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Ji.TsANTouL M-' Mi-uvATARWA AAGMiTTÉ
BTBAIT DE GRÉTBY FAIT DANS IF.S DERNltBES ANNÉES DE SA VIE.
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flt«-o
^^oÀc^'M^
RICHARD CŒUR DE LION.
Oprrn comique
DE' GRÉTRY
a Paris riiez M. S(;HLE'il^^■KK Edileur de Vuskiiic hic Ki(l!'li.-u ',(".
Table Thématique
ACTE I.
clid-m ilepavsîii)
AIR.
TKIO,
^^5.
AIK.
^ (Ol CLETS. a
Je craias de Ini pal'-lt'r U nuif
Blondrl.
(Jur Ir Snl-tïii Sa--la-din
Birhni-d
y^ H>ALE.
N'.'l t.
TKIO.
Oui rhcva-lirr oui mr-mparl
Blondel.
Lf fiiinvfrnftirpPDdait la àf.tx-**-
Kt lis, et à^<ri /i^.rt z"g
*■ Ou^ Ki--(Kai-d a fins - (ant
PERSOIV IMAGES.
HICHAKI) j'.Tciior.
MAKOl EHITE Soprano.
BI.OMtEL. . V Ténor. , . ,
LE SENECHAL. '' '
KLOHESTA!\. .Basse.
WILLIAMS. . : «as.se.
LAI KETTK Sopiaiio.
BEATKIX Sii|irano.
AINTOMo Soprano.
•A.
SlITE DE MAKGIIKITE.
VIEILLES ET VIHILARIi>i.
ftfPir.lERS ET SOLn^lS
ACTF PREMIER
L»' llif.-^tit' represHiife Ifs enviions d""!!!! rliàfeRii f'oil;, on voii le.s louis. |i-s i ic-
neaiix. Il fs( eh-vi' daii.s un lieu 'ajfréai>lc; dts iii.onlH^'-iies sli-Vii>'s tî lies Coiels mjiu-
ï)res et toiitliies paraissent entoiîver le Heu. Sur iiii de.s cîjùvs est une maison ([iii a l'aj)}!»-
iviiee d'une jfentillionimièi'P: 011 en voit Jh poi-te:, un ban<- e.sl i\>- liiiilre I ')le.
( Prinlanl I ouverture, passent plusieurs pai .sans avec leurs oniji.s 4I. Iifi\;iil >Hr l.-urs l'pHnies;
ils soni en u^sle, ol poitenl leurs hahiK.i
OLl ERTIRE
Ajn.^ioiio
'^ï4liÉ
^mtj^2
L.ir^hctto. * ' •
'hO-
^^ r^r^ 'r r r
(p
If'j njFTFtT(^ljPj-Njyj=N=^g
«r^ n
CMOi:i R de PITSA^S
Paysans. W P..-, s.,mi.-s , liaï.T^anf Ulli.'.'li
H,i.ss<''r:,iii.;-.
ItV i
Cli.tu,- tons, chnn-liiiis, — cé-Ié - hions «■<• hem me-
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Chan -^tons,_ . chan -tons, _____ cé-lé- Lions ce h on mé -
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retour - nons dans nos mai •
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s. Sais -lu que c'est de - main, que le vieux Dlathu - rin refait son ma -ri
5ji#j_ r g F P ^l-f-F p T; ; ^^^t^^^
sons. Sais-tu que c'est de - main,que leviïuxMathu - rin refait son ma -ri -
* 3 ♦
a - icV le l.iit est cvv - t;un,nousdiuise-rons de- main, nous ho irons du bon
a - geV le lait est cer - tain, nous daiise-rons de - main, nousî)oironsdu *l)i^i
\in, nous dan-se-rons do - main nous boirons du bon vin
J±t::M g t^J-4^-[/ g M f p^ IH^
'^ vin, nous dan-se-rons de - main nous boirons du bon vin.
;fi6-
sy^t^Ht^f^
f-^-4^^m
(V-li Ile, .ihlcesl de - main, <jU(> le \ieuv Miillui - - nn re-fint son ma - ri
,^ (.o-!ette,;»li!rV*t de - main, que le vieux Matliu - rin re-f-»it son ma - ri-
^
^^^^-^ J^T'^^^P^
it do olia - grill, nous dan se-ions de
^^-g^^3M-:^^-4-f-^U:4=f^l f f f ; p^
a- ge, le Tiit est cer - tiin, fil- li-pointdc olia - ^rin,nousdan se-ions de -
•^ a- ge, le Eiit est cer - liiii, fil - le point de olia - grin,nousdan sè-rons de
^
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e-g-i^
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^
m, nous boirons du hou
main, nous dan- se- rons de - main, nous boirons du bon vin.
main',''nous dan ->>e-rons de- main, nous boirons du bon vin,
(.hueur. ,Uns le fnnJ du (héître, à demi Tou)
é' ' { T-^^^' F ^ ^ ^ TT-^ [ ^ P^^^^
Vraiment oui, c'est de - main,qu<' le vieux ]>la-thii - rin re-lait son ma -ri
^ — - — # . — # r— ^ — f — - — tf — =— .# — ^ — : « — __Tf:-_$ — qf:.
g5:jy-1^i^MH^^--i; F f"rD^#^^
Vraimeiit oui, c'est de - main,quc le vieux Ma-thu - rin re-fait son ma - ri
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a- ge, le fait est car - tain,nousdan-serons fle - main nous boirons du bon
^ f- « ^ m ^ ^ , # ^ 0 . P
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a - "e, le fait est cer - tam.nousdan-serons de - main nous boirons du bon
S^y. y f 1^ 1 *■ ^ — ^ |r '--^; r (T tr ' ^
^ viiviousdanse-rons de- jnainn nous boirons du bon vin,
>in,nôusdiinse-rt>ns dc-vn;un,nousl)oirons du bon vin
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fie vieux Mathurin arrive tenant «a rimmi- ji.irijtssous k- bras)
Coiiini«it,ccstde-main,quetoiivieuxMathu-rin,avectoi, ma fcmnuvse re-met on
^ AiirèsciiMiuanteanvlest encor tems.de se montrer aisectdotre eon-lcns,
' * M m ^ 0 /At«c les Basse-
train.Aiircscinqu;uitean!i,ilest encor teras,de se montrer aise et d'être con - tens
*^ tons, ce^lé-bronsrebon me'- na - ge,chan-tons chan-tons rt'lour-
"^ tons ce-lé-bronsceb(in me- na - ge^ chan-tons chan-tohs retour-
fifi .
\IU .«'en V(.nt ^n rhjiiUnf)
^
.lonsdinsno. n,ai - >„i,s.s;us-(uqi,erV.st (le-nwin,cjue tevieux3f,-i(I.u - rin, refait son ma- ri-
a - ge, le lait est cer - tain,noii<ii,in-se-rons d.- - in.uii.iioiisLoironsdu h
t-J^^lait osl cer - (niii, nnusdaji-se-rons do- mnin, nous boirons du hon
vin, nous dan - se-rons de - main, nous l.oirons du hon viîî
1^^^^^^^
vin, nous dan- se-rons de - main, nous boirons du bon vin.
f^^â^
^^^^^
^^^]^.:,^*^:à^
JIJ^II p. ^.-d^ ,. Ip. ^. I p.
SCENE I
BLONDEL .1 ANTOMO.
(î!l.>ndel t'rini d"<li<' aveugle il .1 un ^'radd
ni.iiiU'a.a ot gn violon drssous ..Le petit Antonio
le r^nllcli^ )
BI.ONUKI. .
Antonio, qu'est -cp que jVntends? jVn-
-t<'ii(1s,je crois, chanter?
AMOMO.
Ce n''es1 rien, c'est tout le liaineau
qui sVn retourne chez hii après ^ouvrag'^'
des champs ■ le soleil est couché.
BI.OMiKI..
Ou snis-je. Kl, uion petit ami?
.■\MOMO.
Vous n'êtes pas loin diin clialeau . o'ii
il va des tours, iies crénaui: je vois tout
en haut un soldat, qui fait l'action a\ec
son arbalète.
BLOMIKt
Je suis bien la^ .
AMOMO.
Tenez, -(ssevez vous sur cette pierre ;
c'est un banc.
*HLoM)KL.
.4h . je te remercie .
A>TOMO.
Cest un banc, qui est vis à vis la
porte dune maison, qui paraît être une
ferme.jC'est <ommf une maison de g-entii-'
homme .
Hl.OMlFI. .
Et' bien , mon ami, va finfoimer, si
Ton peut m''v donner k coucher potu'
«eit" nuit .
AMOMO.
Je vous retrouvei'ai la ?
KI.OMIKI. .
Ab.je' n'ai pas envie dVn sortir:quand
on ne vuis pas. on est iii.ti l'urct' de res-
ter ou on nous dit d'att^ndr;': nt^ man-
que pas de revenir.
AM^MO.
Ci]ï\ mil car vous m'avez bien payé.
JWa!> père Biondel.j'ai quelque chose
à vous dire.
BI,<IM>K1. .
Quoi ?
ANTOMO .
Ahle'esJ quiç
KLOMIEL .
Dis mon fils, dis, qu'est-ce que c'est?
AiNTOMO.
CVst que je suis bien fâché, je ne
pourrai pas vous conduiie deuiain.
BLONUKL.
Et, pourquoi donc ?
ANTOMO.
Cest qufsje suis de no ce, mon grand
père et ma jirand' mère se remarient^
et* mon petit fils,qui es^ leur frèi'C
KI.OM>l-t .
Ton petit ' fils! lu as un petit fils?
ANTOiMli.
Oui, leur petit fils, qui est mon frè-
re se in«rie aussi le même jour de leur
remariage,à une fille de ce canton.
BLOMIKL
Eh, dis moi, elle ne demeureiait pas
dans ce chiUeau que lu dis,oti il y a un
soldat qui à une arbalète?
ANTOMO.
?ion , non.
BI.OI\DKL.
Mais, mon ami, demain comuiHiit
ferai -je pour me conduire?
AiMONlO .
Ah! je vous donnerai un dt- mes
camarades ; il -est un peu volat;i,niais
je vous ferai venir a la noce, et vous
v jouerez du violon Ah, ne vous em-
barrassez pas.
BLOMIKI. .
Tu aimes donc bien a danser?
COUPLETS.
Allegro ,
COUPLETS.
La dan - ^^e ne.-'t pas ce «jue l'ai-nujiiiais («sf I.;
nUo A M 'o- - la"^; lorsque je la liens dans mes bras, a- lors mon
-*< — r
fe^M^
me, ot (.uis non- nous par-Ions tout bas, tout b.us , toul i.is, toul l)..s, loiil
l)as . que je yoas phùns ! (jue jV vous plains î vous ne U
■» 14-»
i^=j^=té
BI.OMIKI, .
CVsl vrai.iiKiii fils, je suis binii a plaiiidir .
AMIIMO .
i^ COVPl ET.
Elle; ;i (jiiinzp ans, moi j t-n ai seize:
A h! si la mère Nicolas
K était pas toujours sur no** pas!....
Et bien, quoique rela déplaise.,
Auprès d'elle je suis bien aise .
Et puis nous nous parlons tout bas
Oue je vous plains! vous ne la verrez pas .
BLO?«UEL .
r.cintinue, je cnns la voir.
ANTOMO.
Vous la voyez, llii vous êtes aTenp;lc
'i'^. COUPLET.
Qu'elle est gentille ma bergère
Quand elle eourt dans ce vallon.
Oh n'est vraiment un papillon.
Ses pieds ,ne toudieiil pas la ttijire:,
Je I attrape quoique légère .
Et puis nous nous parlons ton) bas .
Que je vous plains! vous ne la verrez pas.
BI.OMIKl.
Tas, mon fils, va loujous voir, si je pouri'ai trouver ou passer celte mut
SCENE II.
. BI.ONDEI, {\\ ôte sa baiIie.]
Oui, voila des tours des fossés, des redoutes, c'est bien la un « ialea..
fort ! il est bien eloigne des frontières , flans un pays sauvage au miiieu des
maiais-, il n''est piopre qu'à renfermer des prisonniers délai. On dit qu'on ne
pertt en approrlier.- noiis verrons-, on se méfiera moins d'un homme que 1 op
«roira avengle . Orphée animé par l'amour s'est ouvert les portes des enfers:
Vi guichefs de ces tonj-s s'ouvriront peut-être aux acrens de lamitie.
(Pendant la nloniplIe.KInhdel observe le> tours
4ll.;:ro.
VI R.
rc: 5.
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sup la terré il n'est que moi, oui, c'est BIoii -
nt . ^ t 'hi.f-J^'^>^.^ ^^±'A.^'
in.
Kl.ilMiH.
Mais j'entends du lniiit: reniftlons
'i MIS, et if|nvnoils iiolif lole.
SCE>"E m.
