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Full text of "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne"

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RÉPERTOIRE  GENERAL 


DB 


BIO-BIBLIOGRAPHIE 

.v5    BRETONNE 

PA.U 

RENÉ     KERVILER 

Bibliophile  breton, 

AVEC     IvE     CONCOURS     DK 

MM.  A.  Apuril,  Gh.  Berger,  A.  du  Bois  de  la  Villerabel, 

P.  DU  Bois  Saint-Sévrin,  R.  de  l'Estourbeillon, 

A.  Galibourg,  p.  Hémon,  Fr.  Jégou,  Alb.  Macé,  A.  Mauricbt» 

A.  Ménard,   m.    Nigol^  II.    Oheix,  G'°    de  Palys, 

P.    Paris-Jallobert,    J.   Plihon  ,   le    P.   René,   de  Nantes, 

B""  De  Rosmordug,  R.  de  Saint-Meleug,  Pr.  Saulnier, 

G.     SOMMERVOGEL,     H.     SOULAS,     M"     DE    SURGÈRES,      G.      DF.    LA 
ViEUXVILLE,   ETC. 

LIVRE    PREMIER 

LES     BRETONS 


ONZIÈME    PASGIGULE.  —    (Bou-Boul). 


RENNES 

LIBRAIRIE  GÉNÉRALE  I  . riJn^lîT^^nU 


5.  rue  MoUu-ral4i^ 
1890 


t 


AVIS 


1.  —  La  liste  des  200  premiers  souscripteurs,  étant  maintenant  close,' 
sera  dorénavant  publiée,  non  pas  sur  la  couverture  des  fascicules,  comme! 
pour  les  4  premiers  volumes,  mais  à  la  suite  du  titre  de  chaque  volume.] 

2.  —  Lapublication  du  présent  fascicule  a  été  retardée  de  quelques  semaines 
par  suite  de  la  mort  de  notre  imprimeur,  à  la  veuve  et  aux  enfants  de 
qui  nous  adressons  nos  sincères  compliments  de  condoléance  ;  mais  toutes 
les  dispositions    sont  prises  pour  que   3  fascicules  paraissent   en   4891, 

J890. 


NE    RECTIFICATION 


Parmi  les  rectifications  qui  prendront  place  plus  tard  au 
volume  de  supplément,  il  en  est  une  que  nous  croyons  devoir 
indiquer  ici  tout  de  suite,  attendu  qu'elle  intéresse  des  vivants. 
A  l'article  Bossard,  dans  le  dernier  fascicule,  nous  avons  con- 
fondu et  réuni  en  une  seule  personne  deux  abbés  Bossard,  dont 
l'un  seulement  est  breton^  confusion  d'autant  plus  explicable 
qife  tous  les  deux  ont  été  professeurs  à  Paris  à  Técole  de  la  rue 
Madrid.  L'abbé  Eugène  Bossard  est  né  à  Saint-Ghristophe-des- 
Bois,  près  Gholet,  et  ne  nous  appartient  pas.  C'est  lui  qui  a  été 
élève  des  hautes  études  à  Saint- Aubin  d'Angers  et  qui  a  été 
reçu  docteur  à  Poitiers  en  1885.  C'est  donc  à  lui  qu'il  faut 
attribuer  les  deux  thèses  que  j'ai  citées.  D'abord  professeur  à  la 
rue  de  Madrid,  il  a  été  ensuite  professeur  de  philosophie  à 
l'Université  d'Angers,  et  il  est  actuellement  directeur  d'une 
école  préparatoire  à  Paris. 

L'abbé  Bossard  qui  nous  appartient  se  nomme  Pierre-Marie 
et  non  Eugène.  Neveu,  et  non  pas  fils,  du  maire  du  Verger,  il 
est  né  au  Verger  en  1854  et  non  en  1853  et  ne  porte  pas  le  titre 
de  du  Clos,  11  ^^*  oossible  que  sa  famille  ait  une  origine  com- 
mune avec  ssard  du  Cîos^  mais  il  n'y  a  pas  de  certi- 
tude à  cei  ^e  Saint-Méen,  et  prêtre  en  1878,  il  fut 
vicaireà^  nnes,  de  1878  à  1882,  puis  il  passa  à 
l'école  r"  et  il  est  aujourd'hui  fixé  à  l'école 
Saint-'  'a  pas  de  grades  universitaires, 


B 


Suite.  I 


2303.  —  Bouays  (diij  ou  du  Bouais,  <lu  Boays  ou  du  Boys.  —  An- 
cienne forme  du  nom  de  du  Bois  (voy.  ci-dessus),  qui 
figure  trois  fois  à  VArm.  f/é/i.  mss.  dHozieril,  571.  573  ; 
II,  265),  et  qui  a  été  conservée  par  quatre  familles  décla- 
rées nobles  d'ancienne  exlraction  à  la  réformation  île 
1668.  —  Et  voy.  ci-dessus  du  Bois. 

I.  —  Les  du  Bouays  de  Pacë,  de  Baulac  et  de  Méneuf, 
en  Pacé,  etc.  (arrêt  du  21   novembre  1668). 

Notices  aux  Nob.  et  Aryn.  deCourcy,  I.  LU,  (I)  ;  —  (Firiant  les 
a  omis);  --  du  Perré,  p.  8;  —  Beauregard,  p.  54  ;  —  du  Plessis, 
p.  25  ;  —  Saint-Luc,  III,  28;  —  Guérin,  I,  38  ;  —  La  Chesna\.3 
des  Bois,  III,  407  ;  —  Saint-Ailais,  V,  302  et  306. 

Armoiries:  D'aigent  au  lion  coupé  de  ^rupules  et  de  sabl»*, 
couronné  de  gueules.  Blason  gravé  dans  Saint- Luc,  H,  n"81. 
et  dans  Guérin,  pL  n"*  10  coloriée,  B,  n'*  ll5;  —  Va  voy.  Pict. 
herald,  de  Bret  ,  p.  7,  1\i.  —  Saint-AUais  dit  «c  d'a/ar  au  lion 
d'argent  chape  de  gueules»,  pour  les  Pari':  «^t  seulement  «  rargeiit 
au  lion  couronné  de  sabl')  »,  pour  les  Bauluc. 

A.  —  Branche  aînée  de  Pacé  (en  Pacé). 

Bertrand  du  B.  possédait  en  1390  la  maison  noble  du  B.,  en 
Pàcé  {Ogée,  II,  254). 

LesArch.  de  la  L.-fnf.  citent  des  avoux  de  Guillaume  au 
XV«  siècle  pour  les  terres  du  Bois  et  de  Sénégrand,  en  I^acé  0t 
Saint-Grégoire,  de  Hobert  aiU  XVI»  siècle:  la  vente  de  la  seigneurie 
de  Saint-Gilles  par  René  en  1689  etc.  (B.  434,  443.  96S,  2287. 
2891,  etc.). 

(1)  Je  préviens  ici  une  fois  pour  toutes  quà  piriir  de  ce  ri  iquiômo  volume  je  ne 
Beserrirai  plus  que  de  la  3"  édition  du  Nob.  d«  Coarcy  q  il  vient  dj  panitre  [Rnnnttf 
Plihon  et  Il-rvé,  1890,  3  vol.  in-4*;. 

TOMI   V.  1 


nOUAYS 

BobeîH  du  B.  de  P.    fut  appelé  à  la   réformation   de  la  coutui 
en  1580  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  du  Fin.,  IX,  197). 

Un  du  Bcis  de  Pacc  fut  contrôleur  des  domaines  à  Rennes  en 
1747  et  directeur  à  Nantes  en  1769  {Annales  de  Bret.,  III, 
385,  387). 

Et  voy.  Frain,  Mœurs  et  coût,  bret.,  II,  82. 

Le  nom  de  du  Bois  de  Pacé  a  été  aussi  porté  par  les  Le  Lièvre . 

B.  —  Brandie  de  Méneuf  (en  Bourgbarré). 

•  Les  Aixh.  de  la  L.-Jnf.  citent  Gédéon-IIenri  et  sa.sdcur  Mar- 
guérite- Henriette.,  demandant  réception  de  l'aveu  de  la  seigneurie 
de  Ménouf  en  1744  ;  et  G édcon- Joseph,  demandant  extrait  de  l'aveu 
de  11  seigneurie  de  Chàteauloger  en  Saint-Erblon  (B,  1812,  1826). 

—  Gédéon-Henri  siégea  aux  Etats  de  1736  dans  les  rangs  de  la 
noblesse  de  Rennes  (Du  Bouëtiez,  I,  270). 

Henri  du  B,,  comte  de  Méneuf,  bienlaiteur  des  i)auvres  de 
6ion  (Maitre,  VAssist.  publique  dans  la  L.-Inf.,  p,  583). 

C.  —  Branche  de  Baulac  (en  Goven  et  Guérande). 

Les  anc.  réf.  de  l'év.  de  St-Malo  citent  Jean  du  B.  de  B.  à  la 
rélbrm.  de  1513  pour  Goven  {Des  Salles). 

Jean  du  B.  de  B.  fut  appelé  à  la  réformation  de  la  coutume  en 
1539  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  du  Fin.,  IX.  184).  —  Et  voy.  Arch. 
de  la  L.-Inf.,  B,  508  et  E,  643.  Gornulier  (Comté Nantais),  cite  un 
grand  nombre  de  du  B.  de  B.,  à  Baulac  et  Careil  en  Guérande, 
à  Belestre  en  St-Jean-de-Béré.  au  Bézo  en  St-Dolav,  etc.  de  1427 
à  1595  (p.  61,  68,  97,  291). 

François  du  B.  de  Baulac,  notaire  de  la  vicomte  de  St-Nazairo, 
est  parrain  le  9  février  1790  {Registres  paroissiaux  de  St-Nazaire). 

II.  —  Les  duBouays  du  Boisoliesiiel  et  le  la  Bégassière, 
en  Ivignac  (arrêt  du  18  mars  1669). 

Notices  aux  Noh.  et  Arm.  de  Courcy,  I,  131  ;  —  Briant,  p.  32  ; 

—  du  Perré,  p.  9  ;  —  Beauregard,  p.  54  ;   —  du  Piessis,  p.  25  ; 

—  Saint-Luc,  III,  28  ;  —  Guérin,  I,  56  ;  —  Et  dans  les  Fam.  fr.  à 
Jersey  p.  31  à  37.  —  IS Etat  présent  de  la  Nobl.  fr.  les  confond  à 
tort  (col.  370)  avec  les  du  B.  de  Couesbouc^  ci-dessous. 

Armoiries  -.  De  gueules  à  la  croix  d'argent  cantonnée  de  4 
croissants  de  même.  —  Blason  gravé  dans  Saint-Luc,  B,  n°  86 
et  Guérin,  pi.  n°  15  coloriée,  B,  n^  186.  —  Et  voy.  Dict.  herald. 
dcBret.,  p.  18,  116,  311. 

Olivier  du  B.  épousi  Marguerite  Millon  en  1460,  ot  son  fils 
Robert  épousa  Gillette  de  Langourla,  d'où  Gilles,  dont  le  petit-fils 
Pierre,  épousa  Perronelle  Troussieren  1562  et  fut  père  de  Nicolas 
du  B.  du  Boischesnel  qui  épousa  en  1606  Marguerite  de  Becde^ 
lièvre  [Mss.  du  P.  René). 

Philippe  du  B.  de  la  Bégassière  siège  aux  Etats  de  1736  dans 
les  rangs  de  la  noblesse  de  l'évèché  de  St-Malo  (/?u  Botietiez,  î,  276). 


HOUAYS  3 

Anne- Maurice- A viand  du  D.  de  la  B.,  admis  au  collège  de  la 
Flèche  en  1769,  et  Jean- Louis-Geoffroy  à  l'Ecole  militaire  en  1776. 
Vûv.  Ifcurs  dossiers  aux  Arch.  d'f.-et-V.^  C,  946  et  949.  Pour  ce 
dernier  (jui  épousa  à  Jersey,  le  10  juillet  1795,  Marie-Anne-Rose 
Gesril  du  Papeu,  (dont  3  enfants  nés  à  Jersey  de  1797  à  1800; 
—  voy.  L'Estourbeillon,  p.  31  à  37),  le  père  est  dit  ancien  officier 
du  régiment  du  roi,  ne  jouissant  que  d'un  revenu  de  1010  livres 
et  chargé  de  0  enlants. 

Louis- Amand'Conslant  du  B.  de  /a  Z/.,  bachelier  en  théologie 
de  la  faculté  de  Paris,  curé  de  Chevreville  au  diocèse  de 
Coutances,  insermenté  en  1791,  émigré  à  Jersey  en  1792,  célébra 
à  Jersey  de  l79i  à  1798  beaucoup  d'actes  de  baptême  et  de 
mariage  rapportés  dans  les  Fam.  f'r.  à  Jersey,  p.  46,  109,  111 
à  113.  139  à  141,    185,  186,  etc. 

Emmanuel  du  B.  de  la  Bcgassière,  membre  de  la  Soc.  arch.  des 
C.-dU'N.,  depuis  sa  fondation,  de  VAssoc.  bret.,  en  1843,  et 
depuis  sa  reconstitution  en  1874,  de  la  5oc.  d'émul.  des  C.-du^N.^ 
en  1877,  etc.,  royaliste  intransigeant,  est  mort  à  Guingamp  le  18 
mars  1888  à  80  ans  (Notice  à  la  Sem.  relig.  de  Sainl-BrieuCy  du 
Kt  22  mars  1888  et  Revue  hist.  de  l'Ouest,  1888,  doc.  p.  165). 

Paul  du  B.  de  la  B  ,  fils  du  précédent,  né  à  Guingamp  le  6 
janvier  18 iJ,  engagé  aux  zouaves  pontificaux  en  1861,  sergent 
ui  1867,  blessé  à  Palay  le  2  décembre  1870,  mort  de  ses  blessures 
à  Guingamp  le  13  avril  1871  (Notices  à  la  Revue  de  Bret.  et  de 
Vendée,  1871, 1,  327;  —  dans  Souvenir  du  régiment  des  Zouaves 
}onlificaux,  parle  baron  de  Charette,  p.  83;  avec  portrait).  — 
Et  voy.  Iconog.  brct.  I,  77  ;  et  Oscar  de  Poli,  Les  Zouaves  du  Pape. 

Stanislas  du  B.  de  la  B.,  frère  du  précédent,  né  à  Guingamp 
lu  14  juillet  1848,  élève  de  l'Institution  de  Notre-Dame  de  Guin- 
gamp, puis  de  l'école  Sainte-Geneviève  à  Paris,  élève  de  l'école 
de  Saint-Cyr  en  1867,  sous-lieutenant  au  37*  de  ligne  en  1869, 
tué  à  Sedan  le  1"  septembre  1870  (Notic3  aux  Souvenirs  de  l'école 
Sainte-Geneviève,  élèves  tués  à  l'ennemi,  II,  p.  55  à  63). 

Jules- Anne- Marie  du  B.  de  la  B.,  frère  d'Emmanuel,  ancien 
administrateur  général  des  forêts  de  l'Etat,  0  îftî,  ancien  maire  de 
Plorec,  membre  de  VAssoc.  brct  ,  depuis  187i,  etc.,  est  mort  le  6 
lévrier  1890  à  Plorec  à  85  ans.  (Notices  à  V Union  Malouine  et 
Dinannaise  par  J.  B.  en  lévrier  1890,  et  à  la  Revue  hist  de  l'Ouest 
de  même  date). 

Adrien-  Victor-Marie  du  B.  delà  B.,  flU  du  précédent  et  de  Marie- 
Eugénie  de  Benoist,  élève  de  l'école  polytechnique,  O  îfiî,  est  au- 
jourd'hui colonel  d'ariillerie,  cj.nuiJinddnt  Jo  l'école  d'artillerie  e^ 
du  génie  de  Versailles,  et  a  épousé  Mine-Thérèse  Carignarl  de 
Saulcy,  fille  du  sénateur,  membre  de  l'Institut. 

Julien  du  B.  delà  B.^  frère  du  précédent,  a  épousé  M'^'dT/an  • 
noiicelles . 

Camille  du  B.  de  la.  B  ,  chef  de  la  6«  division  de  l'exploitation 
de  la  compagnie  des  chemins  de  fer  de  l'Ouest  à  Uennes,  en  1886. 

III.  —  Les  Du  Bouaya  de  Couesbouo,  eu  St-Gondran, 
(arrêt  du  5    février  1669). 


BOUAYS 

Notices  au  Nob,  et  Ann.  de  Courcy,  I,  132  ;  —   Briant,  p.  32; 

—  Du  Perré,  p.  9  ;  —  Beauregard,  p.  67  ;  —  Du  Plessis.  p.  25  ; 

—  Saint-Luc,  III,  36  ;  -  Guérin,  I,  55  ;  —  Saint-Allais.  V,  344  ; 

—  La  Bourdonnaye,    p.    10,  qui   ajoute  :  Bonne  noblesse;  — 
Généalogie  mss.  aux  Arch.  d'I.-et-V.,  G,  1768. 

Armoiries  ;  de  sable  à  la  fasce  d'argent  bordée  de  gueules.  — 
}31ason  giar  -Inns  Saint-Luc^  B,  n*  133,  et  Gnériti^  \À.  15 
coloriée,  B.,  n°  iôi.  -  Blason  peint  encore  existant  à  la  grande 
verrière  de  l'église  de  St-Gondran  et  qui  exis'ait  en  1644,  mi  parti 
avec  le  blason  de  Piédevache,  à  l'église  de  Langouét  (Pouillé  de 
Hennesy  V,  49,  VI,  59).  —  Et  voy,  Dict.  herald,  de  Bret.^  p.  33,  75. 

Jea?i  du  B.,  s»"  du  Puymauguer,  en  Toussaints  de  Rennes, 
épousa  Perrine  de  La  Lande  et  acquit  un  enfeu  à  Tou^&aints  en 
1447  {Pouillé  de  Hennés,  V.  596). 

Rolland  du  B  ,  s'  de  Couesbouc,  petit-fils  du  précédent,  com- 
parait commo  noble  de  Pieudihen  à  la  réformation  de  l'évêché  de 
Dol  en   1513  {mss.  du  P.  René). 

Jean  du  J5.,  s""  de  la  Piédevachaie^  fils  du  précédent,  com- 
paraît en  1513  à  la  Réf.  de  l'évêché  de  Saint-Malo,  pour  la  maison 
noble  de  la  Béresclière  en  La  Baussaine  {Des  Salles,  p.  176,  et 
Pouillé  de  Rennes,  IW,  111). 

Les  Aixh  delà  L-Inf.,  citent  François  du  B  ,  s""  du  Mottay, 
demandant  réception  de  l'aveu  de  cette  terre  noble  en  St-Gondran, 
en  1687  (B,  1685). 

Les  Arch.  d'J.-ei'V.  citent  un  du  B.  de  6'.,  rétabli  sur  la  liste  de 
la  noblesse  en  1760,  figurant  aux  Etats  de  1762  ;  et  Louis-René 
]»agedu  roi  en  1759  (G,  1768). 

Alexis-Louis  de  B  de  G.,  épousa  en  1766  Renée-Thérèse  de 
G'yun  (Les  fam.  fr.  à  Jersey,  p.  85). 

LouisGralien  duB.  deC,,né  à  Rennes  vers  1736,  servit  dans 
un  régiment  de  hussards,  n'émigra  pas,  et  lut  nommé  en  1794 
chef  de  la  division  royaliste  de  Vitré  par  le  conseil  général  des 
armées  royales  de  l'Ouest.  Arrêté  comme  suspect  après  la  pre- 
mière pacification  et  détenu  à  l'île  de  Ré,  il  s'échappa  ;  fut  breveté 
colonel  en  1816  et  mourut  à  Rennes,  presque  centenaire,  un  peu 
avant  la  révolution  de  juillet  (Notices  par  Muret  à  VHist.  des 
guerres  de  l'Ouest,  III,  343,  et  par  Levot,  à  la  Biog.  bret.,  article 
Couesbouc^  I,  477). 

Benjamin  René' Joseph  du  B.  de  G.,  fils  du  précédent,  né  à 
Rennes  en  1772,  émigra  en  1791,  fit  la  campagne  des  pri'nces 
en  1792,  et  fut  colonel  de  la  division  royaliste  de  Bôcherel,  de 
179i  à  1796.  Emprisonné  pendant  deux  ans,  comme  son  père, 
après  la  première  pacification,  il  mourut  en  janvier  1848,  au 
manoir  de  Gouesbouc  (Biog  bret.,    I,  477). 

Gésxr  du  J5  ,  né  à  Antrain,  ancien  élève  de  l'hôtel  de  Kergus 
établi  pour  les  gentilshommes  bretons,  officier  au  régiment  de 
Béarn  en  1784,  fut  aussi  un  des  chefs  de  la  Chouannerie.  H  com- 
mandait la  légion  de  Ploërmel  sous  Cadoudal  de  1796  à  1798  et 
la  6*  division  de  IVmée  de  Georges  en  l'an  VIH  (Du  Châtellier, 
Hist.  de  la  révol.  en  Bret.,  VI,  311  ;  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée. 
1858,  I,  p.  413;  Hist.  de  Georges  Gadoudal,  p.  132,  195; 
Guillemot,  Lellrcs  à  mes  neveux,  2,  14,  etc.). 


HOUAYS 


Une  dernière  branche  s'est  établie  depuis  un  siècle  dans  lei 
environs  de  Guérinde  et  de  St-Nazaire. 

Marie-René-Jacqups  du  B.  de  0  ,  mari  de  Marie-Josèphe  de 
Kerpoisson,  habitait  la  Ville-es-Liron  (en  St-Nazaire),  o»i  mourut 
sa  femme  le  8  nivûse  an  If,  et  signa  l'acte  de  décès  de  sa  mère,  en 
qualité  de  «  marin  »  {Registres  de  St-Nazaire).  —  Joacliim-Joseph 
du  B.  de  6\,  son  fils,  ancien  lieutenant  des  gardes-côte.s,  s'était 
inscrit  le  ?  août  1790,  sur  les  contrôles  de  la  garde  nationale  de 
St-Nazaire  (René  K»irviler,  Procès-verbaux  in  conseil  municipal 
de  St-^azaire,  I,  47). 

François-Marie  du  B.,  fils  de  ce  dernier,  était  simple  cultiva- 
teur avec  sa  femme,  Jeanne  Le  Gall,  à  Kerveloche,  en  St-Lyphard 
en  1834,  et  deviiit  facteur  des  postes  à  liuérande  en  1849.  Ses 
trois  tils,  qui  suivent,  ont  relevé  la  situation  de  la  famille  com- 
plètement ruinée  par  la  révolution. 

Pierre  du  Bouays,  lils  du  précédent,  né  à  St-Lyphard,  le 
16  octobre  1831,  élève  du  pâtit  séminaire  de  Guérande,  reçu  doc- 
teur en  médecine  à  Montpellior,  le  2  mars  1861,  maire  de 
Gtiôrande  en  1876,  mort  à  la  Châtaigneraie  (Vendée),  chez  son 
frère,  le  21  juillet  1878,  a  publié  : 

De  l'anévrisme  artérioso-veineux  par  cause  traumatique. 
(Thèse  de  doctorat).  —  Montpellier,  18GI,  \n-\\ 

Atteint  de  cet  anévrisme  depuis  l  âge  de  14  ans,  il  avait  pu 
l'étudier  in  anima  vili,  et  en  parler  avec  autorité.  Il  a  laissé  deux 
llls,  Gaétan  et  Geoffroy  du  B.  de  G.,  d'une  sœur  d'Emile  Grimaud, 
le  poète  imprimeur,  pendant  trente  ans  secrétaire  de  la  Revue  de 
Bretagne  et  de  Vendée. 

François  du  B.,  frère  du  précédent,  est  pharmacien  à  la  Chà- 
.taigneraie  (Vendée),  et  un  autre  frère,  pharmacien  à  Paris.  Les 
Annuaires  militaires  citent  aussi  un  Frédéric-Marie,  capitaine 
d'infanterie  depuis  1873. 

IV.  —  Les  du  Bouays  de  Langotière,  en  Cancale  (Arrôt 
du  21  octobre  1670,  après  avoir  été  déboutés  le  28   juin  1609). 

Notices  aux  Nob.  et  Ami.  de  Courcy,  I,  132;  —  Briant, 
p.  32  ;  —  du  Perré  p.  9  ;  —  Bdaure^ard,  p.  67,  68  ;  —  (du 
Plessis  les  a  omis);  —  Saint-Luc,  IH,  36;  —  Guérin,  I,  55.  — 
Saint-Allais,  V.  344. 

Armoiries  -.  d'argent  semé  de  pointes  dn  sable,  à  la  branche 
de  chêne  d'azur,  chargée  de  6  glands  de  sinop'.e.  —  Blason  gravé 
d&ns  Saint 'Luc,  B.  n"  13i.  et  Guérin,  pi  n"  15  coloriée,  B.  n»  185. 
—  Et  voy.  Dict.  herald,  de  Brel.,  p.  7,  36  2,  38J. 

Les  enfants  feu  R'iouldu  B  figurent  k  la  réf.  de  l'év.  de  Saint- 
Malo  pour  Talensac  en  1513  {Des  Salles,  p.  269). 

Laurent  du  B.,  chanoine  de  Saint-Malo,  fut  recteur  de  Saint- 
Meloir-des-Ondes  et  mourut  vers  1565  (Rouillé  de  Rennes,  III. 
463;  VI.  195). 

Gilles  B.,  s'  de  Valesses,  comparait  à  la  rôformalion  du 
domaine  pour  le  fief  de  la  Villegarnier  &i\  Cancale  {Arch.  dâ  la 
L.-Jnf.,  B.  756). 


HOUAYSALIO 

Y.  Du  Bouays  divers,  dont  je  ne  trouve  pas  les  raccords. 

Qgôe  cite  Gilles  du  B.  à  la  Ville-llalou  en  Plélan-le-Pelit  en 
j  490  ;  —  Jean  du  B.  à  Cajan  en  St-Erblon  en  1 420  ;  —  Moul  du  B. 
aux  s'auls-aux  Chevaliers,  en  Saint-Pern,  en  1500,  etc.  (II,  'iSô, 
747,  850,  etc.) 

Jehan  et  Pierre  du  B.  figurent  à  la  montre  de  l'év.  de  St«Brieuc 
en  1469  pour  Tréméden,  et  lYon  pour  Yvias  (Mém.  de  la  5oc. 
aich.  des  C.-du-N.,  V,  288,  290). 

Jehan  du  B.,  était  lieutenant  de  la  cour  de  Rennes  en  1480 
(Mém.  de  la  Soc.  arch.  d'J.-et-V.,  XVI,  102). 

Jehan  B.,  ou  du  B  ,  s*"  du  Buot,  noble  de  Saint- Guinoux  à  la 
réf.  de  l'év.  de  Dol  en  1513  [Mss.  du  P.  liené). 

Pierre  du  B.,  trésorier  de  la  fabrique  de  Saint-Malo  de  Dinan 
en  1557  (Etrennes  dinannaisef,  de  1849). 

René  du  JB.,  fils  de  François  et  de  Radpgonde  de  Laroque, 
baptisé  à  Bréhand  Loudéac  en  1570  {Arch.  du  Morb.,  E,  suppl. 
714). 

Marc  du  B.^  greffier  de  la  juridiction  des  regaires  de  Hénan- 
bihen  en  \Q%^ (Arch.  des  C.-du-N..  B.  510). 

Les  registres  de  Ruca  citent  le  mariage  en  1772  de  noble  homme 
Sébastieîi-Claude  du  B.,  s'  de  la  Uousserie,  âgé  de  35  ans,  de  la 
ville  de  Plancoët,  avec  Anne  Morvan,  de  Pléboulle  {Notes  G. 
de  La  Vieuxville). 

*  —  Bouaysalio  (Darianus  de),  —  témoin  dans  l'enquête  pour 

la  canonisation  de  St-Yves,  Id  est.  dit  le  procès-verbal 
a  Dyonisius  de  Boscho  Aliochi,  parrochie  ville  Béate 
Marie  Insuler,  dependentis  sive  unité  nunc  ecclesie 
de  Lohanec^  diocesis  Trecorensis.  »  {Monuments  de 
Vhist.  de  St'Vves,  p.  107).  C'est  donc  un  du  Boisaliou  ou 
du  Boissaliou,  de  la  paroisse  de  Sainte-Marie  de  l'Isle. 
aujourd'hui  Louannec.  J'ai  renvoyé  ci-dessus  (lV/249) 
pour  ce  nom  à  Goëtsaliou. 

*  —  Bouayssière  (de  la).  —  Voy.  de  la  Bouëxière. 

2304.  —  Boubée.  —  Nom  d'une  famille  originaire  de  Bayonne, 
dont  une  branche  s'est  établie  à  Nantes  vers  le  milieu 
du  siècle  dernier. 

Antoine  Boubée,  négociant  à  Nantes,  sur  la  Fosse,  y  épousa,  vers 
1765,  Marie-Charlotte  Millon  de  Villeroy,  de  la  famille  des  maires 
du  Croisic,  eut  deux  fils,  nés  à  Nantes  en  1767  et  1769,  puis  alla 
s'établir  en  1771  à  St-Maïc,  île  de  St-Domingue,  où  il  devint  lieu- 
tenant d'artillerie  dans  la  milice  garde-côtes,  capitaine  d'infanterie 
en  1778,  capitaine  de  dragons  en  1783  :  il  rendit  de  grands  services 
au  moment  de  la  guerre  de  l'indépendance  en  surveillant  le  mou- 
vement des  navires  anglais  et  en  s'opposant  à  la  descente  dts 
Corsaires.  Après  la  révolte  des  noirs  .  il  s'établit  négociant  à 
Kingston  (Jamaïque),  où  il  se  trouvait  en  1799. 


BOUBENNEC  7 

Antoine- Jean- Marie  Boub(^e,  fila  du  précédent,  né  à  Nantes,  le 
17  décembre  1769,  négociant,  comme  son  père,  épousa  à  Nantes, 
le  11  août  1795,  Marie-Justine  Gt/i7/ow,  fille  d'un  négociant  nantais, 
et  partit  pour  l'Amérique  où  deux  fils  lui  naquirent  à  New-Ark, 
Etat  de  New-Jersey.  Il  revint  à  Nantes  sous  l'Empire  et  fit  partie 
de  la  garde  d'honneur  de  cette  ville  en  1808  ;  chef  de  bataillon  de 
la  garde  nationale  nantaise  en  1817,  îBf,  le  24  mars  1821,  il  fut 
adjoint  de  la  ville  de  Nantes,  de  1821  à  1830,  sous  le  maire  Lé- 
vesque  {Livre  Doré,  II,  79,  82),  et  l'une  des  flUes  du  maire,  Fanny 
Lévesque,  épousa  le  fils  de  l'adjoint. 

Eugène-Jean-Marie  B.,  fils  aîné  du  précédent,  né  le  27  septembre 
1796  et  baptisé  à  New-Ark,  le  19  mai  1797,  fut  sous-lieutenant  au 
5*  régimftnt  de  la  garde  royale,  de  1815  à  1824,  et  mourut  jeune. 
On  a  son  portrait  gravé  par  Bouchardy  vers  1816. 

Edouard-Daniel- Jacques ,  frère  du  précédent,  né  à  New-Ark  en 

1798,  épousa  1®  à  Nantes  en  1824,  Fanny  Lévesque^  fille  du  maire, 
dont  il  eut  une  fille.  Anne-MaHe^  qui  épousa  Gabriel  Brard  ;  2°  à 
la  Roche-Bernard,  en  1837,  Joséphine-Marie- Anne  Crespel  de  la 
Touche.  Consul  des  Pays-Bas,  chevalier  du  Lion  Néerlandais,  etc., 
il  est  mort  à  Nantes  le  4  avril  1884. 

Edouard' Antoine  B.,  fils  de  ce  dernier,  né  en  1843,  est  mort 
à  Nantes  le  30  septembre  1889.  [Riv.  hist.  de  V Ouest). 

Eugène  Bouhée,  reçu  membre  de  la  Société  arch.  de  Nantes,  le 
4  février  1880,  et  de  la  Soc.  des  Bibliophiles  bretons,  le  10  sep- 
tembre, représente  actuellement  cette  famille,  avec  Xavier  B.,  élu 
juge  au  tribunal  de  commerce  de  Nantes,  en  janvier  1889. 


2305.  —  Boubennec.  —  Nom  de  famille  du  Finistère,  dont  je 
rencontre  un  commis  au  contrôle  des  actes  de  Landi- 
visiau  vers  1720,  et  un  capitaine  de  vaisseau,  arrêté  à 
son  retour  de  Toulon  à  Brest  en  novembre  1793,  puis 
élargi  par  arrêté  du  comité  de  sûreté  générale  en 
date  du  27  vendémiaire  an  III,  et  réintégré  dans  son 
grade  (Levot,  Hist.  de  Brest,  TV.  150,  151,  153,  380,  388), 
dont  on  a  la  pièce  suivante  : 

Mémoire  du  citoyen  Boubennec,  capitaine  de  vaisseau, 
commandant  ci-devant  le  vaisseau  de  la  République  l'Entre- 
prenant, venant  de  Toulon,  à  tous  mes  concitoyens  de  Brest, 
frères  et  amis. —  Landerneau,  N.  Havard,  1794,  in-4'>,  H  p. 


2300.  —  Boubillon.  — Ancien  nomde  lamille  du  pays  de  Vannes, 
dont  je  rencontre  Pierre  D.,  de  Pluheriin-Hochefort, 
épousant  à  Vannes,  on  1081,  honorable  fille  Louise  Qui- 
beji  ;  —  maître  Bonavefiture  U.,  notaire  et  procureur  du 
comté  de  Rochefort.  greffier  de  la  juridiction  de  Mar- 
zen  en  Caden,  épousant  à  Questerabert  en  lOOi  Julienne 
Le  Maull',  —  et  le  baptême,  à  Malensac  en  1097,  d'une 
fille  Cl  Anne  R.  et  de  noble  homme  Rozé^  sieur  de  Tré- 
mandu  {Arch.  du  Morô.,  E,  suppl.  1278,  1345,  1559). 


8  bouimv 

2307-  —  Boubry((le).  —  Ancien  nom  de  famille  éteint  vers  le 
XV'"  siècle,  dont  je  renconiro  Geffroy  de  /?.,  devant  un 
demi  chevalier  d'Ost  sous  Ploërmel  en  1294  [Pr.  de 
dom  Mor  ,  1,  1112  ;  Saint-AUais,  V,  345  ;  et  Mém.  de  la 
Soc.   Arch.  de  Nantes,  \U,  193). 

2308.  —  Bouc.  —  Ancien  nom  de  famille  dont  je  rencontre  Guil- 

laume n.,  sieur  de  la  Villelouel,  au  rôle  des  archers  de 
la  garnison  d'Auray  en  1554  (Pr.  de  dom  Mor.,  III,  1113). 
—  Kl  voy.  Lebouc.  —  Le  Nob.  univ.  de  St-Allais,  V,  345, 
cite  sept  familles  Botic,  dont  une  dite  Bouc  de  Gavre  : 
or  on  sait  que  Gavre  esi  le  nom  breton  de  la  chèvre. 
Cette  dernière  perle  «  de  gueules  à  trois  boucs  d'arg-enty 
accornés  et  ongles  d'or.  » 

2309.  —  Bouc  (du).  -  Ancien  nom  de  famille  dont  je  rencontre 

Jecn  diiB.,  payant  une  rente  à  l'abbaye  de  Boquen  en 
1352  par  manderaeni  de  Robert  du  Guesclin  (/4;îc.  év, 
de  Uret.,  III,  304)  —  et  autre  Jean  du  B.,  qui  aurait  été" 
évéque  de  Tréffuier  en  1430,  baptisant  à  la  cathédrale 
deNanles,  en  octobre  1431,  la  fille  d'Isabeau  de  Bre- 
tagne et  de  Guy  de  Laval  [Oqée,  II.  132);  mais  il  y  a 
erreur  pour  ce  dernier  qui  n'était  autre  que  Jean  de 
Bruc.  —  Voy.  ci-dessous,  et  Gallia  Christ.^  XIV;,  1129. 

2310. — Boucand.  —  Nom  d'une  famille  de  capitaines  de  na- 
vires marchands  de  la  région  de  la  Basse-Loire,  qui  a 
fourni  plusieurs  prêtres  de  notre  temps,  en  particulier 
Thomas-Félix  ^.,  né  à  Montoir  le  14  juin  1785,  ordonné 
prêtre  à  Angers  en  1811,  vicaire  à  St-Nazaire  de  1814 
à  1826  (Soûlas,  Tableau  du  clergé  de  St-Nazaire)  ;  —  et 
Edouard  B.,  petit  neveu  du  précédent,  né  à  Montoir 
en  1856,  prôtro  en  1879,  directeur  du  Petit-Séminaire 
de  Guérande.  chanoine  de  la  collégiale  de  St-Aubin, 
rétablie  en  1889  [Courrier  de  St-Nazaire  du  27  juil- 
let 1889). 

2311.  —  Boucard.  —  Nom  de  famille  assez  répandu  en  Bretagne, 
dont  je  renconire,  en  particulier,  Catherine  B.  épou- 
sant heué  Duboys  à  Vannes  en  1749  {Arch.  du  Aforb.,  E. 
sapijl.  1587)  ;  —  René  B.,  archer  de  la  ville  de  Dinan  en 
1766  (Arch.  des  C.-du-N.  B.,  2106)  ;  —  Mathurin  B.,  un 
des  patrioles  de  Machecoul,  envoyés  à  Nantes  par  les 
insurgés,  le  12  mars  1793,  pour  demander  la  paix  à  con- 
dition qu'on  rende  les  prisonniers  de  St-Philbert  (Lallié, 
le  district  de  Machecoul,  p.  318,  324)  ;  —  et  Toussaint  B. 
né  à  Saint-Viaud  en  1821,  prêtre  en  1846,  professeur 
d'histoire  au  Petit-Séminaire  de  Nantes  puis  au  collège 
des  Couëts  en  1848,  professeur  de  philosophie  en  1859, 
chanoine  honor.  !!\.'  •  n  1861,   supérieur  des  ComHs   en 


BOUCARN  9 

1808,  curé  de  Sainte-Croix  de  Nantes  en  1869,  mort  à 
Nantes  le  4  août  1890 (Notice  par  l'abbé  Bouëdron  à  la 
Sem.  relig.  de  Nantes,  1890,  p.  793  à  802).  —Le  nom 
est  actuellement  porté  an  moins  par  quatre  titulaires 
à  Nantes. 

On  cite  Adrien  d'!  Boucart,  abbé  dt  Vfelleraye  en  1.S51  (Trei- 
yaux,  Egl.  de  Bret,,  p.  577  ;el  Hauréau.  Gallia  Christ. ,  XIV,  870). 

2318.  —  Boucarn.  —  Nom  d'un  capitaine  de  chouans,  mort  à 
Jersey  en  1807  (Guillemot,  Lettres  à  mes  neveux,  p.  208). 

2313.  —  Boucaut,  Boucault  ou  Boucaud.  —  Nom  de  famille  assez 
répandu  en  Ilaut3-Bretagne,  principalement  dans  le 
pays  nantais,  qui  figure  six  fois  à  YArm.  gén.  mss. 
d'Hozier  (il,  38,  329,  338,  887,  1083,  1112);  et  dont  l'un 
des  titulaires,  Olivier  D.,  sieur  du  Breil,  portant  pour 
armes  parlantes  «  d'argent  à  un  bouc  passant  de  sable, 
au  chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles  d'or  »  (Gourcv, 
Nob.  I,  132,  et  Dict.  herald,  de  Bret.  p.  7,  67,  197,  320) 
se  désista  de  ses  prétentions  à  la  noblesse  le  1"  oc- 
tobre 1608  (mss.  Jéfjou  ;  la  Bibl.  de  Rennes  dit  le  10  sep- 
tembre). • 

Pierre  li.,  homme  de  science  et  notaire,  exempt  de  fouages  à 
la  réf.  de  l'évéché  de  Nantes  pour  le  Loroux-Bottereau,  en  1446. 

Raoul  B.,  bourgeois  de  Nantes,  taxé  à  1b  livres  pour  les  be- 
soins de  la  ville  en  li98  ^Mém  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes.,  V,  45). 

Jehan  B.,  le  jeune,  docteur  en  mélecine,  du  conseil  des  bour- 
geois de  Nantes  en  1564  {Livre  dore,  I,  93). 

Pierre  B.,  lils  de  Guillaume,  prieu'de  Notre-Dame  du  Pellerin, 
de  1652  à  1 675  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  VII,  285,  286). 

Guillaume  B  ,  miseur  de  Nantes  en  1655  {Arch.  de  Bret.,  pu- 
bliées pir  les  Biblioph.  bret.,  I.  140  eiainira  Guillaume  B  ,^'des 
Mortiers,  misaur  de  1072  à  1675  {Arch.  de  la  L.-Inf.,  H,  ISOl, 
2813,  qui  citent  aussi,  B,  2671,  Jean  B.  rachetant  douze  œillets 
de  marais  salants  en  Guérande  en  1691  ;  et  G,  12  4,  J.  Boucaud 
rendant  aveu  pour  le  Breil  en  Saint-Similion. 

l/;3  Arck.  du  Morb.,  citent  h  baptc^ne  à  Vannes,  le  20  sep- 
tembre 17uG,  de  Jean  lils  de  Jean  B  ,  s»"  des  Mesliers,  procureur 
au  parlem»»nt,  et  .le  Mathurine  .Motay  (K,  suppl.  158 i). 

Cornulier  (Comté  Nantais)  cite  Mathurin  B.,  à  la  Bauche-Ri- 
vière,  en  Pont-Saint-Martin,  en  1661  ;  —  Haoul  B.  de  la  Bonnuu- 
dière,  à  la  Brosse-Guillou  en  Saint-Philbart  de  Grand-Lieu  en 
1679  ;  —  et  Marie- Perrine  B  ,  fer.îme  de  R^né  Josaet  de  li  Na- 
varriére,  au  Verger,  en  Saiat-Philbarleu  1771  (p.  60.  93.  279). 

Raoul  B  ^  »''  de  Laujardière,  correcteur  à  la  Chambre  d«t 
comptes  en  1700  [FouDuont,  p.  344). 


10  BOUCEL 

N.  Boucaull,  prêtre  de  la  paroisse  de  Martigné,  insermenté  en 
1791,  émigra  à  Jersey  en  1792  {L'Estourbeillon^  p.  2!)0). 

Un  B  ,  prêlre  du  diocèse  de  Rennes,  était  en  1789  chapelain  du 
château  de  Lesnérac  en  Escoublac  {Sem.  rel.  de  Nantes,  1889, 
p.  179). 

Un  5.,  directeur  de  l'enregistrement  et  des  domaines  àSaint- 
Brieuc,  M.  • .  de  la  T.  • .  R .  • .  L.  * .  La  vertu  triomphante^  à  St- 
Brieuc  en  1799  {Liste  des  FF.',  etc.). 

A .  Boucaut  a  signé  un  article  sur  l'Etude  de  la  musique  à 
Rennes  en  1839  dans  la  Nouvelle  Revue  de  Bretagne,  II,  p.  94  à  97. 

Le  nom  est  actuellement  porté  à  Nantes  par  6  titulaires  dont 
un  prêtre  et  un  sculpteur. 

2314.  —  Boucel.  —  Ancien  nom  de  famille  qui  est  entré  dans 
la  composition  du  nom  de  lieu  La  Boucelaye  (devenu 
lui-même  nom  de  famille),  et  dont  je  rencontre  Julien 
B.,  recteur  de  Quily  en  1532  {Pouillé  de  Vannes, ^.QiS];^ 
et  Pierre  8.,  recevant  un  mandement  en  1558  {Arch.  de 
laL.-lnf.,  B,  1203).  —  A  la  fin  du  XVIP  siècle,  on  écri- 
vait J^e  Boucel.  —  Vov.  ce  nom. 


2315.  —  Bouceïkye  (de  la).  —  Nom  d'une  ancienne  famille,  dont 

je  rencontre  Pierre  de  la  B.,  sieur  de  la  Saiddraye,  au 
rôle  des  archers  de  la  garnison  d'Aurav  en  1554  {Pr.  de 
dom  Mor.,  HT,  1118,  et  Saint- Al  lais,  ¥,"^345). 

*  —  Bouchalampe  (Philippe  de),  —  élu  par  le  chapitre  de  St- 
Maio,  puis  nommé  par  le  pape  évoque  de  St-Malo  en 
1263  {Gdlia  Christ.,  XIV,  1105,  et  Poinllé  de  Hernies,  V, 
410),  n'était  pas  breton. 

2316.  —  Bouchant.  —  Nom  d'une  famille  Lorientaise  qui  a  donné 

à  la  marine  des  médecins  et  un  capitaine  de   frégate. 

Vincent  B.,  prêtre  habitué  de  la  paroisse  de  Lorient,  est  inhumé 
à  Vannes  le  15  juillet  1775  (4rc/i.  du  Morb.,  E,  suppl.,  1579}. 

Claude  B.,  40  ans,  chirurgien-major  du  Zélé,  au  combat  du  29 
prairial  an  III,  sous  Groix.  Vov.  la  brochure  Jury  militaire,  etc. 
(an  III,  in-40),   p.  106,  107. 

Jean-François-Simon  B.,  reçu  officier  de  santé  à  Lorient  le  17 
thermidor,  an  XI,  par  application  de  l'article  23  de  la  loi  du  19 
ventôse,  figure  sur  les  Listes  médicales  du  Morb.,  en  l'an  XIII  et 
en    1805. 

Eugène  B.,  fils  de  l'un  des  précédents,  receveur  municipal  à 
Lorient,  a  exercé  cette  fonction  pendant  plus  de  soixante  ans, 
et  est  mort  vers  18G8, 


BOUCHARD  11 

François-Eugène  Bouchant,  que  je  crois  fils  du  précédent, 
né  à  Lonent  le  Î6  avril  1813,  d'abord  chirurgien  externe  de  l'hô- 
pital de  la  Pitié,  à  Paris,  puis  chirr  rgien  interne  de  l'hôpital  de 
Lorient  et  chirurgien  auxiliaire  de  la  marine,  reçu  docteur  en  mé- 
decine à  Montpellier  le  30  août  1841,  exerçait  encore  à  Lorient  en 
1854,  et  a  publié  : 

Questions  tirées  au  sort.  —  Sciences  chirurgicales  :  dans 
quel  cas  et  comment  pratique-t-on  la  résection  de  l'articula- 
tion huméro-cubitale  ?  —  Sciences  médicales  :  anatomie 
pathologique  du  rhumatisme  articulaire  chronique  et  des  tu- 
meurs blanches.  —  Anatomie  et  physiologie  :  quels  sont  les 
caractères  de  la  membrane  médullaire  des  os  longs  et  du  tissu 
spongieux? —  Sciences  accessoires  :  comparer  entre  elles, 
sous  le  point  de  vue  de  leurs  caractères,  les  trois  familles 
des  Polygonées,  des  Chenopodées  et  des  Amarantacées  ; 
indiquer  les  plantes  de  la  famille  des  Chenopodées  utiles  dans 
l'économie  domestique  ou  la  médecine. 

