t. XL, p.27).— Ed. Peny. Jetons et mereaux de char- 
bonnages (suite) (Rev. beige, 1905, p. 201, avec pl. VI-VIII). — Dr Janos 
PETRIKOVICH et Alajos Jeszenszkv. Felsömagyarorszagi vallàsos 
targyu emlékérmek, avec fig. (Num. Köslöny, 1905, p. 94. — Jetons 
religieux de la Hongrie septentrionale, en partie avec légendes 
slovaques.) — S. SyDENHAM. Bath tokens of the 19th century and 
their issuers, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8185, 8268; 
8395). — [?] The copper currency of canadian banks (Amer. journ. of 
num., t. XXXIX, p. 37). — C. O. Tromprivar and Howland Woop. 
Sutler’s checks used in the federal army during the civil war (suite) 
(Ibid., p. 47). — W. A. A. Millions for defence, not one cent for 
tribute (Ibid., t. XL, p. 26). 

D. Documents. — [?] Confederate paper money and how it was 
printed (Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 84). — [?] Das neue 
mexikanische Münzsystem (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3265). — [?] Die 








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Tätigkeit der englischen Münzen und die Weltmünzung des Jahres 
1904, nach dem Bericht der kgl. Münze in London (Ibid., col. 3407). 
— H. The erown on Canadian half dimes (Amer. journ. of num., t. XL, 
p. 20). — Frhr. von HELFERT. Oesterreichische Münzen und Geld- 
zeichen, Medaillen und Jetons von den Jahren 1848 und 1849 (Zeitschr. 
f. Müne.- u. Medaillenk., t. 1, p. 78). — J.S. R. How the gold of the con- 
federate treasury was token south (Amer. journ. of num., t. XXXIX, 
p.80).—[?] Les opérations effectuées à l'hôtel des monnaies de Bruxelles 
en 1904, avec fig. (Rev. belge, 1905, p. 238). — Ludovic Nauprau. La 
lutte du rouble et du dollar en Mandchourie (Bull. num. S., 1905, 
p. 36. — Reproduit du Journal). — [?] The Philippine coinage (Amer. 
Journ. of num., t. XXXIX, p. 66). — The royal Mint (Month. num. 
Circ., 1905, col. 8529. — Extr. du Times, 5 juillet 1905). — [?] The 
trial of the Pyx (Ibid., col. 8530. — Extr. du Times, 7 juillet 1905). 
— [?] Were St Louis exposition medals sold ? (Amer. journ. of num., 
t. XXXIX, p. 89). 

Varia. — Karl Anporrer et Richard Ersrein. Musiker-Medaillen. 
Zweite Serie der Nachträge. Ergänzungen und Berichtigungen (suite 
et fin) (Mitth. der est Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 131). — 
E. BAurreuor. Die Münzen- und Medaillensammlung in der Marienburg 
(Berl. Miinzbl., 1905, p. 213). — BLascHEK. Die Schiller Ausstellung 
(Mitth. der ast. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 69). — 
BLAscHEK. Die selbständige Graveur- und Medaillenschule in Wien 
(Ibid., p. 70). — Paul Borpeaux. Lettres de la fin du xvur* siècle 
relatives à la collection de l’abbé Ghesquiére (Rev. belge, 1905, 
- p. 457). — C. B. Le Musée national bulgare (Bull. num. S., 1905, 
p- 65). — [?] Central and south american numismatics (Amer. journ. 
of num., t. XXXIX, p. 86). — [?] Correlation between postage stamps 
and coins (Ibid., t. XL, p. 43). — D. C. P. The oldest known coin 
(Ibid., t. XXXIX, p.35.— A propos d’un article d’un journal quotidien 
faisant remonter le monnayage à un roi des Araméens quelques siècles 
avant J.-C. alors que, jusqu'ici, on considérait les Lydiens comme les 
inventeurs de la monnaie). — Giovanni Donati, Dizionario dei motti 
e leggende delle monete italiane (Boll. di num., 1905, pp. 130, 143; 
1906, pp. 59, 22, 29). — C. von Ernst. Von Heckenmünzen und Münz- 
verschlechterungen (Monatsbl. der num. Ges. in W., 1905, p. 375). — 
John Evans. A numismatic question raised by Shakespeare (Num. Chron., 
1905, p. 307). — F. What is a mereau? (Amer. journ. of num., t. XL, 
p- 28). — Josef Fiscmuor. Medaillen auf Astronomen und Astronomie 








— 309 — 


vom 13. Jahrhundert bis zur Gegenwart (suite) (Mitth. des Klubs der 
Münz- u. Medaillenfr., in W., 1904, p. 130; Mitth. der «st. Ges. f. 
Münz- u. Medaillenk., 1905, pp. 5, 19, 30, 45, 54, 64, 67, 87, 96, 107). 
— L. F[orrer]. Biographical notices of medallists coin, gem and seal 
engravers, ancient and modern, with references to their works (suite), 
avec nombr. fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8073, 8129, 8191, 
8257, 8328, 8383, 8455, 8518, 8575, 8644, 8706, 8768). — À. FRIEDENS- 
BURG. Das Berliner königliche Münzkabinet im neuen Heim (Berl. 
Miinzbl., 1905, p. 87). — Ercole GweccHI. Cronaca delle falsificazioni 
(Riv. ital., 1905, p. 237). — Fr. GxeccHI. Divagazioni estive di numis- 
matica romana (Boll. di num., 1905, p. 103). — Ödön Gonr. Hazai 
éremhamisitvanyok (Num. Köslöny, 1905, p. 6. — L’auteur publie la 
liste des monnaies et médailles falsifiées, grecques, romaines et 
hongroises, principalement de la Transylvanie, qu'il a vues et exa- 
minées pendant les dix dernières années. Ces falsifications ont été 
exécutées en Hongrie). — M. Gumowskı. Sztuka Ludowa a numis- 
matyka (Wiadomosci, 1905, col. 287). — Dr. H. Hammesricx. Ueber 
die Konservierung von Silber- und Kupfermünzen und Medaillen 
(Berl. Münzbl., 1905, p. 59). — Haussner. Berechnet Büchlein von 
MDXXX (Ibid., p. 214). '— Emil Jurxovicu. Heister Szigbert maré- 
chal mint éremgyüjto (Num. Köslöny, 1905, p. 41. — Histoire du 
maröchal Heister, collectionneur de mödailles, à qui le Senat de 
Besztercebänya fit don, en 1709, d’une grande médaille d'or de 
François Rakoczi Il). — Franz Kaiser. Die Gesellschaft zur Förderung 
der Medaillenkunst in Frankreich, Holland, Belgien und Oesterreich 
(Mitih. der «st. Ges. f. Miine- u. Medaillenk., 1905, p. 59). — D' Feliks 
Kopera. Materyaty do inwentaryzacyi Zabytköw sztuki i kultury w. 
Polsce ( Wiadomosci, 1904, col. 189; 1905, col. 231, 281, 301, avec 
2 pl. et fig. dans le texte). — [?] La corporation des monnayeurs 
parisiens en 1794 (Rev. franç., 1905, p. 505). — D* LeBLOND. Le traité 
de monnaies gauloises de M. Adrien Blanchet. Etude analytique 
(Bull num. S., 1905, p. 97). — F. L[enzi]. I risultati nel nostro 
« Referendum » sull’ ordinamento delle collezioni di monete italiane 
(Russ. num., 1904, pp. 37, 62, 92, 106). — Furio Lenzi. Monete, 
medaglie e sigilli alla mostra senese (Ibid., p. 123). — [?] Les 
médailles à l’exposition universelle de Liege (Gas. num. D., 1904, 
1905, p. 99. — Extr. du Liège-Erposition, 1° janvier 1905). — [?] 
List of mint-masters of the Madras mint from 1800 to 1869 (Month. 
num. Circ., 1905, col. 8471). — W. T. R. Marvin. Masonic medals 


— 310 — 


(suite) (Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 53; t. XL, p. 51). — [?] 
Medallic portraits of Jesus Christ (Ibid., t. XXXIX, p. 118). — 
— D. Arthur MouLLın. Kimmeridge coal money, avec fig. (Month. 
num. Circ., 1905, col. 8588. — Reproduit du Country Life). — 
R. Mowar. D'un recueil général des monnaies antiques (Rev. frang., 
1905, p. 72). — Josef Mutter. Die Münzen- und Medaillen-Stempel- 
sammlung des k. k. Hauptmiinzamtes (Monaisbl. der num. Ges. in W., 
1905, p. 363). — N. E. G. Sentiment and medals (Amer. journ. of 
num., t. XXXIX, p. 71). — G. Pıertronı. La numismatica nell’ inse- 
gnamento secondario (Boll. di num., 1905, p. 77). — G.'M. Porter. 
List of mint-masters of the Calcutta mint from 1792 to date (Month. 
num. Circ., 1905, col. 8273). — Renner. Die Medaille in den Wiener 
Kunstaustellungen, Frühjahr 1905 (Künstlerhaus, XXXII. Jahres- 
ausstellung; Hagenbund, XV. Ausstellung (Meitih. der «st. Ges. f. 
Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 32). — Rexner. Wilhelm Hejda in 
der XVII. Ausstellung des Hagenbundes (Zbid., p. 100). — Serafino 
Ricci. Il grave problema della circolazione internazionale della monete 
antiche (Boll. di num., 1905, p. 26). — Serafino Ricci. L’argentura 
delle monete antiche (Ibid., p. 65). — Arturo SpigarpDI. Medaglie 
enigmatiche, avec fig. (Rass. num., 1905, p. 129).— P.-Ch. S{TREALIN]. 
Le cabinet numismatique du Musée de Berlin (Journ. coll., 1904-1905, 
p. 145). — [?] The italian medallists and their works (Amer. journ. of 
num., t. XXXIX, p. 51).— Z. Iets over nederlandsche munt- en bank- 
billeten (Tijd. van het Ned. Gen., 1905, p. 72). 

Héraldique et sigillographie.— Fred. ALvin. Contributions à la sigillo- 
graphie nationale (belge) Premier article (Rev. belge, 1905, p. 215 avec 
pl. IX et fig. dans le texte). — Aug. BurckHARDT. Die Ahnentafeln des 
Bürgermeisters Adelberg Meyer zum Pfeil und dessen dritter Ehefrau 
Catharina Bischoff von Hiltelingen (Arch. her. suisses, 1904, p. 112, 
avec pl. XI et fig. dans le texte). — Aug. BurckHarpt. Scheibenriss 
mit Ahnentafel des Jakob Christof Menzinger von Basel (Zbid., 1905, 
p. 147, avec pl. XV). — Adam CÒmiet. Materyaly sfragistyczne. 
Piedzecie Zydowskie (suite), avec fig. (Wiadomosci, 1904, col. 159). 
— Gampiero Corti, Carlo Marozzi, E. del Torso. Armoriale italiano 
(Giorn. arald., 1905, p. 102). — G. di CroLLaLanza. L'esprit et la 
bêtise (Ibid., p. 29). — Max de DirsBacH. Les armes des sires de 
Montagny (Arch. her. suisses, 1905, p. 49, avec pl. V). — Th.-Fréd. 
Dugots. Les armoiries de Mgr Joseph Déruaz, avec fig. (Ibid., 1904, 
p. 98).— Fréd.-Th. Dusois. Les armes du bailliage de Vaud, avec fig. 


- — a _. 





— 311 — 


(Ibid., 1905, p. 127). — Robert Durrer. Das Wappen von Unter- 
walden (Zbid., p. 3, avec pl. I-IV et fig. dans le texte). — Robert 
Durrer. Das Schwyzer Panner und sein Eckquartier (Ibid., p. 121). 
— [?] Einige genealogische Auszüge aus zwischen 1566 und 1775 
publizierten, derzeit im Index des Magistrates verzeichneten und im 
Archive des k. k. Landesgerichtes Wien befindlichen Testamenten 
(suite et fin) (Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler, 1905, pp. 340, 353, 
366, 371, 381, 385, 395, 416). — E. R. Sigillo segreto di Carlo il 
Temerario ultimo duca di Borgogna, avec fig. (Rass. num., 1905, 
p. 68). — [?] Fragments héraldiques genevois, avec fig. (Arch. her. 
suisses, 1905, p. 148). — [?] Fronton aux armes de Diesbach et Graffen- 
ried à Moudon, avec fig. (Ibid., p. 150). — Paul Ganz. Die Abzeichen 
der Ritterorden, avec fig. (Ibid., pp. 28, 53, 134, avec pl. VI, VO 
et XIV). — Jean GreLLET. Bonbonnière aux armes des Muralt, avec 
fig. (Ibid., 1904, p. 96). — F. du Grosrizz. Les armoiries de la maison 
du Diable à Sion (Idid., 1905, p. 129). — Frank C. Hıcams. Sketches 
of european continental history and heraldry for the use of numisma- 
tists, avec fig. (suite) (Month. num. Circ., 1905, col. 8063).— Heinrich 
Horr.inaer. Persönliche Wappen im 17. Jahrhundert (Monatsbl. 
der k. k. her. Ges. Adler, 1905, p. 350). — Carlo Kunz. Due sigilli 
vescovili di Nona del museo civico di antichità di Trieste (Riv. ital., 
1905, pp. 243, 565, avec pl. IX et XXV). — [?] Les armoiries et l’art 
populaire (Arch. her. suisses, 1904, p. 107). — [?] Les armes de Pie X, 
avec fig. (Ibid., 1905, p. 1). — [?] Les cachets de Calvin, avec fig. 
(Ibid., p. 2). — [?] Les cachets de Farel, avec fig. (Ibid., p. 72). — 
A. LiENHARD-Riva. Quelques armoiries tessinoises, avec fig. (Ibid., 
p. 67). — Edm. LomBaeRTSs. Le sceau de M.-F. van Camp, évêque 
nommé de Bois-le-Duc, avec fig. (Rev. beige, 1905, p. 332). — 
Edm. LomBaERTS. Le sceau-matrice de Guillaume Uten-Lieminghen, 
avec fig. (Ibid., p. 455). — E. Masor. Das Siegel des Basler 
Goldschmieds Balthasar Hützschin, avec fig. (Arch. her. suisses, 
1904, p. 89). — Walther Merz. Ein schottisches Stadtsiegel, avec fig. 
(Ibid., p. 106). — A. Prüss. Eine Wappenschenkung des 14. Jahr- 
hunderts, avec fig. (Ibid., p. 93). — Max Prier. Un sceau italien de 
Jean de Vienne, capitaine de Calais, avec fig. (Rev. franc., 1905, 
p. 359). — J. Th. de Raapr. Eine Pariser heraldische Offizin 
(Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler., t. V, p. 369). — Maxime 
Revmonp. Quatre sceaux ecclésiastiques, avec fig. (Arch. her. suisses, 
1905, p. 141). — Charles Rucuer. Les armoiries du canton de Vaud, 


— 312 — 


avec fig. (Ibid., p. 37). — Gustave SCHLUMBERGER. Sceaux byzantins 
inedits (5° serie) avec fig. (Rev. franc., 1905, p. 321). — Gustave 
SCHLUMBERGER. Melanges de numismatique et de sigillographie medie- 
vales, avec fig. — I. Monnaie d’argent inédite & la légende latine du 
roi Léon (ou Livon) II d’Arménie. II. Sceau du roi des Longobards 
Liutprand (712-744). III. Sceau a déterminer. IV. Besant du roi Guy 
de Lusignan, roi de Chypre (Ibid., p. 355). — Theodor Scuon. Nach- 
träge zum Artikel: Das Krainer Adelgeschlecht von Snoilsky (Monatsbi. 
der k. k. her. Ges. Adler., t. V, p. 378). — Theodor Schön. Nachträge 
zum Artikel: Das Kärtner Geschlecht Moser in Württemberg (Ibid., 
p. 378). — Theodor Schön. Ueber ein Geschlecht v. Hasselstein in 
Oberösterreich (Ibid., p. 379). — Roberto Scrorro-Pinror. La nobiltà 
in Sardegna (Giorn. arald., 1905, p. 41). — G. SrRroHL. Das neue 
Wappen von Island, avec fig. (Arch. hér. suisses, 1905, p. 145). — 
P.-O. TREMBLAY. Décorations pontificales (Month. num. Circ., 1905, 
col. 8143. — Reproduit dans le Bull. num. S., 1905, p. 13, avec fig.). 
— H. TUruer. Eine Wappenskulptur der Familie von Erlach, avec fig. 
(Arch. her. suisses, 1904, p. 102). — [?] Wappen der ausgestorbenen 
geschlechter Luzerns (Zbid., 1905, p. 73, avec pl. VIII-XIII). — Prof. 
A. von WRETScHko. Zur Frage der Adels- und Wappenbriefe der 
Wiener philosophischen Fakultät (Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler, 
t. V, p. 380). — A. ZesıGER. Das Wappen der Stadt Yverdon, avec fig. 
(Arch. her. suisses, 1904, p. 103). 

Trouvailles. — Emil Bankre_pt. Nachlese zum Hacksilberfunde von 
Alexanderhof (Beri. Münzbl., 1905, p. 28). — J. BERANGER. Une 
trouvaille de monnaies anglo-normandes, avec fig. (Bull. num. S., 
1905, p. 67). — Ad. BLancHeT. Les trésors de monnaies romaines de 
Combourg et de Vannes (Rev. franç., 1905, p. 231). — Dr. Jos. 
Brunsmip. Nekoliko nasasca novaca na skupu u hrvatskoj i slavoniji 
avec fig. (Vjestnik, 1905, p. 176. — Quelques trouvailles de monnaies 
en Croatie et en Slavonie). — H. B[uchenau]. Ein hessischer Pfennig- 
fund aus der Zeit der Kaiser Heinrich V. und Lothars des Sachsen 


(suite) (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3261, avec fig. 16-21 de la pl. 157 | 


et 1-2 de la pl. 158). — H. B[ucnenau]. Der Groschenfund in Dorn- 
dorf bei Jena (Ibid., col. 3271, avec fig. 6-20 de la pl. 158. — Trou- 
vaille de quatre cents gros du temps de Frédéric le Sage de Saxe, 
1486-1525). — H. B[ucnenau]. Nachtrag zum Funde von Niederkauf- 
ungen, avec fig. (Ibid., col. 3278). — H. B[ucnenau]. Der Brakteaten- 
fund von Effelder (1876) (Ibid., col. 3304, avec fig. 1-30 de la pl. 159). 


- —__-._ — — 





— 313 — 


— H. B[ucHexau]. Zu den Brakteatenfunden von Kaufungen, Effelder 
und Rockstedt, avec fig. (Ibid., col. 3418). — H. DANNENBERG. Der 
Denarfund von Polna (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 63. — Monnaies 
allemandes du xi° siècle). — H. Dannensera. Noch drei esthnische 
Denarfunde, avec fig. (Ibid., p. 68. — Trouvailles de Kunda, d’Oden- 
päch, d’Allatzkiwwi). — E.-D.-J. Dura. Une trouvaille de cent 
nonante-une monnaies d’or byzantines et d’une pièce en argent, 
avec fig. (Rev. belge, 1905, p. 155). — Dt Epps. Ce que contenait le 
trésor d'Aboukir (Rass. num., 1905, p. 33). — Dott. Epp&. Les trou- 
vailles des trésors monétaires en Egypte (Boll. di num., 1905, pp. 128, 
140). — Dr. W. Exczcs. Der Fund von Liesborn in Westf., avec fig. 
(Zeitschr. f. Num., t. XXV, p. 227. — Deniers des x1° et xm° siècles de 
Soest, Herford, Goslar, Bamberg, Cologne, Deventer, Zütphen, des . 
Flandres, etc.). — Dr. W. Enerrs. Nachlese zum Münzfund von Evers- 
winkel (1859), mit Nachträgen zur Paderborner, Osnabrücker und Wer- 
dener Münzkunde (Bi. f. Münzfr., 1905, col. 3343, 3356, avec fig. 37 de 
la pl. 160). — Ödön Gout. A Mocsolädi eremlelet (Num. Közlöny, 1905, 
p. 75. Trouvaille de Mocsolàd; mille trois cents deniers romains de la 
République, de Marc Antoine; deniers impériaux de Néron AL. Verus). 
— H. A. GruesEr. A find of coins of Stephen and Henry II at 
Awbridge near Romsey (Num. Chron., 1905, p. 354). — Marian 
Gunowskı. A magyar pénz szereplése Lengyelorszägban a XI. sz4zadban 
(Num Kôzlôny, 1905, p. 86. — Trouvailles en Pologne de monnaies 
hongroises enfouies au xı° siècle. Bien que les relations entre la 
Pologne et la Hongrie eussent été multiples avant le xr° siècle les 
monnaies de l’un de ces pays se rencontrent rarement chez l’autre. 
En revanche, à partir de la scconde moitié du xr° siècle les trésors polo- 
nais contiennent une grande quantité de monnaies hongroises, ce qui 
est attribuable au fait que les marchands hongrois allaient en Pologne 
pour s’y approvisionner d’ambre, de froment et de fourrures et non 
pour y vendre leurs marchandises). — M. Gumowskı. Wykopalisko 
pod Bochnia (Wiadomosci, 1905, col. 327). — G. F. Hiri. Roman 
coin from Croydon (Num. Chron., 1905, p. 36). — R. v. Hörken. 
Fund bei Dauba, avec fig. (Arch. für Bract., t. IV, p. 275, avec fig. 6-7 
de la pl. 60. — Trouvaille de cent quarante bractéates de la premiere 
moitié du xin° siècle). — von Hörken. Fund bei Dauba, in Böhmen, avec 
fig. (Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 4). — R. LI. Kenyon. A 
find of coins at Oswestry (Num. Chron., 1905, p. 100. — Quatre cent- 
une pieces d’argent et quatre en or. Pièces anglaises de Henry VIII, 


— 314 — 


Edouard VI, de Marie, Philippe et Marie, Elisabeth, James I, Charles I). 
— Th. KirscH. Der Münzfund zu Schalke. Beitrag zur mittelalter- 
lichen Münzkunde der Grafschaft Mark (Zeüschr. für Num., t. XXV, 
p. 77, avec pl. IV. — Tournois de Louis IX (1226-1270), de 
Philippe IV (1285-1314), Jean III de Brabant (1312-1355), de Walram 
de Cologne (1333-1349), de Cuno (1367-1370), ete., de Guillaume II 
(1361-1393), de Guillaume III (1393-1402), de Berg et Julich. Cent 
quarante-deux monnaies anglaises du comté de Mark). — E. de 
Kovacs. A sölyomköi éremlelet, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 12. 
— Trouvaille de Sölyomkö (Transylvanie) contenant cent onze pièces 
des xm° et xiv° siècles, pour le plupart du Robert, Charles d’Anjou, 
roi de Hongrie, et des monnaies bohémes et serbes). — Furio Lenzi. 
Un ripostiglio di monete consolari e la località del Porto Cosano 
(Rass. num., 1905, p. 49). — George Macponacp. A recent find of 
roman coins in Scotland (Num. Chron., 1905, p. 10). — George 
Macponap. A hoard of Edward pennies found at Lochmaben (Ibid., 
p. 63, avec pl. IV). — M. de M[ax]. Denarius van Pepijn den Korte, 
geslagen te Verdun, te Domburg gevonden (Td. van het Ned. Gen., 
1905, p. 158). — P. J. Meme. Bremer Münzfund (um 1200) (Bi. f. 
Münzfr., 1905, col. 3335, avec fig. 1-34 de la pl. 160. — Bractéates 
de l’archevéché de Bréme; deniers du duché de Brunschwig, du 
margraviat de Brandenbourg, ete., etc.). — [?] Mittelalter- Fund in 
Riedenburg bei Kelheim (Bi. f. Münfr., 1905, col. 3377). — Prof. Dr. 
L. MùLLER. Zur Zeitbestimmung des Bergbieten-Tränheimer Fundes 
(Berl. Münzbl., 1905, p. 177). — [?] Münzfunde (Mitih. der est. Ges. 
f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 100). — Q. Perini. Il ripostiglio di 
Carribollo, avec fig. (Boll. di num., 1905, pp. 34, 46. — Trouvaille 
d’un millier de pièces d’argent de Venise, Meran, Mantoue). — 
Dr. Janos Prrrikovicu. Külônfélék. 1. A szakolcai kalapos céh 
barcAja. 2. Cserépbärcäk, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 73. — Série 
de tessères en argile trouvées en Hongrie). — Gyula Rus. Adatok 
a Kilitin lebt Szent Laszlo-féle éremlelethez (Ibid., p. 71. — Deniers 
hongrois de Ladislas I de la trouvaille de Kiliti). — Horace Sanpars. 
Note sur un dépòt de monnaies romaines découvert en Espagne 
(province de Jaen) en 1903 (Rev. frang., 1905, p. 396. — Plusieurs 
centaines de deniers de la République enfermés dans deux enveloppes 
de plomb. Les plus anciens sont anonymes et datent du mi° siècle, les 
plus récents sont signés du monétaire C. Sulpicius C. f. (89 av. J.-C.). 
— C. Scuwarsacu. Neuzeitlicher Fund mit seltenen Münzen von 


— 315 — 


Lauenburg und Solms (Bl. f. Münefr., 1905, col. 3375, avec fig. 14 
de la pl. 161). — Dr. Z. Zakrzewskı. Monety Sredniowieczne wykopane 
w Ostrowie nad Goptem ( Wiadomosci, 1904, col. 169). 

Biographies et nécrologies!. — Jos. C. Apam. Eduard Foest + (Mitth. 
des Klubs der Münz- u. Medaillenfr. in W., 1904, p. 127). — Fred. 
ALvin. Victor Lemaire, graveur en médailles (Gaz. num. D., 1904- 
1905, p. 78 avec portr.). — S. A[msrosorı]. A. de Barthélemy (Riv. 
ital., 1904, p. 533, avec portr.). — E. BaBeLON. Marcel de Marchéville 
(1840-1904). Biographie et bibliographie numismatique (Gaz. num. 
frang., 1904, p. 113, avec portr.). — Emil BanzreLDT. Hermann Dannen- 
berg (Berl. Münzbi., 1905, p. 135, avec portr.). — Adrien BLANcHET. 
Hermann Dannenberg (Rev. franc., 1905, p. 413). --- BLASCHEK. 
Franz Trau. (Mitth. der est. Ges. f. Münz. u. Medaillenk., 1905, p. 13). 
— Buascuex. Dr Josef Brettauer f (Ibid., p. 72). — Aldo di CroLLa- 
LANZA. Il cav. G. di Crollalanza (Giorn. arald., t. XIX, 1905, p. 1). — 
A. D[isuponné]. Henry Morin-Pons (Rev. frang., 1905, p. 249). — 
A. D[1euponné]. Jules Gauthier (Zbid., p. 517). — Dr. Domania. Ein 
neunentdeckter Medailleur : Rutilio Caci (Monatsbl. der num. Ges. in W., 
1905, p. 342). — Dr Karl Domania. Josef Tautenhayn senior k. und k. 
Kammermedailleur (Num. Zeitschr., t. XXXVI, p. 160, avec pl. V-XIV, 
un portr. et fig. dans le texte). — [?] Frederic William Madden (Amer. 
journ. of num., t. XXXIX, p. 119). — [?] Hermann Dannenberg 
(Monatsbl. der num. Ges. in W., 1905, p. 347). — [?] Hermann Dannen- 
berg ( Wiadomosci, 1905, col. 335). — v. H[òrKEN]. Hermann Dannen- 
berg j (Mitih. der est. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 57). — 
J. F. Alphee Dusors (Rev. frane., 1905, p. 518). — Jean Justice. Le gra- 
veur P.-J.-J. Tiberghien, sa vie et son œuvre (Gaz. num. D., 1904-1905, 
pp. 123, 161). — L. Edward Groh (Amer. journ. of num., t. XXXIX, 
p. 91). — D' A. Lacronıqur. Médecins medailleurs. Le docteur Paul 
Richer et ses précurseurs (Gaz. num. frang., 1905, p. 1, avec pl. I-IIl 
et portr.). — M. Henry Cook (Amer. journ. of. num., t. XXXIX, 
p. 90). — M. Anatole de Barthélemy (Zbid., p. 91): — M. Charles P. 
Nichols (Ibid., t. XL, p. 54). — F. MazeroLLE. F. de Vernon. Cata- 
logue sur son œuvre (supplément) (Gaz. num. frane., 1905, p. 411, 
avec pl. VII-XII). — J. Menaprer. Hermann Dannenberg, avec portr. 
et bibliographie (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 191). — Rob. 
Mowat. E.-D.-J. Dutilh (Rev. frang., 1905, p. 413). — V. de Munrer. 


‘Nous ne mentionnons que les plus importantes. 





— 316 — 


Gerard-Edouard van Even (Rev. beige, 1905, p. 235). — [?] Neu nach- 
gewiesene Medailleure: F. Fecher, R. Caci (Bl. f. Münzfr., 1905, 
col. 3359. — F. Fecher, médailleur bâlois. Voir aussi Anz. für 
schweiz. Alt., 1904-1905, n° 2). — N. H. Julien Dillens (Gaz. num. D., 
1904-1905, p. 105). — N. H. Edouard van Even (Ibid., p. 150). — 
Renner. Konrad Widter (Nachlass-Ausstellung im Hagenbund, 
Februar 1905) (Mitth. der ost. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, 
p. 20). — Serafino Ricci. Bartolomeo Borghesi (Riv. ilal., 1904, 
p. 593, avec fig. — Inauguration de son buste & Saint-Marin). — 
Arnold Rogerr. Johann-Friedrich Huber, avec fig. (Month. num. Circ., 
1905, col. 8584). — Th. Roupe. Eduard Foest {, 11. Dezember 1904 
(Monatsbl. der Num. Ges. in W., 1905, p. 295). — S. D' Joseph Brettauer 
(Amer. journ. of num., t. XL, p. 55). — Dr. Josef Scnouz. Franz Traut 
(Num. Zeitschr., t. XXXVI, p. 185, avec portr.). — Alphonse de 
Witte. Le graveur Théodore-Victor van Berckel. Essai d'un cata- 
logue de son œuvre (suite) (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 59, 107, 168, 
avec pl. I-III). — A. de W[rrrE]. Augusto Carlos Teixeira de Aragao 
(Rev. belge, 1905, p. 234). — A. de Wrrre. Henry Morin-Pons (Ibid., 
p- 235). — A. de Wirte. Joh.-W. Stephanik (Ibid., p. 352). — 
Alphonse de Wrrre. Hermann Dannenberg (Zbid., p. 469). — W. W. 
Wiırrve. Ludwik Pinezewski ( Wiadomosci, 1904, col. 202). — Z. In 
memoriam. Mr J. A. van der Chijs (Tid. van het Ned. Gen., 1905, 
p. 156). — Z. In memoriam. Fred. Caland (Ibid., p. 249). — W.K.F. 
ZWIERZINA. In memoriam Joh. W. Stephanik (Ibid., p. 245, avec 
portr.). H. C. 
Trouvailles. — Aiseau (Belgique). La Société archéologique 
de Charleroi a entrepris des fouilles intéressantes dans des grottes 
situées dans le parc de Preslas, qui se trouve lui-méme sur le terri- 
toire d’Aiseau. Les fouilles, habilement conduites, ont permis jusqu'ici 
de mettre au jour soixante-une monnaies aux effigies de divers empe- 
reurs romains ; un bracelet de jais monté sur or, sur lequel se remarque 
un médaillon d’Antonin le Pieux, croit-on; quatorze épingles à cheveux 
en os; un radius d’adulte ainsi que d’autres ossements humains qui 
permettront de fixer l’époque à laquelle la grotte servait d'habitation. 
Enfin dix-neuf mille tessons de poteries datant des temps préhisto- 
riques à la Renaissance. (Le National bruxellois.) 
Ambohimanga (province d’Imerina, Madagascar).— Découverte d’un 
trésor composé de nombreuses piastres de Charles III et Charles IV 
d'Espagne, datées de 1772 à 1806, et de deux chaines d'argent massif, 
pesant chacune 16 kilogrammes. (Revue numismatique.) 


— 317 — 


Arendonck (Belgique). — On a découvert, il y a quelques mois, 
a Arendonck, un petit trésor comprenant cent vingt piéces d’argent 
et de billon, pour la plupart frappées au xvı* siècle dans les provinces 
des anciens Pays-Bas. Sont à remarquer un demi et deux quarts-de- 
robustus des États de Brabant, un demi-daldre des Etats de Hainaut, 
et un daldre de Guillaume IV de Berg. (Revue belge.) 

Arty, près Venteuil (Marne). — En 1904, on a trouvé, dans un 
cellier appartenant a M. Vatel-Coutelas, un pot de grés contenant 
vingt-sept écus aux palmes et aux insignes de Louis XIV, trente-deux 
demi-écus, deux cent soixante divisions et dix louis d’or. 

(Revue numismatique.) 

Banoncouri (Meuse). — Dans les travaux qu’exécute, 4 Banoncourt, 
la Compagnie des chemins de fer de l’Est, des terrassiers ont trouvé, 
au pied d’un arbre, près de trois cents pièces d’or et d’argent — ainsi 
que plusieurs bijoux — du temps de HenriIV. (Journal des Arts.) 

Baranyavaron (Hongrie). — Trouvaille de onze deniers et deux 
cent vingt-six bronzes de Trajan, Plotine, Hadrien, Ælius, Antonin, 
Faustine, Sabine, Marc-Aurèle. . 

(Revue numismatique, d'après Numizmatikai Köslöny.) 

Basenthin (près Gollnow). — D'après les Stettiner N. Nachrichten 
du 13 avril 1905, on a découvert, à Basenthin, des monnaies de l’époque 
de la guerre de Trente-Ans, parmi lesquelles plusieurs doubles-schillings 
de Poméranie. 

Beni-Hasan (Égypte). — Au cours des fouilles faites à Beni-Hasan, 
pendant l’hiver 1903-1904, sous les auspices de l’Institut archéologique 
de l’université de Liverpool, on trouva un petit vase contenant des 
monnaies et des lingots d’argent, deux bagues et un grain de collier. 
Parmi les monnaies, il y avait cinquante-quatre tétradrachmes et 
un drachme d’Athènes, des séries attribuées à la dernière partie du 
v* siècle av. J.-C., en excellent état de conservation. Les vingt et une 
autres pièces étaient des monnaies phéniciennes. 

Ce depöt mérite d’étre comparé avec les trésors de monnaies 
grecques archaiques trouvés en Égypte, & Mitrahenneh, & Naucratis, 
dans le Delta, à Sakha qui paraissaient plus anciens et contenaient des 
pièces de la plupart des villes grecques des côtes et des îles de la 
mer Egée, excepte d’Athönes (sauf dans le tresor de Naucratis). Dans 
le dépòt de Beni-Hasan, sur quinze pièces phéniciennes trois seule- 
ment n’avaient pas été entaillées ; les tétradrachmes d’Athénes n'avaient 
pas subi cette operation, faite evidemment dans le but de s’assurer 





— 318 — 


que les pièces n’étaient pas fourrées. Comme le trösor renfermait 
aussi quelques pièces en partie fondues et des lingots, on suppose 
qu'il s’agit de la cachette d'un orfèvre. (Revue numismatique.) 

Bruéres (Cher). — En mars 1904, trouvaille à Bruéres, près de la 
route de Saint-Amand, d’un trésor composé de trois cents pièces 
environ, dont quatre-vingt-dix-huit deniers et soixante-dix-neuf oboles 
de Lothaire au monogramme pour Bourges; trente-sept deniers au 
type de Louis IV pour Nevers; six au type odonique pour Limoges; 
un denier du Mans. (Revue numismatique.) 

Camargue (Midi de la France). — Un correspondant de Marseille 
adresse au Bulletin de numismatique la lettre suivante ! : 

Mai 1905. — Dans une de mes propriétés en Camargue, à 9 kilo- 
mètres d'Arles, — propriété située sur un ancien cimetière — je 
viens de découvrir une tombe qui contenait un petit trésor de mon- 
naies du xv* siècle, dont voici la composition : 

Un kreutzer de Soleure, MONET : SOLODORENS, écu accosté des 
lettres S—O et surmonté de l'aigle; À. SANCTVS VRSVS, croix 
ouvragée. — Quatorze quarts savoyards de Charles I, CAROLVS 
DVX SABAVD..., au centre, FERT; À}. croix, PRINCEPS IN ITA 
LIA. — Treize quarts du même probablement, KAROLUS DVX, etc.; 
écu de Savoie entre quatre annelets; À). K gothique au centre entre 
quatre annelets. 

Deux ou trois de ces pièces étaient bien conservées, les autres 
étaient en très mauvais état; l’alliage en est fort médiocre et la valeur 
à peu près nulle. Je ne sais à quoi attribuer la présence de ces mon- 
naies en Camargue. 

Cantù (près de Côme, Italie). — En juillet 1904, on a trouvé à Cantù, 
soixante-cing monnaies d’or: six sequins du doge de Venise, Marco 
Cornaro; quatre florins de Galéas II et de Bernabò Visconti, pour 
Milan; vingt-deux florins de Florence; trente-trois genovini du doge 
de Gênes, Antoniotto I Adorno. Toutes ces pièces ont été frappées 
entre 1365 et 1398. (Revue numismatique.) 

Carbonara (près Bari, Italie). — Trouvaille de quatre cent cinquante 
deniers et quinaires dont quatre cent vingt-six sont ontrés au Musée 
archéologique de Tarente. Les monnaies les plus récentes sont celles 
de C. Vibius. (Revue numismatique.) 

Carmona (Espagne). — Un collectionneur de Carmona vient de 


ı Nous avons rectifié les appellations des pièces qui étaient fautives. (Réd. ) 


— 319 


découvrir, au fond d’une carrière, un pot contenant cent cinq réaux 
d’argent de Pierre le Cruel; dix-neuf demi-réaux et sept cent septante- 
six pièces de billon. (Revue numismatique.) 

Cazères (Haute-Garonne). — En 1904, on a trouvé à Cazères un vase 
qui a été brisé et qui contenait un millier de douzains de Charles VIII, 
Louis XI et Louis XII; des testons de Francois I°, d’Henri II, de 
Charles IX et d’Henri III, la plupart frappés à Toulouse; quelques 
pièces du Comtat-Venaissin (Grégoire XIII) et des monnaies de Cas- 
tille au nom de Ferdinand et d’Isabelle. (Revue numismatique.) 

Chatby (Egypte). — En décembre 1904, on a découvert un vase de 
terre cuite à goulot large et haut contenant cent quatre-vingt-onze 
monnaies d'or et une d’argent des empereurs Constance II, Valentinien, 
Valens, Gratien, Justin I°, Justinien I°, Justin II, Tibère II, Cons- 
tantin, Maurice Tibère, Focas et Heraclius. Ces monnaies appartiennent 
donc & deux périodes, 323-383 et 518-641 ap. J.-C. Elles sont entrées 
au Musée gréco-romain d’Alexandrie. (Revue numismatique.) 

Constance. — D'après la Nouvelle Gazette de Zurich du 18 juin 1905, 
on a trouvé, dans les fondations d’une ancienne maison située à la 
Rosgartenstrasse, à Constance, trois cent quatre-vingt-quatorze pièces 
d’or du xiv° siècle. Elles sont bien conservées et se répartissent 
comme suit : Hongrie 135, Venise 127, Florence 54, Génes 33, 
Bohème 22, Metz 6, Milan 4, Orange 3, Rome 2, Bologne 1, France 2, 
Autriche 1, Palatinat 1 et les Flandres 1. 

Courtrai (Belgique). — Un petit trésor a été trouvé près de Courtrai. 
Une partie soumise à la rédaction du Bulletin de numismatique con- 
sistait en trente nobles d’Edouard III, roi d'Angleterre, dont dix-huit 
pour l’Aquitaine, et vingt-sept lions d’or de Louis le Mâle pour la 
Flandre; au total cinquante-sept pièces dont la conservation est en 
général belle; quelques lions méritent la qualification de très beaux. 
Parlant du même trésor, la Gazette numismatique dit qu'il renfermait 
quelques variétés rares des monnaies anglaises susdites et que les 
pièces, au nombre de deux cents, étaient de très bonne conservation. 

Délos. — M. Holleaux, directeur de l’Ecole française d'archéologie, 
vient de découvrir, à Délos, trois grands vases de plomb remplis de 
monnaies antiques. Le plus grand contenait plus de trois cents pièces 
de quatre drachmes, frappées à Athènes du temps des Archontes, dans un 
tel état de conservation qu'il ya tout lieu de penser qu’elles ne furent 
jamais mises en circulation. La découverte de M. Holleaux constitue 
d’ailleurs dans son ensemble un nouveau succès pour les fouilles que 


__ 30 — 


l’École française poursuit depuis trois ans à Délos, et qui promettent 
d’ögaler en éclat les fouilles de Delphes, dont l'honneur revient à cette 
même école. (Le Journal.) 

— D'après la Revue numismatique, les mêmes fouilles auraient 
amené la découverte, dans les substructions d'une maison, de six cent 
cinquante deniers de Marc-Antoine, bien conservés. 

Eleusis (prés d’Athénes). — Il y a environ deux ou trois ans qu’on 
fit 4 Eleusis une trouvaille importante de monnaies athéniennes de 
bronze du temps de l’empire. Ces pièces étaient d’une très belle 
conservation. 

Les journaux d'alors annoncèrent l’èvénement comme suit : 
« À quelques mètres du mur occidental du grand temple consacré 
aux déesses d’Eleusis se trouve un petit café. Il y a une année à peu 
près que le propriétaire, Georges-B. Adam, creusant dans son jardin 
y attenant, découvrit un buste romain en marbre et un grand nombre 
de monnaies ; il porta le buste et neuf cent soixante-douze monnaies 
au Musée central d'Athènes, qui en acheta deux cent quatre- vingt- 
une des meilleures. Le reste fut acquis par M. Romanos, ministre des 
affaires étrangères pour sa collection particulière. » 

« Mais le brave cafetier, comme c’est en Grèce ordinairement le cas, 
n'avait tout au plus montré que la moitié de sa trouvaille, car 
dernièrement le British Museum a acheté une masse considérable de 
monnaies semblables. En outre, un particulier de Megara, en possédait 
également une centaine sans compter les pièces isolées qui se trouvaient 
dans les mains de diverses marchands d'Athènes. » On est donc en 
présence d’une trouvaille excessivement importante. 

Pour de plus amples renseignements sur cette trouvaille et son 
contenu on peut consulter le Journal international de numismatique, 
1904, pp. 109-142 ; la Numismatic Chronicle, 1903, pp. 322-329 et les 
Rapports officiels des collections royales d'art prussiennes, 1904, 
p. LXXIX. (Berliner Münzblätier.) 

Essey (Meurthe-et-Moselle). — Au mois d’aoùt 1904 le propriétaire 
d’une maison sise au lieu dit « Le Fort », commune d’Essey, a, en 
creusant le sol, mis au jour un petit trésor composé de pièces d'or et 
d’argent appartenant aux régnes de Louis XV et de Louis XVI. Les 
pièces d’or, au nombre de quarante, sortant de quatorze ateliers, sont 
toutes à l’effigie de Louis XVI, au type de l’émission de 1785; elles 
sont d’une très belle conservation. Les pièces d’argent, des écus, en 
general en très mauvaise condition, se decomposaient de la fagon sui- 





— 34 — 


vante, cent soixante-huit de Louis XV et septante-deux de Louis XVI. 

Le plus récent millésime relevé étant 1792, l’enfouissement de cette 

petite fortune semble remonter peu avant les troubles revolutionnaires. 
(Bulletin de numismatigue.) 

Gérocourt (canton et arr. de Pontoise, Seine-et-Oise). — Le 9 mai 
dernier, en démolissant l’église Saint-Pierre, & Gérocourt, on a trouvé 
un vase en grès, contenant un écu d’or de Charles IX, daté de 1570, et 
onze pièces d’argent de 1575, 1580, 1586 et 1589. Ces monnaies ont 
été déposées à la mairie de Görocourt. (Revue numismatique.) 

Huriel (Allier). — A la fin de novembre 1904, un vigneron, nommé 
Gorce, a trouvé un vase de terre grise contenant plus de neuf cents 
monnaies carolingiennes de Charles le Chauve et de Charles le Gros, 
frappées à Bourges et à Nevers; la trouvaille comprenait aussi quel- 
ques oboles frappées à Clermont. 

Des pièces de cette trouvaille importante ont été apportées à Paris, 
mais comme il arrive bien souvent en pareil cas, on ne pourra pas 
connaître la composition exacte de ce dépôt monétaire. Une étude 
sérieuse du trésor d’Huriel, dans lequel d’autres ateliers étaient peut 
être représentés, eût sans doute permis d'établir avec certitude le 
classement des pièces que Charles le Chauve et Charles le Gros ont 
frappées à Bourges et à Nevers. 

Le 15 décembre suivant, le même personnage aurait fait une seconde 
trouvaille de six cents deniers analogues aux premiers. 

(Revue numismatique.) 

Jublains (Mayenne). — En juin 1905, à la Cruchère, dans les 
environs de Jublains, un laboureur a trouvé un vase de bronze, orné 
de chasseurs, d’un sanglier et d’un lion et décoré d’incrustations en 
argent. Il contenait huit cents pièces de billon, dont plusieurs seraient 
de Gordien III. Le vase et plusieurs monnaies ont été envoyés à Paris. 

(Revue numismatique.) 

Kamene (Saxe). — On a trouvé, à Kamenz, un vase en terre con- 
tenant quelques pièces d’or et un millier de monnaies d'argent, dont 
la plupart sont des gros de Misnie du XIV° siècle. 

(Blatter für Münsfreunde.) 

Karajenön (près Pesth, Hongrie). —- Trouvaille de soixante-dix- 
huit deniers de Trajan, Antonin, Faustine mere et fille, M. Auréle, 
L. Verus, Lucille, Commode et Septime Sévère. 

(Revue numismatique, d'après Numizmatikai Körlöny.) 

Kecskemét. — Trouvaille d’une petite cruche de cuivre avec deux 


REVUE NUM. T. XIII. 21 


— 322 — 


cent dix monnaies d’or de différents modules appartenant au 
xvu° siècle. (Blatter für Münzfreunde.) 

Köngsö (près de Brytup, Danemark). — On a découvert dans des 
fouilles pratiquées dans un coteau, situé à Köngsö, environ sept cents 
très anciennes monnaies d'argent danoises, des bagues et une auge 
en chêne. Le Musée national de Copenhague est entré en possession 
de la trouvaille. (Blatter für Minsfreunde.) 

Labeaume (près Largentière, Ardeche). — En extrayant un bloc 
de pierre d’une carrière située sur ‘le territoire de la commune de 
Labeaume, on a découvert une urne renfermant une grande quantité 
de monnaies carolingiennes d’argent. (Bulletin de numismatique.) 

Liesborn (pres de Lippstadt, Westphalie). — Pendant l’automne 1905, 
on a fait, & Liesborn, une importante trouvaille de soixante pièces, au 
nombre desquelles on remarque des deniers d’Ethelred II d’Angleterre, 
de Robert I le Frison pour la Flandre (deniers d’Arras), de Robert II, 
comte de Jerusalem (pièce nouvelle avec ce titre dans la légende), un 
denier d’Ypres de la möme époque, du möme Robert II de plus grands 
deniers, avec une figure armée du glaive et de la lance, enfin des 
deniers d’Emden, Soest, Goslar (Henri IV et Hermann, plusieurs 
pièces), Herford, Bamberg. (Blätter für Münsfreunde.) 

Mende (Lozère). — En fouillant un terrain vague situé entre Mende 
et Chateauneuf-de-Randon, à proximité du plateau dit « Le Palais 
du roi », un paysan a mis au jour une vieille ruine d’habitation, 
sous le dallage du rez-de-chaussée de laquelle il a trouvé une boîte en 
argent contenant une collection de monnaies remontant au in° siècle. 
Ce sont des deniers d’argent parmi lesquels plusieurs Maximin, un 
Claude, un Trajan, un Alexandre Sévére, et une imperatrice Julia. 
Il n’est pas facile, des l’abord, de déterminer les autres. 

Quant à l’habitation, c’est A n’en pas douter une construetion 
romaine. Elle denote un certain luxe soit par le soigne du travail, 
soit par son aspect artistique, soit par les peintures dont on voit encore 
des traces sur les parois intérieures. Le dallage du rez-de-chaussée, 
moitié ciment, moitié brique, est fort riche et bien conservé. 

L’examen du terrain ayant permis de constater les traces d’un 
certain nombre d’habitations, une cinquantaine environ, autour de 
la ruine explorée, l’on se trouve certainement en présence d'une 
bourgade romaine. L'emplacement des maisons est nettement accusé 
par le relief du gazon. 

Des fouilles vont être faites et l’on s'attend que d’autres decou- 





— 323 — 


vertes viennent révéler le nom de cette localité romaine disparue et 
la nature du cataclysme qui l’an&antit. En ce qui concerne ce point 
spécial il y a lieu de croire que l’agent dévastateur fut le feu, car le 
pavé de la demeure mise au jour est recouvert d’une épaisse couche 
de cendre et de charbon et des traces d’incendie se voient en maints 
endroits. (Le Temps, 24 avril 1905.) 
Montreal (Yonne). --- Les fouilles pratiquées près de Montréal, où 
l’on vient de découvrir un établissement de bains gallo-romain se 
poursuivent avec activité. La construction, longue de 28 mètres, n’a 
pu être encore complètement déblayée. On a recueilli au cours des 
travaux des amphores, des statuettes en bronze représentant des 
empereurs romains ainsi que de nombreuses monnaies aux effigies 
d’Antonin, Marc Aurèle, Commode, Aurélien, Domitien, etc. 
(Bulletin de numismatique.) 
Neuviller (entre Bouxviller et Saverne, Alsace), — En avril 1905 
on a fait, à Neuviller, une trouvaille de monnaies d'or. Rodolphe II, 
Mathias, Léopold, Frédéric-Guillaume de Saxe (1641) sont représentés 
dans ce dépôt, de même que les villes ou Etats de Francfort, Cologne, 
Zwolle, Camper, Provinces-Unies. On remarque aussi quelques 
espagnoles, parmi lesquelles une quadruple pistole de Philippe II et 
des louis de 1642 à 1668. Il est possible que ce trésor ait été enfoui 
lors de l’envahissement de l’Alsace par les imperiaux en 1672. 
(Revue numismatique.) 
Niederschwedeldorf (Silésie) — Un cordonnier a trouvé dans sa 
propriété un pot contenant des monnaies d'argent d’un poids total de 
625 grammes. Ce sont des pièces autrichiennes, hongroises ou bien 
portant les armes du prince-évêque de Breslau. Elles sont de différents 
modules jusqu’à celui d’un thaler et remontent aux années 1664-1694. 
(Blätter für Münzfreunde.) 
Paris. — Dans des fouilles pratiquées à Paris, place du Panthéon, 
à l’angle de la rue d’Ulm, M. Ch. Magne a découvert un petit vase 
en bronze contenant environ soixante pieces romaines dont une de 
Quintille. (Journal des Arts.) 
Portogruaro (près Aquilée, Italie). — Une trouvaille de trois mille 
neuf cents deniers de la République romaine a été faite récemment 
par des paysans è Portogruaro. (La Gazette numismatique.) 
Quaregna (près d’Arona). — En procédant & des travaux agricoles 
quelques ouvriers mirent au jour un récipient de terre cuite contenant 
des monnaies imperiales romaines, dont plusieurs en or. A citer une 





— 3% — 


pièce rare de l’impératrice Faustine. L'information n'indique pas 
laquelle des deux. (Bollettino di numismatica.) 

Saint-Genix-sur-Guier (Savoie). — On lit dans le Bulletin de numis- 
matique l'information suivante : 

En déplaçant du gravier pour la réfection de la route de Novalaise 
à Saint-Genix-sur-Guier, des cantonniers ont laisse glisser dans un 
précipice un vase en terre qui contenait de nombreuses de monnaies 
gauloises et mérovingiennes; les cantonniers n'ont pu, malgré leurs 
recherches et leurs efforts, retrouver que deux pieces, qui nous 
ont été envoyées. L’une est une imitation gauloise des deniers de la 
République romaine; l’autre, un tiers de sol d’or d’un monétaire 
mérovingien indéterminé de Moutiers-en-Tarentaise. 