KI,n>nFr..TlLLHMS.LArRETTE .
1 N l'XYSA> .
(Villiams fnt:e en scène iPiianI par l'o-
ii'illf le paysan qui riie.j
WILLIAMS .
Je t'apprendrai a porter des lettres a
ma l'ille.
Allf'^ro
M
LE PAYSAN CriLLOT
([iioi'.dc la pari du gou - >er - ncûi! si fap-'pn'mN'Iuei
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♦ 11 ♦
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■cl - t<' Irt-irc.
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(Ah! si c'était Ii' gou-ver-n<nir. le jimi-vei - neiir de ce clià-teau .
i
isMË^^ipfelâ
(! e^( de l;i part du gou-ver-
0 ^^ ê_
"t-lv n'est point f.ii - - - te pour fi-niu-ser Je g(/ii-ver-
(S^Tf -If F^
^^
r T
Il ma dit de la lui re - met - tre.
Ce nest pas
l^_jf^g=^^j;g^=g^'-^=^^
-f==5t
oi, si jf re-iicns, nois^siir nia foi. non, sur ma foi.
^^^^
neur de c"e chak-iiu, legou-vei'-neur.
toi, prends gar - de à loi, prends gar - de à (oi! Dis lui.
^^^ferfiia^ig-'-HJ- L- 1 Y r ^^
«jue ma Laurel - te n'>'>( point lai- te. pour ecou - ter un ^eduo--
0 ^(L
^PP^
É^^TT^rr
^
isi'vf fj_^_^|=^iT T I r
Ëi=ttir'^f"^
leur. 3Ionsieur,monsieur le gou - ver - neur, nie.' Util beaucoup
(Pi
^^
(^
^^i
^^S
^?^1E^=^
;^^n I rm
T^^*N-#s4
trop, beaucoup tiop d'honneur
p^y
^^^^^^^
FJt,que me làiBton irouvci-
* 24. *
c'est de la jj.irt du goufer - neur
'3TP=^zïJ^^--è^m
'=f='f^w'^T'-n-
Si ' jY ro-vieps, non sur ma foi, non sur ma T
mi^mm
^é^^=^.}fp^$m^Mm
Si je pou- vais ... Ah! quel bon-lieur, quel bonheur, quel ln\tili<^ur!)
Si tu le -viens, prends ^,ir(i<' a toi, prends £:;u'de a toi.
viens, si jy re-viens,si jy re-vienssijy re-viens,si jy re-viPiisii' nsiinn.i
mes bons a-niis. la paix la paix, la paix^ la paix, I ipnix^Ia p;rix Japaixja
fil rp- viens prends garde a toi oui sur ma
foi, non,non,niin sur ma foi, si j\ re-viens, si j\ n
'lEàM^^k^
^
"^
paix, la paix point de de - bats., ne fr.ip-pez pas.
-^
1
foi prends ^arde a tov
\\\ Vf-\ irlli
-: 7-: TT, ^— r-. '^-^T' — r^ — r-
viens, noasur ma toi, *»'jy re- viens, si ^e re-viens,si je re-
#fe=Ff fP^ f ^H=r- ' r^' ^^-1=^
viens,'si \v re-yiens, si p rt'-vicn.s,iionsur ma foi. non,non,non, sur in.i
,-f=i-r f^y^^g^^pFrr
im^m--.^j^
* paix, ia paix, la paix. In paix, la paix, la paix, la paix, la paix point île dé
LAL'RETTE arrive, vUe fait siene au pavsan Je seii aller- il se sauve .
1 ■ ■
^i. Et si ja- mais tai^e-vois ceséduc -teur tu seiUri - ras si
daqs mon bras, il est en - cor, il est on - cor quelque vij^
Oui moi mon pè - n- ni.ii mon pè-re je nevois point
^E^
t^^.5
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^
^:
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le»iouv<Tn«'ur. A}i!ci"o-y»'z croyez mou pc - le, que je fe|-rai ><»
b^ri^-K^ro^
^er=fen
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^-^ I r ^ I ^ ^'=^Pmf^
■^cz
z,g=zjâz
lM=^tS^^
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- tre bonheur
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J<- ne vois pas le gomer - neii
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Je ne veux ppintde ce bon -heur . ^
ti£ * 4 A
]Ne par-le
je ne vois piinlle couver- neur.
^#^
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.ULfjlXTTrrrêfe^
plus au seduc - teui; ne parle plus au séduc - teur
p^^p
p.lix, la |).iix, mes bcms a - iiii>, la pnx, la paix, me;
'=feii
UMM^^rm^0h^
ne vois point le gou - ^er
bons a - mis, la paix du ciel, soy - - ez u
duc - teur, si tu par - les au se - duc
iicur je ne vois point le gou-ver - neur, je ne vois point le gou -ver
f f,
-^F-
"^^^
-.f^^^-^-i_e
R=-^4-M-
*' nls \h! si ce - tait le rnu-ver - neur, le iou-ver -neur de ce cha
tfur, si tu par - lais au gou-ver - neur, tu sen-ti - ras, si d.ms mon
^ J;^ « C b^ C t « ^ - « m . i0 0. 0-
'' bats
ne frappez pas
(Ah! si ce- tait le gou-ver
ms--.- fni^^^EE^Esr^ 4=^4=i^fel^iE
si dans ni(m bras.
t^fH^
f fi ffhriqg
^^â^t^fe^
gEf
point je ne vois point le gou-ver - ncur, le goii - ver - nenr
f'-H'4^U^\ ^=^h^^=X^-~ -^
neur de ce chà - teau, le gou-ver - neur, ah! quel bon - heur!) La
^
g=4 ^ r K; ^-i£4
cor quel - - que vi - -~ gueur, quel - que vi - gueur
^^^m
m
paix, la |i.ii\,in(s bons n - mis la paix, la paix, mes bous a -
Si tu par- lais au se -duc-
jie VOIS.
poin
ou - ver - ueur, je ne vois point le etiuvc
/l li H '-' — X \ 1'*" W
*J „;„ I» ..»• A.. „:.,l „„ T^ „: AL .: ."' i.i i.,
s^ la paix du ciel, soy - ez u - nis.Ah si ce- tait le gouve
aa^ij^^ U=^^'i'^-ff=p^F^4=M=m^^m
teur, si lu par- lais au se - duc - teur si tu par-lais au gouver-
neur,je ne. vois point le gou\er- neur, !<• gou - ver - neur. He'
^^a-mm^^i
'^mk
rt-=zi:-
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neur„d<ce cha-teau Je gouver - neur ah! quel bon - heur-
0 0 0
h^4^hMd^^-^_j^^-^;m-M^^
neur, tu sen-ti - ras si d.msmon bras^il est en - cor quelijue vi - giieur, tu sen - ti
* 51 *
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(«William.)
pe - - re
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Pnliit de d(' - bats.
no lr,i|)-])('/ pas .
t-/ 1 1 I ^ ^^ \ ^^ î .11 I A . ■
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jf ne vois point le guu-ver-neur, legou-ver - ncur. Je
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Ah! si ce- tait le goii-ver- neuï*'de ce chà -teau, le gou-ver - neifr, atil
-M — . f-. — £ . "f « ■ »-
^i^
q»> f g f-
WILLIAMS . l{LO>'nRL .
\\ ll.( UMS .
Reniiez dans la maison : elle rlil
quVIle ne la point vii,e( qu'elle ne
lui parle pas,el il lui ecril.Je vou-
drais lùen connaître ce (|lle dit celle
lettre; i1>i ont a présent une manière
d e<'rire. (^ii'on ne peut décliitïrer. Si
qutflqu''un ... ce vieillard nVsf pas de
0^ pavs-ci . Bonliomnie^savez-vous lire?
Hl ONhKl. .
A 11 . mon dieu, ou^je sai> lire .
Wll IJAMS .
Eh l)ien,lisez-nioi cela.
Bi o\nFi. .
Ah! mon bon monsieur, je suis aven-
glejces mâchants Sarrasins m'ont linî-
le les yeux, avec une lanîe daciei' t lam-
^oyante,•nlais, ne voyez-vous pas venii'
lin petit garçon ?
WILI.MMS.
Oui.
KI.OMIKI .
Cesl f'elui qui me ciinduit-. il sait
lii-e,il vous lira tout ce que vous voii-
illez . \lltonio. est-ce t(Jl'
SCÈ?sE V.
LES PHECF.I)E>S,AiNT0]MO .
*\TON lO .
Oui cpst moi père Blondel..
KI.ONDKI .
Tu as été bien long-teifis.
4M0M0 .
.Ah,cVst que je lai trouvée, et je hiial
dit un petit iiirit .
t!l(lN|lKI .
Tiens, lis la Iciiie dr- iiionsieui- que
xoila.et lis liii-n li;Mil,el disliiictenient.
lis. li^ mon petit ami .
VNÎIOIO .
P.elle Laurelte... .
WILLIAMS.
Helle Laiiielte! voilà coirime il leur
(ont touiller la lèle.
A^TO^ lo .
Pel|. Laurette,mon ca-iir ne peut se
coiileiiii di- lajoie qu'il resspnf,jiar i as-
sur.iiice (|ûe vous- me donii-z de ni'ai-
Kier tiiiijjilirs .
VMI l.l VMS .
4 11, fille indiii-ne! die faime.
KI.OMIKI..
Laissez, laissez. Continue .
A^TO>IO.
Si le pi-isonniei' que je ne peut quift«»r..
VMLI.IAMS.
Tant mieux.
BLOMIKL, à part .
C<, prisonnier ?
A^t(lMO .
Si le prisonnier , que je ne pcu.v quit-
ter me permettait de sortir pendant le
jour, j'irais me jeter
Wll.l l\MS.
Fut-ce dans les fossés de ton châ-
teau .
Hl OMiKL.
(à ():ut) ^)u"il ne peut quitter! Lis toujours .
A>TOM<l
J liais me jeter a vos pieds ; mais si
cette nuit .... Il v a là des mots ef-
Cai es .
HI.ONnKL .
Ensuite.
A>TOV|0 .
Faites-moi dire par quelqu'un à quel-
le heure je jiourrais vous parler . \ot re
tendre , fidèle amant et constant chevaliei-,
Florestan .
WILLIAMS .
Ah , damnation! goddam !
KI.OMIKI. .
Goddani!est-ce que vous êtes anglais?
WILLIAMS..
Ah, oui je le suis .
BI.OMtH. .
^ i^r,iniH||se nation'. Eh! comment est-
il possible que, né un biave an^-^lais,
vous soyez venu vous établir dans le
fond de r.4llemagne j-içt dans un pays
aussi sauvage qir«n m'a- dit qu'il
était .
Vvll.l.lA.MS .
Ah, c'est trap long à vous racon-.
ter . Est-ce que nous dépendons de
nous. Il ne faut qu'une circonstance,
pour nous envoyer biejl loin.
BLO>DEL .
Vous avez raison,- car moi je suis
de I Ile «le France, et me voilà îci,-
et de quelle province d Angleterre
êtes vous .
WILLIAMS.
Du pays de Galles.
HIOMIFI
Tous <^tes du pays (!•• Galles! 4 h. si
JMSiiis 1h iuiiissaiiic (|p iiii's VHiiv, qiif
j ;uiiai.s Hii pUisii a vous mjii Kl com-
trit'oi n\t^r vous (|iiille ceijonpaNsf
WILLIAMS.
Jai étp a la fioisadH ;i la Palestine.
KLttM)EL.
A la Palesliiif! et moi nnssi .
«ILI.UMS.
Avt-c notr»' Roi Richard .
KLOMIKL.
Av(-c notvp Roi, et moi de même .
VMLLtAM^ .
Oiiaiid je suis revenu dans mou pays,
n'ai-je pas douve' mon père mor.l .
BI.OM)EL.
Il élail j)eiit-ètiv bien vieux?
W ILI.IAMS ,
Ail, ce nesl pas de vieillesse. Il avail
été tué par un geiililhonime des envi -
roiis,poui' un lapm qu'il avait tue sur
ses terres. J'appiends cela en arrivant;
je cours trouver ce g-entillioTiime,el j"ai
venj>é la mort de mon péie par la sienne.
KLOMIKL.
Ainsi voila deux liommi's tués pour
un iapiii .
« 1 1 . M \ M s
Cria 1) l'st (jUr I I (i[l \ lai .
KLOMIKL .
Eiif'in vous vous éîps enfui?
VVII LIAMS .
Oui avec ma fille, cl ma femme. qui
est morte depuis, p| me \oila. ]..a justice
a manjjc uioii cli;'itHau cl mon fiefel je
n'ai plus rien la It.is , qu'une sentent e de
mort ; mais ici je ne les ciains pas.
KLOMIKL.
Je vous demande bien pardon de
toutes mes que-,1 iens .
Wll.l I \Ms .