Thèse  présentée  et  publiquement  soutenue  à  la  faculté  de 
médecine  de  Montpellier  le  30  août  1811 ,  parE.-F.  Bouchan, 
de  Lorient, etc. — Montpellier,  J.  Martel  aîné,  1841,in-4'',37  p. 

Léon  B,y  frère  du  précédent,  né  à  Lorient  en  1815,  enseigne 
de  vaisseau  en  1834,  lieutenant  de  vaisseau  en  1839,  capitaine  de 
frégate «n  18. . ,  îRf,  est  mort  à  Lorient  en  janvier  1890,  sans  laisser 
de  postérité. 

2317.  —  Bouchard.  —  Nom  de  famille  foiH  ancien  en  Bretagne 
où  je  le  rencontre  dès  le  XP  siècle,  qui  est  entré  dans 
le  nom  de  lieu  La  Boiichardière,  en  particulier  en  St- 
Brice,  et  dans  ceux  de  Kerbonchard  en  Batz,  et  de  Ville- 
^o?/c/iar</,  porté  par  les  Bouëssel  (voy.  ci-dessous);  — 
qui  figure  deux  fois  à  YArm.  gén.  mss.  d'Hozier,(l,  522  ; 
II,  404),  et  qui  a  été  porté  par  un  amiral  de  Bretagne 
au  XIV"  siècle  et  par  le  premier  historien  de  notre 
province  en  langue  française. 

I.  —  Anciens  Bouohard. 

Un  Bouchard  (Burcardus)  était  prieur  du  Pellerin  vers  1096 
(Mém.  de  la  Soc.  arch.  dé  Nantes,  VII,  279,  qui  citent  aussi 
Pierre  B.,  chanoine  de  N.-D.  de  Nantes  en  1325,  IV,  192  et  239). 

II.  —  Les  Bouchard  de  Kerbouohard. 

Nicolas  Bouchard,  s""  de  Kerbouchard,  mi  St-Guénolé  de  Batz, 
près  le  Croisic,  était  amiral  de  Bretagne,  lit  bâtir  le  château  du 
Croisic  en  1355  et  construire  la  forteresse  de  Pirmil  à  Nantes,  en 
1365,  sur  l'ordre  du  duc  Jean  IV  {Ogée,  II,  120,  473;  d'Argentré, 
Ilist  de  Bret.  ;  Arch.  de  la  L-Inf.,  È,  135  ;  Mém.  de  la  Soc.  arch. 
de  Nantes,  VI,  24 1  ;  Caillo,  Notes  sur  le  Croisic,  p.  28,  142,  254  : 
Couffon,  I,  357,  etc.).  Un  sceau  de  Nicolas  B.,  en  1387,  rapporté 
aux  PI.  de  Sceaux  de  dom  Mor.,  II,  n°  269,  nous  apprend  que 
cette  maison  portait  «  d'argent  à  3  dauphins  de  sable.  »  (Et  voy. 


12  noucHAun 

Courcy,  I,  133,  Dict.  herald,  de  Bret.,  p.  7,  2Gi  ;  et  les  gravures 
sur  bois  des  Grandes  chroniques  de  Bretagne,  ci-dessous  citées). 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  une  obligation  de  Nicolas  B.  et  de 
.  Jean  son  lils,  pour  la  capitainerie  de  Conq,  en  1378  (II,  708)  ;  — 
Jehan  fi.,  écuyer  de  la  montre  de  Tristan  de  la  Jaille  en  1380,  de 
la  suite  de  Jeanne  de  Navarre,  duchesse  de  Bretagne,  en  1386 
(Ce  Jean  B.  fut  membre  de  la  confrérie  St-Nicolas  de  Guérande, 
en  1381)  ;  —  Berthelot  B.,  écuyer  de  la  montre  de  Jean  de  Vaste, 
en  1392  ;  —  Guillaume  B.,  écuyer  de  la  montre  de  Hue  de  Lam- 
baul.  en  1411,  etc.  (II,  261,  526,  601.  863).  —  Et  voy.  GoufTon. 
Rech,  sur  la  chev.  de  Bret.,  1,  537  ;  II,  322  ;  et  Gornulier,  Comté 
Nantais,  p.  167. 

Alain  Bouchard,  fils  de  Jean,  était  maître  des  requêtes  du 
duc  François  II,  et  avocat  au  Parlement  de  Bretagne  ;  il  fut  em- 
ployé par  la  duchesse  Anne  dans  plusieurs  négociations  impor- 
tantes, annota  en  1485  une  édition  de  la  Coutume  de  Bretagne, 
publiée  par  son  frère  Jacques  (voy.  ci-dessous)  et  publia  lui-même 
la  première  histoire  de  Bretagne  en  français,  dont  on  a  six  éditions 
sous  les  différents  titres  qui  suivent  -. 

1'^  édition,  1514.  —  Les  grandes  croniques  de  Bre- 

taigne^  nouvellement  imprimées  à  Paris  :  tant  de  la  grande 
Bretaigne  depuis  le  roy  Brutus  qui  la  conquist  et  la  appella 
Bretaigne,  jusques  au  temps  de  Cadualadrus,  dernier  roy 
Breton  d'icelle  grande  Bretaigne,  ensemble  tous  les  aultres 
Bretons  y  estans  lors  furent  contrains  de  habandonner  le  pays 
pour  les  pestilences  de  maladie  qui  y  survindrent,  que  lors 
les  Angloys  de  Saxonie  y  vindrent  habiter  et  la  nommèrent 
Angleterre.  Que  aussi  de  notre  Bretaigne  de  présent  depuis 
la  conqueste  du  roy  Gonan  Meriadec,  Breton,  qui  lors  estoit 
appelé  le  royaulme  d'Armorique  jusques  au  temps  et  trespas 
de  François  II,  de  ce  nom,  duc  de  Bretaigne  dernier,  tres- 
passé,  père  de  la  feue  royne  de  France  naguère  décédée  à  qui 
Dieu  pardoint,esquelles  croniques  est  mencion  faicte  d'anciens 
notables  faits  advenuz  es  royaulmes  de  France,  Dangleterre, 
Despaigne,  Descosse,  Darragon  et  de  Navarre,  es  Allemaigne, 
èà  Itales,  en  Lombardie,  en  Tartarie,  en  Jherusalem  et  ailleurs 
en  plusieurs  aultres  pays  et  contrées  durant  le  règne  d'un 
chascun  roy  et  prince  des  deux  Bretaignes.  —  Imprimées  à 
Paris  par  Jehan  de  la  Roche,  imprimeur  demourant  en 
la  rue  Saint' Jacques,  pour  Galliot  du  Pré,  marchant 
libraire...,  le  xxv  de  novembre  mil  cinq  cens  et  xiiij 
(1514),  in-fol.,  gothique,  figures  sur  bois. 

Cette  édition  de  1514  est  la  seule  qui  ait  été  donnée  par  l'auteur. 
C'est  un  petit  in-foUo  carré,  à  longues  Hgnes  de  4l  à  la  page  en 
texte  normal,  qui  comprend  16  fî.  liminaires  non  chiffrés  et  322  ff. 
chiffrés  forma.it  le  corps  de  l'ouvrage  en  53  cahiers  de  6  ff.  sauf 
le  premier  et  le  dernier  qui  en  ont  8,  numérotés  a,  b,  c,  etc.,  puis 
A,  B,  C,  etc.,  puis  aa,  bb,  jusqu'à  hh,  avec  quelques  fautes  de 
pagination.  (Voy.  La  BorJerie,  appendice  à  l'édition  des  Biblio- 
philes bretons,  ci-dessous  citée,  p.  17  à  23,  rectifiant  Baron  du 
Taya  dans  Broceliande,  ses  chevaliers,    etc  ,   p.  330).  Les  illus- 


BOUCHARD  \S 

trations  sont  remarquables  et  se  «.©mposent  de  il  gravures  sur 
bois  dont  plusieurs  tiennent  la  page  entière.  Quatre  d'entre  elles 
sont  reproduites  plusieurs  fois  dans  le  livre,  et  la  seconde  donne 
un  très  joli  por/mi7  iV Alain  Boiichart,  assis  devant  un  pupitre, 
avec  son  écritoire  et  son  canif  :  sur  la  base  du  pupitre  I  écusson 
des  Bouchart. 

2*  édition,  1518.  —  Les  grandes  cronicques  de  Bre- 
taigne,  nouvrllementimpnmées,  reveues  et  corrigées  depuis 
la  première  impression  :  tant  de  la  grande  Bretaigne,  etc. 
(comme  ci-dessus,  jusqu'à  :  des  deux  Bretaignes).  —  Addi- 
cions  depuis  le  roy  Charles  VIII  jusques  à. l'an  mil  cinq  cens 
dixhuyt.  Item  a  esté  adjousté  la  cronique  faicLe  es  Ytalies  et 
delà  les  mons  et  principallement  la  journée  de  I^rnoue  faicte 
par  le  feu  roy  Charles  VIIl*  de  ce  nom  et  des  merveilleux 
faiz  dudit  roy  Charles  jusques  à  son  retour  en  France,  lequel 
avoit  Madame  Anne  seulle  héritière  de  Bretaigne.  /iem, comme 
après  le  décez  du  dit  Charles,  Loys  XÎI  succéda  à  la  couronne 
de  France  et  duché  de  Bretaigne  par  les  espousailles  et  accords 
faitz  entre  ledit  Loys  et  lad.  Anne,  etc  Item  y  est  contenu 
les  funérailles  et  obsèques  dudit  Loys,  et  comme  très  illustre 
et  magnanisme  prince  Francoys,  premier  roy  de  ce  nom,  a 
espousé  très  noble  dame  Claude  première  fille  naturelle  et 
légitime  de  France.  Et  finalement  y  est  compris  le  baptise- 
ment  du  dauphin  et  premier  héritier  de  France  et  duc  de  Bre- 
taigne. —  Cum  privilegio.  —  Imprimées  pour  Michel 
Angier,  libraire  de  l'université  de  Caen,  demourant  audit 
lieu  près  le  Pont-Saint- Pierre,  et  furent  achevées  le 
dixiesme  jour  de  juin  g  Van  de  grâce  mil  cinq  cens  dix 
huyt  (1518)  in-fol.  gothique,  figures  sur  bois. 

Cette  édition  de  Caen  faite  du  vivant  de  l'auteur,  mais  sans  sa 
participation,  est  une  véritable  contrefa<;on  Le  revu  et  corrigé  du 
titre  est  un  leurre,  car  on  s'est  borné  à  interpoler  çà  et  là  quelques 
mots  absolument  superflus  et  à  en  omettre  quelques  autres  (voy. 
La  Borderie,  toc.  cit.^  p.  29,  30)  ;  et  les  additions  sont  réellement 
fort  peu  de  choses,  malgré  la  place  qu'elles  '  occupent  au  titre.  Il 
y  a  20  gravures  sur  bois  au  heu  de  12, mais  très  inférieures  à  celles  de 
l'édition  de  1514.  —  Le  texte  est  à  2  colonnes  à  50  lignes  en  page 
normale,  et  le  volume  comprend  12  fl"  liminaires  non  chllfrés,  et 
264  (T,  chiiïrés  en  chiffres  romains;  les  cahiers  sont  tous  signés  en 
majuscules  d'abord  de  A  k  Z,  puis  AA^  BB,  etc.  Le  titre  est  im- 
primé en  rouge  et  noir. 

3«  édition,  1531 .  —  LesCroniques  Annal  |;  les  des  pays 
Dangleterre  et  Bretaigne  |  contenant  les  faictz  1|  et  gestes  des 
roys  et  princes  qui  ont  régné  audit  pays  ||  et  choses  dignes 
de  mémoire  adrenues  durant  ||  leurs  règnes  depuis  Brutus 
iusques  au  trespas  ||  du  feu  duc  de  Bretaigne  Francoys  seconé 
du  II  nom  dernier  décédé.  Faictes  et  rédigées  ||  par  noble 
homme  et  sage  maistre  Alain  \\  Bouchard  en  son  vivant 
advocat  en  ||  la  court  de  parlement  et  depuis  ||  augmentées  et 
continuées  ||  iusques  en  lan  mil  ||  cinq  cens.  xxxi.  ||  —  Auec 
privilège.  ||  —  On  les  vend  a  Paris  en  la  grant  Sàlle  du 


14  BOUCHARD  I 

palais  II  au  premier  [Allier  en  la  bouticque  de  Galiot  du 
Pré  II  marchant  libraire  iure  de  luniversité.  \\  Mill.  v.  c. 
xxxi.  Il  (A  la  fin  :)  — Fin  des  cronicques. ..  Nouvellement 
reueues  et  corrigées  et  impri  \\  mées  a  Paris  par  Anthoine 
Cousteau  im  \\  primeur  le  unzicsme  iour  de  septem  ||  bre 
mil  cinq  cens.  xxxi.  pour  ho  \\  norables  personnes  Jehan 
Petit  II  et  Galiot  du  Pre  libraires  ||  iurez  de  luniversité  \\ 
dudit  lieu.  ||  (I53(),  in-fol.  goth.  et  figures  sur  bois. 

Cette  édition  faite  après  la  mort  de  l'auteur  est  la  vraie  seconde. 
In-Iblio  long,  à  longues  lignes,  comme  la  première,  de  53  en  page 
normale  Le  volume  comprend  10  If  liminaires  et  23  i  ff  chilfrés  en 
romain,  formant  39  cahiers  signés  de  a  à  z  puis  aa,  bu  etc.  On  a 
reproduit  9  sur  i'I  des  gravures  sur  bois  de  la  première  édition. 
Les  additions  du  texte  sur  la  première  édition  ne  sont  pas  du  tout 
celles  de  l'édition  de  1518  :  c'est  un  résumé  très  court  et  très  sec, 
de  10  ff  et  demi  seulement,  sous  le  titre  «  Additions  adjoustées 
puis  le  trespas  du  feu  duc  Françoys  deuxiesme  du  nom,  des  choses 
dignes  de  memoyre  advenues  es  dictes  deux  Bre  aignes  et  autres 
pays,  jusques  en  l'an  mil  cinq  cens  et  trente-et-ung.  >  (Voy.  leur 
détail  par  La  Borderie,  ioc.  cil.  p.  34  à  36j.  Aussi  ne  les  a-t-on 
pas  jugées  dignes  d'être  reproduites  dans  l'édition  des  Biblia- 
philes  Bretons.  Kerdanet( iVoftce^  chronol.,  p.  77)  leur  donne  pour 
auteur  Jehan  de  Saintré,  et  celte  assertion  a  été  reproduite  par 
Maillet  au  Catal.  de  la  bibl,  de  Rennes  (p.  1218),  en  1828  ;  mais 
c'est  là  un  nom  fantaisiste  qui  n'a  existé  que  dans  l'imagination 
de  l'érudit  biographe.  M.  de  la  Borderie  a  expliqué  d'une  façon 
fort  judicieuse  comment  ce  lapsus  a  dû  lui  échapper.  On  ne 
connaît  pas  plus  d'une  demi  douzaine  d'exemplaires  de  cette 
édition,  les  uns  à  la  marque  de  Du  Pré,  les  autres  à  celle  de  Petit, 
les  deux  libraires  associés  pour  l'entreprise. 

4«  édition,  1552.  —  Les  grandes  cronicques  de  Bre- 

taignO;  parlans  des  très  pieux  nobles  et  très  belliqueux  roys, 
ducz,  princes,  barons  et  aultres  gens  nobles  :  tant  de  la  Grande 
Bretaigne  dicte  à  présent  Angleterre,  que  de  nostre  Bretaigne 
de  présent  érigée  en  duché.  Et  aussi  depuis  la  conqueste  de 
Conan  Mériadec,  breton,  qui  lors  estoitappellée  le  royaulme 
d'Armoricque,  jusques  au  temps  et  trespas  de  Françoys  duc 
de  Bretaigne  dernier  trespassé,  esquelles  cronicques  est  faicte 
mention  d'aulcuns  notables  faictz  advenuz  es  royaulmes  de 
France,  Dangleterre,  Despaigne,  Descossc,  Darragon  et  de 
Navarre,  es  Ytalies,en  Lombardie,  en  Tartarie,  en  Jherusalem 
et  des  Papes,  de  leur  élection  et  estât.  —  Addicions  depuis  le 
roy  Charles  huitiesme,  jusques  en  l'an  mil  cinq  cens  xxxij 
(1532).  —  Cum  prlvilegio,  —  S.  1.  1532,  in-fol.  goth.  avec 
figures  sur  bois. 

Cette  édition  qui  semble  être  uu3  contrefaçon  ou  une  concur- 
rence de  celle  de  1531,  ne  porte  les  noms  ni  de  l'auteur,  ni  du 
libraire  éditeur,  ni  du  typographe  qui  l'a  imprimée,  ni  du  lieu  où 
elle  Ta  été.  MM.  Baron  du  Taya  [Broceliande,  p.  329  à  331)  ek 
Bizeul  (Biog.  bret.l,  li9)  l'ont  attribuée  comme  celle  de  1518  à 
Michel  Angier,  de  Gièn  :  mais  c'est  tout  simplement,  sans  doute, 
parce  qu'elle  est  à  2  colonnes,   comme  sa  devancière.    Dans  une 


BOUCHARD  15 

dissertation  approfondie,  M.  de  la  Borderie\/oc.  cit.  p.  42  à  46)  a 
démontré,  contre  leur  sentiment,  qu'il  fallait  au  contraire  l'attri- 
buer à  Jean  Haudouyn,  libraire  et  imprimeur  à  Uennes.  Je  me 
range  tout  à  fait  à  son  sentiment.  —  C'est  un  petit  in-fofio  court 
à  2  colonnes  de  52  lignes  à  la  colonno  en  texte  normal,  12  f[ 
liminaires  non  chilfrés  et  258  fî.  cliilfrés,  partagés  en  43  cahiers 
signés  de  A  à  v,  de  aa  à  xx,  et  les  deux  derniers,  yy  et  zz.  Titre 
imprimé  en  rouge  et  noir  ;  onze  gravures  sur  bois  grossières, 
usées  et  n'ayant  qu'un  rapport  assez  lointain  avec  le  texte.  — 
Les  additions  reproduisent  celles  de  1518  jusqu'au  commencement 
de  cette  année  1518,  mais  elles  ne  donnent  le  récit  du  baptême  du 
Dauphin  qu'en  23  lignes  au  lieu  do  3  colonnes,  puis  elles  con- 
tinuent les  événements  jusc^u'en  1532. 

o"  édition,  <  541 .  —Les  grandes  annales  ou  chronicques 
parlans  tant  de  la  Grant  Bretaigne  à  présent  nommée  Angle- 
terre que  de  notre  petite  Bretaigne  de  prééent  érigée  en 
duché,  commenoautz  au  Roy  Brutus,  premier  fondateur  de 
Tours,  et  comme  il  conquist  ledict  royaulme  de  Bretaigne, 
lequel  a  esté  toujours  gouverné  par  gens  preux,  hardis  et  vail- 
lans,  et  leurs  faiclz  recueilliz  par  gens  sages  et  discretz  d'an 
en  an  depuis  ledict  Brutus  et  son  nepveu  Turnus  jusques  aux 
ans  de  présent  et  du  règne  du  très  preux  et  magnanismc  roy 
Francoys  premier  de  ce  nom  ;  et  pareillement  recueilly  et  ré- 
digé par  escript  plusieurs  faictz  advenuz  tant  es  royaulmes  de 
France,  Dangleterre,  Despaigne_,  Descosse,  Darragon,  Navarre 
èsYtalie,  en  Lombardie,  en  Jherusalem,  etc.,  jusques  en  l'an 
de  présent  mil  Vcens  XLI. — (A  la  finj  Cy  finissent  les  cor- 
rectes et  additionnées  Annales  ou  Gronicques  de  Bretaigne 
nouvellement  reveiies  et  corrigées  avec  plusieurs  adiouste- 
ments  ;  et  ont  esté  actievéesde  imprimer  le  neufiesme  jour  de 
juillet  mil  cinq  cens  quarante  ung  (1541).  —  S.  l.  Pet.  in- 
fo!., gothique,  flg.  sur  bois,  v.  f.  200  fr. 

Cette  édition,  comme  la  précédente,  a  été  attribuée  par  Baron 
du  Taya  et  par  Bizeul  à  Michel  Angier  de  Caen.  C'est  une  asser- 
tion purement  gratuite  et  sans  preuves.  M.  de  la  Borderie  a 
longuement  démontré  (loc.  cit.  p.  50  ù  52)  qu'il  faut  y  voir  une 
édition  poitevine,  probablement  de  Gilles  Bigot,  auteur  de  vers 
latins  cités  en  tête,  qui  paraît  être  l'éditeur  môme  ou  son  intime 
associé  ut  qui  signe  Ilussoniensis,  c'est-à-dire  natif  d'Usson,  près 
Civray,  à  neuf  lieues  de  Poitiers.  —  Cest  un  ressemelage  de  l'ôdi- 
ticn  de  1532,  dont  on  agrémenta  les  exemplaires  non  vendus, 
d'un  titre  nouveau  et  d'additions  nouvelles  de  12  IT,  en  2  cahiers 
signés  A  et  u,  mais  par  suite  d'erreurs  dans  la  chifTrature,  le 
dernier  f.  porto  cclxxvj  ;  de  plus  les  f.  du  supplément  ont  50  lignes 
la  colonne  au  lieu  de  52. 

6"  édition,  1886.  —Les  grandes  Chroniques  de  Bre- 
tagne, composées  l'an  1514  par  Maistre  Alain  Bouchart, 
nouvelle  édition,  publiée  sous  les  auspices  de  la  Société  des 
Bibliophiles  bretons  et  de  l'Histoire  de  Bretagne,  par 
H.  Lemeignen,  l'un  des  vice-présidenti.  —  Nantes,  Société 
des  Bibliui)!ii!e8  bretons,  1886,  in-4»,  verge  teinté  (pour  les 


Hj  BOUCHARD 

360  exemplaires  (lesliijps  aux  sociétairss)  et /?e7incs,  H.  Cail- 
Icre,  1H86,  in-4*,  vergé  ordinaire  {[)Out  les  210  exemplaires 
destinés  au  commerce). 

Cette  édition  imprimée  en  caracières  romains  sur  deux  colonnes 
de  47  lignes,  comprend  une  introduction  sur  Bouchart  et  son 
œuvre,  reproduisant  la  notice  de  M.  Bizeul  dans  la  Biog.  hret.,  le 
texte  des  chroniques  et  des  additions  avec  tables,  en  326  feuillets 
chiffrés  non  par  pages  mais  par  feuillets,  et  répartis  en  82  cahiers 
signés  de  1  à  82  ;  —  enfin  un  appendice  de  56  p.,  à  paginatioji 
spéciale,  comprenant  des  extraits  de  diverses  éditions  précôdenteà, 
et  une  étude  bibliographique  par  M.  de  la  Borderie,  de  la  page  16 
à  la  page  57.  On  y  a  reproduit  en  fac-similé  le  titre  et  le  privilège 
de  l'édition  de  1514,  et  8  des  9  gravures  sur  bois  consacrées  à 
des  sujets  bretons  dans  cette  première  édition  de  1514,  en  parti- 
culier celles  qui  représentent  le  portrait  d'Alain  Bouchart ^  les 
saints  de  Bretagne,  le  saint  Yves  et  le  duc  de  Bretagne  en  son 
Parlement.  Parmi  les  exemplaires  ia-i»,  il  y  en  a  15  sur  papier 
Whatman,  50  sur  papier  de  Hollande,  les  autres  sur  papier  vergé. 

Je  dois  ajouter  que.  sans  doute  à  cause  des  fables  admises  par 
Bouchard  dans  ses  Chroniques,  Lenglet  du  Fresnoy  a  mis  son 
livre  au  nombre  des  romans  de  chevalerie,  dans  la  Blblioth.  des 
romans,  II,  176.  D'un  autre  côté,  dom  Morice  le  traite  ass:z 
cavalièrement  :  «r  Le  titre  de  cet  ouvrage,  dit-il  dans  la  préface  de 
Vllist.  de  Bretagne,  fait  assez  sentir  que  l'auteur  a  admis  les 
fables  qui  avaient  cours  de  son  temps.  Le  style  en  est  aussi  gj- 
thique  que  les  caractères  dont  on  s'est  servi  pour  le  donner  au 
public.  »  L'édition  des  Bibliophiles  bretons,  que  nous  venons  de 
citer,  prouve  que  l'on  est  revenu  de  cette  impreision  dédaigneuse 
S'il  y  a  en  effet  quelques  fables,  il  est  facile  de  les  distinguer  ;  et 
il  n'est  pas  inutile  de  remarquer  que  dom  Morice  lui-même  qui  !e 
prend  de  si  haut  a  admis  la  fable  de  Gonan  Mériadec  et  toute  la 
kyrielle  des  personnages  de  Geoffroy  de  Monmouth. 

finv  Alain  Bouchard,  qui  figure  au  béguin  du  duc  François  H, 
en  1488  (Béguin,  p.  86),  voy.  Uelaporte,  Hech.  sur  la  Bret.,  I, 
476;  —  le  Dict.  hisl,  critique  et  bibliog.,  etc.,  IV,  331;  — 
K^^rdanet,  Notices  chronol.,  p.  77  ;  —  la  Biog.  univ.  de  Michaud, 
article  par  D(e)  N(oua)l  ;  —  VAiinuaire  du  Morb.,  de  1840,  p.  241 
à  243,  par  Gayot-Delandre  ;  —  la  Biog.  Bret.^  article  par  Bizeul  ; 
—  Gaillo,  Notes  sur  le  Croisic,  p.  280  à  285  ;  —  Le  Jean,  La  Bre- 
lagne  et  ses  historiens,  p.  79  à  84  ;   —  Ogée,  II,  p.   699  à    704. 

Jacques  Bouchard,  frère  du  précédent,  greffier  du  Parlement 
et  secrétaire  du  duc  {Pr.  de  dom  Mor.,  III,  297,  457,  607,  781), 
fut  député  de  Rennes  aux  Etats  de  Redon  en  1482  (Mém.  de  la 
Soc.  arch.  d'I.-et-V.,  XV,  77  à  80),  répondit  fièrement  aux  hé- 
raults  du  duc  de  La  Tremoille,  lors  de  la  résistance  de  Rennes  à 
l'armée  française  après  la  bataille  de  Sain'-Aubin-du-Gormier  en 
1488  (Ogée,  II,  464,  474),  et  publia  avec  son  frère  l'ouvrage  sui- 
vant, dont  parle  Hévin,  dans  ses  Consultations  sur  la  coutume^ 
p.  7,  508)  : 

Les  coustumes  et  constitutions  de  Bretaigne.  — Cy  finissent 
les  coustumes  et  constitutions  de  Bretaigne.  Deo  Gracias.  — 
L'an  de  grâce  1485,  le  3*  jour  de  juillet,  régnant  très  haut  et 
très  excellent  prince  Francoys,  par  la  grâce  de  Dieu,  duc  de 


BOUCHARD  17 

Bretaigne,  comte  de  Montfort,  de  Richement,  Uestampes  et 
de  Vertuz,  a  esté  parachevé  d'imprimer  ce  présent  volume 
de  coustumes  corrigées  et  meurcment  visitées  par  Maistre 
Nicolas  Da/zer,  Maistre  Guillaume /îacine,  et  Thomas  Du 
Tertre,  advocatz.  Avecques  les  constitutions,  establissemens 
et  ordonnances  faictes  en  parlement  de  Bretaigne,  es  temps 
passez  et  jusques  à  ce  jour,  pareillement  visitées  et  corrigées 
par  Jacques  Bouchart,  greffier  du  parlement  et  par  Maisire 
Allain  Bouchart,  par  l'industrie  et  oupvraige  de  Robin 
Foucquet  et  Jehan  Grès,  maistres  en  l'art  d'impression,  à 
Bréhant  Loudéac,  au  diocèse  de  St-Brieuc.  —  Ce  soit  à  la 
louange  de  la  Trinité.  Amen.  —  Sans  pagination,  470  fl.  en 
cahiers,  chilTrés  d>^  a  à  z,  pet.  îa-^"  golh.  (Bibl.  de  la  cour 
de  cassation;  et  v  y.  Bulletin  du  Bibliophile  de  1.836- 
1837,  p.  185).  =  Autre  édition,  Lintreguier,  1485.  (Ila- 
basque,  Càtes-du-Xord,  If,  2^6). 

Sur  cet  ouvrage  voy.  encore  Kerdanet  Notices  clironoL,  p.  63, 
64,—  Cambry,  Voyage  dnns  le  Finistère.  —  L'imprimerie  en 
Bretagne  au  X/*"  siècle,  publication  de  la  Société  des  Bibliophiles 
bretons,  etc. 

Jean  Bouchard,  prisonnier  de  guerre  à  Redon  en  1598,  fut  l'un 
des  otages  pris  à  Batz  par  La  Tremblaye  (Caillo,  Xoles  sur  le 
Croisic,  p.  113,  114). 

Jean  Bouchard,  un  des  derniers  représentants  de  cette  famille, 
docteur  en  théologie,  abbé  de  Prières  en  1608,  assista  aux  Éiats  d« 
Guérande  en  1625,  et  se  démit  en  1630  en  faveur  de  Guillaume 
Jamet,  en  se  réservant  le  tiers  des  revenus  (Tresvaux,  EqI.  de  Brel. 
p.  594  ;  —  mss.  de  dom  Gautier  ;  —  Bulletin  de  U  Soc.  polym. 
du  Morb.,  pour  1863.  p.  48;  ~  Hauréau.  Gallia  Christ..  XIV. 
967  ;  —  Le  Mené,  Dioc.  de  Vannes,  II,  47,  6i  -.  —  Arch.  de  la 
L.-Inf.,  B,  2788). 

III.  —  Les  Bouchard  de  la  Graudville  et  du  Mesalval, 
originaires  de  Normandie,  qui  se  désistorunt  de  leurs  prétentions 
le  27  novembre  1668,  e*  furent  maintenus  de  noblesse  par  arrêté 
de  l'intendance  en  1703.  [mss.  de  la  Bibl.  de  Rennes)  portaient 
€  de  gueules  au  lion  d'or  »  (Courcy,  Nob.  I,  132,  et  Dict.  herald, 
de  Bret.,  p.  18,  201  ;  Briant,  p.  32,  et  S  lint-Allais,  \,  3  46). 

IV.  —  Les  Bouchard  d'Esparbàs  d'Aubeterre,  dont  un 
commandant  en  chef  en  Bretagne,  et  une  abbesse  de  Sl-Sulpice 
de  Rennes  en  1727  {Courcy,  I,  I33j,  étaient  provençaux. 

V.  —  Bouchard  divers. 

Jean  B.,  prêtre  de  l'église  paroissiale  de  St-Similien  de  Nantes, 
fonda  l'oflice  des  SS.  Donatien  et  Rogitien  en  H47  {Ogée,  II,  85). 

François  B.  était  trésorier  de  la  Chapelle  de  la  Bosse  en  15\3 
(Mém.  delà  6'oc.  arc/i   d'I-ct-V.,  XVII,  231). 

Deux  B.  signent  l'acte  de  fondation  de  la  communauté  do  vilh 
de  Châteaubriant  en  l587(Goudé,  llist.  de  Chdieaubrianl,  p.  36). 

TOME   v.  2 


1  s  BOUCHARÉ 


Christophe  B.  présente  au  vicariat  de  Spézet  en  1618  (Reg.  du 
Chapitre  de  Quimper)  ;  et  je  rencontre  un  recteur  de  Spézet  en 
1644  (Arch.  du  Fin  ,  G,  101). 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  Michel  B.  demandant  un  extrait 
des  aveux  de  la  châtellenie  de  Teille  en  1736  (B,  1797)  ;  —  la; 
succession  de  Jean  et  Olive  B.   (E,   1157)  —  et  Jean  B.,  s""  de 
Morinais,  sénéchal  de  Kenac  en  1700  (E,  1319). 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  de  nombreux  enfants  de  Jeanne  B. 
et  Thomas  Harel,  s'"  de  Ghantelou,  procureur  en  la  Cour  en  1683 
(E,  suppl.,  1559,  60,  61  et  85). 

Un  B.,  marchand  de  vins  à  Brest,  fut  nommé  officier  municipal 
de  Brest,  par  Bréart,  en  novembre  1793  (Levot,  Ilist.  de  Brest, 
IV,  147). 

Jean  Bouchard,  prêtre  en  1768,  aumônier  de  la  chapelle  de 
Briord,  en  Port-Saint-Père,  insermenté  en  1791,  incarcéré  aux 
Carmélites  en  1792,  puis  embarqué  sur  La  Gloire,  fut  compris 
dans  les  noyades  ordonnées  par  Carrier,  le  17  novembre  1793 
(Tresvaux,  Éist.  de  la  perséc.  révoL,  II,  515;  Lallié,  Les  noyades 
de  Nantes,  p.  152  ;  Sem.  relig.  de  Nantes,  1889,  p.  568). 

Un  B.y  porteur  des  lettres  de  Prigent  à  Puisaye  et  au  duc  de 
Bouillon  à  Jersey,  fut  fusillé  au  Ghamp-de-Mars  à  Rennes,  le 
Il  octobre  1807  (Ogée-Marteville,  II,  650,  651). 

Un  B.,  prêtre,  demeurant  à  St-Léry,  insermenté  en  1791. 
figure  sur  la  Liste  des  Emigrés  du  Morb.  en  l'an  II. 

Léon  Bouchard,  né  à  St-Léry,  le  29  janvier  1850,  reçu  doc- 
teur en  médecine  à  Paris,  le  8  août  1876,  a  publié  la  thèse 
suivante  : 

Les  hernies  inguinales  de  force  au  moment  de  leur  pre- 
mière apparition  dans  le  scrotum.  —  Paris,  Parent,  1876, 
in-4°,  34  p. 

Georges  B.,  frère  du  précédent,  né  à  St-Léry,  avocat,  a  été 
plusieurs  fois  lauréat  des  concours  de  fin  d'année  de  la  faculté  de 
droit  de  Rennes,  de  1883  à  1885 . 

S.-I.-M.  Bouchard  (leur  père  ?)  était  délégué  sénatorial  de  St- 
Léry  en  1887. 

Victor-Donatien  B.,  né  à  la  Ghapelle-sur-Erdre,  le  31  mai  1859, 
prêtre  des  missions  étrangères,  est  parti  en  1880  pour  le  Su-Tchuen 
occidental  (Etat  de  la  Soc.  des  Missions  Etr.  pour  1887,  p.  95). 

Le  nom  est  actuellement  porté  par  neuf  titulaires  à  Nantes. 

2318.  —  Boucharé.  ~  Nom  de  famille  du  Finistère,  dont  je  ren- 

contre, en  particulier^  un  vicaire  de  Plomeur,   mort  le 
14  janvier  1889  (Rev.  hist.  deVOuest,  1"  liv.   de  1889). 

2319.  —  Bouchaud.  —Nom  d'une  famille  nantaise,  qui  figure 

trois  fois  à  VArm.  gén.  mss.  dHozier  (I,  161  ;  II,  40,  482)  ; 


BOUCHAUD  19 

qui  portait  «  d'argent  au  chevron  d'azur  accompagné 
en  pointe  d'une  moucheture  de  sable,  au  chef  cousu 
d'or  chargé  de  deux  roses  de  gueules  »  (Gourcy,  Nod. 
I,  133,  eîDicL  herald,  de  Brrt.,  p.  7,  00,  li3,  22i.  300;  et 
Brifuit,  p.  32]  ;  et  qui  a  fourni  des  auditeurs  à  la  Chambre 
des  Comptes,  des  échevins  de  Nantes  et  deux  généraux 
des  finances  au  XVllP  siècle.  —  Dossiers  mss.  au  cabinet 
des  Titres. 

Les  Arch.  de  la  L.-Iiif.  citent  Guillaume  B.,  huissier  de  la 
Chambre  des  Comptes  en  1661  ;  —  Mathieu  B.,  procureur  en  la 
Chambre  des  Comptes  en  1676;  —  Pierre  B.y  s'  des  Jonchères, 
créancier  de  la  ville  de  Nantes,  en  1690;  —  Pierre  D.,  s'"  de  la 
Rivière-,  —  Rpné  B.,  s""  des  Iléreltes,  fils  du  précédent,  trésorier 
de  Textraordinaire  des  guerres,  à  Nantes,  en  1725,  juge  consu- 
laire en  1729,  installé  comme  conseiller  auditeur  de  la  Chambre  des 
Comptes,  par  résignation  de  son  père,  le  12  septembre  1731  ;  — 
Julien- Nicolas  B,,  s""  de  la  Pignonnerie,  pourvu  de  l'une  des 
places  d'auditeur  de  la  création  de  1704,  installé  l6  7  septembre 
1705,  général  des  finances  en  1714  (moyennant  45000  livres)  ;  — 
Jean-Bapliste  B.,  s'  du  Plessis,  frère  du  précédent,  général  des 
finances  en  1750,  au  décès  de  son  frère,  etc.  (B,  1374,  1387, 
1596.  1649,  1787,  1798,  2681,  2709,  2740.  2884,  2900,  2931  ;  E, 
672)  ;  —  enfin  le  mariage  de  Marie  B.,  avec  Jacques  Z^ang^wj/,  lieu- 
tenant de  l'amirauté  de  Nantes  (E,  780).  —  Et  vov.  Fourmont, 
Uisl.  de  la  Ch.  des  Comptes,  p.  350,  351,  357,  372,  380;  et 
Arch,  d'I.et-V.,  C,  1877,  2083). 

Le  Livre  doré  de  l'hôtel  de  ville  de  Nantes  cite  François  B., 
sf  de  la  Foreslrie,  premier  consul  en  1680,  échevin  en  1690, 
premier  échevin  en  1692  ;  —  Pierre  B.,  premier  consul  en  1693; 
—  Charles  fi.,  s^  de  la  Forestrie^  premier  consul  en  1711,  échevin 
en  1716  et  1718,  député  à  la  Chambre  de  commerce  en  1719  ;  etc. 
(I,  327,  338,  339,  349,  358,  362,  363,  387).  L'un  d'eux  ligure 
parmi  les  fondateurs  de  la  maison  de  la  Providence  en  1719 
(Léon  Maitre,  VAssist.  publique  dans  la  L.-Inf.,  p.   197). 

Un  notaire  à  Nantes  de  1723  à  1755. 

Gabriel'Guillaume  B.  delaForestrie,né  à  Gorges,  prêtre  en  177 1, 
d'abord  vicaire  à  Meunières,  puis  recteur  de  Piriac  en  1790,  prôta 
serment  le  23  janvier  1791  à  la  constitution  civile  da  clergé,  mais 
se  rétracta  le  10  avril  suivant,  fut  interné  à  Nantes  en  1792,  puis 
déporté  en  Espagne,  et  mourut  en  exil  en  septembre  1^96  {Sem, 
rel.  de  Nantes,  de  1889,  p.  180). 

Deux  Bouchaud,  l'aîné  et  le  jeune,  figurent  sur  la  Liste  des  350 
plus  forts  contribuables  de  la  L.-Inf.,  en  l'an  XI  et  en  1809,  à 
Monnières  et  à  Mouzillon. 

Dd  183  i  à  1837  se  plaidait  un  long  procès  au  sujet  duquel  la 
biblioth.  de  Nantes  possède  les  pièces  suivantes  {Catalogue, u^iObZb 
à  10540). 

1.  —  Consultation  pour  les  époux  Legall-Dutertre,  contre  les 
époux  Bouchaud,  etc.  (par  Lavéant,  Billaut,  etc.).  —  Nantes, 
V.  Forest,  s.  d.  (183 i),  in-4°,  68  p. 


20  BOUCHAUD 

2.  —  Réponse  pour  M.  et  M"«  Bouchaud  aux  écrits  imprimés 
par  M.  et  M»*  Legall-Dutertre  (par  Laennec).  —  Nantes,  Melli- 
net,  s.  d.  (1835),  in-4«,  52  p. 

3.  —  Réponse  des  époux  Legall-Dutertre  à  l'écrit  de  défense 
des  époux  Bouchaud  (signée,  A.  Daraourette,  avoué).  —  Nantes, 
Forest,  s.  d.  in-4°,  62  p. 

4.  —  Réponse  do  M.  et  M">^  Legall-Dutertre  au  mémoire  pu- 
blié par  M.  et  M™« /?OMc/iaMd  (par  Baron).  — Nantes,  Merson, 
novembre  1835,  in-4",  61  p. 

5.  —  Movens  et  griefs  pour  les  mômes,  contre  les  mêmes  (par 
Th.  Bidard)".  —  Rennes,  Marteville,   s.  d.  (1837),  in-4".  104  p. 

Emile  Bouchaud,  (fils  de  l'un  des  précédents,  Jean-Baptiste 
B.,  de  Monnières,  négociant  aux  Indes,  né  le  26  mars  1773,  mort 
en  1846,  et  d'une  créole),  né  à  l'Ile-Maurice  le  21  août  1812, 
vint  avec  sa  famille  en  France  après  l'annexion  de  cette  île  à  l'An- 
gleterre. Elève  du  collège  de  Vendôme  où  chaque  étudiant  s'ima- 
gine avoir  couchée  dans  la  cellule  de  Ronsard,  il  se  prépara  d'abord 
à  l'Ecole  polytechnique,  puis  aborda  l'étude  du  droit,  voyagea  en 
Suisse,  en  Italie,  en  Espagne  et  en  Ecosse,  et  fut  inscrit  comme 
avocat  stagiaire  au  barreau  de  Nantes  en  1836  :  mais  il  n'y  plaida 
guère  et  collabora  à  V Hermine^  au  Breton,  au  Courrier  et  autres 
journaux  de  ce  temps.  Peintre,  sculpteur  et  poète,  i?  s'est  fixé  à 
Pans  par  son  mariage  en  1843,  et  il  a  publié  diverses  poésies 
dans  la  Revue  de  Bretagne  et  de  Vendée,  dans  V Artiste,  dans  le 
Passant,  etc.,  tantôt  sous  son  nom,  tantôt  sous  le  pseudonyme 
d'Emile  de  Cerné,  nom  primitif  de  l'Ile  Maurice,  tantôt  sous 
celui  de  Milius.  On  a  de  lui  : 

1 .  —  Un  mois  à  Londres.  —  Paris,  Perrotin,  1851,  in-1 2, 
2:6  p. 

Volume  publiée  l'occasion  de  l'exposition  universelle  de  1851. 

2.  --  Sonnets  et  poésies.  —  Paris,  Jouaust  et  Sigaux, 
1885,  in-8''  carré,  de  138  p.  et  portrait  gravé  sur  acier  par 
Deblois.  —  Dédicace  en  vers  à  Arsène  Houssaye. 

C'est  le  recueil  de  diverses  poésies  publiées  antérieurement  :  1° 
dans  la  Revue  de  Bretagne,  en  particulier,  La  Trinité,  en  1876,  I, 
p.  198  à  202:  —La  bicoque,  en  1876,  II,  p.  139  à  141;  —  deux 
sonnets,  en  1878, 1,  p.  455,  456;  —Le  convoi  du  pâtre,  en  1879, 
II,  p.  53  à  55  ;  —  Jeune  chrétienne,  en  1880,  I,  p.  49  à  50  ;  — 
Jeune  fille  mondaine,  ihid  ,  p.  287,  288  ;  —  La  Roscofl",  en  1881, 
I,  p.  138  à  140  ;  — toutes  ces  pièces  sous  la  signature  Emile 
Bouchaud  :  puis  sous  la  signature  Emile  de  Cerné  :  —  Le  jour  des 
morts,  en  1884,  II,  p.  403;  —  Croquis  d'hiver,  ihid.,  p.  486  ;  — 
Là  bas  et  là  haut  ;  nouvelles  couches,  en  1885,  I,  p.  208,  209  ;  — 
Saint  François  d'Assise  ;  prière  ;  la  belle  et  bonne  marquise,  en 
1885,  II,  p.  289,  290  ;  etc. 

2°  Dans  V Artiste  :  en  particulier  :  Le  vieux  curé,  livraison  du 
l»»"  septembre  1860,  p.  113;  —  La  jeune  fille  aux  pieds  nus, 
l»»"  juillet  1861.  p.  22  ;  —  L'aumône  du  matelot,  15  décembre 
1861,  p.  279  ;  —  A   la  châtelaine,  l»»"  août  1862;    —  Nostalgie, 


BOUCHAUD  21 

!•' septembre  1863  ;  —Sur  la  colline-,  à  travers  les  sentiers  ; 
mon  vieux  savant,  etc.,  l^""  février  1865,  p.  63  ;  —  A  mademoi- 
selle F'atti,  15  mars  18G5,  p.  143;  —  Le  bain  de  mer,  15  sep- 
tembre 1867,  p.  61  ;  —  Le  printemps  revenu  ;  les  arts  sont  un 
bonheur;  les  pommiers  sont  en  fleurs-,  tout  seul,  eto.,  15  avril 
1881,  p.  yi7.  —  Et  sous  le  pseudonyme  E.  de  Cerné,  Patrie,  2 
sonnets,  en  avril  1885,   p.  317,  etc. 

Voy.  des  comptes-rendus  de  ce  volume  par  A.  Leroux  dans 
VEspévance  du  Peuple  du.  12-13  avril  1887;  par  0.  de  GourculT 
dans  la  Revuede  Bretagne  d'avril  1887,  I,  310;  par  M.  Bouchor 
dans  le  Passant  de  mars  18S7  ;  dans  \  Artiste  de  mai  1887,  avec 
le  portrait  etc. 

Le  procès- verbal  de  la  séance  des  Biblioph.  bret.  du  22  avril 
1887  constate  l'olTrande  de  ce  volume  à  la  Société  avec  une  dédi- 
cace de  l'auteur,  dans  laquelle  11  se  plaît  à  rappeler  qu'il  est 
Breton  d'origine  et  qu'il  aime  passionnément  la  Bretairne. 

