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FROM THE GIFT OF
HAROLD WILMERDING BELL
(Class of 1907)
OF CAMBRIDGE
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REVUE SUISSE
DE
NUMISMATIQUE
IMPRIMERIE L. JARRYS ET FILS, RUR DE LA TREILLE, GENRVE
REVUE SUISSE
NUMISMATIQUE
PUBLIÉE PAR LE COMITÉ DE LA
SOCIÉTÉ SUISSE DE NUMISMATIQUE
SOUS LA
DIRECTION DE PAUL-CH. STRŒHLIN
TOME XIII
GENEVE
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ, RUE DU COMMERCE, 5
1905
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LES MONNAIES
DES
PRINCES-EVEQUES DE BALE
NOTICE HISTORIQUE
ET DESCRIPTION DE 234 PIECES, ACCOMPAGNEES DE FIGURES DANS
LE TEXTE ET DE PLANCHES REPRESENTANT 133 MONNAIES
Avant-propos.
Notre intention était d’abord de ne publier qu’un cata-
logue descriptif des monnaies des princes-évéques de
Bale, mais nous avons jugé indispensable ensuite de le
faire précéder d’une notice historique dans laquelle nous
résumons tout ce qui, à notre connaissance, a été dit
sur le monnavage de ces princes. Ce modeste travail ne
jettera donc pas plus de lumière sur cette question; sur
certains points seulement, nous avons tenu à faire valoir
notre manière de voir, mais nous ne l'avons fait qu'avec
la réserve que nous impose le manque de documents.
Nous laissons aux auteurs consultés, et dont la liste des
publications figure ci-après, la responsabilité de leurs
affirmations; nous leur avons emprunté quelques cita-
tions, mais d'une manière générale nous n'avons fait que
résumer leurs écrits, auxquels nous renvoyons le lecteur.
Concernant l’histoire monétaire de l’ancien évêché de
Bâle, la période du moyen âge est peu documentée.
Ze
Quelques actes confirmant aux évéques leur droit de
monnayage et des monnaies laissant voir ou seulement
supposer le nom de l’atelier monétaire de Bäle et ceux
d’évéques à partir du x° siècle, sont les seuls témoins
de cette époque.
Pour la période plus récente, qui commence a la
Reformation et pendant laquelle le siege épiscopal fut a
Porrentruy, on pourrait, en consultant les archives
de Pévéché qui sont actuellement à Berne, obtenir
encore bien des renseignements inédits. Elles renferment
plusieurs liasses de comptes, correspondances, mande-
ments, etc., la plupart en langue allemande, ainsi
que plusieurs registres de Münzrechnen qui, pour étre
consultés avec fruit, exigeraient non seulement beaucoup
de temps, mais aussi la connaissance de lallemand au
point de vue du style et de l'orthographe de l’époque,
indispensable pour dechiffrer ces pieces. L’historien qui
pourra un jour se charger de ce travail rendra certai-
nement des services a l’histoire de ce pays.
Pour ce qui a trait à la nomenclature descriptive des
monnaies épiscopales bäloises, nous avons fait notre pos-
sible pour étre complet, du moins en ce qui concerne les
types ; pour les variétés nous mentionnons toutes celles
que nous avons pu rencontrer; pour les bractéates nous
n’avons indique que les types, sans égard aux différences
de coins qui peuvent varier à l'infini.
Nous avons jugé inutile de faire des descriptions trés
détaillées, chaque type de monnaie étant represente dans
les planches qui accompagnent la publication et que
nous avons tenu a dessiner nous-méme. Si les dessins
ne sont pas parfaits, nous les croyons quand méme
suffisamment exacts et fidéles pour qu’on puisse recon-
naitre sans hésiter les monnaies qu'ils représentent.
Nous devons faire observer aux collectionneurs qui se
servent de l'ouvrage de M. Ed. Jenner, Die Münzen der
Schweiz, qu'il contient plusieurs erreurs et qu’ils ne
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doivent pas s’etonner si certaines pièces qui y figurent
ne sont pas mentionnées dans notre nomenclature.
D'après la correspondance que nous avons eue avec
M. Jenner et certaines constatations que nous avons
faites, nous pouvons relever les erreurs suivantes conte-
nues dans la publication en question :
Le ducat de 1642 n'existe pas, Jean-Henri d’Ostein,
évêque à cette époque, n'ayant pas frappé monnaie. Le
dicken de 1623 n’est autre chose que le quart-de-thaler
de la même année. La pièce de vingt-kreuzer de 1742
n'existe pas non plus; on ne sache pas que Jacques-
Sigismond de Reinach (1737 à 1743) ait émis des mon-
naies. La pièce de quinze-kreuzer ou huitième-de-thaler
de 1717 que M. Jenner nous dit exister dans la collection
Imhoof-Blumer, aujourd’hui au Musée de Winterthour,
ne s’y trouve pas et nous est tout à fait inconnue; de
meme pour le double-groschen de 1598. Les plapparts
sans date qu’il nous dit avoir trouvés au Musée historique
de Berne sont des plapparts de la ville de Bale, qui en
effet ont été classés par erreur avec les monnaies de
l'évêché. Les demi-batzen de 1623, 1624 et 1716 sont des
schilling; ceux de 1654 à 1663 sont des batzen et doivent
être classés parmi ceux-ci. Le kreuzer de 1623 est un |
vierer a notre avis. Les pièces mentionnées sous les
rubriques vierer et rappen font double emploi. A part
cela, nous n’avons pas trouvé plusieurs millésimes indi-
qués par cet auteur, ce qui ne veut pas dire naturel-
lement qu'ils n’existent pas. Plusieurs de ces erreurs
s’expliquent par le fait que M. Jenner s’est servi, pour
établir ses listes, de catalogues de ventes dans lesquels
les indications de valeur des monnaies ne sont pas tou-
jours exactes.
A part les nombreuses collections particulieres que
nous avons eu l'occasion de visiter, nous avons pu con-
sulter a loisir celle du Musée national a Zurich, riche
surtout en bractéates et demi-bracteates, celle du
dla
Musée de Winterthour, la plus complète pour les grosses
pieces et le nombre des variétés, et celle du Musée
historique de Berne, remarquable aussi, surtout par les
pieces d’or. Nous saisissons l’occasion pour adresser à
MM. D' Imhoof-Blumer à Winterthour, Hahn, conser-
vateur des collections numismatiques au Musée national
à Zurich, et Dr Thormann, conservateur au Musée his-
torique à Berne, l’expression de notre reconnaissance
pour l’empressement avec lequel ils nous ont facilité
l'examen de ces collections. Nous devons également des
remerciements à MM. Dr Geigy et Dr Bernouilli à Bäle,
P.-Ch. Stroehlin et Th. Grossmann à Genève, L. Le Roy
à Berne, A. Droz-Farny, professeur à Porrentruy, Dannen-
berg à Berlin, G. Gallet à la Chaux-de-Fonds, soit pour
les conseils et les renseignements qu’ils ont bien voulu
nous donner, soit pour la complaisance qu’ils ont mise
a nous soumettre leurs collections. C’est grace au con-
cours de tous que nous avons pu terminer cette mono-
graphie. Nous savons que nous sommes loin d’avoir
épuisé le sujet; nous avons aussi probablement commis
des erreurs et des omissions et nous serons reconnais-
sant aux lecteurs qui voudront bien nous faire part de
leurs observations, pour en tenir compte si possible dans
un supplément où nous nous occuperons aussi des
medailles qui concernent l’ancien évéché de Bäle.
4
La Chaux-de-Fonds, avril 1905.
Alb. MICHAUD,
Essayeur-jure.
SA I RT
_9_
Liste des publications consultees et mentionnees
dans le present travail:
J. TROUILLAT. Monuments de (histoire de l'ancien évéché de Bale.
Porrentruy, 1852-1867.
Ch.-Ferd. MoreL. Abrégé de l'histoire et de la statistique du ci-devant
évéché de Bale. Strasbourg, 1813.
A. Quiquerez. Histoire des institutions politiques, constitutionnelles
et juridiques de l'évêché de Bale. Delémont, 1877.
Mr Vautrey. Histoire des évêques de Bâle. Einsiedeln, 1886.
G. HaLLER. Schweiserisches Müns- und Medaillenkabinet. Bern, 1780.
Dr. H. Meyer. Die Bracteaten der Schweiz. Zürich, 1845.
— Die Denare und Bracteaten der Schweiz. Zürich, 1858.
‘Freiherr von BERSTETT. Die Miinegeschichte des Zähringen-Badischen
Fürstenhauses. 1846.
A. MorEL-FATIO. Monnaies suisses de la trouvaille de Saint-Paul.
[Revue numismatique francaise, année 1849.]
Ed. Jenner. Die Münzen der Schweiz. Berne, 1879 et 1901.
Dr. Alfred Gricy. Gedruckte schweizer. Miinzmandate. Bale, 1896.
DANS LE « BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ SUISSE DE NUMISMATIQUE » :
L° Le Roy. Du droit de monnayage des princes-évéques de Bale et de
Pexercice de ce droit. 1°° année, 1882, p. 97.
Alb. SartLer. Zur Bracteatenkunde von Basel. 2° année, 1883, p. 73.
Dr, A. Gricy. Aus schweizerischen Archiven; Claude Bourberaux,
Miinegraveur. 8° année, 1889, p. 68.
Dr. A. BurcKaRDT. Bracteatenfund von St. Johann in Basel. 1** année,
1882, p. 105.
DANS LA « REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE » :
Edits et mandements concernant les monnaies étrangères en circu-
lation dans l’ancienne principauté-évêché de Bale, recueillis et publiés
par L* Le Roy. 1" année, 1891, p. 136.
Mandements et ordonnances d'évêques de Bale concernant l'évaluation
de certaines monnaies et les essuis auxquels elles ont été soumises,
recueillis et publiés par L' LE Roy. 2° année, 1892, p. 119.
H. Dannenserc. Die Münzen der deutschen Schweiz zur Zeit der
sächsischen und fränkischen Kaiser. 1903, p. 337.
ida
Notice historique.
Le territoire de l’ancien évéché de Bale se trouvait
situé dans le pays connu autrefois sous le nom de Rau-
acie, dont les habitants, au nombre de vingt-trois mille,
se joignirent aux Helvétiens, après avoir brùlé leurs
habitations, pour pénétrer dans les Gaules. Battus,
comme on le sait, par Jules César, les Rauraciens ou
Rauraques, réduits à un petit nombre, rentrèrent dans
leur pays et durent y reconstruire leurs habitations. Une
colonie romaine, sous les ordres de Munatius Plancus,
vint s’etablir dans le pays et, sur les ruines de l’ancienne
capitale, on rebàtit la nouvelle qui recut le nom d’Augusta
Rauracorum. |
La Rauracie fit alors partie de la Gaule celtique et fut
comprise dans la Province séquanoise, Maxima Sequa-
norum, dont le chef-lieu était Bisance (Besançon).
La ville de Bale n'existait pas encore; ce ne fut que
vers 374 que l’empereur Valentinien fit construire sur
l'emplacement actuel de ce lieu un fort qui devait servir
à la défense du pays contre les attaques des peuples
d'outre-Rhin. Ce fort, avec les habitations qui avec le
temps se groupèrent alentour, fut l’origine de la ville de
Bale. Apres la destruction d’Augusta Rauracorum par
Atlila, les habitants se portèrent probalement vers Bâle
et cet événement contribua sans doute à son développe-
ment.
l'époque à laquelle le christianisme s’implanta dans
ce pays ne peut pas être précisée, mais il y avait des
évéques dans les Gaules déjà au re siècle. Augusta
Rauracorum fut aussi le siège de plusieurs évêques, entre
_ A1 —
autres de Juslinien, qui signa comme évêque de la Rau-
racie au synode de Cologne en 346; saint Pantale fut aussi
d’après la tradition un des premiers évêques ; saint Ragna-
chaire (618) est qualifié d’eveque d’Augst et de Bâle.
Les interruptions que l’on constate dans cette série sont
dues probablement aux invasions des peuples païens,
les Goths, les Vandales, etc., qui arrétèrent à plusieurs
reprises l’essor du christianisme. Après la destruction
d’Augusta Rauracorum, le siège fut transporté à Bâle.
Les évêques dépendaient de l'archevêque de Besan-
con; la circonscription ecclésiastique était la même
que la division territoriale de la province séquanoise.
Après l'invasion germanique, le pays fit partie du pre-
mier royaume de Bourgogne, puis fut soumis à l'empire
des Francs et incorporé ensuite en partie au royaume
de la Bourgogne transjurane et en partie au duché
d'Allemagne. Enfin Rodolphe III, roi de Bourgogne, ayant
choisi pour son héritier l’empereur Conrad le Salique,
l’eveche de Bale passa à l’empire d’Allemagne.
Il est très probable que ce fut sous le règne de Char-
lemagne que les évéques de Bale furent investis de la puis-
sance temporelle. En tous cas, ses successeurs, Louis
le Débonnaire (818) et Charles le Chauve (876), confir-
merent aux évéques l’administration de leur diocèse et
leur conférèrent une autorité plus grande. Les évêques
profiterent probablement du désarroi qui accompagna le
partage des Etats de Charlemagne pour accroitre leur
autorité. Le besoin que les princes avaient du clergé
dut leur faciliter l’acquisition de domaines et l’extension
de leur indépendance.
Les premiers documents qui font mention des
domaines des évéques de Bäle datent de la fin du
ixe siècle et le premier acte qui leur confère des droits
de souveraineté est celui de l’an 999, par lequel Rodol-
phe III, roi de Bourgogne, donne à l’évêque Adalbéro
l’abbaye de Moutiers-Grandval.
— 42 —
Le droit de battre monnaie fut certainement une des
plus anciennes prérogatives temporelles des princes-
évéques de Bale. Le premier acte qui en fasse mention
date de 1146. Déjà en 1141, dans un diplöme de l’empereur
Conrad III, figure comme témoin de l’évêque son mone-
taire ou officier préposé & la monnaie, Hugo. Mais on
posséde des monnaies portant les noms d’évéques ayant
régné antérieurement a cette date et qui établissent d’une
manière certaine l’exercice du droit monétaire à la fin du
xe siècle ou au commencement du xt siècle. Une quan-
tité considérable de ces piéces, auxquelles on a donné
le nom de demi-bractéates, a été découverte en 1843 par
des ouvriers occupés à démolir l’ancienne basilique de
Saint-Paul à Rome; elles étaient frappées sur de minces
flans d’argent martelés régulièrement sur les bords afin
de refouler le métal au centre et de donner a celui-ci plus
d’épaisseur. Il en résulte que le plus souvent le centre
seul de la piéce a recu l’empreinte du coin et que les
bords ne portent que les marques de la tranche du mar-
teau. Aussi, souvent les légendes sont-elles incomplétes
et ce n’est que par l’examen de plusieurs mêmes pièces
qu’on arrive a les reconstituer. Elles portent généra-
lement d’un côté le nom de l'évêque, de l’autre le mot
BASILEA ; les lettres de ces mots sont souvent disposées
en forme de croix. L’argent employé est d’un titre assez
élevé, environ 0,750, et le poids en moyenne de 097,54
pour les grandes et de 09,23 pour les petites.
Un savant italien, M. de San Quintino, a publié la des-
cription des monnaies de la trouvaille de Saint-Paul, qui
appartiennent aux Ix°, xe et xıe siècles. Parmi elles se
trouvaient plusieurs pièces frappées par les évéques de
Bäle, Adalbéro II ou III (999-1025), Udalric (1025-1040),
Théodoric (1041-1055), Bérenger (1057-1072) et Rodolphe
(1107-1122). Dans un travail remarquable publié dans la
Revue numismatique francaise en 1849, M. Morel-Fatio les a
decrites et a cherché à quel évéque, faute de documents,
419 —
on pouvait logiquement attribuer le premier exercice du
droit monétaire. Nous citerons ici ce passage qui, quoi-
que n’émettant qu'une hypothèse, se termine par des
conclusions très admissibles :
A A
« A défaut de documents précis sur l’origine même,
il me semble qu’antérieurement aux monnaies que
nous avons decrites, il s’est trouvé vers la fin du
« xe siècle, ou tout au moins au commencement du xi,
A R
une occasion dont les évéques de Bäle ont pu facile-
ment profiter pour obtenir, ou peut-étre seulement
« usurper, la régale monétaire, s’ils ne la possédaient
A
A A A A A AÀA A A A A
è fi À A A A A RR RFR A
déjà.
« C’était pendant la vieillesse de Rodolphe, ce der-
nier roi de la Bourgogne transjurane, dont les vastes
Etats devaient, à défaut d'héritier mâle et légitime,
échoir à l’empereur Conrad le Salique, qui avait épousé
une des nièces de Rodolphe. On admettra facilement
que ce prince, privé de descendance directe, n’ait pas ‘
été le gardien bien jaloux de ses droits, et que vers la
fin de ses jours, il ait toléré l’usurpation, surtout de la
part d’un de ces puissants évêques qui pouvaient lui
promettre en l’autre monde les riches compensations
de ses magnificences en celui-ci.
« L'histoire nous apprend aussi que l’évêque Udalric ou
Ulric fut gratifié en 1028, par l’empereur Conrad II, des
mines d'argent situées dans le Brisgau (acte daté de
Pollingen en 1028) et, bien que l'exploitation des mines
ne soit pas absolument liée à l’idée d’une fabrication
monétaire, c’est au moins une présomption qui nest
pas sans valeur. En gratifiant ainsi Udalric, Conrad
ne faisait en quelque sorte que suivre l'exemple de son
prédécesseur Henri II, qui avait comblé de biens la
ville de Bâle et son évêque Adalbéron. On sait que
l'empereur, parmi ses nombreux bienfaits, fit rebâtir
la cathédrale détruite jadis par les Hongrois et qu’il
assista en 1010 à sa dédicace au milieu d’un concours
—_ 44 —
immense de grands personnages, tant laiques que sécu-
liers.
a L’évéque Adalbéron est à mes yeux celui auquel
on peut, avec quelque certitude, faire remonter l'exer-
cice du droit monétaire 4 Bale; car indépendamment
de la munificence et de l’amitié personnelle de l’empe-
reur Henri II, il reçut de Rodolphe III de Bourgogne,
en toute propriété, la célébre et considérable abbaye
de Moutiers-Grandval, avec les droits qu’avaient exercés
sur elle ses prédécesseurs les rois de Bourgogne.
« Ces droits régaliens comprenaient évidemment le
droit de monnaie dans l’immense étendue des posses-
sions de l’abbave et il résulte que si nous ne pouvons
« affirmer qu’Adalberon soit le premier évéque de Bale
« qui ait battu monnaie, du moins nous avons a peu prés
« la certitude que la monnaie épiscopale a déja dü fonc-
« tionner de son temps. »
La grande compétence de M. Morel-Fatio dans les ques-
tions monétaires et le désir de jeter le plus de lumière
possible sur ce point capital nous engagent à repro-
duire encore la lettre que ce savant adressait le 16 dé-
cernbre 1875 à M. Quiquerez et que celui-ci a publiée
dans son Histoire des institutions de l'évêché de Bale :
« Bâle a eu sa monnaie dès l’époque mérovingienne, et
« là comme ailleurs elle se divisait en racio fisci, racio
« ecclesiae, c'est-à-dire part de l'Etat et part du domaine
« ecclésiastique. Les temps mérovingiens, constamment
« troublés, ont plus que tout autre favorisé les idées
« d’empietement et d’usurpation. Aussi les monnaies
« essentiellement royales d'abord et ne mentionnant que
« le nom du prince ou de ses officiers monétaires, ont
« fini par laisser apparaître des noms épiscopaux. Nous
« constatons ces noms d’évéques vers l’an 650, sur les
« deniers d’argent de Clermont en Auvergne. Dès qu’un
« évêque a pu en agir de la sorte à Clermont en Auvergne,
« il est vraisemblable que tous faisaient de même et que
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A A A A ZA A A
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EEE.
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« S'ils ne mettaient pas leur nom sur la monnaie, ils en
A A m A Aa er A ZA A A 2 à
& A A Aa A REF ARR K
A A A A A
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avaient l'exercice utile, au moins pour une portion.
« Bâle à cette époque a dü éprouver les mêmes eflets
de cette usurpation cléricale. Nous ne connaissons pas
de triens ou deniers balois portant un nom d’évéque,
mais le régime devait y être le même que dans les
autres civilates ou diocèses. Voilà à quelle époque il
faut remonter pour trouver, sinon le droit, du moins
l'exercice de la monnaie épiscopale de Bale. Toutes les
prétendues concessions des âges postérieurs ne sont
que des confirmations et voici d’où vient probablement
usage de ces confirmations.
« À la fin des Mérovingiens une évolution monétaire
se préparait qui allait substituer l'usage absolu de
l'argent à la monnaie d’or. Une période de transition
fut le prélude de ce grand acte, qui souleva bien des
discussions et produisit des hypothèses variées.
« Cette période se trouve placée entre les années 700
à 741 environ, et nous offre une grande abondance de
monnaies qui, de plus en plus, admettent des noms de
dignitaires ecclésiastiques et laïques. Mais à ce débor-
dement monétaire succéda une réforme rigoureuse,
établie et maintenue par Pepin le Bref et Charlemagne.
Ces princes rendent à la monnaie son caractère roval,
réduisent à un fort petit nombre les ateliers moné-
aires, en un mot anéantissent toutes les usurpalions
et ne permettent plus que le nom royal et l'indication
du lieu sur la monnaie.
a Les évêques cédaient et subissaient ce qu'ils ne pou-
vaient empêcher, se promettant bien de reprendre la
fabrication dès que l’occasion se présenterait. L'Eglise
ne connaît pas de prescriptions à ses droits et elle a
toujours droit à tout. Cette occasion se présenta natu-
rellement alors que les successeurs de Charlemagne
laissérent amoindrir l'autorité royale, au milieu du
démembrement territorial. De toutes parts les entre-
AG
« prises se manifestèrent et si, à ce moment, les sei-
« gneurs laïques obtinrent des concessions nouvelles, le
« clergé qui réva et révera toujours la domination tempo-
« relle, n’accepta que la confirmation d’un droit dont il
« avait joui dès 650, peut-être même auparavant, mais
« qu'il lui convenait de faire dater de toujours.
« L’eveque de Bâle a donc repris la fabrication de la
« monnaie, dès qu'il a cru le moment favorable et, je le
« crois, vers le milieu du xe siècle. Ce qui est certain,
« C'est que, avec ou sans confirmation, un Adalbéron,
« évêque de Bâle, battait monnaie à son nom entre 961
« et 1025, car il y a eu deux évêques de Bale de ce nom
« à cette époque. »
Sortant maintenant du champ des suppositions, nous
mentionnerons dans l’ordre chronologique les différents
documents qui confirment aux évêques de Bâle leur
droit monétaire et qui sont tous tirés des Monuments de
l'histoire de l'ancien évéché de Bale, par J. Trouillat.
C'est en premier lieu une bulle du pape Eugène III,
datée du 15 mai 1146, qui confirme à Ortlieb, comte
de Froburg, évêque de Bâle, les divers privilèges
dont jouissait son Eglise, entre autres celui de frapper
monnaie dans la ville de Bâle et dans tout l'évêché, ainsi
que cette Eglise, depuis sa fondation à ce jour, en a reçu
le droit des rois et empereurs (Trouillat, I, 295).
Le der juin 1149, l’empereur Conrad III confirma ce
droit au même Ortlieb, en lui donnant l'autorisation de
frapper monnaie avec une effigie particulière qu'il défen-
dit d'imiter dans tout l’évéché sous peine d’une amende
de 100 livres d’or (Trouillat, I, 313).
Ceci n’empécha pas les empereurs d’octroyer ce droit
à d’autres villes comprises dans le diocèse de Bâle,
Colmar, Thann, Murbach, Mulhouse, ainsi qu'aux
seigneurs de Franquemont et aux comtes de Montjoie;
il leur interdisait seulement l'emploi de la même effigie
que l'évêque.
S247
Nous ferons remarquer ici qu’à la même époque, les
empereurs d’Allemagne frappaient monnaie à Bâle con-
curremment avec les princes-évêques. Les pièces impé-
riales portaient d’un côté le nom du souverain et de
l'autre les mots BASILEA CIVITA. H. Meyer a décrit et
représenté plusieurs de ces pièces, pl. II, nes 97 à 104, et
pl. IV, ns 1 à 4. Il ne faut pas les confondre avec celles
se rattachant à l'évêché.
Plusieurs auteurs parlent aussi de monnaies nortan! sur
l’une des faces le nom de l’empereur et sur l’autre le
nom de l’évêque. Nous n’avons trouvé la description de
pareilles piéces nulle part, sinon dans H. Meyer, Die Denare
und Bracteaten der Schweiz, page 54, qui donne la descrip-
tion d’une demi-bractéate d’apres Köhne, laquelle porterait
à ravers : + HENRICVS REX et au revers DEODERICVS
EPS. Meyer dit qu'il ne voudrait pas se prononcer d’une
maniere definitive sur l’origine de cette piece et il fait
remarquer qu'elle diflere de celles de l’évêque bälois
Théodoric en ce que le nom est écrit differemment et
que l’endroit de l’atelier n’est pas indique. En effet,
les autres monnaies de Théodoric (voir figures 10 à 27)
portent toutes le nom écrit avec un T et non avec un D
et au revers le mot BASILEA. Un autre numismatiste,
M. Dannenberg, à Berlin, l’attribue plutöt à Metz, ce qui
est fort possible, plusieurs évéques de Metz ayant porté
le nom de Thierry ou Deodericus. Pour ces motifs nous
ne l’avons pas admise au nombre des pièces épiscopales
baloises.
En 1154, l’empereur Frédéric Ier déclare que les mon-
naies de Bâle ayant été altérées dans leur poids, alliage
et module, il statue, sur la demande de l’évêque Ortlieb,
des princes et du peuple, que ces monnaies devront
être rétablies dans toute leur intégrité et qu’à l'avenir le
dit évêque et ses successeurs ne devront pas les altérer
de nouveau (Trouillat, I, 323).
D’autres confirmations du droit monétaire furent don-
REVUE NUM, T. XIII. 2
— 18 —
nées en 1220 par Frédéric Ier et le 20 décembre 1347 par
Charles IV.
A cette époque les demi-bractéates dont nous avons
parlé, et qui caractérisent la première période monétaire,
étaient remplacées par les bractéates, petites monnaies
d’argent frappées d’un seul còté sur des flans 4 peu
pres carrés, de sorte que l’empreinte est en relief d’un
côté et en creux de l’autre. Elles portent la tête mitrée
de l’évêque accompagnée de différents attributs, étoiles,
anneaux, roses, lis, calices, livre, bâton épiscopal, globes,
tours, elc.
Ces monnaies sont presque toujours anépigraphes ;
quelques-unes portent des lettres indicatrices de noms
d’évéques comme P-E (Peter), 1-0 (Johann), H-S (Hen-
ricus), d'autres B-A (Basilea) ou B-R (Brissach) lieux de
la frappe. Un seul nom d’évéque figure en toutes lettres,
celui de Lutold. Un cercle en relief, en forme de bour-
relet, le plus souvent uni, entoure le tout.
Ces bractéates, nommées plus souvent deniers, ou
pfennig, ou mönchskappen a cause de la tete mitrée,
etaient la monnaie courante. La monnaie de compte était
la livre qui se divisait en 20 schilling () ou sols et
le schilling en 12 pfennig (9) ou deniers, mais on ne
frappait nì livres, ni schilling, seulement des pfennig ou
bractéates. Il existe une grande variété de ces pièces.
Il est probable que la plupart des évéques, depuis la
fin du xmne siècle jusqu’à Jean de Vienne, c'est-à-dire
jusqu'au milieu du xrve siècle, usèrent de leur droit de
monnayage, mais il n’est pas possible de classer avec
certitude ces bractéates a tel ou tel regne. Certains
auteurs ont quand même rapproché certains signes qui
accompagnent le type principal, lequel est toujours une
tete mitree d’évéque, des armoiries des princes qui ont
régné a cette epoque et en ont tiré des conclusions qui
paraissent de prime abord admissibles.
C’est ainsi que les bractéates qui portent une étoile au
— 49 —
dessus ou à côté de l'effigie font supposer qu'elles se
rapportent à Henri de Thoune (1215-1238), dont les armes
étaient de gueules à la bande d'argent chargée d'une étoile
de sable. Celles où figure un anneau pourraient être
attribuées à Pierre IT d’Aspelt (1297-1305), lequel blason-
nait de gueules à deux vires (ou anneaux concentriques)
d'argent.
Ce n'est pas l'opinion de Coraggioni (Münzgeschichte
der Schweiz, p. 13), qui dit que comme on devait souvent
retirer les bractéates à cause de leur facile détérioration,
on frappait sur les nouvelles certains signes, croissants,
étoiles, croix, roses, fleurs de lis ou anneaux pour les
distinguer des anciennes. Nous devons dire que certains
de ces signes se retrouvent sur d’autres bractéates que
celles de l'évêché de Bâle, ce qui confirmerait cette
dernière version. H. Meyer (Die Denare und Bracteaten der
Schweiz, p. 60) dit que Leitzmann lui a aussi fait obser-
ver que si ces signes devaient figurer les armoiries des
évêques, on les aurait placées ailleurs et représentées
différemment. Il est évident qu'on ne peut rien affirmer
à ce sujet; quoi qu'il en soit, il est évident que ce ne
sont pas des ornements quelconques qu’on puisse attri-
buer à la fantaisie des graveurs des coins et qu’ils ont
leur signification.
C'est pourquoi dans la description que nous donnons
des bractéates, nous avons groupé ensemble celles qui
portent le même signe.
Les pièces qui ont des abréviations de noms, comme
I-O, P-E, H-S, peuvent se rapporter à plusieurs évêques
ayant porté le même nom. Celles où figurent deux tours
avec les lettres S-N sont attribuées 4 Berthold de
Ferrette (1249 à 1262), qui fit construire l'église de Saint-
Nicolas au Petit-Bâle en 1250.
Enfin, celles qui portent les lettres B-R doivent avoir
été frappées à Brissach. Les évêques de Bâle eurent en
effet pendant un certain temps un atelier monétaire dans
— 0 —
cette localité simultanément avec celui de Bale, car il
est. fait mention (Quiquerez, p. 76) dans les actes de 1303
à 1309, à plusieurs reprises, d’un nomme Dietrich, maitre
des monnaies, lequel était vassal du grand-échanson de
l'évêque; on le nomme aussi monétaire à Brissach, alors
qu’en 1308, le maître des monnaies de Bâle se nommait
Verner, ce qui prouve suffisamment l'existence de deux
ateliers, à cette époque du moins. Il est probable que
la direction de la Monnaie de Bâle appartenait au grand-
maréchal de l’évêque, lequel avait parmi ses prérogatives
celles, lorsqu'on frappait de la nouvelle monnaie à Bale,
d'en prendre une livre pesant ou autant qu'il pouvait en
tenir dans sa main, tandis que le grand-échanson avait la
direction de la Monnaie de Brissach. Quiquerez ajoute :
« le maitre monnaveur était un personnage important
« ayant sous lui tout un personnel qui constituait une
« espèce de corporation jouissant de certains privilèges
« et l’hôtel des monnaies avait droit d'asile. »
En vertu d'un accord de 1262 et reproduit dans les
Monuments de Trouillat, sous n° 81, t. II, les bourgeois
de Bâle exercaient sur le monnayage de l’évêque un droit
de contrôle.
Il y est dit que « lorsque l'évêque voulait en opérer
« l'essai, ce qu'il pouvait faire en tout temps, le prévot
« civil, accompagné de deux ou trois citoyens probes, se
« rendait à l’improviste chez le monétaire. Là, en présence
« de l'évêque ou d’autres personnes honnêtes, il devait
« puiser une poignée de pfennig et les porter à la balance
« en allongeant le bras. S'il ne fallait ajouter que quatre
« pfennig et au dessous, au nombre légal de pièces pour
« faire le marc, c'était sans conséquence pour l'honneur
« de la personne du monétaire, mais s’il en fallait plus
« de quatre, c'était un cas de faux, dont il devait encou-
a rir les suites pénales. Les pfennig devaient aussi subir
« l'essai de la balance et si l’on trouvait un pfennig trop
« léger du poids de deux grains d'orge, le monétaire
— YW —
« n'avait rien à redouter, mais si le poids en était léger
« d’une quantité plus forte, la monnaie était considérée
« comme fausse ». En 1362, les bourgeois de Bâle éta-
blirent une commission spéciale composée du prévôt
civil et de trois bourgeois, gens d’honneur, pour con-
trôler les monnaies.
Quiquerez nous apprend que 10 grains d’orge de petite
espèce pèsent 50 centigrammes; donc 2 pèsent 10 centi-
grammes. D'autre part, les bractéates que nous avons eu
l’occasion de peser (nous parlons de pièces en bon état
et qui paraissent entières) varient entre 24 et 44 centi-
grammes. Si nous admettons comme moyenne 32, la
tolérance de poids accordée au monnayeur aurait été
énorme puisqu'elle était d’environ un tiers. En tous cas des
moyens aussi primitifs de compter le nombre de pieces
au marc ou d’évaluer leur poids laissait une belle marge
aux monnayeurs, qui ne se firent sans doute pas faute
d’en tirer profit et, comme d’un autre coté, les évéques
altérérent 4 plusieurs reprises le titre de leurs deniers,
il ne faut pas s’étonner de l’ordonnance de l'empereur
Frédéric Ier en 1154 déjà citée, ni du discrédit dans
lequel tombèrent les monnaies épiscopales.
L'évéque Jean Senn de Munsingen fit frapper de nou-
velles monnaies, lesquelles n’étaient pas en rapport avec
l'ancien système admis. Du marc d’argent on ne tirait
plus que 3 livres et 5 schilling, et 2 schilling nouveaux
équivalaient à 5 anciens. De nombreux inconvénients en
resulterent, qui engagèrent les pays voisins ot la mon-
naie de l’évéché de Bale avait cours, a faire un accord,
pour la repousser.
Son successeur, Jean de Vienne, altéra tellement la
valeur de ses monnaies qu’elles furent completement
discréditées, ce qui engagea l’empereur Charles IV, en
1376, à autoriser la ville de Colmar à frapper des pfennig
d’argent.
Il est probable qu’en déterminant le titre de l’argent
— 99 —
des bractéates épiscopales on pourrait avec raison les
classer chronologiquement, celles dont le titre est le plus
fin devant être les plus anciennes.
Les évêques de Bâle, dans leurs embarras financiers,
durent à maintes reprises engager et même aliéner cer-
tains de leurs revenus temporels. En 1373, Jean de Vienne
se vit dans la nécessité de réunir son chapitre avec le
consentement duquel il engagea son droit de monnaie
aux bourgeois et à la commune de Bâle pour la somme
de 4000 florins d’or. Cette cession temporaire avec droit
de rachat comprenait le droit exclusif de battre monnaie
et l'impôt sur la frappe payé par le monétaire. Les
citoyens de Brissach devaient recevoir leurs coins de
ceux de Bâle et tenir leurs espèces dans un rapport
de poids tel, qu'elles fussent plus pesantes de 4 pfennig
au marc que celles des Bälois. Ceux-ci ne jouissaient
point de l’impôt monétaire à Brissach.
En 1376, l’évêque engagea le droit de monnaie dans la
ville de Brissach, de même que l’impöt monétaire a
Bourkard Sporer d’Eptingen pour les services rendus à
l'Eglise. Cette cession était rachetable pour 100 marcs
d'argent.
Le droit engagé à la ville de Bâle fut racheté, mais en
1385 l’évêque Imier de Ramstein l’engagea de nouveau
pour la somme de 1000 florins, puis il fut racheté une
seconde fois et aliéné définitivement dans le cours du
xve siècle, ou même plus tôt, à la ville, qui dés lors le
conserva exclusivement.
Wurstiesen dans sa chronique dit que, depuis 1373 la
ville de Bâle a commencé à frapper des monnaies à la
crosse de Bale (Baselstab). Le D' H. Meyer, interprétant
mal ce passage, croit qu'il faut attribuer à la ville toutes
les bractéates qui, à coté de la tele d'évèque, portent une
ou deux crosses, ou les lettres B-A. M. Alb. Sattler, dans
un article publié dans le Bullelin de la Société suisse
de numismalique, Ile année, page 71, et intitulé Zur
un a rn oe III
4 —
Bracteatenkunde von Basel, combat avec raison cette
interprétation et n’admet comme bractéates de la ville
que celles où la tele d’évéque est remplacée par une crosse
de Bâle avec ou sans les lettres B-A, qui sont représen-
f=
tées dans l’ouvrage de Meyer sous nos 141, 142, 145,
146, 147 et 148, pl. II, et qui recurent le nom de stäbleı-
pfennig (deniers à la crosse). Sattler s’exprime ainsi : « ||
«
«
A A A AÀ A RRR RR RA A A
A A A A A A A AA AA A
A A
y a d'ailleurs d’autres raisons qui font admettre
comme monnaies de la ville seulement celles qui por-
tent la crosse de Bale. Si nous considérons la suite
des monnaies épiscopales, nous trouvons comme tvpe
persistant la téte d’évéque avec les initiales ou dil-
férents ornements, lis, étoiles, anneaux, etc., ainsi que
les baselstab. La tête d’évéque est toujours le sujet prin-
cipal des monnaies, qu’on appelait d’ailleurs mönchs-
kappen ; les ornements, même les crosses, n’y figuren!
que comme accessoires. Je ne comprendrais donc pas
que Bâle qui, comme les autres villes, devait être tres
fière de ses prérogatives, ait maintenu, une fois en
possession du droit de monnayage, la tête d’évéque
comme figure principale de la pièce, tandis que
l'emblème de la ville aurait occupé une place secon-
daire. On ne pourrait comprendre cela que si les
mönchskappen avaient été de la monnaie de bon aloi,
bien reçue partout et que pour cette raison on n'ail
pas voulu en changer le type principal; mais c’est le
contraire qui avait lieu : les monnaies des évêques,
surtout sous Jean de Vienne, étaient tombées en gran!
discrédit à cause de l’abaissement de leur titre ©!
étaient même refusées en certains pays. Une fois en
possession de son droit, la ville s'empressa d'élever lc
titre de sa monnaie et vraisemblablement en change:
le type pour la faire plus facilement accepter par le:
Etats voisins. A qui faut-il donc attribuer ces bractealvs
qui portent avec la tele d’eveque, la crosse de Bâle? |
ville possédait depuis longtemps, en tous cas depui:
_ D —
« 1344, un droit de contrôle sur la monnaie de l'évêque.
« J’attribue donc ces pièces, ainsi que celles qui portent
« les lettres B-A, à cette période où la ville exercait ce
« contrôle ».
Nous sommes d’accord avec M. Sattler d'envisager
la crosse de Bale à côté de la tête d’évéque comme un
signe de contrôle de la ville et, dans la description que
nous avons faite des bractéates épiscopales, nous avons
groupé ensemble celles qui portent ce signe. Par contre,
nous n’admettons pas qu’il en soit de même pour celles
qui portent les lettres B-A, pour les motifs suivants.
D'abord, il n’est pas probable que la ville ait adopté
deux signes différents pour marquer son contrôle, un
seul devait lui suffire. Ensuite, le mot BASILEA en entier
ou en abrégé indique le lieu de l’atelier et les évêques
l'ont fait figurer, non seulement sur certaines bractéates,
mais déjà sur les demi-bractéates du x® et du xıe siècle.
Il n’est donc pas admissible que la ville, voulant inscul-
per un signe à elle, ait choisi le mot BASILEA dont les
évêques eux-mêmes avaient fait auparavant un si fré-
quent emploi. Il en est autrement de la crosse de Bale
qui remplace ici la crosse d'évêque, avec laquelle il ne faut
pas faire de confusion. Du moment que la ville, aussitôt
en possession du droit de frappe, marqua ses monnaies
d'un baselstab (c’est-à-dire d’une crosse terminée par
trois pointes dont les deux extérieures sont un peu rele-
vées en dehors, pareillement à celles de la fleur de lis),
il est tout à fait logique de supposer que le même signe
sur les bractéates épiscopales représente aussi son con-
tröle.
M. L. Le Roy, dans son article intitulé Du droit de mon-
nayage des princes-évêques de Bale et de l'exercice de ce droit,
publié dans le Bullelin de la Société suisse de numisma-
tique, année 1882, page 97, donne, à ce sujet, une expli-
cation un peu différente de celle de M. Sattler. Il pense
que les pièces en question furent frappées par la ville,
ne
au nom des évêques, dans les périodes de temps où
ceux-ci lui cédèrent leur droit. Il leur donne pour ce
motif le nom de semi-prelatales. Quoi qu’il en soit, il est
probable que la presence de la crosse de Bäle sur ces
pieces a une signification et les explications des deux
auteurs précités sont admissibles toutes deux, sauf, à
notre avis, en ce qui concerne les lettres B-A, pour les
motifs déjà indiqués.
Les bractéates dont nous venons de parler caracté-
risent la deuxième période monétaire épiscopale.
La réforme religieuse fut introduite à Bale sous le
règne de l’évêque Philippe de Gundelsheim, lequel aban-
donna le siège de Bâle pour fixer sa résidence ordinaire
à Porrentruy, où ses successeurs reprirent la frappe des
monnaies qui dura jusqu’à la fin du xvIne siècle et qui
constitue la troisième et dernière période.
En 1585, l’évêque Jacques-Christophe de Blarer avait,
par l’entremise de députés de plusieurs cantons suisses,
cédé à la ville de Bâle, pour la somme de 200,000 florins
monnaie bâloise, certains droits et domaines, y compris
le monnayage dans ce lieu. Il ne renonçait donc pas à
son droit monétaire, qu’il comptait exercer ailleurs dans
son évéché et, en effet, l’année suivante, soit en 1586, il
émettait ses premières monnaies frappées à Delémont
ou à Saint-Ursanne. Il est vrai qu’il s’agit d’un groschen
mentionné par M. Ed. Jenner, mais que nous n'avons
trouvé dans aucune des collections que nous avons visi-
tées. La plus ancienne pièce datée de cette époque que
nous ayons rencontrée est un groschen de 1595.
Un passage du Journal de Petermann Cuenin dit :
« Ressuscitant un droit qui avait été accordé aux évêques
« de Bâle par les empereurs et qui était tombé en désué-
« tude, il (Jacques-Christophe) fit battre de nouveau mon-
« naie. Quinze ouvriers appelés par lui de l'étranger s’éta-
« blirent à Delémont et frappèrent des pièces de quinze
« et de six-deniers. » Les pièces de six-deniers sont des
— % —
demi-schilling ; quant aux pièces de quinze-deniers, soit
un quart-d’écu, elles sont inconnues et le chroniqueur
doit avoir fait erreur.
D’un autre cöte, M. le Dr Geigy a extrait des archives
de l’évéché et publié dans le Bulletin de la Société suisse
de numismatique, année 1889, page 68, une lettre de
Claude Bourbeaux (il est nommé Claude Bourberain dans
le Manuel du Conseil d’Etat aux archives de la chan-
cellerie de Neuchatel) maitre graveur de Dijon et a
Neuchatel en Suisse, adressée à l'évêque de Bale et
par laquelle il lui réclame une somme de 18 écus sols
1 batz, pour avoir gravé et fabriqué les coins des pièces
de trois cruches soulz de basle et de demy-soulz au buste
de sainct orsonne suivant la commande qui lui avait été
donnée le 3 septembre 1595, pour la monnaie de Saint-
Ursanne, ainsi que les coins du taller selon les portraits
qu'il Len avoit fait et la commande qu’il en avait reçue
le dernier jour d'octobre 1595. Il expose à l’évêque que,
n'ayant pu obtenir le paiement de cette somme du
chätelain de Saint-Ursanne, il a recours à lui et men-
tionne ses peines et débours, entre autres qu’il a du
prendre un cheval pour aller avec son fils de Neuchâtel
à Saint-Ursanne y porter les coins.
Il en résulte que l'évêque ouvrit deux ateliers none
taires, l’un à Delémont, l’autre à Saint-Ursanne, ce qui
peut paraître invraisemblable au premier abord. Toute-
fois, nous avons trouvé aux archives de l’ancien évéché,
aujourd'hui à Berne, des comptes de monnayage qui éta-
blissent d’une manière certaine l'existence simultanée de
ces deux ateliers. Haller dit, page 298, que Georg Vogel
et Léopold Trager étaient alors monnayeurs.
Les monnaies de Jacques-Christophe portent toutes
à lavers ses armes écartelées ou parti avec celles de
l'évéché. (Les armoiries de l'évêché sont d'argent à la
crosse de Bale de queules tournée à senestre. Cette dispo-
sition n’a pas toujours été observée.et nous trouvons
= 07.
sur plusieurs monnaies et médailles la crosse tournée à
dextre.) Au revers, les thaler et groschen représentent
l'aigle impériale et le nom de l’empereur Rodolphe II;
sur les batzen on voit la Vierge Marie tenant l'enfant
Jésus et sur les schilling saint Ursanne tenant un livre
et trois fleurs de lis. Cet évêque déploya une grande
activité pendant un règne de trente-trois ans et fut sur-
nommé le Restaurateur de l’évéché.
Son successeur, Guillaume Rinck de Baldenstein, fut,
d'après une note. de Mg Vautrey, le premier évêque
qui frappa monnaie à Porrentruy. Il conserva pour
ses batzen et schilling les types précédents, mais sur
les thaler et demi-thaler, il fit représenter Henri II,
empereur d'Allemagne, autrement dit saint Henri, bien-
faiteur de l'évêché, lequel rebätit la cathédrale de Bale
détruite par les Hongrois et inaugurée en 1010 en pré-
sence de l’empereur. C’est la raison pour laquelle on le
voit sur ces pièces tenant dans la main une maquette de
l’église. Au revers, l’aigle impériale et comme légende le
nom de l’empereur Ferdinand II.
En ce qui concerne les monnaies qui, à côté du nume-
raire spécial de l’évéque, avaient alors cours dans ses
Etats, on peut consulter les édits et mandements ainsi
que les listes de monnaies ayant été l’objet d’essais,
tirés des archives et publiés par M. L. Le Roy dans la
Revue suisse de numismatique, 1891, pages 136 à 151, et
1892, pages 119 à 127. On sera frappé de la multitude
des espèces qui circulaient dans ce petit pays obligé de
recevoir les monnaies de tous les Etats qui l’entouraient
et incapable, probablement par suite du manque de
metal, de frapper pour son commerce intérieur le numé-
raire suffisant. Un mandement du 28 septembre 1623
mentionne a lui seul douze espéces d’or et vingt et une
espèces d’argent. Dans ce même mandement, Guillaume
Rinck se plaint « du grand et insupportable désordre
« qui s’est glissé dans les monnaies, accru par l’insa-
ee). ==
« tiable avarice et cupidité de certains trafiqueurs qui
« font profession d’enlever en cachette les bonnes espèces
« pour les transporter au dehors et rapporter d’autres
« plus faibles de poids et aloi. »
Cet état de choses obligea l’évêque à établir un bureau
de change, ainsi qu’on le voit par un mandement du
29 octobre 1623, lequel « ordonne que les demi-testons
« ou pièces de trois-batz frappées au coin de Murbach
« ou de Fribourg, faibles de poids et aloi, devront étre
« portées à la banque de change établie en la ville de
« Porrentruy, où elles seront changées contre 6 rappes
« ou 1 sol; chacun est d’ailleurs autorisé 4 les accepter
« pour cette valeur, de méme que les pièces d’un-batz
« frappées aux coins des cantons suisses, ceux-ci pour
« la valeur de 4 rappen 8 deniers, jusqu’à ce qu’il en
« soit ordonné autrement et ce en considération que
« jusqu’a présent il n’a pu être battu de la petite monnaie
« en suffisance. » Le monnayeur du prince-évéque à Por-
rentruy était alors Nicolas Haas.
Jean-Francois de Schònau, qui n’occupa le siège que
pendant cing ans, soit de 1651 à 1656, frappa des thaler
et des pièces de un-batz d’un type analogue à celles
de son prédécesseur et, en outre, des ducats de 1654
et des bracteates rondes à ses armes, de bas aloi,
nommees schwarzpfennig, telles que plusieurs Etats en
frapperent encore au xvrie siècle. Un coin de l’avers du
thaler se trouve dans les archives de la bourgeoisie de
Porrentruy.
Jean-Conrad Ie de Roggenbach émit aussi des ducats
de 1602, des batzen a la Vierge et un schwarzpfennig a
ses armes. Ces monnaies, surtout les batzen, sont d’une
frappe très defectucuse.
Après une interruption d'un demi-siècle, Jean-
Conrad II de Reinach-Hirzbach reprit la frappe des mon-
naies dont le besoin se faisait de plus en plus sentir.
Il fit frapper des monnaies d’or, d’argent et de cuivre
— 99 —
et défendit de sortir ces metaux du pays. Il obligea de
les vendre à son hôtel monétaire et toléra que les favo-
risés de la cour portassent 4 la Monnaie leur vieux cuivre
pour le convertir en batzen et demi-batzen, ce qui multi-
plia le billon et procura aux privilégiés un bénéfice de
25 à 30°. (Quiquerez, Histoire des troubles dans l’évéché
de Bâle en 1740, page 24. — Mandement du fer janvier
4717 : Verbot des Verkaufes von Bruchsilber und Kupfer
an andere Personen, als die vom Fürstbischofe
bestimmten. Verbot des Aufwechsels von Silber, etc.)
Les procédés de l’évêque pour obtenir le métal néces-
saire à cette frappe sont encore confirmés par la chro-
nique d’un auteur inconnu et publiée par le Courrier du
Jura, 8 février 1859, qui dit : « Il est à noter que toutes
a les vieilles pièces ont été fondues et beaucoup de gens
« ont vendu leur argenterie aussi bien que leurs chau-
« dieres de cuivre. » Cette mise au creuset des anciennes
monnaies explique la grande rareté des thaler et autres
monnaies des prédécesseurs de Jean-Conrad.
L’évéque chargea successivement de la frappe des.
monnaies Braun de Lucerne, l’orfèvre Münch, puis Guil-
laume Krauer (ou Grauer, ou Crauer), directeur des mon-
naies de la ville de Sion. Celui-ci avait alors comme
éléve Jean-Charles Hedlinger, de Schwytz, qui devint plus
tard le cel&bre graveur de la cour de Suede. Krauer vint
en 1710 s’&tablir comme graveur et orfèvre à Lucerne, où
il obtint la direction de la Monnaie, puis à Montbéliard
et à Porrentruy. Hedlinger le suivit partout et, grace a
son talent, fut chargé par son maitre de la gravure des
coins de ces différents ateliers. On peut lui attribuer,
parmi les monnaies de Jean-Conrad II, les coins du
double-ducat, du ducat et du thaler de 1716; le premier
seul porte la marque du graveur, H. D’autres monnaies,
les pièces de douze et de six-kreuzer de 1725 et 1726
portent également la lettre H, mais elles ne peuvent
avoir été gravées par lui, puisqu'à ce moment il était
soli
absent du pays; elles sont d’ailleurs d’un travail plus
grossier que les premières. On pourrait les attribuer à
son frère aîné, Joseph-Antoine, qui, d’après la biogra-
phie du ınedailleur Jean-Charles Hedlinger, par Jean
Amberg, travailla également avec Krauer et fut appele
en 1725 à’ Porrentruy comme maitre de la Monnaie.
(Bulletin de la Société suisse de numismatique, 1885,
page 11.)
L’atelier monétaire était install& au Chateau ; il fut res-
tauré en 1787, mais il a depuis été rasé. (Quiquerez,
Ville et château de Porrentruy, page 217.)
Jean-Conrad est le premier évéque qui émit des mon-
naies à effigie. Disons tout de suite que son portrait
varie tellement d’une pièce à l’autre qu'on dirait autant
de souverains différents. Il paraît avoir eu l'intention de
faire une monnaie équivalente à la monnaie de compte,
soit la livre; ce qui en témoigne, c’est la pièce décrite et
représentée sous n° 176, qui est généralement envisagée
comme vingt-schilling. Nous n'en avons vu qu’un seul
exemplaire, au Musée de Winterthour; sa bonne conser-
vation nous fait supposer que la pièce n’a pas circulé et
qu'il s’agit seulement d’un essai; nous ignorons s’il existe
de ces monnaies dans d’autres collections. (Voir la note
qui accompagne le n° 176.)
Jean-Conrad émit aussi des groschen, dont on n'avait
plus frappé depuis Christophe de Blarer. Ils ont avec les
pièces de vingt-schilling cette analogie qu'ils sont de la
même année, 1718, qu'ils portent au revers le nom de
l'empereur Charles VI et que les pièces sont un peu
ovales.
A part les valeurs déjà indiquées, il frappa encore des
quarts-de-thaler, des pièces de vingt, douze, six et
un-kreuzer à son effigie, des batzen et demi-batzen, de
nombreux schilling au type de Saint-Ursanne et des
rappen nommés aussi souvent vierer.
Les dernières monnaies qu'il frappa furent des batzen
— 4 —
et demi-batzen de 1733 qui se distinguent de ceux de la
série de 1717 4 1719 en ce qu’ils sont plus petits et sont
faits de bon billon, contenant méme approximativement
moitié d’argent, ainsi que nous avons pu le constater,
tandis que les premiers sont en cuivre. Leur petit module
et leur caractère different des précédents (voir nes 195 et
204) eurent probablement pour effet d’en rendre l’accep-
_ tation difficile dans le commerce, car le 15 janvier 1735,
le prince publie un placard « avec figure d’une nouvelle
« pièce épiscopale de 10 rappen de 1733 afin que les
« sujets la recoivent à sa valeur réelle. » |
La monnaie de Jean-Conrad était de bon aloi et bien
recue partout. Jl en fut fait une frappe considérable. Une
bonne partie des cöins existent encore à Porrentruy aux
archives de la bourgeoisie, mais, faute de soins, ils ont été
complètement détériorés par la ronille. On y trouve entre
autres ceux du demi-thaler de 1717 (avers), quart-de-
thaler 1747, vingt-schilling 1718 (avers), groschen 1718
(avers), ainsi que ceux des pièces de vingt, douze,
six et un-kreuzer, schilling et rappen, en tout cinquante
coins. Quiquerez dit (Histoire des institutions, etc.,
page 85) : « une quarantaine de coins gravés alors
a par d’habiles artistes, tels que MM. Münch, orfevre
« a Lucerne, Graun (Krauer) de la méme ville, Jos.
« Ethinger (Hedlinger) de Schwytz, existent encore
« aux archives de la ville de Porrentruy, où nous les
«a avons nettoyés et graissés, après en avoir pris l’em-
« preinte. Nous avons méme obtenu la permission de
e faire frapper quelques pièces à la Monnaie a Berne.
« Mais les plus grands coins, destinés à des écus, n’ont
« pu étre usagés, parce que la partie gravee est demi-
« cylindrique et qu’il faudrait des appareils spéciaux
« pour les emplover. »
Une cinquantaine d’années plus tard, Joseph-Sigismond
de Roggenbach reprit le monnayage. Par un mandement
daté du 9 avril 1787, il interdit « l’agiotage et le change
_ 32 —
« fait pour sortir de ses Etats les menues monnaies
« y coursables jusque-là. » Il annonce également qu'il
a fait fabriquer des monnaies à l’etranger et qu'il a
ordonné l'érection d’un hôtel dans ses Etats. D’après
le témoignage du P. jésuite Voisard, les premières
pièces furent frappées à Soleure et elles arrivèrent a
Porrentruy vers la fin de décembre 1786. C'était des
pièces de vingt-quatre-kreuzer du poids de 4 gr. !/s et .
de douze-kreuzer pesant 2 gr. '/s. Les frappes ultérieures
durent quand même être faites à Porrentruy, car en
date du 30 juillet 1787 l’évêque annonce le prochain réta-
blissement de l'hôtel des monnaies, il fait défense aux
Juifs d'acheter de l'argent et du cuivre dans les Etats
de la principauté de Bâle et il invite ses sujets à livrer
l'argenterie et le cuivre qu'ils désirent vendre au directeur
de la Monnaie, qui leur paiera la marchandise à sà juste
valeur. Le directeur de la Monnaie était Joseph-Antoine
Kohler, lequel portait le titre de directeur d'économie et
des monnaies. C'était le grand-père de M. Xavier Kohler
et l'arrière grand-père de M. Adrien Kohler à Porrentruy,
possesseur actuel d’une partie des coins qui ont servi à
la frappe des pièces de vingt-quatre et douze-kreuzer
et de un et demi-batz. Les autres sont au Musée de
l’école cantonale de Porrentruy.
Une medaille octogonale en argent, signée Traiteur,
consacre le souvenir de cette réorganisation de la mon-
naie de l’évéché; elle porte comme légende : REM
NVMARIAM RESTITVIT ANNO MDCCLXXXVIII. Les
monnaies de Joseph de Roggenbach étaient de bon aloi;
elles furent trés recherchées dans tous les pays voisins
et surtout en France où elles circulérent librement. Ce
furent les derniéres frappées par les princes-évéques de
Bale (Vautrey).
_ 33 —
Liste des princes-evéques de Bale,
d’apres Trouillat.
Les évéques dont le nom est marqué d’une astérique* sont ceux
dont on a des monnaies; le signe ? indique ceux auxquels on
attribue aussi des monnaies, mais sans certitude.
Periode gallo-romaine.
1. Justinianus, 346. 2. Saint Pantale, 453.
Periode franque.
3. Ragnachaire, 618. 8. Udalric, 823.
4. Valan, 731. 9. Fredebert, 859.
5. Baldebert, 751. 10. Adalvin, 876.
6. Waldon. 11. Rodolphe, 884.
7. Hatton ou Otto I, 802-822.
Periode burgonde.
12. Iringue ou Fringus, 895. 15. Landelaus, 961.
13. Adalbero I, 916. *16. Adalbéro II, 999.
14. Wichardus, 948. 17. Adalbéro III, 1004.
Période germanique.
*18. Udalric II, 1025-1040.
*19. Théodoric ou Thierry, 1041-1055.
*20. Bérenger, 1057-1072.
21. Bourkard d’Asuel (Hasenburg), 1072-1107. °
*22. Rodolphe II de Homburg, 1107-1122.
23. Berthold de Neuchätel, 1122-1134.
24. Adalbéro IV de Froburg, 1134-1137.
25. Ortlieb de Froburg, 1137-1164.
REVUE NUM. T. XIII. 3
da
. Louis de Froburg, 1164-1176.
. Hugues d’Asuel, 1176-1177.
. Louis de Froburg (réintégré), 1178-1179.
. Henri I de Horburg, 1180-1189.
. Lutold I de Röteln, 1191-1213.
. Walter de Röteln, 1213-1215.
. Henri II de Thoune, 1215-1238.
. Lutold II d’Arberg, 1238-1249.
. Berthold II de Ferrette (Pfirdt), 1249-1262.
. Henri III de Neuchâtel, 1262-1274.
. Henri IV d’Isny (Gurtelknopf), 1275-1286.
. Pierre I de Reichenstein, 1286-1296.
. Pierre II d’Aspelt, 1297-1305.
. Othon de Grandson, 1306-1309.
. Lutold III de Röteln, 1309.
. Gérard de Wuippens (Wippingen), 1310-1325.
. Hartung Münch, 1325.
. Jean I de Chalons, 1327-1335.
. Jean II Senn de Munsingen, 1335-1365.
. Jean III de Vienne, 1366-1382.
. Imier de Ramstein, 1382-1391.
. Frédéric de Blankenheim, 1391-1393.
. Conrad Munch, 1393-1395.
. Humbert de Neuchatel, 1395-1418.
. Hartmann Münch, 1418-1423.
. Jean IV de Fleckenstein, 1423-1436.
. Frederic II Ze Rhein, 1437-1451.
. Arnold de Rothberg, 1451-1458.
. Jean V de Venningen, 1458-1478.
. Gaspard Ze Rhein, 1479-1502.
. Christophe d'Utenheim, 1502-1527.
. Philippe de Gundelsheim, 1527-1554.
. Melchior de Lichtenfels, 1554-1575.
. Jacques-Christophe de Blarer de Wartensee, 1575-1608.
. Guillaume Rinck de Baldenstein, 1608-1628.
. Jean-Henri d’Ostein, 1628-1646.
. Béat-Albert de Ramstein, 1645-1651.
. Jean-Francois de Schönau, 1651-1656.
. Jean-Conrad I de Roggenbach, 1656-1693.
— 3 —
65. Guillaume-Jacques Rinck de Baldenstein, 1693-1705.
*66. Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach, 1705-1737.
67. Jacques-Sigismond de Reinach-Steinbrunnen, 1737-1743.
68. Joseph-Guillaume Rinck de Baldenstein, 1744-1762.
69. Simon-Nicolas de Montjoie, 1762-1775.
70. Frédéric de Wangen, 1775-1782.
*71. Joseph-Sigismond de Roggenbach, 1782-1793.
72. Francois-Xavier de Neveu, 1794-1815.
73. Jos.-Antoine Salzmann, 1828-1854.
Abreviations et explications.
Dannenberg. = Die Münzen der deutschen Schweiz zur Zeit der
sächsischen und fränkischen Kaiser, dans la Revue suisse de numis-
matique, année 1903.
Bull. s. num. = Bulletin de la Société suisse de numismatique.
Rev. s. num. = Revue suisse de numismatique.
Meyer, B. = Die Bracteaten der Schweiz.
Meyer, D. u. B. = Die Denare und Bracteaten der Schweiz.
Morel-Fatio. — Monnaies suisses de la trouvaille de Saint-Paul.
M. nat. = Collection numismatique du Musée national suisse à Zurich.
M. Wint. = Collection numismatique du Musée de Winterthour.
M. Ch.-d.-F. = Musée de La Chaux-de-Fonds.
Coll. A. M. = Collection de l’auteur.
Les prix sont ceux des catalogues de vente ou des ventes aux
enchéres depuis 1900 et concernent des exemplaires bien conservés.
— 36 —
Monnaies des princes-évêques de Bâle.
*
DEMI-BRACTEATES
Adalbéro II ou III (999-1025).
1. — Demi-bractéate. — Argent.
A. ADAL....EP Dans un cercle perlé, une croix can-
tonnée de quatre points.
À. BAWILE...G Dans un cercle perlé, un dessin repré-
sentant peut-être un temple.
Dannenberg, Revue suisse de numismatique, 1903, p. 349.
2. — Demi-bracléate. — Argent.
À. + ADE...P Dans un cercle perlé, une croix enca-
drée de quatre arcs de cercle.
8. Un temple avec l'inscription BAS—LEA en deux
lignes.
Dannenberg, p. 350.
er
3. — Demi-bracteate. — Argent.
À. ....OCPw Dans un cercle perlé, une croix can-
tonnée de quatre anneaux.
R. BSA... Dans un cercle, un carré avec des anneaux
aux angles et au milieu.
Dannenberg, p. 351.
4. — Demi-bractéate. — Argent.
4.
A. Inscription illisible ; croix dans un cercle perle.
BR. ...0€... Dans un cercle perlé, un triangle avec
des anneaux aux angles et au milieu.
Dannenberg, p. 352.
Adalric ou Udalric (1025-1040).
5. — Demi-bracléale. — Argent.
dia
A. + ADELRIC.... Une croix cantonnée de quatre
points dans un cercle perle.
R. + BASIL...... AS Portique a toit pointu dans un
cercle perle.
Dannenberg, p. 352.
6. — Demi-bractéate. — Argent.
À. ...ICVS € ® Une croix dans un cercle perle.
À. BA....IVIT Dessin représentant peut-être un
temple dans un cercle perle.
Dannenberg, p. 353.
7. — Demi-bractéate. — Argent.
À. ....€ + Une croix cantonnée de quatre points
dans un double cercle perle.
À. ...SILEA CIVI Dessin analogue à celui du n° 6,
dont il n’est problablement qu’une variété, quoique
le nom de l’évêque ne soit pas lisible.
Dannenberg, p. 353. — Morel-Fatio, p. 385 et pl. XII, n° 35. —
Meyer, pl. IV, n° 17.
085,53.
= >
8. — Demi-bractéate. — Argent.
À. ...DELPICVS EP Dans un cercle perlé, une croix
avec des dessins en forme d'Y dans les angles.
R. + BAS.LEA C....S Dans un cercle perlé, un
temple.
Dannenberg, p. 353.
9. — Demi-bractéate. — Argent.
A. M®DAL...S Une croix dans un cercle perle.
R. + BAS...IVIT Dans un cercle perle, un temple.
Dannenberg, p. 353.
Théodoric (1041-1055).
Les monnaies de Théodoric, dont la plupart ont été
trouvées à Rome en 1843, en démolissant l’ancienne
basilique de Saint-Paul, sont les plus nombreuses. Elles
portent généralement a l’avers le nom de THEODERICVS
disposé en croix avec de petites croix dans les angles ;
au revers se trouve le mot BASILEA également en croix
avec de petits temples dans les angles. La description
i
de ces pièces est difficile a donner ; nous nous bornons
a les reproduire d’apres H. Meyer, Die Denare und Brac-
teaten der Schweiz, et Morel-Fatio, Trouvaille de St-Paul,
Revue numismatique francaise, 1849.
Le Musée national à Zurich possède cinq variétés de
ces pièces, dont le poids varie de 097,38 à Ogr,68.
10. — Demi-bractéate. — Argent.
D’aprés Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 5. — Dannenberg, p. 354.
11. — Demi-bracteate. — Argent.
D’aprés Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 6.
12. — Demi-bractéate. — Argent.
D’après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 7.
— 4 —
13. — Demi-bracteate. — Argent.
D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 8.
14. — Demi-bractéate. — Argent.
D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 9.
15. — Demi-bractéate. — Argent.
D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 10. — Dannenberg, p. 355.
16. — Demi-bractéate. — Argent.
D'après Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 11.
sa ha
17. — Demi-bractéate. — Argent.
D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 2.
18. — Demi-bractéate. — Argent.
D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 3.
19. — Demi-bractéate. — Argent.
D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 6.
20. — Demi-bractéate. — Argent.
N)
by
di, "è
yh Vu i
D’apres Morel-Fatio, pl. X, n° 7.
N. ee
21. — Demi-bractéate. — Argent.
D’aprés Morel-Fatio, pl. X, n° 8.
22. — Demi-bracléale. — Argent.
D’après Morel-Fatio, pl. X, n° 9.
23. — Demi-bractéate. — Argent.
SUITE)
ie Mint
MASSE 5
\ NV NU DE è
D’aprés Morel-Fatio, pl. X, n° 10.
24. — Demi-bractéate. — Argent.
N D Ò
SUN
OO
SAAN NS
NN
D'après Morel-Fatio, pl. X, n° 11.
25. — Demi-bractéate.
Morel-Fatio, p. 383 et pl. XI, n° 21.
26. — Demi-bractéate.
Morel-Fatio, p. 383 et pl. XI, n° 22. — Dannenberg, p. 411.
27. — Demi-bractéate. — Argent.
Morel-Fatio, p. 385 et pl. XI, n° 23. — Dannenberg, p. 410.
Bérenger (1057-1072).
28. — Demi-bractéate. — Argent.
— 45 —
A. BERE Dans le champ deux petites croix.
R. Un temple.
Morel-Fatio, pl. X, n° 13. — Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 12. —
Dannenberg, p. 356.
087,52.
29. — Demi-bractéate. — Argent.
A. B...EN Une croix cantonnée de quatre points et
entourée de quatre demi-cercles; le tout dans un
cercle perlé.
A. Dans un encadrement en forme d’écusson, BAS_EA
en deux lignes.
Morel-Fatio, pl. XI, n° 14, et pp. 386 et 387. — Meyer, B., pl. II,
n° 106. — Dannenberg, p. 356.
30. — Demi-bractéate. — Argent.
A. EP... Une croix cantonnée de quatre points et
entourée de quatre demi-cercles; le tout dans un
cercle perlé.
AR. BAS_LEA en deux lignes.
Meyer, B., pl. II, n° 105. La description qu’il donne sous n° 24,
p. 59, D. u. B., paraît se rapporter à une variété de cette piece.
— Morel-Fatio, pp. 386 et 387.
ss Aa
Rodolphe de Homburg (1107-1122).
31. — Demi-bractéale. — Argent.
D) ì
=
a
è
a
| os =
SNS ° na =
= Ve 'S à
= on
t ni = à
Ve 4 Ì
7
ha 7 4 È
4 =
oS
AAAS
A. BASILEA # Inscription en cercle; au milieu dans
un cercle perlé, R
R. Un temple ?
Morel-Fatio, pl. XI, n° 16. — Meyer, D. u. B., p. 58. -- Meyer, B.,
pl. II, n° 107. — Dannenberg, p. 357.
Certaines de ces piéces n’ont, parait-il, pas de revers; celle
décrite par Meyer est dans ce cas, c’est pourquoi Morel-Fatio,
p. 387, à tort selon nous, la dénomme bractéate au lieu de demi-
bractéate.
M. Wint., 3 var. — M. nat., 4 var., 087,46 à 085,53.
Pièces avec le mot BASILEA mais sans nom d’évêque.
Les demi-bractéates suivantes ne portent pas de nom
d’évéque; il n’est donc pas possible de les attribuer. La
plupart laissent voir le mot BASILEA plus ou moins
distinctement et divers dessins, qui ont été envisagés
comme des temples ou des fragments d’édifices par les
auleurs qui ont decrit ces monnaies. Nous renoncons a
en donner la description; elles sont reproduites d’aprés
Morel-Fatio.
—_ 47 —
32. — Demi-bractéate. — Argent,
Morel-Fatio, p. 385 et pl. XII, n° 36.
33. — Demi-bractéate. -- Argent.
Morel-Fatio, p. 383 et pl. XI, n° 20. — Dannenberg, p. 358.
34. — Demi-bracléale. — Argent.
Meyer, D. «. B., pl. IV, n° 15. — Dannenberg, p. 359.
La pièce suivante, qui se trouve au Musée historique
de Berne, nous parait, par son caractère, pouvoir être
classée avec certitude parmi celles de l'évêché de Bale.
Elle est frappée des deux côtés, ce qui nous oblige a
l'admettre parmi les demi-bractéates, quoique par son
diametre et son type, elle se rapproche un peu des
cl AD ce
bractéates pures. Elle porte des traces de martelage
comme les demi-bractéates. La piéce a bougé pendant
la frappe et l’empreinte est double.
35. — Demi-bractéate. — Argent.
A. Une tête d’eveque mitrée de face; à gauche, une
crosse.
R. B.
Musée de Berne, 085,30.
Pièces attribuées à l’évêché de Bale, mais douteuses.
Pour les pièces suivantes, nous indiquons seulement
les auteurs qui les ont signalées et es nous
renvoyons le lecteur.
36. — Demi-bractéate. — Argent.
Meyer, D. «. B., pl. VI, n° 129.
ul
— 49 —
37. — Demi-bractéate. — Argent.
Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 13. — Morel-Fatio, pl. XI, n° 17. —
Dannenberg, p. 409.
38. — Demi-bractéate. — Argent.
2 73% fi
te
Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 14. — Morel-Fatio, pl. XI, n° 18. —
Dannenberg, p. 410.
39. — Demi-bractéate. — Argent.
Meyer, D. u. B., pl. VI, n° 127. — Dannenberg, p. 411.
M. nat., 087,52.
REVUE NUM. T. XIII. 4
40. — Demi-bractéate. — Argent.
Meyer, D. «. B., pl. VI, n° 130. — Dannenberg, p. 412.
Il se trouve en outre au Musée national, à Zurich, une
série de demi-bractéates qui ont été classées par M. le
Dr H. Zeller-Werdmiiller parmi celles de l’évéché de
hale. Elles représentent, d’après lui, soit un camp fortifié,
soit une ville ou un bourg, soit un édifice; elles portent
des traces d'inscriptions, mais qui ne permettent pas de
reconstituer des noms. Nous n’en avons trouvé la
description dans aucun auteur et nous ignorons pourquoi
M. Zeller-Werdmüller les a classées là ; celles marquées
+ À proviennent de la collection des Archives fédérales,
celles marquées A. G. de la collection de l’Antiquarische
Gesellschaft de Zurich.
M. Dannenberg, à Berlin, à qui nous avons commu-
niqué les descriptions et des dessins de ces pièces, a bien
voulu nous répondre qu’à son point de vue, elles sont
éminemment d'origine et de fabrication suisse, toutefois
qu'on ne peut pas les admettre avec certitude pour
bäloises ; elles pourraient aussi concerner Zurich. Sur
son conseil, nous les mentionnons et figurons sous nos 41
à oÙ, mais comme douteuses.
En tous cas, nous n'avons pas hésité à en éliminer
celles marquées A. G. 514, 522, 523 et 524, sur lesquelles
M. Zeller-Werdmiller a cru voir d'un côté un édifice et
de l’autre une croix fleurdelisée (?) ainsi que T'bV qui
pourrait alors très bien signifier Thuregum. Pourquoi ne
pas les attribuer plutôt à Zurich ?
Les nos À. G. 510 et 518, sur lesquels on peut assez
m 5] —
bien lire QI et HI, nous paraissent devoir aussi être
mis de côté, ces lettres, comme qu'on les complete,
ne pouvant pas fournir ni BASILEA ni un nom d’évéque
de l'époque.
Il reste ainsi les dix numeros suivants, dont le type
principal est une enceinte avec portes surmontées d’un
fronton triangulaire ; quelques-unes laissent voir à gauche
et à droite des tours ou colonnes se terminant en forme
de fleurs de lis. Les trois premieres sont bifaces et
portent à l’avers les lettres B, V, C, 1(?) A (?) dont da
signification nous échappe. Elles ont beaucoup d’analogie
avec la demi-bractéate représentée par Meyer, pl. VI,
n° 127. Les autres nous paraissent unifaces, c’est-à-dire
que nous croyons voir au revers le dessin en creux de
avers. M. Zeller-Werdmüller, au contraire, dans la
description qu'il en donne dans le catalogue du Musée
national, v voit un revers différent de l’avers.
41. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — + A. 1892, 087,55.
42. — Demi-bracléate. — Argent.
— 5 —
43. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — A. G. 511, 085,38.
44. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — A. G. 506, 087,244,
45. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — A. G. 507, Oer,52.
46. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — A. G. 508, 087,52.
u a
47. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — A. G. 509.
48. — Demi-bractéate. — Argent. |
M. nat. — A. G. 512, 087,38,
49. — Demi-bractéate. — Argent.
M. nat. — A. G. 527, 087,52.
— 54 —
BRACTEATES
Nous avons classé les bractéates dans l’ordre suivant :
1. Celles qui ont été, à raison ou à tort, attribuées à
certains évéques, n° 51 à 72. Voir texte, p. 18.
2. Celles qui ne portent ni lettres, ni signes, permettant
de les attribuer, ns 73 a 85.
3. Celles qui portent une ou deux crosses de Bäle, indi-
quant peut-étre le contröle de la ville, ns 86 a 89.
Voir texte, p. 24.
4. Celles portant les lettres B—R, frappées à Brissach,
nos 90 et 91.
5. Une incertaine, n° 92.
51. — Bractéate. — Argent.
Téte mitrée d’évéque, de face et entre deux calices.
H. Meyer, B., pl. II, n° 120, dit qu’elle est mentionnée dans le
catalogue de von Wellenheim, Vienne, 1844, comme étant de
l’évéque Henri de Horburg. ea
M. nat., trouvaille de Wolzen, 1869, 5 var., 085,28 à 087,35. —
M. Wint., 2 var. — M. Ch.-d.-F. Fr. 6.—
52. — Bractéate. — Argent.
LVTOLD Tcte mitrée de face.
HI. Meyer, B., pl. II, n° 108.
M. nat., 08°,36.
NE A
Il y a eu trois évéques de ce nom.: Lutold I de
Röteln (1191-1213); Lutold If d’Arberg (1238-1249) et
Lutold III de Röteln (1309).
53. — Bractéate. — Argent.
Variété de la précédente.
H. Meyer, B., pl. II, n° 109.
C’est probablement la möme qui est représentée dans Berstett,
pl. XX, n° 3.
M. nat., 087,34.
54. — Braciéale. — Argent.
Tête mitrée, tournée à gauche et surmontée d’une
étoile. La mitre est ornée devant et derrière de trois
perles superposées qui représentent les houppes de
la mitre; de chaque côté, B—A (Basilea).
H. Meyer, B., pl. II, n° 125. Attribuée à Henri de Thoune à cause
de l'étoile qui figure dans ses armoiries ; il en est de même pour
les suivantes. La famille de Thoune blasonnait de gueules à la
bande d'argent chargée d'une étoile de sable.
M. nat., 4 var. — Coll. A. M., 087,36. Fr. 1.80
55. — Bractéate. — Argent.
Téte d’eveque, à droite une étoile, B—A
Mentionnée par H. Meyer, B., sous n° 15, p. 53.
ui e
56. — Bractéate. — Argent.
Tête d’évéque entre deux étoiles, B—A
Mentionnée par H. Meyer, B., sous n° 16, p. 53.
57. — Bractéate. — Argent.
J 7.
Tête d’eveque mitrée, tournée à gauche; de la mitre
pendent deux rubans à droite; à gauche, devant la
figure, une étoile.
M. nat., 2 var., 08",40 et 085,30. . Fr. 5.—
58. — Bractéate. — Argent.
Téte mitrée d’eveque, de face et entre deux tours;
au dessus, une croix entre 2—N (Sanctus Nicolaus).
Le tout dans un cercle perle.
H. Meyer, B., pl. II, n° 113.
Cette bractéate, ainsi que les suivantes, peuvent étre attribuées
à l’évêque Berthold de Ferrette, lequel fit bâtir en 1250 l’église
de Saint-Nicolas, au Petit-Bäle.
M. nat., 08,41. — M. Wint. Helbing, vente 1898. Mk. 7.—
59. — Bractéate. — Argent.
==
Variete de la précédente; les deux tours semblent
reliées par un portail sous lequel se trouve la téte
de l'évêque. |
H. Meyer, B., pl. II, n° 114.
M. nat., 08r,41. — M. Wint.
60. — Bractéale. — Argent.
Variété des précédentes ; N—2 au lieu de 2—N
H. Meyer, B., pl. II, n° 115.
61. — Bractéate. — Argent.
A
67.
Tête d’eveque mitrée, de face avec la main droite
levée pour benir; à droite, une croix.
H. Meyer, B., pl. II, n° 130. Falkeisen attribue cette bractéate a
l’évêque Henri de Neuchatel, sans dire pourquoi. Fr. 10.—
62. — Bractéate. — Argent.
Buste d’eveque de face, portant la mitre et tenant de
la main droite une crosse et de la gauche un livre.
a
H. Meyer, B., pl. II, n° 131. — D. «. B., pl. IV, n° 133. Falkeisen
l’attribue à l’évêque Henri d’Isny, sans dire pourquoi.
M. nat., 3 var., 085,31 à 085,36. — BM. Wint. — Coll. A. M., 08,36.
Cahn, vente 1904. Mk. 9.50
63. — Bractéate. — Argent.
Tête mitrée d’évéque à gauche; de chaque côté P—@
(Petrus); entre les pointes de la mitre, une perle.
H. Meyer, B., pl. II, n° 132.
M. nat., 2 var., 087,33. — M. Went.
Il y a eu deux évéques de ce nom : Pierre I de
Reichenstein (1286-1296) et Pierre II d’Aspelt (1297-1305).
64. — Bractéate. — Argent.
Tête mitrée d’évéque tournée à gauche entre les lettres
B—A ; entre les pointes de la mitre, un anneau.
H. Meyer, B., pl. II, n° 126.
Cette bractéate a été attribuée par Falkeisen à Pierre d’Aspelt
à cause de ses armoiries qui portaient : de gueules à deux vires
(anneaux concentriques) d'argent ; il en est de même des sui-
vantes.
M. nat., 8 var. — Coll. A. M., 085,32. Fr. 1.50 à 2.—
— 59 —
65. — Bractéate. — Argent.
Variete de la précédente, des points au dessus des
lettres Bet A
Coll. A. M., 08°,30. Fr. 1.50 à 2.—
66. — Bractéate. — Argent.
Téte mitrée d’évéque tournée a gauche; derriére la
tete, un anneau.
H. Meyer, B., pl. II, n° 128.
M. nat., 087,16.
67. — Bractéate. — Argent.
Téte mitrée d’évéque de face et entre deux fleurs
de lisi 000
H. Meyer, B., pl. II, n° 124.
A cause des fleurs de lis, cette bractéate a été attribuée à Jean
de Chalons, qui fut également évéque de Langres; comme tel
son sceau portait les armoiries de la ville de Langres : d’asur
au sautoir de gueules et semé de fleurs de lis d'or.
— 60 —
68. — Bracléate. — Argent.
Tête mitrée d’eveque à gauche, de chaque côté I—O
(Joannus); entre les pointes de la mitre, une perle.
H. Meyer, B., pl. II, n° 133.
M. nat., 4 var., 08,28 à 087,35. — Coll. A. M., 085,35. Fr. 2.—
Il ya eu trois évéques de ce nom : Jean I de Chalons
(1327-1335), Jean II Senn (1335-1365) et Jean III de
Vienne (1366-1382).
69. — Bractéate. — Argent.
Tête mitrée d’évéque de face; de chaque côté I-0
Trachsel, Unedierte Bracteaten, pl. IV, n° 27. Rare. Fr. 25.—
70. — Bractéate. — Argent.
Téte mitree d’évéque de face et entre deux roses.
H. Meyer, B., pl. II, n° 121.
64 —
Wurstiesen l’attribue à Jean Senn à cause des roses qui d’après
lui figurent dans les armoiries de cet évéque, ce qui n’est pas
exact; ses armes étaient de gueules au chef et au pal d’argent.
M. nat., 2 var., 087,32 à 087,34. Fr. 2.—
71. — Bracleate. -- Argent.
Variete de la précédente.
H. Meyer, B., pl. II, n° 122.
72. — Bractéate. — Argent.
Variété des précédentes.
H. Meyer, B., pl. II, n° 123.
M. nat., 087,24.
73. — Bractéate. — Argent.
Téte mitrée d’évéque tournée A gauche entre les lettres
B—A La mitre est ornée devant et derriere de
trois perles superposées.
H. Meyer, B., pl. II, n° 116.
M. nat., 4 var. — Coll. A. M., 087,37. Fr. 1.50 à 2.—
74. — Bractéale. — Argent.
E
p “7 .
Variété de la précédente; les lettres B—A sont pas-
sablement plus petites.
Coll. A. M., 08,34. Fr. 1.50 à 2.—
75. — Bractéate. — Argent.
Variété des précédentes; il n’y a de perles qu'aux
pointes de la mitre.
H. Meyer, 2., pl. II, n° 117.
M. nat., 2 var.
76. — Bracléate. — Argent.
Tete d’eveque mitrée de face entre les lettres B—A
IL. Meyer, B., pl. II, n° 129.
77. — Bractéate. — Argent.
— 63 —
Deux tours surmontées de boules et reliées par des
arcs de cercle surmontés d’une croix; entre deux
une téte d’évéque mitrée de face. Le tout dans un
cercle perlé. Type rappelant celui du n° 58, mais
dessin different et pas de lettres S—N
Coraggioni, pl. XXVII, n° 32. — Dr A. Burckardt, Bracteatenfund
von St. Johann in Basel, Bull. s. num., I° année, p. 106, pl. VI,
n° 1.
Musée de Bale, 087,36. Fr. 5.—
78. — Bracteate. — Argent.
Tete d’evöque mitrée, de face, entre deux crosses.
H. Meyer, B., pl. II, n° 112.
M. nat., trouvaille de Wolzen, 1869, 087,33.
79. — Bracléate. — Argent.
Téte mitrée d’évéque a droite; entre les pointes de la
mitre, une perle; à droite, une crosse d’évéque.
Certains auteurs ont vu, à gauche, une seconde
crosse dont la volute serait cachée derrière la tête ;
à notre avis, il faut plutôt voir dans ce dessin un
peu confus des rubans qui pendent du haut de la
mitre, tels qu’on les remarque distinctement sur les
pièces nes 57 et 81.
H. Meyer, B., pl. II, n° 136. Fr. 1.50 & 2.—
Ber a
80. — Bractéate. -- Argent.
do.
Comme la précédente, mais retournée ; téte à gauche.
H. Meyer, B., pl. II, n° 137.
M. nat., 14 var., 085,15 à 087,23. — Coll. A. M., 087,24.
Fr. 1.50 à 2.—
- 81. — Bractéate. — Argent.
Tête d’évéque tournée à droite; des rubans pendent
de la mitre à gauche; à droite, une crosse. Le tout
dans un cercle perlé.
H. Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 22.
M. nat., trouvaille de Wolzen, 1869, 7 var. — M. Wint.
82. — Bracteale. — Argent.
Tête mitrée d’eveque de face entre une crosse a
gauche et une palme à droite.
H. Meyer, B., pl. II, n° 138.
2:05 i
83. — Bracteate. — Argent.
Téte mitrée d’évéque à gauche entre deux croix.
H. Meyer, B., pl. II, n° 139.
M. nat., trouvaille de Wolzen, 5 var., 085,15 à 085,34. — Coll. A. M.,
087,33. Fr. 1.50 à 2.—
84. — Bracléate. — Argent.
Téte d’évéque mitrée de face, entourée de cing arcs
de cercle perles.
H. Meyer, B., pl. II, n° 140.
M. nat., trouvaille de Wolzen, 4 var., 081,33 à 087,36.
85. — Bractéate. — Argent.
Buste d’évéque mitré de face, tenant dans chaque
main un globe impérial ; au dessus, une ligne ondulée.
M. nat., trouvaille de Wolzen, 087,37.
REVUE NUM. T. XIII. 5
= =
86. — Bractéate. — Argent.
Téte d’eveque mitrée tournée à gauche entre une
crosse de Bale à gauche et la lettre B à droite.
H. Meyer, B., pl. II, n° 110. Fr. 1.50 à 2.—
87. — Bractéate. — Argent.
Variété de la précédente. |
H. Meyer, B., pl. II, n° 111. Fr. 2.50 à 3.—
88. — Bractéate. — Argent.
Tête d'évêque mitrée à gauche entre deux crosses de
Bale.
H. Meyer, B., pl. II, n° 134, qui l’attribue faussement à la ville de
Bale.
M. nat., 4 var., 087,18 à 087,25. — Coll. A. M., 08,80. Fr. 1.50
= ye
89. — Bractéate. — Argent.
Comme la précédente; un anneau entre les pointes
de la mitre.
H. Meyer, D. u. B., pl. IV, n° 21.
M. nat., 08',25. Fr. 1.50
90. — Bractéate. — Argent.
Téte d’évéque mitrée a gauche entre les lettres B—R
(atelier monétaire de Brissach); entre les pointes de
la mitre un anneau; le tout dans un cercle perlé.
H. Meyer, B., pl. II, n° 118.
91. — Bractéate. — Argent.
Téte d’évéque mitrée a gauche entre les lettres B—R
H. Meyer, B., pl. II, n° 119.
M. nat., 087,16.
— 68 —
92. — Bractéate. — Argent.
Tête d’eveque mitrée à gauche entre les lettres h—S
(Henricus ou Henricus Sanctus); entre les pointes
de la mitre un anneau ; le tout dans un cercle perlé.
H. Meyer, qui la représente pl. II, n° 135, dit qu'on ne peut
pas l’attribuer avec certitude à l’evöche de Bâle, à cause de son
type different des autres bractéates ; pourtant elle s’est rencontrée
avec beaucoup d’autres bractéates de l'évêché de Bâle dans la
trouvaille de Wolzen, en 1869.
M. nat., 0,835.
Monnaies de Jacques-Christophe de Blarer
de Wartensee (1575-1608).
Armoiries : D'argent au coq hardi el chantant de gueules
portant sur la créle et sur la barbe une petite croix d’or.
— 69 —
93. — Thaler 1596. — Argent.
>}
<a"
©
À. + 1ACOB + CHRIS + D + G + EPS + BASILIENSIS +
Les armoiries écartelées de l'évêché et du prince,
surmontées de la mitre accostée à dextre de la
crosse ; de la mitre pendent à gauche et à droite de
l’ecusson deux rubans. En haut, 15—96.
à. - RVDOLPHI + II + IMP + AVGVS + P + F + DE
CRETO - L’aigle impériale surmontée d’une cou-
ronne coupant la légende.
Berstett, pl. XX, n° 12.
O. Helbing & Munich, vente de novembre 1898, n° 2430, frappé en
double-thaler, pl. V. Mk. 3350.—
94. — Batz 1598. — Billon.
À. IA + CHR + D + G + EPS + BASILIENS + Armoi-
ries : parti de l’évéché et du prince; de chaque
cote de l’'écusson, une croix et, au dessus, - 98 -
— 70 —
À. + AVE + MARIA - GRATIA - PLE - La Vierge
Marie debout tenant l'enfant Jésus, sur un fond
rayonnant; a ses pieds, un croissant.
Coraggioni, n° 29, pl. XI.
M. Wint., frappe en argent.
95. — Groschen s. d. — Argent.
À. IA - CHR-D- G- EPS - BASILIENSIS Les armoi-
ries écartelées de l’öveche et du prince.
$. : RVDO + IT + IMP + AVG +P+F: D: L'aigle
impériale portant sur la poitrine le chiffre 3 (kreuzer).
Coll. A. M., 181,90. ‘ Fr. 15.—
96. — Groschen s. d. — Argent.
Semblable au n° 95.
À. + IA +: CHR - D - G - EPS - BASILIENS :
À. + RVDO + II + IMPE + AVG +P+F+0D +
Coll. A. M., 187,94. Fr. 15.—
97. — Groschen s. d. — Argent.
Semblable au n° 95.
À. IA +: CHR - D - G - EPS - BASILIENS
RB. RVDO + Il + IMPE + AVG+ P+ F. D
Coll. G. Gallet, 2er 02. Fr. 15.—
98. — Groschen 1586.
Mentionne par Ed. Jenner.
ae) RER
99. — Groschen 1595. — argent
Semblable au n° 95.
À. +: IA: CHR: D: G: EPS: BASILIENSIS - 2 -
De chaque côté de l’écusson, 9—5
8. + RVDOL + II + IMPE + SEMP + AVG +
Coll. Th. Grossmann, 185,90. Rare avec ce millésime.
100. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 9.
A. + IA + CHR + D + G + EPS + BASILIENSIS
De chaque côté de l’écusson, 9—6
À. RVDO + II + IMP+ AVG+P+F+DE+
Berstett, pl. XX, n° 13.
M. nat., 3 var., 187,76, 1,80, 1,78. — M. Wint., 3 var. Fr. 15.—
101. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
RVDO + II + IMP + AVG + P+ F + DE
Coll. A. M., 187,85. Fr. 15.—
102. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
+ RVDO + II + IMP + AVG+P+F+9F
Coll. A. M., 185,70. Fr. 15.—
103. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
+ RVDO + II + IMPE + AVG+P+F+9F:
Coll. Th. Grossmann, 287,05. Fr. 15.—
104. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
: RVDO + II + IMP + AVG + P+F + DE:
Coll. A. M., 181,93. Fr. 15.—
SR e RR E E die o VITE TIVO ei
— 72 —
105. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
+ RVDO + II + IMPE + AVG + P+ F + DE
Coll. A. M. 287,00. Fr. 15.—
106. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
RVDOL + II + IMPE + SEMP + AVG
Coll. A. M., 28°,14. Fr. 15.—
107. — Groschen 1596. — Argent.
Semblable au n° 100.
RVDO + II + IMPE + AVG+P+F+DE +
A Pavers, BASILIENSIS :
Coll. A. M., 185,92. Fr. 15.—-
108. — Groschen 1599.
Semblable au n° 95, sauf 9—9 pour la date.
M. Wint., frappe uniface de l’avers.
109. — Schilling s. d. —.Billon.
: Schilling |
1. JS À Sd 4
À. + IA - CHR - D: G- EPS - BASILIENS Armoiries :
parti de l'évêché et du prince; la partie supérieure
de l’écusson est relevée en pointe au milieu et en
forme de boucle de chaque côté.
À. + SANCTV VRSICINV - Le saint debout, tenant un
livre ouvert dans la main gauche et trois fleurs de
lis dans la main droite.
Coll. A. M., 18r,04. Fr. 10.— à 12.—
a (3 SS
110. — Schilling s. d. — Billon.
Semblable au n° 109.
SANCTVS VRSICINVS
Berstett, pl. XX, n° 14a.
M. nat., 185,04. Fr. 10.— à 12.—
111. — Schilling s. d. — Billon.
Semblable au n° 109.
SANCTV : VRSICINVS
Coll. Th. Grossmann, 087,94. Fr. 10.— à 12.—
112. — Schilling 1596. — Billon.
A. Semblable au n° 109, mais au dessus de l’écusson,
9—-6 (1596) et BASILIEN
À. Semblable au n° 109, SANCTVS VRSICINVS
M. Wint., 3 var.
113. — Schilling 1596. — Billon.
Semblable au n° 112.
+ IA + CHR + D + G + EPS + BASILIE
+ SANCTVS VRSICINVS
M. nat., 18,15.
114. — Schilling 1599. — Billon.
Semblable au n° 109, mais au dessus de l’ecusson,
9—9 (1599).
+ SANCTV VRSICINVS
Coll. Th. Grossmann, 085,95. Rare avec ce millésime.
nn, 1e
115. — Demi-schilling = Trois-rappen s. d. — Billon.
À. IA - CHR: D-G - EPS - BASILIE + Armoiries :
parti de ’évéché ct du prince; la partie supérieure
de l’écusson est entièrement horizontale.
8. » SANCTV VRSICINV Le saint comme au n° 109.
Empreinte en cire au Musée de Porrentruy. Rare.
Mention de ces pièces est faite sous le nom de Pruntrautische
3 Rappener dans la liste des « Monnaies ayant été l’objet d’essai
en 1624», extraite des archives de l’ancien évéché de Bale a
Porrentruy et publiée par L. Le Roy dans la Revue suisse de
numismatique, 1892, p. 123, n° 11. Comme il en fallait 214 au marc,
le poids d’une pièce était donc de 185,14.
Monnaies de Guillaume Rinck de Baldenstein.
(1608-1628).
Armoiries : D'argent à la tour renversée de sable. Ces
armes, qui ont été modifiées, portaient antérieurement,
au lieu de la tour, un ardillon de boucle (en allemand,
ring), la pointe, percée d’un trou oblong, tournée en
bas. C'est ainsi qu'elles figurent sur toutes les monnaies
frappces par l’évèque Guillaume.
ER
116. — Thaler 1624. — Argent.
A. - MON: NO: WILHELMI : EPIS : BASILIEN :
L’empereur Henri II, couronné et nimbé, vétu du
manteau impérial, tient de la main gauche le sceptre
et dans la main droite une maquette de la cathédrale
de Bale; devant lui, les armoiries écartelées de
l’évéché et du prince; de chaque côté, - S- — - H-
(Sanctus Henricus).
À. - FERDINAN : II : ROM: IMP: SEMP: AVG:
4624 L’aigle impériale couronnée.
M. Wint., 2887,40.
117. — Thaler 1624. — Argent.
Variete du n° 116 ; pas de point de chaque còté des
lettres S—H.
M. Wint., 2887,20.
118. — Thaler 1625. — Argent.
Semblable au n° 116, sauf la date 1625.
Haller, n° 2125. — Madai, n° 783. — Berstett, 16a, pl. XX. —
Coraggioni, n° 24, pl. XI. — Haller dit que la pièce a aussi été
frappée de l'épaisseur d’un double-thaler, ainsi que sur flan carré.
M. nat., 278,20. — M. Wint., 288r,35. — M. Berne, 288,00.
Vente des doublets du Musée historique de Berne, 1898, Fr. 2825. —
TO ik
119. — Demi-thaler 1625. — Argent.
% Shaler
a 7625 ds
719
A. MON: NO: WILHELMI : EPIS : BASILIEN &
L'empereur Henri II, couronné et nimbé, vêtu du
manteau imperial, tient de la main gauche le sceptre
et dans la main droite la maquette de la cathédrale de
Bale ; devant lui, les armoiries écartelées de l’évéché
et du prince; de chaque côté, - S- — - H -
R. & FERDINAN : II: ROM : IMP: SEMP : AVG :
1625 ® L’aigle impériale couronnée.
Haller, n° 2126. — Berstett, 165, pl. XX.
M. Berne, 148',50.
120. — Quart-de-thaler 1623. — Argent.
“A. + MON: NOVA: WILHEL : EPISCO : BASILIENSIS
Dans un écusson ovale et décoré, les armoiries écar-
telées de l’éveché et du prince.
= 77 =
R. @ FERDINAN : II : ROM : IMP: SEMP : AVG :
1625 @ L’aigle impériale couronnée.
Berstett, n° 18, pl. XX.
M. Berne, ‘165,20.
121. — Quart-de-thaler 1623. — Argent.
Variété du n° 120; au commencement et à la fin de la
legende du revers, des points au lieu de rosaces.
M. Wini.
122. — Deux-batzen 1621. — Billon.
À. WILHEL - D-G - EPIS - BASILIEN : 1621 Les
armoiries écartelées de l’évéché et du prince; au
dessus, dans un ovale coupant la légende, le
chiffre 2 (batzen).
8. @ AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE & La Vierge
Marie debout tenant l'enfant Jésus, sur un fond
rayonnant ; à ses pieds un croissant.
M. Wint.
123. — Deux-batzen 1624. — Billon.
Semblable au n° 122.
À. WILHEL - D-G + EPIS : BASILIEN : 1624 Le
chiffre 2 dans l’ovale est indiqué par un Z
À. & AVE: MARIA : — : GRATIA : PLE &
Berstett, n° 19, pl. XX.
Coll. A. M., 28r,25.
124. — Deux-balzen 1624. — Billon.
Variete du n° 123.
A. WILHEL - D G - EPIS - BASILIEN : 1624
A. & AVE: MARIA - — - GRATIA - PLE &
M. nat., 28,50. — Coll. G. Gallet, 387,16.
125. — Deux-batzen 1625. — Billon.
Semblable au n° 122.
— 78 —
À. : WILHEL - D : G - EPIS - BASILIEN - 1625
À. @ AVE: MARIA - — - GRATIA : PLE & La valeur
est indiquée par la lettre Z
M. nat., 3 var., 28°,68, 3,10, 3,20. — M. Wint., 3 var.
126. — Deux-batzen 1625. — Billon.
Variété du n° 117; l’écusson est plus étroit ; la valeur
est indiquée par le chiffre 2
À. WILHEL: D : G : EPIS : BASILIEN : 1625
À. @ AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE &
127. — Deux-batzen 1625. — Billon.
Variété du n° 126 ; après la date, une petite rosace.
Coll. Th. Grossmann, 2,80,
128. — Balz 1623.
Mentionné par Ed. Jenner.
129. — Batz 1624. — Billon.
À. + WILHEL - DG- EPIS - BASILI 1624 Les armoi-
ries écartelées de l'évêché et du prince; au dessus,
dans un ovale coupant la légende, 1 (1 batz).
— 79 —
À. & AVE - MARIA - GRATIA - PLE: La Vierge
Marie debout tenant l'enfant Jésus, sur un fond
rayonnant, à ses pieds un croissant.
Coll. A. M., 187,15.
130. — Batz 1624. — Billon.
Variété du n° 129 ; la bordure de l’&cusson est un peu
différente ; un point après 1624.
M. Ch.-d.-F., 181,55.
131. — Schilling 1614.
Mentionné par Ed. Jenner.
132. — Schilling 1622. — Billon.
À. WIL - EPISCO : BASILIE : 1622 Les armoiries
écartelées de l’évéché et du prince.
A. SANCTV & VRSICINVS & Le saint debout, tenant
un livre ouvert dans la main gauche et trois fleurs
de lis dans la droite.
M. Wint. — Coll. A. Droz, 187,12. Fr. 6.— à 8.—
133. — Schilling 1622. — Billon.
Semblable au n° 132.
BASILI
Berstett, p. 77.
134. — Schilling 1623. — Billon.
Semblable au n° 132.
A. WIL - EPISCO - BASILIEN - 1623
A. SANCTVS - VRSICINVS -
Coll. A. M., 08,91. — Coll. A. Droz, 085,85. Fr. 6.— à 8.—
135. — Schilling 1623. — Billon.
— 890 —
Semblable au no 132.
À. WIL - EPISCO - BASILIE - 1625 &
R. SANCTV & VRSICINVS &
Berstett, n° 20, pl. XX.
Coll. A. M., 085,85. Fr. 6.— à 8.—
136. — Schilling 1623. — Billon.
Semblable au n° 132.
A. WIL: EPISCO : BASILIE : 1623
R. « SANCTV & VRSICINVS
M. nat., 087,92. Fr. 6.— à 8.—
137. — Schilling 1624. — Billon.
Semblable au ne 132.
A. WIL - EPISCO - BASILIEN - 1624
R. SANCTVS - VRSICINVS
M. nat., 3 var., 187,01. Fr. 12.—
138. — Schilling 1624. — Billon.
Variété du n° 137.
BASILIE
M. Ch.-d.-F. Fr. 12.-—
139. — Demi-schilling = Trois-rappen 1622.
fa dehiling _
A. WIL: EPISCO : BASILI : 1622 & Armoiries :
parti de l’evöche et du prince.
BR. SANCTV VRSICINVS Le saint comme au n° 132.
M. Wint., 18r,14. Rare.
Mention de ces pièces est faite sous le nom de Pruntrautische
3 Räppener dans la liste des « Monnaies ayant été l’objet d'essai
en 1624 », extraite des archives de l'ancien évéché de Bâle à
. Porrentruy et publiée par L. Le Roy dans la Revue suisse de
numismatique, 1892, p. 123, n° 11.
140. — Vierer 1623. — Billon.
À. WILHEL : E P BAS - I - 1623: Armoiries : parti
de l’évéché et du prince.
À. @ FIRMA : MEV: NOM: DNI - {Firmamentum
meum nomen domini). Croix pattée. —
Berstett, n° 21, pl. XX, l’indique comme kreuzer.
M. Wint. (classé sous le nom de kreuzer). Rare.
Mention de la piéce est faite sous le nom de Brunndrauter
neuen Fierer and 623 gebrägt den 8. tag February, dans la liste
des « Monnaies ayant été l’objet d’essai le 9 février 1623 »,
extraite des archives de l’ancien évéché de Bale a Porrentruy et
publiee par L. Le Roy dans la Revue suisse de numismatique,
1892, p. 121, n° 9.
Monnaies de Jean-Francois de Schénau (1651-1656).
Armoiries : D’aprés le Calendrier monumental de
REVUE NUM. T. XIII. 6
_ 89 —
l'évêque de Bdle, Jos. Huber, inv.; Jos. Hartmann,
pinxit; Fratres Klauber, chalcographi, 1779. Coupé : au
1 de sable à deux anneaux d’or; au 2 d'or à un anneau
de sable. |
D'après l’Armorial manuscrit de Quiquerez à la biblio-
thèque de l’Université de Bâle. Coupé : au 1 de queules
à deux anneaux d'argent; au 2 d'or à un anneau de
sable.
D'après Vautrey, J.-F. de Schönau portait dans ses
armes : les trois anneaux de Schönau, deux sur champ
de sable et un sur hermine.
141. — Ducat 1 654. — Or.
A. Dans un encadrement en forme d’écusson, surmonté
d’une mitre, d’une crosse et d’une épée, l’inscription
en cing lignes, IOHA - | FRAN - D: G | EPIS -
BASI | LIEN | SIS A gauche et à droite, les armoi-
ries de l’évéché et du prince; au dessous, la date
16.°.54.
À. SANC - HENRI - ROM - IMPER L’empereur Henri
avec armure, manteau impérial et couronne, tient de
la main gauche le sceptre et de la droite la maquette
de la cathédrale.
Haller, n° 2127. — Berstett, n° 22, pl. XX.
M. Berne, 387,50.
— 83 —
142. — Thaler 1654. — Argent.
Shaler
=! "i
di.
IE
<=
DIE: :
N
Ay
14%.
A. IOH - FRANCIS - D : G - EPISCOP : BASILIEN :
L’empereur Henri II couronné et nimbé, vêtu du
manteau imperial, tient de la main gauche le sceptre
et de la droite la maquette de la cathédrale ; devant
lui, les armoiries écartelées de l’évéché et du prince;
de chaque côté, S—H
R. + FERDINAN : III - ROM: IMP: SEMPER - AVGVS :
1654 L’aigle impériale couronnée.
Haller, n° 2128. — Berstett, n° 23. — Coraggioni, n° 25, pl. XI.
M. Berne, 298,00. — M. Wint., 288r,75.
Vente des doublets du Musée de Berne, 1898, t.b.c. Fr. 4650, —
143. — Deux-batzen 1654. — Billon.
A. IO - FRAN : D : G + EPIS - BASILIEN - 1654 Les
armoiries écartelées de l’évéché et du prince; au
dessus, dans un ovale, 2 (batzen).
= —
À. & AVE - MARIA - GRATIA - PLE : La Vicrge
Marie debout dans un ovale d’où rayonnent des
flammes; elle tient l’enfant Jésus sur son bras droit ;
à ses pieds, un croissant.
M. Wint.
144. — Batz 1654. — Billon.
armoiries écartelées de l’évéché et du prince;. au
dessus, dans un ovale, I (batz).
R. AVE - MARIA - GRATIA - PLEN La Vierge Marie
tenant l’enfant Jésus dans un ovale entouré de
flammes.
Berstett, n° 24a, pl. XX. —
Coll. A. M., 187,64.
145. — Batz 1654. — Billon.
Variete de la precedente.
3: AVE - MARIA - GRATA - PLEN
M. nat., 185,72.
146. — Batz 1655. — Billon.
Semblable au n° 144, sauf la date 1655.
M. nat., 18°,52. — Coll. G. Gallet, 185,71. — Coll. A. M., 185,13.
147. — Pfennig s. d.
——
. Q
ells 20
— 85 —
Bractéate, appelée aussi schwarzpfennig; dans un
cercle perlé, les armoiries : parti de l’évéché et du
prince.
Berstett, n° 246, pl. XXI, dit que c’est une de ces monnaies de
_ bas aloi telles que plusieurs Etats en firent encore frapper au
xvIi° siècle.
Monnaies de Jean-Conrad I” de Roggenbach
i
(1656-1693).
Armoiries : Coupé : au 1 parti de gueules et de sable;
au 2 d'argent plein.
148. — Ducat 1662. — Or.
A. Dans un encadrement en forme d’écusson, surmonte
d’une mitre, d’une crosse et d'une épée, l'inscription
en cinq lignes, IOH - | CONRAR (sic) | D : G :
—_ 8 —
| EPIS |- BASIL | IEN A gauche et à droite, les
armoiries de l'évêché et du prince; au dessous, la
date 16 + 6Z.
R. SANC - HENRI - ROM - IMPER L’empereur Henri
avec armure, manteau imperial et couronne, tient
de la main gauche le sceptre et de la droite la
maquette de la cathédrale.
Haller, n° 2129. — Berstett, n° 26.
M. Berne, 385,50. Vente Gutheil 1885, Fr. 650.—
149. — Batz 1655 (sic). — Billon.
A. 10: CONRA - D + G - EPIS - BASIL - 1655 Les
armoiries écartelées de l'évêché et du prince. (Le
graveur a représenté par des lignes obliques le
quartier des armes du prince qui doit étre de sable ;
il en est de méme pour les pièces suivantes sauf
indication contraire). Au dessus, dans un ovale
coupant la légende, I (batz).
R. @ AVE - MARIA — - GRATIA - PLE - La Vierge
Marie debout, entourée de flammes, tient sur son
bras droit l'enfant Jésus, lequel tient dans la main
droite le globe royal.
M. Berne.
C’est par une erreur du graveur que ce batz porte
la date de 1655; Jean-Conrad Ie a été élu prince-
évéque le 22 décembre 1656.
150. — Batz 1657. — Billon.
Semblable au n° 149, sauf la date 1657.
Vente Cahn 1904, Fr. 27.50
151. — Batz 1658. — Billon.
Semblable au n° 149, saufla date, qui parait étre 1658,
soit un 8 sur un 5.
M. Ch.-d.-F., 185,70. | Fr. 25.—
sig a
152. — Batz 1659. — Billon.
Semblable au n° 149, sauf la date 1659.
A. IO - CONRA - D - G - EPIS - BASILI 1659
A. AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE
M. Berne. — M. Wint., 4 var.
153. — Batz 1659. — Billon.
Variété du n° 152. .
A. 10: CONRA : D- G : EPIS - BASIL - 1659
À. x AVE - MARIA - — GRATIA - PLE
M. nai., 187,18.
154. — Batz 1659. — Billon.
Variete du n° 152.
A. 10: CONRA : D : G - EPIS - BASIL - 1659.
À. AVE - MARIA : — - GRATIA - PLE -
Le graveur a représenté ici par un pointillé le quar-
tier des armoiries du prince qui doit étre de sable.
M. Berne. — M. Saint-Imier.
155. — Batz 1660. — Billon.
Semblable au n° 149, sauf la date 1660.
A. IO: CONRA : D: G- EPIS BASI - 1660
À. AVE - MARIA - — - GRATIA - PLE -
M. nat., 18,45. — M. Wint., 2 var. — M. Porrentruy.
156. — Batz 1660. — Billon.
Variété du n° 155.
A. 10: CONRA - D - G - EPIS - BASI : 1660
— 88 —
À. AVE . MARIA - — - GRATIA - PL
M. nat., 18°,62. — M. Winl.
157. — Batz 1660. — Billon.
Variete du n° 155.
A. 10: CO: NRA: D: G: EPIS : BASIL : 1660
R. AVE MARIA - — GRATIA - PLE
Berstett, 256, pl. XXI.
158. — Batz 1661. — Billon.
Semblable au n° 149, sauf la date 1661. _
BASI
M. nat., 181,26. — M. Wint., 2 var.
159. — Batz 1661. — Billon.
Variete de la précédente.
BASILIE
M. nat., 187,40.
160. — Batz 1662. — Billon.
Semblable au n° 149, sauf la date 1662.
A. 10: CONRA : D : G : EPIS - BASIL - 166Z
À. AVE - MARIA - GRATIA - PLE
Coll. A. M., 185,31.
161. — Batz 1603.
Semblable au n° 149, sauf la date 1663.
À. IO - CONRA - D - G - EPIS - BASI - 1663
R. AVE - MARIA - GRATIA - PLE
M. Berne. — M. Wint. — M. Ch.-d.-F., 187,19.
162. — Balz 1663. —- Billon.
— 89 —
A. IO - CONRA : D - G - EPI - BASI Armoiries écar-
telées de l’évèché et du prince surmontées de la
mitre, de la crosse et de l’épée.
A. Semblable au n° 149.
M. Wint. Rare.
163. — Pfennig s. d.
Yennung -
u 160
Bractéate, appelée aussi schwarzpfennig; dans un
cercle perlé, les armoiries : parti de l’évéché et du
prince.
Berstett, n° 25c, pl. XXI. Möme remarque que pour le n° 139.
Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach
(1705 - 1737).
Armoiries : Ecartelé au 1 et 4 d'or au lion de gueules
encapuchonné d'azur; au 2 et 3 bandé d'or et de gueules
de quatre pièces. Sur le tout un écusson d'argent d une
épée d'argent et un sceptre d’or posés en sautoir, accom-
pagnés à dextre d'un bar d'argent et à senestre d’un
faucon de sable.
— 90 —
Les armoiries complètes ne figurent que sur la pièce
de vingt-schilling de 1718 et sur les batzen de 1718 et
1733. Sur les autres monnaies elles sont plus ou moins
simplifiées.
164 — Double-ducat 1716. — Or.
2 Jucals 1716.
A. DVCATVS + IO + CONRADI + D + G + Son buste
à droite; au bas, * H (Hedlinger, graveur).
À. + EPIS x BAS a S x R x I x PRINC : 17—16 L’aigle
impériale couronnée, portant sur la poitrine les armoi-
ries écartelées de l’évéché et du prince.
Berstett, 31 a, pl. XXI.
165. — Double-ducat 1724.
Mentionné par Ed. Jenner (?).
166. — Ducat 1716. — Or.
À. - # DVCATVS + IO Y CONRADI DI G “ -
Son buste a droite.
— N —
À. $ EPIS Y BAS # S 4 R $ TS PRINC $ 17--16
L’aigle impériale couronnée, portant sur la poitrine
les armoiries écartelées de l'évêché et du prince.
Haller, n° 2131. — Berstett, 31 d, pl. XXI.
M. nat., 38,42. — M. Berne, 38",50. — M. Wini., frappe en argent
de l’avers seulement. |
Un exemplaire du poids de 78,00, soit d’un double-ducat,
existe au South Kensington Museum à Londres.
167. — Ducat 1718.
Ed. Jenner mentionne deux variétés de ce millésime, dont une
serait uniface.
168. — Thaler 1716. — Argent.
Shaler
1776.
168.
A. * IOANNES * CONRADVS * D * G* Son buste à
droite.
À. * EPIS : * BASILEENSIS »S: * R:*I:*PRING: *
17—16 L'aigle impériale couronnée, portant sur la
poitrine les armoiries écartelées de l’évéché et du
prince.
Sur la tranche, l’inscription GLORIA IN EXCELSIS DEO
ET IN TERRA
Haller, n° 2132.
M. nat., 2881,66. — M. Berne, 298,00.
_-9 —
Les coins de cette variété de thaler ont été retrouvés par
M. Emile Dreyfus, à Genève, qui en a fait frapper quelques
exemplaires pour des amateurs. M. Bodmer è Zurich est actuel-
lement propriétaire de ces coins.
169. — Thaler 1716. — Argent.
Semblable au n° 168.
A. & IOANNES 8 CONRADVS ®@ D 8 G &
R. ® EPIS & BASILEENSIS & S & RS I & PRINC &
47—16.
M. Berne, 29er,00. — M. Wint., 288°,43.
Dans le dessin que donne Berstett, n° 33, pl. XXI, il y a
BASILIENSIS. Dans la description de Madai, n° 3300, il y a
BASILENSIS. Si ces auteurs n’ont pas fait d’erreur, il s'agirait
donc de deux autres variétés.
Quiquerez (Histoire des institutions de l'évêché de Bâle) dit,
p. 85 et p. 87, n° 7, qu'il y a plusieurs coins pareils; quoique non
signés, ils sont probablement, comme ceux des ducats, du graveur
Hedlinger.
170. — Demi-thaler 1717. — Argent.
Mentionné par Haller, Supplément n° 2133 6.
171. — Quart-de-thaler 1717. — Argent.
A. IOANNES - CONRADVS - DEI - GRAT * Son buste
à droite.
A. EPIS - BASILEENS S - R - I - PRINCEPS + 1717 +
Dans un écusson ovale orné en forme de cartouche,
les armoiries de l’évéché : d'argent à la crosse de
Bale de gueules, la volute tournée à dextre. (Les
héraldistes sont généralement d’accord que la volute
de la crosse doit étre tournée à senestre tandis que
pour la ville de Bale elle est tournée à dextre.) Au
bas de l’&cusson, dans un petit ovale, la valeur 1
Tranche cordonnée. 7
Haller, n° 2123. — Berstett, n° 34, pl. XXI.
M, nat., 4 var., 687,36, 6,55, 6,65, 6,70. — M. Wint. — Coll. A. M.,
Ger,81. Fr. 75.—
Len. i
99:45
172. — Quart-de-thaler 1717. — Argent.
= ti Shaler =
Semblable au n° 174. Un point après BASILEENS -
M. Wint.
173. — Quart-de-thaler 1717. — Argent.
Semblable au n° 171. Le chiffre + est encadré diffé-
remment ; le bas du 1 est fourché.
M. Wini.
174. Quart-de-thaler 1717. — Argent.
Semblable au n° 173. Un point après BASILEENS :
M. Wint.
175. — Quart-de-thaler 1717. — Argent.
Semblable au n° 171. PRINCEPS ce
Dans l'indication de la valeur le graveur a tourné les
chiffres à rebours +
M. Porreniruy, empreinte en cire.
176. — Vingt-schilling 1718. — Argent.
20 Schilling =
=
À. IOAN’ES - CONRA : D - G - EPIS - BASIL - S -
R - I- PRINCEPS + Dans un cartouche ovale, très
orné, les armoiries complètes des Reinach-Hirzbach
écartelées avec celles de l'évêché.
R.CAR-VI-D-G-R-I-S-(XX)-A-G-H-H-
& - Bo - REX -17—18- L’aigle impériale couronnée
tenant le sceptre et le globe. — Pièce légèrement
ovale.
M. Wint., 48,85. Rarissime.
L'opinion de M. Le Roy à Berne est qu'il s’agit d’une pièce de
vingt-kreuzer. Toutefois son type complètement différent des
pièces de vingt-kreuzer et son poids supérieur sont pour nous des
motifs suffisants pour lui conserver le nom de vingt-schilling,
sous lequel elle est généralement connue. C’est probablement un
essai de frappe auquel il n'a pas été donné suite. Sa valeur
correspondrait donc à 1 livre de Bale.
177. — Vingt-kreuzer 1716. — Argent.
À. IOANNES - CONRADVS - D - G- Son buste a
droite. |
À. EPIS - BASILEENSIS -S- R - I - PRIN - 17—16 -
L’aigle impériale couronnée, portant sur la poitrine
dans un ovale le chiffre 20 (kreuzer). — Tranche
cordonnéc.
M. nat., 5 var., 487,48, 4,55, 4,68, 4,72, 4,75. — M. Wint., 5 var. —
Coll. A. M., 487,45. Fr. 7.—
Il nous est impossible de donner la description de
toutes les variétés de pièces de vingt-kreuzer. Elles
rem
different par des details insignifiants qui ne se laissent
pas décrire. C’est à la forme et aux détails de la queue de
l'aigle qu’on constatera le plus facilement les différences
de coins.
178. — Vingt-kreuzer 1716. — Argent.
Semblable au n° 177, à l’avers D - G ee
Coll. A. Droz, 487,35. Fr. 7.—
179. — Vingt-kreuzer 1717. — Argent.
Semblable au n° 177, sauf la date 1717.
M. nat., 481,58. — M. Wint., 4 var. — Coll. A. M., 48,31. Fr. 7.—
180. — Vingt-kreuzer 1718. — Argent.
Semblable au n° 177, sauf la date 1718.
Mentionné par Ed. Jenner. | Fr. 7.—
181. — Vingt-kreuzer 1723. — Argent.