Ab!il ne me depiait pas de parler
de tout cela .
BI.OMtH.,
Ef à ';a .■iiMs.ii!." Miirs avec ddiiç entî
nu le brave Pioi Ricbard,ce liéjos.ce
j^raiwi lioiniiie?
WILLIAMS .
Oui puisque j.u servi sous loi.
KLOMIKL.
Et sans doiili \oiis ave?..
Wll.l.l \MS .
Mais j'ai affaiie et je crois que voi
là cette voiageiise qui va arriver.,
SCE\E VI.
AiNT01M0,Bb(»M)F:L, L.U'RF.TTR .
f.\i)tonin fifiiflanl relie sr-ciie iiie liu (lain
de son iiissac ei va le mnn;;er sur le
banr ou s'esl assis Rionilel.)
LATKKTTE .
Ali! bon bomme!je vous en pi le dites
mai ce que vous a dit mon père?
BLONBEI, .
Cest vous qui êtes la belle Lauretle?
LAIHKTTE.
Oui , nioiisiein .
KLOMIKL.
Votre père est fort irrile^il sait <e
que contient la lettre- du Clievaliei'
Florestan
LAI KKTTE.
Oui, Florestan. c'est son nom. Est-ce
qu'on a lu la lelli'e it mon péri?
KLOMIKL.
?ion [las moi;je, suis a\eu^le, mais
c'est IIHUI pelil couducleiir.
V^^OM0 .
Oui, c'est moi; mais esl-ce que \ous
ne me I aviez pas dit.de la lire?
I AI KKTIK .
On aurait bien i!ù ne pas le laiie.
Kl iiMlH, .
Il raiirail (ail lire p.ii un aulre .
LAI lO I I K
Ces! Mai. El que disail la lellie-
hl.oMIH. .
Que sans le piisonmer qu'il jj-^cde...
Et qu'est-ce que Osl que < e pl•i^ollnier?
LAI lu 1 II- .
On ne dit pas ce qi; il esl .
Kl OMU I
Que sans le prisonniei' qu'il f;aide,
il viendrai! se jeter à vos pieds.
I.Ai îll' IfK .
PaUVI-e Clie\.-|1iei'.
KLOMIKL
Mais (iiie c-iii- niiii
Aiiduil' spiriluosi»
♦ 7>4 *
AIR.
1. U RKTTK. 1/^ ■■ ^ +
^pii4^=p^^
- If r la niiif.
n: 5.
j'e-cou-te froj) ("ii( <<■ 411 il dit, il iiR- dii: jo \niis ai-iuc; e(
S
^
= ^f^
3:
^
^^=^4^
Kf:
jL
ferij..M J -.^■i^:.^'-?Z^^^lfil i'I i'->?^
je sens iii;»{-°:i e moi, je sens mon cœur qui hat,<jiii bat,jo ne sais pas |i(air.
g^^^
g^^^^l^^FT»! J h. Jit=#^^,E^H-^^
■iiuni. II me dit: je ^nus ai- - me^ et |f* sensnial-^re /moi: jf
>eiis mon cour fjui bat,quibat je ne sais pas pour - ([iioi. Puis li
prend ma m a in, il li j»r<'s-se, a-vectaiitiic temlius - .>c,, t-nii. fie f<n.
[^
^t^
^:^
J>:n
^
f=:::^^»t^K^-7:~ttf^''"f=1=l^ If ^ - ^-^fefesg
dies - se, que je ne sais plus ou jen suis, je veux le
-^-ti<^- ' ' " "^ ' ■ ' q'^. T, ' — ^ : — ^-r — y — ^ — ^
dll: ie vous ai- me; et je sens maigre moi: y sensm.m' .rurqn
?• ~'3kEkEà*'^m^'-M^.
l(.ii ([tii bat, je ne. s.iisp.is poir;- - - quoi, je sensmon tîec4irfjiiil),it, qui
-f—f.' f-
^ .^^ ■ .-A. j 1 .
ttV^
l»al- qiii bat, mon tiieiiiqnihat, je ne sais pas |i(nif - - (juoi,je sens mon
» - * • ^
^:^Z:EttzEE^^^Hl^^^^
!^ ^ ,»
r-i^r
^^^r^-
^^g^:^.^
neiirqiii l>.il . (jiii bat, qiiibàt,mon roe.iir qui bat, je ne sais j»as pour.
» :::.r,MiKi. .
Vous lailiit'/ (lonr liu'iijipllf LniiieUHr
I.AIHKTTK .
Ah, mon dieii,oiii,je Tairne l)ipn
KI.OMIKI,.
En VHiité, voliH a\HU fst s! naïf, (jiie
jp nt^ |)Hnx iir»Miij)A(li!'i' de vous d'iiincr
un constMl .
I.AI HITIK.
Pili'S, dites . Je ne sais i' i a qui nie
confier; mais \otie an . \oli i- -îjie : e| puis
NOUS ne |)()iive7 me von, Imil cila iiif don-
ne la hardiesse devons paili'i',el me lait
je efois, nroins roujjii'.
BLO^nKI.
Eli hien, belle Laniéfle....
I 4IHH TK .
Mais,(Mii vous a di( que jelais belle?
Kl (IM)KI. .
Hélasîooui moi , pauvre aveugle, la
beauté d une femme est dans le rharnie,
dans 1,1 (loucenr dn sa voix.
I^tKKTTE .
Eh bien?
Br.OMIh I. .
Je vons dirai dcHic que loi sqne res Tlir.
valiers,ees g'ens de li;iiili- eondilifin s'adres-
sent a une jenne personne d un fl.'it inlV-ri -
eur. UKiins tonche's souvent delà béante, d»-
la noblesse de son aine.fjne àf celle de
leur ex^'^aeiion
I M KKTTK .
Eli bien?
Kl OMiH .
Il ne se font qM:li|ii'-f'ois iiirini s'-ni -
pnle de la tromper
LAVH^.Tr^ .
Mais ma noblesse est éiral»- a l,i
Sienne .
Kl.OMIH,.
T,e sait-il?
I.AI HKTTK .
iSans diiiile . Onoiquc iiion |iiieiiil [Ti u
d'aisanie, nous avons lonjom^ \''u o' l'--
inenl,el ,si je ne ciaijruHis sa xi^mmI» , vi
varité (jni lienreusenient Ta liuci' lii- s'é-
tablir dans ee pavs-i ij'e lui aurais roui,'-
les inlentions du Chevalier'
KIOMIKI
C'est lui qui est le g^omeiii.in <li'
ce (diàlean ?
I.AtH I- TT'- .
Oui.
Bl.a^ \n 1. .
El lolH eir atlend.llll rcH. ■ i (.illlaoce
en \r)lre .prtC'. vous \^^ IVr.-\,r. / celN' 011)1;
celte nuit! Ce Chevalier (|UP nous aune?.
vous lui parlerez cette iinil ! Ecoulez -
moi, (CCI 11 est qiriine ^hans(»ll>■ll^■ .
And uil(
COI PLKT
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Lu. hall - demi cou -
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'^ „.,^ i„o „„,.v A.. a;..„ .„.: 1 «,A.. «. I.
vre les yeux > — du diiii «nii rend a - mou- reux «' - la nous ,([»
s^-tzN^^;sH=ff
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iK^r
ï-f*^«
^
^
T»^ -9
^-r^^
prend sans dou - te que ce pe - tit dieu ba - din — ._ — n'est ji -
^y=^
j^=^:^ri^^f^=ii-i-^^^^^mi
LAIRETTK plusvife.
=tH=-X'
is, ja - mais plus ma- lin querjuandil n'y voit goût - te. Re - di -tes
;it \i/MS ^lail, re jo-li cou-plet.
ce jo-li cou-
pirl ail je ne (.inis pas IViu-bli - er je veux le diir au cIk -\.i
BLnxpKl.
E
=F=^4t
'=F==t-
^^p-^-^^^^^^^^^
du tlicu qui Tvjv\ a - - mou -Veux, (<■ - l.i nous np-
ypiix, ^^ <lu dieu «jui rend a - - niou-reux, ce - la nous ap-
iî -Z' — ~X "T| r — . T^ z: . i T^'^i-
Çt^I^CLl^.î^É^É^
prend "-.i II- (lou - - te
(jue ce ^>f - til (lieu ba-din.-
iiV-bt j;i- iiiiiis, Ja- mais plusma-lin, (jue quand il n> voil gou - - le.
n'est ja - mais,j;<- mais jiliisma-lin, ijucquaudil n'y voit !;ou - -le.
LAI liKTTK. .
Ail. \<iii'i: je lit- sais coiiibieii de pei'-
souiips oui aii'vent; des chevaux, des
clmiifits . C est sans doute retfedaine qui
desrend ii i: |' v roiirs .
HldMIEI. .
E'ihiIhz dnTic. Iielie Lamelle, j"ai (|iiel-
'lUt- clwise ,t \i)iis due .
I,AI lUTÏK.
0.* lui?
Cl (1-ilK.I. .
\.U HKTTK.
DlteS\ dliHc vile .
lll.OMIEr..
1*011 liai -je passe)' celte niiil-ci st-u-
Iriiieiit .dans v<)tre maisriii ?
I.AI'KETTK.
^i')il: cela ne sh [>ciil pis . !\îoii perc,
:\ la prière d nu anfieii ami a (•édé,poiii
(■•■m- nuit seule ilit-nl , sa maison toute eii-
li. !>■ à une <>Tandf dauii-il.à moins- qiiVl-
h' .'If If ]{fnilH|(e.iious 11'- ]i(iin oiis disposer
liiipiis ji'lit end lait: mais ili-niain... adieu
m.OMIl- !..
.4 lions, prenons iialience . .4 nloiiio .
AMOMO.
Piail-il ?
hl OMIH..
^a Noir s^-l n'y a pas d autre letTaite
aux eii\ irons .
SCÈ>E YII.
KLONDEL , MARGUERITE,romlcssp
(!.■ Flandres n d'Aitols.
I \liiis paraissent (i'S ^■l'ns di' loiiles soilrs,
ilfs (liiînr>l'(|ip>,. des Clir>alici-s, ils don-
nriil le liras a Var^neilli-. Elle [laiail
dr^rciiilii' de son |ialflV()l .el est aofora -
pHf^ni'i' di- frninifs Miiianli's . Elle a lair
de donner dfs oïdics.)
Ijl OMIKI. .
Cieil(|-in' M>is-je? rVsl la Comtesse de
Flandres rVst MarjJ-uerile; c'est le tendre
et niallienreiix olijcl de rauioiir de lin-
rnrtime Pik liai'd ! All.jacceple le presa!.;e;
sa rencontre ici' ne peut è|iv ijuiMi coup
du cil! . Si le l'ioi e^| ii'.el si (es lulirs
« 41*
lui seivfiil de prison .... -Ali, Pieiiliiinis
peut être me tronipè-je !... Voyons si
vraiment c'est elle Si c'est , Mai'giKiiiH,
son àme ne pourra se reliiseï' aux dou-
'•es impressions diin air qu'en des It'iiis
Accompagncn
ad libitum
T-^nil
l)ifnlieiireu.x son amani a fal't pour
eli...
(il joue lair suivant sur son vrolon . Di-,'.
les iMciiiiÎTfs |)lirases,Mar^ueri(i- s"ai'-
rptc. i'((iutp. SHppro'Ivij
M.\KG11EK1IK
0 ciel , qn enlends-jV !... Bonlioirnne^qiii
pi'Ul vous avoir apj)ris I ail' que vous jouez
si liicn sur votre vjojon ?.
BLOKDEL .
Madame, je lai appiis'd'un l)rave ecu-
yer qui venait de la Tetre-Saiiife, et qui,
disait-il, 1 avait entendu chantei' au Roi
Ricliaid .
MAKGUEKITE..
Il Vous à dit la vérité' .
BI.OMIKI. .
Mais, madame, VOUS qui avez la voix
d'un angi', nèlts-vous pas cette gran-
de dame qui doit occuper la maison
qu'un m'a dit être ici tout près .
MAKGUEKITE
Oui bon lioimrie
HLOM)EI,
ivez pitié^ je vous prie duii pr^niv i-r-
aveugle, et periiiellez lui dV pass'P
cette^nuil dans le lieu oii il n'iVrom •
modéra pas
MAKGIEKITK,
A h! je le veux bien, pourvu que vnus
répétiez pjusinurs fois lair que vous vr-
nez de jou+r .
KIOM)H. ,
Ail. tant qu'il vous plaira
MAKGliERITE à ses gens .
.le vous reconi mande ce bon vieillard..
(Williams donne l \i)ain à M.ug-uPrilr.il l;i
rondiiil dans, sa maison )
Violon.