3. — (Sous  le  pseudonyme  E.Milius): — Péchés  déjeunasse. 
—  Paris,  Jouaust.  1890,ia-8°  cirré  de  14'»  p.  et  portrait  de 
jeunesse  en  photogravure  Goupil,  d'après  un  médaillon  de 
l'époque  romantique  modelé  par  l'auteur  lui-mAme. 

C'est  un  recueil  de  diverses  pièces  dont  la  plupart  avaient  été  pré 
cédemment  publiées  dans  VArtiste^  ea  particulier  :  La  petite  Nini, 
liv.  du  15  avril  1861,  p  186  ;  — Rondeau  et  impénitence,  l*""  août 
1862;  —  Première  rencontre,  et  réminiscence  d'Horace,  sous  le 
titre  de  :  l'Antiope  vivante,  et  vœu  païen  ;  l^'  septembre  1863  ; 
—  Sous  la  lune,  l*""  février  1865;  —  Le  baigneur  de  Pornic, 
15  juillet  1866  ;  —  Et  sous  le  pseudonyme  E.  de  Cerné  :  Envoi 
de  deux  bengalis,  29  janvier  1882,  p.  188,  etc. 

Voy.  des  comptes  rendus  sur  ce  volume  dans  la  Revue  de  Bre- 
tagne, de  Vendée  et  d'Anjou  par  D.  Caillé,  janvier  1890,  p.  77.  etc. 

Iconographie.  —  On  a  deux  portraits  d'Emile  Bouchaud  précé- 
demment cités  en  lôte  des  Sonnets  et  des  Péchés  de  jeunesse,  le 
premier  reproduit  dans  V Artiste  de  mai  1887. 

Prudent-Léon  Bouchaud,  né  à  Nantes  le  3  juillet  1817,  peintre 
de  genre  et  de  paysage,  élève  de  DrolUing  et  de  Marillat  à  l'Ecole 
des  Beaux-Arts  en  1842,  a  exposé  à  divers  salons  de  Paris,  depuis 
1846,  en  particulier  en  47.  49,  53,  57,  64,  66,  67  et  63  et  au 
salon  de  Nantes  de  1848.  Il  est  mort  à  Nantes  le  14  juillet  1868. 
C'était  un  excellent  aquarelliste  (Notices  au  Dxct.  général  des  artistes 
de  Bellier  de  la  Chavignerie,  I,  138  ;  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée, 
1878,  II,  78,  79;  et  dans  Maillard,  VArt  à  Nantes,  p.  48,  49).  — 
Le  musée  de  Nantes  possède  son  portrait  peint  par  lui-môme 
en  1818. 

Laurent- F lorian  B.  de  /a  Pt^non«/'/«  est  mort  le  29  juin  1888 
au  Ples8is-la-Mussb  près  Nantes  (Hev  hist,  de  l'Ouest). 

Un  B.  était  desservant  de  la  cure  de  St-Jean-de-Boiseau 
en  1840. 

Franroj5  5.,  mobile  nantais  tUf  à  l'ennemi  en  1870  (Plaque 
de  l'hôtel  de  ville  de  Nantes,  et  Rev.  de  Bret.  et  de  Vendée,  1877 
I.    406. 


'S4  BOUUHAUDS  ' 

JLe   nom  est    actuellement   porté   par    14   titulaires  à  Nantes 
(Annuaires  de  1880). 

*  —  Bouchauds  (des).  —  Voy.  des  Boucheaux. 

2320.  —  Bouche.  —  Famille  citée  pour  la  Bretagne  au  Nob,  univ. 

c/p.^f-Allais{Y,  847),  comme  portant  «  d'argent  à  trois 
molettes  d'éperon  de  gueules.  »  —  Je  pense  que  cette 
citation  doit  être  le  résultat  d'une  erreur,  car  je  ne 
connais  ce  blason  dans  notre  province,  que  pour  les 
de  Kerminihy.  —  Ce  qui  est  sûr  c'est  que  le  nom 
est  actuellernent  porté  par  4  titulaires  à  Rennes  (^?z- 
nuaire  d'Jlle-et-V Haine  pour  1886). 

2321.  — Bouché.  —  Nom  de  famille  du  centre  Bretagne  qui  a 

été  porté  de  nos  jours  par  un  député  du  Morbihan  et 
par  un  évêque  de  Saint-Brieuc. 

Jeayi  Bouché  fut  l'un  des  bienfaiteurs  de  l'hôpital  St-Antoine  à 
Quimper  en  1G40  (Mém.  de  \q.Soc.  arch.  du  Fin.,  X,  482). 

Les  Arch.  du  Morh.  citent,  en  1770,  Marie-Thérèse  B.,  veuve  de 
Jean  Madec,  à  Locminé  (E,  suppl  ,  1579). 

Un  D.  était  chef  de  bataillon  de  la  Légion  royaliste  de  Mohon 
en    1798   {Hist.   de  G.  Cadoudal,  p.    195). 

Uh  B.^  maire  de  Gournon  en  1840. 

François  B.  et  Jean-Hubert  B.,  de  Rostrenen,  figurent  sur  !a 
liste  des  notables  communaux  de  l'arrondissement  de  Guingamp 
en  l'an  IX. 

Hubert  Bouché,  né  à  Rostrenen,  le  4  septembre  1827,  ban- 
quier à  Pontivy,  maire  de  Pontivy  en  18G9,  fut  élu  député  du 
Morbihan  à  l'Assemblée  nationalerie  8  février  1871,  vota  constam- 
ment avec  la  droite,  donna  sa  démission  en  1873  et  fut  remplacé 
par  M.  du  Bodan.  Elu  plusieurs  fois  membre  de  la  Chambre  de 
commerce  de  Lorieut ,  en  particuher  en  décembre  1888,  il  a 
échoué  aux  élections  du  conseil  général  pour  le  canton  de  Pon- 
tivy en  juillet  et  août  1889,  après  ballottage.  (Notices  dans  Clerc, 
Nos  députes,  1872,  p.  88,  qui  l'appelle  à  tort //f /zn  ;  et  dans  le 
Dict.  des  parlem.  franc.,  I,  409).  —  Et  voy.  les  journaux  du 
Morbihan  en  juillet  et  août  1889,  à  propos  des  élections  au  conseil 
général  (Le  Progrès  du  Morb.  en  particulier  lui  décochait  des 
aménités  dans  le  genre  de  celle-ci  :  «  M.  Bouché,  réactionnaire, 
comme  son  nom  l'indique  !  !  »  Réplique  dans  le  Petit  Breton  du 
10  août)  ;  et  les  comptes-rendus  de 'a  Chambre  de  commerce  de 
Lorient  dans  les  journaux  de  celte  ville. 

Il  ne  faut  pas  le  confondre  avec  J.~M.  Boucher,  député  du 
Finistère  (voy.  ci-dessous).  —  M  Robert  Oheix  a  publié  une  lettie 
de  lui  à  son  cousin,  l'évêque  de  St-Brieuc,  datée  de  Versailles,  le 
25  mai  1871  {Hev.  de  Bret.,  de  Vendée  et  d'Apjou,  1889,  II,  344 
à  346). 


BOUCHE  SA 

Kugène-Ange-Marie  Bouché,  cousia  du  précédent,  né  à 
Rostrenen  le  7  septembre  1828,  d'abord  étudiant  en  médecine, 
entra  au  séminaire  en  1852 ,  avant  de  passer  son  doctorat. 
Ordonné  prêtre  le  22  décembre  1855,  il  fut  pendant  trois  ans 
vicaire  à  Ploubazlanec,  puis  il  entra  dans  l'aumônerie  de  la  marine 
le  25  juin  1859.  Il  servit  pendant  près  de  vingt  ans,  de  1859  à 
1878,  à  Gayenne,  au  Sénégal,  aux  Antilles,  en  Syrie,  en  Gochin- 
chine,  et  à  Paris  pendant  le  siège  ;  ft  le  14  août  1866,  aumônier 
supérieur  en  1874,  il  fut  atteint  en  18^8  par  le  décret  qui  réduisait 
le  nombre  des  aumôniers  delà  marine,  et  se  retira  comme  simple 
prêtre  à  Rostrenen,  avec  los  titres  de  chanoine  honoraire  do 
St-Brieuc  et  de  la  Basse-Terre,  et  de  vicaire  général  honoraire  du 
diocèse  de  Séez.  Nommé  à  Tévôché  de  St-Brieuc  par  décret  du 
20  septembre  1882,  préconisé  à  Rome  dans  le  consistoire  du 
25  septembre,  il  fut  sacré  évêque,  dans  la  cathédrale  même  de 
Saint-Brieuc,  le  30  novembre  par  M'""  Trégaro,  évoque  de  Séez, 
son  ancien  collègue  à  l'aumônerie  de  la  marine,  assisté  des  évoques 
de  Vannes  et  do  Quimper,  et  prit  pour  armoiries  les  armes  de 
l'ancienne  collégiale  de  Rostrenen,  sa  paroisse  natale,  c  d'hermines 
à  3  fascesde  gueules,  »  auxquelles  il  ajouta  un  buste  de  vierge  cou- 
ronné d'argent  brochant  sur  le  tout,  (Courcy,  I,  133),  avec  la  devise: 
Prc  Deo  et  patria,  in  pace  et  charitate.  Chanoine  d'honneur  de 
Rennes,  de  Séez  et  de  Vannes,  président  d'honneur  de  la  société 
archéologique  des  CôteS'du-Nord,  membre  de  la  société  des  Biblio- 
philes bretons  en  1884,  président  d'honnfur  du  congrès  de  l'Asso- 
ciation bretonne  à  Lannion  en  septembre  1884,  assistant  au  trône 
pontifical  et  comte  romain,  il  avait  projeté  la  restauration  du 
tombeau  de  Saint-Yves  dans  la  cathédrale  de  Tréguier,  et  se 
proposait  de  réunir  en  congrès  toutes  les  sociétés  savantes  de 
Bretagne  à  l'occasion  de  l'inauguration  de  ce  monument,  lorsqu'il 
mourut  prématurément  à  Tréguier,  le  4  juin  1888,  à  la  suite  d'une 
attaque  de  paralysie.  —  Il  fut  inhumé  dans  la  chapelle  de  St-Yves 
à  la  cathédrale  de  St-Brieuc,  et  M""  Bélouino,  évoque  d'Hiéro- 
polis,  prononça  son  oraison  funèbre.  —  On  a  de  lui  : 

I .  —  Lettres,  rapports  et  mémoires  divers,  de  1850 

à  1870,  publiés  à  titre  ce  documents  pour  une  vie  de 
A/g""  Bouché,  par  M.  Robert  Oheix,  dans  la  Revue  de  Bre- 
tagne et  de  Vendée,  1889,  I.  p.  329  à  358  ;  II,  p.  5  à  23  ; 
177  à197  ;  336  à  353. 

Ces  documents   ont  été  introduits  dans  le  volume    suivant   (fui 
vient  de  paraître  : 

A  la  mémoire  de  M»'  Bouché,  évêque  de  Saint-Brieuc  et 
Tréguier.  —  Lettres  et  documents  inédits  publiés  par  Robert 
Oheix  et  suivis  d'une  lettre  de  l'éditeur  à  M**"  Bouché.  — 
Vannes,  Lafolye,  1890,   in-8%  316  p. 

II.  —  Œuvres  pastorales,  en  32  numéros,  de  1882  à 
1888,  toutes  publiées  à  St-Btieuc,  chez  Prudhomme,  ia-4% 
en  français  d'abord  et  traduites  ensuite  en  breton,  en  sorte 
que  chaque  numéro  est  double:  il  y  a  un  exemplaire  en  chaque 
langue.  (3/«'  Bouché  ^st  le  premier  évoque  de  St-Brieuc  qui 
ait  eu  soin  de  faire  traduire  ses  mandements  en  langue  bre- 
tonne). En  voici  la  nomenclature  ; 


BOUCHÉ 

1882.  —  Lettre  pastorale  et  mandement  i  l'occasion  de 
son  sacre  et  de  la  prise  depossession  de  son  siège(30  novembre). 

Ce  mandement  a  été  reproduit  dans  plusieurs  journaux  de  Bre- 
tagne, en  particulier  dans  le  Petit  Breton  du  13  décembre   1882. 

1^83,  —  Circulaire  à  l'occasion  des  prières  publiques  pour 
la. rentrée  des  chambres  (8  janvier). 

—  Lettre  pastorale  sur  la  papauté  et  sur  le  denier  de 
Saint-Pierre  (13  février). 

—  Lettre  pastorale  et  mandement  à  l'occasion  de  son  in- 
tronisation sur  le  siège  de  Tréguier  (19  mai). 

—  Lettre  aux  curés,  recteurs  et  aumôniers,  relative  aux 
victimes  du  tremblement  de  terre  d'Ischia  {{0  août). 

-—  Lettre  pastorale  et  mandement  pour  la  promulgation 
de  la  lettre  encyclique  de  N.  S.  P.  le  Pape  Léon  XIII,  du 
1*"*  septemlire  1883,  sur  le  saint  Rosaire  (24  septembre). 

—  Circulaire  au  clergé  relative  à  l'enseignement  du  caté- 
chisme dans  les  paroisses  (21   octobre). 

—  Lettre  circulaire  aux  filles  du  St-Esprit  (30  octobre). 

On  sait  que  l'évoque  de  Saint-Brieuc  est  le  Supérieur  général 
des  Fill  -s  du  Saint-Esprit,  dont  la  maison  mère  est  à  Saint-Brieuc. 

—  Lettre  pastorale  annonçant  son  piochain  départ  pou." 
Uome  et  prescrivant  des  prières  pour  la  rentrée  des  Chambres 
(31   décembre). 

i88^i.  — Mandement  et  dispositif  pour  le  carême  (20  février). 

—  Lettre  pastorale  sur  son  premier  pèlerinage  au  tombeau 
des  apôtres  (17  mars). 

Voyez  un  compte-rendu  de  cette  lettre  au  Petit  Breton  du ^5 
mars'  1884. 

—  Circulaire  relative  à  l'œuvre  de  la  cléricature  dans  son 
diocèse  (6  avril). 

—  Lettre  et  ordonnance  prescrivant  une  quête-  pour  la 
réédiflcation  du  tombeau  de  saint  Yves.  (4  mai). 

—  Lettre  r.irculaire  relative  à  la  sonnerie  des  cloches  pour 
le  14  juillet  (s.  d). 

—  Lettre  pastorale  et  mandement  prescrivant  un  triduum 
pour  la  fête  de  la  Nativité  de  la  T.  S.  Vierge  (25  août). 

—  Lettre  pastorale  et  mandement  annonçant  des  prières 
extraordinaires  prescrites  par  le  S.  Père  (21  septembre). 

—  Avis  à  MM.  les  curés  et  recteurs  relatifs  au  catéchisme 


BOUCHÉ  25 

—  Décision  épiscopale  pour  les  catéchismes  de  première 
et  seconde  communions  (s.  d.). 

—  Mandement  publiant  Tcncyclique  Humanum  genuê 
(8  décembre). 

1885.  —  Lettre  pastorale  sur  l'encyclique  Ilumànum 
genus  et  mandement  pour  le  carôme  (9  février). 

—  Lettre  circulaire  à  l'occasion  de  la  mort  de  M.  le  cha- 
noine Renault  (13  avril). 

—  Règlement  relatif  aux  sonneries  des  cloches  (8  juin). 

—  Lettre  circulaire  prescrivant  des  prières  pour  le  repoi 
de  l'âme  du  vice-amiral  Courbet  f  t  des  soldats  et  marini 
morts  au  Tonkin  (16  juin) 

—  Lettre  au  Souverain  Pontife,  lelative  aux  instructions 
cdr.'sséespar  S.  S.  au  cardinal  archevêque  de  Paris  (12  juillet). 

—  Ordonnance  épiscopale  concernant  le  pardon  de  Notre- 
Dame  de  Rostrenen  (5  août). 

—  Article  at  ditionnel  au  règlement  des  maisoni  d'éduca- 
tion (28  septembre). 

—  Lettre  pastorale  publiant  un  décret  de  la  S.  Congréga- 
tion des  Rites  sur  le  mois  du  S.  Rosaire  (26  septembre), 

—  Circulaire  annonçant  la  mort  de  M*'  Croc  (15  octobre). 

—  Lettre  circulaire  relative  à  la  suppression  de  certain! 
vicariats  (3!    décembre). 

i88G.  —  Lettre  pastorale  et  mandement  pour  le  carême 
et  pour  le  jubilé  (24  février). 

—  Lettre  pastorale  annonçant  la  pose  et  la  bénédiction  de 
la  première  pierre  du  nouveau  tombeau  de  S.  Yves  (25  avril). 

—  Letlre  circulaire  aux  Filles  du  S.  Esprit  (12  octobre). 

—  Lettre  pastorale  prescrivant  des  prières  pour  les  soldats 
et  marins  au  prône  (1'""  novembre). 

—  Lettre  circulaire  aux  Filles  du  S.  Esprit  (8  décembre). 

—  Lettre  pastorale  et  mandement  pour  annoncer  sa  seconde 
visite  ad  limina  (27  décembre). 

18S7.  — Mandementetdi8p03itifpourlecarôme(7  février). 

—  Letôre  pastorale  à  l'occasion  de  son  second  pèleri- 
nage ad  limim,  et  du  jubilé  sacerdotal  de  N.  S.  P.  le  pape 
Léon  XIH  (f  0  mars). 

—  Lettre  relative  au  changement  de  direction  du  grand 
Séminaire  (19  juillet). 

1888.  —  Mandemeit  pour  le  carême  ;  sur  la  sanctification 
du  dimanche  (2  février). 

—  Circulaire  établissant  l'association  de  Notre-Dame  des 

écoles  catholiques  (1"  avril). 


26  uoucHÉ 

III.  —  Œuvres  oratoires  publiées  dans  la  Semaine 
religieuse  de  Saint- Brieuc. 

A.  —  Toast  porté  par  iW^'  Bouché,  le  30  novembre  I88'2, 
au  banquet  qui  suivit  son  sacre,  reproduit  dans  plusieurs 
journaux  de  Tépoque^  en  particulier  dans  V Indépendance 
bretonne  du  I""  décembre,  ]e  Morbihannais  du  3,  et  le 
Petit  Breton  du  15  décembre,  suivi  du  toast  que  lui  porta 
W  Trégaro. 

C.  —  Oraison  funèbre  de  M.  Galerne,  curé-doyen  de 
Guingamp,  prononcée  le  4  avril  1883. 

B.  —  Oraison  funèbre  de  M.  l'amiral  Grivel,  prononcée 
au  Fœil,  le  17  mars  1883. 

D.  —  Oraison  funèbre  de  M.  Duval^,  sénateur,  président 
du  Conseil  général  des  Côtes-du-Nord,  prononcée  le  30  août 
1883. 

E.  —  Discours  prononcé  le  8  septembre  1884,  à  la  messe 
.                      du  Saint-Esprit,  qui  a  précédé  le  congrès  breton  de  Lannion  ; 

—  aussi  publié  dans  les  Mém,  de  l'Assoc.  bret.f  congrès 
de  Lannion,  section  d'agric,  p.  ^j  à  xiij  ;  etdans  le  Bulletin 
des  Biblioph,  bretons  pour  1884. 

Tirage  à  part,  —  Nantes.  V.  Forest  et  E.  Grimaud,  s.  d. 
(1884)  in-8^  8  p. 

P.  —  Autre  allocution  au  môme  congrès,  publiée  aux  Mém. 
de  l'Assoc.  bret.,  loc.  cit.,  p.  xxvij  et  xxvitj. 

G.  —  Oraison  funèbre  de  M.  Rioust  de  l'Argentaie,  pro- 
noncée le  27  décembre  1883,  et  publiée  en  1890,  dans  le 
volume  de  Lettres  et  documents  cité  ci-dessus,  p.  202  à 
203.  —  Ce  volume  contient,  p.  120  à  140^  un  Sermon, 
prononcé  dans  la  chapelle  des  Filles  du  Saint-Esprit  à  Saint- 
Brieuc. 

Sur  Mgr  Bouché,  voyez  des  notices  dans  les  journaux  et  revues 
de  l'époque  à  l'occasion  de  sa  nomination,  de  son  sacre  et  de  sa 
mort  ;  en  particulier  ;  dans  le  Figaro,  28«  année,  n°  263  ;  — 
V Indépendance  bretonne  des  11  octobre,  27  novembre  à  2  dé- 
cembre 1882  ;  —  le  Petit  Breton  du  29  septembre  et  des  2  et 
3  décembre  1882  ;  —  le  Morbihannais  du  3  décembre,  avec  une 
cantate  de  Sœur  Marie-Julie,  sœur  du  Saint-Esprit  ;  —  VIndépen' 
dance  bretonne  du  6  juin  1888,  article  signé  L.  Prudhomme, 
reproduit  par  le  Petit  Breton  du  7  juin,  V Espérance  du  Peuple  de 
même  date,  le  Bulletin  des  Bibliophiles  bretons,  XI,  57  à  60,  etc.,  — 
le  Soleil  du  12  juin  ;  —  la  Revue  de  Bretagne  et  de  Vendée,  de  juin 
1888  (article  signé  A.  delà  Borderie)  etde juillet  1888, (article  signé 
L.  de  K.)  ;  —  la  Revue  hxst.  de  l'Ouest  de  1888,  doc  p.  168  ;  -- 
les   San,  relig.  des  5  diocèses  de  Bretagne  en  juin  1888  ;   etc. 

Il  y  a  un  tirage  à  part  de  l'article  do  M.  de  la  Borderie  en  une 
élégante  plaquette  qui  a  pour  titre  : 


BOUCHEAU  -J? 

A  la  mémoire  de  Monseigneur  Bouché,  évoque  de  Saint-Brieuc 
et  de  Trégui«r.  —  S.  l.  n.  d,  {Rennes,  Gaillière,  1888)  pet.  in-8», 
carré,  IG  p. 

Cette  plaquette  comprend  la  Prière  à  saint  Yves  (en  vers),  imitée 
de  Brizeux,  citée  ci-dessus  à  l'article  La  Borderie,  la  notice  de  la 
Rexue  de  Bretagne  du  25  juin,  et  le  compte-rendu  des  obsèques. 

Voyez  encore  les  comptes-rendus  de  l'inauguration  du  monu- 
ment élevé  à  la  mémoire  de  dom  Lobineau  à  Saint-Jacut,  le  3 
mai  1886  [Nantes,  Soc.  des  Biblioph.  bretons,  1886,  in-4*.  et  les 
journaux  du  temps,  en  particulier,  VUnion  libérale  de  Dinan  du 
9  mai,  la  Revue  de  Brit.  et  de  Vendée,  etc  ),  —  et  le  rapport  de 
M.  de  La  Borderie  à  Mï""  Bouché  sur  les  Monuments  originaux  de 
Vhistoire  de  S.  Yves,  publié  dans  la  Sem.  rel.  de  St-Brieuc  (voy. 
ci-dessus  à  l'article  La  Borderie)  -,  —  et  la  plaquette  suivante  : 

Diocèse  de  Saint-Brieuc  et  Tréguier.  —  Le  Congrès  de  S.  Yves 
à  Tréguier.  —  S.  1.  n.  d.,  in-8",  3  p.  ^Ext.  de  la  Sem.  tel.  de  St- 
Brieuc  du  26  janvier  188S). 

M.  Robert  Oheix  prépare  une  Vie  de  Mgr  Boucfié,  et  en  publie 
les  documents  originaux  depuis  1889  dans  la  Revue  de  Bretagne  ei 
de  Vendée. 

Iconographie.  —  Photogravure  Goupil,  in-folio,  publiée  par 
Conor-Grenier  à  St-Brieuc  ;  s.  d.-,  —  et  gravure  sur  bois  dans  le 
Calendario  ecclesiastico  per  Vanno  1887,  p.  281  {Iconog.  bret.,  II, 
296).  —  On  a  aussi  son  portrait  dans  la  grande  gravure  de  Busnel 
représentant  l'inauguration  du  monument  de  dom  Lobineau  à  St- 
Jacut  {Rennes,  CaiUière,  1886,  in-lolio). 

L'évoque  de  Saint-Brieuc  avait  trois  frères  :  Théodore,  mort  le 
11  novembre  1888  (Rev.  hist.  de  l'O.,  de  novembre  1888),  dont 
M.  Oheix  a  pubhé  une  lettre  datée  de  Loudéac  le  21  janvier  1871 
[Rev.  de  Bret.,  1889,  II,  340);  —  Jules,  à  qui  sont  adressées  la 
plupart  des  lettres  publiées  par  M.  Oheix  et  citées  ci-dessus  ;  -~ 
et  Hubert,  îfiî,  capitaine  de  zouaves  en  1870,  dont  M.  Oheix  a 
publié  une  lettre  datée  de  Philippeville,  le  21  août  1866  {Rev.  de 
Bret,,  1889,  II,  186). 

Hubert  Bouché,  fils  de  l'un  des  précédents,  avocat,  lau- 
réat du  concours  d'économie  pohtique  à  la  faculté  de  droit 
de  Rennes  en  1886,  reçu  licencié  en  droit  en  1889,  aujourd'hui 
avoué  à  Vannes,  collaborateur  du  Saint  Yves  (journal  mensuel 
(les  étudiants  catholiques  bretons.  —  Rennes,  in-8"),  a  publié  dans 
ce  recueil,  entre  autres  travaux  : 

Ktude  sur  la  liberté  des  cultes  et  la  tolérance  en  matière 
de  religion,  —  livraisons  de  janvier  et  février  1887. 

Je  rencontre  enfin  un  autre  Bouché,  des  Côtes-du-Xord,  qui  a 
signé  comm»3  président  du  comité  central  républicain  de  Loudéac, 
et  doyen  des  débitants  de  boissons  de  cei  arrondissement,  un 
appel  électoral  aux  débitants  de  boissons  en  faveur  do  M.  de  Janze 
(Petit  Breton  du  18  septembre  1881). 

2322.  —  Boucheau,  Jean,  —  de  Pont-St-Martin  au  district  de 
Nantes,  lut  condamné  à  mort,    comme  brigand  de  la 


28  BOUCHEAUX 

Vendée,  par  la  commission  militaire  de  Nantes,  le  17 
floréal  an  II  {Liste  générale,eic.,y,  1,22;  et  Prudhomme, 
àist.  impartiale,  etc.,(an  V),1, 125).—  Et  voy.  Bouchaud. 

2323.  —  Boucheaux  fdes).  —  Nom  d'une  ancienne  famille  de  St- 

Père-en-Uetz,  qui  portait,  d'après  un  sceau  de  1381, 
((  losange,  brisé  d'un  lambel  »  et  dont  on  rencontre 
Thomas,  ratifiant  le  traité  de  Guérande  en  1381  ;  Julien 
escuyer  de  la  montre  du  sire  de  Landevy  en  1389,  et 
autre  Thomas,  écuyer  de  la  montre  du  sire  de  la  Bel- 
lière  pour  la  délivrance  du  duc  en  1420  {Pr.  de  dom 
Mor.,  II,  275,  527,  1011  ;  et  Coitrcy,  I,  133). 

Le  Dict.  des  terres  du  comté  nantais  cite  la  Motte  Hallouard  en 
Bougupnais,  comme  appartenant  à  Jacçww  Boucheaux  en  1679. 
N'est-ce  pas  un  Bouchaud^  ci-dessus  ? 

Parmi  les  1 32  Nantais  envoyés  par  Carrier  au  tribunal  révo- 
lutionnaire de  Paris,  se  "trouvait  un  Desbouchauds  dont  on  écrit 
généralement  le  nom  en  un  seul  mot  :  c'est  pourquoi  je  renvoie 
pour  lui  à  la  lettre  D. 

*  —  Bouchefolière  (de  la).  —  Voy.  Fouquet. 

•  —  Bouchelyne  (le  sieur  de),  —  gentilhomme  breton  pro- 

testant, qui  prit  part  à  la  conjuration d'Amboise  en  1560 
(Fr.  Protest.,  II,  961  à 963;  Pr.  de  dom  Mor.,  III,  1262, 
etc.)  était  fils  du  marquis  de  Coëtquen.  —  Voy.  Coëtquen. 

2324.  —  Boucher.  —  Nom  de  famille  très  répandu  en  Bretagne, 

qui  est  entré  dans  la  composition  du  nom  de  lieu  La 
Boucherais,  qui  figure  deux  fois  à  VArm.  gén.  mss. 
dliozier.  H,  464,  1080,  et  qui  est  aussi  porté  "avec  Tar- 
licle  :  Le  Boucher,  forme  sous  laquelle  on  le  rencontre 
à  XArm.  gén.  mss.  d'Hozier  ei  dans  les  nobiliaires.  — 
Dossiers  mss.auCabinetdesTitres.  — Etvoy.LeBoucher. 

I.  —  AnciensBoucher,  Bouscher,  Bouchier  ouBouschier. 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  René  B.  écuyer  en  1379  ;  —  Gillet  B. 
en  1419;  —  Conan  B.  en  1418;  —  frère  Jehan  B.  neveu 
de  l'abbé  de  Beauport  en  1420  et  sa  sœur,  femme  de  Morice 
Taillard,  mère  d'Alain  T  ,pag»  d'Olivier  de  Blois  ;  —  Jehan  B. ,  de 
Guer,  écuyer  du  sire  du  Gâvre  en  1326;  — Geoffroy  B.  au  testament 
de  Guillaume  "de  Coatmohan  pour  la  fondation  du  collège  de 
Tréguier  en  1454  (II,  420,  991,  1001,  1002,    1003,   1197.  1789)  ; 

—  Jacques,  archer  en  1464  ;  —  Prigent,  capitaine  du  navire  ducal 
La  Bonne  aventure,  exempté  de  fouages  pour  ses  bons  services 
en  1487;  —Adenet  B,,  archer  reçu  àChàteauneuf  del'Isle  en  1488; 

—  Un  B.,  notaire  (passe)  au  contrat  de  mariage  de  Louis  de 
Rohan  et  de  Renée  du  Fou  ;  —  Nicote  B.,  apothicaire  du  sire  de 
Guémenéen  1540;  —  Alain  B.  de  la  Cochaye,  gentilhomme  de 
pied  del'évôché  de  Saint-Malo  en  1543,  etc.  (III,  120,  540,  592. 
733,  1040.  1050). 


BOUCHER  29 

II.  —  Les  Boucher  ou  Le  Bouclier  de  la  Bertholière  et 
de  ratardière,  anoblis  par  l'échevinage  de  Nantes  et  portant 
«  d'argent  à  3  palmes  de  sinople,  les  deux  du  chef  adossées.  » 
{^Conrcy, Nob,,  1,133  e\Dict.  herald,  de  Bret  ,p.  7,  276,  et  Briant 
p.  32). 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  Jean  B.  au  rôle  de  la  garnison  noble 
de  Nantes  en  1453,  à  cause  de  sa  femme  ;  —  et  Jacques  Le  B., 
prêtre  de  St-Clément,  déposant  dans  l'enquête  sur  les  calvinistes 
en  1561(111,  1047,  1284). 

Elienne  Boucher-Gaudinière,  bourgeois  de  Nantes,  fut  taxé  à 
50  livres  pour  les  besoins  de  la  ville  en  1498  (Mém.  delà  Soc» 
arch.  de  Nantes,  V,  40). 

Etienne  Boucher ^  s^  de  la  Bertholière,  fut  échevin  de  Nantes 
de  1565  à  15G7,  premier  consul  en  1568,  juge  consulaire  en  1574 
{Livre Doré,  I,  92,  130.  132,  135,  150). 

Le  Livre  Doré  cite  encore  Julien  B.,  s'  de  la  Bertholière,  échevin 
de  Nantes  en  1590  et  1592; —  et  i4nfoin«  5.,  premier  consul 
en  1675  (I,  iSl,  183.  314).  —  Cornulier,  [Comté  nantais  p  291) 
lui  donne  la  Berthelotière  (sic)  en  Orvault  qui  fut  possédée  pendant 
deux  siècles  encore  par  ses  descendants.  Le  même  recueil  cite 
aussi  Guillaume  B.  à  La  Marne  en  1600  et  Guy  B.  de  la  Mai' 
ionneuve,  à  La  Brosse  en  Frossay  en  1690  (p.  93,  190). 

Jean  B.,  docteur  en  théologie,  fut  recteur  de  St-Saturnin  de 
Nantes  de  1651  à  1673  (Mém.  delà  Soc.  arch.  de  Nantes,  II,  54). 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  un  B.  du  Plessis  Boucher  (est-il 
de  cette  famille  ?)  au  XYI"  siècle  ;  —  Jean  B.,  s'  du  Bignon,  deman- 
dant à  rendre  hommage  au  roi  en  Bonaye-en  1683  ;  — Jean  Le  B., 
conseiller  garde  scel  au  présidial  de  Nantes  de  1G83  à  1711  ; 
Celui-ci  était  peut-être  d'une  famille  difTérenle,  car  il  portait, 
d'après  Yarm.  de  1696.  «  d'argent  au  chevron  d'azur,  accompagné 
de  3  têtes  d'aigle  arrachées  de  sable  »  ;  (voy.  Courcy,  I,  134).  — 
Jean-Baptiste  le  B.  s^  de  VEtardière,  avocat  général  en  la  chambre 
des  Comptes  en  1731  ;  —  André  B.,  s^  de  la  Bazillière,  conseiller 
maitre  à  la  chambre  des  Comptes  en  1740,  général  des  monnaies 
en  1744,  demandant  l'enregistrement  de  lettres  conlirraative» 
d'anoblissement,  etc.  (B,  1674,  1786.  1805,  1812,  2286.  2299. 
2684,  2691.  2855,  2863  ;  E,  643).  —  Et  voy.  Fourmont,  Hist.  de  la 
ch.  des  Comptes,  p.   363,   377. 

Cet  André  Boucher  a  composé  un  ouvrage  que  je  crois  inédit 
et  que  je  trouve  ainsi  décrit  dans  un  catalogue  de  librairie  Van 
Peleghem  : 

Preuves  pour  les  articles  des  ordonnances  des  monnairs 
par  Boucher,  directeur  général  des  monnaies  ûu  départe- 
ment de  Nantes,  Vannes  et  Quimper,  suivi  d'un  Mémoire 
important  pour  quatre  ou  cinq  millions  qui  sont  dus  au  roy, 
par  les  directeurs  des  Mounoyes,  pour  les  (oiblages  et  échar- 
retés,  suivant  les  estais  arrêtés  en  la  Cour  des  Monnoyes  de 
Paris,  depuis  l'an  1705.  Manuscrit  in-4'',  reliure  de  l'époque. 

André  B.  de  la  Goyère,  maire  de  Châteaubriant  en  1737, 
sénéchal  et  seul  juge  magistrat  civil  et  criminel  de  la  baronnie, 
lubdéléguéde  l'Intendance,  etc.,  donna  sa  démission  de  la  mairie 


30  BOUCHER 

en  1740  (Goudé,  IJisl.  de  Ohateaubriant,p.  157;  Arch.  d'I.-et-V., 
G,  1880,  etc.)  La  collection  RosmorJuc  possède  à  son  sujet  : 

Mémoire  i)0\ir  maiiire  André  Boucher,  sénéchal  de  la  baronnie 
de  Ghâteaubriant,  contre  les  procureurs  de  la  dite  juridiction  (par 
de  la  Rousselière  du  Ghatelet,  avocat).  —  Rennes,  J.  Valar  1754. 

N,  Boucher  de  l'Elardière  était  doyen  du  présidial  de  Nantes 
en  17. .  :  (Livre  doré,  I,  367] . 

Deux  Boucher,  père  et  fiN,  sur  la  liste  des  550  plus  forts  contri- 
buables de  la  Loire-Inférieure. 

III.  — Les  Bouclier  de  la  Ville-Jossy,  au  pays  nantais. 

Un  Boucher  était  médecin  de  la  ville  à  Guérande,  de  1776  à 
1781  {Arch.  de  la  L.-Jnf.  B,  2140).  —  Je  suppose  que  c'était 
Armand B.  deCaumonl,  marié  à  N.  Ponieu,  dont  la  postérité  est 
tombée  en  quenouille  au  commencement  de  ce  siècle,  et  qui  était 
petit-fils  de  Michel  B.  de  la  Lauminière,  lequel  eut  17  garçons 
et  une  fille,  de  S.  Cercleux.  —  Un  de  ceux-ci,  Armand  B.  de  la 
Ville- Jossiy,  marié  à  Catherine  Couronné,  fut  la  tige  des  B.  de  la 
V.,  actuels,  et  le  père  dQ  François-Julien  B.  de  la  T.,  avocat,  et 
du  docteur  Armand  B.  de  Caumont.. 

François- Julien  B.  de  la  F.,  avocat,  fut  le  père  d'Elisabeth, 
mariée  à  N.  Le  Prevost-Bourgerel,  et  de  Jean-Baptiste,  père  des 
suivants  : 

Jean-Baptiste-François-Mathurin  Boucher  de  la  Ville- 
Jossy ,  fils  de  Jean-Baptiste  et  de  F reinçoisQ Baudouin  né  à  Nantes, 
le  10  floréal  an  XII  (30  avril  1805),  reçu  docteur  en  médecine  à 
Paris  le  18  avril  1829,  chirurgien  aide-major  du  13^  bataillon 
de  la  garde  nationale  nantaise  en  1840,  mort  à  Nantes  le  16 
mars  1872,  a  publié  : 

4 .  —  Dissertation  sur  les  pUies  da  la  tète  (thèse  de  doc- 
torat). —  Paris,  Didot,  1825,  in-4%  34  p.  =  2,"  édit., Paris, 
Aubry,  1860,  in-8°,  86p. 

2.  —  Quelques  mots  sur  la  dyssenterie,  et  sur  la  luxation 
du  bras  gauche  dans  l'articulation scapulo-humérale  ;  —  dans 
le  Journal  de  la  section  de  médecine  de  la  Soc.  acad.  de 
laL.-lnf..  1836,  p.  301  à  308. 

3.  —  De  l'imagination  considérée  sous  le  rapport  médical; 
—  dans  la  Revue  médicale  française  et  étrangère. 

Tirage  à  part,  —  Paris,  Béthune  et  Pion,  s.  d.  iQ-.8»,  36  p. 
{Bibl.  de  Nantes,  n^  15009). 

Paul-Jo3epli-Pélix  Bouclier  de  la  Ville-Jossy,  né  à  Or- 
vault  près  Nantes,  le  10  septembre  1814,  prix  d'honneur  du  Lycée 
de  Nantes  en  1833,  lauréat  de  l'école  de  médecine  de  Nantes,  reçu 
docteur  en  médecine  à  Paris  le  2  mars  1846,  médecin  de  l'hô- 
pital Saint-Antoine  à  Paris  puis  de  l'hôpital  de  la  Riboisière,  des 
chemins  de  fer  de  l'Est  (ligne  de  Yincennes)  et  du  Conservatoire 
impérial  de  musique  et  de  déclamation,  ifif  en  novembre  1865  à  la 
suite  des  épidémies  de  choléra,  mort  à  Paris  le  13  décembre  1869, 
a  publié  la  thèse  suivante  : 


BOUCHER  31 

Quelques  réflexions  sur  l'action  physiologique  du  sulfate 
de  quinine  à  haute  dose  en  général,  et  en  particulier  dans  le 
traitement  de  la  Fièvre  typhoïde.  —  Paris,  impr.  Rignoux, 
1846,  m-4°,  51  pp. 

Hippolyte-CLarleS'Ambroise  3  de  la  V.,  frère  des  précédents, 
négociant  et  assureur  maritime,  fut  juge  suppléant  au  tribunal 
de  commerce  de  Nantes  en  1857  et  juge  en  1882  {Livre  doré,  II, 
116,  175).  Meinbre  de  la  chambre  de  commerce,  censeur  puis 
administrateur  de  la  succursale  de  la  banque  de  Francs  à  Nantes, 
il  est  mort  à  Nantes  le  16  décembre  1875. 

Samuel' Augustin-Benjamin  B.  de  la  V.,  autre  frère  des  pré- 
cédents, fut  avocat,  et  épousa  Angélique  Bonjour.  Je  n'ai  pas  re- 
trouva sa  thèse. 

Les  Annuaires  de  Nantes  citent,  en  1886,  5  B.  de  la  V.  Ce  sont 
les  descendants  de  Jean- Baptiste  et  de  Samuel. 

IV,  —  Autres  Boucher  du  pays  nantais. 

Un  B.,  fils  d'Andréy  de  Nantes,  fut  condamné  à  mort  par  la 
commission  militaire  de  Nantes,  cjmme  brigand  de  la  Vendée,  le 
16  nivôse  an  II  {Liste générale,  etc.,  IV,  22).  Deux  André  B.,  de 
la  Ghap^lle-Basse-Mer,  le  furent  peu  après,  le  30  nivôse  (ibid.y 
V,  22;  et  Prudhomme,  Ilist  impartiales,  etc.,  I,  123,  125). 

Mathurin-François  Boucher,  né  à  Nantes  le  22  novembre 
1778,   fils  d'un  ouvrier  charpentier,    fut  admis  en  1794  à  l'Ecole 
polytechnique  lors  de  la  première  promotion,  en  sortit  dans  les 
ingénieurs   géographes  et  passa  presque    aussitôt  dans   le  génie 
maritime.  Elève  ingénieur  le  21  avril  1798,  il  prit  part   à  l'expé- 
dition   d'Egypte,  fut   nommé    par   Bonaparte  sous-ingénieur  de 
2*  classe  en  1799,  et  sous-iogénieur  de  f®   classe  en    1800.  Capi- 
taine de  1"  classe  dans  les  ouvriers  militaires  de  la  marine  en 
1808,  ingénieur   de  3°   classe    en  1811,    consul  à  Riga  en  1816, 
sous-directeur  forestier  de  1"  classe  à  Laon  en  1820,  lauréat  du 
concours  Fortel  pour  le  meilleur  mode  de   disposer  la  charpente 
dans  les  vaisseaux  en  1821,  il  fut  chargé  de  construire  la  frégate 
La  Surveillante  sur  ses  propres  plans  en   1823,  et  reçut  une  mé- 
daille d'or  au   retour  de  la  première  campagne   de  ce  navire  en 
1831    Directeur  des  constructions  navales  en   1828,  secrétaire  du 
conseil  d'amirauté,  membre  de  la  commission    consultative  de  la 
marine,   puis  secrétaire   général   du  ministère,  il   fut  nommé,  le 
l«f  août  1837,  inspecteur  général  du  génie  maritime,  et  fut  admis 
à  la  retraite  le  1<"  janvier  1851.  Il  mourut  peu  après,  à  Marseille, 
le  28  mars  1851.  —  Il  y  a  de  lui  un   grand  nombre  de  rapports  et 
de  mémoires  aux  archives  du  ministère  de  la  marine  ;  mais  il  n'en 
a  fait  imprimer  qu'un  petit  nombre,  entre  autres  -. 

1 .  —  Réfutation  de  la  brochure  d'Alexandre  de  Laborde 
sur  l'Algérie,  —  juin  1830. 

2.  -r'  Mémoire  sur  la  charpente  des  vaisseaux,  en  réponse 
à  la  question  proposée  par  M.  le  ministre  de  la  marine  sur 
le  moyen  de  diminuer  la  consommation  des  bois  de  chône  de 
fortes  dim^T^ions  qui  entrent  dans  la  construction  des  vais- 


32  BOUCHER 

seaux.  —   Paris,   !832,  in-8°,  33   p.   (Extr.    des  Annales 
maritimes). 

Parmi  les  rapports  que  je  crois  inédits,  il  faut  citer  particu- 
lièrement :  , 

3.  —  Rapport  à  l'inspecteur  général  du  génie  maritime 
Sané,  sur  l'installation  des  allèges  de  Hollande,  en  1810. 

4.  —  Deux  rapports  sur  les  projets  de  l'amiral  de  Mis- 
siessy,  en  1829. 

Celui-ci  répondit  par  :  Aperçus  sur  le  matériel  et  le  personnel 
de  la  marine.  —  Paris,  Duverger,  18i9,   in-8°,  152  p. 

Sur  Boucher,  voy.  une  bonne  notice  par  Levot  dans  la  Revue 
des  provinces  de  VOuest,  IV  (1857),  p.  513  à  520;  et  dans  L« 
gloires  maritimes  de  la  France  (1866)  p.  47,  48. 

Alfred-Jean  Boucher,  né  à  Nantes,  peintre  de  paysage,  élève 
de  M.  A.  Sauzay,  expose  aux  Salons  de  Paris  depufs  1876  et  a 
exposé  au  Salon  de  Nantes  en  1886.  Ses  sujets  préférés  sont  ceux 
de  la  forêt  de  Fontainebleau  où  il  a  établi  l'une  de  ses  résidences 
(Maillard,   UÂrt  à  Nantes,  p.  49). 

Les  Annuaires  de  Nantes  citent  en  1886,  huit  titulaires  du  nom 

V.  —  Les  Boucher  de  la  Roche-Bernard. 

Les  Ai'ch.  du  Morb.  citent  le  baptême  à  la  Roche-Bernard,  le 
10  août  1642,  de  Michel  B.,  fils  de  Jean  B.,  s''  du  Parc  et  de 
Jeanne- Krançoise  Le  Bron,  qui  mourut  en  1665;  — en  1677, 
le<lit  Michel  B.,  s^  du  Parc,  greffier  du  duché  de  Goislin  ;  —  le 
baptême  à  la  Roclie-Bjrnard,  le  19  août  1704,  de  Jean-Vincent, 
fils  de  maître  Jean  B.,  s"  de  Lominière,  avocat  en  la  Cour,  alloué 
et  lieutenant  général  et  patticulier  des  eaux,  bois  et  forêts  du 
duché  de  Goislin,  et  d'Anne  Robin  ;  marraine,  Vincente  CerclîuXy 
femme  de  Michel  B.,  s^  du  Parc,  greffier  en  chef  du  môme  duché  ; 
—  en  1725,  le  baptême  de  Marie-Rose,  fille  de  Louis  B.,  syndic 
d»  la  Roche-Bernard,  et  de  Françoise-Perrine  Le  Mauff  ;  —  en 
1733,  inhumation  dans  l'église  de  Saint  Michel,  de  noble  homme 
Michel  B.,  s^  du  Petit  Bot;  —  en  1739,  parrain,  noble  homme 
Armand  B,,  s^  de  la  Sampsonnière,  dont  la  veuve,  Catherine  Cou- 
ronné,  est  marraine,  en  1752,  d'une  fille  de  Marie-Charlotte- 
Augustine  B.,  femme  de  Claude  Iluet  du  Drézet,  capitaine  de  la 
milice  bourgeoise  de  la  Roche-Bernard  ;  —  en  1764,  mariage  de 
Françoise- Henriette-Félicité  B.,  fille  de  noble  maître  Jacques- 
Vincent  B. ,  i*  de  Bégassié  ,  receveur  et  miseur  de  la  Roche- 
B  rnard,  et  de  feue  Marie-Rose-Antoiuette  Priour,  avec  Michel 
Thomas,  s'  de  Cran,  et  sa  mort  en  1775  ;  —  en  1785,  baptême,  à 
Vannes,  d'une  fille  de  dame  Elisabeth- M arie-Jacquette  Boucher 
des  Forges,  et  de  noble  homme  Charles-Pierre  Benoit  de  la  Mothe, 
ancien  directeur  général  de  la  ferme  de  Bretagne,  etc.  (E,  suppl., 
l31Sàl319etl542). 