Sylt. — Dans le mois de janvier 1905, on a trouvé, a Sylt 
(Westerland), en creusant une fosse, un récipient de bois fermé d’un 
couvercle de metal et contenant soixante-dix monnaies d’argent du 
temps de l’empereur Othon III (983-1002) et du roi Knud de 
Danemark (1014-1035). La trouvaille est déposée au musöe de Kiel. 

(Kieler Zeitung.) 

Tardinghen (pres du cap Gris-Nez, Pas-de-Calais). — Sur le terri- 
toire de la commune de Tardinghen, on a trouvé un magnifique 
aureus de Diocletien, dont voici la description : VIRTVS DIOCLE 
TIANI AVG., buste lauré et cuirassé, à droite, la main droite levée 
tient une lance; la main gauche tient un bouclier et deux javelots. 
À. TOVI CONSERVAT AUGG., Jupiter debout de face, la tête à 
gauche, tenant le foudre dans sa main droite et appuyant la main 
gauche sur un sceptre. A l’exergue, PR., dans le champ à droite, un 
graffite qui paraît renfermer les lettres INANDI, sans doute le nom 
d’un des possesseurs temporaires de la monnaie. Cohen a décrit ce 
rare aureus d’après l’exemplaire du Cabinet de France, qui est moins 
beau que celui trouvé 4 Tardinghen. L’auteur de la Description a 
omis d’indiquer la marque de l’atelier de Rome. (2° éd., t. VI, p. 43, 
n° 223). (Revue numismatique.) 

Trèves. — Vers la fin de septembre 1904 on a trouvé, en creusant 
une cave située à Trèves dans la Kochstrasse, un vase en terre conte- 
nant cent trente-quatre deniers de Trèves et de Lorraine du xm° siècle 
et un denier du comte Henri VI de Luxembourg (1281-1288). Une 
pièce pareille, alors unique, a été publiée par M. de Jonghe dans la 
Revue belge de numismatique, 1903, p. 22. (Rev. belge.) 

Vailly-sur-Aisne (Aisne).— Au mois de juillet 1905 on a découvert, 








_ 35 — 


a Vailly-sur-Aisne, un petit trésor composé de moutons d’or de Jean 
le Bon, roi de France, de Louis le Mäle, comte de Flandre, de Jeanne 
et Wenceslas, ducs de Brabant, et de francs & cheval de Jean le Bon 
et de Louis le Mäle. (Bulletin de numismatique.) 

Vosselaer (Belgique). — En démolissant une vieille ferme & Vos- 
selaer, les ouvriers ont trouvé, enfoui sous le pav& de la cave, un 
pot de terre renfermant une certaine quantité d’anciennes monnaies 
d’argent. La plupart des pièces sont bien conservées, elles datent de 
1638, de 1658, de 1672 et de 1681 et portent les effigies d’Albert et 
d’Isabelle, de Charles-Quint, de Louis XIV, etc. Les unes ont le 
module d’une pièce de cing francs les autres celui des pièces de 
deux francs. (Le National bruxellois.) 

W'interthour. — Pendant l’automne 1904, on a trouvé, en labourant 
. un jardin situé dans la rue de Zurich à Winterthour, un aureus à fleur 
de coin de l’empereur Vespasien daté de l’an 70 après J.-C. La pièce, 
jusqu’iei inedite, montre & l’avers la töte laurée de l’empereur tournée 
à droite avec l’inscription IMP. CAESAR VESPASIANVS AVG, et 
au revers la déesse de la paix assise & gauche et tenant de la main 
droite une branche d'olivier et de la gauche un caducée; legende: 
COS ITER TR. POT. 

La pièce est entrée au musée de Winterthour. 

(Anzeiger f. schweis. Altertumskunde.) 


SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE 


Extraits des proces-verbaux du Comité 
et de l’Assemblée générale. 


Assemblée générale du 23 septembre. 1905. MM. A. BABUT, capi- 
taine adjudant major, vice-président de la Société francaise de numis- 
matique, à Paris (présenté par MM. P. Bordeaux et Strehlin); Otto 
Brunner, D" méd. à Sempach (présenté par MM. Strochlin et Jarrys); 
Siegmund Risary, à Meggen, Lucerne (présenté par MM. Haas et 








Roellin), et Albert Nær, archéologue cantonal à Lausanne (présenté : 


par MM. Stroehlin et Jarrys), sont admis au nombre des membres actifs 
de la Société. 


Séance du 29 novembre 1905. — M. Gottfried Hexzi, à Burgdorf 
(présenté par MM. Grossmann et Strochlin), est recu membre actif. 


Assemblée generale du 22 septembre 1906. — MM. ESTERMANN, 
chantre à Münster, Lucerne (présenté par MM. Streehlin et Engel, de 
Thoune), et KOHLER, president de Ja Société d’emulation à Porrentruy 
(présenté par MM. Strehlin et Michaud) sont admis en qualité de 
membres actifs. 


COMMUNIQUÉ 


du Comité de la Société suisse de numismatique à Messieurs les membres 
de la Société et de la Rédaction de la « Revue suisse de numismatique » 
à ses collaborateurs et aux abonnés et correspondants. 


Messieurs et honorés confrères et collègues, 


Depuis longtemps notre rédaction recoit des réclamations sur l’irré- 
gularité de nos publications. La principale cause de ces retards est 
l'état précaire des finances de la Société. Chaque année les publications 
absorbent complètement nos ressources. Nous en avons même distribué 
quelquefois dont le coût était plus élevé que la cotisation payée par 
les membres. 














es 


Dre 


Aussi à l’assemblée de Berne, en septembre 1906, et sur la propo- 
sition des verificateurs des comptes, les mesures suivantes ont été 
prises : 

1° Conserver pour l’année 1906 la cotisation à fr. 10.—, mais la 
fixer a fr. 15.—, a partir de l’année 1907. Ce chiffre n’a rien 
d'exagére. 

2° Afin de pouvoir publier rapidement le volume, actuellement en 
préparation, et qui doit contenir divers travaux dont les illustrations 
sont en grande partie terminées, demander aux membres actifs de la 
Société de bien vouloir souscrire une cotisation supplémentaire pour 
1906 seulement. Pour permettre de terminer les travaux commencés 
et d’atténuer, dans une large mesure, le déficit existant, il faudrait 
trouver promptement une somme de 2500 à 3000 franes. Le Comité a 
déjà recu, à la suite de l’assemblée générale et de la circulaire 
envoyée aux membres de la Société, plusieurs dons, variant de 10 à 
200 francs.’ 

Les principaux travaux en préparation et qui paraitront dans le plus 
court délai possible sont : 1° La suite des variétés des monnaies de 
Genève; 2° La partie descriptive de la numismatique du Vallais; 3° Une 
description des monnaies de Montfort; 4° La suite du memoire de 
numismatique grecque de M. le D" Imhoof-Blumer ; 5° La description 
des monnaies de la ville de Saint-Gall; 6° Les rapports des trois 
dernières années; 7° Les comptes rendus bibliographiques en retard. 

3° Pour éviter le retour d’une situation semblable restreindre au 
strict nécessaire le petit texte de chaque livraison. C’est ainsi que 
l'inventaire général des trouvailles cessera de paraître et la rédaction 
ne signalera plus que ce qui intéresse directement la Suisse. Il en sera 
de même des petites notices, soit Mélanges. 

La bibliographie des périodiques sera aussi limitée à ce qui 
intéresse la Suisse. Cependant les notices scientifiques concernant 
ou l’antiquitité ou l'étranger seront signalées, dorénavant, suivant leur 
importance. Les auteurs qui ont l’amabilité de faire des envois à la 
Revue voudront bien excuser la brièveté des comptes rendus, jusqu’à 
ce que le budget de la Société soit plus prospère. 


1 Le trésorier de la Société remercie les collègues dont les noms suivent et qui ont 
bien voulu s'inscrire pour le versement d'une cotisation supplémentaire auprès de lui. 
Dans la prochaine livraison de la Zfevue nous publierons la suite de cette liste. Ce 
sont MM. de Witte, de Jonghe, Imhoof-Blumer, van Muyden, Jarrys. Grossmann, 
Cahorn, Strehlin, Demole, Ikle, Gallet, A. Bally-Herzog, de Molin, Bordeaux et 
Perrochet. 


— 328 — 


Enfin, la suite de l’histoire de la Société, ainsi que le catalogue des 
médailles nouvelles interessant la Suisse sont ajournes à des temps 
meilleurs. 

Par ees diverses réductions et suppressions la Revue diminuera de 
volume, mais les membres n’y perdront rien, toutes les ressources 
étant consacrées à l'impression et à l'illustration de mémoires 
originaux. 

Le nombre des membres a peu varié, malgré quelques décès et 
démissions, mais le recrutement reste très laborieux. Il est vrai que des 
plaintes semblables se font entendre parmi les sociétés dont le but est 
uniquement littéraire ou scientifique, car la jeunesse s’adonne surtout 
aux sports, partout à la mode, et néglige l'étude du passé. Espérons en 
un avenir meilleur. 

Nos collègues sont priés de faire une propagande active auprès de 
leurs relations et surtout auprès des directeurs de musées et de biblio- 
thèques qui devraient faire partie de notre association. Nous invitons 
aussi nos confrères de l'étranger à adhérer à notre compagnie, les 
publications que nous leur offrons étant certainement de nature à les 
intéresser. 

Le Comité a fait imprimer une notice avec les conditions d'adhésion 
à la Société qu'il tient à la disposition de ceux de nos collègues prêts 
à faire de la propagande pour nous. 

Le Comité et la Rédaction, tout en regrettant de devoir faire ces 
communications, espèrent que chacun en comprendra l’urgente néces- 
sité, l'existence même de la Société étant en jeu. 

Ils profitent de cette occasion pour remercier tous ceux qui, par 
leur appui scientifique ou financier, ont permis à la Revue suisse de 
numismatique de prendre le rang qu’elle occupe dans la presse 
numismatique. 


Genève, 30 octobre 1906. 


Pour le Comité et la Redaction de la Société suisse de numismatique, 


Paul-Ch. STREHLIN, président. 














— 329 — 


Bibliotheque. 
Ouvrages reçus de janvier 1905 à fin mai 1906. 


PERIODIQUES 
ALLEMAGNE. Berliner Münzblätter, neue Folge, 1905, n°5 37—48; 1906, 
nos 49—53. 
Blätter für Münzfreunde, 1905 ; 1906, n°8 1—4. 
Mittheilungen der bayer. numismatischen Gesellschaft, XXIV® année, 
1905, in-8 de XV et 95 p. avec 6 pl. 
Numismatisches Literatur Blatt, n°8 142—148. 
Sitzungsberichte der numismatischen Gesellschaft zu Berlin, 1904—1905. 
Berlin, 1904—1905, 2 br. in-8. Extr. de la Zeitschrift für Numismatik, 
t. XXV. 
Zeitschrift für Numismatik, t. XXV, liv. 1-3. (M. Paul-Ch. Stroehlin.) 
ANGLETERRE. Monthly numtsmatic Circular, t. XIII, 1900, liv. 147—156; 
t. XIV, 1906, liv. 157—162. 
Numismatic Chronicle (the), 1904, liv. 4; 1905; 1906, liv. 1. 
AUTRICHE. Archiv für Bracteatenkunde, t. IV, Bogen 15 —19. 
Friedl’s illustrirtes Briefmarken-Offertenblatt, n°5 34—35. 
(M. P.-Ch. Streehlin.) 
Mittheslungen des Klubs der Münz- und Medatllenfreunde in Wien, 
1904, n° 175. 
Mittheilungen der oesterr. Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde, 
1905 ; 1906, n°5 1-4. 
Monatsblatt der k. k. heraldischen Gesellschaft « Adler » in Wien, t. V, 
n°8 49—60; t. VI, n® 1—5. 
Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft in Wien, t. VI, n°5 25—36; 
t. VII, n°5 1-4. 
Numismatische Zeitschrift, t. XXXVI, 1904, in-8 de XV et 255 p. avec 
14 pl. 
Numizmatikai Közlöny, a magyar numizmatikai tirsulat meghizasabol, 
1905 ; 1906, n°s 1—2. 
Vjestnik hrvatskoga arheoloskoga drustva, nouv. série, t. VIII, 1908. 
Wiadomosci numizmatyceno archeologiczne, 1904, liv. 4; 1905. 
Zeitschrift für Münz- und Medaulenkunde, t. I, liv. 1—2. 
BELGIQUE. Gazette numismatique (la), 9° année, 1904—1905, liv. 5—10. 
(M. Ch. Dupriez.) 
Revue beige de numismatique, 1905, liv. 2—4; 1906, liv. 1—2. 
Erats-Unis D’AMERIQUE. American Journal of numismatics and Bulletin of 
american numismatic and archaeological Societies, t. XXXIX, liv. 3—4; 
XL, liv. 1—3. 


1 Les envois doivent étre adressés au local, rue du Commerce, 5, a Geneve. 


— 330 — 


Proceedings of the american numismatic and archaeological Society, of 
New- York, 1905, br. in-8 de 28 p. avec 1 portr. 

France. Administration des monnaies et médailles. Rapport au ministre 
des finances. Dixieme année, 1905. Paris, 1905, in-8 de XXXVIII et 
397 p. avec 10 pl. et 2 diagrammes. (L'administration de la Monnaie.) 

Bulletin de numismatique, t. XI, 1904, liv. 5—8; t. XII, 1905; t. XIII, 
1906, liv. 1-2. 

Correspondance historique et archéologique (la), XI® année, 1904, liv. 132; 
XII année, 1905; XIII* année, 1906, liv. 144-147. 

Gazette numismatique francaise, 1904, liv. 2—4; 1906, liv. 1—2. 

Itevue numismatique, 4° serie, t. VIII, 1904. liv. 4; t IX, 1905; t. X. 
1906, liv. 1. 

Rerue suvoisienne, 1892, liv. 4 (échange), 1904, liv. 3—4; 1905, liv. 1-3. 

HoLLaxnne. Tijdschrift van het koninklijk Nederlandsch Genootschap coor 
mund- en penningkunde, XIIT® année, 1905, liv. 2—4 ; XIV® année, 1906, 
liv. 1-2. 

IraLie. Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 3° année, 1905 ; 
4° année, 1906, liv. 1-4. 

Giornale araldico-genealogico-diplomatico, nouv. série, t, X, 1905, liv. 1-5. 

l'assegna numismatica. 17° année, 1904, liv. 5-6; 2° année, 1905, 
liv. 15. 

kirista italiana di numismatica, XVII année, 1904, liv. 4; XVIII 
année, 1905; XIX° année, 1906, liv. 1. 

Archiv des kistorichen Vereins des Kantons Bern, t. XVIII, liv. 1. 

Suisse. Anzeiger für schweizerische Altertumskunde (Indscateur d’antiquités 
suisses) ; neue Folge, t. VI. 1904—1%5, liv. 2-4; t VII. 1905 —1906. 
Archives heraldiques suisses, XVIII année, 1904, liv. 4; XIX® année. 1905. 

Argovia, t. XXXI, in-8 de XVIII et 112 p. avec 9 pl. et une carte. 

Bulletin de l’Institut national genevois, t. XXXVI, Genève, 1905, in-8 de 
566 p. 

Compte rendu de l'administration municipale de la Ville de Genève pendant 
l'année 1904, Genève 1905, in-8 de 346 p. avec 4 tableaux graphiques. 
(M. A. Cahorn.) 

Globe (le), journal géographique, organe de la Société de géographie de 
Genève, t. XLIV, Genève, 1905. in-8 de 210 et 81 p. avec 3 pl. et 
1 portrait. (M. P.-Ch. Streehlin.) 

Jahrbuch für schweizerische Geschichte, t. XXX, 1905. 

Jahresbericht der histor.-antiquar. Gesellschaft von Graubünden, XXXIV. 
Jahrgang, 1904, Chur 1905, in-8. 

Journal des collectionneurs, organe mensuel consacré à l'étude des collec- 
tions historiques, documentaires et artistiques, 1° année, 1904-1905, 
liv. à—12; 2° année, 1905-1906, liv. 13 —19. 


— 331 — 


Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire et d'archéologie 
de Genève, tt. XXIX et XXX, Genève 1906, 2 vol. in-8, série in-4, t. III, 
Genève 1906, in-4 de 135 p. avec XXVI pl. 

Musée national suisse à Zurich. XIIIe Rapport annuel présenté au 
Département fédéral de UV Interieur et rédigé au nom de la Commission 
par le directeur [M. H. Lehmann], 1904. Zurich 1905, in-8 de 89 p. avec 
4 pl. (Direction du Musée.) 

Musée neuchatelois, XLII® année, mars-décembre 1905; XLIIIS année, 
janvier-juin 1906. 

Quellen zur schweizer. Geschichte, herausgegeben von der allgemeinen 
Greschichtsforschenden Gesellschaft der Schweiz, t. XXIV. Basel, 1905, 
in-8 de LXXIV et 740 p. 

Revue suisse de numismatique, t. XII, liv. 2; t. XIII, liv. 1. 

Schweizer. Briefmarken-Zeitung, XVIIe année, 1904, n° 10—11; XVIII 
année, 1905, n®® 1—2, 5,9. (M. P.-Ch. Streehlin.) 

Société auxiliaire du Musée de Genève. Compte rendu de la marche de la 
Société pendant les années 1899 à 1904. Genève, 1900—1905, six br. 
in-8 avec fig. (M. H. Jarrys.) 

Taschenbuch der historischen Gesellschaft des Kantons Aargau für das 
Jahr 1904, Aarau 1904, br. in-16 de 164 p. 


OUVRAGES NON PERIODIQUES 


Albon, Eugen, baron d’. Die Affaire Marschall. Wien, 1905, in-4 de 60 p. 
avec 4 pl. (L’auteur.) 

Ambrosoli, Solone. Atlantino di monete papali moderne a sussidio del 
Cinagli. Milano, 1905, in-16 de XI et 131 p. avec fig. dans le texte et un 
portr. (M. U. Hcepli, éditeur 4 Milan.) 

Andorfer, Karl. Schiller-Medaillen. Zur Feier des 100. Todestages des 
Dichterfürsten. Wien, 1905, br. in-8 de 30 p. avec fig. dans le texte. 
Publication de la Oesterreichische Gesellschaft für Münz- und Medaillen- 
kunde. (La Société.) 

Bahrfeldt, Max. Die ròmisch-sicilischen Münzen aus der Zeit der Republik. 
Genf, 1904, in-8 de 120 p. avec 5 pl. et fig. dans le texte, extr. de la 
Revue suisse de numismatique, t. XII. 

Bordeaux, Paul. Les jetons et les épreuves de monnaies frappés à Paris de 
1553 à 1561, pour Marie Stuart. Chälon-sur-Saöne, 1906, br. in-8 de 46 p. 
avec 1 pl., extr. de la Gazette numismatique française, 1905. (L’auteur.) 

Campos, Manoel-Joaquim de. Contos para contar. Exemplares ineditos. 
Lisboa, 1906, br. in-8 de 20 p. avec 1 pl. et fig. dans le texte, extr. de 
O archeologo Portugues, t. X, 1905. (M. Julius Meili, à Zurich.) 

Cinquantieme anniversaire (le) de la fondation de l'Institut genevois des 
sciences, des lettres, des beaux-arts, de l’industrie et de l’agriculture. 
Compte-rendu de la séance publique à V Aula de l'Université, le 30 avril, 





— 332 — 


et du banquet du 2 mai 1903. Genève, 1904, br. in-8 de 38 p., extr. du 
Bulletin de l’Institut, t. XXXVII. (L'Institut national genevois.) 

Demole, Eugenio. La zecca det conti del genevese ad Annecy (1356-1391). 
Milano, 1904, br. in-8 de 109 p. et 2 pl., extr. de la Rivista italiana di 
numismatica, t. XVII. Traduit du travail paru dans les Af. D. @., t. XXII. 
(L’auteur.) 

D[emole], E. et S[troehlin], P.-Ch. Notice sur le Musée suisse de photographies 
documentaires à Genève, suivie du plan de classement. Genève, 1906, br. 
in-8 de 32 p. (M. P.-Ch. Strehlin.) 

Dompierre de Chaufepié, H.-J. de. Koninklijk Kabinet van munten, penningen 
en gesneden steenen. Catalogus de nederlandsche en op Nederland 
betrekking hebbende gedenkpenningen, II (1703-1813). 's Gravenhage, 
1906, in-8 de II et 308 p. avec pl. XXIV-XXXIV. (L’auteur.) 

Droz-Farny, A. Notice historique sur une medaille jurassienne. Porrentruy, 
1905, br. in-8 de 12 p. avec 1 pl. (L’auteur.) 

Engel, Arthur, et Serrure, Raymond. Traite de numismatique du moyen 
age, t. III. Paris, 1905, in-8 avec nombr. fig. dans le texte. (L'auteur.) 
Festgahe zur LX. Jahresversammlung (Bern. 45 September 1905). Der 
allgemeinen Geschichtsforschenden Gesellschaft der Schweiz dargeboten vom 
Historischen Verein des Kantons Bern. Bern, 1905, in-8 de 382 p. avec 

5 pl. (Historischer Verein des Kantons Bern.) 

Feuardent, F. Collection Feuardent. Jetons et méreaux La Louis IX 
jusqu'à la fin du consulat de Bonaparte, t. 1 et atlas. Paris 1905, in-8 de 
XVI et 503 p. avec atlas de 22 pl. (L’auteur.) 

Forrer, L. Une médaille suisse rare de la collection Townshend conservée au 
British Museum. Genève, 1904, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte. 
extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XII. 

Gallet, Georges. Une médaille de Rene, comte de Challant et seigneur- 
souverain de Valangin en Suisse. Genève, 1905, br. in-8 de 12 p. avec 
1 pl., extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII. 

Gelli, Jacopo. Il raccoglitore di oggetti minuti e curiosi. Milano. 1904, in-16 
de XI et 344 p. avec fig. dans le texte. (M. U. Hoepli, éditeur à Milan.) 
Gnecchi, Francesco. Appunti di numismatica romana, I-VI, VIII-XIV, 
L-LII. Milano, 1888-1890, 1900, 10 br. in-8, extr. de la Rivista italiana 

di numismatica. (M. L. Naville, à Genève.) 

— Appunti di numismatica romana, LXXII-LXXIV. Milano, 1905, 2 br. 
in-8 avec pl., extr. de la Rivista italiana di numismatica, 1905. (L’auteur.) 

Gohl, Odin. Budapest ujabb emlékérmei. Budapest, 1905, in-4 de VIII et 
4 p. avec 6 pl. (L’auteur.) 

Hamburgische Zirkel-Correspondenz. Abbildungen freimaurerischer Denk- 
miinzen und Medaillen mit Beschreibung und erläuterndem Text histori- 
schen und biographischen Inhalts, t. VII. Hamburg, 1905, in-4 de 55 p. 
avec 20 pl. (La Grande Loge de Hambourg.) 














— 333 — 


Heierli, J., und Oechsli, W. Urgeschichte Graubündens mit Einschluss der 
kömerzeit. Zurich, 1903, br. in-8 de 80 p. avec 5 pl. et 1 carte, extr. des 
Mittheilungen der antiquarischen Gesellschaft, t. XXVI. (M. P. Stroeblin.) 

Höfken, Rudolf von. Numismatische Denkmale auf den Protestantismus in 
Oesterreich. Wien, 1904, br. in-8 de 35 p. avec 3 pl. et fig. dans le texte, 
extr. du Jahrbuch der Gesellschaft für die Geschichte des Protestantismus 
in Oesterreich, XXV. Jahrgang. (L'auteur.) 

— Bibliotheca nummaria austriaca. Im Auftrage der oesterreichischen 
Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde, Wien [1905], in-8. 

Jonghe, vic. Baudoin de. Un denier noir frappé à Ypres par Gui de Dam- 
pierre, comte de Flandre. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans 
le texte, extr. de la Revue beige de numismatique, 1906. (L’auteur.) 

— Les monnaies de Guillaume de Bronckhorst, baron de Gronsveld (1559- 
1563). Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr. de la 
Revue belge de numismatique, 1905. (L’auteur.) 

— Louis de Luxembourg, connétable de France, a-t-il frappé monnaie? 
Bruxelles, 1906, br. in-8 de 10 p. avec fig. dans le texte, extr. de la 
Revue belge de numismatique, 1906. (L’auteur.) 

Lenzi, Furio. La moneta nazionale. Orbetello, 1904, br. in-16 de 7 p., extr. 
de la Rassegna numismatica, marzo 1904. (L’auteur.) 

— L’artee le opere di Benedetto Pistrucci. Orbetello, 1904, br. in-8 de 4 p., 
extr. de la Rassegna numismatica, sett.-ottobre 1904. (L’auteur.) 

— Un ripostiglio di monete consolari e la località di Porto Cosano. 
Orbetello, 1905, br. in-8 de 3 p., extr. de la Rassegna numismatica, luglio- 
sett. 1905. (L’auteur.) 

Le Roy, L. Un double gros de Frédéric de Blankenheim, évéque d’ Utrecht 
(1393-71423). [Genève, 1905] br. in-8 de 7 p. avec fig. dans le texte, 
extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII. 

Loi du 6 juillet 1799 prohibant les petites monnaies étrangères. Placard 
23,5 x 39 (M. M. de Palézieux-du Pan). 

Loi du 2 octobre 1799 fixant la valeur des pièces d’ Empire de 20 kreutzers 
à 5 batz et 5 rappes de Suisse. Placard 23,5 x 39. (M. M. de Palézieux-du 
Pan.) 

Mandat souverain concernant les monnaies étrangères qui auront cours et 
celles qui sont rabatssées ou entièrement défendues avec l’évaluation des 
espèces d’or et d'argent compilé en 1777. Berne, 1777, in-8 carré de 16 p. 
(M. M. de Palézieux-du Pan.) 

Meili, Julius. Das brasilianische Geldwesen, II. Theil. Die Münzen des 
unabhängigen Brasilien 1822 bis 1900. Zürich, 1905, in-4 de LVIII et 
377 p. avec 58 pl. (L’auteur.) 

Michaud, Albert. Les monnaies des princes-évéques de Bale. Notice histo- 
rique et descriptive de 234 pieces. La Chaux-de-Fonds, 1905, in-8 de 103 p. 
avec 1 tableau et 14 pl., extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII. 





er 


Moyaux, Aug. Catalogue des médailles de chemins de fer de tous pays. 
Bruxelles, 1905, in-4 de 174 p. avec fig. dans le texte, extr. des Chemins 
de fer autrefois et aujourd’hui et leurs médailles commémoratires, du 
méme. (L'auteur.) 

Naville, Lucien. Monnaies inédites de l'Empire romain. Milano, 1904-1905, 
3 br. avec pl., extr. de la Rivista italiana di numismatica, 1904-1905. 
(L'auteur.) 

Papadopoli, Nicolò. Monete trovate nelle rovine del campanile di S. Marco. 
Milano, 1904, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr. du Bollettino 
di numismatica, ottobre 1904. (L'auteur.) 

— La tariffa veneta del 1543. Milano, 1904, br. in-8 de 8 p. avec 1 pl., extr. 
de la Rivista italiana di numismatica, 1904. (L’auteur.) 

— ln denaro della contessa Richilda (2). Milano, 1905, br. in-8 de 4 p.. 
extr. de la Rirista italiana di numismatica, 1905. (L'auteur.) 

— Sehastiano Venier e le sue monete (1577-1578). Venezia, 1905, br. in-8 
de 25 p. avec fig. dans le texte. (L’auteur.) 

Perini, Quintilio. Die Münzen, Medaillen und Orden der Republik San 
Marino. Dresden, 1901, in-16 de 22 p. avec fig. dans le texte, extr. des 
Blätter für Münzfreunde, 1901. (L’auteur.) 

— Note di terminologia e chronologia monetaria. Milano, 1903, br. in-16 de 
4 p., extr. du Bollettino di numismatica, luglio 1903. (L'auteur.) 

— Il congresso internazionale di scienze storiche in Roma. Rovereto, 1903, 
br. in-8 de 10 p., extr. des Atti dell’ I. R. Accademia di scienze, lettere 
ed arti degli Agiati in Rovereto, série III, t. IX. (L'auteur.) 

— Le monete di Francoforte s M. descritte ed illustrate da P. Joseph e 
E. Fellner. Articolo bibliografico. Milano, 1903, br. in-8 de 4 p., extr. de 
la Rivista italiana di numismatica, 1903. (L’auteur.) 

— Di alcune ripostigli di monete medioevali. Milano, 1904, br. in-8 de 4 p. 
avec tig. dans le texte, extr. du Bollettino di numismatica e di arte della 
medaglia, 1904. (L’auteur.) 

— A proposito della Repubblica romana del 1849 e sue monete. Rettifica. 
Rovereto, 1904, br. in-8 de 4 p., extr. du Bollettino di numismatica e di 
arte della medaglia, 1904. (L’auteur.) 

— Le medaglie commemorative del terzo centenario del Concilio di Trento, 
1545-1563. Rovereto, 1905, br. in-8 de 9 p., extr. des Atti dell’ I. R. 
Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati di Rovereto, série III, 
t. XI. L'auteur.) 

- Spigoluture d’archivio. Rovereto, 1905, br. in-8 de 9 p., extr. des 
Atti del? I R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiate di 
Rovereto, série III, t. XI. (L’auteur.) 

— Famighe nobili trentine. VI. La fumiglia Frizzi di Rovereto. Rovereto, 
1905, br. in-8 de 16 p. avec 1 pl. et 1 tableau généalogique, extr. des 
Atti del? I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati di 
Itovereto, serie III, t. XI. (L’auteur.) 





- 335 — 


Perini Quintilio. Famiglie nobili trentine. VII. La famiglia Costioli di 
Rovereto. Rove- reto, 1905, br. in-8 de 5 p. avec 1 pl. et un tableau 
généalogique, extr. des Atti dell’ I. R. Accademia di scienze, lettere ed 
arti degli Agiati di Rovereto, série III, t. XI. (L'auteur.) 

— Nelle zecche d’Italia. I. Modena. Londra, 1905, br. in-8 de 6 p. avec fig. 
dans le texte, extr. de la Monthly numismatic Circular. (L’auteur.) 

— Il ripostiglio di Carribollo. Milano, 1905, br. in-8 de 7 p. avec fig. dans 
le texte, extr. du Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 1905, 
(L’auteur.) 

— Francesco Edoardo Betta.) Biografia. Rovereto, 1905, br. in-8 de 7 p. 
(L’auteur.) 

— Famighe nobili trentine. VIII. La famiglia Saibante di Verona e 
Rovereto. Rovereto, 1906, br. in-8 de 38 p. avec 1 blason et 2 tableaux 
généalogiques. (L’auteur.) 

— Le monete di Gazoldo degli Ippoliti. Rovereto, 1906, in-8 de 47 p. 
avec 2 pl. et un tableau généalogique. (L’auteur.) 

Robert, A. La seigneurie de Franquemont, 2° partie. Londres, 1905, in-8 de 
31 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Monthly numismatic Circular, 
1905. (L’auteur.) 

Schneuwly, Jos. Etude sur la monnaie à Fribourg. [Genève, 1905] br. in-8 
de 8 p., extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII. 

Soutzo, M.-C. Nouvelles recherches sur le système monétaire de Ptolémée 
Soter. Paris, 1904, br. in-8 de 24 p., extr. de la Revue numismatique, 
1904. (L’auteur.) 

Statuten der oesterreichischen Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde. 
{Wien, 1905] 3 p. in 8. (La Société.) 

Stephanik, Jos.-W., et Zwierzina, W.-K.-F. Beschrijring van de gedenk- 
stroi- prijs- en draag-penningen, gedenk- en penningplaten, draagteekens, 
enz vervaardigd naar aanleiding van de inhuldiging van H. M. Wilhel- 
mina Koningin der Nederlanden. [Amsterdam] 1899, in-4 de 102 et 
XXIII p. avec 1 portr. et fig. dans le texte. (L’auteur.) REN 

Strehlin, P.-Ch. L'éducation en Suisse. Annuaire des écoles, universités, 
pensionnats, etc., etc. 2° année, 1905-1906. Genève [1905], in-8 de 724 p. 
avec 1 portr. et nombr. vignettes. (L’auteur.) 

— Répertoire de médaillistique, Fiches 1101-1500. (L'auteur.) 

Vallentin-du Cheylard, Roger. Découverte à Annonay (Ardèche) de monnaies 
feodales, royales et étrangères. Genève, 1905, br. in-8 de 28 p. avec fig. 
dans le texte, extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII. 

Villaret, E. de. Numismatique japonaise, in-8 de 95 p. avec 33 pl., extr. de 
la Revue numismatique 1905 (MM. Rollin et Feuardent, éditeurs à Paris.) 

Voetter, Otto. Macrianus Caesar. [Wien, 1904] br. in-8 de 3 p. avec fig. 
dans le texte, extr. du Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft in 
Wien. (M. L. Naville.) 


— 30 -- 


Witte, A. de. Le jeton dans les comptes des maitres de monnates du duché 
de Brabant aux XVII® et XVIII® siècles. Amsterdam, 1898, in-8 de 
152 p. avec fig. dans le texte, extr. du Tijdschrift ran het nederlandsch 
Genootschap roor munt- en penningkunde, 1898. (L'auteur.) 

— Godefroid Devreese, médailleur. Biographie et catalogue de son aurre. 
Paris, 1903, br. in-8 de 17 p. avec 2 pl.. extr. de la Gazette numismatique 
francaise 1903. (L’auteur.) 

— La médaille des statues de neige. Anvers 1772. Anvers, 1903, br. in-8 
de 10 p. avec fig. dans le texte, extr. des Annales de l’Académie royale 
d’archéologie de Belgique. (L’auteur.) 

— Medaille religieuse de Saint-Vincent de Soignies, Bruxelles, 1904, br. 
in-8 de 5 p. avec 1 pl, extr. de la Rerue belge de numismatique, 1904. 
(L'auteur.) 

— Un patagon de Charles II, roi d’Espagne, frappé à Tournai en 1667. 
Bruxelles, 1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans le texte, extr. de la 
Gazette numismatique 1903-1904. (L'auteur.) 

— Une médaille de Sainte- Wivine, abbesse de Grand-Bigard. Bruxelles, 
1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans le texte. extr. de la Gazette numisma- 
tique, 1903-1904. (L'auteur.) 

— Deux monnates liegeoises inedites de la collection de S. A. S. le duc 
@ Arenberg. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr. 
de la Revue belge de numismatique, 1905. (L’auteur.) 

— Monnaie de Bruxelles. Exposition universelle et internationale de 
Liege, 1905. La médaille en Belgique au XIX® siècle. Bruxelles, 1905, 
br. in-8 de 40 p. avec 2 pl. (L’auteur.) 

Zemp, J. Le tombeau du Christ au couvent de la Maigrauge. — Le Christ 
du tombeau au couvent de la Maigrauge. (Fribourg, 1904], 3 p. in-f avec 
2 pl., extr. du Fribourg artistique. (M. l'abbé F. Ducrest.) 


MÉDAILLIER 


Medaille de la Société des arts de Genève (écu genevois), copie. 
(M. H. Cailler, à Genève.) 

Pièce de 2 francs, 1904, de la République française, par Roty [pièce fausse]. 
(M. H. Jarrys, à Genève.) 

Jeton de présence aux assemblées de la Société royale belge de numisma- 
tique, 1904 et 1905. (La Société belge de numismatique.) 

Médaille bronze commémorative du bi-centenaire du château de Ramezay. 
(La Société de numismatique de Montréal.) 

Jeton de présence à l'assemblée de la Société suisse de numismatique, 
Fribourg, 1904. Divers métaux. | 


ALBUM PHOTOGRAPHIQUE 


Photographie de Hugues Bovy. (Mme veuve H. Bovy.) 








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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 


PL. XVIII 


Tome XIII 





KAISERLICHE PRÄGUNGEN TAF.I. 


KLEINASIEN. 


REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 





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AF. IV. 


Rin unedierter Münzstempel des Gegenpapstes Felix V. 


Unter den Münzstempeln des Münzkabinets im histo- 
rischen Museum zu Basel befindet sich ein Stück, das 
sowohl für die Numismatik wie auch für die baslerische 
Geschichte besonderes Interesse bietet. Es ist dies 
ein Münzstempel von Felix V., dem Gegenpapst von 
Eugen IV., von welchem bis jetzt keine Münzen bekannt 
sind!. 

Dieser — der erste Herzog aus savoyischem Hause — 
zog sich 1433 beim Tode seiner Gattin in das von ihm 
gegründete Kloster Ripaille bei Thonon am Genfersee 
zurück, die Regierung seinem ältern Sohne Ludwig 
überlassend, wo ihn 1439 die mittlerweile vom Basler 
Concil an ihn abgegangene Gesandtschaft mit der Kunde 
seiner Ernennung zum Papst erreichte. Am 23. Juni 1440 
hielt er dann auch seinen feierlichen Einzug in Basel und 
wurde bald darauf, am 24. Juli, im Münster zum Papst 
gekrönt. 

Der Basler Stadtschreiber Christian Wurstisen nun 
erwähnt in seiner « Basler Chronik » bei Anlass der 
Beschreibung des Krönungszuges der « Tresorier » 
«so vnder das Volck Gelt auswarffen». | 

An einer andern Stelle berichtet er « Mornderigs 
(25. Juli 1440) besamlet sich mengklich daselbst 
zur Mess nach welcher | auch etlich anderen 
noch uberigen Ceremonien | einem jeden 


* Herr Professor E. A. Stückelberg machte mich in liebenswürdiger Weise auf 
dieses Stück aufmerksam und verweise ich noch auf dessen in den „Basler Nachrichten‘ 
erschienene Publikation. 


REVUE NUM. T. Xi. 22 


_ 938 — 


Prelaten so dabey gewesen | zwen Silberin 
vnnd ein Guldiner Schauwpfenning verehret 
ward». 

Es ist nun mit aller Wahrscheinlichkeit anzunehmen, 
dass wir es hier mit dem Aversstempel der ausge- 
worfenen Münzen zu thun haben, da der frisch installierte 
Papst auch durch Ausübung des Münzrechts seine 
Souveränität bekunden wollte. 

Der Typus jener erwähnten Silbermünze kann es auf 
keinen Fall sein, dies ist zweifellos. Dass aber wirklich 
von diesem Stempel Münzen zur Ausprägung gelangten, 
geht zur Evidenz aus der starken Abnutzung des Stempels 
hervor, 





Der bezügliche Eisenstempel zeigt über dem Rund- 
schild mit dem savoyischen Wappen die gekreuzten 
Schlüssel mit der dreifachen Tiara, von der zwischen 
zwei Perlkreisen und in gothischen Majuskeln gehaltenen 
Legende 

FEL[IX] * PP x x QVIRTVS 


umgeben. Die paläographische Vergleichung der Buch- 
staben mit denjenigen auf den Goldgulden Albrechts II. 
(Ewig, Catalog 43) ergab eine auffallende Aehnlichkeit und 
sind auch die kleinen Sternchen in den Interstizien 
gleich gebildet wie auf den Goldgulden seines Vorgängers, 
Sigismunds (Ewig, Catalog 41), welche beide Prägungen 
in dieselbe Zeit fallen. Es besteht sonach die Wahrschein- 
lichkeit dass der Stempel in der königlichen Münze zu 
Basel geschnitten wurde. 


— 339 — 


Die Prägefläche desselben misst 22 Millimeter im 
Durchmesser und beträgt die Stempelhöhe 72 Millimeter. 


Vielleicht will es ein gültiges Geschick, dass die Zukunft 
mehr Licht über das kulturgeschichtlich interessante 
Stück bringe, sei es durch eine Originalmünze, durch 
eine zuverlässliche litterarische Quelle oder gar durch 
die Entdeckung des dazu gehörigen Stempels — falls er 
noch vorhanden ist. 


Basel, Januar 1%7. 


M. A. RUEGG. 


MEDAILLES NOUVELLES 


Repertoire alphabétique de toutes les medailles, médaillons, plaquettes 
et jetons postérieurs au 31 décembre 1880 concernant la Suisse ou 
graves par des artistes suisses, dont la description a été donnée dans 
les publications de la Societe suisse de numismatique depuis leur 


origine (1882-1906). 


Le nombre des pieces decrites dans nos publications est devenu trop 
considerable pour que les amateurs puissent retrouver facilement ces 
notes disseminees dans les onze volumes du Bulletin et les treize 
tomes de la Revue, d’autant plus qu’aucun de ces volumes ne possède 
d’index des matières et que les tables ne mentionnent généralement 
pas les descriptions isolées. 

J'ai done pensé fournir à nos lecteurs un moyen commode d'utiliser 
les nombreux renseignements disséminés dans nos publications. La 
plupart de ces descriptions sont faites sur les pièces originales et au 
moment même de leur parution. Elles sont suivies d'indications sur les 
métaux, les graveurs, le tirage et souvent de renseignements histori- 
ques. Cette liste sera aussi sommaire que possible avec les reports 
nécessaires pour répondre à toutes les nécessités d’une consultation 
rapide. J'y ai intercalé des rubriques par matières et sous les noms des 
graveurs qui ont signé leurs pièces, de sorte qu'il sera facile de se 
rendre compte immédiatement de l’œuvre actucl de chaque auteur 
ou de la spécialité que l'on recherche. Le premier Bulletin de la Société 
a paru au commencement de 1882 et contient plusieurs descriptions 
de pièces émises en 1881; j'ai donc pris la date du 1‘ janvier 1881 
comme base de ce travail, qui comprend toutes les descriptions de 
pièces nouvelles depuis cette date, soit dans les chroniques spéciales 
soit dans les différents mémoires publiés. Cette liste contient non seu- 
lement les médailles et jetons suisses mais encore les médailles étran- 
gères gravées par des Suisses et les pièces d’autres pays mentionnant 
la Suisse ou ayant rapport à des événements intéressant notre pays. 
Mon intention est de continuer, si nos ressources le permettent, de 
faire paraître de temps à autre des fascicules complémentaires de la 
Revue à partir du tome XII, contenant les descriptions des médailles 
du même genre non encore décrites dans la Revue et postéricures au 
31 décembre 1880, ainsi que toutes les pièces nouvelles à paraître. 





— 341 — 


En publiant ce travail, je tiens 4 constater l’essor qu’a pris la création 
des médailles et le nombre croissant d’artistes ou d’industriels qui 
contribuent à enrichir les series suisses, depuis la création de notre 
Société. C’est un des beaux résultats de notre activité. Pour la suite 
de ce travail, je renouvelle les appels incessants que je ne cesse de 
faire depuis vingt-sept ans, auprés de tous les collectionneurs, des 
artistes et des éditeurs, pour être immédiatement renseigné sur l’édi- 
tion des médailles nouvelles. Malgré tout, de nombreuses piéces ont 
échappé à mes recherches. Ce travail est indispensable pour écrire la 
chronique numismatique de notre pays et éviter & nos descendants les 
recherches souvent vaines et toujours coùteuses en temps et en argent 
que nous devons encore faire pour reconstituer notre histoire métal- 
lique suisse. J’espére donc qu'à l’avenir chacun de mes confrères 
voudra bien continuer à me soutenir dans cette œuvre ardue et con- 
tribuer, par ses envois et correspondances, à compléter mon travail. 
Toutes les fois que la chose sera possible, je désire que l’on m'envoie 
un exemplaire original pour faire mes descriptions ou, tout au moins, 
une empreinte convenable. 

Afin de faciliter les citations, j'ai numéroté à la suite, par ordre 
alphabétique, toutes les pièces de cette liste et continuerai à l'avenir 
cette numérotation pour les descriptions qui suivront. Toutes les indi- 
cations relatives aux pièces se trouvant dans les descriptions, je n’ai 
indiqué sur ce répertoire que ce qui était indispensable pour éviter 
des confusions. 

L’indication suivant chaque titre indique d’abord le tome, puis la 
page du volume où se trouve la description. Je n'indique pas les figures 


reproduites dans le texte et ne mentionne que les planches principales. 


On trouvera quelques différences entre le texte du Bulletin et de la 
Revue avec ce répertoire. Elles proviennent de renseignements com- 
plémentaires et de rectifications que j'ai notées au fur et à mesure de 
la publication des livraisons. Malgré l’absence de répertoires détaillés, 
une seule pièce, dans nos vingt-quatre volumes, a été décrite deux 
fois, dans les chroniques de nouveautés. 

B — Bulletin de la Société suisse de numismatique ; 
R = Revue suisse de numismatique; 

S. d. = sans date; 

N. s. = non signé (par le graveur). 


Les modules, si cela est nécessaire sont indiqués en mètres. 
Genève, décembre 1906. Paul-Ch. STREHLIN. 





_ 342 — 

1. Aarau (Argovie), s. d., loge maconnique « Zur Brudertreue », 
insigne de membre, n. s., 1° variété. R, I 275 

2. — s.d., même loge, même insigne n. s., 2° var. R, I 275 
3. — 1882, 50° annivers. de la société fédérale de gymnast. et fête 
federale de gymnast., par Hunziker et Durussel. R, I 272 pl. XV 

4. — 1882, möme föte, par Theiler. R, 1273 
5. — 1889, fête fédérale des cadets, n. s., 0,0227. R, I 274 pl. XV 
6. — — même fête, n. s., 0,028. R, 1274 
7. — — même fête, n. s., 0,033, 1° type. R, I 274 pl. XV 
8. — — même fête, n. s., 0,033, 2° type. R, I 275 
9. — — méme fête, n. s., 0,033, 3° type. R, I 275 
10. — 1896, tir du 300° anniversaire de la société de tir, par Hom- 
berg, 0,033. . R, VI 331 

11. — 1896, méme féte, par le méme, 0,038. R, VI 331 
12. — — même fête, par O. et M. 2. R, VI 331 
13. — 1900, fête fédérale de musique, n. s. R, XI 447 
14. — 1901, fête cantonale de gymnastique, n. s. R, XI 462 


15. 
16. 


17. 


18. 
19. 


20. 
21. 
22. 
23. 
24. 
25, 
26. 
27. 
28. 
29. 
50. 
31. 
32. 


Abstinence, voir Temperance. 

Accidents, 297. 

Aeppli et Duerrich, édit. de medail. à Zurich, 938, 939, 1104, 1312. 
Afrique, 1364, 1365, 1366. 

Aigle (Vaud), 1890, föte cantonale de secours mutuels, n.s. B, X 159 
— 1895, fete cantonale des musiques, par Vieuxmaire. R. V 102 
Albis (Tunnel de I’), 1175. 

Allemagne, 73, 74, 75, 76, 320, 874. 

Allemandi, fondation à Soleure, 1158. 

Alpinisme, 191, 606, 1077, 1195, 1196, 1214, 1275. 

Altdorf (Uri), s. d., scierie mécanique Arnold, jeton par Hantz, 


5 centimes. R, X 350 
— 8, d., même pièce, 10 centimes. R, X 350 
— 1895, inauguration du monument de Tell, par Homberg, 

0,050. R, V 257 
— 1895, même fête, par le même, 0,038. R, V 257. 
— — même fête, par Kauffmann. R, V 258 
— — même fête, par Wilhelm et Mayer, 0,033. R, V 259 
— —- même fête, par les mêmes, 0,054. R, V 259 
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 1°" type. R, V 259 
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 2° type. R, V 259 
—  — même fête, par les mêmes, plaquette, 3° type. R, V 259 
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 4° type. R, V 259 
— -- même fête, par Vieuxmaire. R, V 259 
— — même fête, n. s., 0,033, 1° type. R, V 258 


--- — même fête, n. s., 0,033, 2° type. R, V 258 

— 8. d. (1897), tir cantonal uranais, par Homberg. R, VII 206 

— 1899, representation du Guillaume Tell de Schiller, par 
Wilhelm et Mayer. R, IX 332 

Amérique, 39, 40, 41, 42, 43, 155, 157, 158, 159, 278, 300, 301, 
853, 1052, 1053, 1054, 1088. 








33. 


34. 
35. 


36. 
37. 


39. 
40. 
41. 


42. 
43. - 


44. 


45. 
46. 
47. 
48, 
49. 
50. 


51. 


_ 343 — 


Amrisweil (Thurgovie), 1900, tir cantonal thurgovien, par Hom- 
berg. R, X 365 

Amulettes, talismans, +73. 

Angrand, L., 352. 

Animaux (Protection =): 354, 1171, 1252. 


Annemasse (France), s. d. (1902), société coopérative Espérance, 

jeton de consommation, 1 frane, n. s. (Furet). R, XI 474 
--- même soc., jeton, 50 centimes, n. s. (Furet). R, XI 474 
— même soc., jeton, 10 centimes, n. s. (Furet). R, XI 474 
— même soc., jeton, 5 centimes, n. 8. (Furet). R, XI 474 


Anniversaires historiques, voir Fêtes historiques. 

Appenzell (Rh.-Ext.), 1160, 1244. 

Apples (Vaud), 145. 

Argentine (Amérique), s. d. (1902), saint Hubert, par Lamunière. 

R, XI 471 

— s.d. (1902), sainte Cécile, par le même. R, XI 471 

— 8.d. (1902), sainte Vierge et Jésus, par le même. R, XI 471 

— 8. d. (1902), annonciation à la Vierge, par le même. R, XI 471 

s. d. (1902), souvenir de baptème, par le méme. R, XI 471 

Argovie (Canton), 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 51, 
153, 154, 156, 107, 875, 1045, 1100, 1233, 1336, 1337, 1367, 
1368, 1369, 1370, 1371. 

Armée suisse, 5, 6, 7, 8, 9, 136, 141, 142, 143, 144, 146, 147, 241, 
242, 248, 272, 273, 274, 275, 285, 286, 287, 288, 361, 362, 699, 
707, 724, 736, 938, 939, 1178, 1179, 1180, 1181, 1182, 1183, 
1184, 1185, 1190, 1191, 1192, 1199, 1205, 1206, 1207, 1208, 
1209, 1210, 1211, 1212, 1213, 1248. 

Art industriel, 366, 369, 403, 408, 455. 

Asie, 279, 280, 281, 843. 

Assurances, voir Secours mutuels. 

Attenhofer, musicien zuricois, 1430. 

Aubonne (Vaud), 1901, féte cantonale des musiques, n. s. (Vieux- 
maire). R, XI 462 

Audeoud, Ed., numismate de Genève, 612. — 

August -Victoria, impératrice d’Allemagne, 795, 796, 797, 798. 

Autricht, s. d. (1898), ordre d’Elisabeth, grande croix, n. 8. 

R, VII 351 

— 8, d. (1898), ordre d’Elisabeth, 1"° classe, n. 8. R, VIII 351 

— s.d. (1898), ordre d’Elisabeth, 2° classe,n.s. NR, VIII 351 

— 8. d. (1898), ordre d’Elisabeth, médaille des affiliés à l’ordre, 
n. 8. R, VII 351 

— Voir aussi 283, 297. 

Avenches (Vaud), 1898, assemblée générale de la société suisse de 


numismatique, par Huguenin freres. R, VIII 348 
Bachelin, A., s. d. (1895), médaille à portrait, par Huguenin 
fréres. R, V 247 


Baden (Argovie), 1896, tircantonal argovien, par Homberg. R, VI 176 
Bale (Campagne), 148, 1152. 


52. 
53. 
54. 
55. 
56. 
57. 


58. 
59. 
60. 
61. 
62. 
63. 
64. 


65. 
66. 


67. 


—_ VA — 


Bâle (Ville), s. d. nouveau cercle, jeton, 30 centimes, n. 8. R, XI 432 
— 1893, fête fédérale de chant, par Homberg. R, III 346 
— — fête fédérale de chant, par Jœrgum et Trefz. R, VII 196 
— — féte fédérale de chant, par Wilhelm et Mayer. R, III 206 


— — fête fédérale de chant, par Schwerdt. R, III 206 
— — festspiel de la réunion des deux Bale, par Wilhelm et 
Mayer. R, III 195 
— 1895, monument du Secours à Strasbourg en 1870, par 
Wilhelm et Mayer. R, VI 171 
— 1895, même monum., n. 8. R, V 384 


— Voir aussi 149, 150, 345, 709, 1047, 1086, 1167. 
Bâle (Canton), (1896) 1806, coin imitant la pièce de 5 batzen, n. s. 