Aicoii
SCE^E Vin
HLONDEL
lll .se ui.-l a jouer piiisieois jois rc m.-mp air,a\er
6 il. s ^analio^l^. . JV,„tanl .!■ Iri,)ps t'M,l Ir ba-
t;;,-,. se di-'liart-.- .Les ti';,s de b (■(friitf
et >irnnoiil,oii o. '■>->■ niu- ^'landf table :-
te on > nvJil dutinet desififs
A?:
VARIATIO^,
inodera|o.| ^£:5r
WiT^-^im^^^^-^f^i^
i\i>uyy\\tH liriMKsTlVlK.
4ll(ia>.|iiiii lirimiiV'' iiit-ltpz-vous la, vous
HI.OM)KI..
VMcOiO.
H'! ir>ii>:"|, (ni ilc'iiiiani «wi >crie plfin .
(On \erse a Hlondel UDSproiid vpi'ie,p| ildil aprP.saMiirbii)
En VOUS reiiieifi:inl , mes amis : mais je
veux paver mon ecol .
l .\ DOMKSTlOliE.
Eh. comment ca?
i
Kl.OMIKI..
En %(nis (lisant une cininson. et v*>hs l'efe? cIithii-..
l > Al THK HuMKjMHHK . •
CHAWSOlî .
BLONDE!,.
rci 8
r-mr-ff
^f=r^'
Que IcSultin Sa-ladin rassenihlcdans son jardin, un tri^u-
^^r r 1^"^^
^^^
f^^^
peau de Joii - ven - cel - les, tou - tes Jfi' - nés lnu - les b'I - îcs, pour s'
^
^=^-t"i-^z^
muser le ma - tin, cVst l)i(n, cest bien, ce - la ne nous blesse en
rien. Moi je pen-se comme Gré-goi-re, jai - memieuxboi - r^.', j ai
sic-
H ' ^^ — \ — ' — I — -^ — I — j — ■— I — -'—^ — r-x~: — . » r,. — ' — ' — y — r^t:
memieuxboi - rc. Moi je pen-se comme Gre-^oi-re, jai - nieninux boi
i^^m
m^^^^w^^^^^
»44o
reVf'ii» - -me mieux l)"i- _r
Kl.dMIU. .
OiTiKi S<"i^nfur, (jif Ml) li;inl ïtaifiii,
\f'n(1e jusqu'à son donjon
Pdiii nller à la rioisadf-,
Ou'il laisse sa camaïade'
Pans les mains d^s gens de Itien,
C't'sf bien, <'"esl bien,
Cfla ne nous blesse en lien .
Moii je pense couime Gi'e'goire,
,1 ai 111^ mieux boii'e.
Au iTTiain en clinciir.
l \ OFFICIFK (le ht- Comtesse.
Voila niad-ame qui va se retii'er dans son
HiTraii» en <lii)eur pour le 3"" couplcl.
ippai liiii> Ml
l N UOMKSTIOI K .
RacUftons: (11(1)1 e iiii I (illplnt . |H'i'i'
BKIMIKI .
yue le vaillant Roi Kichaid
Aille courir maint hasaid,
Pour allei- loin d Ang^lelenv
Conqiiéi'ir une autre Iciie
Pans le pavs d'un Payen ,
C'est bien , (•''est bien ,
Cpla ne nous l)lesse en rien .
Moi je pense comme Grégoire
Jaime mieux boire.
o 43 -9
BEATRIX.
l'iitissez (lirnc,m,i(l;inip Miii^ riilfiul île 3on anp.ir/eiiicnJ .
(Blimde] IrinI (le prendre R'airix pour son petit gari-on, et AntoninllTutm
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Findii I'^TA» le
«4;u
ACTE *iT
L" théâtre iH.|irpseii(i' 1 iiileriHiir d un fliàteaii fort . Sur 1p devant
est iiilf terrasst- . Elle est entourée de grilles de fer, et rette tenasse
est disposée de t'acoii que RiiliHid . lorsqu'il y est , iie peu! voii' le
fond du théatie.(jiii représente un fossé revêt» estérieurenient du n pa-
rapet . C'est sur la terrasse que paraît Ricliard^et c'est sur le parapet
que Bidndcl est vil
PI v\o.
E>TR\4r.TE .
Larghetto.
^ ': t-^±
SCEIS'Ç I.
(Le Tlic'àtre psI peu e'clairp, surloul dans li' tond; il s'iclaire par (li'^i .'•s;
laïuiire se levé aprfs \e rtépusnile )
LE ROI RILHAKD, FLORESTAIS .
Ff OKKSTAN .
L aiiiorp ya^^p lever, profilez en Sue, pour votre sani '-iI.mis
in liiiire on Va vous renfermer.
Kir.HAKIi .
F^'lnt-pstan?
FLORESTAN;
Sire ?
RICHAKU.
Votie fortune est dans vos mains.
FI OHESTA> .
Je le sais, Sire; mais mon honneur....
KICHAKII .
Pour un peiti(Je! pour un traître!
FLOKESTAN.
Pour un traitre! Si! 1 était, Sir, je ne le serMrais pas.Kon,
non, je ne le serviiais pas. si je croyais qu.il fût un perfide .
KH HAKD.
Mais, Florestan ....
( FIorp'>''-ar fait une ré^élanre resportueusp ne répond rien el soi I.)
SCÏ'SE II.
• UICKAHB sur la Icnas^c.
Ah,grand Dieu'.qnei fanestef:ou| rlu sort!Couvert delauriers >u. uillis
^ansla Palestine, au milieu dema.gloije,(lansla vif,aieurde Ijîj^e èirt- ol>s-
. rnreinfnt f^onfiaé coiuru'- le dernjer des hommes,'! an's le fondMl une p^ <Hii<;
Il se lève y
.>0*
Al R
f^P^ r LiJ- r LU r r f rfr f ï ^
"iH-y- ê ê ê ê à ê ,4^44-
* 51 *
RICHARD.
^^^^m
Fr-'^^-g
Siriiiii-vers en - lier m'ou-bli - e, s'il fîuif passer i -n ni
feqJ, . J ir- lH^' M^
33
^
.j r
vi - e: que sert ma gloi - re, ma va - leur que
sert ma gloi - - re, ma \,i - leur
Douce
r— p-f-f^-r-^^
m
m
^
fea^
w
mm^^^^^^^^^^^m
■■,rT'^TT^
Je M.,r|ner,to)
S
^p^^ff^^^=ag^
cal - mer, conso-ler mon i"(t "i-.
îTi^m
imi^^
m
un instant, sus - pends ma dou-leur, douc«' i-
ina - Kede mon a - mi - e, viens calmer, cdiiso-lcr inoncoeui-
^^^^^^mm
'j, gi
rnpur, un ins - tint sus - pends madou-Ieur
M ^ Jg. ^ f. £. ^ ^^<t'^^ifi. b^ -^ -#.^
■y-T^ — «►-
i^^
m
-peiKis
dou - \r
m
s
-vJT^ , ^ , j~j~} ^^ ^ . j. J v->=i^
gff^^:f^^
pFf^
Ê^3^
Si (nul me fuit d.nis monin.ilhpiir
n;i-^*>«q«?bt^#
yr
i^
-/71 v-jn
f^^^
^. -^ '-M-
rfE
^i^
iâms^
^-1^.
T
T
::£§=
^T^WF^
iiKirt
viens teniiiner ma w
èi^^^
£^xJ I r^^feg
mort
viers,Mensl>ri-ser ma chiii-iu\ non, pour moi plus de hon-
grp^y|-ft^^^-^p3gfeiJ#fe|
-liour. Sf l'uni -vers en - tier m' oubli - e s'il f;iut pas- ser i - ci ma
mm
^rX-^^fc
^^^^
Si
^-^-u
^
^^p
:lJ :J^' I d^' ig
iC:
^hiiî - ne, l'es - né - raii - ce a fui <le mon cwiir. Tés - - né-
in - re:\ fui ilemqn coeur, l'es - - pé-rnn- cea fui démon
Utftt^M^^Ë^^M^ J^^tS.^^^'^^^Ut ±^t^t^±t^f:MLéM?:^*.
Oopur. <i fui démon cœur.
:i^l^^^^^;
SCEAE ni
RICHARD. BLONDFL. ANTOMO .
(Richard esi le coude appu>e' sur Ih 'saillie de
pierre, et paiail alivme dans !p plus pro-
fond chagrin . Sa tête est en pailie- cachée
par sa main . )
BLO^DEL
Petit g-arcon , arrpfons-nons ici : j'aiirif
a itspii'er ret air frais Pt pui, qui an ■
noncf,et accompag^ne le lever de 1 aurore
Oïl siiis-je a présent ?
AMONfO
Pii'S du parapit de rette forteresse, ou
vous m'avez dit de vous mener.
BLONDEL .
C'est bien .
(Comme il semble tàter ce parapet pour
monter dessus.)
A^T0^I0 .
Ah, ne montez pas dessus ce paiapet,
vous tomberiez dans un grand fossé plein
d eau, et vous vous noyeriez .
Bl.ONDEL .
Ah, je nVn ai pas d'envie. Tiens , mon
(ils, voila de largent, va nous chercher quel-
que chose pour déjeuner.
A.MOMO .
Ah, vous me donnez de trop.
BI,OM)EL
Le reste si la pour toi
A^T0.M0
En vous remerciant (il part.)
BI.ôMiEL
Quand lu seras i;eveMir, nous ijoii-|iio-
menei'. Sans doute que les campag-nt-.s
sont aussi l)elles que je les ai vues au
trefois.Au déiauf de mes yeux.j^'iiie plais à
l'imaginer. Tu ne reponds pas.Ali'.es^t-ii (i.irti?
SCENE IX.
RlflHARn.su. la lr,Tasse,Blon.).l monte
e( Sviii ran^'c sur le parapet
HICHARt).
Une anneelune année enliere se passe,
sans que je reçoive aiif^une conso!atif>n. et .
j,e ne prévois aucun terme au nirtlheirrqiii
m'accable ,
BLONDEL .
Sil est ici, le calme du matin, le si-
lence qui reg-ne dans ces lieux. laissera
sans doute pénétrer ma voix,jusqir au
fond de sa retraite. Eh s\\ est ici. peut-
il n^èlre pas frappé dune romance. qu'au-
trefois, l'amour lui a inspirée? Auteur
amoureux et malheureux, que de raisoins
pour sVu-souvenir
KirHAKIl.
Trône, grandeur, souveraine puissance',
vous ne pouvez donc rien contre u^ie (el-
le infortune! Et Marguerite! Marguerii"!
(pendant ce rmrplil.Blondel païaîl accoi -
dei son violon presqu'cn sourdine, afii» de
faire sentir qu'il est très loin . II conï -
menre à jouer lors du mol, Marguerite .)
«OMANCE
Un violon seul dans la coulisse joue le chant a cote de Blendel .
KH.HAKII .
Quels sonslo ciel!est-il possible qu'un air que j'ai fait
pour Marguerite est passé jusqu'ici,- Ecoutons.
KICHARO
OvkI- -ictents! cjuelle voix, je l,i coniiii;
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et (le mon corps chas - sait, mon à - me lan-suis
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Ma- dame ap - pro - che de
lit, et loin de moi la mortsen-
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CeT^ll'!" '') R|GH4RB.('''""*''"* " '''■'^''"'" ^'°"'''" P'*"" '*'' si"Fiseaejoie, est prêt à
fuit Un legard de m.i • bel - - le. fait dans mon ten - dre
Un legard de m i • bel
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giiit ; son ser- vi - teai' ge - mit.
teai' ce - mit, de sa tn«te m-fn - tu - - i(
RICH\RD.
RTCH\RD
C'est Blondel,ah ^raJids Dieux!
(ïi pos»? son visaçe sur ses deu.\ mains]
Si Marque - ri - te était i - ci, je m'ecri - rais plus de sou - ci.
RICHARD. (Pl"< rile)
N^^^^r^
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Un re-gard de ma bel -
BLONDEl.
]e, fait, d.iiis mon ten-dre cœui
fFT^ri I' r I r rti^ r i r r i f-f^^^-^ri
Un re- £:ard de sa bel- - -le, lait, dans son tendre eaiir,
in^t-^^^^^^m
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à la pei - ne cru - el - - le, suc - céder le bon - heur.
s (.km: \
f HLO.NDEI
solil:ils font ppiitriM- Rirliiii d ; l;i |i(
Hc lîlnmli.l.ils •:..ri.iil et \iciinî-iil a li
. Rl(;HAKn,DKS SOLDATS
l.il taisant niiHf extravagances . Le Gouverneur et les
le sur la tentasse se ferme. Les soldais entendeni Ip violon
I jiendant la riloiii'neîle du morceau suivant . Grand roolcnn'nl d
ianilioiir d r :.;, r ii'ur de la (intéresse. Les soldats sempaTCiil île iilondel.en même tems le font passer
^ar uiH I i m- el enlMTtlan^ li's lorlifir^iliiinsialors d se trou\e sur I a»ar1l scène. )
Rdi iir de >io!iin pour Bl
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sais- <u, connais - tu, connais -tu, (jui peut t'a-voir re-|K/n
r'jxindsM -te, ah! «(uc tu n'en f^ p;is quit-te, ah! quetu n'en
jM.lKl-ii - f' , nhl que tu n'en es pas qnit-ie, ah!
quetu n'en
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es pii«t quitte reponds, réponds, réponds, réponds, qui peutt'a-voir
es pas quille réponds, réponds, réponds, réponds, qui peutt'a-voir
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que tdi - ver - - - tis - sait mon chniit.