Un  de  ces  B.  était  receveur  du  contrôle  des  actes  à  la  Roche- 
Bernard  vers  1720,  et  uu  B.  des  Forges,  lieutenant  du  génie  à 
Belle-Ile  en  1780  {Arch.  d'L-et-V.,  C,  1026,  1885). 

Enfin,  un  Pierre  B.  était  procureur  du   papegault  de  la  Roche- 


BOUCHER  33 

Bernard  en  1668  {Aîrét  du  conseil  d'Etat  du  27  juillet  1671,  pour 
servir  de  règlement  entre  les  fermiers  des  impôts  de  Bretagne  et  les 
privilégiés). 

VI.  —  Les  Boucher  du  pays  vannetais. 

PiejTe  B.  rend  aveu  pour  la  lande  Languenast,  en  St-Martin 
sous  Ploërmel,  vers  1400  [Arch.  de  la  L.-Inf.^  B,  363). 

Bignan  B.,  alloué  de  Josselin,  eut  son  nom  inscrit  en  1504  sur 
l'une  des  cloches  de  N.-D.  du  Roncier.  {Ogée^  I,  364). 

Le3i4rc/j.  du  Morb.  citent  Btnée  D.,  femme  de  Maître  Gilles 
Aubrée  en  1634  ;  —  Marie- Andrée  Z?.,  femme  de  noble  homme  Jean 
Le  Mesle  en  1081  ;— la  succession  sous  Vannes  dVnnoccn/ fi., 
en  1692;  —  l'inhumation  en  1721,  dans  l'église  des  Cordeliers, 
de  Nicolas  B.,  niiri  de  Perrine  Canival  ;  —  le  mariage  à  St- 
Nicolas-du-Tertre  en  1690  do  Pierre  Z?.,  et  d'Henriette  de  Marbré^ 
et  le  baptême  en  1691  de  Joseph- Marie,  XqvlV  Çl\b\  —la  mort  à 
Ruffiac,  en  1780,  à  80  ans,  de  François  B.y  s^  de  la  Tourelle, 
fils  de  Pierre  et  d'Henriette  de  Marbré,  et  veuf  d'Anne-Paule 
Duchesne  ;  —  la  mort,  aussi  à  Ruffiac,  en  1774,  de  Perrine- 
Mathurine  Galechair,  femme  d'autre  François  B.,  s' delà  Tourelle, 
etc.,  (B,  583  ;  E,  suppl.  606,  613,  1559,  1583,  1586,    1588,  etc.). 

Pierrs  B.  était  chirurgien  à  Malestroit  en  1672  {Annuaire  du 
Morb.   pour  186 i,  p.  30). 

Perrine-Thérèse  5.,  dite  sœur  de  l'Enfant  Jésus,  reçue  reli- 
gieuse au  Père-Eternel  de  Vannes  en  1709,  morte  en  1715 
(Bulletin  de  la  Soc.  polym.  du  Morb.). 

Un   recteur  de  Saint-Laurent  en    1836. 

Paul-Marie-Anne  B.,  né  à  Garentoir  le  5  mai  1827,  reçu  officier 
de  santé  à  Rennes  on  I86i,  figur«  sur  la  Liste  du  corps  médica', 
du  Morb.  en  1882. 

VH.  —  Les  Boucher  du  Finistère. 

Joseph  Bf  sergent  royal  es  forsbourgs  de  Brest,  publie  la  décla- 
ration d«  paix  avec  l'Angleterre  (Pr.  de  dom  Mor. ,  III,  1658). 

Etienne  B.,  ancien  tavernier  de  Quimperlé  en  1597  (^w(.  de 
Sainte-Croix,  p.  651). 

Pierre  B.,  négociant ,  était  administrateur  de  l'hospice  de 
Quimper  en  1761  (Bulletin  de  la  Soc.  arch.  du  Fin.,  X,  430). 

Un  B.,  médecin  de  la  ville  à  Tréguier  en  1770,  à  Garhaix  en 
1773,  reçoit  une  gratification  en  reconnaissance  de  son  dévouement 
pendant  l'épidémie  de  1773  {Arch.  de  la  L  -Inf ,  B,  2085,  2087, 
2600). 

Les  Arch.  du  Fin.  citent  Pierre  B.,  et  Françoise  Le  Hir,  la 
femme,  rendant  aveu  au  roi  en  1731  pour  des  terres  en  Lababan  ; 
—  Pierrc-Fclix  B.,  négociant  à  Quimper  en  1771;  — Jacques- 
Etienne  fi.  et  la  veuve  de  noble  homme  Pierre  B.,  soutenant  un 
procès  au  présidial  de  Quimper  en  1782  (B,  144,  145,  696,  729, 
900,  etc.). 

La  veuve  B.  signe  la  pétition  à  la  Convention  pour  TabolitioD 
do  la  loi  de  1792  sur  le  domaine  congéable. 

TOMB    Y.  3 


34  BOUCHER 

Un  receveur  de  l'enregistrement  à  Châteaulin  et  un  greffier  du 
juge  do  paix   de  Quimper  en    1814, 

Un  maire  de  Ploudiry  en  1837,  1858  et  1867,  conseiller  d'ar- 
rondissement en  1858. 

Un  maire  de  Gommana,  en  1858. 

Un  adjoint  au  maire  de  Nizon,  en  1858. 

Un  juge  de  paix  de  Sizun,  conseiller  général  de  ce  canton  en  1858. 

Joseph-Marie  Boucher,  né  à  Sizun,  le  23  septembre  1829, 
notaire  à  Landerneau,  délégué  cantonal  et  adjoint  au  maire  en 
1858,  membre  de  TAssoc.  bret.  depuis  1874,  conseiller  général  de 
ce  canton  depuis  le  9  mars  1879,  vice-président  de  la  section 
d'agricultare  au  Congrès  de  VAssoc.  bret.  à  Landerneau  en  1879, 
a  été  élu  député  du  Finistère  le  4  octobre  1885,  au  scrutin  de  liste, 
et  a  été  réélu  en  1889  au  scrutin  d'arrondissement.  Il  siège  à 
droite  (Notice  au  Dict.  des  Parlem.  fr.,  I,  410;  et  voy.  le 
récit  d'une  scène  de  sauvagerie  devant  sa  maison  à  Landerneau 
après  sa  réélection,  dans  la  Bretagne-dn  26  septembre  1889,  re- 
produite dans  le  Morhihannais  du  30).  —  On  a  de  lui  : 

I.  —  Chambre  des  députés,  quatrième  législature,  1 885  à 
1889. 

1.  —  Rapports  faits  au  nom  delà  13"  commission  d'intérêt 
local  : 

A.  —  Sur  le  projet  de  loi  tendant  à  autoriser  la  ville  de  St- 
Etienne  à  emprunter  130  000  francs(séanee  du  i^  mai  1887). 
—  Paris,  Quantin,  1887,  in-4%  4  p. 

B.  —  Sur  le  projet  de  loi  portant  augmentation  du  taux 
d'une  s'jrtaxe  perçue  sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Lesneven  [séance 
du  23  mai  1887),'  ^  ihid.,  in.4%  4  p. 

2.  —  Rapports  faits  au  nom  de  la  20®  commission  d'intérêt 
local  chargée  d'examiner  : 

A.  —  Le  projet  de  loi  portant  prorogation  d'une  surtaxe 
sur  l'alcool  à  l'octroi  de  PouUan  (séance  du  27  février.|888). 
ihid.,  in-4%  3  p. 

B.  —  Le  projet  de  loi  portant  prorogation  de  surtaxes 
perçues  sur  le  vin,  le  cidre  et  l'alcool  à  l'octroi  de  Mayenne 
(séance  du  7  mars  1888),  — ibid.f  in-4%  4  p. 

G.  —  Le  projet  de  loi  tendant  à  délimiter  les  départements 
de  la  Manche  et  dlUe-et- Vilaine  à  l'embouchure  du  Gouesnon 
(séance  du  2  avril  1888),  -—ibid.,  in-4o,  7  p. 

3.  —  Rapports  faits  au  nom  de  la  27«  commission  d'in- 
térêt local  chargée  d'examiner  : 

A.  —  Le  projet  de  loi  portant  prorogation  d'une  surtaxe 
perçue  sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Grandchamp  (Qalvados). 
(Séance  du  22  décembre  1888),  -^  ibid.,  in-4%  3  p. 


BOUCHER  35 

B.  —  Le  projet  de  loi  portant  prorogation  d'une  surtaxe 
sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Luçon  (séance  du  22  décembre  1 888) 
—  ibid.,  in-r,  4  p.  '' 

G.  —  Le  projet  de  loi  portant  prorogation  de  surtaxes  per- 
çues sur  le  vin  et  sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Marseille  (séance 
du  26  décembre  1888),  —  ibid.,  in-4»,  3  p. 

D.  —  Le  projet  de  loi  portant  prorogation  de  surtaxes  per- 
çues sur  le  vin  et  sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Rouen  (séance  du 
26  décembre  1888),  —  ibid.,  in-4°,  3  p. 

E.  —  Le  projet  do  loi  portant  prorogation  d'une  surtaxe 
perçue  sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Daoulas  (séance  du  27  dé- 
cembre 1888),  —  i6id.,in.4",3  p. 

•  F.  —  Le  pojetde  loi  portant  prorogation  d'une  surtaxe 
pert^ue  sur  l'alcool  à  l'octroi  de  Lampaul-Guimiliau  (séance 
(du  27  décembre  t888),  —  ibid.,  in-4»,  3  p. 

G.  —  Le  projet  de  loi  tendant  à  autoriser  la  ville  de 
Grasse  à  emprunter  979.700  francs  et  à  s'imposer  extraordi- 
naireraent  (séance  du  15  janvier  1889),  — ibid.,  in-8°,  6  p. 

4.  —  Rapport  fait  au  nom  de  la  20»  commission  d'intérêt 
local  sur  le  projet  de  loi  ayant  pour  objet  la  cession  réciproque 
entre  l'Etat  et  la  compagnie  du  gaz  des  côtes  de  l'Océan,  de 
terrains  situés  à  Port-Louis  (séance  du  8juin  1889),  —  ibid., 
in-8",  3  p. 

II.  —  Cinquième  législature,  1889  à  1893. 

5.  —  Rapports  faits  au  nom  de  la  6*  commission  d'intérêt 
local. 

A.  —  Sur  le  projet  relatif  à  un  échange  de  terrains  entre 
l'Etat  et  la  commune  de  La  Ghavanne,  en  Savoie  (géance  du 
31  mai  1890),  ^ibid.,  in-8«,  5  p. 

D.  —  Sur  le  projet  de  loi  relatif  à  un  échange  de  terrains 
dans  le  département  de  Meurthe-et-Moselle  entre  l'Etat  et  la 
société  de  Wendel  et  G'°  (séance  du  31  mai  1890),  —  ibid., 
in-8^  5  p. 

G.  —  Sur  le  projet  de  loi  relatif  à  un  échange  entre  l'Etat 
et  le  mandement  de  Saint-Nazaire  (Drôme)  de  terrains  situés 
dans  le  département  de  la  Drôme  (séance  du  •c4  juin  1890), 
—  ibid.,  in-^o,  4  p. 

D.  —  Sur  le  projet  de  loi  relatif  à  un  échange  entre  l'Etat 
et  M.  Bonne,  de  terrains  situés  dans  le  département  des 
Vosges  (séance  du  2i  juin  1890),  —  ibid.,  in-8»,  3  p. 

Iconographie.  —  0.i  a  plusiours  portraits  de  J.-M.  Boucher, 
gravés  sur  bois  dans  le  Grand  musée  national,  p.  23  ot  dam 
[' Illustration  d\i  23  janvier  18S6.  (/cjai.  bret.,  I.  77,  II,  29G).  Ou 
en  a  publié  un  au^f  j,  d'îpuis  les  dernières  élections,  dim  le  Jour- 


BOUCHER 

nal  illustré  du  17  novembre  1889,  mais  il  est  trop  jeune,  point 
ressemblant  ;  il  y  a  erreur  dans  l'attribution  et  interversion  avec 
un  Boucher^  député  des  Vosges.  Rectification  a  été  faite  dans  le 
n*  du  24  novembre  1889  et  dans  le  Grand  Musée  national  de 
4890,  p.  19-. 

Louis  Boucher^  né  à  Qaimper  en  1857,  jésuite  en  1874,  mort  à 
Laval  le  3  janvier  1880  en  odeur  de  sainteté  Voy.  des  extraits  de 
sesletlrcj»  dins  Un  saint  H  savant  breton  (^qV .ljQ%d\\),^.  VI Z,  274. 

VIII.  —  Les  Boucher  du  pays  de  Rennes  et  de  Saint-Malo. 

Jacques  B.,  bourgeois  de  St-Malo  en  1544  [Pr,  de  dom  Mor., 
III,  1055). 

Les  Ârch.  de  la  L.-lnf.  citent  Michel  B  ,  payant  600  livres 
tournois  sur  bsfouages  de  Rennes  en  1569;  — Carro  P.,  payant 
60  écus  sur  les  fouages  de  Saint-Malo  en  1586;  —  Maihurin  B. 
8'  du  Verger^  et  Michelle  Boulanger,  sa  femme,  rendant  aveu 
pour  le  Champ-Guillaume  en  Naizin,  vers  1600; —  Pierre  B.^ 
pour  une  terre  en  Saint-Martin,  etc.  (B,  363,  454,  1929,  1941). 

Pierre  B.,  procureur  du  roi  à  Rennes,  fut  député  aux  Etats  de 
1589  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  d'I.-et-V.,  XI,  154). 

Un  B. ,  économe,  séquestre  des  revenus  de  l'évêché  de  Dol  pen- 
dant la  vacance  en  \lik(Arch.  d'I.-et-V.,  G,  1189). 

Un  JB,,  négociant  à  Rennes,  dépose  dans  le  procès  La  Ghalotais, 
le  7  janvier  1766  {Recueil  LaChalotais,  I,  161  à  16i). 

Le  Fouillé  de  Rennes  cite  Jean,  recteur  de  Bédée  en  1562  ;  — 
Jean,  recteur  de  Pleumeleuc  en  1588,  résignant  en  1597;  — Louis, 
achetant  le  marquisat  d'Epinay  en  1716  pour  le  revendre  aux  Le 
Prestre  de  Lezonnet  en  1719;  —  Jean,  recteur  de  Brielles  en 
1742,  mort  en  1755  ;  —  Tean-Baptiste,  recteur  de  Lourmais  en 
1747,  mort  en  1758;  —  Mathurin,  curé  de  Bléruais  en  1705, 
mort  en  1780  (111,66;  IV,  154,  171,  25  4  ;  V,  105,   492;  VI,  297). 

Un  signataire  du  cahier  des  charges  et  doléances  du  Tiers-Etat 
de  la  sénéchaussée  de  Rennes  en  1789. 

Le  nom  est  encore  porté  à  Rennes  par  6  titulaires  dont  un 
secrétaire  de  la  faculté  de  droit. 

IX.  —  Boucher  divers  que  je  ne  sais  à  quelle  région  attribuer. 

N.  Boucher  du  Crosco,  dont  le  second  nom  est  certainement 
breton,  a  publié  (Quérard,  Fr.  littéraire,  au  t.  I)  : 

Mémoire  sur  les  haras,  par  M.  L.  B.  Première  partie.  — 
Utrecht  et  Paris,  Lacombe,  1770,  in-8**. 

Une  seconde  édition  de  1771,  in-8^  n'est  pas  anonyme  et  porte 
le  nom  entier,  mais  je  ne  connais  rien  sur  ce  personnage,  sinon 
qu'il  faisait  partie  de  U  Société  d'agriculture  de  Bretagne. 

X.  —  Les  Boucher  qui  ont  joué  un  rôle  historique  en  Bre- 
tagne, mais  ne  sont  pas  bretons. 

Etienne  Boucher,  né  à  Troyes  en  Champagne,  évoque  de 
Quimper  en  1560,  assista  au  cbncile  de  Trente  et  mourut  à  Paris 


BOUCHERAN  37 

le  20  août  1571  (Voy.  Ogée,  II,  410  ;  Gallia  Christ.,  t.  XIV.  etc).  U 
portait  «  d'argent  à  3  ôcrevisses  de  gueules.  >  {Coiircy,  I,  132). 

Le  Nob.  de  Courcy  (I,  132)  cite  des  Boucher  d'Orçay, 
originaires  de  Paris,  portant  «  de  gueules  semé  de  croisettes  d'ar- 
gent, au  lion  d'or  brochant,  »  qui  ont  fourni  un  conseiller  au  par- 
lement de  Bretagne  en  1556. 

Albert  Bouclier  d'Argis,  conseiller  général  de  la  Loire-Inférieure 
pour  le  canton  de  Garquefou  depuis  près  de  trente  ans,  vice-pré- 
sident de  ce  conseil,  président  de  la  commission  départementale, 
candidat  aux  élections  législatives  en  1877,  etc.,  appartient  à  une 
ancienne  fanille  de  Picardie  Qui  a  fourni  plusieurs  jurisconsultes 
célèbres  et  que  Bachelin-Deflorenme,  dans  VEtat  présent  de  la 
noblesse  française,  classe  à  tort  à  l'article  Argis  de  Guillerville.  Le 
nom  patronymique  est  Boucher  ei  nom  d^ Argis.  — Le  conseiller 
général  de  la  Loire-Inférieure  n'a  que  deux  filles,  mariées  au 
baron  René  De  Vienne  et  au  vicomte  Charles  de  Fo7'estier.{YoY.  lo 
Panthéon  delà  Légion  d'honneur,  IV,  316,  317). 

Et  voy.  Le  Bouclier. 

2325.  —  Boucheran.  —  Nom  d'une  famille  du  pays  de  Rennes 
alliée  aux  de  Santo-Domingo  au  XVIP  siècle  (/IrcA.  de 
la  L.-Inf.,  B.  2922). 

•  —  Boucherat>  —  Nom  de  famille  qui  figure  au  Nob.  de 

Courcy,  comme  ayant  produit  un  conseiller  d'Etat,  plu- 
sieurs l'ois  commissaire  du  Roi  aux  Etats  de  Bretagne, 
puis  intondant  de  notre  province  en  1671,  garde  des 
sceaux  de  France,  etc  :  mais  c'était  une  famille  cham- 
penoise, aujourd'hui  éteinte. 

232G.  —  Bottchereau.  —  Nom  de  famille  dont  je  rencontre  Si- 
mon B.,  chevalierde  St-Jean,  commandeur  de Garentoir, 
seigneur  temporel  de  l'église  et  du  temple  de  Lantiern 
en  1732,  mort  en  1738  au  manoir  de  la  GoëiTrie,  (Gayot- 
DeVdïidre,  Le  Morbihafi,  p.  230,  et  Poiiillé  de  Rennes, 
III,  97);  —  Gi  Armand D.,n^  àTrentemoult  près  Nantes, 
le  5  décembre  1831,  ancien  marin,  pêcheur  à  Basse- 
Indre,  sauveteur  médaillé,  lauréat  de  la  Société  des 
hospitaliers-sauveteurs-brelons  en  1885  {Annales  du 
bien,  XI,  p.  211,  212).  —Le  nom  est  actuellement  porté 
par  six  titulaires  à  Nantes. 

•  —  Boucherie.  —  Voy.  Bouchery 

2327.  —  Boucherie  (do  la).  —  Nom  d'une  ancienne  famille  du 
comté  nantais,  qui  l'avait  emprunté  à  une  seigneurie 
delà  paroisse  de  Vallet;  qui  portait  «  d'azur  au  cerf 
passant  d'or  colleté  d'hermines»  et  qui  a  produit  un 
chevalier  de  Malte  en  152i,  et  un  chevalier  de  l'ordre 
du  roi  sous  Charles  IX.  —  Fondue  au  XVII"  siècle 
dans  do  Chevigné. 


;^8  BOUCHERON 

Le  Dict.  des  terres  du  comté  nantais  cite  la  seigneurie  de  la 
Boucherie,  en  Yallet,  comme  appartenant  en  1430  à  Roland  de  la 
B.,  passant  en  1445  aux  Le  Houx,  et  revenant  en  1501  aux 
de  la  Boucherie,  par  le  mariage  de  Gillette  Le  P.oux,  avec  autre 
Boland  de  la  B.^  qui  possédait  aussi  les  fiefs  de  Fromcnleau  et  de  la 
Pinardière  en  Yallet.  Llené  de  la  B.  les  possède  encore  en  1575  ; 
puis  un  dernier  Lloland  de  la  B.  épouse  Guyonne  (\q  Uoischollet  en 
1 580,  et  leur  fille,  Guyonne  de  la  B.,  en  épousant  René  de  Chevigné, 
apporte  à  cette  famille  le  BoischoUet  dont  elle  a  gardé  le  nom 
(p.  74,  83,  135,  220).  —  Et  voy.  Arch.   de  la  L.-Inf.,  G,  248  ; 

II,  253. 

Georges  de  la  B.,  secrétaire  du  duc,  figure  au  béguin  de 
François  II  en  1488  (Béguin,  p.  86). 

Mathurin  de  la  B.  fut  chevalier  de  St-Jean  de  Jérusalem  et 
commandeur  d'Arétin  en  ?520  {Couffon,  II,  533). 

Bolland  de  la  B.  fut  chevalier  de  l'ordre  du  roi  sous  Charles  IX 
et  commissaire  des  guerres  {de  Carné,  p.  40). 

Il  y  avait  une  autre  famille  de  la  Boucherie  dont  je  n'ai  pas  re- 
trouvé l'origine,  car  je  rencontre  au  Pouîllé  de  Bennes  (I,  252  ; 
V,  665),  Joseph  de  la  B,,  prêtre  du  diocèse  de  Léon,  sous-chantre 
du  chapitre  de  Rennes  en  1708,  recteur  de  Saint-Laurent  en  1735, 
mort  le  23  août  1744. 

2328.  —  Boucheron.   —  Nom  de  famille  du  Finistère,   dont  je 

rencontre  un  notaire  à  Pouldreuzic  en  1860.  —  Il  est 
actuellement  porté  par  deux  titulaires  à  Nantes. 

2329.  —  Boucherot.  —  Nom  de  famille  du  pays  rennais,  dont  je 

rencontre  de  nos  jours  un  pharmacien-chimiste  exer- 
çant à  Rennes. 

2330.  —  Bouchers  (Bernard  de).  ~  Famille  d'origine  Flamande, 

qui  a  fourni  un  substitut  du  procureur  général  près  le 
parlement  de  Rennes,  qui  contribua  à  l'établissement 
du  collège  des  jésuites  dans  cette  ville  et  fut  le  père 
de  Pierre  B.  de  D.  né  à  Rennes  le  31  mars  1585  ;  ce  der- 
nier fut  jésuite  et  l'un  des  maîtres  du  P.  Maunoir  (Voy. 
Rev.  de  Bret.  et  de  Vendée,  1859,  I,  278,  279  ;  et  les  Vies 
du  P.  Maunoir). 

2331.  —  Bouchery,  Boucherye  ou  Boucherie.  —  Nom  de  famille 

principalement  répandu  dans  l'Ille-et- Vilaine  et  qui  est 
entré  dans  la  composition  du  nom  de  lieu  la  Botccheriais 
en  Livré. 

Le  Pouillé  de  Bennes  cite  Jean,  recteur  de  Tréméhôuc,  mort 
vers  1487  ;  —  Pierre,  recteur  de  Tresbœuf,  mort  vers  1595  ;  —  et 
Joseph,  recteur  de  Montreuil-des-Landes  en  1783,  mort  en  1802. 

Les  Mœurs  et  Coût.  bret.  citent  des  alliances  avec  les  Chen- 
nevière  à  Vitré  en  1598,  et  des   B.  à  Livré  en  1740  (II,  9,  158; 

III,  253,  254,  262).  —  Et  voy.  le  Jowmal  hist.  de  Vitré,  p.  105, 
à  l'année  1632. 


■BOUCHET  39 

Lés  Arch.  du  Morh'.  citent  des  alliances  avec  lès  Bicher  et  les 
Guyomar  dans  le  pays  de  Vannes  au  XVIII»  siècle  (E,  suppl 
1525,  15G7,  1574). 

Le  nom  est  encore  porté  à  Rennes  et  à  Lorient. 

■2332.  —  Bouchet.  —  Nom  de  famille  répandu  dans  toutes  les 
parties  de  la  Bretagne,  principalement  dans  le  pays 
Nantais.  —  Et  voy.  Bouschet. 

I.  —  Les  Bouchet  du  pays  nantais. 

Renée  B.,  femme  de  Jean  Simon,  possédait  Le  Domaine  en  Pu- 
ceul,  en  1554  (Gornulier,  Comté  nantais,  p.  298). 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  Louis  en  1561,  et  Joseph  à  Nantei 
en  1783  (B,  1204,  2386)  ;  —  et  Georgine  B.  de  la  Hardouillère, 
épousant  Dominique  Frémont  des  Oraiseries,  avocat  au  présidial 
de  Nantes  (E,  845). 

Le  Livre  doré  cito  Anne  5., femme  d'Antoine  Le  Boux  de  la  Ville ^ 
et  mère  de  Joseph  Delaville-Leroux  qui  fut  maire  de  Nantes  en 
1708  (I,  353). 

Gornulier,  au  Dict.  des  terres  du  comté  nantais,  cite  les  frères  B. 
achetant  La  Lande  en  Moisdon  en  1754  et  leurs  héritiers  la  ven- 
dant à  Melchior  de  Keralbault  en  1775  (p.  170). 

Un  J?.,  notaire  à  Ghàteaubriant  en  1779,  fut  officier  municipal 
en  1795  (Goudé,  Ilist.  de  Chdteaub riant,  p.  336). 

Un  officier  municipal  à  Ancenis  en  1794  (Maillard,  Hist,  d'An' 
cents,  p.  261). 

N.  Bouchet,  de  Glisson,  peintre,  ami  de  Lemot  pour  qui  il  exé- 
cuta des  peintures  décoratives  à  La  Garenne,  obtint  une  médaille 
d'argent  au  Salon  nantais  en  1825  {Ogée,  I,  187  ;  —  Exposition 
de  Nantes  en  i825,  par  G***  et  V**%  p.  18  à  22  ;  —  Maillard. 
VArt  à  Nantes,  p.  49). 

Le  nom  est  actuellement  porté  par  7  titulaires  à  Nantes. 

Le  docteur  Camille  Bouchet,  médecin  en  chef  et  directeur  de 
l'hôpital  St-Jacques  à  Nan'es,  en  1833,  memb.e  de  la  Société 
académique  de  la  Loire-Inférieure,  qui  a  publié  un  mémoire  sur 
les  aliénés  de  ce  département  {Bibl.  de  Nantes,  n»  16180)  et  est 
mort  à  Nantes  le  20  janvier  1854  (Notices  au  Breton  du 
23  janvier  et  à  la  Bev.  des  Prov.  de  l'Ouest,  l,  272  à  274),  n'était 
pas  breton,   mais  poitevin. 

Léon  Bouchet,  directeur  du  Courrier  de  St-Nazaire  depuis 
1886,  qui  avait  publié  auparavant  dans  ce  journal  un  grand 
nombre  d'études  sous  le  pseudonyme  d'Innominato,  et  dont  on  a 
un  volume  de  Profils  bretons  contemporains  {Paris,  1888,  in-l8| 
n'est   pas  non  plus  breton. 

II.  —  Les  Bouchet  des  autres  régions. 

Jehan  B.  tient  la  montr»  de  sa  compagnie  à  Saint-Pierrc- 
les-Moutiers,  le  1"  décembre  1419  (Bev,  hist.  de  l'Ouest,  doc.  I,  55). 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  Ilestor  (sic)  B.,  ôcuyer  d'une  montre 


40  BOUCHET 

de  Guy  de  Beaumont  en  1421  ;  —  un  archer  de  la  compagnie  du 
maréchal  de  Gié  en  1478  ;  —  et  un  participant  au  béguin  du  duc 
Franî:ois  II  en  1488  (II,  1085  ;  III,    361,  605). 

Guillaume  B.  rend  aveu  de  la  Ville-Lorieux,  en  S'.-Glen,  sous  la 
juridiction  du  duché  de  Penthièvro,  [Arch.  des  C.-du-N.,  E,  412). 

Pierre-Marie  Bouchet,  né  au  Port-Louis  le  3  mars  1756,  lieu- 
tenant de  frégate  en  1778,  prit  part  aux  combats  d'Ouessant  et 
de  La  Grenade  et  au  siège  de  Savanah.  Lieutenant  de  vaisseau 
en  1793,  il  se  distingua  pendant  l'incendie  de  VAnna-Suzanna  en 
rade  de  Brest  et  fut  nommé  capitaine  de  vaisseau  en  1795  ;  ift  le 
6  février  1804,  0  ft  le  14  juin,  il  prit  sa  retraite  après  1815  et 
mourut  à  Brest  le  11  janvier  1824  (Notice  à  la  Biog.  bret.,  I,  152). 

Le  Fouillé  de  Rennes  cite  un  recteur  de  Bruz  en  1601,  —  et 
Pierre-Vincent  B.^  recteur  de  Lecousse  en  1784,  insermenté  en 
1791,  incarcéré  à  St-Melaine  en  1792,  déporté  à  Jersey  en  1793,  de 
nouveau  recteur  de  Lecousse  en  1803,  mort  le  24  février  1824 
(IV,  772  ;  V.  68).  —  Et  voy.  Maupillé  aux  Môm.  de  la  Soc.  arch, 
d'I-et-V.,  YIII,325,etL'Estourbeillon, les /^am./r.  à 767^56?/, p.  290. 

Félix  B.,  demeurant  à  Langon,  figure  en  1873  sur  la  liste  de 
VAssoc.  amicale  des  anciens  élèves  du  collège  St-Sauveur 
de  Redon. 

L'abbé  Isidore  Bouchet  ,  aumônier  des  sourds-muets  de  la 
Chartreuse  d'Auray,  dont  on  a  plusieurs  publications.  Tune  en 
particulier  datée  de  1883,  n'est  pas  breton.  Je  le  crois  Orléanais. 


2333.  —  Bouchet  (du)  ou  du  Bouschet  ou  du  Boschet.  —  Nom  fort 
ancien  qui  a  été  porté  par  plusieurs  familles  de  Bre- 
tagne, dont  l'une  était  éteinte  avant  la  réformation  de 
1668,  et  dont  une  autre,  celle  des  B.  de  la  Chauvinière, 
fut  déboutée  de  ses  prétentions  à  la  noblesse  et  con- 
damnée à  l'amende  de  400  livres  par  arrêt  du  31  août 
1669  (mss.  Jégou). 

I.  —  Les  du  Bouchet  de  la  Faavelière,  en  Bais,  pc-tant 
d'après  un  sceau  de  1430,  «  de  sable  à  une  croix  engreslée  d'urg  ut 
{Courcy,  I,  134  ;  Briant,  p.  32  ;  La  Chesnaye  des  Bois,  III,  676  ; 
Saint' Allais,  V,  349  ;  Dict.  herald,  de  Bret.,  p.  116)  ;  aliàs  «  d'or 
à  l'aigle  à  deux  têtes  éployée  de  sable  »  (d'Hozier,  chev.  de  St- 
Michel]  ;  aliàs  «  d'hermines  papelonnées  de  gueules  »  [Généal.  des 
Cham'paigné,  à  la  B;bl.  nat.)  ;  aliàs  «  d'argent  à  3  annelets  de 
sable  »  bict.  herald,  de  Bret..,  p.  7,  345).  —  Saint-Allais,  au 
Noh.  univ.,  V,  349,  cite  ces  deux  derniers  blasons  pour  dos  du  B,, 
sans  indication  de  province. 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  Perrot  du  B.,  écuyer  de  deux 
montres  de  Glisson  en  1375  ;  —  Raoul  du  B.,  écuyer  de  deux  autres 
montres  de  Glisson  en  1375  et  1376,  ratifiant  le  traité  de  Guérande 
en  1380  -,  —  Raoul,  de  la  ligue  des  seigneurs  avec  le  duc  contre 
les  Penthièvre  en  1420  ;  —  Eudes.,  témoin,  en  1387,  des  protesta- 
tions du  duc  contre  le  roi  ;  —  Guion,  homme  d'armes  à  Vitré  en 
1464;  — Jean,  conseiller  aux  Grands-Jours  en  1493,  conseiller 
de  la  duchesse  en  1  iOT,  figurant  au  béguin  du  roi  Charles  VIII  en 


BOUCHETEAU  41 

1498.  etc.  (II,  100,  102,  104,  173,  275,  5i5.  1061  ;  III.  123,  782, 
791,   792). 

Raoul  du  D.  qui  précède,  s'  de  la  Fauvelière  en  1400  {Ogée,  I, 
68),  fut  nommé  par  la  cour  de  Rennes,  en  1421,  commissaire  pour 
exécuter  un  accord  entre  Notre-Dame  et  St-Martin  de  Vitré  (Mém. 
de  VAssoc.  bret.,  congrès  de  Vitré  en  187G  ;  archéol.,  p.  144). 

Guy  du  Bouchet,  prieur  de  Sainte-Croix  de  Vitré  en  1466, 
conseiller  du  duc  François  il ,  vice-chancelier  de  Bretagne  et 
premier  président  aux  Comptes,  élu  évéque  de  Quimper  en  1479,  y 
fit  son  entrée  solennelle,  le  15  octobre  1480,  tint  un  synode  à 
Quimperléen  1483  et  mourut  à  Nantes  le  10  janvier  1484  (Tresvaux, 
Egl.  de  Bret.,  p.  123;  Le  Men  et  Le  Duc,  Hist.  de  Ste-Croix, 
p.  362;  Le  Men,  La  cathédrale  de  Quiwper,  p.  210  ;  Hauréau, 
Gallia  Christ.,  XIV;  Journal  hist.  de  Vitré,  p.  577;  Fourmont, 
p.  292). 

Jean  du  ^•.  fut  prieur  de  St-Nicolas  de  Vitré  en  1500  et  mourut 
en  1515  {Journal  hist.  de  Vitré,  p.  578). 

François  et  René  du  B.,  s"  de  la  Haye  de  Torcé,  furent  cheva- 
liers de  l'ordre  du  roi  au  XVI*  siècle  (G.  de  Carné,  Les  chev. 
bretons  de  Saint-Michel,  p.  41).  Ce  dernier  épousa  Jeanne  Chenu 
en  1600  (voy.  Premier  suppl.  à  la  généal.  Cornulier). 

Pierre  du  P.,  conseiller  au  parlement  en  1609,  président  à 
mortier  en  1620  {Courcy,  III,  86,  92),  possédait  en  1616  la  Cour 
de  Soudan  et  la  Garenne  en  Soudan  (Cornulier,  Comté  nantais, 
p.  120.  139). 

Une  du  B.,  sœur  Marguerite  du  Saint-Esprit,  carmélite  à  Mor- 
laix  en  1668  {Arch,  du  Fin.,  II,  207). 

II.  —  Les  du  Bouohet  de  la  Chauvinière,  en  Chàteau- 
Thébaud,  déboutés  en  1669,  n'ont  pas  fait  grande  figure,  car  je 
ne  les  retrouve  plus  ensuite. 

III.  —  Les  du  Bouchet  de  ViUefllx,  originaires  d3  Paris, 
portant  «  d'aigent  à  une  merletto  de  sable,  au  chef  d'azur  chargé 
de  3  besants  d'or»  (Courcy,  I.  13 i,  et  Dict.  ht^rald.  de  Bret.,  p. 
7)  ont  fourni  Henri,  conseiller  au  parlement  de  Bretagne,  et  Charles, 
s'  d'Ambillon,  auditeur  des  comptes,  tous  les  deux  en  1619 
[Courcy,  III,  332,  373  ;  et  Fourmont,  p.  328,  329)  ;  mais  je  ne 
sais  s'il»  ont  laissé  postérité  bretonne.  —  Saint-Allais  qui  cite 
leurs  armoiries  au  Nob.  univ.  V,  349,  les  donne  à  la  BDurgogue. 

IV.  —  Lis  du    Bouchet  de   Sourches,  qui  ont  fourni   un 

lieutenant-général  en  Bretagne  en  1556  et  un  évoque  de  Dol  en 
1715,  fondateur  du  collèga  de  cette  ville  en  1726,  n'étaient  pas 
bretons,  mais  manceaux.  Je  crois  qu'il  faut  attribuer  à  celte 
famille  Robin,  Jehan,  FAienn"!  et  Pierre  cités  en  diverses  montres 
de  1380  à  1392,  à/Vngjrs  et  au  Mans,  aux  Pr.  de  dom  Mor.,  II, 
247,257,261,600. 


Si3'à.  —  Boucheteau.  —  Nom  de  famille  de   la  Basse-Loire  dont 
je  rencontre  Hubert  /?.,  greffier  du  juge  de  paix  de  Ma- 


«V  BOUCHETEL 

checoul,  lue  à  Machecoul  le  3  avril  1793  (Lallié,  Le  dis- 
trict de  Machecoul,  p.  433).  —  Le  nom  est  actuellement 
porté  par  quatre  titulaires  à  Nantes. 

2335.  —  Bouchetel  ou  Bochetel.  —  Ancienne  famille  dont  je  ren- 

contre Renaud,  serviteur  du  duc,  interrogé  dans  le 
procès  du  maréchal  de  Gié  en  ibOO  (A7rh.  de  laL.-lnf. 
E,  191)  ;  —  René,  archidiacre  d'Angers,  abbé  de  Goët- 
malouen  et  de  Bonrepos,  un  des  tuteurs  onéraires  de 
René  de  Rohan  en  1534  (Tresvaux^  Egl  de  Bret,  p.  584, 
Hauréau,  Gallia  Christ.,  XIV,  912);  —  et  Bernardin, 
nommé  évêque  de  Rennes  en  1555,  non  sacré  et  démis- 
sionnaire en  1565  {Ogée,  II,  510,  Hauréau,  XIV,  761, 
etc).  Ils  me  paraissent  plutôt  angevins  que  bretons. 

2336.  —  Bouchetier  (Jean-Morel),  —  bourgeois  de  Rennes,  dé- 

puté aux  Etats  de  1589  et  membre  du  conseil  commu- 
nal établi  par  Mercœur  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  d'I.-et-V., 
XI,  155,  190). 

2337.  —  Bouchetière(de  la).— Nom  d'un  bourgeois  de  Nantes  taxé 

à  60  livres  pour  les  besoins  de  la  ville  en  1498  (Mém. 
de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  V,  44).  —  Le  nom  a  été  porté 
par  les  Ayrault  et  les  Collin. 

*  —  Bouchic,  Guillaume  —  qui  paraît  «  en  pal  et  vouge  » 
comme  noble  de  Poullan,  à  la  réformation  de  Gor- 
nouailles  en  1481  (Fréminville,  Antiq.  du  Fin.,  II,  343), 
doit  être  un  Boc'hic  ou  Bohic.  —  Vov.   ci-dessus. 


2338.  —  Bouchier,  Pierre^  —maître  maçon  en  1371,  dressa  le 
devis  de  l'église  Bonne-Nouvelle  de  Rennes  (Mém.  de 
la  Soc.  arch.  d'I.-et-V.  III,  230  à  234  ;  et  Bulletin  de  l'an- 
cienne Assoc.  bret.  IV,  2^  partie,  p.  84). 


2339.  —  Bouchière  (Jehan  de  la);,  —  écuyer   d'une  montre  de 

GuyondeSaint-PèzàDolenl380(Pr.dedomMor.,  11,243). 

2340.  —  Bouchin,  —  ouvrier  typographe  à  Rennes,  dont  j'ignore 

la  biographie^  a  publié  en  1850  : 

Aperçu  de  la  marche  des   choses  depuis  le  24  février.  — 
Rennes]  de  Foligné,  1850,  in-8%  72  p. 

2341.  —  Bouchinot.  —  Nom  d'une  famille  rennaise   dont  je  ren- 

contre de  nos  jours  Eugène  /?., négociant,  un  des  fon- 
dateurs de  la  Soc.  desBiôlioph.  Bretons,  en  octobre  1877. 


9 
BOUCHOT  43 


Bouchot.  —  Nom  de  famille  de  la  Basse-Loire  (à  rap- 
procher de /?owc/iâf?/rf  ci-dessus),  dont  je  rencontre  Guil- 
laume B.y  prêtre  de  chœur  de  l'église  de  St-Nazaire  du 
3  août  1655  au  17  mars  1650  (Soûlas,  Tableau  du  Clerr/é 
paroissial  de  St-Nazaire)  ;  —  et  François  D.,  condamné  à 
mort,  comme  brigand  de  la  Vendée,*  par  la  commission 
militaire  de  Nantes  le  15  nivôse  an  W  [Liste  générale, 
etc.,  IV,  22.  et  Prudhomme,  Hist.  impartiale,  etc., 
(an  V),  I,  127). 


Bouchouère  (le  sieur  de  la).  —  Bourgeois  de  Nantes 
taxé  à  100  livres  pour  les  besoins  de  la  ville  en  1498 
(Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  V,  43). 


Bouchuot,  Jacques^  —  plaide  au  parlement  de  Vannes 
en  1454  {Pr.  de  dom  Mor.,  II,  1635).  —  Je  remarquerai 
que  la  table  dit  Bouchart. 


Boucicaud.  — Nom  de  famille  qu'on  reaçontre  plusieurs 
fois  aux  Pr.  de  dom  Mor.,  mais  pour  des  étrangers  à  la 
Bretagne; — et  qui  est  actuellement  porté  par  trois 
titulaires  à  Pontivy. 


tO.  —  Bouclée,  Jean,  —  homme  d'armes  de  la  retenue  de  l'a- 
miral Jean  de  Penhouët  en  1420  {Pr.  de  dom  Mor.,  II, 
1012). 


Bouclier,  Guillaume,  —  bourgeois  de  St-Brieuc  en  1620 
(Tempier,  Revue  des  arch.  des  C.-du-N.,  I,  71). 


Boucly,  Félix,  —  premier  président  de  la  cour  d'appel 
de  Rennes  de  1849  à  1864,  n'était  pas  breton,  mais  pari- 
sien (né  le  15  novembre  1797).  Nommé  conseillera  la 
cour  de  cassation  le  27  avril  1864  et  retraité  en  1873,  il 
est  mort  à  Sceaux  le  24  octobre  1880(A^o/^5  Saulnier). 
—  11  y  a  sur  lui  quelques  mots  d'éloge  funèbre  dans  le 
discours  de  rentrée  de  la  cour  d'appel  de  Rennes  pro- 
noncé, le  3  novembre  1880,  par  M.  l'avocat  général  Ar- 
nault  de  Guéniveau,  p.  30. 


348.  _  Boucoilleu,  —  notaire,  signe  un  acte  du  chapitre  do  Léon 
en  1396  (Pr.  de  dom  Mor.,  II,  664). 

'349.  —  Boucquay,  Jacques,  —  sieur  des  Touches,  conseiller  au 
présidial  de  Rennes,  se  désista  de  ses  prétentions  à  la 


44  BOUCQUEAU 

noblesse,  le  12  septembre  1068  {mss.  Jégoii,  et  mss. 
la  Dibl.  de  Renyies).  —  Le  Nob.  de  Gourcy  (I,  145)  écr 
Bouquais,  et  lui  donne  pour  armoiries,  d'après  l'Arn 
de  1690,  ((  d'azur  à  la  fasce  d'or,  accompagnée  de  tro 
bustes  de  pucelle  de  même,  »  comme  Bonin. 


2350.  —  Boucqueau,  Michel,  —  bourgeois  de  Nantes,  taxé  à 
livres  pour  les  besoins  de  la  ville  en  1498  (Mém.  de 
Soc.  arch.  de  Nantes,  V,  40).  —  Et  voy.  Boucaud. 


235 j.  —  Boucquin.  —  Nom  d'une  ancienne  famille  dont  jô  rei 
contre  Jehan  B.  parmi  les  nobles  de  Grozon,  à  la  réfo^ 
mation  de  l'évêché  de  Gornouailles  en  1420  [mss. 
P,  Bené)  ;  — et  un  recteur  de  St-Gonnery  en  1463,  de  Bi 
léon  et  de  St-AUouestre  en  1470,  qui  résigna  en  147 
(Poiiillé  de  Va^mes,  p.  201,  763). 


*  —  Boucquet.  —  Voy.  Bouquet. 

*  — -  Bouczel.  —  Voy.  Bouessel. 