R, VII 196 
— 1901, 400° anniversaire de l'entrée dans la Confédération, 
plaquette grand module, par Frei. R, X 366 


— 1901, möme anniv., plaquette petit module, par Frei. R, XI 457 
— 1901, même anniv., par Wilhelm et Mayer, 0,033. R, XI 457 
— 1901, méme anniv., par Wilhelm et Mayer, 0,0505. R, XI 457 
— 1901, exposition cantonale industrielle, par Frei. R, XI 258 
Balland, Emile, 1899, 40° anniversaire de ses ateliers à Genève, 


par H. Bovy. R, X 354 

Balmat, 191. 
Balmer, Jean, s. d. (1896), médaille à portrait, par Kauffmann. 
R, VI 333 


Bateaux à vapeur, voir Chemins de fer. 
Bätiments et constructions, voir Monuments historiques. 
Bauen (Uri), 1333. 
eer, graveur à Utrecht, 701. 
Belgique (Royaume), 487. 


68. Bellinzone (Tessin), 1882, tir cantonal tessinois, par Durussel. 

B, I 120 
69. — 1895, tir cantonal tessinois, par Carmine et Johnson, 1°" type. 

R, V 261 
70. — — même tir, par les mêmes, 2° type. R, V 261 
71. — 1900, tir franc de la ville, par Johnson. R, XI 257 
72. — 1901, tir cantonal tessinois au revolver, par Johnson. R, XI 255 


Benzenschwyl (Argovie), 1045. 


. Berlin (Allemagne), 1890, congres international de médecine, par 


Oertel, 1° type. B, X 94 pl. I 

. — 1890, méme congrés, par le méme, 2° type. B, X 96 
. — 1890, möme congrès, par le méme, 3° type. B. X 96 
. — 1890, conference ouvriere internationale, par le méme. 
B, IX 169 


. Berne (Ville), (1892) 1697, imitation d’un XVI* Pfennig, par 


Homberg. R, III 218 
— (1892) 1795, imitation d'un thaler, par le même. R, III 218 
— 1881, société francaise philanthropique, féte du 14 juillet, par 

Durussel. B, 11 


e RO 





ra 


80. Berne (Ville), 1885, tir fédéral, medaille, par le méme, 0,030, 
I type. B, IV 109 
81. — tir fédéral, médaille, par le méme, 0,030, 2° type. 
B, IV 109 

82. — — tir fédéral, écu de 5 francs, par le même, 0,037. 
B, IV 91 pl. IV et R, I 311 
83. — — tir fédéral, méd., par le même, 0,040. B, IV 107 pl. V 
84. — — tir fédéral, médaille, par le même, 0,047.  B, IV 108 
85. — — tir fédéral, médaille, par Hartwig. B, IV 111 
86. — — tir fédéral, médaille, par Wilhelm et Mayer. B, IV 110 
87. — — tir fédéral, médaille, n. s., 0,033, 1° type. B, IV 111 
88. — tir fédéral, médaille, n. s., 0,033, 2° type. B, IV 111 
89. — 1890, expos. fédérale des beaux-arts, p. Homberg. B, X 160 
90. — 1891, 700° anniversaire de fondation, par Jæckle-Schneider. 
B, X 243 
91. — — 700° anniversaire de fondation, par Homberg, grand 
module. ‘B, X 160 
92. — — même anniv., par le même, petit module. B X 161 
93. — 1891, 700° anniversaire de fondation, par Schwerdt. B, X 162 
94. — — 700° anniversaire de fondation, bouclier commémoratif, 
par Widmer, médaillon par Wilhelm et Mayer. B, X 252 
95. — 1891, 700° anniversaire de fondation, n. s., 0,028. B, X 162 
96. — — 700° anniversaire de fondation, n. 8., 0,031. B,X 162 
97. — — 700° anniv. de fondation, n. s., 0,033, 1° type. B, X 161 
98. — — 700° anniv. de fondation, n. s., 0,033, 2° type. B, X 162 
99. — 1895, achèvement de la cathédrale, par Homberg, grand 
module. R, V 99 
100. — 1895, achèvement de la cathédrale, par le même, petit 
module. R, V 99 
101. — 1895, exposition suisse d’agriculture, Defailly, édit. R, V 382 
102. — — exposition suisse d’agriculture, par Lauer, 1er type. 
R, V 382 
103. — — même expos., par le même, 2° type. R, V 382 
104. — — même expos., par Vieuxmaire. R, V 382 
105. — — tir franc au revolver, n. s. R, VI 328 
106. — 1897, inauguration du monument de Bubenberg, par Frei. 
R, VII 193 et 405 
107. — — méme événement, par Homberg. R, VII 193 
108. — 1897, tir cantonal bernois, par Homberg. R, VII 191 
109. — — tir cantonal bernois, par Jergum et Trefz. R, VII 192 
110. — — même tir, par Vieuxmaire, grand module. R, VII 192 
111. — — même tir, par le même, petit module. R, VII 192 
112. — 1899, exposition ornithologique, par Homberg. R,IX 335 
113. — — fête fédérale de chant, Defailly, éditeur. R, IX 331 
114. — — fête fédérale de chant, par Vieuxmaire. R, IX 331 
115. — -— fête fédérale de chant, n. s., 0,0335, 1° type. R, IX 331 
116. — — fête fédérale de chant, n. 8. "0, 0335, 2° type. R, IX 331 
117. — —  fète fédérale de chant, n. 5%, 0 ‚039. R, 1X 331 


118. 


119. 
120. 
121. 
122. 


123. 
124. 


125. 
126. 
127. 
128. 
129. 
130. 
131. 
132. 
133. 
134. 
135. 
136. 
137. 
138. 


139. 


140. — 
141. 


142. 
143. 
144. 
145. 
146. 
147. 


148. 


_ 346 — 
Berne (Ville), 1899, féte fédérale de la Croix-Bleue, n. s., 0,024, 
1°" type. R, IX 330 
— — même fête, n. s., 0,024, 2° type. R, IX 330 


— 1901, fin du xix° siècle, par Homberg, médaillon. R, X 363 

— — fin duxix° siècle, par Homberg, médaille. R,X 363 

— 1902, inauguration du palais du Parlement, par Homberg. 

R, XI 483 pl. XVII 

Berne (Canton), 130, 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 139, 
140, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 310, 708, 720, 721, 722, 
723, 1036, 1041, 1042, 1043, 1044, 1080, 1081, 1082, 1083, 
1084, 1085, 1099, 1166, 1233, 1238, 1239, 1240, 1313. 

Berthoud (Berne), voir Burgdorf. 

Besancon (France), 229. 

Bex (Vaud), 1897, féte cant. de temper., p. Vieuxmaire. R, VII 188 

Bex-Ollon (Vaud), s. d. (1883), travaux de rectification de la 


Gryonne, jeton 1 cent. B, IX 163 
— — méme even., jeton 2 cent. B, IX 163 
-- — même évén., jeton 10 cent. B, IX 163 
-- — même évén., jeton 20 cent. B, IX 163 
— — même évén., jeton 1 franc. B, IX 163 
— 8. d. (1885), même évén., jeton sans valeur. B, IX 163 


Bienne (Berne), s. d. (1890), expos. agricole, prix, n. s. B, X 163 
— — même expos., med. commém., p. Vieuxmaire. B, X 164 


— --- même expos., med. commem., n. s. B, X 163 
— 1891, fête de musique, par Vieuxmaire. B, X 164 
— 1892, tir de la Suisse occidentale, par Homberg. R, III 209 
— — méme tir, par Vieuxmaire. R, 111 209 
— 1894, fête fédérale d’artillerie, par Richard. R, IV 218 


— 1899, tir fédéral au fusil flobert, par Lanz-Girod. R, IX 207 
— 1902, régates du Schweizer Ruderverein, par Huguenin fr. 
R, XI 476 

— — fête canton. bernoise de chant, par Joergum et Trefz. 
R, XI 486 

1903, tir cantonal bernois, par Jergum et Trefz. R, XI 487 
Bière (Vaud), 1890, rassemblement des cadets vaudois, n. 8. 


B, X 164 
— 1891, école de recrues d'artillerie, n. s. B, X 163 
— — école de recrues d'artillerie de montagne, n. 8. B, X 164 
— 1895, école de recrues d'artillerie de campagne, Defailly, 
édit. R, V 101 
— — inauguration du chemin de fer Biére-Apples-Morges, 
par Vieuxmaire. R, 
— — cours de répétition, colonnes pare 1 et 2, par Vieux- 
maire. R, V 248 
-— 8. d. (1895), cours de répétition, colonnes pare 3 et 4, par 
Vieuxmaire. R, V 248 
Binningen (Bäle campagne), 1893, tir cantonal bälois, par Hom- 
berg. R, III 200 











152. 


eu IA = 


Blanchet et Pittner, graveurs, La Chaux-de-Fonds, 882. 
Bloch, graveur à Bienne, 374, 375, 376, 377. 


. Boecklin, Arn., peintre bälois, 1897, méd. à portrait, 70° anniv. de 


naissance, par Huguenin fr. R, VII 219 


. — — möme méd., par H. Kauffmann. R, VII 321 
. Bonivard, Francois, patriote genevois, 1883, méd. à portrait, par 


H. Bovy. B, II[ 25 

Bopp, graveur. La Chaux-de-Fonds, 249. 

Bovy, Antoine, graveur à Genève et Paris, 187, 352, 354, 355, 
356, 357, 364, 365, 368, 373, 406, 407, 424, 425, 491, 574, 
578, 579, 580, 581, 582, 583, 584, 585, 610, 1033, 1236. 

Bovy, Hugues, graveur 4 Genéve, 66, 151, 152, 153, 154, 161, 
243, 244, 245, 294, 322, 360, 363, 366, 367, 369, 370, 372, 
403, 404, 405, 408, 423, 455, 476, 492, 495, 496, 497, 499, 
500, 502, 530, 543, 683, 687, 700, 727, 747, 750, 864, 877, 
945, 946, 947, 948, 949, 950, 951, 952, 953, 954, 955, 956, 
957, 958, 959, 960, 961, 962, 963, 964, 965, 966, 967, 968, 
969, 970, 971, 972, 973, 974, 975, 976, 977, 978, 979, 980, 
981, 982, 983, 984, 985, 986, 987, 988, 989, 990, 991, 992, 
983, 1007, 1008, 1009, 1010, 1011, 1012, 1013, 1014, 1015, 
1016, 1017, 1018, 1019, 1020, 1021, 1022, 1023, 1024, 1025, 
1026, 1027, 1034, 1045, 1046, 1143, 1153, 1157, 1158, 1173, 
1175,1243, 1260, 1261, 1311, 1318, 1415, 1416. 

Bovy-Guggisberg, Georges, graveur a Genève, 302. 

Bovy, Marc-Louis, frappeur en méd. genevois, 8. d. (1890), mé- 
daillon uniface, par H. Bovy. B, IX 217 

Brandt, graveur, La Chaux-de-Fonds, 891. 

Brassus, le (Vaud), 1037, 1038. 


. Bremgarten (Argovie), 1891, tir cantonal argovien, montre offic., 


DA H. Bovy. B, X 166 
— même tir, med., par H. Bovy. B, X 165 


Brésil (République), 1900, "400° anniv. de la découverte par ‘Cabral, 


par Frei. R, IX 337 
Broc (Fribourg), 700. 


. Brugg (Argovie), 1902, tir cantonal argovien, par Frei. R, XI 490 


Bubenberg (A. de), 106, 107, 108, 860. 


. Buenos-Ayres (Argentine), 1881, soc. suisse de tir, par Durussel, 


B, 112 


. — 1892, 6° tir fédéral suisse au Rio de la Plata, n. s. R, ll 219 
. — 8. d. (1895), soc. suisse de tir, par Hantz. R, VI 330 
. Buochs (Unterw. Nidw.), 1895, tir du cinquantenaire de la soc. de 


Buochs-Enetbürgen, n. 8. R, V 384 
Burgen (Berne), 1891, tir cantonal bernois, montre offic., par 
H. Bovy. B, X 167 

. — — même tir, méd., par Homberg. B, X 166 
. — — même tir, méd., 0,033, par Vieuxmaire. B, X 168 
. — — méme tir, méd., 0,023, par le même. B, X 168 


. — — même tir, med., n. s., 0,033, 1° type. B, X 168 


166 


LG. 


168. 
Lou. 
170. 
LTI. 


— 348 — 


Burgdorf (Berne), 1891, tir cant. bernois, medaille, n. s., 0,033, 


2" type. B, X 168 
Bussigny (Vaud), s. d. (1901), fabrique de chocolat Kohler, jeton 
5 cent., n. s. (Hantz). R, X 348 


— 8. d. (1901), même jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 348 

— 8. d. (1901), même jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R,X 348 

— 8. d. (1901), mème jeton 30 cent., n. s. (Hantz). NR, X 348 

— s.d. (1901), même jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R,X 348 

Cabral, P.-A., navigateur portugais, 155. 

Cahorn, A., numismate, graveur amateur, 494, 535, 536, 537, 538, 
539, 540, 541, 542. 


. Calvin, Jean, reformateur genevois, s. d. (1897), restitution d’une 


med. satirique du xvi° siècle, par Hantz. R, VII 405 

. Candolle, Alphonse de, botaniste genevois, 1894, med. & portrait, 
par G. Hantz, 1°" type. R, IV 381 

— même méd., par le même, 2° type. R, IV 381 


Capuccio, graveur, collaborateur de Johnson à Milan, 820, 821. 
Carmine, graveur, collaborateur de Johnson à Milan, 69, 899. 


5. Carouge (Genève), s. d. (1901), blanchisserie des Epinettes, jeton 


5 cent., n. 8. (Hantz). R, X 348 

176. -— s.d. (1901), même jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 348 
177. — s.d. (1901), même jeton 1 franc, n. s. (Hantz) R,X 348 
178. — 1888, société des carabiniers, tir d’inauguration du stand, 
par C. Richard. B, VII 90 

179. — 1890, féte communale, par Vieuxmaire. B, X 169 
ISO. — 1896, tir à l’arbalète de Harmonie carougeoise, med. du 
roi, n. 8. R, XI 435 

181. — 1898, féte canton. de temperance, par Vieuxmaire. R, IX 194 
182. — 1902, soc. de tir au canon, tir du cinquantenaire, par Lamu- 
nière et Schoenenberger. R, XI 487 

Cartaux, graveur à Paris, 426, 1262. 
153. Carteret, Antoine, magistrat genevois, 1894, med. à portrait, par 
Hantz. R, IV 112 et 381 pl. suppl. 
Casinadi, graveur, collaborateur de Johnson à Milan, 694. 

184. Caslano (Tessin), 1899, tir de district, n. s. R, XI 255 
155. Cernier (Neuchatel), 1897, féte canton. de tempérance, n. s. 
(Hantz). R, VII 187 

186 1899, fête canton. neuchät. de gymnast., par Vieuxmaire. 
R, IX 445 

157, Chambéry (Savoie), s. d. (1881), méd. de récompense de la ville, 
par A. Bovy. B, VII 20 

188, — 8. d. (1896), prix Metzger de l’Acad. des sciences, belles- 
lettres et arts de Savoie, par Schlütter. R, VII 208 

159. — s. d. (1901), comptoir des Gourmets, jeton 2, n. s. (Hantz). 
R, X 336 

140. — — méme jeton 5, n. s. (Hantz). R, X 336 
191. Chamonix (Haute-Savoie), 1887, inaugur. du monum. de Saussure- 
Balmat, par Trotin. B, VII 67 pl. HI 














192. 
193. 


194. 


195. 
196. 
197. 
198. 


199. 
200. 
201. 
202. 
203. 
204. 
205. 
206. 
207. 
208. 
209. 
210. 
211. 
212. 
213. 
214. 
215. 
216. 
217. 
218. 
219. 
220. 
221. 
222. 
223. 
224. 
225. 


226. 
227. 
228. 
229. 


230. 


— 349 — 


Chamonix Haute-Savoie), s. d. (1901), casino, jeton de service 
10 cent., n. s. (Furet). R, X 333 

— 8. d. (1901), mème jeton 30 cent., n. 8. (Furet). R,X 333 

Chant, chanteurs, voir Musique. 

Chaplain, graveur à Paris, 926. 

Chasse, 1220. 

Chauvet, Michel, 360. 

Chaux-de-Fonds (Neuchatel), s. d., cercle du Sapin, jeton de socié- 


taire. R, XI 244 
— 8. d., même jeton, 3 déc. bière. R, XI 244 
— s.d., Guinand et Dupuis, jeton commercial 5. —R, XI 245 
— s.d., même jeton 10. R, XI 245 
— 8. d., cuisines populaires, jeton '/s litre soupe, 1° type. 

R, XI 244 


, même jeton '/s litre soupe, 2° type. 
, même jeton 1 litre soupe. 

., même jeton 2 litres soupe. 

, même jeton 1 verre vin. 

. même jeton ‘/: litre vin. 

-- -— même jeton '/: litre vin. 

— — même jeton 1 litre vin. 

— -—- même jeton I ration pain. 

-— — même jeton chocolat. 

-- -— même jeton 1 ration viande. 

— — même jeton 1 ration légume. 

— — même jeton 2 rations légume. 

-- — même jeton cafe. 

— — même jeton fromage. 

— — même jeton de gratuité, 1°" type. 
— — même jeton de gratuité, 2° type. 
-- — compagnie des Tramways, jeton 5. 
— — méme jeton 8. 

— — pharmacie Gagnebin, jeton 1 syphon. 
— — Charles Müller, Biermarke. 

— — Richardet frères, jeton réclame. 
— — voiturage des vidanges, jeton 1. 
—- —. service des vidanges, jeton 5 cent. 
— — même service, jeton 10 cent. 


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— — méme service, jeton 20 cent. XI 245 
— — même service, jeton 50 cent. R, XI 245 
— 1881, société française, 33° anniv. de fondat., par Klinger. 

R, XI 235 


—  —  exposit. nation. d’horlogerie, par Homberg. R, XI 235 
— 1883, féte canton. neuchät. de gymn., n. s., 0,026. R, XI 236 


—- — même fête, n. s., 0,033. R, XI 236 
— 1884, chemin de fer du Locle-Morteau-Besancon, par Jacot. 
R, XI 236 


— 1886, tir cant. neuchàtelois, medaillon, p. Durussel. R, XI 236 





par Durussel. B, X 82 pl. XIII, R, XI 236 

232 — méme tir, méd., par Lauer. R, XI 237 
233. — — même tir, méd., par Waller. R, XI 237 
234. — — même tir, med., n. 8. R, XI 237 
235. — — fête centrale de la fédération des ouvriers monteurs 
de boîtes, n. s. R, XI 238 

236. — 1887, inaugur. du service des eaux, 1°" type, par Durussel. 
R, XI 238 

37. — -—- même événem., 2° type, par Durussel. R, XI 238 
238, — 1892, chemin de fer Chaux-de-fonds-Saignelégier, n. s. 
(Maire). R, XI 240 

239. — — congrès des sociétés italiennes de secours mutuels en 
Suisse, par Vieuxmaire. R, XI 239 

240. — — fête cantonale neuchät. de chant, par Vieuxmaire. 
R, XI 240 

241. — 1893, féte feder. des sous-offic., par Richardet fr. R, XI 240 
242. — — méme fète, n. s. R, Il 211, XI 240 
243. — 1894, centenaire de l’incendie de 1794, par H. Bovy, mé- 
daillon, 1° projet. R, XI 241 

244. — 1899, méme événement, medaillon definitif. R, XI 241 
245. — — même événement, médaille. R, IV 214, XI 241 
246. — 1895, fête cantonale neuchäteloise de tempérance, par 
Vieuxmaire. R, IX 198 

247. — 1895, course de chevaux, par Huguenin freres. R, XI 242 
248. — — manceuvres des cadets, par Vieuxmaire. R, XI 242 
249. — 1900, féte fed. de gymnastique, par Bopp. R, XI 243 et 447 
250. — — même fête, par Leschot. R, XI 448 
251. — — même fête, par Waller. R, XI 243 et 449 
252. — — même fête, par Wilhelm et Mayer. R, XI 449 
253. — — même fête, n. s., 0,0387. R, XI 448 
254. — — même fête, n. 8., 0,024. R, XI 243 et 448 
255. — — même fête, n. s., 0,0315. R, XI 448 
256. — — même fête, n. 8., 0,0332. R, XI 448 
257. — — même fête, n. s., 0,034, 1° type. R, XI 243 
258. — — même fête, n. s., 0,034, 2° type. R, XI 243 
259. — — même fête, n. 8., 0,020. R, XI 448 
60, 1902, assemblee générale de la société suisse de numisma- 
fique, par Huguenin freres. R, XI 489 et 506 

261. Chöne-Bougeries (Genève), 1893, federation des musiques gene- 
voises de la campagne, par Schlütter. R, III 209 

262. — 1901, med. décernée au maire, Ch.-L. Empeyta, par Schlütter. 
256 

263. — 1902, föte cant. genev. de gymn., par Schliitter. R, XI, 475 


- 350 — 


. Chaux-de-Fonds (Neuchatel), 1886 tir, cant. neuchätelois, medaille, 


Chemins de fer, tramways, bateaux a vapeur, transports, 145, 215, 
216, 229, 238, 266, 285, 286, 287, 288, 410, 411, 412, 415, 
414, 592, 614, 615, 743, 744, 803, 1037, 1038, 1047, 1050, 
1079, 1079 bis, 1175, 1233, 1348, 1349. 


Se PO eae D 





264. 


265. 
266. 


267. 


268. 
269. 
270. 
271. 
272. 
273. 


274. 
275. 


276. 


278. 
279. 


280. 
281. 


— 351 — - 


Chéne-Bourg (Genève), s. d. (1900), cantine des ouvriers de la 
constr. de l’asile des aliénés de Bel-Air, 5 cent., s. d. R, X 331 


— 1890, fête communale, par Vieuxmaire. B, X 169 
— 1893, inaugurat. du monument de Louis Favre, par Richard. 
R, III 210 


Chiasso (Tessin), 1902, tir du distriet, par Johnson. R, XI 485 

Chiattone, sculpteur à Lugano, 831. 

Clasens-Lunardi, graveur à Paris, 847. 

Coire (Grisons), 1897, assemblée générale de la société suisse de 
numismatique, par Richard. R, VII 211 

— 1900, tir cantonal grison, par Homberg. R, X 364 

Colladon, Daniel, physicien genevois, 1894, möd. & portrait, 
par Hantz. R, IV 112 et 382, pl. suppl. 

Colomb, Christophe, 351. 

Colombier (Neuchätel), 1891, 600° anniv. de la Confédération, 
n. 8. (Vollenweider). B, X 142 

— — école de recrues d’infanterie, par Vieuxmaire. B, X 169 

— 1895, école militaire de sous-officiers, par Leschot. R, V 100 

— — école militaire de recrues, par le même. R, V 100 

— 1898, école militaire de recrues, n. 8. R, XI 435 

Commerce, voir Industries. 

Confédération suisse, 345, 838, 882, 883, 884, 885, 886, 887, 
1056, 1057, 1058, 1059, 1060, 1099, 1236, 1409, 1410, 1411. 

Congrès internationaux, 73, 74, 75, 76, 701, 702, 703, 704, 852, 


1087, 1418. 
Côte-aux-Fées (Neuchâtel), 1901, fête cantonale neuchäteloise de 
tempérance, par Vieuxmaire. R, XI 461 
Croix-Rou e (Convention de Genève), 290, 586. 


Cuénoud, directeur de police à Genève, 1087. 


. Cully (Vaud), 1891, fête canton. vaudoise de secours mutuels, par 


Vieuxmaire. B, X 169 

Curval, graveur à Genève, 378, 379. 

Dassier, Jean, graveur à Genève, 495, 496, 497. | 

Daubenmeyer et Meyer, graveurs à Zurich, 913, 1093, 1205, 1206, 
1207, 1208, 1209, 1237, 1315, 1376, 1377, 1378, 1379, 1424. 

Décorations, voir Ordres. 

Defailly, éditeurs de médailles à Genève, 101, 113, 144, 293, 
427, 456, 489, 505, 507, 508, 509, 544, 547, 663, 681, 682, 
695, 717, 729, 732, 784, 785, 822, 854, 865, 892, 896, 900, 
901, 904, 920, 921, 937, 1049, 1050, 1170, 1178, 1179, 
1210, 1247, 1256, 1263, 1264, 1274, 1277, 1278, 1339, 1340, 
1351, 1355, 1359, 1360, 1361. 

Diaz, P., président du Mexique, s. d. (1898), med. à portrait, par 


Huguenin fréres. R, VIII 332 
Dolok (Annam), s. d. (1901), jeton de la maison (suisse), Sulger, 
5 cent., n. s. (Hantz). R, X 334 
— — même jeton, 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 344 


— — même jeton, 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 344 





284, 


291. 


292. 
293. — 
294. 


205. 


. — 352 — 


2. Dornach (Soleure), 1899, 400° anniversaire de la bataille, n. s. 


R, IX 339 


. Dornbirn (Vorariberg-Autriche), 1902, tir pour l'élévation de la 


localité au rang de ville, par Huguenin frères. R, XI 478 pl. II 
Droop, graveur & Genève, 510, 845. 
Droz, J.-P. ., graveur de La "Chaux-de-Fonds, 259. 
Droz, Numa, président de la Confédération suisse, 1900, plaquette 
à son buste, par Huguenin frères. R, X 355, XI 213 
Dubois, Alphée, graveur à Paris, 289, 925, 1001. 
Dufey-Gex et Paris, editeurs de médailles à Lausanne, 724. 


. Dufour, J.-E., magistrat genevois, 1893, médaille à portrait, par 


Hantz, 0,037. R, III 349, IV 112 pl. suppl. 


. — 1891, "même méd., p. Hantz, 0,062. R, iil 349, IV 112 pl. suppl. 
. — — medaille à portrait, par Jamin, 1° type. R, III 349 


— même médaille, par Jamin, 2° type. R, III 349 


289. Dumas, J.-B., chimiste francais (a habité Genève), 1882, 50° jubile 


académique, par Alphée Dubois. 


B, II 29 
Dumont, graveur 4 Genève, 1248. 


. Dunant, Henri, instigateur de la Croix-Rouge, genevois, 1896, 


med. à portrait, par Lauer. R, VII 189 

Dupuis, Daniel, graveur & Paris, 932. 

Durouvenoz, graveur à Genève, 690, 691. 

Durussel, graveur & Berne, 3, 68, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 157, 
230, 231, 236, 237, 312, 813, 314, 315, 316, 346, 380, 725, 
726, 792, 793, 808, 809, 810, 811, 812, 876, 983, 1161, 1166, 
1168, 1252, 1253, 1407. 

Eaux-Vives (Genève), s. d. (1901), cuisines scolaires, jeton de 


service, par Hantz. R, X 350 
— 1899, féte cant. genev. de gymnast., insigne, n. s. R, IX 328 
- möme féte, médaille, Defailly, ‘éditeur. R, IX 328 
Ebnat-Kappel (Saint-Gall), 1891, tir cantonal saint-gallois, medaille 
par H. Bovy. B, X 170 
— même fête, montre offic., par Hantz. B, X 170 


Education, 418, 419, 470, 477, 483, 572, 587, 662, 729, 730, 737, 
746, 888, 889, 893, 1041, 1062, 1063, 1064, 1065, 1066, 1067, 
1068, 1069, 1070, 1071, 1072, 1073, 1074, 1076, 1089, 1277, 
1278, 1339, 1340, 1341, 1342, 1343, 1369, 1370, 1375, 1426, 
1427. 


. Einsiedeln (Schwytz), s. d. (1900), medaille-souvenir du pélerinage, 


par J. Kauffmann. R, X 367 


. Elisabeth, impératrice d’Autriche, 1898, son assassinat à Genève, 


J. Féjer, éditeur. R, VII 343 
Empeyta, Ch., à Genève, 262. 


298. Engelberg (Unterwald-Obw.), 1899, tir cantonal unterwaldais, par 


Huguenin freres. R, IX 336 


299. Ennetmoos (Unterwald-Nidw.), 1898, tir cantonal unterwaldais, 


par Zimmermann. R, IX 207 
Escrime, 556. 





_ _ 


_ 353 — 


300. Esperanza da Santa Fé (Argentine), s. d., société suisse de tir, n. 8, 


301. Fee, 


302. 


303. 


304. 


305. — 
306. 


307. 
308. 
309. — 
310. 


R, III 219 

1891, tir d’inauguration du stand de la société suisse de 

Guillaume Tell, n. 8. R, III 218 
Essais monétaires, 472, 480, 513, 514, 515. 

Estienne, Robert, imprimeur genevois, 1885, médaille & portrait 

par G. Bovy-Guggisberg. B, IV 58 

Expositions, concours d’objets, 65, 89, 101, 102, 103, 104, 112, 


130, 
499, 
511, 
523, 
535, 
547, 
559, 


131, 
500, 
512, 
524, 


536, 
548, 
560, 


132, 226, 
501, 502, 
513, 514, 
525, 526, 
537, 


538, 
549, 550, 
561, 562, 


303, 320, 366, 


503, 504, 505, 
515, 516, 517, 
527, 528, 529, 
539, 540, 541, 
551, 552, 558, 
727, 793, 856, 


369, 403, 
506, 507, 
518, 519, 
530, 531, 
542, 543, 
554, 555, 
880, 917, 


408, 


455, 
508, 509, 
520, 521, 
532, 533, 
544, 545, 
556, 557, 
918, 926, 


487, 
510, 
522, 
534, 
546, 
558, 
927, 


928, 929, 930, 931, 1085, 1204, 1224, 1225, 1240, 1243, 1253, 
1279, 1280, 1316, 1317, 1850, 1351, 1352, 1353, 1354, 1368, 
1380, 1381, 1383, 1384, 1385, 1386, 1387, 1388, 1389, 1390, 
1391, 1392, 1393, 1394, 1395, 1396, 1397, 1398, 1399. 1400, 
1401, 1402, 1403, 1404, 1405, 1406, 1407, 1419. 

Faido (Tessin), 1893, exposition agricole et industrielle de la 
Levantine, par Johnson. R, II 353 

Féjer, Jos., éditeur de médailles & Budapest, 297. 

Fe lenberg, E. de, éditeur de médailles 4 Berne, 1168. 

Ferrier, S., graveur & Genéve, 571, 1276. 

Festspiele, voir Fétes historiques. 

Fétes historiques, anniversaires patriotiques, Festspiele, 32, 57, 61, 
62, 63, 64, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 120, 121, 179, 
243, 244, 245, 265, 271, 282, 283, 312, 314, 367, 368, 417, 
491, 663, 686, 687, 688, 689, 745, 803, 804, 832, 836, 838, 
839, 840, 841, 842, 857, 858, 876, 1101, 1102, 1103, 1104, 
1105, 1106, 1107, 1108, 1109, 1110, 1111, 1112, 1113, 1114, 
1115, 1116, 1117, 1118, 1119, 1120, 1121, 1122, 1123, 1124, 
1125, 1126, 1127, 1128, 1129, 1930, 1131, 1132, 1133, 1134, 
1135, 1136, 1137, 1138, 1139, 1140, 1141, 1142, 1143, 1144, . 
1145, 1146, 1150, 1161, 1162, 1163, 1242, 1247, 1254, 1255, 
1256, 1257, 1258, 1260, 1261, 1262, 1263, 1264, 1265, 1266, 
1267, 1268, 1269, 1270, 1271, 1272, 1314, 1382, 1428, 1429. 

Flawil (Saint-Gall), 1899, tir cantonal saint-gallois, 0,033, par 
Homberg. R, IX 208 

möme tir, 0,045, par Homberg. R, IX 208 

Fleurier (Neuchätel), 1893, föte cantonale neuchäteloise de gym- 


nastique, n. 8. R, HI 208 
— 1902, tir cantonal neuchätelois, par U. Jacot. R, XI 484 
— — même tir, par Jergum et Trefz. R, XI 484 

— méme tir, n.s. R, XI 484 


Flueckiger, F.-A., chimiste et pharm. bernois, s. d. (1902), med. 
& portr., prix de la soc. des pharm. suisses, p. Scharff. R, VI 336 


REVUE NUM. T. XII. 23 


311. 
312. 
313. 


314. 
315. 


316. 


317. 


318. 
319. 


320. 


321. 


322. 
323. 


324. 
325. 
326. 
327. 
. 328. 
329. — 
330. 
331. 
332. 
333. 
334. 
335. 
336. 
337. 
338. 
339. 
340. 


_ 954 — 


Flue, Nic. de, ermite et patriote unterwaldais, s. d. (1881), méd. 
portrait, prix de la société suisse Pius Verein, n.s. R, III 96 
— 1881, 400° jubilé de l’entrée de Fribourg et Berne dans la 
Confédération, par Durussel, 0,030. R. IH 97 
— — même médaille, 0,047. R, HI 97 
— —  jubilé de Nicolas de Flue à Stanz, p. Durussel. R, III 97 
— — fête féd. de musique à Fribourg, par Durussel. R, III 97 
— 1887, 400° jubilé de sa mort, à Sachseln, par Hedlinger, 
revers par Durussel. R, III 98 
— s.d.(1898), med. en son honneur, p. J. Kauffmann. R, VII 346 

Foffa, Paul, 1236. 

Franc-Magonnerie, 1, 2, 571, 588, 589, 590, 690, 691, 741, 818, 
1276. 

France (République), 34, 35, 36, 37, 79, 225, 289, 318, 319, 837, 
838, 839, 840, 841, 842, 374, 925, 926, 927, 928, 929, 930, 
931, 932 1364, 1365, 1366. 

— 1898, 8° centenaire de l’Edit de Nantes, par Prudhomme. 

R, IX 206 

— 8. d. (1900), mödaille-insigne de la société des Anciens 

frères d’armes de la légion étrangère, par Vernon. R, XI 436 

Francfort s/M. (Allemagne), 1891, exposition internationale électro- 
technique, médaille-réclame de la fabrique suisse d’aluminium & 
Neuhausen (Schaffhouse), n. s. (Lauer). B, X 171 

Franscini, Stephano, économiste et pédagogue tessinois, 1887, 
50° anniversaire, dédiée par Ja société des Amis de l'éducation 


populaire à Lugano, par Grazioli. B, VIII 45 pl. I 
Frauenfeld (Thurgovie), 1590, tir fédéral, médaille” officielle, par 
H. Bovy. B, IX 200 pl. XII et R, 1313 pl. XXIII 
— — tir fédéral, médaille de prix de la société de tir d’Italie, 
n. 8. (Johnson). B, IX 201 et R, 1315 pl. XXI 
— — tir fédéral, méd., par Schwerdt. B, IX 204 
— — tir fédéral, med. par Vieuxmaire. B, IX 205 
— — tir fédéral, méd. n. a., 0,025. B, IX 206 
— — tir fédéral, méd. n. s., 0,026. B, IX 206 
— — tir fédéral, méd. n. s., 0,028, 1° type. ‚IX 204 
-— tir fédéral, med. n. s., 0,028, 2° type. , IX 205 

— tir fédéral, méd. n. s., 0,030 , IX 205 


— tir fédéral, méd. 
— tir fedéral, méd. 
— tir federal, méd. 
— — tir fédéral, med. 
— — tir fédéral, méd. n. 8., 0,042. 
— — tirféd., med. banale de tir, 0,027, 1°" type, n.8. 
— — tir fédéral, méme medaille, 2e type, n. 8. 
— — tir fédéral, même médaille, 3° type, n. 8. B, IX 207 
— — tir fédéral, médaille banale de champ de foire, n. M ‚0,027. 
; IX 207 


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tir fédéral, méd. n. 8., 0,033, 1° type. 
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341. 
342. 


343. 
344. 


345. 
346. 


347. 
348. 


349. 


350. 


351. 
352. 
353. 


354. 
355. 
356. 
3917. — 


358. — 
359. 


360. 
361. 


BE — 


Frauenfeld (Thurgovie), 1890, tir federal, plaque de broche, 0,030. 
B, IX 208 

— — tir fédéral, ruban offic. de fête, 1° type. — B, IX 208 
— — tir fédéral, ruban offic. de fête, 2° type. B, IX 208 
— — tir fédéral, ruban offic. de fête de la compagnie des ca- 
rabiniers n° 5 ayant occupé Genève en 1865. B, IX 208 
Frei, graveur à Bäle, 61, 62, 65, 106, 155, 156, 709, 715, 748, 
749, 805, 929, 936, 1162, 1167, 1258, 1334, 1335, 1493, 1433. 
Frey, Emile, conseiller fédéral balois, 1893, med. à ‘portrait, par 
Hantz. R, III 348 
Fribourg, 1881, tir fédéral, écu officiel, par Durussel. 
| B, II 105 et R, I 310 
— 1883, fête cant. fribourgeoise de gymnastique, n.s. B, TI 127 
— 1885, féte fédérale des sous-officiers, n. 8. (Wilhelm et 


Mayer). B, IV 121 
— 1896, congregation des Saints-Anges, au college St- Michel, 
par Schlüter. R, II 198 


— Voir aussi 860, 1051. 

Fulpius, Elisab. (Mae Gross), graveur à Genève, 688. 

Furet, frappeur en möd. à Genève, 34, 35, 36, '37, 192, 193, 994, 
995, 996, 997, 998, 999, 1000, 1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 
1006, 1283. 

Gama, V. de, 772. 

Gavard, Alex., magistrat genevois, 1896, victoire électorale du 
5 décembre 1906, par Richard. R, VI 366 

Gel, 1412, 1413, 1414. 

Génes (Italie), 1896, lancement du vaisseau Chr. Colomb, par 


Schlütter. R, VII 208 
Genève (ville et canton), 1881, donation des collections ‘Angrand 
au musée de Genève, par A. Bovy. B, IX 212 et 263 
— — tir du 25° anniversaire de la fusion des exercices de 
l’Arquebuse et de la Navigation, par Mognetti et Richard. 
B, 1 12 

— 8. d. (1881), prix de la société genevoise pour la protection 
des animaux, par A. Bovy. B, IX 24 pl. I 
— 8.d.(1881), médaille d'identité d’officier de pompiers de la 
ville, par A. Bovy. B, VIII 11 
— 1882, concours musical international officiel, par A. Bovy, 
0,052. B, VII 185 
— concours musical international officiel, par A. Bovy, 
0,050. B, VII 20 
— tir cantonal genevois, med. offic., par Richard. B, I 90 

— — tir cantonal genevois, médaille commémorative, par 
Richard, éditeur Vettiner et C°. B, I 119 
— 1883, donation Michel Chauvet au cabinet numismatique de 
la ville, par H. Bovy. B, 111 83 
— 1884, monument du général Dufour, médaille du comité, 
par Richard. B, III 88, IV 11 





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362. 
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365. 
366. 


367. 


368. 
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370. 


371. 
372. — 
373. 
374. 


375. 
376. 
377. 
378. 


379. 
380. 
381. 
382. — 


383. 


384. 
385. 
386. 
387. 


388. 
389. 
390. 
391. 
392. 
393. 
394. 
395. 


_ 35 — 


Genève (ville et canton), 1884, monument du général Dufour, med. 
de primes du tir, par Richard. B, IV 10 
— s.d. (1884), prix du Vélo-Club de Genève, par H. Bovy et 
Schlütter. B, III 89 
— 1885, concours de natation, prix, par A. Bovy, 0,035. 
B, VII 11 
— — même concours, prix, par A. Bovy, 0,038. B, V 75 
— 8. d. (1885), concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. 


B, X 21 

— 1885, 350° anniversaire de la Réformation, par H. Bovy et 
Richard. B, IV 120 
— — même anniversaire, par A, Bovy. B, IV 121 


— 1886, concours Galland, prix décernés, p. H. Bovy. B, X 21 
— 1887, tir fédéral, médaille officielle, par H. Bovy et Richard. 
B, VI 106, R, 1312 

— s.d. (1887), tir fédéral, montre officielle, par Hantz. 
B, VII 36, R, 1313 pl. XXII 
1887, tir fedöral, mödaille de la commission des prix, par 


H. Bovy et Hantz. B, VII 36 

— — tir fédéral, médaille décernée à M Albert Dunant, 

per A. Bovy. R, III 156 

— tir fédéral, med. commémorative, par Bloch, 1* type. 

B, VII 39 

— — tir fédéral, méd., par le méme, 2° type. B, VII 39 

-— tir fédéral, méd., par le même, 3° type. B, VII 39 

— — tir fédéral, méd., par le méme, 4° type. B, VII 39 

— — tir fédéral, méd. commémorative, par Curval, 1° type. 
B, VIL38 _ 

— tir fédéral, méd., par le même, 2° type. B, VII 38 


tir fédéral, méd. ‘commémorative, par Durussel .B, VII 41 
— tir fédéral, méd. commémorative, par Gerbel. B, VII 38 
— tir fédéral, méd. commémorative, par Jeckle-Schneider, 


B, VII 37 

— — tir fédéral, möd, commémorative, par Lauer, 1° type. 
B, VII 39 

tir federal, méd., par le möme, 2° type. B, VII 40 


— tir fédéral, méd., par le méme, 3° type. B, VII 40 
— tir fédéral, med. commémorative, n. 8., 0,018. B, VII 42 
tir fédéral, med. commémorative, n. s., 0,022, 1” type. 


B, VII 43 
— —. tir fédéral, méd., n. s., 0,022, 2° type. B, VII 43 
— — tir fédéral, médaille, n. 8., 0,022, 3° type. B, VII 43 
— — tir fédéral, méd. comm., n. 8.) 0,024, 1° type. B, VII 42 
—- — tir fedéral, médaille, 0 ‚024, os type. B, VII 42 
— — tir fédéral, méd. comm., n. 8., 0,025. B, VII 43 
— — tir fédéral, méd. comm., n. s., 0 ‚028, 1° type. B, VII 41 
— — tir fédéral, médaille, 0,028, ge type. B, VII 40 
— — tir fédéral, med. comm., n. s., 0,030, 1° type. B, VII 40 


— 957 — 


396. Genève (ville et canton), 1887, tir fédéral, méd. n. s., 0,030, 2° type. 
B 


s VII 41 
397. — — tir fédéral, médaille, 0,030, 3° type. B, VU 41 
398. — — tir fédéral, médaille, 0, 030, 4° type. B, VII 42 
399. — — tir fédéral, med. commömorative, n. 8., 0,032. B, VI 42 
400. — — tir fédéral, méd. comm., n. 8., 0,040, je type. B, VII 38 
401. — — tir fédéral, médaille, 0 ‚040, 2° type. B, VII 37 
402. — — tir fédéral, med. comm., n. s., 0,045. B, VII 37 
403. — — concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. B, X 21 
404. — 1888, inauguration des forces motrices du Rhöne, 
H. Bovy et Richard. B, VII 188 p i VII 
405. — — concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. B x 21 
406. — 38.d. (1889), prix de la société genevoise de photographie, 
H. Bovy, 0,037. B, IX 257 
407. — ss. d. (1889), même prix, 0,051. B, IX 257 
408. — 1889, concours Galland, prix décernés, p. H. Bovy. B, X 21 
409. — 1890, assemblée générale de la société suisse de numisma- 
tique, par Richard. B, IX 226 
410. — — inauguration du tramway Genéve-Ferney et de la statue 
de Voltaire à Ferney, par Vieuxmaire, 1° type. B, X 172 
411. — — méme medaille, par le méme, revers Carnot, 2° type. 
B. X 172 
412. — — train de plaisir à Fribourg et Berne, par Vieuxmaire. 
B, X 171 
413. — — train de plaisir à Neuchâtel et Chaux-de-Fonds, par 
le möme. B, X 172, R, XI 239 
414. — — tour du lac sur le bateau Mont-Blanc, par le méme. 
B, X 172 
415. — — banquet du 15 février de la société chorale la Muse, 
par le méme. B, X 172 
416. — — féte du 2 mars de la même société, p. le même. B, X 173 
417. -- — fête de l’Escalade, par le même. B, X 174 
418. — — fête des promotions des écoles, par Vieuxmaire, je type, 
B, X 174 
419. — — méme fête, par Vieuxmaire, 2° type. B, X 174 
420. — — fête fédérative des typographes romands, par Vieux- 
maire. B, X 173 
421. — — congrès vélocipédique de la fédération du Haut-Rhöne, 
n. 8. (Vieuxmaire). B, X 173 
422. — — fête de la société de secours mutuels Les Allobroges, 
par Vieuxmaire. B, X 173 
423. — — concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. B,X 21 
424. — — concours musical international, médaille officielle, par 
H. Bovy, 0,037. B, IX 191 
425. — — même concours, med. offic., p. H. Bovy, 0,051. B, IX 191 
426. — — méme concours, med. commem., p. Cartaux. B, IX 197 
427. — — méme concours, méd., par Defailly. B, IX 193 
428. — — möme concours, méd., par Lauer. B, IX 195 © 





429. 
430. 
431. 
432. 
433. 


434. 
435. 


436. 


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453. 
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456. 
457. 


458. 


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460. 
461. 
462. 
463. 


— 358 — 


Genève (ville et canton), 1890, concours musical internat., méd., 


par Richard. B, IX 192 
— . — méme concours, med. commémorative, par Vieuxmaire, 
0,023. B, IX 195 
— — méme concours, med. commémorative, par Vieuxmaire, 
0,033, 1° type. B, IX 194 
— — même concours, médaille, par le méme, 0,033, "9° type. 
B, IX 196 

— — méme concours, méd. commémorative, par Vieuxmaire, 
0,046 B, IX 193 
— — méme concours, med. comm., n. s., 0,019. B, IX 196 
— — même concours, med. comm., n. 8., 0,022. B. IX 197 
— — même concours, médaille comm., n. s., 0,023, 1° type. 
B, IX 195 

— — même concours, même médaille, n. s., 0,023, 2° type. 
| B, IX 195 

— — même concours, med. comm., n. 8., 0,024.  B,IX 197 
— — même concours, med. comm., n. 8., 0,026. B, IX 197 


même concours, médaille comm., n. s., 0,027, 1° type. 


B, IX 198 
même concours, même médaille, n. s., 0027, 2° type. 
B, IX 197 
même concours, med. comm., n. 8., 0,028. B, IX 194 
même concours, med. comm., n. 8., 0,031. B, IX 193 


même concours, médaille comm., n. s., 0,033, 1° type. 

B, IX 194 
même concours, même médaille, n. s., 0,033, 2° type. 

B, IX 196 
méme concours, möme medaille, n. s., 0,033, 3° type. 

B, IX 194 
méme concours, méme médaille, n. s., 0,033, 4° type. 

B, IX 193 
même concours, med. commém., n. s., 0,034. B, IX 196 
méme concours, épingle de cravate, n. 8. B, IX 199 
méme concours, décoration ronde carton, n. s. B, IX 199 
méme concours, ruban de féte, n. s., 1°" type. B, IX 198 
méme concours, ruban de féte, n. s., 2° type. B, IX 198 
même concours, ruban de fête, n. s., 3° type. B, IX 199 
méme concours, ruban de féte, n. s., 4° type. B, IX 198 


1891, concours Galland, prix décernés, p. H. Bovy. B, X 254 


fete fédérale de gymnastique, par Defailly. B, X 175 
méme fete, par Leschot. B, 
méme féte, par Rütishauser. 
méme féte, par Vieuxmaire, 0,033. B, X 
même fête, par le même, 0,046. B, X 
méme féte, n. s., 0,024, 1° type. B, X 
méme féte, n. s., 0,024, 2° type. B, X 
möme féte, n. s., 0,024, 3° type. B, X 





464. 
465. 
466. 
467. 
468. 
469. 
470. 
471. 
472. 
473. -— 


474. 
475. 


476. 


477. 
478. 


479. 
480. 


481. 
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483. 
484. 


485. 


486. 
487. 


488. 
489. 


490. 
491. 


492. 
493. 


— 959 — 


Genève (ville et canton), 1891, föte fédérale de gymnastique, n. s., 


0,027. B, X 176 
— — même fête, n. s., 0,028, 1‘ type. B, X 175 
— même fête, n. s., 0,028, 2° type. B, X 176 

— — même fête, n. s., 0,028, 3° type. B, X 176 
— même fête, n. s., 0,030. B, X 177 

— — inauguration de l'institut électro-homæopathique A. 
Sauter, par Schlütter. B, XI 14 


— — fête des promotions des écoles, par Vieuxmaire. B, X 174 
— 1892, inaug. de hotel des postes fédér., p. Jamin. R, III 194 
— 1893, imitation d’écu pistolet, réclame de l'usine de dögross. 
d'or, par Hantz. |. R, III 210 
8. d. (1893), médaille au type de Saint-Georges, par Hantz. 
R, III 348 et IV 380 

— 1893, banquet des sapeurs-pompiers de la ville, n. s. R, III 351 
— —. tir du 20° anniv. de l’école de tir des Amis du manne- 


quin, par Richard. R, III 212 
— — assemblée gener. de la soc. suisse de numismat., par 
H. Bovy. - R, III 347 
— — fête des promotions des écoles, n. s. R, III 205 
— — 50° anniv. de la soo. savoisienne de secours mutuels, 
par Roty. R, III 203 
— — même évén., par Oudiné. R, III 202 
— 8.d. (1894), jeton, essai de frappe (Vénus et l’Amour), de 
l'usine de dégross. d’or, par Hantz. R, IV 213 
— 1894, 50° anniv. de la soc. fédérale de secours mutuels, par 
Jamin. R, IV 218 
— — 30° anniv. de fondation de la soc. chorale la Cécilienne, 
par Vieuxmaire. R, IV 381 
— — fête des promotions des écoles, n. s. R, IV 220 
— — inauguration de la maison de l’Union chrétienne, par 
Richard. R, IV 379 
— 8. d. (1894), jeton de présence de la compagnie d’assurances 
la Genevoise, 1° type, par G. Hantz. R, IV 229 


— 8. d. (1894), même jeton, 2° type, par le même. R,IV 229 
— 1894, exposition des produits de la Belgique, par Hantz. 

R, IV 227 
—— 1895, fête des promot. des écoles, par Vieuxmaire. R, V 103 
—- — banquet des sapeurs-pompiers de la ville, Defailly édit. 


R, V 261 
— ss. d. (1895), 25° anniv. de fondat. de la société de la colonie 
italienne, par Vieuxmaire. R, VII 187 


— 1896, med. décernée par l'Etat à Ami Girard pour son ini- 
tiative pour la restauration du monument de l’Escalade, coins 


d’A. Bovy, R, VI 333 
— 8. d. (1896), prix de la société nautique de Genève, refrappe, 
par H. Bovy et Schlütter, 0,037. R, VII 204 


— _8.d. (1896), même prix, par Schlütter, 0,054.  R, VII 204 


494. 