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Vite en pri - son,\ilc tii pri - son, l.i tu
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Vite en pri - son, vite en pri - son, \ite énpri - son,vite en pri - son, l.i tu
ili-ras fa chan- son, la lu diras ta chanson, vite en pri-son,vite enpri - son, l.i lu
^ (li-ras ta clian-son, la tù diras ta chan son, vite en pri -son, vile en pri- son, la tu
^ di-ras ta chan - son
vite enpri-i
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son, vile en pri - son, la tu di-ras ta chan - son ^ Mes- sieurs point
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son, vite en pri - son, la tu di - ras ta chan - son
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lie en - lerf,av - -e/ pi - tié de ma mi - se- re -:1ps Sa- ra - «ins
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fil -ri . - ein,ile la !ii - miè - re des cieux, ont pri - vemes pauvres
yeux .
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'T.\ni mieux,pour loi, tant mieux, tant
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tant mieux. pour loi , tant mieuxjnnt mieux,tant mieu\pour toi, tarttmipiix,tant
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yeux, tajit muntv pour toi, tant niieux,tant minix . En pri - «im vite en prj
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yeux, tant mieux pour toi, tant mieux,tant mieux. En pn - son vile en nri
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Mon -soi - gneur le gdii-vir - neur; puis-que l'a - ^is im - por -
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viii- ciAlon-^vi - »^iirui . M.iis pionds^anleà loi, tu pe- ri - rais,si hr Irom-
voi- ci 31oa-,bei - gneHr. Mais preiuls-ardeà loi, t» pé - ri - rais, si tu from-
pais, si tu men - tais au gt>u-ver - neur . Voi -ci mon-seï - s^neur,
(àdemixijx.)^ _ \_ ^ ^
pais, si tu men- tais <iu gtiu-ver - neur. Voi - ci mon-sei - gneur
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li - ci mon- sei - gneur. Mais prends »ar-de à toi, oui, sur ma
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voi - ci mon - sei - ^neur. l^^ai'- prends gar-de à toi, ouL, sur ma
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foi tu pe - ri - rais, si tu men - tal^ a mon-sei - gneur.
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SCENE VI
LES PRECEDEES, FLORESTAN .
UN SOLDAT.
Voici monsieur le Gouverneur.
BLONDEL.
où est -il monsieur le gouverneur.
FLOKESTAN .
Me voilà .
BLONIJEL .
J)e quel côté?oîi est-il ?
FLPUESTAN.
loi.
BLONDEL .
J^ai un avis important à lui donner.
FLOHESTAN .
Eh bien, de quoi sagit-iRMais ne cher-
che point à mentir ni à m'amuser,- car a
linslanl tu perdrais la via.
Bl.OMtEL.
Ah, monsieui- t "est être déjà mort a
moitié, que d'avoir perdu la vue.ah! com-
ment un pauvre aveugle,pourrait-il pré-
tendre à vous tromper?
FLOKEfiTA>-..
Eh.hien parle.
BLONDEL..
Ete&-Tous seul ?
FLOKESTA>.
Oui.retirez-v'ous vous autres..
(Les Soldats
leni ilan> le fond . |
BLO^DEL .
Monsieur c'est que la helle Laui>(te.. .
FLOKKSTA>"..
Parle bas.
BLONDEL .
C est que la belle Laur'efte m'a lir
la lettre que vous lui avez écrite, afin
que voi|s vissiez que je suis envoyé
par elle; or, vous y dites que vous
vous jetez a se« pieds, et vous lui de-
mandez un rendez— vous pour cette
nuit .
KLf)HKSTAN .
Eh bien mon amî ?
BLONDEL .
Eh bien monsieur, elle m'a dit
de vous dire qne vous pouviez
venir à 1 heure que vous vou-
driez .
FLOKESTAN .
Comment, a llieure que jp voudrais?
BLONIiEL..
Il y a chez son père une dame
de haut parage , qui, pour célébrer
la joie dune n-ouvelle intéressante,
v donne toute la nuit à dan,sfr,à
boire, a manger et 'rire,- et \ous
pourriez y venir sous -quelque- pré-
texte; çilors la belle Laarette, trou-
vera toujours bien loc«*asion dr-
vous dire quelque petite chose.
FLOKKSTAN .
Cest donc pour me parler que
tu as chanté?
BLONDEL.
Cest pour être, mené vers tous,.
que, j ai fait touf ce bruit avec mon
violon.
fLOHE.STAN.
Il n'y a pas de mahdis; lui que
j'irai . Mais se sei \ir d un aveugla
pour faire^ une cfimiAîssiùn ! ah.'elle
est charmante! Va- (-en.
BLONDEL.
Mais, monsieur le gouveriieur.'nioii-
sieur le gouverneur!
FLOBESTAN .
Eh bien?
BLONDEL.
Ah VOUS voilà de ce coté la. Pour
qu'on ne soupçonne rien de ma mis-
sion, grondez moi l)ien fort et ren-
voyez- moi .
FLOKEvTAN
Tu as raison.f* .1 i)ce tii'ôli' a df l»-s-
pril .
Rl.iiNÎ)KL
Pi>ur1e jH'U,poiirle|)«'U<iuetu m'as dit, rallnit-il
TériK' T- rai - r<! teine- rai - ïh^ ali (u de - vrais (e
TTne- rai - rf!
Floresfrtn «lec la seconti.- |trtrfî
témé - rai - rel tu cîe-vrais, tu de - vrais (e
tai - re, tu (le -vrais, tu de - vrais te tai-re.N'in -siil - le
mM
fe^
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sieiir-s messieurs, messieurs, pardon, par-don
p,iN l.i gar - ni - son,
tu devrais è
nioi,que j'in - sul-te, que j in - sul-lc la gar - ni - son
tre,oui tu de- vrais, oui tu de -vrais être en pri - son
Ah! Mes - sieursav - ez pi - tié de sa mi - se - re les Sa - ra
y-:^-^^^=^ï^Eî^
sins lu -ri - eux, de la lu - niiè - re des cieux, ont pii - ve ses
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)au-vres h'I'"
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CHCSrR
tant mieux pour loi,tant niieuvt.Tnt
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Tantmieuxpour (oi,(-tiit mieux pour toi,tant mieux pour toi,tantniieuxtflnt
mux tu pe - riraisdansces lieux, si tu por-tais de bons yeux,tant mieiixpour
mm^^^r^r^rt'Tn-ri^-tf-^'^^'M^^^^^^m
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mi< ux tu pé - rirais d.uis ces lieux, si tu por-tais do bons veux,tantmieuxpour
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ti>i,tant mieux,tant mieux, tu pe - rirais dans ces lieux,
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i,taiit micux,tant mieux, lu pr - rirais dans ces lieux
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Hlondi'l s'i-n va, repassant parla polcrne aveo SoTTjîiiideet les soldais; legcuveinciir pailap(ir|i'<jiii lui à servi
Fin du iii Acte .
ACTE 5".'"
L'j t Iv.^iri- i-(|>ic*ciilc 1,1 ^l'.iiul'' >alle (le la iit.uMn de \\ i||iaiii.>.
8CE^E PREHIEnE
Bli<(M)F.L, DEI X JKnntKS DR LA COMTESSE.
Ail':" TUÏO.
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M. • ^ *^ £.
CHA1U.RS
II Faul, il faut qiic je lui pai- - lp,inon(.li''rUr-
CKBAIN,
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l>.un, mon ami Charlfs. nionclier Urbain
-r-'-^ ^^r- ^H^ »
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W faut,!! faut.
il fait, il faut!
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ii ià'^it.il laul! . ,
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Vous ne pou - Vfz
lui dire un mot;
H^=^4^4X^ ^ I r -f=M-fT-T- I r " :^
\'nus ne pou-vez lui dire un mot;
sortez nunlu-
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'i''l! f|niii fl.ins 1 mstant'P
rV-. j'j'j'i'i j ;;iJ^
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Nous allons p.'ii- lir, nuu* .tllonspar-tii- ?i 1 ins - t.mî.
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oui,diins lins-
'fT^ ;^^'TrFlsy^^#^^^^^'^^
tut. jSous allons par - tir, nous allons par- tir à lins -tari, oui,dans 1 iiis
^-t^-^^ffff^r^j^-^i -JÉ
^S|i^^
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B£^
li=EiÉÉ
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quoi, dans I ius - tantV
iL
mon cher Ur - - b.iin
^':.:g.E3Efe:J-,^J^
-^ -r-
t.int.
oui, dans I instant .
i;1ar ---^^ r r ^
tAnt,
oui, dans I instant . .
• 79 *
il rvuillv Uniis j,T poche .
^'oi-ei dv l'or, que je lui par - Ica Tins - tant
;:. p.,„.)
Mais dans finstiuit que je lui par- lésion cherl>.
j>ain, mon a -mi Char- les. ( Le, Je,,, ao,n..s.,q„e, ,e co„sul..„,)
«0
-rt-
^^^t^^^^^P^^^^TTll^
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II' fomj).' - gm -
', iiiiiii. ()iiiiriion> (lir<' son en - \i
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e, nous. pourrions di - - re fji;il
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il liuil i|iril lui par -
il liiul (ju'il lui
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il faut qu'il lui par - le.
il faut (jTi'il lui
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ar-1e,d"ns cet ins- faut, lui dire Hn mot, je suis con-tcntniais .'i
M phi
m^rn-w^^^i
parle a Tins - tant, dans Tins - tant, a l'ins - t«rt tout au plu
-)*H-(rT^^-r r hr-T-T^^
yf=^i^"^^
parle a Tins - tant,dans lins - t.uit, à Tins - taht tout au plu
#^f"^^j?^j-^-FJ-l^^^ïi
-:: — r— t — * T ' — '■ — ^^^ — T'^T"' ■ — V r ' ^ r. y — — : — ^—
tôt, oui, niun cher Ur- bain, oui,,mon ami Char- les jesuiscoi\-tent,si je UU <iis un
fc^=^-^^p^f^M-f^y^^pn^=^^pgiii^
toi, vous se -rcz con - tent, vous serez con -tent, vous allez lui dire Un
p^^y=^^=^^^xx; p p I }-^^^^
f.
tôt, vous se-rez con - tent,vous serez con-tent, vous allez lui dire un
^m
'f'f^T^
iijot, ou'umonrherUr-bain oui^nonami (Ihar - les )o suiscon tent^M |e lui dis un
lut, vous serez cnn - tent, vous serez mn-tenl vousal-Iez lui dire
^^^ia^fe#^P|E^^=£^-^j - -i^>-^gfe
■inot,vmis serez con - ten(,vous s<'rez con-tent m'hs al-lez lui dire un
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6 CE NE II.
I.A DAME DK COMPAGNIE, LA COMTKSSE.
SIR WILLIAMS, LES CHEVALIERS.
LE SÉ>KCHAL
La dame de compagnie arrive avant la Com-
lisse,el les Chevaliers, et dcii^s lionitnes qui
étaient sur la scène vont lui parler.elle soit
avee eux. Il reste aver la comtesse une autre
,1a me.
I.A rDHTRSSE .
Sir Williams, jp ne peux ttcip vous re-
III. I lier du gracieux accueil que j'ai reçu
(liez vous
WII.I lAMS .
Madame , que ne puis-jp vous v retenii-
plus long-teins .
I.A COMTESSE.
Cela ne peut pas être .
I.E SI-:\KCHAI.
lMadame,tout sera bientôt prêt j>oui
voile départ
I.A (OMfKS?F
Ail! Chevalier, ce soir assimilera le ter-
nie (le notre > oyafj-e , qtril m'en conte de
vous dii'p ce qui va le terminer !
IK si-;mi(:hai. .
Quoi donc, iiiadame ?
LA roMIFSSE..
Je vais consacrer nies jours à une
let laite éternelle .
LK SENECHAL .
Vous madame ?
LA COMTESSE.
Un long chagrin qui me dévore, me rend
incapable de mVicciiper du bonheur demes
sujets . Je vais. Chevalier, faire ajouter quel
ques mots à ref écrit, vous le remettrez
aux états assenil>|és:ce son! mes volontés.
scÈ:sE III.
Les pre'fédenls,RE ATR I.\ . rianie suivante.
K E V T K I X .