2352.  —  Bouczo.  —  Nom  d'une  famille  originaire  de  Bourgognl 
qui  vint  s'établir  à  Missiriac  au  commencement 
XV®  siècle,  qui  figure  pour  la  Bretagne  à  VArm.  géi 
9nss.  dHozier,  II,  602,  mais  qui  fut  déboutée  de  ses  pr| 
tentions  à  la  noblesse,  avec  amende  de  400  livres^  pi 
arrêt  du  11  septembre  1670  [mss.  Jégou  etmss.de" 
Bibl.  de  Rennes).  ¥A\q  porte  d'argent  à  trois  chevroï 
de  sable^,  d'après  YAr?n.  de  l'Arsenal  ;  d'azur  à  trol 
besantsd'oren  bande  côtoyés  de  deux  cotices  de  mêm( 
d'après  VAnn.  de  1696  (Courcy,  I,  135),  et  Magny  lui 


consacré  une  notice  dans 
t.  IV  (1847),  p.  83. 


son  Livre  d'or  de  la  jioblessi 


Le  Pouillé  de  Vannes  cite  Jacques  fl.,  recteur  de  PIeucadeu| 
de  1509  à  1530  ;  —  Jean  B.,  recteur  de  Trôal  en  1553  ;  — 
Pierre  B.  du  Rongouët,  recteur  de  Berné  en  1710,  d'Allaire  ei 
1719,  deGuidel  en  1723.  mort  le  16  octobre  1754  (p.  106,  1641 
282,  495).  —  Et  voy.  pour  ce  dernier,  à  propos  de  la  descente  de| 
Anglais  en  1747,  les  mém.  dQVAssoc.  bret.,  congrès  d'Auraj 
en    1878,  archéol.,  p.  206. 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  un  grand  nombre  de  documents  si 
les  B.  :  — décès  à  Missiriac  en  1589  d'Olivier  B.  du  Guern;  e 
1593,  àQ  Pierre  B.  de  la  Boulardaye-,  en  1626,  de  Pierre  B.  d 
Guern  -,  baptêmes  en  1628,  1629  et  1632,  de  Guillaume,  Jean  i 
Mathurin,  fils  de  Pierre  B.  du  Guern  et  de  Julienne  d 
Trégoat;  —  mariage  à  Garo,  en  1658,  de  Jean  B.  du  Pont-Bourzé 
sénéchal  de  Bodel-Tréal,  avec  Jeanne  Guillemot-,  —  baptêmes 
Vannes  en   1657,  1659,   1661,  1665,  1666,  1667,  i\Q  Jean,  Mar-^ 


BOUCZO  in 

guérite,  ÀJVie,  Pierre  et  Jeanne,  enfants  do  maître  Pierre  D.  du 
Verger  y  notaire  royal  à  Vannes  qui  meurt  en  1(381,  et  de  Margaorile 
Poury  ;  —  baptêmes  de  nombreux  enfants  à  partir  de  1681,  d'Anne 
Bouczo  qui  meurt  en  1709,  et  de  Sébastien  Lecointe  du  Castiller 
notaire  royal  à  Vannes  ;  —  baptêmes  en  1701,  1703,  1704,  1707, 
4708,    1709,  1711,   de  Louis-Vincent,  Julimne,  Joseph- Vincent, 
Claudine,  François-Hyacinthe,  Gabriel-Jacques,  enfants  de  noble 
homme  Jean  B.  et  de  Françoise-Agathe   Uagornet  ;   mariage  en 
1722   de  Julienne,   fille   des  précédents  avec  Julien  Du f^  esche, 
procureur   au  présidial;  mort  en    1717  de  Pierre  B.,   prôtre  de 
St-Patern, et  prieur  des  pauvres  del'Hôtel-Dieu;  —  enfin  baptême 
en    1776  et  1777  de  deux  lilles  de    noble  homme  PierrC'Louis 
B.  du  Rongouël,  ancien  lieutenant  des  frégates  du  roi,  qui  meurt 
en  1781,  et  de  Françoise-Marie  Hochereul  qui  meurt  en   1786  ;  — 
mariage  à  Pontivy,  en  1690,  àQ  Jean- Hyacinthe  B.  de  Kerponner, 
avec  Sébastienne  Davoine;    —  mariage  à  Sarzeau    en  1715   de 
Louis-Philippe  B.  du  Hongouet,  avocat  à  la  cour  et  intendant  de 
M"»'  la  princesse  de  Gonli  (Et  voy.  Ann.  du  Morb.,  pour  1867,  p. 
8),   avec  Anne  Pottonier  de  Bréal,  et  baptême  en    1717  de  leur 
fils  Louis- Marie-Hyacinthe- Anne  -,   mariage  en  1740,  de  leur  fille 
Mat hurine- Françoise  avec  Clauie-Jean  de  Douville-,  ^—  b-iptôme 
à  Ploërmel  en    1743,   de  Jacques- Pierre,  fils  de  Joseph- Marie  B. 
de  Govello,  et  de  Marie-Louise   Houcix  ;  —  Gabriel-Louis  B.  de 
Kercaradec  négociant  à  Ilennebont  en  1785,  etc.    (B,    319,750, 
760,  2763  ;  E,  suppl.  563,  594,   694,  1018,  1040,   1398,    1401,  2, 
3,  7  ;  1542,    1554,  55,  59,  61,  66  à  70,  72,  80,  85,  86,   etc.,   on 
remarquant  que  le  nom  est  plusieurs  fois  écrit  Bouézo  par  erreur). 

Mathurin  B.  du  Guern,  le  débouté  de  1669,  non  cité  ci-dessus, 
demeurait  à  Caro  (mss.  de  la  Biblioih.  de  Rennes). 

JeanB.,  fils  d'Yves,  fut  tué  à  Ploërmel  en  1711  (Ropartz,  Guin% 
gamp,  p.  206,  qui  écrit  Bouézo).  —  Un  B.  était  syndic  de  Ploër< 
mel  en  1724  {Ann.  du  Morb.  pour  1867,  p.  8). 

Louis-Marie  (ou  René)  -Hyacinthe-Anne  B.  de  Rongouël,  ci- 
dessus  cité,  était  avocat  au  Parlement  en  1746,  et  maître  parti-, 
culier  des  eaux  et  forêts  au  département  de  Vannes  en  1761 
{Arch.  du  Morb.,E,  suppl.  1407,  1574,  77,  79). 

Julien  B.,  dernier  prieur  de  Saint-Jacques  de  Dinan,  fut  obligô 
deie  cacher  en  1793  {Rech.  sur  Dinan,  p.  331}. 

Le  Recueil  Jégou  sur  les  familles  de  la  sénéchaussée  d'Henne- 
bont  cite  le  contrat  de  mariage  en  [llQ  d'AugustiJi  B.,  marchand 
à  Auray,  fils  de  Laurent  B.  de  Kerponner,  et  de  Perrine  Le  Gé^ 
néral  (de  Pontivy),  avec  Perrine  Moulin  de  Boissulati  (d'IIen- 
nebont).  —  Cet  Augustin  était  frère  de  noble  homme  LouiS' 
Philippe  B.  de  Rongouët,  avocat,  demeurant  à  la  maison  noble  de 
Saint-Georges  en  Nostang,  et  do  Jean-Hyacinthe  B.,  demeurant  à 
Pontivy.  —  Plus  tard,  en  1775,  Louis-Anne  B.,  négociant  à  Ilen- 
nebont, fut  nommé  par  délibération  du  bureau  d'administration 
des  hôpitaux,  «  homme  vivant,  mourant  et  confiscant  des  hôpi- 
taux Saint-Louis  et  Saint-Yves  d'Hennebont.  »  On  appelait  ainsi 
le  propriétaire  fictif  «'e  l'hôpital,  sur  lequel  s'exerçaient  toutes  les 
lois  fiscales  incombant  à  cette  propriété  de  main  morte.  Ainsi,  à 
la  mort  de  l'administrateur  investi  de  cette  charge  (mai  1789  pour 
Bouczo)  le  droit  de  mutation  après  décès  était  perçu  sur  toutes  les 
propriété!  de  l'hôpital.   C'est  V Homme  mourant. 

Mathurin  i?.,  élu  conseilUr  municipal  à  Ploërmel  on  1886. 


\(\  fiOUDAN 

2353.  —  Boudan.  —  Nom  d'une  ancienne  famille  qui  portai 
«  d'argent  à  une  rose  de  gueules  »;  qui  a  paru  en  147( 
aux  réformations  de  Tévôché  de  St-Brieuc,  et  qui  s'es 
fondue  avant  la  réformation  de  1668  dans  Rouxel  dii 
Prérond,  après  avoir  fourni  un  maire  de  Lambillei 
Louis  B.,  sieur  delà  Lande,  en  1617  (Mém.  delà  8oc 
a'Emul.  des  C.-du-N.,  XXIV,  180).  —  Le  nom  est  rosi* 
dans  celui  de  La  Laiide  Boudan,  village  en  Marour 
{Ogée,  II,  11).  —  Sur  le  rachat  d'Olivier  de  B.  en  Bréhaiif! 
au  XVII»  siècle,  voy.  les  Arch.  des  C.-du-N.  E,  698. 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  un  Julien  Boudent  au  rôle  des  geD> 
de  guerre  du  Mont  Saint-Michel,  sous  le  sire  de  Querollanen  1598 
(III,   1690). 


2-354.  —  Boudandur,  Guillaume,  —  prêtre  de  Nantes,  un  des 
fondateurs  de  la  confrérie  de  St-Pierre  et  St-Paul  en 
1397  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  XV,  43). 

J'ai  cité  ci-dessus,  aun®  \^QQ,\in  Olivier Bondandu,  membre  de 
la  confrérie  St-Nicolas  de  Guérande  en  1499,  qui  me  paraît  bien 
proche  parent  de  celui-ci,  par  la  confusion  des  Bon  et  des  Bou. 


2355 .  —  Boudart.  —  Nom  d'une  ancienne  famille  de  Ménéac, 
;  qui  portait,    d'après  VArnfi.    de   Guy  Le  Bc^rgne^  «  de 

gueules  à  trois  tourteaux  d'hermines  »  ;  qui  parut  aux 
réformations  du  XV^  siècle  en  Ménéac,  et  dont  la 
branche  aînée,  dite  de  Coiiesquelan ,  se  fondit  au 
XVP  siècle  dans Bréhand  de  risle,  tandis  qu'une  branche 
cadette,  dite  du  Qiiilly,  fut  déboutée  de  ses  prétentions 
à  la  noblesse  en  1671  {Courcy,  I,  135^  Dict.  herald,  de 
Bret.,  p.  18). 

Les  Pr.  de  dom  Morice  citent  Guillaume  B.,  écuyer  de  la 
montre  du  sire  de  Beaumanoir  en  1396  ;  —  Jehan^  rendant  hom- 
mage au  vicomte  de  Rohan  en  1396,  compris  pour  100  fr.au 
testament  du  sire  de  Glisson  en  1406  ;  ~  Biaise,  écuyer  en  *  1415 
etc.  (I.  1637;  II,  670,  781,908). 

Les  Ane.  réf.  de  l'évê^hé  de  St-Malo  citent  Olivier  B.,  s'  du 
Hingray  en  Ménéac  et  de  Gouaybouart  en  Mohon,  ayant  son  hôtel 
à  Lanouée  en  1426,  1427,  14iOet  14i7;  —  Pierre  B.  de  Cois- 
quelan,  à  Ménéac  en  1427.  etc.  (p.  14,  53,  54,  57,  68,  72).  —Et 
voy.  Ogée,  I,  366;  II,  28,  37. 

Marguerite  B.  obtient,  par  rintercesiion  de  St-Vincent  Ferrier, 
le  sauvetage  miraculeux  de  deux  jeunes  gens  qui  se  noyaient  dans 
rOust  à  Josselin,  le  28  juin  1453  (abbé  Ghauffier,  St-Vincent 
Ferrier,  p.  34). 

Lqs  Arch.  du  Morh.  citent  les  baptêmes  à  Mohon,  en  1605,  de 
Jacques^  fils  de  Jean  B.  de  la  Ville  Gaudin  et  de  Jacquette 
Le  Métayer;  en  I6i5,  de  Claudené  en  1637,  Florimonde  née  en 
1639,  Cruillemelte  née  eu  I6i3  et  M,arie,  née  en  1645,  enfants 


BOUDAZIN  47 

de  Jean  B.  du  Quilly,  séaéohal  de  Bodégat,  et  de  Louise  de  la 
Haye;  —  le  baptôme  à  la  Triiiité-Porhotit  ea  1647,  de  Jean,  fils 
des  mômes  ;  —  le  baptôrae  à  Ploôrmel  en  1G55,  de  Michel,  Ois  des 
mômes;  —  l'inhumation  à  Vannes  en  1779  de  Françoise  B.  du 
QuilUj  (et  non  d'Esquiliy)  ;  —  demoiselle  Anne  B.,  dame  du  Breil 
de  Raiz  en  1748.  etc.,  (E,  suppl.  559.794,795,804,  1117,1558). 
Jtanne  B.,  dame  du  Bosc^  épouse,  le  9  février  1671,  à  Ménôac, 
Jean  Troussier,  s*"  de  llougé  (Registres  paroissiaux.  Noies  Apuril). 

Un  juge  do  paix  à  Plémet,  sur  la  liste  des  notables  départe- 
mentaux des  C.'dU'N.,  en  l'an  IX. 

2356.  —  Boadazin.  —  No.ii  d'un  notaire  de  Nantes  de  1748  à  1770, 

dont  une  descendante,  Marie-Rose  B  ,  est  morte  à  Camp- 
bon  le  20  janvier  1886,  laissant  une  belle  succession 
qui  a  donné  lieu  à  un  curieux  procès  entre  les  héritiers 
et  Tenregistrement.  La  collection  Galibourg  possède  à 
ce  sujet  les  3  pièces  suivantes  : 

4.  —  Mémoire  pour  les  héritiers  de  M*'»  Marie-Rose  Boudazain 
contre  l'administration  de  l'enregistrement.  —  Savenay,  AUair, 
1888,  in-4^  46  p. 

2.  —  Mémoire  pour  le  directeur  derearegistiement,  des  do- 
maines et  du  timbre  à  Paris,  contre  maître  Félix-J.-B. -Désiré 
Bâtard,  notaire  à  la  résidence  de  Gampbon,  et  les  héritiers  na- 
turels de  M*'e  Mirie-Rose  B.  (Fait  à  Nantes  le  29  novembre  1888, 
le  directeur  de  l'enregistrement,  du  domaine  et  du  timbre-,  signé 
Gaupuceau),  —  ibid  ,  1888.  in-S",  19  p. 

3.  —  Mémoire  pour  les  héritiers  de  M'^*  Marie-Rose  B  ,  contre 
l'administration  de  l'enregistrement,  et  réponse  au  mémoire  en 
réplique  de  la  Régie  de  l'enregistrement,  —  ibid.,  189,0,  in-4'',20  p^ 

2357.  —  Boudée.  —  Nom  de  famille  du  Finistère  dont  je  ren- 

contre Joseph'Itmocent  B.,  pourvu,  en  Gourde  Rome, 
de  la  paroisse  de  Lenhan  en  1788  {Arch.  du  Fin. y  G,  73). 

*  —  Boudédéo.  —  Nom  breton  du  Juif-errant.  —  Voy.  l'his- 
toire admirable  de //.,  gwerz  cité  par  Luzel  à  la  Revue 
deBret.  et  de  Vendée,  1866,  1,314. 

2338.  —  Boudéhen.  —  Nom  de  famille  de  Basse-Bretagne,  dont 
je  rencontre  Yves,  cultivateur  à  Bricc  et  Jean-Pierre ^ 
meunier  à  Saint-Hernin,  sur  la  liste  des  électeurs  dé- 
partementaux du  Fin.  en  1700;  le  premier,  député  de 
Briec  à  l'assemblée  électorale  de  la  sénéchaussée  de 
Quimper  en  1789  {Procès-verbal y  p.  6). 

235J.  —  Boudel.  —  Nom  d'un  chapelain  de  Pleine-Fougères,  in- 
sermenté en  1791,  qui  était  réfugié  à  Jersey  en  1793 
{LEstourbeillon,  p.  20i)\  —  Le  nom  est  actuellement 
porté  à  Nantes. 


4S  BOUDELOT 

2360.  —  Boudelot,  Jeanne.  —  veuve  de  François  de  Neuville,  et 

sa  belle-sœur  Marie  de  Neuville,  de  Lamballe,  se  dé- 
sistent de  leurs  prétentions  à  la  noblesse,  à  la  réfor- 
maiion  do  1668  (mss.  Jégoii). 

2361.  —  Bouder.  —  Nom  de  famille  des  Côtes-du-Nord,  dont  je 

rencontre  Yves,  né  à  Langoat  en  1820,  curé  dePlouaret, 
mort  le  28 juillet  1877  {Sem.relig.  deSt-Brieuc,  août  1877). 


2362.  — -  Bouderan  (de).  —  Nom  d'un  conseiller  au  présidial  de 
Rennes,  membre  du  conseil  communal  institué  par 
Mercœur  en  1589  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  dl.-et-Y.,  XI, 
190,211). 


2363.  —  Boudes,  Hoppin,  —  écuyer  d'une  montre  de  Du  Gues- 
clin  en  137i  (Pr.  de  dom  Mor.,  I,  1655). 


2364.  —  Boudessel.  —  Nom  du  secrétaire  de  La  Ghalotais,  arrêté 
avec  lui  en  1765  et  enfermé  au  château  de  Nantes 
(Ducrest,  ^2S^  6/e /?^mie5,  p.  375;  Bulletin  archéol.  de 
l'ancienne  y4s50c.  hret.^  3"  série^  I,  145). 


2365.  —  Boudet.  —  Nom  de  famille  répandu  dans  toutes  les 
parties  de  la  Bretagne,  en  particulier  dans  l'ancien 
évêché  de  Vannes,  où  l'un  des  titulairss,  Michel  B.  de 
la  Morinais,  en  Glénac,  se  désista  de  ses  prétentions  à 
la  noblesse  en  payant  100  livres  le  3  septembre  1668 
{mss.  Jégou; mss. de  la  Dibl.  de  Rennes.,  et  Courcy^l,  135). 

Pierre  B.,  prêtre  de  Gampbon,  fit  une  fondation  à  N.-D.  de 
Nantes  en  1480  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  V,  100). 

Jean  B.  figure  dans  un  compte  de  la  cathédrale  de  St-Brieuc  en 
1492  {Ane.  év.  de  Bret.,  I,  382).  —  Je  ne  sais  si  c'est  le  même 
q\ie  Jehan  B.,  qui  baillait  au  maréchal  de  Rieux,  en  1488,  la 
déclaration  des  bagues  appartenant  à  la  reine  (Mém.  de  la  Soc. 
arch.  de  Nantes^  l,  397  à  404,  et  445  à  457),  et  qui  dressait  en 
1491,  comme  contrôleur  général  de  Bretagne,  l'inventaire  des 
joyaux  de  la  couronne  {Arch.  de  Bret.,  publiées  par  les  biblioph. 
bret.,  II,  105,  etc.,  et  Pr.  de  dom  Mor.,  III,  705).  Ce  dernier  était 
mort  en  1501,  et  Michel  B.  fut  son  héritier. 

Palry  D.  s'"  la  Lionaye,  fut  premier  magistrat  de  Rennes  de 
1594  à  1599  (Ogée,  II,  527)  et  député  par  les  Etats  à  la  Reine 
en  1594  (Pr.  de  dom  Mor.,  III,  1594)  ;  et  deux  Bertrand  B.  furent 
recteurs  de  Pire,  l'un  après  l'autre,  vers  1586  \P ouille  de  Rennes, 
V,  448). 

Tite  B.  de  la  Gardais  était  sénéchal  de  la  juridiction  du  prieuré 
de  Pirmil  en  1606  [Arch.  de  la  L.-Inf.,  H,  187). 


BOUDEUR 


40 


Pierre  B.,  recteur  de  Cournon  et  Glénac  de  1651  à  1667 
(Pouillé  de  Vannes,  p.  236). 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  un  grand  nombre  do  documents  sur 
les  Boudel,  en  particulier  :  —  à  Peillac,  sur  Michel  B.  de  la 
Mori)iais,  sénéchal  de  Rieux,  en  1665  (c'est  le  désisté  de  1668), 
et  sa  femme  Françoise  di  Plhmiugat  en  1671  ;  baptême  d'un  filg 
en  1703,  de  Pierre  B.  de  la  Noé-Cado  et  d'Anne  Gicqueau, 
parrain  Emmanuel  B.  de  Si-André  ;  mariago  en  1749  de  Renée- 
Pélagie  B.  de  la  Noé-Cado,  avec  Laurent  de  la  Iloussaye-,  —  à 
Vannes,  en  1678,  baptême  de  \ incent  Sarzeau,  fils  de  Bertrand 
et  d'Yvonne  Boudet  qui  fait  une  fondation  en  1682  à  St-Patern; 
en  1684,  baptême  de  René-François  B.,  lils  d'Anne  Lobincau  qui 
meurt  presqu'aussitùt  et  de  Jean  B.  de  la  Chaussée  qui  se  remarie 
en  1685  avec  Françoise  Querré  ;  en  1696,  inhumation  de  Louis  B., 
écolier  de  physiqn.-  au  collège  des  jésuites  ;  —  à  Rohan,  en  1688, 
inhumation  de  GuUUiume  B.  de  la  Fotinais -,  —  à  Rochefort  en 
1731,  marraine  Renée-Agnès  de  la  Noë-Cado;  à  St-Martin  en 
1767,  mariage  d'une  B.  de  la  Noë-Cado  avec  Eustache  de  la 
Houssaye,  etc.  (H,  220;  E,  suppl.  738,  1080,  1155,  64,  65,67. 
74,  85  ;  1354,  1558,  59,  60,  63,  66,  68).  —  Et  voy.  Arch.  de  la 
L.-Inf,,  G,  261. 

Mathurin  B.,  prêtre  de  la  communauté  do  Ste-Croix  d«  Vannes, 
fut  l'un  des  fondateurs  de  l'hôpital  général  en  1693  (Ann.  du  Morb. 
pour  1873,  p.  125),  et  fut  inhumé  le  29  août  1694  dans  le  cimetière 
de  cet  hôpital,  établi  au  Gosquer  (A rc/i.  dz^J/orè.,  E,  suppl.  1563). 

Les  Arch.  d'I.-et-y.  citent  un  B.  de  la  Noé-Cado,  condamné  à 
l'amende  vers  1715,  pour  avoir  pris  le  titre  d'écuyer  (G,  2259); 
et  un  B.,  interprète  à  Paimbœuf  en  1743  (G,  2035).  Je  crois  pour 
ce  dernier  qu'il  faut  lire  Baudet.    Voy.  ci-dessus. 

Les  Arch.  de  la  L.-!nf.  citent  Luc  B.,  à  qui  la  ville  de  Nantes 
paie  en  1592  les  «  frais  de  martelage  des  bois  de  la  maîtrise  delà 
Villecarlier  »  (B,  2913)  ;  et  Angélique  B.  de  la  Noé-Cado,  (G.  261). 

Boudet,  fils  aîné,  figure  sur  la  liste  des  550  plus  forts  contri- 
buables de  la  Loire-Inférieure  en  l'an  XI  et  en  1809.  G'est  sans  doute 
François- Louis,  le  juge  au  tribunal  de  commerce  de  Nantes  de 
1810  [Livre  doré,  II,  66,  qui  cite  aussi,  p.  42,  Joseph-Claude^ 
commis  négociant,  notable  en  l'an  IV). 

Jean-Baptiste  Boudel,  curé,  figure  sur  la  liste  des  électeurs 
départementaux  des  Gôtes-du-Nord  en  1792. 

René  B.  fut  chapelain  de  St-Nicolas-de-la-Ville-Cunan  ,  en 
Pleine -Fougères,  en  1761    {Pouillé  de  Rennes,  V,  467). 

Un  B.,  étudiant  en  droit,  fut  envoyé,  de  la  commune  de  Rennes, 
en  1789,  aux  députés  do  la  sénéchaussée  de  Rennes  aux  Etats 
Généraux,  avec  une  adresse  au  Roi  {Arch.  d'I.-et-Y.,  G,  260). 

Un  B.y  artiste,  restaure  les  arabesques  et  les  bas-reliefs  de  la 
troisième  chambre  du  Palais  de  justice  de  Rennes  en  1836  {Ogéê" 
Marleville,  II.  557). 

Le  nom  est  actuellement  porté  par  6  titulaires  à  Nantes. 


>.  —-  Boudeur,  Prigent,  —  recteur  de  Languengar,  maître  6s 
arts  de  la  confrérie  de  Léon  en  1618  (Mém.  de  la  Soc. 
arch.  du  Fin.,  V,  52). 

TOMB   V.  4 


50  BOUDEVILLE 

2307.  —  Boudeville  (Hervé  de),  —  sénéchal  de  Ploôrmel  en  1270 
(Ropartz,  notice  sur  Ploërmel,  p.  17). 

2368.  —  Boudic.  —  Nom  d'une  ancienne  famille,   depuis   long- 

temps éteinte,  qui  possédait  la  seigneurie  de  Kerdudal 
en  Ployen,  et  dont  on  rencontre  Guiguen  B.  parmi  les 
notables  de  Ployen,  à  la  réformation  de  1443  (du  Refuge, 
Arm.  et  Nob.  de  lévêché  de  St-Pol-de-Léon,  p.  29);  -- 
JeanB.,  noble  homme  à  Kerdudal,  en  PlouvieU;,  à  la 
réformation  de  Léon  en  1447  [mss.  du  P.  René)  ;  —  Alain 
B.,  noble  de  Lannilis  à  la  réformation  de  1503  (Pré- 
m'\ny\\\e,Antiq.du  Fin.,  Il,  410);  — et  un  signataire  de  la 
capitulation  des  habitants  de  l'évêché  de  Léon  en  1594 
{Pr.  de  dom  Mor.,  III,  1001).  —  Ce  nom  est  actuellement 
porté  à  Lorient  par'un  second  maître  de   la  marine. 

2369.  —  Boudier.   —  Nom  d'une  ancienne  famille  de   Ménéac, 

qui  a  paru  à  la  réformation  de  l'évêché  de  St-Malo  en 
1513,  par  Pierre  B.  «  qui  a  le  manoir  de  la  Ville-Durand 
(lue  souloit  tenir  feu  Rogier  B.  sans  roture  [Des  Salles, 
p.  191,  qui  cite  aussi  Thomas  Baudier  à  Bogan  ou  plutôt 
Bosquen,  en  Ménéac  en  1427,p.  54).  —  On  rencontre  en- 
suite Jeaii  B.  à  la  montre  des  gentilshojnmes  de  pied 
de  l'évêché  de  St-Malo  en  1543  \Pr.  de  dom  Mor.,  III, 
1050)  QiJean  B.  de  la  Ville-Durand  en  1550  dans  l'en- 
quête sur  le  château  de  Lamballe  (Mém.  de  la  Soc. 
d'émul.  des  C.-du-N.,  XXIV,  74}  ;  puis  cette  branche  se 
fondit  en  1034  dans  Talhouët  de  Kerrio  [Notes  Apuril  et 
Arch.  du  Morb.,  E,  suppl.  1444  et  1531).  —  Mais  le  nom 
existait  aussi  dans  le  pays  de  St-Brieuc,  car  je  ven- 
conire  Joseph  B.,  homme  de  loi  à  Pontrieux,  sur  la 
liste  des  notables  communaux  de  l'arrondissement  de 
Guingamp  en  l'an  IX.  —  Il  est  actuellement  porté  par 
quatre  titulaires  à  Rennes. 

*  —  Boudigat  (Karolus  de),  —  chevalier,  mari  d'Isabelle  de 
Fougères,  cité  aux  Pr.  de  dom  Mor.  (I.  968)  pour  un 
accord  avec  Hugues  de  Lusignan,  comte  de  la  Marche 
en  1257,  est  évidemment  un  Bodégat.  — Voy.  ci-dessus. 


2370.  —  Boudillet.  —  Nom  d'un  vieux  pilote  de  St-Servan,  dis- 
paru dans  la  tempête  du  15  février  1882.  —  Voy.  le  récit 
de  sa  mort,  extrait  du  Drapeau  tricolore,  dans  le  Petit 
Breton  du  2  mars  1882. 


2371.  —Boudin.  —  Nom  d'une  famille  des  environs  de  Morlaix 
qui  porte  «  de  sable  à  l'épée  d'argent  en  pal,  la  pointe 
en  haut,surmontée  de  deuxétoiles  d'or  »,  avec  ladevise  : 


BOUDIN  :,[ 

Ad  sldera  tentât  {Ami.  qêii.  niss.  d'Uozier,  11,958;  et 
Courcy,  Nob.  I,  135;  et  Dict.  hér.ald.  de  Bret.,  p.  33,  326, 
350),  et  qui  a  produit  des  officiers  de  marine,  un  lieu- 
tenant général  et  un  député  du  Finistère. 

Les  anc.  réf.  do  l'év.  <lo  Saint-Malo  citent  l'hôtel  do  Partis, 
à  /.  Boudin-Frost,  parmi  les  lieux  nobles  do  Tréverien  en  1445 
{DesSaUeSyp.  33). 

Les  Arch.  du  Fin.  contiennent  un  dossier  snr  Gabriel B,, 
chanoine  régulier  de  Saint-Augusiin,  vicaire  perpétuel  de  Plou- 
gastel-Daoulas  en  1686  (G,  89). 

L'fiisl.  de  Morlaix  cite  un  B.  de  Lonqpré,  premier  consul  en 
ITOO  ;  i?ernard  Z?.  fie  Lrtu/iai/,  procureur  du  roi  syndic  en  1705, 
échovin  en  1708,  1710,  1712,  1715  et  1717.  juge  consulaire  en 
1710;  trésorier  de  l'hôpital  de  1716  à  1720,  administrateur 
en  1723  etc.  ;  —  un  B.  de  Tromclin,  administrateur  de  1728  à 
1734;  —  Marie-Jacqueile  D.  de  l.auîiay,  femme  de  Laurent- 
FrauçoisProvost  de  la  Bouexière  de  BoisbiUy,  lieutenant  général 
de  Tamiraulé  de  Morlaix  en  1752  ;  —  Laurent-Marie  B.  de  Tro~ 
melin,  chanoine  prévùt  de  N.-D.  du  Mur  à  Morlaix,  do  1760  à 
1784,  etc.  (p.  57  à  60,  1 10,  233,    235,  239,  263). 

Henc  D.  de  Tréineur,  capucin,  en  religion  Père  Emmanuel  de 
Broons,  fit  profession  à  Laval,  le  28  juillet  1738  (notes  du  P.  Bené]. 

Maurice-Jean-Marie  Boudin  de  Launay  et  do  Tro- 
melin,  né  à  Morlaix  en  1740,  lieutenant  de  vaisseau,  un  des  20 
adjoints  de  l'académie  do  marine  en  1769,  capitaine  de  vaisseau 
et  académicien  ordinaire  en  1777,  commandait  VA?inibal  dans 
l'escadre  do  SulTren,  et  fut  rayé  des  cadres  en  1784  pour  n'avoir 
pris  qu'une  part  secondaire  aux  alfaires  de  Madras,  de  Négapa- 
tam  et  de  Trinquenolé.  On   a  de  lui  : 

1.  —  Nombreux  rapports  aux  mémoires  mss.  de  l'acadé- 
mie de  marine,  cités  à  VHist.  de  l'Acad.  par  Donaud  du 
Plan,   II,  41  à  44,  IV,  7,  8  etc. 

2.  —  Mémoire  apologétique  au  sujet  des  divers  combats 
auxquels  il  a  assisté  dans  l'Inde  sous  les  ordres  de  M.  de 
Suffren,  —  in-4^ 

Quérard,  dans  le  Fr.  lilt.  (IX,  560,  article  Tromclin)^  et  après 
lui  la  Biog.  univ.  de  Michaud  attribuent  à  tort  cet  ouvrage  au 
lieutenant  général  de  Tromelin  qui  suit. 

Sur  B.  de  Launay.  voy.  Vllist.  de  Vacad.  de  marine  par 
Donaud  du  Plan,  II,  14,  41  ;  IV,  7,  8  ;  V,  27,  63  ;  VI,  15. 

Jacques-Jean-Marie-François    Boudin     do    Tromelin, 

neveu  du  précédent,  né  le  22  août  1771  à  Ploujean  (et  non  en 
1765,  comme  le  dit  la  Biorj.  univ.,)  élève  de  l'école  militaire  de 
Ven  lôme,  entra  au  service  en  1788  dans  le  régiment  de  Limou- 
sin, en  garnison  en  Corse,  émigra  en  1702,  fit  partie  de  l'expédi- 
tion de  Quiberon  en  1795,  et  lut  fait  prisonnier  quelque  temps 
après  sur  un  canot  de  la  frégate  anglaise  Le  Diamant.  Ayant 
réussi  a  se  faire  i)asser  pour  le  domestique  du  commodore  Sidney 


èi  feoUDIN 


Smith,- il  fiit  l'éAVôyé  en  Angleterre,  d'où  il  organisa  l'évasion  du 
comrtlodor'e,  reçut  du  comte  d'Artois  la  croix  de  chevalier  de 
!5aitit*LoUis,  revint  en  .France,  fut  repris  en  J798,  réussit  à  s'é- 
Vader  et  servit  comme  major  dans  les  troupes  du  sultan.  Rayé 
de  la  liste  des  émigrés  en  1802,  il  lut  impliqué  en  1804  dans  la 
■conspiration  Mehée  de  la  Touche,  fut  enfermé  pendant  six  mois 
ià  l'Abbaye  et  n'en  sortit  que  comme  capitaine  au  11 2»  de  ligne. 
Chef  do  ba^nillon  et  #,  au  passage  de  la  Croatie  en  1809,  colonel 
après  Wagiuiii,  il  commanda  pendant  4  ansle  6®  régiment  croate, 
et  devint  en  1813  adjudant-général  à  l'armée  d'Allemagne.  0  ft  à 
Hautzen,  général  de  brigade  à  Leipzig,  C  îfif,  chevalier  de  la 
couronne  de  fer  et  baron  de  l'Empire  en  1813,  il  commanda  à 
Waterloo  une  brigade  de  la  dernière  division  qui  resta  sur  le 
champ  de  bataille,  fut  chargé  par  le  gouvernement  provisoire  de 
demander  à  WeUington  des  passeports  pour  l'Empereur  et  con- 
tribua à  faire  cesser  les  hostilités  sous  Paris.  Lieutenant  général 
après  la  campagne  d'Espagne  de  1823,  G.  0.  ifi*  et  grand  cordon 
des  ordres  de  Saint- Ferdinand  d'Espagne  et  de  Sainte-Anne  de 
Kussie,  membre  du  conseil  général  du  Finistère,  maire  de  Plou- 
jean,  membre  de  la  Société  française  de  géographie,  etc.,  il  est 
mort  au  château  de  Coatserhau,  le  3  mars  1842.  On  a  de  lui  : 

i.  —  Itinéraire  de  la  Morée,  ou  description  des  routes  de 
cette  péninsule  (traduit  de  l'anglais  de  sir  "William  Bell).  — 
Paris,  Anselin,  1828,  in-S",  91  p. 

2.  —  (Collaboration  aux)  cartes  de  la  Grèce  (4  feuilles)  et 
de  la  Turquie  d'Europe  (16  feuilles)  publiées  par  Lapie. 

3.  —  Observations  sur  les  routes  qui  conduisent  du  Danube 
à  Gonstantinople,  à  travers  le  Balkan  et  le  Mont-Hœmus.  — 
Paris,  Pelicier  et  Chatel,  1828,  in-8%  36  p. 

4.  -^  Articles  divers  dans  le  Spectateur  militaire. 

Notices  à  la  Biog.  hret.  à  la  lettre  T  (II,  938  à  940)  et  à  la  Biog. 
univ  ,  qui  lui  attribue  à  tort  le  Mémoire  apologétique  de  son  oncle 
le  capitaine  de  vaisseau  Boudin  de  Launay  cité  ci-dessus.  Cette 
notice  de  la  Biog.  univ.  a  été  rectifiée  par  M.  Pol  de  Courcy  dans 
la  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée,  1859, 1,  p.  489,  490. 

"Williams  Boudin  de  Tromelin,  fils  du  précédent,  né  le 
7  fructidor  an  VI,  (24  août  1798),  député  du  Finistère,  pour 
l'arrondissement  de  Morlaix,  en  1852  et  1857,  non  réélu  en  1863, 
célèbre  à  cette  époque,  pour  avoir  traité  de  mercenaires,  à  la 
tribune,  le  11  mai  1861,  les  volontaires  de  Castelfidardo  (fiev.  de 
Bret.  et  de  Vendée,  1861,  I,  255,  256),  est  mort  à  Quimper  vers 
18  0.  On  a  de  lui  : 

1.  —  Corps  législatif. —  Session  de  1853.  —  Rapport 
sur  le  projet  de  loi  portant  prohibition  du  port  d'armes  en 
Corse.  (Séance  du  26  mai  1853).  —Pans,  H.  et  Ch.  No- 
blet,  1853,  in-8*',  5  p. 

2.  —  Id.  —  Sur  le  projet  de  loi  relatif  aux  chemins  de 
grande  communication  du  Finistère  (Séance  du  13  mai  1853). 
—  ïbid.,  in-8%  4  p. 


BOUDi:i  63 

3.  —  Session  de  1854.  —  Rapport  sur  le  projet  portant 
modification  dans  la  répartition  des  ressources  extraordinaires 
créées  par  la  loi  du  9  juin  1873  pour  les  travaux  des  routes 
départementales  et  des  chemins  vicinaux  de  grande  commu- 
nication du  département  du  Finistère  (Séance  du  13  mars 
1854).  -  Ibid.,  in-8%  4  p. 

4.  —  Id.  —  Rapport  sur  le  projet  de  loi  ayant  pour  objet 
la  formation  de  la  commune  de  Léoncel  (Drôme),  avec  por- 
tions de  celles  d'Orial,  du  Chaffal  et  de  Châteaudouble 
(Séance  du  13  mars  1854).  —  Ibid.,  in-8*,  6  p. 

5.  —  Id.  —  Rapport  relatif  à  une  imposition  pour  la 
ville  du  Mans  (Séance  du  18  mars  1851).  —  Ibid.,  in-8°,  6  p. 

^.  —  Td.  —  Rapport  ayant  pour  objet  de  réserver  au 
canton  de  Siint-Affrique  la  commune  de  Saint-Izaire,  dis- 
traite du  canton  de  St-Sernin  (Aveyron).  (Séance  du  10  avril 
1851).  —  Ibid. y  in-8%  'i  p. 

7.  —  Id.  —  Rapport  sur  le  projet  d'emprunt  de  la  ville 
ie  Golmar  (Séance  du  1^'  mai  1851).  —  Ibid.,  in-8^  4  p. 

8.  —  Session  .extraordinaire  de  1855.  —  Rapport  sur  le 
projet  d'appel  du  contingent  de  140000  hommes  sur  la  classe 
de  1855  ^Séance  du  5  juillet  1855).  —  Ibid.,  in-8%  16  p. 

9.  —  Session  de  1858.  —  Rapport  sur  un  projet  de  loi 
relatif  à  un  emprunt  par  la  ville  de  Morlaix  (Séance  du  16 
avril  1858).  —  /6id.,  in-8%  7  p. 

10.  —  Id.  —  Rapport  sur  le  projet  de  loi  relatif  aux 
crédits  supplémentaires  et  extraordinaires  des  exercices  1856, 
1857  et  1858  (Séance  du  24  avril  1858).  — /6id.,  in-4%14  p. 

IL  —  Session  de  1859.  —  Rapport  sur  le  projet  de  loi 
relatif  à  la  création  de  la  commune  de  Porcaro  avec  des  sec- 
tions distraites  des  communes  de  Guer,  de  Monteneuf  et 
d'Augan  (Séance  du  r*- avril  1859).  —  Ibid.,  in-S%  5  p. 

12.  —  Id.  —  Rapport  sur  le  projet  de  loi  relatif  à  l'éta- 
blissement d'une  surtaxe  à  l'octroi  de  Lampaul  (Séance  du 
27  avril  1859).  —  Ibid.,  in-8%  4  p. 

13.  —  Session  de  1861.  —  Rapport  sur  le  projet  de  loi 
relatif  à  l'établissement  d'une  surtaxe  à  l'octroi  de  la  com- 
mune de  iMouézoch  (Séance  du  17  avril).  —  Paris,  Pou- 
part-Davyl  et  G'',  in-8%  4  p. 

14.  —  Session  de  1862.  —  Rapport  sur  le  projet  de  loi 
portant  ouverture  au  ministre  des  Affaires  étrangères  d'un 
crédit  supplémentaire  sur  l'exercice  1861  pour  le  service  de 
son  ministère  (Séance  du  25  juin).  —  Ibid.,  in-8%  4  p. 

Sur  le  député  B.  de  T.,  voyez  les  journaux  du  temps  à  la  suite 
delà  séance  du  11  mars  18GI.  Il  ne  figure  pas  encore  au  Dict. 
desparlem.  fr.  parce  qu'on  l'a  rejeté  à  la  lettre  T.  —  Et  voyez  la 
publication  suivante  -. 


5  i  BOUDOT . 

Catalogue  des  livres  anciens  et  modernes,  cartons  de  gravures, 
lithographies,  aquarelles,  dont  la  vente  aux  enchères  publiques 
aura  lieu  au  châtau  de  Coatserho  (près  Morlaix)  le  lundi  14  le/rier 
1887.  —  Morlaix,  F.   Lance,  1887,  in-8".  76  p. 

Les  Arch.  du  Morh.  citent  le  mariage  à  Lorient  de  Jérôme  li 
de  Lannuguy  avec  Marie-Thérès'3  du  Brossay  (E,  suppl.  285). 
C'est  sans  doute  lui  qui  ligure  sur  la  Liste  des  Emigrés  du  Morh. 
en  l'an  II,  comme  demeurant  à  Port-Liberté,  c'est-à-dire  au  Port- 
Louis. 

François  Boudin,  né  à  Cléden-Cap-Sizun  en  1761,   prêtre  en 
.  1787,  recteur  provisoire  de  Moëlan  en  1802,  fut  desservant  de  la 
paroisse  do  Rosporden  de  1814  à  1837. 

2372.  —  Boudot.  —  Nom  de  famille  du   pays  nantais  dont  je 

rencontre  trois  titulaires,  de  Bouguenais,  condamnés 
à  mort  et  exécutés,  comme  brigands  de  la  VendéC;,  le 
13  germinal  an  II,  par  la  commission  militaire  de 
Nantes  (Liste  générale,  etc.,  V,  24  ;  etPradhomme,  Hist. 
impartiale,  etc.  (anVj,I,  127). 

*  —  Boudoul  (du)  ou  Le  Boudoul.  —  Nom  d'une  ancienne 
famille  du  pays  de  Vannes,  qui  l'avait  emprunté  à  une 
seigneurie  de  la  paroisse  de  Réguiny.  Bien  que  la  pre- 
mière forme  soit  plus  naturelle,  on  rencontre  presque 
toujours  ce  nom  sous  la  seconde.  C'est  pourquoi  je 
renvoie  à  Le  BoudouL  — ■  Et  voy.  ci-dessus  Baudory. 

2373.  —  Boudoux.  —  Nom  de  famille  dont  je  rencontre  trois 

avocats  au  Parlement  fort  employés  à  Rennes  de  1716 
à  1811,  c'est-à-dire  pendant  un  siècle  presque   entier. 

Les  Arch.  du  Morh.  citent  le  dossier  de  la  succession  de 
François  B.,  à  Vannes  en  1759  [Ai^ch.  du  Morh  ,  B,  696). 

Pierre  Boudoux  des  Oriais,  né  vers  1696,  fut  inscrit  au 
tableau  des  avocats  à  la  cour  de  Rennes,  le  25  octobre  1716 
(Tableau  de  i7o9),  devint  bâtonnier  de  l'ordre  et  vendit  avec  sa 
femme,  A'ine  (aliàs  Anne-Perrine  Hurel  (1705-1789),  une  maison, 
en  1747,  pour  l'étabUssement  des  Frères  de  la  Salle  (Pouillé  de 
Rennes,  III,  452)  ;  il  mourut  à  Rennes  le  14  janvier  1776  {Notes 
Saulnier).  —  Leur  lils,  Charles  Boudoux  des  Oriais,  fut 
également  inscrit  au  tableau  des  avocats  à  la  Cour,  le  21  août  1747  : 
il  rédigea  l'enquête  pour  les  maraisde  Dol  en  1753  {Arch.  d'f.-etV., 
C,  1755),  épousa  Renée-Sufrice  Nouvel  de  Landaillé,  et  mourut  à 
Rennes,  le  11  mai  1760..  —  Enfin,  le  fils  de  ce  dernier,  René- 
André-Laurent  Boudoux,  né  à  Rennes,  le  10  août  1752,  aussi 
avocat  au  Parlement,  figure  sur  la  liste  des  électeurs  départemen- 
taux d'Ille-et-Vilaine  en  1790,  devint  avocat  à  la  cour  de  Rennes, 
et  mourut  à  Rennes  le  l^r  décembre  1811  (Notes  Saulaie?^). 

Tous  les  trois  ont  publié  un  grand  nombre  de  mémoires  judi- 
ciaires. Je  vais  en  citer  seize,  dont  les  quatre  premiers  appar- 
tiennent certainement  au  grand-père  :  mais  je  ne  sais  auquel  dos 


BOUDOUX  55 

deux  appartiennent  ceux  de  1747  à  1760.  Ceux  qui  n'ont  pas 
d'indication  spéciale  à  la  fin  me  sont  fournis  par  la  collection 
Rosmorduc. 

\ .  —  Factura  pour  messire  Guy-Marie  de  Lopriac,  che- 
Talier,  comte  de  Dongcs  etc.,  contre  dame  L.  Le  Tourneux, 
veuve  de  Bonaventure-Guy,  écuyer,  sieur  de  Mareil,  etc.  — 
S.  1.  n.  d.  (Rennes,  Guillaume  Vatar,  vers  1724)  in-f«»,  28  p. 

2.  —  Extrait  da  plaidoyer  en  réplique  fait  pour  M°*  de  la 
Plesse  contre  M.  le  président  de  Cucé  et  Madame  sa  mère.  — 
Rennes,  Joseph  Vatar,  s.  d.  (vers  1735). 

3.  —  Récapitulation  du  procès  d'entre  noble  homme  Pierre 
Gris^  sieur  du  Coulombier  et  Alain  Lebreton,  écuyer,  sieur 
de  la  Plussinais.  —  Rennes,  J.  Vatar,  s.  d.  (vers  1735). 

4  —  Mémoire  pour  dame  Perrine-Françoise  de  Carné, 
douairière  de  Langan,  dame  de  Saint-Nazaire,  etc  ,  contre 
les  doyen,  chanoines  et  chapitre  de  la  collégiale  de  N.-D.  de 
la  Tronchais  de  Rochefort,  etc.  —  S.  I.  n.  d.  (vers  1743), 
in-folio,  12  p.  (Collection  Anthime  Ménard). 

5.  —  Réplique  pour  écuyer  François  Lory,  conseiller  mili- 
taire du  roi,  maison,  couronne  de  France  et  de  ses  finances, 
contre  le  sieur  Gilbert  Riberoles,  négociant  à  Paris,  le  sieur 
Ausant  et  C'*,  négociant  à  Lyon,  et  le  sieur  Alexandre  Archer, 
négociant  à  Rayonne.  —  Rennes,  veuve  Garnier,  1745. 