— 360 — 


Genéve (ville et canton), 1896, société de numismatique, inaugu- 
ration du local de la section de Genéve, par Cahorn. R, VI 338 


495. — — assemblée génér. de la soc. suisse de numismat.. jeton 
offic., par H. Bovy et Schlütter. R, VII 210 
496. — — möme assemblée, insigne de föte, par H. Bovy et 
Schlütter. R, VII 210 
497. — — même assemblée, refrappe avec coin corrigé, par H. 
Bovy et Schlütter. R, VII 210 
498. — — tir offert à la société Je Guidon genevois par M. de Lu- 
serna, par Richard. R, VI 173 
499. — — exposition nationale suisse, med. offic. de récomp., 
0,062, par H. Bovy et Hantz. A R, V1 338, VII 199 
500. — — même exposit., med. offic. de récomp., 0,045, par H. 
Bovy et Hantz. R, VI 340 
501. — — même expos., med. offic. de récomp., notes sur les pro- 
jets de concours. R, VI 340 
502. — — (frappé en 1898), même expos., méd. offic. du capital de 
garantie, par H. Bovy et Hantz. R, VIII 335, X 343 
503. — — mémeexpos.,insigne offic. des comités, p. Hantz.R, VI 344 
504. — — même expos. insigne offic. dujury, par Hantz. R,VI 344 
505. — — même exposition, jeton-réclame de Defailly, éditeur de 
médailles. R, VII 186 
506. — — même exposition, jeton-réclame de Golay et Stahl, 
ae R, VII 350 
507 — même exposition, médaille commémorative, par Defailly, 
| 0 ‚033, 1° type. R, VI 347 
508. — — même exposition, médaille commémorative, par Defailly, 
0,003; 2° type. R, VI 347 
509. — méme expos., med. comm., p. Defailly, 0,040. R, VI 347 
510. — — même expos., med. comm., par Droop. R, VI 345 
511. — — même expos., med. comm. ‚par Hantz, 0,019. R, VI 344 
512. — — même expos., med. comm., par Hantz, 0, ,020. R, VI 344 
513. — möme exposition, médaille commémorative, par Hantz, 
0 ‚030, 1°” type. R, VI 349 
514. — — même exposition, médaille commémorative, par Hantz, 
0,030, 2° type. R, VI 349 
515. — — même exposition, médaille commémorative, par Hantz, 
0,030, 3° type. R, VI 349 
516. — -— même exposition, médaille commémorative, par Hantz, 
0,040. R, VI 344 
517. — — même exposition, médaille commémorative, par Hantz, 
0,045. R, VI 349 
518. — — même expos., med. comm., par Homberg. R, VI 350 
519. — — même exposition, médaille commémorative, par 
Schlütter, 1° type. . R, VII 206 
520. — — même exposition, médaille commémorative, par 
Schlütter, 2° type. R, VII 206 
521. — — même expos., méd. comm., par Vieuxmaire. R, VI 347 





522. 
. 523. 


524. — 
525. 
526. 
527. 
528. 
529. 
530. 


531. 
532. 


533. — 
534. 


535. 
536. 
537. — 
538. 
539. 
540. 
541. 
542. 
543. — 
544. — 
545. 


546. 
547. — 


548. 
549. 
550. 
551. 


552. 
553. 


— 31 — 


Genève (ville et canton), 1896, exposition nationale suisse, med. 


commemorative, par Wilhelm et Mayer, 0,033. R, VI 346 
— — méme exposition, médaille commémorative, par Wilhelm 
et Mayen 0,050. R, VI 346 
même expos., med. comm., n. 8., 0,023. R, VI 346 

même expos., med. comm., n. 8., 0,030. R, VI 346 


— même expos., méd. comm. n. 8., 0,033, 1°" type. R, VI346 
— même expos., méd. comm., n. 8., 0,033, 2° type. R, VI 346 
— même expos., med. comm., n.8., 0,033, 3° type. R, VI 346 
— même expos., médaille comm., n. 8., 0,036. R, VI 346 
— méme exposition, village suisse, tir à l’arbalète, par 
. Bovy. R, VI 355 
— même exp. vill. suisse, tir à l'arbal., p. Hantz. R, VI 355 
— méme exposition, village suisse, jeu de quilles, par 
Droop. R, VI 356 
— même exposition, village suisse, par Richard. R, X 354 
— — même exposition, médaille uniface du projet original 
du n° 514, par Hantz. R, VI 349 
— — même exposition, village suisse, banquet de la section 
genevoise de la société suisse de numismatique, médaille com- 


+ He 


mömorative, par Cahorn, 1° type. R, VI 356 
— — même médaille, 2° type. R, VI 357 
-- même médaille, 3° type. R, VI 357 

— — méme médaille, 4° type. R, VI 357 
— — méme médaille, 5° type. R, VI 357 
— — même médaille, 6° type. R, VI 357 
— — même médaille, 7° type. R, VI 357 
— — même médaille, 8° type. R, VI 358 
exposition nationale suisse, grand tir, médaille officielle, 

par C. Roch et H. Bovy. R, VI 351 
— même exposition, grand tir, médaille commémorative, 

par Defailly. R, VI 351 
— — même exposition, grand tir, médaille commémorative, 
par Vieuxmaire. R, VI 352 


— — même exposition, grand tir, med. com., n. 8. R, VI 352 
— même exposition, course vélocipédique de la fédération 


du Haut-Rhöne, Defailly éditeur. R, VI 175 
— -- méme exposition, course vélocipédique de la fédération 
velocipedique, 0,023, n. s. (Vieuxmaire). R, VI 352 
— — méme exposition, course vélocipédique de la fédération 
vélocipédique, 0,033, n. s. (Vieuxmaire). R. VI 352 
— — même exposition, féte internationale de gymnastique, 
n. 8., 0,023. R, VI 352 
— — même exposition, fête internationale de gymnastique, 
n. 8., 0,033, 1°" type. R, VI 352 


— — ‘même expos., même méd., n. 8., 0,033, 2° type. R, VI 352 
— — méme exposition, congrés des électriciens, insigne, 
par Hantz. R, VI 354 


vu 
. — — méme soc., med. de prix, 8° t., même coin. R, VII 209 


554. Genève (ville et canton), 1896, exp. nationale suisse, assemblée de 
la société des höteliers suisses, par Richard. R, VI 353 

‘ 555. — — même exposition, journée neuchâteloise, par Richardet 
frères. R, VI 356 

556. — — même exposition, assaut international d’escrime, par 
Schoenenberger. R, VI 353 

557. — — même exposition, savon Sunlight, jeton-réclame, La- 
vanchy-Clarke éditeur, 1° type. R, VI 174 

558. — — même exposition, même jeton, 2° type. R, VI 355 
559. — — même exposition, même jeton, 3° type. R, VI 338 
560. —. — exposition internationale de timbres de la société phi- 
latélique de Genève, prix, par Hantz. R, VI 353 

561. — — même exposition, med. comm., par Hantz. R, VI 353 
562. — — 2° exposition philatélique de l'Union philatélique 
suisse, prix, par Hantz. R, VII 201 

563. — s. d..(1897), brasserie centrale, jeton 5 cent. n. s. (Hantz). 
R, VII 221 

564. — — méme établiss., jeton 20 cent. n. s. (Hantz). R, VII 221 
565. — — café Rousseau, jeton 15 cent., n. 8. (Hantz). R, VII 221 
566. — — même établiss., jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R, VII 221 
567. — — méme établiss., jeton 25 cent., n. s. (Hantz). R, VII 221 
568. — — brasserie-restaur. de Milan, jeton 10 cent., n. 8. (Hantz). 
R, VII 221 

569. — — méme établiss., jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R. VII 221 
570. — 1897, prix de la section d’horlogerie de la soc. des arts, dé- 
cerné à Mare Thury, coin de Motta. R, VII 402 

571. — s. d. (1897), loge mac... la Fraternité (Gr. Or. de Fr.), bijou 
de membre, par Ferrier. R, VII 219 

572. — 1897, féte annuelle des écoles cantonales (promotions), par 
Vieuxmaire. R, VII 187 

573. — 8.d. (1897), soc. de musique l’Harmonie Nautique, insigne 
de membre, n. s. (Hantz). R, VII 203 

574. — 1897, vogue du faubourg St-Gervais, med. de prix et primes, 
par A. Bovy et Schlütter. R, VII 190 

575. — — même évén, med. comm., par Vieuxmaire. R, VII 191 
576. — 8. d. (1897), société de tir le Guidon genevois, prix fondé par 
Pralon, par Hantz. R, VII 204 

577. — 1897, 1 tir des sapeurs-pompiers de la ville, par Jamin. 
R, VII 402 

578. — — société de jeu de boules le Lilas, med. de prix, 1°" type, 
coin d’A. Bovy. R, VII 209 

579. — — même soc., méd. de prix, 2° t., même coin. R, VII 209 
580. — — même soc., med. de prix, 3° t., même coin. R, VII 209 
581. — — méme soc., med. de prix, 4° t., même coin. R, VII 209 
582. — — même soc., med. de prix, 5° t., même coin. R, VII 209 
583. — — même soc., med. de prix, 6° t., même coin. R, VII 209 
584. — — même soc., med. de prix, 7° t., même coin. R, 209 


586. 


587. 
588. 
589. 


590. 
591. 


592. 
593. 


594. 
595. 
596. 
597. 
598. 
599. 
600. 
601. 
602. 
603. 
604. 
605. 
606. 


607. 
608. 


609. 
610. 
611. 
612. 
613. 
614. 
615. 
616. 


— 363 — 


Geneve (ville et canton), s. d. (1897), medaille commém. de la 
Convention de Genève pour secours aux blesses (Croix-Rouge), 


par Richard. R, VII 406 
— — 1898, fête des promotions des écoles, par Vieuxmaire, 
R, IX 194 
— 8.d. (1898), méd.-breloque pour francs-magons, par Jamin. 
R, IX 209 
— 1898, inaugur. du temple maçonn. de la rue Bovy-Lysberg, 
par Hantz, 1° type. R, IX 211 
— — même évén., par le même, 2° type. R, IX 211 
— 8. d. (1898), AR de musique de la société l’Ondine 
genevoise, par Lauer. R, VIII 349 
— 1898, tour du lac de Ja société l’Ondine genevoise, n. 8. 
R, IX 194 
— — école de tir des Amis du mannequin, tir du 25° anniver- 
saire de fondation, par Richard, 1’° variété. R, IX 203 
— — méme médaille, 2° variété d'inscription. R, IX 203 


— — même médaille, 3° variété d’inscription. R,IX 203 


3 
— — méme médaille, 4° variété d'inscription. R, IX 203 
— — même médaille, 5° variété d’inscription. R,IX 203 
— :— même médaille, 6° variété d’inscription. R, IX 203 
— — méme médaille, 7° variété d’inscription. R, IX 203 
— — méme médaille, 8° variété d'inscription.  R, IX 203 
— — même médaille, 9° variété d’inscription. R, IX 203 
— — même médaille, 10° variété d'inscription. R, IX 203 
— — même médaille, 11° variété d'inscription.  R, IX 203 


— — même médaille, 12° variété d'inscription.  R, IX 203 
— — même médaille, 13° variété d'inscription. R, IX 203 
— 8. d. (1899), insigne du Piolet-Club, société d’alpinistes, par 

Hantz. R, IX 201 
— 1895, promotions des écoles, par Vieuxmaire. R, IX 198 
— — vogue du faubourg Saint-Gervais, medailles de prix et 


primes, tir et concours divers, par Schlütter. R, IX 198 
— — vogue du faubourg Saint-Gervais, médaille commémo- 
rative, par Vieux maire. R, IX 197 
— -- tir de la caisse de réassurance mutuelle, méd. de primes, 
coin d’A. Bovy. R, XI 442 
— — club du tir militaire cantonal, médailles de primes, par 
Richard. R, IX 201 
— s.d.(1900), Edouard Audeoud, numismate, jeton à ses armes, 
par Hantz. R, X 353 
— 1900, médaille de prix de l’exposition de photographie du 
musée Marie, par Schlütter. R, X 354 
— s.d. (1900), bacs à hélice Triib et C°, jeton 10 cent., n. 8 
(Hantz). R, X 351 
— — bacs à hélice Trib et C*, jeton 25 cent., n. s. (Hantz). 
R, X 351 


—. — cercle de Notre-Dame, jeton de service, n. 8. R, X 338 


= 964 = 


. Genève (ville et canton), s. d. (1900), Forestier, coutelier, jeton de 


service, n. 8. R, X 339 
— — laiterie agricole, jeton de service, n. 8. R, X 336 
— — Perrin, horloger, jeton de service, n. 8. R, X 337 


maison J. Contat, jeton de contrôle, 5 cent., n.8. R, X 334 
maison H. Jaquet et C°, jeton de contrôle, n. s. KR, X 331 
maison Dailly, jeton de contröle, 30 cent., n. s. R, X 337 
maison veuve Astruc cadet, jeton de contröle, 50 cent., 
R, X 337 
maison L. Puaux, jeton de contr., 50 cent., n. 8. R, X 338 
maison J. Mestrel, jeton de contr., 1 franc, n.8. R, X 338 
maison G. Goy, jeton de contr., 50 cent., n. 8. R, X 336 
maisou Aigroz, jeton de contr., 5 cent., ns. R, X 331 
maison Aigroz. jeton de contr., 50 cent., n.8. R, X 331 
maison P. Astruc ainé, jeton de contröle, 50 cent., n. 8. 
R, X 334 
jeton banal 5 cent., de brasserie, n. 8. R, X 370 
jeton banal 10 cent., de brasserie, n. 8. 
jeton banal 20 cent., de brasserie, n. 8. 
jeton banal 25 cent., de brasserie, n. 8. 
jeton brasserie du palais Electoral, 20 c., n. 8. 
jeton cafe-brasserie des Grisons, 5 cent., n, s. 
jeton café-brasserie des Grisons, 20 c., n. 8. 
jeton café-logis Au Soleil, n. 8. 
jeton café de la Tour-Eiffel, 5 cent., n. s. 
jeton café de la Tour-Eiffel, 20 cent., n, s., 
jeton café de la Tour-Eiffel, 40 cent., n. s. 
jeton brasserie Eberbach, 20 cent., n. s. 
jeton brasserie Eberbach, 30 cent., n. 8. 
jeton cafe de la Fusterie, 5 cent., n. 8. 
jeton café Kleiner, 5 cent., n. 8. 
jeton café Kleiner, 10 cent., n. 8. 
jeton kiosque des Bastions, glace, n. 8. 
jeton restaurant populaire, 15 cent., n. 8. 
jeton buffet gare Cornavin, 15 cent., n. s. 
jeton méme buffet, 20 cent., n. 8. 
jeton café Schlegel, 5 cent., n. s. 
jeton café Salchli, 25 cent., n. 8. 
jeton restaurant Garneret, 5 cent., n.s.(Hantz) R, X 345 
jeton restaurant Garneret, 20 c., n. s. (Hantz). R, X 345 
jeton brass. Jules Babel, 5 cent.,n.s. (Hantz). R, X 340 
jeton brass. Jules Babel, 15 cent., n.s. (Hantz). R, X 340 
jeton brass. Jules Babel, 20 cent., n. s. (Hantz). R, X 340 
jeton brasserie de Milan, 5 cent.,n.s.(Hantz). R, X 350 
jeton café-restaurant Vidoudez, 10cent., n. s. R, X 335 
jeton café-restaurant Vidoudez, 15 cent., n.8. R, X 335 
jeton café-restaurant Vidoudez, 50 cent., n.8. R, X 335 
jeton Victoria-Hall, 50 cent., n. 8. R, X 335 


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— 365 — 


662. Genève (ville et canton), 1901, féte des promot. des écoles, par 


Vieuxmaire, R, X 357 

663. — — föte patriotique du 1° juin, par Vieuxmaire, Defailly 
éditeur. R, XI 459 

664. — s. d. (1901), jeton de cuivre, Charles Hasler, n. s., 20 cent. 
R, XI 431 

665. — — même jeton, 25 cent. R, XI 431 
666. — — cuisines populaires Rive-Eaux-Vives, jeton 65 cent., n. s. 
R, XI 431 

667. — — mêmes cuisines, jeton 50 cent., n. 8. R, XI 431 
668. — — société d’escompte des commerçants réunis, jeton 5 cent., 
n. 8. R, XI 432 

669. — — même société, jeton 10 cent., n. 8. R, XI 432 
670. — — mémesociété, jeton 20 cent., n. 8. R, XI 432 
671. — — usine genevoise de dégrossissage, jeton 1 franc, n. 3., 
(Hantz). R, XI 433 

672. — — même usine, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, XI 433 
673. — — même usine, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, XI 433 
674. — — société coopérative de consommation la Fidélité, jeton 
5 cent., n. 8. R, XI 430 

675. — — même société, jeton 20 cent., n. 8. R, XI 430 
676. — — même société, jeton 50 cent., n. 8. R, XI 430 
677. — — même société, jeton I franc, n. 8. R, XI 430 
678. — — même société, jeton 2 francs, n. 8. R, XI 430 
679. — 8. d. (1902), insigne de la section de Genève de la société 
des empl. féd., par Lamunière et Schoenenberger. R, XI 473 

680. — — plaquette-réclame de Lamuniére et Schenenberger, 
graveurs en médailles, par eux-mémes. R, XI 473 

681. — 1902, 25° anniversaire de fondation de la société (abstinents) 
de la Croix-Bleue, par Defailly, 1°" type. R, XI 475 

682. — — même anniversaire, par Defailly, 2° type. R, XI 475 
683. — — tir cantonal genevois 4 St-Georges, plaquettes officielles 
de primes, par C. Roch et H. Bovy. R, XI 478 

684. — — méme tir, médaille, n. 8. R, XI 478 
685. — — tir du 3° centenaire de l’Escalade de la société des 
Amis du Mannequin, par Schoenenberger, médaille officielle 

| primes. R, XI 479 
686. — — 3° centenaire de l’Escalade, médaille officielle, 0,0335, 
par Lamunière. R, XI 481 pl. I 

687. — — même centenaire, médaille offic., 0,0595, par H. Bovy. 
R, XI 481 pl. XVI 

688. — — même centenaire, méd. par Fulpius et Roch. R, XI 482 
689. — — même centenaire, méd. p. Wilhelm et Mayer. R, XI 482 
690. — ss. d. (1902), congrès universel de la franc-maçonnerie, par 
Durouvenoz, 1* type. R, XI 488 

691. — 1902, méme congrés, par Durouvenoz, 2° type. R, XI 488 
692. — — Patek, Philippe et C'*, fabrique d’horlogerie, deviennent 


société anonyme, par Hantz. R, XI 259 


693, 


694, 


695. 


696. 


697, 
698. 


699. 


100. 


— 366 — 


Genève, voir aussi: 66, 151, 152, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 
178, 179, 180, 181, 182, 183, 261, 262, 263, 264, 265, 266, 
270, 285, 286, 287, 288, 289, 290, 291, 292, 293, 302, 350, 
693, 710, 717, 718, 719, 836, 848, 849, 851, 852, 877, 940, 
941, 942, 943, 944, 945, 946, 947, 948, 949, 950, 951, 952, 

| 953, 954, 955, 956, 957, 958, 959, 960, 961, 962, 963, 964, 
965, 966, 967, 968, 969, 970, 971, 972, 973, 974, 975, 976, 
977, 978, 979, 980, 981, 982, 983, 984, 985, 986, 987, 988, 
989, 990, 991, 992, 993, 994, 995, 996, 997, 998, 999, 1000, 
1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1006, 1007, 1008, 1009, 1010, 
1011, 1012, 1013, 1014, 1015, 1016, 1017, 1018, 1019, 1020, 
1021, 1022, 1023, 1024, 1025, 1026, 1027, 1028, 1029, 1030, 
1031, 1032, 1033, 1034, 1046, 1062, 1063, 1064, 1065, 1066, 
1067, 1068, 1069, 1070, 1071, 1072, 1073, 1074, 1090, 1091, 
1164, 1165, 1243, 1259, 1311. 


Genthod (Genève), 1890, föte champétre du cercle démocratique, 


0,024, n. s. (Lauer). B, X 173 
Georges I°", roi de Grèce, 696, 697, 698. 
Gerbel, graveur à Genève, 381. 
Gimel (Vaud), 1050. 
Giornico (Tessin), 1900, tir de district; par Casinadis et Johnson. 

R, XI 256 

Girard, Ami, patriote genevois, 491. 
Glaris, 1896, tir cantonal glaronnais, Defailly éditeur. R, VI 175 
-— voir aussi 876. 
Grazioli, graveur à Milan, 321. 
Grèce (royaume), s. d. (1900), médaille officielle de récompense 


pour concours de sport, par Hantz, 1° type. R, XI 444 
— — même médaille, par le même, 2° type. R, XI 444 
— — même médaille, par le même, 3° type. R, XI 444 


Gremaud, J., numismate, 846. - 


Grisons (canton), 1884, rassemblement de troupes VIII division, 


n. 8. (Wilhelm et Mayer). B, IV 121 

— voir aussi 268, 269, 711, 1055. 

Gruyères (Fribourg), voir 66. 

— 1890, installations hydrauliques des eaux de Broc, par 
H. Bovy. B, IX 209 pl. XIII 

Gryonne (Vaud), 124, 125, 126, 127, 128, 129. 

Guillaume Il, empereur d’Allemagne, 73, 76, 795, 796, 797, 798. 

Gymnastique, sports et fétes, 3, 4, 14, 186, 227, 228, 249, 250, 
251, 252, 253, 254, 255, 256, 257, 258, 263, 292, 293, 306, 
345, 347, 348, 456, 457, 458, 459, 460, 461, 462, 463, 464, 
465, 466, 467, 468, 550, 551, 552, 716, 725, 726, 728, 751, 
173, 784, 785, 786, 820, 821, 822, 823, 824, 825, 826, 827, 
828, 829, 870, 871, 872, 873, 881, 912, 913, 916, 1092, 1148, 
1149, 1151, 1237, 1274, 1315, 1372, 1373. 

Hantz G., graveur è Genève, 17, 18, 159, 167, 168, 169, 170, 
171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 183, 185, 189, 190, 270. 











701. 
702. 
103. 


704. — 
705. 


706. 
107. 


708. 
709. 


710. 


es ee 


Hantz, G., graveur à Genève (suite), 279, 280, 281, 285, 286, 
291, 295, 345, 371, 372, 472, 473, 480, 485, 486, 487, 499, 
500, 502, 503, 504, 511, 512, 513, 514, 515, 516, 517, 531, 
534, 553, 560, 561, 562, 563, 564, 565, 566, 567, 568, 569. 
573, 576, 589, 590, 606, 612, 614, 615, 652, 653, 654, 655, 
656, 671, 672, 673, 692, 696, 697, 698, 718, 719, 742, 743, 
744, 745, 747, 751, 752, 753, 754, 755, 756, 757, 758, 759, 
760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 769, 799, 823, 
824, 837, 838, 848, 849, 861, 894, 911, 927, 928, 930, 931, 
942, 944, 1028, 1029, 1030, 1031, 1053, 1054, 1056, 1057, 
1058, 1080, 1159, 1160, 1164, 1165, 1169, 1193, 1194, 1195, 
1196, 1216, 1241, 1250, 1251, 1254, 1255, 1275, 1284, 1285, 
1286, 1287, 1288, 1289, 1290, 1291, 1292, 1293, 1294, 1295, 
1296, 1297, 1298, 1299, 1300, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 
1306, 1307, 1308, 1309, 1310, 1319, 1352, 1364, 1365, 1366, 
1418, 1430. 

Hartwig, graveur à Offenbach, 85. 

Haye, La (Hollande), 1899, conférence de la paix, plaquette, par 
Begeer. R, XI 442 


— — même conference, méd., par Lauer, 0,033. R, XI 442 
— — même conf., méd., p. Lauer, 0,050, 1° type. R, XI 442 
— même conf, méd., p. Lauer, 0, ‚050, 2° type. R, XI 442 
Hedlinger, J.-C., graveur schwytzois, s d. (1882), méd. à portrait, 
par Lindberg. - B, I 15 
— — 816, 476. 


Henri IV, roi de France, 318. 
Hergiswil (Unterwald Nidw. ), 1901, tir cantonal unterwaldais, 


médaille officielle de primes, par Kauffmann. R, XI 460 
Herzog, Hans, général argovien, 1889, 50° jubilé de service, 
par C. Richard. B, VIII 176 pl. VOI 
— — voir 136. 
Hofer, Fréd., de Berne, 1900, med. à portrait, P. Homberg. R, X 365 
Holbein, Hans, le jeune, peintre bâlois, s. d. (1897), médaille à 
portrait, par Frei. R, VII 405 


Hollande, 701, 702, 703, 704. 

Holy freres, graveurs à Saint-Imier, 1081,1085. 

Homberg, graveur à Berne, 10, 11, 19, 20, 31, 33, 51, 53, 75, 76,89, 
91, 92, 99, 100, 107, 108, 112, 120, 121, 122, 134, 148, 162, 226, 
269, 304, 305, 518, 708, 720, 791, 1078, 1081, 1100, 1152, 1218, 
1219, 1238, 1239, 1240, 1245, 1246, 1313, 1336, 1350, 1371, 
1374, 1383. 

Horlogerie, 66, 218, 226, 570, 619, 692, 775, 788. 

Hornung, Joseph, peintre genevois, s. d. (1882), médaille & por- 
trait, par Richard. B, II 75 

Huguenin frères, graveurs au Locle, 49, 50, 138, 149, 247, 260, 
278, 283, 284, 298, 714, 772, 776, "788, 789, 833, 834, 835, 
895, 898, 914, 922, 1042, 1043, 1044, 1094, 1095, 1099, 
1181, 1182, 1183, 1184, 1185, 1186, 1187, 1188, 1190, 1191. 











711. 


— 368 — 


Huguenin frères, graveurs au Locle (suite), 1192, 1197, 1198, 
1199, 1200, 1201, 1202, 1214, 1217, 1221, 1223, 1224, 1295, 
1226, 1227, 1279, 1337, 1357, 1431. 

Hunziker, associé de Durussel, graveur à Berne, 3. 

Hygiène, voir Médecine. 

Ilanz (Grisons), 1894, fête cant. grisonne de chant, n. s. R, VI 334 

Imprimerie, 302, 420. 

Indes, route des, voir 772. 

Incendies, catastrophes, sapeurs-pompiers, 243, 244, 245, 355, 
474, 489, 577. 

Industries et commerces divers, 17, 18, 34, 35, 36, 37, 167, 168, 
169, 170, 171, 175, 176, 177, 189, 190, 196, 197, 217, 218, 
219, 220, 221, 222, 223, 224, 279, 280, 281, 320, 469, 505, 
506, 557, 558, 559, 563, 564, 565, 566, 567, 568, 569, 614, 
615, 617, 618, 619, 620, 621, 622, 623, 624, 325, 626, 627, 
628, 629, 630, 631, 632, 633, 634, 635, 636, 637, 638, 639, 
640, 641, 642, 643, 644, 645, 646, 647, 648, 649, 650, 651, 
652, 653, 654, 655, 656, 657, 658, 659, 660, 664, 665, 666, 
667, 668, 669, 670, 671, 672, 673, 674, 675, 676, 677, 678, 
680, 742, 752, 753, 754, 755, 756, 757, 758, 759, 760, 761, 
762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 769, 770, 790, 855, 943, 
994, 995, 996, 997, 998, 999, 1000, 1001, 1002, 1003, 1004, 
1005, 1006, 1250, 1251, 1283, 1284, 1285, 1286, 1287, 1238, 
1289, 1290, 1291, 1292, 1293, 1294, 1295, 1296, 1297, 1298, 
1299, 1300, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 1306, 1307, 1308, 
1309, 1310, 1364, 1365, 1366, 1376, 1377, 1378, 1379. 


. Iseo (Tessin), 1894, tir de la société des tireurs de Sainte-Marie, 


medaille primes, par Johnson. R, VI 433 

Italie, 351. 

Jacot, Ulysse, graveur au Locle, 307. 

Jacot-Guillarmod frères, graveurs au Locle et à Genève, 229, 775, 
1356. 

Jæckle-Schneider, graveur à Zurich, 90, 382, 879, 1105, 1106, 
1107, 1265. 1316, 1317, 1341, 1384, 1385, 1386, 1387, 1388, 
1389, 1390, 1391, 1392, 1398, 1394, 1395, 1396, 1397, 1398, 
1399, 1408, 1409, 1412, 1419. 

Jamin, graveur à Genève, 287, 288, 471, 481, 577, 588, 1059, 
1060, 1176. 

Jeux divers (boules, quilles, golf, tennis, foot-ball), 532, 578, 579, 
580, 581, 582, 583, 584, 585, 859, 1062, 1063, 1064, 1065, 
1066, 1067, 1068, 1069, 1070, 1071, 1072, 1073, 1074. 

Jobin, A., éditeur de médailles à Neuchâtel, 1061. 

Jœrgum et Trefz, graveurs à Francfort s/M., 54, 109, 139, 140, 
308, 902, 903, 1082, 1322. 

Johnson, graveur & Milan, 59, 70, 71, 72, 267, 303, 323, 694, 
712, 778, 774, 813, 818, 820, 821, 831, 832, 844, 850, 899, 
915, 1035, 1039, 1040, 1055, 1092. 

Kaufmann, H., graveur & Munich. 











713. 


114. 
715. 
716. 
717. 
118. — 


719. 


720. 
721. 


722. 
723. 


124. 
125. 


726. 
127. 


728. 
129. 
130. 
131. 


132. 
133. 


— 369 — 


Kauffmann, J., graveur & Lucerne, 21, 67, 296, 317, 706, 799, 
800, 801, 802, 804, 846, 924, 1047, 1163, 1426, 1427. 

Keller, Gottfried, homme de lettres zuricois, 1889, médaille & 
portrait, par Scharff. B, VII 123 

Klinger, graveur & la Chaux-de-Fonds, 225. 

Klingnau (Argovie), 225. 

Kriens (Lucerne), 1899, tir cantonal lucernois, médaille primes, 


par Huguenin freres. R, IX 336 et 439 
Kuessnacht (Schwytz), 1902, tir canton. schwytzois, med. primes, 
par Frei. R, XI 488 
Kyburg (Zurich), 1898, course des gymnastes du canton de Zurich, 
R, XI 436 

Lachenal, Adrien, présid. de la Confed. suisse, 1892, son élection, 
par Defailly. R, III 196 
— même élection, par Hantz. R, III 196 


Lamuniére, graveur & Genève, 39, 40, 41, 42, 43, 182, 679, 680, 
686, 1032. 
Lancy (Genève), s. d. (1897), cercle de l’Union, jeton 15 cent., 
n. 8. (Hantz). R, VII 221 
— voir Plainpalais pour les tirs de l’Arquebuse et Navigation. 
Landry, Fr., gra veur à Neuchatel, 897, 1422. 
( 


Langenthal (Berne), 1899, tir de la Suisse centrale, méd. primes, 

par Homberg. R, IX 212 
— — même tir, méd., par Wilhelm et Mayer. R, XI 440 
— — méme tir, med., , par Vieuxmaire. R, XI 440 


Langnau (Berne), 1895, tir franc de l’Emmenthal, n. s. R, "VII 207 

Lanz-Girod, zraveur a Bienne, 137. 

Lavanch Clarke, 557, 558, 559. 

Lauer et Ci, graveurs à Nuremberg, 102, 103, 232, 290, 320, 
383, 384, 385, 428, 591, 693, 702, 703, 704, 777, 794, 795, 
796, 797, 798, 866, 890, 904, 1108, 1210, 1228, 1229, 1230, 
1257, 1314. 

Laui, voir Marti, Ressler et Laui. 

Lausanne (Vaud), 1882, souv. de l’école de recrues, n. 8., Dufey- 


Gex et Paris, édit. B, I 79 
— 1887, féte à Sauvabelin de la soc. Amis gymnastes, par Du- 
russel. B, X 20 
— 1888, méme féte, prix, par Durussel. B, X 20 
— 1890, exposit. suisse de boulangerie, confiserie, etc., prix, 
par H. Bovy. B, X 177 
-— 8. d. (1891), 7° anniv. de fondat. des Amis gymnastes, n. s. 
(par Vollenweider). B, X 178 
— 1891, inaugur. de l’Université, n. s. Defailly edit. B, X 178 
— — méme évén., par Vieuxmaire. B, X 178 
— 1894, tir canton. vaudois, méd. offic. primes, par Richard, 
R, IV 222 

— — même tir, méd., par Defailly. R, IV 222 
— — même tir, méd., par Vieuxmaire. R, IV 223 


REVUE NUM. T. XIII. 24 


— 370 — 


134. Lausanne (Vaud), 1894, tir cantonal vaudois, med., par Wilhelm 
et Mayer. R, IV 223 

135. — — même tir, décernée à Jules Dunand, n. s. RK, IV 378 
736. — — fête des cadets vaudois, par Vieuxmaire. R, IV 224 
737. — 1895, féte des promot. des écoles, par Vieuxmaire. R, V 103 
738. — — insigne dela soc. Lausanne-Velo, p. Sander. R, VII 206 
739. — — fête cant. vaud. de tempérance, p. Vieuxmaire, 1° type. 
R, V 102 

140. — — même fête, par le même, 2° type. R, VII 190 
741. — s. d. (1896), loge mac.-. Espérance et Cordialite, refrappe de 
l’insigne. R, VII 202 

742. s. d. (1897), brasserie Tivoli, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). 
R, VII 222 

743. — --- tramways lausann., jet. 10 cent., n. s. (Hantz). R, VII 220 
744. — — tramways lausann., jet. 15 cent., n. 8. (Hantz). R, VII 220 
745. — 1898, centenaire cantonal de l’indépendanee, tir de l’abbaye 
des Grenadiers, par Hantz. R, VIII 349 

746. — 1895, féte annuelle des écoles, par Vieuxmaire. R,IX 195 
747. — 1900, tir du 75° anniv. de la soc. des carabin. de Lausanne, 
par H. Bovy et Hantz. R, X 359 

748. — — méme tir, par Frei, 1" var. R, X 358 
749. — — même tir, par le même, 2° var. R, X 358 
750. — — soc. de tir militaire les Dernières cartouches, prix par 
H. Bovy et Schlütter. R, X 861 

151. — 8. d. (1901), société de gymnastique des hommes, insigne, 
par Hantz. R, X 351 

152. — — cuisines modernes, jeton pain, 5 cent., n. s. (Hantz). 
R, X 346 

153. — — même etabliss., jeton soupe, légumes, fromage, 10 cent., 
n. 8. (Hantz). R, X 346 

154. — — méme etabliss., jeton café, chocolat, salade, 15 cent., 
n. 8. (Hantz). R, X 346 

155. — — même établiss., jeton café, chocolat, salade, 20 cent., 
n. 8. (Hantz). R, X 346 

156. — — même etablissem., jeton viande, bouilli, 25 cent., n. s. 
(Hantz). R, X 346 

157. — — même établiss., jeton viande, ragoüt, 80 cent., n. s. 
(Ilantz). R, X 346 

158. — — même établiss., jet. viande rôtie, 40 cent., n. s. (Hantz). 
R, X 346 

159. — — même établiss., jeton viande, 1 franc, n. s. (Hantz). 
R, X 346 

160. — — mine établiss., jeton vin 2 déci, n. s. (Hantz). R, X 346 
161. — — même établiss., jeton vin 3 déci., n. s. (Hantz). R, X 346 
762. — — même établiss., jeton vin 5 déci., n. s. (Hantz). R, X 346 
763. — — cuisines scolaires, jeton 5 cent., n. s. (Hantz). R, X 347 
764. — — même établiss., jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 347 


. — — même établiss., jeton 15 cent., n. s. (Hantz). R, X 347 





— 371 — 


. Lausanne (Vaud), 1894, cuisines scolaires, jeton 20 cent., n. 8. 


(Hantz). R, X 347 


. — boulangerie sociale, jeton 10 c., n. s. (Hantz). R, X 345 
. — — méme etabliss., jeton 20 cent., a s. (Hantz). R, X 345 


— — même établiss., jeton 25 cent., n. s. (Hantz). R, X 345 
— maison Brouillet, jeton de service, n. 8. R, X 330 
" Leschot, graveur à Neuchâtel, 250, 273, 274, 457, 883, 1180. 


Lichtensteig (Saint-Gall), 1897, tir cant. saint-gallois, p. Wilhelm 


et Mayer. R, VII 200 
Lindberg, graveur suédois, 705. 


. Lisbonne (Portugal), 1898, 4° centenaire de la découverte des 


Indes, par Huguenin frères. R, VIII 332 
Littérateurs, poétes, 713, 924. 


773. Locarno (Tessin), 1896, 11° féte cant. tessinoise de gymn., par 
Johnson. R, XI 434 

774. — 1900, tir d’inaugurat. du stand, par Johnson. R, XI 253 
775. Locle, le (Neuchätel), 1888, inaugur. du monum. de Dan. Jean- 
Richard, par E. et A. Jacot-Guillarmot. R, VII 135 

776. — 1892, tir cant. neuchatelois, offic., p. Huguenin fr. R, I 312 
777. — — même tir, med. comm., par Lauer. R, II 314 
178. — — même tir, med. comm., 0,023, par Vieuxmaire, 1° type. 
R, II 315 

779. — — même tir, médaille com., 0,023, par le même, 2° type. 
R, 11315 

780. — — même tir, med. comm., 0,033, par le même. R, II 315 
181. — — meme tir, n. 8., 0,027. R, II 314 
782. — — même tir, n. s., 0,0335. R, 1 314 
183. — 1895, féte de la soc. italienne de secours mutuels. R, V 62 
784. — 1896, féte cant. de gymn., par Defailly, 0,023. R, VI 331 
785. — — méme fête, par le même, 0,033. R, VI 331 
186. — — même fête, n. s. . Rk, VII 188 
787. — 1897, fête cant. des chanteurs neuchätelois, n. s. R, VII 190 
788. — 1899, 3° féte centrale des ouvriers faiseurs de pendants, 
par Huguenin freres. R, IX 210 et XI 441 

789. — 1902, visite des ateliers Huguenin fréres par la société suisse 
de numismatique, par Iluguenin frères. R, IX 489 

— voir aussi 238. 

190. Lucerne (Lucerne), s. d., restaur. Flora, jeton 1 fr., n. s., R, XI 432 
191. — 1853 (1892), tir fédéral, méd. offic., imitation par Homberg. 
R, III 217 

792. — 1881, tir cantonal lucernois, par Durussel. B, I 12 
793. — — exposition agricole, par Durussel. B, I 12 
794. — 1893, union suisse des vélocipédistes, fête fed., par Lauer, 
R, III 199 

795. — — visite de l’empereur et de l’imperatrice d’Allemagne 
au Conseil fédéral, n. s. (Lauer), 0,027, 1° variété. R, III 198 

796. -- — même visite, n. s. (Lauer), 0,027, 2° variété. R, III 198 
797. — — méme visite, n. s. (Lauer), 0,028. R, III 198 





798. 


79. 
800. 


801. 
802. 


803. 
804. 
805. 
806. 


807. 


808. 


809. 
810. 
811. 
812. 
813. 
814. 
815. 
816. 


817. 
818. 


819. 
820. 


821. 
822. 
823. 
824. 
825. 
826. 
827. 
828. 
829. 
830. 
831. 


832. 


— 372 — : 


Lucerne (Lucerne), 1893, visite de l’empereur et de l’impératrice 

d' Allemagne au Conseil fedéral, n. s. (Lauer), 0,038. R, III 198 
— 1894, tir cant. lucernois, par "Hantz et Kauffmann. R, IV 219 
-- 1895, assemblée generale de la sociéte suisse de numismat., 


par Kauffmann, 1"° variété. R, V 382 
—  — méme médaille, 2° variété. R, V 386 
-- 8. d. (1896), corporation du Saffran, insigne officiel, par 

Kauffmann. R, VII 336 
— 1897, Fritschizug et inauguration de la gare, n. s. R, VII 195 
— 1900, bal du Fritschizug, par Kauffmann. R, X 356 


— 1901, tir fédéral, médaille officielle, par Frei. R, XI 460 

— — tir fédéral, médaille commémorative, par Vieuxmaire, 
0,024. R, XI 460 

— — tir féd., med. comm. par Vieuxmaire, 0,033. R, XI 460 

— voir aussi : 67, 714, 847, 878, 938, 939, 1047, 1143, 1144, 
1145, 1146, 1338. 

Lugano (T essin), 1883, tir fédéral, &cu officiel de 5 francs, par 


urussel. B, II 97, R, IX 310 
— tir fédéral, médaille, par Durussel, 0,027. B, II 132 
— — même tir, médaille, par le même, 0 ‚028. B, II 132 


— — méme tir, médaille, par le même, 0,047, 1"type. B, II 125 
— — même tir, médaille, par le même, 0,047,2° type. B, II 125 
— — même tir, méd., par Johnson, 0,038. B, II 133 
— — même tir, méd., par Wilhelm et Mayer, 0,034. B, II 133 
— —- même tir, méd., n. 8., 0,025, texte italien. B, II 134 
-— — même tir, médaille, n. s., 0,033, texte italien et francais. 

B, II 134 
—  — même tir, méd., n. 8., 0,034, texte italien. B, II 133 
— 1883, loge maçonnique Il Dovere, insigne de membre, par 


Johnson. R, IX 199 
— 1888, tir de la société del Boglia, n. 8. R, XI 430 
— 1894, féte federale de gymnastique, par Capuccio et Johnson, 

0,035. R, IV 224 
— — méme fête, par les mêmes, 0,045. R, IV 224 
— — méme fête, par Defailly. R, IV 226 


— — même fête, par Hantz, 0,040, 1"° variété. R 

— — même fête, par le même, 0,040, 2° variété. R, IV 225 

— -— même fête, par Müller. 

— — méme fête, par Schwerdt. R 

-- -- même föte, n. s., 0,036, 1° type. R 

— — même fête, D. 8., 0 036, 2° type. R, IV 225 

— — même fête, n. s., 0 ‚036, 3° type. R, IV 225 

— 1895, régates internat. du elub des canotiers. R, VII 195 

— 1896, 25° anniv. de la société génér. de secours mutuels des 
ouvriers et 30° anniv. de fondat. de celle des menuisiers, par 


Chiattone et Johnson. R, XI 434 
— 1898, centenaire de l’independance cantonale, par Johnson. 
‚XI 254 





833. 
834. 
835. 
836. 
837. 
838. 
839. 
840. 


841. 
842, 


843. 


844. 
845. 


846. 


847. 


— 373 — 


Lugano (Tessin), 1902, kermesse de la soc. des ouvriers liberaux, 


p. Huguenin fréres, 0,021. R, XI 476 
— — méme évén., par le même, 0,027. R, XI 476 
— — méme évén., par le même, 0,035. R, VII 476 


Lullin, Ami, magistrat genevois, s. d. (1893), proclamation de l’in- 
dépendance de Genève en 1814, par Richard. 
R, IN 352 IX 214 et pl. II 
Lyon (France), s. d. (1897), tir international, montre offic., par 
Hantz. R, VII 202 
Macon (Saône-et-Loire), 1894, conférences franco-suisses pour les 
relations commerciales, sceau offic., par Hantz. R, IV 390 
fêtes franco-suisses, par Vieuxmaire, 0,023, 1° type. 


R, IV 227 
— — mémes fêtes, par le même, 0,023, 2° type. R, IV 227 
— — mémes fêtes, n. s., 0,030. R, IV 227 


tir des fétes franco-suisses, med. primes, n. s. R, IV 379 
Meeder, éditeur de medailles & Saint-Gall. 

Maire, graveur de médailles, La Chaux-de-Fonds, 238. 

Manille (Philippines), s. d. (1895), soc. suisse de tir, med. de prix, 


n. 8. R, VI 333 

Marin (Neuchatel), 50. 

Marti, Roessler et Laui, succ. de Durussel, puis Vollenweider, gra- 
veurs & Berne, 1172, 1173, 1174. 

Maroggia (Tessin), 1900, tir franc, par Johnson. R, XI 452 

Martigny (Valais), 1896, fate de la fédération des musiques du 
Bas-Valais, n. s. (Droop). R, VII 198 

1900, assemblée générale de la société suisse de numismat., 
par Kauffmann. R, XI 446 

Mayer, graveur & Stuttgard, voir Wilhelm et Mayer. 

Médecine, sciences physiques et naturelles, hygiène, alimentation, 
34, 35, 36, 37, 73, 74, 75, 118, 119, 167, 168, 169, 170, 171, 
175, -176, 177, 181, 185, 189, 190, 198, 199, 200, 201, 202, 
203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212, 213, 217, 
220, 221, 222, 223, 224, 236, 237, 246, 264, 276, 289, 290, 
291, 297, 310, 469, 554, 563, 564, 565, 566, 567, 568, 569, 
618, 620, 621, 622, 623, 624, 625, 626, 627, 628, 629, 630, 
631, 632, 633, 634, 635, 636, 637, 638, 639, 640, 641, 642, 
643, 644, 645, 646, 647, 648, 649, 650, 651, 652, 653, 654, 
655, 656, 657, 658, 659, 660, 664, 665, 666, 667, 674, 675, 
676, 677, 678, 681, 682, 727, 739, 740, 742, 752, 753, 754, 
755, 756, 757, 758, 759, 760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 
767, 768, 769, 790, 855, 919, 943, 994, 995, 996, 997, 998, 
999, 1000, ‘1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1006, 1177, 1218, 
1219, 1250, 1251, 1283, 1284, 1285, 1289, 1290, 1291, 1301, 
1302, 1303, 1304, 1305, 1311, 1316, 1317, 1375, 1376, 1377, 
1378, 1379. 

Meggenhorn (Lucerne), 1888, inauguration de la chapelle du 
chäteau, par Clasens-Lunardi. R, II 322 


sd 





848. 
849. 


— 374 — 


Meier, graveur & Zurich, voir Daubenmeyer et Meier. 

Memmig, Be et frappeur à Bruxelles, 1109. 

Mermillod, Gaspard, évéque de Lausanne, Genève et Fribourg, 
med. à portrait, par Hantz, 1° type. R, IV 112, 213 et pl. suppl. 

Le méme, médaille a portrait, par le méme, 2° type. R, IV 213 

Metzger, 188. 

Mexique, 278. 

Militaires (méd.), voir Armee et Service militaire à l'étranger. 

Meerikoffer, graveur thurgovien, 1159. 

Mogna, 1234. 

Mognetti, graveur à Genève, 353, 863, 934,°1091. 


. Molo, Vincent, évéque du Tessin, 1895, médaille offerte par les 


catholiques ‘tessinois, par Johnson. R, XI 175 
Monnaies anciennes, refrappes et imitations, 69, 77, 78, 472, 878. 


. Monnier, Marc, homme de lettres è Genève, 1888, médaille & 


portrait, par Richard. B, VIII 97 pl. IV 


. Montet, Ed., prof. de théologie à Genève, 1891, méd. à lui décernée 


par le congrès des orientalistes à Londres, n. 8. R, II 238 


Montevideo ( (Uruguay), 1886, tir de la société suisse de tir, n. 8. 


R, XI 254 


i Dr (Valais), 1898, féte des fanfares du Bas-Valais, par 


Defaill R, VII 349 
3 Montreux (Vaud), s. d., S. Bouroff, coiffeur, jeton de service | 
50 centimes, n. 3. R, X 339 
. — 1891, exposition d’horticulture, par Vieuxmaire. B, X 179 
. — 1898, fête des narcisses, par Vieuxmaire. R, VII 342 
. — 1899, föte des narcisses, par Vieuxmaire. R, IX 196 


. — 1901, club du Golf-Links, prix par Schlütter. XI 467 
) b P 


Monuments historiques, statues, bâtiments officiels, 19, 20, 21, 22, 
23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 58, 59, 99, 100, 106, 107, 122, 
266, 484, 775, 1339, 1340, 1341, 1342, 1343, 1423, 1424, 1425, 
1426, 1427. 


. Morat (Fribourg), s. d. (1897), döfense de la ville par A. de Bu- 


benberg en 1476, par Wilhelm et Mayer. R, VII 335 


. Morel-Fatio, Arnold, numismate vaudois, medaille & portrait, par 


Hantz, édit. par Stroehlin et C'*. R, III 58, 202 et 245 


. Morges (Vaud), 1891, tir cantonal vaudois, montre officielle, essai 


non adopté, n. 8. B, X 182 


. — — mémetir, montre offic. (adopté), par Mognetti. B, X 182 
. — — même tir, med. offic., par H. Bovy. B, X 181 pl. II 
.:— — même tir, med. commém., par Defailly. B, X 183 
. — — même tir, med. commém,, n. s. (par Lauer). B, 
. — — même tir, med. commém., par Vieuxmaire. B, 
. — — méme tir, med. commém., par le même. B, X 184 
. — — même tir, med. commém., n. 8. B, 


—- voir aussi 145. 
Morteau (France), 229. 
Motta, C., graveur à Genève, 570. 











870. 
871. 
872. 


873. 
874. 


875. 


876. 


877 
| 878. 
879. 
880. 


881. 
882. 


883. 
884. 
885. 
886. 
887. 
888. 
889. 
890. 


891. 


892. 
893. 
894. 


895. 


5 — 


Moudon (Vaud), 1890, fête canton. vaudoise de gymnastique, par 


Vieuxmaire, 0,023, 1° type. B, X 184 
— -— même fête, par le même, 0,023, 2° type. B, X 184 
— — même fête, par le même, 0,030. B, X 184 

— même fête, n. 8. B, X 184 
Mulhouse (Alsace), 1898, centenaire de la réunion a la France, 

par Vernon. R, IX 333 et 340 
Mueller, E., graveur à Zurich, 825, 1110. 

Muri (Argovie), 1888, tir cantonal argovien, n. 8. R, 1 273 


Musées et collections, 352, 360, 1034, 1046, 1423, 1424, 1425. 

Musique, musiciens, chant, fêtes, 13, 16, 44, 53, 54, 55, 56, 79, 
113, 114, 115, 116, 117, 133, 139, 240, 261, 315, 356, ‘857, 
415, 416, 424, 425, 426, 427, 428, 429, 430, 431, 432, 433, 
434, 435, 436, 437. 438, 439, 440, 441, 442, 443, 444, 445, 
446, 447, 448) 449, 450, 451, 452, 453, 454, 482. 573, 591, 
592, 661, 711, 787, 845, 854, ‘890, ‘892, 920, 921. 1036, 1051, 
1090, 1147, 1154, 1155, 1156, 1238, 1281, 1338, 1344, 1345, 
1346, 1355, 1430, 1433. 

Neefels (Glaris), 1888, 500° annivers. de la bataille, par Durussel. 

B, VII 44 
Naturelles (sciences), voir Medecine. 
Naville, Ernest, philosophe genevois, 1890, med. en son honneur, 


avec portrait, par H. Bovy. B, X 6 
Neuchatel (principauté), 1891, 8. d., 181, imitation du coin de 
5 francs d'Alexandre Berthier, n. 8. B, XI 13 
Neuhapsburg près Weggis (Lucerne), 1886, baptème de Maurice 
Ziegler-de Loës, par Jæckle-Schneider. B, X 249 
Neuchâtel (Neuchâtel), 1890, exposition cantonale d'horticulture, 
par Vieuxmaire. B, X 185 


— — fête cant. neuchat. de gymn., par Vieuxmaire. B, X 185 
— 1893, féte federale de la société du Grütli, par Blanchet et 


Pittner. R, III 207 
— — méme fête, par Leschot. R, HI 207 
— — même fête, par Vieuxmaire, 0,024. R, III 208 
— — méme fête, par le même, 0,033. R, IH 208 
— — méme fête, par Wilhelm et Mayer. R, II 207 
— — même fête, n. s. R, III 207 
— — fête des promot. des écoles, n. s. (Vieuxmaire).R, III 205 
— 1894, féte de la jeunesse des écoles, n. s. R, IV 220 


— — fète cantonale neuchät. de chant, par Lauer. R, IV 220 
— — assemblée generale de la société suisse de numismat., 
par Hantz. R, IV 380 et R, XI 213 
— — concours de musique, n. s. (Defailly). R, IV 379 
— 1895, féte des promot. des écoles, par Vieuxmaire. R, V 103 
-- 8. d. (1897), bouton de manchettes à armoiries, n. s. (Hantz). 
R, VII 202: 

— 1898, 50° anniversaire de la république, médaille officielle, 
par Huguenin frères. R, VIII 327 et 337 pl. IV 


896. 
897. 
898. 
899. 
900. 


901. 
902. 


903. 
904. 


905. 
906. 


907. 
908. 
909. 
910. 


911. 
912. — 


913. 


914. 
915. 


916. 