Madame?
LA COMTESSE.
()lle VOuleZ-\ OIIS?
BRATHIX
Cet homme, a qm vous ave/ pi(; -
mis de passer la njiil dans c»- i^«-is,
et qui n'est |)lllS a»eU)jle .
I.A COMTESSE .
Eh bien?
BEATKIX .
Il demande 1 honneur de vous elle
présenté:.
LA COMTESSE.
Que nie veut-il? Ali ciel !
BEATKIX .
Je lui ai dit. que Madame eiait liien
triste. II m'a répruidii si j-^ lui paide.je/
la l'inliai gai»-. Enleiniez vous sa \<>\j
Madame;il la très belle.
LA COMTESSE .
Qu'il paraisse . Peut-être a-(-iI appris
celte complainte d» 'a bouche même de
Richard.
SCENE rv.
Les piérédent , BLO'DEL ,
LA COMTESSE .
Eh, bien bon homme, on dit, que v. us .
demandi'Z à m'être présenté?
BI.||^ Dt- 1. .
Oui, Madame. "Mais qu'il est diffici-
le d approche)' des grands même pour
leur rendre service.
t A COMTESS^
Qui était celui (|iil vniis a ap|ti:v .fe
que vous fliaiitit-7 si I.fii |.iit a llitin-.
et en quel lieu (!•■ la leiie, celte coin -
plainte vous a-l-e^lU' ete (onnne
Bl I>M1H. .
.Il- lii- pell\ 11' HiiH qn";! VO.IS .
( Koalrix sr jcliic.)
|, V ((IM 1 KS'^K ,
Hiii' ^olls t'iicz aveiifflf '
1)1.0^ Il Kl.
Oui, i\l;iilaiTiH. iii.iis jr nf \t' suis plus,
t^h qirt'lli's gràci's n'ai -je pas à ri -idip
au ci<'l . piiis(|iril iiiH (ail jouir de la
piéstii'i- de Madame M arg-neritf^ . Coin-
ti'sse de Flandiis el d Artois.
I.A CliMTKSSK .
/Ciel vdiis nie connaissez.
HI.OMIKl. .
Oui, Madame, el ipcoDiiaissez Jtlondel .
I.\ (KIMTKSSK, .
Quoi'.cVst vous Blondel ! Vous étiez
avec le Jloiloii I avnz vous laissé?
HI.0?«IIK1
Le Roi. le Roi, que je clieK liais depuis
unanle Roi i\l ada ine.esl a cenl fia- d h-i . 1
I.A (.OVn KSSK .
Le Roi!
HI.OMIKL.
Il esl prisonnii-i dans <e eliAteau que
vous vovez de \ os l'enètres cai sans le voir',
je lui ai par le ce matiin .
14 COMTKSSE .
Ail, r»icux!ali Rlondel'Clievaliers?,
BLo>nn, .
Ma'dame, qu'allez vous due?
I.A COMTESS.i^ .
Ou'ai-j^' à craindre? ce sont mes che-
Taliprs,|ous- altacliés à moi, a ma peisonne,
et Sir Williams est anglais.
Les (;hc\alnTs.Willianis,el Bealriv sapprocdenl .
MOKCEAL D EIVSEMBLE
^^j^r^ë^^^
Oui , che-va - }i
oui, te rem-pcT!'^
tifiit prison - nier le Roi Ri - cliaril .
LACOMESSK
rorvimpnl savez voiisceniys-tèr"e?ah graïulDieumoncoeui-se ser-re?
coninipnl savez vonscenivs - te - re. re mys-te- ref
sard .
BASSES.
commentsavez vousoemvs- le - re.cé mys-te- re?
comment siuez ^oiis fie mys - te-re?
*» -9
moL qui sous cet habit vil m'en suisappro-ché sans pe-ril sa
f^-f=#^;-i4-^^^^Sfe^-^-ti-^^
i>ix a jtenéfrémon a-me. je la connais, oiii,oiiiI\Ta-*lame oui, inp\a-
cl'i.irdV Ahs'ilesl vrai, quel joiiri)ros|jè - re! Ah! gr.uul Dieu iiKin cœur •- se
rfcir,f l' r-
_jg f g.
^^
• 88 ♦
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Ah! irr-md dieu! quel é-ve - nc-ment! travaillons.
^-4^=^f=#=^^=^U^~ -j^T^^
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Ail! iriiiid dieu! quel e-ve - ne-meiit! travaillons
dieu! quel e-ve - ne-mf-nt! travaillons.
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travaillons, à sa dé-li - vran -ce, travaillons, travailions, à sa dé-li
tr.r.,i liions, à sa dé-li - vran - ce, travaillons, travaillons, à sa d('-li -
ms^^EÈ^^m^^ë^i^w¥^^m^i^:^^M=M
travaillons, à sa di-il - vtaii - ce, Iravaillons, travaillons, a sa d<'-li
m^
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trav.iillons, a sa dé-li -vran - ce, Iravaillons, travaillons, à sa de-li-
rointd'iinpruden-ce, pointdiinpru-den-ce, ponif dimpru'den - ce
Ml cher Blomlel! Ali cherElomlel! Ah f|iielbanlieHr ? Ah quel bonheur?
Ah clier BI< ndel! Ah oherlîlontlel! Ah quel bonheur ? Ah quel bonheur?
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7=^-^y-f--=TM=f=îl
Tt^-^T
Ah rhfrlîlnndel! Ali cherBlondel! Ah quelbonheur ? Ah quel bonheur?
^*— * y f
quel coup Ju ciel. Ah quel boninnr, Ah quel bon1>eur? que
quel coiipdu eiel, .Ah quel bonhenr,Ah quel bonheiii'? que
quel ooupdu ciel. Ah quel b()nhcur,Ah quelbonheur; quel (nupilu cttJ ?
'updu ciel?
coiip'lii ciel ?
Oui cVs! Blondel , oiii,i'estBlondei, AJiqii4}iODheui!queleoupdu fiel! ouif'estBlondcl !
OHi,(VstBloni,ltl , (t!ii.( .«tBlond.l, Ah<fu»lbonliPur! quelcoupduriel! ouif'estBIondel f
(>ui.(V.stBl()nd*>l oui,pVstBloiidel, Ah qm-Ibunlieni! qtielroupdn ciel ! oiiie'estBIondel!
point ' (le Blon - "del.
tra - - -
aJî=M^-MH=trr-f-tf-^;^^=Erg^
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mon cher îîlondei :
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oui c'est Blondel ' ;ili f(iiel boneiir ! quelcoii|idu ciel! oui ( Vstlîlfudel!
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oui c'est Blondel ! ;ih quel bon lien r Iqnclcoupdu ciel ! oui c'esl Blondel!
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oui c'est Blondel ! ali ([utl hoiiheiir! quel coup du ciel ' oui c'est Blondel'
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a s,i de'- li-vran - - ce, et ne p. .rions poinl
oui c'est Blondel, ali(juelbonheur! quel coup du ciel ! ah! quel bonlieuV!
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oui ces! Blondel, ah quel bonheur! quel coup du ciel!- ah! quel bonheur!
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lui c'est Blondel, aii quel bonheur! quel coup dii ciel ah! quel bonh'ur'
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de Blon - àvl cest \t)tr<'ii-mi Blon-del, c'est vofif a-nii Blmi-
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' * cli.T Blnn - d.l
Ciel'!,
qif'l coup du ciel c'est notre,'! -mi Blun-del, c'est notre a -mi lilc
f-W^^ ^^fg^ ^-^^ — ^f^^
(\iu\ Coup du ciel c'est notre a-mi Blou-del, c'est nofre a-mi 15l<in
f^=f-f^î^=-=^\tJMSl^^ \tlJU^
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«[iiel coup du ciel c'est noire a-nii Eloii-tlel, e est notre a-mi Blon-
c'est notre a- nu Binn-del, oui, eest BIr
du
c^est notre a-mi Blon - dei, quel cnj
c'est notre a-iiii J>lon-del, «jnel coup dii
de!.
c est notre a-mi Blon -de], quel coup du
0 w 'T "T. y .;ii:
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oA \utir.i-rm' Bliin- del.
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(■Vs.î,\(.lrOii-iii] Bl(Mi
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3
c'est otrra-mi Blon-del, dm, r est Blon
^ ^ ^>^
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del oui c'est Blon - del oui, c'est Blon - del .
I "^ '-.ifH quel coup iki < ipI ! f^uel coup du ciel'
^'^—Jri g -j-d-^-j— 4-^4-^-*
-9- -y. 7».
SCENE V.
l.> |'ie...lM,s . SIK WILLIAMS .
I,A CfiVTK >>SK .
Ali.Thevalieîs.ah.Sir'Williains.Pt vous i
Ploiifi. 1 .mon (lier Blondpl ,vovez Piilre vous,
'> (jii il ((inviciil de laiie poui' délivrer le
Rni.ln joip. la siirpiise.... cptlp noii\ellp
III a ■-.ii.-.ie. dt- iiianièie qiip je ne peux
jouir de ma réflexion . Servez vous de
l'iiit iiKin poinoir. Cest de moi, c'est de
■ •.•>ii ht/nheui (|iie vdiis allez vousoceiiper.
(Elle -lin PD s'afipij\anl sur lésinas dcses femmes
>«:Ène yi.
SF NEC II AL . \V I LLIA M? 15L0NDFL ,
DLl X CIIEVALir.KS.
'•"!.(. si I infortune de Rieiiard qui
'il ''iite sa peine .
HI.0M)KI. .
Sirs "Clievaliers, Sir Williams, le tems
est ))rérieuX; voyons quels sont les moyens
qui s'offrent a nous pour deli\ rer Riehard
Saehons d'abord quel est Thomme qui legarde.
Williams, quel homme esis-ce que ce g-ouver-
iieur? le connaissez -vous? •
WILLIAMS .
Que tiop ?
BIOMIKI, .
L intérêt peut il quelque chose sur lui?
NMLI.IAMS,
Kon .
KLOMteL
Et la crainte?
Vlll UMS .
I ElUflle IlilJlIli .
l;I.ON|iKI. .
ÎNil intérêt ni la fi.uiiie.'C est un homniehien
rare. Ecoulez Chevaliers.et voiisVilliams.Miici mnii
avisilc {rfiuverueu)- ra veiiiiyj,irler à Mitre (illr .
VMM i ;.MS .
l';iilHr ;i ma lilU'-.
KI.OMIU. .
Oui . il sait qiip vous donnez un
ha 1,11 ne Irle.
WILLIAMS .
Moi!
BLO.MiEL.
Oui, VOUS. Et faites tout pre'parei- a
1 instant , pour l'erevoir les bonnes gens
des noces qui s'aniuse.nl ici pies, et que
j ai pi-évenu de votie paît .
wn.iJAMs .
Pes noces! un l>nl!il sait qui' jp don-
neiai une fPle et de qui aui-ail-ii pu savoii? .
BI ONOEL.
De moi.
wniiAMS .
Pe vous! Et comment cela se peut-il?
HI.OîSnEL.
Enfin il le sait .je vous le dirai; mais
ne perdons pas un instant : il vieiidra mi
dans 1 espoir que cette fête lui donne-
j'a les movens de parler à la belle Lau-
lefte .
WILLIAMS.
Alilqu"'!! lui parle.
BLOIVDEL.
Oui, il lui parlera- mais qu'aussitôt il
soit entoure des off'iciersde laprincesse.
qii li soit sommé de rendre le roi; s'il
le refuse, a lors la force!
LE SE^ECI' M, .
Oui, la force. Al nions-nous , forçons le
château .
WJLHAMS.
Forçons le château! Et que peuvent
ving'f,ou trente hommes armés seule-
ment de lances, et d épées,cf)nlre cent hom-
mes de garnison ,place's dans un château fort.
LE SE^ECHAL .
Vingt ou trente hommes ! El les soldats
qui jusqu'ici ont servi descoite a Mirguerile,
et qui sont dans la foret voisine en atten-
dant notre retour; je vais les faire avancer.
Eli.qiietJe peuvent la vaIeiir,notre exemple,
et le 'désir de deliv,.., 1h Roi !
HLONÎ'Kl
Ah.Sénécliall Miiis metHiiile/ l;i\|e. Est-
il qiieiqiiun de nous qui lie se sacriliepoii:
une si belle caiise?WiHiaii)s,Rif baid ►■si
dans les fers, et vous êtes Anglais!
WILLIAMS .
Ou le délivi-ii ou iii'jiirii .
IILO.MIKI .
Sénerlial faites prompfenieiii riv^imer vo-
tre es<()ite, faites armer Iouk vos Ciitx alieis
Que Florestan soit arrêté etdésqutfnos gens
seront aux pu-ds des murailles le signai de l'as-
saut.Jai remaii|né un endroit faible oii :i lai-
(le di-s tiavailliiji s jespei'e laiie hr^flie, et
montrer a nies aiin> le/liemui de 1,. viftoire.