Semblable au n° 177, sauf la date 1723.
M. nat., 2 var., 48r,68, 3,90. — Coll. À. M., 485,00. Fr. 7.—
182. — Vingt-kreuzer 1724. — Argent.
Semblable au n° 177, sauf la date 1724.
Au revers, la patte gauche de l'aigle touche presque
VA et 1’S de BASILEENSIS; pas de point après
1724.
M. nat., 2 var., 48r,20, 3,78. — Coll. A. M., 485,29. Fr. 7.—
183. — Vingt-kreuzer 1724. — Argent.
Semblable au n° 182. La patte gauche de l'aigle touche
l’S de BASILEENSIS ; un point après 1724.
M. Ch.-d.-F., 48°,35. Fr. 7.—
184. — Vingt-kreuzer 1725. — Argent.
- Semblable au n° 177, sauf la date 1725.
= 00
Berstett, pl. XXI, n° 30.
M. nat., 5 var., 387,91, 4,30, 4,35, 4,56, 4,95. — M. Wint. 9 var. —
Coll. A. M., 4 var., 485,05, 4,12, 4,26, 4,70. Fe 7
Les nombreuses variétés de ce millésime ne se prêtent
pas facilement à la description. Nous engageons les
amateurs à porter leur attention sur les détails de l’aigle,
notamment la forme de la queue, pour constater les
différences de coins.
185. — Vingt-kreuzer 1725. — Argent.
Celte variété se distingue des autres en ce que la tête
de l’évêque est plus grande et surtout plus large.
186. — Vingt-kreuzer 1726. — Argent.
Seinblable au n° 177, sauf la date 1726.
M. Porrentruy. |
187. — Douze-kreuzer 1725. — Argent.
A. IOANNES - CONRADVS - D - G- Son buste a
droite ; sous l’épaule, H (Hedlinger, graveur).
À. EPIS - BASIL-S-R-I- PRIN - 17—25 « L/aigle
impériale couronnée portant sur la poitrine le
chiffre 12 (kreuzer). Tranche cordonnée.
Coll. A. M., 28,48. Rare avec ce millésime.
188. — Douze-kreuzer 1726. — Argent.
Semblable au n° 187, sauf la date 1726.
Berstett, pl. XXI, n° 39.
Coll. A. M., 287,57. Fr. 6.—
ee. Greene a TS 9 rE =
189. — Douze-kreuzer 1726. — Argent.
Variete de la précédente; avant et après la date i ya
des points au lieu de pelites rosaces.
Coll. A. M., zer 57. | ° Fr. 6.—
190. — Douze-kreuzer 1733. — Argent. _
Semblable au n° 187, sauf la date 1733. La signature H
manque; avant et après la date des points.
Pr Coll. A. M., 287,62, Fr. 6.— .
191. — Six-kreuzer 1726. — Argent.
6 Hreulzer.
À. IOANNES - CONRADVS : D - G + Son buste a
droite; sous l’épaule, H (Hedlinger, graveur).
À. EPIS - BASIL-S-R-I- PRIN + 17—26 + L’aigle
impériale couronnée portant sur la poitrine le chiffre
6 (kreuzer).
Berstett, pl. XXI, n° 40.
Coll. A. M., 187,36. Fr. 7.50
192. — Six-kreuzer 1727. — Argent.
Semblable au n° 191, sauf la date 1727.
M. Porreniruy, empreinte en cire.
193. — Batz 1718. — Cuivre.
REVUE NUM, T. Xill. 7
— 98 —
A. IOAN - CONR - D - G + MONETA - NOVA Les
_armoiries complètes de la famille Reinach-Hirzbach
écartelées avec celles de l’évéché. A l’exergue - 1748 -
À. EPIS - BASILEENSIS - S - R - I + PRINCEPS 848
L’aigle imperiale.
Berstett, pl. XXI, n° 35a, &crit BASILIENSIS et 17 - 18. Si la
description est exacte, ce serait une seconde variété.
Coll., A. M., 28°30. Fr. 5.—
194. — Batz 1733. — Billon.
A. IOANNES CONRADVS - D - G- dY Les armoiries
complètes de la famille Reinach-Hirzbach écartelées
avec celles de l’eveche et surmontées d’un casque
mitré, de l’épée et de la crosse.
À. EPIS - BASIL-S-R-1I- PRIN -17—3 - L/aigle
impériale couronnée portant sur la poitrine le chiffre
4 (kreuzer). Tranche cordonnée.
M. nat., 2 var., 285,18, 1,60. — Coll. A. M., 185,70.
195. — Batz 1733. — Billon.
Variété de la précédente : le signe DT après D - G:
manque.
Coll. A. M., 187,80.
196. — Batz 1733. — Billon.
Variété de la précédente : ’I de IOANNES touche
presque l’écusson.
M. Ch.-d.-F., 18,76.
09 —
197. — Groschen 1718. — Billon.
Groschen
1937
À. IOA - CON - D - G - EP - BASILEENSIS - S - R :
I- PR- Son buste à droite; dans lépaule, dans
un encadrement en forme d’écusson, le chiffre 3
(kreuzer).
8. CAR - VI-D-G-R-I-S-A-.-G-H-H-&-
BO - REX - 17—18 - L’aigle impériale couronnée.
Piece légèrement ovale.
Coll. A. M., 18,39. Rare. Fr. 50.—
198. — Groschen 1718.
Variété de la précédente : IOA - CON - D : G - EP :
BASIL -S-R-I- PRIN- Cercle perlé entre la
légende et le buste.
M. Wint., frappe uniface de l’avers, en argent.
199. — Demi-batz 1717. — Cuivre.
A. MONETA - NOVA - IOAN - CONR - D - G - 1717
‘ Une croix fourchée portant au centre les armoiries
de l’évéché et du prince; entre les bras de la croix
de petits ornements.
À. + EPIS - BASILEENSIS - S- R - I - PRINCEPS
L’aigle imperiale.
C'est d’après les lettres qui se trouvent sur le
prolongement de la queue de l’aigle qu'on dis-
tinguera le plus facilement les différentes varietes.
Berstett, pl. XXI, n° 355.
M. Wint., 7 var. — M. nat., 6 var., 187,06, 1,44, 1,64, 1,78, 1,80,
1,82. — Coll. A. M., 2 var., 185,53, 2,02. Fr. 4.—
— 100 —
200. — Demi-batz 1717. — Cuivre.
Variété de la précédente : PRINCIPIS au lieu de
PRINCEPS
Coll. A. M., 187,67. Fr. 4.—
201. — Demi-balz 1718. -— Cuivre.
Semblable au n° 199, sauf +1718+ et PRINCIPIS x
M. Wint., 3 var. — Coll. A. M., 18,80. Fr. 4.—
202. — Demi-batz 1718. — Cuivre.
Variete de la précédente, PRINCIPIS ¢
Coll. A. Drog, 18°58. Fr. 4.—
203. — Demi-batz 1719. — Cuivre.
Semblable au n° 199, sauf la date 1719.
M. nat., 185,50. — M. Wint.,3 var. . Fr. 4.—-
204. — Demi-batz 1733. — Cuivre.
complètes de la famille Reinach-Hirzbach écartelées
avec celles de l'évêché et surmontées d’un casque
initré, de l'épée et de la crosse.
— 40 —
À. EPIS - BASIL - S- R- I. PRIN - 17-55 L’aigle
impériale couronnée portant sur la poitrine le chiffre
2 (kreuzer).
M. Wint., frappe en argent. Rarissime.
205. — Schilling 1716. — Cuivre.
A. SANCTVS + VRSICINVS +9 Le saint debout,
nimbé, en habits sacerdotaux, tient de la main
droite la maquette d’une église et de la gauche une
branche à trois fleurs de lis.
À. MON - NOVA —I-C- EP - BAS- Liaigle impé-
riale couronnée; à l’exergue, les armoiries de
l'évêché et de chaque côté 17—16 L’S de BAS
ne touche pas le trait qui marque l’exergue.
Coll. A. M., 187,05. Fr. 5.—
206. — Schilling 1716. — Cuivre.
chilling
ADS 116° 62
Variété du n° 205; IS de BAS touche le trait de
l’exergue.
Coll. A. M., 187,20. Fr. 5.—
207. —- Schilling 1716. — Cuivre.
Variete du n° 205. NOV au licu de NOVA
Coll. A. M., 1er, 11. Fr. 5.—
208. — Schilling 1717. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1747.
SANCTVS - VRSICINVS 97 |
— AR —
Berstett, pl. XXI, n° 32a.
M. nat., 5 var., 18",12.— M. Wint., 6 var. — Coll. J.-J. Künsgler,
5 var. — Coll. A. M. 18,11. Fr.
209. — Schilling 1717. — Cuivre.
Variété du n° 208; SANCTVS + VRSICINVS 42
Coll. A. M., 185,11. | Fr.
210. — Schilling 1717. — Cuivre.
Variété du n° 208; SANCTVS + VRSICINVS «9
M. Ch.-d.-F., 181,15. Fr.
211. — Schilling 1718. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1748.
M. nat., 2 var., 185,23. — Coll. A. Droz, 185,00. Fr.
212. — Schilling 1719. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1719.
SANCTVS - VRSICINVS 97
M. nat., 3 var., 18,06, 1,14, 1,21. — Coll. A. M., 085,96. Fr.
213. — Schilling 1719. — Cuivre.
Variete du n° 212; SANCTVS - VRSICINVS «2
Coll. A. Droz, 187,21. Fr.
214. — Schilling 1722. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1722.
M. nat., 3 var., 067,89, 1,40, 1,44. Fr.
215. — Schilling 1723. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1723.
Berstett, pl. XXI, n° 320.
M. nat., 3 var., 187,10, 1,16, 1,21. — M. Wint., 2 var. Fr.
5.—
5. —
— 103 —
216. — Schilling 1724. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1724.
M. nat., 2 var., 18",00, 1,20. — M. Wint., 2 var. - Fr. 5.—
217. — Schilling 1727. — Cuivre.
Semblable au n° 205, sauf la date 1727.
M. nat., 2 var., 085,96, 1,00. Fr. 5.—
218. — Kreuzer 1721. — Billon.
A. IOA - CO - DG - EP - BAS-S -R-I-PR- Son
buste a droite. |
À. MONETA - NOVA - A - 1721 & L/aigle impériale
portant sur la poitrine le chiffre 1 (kreuzer). |
Coll. A. Droz, 081,60. Fr. 5.—
219. — Kreuzer 1726. — Billon.
Semblable au n° 218, sauf 1726.
Coll, A. M., 081,68. | Fr. 5.—
220. — Kreuzer 1727. — Billon.
Areuzer n
1727
> 220
Semblable au n° 218, sauf 1727.
Coll. A. M., 081,68. — M. Wint., frappe en argent. Fr. 5.—
221. — Vierer ou Rappen 1718. — Cuivre.
À. IOA - CO - D- G- EP -BAS:S-R- I - PR:
Les armoiries : parti de l’évéché et du prince.
À. + MONETA | - NOVA - | - 1748. dans une cou-
ronne faite d’une palme et d’une branche de laurier.
M. Wint., 2 var., et frappe en argent. — Coll. A. M., 087,35. Fr. 8.—
— 104 —
222. — Vierer ou Rappen 1718. —. Cuivre.
Variété du n°.221 ; pas de point avant NOVA -
- Coll. A. Droz, 081,46. oo. | Fr. 8.—
223. — Vierer ou Rappen 1719. — Cuivre.
Semblable au n° 221, sauf la date 1749.
Berstett, pl. XXI, n° 37.
M. nat., 2 var., 08,42. — Coll. A. M., 081,35. Fr. 8.—
Monnaies de Joseph-Sigismond de Roggenbach
(1782-1793).
Armoiries : Coupé : au 1 parti de gueules et de sable;
au 2 d’argent plein. |
224. — Vingt-quatre-kreuzer 1788. — Argent.
A. IOSEPHUS - D- C - EPISCOP - BASILEENSIS *
. Son buste à gauche.
— 105 —
8. SAC - ROMAN - IMPER - PRINCEPS : 1788 —
L’aigle impériale portant sur la poitrine le chiffre 24
(kreuzer).
Berstett, pl. XXII, n° 47.
M, nat., 3 var., 4,64, 487,86. — Coll. A. M., 48,74. Fr. T.—
225. — Vingt-quatre-kreuzer 1788. — Argent.
26 Kreutzer
Variete du n° 224; entre autres, au revers, les points
qui séparent les mots de la légende sont places au
pied des lettres, tandis que pour la précédente ils
sont a mi-hauteur des lettres.
Coll. A. M., 481,83. Fr. 7.—
226. — Douze-kreuzer 1786. — Argent.
A. IOSEPHUS - D : G+ EPISCOP : BASILEENSIS *
Son buste à gauche.
À. SAC - ROMAN : IMPER - PRINCEPS e 1786 -
L’aigle impériale portant sur la poitrine le chiffre 12
(kreuzer).
Coll. A. M., 287,50. Fr. 5.—
227. — Douze-kreuzer 1786. — Argent.
Variete du n° 226; pas de point après 1786.
Coll. A M., 281,86. Fr. 5.—
228. — Douze-kreuzer 1787. — Argent.
Semblable au n° 226, sauf la date 1787. Les points
— 106 —
qui separent les mots, au revers, sont à mi-hauteur
des lettres.
M. nat., 2 var., 2,33, 281,45. — Coll. A. M., 287,38. Fr. 5.—
229. — Douze-kreuzer 1787. — Argent.
Variété du n° 228; les points qui séparent les mots
sont au pied des lettres. i
Coll. A. Droz, 28,35. Fr. 5.—
230. — Douze-kreuzer 1788. — Argent.
12 Kreutzer.
Semblable au n° 226, sauf la date 1788.
Berstett, pl. XXII, n° 48.
M. nat., 4 var., 281,32, 2,38, 2,40. — Coll. A. M., 4 var. — Les
variétés sont si peu différentes que nous renongons à les décrire.
Fr. 5.—
931. — Batz 1787. — Billon.
A. IOSEPHUS D : G - EPIS : BASIL S * R - I PRINCX
Armoiries écartelées de l’évéché et du prince cou-
ronnées et posées sur la crosse et l’&pee.
À. Dans une couronne de laurier, en trois lignes,
1 | BATZEN | 1787
— 407 —
Berstett, pl. XXII, n° 44.
M. Wint., 2 var. — Coll. A. M., 18,90. — Coll. J.-J. Kiineler,
frappe en argent, tranche cannelée, 28,45.
232. — Demi-batz 1787. — Billon.
À. IOSEPHUS D » G - EPIS - BASIL: S-R-I-
PRINC %x Armoiries parti de l’évéché et du prince,
couronnées et posées sur la crosse et l'épée. La
pointe de l’épée est dirigée entre les lettres S et I
de BASIL et le bout de la crosse contre l’S de EPIS
R. Dans une couronne de lauriers, en trois lignes,
+ | BATZEN | 1787
Berstett, pl. XXII, n° 45.
M. nat., 3 var., 185,60, 1,62. — Coll. A. M., 18,66.
233. — Demi-batz 1787. — Billon.
Variété du n° 232; PRINC -
Coll. A. Droz, 185,59.
234. — Demi-batz 1787. — Billon.
Variété du n° 232; la pointe de l’épée est dirigée
contre l’S de BASIL et le bout de la crosse entre
I et VS de EPIS.
Coll. A. M., 18",60.
Pour faciliter la lecture de ce mémoire, les dessins figurant dans le texte ont été
réunis en planches a la fin de ce fascicule. On y a ajouté le tableau des émissions
(voir pl. II-XVI). ( Red.)
UN DOUBLE-GROS
DE
FREDERIC DE BLANKENHEIM, EVEQUE D'UTRECHT
(1393 — $1423)
Hasselt. — Dans un épicycloide formé de neuf arcs
de cercle, ouvert dans le haut, un écu penché et
heaumé aux armes de la famille de Blankenheim, divisant
ce cartouche en deux parties inégales par le coté gauche
de l’écu et par le lion du cimier.
Legende, entre deux grènetis, FRADAERIA : DAI :
GRA: EPA : TRAIGOTERS :
À. De champ, l’aigle d’Empire, ayant en cœur un petit
écusson aux armes de Blankenheim; au dessous, l’ecu
de l'évêché d’Utrecht.
Légende intérieure, entre deux grènetis, MOPATT ©
D|& & bXSSELE % entre deux cercles de fines perles.
— 109 —
Légende extérieure, BARADIAT: QUI: Vani | Tr: IT:
ROMIRA : DONI E Grénetis extérieur.
AR. — Poids : 397,403. — Mod. : 09,032.
Van der Chijs, Utrecht, pl. XIV, n° 14, et page 160-161'.
Frederic de Blankenheim, dont la famille appartenait
a l’electorat de Cologne, a aussi sa place dans lhistoire
de l’antique évéché de Bäle. Il est au nombre de ceux
des évéques et des administrateurs de ce diocèse qui
ont été l’objet de transfert à d’autres sièges; en voici
l’énonciation :
Ragnacaire, appelé a l’évéché d’Autun au vire siècle ;
Henri d’Isny, à Varchevéché de Mayence en 1286;
Pierre d’Asphelt, au même siège de Mayence en 1306;
Jean de Chalons, à l'évêché de Langres en 1328;
Frédéric de Blankenheim, à l'évêché d’Utrecht en 1393.
Imier de Ramstein occupait le siege épiscopal de Bäle
depuis 1382. Voyant que l’évéché, obéré de dettes, mar-
chait a sa ruine, il s’adjoignit en 1391 un coadjuteur en la
personne de Frédéric II, comte de Blankenheim, évêque
de Strasbourg, avec le titre d’administrateur de l'évêché
de Bdle.
Reconnu par le chapitre cathédral et confirmé par le
pape Boniface IX qui avait relevé l’évêque Imier de sa
charge pastorale, Frédéric de Blankenheim, entre les
mains duquel l’évêque avait résigné tous ses pouvoirs,
gouverna l'Eglise de Bale jusqu’en 1393.
' P.-O. van der Chijs, De Munten der Bisschoppen van de Heerlijheil en de
Stad Utrecht van de vroegste tijden tot aan de pacificatie van Gend. Harlem,
Bohn, 1859, 4° (extr. de Rylers Genootschap, part. 2, Gend).
? Schepflin (Alsatia illustrata, 11° vol., pl. I, fig. 4) mentionne une bractéate
(denier, pfennig) d’un évêque de Strasbourg, administrateur de l’évéché de Bale.
Etant donné que le dessin soit une reproduction fidèle de la pièce, celle-ci ne saurait
être attribude qu’à Frédéric de Blankenheim. La tête mitrde y est accostée de la fleur
de lis strasbourgeoise et de la « crosse de Bâle » caractéristique, et Frédéric de
Blankenheim est le seul prélat qui ait rempli simultanément les fonctions d’évéque
de Strasbourg et d’administrateur de l'évêché de Bâle. Le simple bâton pastoral n’est
qu'un emblème générique du numéraire prélatal. Quant à l'attribution nominale de
ces petits deniers muets, on sait quelles difficultés elle rencontre et combien peu de
points de repère présente l’examen des sceaux des prélats balois du xım au xv°
siècle, Au surplus, nombre de nos évêques n’ont pas frappé monnaie, à raison notam-
ment des fréquents engagements, rachats et réengagements qui affectaient ce droit
régalien.
— 110 —
Devenu impopulaire dans le diocèse, Frédéric de Blan-
kenheim en quitta l'administration et en même temps
son évéché de Strasbourg, où il avait succédé en 1375 a
Lambert de Briinn, promu au siège épiscopal de Bam-
berg, et passa en 1393 à l'évêché d’Utrecht ensuite de
permutation avec Guillaume II, comte de Diesch.
Les circonstances dans lesquelles eut lieu l’abandon
du siege de Strasbourg sont relatées dans une notice
historique de M. Ern. Lehr, sur les Gomtes de la Petile-
Pierre en Basse-Alsace, publiée en 1874 dans la Revue
d’Alsace. Nous laissons la parole au distingué auteur
alsacien :
« L’évéque Frédéric de Blankenheim, dégoùté de son
« diocése de Strasbourg par la lutte sanglante 4 laquelle
il avait pris une part active', entama vers la méme
époque, des négociations secrètes pour une permuta-
tion avec Guillaume de Diesch, évéque d’Utrecht. L’ar-
rangement conclu, il s’embarqua sur le Rhin, dans la
nuit du 20 juillet 1393, et quitta furtivement Stras-
bourg. Le chapitre, justement irrité de ce procédé, ne
-tint pas compte de la désignation faite par l’évêque
fugitif et procéda immédiatement à une nouvelle élec-
tion. Ses suffrages se portèrent sur l’abbé d’Einsiedeln,
« Louis de Thierstein, mais ce dignitaire mourut en route.
« Les chanoines élurent alors a sa place leur prévot,
a Bourcard de la Petite-Pierre, qui prit possession de
« son siege. De ce moment, une lutte ardente et meur-
« trière commenca entre les deux compétiteurs. Guil-
« laume de Diesch, soutenu par la ville de Strasbourg et
a les comtes de Bitsche, se mit a ravager les terres de
« Lutzelstein et de ses alliés, les seigneurs d’Andlau et
« de Rathsamhausen ; bientôt il obtint de plus un appui
A A A A A XA A PF MQ
‘ Ce prélat était entré dans une ligue de nombreux seigneurs contre la ville de
Strasbourg qui avait été mise au ban de l’empire pour s’ötre refusée de déférer a
l’ordre impérial de rendre la liberté à un chevalier anglais nommé Harleston, cmpri-
sonné en 1391 à la requête de Bruno de Rappolstein, bourgeois de Strasbourg, victime
de brigandages commis sur ses terres par ce chevalier.
— 111 —
« tout autrement efficace que celui des milices strasbour-
« geoises : la cour de Rome se prononca pour lui, et,
« devant l'arrêt du Vatican, l’élu du chapitre dut plier.
« Bourcard reprit son simple rang de prévôt et accepta,
«en compensation de la mitre épiscopale, un droit
« d’usufruit viager sur le Mundat de Rouffach. Guillaume
« de Diesch fit son entree solennelle à Strasbourg le
« 14 décembre 1393 » !.
C’est ce même évêque Guillaume qui, en 1422, conver-
tit en vente définitive la cession de la monnaie épisco-
pale strasbourgeoise qui avait été faite et renouvelée a
différentes époques en faveur de la ville de Strasbourg.
Le double-gros, reproduit d’apres notre exemplaire,
est de Frederic de Blankenheim comme évéque d’Utrecht.
On connait de ce prelat des florins d’or au type rhenan
frappés à Deventer et à Rhenen, des doubles-gros, gros,
demi-gros et quarts-de-gros frappés dans les ateliers de
Deventer, Utrecht, Rhenen et Hasselt, et finalement des
pièces de un-kromsteart, le kromsteart et le double-gros,
de tiers-de-kromsteart et huitiéme-de-kromsteart imités
des pièces de Renold IV, duc de Gueldre, au type
flamand.
Toutes ces monnaies sont décrites dans l’ouvrage de
P.-O. van der Chijs.
! Une lutte du même genre eut lieu dans l’évéché de Bale, entre les deux compé-
titeurs au siége épiscopal devenu vacant par la mort de Gérard de Wuippens, arrivée
en 1325. Le chapitre cathédral, malgré qu’il se trouvait privé du droit d’election
depuis le pontificat de Clément V, fit choix de son archidiacre Hartung Münch, de
Bale, comme successeur du prélat défunt. En apprenant ces faits, le pape Jean XXII
annula la décision du chapitre et désigna le nouvel évéque de BAle en la personne
de Jean de Chalons, doyen du chapitre de Langres. Les deux élus entrerent aussitöt
en fonctions et c'est alors que commença entre eux cette guerre scandaleuse qui ne
prit fin qu’en 1328, année où Jean de Chalons fut appelé a remplacer Pierre de
Rochefort sur le siège de Langres et fit son entrée dans sa ville épiscopale le
8 décembre. Hartung Münch, ne se sentant plus de force à continuer la lutte avec
son puissant adversaire, se soumit; il obtint la conservation de ses prébendes et de
son titre d’archidiacre et il en jouit jusqu’a sa mort, survenue en 1332. Jean de
Chalons reparut plusieurs fois dans le diocese de Bale, dont il fut l’administrateur
pendant dix ans. Il mourut a Langres en 1335; cinq ans auparavant, il avait été
admis au nombre des bourgeois de Berne. Son sceau, de forme oblongue, est l’objet
d’un vidimus de 1388 conservé aux archives de l’ancien évéché de Bäle; il porte ces
mots : S’ Johis Epi Lingonen ac administratoris Basil. On ne connalt de ce
prélat aucune espèce de monnaie bäloise ou langroise.
— 112 —
Le privilège conféré aux évêques d’Utrecht de frapper
monnaie remonte à une époque très reculée. Toutefois,
il est à remarquer à ce sujet qu’on considère comme la
première monnaie indépendante celle de l’évêque Ber-
nulf (1027-1054). Un denier que nous avons de ce prélat
contemporain des évêques de Bâle Udalrich II (1025-
4040) et Théodoric (1041-1057), dont la ınonnaie revêt le
méme caractère d’indépendance, serait ainsi un des pre-
miers monuments de l'émancipation du numéraire
episcopal d’Utrecht sous le regne des deux premiers
empereurs de la maison de Franconie, Conrad II le
Salique et son fils Henri III. Le poids de ce denier est
de 097,797 (= 15 grains), soit un poids un peu plus
élevé que celui des deniers (demi-bractéates) de Théo-
doric, que G. de San Quintino a trouvé étre de 13 grains
(= Os',691) en moyenne.
Berne, avril 1904. L. Le Roy.
SOURCES :
Sudan. Basilea sacra.
Trouillat. Monuments.
Vautrey. Histoire des évéques de Bale.
Baquol. Alsace ancienne et moderne (Edition de 1851).
Siebmacher. Wappenbuch (eite par Kissel, Wappenbuch des deutschen
Episcopates).
Lelewel. Numismatique du moyen äge.
San Quintino. Monete del decimo, etc.
Régnier. Chronique d’ Einsiedien.
Lehr. Les Comtes de la Petite-Pierre.
ree -
UNE MEDAILLE DE RENE
COMTE DE CHALLANT ET SEIGNEUR SOUVERAIN
DE VALANGIN EN SUISSE
Par suite d’un heureux hasard, nous avons trouv& dans
le Recueil de medailles allemandes du Tresor de numis-
matique et de glyptique par Lenormant!, une pièce intéres-
sante, non seulement au point de vue de l’iconographie
neuchäteloise, mais aussi pour notre histoire suisse. En
effet, les traits du comte Rene de Challant, petit-fils du
comte Claude d’Arberg, seigneur de Valangin, n’ont pas
été jusqu'ici, du moins a notre connaissance, reproduits
dans aucun de nos ouvrages historiques ou numisma-
tiques suisses.
La medaille en question que nous avons le plaisir de
reproduire dans cette revue, grace 4 l’obligeance du
comité de rédaction du Musée Neuchdtelois, porte au
droit :
* RENE:CO:A:CHALAN:Z:VALENGIN : SVPR:D:
C'est à dire : René comte de Challant et seigneur sou-
veraif de Valangin. — Buste de René, la tête nue.
! Lenormant, Tresor de numismatique et de glyptique. Choix de médailles
exécutées en Allemagne aux XVI° et XVII siècles, pl. XXVI, fig. 10.
REVUE NUM. T. XIII. 8
— 114 —
À. BRO: D- BOFFR - MONT : Z : MAVILE - ET -D-
CASTS - 2: VERRECY : C -
C'est à dire : Baron de Boffremont et de Maville, etc.,
seigneur de Chatillon et de Verres.
Diamétre : 0,051 (voir pl. I).
Les armes contre-écartelées de René, Surmontäes
d’une couronne de comte et supportées à gauche par
un griffon, à droite par un lion. Les émaux ne sont pas
indiques.
Ces armes se lisent comme suit : Ecartelé : au 1
contre-écartelé de la vicomté d’Aoste, qui est d’or a l’aigle
éployée de sable, couronnée, membrée et becquée de
gueules, et de Challant, qui est d’argent au chef de
gueules à la bande de sable brochant sur le tout; aux 2
et 3 contre-écartelé de Valangin, qui est de gueules au
pal d’or, chargé de trois chevrons de gueules, et de
Beauffremont, qui est vairé d’or et de gueules; au 4
contre-écartelé de la vicomté d’Aoste et d’un écu a trois
bandes qui est de... La devise des Challant était : Tout
est è (monde) et è nest rien.
Ces armes ainsi représentées sur notre medaille
donnent lieu à trois remarques. En premier lieu il est
curieux qu’au premier quartier nous ayons, au lieu de
écartelé de Challant et de la vicomté d’Aoste, ces der-
nieres armes au 1 et 4 ct celles de Challant en second
rang, soit aux 2 et 3.
Secondement, dans les armes de Challant on remarque
à dextre du chef un chevron, ce qui est completement
inusité : les Challant n’ont jamais eu cette brisure. Voici
celles que présentent les différentes branches de la
maison : Fenis (branche ainée) conserve les armes pri-
mitives de la maison; Cly, trois croissants renvers@® d’or
posés sur la bande de sable, l'un au chef, le second en
fasce, le troisième en pointe; Chatillon (premiere bran-
che) un annelet d’or posé en chef sur la bande de sable ;
— 115 —
Chätillon (seconde branche) une palme d’or posée de
méme; Graines, Montjovet et Challant, écartelé de Chal-
lant et de la vicomté d’Aoste sans brisure ; Ussel et Saint-
Marcel, une étoile d’or posée en chef sur la bande de
sable; Aymaville, une colombe d’argent, posée de même;
Varey et Retourtour, une moucheture d’hermine, posée
de même. Enfin les 2 et 3 du quatrième quartier donnent
lieu à contestation.
Lenormant, qui dans l’explication de ce blason erre
évidemment en supposant que les armes à l’aigle indi-
quent d’une part la maison de Vienne qui portait de
gueules à l’aigle d’or, d'autre part celle de Rougemont
qui portait d’or à l’aigle de gueules, becquée et mem-
brée d’azur, Lenormant dit : « Le dernier quartier,
« bandé, est très probablement celui de l’illustre maison
« de Miolans en Savoie, qui portait bandé d’or et de
« gueules. » René (Amédée) de Challant, trisaieul de notre
René, avait épousé Louise de Miolans.
M. le chanoine Frutaz, qui nous a fourni de précieux
renseignements héraldiques concernant les armes des
Challant, nous a écrit à ce sujet : « Cette méme brisure
« se voit dans les armes d’Isabelle, fille de René, épouse
« Madruzzo, qui la portait contre-écartelée aux 2 et 3
« avec les armes de Challant, celles de Madruzzo bro-
« chant sur le tout. Philiberte de Tornielli de Challant
« n’avait pas cette brisure. On la voit aussi dans les armes
« du cardinal Madruzzo et elle apparaît pour la dernière
« fois dans le blason de Charlotte-Christine-Eléonore
« de Madruzzo, fille de Ferdinand de Madruzzo, comte
« d’Avia et baron de Beauffremont, deuxième fils de Jean-
« Frédéric Madruzzo et d’Isabelle de Challant. Après son
« mariage avec le marquis Charles de Lenoncourt, Char-
« lotte-Christine-Eléonore portait encore dans son blason:
« écartelé aux 2 et 3 d’argent à trois bandes d’azur avec
« les armes Madruzzo et Challant brochées sur le tout.
« C'est peut-être l’arme des comtes d’Avia (Madruzzo);
— 116 —
« dans ce cas la médaille de René de Challant aurait été
« frappée apres sa mort. »
Nous avouons ne pas bien comprendre cet effet retro-
actif, méme post morlem, et nous inclinerions plutòt à
croire que ces armes peuvent en effet étre attribuées aux
de Miolans, d’abord parce que Louise de Miolans fut la
mere de Jacques, second comte de Challant, mais le
premier comte de sa famille, et de plus parce que, par
acte passé à Chambéry en 1528, René se porta héritier
de la maison de Miolans. (Archives du Prince (Neuchatel),
L. 19/9; C.)
(Juelques mots maintenant sur la vie du personnage
représenté sur cette medaille. Il était fils de Philibert,
comte de Challant, et de Louise d’Arberg, fille unique
de Claude d’Arberg, seigneur de Valangin, et de Guille-
mette de Vergy. René de Challant fut le seul rejeton de
l'union de Philibert et de Louise. M. le chanoine Frutaz,
d'Aoste, a publié une excellente monographie sur la
famille de Challant et de René en particulier. Nous nous
permettrons d’en extraire brièvement ce qui suit : « La
« maison de Challant descend des anciens vicomtes
« d'Aoste, dont le premier connu est Boson, qui apparaît
« Pan 1100 dans une donation faite par le comte de
« Savoie, Humbert II, de l'église de Chambave à l’abbaye
« de Fructuaire. Son petit-fils fut investi en 1200, par le
« comte Thomas Ie du fief de Challant, dont la famille
« porta ensuite le nom. Le titre héréditaire de comte fut
« conféré par Amédée VIII à Francois, fils d’Iblet, par
« diplôme du 19 février 1424. Philibert, quatrième comte
« de Challant, était fils du comte Louis et de Marguerite
« de La Chambre. Apres la mort de Jacques, son frère
« aîné, il fut investi du comté de Challant en 1490. Il fut
« chambellan du duc de Savoie en 1487, chevalier de
« PAnnonciade, puis bailli et lieutenant general du
« duché d’Aoste de 1509 à 1517. L’historien Georges-
« Auguste Matile nous raconte que Claude d’Arberg avait
— 117 —
« fait la connaissanee de Philibert de Challant en passant
«
«
A fAa A A FR A PR RFR A A TF RM
RAR RR SS
A A eR A
A 2 rR AR A
«
«
«
«
par la vallée d’Aoste à son retour de Rome. Challant
l’accompagna à Valangin où il passa quelques semaines
et s’eprit de la jeune comtesse Louise, qui devint sa
femme deux ans plus tard. Par acte du 12 février
1503, Louise fut en outre déclarée héritière de tous les
biens et fiefs de Claude d’Arberg, dans le cas où il
vint à mourir sans autre postérité. Claude d’Arberg,
seigneur de Valangin, baron de Boffremont, conseiller
et chambellan du roi de France, avait donc épousé
Guillemette de Vergy, dame de Blessencourt, de
Rozières et de Corcelle en Bourgogne, fille de Jean de
Vergy, seigneur de Champvent et de Montricher. Ce
fut à l’occasion de ce mariage que Jean d’Arberg donna
à son fils la terre de Boffremont.
« A la suite de son mariage, Philibert de Challant, qui
était capitaine des soixante gardes nobles du palais
ducal, recut de Charles III, en 1504, un don de 600 florins
sur la chancellerie du vicariat de Turin et sur celle
d’Avigliana. Le comte Philibert conduisit sa nouvelle
épouse dans la vallée d’Aoste et ce fut au chàteau de
Chatillon ou à celui d’Aymaville que naquit leur fils
René, vers la fin de 1503 probablement. Philibert, àgé
d’environ trente-cinq ans, mourut, après quinze ans
de mariage, en juin 1517. La ville de Berne écrivit le
22 juin une lettre de condoléances à Claude d’Arberg,
qui ne survécut pas longtemps, car il mourut en 1518.
L'année suivante, Louise suivit son pére et son mari
dans le tombeau, laissant à son jeune fils la baronnie
de Boffremont et la principauté de Valangin, qui alors
comprenait à peu près les trois districts du Val-de-Ruz,
de La Chaux-de-Fonds et du Locle. Après la mort
de ses parents, René fut sous la tutelle de son oncle
« Charles de Challant, prieur de la collégiale de Saint-
«
Ours, et ses deux aïeules Guillemette de Vergy et Mar-
« guerite de La Chambre prirent soin de son education.
«
«
€
a
A A A A A
— 113 —
« A peine agé de quinze ans, René recut le collier de
l’Annonciade en 1518, et, la même année, le duc de
Savole le nommait son conseiller et chambellan. En
1527, il fut élevé à la plus haute charge de l'Etat,
celle de maréchal de Savoie. Il fut le seizième et
dernier maréchal de Savoie. En 1528, Challant assista
au baptéme du prince Emmanuel-Philibert, dont il
négocia plus tard le mariage et au nom duquel il
eut le bonheur de reprendre possession des Etats de
Savoie après le traité de Cateau-Cambrésis.
« A partir de l’an 1527, le comte de Challant fut mêlé
à toutes les vicissitudes politiques et militaires de la
maison de Savoie. Le traité de combourgeoisie stipulé
le 4 juillet 1513 entre Genève et Fribourg commenca
cette longue série de conflits entre le duc de Savoie,
Genève, Berne et Fribourg, qui finirent par la perte
de Genève et du canton de Vaud et par la réforme
« protestante dans ces deux cantons. En avril 1529, le
« maréchal de Savoie fut à Berne à la tête d’une ambas-
sade ayant pour but de détacher Berne de la combour-
geoisie de Genève. René assista aussi aux deux dietes
de Payerne avec les représentants de Berne et de
Fribourg. Il venait d’être nommé licutenant-général au
delà des Alpes et il dirigeait alors toutes les questions
« diplomatiques si compliquées avec les cantons suisses.
« Les difficultés religieuses commencaient à se compli-
quer avec les questions diplomatiques ; la propagande
luthérienne, au commencement de 1532, faisait des
« progres aux environs de la Savoie où pénétraient furti-
A
vement de nombreux émissaires. Vers la mi-novembre
de 1532, Challant se rendit de nouveau à Berne pour
obtenir un sursis au paiement de 7000 écus d’or aux-
quels le duc de Savoie avait été condamné par la diète
de Paverne; puis il rentra à Aoste où l'inquiétaient les
mouvements de la Réforme. La diète de Thonon, en
novembre 1534, n'eut comme résultat que de compli-
q
€
€
«
«
«
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SF a A A AA AA AR A A A
rR & A A EF A A A RE A A
— 119 —
quer et d’augmenter les difficultes entre le duc,
Genève, Berne et Fribourg. La Réforme gagnait du
terrain; le 10 aoüt 1535, le Conseil de Genève défendit
la célébration de la messe. Sur les murs de l’escalier
d’Issogne, qui était alors la demeure habituelle de
René, on lit encore cette note mélancolique en carac-
teres de l’epoque: le 28 doctobre 1535 la messe a resté
da dire a Geneve.
« Ensuite de la conférence de Berne, qui eut lieu les
28 et 29 octobre 1535, Charles III chargea René de
Challant de faire évacuer le chàteau de Peney, dans
lequel Genève vovait une menace continuelle. Alors
Berne, fatiguée de la combourgeoisie de Genève, décida
d’envoyer des ambassadeurs au duc de Savoie et on
choisit la ville d’Aoste pour siège d’une nouvelle diete.
Elle échoua par suite de la demande des Bernois au
duc s’il était disposé à reconnaître aux Genevois la
liberté de culte dont ils jouissaient déjà. Charles III
s’etonna d’une pareille demande et répondit n'avoir
jamais donné à ses ministres la faculté d'accepter une
telle condition. A cette réponse les Bernois partirent
sans autre et la diète fut dissoute.
a La guerre entre Berne et le duc de Savoie finit par
éclater le 16 janvier 1536. Challant fut nommé généra-
lissime et avait à ses ordres le marquis Jean-Jacques
Medici et le marquis de Lullin. René n'avait certaine-
ment pas le talent et la valeur militaire de ses ancêtres
Iblet et Boniface de Challant. Sans préparation, sans
ressources et avec des troupes mal disciplinées, il ne
put arrêter l'invasion des Bernois qui, dans le mois de
janvier, occupèrent tout le pays de Vaud et entrerent
à Genève le 2 février, tandis que les Valaisans, contrai-
rement à leurs promesses, occupèrent une partie du
Chablais. Dans ces tristes conjonctures, le maréchal
de Savoie s’adressa encore inutilement à Boisrigaut,
ambassadeur français auprès des Ligues suisses.
_ 120 —
« A la fin de février 1536, le duc de Savoie avait déjà
perdu la moitié de ses Etats et Francois [er se disposait
à envahir le Piémont. Ge doit être en ce moment que
Calvin chercha à soulever la vallée d'Aoste. Challant
ne pouvant plus rien dans le pays de Vaud et dans la
Savoie envahis, pensa à sauver Aoste où il fit réunir
d'urgence les Trois-Etats. De 1536 à 1552, René passa
+2 « au sein de sa famille, dans ses châteaux d’Issogne,
| « Chatillon et Aymaville, les rares loisirs que lui lais-
= « saient sa charge de gouverneur du jeune prince Emma-
« nuel-Philibert, les négociations diplomatiques et les
Es | « visites à ses nombreux fiefs, notamment à celui de
= « Valangin. En 1538, nous le vovons prendre part aux
ae « conférences des députés de France et d’Espagne a
« Barcelone. De 1538 à 1540, il se rendit plusieurs fois
« auprès de Charles-Quint et il fut chargé de nombreuses
« ambassades 4 Milan en 1543, à la cour de Vienne de
« 1545 à 1547 et à celle de France en 1556. Une grande
«
«
suite l’accompagnait toujours dans tous ses voyages
ou il promenait son faste avec un train princier.
€, « Nous ne pouvons suivre ici toutes les péripéties de
à « l’invasion française en Piemont et la part active qu'a
« prise le maréchal de Savoie pour la défense de son
“E « prince. Challant gouvernait Verceil après la mort de
a « Charles III ; il y fut surpris le 18 novembre par les
« Francais qui le conduisirent prisonnier a Turin, ou
« le maréchal de Brissac le fit enfermer au chateau du
« Valentin. Lors de sa capture a Verceil, les Francais
« prirent a Challant quarante chevaux qu'il conduisait
« ordinairement à sa suite, ses vêtements, des chaînes
« dor, l’argenterie de table et une quantité de meubles
« précieux, le tout évalué à 40,000 écus d’or. Challant ne
« fut rendu à la liberté que moyennant une somme de
« 30,000 écus d'or déboursés à Brissac dans le courant
« de juin 1555. 1] subit ainsi vingt-trois mois de détention.
« Pour se procurer cette somme, il dut engager plusieurs
— 19 —
« de ses fiefs, entre autres Valangin aux Bernois pour
« 9970 écus d’or sol. En 1525, Challant, qui recevait du roi
« de France une pension annuelle de 3000 florins d’or,
avait pris part à la bataille de Pavie où il commandait
un escadron. Il y fut fait prisonnier par les Espagnols
et dut payer pour sa rancon 3000 écus d’or, pour les-
quels il engagea la seigneurie de Boffremont. Ceci ajouté
à l’enorme somme payée à Brissac fut le commence-
ment des désarrois financiers du comte de Challant.
« Après une existence si agitée et tant de malheurs,
René eut enfin la consolation de voir le prince Emma-
nuel-Philibert remonter sur le trône de ses ancetres.
Il eut une part active aux préliminaires du traité de
Cateau-Cambrésis, puis, avec ses anciens titres de
maréchal de Savoie et de lieutenant-général, il
assistait, le 27 juin 1559, au palais royal de Paris, à la
stipulation du traité de mariage entre le duc de Savoie
et Marguerite de France. Ce fut encore lui qui, le
10 juillet, fit benir les époux par le cardinal de Lor-
raine aux pieds du lit du roi moribond. Emmanuel-
Philibert lui conféra, le 8 juillet, pleins pouvoirs pour
prendre en son nom possession de la Maurienne,
de la Tarentaise, de la Bresse et du Bugey et recevoir
des sujets le serment de fidélité. Le 12 aoùt, il établit
a Chambéry le souverain Senat de Savoie et, en novem-
bre de la méme année, il ordonna des réparations aux
chàteaux de Chambéry, de Montmelian, de Miolans et
« du Bourget. Derniers beaux jours qui consolèrent sa
« vieillesse! »
Après avoir accompagné les nouveaux époux dans leur
capitale, René put enfin se retirer des affaires actives.
Malheureusement les dissensions survenues entre ses
deux filles attristèrent ses derniers jours. Avec une
hoirie obérée de dettes, il mourut abreuvé d’ennuis et
de chagrins à Ambromay en Bresse le 11 juillet 1565 ; à
l’âge de soixante-deux ans.
A
A A A fi RF
A A A A A fà fA A fà A A fA A AE RK
=
— 499 —
Le comte René fut marié quatre fois. Il n’eut d’enfants
que de sa dguxième femme : Marie de Portugal, fille de
Denis de Portugal, comte de Lemos. Ce sont deux filles
qu’il nomme dans son testament du mois de février 1546.
Philiberte, l’ainée, fut déshéritée par son père, et épousa
Joseph, comte de Tornielli en Milanais ; la seconde, Isa-
beau ou Isabelle, héritière de Challant et de Valangin,
épousa Frédéric Madruccy, comte d’Avy, marquis de
Suriana et neveu du célèbre cardinal Madrucci. Après de
longs démélés entre les deux soeurs Philiberte et Isabelle,
la seigneurie de Valangin fut rachetée et définitivement
réunie à la maison de Neuchätel par Marie de Bourbon
en 1592. Une somme de 70,000 écus d’or sol et de 27 batzen
et demi la pièce fut donc payée a Frederic de Wurtem-
berg, comte de Montbéliard; ce dernier ayant racheté
les droits sur Valangin des comtes d’Avy et de Tourniel.
Comme nous venons de le voir, René de Challant a
joué un role important dans les démélés des ducs de
Savoie avec les Confédérés. Nous espérons conséquem-
ment n’avoir pas abusé de la patience des lecteurs de la
Revue en nous étendant peut-étre un peu longuement
sur la vie d’un homme qui ne fut pas le premier venu
dans ce xvie siècle si mouvementé.
Lenormant a oublié de nous dire oti il a vu cette
medaille et, malgré toutes nos recherches, il nous a été
impossible de découvrir dans quel musée ou collection
elle pouvait se trouver. Nous ne sommes pas mieux ren-
seigné sur son auteur, l’artiste n'ayant pas signé son
œuvre. Lenormant nous dit bien qu’elle a dû être faite
a Valangin (?) mais ceci nous semble trés problématique :
Valangin, bien qu’ayant possédé une fonderie de canons,
n'a jamais joué le rôle d’un centre artistique! Etant
donné le procédé Collas et la reproduction empâtée que
le Trésor de numismatique nous donne, il est fort diffi-
cile de se rendre compte du degré artistique de la pièce.
— 123 —
Nous trouvions sa facture plutòt allemande, mais en étu-
diant la chose de plus près, nous avons change d’avis et
l’attribuons maintenant à un artiste italien ou francais.
Lequel? Ceci est des plus compliqués à répondre. Cepen-
dant, étant donné que cette médaille a fort probablement
été exécutée après la mort de René, nous croyons pou-
voir l’attribuer peut-être a Pastorino. Cet artiste signait
generalement ses ceuvres d’un P suivi de la date (sur la
face laissée par le bras coupé touchant au grénetis), mais
impossible de rien distinguer dans la médiocre reproduc-
tion de la medaille de Challant. La plupart des medailles
de cet artiste étaient sans revers, il s’en trouve cependant
quelques-unes qui en ont un, mais alors nous devons
avouer que nous n’en avons trouvé aucune dans le grand
ouvrage de Heiss (Florence et fa Toscane) avec un revers
armorié. Ces revers sont en général des allégories dans
le gout de la fin du xvie siècle. Pastorino, de Sienne,
né en 1508, mort en 1592, a été pendant sa longue car-
rière l'artiste à la mode de la plupart des princes et
importants personnages italiens du milieu et de la fin
du xvie siècle; c’est ceci qui nous autorise à supposer
qu'il fut aussi l’auteur de la médaille de Challant. Nous
avons dit aussi que le médailleur en question pouvait
étre francais? En effet, plusieurs medailles non signées
de cette époque et dont les auteurs sont supposés étre
francais, ont des revers armoriés presque semblables
à celui de Challant (par exemple les médailles d’An-
toine de Bourbon, de Jeanne d’Albret, etc.). Il est vrai
que parmi les artistes de la cour des rois de France
de celte époque, il S'en trouvait beaucoup d’origine
italienne. Il se peut donc, Challant avant séjourné à
maintes reprises en France, que sa médaille fut exé-
cutée à Paris, par un élève de Pastorino établi dans cette
ville? Le droit de cette pièce, nous le répétons, rappelle
en tous cas beaucoup le style et le procédé d’exécution
de Pastorino.
— 1% —
OUVRAGES CONSULTES :
Chancelier DE MONTMOLLIN. Mémoires sur le comté de Neuchatel
en Suisse. Neuchâtel, 1831.
Frédéric DE CHAMBRIER. Histoire de Neuchatel et Valangin. Neu-
chàtel, 1840.
George-Auguste MatiLE. Musée historique de Neuchatel et Valangin.
Neuchatel, 1843.
Jonas Boyve. Annales historiques du comté de Neuchatel et
Valangin. Berne et Neuchàtel, 1854-1855.
Alois Heiss. Les Médailleurs de la Renaissance, Florence et la
Toscane. Paris, 1892.
F.-G. Fruraz. Notes sur René de Challant (Musée neuchälelois,
novembre-décembre 1904).
La Chaux-de-Fonds, 29 janvier 1905.
Georges GALLET.
Etude sur la Monnaie a Fribourg’.
4. Peu de temps aprés la fondation de Fribourg, un
acte dont nous n’avons pas l’original, mais qui est
reproduit en copie, un acte, dis-je, de l’année 1214,
mentionne déja des livres de Fribourg. On sait que la
livre n’est qu’une monnaie de compte. Mais il est
cependant curieux de constater que, si peu apres sa
naissance, notre ville ait acquis assez d’importance pour
que l’on comptät par livre de Fribourg. Nobiliare
altaripanum, vol. II, p. 5. Lenzbourg, Collectio episcopalis
Laus., p. 88. |
2. La Handfeste de 1249, soit la Charte de nos fran-
chises, ne nous octrovait pas, comme à Berne, le droit
de battre monnaie. Elle se borne 4 fixer à 12 deniers
la contribution annuelle due au seigneur par chaque
emplacement de maison. Comme M. Ernest Lehr, le
commentateur de cette charte, attribue au denier de cette
époque la valeur de 11,7 centimes de notre monnaie et
le pouvoir de 0 fr. 30, il s’en suivrait que nous devions
payer à celte époque un impôt de 1 fr. 40 dont le pou-
voir s’élevait 4 3 fr. 60. Vous voyez que, depuis lors,
nous avons fait du chemin en matiére de contributions
publiques. E. Lehr, Handfeste, p. 48, n° 11.
3. En 1296, les Fribourgeois prétent au chevalier
Nicolas d’Englisberg 300 livres en écus blancs pour
acheter le chateau d’Arconciel. Recueil dipl., I, p. 172.
4. En septembre 1334, la ville de Fribourg vend le
! Lecture faite à l’assemblée de la Société suisse de numismatique, le 4 septembre
1904, par J. Schneuwly, archiviste d'Etat de Fribourg.
— 126 —
château de Guminen à Jean Hygilli, l'un de ses bour-
geois, pour le prix de 300 livres bonnes blanches,
monnaie usitée à Berne. Rec. dipl., II, p. 139. Font. Rer.
Bern., V1, p. 145.
5. Cest du 14 novembre 1375 que date notre plus
ancienne ordonnance monélaire connue. Par cet acte,
lavoyer, Petit et Grand Conseil de Fribourg défendent
d’accepter la nouvelle monnaie que fait battre l’évéque
de Lausanne et d’effectuer des paiements avec cette
monnaie, le tout sous l’amende de 60 sols, soit de 3 #,
et sous la menace du bannissement d’un mois, non seule-
ment hors de la ville, mais encore de la seigneurie de
Fribourg. De plus, celui qui ferait commerce de cette
monnaie, qui en vendrait, en achéterait ou en expor-
terait, serait passible d’une amende de 20 @ laus. et du
bannissement d'un an hors de notre seigneurie. Par
contre on ne peut refuser un florin qui serait de bon or
et de bon poids. Rec. dipl., IV, p. 104.
Ce décri de la monnaie lausannoise est remarquable,
puisque la ville et seigneurie de Fribourg était située
dans le diocése de ce nom et que nous comptions le
plus souvent en livres, sols et deniers lausannois.
6. Quelques années plus tard, soit le 16 août 1390,
nouvelle ordonnance monétaire. L’avoyer et Grand
Conseil de Fribourg décrétent de maintenir toujours la
meilleure monnaie coursable a Fribourg. Dans ce but
ils interdisent aux habitants de la ville et seigneurie,
s'ils ne sont pas billonneurs ou ouvriers de billonneurs,
de billonner de la monnaie, cela sous l’amende de
40 livres et sous la menace du bannissement d’une
année. Ils interdisent encore, sous les mêmes peines,
de fondre de la monnaie et renouvellent la défense d’en
exporter, d’en acheler ou d’en vendre a des monnayeurs
pour la réimporter à Fribourg. Rec. dipl., V, p. 63.
Tout cela nous prouve qu'il existait à cette époque
reculée bien des abus. Ainsi des particuliers se permet-
RN Te Su Ze I
— 127 —
taient de battre et de fondre de la monnaie, c’est-a-dire
d’exercer un droit que la ville n’avait pas encore elle-
meme.
7. Le 3 novembre de la méme année 13%, les am-
brosaines, monnaie milanaise, furent taxées 10 deniers et
reconnues monnaie légale.
8. Trois années après (1393), le trésorier de Fribourg,
nommé Perrod Morsel, fit deux recettes importantes.
D’abord il encaissa 540 écus 5 sols payés par Jaquet
Barguin, banneret de cette ville, pour 100 livres 35 sols
de « krützer », qui ont pesé 108 marcs 2 onces, vendus à
raison de 5 écus le marc. Puis, il encaissa encore
248 écus 12 sols pour 48 livres 10 sols 4 deniers berlin
que l’on a fondus et qui ont pesé en argent 45 marcs
2 onces ou quart ou witkin, vendus à raison de 6 francs
de roi et 2 sols, soit pour 279 francs 12 sols, c’est-a-dire
les 248 écus 12 sols ci-haut. Le plus ancien livre de
compte de notre trésorier d’Etat, n° la, p. 103 verso.
Je suis à me demander si nous sommes ici en présence
d’une fonte et d’une vente de vieux cruches ou d’une
frappe de nouveaux cruches faite par la ville avant d’en
avoir obtenu la concession? En outre, je ne savais pas
les cruches étre si anciens. Le premier volume de nos
recés fédéraux, commence en l’année 1245 et finissant
en 1420, ne les mentionne pas avant 1411.
9. En avril 1401, l’avoyer, Conseil, Soixante et Deux-
Cents de la ville de Fribourg, pour mettre fin au préju-
dice cause en fait de monnaie, font la quatrième ordon-
nance suivante: Toute personne qui pèsera de la monnaie
ou billonnera, pour la revendre & des monnayeurs ou
billonneurs, ou qui achètera ou vendra pour la fondre
et la porter « à billons » est amendable de 10 livres et
sera banni pendant un an de la ville et de la seigneurie.
Une exception est faite en faveur des marchands de notre
ville qui pourront acheter des pièces de monnaie pour
aller à l’etranger et y empletter des marchandises, mais
— 498 —
non pour « billonner » ou pour les revendre. Rec.
dipl., VI, p. 9.
Ces lois si souvent répétées prouvent qu'il y avait à
Fribourg une activité très intense dans le commerce de
la monnaie.
10. Dans la cinquième ordonnance, datée du 18 mai 1403,
les autorités fribourgeoises décrient les mailles neuves
qui sont en circulation et qui sont frappées au coin de la
« molette d’éperons ». Il en faudra trois au lieu de deux
pour valoir 1 denier. Personne ne doit plus apporter de ces
mailles du dehors pour les changer ou pour les débiter,
le tout sous l’amende de 60 sols. Rec. dipl., VI, p. 41.
11. Dix années plus tard, soit le 28 mai 1413, les mêmes
autorités renouvellent dans une sixième ordonnance la
défense d'acheter de la monnaie pour la billonner ou
pour l'exporter hors de la ville et du territoire de Fri-
bourg au préjudice de la monnaie de Lausanne et aussi
de celle de Savoie. Cette interdiction fut faite sous peine
de la perte du quart de la monnaie, objet de cette con-
travention. La même peine était infligée à celui qui se
permettrait d'acheter, même en dehors de la ville et
seigneurie de Fribourg, des valeurs métalliques pour les
céder à des monnayeurs étrangers dans le but de les
fondre et porterait ainsi préjudice à la monnaie de
Lausanne. Rec. dipl., VII, p. 35.
12. Selon une septième ordonnance du 4 décembre
1414, les orfèvres, à qui l’on apporterait des pièces d’or
pour les éprouver ou les examiner, furent autorisés à
les couper sans autre en deux, si de leur examen il
résultait la preuve qu'elles étaient fausses. Rec. dipl., VII,
p. 246.
43. Moyennant une somme de 14 livres lausannoises
pavées d'avance, Guillaume Boulez de Riez s’engage le
29 septembre 1416 de livrer à Guillaume Rono de Fri-
bourg trois muids de vin de la prochaine vendange, avec
la condition que si ce vin valait davantage après la ven-
— 429 —
dange, la différence serait compensée par l’acquereur |
avec de la monnaie de Fribourg au lieu de la nouvelle
monnaie de Lausanne. Reg. notarial de Fulistorf, n° 9,
p. 117. Cet acte semble nous faire voir que Fribourg avait
déja battu monnaie et que cette monnaie était préférée a
l'ancienne de Lausanne par les vignerons de Riez.
44. Rolet Willie de Fribourg, serviteur de Guerrard,
maitre des monnaies de Cuserie, déclare le 3 janvier 1419
(n. st.), avoir regu pour le compte de son maitre Cuanod
Rota, bourgeois de Fribourg, 250 marcs d’argent en
monnaie soit en gros de Bohéme en paiement et en
acompte de 1000 écus d’or que lui devait le dit Cuanod
en vertu d’une cédule ou d’une police. Reg. not. n° 2,
de Manot, soit n° 22, p. 191.
15. Enfin, selon une huitième ordonnance du 12 avril
1420, les Conseils, Soixante et Deux-Cents de la ville de
Fribourg, considérant les abus que commettent les
peseurs de monnaie qui donnent à fondre et 4 convertir
en d’autres monnaies la meilleure et la plus pesante,
qui laissent dans la circulation la moindre et la plus
legere et qui de cette manière malhonnéte s’enrichissent
aux dépens du public, défendent à tous et à chacun de
la ville et seigneurie de Fribourg de billonner soit battre
monnaie, d’amoindrir le poids des bonnes pièces, de les
porter au billon ou à la monnaie, de les faire fondre en
quel lieu et pays que ce soit, de diminuer la valeur des
monnaies de Lausanne et de Savoie et de tous autres pays,
coursables à Fribourg et dans la seigneurie. Dans le but
donc de relever la valeur des pièces neuves qui seront
frappées à Lausanne et en Savoie sur le pied de 16 sols par
écu, il est statué une amende de 20 livres de Lausanne
contre tous ceux qui enfreindraient la présente ordon-
nance et la confiscation de toute la monnaie qui aura été
confectionnée. De plus, tous ceux qui accepteraient ou déli-
vreraient de la nouvelle monnaie de Lausanne ou de
Savoie pour un prix plus élevé que celui de 16 sols par
REVUE NUM. T. XIII. 9
40
écu, soit au dessus du prix de l’ancienne monnaie, seraient
condainnés à l'amende de 100 sols laus. En outre, toute
personne qui a l’avenir changerait, exporterait des pieces
d’or, sans faire partie des changeurs officiels établis par
la ville, encourrait une amende aussi de 100 sols. Enfin
il est réservé que le produit du change des monnaies
appartient a la ville. Rec. dipl., VII, p. 84.
Il parait que cette dernière loi n'eut pas plus d'effet
que les précédentes et que notre ville se vit obligée de
demander à l’empereur et au pape le droit de frapper
elle-même au moins des monnaies d'argent. C'est ce qui
lui fut gracieusement accordé par diplôme de l’empereur
Sigismond, daté de Nuremberg le 28 août 1422, et par le
pape Martin V qui confirma le diplôme impérial, par
bulle datée de Rome le 29 décembre de la même année
1422. On sait que la concession de battre des monnaies
d'or ne fut faite qu'un siècle plus tard par bref du pape
Jules II, daté de Rome le 15 février 1509. |
Ce droit fut exercé par la ville, pour le canton de Fri-
bourg pendant trois siècles et demi, soit jusqu’au moment
où la constitution fédérale de 1848 enleva ce privilège
et cette ressource aux cantons pour les transmettre à la
Confédération.
Jos. SCHNEUWLY.
m
DECOUVERTE A ANNONAY (ARDECHE)
DE
MONNAIES FEODALES, ROYALES ET ETRANGERES
Le 12 mai 1904, des travaux de demolition, exécutés
dans un vieux quartier de la ville d’Annonay (Ardeche),
ont amené la découverte, à l’intérieur d'un mur d'une
maison ayant façade sur l'ancienne Grand’Rue et sur la
rue de la Réforme, d'un certain nombre de pièces. La
moitié environ a été recueillie par l’adjudicataire de la
construction de la nouvelle église, dont l'emplacement
est préparé par le rasement de divers immeubles !; le
reste a été dispersé.
M. Emmanuel Nicod, si versé dans l’histoire du
Vivarais, a bien voulu me communiquer cette portion
que lui a offerte l'entrepreneur, M. Desroziers, et qui
sera remise au futur musée de la ville. Cette circons-
tance m'a déterminé à reprendre le cours de mes
études de numismatique,.abandonnées depuis plusieurs
années, lorsque j’eus à subir la plus cruelle épreuve
qu’ait à supporter le cœur d’un père.
Ce numéraire, comprenant uniquement trente-une
basses monnaies, a peu de valeur intrinsèque. Si la
deuxième part présente une composition analogue, il est
peu probable que l’on ait rencontré un «trésor de
pauvre ». La période du règne de Louis XII (1498-1515)
! Journal d’Annonay, n° du 17 décembre 1904.
— 132 —
compte en effet parmi les plus heureuses que la France
ait traversées ! et c’est alors que la cachette a été prati-
quée. Une personne peu aisée, un ouvrier, un cultivateur,
ne conservent pas d’ailleurs ordinairement par devers
eux leur « magot », intégralement en menue monnaie, à
cause de sa dépréciation possible. Le citoyen riche a
toujours, au contraire, à sa disposition quelque quantité
d'espèces de billon ou de cuivre pour lui permettre de
verser l’appoint de ses paiements, séance tenante, sans
avoir recours à l’operation ennuyeuse du change. Dans
l'hypothèse où l’autre moitié contiendrait une ou plusieurs
« grosses » piéces on pourrait conclure a la trouvaille de
la bien modeste fortune d’un « pauvre diable ».
La présence de monnaies des cantons de Berne ou de
Soleure et d’espéces rappelant deux personnages im-
portants, Philippe de Hochberg et l’antipape Robert de
Genéve, m’ont fait penser que les lecteurs de la Revue
suisse de numismatique pourront trouver quelque intérét
à l’etude de ce dépôt. Le nom du dernier de ces sou-
verains indique suffisamment à quelle famille illustre
il appartenait. Quant au premier, devenu prince intéri-
maire d’Orange par la volonté du roi de France, il était
fils de Rodolphe IV, margrave d’Hochberg-Sansenberg,
d'une branche cadette des margraves de Bade; il
épousa Marie de Savoie, fille d’Amédée IX. Le château
de Hochberg était voisin de Fribourg.
l. Avignon.
Clément VII (1378-1394).
Une seule pièce provient du monnayage pontifical
d’Avignon. Le regretté Laugier, conservateur du Cabinet
‘Ma notice : Du taux de Vintérét à Valence sous Charles VIII et sous
Louis NII (1483-1515).
— 1433 —
des médailles de Marseille, a déjà publié une monnaie
semblable ! dont celle-ci est une variété.
Le nom du pape Clemens est encore illisible, moins le
€ initial qui est gothique également. Le surplus de la
légende est identique à tous égards, sauf que l’adjectif
septimus est représenté par la forme déjà connue SETHS?
avec un signe abreviatif à la suite de la barre trans-
versale de I’M. Cet érudit provençal estimait que la rose
a quatre feuilles qu’il croyait apercevoir entre les fanons
de la mitre papale, placée dans le champ, pourrait bien
étre une croisette à branches arrondies. Cette hypothese
est parfaitement fondée. C’est une croix de cette nature
qui est gravée, contrefacon de la rose reproduite sur
l’espèce similaire de Grégoire XI (1370-1378) ®.
Le revers de cette pièce inédite n’offre rien de bien
special. Sanctus est inscrit toutefois à la place de Santus
et In, le C, les v et l'E de ce mot ou de Petrus sont
rigoureusement gothiques‘. Enfin les bras de la croix,
celui du milieu et celui de droite, sont accompagnés
d'un point clos touchant chacun d’eux.
Poids : 097,71.
La difference du style avec celui de la plupart des
monnaies faisant partie de la trouvaille prouve que ce
sous-multiple du gros, de cuivre rouge à peine blanchi,
c'est-à-dire de très bas billon, n’a pas été battu au
x ve siècle mais pendant le règne de Robert de Genève,
l'antipape Clément VII (1378-1394). Son aspect, d’ailleurs
vénérable, autorise tout de suite à lui décerner le titre
de doyen de la découverte. Ce vestige d’un autre äge a
circulé bien longtemps, plus de cent ans.
La profusion des lettres gothiques au revers n’a rien
* Monnaies inédites ou peu connues de papes et léguts d’Acignon, ete., p. 15.
3 Poey d'Avant, Monnaies féodales de France, t. II, n°° 4196 et 1199.
3 Vallier, Petit supplément à la numismatique papale d'Avignon, p. 4.
4 L'état du V de Petrus ne permet pas cependant d'être bien affirmatif à son sujet.
— 134 —
de surprenant; on constate pareil fait sur d’autres pièces
du successeur de Grégoire XI'.
Généralement les petits meubles insérés en un point
quelconque du numéraire des papes ont une signification
précise. Ils furent empruntés d’abord à l’écu du souverain
régnant, ultérieurement aux armoiries du légat ou du
vice-légat d'Avignon. Laugier a déjà constaté que l'objet
qui nous intéresse «n’est autre chose qu'un remplissage
« n'ayant aucun rapport avec les armes de » * l’antipape.
L'attribution de cette monnaie à l'atelier avignonais du
pape Clément VIT (Médicis) ne permettrait même pas de
trouver une autre solution. Les armes de cette maison
sont en effet bien connues. Clément VII présida aux
destinées de l'Eglise de 1523 à 1534. Durant ce laps de
temps le légat fut Francois de Clermont (1513-1541);
la vice-légation fut confiée à Jean Nicolai ou de Nicolai
(1524-1527), l'évêque d’Apt*. Le chef du blason de l’un
est d’hermine®; on voit une levrette dans celui de
l’autre’. Le legat Pierre de Foix (1433-1464) fut le
premier qui ait osé inscrire son écu sur les espèces
papales d’Avignon, celles au nom de Calixte II (1455-
1458) 5. Les vice-légats instituèrent l’usage de rappeler
leurs armes sur les espèces à la fin du xvie siècle ?.
Clément VII a battu monnaie à Avignon; j'ai été assez
heureux pour retrouver à la fois des textes écrits et un
petit denier inédits !°. M. Luneau a depuis lors décrit une
1 Vallier, Op. eit., p. 5.
3 Op. cit., p. 15.
3 D'or à cing tourteau.r de gueules surmontés d’un sivieme d’asur charge de
trois fleurs de lis d'or, après la modification concédée par Louis XI.
4 Ma notice: Notes sur la chronologie des vice-legats d'Avignon au XVI siècle,
p. 2.
5 Ibid., p. 2 et 16.
6 Ma notice : Numismatique avignonaise du pape Clement VII (1523-1534),
ae
7 Pithon-Curt, Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, ete., t. 1, p. 270.
8 Ma notice : Un sequin avignonais inedit du pape Calirte III (1455-1458).
9 Ma notice : Les monnaies frappees à Atignon durant la vice-légation de
Mazarin, p. 7.
10 Numismatique avignonaise du pape Clément VII (1523-1534),
re ree Tu e. TE
=
Fe Te u i, Te eee ET 2
* =
— 435 —
piece analogue, classée à l’antipape Clément VII !. Mon
mémoire est demeuré inconnu de lui, ce qui n’a rien
d’étonnant, étant donné le nombre de revues ou de
bulletins consacrés à la numismatique. La monnaie qu’il
possède constitue une variété incontestable de la mienne,
mais elle a bien été ouvrée au xvie siècle, nullement au
xIve. Ce petit denier ou obole renferme en effet, au
troisième canton de la croix du revers, une hermine et
non une tiare. L’hermine est empruntée à l’écu du légat
Francois de Clermont à.
II. Dauphiné.
Louis II (1440-1456).
La numismatique du Dauphine est representee par
trois mailles ou oboles.
Deux d’entre elles sont semblables et pèsent res-
pectivement 09,82 et 097,79. J'ai établi que toutes les
espèces où le titre de fils aîné du roi de France ne figure
pas devaient être attribuées à Louis II (1440-1456) et pas
du tout à Louis Ier®. Ces deux mailles rentrent dans ce
cas. Elles ont été battues à Romans, d’après le point clos
existant sous la deuxième lettre de la légende du revers.
Les légendes relevées jusqu’a present sur les mémes
produits de cet atelier sont, comme sur ceux de l’officine
de Montélimar, uniformément au droit * LVDOVIAVS
et au revers va DALPbIRVS. Un dauphin en pal orne
le champ de l’avers; une croix se voit dans celui du
côté opposé. Eh bien! je lis pour une fois ces deux
mots privés de l’S. Cette difference méritait d’être
1 Quelques pieces inédites (Bulletin de numismatique, 1902, p. 73-4).
3 Ma même notice, p. 7. :
3 De la détermination des monnaies du dauphin Louis I" (1410-1415).
4 Ibid., p. 19 et 20-22.
— 136 —
signalée, car elle témoigne de l’activité de la Monnaie
de Romans.
La troisième maille appartient de même à Louis II.
D'un poids de Os',79, elle offre les légendes complètes,
bien connues. Au type de la fleur de lis', elle a été
forgée à Romans ?,
III. Orange.
fo Philippe de Hochberg (1478-1482).
La trouvaille comprend trois pièces d’un méme type,
au nom de Philippe de Hochberg, souverain intérimaire
d’Orange (1478-1482). Il y a intérét à rappeler ces deux
dates, d’ailleurs relatées au cours de la notice sommaire
consacrée par Poey d'Avant à ce prince *. Cet auteur et
l’erudit M. Caron‘ se sont bornés, en effet, à inscrire
celle de 1478 en téte de leurs articles.
La légende du droit et celle du revers sont respective-
ment uniformes et conformes a celles déjà lues :
RK PhS : DE : HOGhBERG : entre deux grénetis. Le
€, les @, le Get les p sont gothiques. Dans le champ,
et sur deux lignes, les lettres P R et @ S. Un trait
1 Ibid., p. 19 et 20-22.
2 Ibid., p. 18.
3 Op. cit., p. 101-402. — Ch. La Pise, Tableau de l'histoire des princes et prin-
eipaute d'Orange, ete, p. 140-141. La date de 1477 donnée par M. Blanchet est
inexacte (Nouceau manuel de numismatique, ete., p. 355). C'est seulement en 1478
que Philippe de Hochberg se vit attribuer la principauté,
4 Monnaies foodales françaises, p. 24),
— 137 —
horizontal est figure entre le P et IR et au dessus d’eux.
Un gros point clos est gravé au centre du carré formé
par ces quatre lettres.
À. k DEI | - GRA | - PRS- | AVR - entre deux grénetis.
Croix pattée coupant la légende et cantonnée d’un
cornet aux 2% et 3e cantons. L’& et le G sont gothiques ;
les 77 sont surmontés d’une barre.
Le dessin fourni par Poey d’Avant est inexact, car la
legende du revers debute verticalement et non au milieu
et à gauche. En outre la croix précédant cette légende
et une partie de la ponctuation ont été omises. Au droit
un @ a été gravé avant le troisième ER pour un d . Une
nouvelle représentation était indispensable. La descrip-
tion elle-même est fautive en ce qu'elle renferme le nom
bO€A BERG pour hOGhBERG et qu'elle ne signale pas
la croix placée avant la légende du revers. Des erreurs
de cette nature sont inévitables dans un ouvrage de
longue haleine, consacré à l’étude d’une numismatique
aussi complexe que celle du moyen age.
Les poids respectifs de chacune de ces trois pieces
sont 097,71, Ogr,83 et 49°,00, ce qui donnerait une
moyenne de 095,847. L’essai pratiqué postérieurement
a la découverte, sur la seconde piéce, a fait disparaitre
un léger fragment qu'on peut évaluer a Osr,003 ou
Ogr,004. Cette circonstance fortuite n’a pas d'influence
sensible sur ce poids moyen. Mais la monnaie la plus
légère offre une apparence bizarre. Notamment, l’I de
DEI est minuscule par rapport à D et à & et a été gravé
au dessous d’eux. Je la considère comme fausse ; elle
est l’œuvre d’un faux-monnaveur contemporain.
La moyenne de 09,847 par pièce est done ramenée
à 095,915, sans tenir compte de l’altération causée par
l'essai. L’indication de Osr,70 fournie par Poey d'Avant
n’est guère admissible si l’exemplaire visé était beau et
s’il provenait d'une émission légale.
Le type du groupe de quatre lettres ornant le champ
— 4383 —
du droit ou celui du revers des espèces d'Orange est
commun. En l'état actuel de nos connaissances il se
subdivise en deux séries. |
La première créée, dit-on, par le dernier prince de la
maison de Baux, Raymond VI (1340-1393)! disparut à la
mort de ce souverain. Les rares produits de ce mon-
nayage montrent constamment a l’avers une croix pattée
dont les bras, limités au champ de la pièce, sont accom-
pagnés chacun d’un cornet intercalé dans la légende.
C'est là une imitation servile des doubles deniers pro-
vencaux de Robert (1309-1343), de Jeanne ou de l’un
des deux derniers Louis (1384-1417 et 1417-1434). Si
l'on remarque que, sur les doubles de Robert, la croix
du revers est cantonnée ordinairement aux 1 et 4°,
accidentellement aux 2 et 3%, et si l’on considère que
les cantons 2 et 3 de la croix de ceux de Jeanne sont
vides, tandis que les mémes cantons de la croix des
doubles de Louis II ou de Louis III sont ornés, on est
amené à admettre que Raymond a copié uniquement la
monnaie de ces Louis ou celle de Robert, quoique cette
dernière soit rare et n’ait par conséquent été ouvrée
que durant un court laps de temps et en petit nombre.
Le double de Robert, appartenant à la première caté-
gorie, n'a jamais été reproduit. Cette lacune peut être
comblée grace a l’obligeance de M. Martin, le très aimable
' Caron, op. cit., p, 246.
2 Poev d'Avant, op. cif., n° 4002.
3 Caron, op. cit., n° 357. Le texte de M. Caron mentionne, comme celui de Poey
d'Avant, un lis aux 1 et 4. Le dessin, pl. XV, n° 12, attribue ce meuble anx cantons
2 ct 3. Comme les reproductions dues à la plume habile et exercée de M. Joseph
Roman sont toujours exactes, on doit admettre l’existence de ces deux variétés.
Bw
_-19 —
conservateur du Cabinet des médailles de la ville de
Marseille. La vignette nous révéle une variété inédite,
car le mode de ponctuation observé n’est pas conforme
aux descriptions données jusqu’à maintenant et, d’autre
part, le nom de Sicilie est figuré au revers par Sle,
comme sur le double singulier, décrit par Poey d’Avant,
sous le n° 4000.
L’abreviation normale de princeps est le groupe PRS
surmonté d’un trait. Les lettres disposées sur l’ordre de
Raymond étaient PRIN; la légende correspondante
contenait la fin du titre CEPRS pour CEPS!. Cette
monnaie est un double denier; c’est à tort qu’elle a été
qualifiée denier. De même, la légende d’un gros de
Bertrand III contient ce titre princeps, scindé en deux
parties égales par deux flanchis superposés *. La même
qualité est encore maltraitée à ce point sur un denier
d’Orange, fac-similé du denier anonyme de Clermont*®.
Il n’est peut-étre pas très aisé de découvrir le proto-
type imité par Raymond. Un premier examen des
legendes de la monnaie de ce prince prouve que les E
sont tous angulaires et que les X sont uniformément du
tvpe essentiellement gothique. Il est facile de constater
que l’emploi des E de cette nature et que l’usage des €
lunaires ne furent pas spéciaux à des époques diffé-
rentes. Si l’on recherche au contraire les produits du
monnayage des princes d’Orange, offrant la particularite
de l’adoption de cet 7% gothique, on s’apercoit sans
peine que cette circonstance n'existe completement que
sur un petit nombre des pieces publiées par Poey
d'Avant, nos 4483 (Bertrand III), 4484, 4488, 4489, 4502,
4503, 4513 à 4518, 4530 à 4032, 4035 et 4038, sauf vérifi-
1 Caron, op. cit., n° 422. Le texte ne reléve pas cette partienlarite.— Les Adhémar,
seigneurs de Montélimar, lancèrent de leur côté, au xiv® si¢cle, un numéraire à
légende bilinéaire.
3 Poey d'Avant, op. cit., n° 4182.
3 Ibid., n° 4481,
— 140 —
cation sur les originaux. Les legendes d’une seule des
espèces étudiées par M. Caron rentrent dans le méme
cas, n° 425.
Les nos 4484, 4488, 4489, 4502 et 4503 rappellent res-
pectivement le numéraire provencal de Charles II
d'Anjou (1285-1309)! ou celui de Robert (1309-1343) ?.
Les nos 4513 à 4518 sont des copies d’une monnaie de
la reine Jeanne *. Le n° 4530 continue un type adopté
par Bertrand III (1282-1335). Selon Poey d’Avant le
n°4535 serait une reproduction d’un denier de Mahaut II,
duchesse de Nevers (1257-1267) *. Il est exact que cette
souveraine a émis des deniers ornés d’une fasce accom-
pagnée d’un lis et de deux étoiles. Mais comme Robert
a contrefait cette dernière piece, il est préférable d’ad-
mettre que Raymond d’Orange a, à son tour, adopté
ce type ä la fasce, modifié notamment par l’insertion
d'un cornet dans le 2% canton de la croix du revers,
canton demeuré vide sur la monnaie de Robert. Le
n° 4538 imite un gros d’Etienne de la Garde, archevéque
d'Arles (1350-1359) ®. Le n° 425, publié par M. Caron, est
le dérivé direct d’une espèce du pape Innocent VI (1342-
1352)". Il y a lieu d’ajouter que si le n° 4490, auquel
Poey d’Avant attribue uniquement des 7% de forme
gothique, ne figure pas dans l’énumération faite ci-
dessus, cela tient uniquement a ce que le dessin révéle
un autre état de chacune de ces lettres 8. Ce ne 4490 est
certainement une subdivision des nos 4488-4489; il peut
fort bien être leur contemporain d’une manière relative,
c'est-à-dire avoir été battu quelques années plus tard.
1 Ibid., n° 3960.
3 Ibid., n°* 4007 et 3991.
3 Ibid., n°° 4020-4021.
4 Ibidl., n° 2141-2112. Adrien de Longpérier estime que ce denier si commun doit
être donné à Mahaut I, grand’mere de Mahaut Il (Fler. num., 1859, p. 159. -- Caron,
op. cit., p. 107). Je n’admets pas cette hvpothése.
> Ibid., n° 4008. Un lambel a été substitué a la fasce.
6 Ibid., n° 4105.
— 141 —
Quoi qu’il en soit, un nouvel examen de cette monnaie
s'impose. La même solution doit être adoptée, semble-
t-il, à l'égard des espèces décrites par Poey d’Avant,
sous les nos 4492, 4493 et 4507, qui n'ont jamais été
dessinées. Quant au n° 4494, la légende du revers renfer-
merait seule des X à forme gothique. Enfin cet auteur
spécifie que le florin, ayant pour différent une étoile,
montrerait au droit cette spécialité'. L’étude de mon
exemplaire démontre que ce renseignement est inexact.
D'autre part un # serait isolément identique, au revers
du splendide florin émis tardivement par Raymond IV *
et sur deux ou trois autres pièces.
Les divers rapprochements que je viens d’opérer
prouvent que l’usage absolu des # essentiellement
gothiques est antérieur à 1359 environ sur le numéraire
des princes d’Orange. Il se perdit par la suite et l’on
rencontre, jusqu’à leur disparition complete, ces A em-
ployés concurremment avec les "x surmontés d’une
barre. Le double denier, donné à Raymond IV, aurait
donc pour origine celui du roi Robert et aurait été ouvré
dès le début de son gouvernement. La détermination
des espèces de ce prince et de celles de son prédéces-
seur, Raymond III (1335-1340), présentera toujours un
certain aléa. Des documents écrits pourront seuls faire
admettre des propositions définitives. A mon sens, le
double denier étudié ci-dessus pourrait à la rigueur
appartenir à Raymond III.
Quant au double au nom d'un Louis, il est dû soit à
Louis II, soit à Louis III. Il serait en tout cas postérieur
a la proclamation de la majorité du premier de ces rois
(1398). Jusque là il n’aurait été battu que des francs,
des écus et des sols couronnats 4. L’ensemble de nos
1 Ibid., n° 4520.
? Caron, op. cit., n°419.
3 Par suite d’une inadvertance du compositeur, les A du texte ne sont pas conformes
a ceux de la vignette dans ma notice : Un double denier inédit de Louis le Bon,
prince d’Orange (1418-1463), p. 2.
4 Les monnaies de Louis I" d'Anjou, frappées à Avignon (1382), p. 22.
— 142 —
connaissances ne permet pas d’autres conclusions pour
le moment.
Poev d’Avant attribue le poids de 19,25 au double
de Louis. Les trois exemplaires de ma collection pesent
respectivement 49°,2f, 19",11 et 497,10. Le double de
René que je possède est équilibré par 097,89. Ce
double denier ou patac, créé en 1455, vingt-un ans
apres l'avènement de ce souverain, correspondait à une
taille de 224 au marc de la cour romaine, soit d’après
les calculs du regretté M. Blancard, à un peu moins
de 197,00! Cette donnée établit, à mon avis, que les
doubles légers de Louis ne furent pas frappés extrème-
ment longtemps avant cette date, si d'autres pesées
aboutissent également à une moyenne de 419,10. En
ce cas on divisera peut-être un jour les doubles au nom
d'un Louis en deux catégories. La première, corres-
pondant à un poids de 19,2% environ, appartiendrait a
Louis II; la seconde serait due à un nouvel affaiblisse-
ment ordonné durant le règne de Louis III. Quoi qu'il en
soit, la découverte de nouveaux textes pourra seule
conduire à la séparation définitive du monnayage de
Louis II de celui de Louis III.
Le pape Martin V (1417-1431) fit fabriquer, par l’atelier
d’Avignon, une contrefacon des doubles deniers en
modifiant légèrement l’aspect du prototype. Le nom du
souverain fut inscrit au droit de la piéce; la croix du
champ du revers devint pattée et coupa la légende. Ce
type se maintint uniforme jusqu’à l’aurore du xvie siècle,
car il figure sur le numeraire d’Alexandre VI (1492-1503).
Les lacunes correspondant aux régnes d’Eugene IV, de
Pie II, de Paul II et de Sixte IV seront probablement
comblées plus tard*.
1 Sur les monnaies du roi René, p. 8-9.
2 Laugier, op. cit, p. 16. — Vallier, op. cit., p. 6-7. — Poey d'Avant, op. cit.,
passim. — Ma note : Signification de lu légende bilinéaire de quelques doubles
deniers pontificaux, frappés à Avignon.
ee (in En Di Sir
:
— 443 —
Louis le Bon, prince d’Orange (1418-1463), se hata
d'imiter à son tour cette nouvelle espèce, mais il
conserva son nom du côté de la croix. Comme il ne
pouvait insérer dans le champ du còté opposé la légende
bilinéaire A r essentiellement pontificale, il fit composer
le groupe i a Le p étant surmonte d’un trait horizontal,
ce groupe se résout aisément en prinseps pour princeps !.
Ce numeraire des princes d’Orange fut special a la
maison de Chalon; il disparut avec elle (1530). Quoique
le poids de ces produits ait été généralement omis par
les auteurs on doit les considérer comme étant des
doubles deniers. L’espoir de constater l’émission de
pieces similaires par le premier membre de la famille
de Chalon, Jean Ier (1393-1418), est probablement chimé-
rique, ainsi que je l’ai démontré ?.
La signification précise de la légende bilinéaire ne
tarda pas à être oubliée. Un rarissime double denier de
Guillaume (1463-1475) renferme déjà le groupe i i 5
absolument dépourvu de sens. Cette lecture peut étre
tenue pour correcte, jusqu’a plus ample informé, malgré
la facilité extrême avec laquelle on peut être amené a
confondre un R gothique avec un R.
Avec Jean II de Chalon (1475-1478 et 1482-1502) le
groupe est altéré de nouveau, pour devenir (] i Le nom
du souverain cesse de figurer du còté de la croix et la
formule : Dei gracia princeps Auraice, négligée jusqu'alors
pour ce type, apparait enfin. On constate de tels
errements sur le monnayage de Philippe de Hochberg
(1478-1482). Il y aurait intérêt à essayer de déterminer
1 Un double denier inédlit de Louis le Bon, ete. — Ce prince mourut le
13 décembre 1463 et non au cours de l'année 1462. (Cf. U. Chevalier, Répertoire, ete.,
v. Louis d'Orange.)
2 Ibid., p. 5-6.
3 Caron, op. cit., n° 430.
Sas SI ae
quel est celui de ces deux princes qui a apporté de
pareilles modifications 4 un type jouissant d’une grande
vogue. Il est, semble-t-il, hors de doute que Philippe
de Hochberg, prince imposé par le roi de France,
Louis XI, ne songea guére a créer des innovations sur les
espèces à émettre. Il est certain que l'on se borna,
durant son règne éphémère, à reproduire au moins trois
des types adoptés par Jean II!. Cette opinion, déjà
avancée par Poey d’Avant, est indiscutable, d’autant
plus que ce dernier souverain aurait certainement pres-
crit, par amour-propre, l’abandon de la frappe d'un
numéraire créé par son rival. Sous Jean II de Chalon,
une nouvelle légende bilinéaire fut imaginée au hasard,
pendant la première partie de son règne, c’est-ä-dire de
1475 à 1478.
Poey d’Avant décrit, d’après Cartier ?, deux doubles
deniers au nom de Philibert de Chalon (1502-1530) et
un troisième, faisant partie de la collection Charvet*.
Ces trois variétés répondraient a deux types. L’un d’eux
est la reproduction conforme du type institué par Guil-
laume, au triple point de vue de la légende bilineaire
oS de la place occupée par le nom du prince et de
l'insertion du terme Civitas substitué au mot Moneta,
f i ; ; o a :
qu'avait adopté Louis le Bon. Le second serait identique
au précédent, sauf en ce qui concerne la substitution
de 6 = Le troisieme reproduirait sensiblement le double
denier de Jean II. Un autre examen de la seconde
varicte est peut-étre indispensable.
Une nouvelle étude sommaire des formes successives
de la légende bilinéaire des doubles deniers des princes
1 Poey d’Avant. op. eit., p. 400-101, et Caron, op. cit., p. 249-250.
2 Cartier, Num. de l’ancien Comtat-Venaissin et de la principauté d'Orange,
p. 18. Ce tirage a part de la Revue numismatique (1839) contient ordinairement
deux fois la pl. I, d’ailleurs non numérotée. L’exemplaire offert par l’auteur a mon
bisaleul, Edouard de Laplane, est dans ce cas.
è N° 4562 à 4564.
— 45 —
d’Orange était utile pour completer et pour rectifier
les observations que j’avais déjà présentées a leur
égard !.
Si l’on applique les constatations développées ci-
dessus au monnayage des archevéques d’Arles, on
s’apercoit aisement que les graveurs des coins des
doubles deniers, dénommés à tort deniers, d’Eustache de
Levis (1475-1489) * et de Nicolas Cibo (1489-1499), ont
copié effrontément les espéces d’Orange, sans essayer
de pénétrer le sens de leur légende bilinéaire, telle
qu’elle fut composée le plus souvent à partir de Jean II.
On relévera d’autre part facilement l’erreur du graveur
employé par Poey d’Avant, au sujet de la piece
d’Eustache de Lévis ‘4; son dessin a été penché à gauche
a tort, car la legende du revers commence en haut et
les cantons ornés de la croix sont bien le 2% et le 38.
Jean II de Chalon, ayant occupé le tröne d’Orange tout
d’abord de 1475 à 1478 et ayant créé, durant cette
période, les nouveaux doubles dont Philippe de Hoch-
berg adopta le type, de 1478 a 1482, on doit en conclure
que l’archevéque d’Arles, Eustache de Levis, installé en
4476, commenga a faire émettre, pendant la premiére
moitié de son épiscopat, des doubles deniers, car on a
toujours imité les espéces les plus récentes d’un prince
étranger de préférence aux plus anciennes. Le monnayage
successif d’un méme Etat peut comprendre au contraire
des monnaies d’un méme type a diverses époques. Ainsi
Philibert de Chalon (1502-1530) eut recours un instant
au modèle suivi sous Guillaume de Chalon (1462-1475) °
au moins vingt-sept ans avant.
1 Un double denier inedit de Louis le Bon, etc.
? Poey d'Avant, n° 4117.
3 Ibid., n°* 4122 et 4126. -- Le nom de ce prélat est orthographié avec un S sur ses
monnaies. Il y a lieu de se conformer à l'orthographe Cibo, acceptée par M. Ulysse
Chevalier, dans son remarquable Répertoire des sources historiques du moyen age.
4 Op. cit., pl. XCIII, n° 11. |
5 Poey d'Avant, op. cit., p. 403. — Caron, op. cit., n° 430.
REVUR NUM. T. XIII. 10
— 446 —
Passons, si l’on veut, à un double denier anonyme !.
L’E de la légende bilinéaire présente une forme insolite,
que l’on retrouve à peu près, précisément sur le double
denier de René, comte de Provence (1434-1480) et uni-
quement sur celui-là. On remarquera en outre que ce
« bon roi » fit transposer les lis de la croix du revers
de telle sorte qu'ils occupèrent désormais les 1er et
4e cantons, conformément à ce que l'on constate notam-
ment sur le double denier de la reine Jeanne. Or les
mêmes cantons de la croix de la monnaie similaire
d'Arles renferment chacun une mitre, car il y a lieu de
redresser à droite le dessin donné par Poey d'Avant.
On doit par conséquent considérer cette dernière pièce
comme contemporaine d’une partie du règne du roi
René, car, à partir de l’épiscopat d’Eustache de Lévis,
le monnayage cessa d'être anonyme. Elle a été forgée
entre 1430 et 1476 et, pour préciser davantage, de 1455
à 1476, puisque le patac, prototype, a été battu en vertu
d’une ordonnance de 1455 à.
20 Jean II de Chalon (1475-1478 et 1482-1502).
Poey d’Avant a édité deux monnaies qu’il attribue à
Jean Ter de Chalon. La première d’entre elles était déjà
connue par le mémoire d’E. Cartier‘. On en trouve
assez souvent des exemplaires. Avant remarqué que la
frappe en fut hâtive et singulièrement négligée, j'ai
toujours pensé qu’elle devait être rapportée à Jean II,
dont les besoins d'argent furent extrêmes, à raison de
la lutte qu'il engagea contre le roi de France, Louis XI.
L'autre pièce, d’un style plus pur et d’une meilleure
fabrication, ne pourra pas, semble-t-il, être maintenue à
1 Poey d’Avant. op. cét., n° 4095.
? Blancard, op. cit., p. 9.
3 Op. cit., n°* 4539 et 4541.
4 Op. cil, n° 28 et 29.
— 147 —
Jean Ier. Nous en retrouverons le type, à peine modifié,
sous Philibert de Chalon (1502-1530). Or, le petit denier
analogue de Guillaume de Chalon (1462-1475) nous
offre le nom du souverain du còté de la eroix. La regle
inverse fut adoptée pour les mémes pièces au nom de
Jean, de Philippe de Hochberg et de Philibert de Chalon.
Quoi de plus naturel des lors que de classer à Jean II
une espece imitée sans restriction par son successeur
interimaire et par son fils? Le rapprochement des deux
dessins dus à Poey d’Avant, de la pièce de Guillaume
de Chalon et de celle de Jean, conduit aux mémes
résultats à raison de la dégénérescence du tvpe facile à
observer !. Un écart de cinquante-sept ans sépare d’ail-
leurs le régne de Jean Ier de celui de Jean II.
La piece mise au jour à Annonay, à ce type du cornet,
pèse Osr,60. Les légendes n'offrent pas de grandes
différences avec celles déchiffrées à ce jour. Un point
clos accoste à gauche le cornet de la même manière
qu’un point identique est inséré dans le 4er canton de la
croix du revers. D’autre part, le nom propre CABILL
est divisé en deux parties par deux points places après
l'A ; au revers on distingue GRA au lieu de G.
IV. Dombes.
Jean II (1459-1482).
Les monnaies de l’Etat des Dombes jouissaient d’une
vogue relative en France à cause de la tolérance des
rois et des fleurs de lis qu'on apercevait sur la plupart
d’entre elles. En voici quatre, dont deux ont été decrites
avec exactitude.
1 Op. cit., pl. XCVIII, n° 16 et 21.
— 1448 —
4. Deux doubles deniers au nom de Jean II (1459-
1482) correspondent respectivement à 497,15 et 19r,43.
L’un d’eux, d’une frappe soignée, ne porte qu’une vague
trace de la brisure du champ et nous montre, à la suite
des annelets qui suivent le D, un objet de forme indé-
terminée, mais qui n’est pas une étoile. Les annelets
sont remplacés au revers par des points clos et l’orne-
ment placé aprés les points accompagnant VOBIS est
fruste. L’autre double est identique au précédent. Il a
été émis sans soin et, si la brisure est cette fois nette-
ment caractérisée, les légendes sont mal venues. Man-
tellier et Poey d’Avant ont étudié ce type !.
2. Le denier suivant parait étre inédit; il est dans
tous les cas demeuré inconnu à Mantellier, à Sirand, &
Poey d’Avant et à M. Caron.
i Ib@S': DVX : BORBONI : T. L’p et l’E seuls sont
gothiques. La dernière lettre est l’initiale de Trevolci; la
qualité de dominus est sous-entendue. Dans le champ,
deux lis séparés par la brisure des arines de Jean II,
de la maison de Bourbon; ils. sont entourés par une
double rosace de trois lobes ou cintres.
À. & DANARIVM : TREVOAI : .... Les a et le a
sont gothiques. Au centre d’une double rosace quatri-
lobée, une croix pattée.
Chaque légende est entre deux grénetis. Poids : 095,90.
La seule espèce de ce duc, citée par Poey d’Avant,
! Mantellier, Notice sur la monnaie de Trécoux et des Dombes, p. 24-25. —
Poey d'Avant, op. cit., n° 5070-5071. — Jean II mourut en 1488, mais, des 1482, il
avait donné à son frère Pierre II le pays des Dombes.
2 Op. cit., passim. — Sirand, Monnaies inédites des Dombes.
= er
— 149 —
d’après Sirand, avec indication de la valeur d’un denier,
n’est pas conforme à celle que je viens de publier. Il
est possible que Sirand n’ait pas édité son denier avec
toute l’exactitude désirable !.
3. Une obole terminera cette nomenclature. Elle est
belle malgré la defectuosite de la fabrication. Je lis
d’une part : K IDENS * ° DVS © BO....... e(S gothiques), et
d’autre part: .... BOLVS - TRA....... Il valieu de rétablir
ces deux derniers mots par: Obolus Trevolci avec cette
orthographe ou une forme approximative du nom latin
de Trévoux. On apercoit ensuite deux ou trois lettres
indéchiffrables. Les descriptions données par Sirand et
par Poey d’Avant seront de cette facon complétées ou
rectifiées à l’égard de cette rare obole®.
Poids : 097,80. .
Ces quatre pièces semblent toutes, à première vue,
avoir « roulé » pendant un temps de courte durée. Elles
sont beaucoup moins usées que les mailles du dauphin
Louis II. Actuellement les espèces des Dombes au nom
d’un duc Jean sont considérées comme dues à Jean II‘.
L'état des quatre, provenant de la trouvaille d’Annonay,
permet de justifier complétement cette proposition en
ce qui les concerne. La présence habituelle de points
clos aux lobes des rosaces des doubles deniers de
Jean II, copiés sur ceux de Louis XI, ne démontre pas
que les doubles royaux 4 rosaces analogues remontent
tous au régne de ce roi. Les points clos persistent en
effet sur le méme numeraire du duc Pierre (1482-1503),
contemporain de Louis XII.
‘ Ibid., n° 5086.
3 Cette abréviation bizarre de Johannes se retrouve sur le numéraire du duc
Jean II (Poey d'Avant, ibid., passim).
3 Ibid., n° 5087 et pl. I, n° 3.
§ Caron, op. cit., p. 310-311.
— 450 —
V. France.
Louis XI (1461-1483), Charles VIII (1483-1498)
et Louis XII (1498-1515.)
Les produits du monnayage royal francais prédominent
comme de raison. Je compte trois doubles tournois et
cinq deniers tournois, tous au nom de Ludovicus, plus
quatre mémes deniers de Charles VIII.
Deux des doubles tournois ont circulé beaucoup plus
longtemps que le troisiéme. Ils offrent au revers la
mention de leur valeur et correspondent au type classé
par Hoffmann à Louis XI (1461-1483)! Leurs rosaces
sont dépourvues d’annelets; cependant je leur maintiens
cette attribution 4 raison de leur aspect général. Le
point secret est effacé sur chaque exemplaire. Le mieux
conservé nous montre FRANCOR au lieu de FRANCORV
avant une molette et la forme FRACIE precedant la
rosace du revers. Les lettres, ordinairement gothiques,
ont été gravées de la sorte. Le dernier double tournois,
en meilleur état, frappé à Romans, appartient bien à
Louis XII (1498-1515). L’s de Ludovicus est retourné. Ce
nom est suivi de FRANCOR à la place de FRANCORV.
La légende du revers est précédée par une croix, elle
est terminée par BENED *. L'observation formulée plus
haut, au sujet de la nature des lettres, trouve ici la
méme application et les rosaces sont revétues de points
clos.
Delombardy n’avait rattaché au régne de Louis XI
qu’un double orné de trois fleurs de lis, mais portant
au revers l’indication ordinaire du simple denier tour-
nois de ce roi; c’est là le produit d’une fabrication
irrégulière *. Tout en spécifiant que ce prince a prescrit,
1 Les monnaies royales de France, etc., pl XXXVII, n° 29.
? Ibid., pl. XLV, n° 41.
3 Cat. des monnaies françaises de la coll. de M. Rignault, p. 8 et n° 196.
— 454 —
au mois de septembre 1476, l’emission de doubles
tournois et que Louis XII avait ordonné également la
fabrication de la méme espece (1498), cet érudit rap-
portait à ce dernier souverain le double reporté avec
succès par Hoffmann a Louis XI".
Selon Delombardy, Louis XI et Louis XII décidèrent
la création de deniers tournois, respectivement en 1476
et en 1498. Il considére les pièces de cette categorie,
dont les légendes suivent une croix, comme appartenant
à Louis XI, tandis que celles où l’on voit un lis avant
chaque légende seraient sorties des ateliers de son
successeur À,
Hoffmann passe sous silence la première série, tandis
qu'il partage le second groupe entre ces deux rois, selon
que la rosace du droit renferme ou non des annelets °.
La découverte d’Annonay nous offre quatre deniers
à rosaces doubles et ornées, sur lesquels une croix pré-
cède chaque légende.
4. La rosace de l’avers a trois annelets et celle du
revers quatre points clos (1 ex.). Un point clos est situé
entre les deux lis, un autre au dessous.
2. Les rosaces ont régulièrement trois points clos du
côté du droit, quatre du côté opposé (3 ex.). Un point
clos se trouve toujours au dessous des lis; un exem-
plaire en porte un autre au milieu d'eux. Leur style
m’autorise à donner ces deniers à Louis XI. Les points
secrets sont devenus indéchiffrables.
Quatre deniers appartiennent à Charles VIII. Les
légendes suivent une couronnelle à une exception près
et sur deux d'entre eux les rosaces sont doubles. Ces
dernières sont toutes dépourvues de points ouverts ou
clos.
! Ibid., p. 28 et 32, n° 230.
2 Ibid., p. 28 et 32, n°* 197-198 et 231.
3 Op. cit., pl XXXVII, n° 33, et pl. XLV, n° 45.
Face Te | AR TT
Les deux deniers à rosaces simples sortent de la
Monnaie de Toulouse. Leurs legendes n’offrent rien de
saillant. L’un des deux autres, emis a Montpellier,
présente bien au droit une couronnelle, mais il porte au
revers un lis 4 la place de cette derniére. Sur le qua-
trieme denier on lit FRAROOR au revers.
Le neuviéme denier peut étre rattaché au monnayage
de Louis XII, a raison de son style.
Xx LVDOVICVS © FRANC © REX - Dans une rosace
double, deux lis; un point clos au dessus, entre et au
dessous d’eux.
À. E TVRONVS (CIVIS : FRAN)CO...... Croix pattée
dans une rosace de méme nature que la précédente.
Aucun point secret n’est visible. Les lettres d'habitude
gothiques ont été gravées dans ces conditions.
VI. Savoie.
Louis (1440-1465) et Charles Ier (1482-1489).
Je trouve cinq spécimens du numéraire de Savoie,
tous déjà publiés.
Le premier est un fort dù à Louis (1439-1465) et battu
à Cornavin à cause de la présence d’une rosace, par le
maitre Jacques Philippe, entre le mois de décembre
1457 et la fin du régne de ce duc!.
Les quatre suivants se subdivisent en deux quarts et
en deux forts, tous au nom du prince Charles Ier (1482-
1489).
Les deux quarts sont identiques à celui étudié par
M. Lade, frappé à Cornavin ?. Cet habile numismatiste a
1 Promis, Monete dei reali di Savoia, pl. VIII, n° 7. — A. Perrin, Cat. du
médaillier de Savoie (Chambéry), p. 162.
2 Contribution à la numismatique des ducs de Savoie, p. 131-132.
LAS W
rectifié la lecture de Promis '; un G et non un O précède
réellement le titre de dux. L’une de ces pieces est a
peu pres a fleur de coin.
Les deux forts ont été ouvrés à Chambéry. Ils sont
semblables sous cette réserve que sur le second, Karolus
est remplacé par Carolus, et qu’après l’S et le B, le sur-
plus de la légende est fruste. Cette difference d’ortho-
graphe est sans valeur *.
La lettre unique G démontre que les deux quarts ont
été forgés de 1483 à 1485. La marque double P C, com-
posée de l’initiale du prénom du maitre, Pierre Balligny,
et de l’initiale de l'atelier, Chambéry, dont les forts sont
revétus, est l’indice de leur émission durant la période
de 1485 à 14904.
Voilà donc deux quarts ouvrés, sinon simultanément
tout au moins dans un laps de temps de deux ans au
maximum, dans la méme Monnaie, dont le degré de
conservation est complétement different. Voila deux
forts &mis posterieurement aux pièces précédentes et
dont l’état est inférieur au leur. Ces forts sont eux-
mémes moins beaux que celui de Louis. Tant il est vrai
qu'une prudence extréme est de rigueur dans la deter-
mination de la date de la frappe des espéces, antérieu-
rement a l’adoption de l’usage de l’inscription de leur
date, lors même que l’on est appelé à examiner une
trouvaille importante. C’est là une des raisons qui
s'opposent à ce que l’on essaie de séparer les deniers
tournois de Louis XI de ceux de Louis XII en se basant
sur leur rapport numérique de quatre à un. Le plus
petit nombre ne saurait être rattaché au monnayage de
Louis XII, sous prétexte que la cachette d’Annonay a
été pratiquée sous son règne, peut-être au commence-
' Op. cit., pl. XI, n° 10.
1A. Perrin, op. cit., p. 187, n° 209.
I Ladé, op. cit., p. 133.
+ Ibid., p. 125 et 142.
— 154 —
ment, et qu’& ce moment-la il n’existait dans la circu-
lation qu’une quantité minime de ces deniers. La plus
grosse part ne pourrait étre maintenue parmi le numé-
raire de ce roi en invoquant son total, que l’on compa-
rerait à la proportion entre les cing pièces de Charles Ier
de Savoie et la piéce unique de Louis, mort dix-sept ans
avant l’avenement de Charles.
Trois des quatre monnaies de ce dernier souverain ont
« couru » dans le commerce pendant un certain temps.
Vil. Suisse.
Cantons de Berne et de Soleure.
Les deux pièces, d’origine suisse, qu'il me reste a
signaler peuvent étre facilement déterminées. La legende
du revers de l’une rappelle le nom du saint patron, saint
Vincent; celle de la pile de l’autre invoque saint Ours.
La première monnaie a été fabriquée par le canton de
Berne; la seconde est due au canton de Soleure. Leur
examen n’offre rien de special, sauf que les E et les S
sont retournés dans Moneta Bernensis. Ce sont des
fünfer datant de la deuxiéme moitie du xve siecle.
La circulation des monnaies de cette méme provenance
fut restreinte au Dauphiné, au xvie siècle, malgré les
ordonnances autorisant l’usage de certaines d’entre elles
jusqu’en 1572. A partir de 1577 elles furent toutes pro-
hibées, sauf dans la partie nord-est de cette province.
Au xvire et au xvilie siècle il n’en fut plus de même.
Les mêmes constatations s'imposent pour le Vivarais,
limitrophe de cette contrée.
' Mes notices : De la circulation des monnaies suisses en Dauphiné au
XVI siècle. — Les doubles tournois et les deniers tournois, frappés à
Villeneuce-les-A vignon, pendant le règne de Louis XIII (1610-1643).
“485:
Des données précises font défaut jusqu’à present pour
le xve siècle sur la vogue ou sur le refus des a monnoyes »
étrangères dans ces régions. Toutefois, si Charles VII
n’autorisa pas le libre cours du numéraire suisse, tout
en admettant les gros du pape (Avignon) et ceux de
Provence (1456) ', Louis XI fut partisan d’une tolérance
plus large vis-a-vis des espéces étrangéres les plus
. diverses et accorda à ses sujets l’usage des blancs de
Lausanne (1470) °.
Si les trouvailles à venir témoignent d’une proportion
semblable à celle constatée dans la découverte d’Anno-
nay, de deux pièces sur un total de trente-une monnaies,
on pourra admettre que, pour des raisons difficiles a
préciser de nos jours, les nombreux produits du mon-
nayage helvétique eurent peu de succès dans le sud-est
de la France antérieurement à l’avénement de Louis XIII.
L’ordonnance de Henri III (1577) n’avait toléré que les
écus de Genéve et cette faveur subsistait encore en
1615°.
La diffusion de ce monnayage eüt dù étre plus impor-
tante dès le règne de Louis XII, à raison de l’incorpo-
ration dans les armées francaises de nombreuses com-
pagnies de Suisses, devenues la premiere infanterie de
l’Europe.
Une statistique sommaire permettra de rechercher
approximativement la date de la constitution de ce
dépôt :
Clément VII (1378-1394)......................... 1
Louis II (1440-1456) ............................ 3
Philippe de Hochberg (1478-1482) ............... 3
Jean II de Chalon (1475-1478 et 1482-1502) ....... 1
Jean II de Bourbon (1459-1482) ................. 4
' Le Blanc, Traité hist. des monnoyes de France, p. 248.
2 Ibid., p. 252.
3 De la circulation des monnaies suisses en Dauphiné au XVI° siècle, p. 25.
Louis XI-(1401-149); ea en 6
Charles VIII (1483-1498) ........................ 4
Louis XII (1498-1515)........................... 2
Louis de Savoie (1440-1465) ..................... 1
Charles Ier de Savoie (1482-1489) ................ 4
Canton de Soleure (deuxieme moitié du xve siècle) 1
Canton de Berne (deuxieme moitié du xve siècle) 1
Le rapprochement des dates démontre que la cachette
a été pratiquée au début du xvie siècle. L’étude des
pieces éparpillées cà et 1a ne contredira probablement
pas ces conclusions, sì jamais les détenteurs du surplus
d'un curieux « trésor » se décident à en enrichir les
vitrines du Musée d’Annonay, dont tous les érudits
locaux souhaitent ardemment la constitution définitive.
Les sages mesures prises par Louis XII développèrent
les heureux résultats obtenus par le gouvernement
réparateur de Charles VIII. De 1482 aux tristes guerres
de religion, aucuns troubles ne vinrent arrêter l’essor du
commerce ou enrayer les progrès de l’agriculture dans
le Haut-Vivarais!. La prospérité de la ville la plus im-
portante de cette partie du Languedoc atteignit pour
ainsi dire son apogée à l’aurore du xvie siècle. Cette
circonstance prouve à l'évidence que la crainte des
voleurs ordinaires détermina seule un Annonéen à
mettre à l’abri des regards indiscrets une partie de son
avoir. La prudence dont il fit preuve lui vaudra les
éloges reconnaissants des numismatistes; elle lui mérite
en tous cas les remerciements de l’auteur de ce mémoire.
Soit un oubli, soit sa mort, survenue subitement ou
arrivée loin de son domicile, auront empêché cet infime
Crésus de livrer son secret à ses héritiers.
R. VALLENTIN DU CHEYLARD.
— Oe
—r2rum-=rm==x
1 Poncer, Mémoires hist. sur Annonay et le Haut-Vivarais.
Numismatique de la Croix-Rouge.
I.
La Convention de Genève, pour l’amelioration du sort
des militaires blessés dans les armées en campagne,
a été conclue à Genève le 22 aoüt 1864 et ne cesse de
prendre une extension toujours plus considérable. Cette
œuvre internationale, due a l'initiative d'un Genevois,
le docteur Henri Dunant, mérite de faire l’objet d'une
œuvre descriptive au point de vue numismatique et
ne peut qu'intéresser les collectionneurs suisses. Il est
étonnant qu'aucun membre de la Société suisse de
numismatique n'ait encore eu l’idée de rédiger ce cata-
logue. Nous désirons combler cette lacune en notant au
fur et à mesure dans les pages suivantes les médailles
concernant cette institution, lorsqu'elles nous passeront
par les mains. Ce recueil de documents pourra plus
tard être utile, car beaucoup des médailles et jetons
sont frappés à petit nombre et deviendront des raretés.
Pour être complet, nous décrirons non seulement les
Médailles concernant la Société internationale de la
Croix-Rouge, mais toutes les pièces émises par des ins-
titutions analogues, portant ses armoiries ou se rappor-
tant à son activité. Nos amis et correspondants nous
obligeront en nous communiquant les médailles qu'ils
possèdent pour en donner la description.
4. — Société suisse de secours pendant la guerre 1870-71
à Lyon (France).
Lég. de gauche à droite, * SOCIÉTÉ SUISSE DE
SECOURS PENDANT LA GUERRE + En sens inverse,
LYON 1870-71. Dans le champ, une couronne ouverte
ER
formée de deux branches de laurier et d’olivier fruités,
nouées au bas par un ruban. Le tout limité par une
double moulure.
f. Les armoiries de la’ Confédération suisse dans un
ecu francais sur un cartouche timbré de deux mains
unies, sommées d’une gloire rayonnante ayant au centre
ins Sur une banderole accrochée à deux thyrses posés
sous la partie supérieure de l’&cu et le contournant, on
lit la devise UN POUR TOUS TOUS POUR UN Au bas,
deux palmes en sautoir passant sous les volutes du car-
touche. Sign& contre la bordure, en une ligne recourbee,
L. SCHMITT FECIT Le tout entouré d’une double moulure.
Cuivre bronzé. Mod.: 0,039. Ma collection.
Medaille de récompense de cette société, gravée par L. Schmitt,
graveur à Lyon.
2. — Compagnie humanitaire italienne, créée pendant le
siege de Paris en 1870-1871.
Dans le champ, en neuf lignes, A LA | COMPAGNIE
HUMANITAIRE | ITALIENNE | TEMOIGNAGE | DE
RECONNAISSANCE | POUR SON DEVOUEMENT | PENDANT | LE SIEGE DE PARIS
| 1870-1871
À. Leg. entre une moulure extérieure et un grènetis
intérieur, ... UNION .:. en sens inverse, CHARITE .'.
TRAVAIL ... COURAGE Dans le champ, la croix rouge.
Cuivre bronzé avec bélière et ruban italien, vert-blanc-rouge.
Mod. : 0,0362. Ma collection.
Médaille-portative pour services rendus, décernée en 1872. Graveur
parisien anonyme.
3. — Association des dames frangaises, 1879.
Leg. de gauche à droite e 1879 e En sens inverse,
ASSOCIATION DES DAMES FRANCAISES Dans le
champ, la croix rouge.
Revers uni.
| IT LULU
|
— 159 —
Tranche poinconnée (corne d’abondance) areznt
Argent. Béliére, ruban tissé, soie blanche avec croix rouge.
Mod. : 0,0235. Ma collection.
Médaille de membre de cette société, non signée, frappée & la Mon-
naie de Paris.
4. — Comité évangélique auxiliaire de secours pendant le
siége de Paris en 1870-1871.
Leg. de gauche a droite, # COMITE EVANGELIQUE
AUXILIAIRE DE SECOURS AUX SOLDATS BLESSES OU
MALADES Dans le champ et dans une couronne murale
à huit portes, l'inscription frappée en trois lignes A |
TEMOIGNAGE DE | RECONNAISSANCE Entre la première et
la deuxiéme ligne, un espace libre pour l’inscription du
nom du titulaire. Notre exemplaire porte en trois lignes
gravées au burin M* | F. G. HUTTON | —— Le tout
entouré d’une triple moulure.
8. Leg. de gauche à droite, SOUVENIR DU SIEGE
DE PARIS En sens inverse, 1870-1871 Dans le champ,
entouré d’une branche de lierre, un trophée formé d’une
ancre, d’une hache, d’un sabre, de deux canons et d’une :
cuirasse au dessous de deux drapeaux de France et de
la Croix-Rouge en sautoir, le tout entouré d’un grènetis
et d’une double moulure. Tranche unie, poinçonnée
(abeille) CUIVRE
Cuivre bronzé. Mod.: 0,041. Ma collection.
Médaille de récompense, non signée, frappée à la Monnaie de Paris,
décernée vers 1873.
5. — Ambulance de l’église de Rosny (Paris) en. 1870.
Lég. de gauche à droite entre une double moulure
extérieure et un grènetis intérieur, MONUMENTS DE LA VILLE
DE PARIS TRANSFORMÉS EN AMBULANCES MiL"® En sens
inverse, # [870 » Dans le champ, le drapeau de la
Croix-Rouge flottant à droite.
— 160 —
A. Leg. de gauche à droite, * SECOURS AUX
BLESSES PENDANT ET APRES LA GUERRE Dans le
champ, sur un disque entouré d’un serpent se mordant
la queue et en cinq lignes, ÉGLISE | DE ROSNY | AMBULANCE
| PROVISOIRE | 28 X°* 1870 Signé au bas sous le serpent,
er Le tout limité par une triple moulure.
Bronze jaune. Mod. : 0,0325. Ma collection.
Medaille commémorative, gravée par F. Trotin et frappée & Paris.
6. — Ambulances élablies à Paris par les citoyens
en 1870-1871.
Semblable au ne 5.
A. Leg. de gauche à droite, e AMBULANCES MILITAIRES
ETABLIS (sic!) DANS LES 20 ARRTS PAR DES CITOYENS Leg.
intérieure de gauche à droite, entre un grenetis exterieur
forme de points et de rectangles et un cercle intérieur,
SOUVENIR PERSONNEL En sens contraire, se
1870-71 se Dans le champ, le drapeau de la Croix-
Rouge flottant a droite. Le tout limité par une bordure
plate.
Bronze jaune. Mod.: 0,0325. Ma collection.
Médaille commémorative, gravée par F. Trotin et frappée a Paris.
7. — Union des Femmes de France. — Sans date.
En forme d’écusson irrégulier avec fleuron en haut et
en bas. Bordure blanche, au centre écusson blanc avec
croix rouge, entouré d’une bordure bleue sur laquelle
est la légende de gauche à droite x UNION DES FEM
MES DE FRANCE
Revers uni.
Hauteur: 0,027, largeur: 0,017. Bélière. Ruban bleu-blanc-rouge,
liseré blanc. Cuivre argenté. Ma collection.
Médaillon-insigne de cette société. Graveur anonyme.
Septembre 1905.
Paul-Ch. STRŒHLIN.
(A suivre.)
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tor XIII PL.$I
Medaille de René, comte de Challant, seigneur souverain de Valanginen Suisse = OOQ1C
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. II
Demi-bractéates d’Adalbéro II ou III (999-1025).
A. Michaud del,
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Towe XIII PL. II
Demi-bractéates de Théodoric (1041-1055).
A. Michaud del,
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tove XIII PL. IV
Demi-bractéates de Théodoric (1041-1055). — Suite.
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A. Michaud del.
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII
Demi-bractéates sans nom d’évéque.
A. Michuud del.
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. VIII
Bractéates. — Suite.
A. Michaud clel.
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. 1X
Monnaies de Jacques-Christophe de Blarer de Wartensee (1575-1608).
Yuh AAN
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A. Michaud del,
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. X
Monnaies de Guillaume Rinck de Baldenstein (1608-1628).
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A. Michaud del.
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
ome XIII PL. XI
Monnaies de Guillaume Rink de Baldenstein (1608-1628). — Suite.
% Jhaler
A. Michaud del.
MONNAIES DES PRINCES-ÉVÊQUES DE BALE
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. XI
Monnaies de Jean-Francois de Schönau (1651-1656). — Suite.
Henning |
0.7
A. Michaud del.
MONNAIES DES PRINCES-ÉVÊQUES DE BALE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. XIII
Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach (1705-1737).
1716.
168.
A. Michaud del.
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. XIV
Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach (1705-1737). — Suite.
: 20 Schilling _
— 12 Kreutzer
Rm, 1725 CALDI
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A. Michaad del.
MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE (|.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Tome XIII PL. XV
Monnaies de Jean-Conrad II de Reinach-Hirzbach (1705-1737). — Suite.
Monnaies de Joseph-Sigismond de Roggenbach (1782-1793).