— 376 — 


Neuchâtel (Neuchâtel), 1898, 50° anniversaire de la république, 

medaille commémorative, par Defailly. R, VIII 338 
tir fédéral, médaille officielle, par Landry. R, VIII 338 
méme tir, montre offic., p. Huguenin frères. R, VIII 338 
méme tir, medaille commémorative, par Carmine et 


— —- 


— mm -—— 


Johnson. R, VII 341 
-- — même tir, médaille commémorative, par Defailly, 0,024, 
1” variété. R, VII 340 


—  — 


möme tir, möme méd., par le méme, 2° var. R, VII 340 
même tir, médaille commémorative, par Jœrgum et 
Trefz, 0,039, 1"° variété. R, VII 339 
möme tir, méme med., par les mömes, 2° var. R, VIII 339 
même tir, med. commémor., par Lauer (Defailly edit). 
R, VIII 341 

méme tir, méd. commém., par Vieuxmaire. R, VIII 340 
méme tir, med. comm., par Wilhelm et Mayer, 0,0335. 
. R, VII 335 

méme tir, méd. comm., par les mémes, 0,039. R, VIII 342 


— — méme tir, méd. commém,, n. s., 0,026. R, VII 341 
— — même tir, méd. commém., n. 8., 0,027. R, VII 341 
— — même tir, insigne métall. émaillé, n. 8. R, VII 340 


s. d. (1900), soc. naut., insig. de membre, p. Hantz. R, X 362 
1902, föte canton. neuchAteloise de gymn., n. s. R, XI 472 
Neuchatel (canton), voir 50, 185, 186, 194, 195, 196, 197, 198, 
199, 200, 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210, 
211, 212, 213, 214, 215, 216, 217, 218, 219, 220, 221, 229, 
223, 224, 225, 226, 227, 228, 229, 230, 231, 232, 233, 234, 
235, 236, 237, 238, 259, 240, 241, 242, 243, 244, 245, 246, 


247, 248, 
259, 260, 
309, 555, 
785, 786, 


249, 250, 
271, 272, 
775, 776, 
787, 788, 


251, 
273, 
777, 
789, 


252, 258, 
274, 275, 
778, 779, 


254, 
276, 
780, 


1061, 1242. 


255, 256, 
284, 306, 
781, 782, 


257, 258, 
307, 308, 
783, 784, 


Neuhausen (Schaffhouse), 320. 

Neukirch (Schaffhouse), 1896, féte canton. schaffhous. de gymn., 
par Daubenmeyer et Meyer. R, VII 188 

Nicolas Il, empereur de Russie, 701, 702, 703, 704. 

Noces d’ar ent, 1061, 1234. 

Noranco ( essin), 1902, société des tireurs de San Salvatore, tir 
d’inaugur. du stand, méd. primes, par Huguenin fr. R, XI 471 

Novaggio (Tessin), 1902, tir de la soc. des jeunes carabiniere, par 
Johnson. R, XI 258 

Numismatique, 360, 505, 518, 680, 705, 789, 932, 1164, 1165, 
1259. 

Numismatique (soc. suisse de), 49, 259, 268, 409, 476, 494, 495, 
496, 497, 535, 536, 537, 538, 539, 540, 541, 542, 800, 801, 
846, 891, 1159. 

Nyon (Vaud), 1885, fête cantonale vaudoise de gymnastique, n. 8. 

B, IV 122 


917. 


918. — 
919. 


920. 
921. — 
922. 
923. 
924. 


925. 


926. 
927. 


928, 


929. 
930. 


931. 
932. — 
933. 
934. 
935. 
936. 


937. 
938. 


939. — 


940. 
941. 


— 377 — 


Nyon (Vaud), s. d. (1893), soc. d’horticulture de la Cöte, méd. de 
prix, par Richard, 0,043. R, II 351 
— méme soc., méd. de prix, p. le méme, 0,0621. R, II 351 
— — fête de la soc. de sauvet. du lac Léman, p. Vieuxmaire. 
R, IV 219 
— 1898, féte cant. des chant. vaudois, p. Defailly. R, VIII 348 
— kermesse de l'Union internat. , par Defailly. R, VII 337 
Oehler et Jaeckle-Schneider, graveurs à Zurich, 1380, 1381. 
Oertel, graveur à Berlin, 73, 74, 75, 76. 
Olten (Soleure), 1897, tir canton. soleurois, med. offic., par Hu- 
guenin fréres. R, VII 193 
— — même tir, med. comm., par Vieuxmaire. R, VII 194 
Ordres et décorations, 45, 46, 47, 48. 
Ott, Arnold, homme de lettres zuricois, 8. d. (1901), méd. & portr., 
festspiel de Charles le Téméraire, par Kauffmann. R,X 362 
Oudiné, graveur à Paris, 479. 
Paris, voir Dufex-Gex et Paris. 
Paris (France), 1891, 600° anniv. de fondat. de la Conféd. suisse, 
méd. offic. de la colonie suisse, par Alphée Dubois. B,X 244 
— 1900, expos. univer., med. de récomp., p. Chaplain. R, XI445 
— — méme exposition, village suisse, médaille commémora- 
tive officielle, par Hantz, 0,0295. R, X 360 
— — méme exposition, village suisse, médaille commémora- 
tive officielle, par le mème, 0,037. R, X 360 
— — méme exp. villagesuisse, méd. comm.,p.Frei. R, XI 459 
— — méme exposition, village suisse, médaille de primes du 
tir, par Hantz, 0,0295. R, X 361 
— -- même exposition, village suisse, médaille de primes du 
tir, par Hantz, 0,037. R, X 361 
— congrès intern. de num. ., plaq., p. D. Dupuis. R, "XI 444 
Patek, fabricant d’horlogerie, 692. 
Payerne (Vaud), 1884, tir canton. vaudois, par Durussel. B, III 61 
— -— même tir, par Mognetti. R, II 62 
— — méme tir, n.8. B, III 63 
Peintres, dessinateurs, sculpteurs, 50, 149, 150, 709, 7 10, 1167. 
Pestalozzi, Henri, pédagogue suisse, 1895, médaille en son hon- 
neur (monument d'Yverdon), par Frei. R, UI 170 
— 1896, 150° anniv. de sa naissance, par Defailly. R, VI 173 
Pfyffer, Max-Alph., colonel lucernois, 1890, médaille à portrait, 
par Wilhelm et Mayer, 0,035. B, X 181 
— même médaille, par les mêmes, 0,070. B, X 180 
Philatelie, 560, 561, 562, 1415. 
Philippe, fabricant d’horlogerie, 692. 
Photographie, 406, 407, 613. 
Physiques (Sciences) voir Médecine. 
Pictet de Rochemont, Charles, magistrat genevois s. d., (1899), 
médaille à portrait, par Richard, 1°° var. R, IX 213 
— — même médaille, par le méme, 2° var. R, IX 213 





942. 


943. 
944. 
945. 


946. 
947. 
948. 


949. 
950. 
951. 
952. 
953. 
954. 
955. 
956. 
957. 
958. 


959. 
960. 
861. 
862. 
963. 
964. 
965. 
966. 
967. 
968. 
969. 
970. 
971. 
972. 


973. 


974. 
975. 
976. 
977. 
978. 
979, 


— 378 — 


Pisciculture, 1419. 

Pittner, graveur, voir Blanchet et Pittner. 

Plainpalais (Genève), s. d. (1900), exercices de l’Arquebuse et de 
la Navigation, jeton, par Hantz. R, X 345 

— — cuis. économ. commun., jeton 35 cent., n. 8. R, X 333 

— -- Vélo-club de Plainpalais, insigne, par Hantz. R, X 352 

— 1893, exercices de l’Arquebuse et de la Navigation, médaille 


de primes, par H. Bovy. R, II 201 
— — même soc., même méd., exemplaire pour la commission. 
R, III 201 

— — même société, médaille de prix, par H. Bovy, exemplaire 
pour la commission. R, IU 201 
— — même société, médaille de prix, sans nom gravé, par 
H. Bovy. , III 201 


— — mémesoc., med. de prix, par le même, 1" var. R, III 201 
— — méme soc., med. de prix, par le même, 2° var. R, VII 212 
— — même soc., med. de prix, par le même, 3° var. R, VII 212 
— — méme soc., méd. de prix, par le même, 4° var. R, VII 212 
— — méme soc., méd. de prix, parleméme, 5° var. R, VII 212 
— — méme soc., med. de prix, par le même, 6° var. R, VII 212 
— — méme soc., méd. de prix, par le même, 7° var. R, VII 213 
— — même soc., med. de prix, par le même, 8° var. R, VII 213 
— — même soc., med. de prix, par le même, 9° var. R, VII 213 
— 1894, exercices de l’Arquebuse et de la Navigation, médaille 
de primes, par H. Bovy. R, IV 213 
— même soc., med. de prix, p. H. Bovy, 1” var. R, IV 213 
— — même soc., ‚ med. de prix, p. le méme, 2° var. R, IV 213 
— — même soc., med. de prix, p. le méme, 3° var. R, IV 213 
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 4° var. R 
—- -- méme soc., med. de prix, p. le même, 5° var. R, IV 213 
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 6° var. R 
— —- même soc., méd. de prix, p. le même, 7° var. R, IV 
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 8° var. R, IV 214 
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 9° var. R, I 
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 10° var. R, I 
— — méme soc., méd. de prix, p. le même, 11° var. R, IV 214 
— — même soc., med. de prix, p. le méme, 12° var. R, IV 214 
— — méme soc., méd. de prix, p. le même, 13° var. R, IV 214 
— 1895, exercices de Parouebuss et de la Navigation, inaug. 
du stand de St- -Georges, med. de primes, par H. Bovy. R, V 260 
— — exercices de l’Arquebuse et de la Navigation, médaille 
de PRA, par IL. Bovy, 1"° variété. R, VII 214 
— möme soc., med. de prix, p. le m&me, 2° var. R, VII 214 
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 3° var. R, VII 214 
— -- même sc. med. de prix, p. le méme, 4° var. R, VII 214 
— — même soc., méd. de prix, p. le même, 5° var. R, VII 215 
— — même soc., med. de prix, p. le même, 6° var. R. VII 215 
— — même soc., med. de prix, p. le même, 7° var. R, VII 215 





980. 


981. 
982. 
983. 
984. 
985. 
986. 
987. 
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990. 
991. 
992. 
993. 
99. 


995. 
996. 
997. 
998. 
999. — 


1000. — 
1001. 
1002. 
1003. 


1004. 
1005. 
1006. 
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1008. 
1009. 
1010. 
1011. 
1012. 
1013. 
1014. 
1015. 
1016. 
1017. 
1018. 
1019. 


— 379 — 


Plainpalais (Genève), 1895, exercices de l’Arquebuse et de la 
Navigation, méd. de prix, par H. Bovy, 8° var. R, VII 215 
— -— même soc., med. de prix, p. le même, 9° var. R, VII 215 
— — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 10° var. R, VII 215 
— — méme soc., méd. de prix, p.le même, 11° var. R, VII 215 
— — méme soc., méd. de prix, p.le même, 12° var. R, VII 215 
— — même soc., med. de prix, p.le même, 13° var. R, VIL 215 
— — même soc. méd. de prix, p. le même, 14° var. R, VII 215 
— — mémesoc., med. de prix, p. le même, 15" var. R, VII 216 
— — méme soc., med. de prix, p. le möme, 16° var. R, VII 216 
— — mémesoc. , méd. de prix, p. le même, 17° var. R, VII 216 
— 1896, mème oc. méd. de prix, p. H. Bovy, 1'° var. R, VII 216 
— — même soc., "ned. de prix, p. leméme, 2° var. R, VII 216 
— — même soc., med. de prix, p. lem&me, 3° var. R, VII 216 
— — mémesoc., med. de prix, p. le même, 4° var. R, VII 216 
— 8. d. (1896), cuisines.populaires, jeton vin 1 litre, n. s. (Furet). 
R, VII 403 

— — mémeétabl.,jeton vin 1/2litre, n.s. (Furet). R, VII 403 
— — mémeétabil.,jeton vin 3 dec., n. s. (Furet). R, VII 403 
— — mömeetabl.,jeton vin 2 déc., n. 8. (Furet). R, VII 403 
— — mémeétabl., jeton vin 1 déc., n. s. (Furet). R, VII 403 
— méme établissement, jeton soupe 2 litres, 25 C., N. 8. 


(Furet). . R, VII 403 
— même établissement, jeton soupe ou légumes, 2 rations, 

55 c., n. 8. (Furet). | R, VII 403 
— -— même établissement, jeton soupe ou légume, 10 c., 
n. 8. (Furet). "KR, VII 403 
— — méme établissement, jeton viande 1 ration, 25 c., n. 8. 
(Furet). R, VII 403 
— — même établissement, jeton chocolat, 15 c., n. s. (Furet). 
R, VII 403 


— — méme établ., jeton pain, 5 c., n. 8. (Furet). R, VII 403 
— -- mémeétabl. ‚jetonfromage, 10e., n.s.(Furet). R, VII 403 
— même établ., jeton café, 10 c., n.8. (Furet). R. VII 403 
— 1897, exercices de l'Arquebuse et de la Navigation, médaille 

de primes, par H. Bovy. R, VII 218 
— —  mêmesoc., méd. de prix, p. le même, 1” var. R VII 216 
— — méme soc. méd. de prix, p.le même, 2° var. R, VII 216 
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 3° var. R, VII 216 
— — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 4° var. R, VII 217 
— —' mémesoc., méd. de prix, p.le même, 5° var. R, VII 217 
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 6° var. R, VII 217 
— — mémesoc., med. de prix, p. le même, 7° var. R, VII 217 
— — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 8° var. R. VI 217 
— — mémesoc.,méd. de prix, p. le même, 9° var. R, VII 217 
-- — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 10° var. R, VII 217 
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 11°var. R, VII 217 
— — mémesoc.,méd. de prix, p.le mème, 12*var. R, VII 217 


+ > | 


1020. 
1021. 
1022. 
1023. 
1024. 
1025. 
1026. 
1027. 
1028. 
1029. 
1030. 
1031. 
1032. 
1033. 


1034. 


1035. 
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1038. 
1039. 


1040. 
1041. 
1042, 


1043. 
1044. — 


— 380 — 


Plainpalais (Genève), 1897, exercices de l’Arquebuse et de la 
Navigation, méd. de prix, par H. Bovy, 13° var. R, VII 217 
— — mémesoc., méd. de prix, p.le mèéme, 14°var. R, VII 218 
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 15° var. R, VII 218 
-- —- mömesoe.,med. de prix, p.le même, 16°var. R, VII 218 
— 1898, même soc., med. de primes, p. H. Bovy. R, IX 202 
-- — même soc., méd. de prix, par le même. R, IX 202 
— 1899, méme soe., méd. de primes, p. le méme. R, IX 202 
—- — méme soc., med. de prix, par le même. R, IX 202 
— 1900, même société, tir d’inauguration de l’hétel de la rue 


du Stand, médaille de primes, par Hantz. R, X 367 
— — même société, même tir, cible en faveur du monument 
Berthelier, par le même, 1°" var. R, X 368 


— — même société, même tir, p. le même, 2° var. R, X 369 
— — méme société, même tir, p. le même, 3° var. R, X 369 
— 1902, méme société, tir d’escalade, plaquette de primes, par 
Lamunière et Schoenenberger. R, XI 480 
Plan-les-Ouates (Genéve), 1893, société de tir, 1° tir annuel, prix, 
coin d’A. Bov R, III 346 
Plantamour, Philippe, astronome genevois, 8. d. (1899), donation 
faite de sa campagne à la ville de Genève, p. H. Bovy. R, IX 200 
Politique suisse, 350, 693. 
Polleggio (Tessin), 1899, tir conservateur des trois vallées, par 
Johnson. R, IX 333 
Pommerats, les (Berne), 1896, fète de musique et de chant des 
sociétés des Franches montagnes, par Vieuxmaire. R, VII 207 
Pont, le Brassus (Vaud), 1899, inauguration du chemin de fer, 
par Vieuxmaire. R, IX 334 
— — méme inauguration, p. Wilhelm et Mayer. R, IX 335 
Ponte-Brolla (Tessin), 1900, tir de la société des carabiniers du 
Verbano, par Johnson. R, XI 453 
Ponte-Valentino (Tessin), 1900, tir comm. du 4° centen. "de l’en- 
tree du Val de Blenio dans la Confed., p. Johnson. R, XI 453 
ROTEN EUN (Berne), 1899, fête fédérale de la société catholique 


des étudiants suisses, par Vieuxmaire. R, IX 336 
— 1902, exposition agricole et industrielle, p. Huguenin frères, 
lo type. R, XI 470 

— — méme expos., par les mêmes, 2° type. R, XI 470 
— même expos., par les mêmes, 3° type. R, XI 470 


Portraits (médailles a), 21, 39, 40, 41, 49, 50, 57, 66, 67, 149, 
150, 151, 152, 155, 172, 173, 174, 183, 259, 268, 270, 278, 
284, 285, 286, 287, 288, 289, 290, 310, 311, 312, 313, 314, 


315, 316, 317, 318, 321, 346, 692, 702, 703, 704, 708, 709, 


710, 717, 718, 772, 800, 801, 836, 848, 849, 877, 936, 937, 
938, 939, 940, 941, 1034, 1046, 1047, 1056, 1057, 1058, 1059, 
1060, 1099, 1167, 1241, 1311, 1312. 

Portugal, 772. 

Postes "i Télégraphes, 471. 


1045. 


1046. 


1047. 


— 34 — 


Protestantisme, Reformation, 172, 319, 367, 368, 484, 661, 1215. 

Prudhomme, graveur à Paris, 318. 

Reber, Burckhardt, archéologue argovien, 1893, 25° jubilé de son 
entrée en pharmacie, p. H. Bovy et Schlütter. R, III 198, XI 117 

Recordon, graveur à Vevey, 1266. 

Reformation, voir Protestantisme. | 

Religieuses (médailles) catholiques, voir Suints. 

Revilliod, Gustave, homme de lettres genevois, s. d. (1893), do- 
nation de son musée Ariana et de sa fortune à Ja ville de 
Genève, par H. Bovy. R, III 212 

Richard, graveur à Genève, 136, 178, 266, 268, 350, 353, 368, 
359, 361, 362, 367, 370, 404, 409, 429, 475, 484, 498, 533, 
554, 586, 593, 594, 595, 596, 597, 598, 599, 600, 601, 602, 
603, 604, 605, 611, 707, 710, 731, 836, 851, 917, 918, 940, 
941, 1111, 1144, 1177, 1204, 1348. 

Richardet frères, gravours à la Chaux-de-Fonds, 241, 555. 

Riggenbach, ingénieur bàlois (1900), s. d., médaillon placé sur 
son monument à Vitznau (Lucerne), p. Kauffmann. R, XI 444 

Roch, Clotilde, sculpteur à Genève, 543, 683, 688. 

Roessler, graveur à Berne, voir Marti, Ressler et Laui. 


1048. Rolle (Vaud), 1895, tir de la ville, par Vieuxmaire. R, V 104 

1049. — 1898, féte canton. vaudoise de tempérance, par Defailly. 

R, VIII 334 

1050. — — inaugur. du tram. Rolle-Gimel, p. le même. R, VIII 334 

1051. Romont (Fribourg), 1885, fète canton. des musiques, p. Wilhelm 

et Mayer. B, IV 91 

1052. Rosario-Santa-Fé (Argentine), s. d. (1882), société de tir suisse, 

méd. de prix, n. 8. R, III 219 

1053. — 1895, tir fédéral des Suisses de l’Argentine, plaquette et 

prix, par Hantz. R, VI 329 

1054. — — möme tir, med. de prix, par Hantz. R, VI 329 
Roty, Oscar, graveur & Paris, 478. 

1055. Roveredo (Grisons), 1902, tir de district, par Johnson. R, XI 257 

1056. Ruchonnet, Louis, Vaudois, président de la Confédération, 1893, 

médaille a portrait, par Hantz, 0,037. R, III 350 

1057-58. — — méme medaille, par le méme, 0,062. R, III 350 

R, IV 112 et pl. suppl. 

1059. — — 1893, médaille, par Jamin, 0,045, 1” var. R, II 350 

1060. — — méme médaille, par le même, 2° var. R, III 350 

1061. Russ-Suchard, industriel neuchätelois, 1893, noces d’argent, 

par Jobin, éditeur. R, III 197 


1062 


1063. 
1064. 
1065. — 


Russie, 1087, 1241. 

Rutishauser, Ph., graveur à Genève, 458. 

Saconnex, Petit (Genève), 1883, institution Thudichum, la Chä- 
telaine, prix de jeux, 1° type. B, VIII 12 

— — même institution, prix de jeux, 2° type. DB, VII 12 

— — méme institution, prix de jeux, 3° type. B, VIII 12 

8.d.(1893), même inst., prix de jeux,0,018, 1°"type. R, III 240 


1066. 


1067. 
1068. 
1069. 
1070. 
1071. 
1072. 
1073. 


1074. 


1075. 


1076. 


1077. 


1078. 


_ 389 — 


Saconnex, Petit (Genève), s. d. (1893), institution Thudichum, 
la Châtelaine, prix de jeux, 0,018, 2° type. R, III 204 


— — méme instit., prix de jeux, 0,023, 1° type. R, III 240 
— — même instit., prix de jeux, 0,023, 2° type. R, III 204 
— — méme instit., prix de jeux, 0,027, 1°" type. R, III 204 
— — même instit., prix de jeux, 0,027, 2° type. R, III 204 
— — méme instit., prix de jeux, 0,030, 1° type. R, III 204 
— — méme instit., prix de jeux, 0,030, 2° type. R, III 204 
— 8.d. (1900), brasserie Beaulieu, au Grand-Pre, jeton 5 cent., 
n. 8. R, X 334 
même brasserie, jeton 10 cent., n. s. R, X 334 

Sachseln (Unterw.-Obw.), 316. 


Saignelégier (Berne), 238. 

Saints, ecclösiastiques, médailles religieuses catholiques, 39, 40, 
41, 42, 43, 296, 311, 312, 313, 314, 315, 316, 317, 349, 473, 
719, 848, 849, 850, 1041, 1089. 

Sainte-Croix (Vaud), 1894, féte cantonale vaudoise de tempé- 
rance, par Vieuxmaire. R, IV 217 

— voir aussi 1348, 1349. 

Saint-Gall (canton), s. d. (1893), prix de l’Etat pour les examens 
Pr: “pen par Wilhelm et Mayer, éditée par Straehlin 

R, IV 212 

— voir aussi 294, 295, 304, 305, 771, 1076, 1077, 1078. 

Saint-Gall (ville), 1893, 30° anniversaire de la fondation du club 
alpin, n. 8., Mader éditeur à St-Gall. R, IV 211 

— 1895, tir cantonal saint-gallois, par Homberg. R, V 101 

Saint-Georges (Genève), localité où se trouve le stand des exer- 
cices de l’Arquebuse et Navigation. Pour les médailles de 
cette société voir Plainpalais (Genève). 


1079. Saint-Gothard (Uri), 1882, inauguration du chemin de fer du 
Gothard, par Wilhelm ei Mayer, texte allemand. B, 179 

1079 big. — — méme inaugur., p. les mémes, texte italien. B,I 79 
1080. Saint-Imier (Berne), 1900, tir cantonal bernois, medaille officielle, 
‚ par Hantz. R, X 356 
1081. — — même tir, médaille commémorative, par Holy frères 
et Homberg. R, X 357, XI 463 

1082. — — même tir, med. comm., p. Jergum et Trefz. R, XI 455 
1083. — — même tir, med. comm., n. 3., 0,0385. R, XI 455 
1084. — — même tir, méd. comm,, n. s., 0,039. R, XI 455 
1085. — 1901, exposition et concours agricoles bernois, prix, par 
Holy frères. R, XI 462 

1086. Saint-Jacques (Bâle), 1894, jubilé de la bataille, n.s. R, VII 196 


1087. 
1088. 


Saint-Pétershourg, 1890, congrès pénitentiaire international, méd. 
décernée à Cuénoud, direct. de la police à Genève. B, X 115 

San Geronimo ( Argentine), s. d. (1886), société de tir suisse, 
prix, n. 8. R, III 219 

Sander, graveur allemand, 738. 

Sapeurs-pompiers, voir Incendies. 














1089. 


1090. 
1091. 


1092. 
1093. 
1094. 
1095. 
1096. 


1097. 
1098. 


1099. 


1100. 


1101. 


1102. 
1103. 
1104. 


1105. 
1106. 


1107. 
1108. 


_ 383 — 


Sarnen (Unterw-.Obw.), s. d. (1892), médaille offie., souvenir pour 


les el&ves du söminaire, par Schnyder. R, UI 200 
Satigny (Genève), 1894, föte de la fédération des musiques gene- 
voises des campagnes, par Vieuxmaire. R, IV 224 


Satigny, Dardagny, Russin (Genève). 1897, tir du 200° anniversaire 
de fond. de la soc. de tir des carab., p. Mognetti. R, VII 197 

Saussure, de, 191. | 

Sauter, pharmacien genevois, 469. 

Savants, 174, 175, 191, 270, 289,321, 553, 877, 1100, 1166, 1311. 

Savoie, 34, 35, 36. 37, 187, 188, 189, 190, 191, 192, 193, 422, 
478, 479, 1234. 

Saxe-Altenbou , duc de, 1382.. 

Schaffhouse (Sc affhouse), 1897, föte federale de RT 
par Johnson. R, VII 197 

— 1901, 400° anniversaire de l’entrée dans la Confédération, 
par Daubenmeyer et Meyer. R, XI 465 

— — méme anniv., par Huguenin frères, 0,035. R, XI 465 

— — méme med., par les mêmes, 0,485. R, XI 465 

— — möme anniv., p. Wilhelm et Mayer, 0,026. R, XI 465 

— — même anniversaire, par les mêmes, 0,0332. R, XI 465 

— — même anniversaire, par les mêmes, 0,033. R, XI 465 

— voir aussi 913, 1092, 1093, 1094, 1095, 1096, 1097, 1098. 

Scharff, A., graveur à Vienne, 310, 713. 

Scheit, graveur à Vienne, 1400. 

Schenk, Karl, Bernois, conseiller fedéral, 1895, medaille & por- 
trait, par Huguenin freres. R, VI 328 

Schiller, Fr. von, 32. 

Schleuniger, J.-Nepom., professeur, de Klingnau (Argovie), 1895, 
méd. portrait, 25° anniv. de sa mort, p. Homberg. R, IX 332 

Schluetter, V., graveur & Genève, 188, 261, 262, 263, 349, 351, 
363, 469, 492, 493, 495, 496, 497, 519, 520, 574, 608, 613, 
750, 859, 1045, 1175, 1203, 1220, 1231, 1232, 1234. 

Schnyder, graveur a Lucerne, 1089, 1112. 

Schœnenberger, graveur à Versoix et Genève, momentanément 
associé de Lamunière, 182, 556, 679, 680, 685, 1032, 1259. 

Schwendimann, graveur lucernois, 800, 801. 

Schwerdt, graveur à Stuttgard, 56, 93, 324, 826. 

Schwytz (Schwytz). 1891, 600° anniversaire de la fondation dela 
Confédération, med. offic. , par A. Dubois. B, X 139 pl. I 

— — même évén., ruban officiel des invités. B, X 143 

— — même évén., ruban officiel des chanteurs. B, X 142 

— — même évén., med. comm. éditée par Æppli et Dürrich. 


B, X 195 
— — même évén., médaille commémorative, par Jeckle- 
Schneider, 0,030. B, X 246 


— — même évén., méd. comm. p.le même, 0,038. B, X 245 
— — même évén., méd. comm. p.le même, 0,045. B, X 245 
— — même évén., med. comm., par Lauer. - B, X 134 





1109. 
1110. 
1111. 
1112. 
1113. 
1114. 
1115. 
1116. 
1117. 
1118. 
1119. 
1120. 
1121. 
1122. 
1123. 


1124. 
1125. 


1126. 


1127. 
1128. 
1129. 


1130. 


1131. 
1132. 
1133. 
1134. 
1135. 
1136. 
1137. 
1138. 
1139. 
1140. 
1141. 
1142. 


_ 984 — 


Schwytz (Schwytz), 1891, 600° anniversaire de la fondation de 
la Confédération, med. comm., p. Memmig. B, X 246 R, II 371 


— 


même évén., med. comm., par E. Müller. B,X 142 
méme évén., méd. comm., par Richard. B, X 133 pl. II 
méme évén., möd. comm., p. Schnyder. B, X 135 pl. II 
même &ven., méd. comm., par Vieuxmaire, texte alle- 


mand, 0,024. B, X 136 
— — méme évén., med. comm., par le même, texte allemand, 
0,033 B, X 136 
— — méme évén., med. comm., par le même, texte français, 
0,024. B, X 136 
— -— méme évén., med. comm., par le même, texte français, 
0,033. B, X 136 
— — méme évén., méd.comm., par Wilhelm et Mayer, 0,040. 
B, X 140 


méme évén., med. 
méme évén., méd. 
même évén., méd. 


même &vön., med. 
méme évén., med. 
méme évén., méd. 
méme évén., méd. 
méme évén., méd. 
méme &ven., med. 
möme évén., med. 
méme évén., med. 
méme évén., méd. 
même évén., med. 
même évén., méd. 
même évén., med. 
même évén., méd. 
même évén., méd. 
même évén., med. 
même évén., med. 
même évén., méd. 
même évén., méd. 
même évén., méd. 


comm., par les mêmes, 0,060, 1°" type. 
B, X 134 pl. II 
comm., par les mömes, 0,060, 2° type. 


B, X 245 
comm., par les mémes, 0,060, 3° type. 

B, X 245 
comm., n. 8.,0,023. B, X 139 
comm.,n. 8., 0,026. B, X 139 
comm., n. 8., 0,027, 1° type. B, X 140 
comm., n. 8.,0,027,2°type. B, X 141 
comm., n. 8., 0,027, 3°type. B, X 141 
comm.,n.8., 0,028, I type. B, X 137 
comm., n. 8., 0,028, 2°type. B, X 137 
comm., n. 8.,0,029. B, X 136 
comm., n. 8., 0,030. B, X 140 
comm., n. 8.,0,033, 1°" type. B, X 136 
comm., n. 8., 0,033, 2° type. B, X 137 
comm. n. 8., 0,033, 3° type. B, X 137 
comm., n. 8., 0,033, 4*type. B, X 137 
comm., n. 8., 0,033, 5° type. B, X 138 
comm., n. 8., 0,033, 6° type. B, X 138 
comm., n. s., 0,033, 7° type. B, X 138 
comm., n. 8., 0,033, 8° type. B, X 138 
comm., n. 8., 0,033, 9*type. B, X 139 
comm. n. 8., 0,033, 10° type. B, X 139 


même évén., med. comm., n. 8.,0,033, 11° type. B, X 139 
même évén., med. comm., n. 8., 0,033, 12° type. B, X 139 
méme évén., med. comm., n. 8., 0,039. B, X 140 


voir aussi 296, 705, 715. 


Secours mutuels, assurance, philanthropie, assistance, 15, 76, 
198, 199, 200, 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 
210, 211, 212, 213, 214, 225, 235, 259, 277, 291, 420, 422, 
478, 479, 481, 485, 486, 490, 610, 666, 667, 668, 669, 670. 


1143. 


1144. 
1145. 
1146. 


1147. 


1148. 
1149. 
1150. 
1151. 
1152. 


1153. 
1154. 
1155. 
1156. 
1157. 


1158. 
1159. 


1160. 


1161. 


fe 
==. 005 a 


Secours mutuels, assurance, philanthropie, assistance (suite), 
674, 675, 676, 677, 678, 679, 752, 753, 754, 755, 756, 757, 
758, 759, 760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 769, 
783, 788, 831, 833, 834, 835, 919, 943, 994, 995, 996, 997, 
998, 999, 1000, 1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1006, 1158, 
1169, 1177, 1284, 1285, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 1408. 

Sempach (Lucerne), 1886, 500° jubilé de la bataille, médaille 


officielle, par H. Bovy. B, V 68 
— — même jubilé, med. comm., par Richard. B, V 76 
— — même jubilé, méd. comm., n. s., 0,032. B, V 89 
-— — même jubilé, méd. comm. n. s., 0,030. B, V 76 


Servet, graveur-estampeur, à Genève, 1358. 
Service militaire à l'étranger, 319. 
Sion (Valais), 1897, fête cantonale valaisanne de musique, n. s., 


par Vieuxmaire. R, VII 189 
— 1899, inaugur. de la halle de gymnastique. R, IX 195 
— — fête cant. valaisanne de gymnastique. R, IX 196 


— _s. d. (1900), médaille-souvenir, vue de la ville. R, XI 455 
— 1901, fête cant. valaisanne de gymnastique. R, XI 455 
Sissach (Bäle-Campagne), 1896, tir cantonal bàlois, médaille 

officielle, par Homberg. R, VII 205 
Sociétés diverses, 52, 194, 195, 553, 554, 616, 668, 669, 670, 

674, 675, 676, 677, 678, 693, 719, 802, 1218, 1219, 1369, 1370. 
Soleure (Soleure), 1890, tir cantonal soleurois, médaille officielle, 


par H. Bovy. B, IX 211 pl. XII 
— 1893, fete föderale de musiques populaires et militaires, 
par Vieuxmaire, 0,023. R, III 203 
— — même fête, par le même, 0,033. R, III 203 
— — méme fête, n. s. R, III 203 


— 1895, tir cant. soleurois, méd. offic., p. H. Bovy. R, V 247 

— 8. d. (1900), fondation Allemandi, p. le même. R, X 353 

— 1901, assemblée générale de la société suisse de numisma- 
tique, par Hantz. R, XI 467 

— Voir aussi 282, 922, 923. 

Souverains étrangers en Suisse, 795, 796, 797, 798. 

Speicher (Appenzell, Rh.-Ext.), 1897, société des tireurs militaires, 


jeton de tir, n. s. (Hantz). R, X 340 
Sport en général, 696, 697, 698. 
Sport hi pique, 247, 473, 1186, 1187, 1197, 1198, 1223. 
Sports d iver, voir Alpinisme. 


Sports nautiques, 138, 364, 365, 492, 493, 830, 911, 1201, 1227, 
1228, 1229, 1230. 

Sport vélocipédique et automobile, 363, 421, 547, 548, 549, 738, 
194, 944, 1170, 1172, 1173, 1174, 1176, 1188, 1193, 1203, 
1217, 1220, 1221, 1231, 1232, 1273. 

Stampfer, J., graveur suisse, 268. 

Stanz (Unterw.-Nidw.), 1881, 400° anniversaire de la diéte de 
1481, par Durussel. B, I 11 


REVUE NUM. T. XIII. 95 





116%. 


1163. 


_ 986 — 


Stanz (Unter.-Nidw.), 1898, centenaire du massacre de 1798, 
par Frei. R, VIII 347 

— -- même centenaire, par Kauffmann. R, VIII 347 

Sténographie, 1202. 

Strasbourg (Alsace), 58, 59. 

Stræhlin et C'°, (de 1892 à 1898), éditeurs de médailles, à Genève, 
811, 1076 


‘4. Streehlin (Paul-Charles), Genevois, numismate, s. d. (1895), jeton 


personnel, par Hantz, 1° état de coin. R, V 249 


id. — — même jeton, 2° état de coin. R, V 249 
56. Studer, Bernard, Bernois, naturaliste, 1884, médaille à portrait 


décernée par la ville de Berne, par Durussel. B, IV 4 


iT. Stueckelberg, Ernest, Balois, peintre, 1901, médaille à portrait, 
par Frei. R, X 370 


Suchard, 1291. 


. Suisse (Confédération), s. d. (1881), médaille en bronze lacustre, 


par Durussel, éditée par de Fellenberg. B, I 43 et 57 

i). — 1883, société espagnole de bienfaisance en Suisse, par 
Hantz. R, X 351 

10). — 8. d. (1889), union velocipedique de la Suisse romande, 
prix, par Defailly. B, X 159 

. — 8. d. (1890), union romande pour la protection des animaux, 
prix, par H. Bovy. B, IX 23 et pl. I 

8. d. (1892), union suisse des vélocipédistes (S. V. B.), prix, 

par Marti, Rössler et Laui, 0,030. R, III 197 


3. — — méme société, prix, par les mêmes, 0,043. R, III 197 


— même société, prix, par les mêmes, 0,055. R, III 197 
1894, inauguration du tunnel de l’Albis, par H. Bovy et 


Schlütter. R, IV 215 

s. d. (1894), federation vélocipédique suisse, prix, p. Jamin. 

R, IV 214 

— 1895, société de sauvetage (franco-suisse) du lac Léman, 
jubilé décennal, par Richard. R, V 104 

| — manœuvres du 1°" corps d'armée, par Defailly, 0,023. 

R, V 249 

. — — mémes manœuvres, par le même, 0,024. R, V 249 
. — — mêmes manœuvres, par Leschot. R, V 249 


. — 8. d. (1896), médaille banale pour service militaire, Hugue- 


nin freres, 1° type, 0,043. R, VI 335 


2. — — même med., par les mêmes, 2° type, 0,043. R, VI 335 
3. — — même med., par les mêmes, 3° type, 0,034. R, VI 335 


— -— méme med., par les mêmes, 4° type, 0,034. R, VI 335 


O, — — même med., par les mêmes, 5° type, 0,034. R, VI 335 


— — médaille banale pour courses de chevaux, p. Huguenin 
frères, 1° type. R, VI 334 

— — même médaille, par les mêmes, 2° type. R, VI 334 
-— médaille banale pour sports cyclistes, par les mêmes. 

R, VI 335 


1189. 
1190. 
1191. 
1192. 
1193. 
1194. 
1195. 
1196. 
1197. 


1198. 
1199. 


1200. 
1201. 
1202. 
1203. 
1204. 
1205. 
1206. 
1207. 
1208. 
1209. 
1210. 
1211. 
1212. 
1213. 
1214. 


1215. 
1216. 


1217. 
1218. 


__ 397 — 


Suisse (Confédération), s. d. (1896), médaille banale de tir, n. s. 
R, VII 187 

— 1896, manceuvres militaires, 3° corps d’armee, p. Huguenin 
freres, 1° type. R, VI 332 
— — mémes manœuvres, par les mêmes, 2° type. R, VI 332 
— — mémes manœuvres, par les mêmes, 3° type. R, VI 332 
— 8. d. (1896), touring-club suisse, 1°" insigne officiel, par 
Hantz. R, VI 334 
— 8. d. (1897), société suisse des carabiniers, médaille de 
maitre tireur, par le möme. R, VI 337 
— — club alpin suisse, insigne officiel, avec texte francais, 
par le méme. R, VII 203 
— — méme club, insigne officiel, avec texte allemand, par 
le möme. R, VII 208 
— — médaille banale pour sport-equital: avec saint Georges, 
1°" type, par Huguenin fréres. R, VU 200 
— — méme médaille, 2° type, par les mêmes. R, VII 200 


— — médaille banale, souvenir du service militaire, par les 
mömes, 0,043. R, VII 200 
— — médaille banale, pour tir avec monuments de Tell et de 
Winkelried, par les mémes. R, VII 200 
— 8. d. (1908), fédération suisse des sociétés d’aviron, prix, 
par les mêmes. R, IX 212 
— — fédération sténographique de la Suisse romande, prix, 
par les mêmes. R, VII 332 
— s.d. (1898), union cycliste suisse [à Genève], médaille-prix, 
par Schlütter. R, X 353 
— 1898, société nationale des chrysanthémistes suisses, prix, 
par Richard. R, IX 198 
— 1899, manceuvres du 1°" corps d’armée, par Daubenmeyer 
et Meyer, 0,039, 1° type. R, XI 437 


— — même évén,, p. les mêmes, 0,039, 2° type. R, XI 437 


— — méme évén., p. les mêmes, 0,039, 3° type. R, XI 437 
— — méme évén., par les mêmes, 4° type. R, XI 437 
— — méme öven., par les mêmes, 5° type. R, XI 437 
— — méme évén., p. Lauer, Defailly éditeurs. R, XI 438 
— — méme évén., n. s., 0,0302, 1° type. R, XI 439 
— — méme &ven., n. 8., 0,0302, 2° type. R, XI 439 
— — méme évén,, n. 8., 0,033. R, XI 439 
— 8. d. (1900), médaille du club alpin suisse, par Huguenin 

freres, 0,043. R, XI 452 


— — unions chrétiennes intern., insigne offic., n. 8. R, X 333 


— 8. d. (1901), société suisse de tempérance, insigne officiel, 
n. s. (Hantz). R, X 350 
— — touring-club suisse, 2° insigne officiel, par Huguenin 
freres. R, X1 457 


— — société suisse des hôteliers, médaille-récompense pour 
services, par Homberg, 1°" type. R, XI 462 


__ $98 


Suisse (Confédération), s. d. (1901), touring-club suisse, médaille- 
récompense pour services, par Homberg, 2° type. R, XI 462 


. — -— automobile-club suisse, prix, par Schlütter, 1° type. 
R, X 352 

21. — s. d. (1902), médaille banale pour sport automobile, par 
Huguenin fréres. R, XI 468 

. — — médaille banale pour chasseurs, par les mêmes, 0,042. 
R, XI 468 

23. — — médaille banale pour sport hippique, par les mêmes, 
0,050. R, XI 469 

. — — médaille banale pour concours agricoles, par les 
mémes, 0,418, 1° type. R, XI 468 


. — — méme médaille, par les mêmes, 2° type. R, XI 468 


26. — — med. banale pour tirs, par les mêmes, 0,030. KR, XI 469 


. — — médaille banale pour régates à l’aviron, par les 
mémes, 0,042, R, XI 469 
. — — même médaille, par Lauer, 0,025, 1°" type. R, XI 470 
. — — même médaille, par le même, 0,035, 2° type. R, XI 470 
. — — même médaille, par le même, 0,040, 3° type. R, XI 470 
. — — automobile-club de Suisse, prix, par Schlütter, 2° type, 
0,061. R, XI 436 


32. — — même club, prix, par le même, 3° type, 0,061. R, XI 437 


Suisses à l'étranger, 157, 158, 159, 300, 301, 843, 853, 925, 
1052, 1053, 1054, 1088. 


33. Surbeck, Th., politicien suisse, 1896, assemblée à Aarau de la 


fédération des chemins de fer, n. 8. R, VI 174 
. Tardy-Mogna, famille savoisienne, 1894, noces d'argent, par 
Schlütter. R, VII 208 


Tell, Guillaume, 1194. 

. Tell, Guill., et Winkelried, s. d. (1895), médaille patriotique avec 
leurs monuments, n. 8. R, VII 195 

Tempérance, abstinence, fétes et sociétés, 118, 119, 181, 185, 
246, 276, 681, 682, 739, 740, 1049, 1075, 1216, 1249, 1347. 


236. Tessin, 1873, medaille décernée par le corps des douaniers du 


4° arrondissement à Paul Foffa, coin d’A. Bovy. B, VII 20 

Tessin, voir aussi, 68, 69, 70, 71, 72, 184, 267, 303, 321, 694, 
712, 773, 774, 808, 809, 810, 811, 812, 813, 814, 815, 816, 
817, 818, 819, 820, 821, 822, 823, 824, 825, 826, 827, 828, 
829, 830, 831, 832, 833, 834, 835, 844, 850, 914, 915, 1035, 
1039, 1040, 1408. 


237. Thalweil (Zurich), 1899, féte cantonale zurichoise de gymnastique, 


8. Thoune( 


par Daubenmeyer et Meyer. R, XI 441 
Theätres, spectacies, 192, 193, 661. 
Theiler, graveur, à Einsiedeln, 4. 
Berne), 1890, féte fed. de musique, p. Homberg. B, X 185 
. — 1894, tir cantonal bernois, par le méme. R, VI 219 
. — 1899, exposition cantonale bernoise, medaille-prix, par 
le möme. R, IX 334 








—_ 389 — 


Thurgovie (canton), 33, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329, 
330, 331, 332, 333, 334, 335, 336, 337, 338, 339, 340, 341, 
342, 343, 344, 1314. 

Thury, Marc, 570. 

Tirs et fêtes de tir, 10, 11, 12, 31, 33, 51, 68, 69, 70, 71, 72, 80, 
81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 105, 108, 109, 110, 111, 134, 
135, 137, 140, 148, 153, 154, 156, 157, 158, 159, 160, 161, 
162, 163, 164, 165, 166, 178, 180, 182, 184, 230, 231, 232, 
233, 234, 267, 269, 283, 294, 295, 298, 299, 300, 301, 304, 
305, 307, 308, 309, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329, 
330, 331, 332, 333, 334, 335, 336, 337, 338, 339, 340, 341, 
342, 343, 344, 346, 353, 358, 359, 362, 370, 371, 372, 373, 
374, 375, 376, 377, 378, 379, 380, 381, 382, 383, 384, 385, 
386, 387, 388, 389, 390, 391, 392, 393, 394, 395, 396, 397, 
398, 399, 400, 401, 402, 475, 498, 530, 531, 543, 544, 545, 
546, 574, 575, 576, 577, 593, 594, 595, 596, 597, 598, 599, 
600, 601, 602, 603, 604, 605, 610, 611, 683, 684, 685, 694, 
695, 706, 712, 714, 715, 720, 721, 722, 723, 731, 732, 733, 
734, 735, 747, 748, 749, 750, 7971, 774, 776, 777, 778, 779, 
780, 781, 782, 791, 792, 799, 805, 806, 807, 808, 809, 810, 
811, 812, 813, 814, 815, 816, 817, 819, 837, 842, 843, 862, 
863, 864, 865, 866, 867, 868, 869, 875, 897, 898, 899, 900, 
901, 902, 903, 904, 905, 906, 907, 908, 909, 910, 914, 915, 
922, 923, 930, 931, 942, 945, 946, 947, 948, 949, 950, 951, 
952, 953, 954, 955, 956, 957, 958, 959, 960, 961, 962, 963, 
964, 965, 966, 967, 968, 969, 970, 971, 972, 973, 974, 975, 
976, 977, 978, 979, 980, 981, 982, 983, 984, 985, 986, 987, 
988, 989, 990, 991, 992, 993, 1007, 1008, 1009, 1010, 1011, 
1012, 1013, 1014, 1015, 1016, 1017, 1018, 1019, 1020, 1021, 
1022, 1023, 1024, 1025, 1026, 1027, 1028, 1029, 1030, 1031, 
1032, 1033, 1035, 1037, 1038, 1048, 1052, 1053, 1054, 1055, 
1078, 1080, 1081, 1082, 1083, 1084, 1088, 1091, 1152, 1153, 
1157, 1160, 1189, 1194, 1200, 1226, 1239, 1244, 1245, 1246, 
1313, 1318, 1319, 1320, 1321, 1322, 1323, 1324, 1325, 1326, 
1327, 1328, 1329, 1330, 1331, 1332, 1333, 1334, 1335, 1336, 
1337, 1356, 1357, 1358, 1359, 1360, 1361, 1362, 1363, 1367, 
1371, 1374, 1416, 1417, 1431. 

1241. Tolstof, comte Léon, littérateur russe, s. d. (1903), médaille à 
portrait, par Hantz. R, III 348 

Tramways, voir Chemins de fer. 

Travaux publics, 122, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 236, 237, 
264, 404, 700. 

1242. Travers (Neuchätel), 1891, 600° anniversaire de la Confédération 
suisse, par Vollenweider. B, X 142 

Trotin, graveur à Paris, 191. 

1243. Turrettini, Théodore, Genevois, magisirat, 1898, médaille offerte 
par les exposants de l’exposition nationale de 1896 à Genève, 
par H. Bovy. R, VII 343 


— 390 — 


LEA (Appenzell, Rh.-Ext.), 1895, tir cantonal appenzellois, 
R, VII 207 
Unterwald- Nidwald (canton), 160, 299, 706, 1161, 1162, 1163. 
Unterwald-Obwald (canton), 298, 311, 312, 313, 314, 315, 316, 
317, 1089. 
Uri (canton), 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 
31, 32, 1079, 1080, 1235, 1333. 


5. Uster (Zurich), 1900, tir cant. zuric., p. Homberg, 1°"type. R, X 364 


i — — même tir, par le même, 2° type. R, X 364 
247. Valais, 1898, centenaire de l’indépendance du Bas-Valais, 
Defailly éditeur. ; R, VIII 336 

. — 1901, manœuvres de forteresse, par Dumont. R, X 369 


— Voir aussi, 845, 846, 854, 1147, 1148, 1149, 1150, 1151, 
1247, 1248. 

. Vallorbes (Vaud), 1899, féte cantonale vaudoise de temperance, 

n. 8. (Vieuxmaire). R, IX 196 


50. — 8. d. (1901), buffet de la gare, jeton 15 cent., n. s. (Hantz). 


R, X 349 
. — — meme buffet, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R, X 349 


52. Vaud, s. d. (1882), société vaudoise pour la protection des 


animaux, prix, par Durussel. B, IX 25 pl. I 

253. — s. d. (1897), société d’horticulture du canton de Vaud, prix, 
(refrappe), par Durussel. R, VII 201 

254. — 1898, centenaire de la revolution vaudoise de 1798, par 
Hantz, ie type. R, VIII 343 

D. — — même éven., par le même, 2° type. R, VII 343 
36. — — méme évén, par Defailly. R, VIII 345 

. — — même évén., par Lauer. R, VII 344 

. — 1903, centenaire de l'indépendance du canton, plaquette 
par Frei. R, XI 490 pl. XVII 


Vaud (canton), voir aussi 15, 16, 44, 49, 123, 124, 125, 126, 127, 
128, 129, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 167, 168, 169, 
170, 171, 277, 724, 725, 726, 727, 728, 729, 730, 731, 732, 
733, 734, 735, 736, 737, 738, 739, 740, 741, 742, 743, 744, 
745, 746, 747, 748, 749, 750, 751, 752, 753, 754, 755, 756, 
757, 758, 759, 760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 
769, 770, 855, 856, 857, 858, 859, 861, 862, 863, 864, 865, 
866, 867, 868, 869, 870, 871, 872, 873, 916, 917, 918, 919, 
920, 921, 933, 934, 935, 936, 937, 1037, 1038, 1048, 1049, 
1050, 1056, 1057, 1058, 1059, 1060, 1075, 1249, 1250, 1251, 
1260, 1261, 1262, 1263, 1264, 1265, 1266, 1267, 1268, 1269, 
1270, 1271, 1272, 1273, 1274, 1275, 1276, 1277, 1278, 1279, 
1280, 1281, 1282, 1283, 1284, 1285, 1286, 1287, 1288, 1289, 
1290, 1291, 1292, 1293, 1294, 1295, 1296, 1297, 1298, 1299, 
1300, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 1306, 1307, 1308, 1309, 
1310, 1339, 1340, 1341, 1342, 1343, 1344, 1345, 1346, 1347, 
1348, 1349, 1350, 1351, 1352, 1353, 1354, 1355, 1356, 1357, 
1358, 1359, 1360, 1361, 1362, 1363. 














1259. 


1260. 


1261. 
1262. 
1263. 
1264. 
1265. 
1266. 
1267. 
1268. 
1269. 
1270. 
1271. 
1272. 
1273. 
1274. — 


1275. 
1276. 


1277. 
1278. 
1279. 
1280. 


1281. 
1282. 
1283. 


1284. 
1285. 
1286. 
1287. 
1288. 
1289. 
1290. 
1291. 
1292. 
1293. 
1294. 
1295. 
1296. 
1297. 


— 391 — 


Vernon, graveur à Paris, 319, 874. 

Versoix (Genève), s. d. (1900), ‘plaquette-réclame de H. Schonen- 
berger, graveur. R, XI 473 

Vettiner et C'*, éditeurs de médailles à Genève, 359. 