6.  —  Mémoire  pour  dame  Judith  de  Chaumont-Quitry, 
abbesse  de  l'abbaye  royale  de  Saint-Georges,  et  les  dames 
prieures  et  religieuses  de  la  môme  abbaye,  dame  Hélène- 
Céleste  du  Minihy  de  la  Villecarmel,  épouse  autorisée  de 
noble  homme  Louis  Loysel,  dame  Marie  Pégassse,  etc.,  contre 
maire  Joseph-Julien  Robiou,  sieur  des  Forges,  sénéchal  de 
la  juridiction  de  Saint-Georges  à  Tinténiac.  —  Rennes, 
J.  Vatar,  1747. 

7.  —  Mémoire  pour  messire  Pierre-Louis-Anne  de  Tressay, 
chevalier,  seigneur  de  la  Jarrie,  héritier  de  feu  messire  Louis 
de  Chevigné,  sieur  de  la  Sicaudais,  contre  messire  Louis- 
Philippe  Danno,  chevalier  de  Vizé,ûls,  et  dame  Anne  Gaudin, 
à  présent  son  épouse,  ci-devant  veuve  de  messire  Louis- 
Anne  de  Cadaran,  chevalier,  sieur  de  Saint-Mars,  etc.  — 
Rennes,  veuve  Garnier,  1750, 

8.  —  Mémoire  pour  Pierre  Denis,  sieur  du  Porzou,  sénéchal 
de  la  juridiction  de  rhàteaulin,Pontrieux,  Claude-René  Gau- 
tier, sieur  de  Porteneuve,  procureur  fiscal  de  la  môme  juri- 
diction, etc.,  contre  Pierre-François  Phelipot,  sieur  de  la 
Piglaye,  Pierre-Joseph  de  Kerangal,  sieur  de  la  Hautière,etc. — 
S.  1.  [ftennes),  Jos.  Vatar,  1750,  in-f%  5  p.  (Bibl.  de  Nantes, 
n°  7236). 

9.  —  Mémoire  pour  maître  Gilles-Siméon  de  la  Marre, 
procureur  au  Parlement,  tuteur  de  Jeanne  et  Mario  Tréguilly, 
enfants  mineurs  du  feu  sieur  Estienne  Tréguilly,  vivant  mar- 


56  BOUDRIAL 

chand  à  Rennes,  et  de  demoiselle  Perrine  Le  Chaisne,  contre 
demoiselle  Jeanne  Chevillard,  veuve  et  commune  en  biens 
dudit  sieur  Tréguilly,  dont  elle  a  été  la  seconde  femme,  héri- 
tière aux  meubles  de  Marguerite  Tréguilly  leur  fille,  à  pré- 
sent épouse  autorisée  du  sieur  Louis  Maufras  du  Cliatellier. 
—  Rennes,  Jos.  Vatar  (vers  1752). 

\0.  —  Mémoire  pour  écuyer  Julien  Le  Lay,  sieur  de  Ker- 
versio,  héritier  principal  et  noble  d'autre  écuyer  Guillaume 
Le  Lay,  sieur  dudit  lieu,  contre  Jean  Briand  Cariou,  sieur 
du  Goasven.  —  Rennes,  N.  Audran,  s.  d.  (1757)  in-fo. 

11.  —  Répliques  pour  le  sienr  Le  Lay  de  Kerversio  contre 
le  sieur  du  Goasven,  —  ibid.,  1757. 

12.  —  Consultation  (avec  Etasse  et  Du  Parc  Poullain),  au 
])as  du  second  mémoire  pour  le  sieur  Rabin,  prêtre,  chanoine 
de  l'église  cathédrale  de  Saint-Malo,  etc.,  contre  les  sieurs 
Trublet  de  la  Yillojégu,  Le  Bourgeois.,  etc.,  aussi  prêtres  et 
chanoines  de  la  même  église.  —  8.  1.  {Hennés},  Nie-Paul 
Vatar,  17G2,in-f«30p.  (Catal.  dela5?*5Z.  de  Nantes,  n^'Tè Si] 

13.  —  Mémoire  pour  nobles  hommes  Germain-Hyacinthe 
Pégasse,  sieur  du  l'iessix,  etc.,  contre  dom  Emmanuel  Gon- 
zalès  de  la  Hoyella,  négociant  à  Séville,  le  sieur  Jacques  Le 
Roy,  etc.,  et  dom  François- Xavier  de  Garassa,  —  Hennés, 
Julien  Vatar,  1763. 

14.  —  Mémoire  pour  dame  Marie- Joséphine  du  Disquay, 
veuve  de  messire  Jean-Joseph  de  St-Brieuc,  chevalier, 
sieur  de  Tréota,  héritière  sous  bénéfice  d'inventaire  de  feu 
messire  Jacques  du  Disquay,  etc.,  contre  messire  Jean-Fran- 
çois de  Quernisac,  fils  aîné, héritier  principal  et  noble  de  feu 
René  de  Quernisac,  etc.  —  S.  1.  n.  d.   {Bibl.  de  Rennes). 

15.  —  Mémoire  à  consulter  et  consultation,  concernant  la 
terre  de  la  Villenéant.  —  Rennes,  Fr.  Vatar,  1771,  in-A», 
11  p.  [Bibi.  de  Nantes,  n°  74  38). 

16.  —  Consultation  au  bas  du  précis  de  la  cause  de  maître 
Germain- Pierre-Georges  de  Vaucouleurs,,  chevalier,  marquis 
de  Lanjamet,  etc.,  contre  dame  Rosalie  de  la  Bourdonnaye, 
etc.  —  S.  1.  [Rennes],  P.  Garnier,  1774,  in-4°,  28  p.  {ibid. 
no  7506). 

Dans  ce  siècle,  je  rencontre  un  B.,  mairo  du  Gaerno  en  1836, 
et  de  nos  jours,  un  vicaire  à  Rennes  (dont  le  nom  s'écrit  sans  x) 
et  un  tourneur  à  St-Malo. 


2374.  —  BoudriaL  —  Nom  de  famille  d3s  Gôtes-du-Nord,  dont 
je  rencontre  un  artilleur  de  marine  sur  la  liste  des  720- 
tables  commun fi  :r  (V-^  Tarrondissement  de  Guingamp 
en  l'an  TX. 


BOUDRU  57 

^75  _  Boudru,  Jacques,  —  de  Bonguenais,  condamné  à  mort 
par  la  commission  militaire  de  Nantes,  comme  brigand 
de  la  Vendée,  et  exécuté  le  13  germinal  an  II  {Liste  gé- 
nérale, etc.,V,  24;  et  Prud'homme,  HlU,  impartiale,  etc. 

(an  V).  I,  1*^7). 

57(3  .—  Boudy,  Gamille^  —  auteur  d'une  brochure  sur  un  che- 
min de  fer  direct  de  Paris  à  Lorient,  Vannes  et  Quimper 
{Paris,  veuve  Bouchard-Huzard,  1809,  in-8%  14  p.)  est-il 
breton?  —  Je  ne  le  trouve  cité  que  dans  la  Bibliog.  de 
la  Revue  de  Bretagne  et  de  Vendée. 

;77.  —  Boue.  —  Nom  de  famille  de    Haute-Bretagne,  qu'on 
rencontre  dans  les  trois    régions  du  pays  gallot,  en 
*       Rennes,  Vannes  et  Nantes.  —  Et  voy.  Bouée. 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  le  mariage  à  Malansac,  en  1696,  de 
noble  homme  Julien  B.,  s'  des  Aunays,  de  la  paroisse  de  Notre- 
Dame  de  Redon,  avec  Anne  de  Colleaux,  dame  de  Kerrolan.  qui, 
devenue  veuve,  se  remaria  en  1700  avec  Paul-René  de  Kerboul- 
lart;  —  et  en  1785,  Madeleine  B.  de  Cassé,  veuve  d'Anne-Morice 
(le  la  Roche-Macc,  conseiller  au  Parlement  (E,  supol.  1345,  1488). 

Le  Fouillé  de  Rennes  cite  Nicolas  Boue,  prêtre  de  la  Mission, 
léguant  au  séminaire,  le  12  novembre  1736,  sa  métairie  du  Pies- 
sis  en  Saint-Méen,  à  condition  que  le  supérieur  paierait  chaque 
année  une  rente  de  40  livres  au  maître  d'école  de  la  paroisse;  et 
un  Nicolas  Boue  (est-ce  le  môme  ?)  recteur  de  Saint-Méen,  révoqué 
en  1737  (III,  474  ;  VI,  180). 

François  />.,  né  à  Sainte-Pazanne  en  1846,  missionnaire,  partit 
pour  l'Afrique  occidentale  en  1876,  et  mourut  à  Abéokuta,  le 
25  décembre  1880  [Sem.  relig.  de  Nantes,  1881,  p.  197).  —  On  a 
son  portrait  dans  le  Petit  Messager  des  Missions  de  nov.  1881 
(Iconog.  bret.,  I,  79). 

Jean- Baptiste  B.,  né  à  Machecoul  en  1836,  frère  des  Ecoles 
chrétiennes,  en  religion  frère  Didymus,  mourut  à  Nantes  le  5 
novembre  1888,  après  35  ans  de  profession  dans  les  écoles  de 
Nantes  {ibid.,  1888,  p.  1067  ;  et  VEspérance  du  Peuple  du  7  nov.). 

Le  nom  est  actuellement  porté  par  2  titulaires  à  Rennes. 

.{7S.  —  Bouô  (de  la).  — Nom  d'une  ancienne  famille  qui  l'avait 
emprunlé  à  une  ancienne  maison  noble  de  la  paroisse 
de  Reminiac.  et  dont  on  rencontre /^a/i  de  In  B.  en  li20 
[Ogée,  II,  \\'.)).  —  Il  y  avait  aussi  en  1400  une  maison 
noble  de  La  B.  en  Quédillac  [ibid,  H,  :^8()). 

•  —  Bouécel.  —  Voy.  Bouôssel. 

'►70.  —  Bouecz,  Gilles,  —  fut  occis  par  les  ligueurs  à  Maies- 
troit,  le  3  juillet  ir)92  {Arch.  du  Morb.  K.   suppl.    "'^'t 
Ne  faul-il  j>ns  lii-o  Bnnrzn  '  —  Vnv    ri-ilossiis. 


58  BOllODA 


2380.  —  Bouëda.  —  Nom  de  famille  du  Morbihan,  dont  je  ren- 

contre un  délégué  sénatorial  à  Merlevenez  en  1878.  — 
Et  voy.  ci-dessus  Boëda.  —  Le  radical  Boët  ou  Botiët, 
ip]une\  Boëdoii  ou  Boiiédoîi,  qu'on  va  rencontrer  dans 
toute  la  série  suivante,  signifie  7iourriture. 

2381.  —  Bouédec.  —  Nom  de  famille  de   Basse-Bretagne,   aussi 

employé  sous  la  forme  Le  Bouédec,  et  qui  est  principa- 
lement répandu  dans  les  ehvirons  de  Lorient.  —  Et 
voy.  Boëdec  et  Le  Bouèdec. 

Le  Poidllé  de  Vafines  elle  René  B.,  originaire  de  Nostang,' rac- 
teur  de  Rianlec  de  1581  à  1586;  —  et  Jean  Le  B.,  prêtre  de 
Vannes,  recteur  de  Gamors  en  1572  (p.  208,  699). 

On  rencontre  le  nom  aux  registres  paroissiaux  de  Guidei»  au 
moins  depuis  1576. 

Joseph-Louis  B.,  receveur  de  l'enregistrement  à  Gallac,  sur  la 
liste  des  électeurs  départementaux  des  Gôtes-du-Nord  en  l'an  IX  ; 
—  Pierre.  François  et  Yves,  cultivateurs  à  Gallac  et  à  Plimagoar, 
sur  celle  des  notables  communaux  de  l'arrondissement  de  Guin- 
gamp,  à  la  même  époque. 

Jean  B.,  adjoint  de  Kervignac  en  1881. 

2382.  —  Bouëdic.  —  Nom  de  famille  actuellement  porté  à   Lo- 

rient, qui  est  aussi  celui  d'une  des  îles  du  golfe  du  Mor- 
bihan. 

2383.  —  Bouêdo.  —  Nom  de  famille  de     l'ancien     évêché  de 

Vannes  ,  dont  je  rencontre  plusieurs  marchands  à 
Vannes  auXVlI«  siècle (Arc/i.  duMorb.,B.  544;  E.  suppl. 
1522,  43,  57,  62,  Q>S,  84  et  85)  ;  —  Jean  B.  vicaire  perpé- 
tuel de  la  paroisse  St-Salomon  de  Vannes,  de  1681  à  sa 
mort  le  24  novembre  1687  {Rouillé  de   Vannes,  p.  829)  ; 

—  plusieurs  membres  du  général  de  la  paroisse  de  St- 
Méen  au  XVIL''  siècle  ;  —  Joseph  B.,  prêtre  insermenté 
de  Guilliers,  sur  \di  liste  des  émigrés  du  Morb.  en  Tan  II  ; 

—  un  électeur  départemental  des  Gôtes-du-Nord  en 
1792  ;  —  un  adjoint  à  La  Trinité,  conseiller  d'arrondis- 
sement en  1836;  —  un  maire  à  Gollinée  en  1889.  —  Il  est 
encore  porté  à  Vannes  et  à  Lorient.  —  Et  voy.  ci-dessus 
Eoëdo. 

2384.  —  Bouëdoleret,  Nicolas,  —  rétablit  la  chapelle  du  Rohic 

près  Vannes,  d'après  une  inscription  du  XV^  siècle, 
conservée  sur  la  chapelle  (Bulletin  de  l'ancienne  Assoc. 
bret.,  V,  62). 

2385.  —  Bouëdrier,   ou  du  Bouëdrier.  —  Nom  d'une  ancienne 

famille  qui  l'avait  emprunté    à  une   seigneurie  de  la 


BOUrDRON  5«J 

paroisse  de  Toussaints  de  Rennes  où  elle  possédait  un 
enfeu  à  ses  armes,  dans  la  chapelle  de  St-Fiacre,  «  d'ar- 
gent au  chevron  de  sable  accompagné  de  trois  tour- 
teaux de  gueules  »  ;  {Courcy  1,  13(3  ;  Briant,  p.  'A2,  Dict. 
herald,  de  Bref.  p.  7,  li5,  179;  et  blason  colorié  dans 
Palustre,  ancienne  cathédrale  de  Rennes,  n"  34,  d'après 
les  vieux  vitraux  de  cette  basilique)  ;  qui  comparut  aux 
reformations  de  Tévêché  de  Rennes  de  1140  à  1513;  et 
qui  disparut  avant  la  grande  réformation  de  1668.  La 
seigneurie  du  B.  fut  alors  unie  à  Bréquigny. 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  Pierre  Bouëdrière,  archer  de  la 
montre  du  vicomte  de  la  Bellière,  pour  la  délivrance  du  duc 
en  1420  (II,  1011). 

Guillaume  Bouëdrier,  procureur  des  bourgeois  de  Rennes 
en  1457,  fut  député  en  1458  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  d'I.-el-Y. 
XV,  65;  de  YAssoc.  bret.,  congrès  de  Vitré  en  1876,  archôol. 
p.  82,  etc.) 

Gilles  D.y  riverain  de  la  Vilaine  à  Rennes,  reçoit  une  ordon- 
nance de  curage  en  1478  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  d'I.-et-V^ 
X,  125). 

Jea7i  B.  ou  du  B.,  chanoine  de  Rennes,  et  doven  d'Aubigné. 
prit  part  aux  curieux  droits  de  la  bassinée  de  bouillie  de  Saint- 
Georges  en  1476  et  des  pelottes  lancées  à  la  raquette  à  Saint- 
Etienne  do  Rennes  en  1484,  devint  en  1498  recteur  de  Saint- 
Hélieret  do  Saint-Germain  de  Rennes,  fonda  la  chapelle  de 
Saint-Claude  à  la  cathédrale,  et  y  fut  inhumé  sous  une  arcade 
gothique  avec  vitrail  et  tombe  à  ses  armes  qui  existaient  encore 
en  1755.  {Pouillc  de  Rennes,  I,  227.  309,  311,  344  ;  V,  662, 
663  ;  et  Palustre,  Y  Ane.  cathédrale  de  Rennes^  p.  81,  162). 

Pierre  de  D.,  recteur  de  Bruz  et  de  Bille,  doyen  de  Fougères  et 
chanoine  do  Rennes,  mort  le  14  juin  1583,  fut  inhumé  dans  la 
chapelle  de  Villehouel,  au  déambulatoire  de  la  cathédrale  de 
Rennes  {Pouillé  de  Rennes,  I,  222,  283,  qui  cite  aussi  Fran^ 
çoise  B  ,  femme  de  Gilles  de  Bourgneuf  de  Cucé  au  siècle  pré- 
cédent, V,  605). 

L<^s  B.  avaient  aussi  possédé  la  seigneurie  d'Orgères  et  on 
voyait  leurs  armes  à  la  chapelle  de  l'hôpital  Saint- Anne  à 
Rennes,  récemment  démolie,  'ibid.  III,  33i  ;  V,  377). 

;SG.  —  Bouôdron.  — Nom  d'une  ancienne  famille  nantaise, 
dont  je  rencontre  Jean,  abandonnant  aux  Chartreux  de 
Nantes  en  1489  ses  droits  sur  une  de  ses  maisons  (Arch. 
de  lu  L.-Inf.y  H,  269)  ;  —  Antoine  B.,  décoré  de  juillet 
en  1830  (Souvenirs  d'an  vieux  nantais  p.  12)  ;  —  et  de 
nos  join*s  quatre  titulaires,  dont  un  libraire  et  un  pro- 
fesseur de  philosophie,  docteur  ès-lettres,  qui  suit  : 

Pierre  Bouédron,  né  à  Vallet  en  1825,  élève  du  petit  collège 
ecclésiastique  de  la  Bonnetière  en  Doulon,  ordonné  prôtre  en  1849» 
d'abord  mailre  d'études  au  Petit  Sémimire  de  Nantes,  puis  direc- 
teur et  professeur  de  philosophie  à  l'externat  des  Enfants  Nantais 
en  1851  ;  reyu  docteur  ès-lettres  à  la  Faculté  de  Rennes  en  1861, 


00  BOUÉE 

et  nommé  aussitôt  par  M""  Jacquemet,  chanoine  honoraire  de  la 
cathédrale  de  Nantes  ;  directeur  ilu  Petit  Séminaire  de  Nantes  en 
1865,  directeur  de  l'école  normale  diocésaine  pour  les  jeunes  pro- 
fesseurs eccl('îsiastiques  fondée  en  1871  par  Me'  Fournier,  s"est 
consacré  exclusivement  à  l'enseignement  de  la  philosophie  depuis^ 
la  fusion  de  cette  école  avec  celle  d'Angers  en  1879.  Il  a  publié  : 

i .  —  Doctrines  psychologiques  de  Saint-Grégoire  de  Nysse 
(thèse  française  de  doctorat).  —  Nantes,  Charpentier,  i86l, 
in-8%  188  p. 

Voir  une  description  de  cett^  thèse  dans  la  Notice  sur  le  doctorat 
ès-letlres,  par  Mourier,  p.  204. 

2.  —  Quid  senserit  de  natura  animae  TertuUianus,  disqui- 
sitionem  proponebat  facultati  litterarum  Redonensi  P.  Boue- 
dron,  (thèse  latine  de  doctorat) .  —  Nannetibus  exe.  H.  Char- 
pentier, 1861,  in-8%  2  ff.,  116  pp.  et  1  feuillet. 

Voir  le  sommaire  de  cette  thèse,  comme  pour  la  précédente. 
dans  la,  Notice  sur  le  doctorat  ès-lettres,  par  Mourier,  p.  204. 

3.  —  Cours  de  philosophie,  mis  en  rapport  avec  le  pro- 
gramme du  baccalauréat  es  lettres  et  augmenté  d'un  Appen- 
dice sur  la  divinité  de  l'église  catholique.  —  Nantes,  P. 
Mazeau(impr.  Charpentier),  et  Paris,  V.  Sarlit,  1863,  in- 
12,3ff.et492pp  =:2'édit.  Paris,  Sarlit,  1866,  2  vol.  in-IS. 

Voy.  un  compte-rendu  de  la  2®  édition,  par  Lucien  Dubois,  dans 
la  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée,  1865,  I,  p.  146  à  161. 

4.  —  Histoire  de  la  philosophie,  renfermant  l'étude  spé- 
ciale des  auteurs  indiqués  dans  la  partie  philosophique  du 
programme  officiel  du  baccalauréat.  —  Nantes,  P.  Mazeau, 
(impr.  Charpentier),  et  Paris,  V.  Sarlit,  1864,  in-12,  2  ff. 
et  288  pp.  =  c*  édit.,  ibid.,  1866,  =  4'  édition,  ibid., 
1880,  in-18. 

5.  —  Récits  évangéliques.  Jésus  le  plus  beau  des  enfants 
des  hommes.  —  Paris,  Sarlit,  1865,  in-18,  =  3«  édit.  ibid., 
1873,  in-18.  359  p. 

Voy.  un  compte-rendu  de  la  première  édition  par  Lucien  Du- 
bois, dans  la  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée,  I,  484  à  489. 

6.  —  La  métaphysique  du  beau,  —  ibid.,  1878,  in-18. 

7.  — Notices  biographiques  et  bibliographiques  diverses 
dans  la  Sem.  relig.  de  Nantes,  en  particulier  une  notice 
sur  l'abbé  Allard,  en  1887,  p.  173  à  179_,  et  une  notice  sur 
l'abbé  Boucard,  en  1890,  p.  793  à  802; — et  dans  VEspérance 
dupeupUy  en  particulier  une  notice  sur  la  Vie  de  Ms'"  Jaquemet 
par  l'abbé  Martin,  au  n»  du  10  juillet  1889,  4  coloanes . 

Sur  l'abbé  Bouédron,  outre  les  comptes-rendus  ci-dessus  cités, 
voy.  \d.Sem.  relig.  de  Nantes,  1872,  p.  308  à  311. 


2387.  —  Bouée.  —  Ancien  nom  de  famille  de  la  région  de  la 
Basse-Loire,  qui  est  aussi  celui  d'une  paroisse,  aujour- 
d'hui commune  voisine  de  Savenay,  et  dont  je  rencontre 


BOUëGOUEZ  01 

Alix  B.  présentant  des  aveux  au' sire  de  llctz  on  1  ir)<;  et 
1468  (Ghevas,  Notes  sur  V arrondissement  de  Painibœuf, 
p.  330,  334);—  et  Jean  B.,  clief  de  bataillon  en  1816, 
signant  la  pétition  des  anciens  olïlciers  de  la  Chouan- 
nerie, et  admis  comme  capitaine  avec  une  pension  de 
600  livres  [Guillemot,  p.  254,  250).  —  Et  voy.  Boue. 


;S8.  —  Bouëgouez,  Jean,  —  archer  de  la  retenue  de  l'amiral 
Jean  de  Penhouët  en  1420  (Pr.  dedom  Mor.,  II,  1015).  — 
J«i  le  crois  proche  parent  de  J.  Z^o^ûiomy:;,  arbalétrier  de 
la  môme  montre. 


:sO.  —  Boueifïoux.  —  Nom  de  famille  porté  à  Guénin  en  1703 
{Arch.  du  Morb.,  E.  suppl.  824). 


;iX).  —  Bouel  (Messirc  Pierre),  —  prit  part,  parmi  les  chevaliers 
bretons,  à  la  bataille  de  Ghisey  en  1372(d'Argentré,  ///>/. 
de'Brct.yQiCouffon,\\,21,2^'2].  —Et  voy.  ci-dessus Boôlle. 


'^^îOi.  —  Boueleuc,  Lucas,  —  figure  parmi  les  nobles  de  Tinté- 
iiiac  au  rôle  de  la  réformation  de  Tévêché  de  Saint-Malo 
on  1428  {Des  Salles,  p.  32).  —  Ne  serait-ce  pas  un  Boul- 
leuc?  Voy.  ce  nom.  —  Je  remarquerai  qu'il  y  a  actuelle- 
ment des  Bouùllec  à  Lorient.  —  Et  voy.  ci-dessus  Boôlec. 


2392.  —  Bouellon.  —  Nom    d'un   écuyer  d'une  montre  de  du 
Guesclin  en  1370  [Pr.  de  dom  Mor.,  1, 1645). 


2393.  —  Bouem.  —  Nom  d'homme  du  IX*  siècle  porté  par  un 
neveu  de  Dorgen,  de  832  à  868  (Ca/7.  Red.,  p.  23). 


,JU4.  —  Bouère  (de  la).  — Nom  d'une  ancienne  famille  qui  l'avait 
emprunté  à  une  seigneurie  du  Porhoët  en  Gomblessac  ; 
qui  portait  «  3  têtes  de  loup  ou  de  renard,  »  (écusson 
sur  le  manoir  du  Bois-Grimaud  ;  voy.  Mém.  de  la  Soc. 
arch.  dl.-etV.  VllI,  90)  ;  aliàs  «  d'or  à  la  croix  pattée 
de  sinople,  chargée  de  5  étoiles  d'argent,  »  [Courcy,  ï, 
136),  et  qui  se  fondit,  avant  la  réformation  de  1668,  dans 
Geslin  et  Sécillon. 

Les  Pr.  dedom  Mor.  citent  Pierre  de  la  Boére^  écuyer  len  1280 
(I,  1057)  ;  —  Guillaume  Ermar  plaidant  pour  sa  nièce  Jeanne 
delà  B.,  fille  de  îen  Pierre,  enlevée  par  Raoul  Secheillon,  au 
Parlement  de  Rennes  en  1395;  —  Pierre  B.,  écuyer  de  Jean  de 
Laval,  en  1418  ;  vassal  de  la  dame  du  Gué  de  L'Isle  en  1  i24, 
(II,  Ô53,  961,  1152);  ^Arthur  delà  B.,  au  servie»  du  sire  do 


02  BOUESDON 


i 


Rohan  en  148i  ;  —  François  de  la  B.,   à  la  montre  des  gentils- 
hommes de  pied  de  l'évôché  de  St-Malo  en  1544,  etc. (III,  457, 1050). 

Robert  de  la  B.  possédait  La  Bouère  en  Comblessac,  en  1 400  ' 
(Ogée,  I,  93).  Il  est  aussi  cité  en  \  427  en  Les  Brûlais  (Mém.  de  la  ■■ 
Soc.  arch.  d'I-et-V,,  VIII,  89,  90). 

Les  anc.  réf.  de  l'évêché  de  St-Malo  citent  Bertrand  de  la  B.,  j. 
noble  de  Maure  en  1426  -.^Jean  de  la  B.,  s»  du  Plessis-au-Iiebours  i 
eii  Ménéac  et  du  Fossé  en  Gomené  en  1513  ;  —  et  Pierre  de  la  B.,  \ 

Maure  en  1514  (p.  103,  102,  194,  222).  | 

Pierre  de  la  B.,  licencié  es  lois,  recteur  de  Tuschis,  fait  une  i 
fondation  à  N  -D.  de  Nantes  en  1470  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  \ 
Nantes,  V,    100).  | 

Jean  de  la  i?.,  abbé  de  St-Jean-dos-Prés,  en  1452,    prieur  de  | 
St-Barlhéiemy-des-Bois  en  1456,  était  vicaire  général  de  l'évèque 
de  Saint-Malo  en  1460  (Tresvaux,  Egl.  de  Bret.,  p.  507  ;  Pouillé 
de  Bennes,  I,  627;  II,  711,  etc.) 

Le  Pouillé  de  Vannes  cite  Guillaume  de  la  B.y  fils  cadet  du 
sieur  de  la  Ilaultière,  en  Garentoir,  recteur  de  St-Just  en  1554, 
de  Rudlac  en  1570,  résignant  en  1572  en  faveur  de  son  neveu 
Nicolas  de  la  B.^  qui  mourut  en  1595  (p.  716,  777).  Et  voy.  Pouillé 
de  Rennes,  VI,  1J2.  —  Les  Pr.  dedomMor.  citent  (III,  1113)  un 
Guillaume  de  la  Bruère,  s*"  de  la  Haultière,  au  rôle  de  la  garnison 
d'Auray  en  1554.  G'est  évidemment  un  de  la  Bouère,  et  probable- 
ment le  père  du  recteur  de   St-Just. 

Jean  de  la  B.,  s*"  de  Trogoff,  fut  appelé  à  la  réformation  de  la 
coutume  en  1539  (Bulletin  de  la  Soc.  arch.  du  Fin. y  IX,  186). 

Char  II  s  de  la  B.,  rend  aveu  pour  la  seigneurie  de  Joué,  en 
St-Germain-en-Goglès,  en  1652  {Arch.de  la  L.-Inf.,  B,  196). 

La  comtesse  de  La  Bouère,  héroïne  vendéenne,  que  M°>^  do  ^a 
Rochejacqualein  appelait  «  sa  camarade  »,  et  dont  on  a  récemment 
publié  les  m.' moires  (  —  Paris,  Pion,  1890,  in-8°)  appartenait  à 
des  de  la  B.,  du  Poitou. 


2395.  —  Bouesdon.  —  Ancien  nom  de  famille  dont  je  rencontre 

dom  Alain  B.,  prêtre  en  1565,  dans  Sauvageau,  sur  du 
Fa.il,  p.  144. 

2396.  —  Bouesnard.  —  Nom  de  famille  des  Gôtes-du-Nord,  dont 

je  rencontre  Jacques  B.,  notaire  de  La  Houssave  en 
1779  {Arch.  des  C-dii-N.,  B,  832);  et  un  B.,  peut-être  le 
même,  notaire  àPlénée-Jugondel788àran  \\V[Etre7mes 
dinannaises  de  1848). 

2397.  —  Bouesnel.  —  Ancien  nom  de  famillC;,  dont  je  rencontre 

Yves  B.,  recteur  de  Lesbin-Pontscorfî  et  Gestel,  en  1629 
{Pouillé  de  Vannes,  p,  319)  ;  —  Yves,  recteur  de  Bonaban 
en  1617  et  André,  recteur  de  St-Guinou  en  1652  {Pouillé 
de  Rennes,  lY,  mS;  VI,  72);—  maître  Jean-Pélage  8,, 


BOUESNON  63 

sieur  de  Kerchus,  avocat  au  Parlement  et  sénéchal  de 
Noirmoutiers,  parrain  à  la  Roche-Bernard  en  1710 
{Arch.  du  Morb.,  E,  suppl.  1317)  ;  —  JeanB.  adjudicataire 
des  travaux  de  la  boucherie  de  Dinan  en  178i  (Arch. 
de  h  L.-Inf.,  B,  2115).  —  Et  voy.  ci-dessus  Boôsnel. 


2398.  —  Bouesnon.  —  iNom  de  famille  du  pays  de  Rennes,  dont 
je  rencontre  Martin  B.  prieur  de  Sens  et  chanoine  de 
Rennes  en  1534  (Poicillé  de  Rennes^  I,  226). 


2399.  —  Bouessard.  —  Nom  d'une  famille   rennaise  encore  re- 
présentée dans  cette  ville. 


2iiX).  —  Bouessay.  —  Nom  de  famille  des  Marches  de  Bretagne 
et  du  Maine,  dont  je  rencontre  Vrbain  B.,  docteur  en 
théologie,  chanoine  et  officiai  de  Rennes  en  1082,  dé- 
puté aux  Etats  de  Vitré  en  1083  ,  vicaire  général  du 
diocèse  en  1090;  et  Gervais  B.,  prêtre  du  diocèse  du 
Mans,  aussi  chanoine  de  Rennes  en  1052  sur  la  rési- 
gnation du  précédent,  fondant  l'office  de  St-8ervais  à 
la  cathédrale,  mort  le  17  novembre  1707  {Pouillé  de 
BemiPS,  I,  135,  1 40,  210  ;  III,  220,  2i2)  ;  les  Arch.  de  la  L.- 
Jnf.yl,  073,  contiennent  le  dossier  de  leur  succession, 
en  les  qualifiant  chanoines  de  la  cathédrale  du  Mans.  — 
Enfin  Jeanne  /?.,  veuve  Mahé,  du  canton  d'Ancenis,  fut 
condamnée  à  mort,  comme  brigande  de  la  Vendée,  le  20 
messidor  anll,  par  la  commission  révolutionnaire  séante 
à  Craon.  —  Il  y  avait  une  ancienne  seigneurie  du  Z?.,  rele- 
vant de  celle  de  Sens,  près  Rennes,  qui  a  été  possédée 
par  les  de  Champagne  et  les  La  Charonnière  {ibid,  VI, 
323).  — -  0(jée  cite  aussi  (I,  533)  un  village  du  Petit 
Bouessay  en  Luitré.  —  Et  voy.  Bouessée. 

H.  —  Bouôsseau,  Ploquet  —  homme  d'armes  d'une  revue  de 
Dinan  en  1489  {Pr,  de  dom  Mor.,  III,  633). 

•»J.  —  Bouessée.  —Nom  de  famille  des  Marches,  comme  le 
précédent,  dont  je  rencontre  Julien-Olivier,  vicaire  à 
Argentré,  recteur  de  Gornillé  en  1701,  puis  recteur  d'Ar- 
gentré  en  1774,  insermenté  en  1791,  mort  en  1802 
[Pouillé  de  Rennes,  IV,  41,  48,  474,  475). 

i'J3  —  Bouôssel,  Bouôxel,  Boôssel  ouBoissel.  —  Nom  de  famille 
assez  répandu  en  Bretagne  qui  est  entré  dans  la  com- 
position des  anciens  noms  de  lieu  Le  Bois-Boissely  près 
St-Brieuc,  devenu  lui-môme  nom  de  famille  (Voy.  ci- 
dessus).  /  /   liouessclaye,  devenu  aussi  nom  de  famille 


04  BOUëSSEL 

(Voy.  cidessuLis;  ;  la  Haye  Boucxcl  en  Plouasne,  Laf 
Boîiësselière ,  en  Bais  ;  la  Douëxellerie,  en  Acigné  , 
etc.  —  11  figure  à  VArm.  gén.  mss.  d Hozier,  I,  570. 
—  L'une  des  plus  anciennes  familles  qui  l'ont  porté, 
celle  des  B.  de  la  Ville  Jégu ,  de  Tévêché  de  St- 
Brieuc,  était  éteinte  avant  la  réformation  de  1668  ;  une 
autre,  celle  des  B.  de  la  Villeboiichard,  de  Féveché  de 
St-Malo,  fut  déclarée  noble  d'extraction  (iM.  de  Gourcy 
la  déclare  d'ancienne  extraction,  mais  de  sa  propre 
autorité,  et  parce  qu'elle  aurait  dû  l'être),  par  arrêt  des 
commissaires  de  la  réformalion  en  date  du  29  octobre 
1668  ;  une  troisième,  qui  existe  encore,  celle  des  D.  de 
Lescoiicelle,  n'a  point  paru  à  cette  réformation. 

I.  —  Anciens  Boëssel,  Boè'xol,  Boissel  ou  Bouëssel. 

J'ai  déjà  cité  ci-dessus,  aux  articles  1649  et  1868,  un  certain 
nombre  de  Boëxel  et  de  Boissel,  d'après  les  Pr.  de  dom  Morice 
aux  XIV®  et  XY®  siècles.  Il  est  possible  que  plusieurs  d'entre  eux 
appartiennent  aux  familles  qui  suivent,  et  je  leur  joins,  d'après  le 
même  recueil,  Guillaume  Bouëssel  cité  dans  l'enquête  pour  la 
canonisation  de  Charles  deBlois  en  1371  ;  —  un  B.dictus  Bancihiis, 
parmi  les  gens  d'armes  du  duc  qui  saisirent  les  revenus  de 
l'évêque  de  Saint-Malo  en  1382  ;  —  Geoffroy  B.,  de  la  suite  du 
comte  de  l'Aigle  en  I4l8  (II,  26,  427,  1002);  —  et  Jehan  D., 
eniendu  dans  le  procès  d'Yvon  de  Rosserff  en  1493  (III,  750). 

La  table  du  même  recueil  indique  un  Bouëssel  à  la  colonne 
1113  du  tome  III  ;  mais  je  n'y  trouve,  de  nom  approchant,  que 
celui  de  Guillaume  Bouczel  de  la  Touchepiat,  au  rôle  de  la  gar- 
nison d'Auray  en  1554.  Il  y  a  sans  doute  une  erreur  typogra- 
phique au  texte. 

II.  —  Les  Bouëxel  de  la  Ville-Jégu,  originaires  de  Plaintel, 
portant  «  écartelé  aux  1  et  4,  de  sable  au  lion  d'argent;  aux  2  et  3, 
de  gueules  plein,  »  (Gourcy,  Nob.,  I,  137),  fondus  en  1545  dans 
la  Rivière. 

Les  Ane.  réf.  de  l'év.  de  St-Brieuc  publiées  aux  Mém.  de  la 
Soc.  arch.  des  C.-du-N.,  citent  en  1469,  Alain  en  PJaintel,  et 
Jean  en  St-Bédan  ;  —  celles  de  Tréguier  en  1481,  Alain,  à  Châ- 
telaudren,  archer  en  brigandine,  fils  de  Jean  ;  —  et  la  montre  de 
Goëllo  en  1481,  Jacques  B.  de  la  Ville-Jégu,  défaillant  en  St- 
Brandan,  et  François  B.,  fils  de  Jean  B.  du  Chesnay,  comparais- 
sant en  archer  à  cheval,  même  paroisse  (I,  221,  282  ;  V,  299,  300). 

Marguerite  B.,  fille  de  Jean  B.  du  Plessis,  et  de  Marguerite  de 
Castello  des  Granges,  épousa  Pierre  de  Flœuc  {Ogée,  II,  312). 

in.  —  Les  Bouëssel  de  la  Ville- BoucHart,  originaires  de 
Médréac,  maintenus  d'extraction  par  arrêt  du  29  octobre  1668. 

Notices  aux  Nob.  et  Arm.  de  Gourcy,  I,  136,  qui  les  rétablit 
d'ancienne  extraction  ;  —  Briand,  p.  33  ;  —  du  Perré,  p.  9  ;  — 
Beauregard,  p.  68;—  Saint-Luc,  III,  37;  —  Guérin,  p.  36; 
—  La  Chesnaye  des  Bois,  III,  680  ;  —  Saint-Allais,  V,  352. 


BOUÈSSEL  Ô5 

Armoiries  :  D'argent  à  3  boisseaux  de  sable.  —  Blason  gravé 
dans  6'ai/Jf-Z-UC,  n"  136,  etGuérin,Tp\.  n**i5  coloriée,  B,  noi9l.=. 
Le^i  PL  de  sceaux  de  dom  Mor.  (I[.  n»  80),  citent  un  Pierre  D.  en 
1403  et  représentent  3  boisseaux  d'argent  sur  champ    d'azur. 

Les  Ane.  réf.  de  l'év.  de  St-Malo  citent  :  en  Médréac,  J.  Bouexel 
et  Pierre  B.,  au  Bois-Gilbert,  en  1428  ;  J.  Bouexel,  au  Bois- 
Goubert  {sic)  et  l'hôtel  de  feu  /.  Bouexel.  en  1448  ;  Eustache  B.,  s' 
de  la  Haye,  et  Guillemetle  B.,  lille  deBerli^and,  à  la  maison  noble 
de  Pennée,  en  1513  {Des  Salles,  p.  11,  64,  65,  183)  ;  —  en  Lan- 
dujan,  Pierre  de  B.,  s""  do  la  Haye,  en  UiO  ;  Pierre^  représenté 
par  Olivier,  son  fils,  jusarmier  en  briganJine,  en  1472  ;  Eustache 
à  la  liaye-Bouëxel  en  I5l3  (p.  22,  171,  313);  --  en  Tadrn, 
/.  Boui'xcl,  en  1440  (p.  34);  —en  Plouasne,  les  héritiers  d'yron^., 
à  la  Villo-ès-Merciers,  en  1513  (p.  128). 

Les  Arch.  du  Morb.  client  écnyer  Guillaume  /?,,  &' du  Tail 
en  1613  (E,  suppl.  1163)  ;  —  le  mariage  à  Montertelot,  en  1637, 
de  y.  Bouexel  de  Bourqneuf,  avec  Catherine  De  la  Garde  (E, 
suppl.  650).  -7-  Pierre  Bouexel,  sous  Vannes,  décédé  en  1672; 
(B,  534).  —GolvenB.,  recteur  de  Taupout  en  1754  (E,  suppl.  712). 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf,  citent  Jean-Baptiste  B.  de  la  Ville- 
Bouchard  rendant  aveu  pour  la  terre  de  Molaye  en  Réminiac, 
etc.,  (B,  385). 

Le  Pouillé  de  Rennes  cite  Jean  B.,  recteur  de  Mernel  en  1694  ; 

—  Marie  B.  et  son  mari  Jules  Malescot,  sieur  et  dama  de  Mesbier, 
construisant  la  chapelle  de  N.-D.  de  Mesbier  en  Torcé  en  1733  ; 

—  Raoul,  prêtre,  fondateur  en  Bjvel  ;  —  Pierre^  recteur  de  Mécé 
en  1775,  mort  le  19  avril  1780;  —  Jean,  chapelain  de  Sevegrind 
en  La  Chapelle-des-Fougerèts  en  1790,  recteur  de  cette  paroisse 
de  1806  d  1816  ;  —  Jean-Baptiste,  recteur  de  Guipel  en  1790, 
insermenté  en  1791,  déporté  à  Jersey  en  1792,  de  nouveau  recteur 
de  Guipel  en  1803,  mort  en  1805  (IV,  21?,  336,  337,  698;  V, 
176,  202  ;  et  VI,  388)  Et  voy.  les  Fam.fr.  à  Jersey,  p.  290;  et 
Frain,  Mœurs  et  Coutumes  bret.,  III,  257,  pour  Livré,  en    1740. 

Armand  Bouessel  de  Lécousselle,  né  à  Saint-Sauveur-des- 
Landes  le  25  mais  1783,  avocat,  juge  à  Fougères  en  1808, 
substitut  du  procureur  impérial  en  1811,  procureur  du  roi  à 
Fougères  en  1816,  à  Loudéac  en  1820,  révoqué  en  1825  ;  de 
nouveau  procureur  du  roi  à  Fougères,  le  23  août  1830,  donna 
peu  après  sa  démission.  Je  n'ai  pas  retrouvé  sa  thèse. 

A.  Bouèsael  de  Lécousselle,  flls  du  précédent,  né  à  Fougères 
le  14  novembre  1812.  reçu  licencié  en  droit  à  Rennes  le  14  août 
I833,juge  suppléant  à  Dinan  en  18 iO  ;  substitut  du  procureur  du 
roi  en  18i1,  àQuimperen  1843;  procur»'ur  de  la  République  à  Lou- 
déac en  1849  ;  président  du  tribunal  de  l'-instanco  de  St-Brieuc  en 
1850,  de  Rennes  en  U65  ;  conseillera  la  cour  d'appel  de  Rennes  en 
1»70,  ft, membre  de  la  Soc.  arch.  du  Fin.  depuis  1850,  mort  en  1880, 
(voy.  son  éloge  au  discours  de  rentrée  de  M.  Arnault  de  Guenyveau, 
le  3  novembre  1880,  p.  27  à  30),  a  publié  : 

Des  rapports.  Des  incidents.  Des  droits  et  devoirs  des  por- 
teurs d'une lettredeckange.—  Rennes,  Marteville,  1 833, in-8*. 

Ilippolyte  B.,  né  à  Rennes  le  6  juin  1803,  avocat  dont  je  n'ai 
pas  retrouvé  la  thèse,   fut  nommé  substitut  à  Chàteaubriant  le 

10  juillet  1831. 
lOMB  y.  f 


CG  B0U("'5SELAYR 

Eugène  Bou'ùssel-Luloxirg ,  né  à  Fougères,  a  été  lauréat  de  la 
faculté  do  droit  de  Rennes  en  1885. 

Un  Boncssel,  ingénieur  en  chef  de  la  navigation  de  Bretagne  à 
Napoléonville,  en  1808,  membre  non  résident  de  l'Académie 
celtique,  a  été  le  père  d'un  caj)itaine  de  génie  en  résid^-nce  à 
Vannes,  mort  jeune,  (dont  la  lemme  se  remaria  à  l'ingénieur 
Feburier)  et  père  l\ii-même  à" Eugène  B.,  mari  d'une  demoiselle 
UoviuSy  de  Saint-Malo,  mort  à  Rennes  en  1880,  dont  les  deux  fiU 
sont  aujourd'hui  l'un  juge  suppléant,  l'autre  conseiller  de  préfec- 
ture à  Vannes. 

240 i.  —  Bouësselaye  (de  la).  --  Nom  d'une  ancienne  famille  de 
Guérande  qui  portait  <f  de  gueules  à  trois  rencontres  de 
cerf  d'or  »,  d'après  un  sceau  de  1381  ;  aliàs  «  de  gueules 
au  rencontre  de  cerf  d'or  accosté  de  deux  coquilles  de 
même  »,  d'après  TArmorialde  l'Arsenal  (Coî^rcy,  I,  136) 
et  dont  on  rencontre  Jea?i,  ratifiant  le  traité  de  Gué- 
rande, parmi  les  nobles  de  cette  ville  en  1381. 

2405.  —  Eouessy,  Thomas,  —  recteur  de  St-Léonard  de  Rennes 
en  1433  [Ponillé  de  Rennes,  IV,  628). 

Les  Pr.de  dom  Mor.  citent  un  Yjon  Bowssic,  homme  d'armes 
de  la  retenue  de  l'amiral  Jean  de  Penhouot  en  14^0  (II,  101b). 
Les  deux  noms  mp  paraissent  identiques,  et  je  crois  bi»^n  qu'il  s'agit 
d'anc'ens  représentants  de  la  famille  des  futurs  Du  Bouëxic 
(voy.  ci-dessous). 

2io6.  —  Bouestard  ou  Bouëtard.  —  Ancien  nom  de  famille  qui 
figure  dès  le  XV'  siècle  aux  réformations  de  l'évôché 
deSt-Malo,  et  qu'on  retrouve  porté,  à  la  fin  du  XVIII». 
par  un  député  du  Finistère  à  l'Assemblée  législative. 
—  Il  est  entré  dans  la  composition  des  noms  de  lieu 
la  Bouestardière,  maison  noble  en  Ploubalay  dès  1400 
[Ogée,  II,  320)  ;  la  Bouëtardais  ou  la  Boiiëtardaye,  vil- 
lages en  Bourseul,  Gorseul  et  Ploubalay;  Vildé-Boues- 
tard,  en  Gorseul,  etc. 

Jeanne  B.,  dame  de  la  Bouëtardaye,  fut  la  femme  de  Louis 
Couéon,  aliàs  Gouyon,  un  des  écuyers  du  combat  des  Trente  en 
1350.  [Courcy.l,  463). 