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MONNAIES DES PRINCES-EVEQUES DE BALE
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ZUR GRIECHISCHEN UND RÖMISCHEN MÜNZKUNDE
I. Provinz Asia
Kaiserliche Münzen des Cistophorensystems
Wie die Cistophoren vor der Kaiserzeit sind die Silber-
münzen gleichen Systems mit Kaiserbildnissen und
lateinischer Schrift Prägungen aus den Landschaften, die
seit 133 v. Chr. die römische Provinz Asia bildeten ?.
Mit den alten gemeinsamen Cistophorentypen prägten
in Mysien Pergamon und Adramytion, in Tonien Ephesos,
Smyrna und Phokaia’, in Lydien Thyateira, Stratonikeia
am Kaikos*, Apollonis®, Sardeis, Tralleis und Nysa, in
Phrygien Apameia, Laodikeia und Synnada®. Ausserhalb
der Provinz Asia ist blos Krefa bekannt, wo einmal, um
die Mitte des 1. Jahrhunderts v. Chr., der Kretarch
Kvdas Cistophoren prägen liess”,
! Da eine Ausgabe dieser Artikelserie in Buchform mit anschliessenden Registern
in Aussicht genommen ist, wird hier neben der Pagination der Zeitschrift eine
zweite, in Text und Tafeln mit Ziffer 1 beginnende, eingeführt. Auf diese allein
wird jeweilen im Texte und in den Registern Bezug genommen.
? Pinder, Ueber die Cistophoren und die kaiserl. Silbermedaillons der rom.
Prov. Asia ; Imhoof-Blumer, Die Münzen der Dynastie von Pergamon 17, 28 ff.,
Taf. IV; Bunburv, Nem. Chron. 1883, 181 tf. Taf. X; Bahelon, Ine. Waddington
Nr. 6955-7031.
3 Caland, Z. f. N. XIII 112 f. |
‘ Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 1890, 249 f.; Lyd. Stadtmünzen 2 f.
* Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 250.
6 Rev. num. 1892, 87 Taf. III 6; Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 291.
7 Imhoof-Blumer, Monn. yr. 210; Svoronos, Monn. de la Crète 334, 1 Taf. XXXII 1.
REVUE NUM. T. XIII. 41
(2) — 162 —
Die bisher, trotz Pinder’s Berichtigung, in der Regel
Parion zugetheilten Cistophoren mit X sind von Apameia!,
ebenso der angebliche von Tabai?; nach Ephesos gehört
das falschlich Philomelion zugetheilte Stück ?, und unbe-
stimmt ist noch das folgende :
S. 29. — Cistophor älteren Stils, mit den gewöhnlichen
Typen, auf der Rs. links KOP und darunter in einer
Schlangenwindung AP; rechts F und Fisch linkshin.
Gr. 12,40. M. S. Tafel V Nr. 1.
An der Stelle, wo hier KOP steht, pflegt der Name des
Prägeortes angegeben zu sein. Ein passender Ortsname
für diese Initialen ist aber in der Provinz Asia nicht zu
finden‘, und doch scheinen sie nicht für einen Beamten-
namen zu stehen, da auf einen solchen wohl die Buch-
staben AP zu beziehen sind.
Auch das Symbol der Münze, der Fisch, vermag
einstweilen nicht zu einem Vorschlage zu führen.
Ueber die sich an diese Cistophoren unmittelbar
anschliessende kaiserliche Silberprägung mit lateinischer
Schrift haben Pinder und Mommsen® gehandelt. Sie
dauerte, mit Unterbrechungen, von Augustus bis Hadrian,
und ist nochmals von Sept. Severus mit den Bildnissen
dieses Kaisers, der Julia Domna und des jugendlichen
Caracalla aufgenommen worden. Die Prigung bestand
beinahe ausschliesslich aus Stücken von zuerst 12, später
von etwa 11 bis 10 Gr. Gewicht, Stücke, die zugleich
vier rodische oder asiatische Drachmen, oder aber drei
römische Denare darstellten, und daher ebensowohl
1 Imhoof-Blumer, Kleines. Münzen 1 29, 205 f.
4 A. a. O. 159, 206.
3 Borrell, Num. Chron, VIII 32.
4 Namen unbedeutender Ortschaften, wie 2. B. Korvphantis bei Adramytioo
(Athen. Mitth. XXIX 1901, 261 f.) können hier nicht in Betracht kommen.
> Rom. Münzwesen 701 f., trad. de Blacas II 302 f. Durch die Vermehrung
unserer Kenntnisse seit fünfzig Jahren sind Mommsen’s Ansichten ther die Cisto-
phoren in mehreren Punkten hinfällig geworden.
— 163 — (3)
Tetradrachmen als Dreidenarstücke genannt werden
kònnen!. Drittelstücke oder Denare mit lateinischer Schrift
wurden blos in Ephesos von Vespasian mit seinem und
seiner Söhne Bildnissen geprägt”. Auch ephesische Aurei
des Vespasian® und des Titus vor seinem Regierungs-
antritte* sind bekannt. Zu erwähnen ist schliesslich noch
als vielleicht hierher gehörig der Halbdenar des Augustus
mit ASIA RECEPTA*.
Mit Bezeichnungen des Prägeortes kennen wir bloss die
ephesischen Aurei und Denare mit EPÆ oder x-* und ein
Dreidenarstück von Sardeis mit SARD?. Unerklärt bleibt
das Zeichen G auf Domitianmünzen mit dem perga-
menischen Tempel der Roma und des Augustus® und
den drei Feldzeichen®. Der grossen Masse der Dreidenar-
stücke fehlt also jede Ortsbezeichnung, dagegen gestatten
die Typen ihrer Rückseiten, vornehmlich die Darstel-
lungen griechischer Cultbilder, den Prägeort mancher
Stücke zu sichern. Aus der Zusammenstellung dieser
Münzbilder ergibt sich ferner, dass sie sich beinahe
insgesammt auf mysische, ionische, karische, lydische
und phrygische Göttertypen und Monumente, also auf
solche der Städte der Provinz Asia beziehen. Ausnahmen
scheinen blos einige Münzen der Kaiser Nerva und
Traian mit der DIANA PERG(dea) und diejenigen Hadrian’s
mit COM(mune) BIT(hyniae) zu bilden !°, von denen
diese sicher in Nikomedia, die ersteren vielleicht in
Perga geprägt sind. Der Tempel mit dem Cultbilde der
Pergaier ist indes auch einer der Typen der Reichssilber-
1 Mommsen, Z. f. N. XIV 41.
3 Pinder a. a. O. 577 Anm. 2.
3 Pinder a. a. O., von Cohen nicht erwähnt ; ferner Cohen 1? 3%, 294.
‘ Cohen 1? 432, 38, Kat. Ponton d’Amécourt Taf. VI 157.
5 Pinder a. a. O. 579, 3 Taf. II 3. Ein Exemplar meiner Sammlung wiegt 1 Gr. 75.
€ Pinder a. a. O. 577 Anm. 2.
7 Pinder a. a. O. 596, 77 Taf. VIII 4; Cohen II? 128, 280. .
® Pinder a. a. O. 585, 25 Taf. IV 6; 614 Anm. 2; J. de Foville, Rec. num.
1903, 43, versucht G auf den Namen des Proconsuls M. Fulvius Gillo zu beziehen.
® Pinder a. a. O. 586, 30 Taf. VI 13a.
10 Pinder a. a. O. 615 f., 619 f.
(4) — 164 —
münzen Traian’s mit griechischer Schrift, die man dem
kappadokischen Kaisareia zuzutheilen pflegt'. Sicher
sind die beiden Münzgattungen, ungleich in Schrift und
Fabrik, an verschiedenen Orten geprägt; ist aber
die eine nicht pergäisch, so braucht es auch die andere
nicht zu sein. Als Münzbild konnte sich das Idol von
Perga über Pamphylien und Pisidien hinaus verbreitet
haben, wie die Artemis Ephesia sogar über Kleinasien
hinaus, das Tempelbild von Paphos nach Pergamon und
Sardeis?, u. Ss. W.
Man hat jüngst den Versuch gemacht, auch Amisos
und dem kilikischen Aigeai einige der Hadriansmünzen
zuzutheilen®. Allein abgesehen davon, dass sich die
Wahl dieser Orte als weit ausserhalb des Kreises der
CGistophorenprägung liegende nicht empfiehlt und auch
die herangezogenen Typen Athena und Dionvsos für die
vorgeschlagenen Zutheilungen nicht genügend charakte-
ristisch sind, ist sie aus dem ferneren Grunde abzu-
weisen, weil gerade zu Hadrian’s Zeit beide Städte nach
anderen Systemen und mit griechischer Schrift Silbergeld
prägten* und diesem gewiss kein zweiter Silbercourant
zur Seite stand.
Mit sicheren Localtypen findet man vornehmlich die
Hadriansmünzen ausgestattet. Pinder a. a. O. 625 ff. hat
sie meist richtig erkannt. Als Berichtigungen sind etwa
nachzutragen zu
S. 990, 51 u. 627 Taf. VIT 4 (Cohen II? 127, 274), dass
dieser Zeus Stratios oder Areios identisch ist mit dem
Bilde einer Bronzemünze von Mylasa aus CRA Zeit des
Pius®. Vergl. Tafel I Nr. 1 u. 2.
‘ Kat. Brit. Mus. Galatia, ete., 55, 74 Taf. IX 19.
3 Kat. Brit. Mus. Cyprus S. CXXIX § 94 Taf. XXVI 7-12
3 Dicudonné, Rev. num. 1903, 234 f.
4 Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 49 (Amisos); Kleinas. Münzen 482 (kilikische
Städte). :
3 Fox, Greek coins Il Taf. V 106.
— 165 — (5)
S. 595, 72 u. 621 Taf. V 9 (Cohen II? 133, 317). Diese
Diana mit Kalathos, langem Gewand, Schale, Bogen und
Hirsch ist die Artemis von Milet, auf Münzen aus der
Zeit des Nero bis Hadrian im Profil!, später von vorn?
dargestellt. Vgl. Tafel I Nr. 3 u. 4, letztere nach dem
Pariserexemplar mit Hadrian.
S. 597, 84 u. 629 Taf. VIII 12 (cohen II? 130, 288).
Der Gott in langem Gewande, mit Rabe und Lorbeer-
zweige ist der Apollontypus von Alabanda®.
Auf Apameia bezog mit Recht J. de Foville, Rev. num.
1903, 47 Abb., den Flussgott Marsyas einer Hadrians-
münze.
Es folgen nun die Beschreibungen mehrerer Stücke,
die entweder neue Typen oder Varianten zeigen, oder zu
Bemerkungen und Berichtigungen Anlass geben.
1. G. 19. — IMP CAESAR VESPAS AVG COS II TRPPP.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. CONCORDIA L., AVG r., :8- i. A. Thronende Göttin
(Ceres) linkshin, in der Rechten zwei Aehren und Mohn-
stengel, im linken Arm Füllhorn.
Gr. 7,30. Berlin. Pinder a. a. O. 577 Anm. 2. Hier Tafel I Nr. 5.
Diesen Aureus hat Cohen in sein Werk nicht aufge-
nommen. Er kannte Pinder’s Abhandlung, fand aber
Gefallen darin, sie in der Regel zu ignorieren, wie er es
bekanntlich auch liebte, Mittheilungen und Abgüsse von
Inedita, die ihm aus dem Ausland zugingen, bloss aus-
nahmsweise zu berücksichtigen.
Mit der Rückseite dieses Stückes ist identisch die
des oben S. 3, Anm. 4 erwähnten wohl gleichzeitigen
' Nour. Gal. myth. Taf. XLVII 17; Kat. Brit. Mus. Tonia Taf. XXII 11.
* Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 89, 27 mit Severus und Caracalla, 29 mit
Balbinus.
‘3 Kat. Brit. Mus. Karia Tat. 11 6. Auch Apollonia am Salbake führte kurze Zeit
diesen Typus a. a. O. Taf. IX 6
(6) — 166 —
Aureus des Titus, mit dem Unterschiede dass auf diesem
EPE statt 6 Steht und die Ceres verschleiert ist'. Es scheint
auch, dass die ephesischen Denare Vespasian’s aller
Typen je zum Theil mit dem lateinischen, zum Theil mit
dem unerklärten griechischen Monogramme geprägt
wurden, wie z. B. die beiden folgenden :
2. S. 17. -— IMP CAESAR VESPAS AVG COS Ill TRP PP.
Kopf ebenso.
A. PACI ORB /., TERR AVG ». Brustbild der Roma mit
creneliertem Diadem und Gewand rechtshin, darunter EPE.
Gr. 3,00.M. 8. |
Vgl. Cohen 1? 390, 293, mit Kopf der Rs. linkshin.
3. S. 18. — Ebenso, mit # unter dem Brustbilde der
Roma.
Gr. 3,15. M. S.
Vgl.Cohen I? 390, 292, mit Kopf linkshin und &- darunter.
Das Brustbild, von Cohen für Pax gehalten, stellt ohne
Zweifel die Roma dar, die auf anderen ephesischen
Münzen, aus Nero’s Zeit, ebenfalls mit der Thurmkrone
geschmückt erscheint ?.
4. S. 18. — IMP [CAESAR VJESPASIANVS AVG P. Kopf
ebenso.
À. LIBERI - IMP - L., AVG - oben, VESPAS r., © unten.
Die zwei sich zugekehrten Köpfe des Titus rechtshin und
des Domitianus linkshin.
Gr. 2,55. M. S.
Vgl. Cohen I? 424,10, ohne P(ontifer) auf Vs., auf Rs. ©.
' Die Ausstattung der Göttin ist gleich der der Demeter Horia auf Münzen von
Smyrna, vergl. Kat. Brit. Mus. Ionia Taf. XXVIIL 5, XXIX 4. Vergl. ferner
unten Nr. 34 u. 35. Auf bithynischen Münzen aus der Zeit Domitian’s (Mionnet VI
686, 495-498 und unten « bith. Kupfermünzen », Nr. 3 u. 4) sieht man gleichzeitige
Darstellungen der Demeter mit Schleier, Aehren, Fackel und Schlange und der
Eirene mit Oelzweig und Füllhorn, beide mit der Umschrift OMONOIA ZEBAZTH.
3 Mionnet, Suppl. VI 129, 339; Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 115, 286.
— a ee
|
*
| — 167 — (7) |
9, S, 19. — DOMITIANVS CAESAR AVG F. Brustbild |
des Gaesars mit Panzer und Gewand an der linken
Schulter rechtshin; darüber Gegenstempel mit M: NES.
RW. AVG und darunter in kleiner Schrift EPE (so) in |
einem Lorbeerkranze. |
Gr, 2,85. M. S. aus Sammlung Gréau, Nr. 1762. Tafel I Nr, 6, |
Cohen I? 471, 22, ohne Gegenstempel.
Es ist dies, wie aus den Titeln Domitian’s und dem |
Gegenstempel hervorgeht, ein unter Vespasian gepragler |
und eingestempelter ephesischer Denar. Mit ähnlichen |
Stempeln Vespasian’s findet man häufig Denare der |
römischen Republik versehen', aber auch kaiserliche
Denare und einige asiatische Dreidenarstucke des
Claudius?. |
Es scheint ein Versuch Vespasian’s gewesen zu sein,
im Osten des Reiches, zu Ephesos, eine Prägestätte für
römische Aurei, Denare und sogar Bronzemünzen
(s. Nr. 34 u. 35) einzurichten. Ihre Thätigkeit war indes
von kurzer Dauer, denn keine ihrer Prägungen geht
über das Todesjahr des Kaisers hinaus.
Von dem Dreidenarstücke der Julia, Tochter des Titus,
waren bis jetzt zwei Varietäten mit dem Bilde der sitzenden
Vesta bekannt.
a). mil IVLIA AVGVSTA DIVI TITI F. |
Pinder 584, 23 Taf. VI 6.
Cohen 1° 467, 15 mit Abb. eines schlecht erhaltenen Exemplares.
b} mit IVLIA AVGVSTA TITI DIVI F.
Sammlung Bachofen von Echt, Römische Münzen Taf. XVI 982.
Vgl. Pinder nach Borrell, mit AVGSTA.
Kine dritte Varietät zeigt andere Versehen des der latei-
nischen Sprache offenbar unkundigen Stempelschneiders.
LA Bahefeldt, 4. f N. I 954 m, XIV 67 ft, |
® De Saulev, Mel, de num. I (1874), Wy Mabefaldt a a ©, 454 Am, À
Digitized by Google |
=i
(8) — 168 —
od. S. 28. — IVLIA AVGVSTA DIVI TITI L. Brustbild
der Julia rechtshin.
8. VENVS im Abschnitt. Sitzende Vesta mit Schleier
linkshin, Palladium auf der Rechten, in der Linken das
Scepter schräg haltend.
Gr. 11,20. M. S. Tafel V Nr. 2.
Hier steht also auf der Vs. L statt F/ilia)', auf der Rs.
VENVS in Verwechselung mit VESTA.
Das beinahe stempelfrische Exemplar stammt aus
einem kürzlich in der Nähe von Antiocheia am Mäander
gemachten grösseren Funde trefflich erhaltener Silber-
inùnzen der drei flavischen Kaiser, der Julia und der
Domitia, wobei sich einige weniger frische Denare der
Kaiser Nero, Otho und Vittellius befanden.
6. S. 27. — CAES DIVI F r., DOMITIANVS COS VII 1.
Kopf des Domilianus mit Lorbeer rechtshin.
À. PRINC J., IVVENTVT r. Der Caesar zu Pferd im
Galop linkshin, die Rechte erhebend, Speer in der
Linken.
Gr. 9,95. M. S. Tafel I Nr. 7.
Vgl. Pinder a. a. O. 586 u. Cohen I° 503, 373, beide nach
ungenauen Beschreibungen aus Vaillant.
7.5. 26. — Vs. gleichen Slempels.
À. DIVO È., VESP r. Consecrationsaltar.
Gr. 10,85. M. S.
Pinder a. a. O. 585, 24 Taf. VI 8; 625.
Cohen I? 479, 95.
Da beide Stücke mit dem gleichen Kopfstempel
geprägt sind, ist auf eine gemeinsame Prägstätte zu
' Auf einem anderen Exemplare meiner Sammlung Typus «) erscheint der auf
DIVI TITI folgende Buchstabe ebenfalls missrathen : aus dem ursprünglichen unrich-
tigen L wurde nämlich durch Ansätze im Stempel ein F hergestellt, das durch seine
Grösse von der übrigen Schrift absticht.
— 169 — (9)
schliessen, die Ephesos oder Pergamon gewesen sein
könnte. Aus den Titeln des Caesars und dem Altar geht
hervor, dass die Münzen vom Jahre 80 datiren, als
Domitian das 7. Consulat annalım, also nicht wie Pinder
meinte, nach dem Regierungsantritte des Kaisers.
8. S. 26. — IMP CAES L., DOMITIANVS r. Kopf des
Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. AVG | GERM Büschel von sechs Aehren.
Gr. 9,65. M. S. Tafel I Nr. 8.
Vermuthlich von Apaneia, wo auf städtischen Kupfer
der Aehrentypus besonders häufig vorkommt.
9. S. 30. — HADRIANVS /., AVGVSTVS P P r. Schmuck-
loser Kopf des Kaisers rechtshin.
À. DIA | NA im Felde, EPHESIA im Abschnitt. Tempel-
front mit vier Säulen und dem Cultbilde der Diana in
der Mitte.
Gr. 9,62. M. S. Ueberprägung eines Cistophoren.
Vgl. Pinder a. a. O. 594, 70 Taf. V 7, mit verschie-
dener Aufschrift der Vs.
Cohen II* 151, 536, ebenso und Tempelfront mit angeb-
lich zwei Säulen.
10. S. 29. — Ebenso.
R. COS Il im Abschnitt. Silzender Jupiler mit nacktem
Oberkörper linkshin, auf der Rechten das Cultbild der
Diana Ephesia, die Linke am Scepter, zu Füssen Adler.
Gr. 10,55. M. S. Ueberprigung eines Cistophoren des M. Antonius.
Tafel INr. 9.
Vgl. Cohen II* 127, 272, Jupiter mit angeblich Victoria.
11. S. 27. — HADRIANVS /., AVG COS Hi P Pr. Kopf
ebenso.
À. IOVI| S O L., LYMPIVS vr. Jupiter ebenso, ohne
Adler zu Füssen.
(10) — 170 —
Gr. 9,60. M. 8. Tafel I Nr. 10.
Vgl. Cohen II? 178, 865, mit IOVIS | OLYMPIVS,
schlechte Abbildung.
Ephesische Stadtmünzen zeigen das nämliche Zeusbild
mit der Beischrift ZEVC OAVMITIOC z. B. Kat. Allier
Tafel XIV 20 mit Hadrian; Kat. Brit. Mus. Ionia 75,
215 mit Domitian; 93, 313 Tafel XIV 7 mit Sev.
Alexander.
12. S. 26. — IMP CAES TRA È., HADRIANO AVG P Pr.
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechts-
hin. |
À. COM BIT im Abschnitt, SP | QR im Felde, ROM
AVG am Friese einer Tempelfront mit acht Säulen, Schild
im Giebel, Palmetten an den Akroterien und zwei Stufen.
Gr. 10,67. M. 8. Tafel I Nr. 11.
Dieses Dreidenarstück von Nikomedia weicht von
den bekannten, bei Pinder a. a. O. 599, 95 ff., Tafel IV,
42-16, und Cohen II? 124, 240, 245 f., hauptsächlich
darin ab, dass es statt der Initialen S P oder SPR die
vollständige Formel SPQR zeigt. Somit bestätigt sich
was Pinder a. a. O. 611 und 617 über jene gesagt hatte,
und wovon Cohen a. a. O. Anm. 1 keine Notiz zu
nehmen geruhte.
13. S. 27. — HADRIANVS L., AVGVSTVS r. Kopf des
Kaisers mit Lorbeer rechtshin, Gewandfalte an der linken
Schulter.
À. COS | III quer im Felde. Stehende Juno in Doppel-
chiton und Schleier linkshin, Schale in der Rechten,
die Linke aın Scepter; vorn zu Füssen Schiffsprora.
Sammlung Bachofen von Echt, Taf. 16, 1191. Hier Tafel I Nr. 12.
Vgl. A. de Belfort, Annuaire de la Soc. frane. de num. VIII (1884),
245, 14.
Vermuthlich ein Herabild von Samos.
— 174 — (11)
14. S. 28.— HADRIANVS L., AVGVSTVS PP ». Schmuck-
loser Kopf des Kaisers rechtshin.
È. COS L., Ill r. Stehende Gotti: in Chiton und Schleier
rechtshin, die Rechte über die Brust gelegt, in der
Linken das Scepter schräg haltend.
Gr. 9,85. M. 8. Tafel I Nr. 13.
Das gleiche Bild, als Bo erklärt, zeigen Münzen von
Maionia ', Sardeis?, Tiberiopolis®, u. a. Da auf kaiser-
lichen Münzen eine Darstellung der Bou ausgeschlossen
ist, so wird es sich hier um eine solche der Juno
handeln. Damit wird auch die bisherige Deutung des
Typus von Maionia und Sardeis in Frage gestellt, an
welch’ letzterem Orte unser Dreidenarstück geprägt sein
könnte. In ähnlicher Gewandung, mit dem Scepter als
einzigem Attribut und der Beischrift HPA erscheint die
Göttin auf Münzen von Antiocheia am Mäander* und
von Dioshieron *.
15. S. 28. — Ebenso.
À. COS !., ill r. Stehende Minerva linkshin, Schale in
der vorgestreckten Rechten, die gesenkte Linke an Schild
und Speer.
Gr. 9,95. M. 8. Tafel I Nr. 15.
Varietät zu Pinder a. a. O. 596, 78 Taf. VIII 5 und 629;
Cohen II? 131, 294, und Dieudonné, Rev. num. 1903,
204 (s. oben 8. 3).
16. S. 30. — Ebenso.
R. COS L., Ill r. Minerva linkshin auf einem Stuhle
sitzend, die ihr zugekehrte Victoria auf der Rechten, die
Linke am Speer.
Gr. 10,56. M. S. Tafel I Nr. 16.
* Imhoof-Blumer, Lydische Stadtmtnsen 93, 5.
? A. a. O. 136, 6-8; 139, 12 Taf. V 21 und 22. Hier Tafel I Nr. 14.
3 Jmhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 300, 4.
“A.a. O. 111, 20 Taf. IV 9.
3 Ino. Waddington Nr. 4962 Taf. XIV 10.
(12) — 172 —
Minervabilder wie die hier dargestellten waren zu sehr
verbreitet um auf einen bestimmten Prägeort zu führen.
17. S. 29. — Ebenso, Kopf mit Lorbeer.
A. COS !., ill r. Sitzende behelmte Roma, auf der
Rechten die ihr zugekehrte Victoria, die Linke am Speer.
An den Sitz sind Panzer und Schild gelehnt.
Gr. 10,13. M. S. Tafel I Nr. 17.
Vgl. Pinder a. a. O. 598, 86.
18. S. 28. — Ebenso, Kopf ohne Lorbeer.
À. COS L., Ill ». Stehender nackter Apollo Tyrimnaeus
von vorn, Kopf mit Lorbeer linkshin, Doppelbeil in der
vorgestreckten Rechten, in der gesenkten Linken Lor-
beerzweig.
Gr. 10,55. M. S. Tafel II Nr. 1.
Lydische Stadtmünzen 152, 14, Taf. VI 10, wies ich
dieses Stück der Stadt Thyateira zu. Der nackte Gott,
ohne jede Gewandspur, das Doppelbeil in der Rechten
vor sich hin haltend, ist aber der constante Apollotypus
von Hypaipa!.
49. S. 27. — Ebenso das Brustbild mit Mantel rechtshin.
À. COS !., Ill ». Stehender Apollo Citharistes mit
Lorbeer bekränzt, in langem umgiirtetem Chiton und
Mantel rechtshin, Plectrum in der gesenkten Rechten, im
linken Arm Lyra.
Gr. 10,32. M. S. Tafel II Nr. 3. Ueberprägung eines Dreidenar-
stückes des Augustus mit Triumphbogen und SPR
| SIGNIS | RECEPTIS in der Wölbung. (Pinder a.
a. O. Taf. IV 1 und 2.)
Pinder a. a. O. 592, 61 Taf. VII 14; 628.
Cohen II? 129, 285, ohne Angabe von P. P. auf Vs.
Dieser Apollotvpus kommt am nächsten dem von
* Imhoof-Blumer, Lydische Stadtmanzen Tat. IV 5 u. 11; Kleinas. Münzen |
173 f. Taf. IV 5. Hier Tafel Il Nr. 2.
— 173 — (13)
Hierapolis, wie ihn z. B. die Bronze dieser Stadt aus
hadrianischer Zeit, Imhoof-Blumer, Griech. Münzen
Taf. XII 22, und hier Tafel II Nr. 4 zeigen. Auch Apollon
Aulaeites von Magnesia ! könnte zum Vergleich und zur
Attribution in Vorschlag kommen; doch scheint mir die
Annahme des phrygischen Prägeortes den Vorzug zu
verdienen.
20. S. 28. — HADRIANVS Î., AVGVSTVS PP r. Kopf
des Kaisers rechtshin.
À. COS /., Ill », Stehender nackter Bacchus von vorn,
rechtshin geneigt, aber Kopf linkshin, Cantharus in der
gesenkten Rechten, die Linke an dem mit Tänien
geschmücklen Thyrsus. Links zu Füssen Vordertheil
eines gefleckten Panthers linkshin, den Kopf aufwärts
dem Gotte zuwendend.
Gr. 10,55. M. S. Tafel II Nr. 5.
21. S. 30. — Ebenso, aber Bacchus mit nacktem Ober-
körper linkshin gewendet und der Panther in ganzer
Gestalt linkshin schreitend.
Gr. 10,21. M. S. Tufel II Nr. 6.
Vgl. Cohen II? 134, 323, Mercure oder Bacchus, nach
Kat. de Moustier Taf. II Nr. 1058; Dieudonné, Rev.
num. 1903, 235, Abb. mit nacktem Gotte.
Wie oben S. 4 bemerkt, ist Dieudonné’s Zutheilung
der Bacchusmiinze an Amisos eine durchaus irrige; der
Prägeort war eine Stadt der Provinz Asia, vielleicht Teos.
22. S. 27. — Ebenso, das Brustbild mit Mantelstreifen
an der linken Schulter.
À. COS L., Htr. Stehender nackter bärtiger Hercules
(-Farnese) rechtshin, die Rechte am Rücken, die Linke
mit Löwenfell an der auf einen Fels geslützten Keule.
Gr. 9,10. M. S. Tafel II Nr. 7.
t Imboof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 79, 25 Taf. Ill 3.
(14) — 174 —
Dieser Herculestypus gehört nicht zu den häufigen
Münzbildern der Provinz Asia; man trifft ihn spät, auf
Münzen von Germe, Akmonia, Kibyra, von welchen
Städten sich als Prägstätte keine besonders eınpfieblt.
23. S. 27. — HADRIANV2 !., AVGV2TV2 P Pr. Kopf
ebenso.
A. CO2 !., [III] ». Stehende geflügelte Nemesis linkshin,
mit der Rechten den Saum des Chiton von der Schulter
wegziehend, in der gesenkten Linken Zügel und vor den
Füssen Rad.
Gr. 10,10. M. S. Ueberprägung eines Dreidenarstückes des Augustus
mit Capricornus.
Vgl. Cohen II? 134, 325, mit S statt è und Nemesis mit
angeblich Börse nach Kat. de Moustier Taf. II 1061.
Dieser ziemlich verbreitete Nemesistypus Kommt auch,
ausser der Gruppe der zwei flügellosen Nemesis, auf
Kupfermünzen von Smyrna vor!. Ob unser Stück eben-
falls dahin gehört, ist indes nicht sicher.
24. S. 28. — AVGVSTVS !., HADRIANVS P P ». Kopf
ebenso.
À. FORTVNA I., AVGVST r. Stehende Fortuna mit
Modius auf dem Haupte, Steuerruder und Füllhorn
linkshin. |
Gr. 9,76. M. S. Tafel II Nr. 8.
Vgl. Cohen II? 172, 177, mit FORTVN[A] EPHESIA.
25. S. 29. — Ebenso, Kopf mit Lorbeer.
R. PM TRP L., COS Ill vr. Fortuna ebenso.
Gr. 10,67. M. 8.
Auf beiden Münzen sind Name und Titel des Kaisers
verstellt, welcher Umstand auf einen gemeinsamen
t Kat. Brit. Museum Ionia Taf. XXVII 3 u. a.
— 175 — (15)
Prägeort schliessen lässt. Ob dieser Ephesos war, wie der
des Stückes mit FORTVNA EPHESIA, ist wohl möglich.
26. S. 29. — HADRIANVS L., AVGVSTVS P Pr. Brust-
bild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin.
À. COS L., Ir. Hadrian zu Pferde im Galop rechtshin,
in der erhobenen Rechten den Speer schwingend.
Gr. 10,00. M. S.
Vgl. Pinder a. a. O. 601 oben.
Varietàt zu Cohen II* 141, 413, mit der befremdlichen
Bemerkung « frappé en Asie ou & Constantinople ».
27. S. 29. — HADRIANVS |. AVG COS Ill PP. r. Kopf
des Kaisers rechtshin.
À. COS !., Ill r. Adler von vorn, die Flügel schlagend,
Kopf rechtshin.
Gr. 8,40. M. S.
Varietät zu Pinder a. a. O. 591, 56 Taf. VII 9; Cohen II?
142, 427.
28. S. 29. — HADRIANVS L., AVGVSTVS PP r. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
H. COS | Hi quer im Felde. Triumphbogen, darauf zwei
auseinander schreitende zurückblickende Pferde.
Gr. 10,70. M. 8. Tafel II Nr. 9.
Vgl. Cohen II? 145, 474, ohne P.P.
29. S. 27. — Ebenso, Kopf mit Lorbeer linkshin.
À. COS | Hi quer im Felde. Legionsadler zwischen zwei
Signa mit Händen.
Gr. 11,00. M. 8. Tafel II Nr. 10.
Cohen II? 144, 452.
30. S. 28. — Ebenso, linkshin.
È. COS L., Ill vr. Bündel von sechs Aehren.
Gr. 10,60. M. 8.
(16) — 176 —
Varietät zu Pinder a. a. O. 598, 86 ff. Tafel III 9-11;
Cohen II*, 143, 439 ff.
Wahrscheinlich, wie Nr. 8 mit Domitian, in Apameia
geprägt.
Nach Hadrian scheint die kaiserliche Silberprägung in
Kleinasien nur noch einmal wieder aufgenommen worden
zu sein, und zwar blos für kurze Zeit unter Septimius
Severus. Da sich in dieser Gruppe Stücke seines Sohnes
und Mitregenten Caracalla befinden, die ein jugendliches
Portrait und die Titel tmperator, augustus und COS II
zeigen, so stammen wenigstens diese aus dem Jahre 205
oder den nächstfolgenden. Von diesen Dreidenarstücken
sind bis jetzt bekannt :
4. Mit dem Bildnisse des Severus :
Cohen IV* 9, 55: AVGVSTORVM. Legionsadler zwischen zwei
Signa.
Cohen IV? 26, 215: IMPE C L SEP SEVERVS P AVG in
Lorbeerkranz.
Cohen IV* 64, 613 : ROMAE VRB. Sitzende Roma (Pinder
a. a. O. 601, 105 Taf. VIII 16).
Cohen IV? 73, 705 u. 706 : VICTORIA AVGVSTI. Victoria.
Cohen IV? 73, 709: VICTORIAE AVG. Victoria und Schild.
2. Mit dem der Julia Domna :
Cohen IV? 116, 130: MATRI CASTR. Aehrenbiindel.
3. Mit dem des Caracalla :
Pinder a. a. O. 601, 106 Taf. VI 19 : COS Il. Legionsadler
zwischen zwei Signa, von Cohen wiederum ignoriert.
Cohen IV? 208, 618 u. 621 : VICTORIA AVGVSTI. Victoria.
Diesem sind beizufügen :
31. S. 27. — IVLIA /., DOMNA AVG ». Brusthild der
Domna rechtshin.
— 177 — (17)
À. IO | M quer imFelde, TRI im Abschnitt. Tempelfront
des Capitoliums mit vier Säulen; zwischen diesen die
Göttertrias thronender Jupiter in der Mitte, stehende
Juno rechts, Minerva links. Schmückung des Giebels und
der Akroterien undeutlich.
Gr. 8,88 (durchlocht). A. Löbbecke. Tafel II Nr. 11.
Das nämliche Bild, mit der Beischrift CAPIT RESTIT,
ist aus Münzen Domitian’s bekannt!. Hier stehen die
Initialen IOM für Jupiter oplimus maximus im Nomi-
nativ oder Dativ; die Silbe TRI, die doch nicht für einen
Ortsnamen (Tripolis) stehen kann, trotzt aber einstweilen
jedem Ergänzungsversuche, dessen Form Anspruch auf
Wahrscheinlichkeit machen könnte.
32. S. 26. — IM C M AVR : ANÎ., TONINVS AVG. r. Kopf
des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer rechtshin.
BR. IMP CAES | M AVREL | ANTONINVS | AVG auf vier
Zeilen in einem Lorbeerkranze.
Gr. 9,32. Sammlung Bachofen von Echt, Taf. XVI 1669. Hier
Tafel II Nr. 12.
33. S. 26. — Gleichen Stempels.
À. VICTORIA “., AVGVSTI 7. Schwebende Victoria
linkshin, mit beiden [länden ein Kranzgewinde haltend ;
vor ihr ovaler Schild auf Postament.
Gr. 10,80. A. a. O. Taf. XVI 1724. Hier Tafel II Nr. 13.
Die vier Münztypen Caracalla’s sind die gleichen wie
die des Severus, was für die Gleichzeitigkeit dieser
Prägungen spricht; für den Prägeort aber geben sie keinen
Anhaltspunkt.
t Pinder a. a. O. 585, 26 Taf. VI 7; Cohen 1? 171, 23,
REVUE NUM. T. XIII. 12
(18) — 178 —
34. Br. 29. — IMP - CAESAR - VESPASIAN - AVGVSTVS.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. PONT - MAX - T|R- POT /., P- P- COS: VIII -
CENS - r., im Felde S | C. Stehende Annona (?) linkshin,
zwei Aehren in der Rechten, im linken Arm Füllhorn
und Mantel.
M.S. Tafel II Nr. 14.
35. Br. 28. — Ebenso.
A. Ebenso, die Göttin mit Modius auf dem Haupte,
in der.Rechten die Aehren zwischen zwei Mohnköpfen.
M. S. Tafel II Nr. 15.
Diese unedierten Mittelbronzen sind in Cohen I? 396,
zwischen Nr. 383 und 384 einzuschieben. Sie kamen
mir zusammen aus Smvrna zu und fallen dadurch
auf, dass ihre Schrift weniger markig ist als die des
römischen Kupfers Vespasian’s zu sein pflegt, und dass
die Göttin auf dem Exemplar Nr. 35 einen Kopfschmuck
trägt, der, so viel mir bekannt, ähnlichen Personifica-
tionen der in Rom geprägten Münzen nicht eigen ist. Da
phesos zur Zeit Vespasian’s eine Prägeslätte kaiserlichen
Goldes und Silbers war, scheint es wohl möglich zu sein,
dass dort zu gleicher Zeit auch Kupfer mit S C geprägt
wurde, wie z. B. in Anlochia am Orontes!, später auch
in Emisa und Philippopolis. Auf unseren Bronzen ist
zudem die stehende Göttin gleich der sitzenden des oben
beschriebenen Aureus Nr. 1.
' Mionnet V 191 ff., 335-469, von Augustus bis Alexander ohne, später bis Valerianus
mit Nennung des Prageortes.
—
— 179 — (19)
II. Bithynische Kupfermünzen
aus der Zeit Domitian’s und Traian’s
1. Br. 35. — AVT AOMITIANOZ L., KAIZAP ZEB EP r.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
A. Im Felde J. AK, r. TP. Schreitender behelmter Ares
mit wallendem Mantel rechtshin, in der Rechten den
Speer schräg haltend, in der Linken ein geschultertes
Tropaion.
Im Handel.
2. Br. 34. — Ebenso, mit [AVT] AOMITIANOZ KA È.,
IZAP X[EB FEP ?] r.
À. Ebenso, mit Ne /., TP vr.
M. S. Tafel III Nr. 1.
3. Br. 35. — Ebenso, mit AVT AOMITIANOZ KAIZAP
ZEBAZTOZ TEPM.
R. OMONOIA !., ZEBAZTH r.; im Felde I. TP, r. TH.
Stehende Homonoia oder Eirene mit Zweig in der Rechten,
Füllhorn in der Linken, linkshin.
Imhoof - Blumer, Griechische Münzen 246, 813.
4. Br. 28. — Ebenso, mit AVT AOMITIANOZ KAIZAP
ZEBAZTO2Z.
A. Aufschrift und Monogramme ebenso; stehende
Demeter mit Schleier linkshin, zwei Aehren in der
Rechten, die Linke an der Fackel.
Berlin (m. S.).
Die Griech. Münzen 246 ausgesprochene Vermuthung, die
beiden Monogramme der Münzen Nrn. 3 und 4 möchten
für MPoüs« roù YNNI® stehen, scheint durch das Vor-
kommen der wohlbekannten anderen städtischen Mono-
gramme für NIKAIA (Nr. 1) und NIKOuydea (Nr. 2) ihre
(20) — 180 —
Bestätigung zu finden; das diesen beigegebene Zeichen
steht wohl für den Titel Paty. Der Arestypus ist genau
dem des Mars Victor nachgebildet, der auf Münzen des
Vitellius noch mit geschultertem Legionsadler, von
Vespasian an mit dem Tropaion erscheint. |
Dieser eigenartigen Serie bithynischer Kupfermünzen
mit dem Bildnisse Domitian’s ist eine Anzahl gleichartiger
Stücke mit Demeter- und Eirenetypen und der Aufschrift
OMONOIA CEBACTH, aber ohne Monogramme, anzu-
reihen. Bei Mionnet VI 686, 495-498 stehen sie unter den
Unbestimmten. Hill, Journ. of hell. stud. XVII 84, 8u. 9
Taf. II 19 fasste sie wohl richtig als bithynische Provincial-
prägung auf, die dann wiederum mit römischen Typen
unter Traian (vgl. Mionnet VI 695, 550 bis 552) fortgeführt
wurde.
Bithynisch sind wohl auch Mionnet a. a. O. Nr. 553 mit
EIPHNH ZEBAZTH und das folgende Stück :
5. Br. 27. — AVT AOMITIANOZ /., KAIZAP ZEB TEPM.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. -KAMETOAION /., ZEBAZTON *. Tempelfront mit vier
Säulen.
Löbbecke.
Ein Cistophor des Jahres 82 n. Chr. stellt den von
Domitian vollendeten Neubau des CAPITolium RESTIT
utum in Rom dar’. Dieses, nicht eine Nachahmung
desselben in Kleinasien, wird auch auf der Kupfermünze
gemeint sein; denn so häufig Nachahmungen des Capitols
in der westlichen Reichshälfte vorkamen, so selten ist
eine im Osten ‚nachzuweisen? Bild und Aufschrift
scheinen hier bloss dem Ruhme des Kaisers als Wieder-
hersteller des römischen Tempels zu dienen.
1 Pinder, Cistophoren 585, 26 u. 625 Taf. VI 7; Cohen 1? 471, 23.
3 Wissowa, Pauly's Real-Ene, 111 1538 f.
— 181 — (21)
6. Br. 19. — AOMITIANOZ Î., KAIZAP ZEBAZTOX r.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. AOMITI !., ANOY ZEBA r. und unten, im Felde
AP „E
BE.
die Rechte aın Scepter oder Speer, die Linke mit Gewand
an der Seite.
M. 8.
Stehende Arete in kurzem Chiton linkshin,
Ein anderes Beispiel der personificierten ’Apery ist
bis jetzt auf Münzen nicht bekannt. Die Aufschrift der
Rückseite entspricht der römischen « Virtus Domitiani
Augusti ». Der nicht genannte Prägeort könnte eine der
bithynischen Städte sein.
ill. Lykische Provincialmunzen
1.5818, eee KAAVAIOC KAICAP CEBA[CTOC].
Kopf des Claudius mit Lorbeer rechtshin.
À. TEPMANIKOC /., AVTOKPATWP r., im Felde A | Y.
Lyra.
Paris. Mionnet III 430, 1 u. Suppl. VII 2, 3.
Gr. 2,27. Brit. Museum Kat. Lykia 38, 5 Taf. IX 10.
2. S. 18. — Ebenso, mit [TIBEP]IOC KAAVAIOC u. S. W.
À. Ebenso, ohne AY.
Gr. 2,95. Mauromichalis, Journ. int. de num. VI 1903, 187 Nr. 73
Taf. XI 14.
3. S. 20. — TIBEPIOC KAAVAIOC KAICAP CEBA|CTOC].
Kopf ebenso.
(22) — 182 —
R. Aufschrift ebenso. Stehender Apollon mit entblòsster
rechter Schulter linkshin, Lorbeerzweig in der vorge-
streckten Rechten, die gesenkte Linke am Gewand.
Gr. 2,42. Mauromichalis a. a. O. Nr. 72 Taf. XI 13.
4. S. 18. — Ebenso; die Figur scheint hier völlig
bekleidet zu sein, mit der Linken das Gewand zu heben
und daher Elpis darzustellen.
Mionnet VI 676, 435; Svoronos, Monnaies de la Crète 336, 12
Taf. XXXII 10.
Vgl.fernerdie unzuverlässigen Beschreibungen Sestini’s,
Lett. num. cont. III 83, 1 : « Göttin mit zwei Aehren in
der Rechten und Stäbchen in der gesenkten Linken »,
und Mus. Hedervar. IT 248, 2 : « Stehender Kaiser in Toga
linkshin, die Rechte erhoben, in der gesenkten Linken
Lituus und daneben AY ».
5. S. 18. — Ebenso.
8. Aufschrift ebenso. Stehende Arlemis in kurzem
Doppelchiton von vorn, die Rechte gesenkt, die Linke
an der Fackel.
Gr. 2,10 (Loch). Berlin (m. S.). Svoronos a. a. O. 336, 10
Taf. XXXII 9.
6. S. 18. — Ebenso.
R. Aufschrift ebenso. Schreitende Artemis rechtshin,
Pfeil (?) in der gesenkten Rechten, in der vorgestreckten
Linken Bogen.
Gr. 2,40. Svoronos a. a. O. 336, 11, beide Seiten ungenau
beschrieben.
Nach Webster, Num. Chron. 1861, 219 Lycia 1 und |
Kat. O. Borrell 1861 Nr. 67 soll es eine Kupfermünze von
der Grösse und mit dem Kopfe und den Aufschriften
— 183 — (23)
der vorstehenden Silbermünzen geben, auf deren Rück-
seite der reitende Kaiser dargestellt ist. Vielleicht eine
subaerate Prägung.
7. Br. 31. — TIBEPIOZ KAAVAIOX KAIZAP ZEBAZTOZ. |
Kopf des Claudius linkshin.
À. FEPMANIKOZ AVTOKPATOP TIATHP TIATPIAOZ.
Stehender Apollon in langem Gewand linkshin, Zweig (?)
in der vorgestreckten Rechten, Bogen in der gesenkten
Linken.
Gr. 15,23. Brit. Mus. Hill, Num. Chron. 1903, 401 Abb.
8. Br. 24. — Ebenso.
Gr. 8,70. Berlin (m. S.). Svoronos, Monnaies de la Crete 337, 15
Taf. XXXII 16.
Von diesen Münzen weichen die folgenden bloss durch
die Typen der Rückseïten ab.
9. Br. 30. — Ebenso mit stehender Artemis in kurzem
Doppelchiton von vorn, Kopf rechtshin, Handfackel in der
Rechten, Nike linkshin auf der Linken; zur linken Seite
der Göttin stehender Hirsch rechtshin, den Kopf zurück-
wendend.
Gr. 14,90. M. 8. Taf. III Nr. 2.
10. Br. 24. — Ebenso.
Gr. 7,15. Berlin (m. S.). Svoronos a. a. O. 336, 14 Taf. XXXII 15.
Num. Chron. 1861, 219 Lycia 2; Kat. O. Borrell 1851
Nr. 67.
11. Br. 34. — Ebenso. Tempelfront mit zwei Säulen,
Akroterienschmuck, Adler im Giebelfelde und Stufen
zum Eingang; zwischen den Säulen das Cultbild der
Göttin von Myra von vorn und das Symbol in Form O
links zu seinen Füssen.
Gr. 15,80. Brit. Mus. Hill, Num. Chron. 1903, 400 Abb.
(24) — 184 —
42. Br. 24. — Ebenso.
Paris. Svoronos a. a. O. 337, 17 (angeblich Artemis Ephesia)
Taf. XXXII 18.
13. Br. 31. — Ebenso. Stehende Eleutheria rechtshin,
Gewandfalten und Mütze in der Rechten, die Linke
vorgestreckt.
Gr. 15,80. Berlin (m. 8.).
14. Br. 26-24. — Ebenso.
Wien. Eckhel, D. n. v. VI 246; Svoronos a. a. O. 337,
16 Taf. XXXII 17.
Gr. 8,10. Berlin, Pinder und Friedländer, Beiträge 1851, 84, 50.
Leake, Num. Hell. As. Gr. 133 mit angebl. TEPMH....
statt FEPMA...
» 6,05. Brit. Mus. Hill, Num. Chron. 1903, 402.
Mauromichalis, Journ. int. 'de num. VI 1903, 180, 14
(Kreta).
15. Br. 25-23. — Ebenso. Behelmter und gepanzerter
Reiter im Galop rechtshin, den Speer in der Rechten
zückend, Schild am linken Arm; dahinter auf einem
Postament Statue, bekränzt (mit Strahlen *) in kurzen
Chiton oder Panzer, in der erhobenen Rechten Waffe,
in der Linken Schale (°).
Paris; vgl. Mionnet VI 676, 436.
Svoronos a. a. O. 337, 18 Taf. XXXII 19.
Gr. 7,27. Brit. Mus. Hill a. a. O. 403.
Mauromichalis a. a. O. 180, 15 Taf. XI 3 (Kreta).
» 8,55. Mus. Winterthur.
Vgl. Webster, Num. Chron. 1861, 219 Lycia 3.
16. Br. 16. — TIBEPIOZ KAAVAIOZ.... Dreifuss.
R. AY unlen. Zwei verschlungene Hände, darüber
Mohnstengel zwischen zwei Aehren.
Inv. Waddington n. 3011.
— 185 — (25)
Die Zusammengehörigkeit der hier beschriebenen,
bisher in ihrer Mehrzahl Kreta zugetheilten Silber- und
Kupfermünzen geht aus der Gleichförmigkeit ihrer Auf-
schriften, ihre lykische Herkunft aus der Bezeichnung
AY der Drachme Nr. 4 und dem kürzlich von Hill erkannten
myreischen Cultbild der Bronzen Nr. 11 u. 12 hervor’,
Auch Apollon, die Lyra und der Reiter sind als lykische
Münzbilder bekannt. Den Darstellungen der Eleutheria
und der Elpis dagegen haben als Vorbilder die römischen
Kupferprägungen des Claudius aus dem Beginne seiner
Regierung (44 n. Chr.) gedient®. Diese Anlehnung an
Rom und der epigraphische Charakter der Claudius-
münzen lassen diese als kaiserliche Prägung erkennen,
die nach der Auflösung des Ivkischen Bundes im J. 43
und der gleichzeitigen Einrichtung der Provinz Lykien
Pamphvlien stattfinden konnte. Sie scheint von kurzer
Dauer gewesen und nur noch einmal am Ausgange des
ersten Jahrhunderts während weniger Jahre (95-99) aufge-
nommen worden zu sein. Denn die lykischen Münzen
der Kaiser Domitian, Nerva und Traian führen wie die
des Claudius und wie die Mehrzahl der Reichsmünzen
von Kaisareia und der syrischen Provinzen als Auf-
schriften bloss die auf Vorder- und Rückseite vertheilten
Namen und Titel der Kaiser, niemals Stadtnamen. Auch
die Bezeichnung AY kommt nur ausnalımsweise vor, auf
einer oder zwei Münzen des Claudius und einer des Nerva.
Die Iykischen Prägungen mit Kaiserbildnissen unter-
scheiden sich demnach in:
1. Bundesmünzen mit dem Kopfe des Augustus (Kragos,
Kvaneai, Masikytes, Tlos).
2. Provincialmünzen des Claudius vom J. 43 an, des
Domitian vom J. 95 (ETOVC IA VITATOV IZ), des Nerva
1 Num. Chron. 1903, 400.
3 Cohen I? 254, 47; 257, 85.
(26) — 16 —
vom J. 97 (VATOY TPITOY) und des Traian von den
J. 98 u. 99 (VITAT. B).
3. Stadimünzen der drei im Norden des Landes
gelegenen Städte Termessos bei Oinoanda mit Augustus
und Tiberius, Bubon mit Augustus und Balbura mit
Caligula; ferner von zwanzig verschiedenen lykischen
Städten mit den Bildnissen Gordian’s und der Tranquillina
(241-244).
Den Münzen aus der Periode von Traian bis Gordian,
die man bisher lykischen Städten zutheilte, ist ausnahmslos
mit Mistrauen zu begegnen. Die von Myra mit Pius und
Plautilla® sind nirgends nachzuweisen, die mit Caracalla
und angeblich MHTPOTIOAENC MYPENN ist von Isaura?,
und die Aufschrift der angeblichen Münze von Araxa mit
Hadrian ist gefälscht *.
Bei dieser Gelegenheit sei auch Mionnet Suppl. VII 11,
41 mit EMI ONHCIMOV | AIMYPENN berichtigt ; das Stück
ist nämlich kilikisch und der Einwohnername CEAEY
KENN zu lesen®,
Während der Drucklegung der vorstehenden Berich-
tigungen erscheint Zeitschr. f. Num. XXV, 45 ff. Regling’s
treffliche Notiz über den gleichen Gegenstand, deren
Resultat mit dem hier erzielten übereinstimmt. S. 46 III
ist ein mir noch unbekannter Typus der Kupfermünze
des Claudius verzeichnet, Leto mit den Kindern.
' Akalissos, Antiphellos, Aperlai, Arykanda, Balbura, Choma, Gagai, Kandyba,
Korydalla, Kyaneai, Limyra, Myra, Olympos, Patara, Phaselis, Phellos, Podalia,
Rodiapolis, Tlos, Trebenna.
? Mionnet III 438, 44 u. 45 (nach Vaillant).
3 Sabatier, Rec. belge 186) Taf. IV 4.
‘Z.f. Num. XV, 45 (aus Kat. Whittal 1884 n. 1175). Auch die autonome Mionnet
VII 6, 18, auf der nur A nicht APA zu lesen ist, gehört nicht hierher. Von Araxa
scheinen also keine Münzen bekannt zu sein.
> Vgl. ähnliche gleichzeitige Stücke Imhoof-Blumer Monn. grecques 363, 45 und
Inc. Waddington Nr. 4147.
— 187 — (27)
IV. Griechische Stadt- und Königsmünzen
Asia
Chersonesos Taurike
1. Br. 23. — Springender Greif linkshin.
f. XEP im Abschnitt, KPA links. Knieende Artemis
rechtshin, in der vorgestreckten Linken Bogen, in der
zum Boden gesenkten Rechten Pfeil.
Gr. 8,71. M. 8. Tafel III Nr. 3.
Dieses Exemplar einer bekannten Varietät zeigt
besonders deutlich die Armspangen und die Jagdstiefel
(évôpouides) der Göttin. Die folgenden Stücke sind wegen
neuer Beamtennamen der Erwähnung werth.
2. Br. 22. — Artemis wie auf der Rs. Nr. 1.
À. Alt oben, XEP unten. Springender Greif linkshin.
Gr. 7,42. M. $. Ä
3. Br. 20. — Ebenso, mit Al&XI.
Gr. 6,40. Mus. Winterthur.
Nach Mus. Kotschubey 1132, 2 ist der Name Aisyivas zu
ergänzen.
4. Br. 20. — Ebenso, mit OEO..
Gr. 7,05. Mus. Winterthur.
5. Br. 21. — Ebenso, mit I$TIEI[OY|.
Gr. 5,50. M. 8.
6. Br. 22. — Ebenso, mit OIAISTI.
Gr. 6,95. M. 8.
7. Br. 19. — Kopf der Athena rechtshin.
t
(28) — 188 —
À. XEP oben, HPAKAEIOY im Abschnitt. Greif rechtshin
schreitend.
Gr. 3,15. M. S.
Vgl. Mus. Kotschubey I 161, 73 mit angeblich HPA
KAEITOY.
Pontos
Amisos
4. Br. 22. — Kopf einer Amazone (?) mit Wolfsfell
rechtshin.
R. AMI | ZOY. Schreitende Nike rechtshin mit geschul-
tertem Palmzweig in der Linken und Kranz in der
Rechten; im Felde links Stern über Mondsichel.
Gr. 6,70. M. 8.
Von den bisher publicierten Exemplaren dieser
Münze! unterscheidet sich das vorliegende durch das
Symbol im Felde der Rs., Mondsichel und Stern, das
auf die mithradatische Zeit hinweist.
Komana
1. Br. 26. — Aufschrift zerstört. Kopf des Caligula mit
Lorbeer rechtshin.
R. ETOVC | À l., ...... r. Brustbild der Ma oder
Enyo mit Strahlenkrone und Gewand rechtshin, davor
Keule.
Im Handel. Tafel III Nr. 4.
Die Deutung des Bildes der Rs. auf die Göttin von
Komana geht aus Imhoof-Blumer Z. f. N. XX 261 f.
Taf. IX 11 u. 12 hervor.
' Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 46, 29 Taf. HI 20; Babelon-Reinach, Recueil
general des monnaies grecques d'Asie mineure I 56, 38 Taf. VII 30.
— 189 — (29)
Die Aera der Stadt beginnt mit Herbst 34 n. Chr. |;
die Jahreszahl 4 entspricht demnach Herbst 37/38 unserer
Zeitrechnung.
Laodikeia
4. Br. 14. — Kopf des Perseus mit geflügeltem Helm
rechtshin.
À. AAOAI | KE[IAZ]. Harpe, mit Flügeln am Griff;
rechts unten vielleicht Monogramm.
Im Handel.
Mit den nämlichen Tvpen haben gleichzeitig Amisos ?
und Sinope® geprägt.
Neokaisareia
1. Br. 27. — AV K TIO AIK OYAAEPIANOC. Brustbild
des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel rechtshin.
À. MH | NEO L., KECAPIAC r., ET PHB (J. 192) i. A. Zwei
Tempelfronten mit je vier Säulen; zwischen den Giebeln
Preiskrone mit zwei Palmzweigen.
M. 8.
Sebastopolis Herakleopolis
1. Br. 28. — AV KAI A CETTTI L., MI CEOVHPOC AY *.
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel
rechtshin.
R. CEBACT /., [H]PAKAE im Abschnitt, im Felde !. [fr],
r. HL (J. 208). Nackter Herakles rechtshin ausschreitend,
in der erhobenen Rechten die Keule, mit der Linken
nach der gegen ihn einstürmenden /1ydra greifend.
M. 8.
' Anderson, Num. Chron. 1904, 101 f.
? Kat. Brit. Mus. Pontos 19, 68 Taf. IV 1.
3 Fekhel, Num. vet. 172 Taf. XI 6 (ungenau).
Zu den bisher bekannten Darstellungen von Herakles-
thaten auf Münzen von Sebastopolis tritt die mit der
Hydra als sechste hinzu!.
Paphlagonia
Germanikopolis
4. Br. 24. — IOVAIA L., AOMNA CEB r. Brustbild der
Domna rechtshin.
€ IT
A. FEPMANIK /., OTTOAENC r., im Felde C | € (Jahr 215).
I
Stehende Tyche mit Kalathos, Steuerruder und Füllhorn
linkshin.
M.S.
2. Br. 31. — IOVAIA !., AOMNA CE r. Brustbild der
Domna rechtshin.
R. AP TT (‘Apyadzorts IapXayovirc) FEPMA L., [NI] | ECTIA
6€EN() r., E | T im Felde, cel im Abschnitt. Tropaion
zwischen zwei am Boden sitzenden gefesselten Gefangenen.
M. S. (Auct. Hirsch XIII Taf. XXX VI 3237).
Da die Münze vom J. 209/10 n. Chr. datiert, so ist das
Tropaion etwa auf die Siege des Sept. Severus in
Britannien zu beziehen. Vgl. die römischen Münzen
Cohen IV? 76, 726-790.
Bithynia
1. Br. 18. — AOMITIANOZ KAIZAP ZEBAZ VI. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
fà. Im Kreise ETTI M ZAAOYIAHNOY AZTIPHNA, in der
Mitte ANOY | TIATOV.
M.S.
1 Imhoof - Blumer, Aleinas. Münzen TE S. 500, 1.
— 191 — (31)
Colonie Apamea
1. Br. 19. — Kopf des Mercur mit geflügeltem Petasos
rechtshin. Pkr.
À. [C]ICA !.,DD r. Victoria mit Kranz und Palmzweig
linkshin auf Globus. Pkr.
Gr. 3,65. M. S.
Journ. internat. de num. VII (1904) 375, 182 Taf. XV 10
gehört nicht nach Apamea, sondern nach Sicilien, s.
Kat. Brit. Museum Sicily 129, 23.
2. Br. 24. — IMP VESPASI...... Kopf des Kaisers mit
Lorbeer rechtshin.
A. APOLLO l., ...... r., D |] D unten. Stehender Apollo
in langem Gewand rechtshin, Plektron in der gesenkten
Rechten, Lyra im linken Arm.
Mus. Winterthur.
3. Br. 20. — [IMP] VESPASIANVS AVG.... Kopf ebenso.
A. Ebenso.
München.
Auf beiden Exemplaren ist gerade die Stelle verrieben,
wo die Schrift die Zutheilung der Münzen sichern sollte.
Als ihr Prägeort ist Apamea höchst wahrscheinlich;
denn auf Münzen der Stadt Mvrlea und der Colonie
Apamea erscheint Apollon mit dem Beinamen Klarios,
nackt und mit Bogen und Schale als Attribute '.
4, Br. 24. — IMP CAES P LI !., GALLIENVS P F AV r.
Brustbild des Kaisers mit Strahlenkrone, Panzer und
Mantel rechtshin.
À. COL IVL CO /., NC AVG APA r., D | D im Felde.
Stehender Bacchus mit weiblicher Frisur, umgürtetem
Chiton und Mantel linkshin, in der gesenkten Rechten
! Ino. Waddington Nr. 225 mit KAAPIOC ATTOAAQN. Nr. 228 n. Sestini Descr.
245 Taf. V 16 mit APOLLINI CLAR.
(32) — 192 —
Kantharos, die Linke an den Hinterkopf erhoben; zu
Füssen des Gottes links Panther linkshin, den Kopf
erhebend.
M.S.
Herakleia am Pontos
4. S. 18. — Kopf des jugendlichen Dionysos mit Epheu
rechtshin.
È. HPAKAENI[TAN] ». Sitzender jugendlicher Dionysos
mit nacktem Oberkörper linkshin, Kantharos in der
Rechten, die Linke am Thyrsos und Fussbank unter den
Füssen ; vor ihm Weintraube und A, unter dem Sessel AA.
Gr. 4,12. M. S. (Auct. Hirsch XIII Taf. XXX VI 3260).
Diese Drachme attischen Systems ist wohl gleichzeitig
mit den seltenen Tetradrachmen von Herakleia im
Beginne des dritten Jahrhunderts vor Chr. geprägt".
Diese Münzen scheinen auf die Staterserie mit dem
gleichen Rückseitebilde gefolgt zu sein, dessen Gewichte
von höchstens Gr. 9,80 mit denen der Statere der
Königin und der Stadt Amastris übereinstimmen.
2. Br. 21. — Kopf des jugendlichen Herakles mit
Eichenlaub linkshin.
È. HPAKA[E] 7., QTAN «., OP J. Stehende Nike mit
Kranz und Palmzweig linkshin. |
Gr. 5,94. Mus. Winterthur.
Nach dieser Beschreibung ist vermuthlich Imhoof-
Blumer Griech. Münzen 76, 20, ein durch den Gegen-
stempel etwas beschädigtes Stück, zu berichtigen.
. Juliopolis
4. Br. 28. — AV A CETITI /., CEVHPOC TI ». Kopf des
Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
1 Six, Neon. Chron. 1885, 61.
— 193 — (33)
À. IO | VAI L, OTTOAEITON r. Reitender Men mit
Mondsichel an den Schultern im Schritt rechtshin, den
Kopf zurùckwendend, die Rechte mit stabähnlichem
Attribut linkshin streckend.
M. 8.
Kaisareia Germanike
i. Br. 28. — ZABEINA /., ZEBAITH r. Brustbild der
Sabina rechtshin.
R. KAIZAPEIAZ J., TEPMANIKHIZ (so) r. Stehende Tyche,
ohne Kopfschmuck, linkshin, die Rechte am Steuer-
ruder, im linken Arm Füllhorn.
Sir Herm. Weber.
Nikaia
1. Br. 23.— AVT KAI M AVPH L., ANTONEIN r., OC unten.
Kopf des bärtigen Marcaurel rechtshin.
À. NIK Z., AIEQN r. Kopf des bärtigen Herakles rechts-
hin, mit Epheu bekränzt.
2. Br. 31. — AVT KAIC A AVPH L., OVHP APME TI[AP] 7.
Brustbild des L. Verus mit Gewand rechtshin. Im runden
Gegenstempel bärtiges Brustbild (Marcaurels ?) rechtshin.
R. POMAIO | N NIKH | N | NIKAIEIC. Stehende Nike
mit erhobenen Flügeln von vorn, Kopf rechtshin. Die
gesenkte Rechte an einem schräg gestellten Schild, im
linken Arm Tropaion.
München.
Vgl. Mionnet, Suppl. V 100, 534 mit Nike auf einen Schild
schreibend.
3. Br. 30. — AV - K- A : AVPHÎ., OVHPOC CE r. Brust-
bild des L. Verus mit Panzer linkshin.
À. NI | KAI 2., EQN r. Stehender nackter Apollon links-
REVUE NUM. T. XII. 13
(34) — 194 —
hin, Lorbeerzweig in der vorgestreckten Rechten, den
linken Arm auf dem hinter dem Gotte aufgestellten
Dreifuss, um den sich eine Schlange rechtshin windet.
Gr. 16,20. M. 8.
4. Br. 18. — AVT -K - A - AVP - OVHPO. Kopf des
L. Verus rechtshin.
À. NIKAIE | N, è. A. N. Das nackte Dionysoskind in
einer Wiege linkshin sitzend, beide Aermchen empor-
streckend; an seiner rechten Seite schräg gestellter
Thyrsos mit Tänien.
M. 8.
Aehnliche Darstellungen des Dionysos Awvirye habe
ich im Jahrbuch des arch. Inst. II 288 und Griech.
Miinzen 78 bekannt gegeben. Der Typus kommt auch
auf Münzen des ionischen Magnesia vor.
9. Br. 28. — AVT K A CENTI L., CEVHPOC TI r. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
A. NIKAI J., EQN r. Stehende Tyche mit Kalathos
linkshin, in der Rechten das Füllhorn vor sich hin
haltend, die Linke am Steuerruder.
M. 8. Tafel III Nr. 5.
Die Handhabung der Tvcheattribute ist eine ausser-
gewöhnliche.
6. Br. 25. — TTOVB AIK EFN TAAAIHNOE AVE. Brust-
bild des Kaisers mit Strahlenkrone und Panzer rechtshin.
À. NIK | A Z., IEON r., ITTRPX i. A. Sitzender Hipparchos
mit nacktem Oberkörper linkshin, mit der Rechten einen
Globus über eine Stele haltend, die Linke auf den Stuhl
stùtzend.
M. 8.
— 195 — (35)
Prusa am Olympos
1. Br. 29. — AVT- K : TI» EABIOC - ., - TTEPTINAI
ceB r. Kopf des Pertinax mit Lorbeer rechtshin.
À. TIPOV L., CAEWN r. Die Gruppe der Chariten, die
mittlere von hinten gesehen, die äusseren je eine Frucht
oder Aehren haltend.
M. S. Tafel III Nr. 6.
Berlin.
Der Stempel der Vs. ist identisch mit dem der Münzen
Imhoof-Blumer Kleinas. Münzen 503, 1 Taf. XX 5 und
Kat. Brit. Mus. Pontos n. 1%, 14.
2. Br. 21. — AAEZANAPOC A[V]. Kopf des Sev. Alexander
mit Lorbeer rechtshin.
a. MP [O]V
Du ea 3
Säulen; zwischen diesen in der Mitte e
Mus. Winterthur.
i. A. ENN. Tempelfront mit sechs
3. Br. 25. — M - IOVAIOC $IAITITTOC AV“. Brustbild
des Kaisers mit Strahlenkrone, Panzer und Mantel
rechtshin.
À. TIPOVC L., AEON r. Brustbild eines bartlosen
Kriegers mit Helm und Panzer linkshin.
Mus. Winterthur.
Inv. Waddington n. 518 ist ein ähnliches Stück mit
Athenakopf verzeichnet. Das Bild der Rs. stellt aber
wohl einen Heros oder den Gründer der Stadt dar.
Teion
4. Br. 3. — TEIOC r. Brustbild des Teios mit Binde
und Gewand rechtshin.
À. TIA L., N oben, ON r. Stehende Bow mit Thurm-
krone oder Kalathos, Chiton und Mantel rechtshin, in
(36) — 1% —
der Linken das Scepter schräg haltend, die Rechte dem
gegenüber stehenden Demos reichend ; dieser in langem
Gewand, die Linke am Scepter; zwischen den Beiden
flammender Altar.
Sir Herm. Weber.
Vgl. die Darstellung der BovA7, und des Demos auf einer Münze von
Nikaia, Imhoof-Blumer Griech. Münzen 19, 132 Taf. VI 11.
2. Br. 20. — AVT - KAIC-Al., ...... r. Kopf des
Severus mit Lorbeer rechtshin.
R. TIA l., NON r. Schlange auf einer mit Guirlanden
geschmückten Basis.
MS.
Prusias II
4. Br. 20. — Kopf des Zeus, ohne Schmuck linkshin.
Pkr.
R. BAZIAENZ r. TIPoYZioY |. Tropaion linkshin;
zwischen diesem und dem Namen @ N.
Mysia
Adramytion
4. Br. 18. — Kopf der Kore mit Aehren rechtshin.
R. AAPAMY oben, THNNN unlen. Kalathos, von einer
Aehre gekreuzt.
Kat. Auct. Hirsch XII Taf. XXXVII 3280, unrichtig beschrieben.
2. Br. 20. — AHMHTPA !., EAE unten, VCINIA r.
Sitzende Demeter Eleusinia mit Schleier linkshin auf
Thron mit hoher Rücklehne, Aehren (und Mohnkopf?)
in der Rechten, im linken Arm das Scepter schräg
haltend ; im Felde links fp.
— 197 — (37)
À. .....EPN.. AOV- KA.... von rechts unten nach
links. Stehender Dionysos im kurzen Chiton linkshin,
Kantlıaros in der Rechten, die Linke am Thyrsos, der
mit Tänien geschmückt ist.
Gr. 11,35. Mus. Winterthur.
Bei der grossen Aehnlichkeit der thronenden Demeter
mit der der ephesischen Aurei der Flavier!, und da
Ephesos als Cultstätte der Demeter Eleusinia bekannt
ist*, lag der Gedanke nahe, den Versuch zu machen
die Münze Ephesos zuzutheilen. Dafür fehlt aber jeder
Hinweis durch die Aufschrift der Rs., die blos einen
Beamtennamen, etwa EM IEPONYMOY KA.... (9) zu
enthalten scheint. Dagegen leitet das auf der Vs. befind-
liche Monogramm, das ich glaube richtig wiedergegeben
zu haben, auf die Fährte. Dieses ist in der Form AP aus
den Cistophoren® und den Kupfermünzen von Adramytion
aus der Zeit des Augustus ‘ bekannt; und da zudem ein
häufiger Typus der Münzen dieser Stadt die sitzende
Demeter mit Früchten und schräg gehaltenem Scepter
ist, — auch Dionysos kommt vor, — so ist die vorge-
schlagene Zutheilung wohl als gesichert zu betrachten.
Der späten Form Ajuyntpx begegnet man auch auf
einer Sebaste zugeschriebenen Münze mit Traian®.
3. Br. 35 — AV[T KAIC A] CETTTIMI L., CEOYHPOC
TIEPT r. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und
Mantel rechtshin.
À. ETTI CTPA AOVK | IO | VB TOV dIPMO, im Abschnitt
AAPAMVTH | NON. Stehende Frau im langen Chiton und
Mantel von vorn, Kopf linkshin, die Rechte an einem
! Cohen I? 432, 38; Kat. Ponton d’Amécourt Taf. VI 157; hier Taf. I Nr. 5.
? Strabon 633; Pauly-Wissowa, Real Encycl. IV 2745, 8.
3 Pinder, Ueber die Cistophoren Taf 1 2.
4 ]mhoof - Blumer, Griech. Münzen 84, 153.
* Berl. Blätter 1 140 Taf. V 6, berichtigt von Imhoof-Blumer Monn. grecques
464, 29, Griech. Münzen 63.
(38) 198 —
langen Stabe mit Knoten und Büschel an der Spitze, in
der Linken eine Falte des Mantels ausbreitend, vor ihr
Gefäss mit Mohn und Aehren auf einer Stele.
M. 8. Tafel V Nr. 3.
Die nämliche Darstellung findet man auf Münzen mit
dem Bildnisse Caracalla’s Mionnet Suppl. V 281, 29 u. 30,
282, 34 und Kat. Brit. Mus. Mysia 5, 19 Taf. 110, welcher
Abbildung indes ein sehr abgegriffenes Exemplar zu
Grunde lag.
Da der Gegenstand, den die Frau in der Rechten hält,
keine Fackel, sondern ein Stab mit Aehrenbüschel zu
sein scheint, und der Gestus der Gewandhebung einer
‘ Göttin wie Demeter oder Kora nicht wohl zukommt, so
ist die Figur vielleicht für eine Priesterin zu halten, die
einen Festakt zu Ehren der Demeter Eleusinia begeht.
Sehr befremdlich ist es, dass dieser adramytenische
Typus gleichzeitig auch auf einem Stücke gleicher Grösse
und Stils von Stllyon vorkommen soll, s. Dieudonné Rev.
num. 1902, 346, 85 Taf X 5. Ohne Zweifel handelt es sich
hier um eine Verlesung oder Veränderung der Aufschrift.
4. Br. 25. — AAPAMVT L., HNQON r. Brustbild der
Athena mit Helm und Aegis linkshin.
À. CTP I ATIOAINAP L., [I]OV VOV ACIAP r. Stehender
Zeus im langen Gewand linkshin, Adler auf der Rechten,
Scepter in der gesenkten Linken.
Gr. 9,70. M. S.
9. Br. 26. — Ebenso, gleichen Stempels.
À. ETTI C - A - IOV - ATTO L., AINAPIOVIVIOV A r., im
AP’
mit Kalathos, Schale und Füllhorn linkshin.
Inv. Waddington n. 614 mit unvollständiger Aufschrift der Rs.
X
Felde links Cl ». O. Stehende Tyche oder Euthenia
V
— 199 — (39)
Wahrscheinlich ist auch Imhoof-Blumer Kleinas. Münzen
I 12, 9 nach dem Strategennameny OY zu ergänzen.
Die fehlerhafte Schreibung VOY statt viov kommt auch
auf anderen Münzen vor, z. B. auf einer von Silandos
aus der Zeit des Sev. Alexander, wo VOV APXIEPENC
zu lesen ist.
Hadrianeia
1. Br. 28. — AVT K M AVP !., KOMMOAOC r. Kopf
des bärtigen Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. ETT ATIOAANNIOV Î., A APX AAPIA r., NEON 7. A.
Sitzende Kybele mit Kalathos, Schale und Tympanon
linkshin; zur rechten Seite der Göttin sitzender Löwe
linkshin.
M.S.
Hadrianoi
1. Br. 25. — CABEINA !., CEBACTH r. Brustbild der
Sabina rechtshin.
À. AAPIANON /., TIPOC OAVMITA r. Stehender nackter
Dionysos von vorn, Kopf linkshin, Kantharos in der
Rechten, die Linke am Thyrsos; links zu Füssen Panther.
M. 8.
Auf einer anderen Münze mit dem Bildnisse der
Sabina, die ich Kleinas. Münzen If 505, 2 mit TTOAVAP
beschrieb, ist dieser Name in NOAVAI - zu berichtigen.
2. Br. 31. — AVT - K : TO - AIK - OVA È., AEPIANOC -
CEB -. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und
Mantel rechtshin.
R. ETTI - ANT : AAEIAN /., APOV - APX - TIP-T-AAPI r.,
ANON links im Felde. Stehende Tyche mit Kalathos,
Steuerruder und Füllhorn linkshin.
M.S.
T - vor ‘Adpavéy steht vermuthlich für av.
(40) — 200 —
Hadrianotherai
1. Br. 20. — IEPA !., C | VNKAHTOC r. Brustbild des
jugendlichen Senats mit Gewand rechtshin.
À. AAPIANO |., GHPITON & r. Stehender Asklepios
von vorn, Kopf linkshin, die Rechte am Schlangenstab,
die verhüllte Linke an der Seite.
M.S.
Vgl. Mionnet II 435, 138, Kat. Brit. Mus. Mysia 75, 1; Inv.
Waddington n. 847, alle ohne das seltsame Monogramm oder
Symbol.
2. Br. 29. — AV KAI TPAIANOC /., AAPIANOC AVIO r.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. ETTI CT[PA?]O P$ MHNOMANTOV AAPIANOOHPITON.
Der Kaiser zu Pferd im Galop rechtshin, in der Rechten
den Speer gegen einen rechtshin laufenden Bären
zückend.
N.S.
Vgl. Ramus, Mus. reg. Danie I 201, 1 Taf. IV 20.
Kisthene (?)
Br. 17. — NEP.. 7. KAIZAP !., Kopf des Caesars Nero
rechtshin. . |
A. EAVAOY Î., KI..HNA r., N unten. Stehender Adler
von vorn, die Flügel schlagend, Kopf rechtshin. Das
Ganze in Lorbeerkranz.
M. 8.
Man ist versucht die Aufschrift der Rs. in KIZ@HNAN
oder, wenn die Spitze des vorletzten Buchstabens bloss
einem Zufall zuzuschreiben ist, KIZOHNNN zu ergänzen.
Strabon schildert die Stadt als verödet; doch zur Zeit
des Claudius da das Stück geprägt worden ist, hebt sie
Pomp. Mela unter den kleinen Küstenstädten der Aiolis
als « clarissima » hervor, und später erwähnten sie noch
— 201 — (41)
Plinius und Stephanos Byz. Autonome Minzen von
Kisthene sind aus dem 4. und 2. Jahrhundert vor Chr.
bekannt!. Der Name ’EAud%; scheint neu zu sein.
Kyzikos
1. S. 7. — Kopf des Hermes rechtshin, Flügel am
Petasos. Pkr.
13. KY oben, It unten. Thunfisch rechtshin. Vertieftes
Quadrat.
Gr. 0,28. M. 8. Tafel III Nr. 7.
2. Br. 14. — Kopf der Kore mit Sphendone, Schleier und
zwei Aehren rechtshin.
R. Thyrsos mit Tanie in Kranz von Eichenlaub.
Gr. 2,40. M. 8.
Ein häufiger Typus kyzikenischer Münzen, der, wie es
scheint, zum erstenmal zur Zeit Hadrian’s auftritt, ist ein
zwischen zwei monumentalen Fackeln stehendes Gebäude,
das bald für einen Altar, bald und wohl richtiger für
einen Rundbau, innert dem ein Altar errichtet sein
mochte, gehalten wird.
Die Erwerbung zweier noch unbekannter Münzen
dieser Art mit dem Bildnisse des Lucius Verus veran-
lasst mich, mitihrer Beschreibung die verschiedener ähn-
licher Stücke in chronologischer Folge zu verbinden und
an diese Darstellungen einige Bemerkungen zu knüpfen.
3. Br. 33. — AVT KAIC TPAI L., AAPIANOC OAYMTIIOC r.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
R. KVXIKHNON im Abschnitt. Zwischen zwei aufge-
pflanzten flammenden Fackeln, die von je einer Schlange
umringelt sind, ein gemauerter Rundbau auf zwei Stufen,
mit geschlossenem Thor und Fries; auf dem Kranz-
1 Imhoof-Blumer, Griech. Münzen 89, 166, Taf. VI 27; Kat. Brit. Mus. Mysia
17, 1-3 Taf. III 7.
(42) _ — 202 —
gesimse drei Demeterstatuen in langem Chiton und Ueber-
wurf, die mittlere von vorn, in jeder Hand eine Fackel
erhebend, die anderen je eine Fackel mit beiden Händen,
die linke linkshin, die andere rechtshin haltend.
Mionnet II 539, 173, abgebildet Lajard, Recherches sur le culte de
Venus Taf. XV 10 8. 133 und Wieseler, Denkmäler der alten
- Kunst II (3) Taf. IX 102.
Wien. Tafel III Nr. 8.
Studniczka, Jahreshefte des asterr. arch. Inst. VI 125 Fig. 70 wo
der Rundbau richtig als grösseres Bauwerk erkannt ist.
4. Br. 41. — KOPH CATEIPA !., KVZIKHNON r. Brust-
bild der Kore mit Aehrenkranz, Halskette und Gewand
rechtshin. Stempel der Sammlung Este.
À. KVZI !., KHNON 7., NEOKOPON im Abschnitt. Dar-
stellung ebenso.
Brera. Tafel III Nr. 9.
Paris. Mionnet II 541, 190.
Aus der Zeit des Pius u. M. Aurelius Caesar.
5. Br. 35. — AV KAI A AVPH L., AOC OVHPOC r.
Brustbild des Lucius Verus mit Panzer und Mantel
rechtshin.
A. KVIIKHN | NEQK im Abschnitt. Darstellung ebenso.
M. S.
6. Br. 35. — Vs. ebenso. |
À. Ebenso mit KVII !., KHNNN 7., NENKOP im
Abschnitt.
M. 8. Tafel III Nr. 10.
7. Br. 30. — KV L., ZIKOC r. Kopf des jugendlichen
Kyzikos mit Diadem rechtshin.
À. KVZIKHNN 1., N NEO oben, KOPON r. Ebenso.
Paris. Mionnet II 534, 137. Hier Tafel III Nr. 11.
Donaldson, Architectura numismatica 156, 43, mit falscher
Beschreibung der Vs.
— 203 — | (43)
8. Br. 30. — Ebenso, mit KVZIKHN | ON N | EOKOPNN,
alle drei Figuren von vorn, die mittlere mit Schleier und
zwei Fackeln, die anderen in der einen Hand eine Fackel
hoch haltend und den der meee zugewandten Arm
mit leerer Hand senkend.
Paris.
9. Br. 30. — AV K A AVPH L., KOMOAOC r. Brustbild
des jugendlichen Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel
rechtshin. |
R. KVZIKH /., NON NE oben, OKOPON r. Ebenso, aber
die Mittelfigur mit Schleier über dem Kopfe von vorn,
die Seitenfiguren mit je einer Fackel in erhobener und
je einer in gesenkter Hand, diese der Mittelfigur zuge-
wandt.
Paris. Mionnet II 544, 207 Tafel III Nr. 12.
O. Rubensohn, Die Mysterienheiligtümer in Eleusis a. Samothrake,
Berlin 1892. 8. 169 Abb.
10. Br. 33. — KV !., ZIKOC r. Kopf des Kyzikos mit
Diadem rechtshin.
À. KVZIKHNOQ !., NN oben, EOKOPON r. Kleiner flam-
mender Allar zwischen den zwei Schlangenfackeln.
Brit. Mus. Kat. Mysia 42, 185 Taf. XI 8; hier Tafel III Nr. 13.
41. Br. 24. — AV K M A L., ANTONEI ». Kopf des bär-
tigen Marcus rechtshin.
À. KVZI L., KHNON r. Auf einer viereckigen Basis auf-
gestellte Schlangenfackel, oben mit Mohn bekränzt.
Stift St. Florian. Rubensohn a. a. O. 179 Abb. Hier Tafel III Nr. 14.
42. Br. 23. — AV K A AV L., KOMOAOC r. Prustbild
des jugendlichen Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mangel
rechtshin.
(44) — 204 —
R. KVZIKHI., NON. Ebenso, mit Mohn oben und Aehren
unten.
Arolsen. Tafel III Nr. 15.
Vgl. Kat. Brit. Mus. Mysia 50, 234 Taf. XIII 6, und, mit Mohn und
Aehren oben a. a. O. 40, 169 Taf. X 10.
Fast unverändert, doch in zunehmend roherer Aus-
führung, wiederholen sich diese Typen bis an’s Ende
der griechischen Prägung in Kyzikos; nur zur Zeit der
Kaiser Caracalla und Macrinus kommt vorübergehend,
wie die folgenden Münzen zeigen, Variation in die Typen
durch Erweiterung der Darstellungen.
13. Br. 35. — AVT K M AVPHAI ANTNNINOC AVP.
Brustbild des bärtigen Caracalla mit Lorbeer, Panzer
und Mantel rechtshin.
À. AVP ANTONEINIANON KVZIKHNON, im Abschnitt
AIC NEOKOP | ON. Der mit den drei Statuen geschmückte
Rundbau zwischen zwei Schlangenfackeln ; links daneben
Tempelfront gleicher Höhe mit neun Säulen und Giebel.
Paris. Mionnet II 546, 220.
München. Tafel III Nr. 16.
14. Br. 36. — AV KAI M OTIEAA CEOVHP MAKPEINOC
C. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Schuppen-
panzer rechtshin. |
À. [ETTI CTPA]OVAPI POIBOY I. und oben, KVZIKHNON
NE | OKOPON im Abschnitt. Ebenso, ohne die Tempel-
front; rechts vom Rundbau wegeilend eine Figur mit
Schild am Arm und eine zweile nackte mit erhobener
linker Hand (beide Figuren schlecht erhalten).
Löbbecke. Tafel III Nr. 17.
15. Br. 34. — Vs. ebenso, mit OTIEA und CE.
À. ETTI CTPA OVAP OIBOY KVZIKH..., im Abschnitt
NGOKOPON. Links die zwei grossen Schlangenfackeln ;
vor diesen vier nackte Läufer rechtshin, wie es scheint
— 205 — (45)
behelmt, mit Schild am rechten Arm und die Linke
erhoben; über diesen, im Hintergrund, zwei Reiter im
Galop rechtshin.
Brit. Mus. Kat. Mysia 54, 259 Taf. XIV 5; hier Tafel III Nr. 18.
Die vielfachen Erklärungsversuche des Bauwerkes und
seines figürlichen Schmuckes, z. B. als Altar der drei
Eileithyien!, der drei Horen, als Hekatesion mit Hekate
Epipyrgidia*, als Schaualtar mit Statuen oder Altar, auf
dessen Platform lebende Wesen ein mimisches Spiel
aufführen’, als Heiligthum der Kybele in drei Gestalten ‘
u. a. bedürfen keiner eingehenden Widerlegung. Denn
aus den hier gegebenen Beschreibungen und Abbildungen
lässt sich sofort erkennen, dass das Bauwerk nicht einen
Altar, sondern einen Rundbau darstellt, an dessen Thor-
seite das Kranzgesimse mit drei Statuen geschmückt ist
und zu dessen Seiten säulenartig zwei monumentale von
Schlangen umwundene Fackeln aufgestellt sind. Dieses
Fackelnpaar bildet auf kyzikenischen Münzen sehr oft den
Haupttypus, und da in diesem Falle der Raum zur
Anbringung des Rundbaues fehlt, so tritt an der letzteren
Stelle regelmässig der offenbar in seinem Innern errichtete
Altar. Wie das Bauwerk inwendig geschmückt war und
ob etwa für Mysterienfeiern eingerichtet, wissen wir
nicht; dass es aber von ansehnlicher Dimension war,
scheint die daneben dargestellte vielseitige Tempelfront
auf der Münze Nr. 13 zu beweisen.
Die Bestimmung des Rundbaues als Heiligthum der
Demeter ergiebt sich sodann aus dessen äusserlichen
Schmückung. Die drei Gewandstatuen, von denen die
eine mitunter verschleiert vorkommt, stellen nämlich
jede die ihre Tochter suchende Demeter dar, also eine
1 Panofka, Annali dell’ Inst. 1833, 283.
3 G. Rathgeber, Ann. dell’ Inst. 1840, 68, 5. Zu der Annahme eines Hekatesions
berechtigt auch nicht ein in Kyzikos gefundenes Basrelief, das ein Hekatebild mit
zwei Fackeln darstellt, Perrot und Guillaume, Gelatie I 81, II Taf. IV.
3 F. Wieseler a. a. O. S. 66.
4 O. Rubensohn a. a. O. S. 174.
(46) — 206 —
Verdreifachung der Gottheit, wofür Usener in seiner
schönen Untersuchung « Dreiheit »! so manches Zeugnis
angeführt hat. Völlige Gewissheit für diese Deutung
bringen schliesslich die Fackeln. Nicht nur bildet bekannt-
lich die von einer Schlange umwundene Fackel eines
der Attribute der Demeter?, sondern da wo eine dieser
kyzikenischen Riesenfackeln als einziges Münzbild
erscheint (s. Nrn. 11 u. 12), ist sie oft mit anderen unver-
kennbaren Demetersymbolen geschmückt, nämlich mit
Aehren und Mohn?. Diese Bekränzung deutet auf Fest-
feiern hin, und solche findet man in der That in den
Darstellungen der Münzen Nr. 14 u. 15 veranschaulicht.
Der an und für sich unklaren Andeutung von Wettläufen
auf Nr. 14 folgte das erweiterte Bild von Nr. 15, auf den
wegen Raummangels das Heiligthum bloss durch die
zwei Fackelnkolosse repräsentirt erscheint. Diese Fest-
spiele zu Ehren der Göttin scheinen also in Wettläufen
bewaffneter Jünglinge und Wettrennen zu Pferde
bestanden zu haben.
16. Br. 35. — AY KAI TI AI AAPI !., ANTONEINOC r.
Kopf des Pius mit Lorbeer rechtshin.
R. KVIIKHNON unten, NEOKOPON oben. Galeere mit
sechs Ruderern linkshin ; über der Prora Triton linkshin,
in eine Muschel blasend; auf dem Hintertheil zwischen
zwei Legionsadlern Hütte, in der der Kedeusrrg sitzt, mit
beiden Händen den Ruderern den Rythmus angebend;
dahinter zwei Stangen.
M. S. Tafel IV Nr. 1.
1 Rhein. Mus. LVIII (1903), 1 ff., 205 ff., 322 ff.
2 Demeter mit Schlangenfackel auf Münzen von Nikopolis, Tomis, Pautalia,
Serdike s. Pick, Die ant. Mänsen Nordgriechenlands I Taf XIV, 11, 17, 19. Oft
kriecht die Schlange vor der fackeltragenden Demeter, z. B. auf Münzen von Flavio-
polis in Bithynien, Hierapolis, Etenna, Denaren des Memmius u. a. Flammende
Fackeln ohne Schlange noch Schmuck kommen neben dem Altar der Hekate auf
Münzen von Stratonikeia vor z. B. Kat. Brit. Mus. Karta Taf. XXIV, 2 und neben
dem Aphroditetempel von Paphos, Kat. Brit. Mus. Kypros Taf. XV 4, XXVI 3 ff.
3 Die Zachel mit Schlange, Mohnkopf und Aehren ist auch der Typus einer
Münze von Nihaia aus der Zeit des Caracalla, Journ. internat. de num. I 28, 35,
wo der Durchmesser des Stückes von 33 in 23 mm. zu berichtigen ist.
— 207 — (47)
Aehnlich, aber 26 mm. messend, Kat. Brit. Mus. Mysia
48, 220 Taf. XII 16, und mit Commodus, in einem
besonders schönen Exemplare mit variierter Darstellung,
Babelon, Revue num. 189, 27 Taf. IV 1.
47. Br. 34. — AV KAI M AVPH I. AIOC OVHPOC r. |
Brustbild des Marcus mit kurzem Bart und Mantel
rechtshin.
8. ETTI KA ECTIAIOV NENKOPOV KVXI und è. A.
KHNON. Reiterbild des Kaisers im Schritt rechtshin,
die Rechte erhoben.
M.S.
Th. Prowe, aus dessen Sammlung dieses Stück stammt,
bezog aus Versehen das Portrait auf L. Verus und las
Namen und Titel der Rs. unrichtig KA - ECTPATOV
NENKOPON!. Kl. Hestiaios, aus anderen Münzen als
Strategos, Archon und Hipparch bekannt‘, erscheint hier
mit dem weiteren Titel vewxégos. Als solcher wird er
auch auf einer anderen Münze mit dem Bilde eines
Tempels bezeichnet*; beide Typen, Tempel und Kaiser-
statue beziehen sich auf den Kaisercultus und die
Neokorie*.
Lampsakos
1. S. 18. — Jugendlicher Doppelkopf mit Binde. Pkr.
À. Archaischer Kopf der Athena linkshin; !. oben M.
Vertieftes Quadrat.
Gr. 4,61. M. 8. Tafel IV Nr. 2.
Die Haare der Köpfe beider Seiten sind durch punk-
tierte Linien dargestellt.
1 Abh. der Num. Gesellsch. Moskau HI 1903, 153. 8 Taf. III 7; Auctions
Katalog Prowe 1904, Nr. 1233.
2 Imhoof- Blumer, Kleinas. Münzen 1 25 f.
3 Spink's Num. Circular I 78, 4 ungenau beschrieben.
4 Ueber die Neokoren 3. Beurlier, le Culte impérial 254 1.
(48) — 208 —
2. S. 10. — Ebenso, ohne Monogramm; am Helm-
kessel Rad mit vier Speichen.
Gr: 0,90. M. 8. Tafel IV Nr. 3.
Gr. 0,72. Brit. Mus. Kat. 80, 21.
Eigenthümlich ist der Wechsel der Helmverzierungen
der lampsakenischen Athena : Rad, Löwenkopf, Schlange,
Oelblatt, Oelkranz, Hippokamp, u. a.!
3. Br. 18. — AVT AN Ì., TONE! AV r. Kopf des
Marcaurel’s mit kurzem Bart rechtshin.
R. DAVCTI A l., VF AAMY r. Brustbild der jüngeren
Faustine rechtshin.
M. 8.
4. Br. 25. — AVT-K-TT-AI- OVAAEPIANOC. Brustbild
des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel, r.
R. ETTI DIPMO | V r., AANYAKH | NN. Statue des
Priapos l., Kantharos in der Rechten, Thyrsos mit
Tänien in der Linken; vor ihr flammender Allar.
M. 8. Tafel IV Nr. 4.
Miletopolis
1. Br. 15. — Helm mit Busch rechtshin.
À. MIAHTONO I. Stehender Stier rechtshin.
Gr. 2,37. M. 8.
2. Br. 22. — O AHMOC l., A..OXON r. Männlicher
Portrailkopf ohne Bart rechtshin ; davor in zwei runden
Gegenstempeln Doppeleule von vorn und stehende Eule
rechtshin.
À. [MIAHTOTIOJAITON. Brustbild der Athena mit Aigis
rechtshin.
Im Handel. Vs. Tafel V Nr. 4.
Löbbecke, ohne Gegenstempel.
1 Imhoof-Blumer, Monnaies yrecques 248, 97-101; Kat. Brit. Mus. 80, 19; 82, 32.
— 209 — (49)
Der Name Atvoyog, ’AËloyos oder “Avroyo¢ scheint einen
Mann zu bezeichnen, der sich um die Stadt verdient
gemacht hatte und dem der Demos Ehrungen erwies.
Parion
4. Br. 13. — Stierkopf mit Hals rechtshin, Kopf von
vorn.
À. TI a [P] Pflug, darüber Aehre.
Gr. 2,63. M. 8.
Mit Pflug und Aehre prägten auch die Aedilen der
Colonie Parium Anicius und Matuinus, s. Imhoof-
Blumer, Monnaies grecques 251, 124, nach Sestini,
dessen Beschreibung durch ein Exemplar bestätigt wird,
das jüngst im Handel vorkam.
2. Br. 19. — Brustbild des Apollon mit Lorbeer und
Gewand rechtshin. Pkr.
À. = und im Felde !. unten EN Füllhorn mit
Binden geschmückt.
Gr. 3,05. M. 8.
Ein anderes Exemplar dieser Münze, aber unrichtig
beschrieben und abgebildet, machte Harwood, Sel. num.
greca 59 Taf. VII 20 bekannt.
Colonie Parium
1. Br. 23. — [IMP | CAJE TRAIANO AVG GER DA. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. Am Halse runder
Gegenstempel mit dem Kopfe der Plotina (?) rechtshin.
A. OPTIMO PRINCIPI C GIP D D. Capricornus mit
Füllhorn rechtshin; darunter Globus mit Stern verziert.
M. S.
Vgl. Mionnet II 580, 434; Inv. Waddington Nr. 932.
REYUE NUM. T. XIII. 14
(A) zer 210 ee
Hierher gehört vermuthlich auch die folgende Münze:
2. Br. 21. — IMP unlen, CAES N[ERVA TRAIJAN AVG
GERM. Kopf ebenso.
FR. COS L., I r., im Felde unten D|D. Auf einer
Schiffsprora der stehende Aaiser in kurzer Tunica links-
hin, die Rechte vorstreckend, die Linke am Schwert.
MS.
Auf einem anderen Exemplare las Sestini Descr. 2%,
3 angeblich C.1.C.A. statt COS Ill, und theilte die Münze
Apamea zu.
Pergamon
1. S. 18. — Viertel Cistophor, mit te 1. & oben,
Schlangenthyrsos r.
Gr. 2,92. M. 8.
2. Br. 15. — TIE[P] !., [FJAMH ». Brustbild der Athena
rechtshin.
KR. TIEPFA !., MH | NN r. Stehender nackter Knabe von
vorn, die Rechte erhoben, auf der vorgestreckten Linken
Vogel (?).
Gr. 2,00. Mus. Winterthur. Tafel IV Nr. 5.
Berlin (M. S.).
Als Sestini, Mus. Fontana II 40 Taf. VI 10 ein
Exemplar dieser Münze bekannt machte, um frühere
Beschreibungen derselben angeblich zu berichtigen, liess -
er in der Abbildung das Kind mit langen Haaren
erscheinen und erklärte das Bild als das einer Aphro-
dite. Der Typus ist indes identisch mit dem der Münzen
des Strategen J. Pollio zu Traian’s Zeit!, und ebenso mit
der Knabengestalt neben Asklepios auf einer Bronze
mit Lucius Verus*. Vermuthlich stellt er einen Heilgott
1 Kut. Brit. Mus. Mysia 136, 227 Taf. XXVIII 2: M.S. Tafel IV Nr. 6.
3 A. a. O. 148, 292 Taf. XXIX 7: Wroth, Num. Chron. 1882, 38 Taf. 11 4 Vgl.
ferner die Gruppe der Münzen von Serdike, Mionnet Suppl. II 490, 1691.
— 21 — (51)
aus dem Kreise der Asklepioskinder (Telesphoros,
Euamerion, Akesis, u. a.) dar, über deren Darstel-
lungen, ausser der des Telesphoros, nichts Näheres
bekannt ist. Auch aus statuarischen Werken, wie z. B.
Clarac Taf. 878, 2236 und Rev. archéol. 1899 II 207
Taf. XIX, wo, wie auf den Münzen, das Kind mit der
Rechten ausholt, gleichsam um den Vogel in der Linken
zu decken und am Wegfliegen zu hindern, ist keine
Belehrung zu ziehen.
Prokonnesos
1. S. 14. — Kopf einer Nymphe mit Ohrgehäng und
Halskette /., das Haar in einem mit Bändern und Perlen
verzierten Sakkos.
À. FPO r., KON I. Einhenkeliger Arug mit der Oeff-
nung linkshin. Vorstehender Rand.
Gr. 2,56. M. 8. Tafel IV Nr. 7.
Gr. 2,50. München.
Von anderen ähnlichen Stücken ! unterscheidet sich
das obige durch den zierlichen Kopfschmuck und die
Stellung der Aufschrift.
Die Kupfermünzen mit Zeuskopf und Blitz und der
angeblichen Lesung TIPOKON | APONNH ? scheinen keine
Berücksichtigung zu verdienen. Das Exemplar der Pariser
Sammlung findet sich nicht mehr vor und Sestini, Classes
générales 1821, 75 ging über seine frühere Notiz still-
schweigend hinweg.
Troas
Abydos
4. S. 30. — Brustbild der Artemis mit Stephane,
Gewand, Köcher und Bogen rechtshin. Pkr.
1 Kat. Brit. Mus. Mysia 178, 3 Taf. XXXV 11; Ino. Waddington Nr. 1010; Kat.
Hirsch, Mai 1901, Taf. VI 323.
? Pellerin HI, Taf. CVI 10; Sestini, Lett. IV 109; Mionnet Il 630, 735/6.
(52) — 219 —
À. ABY | AH | NON oben, MHNIAOC è. A. Adler rechts-
hin, die Flügel schlagend; vor ihm Schlangenstab des
Asklepios. Das Ganze von einem Lorbeerkranz umgeben.
Gr. 16,35. M. 8.
Der Schlangenstab erscheint auch auf Tetradrachmen
mit den Namen ATIOAAOPANOY und APIANOOY.
Die Prägung dieser meist hässlichen Münzen war eine
überaus reichliche; bis jetzt notierte ich über vierzig
Varietäten.
2. B. 28. — AV-K-M-AV: 1, ANTONEINOC r. Brust-
bild des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer, Panzer und
Mantel rechtshin.
À. ETTI ATIPO !., N-A-TIP *., ABV i. A. Segelschiff
rechtshin.
M. 8.
ATIPON steht vielleicht fehlerhaft für ’Axpévos A-TIP für
Kpywv TPTOG.
Colonie Alexandria Troas
1. B. 23. — IMP - C - VIBI - AFINI - OLVSSIANV. Brust-
bild des Volusianus mit Lorbeer, Panzer und Mantel
rechtshin.
H. COL - AV Ì., TROAD r. Victoria von vorn auf Globus
stehend, in den erhobenen Händen einen Schild über
den Kopf haltend.
M. 8. Tafel IV Nr. 8.
Diesen Victoriatypus verwendete auch die Colonie
Parium auf Münzen mit Gallienus.
Anlandros
1. Br. 15. — AIA XAIPEMANOV[C]. Kopf des Apollon
linkshin ; davor Lorbeerzweig.
— 213 — (53)
À. AN[TA] /., ..... r. Stehende Ziege rechtshin.
Gr. 2,80. M. S.
2. Br. 17. — Ebenso, gleichen Stempels.
RB. ANTANAP oben u. r., IN è. A., NJ. Stehende Ziege
linkshin.
Sir Herm. Weber. Tafel IV Nr. 9.
Auf einer ähnlichen Münze scheint Apollon CXIZAIOC
genannt zu sein'. Die Präposition dix war bis jetzt bloss
aus phrygischen und karischen Münzen bekannt?.
Dardanos
1. Br. 23. — AVT KAI CEBA L., TPAIANOC AAPIANOC 7.
. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin.
BR. AAPAAN!., EGON oben. Schwebender nackter Gany-
medes linkshin, rücklings vom Adler erfasst. Ganymedes
mit zurùckgelegtem Kopfe, Mütze und Chlamys über
dem Rücken, hält in der Rechten den Hirtenstab.
M. S. Tafel IV Nr. 10.
Naturalistischer als in anderen Darstellungen der Ent-
führung des Ganymedes durch Zeus? erscheint in der
. hier vorgeführten Gruppe der erotische Charakter des
Verhältnisses der Beiden. Denn das tiefe Zurücklegen des
Kopfes des Ganymedes drückt nicht das Emporblicken,
sondern unverkennbar die völlige Hingabe des Jünglings
an Zeus aus.
Ich füge hier die Beschreibung einer ganz gleichzeitigen
ilischen Prägung bei, theils zur Vergleichung der Darstel-
lungen der Entführungsscene, theils als neues Beispiel
von Stempelgleichheit auf Münzen verschiedener Stadte‘.
1 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 507, 2.
* Kat. Brit. Mus. Karia S. XLI f.; Ramsay, Phrygia I 166.
3 Vgl. von Fritze in Dorpfeld's Troja und Ilion II 484 f. Nr. 35, 36, 54, 76, 77;
521 f.
4 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 48, 280, 296; Z. f. N. XXIII 201 Anm.;
XXIV 288 f.
(54) — 214 —
2. Br. 22. — Gleichen Stempels.
$. IA | I im Felde. Nackter Ganymedes mit Mütze und
Chlamys am Rücken, von vorn stehend, Kopf rechtshin,
die Rechte an der Seite, die Linke seitwärts vorgestreckt ;
von hinten wird er vom Adler erfasst.
Berlin (aus m. S.). Tafe? IV Nr. 11.
Auf dieser Münze erscheint Ganymedes in gleichsam
theatralischer Stellung.
Gargara
1. Br. 15. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
Pkr. Runder Gegenstempel mit Stierkopf von vorn.
À. FAP und Weintraube über einem schreitenden
Pferde linkshin.
Gr. 4,10. M. 8.
2. Br. 18. — Ebenso, ohne Gegenstempel.
A. Ebenso.
Sir H. Weber.
Der Stierkopf ist als Münzbild der beiden Gargara
benachbarten Städte Assos und Lamponeia bekannt;
von einem dieser Orte mag der Gegenstempel unserer
Münze herrühren.
Hamaxitos
1. Br. 11. — Kopf des Apollon mit Lorbeer und
langem Haar rechtshin.
R. AMA=[1] !., € r. Stehender Apollon Smintheus in
langem Gewand rechtshin, Köcher über die linke
Schulter, in der vorgestreckten Rechten Schale, in der
Linken Bogen und Pfeil. Concav.
Gr. 1,10. M. 8.
Die bisher bekannten ähnlichen Kupfermünzen sind
| — 215 — (55)
elwas grösser (15 mm.) und mit einem anderen Mono-
gramm bezeichnet '.
Pionta
1. Br. 29, — AVTO TPAIA ?., AAPIANOC r. Kopf des
Kaisers mit Lörbeer rechtshin.
À. ETTI CTP NIKOMAXOV TTIONITON. Der Kaiser zu
Pferd im Schritt rechtshin.
| Im Handel.
2. Br, 25. — MAVCTEI /., CEBACTH r. Brustbild der
jüngeren Faustina rechtshin.
I. CTPA POVPOV TIIONEITON. Auf altarformiger
Basis eine emporgeringelte Schlange linkshin.
M. DS.
3. Br. 28. — IOVAIA AO /., MNA CEBAC r. Brustbild
der Domna rechtshin,
À. CTP AV BACCOY TIONITON. Wie Nr. 1; vor dem
Reiter Baum um den sich eine Schlange windet, Kopf
| linkshin abwärts.
| Im Handel.
|
| Skepsis
1. Br, 15. — CKH r., YINN unten, Capricornus links-
hin, Kugel zwischen den Beinen. Pkr.
| fü. CKH /., Yır, Baum mit fünf belaubten Aesten, Pkr.
Gr. 1,60, M. 8.
|
| Aehnlich, mit Adler unter dem Baum, Imhoof-Blumer,
| Kleinas, Münzen I 46, 5 Taf. Il 6.
| Vel. Archaul Zeitung 1844, Tat, XXI 6, Millingen, Swi Taf. 11 40, Kat,
Brit, Mus, alti, i Tal, Al 2,
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(56) — 26 —
Aiolis
Aigai
4. Br. 16. — Brustbild der Amazone mit Thurmkrone
und Gewand linkshin, in der Rechten die geschulterte
Bipennis. Pkr.
A. AITA L., EQN r. Stehender nackter Zeus von vorn,
Kopf linkshin, Adler auf der Rechten, die Linke am
Scepter. Pkr.
Gr. 2,20. M. 8.
2. Br. 25. — IEPA CYN L., KAHTOC r. Brustbild des
jugendlichen Senates mit Gewand rechtshin.
R. ENI CTE ACKAH L., THAAOV AIFAE r., [AIN im Felde.
Stehender Asklepios von vorn, Kopf linkshin, die Rechte
am Schlangenstab, die Linke im Gewand.
Mus. Winterthur.
Elaia
1. Br. 18. — EAAI L., TON r. Kopf der Kore mit
Aehren rechtshin.
À. ET | I AM r., MIOY !. Korb mit Mohnstengel zwischen
zwei Aehren.
Gr. 2,70. M. 8.
Auf einem unvollkommenen Exemplare dieser Münze,
Kleinas. Münzen 46, 1, las ich den Beamtennamen
AA | [EJOV statt AMMIOV.
2. Br. 17. — NEPON r., KAIZAP J. Kopf des Caesars
linkshin.
R. ETTI ZHNOAOTOY EAA. Korb mit Mohnkopf zwischen
vier Aehren.
M. S.
— AT — (57)
3. Br. 32. — AVTKPA MAPKOC A Î., NTONEINOC r.
Brustbild des bärtigen Caracalla mit Lorbeer, Panzer
und Mantel rechtshin.
À. EMI CTP È., [N?]VM oben, BEOANPO r., Bi. F.,
EAAEITNN è. A. Stehende Demeter in Doppelchiton und
Mantel rechtshin, zwei Aehren in der Rechten, die Linke
an der flammenden Fackel; gegenüber die linkshin
stehende Kore im Doppelchiton, zwei Aehren (?) in- der
Rechten, in der Linken Aehre und Mohnstengel.
M. 8.
Kyme
1. Br. 15. -— KVMAI r. Kopf der Athena mit attischem
Helm rechtshin. Pkr.
À. ETTI IEP !., QNVMOV r. Stehender Telesphoros von
vorn. Pkr.
Gr. 2,30. M. 8.
Mit dem gleichen Kopfstempel wurden Stücke mit
Schwan und Adler geprägt, Kat. Brit. Museum Troas etc.
Nr. 114, 101 u. 102 Taf. XXII 8 u. 9. Sie stammen aus
der Zeit des Hadrian’s oder des Pius.
Myrina
1. Br. 18. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
Pkr.
À. MYPINAIGON oben. Dreifuss mit darüber liegendem
Lorbeerzweig ; links am Boden Omphalos.
Gr. 5,25. M. 8.
Temnos
1. Br. 26. — AOMITIA »., CEBACTH J. Brustbild der
Domitia rechtshin. |
À. ETTI ZOIAOV VIOV r.,TIOA 2. A. EAC THMNITON !.
(58) — 218 —
im Felde rechts CTPATHFOV. Stehende Athena linkshin,
auf der Rechten die ihr abgewandte Nike, die Linke an
Schild und Speer. |
M. S.
Vgl. Kat. Brit. Mus. Troas etc. Nr. 147, 30 mit unvollständigen
Aufschriften.
Lesbos
Inv. Waddington Nr. 1435 Taf III 18 ist einer Hekte mit
« tête de femme de face » erwähnt, die einer genaueren
Beschreibung bedarf.
1. El. 42. — Weiblicher Kopf mit kurzen Rindsohren
und kurzen Hörnern von vorn, etwas rechtshin geneigt.
R. Rindskopf mit Hals rechtshin in Linienquadrat
und leicht vertieftem Viereck.
Gr. 2,50. Paris. Tafel IV Nr. 12.
Da auf den lesbischen Hektai sehr häufig Dionysos,
Pan, Silen, Nymphen und Mainaden dargestellt sind, so
könnte der Typus einer Panin nicht befremden. Dazu
müssten aber Hörner und Ohren die einer Ziege sein,
was auf dem Bilde der Parisermünze nicht der Fall ist.
Dieses stellt daher vermuthlich Jo dar, worauf auch der
Stier der Rückseite zu deuten scheint!.
Antissa
1. Br. 10. — Stehender Stier rechtshin, den Kopf
zurückwendend.
À. A | N Keule. Runde Vertiefung.
Gr. 1,05. M. 8.
Num. Chronicle III 96 und VI 147, 3 sind kleine Bronzen
beschrieben, die neben dem Vordertheil eines Stieres
1 Vgl. Engelmann, Die Jo-Saye, Jahrb, d. arch. Inst. XVIII 1903, 55 f. u. 32 f.
— 219 — (59)
die Aufschrift ANTA zeigen sollen. Da keines dieser
Stücke, von denen das eine als in der in’s Prit. Museum
übergegangenen Bank-Collection befindlich angegeben
war, sich wieder gefunden hat! und andere Exemplare
mir nicht vorgekommen sind, so ist wohl anzunehmen,
dass die Lesung eine irrige war, um so mehr, als das
Stierbild auf den Prägungen von Antandros nicht vorzu-
kommen pflegt.
Dagegen weisen Stier und Keule auf die lesbische
Stadt Antissa?, und dieser möchte ich vorschlagen, nicht
nur die oben beschriebene, sondern auch die folgenden
Münzchen, die Wroth mit Recht Bedenken trug denen
von Antandros beizulegen, zuzutheilen.
2. Br. 14. — Kopf des jugendlichen (?) Herakles mit
Löwenfell rechtshin.
R. A| N Keule.
Soutzo, Rev. num. 1869, 181 Taf. VII 35.
Kat. Brit. Mus. S. XXXVI (= Num. Chron. II 96).
Inv. Waddington Nr. 635 (Antandros)?.
3. Br. 9. — Ebenso.
À. Ebenso, mit Dreizack neben Keule.
Inv. Waddington Nr. 634.
4. Br. 10. — Ebenso.
A. Ebenso, mit Epheublatt.
Kat. O. Borrell 1862 Nr. 108.
Den Wechsel der Beizeichen zeigen auch die grösseren
Bronzen von Antissa mit dem Dionysoskopf.
! Wroth, Kat. Brit. Mus. Troas etc. S. XXXVI Anm. 3.
? Imhoof-Blumer, Monn. grecques 276, 244; Kat. Brit. Mus. 175, 8, 9
Taf. XXXV 14.
3 Vgl. M. Bahrfeldt, Die römisch-sicilischen Münzen, Genf 1904, 96.
(60) — 220 —
Eresos
1. Br. 20. — A. AIAIOC L., KAICAP r. Kopf des Lucius
Aelius rechtshin.
RB. EPECI r., ON J. Kopf des Hermes mit Petasos
rechtshin.
Mytilene
4. S. 15. — Kopf des Apollon mit langem Haar und
Lorbeer rechtshin.
À. [MYT] vermuthlich zwischen den auf diesem Stücke
A
nicht ausgeprägten Armen einer Lyra, links I rechts H
M
(IAHNA bustrophedon). Das Ganze in einem Linien- und
vertieften Quadrat.
Gr. 3,62. M. 8.
2. S. 13. — Ebenso.
À. MYTI !. Kopf einer Nymphe mit schmaler Binde und
Ohrring rechtshin ; dahinter Rose.
Gr. 1,35. M. 8.
Mytilene und Pergamon
1. Br. 34. — [AVTO] KAI : A : L., + AVPH- KOMO... r.
Brustbild des jugendlichen Kaisers mit Lorbeer und
Mantel rechtshin. Runder Gegenstempel.
À. ETTI CTP[A]POV J., EPMO oben, AAOV KOI - MV r.,
[TI - KAI TIEPFA] im Abschnitt. Stehende Stadtgéttin von
Mytilene mit Kalathos linkshin, im linken Arm die
Dionysosherme, die Rechte mit Schale dem vor ihr
stehenden Cultbilde der Artemis oder Hekate hinstreckend.
Dieses ist von vorn, mit Chiton, Diplois und Schleier
über dem Kalathos dargestellt, die Hände je an einem
— 221 — (61)
in regelmässige Knoten gedrechseltem Stabe, - jeder mit
verschiedenem flammenähnlichem Aufsatz.
M. S. Tafel IV Nr. 13.
Ein anderes Exemplar dieser Münze beschrieb Wroth,
Kat. Brit. Mus. Troas etc. 215, 235 Taf. XLIII 4, in der
Wiedergabe einiger Buchstaben nicht ganz genau und
das Cultbild irrig auf Artemis Pergaia beziehend. Mit
dieser hat das Bild nichts gemein; es ist dagegen
identisch mit dem der pergamenischen Münze, Imhoof-
Blumer, Griech. Münzen 94, 184 Taf. VII 11, und ähnlich
den Typen von Maionia, Imhoof-Blumer, Kleinasiat.
Münzen 176, 1 Taf. VI 7, und von Philadelpheia, Imhoof-
Blumer, Lydische Stadtmünzen 122, 30 Taf. V 13 und Klein-
asiat. Münzen 181, 6 Taf. VI 11. Auf der letzten Münze
steht das Cultbild zwischen zwei Löwen, die Zugthiere der
Hekate einer anderen lydischen Stadt, Thyateira, Imhoof-
Blumer, Monn. grecques 390, 37.
Aus dieser Zusammenstellung der lydischen Cultbilder
und des pergamenischen scheint hervorzugehen, dass
die Attribute des letzteren auch als Fackeln aufzufassen
sind und das Bild Hekate darstellt. Vollkommen sicher
ist aber diese Deutung nicht.
Sestini, Mus. Hedervar. II 153, 35 beschrieb eine
Münze des gleichen Strategen mit Tyche und Kaiser und
MYTI - KAI TIEPFTAM(rvöv) auf der Rückseite; aus dieser
geht ebenfalls die Allianz von Mytilene mit Pergamon,
nicht Perga, hervor.
Hekatonnesoi
Poroselene
4. Br. 20. — 8 | EA PWMH TIUPO !., CEAHNITOON 7.
Brustbild der Roma mit Thurmkrone und Gewand
rechtshin.
(62) — 222 —
R. ETTI HBEWNOC oben. Delphin rechtshin; darüber
Mondsichel, darunter Palmzweig.
Gr. 3,10. M. 8. Tafel IV Nr. 14.
Mionnet, Suppl. V 491, 1245 citiert nach Mus. Arigoni II
Tafel 30 Nr. 198, eine Münze von Poroselene aus der
Zeit der jüngeren Faustina, auf der sich unter dem
Delphin ein Angelhacken befinden soll!; der Gegen-
stand ist aber in Wirklichkeit ein Palmzweig. Die Mond-
sichel ist wohl mit dem im Ortsnamen enthaltenen
sein in Beziehung zu bringen.
Der Delphin mit Palmzweig darunter ist auch eines
der Münzbilder der benachbarten Insel Nesos ?.
Ionia
Ephesos
4. S. 24. — Tetradrachmen mit den bekannten Typen
und OINNO? r. auf der Rückseite.
Gr. 15,30. M. S.
2. S. 24. — Ebenso mit NANAION auf der Rückseite.
Gr. 14,85. M. 8. |
Hiernach ist PANAItws Head, Coin. of Ephesos 36 zu
berichtigen.
3. S. 23. — Ebenso mit FYPON auf der Rückseite.
Sammlung Kopf. Kat. Hirsch XII Taf. VII 245.
3. S. 24. — Ebenso mit APISTAINHTOS.
Gr. 14,87. M. 8.
1 Vgl. Brit. Mus. Troas etc. S. LXXXII.
3 A. a. O. Taf. XLIII 8.
— 223 — (63)
4. Br. 15. — E | © Biene.
I. PEPAIOS /. Liegender Hirsch mit zurückgewandtem
Kopf linkshin; darüber Astragalos.
Gr, 2,02, M. 8.
o. Br. 10. — Ebenso.
À. Ebenso, mit [g]YPAKOSIO]$].
Gr. 1,12,M. 8.
6. S. 17. — E) © Biene, Pkr,
A. EKATOKAHZ ». Stehender Mirseh rechishin; im
Hintergrund Palme.
Gr. 4,12. M. 8.
6%. Br. 17. — Ebenso.
À. EPÆEYZ ». Stehender /irsch rechtshin, darüber
Köcher.
Gr. 4.25. M. 8.
Vgl. Mionnet III 90, 224 mit EP. . CY.
7. Br. 12, — E | d und Biene in Lorbeerkranz.
RW. XAPITON +. Stehender Hirsch rechtshin, Kopf
zurückwendend; darüber Köcher mit Riemen,
Gr. 1,97. M. 8.