Vevey (Vaud), s. d. (1889), föte des vignerons, médaille officielle, 


prix, par H. Bovy, 0,045. B, X 185 
— — même fête, méd. offic., prix, p. le même, 0,050. B, X 186 
— — même fête, méd. comm., par Cartaux. B, X 187 


— — même fête, med. comm., p. Defailly, 0,024.  B,X 189 

— — méme fête, med. comm.,p. le même, 0,040. B, 

— — même fête, méd.comm., p. Jæckle-Schneider. B,X 

— — même fête, méd.comm., par Recordon. B,X 

— — méme fête, méd.comm., par Vollenweider. B,X 

— — même fête, méd.comm., n. s., 0,024, 1°" type. B,X 188 

— — méme féte, méd.comm., n. 8.,0,024, 2° type. B,X 

— — même fête, med. comm. n. s., 0,026. B,X 

— — méme fête, med. comm., n. 8., 0,028. B,X 

— — mémeféte, med. comm. n.8., 0,034. B, X 

— 1891, courses vélocipéd. internat., p. Vieuxmaire. B,X 189 

1895, föte cantonale vaudoise de gymnastique, n. s., 

Defailly éditeur. R, V 102 

— s. d. (1896), club montagnard, insigne de membre, par 
Hantz. R, VII 334 

— s.d. (1897), loge maçonnique Constance et Avenir, insigne 
de membre, par Ferrier. R, VI 218 

— 1898, fête annuelle des écoles, n. s., Defailly edit. R, VIII 334 

— 1899, möme föte, n. s., Defailly éditeur. R, IX 195 

— 1901, expos. cant. vaud., prix, p. Huguenin fr. R, XI 458 

— — exposition cantonale vaudoise et exposition fédérale 
des beaux-arts, n. 8. R, XI 458 

— — exposit. agricole de l’expos. vaudoise, n. s. R, XI 458 

— — fête cantonale des chanteurs vaudois, n.s. R, XI 459 

— 8. d. (1901), Ormond et C'°, fabricants de cigares, jeton 
25 cent., n. 8. (Furet). R, X 332 

— — soc. de consomm., jeton '/s litre, n. s.(Hantz). R, X 339 

— — même société, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). KR, X 339 

— — usine von Auw fils, jeton 5 cent., n.s.(Hantz). R, X 341 

— — la même, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 341 

— — la même, jeton 25 cent., n. s. (Hantz). X 341 

— . — brasserie Pezzini, jeton 10 cent., n.s.(Hantz). 

— — la même, jeton 15 cent., n. 8. (Hantz). 

— — la même, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). 

— — la même, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). 

— — Eugene Blanc fils, jeton 5 cent., n. s. (Hantz). 

— — le même, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). 

— — le même, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). 

— — le même, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). 

— — Jomini et C'*, jeton 5 cent., n. s. (Hantz). 


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1299. 
1300. 
1301. 


1302. 
1303. 
1304. 
1305. 
1306. 
1307. 
1308. 
1309. 
1310. 


1311. 


1312. 


1315. 


1314. 


1515. 


1316. 


— 392 — 


Vevey (Vaud), s. d. (1901), Jomini et C'®, jeton 10 cent., n. s. 


(Hantz). ~ R, X 342 
— — le même, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R, X 342 
— — le même, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 342 
— — société coopérative la Ménagère, jeton 5 cent., n. s., 

(Hantz). R, X 343 


— — méme société, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 343 
— — même société, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 343 
— — même société, jeton 1 fr., n. s. (Hantz). R, X 343 

— — même société, jeton 5 fr., n. s. (Hantz). R, X 343 

— — magasin Maillard, jeton 10 cent., n. 8. (Hantz). R, X 343 

— — méme magasin, jeton 20 cent., n. s.(Hantz). R, X 343 

— — méme magasin, jeton 50 cent., n. 8. (Hantz). R, X 343 

— — Louis Emery, jeton 20 cent.,n. s. (Hantz). R, X 349 

— — même sujet, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 349 

Vieuxmaire, graveur en médailles à Paris, 16, 28, 44, 104, 110, 
111, 114, 123, 131, 133, 135, 145, 146, 147, 163, 164, 179, 
181, 186, 239, 240, 246, 248, 265, 272, 276, 277, 325, 410, 
411, 412, 413, 414, 415, 416, 417, 418, 419, 420, 421, 422, 
430, 431, 432, 433, 459, 460, 470, 482, 488, 490, 521, 545, 
548, 549, 572, 575, 587, 607, 609, 662, 663, 722, 730, 733, 
736, 137, 739, 740, 746, 778, 179, 780, 806, 807, 839, 840, 
856, 857, 858, 867, 868, 870, 871, 872, 880, 881, 884, 885, 
888, 893, 905, 919, 923, 1036, 1037, 1041, 1048, 1075, "1090, 
1113, 1114, 1115, 1116, 1147, 1154, 1155, "1249, 1273, 1323, 
1324, 1344, 1347, 1349, 1353, 1417. 

Vogt, Carl, Genevois, naturaliste, 1892, medaille - portrait, 
75° anniversaire de naissance, par H. Bovy. B, XI 60 

Vollenweider, successeur de Durussel, graveur à Berne, 271, 
728, 1242, 1267. 

Waldmann, Hans, Zurichois, homme d'Etat, 1889, médaille à por- 
trait, p. Wilhelm et Mayer, édit. p. Æppli et Durrich. B, IX 154 
Waller, graveur en médailles, à la Chaux-de-Fonds, 233, 251. 

Wangen a./Aar (Berne), 1896, tir franc et de sections, par 
Homberg. R, VI 176 

Weinfelden (Thurgovie), 1898, centenaire de l'indépendance can- 
tonale, par Lauer. R, VIII 346 

Wetzikon (Zurich), 1902, föte cantonale zurichoise de gymnastique, 

ni Daubenmeyer et Meyer. R, XI 474 
idmer, orfèvre à Berne, 94. 

Wilhelm et Mayer, graveurs-estampeurs à Stuttgart, 22, 23, 24, 
25, 26, 27, 32, 55, 57, 58, 59, 63, 64, 86, 93, 252, 348, 522, 
523, 689, "699, 721, 134, 77, 814, 860, 886, 906, 907, 938, 
939, 1038, 1051, 1076, 1079, 1080, 1096, 1097, 1098, 1117, 
1118, 1119, 1120, 1312, 1362, 1368, 1369, 1382, 1401, 1402, 
1403,.1404, 1405, 1406, 1421, 1425, 1428, 1429. 

Winterthour (Zurich), 1839, exposition suisse de boulangerie et 
confiserie, par Jekle-Schneider, 1° type. B, X 247 





1317. 


1318. 
1319. 
1320. 
1321. 
1322. 
1323. 
1324. 
1325. 
1326. 
1327. 
1328. 
1329. 
1330. 
1331. 
1332. 
1333. 
1334. 
1335. — 
1336. 


1337. — 
1338. 


1339. 


1340. 
1341. 
1342. 
1343. 
1344. 
1345. 
1346. 
1347. 
1348. — 


1349. 
1350. 
1351. 
1352. 
1353. 
1354. 
1355. 
1356. 


1357. — 


— 393 — 


Winterthour (Zurich), 1889, exposition suisse de boulangerie et 

confiserie, par Jekle-Schneider, 2° type. B, X 248 
-- 1891, tir cant. zurichois, med. offic., par H. Bovy. B, X 189 
— 1899, tir fédéral, médaille officielle, par Hantz. R, V 253 


— — méme tir, décoration offic. du comité, 1° var. R, V 257 
— — méme tir, décoration offic. du comite, 2° var. R, V 257 
— — méme tir, med. comm., p. Jergum et Trefz. R, V 254 
— — méme tir, méd.comm., p. Vieuxmaire, 0,033. R, V 256 
— — mòénetir,méd.comm., parle même, 0,033. R, V 256 
— — même tir, méd.comm., n. 8.; 0,027, 1° type. R, V 383 
— —- méme tir, méd.comm., n. 8., 0,027, 2° type. R, V 254 
— — mémetir,méd.comm,, n. 8., 0,028. R, V 254 
— — méme tir, méd. comm., n. 8., 0,033, 1° type. R, V 254 
— — même tir, méd.comm., n. s., 0,033, 2° type. R, V 254 
— — méme tir, méd.comm,, n. 8., 0,033, 3° type. R, V 254 
— — mémetir, med. comm.,n. 8., 0,033, 4* type. R, V 254 
— — méme tir, med. comm., n. 8., 0,036. R, V 254 
— même tir, méd. comm., n. 8., 0. ‚039. R, V 254 
— 1902, tircant.zurichois ‚med. offic. D: Frei ,le"type. R, XI 477 


— méme tir., med. offic. ‚p- Frei ‚2° type. R, XI 477 pl. If 
Wohlen (Argovie), 1899, tir canton. argovien, méd. offic., par 
Homberg. R, IX 203 
— même tir, montre offic., p. Huguenin frères. R, XI 440 
Wohlhusen (Lucerne), 1900, 50° jubilé de la soc. lucernoise de 


chant, n. 8. R, XI 454 
Yverdon (Vaud), 1890, inaugurat. du monum. de Pestalozzi, par 

Defailly, 1° type. B, X 190 
— — méme événement, par le mème, 2° type. B, X 191 
— — même événement, par Jeckle-Schneider. B,X 191 
— — méme événement, n. 8., 0,024. B, X 191 
— — même événement, n. s., 0,028. B, X 191 
— 1891, fête des chanteurs. vaudois, p. Vieuxmaire. B, X 192 
— -— même fête, n. s., 0,028. B, X 192 


— — même fête, n. s., 0,030. | B 
— — fête fédér. de tempérance, par Vieuxmaire. B, X 192 
1893, inauguration du chemin de fer de Sainte- Croix, par 
Richard. R, II 351 
— — même événement, par Vieuxmaire. R, III 351 
— 1894, exposit. cant. vaudoise, prix, p. Homberg. R, IV 220 
— — méme exposit., med. commem., par Defailly. R, IV 221 
— — mémeexposit., med. commém., par Hantz. R, IV 221 
— — méme exposit., med. comm., p. Vieuxmaire. R, IV 222 
— — même exposit., med. commémorative, n. s. R, IV 222 
— 1898,fétecant. des musiques vaud.,Defailly edit. R, VIII 337 
— 1899, tir canton. vaudois, med. offic., p. Jacot-Guillarmod. 
R, IX 204 

8. d. (1899), même tir, méd. offic., projet non adopté, par 
Huguenin fréres. R, IX 205 


ps 
famo 
© 
nS 





1358. 


1359. 
1360. 
1361. 
1362. 
1363. - 


1364. 
1365. 
1366. — 
1367. 
1368. 
1369. 
1370. 
1371. 
1372. 


1373. 
1374. 


1375. 
1376. 
1377. 
1378. 
1379. 
1380. 


1381. 
1382. 


1383. 
1384. — 
1385. 
1386. 
1387. 


1388. 
1389. 


— 394 — 


Yverdon (Vaud), s. d. (1899), tir cantonal vaudois, montre offic., 
par Servet. R, IX 206 
— — méme tir, med. comm., Defailly éd., 0,0235. R, IX 328 
— — même tir, med. comm., Defailly éd., 0,033. R, IX 328 
— — même tir, med. comm., Defailly éd., 0,039. KR, IX 329 
— — même tir, med. comm., p. Wilhelm et Mayer. R, TX 330 
— même tir, med. comm., n. s., 0,039. R, IX 329 
Zæhringen, Berthold (comte de), 91, 92, 93. 
Zerdezas (Algérie), s. d. (1901), jeton d’exploitation, 25 cent., 


n. 8. (Hantz). R, X 340 
— — méme jeton, 50 cent., n. s. (Hantz). - R, X 340 
— même jeton, 1 frane, n. 8. (Hantz). R, X 340 


Ziegler de Lo&s, numismate, 847, 878. 
Zimmermann, graveur & Lucerne, 299. 
Zofingue (Argovie), 1886, tir cantonal argovien, n.s. R,1273 
— 1892, exposition industrielle, par Wilhelm et Mayer, 


Schnyder, édit. R, III 195 
— 1893, 75° anniv. de fond. de la soc. d’étudiants de Zofingue, 
par Wilhelm et Mayer. R, III 346 
— -- même anniv. n. 8. R, III 347 


— 1900, tir de la Suisse centrale, offic., p. Homberg. R, X 366 
Zoug (Zoug), 1899, fête de gymnast. de la Suisse centrale, n. s., 
1°" type. R, IX 339 
— — méme fête, n. s., 2° type. R, IX 338 
— 1902, tir cantonal zougois, médaille officielle, par Homberg. 
R, XI 485 

Zurich (Zurich), s. d., soc. des ouvriers coiffeurs, école de coif- 
fure pour dames, prix, n. s. R, V 101 
— — hôtel Wanner, jeton 10 cent., n. 8. (Daubenmeyer et 
Meyer). R, IX 208 
— — même jeton, 20 cent., n. s. (par les mêmes). R, IX 208 
— — méme jeton, 50 cent., n. s.(par les mêmes). R, IX 208 
— — même jeton,1 franc, n. s. (par les a R, IX 208 
--- 1881, exposition canine suisse, prix, par Oehler et Jæckle, 
1°" type. B, 142 
— — méme exposit, prix, par les mêmes, 2° type. B, I 43 
— 8. d. (1882), médaille avec vue, au revers le duc de ‘Saxe 
Altenburg, par Wilhelm et Mayer. B, I 93 
— 1883, exposition nation. suisse, med. comm., par Homberg. 
B, II 6 

— méme expos., med. comm., p. Jæckle-Schneider, 0,017, 

1° type. B, III 4 
— — méme expos., med. comm., par le même, 0,017, 2° type. 
B, 1II 9 

— — même expos., med. comm., p. le même, 0,019. B, III 4 
— -— méme expos., méd. comm., p. le même, 0,022. B, III 5 
— — méme expos., med. comm., p. le même, 0,026. B, III 5 
— — même expos., med. comm., p. le même, 0,030. B, III 1 





1390. 


1391. 
1392. 


1393. 
1394. 


1395. 
1396. 
1397. 
1398. 
1399. 


1400. 
1401. 


1402. 
1403. 
1404. 
1405. 


1406. 
1407. 


1408. 
1409. 


1410. 
1411. 
1412. 
1413. 
1414. 
1415. 


1416. 
1417. 
1418. 


— 395 — 


Zurich (Zurich), 1883, exposition nation. suisse, méd. comm., par 


Jæckle-Schneider, 0,033, 1° type. 


méme expos., med. 


; Jeggli edit., 0 ‚016. 


édit., 0,028. 


— — 


édit., 0,033. 


édit., 0,051. 


—- — 


edit., 0,051. 
méme expos., 


— 


Jæckle-Schneider. 


même fête, n. s. 


par H. Bovy. 


n. s. (Hantz). 


même expos., méd. 


même expos., méd. 
même expos., med. 


méme expos., med. 
möme expos., med. 
méme expos., med. 
méme expos., med. 
méme expos., med. 


méme expos., med. 
möme expos., med. 


méme expos., méd. 
méme expos., med. 
méme expos., med. 
möme expos., méd. 


med. 
exposition suisse d’agriculture, medaille de prix de la 
société suisse d’agriculture, par Durussel. 
1889, fête de la société tessinoise de secours mutuels, par ~ 


1891, fête socialiste du 1” mai, n. s. 
le lac gelé, par Jeckle-Schneider. 
même événement, n. 8., 0,028. 
même événement, n. 8., 0,039. 
1893, exposition internationale de timbrologie, med. offic., 


B, III 5 

comm., p. le méme, 0,033, Qe type. 

B, III 6 

comm., p. le méme, 0,033, 3° type. 

B, III 6 

comm., p. le méme, 0,042. B, III 9 

comm., p. le möme, 0,045, 1° type 

B, Il 126 et III 1 

comm., p. le méme, 0,045, 2° type. 

B, HI 2 

comm., p. le même, 0,045, 3° type. 
B, HI 


comm., p. le même, 0,045, 4 type. 


IL 3 

comm., p. le même, 0,045, 5° type. 
B, III 3 

comm., p. le méme, 0,045, 6° type. 
B, IT 4 

comm., par Scheit. B, III 6 


commém., par Wilhelm et Mayer, 


B, 111 9 

comm., par les mémes, M. Jeggli 
B, III 8 

comm., par les mémes, M. Jeggli 
B, HI 7 

comm., par les memes, M. Jeggli 
B, II 8 

comm., par les mêmes, M. Jæggli 
, HI 8 

comm., par les mêmes.  B, III 7 


B, III 41 
B, X 248 


1890, fête fed. de la soc. du Grütli, par Jeeckle-Schneider. 


B, X 248 
B, X 193 
B, X 194 
B, X 193 
B, X 194 
B, X 193 


R, IV 211 


tir cantonal zurichois, med. offic., p. EL. Bovy. R, III 206 
même tir, méd. commem., par Vieuxmaire. R, III 206 
1894, congrès géologique international, méd. comm. offic., 


R, IV 379 


— 306 — 


1419. Zurich (Zurich), s. d. (1894), exposition de pisciculture, prix, par 


Jæckle-Schneider. R, V 100 

1420. — 1895, fête de gymnast. de la soc. du Grütli, n. s. R, V 248 
1421. — 1896, 150° anniv. de la naissance de Pestalozzi, par Wilhelm 
et Mayer. R, VI 173 

1422. — 1898, tir cantonal zurichois, medaille officielle, par Landry. 
R, VIII 333, IX 199 

1423. — — inauguration du musée national, médaille officielle, 
par Frei. R, VII 345 

1424, — — méme inauguration, médaille commémorative, par 
Daubenmeyer et Mayer. R, VII 345 

1425. — — même inauguration, médaille commémorative, par 
Wilhelm et Mayer. R, IX 200 

1426. — 8. d. (1899), inauguration du monument de Pestalozzi, par 
Kauffmann, 1° type. R, IX 333 et X 372 

1427. — — méme inaugur., par le même, 2° type. R, IX 333 
1428. — 1901, 550° jubilé de l’entrée de Zurich dans la Confédéra- 
tion, par Wilhelm et Mayer, 0,0335. ~ R, XI 464 

1429. -- — méme évén., par les mêmes, 0,0502. R, XI 464 
1430. — — 75° anniversaire de la fondation du Mænnerchor, par 
Hantz. R, X 361 

1431. — 1902, tir fédéral au fusil Flobert à Neumünster, officiel, 
par Huguenin fréres. R, XI 486 


Zurich (canton), 713, 716, 924, 936, 937, 1237, 1245, 1246, 1312, 
1315, 1316, 1317, 1318, 1319, 1320, 1321, 1322, 1323, 1324, 
1325, 1326, 1327, 1328, 1329, 1330, 1331, 1332, 1333, 1334, 
1335. 
1432. Zwingli, Ulrich, Zurichois, réformateur, 1884, 400° annivers. de 
naissance, n. 8., 0,0245. | R, IV 37 
1433. Zwyssig, Albert, musicien suisse, s. d. (1900), méd. à portrait, par 
H. Frei. R, XI 451 











SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE 


XXV° Assemblée générale de la Société suisse de numismatique, 
tenue à Fribourg le 3 septembre 1904. 


La séance est ouverte à 11 heures, dans la salle du Grand 
Conseil, à l'Hôtel de Ville, mise obligeamment à notre disposition 
par les autorités du canton de Fribourg, sous la présidence de 
M. Paul-Ch. Strehlin, président de la Société. 

Les membres dont les noms suivent assistent à la séance: MM. D’ 
Paul-Ch. Strehlin, Grossmann, Cahorn, Jarrys, Conchon, Dominiee, 
Dreyfus, Furet, Künzler et Walch, de Genève. — Lang-Schneebeli, 
d’Argovie. — D* Geigy, Lugrin, de Bale. — D: Grunau, de Berne. — 
Abbé Ducret, D" Holder, Sauser, de Fribourg. — Haas, Kauffmann, 
Rudolph, de Lucerne. — Gallet, Jobin, Michaud, Perrochet, Stierlin, 
Wavre, de Neuchàtel. — Iklé, de Saint-Gall. — Bally-Herzog, de Soleure. 
— De Palézieux-du Pan, Meyer, Tissot, de Vaud. — Bordeaux, de Paris. 
— Seize membres se sont fait excuser. Sont en outre présents, 
MM. Schneuwly, archiviste d’Etat, de Fribourg; M. Max de Diesbach, 
président de la Société d’histoire de Fribourg ; M. le conseiller d’Ktat 
Cardinaux, représentant l'Etat de Fribourg ; M. le conseiller municipal 
Bielmann, reprösentant la Ville de Fribourg. 

Après la lecture du procés-verbal de la dernière assemblée, qui 
est adopté, M. le président remercie la très nombreuse assemblée 
de sa presence et les autorités et societes fribourgeoises de leur 
accueil. Il constate l’importance de cette séance, destinée à comme- 
morer, dans la ville où notre société a été fondée en 1879, le vingt- 
cinquiéme anniversaire de sa fondation. 

On donne lecture des adresses et télégrammes de la Société fran- 
çaise de numismatique, de l’Académie d’Hippone a Böne, du Cercle 
numismatique de Milan, de la Société hongroise de numismatique et 
de la Société belge de numismatique, qui envoient & notre société 
toute leur sympathie en cet instant solennel et font des vœux pour 
notre prospérité. 





— 398 — 


Le président prend ensuite la parole pour la lecture de son rapport 
annuel, que nous nous contentons de résumer ici vu le peu de place 
disponible dans la Revue et en vertu des decisions ultérieures prises 
par l’assemblée generale de Berne en 1906. L’état un peu precaire de 
nos finances et l’abondance des mémoires nous font un devoir de 
restreindre au strict nécessaire toutes les communications et docu- 
ments qui jusqu’alors ont pris place în ertenso dans la Revue. 

M. Strehlin retrace la fondation de notre société à Fribourg, le 
14 avril 1879, sous la présidence de M. le D" Trachsel, de Lausanne, 
et montre, en faisant la part de chacun, le rôle des membres qui ont 
jeté les premières bases de cette association. Beaucoup de ‘ces 
amis de la première heure nous ont malheureusement quittés et ne 
sont plus là pour voir la prospérité de notre groupement, qui a su se 
faire connaitre et apprécier dans un pays où, jusqu'alors, les numis- 
mates n'avaient pu arriver à se rencontrer que dans les réunions plus 
générales des sociétés historiques. Parmi ceux de nos membres qui 
ont le plus contribué à faire connaître notre société par leur activité, 
leurs travaux scientifiques ou leurs collections, il faut citer en toute 
première ligne le vénérable abbé Gremaud, notre ancien président, 
et Antonin Henseler, de Fribourg; Albert Sattler, de Bâle; Arnold 
Meyer, de Genève ; Morel-Fatio, de Lausanne, pour ne parler que des 
morts. Naturellement nous groupons dans nos rangs toutes les personnes 
s'intéressant de près ou de loin à la numismatique nationale et nous 
voyons un grand nombre de confrères étrangers se joindre à nous pour 
recevoir nos publications et leur apporter l'appui de leur science. 

Le Bulletin, aujourd'hui disparu, et la Revue suisse de numisma- 
tique, qui lui a succédé, ont déjà rempli d'importantes lacunes dans la 
partie descriptive ou historique de notre numismatique nationale. Les 
autorités fédérales, cantonales ou municipales ont constamment montré 
leur intérêt pour notre société en appelant ses membres dans les 
commissions d'administration des musées et dans celles destinées a 
étudier des questions monétaires ou à procéder à l'élaboration de 
médailles nouvelles. 

Les graveurs de médailles habitant notre pays ont, de même que 
les savants et les collectionneurs, compris notre but et se rattachent 
également à notre groupement. Le goût des collections, l'étude des 
trouvailles faites en terre, l'édition de médailles nouvelles, les publi- 
cations historiques illustrées de documents numismatiques et l’amélio- 
ration de l'installation des musées sont autant de domaines où nous 





— 399 — 


voyons la trace bienfaisante de la création d’une Société suisse de 
numismatique. 

Nous avons cependant encore beaucoup à faire, en Suisse, pour 
accomplir notre täche. Un des plus grands écueils a l’entreprise de 
travaux importants et au développement de nos publications est le 
nombre très restreint de personnes s’intéressant à la numismatique ci 
en comprenant l’utilite. Cette science cependant touche & tous les 
domaines et devrait étre à la portée de chaque citoyen suisse. Que 
. ceux qui ne peuvent collaborer a la partie scientifique ou artistique 
de notre programme veuillent donc bien, dans un esprit patriotique, 
nous aider de leurs cotisations. Nous pourrions ainsi entreprendre uni 
œuvre de durée, telle qu’un ouvrage descriptif contenant la repro- 
duction de toutes les monnaies et médailles suisses, ou intéressant cc 
pays, et mener à chef une histoire monétaire suisse dont les document: 
existent dans nos archives. De jeunes savants sont préts a nous donner 
leur collaboration, si nous pouvons rémunérer leurs efforts. Le budget 
extrêmement limité fourni par l'initiative privée de deux cents 
membres environ, payant une cotisation minimum de 10 franes par 
année, ne peut suffire même à la publication de notre petite Revue, 
dont l'illustration, planches et figures, est due à la générosité «e 
quelques collègues qui se sont chargés à plusieurs reprises de payer 
les déficits presque périodiques de notre caisse sociale. 

Vous avez toujours tenu, Messieurs, à garder rigoureusement le 
principe de l'initiative privée et à ne pas demander de subvention: 
officielles pour ne pas abdiquer votre indépendance. C’est un mérite que 
vous avez sur d’autres sociétés analogues, mais il est extrêmement 
difficile d'atteindre notre but et de développer notre activité sans pouvoir 
compter sur un budget régulier et des subventions extra-budgétaires. 
Le comité devra donc s’efforcer à l'avenir d'envisager un mode de 
recrutement plus actif et surtout de faire connaître nos travaux dan: 
plusieurs cantons où la société ne possède aucun membre. 

En dehors de son activité littéraire et de son intervention dans la 
vie numismatique de notre pays, la Société suisse de numismatique i: 
constitué, par les dons de ses membres et les échanges faits avec les 
sociétés et périodiques analogues, une très intéressante bibliothèque. 
bien cataloguée et mise à la disposition des membres de la Societ«. 
ainsi que des collections de monnaies, médailles, estampes et docu- 
ments qui, par la suite, formeront un matériel important manquani 
jusqu'alors à notre pays. 








— 400 — 


Les vingt-cinq années écoulées montrent donc un progrès continuel 
dans le développement de notre société et font constater que, si elle 
venait à disparaître, elle laisserait une lacune sensible dans notre vie 
nationale. Le comité envisage donc l'avenir d'un œil serein. Nous 
continuerons à exister et à avancer lentement, si nous ne pouvons 
augmenter nos ressources, mais la vie même de notre confrérie n’est 
pas menacée et son utilité est dûment constatée. 

La série des jetons distribués aux assemblées générales, depuis 
1893, a aussi contribué à encourager bien modestement l'art de la. 
gravure dans notre pays. C’est surtout un appui moral que nous 
donnons à la gravure en médailles en Suisse en décrétant chaque 
année l'émission d’un de ces jetons. Ils permettent à tous ceux qui 
cultivent cet art de se manifester et forment en même temps le livre 
d'or de notre Société. Cette année nous avons cru bien faire en 
choisissant comme effigie du jeton annuel les traits de Leodegar 
Coraggioni de Lucerne ; le seul d’entre nous qui ait fait une œuvre 
d'ensemble sur la numismatique suisse, depuis la mort de G.-E. von 
Haller. Coraggioni, sans être un numismate de profession, a commencé 
par être un simple collectionneur et ses occupations de banquier le 
conduisirent naturellement à l’examen des espèces sonnantes de sa 
caisse. Il s’y intéressa peu à peu et, à un âge où d’autres se reposent après 
une vie de travail, il a employé les loisirs de sa retraite à compulser 
les bibliothèques et les archives. Son œuvre, Die Münzgeschichte der 
Schweiz, n'est, il est vrai, qu’une compilation très sommaire, mais elle 
oriente celui qui veut étudier un point spécial et, par sa merveilleuse 
illustration, reproduisant sur cinquante planches en phototypie plus 
de onze cents types de nos monnaies, elle a montré la richesse de la 
numismatique suisse et attiré l'attention des amateurs sur ces espèces 
si variées ct typiques qui deviennent chaque jour plus rares. 

Le président annonce ensuite que, pour commémorer notre premier 
quart de siècle et laisser un souvenir durable de cette réunion jubi- 
laire, un certain nombre de membres ont réuni, par souscription libre, un 
fonds de 1343 fr. 20 cent. destiné à la création d’un matériel de signes 
et caractères d'imprimerie spéciaux à la numismatique. Sur ce fonds 
la première base est formée par la collection de types grecs, celtiques 
et elzévirs, représentant une valeur de 618 fr. 30 cent., qui était la 
propriété de M. P.-Ch. Strehlin. Un achat de caractères onciaux, pour 
les légendes du moyen âge, vient aussi d'être fait à Paris, pour 
388 fr. 40 cent. Le reste du fonds servira par la suite à la fabrication 





_- MA — 


de signes spéciaux et degrevera ainsi notre budget. Tous ces 
caractères sont confiés aux soins de nos imprimeurs et collègues, 
MM. Jarrys et fils, à Genève, et réunis dans un meuble que nous 
avons acheté sur le même fonds. La somme ci-dessus continuera à 
s'augmenter de dons que nos collègues voudront bien lui faire et une 
comptabilité spéciale en conservera le souvenir sous le nom de : Fonds 
du malériel de numismatique. 

Comme toutes les années, le président retrace, en quelques notes 
biographiques, l'activité des membres décédés depuis le dernier 
exercice, et l'assemblée, après avoir entendu cet exposé, se lève en 
signe de deuil !. 

Ulysse Jucot, graveur en médailles et estampeur, au Locle, n’a fait 
partie que peu de temps de notre Société, mais s’interessait vivement 
à son développement et nous a toujours montré beaucoup de sym- 
pathie. Nous perdons en lui un graveur consciencieux qui a surtout 
fait des travaux pour l'horlogerie et dont la trace restera dans les 
fastes industriels des montagnes neuchâteloises. 

Adolphe Hess, avocat à Zoug, avait été recu l’an dernier membre 
de notre Société et n’a pu, malheureusement, participer à aucune de 
nos réunions. Ceux qui ont eu le bonheur de le connaître l'ont 
apprécié comme un érudit qui, en dehors de sa profession juridique, 
étudiait avec le plus grand éclectisme notre civilisation suisse depuis 
l’origine de l’époque moderne. Il a recueilli de nombreux documents 
iconographiques et laisse quelques notes destinées à des communica- 
tions historiques qui ne verront probablement jamais le jour. Sa 
collection de monnaies de Zoug est particulièrement remarquable et 
il serait à désirer qu’elle soit conservée dans le pays et fasse l’ornement 
du musée de cette ville. Elle a été commencée il y a une vingtaine 
d'années par notre ancien collègue Weber, de Zoug. Après le décès 
de celui-ci, M. Hess acheta la collection en bloc et l’enrichit depuis 
lors de différentes pièces importantes. En dehors de cette série, 
M. Hess possédait aussi une belle suite de médailles historiques 
suisses et de pièces de tir. 

Aloys Furger, de Coire, fut un des plus importants négociants de 
son pays cet, depuis bien des années, collectionnait les innombrables 
variétés de monnaies émises par les différents pouvoirs des trois 


1 Nous snpprimons dans ce rapport Ja notice nécrologiqne W’Arnold Mever, celle-ci 
avant été publiée dans la Ferre suisse de nem. to MT, p. 312. 


REVUE NUM. T. XI. 20) 


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Ligues. Il était arrivé à former un très remarquable ensemble qui a 
été récemment dispersé par une vente aux enchères. Beaucoup de ces 
pieces sont restées au pays. Il est regrettable qu'avant de se décider a 
vendre sa collection, M. Furger n'en ait pas fait dresser par un spécia- 
liste un inventaire détaillé indiquant toutes les variétés et retouches 
des coins. Ce travail aurait été extrêmement utile pour notre pays. 
Aujourd’hui que cette collection est dispersée, il sera peut-être impos- 
sible de réunir une série aussi complète, do petites pièces surtout. 

Maurice Himly, de Strasbourg, collectionneur de monnaies et 
médailles d'Alsace, d’une famille originaire du Wurtemberg et avant 
eu de nombreuses relations avec la Suisse, devait naturellement se 
rattacher à notre Société. Sans avoir jamais coHaboré à la Revue, il a 
rendu de nombreux services à notre rédaction et à ceux de ses collègues 
qui avaient besoin de se documenter sur les régions de l’Allemagne 
du Sud. Très complaisant et doué d’une excellente mémoire, il savait 
retrouver dans ses nôtes et souvenirs beaucoup de renseignements 
qui auraient nécessité de longues recherches. Les questions héral- 
diques et généalogiques l’ont aussi vivement intéressé. 

Albert Rilliet, chimiste et professeur genevois, a continué de remar- 
quables collections qui se trouvaient dans sa famille et avaient été com- 
mencées il y a plusieurs siècles. Très riche bibliothèque protestante et 
genevoise, collection de placards, d’estampes, de portraits, de mon- 
naies et médailles, autographes et pièces d'archives: il y a de tout 
dans ce que nous pourrions appeler le musée-archives de la famille 
Rilliet. Cette illustre famille genevoise, qui a compté depuis la refor- 
mation de nombreux magistrats et professeurs, a toujours eu le goût 
de la documentation. 


Après la lecture de ce rapport, l'assemblée désigne M. Bénassy- 
Philippe, de Genève, pour remplacer au comité M. le D' Ladé, démis- 
sionnaire. | 

A l'occasion du XXV° anniversaire d'existence de la Société, le titre 
de membre honoraire est décerné à S. M. Victor-Emmanuel III, roi 
d'Italie; à MM. Alph. de Witte, à Bruxelles; D’Gohl, à Budapest, et Paul 
Bordeaux, ancien président de la Société française de numismatique. 

M. le trésorier présente son rapport et M. Gallet celui des vérifica- 
teurs des comptes, puis l'assemblée décide de maintenir la cotisation à 
10 fr. — 

On entend ensuite un travail de M. Schneuwly, archiviste de l'Etat 





Ye 


de Fribourg, sur les monnaies ayant eu cours en cette ville au 
xırı? siécle, suivi de la liste des monnayeurs et inspecteurs de la 
Monnaie à Fribourg de 1435 a 1848 !. | 

M. le D" Grunau présente diverses médailles de mérite, bernoises, du 
xix° siècle, notamment des graveurs Samuel Burger et Gruner, et 
M. Grossmann montre deux pièces soleuroises, dont l’une à l'effigie de 
Nicolas Schürchstein, ancien prieur de Thorberg (Berne), venu à 
Soleure après avoir embrassé le parti de la Réforme. 

Lecture est donnée d’un travail de M. Léonhard Forrer sur une 


médaille suisse conservée au British Museum et attribuée à Stampfer ?. 


Les membres se rendent ensuite à l'hôtel du Faucon, où a lieu le 
banquet officiel ; au dessert prennent la parole MM. Strehlin, l’abbé 
Ducrest, Cardinaux, conseiller d’Etat; Bielmann, conseiller commu- 
nal; P. Bordeaux, Künzler et Geigy. 

M. Dreyfus, président de la Section de Genève, remet à M. Streehlin 
un diplöme et une médaille d’or en souvenir du XXV° anniversaire de 
notre Société et en gage de reconnaissance pour les nombreux servi- 
ces qu'il lui a rendus. 

Au dessert, M. Grossmann distribue le jeton annuel, à l’effigie du 
numismatiste Leodegar Coraggioni d'Orelli, gravé par M. Jean Kauf- 
mann, de Lucerne. 

L'après-midi est consacrée a la visite de la cathédrale et du cou- 
vent de la Maigrauge; le lendemain les sociétaires se rendent à Marly, 
en s’arrétant à Hauterive, pour revenir ensuite à Fribourg, où un 
concert d’orgues les attendait. 

La journée du lundi fut consacrée à la visile du château de 
Gruyeres, dont le propriétaire, M. FE. Balland, fit les honneurs 
aux numismatistes, qui garderont un excellent souvenir de cette 
excursion. 


Rapport du tresorier pour l'exercice 1903. 


MESSIEURS ET CHERS COLLEGUES, 


Nous venons vous présenter le rapport financier pour 1903, en le 
comparant à celui de 1902 *. 


! Voir Renue suisse de nun, t. NU, p. 5418 NITTO p. 125. 
? Ibid. t. NUL. p. HS. 
3 Voir le dernier rapport, bet. t. NI, p. 309. 


— WA — 


Bilan comparatif pour 1902-1903. 


I. Dépenses 1902 1903 
Impressions et illustrations . ........ Fr. 1938 65 Fr. 2271 80 
Frais généraux. .......,....,,,.... » 592 70 » 383 70 
Bibliothèque. .................... i ee — 
Fonds spéciaux RE TT » 211 20 » — — 
('aisso (solde débiteur). ............ » 1978 — » 1913 65 

Total... Fr. 4720 55 Fr. 4593 15 

II. Recettes 1902 1903 
('otisations annuelles.............. Fr. 2000 — Fr. 1960 — 
(‘otisations arriérées. .............. » 40 — » 20 — 
Abonnements à la Revue........... » 197 25 » 163 50 
Droits d'entrée..............,...., » 130 — » 90 — 
Vente de publications.............. » 184 75 » 12 75 
"rappe de médailles. .............. » 24 30 » 301 40 
Wat ce: EEE » 9 — » 10 -— 
Intcrets (profits et pertes) .......... » 35 90 » 57 50 
Caisse (solde de l'exercice précedent). . . . . . - - » 2099 35 » 1978 — 

Total....... Fr. 4720 55 Fr 4593 15 
Le solde actif se compose de..... Fr. 726 15 chez M. Boveyron, 
A e ARR a ees ee » 1187 50 en caisse. 
Soit....... Fr. 1913 65 


Le fonds de reserve (fr. 1000), depose en titres divers chez 
\I. Boveyron, est resté le même, de sorte que notre avoir general 
a diminué de 64 fr. 35 depuis 1902. Ceci n'a rien d’inquiétant pour 
le moment, ces petites fluctuations sont inévitables; mais nous pré- 
voyons, pour les prochains exercices, une diminution très sensible de 
nos fonds, qui seront absorbés par les nombreuses publications com- 
mencées dans la Recue, et qu'il nous faut mener à bonne fin. Pour ne 
citer que celles déjà parues partiellement, nous rappelons à nos 





= 


lecteurs : l'Inventuire des monnaies de (renève et VHistorwre monétaire 
de Veveché de Sion. Nous avons encore d’autres travaux très impor- 
tants que nous ne pouvons laisser plus longtemps en arrière. 

Pour combler les lacunes produites dans nos rangs par décès 
ou démissions, il serait urgent de recruter de nouveaux membres, 
autrement nous nous verrons obligés de réduire nos publications 
quand nos fonds seront complètement absorbés. 


Th. GRossMANN, érésorier. 


Rapport des vérificateurs des comptes. 


Moxsieur LE PRESIDENT er MESSIEURS. 


Nous venons de pointer les écritures de notre Société et avons 
reconnu, après avoir vérifié les reçus et pièces à l'appui, le tout par- 
faitement juste. 

La fortune de la Société, à fin décembre 1903, se composait de: 


Huit obligations 3 °/o Genevois........... Wakes Sr "BULLE 
Deux obligations 3 '/2 °/o Chéne-Bougeries..........  » 200 — 
Chez notre banquier............................. 726 15 
Bice: Dire anime ess aus - 8 DO 


A l'actif au 31 décembre 1903....... Fr. 2913 65 


soit en diminution de 64 fr. 35 sur l’année 1902. 


Nous sommes étonnés que notre société, à une époque où l’histoire 
et les recherches archéologiques de tous genres fleurissent à l’envi, 
ne recrute pas plus de membres. Son but de fouiller le passé par les 
monnaies a pourtant un intérêt scientifique aussi bien que patriotique. 
Davantage de nos concitoyens, nous semble-t-il, devraient s'intéresser 
à la numismatique et le prouver en se faisant recevoir de notre 
société. Nous croyons que les nombreuses sociétés cantonales d’his- 
toire font quelque tort à la nôtre en publiant souvent bien des choses 
touchant à l’étude des monnaies. Peut-être les différentes sociétés 
s occupant d'histoire en général arriveront-elles un jour à se grouper 
avec nous, de façon à laisser à chacune une certaine autonomie. Ainsi, 
les travaux pourraient être publiés en commun dans un volume 











— AG — 


annuel ou semestriel ? Bien des frais généraux seraient ainsi évités et 
des travaux importants, parus avec l’aide de tous, seraient alors moins 
lents à voir le jeur. 

Votre caissier, M. Grossmann, s’acquitte toujours de ses ingrates 
fonetions avec le möme zele. Nous vous prions de lui donner decharge 
avec remerciements sincères pour la façon dévouée dont il gère nos 
intérêts. 


La Chaux-de-Fonds, 25 aoute L904. Georges GALLET. 


Ponts-de-Martel, 30 août 1904. Charles Emerv. 


XXVI° Assemblée générale tenue à Lausanne 
le 23 septembre 1905. 


La séance, tenue dans un des auditoires du palais de Rumine, est 
présidée par M. Paul-Ch. Stræhlin. 

Membres presents : MM. P. Stroehlin, Grossmann, Jarrys, Conchon, 
Dominicé, Dreyfus, Furet, Künzler, Mani, Walch, de Genève; Geigy 
et Lugrin, de Bale; D° Grunau, de Berne; Alex. Bovet, de Fribourg: 
Gallet, Michaud, de Perregaux, Perret, Perrochet, Wavre, de Neu- 
chätel; Iklé, de Saint-Gall; Bally-Herzog, de Soleure ; E. Lehr, Meyer, 
de Molin, de Palézieux-du Pan, Tissot, du canton de Vaud; J. Ham- 
burger, de Francfort-s/M.; P. Bordeaux, de Paris; Rappaport, de Berlin. 
Treize membres se sont fait excuser. Assistent encore à cette séance 
M. Cossy, conseiller d’Etat vaudois; M. Babut, viee-president de la 
Société frangaise; MM. Gruaz et Lador, professeurs. 

M. le president remercic les organisateurs de la réunion, particu- 
liérement M. de Molin, ainsi que l’État et la Ville de ce qu'ils ont bien 
voulu honorer notre Société en se faisant représenter au banquet qui 
suivra. 

Apres la lecture du procès-verbal, le president resume en quelques 
paroles l'activité de la Société pendant l’exercice écoulé: il rappelle 
tout d’abord le souvenir des membres décédés, dont nous donnons ci- 
après les notices biographiques : 





= AT 


Henri Morin- Pons est décédé à l’âge de soixante-treize ans, a Lyon, 
où il s’etait acquis une grande situation dans le monde des affaires, 
comme aussi dans les milieux scientifiques. | 

C'est à l’âge de vingt-deux ans qu’il publia le livre qui le classa d’em- 
blée parmi les numismatistes érudits, la Numismutique féodale du Duu- 
phiné, Archevéques de Vienne, Évéques de Grenoble, Dauphins de Vien- 
nois (Paris, 1854, in-f°). Cet excellent ouvrage, écrit dans une langue 
élégante, sérieusement documenté et fort bien illustré, valut à son 
auteur plusieurs encouragements honorifiques, entre autres le titre de 
membre associé étranger de la Société d'histoire et d'archéologie de 
Genève. 

On pouvait croire qu’une œuvre si bien comprise et traitée avec 
talent par un homme encore bien jeune, serait suivie, à courte 
échéance, par d’autres travaux de même envergure et d'aussi bon 
aloi. Mais Morin-Pons fut saisi, jeune encore, par les devoirs profes- 
sionnels et par les charges d’une haute situation financière. Ce n'est 
qu'un demi-siècle plus tard qu'il fit paraître son second et dernicr 
travail de fond, la Numismatique de l Académie des sciences, belles- 
lettres et arts de Lyon (Lyon, 1900, gr. in-4°). 

Membre et président de l’académie de Lyon, c’est dans les Mémoires 
de cette société qu'il publia la plupart de ses autres travaux, d’une 
moins grande étendue et qui n’ont pas trait & la numismatique. 

On peut encore citer de lui un article sur la monnaie d'or de Guil- 
laume Paléologue, marquis de Moniferrat, inséré dans la Revue belge 
de numismatique, en 1899, et une étude sur le sceau de Vautier 
Bonjour, chanoine de Genève, qui a paru dans cette Revue, en 1891- 
1892. 

Morin-Pons était membre de la Société suisse de numismatique 
depuis 1890. 

Pour tous ceux qui l’ont connu, il restera le type achevé du 
savant consciencieux et aimable, de l’homme du monde accompli. 

Le D Camille Reymond, né a Sainte-Croix le 6 janvier 1857, suivit 
avec distinction le gymnase de Lausanne. En 1876, il commence, a Bale, 
ses études de médecine, pour les continuer à Zurich et les terminer à 
Genève. En 1882, il passe avec succès les examens fédéraux, à la suite 
desquels il s'établit quelques mois à Sainte-Croix. En 1883 nous le 
retrouvons interne à l'Hôpital cantonal de Lausanne et l’année suivante 
à Aubonne, où il est nommé médecin de l’Infirmerie, 

Il y reste six ans. puis s'étant décidé à se spécialiser, il entreprend 








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— 408 — 


un voyage à Francfort s./M., à Würzbourg et à Berlin pour étudier 
divers établissements consacrés à la gymnastique suédoise, à l’ortho- 
pedie et au massage. Il passe encore quelques semaines à l’Institut 
central de gymnastique de Stockholm puis, après un court séjour à 
Vienne en Autriche, il se fixe à Genève vers la fin de 1890. Il se fit 
rapidement connaître et apprécier comme un spécialiste habile. 

En 1898, il fonde d’après le système Zander un institut médico- 
mécanique fort bien‘installé ; il le dirige pendant plusieurs années. 

Devenu lui-même souffrant, il occupe durant une saison le poste de 
médecin des Bains d’Yverdon. Sa santé s’altérant de plus en plus et 
l'obligeant à suspendre toute espèce d'activité, il va chercher le repos à 
Sierre, en Valais, avec l’espoir que la douceur du climat lui rendra ses 
forces perdues. Son état s'étant sensiblement amélioré il revient a 
Genève pour reprendre quelques-unes de ses occupations, mais ce ne 
fut que pour peu de temps; le 18 mars 1905 il succombait au mal qui 
le minait. 

Passons maintenant au rôle du D" Reymond en tant que numisma- 
tiste. Excellent gymnaste et habile tireur, il se mit à collectionner les 
medailles se rapportant à ses sports préférés, mais son goüt s’affinant, 
il se defit de ses médailles, qu'il considérait comme des objets de 
curiosité et se livra avec passion a l’étude de nos anciennes’monnaies 
suisses, dont il reunit en peu de temps un choix remarquable. 

Les diverses séries genevoises, depuis le plus petit denier jusqu'à 
la piece d’or de grande valeur, furent pendant longtemps ses préférées. 

L'étude des différentes variétés qu'il avait rencontrées le captiva a 
tel point qu'il réussit, aidé de quelques collègues de la Section de 
Genève, à en faire une description minuticuse. 

Ses notes sont la base de l’Inventaire des variétés des monnuies de 
Geneve dont notre Revue a commencé la publication il y a un certain 
temps déjà, mais la seule notice sortie de sa plume se rapporte aux 
Pistoles de Genève de 35 florins ou pistoles de 10 livres, parue dans le 
tome VIII de notre périodique. 

Reymond était un homme d’une grande activité et ne sachant rien 
faire à moitié. D'un commerce très agréable, cet excellent collègue 
était toujours prêt à rendre service. 

L'année durant laquelle il prösida la Section de Genève de notre 
société se distingue par les multiples et très interessantes communi- 
cations qu'il sut provoquer. 

Hermann Dannenberg. La numismatique allemande a fait une perte 





— yu — 


cruelle en la personnne de ce savant distingué, qui a fini sa carrière à 
Salzbrunu, en Silésie, à l’âge de quatre-vingt-un ans. Collectionneur 
dès son enfance, il avait réuni un nombre considérable de monnaie: 
allemandes qui servirent de base à l'étude qui fait son principal 
titre scientifique : Die deutschen Münzen der sächsischen und fränk:- 
schen Kaiserzeit (Berlin, 1876, 1894, 1898, 1905). 

La Revue suisse de numismatique a publié de Dannenberg un 
mémoire étendu sur un sujet fort semblable : Die Münzen der deut- 
schen Schweiz zur Zeit der sächsichen und fränkischen Kaiser, suivi 
d’un supplément qui fut donné l'année suivante (t. XI, 1903, p. 337 vı 
t. XII, 1904, p. 5). Il faut également citer ses consciencieuses recher- 
ches sur la numismatique de Poméranie, Pommerns Münzen in Mitte! 
alter, Berlin, i864, et Miinzgeschichte Pommerns in Mittelalter, Berlin, 
1893, puis un grand nombre d’autres mémoires qui traitent pour |: 
plupart de la numismatique du moyen âge et qui ont paru, soit dan- 
les Mémoires de la Société d'archéologie el de numismatique de Sain!- 
Petersbourg, soit dans la Zeitschrift für Numismatik, de Berlin. 

Les liens qui nous unissaient à Dannenberg remontent à la fonılu- 
tion de notre Société, en 1879, date à laquelle il fut nommé membr: 
honoraire. 

Robert Heiniger-lèuef vit le jour le 2 mai 1846, à Burgdorf. Apre» 
avoir suivi les écoles primaires de sa ville natale, il continua soi 
instruction à l'École cantonale à Berne. Ses goûts et sex aptitudes 
semblaient le destiner à suivre les études classiques, mais devant sv 
vouer au commerce et à l’industrie, il dirigea ses efforts de ce côté vi 
entrant à la section dite réale. 

Devenu, par la suite, chef d’une importante maison, il trouva cepen 
dant le temps nécessaire pour s'occuper des affaires publiques. Pendar: 
de longues années. il fut membre du Conseil municipal, où il reni. 
plissait, avec distinction, le poste de chef des travaux publics. 

C'est sous sa direction qu'a été édifié le nouvel hôpital de distrie! 
construction remarquable pour laquelle il avait eu l'habileté de choisir 
un emplacement idéal. Pour pouvoir réussir dans cette opération il 
avait dû prendre à sa charge et à des conditions très onéreuses hi 
terrain primitivement désigné, mais qui se trouvait beaucoup trop exigu 

Il fut aussi appelé, en sa qualité d’edile à s'occuper de la restauri 
tion du vieux chateau de Burgdorf; il fonda alors, pour aider la eon 
mune dans cette entreprise, une société spéciale du nom de Jtittersar 
Verein. 


== 


Cette salle des chevaliers restaurée sert actuellement de musée 
local; il s’y trouve entre autres une très belle collection de céramique 
hernoise dont les beaux spécimens de Langnau, de Thoune, de Heim- 
herg ont été, soit donnés soit déposés à titre de prêt, par Heiniger-Ruef. 

Fervent alpiniste, il avait contribué a la création de la section Burg- 
(orf du 8.A.C. ; il en fut longtemps le secrétaire. 

Indépendainment de sa belle villa-chalet de Burgdorf, installée et 
meublée avec goüt et ornée d’objets suisses anciens, il possédait 
encore une jolie campagne au bord du lac de Thoune, où il aimait a 
aller se reposer de ses fatigues. 

En 1890, il devint membre de notre société. Longtemps aupara- 
vant, il avait reuni une remarquable collection de medailles suisses a 
l'exclusion des monnaies. La série bernoise et celle de l’ancien corps 
helvétique y étaient particulièrement bien représentées. 

D'un commerce très agréable, il aimait à faire les honneurs de sa 
maison à ses nombreux amis qui y furent toujours reçus avec une 
amabilité et une cordialité exquises. 

Une maladie trés douloureuse, que la science ne put qu’attenuer, le 
til souffrir pendant la dernière année de sa vie. Il mourut le 7 janvier 
1905 pleuré de sa nombreuse famille et regretté sincérement de ses 
concitoyens. 

Charles-Richard Holder est né le 23 septembre 1865 à Berentz- 
weiler (Alsace), où son père était instituteur. Le 10 août 1890, il fut 
ordonné prêtre. La même année, au mois d'octobre, il sc fit inserire 
à l'Université de Fribourg récemment fondée, comme élève à la faculté 
de philosophic, principalement pour les cours d'histoire. 

En 1892, il passait son doctorat en philosophie et fut le premier 
docteur de VUniversité de Fribourg. Bientôt après, il devint 
adjoint du bibliothécaire cantonal, M. l'abbé Gremaud; a la mort de 
celui-ci, le 20 mai 1897, il fut nommé bibliothécaire en chef, et le 
17 mars 1900, professeur extraordinaire de l'histoire de l'antiquité à 
l'Université de Fribourg. Au mois de septembre 1902 se déclarent les 
premiers symptômes du mal qui devait l'emporter, le 5 mai 1905, à l'âge 
ile quarante ans à peine. En 1901. il était nommé membre de l'Aca- 
démie des sciences, belles-lettres et arts de Besancon : peu de temps 
avant de mourir, il était proposé comme professeur ordinaire de droit 
canonique dans une université d'Allemagne. 