En attendant Williams, fait' V (oui préparer
l'i pour la danse . ' W'-linni-. s.jil )
s(:f>;e tu,
H! OMIKL sriil .
Si raiintie la plus pure, si lard' iir "la-
plus vive, penvenl inspiicrun i<» iii (■•nitie,
et sensible. que ne dois-je pas attend i<'des
motifs (|ui m enflamment .
SCENE YIII.
WILLIAMS LAIRETTF., DOMESTIQl I.P
wiLl.uMS au\ gra lions .
Préparez tout ici, rangez cette table, et
enlevez les meubles qua peuven! eiubu-
lasser.
I.AIKETTE.
Est-ce que Ion va àaasiM?
w n.LiAMS .
Oui ma fille, ma cheie fille!
l.AURETTE .
Ma chère fille!.4.hlinon père ne?;i plus
en colère. On va danser!Ab,si le Cdi-vaii-
le savait peut et le pourrait-il
WILLIAMS .
Allons aidez nous a prépaeer ceH.- sal-
le;noiis allons danser,
(Pendant ce'tems,|ps ^Hicuns raiif^iiil les it,.ii
l>lcs,el préparr'iil i.i sali'.)
Mettez encore ici des hi.inièies.
SCÈa'E IX.
Les I . •'■,.,!,- r,- . tii.ionii .
AI!e£"ro.
TKIO
irc. 4f . ;
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BLOM)KL A lAf BKTTK
i=^^-,^4-^.^^m^.;¥^;f^
• Le (lOiivtr . nriir., jicn -daiit !a d.m
\\ILLiAMS .
(liM ^e rcn - cli'i
Ah!(ni(l KimiIh'up fjiif s;i pré- sen - - repoiirniMidoit
M -• - — ^
ans (■<"• lieux,
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jM^r:.t^-i=-f
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♦ 97 ♦
eiH - bcf - lir rcs lieux!.
là Willlama qui aurricnil
^rf^r-rg^r-f-t^^^
Nous n'a -vous point de mys - - (t- - re.
i
1
fe -i-^X^^^^^^^=^±^^jf^J^à^^ MJ
je lu» Hi — sais que mes ypu't, rrvoi - enl en - fît» les
f^^ r FIf r^-f-?-! F yXllf r-F flTT^
j Nous n avons pnintde mys - tè -re oh! non, non,non,non,ni>ii. père, ce bc
je lui di - snis que mes yeux . . . nous n ,
lioiii-nie doit vous plaire, ce bon hoinnic doit vous plai -
-è^^^^^^m
>f^«i-
vous point do mys - - tc-rc nous ua - von> poinlde mys - te -
fTf1"|!-f-fe^Ëg^
rc. Tf bonhomme doit vous pl.ii - w .
^^=Myp^y^#^
re^nous n avons point de mys - te - re ,
( il Tft dans la coulisse)
^^-fe^fi^S
m^
re,ahceb(inhommeà su me plai - re .
m^^^rm
A BI,<)M)EL.
E^t-il bien surde ma ten dres - - se,mes(ra -t il tou - jours cons - tant'P
^M-
• 99*
se - ra tou-jom^constcmt,monrf.iirser,. lou -jours, tou - jours *.,n.s
ru t„u - Joiii>.tMU-joursconstant,*on*a'ursrra tou -jours lou - J-'Urs cnns
f=^^fT^
Wf^'-f^
ro bon - hfininie dnit vous
p^^F^-i,n-h==iU-^^^t^
^M
m
re ce hon-hom-mc d'iil vous plai
» i02 *
Ëè:^^^^^^
^
■ h- vou- lirais vous dire en - < o - re
jr Iir
P,ir-lez, p^r- lez sans mys - te-re.
veux |>iunt<ju jl i - gnore.
mm nidii ji" - rc, ii(,ii,iTion
E^JJ-TT-TT^^^^i^^^^
-^ -*■
(le Ijonluiinnie a su lui |il,ii-re) Poursoii pe- i-e, jioiir snii
5^.5=^
m
^jf- If
^EBE^E^
par- lez par- Ira san>- mys -
pe-re, nous n'a- vons point de mys -te-re, nous n'a- vons point de mys- tè- re, iKmnion
pe-re, peut-on a-voir un mys- tè-re, peut-on a-voii- un ni\s- tè- re pour son
(è-re„re bon-homme a su me plai-re, ce l)on Ivmmeà su me plaire,à su me
• .10" +
£^^F=î^-^--f=^?=T^^^^^^^f-Hr" ' ■ ^
rc, mm mon pe - rc, iinn mon • pe - re, noii^ ii.i
^^==^T^^=^EÉ
- re, pour son pe - re, pour sou pe - re, piul-on
S
w^^^'Fi^^^^^^n^f
e, par - lez, par -lez sans mys - tè - re, re bon
gp^=^=|^f=^4:g=f:.^|-fHH'-H-H^~^^^
vuus piiint (.le mys - (e - re,nous n a-vons point de nivs - tè- re non mon pè
jL.Jli4jLjLJLjL4.j1 J J J^j-ji^ J I j -. j-^
a-\oir un niys - (è - re,peut-on a voir un luv-s - (è -re pour son p<"
^ U i' ^' I g F rr-n-^^M^^^m
liouune a .^u nv plai-re,ce bon hommeà su me plaire îi su me plai -
i(i4*
SCENE X .
VflI-lIAMS, LURETTE, ANTONIO.
(Le» no. es paraissent, ftisuile on danse.)
UN PA\S.4N.
i'.' (Jouplft.
Saii> !)ei-2:er si l.i ber- £;è- n- est dans uniieuso-Ii - t.ii -nJoutpoiir
elle est en-nuy - cuxîiii.iis si le berger Syl -van-di'c, aupi<-s d'el-levient se
ren-clie;t.Hil s'a - nime?. IVnloiir d»ii\: El zis, et zig, et zig, et z.ç, et
fric, et fric, et froc, quand les l.œufsvont deux a deux, le la - b<iu-rage en va
U^^^=^^i
mieux.Quand les bœufs vont deux ?> deux, le la- Wi-ra-e en va mieux.
(il V-«.l,j[^^,.t tiVui é(ioi,.)
^'N PA >
^hi'ij^sii - tp<svou>ma( oinmc - reVet qu en pensez vouscom-pè - ré^Vien ne
se Elit bien qu'à deux.leï lia - bi-tans de la ter-re, he-l.is! ne -du - reraient
guè-re s'il* no dis,.iontpas en - tr'cux ■ et zig, et zig, et zii, et «ïç-^et
fric, et fric, et iroc quand les bœufs vont deux à deux, te'- la - bou-raiieen v,
niteux^quand les boeufs vont deux à deux, le la - bou-rageenva
mieux ,
(On Jjn»e)
• 107*
Pen<)/in( iftie Janse le Gouverneur parait il s.ihe Williams, et s'approche ensuite ir Laurette.
te
^fji^#é#j^##é##ife
^H^± it.r^t.
# "T -g
Air vif pour Valser .
f^e^f^ f:*i_-tt^^'sî^-r
^^^
^■' frfrfr|^-"^^"%fffi
(Aux huit deinit-res mesures de cette valse on
entend un roulement de tambour, Florestan veirt
i;iiilii,irilliam.s et les officiers de Marg-uerite
mettent le sabre "a la main.)
FLOKKSTAN.
Ciel ! qirentpnfis-je ?
vviI,t,lAMS arcompagjie' des olTi- n^rs
Je vous aiT<^le .
^^
-Vous ?
M<>\
F^(^KK.STA^
>\||.I.IAMS. .
H.OKKSTAV . I
Qu'osez von», laii-p''' rit'ii!^!"^"'- *■■'<-
hison !
KI.(IRK-T*N .
tnEVAÎ.lEKS
HEVALIERS-
Que Ri- chaixi, à l'instant soit rCTiiisdans
nus mains
Que Ri - f hard, à l 'iiistiuit soit remis dins nos mains
i 1 1 Q"'' Rj - chard, à l'instant soit remis dans nos mains
Allegl'O.
îtV «6.
tp fW^"^
non jam.iis ses des - tins.
ne seront dans vos
que Rirfiardà l'instant soit remis dans nos mains.queRichard àl'instant soit rwmisdansi
qiieRichard à l'instant soitremisdans nos mains.queRirhardàl'insfcmt soit ronisda
queRichard à l'instant soitremisdans nos mains^queRichard à l'instant soit ranisdansnos
mains, soit remis dans nos mains.
songez quedans nos
si?v F ç n-^~ç-\f' i^^^^i^' ..\-J-t=^m
^ainSjSoit remisdans nos mains.
son;f;rzqiiiidansno's
Cl.-ttJ'
^d^.
x-g^4^
-'J. Uf^
fr?:^^tTT^
non. non, non.
^X
F F P F.F H-ff -W?-^-l-M-f#^gt?^'^rT- N
mainsnous tenons v(>sdes-tins,songez quedans nosmains^oustenonsvosdcs-tins, qiieRi
4^ p t' ?«ffn^ F F F r 7t=Ff^^r~-^r
ma iiiMiViiis tenons vos des-tins,songezquedansnoSmai8&poustenonsvosdes4ins, qic Ri
)g ^ b^ . _ *— «Ç-
yjj^*p F f p (?y |_[^F FV I p F^4^#i-^H=t#l:i
mainS|noustenonsvosdes-tins,songezquedansnosmain.spoustenonsvosdes-tins, - que Ri
;pQ^^^^^^^^^^^^^^^
M^j^fj^^
|.>-mais ses des -tins ne se-
!i inl ?i l'instnnt soTl remis<iinsnos ni.iins <|ue Ri-chaid à l'ins-tant, soit re-
:£^-^^U^b^^^^
rhard à, l'instant soit rf>mis<I.insiios mains que Ri-cliard à l'ins-tant, soit re-
1^
^ëE&:^^fegEg%n?=#tf^^^^;^Jsg==r^^-^
liarii .1 rinstantsoitreniistlins nos mains cjuc Ki-cliard à l'ins-tant, soit re
ttf-iiMPSf
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ff^gst^^sa
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p X" "J''^"^^-"'-r-7î^=-r^
in( rl.ins vos mains, ne se- ront dans vos mains,
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mis dans nos mains, soit re - mis dans nos mains,
.^i.^,^^^^^î==i=^t^^is=mm^-
mis dans nos mains, soit le - mis dans nos m.i
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lis d.ins n<« mains, soit re - mis dans nos mains ,
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(Le Theiîire tlianjjp et repiesente lassaut donm' a la forleresse [ne
les lri)u|)es de M;i iguttifc ;, Blonde! et Williams iiicou r agent les assi-
géants? les assièges reedivenl un renfort, et repoussent l'attaque im r
avantage .
Blundel alors jette son habit d'aieugle,et sous relui qui cou»!;!)!
sa casaque, il se met a la lèle des jiionniers: ils les place. '■( Itm
fait allaquei I endroit faible dont il a parle I assaut continue. On \oil
paraitre sur le haut de la forteresse, Kichard.qu. sans armes, fait les
plus giands efforts pour se débarrasser de tcnis hommes armés. Jj.uis
cet instant la muraille tombe avec fracas; Blondcl monte a la bi-^dir,
court auprès du Roi, perce un des soldats qui s'opposent a eu\. Alors
lilonilel se jette aux genoux de Richard, qui femluasse; Dans ce ino-
menl le ch.»iir clianle, vivp Rldiard Les assiégeants arborent le dra-
peau de Marguerite; dans ce moment elle p.uail suivie de (-es lem -
mes, et de tout le peuple ; elle »oit Richard délivre' de ses ennemis,
et conduit par Blondel,elle tombe e'vaiwiuie , soutenue par ses femmes,
et ne reprend ses esprits que dans les bias de Richard .
Floreslan ensuite est conduit aux pieds «lu Hoi par ie Seneclial et
Williams. Ricli.ud lui rend son e'pée , Toute cette action se passe ^ui la
"i.ii c lii' ,|iii l'iiiii le combat .)