Gehört wahrscheinlich zu Head, Coin. of Ephesos, Addenda 8, 10,
Period XIII,
S. Br. 15, — Kopf der Artemis mit Stephane und
Gewand am Halse rechtshin; über der Schulter Bogen
und Köcher.
A. E|$ im Felde, ATTOAAGONIAOY links und unten.
: Vordertheil eines Hirsches rechtshin, Kopf zurückge-
wendet; im Felde r. oben, Biene.
Gr. 4,40. M. 8.
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(64) — WA —
9. Br. 17. — Ebenso, mit EFKAIPIOZ |.
Gr. 3,20. M. 8.
40. Br. 24. — Köpfe des Augustus mit Lorbeer und
der Livia rechtshin.
À. EB |E , PI] AQN , KNKAZ auf drei Zeilen. Vorder-
theil eines liegenden Hirsches rechtshin, Kopf zurück-
gewendet; dahinter flammende Fackel.
M. S.
Vgl. Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 55 f. u. 58 die Serie des
‘Pihov Nr. 48-52, in die sich Köxaz als fünfter Name fügt.
11. Br. 20. — Ebenso.
À. u 2 Stehender Hirsch rechtshin; darüber
Köcher mit Riemen.
M.S.
12. Br. 29. — OYEZTIAZIANOZ KAIZAP [ZEBAZTOZ]
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. EE L., SION r. Cultbild der Artemis Ephesia mit
Tänien von vorn in der Mitte einer Tempelfront mit vier
Säulen und vier Stufen.
M. 8.
43. Br. 24. — AV-KAI-TPA L., AAPIANOC CE r. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. APTEMIC È!., EMECIA r. Cultbild der Artemis mit
Kalathos und Tänien von vorn.
M. 8.
14. Br. 31. — AAPIANOC KAI r., CAP OAYMMIOC I.
Kopf ebenso.
A. Ebenso, das Cultbild zwischen Hirschen.
M. 8.
— 225 — (65)
Eine ähnliche Münze, aber 35 mm., bei Mionnet III 96,
273.
15. Br. 24. — AVT K A CE L., CEOVHPOC r. Kopf des
Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. HPAKAEITOC L., € | PECION r. Stehender Hera-
kleitos mit nacktem Oberkérper linkshin, die Rechte
vor dem Munde, im linken Arm Keule und Mantel.
M. 8.
Dieses Stiick und eines mit Saloninus (s. unten Nr. 18)
ergänzen die Liste der Münzen mit dem Bilde des Ilera-
kleitos, die H. Diels, Herakleilos von Ephesos, Berlin
1901, S. XI und XII, gegeben hat.
16. Br. 32. — AVT K M ONE CEO Ì., MAKPEINOC r.
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin.
À. EDECIN | N L., TTANINNIOC r. Stehende Artemis in
kurzem Doppelchiton, Mantel und Stiefeln von vorn,
Kopf linkshin, in der vorgestreckten Rechten Zweig mit
Beeren, in der gesenkten Linken Bogen. Links zu Füssen
Schiffsprora.
M.S.
Eine genaue Wiederholung dieses Bildes der Artemis
Tlaviwviog findet sich auf ephesischen Münzen mit Sev.
Alexander’, eine ältere Darstellung auf Münzen von
Smyrna À.
47. Br. 22. — AVT - K: M : AVP AN L., TONEINOC
CEB r. Brustbild des Elagabal mit Lorbeer, Panzer und
Mantel rechtshin. |
È. EPECION !., - ANENKOP r., O|N è. F. Schrei-
tende Nike rechtshin, mit der Rechten den Chiton über
1 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 61, 73 Taf. II, 22; Regling, 7. f. N. Nr. XXIII
192.
ı Kat. Brit. Mus. 254, 156 Taf. XXVII 2,
REVUE NUM. T. XIII, 15
(66) — 2% —
das rechte Knie aufschürzend, in der vorgestreckten
Linken kurzer Stab oder Fackel.
M.S. Tafel IV Nr. 15. ,
Vgl. Mionnet Suppl. VI 172, 611 u. 612.
Die Aufstreifung des Kleides, ein Ausdruck der Eile,
kommt in Nikedarstellungen auf Münzen selten vor. Ein
weiteres Beispiel davon gibt die Kupfermünze von
Syrakus, Monn. grecques 33, 37, von der ich hier Tafel IV
Nr. 16 eine Abbildung nach dem Exemplare in Palermo
gebe.
18. Br. 20. — KOP : OVAAEPIANOC KAI. Brustbild des
Saloninus mit Lorbeer und Mantel rechtshin.
A. EPECION H /., PAKAEITOC 7. Der stehende Hera-
kleitos mit entblösstem Oberkörper linkshin, die Rechte
zum Munde erhoben, in der Linken Keule.
M.S.
Erythrai
1. S. 20. — Kopf des jugendlichen Herakles mit Löwen-
fell rechtshin.
BR. EPY über, AIOPEIOHE unter einer Keule, darunter
verzierter Bogenbehäller mit Riemen. Ucber EPY stehende
Eule linkshin.
Gr. 14,75. M. 8. Tafel IV Nr. 11.
Eurydikeia !
1. Br. 18. — Kopf der Eurydike mit Schleier rechtshin.
R. EYPYAIKENN links. Dreifuss, mit gekreuzten Stäben
zwischen den Henkelringen.
Gr. 4,05. M. 8.
Paris. Mionnet II 202, 4 (Elis); Suppl. III 78, 475
(Makedonia).
! Diese Notiz, ohne das Verzeichnis der Varietäten der eurvdikeischen Münzen,
erschien zuerst in Jahreshefte des oesterr. archael. Institutes VIII (1905) 229 f.
— 227 — (67)
Cambridge. Leake, Num. Hell. Eur. Gr. 53 (Kassandreia).
Berlin. A. v. Sallet, Beschreib. d. ant. Münsen Il 88, 1-3
(Ephesos).
Brit. Mus. Kat. Ionia 56, 75 u. 76 Taf, X 7 (Ephesos).
2. Br. 15. — Ebenso.
Paris. Mionnet Suppl. III 78, 476.
Cambridge. Leake a. a. O. — Tafel V Nr. 5,
Brit. Mus. a. a. O. 77.
3. Br. 14. — Ebenso, mit Biene rechts neben dem
Dreifuss.
Berlin a. a. O. 4 Abb.
4. Br. 8. — Ebenso, ohne Beizeichen.
Gr. 0,65. Im Handel.
Die Frage nach der Stadt, die im Beginne des dritten
Jahrhunderts v. Chr. den Namen Eurydikeia erhielt, ist
als eine noclı ungelöste zu betrachten, Mit einem Scheine
von Walırscheinlichkeit wurde dafür Kassandreia vorge-
schlagen, dann in neuerer Zeit, auf Grund des bei
Ephesos gefundenen Stückes Nr. 3 mit der Biene die
letztere Stadt oder ein in ihrer Nähe gelegener Ort.
Wegen der ionischen Herkunft der Münzen von Eurv-
dikeia fällt Kassandreia ausser Betracht. Aber auch
Ephesos ist keine einleuchtende Zutheilung, weil erstens
es nicht wahrscheinlich ist, dass diese Stadt kurz nach-
einander die Namensänderungen Eurydikeia und Arsi-
noeia!, oder umgekehrt, erfahren habe, ferner der
Dreifuss kein ephesisches Münzbild ist, und schliesslich
das Beizeichen Biene nur in dem Falle für die Zutheilung
nach Ephesos massgebend wäre, wenn es regelmässig
als Syınbol vorkäme, nicht aber wie hier bloss aus-
nahmsweise auf einem der vielen Exemplare. Wir müssen
Apsıvösız in der Inschr. Athen, Mitrh. XXV (1900) 100 M.
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ka td
(68) — 228 —
uns daher nach einer anderen ionischen Stadt umsehen
und diese ist, wie ich glaube, in Smyrna zu finden.
Zu den ersten Münzen, die in dern wieder erbauten
Smyrna geprägt wurden, Kupfermünzen die zeitlich den
“Owrpeıx vorangingen und in die Zeit des Lysimachos
hinaufreichen, gehören nämlich die mit dem Dreifusse !,
wovon hier eines der ältesten Beispiele :
5. Br. 18. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
R. ZMYPNAINN links, APIAEIKH[Z] rechts. Dreifuss,
ebenfalls mit den Kreuzstäben.
Berlin (m. S.). Tafel V Nr. 6.
Auf einigen der zahlreichen etwas jüngeren Varietäten
kommt als Beizeichen zufällig auch die Biene vor?; diese
ist wie auf der Münze von Eurvdikeia als Zeichen des
Münzbeamten aufzufassen.
Die Verwandtschaft dieser smyrnäischen Münzen mit.
denen von Eurvdikeia ist so augenscheinlich, dass daraus
unbedenklich auf die Gleichung Smyrna Eurydikeia
geschlossen werden darf. Diese liegt auch deshalb nahe,
weil wir wissen, dass Lysimachos in Asien nicht nur
Ephesos ausgezeichnet, sondern auch der von Antigonos
neu gegründeten Stadt Smyrna durch Erweiterung und
Verschönerung besondere Gunst erwiesen hatte. Und
wie er Ephesos den Namen seiner Gemahlin Arsinoé
gab, so scheint Lysimachos Smyrna nach seiner Tochter
Eurydike umgenannt zu haben. Diese Namensänderung
musste dann, wie manche andere der Diadochen- und
Epigonenzeit?, bald wieder dem alten Stadtnamen
4 Mionnet III 200, 1016-1055; 204, 1092-1095; Suppl. VI 318, 1481-1485; 311, 1498-
1514; Kat. Brit. Mus. Ionia 238, 9-13, 16-19; Inv. Waddington Nr. 1942/3, 1946;
Macdonald, Mus. Hunter II 363, 58-67.
2 Inv. Waddington Nr. 1942; Macdonald a. a. O. 63. Als Münztypen erscheint die
Biene auf Prägungen des 1ten Jahrhunderts n. Chr. Kat. Brit. Mus. 219, 130; 252,
141 Taf. XXVI 6 u. 13.
37. B. Kebren Antiocheia, Alabanda Antiocheia, Tralleis Seleukcia, Lebedos
Ptolemals.
— 229 — (69)
weichen, vermuthlich gleich nach dem Tode des Königs.
Bekannt ist Eurydikeia nur durch die hier erwähnte
kleine Gruppe Kupferminzen!.
Herakleia
1. Br. 15. — Kopf des Dionysos mit Epheu rechtshin.
T
A
N
À. [HPAKAE] oben, di !., > r. Weintraube.
M
Gr. 3,52. M. S.
Die Zeichen d1 M kommen auf einer anderen herakle-
stischen Münze vor? so dass es ausser Zweifel steht, dass
im Stempel über der Weintraube HPAKAE gestanden hat.
Klazomenai
4. Br. 17. — Kopf der Athena mit rundem Helm
linkshin.
À. [TJAPMIZ über liegendem Widder rechtshin.
Gr. 2,60. M. 8.
Vgl. Mionnet III 67, 45.
2. Br. 13. — Kopf der Athena mit korinthischem Helm
und Halskette rechtshin.
À. AEloXoX über Vordertheil eines liegenden Widders
linkshin.
Gr. 1,83. M. 8.
3. Br. 23. — - AV: K- A CE - CE L., OVHPOC MEP ».
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
A. CTP NEIK r., O » A| AE : KAA !. Stehende Demeter
in Cbiton und Mantel linkshin, zwei Aehren in der
Rechten, die Linke an der flammenden Fackel.
M. 8.
' Vielleicht gehören hieher anch die Lysimachosmünzen mit Dreifuss. L. Müller
Die Münzen des thrak. Königs Lysimachus Nr. 333-336.
2 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 61, 2.
(70) — 230 —
Kolophon
1. S. 7. — Kopf des Apollon mit Lorbeer und kurzem
Haar rechtshin.
A. P in vertieftem Quadrat.
Gr. 0,28. M. S. Tafel IV Nr. 19.
Gr. 0,28. Paris. Troizen zugetheilt.
Das Münzchen gehört zu der Gruppe der Hemiobolien
und Tetartemorien die ich Num. Chron. 1895, 279 ff.
1-15 Taf. X 10-20 Kolophon zutheilen konnte. Das Werth-
zeichen steht vermuthlich für TPlmureraprnuépuov. Das
Gewicht des etwas beschädigten Stückes kann sehr wohl
ungefähr Gr. 0,36 betragen haben, was der vorge-
schlagenen Benennung der Münze entspricht.
2. S. 6. Ebenso. |
À. E, im Felde links, Storch rechtshin. Vertieftes
Quadrat.
Gr. 0,20. M. 8. Tafel IV Nr. 18.
Andere Tetartemorien zeigen ein Getreidekorn oder
eine Cikade neben dem Monogramme, Num. Chron.
a. a. O. Taf. X 18 u. 19.
3. S. 15. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
R. KOAOON r., TAAYKOX I. Lyra.
Gr. 3,05. M. 8.
4. Br. 10. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
À. KOA |. oben, ATAMH... unten. Vordertheil eines
springenden Pferdes rechtshin.
Gr. 0,90. Mus. Winterthur.
Lebedos
4. Br. 19. — Kopf der Athena von vorn, linkshin
geneigt, Lorbeerkranz am Helm, Perlenband am Hals.
— 91 — (71)
i. AE über Schiffsprora linkshin.
Gr. 5,20. M. S. Tafel IV Nr. 20.
Vgl. (12 mm.) Kat, Brit. Mus. Ionia 154, 6 Taf. XVII 9.
2. Br. 23. — OYECMHCIANOC r., KAICAP /. Kopf des
Kaisers mil Lorbeer rechtshin,
I. - E AITAIANOY OEAN CYNKAHTON, im Felde rechts
AEBEAINN. (Die beiden letzten Buchstaben gedrängt und
in etwas kleinerer Schrift als die übrigen). Brustbild des
Senates mit Lorbeer und Gewand am Halsabschnitt
rechtshin.
M. S. Tafel IV Nr. 21:
Nach diesem Exemplar ist ohne Zweifel die Beschrei-
bung Kal. Brit. Mus. 156, 17 zu ergänzen und was den |
Kopfschmuck betrifft, zu berichtigen. |
Magnesia
1. Br. 18, — Behelmter Reiter mil eingelegtem Speer |
in der Rechten rechtshin sprengend. |
it. MATN oben, ZOZIITPA | TATE im Abschnill, Slos-
sender Zebu linkshin, Mäandereinfassung.
Gr. 3,10. M, 5.
2. Br. 23, — Brustbild der Artemis mit Stephane und
Gewandstreifen am Hals rechtshin; am Rücken Köcher
und Bogen. Das Ganze von einem Lorbeerkranz umgeben, |
it. MATN | HT[ON] »., rn oe I. Cultbild der
Artemis Leukophryene mit Strahlenkrone, Kalathos und |
darüber gezogenen langen Schleier von vorn; an den
seitwirts gestreckten Händen hängen Tänien.
Gr. 9,00, M. 8,
Vgl. Kat. Brit. Mus. Ionia 163, 42 Taf. XIX 4, wo die
Lesung unrichtig TIYPPAZ lautet.
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(72) — 2 —
3. Br. 28. — AVT MAVKT., OM ANTNNINOC J. Brust-
bild des Commodus mit Strahlenkrone, Panzer und
Mantel rechtshin. |
R. A®PO | NHAEIA L., M | ATNHTON 7. Stehende
Aphrodite in langem Gewand linkshin, Granatapfel (?) in
der vorgestreckten Rechten, die Linke am Scepter;
hinter der Göttin schreitender Eros linkshin, die Arme
vorgestreckt.
Im Handel.
Aehnlich, mit Aphrodite und Eros rechtshin und rück-
läufiger Aufschrift, Imhoof-Blumer, Monnaies grecques
292, 91, berichtigt Griech. Münzen 119 f.; Löbbecke,
Z. f. N. XII 318, 1 Taf. XIII 6".
4. Br. 23. — - M- IOVA - L., ®IAIMTTOC r. Brustbild
des Kaisers mit Lorbeer und Panzer rechtshin.
R. MI ATNZ., HTON r. Stehender Apollon mit Strahlen-
krone und langem Gewand linkshin, Schale in der
Rechten, im linken Arm Lyra.
M. 8.
D. Br. 36. — AVIT K MJAVP.CEV !., HP AAEZANAPOC r.
Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel
rechtshin.
R. MATNHTON ET Î., | TIP AVPITVXIKOV r. Stehender
Asklepios von vorn, Kopf linkshin, die Rechte am
Schlangenstab; hinter dem Gotte eine andere rechtshin
emporgeringelte Schlange.
M.S. Tafel V Nr. 7.
Das Bild des Asklepios mit einer zweiten Schlange zur
Seite ist ungewöhnlich. Auf einem Bronzemedaillon des
‘ Auf die Anfrage des Herrn Wace (British School in Rom), ob nicht NHAEIA
statt MHAEIA zu lesen sci, war eine bejahende Antwort zu ertheilen. Somit fallen
die nahezu barbarischen Münzen mit Commodus und dem Bilde der Aphrodite
Neleia den thessalis-hen Magneten zu, von denen andere Münzen aus der Kaiser-
zeit, mit Augustus, Nero und Domitia bekannt sind.
— 233 — (73)
Marcaurel im Berliner Museum und aufrömischen Münzen
des Sept. Severus und seiner Söhne! erscheint ein jugend-
licher nackter Gott mit dem Schlangenstab und je eine
Schlange links und rechts.
6. Br. 30. — MAP NTA- l., CEVHPA r. Brustbild der
Otacilia mit Diadem reclitshin. |
À. Ef P TVXIKOV : L., B N(@reou)MA | FNHTO r.,
N i. A. Stehender jugendlicher Dionysos von vorn, Kopf
rechtshin, Hüfte und Schenkel mit Gewand bedeckt, den
rechten Arın auf den Kopf legend, den linken auf Pan
stützend, der, menschlich geformt, rechtshin aus-
schreitet, den (gehörnten ?) Kopf zu dem Gotte zurück-
wendet, diesen mit der Rechten unter dem Arme fasst,
und in der Linken den Thyrsos hält. Links zu Füssen
des Dionysos, sitzender Panther linkshin.
Mus. Winterthur.
Die auch in Marmorwerken melrfach vorkommende -
Gruppe des etwas weinseligen Dionysos mit auf dem
Haupte ruhendem Arıne und des ihn leitenden Pan
erscheint ferner auf Münzen von Tralleis mit Pius,
Aizanis mit Commodus, Seleukeia in Pisidien mit
Glaudius II, Bervtos mit Gordian und vielleicht anderen.
Metropolis
4. Br. 12. — Kopf der Kybele mit Thurmkrone rechts-
hin.
À. MHTPO | MO r. u. unten, AITOON I. Thyrsosspitze.
Gr. 2,26. M. S.
1 Babelon, Revue num. 1901, 267 fig. 1. Als Ashlepios zwischen zwei aufge-
richteten Schlangen, erklärt Babelon S. 273 ferner das Münzhild von Nikomedeia
Mionnet Suppl. V 200, 1183 (nach einer unklaren Beschreibung Vaillant’s) und S. 268
fig. 2 eine andere ohne Schlangenstab von Berytos.
(74) — 234 —
Aehnlich, mit dem Stadtnamen in Monogramm und
AIOTE Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 82, 3. Mit diesem
Magistratsnamen ist als bisher unbekannt folgendes
Münzchen zu verzeichnen:
2. Br. 11. — Behelmter Kopf eines jugendlichen Heros
rechtshin. |
À. Pr L., AIOE r. Stierkopf von vorn.
Gr. 1,20. M. 8.
3. Br. 25. — AV KAl... r., NEPBA TPAIANOC J. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin. Gegenstempel mit
AAKI.
R. [MH]T ?., POTTOAEITON EN IONIA r. Brustbild der
Athena rechtshin.
Mus. Winterthur.
4. Br. 37. — + AV-K-A-CEl., CEOVIHP]OC r. Brust-
bild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und Mantel
~ rechtshin.
R. [MATP]OTTOAEI !., T | NN TON ENI r., QNIA i. A.
Sitzender Zeus mit nacktem Oberkörper linkshin, Adler
auf der Rechten, die Linke am Scepter.
Mus. Winterthur.
9. Br. 37. — - AVT-K-TF-IOVA-Ì., - OVH - MAZIMEI
NOC - r. Brustbild des Kaisers mit Lorbeer, Panzer und
Mantel rechtshin.
R. ENT CTP - A L., VP TIAVAEINOV oben, - APTEMIAN |
POV r., MHTPOTIOAEI | TON è. A. Der stehende gepan-
zerte Kaiser von vorn, Kopf rechtshin, die Rechte am
Speer, am linken Arm kleiner Schild. Links und rechts
Je ein stehender bartloser Krieger in kurzem Doppelchiton
von vorn, den Kopf dem Kaiser zugewendet, die eine
Hand am Speer, am anderen Arm kleiner Schild.
M. 8.
— 25 — (75)
Der Name des Strategen Paulinus ist, ohne Patronv-
mikon, aus einer anderen Münze derselben Zeit bekannt,
die Gruppe der Rückseite aus Leake 82 (Severus, 8. drei
Krieger mit Speeren), Rev. num. 1884, 33, 40 Taf. II 18
(Severus, A. drei Krieger mit Speer und Schild) und Inv.
Waddington Nr. 1765 (Marcaurel, &. Ares zwischen
Dioskuren). Die Mittelfigur stellt ohne Zweifel den Kaiser
dar, die Seitenfiguren sind nicht sicher zu benennen.
Als Dioskuren dürfen sie nicht aufgefasst werden, da
diese auf Münzen in der Regel nackt, mit der sie charak-
terisierenden Kopfbedeckung und ohne Schild erschei-
nen°®. Wahrscheinlich sind es Stadtheroen. Ein solcher
erscheint, mit Bou zusammengestellt, oft auf Münzen
von Metropolis?®.
Miletos
4. El. 13. — Löwe linkshin, den Kopf zurückwendend
und die rechte Vordertatze erhebend.
8. Vertieftes unregelmässiges Quadrat.
Gr. 4,68. M. S.
Diese Trite scheint zu der von Head, Kat. Brit. Mus.
Ionia 183, 1 f. Taf. III 4-7 frageweise Milet zugewiesenen
Gruppe ionischer Elektronprägungen zu gehören.
2. S. 21. — Kopf des Apollon mit Lorbeer linkshin.
à. M L., TIMOOEOZ è. A. Stehender Löwe linkshin,
den Kopf nach einem Stern mit acht Strahlen zurück-
wendend.
Gr. 6,50. M. 8.
3. Br. 17. — CE l., BACTOC r. Brustbild des Hadrian
mit Lorbeer und Panzer rechtshin.
! Mionnet IV 337, 822.
3 Einzig das kämpfende Dioskurenpaar der phokäischen Münzen erscheint mit
Schilden bewaffnet.
3 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münsen 84 Taf. III 9.
(76) — 236 —
R. EM unten, OA 1, ZO r. Stehender Löwe rechtshin,
den Kopf nach einem Stern umwendend.
Mus. Winterthur.
Vgl. Imhoof-Blumer, Griech. Münzen mit ® - ZO MIAH-®A
steht ohne Zweifel für Adonos, wie auf anderen milesischen
Münzen Inv. Waddington Nr. 1859, 1862, 1864.
4. Br. 15. — ANTON r., IAM I. Kopf des Pius rechtshin.
À. H L., AIM oben. Stehender Löwe linkshin, den Kopf
zurückwendend.
Mus. Winterthur.
0. Br. 26. — .... TOI. NEINOC TIEIOC r. Brusthild
des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer linkshin, Aigis
an der linken Schulter.
À. ETTI MAPONO L., C MEIAHCI r., ON è. A. Nackter
Apollon linkshin auf einem Felsen sitzend, die rechte
Hand über den zurückgewandten Kopf gelegt, die Linke
mit Bogen auf einen Altar oder Cippus gestützt.
M. 8.
Phokaia
1. Br. 13. — Kopf einer Nymphe mit Ohrring und
Sphendone linkshin.
à. N | H. Greifenkopf mit Hals linkshin.
Gr. 1,85. M. 8.
2. Br. 11. — Ebenso.
HR. Ebenso, mit P | Y.
Gr. 1,03. Berlin (m. $.).
Vgl. Kut. Brit. Mus. Ionia 216, 91 f.
3. Br. 15. — Kopf der Athena mit rundem Helm
linkshin.
u
— 237 — (77)
À. AHMH unter Greifenkopf linkshin.
Gr. 2,26. M. 8.
4. Br. 24. — Kopf des Hermes mit Petasos linkshin..
À . $ oben, ANAZIKP unlen. Vordertheil eines geflügelten
Greifen linkshin zwischen zwei Dioskurenmützen mit
Sternen.
Gr. 5,50. M. S.
Smyrna
S. oben, Seite 66, Eurydikeia.
Teos
1. S. 18. — Sitzender Greif rechtshin, die Flügel an
der Brust mit Punkten, darüber mit zwei Reihen Federn
bezeichnet.
R. Unförmlicher vertiefter Einschlag.
Gr. 5,67, M. 8.
2. S. 43. — Ebenso.
R. Ebenso.
Gr. 2,65. M. 8.
Von den bisher bekannten Halb- und Viertelstateren
von Teos! unterscheiden sich die hier beschriebenen
durch etwas höhcres Altar und dadurch, dass der Greif
ruhig sitzt, ohne eine der Vordertatzen zu heben.
3. S. 10. — Sitzender Greif mit spitzen Flügeln rechts-
hin, die linke Vordertatze erhoben. |
a, API | :T[O]
" AIK | Ofs|
tieften Quadrates.
Gr. 1,00. M. S.
in den vier Feldern eines leicht ver-
‘ Z. B. Imhoof-Blumer, Griech. Münsen 127, 355 u. 356.
(78) — 238 —
4. Br. 19. — Kopf des Apollon mit Lorbeer und Köcher
rechtshin.
A. THI | ON unlen. Lyra mit drei Saiten.
Gr. 4,45. Mus. Winterthur.
5. Br. 12. — Sitzender Greif rechtshin, die linke
Vordertatze erhebend.
À. TH | I oben, MPOMH !., OEYZ r. Weintraube.
Gr. 1,21.M. 8.
6. Br. 13. — Sitzender Gref mit erhobener linker
Vordertatze rechtshin.
À. à A oben, BSEOANPOC im Bogen unten. Wein-
Iraube.
Gr. 1,05. M. 8.
7. Br. 16. — Brustbild des Dionysos mit Epheu von
vorn, die Brust von der Chlamys bedeckt, über der linken
Schulter Thyrsos mit Tanien.
È. THI oben, ON i. A. Pantherweibchen rechtshin, die
linke Vordertatze ùber einen Kantharos schlagend.
Gr. 2,15. M. S. Tafel IV Nr. 22.
Die Rückseite ist gleichen Stempels wie Kleinas.
Münzen 100 22 Taf. III 27.
8. Br. 32. — AVTOK È., ANTONEINOC ». Brustbild des
Pius mit Diadem, Panzer und Aigis rechtshin.
RB. CTP ACKAH /., THAAOV r., THION è. A. Stehender
Dionysos mit nacktem Oberkörper linkshin, in der
Rechten Schale über Panther linkshin, die Linke am
Thyrsos und dahinter Stele.
N. 8.
Das Diadem als Kopfschmuck des Kaisers ist unge-
wöhnlich. Da es Schleifen zeigt, ist es nicht zu ver-
fi
— 239 — (79)
wechseln mit der Demiurgenbinde, welche die Kaiser-
büsten kilikischer Münzen schmückt!.
9. Br. 29. — AVPH OVHPOC r., KAICAP /. Kopf des
Caesars M. Aurel rechtshin.
It. CTP AC /., KAH r., THAAOV r., [TJHINN 7. A. Die
stehenden nackten Dioskuren mit Mützen von vorn, die
Köpfe sich zugewandt, die Arme auswärts am Speer,
die einwärts, mit der Ghlamys umwunden, gesenkt.
Zwischen den Köpfen, wie es scheint, ein Stern, in der
Mitte des Feldes Punkt.
M. 8.
10. Br. 22. — @AVCT|EINA] »., CEBACTH /. Brustbild
der Jungeren Faustina linkshin.
ee , KOVNAOV /., im Felde links in kleinerer
Schrift HAL Jugendlicher Heros im kurzen umgür-
teten Chiton rechtshin, den Kopf zurückwendend, den
linken Fuss auf eine Schiffsprora selzend, die Rechte
gesenkt, in der Linken den Speer schräg haltend.
MS.
Vermuthlich stellt der Heros den Gründer der Stadt,
Alhamas, dar, nach dem Teos die Athamantische
venannt wurde,
Chios
S. 22, — Sitzende Sphinx linkshin, davor Amphora
(und Weintraube darüber).
iù. EOPYNOMOg auf einem der sich kreuzenden
Streifen, die das vertiefte Quadral in vier gestreifte
Vierecke theilen,
Gr, 15,05. Im Handel.
‘Hill, Kat. Beit. Mus, Lykaonia ote. 5. XOVII, Anazarbos $4, Ne 19, 20
(Elngnbal), Tarsos 191 Nr, 168, 170 Tafel XXXY 1 (Commodus), 199 1. Ne, 177, 182,
183, 185, 187, 188, 191 Tat. XXXV S, 194, 197 {Comwalln} 202, Nr, 201 L (Sev,
Aletunder),
? Stenbon (44.
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(80) — 240 —
. Neues Beispiel eines Namens in ionischer Dialektform.
2. S. 18. — Sitzende Sphinx mit Kalathos linkshin ;
davor Weintraube. Pkr.
R. XIOX !., KOPNNOZ 7. neben Amphora. Pkr.
Gr. 3,50. M. 8.
Prokesch-Osten, Inedita 1854 verzeichnet den Namen
KONNNOZ, wahrscheinlich eine Verlesung.
Karia
Alabanda
1. Br. 19. — Kopf des Apollon mit langem Haar
rechtshin.
À. AAABAN r., AEON /. Lyra, darunter Fr.
Gr. 5,88. M. 8.
Ein anderes ähnliches Stück Inv. Waddington Nr. 2096
zeigt B statt fF. Es scheinen dies Zahlzeichen zu sein.
Alinda
1. Br. 20. — Kopf des jugendlichen Herakles mit
Löwenfell rechtshin.
À. AAINAE J. Keule; rechts Thyrsosstab mit Tänien.
Das Ganze von einem Eichenkranz umgeben.
Gr. 3,97. M. 8.
Vgl. Mionnet, Suppl. IV 444, 48.
2. Br. 15. — Kopf des jugendlichen Dionysos mit
Epheu rechtshin. Pkr.
À. AAIN r., AEON |. Sistrum. Pkr.
Gr. 2,25. M. 8.
Ein ähnliches Stück verzeichnete Waddington, Rev.
num. 1851, 234 (= Inv. Nr. 2130), den undeutlichen
Kopf wohl irrthümlich auf Traian deutend.
— 24 — (81)
Antiocheia (Alabanda)
1. S. 17. — Kopf des Apollon mit Lorbeer linkshin.
À. ANTIOXE über fliegendem Pegasos linkshin ;
darunter Pf.
Gr. 4,03. M. 8.
Antiocheia am Mäander
1. Br. 19. — Kopf des Apollon mit Lorbeer linkshin.
A. ANTIO oben, XENN i. A. Stossender Zebustier rechts-
hin; zwischen dessen Hinterbeinen kleiner Dreifuss.
Gr. 3,47. M. S.
2. Br. 14. — Ebenso.
À. ANTIO oben, XENN unten. Vordertheil eines Zebu
rechtshin.
Gr. 1,65. M. 8.
3. Br. 9. — Kopf eines Stieres von vorn.
À. ANTIO r., XEQN I. Aehre.
Gr. 0,82. M. 8.
4. Br. 18. — ANTIOXEQN r., ZEBAZTOZ {. Kopf des
Augustus mit Lorbeer rechtshin.
À. IA | ZONOZ | ZVNAP | XIA auf vier Zeilen in einem
Lorbeerkranz.
M. 8.
Auf Münzen wird des Beamtenkollegiums swvapyia
einzig in Antiocheia, und zwar nur in der Zeit des
Augustus bis Glaudius, erwähnt!.
* Mionnet III 316, 76, 78, Suppl. VI 450, 83; Kat. Brit. Mus, Karia 18, 27, 28;
Inv. Waddington Nr. 2165; Imhoof-Blumer, A/cinas. Münzen 1 110, 14.
REVUR NUM, T. XII. i 16
(82) — 242 —
Aphrodisias
1. Br. 23. — AH /., MOC r. Brustbild des jugendlichen
Demos mit Lorbeer und Gewand rechtshin.
BR. [ADPOAE] !., ICIENN r. Sitzende Tyche mit Thurm-
krone, Chiton und Mantel linkshin, Kopf von vorn, die
Rechte vorgestreckt, die Linke auf den felsigen Sitz
gestützt. Zu ihren Füssen ein schwimmender Flussgott
(Morsynos oder Timeles) linkshin.
München.
Das Bild der Rückseite ist eine der im westlichen
Kleinasien nicht seltenen Nachbildungen der Tvche des
Eutychides.
2. Br. 26. — IEPA EVN r., KAHTOL. Jugendliches
Brustbild des Senates mit Gewand rechtshin.
R. a de A quer im Felde; TKX | HAO !., C ANE|
OHK r. Stehende Aphrodite in Doppelchiton und Mantel
rechtshin, die Rechte am Scepter, auf der Linken ein ihr
zugewendetes Kind (Eros), die Aermchen der Göttin
zustreckend.
Gr. 8,32. M. S.
Aehnlich, mit der Göttin linkshin, Imhoof-Blumer,
Griech. Münzen 140, 416 Taf. IX 24.
3. Br. 31. — IOVAIA AO È., MNA CEBACT r., H unter.
Brustbild der Domna rechtshin.
R. TI K SHNON APXI APXINE B ANEOHK, in der Mitte
des Feldes A@PO | A€ICI | EQN. Zwei sich gegenüber
stehende geflügelte Erolen, jeder mit beiden Händen eine
flammende Fackel schräg vor sich haltend ; im Abschnitt
flammender Altar zwischen zwei Kränzen.
M. 8. Tafel IV Nr. 23.
— 243 — (83)
Das Bild der Rückseite stellt wohl Eros und Anteros
nach ihrem Fackelwettlauf und die ihnen geweihten
Kränze und Altar dar.
Auf ungefähr gleichzeitigen kleinen Kupfermünzen der
Stadt kommen fackeltragende Eroten einzeln vor, und
da könnte man ebenfalls Eros und Anteros unterscheiden,
etwa nach ihrer Richtung rechts- und linkshin. Ein
Beispiel durch Abbildungen wird den Vorschlag am
besten erläutern :
4. Br. 20. — I€PA l., BOVAH r. Brustbild der Bou
mit Schleier rechtshin. ‘
À. APPOA 1., ICIEQN r. Stehender nackter geflügelter
Eros rechtshin, mit beiden Händen eine flammende
Fackel schräg vor sich haltend.
Gr. 3,55. M. 8. Tafel IV Nr. 24.
Kat. Brit. Mus. Karia 32, 40 Taf. VI 1.
9. Br. 20. — Ebenso.
R. APPOAE L., ICIENN r. Stehender Anteros mit erho-
benen kurzen Flügeln und flatterndem Gewand um die
Arme linkshin, mit beiden Händen eine flammende
Fackel vor sich hin haltend.
Berlin (m. 8.). Tafel IV Nr. 25.
Vgl. Kat. Brit. Mus. 31, 37.
Wegen ungewöhnlicher Grösse und Gewicht sei hier
angereiht :
6. Br. 25. — EIEPA !., BOVAH r. Ebenso.
À. ADPOA /., EICIENN r. Eros wie auf Nr. 4, aber mit
erhobenen kurzen Flügeln.
Gr. 7,92. M. 8.
7. Br. 20. — IEPA l., BOVAH r. Brustbild der BovX}
mit Schleier rechtshin.
(84) — 244 —
R. APPOAEICI !., ENN 7. Stehende nackte Aphrodite
mit Stephane rechtshin, der Oberkörper nach vorn
geneigt, mit der gesenkten Rechten die Sandale aın
linken Fusse befestigend, wozu ihr ein kleiner linkshin
stehender Eros behilflich ist; die Linke mit Spiegel stützt
die Götlin auf eine Stele.
Gr. 4,50. M. S. Tafel IV Nr. 26.
8. Br. 23. — Ebenso.
R. Ebenso, mit APPOAE | ICIENN.
Gr. 5,45. M. 8.
Haym, Thes. Brit. II 111, 2 Taf. XI 7;
Pellerin, Rec. II Tafel LXVI 22;
Paris. Mionnet III 322, 109;
Berlin. Friedländer, Arch. Zeit. 1869, 97, Taf. XXIII 5;
London. Kat. Brit. Mus. Karia 31, 36 Taf. V 14;
Inv. Waddington Nr. 2187.
Die bisherigen Beschreibungen des Aphroditetypus
sind entweder ungenau oder unvollständig. Das Attribut
der linken Hand stellt ohne Zweifel einen Spiegel, nicht
Kranz dar. Aehnliche statuarische Darstellungen sind
nicht selten s. S. Reinach, Réperloire de la stat. gr. et
rom. 1327, 5; 331, 1; 11 347 fl.
Apollonia Salbake
1. Br. 17. — ATIOAAQNI r., ATON/so) I. Brustbild des
Helios mit Strahlenkrone und Gewand rechtshin. Pkr.
À. TTATTIAC KAA 7., AINNOY |. Stehender Asklepios von
vorn, Kopf linkshin, die Rechte am Schlangenstab. Pkr.
Kal. Mauromichalis 1903 Nr. 449 Taf. XIV 16, mit den
irrthümlichen Lesungen AT@N auf der Vorderseite und
KAA | VAIANOV auf der Rückseite und falsch der pisi-
dischen Stadt Apollonia zugetheilt. Vgl. Imhoof-Blumer,
Kleinas. Münzen 120, 6.
— 25 — (85)
2. Br. 25. — AV KAI M AVP L., KOMMOAOC r. Brust-
bild des jugendlichen Commodus mit Lorbeer und
‘ Mantel rechtshin.
BR. ATTOAAN L., NIATON r. Stehender Genius in Chlamys,
die bis unter die Kniee reicht, linkshin, die Rechte am
Steuerruder, im linken Arm Füllhorn.
Mus. Winterthur.
Diesen Geniustypus machte ich bereits auf einer Münze
mit Gordian, Z. f. N. XIII 132, 11 Taf. IV 5 bekannt.
3. Br. 23. — ANTONINOC l., AVTOVCTOC r. Kopf des
jugendlichen Caracalla mit Lorbeer rechtshin.
À. ATIOAANNI !., ATON r. Stehender Genius mit
nacktem Oberkörper linkshin, die Rechte am Steuer-
ruder, im linken Arm Füllhorn.
M. S.
Wahrscheinlich identisch mit Mionnet Suppl. VI 473,
187 und Kat. Brit. Mus. Karia 58, 54 mit angeblicher
Tyche.
Von der grossen Bronzemünze mit den Bildern der
Mamaea und des sitzenden Zeus, der ein Kind auf dem
Arme hält!, gelangte kürzlich ein zweites Exemplar in
meine Sammlung. Die Vorderseiten der beiden Stücke
sind gleichen, die Rückseiten verschiedenen Stempels,
aber mit derselben deutlichen Aufschrift ToVIH im
Abschnitte. Sestini’s Behauptung, die des Florentiner-
exemplares sei gefälscht, geschah also nicht aus Ueber-
zeugung, sondern bloss deswegen, weil er sich ToVIH,
das er überdies willkürlich in TOV In änderte, nicht zu
deuten vermochte. Auch heute gibt es dafür noch keine
sichere Erklärung. Sollte das zweite, tief gesetzte
Zeichen o, dessen Form mit denen des Omikron in der
Umschrift der Münze nicht übereinstimmt, einen Punkt
1 Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 122, 11 Taf. IV 25.
(86) — 246 —
darstellen, so wäre T.VIH zu lesen. Hieraus etwa auf
Tiyn dx zu schliessen, weil in dem Münzbilde vielleicht,
wie ich a. a. O. 122 andeutete, Zeus mit seiner Tochter
Tyche zu erkennen sei, geht indes nicht an, weil der
Name der Göttin nicht durch die blosse Initiale ausge-
drückt stehen kann, ü aber, obwohl weibliche Bildung
von dés, kein griechisches Wort ist. Man wird also doch
od ‘I, als Lesung annehmen müssen, womit ohne
Zweifel das Patronymikon des Strategen Agatheinos,
"Tnxarys, ’lfrns O. a., gemeint ist.
4. Br. 38. — AV KAI TIO Al L., FAAAIHNO r. Brustbild
des Kaisers mit Strahlenkrone, Panzer und Mantel
rechtshin ; hinten B.
À. CTPA MENANAPOV TIHA, im Abschnitt ATOAAW |
NIATW | N. In einer Biga, deren Pferde auseinander
springen, der stehende Kaiser mit Strahlenkrone von
vorn, Kopf linkshin, die Rechte erhoben, auf der Linken
die ihn bekränzende, auf dem Globus stehende Nike.
M.S.
5. Br. 38. — Gleichen Stempels.
À. CTPA MENANAPOV TIHAA, über der Abschnitts-
linie V | NO (?), darunter en Der Kaiser ebenso,
aber in Quadriga.
Löbbecke.
Eine andere Varietät von unglaublich verwildertem
Typus ist Revue num. 1892, 87, 60 Taf. HI 9 publiciert.
Attuda
1. Br. 11. — Kopf des Apollon mit langem Haar und
Lorbeer rechtshin.
À. ATTOYA !., AEON r. Köcher, links daneben Bogen.
Gr. 0,92. M. $.
— 247 — (87)
2. Br. 26. — B8EON CVN r., KAHTON I. Jugendliches
Brustbild des Senates mit Gewand rechtshin.
À. ETTI CTEM OVATTI r., [A]C KAAVAIANHC L., im Felde
r. ATTOV, L. AEON. Stehende Aphrodite (?) mit Stephane,
Chiton und Mantel linkshin, die Rechte mit A pfel vorge-
streckt, die gesenkte Linke am Gewand.
M. 8. |
3. Br. 25. — IEPA !., CVNKAHTOC 7. Kopf ebenso, mit
Binde und Gewand rechtshin.
À. OV - K - KAAVA J., IANH ANEOH r., im Felde I.
ATTOV, r. AENN. Derselbe Typus.
N. 8.
Vgl. Inv. Waddington Nr. 2261, wo Apollon dargestellt sein soll.
‚Aus Mionnet Suppl. VII 522, 206 geht hervor, dass die
Münzen Nr. 2 u. 3 zur Zeit Geta’s geprägt wurden. Den
Initialen OVArix) stellte Mionnet, den Namen Julia
voraussetzend, willkürlich | voran.
Mit dem Amte eines stepavapdcos, das. Ulpia Carminia —
Claudiana übernommen hatte, pflegten beträchtliche
Ausgaben verbunden zu sein ; zu diesen zählten auch
ihre Widmungsmünzen.
In gewissen Familien waren Öflentliche Würden, vor-
nehmlich priesterliche, erblich und gingen auch auf
Frauen über'. So war Claudiana Enkelin oder Urenkelin
des zur Zeit der Kaiser Pius, Marcus und Lucius in
Inschriften und Münzen erwähnten M. Ulpius Carminius
Claudianus, der verschiedene weltliche und sacrale
Functionen, darunter die eines lebenslänglichen Stepha-
nephoros ausübte und ansehnliche Prägungen auf seine
Kosten tibernahin?.
Frauen als Priesterinen finden sich auf Münzen oft
genannt, in Byzantion, Pergamon, Smyrna, Attuda,
1 W. Liebenam, Städteverwaltung im rom. Reiche 283 1., 349.
3 Clerc, Bull. de corr. hell. XI 348 f.; Prosopogr. imp. rom. 1 304 f. Nr. 360/5 ;
Reo. num. 1884, 29, 27; Inv. Waildinyton Nr. 2268, 7048, 7049 Taf. XX 2.
(88) — 248 —
Akmonia, Eukarpeia, Eumeneia, Prymnessos, Siblia, etc.,
als zpöüraw; in Pergamon’.
Euromos
1. Br. 20. — CEBAC r. [TOC] !. Kopf des Hadrian mit
Lorbeer rechtshin.
À. EYP r., N i. A., MENN !. Stehender Hirsch rechts-
hin.
Mus. Winterthur.
Journal intern. de num. VII (1904) 381, 220 Taf. XVI 14
wird Euromos eine Münze mit € | Y Keule, Rs. Kranz,
zugetheilt, die von Erythrai ist. Durch Beschädigung ist
auf diesem Stücke der Buchstabe P ausgefallen.
Halikarnassos
4. Br. 13. — AAI oben. Stehender Löwe linkshin.
À. Stern mit acht Strahlen.
Gr. 2.25. M. 8. Tafel IV Nr. 27.
Dieses Stück scheint aus der Zeit der letzten karischen
Satrapen zu stammen. Während diese in Halikarnassos
Gold und Silber prägten, besass die Stadt wahrscheinlich
nur das Münzrecht für Kupfer. Der Stern war einer der
Münztypen des Idrieus ?. :
Vielleicht gehört hieher, in Anbetracht ihres Stiles und
der attischen Währung, aber in die Zeit Alexander’s
oder eine spätere, folgende anepigraphe Hemidrachme.
2. S. 1%. — Kopf des Helios mit Strahlendiadem
rechtshin.
A. Stehender Lowe rechtshin; darüber Stern mit sechs
Strahlen.
Gr. 1,97. Sir Herm. Weber. Tafel IV Nr. 28.
» 1,90. M. S.
1 Imhoof-Blumer, Monn. grecques 257, 142.
? Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 164.
— 49 — (89)
Der Löwe ist nicht der milesische, der stets mit
zurückgewendetem Kopfe dargestellt wurde. |
3. S. 14. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
À. AAIKAP r., NAZZENN I. Lyra; darüber, zwischen
den Armen, Al oder Al.
Gr. 2,16. M. 8.
4. Br. 20. — Kopf des Poseidon mit Binde rechtshin.
À. [AJAIKAP L., ANTITTA r. Stehende Göttin mit Schleier
von vorn, in der Rechten Schale (?), im linken Arm
undeutliches Attribut. Pkr.
Gr. 7,95. M. S.
Aehnliche Münzen sind mit dem Namen ATIOAAO,
APICTO, AIOAQ, EEHKE (Tafel IV Nr. 29), IEPO, MENEK,
MOCXI, NEON! bezeichnet. Sestini, Lett. num cont. IV
79, und VIII 62 Taf. II 4, beschreibt das Bild der Rück-
seite einmal als Demeter mit Aehren und Fackel, das
andere Mal als Göttin mit Schale und Kind auf dem
linken Arm, und als Beischrift des Kopfes gibt er vor,
TIOCIAION zu lesen. Mionnet Suppl. VI 495, 297 hielt
das stehende Bild für Men mit Schale und Granatapfel,
und das zweite € in MENE für eine Mondsichel.
Der barbarische Stil der Münzen lässt die Attribute
der Göttin nicht sicher erkennen. Die Schale in der
Rechten ist wahrscheinlich. Statt des Füllhornes in der
Linken glaubt man indes, auf dem vorliegenden und
anderen Exemplaren, den aufwärts gebogenen Unterarm
mit einem kugelförmigen Gegenstand in der Hand zu
sehen. Vielleicht sind aber die vermeintlichen Attribute
bloss roh geformte leere Hände, und in diesem Falle
hätte die Figur Aehnlichkeit mit Cultbildern, wie z. B. dem
von Kidramos, Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen S. 139,
1 Leake, Suppl. 57; Kat. Brit. Mus. Karia 109 Nr. 75-79 ; Imhoof-Blumer, Kleinas.
Münzen 130, Nr. 14 u. 15.
(90) — 950 —
4 ff. Taf. V 14. Leider findet man auf den halikarnassischen
Mùnzen der Kaiserzeit keine Wiederholungen des Typus.
Herakleia Salbake
1. Br. 27. — KAICAP !., CEBACTH oben. Die sich
zugekehrten Brustbilder Hadrian's mit Lorbeer, Panzer
und Mantel rechtshin und der Sabina linkshin.
R. HPA r., KAE è. A., ATON !, Bild der Artemis
Ephesia von vorn in der Mitte einer Tempelfront mit vier
Säulen, drei Stufen und Schild im Giebel.
M. S.
Hydisos
1. Br. 18. — Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin.
R. APAK[ON] r., YAIZE[ON] J. Stehende Athena rechts-
hin, in der erhobenen Rechten den Speer zückend, am
linken Arme Schild.
Gr. 5,80. M. S. Tafel IV Nr. 30.
Vgl. Wroth, Num. Chron. 1898, 114, 28.
2. Br. 18. — Kopf des Zeus Areios mit Helm rechts-
hin. Pkr.
À. YA | | oben, SEAN unten. Fliegender Pegasos rechts-
hin, darunter Heroldstab.
Gr. 3,06. M. 8.
Variante von Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen I 134, 1
Taf. V 7.
3. Br. 26. — AOMETIANOC KAICAP CEBAC | TOC. Kopf
des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. YAICEWN r. Stehender Zeus Areios in kurzem
Kleid, Mantel und Helm rechtshin, in der erhobenen
Rechten den Speer zückend, am linken Arme runder
Schild, rechts zu Füssen stehender Adler rechtshin,
Kopf zurückwendend.
M.S. Tafel IV Nr. 31.
— 251 — (91)
Den nämlichen Zeustvpus, mit der Beischrift ZEYC
APEIOC zeigt eine bisher Jasos zugetheilte Münze mit
Hadrian, auf der aber YAICEWN zu lesen ist! Das
bärtige behelmte Brustbild auf andern Münzen dieser
Stadt? ist ebenfalls auf Zeus Areios zu beziehen.
4. Br. 25. — AV KAI TPAIANOC AAP[IANOC CEBACTOC?]
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
R. YAIC | ENN quer im Felde. Stehende Göttin in Chiton
und Ueberwurf rechtshin, die Rechte erhoben, die Linke
vorgestreckt. In einem Gegenstempel Tempelfront mit
vier Säulen.
M. 8. Tafel IV Nr. 33.
Die Haltung der Göttin ist die der jagenden Artemis.
Iasos
1. S. 21. — Kopf des Apollon mit Lorbeer rechtshin.
à. M oben, AIODANTO[X] unten. Hermias neben Delphin
rechtshin schwimmend.
Gr. 5,25. Sir H. Weber.
2. Br. 18. — Wie Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen
137, 6 mit Artemis und Apolton ; die Figur der Artemis
ist von einem Lorbeerkranze umgeben, auf der Rück-
seite ist Tox ? in Nox! | TT zu ergänzen.
. Sir H. Weber.
Der Name Tlosirrrg ist aus der kyzikenischen Epigraphik
bekannt. Athen. Mitth. VI 1881 S. 45, Beil. Nr. 2,
Vorders. a. 26.
1 Sestini, Descr. 374; Lett. num. cont. IX Taf. TEL 11 mit der Lesung IACCEWN,
Mionnet III 353, 291 mit angeblich IACEGON: Fr. Streber, Num. non. gr. 1833,
232 ff. Taf. IV 5 mit [AICEGON; Overbeck, Zeus, 209 Taf. III 11. Hier Tafel IV
Nr. 32.
? Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 134, 1 u. 2.
(92) — 252 ni
Idyma
4. S. 9. — Kopf des gehörnten jugendlichen Pan von
vorn.
R.ITA|Y|[M]|]I[O]N]. Feigenblatt.
Gr. 0,91. M. S.
Keramos
1. Br. 29. — NEPON !., ZEBAZTOZ r. Kopf des Kaisers
mit Lorbeer rechtshin. |
À. APIAZ EYANAPOZ !., KEPA[MIHTO]N r. Kopf des
Zeus mit steifen Locken und Lorbeer rechtshin.
M. 8.
Inv. Waddington Nr. 2296, ohne Angabe von &ptac.
Euandros scheint, wie Hermophantos und Themis-
tokles, ein in Keramos häufig vorkommender Name
gewesen zu sein. In einer Inschrift augusteischer Zeit
findet man einen Edavdgos Osuoroxdtous!. Die Aufschrift
einer Münze mit Hadrian ...TITON APIAC EVAIMOC....?
ist vermuthlich in [KEPAM]IHTON APIAC EVANAPOC...
zu berichtigen. Ein späterer Euandros erscheint auf der
Löbbeck’schen Münze Nr. 5.
2. Br. 25. — AVTOK KAIC L., AN[TONINON ?| r., CEB -
EVCEB unten. Brustbild des Pius mit Lorbeer und
Gewand rechtshin.
À. AIAI | BEMIC | TOKAHC | MPOTOAE | API: KE |
PAMI in sechs Zeilen in einem Lorbeerkranze.
Im Handel.
3. Br. 25. — Ebenso, mit API KEPA | [MI].
Sir Herm. Weber.
! Hicks, Journ. of hell. st. XI (1890) 120 Nr. 4.
? Mus. Sanclementi II 197 Taf. XIX 130.
— 23 — (93)
4. Br. 33 mit Caracalla Z. f. N. VII 1880, 26. Die Auf-
schrift ist wie folgt zu berichtigen : KAAAICTPATOC
ATIOAAQNIA : API, HATHIMAS3Y.
5. Br. 35. — AY - KAI : M - AVP - L., ANTONEINOC - r.
Brustbild des jugendlichen Caracalla mit Lorbeer, Panzer
und Mantel rechtshin.
R. M - AV + EVANAPOC : Î., B - O APXIAT - APL: r.,
KEPAMIH | TON im Abschnitt. In der Mitte einer Tempel-
front mit vier Säulen stehender karischer Zeus in kurzem
Chiton zwischen zwei stehenden Löwen rechtshin.
Löbbecke. Tafel V Nr. 8.
O ist der Artikel zu &pyarpés. Andere Fälle der seltenen
Anwendung des Artikels in Münzaufschriften werden
unten, s. Eumeneia, verzeichnet.
Ein späterer Stadtarzt von Keramos, Polites, war zur
Zeit des Traian Decius zugleich mo@rtos Apyav tò 6 *. Sonst
kommt auf Münzen der Titel &pyarpée bis jetzt bloss noch
in ebenfalls karischen Städten, Harpasa und Herakleia
vor?.
Seltsam erscheint auf den Münzen von Keramos die
constante Anwendung des Participiums aoristi &pta5*
während der Zeit von Nero bis Caracalla‘. Hienach
wären also während anderthalb Jahrhunderten aus-
schliesslich Ex-Archonten Münzbeamte gewesen oder
hätten es sein dürfen. Vielleicht lag in Karien dem
Worte eine andere Auffassung bei.
Bis auf eine Ausnahme stehen die keramietischen
Beamtennamen im Nominativ.
' Hicks a. a. O. 127 Nr. 11.
? [mhoof- Blumer, Kleinas. Münzen 1 132 f.
3 Auf anderen als keramietischen Münzen ist der Gebrauch dieses Particips nicht
bekannt. In attischen Inschriften kommt es vor C. I. Gr. 380, 402, 423. Die Lesung
TOWTOV &pEas, Kat. Brit. Mus. Karia 38, 7 scheint eine irrthdmliche zu sein,
statt TTIPQTONE (0YTOS) s. oben Nr. 2 u. 3.
4Z./. N. WAL f.; Babelon, Inc. Waddington Nr. 2298/9, wo irrthümlich APX
statt API angegeben ist; Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen | 139, 4.
> Kat, Brit. Mus. Karia 78, 8 Taf. XII 13.
(94) : — 294 —
Kidramos
4. Br. 17. — KIAPA È., MHNON 7. Brustbild des Helios
mit Strahlenkranz und Gewand rechtshin.
À. TTAM-I-IAOC r., CEAEVKOV I. Stehender nackter
Hermes mit Petasos, Börse und Heroldstab linkshin.
Gr. 3,47. M. 8.
Aus der Zeit Vespasian’s.
Dieudonné, Rev. num. 1902, 75, 64 Taf. IV 3 beschreibt
eine kidramenische Münze mit dem Bildnisse des Pius,
die auf der Rückseite die ganz unwahrscheinliche Auf-
schrift ETOVC C ACVAOV tragen soll. Statt dieser ist, wie
aus der Abbildung ersichtlich, [TOAEMNNOC] B TOV
CEAEVKOV zu lesen'. Dieser Polemon, dessen Vater und
Grossvater Seleukos hiessen, ist vielleicht der nämliche,
der bereits zur Zeit Iladrian’s prägte, vergl. Imhoof-
Blumer, Aleinas. Münzen 1 141. |
2. Br. 31. — AVK M A |., ANTANEI r., NOC CE unter.
Brustbild des Elagabalus mit Lorbeer, Panzer und
Mantel rechtshin.
R. KIASA | M !., HI NON r. Stehende Göttin (Aphro-
dite?) in Chiton und Peplos von vorn, Kopf rechtshin,
den rechten Arm linkshin streckend, die Linke mit
Apfel (?) vor das Gesicht haltend. Links im Felde
springender oder schwebender Eros rechtshin, in der
gesenkten Rechten eine Fackel haltend.
M. S. Tafel V Nr. 9.
Nach diesem Exemplare ist das aus identischen
Stempeln hervorgegangene, aber durch Oxydation ver-
dorbene Kat. Brit. Mus. Karia 82, 7 Taf. XITI zu berich-
tigen.
! Diese Berichtigung wurde inzwischen .von Dieudonné, Rev. num. 1905, 450,
anerkannt.
— 259 — (95)
Knidos
1. S. 14. — Kopf der Artemis mit Stephane, Köcher
und Gewand am Halse.
À. KNIAINN 7., ATIOAANN | IAAZ 1. Dreifuss.
Gr. 2,20. Mus. Winterthur.
2. S. 12. — Ebenso.
À. Ebenso, mit AIOKAHE |.
Gr. 2,05. Mus. Winterthur.
Vgl. Inv. Waddigton Nr. 2321 mit ..AOKAHZ.
3. S. 13. — Ebenso.
à. Ebenso, mit ETITONOZ |.
Gr. 2,45. M. 8.
4. S. 14. — Ebenso.
A. Ebenso, mit ELAKEX(r7¢) 1.
Gr. 2,45. Sir H. Weber.
Vgl. Inv. Waddington Nr. 2320 mit ...AKEZ, Gr. 1,93.
9. Br. 34. — AV K- 1., M- AVP > ANTNNEIN oben und
rechis, [POVABIA TIAAVTIAAA?] unten. Die sich zuge-
wendeten Brustbilder des jugendlichen Caracalla mit
Lorbeer und Panzer rechtshin und der Plautilla linkshin.
À. KNI Z., AION r. Stehende Göttin mit Thurmkrone
linkshin, in der Rechten Schale über flammendem Altar,
im linken Arm Füllhorn haltend.
M. 8.
Vgl. Mionnet III 343, 241.
Orthosia
1. Br. 13. — Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin. Pkr.
A. OPE oben, NIZI] r., [EJON !. Doppelbeil zwischen
A|H.
Gr. 1,83. M. 8.
(96) — 956 —
2. Br. 29. — AOVKIOC AVPH L., KOMOAOC r. Brust-
bild des bärtigen Kaisers mit Lorbeer und Mantel
rechtshin.
À. OPEN !., CIENN r. Stehende Tyche mit Kalathos,
Steuerruder und Füllhorn linkshin.
M. 8.
Sebastopolis
1. Br. 17. — CEBACTOTT r., OAITON unten und rechts.
Brustbild des Zeus mit Lorbeer und Gewand rechtshin.
Pkr.
À. NE | TTATTIAC 7., ATIOAAQ | NIOV I. Keule. Pkr.
Im Handel.
Aehnlich, mit Thyrsos statt Keule, Kat. Brit. Mus.
Karia 146, 1 Taf. XXIII 8; Inv. Waddington Nr. 2542.
2. Br. 24. — AOMITIANO r., C KAICAP J. Kopf des
Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. CEBACTOTTO r., AEITON |. Sitzender Zeus linkshin,
Schale (?) in der Rechten, die Linke am Scepter.
Mus. Winterthur.
Stralonikeia
1.8.12. Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin.
R. APICTAN | AP oben, C|T im Felde. Adler, die
Flügel schlagend, auf einer flammenden Fackel rechtshin
stehend. Vertieftes Quadrat.
Gr. 0,90. Mus. Winterthur.
2. S. 13. — Ebenso.
À. AIONYCIOC oben, im Felde C | T und rechts Wein-
fraube.
Gr. 1,18. M. 8.
Der Name Apistavdoos fehlt in dem Verzeichnisse Imhoof-
Blumer, Kleinas. Münzen 153 f.; ebenso der der folgen-
den Münze Kappeiz.
— 957 — (97)
3. S. 16. — Mit Kopf der Hekate und Nike wie Imhoof-
Blumer, Kleinas. Münzen 153, 5 ff. Hinter dem Kopfe
AEUN.
À. KAPPEIC oben, i. F. È di
Gr. 1.53. Mus. Winterthur.
4. S. 15. — Ebenso, ohne Namen.
À. Ebenso, mit APTEMIA oben, WPOC r., C| Ti. F.
Gr. 2,16. M. 8.
5. S. 16. — Ebenso, mit MENE /., AAoL r.
R. ti Nike mit Kranz und Palınzweig rechtshin.
Vertieftes Quadrat.
Im Handel.
6. Br. 13. — Kopf des bärtigen Herakles mit Binde
rechtshin. Pkr.
À. CTPATO L., NIKEWN r. Keule, vom l,öwenfell über-
hangen.
Gr. 1,73.M. 8.
7. Br. 35. — AVT KAI TI AIA ANTONINOC [OYHPOC? |
KAICAP. Die sich zugekehrten Brustbilder des Pius mit
Lorbeer und Gewand rechtshin und des Caesars Marcus
mit Gewand linkshin.
À. ETTI ABHNOKAEOYCTPATONEIKENN. Birtiger Reiter
in Chiton und Mantel rechtshin im Schritt, in der Linken
ein Scepter schulternd, vor ihm flammender Altar.
Gr. 29,80. M.S.
8. Br. 34. — AV.K.A. CETT. CE Ì., BHPOC TIEPTINAI.
Kopf des Kaisers mit Lorbeer rechtshin.
À. ETTI KA APICTEOV !., CTPATONEIKEWN 7. Thronen-
REVUE NUM. T. XIII. 17,
(98) | — 958 —
der Zeus mit nacktem Oberkörper linkshin, auf der
Rechten Nike linkshin, die Linke am Scepter.
M. S.
9. Br. 29. — IoYAIA Ao !., MNA AVFoY r. Brustbild der
Julia Domna rechtshin. |
À. TIPV ZOCIMOV Î., CTPATONEIKENN 7. Stehende
Hekate in Chiton und Mantel von vorn, Kopf mit Mond-
sichel linkshin, in der Rechten Schale über flammendem
Altar, im linken Arm flammende Fackel.
M. 8.
Tabai
4. Br. 15. — Kopf eines Heros rechtshin, Helm mit
Busch und herabgeklappten Backenstücken, Gewand am
Hals und Speer an der linken Schulter.
À. TABHNON oben, IM unten. Aehre im Abschnitt.
Stossender Zebu rechtshin; zwischen den Hinterbeinen
Kugel.
Gr. 3,30. M. 8.
Vgl. Kat. Brit. Mus. Karia 161, 14 Taf. XXV 4 mit
®(?)IM im Abschnitt; Imhoof-Blumer, Kleinas.
Münzen 158, 7 a mit A(?)M, in IM zu berichtigen.
2. Br. 17. — Kopf des Zeus mit Lorbeer rechtshin.
A. MAPEY[C] 7., ZHNON J., AP oben, IEPNIN] | KAA in
der Mitte, TABHNON unten. Die bekränzten Dioskuren-
mittzen, je von einem Stern überragt.
Gr. 4,40. M. 8.
Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 160, 14 ist eine Münze
mit Dionysostypen und MAPEV.. .NEMEKO beschrieben.
Trapezopolis
1. Br. 26. — AH | MOC !., TPATTEZOTTO ?. Jugendlicher
Kopf der Demos mit Lorbeer rechtshin.
— 259 — (99)
À. ETTI APX - AI /., ATIOAAN r. Stehende Kybele von
vorn, Kopf linkshin, beide Hände auf die zu beiden
Seiten sitzenden Löwen gesenkt.
Sir H. Weber,
Tymnessos
1. Br. 10. — Kopf des Zeus mit Lorbeer (?) rechtshin.
Pkr.
Iî. TVMNIH] !., CEON r. Portraitkopf linkshin, bartlos,
mit diekem Hals, dem Kaiser Vespasian etwas ähnlich.
Gr. 0,90. M. 8. Tafel V Nr. 10,
Touviocés, auch Tuuvasös, wird einzig von Stephanos
yz. als karische Stadt erwähnt!. Seine Quelle, Alexan-
dros Polvhistor's Avzızzz, lässt die Vermuthung zu, dass
der Ort im karisch-Iykischen Grenzgebiete lag.
Kos
1. Br. 25. — KL, Q oben, INN r. Kopf des bärtigen
Herakles rechtshin, Keule über der linken Schulter. Pkr,
R. ITTTTO /., KPATHC ». Sitzender Hippokrates, bärtig
und mit Gewand rechtshin, die Rechte etwas erhebend.
Pkr.
Gr, 6,70, M.S.
2. Br. 18. — AVT KAICAP L., ANTWNEINOC r. Kopf des
Pius mil Lorbeer rechtshin.
&. KWIQN r. Stehende /Hygieia linkshin, Zweig in der
gesenkten Linken, in der Rechten die Schale einer
Schlange hinhaltend, die sich an einem Altar empor-
richtet, den Kopf der Göttin zuwendend.
M.S. 7
' Steph, Byz. s. v. und à, 'Ayosnaög.
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(100) — 260 —
Karische Satrapen
1. S. 24. — Stehender Zeus Labrandeus in langem
Gewande rechtshin, das Doppelbeil in der Rechten schul-
ternd, die Linke am Scepter. Vertieftes, unvollkommen
ausgeprägtes Quadrat.
R. EKATOM oben. Ein sich zum Sprunge stellender
Löwe rechtshin.
Gr. 15,17. Berlin. Waddington, Rev. num. 1856, 60 Taf. III 3. Kon.
Miinzkabinet 1877, Nr. 227 '. — Hier Tafel V Nr. 10.
» 15,15. Paris, Inv. Waddington Nr. 2693 Taf. V 10.
» 14,32 (gering erhalten). Kat. Brit. Mus. Karia 180, 1
Taf. XXVIII 1.
Der Prägeort dieser Tetradrachmen war Mylasa, der
Sitz der karischen Dvnasten bis ihn des Hekatomnos’
Sohn, Maussollos, etwa 367 v. Chr.? nach Halikarnassos
verlegte. Der Zeustvpus stellt den Zeus Stratios dar,
dessen berühmtes Heiligthum, wo die Landesfürsten
jährliche feierliche Opfer vollzogen *, in dem zum myla-
sischen Gebiete gehörenden Orte Labranda lag. Mit
diesem Bilde fuhren die Nachfolger des Hekatomnos
fort zu prägen, auch als sie nach Halikarnassos über-
gesiedelt waren. Dem anderen Münzbilde, dem zum
Sprunge bereiten Löwen, ist bis anhin besondere Beach-
tung nicht geschenkt worden, obwohl er dazu eigentlich
herausforderte. Denn dieser mvlasische Löwe, der
entweder als Wahrzeichen der Stadt oder als Emblem
des Fürsten, oder auch als Symbol des karischen Zeus ‘
aufgefasst werden kann, unterscheidet sich wesentlich
von dem milesischen, der in ruhender Stellung den
Kopf nach einem Stern zurückwendet. Dies ist des-
' Aus Brandis, Münswesen in Vorderasien 338, Anm. 5, geht hervor, dass ein
Theil des Randes dieses Exemplares beschädigt ist. Vielleicht fehlt deshalb jede
Spur des vertieften Viereckes.
IW. Judeich, Kleinasiatische Studien (1892) 236.
dA. n.0. 245.
4 S. oben Keramos, S. 93 Nr. 5.
— 2601 — (101)
halb hervorzuheben, weil etwas später mit EKA und
MA bezeichnete Münzen, die auf der einen Seite einen
Löwenkopf, auf der anderen einen mehr oder weniger
verzierten Stern als Typen führen, zu der Annahme
verleiteten, diese Münzen seien entweder Prägungen, die
Hekatomnos und Maussollos in Milet vorgenommen !,
oder mylasische Nachahmungen milesischer Münzen ?.
Gegen die erste Ansicht spricht die gänzliche Unwahr-
scheinlichkeit, dass die beiden Satrapen jemals Herren
Milet’s gewesen, gegen die andere der besondere Löwen-
typus des oben beschriebenen karischen Tetradrachmons.
Der Stern in seinen verschiedenen Gestaltungen aber
war nicht nur ein milesisches, sondern ein auch sonst
verbreitetes Münzbild ®, das später noch die Brüder und
Nachfolger des Maussollos, Idrieus et Pixodaros, zu
Halikarnassos auf ihre Münzen setzten, und zwar nicht
in Verbindung mit einem Lòwentypus* Wenn ferner
Waddington, der sich mit Recht gegen die Annahme
sträubte, die karischen Satrapen hätten in Milet geprägt,
vorschlug, die Münzen mit EKA und MA dieser Stadt zu
belassen und die Initialen als die milesischer Magistrats-
namen, z. B. für Hekataios und Mandrokles, zu erklären‘,
so ist dagegen einzuwenden dass, da die Prägung der
Drachmen mit EKA, die den Uebergang vom vertieften
Quadrat zur flachen Rückseite zeigen (s. Nr. 2-4), eine
Periode von mehreren Jahren bedingt, ein Wechsel
dieses angeblichen Reamtennamens hätte stattfinden
müssen, was nicht der Fall ist.
Der einzige Umstand, der auf das Vorbild des mile-
sischen Löwen schliessen lassen dürfte ist der, dass
1 Brandis a. a. O. 460 f.; Kat. Brit. Mus. Ionia 185 f., Nr. 14-43; Inv. Waddington
Nr. 1785-1796.
2 Six, Num. Chron. 1890, 229 f., Nr. 15-23.
3 Vgl. Percy Gardner, Floral patterns on archaic greek coins, Num Chron.
pr sh Mus. Karia 183, 7 u. 185, 15 Taf. XXVIII 8 u. 15; Inc. Waddington
Nr. 2701; Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen 1 161, 1. Mit den Typen Löwe und Stern
gab es indes städtische Pragungen von Halikarnassos s. oben S. 88, 1 u. 2.
5 Reo. num. 1856, 62.
(102) — 262 —
unter dem Löwenkopfe der Drachmen und Diobolen des
Hekatomnos und des Staters des Maussollos ein Vorder-
bein des Thieres in entgegengesetzter Richtung des
Kopfes erscheint. Daraus hat man gefolgert dass es sich um
den Vordertheil des den Kopf zurückwendenden Löwen
handele. Alle diese Münzen zeigen indes blos den Kopf
des Löwen ohne Hals oder Körperansatz und von diesem
complet abgesondert das Bein'. Sollte trotzdem daran
festgehalten werden, dass des verkehrt gestellten Beines
wegen ein zurückblickender Löwe gemeint sei, so wäre
diese Annahme allein nicht im Stande, die Frage nach
dem Prägeort zu Gunsten Milct’s zu entscheiden.
Als in Mylasa geprägt lassen sich nun folgende Münzen
zu einer Gruppe vcreinigen :
2. S. 14. — EKA links über einem Löwenkopfe linkshin,
darunter ein Vorderbein des LOwen rechtshin.
à. Verzierter Stern in vertieftem Quadrat.
Gr. 4,23. Berlin. Tafel V Nr. 11.
» 4,25. Kat. Brit. Mus. Ionia 187, 36 Taf. XXI 5.
» 4,23. Waddington, Rev. num. 1856, 60, 2 Taf. I 6.
Andere Exemplare Six, Num. Chron. 1890, 229, 15.
3. S. 16. — Ebenso, der Stern in vertieftem Kreis.
Gr. 4,26-4,11. Paris. Babelon, Achéménides 59, 391/5 Taf. X 1 u. 2.
» 4,25-3,98. Brit. Mus. a. a. O. 187, 37-41.
Andere Exemplare Six a. a. O. Nr. 17 u. 18.
4. S. 16. — Ebenso, ohne Vertiefung der Rückseite.
Gr. 4,20. Waddington a. a. O. 3 Taf. I 7.
5. S. 9. — Vorderseite ebenso, mit E.
A. Verzierter Stern in vertieftem Quadrat.
Gr. 0,97. Berlin (m. S.) Six a. a. O. 229, 16. Hier Taf. V Nr. 12.
1 Kat. Brit. Mus. lonia 185 f. Nr. 14-36 Taf. XXI 4-6.
— #3 — (108)
6. S. 9. — Ebenso, ohne E,
Gr. 1,25-0,97. Brit. Mus. Kat. Toni 185, 14, 33 Taf. XXI 4. Hier
Tafel V Nr. 13.
7.8. 9. — Ebenso, mit Löwenkopf rechtshin und Bein
linkshin.
Gr. 1,20. Brit, Mus. a. a. O. 186, 34.
» 0,94. Brit. Mus. a. a. O, 186, 35 (barbarisch).
» 0,73. Six a, a. O. 228, 14 (barbarisch).
8. S. 14. — Löwe, zum Sprunge heranschleichend,
rechtslin.
i. Ebenso,
Gr. 2,10. Brit. Mus. a. a. O. 185, 12 Taf, XXI 3.
» 2,10. Inv, Waddington, Milet Nr. 1797,
» 2,08. M. 8. Tafel V Nr. 14,
Die Münzen Nr. 2-8 sind leichte Drachmen, Hemi-
drachmen und Diobolen euböischen Systems. Ob ihnen
auch die anepigraphen Obolen (Gr. 0,70) und Hemiobolien
(Gr. 0,35) mit Löwenkopf von vorn und Stern in ver-
tieftem Quadrate beizuzählen sind, ist nicht sicher, Nach
Six sollen hierher Hemiobolien mit Löwenkopf linkshin
und einem Vogel in vertieflem Vierecke gehören!. Dieser
Vogel kann ein Rebhuhn, ein Frankolinhuhn oder eine
Wachtel sein, die alle in Kleinasien heimisch waren‘.
Diese Münzchen sind theils anepigraphe, theils sollen
neben dem Vogel die Buchstaben MA(?) und Q | O zu
lesen sein, was ich nicht prüfen konnte. Man fühlt sich
nicht gerade von vornherein geneigt, dieser Zulheilung
beizupflichten. Doch ist zu constatieren dass der Löwen-
kopf dieser Hemiobolien genau übereinstimmt mit dem
der Münzen Nr. 2-7; er zeigt dieselbe lange wurm-
* Nam. Chron. 1877, 87 und 1890, 230, 23-25. |
* 5. Abblidung Imhoof und Keller, Tier- und Plansenbiledler Tal. V 48,
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(104) — 264 —
formige Zunge und unten das abgesonderte Vorderbein
rechtshin, und dieser Typus ist sonst nirgends zu finden.
Die befremdende Thatsache, dass neben Tetradrachmen
des bis zu Alexander’s Zeit vorherrschenden kleinasia-
tischen oder rodischen Fusses von 15 Gr. Gewicht und
darüber die kleinen Münzsorten nach euböischem System
geprägt wurden, ist vielleicht durch den regen Verkehr
der Karer mit Kos und Rodos! zu erklären, deren Münz-
system um die Wende des 5. zum 4. Jahrhundert v. Chr.
ausnahmsweise das euböische war?.
Ebenso seltsam ist das Gewicht des folgenden zu
Mylasa geprägten Staters des Maussollos :
9. S. 23. — MA links über dem Kopfe eines Löwen
linkshin ; darunter ein Vorderbein rechtshin.
R. Stern mit vier Strahlen, zwischen diesen je ein
Griffel. Vertiefter Kreis.
Gr. 13,07. Paris. Babelon a. a. O. 59, 396 Taf. X 3. Hier Tafel V
Nr. 15.
» 12,80. Inv. Waddington Nr. 1796.
» 12,69. Kat. Brit. Mus. Ionia 188, 43 Taf. XXI 6.
» 12,80. (Subaerat) Klagenfurt. N. Z. XVI (1884) 274, 107.
Sammlung E. P. Warren (subaerat aus anderen Stempeln).
10. S. 12. — Vordertheil eines Löwen mit vorgestreckten
Beinen rechtshin.
À. Stern und Vertiefung ebenso.
Gr. 1,37. Löbbecke. Six a. a. O. 229, 21. Hier Tafel V Nr. 16.
Der Löwentypus dieser Münze gliedert sich denen der
Nr. 1 und 8 an, nicht dem milesischen.
1 Beide Inseln brachte später Maussollos unter seine Abhängigkeit und unterhielt
dort Besetzungen. Judeich a. a. O. 244 u. 246 Anm. |.
> Vgl. Kos, Imhoof-Blumer, Monnaies grecques 318 f. Nr. 97-102, Nr. 97 mit
Gr. 17,88 zu schwer angebracht, die anderen Gr. 16,67-16,40 ; Rodos, Imhoof-Blumer,
Z. Sf. N. VII 27, 5 Gr. 16,80; Monatsber. d. preuss. Akademie 1879, 333 Abb.
Gr. 16,87; Kat. Brit. Mus. Karia 230, 1 Gr. 16,77 Taf. XXXVI I,
— 265 — (105)
Das Gewichtssystem des Staters Nr. 9 scheint das
samische zu sein!. Dieses war aber zu Maussollos’ Zeit
bereits vorübergehend dem euböischen? und dann dem
rodischen Fusse* gewichen. Sonderbarerweise ging auch
Maussollos bei seinen ersten Prägungen mit den neuen
Typen Apollonkopf und Zeus Stratios zuerst zum redu-
zierten euböischen* und dann zum rodischen von durch-
schnittlich 15 Gr. über, den seine Nachfolger beibehielten.
Aber gleichzeitig waren diese Wandelungen nicht, und
ein Zusammengehen von Mylasa und Samos wäre
überdies nicht erklärlich. Bedenklich ist schliesslich
auch die Bezeichnung Tridrachmon, da dieses ein eubö-
isches Tetradrachmen von voll Gr. 17,45 bedingen
würde. Wäre nur ein Exemplar der Münze Nr. 9 vor-
handen, könnte man etwa auf einen Schrötling mit
Fehlgewicht schliessen. Da aber mehrere gleichen
Gewichtes bekannt sind’, muss die Frage nach der
Veranlassung zu dem Münzfusse dieser Stater eine
offene bleiben.
Zu der Annahme, dass Hekatomnos auch Münzen mit
Satrapentypen geprägt habe und seine Nachfolger ihm
darin gefolgt seien, führt die folgende neue Erwerbung
des Pariserkabinets :
41. S. 25. — Der bärtige Perserkönig mit gezackter
Kidaris und kurzem umgürtetem Chiton rechtshin
schreitend, im Begriffe einen Pfeil abzuschiessen.
À. Stehender Zeus Labrandeus wie auf Nr. 1.
Gr. 15,05. J. de Foville, Revue num. 1905, 286 Abb. Hier Tufel V
Nr. 17.
1 Kat. Brit. Mus. Tonia 351 f. 19-22, 28-41, 82-99.
? A. a. O. 361, 126.
3 A. a. O. 362, 130-135.
+ Gr. 16,13, Babelon a. a. O. 60, 397 Taf. X 4; 15,91, Inc. Waddington Nr. 2694.
5 Diese Staterprägung scheint eine nicht unerhebliche gewesen zu sein, da sie, wie
die subaeraten Exemplare beweisen, von gleichzeitigen Fälschungen begleitet war.
(106) — 26 —
Mit Recht folgert der gelehrte Ilerausgeber, dass dieses
Tetradrachmon eine Prägung des Satrapen Hekatomnos
zu Mylasa sei. Obwohl Hekatomnos schon im Jahre 390
als Satrap von Karien erwähnt wird!, datiert de Foville -
die Münze nicht vor die Zeit des Antalkidasfriedens ;
und in der That scheint sie etwas jüngern Datums zu
sein als Nr. 1, so dass es wohl möglich ist, dass dieser
neue Typus erst nach der Machtvergrösserung des
Satrapen im Jahre 386 entstand.
Die Darstellung des Grosskönigs als stehender Bogen-
schütze in kurzem Kleide ist eine ungewöhnliche; in
der Regel erscheint er im archaischen Laufschema, den
wallenden Kandys über das vorgestreckte Knie gestreift,
oft mit Köcher, Scepter und Speer oder Schwert ausge-
rüstet. Das stehende Bild des persischen Bogenschützen
ist sonst nur, mit Satrapenmitze statt Zackenkrone, aus
Bronzemünzen eines Ariarathes bekannt?. Der Typus
blieb auch in Karien vereinzelt; an dessen Stelle trat
der gewöhnliche Idealtypus des Perserkönigs.
42. S. 25. — Der bärtige Grosskönig mit gezackter
Kidaris und Kandys im archaischen Laufschema rechts-
hin, in der Rechten den Speer schräg haltend, in der
vorgestreckten Linken Bogen. Bodenlinie. |
R. 4 oder 4 links. Persischer Satrap mit Tiara, um-
gürtetem Gewand und Bcinkleidern rechtshin reitend
im Galop, an der linken Seite der befranzten Satteldecke
Bogen, in der erhobenen Rechten den gezückten Speer.
Der Schweif des Pferdes ist mit einer Binde geziert.
Gr. 14,95. M. S. Kleinas. Münzen IT 518, 1 Taf. XIX 23.
13. S. 11. — Ebenso. Pkr.
1 Judeich a. a. O. 233.
? Merzbacher, N. Z. 1871, 428 Abb.; Six, Num. Chron. 1885, 30; Babelon a. a. O.
S. LXXXI fig. 39; Inc. Waddington Nr. 6827 Taf. XIX 16.
— 267 — (107)
à. Kopf des Satrapen mit der gleichen Tiara rechtshin.
Linienkreis.
Gr. 0,58. Brit. Mus. Lykaonia, ete. 100, 25 (Mallos) Taf. XVII 6.
Hier Tafel V Nr. 18.
14.8. 95. — rl, 5 r. Der Grosskônig mit gezackter
Kidaris, Kandys und gefülltem Köcher über der linken
Schulter im archaischen Laufschema rechtshin, mit
beiden Händen den gespannten Bogen haltend. Boden-
linie und Pkr.
%. Reitender Satrap wie auf Nr. 12, aber ohne Bogen
am Sattel; im Felde rechts oben Stern mit acht Strahlen.
Pkr.
Gr. 15,02. München. Imhoof-Blumer a. a. O. 519, 2, abgebildet Six,
Num. Chron. 1877, 82, 2 Taf. II 2.
» 15,00. Paris. Babelon, Achemenides S. CXXIV und 92, 623
Taf. XVII 16.
15. S. 24. — Ebenso, ohne Schriftzeichen.
À. Ebenso; hinter dem Reiter O, unter dem Pferde
Delphin rechtshin.
Gr. 14,85. Paris. Babelon a. a. O. 91, 621 Taf. XVII 15; Stempel-
varietäten a. a. O. Nr. 620 und 622 Taf. XVII 14
und Six a. a. O. 82, 5.
16. S. 22. — Ebenso; hinter dem Könige 4(?) und
Löwenkopf rechtshin.
R. Ebenso ; unter dem Reiter Vogel (Adler?) rechtshin.
Gr. 14,52. Berlin (m. S.) Six a. a. O. 83, 8 Taf. III 5.
17. S. 24. — Ebenso, ohne Zeichen noch Symbol.
R. Ebenso, hinter dem Reiter Adlerkopf rechtshin.
Gr. 14,51. Brit. Mus. Six a. a. O. 83, 7.
18. S. 23. — Ebenso, vor dem Könige Blitz.
(108) — 268 —
Gr. 14,90. Berlin, Das k. Miinzkabinet 1877, Nr. 808.
» 14,31. M. 8.
19. S. 24. — Ebenso, ohne jedes Zeichen.
Gr. 15,33. München. Ueberprägt, der frühere Typus ist leider nicht
zu erkennen. Auf diesem Exemplare fehlt auch der
Köcher des Königs. Andere Exemplare, Six a. a. O.
83, 9.
20. S. 24. — Ebenso, hinter dem Reiter Kopf des
bärtigen Herakles mit Löwenfell rechtshin.
Gr. 14,80. Berlin (M. S.). Head, Coins of Lydia and Persia 46, 12
Taf. III 15.
» 14,70. Brit. Mus. Six a. a. O. 82, 1 Taf. III, 1.
21. S. 22. — Ebenso, BA hinter dem Könige.
#. Ebenso, mit Herakleskopf.
Gr. 15,03. Sir H. Weber. Imhoof-Blumer, Kleinas. Münzen II 519,
3 Taf. XIX 24, |
22. S. 23. — Ebenso, BA im Abschnitt, im Felde !. P.
À. Ebenso, mit Herakleskopf.
Gr. 15,10. Verkaufskatalog, London, 2. Mai 1905, Taf. I 28. Hier
Tafel V Nr. 19.
Das letzte Stück, das mir 1898 zum Kaufe angeboten
wurde, stammt wie alle anderen meiner Sammlung aus
Kleinasien, und zwar stets aus Partien ionischer,
lydischer und karischer Münzen, niemals zusammen mit
kyprischen oder phönizischen.
Zu dieser Gruppe ist auch eine kleine Kupfermünze
mit gleichen Typen zu zählen !. Die Obolen, Babelon
a. a. O. Nr. 624-626 Taf. XVII 17 u. 18, dagegen sind
kvprisch.
1 Six a. a. O. 83, 10 Taf. 111 7.
— 269 — (109)
Die Thatsache, dass der Stater Nr. 11 mit dem Bilde
des Grosskönigs eine Prägung des Hekatomnos dar-
stellt, führt sofort zu der Vermuthung, dass diese
Prägung nicht die einzige ihrer Art geblieben sei, und
folglich zurück zu dem Vorschlage den J.-P. Six, Num.
Chronicle 1877, S. 81 ff. gemacht und begründet hat,
dass nämlich die Münzgruppe Nr. 12-22 den Hekatom-
niden zuzuschreiben sei. Gegen Babelon’s Zutheilung
derselben an Euagoras II, als dieser vom Jahre 351/50
bis 349 persischer Satrap über Kypros war, fand ich
bereits Gelegenheit mich Kleinasiatische Münzen II 529
auszusprechen und seither trat Hill in seiner schönen
Einleitung zum Kataloge der griechischen Münzen von
Kypros S. CIX auf meine Seite, sich insofern freilich
täuschend dass er aus der Fabrik der Tetradrachmen
auf phönizischen Ursprung schliesst. Denn dieser ist
ausgeschlossen durch den kleinasiatischen Münzfuss,
durch das den phönizischen Münzen fremde Beisetzen
griechischer Symbole, durch das Vorkommen der griechi-
schen Aufschrift BAsdsds und schliesslich durch den
meist scharfen Randschnitt der Schrötlinge, der über-
einsimmt mit dem der Hekatomnidenmünzen von
Halikarnassos und der für ionisch gehaltenen Satrapen-
statere. Auch der Schnitt der Typen weist nicht auf
gleichzeitige phönizische Gepràge; neben vernachläs-
sigten Stempeln findet man auch solche von feiner
Ausführung, z. B. die von Nr. 22.
Zur Abweisung der Zutheilung der Gruppe an Euagoras
oder eine der Gegenden der kleinasiatischen Südküste
ist früher Gesagtes zu wiederholen. Weder in diesen
noch auf Kypros wurden jemals Tetradrachmen klein-
asiatischen oder rodischen Systems geprägt, und was
die Stücke der Phönizien zugekehrten Städte Salamis
und Amathos von 6,50 bis 7,00 Gr. betrifft, entspricht
ihr Gewicht besser dem der gleichzeitigen phönizischen
Prägungen als einem bereits reduzierten rodischen von
(110) — 270 —
43 bis 14 Gr. Sollte aber auch rodisches System ange-
nommen werden, so wäre dies für unsere Frage deshalb
nicht von Belang, weil während der kaum zwei Jahre,
da Euagoras zurn Satrapen über Kypros eingesetzt war,
von diesem niemals eine Prägung vorausgesetzt werden
kann, die sich, nach der Zahl und dem verschiedenen
Style der Stempelvarietäten ‘zu urtheilen, auf Jahrzehnte
erstreckt haben musste.
Nachdem somit Phönizien, Syrien, Kvpros und die
Satrapien von Kilikien bis Lvkien als Ursprungsgebiete
unserer Satrapenstatere beseitigt sind, Können dafür nur
noch Karien und Ionien in Betracht kommen. Für die
karische Satrapie spricht von vornherein nicht nur die
Composition des grossen Münzfundes auf Kalymna* und
die seitdem constaticrte Provenienz der in Frage
stehenden Statere®, sondern auch der Umstand, dass
diese eine Gruppe bilden, die sich von der als ionische
Satrapenprägung betrachteten wesentlich unterscheidet *
und dass ferner eine sichere Satrapenprägung des
Hekatomnos (Nr. 11) bereits bekannt ist. Von letzterer
weichen die jüngeren Statere Nr. 12-22 darin ab, dass
die ganz vereinzelt stehende Darstellung des Grosskönigs
als stehender Bogenschütze durch die in den Satrapien
allgemein vorbildliche der Dareiken, der mylasische Zeus-
typus aber durch das Reiterbild des Satrapen und Dynasten
selbst ersetzt wurden. Das erste der neuen Königsbilder
(Nr. 12), eine genaue Nachahmung der ionischen Statere,
von denen einer mit der Beischrift PYOATOPHs bezeichnet
ist, kann noch in die Zeit des Hekatomnos gehören; das
andere, wo der König schiessend erscheint, führte
! Den hier beschriebenen bis jetzt bekannten zehn Tetradrachmen sind mindestens
chenso viele blosse Stempelvarietäten beizuzahlon.
2 Borrell, Num. Chron. TX 165 ff.; ausser persischen Siglen bloss Silber von Rodos,
Kalymna, Kos, Knidos, der Satrapen Maussollos, Idrieus und Pixodaros, sowie einige
der hier beschriebenen Satrapenstatere Nr. 14-22.
35. oben die Bemerkung zu Nr. 22.
‘Vel. Babelon a. a. O. 56, 381 ff.; Taf. IX 17 u. 18; Kat. Brit. Mus. Ionia
Taf. XXXI 1-3 Ueber die Provenienz der Kupfermünzen mit gleichen Typen,
s. Imhoof-Blumer, Kleinus. Münzen 115%, 4.
— 271 — (111)
wahrscheinlich Maussollos ein. Den grössten Theil der
Münzen könnte, wie schon Six bemerkte, Pixodaros
geprägt haben, der einzige Hekatomnide, von dem sonst
keine Tetradrachmen bekannt sind. Ob Mylasa die
Prägestätte der Satrapenmünzen geblieben war, ist schon
deswegen nicht wahrscheinlich, weil Maussollos diese
Stadt unbefestigt gelassen hatte!; man wird daher, wenn
nicht einen anderen festen Ort, Halikarnassos dafür vorzu-
schlagen haben, wo demnach simultan für die hellenische
Bevölkerung und, zum Ausdrucke der Anerkennung des
persischen Oberherrn, für dessen Truppen geprägt
worden wäre. Dass auf den Satrapenmünzen aramäische
Schriftzeichen stehen, darf nicht befremden; auf die
Namen der karischen Dynasten sind sie jedoch nicht zu
beziehen, so wenig als das griechische Zeichen P? (Nr. 22)
oder die Zeichen B, E, I, M, ME, O, P der gleichzeitigen
Münzen mit Apollonkopf und Zeus. Auch deuten die
Beizeichen Stern, Delphin, Löwenkopf, Adler, Adlerkopf,
Blitz, Herakleskopf, vorwiegend rein griechischer Art,
nicht etwa auf eine Verschiedenheit der Münzstätten ;
wie anderswo stehen sie einfach für Beamtensymbole.
Aus dem Gesagten geht hervor, dass die Tetradrachmen
kleinasiatischen Systems mit den Typen Grosskönig und
reitender Satrap sicher aus dem vordern Kleinasien
stammen, und die Six’sche Zutheilung derselben an die
Hekatomniden ihre volle Berechtigung hatte.
Zum Schlusse sei hier noch eine Varietät der für
ionisch gehaltenen Satrapentetradrachmen verzeichnet.
23. S. 23. — Der Grosskönig wie auf Nr. 12, im Felde
links A.
1 Judeich a. a. O. 240.
? Der mir gemachte Vorschlag, P als Initiale des Namens Orontopates — auf
Münzen POONTOPATO geschrieben -- zu erklären, ist als blosser Einfall zu
betrachten. Bei Nennung dieses letzten der karischen Satrapen ist zu bemerken, dass
dieser während seiner anscheinend kurzen Herrschaft eine verhältnismässig bedeutende
Prägung von Tetradrachmen vornehmen konnte, von der bis jetzt fünf oder sechs
Stempelvarietäten bekannt sind.
(112) — 272 — -
À. Granulierter Einschlag.
Gr. 14,97. M. S. Abgebildet Kut. Th. Prowe 1904 Taf. IX 1337.
Ausser den anepigraphen Stateren dieser Gattung
waren bis jetzt nur zwei mit Schrift bekannt, die mit
AH und PYOATOPHE'; an diese reiht sich nun dieser dritte
mit AT.
Berichtigung.
Der S. 8 erwähnte Fund römischer Silbermünzen
stammt nicht aus dem karischen Antiocheia, sondern
aus der römischen Colonie Antiochia in Pisidien, dem
heutigen Yalovad).
F. IMHOOF-BLUMER.
(Fortsetzung folgt.)
1 Kat. Brit. Mus. Ionia Taf. XXXI 1 u. 2. In einem so eben erschienenen inte-
ressanten Artikel über griechische Prägungen in Baktrien und Indien (Num.
Chronicle 1906, 6) versucht Head diese Statere für die Sogdiane zu beanspruchen.
Diesem Vorschlage vermag ich mich aus mehrfachen Gründen nicht anzuschliessen.
Es sei hier bloss hervorgehoben was ich Kleinas. Münzen N 520, 4 constatierte,
dass nämlich die Fundstellen der gleichtypigen Kupfermünzen kleinasiatische sind.
Aus der Provenienz kleiner Kupfermünzen ist bekanntlich sicherer auf ein Präge-
gebiet zu schliessen, als aus der Herkunft seltener Gold- und Silberstücke, die sich
weithin verbreiten konnten. Wie die auf S. 108 erwähnte Bronzemünze zweifellos zu
der Statergruppe mit dem reitenden Satrapen gehört, so ist auch das Silber mit
Grosskönig und granuliertem Einschlag nicht von den in der Regel in Kleinasien
gefundenen Kupfermünzen mit den gleichen Typen zu trennen.
MELANGES
La Gazette numismatique (belge) a terminé, il y a quelque
temps déjà, sa neuviéme année d’existence. Dans le dernier numéro
de 1904-1905, son fondateur, notre honorable collègue, M. Ch. Dupriez,
annonce à ses lecteurs que ses occupations commerciales toujours plus
absorbantes l’obligent à céder la place à un autre. Pendant les neuf
ans qu'il dirigea ce modeste périodique, M. Dupriez l’a fait marcher
de progrès en progrès et a su s'attacher des collaborateurs de talent;
il a été assez heureux pour que l’un d’eux, dont le renom scientifique
a dès longtemps franchi les frontières de son pays, voulût bien
continuer la tâche entreprise:
Nous avons nommé M. Fred. Alvin, conasrvatalià du Cabinet des
médailles de Bruxelles. Ce nom est une garantie de succès.
Avec l’année 1905, le Klub der Münz- und Medaillen-
freunde a modifié son nom. Cette société s’appelle dorénavant
Oesterreichische Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde. En plus
des Mittheilungen, qui continueront à paraître et qui sont destinés
plus spécialement aux courtes informations, elle édite une Zeilschrifi
für Münz- und Medaillenkunde contenant les articles d’une certaine
étendue. Ce nouveau périodique est dirigé par un comité de rédaction
composé actuellement de MM. Blaschek, von Hôfken, Renner ct von
Zambaur. Elle publie encore une Bibliotheca nummaria austriaca
dont l’auteur est M. R. von Hôfken. Ce travail est imprimé d’un seul
côté de la page, de façon que les différents titres dont il se compose
puissent être découpés et collés sur du carton pour en faire des fiches.
Les nouveaux ouvrages peuvent être ainsi catalogués et intercalés en
tout temps. Pour ceux qui désireront garder ce volume en feuilles il
sera publié de temps en temps des tables qui faciliteront les recherches.
Jusqu'ici M. von Höfken a publié les noms de deux cent septante-
quatre ouvrages se rapportant tous à la numismatique de l'Autriche.
H. C.
La loi italienne sur l’exportation des objets d’art et
des monnaies anciennes. — Pendant une longue période de
REVUE NUM. T. XIII. 18
— 974 —
temps l'Italie a été volens nolens le fournisseur attitr& de tous les grands
musées d’antiquites et d’art de l’Europe. Bien souvent elle ne jouait
ce rôle qu’à son corps défendant et ses trésors lui étaient enlevés par
les conquérants qui se croyaient autorisés à la déposséder pour lui
apprendre ce qu’il en coûte d’être le plus faible. Une partie du patri-
moine artistique ravi enrichissait ainsi — sans bourse délier — les
dépôts étrangers.
Après les conquérants sont venus les milliardaires américains qui à
coups de banknotes et de dollars ont obtenu le même résultat que les
premiers, si bien que cette nation chez qui vont tous ceux qui désirent
parfaire leur éducation artistique a dû édicter une loi destinée à défendre
les objets d’art qui lui restent en en prohibant la sortie de son terri-
toire.
Dernièrement, oubliant que dépasser le but c’est manquer la chose,
les Conseils de la nation ont étendu les effets de la loi aux monnaies
antiques, aux monnaies, médailles et jetons du moyen âge et de la
Renaissance, de telle façon qu'il ne pourra plus y avoir dorénavant
de relations régulières entre numismates italiens et étrangers, sans
compter que le commerce des monnaies devient impossible avec la
Péninsule; en particulier, il ne faut pas que les marchands italiens
songent à faire des envois à choix au dehors ou vice-versa.
Aussi si nous comprenons, tout en faisant certaines réserves, les
raisons qui ont pu dicter la loi au sujet des objets d’art qui sont la
plupart du temps uniques, nous ne comprenons pas son application
aux monnaies. Si parmi celles-ci il en est d’uniques ou de très rares il
en est aussi d’excessivement communes; or, avec la loi on empêche
les possesseurs de ces dernières d’en tirer parti. Pour le profit de qui?
C’est à se le demander.
En outre, si le possesseur d’une pièce très précieuse pour la numis-
matique italienne, füt-elle unique, estime de son intérêt de la vendre
à l'étranger, ce n’est pas la loi qui l’inquiétera beaucoup, l’objet étant,
de par sa dimension restreinte, des plus faciles à dissimuler, même
aux yeux du douanier le plus fin et le plus habile.
Plus que toute autre, cette loi incite à la fraude. Nous avons peine
à croire que ce soit le résultat qu'en attendaient les législateurs ;
aussi ne sommes-nous pas étonnés en apprenant que la Société italienne
de numismatique s'efforce de faire rapporter ce qu’elle considère
comme une erreur.
Nous lui souhaitons bon courage et bonne chance. H. C.
— 275 —
Enquéte monétaire suisse de 1905. Résultats prin-
cipaux. — Afin d’obtenir un tableau aussi exact que possible de
notre circulation monetaire, le Departement des finances, autorisé par
le Conseil fédéral, a fait procéder, le 23 janvier dernier, avec l’aide
d’établissements financiers du pays, à un recensement des billets de
banque et des monnaies. Les principaux résultats viennent d’en étre
publiés sous la forme suivante:
TOTAL GENERAL DES SOMMES RECENSEES
I. Billets de banque..................... Fr. 62,379,376 99
II. Monnaies d'or ....................... » 22,528,126 08
III. Grosses monnaies d’argent............. a 17,953,248 54
IV. Monnaies divisionnaires d’argent........ » 3,262,976 78
V. Monnaies de nickel et de euivre ........ » 876,627 15
Fr. 107,000,355 54
En 1892, l’enquöte monétaire n'avait porté que sur les grosses
monnaies d'argent et les monnaies divisionnaires d'argent; il avait été
recensé :
Grosses monnaies d’argent................. Fr. 23,036,835 —
Monnaies divisionnaires d'argent ........... » 1,619,751 —
Fr. 24,656,586 —
I. BILLETS DE BANQUE
Billets suisses .,.......................... Fr. 60,001,150 —
Billets français ................,......... » 109,359 90
Billets allemands......................... » 962,606 02
Billets d’autres Etats .........,....... cu. DD 706,261 07
Fr. 62,379,376 99
Pièces suisses, ........,................., Fr. 6,042,140 —
Pièces françaises ......................... » 13,690,740 —
Pièces italiennes ......................... » 849,640 -—
Pièces belges........................,... » 930,980 —
Pièces grecques.......................... n 25,490 —-
Total de l’Union monétaire latine Fr. 21,538,990 —
Piéces autrichiennes de 8 et de 4 florins ..... ’ 314,210 —
Pièces allemandes ........................ » 471,126 74
Pièces d’autres Etats ..................... » 203,799 34
Fr. 22,528,126 08
— 270 —
III. GROSSES MONNAIES D'ARGENT
Pièces de cing-francs de l'Union monétaire latine.
1892 1905
Pièces suisses......... 3 °/ Fr. 1,190,420 — = 1 °/o
Pièces francaises ...... 24 Jo » 6,580,695 — = 36 °/
Pièces italiennes....... 63 ‘Jo » 6,588,715 — = 37’
Pièces belges ......... 9 Jo » 3,371,830 — = 19%
Pièces grecques ....... 1° » 206,940 — = 1 fo
Total Fr. 17,938,600 — = 100 °/
Autres grosses pièces d'argent.
Pièces allemandes ............. Fr. 11,141 34
Pièces d’autres Etats........... » 3,507 20
Total Fr. 17,953,248 54
IV. MONNAIES DIVISIONNAIRES D’ARGENT
1892 1905
Pièces suisses... ....... 34 °f Fr. 2,082,909 — = 65 Vo
Pièces francaises ...... 13 ‘Jo » 857,235 — = 27 °/
Pieces belges ......... 3% » 233,531 — = 7 ‘Jo
Pièces grecques ....... 1% » 40,271 50 = 1 °)
Pièces italiennes. ..,... 49 %o » 7,582 50 = (0,02 °/o)
Total de l'Union monétaire latine. 100 °/ Fr. 3,221,529 — = 100 %
Pièces allemandes ,,........... » 36,128 71
Pièces d'autres Etats ........... » 5,319 07
Total Fr. 3,262,976 78
V. MONNAIES DE NICKEL ET DE CUIVRE
BillOn swsse: runs Fr. 870,861 52
Dillon franeais. Sauna Li Lente nes » 623 94
Billon italien: 420804000 an » 2,311 36
Billon allemand: usa se a ae » 2,830 33
Fr. 876,627 15
Berne, le 7 juin 1905. Departement fédéral
des Finances ct des Douanes.
Distinctions. — Notre collègue M. Fernand Mazerolle, l’auteur
érudit de Vouvrage sur les Médailleurs francais, du xv* siècle au
— 277 —
milieu du xvu°, a été élu membre résidant de la Société nationale
des antiquaires de France.
D’autre part, dans sa séance du 4 mars dernier, la Société francaise
de numismatique a appelé & sa presidence M. Paul Bordeaux, notre
aimable collègue, bien connu de ceux qui assistent à nos assemblees
annuelles.
Toutes nos félicitations.
Nous avons appris également, avec un vif plaisir, que MM. Huguenin
freres, du Locle, les seuls graveurs-ciseleurs suisses ayant exposé a
Liège, avaient obtenu le grand prix d’honneur.
M. le professeur Arnold Luschin von Ebengreuth, membre honoraire
de notre Société, vient d'être nommé, par S. M. Francois-Joseph I",
membre de la Chambre des seigneurs d’Autriche.
M. Georges-A. Werner, à Leipzig, également membre de notre
Société, possesseur du célébre comptoir de numismatique Zschiesche
et Kœder, a fêté le 1°" septembre 1905 le cinquantiéme jubilé de
fondation de cet établissement. |
Portraits sur des monnaies. — Si l’on en croit un article,
publié par M. L. Forrer dans la Frankfurter Numismatische Zeitung,
la Britannia qui se trouve sur les farthings anglais de 1655 serait le
portrait de la duchesse de Richmond, surnommée par le chevalier de
Grammont : « la plus jolie fille du monde ».
De méme le buste qui se voit sur les sous de l’an III de la première
République reproduirait les traits de M™* Récamier, coiffée du bonnet
phrygien.
Nécrologie. — Alphée Dubois, le célèbre graveur en médailles et
en pierres fines, est décédé le 6 septembre dernier & Clamart. Né a
Paris en 1831, il était chevalier de la légion d’honneur. On se rappelle
que ce fut lui qui fut chargé, par le Conseil fédéral, de graver la
medaille officielle du sixième centenaire de la fondation de la Confe-
deration. Cette œuvre, qui ne rallia pas tous les suffrages, fut même
séverement critiquée par plusieurs, en particulier dans notre Bulletin
de 1891.
Comptes rendus et notes bibliographiques. — Traité
de numismatique du moyen age, par Arthur ENGEL, ancien membre
des Ecoles frangaises de Rome et d’Athénes, et Raymond SERRURE,
expert; 3 vol. in-8 d’ensemble, 1459 p. avec 1968 fig. Paris, Ernest
Leroux, t. I 1891, t. II 1894, t. III 1905.
Tous les amateurs de numismatique connaissent déjà depuis
— 278 —
plusieurs années les précieux manuels, à la fois historiques et numis-
matiques, consacrés par MM. Engel et Serrure à l’étude de toutes les
monnaies émises dans les divers Etats de l’Europe, depuis la chute de
l'empire romain d'Occident jusqu’à nos jours. Les auteurs les ont
subdivisés en deux parties principales et leur ont donné deux titres
différents; leur Traité de numismatique du moyen äge s'étend de la
chute de l'empire romain jusqu'au xv° siècle; le Traité de numisma-
tique moderne et contemporaine, en deux volumes d’inegale étendue,
part de l'apparition des monnaies d'argent à flan épais et ne s'arrête
qu’au commencement du xx° siècle. Mais les deux ouvrages forment un
tout et se continuent sans nulle interruption ni changement de plan.
Les deux premiers volumes de la numismatique du moyen âge
comprenant, l’un, toute la période barbare (Vandales, Burgondes,
Wisigoths, etc.) et carolingienne, l’autre, toutes les monnaies des siècles
suivants antérieures à l'apparition du gros d'argent, ont déjà vu le
jour il y a une douzaine d’années, en 1891 et 1894, et avaient été
suivis des deux volumes de numismatique moderne. Il existait donc,
dans le grand tableau que MM. Engel et Serrure se proposaient de
tracer, une lacune vivement regrettée, car elle portait sur la période
si riche et si intéressante des xin°, xrv° et xv° siècles. La mort préma-
turée de l’un des auteurs, M. Serrure, a certainement été la cause du
long retard subi par la publication de cet indispensable complément
de l’œuvre. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer aujourd’hui
que M. Engel a terminé l'œuvre commune et que le tome III de la
Numismatique du moyen âge est digne de ses devanciers du moyen
âge et des temps modernes. i
Le travail qui a été ainsi mené à bonne fin représente une somme
colossale de recherches et d’efforts; il a exigé une extröme sagacité,
des connaissances encyclopédiques, une expérience merveilleuse des
monnaies et de leur lecture souvent si difficile au moyen äge.
Les collectionneurs trouveront tout dans ces précieux volumes : les
elements de la bibliographie numismatique, la chronologie des person-
nages au nom ou à l’effigie desquels sont les monnaies, les explications
nécessaires sur le système monétaire et les modes de fabrication, sur
les abreviations usitées dans les légendes, sur les imitations de types
connus, etc. La longue Introduction par laquelle débute le tome
premier est, à cet égard, un véritable vade mecum, non pas seulement
pour les novices, mais encore pour les spécialistes. Puis, pour chaque
pays, toutes les monnaies réellement intéressantes et typiques sont
— 279 —
décrites avec soin, avec d’excellentes figures à l’appui. Partout la
géographie historique marche de pair avec l’histoire monctaire.
Nous ne pouvons songer à donner ici un tableau, möme succinct, de ce
que contiennent les trois volumes du moyen äge. Il faudrait transcrire
les Tables des mutières, qui sont fort détaillées, et il ne nous semble
pas qu’il y ait intérêt à le faire. Les auteurs passent en revue succes-
sivement chacun des grands Etats ou des grandes régions politiques
en lesquelles l’Europe a été partagée dans le cours des siècles; puis,
dans chacune de ces grandes régions, ils étudient la numismatique des
diverses petites souverainetés (principautés, villes, abbayes), qui
avaient le droit de battre monnaie, en fournissant tous les renseigne-
ments historiques nécessaires, tant sur ce droit en lui-méme que sur
les personnages qui l’ont exercé. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple
pouvant spécialement intéresser les lecteurs suisses, dans le très long
chapitre consacré à l’Allemagne de l’époque saxonne et franconienne,
ils réservent un paragraphe spécial à la Souabe et à la Suisse, com-
mencent par étudier les monnaies sorties des ateliers impériaux de
Zurich et de Coire, puis passent en revue celles des évêchés de Bâle,
de Constance et de Coire, des abbayes de Reichenau, Stein et Zurich;
les bractéates carrées de Zofingue, de Berne, de Saint-Gall, etc. Dans
la période suivante, du xım“ au xv* siècle, nous trouvons des para-
graphes consacrés à l’évéché de Bâle, aux villes de Bâle, Soleure,
Berne, Burgdorf, Fribourg, Lucerne, Saint-Gall, Zurich, Schaff-
house, etc. Nous ajouterons, en passant, que le tome III renferme, à la
fin, un très curieux chapitre sur les monnaies internationales (esterlin,
gros tournois, florin d’or de Florence, mouton d’or de Jean le
Bon, etc.), ainsi que sur les imitations et contrefaçons si fréquentes au
moyen âge.
MM. Engel et Serrure ont rendu, par la publication de cette œuvre
magistrale, à la science numismatique et à ses nombreux adeptes un
service dont on ne saurait leur être assez reconnaissant.
Ernest LEHR.
— Nicolò Paraporoui. Nicolò Tron e le sue monete (1471-1473).
Milano, 1901, br. in-8 de 18 p. avec fig. dans le texte. (Extr. de la
Rivista italiana di numismatica, 1901.)
En 1893, M. le comte Papadopoli a publié un premier volume sur
le Monete di Venezia allant des origines du monnayage vénitien a
Christophe Moro. Depuis lors, il travaille à la suite de cette histoire,
dont on nous annonce la prochaine impression.
— 280 —
La présente brochure en est un des chapitres parus dans la Rivista
pour la plus grande satisfaction de ses lecteurs.
Comme tout ce qui sort de la plume de son auteur, la partie des-
criptive, qui ne comprend ici que vingt-huit pièces, est précédée d’une
notice historique marquée au coin de la plus süre erudition.
Si Nicolö Tron n’a pas frappé de nombreuses especes, son court
passage & la téte des affaires publiques de sa patrie a eu une heureuse
influence au point de vue économique; ce fut lui en effet qui réprima
les désordres monétaires qui s'étaient introduits dans la puissante
république, non sans en profiter cependant, car il fit figurer son propre
portrait sur les monnaies, alors que cela était interdit par la loi.
Un autre chapitre inédit de cette même histoire monétaire est:
— Nicolö Papadopoli, Sebastiano Venier e le sue monete(1577-1578),
br. petit in-4 de 23 p. avec fig. dans le texte et couverture illustrée
de deux blasons. |
Ce charmant opuscule est une publication de circonstance dédiée à
la cousine de l’auteur, M”° Sophie Persico, à l’occasion de son mariage
avec M. le comte Sébastien Venier, descendant du doge du même nom.
Ce distingué magistrat mourut avant d’avoir achevé la dernière année
de son règne à la suite du chagrin que lui causa un terrible incendie
du palais des Doges, fléau qui amena la destruction de nombreux
mémoires précieux et de trésors historiques et artistiques.
Le nombre des pièces de ce prince s’élève à soixante-huit. H.C.
— Vicomte Baudoin de JonGuE. Sceau-matrice de Robert de Bavay,
abbé de Villers (1761-1782). Bruxelles, 1904, br. in-8 de 9 p. avec fig.
dans le texte. (Extr. des Annales de l Académie royale d'archéologie
de Bruxelles.) |
Parmi les nombreuses notices consacrées par M. de Jonghe & la
numismatique, il s’en trouve six faisant connaitre des sceaux rares ou
ignorés; celle que nous analysons est de ce nombre.
L’ancienne abbaye de Villers fut bätie, en 1147, sur les bords de la
Thil par S. Bernard, le célèbre fondateur de l'ordre des Cisterciens; elle
exista jusqu’à la fin troublée du xvi siècle, époque où elle partagea
le sort que subirent de nombreux établissements religieux. Elle fut
saccagée et brûlée par invasion française puis finalement abandonnée.
L'abbaye reconnaissait au temporel l'autorité du duc de Brabant;
elle était sous la direction d'un abbé mitre et crossè choisi par le
gouvernement des Pays-Bas parmi trois candidats présentés par les
religieux.
— 21 —
Robert de Bavay fut elu le 12 décembre 1764 en depit des propo-
sitions faites; il fut titulaire de sa charge, remplie & la satisfaction
de tous, pendant dix-sept ans.
Ce prelat se servait & l’ordinaire de deux sceaux; un troisiéme,
celui dont on nous donne la description, était inconnu; il porte au
centre un écu ovale trés ornementé aux armes blasonnées, posé sur
deux crosses tournées en dehors et sommé de la mitre épiscopale.
I. R.
— Nicolò PapapopoLi. Monete trovate nelle rovine del campanile
di S. Marco. Milano, 1904, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte.
(Extr. du Bollettino di numismatica, octobre 1904.)
Chargé d’examiner les monnaies trouvées dans les ruines du Cam-
panile de Saint-Marc, & Venise, M. Papadopoli a écrit la présente note
où il consigne le résultat de ses observations.
Les pièces qui n’offraient aucune rareté étaient dispersées dans les
diverses parties de l’édifice, où elles avaient été égarées par les visi-
teurs. On ne saurait admettre qu’elles fissent partie du méme trésor.
Ce sont des pfennig de Henri IV de Bavière (1394-1450), des pfennig
de Ferdinand I pour l’Autriche supérieure, pour la Carinthie et pour
la Bohöme, des pfennig de Salzbourg et enfin de petites monnaies
vénitiennes. Chose curieuse à constater, toutes ces pièces appartiennent
au xv° et à la première moitié du xvi° siècle.
Si, regardées une à une, elles ne retiennent pas l'attention, le fait
d'être réunies nous renseigne — grâce à la science de l'honorable
président de la Société italienne de numismatique — sur une partie
de l’histoire monétaire de Venise.
Sous le doge Fr. Foscari, la Monnaie de Venise frappa du billon en
si minime quantité qu'on dut recourir à celui des pays voisins, spécia-
lement à certains deniers de forme irrégulière, plutôt carrée que
ronde, provenant d'Allemagne, d'Autriche et de Carinthie. Ce numé-
raire circula à Venise pendant tout le xv° siècle.
Un décret du Conseil des Dix, rendu le 16 septembre 1497 et
confirmé le 31 août 1499, décria ces monnaies appelées dezzi et
ordonna la frappe de sous et de demi-sous d'argent.
M. Papadopoli croit que l’origine du mot dezzo doit être cherchée
dans le batzen allemand, correspondant à bees en slave, ce qui signifie
une petite monnuie.
Malgré sa consonnance exotique le mot be::0 se maintint dans la
langue italienne et figure dans le Dictionnaire de la Crusca avec la
_ 989 —
signification d'argent monnayé. Encore aujourd’hui, dans le dialecte
vénitien, beszo désigne une pièce de monnaie quelconque.
Par ces quelques extraits on voit combien la plus modeste trouvaille
donne souvent lieu à d’interessantes digressions. H. C.
— A. pe Wirrs. Un patagon de Charles II, roi d'Espagne, frappé
à Tournai en 1667. Bruxelles, 1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans
le texte. (Extr. de lu Gazette numismatique, 1903-1904.)
Dans cette courte note, M. de Witte décrit un patagon inédit de
Charles II, dont le type est bien connu, mais dont l'intérêt réside dans
le millésime. Jusqu'ici, en effet, on admettait que l'atelier de Tournai
avait cessé de fonctionner en 1665; or la pièce signalée recule de
deux ans cette date. Elle prouve que cet atelier ferma ses portes
l’année même où les troupes du roi de France Louis XIV s’emparérent
de la ville.
Ce précieux document se trouve dans les cartons de M. Ch. Dupriez,
à Bruxelles. I. R.
— A. DE Wirre. Une médaille de suinte Wivine, abbesse de Grand-
Bigard. Bruxelles, 1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans le texte.
(Extr. de la Gazette numismatique, 1903-1904.)
Publication d'une de ces nombreuses médailles de sainteté qu'on
rencontre dans les pays catholiques. Fabriquée au xvin° siècle, cette
pièce se rapporte à sainte Wivine, qui fut fondatrice et première
_ abbesse du couvent de Grand-Bigard; elle mourut à la fin de 1170.
Le couvent était situé à une licue et demie au N.-O. de Bruxelles et
fut supprimé en 1796. I. R.
— Rudolf von Hörken. Numismatische Denkmäler auf den Protes-
tantesmus in Oesterreich. Wien, 1904, br. in-8 de 35 p. avec 3 pl.
et fig. dans le texte. (Extr. du Jahrbuch der Gesellschaft für die
Geschichte des Protestuntismus in Oesterreich, XXV. Jahrgang.)
Les amateurs de pièces se rapportant à la Reformation n’ont, pour
les guider dans le classement de leurs collections, que des ouvrages
qui, pour n’étre pas sans valeur, datent de loin déjà. Tels sont ceux
de Christian Junckler, de Christian Schlegel et de Heinrich Gottlieb
Kreussler. Encore ces travaux traitent-ils plus spécialement des
médailles relatives à Luther.