Il avait l'amour des recherches scientifiques; son but était moins 
d'approfondir une question que de fournir à la science de nouveaux 


Ale 


éléments en mettant au jour des documents nouveaux, des sources iné- 
dites: c'était un explorateur. Il avait de grandes connaissances bibliogra- 
phiques, parlait avec une égale facilité les deux langues française et 
allemande. Il fit à la Bibliothèque cantonale de Fribourg des innovations 
et améliorations importantes. Les quinze années qu'il passa à Fri- 
bourg ont été extrêmement fécondes. Il a recueilli et commenté de 
nombreux documents et laissé, en mourant, des manuscrits de valeur 
à la Bibliothèque cantonale. 

Il n’a rien publié sur la numismatique, mais il s’intéressait beau- 
coup à cette branche auxiliaire de l’histoire. 

La liste de ses travaux se trouve dans la Bibliographie fribourgeoise 
paraissant chaque année dans les Freiburger (reschichtsblälter, organe 
de la Société allemande d'histoire de Fribourg. 

M. le président relate ensuite les travaux du comité, qui s’est occupé 
entre autres d'entretenir des relations d'échanges avec les sociétés 
similaires, puis a élaboré une circulaire destinée à faire connaitre 
notre Société et à lui amener de nouvelles adhesions. Il donne quel- 
ques détails sur la marche de la Revue et explique les difficultés que 
rencontre le comité pour assurer sa publication; en effet, le président, | 
absorbé par de multiples occupations, ne peut lui consacrer que peu de 
temps ct c'est là qu'il faut chercher la cause de son irrégularité ; 
d'autre part, l'insuffisance de nos ressources financières empêche le 
comité de faire plus qu’il n’a fait jusqu'à présent et l’oblige à 
espacer les livraisons. En terminant, le président émet le vœu que nos 
collègues d’autres cantons étudient la possibilité de prendre la succes- 
sion du comité pour une nouvelle période. 


L'assemblée approuve les rapports du trésorier et des vérificateurs 
des comptes, puis le secrétaire présente celui de M. Cailler, bibliothe- 
caire, empêché d'assister à la réunion !. 

Suit une discussion, à laquelle prennent part MM. Geigy, Künzler. 
Lehr et Bovet sur l'insuffisance de nos ressources et les moyens d'assurer 
la publication de notre Revue. M. Grossmann démontre que nous 
dépensons plus que nos recettes ne nous le permettent ; en effet, 
chaque membre paie 10 francs de cotisation et reçoit pour 13 francs 
d’imprimes. En somme, l'assemblée est favorable à l’idée de diminuer 
les articles en petit texte et à faire paraître des fascicules plus restreints, 
mais à des intervalles plus rapprochés. 


ı Voir p. 115. 





419 — 


On passe ensuite à l'élection du comité pour une nouvelle période 
5 de trois années; sur la proposition de M. de Molin, appuyé par M. Geigy, 
a le comité sortant de charge est réélu, soit : MM. P.-Ch. Strehlin, 
Grossmann, Cailler, Benassy, Cahorn, Demole et Jarrys. 

MM. Gallet et Michaud sont nommés vérificateurs des comptes. 

On entend encore un travail de M. de Molin sur «les débuts du mon- 
nayage vaudois », après quoi on se rend à l'hôtel de France pour le 
diner, à issue duquel d’aimables paroles sont prononcées par MM. van 
Muyden, syndic; Mottaz, président de la Société vaudoise d'histoire ; 
de Palezieux-du Pan; Dreyfus et Künzler. 

Le jeton commémoratif distribué aux membres présents reproduit 
l’effigie de l’archeologue Troyon; il a été gravé par notre collègue 
M. Hans Frei, de Bale, et frappe par nos collegues MM. Huguenin 
freres, au Locle. Quelques exemplaires spéciaux frappes par la Mon- 
naie de Paris sont vendus aux amateurs. 

Ensuite, visite du palais de Rumine, sous la direction de M. Simon, 
à architecte cantonal, puis du Château, du Musée archéologique et du 
=. medaillier, dont M. Gruaz fait les honneurs, et enfin de la cathédrale, 
sa sur la restauration de laquelle M. Næf donne des renseignements. 
| Le soir, souper au cercle de l’Arc, où M. le conseiller Cossy apporte 
les salutations et les vœux du gouvernement. 

M. Michaud donne quelques explications sur les monnaies de l’Evö- 
ché de Bale, à propos de son travail publié dans la Revue |. 

M. le D" Grunau fait l'historique de la Société économique du can- 

ton de Berne et des médailles qu’elle fit frapper pour récompenser les 
3 arts, les lettres, les sciences et surtout l'agriculture. 
i M. le prof. Ernest Lehr parle des thalers frappés à Ensisheim par 
les landgraves autrichiens et de leur fabrication speciale au moyen de 
= rouleaux portant cing tétes et cing revers, ce qui en explique la prodi- 
gieuse varieté de coins. 

Enfin, M. Albert Nef présente un exposé très détaillé des fouilles 
entreprises dans l'église abbatiale de Romainmôtier; grace au plan, où 
les diverses périodes sont marquées de teintes différentes, l'auditoire 
suit les transformations successives de cet édifice depuis sa fondation 
au vie siècle jusqu’à l’époque de la domination bernoise. 

La soirée s’est terminée par l’exposition d’une partie de la collec- 
tion Wilmersdörfer, faite par M. J. Hamburger. 


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Fe or riens 


! Les monnaies des princes-ereques de Role, dans la Merue suisse de num., 


t. NUE, p. 5. 


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MESSE or ouate a 
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— AS — 


La journée du lendemain fut consacrée à la visite du chateau de la 
Sarraz, dont M. de Mandrot fit les honneurs, et & celle de Romain- 
mötier sous la conduite de MM. Nef et Chatelain. 


——  — — 


Rapport du trésorier pour l'exercice 1904. 


MESSIEURS ET CHERS COLLEGUES, 


Nous venons vous soumettre le rapport financier de l’exereice elö- 
turé le 31 décembre 1904, qui ressemble, dans ses grandes lignes, a 
celui de 1903. 


Bilan comparatif pour 1903-1904. 


I. Dépenses 1903 1904 
Impressions et illustrations......... Fr. 2271 80 Fr. 2981 75 
Frais généraux ...........,....... » 383 70 » 504 50 
Bibliothèque Release » 24 — » 54 05 
Caisse (solde débiteur)............. » 1913 65 » 1008 05 

Total....... Fr. 4593 15 Fr. 4548 35 

II. Recettes 1903 1904 
Cotisations annuelles.............. Fr. 1960 — Fr. 1880 — 
Cotisations arriérées............... i 20 — » 30 — 
Abonnements à la Revue........... n 163 50 » 294 75 
Droits d’entrée aan eee » 90 — » 60 — 
Vente de publications... ........... » 12 75 » 119 75 
Frappe de médailles............... » 301 40 » 190 40 
ANNONCES. LL... » 10 — a ea 
Interets soe ieee ecw nana » 57 50 » 59 80 
Caisse (solde de l'exercice précédent). . . . . . . » 1978 — » 1913 65 

Total....... Fr. 4593 15 Fr. 4548 35 


Le solde disponible se compose de 
Fr. 785 95 déposés chez M. IL. Boveyron et de 
» 222 10 en caisse. 


Fr. 1008 05 





i 


La diminution très sensible de 905 fr. 65 de notre avoir disponible 
1 té prévue dans notre précédent rapport. Ce ne sont pas tant nos 
recettes qui diminuent, mais nos dépenses pour impressions et illus- 
lrations qui augmentent sans cesse. On peut même prévoir pour 1905 
in disparition complète de nos fonds disponibles. 

Par contre, le fonds de réserve, fr. 1000, déposé en titres divers chez 
M. IL Boveyron, n'a pas varié et nous n’y toucherons pas, à moins 
l'une autorisation spéciale de la part de la société. 

Encore une fois, le trésorier adresse un pressant appel a tous les 
membres en les priant de faire autour d’eux une réclame intense 
pour amener de nouveaux sociétaires. Nos ressources réguliéres 
n'augmentant pas, ne nous permettront plus la continuation de la 
l'evue, ce qui serait profondément regrettable pour tous. 


Geneve, 15 septembre 1905. 
Th. Grossmann, dresorier. 


Rapport des verificateurs des comptes. 


MESSIEURS ET CHERS COLLEGUES, 


Nous avons a vous présenter un rapport sur les recettes et dépenses 
le notre société pendant l’exercice 1904. Nous avons pointé les 
coritures et avons constaté avec plaisir que notre trésorier met toujours 
l même soin à s'acquitter de sa tâche. 

Notre situation financière n'est pas brillante et nous avons enre- 
vistré avec regrets an recul très sensible sur les exercices précédents. 

Notre fortune au 31 décembre 1904 se décompose comme suit : 


londs de réserve en 10 obligations diverves......... Fr 1000 — 
(‘hey notre banquier, M. H. Boveyron.............. » 785 90 
DIE UN: Cain ee. de 22210 


Total........ Fr. 2008 05 
I] était au 31 décembre 1903 de » 2913 65 


Diminution....... Fr. | 905 60 


Les recettes n’ont pas diminue sensiblement, par contre les dépenses 
ont subi une augmentation considérable, nécessitée par la publication 
de In Zeerzie. Y a-t-il lieu de supprimer les illustrations ? Pour notre 
rt, nous le regretterions sineerement. Nous ne pensons pas non plus 











— 45 — 
qu'il soit possible de recruter beaucoup de nouveaux membres; les 
sports à la mode, automobilisme, tir, foot-ball, ete., detournent de 
l'étude un nombre toujours plus considérable de personnes. Nous en 
arrivons à formuler à nouveau le vœu que nous émettions l’année 
dernière, de tàcher de nous allier à d’autres sociétés similaires, afin 
de diminuer les frais généraux, spécialement en ce qui concerne nos 
publications. Nous serions reconnaissants à notre comité de bien vou- 
loir étudier cette question. 

Nous vous prions, chers collègues, de donner décharge à notre 
caissier avec sincères remerciements. 


Ponts-de-Martel, le 19 septembre 1905. 


Charles Emery. Georges GALLET. 


Rapport du bibliothécaire. 


MESSIEURS, 


Obligé par notre règlement de vous présenter un rapport trisannuel 
sur l'état de nos collections, je m’acquitterai de ce devoir aussi 
brievement que possible. Je serai d'autant plus court que notre 
bibliothèque, la plus importante de ces collections, semblable en cela 
aux nations heureuses, n’a pas d'histoire. 

Plat au ciel qu'elle en efit une, car ce serait la preuve que nous 
vivons d'une vie debordante et productive, alors que nous végétons, 
si nous devons en croire le peu de services que nous lui demandons. 

Le nombre des périodiques qui nous sont adressés s'est augmenté 
de six et a diminué de deux. Nous échangeons donc notre Revue 
contre cinquante journaux divers, vy compris la Gazelle numismatique 
(belge), don de M. Ch. Dupriez, et la Zeitschrift für Numismatik, 
que notre président n'oublie jamais de nous envover. Les journaux 
qui ne nous parviennent plus sont le Numismatischer Anzeiger, qui 
a cessé de paraitre, et la Frankfurter Münzzeitung, que l'éditeur 
n’a plus voulu nous envoyer; nous recevons en revanche la 
Numizmatikai Közlöny, organe de la Société madgvare de numisma- 
tique, la Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde, nouvelle publi- 
cation de la Societe autrichienne pour la connaissance des monnaies 
et des médailles, le Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 
édité par le Cercle numismatique de Milan, la Jtasseyna numismatica, 





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— 46 — 


publice par M. Furio Lenzi; le Jahrbuch der historischer-anliquar- 
ischen Gesellschaft von Graubünden et enfin le Journal des Collec- 
tionneurs, dirige par MM. C. Muriset et P.-Ch. Streehlin. 

Ces cinquante revues diverses sont le plus sür et le plus clair des 
accroissements de notre bibliothèque. A ce novau, dont l'importance 
n'est pas sans fluctuation, ainsi que vous venez de l’entendre, viennent 
s’ajouter les tirages a part d’articles de periodiques qui nous sont 
toujours envoyés en assez grand nombre et une certaine quantite 
d’ouvrages de valeur donnes par leurs auteurs afin que nous en rendions 
compte. 

Cette facon de garnir nos rayons explique que, si nous sommes 
relativement riches pour telle branche de la numismatique, nous 
sommes absolument pauvres pour telle autre. Nous ne pouvons rien 
changer à cela, car nos très modestes ressources nous défendent le 
plus léger sacrifice au profit de nos-collections, ainsi que vous l’a laissé 
comprendre notre devoue trésorier. 

De temps en temps, nous sommes cependant obligés de faire quel- 
ques reliures, pour préserver de la ruine certains ouvrages plus 
consultés que d'autres. Nous avons eu cette année, de ce chef, un peu 
plus de frais que précédemment, car un de nos meubles s’est subite- 
ment effondré, entrainant dans sa chute tous les volumes dont 
il était chargé. Un accident semblable n’est pas sans avoir quelques 
conséquences facheuses, qu’il a fallu réparer dans la mesure du possible. 

Dans mon dernier rapport, je me suis assez longuement etendu sur 
le fait que nous recevions beaucoup de catalogues incomplets des 
listes de prix. Mes constatations à ce sujet n’ont obtenu aucun effet, 
ct ma voix est restée la vor clamans in deserto. C'est très regrettable, 
particulièrement pour quelques collègues qui n’ont, à cause de cela, 
pu trouver aupres de nous les renseignements qu’ils cherchaient. 

Avec sa complaisance habituelle, notre president a tenté de remé- 
dier a la chose en faisant completer, par son secrétaire, certains cata- 
logues importants. Nous lui en exprimons toute notre gratitude. 

Pendant les trois derniéres années, les donateurs de notre biblio- 
theque ont été si nombreux, que dans la crainte d'en oublier un 
scul, je me dispense de les enumerer ici. Leurs noms ont été d'ailleurs 
ponctuellement publiés dans la Revue. Par mon intermédiaire, le 
comité leur adresse encore à tous un cordial merci. 

Avant de quitter ec qui concerne la bibliothèque, je desire rappeler 
à tous ceux qui l'utilisent que, dans la règle, les livres ne doivent 





ZT pe 


sortir que pour une durée marima de trois mois. Dans le cas où ce 
délai serait trop court, j'insiste pour qu'on veuille bien m’en aviser, 
en évitation de réclamations toujours désagréables et de frais de 
correspondance qui, si petits soient-ils, sont encore de trop. 

Je n’ai rien de spécial a dire du médaillier, qui compte aujourd'hui 
1475 pièces. La plus importante des augmentations dont il a bénéficié 
est due a notre collegue, M. Fred. Baur, de la Chaux-de-Fonds. En 
ontre, la société du Verbano, & Locarno, nous a fait don des coins 
obliteres de la medaille d’inauguration du stand de Locarno en 1900. 
Il est à souhaiter que cet exemple soit suivi par les nombreux comités 
de fêtes qui éditent des médailles. On empécherait ainsi de trop nom- 
breuses refrappes. 

L'album des portraits de nos membres commence à présenter un 
certain intérét; il contient actuellement vingt-trois photographies, ce 
qui est encore bien insignifiant, eu égard à l'importance numérique de 
la société. A chacun de vous, Messieurs, de l’enrichir. 

A côté de ces diverses collections dont il vient de vous entretenir, 
notre bibliothécaire est tenu de conserver le stock de nos publications 
qui grandit chaque année, alors que notre local ne s’elargit pas. Cet 
envahissement, qui n'est pas sans lui donner quelque souci, a pour 
seule cause le trop fort tirage de la Revue. A diverses reprises, j'ai 
soutenu cette thèse au comité. sans que les arguments qui m'ont été 
opposes aient modifié ma manière de voir. 

En effet, après avoir prélevé ce que nous devons & nos correspon- 
dants et à nos sociétaires, nous avons encore, pour chaque volume, 
une centaine d’exemplaires environ qu’il s’agit d'écouler. 

Il serait peut-être — j’appuie sur l'adverbe — il serait peut-être 
facile d’en tirer avantageusement parti si l’un de nous se faisait le 
courtier bénévole de la société en visitant les libraires et les asso- 
ciations scientifiques, non seulement de notre pays, mais aussi de 
l'étranger. Comme nous ne pouvons rien demander de pareil, il arrive 
que ces volumes, ne trouvant aucun amateur et aucun débouché, 
deviennent forcément de la maculature. 

Pour remédier à cet encombrement, je conseille de réduire notre 
tirage de 50 ou 75 exemplaires, quitte à l'élever plus tard si besoin 
est. En plus de l'avantage cherché, notre Revue prendrait immé- 
diatement une certaine valeur de rareté. Pour des collectionneurs, ee 
ne serait certes pas à dédaigner. 

A côté du stock énorme de notre Jterxe, nous avons encore en 


REVUE NUM. T XIII. 27 








— MS — 


abondance le mémoire de M. le D" Imhoof-Blumer sur les Zydische 
Stadimiinzen et l'édition quasi-complète de celui de M. le Dr Lade 
sur le Trésor du Pas-de-! Échelle. Malgré la valeur incontestable et 
incontestée de ces deux travaux, ils sont là et il est à craindre qu'ils 
y soient encore longtemps. 

Nous possédons aussi un médaillon de plâtre de grand module, 
à l'effigie de Morel-Fatio. Nous pensions le céder au prix de 3 fr., 
ce qui nous aurait permis de réaliser un assez joli bénéfice, le malheur 
est qu'aucun acheteur ne s’est présenté jusqu'ici. Cette œuvre, qui fait 
honneur à notre collègue, M. H. Huguenin, est tout indiquée pour 
orner le cabinet de travail d’un archéologue ou d'un numismate... 
füt-il vaudois. A bon entendeur, salut ! 

De tout ceci il se dégage une leçon: c’est que la Société doit 
s’abstenir absolument des opérations commerciales, car elle n'est pas 
organisée pour les faire aboutir. 

En terminant ce rapport, que je ne supposais pas devoir étre si 
long, je désire presenter la statistique des accroissements de nos 
diverses collections pendant la période 1902-1905. 









Année | Année | Année 
1902--1903 1903— 1901 : 190f—1908, . 
















Livraisons périodiques............ 229 199 220 | 
Livres ou brochures non périodiques. 58 64 | 76. 
Catalogues. ..... a EINE 44 32 57 

MONNATES,: nan ee .. ° 16 22 2 

| Médailles. ,... Habite Pr tee 53 48 i; 10 

PA OMB es eng E RI na, DI — 4 
Livres sortis...,.............. eee Mouv. (73 v.) 50 ea. (76 v.)TGoar. (104 ¥.) 
Emprunteurs.......... basques UD 14 | 17 






Cliché prêté à une personne... ..... 1 1 1 





4 


La bibliothèque compte aujourd’hui approximativement quatre 
mille quatre cents volumes et brochures. 


Genève, 20 septembre 1905. 


IH. Can.ner, bibliothécaire. 





— AID — 


XXVII Assemblée générale tenue à Berne 
le 22 septembre 1906. 


Participants : MM. P.-Ch. Stroehlin, Grossmann, Jarrys, Conchon, 
Dominicé, E. Dreyfus, Kiinzler, Furet, de Stoutz, van Muyden, de Ge- 
nève; Geigy et Lugrin, de Bale; Adrian, Girtanner-Salchli, D" Grunau, 
de Jenner, Lemp-Wyss, Le Roy, Nydegger, Thormann, de Berne; 
G. Gallet, Michaud, Perret, Perrochet, de la Chaux-de-Fonds; de 
Molin, Tissot, de Lausanne; Custer, du Locle; F. Haas, Kaufmann, 
Ribary, de Lucerne; A. Meyer, de Moudon; Jobin, Perregaux, de 
Neuchatel; Arthur Bally, de Schénenwerd; A. Ikle-Steinlin, Albert 
Steiger, de Saint-Gall; F. Engel, de Thoune; D* Imhoof-Blumer, de 
Wintherthour; Henrioud, d’Yverdon; A. Babut et P. Bordeaux, de 
Paris. 

Invites participant à l'assemblée : MM. Blau (représentant de la 
Société des artistes bernois), de Büren, de Fellenberg, D' Jaggi, de 
Mandach, Sterchi, Türler (archiviste d’Etat), von Arx et Gerber (jour- 
nalistes). | | 

La séance est ouverte à 9 heures du soir, dans la grande salle de 
l'hôtel du Pont, sous la présidence de M. P.-Ch. Stroehlin. 

Après la lecture du procès-verbal de la dernière assemblée générale, 
le président passe en revue l'activité de la société pendant l'année. 

Le comité a eu à enregistrer une augmentation de quatre membres 
contre une démission et un décès, celui de M. Ant. Benassy-Philippe, 
dont M. Strehlin retrace la carrière en quelques mots. 

Antoine Bénassy-Philippe', né en 1850, à Annonay (Ardèche), 
décédé à Genève le 12 mars 1906, était membre de la Société suisse 
de numismatique depuis 1893 et fut appelé à faire partie du comité 
en 1904. 

Très assidu aux séances de la section de Genève, qu'il présida pen- 
dant une année, il y faisait fréquemment des communications intéres- 
santes, soit sur ses excursions ou ses trouvailles en Tunisie — où il 
possédait des propriétés -— soit sur les monnaies romaines ou gene- 
voises, qu’il collectionnait assidûment. 

Par son mariage avec M' Philippe, il était devenu l’un des associés 
de la célèbre maison d’horlogerie Patek-Philippe et C'°, qui fut trans- 
formée plus tard en société anonyme, dont il présida jusqu’à sa mort Je 


- 


1 Voir pl. XXI. 











sia Oa 


conseil d’administration. Il donna une grande extension a cette impor- 
tante industrie, à laquelle il consacrait une partie seulement de son 
inlassable activite. 

Bénassy-Philippe était un des membres les plus influents de la 
colonie francaise de Genève. Il fut fondateur de la Chambre de com- 
merce francaise et du Cercle francais et il apportait son active colla- 
boration A un grand nombre d’autres societes. 

Il prit aussi une grande part à l’organisation de l’Exposition nätio- 
nale suisse de 1896 et fut un des initiateurs du projet de percement 
de la Faucille. En sa qualité de vice-président de cette association, il 
s'occupa surtout de la propagande & faire en France pour la réussite 
de cette grande ceuvre. 

Il était conseiller du commerce exterieur et chevalier de la légion 


d'honneur. 


Le président donne ensuite quelques renseignements sur la marche 
de notre Revue, toujours entravée par les raisons énoncées dans ler 
rapports précédents, en particulier par le manque de ressources finan- 
eieres. 

Pour le prochain fascicule, comportant la premiere partie d’un tra- 
vail sur les monnaies grecques et romaines de notre savant membre 
honoraire M. le 1)" Imhoof-Blumer, cet auteur a bien voulu collaborer 
financièrement à une partie des frais occasionnés par les planches 
illustrant son memoire. 

Le comité espère pouvoir publier dans le t. XIV la fin du travail de 
M. de Palezieux-du Pan sur Za Numismatique de Pévéché de Sion, 
pour lequel près de deux cents clichés sont déjà prets. On possede 
également un grand nombre de reproductions de monnaies saint- 
galloises devant accompagner un article de M. Ikle, de Saint-Gall. 

M. Strochlin s'est occupé de remettre sur pied l’Znventaire des mon- 
naies de Genève, commencé il y a quelques années par la section de 
Genève. En outre, plusieurs planches de médailles nouvelles sont tirées, 
en attendant que le texte explicatif puisse être livré à l'impression: 
une grande partie de ce manuscrit est préparée. 

La rédaction des mélanges et comptes rendus bibliographiques 
devra être à l'avenir très écourtée, si ce n’est supprimée, tout d'abord 
par raison d'économie et ensuite par le fait que ce travail retombe 
exclusivement sur notre président, dont le temps est extrêmement 
limité, ainsi qu'il l’a déjà signalé lors de la dernière assemblée générale. 


L’assemblée entend ensuite le rapport du tresorier et colui des véri- 
ficateurs des comptes, lu par M. Gallet. | 

Ce dernier, en vue de sortir nos finances de l’état precaire dans 
lequel elle se trouvent, et proposant une cotisation supplémentaire 
facultative, la discussion est ouverte sur ce sujet. 

MM. de Molin, de Stoutz et Kiinzler prennent la parole pour pro- 
poser de porter la cotisation 4 15 francs. M. Grossmann, tout en cons- 
tatant l’insuffisance du chiffre actuel, s’oppose à une augmentation; il 
se rallie plutôt à la proposition de M. Gallet de faire appel aux bonnes 
volontes. 

Il n'est pas donné suite à une proposition de M. P. Bordeaux de 
faire payer aux membres honoraires l'envoi des publications de la 
société, et l'assemblée, par 15 voix contre 14, décide de porter à 
15 francs le chiffre de la cotisation annuelle. 

MM. Gallet et Michaud sont confirmés comme vérificateurs des 
comptes. 

L'ordre du jour appelant la nomination d’un membre du comité en 
remplacement de M. Bénassy, décédé, l'assemblée désigne à l’unani- 
mité M. F. de Stoutz, de Genève. 

M. le président remercie les organisateurs de cette réunion, particu- 
lièrement M. le D" Grunau, puis lève la séance à 10 heures 15. 

On entend encore lecture d’un travail de M. Eug. Demole sur la 
photographie rapide des médailles, puis M. Grossmann présente des 
monnaies bernoises en or d’une grande rareté. 

Cette séance administrative a été précédée d'une séance générale 
publique, tenue le matin dans la salle du Grand Conseil. On ya 
entendu une conférence de M. le D° Grunau sur l'origine des mon- 
naies, dont l’auteur fait remonter les premières frappes de 700 à 
650 ans avant J.-C. dans l'Italie méridionale, la Grèce et l'Asie 
mineure. Cet exposé était appuyé d'exemples sous la forme d’un beau 
choix de monnaies apportées par le conférencier. 

M. P.-Ch. Sstræhlin a parlé ensuite de l'importance de la numisma- 
tique, de son étude et de ses différents domaines, et plus spécialement 
de la numismatique suisse. 

Un banquet réunissait ensuite les sociétaires à l'hôtel des Boulan- 
gers, où de nombreux discours ont été prononcés. 


4) — 


dé and 


Rapport du tresorier pour l'exercice 1905. 


MESSIEURS ET CHERS ÜOLLEGUES, 


Eu vous présentant les comptes et Je résultat financier de l'année 
140), Hous commencous comme d’habitude par les comparer a ceux 
lu l'exercice précédent. 


Bilan comparatif pour 1901-1905. 








I. Dépenses 1904 1905 
Impressions et illustrations ......... Fr. 2981 75 Fr. 2620 30 
PARP MONCTAUXK ae ess heroes » 504 50 ©» 529 50 
Hibliothèque PR LS » 54 05 » 30 — 
(‘uisse (solde débiteur). ............ » 1008 05 » BAT 45 

Total....... Fr. 4548 35 Fr. 3727 25 

II. Recettes 1904 1905 
Cotisations annuelles..........,,,, Fr. 1880 — Fr. 1910 — 
(‘olisutions arriérées............... » 30 — » 80 — 
\honnements à la Revue........... » 294 75 » 172 50 
I)roits d'entrée...............,.,.. » 60 — » 80 — 
Vente de publications... ............ » 119 75 » 240 25 
Frappe de médailles............... » 190 40 » 149 60 
Sh TARE E » — — » 30 — 
BER ci Se » 59 80 » 56 85 
Unisso (solde de l'exercice precedent). . . . .... » 1913 65 » 1008 05 

Total....... Fr. 4548 35 Fr. 3727 25 








Nous constatons avec regret une nouvelle diminution de nos 
sources disponibles; celles-ci n’étant plus, au 31 décembre 1905, 
jue ilo 547 fr. 45, ont par conséquent diminué de 460 fr. 60 sur 
l'exeroice 1904. 

\ouus avions prévu le cas dans nos précédents rapports et, malgré 
ius appels pour étendre le cerele de nos relations, soit par l'admission 
le nouveaux membres actifs, soit par un plus grand nombre d'abonnés 


leve, nous avons seulement maintenu nos positions. 


Les nouveaux membres reçus ont cependant suffi pour combler les 
lacunes causées par les décès et les démissions survenues pendant le 
dernier exercice, et, par ce fait, nous ne nous trouvons pas dans tune 
plus mauvaise position que l’année dernière. Nous aurions cepentlunt 
préféré pouvoir sortir de cette impasse. 

Nos réserves, sous forme de diverses obligations, n’ont pas varie ci 
représentent la même valeur d’un millier de francs, suivant l'uttes- 
tution de notre banquier, M. H. Boveyron, chez qui elles sont 
déposées. 

En terminant, nous adressons un nouvel appel à tous nos membres 
pour qu'ils fassent connaître notre société et le but qu'elle poursuit. 


Genève, 14 septembre 1906. 


Th. Grossmann, (résorivr. 


Rapport des vérificateurs des comptes. 


MonsiEUR LE PRÉSIDENT ET MESSIBnURS, 


Nous avons procédé au pointage des différents postes do la compiti 
bilité de notre société comme chaque année. Le tout a été reconnu 
parfaitement juste. 

A la clôture de l'exercice, nous possédions : 

Huit obligations 3 °/o Genevois.................... Fr. SUN 


Deux obligations 3 '/s °/ Chene-Bougeries..........  » 200 
Chez notre banquier its ea à 12 SU 
En ealsses ers semaine sp AMI 


Total de l’actif au 31 décembre 1905, ...... Fr. 1547 45 


Resultat peu brillant, car, comme le fait remarquer notre caissier. 
nos ressources ont diminué de 460 fr. 60 sur l’exercice 1904. 

Nous nous demandons si notre société ne pourrait pas essiyer, 
pour augmenter ses ressources, de créer des cotisations supplemen- 
taires, mais fucultatives, pour un montant laissé libre à chaque 
membre. Ce moyen est employé dans quelques societes qui se feliciteni 
de l’avoir adopté. Nous trouvons du reste la cotisation actuelle lieu 
modeste pour tous les avantages que notre Société nous procure sous 


tant de rapports. 








— 427% — 


Nous terminons en remerciant notre dévoué caissier, M. Th. Gross- 
mann, pour tout le zèle qu'il met à remplir consciencieusement ses 
ingrates fonetions. Nous vous prions de lui donner décharge avec 
ruincreiements. 

La Chaux-de-Fonds, 17 septembre 1906. 


A. Micnaup. Georges GALLET. 


Extrait des procés-verbaux du Comite. 


Seance du 13 nocembre 1906. — MM. Henri pe CASTELLANE, à Paris. 
iprésentè par MM. Bordeaux et Strehlin): Max SEILER, caissier de 
bunque, à Asnières, Seine (présenté par MM. Strwhlin et Jarrys), et 
\lfred Brunner, Dt med. à Winterthour (présenté par MM. Stræhlin 
ut Grossmann), sont admis au nombre des membres actifs. 


XXVIII" Assemblée générale, tenue à Bâle 
les 19 et 20 octobre 1907. 


Lia séance, convoquée au Schützenhaus, est ouverte à 6 heures, sous 
In présidence de M. Paul-Ch. Stroehlin. 

Sont presents : MM. P.-Ch. Strehlin, president, et Th. Grossmann, 
trésorier, représentant le comité; MM. Babut, Bally-Herzog, Berga, 
Blumer-Egloff, Briiderlin, Conchon, Dominicé, Dreyfus, Frey, 
(in]let, Geigy, Grunau, Haas, Henrioud, Iklé-Steinlin, Imhoof-Blumer, 
Lugrin, Meyer, Michaud, van Muyden, Ribary, de Rivaz, Rellin, Ruegg, 
Sattler, Thilo-Schmidt, Walch, auxquels viennent s’adjoindre le len- 
demain MM. Geissler et Tissot. Au total, 31 membres. 

Le president excuse M. Jarrys, secrétaire, empêché de se rendre à 
Bâle, et donne lecture des lettres d’excuse de MM. P. Bordeaux, 
Unhorn, Lehr et Lang-Schneebeli. 

M. le president mentionne les pertes que la société a faites par le 
dees de quatre membres : MM. W. Bachofen', à Bale; Louis Le 


Voir p. 430. 


— 455 — 


Roy. à Berne; Jules Meili, à Zurich, et Hans Riggauer, à Munich !. 
Ces trois derniers se sont signales par des travaux remarquables con- 
cernant la numismatique. 

Quatre candidats sont ensuite reçus membres actifs de la société. Ce 
sont : MM. TuÙico-Scuminr, bureau technique, à Zurich (présenté par 
MM. Streehlin et Grossmann); Philippe Moricanp, a Paris (pré- 
sente par MM. Demole et Strehlin), et JAacoT-GuiLLARMOD, graveur à 
Genève (présenté par MM. Stroehlin et Grossmann). M. Thilo-Schmidt 
étant present à la séance, M. le président lui souhaite une cordiale 
bienvenue. 

Le rapport du trösorier et celui des verificateurs des comptes sont 
lus et adoptés à l’unanimité. 

La cotisation pour 1908 est maintenue au chiffre de 15 francs. 

Messieurs les vérificateurs des comptes, ayant rempli leur mandat 
pendant trois années, demandent à être remplacés dans ces fonctions; 
l'assemblée désigne pour leur succéder MM. le D" G. Grunau et Charles 
Fontanellaz, tous deux à Berne. 

Les villes de Vevey ou d’Yverdon sont proposées comme lieu de la 
prochaine assemblée générale. M. Henrioud fait valoir les avantages 
d’Yverdon et promet que la société y recevra le meilleur accueil; ce 
choix est ratifié par les membres présents. 

M. F. Haas, de Lucerne, propose la création d’une carte de légiti- 
mation pour les sociétaires, de façon à leur faciliter l'accès des musées 
et cabinets de numismatique qu'ils pourraient être appelés à visiter. 
Cette proposition est appuyée par le président qui l’étudiera ct fera 
en sorte de soumettre un projet définitif lors de la prochaine réunion. 

M. le président s'excuse du fait qu'aucune livraison n'a pu être 
envoyée aux membres dans le courant de l’année écoulée. IT déelare 
que ses travaux personnels l’absorbent toujours davantage et demande 
qu'on veuille bien lui adjoindre un ou plusieurs membres pour l'aider 
dans le travail de rédaction de la Revue. Cet appel reste sans écho 
parmi les membres présents. 

M. Geigy, prenant la parole au nom de ses collègues de Bâle, souhaite 
la bienvenue aux membres présents: il regrette de n’avoir pu préparer 
un programme où la numismatique ait la part prépondérante, car le 
cabinet des médailles de Bâle n’est pas visible en ce moment, pour 
cause de remaniements dans la classification. Les sociétaires devront 


' Voir p. 133. 











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se contenter de visiter les autres musées et les collections particu- 
lières. 

La séance administrative est levée à 7 heures et l'on passe au souper. 
très animé, pendant lequel les participants sont heureux de retrouver 
d'anciennes connaissances et de former de nouvelles relations. 

Il est procédé à la distribution du jeton gravé par M. Hans Frei 
et frappé pour l'assemblée; l’auteur reçoit des compliments bien 
mérités pour le petit « Erasme » qu'il a su rendre avec le talent que 
chacun connait. 

Vient ensuite le tour des communications personnelles, avec cxpo- 
sition de pièces remarquables. M. Strehlin, entre autres raretés de 
premier ordre, présente un thaler de Bâle, de 1548, jusqu'ici inédit, qu'il 
a eu le privilège d'acquérir dans le courant de l’année. Il est donné 
lecture d’une note de M. Demole, concernant l'énoncé des légendes 
numismatiques. (Voir Revue Numismatique, 1907, p. xcvi.) 

MM. Brüderlin et Geigy, qui ont chacun des trésors accumulés dans 
leurs cartons, se sont fait un plaisir d'apporter de magnifiques spéci- 
mens de la série bâloise, tant de la Ville que de l'Évêché. La soirée 
se prolonge ainsi agréablement jusqu’à minuit. 

L'ordre du jour du dimanche, très charge, débuta par une visite 
chez M. Hans Frei, lequel fit les honneurs de son atelier moderne 
de graveur. On admira en détail la série de ses œuvres, dont 
la plupart ne sont pas dans le commerce. La réputation de cet 
artiste n'est plus à faire, aussi lui dirons-nous simplement un 
cordial « merci » pour l'heure délicieuse qu'il a fait passer à ses 
visiteurs. 

Les sociétaires se rendent ensuite au Musée historique, au Barfüsser- 
platz, pour admirer les objets intéressants et précieux qui y sont ren- 
fermés, puis de là à l'Hôtel de Ville, dans la salle du Conseil de 
bourgoisie, où a lieu, à 11 heures et demie, la séance générale publique, 
dans laquelle on entend la lecture de deux intéressants mémoires, l’un 
de M. le Dr Alfred Geigy sur les Monnaies anciennes de la Suisse, 
mentionnées dans les mandats monétaires etrangers, et l'autre de 
M. le D" G. Grunau sur le Crime de fuux-monnayage et les pénalités 
qu'il encourail dans le passé. Le banquet officiel a lieu ensuite au 
Casino; les autorités de Bâle s’y firent représenter par M. le prof. 
Stückelberg. 

L’aprés-midi fut consacrée à visiter les ruines romaines de Basel- 
Angst sous la conduite de M. Geigy, qui donna les explications les 











= ie 


plus détaillées sur les fouilles entreprises par une société dont le siège 
est a Bale. 

Apres une courte excursion dans la petite eite de Rheinfelden, les 
participants rentrerent à Bale et se séparérent en se donnant rendez- 
vous & Yverdon en 1908. 


Rapport du trésorier pour l’exercice 1906. 


MERSIEURS ET CHERS COLLEGUES, 


Depuis plusieurs années votre trésorier n’a pu vous présenter que 
des comptes soldant régulièrement par un déficit, ce qui n'était pas 
normal pour la bonne marche des affaires de notre société. La der- 
niere assemblée générale, tenue à Berne a changé notre situation 
financière de telle sorte que nous pouvons vous annoncer une position 
bien différente : 


Bilan comparatif : 


I. Dépenses 1905 1906 
Impressions et illustrations....... Fr. 2620 30 Fr. 1220 80 
Frais généraux. ....,........... » 529 50 » 422 45 
Bibliothèque dalai Ca a AL an Ue » 30 —- » —- — 
Caisse (solde débiteur) .......... » 547 45 » 2022 95 

TOUR ca when bs Fr. 3727 25 Fr. 3666 20 

II. Recettes 1905 1906 

Cotisations annuelles............ Fr. 1910 --- Fr. 1850 — 

» arrierées ,.....,..... » SO — » 40 — 
Abonnements à la /Mteette.......... » 172 50 » bio 
Droits d'entrée ................. » 80 — » 10 —- 
Cotisations volontaires extraordin . » — — » 761 -- 
Vente de publications ... ....... > 240 25 » 46 50 
Annonces ..................... » 30 — y 50 — 
Interets 82.2. re] » 56 85 » 31 90 
Frappe de médailles ............ » 149 60 » 188 35 
Caisse (solde de l'exercice precédent) » 1008 0a » 547 45 


Total. ....... Fr, 3727 25 Fr. 3666 20 


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428 — 


En examinant le bilan comparatif des exercices 1905 et 1906, nous 
trouvons que les recettes ordinaires ont encore diminué dans une 
faible proportion, mais par contre les dons généreux d’un grand 
nombre de nos sociétaires nous ont procuré un supplément de 761 fr. — 
qui est suffisant pour nous sortir de tous nos embarras antérieurs. 
Nous disposons d’un solde actif de 2022 fr. 95 qui est très élevé, mais 
il ne faut pas oublier que nos dépenses ordinaires ont été extrêémement 
réduites, car nous n'avons dépensé pour nos impressions et illustra- 
tions que 1220 fr. 80, c'est-à-dire environ la moitié de la somme d’une 
année normale. 

Il n'est pas de mon ressort de vous expliquer les causes de cette 
économie forcée, qui est certainement regrettable au point de vue de 
nos publications. Notre président vous a déjà donné les raisons qui 
sont la cause des retards dans la livraison de notre périodique ; espé- 
rons qu'il se trouvera bientôt une solution permettant de reprendre 
normalement l'envoi de nos publications. Nous n'avons rien à craindre 
pour l'avenir avec l’augmentation de la cotisation annuelle portée a 
15 fr. — à partir de l'exercice 1907, suivant décision de l’assemblée 
générale de Berne en 1906. 

Nos fonds de réserve, sous forme de diverses obligations, sont 
restés les mêmes, soit un millier de francs déposés chez notre banquier, 
M. IL Boveyron, suivant l'attestation de ce dernier. 

En terminant, nous adressons nos remerciements sincères à toux les 
membres qui nous sont restés fidèles et particulièrement aux généreux 
donateurs des contributions volontaires, qui nous ont permis de sortir 
de la crise, laquelle menacait de nous ruiner l’année dernière. 


Genève, 7 octobre 1907. 


Th. Grossmann, lrésorver. 


Rapport des verificateurs des comptes. 


MoNSIEUR LE PRÉSIDENT ET MEXSIEURS, 


Les soussignés, nommés vérificateurs des comptes à la dernière 
réunion de notre société, à Berne, se sont acquittés de leur tâche le 
12 octobre dernier. 

Ils ont pointé les entrées ct sorties de la caisse, vérifié les postes 
du bilan et reconnu le tout parfaitement en règle. Ils vous proposent 











— 429 — | 


d'en voter la ratification et de donner décharge au caissier avec iles 
remerciements bien mérités pour ses bons services et le dévouement 
qu’il témoigne à la société depuis de longues années. 

Ceci dit, permettez-nous, Messieurs, de vous faire remarquer que si 
nos comptes, pour cet exercice, bouclent par un boni, cela tient ii 
deux raisons : | 

1° Un excédent de recettes sur les autres annnées, provenant de |: 
cotisation volontaire et qui a produit 761 fr. Remarquons en passant 
que cette jolie somme cst le produit de vingt souscripteurs seulement. 
Nous supposons que la souscription reste ouverte et nous espérons «ue 
les membres de la société qui ne l’ont pas encore fait verseront égalw- 
ment leur obole à la caisse. 

2° Le boni provient également d’une diminution des dépenses, «lu 
fait qu'il y a eu une interruption de la publication de notre Revie, 
dont nous ignorons les causes. Nous espérons que, grace à l’augmenta- 
tion du chiffre des cotisations annuelles ainsi qu’au produit de |i 
souscription volontaire, nous pourrons reprendre d’une maniòre 
suivie notre publication. C'est avec plaisir que nous avons appris 
par une circulaire du comité que les chapitres consacrés dans 
notre Revue aux trouvailles et à la revue des périodiques seraient 
à l'avenir réduits au strict nécessaire. De cette façon nous opereruns 
une économie appréciable sans diminuer l'intérêt et la valeur de 
la Revue. 

Nous concluons, Messieurs, en vous proposant l’adoption des com} 
tes qui vous sont présentés, avec remerciements au trésorier. 


La Chaux-de-Fonds, le 12 octobre 1907. 


Georges GALLET. 
MicHaun. 


— 430 — 


Nécrologie. 


W. BACHOFEN-BURCKHARDT 


Im Sommer des vergangenen Jahres ist ein Mitglied unserer Gesell- 
schaft aus den Reihen der Lebenden geschieden, das dieser seit den 
»rsten Jahren nach der Gründung angehört hat und das als Schöpfer 
einer der schönsten unter den bestehenden Sammlungen von alten 
Schweizerprigungen wohl einige Worte ehrenden Nachrufs in diesen 
llüittern verdient. 

Wilh. BACHUFEN-BURCKHARDT, von Basel, geb. 1853, entstammte 
cinem Geschlecht, in welchem das Sammeln von Werken alter Kunst 
Au «len Familientraditionen gehört. 

Sein Ur-Grossvater — Herr J. Bachofen-Burckhardt — und, 
ich dessen Tod, sein Grossvater — Herr J.-J. Bachofen-Merian — 
waren die Besitzer einer weit über die Grenzen Basel’s hinaus 
hokannten Gallerie von alten Gemälden, namentlich der holländischen 
Schule. 

Ebenso war sein Vater, Herr W. Bachofen-Vischer, ein kenntniss- 
reicher Sammler, der die künstlerisch-vornehme Ausstattung der 
Itiume des « Weissen Hauses » am Rheinsprung durch umfangreiche 
rwerbungen aus allen Gebieten der Kleinkunst weiter ausgestaltete. 

Die Besucher der « Historischen Ausstellung für das Kunstgewerbe », 
lie 1878 in Basel abgehalten wurde, werden sich einer Auslese von 
oıwa fünfzig Stück der interessantesten Prunkgefässe aus seinem Besitz, 
die damals zur Schau gelangten, erinnern — teils alte Originale, teils 
Xnehbildungen solcher, letztere zumeist aus der Werkstätte des Hof- 
«ilberarbeiters Wollenweber in München. 

kibenso gewählt war seine — bei jenem Anlass nicht ausgestellte — 
sammlung von Taschenuhren, die wertvollste Specimina aller Formen 
ul Zeiten — vom dieken Nürnberger « Ei » des sechzehnten Jahr- 
hunderts bis zu den mit Emailminiaturen geschmückten zierlichen 
Arbeiten des achtzehnten Jahrhunderts — enthielt. 

Mine solche Umgebung war dazu angetan, frühzeitig in unserem 
verstorbenen Collegen das Verständniss und den Sinn für die Erzeug- 
lisse der Kunst vergangener Zeiten zu wecken und, noch in den 
Sehuljahren stehend, hat dieser denn auch den ersten, bescheidenen, 











— 431 — 


Grund zu einer eigenen Sammlung, dem spiiter so gliinzende Dimen- 
sionen annehmenden numismatischen Kabinet, gelegt. 

Dass sich der angehende Kunstliebhaber speziell dem numis- 
matischen Sammelgebiet zugewandt hat, mag — wie er selbst zu 
sagen pflegte — mit seinen Grund darin gehabt haben, dass er unter 
seinen Vorfahren mütterlicherseits die bekannten Basler Goldschmiede 
Handmann zählte, deren einer auch Stempel zu Basler Medaillen 
(H 1292, 1293) angefertigt hat. 

Die ersten Erwerbungen von besseren Stücken machte Bachofen 
Ende der 1860er und Anfangs der 1870er Jahre bei Antiquar Woog, 
freundlichen Angedenkens, in Bern; zum Mitbewerb um die Raritäten 
der 1868 — gleichfalls in der Bundesstadt — zum Verkauf ausge- 
botenen Sammlung R. Jenni langte sein Taschengeld damals noch 
nicht ! 

In Basel selbst war zu jener Zeit wenig zu finden ; unserer späterer, 
verdienter, Präsident, Herr Alb. Sattler, hatte zwar bereits sein 
Münzengeschäft eröffnet, befasste sich aber in jener ersten Periode 
fast ausschliesslich mit der antiken Numismatik. 

Es folgten die Jahre, in welchen der verstorbene Freund zu seiner 
geschäftlichen Ausbildung in Lyon, London und Mailand weilte. 

In letzterer Stadt speziell scheint er eifrig dem Sammeln der 
interessanten italienischen Prägungen des fünfzehnten und sechzehnten 
Jahrhunderts obgelegen zu haben — die weit wertvolleren Guss- 
medaillen aus der gleichen Zeit liess er, was er später oft bedauerte, 
ziemlich unbeachtet —; auch die zusanımengebrachten Suiten blieben 
jedoch nicht lange in seinem Besitz, indem er die ganze Reihe 
— später gleichfalls ein Grund zur Reue — nach seiner Rückkehr in die 
Heimat an ein Schweizerstiick (wenn ich nicht irre, den Doppelthaler 
von 1596 des Basler Bischofs Jacob Christoph Blarer von Wartensec) 
an Zahlung gab. | 

Anfangs der 1880er Jahre nach Basel zurückgekehrt und Teilhaber 
im väterlichen Geschäfte geworden, war Bachofen nun in der Lage 
andere Beträge wie zur Schulzeit für die Vermehrung seiner Sammlung 
zu verwenden, und die Auctionen Garthe (1884), Graffenried von 
Burgistein (1884), Gutheil (1885), Missong (1885) lieferten ihre 
schönsten Schweizerstücke in die Cartons unseres Collegen. 

Von der Mitte der 80er bis gegen Ende der 90er Jahre ging sodann 
kaum eine Versteigerung in Frankfurt und München vor sich, ohne 
ihren Tribut zur Ergänzung der prächtigen Serien des Bachofen’schen 


— AW — 


« Thalerkabinets » (Bachofen beschriinkte sich, nach dem Vorbild von 
Schulthess-Rechberg’s, bei seinen Erwerbungen von Silbermiinzen 
in der Hauptsache nur auf Stücke bis zum « Dicken », inclusive, 
hinunter) zu zollen. 

Schliesslich entstanden Reihen, die — namentlich, was die interes- 
santen Prägungen der Städte Bern, Freiburg und Solothurn, sowie der 
Urkantone, von der Wende des fünfzehnten bis um die Mitte des 
sechzehnten Jahrhunderts, und der « geistlichen Ilerren » betrifft — 
beinahe lückenlos waren und die Sammlung in den vordersten Rang 
unter den damals in der Schweiz existirenden privaten Kabineten 
rücken liessen. 

Seit Anfang der 90er Jahre, nachdem die Suiten der heimatlichen 
Stücke auf einem solehen Punkt der Vollzähligkeit angelangt waren, 
dass die Auetionen nur noch selten etwelche Bereicherung brachten, 
hatte Bachofen sein Sammelgebiet erweitert und auch die Serien der 
elsiissischen Münzberechtigten, der deutschen und oesterreichischen 
geistlichen Herren, sowie einige Spezialitäten, wie die Albrecht von 
Wallenstein’schen Stücke, in dasselbe einbezogen. 

Auch diese Reihen weissen eine Fülle von Raritäten auf. 

Bachofen’s Sammeltätigkeit beschränkt sich jedoch nicht auf sein 
numismatisches Kabinet. 

Neben dem weiten Gebiet der Keramik, das in seinen Sammlungen 
namentlich durch einige exquisite Stücke deutscher Provenienz ver- 
treten war, war es besonders die den hohen Stand des schweizerischen 
Kunsthandwerkes während der ersten Hälfte des sechzehnten Jahr- 
hunderts so glänzend dokumentirende Glasmalerei, der er grosses 
Interesse entgegenbrachte und deren Erzeugnisse in einer ansehn- 
lichen Zahl der prachtvollsten Exemplare seine Gemächer schmückten. 

Die Mehrzahl dieser Scheiben stammte aus — wenigstens, was die 
erfolgreiche Sammeltätigkeit betrifft — illustrem Vorbesitz. 

So hat das Eingreifen unseres verstorbenen Collegen manch’ 
wertvolles Produkt schweizerischer Kunsttätigkeit vergangener 
Tage vor dem Verschleppen in's Ausland bewahrt, auch manch’ 
bereits verloren gewesenes Stück für die Heimat zurückerobert. 
Möge es uns nie an Mitbürgern fehlen, die reichen Mitteln 
ähnliche edle Verwendung geben! R. B. 


ze AI 2 


HANS RIGGAUER 


M. le professeur D" Hans Rigygauer, conservateur du Cabinet de 
numismatique de Munich, est mort le 5 avril 1907, dans sa ville natale 
à Page de cinquante-huit ans. Il laisse plusieurs travaux estimés : Die 
Münzen und Medaillen des Fürstbisthums Preising, 1882; Die Minzen 
Friedrichs mit der leeren Tasche, 1899, et d’autres notices qui ont 
paru, pour la plupart, dans les Mettheilungen der Bayerischen 
numismatischen (resellschaft. Le travail le plus important auquel il ait 
attaché son nom est consacré & la numismatique de Baviere : Die 
Medaillen und Münzen des Gesamthauses Wittelsbach, 1897 a 1901. 

Grâce à son érudition et à l’aménité de son caractère, Riggauer sera 
vivement regretté de ses collégues de la Société bavaroise de numis- 
matique, dont il fut l’un des membres fondateurs, comme aussi de tous 
ceux qui ont eu le privilege de correspondre avec lui. La Société 


suisse de numismatique perd en lui un membre honoraire nommé dès 
le début, en 1879. 