Les  Ane.  réf.  de  l'év.  de  Sainl-Maln  citent  Jean  Bouélard  h  La 
Touche  en  Piélan-le-Petit,  en  1440  {Des  Salles,  p.  29,  et  Ogée, 
II,  285)  ;  — Jean  B.,  à  Gorseul  en  1472  :  —  et  Guillaume,  petit- 
fils  de  Jean,  à  la  Villèsroux,  en  1513,  «  lieu  noble  d'ancienneté  et 
sans  nulle  annexe  do  rotures  ».  {Des  Salles,  p.  283,  308). 

Guillaume  B.  rend  aveu  pour  une  maison  à  Rennes  en  1520 
{Arch.  de  ia  L.-Inf.,  B,  470). 

Le  Fouillé  de  Ben)  es  cite  Jean  B.,  recteur  de  Saint-Malon,  de 
1599  à  1623;  —  Julien  B..  recteur  de  Saint-Didier  en  1642, 
mort  en  1660  ;  —  Joseph  B.,  chapelain  de  Sainte-Madeleine  du 
Boisdavy,  régent  d^s  petites  écoles  de  Maxent,  de  1742  à  1747 
(III,  425,  514;  V,  796;  VI,  155). 


DOUESTARDAIS  C7 


Jean-Jacques  Bouestard  de  la  Touche,  descenilant  sans 
doute  d^is  Boueslard  de  l'iolati  cités  ci-Jessus,  né  à  Angers  lo 
17  décembre  1730,  et  reçu  docteur  en  médecine  à  Caen  en  1767 
s'était  établi  comme  médecin  à  Morlaix  dès  1763,  et  fut  pendant 
près  de  quarante  ans,  de  1772  à  1810,  médecin  de  l'hôpital  de 
Morlaix,  oii  il  organisa  des  cours  d'accouchement.  Il  avait  fait 
traduire  en  breton  «t  imprimer  en  177  i  les  instructions  ministé- 
rielles on  faveur  des  sages-femmes  do  la  campagne.  Il  présenta 
plusieurs  mémoires  à  l  Intendance,  en  particulier  un  projet  d'éta- 
blissement de  facultés  de  médecine  dans  chacun  des  9  ôvôchés 
de  Bretagne.  Président  des  commissaires  envoyés  à  Lannion  pour 
réprimer  l'émeute  en  octobre  1789,  il  avait  été  en  1790  un  dos 
huit  commissaires  nommés  par  les  cinq  départements  pour  la 
liquidation  des  anciennes  alfaires  de  la  province;  puis,  secrôtair*î 
du  bureau  des  éiooHous  giaera^es  à  Qaiuiper  en  juin  1790,  il 
avait  été  élu  administrateur  du  département  du  Finistère.  Délégué 
par  le  département  en  janvier  1791,  pour  procéder  à  l'arrestatiorfi 
de  Mif  de  la  Marche,  évoque  de  Léon,  qui  refusait  de  se  démettre 
de  son  siège  épiscopal  supprimé  par  l'Assamblée  sans  le  consen- 
tement de  la  cour  de  Rome,  il  fut  élu  en  septembre  député  du 
Finistère  à  l'Assemblée  législative,  où  il  fit  ci'donner  la  publicité 
des  séances  des  corps  administratifs.  C'est  aussi  sur  sa  motion 
qu'on  invita  les  tribunes  à  ne  donner  aucun  signe  d'approbition 
dans  la  discussion  sur  le  comité  autrichien.  Administrateur  mu- 
nicipal en  1793,  il  était  à  la  tête  d'un  des  deux  clubs  rivaux  de 
la  ville  de  Morlaix  ;  et  ce  fut  lui  qui  prononça  les  discours  olft- 
ciels  en  l'an  II  pour  les  fêtes  de  la  Raison  et  de  l'Être  suprême  ; 
M.  du  Ghàtelier  a  reproduit  un  autre  de  ses  discours  pour  la  fête 
du  30  ventôse  an  VII.  Il  ligure  encore  tomme  exerçant  à  Morlaix 
en  1802,  au  Dictionnaire  des  inéd  cins  français  pnhUé  en  l'an  X  : 
et  il  mourut  à  Morlaix  le  1 1  septembre  1810,  à  soixante-dix-neuf 
ans,  avec  le  titre  de  maire  de  Saint-Martin-des-Champs.  Voy. 
sur  lui  Arch.  d'I  -et-V.,  C.  82.  1093.  l.<28,  1381  ;  Arch.  de  la 
L.'lnf.,  B.  2242,  22ï9,  2255,  2258,  2259;  du  Chàtedier,  Ilist. 
delà  révol.  en  Bret.,  1,  122,  VI,  86;  Tresvaux,  Jlist.  de  la  perscc. 
révol.  en  Bnt  ,  II,  276,  277,  etc.,  et  une  notice  par  René  Ker- 
viler  dans  la  Heoue  illustrée  de  Bret.  et  d'Anjou,  1889,  t.  IV,  p.  50 
reproduite  dans  Cent  ans  de  représentation  bretonne,  2*  série, 
Assemblée  législative,  p.  12,  et  dans  le  Uict.  des  pari,  fr.,  I, 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.,  citent  encore  do  ce  nom  deux  exécuteurs 
criminels  à  Nantes  de   1670  à  1681  (B,  2650,  2796.  2835.  2841). 

Louis  B.y  électeur  départemental  des  C.-du-N.  en  1792. 

Un  recteur  du  Bordéo  on  1840. 

Pierre  B.,  né  en  1869,  élève  des  frères  de  la  Vicomté-sur- 
Rance,  sauveteur  le  14  juillet  1881  dès  l'âge  de  12  ans,  reçoit  du 
préfet  des  G.-du-N.,  une  gratilication  et  une  lettre  d'éloges  {Union 
Malouine  et  Dinannaise^  et  Chronique  de  VInslitut  des  frères, 
III,  367). 

Bouestardais  (de  la),  ou  de  la  Bouëtardaye.  —  Nom  em- 
prunté à  une  seigneurie  de  la  paroisse  de  Bourseul  et 
(jui  a  été  porté  par  les  Bédée,  Gesril,  Gouéoa,  etc.  —  A 
ce  propos,  je  citerai  une  notice  avec  armoiries  sur  les 
liédée  de  la  B.  publiée  par  M.  de  l'Estourbeillon  dans 
la  Revue  illustrée  de  Bret.  et  d'Anjou^  du  1"  mai  18^1). 


08  BOUESTEL 

2407.  —  Bouestel  ou  Bouètel.  — Nom  do  deuxanciennes  familles 

depuis  longtemps  éteintes,  dont  l'une^  qui  portait  «  de 
sable  chargé  de  campanes  d'argent  b  aliàs,  sept  lo- 
sanges (Coiircy,  I,  136j,  compte  Guillaume  B.,  le  vain- 
queur de  Jean  Ghandos  au  pont  de  Lussac,  en  1369,  et 
A  Heaume,  archevêque  de  Tours  en  1380,  mort  en  1382 
(Hauréau,  Gallia  christiana,  XIV^  120,  121)  ;  —  et  dont 
l'autre,  qui  donna  son  nom  à  la  seigneurie  delà  Boiies- 
telière,  en  Essé,  et  portait  «  un-  chevron  accompagné 
de  trois  gerbes  »  [Courcy,  I,  137),  compte  Pierre  B.  de 
la  Haumeiière,  en  LalleU;,  anobli  en  1420  (Mém.  de  la 
Soc.  arch.  ^'/.-<?/- F., XVII, -^63;  et  voy.  Arch.  de  la  L.-Inf. 
B,  432).  —  Une  troisième,  représentée  par  Claude-Fé- 
lician  /i.,  avocat  à  la  Cour,  se  désista  de  ses  préten- 
tions à  la  noblesse  le  27  juillet  1670  [mss.  Jégoii).  —  Et 
voy.  Boistel. 

Je  rencontre  encore  Georges  B.,  vers  1430,  sous  la  juridictioa 
de  Lamballe  {Arch.  des  C.-du-N.,  E,  102). 

Le  Pouillé  de  Bennes  cite, Guillaume  B.^  s*"  de  la  Chauvelière^ 
possédant  un  enfeu  à  St-Sauveur  de  Rennes  en  1553  ;  —  Fran- 
çoise B.,  femme  de  René  Faroge,  fondatrice  en  A-rgentré  en  1649  ; 
—  François,  recteur  de  Domloup  en  1681  ;  —  Jean,  chapelain  de 
N.-D.  de  Toutes-Aides  en  Maxent,  de  1773  à  1792  (IV,  45,  535  ; 
V,  170.  589). 

Un  adjudant-major  de  l'escadron  d'artillerie  de  la  garde  na- 
tionale de  Nantes  en  1840  ;  —  et  Jean-Bapiiste  B.,  curé  de  Lavau, 
retiré  et  mort  à  St-Glément  le  15  octobre  1870  [Sem.  relig.  de 
Nantes,    1870,  p.   517j. 

*  —  Bouëstelière  (de  la).  —  Nom  d'une  seigneurie- en  Essé 
qui  a  été  porté  par  les  Hardy  après  les  Bouestel. 

2408.  —  Bouët.  —  Nom  de  famille  assez  répandu  en  Bretagne, 

qu'il  faut  identifier  avec  Boët  cité  ci-dessus  (substantif 
breton  signifiant  nourriture)  et  qui  a  été  porté  de  nos 
jours  dans  le  Finistère  par  un  général  et  deux  amiraux. 

I.  —  Anciens  Bouêt. 

Les  Ane.  év.  de  Bret.  citent  Jean  B.,  mari  de  Lucie,  donateur 
à  l'abbaye  de  Boquen,  de  biens  situés  en  Sévignac^  en  1272 
(III,  272). 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  ne  citent  que  des  Bouez.  en  particulier 
Guillaume  B.,  archer  étoffé  de  la  montre  de  Robert  de  Guitté,  le 
20  septenibre  1380  (II,  256). 

Jacquet  B.  figure  comme  écuyer  dans  la  montre  de  Jehan  Pain 
en  1420  {Rev.  hist.  de  VO.,  Soc,  II,  204). 

II.  —  Les  Bouët,  du  Finistère. 

Julien  B.  figure  sur  la  liste  des  membres  de  la  R.  * .  L.  * .  de 
la  Parfaite  Union,  séante  à  l'O.  • .  de  Qdmper  (1776-1787). 


UUL'i'T  OJ 

Alexanire  B.^  négociant  et  maire  de  Lambezellec,  a  »5tô  le  père, 
de  1798  à  1808,  de  4  (ils:  Alexandre,  Adolphe,  Auguste eX  Edouard^ 
qui  se  sont  tait  un  nom  dans  la  marine  et  dans  les  lettres.  Je  les 
citerai  avec  leur  postôrilé  dans  l'ordre  de  primogôaiture  -. 

Jean-Marie-Miohel-Alexandro  Bouèt,  fils  du  précô  lent, 
n6  à  Brest  le  23  novembre  1798,  poète,  négociant  et  journaliste, 
élève  du  collège  de  Vendôme,  lauréat  de  l'Académie  française 
en  1822,  fondateur  ilw  F inistère  qxi  1830,  puis  du  Brestois  en 
1832  et  de  VArmoricain  en  1833,  directeur  de  la  Revue  bretonne 
en  18 i4,  collaborateur  du  docteur  Payerne  pour  le  bateau  sous- 
marin,  fondateur  du  premier  service  de  bateaux  à  vapeur  en  rade 
de  Brest  vers  1847,  président  de  la  société  de  secours  mutuels  de 
Lambezellec,  conseiller  d'ariondissement,  puis  conseiller  général 
du  Finistère,  consul  des  Pays-Bas  et  vice-consul  d'Angleterre  à 
Brest,  secrétaire  de  la  chambre  de  commerce  créée  dans  cette  ville 
en  1852,  membre  de  l'ancienne  Association  bretonne,  secrétaire  du 
congrès  de  Morlaix  en  1850,  et  vice-président  de  celui  de  Brest 
en  1855,  etc.  mort  à  Brest  le  6  septembre  1857,  a  publié  : 

i.  —  Pièce  de  vers  sur  le  retour  des  Bourbons,  dans  : 
Hommage  des  élèves  de  l'école  de  Vendôme  au  roi  et  aux 
Bourbons.  —  Vendôme,  1814,  in-8°,  15  p. 

2.  —  la  restauration  des  lettres  et  des  arts  en  France, 
sous  François  I". 

Cette  pièce  fut  honorée  d'une  mention  en  1822,  par  l'Académie 
française.  Voy.  les  rapports  du  secrétaire  perpétuel  Raynouard  sur 
les  concours  de  1821  et  1822,  au  Recueil  de  l'Acad.,  période  de 
1820  à  1829,  p.  688  et  G96. 

3.  —  Le  réveil  des  Grecs,  — -  la  Quête,  —  et  1^?  dernier 
cri  des  Grecs. 

La  première  a  été  mise  en  musique. 

4.  —  Epitre  à  M.  le  comte  de  Montlosier,  suivie  de 
chansons  sur  le  séjour  des  missionnain-s  à  Brest.  —  Paris, 
Ponthieu,  1826,  in-8°,  20  p. 

L*Ajni  de  la  charte,  journal  de  Nantes^  fut  condamné  pour  avoir 
reproduit  des  passages  de  ces  vers  ou  se  manifestait  une  vive 
opposition  aux  tendances  gouvernemantales  Voy.  VAmi  da  la 
charte  en  prison,  p.  20  à  40,  avec  de  nombreux  extraits. 

5.  —  Chansons  dédiées  aui  Brestois,  —  Drest,  1331, 
in-8°,  56  p. 

6.  —  Nombreux  articles  politiques  dans  le  Finistère  de 
4830  à  1832;  dans  le  Brestois  du  1*'  août  1832  au  31  juillet 
1833,  et  dans  ['Armoricain  de  1833  à  1848  (voy.  René 
Kerviler,  Bibliogr,  des  publications  périodiques  du 
Finistère). 

7.  —  Galerie  bretonne  ou  vio  (mœurs,  usages  et  costumes) 
des  Bretons  de  T  Armorique,  par  feu  0.  Perrin,  du  Finistère, 


BOU('T 

gravée  sur  acier  par  Réveil,  et  publiée  par  M.  Perrin  fils, 
avec  un  texte  explicatif  par  M.  Alex.  Bouët^  précédé  d'une 
notice  fut  0.  Perrin  par  M.  Alex.  Duval.  —  Paris,  Isidore 
Pesron,  1835  à  1838,  3  vol.  in-8°. 

Les  douze  premières  notices,  c'est-à-dire  b  premier  quart,  sont 
de  L.  A.  Mareschal  qui  les  avait  publiées  en  1808,  sous  le  ti're 
de  :  Galerie  des  mœurs,  usages  et  coutumes  des  brttons  di  VÀr- 
morique.  Les  36  autres  sont  de  Dou'èl.  II  y  a  une  seconde  édi- 
tion sous  le  titre  : 

Breiz-Izel,  ou  vie  des  Bretons  de  l'Armorique,  dessins  par 
Olivier  Perrin,  gravés  sur  acier,  etc.  —  {Brest,  impr.  Proux) 
Paiis,  Dussillion,  18  44,  3  vol.  iuS**.  —  Nouvelle  édition,  1856. 

8.  —  Galerie  chronologique  et  pittoresque  de  l'histo^'re 
ancienne,  par  fôu  0.  Perrin,  du  Finistère,  gravée  sur  acier 
par  Nor-nand  fils  et  Péveil,  et  publiée  par  M.  Perrin  fils, 
avec  texte  explicatif  revu  et  augmenté  par  M.  Alex.  Bouet, 
précédée  d'une  notice  sur  0.  Perrin,  par  M.  Alex.  Duval,  de 
l'Académie  française.  —  Paris,  1836  à  1848,  in-folio. 

9.  —  Adieux  de  la  Revue  brelonne,  au  t.  V,  de  cette 
Revue  (18/j5),  p.  463  à  471. 

10.  —  Procès-verbal  de  la  séance  d'archéologie  du  8  octobre 
1850  au  congrèsde  l'Assoc.  bret.  kMoAdiïx. (Comptes-rendus, 
p.  42  à  55). 

11.  —  Rapport  de  la  commission  d'enquête  instituée  par 
le  préfet  du  Finistère  le  14  octobre  185:?,  pour  donner  un 
avis  sur  les  divers  projets  de  ponts  sur  la  Penfeld.  —  Brest, 
6  décembre  1852,  autogiaphie,  17  p. 

1 2.  —  Epitre  à  un  Bordelais,  par  un  Bas-breton.  —  Brest^ 
1854,  in-8°,  5  p. 

13.  —  Epitre  à  Monseigneur  draveran,  évêque  de  Quimper 
et  Léon.  —  Brest,  1854,  in-18,  7  p. 

14.  —  Compte-rendu  des  travaux  de  la  chambre  de  com- 
merce de  Brest.  —  Brest,  Ed.  Anner,  1855,  in-4°,  68  p. 

15  —  Discussion  sur  le  style  à  adopter  pour  les  églises, 
au  congrès  de  l'Assoc.  bret.  à  Brest  en  1855  [Bulletin  de 
l'Atsoc.  bret.  V,  178  à  182). 

Sar  Alexandre  Bouët,  voy.  une  notice  nécrologique  dans  la 
Revue  des  prov.  de  V Ouest,  V,  127;  et  une  biographie  par  Levot 
dans  \'An?iuaire  ae  Brest  pour  1876,  p.  42  à  50, 

Alphonse  Bouët,  fils  du  précédent,  né  le  17  juillet  183  >,  com- 
mis de  marine  en  1859,  aiJe-coinmissaire  en  1866,  îfif,  sous-com- 
missaire en  1875,  commissaire-adjoint  le  7  juin  1889,  membre 
de  la  Soc.  acad.  de  Brest  en  1882,  secrétaire-trésorier  du  comité 
de  sauvetage  à  Roscoff  en  1887,  est  actuellement  commissaire 
de  rinscriplion  maritime  à  Brest.  Il  a  épousé  M»""  veuve  Girau- 
deaii  dont  il  a  des  enfants. 


BOUOÏ  7X 

Une  (le  ses  sœurs  a  épousé  le  docteur  Turquet  de  Beauregard 
décédé  médeciu  major  du  2«  ré^^imont  d'iulaaterie  de  marine 
à  Brest. 

Auguste  Bouët.  frère  de  Jean-Marie-Michel-Alexandrey  né 
à  Brest  le  1 1  mai  1806,  capitaine  au  long-cours,  collaborateur 
de  la  Bévue  bretonne  en  1843.  etc.,  mort  en  août  Î858,  a  publié  : 

\.  —  Pirate  et  corsaire.— Paris,  Renduel,  1836,in-8*,2vol. 

2.  —  Singhy  le  Malais.  —  Histoire  indienne.  —  Paris, 
Berquetet  Pétion,  1842,  in-8°,  2  vol. 

3.  —  Jeian  Goulven,  nouvelle  armoricaine  ;  —  dans  la 
Remie  bretonne,  I,  165  à  178  et  232  à  i43. 

4.  —Bains  de  Biarritz:  i6/d.,II,p.  ITCà  179  et  219  à  236. 

5.  —  Observations  sur  la  marine  militaire  et  commerciale 
en  France.  —  Bre&t,  Proux,  1844,  in-8°,  22  p. 

Alexandre-Eugène  Bouët,  fils  du  précédent,  né  le  6  dé- 
cembre 1833,  élevé  de  l'école  de  St-Cyr  en  1852,  sous-lieutenant 
d'infanterie  de  marine  en  1854,  capitaine  en  1860,  chef  de  ba- 
taillon en  1868,  colonel  en  1875,  commandant  militaire  à  la 
Guyane  frai.çaise,  général  de  brigade  le  19  juin  1882,  comman- 
dant du  corps  expé(1tlionnaire  du  Tonkin  après  la  mort  de  Rivière, 
vainqueur  des  Pavillons-Noirs  à  Hanoï  le  15  août  1883,  comman- 
dant supérieur  des  troupes  de  toutes  armes  en  Cochinchine  en 
1884,  C  îfiî  en  1885,  inspecteur  général  adjoint  des  troupes  de  la 
marine  en  1886,  est  mort  sans  postérité  en  avril  1887  des  suites 
d'une  maladie  de  cœur  contractée  dans  ses  nombreuses  cam- 
pagnes coloniales.  (Voy.  tous  les  journaux  aux  récils  de  la  guerre 
du  Tonkin  de  1883  à  1885,  et  à  l'époque  de  sa  mort  en  avril  1885). 

Adolphe-Charles-Emile  Bouët,  frère  Aq  Jean  Marie-Michel» 
Alexandre  et  tyAufjUsle^  ci-dessus  cités,  né  à  Brest  le  5  décembr* 
18U2,  aspirant  de  marine  en  1819,  enseigne  de  vaisseau  en  1821, 
lieutenant  de  vaisseau  en  1830,  capitaine  de  frégate  en  1840, 
capitaine  de  vaisseau  en  1848,  contre-amiral  le  9  juillet  1860, 
commandant  en  chef  de  la  division  navale  de  l'Océan  Pacifique, 
sur  le  vaisseau  le  liayard,  G.  O.  îSî,  admis  au  cadre  de  réserve 
en  1864,  vit  encore,  ayant  perdu  son  fils  unique /ldo/;;/j«, secrétaire 
du  commandant  de  la  station  d'Islande,  mort  vers   1861. 

Louis-Edouard  Bouët,  plus  tard  ooznteBouët-AVillaumez, 

frère  des  précédents,  né  à  Brest  le  24  avril  lS08,  élève  du  collège 
de  Vendôme,  puis  de  l'école  de  marine  d'Angoulôme  en  1823, 
élève  do  l*""  classe  en  1826  à  l'expédition  de  Morée.  enseigne  de 
vaisseau  en  1829,  prit  part  à  l'expédition  d'Alger,  fut  nommé 
lieutenant  de  vaisseau  en  1835  et  fit  une  campagne  célèbre  pur 
la  Malouine  aux  côtes  occidentalns  d'Afrique;  *  en  mai  1837, 
O  *  le  18  septembre  l839,  capitaine  de  corvette  en  1840.  il  fui 
chargé  de  rapport«îr  Ifts  étendards  pris  à  Mogador  et  accompagna 
à  Londres  le  duc  de  Hrog'.ie  pour  l  abrogation  des  traités  du  droit 
de  visite.  Gouverneur  du  Sénégal  en  1843,  capitaine  de  vaisseau 
en  1844,  il  épousa  la  fide  du  vice-amiral  Le  Marant,  fut  adopté 
j)ar  son  parent  le  vice-amiral  Willaumez,  s'appela  désormais 
BouëL-Willaumez,  et  hérita  en  1845  du  titre  de  comte^  à  la  mort 
de  son  père  aJoptif.  Commandant  supérieur  de  la  division  cavalo 


des  côtes  occidentales  d'Afrique  en  1848,  il  travailla  éner- 
giquement  à  la  répression  de  la  traite.  C.  *  le  6  octobre  1849, 
chef  d'état  major  de  l'amiral  Ilamelin  dans  la  Méditerranée  en 
juillet  1853,  contre-amiral  le  12  août,  il  assura  le  débarquement 
de  l'armée  expéditionnaire  en  Grimée.  Commandant  en  chef  de 
la  station  du  Levant  en  (855,  G.  0.  ft  le  12  juin  1856,  vicù' 
amiral  en  1860,  préfet  mantime  à  Cherbourg  puis  à  Toulon, 
commandant  en  chef  de  l'escadre  d'évolutioa  en  1864,  sénateur 
en  1865,  G.  G.  *  le  30  décembre  1868,  il  était  déjà  G.  G.  du 
sauveur  de  Grèce,  G.  de  l'ordre  du  Bain,  G.  0.  des  ordres  de  St- 
Lazare,  du  Medjidié,  de  St-Grégoire,  etc.  Commandant  en  chef  de 
la  flotte  de  la  Baltique  en  1 870, il  offrit  le  combat  à  la  flotte  allemande, 
qui  n'accepta  pas  le  déti,  et  mourut  à  Maisons-Laflite  près  Paris,  le 
9  septembre  1871.  lia  publié  : 

1.  —  Dans  les  anciennes  Annales  maritimes  et  colo- 
niales, de  1837  à  1847. 

A.  —  Observations  sur  le  parallèle  entre  les  amiraux  Vil- 
laret- Joyeuse  et  Lord  Howo  dans  les  combats  des  9,  10  et 
13  prairial^  par  M.  Le  Bastard  de  Kerguiffinec;  et  réflexions 
sur  notre  tactique  navale,  I,  64  (1837,  vol.  II)  p.  679,  etc. 

B.  —  Lettre  de  M.  le  capitaine  de  corvette  Bouët,  com- 
mandant la  station  des  côtes  occidentales  d'Afrique  sur  la 
manière  dont  les  Anglais  entendent  et  exercent  le  droit  de 
visite;  I,  79  (1842,  vol.  Il)  p.  3  10,  etc. 

G.  —  Extrait  d'un  rapport  adressé  le  15  novembre  1841 
à  M.  le  ministre  de  la  marine  au  sujet  des  faits  contenus  dans 
l'ouvrage  de  M.  Sabin  Berthelot  :  «  de  la  pèche  sur  les  côtes 
occidentales  d'Afrique  et  des  établissements  utiles  aux  progrès 
de  cette  industrie  »  (juin  1843). 

D.  —  Ra^ort  à  Son  Excellence  le  vice-amiral  baron  de 
Mackau,  etc.,  sur  les  résultats  obtenus  par  suite  de  la  trans- 
formation d'un  paquebot  transatlantique  de  450  chevaux  en 
frégate  et  sur  plusieurs  innovations  introduites  dans  le  per- 
sonnel et  le  matériel  de  Tescadre  aux  Côtes  occidentales 
d'Afrique  (mai  1847). 

2.  —  Cartes  marines  publiées  par  le  dépôt  des  cartes  de 
1845  à  1852. 

A.  —  (En  collaboration  avec  le  lieutenant  de  vaisseau 
Romain-Desfossés)  Plan  de  la  baie  de  l'Ouest  (île  du  Prince)^ 
levé  en  1832,  publié  en  1845  (dépôt  W  1058]. 

B.  —  (En  collaboration  avec  le  lieutenant  de  vaisseau 
Fleuriot  de  Langle)  Pians  des  Butteaux  (côte  de  Malaguette) 
levé  en  1841  ;  —  de  la  baie  du  cap  Mesurado  (côte  de  Libéria) 
levé  en  1842;  —  du  mouillage  de  Gorroway  (côte  d'Ivoire) 
levé  en  1842  ;  tous  les  trois  publiés  en  1845  [dépôt  rV"  1051, 
1052,  1055)  ;  —  et  de  la  rade  d'As&inie,  levé  en  1843,  publié 
en  1852  [dépôt  n"  1051). 


3.  —  Description  nautique  des  Côtes  de  l'Afrique  occi- 
dentale comprises  entre  le  Sénégal  etl'équateur,  commencée 
en  1838  et  t-rminée  en  1845,  par  les  ordres  de  M.  Monta- 
gniès  de  la  Roque,  commandant  la  station  navale  sur  ces 
côtes.  —  Pdrin,  imp.  royale,  184G,  in-S",  215  p.  avec  fig. 
et  cartes  =  2"  édit.  Paris,  Paul  Dupont,  1849,  in-S**,  320  p. 

4.  —  Commerce  et.  traite  des  noirs  aux  côtes  occidentales 
d'Afrique.  —  Paris,  Impr.  nationale,  1848,  in-S",  230  p. 
et  2  cartes. 

5.  —  Etudes  publiées  dans  les  Nouvelles  Annales  de  la 
marine  et  des  colonies  depuis  1850. 

A.  —  Campagnes  aux  côtes  occidentales  d'Afrique.  \" 
chapitre.  Mission  complète  de  la  station  des  côtes  occiden- 
tales d'Afrique   (Livraison  d'octobre  -1850). 

Tirage  à  part  :  Paris,   Paul  Dupont,  1850,  in-8°,  44  p. 

6.  —  Collaboration  à  l'ouvrage  intitulé  :  La  France  mari- 
time par  les  littérateurs  les  plus  éminents  de  la  littérature 
et  des  arts  :  Eugène  Sue,  Paul  Féval,  E.  Corbière,  A.  Jal, 
Douët-Willaumez,  H.  Martin,  de  la  Landelle,  etc.,  sous 
la  direction  d'Amédée  Gréhan,  sous-cbef  au  ministère  de  la 
marine.  —  Paris,  Dutertre,  1852,  in-4*,  4  vol.  avec  200 
gravures  à  l'eau-forte. 

7.  —  Etudes  publiées  dans  la  Revue  des  Deux  Mondes 
en  1852. 

A.  — La  flotte  française  en  1852, — livr.  du  !•'' avril  1852. 

B.  — Les  colonies  françaises  en  1852,  — -  livr.  du  1" 
juin  1852. 

8.  —  Parallèle  historique  des  principales  batailles  de  terre 
et  de  mer.  —  Paris,  Dumaine,  1853,  in-8°,  55  p. 

9.  —  Batailles  de  terre  et  de  mer  jusques  et  y  compris  la 
bataille  de  l'Aima.  —  Paris,  Dumaine,  1855,  in-S",  488  p. 
avec  70  pi.  de  batailles,  vaisseaux,  costumes,  etc. 

A  cet  ouvrage  est  anexé  un  projet  de  tactique  pour  une  flotte 
de  vaisseaux  à  hélice. 

10.  —  Tactique  supplémentaire  à  l'uaage  d'une  flotte 
cuirassée.  —  Toulon,  L.  Aurpl,  faoùt  1864.in-8°,  72  p.  et 
un  tableau.  =  V  édit.  Paris,  A.  Bertrand,  1863,  in-8%  32  p. 

11.  —  Observations  présentées  par  M.  le  vice-amiral 
Uouët  Willaumez,  sénateur,  dans  la  discussion  du  sénatus- 
consulte,  relatif  à  la  discussion  des  colonies  (Sénat,  séance 
du  mardi  19  juin  18GG).  —  Paris,  Lahure,  Î86G,  in-8',  1 1  p. 

12.  —  Etudes  publiées  dans  la  Revue  maritime  et 
coloniale  en  1868  et  1869. 


7i  bouOt 

A.  —  Tactique  supplémentaire  à  l'usage  d'une  fljtte 
cuirassée  (décembre  1868)  t.  XXII,  p.  265  etc. 

Ce  travail  est  une  nouvelle  édition  complétée  d'un  mémoire  qui 
avait  été  publié  en  1864,  (voy.  ci-dessus  au  n»  10.) 

B.  —  Notice  sur  le  port  etla  ville  de  Brest,  ibid.p.  773,  etc. 

C.  —  Le  carré  naval  (1869)  t.  XXVII,  p,  693. 

13.  —  Questions  et  réponses  au  sujet  de  nos  forces  navales. 
—  Paris,  Dumaine,  juin  1871,  in- 18,  34  p. 

14.  — Autographes.  Les  catalogues  d'autographes  citent 
de  temps  en  temps  des  lettres  de  l'amiral  Bouët-Willaumcz. 
Je  mentionnerai  en  particulier  le  catalogue  Etienne  Gharavay 
de  1888,  n«  32543,  pour  une  lettre  datée  de  Paris  le  20  mars 
1861 ,  dans  laquelle  il  expose  ses  vues  sur  le  port  de  Toulon 
et  déclare  que  le»  ports  sont  faits  pour  les  escadres  et  non 
les  escadres  pour  les  ports. 

Sur  l'amiral  Bouët-Willaumez  yoy.  des  articles  nécrologiques 
dans  le  Journal  officiel  du  14  septembre  1871,  avec  le  discours 
prononcé  sur  sa  tombe  par  l'amiral  Jarien  de  la  Gravière  ;  —  dans 
le  Polybiblion  de  1870-71,  II,  202  ;  —  dans  la  Rev.  de  Bret.  et  de 
Vendée,  1871,11,  247;  —  dans  la  Rev.  marit.  et  coloniale  dQ 
mars  1872,  par  A.  Moulharac  ;  —  et  des  notices  au  Ûict.  des  con- 
temp.  de  Vapereau,  aux  4  premières  éditions  ;  —  dans  le  tome  XI, 
du  Panthéon  Froni,  avec  portrait  ;  —  dans  les  illustrations  du 
iyj«  siècle,  (Paris,  Bloud  et  Barrai),  série  X,  p.  313,  349; 
notice  signée  H.  Dupré-Lasalle  ;  —  dans  Vannuairede  Brest  pour 
1876,  p.  50  à  60,  notice  par  P.  Levot; — et  voy.  la  brochure  sii- 
vanle  : 

L'amiral  J5owef-lF///«wme^  et  l'expédition  dans  la  Baltique  par 
Félix  Julien.  (Paris,  Pion,  1872,  in-l8,  164  p.),  avec  un  compte- 
rendu  par  Lucien  Dubois  dans  la  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée 
187?.  II.  382  à  388.. 

Iconographie.  —  On  a  plusieurs  portraits  de  V a.m\Ta\  Bou'ét  : 
une  lithographie  par  Borneman,  dans  le  Panthéon  Frond  ;  —  une 
gravure  sur  bois  dans  V Illustration  du  30  avril  1864  ;  —  une 
autre,  au  groupe  du  comité  central  plébiscitaire,  dans  le  même 
recueil  du  30  avril  1870;  —  enfin  un  portrait  charge  par  Gill 
dans  VEclipse  du  7  août  1870  (Iconog.  bret.,  l,  79  ;  II,  296). 

Armoiries.  — En  héritant  du  titre  de  comte,  l'amiral  Bouet- 
Willaumez  avait  en  même  temps  pris  les  armes  suivantes  :  «  de 
gueules,  au  vaisseau  habillé  et  équipé  d'argent,  entouré  d'un 
cercle  divisé  d'or,  au  chef  d'or,  chargé  d'une  épée  et  d'une  ancfe 
de  sable,  posées  en  sautoir  »  avec  la  devise  :  Consilio  rnanuque. 
Blason  gravé  dans  VEtat  présent  de  la  Nobl.  fr.^  p.  383  ;  et  voy. 
le  Aub.  de  Gourcy,  III,  23«,  à  l'article  Willdwuez. 

Jean-Charles- Edmond-René,  comte  B.-W.,  fils  du  précédent, 
né  à  Paris  le  12  nov<mibre  18 '«7,  é.cve  du  Borda  en  1865,  aspirant 
de  P'"  classe  en  1868,  enseigne  d-j  vaisseau  en  1870,  épousa  en 
1872  Antoinette  Auiard  de  ôragard,  sœur  de  Ma  lame  de  Lesseps. 
Lieutenant  de  vaisseau  en  1878,  il  l'ut  tué  le  27  aoiit  1884,   à 


BOL'iTGAOU  75 

l'attaque  de  la  passe  Mingan,  pendant  les  opérations  militaires 
dirigées  contre  l'arsenal  chinois  de  Fou-Tchéou.  Voy.  tous  les 
journaux  de  septembre  1884.  (Le  Paris  dit  à  tort  qu'il  était  neveu 
de  l'amiral  B.-W.).  —  Sa  femme  s'est  remariée  en  1887  avec  le 
commandant  d'infanterie  de  marine,  Georges  Dauche.  —  On  a  de 
lui  3  portraits  :  dans  le  Monde  illustré  du  13  septembre  1884  ; 
dans  VlUustré  du  jour  du  14  juillet  18  6;  et  dans  la  Guerre 
illustrée^  par  Ludovic  Uuari  {Paris ^  Boulanger,  in-4°),  p.  1102 
{Iconog  bret.,  II,  297).  —  Sa  sœur  a  épousé  le  lieutenant  de 
vaisseau  Sioc'han  de  Kersabiec  qui  commande  aujourd'hui  un  des 
paquebots  de  la  compagnie  générale  transatlantique. 

Son  fils  René  est  mort  à  quinze  ans  en  février  1888.  Le  nom  de 
cette  branche  n'est  plus  porté  que  par  François-Edcruard,  lieute- 
nant au  1*'  régiment  étranger,  en  Algérie,  depuis  1888. 

III.  —  Les  Bouèt  du  pays  nantais. 

Un  recteur  de  Saint-Gilles  de  Clisson  en  1765. 

Pierre  Bouet,  né  en  Saint-Nicolas  de  Nantes,  prêtre  en  1782, 
vicaire  à  Maumusson  en  1789,  insermenté  en  1791,  resta  dans  le 
diocèse  et  fut  massacré  à  Mauves  en  1794  {Sem.  relig.  de  Nantes, 
de  1887.  p.  1211). 

François  Bouet,  né  à  Saint-Hilaire-du-Bois,  le  16  mai  1763, 
prêtre  en  1787,  vicaire  au  Loroux-Botereau,  insermenté  en  1791, 
incarcéré  à  Nantes  en  1792,  puis  déporté  en  Espagne,  devint 
vicaire  de  Saint-Ililairedu-Bois  en  1S02,  curé  de  Gétigné  en 
18U3,  puis  curé  de  Notre-Dame  ie  Clisson  de  1821  à  1838,  pj 
mourut  à  Clisson  le  11  juin  1850,  à  87  ans.  {Sem.  rel.  de  Nantes^ 
de  1889,  p.  781). 

Sur  les  Bouet,  famille  de  fermiers  royalistes  à  La  Jaunaie,  près 
Nantes,  en  1794,  voy.  une  élude  de  M.  Francis  Lefeuvre,  inti- 
tulée t  Une  famille  de  paysans  Nantais  sous  la  Terreur»  publiée 
dans  la  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée,  1865.  III,  268  à  279.  — 
Tirage  à  part,  Nantes,  Forest  et  Grimaud,    1886,  in-8»,  16  p. 

Jean-Baptiste  D.  fut  délégué  par  Carrier  à  Martigné-Ferchaud 
en  1793  pour  les  réquisitions  de  grains  {Ogée,  II,  13). 

Bouëtgaou.  —  Nom  de  famille  du  Finistère,  dont  je 
rencontre  Marguerite  B.,  appelée  comme  témoin  en 
1017  dans  un  procès  entre  les  liabitants  de  Quimper  et 
l'évoque  au  sujet  du  four  que  tenait  Jean  Ledoux  dans 
la  ville  close  [Arch.  du  Fin.,  G,  23). 

Bouëtière  (de  la).  —Nom  de  famille,  dérivé  du  précé- 
dent, HoNf'l,  qui  fii^ure  pour  la  Bretagne  à  VArm.  géii. 
7)(ss.  iVIfuzier,  I,  (Ji'i. 

Bouètiez  (du)  ou  Le  Bouetiez.  —  Nom  d'une  ancienne 
famille  établie  depuis  plus  de  quatre  siècles  aux  en- 
virons d'Hennebonl,  (ît  (|ui  lavait  emprunté  à  une 
seigneurie  de  la  paroisse  de  Si-Gilles.  On  la  connaît 
depuis  Pierre  Le  h.,  fils  de  Jeau^  qui  épousa  Marguerite 


bol'Otiez  (du) 

Le  Mézoc  en  1437  et  comparut  à  la  réformation  (ie  l'é 
Yêché  de  Vannes  en  1443.  Elle  fut  déclarée  noble  (X  an- 
cienne extraction,  par  arrêt  des  commissaires  de  la 
réformation  en  date  du  24  novembre  10G8.  Elle  a  pro- 
duit six  pages  du  roi  au  XVllP  siècle,  et  elle  est  encore 
représentée  à  Lorient  de  nos  jours,  en  particulier  par 
riiistoriographe  des  Etats  de  Bretagne. 

Notices  dMH  Nob.  et  Arm.  de  Gourcy,  I,  137  ;   —  Briant,  p.  33  ; 

—  du  Perré,  p.  9  ;  —  Beauregard,  p.  68  ;   —  du   Plessis,  p.  25  • 

—  Saint-Luc,  III,  37;  —  Guérin,  I,  57;  —  La  Gkesnaye  des 
Bois,  m,  681  ;  —  La  Bourdonnaye,  p.  10  avec  la  qualification  : 
ancienne  noblesse  ;  —  Bnchelin,  Etal  présent  de  la  Nobl.  fr., 
(1887),  p.  383,  38 i.  —  Dossiers  mss.  au  cabinet  des  Titres.  —  Et 
voy.  la  brochure  suivante  : 

La  ÎQ.m\\\Q du  Bouëtiez ,  (Notice).  —  Lorient,  Eng.  Grouhel,  1869, 
in-8**  105  p.  =  J'ai  donné  là  le  titre  de  la  couverture.  Le  titre 
intérieur  porte  :  Notice  sur  la  famille  du  Bouëtiez.  —  Elle  est 
signée  à  la  fin  :  «  Lorient,  le  22  septembre  1869,  Alphonse  du 
Bouëtiez  de  Kerorgtien,  avocat,  juge  suppléant.  »  —  Ce  n'est 
qu'un  travail  préparatoire,  recueil  de  premiers  documents  pour 
la  famille  et  les  amis.  L'auteur  en  prépare  une  nouvelle  é  lition 
beaucoup  plus  complète  et  mieux  ordonnée. 

Armoiries:  D'azur  à  2  fasces  d'argent  accompagnées  de  3,  5, 
ou  6  besantsd'or.  —  Blason  gravé  dans  Saint-Luc,  B,  n°  137,  et 
dans  Guérin,  pi.  n°  15  coloriée,  B,  n°  192  (6  basants).  —  Et  voy. 
Dict.  herald.  deBret.,  p.  24,  75,  175  ;  et  Arm.  gén.  mss.  d'Hozier 
I,  123,317. 

La  notice  précédemment  citée  donne,  d'après  les  originaux  en 
parchemin  de  la  Bibl.  nat.,  un  acte  passé  en  1523  entre  Jean  III 
du  5.,  (fils  de  Jean  II  et  de  Jeanne  de  Baud),  et  sa  sœar  Fran- 
çoise,  veuve  de  Maurice  Le  Couriault  du  Cosker  (p.  7,  8)  ;  —  le 
contrat  de  mariage  en  1495  du  dit  Jean  III  avec  Jeanne  Co^- 
moual  (p.  8)  ;  —  celui  de  Jean  V,  avec  François  i  de  Kergoët  en 
1553  (p.  10;,  et  un  grand  nombre  d'autres  actes  tirés  des  archives 
de  famille. 

René  du  D  ,  fils  de  Jean  IV  et  de  Marie  Fournoir,  dame  de 
Kerorguen  (en  St-Garadec  Hennebont),  et  frère  de  Jean  F,  fut  un 
intrépide  ligueur,  grand  ami  du  sieur  d'Arradon,  gouverneur 
d'Hennebont,  qui  le  cite  plusieurs  fois  dans  son  journal,  de  1589  à 
ib9l(Hist.  de  Bret.,  par  dom  Mor.  11,  cclvij  à  cclxxvj).  — Et 
voy.  VHist.  de  la  Ligue,  par  le  chanoine  Moreau. 

JeaJi  VI,  fils  de  y^an  F,  qui  mourut  en  1574  et  de  Françoise 
de  Kergoët  qu'il  avait  épousée  le  20  octobre  1553,  prit  part  aussi 
aux  guerres  de  la  Ligue,  et  mourut  sans  postérité  en  1618,  termi- 
nint  la  dynastie  des  Jean.  Après  lui,  son  frère  Jacques  /,  devint 
chef  de  nom  et  d'armes  :  il  avait  épojsé  en  1610  Françoise  Iluby, 
sœur  du  célèbre  père  Huby,  et  commença  la  dynastie  des  Jacques, 

La  notice  précitée  donne  les  contrats  de  mariage  des  deux  fils  de 
ce  dernier  :  Jacques  II,  s'  de  Kerlan,  en  16  i2,  avec  Gabrielle  de 
Kerguisiau  (p.  18),  et  Vincent,  s'  de  Kerorguen,  en  1650,  avec  sa 
cousine  R^iiéQ  Fournoir  (p.  19). 

Ge  furent  Jacques  II,  né  le  10  avril  1610,  ses  deux  flls 
Jacquts  III  du  B.  de  Kerlan,  Joseph  du   B.  de  Kcrséné  et  leur 


cousin   Jacques  du  D.  de  Kerorgucn,   lils  do  Vincent,  qui   furent 
déclarés  nobles  d'ancienne  extraction  par  arrôl  du  24  novembre  16C8. 

Jacques  III,  s'  de  Kerlan  et  de  Quellenec  (1643-1701),  épousa  en 
1675  Marie-Catherine  Erniar  du  Lieuzel,  et  son  cousin  Jacques 
du  B.  de  Kerorguen,  épousa  en  16  78  Perrine  du  Bahuno,  dame  de 
Berrien  (contrats,  ibid.,  p.  23  et  25). 

Il  convient  ici  de  séparer  les  deux  branches  et  d'en  continuer 
tout  de  suite  la  généalogie  sommaire. 

A.  —  Branche  de  Kerlan,  éteinte  en  18.^2. 

Jacques  IV,  m  le  25  octobre  1682,  et  y\\%  dQ  Jacques  III,  fut  page 
de  la  grande  écurie  du  roi,  épousa  en  1707  Monique  Beschart  de 
5f-Gi7/«  et  mourut  le  15  septembre  1731,  au  ciiàteau  du  Bouëliez, 
laissant,  outre  Jacques  V  qui  suit,  deux  lilles,  Cécile  qui  épousa 
Vincent  de  Broèl,  et  i4nnflqui  épousa  Jacques  de  Lantixy, 

Jacques  F,  fils  du  précédent,  né  le  l*"^  septembre  1708,  page  de 
la  grande  écurie  du  roi  en  1723,  Ueutenant  au  régiment  de  Na- 
varre en  1728,  blessé  à  Kehl  en  1738,  capitaine  garde-côtes  de 
Languidic  en  1751,  major  des  gardes-côtes  du  Port-Louis  en  1752, 
capitaine  général  en  1758,  chevalier  de  St-Louis  en  1778,  avait 
éMOUsé  en  1736  Charlotte  Disportes  de  St-Nudcc. 

Chdrles-Anne,  fils  du  précédent,  né  en  1738,  chevalier  de  Malte 
en  1757,  fut  blessé  de  2  coups  de  feu  à  Si-Cast  en  1758,  fut  pen- 
sionné par  les  Etats  de  Bretagne,  et  se  relira  à  Malte  où  il  servit 
de  parraia  à  M.  de  Chateaubriant  pour  sa  réception,  puis  en  Alle- 
magne avec  le  titre  de  commandeur,  après  la  prise  de  cette  ile  par 
les  Français  en  1799,  et  revint  en  France  en  1816  (Mém.  de  la 
Soc.  arch.  des  C.-du-N.,  IV,  passim). 