Si, pour ce domaine spécial de la numismatique, un livre est encore
à faire, en revanche il a été écrit plusieurs notices sur quelques parties
de ce vaste sujet; elles sont autant de contributions apportées à l’édi-
fice qui doit s'élever un jour ou l’autre.
— 983 —
De ce nombre est la brochure que nous signalons avec plaisir et
qui se rapporte aux médailles réformées autrichiennes. Celles-ci ne
sauraient être bien nombreuses, car chacun sait que l'Autriche est
très attachée à la religion catholique et que les protestants n'y for-
ment qu’une fort petite minorité. Des soixante dix-sept pièces décrites,
quelques-unes ont un caractère historique et général, mais la plupart
sont des prix des écoles de Styrie, de Carinthie, ete., ou des médailles
des consistoires de Bohème, Moravie et Silésie. On n’y trouve pas de
médailles à portraits; c’est ainsi qu'il n’y est question d'aucune piece
à l'effigie de Jérôme de Prague ou à celle de Jean Huss, précurseurs
lun et l’autre de la Réforme en Bohème, et qui furent brûlés vifs sur
une place publique de Constance pour crime d’hérésie. L'auteur ne
mentionne — nous ne savons pourquoi — aucune médaille des émi-
grants de Salzbourg, au nombre d’une douzaine environ. Ce fait histo-
rique, comparable à la Revocation de l’Edit de Nantes, est cependant
assez important, puisque plusieurs milliers de personnes quittèrent leur
patrie pour pouvoir rester fidèle à leur foi. H. C.
— Lucien NaviLLe. Monnaies inédites de l Empire romain. Milano,
1904-1905, 2 br. in-8 de 8 et 22 p. avec 2 pl. (Extr. de la Rivista
italiana di numismatica.)
La numismatique ancienne n'est certainement pas pratiquée en
Suisse comme il serait a desirer. Rares en sont les amateurs parmi
nous; aussi faut-il feliciter notre collégue de s’en étre épris et d’avoir
rassemblé quelques belles series d’imperiales romaines, au nombre
desquelles se trouvent plusieurs inédites. Dans le but d’ötre agréable
à ses confrères il vient d’en faire connaître environ une soixantaine.
Il en est parmi elles de totalement ignorées et d’autres qui ne se diffe-
rencient de celles publiées précédemment que par de menus détails.
La plupart ne donne lieu qu’à une simple description, il y en existe,
en revanche, d’autres qui retiennent davantage l'attention et soulèvent
des questions difficiles à résoudre, tel l’aureus de Gallien frappé à
Siscia (n° 6 de la brochure de 1904), avec un revers entièrement nou-
veau, mais dont l’avers a fait couler pas mal d’encre. De toutes les
explications tentées jusqu'ici pour justifier la présence d’une couronne
d’epis ornant la tête de l’empereur, celle imaginée par Eckhel est
peut-être la plus vraisemblable. Ce numismate supposait que Gallien
avait voulu se faire représenter en Cérès. Notre collègue adopte cette
explication mais substitue Proserpine à Cérès pour deux raisons que,
pour notre part, nous estimons assez probantes.
— 9284 —
Nous voulons espérer que notre collégue réservera & notre Revue
quelques observations au sujet des inédites que sa collection possède
encore certainement. H. C.
— Solone AmBrosoLI. Atlantino di monete papali moderne a sus-
sidio del Cinagli. Milano, 1905, in-18 de XII et 131 pp. avec 200 fig.
et 1 portrait (prix : 2 fr. 50).
L’ouvrage classique pour l’&tude des monnaies papales est: celui de
Cinagli, paru en 1848. La pauvreté de son illustration en est un des
points faibles.
Le conservateur actuel du cabinet numismatique du Vatican,
M. le chevalier Camille Serafini, prépare un Catalogo delle monete
e bolle pontificie del medagliere Vaticano, qui sera richement illustré.
En attendant cette publication M. Ambrosoli a estimé faire ceuvre
utile en éditant, avec le concours de M. U. Hoepli, le libraire bien
connu de Milan, le petit atlas que nous annoncons. Destiné a servir de
complément & l’ouvrage de Cinagli, il contient deux cents figures
reproduisant les principaux types monétaires d’Urbain VIII (Barberini
de Florence, 1623-1644) à Pie IX (Mastai Ferretti de Sinigaglia,
1846-1878).
Chacune de ces figures est accompagnée d’une courte description et
de la valeur numismatique actuelle de la pièce qu’elle représente.
Ce petit volume, qui se termine par une table des légendes,
renvoyant aux monnaies où elles se lisent, sera certainement le
bienvenu auprès des collectionneurs qui désirent aborder l’étude des
monnaies papales. En mettant de côté le point de vue historique qui
est considérable, elle procure à celui qui s’y livre une grande jouissance
csthétique car, ainsi que nul ne l’ignore, les graveurs les plus
renommés de la chrétienté ont travaillé pour les pontifes romains et
ont, en maintes fois, produit de véritables chefs-d’ouvre. H. C.
— Eugen Baron d'ALBon. Die Affuire Marschall. Wien, 1905, in-4
de 60 p. avec 4 pl.
La personnalité dont il est ici question est le réputé sculpteur viennois
Rodolphe Marschall, qui a succédé à Tautenhayn dans la chaire de
médaillistique près la cour impériale d’Autriche et qui vient d’étre
nommé professeur de gravure à l’Académie des beaux-arts.
Cet artiste, jeune encore, a eu un très rapide avancement, ce que
les évincés et les jaloux — où n’y en a-t-il pas? — lui reprochent
vivement.
On est allé jusqu’à l’accuser de s'être servi, pour le revers d’une de
— 985 —
ses médailles, d’un dessin d’un autre et le signant de son propre nom,
autrement dit d’être un vulgaire plagiaire.
M. d’Albon prend dans ces pages la défense de l'artiste attaqué.
H. C.
— Vicomte Baudoin de Jonaue. Un denier noir frappé à Ypres,
par Gui de Dampierre, comte de Flandre. Bruxelles, 1905, br. in-8
de 8 p. avec fig. dans le texte. (Extr. de la Revue belge de numis-
matique, 1905.)
La ville d’Ypres, dont l’origine ne semble pas devoir être recher-
chée plus avant que la seconde moitié du x° siècle, a atteint sa plus
grande prospérité pendant les xn° et xin° siècles. Elle comptait alors
deux cent mille habitants et possédait sept églises paroissiales et
quatre mille métiers à tisser la laine. Ce fut en 1247 que se construi-
sirent ces fameuses halles qui sont encore aujourd’hui tout son orgueil
et que connaissent, au moins de réputation, ceux qui admirent les
chefs-d’ceuvre de l’art sous quelle forme que ce soit.
Ypres à l'apogée de sa puissance était sous la domination de Gui
de Dampierre, le seul des comtes de Flandre qui ait frappé, dans cette
localité, monnaie à son nom. La preuve de ce monnayage se trouve
dans deux documents et un gros à l'aigle, publiés tous trois par
V. Gaillard dans son ouvrage sur les monnaies des comtes de Flandre.
Jusqu'à ces derniers temps on ne connaissait que cette unique pièce;
précieux reste d’une activité monétaire qui doit avoir été assez consi-
dérable ainsi que semblent l’attester les documents preeites. Il était
réservé à M. de Jonghe d’en découvrir et d’en publier un nouveau
témoin qui consiste en un petit denier noir ct qui constitue l’un des
fleurons de la numismatique flamande. I. R.
— Vicomte Baudoin de Jonane. Les monnaies de Guillaume de
Bronckhorst, baron de Gronsveld (1559-1563). Bruxelles, 1905, br.
in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte. (Extr. de la Revue beige de numis-
matique, 1905.)
Après quelques developpements historiques destines à nous ins-
truire sur le comté de Gronsveld et à nous renseigner sur la per-
sonne de Guillaume de Bronckhorst, titulaire de cette seigneurie
pendant quatre ans, on nous fait la description d’un réjder d'or et
d’un quart-d’écu d’argent au nom de ce dynaste. Ces deux rares
monnaies n'étaient pas complètement inédites. Le savant auteur hol-
landais van der Chijs les avait déjà décrites, mais ne les ayant pas
vues en nature, il l'avait fait d'après d'anciens tarifs à l'usage des
_ 986 —
changeurs. Ces quelques pages qui attirent de nouveau l’attention sur
elles ne sont certainement pas inutiles. I. R.
— Alphonse pe WirtE. Monnaie de Bruxelles. Exposition univer-
selle et internationale de Liège, 1905. La médaille en Belgique au
xıx° siècle. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 40 p. avec 2 pl.
Comme toutes les entreprises similaires, l’exposition universelle de
Liege a fait gémir les presses typographiques. Elle nous a valu, en
tout cas, ce bref apercu sur l’histoire de la médaille en Belgique au
cours du siècle dernier. Il est venu à son heure puisque de tous cötes
des efforts sont faits pour rénover et encourager l’art du médailleur.
Pour cela, ce qui s’impose des l’abord c’est la connaissance, au
moins sommaire, des artistes qui nous ont précédés. M. de Witte, en ce
qui concerne son pays, nous aide de toutes ses forces à nous la faire
acquerir.
Charge par le gouvernement belge du classement des médailles
exposées à Liege par la Monnaie de Bruxelles, grâce aussi à ses
études antérieures, nul plus que lui n’était capable de mener à bien ce
travail qui devrait ètre imité ailleurs.
L’auteur y resume d’une facon aussi breve que claire et instructive
l’histoire de la gravure en médailles en Belgique depuis le départ de
Théodore van Berckhel en 1794, c’est-a-dire du moment où la Repu-
blique francaise annexa ce pays, jusqu'à nos jours.
Apres la chute du régime autrichien il n’y eut plus dans les pro-
vinces belges aucun médailleur digne de ce nom; résultat en partie
dû aux lois françaises qui interdisaient aux particuliers la frappe au
balancier. Pour les pieces dont on avait besoin, on s’adressait à Paris,
ou elles étaient gravées au trait par les artistes du pays. Parmi eux
plusieurs n'étaient pas sans talent.
Lorsque la puissance napoléonienne eut été anéantie, ce furent
encore des artistes français qui travaillèrent à la cour des Pays-Bas.
Il faut arriver à Jean-Henri Simon pour être en présence d’un graveur
du pays.
La Révolution de 1830 sépara la Belgique de la Hollande, en en
faisant une nation indépendante; ce fut alors Joseph Braemt qui grava
de 1832 à 1864 les monnaies du nouveau royaume. A côté de lui,
de nombreux artistes s’occupérent de la gravure en médailles. Les
plus connus de l'étranger sont certainement les trois frères Wiener.
Actuellement, la Belgique compte toute une pléiade de burins
distingués, parmi lesquels quelques-uns ont atteint une renommée
européenne.
"OT ==
Le plus remarquable de ceux-ci est sans contredit Godefroid
Devreese, à qui M. de Witte a consacré autre part une Biographie
avec catalogue de son œuvre !. On peut juger de la maîtrise de cet
artiste, en jetant un coup d'œil, soit sur la médaille de l'exposition
internationale des beaux-arts de Liège, soit sur les deux planches qui
accompagnent le Catalogue et qui reproduisent un certain nombre de
ses chefs-d’ceuvre. |
L'auteur qui, au début de son travail, avait indiqué les diverses
manières de faire une médaille, termine par une liste biographique
des médailleurs belges du x1x° siècle cités au cours de sa brochure.
H. C.
— A. DE Wirtr. Deux monnaies liégeoises inédites de la collection
de S. A. S. le duc @ Arenberg. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec
fig. dans le texte. (Extr. de la Revue belge de numismatique, 1905.)
Des deux monnaies décrites ici pour la première fois, l’une est un
double patard de Guillaume de la Marck, troisième fils de Jean, sire
d’Arenberg et de Sedan; c’est une pièce capitale pour l’histoire moné-
taire de l'évêché de Liège et que M. le baron de Chestret, dans sa
Numismatique de la principauté de Liège, pourtant si complète,
déclarait n'avoir jamais rencontré. L'autre est une pièce d’or d’une
valeur probable de 21 aidants. (L’aidant — 24 sous de Liège), frappée
par le frère du précédent, Everard de la Marck (1488-1489).
Ces deux petits monuments monétaires font partie de la collection
de S. A. S. le duc d’Arenberg, laquelle comprend deux mille monnaies,
jetons et médailles se rapportant à sa famille. H. C.
— A. Droz-Farny. Notice historique sur une méduille jurassienne.
Porrentruy, 1905, br. in-8 de 12 p. avec 1 pl.
La médaille dont il est ici question est celle qu’offrit en 1838, la
Société géologique de France à cinq petites villes suisses du Jura en
souvenir de la réception qui lui fut faite dans ces localités.
Bien que cette belle pièce, due au burin de B. Andrieu, soit très
rare, elle n’est cependant pas inconnue; l’intérét de la notice que lui
consacre M. Droz-Farny ne réside done pas dans la description qu'il
en fait, mais bien dans les documents qu’il a retrouvés et qui concernent
soit la réunion de cette association scientifique, soit la médaille elle-
même. I. R.
— Karl Anporrer. Schiller-Medaillen. Wien, 1905, br. in-8 de
1 Gasette numismatique française, t. IX, 1903, p. 337-353 avec pl.
_ 988 —
30 p. avec fig. dans le texte. — Travail écrit à l'occasion du centième
anniversaire de la mort de Schiller, et donné en supplement du pre-
mier volume de la Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde.
(Juatre vingt-treize médailles à l’effigie du sublime poete y sont
décrites ; de ce nombre, soixante et onze étaient visibles à l’exposition
Schiller, organisée, en mai 1905, au Musée impérial et royal d’art et
d'industrie, et vingt-deux autres ont été frappees, en divers lieux, pour
commémorer le centenaire. L’auteur ne parait toutefois pas avoir eu
connaissance des médailles gravées en Suisse, car il ne mentionne
pas les pieces dues au talent de Hans Frei et de Jean Kaufmann. S'il
ne les connaît pas, nous nous permettons de les lui signaler pour son
Nachtrag,
Notre pays ne pouvait cependant pas rester en arriére pour honorer
la mémoire du plus grand écrivain qui a le mieux décrit sa nature
grandiose, de celui à qui nous sommes redevables du drame qui
célébre le plus légendaire et le plus connu de nos héros et que nous
considérons, de ce fait, un peu comme l’un des nôtres. H. C.
- Du Croce, H.-G. Kalalogus munt en penningverzameling van
het kon. ned. Genootschap voor munt en penningkunde. Amsterdam,
J. Müller, 1901.
Notre confrère M. H.-G. Ducrocq, conservateur des collections de la
bibliothèque de la Société néerlandaise de numismatique, vient de
publier le catalogue de la collection de la société. Celle-ci renferme
déjà 1586 numeros en monnaies et medailles de tous genres, mais
surtout hollandaises. La collection n’a pas de budget spécial mais
s'enrichit seulement des dons des membres et des envois de medailles
modernes que les éditeurs adressent a la Revue hollandaise pour qu'il
en soit rendu compte. Naturellement ce n’est pas encore bien brillant,
mais la publication de ce catalogue amenera certainement d’autres
donations et invitera les membres de la société à faire un choix dans
leurs doublets pour augmenter cette intéressante collection.
Tout en recommandant cette genereuse initiative, nous rappelons è
nos membres que la Société suisse de numismatique a aussi une
petite collection qui commence à s’enrichir, et que les envois seront
aussi les bienvenus à l’adresse de M. Henri Cailler, 56, rue du Rhône,
à Genève. Le nombre des donateurs de la collection de la Société
hollandaise s’eleve a 105. Nous sommes heureux d’y rencontrer les
noms de nombreux membres de la Société suisse de numismatique. Le
catalogue, très sommaire, est classé d’apres les descriptions des
— 989 —
ouvrages de Van Mieris, Van Loon, Dugniolle, Verkade et Stephanik
pour ce qui concerne la partie hollandaise et belge. P.-Ch. S.
— STORER, Horatio-R. The medals of Benjamin Rush, obstetrician.
Chicago, 1889, in-12. — Boston medical Library, Report 36, 37, 38.
Boston, 1899 —1901, 3 livr. in-8. — The medals, jetons and tokens
illustrative to obstetrics and gynecology. Newport, 1897. (Ext. de New
England Medical Monthly. — American Journal of numismatics,
1906, livr. de janvier).
Le savant médecin americain continue dans ces diverses publica-
tions l’inventaire si complet commencé il y a bien des années dans le
journal américain de numismatique, donnant de courtes descriptions
de toutes les médailles ayant rapport aux médecins et à l’hygiène. Ce
travail, très consciencieux et tenu constamment & jour, forme un
excellent répertoire pour les amateurs de cette spécialité.
Il serait desirable que l’auteur puisse reimprimer en le coordonnant
ce long répertoire; son utilité y gagnerait. Un de nos regrettés col-
lègues, le D" Brettauer, de Trieste, qui possédait l’une des plus belles
collections de monnaies et médailles médicales, a légué ses trésors à
l’Université de Vienne. Il avait fait un répertoire manuscrit très com-
plet, qu'il transportait continuellement avec lui et où il inscrivait non
seulement les pièces qu’il possédait, mais toutes celles qui se trou-
vaient décrites dans les auteurs ou qu'il observait dans les collections
visitées par lui.
L’Université de Vienne est sans doute en possession de cet intéres-
sant manuscrit. Le meilleur témoignage de reconnaissance qu'elle
pourrait donner à la mémoire de feu Joseph Brettauer serait de
publier en un volume cette compilation, fruit de plus de quarante
années passées & lire, noter et collectionner tout ce qui rentre dans
cette spécialité.
Avec le travail de M. Horatio Storer et le livre de Joseph Brettauer,
nous aurions un inventaire certainement aussi complet que possible.
P.-Ch. 8.
— BARRFELDT, D" Emil. Zur Anhaltischen Münzgeschichte. (Extr.
de Wiener Numism. Zeitschrift, 1905.)
Ce travail interessant complète l’ouvrage du D" Théodore Elze,
retrouvé dans sa succession et publié par le D° Luschin von Eben-
greuth. Il contient de nombreux compléments et des rectifications qui
seront d’une grande utilité pour les spécialistes. Il donne en même
temps une bibliographie complète du sujet. P.-Ch. 8.
REVUE NUM. T. XII. 19
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DAS OTSEGO HEUTE SAT TAY NOTRE ITS
t "i. A + ‘sd 3 5
— 290 —
— F. Lenzi et G. Giuccrarpini. Un ripostiglio di quattrini a Monte
San Savino. (Extr. de Rassegna numismatica, n° 2, Marzo 1906).
Trouvaille de petites piéces de cuivre italiennes contenant de nom-
breuses varietes nouvelles. Encore une contribution au futur Corpus
nummorum italorum.
— Dompierre DE CHAUFEPIE, D' H. J. pe. Koninklijk Kabinet van
munten, penningen en gesneden steenen ’s Gravenhage. Catalogus
der Nederlandsche en op Nederland beirekking hebbende gedenkpen-
ningen. T. II, 1703-1813. ’s Gravenhage 1906.
Le premier volume de cet important catalogue a paru il y a quel-
ques années et rend de trés grands services aux amateurs de medailles
des Pays-Bas. Il coordonne dans l’ordre chronologique toutes les
descriptions des ouvrages précédents et des grands catalogues de
vente, tout en donnant l’inventaire du plus important cabinet hollan-
dais, celui du musee royal de La Haye. A chacune des descriptions
sommaires de cet inventaire sont jointes les indications sur le graveur
et les citations bibliographiques. Ce second volume termine l’ouvrage
et va jusqu'à la date de 1813; le nombre des pièces décrites est de
3961; il est accompagné de plarches en phototypie reproduisant les
pièces les plus curieuses. Un index détaillé des noms des personnages,
graveurs, localités et faits historiques permet de retrouver très promp-
tement ce qui intéresse le collectionneur ne recherchant que des
groupements secondaires. Les personnes s’interessant sp&cialement è
la Suisse trouveront dans cet inventaire une foule de notices utiles sur
les pièces gravées par nos compatriotes et de nombreuses medailles
se rapportant & des personnages ou des événements relatifs a la
Suisse et surtout à la réformation et au protestantisme. Le prix modi-
que de cet ouvrage le met & la portée de tous, ce qui est aussi un
mérite en numismatique.
Tous nos remerciements à notre savant et très actif collègue, qui
continue à publier son admirable recueil de médailles des graveurs
contemporains chez l'éditeur Kleinmann, à Harlem. P.-Ch. S.
Dépouillement des périodiques.
Amer. journ. of. num. = American journal of numismatic.
Anz. für schweiz. Alt. = Anzeiger für schweizerische Altertumskunde.
Arch. für Bract. —= Archiv für Bracteatenkunde.
Arch. her. suisses = Archives héraldiques suisses.
Berl. Münzbl. = Berliner Münzblätter.
BI. f. Münzfr. = Blätter für Münzfreunde.
— 99 —
Boll. di num. = Bollettino di numismatica.
Bull. num. S. = Bulletin de numismatique (Serrure).
Gaz. num. D. = La Gazette numismatique (Dupriez).
Gaz. num. franc. = Gazette numismatique francaise.
Giorn. arald. == Giornale araldico-genealogico-diplomatico .
Journ. coll. = Journal des Collectionneurs.
Mitth. der bayer. num. Ges. = Mittheilungen der bayerischen numismatischen
Gesellschaft.
Mitth. des Klubs der Münz- u. Medaillenfr. in W. = Mittheilungen des Klubs
der Münz- und Medaillenfreunde in Wien.
Mitth. der cest. Ges. f. Münz. u. Medaillenk. = Mittheilungen der cesterreichischen
Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde.
Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler = Monatsblatt der k. k. heraldischen Gesell-
schaft « Adler ».
Monatsbl. der num. Ges. in W. = Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft
in Wien.
Month. num. Circ. = Monthly numismatic Circular.
Num. Chron. = Numismatic Chronicle.
Num. Közlöny = Numizmatikai Közlöny.
Num. Zeitschr. = Numismatische Zeitschrift.
Rass. num. = Rassegna numismatica.
Rev. belge = Revue belge de numismatique.
Rev. frane. = Revue numismatique.
Riv. ital. — Rivista italiana di numismatica.
Tijd. van het Ned. Gen. = Tijdschrift van het koninklijk Nederlandsch Genoot-
schap voor munt en penningkunde.
Vjesnik = Vjesnik hrvatskoga arheoloskoga drustva.
Wiadomosci = Wiadomosei numizmatyezno-archeologiezne.
Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk. = Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde.
Zeitschr. für Num. — Zeitschrift für Numismatik.
Numismatique suisse. — C[AHorn, Aug]. Jetons de péage genevois,
avec fig. (Journ. Coll., 1904-1905, p. 69). — [?] Le plus ancien thaler
de Genève (1554), avec fig. (Tbid., p. 118). — [?] Médaille du cente-
naire de la mort de Schiller, 1905, par J. Kaufmann, avec fig. (Ibid.,
p- 135). — [?] Médailles suisses nouvelles, avec fig. — Médaille offi-
cielle de la féte federale des sous-officiers, Neuchatel, 1905. — Médaille
officielle du tir cantonal de Schwytz, 1905. — Plaquette du centenaire
de la percée du Col des Roches (Ibid., 1905-1906, p. 175). —
J. M[eiL1). Die Denkmiinze zur Erinnerung an den Durchbruch des
Simplontunnels, avec fig. (Die Schweiz, 1905, p. 216). — [?] Plaquette
Hugues Bovy [par M'° Clotilde Roch], avec fig. (Journ. coll., 1904-
— 999 —
1905, p. 119). — Serafino Ricci. Medaglistica. La medaglia-ricordo del
traforo del Sempione, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 58). — Arnold
Roger. La seigneurie de Franquemont, 2° partie, avec fig. (Month.num.
Cire., 1905, col. 8632, 8700). — P.-Ch. StreEnLiın. Medaille soleuroise
inédite, avec fig. (Journ. collect., 1904-1905, p. 54 — Médaille en
argent coulé de la fin du xvn° siècle). — P.-Ch. S[trRERLIN]. Médaille
de Schiller, gravée par J. Kaufmann [à l'occasion du Fritschizug
lucernois de 1905], avec fig. (Zbid., p. 114). — P.-Ch. S[TRŒHLIN].
Médaillons de M"° Fulpius, avec fig. (Ibid., p. 143. — Plaquette de la
Fête des vignerons. — M"° Noémie Dide. — Auguste Dide, auteur de
la Fin des religions). — F.-A. ZETTER-Coruın. Die alte Münze in
Solothurn. (Anz. für schweis. Alt., 1904-1905, p. 165). — Voir aussi:
Moyen age, R. von HOFKEN.
Numismatique grecque. — ALLOTTE DE LA Fuyr. Monnaies arsacides
de la collection Petrowicz (Rev. frang., 1905, p. 129, avec pl. HI). —
Ernst Assmann. Das Stabkreuz auf griechischen Münzen, avec fig.
(Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 215). — E. BaseLon. Variétés
numismatiques (suite). X. Drachme de Chalcis (Eubée) contremarquée
à Ichnae (Macedoine), avec fig. (Rev. franc., 1905, p. 388). — Francesco
ÜARRARA. Issa, monografia numismatica, edita ed annotata dal dott.
L. Rizzoli jun. (suite), avec fig. (Boll. di num., 1905, pp. 2, 17, 41). —
A. Dreuponxé. Choix de monnaies et médailles du Cabinet de
France (Rev. franc., 1905, p. 62, avec pl. II. — Monnaies grecques). —
A. Diruponné. Monnaies grecques récemment acquises par le Cabinet
des médailles (Incertaines. Monnaies de Thrace) (Ibid., p. 449, avec
pl. IX). — D* Epps. Les monnaies dites cisaillées (Rass. num., 1905,
p. 51, avec pl. I). — L. Forrer. Le monument funèbre de Thémis-
tocle, à Magnésie, figuré sur une monnaie unique de l’ancienne collec-
tion Rhousopoulos, avce fig. (Boll. di num., 1905, p. 89). — L. Forrer.
Les signatures de graveurs sur les monnaies grecques (suite) (Rev.
beige, 1905, pp. 129, 283, 387, avec pl. IV et fig. dans le texte). —
Jean de FoviLLe. Un scarabée archaique et les monnaies archaiques
de Thasos, avec fig. (Rev. frang., 1905, p. 7). — Jean de FoviLtr.
Ktudes de numismatique et de glyptique. Pierres gravées inedites du
Cabinet de France (Ibid., p. 277, avec pl. VIID. — Earle Fox. Some
athenian problems (Num. Chron., 1905, p. 1, avec pl. D. — H. G zBLer.
Zur Munzkunde Makedoniens. V. Makedonien in der Kaiserzeit
(Zeitschr. für Num, t. XXV, p. 1, avec pl. I-II). — Ödön Gonur. Egy.
Allitölagos tröjai penz, avec fig. (Num. Körlöny, 1905, p. 43. —
— 293 —
Medaille fietive de Troie au type du porc et fabriquee probablement
dans les pays slaves danubiens). — Rev. A. Hanps. Common greek
coins, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8057, 8121, 8251, 8322,
8377, 8449, 8513, 8569, 8625, 8697, 8762). — Henry H. Howorru.
Some notes on coins attributed to Parthia (Num Chron., 1905, p. 209,
avec pl. X). — R. Jameson. Quelques pièces de la série des Séleucides
(Rev. franc., 1905, p. 1, avec pl. I). — [?] La monnaie de fer des
Spartiates (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 66; extr. de la Revue beige
des sciences ct de leurs applications, 2° année, n° 17). — Caruso
Lanza. Spiegazione storica delle monete di Agrigento (suite et fin)
(Riv. ital., 1904, p. 431). — E. J. Rapson. Ancient silver coins from
Baluchistan (Num. Chron., 1904, p. 311, avec pl. XVII). — K. Reauınc.
Zur griechischen Münzkunde. IV. (Thera — Bithynium — Lycia)
(Zeitschr. f. Num., t. XXV, p. 39). — K. RegLIna. Ein Tri-
drachmon von Byzantion (Ibid.,p. 207, avec pl. VIT).— Salomon Rernacu.
A stele from Abonuteichos (Num. Chron., 1905, p. 113). — Frank
Benson SHERMAN. Ancient greek coins (suite) (Amer. journ. of
num., t. XXXIX, pp. 29, 93, avec 1 pl.; t. XL, p. 29, avec 1 pl.) —
Barone Alberto Simonetti. Numismatica della Magna Grecia (suite)
(Boll. di num., 1905, pp. 5, 53, 101). — R. Wai. Das Münzmonopol
Athens im ersten attischen Seebund, av. fig. (Zeitschr. für Num.,t. XXV,
p- 52). — Warwick Wrorn. Greek coins acquired by the British
Museum in 1903 (Num. Chron., 1904, p. 289, avec pl. XV-XVI). —
Warwick Wrorn. The earliest parthian coins : a reply to sir Henry
Howorth (Ibid., 1905, p. 317). — Warwick Wrorn. Select greek coins
in the British Museum (Zbid., p. 324, avec pl. XIV-XV).
Numismatique romaine. -- S. A[msrosouı]. Sesterzio inedito di
Volusiano, rinvenuto nell’ Agro Laudense, avec fig. (Riv. ital., 1904,
p- 598). — Dott. Pompeo Bonazzı. Le monete argentate o imbiancate
(Boll. di num., 1905, p. 81). — G. Darrarı. L’oscillazione del peso
e l’avvilimento dell’ aureo e del denare (Boll. di num., 1905, p. 113).
— G. DarTARI. Il peso normale delle monete di bronzo della riforma
e quelle dell’ epoca costantiniana battute in Alessandria (Zb:d., p. 137).
— G. Darrari. Le monete cosidette imbiancate oppure stagnate
(Rass. num., 1905, p. 36). — G. DaTTARI. Appunti di numismatica
alessandrina (suite) (tzu. ztal., 1904, p. 465). — G. Darrarı. La cifra
XXI sopra i cosi detti antoniniani e sopra i follis della tetrarchia (Ibid.,
1905, p. 443). — John Evans. Rare or unpublished coins of Carausius
(Num. Chron., 1905, p. 18, avec pl. II-III). — I. FALCHI. Su la riduzione
— 994 —
in peso dell’ asse romano e l’usura in Roma nel ıv° e v° secolo av. G. C.
(suite) (Ziass. num., 1905, pp. 3, 17).— L. Forrer. Un sou d’or de Maxime
(Magnus Maximus) frappé à Londres, avec fig. (Bull. num. S., 1905,
p- 33). — Fr. Gxeccur. Appunti di numismatica romana. LXIV. I
medaglioni ex-Vaticani (iv. ital, 1905, p. 11 avec pl. D. — LXV.
Gabinetto Vaticano, medaglioni romani inediti o varianti (Ib:d.,
p. 149). — LXVI. Scavi di Roma nel 1904 (Ibid., p. 161.) — LXVII.
L'ultima delle monete Postume (Ibid., p. 164). — LXVIII. Le
monete di Stagno (Ibid., p. 167). — LXIX. Le monete argentate
(Ibid., p. 171, avec pl. IV-VD.— LXX. Le personificazioni allegoriche
sulle monete imperiali (Ibid., p. 349, avec pl. XII-XVII. — Mémoire
lu au Congrès international des sciences historiques de Rome, avril
1903). — LXXI. I medaglioni unilaterali (Idid., p. 421). — LXXII.
Un nuovo (?) medaglione d’Albino, avec pl. XIX. — LXXIII. Unico e
nuovo (?) medaglione di Pertinace, avec fig. (Ibéd., p. 465). — Ödön
Gout. Maximianus Herc. arany medaillonja, avec fig. [Publication d’un
médaillon d’or de Maximien Hercules trouvé a Szar (Hongrie) et pesant
26 gr. 55] (Num. Közlony, 1905, p. 85.— Dr. jur. E.-J. HzserLın. Zum
Corpus numorum aeris gravis. Die Systematik des ältesten römischen
Münzwesens (Berl. Münzbl., 1905, pp. 107, 141, 165, 206). — L. L.
Contributi al Corpus delle falsificazioni, avec fig. (Boll. di num., 1905,
p. 29). — Andreas Mark. Weder Mediolanum, noch Ticinum sondern
Tarraco (fin) (Monatsbl. der num. Ges. in W., 1905, p. 285). —
Andreas MargL. Schlussbemerkung zur Frage, ob Mediolanum,
Ticinum oder Tarraco (Ibid., pp. 339, 351). — Andreas Markt. Die
Reichsmünzstätte in Serdica (Num. Zeitschr., t. XXXVI, p. 35). —
J. Maurice. L’iconographie par les médailles des empereurs romains
de la fin du m° et 1v° siècles (Rev. franç., 1904, p. 473, avec pl. IX-
XI; 1905, pp. 177, 470, avec pl. IV-VII, X-XI et fig. dans le texte).
— J. Maurice. L’atelier monétaire d’Arles pendant la période constan-
tinienne, de 313 à 337 (Riv. ital., 1905, p. 43, avec pl. II). — Jules
Maurice. L'atelier monétaire d'Héraclée de Thrace pendant la période
constantinienne À. D. 305-337 (Num. Chron., 1905, p. 120, avec pl. VI).
— Jules Maurice. L'atelier monétaire de Cyzique pendant la période
constantinienne (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 129, avec pl. V-VI). —
J. G. Minne. Roman coin moulds from Egypt (Num. Chron., 1905,
p. 342). — P. Monti, Lod. Larrrancui. Non « Tarraco » ma sempre
« Ticinum e Mediolanum » (Boll. di num., 1905, p. 7). — P. Mont,
Lod. Larrranchı. La data di coniazione delle monete di Elena nella
— 995 —
zecca di Antiochia, avec fig. (Ibid., p. 55). — P. Monti, Lod.
LAFFRANCHI. Per concludere interno alla zecca di « Ticinum ». Ris-
posta definitiva al Signor Markl (Idid., p. 95). — P. Monrı, Lod.
LarrrancHi. Le ultime monete degli imperatori Diocleziano e
Massimiano, avec fig. (Zbid., p. 125). — P. Monti, Lod. LAFFRANCHI.
Costantino II Augusto (Riv. ital, 1905, p. 389). — Lucien NAVILLE.
Monnaies inédites de l’empire romain (Ibid., 1904, p. 457, avec pl. XV
et fig. dans le texte; 1905, pp. 178, 480, avec pl. VIII et fig. dans le texte).
— Georges N. OLcorr. Notes on roman coins (suite) (Amer. journ. of
num., t. XXXIX, p. 61; XL, p. 37). — Giovanni Pansa. Due meda-
glioni cerchiati e a tipo unilaterale, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 415).
— M. Piccione. Un aureo di Pompeo, avec fig. (Rass. num., 1904,
p. 113; 1905, p. 22). — Matteo Piccione. Per l’aureo di 8. Pompeo di
Firenze, avec fig. (Ibid., 1905, p. 55). — Kurt. Rearing. Ein Medaillon
des Honorius, avec fig. (Berl. Münzbl., 1905, p. 71). — Gyula Rus.
Szarmata érem a Veszprém-varmegyei muzeumban, avec fig. (Num.
Közlöny, 1905, p. 67. — [Amulette sarmate du musée de Veszprem,
Hongrie]. — P. Srerriner. I ritratti degli imperator romani sulle
monete, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 175). — P.-Ch. S{tREeHLIN]. Les
marques d’ateliers sur les monnaies impériales romaines et byzantines
(Journ. coll., 1904-1905, p. 83). — H. Wiers. Italische Bronze-
barren aus der letzten Zeit des Rohkupfergeldes, avec fig. (Num.
Zeitschr., t. XXXVI, p. 1).
Numismatique orientale. — H. F. Ameproz. The assumption of the
title Shähanshäh by Buwayhid Rulers (Num. Chron., 1905, p. 393).
— René Dussaup. Monnaies nabatéennes (Rev. frang., 1905, p. 170).
— M.-J.-M. Fanpecon. Notice sur les cauris (Tijd. van hed Ned. Gen.
1905, p. 45). — M. de Man. Gestempelde soeratsche ropigen, avec
fig. (Ibid., p. 286). — H. Nürzez. Ein Dirhem des fatimidischen Veziers
Abt ‘Ali Ahmad, avec fig. (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 276). —
R. Coinage in China (Amer. journ. of. num., t. XXXIX, p. 105). —
W. H. P. A shekel of Judas Iscariot (Zbid., p. 82). — E. von ZAMBAUR.
Contributions à la numismatique orientale. Monnaies inédites ou rares
des dynasties musulmanes de la collection de l’auteur (Num. Zeitschr.,
t. XXXVI, p. 43 avec pl. D. — E. von ZAMBAUR. Unedierte orienta-
lische Münzen (Monatsbl. der num. Ges. in W.,1905, pp. 311, 317, 333).
Numismatique du moyen âge. — G. AmarpeL. Un denier de Mat-
fred, vicomte de Narbonne, avec fig. (Rev. frang., 1905, p. 309). —
Solone AmsrosoLI. La zecca di Cantù e un codice della Trivulziana,
— 29% —
avec fig. (Riv. ital., 1904, p. 475). — [?] Anfertigung der Münzstempel
für Bistum Verden in Hildesheim (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3278). —
Emil BaÒreeLpr. Zur Münzgeschichte der Reichsstadt Worms im
Mittelalter (Berl. Münzbl., 1905, pp. 1, 21, 119, 137, avec pl. VIII).
— Emil Baurreuor. Zwei Bracteaten der Grafen von Wettin, avec
fig. (Zbid., p. 37). — Emil BaHRrELDT. Ein unbekannter Stal der Stadt
Teschen, avec fig. (Zbid., p. 183). — A. Barrerrı. Grossi di Nicolò
Maltraversi nella zecca di Reggio dell’ Emilia (Rass. num., 1905, p. 58).
— A. de BartHéLEMy. Numismatique elunisienne (Rev. franç., 1905,
p. 14). — Ed. Bernays. Un timbez de Guillaume II, comte de Namur
(1391-1418) émis en exécution de l’ordonnance du 12 décembre 1417,
avec fig. (Rev. beige, 1905, p. 165). — Gerolamo Biscaro. Un docu-
mento del secolo xır sulla zecca pavese (Riv. ital, 1905, p. 277). —
Emile Bonnet. Des variations de valeur de la monnaie melgorienne
(Bull. num. S., 1905, pp. 46, 73). — Dr Josef Brunsmin. A legregibb
horvat penzek (Num. Közlöny, 1905, p. 1. — L’auteur restitue è la
Croatie quelques monnaies qu’on attribuait jusqu’ici & la Hongrie ou
à la Dalmatie. Ces pièces furent frappées par André, roi de Hongrie,
lorsqu’il n’etait encore que prince heritier et qu'il portait seulement le
titre de duc de Croatie; selon l’auteur, elles sont antérieures à 1203).
— H. BucHenau. Eine in Erfurt gefundene Bracteatenbüchse (Arch.
für Bract., t. IV, p. 240, avec fig. 18-19 de la pl. 59). — H. Bucuenauv.
Ein Magdeburger Bracteat des Kaisers Friedrich II. (Ibrd., p. 243,
avec fig. 23-25 de la pl. 59). — H. Buctenau. Aeltere Hohlmünzen
der Grafen von Hoya, avec fig. (Zbid., p. 248). — IL. B[ucHENAU]. Zwei
Mittelaltermünzen von Quedlinburg und Iserlohn (Gfsch. Mark) (BI. f.
Münzfr., 1905, col. 3277, avec fig. 4 de la pl. 158). — H. B[ucHENAU].
Ueber zwei friesische Denare des x1. Jahrhunderts, avec fig. (Ibid.,
col. 3287). — H. B[ucHENnAU]. Brakteaten der Herren von Schlotheim.
(Ibid., col. 3324, avec fig. 31-35 de la pl. 159). — H. B[ucnenav].
Brakteat des Grafen Ludolf II. von Hallermund, avec fig. (Ibid.,
col. 3358). — II. B|uchexau]. Denar von llofgeismar (Ibid., col 3358,
avec fig. 38 de la pl. 160). — H. B[ucuenau]. Notiz über Dornburg
und andere Münzstätten im mittleren Saalegebiet, avec fig. (Ibid.,
col. 3368, 3380, 3394). — H. Blucuenau]. Geldern oder Gerdringen ?
(Ibid., col. 3377. — Question soulevée à propos d'un denier parisis
trouve à Amiens et dont MM. Collombier et P. Bordeaux donnent la des-
cription Rev. frang. 1905, pp. 219-230). — H. Bucnenav. Vermutlich
hessischer llohlpfennig (Ibid., col. 3420, avec fig. 17 de la pl. 161).
— 997 —
— P. W. P. Carzyon-Brirron. Edward the Confessor and his
coins (Num. Chron., 1905, p. 178, avec pl. VII-VIII). —. Comte de
CasTELLANE. Le gros tournois de Charles d’Anjou et le gros tournois
du roi de France au chatel fleurdelisé, avec fig. (Rev. frunc., 1904,
p- 533). — Comte de CastELLANE. Denier inédit des comtes de Saint-
Pol, avec fig. (Ibid., 1905, p. 499). — Baron de CHESTREST DE HANEFFE.
Monnaies inédites du xi° et du xır siècle découvertes la plupart à
Maestricht en 1856 (Rev. belge, 1905, p. 437, avec pl. XI). — F. Cor-
LOMBIER et P. BorpEAux. Deniers parisis inédits de Jean le Bon, roi
de France, et de Charles IV, roi des Romains, avec fig. (Rev. franc.,
1905, p. 218). — H. DannenBerg. Nachträge zu Dannenbergs « Die
deutschen Münzen der sächsischen und fränkischen Kaiserzeit »,
Band I bis III (suite) (Berl. Münzbl., 1905, pp. 115, 162, 188, 202). —
H. DAnNENBERG. Die ältesten Münzen Ostsachsens (Num. Zeitschr.,
t. XXXVI, p. 123, avec pl. H-HI). — Eug. Demore. La zecca dei
conti del genevese ad Annecy (1356-1391). Documenti (suite) (Riv.
etal., 1904, p. 479). — [?] Drei thüringische Reiterbrakteaten (Bi. f.
Münzfr., 1905, col. 3378, avec fig. 2-4 de la pl. 161). — [?] Ein unbe-
stimmter mittelrheinischer ? Denar (um 1110-1150) avec fig. (Bi. f.
Münzfr., 1905, col. 3291). — [?] Ein Sterling des Grafen Walram von
Spanheim (1337-1380), avec fig. (Ibid., col. 3292). — [?] Ein säch-
sisches Münzmandat von 1435 über die Groschen- (und Pfennig-)
münzen zu Gotha, Schmalkalden und Schleusingen (Ibid., col. 3293). —
[?} Ein Brakteat des Kaisers Friedrich I. (Barbarossa) und seiner
Gemahlin Beatrix von Burgund, avec fig. (Ibid., col. 3323). — Dr W.
ExngeLs. Ein neuer Stempel der Wewelinghöfer Wilhelms von
's Heerenberg (1354-87) (Ibid., 3366, avec fig. 36 de la pl. 160). —
D° D. FiascHi. Spigolature d’archivio (ass. num., 1905, pp. 25, 40, 63).
— F. Friepenssure. Neue Studien zur schlesischen Bracteaten-
kunde (Arch. für Bruct., t. IV, p. 225 avec fig. 20-22 de la pl. 59). —
Dott. Giuseppe GiorceLLI. Una zecca piemontese medioevale sco-
nosciuta (Boll. di num., 1905, p. 19). — Antonino Grassi-GRASssI.
Intorno alle presunte monete dei Chiaramonte, avec réponse de
M. Serafino Ricci (Boll. di num., 1905, p. 38). — Guglielmo GRILLo.
Un genovino d’oro sconosciuto, avec fig. (Ibid., p. 117). — E. Heuser.
Die frühesten Prägungen der Stadt Worms (Arch. für Bract., t. IV,
p. 278, avec fig. 1-5 de la pl. 60). — R. von llörken. Zur Bracteaten-
kunde Süddeutschlands. — XIX. Ein Bracteat Abt Ulrichs VII. von
St. Gallen, avec fig. 16 de la pl. 59.— XX. Die Lindauer Bracteaten-
— 298 —
typen, avec fig. 14 et 19 de la pl. 3; 1 de la pl. 5; 23 de la pl. 17;
17 de la pl. 22; 32 de la pl. 36; 10 de la pl. 57; 8-15 de la pl. 59. —
XXI. Weingarten, avec fig. (Ibid., p. 253). — R. von HOrken. Vorder-
österreichische Pfennige (Ibid., p. 294). — [?] Hohlpfennig, vermutlich
aus der honsteinischen Münzstätte Greussen (Bl. f. Münzfr., 1905,
col. 3417, avec fig. 20 de la pl. 161). — A. HoLLEsTELLE. Afleiding en
verbinding. Het pond groot f. 63.00 en enkele andere (suite) II. Het
pond groot van f. 42.00 (Tijd. van het Ned. Gen., 1905, p. 233). —
Th. KrrscH. Betrachtungen über Münztypen und einzelne Münzen der
Grafschaft Mark (Berl. Münzbl., 1905, pp. 159, 186). — Walery
KostrzBesKi. O denarach stowian zwanych wendyjskimi (suite) ( Wia-
domosci, 1904, col. 139, 181, avec pl. II-III_; 1905, col. 223, 293, 323
avec fig.) — Edouard Kovärs. Istvan arany penze (Num. Közlöny,
1905, p. 33. — L'auteur publie une notice contenant la mention
d’une monnaie d’or du roi Etienne IV de Hongrie). — L. A. LAWRENCE.
The coinage of Henry IV (Num. Chron., 1905, p. 83, avec pl. V). —
L. D. Notice sur quelques deniers mérovingiens provenant de la trou-
vaille de Bais (Ille-et-Vilaine) et de quelques autres trouvailles, avec
fig. (Bull. num. S., 1905, p. 107). — M. Hewlett LioxecL. Anglo-gallic
coins (Num. Chron., 1905, p. 364, avec pl. XVI-XVII. — A. Lasını.
Un denaro della contessa Richilda, avec fig. (Rass. num., 1904,
p. 117). — A. Lisini. Ancora la moneta della contessa Richilda, avec
fig. (Ibid., 1905, p. 67). — M. de M[ax]. Monogramletters op denarii
van Pepijn den Korte (Tijd. van het Ned. Gen., 1905; p. 298). —
K. Marrinori. Provisino inedito di Bonifacio IX papa (1389-1404),
avec fig. (Riv. <tal., 1905, p. 89).— [?] Merowinger Triens des « Theu-
denus Monetarius » (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3416). — Theodor
Meyer. Drei seltene hessische Münzen des 15. Jahrhunderts (Ibid.,
col. 3391). — ([?] Nachricht über den Münzmeister Bertold zu
Lutterode und Nordhausen (Ibid., col. 3360). — [?] Nachricht über
Geld und Münze in Kiel im 14. Jahrhundert (Ibid., col. 3397). —
R. NibrowsKi. Gemeinschaftsmünzen, avec fig. (Month. num. Circ.,
1905, col. 8205). — Philip NeLson. Plumbago mould for the fabrica-
tion of coins of Henry VII (Num. Chron., 1905, p. 205, avec pl. IX).
— Alfred Noss. Ein Gulden des Erzbischofs Walram von Köln (1332-
1349), avec fig. (Berl. Münzbl., 1905, p. 103). — Nicolò Parapopoti.
Un denaro della contessa Richlide ? (Rev. ital, 1905, p. 111. —
Réponse à un article de la Rass. num., 1904, p. 117). — Francis P£ror.
Les monetaires mérovingiens restitués au Bourbonnais (Bull. num. S.,
— 99 —
1905, p. 2). — V. von Renner. Oesterreichische Miinzen aus der Zeit
Rudolfs von Habsburg, avec fig. (Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk.,
t. I, p. 66). — Aug. Sassen. Mijn goed recht tegenover Mr. Sillem
gehandhaafd (Tid. van het Ned. Gen., 1905, p. 143).— J. A. SiLLem. De
Cameraarsrekenigen van Deventer (1337-1376) Nalezing (Ibid., p. 64).
— 8. M. Spink. Inedited coins. LX XI. A unique Stephen or baronial
penny, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8321). — F. van
VLEUTEN. Ein Denar des Erzbischofs Balduin von Salzburg, avec fig.
(BI. f. Miinzfr., 1905, col. 3303). — Fred. A. Watters. The coinage
of Richard II (Num. Chron., 1904, p. 326, avec pl. XVIII-XIX). —
Fredk. A. WALTERS. An unpublished variety of the groat of the first
coinage of Henry VII, avec fig. (Ibid., 1905, p. 207). — Fredk. A.
Watters. The coinage of Henry IV (Ibid., p. 247, avec pl. XI-XIM).
— Dr. R. WEINBERG. Die Gewichtssysteme des XI. und XII. Jahrh. in
den jetzigen russischen Ostseeprovinzen (Bl. f. Minefr., 1905, col.
3365). — P. WEINMEISTER. Einige bemerkenswerte hessische Grossi,
avec fig. (Ibid., col. 3264). — Dr. 8. v. ZAKRZEWSKI. Beiträge zur
Kenntnis der Denare von Boleslaus Chrobry, avec fig. (Berl. Münzbl.,
1905, p. 17).— Dr. Z. Zakkzewskı. Monety sredniowieczne wykopane
w ostrowie nad goptem (suite) avec fig. (Wiadomosci, 1905, col. 217).
[?] Zur Herstellung der Halbbrakteaten (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3324).
Numismatique des temps modernes'. A. Monnaies. — Solone
AMBROSOLI. Intorno ad un nuovo esemplare della monete cavallina di
Candia, avec fig. Lettera al Signor conte Nicolò Papadopoli (Riv.
ital., 1905, p. 115). — Dott. Francesco Arcari. Moneta d’oro dei
marchesi Ippoliti di Gazzoldo, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 84).
— Emil BaurreLpr. Hat der Grosse Kurfürst in Stettin Münzen
prägen lassen? (Berl. Münzbl., 1905, p. 199). — Heinr. BEHRENS.
Münzen der Stadt Lübeck (suite et fin) (Idid., pp. 6, 76, 123). —
J. Bérancer. Les bons des communes émis dans l’arrondissement de
Bernay pendant la Revolution (Bull. num. S., 1905, p. 66). —
[?] Bischöflich Constanzer Batzen aus dem Funde von Wattenweiler,
avec fig. (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3264). — P. Borpeaux. Les
ateliers monétaires de Toulouse et de Pamiers pendant la Ligue,
avec fig. (Rev. frang., 1904, p. 505; 1905, p. 27). — V. BORNEMANN.
Die Kippermünzstätte Eisenach und ihre Beamten, avec fig. (Bl. f.
Münzfr., 1905, col. 3255). — H. B[ucHENAU]. Zur schwarzburgischen
! Du moyen âge a la fin du xvir* siècle,
— 300 —
Münzkunde, avec fig. (Ibid., col. 3413). — H. B[ucHExav]. Fälschung
eines Kipperzwölfers von Hohengeroldseck (Zbid., col. 3421, avec fig. 16
de la pl. 161). — Giacinto CERRATO. Nota di numismatica sabauda.
Un mezzo testone di Carlo II per Nizza, avec fig. (Boll. di num.,
1905, p. 49). — Giacinto CERRATO. Un quattrino inedito per la zecca
di Casale, avec fig. (Ibid., p. 134). — Alberto Cunierri. Una moneta
di mistura di Paolo II per Ancona (Ibid., p. 100). — [?] Dreipfennig-
stücke der Stadt Hamm (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3368). — [?] Ein
Stal der Stadt Kempten (Ibid., col. 3417, avec fig. 26 de la pl. 162). —
Zoltan GALocsy. XVI. Szazadi magyar penzek hamisitvanyai (Num.
Közlöny, 1905, p. 90. — Publication de quelques falsifications de
monnaies hongroises du xvı* siècle. Les circonstances du moment
favorisaient les faux monnayeurs qui devinrent souvent très puissants).
— Ercole Gxeccm. Appunti di numismatica italiana. Un quattrino di
Catarina Riario Sforza, signora di Forli, avec fig. (Riv. ital, 1905,
p. 493). — Guglielmo GrıLLo. Monete inedite e corrette di Castiglione
delle Stiviere (Memoria ottava) (Boll. di num., 1905, p. 68, avec pl. II).
— M. Gumowskı. Monety polskie we wiedenskim gabinecie moneti
medali, avec fig. (Wiadomosci, 1904, col. 149). — H. F. A rare and
hitherto unpublished coin of Guadaloupe (Month. num. Circ., 1905,
col. 8761). — W. J. Hocxine. Note on some coins of William II in
the Royal mint Museum (Num. Chron., 1905, p. 109). — J. E. The
Horseman shilling of Edward VI (Ibid., p. 400). — Wilad. JegowickI.
Polgroszek korony Stefana Batorego z 1850 roku, avec fig. ( Wiado-
mosci, 1905, col. 295). — Vic. Baudoin de Jonaus. Les monnaies de
Guillaume de Bronckhorst, baron de Gronsveld (1559-1563), avec fig.
(Rev. belge, 1905, p. 312). — J. V. Kuni. Merkwürdige Münzen der
pfälzischen Wittelsbacher (Bl. f. Münsfr., 1905, col. 3319, 3351,
avec fig. 35 de la pl. 160 et fig. dans le texte). — Carlo Kunz. Monete
inedite o rare di zecche italiane (tiv. ital., 1905, pp. 249, 501, avec pl.
X-XI, XX-XXIV). {?] Kursächsische Kippermünze von 1621 (BI. f.
Münzfr., 1905, col. 3375, avec fig. 13 de la pl. 161). — Ernst LEJEUNE.
Die Münzen der reichsunmittelbaren Burg Friedberg i. d. Wetterau,
avec fig. (suite et fin) (Berl. Münzbl., 1905, pp. 3, 24). — F. L[ENzI].
Note di numismatica pontificia. III. Clemente VII e Paolo IV (Rass.
num., 1905, p. 24). — A. Lisini. Le monete di Montfalcino con l'impronta
della testa del re cristianissimo (Ibrd., p. 61). — A. F. Marcmsio. Un
ongaro inedito di Jacopo III Mandelli, conte di Maccagno, avec fig.
(Itiv. ctal., 1905, p. 433). — M. Mariani. Giulio inedito di Clemente VII
_ 30 —
per Piacenza, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 85). — Philip NELSON.
Inedited coins. LXVIII. An unpublished siege-piece of Pontefracht,
avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8121). — Philip NeLson.
Inedited coins. LXX. An unpublished Pontefract siege-coin, avec fig.
(Ibid., col. 8249). — Giovanni Pansa. Spigolature numismatiche
abruzzesi, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 201). — Q. PeRINI. Nelle zecche
d’Italia. I. Modena, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8206). —
Francis P&roT. Note sur un double tournois d’Orange (Bull. num. S.,
1905, p. 113). — Dott. Milan ReseTar. Le monete della repubblica di
Ragusa (Riv. ital., 1905, p. 215). — Serafino Ricci. Una moneta molto
rara di Ercole I per Modena, avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 110).
— L. Rızzouı, jun. Monete inedite della raccolta de Lazara di
Padova, Savoia, Genova, Castiglione, della Stiviere, Bozzolo, Solferino,
Modena, Reggio, Mirandola, Roma, Venezia (Riv. ztal., 1905, p. 97,
avec pl. III et fig. dans le texte). — G. Ruaaero. Annotazioni numis-
matiche italienne, avec fig. — Le monete di Teramo. Circa la moneta-
zione aquilana del xvi secolo. Circa le monete astesi con leggende
comunale (Zbid., p. 485). — Friedrich Frh. von ScHROTTER. Beitrag zum
Holstein-Plönschen Münzwesen 1618-1761 (Berl. Miinzbi., 1905, p. 53).
— Pietro ScuLmero. Due bronzi di Pio VI (varietà inedita) (Boll. di
num., 1905, p. 40). — 8. M. S[pink]. Inedited coins. LXIX. A unpu-
blished variety of Simon’s Broad of 1662, avec fig. (Month. num. Circ.,
1905, col. 8135). — S. M. S[PINK]. Inedited coins. LXV. A unique
halferown by Briot (?) avec fig. (Ibid., col. 8761). — J. THeMEssL. Ein
unbekannter einfacher Taler Karl VI, für Kärnten (Mitth. der est. Ges.
f. Münz.- u. Medaillenk., 1905, p. 79). — O. Vırarını. Scudo d’oro
inedito di Paolo III per Camerino, avec fig. (Riv. ital., 1905, p. 439).
— P. WEINMEISTER. Die ganzen und halben Petrus-Albus des Land-
grafen Wilhelm I. von Hessen (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3419,
avec fig. 11 et 114 de la pl. 161). — Philip Wuıteway. The coins of
Italy (suite) (Month. num. Circ., 1905, col. 8466). — A. de Wırrte.
Deux monnaies liegeoises inédites de la collection de S. A. 8. le duc
d’Arenberg, avec fig. (Rev. belge, 1905, p. 175). — [?] Zwei Schüssel-
pfennige der Propstei Weissenburg im Elsass, avec fig. (Bl. f. Münzfr.,
1905, col. 3295).
B. Médailles. — Albert Baprau. La médaille de la pose de la
première pierre à Saint-Philippe-du-Roule à Paris (Gaz. num. franc.,
1905, p. 427). — P. Borpraux. Médaille et jeton frappés à l’occasion
de la réunion de Lille à la France en 1713, avec fig. (Rec. frung., 1905,
— 302 —
p. 367). — Dr Julius Cann. Die Dreifaltigkeitsmedaille Hans Rein-
harts (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3339, avec fig. 43 de la pl. 160). —
Caxton. John Paul Jones and his medal (Amer. journ. of num.,
t. XXXIX, p. 78). — H.-J. de Dompierre DE CHAUFEPIE. Quelques
médailles inédites (Rev. belge, 1905, p. 445, avec pl. XII-XIV et fig.
dans le texte), — John Evans. An advertising medal of the Elisa-
bethan period, avec fig. (Num. Chron., 1904, p. 353). — L. F[orrer}.
A satarical medallic portrait of Charles XII. of Sweden struck over a
turkish piastre of sultan Ahmad IL, A. H. 1102 (A. D. 1691) (Month.
num. Circ., 1905, col. 8249). — Jos. M. FRIESENRGGER. Ueber Ulrichs-
kreuze (Mitth. der bayer. num. Ges., 1905, t. XXIV, p. 69, avec 1 pl.
et fig. dans le texte). — Odin Gout. Numizmatikai ritkasägok, avec
fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 15. — Medailles rares). — Ödön Gohl.
Aprò adatok régi magyar belyegmetszökröl és banyavirosi tisztvise-
lökröl, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 67. — Données relatives à
l’histoire des médailleurs et médailles hongroises des xvı* et xvn°siècles,
à Christophe Fuessel et Hermann Roth, à David Hohenberger surtout
et à la médaille aux armoiries des familles Höflinger et Frisowitz).
— Odén Gont. A Szabadkai szent Mihaly-Kongregàci érme, avec fig.
(Ibid., p. 70. — Histoire de la congrégation de Saint-Michel à Szabadka
et description d’une médaille se rapportant à cette congregation). —
R. von Hòrgen. Eine Theresianische Gnadenmedaille (Zeitschr. f.
Münz- u. Medaillenk., t. I., p. 70, avec pl. 11). — J. W. Kurı. Die
Denkmünzen der Grafen von Wolfstein, avec fig. (Mitth. der bayer.
num. Ges., 1905, t. XXIV, p. 60). — Jan Luckiewicz. Trojaki Zyg-
munta III bite w. Raguzie, avec tig. (Wiadomosci, 1904, col. 201). —
M. An undescribed american colonial medal (Amer. journ. of num.,
t. XXXIX, p. 77. — Médaille à l’effigie de Louis XV par Duvivier).
— R. W. Mac Lacuuan. The Montreal Indian Medal (Consideration
of the rev. Dr. W. M. Beauchamp’s theory as to its probable date]
(Idid., p. 107). — M. de Man. 1. Penning van een kleermakersbond te
Bergen op zoom. 2. On beschreven timmermansgilde penning van ?
3. Zege bij praag voorstelling op zilveren boerenbroekstukken van
1774, het jubeljaar van Middelburg’s vrijheid (Tijd. van hed Ned. Gen.,
1905, p. 197, avec pl. VI). — M. de Man. Penning ter eere van Leen-
dert Bomme (Ibid., p. 265, avec pl. VII). — F. MazeroLLE. Inventaire
des poinçons et des coins de la Monnaie des médailles (1677-1698)
(suite) (Gaz. num. frang., 1904, pp. 119, 225; 1905, p. 47, avec por-
trait de Nicolas Delaunay). — Robert Mowat. Une médaille d’Anne
— 303 —
d’Autriche encastrée dans le mur de l’église Notre-Dame-de-Bonne-
Nouvelle à Paris, avec fig. (Ibid., 1905, p. 41). — Av. Ossr. Ueber
Gnaden- oder Weihemünzen, avec fig. (Mitih. der ast. Ges. f. Müns-
u. Medaillenk., 1905, pp. 22, 34). — Friedrich Och. Ueber eine
bisher unbekannte silberne Porträt Medaille des Bistums Speyer,
avec fig. (Mitih. der bayer. num. Ges., 1905, t. XXIV, p. 67).
— A. M. PacHÙinaer. Medaillen von Peter und Paul Seel und
diesen verwandten Meistern. Eine Ergänzung zu Gustav Zellers
gleichnamiger Monographie (Idid., p. 1, avec 4 pl). — A. M.
PAcHinGer. Unedierte Medaillen auf bayerische Wallfahrtsorte, Kirchen
und Klöster aus der Sammlung Pachinger-Linz (Ibid., p. 31, avec
1 pl.). — R. An early medal relating to America (Amer. journ. of
num., t. XL, p. 53). — P.-Ch. S[rrReHLIN]. Jean Marie comte Maz-
zuchelli, avec fig. (Journ. coll., 1904-1905, p. 97). — [?] Three inte-
resting naval medals, avec fig. (Month. num Circ., 1905, col. 8336).
— [?] Una medaglia del cavaliere di S. Giorgio ? avec fig. (Rass. num.,
1905, p. 72. — [?] Unbekannte Variante der Strassburger Gymna-
siumsmedaille von 1679 (Bi. f. Münzfr., 1905, col. 3279, avec fig. 35
de la pl. 158). — [?] Undescribed Vernons (Amer. journ. of num.,
t. XXXIX, p. 100). — P. Varron. Médaille de Danaé par Leone-Leoni
(Rev. frane., 1905, p. 496, avec pl. XII). — [?] Vernon’s capture of
Porto-Bello (Amer. journ. of num., t. XL, p. 14). — 8. Wicmrsma.
Iets over Wigle van Aytta van Zwichum zijne munt- en penningver-
zameling en de gedenkpenningen met zijne beeltenis (T'ijd. van hed.
Ned. Gen., 1905, p. 5, avec pl. I-III). — W. J. W. Inedited coins and
medals. LXIII. Badge of the young chevalier, avec fig. (Month. num.
Circ., 1905, col. 8625). — Jözef Zıeuınskı. Holland Stefan (Steven
van Holland) medalier niderbandzki XVI wieku, avec fig.( Wiadomosci,
1905, col. 213).
C. Jetons. — J. BeRANGER. Deux jetons de la ville de Bernay (Bull.
num. S., 1905, p. 74). — Ed. van den Brock. Numismatique bruxel-
loise. Les jetons des seigneurs-trésoriers de Bruxelles au xvn° siècle
(1620-1698) (Rev. belge, 1905, p. 181, 318, avec pl. V, X). — Eduard
Fıara. Die ältesten Raitpfennige Joachimsthals (Num. Zeitschr.,
t. XXXVI, p. 147, avec pl. IV). — L. Lionel FLETcHER. Some notes
on irish seventeenth century tokens, avec fig. (Month. num. Circ.,
1905, col. 8079, 8203). — Odin Gonr. Ostäbla-pionok magyar vonat-
kozäsü éremképekkel, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 34. — Pions
de jeu de dames en bois portant des empreintes de médailles hon-
groises des xvn* et xvım® siècles). — [?] Jeton, um oder nach 1400,
gefunden in Thüringen (Bi. f. Münzfr., 1905, col. 3380, avec fig. 19
de la pl. 161). — Jean Justice. Variétés inédites de jetons des Pays-
Bas (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 64). — Robert Mowar. Un mot
sur la destination des méreaux et l’usage frauduleux des jetons (Bull.
num. S., 1905, p. 114). — John E. Prirscuarp. Unpublished xvuth
century private token of Bath, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col.
8250). — Arthur W. Warrrs. Notes upon the 18th century tokens
(Ibid., col. 8704).
D. Documents. — Fred. ALvin. Document inédit relatif à Philippe
Roéttiers, graveur général des monnaies des Pays-Bas et médailles
inédites de cet artiste (1640-1718) (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 153,
avec pl. IV). — Adrien BLaxcHer. Documents numismatiques concer-
nant Versailles, avec fig. (Bull. num. S., 1904, p. 98). — C. W.
Bruinvis. De strijd om de westfriesche munt (Tid. van het. Ned.
Gen., 1905, p. 205). — H. B[ucuenav]. Die Kurfürstlich sächsische
Münzordnung von 1500 mit Abbildungen von Stolberger, Schwarz-
burger und Honsteiner Münzen (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3361). —
Dott. Giuseppe GiorceLLI. Una grida di Vincenzio I Gonzaga duca di
Mantova e di Monferrato per la zecca di Casale 7 agosto 1590 (Boll.
di num., 1905, p. 105). — [?] La médaille de prix de sauvetage des
noyés fondée par la ville de Paris en 1779 (Gaz num. frane., 1904,
p. 213). — Andor Lusztu. II Raköczi Ferenc ällitölagos miskolci penz-
vernejeröl (Num. Köslöny, 1905, p. 93. — Communication d’une
vieille tradition atiribuant à Francois Rakoczy H un atelier monétaire
a Miskoliz. Peut-étre les monnaies frappées M. M. en sortaient-elles ?).
— Francis Pérot. Dépréciation du numéraire en 1713 (Bull. num. S.,
1905, p. 113). — Maurice Raımraurr. La charte du Parlement général
des monnayeurs du serment de l'Empire, tenu à Avignon en 1489
(Rev. frang., 1905, p. 76). — Serafino Ricci. La nuova zecca di Dego
(Ponzone) (Boll. di num., 1905, p. 22). — G. Rusgero. Annotazioni
numismatiche italiane. VIII. Intorno ad un motto usato in alcune
monete di Vittorio Amedeo I (Riv. ital., 1905, p. 451). — A van
SassE VAN YsseLT. Mr. Goijart Lombarts van Enckevoirt (774. van het
Ned. Gen., 1905, p. 230). — Fhr. von SchrörTer. Thorner Zainproben,
1528-1535 (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 245). — J. E. Ter Gouw.
De munt in de Volkstaal (suite) (7%d. van hed Ned. Gen., 1905,
pp. 117, 272). — [?] Un documento su le monete ossidionali di Casale
(1630) (Riv. ital., 1905, p. 425).
305 —
Numismatique des XIX° et XX: siècles. — A. Monnaies. — F. G. K.
Some undescribed mexican pieces (Amer. journ. of num., t. XL,
p. 34). — Heinrich GrÜper, Posen. Beiträge zur Münzkunde der
Stadt Rostock (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3326). — Gabriel de HaLAsz.
A magyar papirpenzekröl, avec fig. (Num. Köszlöny, 1905, p. 61. —
Histoire du papier-monnaie de la Hongrie. Assignats hongrois de
1848-1849, etc.). — [?] Louisiana gold « quarters » and « halves »,
avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8082). — A. F. Marcuisio.
Studi sulla numismatica di casa Savoja. Memoria VII. Supplemento
alla memoria VI sulle prove di zecca per re Vittorio Emanuele II
(Riv. ital., 1905, p. 231). — John A. Nexsen. The 1804 dollar (Amer.
Journ. of num., t. XXXIX, p. 102). — O. Sırres. Les vieux sous de
la Guadeloupe, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8716). —
8. M. S[rınk]. Inedited coins and medals. LXIV. A unique sixpence
of George IV, avec fig. (Ibid., col. 8697). — W. J. D. Inedited coins.
LXVII. Unpublished varieties of L. C. Wyon’s penny and halfpenny
of 1861, avec fig. (Ibid., col. 8057).
B. Médailles. — Acawam. Medal of Pres. Roosevelt (Amer. journ.
of. num., t. XXXIX, p. 112). — S. A[mBrosoLt]. Seconda aggiunta
alle medaglie del Volta (Riv. étal., 1904, p. 602). — BLASCHEK,
Neuprägungen (Miith. der ast. Ges. f. Miine- u. Medaillenk., 1905,
p. 75. — Contient la description de plusieurs œuvres de MM. Hugue-
nin frères, au Locle). — BLascHEK. Eine Gussplakette Fernkorns auf
Kaiser Franz Josef I (Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 3,
avec 1 pl.). — C. H. C. Souvenir medals of the St. Louis exposition
(Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 87). — Heinrich Cusascna. Die
Medaillen der Bürgmeister und Ehrenbürger der Stadt Wien (suite)
(Mitth. des Klubs der Münz- u. Medaillenfr. in W., 1904, p. 128;
Mitth. der est. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, pp. 1, 17, 27, 43,
51, 62). — C. W. Notes on war medals (Month. num. Circ., 1905,
col. 8779). — [?] Die moderne Medaille, avec fig. (Mitth. der ast. Ges.
f. Minz- u. Medaillenk., 1905, pp. 40, 48, 57, 91, 104, 137). —
[?] Die neue Coburger Schützenmünze (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3378,
avec fig. 1 de la planche 161). — L. F[orrER]. A portrait-medallion
of the late G. F. Watts. R. A. by Theodor Spicer-Simson (Month.
num. Circ., 1905, col. 8142). — Julius Frank. Napoleon III en
1870-1871 et la numismatique (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 173). —
Odén Gout. Uj ermek, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 17. — Nou-
velles médailles hongroises). — Odin GouL. Külônfélék, avec fig.
REVUE NUM, T. XIII. 20
_ 306 —
(Ibid., p. 18. — Œuvres de Carl Gerl, Hongrie). — Odin Gon.
Magyar szabadsägharci erdemkereszt, avec fig. (Ibid., p. 42. — Croix
de mérite en or faite à l’occasion de la guerre de l'indépendance
hongroise, 1848-1849). — R. von Hörken. Numismatische Denkmale
auf den Protestantismus in Oesterreich, avec fig. (Zeitschr. f. Münz-
u. Medaillenk., 1905, p. 21). — Furio Lenzi. L’arte e le opere di
. Benedetto Pistrucci (Rass. num., 1904, p. 125, avec pl. U-VD. —
L. v. L. Zur Schiller-Feier am 9. Mai 1905 (Berl. Münsbl., 1905,
pp. 74, 91, avec fig. 1-3 de la pl. IX et un portr.). — M. A medal for
commander Peary (Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 52). —
M[arvin]. The medals of Giuseppe Verdi, avec fig. (Ibid., t. XL, p. 1).
— M[arvin]. Jetons and medals of the french mines (Zbid., p. 11). —
E. Marroi. Placchetta triestina. — Medaglia commemorativa del
decennio del Touring-Club italiano (Boll. di num., 1905, p. 14, avec
fig 1-2 de la pl.) — HE. Marroi. Una rarissima medaglia a Gaetano
Donizetti, avec fig. (Ibid., 1905, p. 74). — Edoardo Martoî. Una
rarissima medaglia milanese a Fanny Elssler, avec fig. (Riv. ital.,
1905, p. 142). — F. MazeRoLLE. 8. E. Vernier. Catalogue de son
œuvre (2° supplément) (Gaze. num. frane., 1904, p. 207). —
M. E. Placchetta commemorativa del X Congresso internazionale di
navigazione (Boll. di num., 1905, p. 147, avec pl. III). — [?] Medal
of the new Hamspire society of the Cincinnati (Amer. journ. of num.,
t. XL, p. 42). — Rob. Mowar. Medaille francaise du Risorgimento
italien ? (Rev. frang., 1905, p. 502). — C. P. NicHoLs. Medals of the
Grand army (Amer. journ. of num., t. XXXIX, pp. 48, 67, 110; XL.
p. 18). — Renner. Die Medaille in der Kunstausstellung des Albrecht
Dürer-Vereines, 11. November 1905 bis 6. Jänner 1906 (Mitth. der
est. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 95). — 8. R[icci]. La
medaglia della Banca commerciale italiana, avec fig. (Riv. ital., 1904,
p. 600). — Serafino Ricci. Medaglistica. La medaglia del Circolo
artistico di Trieste al prof. Lorenzoni. — La medaglia d’oro dell’ esposi-
zione di Venezia, etc. (Boll. di num., 1905, p. 60). — L. Rızzouı jun. Ono-
ranze padovane a Francesco Petrarca nel sesto centenario della sua
nascita. — Medaglietta commemorativa (19-20 giugno 1904), avec
fig. (Rass. num., 1904, p. 130). [?] Roosevelt inauguration medal
by St. Gaudens (Amer. journ. of num., t. XL, p. 26). — Vittorio
SALVARO. Placchetta per gli studenti italiani d’Innsbruck. (Boll. di
num., 1905, p. 13, avec fig. 3 de la pl. D. — [?] Schillermedaille
von Rudolf Mayer, avec fig. (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3280). —
— 307 —
Senex. Recent Washington medals (Amer journ. of num., t. XXXIX,
p. 36). — Arturo Spicarpi. Medaglistica. Onoranze a Carlo Angeloni,
avec fig. (Boll. di num., 1905, p. 120). — Frederick Starr. The corn-
planter medal, avec fig. (Amer. journ. of num., t. XL, p. 10). —
P. STETTINER. Una medaglia in onore di Guglielmo Marconi, avec fig.
(Rass. num., 1905, p. 44). — Dr Horatio Storer. The medals, jetons
and tokens illustrative of the science of medicine (suite) (Amer. journ.
of num., t. XXXIX, pp. 42, 73, 113; t. XL, pp. 21, 45). — P.-Ch.
STRŒHLIN. Numismatique. Philippe le Généreux, landgrave de Hesse,
avec fig. (Journ..coll., 1904-1905, p. 53. — Plaquette commémo-
rative du 400° anniversaire de naissance de ce souverain). — Paul-
Ch. StreHLIN. Les médailles artistiques de Schrobenhausen, avec
fig. (Zbid., 1905-1906, p. 153). — TurLıo peL Corno. Medaglistica,
avec fig. Medaglia della Banca popolare. Medaglia annuale verdiana
(Boll. di num., 1905, p. 25). — E. Zfay]. Inedited coins. LXXII.
Numismatique américaine, Santa Marta (Colombie), Buenos-Ayres
(Argentine), avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8613). —
W. K. F. Zwierzina. Nederlandsche penningen, 1864-1898. Deel
II, 1879-1890 (774. van het Ned. Gen., 1905, pp. 85, 179, avec
pl. IV-V).
C. Jetons. — P. Borpeaux. Jeton franco-allemand de la première
République et möreaux mayengais contremarqués, de 1792 & 1814
(suite) avec fig. (Rev. beige, 1905, p. 193). — [?] Hard times tokens
(Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 64). — L. Some undescribed
Boston tokens (Zbid.,t. XL, p.27).— Ed. Peny. Jetons et mereaux de char-
bonnages (suite) (Rev. beige, 1905, p. 201, avec pl. VI-VIII). — Dr Janos
PETRIKOVICH et Alajos Jeszenszkv. Felsömagyarorszagi vallàsos
targyu emlékérmek, avec fig. (Num. Köslöny, 1905, p. 94. — Jetons
religieux de la Hongrie septentrionale, en partie avec légendes
slovaques.) — S. SyDENHAM. Bath tokens of the 19th century and
their issuers, avec fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8185, 8268;
8395). — [?] The copper currency of canadian banks (Amer. journ. of
num., t. XXXIX, p. 37). — C. O. Tromprivar and Howland Woop.
Sutler’s checks used in the federal army during the civil war (suite)
(Ibid., p. 47). — W. A. A. Millions for defence, not one cent for
tribute (Ibid., t. XL, p. 26).
D. Documents. — [?] Confederate paper money and how it was
printed (Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 84). — [?] Das neue
mexikanische Münzsystem (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3265). — [?] Die
_ 308 —
Tätigkeit der englischen Münzen und die Weltmünzung des Jahres
1904, nach dem Bericht der kgl. Münze in London (Ibid., col. 3407).
— H. The erown on Canadian half dimes (Amer. journ. of num., t. XL,
p. 20). — Frhr. von HELFERT. Oesterreichische Münzen und Geld-
zeichen, Medaillen und Jetons von den Jahren 1848 und 1849 (Zeitschr.
f. Müne.- u. Medaillenk., t. 1, p. 78). — J.S. R. How the gold of the con-
federate treasury was token south (Amer. journ. of num., t. XXXIX,
p.80).—[?] Les opérations effectuées à l'hôtel des monnaies de Bruxelles
en 1904, avec fig. (Rev. belge, 1905, p. 238). — Ludovic Nauprau. La
lutte du rouble et du dollar en Mandchourie (Bull. num. S., 1905,
p. 36. — Reproduit du Journal). — [?] The Philippine coinage (Amer.
Journ. of num., t. XXXIX, p. 66). — The royal Mint (Month. num.
Circ., 1905, col. 8529. — Extr. du Times, 5 juillet 1905). — [?] The
trial of the Pyx (Ibid., col. 8530. — Extr. du Times, 7 juillet 1905).
— [?] Were St Louis exposition medals sold ? (Amer. journ. of num.,
t. XXXIX, p. 89).
Varia. — Karl Anporrer et Richard Ersrein. Musiker-Medaillen.
Zweite Serie der Nachträge. Ergänzungen und Berichtigungen (suite
et fin) (Mitth. der est Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 131). —
E. BAurreuor. Die Münzen- und Medaillensammlung in der Marienburg
(Berl. Miinzbl., 1905, p. 213). — BLascHEK. Die Schiller Ausstellung
(Mitth. der ast. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 69). —
BLAscHEK. Die selbständige Graveur- und Medaillenschule in Wien
(Ibid., p. 70). — Paul Borpeaux. Lettres de la fin du xvur* siècle
relatives à la collection de l’abbé Ghesquiére (Rev. belge, 1905,
- p. 457). — C. B. Le Musée national bulgare (Bull. num. S., 1905,
p- 65). — [?] Central and south american numismatics (Amer. journ.
of num., t. XXXIX, p. 86). — [?] Correlation between postage stamps
and coins (Ibid., t. XL, p. 43). — D. C. P. The oldest known coin
(Ibid., t. XXXIX, p.35.— A propos d’un article d’un journal quotidien
faisant remonter le monnayage à un roi des Araméens quelques siècles
avant J.-C. alors que, jusqu'ici, on considérait les Lydiens comme les
inventeurs de la monnaie). — Giovanni Donati, Dizionario dei motti
e leggende delle monete italiane (Boll. di num., 1905, pp. 130, 143;
1906, pp. 59, 22, 29). — C. von Ernst. Von Heckenmünzen und Münz-
verschlechterungen (Monatsbl. der num. Ges. in W., 1905, p. 375). —
John Evans. A numismatic question raised by Shakespeare (Num. Chron.,
1905, p. 307). — F. What is a mereau? (Amer. journ. of num., t. XL,
p- 28). — Josef Fiscmuor. Medaillen auf Astronomen und Astronomie
— 309 —
vom 13. Jahrhundert bis zur Gegenwart (suite) (Mitth. des Klubs der
Münz- u. Medaillenfr., in W., 1904, p. 130; Mitth. der «st. Ges. f.
Münz- u. Medaillenk., 1905, pp. 5, 19, 30, 45, 54, 64, 67, 87, 96, 107).
— L. F[orrer]. Biographical notices of medallists coin, gem and seal
engravers, ancient and modern, with references to their works (suite),
avec nombr. fig. (Month. num. Circ., 1905, col. 8073, 8129, 8191,
8257, 8328, 8383, 8455, 8518, 8575, 8644, 8706, 8768). — À. FRIEDENS-
BURG. Das Berliner königliche Münzkabinet im neuen Heim (Berl.
Miinzbl., 1905, p. 87). — Ercole GweccHI. Cronaca delle falsificazioni
(Riv. ital., 1905, p. 237). — Fr. GxeccHI. Divagazioni estive di numis-
matica romana (Boll. di num., 1905, p. 103). — Ödön Gonr. Hazai
éremhamisitvanyok (Num. Köslöny, 1905, p. 6. — L’auteur publie la
liste des monnaies et médailles falsifiées, grecques, romaines et
hongroises, principalement de la Transylvanie, qu'il a vues et exa-
minées pendant les dix dernières années. Ces falsifications ont été
exécutées en Hongrie). — M. Gumowskı. Sztuka Ludowa a numis-
matyka (Wiadomosci, 1905, col. 287). — Dr. H. Hammesricx. Ueber
die Konservierung von Silber- und Kupfermünzen und Medaillen
(Berl. Münzbl., 1905, p. 59). — Haussner. Berechnet Büchlein von
MDXXX (Ibid., p. 214). '— Emil Jurxovicu. Heister Szigbert maré-
chal mint éremgyüjto (Num. Köslöny, 1905, p. 41. — Histoire du
maröchal Heister, collectionneur de mödailles, à qui le Senat de
Besztercebänya fit don, en 1709, d’une grande médaille d'or de
François Rakoczi Il). — Franz Kaiser. Die Gesellschaft zur Förderung
der Medaillenkunst in Frankreich, Holland, Belgien und Oesterreich
(Mitih. der «st. Ges. f. Miine- u. Medaillenk., 1905, p. 59). — D' Feliks
Kopera. Materyaty do inwentaryzacyi Zabytköw sztuki i kultury w.
Polsce ( Wiadomosci, 1904, col. 189; 1905, col. 231, 281, 301, avec
2 pl. et fig. dans le texte). — [?] La corporation des monnayeurs
parisiens en 1794 (Rev. franç., 1905, p. 505). — D* LeBLOND. Le traité
de monnaies gauloises de M. Adrien Blanchet. Etude analytique
(Bull num. S., 1905, p. 97). — F. L[enzi]. I risultati nel nostro
« Referendum » sull’ ordinamento delle collezioni di monete italiane
(Russ. num., 1904, pp. 37, 62, 92, 106). — Furio Lenzi. Monete,
medaglie e sigilli alla mostra senese (Ibid., p. 123). — [?] Les
médailles à l’exposition universelle de Liege (Gas. num. D., 1904,
1905, p. 99. — Extr. du Liège-Erposition, 1° janvier 1905). — [?]
List of mint-masters of the Madras mint from 1800 to 1869 (Month.
num. Circ., 1905, col. 8471). — W. T. R. Marvin. Masonic medals
— 310 —
(suite) (Amer. journ. of num., t. XXXIX, p. 53; t. XL, p. 51). — [?]
Medallic portraits of Jesus Christ (Ibid., t. XXXIX, p. 118). —
— D. Arthur MouLLın. Kimmeridge coal money, avec fig. (Month.
num. Circ., 1905, col. 8588. — Reproduit du Country Life). —
R. Mowar. D'un recueil général des monnaies antiques (Rev. frang.,
1905, p. 72). — Josef Mutter. Die Münzen- und Medaillen-Stempel-
sammlung des k. k. Hauptmiinzamtes (Monaisbl. der num. Ges. in W.,
1905, p. 363). — N. E. G. Sentiment and medals (Amer. journ. of
num., t. XXXIX, p. 71). — G. Pıertronı. La numismatica nell’ inse-
gnamento secondario (Boll. di num., 1905, p. 77). — G.'M. Porter.
List of mint-masters of the Calcutta mint from 1792 to date (Month.
num. Circ., 1905, col. 8273). — Renner. Die Medaille in den Wiener
Kunstaustellungen, Frühjahr 1905 (Künstlerhaus, XXXII. Jahres-
ausstellung; Hagenbund, XV. Ausstellung (Meitih. der «st. Ges. f.
Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 32). — Rexner. Wilhelm Hejda in
der XVII. Ausstellung des Hagenbundes (Zbid., p. 100). — Serafino
Ricci. Il grave problema della circolazione internazionale della monete
antiche (Boll. di num., 1905, p. 26). — Serafino Ricci. L’argentura
delle monete antiche (Ibid., p. 65). — Arturo SpigarpDI. Medaglie
enigmatiche, avec fig. (Rass. num., 1905, p. 129).— P.-Ch. S{TREALIN].
Le cabinet numismatique du Musée de Berlin (Journ. coll., 1904-1905,
p. 145). — [?] The italian medallists and their works (Amer. journ. of
num., t. XXXIX, p. 51).— Z. Iets over nederlandsche munt- en bank-
billeten (Tijd. van het Ned. Gen., 1905, p. 72).
Héraldique et sigillographie.— Fred. ALvin. Contributions à la sigillo-
graphie nationale (belge) Premier article (Rev. belge, 1905, p. 215 avec
pl. IX et fig. dans le texte). — Aug. BurckHARDT. Die Ahnentafeln des
Bürgermeisters Adelberg Meyer zum Pfeil und dessen dritter Ehefrau
Catharina Bischoff von Hiltelingen (Arch. her. suisses, 1904, p. 112,
avec pl. XI et fig. dans le texte). — Aug. BurckHarpt. Scheibenriss
mit Ahnentafel des Jakob Christof Menzinger von Basel (Zbid., 1905,
p. 147, avec pl. XV). — Adam CÒmiet. Materyaly sfragistyczne.
Piedzecie Zydowskie (suite), avec fig. (Wiadomosci, 1904, col. 159).
— Gampiero Corti, Carlo Marozzi, E. del Torso. Armoriale italiano
(Giorn. arald., 1905, p. 102). — G. di CroLLaLanza. L'esprit et la
bêtise (Ibid., p. 29). — Max de DirsBacH. Les armes des sires de
Montagny (Arch. her. suisses, 1905, p. 49, avec pl. V). — Th.-Fréd.
Dugots. Les armoiries de Mgr Joseph Déruaz, avec fig. (Ibid., 1904,
p. 98).— Fréd.-Th. Dusois. Les armes du bailliage de Vaud, avec fig.
- — a _.
— 311 —
(Ibid., 1905, p. 127). — Robert Durrer. Das Wappen von Unter-
walden (Zbid., p. 3, avec pl. I-IV et fig. dans le texte). — Robert
Durrer. Das Schwyzer Panner und sein Eckquartier (Ibid., p. 121).
— [?] Einige genealogische Auszüge aus zwischen 1566 und 1775
publizierten, derzeit im Index des Magistrates verzeichneten und im
Archive des k. k. Landesgerichtes Wien befindlichen Testamenten
(suite et fin) (Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler, 1905, pp. 340, 353,
366, 371, 381, 385, 395, 416). — E. R. Sigillo segreto di Carlo il
Temerario ultimo duca di Borgogna, avec fig. (Rass. num., 1905,
p. 68). — [?] Fragments héraldiques genevois, avec fig. (Arch. her.
suisses, 1905, p. 148). — [?] Fronton aux armes de Diesbach et Graffen-
ried à Moudon, avec fig. (Ibid., p. 150). — Paul Ganz. Die Abzeichen
der Ritterorden, avec fig. (Ibid., pp. 28, 53, 134, avec pl. VI, VO
et XIV). — Jean GreLLET. Bonbonnière aux armes des Muralt, avec
fig. (Ibid., 1904, p. 96). — F. du Grosrizz. Les armoiries de la maison
du Diable à Sion (Idid., 1905, p. 129). — Frank C. Hıcams. Sketches
of european continental history and heraldry for the use of numisma-
tists, avec fig. (suite) (Month. num. Circ., 1905, col. 8063).— Heinrich
Horr.inaer. Persönliche Wappen im 17. Jahrhundert (Monatsbl.
der k. k. her. Ges. Adler, 1905, p. 350). — Carlo Kunz. Due sigilli
vescovili di Nona del museo civico di antichità di Trieste (Riv. ital.,
1905, pp. 243, 565, avec pl. IX et XXV). — [?] Les armoiries et l’art
populaire (Arch. her. suisses, 1904, p. 107). — [?] Les armes de Pie X,
avec fig. (Ibid., 1905, p. 1). — [?] Les cachets de Calvin, avec fig.
(Ibid., p. 2). — [?] Les cachets de Farel, avec fig. (Ibid., p. 72). —
A. LiENHARD-Riva. Quelques armoiries tessinoises, avec fig. (Ibid.,
p. 67). — Edm. LomBaeRTSs. Le sceau de M.-F. van Camp, évêque
nommé de Bois-le-Duc, avec fig. (Rev. beige, 1905, p. 332). —
Edm. LomBaERTS. Le sceau-matrice de Guillaume Uten-Lieminghen,
avec fig. (Ibid., p. 455). — E. Masor. Das Siegel des Basler
Goldschmieds Balthasar Hützschin, avec fig. (Arch. her. suisses,
1904, p. 89). — Walther Merz. Ein schottisches Stadtsiegel, avec fig.
(Ibid., p. 106). — A. Prüss. Eine Wappenschenkung des 14. Jahr-
hunderts, avec fig. (Ibid., p. 93). — Max Prier. Un sceau italien de
Jean de Vienne, capitaine de Calais, avec fig. (Rev. franc., 1905,
p. 359). — J. Th. de Raapr. Eine Pariser heraldische Offizin
(Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler., t. V, p. 369). — Maxime
Revmonp. Quatre sceaux ecclésiastiques, avec fig. (Arch. her. suisses,
1905, p. 141). — Charles Rucuer. Les armoiries du canton de Vaud,
— 312 —
avec fig. (Ibid., p. 37). — Gustave SCHLUMBERGER. Sceaux byzantins
inedits (5° serie) avec fig. (Rev. franc., 1905, p. 321). — Gustave
SCHLUMBERGER. Melanges de numismatique et de sigillographie medie-
vales, avec fig. — I. Monnaie d’argent inédite & la légende latine du
roi Léon (ou Livon) II d’Arménie. II. Sceau du roi des Longobards
Liutprand (712-744). III. Sceau a déterminer. IV. Besant du roi Guy
de Lusignan, roi de Chypre (Ibid., p. 355). — Theodor Scuon. Nach-
träge zum Artikel: Das Krainer Adelgeschlecht von Snoilsky (Monatsbi.
der k. k. her. Ges. Adler., t. V, p. 378). — Theodor Schön. Nachträge
zum Artikel: Das Kärtner Geschlecht Moser in Württemberg (Ibid.,
p. 378). — Theodor Schön. Ueber ein Geschlecht v. Hasselstein in
Oberösterreich (Ibid., p. 379). — Roberto Scrorro-Pinror. La nobiltà
in Sardegna (Giorn. arald., 1905, p. 41). — G. SrRroHL. Das neue
Wappen von Island, avec fig. (Arch. hér. suisses, 1905, p. 145). —
P.-O. TREMBLAY. Décorations pontificales (Month. num. Circ., 1905,
col. 8143. — Reproduit dans le Bull. num. S., 1905, p. 13, avec fig.).
— H. TUruer. Eine Wappenskulptur der Familie von Erlach, avec fig.
(Arch. her. suisses, 1904, p. 102). — [?] Wappen der ausgestorbenen
geschlechter Luzerns (Zbid., 1905, p. 73, avec pl. VIII-XIII). — Prof.
A. von WRETScHko. Zur Frage der Adels- und Wappenbriefe der
Wiener philosophischen Fakultät (Monatsbl. der k. k. her. Ges. Adler,
t. V, p. 380). — A. ZesıGER. Das Wappen der Stadt Yverdon, avec fig.
(Arch. her. suisses, 1904, p. 103).
Trouvailles. — Emil Bankre_pt. Nachlese zum Hacksilberfunde von
Alexanderhof (Beri. Münzbl., 1905, p. 28). — J. BERANGER. Une
trouvaille de monnaies anglo-normandes, avec fig. (Bull. num. S.,
1905, p. 67). — Ad. BLancHeT. Les trésors de monnaies romaines de
Combourg et de Vannes (Rev. franç., 1905, p. 231). — Dr. Jos.
Brunsmip. Nekoliko nasasca novaca na skupu u hrvatskoj i slavoniji
avec fig. (Vjestnik, 1905, p. 176. — Quelques trouvailles de monnaies
en Croatie et en Slavonie). — H. B[uchenau]. Ein hessischer Pfennig-
fund aus der Zeit der Kaiser Heinrich V. und Lothars des Sachsen
(suite) (Bl. f. Münzfr., 1905, col. 3261, avec fig. 16-21 de la pl. 157 |
et 1-2 de la pl. 158). — H. B[ucnenau]. Der Groschenfund in Dorn-
dorf bei Jena (Ibid., col. 3271, avec fig. 6-20 de la pl. 158. — Trou-
vaille de quatre cents gros du temps de Frédéric le Sage de Saxe,
1486-1525). — H. B[ucnenau]. Nachtrag zum Funde von Niederkauf-
ungen, avec fig. (Ibid., col. 3278). — H. B[ucnenau]. Der Brakteaten-
fund von Effelder (1876) (Ibid., col. 3304, avec fig. 1-30 de la pl. 159).
- —__-._ — —
— 313 —
— H. B[ucHexau]. Zu den Brakteatenfunden von Kaufungen, Effelder
und Rockstedt, avec fig. (Ibid., col. 3418). — H. DANNENBERG. Der
Denarfund von Polna (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 63. — Monnaies
allemandes du xi° siècle). — H. Dannensera. Noch drei esthnische
Denarfunde, avec fig. (Ibid., p. 68. — Trouvailles de Kunda, d’Oden-
päch, d’Allatzkiwwi). — E.-D.-J. Dura. Une trouvaille de cent
nonante-une monnaies d’or byzantines et d’une pièce en argent,
avec fig. (Rev. belge, 1905, p. 155). — Dt Epps. Ce que contenait le
trésor d'Aboukir (Rass. num., 1905, p. 33). — Dott. Epp&. Les trou-
vailles des trésors monétaires en Egypte (Boll. di num., 1905, pp. 128,
140). — Dr. W. Exczcs. Der Fund von Liesborn in Westf., avec fig.
(Zeitschr. f. Num., t. XXV, p. 227. — Deniers des x1° et xm° siècles de
Soest, Herford, Goslar, Bamberg, Cologne, Deventer, Zütphen, des .
Flandres, etc.). — Dr. W. Enerrs. Nachlese zum Münzfund von Evers-
winkel (1859), mit Nachträgen zur Paderborner, Osnabrücker und Wer-
dener Münzkunde (Bi. f. Münzfr., 1905, col. 3343, 3356, avec fig. 37 de
la pl. 160). — Ödön Gout. A Mocsolädi eremlelet (Num. Közlöny, 1905,
p. 75. Trouvaille de Mocsolàd; mille trois cents deniers romains de la
République, de Marc Antoine; deniers impériaux de Néron AL. Verus).
— H. A. GruesEr. A find of coins of Stephen and Henry II at
Awbridge near Romsey (Num. Chron., 1905, p. 354). — Marian
Gunowskı. A magyar pénz szereplése Lengyelorszägban a XI. sz4zadban
(Num Kôzlôny, 1905, p. 86. — Trouvailles en Pologne de monnaies
hongroises enfouies au xı° siècle. Bien que les relations entre la
Pologne et la Hongrie eussent été multiples avant le xr° siècle les
monnaies de l’un de ces pays se rencontrent rarement chez l’autre.
En revanche, à partir de la scconde moitié du xr° siècle les trésors polo-
nais contiennent une grande quantité de monnaies hongroises, ce qui
est attribuable au fait que les marchands hongrois allaient en Pologne
pour s’y approvisionner d’ambre, de froment et de fourrures et non
pour y vendre leurs marchandises). — M. Gumowskı. Wykopalisko
pod Bochnia (Wiadomosci, 1905, col. 327). — G. F. Hiri. Roman
coin from Croydon (Num. Chron., 1905, p. 36). — R. v. Hörken.
Fund bei Dauba, avec fig. (Arch. für Bract., t. IV, p. 275, avec fig. 6-7
de la pl. 60. — Trouvaille de cent quarante bractéates de la premiere
moitié du xin° siècle). — von Hörken. Fund bei Dauba, in Böhmen, avec
fig. (Zeitschr. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 4). — R. LI. Kenyon. A
find of coins at Oswestry (Num. Chron., 1905, p. 100. — Quatre cent-
une pieces d’argent et quatre en or. Pièces anglaises de Henry VIII,
— 314 —
Edouard VI, de Marie, Philippe et Marie, Elisabeth, James I, Charles I).
— Th. KirscH. Der Münzfund zu Schalke. Beitrag zur mittelalter-
lichen Münzkunde der Grafschaft Mark (Zeüschr. für Num., t. XXV,
p. 77, avec pl. IV. — Tournois de Louis IX (1226-1270), de
Philippe IV (1285-1314), Jean III de Brabant (1312-1355), de Walram
de Cologne (1333-1349), de Cuno (1367-1370), ete., de Guillaume II
(1361-1393), de Guillaume III (1393-1402), de Berg et Julich. Cent
quarante-deux monnaies anglaises du comté de Mark). — E. de
Kovacs. A sölyomköi éremlelet, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 12.
— Trouvaille de Sölyomkö (Transylvanie) contenant cent onze pièces
des xm° et xiv° siècles, pour le plupart du Robert, Charles d’Anjou,
roi de Hongrie, et des monnaies bohémes et serbes). — Furio Lenzi.
Un ripostiglio di monete consolari e la località del Porto Cosano
(Rass. num., 1905, p. 49). — George Macponacp. A recent find of
roman coins in Scotland (Num. Chron., 1905, p. 10). — George
Macponap. A hoard of Edward pennies found at Lochmaben (Ibid.,
p. 63, avec pl. IV). — M. de M[ax]. Denarius van Pepijn den Korte,
geslagen te Verdun, te Domburg gevonden (Td. van het Ned. Gen.,
1905, p. 158). — P. J. Meme. Bremer Münzfund (um 1200) (Bi. f.
Münzfr., 1905, col. 3335, avec fig. 1-34 de la pl. 160. — Bractéates
de l’archevéché de Bréme; deniers du duché de Brunschwig, du
margraviat de Brandenbourg, ete., etc.). — [?] Mittelalter- Fund in
Riedenburg bei Kelheim (Bi. f. Münfr., 1905, col. 3377). — Prof. Dr.
L. MùLLER. Zur Zeitbestimmung des Bergbieten-Tränheimer Fundes
(Berl. Münzbl., 1905, p. 177). — [?] Münzfunde (Mitih. der est. Ges.
f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 100). — Q. Perini. Il ripostiglio di
Carribollo, avec fig. (Boll. di num., 1905, pp. 34, 46. — Trouvaille
d’un millier de pièces d’argent de Venise, Meran, Mantoue). —
Dr. Janos Prrrikovicu. Külônfélék. 1. A szakolcai kalapos céh
barcAja. 2. Cserépbärcäk, avec fig. (Num. Közlöny, 1905, p. 73. — Série
de tessères en argile trouvées en Hongrie). — Gyula Rus. Adatok
a Kilitin lebt Szent Laszlo-féle éremlelethez (Ibid., p. 71. — Deniers
hongrois de Ladislas I de la trouvaille de Kiliti). — Horace Sanpars.
Note sur un dépòt de monnaies romaines découvert en Espagne
(province de Jaen) en 1903 (Rev. frang., 1905, p. 396. — Plusieurs
centaines de deniers de la République enfermés dans deux enveloppes
de plomb. Les plus anciens sont anonymes et datent du mi° siècle, les
plus récents sont signés du monétaire C. Sulpicius C. f. (89 av. J.-C.).
— C. Scuwarsacu. Neuzeitlicher Fund mit seltenen Münzen von
— 315 —
Lauenburg und Solms (Bl. f. Münefr., 1905, col. 3375, avec fig. 14
de la pl. 161). — Dr. Z. Zakrzewskı. Monety Sredniowieczne wykopane
w Ostrowie nad Goptem ( Wiadomosci, 1904, col. 169).
Biographies et nécrologies!. — Jos. C. Apam. Eduard Foest + (Mitth.
des Klubs der Münz- u. Medaillenfr. in W., 1904, p. 127). — Fred.
ALvin. Victor Lemaire, graveur en médailles (Gaz. num. D., 1904-
1905, p. 78 avec portr.). — S. A[msrosorı]. A. de Barthélemy (Riv.
ital., 1904, p. 533, avec portr.). — E. BaBeLON. Marcel de Marchéville
(1840-1904). Biographie et bibliographie numismatique (Gaz. num.
frang., 1904, p. 113, avec portr.). — Emil BanzreLDT. Hermann Dannen-
berg (Berl. Münzbi., 1905, p. 135, avec portr.). — Adrien BLANcHET.
Hermann Dannenberg (Rev. franc., 1905, p. 413). --- BLASCHEK.
Franz Trau. (Mitth. der est. Ges. f. Münz. u. Medaillenk., 1905, p. 13).
— Buascuex. Dr Josef Brettauer f (Ibid., p. 72). — Aldo di CroLLa-
LANZA. Il cav. G. di Crollalanza (Giorn. arald., t. XIX, 1905, p. 1). —
A. D[isuponné]. Henry Morin-Pons (Rev. frang., 1905, p. 249). —
A. D[1euponné]. Jules Gauthier (Zbid., p. 517). — Dr. Domania. Ein
neunentdeckter Medailleur : Rutilio Caci (Monatsbl. der num. Ges. in W.,
1905, p. 342). — Dr Karl Domania. Josef Tautenhayn senior k. und k.
Kammermedailleur (Num. Zeitschr., t. XXXVI, p. 160, avec pl. V-XIV,
un portr. et fig. dans le texte). — [?] Frederic William Madden (Amer.
journ. of num., t. XXXIX, p. 119). — [?] Hermann Dannenberg
(Monatsbl. der num. Ges. in W., 1905, p. 347). — [?] Hermann Dannen-
berg ( Wiadomosci, 1905, col. 335). — v. H[òrKEN]. Hermann Dannen-
berg j (Mitih. der est. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905, p. 57). —
J. F. Alphee Dusors (Rev. frane., 1905, p. 518). — Jean Justice. Le gra-
veur P.-J.-J. Tiberghien, sa vie et son œuvre (Gaz. num. D., 1904-1905,
pp. 123, 161). — L. Edward Groh (Amer. journ. of num., t. XXXIX,
p. 91). — D' A. Lacronıqur. Médecins medailleurs. Le docteur Paul
Richer et ses précurseurs (Gaz. num. frang., 1905, p. 1, avec pl. I-IIl
et portr.). — M. Henry Cook (Amer. journ. of. num., t. XXXIX,
p. 90). — M. Anatole de Barthélemy (Zbid., p. 91): — M. Charles P.
Nichols (Ibid., t. XL, p. 54). — F. MazeroLLE. F. de Vernon. Cata-
logue sur son œuvre (supplément) (Gaz. num. frane., 1905, p. 411,
avec pl. VII-XII). — J. Menaprer. Hermann Dannenberg, avec portr.
et bibliographie (Zeitschr. für Num., t. XXV, p. 191). — Rob.
Mowat. E.-D.-J. Dutilh (Rev. frang., 1905, p. 413). — V. de Munrer.
‘Nous ne mentionnons que les plus importantes.
— 316 —
Gerard-Edouard van Even (Rev. beige, 1905, p. 235). — [?] Neu nach-
gewiesene Medailleure: F. Fecher, R. Caci (Bl. f. Münzfr., 1905,
col. 3359. — F. Fecher, médailleur bâlois. Voir aussi Anz. für
schweiz. Alt., 1904-1905, n° 2). — N. H. Julien Dillens (Gaz. num. D.,
1904-1905, p. 105). — N. H. Edouard van Even (Ibid., p. 150). —
Renner. Konrad Widter (Nachlass-Ausstellung im Hagenbund,
Februar 1905) (Mitth. der ost. Ges. f. Münz- u. Medaillenk., 1905,
p. 20). — Serafino Ricci. Bartolomeo Borghesi (Riv. ilal., 1904,
p. 593, avec fig. — Inauguration de son buste & Saint-Marin). —
Arnold Rogerr. Johann-Friedrich Huber, avec fig. (Month. num. Circ.,
1905, col. 8584). — Th. Roupe. Eduard Foest {, 11. Dezember 1904
(Monatsbl. der Num. Ges. in W., 1905, p. 295). — S. D' Joseph Brettauer
(Amer. journ. of num., t. XL, p. 55). — Dr. Josef Scnouz. Franz Traut
(Num. Zeitschr., t. XXXVI, p. 185, avec portr.). — Alphonse de
Witte. Le graveur Théodore-Victor van Berckel. Essai d'un cata-
logue de son œuvre (suite) (Gaz. num. D., 1904-1905, p. 59, 107, 168,
avec pl. I-III). — A. de W[rrrE]. Augusto Carlos Teixeira de Aragao
(Rev. belge, 1905, p. 234). — A. de Wrrre. Henry Morin-Pons (Ibid.,
p- 235). — A. de Wirte. Joh.-W. Stephanik (Ibid., p. 352). —
Alphonse de Wrrre. Hermann Dannenberg (Zbid., p. 469). — W. W.
Wiırrve. Ludwik Pinezewski ( Wiadomosci, 1904, col. 202). — Z. In
memoriam. Mr J. A. van der Chijs (Tid. van het Ned. Gen., 1905,
p. 156). — Z. In memoriam. Fred. Caland (Ibid., p. 249). — W.K.F.
ZWIERZINA. In memoriam Joh. W. Stephanik (Ibid., p. 245, avec
portr.). H. C.
Trouvailles. — Aiseau (Belgique). La Société archéologique
de Charleroi a entrepris des fouilles intéressantes dans des grottes
situées dans le parc de Preslas, qui se trouve lui-méme sur le terri-
toire d’Aiseau. Les fouilles, habilement conduites, ont permis jusqu'ici
de mettre au jour soixante-une monnaies aux effigies de divers empe-
reurs romains ; un bracelet de jais monté sur or, sur lequel se remarque
un médaillon d’Antonin le Pieux, croit-on; quatorze épingles à cheveux
en os; un radius d’adulte ainsi que d’autres ossements humains qui
permettront de fixer l’époque à laquelle la grotte servait d'habitation.
Enfin dix-neuf mille tessons de poteries datant des temps préhisto-
riques à la Renaissance. (Le National bruxellois.)
Ambohimanga (province d’Imerina, Madagascar).— Découverte d’un
trésor composé de nombreuses piastres de Charles III et Charles IV
d'Espagne, datées de 1772 à 1806, et de deux chaines d'argent massif,
pesant chacune 16 kilogrammes. (Revue numismatique.)
— 317 —
Arendonck (Belgique). — On a découvert, il y a quelques mois,
a Arendonck, un petit trésor comprenant cent vingt piéces d’argent
et de billon, pour la plupart frappées au xvı* siècle dans les provinces
des anciens Pays-Bas. Sont à remarquer un demi et deux quarts-de-
robustus des États de Brabant, un demi-daldre des Etats de Hainaut,
et un daldre de Guillaume IV de Berg. (Revue belge.)
Arty, près Venteuil (Marne). — En 1904, on a trouvé, dans un
cellier appartenant a M. Vatel-Coutelas, un pot de grés contenant
vingt-sept écus aux palmes et aux insignes de Louis XIV, trente-deux
demi-écus, deux cent soixante divisions et dix louis d’or.
(Revue numismatique.)
Banoncouri (Meuse). — Dans les travaux qu’exécute, 4 Banoncourt,
la Compagnie des chemins de fer de l’Est, des terrassiers ont trouvé,
au pied d’un arbre, près de trois cents pièces d’or et d’argent — ainsi
que plusieurs bijoux — du temps de HenriIV. (Journal des Arts.)
Baranyavaron (Hongrie). — Trouvaille de onze deniers et deux
cent vingt-six bronzes de Trajan, Plotine, Hadrien, Ælius, Antonin,
Faustine, Sabine, Marc-Aurèle. .
(Revue numismatique, d'après Numizmatikai Köslöny.)
Basenthin (près Gollnow). — D'après les Stettiner N. Nachrichten
du 13 avril 1905, on a découvert, à Basenthin, des monnaies de l’époque
de la guerre de Trente-Ans, parmi lesquelles plusieurs doubles-schillings
de Poméranie.
Beni-Hasan (Égypte). — Au cours des fouilles faites à Beni-Hasan,
pendant l’hiver 1903-1904, sous les auspices de l’Institut archéologique
de l’université de Liverpool, on trouva un petit vase contenant des
monnaies et des lingots d’argent, deux bagues et un grain de collier.
Parmi les monnaies, il y avait cinquante-quatre tétradrachmes et
un drachme d’Athènes, des séries attribuées à la dernière partie du
v* siècle av. J.-C., en excellent état de conservation. Les vingt et une
autres pièces étaient des monnaies phéniciennes.
Ce depöt mérite d’étre comparé avec les trésors de monnaies
grecques archaiques trouvés en Égypte, & Mitrahenneh, & Naucratis,
dans le Delta, à Sakha qui paraissaient plus anciens et contenaient des
pièces de la plupart des villes grecques des côtes et des îles de la
mer Egée, excepte d’Athönes (sauf dans le tresor de Naucratis). Dans
le dépòt de Beni-Hasan, sur quinze pièces phéniciennes trois seule-
ment n’avaient pas été entaillées ; les tétradrachmes d’Athénes n'avaient
pas subi cette operation, faite evidemment dans le but de s’assurer
— 318 —
que les pièces n’étaient pas fourrées. Comme le trösor renfermait
aussi quelques pièces en partie fondues et des lingots, on suppose
qu'il s’agit de la cachette d'un orfèvre. (Revue numismatique.)
Bruéres (Cher). — En mars 1904, trouvaille à Bruéres, près de la
route de Saint-Amand, d’un trésor composé de trois cents pièces
environ, dont quatre-vingt-dix-huit deniers et soixante-dix-neuf oboles
de Lothaire au monogramme pour Bourges; trente-sept deniers au
type de Louis IV pour Nevers; six au type odonique pour Limoges;
un denier du Mans. (Revue numismatique.)
Camargue (Midi de la France). — Un correspondant de Marseille
adresse au Bulletin de numismatique la lettre suivante ! :
Mai 1905. — Dans une de mes propriétés en Camargue, à 9 kilo-
mètres d'Arles, — propriété située sur un ancien cimetière — je
viens de découvrir une tombe qui contenait un petit trésor de mon-
naies du xv* siècle, dont voici la composition :
Un kreutzer de Soleure, MONET : SOLODORENS, écu accosté des
lettres S—O et surmonté de l'aigle; À. SANCTVS VRSVS, croix
ouvragée. — Quatorze quarts savoyards de Charles I, CAROLVS
DVX SABAVD..., au centre, FERT; À}. croix, PRINCEPS IN ITA
LIA. — Treize quarts du même probablement, KAROLUS DVX, etc.;
écu de Savoie entre quatre annelets; À). K gothique au centre entre
quatre annelets.
Deux ou trois de ces pièces étaient bien conservées, les autres
étaient en très mauvais état; l’alliage en est fort médiocre et la valeur
à peu près nulle. Je ne sais à quoi attribuer la présence de ces mon-
naies en Camargue.
Cantù (près de Côme, Italie). — En juillet 1904, on a trouvé à Cantù,
soixante-cing monnaies d’or: six sequins du doge de Venise, Marco
Cornaro; quatre florins de Galéas II et de Bernabò Visconti, pour
Milan; vingt-deux florins de Florence; trente-trois genovini du doge
de Gênes, Antoniotto I Adorno. Toutes ces pièces ont été frappées
entre 1365 et 1398. (Revue numismatique.)
Carbonara (près Bari, Italie). — Trouvaille de quatre cent cinquante
deniers et quinaires dont quatre cent vingt-six sont ontrés au Musée
archéologique de Tarente. Les monnaies les plus récentes sont celles
de C. Vibius. (Revue numismatique.)
Carmona (Espagne). — Un collectionneur de Carmona vient de
ı Nous avons rectifié les appellations des pièces qui étaient fautives. (Réd. )
— 319
découvrir, au fond d’une carrière, un pot contenant cent cinq réaux
d’argent de Pierre le Cruel; dix-neuf demi-réaux et sept cent septante-
six pièces de billon. (Revue numismatique.)
Cazères (Haute-Garonne). — En 1904, on a trouvé à Cazères un vase
qui a été brisé et qui contenait un millier de douzains de Charles VIII,
Louis XI et Louis XII; des testons de Francois I°, d’Henri II, de
Charles IX et d’Henri III, la plupart frappés à Toulouse; quelques
pièces du Comtat-Venaissin (Grégoire XIII) et des monnaies de Cas-
tille au nom de Ferdinand et d’Isabelle. (Revue numismatique.)
Chatby (Egypte). — En décembre 1904, on a découvert un vase de
terre cuite à goulot large et haut contenant cent quatre-vingt-onze
monnaies d'or et une d’argent des empereurs Constance II, Valentinien,
Valens, Gratien, Justin I°, Justinien I°, Justin II, Tibère II, Cons-
tantin, Maurice Tibère, Focas et Heraclius. Ces monnaies appartiennent
donc & deux périodes, 323-383 et 518-641 ap. J.-C. Elles sont entrées
au Musée gréco-romain d’Alexandrie. (Revue numismatique.)
Constance. — D'après la Nouvelle Gazette de Zurich du 18 juin 1905,
on a trouvé, dans les fondations d’une ancienne maison située à la
Rosgartenstrasse, à Constance, trois cent quatre-vingt-quatorze pièces
d’or du xiv° siècle. Elles sont bien conservées et se répartissent
comme suit : Hongrie 135, Venise 127, Florence 54, Génes 33,
Bohème 22, Metz 6, Milan 4, Orange 3, Rome 2, Bologne 1, France 2,
Autriche 1, Palatinat 1 et les Flandres 1.
Courtrai (Belgique). — Un petit trésor a été trouvé près de Courtrai.
Une partie soumise à la rédaction du Bulletin de numismatique con-
sistait en trente nobles d’Edouard III, roi d'Angleterre, dont dix-huit
pour l’Aquitaine, et vingt-sept lions d’or de Louis le Mâle pour la
Flandre; au total cinquante-sept pièces dont la conservation est en
général belle; quelques lions méritent la qualification de très beaux.
Parlant du même trésor, la Gazette numismatique dit qu'il renfermait
quelques variétés rares des monnaies anglaises susdites et que les
pièces, au nombre de deux cents, étaient de très bonne conservation.
Délos. — M. Holleaux, directeur de l’Ecole française d'archéologie,
vient de découvrir, à Délos, trois grands vases de plomb remplis de
monnaies antiques. Le plus grand contenait plus de trois cents pièces
de quatre drachmes, frappées à Athènes du temps des Archontes, dans un
tel état de conservation qu'il ya tout lieu de penser qu’elles ne furent
jamais mises en circulation. La découverte de M. Holleaux constitue
d’ailleurs dans son ensemble un nouveau succès pour les fouilles que
__ 30 —
l’École française poursuit depuis trois ans à Délos, et qui promettent
d’ögaler en éclat les fouilles de Delphes, dont l'honneur revient à cette
même école. (Le Journal.)
— D'après la Revue numismatique, les mêmes fouilles auraient
amené la découverte, dans les substructions d'une maison, de six cent
cinquante deniers de Marc-Antoine, bien conservés.
Eleusis (prés d’Athénes). — Il y a environ deux ou trois ans qu’on
fit 4 Eleusis une trouvaille importante de monnaies athéniennes de
bronze du temps de l’empire. Ces pièces étaient d’une très belle
conservation.
Les journaux d'alors annoncèrent l’èvénement comme suit :
« À quelques mètres du mur occidental du grand temple consacré
aux déesses d’Eleusis se trouve un petit café. Il y a une année à peu
près que le propriétaire, Georges-B. Adam, creusant dans son jardin
y attenant, découvrit un buste romain en marbre et un grand nombre
de monnaies ; il porta le buste et neuf cent soixante-douze monnaies
au Musée central d'Athènes, qui en acheta deux cent quatre- vingt-
une des meilleures. Le reste fut acquis par M. Romanos, ministre des
affaires étrangères pour sa collection particulière. »
« Mais le brave cafetier, comme c’est en Grèce ordinairement le cas,
n'avait tout au plus montré que la moitié de sa trouvaille, car
dernièrement le British Museum a acheté une masse considérable de
monnaies semblables. En outre, un particulier de Megara, en possédait
également une centaine sans compter les pièces isolées qui se trouvaient
dans les mains de diverses marchands d'Athènes. » On est donc en
présence d’une trouvaille excessivement importante.
Pour de plus amples renseignements sur cette trouvaille et son
contenu on peut consulter le Journal international de numismatique,
1904, pp. 109-142 ; la Numismatic Chronicle, 1903, pp. 322-329 et les
Rapports officiels des collections royales d'art prussiennes, 1904,
p. LXXIX. (Berliner Münzblätier.)
Essey (Meurthe-et-Moselle). — Au mois d’aoùt 1904 le propriétaire
d’une maison sise au lieu dit « Le Fort », commune d’Essey, a, en
creusant le sol, mis au jour un petit trésor composé de pièces d'or et
d’argent appartenant aux régnes de Louis XV et de Louis XVI. Les
pièces d’or, au nombre de quarante, sortant de quatorze ateliers, sont
toutes à l’effigie de Louis XVI, au type de l’émission de 1785; elles
sont d’une très belle conservation. Les pièces d’argent, des écus, en
general en très mauvaise condition, se decomposaient de la fagon sui-
— 34 —
vante, cent soixante-huit de Louis XV et septante-deux de Louis XVI.
Le plus récent millésime relevé étant 1792, l’enfouissement de cette
petite fortune semble remonter peu avant les troubles revolutionnaires.
(Bulletin de numismatigue.)
Gérocourt (canton et arr. de Pontoise, Seine-et-Oise). — Le 9 mai
dernier, en démolissant l’église Saint-Pierre, & Gérocourt, on a trouvé
un vase en grès, contenant un écu d’or de Charles IX, daté de 1570, et
onze pièces d’argent de 1575, 1580, 1586 et 1589. Ces monnaies ont
été déposées à la mairie de Görocourt. (Revue numismatique.)
Huriel (Allier). — A la fin de novembre 1904, un vigneron, nommé
Gorce, a trouvé un vase de terre grise contenant plus de neuf cents
monnaies carolingiennes de Charles le Chauve et de Charles le Gros,
frappées à Bourges et à Nevers; la trouvaille comprenait aussi quel-
ques oboles frappées à Clermont.