Allegro
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♦ 119 *
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dcl^ 'cV<i( à son OKiir, qu'en ce |nur nous de
(Richard embrasse e« r^ler.- Blondel)
C'est à son coeur, qu'en ce jour. , je dois
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mour, et l'i - nii . tie, «[ui font son bon -heur.
quel plus beau
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mour, et la - mi - tié, qui font mon I)onlieur, nionbonheur su- prê
^^^^^^^i^^^^^^4i J r -- If' r^^
mour, et In . mi - tie, qui font son bonheur.
quel plus b« au
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loiir. A1i'. «iiicibon-hoiir, quel bonheur su- pn' - me. ;ilii quoi Imn
Rl'HART). ■ ri
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ni<- . Ah! «luel bon-ht'ur,quel bonheur su- nrè - me, ah! quel bon
BtONDRL. ^ _ ^ ' ' ^
Ah! «)Ih1 bon-heur, quel bonheur su - j)rc - me, ah! quel b
uel bon-h<ur,quel bonheur su - pre - me, aii! (luel }
Ah! que
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Ah! cpiel J)on-heur, quel bonheur su - pre - me. ah! que
uel bon
*' hit^ir. , _ .'ihlqucl bon - heur, quel bonheur su - prème,dous éprouvons en (>c
eur, ah! quel bon - heur, quel lM)nheur su - pi riue^nous ej rouvons en ce
heur,
?ur, !_ <m! ntiel bon - heur, quel bonheur su
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renie,, nous eprou\o
•^ heur, L_ <Ui! qtiei non - heur, quel ooniieur su - prenie„nous eprOuNous en re
heur, ah! quel bcHi - heur, quelionheur su - prenie, nous éprouvons en ce
f=t^-^iz3t=:-^ — kf-f-#f^Ev^^§
* heur,, ah! quel bon - heur, quel bonheur su - prenio,nous éprouvons en ce
• 0.
heur.
ail! qui i bon - heur, quel
bonheur su - prtnie.nous f'pr>|Uvons en ce
jour
ali!quelbonht'ur,ijiiélbônh*'iir su - prê-me, noiis t
-♦ f -
jour.
.ili!<ju<'lljonh«'ur,que)f)oii!n'ur su - prè-me, nou- e -
aJi!qiiell)Oiilicur, quel bonheur su - prê-me, iinu« é
y
jour.
ah!que!bonheur,<}uelhonh«ir su - pre- me, nous e
t^^ffT^'Tfrf r 1'^^^
ili'quel bonheur, quel bonheur su - prè-me, n<)U-> é
^5i^T^|f fTA-T—- fpf^^g^^
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jour.
ahiquel bonheur, quel bonheur su - prè-me, nou,- é
prouvons en ce joui., non le - - clat du tli
prouvons en et (ou»'-
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prouvons en *">' joui*.
* itï *
dt- - iiR', JK. viiut pas nu si b<'nu jour,;ih!cjtiol bonheuc;qu<ll)<iiiheursii - preiiit'.
tlè- nie , ne vnul pas un si beau joui; ah!<juel honnèucquelbonht^ursu - prême.
de- me, ne vaut pas un si beau joiir,ah!qiielbonhcurvl'acconipa-gne,,sans cesse-
Que le bonbeur raecouipa-gne,sans cesse,
Oue le bonheur l'accompa'-£ne,sans cesse,
Que le bonlieur raeconipa-gne,sanscesse,
T:^^', -^-
Que le bonlieur 1 accompa gne,sans cesse.
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(iP^i^teÉ
^ ^TN ,^-^ ^ ,
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;(Ji!quelbonbeiii:quelbiiiibeur su - prenu", ah!(juelbenh(ur,(nj('l boubeTir su - pi-eme,Ri
ali!queibonheui;(^ii( Ibonlieursu - prème, ah !queIbonbeur,quel bonheur su — preme,Ki-
que le b£>nheur lacfonipague sans cesse, que lebonhcur l'aecom-pa-irnesaiiscesse,
que le bonheur larconqjcigne sans <'esse', que lebonhcur l'accom-pa-iiTiesanscesse,
^*I-^5 = ■-- ,» ^ ^ • I . ^ — l>--K — I V-
<pie le bonheur lacconipagne sans cesse, que le bonheur l'aecom-pa-gnesanscesse.
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-<jue lebonheui'larconipa-nfsansi^esse, que lebonlxur l'accom-pa-gnesanscesse,
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que le bonheur 1 accompagne sans cesse, que libonheiu-l'accom-pa-gnesanscesse.
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de - - li - vré par la - mour
«^ iiiè - - me,, quij)a-rait dans ce se - jour.
- me, qui pa-rail d;uis re >e-joui
-♦ i24 *
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* !i<iir. Quand il voil (^ik' son zè - l«'. fi - nit \o - tre mil-
*125 «
Allegro-
luur. Ah! quel bonheur, <jii''l le «lnure i -vres-se ahl «juej bonheur, quelle
lf^0=^'
heiir.Ah! quel bonheur, quel le douce i - vres-so ;ih! quel bonheur, qui lie
-"^^r^ JT.'^'T^"^^"'^"'^^^^^
, ., , -^., --.- . - - -^-^
heur.Qiie le bonheur lac- coni - p.i-gnes<in<ces-se. ah! qw-I nl.ii.iir. quclpiii-
Que le bonheur l'ac-com - pa -gne sans ces-se, ah! quel plaisir, quf>I plni -
Que le bonheur lao-eoni - pn -gne sans ces-se, ah! quel plaisir, quel plai-
Que . le bonheur l'ac-com- pa -gne sans ces-se, ah! quel plaisir^ «jnelplai-
f^: ., ■■». A — -w — »— , — «— ^ --^-^ê , — -_— nn ,, j. ■
• douce i - vres-se, ah quel bonheui-quelle douce i - vresse. Ri -
douce i - ^rl■v-se, ah quel bonheurquelle douce i - vre^se.Ri
sif,quelleivres-se, que le bonheur 1 accompagne sanscesse.
sir, quelle ivres-se, que le bonheurl accompagne sans cess^ ,
' sir,quelle ivres- se, qui' lebonheurlaccompagnesanscesse . C est un
sir, quelle ivres-se, que lebonheui l'afcompagnesanscesse. Cest un
-li-vie par la - mour, c'est un Roi, oui c'est un
-rnitdans ce séjour,' c'est un Roi, oui c'est 'jjin Roi, o
• lait diins ce se - jours,
'est un Roi, oui c'est un
nii-t dans ce séjour, <>'est un
lloi^ «lui c'est un l!oi, un
♦ 127*
Roi, oui c'est mon lî^i.
Roi, oui c'est un Roi,
Roi, oui c'est mon Roi^
^=j^.A=^:à-
i parait dan s ce s»
(jui p;
qui\ousdoitun si beau
qui parait dans Ce se ■
Roi, oui c'est mon
J 1 ,1 ^
qui paiaitaansce se-
Roi, oui c'est mon Roi,
qui paraitdans ce isé-
jour,o'estm()nRoi,oiii,c'estuion Roi, qui p, irai l dans ce se - jour, ah! quel Lon
jour, qui vous doit un si beau jour quivousdoit un si beau jour, ah! quel bon
•jour,c'est un Roi, oui,c'est un Roi, qui parait dans ce se -.,^ir^^^
m.
jour, c'est un Roi, oui, c est un Roi, qui*paraitdansce se"- jour
jour,c'est un Roi,oui,c'est un Roi, <^îii parait dans ce ^se - jour, ah! quel J>on
* jour, c'est un Roi, oui,c'est un Roi^ qui parait dans ce se - jour, ah! quel l)on
jour,c'est un R(ii,oui,c'e5t un Hoi, qui parait dans ce se - jour.
(|iiel bonheur, quelhon-heur, quel bonlicur, quel hoii-
quel bonheur, quel bon-heur, quel lionhcur, quel bon -
— - ^ I» j* .M r. fj f ffffi^ ffl7f y'*--
heiu', quel plus beau J«ur, quel bonheur, quel bon-hcur, quel bonheur, quel bon-
heur, qucl_J2lu^__beau^ jour, quel bonheur, quel bon-heur, quel bonheur, quel bon -
-^ 0 0 ,f- *— *- '
. quel bonheur, quel bon-heur, quel bonheur, quel bcn-
heur, quel plus beau jour, quel plus beau jnur, quel plus be.iu j lur, quel plus beau
heur, quel plus beau jour, quel plus be.iu jour, quel plus beau jour, quel plus beau
?:—:#— — p ^ — f] 0 »• I»
heur, quel plus beiu jour, quel plus be.ni jour, quel plus beau jour, quel plus lM:'au
/-* — -< > ; g S --fc m -^
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hiur,qu'l plus beau j;'ur,qu(l plus beau j()ur,quel plus beau jour, qtiel plus beau
heur,quil plus beau jour, quel plus beau jour, quel plus beau jour, quel plus beau
^ :•,"»' I
<|llelbonhcul;qlltlJiIl^^b<•a^jour,qlK•lb^>nhe«rquelpïuslK'aujolœ,qlR^Ibol1heu^•(p 1^^
quelbonheur,cnielplusbeaujour,quelbonb(Hirqtiel plus beau Jour,(iuelbonIioiiE;(jiRlpluslH.iu
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jour,quol bonbeui-c}Uc! plus beau ■■"■quclbonheurqucl plus beau jour.fjufl bonlu'unqu' Iphi-h»- lu
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jour,qiiolhcMih('U^f[iii'lplusbcaujour,quelbonhi'urfjU(lpIusbeaujour,quollx)iib»'unqii'l[iîU^f>f>au
jour, qutl bonbeui;qtielplusl)eau jounqu'l bonht'm'qiicl plus beau jour,(jucl IwnJiC'Ui.jjUflpki» iicrtù
jour, quel bonheui^elplusbeaujour,quel bonheiu-qucl plusbeaujour,quelbonheunqiiolphr'^beiiii
S jour, qucIbonheuu,<pielplusbeauj(Hil^quei bonhëurqikl plus bea u jounqiiel boiiheucquel ptusbcbu
^^- ' P i 1
TUI^SW^^^
êPERi-eOMi^^
Reprise de Jlifliufd Cœur-de-Lion.
Richard Cœur-deLion est Tun des
rares opéras dont la douuée ne repose
pas sur l'amour, dont le dénouement ne
comporte point de mariage. Tiré de la
légende qui veut que Blondel, l'écuyer
du roi d'Angleterre, le délivre de la pri-
son où l'empereur Henri VI le retenait,
il intéresse par son côlé chevaleresque
et par la sympathie qui s'attache au
fidèle serviteur. Du reste, la poésie a
entouré le nom du roi Richard d'une
brillante auréole, que l'histoire est loin
de justifier. Mais l'histoire n'a quel
faire dans un livret d'opéra -comique.'
Captiver l'alleution et offrir des situa-
lions au musicien, voilà le principal.
Représenté pour la première fois en
1785, cet ouvrage mil le comble à la ré-
putation de Grétry. Repris plusieurs fois,
il obtint toujours un grand succès, mal-
gré les nombreuses révolutions musi-
cales qui s'accomplirent depuis cette,
époque; tant il est vrai que des chants'
simples et inspirés, que la vérité d'ex-
pression sont de tous les temps et bra-
vent la vétusté des formes et les rides de,
certains tours mélodiques.
Melchissédcc. qui reulplissaiflerôlede
Blondel, le principal, le seul rôle même
de la pièce, vivement applaudi dès le
premier acte dans l'air « 0 Richard, O
mon roi » a obtenu les honneurs de la
soirée. Sa voix large et bien timbrée a
mis en relief le beau duo « Dans une tour
obscure ». Il l'a dit avec une émotion
communicative, ètDuchesne qui lui don-,
naitla réplique, mériterait presque autant
d'éloges, si sa diction était moins lourde'
et moins pâteuse. Il y a quelque quinze
ans, la dernière fois qu'on donna « Ri-
chard » à l'Opéra-Comique, Jourdan di-
sait avec un tel élan, une telle joie, une
telle espérance les mots « C'est Blonde),»
il attaquait l'ensemble avec une telle
nervosité, qu'un frisson parcourait la
salle entière el la faisait éclater en ap-
plaudissements enthousiastes ; c'était
l'étincelle qui électrise tout un public.
Cette étincelle n'a malheureusement pas
été retrouvée l'autre soir.
L'ensemble était complété d'une façon
très satisfaisante par il"'"' Nordet, Isaac
et M. Neveu.
prêtes k plus chate'a eux accu. ,uj ^^
:mérité des suîces^ Cet aam r ^^^^^ ^^,_
jours impeccable, nuanva a «^'^ , .,;. -.. va-
^t, i" «ntp avec m. iipaoït/ui
-ïtance du 2 ^^^^.^^V^Rî^u.rd Tour, Qt^t< eiurent.
lière ùolu la voix agréable fit '"«^iJS^,
l?lStCr;:^Hrt;L^:4phal.n,e
; distingué «Urecteur artistique, et M. 1.
'■'^L^l^lli^f^^ifSp-M.HevnaMoH^n^^
nnn~ cMte même semaine. Mignon tut fort
>lo.'e?M. Marcetty, à qui le rôLe de Laerte,
'^Xxl-lSiïi^'^l^après-midi, Mme Symiane.
i •^ -n' v-X rirmen ir-trou^va son beau succès
■ TT iro^iè?eTt M. Garitte et Mlle Barret
tl ^r^^^^^ datis les Noces ic Jean-
i. 'fta^n+- ^'^ 30UV^t
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