PAUL-CHARLES STR(EHLIN 


Au moment de terminer ce fascicule, nous avons le profond 
chagrin d’annoncer la mort de celui qui fut a la fois Je fondateur 
de cette Revue et le président pendant dix-huit ans de la 
Société suisse de numismatique. 

Streehlin incarnait à tel point notre Société et l'organe qu'il 
avait pris tant de peine à developper, que la perte que nous 
venons de faire nous parait immense. 

Par l’étendue de ses connaissances et la sûreté de ses infor- 
mations, il était notre tête ; l’activité de son esprit et sa grande 
facilité de travail en faisaient notre bras droit; grâce à son iné- 
puisable bonté, nous avions en lui l’ami sûr, le confident de nos 
difficultés, le guide devoue sur lequel toujours nous pouvions 
compter... : 

On comprendra qu’il nous soit impossible aujourd’hui de 
consacrer à la vie et à l’activité de notre ami une notice assez 
detaillee et qui soit digne de lui; elle paraitra dans notre 
prochain fascicule. 





Le Comrré. 


REVUE NUM. T. XI. 28 





Bibliographie. 
Le Monete di Venezia descritte ed illustrate, da Nicolo PaPADOPOLI- 
ADOLBRANDINI, coi desegni di C. Kunz. Parte H, da Nicolò Tron a 
Marino Grimani (1472-1605). Venise, 1907, in-4° de 840 pages, avec 

51 planches. 

Nous avons rendu compte, en son temps !, de la première partie de 
cette importante publication qui a donné l’histoire du monnayage de 
Venise, des l’origine sous Louis-le-Pieux, jusqu’au regne du doge 
Christophe Moro (1462-1471). | 

Depuis lors et pendant treize années, l’auteur a continué de 
patientes recherches, recherches d'archives surtout, car, pour ce qui 
est des monnaies, il les avait presque toutes sous la main, soit au 
Musée municipal de Venise, soit dans sa propre collection, une des 
plus complètes qui existent en monnaies venitiennes. 

Aujourd’hui, il nous donne la seconde partie de cette publi- 
cation, qui s'étend de Nicolas Tron (1472-1474) à Marin Grimani 
(1595-1605). Le plan de cet ouvrage est connu. Pour chaque doge, 
M. Papadopoli donne l’histoire du règne, les principaux événements 
politiques qui l'ont signalé, puis les ordonnances monétaires, établis- 
sant le titre, le poids et parfois le type des monnaies décrétées, ainsi 
que la valeur relative des pièces les unes vis-à-vis des autres. Viennent 
ensuite les descriptions, où, pour chaque espèce de monnaie, on trouve 
le titre, le poids en grammes et en grains vénitiens. Le chapitre se 
termine par une liste bibliographique des ouvrages où se trouvent 
mentionnées ou décrites les monnaies du règne par des auteurs 
précédents. 

Après le chapitre final, on trouve parfois un cul-de-lampe sous 
forme d’une bulle ducale appartenant au doge dont on vient de traiter 
les monnaies. 

Il y a donc autant de chapitres détachés qu'il y a de doges et, dans 
chacun d’eux, l’auteur reprend chaque monnaie traitée au chapitre 
précédent, en indiquant chaque fois le titre, le poids et, s’il y a lieu, 
les modifications qui y ont été apportées. Il en résulte sans doute 
quelques répétitions et obligation pour le lecteur qui suit les desti- 
nées d’une monnaie de chercher ce qui la concerne dans une foule 
d’endroits différents. 


1 Rerue suisse de nronmismatique, 4° année, 1894, p. 77. 





— 435 — 


On comprend bien que l’auteur ne pouvait guère traiter autremeni 
son sujet. Il est vrai qu'il aurait pu briser les suites historiques au 
profit de l’histoire d’une même monnaie: il a préféré briser l’histoire 
de la monnaie et conserver intactes les suites historiques, et nous nv 
pouvons pas l’en blämer, d'autant plus que les tables de la fin «lu 
volume conduisent promptement aux endroits de l’ouvrage ui 
traitent successivement du même sujet. 

Les renseignements que fournit cette belle étude sur les monnaies 
de Venise sont donc infiniment variés et précieux. Voici quelques 
notes, prises au cours d’une première lecture. Nous plaçons en regni) 
du nom du doge celui des nouvelles monnaies battues sous son règne. 
avec quelques renseignements sur la partie metrologique. 


NıcoLas Tron (1472-1473). Le ducat, à '°°/1000, du poids de 3 gr. hi 
qui, dès l’origine jusqu’à Marin Grimani et plus tard encore, 
conserve le même titre et à peu près le même poids. On se 
rappelle que le premier ducat fut frappé en 1284 par Jean 
Dandolo, tandis que le premier florin avait été frappé à 
Florence en 1252 et la première monnaie d’or depuis 
Charlemagne, l'augustale, par Frédéric II, pour son royaume 
sicilien, avec le concours des graveurs anonymes d’Amalti, 
en 1231. 

La lire ou trona d'argent et la demi-lire, à 0,948, du 
poids de 6 gr. 52 et 3 gr. 26. 

Le soldino, de même titre, du poids de 0 gr. 326. 

Le double-bagattino, de billon, du poids de 0 gr. 578. 

Le bagattino, de cuivre, du poids de 2 gr. 58. 

NicoLas MarceLLo (1473-1474). La demi-lire prend le nom il 
marcello et gardera par la suite cette dénomination. 

Pierre MocenIGo (1474-1476). La ire se nomme mocenigo et gardera 
cette dénomination. 

AUGUSTE BARBARIGO (1486-1501). Le quatirino-bianco, pour Veronn 
et Vicence, monnaie de billon, au titre de 0,156, du poil: 
de 0 gr. 621. 

Le denier, pour Brescia, en billon, au titre de 0,156 et ili 
poids de 0 gr. 375. 

Le denier, pour Vérone et Vicence, en Dillon, à 0,052. iu 
poids de 0 gr. 452. | 





— 436 — 


Léoxarp LORÉDAN (1501-1521). Le demi-ducat, au même titre que le 
ducat, du poids de 1 gr. 753. 

Les seize, huit et quatre-soldi, au titre de 0,948, du poids 
de 4 gr. 87, 2 gr. 44 et 1 gr. 22. 

ANDRE Gritti (1523-1528). L’ecu d'or, au titre de 0,917, du poids de 
3 gr. 40. Le demi-écu, au même titre, poids 1 gr. 70. Le 
dix-huit-soldé, à 0,948, du poids de 4 gr. 48. Le neuf-sold:, 
au même titre, poids 2 gr. 44. Le quatre-et-demi-soldi, au 
même titre, poids 1 gr. 22. Le sir-soll;, même titre, 
poids 1 gr. 625. Le guatre-soldi-nouveau et le deux-soldi- 
nouveau, au même titre et du poids de 1 gr. U8 et 0 gr. 541. 

François Doxa (1545-1553). Le ducat prend le nom de sequin. 

JÉRÔME FriuLi (1559-1567). Le nom de ducat désigne une monnaie 
d'argent, au titre de 0,948, du poids de 32 gr. 90; le demi- 
ducal, au même titre et du poids de 16 gr. 45; le quart-de- 
ducat, au même titre, du poids de 8 gr. 22. 

Pierre Lorepan (1567-1570). Le quart-de-sequin, au même titre que 
le sequin, du poids de 0 gr. 873. 

ALovs Mocenigo (1570-1577). Le double-sequin, au même titre que 
le sequin et du poids de 6 gr. 98. Le quarante-soldi, soit 
deux lires, premier type, au titre de 0,948 et du poids de 
9 gr. 04. Second type, de Sainte-Justine, au méme titre et 
de méme poids. 

SEBASTIEN VENIER (1577-1578). Le vingt-soldi, au type de Sainte- 
Justine, au titre de 0,948, du poids de 4 gr. 52. 

NicoLas DE PoxTE (1578-1585). L'écu-de-huit-lires, au type de 
Sainte-Justine, à 0,948, du poids de 36 gr. 38. Le demi-écu, 
le quart-d’ecu, le huitieme-décu et le seizieme-d’ecu, du 
poids de 18 gr. 19, 9 gr. 09, 4 gr. 54 et 2 gr. 27. 

L'écu-à-la-croix de six lires, même titre, du poids de 
31 gr. 82; le demi-écu-à-la-croir, même titre, poids 
15 gr. 91. 

-Pascan Cicogna (1585-1595). Le trente-denrième-d'écu de six soldi, 
au type de Sainte-Justine, méme titre que ci-dessus et poids 
18 gr. 13. 

Marin Grimani (1595-1605). La guzetta, de deux soldi, au type de 
Sainte-Justine, titre 0,948 et poids 4 gr. 54. 

Il nous faudrait encore parler des monnaies anonymes, dont la plus 
ancienne est un bagullino concave, sans initiale, mais qu'on attribue 


— 437 — 


généralement à Christophe Moro (1462-1471), puis des series dont un 
grand nombre portent les initiales de l’intendant de la Monnaie, 
pièces frappées soit pour Venise et pour l'État entier, soit seulement 
pour les possessions de terre ferme et d’outremer. 

Apres la partie numismatique proprement dite, viennent 180 pages 
de documents provenant des archives de l'État. Ces documents sont, 
pour la plupart, extraits des Registres du Conseil des Dix ou de 
ceux des délibérations du Senat. On trouve enfin des tables indiquant 
la valeur des monnaies d’argent et d’or, aux differentes époques, la 
liste des intendants de la Monnaie, le temps pendant lequel ils ont 
fonctionné et les lettres dont ils signaient les monnaies. 

L’auteur a cru devoir terminer son livre en indiquant le prix actuel 
des monnaies de Venise, renseignements qui seront sans doute appré- 
cies des collectionneurs. 

L'ouvrage de M. Papadopoli est superieurement illustré par 51 
planches, gravées jadis par l’antiquaire C. Kunz. On ne saurait desirer 
mieux. L’impression typographique du texte, due a la librairie Emiliana, 
est fort soignée, et le reproche que nous adressions dans le temps a 
l’auteur, ou plutôt à son imprimeur, d’avoir assez faiblement rendu les 
légendes en caractères gothiques, n’est certes plus à faire aujourd’hui. 

Remercions l’auteur, en terminant, pour le beau monument qu'il 
vient d’élever à sa patrie, ainsi qu’à la numismatique italienne, ct 
souhaitons-lui bon courage pour achever cette magistrale publication. 

Euc. D. 


Bibliothèque. 





Ouvrages reçus de juin 1906 à fin mars 1907'. 
PÉRIODIQUES 


ALLEMAGNE. Berliner Miinzbl., neue Folge. 1906, n°8 54— 60 ; 1907, n°5 61—64. 
Blätter für Münzfreunde, 1906, n° 5—12; 1907, n°5 1—5. 
Mittheilungen der bayer. numismatischen Gesellschaft, XXVE année, 

1906-1907, in-8 de XII et 85 p. avec 1 carte et 6 pl. 

Sitzungsberichte der numismatischen Gesellschaft zu Berlin, 1906. 
Berlin, 1906, br. in-8 de 34 p. avec fig. dans le texte. Extr. de la 
Zeitschrift für Numismatik, t. XXVI. 

Zeitschrift für Numismatik, t. XXV, liv. 4. (AL Paul-Ch. Stroehlin.) 


! Les envois doivent être adressés au local, rue du Commerce, 5, a Geneve. 


_ 438 — 


ANGLETERRE. Monthly numismatic Circular, t. XIV. 1906, liv. 163—168; 
t. XV, 1907, liv. 169—173. 

Numismatic Chronicle (the), 1906, liv. 2—4. 

AUTRICHE. Archiv für Bracteatenkunde, t. IV. Bogen 20 —22. 

Jahrbuch der k. k. heraldischen Gesellschaft « Adler », nouv. série, t. XVI, 
in-4 de 202 p. avec 1 pl. 

Mittheilungen der oesterr. Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde, 
1906, liv. 5—12 ; 1907, liv. 1-2. 

Monatsblatt der k. k. heraldischen Gesellschaft « Adler » in Wien, t. VI. 
n°8 6-13, 15—16. . 
Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft in Wien, t. VII, n®® 6—14. 
Numismatische Zeitschrift,t. XXXVII, 1905, in-8 de XV et 263 p. avec 2 pl. 
Numizmatikai Közlöny, a magyar numizmatikai tirsulat meglizasabol, 

1906, n°5 3-4; 1907, n° 1. | 
Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde, t. I, liv. 3—4. 
BELGIQUE. Revue belge de numismatique, 1906, liv. 3—4; 1907, liv. 1—2. 
Etats-Unis D'AMÉRIQUE. American Journal of archaeology, second series. 
The Journal of the archaeological institute of America, 1906, t. X, liv. 1—2, 
4 et suppl. 
American Journal of numismatics and Bulletin of american numismatic 
and archaeological Societies, t. XL, liv. 4; t. XLI, liv. 1—2. 
Boston medical library. Twenty-sixth annual report. Boston, 1901, 
br. in-8 de 47 p. 
Twenty seventh and twenty-eighth annual report. Boston, 1904, br. in-8 
de 19 p. 

France. Administration des monnaies et médailles. Rapport uu ministre 
des finances. Onziéme année, 1906. Paris, 1906. in-8 de XXXIX et 
411 p. avec 4 pl. (L’administration de la Monnaie.) 

Bulletin de numismatique, t. XIII, 1906, liv. 3—8. 

Correspondance historique et urchéologique (la), XIIl® année, liv. 148—156. 
Gazette numismatique francatse, 1905, liv. 3—4. 

Revue numismatique, 4° série, t. X, 1906, liv. 2—4. 

Revue savoisienne, 1905, liv. 4; 1906, liv. 1—2. 

HoLLanpe. Tijdschrift van het koninklijk Nederlandsch Genootschap coor 
munt- en penningkunde, XIVe année, 1906, liv. 3—4; XVE année, 1907. 
liv. 1. 

ITALIE. Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 4° année, 1906; 
liv. 5—12; 5* année, 1907, liv. 1—2. 

Rassegna numismatica. 3° année, 1906, n°° 2— 6. 
Rivista italiana di numismatica, X1X® année, 1906, liv. 2-4. 

Suisse. Anzeiger für schweizerische Altertumskunde (Indicateur d’antiquites 
suisses) : neue Folge, t. VIII, 1906. 

Archives héraldiques suisses, XX© année, 1906. 





_ 439 — 


Blätter für bernische Geschichte, Kunst- und Altertumskunde, 2. Jahrgang. 
2. Heft. Bern, 1906, br. in-8 avec fig. et portrait. 

Bulletin de la Société d’histoire et d’archeologie de Genève, t. III, 
liv. 1. 

Jahrbuch für schweizerische Geschichte, t. XXXI, 1906. 

Jahresbericht der histor.-antiquar. Gesellschuft von Graubünden, XXXV. 
Jahrgang, 1906. Chur 1906, in-8 de 199 p. 

Journal des collectionneurs, organe mensuel consacré à l'étude des collec- 
tions historiques, documentaires et artistiques, 2° année, 1905-1906, 
liv. 20—24; 3° année, 1906-1907, liv. 25 —33. 

Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de lu Suisse 
romande, 2° série, t. VII, in-8 de XIX et 558 p. 

Afittheilungen der antiquarischen Gesellschaft in Zürich, t. XXVI, liv. 4-5. 

Musée national suisse à Zurich. XIV® Rapport annuel présenté au 
Département fédéral de l'Intérieur et rédigé au nom de la Commission 
par la direction, 1905. Zurich 1906, MES de 119 p: avec 1 portrait et 
5 pl. (Direction du Musée.) 

Musée neuchatelois, XLIII" année, juillet-décembre 1906; XLIV® année, 
janvier-avril 1907. 

Quellen zur schweizer. Geschichte, herausgegeben von der allgemeinen 
Geschichtsforschenden Gesellschaft der Schweiz, t. XXV. Basel, 1906, 
in-8 de CXX et 641 p. 

Revue suisse de numismatique, t. XIII, liv. 1, 2° partie. 

Taschenbuch der historischen Gesellschaft des Kantons Aargau für das 
Jahr 1906. Aarau 1907, in-8 de 160 p. avec 1 portrait. 


OUVRAGES NON PERIODIQUES 


Ambrosoli, Solone, Atlante numismatico italiano (Monete moderne). Milano, 
1906, in-16 de XIV et 428 p. avec 1746 fig. (M. U. Hoepli, éditeur, Milan.) 

Andorfer, Karl. Schiller-Medaillen. Zur Feier des 100. Todestages des 
Dichterfürsten. Zweite Abtheilung. Wien, 1907, br. in-8. 

Bahrfeldt, Dr. Emil. Zur Anhaltischen Münzgeschichte. Wien, 1906, br. in-8 
de 10 p. extr. de la Wiener Numismatische Zeitschrift, 1905. (L’auteur.) 

Castellane, comte de. Le gros tournois de Charles d’Anjou et le gros tournois 
du roi de France uu chätel fleurdelise. Paris, 1904, br. in-8 de 20 p. avec 
fig. dans le texte, extr. de la Revue numismatique, 1904. (L’auteur.) 

— Denier inedit des comtes de Saint- Pol. Paris, 1905, br. in-8 de 5 p. avec 
tig. dans le texte, extr. de la Revue numismatique, 1905. (L’auteur.) 

— Observations sur le classement des premiers florins pontificaux du comtat 
venaissin et d'Avignon. Paris, 1906, br. in-8 de 18 p. avec fig. dans le 
texte, extr. de la Revue numismatique, 1906. (L’auteur.) 











— 10 — 


(inecchi. Francesco. Appunti di numismatica romana. LXXIV-LXXVI, 
LXXVII-LXXVIII, LXXX-LXXXI. Milano, 1906—1907. 3 br. in-8 avec 
pl. et fig. dans le texte, extr. de la Rivista italiana di numismatica, 
1906 et 1907. (L'auteur.) 

Gohl, Odin. Daciai és moesiai pénzek. Pôtlék az éjszukgérégorszagi okori 
penzek corpusakoz. Budapest, 1906, br. in-8 de 16 p. (L'auteur.) 

Grunau, Gustav. Bernische Druck- und Verlagssignete. Bern, 1906, br. in-8 
de 17 p., extr. des Blätter für bernische Geschichte, Kunst und Altertums- 
kunde. (L’auteur.) 

Jonghe, vicomte Baudoin de. Monnaies de Reckheim. Bruxelles, 1906. 
br. in-8 de 10 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Revue belge de numis- 
matique, 1906. (L’auteur.) 

— Deux monnaies brabanconnes du XVII‘ siècle. Bruxelles. 1906. br. in-8 
de 7 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Revue belge de numismatique, 
1906. (L’auteur.) 

Katalogus munt- en penningverzameling van het kon. Ned. Genvotschup voor 
munt- en penningkunde. Amsterdam, 1906, in-8 de VI et 65 p. 

Kull, J.-V. Repertortum zur Münzkunde Bayerns. Dritte Fortsetzung. 
München, 1906, in-8. (Bayerische numismatische Gesellschaft.) 

Lenzi, F., et Guicciardini, G. Un ripostiglio di quattrini a Monte San 
Savino. Orbetello, 1906, br. in 8 de 4 p., extr. de la Rassegna numisma- 
tica, n° 2 de 1906. (M. F. Lenzi.) 

Meili, Julius. Die Werke des Medailleurs Hans Frei in Basel, 1894 —1906. 
Zurich, 1906, br. in-8 de 31 p. avec 6 pl. (L’auteur.) 

Perini, Quintilio. Contributo alla sfragistica trentina. I. Un sigillo di Fer- 
dinando Castelletti, signore di Nomi. Rovereto, 1906, br. in-8 de 6 p. 
avec fig. dans le texte. (L’auteur.) 

— Famiglie nobili trentine. IX. La famiglia Busio-Castelletti di Nomi. 
Rovereto, 1906, br. in-8 de 43 p. avec 2 pl. et un tableau généalogique. 
extr. des Atti dell I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati 
in Rovereto, serie III, t. XII, anno 1906. (L’auteur.) 

— Contributo alla medaglistica tridentina. Milano, 1906, br. in-8 de 4 p. 
(L’auteur.) 

--- Della zecca di Merano e della imitazione del tirolino in Italia. Trento, 
1906, br. in-8 de 16 p. avec fig. dans le texte. extr. de l’Archirio per 
Alto Adige, anno I, fase. I-II (L'auteur.) 

Perini, Quintilio. Rinvenimento di monete longobarde e carolingie presso 
Ilunz. Milano, 1906, br. in-8 de 4 p., extr. de la Rivista italiana di numis- 
matica, 1906. (L’auteur.) 

— Francesco Betta dal Toldo. Rovereto, 1906, br. in-8 de 4 p., extr. du 
Messaggero, dei 12 settembre 1906. (L'auteur.) 

— Famiglie nobili trentine. X. La famiglia Pizzini di Rovereto. Rovereto, 
1906, br. in-8 de 40 p. avec 1 pl. et un tableau généalogique, extr. des 





AN eee 


Atti dell’ I, R. Accademia di scienze, lettere ed urti degli Agiati in Rove- 
reto, série III, t. XII, 1906. (L’auteur.) 

Perini Quintilio. Cesure Festi dei conti di Cumpobruno e Montepiano. 
Necrologiu. Rovereto, 1906, br. in-8 de 7 p. avec 1 portrait, extr. des 
Atti dell I. KR. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agati in Rovereto, 
serie III, t. XII, 1906. (L’auteur.) 

— Pietro car. Squlmero. Necrologia. Rovereto, 1906, br. in-8 de 6 p., extr. 
des Atti dell’ I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati in 
Rovereto, série III, t. XII, 1906. (L’auteur.) 

— Le monete di Merano, Trento, 1906, br. in-8 de 35 p. avec tig. dans le 
texte, extr. de l'Archivio per l’Alto Adige, anno I, 1906. (L'auteur.) 
Rudolph, Ernst. Die Stlber- u. Kupfermünzen deutscher Staaten aus der 
Zeit 1806— 1873 von Auflösung des heiligen römischen Reiches un bis zur 
Wiederaufrichtung dex deutschen Reiches. Dresden. 1906, in-8 de XII et 

313 p. (M. C. G. Thieme, éditeur.) 

Storer, Horatio R. The medals, jetons and tokens, illustrative of obstetrics 
and gynaecology. Newport, 1887, br. in-8 de 14 p., extr. de New-Hugland 
medical monthly. (L’auteur.) 

— The medals of Benjamin Rusch obstetrician. Chicago, 1889, br. in-16, extr. 
du Journal of the american medical association, juin 1889. (L'auteur.) 

Strehlin, P.-Ch. Repertoire de médaillistique, fiches 1501—1600. (L'auteur.) 

Witte, Alphonse de. Trois médailles de Notre-Dame de Bon-Secours à 
Peruwelz. Bruxelles, 1906, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr. 
de la Revue beige de numismatique, 1906. (L’auteur.) 

— Quatre médailles de dévotion de Notre-Dame de Walcourt. Bruxelles. 
1906, br. in-8 de 9 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Rerue belye de 
numismatique, 1906. (L’auteur.) 


MEDAILLIER 


Jeton de présence à l'assemblée de la Société royale belge de numismatique, 
1906. (La Société belge de numismatique.) 

Jeton de présence à l’assemblée de la Société suisse de numismatique, Lau- 
sanne, 1905. Divers métaux. (La Société.) 

Coins de l'avers et du revers du précédent, gravés par Hans Frei. (La 
Société.) 


LISTE DES MEMBRES 
DE LA SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE 


AU 31 DECEMBRE 1907! 


I. Comité de lu Société. 


STREHLIN, Paul-Ch., président, Genève. 
GROSSMANN, Théodore, trésorier, » 


Jarrys, Henri, secretuire, » 
CAILLER, Henri, bibliothécaire, » 
CAHORN, Auguste, assesseur, » 
DEMOLE, Eugène, D", » » 
De Srourz, Fréd.. avocat, » 


II. Membres honoraires. 


BaBELON, Ernest, directeur du Cabinet des médailles de la Biblio- 


thèque nationale, membre de l'Institut, à Paris. _ 1893 
*BaurreLDr, Max, colonel, rédacteur de Numism. Literatur-Blait, 
à Gumbinnen, Prusse orientale. 1879 
Borveaux, Paul, avocat, Neuillv s/Seine, France. 1905 
DemoLe, Eugène, D* phil., conservateur du Cabinet de numismatique 
de la Ville de Genève, à Genève. 1890 
*Evaxs, John, K. C. B., D.C. L., L. I. D., président de la Societe 
de numismatique de Londres, à Hemel Hempstead. 1879 


*EyssEric, Marcel, ancien inspecteur de l'Université à Sisteron. 1879 


Les noms des membres fondateurs de la Société sont précédés d'une astérisque. 
Les dates suivant Jes noms sont celles de Ta reception dans la Société ou de la 
nomination comme membre honoraire, — Nos collègues sont instamment priés 
W’envover à la rédaction les reetifications aux erreurs qui pourraient se trouver dans 
cette liste. 








GxkccHI, Ercole, officier de la Couronne d'Italie, vice-président de la 
Société italienne de numismatique, directeur de la ivista 
etaliana di numismatica, à Milan. 1893 

GNECCHI, Francesco, commandeur de la Couronne d'Italie, vice- 
president de la Société italienne de numismatique, rédacteur 
de la Rivista italiana di numismatica, à Milan. 1893 

Gour, D’, E., Conservateur du Musée historique, Budapest. 1904 

Inuoor-BLuMER, Frédéric, D" phil., membre de l’Académie des sciences 
de Berlin, correspondant de l’Institut de France, à Winter- 


thour. 1889 
S. M. Vicror-Emmanurt III, roi d’Italie, à Rome. ‘1894 
Liebenau, D’ Théodore de, archiviste d'État, à Lucerne. 1888 
*LUSCHIN VON EbexaREUTH, Arnold, D* phil., professeur à l'Université, 
a Graz (Styrie). 1879 
Wire, A. de, secrétaire de la Société royale belge de numismatique, 
Bruxelles. 1891 


III. Membres actifs. 


A. — En Suisse. 


Canton d’Argovie. 


Gœ&LLLin, Henri, D' pharmacien, Baden. 1888 
LanG-SCHNEEBELI, négociant, Baden. 1897 
Rorn, Erhard, fabricant, Oftringen. 1880 


Canton de Bäle. 


BrUbERkLIN, Rodolphe, banquier, Bale. | 1883 
ExGELMANN, Théodore, D" pharmacien, Bäle. 1887 
Frei, Hans, graveur en médailles, Bale. 1899) 
Geiay, Alfred, D" phil., Bale. 1882 
GESSLER-HERZoG, Charles-André, négociant, Bale. 1902 
Kxürrı-Wanuten, Frédéric, employé de banque, Bale. 1899 
Lucrin, Ernest, professeur au Gymnase des jeunes filles, Bale. 1902 
MULLER-FANKHAUSER, J., négociant, Bale. 1902 
RuEGü, M.-Albert, Bale. 1904 
SATTLER, M™* veuve, négociante, Bale. 1903 


THomMEN, Rodolphe, D* phil., Bale. 1895 





x 
ae Canton de Berne. 
ES ADRIAN, Paul, directeur de la Monnaie fédérale, Berne. 1395 
re Droz-Farny, Arnold, professeur de mathématiques, Porrentruy. 1888 
_ Dtr, Manfred, commercant, Burgdorf. 1905 
: ExaEL, Frédéric, bijoutier, Thoune. 1902 
aL FoNTANELLAZ, Charles, négociant, Berne. 1903 
is GIRTANNER-SALCHLI, Hermann, inspecteur des chemins de fer, Berne. 
A 1896 
= Gruxau, Gustave, D" phil., imprimeur, Berne. | 1898 
Hexzı, Gottfried, horloger-bijoutier, Burgdorf. 1906 
lloLy FRÈRES, graveurs-estampeurs, St-Imier. 1904 


HoxBERG, François, graveur et frappeur en médailles, Berne. 1897 
*JENNER, Edouard, ancien custos du Musée historique, Berne. 1879 


NEID EI 1 TDi RIT Dr 
AT PNR An. 12 + 
à vi PR NZ gi N Liga et 


*K alseR, Jacob, D" phil., archiviste fédéral, Berne. 1879 
KILCHENMANN, Charles-Jean, agronome, Saint-Nicolas, près Koppingen. 
i 1899 
A KounLER, Adrien, avocat, Porrentruy. 1906 
= Kuux, Ernest, libraire, Bienne. 1893 
Be Schweizer, Rodolphe, fabricant, Wangen s/Aar. 1890 
i SUCIETE BERNOISE DE NUMISMATIQUE. D" Plüss, president, archives 
3 d’Etat, Berne. 1902 
= WEBER, Albert, fabricant, Berne. 1900 
> Canton de Fribourg. = 
=. BIBLIOTHÈQUE CANTONALE, Fribourg. 1904 
n Bovet, Alexandre, conservateur des hvpothèques, Gruyères. 1900 
x BRoLLIET, dentiste, Fribourg. — 1904 
a Ducrest, Francois, l'abbé, professeur au college Saint-Michel, conser- 
ee vateur du Cabinet des medailles du Musée cantonal, Fribourg. 
2 1897 | 
Remy, Léon, ancien notaire, Bulle. 1902 | 
= Sauser, Leon, l’abbe, professeur au collège Saint-Michel, Fribourg. 
5 1902. | 
5 Canton de Genève. | 
2 AUDEOUD, Edouard, conservateur-adjoint du Cabinet de numismatique 
Ri de la Ville, Geneve. 1891 
= BiELER, Jacques, horloger, Genève. 1890 


a aot 


-_ P__ = 





u 


BLaxpIN, Francois, négociant, Genève. 1895 
Cauorn, Auguste, architecte, Genève. 1889 
CarLuer, Henri, négociant, Genève. 1890 
Concuon, Francois, ancien négociant, Genève. 1890 
Durour, Théophile, directeur honor. de la Bibliothèque publique, 

Geneve. 1890 
Darıer, Henri, banquier, Genève. 1893 
Dominick, Adolphe, Genève. 1894 
Dreyrus, Emile, antiquaire, Genève. 1894 
DuxoYrr, Emile, opticien, Genève. 1897 
EGGIMANN, Aug. et Ci, libraires, Geneve. 1894 
Favre, Camille, colonel, président de la Société auxiliaire du Musée, 

Genève. 1894 
Furer, J.-Louis, frappeur en médailles, Genève. 1886 
Goray, Etienne, D™ méd., Genève. 1891 
GrossMANN, Théodore, négociant, Genève. 1893 
GuiLLAUMET-VAUCHER, Jules, négociant, Genève. 1890 
JACOT-GUILLARMOD, A., graveur, Genève. 1907 
Jarrys, Henri, imprimeur, Genève. 1894 
JARRYS, Louis, imprimeur, Genève. 1898 
KUNZLER, Jean-Jacques, négociant, Genève. 1892 
LorioL-Le Fort, Perceval de, D" ès-sc., naturaliste, Genève. 1890 
Maxi, Charles-G., employé de banque, Genève. 1900 
MuriseT-GicoT, commerce de timbres et antiquités, Genève. 1904 
MUSÉE prs ARTS DECORATIFS DE LA VILLE DE GENEVE. M. Georges 

Hantz, graveur en médailles, directeur, Genève. 1890 
Nary, François, employé de banque, Genève. 1894 


NAVILLE, Lucien, directeur de l’Agence des journaux, Genève. 1898 
PANCHAUD, Louis, secrétaire de la mairie des Eaux-Vives, Genève. 1893 


PERRON, Simon, Genève. 1890 
SCHLÜTTER, Vasco-Laurent, graveur en médailles, Genève. 1893 
*STREHLIN, Paul-Ch., D" phil., numismatiste, conservateur du Musée 

épigraphique, Genève. 1879 
STOUTZ, Frédéric de, avocat, Genève. 1883 
USINF GENEVOISE DE DEGROSSISSAGE D'or. M. Ch. Desbaillets, direc- 

teur, Genève. 1893 
VAN BERCHEN, Victor, homme de lettres, Genève. _ 1891 


van Muypen, Albert-Steven, antiquaire et dessinateur do médailles, 
Genève. | 1890 


— 44 — 


Vincent, Alex., négociant, Carouge. 1890 
Wa cn, Ernest, directeur de banque, Genève. 1899 
Wrır, Ferdinand, négociant, Genève. 1879 


Canton des Grisons. 


SOCIÉTÉ HISTORIQUE DI CANTON DES Grisons. M. le colonel IT. Caviezel, 
president, Coire. 1897 


Canton de Lucerne. 


BIBLIOTHEQUE DE LA VILLE. E. Heinemann, bibliothécaire, Lucerne, 
bj ‘ ‘ 


1891 

BRUNNER, Otto, D" med., Sempach. 1905 
Haas-ZumBtn_, Franz, négociant, Lucerne. 1891 
HzæreLi, Robert, propriétaire d’hötel, Lucerne. 1895 
InwrLER, Adolphe, antiquaire, Lucerne. 1890 
KAUFMANN, Jean, graveur en médailles, Lucerne. 1895 
RupoLPH, Théodore, négociant, Lucerne. 1891 
Rırary, Siegmund, employé, Meggen. 1905 
Wooa, Louis, antiquaire, Lucerne. 1886 

Canton de Neuchatel. 

Baur, Frédéric, précepteur, Neuchatel. 1895 
Custer, Henri, pharmacien, Locle. 1896 
Emery, Charles, négociant, Ponts-de-Martel. 1894 
GALLET, Georges, fabricant d’horlogerie, Chaux-de-Fonds. 1897 
GUERRY, Charles, restaurateur, Chaux-de-Fonds. 1902 
HUGUENIN FRÈRES, graveurs-estampeurs, Locle. 1897 
JoBin, Anatole, Neuchätel. 1891 
JEANNERET, Félix, D", avocat, La Chaux-de-Fonds. 1904 
MicHaub, Albert, conservateur du Musée, Chaux-de-Fonds. 1881 
PERREGAUX, Samuel de, directeur de la Caisse d’epargne, Neuchätel. 
1884 

PERRET, James-Antoine, fabricant et régleur d’horlogerie, Chaux-de- 
Fonds. 1894 
*PeRROCHET, Edouard, avocat, Chaux-de-Fonds. 1879 
STIERLIN, J.-B., droguiste, Chaux-de-Fonds. _ 1902 


Wavre, William, professeur, conservateur du Musée historique, 
Neuchâtel. 1889 





= hey — 


Canton de Saint-Gall. 


*Dreiruss, Hermann, négociant, Saint-Gall. 1899 
GRELLET, Jean, publiciste, Saint-Gall. 1882 
IKLÉ-STEINLIN, Adolphe, fabricant, Saint-Gall. 1899 
NÆGELi, C., D' méd., Rapperswyl. 1902 
RŒLLIN, Jean, négociant, Uznach. 1882 


SOCIÉTÉ HISTORIQUE DU CANTON DE NAINT-GALI. M. le professeur 
J. Egli, conservateur, Saint-Gall. 

STEIGER, Albert, lieutenant-colonel, orfèvre-antiquaire, St-Gall. 1887 

STURZENEGGER, Robert, fabricant, Saint-Gall. 1882 


Canton de Soleure. 


BaLLy-MARTI, Arnold, fabricant, Schénenwerd. 1889 
Batiy-Herzog, Arthur, fabricant, Schönenwerd. 1883 


Canton du Tessin. 


Barni, Emilio, Locarno. 1886 


Canton du Valais. 


Le Haut-Erar pu Varaıs. Délégué : M. Charles de Rivaz, conser- 
vateur du Musée, Sion. 1894 


Canton de Vaud. 


BarBEy-DE Bupé, Maurice, licencié en droit, Pré-Choisi, sur Clarens. 


1892 

Henrioup, Emile, négociant, Yverdon. 1893 
Leur, Ernest, D" jur., professeur de droit, Lausanne. 1894 
Meyer, A., fils, négociant, Moudon. 1903 
MoLin, Alois de, D" phil., professeur à l'Université, conservateur du 
Cabinet des médailles du canton de Vaud, Lausanne. 1891 

Opot, Auguste, pharmacien, Lausanne. 1893 
*PALEZIEUX-DU Pan, Maurice de, conservateur du Musée historique de 
Vevey, la Doge, Tour-de-Peilz. 1879 

Rop, Emile, inspecteur telegraphiste, Lausanne. 1897 
Trssor, Edmond, banquier, Lausanne. 1904 
WAGNER, Gustave, pasteur, Aigle. 1903 


*Weiss, Emile de, greffier au Tribunal fédéral, Lausanne. 1879 





— 448 — 
Canton de Zoug. 


Wyss, Franz-Martin, Zoug. 1907 


Canton de Zurich. 


l'Lumer-EGLorr, Joh., Zurich. 1903 
Iiuunner, Alfred, D" méd., Winterthour. 1906 
l'rommuerz, Wilhelm, négociant, Zurich. 1893 
(iyaoLz, Jean, négociant, Zurich. 1891 
l'innno-Scnmipr, Fr. bureau technique, Zurich. 1907 


B. — À l'étranger. 


Allemagne. 


JAHRFELDT, Emile, D* phil., directeur de banque, rédacteur des 


Berliner Miinz-Blitter, Berlin. 1902 
baruy, Otto, conseiller de commerce, Säckingen (Baden). 1883 
l'IBLIOTHÈQUE NATIONALE FT UNIVERSITAIRE DE STRASBOURG (Alsace). 

1899 
(‘sun, Adolphe-E., expert en médailles, Francfort 8/M. 1890 
lano, Siegfried, changeur et banquier, Berlin. 1892 
IIAMBURGER, Léo, expert en médailles, Francfort s/M. 1890 
IlAMBURGER, Joseph, expert en médailles, Francfort s/M. 1904 
IImı.BınG, Otto, expert en médailles, Munich. 1886 
Iinss, Adolphe, les successeurs de, experts en médailles, Franc- 

fort s/M. | 1882 
Ilınscu, Jacob, D’ phil., expert en médailles, Munich. 1897 
JosmpPu, Paul, rédacteur de la Frankfurter Münzzeitung, Francfort s/M. 

1902 
hEKoW, Gustave, entrepreneur, Berlin. 1892 
\lERZBACHER, les successeurs du D’, experts en medailles, Munich. 1882 
ltarPAPORT, Edmond, expert en médailles, Berlin. 1888 
|LOSENBERG, Sally, expert en médailles, Francfort s/M. 1900 
SenotT- WALLERSTEIN, Simon, expert .en médailles, Francfort s/M. 

1899 
“MLIGMANN, Eugène, expert en médailles, Francfort s/M. 1893 


\VERNER, Goorges-A., de la maison Zschiesche et Kader, expert en 
médailles, Leipzig. 1896 





— 449 — 


Autriche. 


APPEL, Rodolphe, caissier de banque, Vienne XII. 
EG6GER, Armin, expert en médailles, Vienne I. 
Fıscher, Emile, expert en médailles, Vienne I. 

Perini, Quintilio, pharmacien, Rovereto. 

Waka, Franz, D" phil., expert en médailles, Vienne I. 


WinpiscH-GRAETz, le prince Ernest de, colonel, Vienne I. 


Belgique. 


CHAMOREL, Henri, banquier, Anvers. 
Durriez, Charles, expert en médailles, Bruxelles. 
JONGHE, vicomte Baudoin de, Ixelles-Bruxelles. 


Canada. 


Mac Lacrtan, W.-Robert, homme de lettres, Montréal. 


France. 


ANDRÉ, Ernest, notaire honoraire, Gray (Haute-Saöne). 
BaBUT, A., commandant, Paris. 

Ba1LLArD, Cesar, notaire, Reignier (Haute-Savoie). 
BERGA, René, Versailles. 

CASTELLANE, comte Henri de, Paris. 

Davip, Fernand, fabricant, Paris. 

DouviLLé, Henri, expert en médailles, Paris. 
Durran, Albert, Evian-les-Bains (Haute-Savoie). 
ENGEL, Arthur, homme de lettres, Auteuil, Paris. 
FLORANGE, Jules, expert en medailles, Paris. 
KELLER, Carlos, Paris. 

KecaLin-CLAupon, Émile, Paris. 


1892 
1891 
1890 
1898 
1896 
1896 


1898 
1895 
1891 


1894 


1900 
1905 
1882 
1904 
1906 
1894 
1894 
1880 
1890 
1892 
1896 
1882 


Martz, René, D" jur., conseiller à la Cour d’appel, Nancy (Meurthe-et- 


Moselle). 


1897 


MAZEROLLE, Fernand, archiviste de la Monnaie, rédacteur de la 


Gazette numismatique, Paris. 
Moricanp, Philippe, ingenieur, Paris. 


PorTAL, Gaston, négociant, St-Jean-d’Angely (Charente-Infér.). 


RicHeBÈ, Raymond, avocat, Paris. 
SEILER, Max, commis de banque, Courbevoie (Seine). 


REVUE NUM. T. XII. 


1890 
1907 
1896 
1894 
1906 


24 








— 450 — 


TESTENOIRE-LAFAYETTE, Philippe, notaire, Saint-Etienne (Haute- 


Loire). 1896 
VALLENTIN DU CHEYLARD, Roger, Montélimar (Dròme). 1890 
Vassy, Albert, pharmacien, Vienne (Isère). 1904 
Vipart, Charles-Alfred, Divonne-les-Bains (Ain). 1894 

Grande-Bretagne. 
l'orp, Rawlinson, avocat, Leeds. 1891 
FORRER, Leonard, numismatiste, Kent. 1891 
’REVOST, sir Augustus, baronnet, ancien gouverneur de la banque 

d'Angleterre, Londres. 1890 
Seink, Samuel, de la maison Spink et fils, experts en médailles, 

Londres. 1892 

Gréce. 
|,AMBRoS, Jean-Paul, expert en médailles, Athènes. 1894 
Italie. 


l’APADOPOLI, comte Nicolò, sénateur, commandeur, membre de l'Institut 

royal des sciences et des lettres, Venise. 1894 
RraGero, Giuseppe, commandeur, général de réserve, Rome. 1891 
SALINAS, Antonio, professeur, directeur du Musée national, Palerme. 


1895 
Pays-Bas. 
DOMPIFRRE DE CHAUFEPIÉ, H.-J. de, D" phil., directeur du Cabinet 
royal des médailles, La Haye. 1894 
SCHULMAN, Jacques, expert en médailles, Amsterdam. 1894 
Portugal. 
Du Roveray, Paul, négociant, Lisbonne. 1890 
Suède. 


l'AvauLi, Gustave, pharmacien, Sköfde. 1894 





O ee 
IV. Sociétés correspondanten. 


A. — En Suisse. 


Aarau. Société d’histoire du canton d’Argovie. 
BäLr. Société suisse d’héraldique. 
Berne. Société générale d’histoire suisse. 

» Société d’histoire du canton de Berne. 
Cuire. Société d’histoire du canton des Grisons. 
GENÈVE. Société d’histoire et d’archéologie. 

» Institut national genevois. 

LAUSANNE. Société d’histoire de la Suisse romande. 
NEUCHATEL. Société d’histoire du canton de Neuchatel. 
Zurich. Société des antiquaires de Zurich. 

» Musée national suisse. 


B. — A l'étranger. 


AMSTERDAM. Société royale néerlandaise de numismatique. 
Annecy. Société florimontane. 
Bari. Giornale araldico. 
BERLIN. Berliner Münzblätter. 
Boston (U.S. A.). American Journal of numismatics. 
Bòne. Académie d’Hippone. 
BruxELLES. Société royale belge de numismatiquc. 
Bupapest. Société hongroise de numismatique. 
Cracovie. Société polonaise de numismatique. 
Drespe. Blätter für Minsfreunde. 
LoxbRES. Société de numismatique de Londres. 
LuxEMBOURG. Institut grand-ducal, section historique. 
Mıran. Société royale italienne de numismatique. 
» Cercle milanais de numismatique. 
MonTRÉAL. Société de numismatique et d’archéologie. 
Municu. Société royale bavaroise de numismatique. 
New-York. Société américaine de numismatique et d'archéologie. 
ORBETELLO (Italie). Rassegna numismatica. 
Paris. Société française de numismatique. 
» Correspondance historique et archéologique. 
» Gazette numismatique francaise. 
» Revue numismatique. 


SrockioLm. Bibliothèque de l’Académie des belles-lettres, d'histoire 
et des antiquités. 
Vienne. Société impériale et royale de numismatique. 
Archiv für Brakteatenkunde. 
Société imperiale et royale d’heraldique « Adler ». 
Oesterreichische Gesellschaft fiir Minz- und Medaillenkunde. 
Zare. Société croate d’archeologie. 


Le nombre des membres actifs, fondateurs de la Societe, le 


It avril 1879, était de 39. Il ne reste plus actuellement que 8 de ces 
membres, 


lu Société était formée au 31 décembre 1907 de 
191 membres actifs, 
14 » honoraires, 
soit 205 membres, se repartissant comme suit : 


— 
| Actifs Honor. Actifs | Honor. | 


| 

| 

| 

| 

Argovie FE I 
Bale 4 Zu ee | 
! 


Allemagne 
Autriche 


Grisons 

Lucerne 

Neuchatel 

Suint-Crall 

Soleure 
Italie 
Pays-Bas 
Portugal 


3 
1 
2 
4 
1 
3 
2 


— 


| reporter... Total... | 1 





TABLE DES MATIERES 


Imuoor-BLumer, F. — Zur griechischen und römischeu Münz- 


GaLLer, Georges. — Une médaille de René, comte de Challant 
et seigneur souverain de Valangin en Suisse ...........,.. 
Le Roy, L. — Un double-gros de Frédéric de Blankenheim, 
évêque d’Utrecht, 1393-1423 ...........,....,.......... 
MicHaun, Alb. — Les monnaies des princes-évéques de Bâle... 
Rueca, M.-A. — Ein unedierter Münzstempel des Gegenpapstes 
AE) Si APE RE 
SCHNEUWLY, Jos. — Etude sur la monnaie à Fribourg ........ 
STREHLIN, Paul-Ch. — Numismatique de la Croix-Rouge — 1.. 
— Médailles nouvelles. Répertoire alphabétique de toutes les 
médailles, etc., concernant la Suisse, décrites dans les publi- 
cations de la Société suisse de numismatique .............. 
VALLENTIN DU CHEYLARD, R. — Découverte à Annonay (Ar- 
déche) de monnaies féodales, royales et étrangères. ........ 


MÉLANGES 


Gazette numismatique belge..............,....,...,,..,.. 
Klub der Münz-und Medaillenfreunde. — H.Ü.............. 
La loi italienne sur l'exportation des objets d’art et des mon- 

naies anciennes. — H. C............................... 
Enquête monétaire suisse de 1905. Résultats priueipaux....... 
Distinctions (F. Mazerolle, Paul Bordeaux, Huguenin frères, 

A. Luschin von Ebengreuth, G.-A. Werner)............... 
Portraits sur des monnaies ....... aliena 
Nécrologie (Alphée Dubois) ............................,. 


COMPTES RENDUS ET NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 


A. Engel et R. Serrure. Traité de numismatique du moyen dge. 
==" Hrnést Lehr ses u ask 
Nicolò Papadopoli. Nicolo Tron e le sue monete (1471-1473). — 

Sebastiano Venier e le sue monete (1577-1578). — H. C. 
— Monete trovate nelle rovine del campanile di S. Marco. — H.C. 


279 
281 


ee 
= as à 


— 454 — 


Nicolò Papadopoli. Le monete di Venezia descritte ed illustrate. 
— bug: Disease na 
Vicomte Baudoin de Jonghe. Sceuu-mairice de Robert de 
Bavay, abbé de Villers (1764-1782). — LR........... 
— Un denier noir frappé à Ypres par Gui de Dampierre, 
comte de Flandre. — I R.....................,..., 
— Les monnaies de Guillaume de Bronckhorst, baron de 
Gronsvela: ==> LS RL SANS ANA na 
A. de Witte. Un patugon de Charles II, roi d’Espagne, frappé 
à Tournai en 1667. — 1. R......................... 
— Une méduille de sainte Wivine, abbesse de Grand-Bigard. 
LR 


-- Monnaie de Bruxelles. Exposition universelle et internatio- 
nale de Liège, 1905. La médaille en Belgique au XIX° 


SER Os a waa. een wae 
— Deur monnaies liegeoises inédites de la collection de S. A. S. 
le duc @ Arenberg. — H. C......... lalla 
Rudolf von Höfken. Numismatische Denkmäler auf den Protes- 
tuntismus in Oesterreich. - H. C.................., 


Lucien Naville. Monnaies inédites de l'empire romain. — H. C. 
Solone Ambrosoli. Adlantino di monete papali moderne a sussidio 

dei Cinaglin = M Bee 
Eugen Baron d’Albon. Die Affaire Marschall. — H.C........ 
A. Droz-Farny. Notice historique sur une medaille jurassienne. 


Karl Andorfer. Schiller- Medaillen. — H. C................., 
H.-G. du Crocq. Kataloqus munt en penning verzameling van 
het kon. ned. Genootschap voor munt en penningkunde. 


D: Emil Bahrfeldt. Zur Anhultischen Münzgeschichte. — P.-Ch. S. 
F. Lenzi et G. Giucciardini. Un ripostiglio di quattrini a Monte 
SUE STINO Rai 
D: H.-J. de Dompierre-de Chaufepié. Koninklijk Kabinet van 
munien, penningen en gesneden steenen 's Gravenhage. 
SSO Sera ee heen dalia 
Dépouillement des périodiques. — H. C.................... 
PEOUNANIOR 2er ee CRISTO 


Pages 


434 


a Bee 





~~ © 
— 400 — 


SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE 


Pages 
Membres T6C08 us u 424 425 
Communiqué du comité.......................,.......... 326 
XXV° assemblée générale, Fribourg 1904................... 397 
XXVI° assemblée generale, Lausanne 1905 ................. 406 
XXVII° assemblée générale, Berne 1906.................... 419 
XXVII assemblée generale, Bâle 1907................... » 424 
Nécrologie. Ulysse Jacot...................,............. 401 
== “Adolphe Hess. entire arte dut sites 401 
>= CATOYS Bürgers. 401 
=: Maurice Hin... ae ee 402 
== Albert Rilliet oc suis uso 402 
= Henri Monn-Pons ns. re ra 407 
==, ‘Camille: Reymond su. edile 407 
= ‘Hermann Damenberg u... an te 408 
— Robert Heïiniger-Ruef................,.......,...... 409 
—  Charles-Richard Holder ...... ....................., 410 
— Antoine Bénassy-Philippe...............,.....,,.,... . 419 
— W. Bachofen-Burckhardt....................,....... . 430 
== Mans RIggauéer; sprint ian leali 433 
=: ‘Paul<Ch.-Strehbi:; ica ae 433 
Bibliothèque. Ouvrages recus.... LL... iii 329 437 
Liste des Membres a es aa 442 


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4 


a ee ee e - on m A cir er penne” ae 
= mn te + nae 


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È TABLE DES ILLUSTRATIONS 

na 

; 

na PLANCHES HORS TEXTE 

e Planches 
2 Médaille de René, comte de Challant, seigneur souverain 

È de Valangin en Suisse .......... TATE BRETT I 

Re Monnaies des princes-évêques de Bale ................  I[-XV 
Ca Kleinasiatische Münzen. ........ re ine XW Mex & 
A Arnold Meyer (portrait) ..........,...........,..... XXI 
oe Antoine Bénassy (portrait).......................... XXII 


COUR CL ENTRE 


FIGUREN DANS LE TEXTE 


2 
CI 


Pages 
Monnaies des princes-évéques de Bâle ................. 36—107 
Double-gros de Frédéric de Blankenheim, évéque d’Utrecht... 108 
Monnaies féodales découvertes A Annonay....... 136, 138 et 148 
Unedierter Münzstempel des Gegenpapstes Felix V........... 338 


~ 
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Tome XIII 


REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE 





ARNOLD MEYER (1827-1904) 


Membre fondateur de la Société suisse de numismatique. 


rar + 


muy = 


Digitized by 





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378 


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