Des pièces de cette trouvaille importante ont été apportées à Paris,
mais comme il arrive bien souvent en pareil cas, on ne pourra pas
connaître la composition exacte de ce dépôt monétaire. Une étude
sérieuse du trésor d’Huriel, dans lequel d’autres ateliers étaient peut
être représentés, eût sans doute permis d'établir avec certitude le
classement des pièces que Charles le Chauve et Charles le Gros ont
frappées à Bourges et à Nevers.
Le 15 décembre suivant, le même personnage aurait fait une seconde
trouvaille de six cents deniers analogues aux premiers.
(Revue numismatique.)
Jublains (Mayenne). — En juin 1905, à la Cruchère, dans les
environs de Jublains, un laboureur a trouvé un vase de bronze, orné
de chasseurs, d’un sanglier et d’un lion et décoré d’incrustations en
argent. Il contenait huit cents pièces de billon, dont plusieurs seraient
de Gordien III. Le vase et plusieurs monnaies ont été envoyés à Paris.
(Revue numismatique.)
Kamene (Saxe). — On a trouvé, à Kamenz, un vase en terre con-
tenant quelques pièces d’or et un millier de monnaies d'argent, dont
la plupart sont des gros de Misnie du XIV° siècle.
(Blatter für Münsfreunde.)
Karajenön (près Pesth, Hongrie). —- Trouvaille de soixante-dix-
huit deniers de Trajan, Antonin, Faustine mere et fille, M. Auréle,
L. Verus, Lucille, Commode et Septime Sévère.
(Revue numismatique, d'après Numizmatikai Körlöny.)
Kecskemét. — Trouvaille d’une petite cruche de cuivre avec deux
REVUE NUM. T. XIII. 21
— 322 —
cent dix monnaies d’or de différents modules appartenant au
xvu° siècle. (Blatter für Münzfreunde.)
Köngsö (près de Brytup, Danemark). — On a découvert dans des
fouilles pratiquées dans un coteau, situé à Köngsö, environ sept cents
très anciennes monnaies d'argent danoises, des bagues et une auge
en chêne. Le Musée national de Copenhague est entré en possession
de la trouvaille. (Blatter für Minsfreunde.)
Labeaume (près Largentière, Ardeche). — En extrayant un bloc
de pierre d’une carrière située sur ‘le territoire de la commune de
Labeaume, on a découvert une urne renfermant une grande quantité
de monnaies carolingiennes d’argent. (Bulletin de numismatique.)
Liesborn (pres de Lippstadt, Westphalie). — Pendant l’automne 1905,
on a fait, & Liesborn, une importante trouvaille de soixante pièces, au
nombre desquelles on remarque des deniers d’Ethelred II d’Angleterre,
de Robert I le Frison pour la Flandre (deniers d’Arras), de Robert II,
comte de Jerusalem (pièce nouvelle avec ce titre dans la légende), un
denier d’Ypres de la möme époque, du möme Robert II de plus grands
deniers, avec une figure armée du glaive et de la lance, enfin des
deniers d’Emden, Soest, Goslar (Henri IV et Hermann, plusieurs
pièces), Herford, Bamberg. (Blätter für Münsfreunde.)
Mende (Lozère). — En fouillant un terrain vague situé entre Mende
et Chateauneuf-de-Randon, à proximité du plateau dit « Le Palais
du roi », un paysan a mis au jour une vieille ruine d’habitation,
sous le dallage du rez-de-chaussée de laquelle il a trouvé une boîte en
argent contenant une collection de monnaies remontant au in° siècle.
Ce sont des deniers d’argent parmi lesquels plusieurs Maximin, un
Claude, un Trajan, un Alexandre Sévére, et une imperatrice Julia.
Il n’est pas facile, des l’abord, de déterminer les autres.
Quant à l’habitation, c’est A n’en pas douter une construetion
romaine. Elle denote un certain luxe soit par le soigne du travail,
soit par son aspect artistique, soit par les peintures dont on voit encore
des traces sur les parois intérieures. Le dallage du rez-de-chaussée,
moitié ciment, moitié brique, est fort riche et bien conservé.
L’examen du terrain ayant permis de constater les traces d’un
certain nombre d’habitations, une cinquantaine environ, autour de
la ruine explorée, l’on se trouve certainement en présence d'une
bourgade romaine. L'emplacement des maisons est nettement accusé
par le relief du gazon.
Des fouilles vont être faites et l’on s'attend que d’autres decou-
— 323 —
vertes viennent révéler le nom de cette localité romaine disparue et
la nature du cataclysme qui l’an&antit. En ce qui concerne ce point
spécial il y a lieu de croire que l’agent dévastateur fut le feu, car le
pavé de la demeure mise au jour est recouvert d’une épaisse couche
de cendre et de charbon et des traces d’incendie se voient en maints
endroits. (Le Temps, 24 avril 1905.)
Montreal (Yonne). --- Les fouilles pratiquées près de Montréal, où
l’on vient de découvrir un établissement de bains gallo-romain se
poursuivent avec activité. La construction, longue de 28 mètres, n’a
pu être encore complètement déblayée. On a recueilli au cours des
travaux des amphores, des statuettes en bronze représentant des
empereurs romains ainsi que de nombreuses monnaies aux effigies
d’Antonin, Marc Aurèle, Commode, Aurélien, Domitien, etc.
(Bulletin de numismatique.)
Neuviller (entre Bouxviller et Saverne, Alsace), — En avril 1905
on a fait, à Neuviller, une trouvaille de monnaies d'or. Rodolphe II,
Mathias, Léopold, Frédéric-Guillaume de Saxe (1641) sont représentés
dans ce dépôt, de même que les villes ou Etats de Francfort, Cologne,
Zwolle, Camper, Provinces-Unies. On remarque aussi quelques
espagnoles, parmi lesquelles une quadruple pistole de Philippe II et
des louis de 1642 à 1668. Il est possible que ce trésor ait été enfoui
lors de l’envahissement de l’Alsace par les imperiaux en 1672.
(Revue numismatique.)
Niederschwedeldorf (Silésie) — Un cordonnier a trouvé dans sa
propriété un pot contenant des monnaies d'argent d’un poids total de
625 grammes. Ce sont des pièces autrichiennes, hongroises ou bien
portant les armes du prince-évêque de Breslau. Elles sont de différents
modules jusqu’à celui d’un thaler et remontent aux années 1664-1694.
(Blätter für Münzfreunde.)
Paris. — Dans des fouilles pratiquées à Paris, place du Panthéon,
à l’angle de la rue d’Ulm, M. Ch. Magne a découvert un petit vase
en bronze contenant environ soixante pieces romaines dont une de
Quintille. (Journal des Arts.)
Portogruaro (près Aquilée, Italie). — Une trouvaille de trois mille
neuf cents deniers de la République romaine a été faite récemment
par des paysans è Portogruaro. (La Gazette numismatique.)
Quaregna (près d’Arona). — En procédant & des travaux agricoles
quelques ouvriers mirent au jour un récipient de terre cuite contenant
des monnaies imperiales romaines, dont plusieurs en or. A citer une
— 3% —
pièce rare de l’impératrice Faustine. L'information n'indique pas
laquelle des deux. (Bollettino di numismatica.)
Saint-Genix-sur-Guier (Savoie). — On lit dans le Bulletin de numis-
matique l'information suivante :
En déplaçant du gravier pour la réfection de la route de Novalaise
à Saint-Genix-sur-Guier, des cantonniers ont laisse glisser dans un
précipice un vase en terre qui contenait de nombreuses de monnaies
gauloises et mérovingiennes; les cantonniers n'ont pu, malgré leurs
recherches et leurs efforts, retrouver que deux pieces, qui nous
ont été envoyées. L’une est une imitation gauloise des deniers de la
République romaine; l’autre, un tiers de sol d’or d’un monétaire
mérovingien indéterminé de Moutiers-en-Tarentaise.
Sylt. — Dans le mois de janvier 1905, on a trouvé, a Sylt
(Westerland), en creusant une fosse, un récipient de bois fermé d’un
couvercle de metal et contenant soixante-dix monnaies d’argent du
temps de l’empereur Othon III (983-1002) et du roi Knud de
Danemark (1014-1035). La trouvaille est déposée au musöe de Kiel.
(Kieler Zeitung.)
Tardinghen (pres du cap Gris-Nez, Pas-de-Calais). — Sur le terri-
toire de la commune de Tardinghen, on a trouvé un magnifique
aureus de Diocletien, dont voici la description : VIRTVS DIOCLE
TIANI AVG., buste lauré et cuirassé, à droite, la main droite levée
tient une lance; la main gauche tient un bouclier et deux javelots.
À. TOVI CONSERVAT AUGG., Jupiter debout de face, la tête à
gauche, tenant le foudre dans sa main droite et appuyant la main
gauche sur un sceptre. A l’exergue, PR., dans le champ à droite, un
graffite qui paraît renfermer les lettres INANDI, sans doute le nom
d’un des possesseurs temporaires de la monnaie. Cohen a décrit ce
rare aureus d’après l’exemplaire du Cabinet de France, qui est moins
beau que celui trouvé 4 Tardinghen. L’auteur de la Description a
omis d’indiquer la marque de l’atelier de Rome. (2° éd., t. VI, p. 43,
n° 223). (Revue numismatique.)
Trèves. — Vers la fin de septembre 1904 on a trouvé, en creusant
une cave située à Trèves dans la Kochstrasse, un vase en terre conte-
nant cent trente-quatre deniers de Trèves et de Lorraine du xm° siècle
et un denier du comte Henri VI de Luxembourg (1281-1288). Une
pièce pareille, alors unique, a été publiée par M. de Jonghe dans la
Revue belge de numismatique, 1903, p. 22. (Rev. belge.)
Vailly-sur-Aisne (Aisne).— Au mois de juillet 1905 on a découvert,
_ 35 —
a Vailly-sur-Aisne, un petit trésor composé de moutons d’or de Jean
le Bon, roi de France, de Louis le Mäle, comte de Flandre, de Jeanne
et Wenceslas, ducs de Brabant, et de francs & cheval de Jean le Bon
et de Louis le Mäle. (Bulletin de numismatique.)
Vosselaer (Belgique). — En démolissant une vieille ferme & Vos-
selaer, les ouvriers ont trouvé, enfoui sous le pav& de la cave, un
pot de terre renfermant une certaine quantité d’anciennes monnaies
d’argent. La plupart des pièces sont bien conservées, elles datent de
1638, de 1658, de 1672 et de 1681 et portent les effigies d’Albert et
d’Isabelle, de Charles-Quint, de Louis XIV, etc. Les unes ont le
module d’une pièce de cing francs les autres celui des pièces de
deux francs. (Le National bruxellois.)
W'interthour. — Pendant l’automne 1904, on a trouvé, en labourant
. un jardin situé dans la rue de Zurich à Winterthour, un aureus à fleur
de coin de l’empereur Vespasien daté de l’an 70 après J.-C. La pièce,
jusqu’iei inedite, montre & l’avers la töte laurée de l’empereur tournée
à droite avec l’inscription IMP. CAESAR VESPASIANVS AVG, et
au revers la déesse de la paix assise & gauche et tenant de la main
droite une branche d'olivier et de la gauche un caducée; legende:
COS ITER TR. POT.
La pièce est entrée au musée de Winterthour.
(Anzeiger f. schweis. Altertumskunde.)
SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Extraits des proces-verbaux du Comité
et de l’Assemblée générale.
Assemblée générale du 23 septembre. 1905. MM. A. BABUT, capi-
taine adjudant major, vice-président de la Société francaise de numis-
matique, à Paris (présenté par MM. P. Bordeaux et Strehlin); Otto
Brunner, D" méd. à Sempach (présenté par MM. Strochlin et Jarrys);
Siegmund Risary, à Meggen, Lucerne (présenté par MM. Haas et
Roellin), et Albert Nær, archéologue cantonal à Lausanne (présenté :
par MM. Stroehlin et Jarrys), sont admis au nombre des membres actifs
de la Société.
Séance du 29 novembre 1905. — M. Gottfried Hexzi, à Burgdorf
(présenté par MM. Grossmann et Strochlin), est recu membre actif.
Assemblée generale du 22 septembre 1906. — MM. ESTERMANN,
chantre à Münster, Lucerne (présenté par MM. Streehlin et Engel, de
Thoune), et KOHLER, president de Ja Société d’emulation à Porrentruy
(présenté par MM. Strehlin et Michaud) sont admis en qualité de
membres actifs.
COMMUNIQUÉ
du Comité de la Société suisse de numismatique à Messieurs les membres
de la Société et de la Rédaction de la « Revue suisse de numismatique »
à ses collaborateurs et aux abonnés et correspondants.
Messieurs et honorés confrères et collègues,
Depuis longtemps notre rédaction recoit des réclamations sur l’irré-
gularité de nos publications. La principale cause de ces retards est
l'état précaire des finances de la Société. Chaque année les publications
absorbent complètement nos ressources. Nous en avons même distribué
quelquefois dont le coût était plus élevé que la cotisation payée par
les membres.
es
Dre
Aussi à l’assemblée de Berne, en septembre 1906, et sur la propo-
sition des verificateurs des comptes, les mesures suivantes ont été
prises :
1° Conserver pour l’année 1906 la cotisation à fr. 10.—, mais la
fixer a fr. 15.—, a partir de l’année 1907. Ce chiffre n’a rien
d'exagére.
2° Afin de pouvoir publier rapidement le volume, actuellement en
préparation, et qui doit contenir divers travaux dont les illustrations
sont en grande partie terminées, demander aux membres actifs de la
Société de bien vouloir souscrire une cotisation supplémentaire pour
1906 seulement. Pour permettre de terminer les travaux commencés
et d’atténuer, dans une large mesure, le déficit existant, il faudrait
trouver promptement une somme de 2500 à 3000 franes. Le Comité a
déjà recu, à la suite de l’assemblée générale et de la circulaire
envoyée aux membres de la Société, plusieurs dons, variant de 10 à
200 francs.’
Les principaux travaux en préparation et qui paraitront dans le plus
court délai possible sont : 1° La suite des variétés des monnaies de
Genève; 2° La partie descriptive de la numismatique du Vallais; 3° Une
description des monnaies de Montfort; 4° La suite du memoire de
numismatique grecque de M. le D" Imhoof-Blumer ; 5° La description
des monnaies de la ville de Saint-Gall; 6° Les rapports des trois
dernières années; 7° Les comptes rendus bibliographiques en retard.
3° Pour éviter le retour d’une situation semblable restreindre au
strict nécessaire le petit texte de chaque livraison. C’est ainsi que
l'inventaire général des trouvailles cessera de paraître et la rédaction
ne signalera plus que ce qui intéresse directement la Suisse. Il en sera
de même des petites notices, soit Mélanges.
La bibliographie des périodiques sera aussi limitée à ce qui
intéresse la Suisse. Cependant les notices scientifiques concernant
ou l’antiquitité ou l'étranger seront signalées, dorénavant, suivant leur
importance. Les auteurs qui ont l’amabilité de faire des envois à la
Revue voudront bien excuser la brièveté des comptes rendus, jusqu’à
ce que le budget de la Société soit plus prospère.
1 Le trésorier de la Société remercie les collègues dont les noms suivent et qui ont
bien voulu s'inscrire pour le versement d'une cotisation supplémentaire auprès de lui.
Dans la prochaine livraison de la Zfevue nous publierons la suite de cette liste. Ce
sont MM. de Witte, de Jonghe, Imhoof-Blumer, van Muyden, Jarrys. Grossmann,
Cahorn, Strehlin, Demole, Ikle, Gallet, A. Bally-Herzog, de Molin, Bordeaux et
Perrochet.
— 328 —
Enfin, la suite de l’histoire de la Société, ainsi que le catalogue des
médailles nouvelles interessant la Suisse sont ajournes à des temps
meilleurs.
Par ees diverses réductions et suppressions la Revue diminuera de
volume, mais les membres n’y perdront rien, toutes les ressources
étant consacrées à l'impression et à l'illustration de mémoires
originaux.
Le nombre des membres a peu varié, malgré quelques décès et
démissions, mais le recrutement reste très laborieux. Il est vrai que des
plaintes semblables se font entendre parmi les sociétés dont le but est
uniquement littéraire ou scientifique, car la jeunesse s’adonne surtout
aux sports, partout à la mode, et néglige l'étude du passé. Espérons en
un avenir meilleur.
Nos collègues sont priés de faire une propagande active auprès de
leurs relations et surtout auprès des directeurs de musées et de biblio-
thèques qui devraient faire partie de notre association. Nous invitons
aussi nos confrères de l'étranger à adhérer à notre compagnie, les
publications que nous leur offrons étant certainement de nature à les
intéresser.
Le Comité a fait imprimer une notice avec les conditions d'adhésion
à la Société qu'il tient à la disposition de ceux de nos collègues prêts
à faire de la propagande pour nous.
Le Comité et la Rédaction, tout en regrettant de devoir faire ces
communications, espèrent que chacun en comprendra l’urgente néces-
sité, l'existence même de la Société étant en jeu.
Ils profitent de cette occasion pour remercier tous ceux qui, par
leur appui scientifique ou financier, ont permis à la Revue suisse de
numismatique de prendre le rang qu’elle occupe dans la presse
numismatique.
Genève, 30 octobre 1906.
Pour le Comité et la Redaction de la Société suisse de numismatique,
Paul-Ch. STREHLIN, président.
— 329 —
Bibliotheque.
Ouvrages reçus de janvier 1905 à fin mai 1906.
PERIODIQUES
ALLEMAGNE. Berliner Münzblätter, neue Folge, 1905, n°5 37—48; 1906,
nos 49—53.
Blätter für Münzfreunde, 1905 ; 1906, n°8 1—4.
Mittheilungen der bayer. numismatischen Gesellschaft, XXIV® année,
1905, in-8 de XV et 95 p. avec 6 pl.
Numismatisches Literatur Blatt, n°8 142—148.
Sitzungsberichte der numismatischen Gesellschaft zu Berlin, 1904—1905.
Berlin, 1904—1905, 2 br. in-8. Extr. de la Zeitschrift für Numismatik,
t. XXV.
Zeitschrift für Numismatik, t. XXV, liv. 1-3. (M. Paul-Ch. Stroehlin.)
ANGLETERRE. Monthly numtsmatic Circular, t. XIII, 1900, liv. 147—156;
t. XIV, 1906, liv. 157—162.
Numismatic Chronicle (the), 1904, liv. 4; 1905; 1906, liv. 1.
AUTRICHE. Archiv für Bracteatenkunde, t. IV, Bogen 15 —19.
Friedl’s illustrirtes Briefmarken-Offertenblatt, n°5 34—35.
(M. P.-Ch. Streehlin.)
Mittheslungen des Klubs der Münz- und Medatllenfreunde in Wien,
1904, n° 175.
Mittheilungen der oesterr. Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde,
1905 ; 1906, n°5 1-4.
Monatsblatt der k. k. heraldischen Gesellschaft « Adler » in Wien, t. V,
n°8 49—60; t. VI, n® 1—5.
Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft in Wien, t. VI, n°5 25—36;
t. VII, n°5 1-4.
Numismatische Zeitschrift, t. XXXVI, 1904, in-8 de XV et 255 p. avec
14 pl.
Numizmatikai Közlöny, a magyar numizmatikai tirsulat meghizasabol,
1905 ; 1906, n°s 1—2.
Vjestnik hrvatskoga arheoloskoga drustva, nouv. série, t. VIII, 1908.
Wiadomosci numizmatyceno archeologiczne, 1904, liv. 4; 1905.
Zeitschrift für Münz- und Medaulenkunde, t. I, liv. 1—2.
BELGIQUE. Gazette numismatique (la), 9° année, 1904—1905, liv. 5—10.
(M. Ch. Dupriez.)
Revue beige de numismatique, 1905, liv. 2—4; 1906, liv. 1—2.
Erats-Unis D’AMERIQUE. American Journal of numismatics and Bulletin of
american numismatic and archaeological Societies, t. XXXIX, liv. 3—4;
XL, liv. 1—3.
1 Les envois doivent étre adressés au local, rue du Commerce, 5, a Geneve.
— 330 —
Proceedings of the american numismatic and archaeological Society, of
New- York, 1905, br. in-8 de 28 p. avec 1 portr.
France. Administration des monnaies et médailles. Rapport au ministre
des finances. Dixieme année, 1905. Paris, 1905, in-8 de XXXVIII et
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Bulletin de numismatique, t. XI, 1904, liv. 5—8; t. XII, 1905; t. XIII,
1906, liv. 1-2.
Correspondance historique et archéologique (la), XI® année, 1904, liv. 132;
XII année, 1905; XIII* année, 1906, liv. 144-147.
Gazette numismatique francaise, 1904, liv. 2—4; 1906, liv. 1—2.
Itevue numismatique, 4° serie, t. VIII, 1904. liv. 4; t IX, 1905; t. X.
1906, liv. 1.
Rerue suvoisienne, 1892, liv. 4 (échange), 1904, liv. 3—4; 1905, liv. 1-3.
HoLLaxnne. Tijdschrift van het koninklijk Nederlandsch Genootschap coor
mund- en penningkunde, XIIT® année, 1905, liv. 2—4 ; XIV® année, 1906,
liv. 1-2.
IraLie. Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 3° année, 1905 ;
4° année, 1906, liv. 1-4.
Giornale araldico-genealogico-diplomatico, nouv. série, t, X, 1905, liv. 1-5.
l'assegna numismatica. 17° année, 1904, liv. 5-6; 2° année, 1905,
liv. 15.
kirista italiana di numismatica, XVII année, 1904, liv. 4; XVIII
année, 1905; XIX° année, 1906, liv. 1.
Archiv des kistorichen Vereins des Kantons Bern, t. XVIII, liv. 1.
Suisse. Anzeiger für schweizerische Altertumskunde (Indscateur d’antiquités
suisses) ; neue Folge, t. VI. 1904—1%5, liv. 2-4; t VII. 1905 —1906.
Archives heraldiques suisses, XVIII année, 1904, liv. 4; XIX® année. 1905.
Argovia, t. XXXI, in-8 de XVIII et 112 p. avec 9 pl. et une carte.
Bulletin de l’Institut national genevois, t. XXXVI, Genève, 1905, in-8 de
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Compte rendu de l'administration municipale de la Ville de Genève pendant
l'année 1904, Genève 1905, in-8 de 346 p. avec 4 tableaux graphiques.
(M. A. Cahorn.)
Globe (le), journal géographique, organe de la Société de géographie de
Genève, t. XLIV, Genève, 1905. in-8 de 210 et 81 p. avec 3 pl. et
1 portrait. (M. P.-Ch. Streehlin.)
Jahrbuch für schweizerische Geschichte, t. XXX, 1905.
Jahresbericht der histor.-antiquar. Gesellschaft von Graubünden, XXXIV.
Jahrgang, 1904, Chur 1905, in-8.
Journal des collectionneurs, organe mensuel consacré à l'étude des collec-
tions historiques, documentaires et artistiques, 1° année, 1904-1905,
liv. à—12; 2° année, 1905-1906, liv. 13 —19.
— 331 —
Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire et d'archéologie
de Genève, tt. XXIX et XXX, Genève 1906, 2 vol. in-8, série in-4, t. III,
Genève 1906, in-4 de 135 p. avec XXVI pl.
Musée national suisse à Zurich. XIIIe Rapport annuel présenté au
Département fédéral de UV Interieur et rédigé au nom de la Commission
par le directeur [M. H. Lehmann], 1904. Zurich 1905, in-8 de 89 p. avec
4 pl. (Direction du Musée.)
Musée neuchatelois, XLII® année, mars-décembre 1905; XLIIIS année,
janvier-juin 1906.
Quellen zur schweizer. Geschichte, herausgegeben von der allgemeinen
Greschichtsforschenden Gesellschaft der Schweiz, t. XXIV. Basel, 1905,
in-8 de LXXIV et 740 p.
Revue suisse de numismatique, t. XII, liv. 2; t. XIII, liv. 1.
Schweizer. Briefmarken-Zeitung, XVIIe année, 1904, n° 10—11; XVIII
année, 1905, n®® 1—2, 5,9. (M. P.-Ch. Streehlin.)
Société auxiliaire du Musée de Genève. Compte rendu de la marche de la
Société pendant les années 1899 à 1904. Genève, 1900—1905, six br.
in-8 avec fig. (M. H. Jarrys.)
Taschenbuch der historischen Gesellschaft des Kantons Aargau für das
Jahr 1904, Aarau 1904, br. in-16 de 164 p.
OUVRAGES NON PERIODIQUES
Albon, Eugen, baron d’. Die Affaire Marschall. Wien, 1905, in-4 de 60 p.
avec 4 pl. (L’auteur.)
Ambrosoli, Solone. Atlantino di monete papali moderne a sussidio del
Cinagli. Milano, 1905, in-16 de XI et 131 p. avec fig. dans le texte et un
portr. (M. U. Hcepli, éditeur 4 Milan.)
Andorfer, Karl. Schiller-Medaillen. Zur Feier des 100. Todestages des
Dichterfürsten. Wien, 1905, br. in-8 de 30 p. avec fig. dans le texte.
Publication de la Oesterreichische Gesellschaft für Münz- und Medaillen-
kunde. (La Société.)
Bahrfeldt, Max. Die ròmisch-sicilischen Münzen aus der Zeit der Republik.
Genf, 1904, in-8 de 120 p. avec 5 pl. et fig. dans le texte, extr. de la
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Bordeaux, Paul. Les jetons et les épreuves de monnaies frappés à Paris de
1553 à 1561, pour Marie Stuart. Chälon-sur-Saöne, 1906, br. in-8 de 46 p.
avec 1 pl., extr. de la Gazette numismatique française, 1905. (L’auteur.)
Campos, Manoel-Joaquim de. Contos para contar. Exemplares ineditos.
Lisboa, 1906, br. in-8 de 20 p. avec 1 pl. et fig. dans le texte, extr. de
O archeologo Portugues, t. X, 1905. (M. Julius Meili, à Zurich.)
Cinquantieme anniversaire (le) de la fondation de l'Institut genevois des
sciences, des lettres, des beaux-arts, de l’industrie et de l’agriculture.
Compte-rendu de la séance publique à V Aula de l'Université, le 30 avril,
— 332 —
et du banquet du 2 mai 1903. Genève, 1904, br. in-8 de 38 p., extr. du
Bulletin de l’Institut, t. XXXVII. (L'Institut national genevois.)
Demole, Eugenio. La zecca det conti del genevese ad Annecy (1356-1391).
Milano, 1904, br. in-8 de 109 p. et 2 pl., extr. de la Rivista italiana di
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(L’auteur.)
D[emole], E. et S[troehlin], P.-Ch. Notice sur le Musée suisse de photographies
documentaires à Genève, suivie du plan de classement. Genève, 1906, br.
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Dompierre de Chaufepié, H.-J. de. Koninklijk Kabinet van munten, penningen
en gesneden steenen. Catalogus de nederlandsche en op Nederland
betrekking hebbende gedenkpenningen, II (1703-1813). 's Gravenhage,
1906, in-8 de II et 308 p. avec pl. XXIV-XXXIV. (L’auteur.)
Droz-Farny, A. Notice historique sur une medaille jurassienne. Porrentruy,
1905, br. in-8 de 12 p. avec 1 pl. (L’auteur.)
Engel, Arthur, et Serrure, Raymond. Traite de numismatique du moyen
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Festgahe zur LX. Jahresversammlung (Bern. 45 September 1905). Der
allgemeinen Geschichtsforschenden Gesellschaft der Schweiz dargeboten vom
Historischen Verein des Kantons Bern. Bern, 1905, in-8 de 382 p. avec
5 pl. (Historischer Verein des Kantons Bern.)
Feuardent, F. Collection Feuardent. Jetons et méreaux La Louis IX
jusqu'à la fin du consulat de Bonaparte, t. 1 et atlas. Paris 1905, in-8 de
XVI et 503 p. avec atlas de 22 pl. (L’auteur.)
Forrer, L. Une médaille suisse rare de la collection Townshend conservée au
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Gelli, Jacopo. Il raccoglitore di oggetti minuti e curiosi. Milano. 1904, in-16
de XI et 344 p. avec fig. dans le texte. (M. U. Hoepli, éditeur à Milan.)
Gnecchi, Francesco. Appunti di numismatica romana, I-VI, VIII-XIV,
L-LII. Milano, 1888-1890, 1900, 10 br. in-8, extr. de la Rivista italiana
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in-8 avec pl., extr. de la Rivista italiana di numismatica, 1905. (L’auteur.)
Gohl, Odin. Budapest ujabb emlékérmei. Budapest, 1905, in-4 de VIII et
4 p. avec 6 pl. (L’auteur.)
Hamburgische Zirkel-Correspondenz. Abbildungen freimaurerischer Denk-
miinzen und Medaillen mit Beschreibung und erläuterndem Text histori-
schen und biographischen Inhalts, t. VII. Hamburg, 1905, in-4 de 55 p.
avec 20 pl. (La Grande Loge de Hambourg.)
— 333 —
Heierli, J., und Oechsli, W. Urgeschichte Graubündens mit Einschluss der
kömerzeit. Zurich, 1903, br. in-8 de 80 p. avec 5 pl. et 1 carte, extr. des
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Höfken, Rudolf von. Numismatische Denkmale auf den Protestantismus in
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— Bibliotheca nummaria austriaca. Im Auftrage der oesterreichischen
Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde, Wien [1905], in-8.
Jonghe, vic. Baudoin de. Un denier noir frappé à Ypres par Gui de Dam-
pierre, comte de Flandre. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans
le texte, extr. de la Revue beige de numismatique, 1906. (L’auteur.)
— Les monnaies de Guillaume de Bronckhorst, baron de Gronsveld (1559-
1563). Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr. de la
Revue belge de numismatique, 1905. (L’auteur.)
— Louis de Luxembourg, connétable de France, a-t-il frappé monnaie?
Bruxelles, 1906, br. in-8 de 10 p. avec fig. dans le texte, extr. de la
Revue belge de numismatique, 1906. (L’auteur.)
Lenzi, Furio. La moneta nazionale. Orbetello, 1904, br. in-16 de 7 p., extr.
de la Rassegna numismatica, marzo 1904. (L’auteur.)
— L’artee le opere di Benedetto Pistrucci. Orbetello, 1904, br. in-8 de 4 p.,
extr. de la Rassegna numismatica, sett.-ottobre 1904. (L’auteur.)
— Un ripostiglio di monete consolari e la località di Porto Cosano.
Orbetello, 1905, br. in-8 de 3 p., extr. de la Rassegna numismatica, luglio-
sett. 1905. (L’auteur.)
Le Roy, L. Un double gros de Frédéric de Blankenheim, évéque d’ Utrecht
(1393-71423). [Genève, 1905] br. in-8 de 7 p. avec fig. dans le texte,
extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII.
Loi du 6 juillet 1799 prohibant les petites monnaies étrangères. Placard
23,5 x 39 (M. M. de Palézieux-du Pan).
Loi du 2 octobre 1799 fixant la valeur des pièces d’ Empire de 20 kreutzers
à 5 batz et 5 rappes de Suisse. Placard 23,5 x 39. (M. M. de Palézieux-du
Pan.)
Mandat souverain concernant les monnaies étrangères qui auront cours et
celles qui sont rabatssées ou entièrement défendues avec l’évaluation des
espèces d’or et d'argent compilé en 1777. Berne, 1777, in-8 carré de 16 p.
(M. M. de Palézieux-du Pan.)
Meili, Julius. Das brasilianische Geldwesen, II. Theil. Die Münzen des
unabhängigen Brasilien 1822 bis 1900. Zürich, 1905, in-4 de LVIII et
377 p. avec 58 pl. (L’auteur.)
Michaud, Albert. Les monnaies des princes-évéques de Bale. Notice histo-
rique et descriptive de 234 pieces. La Chaux-de-Fonds, 1905, in-8 de 103 p.
avec 1 tableau et 14 pl., extr. de la Revue suisse de numismatique, t. XIII.
er
Moyaux, Aug. Catalogue des médailles de chemins de fer de tous pays.
Bruxelles, 1905, in-4 de 174 p. avec fig. dans le texte, extr. des Chemins
de fer autrefois et aujourd’hui et leurs médailles commémoratires, du
méme. (L'auteur.)
Naville, Lucien. Monnaies inédites de l'Empire romain. Milano, 1904-1905,
3 br. avec pl., extr. de la Rivista italiana di numismatica, 1904-1905.
(L'auteur.)
Papadopoli, Nicolò. Monete trovate nelle rovine del campanile di S. Marco.
Milano, 1904, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr. du Bollettino
di numismatica, ottobre 1904. (L'auteur.)
— La tariffa veneta del 1543. Milano, 1904, br. in-8 de 8 p. avec 1 pl., extr.
de la Rivista italiana di numismatica, 1904. (L’auteur.)
— ln denaro della contessa Richilda (2). Milano, 1905, br. in-8 de 4 p..
extr. de la Rirista italiana di numismatica, 1905. (L'auteur.)
— Sehastiano Venier e le sue monete (1577-1578). Venezia, 1905, br. in-8
de 25 p. avec fig. dans le texte. (L’auteur.)
Perini, Quintilio. Die Münzen, Medaillen und Orden der Republik San
Marino. Dresden, 1901, in-16 de 22 p. avec fig. dans le texte, extr. des
Blätter für Münzfreunde, 1901. (L’auteur.)
— Note di terminologia e chronologia monetaria. Milano, 1903, br. in-16 de
4 p., extr. du Bollettino di numismatica, luglio 1903. (L'auteur.)
— Il congresso internazionale di scienze storiche in Roma. Rovereto, 1903,
br. in-8 de 10 p., extr. des Atti dell’ I. R. Accademia di scienze, lettere
ed arti degli Agiati in Rovereto, série III, t. IX. (L'auteur.)
— Le monete di Francoforte s M. descritte ed illustrate da P. Joseph e
E. Fellner. Articolo bibliografico. Milano, 1903, br. in-8 de 4 p., extr. de
la Rivista italiana di numismatica, 1903. (L’auteur.)
— Di alcune ripostigli di monete medioevali. Milano, 1904, br. in-8 de 4 p.
avec tig. dans le texte, extr. du Bollettino di numismatica e di arte della
medaglia, 1904. (L’auteur.)
— A proposito della Repubblica romana del 1849 e sue monete. Rettifica.
Rovereto, 1904, br. in-8 de 4 p., extr. du Bollettino di numismatica e di
arte della medaglia, 1904. (L’auteur.)
— Le medaglie commemorative del terzo centenario del Concilio di Trento,
1545-1563. Rovereto, 1905, br. in-8 de 9 p., extr. des Atti dell’ I. R.
Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati di Rovereto, série III,
t. XI. L'auteur.)
- Spigoluture d’archivio. Rovereto, 1905, br. in-8 de 9 p., extr. des
Atti del? I R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiate di
Rovereto, série III, t. XI. (L’auteur.)
— Famighe nobili trentine. VI. La fumiglia Frizzi di Rovereto. Rovereto,
1905, br. in-8 de 16 p. avec 1 pl. et 1 tableau généalogique, extr. des
Atti del? I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati di
Itovereto, serie III, t. XI. (L’auteur.)
- 335 —
Perini Quintilio. Famiglie nobili trentine. VII. La famiglia Costioli di
Rovereto. Rove- reto, 1905, br. in-8 de 5 p. avec 1 pl. et un tableau
généalogique, extr. des Atti dell’ I. R. Accademia di scienze, lettere ed
arti degli Agiati di Rovereto, série III, t. XI. (L'auteur.)
— Nelle zecche d’Italia. I. Modena. Londra, 1905, br. in-8 de 6 p. avec fig.
dans le texte, extr. de la Monthly numismatic Circular. (L’auteur.)
— Il ripostiglio di Carribollo. Milano, 1905, br. in-8 de 7 p. avec fig. dans
le texte, extr. du Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 1905,
(L’auteur.)
— Francesco Edoardo Betta.) Biografia. Rovereto, 1905, br. in-8 de 7 p.
(L’auteur.)
— Famighe nobili trentine. VIII. La famiglia Saibante di Verona e
Rovereto. Rovereto, 1906, br. in-8 de 38 p. avec 1 blason et 2 tableaux
généalogiques. (L’auteur.)
— Le monete di Gazoldo degli Ippoliti. Rovereto, 1906, in-8 de 47 p.
avec 2 pl. et un tableau généalogique. (L’auteur.)
Robert, A. La seigneurie de Franquemont, 2° partie. Londres, 1905, in-8 de
31 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Monthly numismatic Circular,
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Schneuwly, Jos. Etude sur la monnaie à Fribourg. [Genève, 1905] br. in-8
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Soutzo, M.-C. Nouvelles recherches sur le système monétaire de Ptolémée
Soter. Paris, 1904, br. in-8 de 24 p., extr. de la Revue numismatique,
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Stephanik, Jos.-W., et Zwierzina, W.-K.-F. Beschrijring van de gedenk-
stroi- prijs- en draag-penningen, gedenk- en penningplaten, draagteekens,
enz vervaardigd naar aanleiding van de inhuldiging van H. M. Wilhel-
mina Koningin der Nederlanden. [Amsterdam] 1899, in-4 de 102 et
XXIII p. avec 1 portr. et fig. dans le texte. (L’auteur.) REN
Strehlin, P.-Ch. L'éducation en Suisse. Annuaire des écoles, universités,
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Vallentin-du Cheylard, Roger. Découverte à Annonay (Ardèche) de monnaies
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Villaret, E. de. Numismatique japonaise, in-8 de 95 p. avec 33 pl., extr. de
la Revue numismatique 1905 (MM. Rollin et Feuardent, éditeurs à Paris.)
Voetter, Otto. Macrianus Caesar. [Wien, 1904] br. in-8 de 3 p. avec fig.
dans le texte, extr. du Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft in
Wien. (M. L. Naville.)
— 30 --
Witte, A. de. Le jeton dans les comptes des maitres de monnates du duché
de Brabant aux XVII® et XVIII® siècles. Amsterdam, 1898, in-8 de
152 p. avec fig. dans le texte, extr. du Tijdschrift ran het nederlandsch
Genootschap roor munt- en penningkunde, 1898. (L'auteur.)
— Godefroid Devreese, médailleur. Biographie et catalogue de son aurre.
Paris, 1903, br. in-8 de 17 p. avec 2 pl.. extr. de la Gazette numismatique
francaise 1903. (L’auteur.)
— La médaille des statues de neige. Anvers 1772. Anvers, 1903, br. in-8
de 10 p. avec fig. dans le texte, extr. des Annales de l’Académie royale
d’archéologie de Belgique. (L’auteur.)
— Medaille religieuse de Saint-Vincent de Soignies, Bruxelles, 1904, br.
in-8 de 5 p. avec 1 pl, extr. de la Rerue belge de numismatique, 1904.
(L'auteur.)
— Un patagon de Charles II, roi d’Espagne, frappé à Tournai en 1667.
Bruxelles, 1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans le texte, extr. de la
Gazette numismatique 1903-1904. (L'auteur.)
— Une médaille de Sainte- Wivine, abbesse de Grand-Bigard. Bruxelles,
1904, br. in-8 de 5 p. avec fig. dans le texte. extr. de la Gazette numisma-
tique, 1903-1904. (L'auteur.)
— Deux monnates liegeoises inedites de la collection de S. A. S. le duc
@ Arenberg. Bruxelles, 1905, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr.
de la Revue belge de numismatique, 1905. (L’auteur.)
— Monnaie de Bruxelles. Exposition universelle et internationale de
Liege, 1905. La médaille en Belgique au XIX® siècle. Bruxelles, 1905,
br. in-8 de 40 p. avec 2 pl. (L’auteur.)
Zemp, J. Le tombeau du Christ au couvent de la Maigrauge. — Le Christ
du tombeau au couvent de la Maigrauge. (Fribourg, 1904], 3 p. in-f avec
2 pl., extr. du Fribourg artistique. (M. l'abbé F. Ducrest.)
MÉDAILLIER
Medaille de la Société des arts de Genève (écu genevois), copie.
(M. H. Cailler, à Genève.)
Pièce de 2 francs, 1904, de la République française, par Roty [pièce fausse].
(M. H. Jarrys, à Genève.)
Jeton de présence aux assemblées de la Société royale belge de numisma-
tique, 1904 et 1905. (La Société belge de numismatique.)
Médaille bronze commémorative du bi-centenaire du château de Ramezay.
(La Société de numismatique de Montréal.)
Jeton de présence à l'assemblée de la Société suisse de numismatique,
Fribourg, 1904. Divers métaux. |
ALBUM PHOTOGRAPHIQUE
Photographie de Hugues Bovy. (Mme veuve H. Bovy.)
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
PL. XVIII
Tome XIII
KAISERLICHE PRÄGUNGEN TAF.I.
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REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
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AF. IV.
Rin unedierter Münzstempel des Gegenpapstes Felix V.
Unter den Münzstempeln des Münzkabinets im histo-
rischen Museum zu Basel befindet sich ein Stück, das
sowohl für die Numismatik wie auch für die baslerische
Geschichte besonderes Interesse bietet. Es ist dies
ein Münzstempel von Felix V., dem Gegenpapst von
Eugen IV., von welchem bis jetzt keine Münzen bekannt
sind!.
Dieser — der erste Herzog aus savoyischem Hause —
zog sich 1433 beim Tode seiner Gattin in das von ihm
gegründete Kloster Ripaille bei Thonon am Genfersee
zurück, die Regierung seinem ältern Sohne Ludwig
überlassend, wo ihn 1439 die mittlerweile vom Basler
Concil an ihn abgegangene Gesandtschaft mit der Kunde
seiner Ernennung zum Papst erreichte. Am 23. Juni 1440
hielt er dann auch seinen feierlichen Einzug in Basel und
wurde bald darauf, am 24. Juli, im Münster zum Papst
gekrönt.
Der Basler Stadtschreiber Christian Wurstisen nun
erwähnt in seiner « Basler Chronik » bei Anlass der
Beschreibung des Krönungszuges der « Tresorier »
«so vnder das Volck Gelt auswarffen». |
An einer andern Stelle berichtet er « Mornderigs
(25. Juli 1440) besamlet sich mengklich daselbst
zur Mess nach welcher | auch etlich anderen
noch uberigen Ceremonien | einem jeden
* Herr Professor E. A. Stückelberg machte mich in liebenswürdiger Weise auf
dieses Stück aufmerksam und verweise ich noch auf dessen in den „Basler Nachrichten‘
erschienene Publikation.
REVUE NUM. T. Xi. 22
_ 938 —
Prelaten so dabey gewesen | zwen Silberin
vnnd ein Guldiner Schauwpfenning verehret
ward».
Es ist nun mit aller Wahrscheinlichkeit anzunehmen,
dass wir es hier mit dem Aversstempel der ausge-
worfenen Münzen zu thun haben, da der frisch installierte
Papst auch durch Ausübung des Münzrechts seine
Souveränität bekunden wollte.
Der Typus jener erwähnten Silbermünze kann es auf
keinen Fall sein, dies ist zweifellos. Dass aber wirklich
von diesem Stempel Münzen zur Ausprägung gelangten,
geht zur Evidenz aus der starken Abnutzung des Stempels
hervor,
Der bezügliche Eisenstempel zeigt über dem Rund-
schild mit dem savoyischen Wappen die gekreuzten
Schlüssel mit der dreifachen Tiara, von der zwischen
zwei Perlkreisen und in gothischen Majuskeln gehaltenen
Legende
FEL[IX] * PP x x QVIRTVS
umgeben. Die paläographische Vergleichung der Buch-
staben mit denjenigen auf den Goldgulden Albrechts II.
(Ewig, Catalog 43) ergab eine auffallende Aehnlichkeit und
sind auch die kleinen Sternchen in den Interstizien
gleich gebildet wie auf den Goldgulden seines Vorgängers,
Sigismunds (Ewig, Catalog 41), welche beide Prägungen
in dieselbe Zeit fallen. Es besteht sonach die Wahrschein-
lichkeit dass der Stempel in der königlichen Münze zu
Basel geschnitten wurde.
— 339 —
Die Prägefläche desselben misst 22 Millimeter im
Durchmesser und beträgt die Stempelhöhe 72 Millimeter.
Vielleicht will es ein gültiges Geschick, dass die Zukunft
mehr Licht über das kulturgeschichtlich interessante
Stück bringe, sei es durch eine Originalmünze, durch
eine zuverlässliche litterarische Quelle oder gar durch
die Entdeckung des dazu gehörigen Stempels — falls er
noch vorhanden ist.
Basel, Januar 1%7.
M. A. RUEGG.
MEDAILLES NOUVELLES
Repertoire alphabétique de toutes les medailles, médaillons, plaquettes
et jetons postérieurs au 31 décembre 1880 concernant la Suisse ou
graves par des artistes suisses, dont la description a été donnée dans
les publications de la Societe suisse de numismatique depuis leur
origine (1882-1906).
Le nombre des pieces decrites dans nos publications est devenu trop
considerable pour que les amateurs puissent retrouver facilement ces
notes disseminees dans les onze volumes du Bulletin et les treize
tomes de la Revue, d’autant plus qu’aucun de ces volumes ne possède
d’index des matières et que les tables ne mentionnent généralement
pas les descriptions isolées.
J'ai done pensé fournir à nos lecteurs un moyen commode d'utiliser
les nombreux renseignements disséminés dans nos publications. La
plupart de ces descriptions sont faites sur les pièces originales et au
moment même de leur parution. Elles sont suivies d'indications sur les
métaux, les graveurs, le tirage et souvent de renseignements histori-
ques. Cette liste sera aussi sommaire que possible avec les reports
nécessaires pour répondre à toutes les nécessités d’une consultation
rapide. J'y ai intercalé des rubriques par matières et sous les noms des
graveurs qui ont signé leurs pièces, de sorte qu'il sera facile de se
rendre compte immédiatement de l’œuvre actucl de chaque auteur
ou de la spécialité que l'on recherche. Le premier Bulletin de la Société
a paru au commencement de 1882 et contient plusieurs descriptions
de pièces émises en 1881; j'ai donc pris la date du 1‘ janvier 1881
comme base de ce travail, qui comprend toutes les descriptions de
pièces nouvelles depuis cette date, soit dans les chroniques spéciales
soit dans les différents mémoires publiés. Cette liste contient non seu-
lement les médailles et jetons suisses mais encore les médailles étran-
gères gravées par des Suisses et les pièces d’autres pays mentionnant
la Suisse ou ayant rapport à des événements intéressant notre pays.
Mon intention est de continuer, si nos ressources le permettent, de
faire paraître de temps à autre des fascicules complémentaires de la
Revue à partir du tome XII, contenant les descriptions des médailles
du même genre non encore décrites dans la Revue et postéricures au
31 décembre 1880, ainsi que toutes les pièces nouvelles à paraître.
— 341 —
En publiant ce travail, je tiens 4 constater l’essor qu’a pris la création
des médailles et le nombre croissant d’artistes ou d’industriels qui
contribuent à enrichir les series suisses, depuis la création de notre
Société. C’est un des beaux résultats de notre activité. Pour la suite
de ce travail, je renouvelle les appels incessants que je ne cesse de
faire depuis vingt-sept ans, auprés de tous les collectionneurs, des
artistes et des éditeurs, pour être immédiatement renseigné sur l’édi-
tion des médailles nouvelles. Malgré tout, de nombreuses piéces ont
échappé à mes recherches. Ce travail est indispensable pour écrire la
chronique numismatique de notre pays et éviter & nos descendants les
recherches souvent vaines et toujours coùteuses en temps et en argent
que nous devons encore faire pour reconstituer notre histoire métal-
lique suisse. J’espére donc qu'à l’avenir chacun de mes confrères
voudra bien continuer à me soutenir dans cette œuvre ardue et con-
tribuer, par ses envois et correspondances, à compléter mon travail.
Toutes les fois que la chose sera possible, je désire que l’on m'envoie
un exemplaire original pour faire mes descriptions ou, tout au moins,
une empreinte convenable.
Afin de faciliter les citations, j'ai numéroté à la suite, par ordre
alphabétique, toutes les pièces de cette liste et continuerai à l'avenir
cette numérotation pour les descriptions qui suivront. Toutes les indi-
cations relatives aux pièces se trouvant dans les descriptions, je n’ai
indiqué sur ce répertoire que ce qui était indispensable pour éviter
des confusions.
L’indication suivant chaque titre indique d’abord le tome, puis la
page du volume où se trouve la description. Je n'indique pas les figures
reproduites dans le texte et ne mentionne que les planches principales.
On trouvera quelques différences entre le texte du Bulletin et de la
Revue avec ce répertoire. Elles proviennent de renseignements com-
plémentaires et de rectifications que j'ai notées au fur et à mesure de
la publication des livraisons. Malgré l’absence de répertoires détaillés,
une seule pièce, dans nos vingt-quatre volumes, a été décrite deux
fois, dans les chroniques de nouveautés.
B — Bulletin de la Société suisse de numismatique ;
R = Revue suisse de numismatique;
S. d. = sans date;
N. s. = non signé (par le graveur).
Les modules, si cela est nécessaire sont indiqués en mètres.
Genève, décembre 1906. Paul-Ch. STREHLIN.
_ 342 —
1. Aarau (Argovie), s. d., loge maconnique « Zur Brudertreue »,
insigne de membre, n. s., 1° variété. R, I 275
2. — s.d., même loge, même insigne n. s., 2° var. R, I 275
3. — 1882, 50° annivers. de la société fédérale de gymnast. et fête
federale de gymnast., par Hunziker et Durussel. R, I 272 pl. XV
4. — 1882, möme föte, par Theiler. R, 1273
5. — 1889, fête fédérale des cadets, n. s., 0,0227. R, I 274 pl. XV
6. — — même fête, n. s., 0,028. R, 1274
7. — — même fête, n. s., 0,033, 1° type. R, I 274 pl. XV
8. — — même fête, n. s., 0,033, 2° type. R, I 275
9. — — méme fête, n. s., 0,033, 3° type. R, I 275
10. — 1896, tir du 300° anniversaire de la société de tir, par Hom-
berg, 0,033. . R, VI 331
11. — 1896, méme féte, par le méme, 0,038. R, VI 331
12. — — même fête, par O. et M. 2. R, VI 331
13. — 1900, fête fédérale de musique, n. s. R, XI 447
14. — 1901, fête cantonale de gymnastique, n. s. R, XI 462
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25,
26.
27.
28.
29.
50.
31.
32.
Abstinence, voir Temperance.
Accidents, 297.
Aeppli et Duerrich, édit. de medail. à Zurich, 938, 939, 1104, 1312.
Afrique, 1364, 1365, 1366.
Aigle (Vaud), 1890, föte cantonale de secours mutuels, n.s. B, X 159
— 1895, fete cantonale des musiques, par Vieuxmaire. R. V 102
Albis (Tunnel de I’), 1175.
Allemagne, 73, 74, 75, 76, 320, 874.
Allemandi, fondation à Soleure, 1158.
Alpinisme, 191, 606, 1077, 1195, 1196, 1214, 1275.
Altdorf (Uri), s. d., scierie mécanique Arnold, jeton par Hantz,
5 centimes. R, X 350
— 8, d., même pièce, 10 centimes. R, X 350
— 1895, inauguration du monument de Tell, par Homberg,
0,050. R, V 257
— 1895, même fête, par le même, 0,038. R, V 257.
— — même fête, par Kauffmann. R, V 258
— — même fête, par Wilhelm et Mayer, 0,033. R, V 259
— —- même fête, par les mêmes, 0,054. R, V 259
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 1°" type. R, V 259
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 2° type. R, V 259
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 3° type. R, V 259
— — même fête, par les mêmes, plaquette, 4° type. R, V 259
— -- même fête, par Vieuxmaire. R, V 259
— — même fête, n. s., 0,033, 1° type. R, V 258
--- — même fête, n. s., 0,033, 2° type. R, V 258
— 8. d. (1897), tir cantonal uranais, par Homberg. R, VII 206
— 1899, representation du Guillaume Tell de Schiller, par
Wilhelm et Mayer. R, IX 332
Amérique, 39, 40, 41, 42, 43, 155, 157, 158, 159, 278, 300, 301,
853, 1052, 1053, 1054, 1088.
33.
34.
35.
36.
37.
39.
40.
41.
42.
43. -
44.
45.
46.
47.
48,
49.
50.
51.
_ 343 —
Amrisweil (Thurgovie), 1900, tir cantonal thurgovien, par Hom-
berg. R, X 365
Amulettes, talismans, +73.
Angrand, L., 352.
Animaux (Protection =): 354, 1171, 1252.
Annemasse (France), s. d. (1902), société coopérative Espérance,
jeton de consommation, 1 frane, n. s. (Furet). R, XI 474
--- même soc., jeton, 50 centimes, n. s. (Furet). R, XI 474
— même soc., jeton, 10 centimes, n. s. (Furet). R, XI 474
— même soc., jeton, 5 centimes, n. 8. (Furet). R, XI 474
Anniversaires historiques, voir Fêtes historiques.
Appenzell (Rh.-Ext.), 1160, 1244.
Apples (Vaud), 145.
Argentine (Amérique), s. d. (1902), saint Hubert, par Lamunière.
R, XI 471
— s.d. (1902), sainte Cécile, par le même. R, XI 471
— 8.d. (1902), sainte Vierge et Jésus, par le même. R, XI 471
— 8. d. (1902), annonciation à la Vierge, par le même. R, XI 471
s. d. (1902), souvenir de baptème, par le méme. R, XI 471
Argovie (Canton), 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 51,
153, 154, 156, 107, 875, 1045, 1100, 1233, 1336, 1337, 1367,
1368, 1369, 1370, 1371.
Armée suisse, 5, 6, 7, 8, 9, 136, 141, 142, 143, 144, 146, 147, 241,
242, 248, 272, 273, 274, 275, 285, 286, 287, 288, 361, 362, 699,
707, 724, 736, 938, 939, 1178, 1179, 1180, 1181, 1182, 1183,
1184, 1185, 1190, 1191, 1192, 1199, 1205, 1206, 1207, 1208,
1209, 1210, 1211, 1212, 1213, 1248.
Art industriel, 366, 369, 403, 408, 455.
Asie, 279, 280, 281, 843.
Assurances, voir Secours mutuels.
Attenhofer, musicien zuricois, 1430.
Aubonne (Vaud), 1901, féte cantonale des musiques, n. s. (Vieux-
maire). R, XI 462
Audeoud, Ed., numismate de Genève, 612. —
August -Victoria, impératrice d’Allemagne, 795, 796, 797, 798.
Autricht, s. d. (1898), ordre d’Elisabeth, grande croix, n. 8.
R, VII 351
— 8, d. (1898), ordre d’Elisabeth, 1"° classe, n. 8. R, VIII 351
— s.d. (1898), ordre d’Elisabeth, 2° classe,n.s. NR, VIII 351
— 8. d. (1898), ordre d’Elisabeth, médaille des affiliés à l’ordre,
n. 8. R, VII 351
— Voir aussi 283, 297.
Avenches (Vaud), 1898, assemblée générale de la société suisse de
numismatique, par Huguenin freres. R, VIII 348
Bachelin, A., s. d. (1895), médaille à portrait, par Huguenin
fréres. R, V 247
Baden (Argovie), 1896, tircantonal argovien, par Homberg. R, VI 176
Bale (Campagne), 148, 1152.
52.
53.
54.
55.
56.
57.
58.
59.
60.
61.
62.
63.
64.
65.
66.
67.
—_ VA —
Bâle (Ville), s. d. nouveau cercle, jeton, 30 centimes, n. 8. R, XI 432
— 1893, fête fédérale de chant, par Homberg. R, III 346
— — fête fédérale de chant, par Jœrgum et Trefz. R, VII 196
— — féte fédérale de chant, par Wilhelm et Mayer. R, III 206
— — fête fédérale de chant, par Schwerdt. R, III 206
— — festspiel de la réunion des deux Bale, par Wilhelm et
Mayer. R, III 195
— 1895, monument du Secours à Strasbourg en 1870, par
Wilhelm et Mayer. R, VI 171
— 1895, même monum., n. 8. R, V 384
— Voir aussi 149, 150, 345, 709, 1047, 1086, 1167.
Bâle (Canton), (1896) 1806, coin imitant la pièce de 5 batzen, n. s.
R, VII 196
— 1901, 400° anniversaire de l'entrée dans la Confédération,
plaquette grand module, par Frei. R, X 366
— 1901, möme anniv., plaquette petit module, par Frei. R, XI 457
— 1901, même anniv., par Wilhelm et Mayer, 0,033. R, XI 457
— 1901, méme anniv., par Wilhelm et Mayer, 0,0505. R, XI 457
— 1901, exposition cantonale industrielle, par Frei. R, XI 258
Balland, Emile, 1899, 40° anniversaire de ses ateliers à Genève,
par H. Bovy. R, X 354
Balmat, 191.
Balmer, Jean, s. d. (1896), médaille à portrait, par Kauffmann.
R, VI 333
Bateaux à vapeur, voir Chemins de fer.
Bätiments et constructions, voir Monuments historiques.
Bauen (Uri), 1333.
eer, graveur à Utrecht, 701.
Belgique (Royaume), 487.
68. Bellinzone (Tessin), 1882, tir cantonal tessinois, par Durussel.
B, I 120
69. — 1895, tir cantonal tessinois, par Carmine et Johnson, 1°" type.
R, V 261
70. — — même tir, par les mêmes, 2° type. R, V 261
71. — 1900, tir franc de la ville, par Johnson. R, XI 257
72. — 1901, tir cantonal tessinois au revolver, par Johnson. R, XI 255
Benzenschwyl (Argovie), 1045.
. Berlin (Allemagne), 1890, congres international de médecine, par
Oertel, 1° type. B, X 94 pl. I
. — 1890, méme congrés, par le méme, 2° type. B, X 96
. — 1890, möme congrès, par le méme, 3° type. B. X 96
. — 1890, conference ouvriere internationale, par le méme.
B, IX 169
. Berne (Ville), (1892) 1697, imitation d’un XVI* Pfennig, par
Homberg. R, III 218
— (1892) 1795, imitation d'un thaler, par le même. R, III 218
— 1881, société francaise philanthropique, féte du 14 juillet, par
Durussel. B, 11
e RO
ra
80. Berne (Ville), 1885, tir fédéral, medaille, par le méme, 0,030,
I type. B, IV 109
81. — tir fédéral, médaille, par le méme, 0,030, 2° type.
B, IV 109
82. — — tir fédéral, écu de 5 francs, par le même, 0,037.
B, IV 91 pl. IV et R, I 311
83. — — tir fédéral, méd., par le même, 0,040. B, IV 107 pl. V
84. — — tir fédéral, médaille, par le même, 0,047. B, IV 108
85. — — tir fédéral, médaille, par Hartwig. B, IV 111
86. — — tir fédéral, médaille, par Wilhelm et Mayer. B, IV 110
87. — — tir fédéral, médaille, n. s., 0,033, 1° type. B, IV 111
88. — tir fédéral, médaille, n. s., 0,033, 2° type. B, IV 111
89. — 1890, expos. fédérale des beaux-arts, p. Homberg. B, X 160
90. — 1891, 700° anniversaire de fondation, par Jæckle-Schneider.
B, X 243
91. — — 700° anniversaire de fondation, par Homberg, grand
module. ‘B, X 160
92. — — même anniv., par le même, petit module. B X 161
93. — 1891, 700° anniversaire de fondation, par Schwerdt. B, X 162
94. — — 700° anniversaire de fondation, bouclier commémoratif,
par Widmer, médaillon par Wilhelm et Mayer. B, X 252
95. — 1891, 700° anniversaire de fondation, n. s., 0,028. B, X 162
96. — — 700° anniversaire de fondation, n. 8., 0,031. B,X 162
97. — — 700° anniv. de fondation, n. s., 0,033, 1° type. B, X 161
98. — — 700° anniv. de fondation, n. s., 0,033, 2° type. B, X 162
99. — 1895, achèvement de la cathédrale, par Homberg, grand
module. R, V 99
100. — 1895, achèvement de la cathédrale, par le même, petit
module. R, V 99
101. — 1895, exposition suisse d’agriculture, Defailly, édit. R, V 382
102. — — exposition suisse d’agriculture, par Lauer, 1er type.
R, V 382
103. — — même expos., par le même, 2° type. R, V 382
104. — — même expos., par Vieuxmaire. R, V 382
105. — — tir franc au revolver, n. s. R, VI 328
106. — 1897, inauguration du monument de Bubenberg, par Frei.
R, VII 193 et 405
107. — — méme événement, par Homberg. R, VII 193
108. — 1897, tir cantonal bernois, par Homberg. R, VII 191
109. — — tir cantonal bernois, par Jergum et Trefz. R, VII 192
110. — — même tir, par Vieuxmaire, grand module. R, VII 192
111. — — même tir, par le même, petit module. R, VII 192
112. — 1899, exposition ornithologique, par Homberg. R,IX 335
113. — — fête fédérale de chant, Defailly, éditeur. R, IX 331
114. — — fête fédérale de chant, par Vieuxmaire. R, IX 331
115. — -— fête fédérale de chant, n. s., 0,0335, 1° type. R, IX 331
116. — — fête fédérale de chant, n. 8. "0, 0335, 2° type. R, IX 331
117. — — fète fédérale de chant, n. 5%, 0 ‚039. R, 1X 331
118.
119.
120.
121.
122.
123.
124.
125.
126.
127.
128.
129.
130.
131.
132.
133.
134.
135.
136.
137.
138.
139.
140. —
141.
142.
143.
144.
145.
146.
147.
148.
_ 346 —
Berne (Ville), 1899, féte fédérale de la Croix-Bleue, n. s., 0,024,
1°" type. R, IX 330
— — même fête, n. s., 0,024, 2° type. R, IX 330
— 1901, fin du xix° siècle, par Homberg, médaillon. R, X 363
— — fin duxix° siècle, par Homberg, médaille. R,X 363
— 1902, inauguration du palais du Parlement, par Homberg.
R, XI 483 pl. XVII
Berne (Canton), 130, 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 139,
140, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 310, 708, 720, 721, 722,
723, 1036, 1041, 1042, 1043, 1044, 1080, 1081, 1082, 1083,
1084, 1085, 1099, 1166, 1233, 1238, 1239, 1240, 1313.
Berthoud (Berne), voir Burgdorf.
Besancon (France), 229.
Bex (Vaud), 1897, féte cant. de temper., p. Vieuxmaire. R, VII 188
Bex-Ollon (Vaud), s. d. (1883), travaux de rectification de la
Gryonne, jeton 1 cent. B, IX 163
— — méme even., jeton 2 cent. B, IX 163
-- — même évén., jeton 10 cent. B, IX 163
-- — même évén., jeton 20 cent. B, IX 163
— — même évén., jeton 1 franc. B, IX 163
— 8. d. (1885), même évén., jeton sans valeur. B, IX 163
Bienne (Berne), s. d. (1890), expos. agricole, prix, n. s. B, X 163
— — même expos., med. commém., p. Vieuxmaire. B, X 164
— --- même expos., med. commem., n. s. B, X 163
— 1891, fête de musique, par Vieuxmaire. B, X 164
— 1892, tir de la Suisse occidentale, par Homberg. R, III 209
— — méme tir, par Vieuxmaire. R, 111 209
— 1894, fête fédérale d’artillerie, par Richard. R, IV 218
— 1899, tir fédéral au fusil flobert, par Lanz-Girod. R, IX 207
— 1902, régates du Schweizer Ruderverein, par Huguenin fr.
R, XI 476
— — fête canton. bernoise de chant, par Joergum et Trefz.
R, XI 486
1903, tir cantonal bernois, par Jergum et Trefz. R, XI 487
Bière (Vaud), 1890, rassemblement des cadets vaudois, n. 8.
B, X 164
— 1891, école de recrues d'artillerie, n. s. B, X 163
— — école de recrues d'artillerie de montagne, n. 8. B, X 164
— 1895, école de recrues d'artillerie de campagne, Defailly,
édit. R, V 101
— — inauguration du chemin de fer Biére-Apples-Morges,
par Vieuxmaire. R,
— — cours de répétition, colonnes pare 1 et 2, par Vieux-
maire. R, V 248
-— 8. d. (1895), cours de répétition, colonnes pare 3 et 4, par
Vieuxmaire. R, V 248
Binningen (Bäle campagne), 1893, tir cantonal bälois, par Hom-
berg. R, III 200
152.
eu IA =
Blanchet et Pittner, graveurs, La Chaux-de-Fonds, 882.
Bloch, graveur à Bienne, 374, 375, 376, 377.
. Boecklin, Arn., peintre bälois, 1897, méd. à portrait, 70° anniv. de
naissance, par Huguenin fr. R, VII 219
. — — möme méd., par H. Kauffmann. R, VII 321
. Bonivard, Francois, patriote genevois, 1883, méd. à portrait, par
H. Bovy. B, II[ 25
Bopp, graveur. La Chaux-de-Fonds, 249.
Bovy, Antoine, graveur à Genève et Paris, 187, 352, 354, 355,
356, 357, 364, 365, 368, 373, 406, 407, 424, 425, 491, 574,
578, 579, 580, 581, 582, 583, 584, 585, 610, 1033, 1236.
Bovy, Hugues, graveur 4 Genéve, 66, 151, 152, 153, 154, 161,
243, 244, 245, 294, 322, 360, 363, 366, 367, 369, 370, 372,
403, 404, 405, 408, 423, 455, 476, 492, 495, 496, 497, 499,
500, 502, 530, 543, 683, 687, 700, 727, 747, 750, 864, 877,
945, 946, 947, 948, 949, 950, 951, 952, 953, 954, 955, 956,
957, 958, 959, 960, 961, 962, 963, 964, 965, 966, 967, 968,
969, 970, 971, 972, 973, 974, 975, 976, 977, 978, 979, 980,
981, 982, 983, 984, 985, 986, 987, 988, 989, 990, 991, 992,
983, 1007, 1008, 1009, 1010, 1011, 1012, 1013, 1014, 1015,
1016, 1017, 1018, 1019, 1020, 1021, 1022, 1023, 1024, 1025,
1026, 1027, 1034, 1045, 1046, 1143, 1153, 1157, 1158, 1173,
1175,1243, 1260, 1261, 1311, 1318, 1415, 1416.
Bovy-Guggisberg, Georges, graveur a Genève, 302.
Bovy, Marc-Louis, frappeur en méd. genevois, 8. d. (1890), mé-
daillon uniface, par H. Bovy. B, IX 217
Brandt, graveur, La Chaux-de-Fonds, 891.
Brassus, le (Vaud), 1037, 1038.
. Bremgarten (Argovie), 1891, tir cantonal argovien, montre offic.,
DA H. Bovy. B, X 166
— même tir, med., par H. Bovy. B, X 165
Brésil (République), 1900, "400° anniv. de la découverte par ‘Cabral,
par Frei. R, IX 337
Broc (Fribourg), 700.
. Brugg (Argovie), 1902, tir cantonal argovien, par Frei. R, XI 490
Bubenberg (A. de), 106, 107, 108, 860.
. Buenos-Ayres (Argentine), 1881, soc. suisse de tir, par Durussel,
B, 112
. — 1892, 6° tir fédéral suisse au Rio de la Plata, n. s. R, ll 219
. — 8. d. (1895), soc. suisse de tir, par Hantz. R, VI 330
. Buochs (Unterw. Nidw.), 1895, tir du cinquantenaire de la soc. de
Buochs-Enetbürgen, n. 8. R, V 384
Burgen (Berne), 1891, tir cantonal bernois, montre offic., par
H. Bovy. B, X 167
. — — même tir, méd., par Homberg. B, X 166
. — — même tir, méd., 0,033, par Vieuxmaire. B, X 168
. — — méme tir, méd., 0,023, par le même. B, X 168
. — — même tir, med., n. s., 0,033, 1° type. B, X 168
166
LG.
168.
Lou.
170.
LTI.
— 348 —
Burgdorf (Berne), 1891, tir cant. bernois, medaille, n. s., 0,033,
2" type. B, X 168
Bussigny (Vaud), s. d. (1901), fabrique de chocolat Kohler, jeton
5 cent., n. s. (Hantz). R, X 348
— 8. d. (1901), même jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 348
— 8. d. (1901), même jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R,X 348
— 8. d. (1901), mème jeton 30 cent., n. s. (Hantz). NR, X 348
— s.d. (1901), même jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R,X 348
Cabral, P.-A., navigateur portugais, 155.
Cahorn, A., numismate, graveur amateur, 494, 535, 536, 537, 538,
539, 540, 541, 542.
. Calvin, Jean, reformateur genevois, s. d. (1897), restitution d’une
med. satirique du xvi° siècle, par Hantz. R, VII 405
. Candolle, Alphonse de, botaniste genevois, 1894, med. & portrait,
par G. Hantz, 1°" type. R, IV 381
— même méd., par le même, 2° type. R, IV 381
Capuccio, graveur, collaborateur de Johnson à Milan, 820, 821.
Carmine, graveur, collaborateur de Johnson à Milan, 69, 899.
5. Carouge (Genève), s. d. (1901), blanchisserie des Epinettes, jeton
5 cent., n. 8. (Hantz). R, X 348
176. -— s.d. (1901), même jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 348
177. — s.d. (1901), même jeton 1 franc, n. s. (Hantz) R,X 348
178. — 1888, société des carabiniers, tir d’inauguration du stand,
par C. Richard. B, VII 90
179. — 1890, féte communale, par Vieuxmaire. B, X 169
ISO. — 1896, tir à l’arbalète de Harmonie carougeoise, med. du
roi, n. 8. R, XI 435
181. — 1898, féte canton. de temperance, par Vieuxmaire. R, IX 194
182. — 1902, soc. de tir au canon, tir du cinquantenaire, par Lamu-
nière et Schoenenberger. R, XI 487
Cartaux, graveur à Paris, 426, 1262.
153. Carteret, Antoine, magistrat genevois, 1894, med. à portrait, par
Hantz. R, IV 112 et 381 pl. suppl.
Casinadi, graveur, collaborateur de Johnson à Milan, 694.
184. Caslano (Tessin), 1899, tir de district, n. s. R, XI 255
155. Cernier (Neuchatel), 1897, féte canton. de tempérance, n. s.
(Hantz). R, VII 187
186 1899, fête canton. neuchät. de gymnast., par Vieuxmaire.
R, IX 445
157, Chambéry (Savoie), s. d. (1881), méd. de récompense de la ville,
par A. Bovy. B, VII 20
188, — 8. d. (1896), prix Metzger de l’Acad. des sciences, belles-
lettres et arts de Savoie, par Schlütter. R, VII 208
159. — s. d. (1901), comptoir des Gourmets, jeton 2, n. s. (Hantz).
R, X 336
140. — — méme jeton 5, n. s. (Hantz). R, X 336
191. Chamonix (Haute-Savoie), 1887, inaugur. du monum. de Saussure-
Balmat, par Trotin. B, VII 67 pl. HI
192.
193.
194.
195.
196.
197.
198.
199.
200.
201.
202.
203.
204.
205.
206.
207.
208.
209.
210.
211.
212.
213.
214.
215.
216.
217.
218.
219.
220.
221.
222.
223.
224.
225.
226.
227.
228.
229.
230.
— 349 —
Chamonix Haute-Savoie), s. d. (1901), casino, jeton de service
10 cent., n. s. (Furet). R, X 333
— 8. d. (1901), mème jeton 30 cent., n. 8. (Furet). R,X 333
Chant, chanteurs, voir Musique.
Chaplain, graveur à Paris, 926.
Chasse, 1220.
Chauvet, Michel, 360.
Chaux-de-Fonds (Neuchatel), s. d., cercle du Sapin, jeton de socié-
taire. R, XI 244
— 8. d., même jeton, 3 déc. bière. R, XI 244
— s.d., Guinand et Dupuis, jeton commercial 5. —R, XI 245
— s.d., même jeton 10. R, XI 245
— 8. d., cuisines populaires, jeton '/s litre soupe, 1° type.
R, XI 244
, même jeton '/s litre soupe, 2° type.
, même jeton 1 litre soupe.
., même jeton 2 litres soupe.
, même jeton 1 verre vin.
. même jeton ‘/: litre vin.
-- -— même jeton '/: litre vin.
— — même jeton 1 litre vin.
— -—- même jeton I ration pain.
-— — même jeton chocolat.
-- -— même jeton 1 ration viande.
— — même jeton 1 ration légume.
— — même jeton 2 rations légume.
-- — même jeton cafe.
— — même jeton fromage.
— — même jeton de gratuité, 1°" type.
— — même jeton de gratuité, 2° type.
-- — compagnie des Tramways, jeton 5.
— — méme jeton 8.
— — pharmacie Gagnebin, jeton 1 syphon.
— — Charles Müller, Biermarke.
— — Richardet frères, jeton réclame.
— — voiturage des vidanges, jeton 1.
—- —. service des vidanges, jeton 5 cent.
— — même service, jeton 10 cent.
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— — méme service, jeton 20 cent. XI 245
— — même service, jeton 50 cent. R, XI 245
— 1881, société française, 33° anniv. de fondat., par Klinger.
R, XI 235
— — exposit. nation. d’horlogerie, par Homberg. R, XI 235
— 1883, féte canton. neuchät. de gymn., n. s., 0,026. R, XI 236
—- — même fête, n. s., 0,033. R, XI 236
— 1884, chemin de fer du Locle-Morteau-Besancon, par Jacot.
R, XI 236
— 1886, tir cant. neuchàtelois, medaillon, p. Durussel. R, XI 236
par Durussel. B, X 82 pl. XIII, R, XI 236
232 — méme tir, méd., par Lauer. R, XI 237
233. — — même tir, méd., par Waller. R, XI 237
234. — — même tir, med., n. 8. R, XI 237
235. — — fête centrale de la fédération des ouvriers monteurs
de boîtes, n. s. R, XI 238
236. — 1887, inaugur. du service des eaux, 1°" type, par Durussel.
R, XI 238
37. — -—- même événem., 2° type, par Durussel. R, XI 238
238, — 1892, chemin de fer Chaux-de-fonds-Saignelégier, n. s.
(Maire). R, XI 240
239. — — congrès des sociétés italiennes de secours mutuels en
Suisse, par Vieuxmaire. R, XI 239
240. — — fête cantonale neuchät. de chant, par Vieuxmaire.
R, XI 240
241. — 1893, féte feder. des sous-offic., par Richardet fr. R, XI 240
242. — — méme fète, n. s. R, Il 211, XI 240
243. — 1894, centenaire de l’incendie de 1794, par H. Bovy, mé-
daillon, 1° projet. R, XI 241
244. — 1899, méme événement, medaillon definitif. R, XI 241
245. — — même événement, médaille. R, IV 214, XI 241
246. — 1895, fête cantonale neuchäteloise de tempérance, par
Vieuxmaire. R, IX 198
247. — 1895, course de chevaux, par Huguenin freres. R, XI 242
248. — — manceuvres des cadets, par Vieuxmaire. R, XI 242
249. — 1900, féte fed. de gymnastique, par Bopp. R, XI 243 et 447
250. — — même fête, par Leschot. R, XI 448
251. — — même fête, par Waller. R, XI 243 et 449
252. — — même fête, par Wilhelm et Mayer. R, XI 449
253. — — même fête, n. s., 0,0387. R, XI 448
254. — — même fête, n. 8., 0,024. R, XI 243 et 448
255. — — même fête, n. s., 0,0315. R, XI 448
256. — — même fête, n. 8., 0,0332. R, XI 448
257. — — même fête, n. s., 0,034, 1° type. R, XI 243
258. — — même fête, n. s., 0,034, 2° type. R, XI 243
259. — — même fête, n. 8., 0,020. R, XI 448
60, 1902, assemblee générale de la société suisse de numisma-
fique, par Huguenin freres. R, XI 489 et 506
261. Chöne-Bougeries (Genève), 1893, federation des musiques gene-
voises de la campagne, par Schlütter. R, III 209
262. — 1901, med. décernée au maire, Ch.-L. Empeyta, par Schlütter.
256
263. — 1902, föte cant. genev. de gymn., par Schliitter. R, XI, 475
- 350 —
. Chaux-de-Fonds (Neuchatel), 1886 tir, cant. neuchätelois, medaille,
Chemins de fer, tramways, bateaux a vapeur, transports, 145, 215,
216, 229, 238, 266, 285, 286, 287, 288, 410, 411, 412, 415,
414, 592, 614, 615, 743, 744, 803, 1037, 1038, 1047, 1050,
1079, 1079 bis, 1175, 1233, 1348, 1349.
Se PO eae D
264.
265.
266.
267.
268.
269.
270.
271.
272.
273.
274.
275.
276.
278.
279.
280.
281.
— 351 — -
Chéne-Bourg (Genève), s. d. (1900), cantine des ouvriers de la
constr. de l’asile des aliénés de Bel-Air, 5 cent., s. d. R, X 331
— 1890, fête communale, par Vieuxmaire. B, X 169
— 1893, inaugurat. du monument de Louis Favre, par Richard.
R, III 210
Chiasso (Tessin), 1902, tir du distriet, par Johnson. R, XI 485
Chiattone, sculpteur à Lugano, 831.
Clasens-Lunardi, graveur à Paris, 847.
Coire (Grisons), 1897, assemblée générale de la société suisse de
numismatique, par Richard. R, VII 211
— 1900, tir cantonal grison, par Homberg. R, X 364
Colladon, Daniel, physicien genevois, 1894, möd. & portrait,
par Hantz. R, IV 112 et 382, pl. suppl.
Colomb, Christophe, 351.
Colombier (Neuchätel), 1891, 600° anniv. de la Confédération,
n. 8. (Vollenweider). B, X 142
— — école de recrues d’infanterie, par Vieuxmaire. B, X 169
— 1895, école militaire de sous-officiers, par Leschot. R, V 100
— — école militaire de recrues, par le même. R, V 100
— 1898, école militaire de recrues, n. 8. R, XI 435
Commerce, voir Industries.
Confédération suisse, 345, 838, 882, 883, 884, 885, 886, 887,
1056, 1057, 1058, 1059, 1060, 1099, 1236, 1409, 1410, 1411.
Congrès internationaux, 73, 74, 75, 76, 701, 702, 703, 704, 852,
1087, 1418.
Côte-aux-Fées (Neuchâtel), 1901, fête cantonale neuchäteloise de
tempérance, par Vieuxmaire. R, XI 461
Croix-Rou e (Convention de Genève), 290, 586.
Cuénoud, directeur de police à Genève, 1087.
. Cully (Vaud), 1891, fête canton. vaudoise de secours mutuels, par
Vieuxmaire. B, X 169
Curval, graveur à Genève, 378, 379.
Dassier, Jean, graveur à Genève, 495, 496, 497. |
Daubenmeyer et Meyer, graveurs à Zurich, 913, 1093, 1205, 1206,
1207, 1208, 1209, 1237, 1315, 1376, 1377, 1378, 1379, 1424.
Décorations, voir Ordres.
Defailly, éditeurs de médailles à Genève, 101, 113, 144, 293,
427, 456, 489, 505, 507, 508, 509, 544, 547, 663, 681, 682,
695, 717, 729, 732, 784, 785, 822, 854, 865, 892, 896, 900,
901, 904, 920, 921, 937, 1049, 1050, 1170, 1178, 1179,
1210, 1247, 1256, 1263, 1264, 1274, 1277, 1278, 1339, 1340,
1351, 1355, 1359, 1360, 1361.
Diaz, P., président du Mexique, s. d. (1898), med. à portrait, par
Huguenin fréres. R, VIII 332
Dolok (Annam), s. d. (1901), jeton de la maison (suisse), Sulger,
5 cent., n. s. (Hantz). R, X 334
— — même jeton, 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 344
— — même jeton, 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 344
284,
291.
292.
293. —
294.
205.
. — 352 —
2. Dornach (Soleure), 1899, 400° anniversaire de la bataille, n. s.
R, IX 339
. Dornbirn (Vorariberg-Autriche), 1902, tir pour l'élévation de la
localité au rang de ville, par Huguenin frères. R, XI 478 pl. II
Droop, graveur & Genève, 510, 845.
Droz, J.-P. ., graveur de La "Chaux-de-Fonds, 259.
Droz, Numa, président de la Confédération suisse, 1900, plaquette
à son buste, par Huguenin frères. R, X 355, XI 213
Dubois, Alphée, graveur à Paris, 289, 925, 1001.
Dufey-Gex et Paris, editeurs de médailles à Lausanne, 724.
. Dufour, J.-E., magistrat genevois, 1893, médaille à portrait, par
Hantz, 0,037. R, III 349, IV 112 pl. suppl.
. — 1891, "même méd., p. Hantz, 0,062. R, iil 349, IV 112 pl. suppl.
. — — medaille à portrait, par Jamin, 1° type. R, III 349
— même médaille, par Jamin, 2° type. R, III 349
289. Dumas, J.-B., chimiste francais (a habité Genève), 1882, 50° jubile
académique, par Alphée Dubois.
B, II 29
Dumont, graveur 4 Genève, 1248.
. Dunant, Henri, instigateur de la Croix-Rouge, genevois, 1896,
med. à portrait, par Lauer. R, VII 189
Dupuis, Daniel, graveur & Paris, 932.
Durouvenoz, graveur à Genève, 690, 691.
Durussel, graveur & Berne, 3, 68, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 157,
230, 231, 236, 237, 312, 813, 314, 315, 316, 346, 380, 725,
726, 792, 793, 808, 809, 810, 811, 812, 876, 983, 1161, 1166,
1168, 1252, 1253, 1407.
Eaux-Vives (Genève), s. d. (1901), cuisines scolaires, jeton de
service, par Hantz. R, X 350
— 1899, féte cant. genev. de gymnast., insigne, n. s. R, IX 328
- möme féte, médaille, Defailly, ‘éditeur. R, IX 328
Ebnat-Kappel (Saint-Gall), 1891, tir cantonal saint-gallois, medaille
par H. Bovy. B, X 170
— même fête, montre offic., par Hantz. B, X 170
Education, 418, 419, 470, 477, 483, 572, 587, 662, 729, 730, 737,
746, 888, 889, 893, 1041, 1062, 1063, 1064, 1065, 1066, 1067,
1068, 1069, 1070, 1071, 1072, 1073, 1074, 1076, 1089, 1277,
1278, 1339, 1340, 1341, 1342, 1343, 1369, 1370, 1375, 1426,
1427.
. Einsiedeln (Schwytz), s. d. (1900), medaille-souvenir du pélerinage,
par J. Kauffmann. R, X 367
. Elisabeth, impératrice d’Autriche, 1898, son assassinat à Genève,
J. Féjer, éditeur. R, VII 343
Empeyta, Ch., à Genève, 262.
298. Engelberg (Unterwald-Obw.), 1899, tir cantonal unterwaldais, par
Huguenin freres. R, IX 336
299. Ennetmoos (Unterwald-Nidw.), 1898, tir cantonal unterwaldais,
par Zimmermann. R, IX 207
Escrime, 556.
_ _
_ 353 —
300. Esperanza da Santa Fé (Argentine), s. d., société suisse de tir, n. 8,
301. Fee,
302.
303.
304.
305. —
306.
307.
308.
309. —
310.
R, III 219
1891, tir d’inauguration du stand de la société suisse de
Guillaume Tell, n. 8. R, III 218
Essais monétaires, 472, 480, 513, 514, 515.
Estienne, Robert, imprimeur genevois, 1885, médaille & portrait
par G. Bovy-Guggisberg. B, IV 58
Expositions, concours d’objets, 65, 89, 101, 102, 103, 104, 112,
130,
499,
511,
523,
535,
547,
559,
131,
500,
512,
524,
536,
548,
560,
132, 226,
501, 502,
513, 514,
525, 526,
537,
538,
549, 550,
561, 562,
303, 320, 366,
503, 504, 505,
515, 516, 517,
527, 528, 529,
539, 540, 541,
551, 552, 558,
727, 793, 856,
369, 403,
506, 507,
518, 519,
530, 531,
542, 543,
554, 555,
880, 917,
408,
455,
508, 509,
520, 521,
532, 533,
544, 545,
556, 557,
918, 926,
487,
510,
522,
534,
546,
558,
927,
928, 929, 930, 931, 1085, 1204, 1224, 1225, 1240, 1243, 1253,
1279, 1280, 1316, 1317, 1850, 1351, 1352, 1353, 1354, 1368,
1380, 1381, 1383, 1384, 1385, 1386, 1387, 1388, 1389, 1390,
1391, 1392, 1393, 1394, 1395, 1396, 1397, 1398, 1399. 1400,
1401, 1402, 1403, 1404, 1405, 1406, 1407, 1419.
Faido (Tessin), 1893, exposition agricole et industrielle de la
Levantine, par Johnson. R, II 353
Féjer, Jos., éditeur de médailles & Budapest, 297.
Fe lenberg, E. de, éditeur de médailles 4 Berne, 1168.
Ferrier, S., graveur & Genéve, 571, 1276.
Festspiele, voir Fétes historiques.
Fétes historiques, anniversaires patriotiques, Festspiele, 32, 57, 61,
62, 63, 64, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 120, 121, 179,
243, 244, 245, 265, 271, 282, 283, 312, 314, 367, 368, 417,
491, 663, 686, 687, 688, 689, 745, 803, 804, 832, 836, 838,
839, 840, 841, 842, 857, 858, 876, 1101, 1102, 1103, 1104,
1105, 1106, 1107, 1108, 1109, 1110, 1111, 1112, 1113, 1114,
1115, 1116, 1117, 1118, 1119, 1120, 1121, 1122, 1123, 1124,
1125, 1126, 1127, 1128, 1129, 1930, 1131, 1132, 1133, 1134,
1135, 1136, 1137, 1138, 1139, 1140, 1141, 1142, 1143, 1144, .
1145, 1146, 1150, 1161, 1162, 1163, 1242, 1247, 1254, 1255,
1256, 1257, 1258, 1260, 1261, 1262, 1263, 1264, 1265, 1266,
1267, 1268, 1269, 1270, 1271, 1272, 1314, 1382, 1428, 1429.
Flawil (Saint-Gall), 1899, tir cantonal saint-gallois, 0,033, par
Homberg. R, IX 208
möme tir, 0,045, par Homberg. R, IX 208
Fleurier (Neuchätel), 1893, föte cantonale neuchäteloise de gym-
nastique, n. 8. R, HI 208
— 1902, tir cantonal neuchätelois, par U. Jacot. R, XI 484
— — même tir, par Jergum et Trefz. R, XI 484
— méme tir, n.s. R, XI 484
Flueckiger, F.-A., chimiste et pharm. bernois, s. d. (1902), med.
& portr., prix de la soc. des pharm. suisses, p. Scharff. R, VI 336
REVUE NUM. T. XII. 23
311.
312.
313.
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315.
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. 328.
329. —
330.
331.
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333.
334.
335.
336.
337.
338.
339.
340.
_ 954 —
Flue, Nic. de, ermite et patriote unterwaldais, s. d. (1881), méd.
portrait, prix de la société suisse Pius Verein, n.s. R, III 96
— 1881, 400° jubilé de l’entrée de Fribourg et Berne dans la
Confédération, par Durussel, 0,030. R. IH 97
— — même médaille, 0,047. R, HI 97
— — jubilé de Nicolas de Flue à Stanz, p. Durussel. R, III 97
— — fête féd. de musique à Fribourg, par Durussel. R, III 97
— 1887, 400° jubilé de sa mort, à Sachseln, par Hedlinger,
revers par Durussel. R, III 98
— s.d.(1898), med. en son honneur, p. J. Kauffmann. R, VII 346
Foffa, Paul, 1236.
Franc-Magonnerie, 1, 2, 571, 588, 589, 590, 690, 691, 741, 818,
1276.
France (République), 34, 35, 36, 37, 79, 225, 289, 318, 319, 837,
838, 839, 840, 841, 842, 374, 925, 926, 927, 928, 929, 930,
931, 932 1364, 1365, 1366.
— 1898, 8° centenaire de l’Edit de Nantes, par Prudhomme.
R, IX 206
— 8. d. (1900), mödaille-insigne de la société des Anciens
frères d’armes de la légion étrangère, par Vernon. R, XI 436
Francfort s/M. (Allemagne), 1891, exposition internationale électro-
technique, médaille-réclame de la fabrique suisse d’aluminium &
Neuhausen (Schaffhouse), n. s. (Lauer). B, X 171
Franscini, Stephano, économiste et pédagogue tessinois, 1887,
50° anniversaire, dédiée par Ja société des Amis de l'éducation
populaire à Lugano, par Grazioli. B, VIII 45 pl. I
Frauenfeld (Thurgovie), 1590, tir fédéral, médaille” officielle, par
H. Bovy. B, IX 200 pl. XII et R, 1313 pl. XXIII
— — tir fédéral, médaille de prix de la société de tir d’Italie,
n. 8. (Johnson). B, IX 201 et R, 1315 pl. XXI
— — tir fédéral, méd., par Schwerdt. B, IX 204
— — tir fédéral, med. par Vieuxmaire. B, IX 205
— — tir fédéral, méd. n. a., 0,025. B, IX 206
— — tir fédéral, méd. n. s., 0,026. B, IX 206
— — tir fédéral, méd. n. s., 0,028, 1° type. ‚IX 204
-— tir fédéral, med. n. s., 0,028, 2° type. , IX 205
— tir fédéral, méd. n. s., 0,030 , IX 205
— tir fédéral, méd.
— tir fedéral, méd.
— tir federal, méd.
— — tir fédéral, med.
— — tir fédéral, méd. n. 8., 0,042.
— — tirféd., med. banale de tir, 0,027, 1°" type, n.8.
— — tir fédéral, méme medaille, 2e type, n. 8.
— — tir fédéral, même médaille, 3° type, n. 8. B, IX 207
— — tir fédéral, médaille banale de champ de foire, n. M ‚0,027.
; IX 207
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tir fédéral, méd. n. 8., 0,033, 1° type.
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345.
346.
347.
348.
349.
350.
351.
352.
353.
354.
355.
356.
3917. —
358. —
359.
360.
361.
BE —
Frauenfeld (Thurgovie), 1890, tir federal, plaque de broche, 0,030.
B, IX 208
— — tir fédéral, ruban offic. de fête, 1° type. — B, IX 208
— — tir fédéral, ruban offic. de fête, 2° type. B, IX 208
— — tir fédéral, ruban offic. de fête de la compagnie des ca-
rabiniers n° 5 ayant occupé Genève en 1865. B, IX 208
Frei, graveur à Bäle, 61, 62, 65, 106, 155, 156, 709, 715, 748,
749, 805, 929, 936, 1162, 1167, 1258, 1334, 1335, 1493, 1433.
Frey, Emile, conseiller fédéral balois, 1893, med. à ‘portrait, par
Hantz. R, III 348
Fribourg, 1881, tir fédéral, écu officiel, par Durussel.
| B, II 105 et R, I 310
— 1883, fête cant. fribourgeoise de gymnastique, n.s. B, TI 127
— 1885, féte fédérale des sous-officiers, n. 8. (Wilhelm et
Mayer). B, IV 121
— 1896, congregation des Saints-Anges, au college St- Michel,
par Schlüter. R, II 198
— Voir aussi 860, 1051.
Fulpius, Elisab. (Mae Gross), graveur à Genève, 688.
Furet, frappeur en möd. à Genève, 34, 35, 36, '37, 192, 193, 994,
995, 996, 997, 998, 999, 1000, 1001, 1002, 1003, 1004, 1005,
1006, 1283.
Gama, V. de, 772.
Gavard, Alex., magistrat genevois, 1896, victoire électorale du
5 décembre 1906, par Richard. R, VI 366
Gel, 1412, 1413, 1414.
Génes (Italie), 1896, lancement du vaisseau Chr. Colomb, par
Schlütter. R, VII 208
Genève (ville et canton), 1881, donation des collections ‘Angrand
au musée de Genève, par A. Bovy. B, IX 212 et 263
— — tir du 25° anniversaire de la fusion des exercices de
l’Arquebuse et de la Navigation, par Mognetti et Richard.
B, 1 12
— 8. d. (1881), prix de la société genevoise pour la protection
des animaux, par A. Bovy. B, IX 24 pl. I
— 8.d.(1881), médaille d'identité d’officier de pompiers de la
ville, par A. Bovy. B, VIII 11
— 1882, concours musical international officiel, par A. Bovy,
0,052. B, VII 185
— concours musical international officiel, par A. Bovy,
0,050. B, VII 20
— tir cantonal genevois, med. offic., par Richard. B, I 90
— — tir cantonal genevois, médaille commémorative, par
Richard, éditeur Vettiner et C°. B, I 119
— 1883, donation Michel Chauvet au cabinet numismatique de
la ville, par H. Bovy. B, 111 83
— 1884, monument du général Dufour, médaille du comité,
par Richard. B, III 88, IV 11
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373.
374.
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376.
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382. —
383.
384.
385.
386.
387.
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390.
391.
392.
393.
394.
395.
_ 35 —
Genève (ville et canton), 1884, monument du général Dufour, med.
de primes du tir, par Richard. B, IV 10
— s.d. (1884), prix du Vélo-Club de Genève, par H. Bovy et
Schlütter. B, III 89
— 1885, concours de natation, prix, par A. Bovy, 0,035.
B, VII 11
— — même concours, prix, par A. Bovy, 0,038. B, V 75
— 8. d. (1885), concours Galland, prix décernés, par H. Bovy.
B, X 21
— 1885, 350° anniversaire de la Réformation, par H. Bovy et
Richard. B, IV 120
— — même anniversaire, par A, Bovy. B, IV 121
— 1886, concours Galland, prix décernés, p. H. Bovy. B, X 21
— 1887, tir fédéral, médaille officielle, par H. Bovy et Richard.
B, VI 106, R, 1312
— s.d. (1887), tir fédéral, montre officielle, par Hantz.
B, VII 36, R, 1313 pl. XXII
1887, tir fedöral, mödaille de la commission des prix, par
H. Bovy et Hantz. B, VII 36
— — tir fédéral, médaille décernée à M Albert Dunant,
per A. Bovy. R, III 156
— tir fédéral, med. commémorative, par Bloch, 1* type.
B, VII 39
— — tir fédéral, méd., par le méme, 2° type. B, VII 39
-— tir fédéral, méd., par le même, 3° type. B, VII 39
— — tir fédéral, méd., par le méme, 4° type. B, VII 39
— — tir fédéral, méd. commémorative, par Curval, 1° type.
B, VIL38 _
— tir fédéral, méd., par le même, 2° type. B, VII 38
tir fédéral, méd. ‘commémorative, par Durussel .B, VII 41
— tir fédéral, méd. commémorative, par Gerbel. B, VII 38
— tir fédéral, méd. commémorative, par Jeckle-Schneider,
B, VII 37
— — tir fédéral, möd, commémorative, par Lauer, 1° type.
B, VII 39
tir federal, méd., par le möme, 2° type. B, VII 40
— tir fédéral, méd., par le méme, 3° type. B, VII 40
— tir fédéral, med. commémorative, n. 8., 0,018. B, VII 42
tir fédéral, med. commémorative, n. s., 0,022, 1” type.
B, VII 43
— —. tir fédéral, méd., n. s., 0,022, 2° type. B, VII 43
— — tir fédéral, médaille, n. 8., 0,022, 3° type. B, VII 43
— — tir fédéral, méd. comm., n. 8.) 0,024, 1° type. B, VII 42
—- — tir fedéral, médaille, 0 ‚024, os type. B, VII 42
— — tir fédéral, méd. comm., n. 8., 0,025. B, VII 43
— — tir fédéral, méd. comm., n. s., 0 ‚028, 1° type. B, VII 41
— — tir fédéral, médaille, 0,028, ge type. B, VII 40
— — tir fédéral, med. comm., n. s., 0,030, 1° type. B, VII 40
— 957 —
396. Genève (ville et canton), 1887, tir fédéral, méd. n. s., 0,030, 2° type.
B
s VII 41
397. — — tir fédéral, médaille, 0,030, 3° type. B, VU 41
398. — — tir fédéral, médaille, 0, 030, 4° type. B, VII 42
399. — — tir fédéral, med. commömorative, n. 8., 0,032. B, VI 42
400. — — tir fédéral, méd. comm., n. 8., 0,040, je type. B, VII 38
401. — — tir fédéral, médaille, 0 ‚040, 2° type. B, VII 37
402. — — tir fédéral, med. comm., n. s., 0,045. B, VII 37
403. — — concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. B, X 21
404. — 1888, inauguration des forces motrices du Rhöne,
H. Bovy et Richard. B, VII 188 p i VII
405. — — concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. B x 21
406. — 38.d. (1889), prix de la société genevoise de photographie,
H. Bovy, 0,037. B, IX 257
407. — ss. d. (1889), même prix, 0,051. B, IX 257
408. — 1889, concours Galland, prix décernés, p. H. Bovy. B, X 21
409. — 1890, assemblée générale de la société suisse de numisma-
tique, par Richard. B, IX 226
410. — — inauguration du tramway Genéve-Ferney et de la statue
de Voltaire à Ferney, par Vieuxmaire, 1° type. B, X 172
411. — — méme medaille, par le méme, revers Carnot, 2° type.
B. X 172
412. — — train de plaisir à Fribourg et Berne, par Vieuxmaire.
B, X 171
413. — — train de plaisir à Neuchâtel et Chaux-de-Fonds, par
le möme. B, X 172, R, XI 239
414. — — tour du lac sur le bateau Mont-Blanc, par le méme.
B, X 172
415. — — banquet du 15 février de la société chorale la Muse,
par le méme. B, X 172
416. — — féte du 2 mars de la même société, p. le même. B, X 173
417. -- — fête de l’Escalade, par le même. B, X 174
418. — — fête des promotions des écoles, par Vieuxmaire, je type,
B, X 174
419. — — méme fête, par Vieuxmaire, 2° type. B, X 174
420. — — fête fédérative des typographes romands, par Vieux-
maire. B, X 173
421. — — congrès vélocipédique de la fédération du Haut-Rhöne,
n. 8. (Vieuxmaire). B, X 173
422. — — fête de la société de secours mutuels Les Allobroges,
par Vieuxmaire. B, X 173
423. — — concours Galland, prix décernés, par H. Bovy. B,X 21
424. — — concours musical international, médaille officielle, par
H. Bovy, 0,037. B, IX 191
425. — — même concours, med. offic., p. H. Bovy, 0,051. B, IX 191
426. — — méme concours, med. commem., p. Cartaux. B, IX 197
427. — — méme concours, méd., par Defailly. B, IX 193
428. — — möme concours, méd., par Lauer. B, IX 195 ©
429.
430.
431.
432.
433.
434.
435.
436.
437.
438.
439.
440.
441.
442.
443.
444.
445.
446.
441.
448.
449.
450.
451.
452.
453.
454.
455.
456.
457.
458.
459.
460.
461.
462.
463.
— 358 —
Genève (ville et canton), 1890, concours musical internat., méd.,
par Richard. B, IX 192
— . — méme concours, med. commémorative, par Vieuxmaire,
0,023. B, IX 195
— — méme concours, med. commémorative, par Vieuxmaire,
0,033, 1° type. B, IX 194
— — même concours, médaille, par le méme, 0,033, "9° type.
B, IX 196
— — méme concours, méd. commémorative, par Vieuxmaire,
0,046 B, IX 193
— — méme concours, med. comm., n. s., 0,019. B, IX 196
— — même concours, med. comm., n. 8., 0,022. B. IX 197
— — même concours, médaille comm., n. s., 0,023, 1° type.
B, IX 195
— — même concours, même médaille, n. s., 0,023, 2° type.
| B, IX 195
— — même concours, med. comm., n. 8., 0,024. B,IX 197
— — même concours, med. comm., n. 8., 0,026. B, IX 197
même concours, médaille comm., n. s., 0,027, 1° type.
B, IX 198
même concours, même médaille, n. s., 0027, 2° type.
B, IX 197
même concours, med. comm., n. 8., 0,028. B, IX 194
même concours, med. comm., n. 8., 0,031. B, IX 193
même concours, médaille comm., n. s., 0,033, 1° type.
B, IX 194
même concours, même médaille, n. s., 0,033, 2° type.
B, IX 196
méme concours, möme medaille, n. s., 0,033, 3° type.
B, IX 194
méme concours, méme médaille, n. s., 0,033, 4° type.
B, IX 193
même concours, med. commém., n. s., 0,034. B, IX 196
méme concours, épingle de cravate, n. 8. B, IX 199
méme concours, décoration ronde carton, n. s. B, IX 199
méme concours, ruban de féte, n. s., 1°" type. B, IX 198
méme concours, ruban de féte, n. s., 2° type. B, IX 198
même concours, ruban de fête, n. s., 3° type. B, IX 199
méme concours, ruban de féte, n. s., 4° type. B, IX 198
1891, concours Galland, prix décernés, p. H. Bovy. B, X 254
fete fédérale de gymnastique, par Defailly. B, X 175
méme fete, par Leschot. B,
méme féte, par Rütishauser.
méme féte, par Vieuxmaire, 0,033. B, X
même fête, par le même, 0,046. B, X
méme féte, n. s., 0,024, 1° type. B, X
méme féte, n. s., 0,024, 2° type. B, X
möme féte, n. s., 0,024, 3° type. B, X
464.
465.
466.
467.
468.
469.
470.
471.
472.
473. -—
474.
475.
476.
477.
478.
479.
480.
481.
482.
483.
484.
485.
486.
487.
488.
489.
490.
491.
492.
493.
— 959 —
Genève (ville et canton), 1891, föte fédérale de gymnastique, n. s.,
0,027. B, X 176
— — même fête, n. s., 0,028, 1‘ type. B, X 175
— même fête, n. s., 0,028, 2° type. B, X 176
— — même fête, n. s., 0,028, 3° type. B, X 176
— même fête, n. s., 0,030. B, X 177
— — inauguration de l'institut électro-homæopathique A.
Sauter, par Schlütter. B, XI 14
— — fête des promotions des écoles, par Vieuxmaire. B, X 174
— 1892, inaug. de hotel des postes fédér., p. Jamin. R, III 194
— 1893, imitation d’écu pistolet, réclame de l'usine de dögross.
d'or, par Hantz. |. R, III 210
8. d. (1893), médaille au type de Saint-Georges, par Hantz.
R, III 348 et IV 380
— 1893, banquet des sapeurs-pompiers de la ville, n. s. R, III 351
— —. tir du 20° anniv. de l’école de tir des Amis du manne-
quin, par Richard. R, III 212
— — assemblée gener. de la soc. suisse de numismat., par
H. Bovy. - R, III 347
— — fête des promotions des écoles, n. s. R, III 205
— — 50° anniv. de la soo. savoisienne de secours mutuels,
par Roty. R, III 203
— — même évén., par Oudiné. R, III 202
— 8.d. (1894), jeton, essai de frappe (Vénus et l’Amour), de
l'usine de dégross. d’or, par Hantz. R, IV 213
— 1894, 50° anniv. de la soc. fédérale de secours mutuels, par
Jamin. R, IV 218
— — 30° anniv. de fondation de la soc. chorale la Cécilienne,
par Vieuxmaire. R, IV 381
— — fête des promotions des écoles, n. s. R, IV 220
— — inauguration de la maison de l’Union chrétienne, par
Richard. R, IV 379
— 8. d. (1894), jeton de présence de la compagnie d’assurances
la Genevoise, 1° type, par G. Hantz. R, IV 229
— 8. d. (1894), même jeton, 2° type, par le même. R,IV 229
— 1894, exposition des produits de la Belgique, par Hantz.
R, IV 227
—— 1895, fête des promot. des écoles, par Vieuxmaire. R, V 103
—- — banquet des sapeurs-pompiers de la ville, Defailly édit.
R, V 261
— ss. d. (1895), 25° anniv. de fondat. de la société de la colonie
italienne, par Vieuxmaire. R, VII 187
— 1896, med. décernée par l'Etat à Ami Girard pour son ini-
tiative pour la restauration du monument de l’Escalade, coins
d’A. Bovy, R, VI 333
— 8. d. (1896), prix de la société nautique de Genève, refrappe,
par H. Bovy et Schlütter, 0,037. R, VII 204
— _8.d. (1896), même prix, par Schlütter, 0,054. R, VII 204
494.
— 360 —
Genéve (ville et canton), 1896, société de numismatique, inaugu-
ration du local de la section de Genéve, par Cahorn. R, VI 338
495. — — assemblée génér. de la soc. suisse de numismat.. jeton
offic., par H. Bovy et Schlütter. R, VII 210
496. — — möme assemblée, insigne de föte, par H. Bovy et
Schlütter. R, VII 210
497. — — même assemblée, refrappe avec coin corrigé, par H.
Bovy et Schlütter. R, VII 210
498. — — tir offert à la société Je Guidon genevois par M. de Lu-
serna, par Richard. R, VI 173
499. — — exposition nationale suisse, med. offic. de récomp.,
0,062, par H. Bovy et Hantz. A R, V1 338, VII 199
500. — — même exposit., med. offic. de récomp., 0,045, par H.
Bovy et Hantz. R, VI 340
501. — — même expos., med. offic. de récomp., notes sur les pro-
jets de concours. R, VI 340
502. — — (frappé en 1898), même expos., méd. offic. du capital de
garantie, par H. Bovy et Hantz. R, VIII 335, X 343
503. — — mémeexpos.,insigne offic. des comités, p. Hantz.R, VI 344
504. — — même expos. insigne offic. dujury, par Hantz. R,VI 344
505. — — même exposition, jeton-réclame de Defailly, éditeur de
médailles. R, VII 186
506. — — même exposition, jeton-réclame de Golay et Stahl,
ae R, VII 350
507 — même exposition, médaille commémorative, par Defailly,
| 0 ‚033, 1° type. R, VI 347
508. — — même exposition, médaille commémorative, par Defailly,
0,003; 2° type. R, VI 347
509. — méme expos., med. comm., p. Defailly, 0,040. R, VI 347
510. — — même expos., med. comm., par Droop. R, VI 345
511. — — même expos., med. comm. ‚par Hantz, 0,019. R, VI 344
512. — — même expos., med. comm., par Hantz, 0, ,020. R, VI 344
513. — möme exposition, médaille commémorative, par Hantz,
0 ‚030, 1°” type. R, VI 349
514. — — même exposition, médaille commémorative, par Hantz,
0,030, 2° type. R, VI 349
515. — — même exposition, médaille commémorative, par Hantz,
0,030, 3° type. R, VI 349
516. — -— même exposition, médaille commémorative, par Hantz,
0,040. R, VI 344
517. — — même exposition, médaille commémorative, par Hantz,
0,045. R, VI 349
518. — — même expos., med. comm., par Homberg. R, VI 350
519. — — même exposition, médaille commémorative, par
Schlütter, 1° type. . R, VII 206
520. — — même exposition, médaille commémorative, par
Schlütter, 2° type. R, VII 206
521. — — même expos., méd. comm., par Vieuxmaire. R, VI 347
522.
. 523.
524. —
525.
526.
527.
528.
529.
530.
531.
532.
533. —
534.
535.
536.
537. —
538.
539.
540.
541.
542.
543. —
544. —
545.
546.
547. —
548.
549.
550.
551.
552.
553.
— 31 —
Genève (ville et canton), 1896, exposition nationale suisse, med.
commemorative, par Wilhelm et Mayer, 0,033. R, VI 346
— — méme exposition, médaille commémorative, par Wilhelm
et Mayen 0,050. R, VI 346
même expos., med. comm., n. 8., 0,023. R, VI 346
même expos., med. comm., n. 8., 0,030. R, VI 346
— même expos., méd. comm. n. 8., 0,033, 1°" type. R, VI346
— même expos., méd. comm., n. 8., 0,033, 2° type. R, VI 346
— même expos., med. comm., n.8., 0,033, 3° type. R, VI 346
— même expos., médaille comm., n. 8., 0,036. R, VI 346
— méme exposition, village suisse, tir à l’arbalète, par
. Bovy. R, VI 355
— même exp. vill. suisse, tir à l'arbal., p. Hantz. R, VI 355
— méme exposition, village suisse, jeu de quilles, par
Droop. R, VI 356
— même exposition, village suisse, par Richard. R, X 354
— — même exposition, médaille uniface du projet original
du n° 514, par Hantz. R, VI 349
— — même exposition, village suisse, banquet de la section
genevoise de la société suisse de numismatique, médaille com-
+ He
mömorative, par Cahorn, 1° type. R, VI 356
— — même médaille, 2° type. R, VI 357
-- même médaille, 3° type. R, VI 357
— — méme médaille, 4° type. R, VI 357
— — méme médaille, 5° type. R, VI 357
— — même médaille, 6° type. R, VI 357
— — même médaille, 7° type. R, VI 357
— — même médaille, 8° type. R, VI 358
exposition nationale suisse, grand tir, médaille officielle,
par C. Roch et H. Bovy. R, VI 351
— même exposition, grand tir, médaille commémorative,
par Defailly. R, VI 351
— — même exposition, grand tir, médaille commémorative,
par Vieuxmaire. R, VI 352
— — même exposition, grand tir, med. com., n. 8. R, VI 352
— même exposition, course vélocipédique de la fédération
du Haut-Rhöne, Defailly éditeur. R, VI 175
— -- méme exposition, course vélocipédique de la fédération
velocipedique, 0,023, n. s. (Vieuxmaire). R, VI 352
— — méme exposition, course vélocipédique de la fédération
vélocipédique, 0,033, n. s. (Vieuxmaire). R. VI 352
— — même exposition, féte internationale de gymnastique,
n. 8., 0,023. R, VI 352
— — même exposition, fête internationale de gymnastique,
n. 8., 0,033, 1°" type. R, VI 352
— — ‘même expos., même méd., n. 8., 0,033, 2° type. R, VI 352
— — méme exposition, congrés des électriciens, insigne,
par Hantz. R, VI 354
vu
. — — méme soc., med. de prix, 8° t., même coin. R, VII 209
554. Genève (ville et canton), 1896, exp. nationale suisse, assemblée de
la société des höteliers suisses, par Richard. R, VI 353
‘ 555. — — même exposition, journée neuchâteloise, par Richardet
frères. R, VI 356
556. — — même exposition, assaut international d’escrime, par
Schoenenberger. R, VI 353
557. — — même exposition, savon Sunlight, jeton-réclame, La-
vanchy-Clarke éditeur, 1° type. R, VI 174
558. — — même exposition, même jeton, 2° type. R, VI 355
559. — — même exposition, même jeton, 3° type. R, VI 338
560. —. — exposition internationale de timbres de la société phi-
latélique de Genève, prix, par Hantz. R, VI 353
561. — — même exposition, med. comm., par Hantz. R, VI 353
562. — — 2° exposition philatélique de l'Union philatélique
suisse, prix, par Hantz. R, VII 201
563. — s. d..(1897), brasserie centrale, jeton 5 cent. n. s. (Hantz).
R, VII 221
564. — — méme établiss., jeton 20 cent. n. s. (Hantz). R, VII 221
565. — — café Rousseau, jeton 15 cent., n. 8. (Hantz). R, VII 221
566. — — même établiss., jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R, VII 221
567. — — méme établiss., jeton 25 cent., n. s. (Hantz). R, VII 221
568. — — brasserie-restaur. de Milan, jeton 10 cent., n. 8. (Hantz).
R, VII 221
569. — — méme établiss., jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R. VII 221
570. — 1897, prix de la section d’horlogerie de la soc. des arts, dé-
cerné à Mare Thury, coin de Motta. R, VII 402
571. — s. d. (1897), loge mac... la Fraternité (Gr. Or. de Fr.), bijou
de membre, par Ferrier. R, VII 219
572. — 1897, féte annuelle des écoles cantonales (promotions), par
Vieuxmaire. R, VII 187
573. — 8.d. (1897), soc. de musique l’Harmonie Nautique, insigne
de membre, n. s. (Hantz). R, VII 203
574. — 1897, vogue du faubourg St-Gervais, med. de prix et primes,
par A. Bovy et Schlütter. R, VII 190
575. — — même évén, med. comm., par Vieuxmaire. R, VII 191
576. — 8. d. (1897), société de tir le Guidon genevois, prix fondé par
Pralon, par Hantz. R, VII 204
577. — 1897, 1 tir des sapeurs-pompiers de la ville, par Jamin.
R, VII 402
578. — — société de jeu de boules le Lilas, med. de prix, 1°" type,
coin d’A. Bovy. R, VII 209
579. — — même soc., méd. de prix, 2° t., même coin. R, VII 209
580. — — même soc., med. de prix, 3° t., même coin. R, VII 209
581. — — méme soc., med. de prix, 4° t., même coin. R, VII 209
582. — — même soc., med. de prix, 5° t., même coin. R, VII 209
583. — — même soc., med. de prix, 6° t., même coin. R, VII 209
584. — — même soc., med. de prix, 7° t., même coin. R, 209
586.
587.
588.
589.
590.
591.
592.
593.
594.
595.
596.
597.
598.
599.
600.
601.
602.
603.
604.
605.
606.
607.
608.
609.
610.
611.
612.
613.
614.
615.
616.
— 363 —
Geneve (ville et canton), s. d. (1897), medaille commém. de la
Convention de Genève pour secours aux blesses (Croix-Rouge),
par Richard. R, VII 406
— — 1898, fête des promotions des écoles, par Vieuxmaire,
R, IX 194
— 8.d. (1898), méd.-breloque pour francs-magons, par Jamin.
R, IX 209
— 1898, inaugur. du temple maçonn. de la rue Bovy-Lysberg,
par Hantz, 1° type. R, IX 211
— — même évén., par le même, 2° type. R, IX 211
— 8. d. (1898), AR de musique de la société l’Ondine
genevoise, par Lauer. R, VIII 349
— 1898, tour du lac de Ja société l’Ondine genevoise, n. 8.
R, IX 194
— — école de tir des Amis du mannequin, tir du 25° anniver-
saire de fondation, par Richard, 1’° variété. R, IX 203
— — méme médaille, 2° variété d'inscription. R, IX 203
— — même médaille, 3° variété d’inscription. R,IX 203
3
— — méme médaille, 4° variété d'inscription. R, IX 203
— — même médaille, 5° variété d’inscription. R,IX 203
— :— même médaille, 6° variété d’inscription. R, IX 203
— — méme médaille, 7° variété d’inscription. R, IX 203
— — méme médaille, 8° variété d'inscription. R, IX 203
— — même médaille, 9° variété d’inscription. R, IX 203
— — même médaille, 10° variété d'inscription. R, IX 203
— — même médaille, 11° variété d'inscription. R, IX 203
— — même médaille, 12° variété d'inscription. R, IX 203
— — même médaille, 13° variété d'inscription. R, IX 203
— 8. d. (1899), insigne du Piolet-Club, société d’alpinistes, par
Hantz. R, IX 201
— 1895, promotions des écoles, par Vieuxmaire. R, IX 198
— — vogue du faubourg Saint-Gervais, medailles de prix et
primes, tir et concours divers, par Schlütter. R, IX 198
— — vogue du faubourg Saint-Gervais, médaille commémo-
rative, par Vieux maire. R, IX 197
— -- tir de la caisse de réassurance mutuelle, méd. de primes,
coin d’A. Bovy. R, XI 442
— — club du tir militaire cantonal, médailles de primes, par
Richard. R, IX 201
— s.d.(1900), Edouard Audeoud, numismate, jeton à ses armes,
par Hantz. R, X 353
— 1900, médaille de prix de l’exposition de photographie du
musée Marie, par Schlütter. R, X 354
— s.d. (1900), bacs à hélice Triib et C°, jeton 10 cent., n. 8
(Hantz). R, X 351
— — bacs à hélice Trib et C*, jeton 25 cent., n. s. (Hantz).
R, X 351
—. — cercle de Notre-Dame, jeton de service, n. 8. R, X 338
= 964 =
. Genève (ville et canton), s. d. (1900), Forestier, coutelier, jeton de
service, n. 8. R, X 339
— — laiterie agricole, jeton de service, n. 8. R, X 336
— — Perrin, horloger, jeton de service, n. 8. R, X 337
maison J. Contat, jeton de contrôle, 5 cent., n.8. R, X 334
maison H. Jaquet et C°, jeton de contrôle, n. s. KR, X 331
maison Dailly, jeton de contröle, 30 cent., n. s. R, X 337
maison veuve Astruc cadet, jeton de contröle, 50 cent.,
R, X 337
maison L. Puaux, jeton de contr., 50 cent., n. 8. R, X 338
maison J. Mestrel, jeton de contr., 1 franc, n.8. R, X 338
maison G. Goy, jeton de contr., 50 cent., n. 8. R, X 336
maisou Aigroz, jeton de contr., 5 cent., ns. R, X 331
maison Aigroz. jeton de contr., 50 cent., n.8. R, X 331
maison P. Astruc ainé, jeton de contröle, 50 cent., n. 8.
R, X 334
jeton banal 5 cent., de brasserie, n. 8. R, X 370
jeton banal 10 cent., de brasserie, n. 8.
jeton banal 20 cent., de brasserie, n. 8.
jeton banal 25 cent., de brasserie, n. 8.
jeton brasserie du palais Electoral, 20 c., n. 8.
jeton cafe-brasserie des Grisons, 5 cent., n, s.
jeton café-brasserie des Grisons, 20 c., n. 8.
jeton café-logis Au Soleil, n. 8.
jeton café de la Tour-Eiffel, 5 cent., n. s.
jeton café de la Tour-Eiffel, 20 cent., n, s.,
jeton café de la Tour-Eiffel, 40 cent., n. s.
jeton brasserie Eberbach, 20 cent., n. s.
jeton brasserie Eberbach, 30 cent., n. 8.
jeton cafe de la Fusterie, 5 cent., n. 8.
jeton café Kleiner, 5 cent., n. 8.
jeton café Kleiner, 10 cent., n. 8.
jeton kiosque des Bastions, glace, n. 8.
jeton restaurant populaire, 15 cent., n. 8.
jeton buffet gare Cornavin, 15 cent., n. s.
jeton méme buffet, 20 cent., n. 8.
jeton café Schlegel, 5 cent., n. s.
jeton café Salchli, 25 cent., n. 8.
jeton restaurant Garneret, 5 cent., n.s.(Hantz) R, X 345
jeton restaurant Garneret, 20 c., n. s. (Hantz). R, X 345
jeton brass. Jules Babel, 5 cent.,n.s. (Hantz). R, X 340
jeton brass. Jules Babel, 15 cent., n.s. (Hantz). R, X 340
jeton brass. Jules Babel, 20 cent., n. s. (Hantz). R, X 340
jeton brasserie de Milan, 5 cent.,n.s.(Hantz). R, X 350
jeton café-restaurant Vidoudez, 10cent., n. s. R, X 335
jeton café-restaurant Vidoudez, 15 cent., n.8. R, X 335
jeton café-restaurant Vidoudez, 50 cent., n.8. R, X 335
jeton Victoria-Hall, 50 cent., n. 8. R, X 335
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662. Genève (ville et canton), 1901, féte des promot. des écoles, par
Vieuxmaire, R, X 357
663. — — föte patriotique du 1° juin, par Vieuxmaire, Defailly
éditeur. R, XI 459
664. — s. d. (1901), jeton de cuivre, Charles Hasler, n. s., 20 cent.
R, XI 431
665. — — même jeton, 25 cent. R, XI 431
666. — — cuisines populaires Rive-Eaux-Vives, jeton 65 cent., n. s.
R, XI 431
667. — — mêmes cuisines, jeton 50 cent., n. 8. R, XI 431
668. — — société d’escompte des commerçants réunis, jeton 5 cent.,
n. 8. R, XI 432
669. — — même société, jeton 10 cent., n. 8. R, XI 432
670. — — mémesociété, jeton 20 cent., n. 8. R, XI 432
671. — — usine genevoise de dégrossissage, jeton 1 franc, n. 3.,
(Hantz). R, XI 433
672. — — même usine, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, XI 433
673. — — même usine, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, XI 433
674. — — société coopérative de consommation la Fidélité, jeton
5 cent., n. 8. R, XI 430
675. — — même société, jeton 20 cent., n. 8. R, XI 430
676. — — même société, jeton 50 cent., n. 8. R, XI 430
677. — — même société, jeton I franc, n. 8. R, XI 430
678. — — même société, jeton 2 francs, n. 8. R, XI 430
679. — 8. d. (1902), insigne de la section de Genève de la société
des empl. féd., par Lamunière et Schoenenberger. R, XI 473
680. — — plaquette-réclame de Lamuniére et Schenenberger,
graveurs en médailles, par eux-mémes. R, XI 473
681. — 1902, 25° anniversaire de fondation de la société (abstinents)
de la Croix-Bleue, par Defailly, 1°" type. R, XI 475
682. — — même anniversaire, par Defailly, 2° type. R, XI 475
683. — — tir cantonal genevois 4 St-Georges, plaquettes officielles
de primes, par C. Roch et H. Bovy. R, XI 478
684. — — méme tir, médaille, n. 8. R, XI 478
685. — — tir du 3° centenaire de l’Escalade de la société des
Amis du Mannequin, par Schoenenberger, médaille officielle
| primes. R, XI 479
686. — — 3° centenaire de l’Escalade, médaille officielle, 0,0335,
par Lamunière. R, XI 481 pl. I
687. — — même centenaire, médaille offic., 0,0595, par H. Bovy.
R, XI 481 pl. XVI
688. — — même centenaire, méd. par Fulpius et Roch. R, XI 482
689. — — même centenaire, méd. p. Wilhelm et Mayer. R, XI 482
690. — ss. d. (1902), congrès universel de la franc-maçonnerie, par
Durouvenoz, 1* type. R, XI 488
691. — 1902, méme congrés, par Durouvenoz, 2° type. R, XI 488
692. — — Patek, Philippe et C'*, fabrique d’horlogerie, deviennent
société anonyme, par Hantz. R, XI 259
693,
694,
695.
696.
697,
698.
699.
100.
— 366 —
Genève, voir aussi: 66, 151, 152, 172, 173, 174, 175, 176, 177,
178, 179, 180, 181, 182, 183, 261, 262, 263, 264, 265, 266,
270, 285, 286, 287, 288, 289, 290, 291, 292, 293, 302, 350,
693, 710, 717, 718, 719, 836, 848, 849, 851, 852, 877, 940,
941, 942, 943, 944, 945, 946, 947, 948, 949, 950, 951, 952,
| 953, 954, 955, 956, 957, 958, 959, 960, 961, 962, 963, 964,
965, 966, 967, 968, 969, 970, 971, 972, 973, 974, 975, 976,
977, 978, 979, 980, 981, 982, 983, 984, 985, 986, 987, 988,
989, 990, 991, 992, 993, 994, 995, 996, 997, 998, 999, 1000,
1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1006, 1007, 1008, 1009, 1010,
1011, 1012, 1013, 1014, 1015, 1016, 1017, 1018, 1019, 1020,
1021, 1022, 1023, 1024, 1025, 1026, 1027, 1028, 1029, 1030,
1031, 1032, 1033, 1034, 1046, 1062, 1063, 1064, 1065, 1066,
1067, 1068, 1069, 1070, 1071, 1072, 1073, 1074, 1090, 1091,
1164, 1165, 1243, 1259, 1311.
Genthod (Genève), 1890, föte champétre du cercle démocratique,
0,024, n. s. (Lauer). B, X 173
Georges I°", roi de Grèce, 696, 697, 698.
Gerbel, graveur à Genève, 381.
Gimel (Vaud), 1050.
Giornico (Tessin), 1900, tir de district; par Casinadis et Johnson.
R, XI 256
Girard, Ami, patriote genevois, 491.
Glaris, 1896, tir cantonal glaronnais, Defailly éditeur. R, VI 175
-— voir aussi 876.
Grazioli, graveur à Milan, 321.
Grèce (royaume), s. d. (1900), médaille officielle de récompense
pour concours de sport, par Hantz, 1° type. R, XI 444
— — même médaille, par le même, 2° type. R, XI 444
— — même médaille, par le même, 3° type. R, XI 444
Gremaud, J., numismate, 846. -
Grisons (canton), 1884, rassemblement de troupes VIII division,
n. 8. (Wilhelm et Mayer). B, IV 121
— voir aussi 268, 269, 711, 1055.
Gruyères (Fribourg), voir 66.
— 1890, installations hydrauliques des eaux de Broc, par
H. Bovy. B, IX 209 pl. XIII
Gryonne (Vaud), 124, 125, 126, 127, 128, 129.
Guillaume Il, empereur d’Allemagne, 73, 76, 795, 796, 797, 798.
Gymnastique, sports et fétes, 3, 4, 14, 186, 227, 228, 249, 250,
251, 252, 253, 254, 255, 256, 257, 258, 263, 292, 293, 306,
345, 347, 348, 456, 457, 458, 459, 460, 461, 462, 463, 464,
465, 466, 467, 468, 550, 551, 552, 716, 725, 726, 728, 751,
173, 784, 785, 786, 820, 821, 822, 823, 824, 825, 826, 827,
828, 829, 870, 871, 872, 873, 881, 912, 913, 916, 1092, 1148,
1149, 1151, 1237, 1274, 1315, 1372, 1373.
Hantz G., graveur è Genève, 17, 18, 159, 167, 168, 169, 170,
171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 183, 185, 189, 190, 270.
701.
702.
103.
704. —
705.
706.
107.
708.
709.
710.
es ee
Hantz, G., graveur à Genève (suite), 279, 280, 281, 285, 286,
291, 295, 345, 371, 372, 472, 473, 480, 485, 486, 487, 499,
500, 502, 503, 504, 511, 512, 513, 514, 515, 516, 517, 531,
534, 553, 560, 561, 562, 563, 564, 565, 566, 567, 568, 569.
573, 576, 589, 590, 606, 612, 614, 615, 652, 653, 654, 655,
656, 671, 672, 673, 692, 696, 697, 698, 718, 719, 742, 743,
744, 745, 747, 751, 752, 753, 754, 755, 756, 757, 758, 759,
760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 769, 799, 823,
824, 837, 838, 848, 849, 861, 894, 911, 927, 928, 930, 931,
942, 944, 1028, 1029, 1030, 1031, 1053, 1054, 1056, 1057,
1058, 1080, 1159, 1160, 1164, 1165, 1169, 1193, 1194, 1195,
1196, 1216, 1241, 1250, 1251, 1254, 1255, 1275, 1284, 1285,
1286, 1287, 1288, 1289, 1290, 1291, 1292, 1293, 1294, 1295,
1296, 1297, 1298, 1299, 1300, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305,
1306, 1307, 1308, 1309, 1310, 1319, 1352, 1364, 1365, 1366,
1418, 1430.
Hartwig, graveur à Offenbach, 85.
Haye, La (Hollande), 1899, conférence de la paix, plaquette, par
Begeer. R, XI 442
— — même conference, méd., par Lauer, 0,033. R, XI 442
— — même conf., méd., p. Lauer, 0,050, 1° type. R, XI 442
— même conf, méd., p. Lauer, 0, ‚050, 2° type. R, XI 442
Hedlinger, J.-C., graveur schwytzois, s d. (1882), méd. à portrait,
par Lindberg. - B, I 15
— — 816, 476.
Henri IV, roi de France, 318.
Hergiswil (Unterwald Nidw. ), 1901, tir cantonal unterwaldais,
médaille officielle de primes, par Kauffmann. R, XI 460
Herzog, Hans, général argovien, 1889, 50° jubilé de service,
par C. Richard. B, VIII 176 pl. VOI
— — voir 136.
Hofer, Fréd., de Berne, 1900, med. à portrait, P. Homberg. R, X 365
Holbein, Hans, le jeune, peintre bâlois, s. d. (1897), médaille à
portrait, par Frei. R, VII 405
Hollande, 701, 702, 703, 704.
Holy freres, graveurs à Saint-Imier, 1081,1085.
Homberg, graveur à Berne, 10, 11, 19, 20, 31, 33, 51, 53, 75, 76,89,
91, 92, 99, 100, 107, 108, 112, 120, 121, 122, 134, 148, 162, 226,
269, 304, 305, 518, 708, 720, 791, 1078, 1081, 1100, 1152, 1218,
1219, 1238, 1239, 1240, 1245, 1246, 1313, 1336, 1350, 1371,
1374, 1383.
Horlogerie, 66, 218, 226, 570, 619, 692, 775, 788.
Hornung, Joseph, peintre genevois, s. d. (1882), médaille & por-
trait, par Richard. B, II 75
Huguenin frères, graveurs au Locle, 49, 50, 138, 149, 247, 260,
278, 283, 284, 298, 714, 772, 776, "788, 789, 833, 834, 835,
895, 898, 914, 922, 1042, 1043, 1044, 1094, 1095, 1099,
1181, 1182, 1183, 1184, 1185, 1186, 1187, 1188, 1190, 1191.
711.
— 368 —
Huguenin frères, graveurs au Locle (suite), 1192, 1197, 1198,
1199, 1200, 1201, 1202, 1214, 1217, 1221, 1223, 1224, 1295,
1226, 1227, 1279, 1337, 1357, 1431.
Hunziker, associé de Durussel, graveur à Berne, 3.
Hygiène, voir Médecine.
Ilanz (Grisons), 1894, fête cant. grisonne de chant, n. s. R, VI 334
Imprimerie, 302, 420.
Indes, route des, voir 772.
Incendies, catastrophes, sapeurs-pompiers, 243, 244, 245, 355,
474, 489, 577.
Industries et commerces divers, 17, 18, 34, 35, 36, 37, 167, 168,
169, 170, 171, 175, 176, 177, 189, 190, 196, 197, 217, 218,
219, 220, 221, 222, 223, 224, 279, 280, 281, 320, 469, 505,
506, 557, 558, 559, 563, 564, 565, 566, 567, 568, 569, 614,
615, 617, 618, 619, 620, 621, 622, 623, 624, 325, 626, 627,
628, 629, 630, 631, 632, 633, 634, 635, 636, 637, 638, 639,
640, 641, 642, 643, 644, 645, 646, 647, 648, 649, 650, 651,
652, 653, 654, 655, 656, 657, 658, 659, 660, 664, 665, 666,
667, 668, 669, 670, 671, 672, 673, 674, 675, 676, 677, 678,
680, 742, 752, 753, 754, 755, 756, 757, 758, 759, 760, 761,
762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 769, 770, 790, 855, 943,
994, 995, 996, 997, 998, 999, 1000, 1001, 1002, 1003, 1004,
1005, 1006, 1250, 1251, 1283, 1284, 1285, 1286, 1287, 1238,
1289, 1290, 1291, 1292, 1293, 1294, 1295, 1296, 1297, 1298,
1299, 1300, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 1306, 1307, 1308,
1309, 1310, 1364, 1365, 1366, 1376, 1377, 1378, 1379.
. Iseo (Tessin), 1894, tir de la société des tireurs de Sainte-Marie,
medaille primes, par Johnson. R, VI 433
Italie, 351.
Jacot, Ulysse, graveur au Locle, 307.
Jacot-Guillarmod frères, graveurs au Locle et à Genève, 229, 775,
1356.
Jæckle-Schneider, graveur à Zurich, 90, 382, 879, 1105, 1106,
1107, 1265. 1316, 1317, 1341, 1384, 1385, 1386, 1387, 1388,
1389, 1390, 1391, 1392, 1398, 1394, 1395, 1396, 1397, 1398,
1399, 1408, 1409, 1412, 1419.
Jamin, graveur à Genève, 287, 288, 471, 481, 577, 588, 1059,
1060, 1176.
Jeux divers (boules, quilles, golf, tennis, foot-ball), 532, 578, 579,
580, 581, 582, 583, 584, 585, 859, 1062, 1063, 1064, 1065,
1066, 1067, 1068, 1069, 1070, 1071, 1072, 1073, 1074.
Jobin, A., éditeur de médailles à Neuchâtel, 1061.
Jœrgum et Trefz, graveurs à Francfort s/M., 54, 109, 139, 140,
308, 902, 903, 1082, 1322.
Johnson, graveur & Milan, 59, 70, 71, 72, 267, 303, 323, 694,
712, 778, 774, 813, 818, 820, 821, 831, 832, 844, 850, 899,
915, 1035, 1039, 1040, 1055, 1092.
Kaufmann, H., graveur & Munich.
713.
114.
715.
716.
717.
118. —
719.
720.
721.
722.
723.
124.
125.
726.
127.
728.
129.
130.
131.
132.
133.
— 369 —
Kauffmann, J., graveur & Lucerne, 21, 67, 296, 317, 706, 799,
800, 801, 802, 804, 846, 924, 1047, 1163, 1426, 1427.
Keller, Gottfried, homme de lettres zuricois, 1889, médaille &
portrait, par Scharff. B, VII 123
Klinger, graveur & la Chaux-de-Fonds, 225.
Klingnau (Argovie), 225.
Kriens (Lucerne), 1899, tir cantonal lucernois, médaille primes,
par Huguenin freres. R, IX 336 et 439
Kuessnacht (Schwytz), 1902, tir canton. schwytzois, med. primes,
par Frei. R, XI 488
Kyburg (Zurich), 1898, course des gymnastes du canton de Zurich,
R, XI 436
Lachenal, Adrien, présid. de la Confed. suisse, 1892, son élection,
par Defailly. R, III 196
— même élection, par Hantz. R, III 196
Lamuniére, graveur & Genève, 39, 40, 41, 42, 43, 182, 679, 680,
686, 1032.
Lancy (Genève), s. d. (1897), cercle de l’Union, jeton 15 cent.,
n. 8. (Hantz). R, VII 221
— voir Plainpalais pour les tirs de l’Arquebuse et Navigation.
Landry, Fr., gra veur à Neuchatel, 897, 1422.
(
Langenthal (Berne), 1899, tir de la Suisse centrale, méd. primes,
par Homberg. R, IX 212
— — même tir, méd., par Wilhelm et Mayer. R, XI 440
— — méme tir, med., , par Vieuxmaire. R, XI 440
Langnau (Berne), 1895, tir franc de l’Emmenthal, n. s. R, "VII 207
Lanz-Girod, zraveur a Bienne, 137.
Lavanch Clarke, 557, 558, 559.
Lauer et Ci, graveurs à Nuremberg, 102, 103, 232, 290, 320,
383, 384, 385, 428, 591, 693, 702, 703, 704, 777, 794, 795,
796, 797, 798, 866, 890, 904, 1108, 1210, 1228, 1229, 1230,
1257, 1314.
Laui, voir Marti, Ressler et Laui.
Lausanne (Vaud), 1882, souv. de l’école de recrues, n. 8., Dufey-
Gex et Paris, édit. B, I 79
— 1887, féte à Sauvabelin de la soc. Amis gymnastes, par Du-
russel. B, X 20
— 1888, méme féte, prix, par Durussel. B, X 20
— 1890, exposit. suisse de boulangerie, confiserie, etc., prix,
par H. Bovy. B, X 177
-— 8. d. (1891), 7° anniv. de fondat. des Amis gymnastes, n. s.
(par Vollenweider). B, X 178
— 1891, inaugur. de l’Université, n. s. Defailly edit. B, X 178
— — méme évén., par Vieuxmaire. B, X 178
— 1894, tir canton. vaudois, méd. offic. primes, par Richard,
R, IV 222
— — même tir, méd., par Defailly. R, IV 222
— — même tir, méd., par Vieuxmaire. R, IV 223
REVUE NUM. T. XIII. 24
— 370 —
134. Lausanne (Vaud), 1894, tir cantonal vaudois, med., par Wilhelm
et Mayer. R, IV 223
135. — — même tir, décernée à Jules Dunand, n. s. RK, IV 378
736. — — fête des cadets vaudois, par Vieuxmaire. R, IV 224
737. — 1895, féte des promot. des écoles, par Vieuxmaire. R, V 103
738. — — insigne dela soc. Lausanne-Velo, p. Sander. R, VII 206
739. — — fête cant. vaud. de tempérance, p. Vieuxmaire, 1° type.
R, V 102
140. — — même fête, par le même, 2° type. R, VII 190
741. — s. d. (1896), loge mac.-. Espérance et Cordialite, refrappe de
l’insigne. R, VII 202
742. s. d. (1897), brasserie Tivoli, jeton 20 cent., n. s. (Hantz).
R, VII 222
743. — --- tramways lausann., jet. 10 cent., n. s. (Hantz). R, VII 220
744. — — tramways lausann., jet. 15 cent., n. 8. (Hantz). R, VII 220
745. — 1898, centenaire cantonal de l’indépendanee, tir de l’abbaye
des Grenadiers, par Hantz. R, VIII 349
746. — 1895, féte annuelle des écoles, par Vieuxmaire. R,IX 195
747. — 1900, tir du 75° anniv. de la soc. des carabin. de Lausanne,
par H. Bovy et Hantz. R, X 359
748. — — méme tir, par Frei, 1" var. R, X 358
749. — — même tir, par le même, 2° var. R, X 358
750. — — soc. de tir militaire les Dernières cartouches, prix par
H. Bovy et Schlütter. R, X 861
151. — 8. d. (1901), société de gymnastique des hommes, insigne,
par Hantz. R, X 351
152. — — cuisines modernes, jeton pain, 5 cent., n. s. (Hantz).
R, X 346
153. — — même etabliss., jeton soupe, légumes, fromage, 10 cent.,
n. 8. (Hantz). R, X 346
154. — — méme etabliss., jeton café, chocolat, salade, 15 cent.,
n. 8. (Hantz). R, X 346
155. — — même établiss., jeton café, chocolat, salade, 20 cent.,
n. 8. (Hantz). R, X 346
156. — — même etablissem., jeton viande, bouilli, 25 cent., n. s.
(Hantz). R, X 346
157. — — même établiss., jeton viande, ragoüt, 80 cent., n. s.
(Ilantz). R, X 346
158. — — même établiss., jet. viande rôtie, 40 cent., n. s. (Hantz).
R, X 346
159. — — même établiss., jeton viande, 1 franc, n. s. (Hantz).
R, X 346
160. — — mine établiss., jeton vin 2 déci, n. s. (Hantz). R, X 346
161. — — même établiss., jeton vin 3 déci., n. s. (Hantz). R, X 346
762. — — même établiss., jeton vin 5 déci., n. s. (Hantz). R, X 346
763. — — cuisines scolaires, jeton 5 cent., n. s. (Hantz). R, X 347
764. — — même établiss., jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 347
. — — même établiss., jeton 15 cent., n. s. (Hantz). R, X 347
— 371 —
. Lausanne (Vaud), 1894, cuisines scolaires, jeton 20 cent., n. 8.
(Hantz). R, X 347
. — boulangerie sociale, jeton 10 c., n. s. (Hantz). R, X 345
. — — méme etabliss., jeton 20 cent., a s. (Hantz). R, X 345
— — même établiss., jeton 25 cent., n. s. (Hantz). R, X 345
— maison Brouillet, jeton de service, n. 8. R, X 330
" Leschot, graveur à Neuchâtel, 250, 273, 274, 457, 883, 1180.
Lichtensteig (Saint-Gall), 1897, tir cant. saint-gallois, p. Wilhelm
et Mayer. R, VII 200
Lindberg, graveur suédois, 705.
. Lisbonne (Portugal), 1898, 4° centenaire de la découverte des
Indes, par Huguenin frères. R, VIII 332
Littérateurs, poétes, 713, 924.
773. Locarno (Tessin), 1896, 11° féte cant. tessinoise de gymn., par
Johnson. R, XI 434
774. — 1900, tir d’inaugurat. du stand, par Johnson. R, XI 253
775. Locle, le (Neuchätel), 1888, inaugur. du monum. de Dan. Jean-
Richard, par E. et A. Jacot-Guillarmot. R, VII 135
776. — 1892, tir cant. neuchatelois, offic., p. Huguenin fr. R, I 312
777. — — même tir, med. comm., par Lauer. R, II 314
178. — — même tir, med. comm., 0,023, par Vieuxmaire, 1° type.
R, II 315
779. — — même tir, médaille com., 0,023, par le même, 2° type.
R, 11315
780. — — même tir, med. comm., 0,033, par le même. R, II 315
181. — — meme tir, n. 8., 0,027. R, II 314
782. — — même tir, n. s., 0,0335. R, 1 314
183. — 1895, féte de la soc. italienne de secours mutuels. R, V 62
784. — 1896, féte cant. de gymn., par Defailly, 0,023. R, VI 331
785. — — méme fête, par le même, 0,033. R, VI 331
186. — — même fête, n. s. . Rk, VII 188
787. — 1897, fête cant. des chanteurs neuchätelois, n. s. R, VII 190
788. — 1899, 3° féte centrale des ouvriers faiseurs de pendants,
par Huguenin freres. R, IX 210 et XI 441
789. — 1902, visite des ateliers Huguenin fréres par la société suisse
de numismatique, par Iluguenin frères. R, IX 489
— voir aussi 238.
190. Lucerne (Lucerne), s. d., restaur. Flora, jeton 1 fr., n. s., R, XI 432
191. — 1853 (1892), tir fédéral, méd. offic., imitation par Homberg.
R, III 217
792. — 1881, tir cantonal lucernois, par Durussel. B, I 12
793. — — exposition agricole, par Durussel. B, I 12
794. — 1893, union suisse des vélocipédistes, fête fed., par Lauer,
R, III 199
795. — — visite de l’empereur et de l’imperatrice d’Allemagne
au Conseil fédéral, n. s. (Lauer), 0,027, 1° variété. R, III 198
796. -- — même visite, n. s. (Lauer), 0,027, 2° variété. R, III 198
797. — — méme visite, n. s. (Lauer), 0,028. R, III 198
798.
79.
800.
801.
802.
803.
804.
805.
806.
807.
808.
809.
810.
811.
812.
813.
814.
815.
816.
817.
818.
819.
820.
821.
822.
823.
824.
825.
826.
827.
828.
829.
830.
831.
832.
— 372 — :
Lucerne (Lucerne), 1893, visite de l’empereur et de l’impératrice
d' Allemagne au Conseil fedéral, n. s. (Lauer), 0,038. R, III 198
— 1894, tir cant. lucernois, par "Hantz et Kauffmann. R, IV 219
-- 1895, assemblée generale de la sociéte suisse de numismat.,
par Kauffmann, 1"° variété. R, V 382
— — méme médaille, 2° variété. R, V 386
-- 8. d. (1896), corporation du Saffran, insigne officiel, par
Kauffmann. R, VII 336
— 1897, Fritschizug et inauguration de la gare, n. s. R, VII 195
— 1900, bal du Fritschizug, par Kauffmann. R, X 356
— 1901, tir fédéral, médaille officielle, par Frei. R, XI 460
— — tir fédéral, médaille commémorative, par Vieuxmaire,
0,024. R, XI 460
— — tir féd., med. comm. par Vieuxmaire, 0,033. R, XI 460
— voir aussi : 67, 714, 847, 878, 938, 939, 1047, 1143, 1144,
1145, 1146, 1338.
Lugano (T essin), 1883, tir fédéral, &cu officiel de 5 francs, par
urussel. B, II 97, R, IX 310
— tir fédéral, médaille, par Durussel, 0,027. B, II 132
— — même tir, médaille, par le même, 0 ‚028. B, II 132
— — méme tir, médaille, par le même, 0,047, 1"type. B, II 125
— — même tir, médaille, par le même, 0,047,2° type. B, II 125
— — même tir, méd., par Johnson, 0,038. B, II 133
— — même tir, méd., par Wilhelm et Mayer, 0,034. B, II 133
— —- même tir, méd., n. 8., 0,025, texte italien. B, II 134
-— — même tir, médaille, n. s., 0,033, texte italien et francais.
B, II 134
— — même tir, méd., n. 8., 0,034, texte italien. B, II 133
— 1883, loge maçonnique Il Dovere, insigne de membre, par
Johnson. R, IX 199
— 1888, tir de la société del Boglia, n. 8. R, XI 430
— 1894, féte federale de gymnastique, par Capuccio et Johnson,
0,035. R, IV 224
— — méme fête, par les mêmes, 0,045. R, IV 224
— — méme fête, par Defailly. R, IV 226
— — même fête, par Hantz, 0,040, 1"° variété. R
— — même fête, par le même, 0,040, 2° variété. R, IV 225
— -— même fête, par Müller.
— — méme fête, par Schwerdt. R
-- -- même föte, n. s., 0,036, 1° type. R
— — même fête, D. 8., 0 036, 2° type. R, IV 225
— — même fête, n. s., 0 ‚036, 3° type. R, IV 225
— 1895, régates internat. du elub des canotiers. R, VII 195
— 1896, 25° anniv. de la société génér. de secours mutuels des
ouvriers et 30° anniv. de fondat. de celle des menuisiers, par
Chiattone et Johnson. R, XI 434
— 1898, centenaire de l’independance cantonale, par Johnson.
‚XI 254
833.
834.
835.
836.
837.
838.
839.
840.
841.
842,
843.
844.
845.
846.
847.
— 373 —
Lugano (Tessin), 1902, kermesse de la soc. des ouvriers liberaux,
p. Huguenin fréres, 0,021. R, XI 476
— — méme évén., par le même, 0,027. R, XI 476
— — méme évén., par le même, 0,035. R, VII 476
Lullin, Ami, magistrat genevois, s. d. (1893), proclamation de l’in-
dépendance de Genève en 1814, par Richard.
R, IN 352 IX 214 et pl. II
Lyon (France), s. d. (1897), tir international, montre offic., par
Hantz. R, VII 202
Macon (Saône-et-Loire), 1894, conférences franco-suisses pour les
relations commerciales, sceau offic., par Hantz. R, IV 390
fêtes franco-suisses, par Vieuxmaire, 0,023, 1° type.
R, IV 227
— — mémes fêtes, par le même, 0,023, 2° type. R, IV 227
— — mémes fêtes, n. s., 0,030. R, IV 227
tir des fétes franco-suisses, med. primes, n. s. R, IV 379
Meeder, éditeur de medailles & Saint-Gall.
Maire, graveur de médailles, La Chaux-de-Fonds, 238.
Manille (Philippines), s. d. (1895), soc. suisse de tir, med. de prix,
n. 8. R, VI 333
Marin (Neuchatel), 50.
Marti, Roessler et Laui, succ. de Durussel, puis Vollenweider, gra-
veurs & Berne, 1172, 1173, 1174.
Maroggia (Tessin), 1900, tir franc, par Johnson. R, XI 452
Martigny (Valais), 1896, fate de la fédération des musiques du
Bas-Valais, n. s. (Droop). R, VII 198
1900, assemblée générale de la société suisse de numismat.,
par Kauffmann. R, XI 446
Mayer, graveur & Stuttgard, voir Wilhelm et Mayer.
Médecine, sciences physiques et naturelles, hygiène, alimentation,
34, 35, 36, 37, 73, 74, 75, 118, 119, 167, 168, 169, 170, 171,
175, -176, 177, 181, 185, 189, 190, 198, 199, 200, 201, 202,
203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212, 213, 217,
220, 221, 222, 223, 224, 236, 237, 246, 264, 276, 289, 290,
291, 297, 310, 469, 554, 563, 564, 565, 566, 567, 568, 569,
618, 620, 621, 622, 623, 624, 625, 626, 627, 628, 629, 630,
631, 632, 633, 634, 635, 636, 637, 638, 639, 640, 641, 642,
643, 644, 645, 646, 647, 648, 649, 650, 651, 652, 653, 654,
655, 656, 657, 658, 659, 660, 664, 665, 666, 667, 674, 675,
676, 677, 678, 681, 682, 727, 739, 740, 742, 752, 753, 754,
755, 756, 757, 758, 759, 760, 761, 762, 763, 764, 765, 766,
767, 768, 769, 790, 855, 919, 943, 994, 995, 996, 997, 998,
999, 1000, ‘1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1006, 1177, 1218,
1219, 1250, 1251, 1283, 1284, 1285, 1289, 1290, 1291, 1301,
1302, 1303, 1304, 1305, 1311, 1316, 1317, 1375, 1376, 1377,
1378, 1379.
Meggenhorn (Lucerne), 1888, inauguration de la chapelle du
chäteau, par Clasens-Lunardi. R, II 322
sd
848.
849.
— 374 —
Meier, graveur & Zurich, voir Daubenmeyer et Meier.
Memmig, Be et frappeur à Bruxelles, 1109.
Mermillod, Gaspard, évéque de Lausanne, Genève et Fribourg,
med. à portrait, par Hantz, 1° type. R, IV 112, 213 et pl. suppl.
Le méme, médaille a portrait, par le méme, 2° type. R, IV 213
Metzger, 188.
Mexique, 278.
Militaires (méd.), voir Armee et Service militaire à l'étranger.
Meerikoffer, graveur thurgovien, 1159.
Mogna, 1234.
Mognetti, graveur à Genève, 353, 863, 934,°1091.
. Molo, Vincent, évéque du Tessin, 1895, médaille offerte par les
catholiques ‘tessinois, par Johnson. R, XI 175
Monnaies anciennes, refrappes et imitations, 69, 77, 78, 472, 878.
. Monnier, Marc, homme de lettres è Genève, 1888, médaille &
portrait, par Richard. B, VIII 97 pl. IV
. Montet, Ed., prof. de théologie à Genève, 1891, méd. à lui décernée
par le congrès des orientalistes à Londres, n. 8. R, II 238
Montevideo ( (Uruguay), 1886, tir de la société suisse de tir, n. 8.
R, XI 254
i Dr (Valais), 1898, féte des fanfares du Bas-Valais, par
Defaill R, VII 349
3 Montreux (Vaud), s. d., S. Bouroff, coiffeur, jeton de service |
50 centimes, n. 3. R, X 339
. — 1891, exposition d’horticulture, par Vieuxmaire. B, X 179
. — 1898, fête des narcisses, par Vieuxmaire. R, VII 342
. — 1899, föte des narcisses, par Vieuxmaire. R, IX 196
. — 1901, club du Golf-Links, prix par Schlütter. XI 467
) b P
Monuments historiques, statues, bâtiments officiels, 19, 20, 21, 22,
23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 58, 59, 99, 100, 106, 107, 122,
266, 484, 775, 1339, 1340, 1341, 1342, 1343, 1423, 1424, 1425,
1426, 1427.
. Morat (Fribourg), s. d. (1897), döfense de la ville par A. de Bu-
benberg en 1476, par Wilhelm et Mayer. R, VII 335
. Morel-Fatio, Arnold, numismate vaudois, medaille & portrait, par
Hantz, édit. par Stroehlin et C'*. R, III 58, 202 et 245
. Morges (Vaud), 1891, tir cantonal vaudois, montre officielle, essai
non adopté, n. 8. B, X 182
. — — mémetir, montre offic. (adopté), par Mognetti. B, X 182
. — — même tir, med. offic., par H. Bovy. B, X 181 pl. II
.:— — même tir, med. commém., par Defailly. B, X 183
. — — même tir, med. commém,, n. s. (par Lauer). B,
. — — même tir, med. commém., par Vieuxmaire. B,
. — — méme tir, med. commém., par le même. B, X 184
. — — même tir, med. commém., n. 8. B,
—- voir aussi 145.
Morteau (France), 229.
Motta, C., graveur à Genève, 570.
870.
871.
872.
873.
874.
875.
876.
877
| 878.
879.
880.
881.
882.
883.
884.
885.
886.
887.
888.
889.
890.
891.
892.
893.
894.
895.
5 —
Moudon (Vaud), 1890, fête canton. vaudoise de gymnastique, par
Vieuxmaire, 0,023, 1° type. B, X 184
— -— même fête, par le même, 0,023, 2° type. B, X 184
— — même fête, par le même, 0,030. B, X 184
— même fête, n. 8. B, X 184
Mulhouse (Alsace), 1898, centenaire de la réunion a la France,
par Vernon. R, IX 333 et 340
Mueller, E., graveur à Zurich, 825, 1110.
Muri (Argovie), 1888, tir cantonal argovien, n. 8. R, 1 273
Musées et collections, 352, 360, 1034, 1046, 1423, 1424, 1425.
Musique, musiciens, chant, fêtes, 13, 16, 44, 53, 54, 55, 56, 79,
113, 114, 115, 116, 117, 133, 139, 240, 261, 315, 356, ‘857,
415, 416, 424, 425, 426, 427, 428, 429, 430, 431, 432, 433,
434, 435, 436, 437. 438, 439, 440, 441, 442, 443, 444, 445,
446, 447, 448) 449, 450, 451, 452, 453, 454, 482. 573, 591,
592, 661, 711, 787, 845, 854, ‘890, ‘892, 920, 921. 1036, 1051,
1090, 1147, 1154, 1155, 1156, 1238, 1281, 1338, 1344, 1345,
1346, 1355, 1430, 1433.
Neefels (Glaris), 1888, 500° annivers. de la bataille, par Durussel.
B, VII 44
Naturelles (sciences), voir Medecine.
Naville, Ernest, philosophe genevois, 1890, med. en son honneur,
avec portrait, par H. Bovy. B, X 6
Neuchatel (principauté), 1891, 8. d., 181, imitation du coin de
5 francs d'Alexandre Berthier, n. 8. B, XI 13
Neuhapsburg près Weggis (Lucerne), 1886, baptème de Maurice
Ziegler-de Loës, par Jæckle-Schneider. B, X 249
Neuchâtel (Neuchâtel), 1890, exposition cantonale d'horticulture,
par Vieuxmaire. B, X 185
— — fête cant. neuchat. de gymn., par Vieuxmaire. B, X 185
— 1893, féte federale de la société du Grütli, par Blanchet et
Pittner. R, III 207
— — méme fête, par Leschot. R, HI 207
— — même fête, par Vieuxmaire, 0,024. R, III 208
— — méme fête, par le même, 0,033. R, IH 208
— — méme fête, par Wilhelm et Mayer. R, II 207
— — même fête, n. s. R, III 207
— — fête des promot. des écoles, n. s. (Vieuxmaire).R, III 205
— 1894, féte de la jeunesse des écoles, n. s. R, IV 220
— — fète cantonale neuchät. de chant, par Lauer. R, IV 220
— — assemblée generale de la société suisse de numismat.,
par Hantz. R, IV 380 et R, XI 213
— — concours de musique, n. s. (Defailly). R, IV 379
— 1895, féte des promot. des écoles, par Vieuxmaire. R, V 103
-- 8. d. (1897), bouton de manchettes à armoiries, n. s. (Hantz).
R, VII 202:
— 1898, 50° anniversaire de la république, médaille officielle,
par Huguenin frères. R, VIII 327 et 337 pl. IV
896.
897.
898.
899.
900.
901.
902.
903.
904.
905.
906.
907.
908.
909.
910.
911.
912. —
913.
914.
915.
916.
— 376 —
Neuchâtel (Neuchâtel), 1898, 50° anniversaire de la république,
medaille commémorative, par Defailly. R, VIII 338
tir fédéral, médaille officielle, par Landry. R, VIII 338
méme tir, montre offic., p. Huguenin frères. R, VIII 338
méme tir, medaille commémorative, par Carmine et
— —-
— mm -——
Johnson. R, VII 341
-- — même tir, médaille commémorative, par Defailly, 0,024,
1” variété. R, VII 340
— —
möme tir, möme méd., par le méme, 2° var. R, VII 340
même tir, médaille commémorative, par Jœrgum et
Trefz, 0,039, 1"° variété. R, VII 339
möme tir, méme med., par les mömes, 2° var. R, VIII 339
même tir, med. commémor., par Lauer (Defailly edit).
R, VIII 341
méme tir, méd. commém., par Vieuxmaire. R, VIII 340
méme tir, med. comm., par Wilhelm et Mayer, 0,0335.
. R, VII 335
méme tir, méd. comm., par les mémes, 0,039. R, VIII 342
— — méme tir, méd. commém,, n. s., 0,026. R, VII 341
— — même tir, méd. commém., n. 8., 0,027. R, VII 341
— — même tir, insigne métall. émaillé, n. 8. R, VII 340
s. d. (1900), soc. naut., insig. de membre, p. Hantz. R, X 362
1902, föte canton. neuchAteloise de gymn., n. s. R, XI 472
Neuchatel (canton), voir 50, 185, 186, 194, 195, 196, 197, 198,
199, 200, 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210,
211, 212, 213, 214, 215, 216, 217, 218, 219, 220, 221, 229,
223, 224, 225, 226, 227, 228, 229, 230, 231, 232, 233, 234,
235, 236, 237, 238, 259, 240, 241, 242, 243, 244, 245, 246,
247, 248,
259, 260,
309, 555,
785, 786,
249, 250,
271, 272,
775, 776,
787, 788,
251,
273,
777,
789,
252, 258,
274, 275,
778, 779,
254,
276,
780,
1061, 1242.
255, 256,
284, 306,
781, 782,
257, 258,
307, 308,
783, 784,
Neuhausen (Schaffhouse), 320.
Neukirch (Schaffhouse), 1896, féte canton. schaffhous. de gymn.,
par Daubenmeyer et Meyer. R, VII 188
Nicolas Il, empereur de Russie, 701, 702, 703, 704.
Noces d’ar ent, 1061, 1234.
Noranco ( essin), 1902, société des tireurs de San Salvatore, tir
d’inaugur. du stand, méd. primes, par Huguenin fr. R, XI 471
Novaggio (Tessin), 1902, tir de la soc. des jeunes carabiniere, par
Johnson. R, XI 258
Numismatique, 360, 505, 518, 680, 705, 789, 932, 1164, 1165,
1259.
Numismatique (soc. suisse de), 49, 259, 268, 409, 476, 494, 495,
496, 497, 535, 536, 537, 538, 539, 540, 541, 542, 800, 801,
846, 891, 1159.
Nyon (Vaud), 1885, fête cantonale vaudoise de gymnastique, n. 8.
B, IV 122
917.
918. —
919.
920.
921. —
922.
923.
924.
925.
926.
927.
928,
929.
930.
931.
932. —
933.
934.
935.
936.
937.
938.
939. —
940.
941.
— 377 —
Nyon (Vaud), s. d. (1893), soc. d’horticulture de la Cöte, méd. de
prix, par Richard, 0,043. R, II 351
— méme soc., méd. de prix, p. le méme, 0,0621. R, II 351
— — fête de la soc. de sauvet. du lac Léman, p. Vieuxmaire.
R, IV 219
— 1898, féte cant. des chant. vaudois, p. Defailly. R, VIII 348
— kermesse de l'Union internat. , par Defailly. R, VII 337
Oehler et Jaeckle-Schneider, graveurs à Zurich, 1380, 1381.
Oertel, graveur à Berlin, 73, 74, 75, 76.
Olten (Soleure), 1897, tir canton. soleurois, med. offic., par Hu-
guenin fréres. R, VII 193
— — même tir, med. comm., par Vieuxmaire. R, VII 194
Ordres et décorations, 45, 46, 47, 48.
Ott, Arnold, homme de lettres zuricois, 8. d. (1901), méd. & portr.,
festspiel de Charles le Téméraire, par Kauffmann. R,X 362
Oudiné, graveur à Paris, 479.
Paris, voir Dufex-Gex et Paris.
Paris (France), 1891, 600° anniv. de fondat. de la Conféd. suisse,
méd. offic. de la colonie suisse, par Alphée Dubois. B,X 244
— 1900, expos. univer., med. de récomp., p. Chaplain. R, XI445
— — méme exposition, village suisse, médaille commémora-
tive officielle, par Hantz, 0,0295. R, X 360
— — méme exposition, village suisse, médaille commémora-
tive officielle, par le mème, 0,037. R, X 360
— — méme exp. villagesuisse, méd. comm.,p.Frei. R, XI 459
— — méme exposition, village suisse, médaille de primes du
tir, par Hantz, 0,0295. R, X 361
— -- même exposition, village suisse, médaille de primes du
tir, par Hantz, 0,037. R, X 361
— congrès intern. de num. ., plaq., p. D. Dupuis. R, "XI 444
Patek, fabricant d’horlogerie, 692.
Payerne (Vaud), 1884, tir canton. vaudois, par Durussel. B, III 61
— -— même tir, par Mognetti. R, II 62
— — méme tir, n.8. B, III 63
Peintres, dessinateurs, sculpteurs, 50, 149, 150, 709, 7 10, 1167.
Pestalozzi, Henri, pédagogue suisse, 1895, médaille en son hon-
neur (monument d'Yverdon), par Frei. R, UI 170
— 1896, 150° anniv. de sa naissance, par Defailly. R, VI 173
Pfyffer, Max-Alph., colonel lucernois, 1890, médaille à portrait,
par Wilhelm et Mayer, 0,035. B, X 181
— même médaille, par les mêmes, 0,070. B, X 180
Philatelie, 560, 561, 562, 1415.
Philippe, fabricant d’horlogerie, 692.
Photographie, 406, 407, 613.
Physiques (Sciences) voir Médecine.
Pictet de Rochemont, Charles, magistrat genevois s. d., (1899),
médaille à portrait, par Richard, 1°° var. R, IX 213
— — même médaille, par le méme, 2° var. R, IX 213
942.
943.
944.
945.
946.
947.
948.
949.
950.
951.
952.
953.
954.
955.
956.
957.
958.
959.
960.
861.
862.
963.
964.
965.
966.
967.
968.
969.
970.
971.
972.
973.
974.
975.
976.
977.
978.
979,
— 378 —
Pisciculture, 1419.
Pittner, graveur, voir Blanchet et Pittner.
Plainpalais (Genève), s. d. (1900), exercices de l’Arquebuse et de
la Navigation, jeton, par Hantz. R, X 345
— — cuis. économ. commun., jeton 35 cent., n. 8. R, X 333
— -- Vélo-club de Plainpalais, insigne, par Hantz. R, X 352
— 1893, exercices de l’Arquebuse et de la Navigation, médaille
de primes, par H. Bovy. R, II 201
— — même soc., même méd., exemplaire pour la commission.
R, III 201
— — même société, médaille de prix, par H. Bovy, exemplaire
pour la commission. R, IU 201
— — même société, médaille de prix, sans nom gravé, par
H. Bovy. , III 201
— — mémesoc., med. de prix, par le même, 1" var. R, III 201
— — méme soc., med. de prix, par le même, 2° var. R, VII 212
— — même soc., med. de prix, par le même, 3° var. R, VII 212
— — méme soc., méd. de prix, par le même, 4° var. R, VII 212
— — méme soc., méd. de prix, parleméme, 5° var. R, VII 212
— — méme soc., med. de prix, par le même, 6° var. R, VII 212
— — méme soc., méd. de prix, par le même, 7° var. R, VII 213
— — même soc., med. de prix, par le même, 8° var. R, VII 213
— — même soc., med. de prix, par le même, 9° var. R, VII 213
— 1894, exercices de l’Arquebuse et de la Navigation, médaille
de primes, par H. Bovy. R, IV 213
— même soc., med. de prix, p. H. Bovy, 1” var. R, IV 213
— — même soc., ‚ med. de prix, p. le méme, 2° var. R, IV 213
— — même soc., med. de prix, p. le méme, 3° var. R, IV 213
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 4° var. R
—- -- méme soc., med. de prix, p. le même, 5° var. R, IV 213
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 6° var. R
— —- même soc., méd. de prix, p. le même, 7° var. R, IV
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 8° var. R, IV 214
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 9° var. R, I
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 10° var. R, I
— — méme soc., méd. de prix, p. le même, 11° var. R, IV 214
— — même soc., med. de prix, p. le méme, 12° var. R, IV 214
— — méme soc., méd. de prix, p. le même, 13° var. R, IV 214
— 1895, exercices de Parouebuss et de la Navigation, inaug.
du stand de St- -Georges, med. de primes, par H. Bovy. R, V 260
— — exercices de l’Arquebuse et de la Navigation, médaille
de PRA, par IL. Bovy, 1"° variété. R, VII 214
— möme soc., med. de prix, p. le m&me, 2° var. R, VII 214
— — méme soc., med. de prix, p. le même, 3° var. R, VII 214
— -- même sc. med. de prix, p. le méme, 4° var. R, VII 214
— — même soc., méd. de prix, p. le même, 5° var. R, VII 215
— — même soc., med. de prix, p. le même, 6° var. R. VII 215
— — même soc., med. de prix, p. le même, 7° var. R, VII 215
980.
981.
982.
983.
984.
985.
986.
987.
988.
989.
990.
991.
992.
993.
99.
995.
996.
997.
998.
999. —
1000. —
1001.
1002.
1003.
1004.
1005.
1006.
1007.
1008.
1009.
1010.
1011.
1012.
1013.
1014.
1015.
1016.
1017.
1018.
1019.
— 379 —
Plainpalais (Genève), 1895, exercices de l’Arquebuse et de la
Navigation, méd. de prix, par H. Bovy, 8° var. R, VII 215
— -— même soc., med. de prix, p. le même, 9° var. R, VII 215
— — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 10° var. R, VII 215
— — méme soc., méd. de prix, p.le même, 11° var. R, VII 215
— — méme soc., méd. de prix, p.le même, 12° var. R, VII 215
— — même soc., med. de prix, p.le même, 13° var. R, VIL 215
— — même soc. méd. de prix, p. le même, 14° var. R, VII 215
— — mémesoc., med. de prix, p. le même, 15" var. R, VII 216
— — méme soc., med. de prix, p. le möme, 16° var. R, VII 216
— — mémesoc. , méd. de prix, p. le même, 17° var. R, VII 216
— 1896, mème oc. méd. de prix, p. H. Bovy, 1'° var. R, VII 216
— — même soc., "ned. de prix, p. leméme, 2° var. R, VII 216
— — même soc., med. de prix, p. lem&me, 3° var. R, VII 216
— — mémesoc., med. de prix, p. le même, 4° var. R, VII 216
— 8. d. (1896), cuisines.populaires, jeton vin 1 litre, n. s. (Furet).
R, VII 403
— — mémeétabl.,jeton vin 1/2litre, n.s. (Furet). R, VII 403
— — mémeétabil.,jeton vin 3 dec., n. s. (Furet). R, VII 403
— — mömeetabl.,jeton vin 2 déc., n. 8. (Furet). R, VII 403
— — mémeétabl., jeton vin 1 déc., n. s. (Furet). R, VII 403
— méme établissement, jeton soupe 2 litres, 25 C., N. 8.
(Furet). . R, VII 403
— même établissement, jeton soupe ou légumes, 2 rations,
55 c., n. 8. (Furet). | R, VII 403
— -— même établissement, jeton soupe ou légume, 10 c.,
n. 8. (Furet). "KR, VII 403
— — méme établissement, jeton viande 1 ration, 25 c., n. 8.
(Furet). R, VII 403
— — même établissement, jeton chocolat, 15 c., n. s. (Furet).
R, VII 403
— — méme établ., jeton pain, 5 c., n. 8. (Furet). R, VII 403
— -- mémeétabl. ‚jetonfromage, 10e., n.s.(Furet). R, VII 403
— même établ., jeton café, 10 c., n.8. (Furet). R. VII 403
— 1897, exercices de l'Arquebuse et de la Navigation, médaille
de primes, par H. Bovy. R, VII 218
— — mêmesoc., méd. de prix, p. le même, 1” var. R VII 216
— — méme soc. méd. de prix, p.le même, 2° var. R, VII 216
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 3° var. R, VII 216
— — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 4° var. R, VII 217
— —' mémesoc., méd. de prix, p.le même, 5° var. R, VII 217
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 6° var. R, VII 217
— — mémesoc., med. de prix, p. le même, 7° var. R, VII 217
— — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 8° var. R. VI 217
— — mémesoc.,méd. de prix, p. le même, 9° var. R, VII 217
-- — mémesoc., méd. de prix, p. le même, 10° var. R, VII 217
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 11°var. R, VII 217
— — mémesoc.,méd. de prix, p.le mème, 12*var. R, VII 217
+ > |
1020.
1021.
1022.
1023.
1024.
1025.
1026.
1027.
1028.
1029.
1030.
1031.
1032.
1033.
1034.
1035.
1036.
1037.
1038.
1039.
1040.
1041.
1042,
1043.
1044. —
— 380 —
Plainpalais (Genève), 1897, exercices de l’Arquebuse et de la
Navigation, méd. de prix, par H. Bovy, 13° var. R, VII 217
— — mémesoc., méd. de prix, p.le mèéme, 14°var. R, VII 218
— — mémesoc., méd. de prix, p.le même, 15° var. R, VII 218
-- —- mömesoe.,med. de prix, p.le même, 16°var. R, VII 218
— 1898, même soc., med. de primes, p. H. Bovy. R, IX 202
-- — même soc., méd. de prix, par le même. R, IX 202
— 1899, méme soe., méd. de primes, p. le méme. R, IX 202
—- — méme soc., med. de prix, par le même. R, IX 202
— 1900, même société, tir d’inauguration de l’hétel de la rue
du Stand, médaille de primes, par Hantz. R, X 367
— — même société, même tir, cible en faveur du monument
Berthelier, par le même, 1°" var. R, X 368
— — même société, même tir, p. le même, 2° var. R, X 369
— — méme société, même tir, p. le même, 3° var. R, X 369
— 1902, méme société, tir d’escalade, plaquette de primes, par
Lamunière et Schoenenberger. R, XI 480
Plan-les-Ouates (Genéve), 1893, société de tir, 1° tir annuel, prix,
coin d’A. Bov R, III 346
Plantamour, Philippe, astronome genevois, 8. d. (1899), donation
faite de sa campagne à la ville de Genève, p. H. Bovy. R, IX 200
Politique suisse, 350, 693.
Polleggio (Tessin), 1899, tir conservateur des trois vallées, par
Johnson. R, IX 333
Pommerats, les (Berne), 1896, fète de musique et de chant des
sociétés des Franches montagnes, par Vieuxmaire. R, VII 207
Pont, le Brassus (Vaud), 1899, inauguration du chemin de fer,
par Vieuxmaire. R, IX 334
— — méme inauguration, p. Wilhelm et Mayer. R, IX 335
Ponte-Brolla (Tessin), 1900, tir de la société des carabiniers du
Verbano, par Johnson. R, XI 453
Ponte-Valentino (Tessin), 1900, tir comm. du 4° centen. "de l’en-
tree du Val de Blenio dans la Confed., p. Johnson. R, XI 453
ROTEN EUN (Berne), 1899, fête fédérale de la société catholique
des étudiants suisses, par Vieuxmaire. R, IX 336
— 1902, exposition agricole et industrielle, p. Huguenin frères,
lo type. R, XI 470
— — méme expos., par les mêmes, 2° type. R, XI 470
— même expos., par les mêmes, 3° type. R, XI 470
Portraits (médailles a), 21, 39, 40, 41, 49, 50, 57, 66, 67, 149,
150, 151, 152, 155, 172, 173, 174, 183, 259, 268, 270, 278,
284, 285, 286, 287, 288, 289, 290, 310, 311, 312, 313, 314,
315, 316, 317, 318, 321, 346, 692, 702, 703, 704, 708, 709,
710, 717, 718, 772, 800, 801, 836, 848, 849, 877, 936, 937,
938, 939, 940, 941, 1034, 1046, 1047, 1056, 1057, 1058, 1059,
1060, 1099, 1167, 1241, 1311, 1312.
Portugal, 772.
Postes "i Télégraphes, 471.
1045.
1046.
1047.
— 34 —
Protestantisme, Reformation, 172, 319, 367, 368, 484, 661, 1215.
Prudhomme, graveur à Paris, 318.
Reber, Burckhardt, archéologue argovien, 1893, 25° jubilé de son
entrée en pharmacie, p. H. Bovy et Schlütter. R, III 198, XI 117
Recordon, graveur à Vevey, 1266.
Reformation, voir Protestantisme. |
Religieuses (médailles) catholiques, voir Suints.
Revilliod, Gustave, homme de lettres genevois, s. d. (1893), do-
nation de son musée Ariana et de sa fortune à Ja ville de
Genève, par H. Bovy. R, III 212
Richard, graveur à Genève, 136, 178, 266, 268, 350, 353, 368,
359, 361, 362, 367, 370, 404, 409, 429, 475, 484, 498, 533,
554, 586, 593, 594, 595, 596, 597, 598, 599, 600, 601, 602,
603, 604, 605, 611, 707, 710, 731, 836, 851, 917, 918, 940,
941, 1111, 1144, 1177, 1204, 1348.
Richardet frères, gravours à la Chaux-de-Fonds, 241, 555.
Riggenbach, ingénieur bàlois (1900), s. d., médaillon placé sur
son monument à Vitznau (Lucerne), p. Kauffmann. R, XI 444
Roch, Clotilde, sculpteur à Genève, 543, 683, 688.
Roessler, graveur à Berne, voir Marti, Ressler et Laui.
1048. Rolle (Vaud), 1895, tir de la ville, par Vieuxmaire. R, V 104
1049. — 1898, féte canton. vaudoise de tempérance, par Defailly.
R, VIII 334
1050. — — inaugur. du tram. Rolle-Gimel, p. le même. R, VIII 334
1051. Romont (Fribourg), 1885, fète canton. des musiques, p. Wilhelm
et Mayer. B, IV 91
1052. Rosario-Santa-Fé (Argentine), s. d. (1882), société de tir suisse,
méd. de prix, n. 8. R, III 219
1053. — 1895, tir fédéral des Suisses de l’Argentine, plaquette et
prix, par Hantz. R, VI 329
1054. — — möme tir, med. de prix, par Hantz. R, VI 329
Roty, Oscar, graveur & Paris, 478.
1055. Roveredo (Grisons), 1902, tir de district, par Johnson. R, XI 257
1056. Ruchonnet, Louis, Vaudois, président de la Confédération, 1893,
médaille a portrait, par Hantz, 0,037. R, III 350
1057-58. — — méme medaille, par le méme, 0,062. R, III 350
R, IV 112 et pl. suppl.
1059. — — 1893, médaille, par Jamin, 0,045, 1” var. R, II 350
1060. — — méme médaille, par le même, 2° var. R, III 350
1061. Russ-Suchard, industriel neuchätelois, 1893, noces d’argent,
par Jobin, éditeur. R, III 197
1062
1063.
1064.
1065. —
Russie, 1087, 1241.
Rutishauser, Ph., graveur à Genève, 458.
Saconnex, Petit (Genève), 1883, institution Thudichum, la Chä-
telaine, prix de jeux, 1° type. B, VIII 12
— — même institution, prix de jeux, 2° type. DB, VII 12
— — méme institution, prix de jeux, 3° type. B, VIII 12
8.d.(1893), même inst., prix de jeux,0,018, 1°"type. R, III 240
1066.
1067.
1068.
1069.
1070.
1071.
1072.
1073.
1074.
1075.
1076.
1077.
1078.
_ 389 —
Saconnex, Petit (Genève), s. d. (1893), institution Thudichum,
la Châtelaine, prix de jeux, 0,018, 2° type. R, III 204
— — méme instit., prix de jeux, 0,023, 1° type. R, III 240
— — même instit., prix de jeux, 0,023, 2° type. R, III 204
— — méme instit., prix de jeux, 0,027, 1°" type. R, III 204
— — même instit., prix de jeux, 0,027, 2° type. R, III 204
— — méme instit., prix de jeux, 0,030, 1° type. R, III 204
— — méme instit., prix de jeux, 0,030, 2° type. R, III 204
— 8.d. (1900), brasserie Beaulieu, au Grand-Pre, jeton 5 cent.,
n. 8. R, X 334
même brasserie, jeton 10 cent., n. s. R, X 334
Sachseln (Unterw.-Obw.), 316.
Saignelégier (Berne), 238.
Saints, ecclösiastiques, médailles religieuses catholiques, 39, 40,
41, 42, 43, 296, 311, 312, 313, 314, 315, 316, 317, 349, 473,
719, 848, 849, 850, 1041, 1089.
Sainte-Croix (Vaud), 1894, féte cantonale vaudoise de tempé-
rance, par Vieuxmaire. R, IV 217
— voir aussi 1348, 1349.
Saint-Gall (canton), s. d. (1893), prix de l’Etat pour les examens
Pr: “pen par Wilhelm et Mayer, éditée par Straehlin
R, IV 212
— voir aussi 294, 295, 304, 305, 771, 1076, 1077, 1078.
Saint-Gall (ville), 1893, 30° anniversaire de la fondation du club
alpin, n. 8., Mader éditeur à St-Gall. R, IV 211
— 1895, tir cantonal saint-gallois, par Homberg. R, V 101
Saint-Georges (Genève), localité où se trouve le stand des exer-
cices de l’Arquebuse et Navigation. Pour les médailles de
cette société voir Plainpalais (Genève).
1079. Saint-Gothard (Uri), 1882, inauguration du chemin de fer du
Gothard, par Wilhelm ei Mayer, texte allemand. B, 179
1079 big. — — méme inaugur., p. les mémes, texte italien. B,I 79
1080. Saint-Imier (Berne), 1900, tir cantonal bernois, medaille officielle,
‚ par Hantz. R, X 356
1081. — — même tir, médaille commémorative, par Holy frères
et Homberg. R, X 357, XI 463
1082. — — même tir, med. comm., p. Jergum et Trefz. R, XI 455
1083. — — même tir, med. comm., n. 3., 0,0385. R, XI 455
1084. — — même tir, méd. comm,, n. s., 0,039. R, XI 455
1085. — 1901, exposition et concours agricoles bernois, prix, par
Holy frères. R, XI 462
1086. Saint-Jacques (Bâle), 1894, jubilé de la bataille, n.s. R, VII 196
1087.
1088.
Saint-Pétershourg, 1890, congrès pénitentiaire international, méd.
décernée à Cuénoud, direct. de la police à Genève. B, X 115
San Geronimo ( Argentine), s. d. (1886), société de tir suisse,
prix, n. 8. R, III 219
Sander, graveur allemand, 738.
Sapeurs-pompiers, voir Incendies.
1089.
1090.
1091.
1092.
1093.
1094.
1095.
1096.
1097.
1098.
1099.
1100.
1101.
1102.
1103.
1104.
1105.
1106.
1107.
1108.
_ 383 —
Sarnen (Unterw-.Obw.), s. d. (1892), médaille offie., souvenir pour
les el&ves du söminaire, par Schnyder. R, UI 200
Satigny (Genève), 1894, föte de la fédération des musiques gene-
voises des campagnes, par Vieuxmaire. R, IV 224
Satigny, Dardagny, Russin (Genève). 1897, tir du 200° anniversaire
de fond. de la soc. de tir des carab., p. Mognetti. R, VII 197
Saussure, de, 191. |
Sauter, pharmacien genevois, 469.
Savants, 174, 175, 191, 270, 289,321, 553, 877, 1100, 1166, 1311.
Savoie, 34, 35, 36. 37, 187, 188, 189, 190, 191, 192, 193, 422,
478, 479, 1234.
Saxe-Altenbou , duc de, 1382..
Schaffhouse (Sc affhouse), 1897, föte federale de RT
par Johnson. R, VII 197
— 1901, 400° anniversaire de l’entrée dans la Confédération,
par Daubenmeyer et Meyer. R, XI 465
— — méme anniv., par Huguenin frères, 0,035. R, XI 465
— — méme med., par les mêmes, 0,485. R, XI 465
— — möme anniv., p. Wilhelm et Mayer, 0,026. R, XI 465
— — même anniversaire, par les mêmes, 0,0332. R, XI 465
— — même anniversaire, par les mêmes, 0,033. R, XI 465
— voir aussi 913, 1092, 1093, 1094, 1095, 1096, 1097, 1098.
Scharff, A., graveur à Vienne, 310, 713.
Scheit, graveur à Vienne, 1400.
Schenk, Karl, Bernois, conseiller fedéral, 1895, medaille & por-
trait, par Huguenin freres. R, VI 328
Schiller, Fr. von, 32.
Schleuniger, J.-Nepom., professeur, de Klingnau (Argovie), 1895,
méd. portrait, 25° anniv. de sa mort, p. Homberg. R, IX 332
Schluetter, V., graveur & Genève, 188, 261, 262, 263, 349, 351,
363, 469, 492, 493, 495, 496, 497, 519, 520, 574, 608, 613,
750, 859, 1045, 1175, 1203, 1220, 1231, 1232, 1234.
Schnyder, graveur a Lucerne, 1089, 1112.
Schœnenberger, graveur à Versoix et Genève, momentanément
associé de Lamunière, 182, 556, 679, 680, 685, 1032, 1259.
Schwendimann, graveur lucernois, 800, 801.
Schwerdt, graveur à Stuttgard, 56, 93, 324, 826.
Schwytz (Schwytz). 1891, 600° anniversaire de la fondation dela
Confédération, med. offic. , par A. Dubois. B, X 139 pl. I
— — même évén., ruban officiel des invités. B, X 143
— — même évén., ruban officiel des chanteurs. B, X 142
— — même évén., med. comm. éditée par Æppli et Dürrich.
B, X 195
— — même évén., médaille commémorative, par Jeckle-
Schneider, 0,030. B, X 246
— — même évén., méd. comm. p.le même, 0,038. B, X 245
— — même évén., méd. comm. p.le même, 0,045. B, X 245
— — même évén., med. comm., par Lauer. - B, X 134
1109.
1110.
1111.
1112.
1113.
1114.
1115.
1116.
1117.
1118.
1119.
1120.
1121.
1122.
1123.
1124.
1125.
1126.
1127.
1128.
1129.
1130.
1131.
1132.
1133.
1134.
1135.
1136.
1137.
1138.
1139.
1140.
1141.
1142.
_ 984 —
Schwytz (Schwytz), 1891, 600° anniversaire de la fondation de
la Confédération, med. comm., p. Memmig. B, X 246 R, II 371
—
même évén., med. comm., par E. Müller. B,X 142
méme évén., méd. comm., par Richard. B, X 133 pl. II
méme évén., möd. comm., p. Schnyder. B, X 135 pl. II
même &ven., méd. comm., par Vieuxmaire, texte alle-
mand, 0,024. B, X 136
— — méme évén., med. comm., par le même, texte allemand,
0,033 B, X 136
— — méme évén., med. comm., par le même, texte français,
0,024. B, X 136
— -— méme évén., med. comm., par le même, texte français,
0,033. B, X 136
— — méme évén., méd.comm., par Wilhelm et Mayer, 0,040.
B, X 140
méme évén., med.
méme évén., méd.
même évén., méd.
même &vön., med.
méme évén., med.
méme évén., méd.
méme évén., méd.
méme évén., méd.
méme &ven., med.
möme évén., med.
méme évén., med.
méme évén., méd.
même évén., med.
même évén., méd.
même évén., med.
même évén., méd.
même évén., méd.
même évén., med.
même évén., med.
même évén., méd.
même évén., méd.
même évén., méd.
comm., par les mêmes, 0,060, 1°" type.
B, X 134 pl. II
comm., par les mömes, 0,060, 2° type.
B, X 245
comm., par les mémes, 0,060, 3° type.
B, X 245
comm., n. 8.,0,023. B, X 139
comm.,n. 8., 0,026. B, X 139
comm., n. 8., 0,027, 1° type. B, X 140
comm., n. 8.,0,027,2°type. B, X 141
comm., n. 8., 0,027, 3°type. B, X 141
comm.,n.8., 0,028, I type. B, X 137
comm., n. 8., 0,028, 2°type. B, X 137
comm., n. 8.,0,029. B, X 136
comm., n. 8., 0,030. B, X 140
comm., n. 8.,0,033, 1°" type. B, X 136
comm., n. 8., 0,033, 2° type. B, X 137
comm. n. 8., 0,033, 3° type. B, X 137
comm., n. 8., 0,033, 4*type. B, X 137
comm., n. 8., 0,033, 5° type. B, X 138
comm., n. 8., 0,033, 6° type. B, X 138
comm., n. s., 0,033, 7° type. B, X 138
comm., n. 8., 0,033, 8° type. B, X 138
comm., n. 8., 0,033, 9*type. B, X 139
comm. n. 8., 0,033, 10° type. B, X 139
même évén., med. comm., n. 8.,0,033, 11° type. B, X 139
même évén., med. comm., n. 8., 0,033, 12° type. B, X 139
méme évén., med. comm., n. 8., 0,039. B, X 140
voir aussi 296, 705, 715.
Secours mutuels, assurance, philanthropie, assistance, 15, 76,
198, 199, 200, 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207, 208, 209,
210, 211, 212, 213, 214, 225, 235, 259, 277, 291, 420, 422,
478, 479, 481, 485, 486, 490, 610, 666, 667, 668, 669, 670.
1143.
1144.
1145.
1146.
1147.
1148.
1149.
1150.
1151.
1152.
1153.
1154.
1155.
1156.
1157.
1158.
1159.
1160.
1161.
fe
==. 005 a
Secours mutuels, assurance, philanthropie, assistance (suite),
674, 675, 676, 677, 678, 679, 752, 753, 754, 755, 756, 757,
758, 759, 760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 767, 768, 769,
783, 788, 831, 833, 834, 835, 919, 943, 994, 995, 996, 997,
998, 999, 1000, 1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1006, 1158,
1169, 1177, 1284, 1285, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 1408.
Sempach (Lucerne), 1886, 500° jubilé de la bataille, médaille
officielle, par H. Bovy. B, V 68
— — même jubilé, med. comm., par Richard. B, V 76
— — même jubilé, méd. comm., n. s., 0,032. B, V 89
-— — même jubilé, méd. comm. n. s., 0,030. B, V 76
Servet, graveur-estampeur, à Genève, 1358.
Service militaire à l'étranger, 319.
Sion (Valais), 1897, fête cantonale valaisanne de musique, n. s.,
par Vieuxmaire. R, VII 189
— 1899, inaugur. de la halle de gymnastique. R, IX 195
— — fête cant. valaisanne de gymnastique. R, IX 196
— _s. d. (1900), médaille-souvenir, vue de la ville. R, XI 455
— 1901, fête cant. valaisanne de gymnastique. R, XI 455
Sissach (Bäle-Campagne), 1896, tir cantonal bàlois, médaille
officielle, par Homberg. R, VII 205
Sociétés diverses, 52, 194, 195, 553, 554, 616, 668, 669, 670,
674, 675, 676, 677, 678, 693, 719, 802, 1218, 1219, 1369, 1370.
Soleure (Soleure), 1890, tir cantonal soleurois, médaille officielle,
par H. Bovy. B, IX 211 pl. XII
— 1893, fete föderale de musiques populaires et militaires,
par Vieuxmaire, 0,023. R, III 203
— — même fête, par le même, 0,033. R, III 203
— — méme fête, n. s. R, III 203
— 1895, tir cant. soleurois, méd. offic., p. H. Bovy. R, V 247
— 8. d. (1900), fondation Allemandi, p. le même. R, X 353
— 1901, assemblée générale de la société suisse de numisma-
tique, par Hantz. R, XI 467
— Voir aussi 282, 922, 923.
Souverains étrangers en Suisse, 795, 796, 797, 798.
Speicher (Appenzell, Rh.-Ext.), 1897, société des tireurs militaires,
jeton de tir, n. s. (Hantz). R, X 340
Sport en général, 696, 697, 698.
Sport hi pique, 247, 473, 1186, 1187, 1197, 1198, 1223.
Sports d iver, voir Alpinisme.
Sports nautiques, 138, 364, 365, 492, 493, 830, 911, 1201, 1227,
1228, 1229, 1230.
Sport vélocipédique et automobile, 363, 421, 547, 548, 549, 738,
194, 944, 1170, 1172, 1173, 1174, 1176, 1188, 1193, 1203,
1217, 1220, 1221, 1231, 1232, 1273.
Stampfer, J., graveur suisse, 268.
Stanz (Unterw.-Nidw.), 1881, 400° anniversaire de la diéte de
1481, par Durussel. B, I 11
REVUE NUM. T. XIII. 95
116%.
1163.
_ 986 —
Stanz (Unter.-Nidw.), 1898, centenaire du massacre de 1798,
par Frei. R, VIII 347
— -- même centenaire, par Kauffmann. R, VIII 347
Sténographie, 1202.
Strasbourg (Alsace), 58, 59.
Stræhlin et C'°, (de 1892 à 1898), éditeurs de médailles, à Genève,
811, 1076
‘4. Streehlin (Paul-Charles), Genevois, numismate, s. d. (1895), jeton
personnel, par Hantz, 1° état de coin. R, V 249
id. — — même jeton, 2° état de coin. R, V 249
56. Studer, Bernard, Bernois, naturaliste, 1884, médaille à portrait
décernée par la ville de Berne, par Durussel. B, IV 4
iT. Stueckelberg, Ernest, Balois, peintre, 1901, médaille à portrait,
par Frei. R, X 370
Suchard, 1291.
. Suisse (Confédération), s. d. (1881), médaille en bronze lacustre,
par Durussel, éditée par de Fellenberg. B, I 43 et 57
i). — 1883, société espagnole de bienfaisance en Suisse, par
Hantz. R, X 351
10). — 8. d. (1889), union velocipedique de la Suisse romande,
prix, par Defailly. B, X 159
. — 8. d. (1890), union romande pour la protection des animaux,
prix, par H. Bovy. B, IX 23 et pl. I
8. d. (1892), union suisse des vélocipédistes (S. V. B.), prix,
par Marti, Rössler et Laui, 0,030. R, III 197
3. — — méme société, prix, par les mêmes, 0,043. R, III 197
— même société, prix, par les mêmes, 0,055. R, III 197
1894, inauguration du tunnel de l’Albis, par H. Bovy et
Schlütter. R, IV 215
s. d. (1894), federation vélocipédique suisse, prix, p. Jamin.
R, IV 214
— 1895, société de sauvetage (franco-suisse) du lac Léman,
jubilé décennal, par Richard. R, V 104
| — manœuvres du 1°" corps d'armée, par Defailly, 0,023.
R, V 249
. — — mémes manœuvres, par le même, 0,024. R, V 249
. — — mêmes manœuvres, par Leschot. R, V 249
. — 8. d. (1896), médaille banale pour service militaire, Hugue-
nin freres, 1° type, 0,043. R, VI 335
2. — — même med., par les mêmes, 2° type, 0,043. R, VI 335
3. — — même med., par les mêmes, 3° type, 0,034. R, VI 335
— -— méme med., par les mêmes, 4° type, 0,034. R, VI 335
O, — — même med., par les mêmes, 5° type, 0,034. R, VI 335
— — médaille banale pour courses de chevaux, p. Huguenin
frères, 1° type. R, VI 334
— — même médaille, par les mêmes, 2° type. R, VI 334
-— médaille banale pour sports cyclistes, par les mêmes.
R, VI 335
1189.
1190.
1191.
1192.
1193.
1194.
1195.
1196.
1197.
1198.
1199.
1200.
1201.
1202.
1203.
1204.
1205.
1206.
1207.
1208.
1209.
1210.
1211.
1212.
1213.
1214.
1215.
1216.
1217.
1218.
__ 397 —
Suisse (Confédération), s. d. (1896), médaille banale de tir, n. s.
R, VII 187
— 1896, manceuvres militaires, 3° corps d’armee, p. Huguenin
freres, 1° type. R, VI 332
— — mémes manœuvres, par les mêmes, 2° type. R, VI 332
— — mémes manœuvres, par les mêmes, 3° type. R, VI 332
— 8. d. (1896), touring-club suisse, 1°" insigne officiel, par
Hantz. R, VI 334
— 8. d. (1897), société suisse des carabiniers, médaille de
maitre tireur, par le möme. R, VI 337
— — club alpin suisse, insigne officiel, avec texte francais,
par le méme. R, VII 203
— — méme club, insigne officiel, avec texte allemand, par
le möme. R, VII 208
— — médaille banale pour sport-equital: avec saint Georges,
1°" type, par Huguenin fréres. R, VU 200
— — méme médaille, 2° type, par les mêmes. R, VII 200
— — médaille banale, souvenir du service militaire, par les
mömes, 0,043. R, VII 200
— — médaille banale, pour tir avec monuments de Tell et de
Winkelried, par les mémes. R, VII 200
— 8. d. (1908), fédération suisse des sociétés d’aviron, prix,
par les mêmes. R, IX 212
— — fédération sténographique de la Suisse romande, prix,
par les mêmes. R, VII 332
— s.d. (1898), union cycliste suisse [à Genève], médaille-prix,
par Schlütter. R, X 353
— 1898, société nationale des chrysanthémistes suisses, prix,
par Richard. R, IX 198
— 1899, manceuvres du 1°" corps d’armée, par Daubenmeyer
et Meyer, 0,039, 1° type. R, XI 437
— — même évén,, p. les mêmes, 0,039, 2° type. R, XI 437
— — méme évén., p. les mêmes, 0,039, 3° type. R, XI 437
— — méme évén., par les mêmes, 4° type. R, XI 437
— — méme öven., par les mêmes, 5° type. R, XI 437
— — méme évén., p. Lauer, Defailly éditeurs. R, XI 438
— — méme évén., n. s., 0,0302, 1° type. R, XI 439
— — méme &ven., n. 8., 0,0302, 2° type. R, XI 439
— — méme évén,, n. 8., 0,033. R, XI 439
— 8. d. (1900), médaille du club alpin suisse, par Huguenin
freres, 0,043. R, XI 452
— — unions chrétiennes intern., insigne offic., n. 8. R, X 333
— 8. d. (1901), société suisse de tempérance, insigne officiel,
n. s. (Hantz). R, X 350
— — touring-club suisse, 2° insigne officiel, par Huguenin
freres. R, X1 457
— — société suisse des hôteliers, médaille-récompense pour
services, par Homberg, 1°" type. R, XI 462
__ $98
Suisse (Confédération), s. d. (1901), touring-club suisse, médaille-
récompense pour services, par Homberg, 2° type. R, XI 462
. — -— automobile-club suisse, prix, par Schlütter, 1° type.
R, X 352
21. — s. d. (1902), médaille banale pour sport automobile, par
Huguenin fréres. R, XI 468
. — — médaille banale pour chasseurs, par les mêmes, 0,042.
R, XI 468
23. — — médaille banale pour sport hippique, par les mêmes,
0,050. R, XI 469
. — — médaille banale pour concours agricoles, par les
mémes, 0,418, 1° type. R, XI 468
. — — méme médaille, par les mêmes, 2° type. R, XI 468
26. — — med. banale pour tirs, par les mêmes, 0,030. KR, XI 469
. — — médaille banale pour régates à l’aviron, par les
mémes, 0,042, R, XI 469
. — — même médaille, par Lauer, 0,025, 1°" type. R, XI 470
. — — même médaille, par le même, 0,035, 2° type. R, XI 470
. — — même médaille, par le même, 0,040, 3° type. R, XI 470
. — — automobile-club de Suisse, prix, par Schlütter, 2° type,
0,061. R, XI 436
32. — — même club, prix, par le même, 3° type, 0,061. R, XI 437
Suisses à l'étranger, 157, 158, 159, 300, 301, 843, 853, 925,
1052, 1053, 1054, 1088.
33. Surbeck, Th., politicien suisse, 1896, assemblée à Aarau de la
fédération des chemins de fer, n. 8. R, VI 174
. Tardy-Mogna, famille savoisienne, 1894, noces d'argent, par
Schlütter. R, VII 208
Tell, Guillaume, 1194.
. Tell, Guill., et Winkelried, s. d. (1895), médaille patriotique avec
leurs monuments, n. 8. R, VII 195
Tempérance, abstinence, fétes et sociétés, 118, 119, 181, 185,
246, 276, 681, 682, 739, 740, 1049, 1075, 1216, 1249, 1347.
236. Tessin, 1873, medaille décernée par le corps des douaniers du
4° arrondissement à Paul Foffa, coin d’A. Bovy. B, VII 20
Tessin, voir aussi, 68, 69, 70, 71, 72, 184, 267, 303, 321, 694,
712, 773, 774, 808, 809, 810, 811, 812, 813, 814, 815, 816,
817, 818, 819, 820, 821, 822, 823, 824, 825, 826, 827, 828,
829, 830, 831, 832, 833, 834, 835, 844, 850, 914, 915, 1035,
1039, 1040, 1408.
237. Thalweil (Zurich), 1899, féte cantonale zurichoise de gymnastique,
8. Thoune(
par Daubenmeyer et Meyer. R, XI 441
Theätres, spectacies, 192, 193, 661.
Theiler, graveur, à Einsiedeln, 4.
Berne), 1890, féte fed. de musique, p. Homberg. B, X 185
. — 1894, tir cantonal bernois, par le méme. R, VI 219
. — 1899, exposition cantonale bernoise, medaille-prix, par
le möme. R, IX 334
—_ 389 —
Thurgovie (canton), 33, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329,
330, 331, 332, 333, 334, 335, 336, 337, 338, 339, 340, 341,
342, 343, 344, 1314.
Thury, Marc, 570.
Tirs et fêtes de tir, 10, 11, 12, 31, 33, 51, 68, 69, 70, 71, 72, 80,
81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 105, 108, 109, 110, 111, 134,
135, 137, 140, 148, 153, 154, 156, 157, 158, 159, 160, 161,
162, 163, 164, 165, 166, 178, 180, 182, 184, 230, 231, 232,
233, 234, 267, 269, 283, 294, 295, 298, 299, 300, 301, 304,
305, 307, 308, 309, 322, 323, 324, 325, 326, 327, 328, 329,
330, 331, 332, 333, 334, 335, 336, 337, 338, 339, 340, 341,
342, 343, 344, 346, 353, 358, 359, 362, 370, 371, 372, 373,
374, 375, 376, 377, 378, 379, 380, 381, 382, 383, 384, 385,
386, 387, 388, 389, 390, 391, 392, 393, 394, 395, 396, 397,
398, 399, 400, 401, 402, 475, 498, 530, 531, 543, 544, 545,
546, 574, 575, 576, 577, 593, 594, 595, 596, 597, 598, 599,
600, 601, 602, 603, 604, 605, 610, 611, 683, 684, 685, 694,
695, 706, 712, 714, 715, 720, 721, 722, 723, 731, 732, 733,
734, 735, 747, 748, 749, 750, 7971, 774, 776, 777, 778, 779,
780, 781, 782, 791, 792, 799, 805, 806, 807, 808, 809, 810,
811, 812, 813, 814, 815, 816, 817, 819, 837, 842, 843, 862,
863, 864, 865, 866, 867, 868, 869, 875, 897, 898, 899, 900,
901, 902, 903, 904, 905, 906, 907, 908, 909, 910, 914, 915,
922, 923, 930, 931, 942, 945, 946, 947, 948, 949, 950, 951,
952, 953, 954, 955, 956, 957, 958, 959, 960, 961, 962, 963,
964, 965, 966, 967, 968, 969, 970, 971, 972, 973, 974, 975,
976, 977, 978, 979, 980, 981, 982, 983, 984, 985, 986, 987,
988, 989, 990, 991, 992, 993, 1007, 1008, 1009, 1010, 1011,
1012, 1013, 1014, 1015, 1016, 1017, 1018, 1019, 1020, 1021,
1022, 1023, 1024, 1025, 1026, 1027, 1028, 1029, 1030, 1031,
1032, 1033, 1035, 1037, 1038, 1048, 1052, 1053, 1054, 1055,
1078, 1080, 1081, 1082, 1083, 1084, 1088, 1091, 1152, 1153,
1157, 1160, 1189, 1194, 1200, 1226, 1239, 1244, 1245, 1246,
1313, 1318, 1319, 1320, 1321, 1322, 1323, 1324, 1325, 1326,
1327, 1328, 1329, 1330, 1331, 1332, 1333, 1334, 1335, 1336,
1337, 1356, 1357, 1358, 1359, 1360, 1361, 1362, 1363, 1367,
1371, 1374, 1416, 1417, 1431.
1241. Tolstof, comte Léon, littérateur russe, s. d. (1903), médaille à
portrait, par Hantz. R, III 348
Tramways, voir Chemins de fer.
Travaux publics, 122, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 236, 237,
264, 404, 700.
1242. Travers (Neuchätel), 1891, 600° anniversaire de la Confédération
suisse, par Vollenweider. B, X 142
Trotin, graveur à Paris, 191.
1243. Turrettini, Théodore, Genevois, magisirat, 1898, médaille offerte
par les exposants de l’exposition nationale de 1896 à Genève,
par H. Bovy. R, VII 343
— 390 —
LEA (Appenzell, Rh.-Ext.), 1895, tir cantonal appenzellois,
R, VII 207
Unterwald- Nidwald (canton), 160, 299, 706, 1161, 1162, 1163.
Unterwald-Obwald (canton), 298, 311, 312, 313, 314, 315, 316,
317, 1089.
Uri (canton), 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30,
31, 32, 1079, 1080, 1235, 1333.
5. Uster (Zurich), 1900, tir cant. zuric., p. Homberg, 1°"type. R, X 364
i — — même tir, par le même, 2° type. R, X 364
247. Valais, 1898, centenaire de l’indépendance du Bas-Valais,
Defailly éditeur. ; R, VIII 336
. — 1901, manœuvres de forteresse, par Dumont. R, X 369
— Voir aussi, 845, 846, 854, 1147, 1148, 1149, 1150, 1151,
1247, 1248.
. Vallorbes (Vaud), 1899, féte cantonale vaudoise de temperance,
n. 8. (Vieuxmaire). R, IX 196
50. — 8. d. (1901), buffet de la gare, jeton 15 cent., n. s. (Hantz).
R, X 349
. — — meme buffet, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R, X 349
52. Vaud, s. d. (1882), société vaudoise pour la protection des
animaux, prix, par Durussel. B, IX 25 pl. I
253. — s. d. (1897), société d’horticulture du canton de Vaud, prix,
(refrappe), par Durussel. R, VII 201
254. — 1898, centenaire de la revolution vaudoise de 1798, par
Hantz, ie type. R, VIII 343
D. — — même éven., par le même, 2° type. R, VII 343
36. — — méme évén, par Defailly. R, VIII 345
. — — même évén., par Lauer. R, VII 344
. — 1903, centenaire de l'indépendance du canton, plaquette
par Frei. R, XI 490 pl. XVII
Vaud (canton), voir aussi 15, 16, 44, 49, 123, 124, 125, 126, 127,
128, 129, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 167, 168, 169,
170, 171, 277, 724, 725, 726, 727, 728, 729, 730, 731, 732,
733, 734, 735, 736, 737, 738, 739, 740, 741, 742, 743, 744,
745, 746, 747, 748, 749, 750, 751, 752, 753, 754, 755, 756,
757, 758, 759, 760, 761, 762, 763, 764, 765, 766, 767, 768,
769, 770, 855, 856, 857, 858, 859, 861, 862, 863, 864, 865,
866, 867, 868, 869, 870, 871, 872, 873, 916, 917, 918, 919,
920, 921, 933, 934, 935, 936, 937, 1037, 1038, 1048, 1049,
1050, 1056, 1057, 1058, 1059, 1060, 1075, 1249, 1250, 1251,
1260, 1261, 1262, 1263, 1264, 1265, 1266, 1267, 1268, 1269,
1270, 1271, 1272, 1273, 1274, 1275, 1276, 1277, 1278, 1279,
1280, 1281, 1282, 1283, 1284, 1285, 1286, 1287, 1288, 1289,
1290, 1291, 1292, 1293, 1294, 1295, 1296, 1297, 1298, 1299,
1300, 1301, 1302, 1303, 1304, 1305, 1306, 1307, 1308, 1309,
1310, 1339, 1340, 1341, 1342, 1343, 1344, 1345, 1346, 1347,
1348, 1349, 1350, 1351, 1352, 1353, 1354, 1355, 1356, 1357,
1358, 1359, 1360, 1361, 1362, 1363.
1259.
1260.
1261.
1262.
1263.
1264.
1265.
1266.
1267.
1268.
1269.
1270.
1271.
1272.
1273.
1274. —
1275.
1276.
1277.
1278.
1279.
1280.
1281.
1282.
1283.
1284.
1285.
1286.
1287.
1288.
1289.
1290.
1291.
1292.
1293.
1294.
1295.
1296.
1297.
— 391 —
Vernon, graveur à Paris, 319, 874.
Versoix (Genève), s. d. (1900), ‘plaquette-réclame de H. Schonen-
berger, graveur. R, XI 473
Vettiner et C'*, éditeurs de médailles à Genève, 359.
Vevey (Vaud), s. d. (1889), föte des vignerons, médaille officielle,
prix, par H. Bovy, 0,045. B, X 185
— — même fête, méd. offic., prix, p. le même, 0,050. B, X 186
— — même fête, méd. comm., par Cartaux. B, X 187
— — même fête, med. comm., p. Defailly, 0,024. B,X 189
— — méme fête, med. comm.,p. le même, 0,040. B,
— — même fête, méd.comm., p. Jæckle-Schneider. B,X
— — même fête, méd.comm., par Recordon. B,X
— — méme fête, méd.comm., par Vollenweider. B,X
— — même fête, méd.comm., n. s., 0,024, 1°" type. B,X 188
— — méme féte, méd.comm., n. 8.,0,024, 2° type. B,X
— — même fête, med. comm. n. s., 0,026. B,X
— — méme fête, med. comm., n. 8., 0,028. B,X
— — mémeféte, med. comm. n.8., 0,034. B, X
— 1891, courses vélocipéd. internat., p. Vieuxmaire. B,X 189
1895, föte cantonale vaudoise de gymnastique, n. s.,
Defailly éditeur. R, V 102
— s. d. (1896), club montagnard, insigne de membre, par
Hantz. R, VII 334
— s.d. (1897), loge maçonnique Constance et Avenir, insigne
de membre, par Ferrier. R, VI 218
— 1898, fête annuelle des écoles, n. s., Defailly edit. R, VIII 334
— 1899, möme föte, n. s., Defailly éditeur. R, IX 195
— 1901, expos. cant. vaud., prix, p. Huguenin fr. R, XI 458
— — exposition cantonale vaudoise et exposition fédérale
des beaux-arts, n. 8. R, XI 458
— — exposit. agricole de l’expos. vaudoise, n. s. R, XI 458
— — fête cantonale des chanteurs vaudois, n.s. R, XI 459
— 8. d. (1901), Ormond et C'°, fabricants de cigares, jeton
25 cent., n. 8. (Furet). R, X 332
— — soc. de consomm., jeton '/s litre, n. s.(Hantz). R, X 339
— — même société, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). KR, X 339
— — usine von Auw fils, jeton 5 cent., n.s.(Hantz). R, X 341
— — la même, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 341
— — la même, jeton 25 cent., n. s. (Hantz). X 341
— . — brasserie Pezzini, jeton 10 cent., n.s.(Hantz).
— — la même, jeton 15 cent., n. 8. (Hantz).
— — la même, jeton 20 cent., n. s. (Hantz).
— — la même, jeton 50 cent., n. s. (Hantz).
— — Eugene Blanc fils, jeton 5 cent., n. s. (Hantz).
— — le même, jeton 10 cent., n. s. (Hantz).
— — le même, jeton 20 cent., n. s. (Hantz).
— — le même, jeton 50 cent., n. s. (Hantz).
— — Jomini et C'*, jeton 5 cent., n. s. (Hantz).
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1299.
1300.
1301.
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1303.
1304.
1305.
1306.
1307.
1308.
1309.
1310.
1311.
1312.
1315.
1314.
1515.
1316.
— 392 —
Vevey (Vaud), s. d. (1901), Jomini et C'®, jeton 10 cent., n. s.
(Hantz). ~ R, X 342
— — le même, jeton 20 cent., n. s. (Hantz). R, X 342
— — le même, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 342
— — société coopérative la Ménagère, jeton 5 cent., n. s.,
(Hantz). R, X 343
— — méme société, jeton 10 cent., n. s. (Hantz). R, X 343
— — même société, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 343
— — même société, jeton 1 fr., n. s. (Hantz). R, X 343
— — même société, jeton 5 fr., n. s. (Hantz). R, X 343
— — magasin Maillard, jeton 10 cent., n. 8. (Hantz). R, X 343
— — méme magasin, jeton 20 cent., n. s.(Hantz). R, X 343
— — méme magasin, jeton 50 cent., n. 8. (Hantz). R, X 343
— — Louis Emery, jeton 20 cent.,n. s. (Hantz). R, X 349
— — même sujet, jeton 50 cent., n. s. (Hantz). R, X 349
Vieuxmaire, graveur en médailles à Paris, 16, 28, 44, 104, 110,
111, 114, 123, 131, 133, 135, 145, 146, 147, 163, 164, 179,
181, 186, 239, 240, 246, 248, 265, 272, 276, 277, 325, 410,
411, 412, 413, 414, 415, 416, 417, 418, 419, 420, 421, 422,
430, 431, 432, 433, 459, 460, 470, 482, 488, 490, 521, 545,
548, 549, 572, 575, 587, 607, 609, 662, 663, 722, 730, 733,
736, 137, 739, 740, 746, 778, 179, 780, 806, 807, 839, 840,
856, 857, 858, 867, 868, 870, 871, 872, 880, 881, 884, 885,
888, 893, 905, 919, 923, 1036, 1037, 1041, 1048, 1075, "1090,
1113, 1114, 1115, 1116, 1147, 1154, 1155, "1249, 1273, 1323,
1324, 1344, 1347, 1349, 1353, 1417.
Vogt, Carl, Genevois, naturaliste, 1892, medaille - portrait,
75° anniversaire de naissance, par H. Bovy. B, XI 60
Vollenweider, successeur de Durussel, graveur à Berne, 271,
728, 1242, 1267.
Waldmann, Hans, Zurichois, homme d'Etat, 1889, médaille à por-
trait, p. Wilhelm et Mayer, édit. p. Æppli et Durrich. B, IX 154
Waller, graveur en médailles, à la Chaux-de-Fonds, 233, 251.
Wangen a./Aar (Berne), 1896, tir franc et de sections, par
Homberg. R, VI 176
Weinfelden (Thurgovie), 1898, centenaire de l'indépendance can-
tonale, par Lauer. R, VIII 346
Wetzikon (Zurich), 1902, föte cantonale zurichoise de gymnastique,
ni Daubenmeyer et Meyer. R, XI 474
idmer, orfèvre à Berne, 94.
Wilhelm et Mayer, graveurs-estampeurs à Stuttgart, 22, 23, 24,
25, 26, 27, 32, 55, 57, 58, 59, 63, 64, 86, 93, 252, 348, 522,
523, 689, "699, 721, 134, 77, 814, 860, 886, 906, 907, 938,
939, 1038, 1051, 1076, 1079, 1080, 1096, 1097, 1098, 1117,
1118, 1119, 1120, 1312, 1362, 1368, 1369, 1382, 1401, 1402,
1403,.1404, 1405, 1406, 1421, 1425, 1428, 1429.
Winterthour (Zurich), 1839, exposition suisse de boulangerie et
confiserie, par Jekle-Schneider, 1° type. B, X 247
1317.
1318.
1319.
1320.
1321.
1322.
1323.
1324.
1325.
1326.
1327.
1328.
1329.
1330.
1331.
1332.
1333.
1334.
1335. —
1336.
1337. —
1338.
1339.
1340.
1341.
1342.
1343.
1344.
1345.
1346.
1347.
1348. —
1349.
1350.
1351.
1352.
1353.
1354.
1355.
1356.
1357. —
— 393 —
Winterthour (Zurich), 1889, exposition suisse de boulangerie et
confiserie, par Jekle-Schneider, 2° type. B, X 248
-- 1891, tir cant. zurichois, med. offic., par H. Bovy. B, X 189
— 1899, tir fédéral, médaille officielle, par Hantz. R, V 253
— — méme tir, décoration offic. du comité, 1° var. R, V 257
— — méme tir, décoration offic. du comite, 2° var. R, V 257
— — méme tir, med. comm., p. Jergum et Trefz. R, V 254
— — méme tir, méd.comm., p. Vieuxmaire, 0,033. R, V 256
— — mòénetir,méd.comm., parle même, 0,033. R, V 256
— — même tir, méd.comm., n. 8.; 0,027, 1° type. R, V 383
— —- méme tir, méd.comm., n. 8., 0,027, 2° type. R, V 254
— — mémetir,méd.comm,, n. 8., 0,028. R, V 254
— — méme tir, méd. comm., n. 8., 0,033, 1° type. R, V 254
— — même tir, méd.comm., n. s., 0,033, 2° type. R, V 254
— — méme tir, méd.comm,, n. 8., 0,033, 3° type. R, V 254
— — mémetir, med. comm.,n. 8., 0,033, 4* type. R, V 254
— — méme tir, med. comm., n. 8., 0,036. R, V 254
— même tir, méd. comm., n. 8., 0. ‚039. R, V 254
— 1902, tircant.zurichois ‚med. offic. D: Frei ,le"type. R, XI 477
— méme tir., med. offic. ‚p- Frei ‚2° type. R, XI 477 pl. If
Wohlen (Argovie), 1899, tir canton. argovien, méd. offic., par
Homberg. R, IX 203
— même tir, montre offic., p. Huguenin frères. R, XI 440
Wohlhusen (Lucerne), 1900, 50° jubilé de la soc. lucernoise de
chant, n. 8. R, XI 454
Yverdon (Vaud), 1890, inaugurat. du monum. de Pestalozzi, par
Defailly, 1° type. B, X 190
— — méme événement, par le mème, 2° type. B, X 191
— — même événement, par Jeckle-Schneider. B,X 191
— — méme événement, n. 8., 0,024. B, X 191
— — même événement, n. s., 0,028. B, X 191
— 1891, fête des chanteurs. vaudois, p. Vieuxmaire. B, X 192
— -— même fête, n. s., 0,028. B, X 192
— — même fête, n. s., 0,030. | B
— — fête fédér. de tempérance, par Vieuxmaire. B, X 192
1893, inauguration du chemin de fer de Sainte- Croix, par
Richard. R, II 351
— — même événement, par Vieuxmaire. R, III 351
— 1894, exposit. cant. vaudoise, prix, p. Homberg. R, IV 220
— — méme exposit., med. commem., par Defailly. R, IV 221
— — mémeexposit., med. commém., par Hantz. R, IV 221
— — méme exposit., med. comm., p. Vieuxmaire. R, IV 222
— — même exposit., med. commémorative, n. s. R, IV 222
— 1898,fétecant. des musiques vaud.,Defailly edit. R, VIII 337
— 1899, tir canton. vaudois, med. offic., p. Jacot-Guillarmod.
R, IX 204
8. d. (1899), même tir, méd. offic., projet non adopté, par
Huguenin fréres. R, IX 205
ps
famo
©
nS
1358.
1359.
1360.
1361.
1362.
1363. -
1364.
1365.
1366. —
1367.
1368.
1369.
1370.
1371.
1372.
1373.
1374.
1375.
1376.
1377.
1378.
1379.
1380.
1381.
1382.
1383.
1384. —
1385.
1386.
1387.
1388.
1389.
— 394 —
Yverdon (Vaud), s. d. (1899), tir cantonal vaudois, montre offic.,
par Servet. R, IX 206
— — méme tir, med. comm., Defailly éd., 0,0235. R, IX 328
— — même tir, med. comm., Defailly éd., 0,033. R, IX 328
— — même tir, med. comm., Defailly éd., 0,039. KR, IX 329
— — même tir, med. comm., p. Wilhelm et Mayer. R, TX 330
— même tir, med. comm., n. s., 0,039. R, IX 329
Zæhringen, Berthold (comte de), 91, 92, 93.
Zerdezas (Algérie), s. d. (1901), jeton d’exploitation, 25 cent.,
n. 8. (Hantz). R, X 340
— — méme jeton, 50 cent., n. s. (Hantz). - R, X 340
— même jeton, 1 frane, n. 8. (Hantz). R, X 340
Ziegler de Lo&s, numismate, 847, 878.
Zimmermann, graveur & Lucerne, 299.
Zofingue (Argovie), 1886, tir cantonal argovien, n.s. R,1273
— 1892, exposition industrielle, par Wilhelm et Mayer,
Schnyder, édit. R, III 195
— 1893, 75° anniv. de fond. de la soc. d’étudiants de Zofingue,
par Wilhelm et Mayer. R, III 346
— -- même anniv. n. 8. R, III 347
— 1900, tir de la Suisse centrale, offic., p. Homberg. R, X 366
Zoug (Zoug), 1899, fête de gymnast. de la Suisse centrale, n. s.,
1°" type. R, IX 339
— — méme fête, n. s., 2° type. R, IX 338
— 1902, tir cantonal zougois, médaille officielle, par Homberg.
R, XI 485
Zurich (Zurich), s. d., soc. des ouvriers coiffeurs, école de coif-
fure pour dames, prix, n. s. R, V 101
— — hôtel Wanner, jeton 10 cent., n. 8. (Daubenmeyer et
Meyer). R, IX 208
— — même jeton, 20 cent., n. s. (par les mêmes). R, IX 208
— — méme jeton, 50 cent., n. s.(par les mêmes). R, IX 208
— — même jeton,1 franc, n. s. (par les a R, IX 208
--- 1881, exposition canine suisse, prix, par Oehler et Jæckle,
1°" type. B, 142
— — méme exposit, prix, par les mêmes, 2° type. B, I 43
— 8. d. (1882), médaille avec vue, au revers le duc de ‘Saxe
Altenburg, par Wilhelm et Mayer. B, I 93
— 1883, exposition nation. suisse, med. comm., par Homberg.
B, II 6
— méme expos., med. comm., p. Jæckle-Schneider, 0,017,
1° type. B, III 4
— — méme expos., med. comm., par le même, 0,017, 2° type.
B, 1II 9
— — même expos., med. comm., p. le même, 0,019. B, III 4
— -— méme expos., méd. comm., p. le même, 0,022. B, III 5
— — méme expos., med. comm., p. le même, 0,026. B, III 5
— — même expos., med. comm., p. le même, 0,030. B, III 1
1390.
1391.
1392.
1393.
1394.
1395.
1396.
1397.
1398.
1399.
1400.
1401.
1402.
1403.
1404.
1405.
1406.
1407.
1408.
1409.
1410.
1411.
1412.
1413.
1414.
1415.
1416.
1417.
1418.
— 395 —
Zurich (Zurich), 1883, exposition nation. suisse, méd. comm., par
Jæckle-Schneider, 0,033, 1° type.
méme expos., med.
; Jeggli edit., 0 ‚016.
édit., 0,028.
— —
édit., 0,033.
édit., 0,051.
—- —
edit., 0,051.
méme expos.,
—
Jæckle-Schneider.
même fête, n. s.
par H. Bovy.
n. s. (Hantz).
même expos., méd.
même expos., méd.
même expos., med.
méme expos., med.
möme expos., med.
méme expos., med.
méme expos., med.
méme expos., med.
méme expos., med.
möme expos., med.
méme expos., méd.
méme expos., med.
méme expos., med.
möme expos., méd.
med.
exposition suisse d’agriculture, medaille de prix de la
société suisse d’agriculture, par Durussel.
1889, fête de la société tessinoise de secours mutuels, par ~
1891, fête socialiste du 1” mai, n. s.
le lac gelé, par Jeckle-Schneider.
même événement, n. 8., 0,028.
même événement, n. 8., 0,039.
1893, exposition internationale de timbrologie, med. offic.,
B, III 5
comm., p. le méme, 0,033, Qe type.
B, III 6
comm., p. le méme, 0,033, 3° type.
B, III 6
comm., p. le méme, 0,042. B, III 9
comm., p. le möme, 0,045, 1° type
B, Il 126 et III 1
comm., p. le méme, 0,045, 2° type.
B, HI 2
comm., p. le même, 0,045, 3° type.
B, HI
comm., p. le même, 0,045, 4 type.
IL 3
comm., p. le même, 0,045, 5° type.
B, III 3
comm., p. le méme, 0,045, 6° type.
B, IT 4
comm., par Scheit. B, III 6
commém., par Wilhelm et Mayer,
B, 111 9
comm., par les mémes, M. Jeggli
B, III 8
comm., par les mémes, M. Jeggli
B, HI 7
comm., par les memes, M. Jeggli
B, II 8
comm., par les mêmes, M. Jæggli
, HI 8
comm., par les mêmes. B, III 7
B, III 41
B, X 248
1890, fête fed. de la soc. du Grütli, par Jeeckle-Schneider.
B, X 248
B, X 193
B, X 194
B, X 193
B, X 194
B, X 193
R, IV 211
tir cantonal zurichois, med. offic., p. EL. Bovy. R, III 206
même tir, méd. commem., par Vieuxmaire. R, III 206
1894, congrès géologique international, méd. comm. offic.,
R, IV 379
— 306 —
1419. Zurich (Zurich), s. d. (1894), exposition de pisciculture, prix, par
Jæckle-Schneider. R, V 100
1420. — 1895, fête de gymnast. de la soc. du Grütli, n. s. R, V 248
1421. — 1896, 150° anniv. de la naissance de Pestalozzi, par Wilhelm
et Mayer. R, VI 173
1422. — 1898, tir cantonal zurichois, medaille officielle, par Landry.
R, VIII 333, IX 199
1423. — — inauguration du musée national, médaille officielle,
par Frei. R, VII 345
1424, — — méme inauguration, médaille commémorative, par
Daubenmeyer et Mayer. R, VII 345
1425. — — même inauguration, médaille commémorative, par
Wilhelm et Mayer. R, IX 200
1426. — 8. d. (1899), inauguration du monument de Pestalozzi, par
Kauffmann, 1° type. R, IX 333 et X 372
1427. — — méme inaugur., par le même, 2° type. R, IX 333
1428. — 1901, 550° jubilé de l’entrée de Zurich dans la Confédéra-
tion, par Wilhelm et Mayer, 0,0335. ~ R, XI 464
1429. -- — méme évén., par les mêmes, 0,0502. R, XI 464
1430. — — 75° anniversaire de la fondation du Mænnerchor, par
Hantz. R, X 361
1431. — 1902, tir fédéral au fusil Flobert à Neumünster, officiel,
par Huguenin fréres. R, XI 486
Zurich (canton), 713, 716, 924, 936, 937, 1237, 1245, 1246, 1312,
1315, 1316, 1317, 1318, 1319, 1320, 1321, 1322, 1323, 1324,
1325, 1326, 1327, 1328, 1329, 1330, 1331, 1332, 1333, 1334,
1335.
1432. Zwingli, Ulrich, Zurichois, réformateur, 1884, 400° annivers. de
naissance, n. 8., 0,0245. | R, IV 37
1433. Zwyssig, Albert, musicien suisse, s. d. (1900), méd. à portrait, par
H. Frei. R, XI 451
SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE
XXV° Assemblée générale de la Société suisse de numismatique,
tenue à Fribourg le 3 septembre 1904.
La séance est ouverte à 11 heures, dans la salle du Grand
Conseil, à l'Hôtel de Ville, mise obligeamment à notre disposition
par les autorités du canton de Fribourg, sous la présidence de
M. Paul-Ch. Strehlin, président de la Société.
Les membres dont les noms suivent assistent à la séance: MM. D’
Paul-Ch. Strehlin, Grossmann, Cahorn, Jarrys, Conchon, Dominiee,
Dreyfus, Furet, Künzler et Walch, de Genève. — Lang-Schneebeli,
d’Argovie. — D* Geigy, Lugrin, de Bale. — D: Grunau, de Berne. —
Abbé Ducret, D" Holder, Sauser, de Fribourg. — Haas, Kauffmann,
Rudolph, de Lucerne. — Gallet, Jobin, Michaud, Perrochet, Stierlin,
Wavre, de Neuchàtel. — Iklé, de Saint-Gall. — Bally-Herzog, de Soleure.
— De Palézieux-du Pan, Meyer, Tissot, de Vaud. — Bordeaux, de Paris.
— Seize membres se sont fait excuser. Sont en outre présents,
MM. Schneuwly, archiviste d’Etat, de Fribourg; M. Max de Diesbach,
président de la Société d’histoire de Fribourg ; M. le conseiller d’Ktat
Cardinaux, représentant l'Etat de Fribourg ; M. le conseiller municipal
Bielmann, reprösentant la Ville de Fribourg.
Après la lecture du procés-verbal de la dernière assemblée, qui
est adopté, M. le président remercie la très nombreuse assemblée
de sa presence et les autorités et societes fribourgeoises de leur
accueil. Il constate l’importance de cette séance, destinée à comme-
morer, dans la ville où notre société a été fondée en 1879, le vingt-
cinquiéme anniversaire de sa fondation.
On donne lecture des adresses et télégrammes de la Société fran-
çaise de numismatique, de l’Académie d’Hippone a Böne, du Cercle
numismatique de Milan, de la Société hongroise de numismatique et
de la Société belge de numismatique, qui envoient & notre société
toute leur sympathie en cet instant solennel et font des vœux pour
notre prospérité.
— 398 —
Le président prend ensuite la parole pour la lecture de son rapport
annuel, que nous nous contentons de résumer ici vu le peu de place
disponible dans la Revue et en vertu des decisions ultérieures prises
par l’assemblée generale de Berne en 1906. L’état un peu precaire de
nos finances et l’abondance des mémoires nous font un devoir de
restreindre au strict nécessaire toutes les communications et docu-
ments qui jusqu’alors ont pris place în ertenso dans la Revue.
M. Strehlin retrace la fondation de notre société à Fribourg, le
14 avril 1879, sous la présidence de M. le D" Trachsel, de Lausanne,
et montre, en faisant la part de chacun, le rôle des membres qui ont
jeté les premières bases de cette association. Beaucoup de ‘ces
amis de la première heure nous ont malheureusement quittés et ne
sont plus là pour voir la prospérité de notre groupement, qui a su se
faire connaitre et apprécier dans un pays où, jusqu'alors, les numis-
mates n'avaient pu arriver à se rencontrer que dans les réunions plus
générales des sociétés historiques. Parmi ceux de nos membres qui
ont le plus contribué à faire connaître notre société par leur activité,
leurs travaux scientifiques ou leurs collections, il faut citer en toute
première ligne le vénérable abbé Gremaud, notre ancien président,
et Antonin Henseler, de Fribourg; Albert Sattler, de Bâle; Arnold
Meyer, de Genève ; Morel-Fatio, de Lausanne, pour ne parler que des
morts. Naturellement nous groupons dans nos rangs toutes les personnes
s'intéressant de près ou de loin à la numismatique nationale et nous
voyons un grand nombre de confrères étrangers se joindre à nous pour
recevoir nos publications et leur apporter l'appui de leur science.
Le Bulletin, aujourd'hui disparu, et la Revue suisse de numisma-
tique, qui lui a succédé, ont déjà rempli d'importantes lacunes dans la
partie descriptive ou historique de notre numismatique nationale. Les
autorités fédérales, cantonales ou municipales ont constamment montré
leur intérêt pour notre société en appelant ses membres dans les
commissions d'administration des musées et dans celles destinées a
étudier des questions monétaires ou à procéder à l'élaboration de
médailles nouvelles.
Les graveurs de médailles habitant notre pays ont, de même que
les savants et les collectionneurs, compris notre but et se rattachent
également à notre groupement. Le goût des collections, l'étude des
trouvailles faites en terre, l'édition de médailles nouvelles, les publi-
cations historiques illustrées de documents numismatiques et l’amélio-
ration de l'installation des musées sont autant de domaines où nous
— 399 —
voyons la trace bienfaisante de la création d’une Société suisse de
numismatique.
Nous avons cependant encore beaucoup à faire, en Suisse, pour
accomplir notre täche. Un des plus grands écueils a l’entreprise de
travaux importants et au développement de nos publications est le
nombre très restreint de personnes s’intéressant à la numismatique ci
en comprenant l’utilite. Cette science cependant touche & tous les
domaines et devrait étre à la portée de chaque citoyen suisse. Que
. ceux qui ne peuvent collaborer a la partie scientifique ou artistique
de notre programme veuillent donc bien, dans un esprit patriotique,
nous aider de leurs cotisations. Nous pourrions ainsi entreprendre uni
œuvre de durée, telle qu’un ouvrage descriptif contenant la repro-
duction de toutes les monnaies et médailles suisses, ou intéressant cc
pays, et mener à chef une histoire monétaire suisse dont les document:
existent dans nos archives. De jeunes savants sont préts a nous donner
leur collaboration, si nous pouvons rémunérer leurs efforts. Le budget
extrêmement limité fourni par l'initiative privée de deux cents
membres environ, payant une cotisation minimum de 10 franes par
année, ne peut suffire même à la publication de notre petite Revue,
dont l'illustration, planches et figures, est due à la générosité «e
quelques collègues qui se sont chargés à plusieurs reprises de payer
les déficits presque périodiques de notre caisse sociale.
Vous avez toujours tenu, Messieurs, à garder rigoureusement le
principe de l'initiative privée et à ne pas demander de subvention:
officielles pour ne pas abdiquer votre indépendance. C’est un mérite que
vous avez sur d’autres sociétés analogues, mais il est extrêmement
difficile d'atteindre notre but et de développer notre activité sans pouvoir
compter sur un budget régulier et des subventions extra-budgétaires.
Le comité devra donc s’efforcer à l'avenir d'envisager un mode de
recrutement plus actif et surtout de faire connaître nos travaux dan:
plusieurs cantons où la société ne possède aucun membre.
En dehors de son activité littéraire et de son intervention dans la
vie numismatique de notre pays, la Société suisse de numismatique i:
constitué, par les dons de ses membres et les échanges faits avec les
sociétés et périodiques analogues, une très intéressante bibliothèque.
bien cataloguée et mise à la disposition des membres de la Societ«.
ainsi que des collections de monnaies, médailles, estampes et docu-
ments qui, par la suite, formeront un matériel important manquani
jusqu'alors à notre pays.
— 400 —
Les vingt-cinq années écoulées montrent donc un progrès continuel
dans le développement de notre société et font constater que, si elle
venait à disparaître, elle laisserait une lacune sensible dans notre vie
nationale. Le comité envisage donc l'avenir d'un œil serein. Nous
continuerons à exister et à avancer lentement, si nous ne pouvons
augmenter nos ressources, mais la vie même de notre confrérie n’est
pas menacée et son utilité est dûment constatée.
La série des jetons distribués aux assemblées générales, depuis
1893, a aussi contribué à encourager bien modestement l'art de la.
gravure dans notre pays. C’est surtout un appui moral que nous
donnons à la gravure en médailles en Suisse en décrétant chaque
année l'émission d’un de ces jetons. Ils permettent à tous ceux qui
cultivent cet art de se manifester et forment en même temps le livre
d'or de notre Société. Cette année nous avons cru bien faire en
choisissant comme effigie du jeton annuel les traits de Leodegar
Coraggioni de Lucerne ; le seul d’entre nous qui ait fait une œuvre
d'ensemble sur la numismatique suisse, depuis la mort de G.-E. von
Haller. Coraggioni, sans être un numismate de profession, a commencé
par être un simple collectionneur et ses occupations de banquier le
conduisirent naturellement à l’examen des espèces sonnantes de sa
caisse. Il s’y intéressa peu à peu et, à un âge où d’autres se reposent après
une vie de travail, il a employé les loisirs de sa retraite à compulser
les bibliothèques et les archives. Son œuvre, Die Münzgeschichte der
Schweiz, n'est, il est vrai, qu’une compilation très sommaire, mais elle
oriente celui qui veut étudier un point spécial et, par sa merveilleuse
illustration, reproduisant sur cinquante planches en phototypie plus
de onze cents types de nos monnaies, elle a montré la richesse de la
numismatique suisse et attiré l'attention des amateurs sur ces espèces
si variées ct typiques qui deviennent chaque jour plus rares.
Le président annonce ensuite que, pour commémorer notre premier
quart de siècle et laisser un souvenir durable de cette réunion jubi-
laire, un certain nombre de membres ont réuni, par souscription libre, un
fonds de 1343 fr. 20 cent. destiné à la création d’un matériel de signes
et caractères d'imprimerie spéciaux à la numismatique. Sur ce fonds
la première base est formée par la collection de types grecs, celtiques
et elzévirs, représentant une valeur de 618 fr. 30 cent., qui était la
propriété de M. P.-Ch. Strehlin. Un achat de caractères onciaux, pour
les légendes du moyen âge, vient aussi d'être fait à Paris, pour
388 fr. 40 cent. Le reste du fonds servira par la suite à la fabrication
_- MA —
de signes spéciaux et degrevera ainsi notre budget. Tous ces
caractères sont confiés aux soins de nos imprimeurs et collègues,
MM. Jarrys et fils, à Genève, et réunis dans un meuble que nous
avons acheté sur le même fonds. La somme ci-dessus continuera à
s'augmenter de dons que nos collègues voudront bien lui faire et une
comptabilité spéciale en conservera le souvenir sous le nom de : Fonds
du malériel de numismatique.
Comme toutes les années, le président retrace, en quelques notes
biographiques, l'activité des membres décédés depuis le dernier
exercice, et l'assemblée, après avoir entendu cet exposé, se lève en
signe de deuil !.
Ulysse Jucot, graveur en médailles et estampeur, au Locle, n’a fait
partie que peu de temps de notre Société, mais s’interessait vivement
à son développement et nous a toujours montré beaucoup de sym-
pathie. Nous perdons en lui un graveur consciencieux qui a surtout
fait des travaux pour l'horlogerie et dont la trace restera dans les
fastes industriels des montagnes neuchâteloises.
Adolphe Hess, avocat à Zoug, avait été recu l’an dernier membre
de notre Société et n’a pu, malheureusement, participer à aucune de
nos réunions. Ceux qui ont eu le bonheur de le connaître l'ont
apprécié comme un érudit qui, en dehors de sa profession juridique,
étudiait avec le plus grand éclectisme notre civilisation suisse depuis
l’origine de l’époque moderne. Il a recueilli de nombreux documents
iconographiques et laisse quelques notes destinées à des communica-
tions historiques qui ne verront probablement jamais le jour. Sa
collection de monnaies de Zoug est particulièrement remarquable et
il serait à désirer qu’elle soit conservée dans le pays et fasse l’ornement
du musée de cette ville. Elle a été commencée il y a une vingtaine
d'années par notre ancien collègue Weber, de Zoug. Après le décès
de celui-ci, M. Hess acheta la collection en bloc et l’enrichit depuis
lors de différentes pièces importantes. En dehors de cette série,
M. Hess possédait aussi une belle suite de médailles historiques
suisses et de pièces de tir.
Aloys Furger, de Coire, fut un des plus importants négociants de
son pays cet, depuis bien des années, collectionnait les innombrables
variétés de monnaies émises par les différents pouvoirs des trois
1 Nous snpprimons dans ce rapport Ja notice nécrologiqne W’Arnold Mever, celle-ci
avant été publiée dans la Ferre suisse de nem. to MT, p. 312.
REVUE NUM. T. XI. 20)
sons, sli RICA "o
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Ligues. Il était arrivé à former un très remarquable ensemble qui a
été récemment dispersé par une vente aux enchères. Beaucoup de ces
pieces sont restées au pays. Il est regrettable qu'avant de se décider a
vendre sa collection, M. Furger n'en ait pas fait dresser par un spécia-
liste un inventaire détaillé indiquant toutes les variétés et retouches
des coins. Ce travail aurait été extrêmement utile pour notre pays.
Aujourd’hui que cette collection est dispersée, il sera peut-être impos-
sible de réunir une série aussi complète, do petites pièces surtout.
Maurice Himly, de Strasbourg, collectionneur de monnaies et
médailles d'Alsace, d’une famille originaire du Wurtemberg et avant
eu de nombreuses relations avec la Suisse, devait naturellement se
rattacher à notre Société. Sans avoir jamais coHaboré à la Revue, il a
rendu de nombreux services à notre rédaction et à ceux de ses collègues
qui avaient besoin de se documenter sur les régions de l’Allemagne
du Sud. Très complaisant et doué d’une excellente mémoire, il savait
retrouver dans ses nôtes et souvenirs beaucoup de renseignements
qui auraient nécessité de longues recherches. Les questions héral-
diques et généalogiques l’ont aussi vivement intéressé.
Albert Rilliet, chimiste et professeur genevois, a continué de remar-
quables collections qui se trouvaient dans sa famille et avaient été com-
mencées il y a plusieurs siècles. Très riche bibliothèque protestante et
genevoise, collection de placards, d’estampes, de portraits, de mon-
naies et médailles, autographes et pièces d'archives: il y a de tout
dans ce que nous pourrions appeler le musée-archives de la famille
Rilliet. Cette illustre famille genevoise, qui a compté depuis la refor-
mation de nombreux magistrats et professeurs, a toujours eu le goût
de la documentation.
Après la lecture de ce rapport, l'assemblée désigne M. Bénassy-
Philippe, de Genève, pour remplacer au comité M. le D' Ladé, démis-
sionnaire. |
A l'occasion du XXV° anniversaire d'existence de la Société, le titre
de membre honoraire est décerné à S. M. Victor-Emmanuel III, roi
d'Italie; à MM. Alph. de Witte, à Bruxelles; D’Gohl, à Budapest, et Paul
Bordeaux, ancien président de la Société française de numismatique.
M. le trésorier présente son rapport et M. Gallet celui des vérifica-
teurs des comptes, puis l'assemblée décide de maintenir la cotisation à
10 fr. —
On entend ensuite un travail de M. Schneuwly, archiviste de l'Etat
Ye
de Fribourg, sur les monnaies ayant eu cours en cette ville au
xırı? siécle, suivi de la liste des monnayeurs et inspecteurs de la
Monnaie à Fribourg de 1435 a 1848 !. |
M. le D" Grunau présente diverses médailles de mérite, bernoises, du
xix° siècle, notamment des graveurs Samuel Burger et Gruner, et
M. Grossmann montre deux pièces soleuroises, dont l’une à l'effigie de
Nicolas Schürchstein, ancien prieur de Thorberg (Berne), venu à
Soleure après avoir embrassé le parti de la Réforme.
Lecture est donnée d’un travail de M. Léonhard Forrer sur une
médaille suisse conservée au British Museum et attribuée à Stampfer ?.
Les membres se rendent ensuite à l'hôtel du Faucon, où a lieu le
banquet officiel ; au dessert prennent la parole MM. Strehlin, l’abbé
Ducrest, Cardinaux, conseiller d’Etat; Bielmann, conseiller commu-
nal; P. Bordeaux, Künzler et Geigy.
M. Dreyfus, président de la Section de Genève, remet à M. Streehlin
un diplöme et une médaille d’or en souvenir du XXV° anniversaire de
notre Société et en gage de reconnaissance pour les nombreux servi-
ces qu'il lui a rendus.
Au dessert, M. Grossmann distribue le jeton annuel, à l’effigie du
numismatiste Leodegar Coraggioni d'Orelli, gravé par M. Jean Kauf-
mann, de Lucerne.
L'après-midi est consacrée a la visite de la cathédrale et du cou-
vent de la Maigrauge; le lendemain les sociétaires se rendent à Marly,
en s’arrétant à Hauterive, pour revenir ensuite à Fribourg, où un
concert d’orgues les attendait.
La journée du lundi fut consacrée à la visile du château de
Gruyeres, dont le propriétaire, M. FE. Balland, fit les honneurs
aux numismatistes, qui garderont un excellent souvenir de cette
excursion.
Rapport du tresorier pour l'exercice 1903.
MESSIEURS ET CHERS COLLEGUES,
Nous venons vous présenter le rapport financier pour 1903, en le
comparant à celui de 1902 *.
! Voir Renue suisse de nun, t. NU, p. 5418 NITTO p. 125.
? Ibid. t. NUL. p. HS.
3 Voir le dernier rapport, bet. t. NI, p. 309.
— WA —
Bilan comparatif pour 1902-1903.
I. Dépenses 1902 1903
Impressions et illustrations . ........ Fr. 1938 65 Fr. 2271 80
Frais généraux. .......,....,,,.... » 592 70 » 383 70
Bibliothèque. .................... i ee —
Fonds spéciaux RE TT » 211 20 » — —
('aisso (solde débiteur). ............ » 1978 — » 1913 65
Total... Fr. 4720 55 Fr. 4593 15
II. Recettes 1902 1903
('otisations annuelles.............. Fr. 2000 — Fr. 1960 —
(‘otisations arriérées. .............. » 40 — » 20 —
Abonnements à la Revue........... » 197 25 » 163 50
Droits d'entrée..............,...., » 130 — » 90 —
Vente de publications.............. » 184 75 » 12 75
"rappe de médailles. .............. » 24 30 » 301 40
Wat ce: EEE » 9 — » 10 -—
Intcrets (profits et pertes) .......... » 35 90 » 57 50
Caisse (solde de l'exercice précedent). . . . . . - - » 2099 35 » 1978 —
Total....... Fr. 4720 55 Fr 4593 15
Le solde actif se compose de..... Fr. 726 15 chez M. Boveyron,
A e ARR a ees ee » 1187 50 en caisse.
Soit....... Fr. 1913 65
Le fonds de reserve (fr. 1000), depose en titres divers chez
\I. Boveyron, est resté le même, de sorte que notre avoir general
a diminué de 64 fr. 35 depuis 1902. Ceci n'a rien d’inquiétant pour
le moment, ces petites fluctuations sont inévitables; mais nous pré-
voyons, pour les prochains exercices, une diminution très sensible de
nos fonds, qui seront absorbés par les nombreuses publications com-
mencées dans la Recue, et qu'il nous faut mener à bonne fin. Pour ne
citer que celles déjà parues partiellement, nous rappelons à nos
=
lecteurs : l'Inventuire des monnaies de (renève et VHistorwre monétaire
de Veveché de Sion. Nous avons encore d’autres travaux très impor-
tants que nous ne pouvons laisser plus longtemps en arrière.
Pour combler les lacunes produites dans nos rangs par décès
ou démissions, il serait urgent de recruter de nouveaux membres,
autrement nous nous verrons obligés de réduire nos publications
quand nos fonds seront complètement absorbés.
Th. GRossMANN, érésorier.
Rapport des vérificateurs des comptes.
Moxsieur LE PRESIDENT er MESSIEURS.
Nous venons de pointer les écritures de notre Société et avons
reconnu, après avoir vérifié les reçus et pièces à l'appui, le tout par-
faitement juste.
La fortune de la Société, à fin décembre 1903, se composait de:
Huit obligations 3 °/o Genevois........... Wakes Sr "BULLE
Deux obligations 3 '/2 °/o Chéne-Bougeries.......... » 200 —
Chez notre banquier............................. 726 15
Bice: Dire anime ess aus - 8 DO
A l'actif au 31 décembre 1903....... Fr. 2913 65
soit en diminution de 64 fr. 35 sur l’année 1902.
Nous sommes étonnés que notre société, à une époque où l’histoire
et les recherches archéologiques de tous genres fleurissent à l’envi,
ne recrute pas plus de membres. Son but de fouiller le passé par les
monnaies a pourtant un intérêt scientifique aussi bien que patriotique.
Davantage de nos concitoyens, nous semble-t-il, devraient s'intéresser
à la numismatique et le prouver en se faisant recevoir de notre
société. Nous croyons que les nombreuses sociétés cantonales d’his-
toire font quelque tort à la nôtre en publiant souvent bien des choses
touchant à l’étude des monnaies. Peut-être les différentes sociétés
s occupant d'histoire en général arriveront-elles un jour à se grouper
avec nous, de façon à laisser à chacune une certaine autonomie. Ainsi,
les travaux pourraient être publiés en commun dans un volume
— AG —
annuel ou semestriel ? Bien des frais généraux seraient ainsi évités et
des travaux importants, parus avec l’aide de tous, seraient alors moins
lents à voir le jeur.
Votre caissier, M. Grossmann, s’acquitte toujours de ses ingrates
fonetions avec le möme zele. Nous vous prions de lui donner decharge
avec remerciements sincères pour la façon dévouée dont il gère nos
intérêts.
La Chaux-de-Fonds, 25 aoute L904. Georges GALLET.
Ponts-de-Martel, 30 août 1904. Charles Emerv.
XXVI° Assemblée générale tenue à Lausanne
le 23 septembre 1905.
La séance, tenue dans un des auditoires du palais de Rumine, est
présidée par M. Paul-Ch. Stræhlin.
Membres presents : MM. P. Stroehlin, Grossmann, Jarrys, Conchon,
Dominicé, Dreyfus, Furet, Künzler, Mani, Walch, de Genève; Geigy
et Lugrin, de Bale; D° Grunau, de Berne; Alex. Bovet, de Fribourg:
Gallet, Michaud, de Perregaux, Perret, Perrochet, Wavre, de Neu-
chätel; Iklé, de Saint-Gall; Bally-Herzog, de Soleure ; E. Lehr, Meyer,
de Molin, de Palézieux-du Pan, Tissot, du canton de Vaud; J. Ham-
burger, de Francfort-s/M.; P. Bordeaux, de Paris; Rappaport, de Berlin.
Treize membres se sont fait excuser. Assistent encore à cette séance
M. Cossy, conseiller d’Etat vaudois; M. Babut, viee-president de la
Société frangaise; MM. Gruaz et Lador, professeurs.
M. le president remercic les organisateurs de la réunion, particu-
liérement M. de Molin, ainsi que l’État et la Ville de ce qu'ils ont bien
voulu honorer notre Société en se faisant représenter au banquet qui
suivra.
Apres la lecture du procès-verbal, le president resume en quelques
paroles l'activité de la Société pendant l’exercice écoulé: il rappelle
tout d’abord le souvenir des membres décédés, dont nous donnons ci-
après les notices biographiques :
= AT
Henri Morin- Pons est décédé à l’âge de soixante-treize ans, a Lyon,
où il s’etait acquis une grande situation dans le monde des affaires,
comme aussi dans les milieux scientifiques. |
C'est à l’âge de vingt-deux ans qu’il publia le livre qui le classa d’em-
blée parmi les numismatistes érudits, la Numismutique féodale du Duu-
phiné, Archevéques de Vienne, Évéques de Grenoble, Dauphins de Vien-
nois (Paris, 1854, in-f°). Cet excellent ouvrage, écrit dans une langue
élégante, sérieusement documenté et fort bien illustré, valut à son
auteur plusieurs encouragements honorifiques, entre autres le titre de
membre associé étranger de la Société d'histoire et d'archéologie de
Genève.
On pouvait croire qu’une œuvre si bien comprise et traitée avec
talent par un homme encore bien jeune, serait suivie, à courte
échéance, par d’autres travaux de même envergure et d'aussi bon
aloi. Mais Morin-Pons fut saisi, jeune encore, par les devoirs profes-
sionnels et par les charges d’une haute situation financière. Ce n'est
qu'un demi-siècle plus tard qu'il fit paraître son second et dernicr
travail de fond, la Numismatique de l Académie des sciences, belles-
lettres et arts de Lyon (Lyon, 1900, gr. in-4°).
Membre et président de l’académie de Lyon, c’est dans les Mémoires
de cette société qu'il publia la plupart de ses autres travaux, d’une
moins grande étendue et qui n’ont pas trait & la numismatique.
On peut encore citer de lui un article sur la monnaie d'or de Guil-
laume Paléologue, marquis de Moniferrat, inséré dans la Revue belge
de numismatique, en 1899, et une étude sur le sceau de Vautier
Bonjour, chanoine de Genève, qui a paru dans cette Revue, en 1891-
1892.
Morin-Pons était membre de la Société suisse de numismatique
depuis 1890.
Pour tous ceux qui l’ont connu, il restera le type achevé du
savant consciencieux et aimable, de l’homme du monde accompli.
Le D Camille Reymond, né a Sainte-Croix le 6 janvier 1857, suivit
avec distinction le gymnase de Lausanne. En 1876, il commence, a Bale,
ses études de médecine, pour les continuer à Zurich et les terminer à
Genève. En 1882, il passe avec succès les examens fédéraux, à la suite
desquels il s'établit quelques mois à Sainte-Croix. En 1883 nous le
retrouvons interne à l'Hôpital cantonal de Lausanne et l’année suivante
à Aubonne, où il est nommé médecin de l’Infirmerie,
Il y reste six ans. puis s'étant décidé à se spécialiser, il entreprend
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un voyage à Francfort s./M., à Würzbourg et à Berlin pour étudier
divers établissements consacrés à la gymnastique suédoise, à l’ortho-
pedie et au massage. Il passe encore quelques semaines à l’Institut
central de gymnastique de Stockholm puis, après un court séjour à
Vienne en Autriche, il se fixe à Genève vers la fin de 1890. Il se fit
rapidement connaître et apprécier comme un spécialiste habile.
En 1898, il fonde d’après le système Zander un institut médico-
mécanique fort bien‘installé ; il le dirige pendant plusieurs années.
Devenu lui-même souffrant, il occupe durant une saison le poste de
médecin des Bains d’Yverdon. Sa santé s’altérant de plus en plus et
l'obligeant à suspendre toute espèce d'activité, il va chercher le repos à
Sierre, en Valais, avec l’espoir que la douceur du climat lui rendra ses
forces perdues. Son état s'étant sensiblement amélioré il revient a
Genève pour reprendre quelques-unes de ses occupations, mais ce ne
fut que pour peu de temps; le 18 mars 1905 il succombait au mal qui
le minait.
Passons maintenant au rôle du D" Reymond en tant que numisma-
tiste. Excellent gymnaste et habile tireur, il se mit à collectionner les
medailles se rapportant à ses sports préférés, mais son goüt s’affinant,
il se defit de ses médailles, qu'il considérait comme des objets de
curiosité et se livra avec passion a l’étude de nos anciennes’monnaies
suisses, dont il reunit en peu de temps un choix remarquable.
Les diverses séries genevoises, depuis le plus petit denier jusqu'à
la piece d’or de grande valeur, furent pendant longtemps ses préférées.
L'étude des différentes variétés qu'il avait rencontrées le captiva a
tel point qu'il réussit, aidé de quelques collègues de la Section de
Genève, à en faire une description minuticuse.
Ses notes sont la base de l’Inventaire des variétés des monnuies de
Geneve dont notre Revue a commencé la publication il y a un certain
temps déjà, mais la seule notice sortie de sa plume se rapporte aux
Pistoles de Genève de 35 florins ou pistoles de 10 livres, parue dans le
tome VIII de notre périodique.
Reymond était un homme d’une grande activité et ne sachant rien
faire à moitié. D'un commerce très agréable, cet excellent collègue
était toujours prêt à rendre service.
L'année durant laquelle il prösida la Section de Genève de notre
société se distingue par les multiples et très interessantes communi-
cations qu'il sut provoquer.
Hermann Dannenberg. La numismatique allemande a fait une perte
— yu —
cruelle en la personnne de ce savant distingué, qui a fini sa carrière à
Salzbrunu, en Silésie, à l’âge de quatre-vingt-un ans. Collectionneur
dès son enfance, il avait réuni un nombre considérable de monnaie:
allemandes qui servirent de base à l'étude qui fait son principal
titre scientifique : Die deutschen Münzen der sächsischen und fränk:-
schen Kaiserzeit (Berlin, 1876, 1894, 1898, 1905).
La Revue suisse de numismatique a publié de Dannenberg un
mémoire étendu sur un sujet fort semblable : Die Münzen der deut-
schen Schweiz zur Zeit der sächsichen und fränkischen Kaiser, suivi
d’un supplément qui fut donné l'année suivante (t. XI, 1903, p. 337 vı
t. XII, 1904, p. 5). Il faut également citer ses consciencieuses recher-
ches sur la numismatique de Poméranie, Pommerns Münzen in Mitte!
alter, Berlin, i864, et Miinzgeschichte Pommerns in Mittelalter, Berlin,
1893, puis un grand nombre d’autres mémoires qui traitent pour |:
plupart de la numismatique du moyen âge et qui ont paru, soit dan-
les Mémoires de la Société d'archéologie el de numismatique de Sain!-
Petersbourg, soit dans la Zeitschrift für Numismatik, de Berlin.
Les liens qui nous unissaient à Dannenberg remontent à la fonılu-
tion de notre Société, en 1879, date à laquelle il fut nommé membr:
honoraire.
Robert Heiniger-lèuef vit le jour le 2 mai 1846, à Burgdorf. Apre»
avoir suivi les écoles primaires de sa ville natale, il continua soi
instruction à l'École cantonale à Berne. Ses goûts et sex aptitudes
semblaient le destiner à suivre les études classiques, mais devant sv
vouer au commerce et à l’industrie, il dirigea ses efforts de ce côté vi
entrant à la section dite réale.
Devenu, par la suite, chef d’une importante maison, il trouva cepen
dant le temps nécessaire pour s'occuper des affaires publiques. Pendar:
de longues années. il fut membre du Conseil municipal, où il reni.
plissait, avec distinction, le poste de chef des travaux publics.
C'est sous sa direction qu'a été édifié le nouvel hôpital de distrie!
construction remarquable pour laquelle il avait eu l'habileté de choisir
un emplacement idéal. Pour pouvoir réussir dans cette opération il
avait dû prendre à sa charge et à des conditions très onéreuses hi
terrain primitivement désigné, mais qui se trouvait beaucoup trop exigu
Il fut aussi appelé, en sa qualité d’edile à s'occuper de la restauri
tion du vieux chateau de Burgdorf; il fonda alors, pour aider la eon
mune dans cette entreprise, une société spéciale du nom de Jtittersar
Verein.
==
Cette salle des chevaliers restaurée sert actuellement de musée
local; il s’y trouve entre autres une très belle collection de céramique
hernoise dont les beaux spécimens de Langnau, de Thoune, de Heim-
herg ont été, soit donnés soit déposés à titre de prêt, par Heiniger-Ruef.
Fervent alpiniste, il avait contribué a la création de la section Burg-
(orf du 8.A.C. ; il en fut longtemps le secrétaire.
Indépendainment de sa belle villa-chalet de Burgdorf, installée et
meublée avec goüt et ornée d’objets suisses anciens, il possédait
encore une jolie campagne au bord du lac de Thoune, où il aimait a
aller se reposer de ses fatigues.
En 1890, il devint membre de notre société. Longtemps aupara-
vant, il avait reuni une remarquable collection de medailles suisses a
l'exclusion des monnaies. La série bernoise et celle de l’ancien corps
helvétique y étaient particulièrement bien représentées.
D'un commerce très agréable, il aimait à faire les honneurs de sa
maison à ses nombreux amis qui y furent toujours reçus avec une
amabilité et une cordialité exquises.
Une maladie trés douloureuse, que la science ne put qu’attenuer, le
til souffrir pendant la dernière année de sa vie. Il mourut le 7 janvier
1905 pleuré de sa nombreuse famille et regretté sincérement de ses
concitoyens.
Charles-Richard Holder est né le 23 septembre 1865 à Berentz-
weiler (Alsace), où son père était instituteur. Le 10 août 1890, il fut
ordonné prêtre. La même année, au mois d'octobre, il sc fit inserire
à l'Université de Fribourg récemment fondée, comme élève à la faculté
de philosophic, principalement pour les cours d'histoire.
En 1892, il passait son doctorat en philosophie et fut le premier
docteur de VUniversité de Fribourg. Bientôt après, il devint
adjoint du bibliothécaire cantonal, M. l'abbé Gremaud; a la mort de
celui-ci, le 20 mai 1897, il fut nommé bibliothécaire en chef, et le
17 mars 1900, professeur extraordinaire de l'histoire de l'antiquité à
l'Université de Fribourg. Au mois de septembre 1902 se déclarent les
premiers symptômes du mal qui devait l'emporter, le 5 mai 1905, à l'âge
ile quarante ans à peine. En 1901. il était nommé membre de l'Aca-
démie des sciences, belles-lettres et arts de Besancon : peu de temps
avant de mourir, il était proposé comme professeur ordinaire de droit
canonique dans une université d'Allemagne.
Il avait l'amour des recherches scientifiques; son but était moins
d'approfondir une question que de fournir à la science de nouveaux
Ale
éléments en mettant au jour des documents nouveaux, des sources iné-
dites: c'était un explorateur. Il avait de grandes connaissances bibliogra-
phiques, parlait avec une égale facilité les deux langues française et
allemande. Il fit à la Bibliothèque cantonale de Fribourg des innovations
et améliorations importantes. Les quinze années qu'il passa à Fri-
bourg ont été extrêmement fécondes. Il a recueilli et commenté de
nombreux documents et laissé, en mourant, des manuscrits de valeur
à la Bibliothèque cantonale.
Il n’a rien publié sur la numismatique, mais il s’intéressait beau-
coup à cette branche auxiliaire de l’histoire.
La liste de ses travaux se trouve dans la Bibliographie fribourgeoise
paraissant chaque année dans les Freiburger (reschichtsblälter, organe
de la Société allemande d'histoire de Fribourg.
M. le président relate ensuite les travaux du comité, qui s’est occupé
entre autres d'entretenir des relations d'échanges avec les sociétés
similaires, puis a élaboré une circulaire destinée à faire connaitre
notre Société et à lui amener de nouvelles adhesions. Il donne quel-
ques détails sur la marche de la Revue et explique les difficultés que
rencontre le comité pour assurer sa publication; en effet, le président, |
absorbé par de multiples occupations, ne peut lui consacrer que peu de
temps ct c'est là qu'il faut chercher la cause de son irrégularité ;
d'autre part, l'insuffisance de nos ressources financières empêche le
comité de faire plus qu’il n’a fait jusqu'à présent et l’oblige à
espacer les livraisons. En terminant, le président émet le vœu que nos
collègues d’autres cantons étudient la possibilité de prendre la succes-
sion du comité pour une nouvelle période.
L'assemblée approuve les rapports du trésorier et des vérificateurs
des comptes, puis le secrétaire présente celui de M. Cailler, bibliothe-
caire, empêché d'assister à la réunion !.
Suit une discussion, à laquelle prennent part MM. Geigy, Künzler.
Lehr et Bovet sur l'insuffisance de nos ressources et les moyens d'assurer
la publication de notre Revue. M. Grossmann démontre que nous
dépensons plus que nos recettes ne nous le permettent ; en effet,
chaque membre paie 10 francs de cotisation et reçoit pour 13 francs
d’imprimes. En somme, l'assemblée est favorable à l’idée de diminuer
les articles en petit texte et à faire paraître des fascicules plus restreints,
mais à des intervalles plus rapprochés.
ı Voir p. 115.
419 —
On passe ensuite à l'élection du comité pour une nouvelle période
5 de trois années; sur la proposition de M. de Molin, appuyé par M. Geigy,
a le comité sortant de charge est réélu, soit : MM. P.-Ch. Strehlin,
Grossmann, Cailler, Benassy, Cahorn, Demole et Jarrys.
MM. Gallet et Michaud sont nommés vérificateurs des comptes.
On entend encore un travail de M. de Molin sur «les débuts du mon-
nayage vaudois », après quoi on se rend à l'hôtel de France pour le
diner, à issue duquel d’aimables paroles sont prononcées par MM. van
Muyden, syndic; Mottaz, président de la Société vaudoise d'histoire ;
de Palezieux-du Pan; Dreyfus et Künzler.
Le jeton commémoratif distribué aux membres présents reproduit
l’effigie de l’archeologue Troyon; il a été gravé par notre collègue
M. Hans Frei, de Bale, et frappe par nos collegues MM. Huguenin
freres, au Locle. Quelques exemplaires spéciaux frappes par la Mon-
naie de Paris sont vendus aux amateurs.
Ensuite, visite du palais de Rumine, sous la direction de M. Simon,
à architecte cantonal, puis du Château, du Musée archéologique et du
=. medaillier, dont M. Gruaz fait les honneurs, et enfin de la cathédrale,
sa sur la restauration de laquelle M. Næf donne des renseignements.
| Le soir, souper au cercle de l’Arc, où M. le conseiller Cossy apporte
les salutations et les vœux du gouvernement.
M. Michaud donne quelques explications sur les monnaies de l’Evö-
ché de Bale, à propos de son travail publié dans la Revue |.
M. le D" Grunau fait l'historique de la Société économique du can-
ton de Berne et des médailles qu’elle fit frapper pour récompenser les
3 arts, les lettres, les sciences et surtout l'agriculture.
i M. le prof. Ernest Lehr parle des thalers frappés à Ensisheim par
les landgraves autrichiens et de leur fabrication speciale au moyen de
= rouleaux portant cing tétes et cing revers, ce qui en explique la prodi-
gieuse varieté de coins.
Enfin, M. Albert Nef présente un exposé très détaillé des fouilles
entreprises dans l'église abbatiale de Romainmôtier; grace au plan, où
les diverses périodes sont marquées de teintes différentes, l'auditoire
suit les transformations successives de cet édifice depuis sa fondation
au vie siècle jusqu’à l’époque de la domination bernoise.
La soirée s’est terminée par l’exposition d’une partie de la collec-
tion Wilmersdörfer, faite par M. J. Hamburger.
a als Si ee ay € Ea 7a
Fe or riens
! Les monnaies des princes-ereques de Role, dans la Merue suisse de num.,
t. NUE, p. 5.
wad
MESSE or ouate a
“4
pal
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— AS —
La journée du lendemain fut consacrée à la visite du chateau de la
Sarraz, dont M. de Mandrot fit les honneurs, et & celle de Romain-
mötier sous la conduite de MM. Nef et Chatelain.
—— — —
Rapport du trésorier pour l'exercice 1904.
MESSIEURS ET CHERS COLLEGUES,
Nous venons vous soumettre le rapport financier de l’exereice elö-
turé le 31 décembre 1904, qui ressemble, dans ses grandes lignes, a
celui de 1903.
Bilan comparatif pour 1903-1904.
I. Dépenses 1903 1904
Impressions et illustrations......... Fr. 2271 80 Fr. 2981 75
Frais généraux ...........,....... » 383 70 » 504 50
Bibliothèque Release » 24 — » 54 05
Caisse (solde débiteur)............. » 1913 65 » 1008 05
Total....... Fr. 4593 15 Fr. 4548 35
II. Recettes 1903 1904
Cotisations annuelles.............. Fr. 1960 — Fr. 1880 —
Cotisations arriérées............... i 20 — » 30 —
Abonnements à la Revue........... n 163 50 » 294 75
Droits d’entrée aan eee » 90 — » 60 —
Vente de publications... ........... » 12 75 » 119 75
Frappe de médailles............... » 301 40 » 190 40
ANNONCES. LL... » 10 — a ea
Interets soe ieee ecw nana » 57 50 » 59 80
Caisse (solde de l'exercice précédent). . . . . . . » 1978 — » 1913 65
Total....... Fr. 4593 15 Fr. 4548 35
Le solde disponible se compose de
Fr. 785 95 déposés chez M. IL. Boveyron et de
» 222 10 en caisse.
Fr. 1008 05
i
La diminution très sensible de 905 fr. 65 de notre avoir disponible
1 té prévue dans notre précédent rapport. Ce ne sont pas tant nos
recettes qui diminuent, mais nos dépenses pour impressions et illus-
lrations qui augmentent sans cesse. On peut même prévoir pour 1905
in disparition complète de nos fonds disponibles.
Par contre, le fonds de réserve, fr. 1000, déposé en titres divers chez
M. IL Boveyron, n'a pas varié et nous n’y toucherons pas, à moins
l'une autorisation spéciale de la part de la société.
Encore une fois, le trésorier adresse un pressant appel a tous les
membres en les priant de faire autour d’eux une réclame intense
pour amener de nouveaux sociétaires. Nos ressources réguliéres
n'augmentant pas, ne nous permettront plus la continuation de la
l'evue, ce qui serait profondément regrettable pour tous.
Geneve, 15 septembre 1905.
Th. Grossmann, dresorier.
Rapport des verificateurs des comptes.
MESSIEURS ET CHERS COLLEGUES,
Nous avons a vous présenter un rapport sur les recettes et dépenses
le notre société pendant l’exercice 1904. Nous avons pointé les
coritures et avons constaté avec plaisir que notre trésorier met toujours
l même soin à s'acquitter de sa tâche.
Notre situation financière n'est pas brillante et nous avons enre-
vistré avec regrets an recul très sensible sur les exercices précédents.
Notre fortune au 31 décembre 1904 se décompose comme suit :
londs de réserve en 10 obligations diverves......... Fr 1000 —
(‘hey notre banquier, M. H. Boveyron.............. » 785 90
DIE UN: Cain ee. de 22210
Total........ Fr. 2008 05
I] était au 31 décembre 1903 de » 2913 65
Diminution....... Fr. | 905 60
Les recettes n’ont pas diminue sensiblement, par contre les dépenses
ont subi une augmentation considérable, nécessitée par la publication
de In Zeerzie. Y a-t-il lieu de supprimer les illustrations ? Pour notre
rt, nous le regretterions sineerement. Nous ne pensons pas non plus
— 45 —
qu'il soit possible de recruter beaucoup de nouveaux membres; les
sports à la mode, automobilisme, tir, foot-ball, ete., detournent de
l'étude un nombre toujours plus considérable de personnes. Nous en
arrivons à formuler à nouveau le vœu que nous émettions l’année
dernière, de tàcher de nous allier à d’autres sociétés similaires, afin
de diminuer les frais généraux, spécialement en ce qui concerne nos
publications. Nous serions reconnaissants à notre comité de bien vou-
loir étudier cette question.
Nous vous prions, chers collègues, de donner décharge à notre
caissier avec sincères remerciements.
Ponts-de-Martel, le 19 septembre 1905.
Charles Emery. Georges GALLET.
Rapport du bibliothécaire.
MESSIEURS,
Obligé par notre règlement de vous présenter un rapport trisannuel
sur l'état de nos collections, je m’acquitterai de ce devoir aussi
brievement que possible. Je serai d'autant plus court que notre
bibliothèque, la plus importante de ces collections, semblable en cela
aux nations heureuses, n’a pas d'histoire.
Plat au ciel qu'elle en efit une, car ce serait la preuve que nous
vivons d'une vie debordante et productive, alors que nous végétons,
si nous devons en croire le peu de services que nous lui demandons.
Le nombre des périodiques qui nous sont adressés s'est augmenté
de six et a diminué de deux. Nous échangeons donc notre Revue
contre cinquante journaux divers, vy compris la Gazelle numismatique
(belge), don de M. Ch. Dupriez, et la Zeitschrift für Numismatik,
que notre président n'oublie jamais de nous envover. Les journaux
qui ne nous parviennent plus sont le Numismatischer Anzeiger, qui
a cessé de paraitre, et la Frankfurter Münzzeitung, que l'éditeur
n’a plus voulu nous envoyer; nous recevons en revanche la
Numizmatikai Közlöny, organe de la Société madgvare de numisma-
tique, la Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde, nouvelle publi-
cation de la Societe autrichienne pour la connaissance des monnaies
et des médailles, le Bollettino di numismatica e di arte della medaglia,
édité par le Cercle numismatique de Milan, la Jtasseyna numismatica,
Tann
te
+ IU
;
an Es OF
=
Pi
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TUM at er Fa
— 46 —
publice par M. Furio Lenzi; le Jahrbuch der historischer-anliquar-
ischen Gesellschaft von Graubünden et enfin le Journal des Collec-
tionneurs, dirige par MM. C. Muriset et P.-Ch. Streehlin.
Ces cinquante revues diverses sont le plus sür et le plus clair des
accroissements de notre bibliothèque. A ce novau, dont l'importance
n'est pas sans fluctuation, ainsi que vous venez de l’entendre, viennent
s’ajouter les tirages a part d’articles de periodiques qui nous sont
toujours envoyés en assez grand nombre et une certaine quantite
d’ouvrages de valeur donnes par leurs auteurs afin que nous en rendions
compte.
Cette facon de garnir nos rayons explique que, si nous sommes
relativement riches pour telle branche de la numismatique, nous
sommes absolument pauvres pour telle autre. Nous ne pouvons rien
changer à cela, car nos très modestes ressources nous défendent le
plus léger sacrifice au profit de nos-collections, ainsi que vous l’a laissé
comprendre notre devoue trésorier.
De temps en temps, nous sommes cependant obligés de faire quel-
ques reliures, pour préserver de la ruine certains ouvrages plus
consultés que d'autres. Nous avons eu cette année, de ce chef, un peu
plus de frais que précédemment, car un de nos meubles s’est subite-
ment effondré, entrainant dans sa chute tous les volumes dont
il était chargé. Un accident semblable n’est pas sans avoir quelques
conséquences facheuses, qu’il a fallu réparer dans la mesure du possible.
Dans mon dernier rapport, je me suis assez longuement etendu sur
le fait que nous recevions beaucoup de catalogues incomplets des
listes de prix. Mes constatations à ce sujet n’ont obtenu aucun effet,
ct ma voix est restée la vor clamans in deserto. C'est très regrettable,
particulièrement pour quelques collègues qui n’ont, à cause de cela,
pu trouver aupres de nous les renseignements qu’ils cherchaient.
Avec sa complaisance habituelle, notre president a tenté de remé-
dier a la chose en faisant completer, par son secrétaire, certains cata-
logues importants. Nous lui en exprimons toute notre gratitude.
Pendant les trois derniéres années, les donateurs de notre biblio-
theque ont été si nombreux, que dans la crainte d'en oublier un
scul, je me dispense de les enumerer ici. Leurs noms ont été d'ailleurs
ponctuellement publiés dans la Revue. Par mon intermédiaire, le
comité leur adresse encore à tous un cordial merci.
Avant de quitter ec qui concerne la bibliothèque, je desire rappeler
à tous ceux qui l'utilisent que, dans la règle, les livres ne doivent
ZT pe
sortir que pour une durée marima de trois mois. Dans le cas où ce
délai serait trop court, j'insiste pour qu'on veuille bien m’en aviser,
en évitation de réclamations toujours désagréables et de frais de
correspondance qui, si petits soient-ils, sont encore de trop.
Je n’ai rien de spécial a dire du médaillier, qui compte aujourd'hui
1475 pièces. La plus importante des augmentations dont il a bénéficié
est due a notre collegue, M. Fred. Baur, de la Chaux-de-Fonds. En
ontre, la société du Verbano, & Locarno, nous a fait don des coins
obliteres de la medaille d’inauguration du stand de Locarno en 1900.
Il est à souhaiter que cet exemple soit suivi par les nombreux comités
de fêtes qui éditent des médailles. On empécherait ainsi de trop nom-
breuses refrappes.
L'album des portraits de nos membres commence à présenter un
certain intérét; il contient actuellement vingt-trois photographies, ce
qui est encore bien insignifiant, eu égard à l'importance numérique de
la société. A chacun de vous, Messieurs, de l’enrichir.
A côté de ces diverses collections dont il vient de vous entretenir,
notre bibliothécaire est tenu de conserver le stock de nos publications
qui grandit chaque année, alors que notre local ne s’elargit pas. Cet
envahissement, qui n'est pas sans lui donner quelque souci, a pour
seule cause le trop fort tirage de la Revue. A diverses reprises, j'ai
soutenu cette thèse au comité. sans que les arguments qui m'ont été
opposes aient modifié ma manière de voir.
En effet, après avoir prélevé ce que nous devons & nos correspon-
dants et à nos sociétaires, nous avons encore, pour chaque volume,
une centaine d’exemplaires environ qu’il s’agit d'écouler.
Il serait peut-être — j’appuie sur l'adverbe — il serait peut-être
facile d’en tirer avantageusement parti si l’un de nous se faisait le
courtier bénévole de la société en visitant les libraires et les asso-
ciations scientifiques, non seulement de notre pays, mais aussi de
l'étranger. Comme nous ne pouvons rien demander de pareil, il arrive
que ces volumes, ne trouvant aucun amateur et aucun débouché,
deviennent forcément de la maculature.
Pour remédier à cet encombrement, je conseille de réduire notre
tirage de 50 ou 75 exemplaires, quitte à l'élever plus tard si besoin
est. En plus de l'avantage cherché, notre Revue prendrait immé-
diatement une certaine valeur de rareté. Pour des collectionneurs, ee
ne serait certes pas à dédaigner.
A côté du stock énorme de notre Jterxe, nous avons encore en
REVUE NUM. T XIII. 27
— MS —
abondance le mémoire de M. le D" Imhoof-Blumer sur les Zydische
Stadimiinzen et l'édition quasi-complète de celui de M. le Dr Lade
sur le Trésor du Pas-de-! Échelle. Malgré la valeur incontestable et
incontestée de ces deux travaux, ils sont là et il est à craindre qu'ils
y soient encore longtemps.
Nous possédons aussi un médaillon de plâtre de grand module,
à l'effigie de Morel-Fatio. Nous pensions le céder au prix de 3 fr.,
ce qui nous aurait permis de réaliser un assez joli bénéfice, le malheur
est qu'aucun acheteur ne s’est présenté jusqu'ici. Cette œuvre, qui fait
honneur à notre collègue, M. H. Huguenin, est tout indiquée pour
orner le cabinet de travail d’un archéologue ou d'un numismate...
füt-il vaudois. A bon entendeur, salut !
De tout ceci il se dégage une leçon: c’est que la Société doit
s’abstenir absolument des opérations commerciales, car elle n'est pas
organisée pour les faire aboutir.
En terminant ce rapport, que je ne supposais pas devoir étre si
long, je désire presenter la statistique des accroissements de nos
diverses collections pendant la période 1902-1905.
Année | Année | Année
1902--1903 1903— 1901 : 190f—1908, .
Livraisons périodiques............ 229 199 220 |
Livres ou brochures non périodiques. 58 64 | 76.
Catalogues. ..... a EINE 44 32 57
MONNATES,: nan ee .. ° 16 22 2
| Médailles. ,... Habite Pr tee 53 48 i; 10
PA OMB es eng E RI na, DI — 4
Livres sortis...,.............. eee Mouv. (73 v.) 50 ea. (76 v.)TGoar. (104 ¥.)
Emprunteurs.......... basques UD 14 | 17
Cliché prêté à une personne... ..... 1 1 1
4
La bibliothèque compte aujourd’hui approximativement quatre
mille quatre cents volumes et brochures.
Genève, 20 septembre 1905.
IH. Can.ner, bibliothécaire.
— AID —
XXVII Assemblée générale tenue à Berne
le 22 septembre 1906.
Participants : MM. P.-Ch. Stroehlin, Grossmann, Jarrys, Conchon,
Dominicé, E. Dreyfus, Kiinzler, Furet, de Stoutz, van Muyden, de Ge-
nève; Geigy et Lugrin, de Bale; Adrian, Girtanner-Salchli, D" Grunau,
de Jenner, Lemp-Wyss, Le Roy, Nydegger, Thormann, de Berne;
G. Gallet, Michaud, Perret, Perrochet, de la Chaux-de-Fonds; de
Molin, Tissot, de Lausanne; Custer, du Locle; F. Haas, Kaufmann,
Ribary, de Lucerne; A. Meyer, de Moudon; Jobin, Perregaux, de
Neuchatel; Arthur Bally, de Schénenwerd; A. Ikle-Steinlin, Albert
Steiger, de Saint-Gall; F. Engel, de Thoune; D* Imhoof-Blumer, de
Wintherthour; Henrioud, d’Yverdon; A. Babut et P. Bordeaux, de
Paris.
Invites participant à l'assemblée : MM. Blau (représentant de la
Société des artistes bernois), de Büren, de Fellenberg, D' Jaggi, de
Mandach, Sterchi, Türler (archiviste d’Etat), von Arx et Gerber (jour-
nalistes). | |
La séance est ouverte à 9 heures du soir, dans la grande salle de
l'hôtel du Pont, sous la présidence de M. P.-Ch. Stroehlin.
Après la lecture du procès-verbal de la dernière assemblée générale,
le président passe en revue l'activité de la société pendant l'année.
Le comité a eu à enregistrer une augmentation de quatre membres
contre une démission et un décès, celui de M. Ant. Benassy-Philippe,
dont M. Strehlin retrace la carrière en quelques mots.
Antoine Bénassy-Philippe', né en 1850, à Annonay (Ardèche),
décédé à Genève le 12 mars 1906, était membre de la Société suisse
de numismatique depuis 1893 et fut appelé à faire partie du comité
en 1904.
Très assidu aux séances de la section de Genève, qu'il présida pen-
dant une année, il y faisait fréquemment des communications intéres-
santes, soit sur ses excursions ou ses trouvailles en Tunisie — où il
possédait des propriétés -— soit sur les monnaies romaines ou gene-
voises, qu’il collectionnait assidûment.
Par son mariage avec M' Philippe, il était devenu l’un des associés
de la célèbre maison d’horlogerie Patek-Philippe et C'°, qui fut trans-
formée plus tard en société anonyme, dont il présida jusqu’à sa mort Je
-
1 Voir pl. XXI.
sia Oa
conseil d’administration. Il donna une grande extension a cette impor-
tante industrie, à laquelle il consacrait une partie seulement de son
inlassable activite.
Bénassy-Philippe était un des membres les plus influents de la
colonie francaise de Genève. Il fut fondateur de la Chambre de com-
merce francaise et du Cercle francais et il apportait son active colla-
boration A un grand nombre d’autres societes.
Il prit aussi une grande part à l’organisation de l’Exposition nätio-
nale suisse de 1896 et fut un des initiateurs du projet de percement
de la Faucille. En sa qualité de vice-président de cette association, il
s'occupa surtout de la propagande & faire en France pour la réussite
de cette grande ceuvre.
Il était conseiller du commerce exterieur et chevalier de la légion
d'honneur.
Le président donne ensuite quelques renseignements sur la marche
de notre Revue, toujours entravée par les raisons énoncées dans ler
rapports précédents, en particulier par le manque de ressources finan-
eieres.
Pour le prochain fascicule, comportant la premiere partie d’un tra-
vail sur les monnaies grecques et romaines de notre savant membre
honoraire M. le 1)" Imhoof-Blumer, cet auteur a bien voulu collaborer
financièrement à une partie des frais occasionnés par les planches
illustrant son memoire.
Le comité espère pouvoir publier dans le t. XIV la fin du travail de
M. de Palezieux-du Pan sur Za Numismatique de Pévéché de Sion,
pour lequel près de deux cents clichés sont déjà prets. On possede
également un grand nombre de reproductions de monnaies saint-
galloises devant accompagner un article de M. Ikle, de Saint-Gall.
M. Strochlin s'est occupé de remettre sur pied l’Znventaire des mon-
naies de Genève, commencé il y a quelques années par la section de
Genève. En outre, plusieurs planches de médailles nouvelles sont tirées,
en attendant que le texte explicatif puisse être livré à l'impression:
une grande partie de ce manuscrit est préparée.
La rédaction des mélanges et comptes rendus bibliographiques
devra être à l'avenir très écourtée, si ce n’est supprimée, tout d'abord
par raison d'économie et ensuite par le fait que ce travail retombe
exclusivement sur notre président, dont le temps est extrêmement
limité, ainsi qu'il l’a déjà signalé lors de la dernière assemblée générale.
L’assemblée entend ensuite le rapport du tresorier et colui des véri-
ficateurs des comptes, lu par M. Gallet. |
Ce dernier, en vue de sortir nos finances de l’état precaire dans
lequel elle se trouvent, et proposant une cotisation supplémentaire
facultative, la discussion est ouverte sur ce sujet.
MM. de Molin, de Stoutz et Kiinzler prennent la parole pour pro-
poser de porter la cotisation 4 15 francs. M. Grossmann, tout en cons-
tatant l’insuffisance du chiffre actuel, s’oppose à une augmentation; il
se rallie plutôt à la proposition de M. Gallet de faire appel aux bonnes
volontes.
Il n'est pas donné suite à une proposition de M. P. Bordeaux de
faire payer aux membres honoraires l'envoi des publications de la
société, et l'assemblée, par 15 voix contre 14, décide de porter à
15 francs le chiffre de la cotisation annuelle.
MM. Gallet et Michaud sont confirmés comme vérificateurs des
comptes.
L'ordre du jour appelant la nomination d’un membre du comité en
remplacement de M. Bénassy, décédé, l'assemblée désigne à l’unani-
mité M. F. de Stoutz, de Genève.
M. le président remercie les organisateurs de cette réunion, particu-
lièrement M. le D" Grunau, puis lève la séance à 10 heures 15.
On entend encore lecture d’un travail de M. Eug. Demole sur la
photographie rapide des médailles, puis M. Grossmann présente des
monnaies bernoises en or d’une grande rareté.
Cette séance administrative a été précédée d'une séance générale
publique, tenue le matin dans la salle du Grand Conseil. On ya
entendu une conférence de M. le D° Grunau sur l'origine des mon-
naies, dont l’auteur fait remonter les premières frappes de 700 à
650 ans avant J.-C. dans l'Italie méridionale, la Grèce et l'Asie
mineure. Cet exposé était appuyé d'exemples sous la forme d’un beau
choix de monnaies apportées par le conférencier.
M. P.-Ch. Sstræhlin a parlé ensuite de l'importance de la numisma-
tique, de son étude et de ses différents domaines, et plus spécialement
de la numismatique suisse.
Un banquet réunissait ensuite les sociétaires à l'hôtel des Boulan-
gers, où de nombreux discours ont été prononcés.
4) —
dé and
Rapport du tresorier pour l'exercice 1905.
MESSIEURS ET CHERS ÜOLLEGUES,
Eu vous présentant les comptes et Je résultat financier de l'année
140), Hous commencous comme d’habitude par les comparer a ceux
lu l'exercice précédent.
Bilan comparatif pour 1901-1905.
I. Dépenses 1904 1905
Impressions et illustrations ......... Fr. 2981 75 Fr. 2620 30
PARP MONCTAUXK ae ess heroes » 504 50 ©» 529 50
Hibliothèque PR LS » 54 05 » 30 —
(‘uisse (solde débiteur). ............ » 1008 05 » BAT 45
Total....... Fr. 4548 35 Fr. 3727 25
II. Recettes 1904 1905
Cotisations annuelles..........,,,, Fr. 1880 — Fr. 1910 —
(‘olisutions arriérées............... » 30 — » 80 —
\honnements à la Revue........... » 294 75 » 172 50
I)roits d'entrée...............,.,.. » 60 — » 80 —
Vente de publications... ............ » 119 75 » 240 25
Frappe de médailles............... » 190 40 » 149 60
Sh TARE E » — — » 30 —
BER ci Se » 59 80 » 56 85
Unisso (solde de l'exercice precedent). . . . .... » 1913 65 » 1008 05
Total....... Fr. 4548 35 Fr. 3727 25
Nous constatons avec regret une nouvelle diminution de nos
sources disponibles; celles-ci n’étant plus, au 31 décembre 1905,
jue ilo 547 fr. 45, ont par conséquent diminué de 460 fr. 60 sur
l'exeroice 1904.
\ouus avions prévu le cas dans nos précédents rapports et, malgré
ius appels pour étendre le cerele de nos relations, soit par l'admission
le nouveaux membres actifs, soit par un plus grand nombre d'abonnés
leve, nous avons seulement maintenu nos positions.
Les nouveaux membres reçus ont cependant suffi pour combler les
lacunes causées par les décès et les démissions survenues pendant le
dernier exercice, et, par ce fait, nous ne nous trouvons pas dans tune
plus mauvaise position que l’année dernière. Nous aurions cepentlunt
préféré pouvoir sortir de cette impasse.
Nos réserves, sous forme de diverses obligations, n’ont pas varie ci
représentent la même valeur d’un millier de francs, suivant l'uttes-
tution de notre banquier, M. H. Boveyron, chez qui elles sont
déposées.
En terminant, nous adressons un nouvel appel à tous nos membres
pour qu'ils fassent connaître notre société et le but qu'elle poursuit.
Genève, 14 septembre 1906.
Th. Grossmann, (résorivr.
Rapport des vérificateurs des comptes.
MonsiEUR LE PRÉSIDENT ET MESSIBnURS,
Nous avons procédé au pointage des différents postes do la compiti
bilité de notre société comme chaque année. Le tout a été reconnu
parfaitement juste.
A la clôture de l'exercice, nous possédions :
Huit obligations 3 °/o Genevois.................... Fr. SUN
Deux obligations 3 '/s °/ Chene-Bougeries.......... » 200
Chez notre banquier its ea à 12 SU
En ealsses ers semaine sp AMI
Total de l’actif au 31 décembre 1905, ...... Fr. 1547 45
Resultat peu brillant, car, comme le fait remarquer notre caissier.
nos ressources ont diminué de 460 fr. 60 sur l’exercice 1904.
Nous nous demandons si notre société ne pourrait pas essiyer,
pour augmenter ses ressources, de créer des cotisations supplemen-
taires, mais fucultatives, pour un montant laissé libre à chaque
membre. Ce moyen est employé dans quelques societes qui se feliciteni
de l’avoir adopté. Nous trouvons du reste la cotisation actuelle lieu
modeste pour tous les avantages que notre Société nous procure sous
tant de rapports.
— 427% —
Nous terminons en remerciant notre dévoué caissier, M. Th. Gross-
mann, pour tout le zèle qu'il met à remplir consciencieusement ses
ingrates fonetions. Nous vous prions de lui donner décharge avec
ruincreiements.
La Chaux-de-Fonds, 17 septembre 1906.
A. Micnaup. Georges GALLET.
Extrait des procés-verbaux du Comite.
Seance du 13 nocembre 1906. — MM. Henri pe CASTELLANE, à Paris.
iprésentè par MM. Bordeaux et Strehlin): Max SEILER, caissier de
bunque, à Asnières, Seine (présenté par MM. Strwhlin et Jarrys), et
\lfred Brunner, Dt med. à Winterthour (présenté par MM. Stræhlin
ut Grossmann), sont admis au nombre des membres actifs.
XXVIII" Assemblée générale, tenue à Bâle
les 19 et 20 octobre 1907.
Lia séance, convoquée au Schützenhaus, est ouverte à 6 heures, sous
In présidence de M. Paul-Ch. Stroehlin.
Sont presents : MM. P.-Ch. Strehlin, president, et Th. Grossmann,
trésorier, représentant le comité; MM. Babut, Bally-Herzog, Berga,
Blumer-Egloff, Briiderlin, Conchon, Dominicé, Dreyfus, Frey,
(in]let, Geigy, Grunau, Haas, Henrioud, Iklé-Steinlin, Imhoof-Blumer,
Lugrin, Meyer, Michaud, van Muyden, Ribary, de Rivaz, Rellin, Ruegg,
Sattler, Thilo-Schmidt, Walch, auxquels viennent s’adjoindre le len-
demain MM. Geissler et Tissot. Au total, 31 membres.
Le president excuse M. Jarrys, secrétaire, empêché de se rendre à
Bâle, et donne lecture des lettres d’excuse de MM. P. Bordeaux,
Unhorn, Lehr et Lang-Schneebeli.
M. le president mentionne les pertes que la société a faites par le
dees de quatre membres : MM. W. Bachofen', à Bale; Louis Le
Voir p. 430.
— 455 —
Roy. à Berne; Jules Meili, à Zurich, et Hans Riggauer, à Munich !.
Ces trois derniers se sont signales par des travaux remarquables con-
cernant la numismatique.
Quatre candidats sont ensuite reçus membres actifs de la société. Ce
sont : MM. TuÙico-Scuminr, bureau technique, à Zurich (présenté par
MM. Streehlin et Grossmann); Philippe Moricanp, a Paris (pré-
sente par MM. Demole et Strehlin), et JAacoT-GuiLLARMOD, graveur à
Genève (présenté par MM. Stroehlin et Grossmann). M. Thilo-Schmidt
étant present à la séance, M. le président lui souhaite une cordiale
bienvenue.
Le rapport du trösorier et celui des verificateurs des comptes sont
lus et adoptés à l’unanimité.
La cotisation pour 1908 est maintenue au chiffre de 15 francs.
Messieurs les vérificateurs des comptes, ayant rempli leur mandat
pendant trois années, demandent à être remplacés dans ces fonctions;
l'assemblée désigne pour leur succéder MM. le D" G. Grunau et Charles
Fontanellaz, tous deux à Berne.
Les villes de Vevey ou d’Yverdon sont proposées comme lieu de la
prochaine assemblée générale. M. Henrioud fait valoir les avantages
d’Yverdon et promet que la société y recevra le meilleur accueil; ce
choix est ratifié par les membres présents.
M. F. Haas, de Lucerne, propose la création d’une carte de légiti-
mation pour les sociétaires, de façon à leur faciliter l'accès des musées
et cabinets de numismatique qu'ils pourraient être appelés à visiter.
Cette proposition est appuyée par le président qui l’étudiera ct fera
en sorte de soumettre un projet définitif lors de la prochaine réunion.
M. le président s'excuse du fait qu'aucune livraison n'a pu être
envoyée aux membres dans le courant de l’année écoulée. IT déelare
que ses travaux personnels l’absorbent toujours davantage et demande
qu'on veuille bien lui adjoindre un ou plusieurs membres pour l'aider
dans le travail de rédaction de la Revue. Cet appel reste sans écho
parmi les membres présents.
M. Geigy, prenant la parole au nom de ses collègues de Bâle, souhaite
la bienvenue aux membres présents: il regrette de n’avoir pu préparer
un programme où la numismatique ait la part prépondérante, car le
cabinet des médailles de Bâle n’est pas visible en ce moment, pour
cause de remaniements dans la classification. Les sociétaires devront
' Voir p. 133.
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se contenter de visiter les autres musées et les collections particu-
lières.
La séance administrative est levée à 7 heures et l'on passe au souper.
très animé, pendant lequel les participants sont heureux de retrouver
d'anciennes connaissances et de former de nouvelles relations.
Il est procédé à la distribution du jeton gravé par M. Hans Frei
et frappé pour l'assemblée; l’auteur reçoit des compliments bien
mérités pour le petit « Erasme » qu'il a su rendre avec le talent que
chacun connait.
Vient ensuite le tour des communications personnelles, avec cxpo-
sition de pièces remarquables. M. Strehlin, entre autres raretés de
premier ordre, présente un thaler de Bâle, de 1548, jusqu'ici inédit, qu'il
a eu le privilège d'acquérir dans le courant de l’année. Il est donné
lecture d’une note de M. Demole, concernant l'énoncé des légendes
numismatiques. (Voir Revue Numismatique, 1907, p. xcvi.)
MM. Brüderlin et Geigy, qui ont chacun des trésors accumulés dans
leurs cartons, se sont fait un plaisir d'apporter de magnifiques spéci-
mens de la série bâloise, tant de la Ville que de l'Évêché. La soirée
se prolonge ainsi agréablement jusqu’à minuit.
L'ordre du jour du dimanche, très charge, débuta par une visite
chez M. Hans Frei, lequel fit les honneurs de son atelier moderne
de graveur. On admira en détail la série de ses œuvres, dont
la plupart ne sont pas dans le commerce. La réputation de cet
artiste n'est plus à faire, aussi lui dirons-nous simplement un
cordial « merci » pour l'heure délicieuse qu'il a fait passer à ses
visiteurs.
Les sociétaires se rendent ensuite au Musée historique, au Barfüsser-
platz, pour admirer les objets intéressants et précieux qui y sont ren-
fermés, puis de là à l'Hôtel de Ville, dans la salle du Conseil de
bourgoisie, où a lieu, à 11 heures et demie, la séance générale publique,
dans laquelle on entend la lecture de deux intéressants mémoires, l’un
de M. le Dr Alfred Geigy sur les Monnaies anciennes de la Suisse,
mentionnées dans les mandats monétaires etrangers, et l'autre de
M. le D" G. Grunau sur le Crime de fuux-monnayage et les pénalités
qu'il encourail dans le passé. Le banquet officiel a lieu ensuite au
Casino; les autorités de Bâle s’y firent représenter par M. le prof.
Stückelberg.
L’aprés-midi fut consacrée à visiter les ruines romaines de Basel-
Angst sous la conduite de M. Geigy, qui donna les explications les
= ie
plus détaillées sur les fouilles entreprises par une société dont le siège
est a Bale.
Apres une courte excursion dans la petite eite de Rheinfelden, les
participants rentrerent à Bale et se séparérent en se donnant rendez-
vous & Yverdon en 1908.
Rapport du trésorier pour l’exercice 1906.
MERSIEURS ET CHERS COLLEGUES,
Depuis plusieurs années votre trésorier n’a pu vous présenter que
des comptes soldant régulièrement par un déficit, ce qui n'était pas
normal pour la bonne marche des affaires de notre société. La der-
niere assemblée générale, tenue à Berne a changé notre situation
financière de telle sorte que nous pouvons vous annoncer une position
bien différente :
Bilan comparatif :
I. Dépenses 1905 1906
Impressions et illustrations....... Fr. 2620 30 Fr. 1220 80
Frais généraux. ....,........... » 529 50 » 422 45
Bibliothèque dalai Ca a AL an Ue » 30 —- » —- —
Caisse (solde débiteur) .......... » 547 45 » 2022 95
TOUR ca when bs Fr. 3727 25 Fr. 3666 20
II. Recettes 1905 1906
Cotisations annuelles............ Fr. 1910 --- Fr. 1850 —
» arrierées ,.....,..... » SO — » 40 —
Abonnements à la /Mteette.......... » 172 50 » bio
Droits d'entrée ................. » 80 — » 10 —-
Cotisations volontaires extraordin . » — — » 761 --
Vente de publications ... ....... > 240 25 » 46 50
Annonces ..................... » 30 — y 50 —
Interets 82.2. re] » 56 85 » 31 90
Frappe de médailles ............ » 149 60 » 188 35
Caisse (solde de l'exercice precédent) » 1008 0a » 547 45
Total. ....... Fr, 3727 25 Fr. 3666 20
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428 —
En examinant le bilan comparatif des exercices 1905 et 1906, nous
trouvons que les recettes ordinaires ont encore diminué dans une
faible proportion, mais par contre les dons généreux d’un grand
nombre de nos sociétaires nous ont procuré un supplément de 761 fr. —
qui est suffisant pour nous sortir de tous nos embarras antérieurs.
Nous disposons d’un solde actif de 2022 fr. 95 qui est très élevé, mais
il ne faut pas oublier que nos dépenses ordinaires ont été extrêémement
réduites, car nous n'avons dépensé pour nos impressions et illustra-
tions que 1220 fr. 80, c'est-à-dire environ la moitié de la somme d’une
année normale.
Il n'est pas de mon ressort de vous expliquer les causes de cette
économie forcée, qui est certainement regrettable au point de vue de
nos publications. Notre président vous a déjà donné les raisons qui
sont la cause des retards dans la livraison de notre périodique ; espé-
rons qu'il se trouvera bientôt une solution permettant de reprendre
normalement l'envoi de nos publications. Nous n'avons rien à craindre
pour l'avenir avec l’augmentation de la cotisation annuelle portée a
15 fr. — à partir de l'exercice 1907, suivant décision de l’assemblée
générale de Berne en 1906.
Nos fonds de réserve, sous forme de diverses obligations, sont
restés les mêmes, soit un millier de francs déposés chez notre banquier,
M. IL Boveyron, suivant l'attestation de ce dernier.
En terminant, nous adressons nos remerciements sincères à toux les
membres qui nous sont restés fidèles et particulièrement aux généreux
donateurs des contributions volontaires, qui nous ont permis de sortir
de la crise, laquelle menacait de nous ruiner l’année dernière.
Genève, 7 octobre 1907.
Th. Grossmann, lrésorver.
Rapport des verificateurs des comptes.
MoNSIEUR LE PRÉSIDENT ET MEXSIEURS,
Les soussignés, nommés vérificateurs des comptes à la dernière
réunion de notre société, à Berne, se sont acquittés de leur tâche le
12 octobre dernier.
Ils ont pointé les entrées ct sorties de la caisse, vérifié les postes
du bilan et reconnu le tout parfaitement en règle. Ils vous proposent
— 429 — |
d'en voter la ratification et de donner décharge au caissier avec iles
remerciements bien mérités pour ses bons services et le dévouement
qu’il témoigne à la société depuis de longues années.
Ceci dit, permettez-nous, Messieurs, de vous faire remarquer que si
nos comptes, pour cet exercice, bouclent par un boni, cela tient ii
deux raisons : |
1° Un excédent de recettes sur les autres annnées, provenant de |:
cotisation volontaire et qui a produit 761 fr. Remarquons en passant
que cette jolie somme cst le produit de vingt souscripteurs seulement.
Nous supposons que la souscription reste ouverte et nous espérons «ue
les membres de la société qui ne l’ont pas encore fait verseront égalw-
ment leur obole à la caisse.
2° Le boni provient également d’une diminution des dépenses, «lu
fait qu'il y a eu une interruption de la publication de notre Revie,
dont nous ignorons les causes. Nous espérons que, grace à l’augmenta-
tion du chiffre des cotisations annuelles ainsi qu’au produit de |i
souscription volontaire, nous pourrons reprendre d’une maniòre
suivie notre publication. C'est avec plaisir que nous avons appris
par une circulaire du comité que les chapitres consacrés dans
notre Revue aux trouvailles et à la revue des périodiques seraient
à l'avenir réduits au strict nécessaire. De cette façon nous opereruns
une économie appréciable sans diminuer l'intérêt et la valeur de
la Revue.
Nous concluons, Messieurs, en vous proposant l’adoption des com}
tes qui vous sont présentés, avec remerciements au trésorier.
La Chaux-de-Fonds, le 12 octobre 1907.
Georges GALLET.
MicHaun.
— 430 —
Nécrologie.
W. BACHOFEN-BURCKHARDT
Im Sommer des vergangenen Jahres ist ein Mitglied unserer Gesell-
schaft aus den Reihen der Lebenden geschieden, das dieser seit den
»rsten Jahren nach der Gründung angehört hat und das als Schöpfer
einer der schönsten unter den bestehenden Sammlungen von alten
Schweizerprigungen wohl einige Worte ehrenden Nachrufs in diesen
llüittern verdient.
Wilh. BACHUFEN-BURCKHARDT, von Basel, geb. 1853, entstammte
cinem Geschlecht, in welchem das Sammeln von Werken alter Kunst
Au «len Familientraditionen gehört.
Sein Ur-Grossvater — Herr J. Bachofen-Burckhardt — und,
ich dessen Tod, sein Grossvater — Herr J.-J. Bachofen-Merian —
waren die Besitzer einer weit über die Grenzen Basel’s hinaus
hokannten Gallerie von alten Gemälden, namentlich der holländischen
Schule.
Ebenso war sein Vater, Herr W. Bachofen-Vischer, ein kenntniss-
reicher Sammler, der die künstlerisch-vornehme Ausstattung der
Itiume des « Weissen Hauses » am Rheinsprung durch umfangreiche
rwerbungen aus allen Gebieten der Kleinkunst weiter ausgestaltete.
Die Besucher der « Historischen Ausstellung für das Kunstgewerbe »,
lie 1878 in Basel abgehalten wurde, werden sich einer Auslese von
oıwa fünfzig Stück der interessantesten Prunkgefässe aus seinem Besitz,
die damals zur Schau gelangten, erinnern — teils alte Originale, teils
Xnehbildungen solcher, letztere zumeist aus der Werkstätte des Hof-
«ilberarbeiters Wollenweber in München.
kibenso gewählt war seine — bei jenem Anlass nicht ausgestellte —
sammlung von Taschenuhren, die wertvollste Specimina aller Formen
ul Zeiten — vom dieken Nürnberger « Ei » des sechzehnten Jahr-
hunderts bis zu den mit Emailminiaturen geschmückten zierlichen
Arbeiten des achtzehnten Jahrhunderts — enthielt.
Mine solche Umgebung war dazu angetan, frühzeitig in unserem
verstorbenen Collegen das Verständniss und den Sinn für die Erzeug-
lisse der Kunst vergangener Zeiten zu wecken und, noch in den
Sehuljahren stehend, hat dieser denn auch den ersten, bescheidenen,
— 431 —
Grund zu einer eigenen Sammlung, dem spiiter so gliinzende Dimen-
sionen annehmenden numismatischen Kabinet, gelegt.
Dass sich der angehende Kunstliebhaber speziell dem numis-
matischen Sammelgebiet zugewandt hat, mag — wie er selbst zu
sagen pflegte — mit seinen Grund darin gehabt haben, dass er unter
seinen Vorfahren mütterlicherseits die bekannten Basler Goldschmiede
Handmann zählte, deren einer auch Stempel zu Basler Medaillen
(H 1292, 1293) angefertigt hat.
Die ersten Erwerbungen von besseren Stücken machte Bachofen
Ende der 1860er und Anfangs der 1870er Jahre bei Antiquar Woog,
freundlichen Angedenkens, in Bern; zum Mitbewerb um die Raritäten
der 1868 — gleichfalls in der Bundesstadt — zum Verkauf ausge-
botenen Sammlung R. Jenni langte sein Taschengeld damals noch
nicht !
In Basel selbst war zu jener Zeit wenig zu finden ; unserer späterer,
verdienter, Präsident, Herr Alb. Sattler, hatte zwar bereits sein
Münzengeschäft eröffnet, befasste sich aber in jener ersten Periode
fast ausschliesslich mit der antiken Numismatik.
Es folgten die Jahre, in welchen der verstorbene Freund zu seiner
geschäftlichen Ausbildung in Lyon, London und Mailand weilte.
In letzterer Stadt speziell scheint er eifrig dem Sammeln der
interessanten italienischen Prägungen des fünfzehnten und sechzehnten
Jahrhunderts obgelegen zu haben — die weit wertvolleren Guss-
medaillen aus der gleichen Zeit liess er, was er später oft bedauerte,
ziemlich unbeachtet —; auch die zusanımengebrachten Suiten blieben
jedoch nicht lange in seinem Besitz, indem er die ganze Reihe
— später gleichfalls ein Grund zur Reue — nach seiner Rückkehr in die
Heimat an ein Schweizerstiick (wenn ich nicht irre, den Doppelthaler
von 1596 des Basler Bischofs Jacob Christoph Blarer von Wartensec)
an Zahlung gab. |
Anfangs der 1880er Jahre nach Basel zurückgekehrt und Teilhaber
im väterlichen Geschäfte geworden, war Bachofen nun in der Lage
andere Beträge wie zur Schulzeit für die Vermehrung seiner Sammlung
zu verwenden, und die Auctionen Garthe (1884), Graffenried von
Burgistein (1884), Gutheil (1885), Missong (1885) lieferten ihre
schönsten Schweizerstücke in die Cartons unseres Collegen.
Von der Mitte der 80er bis gegen Ende der 90er Jahre ging sodann
kaum eine Versteigerung in Frankfurt und München vor sich, ohne
ihren Tribut zur Ergänzung der prächtigen Serien des Bachofen’schen
— AW —
« Thalerkabinets » (Bachofen beschriinkte sich, nach dem Vorbild von
Schulthess-Rechberg’s, bei seinen Erwerbungen von Silbermiinzen
in der Hauptsache nur auf Stücke bis zum « Dicken », inclusive,
hinunter) zu zollen.
Schliesslich entstanden Reihen, die — namentlich, was die interes-
santen Prägungen der Städte Bern, Freiburg und Solothurn, sowie der
Urkantone, von der Wende des fünfzehnten bis um die Mitte des
sechzehnten Jahrhunderts, und der « geistlichen Ilerren » betrifft —
beinahe lückenlos waren und die Sammlung in den vordersten Rang
unter den damals in der Schweiz existirenden privaten Kabineten
rücken liessen.
Seit Anfang der 90er Jahre, nachdem die Suiten der heimatlichen
Stücke auf einem solehen Punkt der Vollzähligkeit angelangt waren,
dass die Auetionen nur noch selten etwelche Bereicherung brachten,
hatte Bachofen sein Sammelgebiet erweitert und auch die Serien der
elsiissischen Münzberechtigten, der deutschen und oesterreichischen
geistlichen Herren, sowie einige Spezialitäten, wie die Albrecht von
Wallenstein’schen Stücke, in dasselbe einbezogen.
Auch diese Reihen weissen eine Fülle von Raritäten auf.
Bachofen’s Sammeltätigkeit beschränkt sich jedoch nicht auf sein
numismatisches Kabinet.
Neben dem weiten Gebiet der Keramik, das in seinen Sammlungen
namentlich durch einige exquisite Stücke deutscher Provenienz ver-
treten war, war es besonders die den hohen Stand des schweizerischen
Kunsthandwerkes während der ersten Hälfte des sechzehnten Jahr-
hunderts so glänzend dokumentirende Glasmalerei, der er grosses
Interesse entgegenbrachte und deren Erzeugnisse in einer ansehn-
lichen Zahl der prachtvollsten Exemplare seine Gemächer schmückten.
Die Mehrzahl dieser Scheiben stammte aus — wenigstens, was die
erfolgreiche Sammeltätigkeit betrifft — illustrem Vorbesitz.
So hat das Eingreifen unseres verstorbenen Collegen manch’
wertvolles Produkt schweizerischer Kunsttätigkeit vergangener
Tage vor dem Verschleppen in's Ausland bewahrt, auch manch’
bereits verloren gewesenes Stück für die Heimat zurückerobert.
Möge es uns nie an Mitbürgern fehlen, die reichen Mitteln
ähnliche edle Verwendung geben! R. B.
ze AI 2
HANS RIGGAUER
M. le professeur D" Hans Rigygauer, conservateur du Cabinet de
numismatique de Munich, est mort le 5 avril 1907, dans sa ville natale
à Page de cinquante-huit ans. Il laisse plusieurs travaux estimés : Die
Münzen und Medaillen des Fürstbisthums Preising, 1882; Die Minzen
Friedrichs mit der leeren Tasche, 1899, et d’autres notices qui ont
paru, pour la plupart, dans les Mettheilungen der Bayerischen
numismatischen (resellschaft. Le travail le plus important auquel il ait
attaché son nom est consacré & la numismatique de Baviere : Die
Medaillen und Münzen des Gesamthauses Wittelsbach, 1897 a 1901.
Grâce à son érudition et à l’aménité de son caractère, Riggauer sera
vivement regretté de ses collégues de la Société bavaroise de numis-
matique, dont il fut l’un des membres fondateurs, comme aussi de tous
ceux qui ont eu le privilege de correspondre avec lui. La Société
suisse de numismatique perd en lui un membre honoraire nommé dès
le début, en 1879.
PAUL-CHARLES STR(EHLIN
Au moment de terminer ce fascicule, nous avons le profond
chagrin d’annoncer la mort de celui qui fut a la fois Je fondateur
de cette Revue et le président pendant dix-huit ans de la
Société suisse de numismatique.
Streehlin incarnait à tel point notre Société et l'organe qu'il
avait pris tant de peine à developper, que la perte que nous
venons de faire nous parait immense.
Par l’étendue de ses connaissances et la sûreté de ses infor-
mations, il était notre tête ; l’activité de son esprit et sa grande
facilité de travail en faisaient notre bras droit; grâce à son iné-
puisable bonté, nous avions en lui l’ami sûr, le confident de nos
difficultés, le guide devoue sur lequel toujours nous pouvions
compter... :
On comprendra qu’il nous soit impossible aujourd’hui de
consacrer à la vie et à l’activité de notre ami une notice assez
detaillee et qui soit digne de lui; elle paraitra dans notre
prochain fascicule.
Le Comrré.
REVUE NUM. T. XI. 28
Bibliographie.
Le Monete di Venezia descritte ed illustrate, da Nicolo PaPADOPOLI-
ADOLBRANDINI, coi desegni di C. Kunz. Parte H, da Nicolò Tron a
Marino Grimani (1472-1605). Venise, 1907, in-4° de 840 pages, avec
51 planches.
Nous avons rendu compte, en son temps !, de la première partie de
cette importante publication qui a donné l’histoire du monnayage de
Venise, des l’origine sous Louis-le-Pieux, jusqu’au regne du doge
Christophe Moro (1462-1471). |
Depuis lors et pendant treize années, l’auteur a continué de
patientes recherches, recherches d'archives surtout, car, pour ce qui
est des monnaies, il les avait presque toutes sous la main, soit au
Musée municipal de Venise, soit dans sa propre collection, une des
plus complètes qui existent en monnaies venitiennes.
Aujourd’hui, il nous donne la seconde partie de cette publi-
cation, qui s'étend de Nicolas Tron (1472-1474) à Marin Grimani
(1595-1605). Le plan de cet ouvrage est connu. Pour chaque doge,
M. Papadopoli donne l’histoire du règne, les principaux événements
politiques qui l'ont signalé, puis les ordonnances monétaires, établis-
sant le titre, le poids et parfois le type des monnaies décrétées, ainsi
que la valeur relative des pièces les unes vis-à-vis des autres. Viennent
ensuite les descriptions, où, pour chaque espèce de monnaie, on trouve
le titre, le poids en grammes et en grains vénitiens. Le chapitre se
termine par une liste bibliographique des ouvrages où se trouvent
mentionnées ou décrites les monnaies du règne par des auteurs
précédents.
Après le chapitre final, on trouve parfois un cul-de-lampe sous
forme d’une bulle ducale appartenant au doge dont on vient de traiter
les monnaies.
Il y a donc autant de chapitres détachés qu'il y a de doges et, dans
chacun d’eux, l’auteur reprend chaque monnaie traitée au chapitre
précédent, en indiquant chaque fois le titre, le poids et, s’il y a lieu,
les modifications qui y ont été apportées. Il en résulte sans doute
quelques répétitions et obligation pour le lecteur qui suit les desti-
nées d’une monnaie de chercher ce qui la concerne dans une foule
d’endroits différents.
1 Rerue suisse de nronmismatique, 4° année, 1894, p. 77.
— 435 —
On comprend bien que l’auteur ne pouvait guère traiter autremeni
son sujet. Il est vrai qu'il aurait pu briser les suites historiques au
profit de l’histoire d’une même monnaie: il a préféré briser l’histoire
de la monnaie et conserver intactes les suites historiques, et nous nv
pouvons pas l’en blämer, d'autant plus que les tables de la fin «lu
volume conduisent promptement aux endroits de l’ouvrage ui
traitent successivement du même sujet.
Les renseignements que fournit cette belle étude sur les monnaies
de Venise sont donc infiniment variés et précieux. Voici quelques
notes, prises au cours d’une première lecture. Nous plaçons en regni)
du nom du doge celui des nouvelles monnaies battues sous son règne.
avec quelques renseignements sur la partie metrologique.
NıcoLas Tron (1472-1473). Le ducat, à '°°/1000, du poids de 3 gr. hi
qui, dès l’origine jusqu’à Marin Grimani et plus tard encore,
conserve le même titre et à peu près le même poids. On se
rappelle que le premier ducat fut frappé en 1284 par Jean
Dandolo, tandis que le premier florin avait été frappé à
Florence en 1252 et la première monnaie d’or depuis
Charlemagne, l'augustale, par Frédéric II, pour son royaume
sicilien, avec le concours des graveurs anonymes d’Amalti,
en 1231.
La lire ou trona d'argent et la demi-lire, à 0,948, du
poids de 6 gr. 52 et 3 gr. 26.
Le soldino, de même titre, du poids de 0 gr. 326.
Le double-bagattino, de billon, du poids de 0 gr. 578.
Le bagattino, de cuivre, du poids de 2 gr. 58.
NicoLas MarceLLo (1473-1474). La demi-lire prend le nom il
marcello et gardera par la suite cette dénomination.
Pierre MocenIGo (1474-1476). La ire se nomme mocenigo et gardera
cette dénomination.
AUGUSTE BARBARIGO (1486-1501). Le quatirino-bianco, pour Veronn
et Vicence, monnaie de billon, au titre de 0,156, du poil:
de 0 gr. 621.
Le denier, pour Brescia, en billon, au titre de 0,156 et ili
poids de 0 gr. 375.
Le denier, pour Vérone et Vicence, en Dillon, à 0,052. iu
poids de 0 gr. 452. |
— 436 —
Léoxarp LORÉDAN (1501-1521). Le demi-ducat, au même titre que le
ducat, du poids de 1 gr. 753.
Les seize, huit et quatre-soldi, au titre de 0,948, du poids
de 4 gr. 87, 2 gr. 44 et 1 gr. 22.
ANDRE Gritti (1523-1528). L’ecu d'or, au titre de 0,917, du poids de
3 gr. 40. Le demi-écu, au même titre, poids 1 gr. 70. Le
dix-huit-soldé, à 0,948, du poids de 4 gr. 48. Le neuf-sold:,
au même titre, poids 2 gr. 44. Le quatre-et-demi-soldi, au
même titre, poids 1 gr. 22. Le sir-soll;, même titre,
poids 1 gr. 625. Le guatre-soldi-nouveau et le deux-soldi-
nouveau, au même titre et du poids de 1 gr. U8 et 0 gr. 541.
François Doxa (1545-1553). Le ducat prend le nom de sequin.
JÉRÔME FriuLi (1559-1567). Le nom de ducat désigne une monnaie
d'argent, au titre de 0,948, du poids de 32 gr. 90; le demi-
ducal, au même titre et du poids de 16 gr. 45; le quart-de-
ducat, au même titre, du poids de 8 gr. 22.
Pierre Lorepan (1567-1570). Le quart-de-sequin, au même titre que
le sequin, du poids de 0 gr. 873.
ALovs Mocenigo (1570-1577). Le double-sequin, au même titre que
le sequin et du poids de 6 gr. 98. Le quarante-soldi, soit
deux lires, premier type, au titre de 0,948 et du poids de
9 gr. 04. Second type, de Sainte-Justine, au méme titre et
de méme poids.
SEBASTIEN VENIER (1577-1578). Le vingt-soldi, au type de Sainte-
Justine, au titre de 0,948, du poids de 4 gr. 52.
NicoLas DE PoxTE (1578-1585). L'écu-de-huit-lires, au type de
Sainte-Justine, à 0,948, du poids de 36 gr. 38. Le demi-écu,
le quart-d’ecu, le huitieme-décu et le seizieme-d’ecu, du
poids de 18 gr. 19, 9 gr. 09, 4 gr. 54 et 2 gr. 27.
L'écu-à-la-croix de six lires, même titre, du poids de
31 gr. 82; le demi-écu-à-la-croir, même titre, poids
15 gr. 91.
-Pascan Cicogna (1585-1595). Le trente-denrième-d'écu de six soldi,
au type de Sainte-Justine, méme titre que ci-dessus et poids
18 gr. 13.
Marin Grimani (1595-1605). La guzetta, de deux soldi, au type de
Sainte-Justine, titre 0,948 et poids 4 gr. 54.
Il nous faudrait encore parler des monnaies anonymes, dont la plus
ancienne est un bagullino concave, sans initiale, mais qu'on attribue
— 437 —
généralement à Christophe Moro (1462-1471), puis des series dont un
grand nombre portent les initiales de l’intendant de la Monnaie,
pièces frappées soit pour Venise et pour l'État entier, soit seulement
pour les possessions de terre ferme et d’outremer.
Apres la partie numismatique proprement dite, viennent 180 pages
de documents provenant des archives de l'État. Ces documents sont,
pour la plupart, extraits des Registres du Conseil des Dix ou de
ceux des délibérations du Senat. On trouve enfin des tables indiquant
la valeur des monnaies d’argent et d’or, aux differentes époques, la
liste des intendants de la Monnaie, le temps pendant lequel ils ont
fonctionné et les lettres dont ils signaient les monnaies.
L’auteur a cru devoir terminer son livre en indiquant le prix actuel
des monnaies de Venise, renseignements qui seront sans doute appré-
cies des collectionneurs.
L'ouvrage de M. Papadopoli est superieurement illustré par 51
planches, gravées jadis par l’antiquaire C. Kunz. On ne saurait desirer
mieux. L’impression typographique du texte, due a la librairie Emiliana,
est fort soignée, et le reproche que nous adressions dans le temps a
l’auteur, ou plutôt à son imprimeur, d’avoir assez faiblement rendu les
légendes en caractères gothiques, n’est certes plus à faire aujourd’hui.
Remercions l’auteur, en terminant, pour le beau monument qu'il
vient d’élever à sa patrie, ainsi qu’à la numismatique italienne, ct
souhaitons-lui bon courage pour achever cette magistrale publication.
Euc. D.
Bibliothèque.
Ouvrages reçus de juin 1906 à fin mars 1907'.
PÉRIODIQUES
ALLEMAGNE. Berliner Miinzbl., neue Folge. 1906, n°8 54— 60 ; 1907, n°5 61—64.
Blätter für Münzfreunde, 1906, n° 5—12; 1907, n°5 1—5.
Mittheilungen der bayer. numismatischen Gesellschaft, XXVE année,
1906-1907, in-8 de XII et 85 p. avec 1 carte et 6 pl.
Sitzungsberichte der numismatischen Gesellschaft zu Berlin, 1906.
Berlin, 1906, br. in-8 de 34 p. avec fig. dans le texte. Extr. de la
Zeitschrift für Numismatik, t. XXVI.
Zeitschrift für Numismatik, t. XXV, liv. 4. (AL Paul-Ch. Stroehlin.)
! Les envois doivent être adressés au local, rue du Commerce, 5, a Geneve.
_ 438 —
ANGLETERRE. Monthly numismatic Circular, t. XIV. 1906, liv. 163—168;
t. XV, 1907, liv. 169—173.
Numismatic Chronicle (the), 1906, liv. 2—4.
AUTRICHE. Archiv für Bracteatenkunde, t. IV. Bogen 20 —22.
Jahrbuch der k. k. heraldischen Gesellschaft « Adler », nouv. série, t. XVI,
in-4 de 202 p. avec 1 pl.
Mittheilungen der oesterr. Gesellschaft für Münz- und Medaillenkunde,
1906, liv. 5—12 ; 1907, liv. 1-2.
Monatsblatt der k. k. heraldischen Gesellschaft « Adler » in Wien, t. VI.
n°8 6-13, 15—16. .
Monatsblatt der numismatischen Gesellschaft in Wien, t. VII, n®® 6—14.
Numismatische Zeitschrift,t. XXXVII, 1905, in-8 de XV et 263 p. avec 2 pl.
Numizmatikai Közlöny, a magyar numizmatikai tirsulat meglizasabol,
1906, n°5 3-4; 1907, n° 1. |
Zeitschrift für Münz- und Medaillenkunde, t. I, liv. 3—4.
BELGIQUE. Revue belge de numismatique, 1906, liv. 3—4; 1907, liv. 1—2.
Etats-Unis D'AMÉRIQUE. American Journal of archaeology, second series.
The Journal of the archaeological institute of America, 1906, t. X, liv. 1—2,
4 et suppl.
American Journal of numismatics and Bulletin of american numismatic
and archaeological Societies, t. XL, liv. 4; t. XLI, liv. 1—2.
Boston medical library. Twenty-sixth annual report. Boston, 1901,
br. in-8 de 47 p.
Twenty seventh and twenty-eighth annual report. Boston, 1904, br. in-8
de 19 p.
France. Administration des monnaies et médailles. Rapport uu ministre
des finances. Onziéme année, 1906. Paris, 1906. in-8 de XXXIX et
411 p. avec 4 pl. (L’administration de la Monnaie.)
Bulletin de numismatique, t. XIII, 1906, liv. 3—8.
Correspondance historique et urchéologique (la), XIIl® année, liv. 148—156.
Gazette numismatique francatse, 1905, liv. 3—4.
Revue numismatique, 4° série, t. X, 1906, liv. 2—4.
Revue savoisienne, 1905, liv. 4; 1906, liv. 1—2.
HoLLanpe. Tijdschrift van het koninklijk Nederlandsch Genootschap coor
munt- en penningkunde, XIVe année, 1906, liv. 3—4; XVE année, 1907.
liv. 1.
ITALIE. Bollettino di numismatica e di arte della medaglia, 4° année, 1906;
liv. 5—12; 5* année, 1907, liv. 1—2.
Rassegna numismatica. 3° année, 1906, n°° 2— 6.
Rivista italiana di numismatica, X1X® année, 1906, liv. 2-4.
Suisse. Anzeiger für schweizerische Altertumskunde (Indicateur d’antiquites
suisses) : neue Folge, t. VIII, 1906.
Archives héraldiques suisses, XX© année, 1906.
_ 439 —
Blätter für bernische Geschichte, Kunst- und Altertumskunde, 2. Jahrgang.
2. Heft. Bern, 1906, br. in-8 avec fig. et portrait.
Bulletin de la Société d’histoire et d’archeologie de Genève, t. III,
liv. 1.
Jahrbuch für schweizerische Geschichte, t. XXXI, 1906.
Jahresbericht der histor.-antiquar. Gesellschuft von Graubünden, XXXV.
Jahrgang, 1906. Chur 1906, in-8 de 199 p.
Journal des collectionneurs, organe mensuel consacré à l'étude des collec-
tions historiques, documentaires et artistiques, 2° année, 1905-1906,
liv. 20—24; 3° année, 1906-1907, liv. 25 —33.
Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de lu Suisse
romande, 2° série, t. VII, in-8 de XIX et 558 p.
Afittheilungen der antiquarischen Gesellschaft in Zürich, t. XXVI, liv. 4-5.
Musée national suisse à Zurich. XIV® Rapport annuel présenté au
Département fédéral de l'Intérieur et rédigé au nom de la Commission
par la direction, 1905. Zurich 1906, MES de 119 p: avec 1 portrait et
5 pl. (Direction du Musée.)
Musée neuchatelois, XLIII" année, juillet-décembre 1906; XLIV® année,
janvier-avril 1907.
Quellen zur schweizer. Geschichte, herausgegeben von der allgemeinen
Geschichtsforschenden Gesellschaft der Schweiz, t. XXV. Basel, 1906,
in-8 de CXX et 641 p.
Revue suisse de numismatique, t. XIII, liv. 1, 2° partie.
Taschenbuch der historischen Gesellschaft des Kantons Aargau für das
Jahr 1906. Aarau 1907, in-8 de 160 p. avec 1 portrait.
OUVRAGES NON PERIODIQUES
Ambrosoli, Solone, Atlante numismatico italiano (Monete moderne). Milano,
1906, in-16 de XIV et 428 p. avec 1746 fig. (M. U. Hoepli, éditeur, Milan.)
Andorfer, Karl. Schiller-Medaillen. Zur Feier des 100. Todestages des
Dichterfürsten. Zweite Abtheilung. Wien, 1907, br. in-8.
Bahrfeldt, Dr. Emil. Zur Anhaltischen Münzgeschichte. Wien, 1906, br. in-8
de 10 p. extr. de la Wiener Numismatische Zeitschrift, 1905. (L’auteur.)
Castellane, comte de. Le gros tournois de Charles d’Anjou et le gros tournois
du roi de France uu chätel fleurdelise. Paris, 1904, br. in-8 de 20 p. avec
fig. dans le texte, extr. de la Revue numismatique, 1904. (L’auteur.)
— Denier inedit des comtes de Saint- Pol. Paris, 1905, br. in-8 de 5 p. avec
tig. dans le texte, extr. de la Revue numismatique, 1905. (L’auteur.)
— Observations sur le classement des premiers florins pontificaux du comtat
venaissin et d'Avignon. Paris, 1906, br. in-8 de 18 p. avec fig. dans le
texte, extr. de la Revue numismatique, 1906. (L’auteur.)
— 10 —
(inecchi. Francesco. Appunti di numismatica romana. LXXIV-LXXVI,
LXXVII-LXXVIII, LXXX-LXXXI. Milano, 1906—1907. 3 br. in-8 avec
pl. et fig. dans le texte, extr. de la Rivista italiana di numismatica,
1906 et 1907. (L'auteur.)
Gohl, Odin. Daciai és moesiai pénzek. Pôtlék az éjszukgérégorszagi okori
penzek corpusakoz. Budapest, 1906, br. in-8 de 16 p. (L'auteur.)
Grunau, Gustav. Bernische Druck- und Verlagssignete. Bern, 1906, br. in-8
de 17 p., extr. des Blätter für bernische Geschichte, Kunst und Altertums-
kunde. (L’auteur.)
Jonghe, vicomte Baudoin de. Monnaies de Reckheim. Bruxelles, 1906.
br. in-8 de 10 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Revue belge de numis-
matique, 1906. (L’auteur.)
— Deux monnaies brabanconnes du XVII‘ siècle. Bruxelles. 1906. br. in-8
de 7 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Revue belge de numismatique,
1906. (L’auteur.)
Katalogus munt- en penningverzameling van het kon. Ned. Genvotschup voor
munt- en penningkunde. Amsterdam, 1906, in-8 de VI et 65 p.
Kull, J.-V. Repertortum zur Münzkunde Bayerns. Dritte Fortsetzung.
München, 1906, in-8. (Bayerische numismatische Gesellschaft.)
Lenzi, F., et Guicciardini, G. Un ripostiglio di quattrini a Monte San
Savino. Orbetello, 1906, br. in 8 de 4 p., extr. de la Rassegna numisma-
tica, n° 2 de 1906. (M. F. Lenzi.)
Meili, Julius. Die Werke des Medailleurs Hans Frei in Basel, 1894 —1906.
Zurich, 1906, br. in-8 de 31 p. avec 6 pl. (L’auteur.)
Perini, Quintilio. Contributo alla sfragistica trentina. I. Un sigillo di Fer-
dinando Castelletti, signore di Nomi. Rovereto, 1906, br. in-8 de 6 p.
avec fig. dans le texte. (L’auteur.)
— Famiglie nobili trentine. IX. La famiglia Busio-Castelletti di Nomi.
Rovereto, 1906, br. in-8 de 43 p. avec 2 pl. et un tableau généalogique.
extr. des Atti dell I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati
in Rovereto, serie III, t. XII, anno 1906. (L’auteur.)
— Contributo alla medaglistica tridentina. Milano, 1906, br. in-8 de 4 p.
(L’auteur.)
--- Della zecca di Merano e della imitazione del tirolino in Italia. Trento,
1906, br. in-8 de 16 p. avec fig. dans le texte. extr. de l’Archirio per
Alto Adige, anno I, fase. I-II (L'auteur.)
Perini, Quintilio. Rinvenimento di monete longobarde e carolingie presso
Ilunz. Milano, 1906, br. in-8 de 4 p., extr. de la Rivista italiana di numis-
matica, 1906. (L’auteur.)
— Francesco Betta dal Toldo. Rovereto, 1906, br. in-8 de 4 p., extr. du
Messaggero, dei 12 settembre 1906. (L'auteur.)
— Famiglie nobili trentine. X. La famiglia Pizzini di Rovereto. Rovereto,
1906, br. in-8 de 40 p. avec 1 pl. et un tableau généalogique, extr. des
AN eee
Atti dell’ I, R. Accademia di scienze, lettere ed urti degli Agiati in Rove-
reto, série III, t. XII, 1906. (L’auteur.)
Perini Quintilio. Cesure Festi dei conti di Cumpobruno e Montepiano.
Necrologiu. Rovereto, 1906, br. in-8 de 7 p. avec 1 portrait, extr. des
Atti dell I. KR. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agati in Rovereto,
serie III, t. XII, 1906. (L’auteur.)
— Pietro car. Squlmero. Necrologia. Rovereto, 1906, br. in-8 de 6 p., extr.
des Atti dell’ I. R. Accademia di scienze, lettere ed arti degli Agiati in
Rovereto, série III, t. XII, 1906. (L’auteur.)
— Le monete di Merano, Trento, 1906, br. in-8 de 35 p. avec tig. dans le
texte, extr. de l'Archivio per l’Alto Adige, anno I, 1906. (L'auteur.)
Rudolph, Ernst. Die Stlber- u. Kupfermünzen deutscher Staaten aus der
Zeit 1806— 1873 von Auflösung des heiligen römischen Reiches un bis zur
Wiederaufrichtung dex deutschen Reiches. Dresden. 1906, in-8 de XII et
313 p. (M. C. G. Thieme, éditeur.)
Storer, Horatio R. The medals, jetons and tokens, illustrative of obstetrics
and gynaecology. Newport, 1887, br. in-8 de 14 p., extr. de New-Hugland
medical monthly. (L’auteur.)
— The medals of Benjamin Rusch obstetrician. Chicago, 1889, br. in-16, extr.
du Journal of the american medical association, juin 1889. (L'auteur.)
Strehlin, P.-Ch. Repertoire de médaillistique, fiches 1501—1600. (L'auteur.)
Witte, Alphonse de. Trois médailles de Notre-Dame de Bon-Secours à
Peruwelz. Bruxelles, 1906, br. in-8 de 8 p. avec fig. dans le texte, extr.
de la Revue beige de numismatique, 1906. (L’auteur.)
— Quatre médailles de dévotion de Notre-Dame de Walcourt. Bruxelles.
1906, br. in-8 de 9 p. avec fig. dans le texte, extr. de la Rerue belye de
numismatique, 1906. (L’auteur.)
MEDAILLIER
Jeton de présence à l'assemblée de la Société royale belge de numismatique,
1906. (La Société belge de numismatique.)
Jeton de présence à l’assemblée de la Société suisse de numismatique, Lau-
sanne, 1905. Divers métaux. (La Société.)
Coins de l'avers et du revers du précédent, gravés par Hans Frei. (La
Société.)
LISTE DES MEMBRES
DE LA SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE
AU 31 DECEMBRE 1907!
I. Comité de lu Société.
STREHLIN, Paul-Ch., président, Genève.
GROSSMANN, Théodore, trésorier, »
Jarrys, Henri, secretuire, »
CAILLER, Henri, bibliothécaire, »
CAHORN, Auguste, assesseur, »
DEMOLE, Eugène, D", » »
De Srourz, Fréd.. avocat, »
II. Membres honoraires.
BaBELON, Ernest, directeur du Cabinet des médailles de la Biblio-
thèque nationale, membre de l'Institut, à Paris. _ 1893
*BaurreLDr, Max, colonel, rédacteur de Numism. Literatur-Blait,
à Gumbinnen, Prusse orientale. 1879
Borveaux, Paul, avocat, Neuillv s/Seine, France. 1905
DemoLe, Eugène, D* phil., conservateur du Cabinet de numismatique
de la Ville de Genève, à Genève. 1890
*Evaxs, John, K. C. B., D.C. L., L. I. D., président de la Societe
de numismatique de Londres, à Hemel Hempstead. 1879
*EyssEric, Marcel, ancien inspecteur de l'Université à Sisteron. 1879
Les noms des membres fondateurs de la Société sont précédés d'une astérisque.
Les dates suivant Jes noms sont celles de Ta reception dans la Société ou de la
nomination comme membre honoraire, — Nos collègues sont instamment priés
W’envover à la rédaction les reetifications aux erreurs qui pourraient se trouver dans
cette liste.
GxkccHI, Ercole, officier de la Couronne d'Italie, vice-président de la
Société italienne de numismatique, directeur de la ivista
etaliana di numismatica, à Milan. 1893
GNECCHI, Francesco, commandeur de la Couronne d'Italie, vice-
president de la Société italienne de numismatique, rédacteur
de la Rivista italiana di numismatica, à Milan. 1893
Gour, D’, E., Conservateur du Musée historique, Budapest. 1904
Inuoor-BLuMER, Frédéric, D" phil., membre de l’Académie des sciences
de Berlin, correspondant de l’Institut de France, à Winter-
thour. 1889
S. M. Vicror-Emmanurt III, roi d’Italie, à Rome. ‘1894
Liebenau, D’ Théodore de, archiviste d'État, à Lucerne. 1888
*LUSCHIN VON EbexaREUTH, Arnold, D* phil., professeur à l'Université,
a Graz (Styrie). 1879
Wire, A. de, secrétaire de la Société royale belge de numismatique,
Bruxelles. 1891
III. Membres actifs.
A. — En Suisse.
Canton d’Argovie.
Gœ&LLLin, Henri, D' pharmacien, Baden. 1888
LanG-SCHNEEBELI, négociant, Baden. 1897
Rorn, Erhard, fabricant, Oftringen. 1880
Canton de Bäle.
BrUbERkLIN, Rodolphe, banquier, Bale. | 1883
ExGELMANN, Théodore, D" pharmacien, Bäle. 1887
Frei, Hans, graveur en médailles, Bale. 1899)
Geiay, Alfred, D" phil., Bale. 1882
GESSLER-HERZoG, Charles-André, négociant, Bale. 1902
Kxürrı-Wanuten, Frédéric, employé de banque, Bale. 1899
Lucrin, Ernest, professeur au Gymnase des jeunes filles, Bale. 1902
MULLER-FANKHAUSER, J., négociant, Bale. 1902
RuEGü, M.-Albert, Bale. 1904
SATTLER, M™* veuve, négociante, Bale. 1903
THomMEN, Rodolphe, D* phil., Bale. 1895
x
ae Canton de Berne.
ES ADRIAN, Paul, directeur de la Monnaie fédérale, Berne. 1395
re Droz-Farny, Arnold, professeur de mathématiques, Porrentruy. 1888
_ Dtr, Manfred, commercant, Burgdorf. 1905
: ExaEL, Frédéric, bijoutier, Thoune. 1902
aL FoNTANELLAZ, Charles, négociant, Berne. 1903
is GIRTANNER-SALCHLI, Hermann, inspecteur des chemins de fer, Berne.
A 1896
= Gruxau, Gustave, D" phil., imprimeur, Berne. | 1898
Hexzı, Gottfried, horloger-bijoutier, Burgdorf. 1906
lloLy FRÈRES, graveurs-estampeurs, St-Imier. 1904
HoxBERG, François, graveur et frappeur en médailles, Berne. 1897
*JENNER, Edouard, ancien custos du Musée historique, Berne. 1879
NEID EI 1 TDi RIT Dr
AT PNR An. 12 +
à vi PR NZ gi N Liga et
*K alseR, Jacob, D" phil., archiviste fédéral, Berne. 1879
KILCHENMANN, Charles-Jean, agronome, Saint-Nicolas, près Koppingen.
i 1899
A KounLER, Adrien, avocat, Porrentruy. 1906
= Kuux, Ernest, libraire, Bienne. 1893
Be Schweizer, Rodolphe, fabricant, Wangen s/Aar. 1890
i SUCIETE BERNOISE DE NUMISMATIQUE. D" Plüss, president, archives
3 d’Etat, Berne. 1902
= WEBER, Albert, fabricant, Berne. 1900
> Canton de Fribourg. =
=. BIBLIOTHÈQUE CANTONALE, Fribourg. 1904
n Bovet, Alexandre, conservateur des hvpothèques, Gruyères. 1900
x BRoLLIET, dentiste, Fribourg. — 1904
a Ducrest, Francois, l'abbé, professeur au college Saint-Michel, conser-
ee vateur du Cabinet des medailles du Musée cantonal, Fribourg.
2 1897 |
Remy, Léon, ancien notaire, Bulle. 1902 |
= Sauser, Leon, l’abbe, professeur au collège Saint-Michel, Fribourg.
5 1902. |
5 Canton de Genève. |
2 AUDEOUD, Edouard, conservateur-adjoint du Cabinet de numismatique
Ri de la Ville, Geneve. 1891
= BiELER, Jacques, horloger, Genève. 1890
a aot
-_ P__ =
u
BLaxpIN, Francois, négociant, Genève. 1895
Cauorn, Auguste, architecte, Genève. 1889
CarLuer, Henri, négociant, Genève. 1890
Concuon, Francois, ancien négociant, Genève. 1890
Durour, Théophile, directeur honor. de la Bibliothèque publique,
Geneve. 1890
Darıer, Henri, banquier, Genève. 1893
Dominick, Adolphe, Genève. 1894
Dreyrus, Emile, antiquaire, Genève. 1894
DuxoYrr, Emile, opticien, Genève. 1897
EGGIMANN, Aug. et Ci, libraires, Geneve. 1894
Favre, Camille, colonel, président de la Société auxiliaire du Musée,
Genève. 1894
Furer, J.-Louis, frappeur en médailles, Genève. 1886
Goray, Etienne, D™ méd., Genève. 1891
GrossMANN, Théodore, négociant, Genève. 1893
GuiLLAUMET-VAUCHER, Jules, négociant, Genève. 1890
JACOT-GUILLARMOD, A., graveur, Genève. 1907
Jarrys, Henri, imprimeur, Genève. 1894
JARRYS, Louis, imprimeur, Genève. 1898
KUNZLER, Jean-Jacques, négociant, Genève. 1892
LorioL-Le Fort, Perceval de, D" ès-sc., naturaliste, Genève. 1890
Maxi, Charles-G., employé de banque, Genève. 1900
MuriseT-GicoT, commerce de timbres et antiquités, Genève. 1904
MUSÉE prs ARTS DECORATIFS DE LA VILLE DE GENEVE. M. Georges
Hantz, graveur en médailles, directeur, Genève. 1890
Nary, François, employé de banque, Genève. 1894
NAVILLE, Lucien, directeur de l’Agence des journaux, Genève. 1898
PANCHAUD, Louis, secrétaire de la mairie des Eaux-Vives, Genève. 1893
PERRON, Simon, Genève. 1890
SCHLÜTTER, Vasco-Laurent, graveur en médailles, Genève. 1893
*STREHLIN, Paul-Ch., D" phil., numismatiste, conservateur du Musée
épigraphique, Genève. 1879
STOUTZ, Frédéric de, avocat, Genève. 1883
USINF GENEVOISE DE DEGROSSISSAGE D'or. M. Ch. Desbaillets, direc-
teur, Genève. 1893
VAN BERCHEN, Victor, homme de lettres, Genève. _ 1891
van Muypen, Albert-Steven, antiquaire et dessinateur do médailles,
Genève. | 1890
— 44 —
Vincent, Alex., négociant, Carouge. 1890
Wa cn, Ernest, directeur de banque, Genève. 1899
Wrır, Ferdinand, négociant, Genève. 1879
Canton des Grisons.
SOCIÉTÉ HISTORIQUE DI CANTON DES Grisons. M. le colonel IT. Caviezel,
president, Coire. 1897
Canton de Lucerne.
BIBLIOTHEQUE DE LA VILLE. E. Heinemann, bibliothécaire, Lucerne,
bj ‘ ‘
1891
BRUNNER, Otto, D" med., Sempach. 1905
Haas-ZumBtn_, Franz, négociant, Lucerne. 1891
HzæreLi, Robert, propriétaire d’hötel, Lucerne. 1895
InwrLER, Adolphe, antiquaire, Lucerne. 1890
KAUFMANN, Jean, graveur en médailles, Lucerne. 1895
RupoLPH, Théodore, négociant, Lucerne. 1891
Rırary, Siegmund, employé, Meggen. 1905
Wooa, Louis, antiquaire, Lucerne. 1886
Canton de Neuchatel.
Baur, Frédéric, précepteur, Neuchatel. 1895
Custer, Henri, pharmacien, Locle. 1896
Emery, Charles, négociant, Ponts-de-Martel. 1894
GALLET, Georges, fabricant d’horlogerie, Chaux-de-Fonds. 1897
GUERRY, Charles, restaurateur, Chaux-de-Fonds. 1902
HUGUENIN FRÈRES, graveurs-estampeurs, Locle. 1897
JoBin, Anatole, Neuchätel. 1891
JEANNERET, Félix, D", avocat, La Chaux-de-Fonds. 1904
MicHaub, Albert, conservateur du Musée, Chaux-de-Fonds. 1881
PERREGAUX, Samuel de, directeur de la Caisse d’epargne, Neuchätel.
1884
PERRET, James-Antoine, fabricant et régleur d’horlogerie, Chaux-de-
Fonds. 1894
*PeRROCHET, Edouard, avocat, Chaux-de-Fonds. 1879
STIERLIN, J.-B., droguiste, Chaux-de-Fonds. _ 1902
Wavre, William, professeur, conservateur du Musée historique,
Neuchâtel. 1889
= hey —
Canton de Saint-Gall.
*Dreiruss, Hermann, négociant, Saint-Gall. 1899
GRELLET, Jean, publiciste, Saint-Gall. 1882
IKLÉ-STEINLIN, Adolphe, fabricant, Saint-Gall. 1899
NÆGELi, C., D' méd., Rapperswyl. 1902
RŒLLIN, Jean, négociant, Uznach. 1882
SOCIÉTÉ HISTORIQUE DU CANTON DE NAINT-GALI. M. le professeur
J. Egli, conservateur, Saint-Gall.
STEIGER, Albert, lieutenant-colonel, orfèvre-antiquaire, St-Gall. 1887
STURZENEGGER, Robert, fabricant, Saint-Gall. 1882
Canton de Soleure.
BaLLy-MARTI, Arnold, fabricant, Schénenwerd. 1889
Batiy-Herzog, Arthur, fabricant, Schönenwerd. 1883
Canton du Tessin.
Barni, Emilio, Locarno. 1886
Canton du Valais.
Le Haut-Erar pu Varaıs. Délégué : M. Charles de Rivaz, conser-
vateur du Musée, Sion. 1894
Canton de Vaud.
BarBEy-DE Bupé, Maurice, licencié en droit, Pré-Choisi, sur Clarens.
1892
Henrioup, Emile, négociant, Yverdon. 1893
Leur, Ernest, D" jur., professeur de droit, Lausanne. 1894
Meyer, A., fils, négociant, Moudon. 1903
MoLin, Alois de, D" phil., professeur à l'Université, conservateur du
Cabinet des médailles du canton de Vaud, Lausanne. 1891
Opot, Auguste, pharmacien, Lausanne. 1893
*PALEZIEUX-DU Pan, Maurice de, conservateur du Musée historique de
Vevey, la Doge, Tour-de-Peilz. 1879
Rop, Emile, inspecteur telegraphiste, Lausanne. 1897
Trssor, Edmond, banquier, Lausanne. 1904
WAGNER, Gustave, pasteur, Aigle. 1903
*Weiss, Emile de, greffier au Tribunal fédéral, Lausanne. 1879
— 448 —
Canton de Zoug.
Wyss, Franz-Martin, Zoug. 1907
Canton de Zurich.
l'Lumer-EGLorr, Joh., Zurich. 1903
Iiuunner, Alfred, D" méd., Winterthour. 1906
l'rommuerz, Wilhelm, négociant, Zurich. 1893
(iyaoLz, Jean, négociant, Zurich. 1891
l'innno-Scnmipr, Fr. bureau technique, Zurich. 1907
B. — À l'étranger.
Allemagne.
JAHRFELDT, Emile, D* phil., directeur de banque, rédacteur des
Berliner Miinz-Blitter, Berlin. 1902
baruy, Otto, conseiller de commerce, Säckingen (Baden). 1883
l'IBLIOTHÈQUE NATIONALE FT UNIVERSITAIRE DE STRASBOURG (Alsace).
1899
(‘sun, Adolphe-E., expert en médailles, Francfort 8/M. 1890
lano, Siegfried, changeur et banquier, Berlin. 1892
IIAMBURGER, Léo, expert en médailles, Francfort s/M. 1890
IlAMBURGER, Joseph, expert en médailles, Francfort s/M. 1904
IImı.BınG, Otto, expert en médailles, Munich. 1886
Iinss, Adolphe, les successeurs de, experts en médailles, Franc-
fort s/M. | 1882
Ilınscu, Jacob, D’ phil., expert en médailles, Munich. 1897
JosmpPu, Paul, rédacteur de la Frankfurter Münzzeitung, Francfort s/M.
1902
hEKoW, Gustave, entrepreneur, Berlin. 1892
\lERZBACHER, les successeurs du D’, experts en medailles, Munich. 1882
ltarPAPORT, Edmond, expert en médailles, Berlin. 1888
|LOSENBERG, Sally, expert en médailles, Francfort s/M. 1900
SenotT- WALLERSTEIN, Simon, expert .en médailles, Francfort s/M.
1899
“MLIGMANN, Eugène, expert en médailles, Francfort s/M. 1893
\VERNER, Goorges-A., de la maison Zschiesche et Kader, expert en
médailles, Leipzig. 1896
— 449 —
Autriche.
APPEL, Rodolphe, caissier de banque, Vienne XII.
EG6GER, Armin, expert en médailles, Vienne I.
Fıscher, Emile, expert en médailles, Vienne I.
Perini, Quintilio, pharmacien, Rovereto.
Waka, Franz, D" phil., expert en médailles, Vienne I.
WinpiscH-GRAETz, le prince Ernest de, colonel, Vienne I.
Belgique.
CHAMOREL, Henri, banquier, Anvers.
Durriez, Charles, expert en médailles, Bruxelles.
JONGHE, vicomte Baudoin de, Ixelles-Bruxelles.
Canada.
Mac Lacrtan, W.-Robert, homme de lettres, Montréal.
France.
ANDRÉ, Ernest, notaire honoraire, Gray (Haute-Saöne).
BaBUT, A., commandant, Paris.
Ba1LLArD, Cesar, notaire, Reignier (Haute-Savoie).
BERGA, René, Versailles.
CASTELLANE, comte Henri de, Paris.
Davip, Fernand, fabricant, Paris.
DouviLLé, Henri, expert en médailles, Paris.
Durran, Albert, Evian-les-Bains (Haute-Savoie).
ENGEL, Arthur, homme de lettres, Auteuil, Paris.
FLORANGE, Jules, expert en medailles, Paris.
KELLER, Carlos, Paris.
KecaLin-CLAupon, Émile, Paris.
1892
1891
1890
1898
1896
1896
1898
1895
1891
1894
1900
1905
1882
1904
1906
1894
1894
1880
1890
1892
1896
1882
Martz, René, D" jur., conseiller à la Cour d’appel, Nancy (Meurthe-et-
Moselle).
1897
MAZEROLLE, Fernand, archiviste de la Monnaie, rédacteur de la
Gazette numismatique, Paris.
Moricanp, Philippe, ingenieur, Paris.
PorTAL, Gaston, négociant, St-Jean-d’Angely (Charente-Infér.).
RicHeBÈ, Raymond, avocat, Paris.
SEILER, Max, commis de banque, Courbevoie (Seine).
REVUE NUM. T. XII.
1890
1907
1896
1894
1906
24
— 450 —
TESTENOIRE-LAFAYETTE, Philippe, notaire, Saint-Etienne (Haute-
Loire). 1896
VALLENTIN DU CHEYLARD, Roger, Montélimar (Dròme). 1890
Vassy, Albert, pharmacien, Vienne (Isère). 1904
Vipart, Charles-Alfred, Divonne-les-Bains (Ain). 1894
Grande-Bretagne.
l'orp, Rawlinson, avocat, Leeds. 1891
FORRER, Leonard, numismatiste, Kent. 1891
’REVOST, sir Augustus, baronnet, ancien gouverneur de la banque
d'Angleterre, Londres. 1890
Seink, Samuel, de la maison Spink et fils, experts en médailles,
Londres. 1892
Gréce.
|,AMBRoS, Jean-Paul, expert en médailles, Athènes. 1894
Italie.
l’APADOPOLI, comte Nicolò, sénateur, commandeur, membre de l'Institut
royal des sciences et des lettres, Venise. 1894
RraGero, Giuseppe, commandeur, général de réserve, Rome. 1891
SALINAS, Antonio, professeur, directeur du Musée national, Palerme.
1895
Pays-Bas.
DOMPIFRRE DE CHAUFEPIÉ, H.-J. de, D" phil., directeur du Cabinet
royal des médailles, La Haye. 1894
SCHULMAN, Jacques, expert en médailles, Amsterdam. 1894
Portugal.
Du Roveray, Paul, négociant, Lisbonne. 1890
Suède.
l'AvauLi, Gustave, pharmacien, Sköfde. 1894
O ee
IV. Sociétés correspondanten.
A. — En Suisse.
Aarau. Société d’histoire du canton d’Argovie.
BäLr. Société suisse d’héraldique.
Berne. Société générale d’histoire suisse.
» Société d’histoire du canton de Berne.
Cuire. Société d’histoire du canton des Grisons.
GENÈVE. Société d’histoire et d’archéologie.
» Institut national genevois.
LAUSANNE. Société d’histoire de la Suisse romande.
NEUCHATEL. Société d’histoire du canton de Neuchatel.
Zurich. Société des antiquaires de Zurich.
» Musée national suisse.
B. — A l'étranger.
AMSTERDAM. Société royale néerlandaise de numismatique.
Annecy. Société florimontane.
Bari. Giornale araldico.
BERLIN. Berliner Münzblätter.
Boston (U.S. A.). American Journal of numismatics.
Bòne. Académie d’Hippone.
BruxELLES. Société royale belge de numismatiquc.
Bupapest. Société hongroise de numismatique.
Cracovie. Société polonaise de numismatique.
Drespe. Blätter für Minsfreunde.
LoxbRES. Société de numismatique de Londres.
LuxEMBOURG. Institut grand-ducal, section historique.
Mıran. Société royale italienne de numismatique.
» Cercle milanais de numismatique.
MonTRÉAL. Société de numismatique et d’archéologie.
Municu. Société royale bavaroise de numismatique.
New-York. Société américaine de numismatique et d'archéologie.
ORBETELLO (Italie). Rassegna numismatica.
Paris. Société française de numismatique.
» Correspondance historique et archéologique.
» Gazette numismatique francaise.
» Revue numismatique.
SrockioLm. Bibliothèque de l’Académie des belles-lettres, d'histoire
et des antiquités.
Vienne. Société impériale et royale de numismatique.
Archiv für Brakteatenkunde.
Société imperiale et royale d’heraldique « Adler ».
Oesterreichische Gesellschaft fiir Minz- und Medaillenkunde.
Zare. Société croate d’archeologie.
Le nombre des membres actifs, fondateurs de la Societe, le
It avril 1879, était de 39. Il ne reste plus actuellement que 8 de ces
membres,
lu Société était formée au 31 décembre 1907 de
191 membres actifs,
14 » honoraires,
soit 205 membres, se repartissant comme suit :
—
| Actifs Honor. Actifs | Honor. |
|
|
|
|
Argovie FE I
Bale 4 Zu ee |
!
Allemagne
Autriche
Grisons
Lucerne
Neuchatel
Suint-Crall
Soleure
Italie
Pays-Bas
Portugal
3
1
2
4
1
3
2
—
| reporter... Total... | 1
TABLE DES MATIERES
Imuoor-BLumer, F. — Zur griechischen und römischeu Münz-
GaLLer, Georges. — Une médaille de René, comte de Challant
et seigneur souverain de Valangin en Suisse ...........,..
Le Roy, L. — Un double-gros de Frédéric de Blankenheim,
évêque d’Utrecht, 1393-1423 ...........,....,..........
MicHaun, Alb. — Les monnaies des princes-évéques de Bâle...
Rueca, M.-A. — Ein unedierter Münzstempel des Gegenpapstes
AE) Si APE RE
SCHNEUWLY, Jos. — Etude sur la monnaie à Fribourg ........
STREHLIN, Paul-Ch. — Numismatique de la Croix-Rouge — 1..
— Médailles nouvelles. Répertoire alphabétique de toutes les
médailles, etc., concernant la Suisse, décrites dans les publi-
cations de la Société suisse de numismatique ..............
VALLENTIN DU CHEYLARD, R. — Découverte à Annonay (Ar-
déche) de monnaies féodales, royales et étrangères. ........
MÉLANGES
Gazette numismatique belge..............,....,...,,..,..
Klub der Münz-und Medaillenfreunde. — H.Ü..............
La loi italienne sur l'exportation des objets d’art et des mon-
naies anciennes. — H. C...............................
Enquête monétaire suisse de 1905. Résultats priueipaux.......
Distinctions (F. Mazerolle, Paul Bordeaux, Huguenin frères,
A. Luschin von Ebengreuth, G.-A. Werner)...............
Portraits sur des monnaies ....... aliena
Nécrologie (Alphée Dubois) ............................,.
COMPTES RENDUS ET NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
A. Engel et R. Serrure. Traité de numismatique du moyen dge.
==" Hrnést Lehr ses u ask
Nicolò Papadopoli. Nicolo Tron e le sue monete (1471-1473). —
Sebastiano Venier e le sue monete (1577-1578). — H. C.
— Monete trovate nelle rovine del campanile di S. Marco. — H.C.
279
281
ee
= as à
— 454 —
Nicolò Papadopoli. Le monete di Venezia descritte ed illustrate.
— bug: Disease na
Vicomte Baudoin de Jonghe. Sceuu-mairice de Robert de
Bavay, abbé de Villers (1764-1782). — LR...........
— Un denier noir frappé à Ypres par Gui de Dampierre,
comte de Flandre. — I R.....................,...,
— Les monnaies de Guillaume de Bronckhorst, baron de
Gronsvela: ==> LS RL SANS ANA na
A. de Witte. Un patugon de Charles II, roi d’Espagne, frappé
à Tournai en 1667. — 1. R.........................
— Une méduille de sainte Wivine, abbesse de Grand-Bigard.
LR
-- Monnaie de Bruxelles. Exposition universelle et internatio-
nale de Liège, 1905. La médaille en Belgique au XIX°
SER Os a waa. een wae
— Deur monnaies liegeoises inédites de la collection de S. A. S.
le duc @ Arenberg. — H. C......... lalla
Rudolf von Höfken. Numismatische Denkmäler auf den Protes-
tuntismus in Oesterreich. - H. C..................,
Lucien Naville. Monnaies inédites de l'empire romain. — H. C.
Solone Ambrosoli. Adlantino di monete papali moderne a sussidio
dei Cinaglin = M Bee
Eugen Baron d’Albon. Die Affaire Marschall. — H.C........
A. Droz-Farny. Notice historique sur une medaille jurassienne.
Karl Andorfer. Schiller- Medaillen. — H. C.................,
H.-G. du Crocq. Kataloqus munt en penning verzameling van
het kon. ned. Genootschap voor munt en penningkunde.
D: Emil Bahrfeldt. Zur Anhultischen Münzgeschichte. — P.-Ch. S.
F. Lenzi et G. Giucciardini. Un ripostiglio di quattrini a Monte
SUE STINO Rai
D: H.-J. de Dompierre-de Chaufepié. Koninklijk Kabinet van
munien, penningen en gesneden steenen 's Gravenhage.
SSO Sera ee heen dalia
Dépouillement des périodiques. — H. C....................
PEOUNANIOR 2er ee CRISTO
Pages
434
a Bee
~~ ©
— 400 —
SOCIETE SUISSE DE NUMISMATIQUE
Pages
Membres T6C08 us u 424 425
Communiqué du comité.......................,.......... 326
XXV° assemblée générale, Fribourg 1904................... 397
XXVI° assemblée generale, Lausanne 1905 ................. 406
XXVII° assemblée générale, Berne 1906.................... 419
XXVII assemblée generale, Bâle 1907................... » 424
Nécrologie. Ulysse Jacot...................,............. 401
== “Adolphe Hess. entire arte dut sites 401
>= CATOYS Bürgers. 401
=: Maurice Hin... ae ee 402
== Albert Rilliet oc suis uso 402
= Henri Monn-Pons ns. re ra 407
==, ‘Camille: Reymond su. edile 407
= ‘Hermann Damenberg u... an te 408
— Robert Heïiniger-Ruef................,.......,...... 409
— Charles-Richard Holder ...... ....................., 410
— Antoine Bénassy-Philippe...............,.....,,.,... . 419
— W. Bachofen-Burckhardt....................,....... . 430
== Mans RIggauéer; sprint ian leali 433
=: ‘Paul<Ch.-Strehbi:; ica ae 433
Bibliothèque. Ouvrages recus.... LL... iii 329 437
Liste des Membres a es aa 442
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a ee ee e - on m A cir er penne” ae
= mn te + nae
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È TABLE DES ILLUSTRATIONS
na
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na PLANCHES HORS TEXTE
e Planches
2 Médaille de René, comte de Challant, seigneur souverain
È de Valangin en Suisse .......... TATE BRETT I
Re Monnaies des princes-évêques de Bale ................ I[-XV
Ca Kleinasiatische Münzen. ........ re ine XW Mex &
A Arnold Meyer (portrait) ..........,...........,..... XXI
oe Antoine Bénassy (portrait).......................... XXII
COUR CL ENTRE
FIGUREN DANS LE TEXTE
2
CI
Pages
Monnaies des princes-évéques de Bâle ................. 36—107
Double-gros de Frédéric de Blankenheim, évéque d’Utrecht... 108
Monnaies féodales découvertes A Annonay....... 136, 138 et 148
Unedierter Münzstempel des Gegenpapstes Felix V........... 338
~
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Fr
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o
a be
ees
fi LI
+
Mo
sp
ER cn
Se
ra
Tome XIII
REVUE SUISSE DE NUMISMATIQUE
ARNOLD MEYER (1827-1904)
Membre fondateur de la Société suisse de numismatique.
rar +
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Digitized by
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378
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