^Jacques  {V I)-Françoi%  du  B.,  frère  du  précédent,  né  le  27  août 
1737,  lieutenant  de  carabiniers,  blessé  en  Allemagne,  pendant 
la  guerre  de  sept  ans,  chevalier  de  Saint-Louis,  etc.,  épousa  en  1769 
Fortunée  du  Bahuno  de  Kerollain^  et  mourut  au  château  de 
Couëdor  en  Guidel  le  10  novembre  1773. 

Jacques  (VII)-Joseph-Forluné,  fils  du  précé  lent,  né  à  Hennebont, 
le  27  juin  1771,  page  du  roi  en  1786,  émigré  en  1791,  fusillé  à 
Auray  le  9  fructidor  on  III,  à  la  suite  de  l'expédition  de  Quiberon 
(Inscri])tions  du  Monument  de  h  Chartreuse,  les  Fam.  fr.  à  Jersey, 
p.  239,  et  La  Gournerie,  Les  débris  de  Quiberon,  p.  47  et  183). 

Charles-Françi  is-Fortuné,  frère  du  précédent,  né  le  2  septembre 
1772.  lieutenant  de  vaisseau  en  1789,  démissionnaire  en  1791, 
commandant  de  milice  à  Saint-Domingue,  épousa  à  Lorient  le 
17  germinal  an  XII,  sa  cousine  Renée-J canne- Julienne-Josèphe  du 
B.  de  Kerorguen  (voy.  ci-dessous),  fut  conseiller  général  du  Mor- 
bihan de  1806  à  sa  mort,  rebâtit  le  château  du  Boucliez,  et 
mourut  à  Hennebont  le  16  juin  1832,  sans  postérité. 

B.  —  Branche  de  Kerorguen  aujourd'hui  existante. 

François  du  B.,  né  le  29  octobre  1679,  fils  do  Jacques  et  de 
Perrine  du  Bahuno  de  Berrien  cités  ci-dessus,  fut  page  de  la 
grande  écurie  du  roi  en  1697,  mousquetaire  en  1701,  capitaine 
en  1704,  et  épousa  en  1715  Marie  Briand  du  Slang. 

Jean-Joseph  du  B.^  fils  du  précédent,  né  en  1720,  îulpagede 
la  grande  écurie  en  1736  et  mourut  en  1742.  La  notice  en  fait  par 
erreur  un  recteur  de  Noyai. 


78  BOUC'TÎEZ   (du) 

René-Françuis  du  B.  y  irëre  daprécélôat,  néon  1721,  capitaine 
d'infanterie  au  régiment  de  Rouergne,  épousa  en  1750  Marie-  i 
Françoise  Couessin  de  la  Berraye.  Il  fut  imposé  comme  otage  et  ' 
parent  d'émigrés,  le  18  brumaire  an  VIII,  à  la  suite  de  l'attaque  > 
de  Locminé,  par  Guill-^mot,  le  7.  {Journal  d'an  bourgeois  de  1 
Vannes,  publié  dans  la  [\evue  d  Bret.,  de  Vendée  et  d'Anjou,  par 
M.  Albert  Macé  en  1S9Û). 

Jacques -Marie- Joseph  du  B.de  JCfils  du  précédent,  né  le  31  août 
1756,  conseiller  au  Parlement  en  1779  (voy.  l'acte  d'achat  de  sa 
charge  dans  la  Notice  citée  ci-dessus  p.  61  à  65)  épousa  en  1783 
Jeanne-Louise-Olive  Le  Deist  de  BotidouXy  sœur  du  futur  député 
aux  Etats  généraux  (voy.  le  contrat,  ibid.,  p  65  à  70)  ;  il  était  en 
1788  doyen  delà  seconde  chambre  des  enquêtes,  et  fut  l'un  d»^s  12  I 
députés  du  Parlement  au  roi  le  l4  juillet  1788.  (Ogée,  II,  621)  et 
l'un  des  12  conseillers  qui  comparurent,  dans  la  fameuse  séance 
du  9  janvier  1790,  à  la  barre  de  l'Assemblée  constituante.  Emigré 
en  1791,  il  échappa  d'abord  au  désastre  de  Quiberon,  mais  fut 
tué  près  d'Auray,  le  22  nivôse  an  IV  (L'Estourbeillon,  Les  fam. 
fr.  à  Jersey,  p.  239).  —  Il  ne  laissait  que  des  filles  dont  l'une, 
Renée- Julienne- Jeanne-Joseph,  née  à  Hennebont  le  4  mars  1784, 
épousa  en  l'an  XII  son  cousin  Charles- François-Fortuné,  chef 
de  la  branche  aînée  (voy  ci-dessus)  ;  et  dont  une  autre  nommée 
Thérèse,  épousa  N.  de  Mauduit,  maire  de  Languidic,  qui  fut 
conseiller  général  du  Morbihan,  après  son  baau-frère,  de  1832 
à   1855. 

Jtan-Marie  du  B.  de  K.,  frère  des  précédents,  capitaine  au  régi- 
ment de  Navarre,  émigra  en  1791,  et  rayé  delà  liste,  il  épousa 
en  l'an  X,  blmilie-Rose  Kerlero  de  Roslero,  dont  3  fils  :  —  Satur- 
nin, enseigne  de  vaisseau,  mort  de  la  fièvre  jaune  ;  —  Alphonse, 
aussi  officier  de  marine,  »fif ,  qui  se  distingua  au  siège  de  Pat:-as 
en  1828,  et  à  la  prise  d'Alger  en  1830,  et  donna  sa  démission  de 
lieutenant  de  vaisseau  vers  1837  pour  épouser  sa  copsine  Eugénie 
Kerlero  de  Rosbo,  dont  Gaston  sous-inspecteur  des  postes  et  télé- 
graphes à  Nantes,  marié  à  N.  de  Chamaillart,  et  Reiié,  marié  à  N. 
Uuchet  de  Cintré,  représentant  aujourd'hui  la  branche  ainée,  avec 
leur  sœur  Emilienne,  mariée  à  N.  Jenner,  0.  >fij,  ingénieur  en  chef 
des  ponts  et  chaussées  à  Brest;  —  enfin  .inihroise,  actuellement 
vivant  à  Lorient  et  père  d'Alphonse,  l'historiographe  des  Etats  de 
Bretagne.  Nous  retrouverons  ces  deux  derniers  plus  loin  pour 
clore  cette  étude. 

Reprenons  maintenant  les  recueils  de  documents  sur  la  famille. 

Les  Arch.  de  la  L.-ïnf.  citent  des  aveux  de  Vincent  du  B.  et 
de  sa  veuve  Renée  Fournoir  pour  la  terre  de  Quellenec  en  Lan- 
guidic (B,  75,  241,  1653); —  Aq  François  pour  la  même  terre 
en  1729  (B,  1076)  ;  —  de  Jacques  I  et  //  pour  la  terre  de  Keran- 
clauff  en  Pleyben  en  1620  et  1672  (B,  134,  137,809);  ^  de  Jacques 
du  B.  de  K.  pour  diverses  terres  en  Hennebont,  Saint- Gilles,  Mer- 
levenez,  etc.  (B,  629,  630,  902)  ;  —  de  Catherine  Ermar,  veuve  de 
Jacques  III,  pour  la  seigneurie  du  Bouëliez  en  Saint-Giiles,  en 
1696,  (B,  1712),  etc. 

Les  Arch.  du  Fin.  citent  dame  Jacquetle  du  B.,  dame  de 
Pennanec'h,  pour  un  dénombrement  en  MotrefF  en  1677  (A.  lo). 
Elle  avait  été  marraine  à  Gourin  le  6  octobre  1658  (Arch.  du 
Morb.,  E,  suppl.  897),  elle  fit  une  donation  à  l'hôpital  général 
d'Hennebont  en  1685  {Ann.  du  Morb.  pour  1873,  p.  ICI). 


r;nu»Tii-:;:  .  i>r  >  ?.> 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  un  très  grand  nombre  d'actes  de 
baptêmes  ou  autros  sur  les  du  Bouetiez,  en  St-Gilles  d'IIennebont, 
de  1554  à  ITIO,  et  en  St-Gilles-des-Champs,  de  1708  à  1783 
(E,  suppl.,  184  à  195  et  205,  206);  —  i)uis  mariage  en  1677 
d'Anne  du  B.,  dame  du  Qacl-nec,  lille  de  Vincent  du  B.  du  Q.  et 
de  Renée  Fournoir ,  avec  Jacques  de  Pluvié  du  Mrnéhouarn 
(B,  2420);  —  Jacqucttedu  B.,  veuve  de  Guy  de  Lopriac,  en  1676 
(B,  2421);  —  bapt«>me  à  Languidic,  en  1083,  d^  Pierre,  fils  de 
Jacques  et  de  Perrine  du  Bahuno  (E,  suppl.,  219)  ;  —  mariage  en 
1698  de  Jacques  du  B.  de  Kerorguen  avec  Thomasse  du  Bois  de 
Kerbcscond  ;  tutelle  de  l«urs  mineurs  en  1719  et  1727,  et  succesioii 
de  Thomasse  en  1728  (B,  2476.  2510,  2524  et  2933);  —  acte  de 
majorité  en  1704  de  F rançois- Pierre- J acqxies  Qi  Ilyacmthe-Joscph, 
fils  do  Jacques  III  et  de  Mario-Caliienne  Ermar  (B,  2486)  ;  — 
procès  de  Thomas  et  Françoise  du  B.  en  1729  (B,  204G)r —  suc- 
cession de  Jacques  IV  (né  le  25  octobre  1682),  en  St-Gilles  en  1731 
(B,  2940)  ;  —  aveu  de  François  du  B.  de  Kerorguen  (le  pjge  du 
roi  de  1697),  à  Languidic  en  1730  (B,  2739)  ;  acte  de  lui,  comme 
capitaine  garde-côtes  de  la  capitainerie  de  Port-Louis  en  i739  ;  et 
son  inventaire  après  décès  en  1740  (B,  2542,  2543,  2963)  ;  —  pro- 
fession en  1H6  au  couvent  de  Notre-Dame  de  Charité  de  Vannes 
et  mort  en  1765,  de  Malhurine  du  B.  de  Kerorguen  (sœur 
Marie-Thérèse  dz  Jésus,  née  à  Ilennebont  en.  1699)  (série  H,  iné- 
dite :  liviv  du  couvent  de  Notre-Dame  de  Charité)  ;  —  mariage  en 
1731  de  Cécile- Monique ,  fille  de  Jacques  IV  et  de  Monique 
Bcschart  de  St-Gilles,  (B,  2529)  ;  —  mariage  au  Faouët.  en  1736, 
de  Jacques-Pierre  du  B.  de  Kerlan^  avec  Charlotte-Jacquette 
lesportes  (E,  suppl.,  8'/9,  et  B.  2547),  sa  succession  en  1784 
(B,  30S4)  ;  —  mariage  en  1739  d'A7ine,  fille  de  Jacques  IV,  avec 
Jacques  de  Lcnlivy  (B,  25  40)  ;  —  inventaire  après  décès,  en  1743, 
d<d  Joseph- II ijacinihe,  capitaine  au  régiment  de  Navarre  (B,  2970); 

—  Jatqws-Joseph-Marie ,  fils  de  liené- François  et  de  Marie- 
Françoise  (Jouessin  de  la  Berraye,  né  en  1756,  conseiller  au  Par- 
lement en  1779  (B.  2767),  qui  épousa  Olive  Le  Deist  de  Botidoux; 

—  succession,  en  1784,  de  Françoise,  veuve  iJouessin,  etc. 
(B,  2597),  etc. 

Joseph  du  B.,  né  en  16 H,  fils  de  Jacques  II.  et  de  Gabrielle  de 
Kerguisiau,  portait  le  titre  de  s*"  de  Kersené.  Il  fut  prêtre,  vicaire 
p«*rpétuel  de  St-Gildas  d'IIennebont  de  1670  à  1678,  et  signa  en 
cette  qualité,  en  1677,  le  marché  de  reconstruction  du  pavage  et 
dallage  de  Notre-Dame-du-Paradis  d'IIennebont  (Note  Jégou)  ; 
puis  chanoine  de  la  cathédrale  de  Vannes,  recteur  d'Inzinzac  en 
1684  et  de  Noyal-Ponlivy  en  1690.  Il  mourut  à  Noyai  le  29  mai 
1722  et  fut  inhumé  le  l*'  septembre  dans  le  cimetière  de  cette 
paroisse  {Pouillé  de  Vannes,  p.  ff2,  288,  459,  750).  La  notice  pré- 
citée dit  à  tort  que  le  recteur  de  Noyai  était  Jeati- Joseph,  fils  aîné 
de  François  du  B.  de  Kerorguen,  (ci-dessus).  Ce  Jean-Joseph 
mourut  en  1742,  laissant  son  frère  liené- François  chef  de  la 
branche  de  Kerorguen. 

Un  Du  B.  signa  les  protestations  do  la  noblesse  bretonne 
contre  le  despotisme  royal  aux  Etats  de  1718  et  fut  arrêté  parmi 
les  membres  de  la  conspiration  de  Ponlcallec  {Revue  de  Bret.  et 
de  Vendée,  1857,  II,  145). 

Thérèse  de  B.  de  K.,  fille  de  Jacques  de  B.  de  K.  et  sœur  de 
Françoise,  cité  ci-dessus,  né<3  ea  1689,  religieuse  de  l'ordre  de 
Citeaux,  fut  nommée  abbesse  de  Tabbaye  de  la  Joie  en  1739,  mais 


liour'TiEZ  (du; 

on  ne  sait  rien  de  plus  sur  elle  sinon  qu'elle  fat  marraine,  le 
4  août  1739,  d'une  cloche  pour  la  paroisse  de  Saint-Gilles  des 
Champs  et  qu'elle  mourut  en  1760  (Tresvaux,  Egl.  de  Bret. 
p.  598  ;  —  Hauréau,  Gallia  Christ.  XIV,  970  ;  —  Le  Mené,  Hist, 
du  dioc.  de  Vannes,  II,  106). 

Marie-Françoise-Emilie  du  B.,  née  à  Ilennebont  le  25  avril 
1767,  fut  reçue,  le  19  mars  1789,  en  qualité  de  dame  chanoinesse 
de  Saint-Antoine  de  Viermois  (ordre  de  Malte)  sur  preuves  de  huit 
quartiers  :  Bahuno,  Briant  de  Laubrière,Gouej3in,Hamon,  Veniere, 
du  Bois  {Annuaire  delà  nobl.fr.  1869,  p.  370).  Elle  émigra  i 
Jersey  en  1792,  et  y  signa  plusieurs  actes  en  ilTM Estourbeillon . 
p.  îi39,  587,  618). 

Vincent- Caradec  duB.,  frère  de  René- François,  ci-dessus  cité, 
né  en  1724,  page  de  M*"-  le  Duc,  puis  pageàn  roi  en  1741,  était 
capitaine  de  grenadiers  au  régiment  de  Navarre  en  )770  et  che- 
valier de  Saint-Louis.  Il  mourut  à  Troyes  vers  1793,  et  c'est  par 
erreur  que  la  Notice  précitée  le  dit  tué  à  Qaiberon  en  1795. 

Sainte  du  fi.,  demeurant  à  Hennebont,  figure  sur  la  liste  des 
émigrés  du  Morh.  publiée  en  l'an  II. 

Un  Du  B.  fut  commissaire  du  roi  dans  le  Morbihan  en  1795 
{Hist.  deCadoiidal,  p.  126). 

Le  recueil  Jégou  sur  les  familles  d^  s  environs  d'Hennebont  cite 
un  grand  nombre  de  documents  sur  les  Du  B.  pendant  les  XVII* 
et  XVIII«  siècles,  mais  je  n'y  relève  guère  de  noms  qui  ne  soient 
cités  dans  la  Tioficc  deM.  Alph.  du  Bouotiez,  sauf  un  second  ma- 
riage de  Jacques  du  B.  de  Kerorguen  l'auteur  de  la  branche, qui  après 
avoir  épousé  Perrine  du  Bahuno,  se  remaria,  étant  veuf,  avec  Tho- 
mase  Du  Boys  (fille  de  Jean  du  Boys  et  d'Ursule  de  la  Pierre,  sieur  et 
dame  de  Kerbescont),  et  en  eut  3  enfants  :  en  1729  maistre  Clément 
de  Milloch,  s^  de  Kerloret,  en  était  le  tuteur,  à  savoir  de  :  Messire 
Joseph  du  B.,  chevalier,  seigneur  du  dit  lieu,  qui  devint  capitaine 
au  régiment  de  Navarre;  —  écuyer  Thomas  du  B.,  son  frère 
pnîné  ;  plus  tard  lieutenant  pour  le  roi  à  la  Guadeloupe,  —  et 
dame  Françoise  du  B.,  femme  de  Fh'ÛT^pQ-^rma.nd  de  Couessin 
de  la  Derraye  -.  celte  dernière  était  veuve  en  1777.  —  C'est  un 
rameau  à  ajouter  à  la  généalogie,  qui  ne  cite  aucun  de  ces  frères 
et  sœurs  de  François  du  B.,  le  premier  page  du  roi. 

Ambroise  du  Bouètiez  de  Kerorguen  ,  fils  de  Jeaii' 
Marie,  cité  ci-dessus  et  d'Emilie-Rose  de  Ktrlero  de  Rosbo,  né 
en  1815  ,  reçu  licencié  en  droit  à  Rennes  en  1834,  d'abord 
élève  commissaire  de  la  marine,  démissionnaire  après  la  mort  de 
son  frère  l'enseigne  de  vaisseau,  puis  notaire  à  Lorient,  membre 
de  VAssoc.  bret..,  en  1843  et  depuis  sa  reconstitution  en  1874, 
vice-président  de  la  section  d'agriculture  au  congrès  de  Vannes 
en  1874,  conseiller  municipal  de  Lorient  de  1844  à  1849,  prési- 
dent de  la  Société  d'agriculture  de  l'arrondissement  de  Lorient  de 
1871  à  1884  et  son  président  honoraire  depuis  cette  époque,  pré- 
sident de  la  Société  d'horticulture  de  Lorient  depuis  1885,  membre 
de  la  Société  des  ostréiculteurs  d'Auray,  président  du  conseil  de 
fabrique  de  la  paroisse  Saint-Louis  de  Lorient,  conseiller  général 
du  Morbihan  de  1851  à  1879,  etc.,  a  publié  : 

1.  —  Nombreux  articles  dans  le  journal  conservateur  de 
Lorient  VU'^don  démocratique,  dont  il  fut  l'un  des  prin- 


noupTiEZ  (ne)  gl 

cipaux  réd.ic'purs  fie  septembre  1 8'/ 8  i  septembre  t8i0,(voy. 
René  Kerviler,  Bibliogr.  des  périodiques  du  Morb.  p.  6.) 

2.  —  Nombreux  articles  dans  le  Bulletin  de  la  Société 
d'agriculture  de  Varrondifisemeyit  de  Lorient^  depuis  le 
l5  décembre  1871  (voy.  ibid.,  p.   17.) 

M.  du  Boucliez  a  été  le  restaurateur  do  la  Société  d'agricultnro 
de  l'arrondissement  de  Lori-mt  qui,  fondée  en  1831,  iangijiss;iit 
en  1870.  Fondateur  du  Bulletin  mensuel  de  cette  Société  qui 
réunissait  les  documents  des  deux  sociétés  d'agriculture  et  d'hor- 
tinulture,  et  qui  parait  encore  très  régulièrement,  mais  pour  la  So- 
ciété d'agriculture  seulom'înt  dpptiis  1882,  il  en  a  été,  pendant 
plusi»iur.s  années,  le  principal  rédacteur  avec  M.  Fontan,  secré- 
taire .le  la  Société  d'agriculture,  puis  président  de  la  Société  d'hor- 
ticulture. Df}  1871  à  1876,  presque  toutes  l^^s  livraisons  mensuelles, 
à  pagination  séparée,  con\iGnnent  une  Chnynique  agricole  signée 
de  lui.  En  dehors  de  cette  chronique,  je  citerai  spécialement  de 
sa  plume  : 

A.  —  La  Société  et  l'agriculture  ;  1872,  n"  3,  p.  2  à  5. 

B.  —  Charges  et  ressources  de  l'agriculture  ;  1872,  n**  4, 
p.  3  à  8. 

C.  —  Fourrages,  1872  ;  n°  8,  p.  10,  1 1. 

D.  —  Discours  prononcé  au  concours  annuel,  tenu  à  Lo- 
rient  le  7  octobre  1 872  ;  ibid,  n"    1 1 ,  p.  2  à  8. 

E.  —  Analyse  d'une  conférence  sur  les  soirs  à  donner 
aux  troupeaux,  faite  par  lui  à  Hennebont,  le  7  novembre  ; 
ibid,  n"  12,  p.  là  5. 

F.  —La  rage  ;  1873,  n"  6,  p.  15  à  18  ;  —  n"  7,  p.  Il  à 
14  ;  —  n"  8,  p.  10  à  16. 

G.  —  Discours  au  banquet  du  concours  annuel  tenu  à 
Pluvigner,  le  9  septembre  1873  ;  —  ibid,  n°  10,   p.  6  à  10. 

H.  —  La  fortune  par  l'agriculture  (article  signé  sim- 
plement B.  K.)  ;  1874,  n"  3.  p.  2  à  5. 

L  —  Présentation  de  M.  de  Kerjégu  comme  conférencier 
le  7  mars  1874  ;  ibid,  n°  4  p.  i  à  3. 

J.  —  Du  reboisement  en  Bretagne,  conférence  faite  le 
0  avril  1874  ;  ibid,  n°  5  p.  1  à  6. 

K.  —  Des  assolements  fourragers  ;  1875,  n*  4,  p.  1  à 5. 

L.  —  Conférence  sur  les  différentg  fourrages  les  plus 
usuels,  faite  à  Hennebont  le  l""  avril  1875  ;ibid,n°'ô,  p.5àir>. 

M.  —  Toast  au  banquet  du  concours  annuel,  tenu  à 
Auray,  le  8  septembre  1875  ;  ibid,  n*  10,  p.  8. 

N.  — Sur  les  petits  pois  vendus  en  vert  ;  1876,  n*  8,  p.  2  à  4. 

O  —  Discours  au  comice  agricole  de  Plouay,  le  2  octobre 
J877,  aussi  publié  dans  le  Journal  du  Morbitian  du  1 ,  et 
rectification  adressée  au  Pliare  de  la  Loire  par  une  lettre  du 

TOME    V.  • 


Ai  ft5t8Tie?{  Y  nul 

f^,  rpproduîto  f^fltis  lo  Journal  du  Morb.  du  r2,  sous  le  lîtré 
\  Incident  de  tHouny. 

p.  —  Lo  pommier  ;  le  cidre  ;  1886,  n"  6,  p.  1  à  5. 

Q.  —  phntat'on  de  pommiers  ;  1887,  n**  6,  p.  1  à  5. 

3.  —  Allocutions  et  conférences  diverses  dans  le  BuUelin 
(Tensuel)  de  la  Société  d'horticulture  de  i arrondissement 
de  I.orient,  fondé  le  15  a\ril  188î;î.  (Ses  publications  avaient 
lieu  précédemment  dans  le  HuUetin  de  la  Société  d'agri- 
cuLfure),  et  parmi  lesquelles  je  citerai  en  particulier  une 
allocution  sur  les  camélias,  1890,  n"  4,  p.    25  à  27. 

4.  —  SurTajonc, —  communication  au  congrès  de  l'^Jf.'^oc. 
bret.  à  Auray  ea  i«78  (Mem.  de  la  section  d'agr.,  p.  34  à  37). 

5.  —  Lettres  au  maire  de  Lorient  et  au  directeur  du 
Courrier  de  Bretagne,  comme  président  de.  la  fabrique  de 
Lorient,  au  sujet  des  halles,  en  date  des  25  septembre  i885, 
'.)  janvier,  4  lévrier  188G  et  publiées  dans  le  Courrier  de 
Bretagne  des  26  septembre,  G  lévrier,  7  avril  1886,  etc. 

Alphonse  du  Bouëtiez,  fils  du  précédent,  né  à  Lorient  le  6 
aoÙL  l84U,  ivcu  licfcncié  en  uroit  à  Kennes  le9  août  1861,  capitaine 
au  bataillon  cJes  mobiles  <Ju  Morbihan  au  siège  de  Paris  en  1870, 
)»uis  avocat  à  Lorient,  bâtonnier  de  l'ordn^,  membre  de  1*^4 550C. 
hret.y  dnpuis  1874,  de  la  Soc.  polym.  du  Morb.,  membre  du 
comité  de  la  Soc.  bretonne  de  géographie,  etc.,  O.  A  ,  le  20  août 
1877,  secrétaire  delà  Soc.  d'iioriicullure  ûq  Lori^nx  en  1875  et 
1876,  a  épousé  en  1876  Benhe  de  Frédot  du  Plunti,s^  et  a  publié  : 

1.  —  De  la  manus.  Dettes  de  la  femme  pendant  la  com- 
munauté. Influence  de  l'autorisaMon  maritale  sur  la  femme 
commerçaiile.  (Thèse  de  licence).  — Rennes^  Catel,  4  884, 
)n-4%  29  p. 

^.  —  Notice  sur  la  famille  du  Bouëtiez.  —  Lorient, 
Grouhe',  1869,  in-8%  105  p. 

3.  —  Tje  bataillon  (des  gardes  mobiles)  de  Lorient  pendant 
le  1-  è,'e  de  Paris.  —  Lorient,  1871,  in-8°. 

4.  —  Pecherclies  sur  les  Etats  de  Bretagne,  La  tenue  de 
17.36.  —  Pans,  Dumoulin,  1875,  2  vol.  in-8'' de  xxiv,  468, 
4S7  p.  avec  la  reproduction  d^une  gravure  du  XVIU*  siècle 
représentant  une  séance  d'ouverture  des  Etats. 

Voy.  des  comptes-rendus  de  cet   ouvrage,  par  E.  de  la  Gour- 
iT^rie  dans  la  Berne  de  Bret.  et  de   Vendée^  187G,    I,  p.  231  a  236  ; 

—  j'HF  Gaston  Feugère  dBir)S  le  Français  du  l"'  mni  1876;  —  par 
]ti  né  Kerviler  aux  Mém.  de  ÏAssoc.  bret.,  congrès  de  Guingamp, 
18/0,  archéol.  p.  '20  à  24;  —  par  A.  de  Barthélémy  dans  la 
lievni'  de  France  du  30  septembre  1875  et  la  Bévue  des  Quest. 
I>is'.,  du  l^*- octobre  1875. 

T).  —  Procès-verLaux  des   séances   de    la  Société  d'horti- 

'  rnUure  de  Lorient   en  1875  et    1876;  —    compte-rendu  de 

l'exposition  de  la  Société  d'horticulture  de    Paris   en  1875  ; 

—  happort  de  la  ccmmission  de  visite  des  jardins  pour  l'ex- 


po's'ition  (î'Iiortîf'uUuro  \  Lorîont  lo  1  ockoWo  ISîo,  etc  , 
publié  au  Bulletin  de  la  Soc.  cVngricnlture  de  Tarrorj- 
dissement  de  Lorient,  ISJô,  ir»  i,  p.  24  h  27  ;  n°  5,  p.  12, 
13  ;  n"  6,  p.  13  à  15  ;  n"  8,  p.  2i  à  :i9  ;  nMl,  p.  14  ii\* 
1876,  n"  1,  p.  18  à  20;  n»  3,  p.  M,    12,  etc. 

6.  —  Les  anciennes  halles  (.le  Lorient).  Mémoire  pour 
la  fabrique  de  la  paroisse  Saint-Louis.  —  Lorient.  veuvo 
Chamaillard,  1880,  gr.  in-8'',  31  p. 

7.  —  Discours  aux  obsèques  do  M.  François  Jégou,  l'his- 
torien de   Lorient,   prononcé  à  Lorient  le  1*5  mars  1890, 

publié  dans  le  Morbihannais  du  16  mars,  le  Nouvelliste 
du  Morb.  de  môme  date,  etc. 

Sur  Amhroise  et  Alphonse  du  B.,  père  et  fils,  voyez  les  nom- 
breux mémoires  publiés  à  l'occasion  d'un  procès  soutenu  en  1873, 
parmi  lesquels  je  retrouve  les  suivants  : 

1.  —  Consultation  pour  les  héritiers  do  M"»*  veuvo  Lhostie  de 
Kerhor,  contre  MM.  du  Boucliez  de  Kerorguen  (pcro  et  fils),  llip- 
polyte  <le  Mnuduit  et  autres  (par  Corentin  Guyho.  docteur  en 
droit,  avocat  aux  conseils  et  à  la  cour  de  cassation).  —  Quimperlé, 
8.  d.  (1873),  Clairet,  in-8,  80  p. 

2.  —  Nouvello  note  pour  M™«  Briant  du  Lescoëf,  née  de  Lan- 
tivy,  agissant  comme  héritière  de  M"»*  de  Kerhor.  etc.,  contre 
M.  du  B.  de  A'.,  M.  et  M">*  de  Mauduit,  etc.  (par  Nicollet  «t 
Chante  GroUet,  avocats).  —  Rennes,  Leroy,  in- 4,  13  p. 

•  —  Bouëtoux.  —  Voy.  Lo  Bouôtoux. 

2il3.  —  Bouetté.  —  Nom  de  famille  des  Côtes-du-Nord,  dont 
je  rencontre  un  cultivateur  à  Tréglamus,  notable  com- 
munal de  l'arrondissement  de  Guingamp  en  Tan  IX; 
et  un  maire  de  Plougonver  en  1840. 

•  —  Bouëxel.  —  Voy.  Bouôssel. 

241  i  —  Bouëxic  (du).  —  Nom  de  plusieurs  familles  qui  l'ont 
emprunté  à  diverses  seigneuries  en  Néant,  Guipry, 
etc.,  et  qui  est  entré  dans  la  composition  de  plusieurs 
noms  de  lieux  tels  que  Le  Vati-Bottessic  en  Renac,  Les 
cours  liourxic  en  Rennes,  la  Chaficlle-lhnu'xic,  paroisse 
depuis  1711,  etc.  — L'une  de  ces  familles,  anoblie  en 
1595,  et  qui  a  produit  les  branches  importantes  de 
Pinieii.r  d'où  sept  conseillers  au  Parlement  de  Bre- 
tagne, de  la  Dothelleraye,  de  Guichen,  etc.,  fut  déclarée 
noble  d'extraction  par  arrôt  des  commissaires  de  la 
réformai  ion  en  date  des  10  novembre  1008  et  10  février 
1009.  —  Une  autre,  celle  des  du  IL  de  Launay  se  dé- 
sista de  ses  prétentions  (w.v.ç.  Jvqnu]  ;  —  une  troisième, 
celle  des  du  D.  dWttihon  et  du  Val  fut  déboutée  ci  con- 


(îamn('^e  à  l\micnde  de  400  livros,  le  14  février  IGtl 
{tnss.  Jégou  et  mss.  de  la  liibl.  de  Rennes)  ;  —  enfin  celle 
des  B.  de  la  Soiirdays  qui  aurait  été  anoblie  en  avril 
1702,  d'après  le  mss.  de  la  lUbl.  de  Rennes,  me  paraît 
devoir  ôtre  confondue  avec  une  branche  des  B.  de  la 
.  Chapelle,  âWe  delà  /oî/<3frfl'«7/e,  confirmée  de  noblesse 
en  1672.  —Le  nom  figure  quatorze  fois  h  VA7'm.  (/éti. 
mss.  dllozier,  I,  M,  208,  214,221,  222,  227,  245,375, 
778,  896;  II,  37,  41,09,  376.  —  Il  a  été  porté  aussi 
par  les  Becdelièvre  pour  qui  le  Bonexic,  en  Guipry,  fut 
érigé  en  vicomte  en  1637  (voy.  ci-dessus)  et  qui  pos- 
sédaient cette  terre  depuis  1442  (Mém.  de  la  5oc.  arch. 
d'Ille-et-V.,  VIT,  187),  par  les  Ugues,  etc.  —  Il  dérive, 
comme  celui  de  la  Bonëxière,  ci-dessous  R.^  du  latin 
Buxus  ou  du  hvQiow  Beuzit ,  qui  veut  dire  buis. 

I.  —  Les  Du  Bouëxic  du  Baron,  do  Pinieux,  de 
Guichen,  etc. 

Notices  aux  Nob.  et  Arm.de  Courcy,  I,  137;  —  Priant, 
p.  33  ;  —  du  Perré,  p  9;  —  Baauregard,  p.  70,  71;  —  Saint  Luc, 
III,  p.  48;  — Guérin,  I,  p.  57;  —  La  Ghesnaye  des  Bois,  III,  683; 

—  Saint-AUais,  V,  352;  — Etat  présent  de  la  nobl.  fr  .p.383.  384. 

—  Généalogie,  par  M.  de  Courcy,  à  VHist.  des  chevaliers  du  Sai7it- 
Esprit,  qui  forme  la  l»"»  partie  du  neuvième  volume  de  la  nouvelle 
édition  du  P.  Anselme,  p.  893  à  901. 

Armoiries  (armes  parlantes)  :  d'argent  à  3  arbres  de  buis  déra- 
cinés de  sinople,  aliàs  à  3  sapins  de  sinople.  — Blason  gravé  dans 
Saint-Luc,  B,  n°  57;  Guôrin,  pi.  n«15  coloriée,  B,  n*  194;  dans 
VHist.  des  chevaliers  du  St-Esprit,  p.  893  ;  et  dans  YEtat  présent, 
p  383.  —  Le  Nob.  de  Beaur^gard,  qui  est  en  général  émaillé  de 
fautes  d'impressions,  nous  ofTce  de  fortes  coquilles  à  propos  des 
du  Bouëxic  :  i)our  l'un  il  dit  :  «  d'argent  à  3  pièces  de  sinople  » 
(_p.  70),  et  pour  l'autre  «  d'argent  à  S,  lapins  de  sinople  arra- 
chés !  (p.  71). 

L'îs  du  B.,  s-^lgneurs  du  Baron  en  Lohéac  depuis  1560.  (Mém 
de  la  5oc.  arch.  d'I.-et-V.,  VII,  202,  etc.). 

Les  du  B.,  seigneurs  de  la  Driennais  ou  de  VAdriennaye,  en 
St-Malo  de  Phily,  de  1560  à  nos  jours  fibid.,  VII,  206,  etc.). 

Lea  du  D.,  seigneurs  de  Trcgaray  en  Sixt,  do  1692  à  1780 
{ibid  ,  p.  228,  etc.). 

Les  du  B  ,  seigneurs  de  la  Bothelleraye  en  Pipriac,  depuis  1745 
(ibid.,  VII.  172,  etc  ). 

Les  du  B.,  seigneurs  du  Val-Bellouan,  en  Campel,  depuis  1626 
(tbid.,  VIII,  69  et  70). 

hesduB.,  seigneurs  de  la  Grézillonnaye  en  Giilchen  de  1620 
à  nos  jours  (ibid.,  IX,  p.  6  et  7). 

Les  du  B.,  seigneurs  de  la  Chapelle  et  donnant  à  cette  seigneurie 
le  nom  de  la  Chapelle- Bouëxic,  etc.).  —  (ibid.,  VIII,   105  à  107j. 

Les  du  B.,  seigneurs  de  Chateaublanc,  en  Guipry  au 
XVII«  siècle,  (ibid ,  VII,  l85  et  186). 


BOUt'XlC 


85 


I 


L'auteur  commun  est  Gilles,  a'  du  Baron  en  Lohôac  en  1560 
qui  eut  2  lils  auteurs  des  deux  principales  branches  ;  —  Louis  dû 
B.,  y  de  la  Chapelle,  autour  des  branches  de  la  Chapelle  et  de 
Pinieux,  celte  dernière  encore  existante  ;  —  et  Jean,  s'  de  la 
Jacopiére,  auteur  des  branches  de  la  Driennais,  et  de  GuicUen 
encore  existantes. 

A.  —  Branche  aînée,  dite  de    la   Chapelle  et  de  Pinleux, 

anoblie  en  1595  et  possé  lant  au  sièolr)  dernier  les   prééminences 
en  La  Chapelie-Bouëxic,  Irodouer  et   Lohôac  (Pouillé  de  Hennés 
IV,   323  à  327,  741  ;  V,  90). 

Louis  du  B.,  s"^  de  la  Chapelle,  auteur  de  cette  branche,  fut 
juge  criminel  de  Rennes,  et  anobli  en  1595  par  Henri  IV  eu  con- 
sidération des  services  rendus  au  roi  lors  de  la  reddition  do  la 
ville  de  Rennes;  il  présentait  re(fuôte  en  1G26  pour  l'enregistre- 
ment de  ces  lettres  qui  lui  avaient  conféré  le  tilro  de  chevalier 
{Arch,  de  la  L.-Inf.,  B,  1406). 

Sept  conseillera  au  parlement  :  Claude  du  B.  de  la  Chapelle,  fils 
du  précédent  et  de  Jeanne  I  yard,{à\\k^  Sicard)q\i\  reconstruisit  N- 
U.  de  la  Ciié  à  Rftjne*  en  163 1  {Pouillé  de  Hennés,  V,  630  et  Mém. 
de  VAssoc.bret.  en  1851,11.  157)  ,  nommé  en  1645  ;  il  épousa  Marie 
Peschart  d'où  une  fille  née  à  Vannes  en  1643  [Arch.  uU  Morb., 
E  suppl.  1552)  ;  —  Louis,  lils  du  précédent  et  de  Marie  Peschard, 
en  1649  (voy.  ses  notes  en  16G3dans  la  Corresp.  adm.  de  Louis 
XI  \  publiée  par  Depping,  II,  76,  et  le  dossinr  de  sa  succession  eu 
1678  aux  Arch.  duMorb.,  B,  547);  —  Louis,  lils  du  précédent  et  de 
Marie  Cybouault,  dame  i\ePinieux,en  1681  ;  —  Yves-Malhurin  du 
B.  de  Pinieux,  lils  du  précédent  et  de  Suzanne  Grout.  en  17u9  :  né 
à  Rennes  le  6  septpmbre  1685,  il  avait  d'abord  éiépai^ede  la  grande 
écurie  du  roi  de  1701  à  1704  (not^s  G.  de  Carné),  et  il  mourut  à 
Rennes  sans  alliance,  le  17  juillet  I7l6  ;  —  Birnard-uouxs^  frère  du 
précédent  (né  à  Saint-Malo  le  22  août  1694).  en  1719;  —  Ber- 
nard-Louis-Fra'  çois,  fils  du  précédHsnt  et  de  Constance  de  Guer— 
sans,  (baptisé  à  Rennes  le  5  mars  1732).  en  1752;  —  Claude- 
Fabien,  frère  du  précédent,  en  1756  {Courcy,  III,  333,  4,  6,  8; 
341.  342). 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  un  grand  nombre  d'aveux  des 
précédents  en  Qaestembert,  le  Rheu,  Limerzel,  etc.  (B,  103, 
789,  792,  1634). 

On  rencontre  ies  du  B.  de  Pinieux,  dans  un  grand  nombre 
d'articlfrs  du  Dict.  d'Onze,  en  particulier  en  La  Chapelle.  Donges, 
Lohéac.  Merléac,  Paimpont,  Sixt,  etc.,  (I,  254,  40!,  817  ;  II,  29, 
258,  898,  etc.). 

Julien-Nicolas-FfUx  fut  admis  à  La  Flèche  le  24  août  1766 
{Arch.  d'L-tl'V.,  C,  945). 

Les  du  D.  de  Pinieux  actuels  descendent  deJos^ph-Àmustin, 
frère  des  df»ux  conseillers  au  Purlemunl,  Bernard- Louis-François 
et  Claude-Fabien,  ciiés  ci-dessus,  qui  tous  les  deux  moururent 
bans  alliance.  C«  Joseph- Augustin,  né  à  Rennes  en  I7i0,  capi- 
taine au  régiment  du  roi  en  1772,  signataire  des  protestations  de 
la  noblesse  de  Bretagne  en  17H8  «t  1789.  mourut  près  de  Clm- 
teauduri  en  179-». —  Son  lils  Charles-Àuquslin^  dit  i»  comte  de 
Pinieux,  né  à  Paris  en  1779,    mourut    au  chùicuu  do  Marmousse 


^(3  ÊouëxiG 

près  Dreux  en  1851; —  et  le  fils  de  celui-ci  J.-B. -Augustin- 
I{aimo7id,  né  à  Paris  en  1812,  est  mort  en  Lorraine  en  1854.  Ses 
cJcsceudanls  posaodonl  encore  Le  Piniexix  en  Linierzel. 

D.  —  Branche  de  la  Drlennais,  anoblie  en  1635. 

Jean  du  B.,  sieur  de  la  Jacopière^  frère  de  Louis  de  la  Chapelle, 
cité  ci-dessus,  et  second  fus  de  Gilles  du  Baron  est  l'auteur  de 
celte  branche. 

Dom  Jean  du  B.  de  la  7.,  fils  du  précédent,  et  de  Fr.  Cacaret,  bé- 
nédictin de  Saint-Melaihe,  fut  prieur  claustral  de  N.-D.  de  Vitré  en 
1631  et  mourut  le  29  septembre,  (Pouillé  de  lUnnes,  \I,  5U3). 

Guillaume  dur  B.,  frère  du  précédent,  s""  de  la  Pommeraye, 
en  Mrjssac,  en  16^5  (Vlém.  delà  Soc.  aick.  d'I.'Ct-V.,  IV,  241), 
demande  l'enregistrement,  en  1636,  des  lettres  d'anoblissement 
accordées  par  Louis  XIU  à  lui  ei  à  son  frère  (Arch.  de  la  L.-Inf., 
B.  14U).  —  M.  de  Bjilisle  a  reproduit  ces  lettres  dans  la  Généa- 
li)yi.e  Tulliouëù  p.  114,  115,  à  propos  du  mariage  d'un  Talhouët 
ii\tic  Agalhe-FéliciU-Aîine  du  B. 

♦ 
Jehan  du  B.,  s^  de  la  Pommeraye,  fils  du  précédent,  chanoine 
de  Rennes  en  1662,  prieur  de  la  Madelein'î  de  celte  ville,  prieur 
de  Luhéac,  recteur  de  Bains  et  chapelain  d'un  grand  nombre  de 
chapellenies,  reconstruisit  la  chapelle  du  manoir  de  la  Pommeraye 
LU  1673  et  V  fonda  une  chapellenie  en  1676  (Mém.  de  la  5oc. 
arch.  d'I.-et-V.,\\,  248,  et  Pouillé  de  Rennes.  I,  212;  II,  116, 
201  ;  III,  361  ;  IV,  89,  738  ;  V,  209,    620). 

Jean  du  B.,  i""  de  la  Driennais,  frère  de  Guillaume qm  précède, 
et  anubh  avec  lui  en  1635,  fut  conseiller  au  présidial  de  H-innes, 
échevin  de  la  ville,  etc.,  et  se  trouvait  doyen  des  conseillers  au 
piésidial,  lorsqu'il  fut  élu,  le  16  février  1643,  procureur-géuéial 
syndic  des  Etats  de  B^'etagne.  Prorogé  à  vie  le  19  novembre  1653, 
il  donna  sa  démission  en  1657  (Du  Bouétiez,  I,  155).  Il  mourut 
à  la  Drienuais,  sans  postérité  le  29  juillet  1671,  et  lut  inhuu.é 
dans  l'égiise  de  Sainl-Malo  de  Phily.  11  demandait  en  1656  l'euie- 
gislrement  des  lettres  patentas  ponant  érection  en  vicomte  sous  le 
titre  de  Driennays,  des  terres  et  cliatellenies  de  la  Driennays  et 
<lf^s  Iliiguelières  (.4r6'/i.  de  la  L.-Inf.,  B,  13  71,  1570).  —  Et  voy. 
Iljvin,  Consultations,  p.  471  à  473/. 

Lps  maintenus  de  1668,  dans  celte  branche,  furent  Jean,  s'  de 
ia  Jiriennays  qui  précèle  ;  Julien,  s'^  de  Châteaublanc  fils  aîué  de 
Guillaume  du  B.  d^  la  Pommeraye  et  de  GiUelte  Aulnelte,  qui 
devint  vicomte  de  la  Driennais  à  la  mort  de  son  oncle  Jea;i  et 
mourut  en  1678  ;  et  Louis  ou  Luc,  s*"  de  la  Ferronnays,  auteur  de 
la  branche  de  Giiichen  ci-Jessous  (mss.  de  la  Bibl.  de  Rennes). 

La  famille  possédait,  à  cause  de  la  Driennays,  un  enfeu  à  Saint- 
Malo-de-Phily,  où  furent  inhumés  Lwc  en  1671,  et  autr«  Iwc 
vicomte  delà  Di-iennais,  fils  aîné  de  Ju'ien  et  de  Renée  Tempe 
en  1703  {Pouillé  de  Rennes,  VI,  147  etc.).  —  Et  voy.  Arch.  de 
la  L.-lnf.,  B,  460.  1032,  1656  ;  el  Ogée,  I,  166,  328,  830. 

Les  Du  B.  de  la  Driennais  actuels  descendent  de  ce  dernier 
par  Luc-François,  vicomte  de  la  Driennais,  né  en  169i,  fils  de  Luc 
et  de  Thérèse  Lcssart,  qui  siég^^a  aux  Etals  de  Bretagne  de  1736 
à  I76i  ;  —  Georges-Eltsabcth-Luc,  fils  du  p;éJcJcnt  el  de  Pornne 


BOUÛXIC 


Ê7 


de  la  Pigue'ais,  né  à  Rpnnfls  en  1739,  mort  à  la  Driennais  en 
1801  ;  —  Pierre-Prudent,  llls  «lu  précédent  et  de  Franroise  de 
L'ivau  né  a  la  I)riennai<»  en  1768,  mort  près  d'Avranches  en  I8i3  : 
—  et  Alhert- Prudent,  tiia  de  ce  dernier  et  de  l^'fanroise-Ciolombe 
Du  Quemoy,  né  à  Kennes,  le  2  septembre  1809,  mort  à  Paria  en 
187'2,  qui  avait  époiis*^  en  1862,  C'^cile-Marie-Thérèse  ^ù  Kerrct 
{Uisi.  des  chev.  du  St-Espril,  p.  898). 

Gcorgcs-Luc-Marie  du  B  ,  vicomte  de  la  Driennais,  frère  aîné 
de  pierre-Prudent,  ci-dessus  cité,  né  le  28  mars  1766,  fut  nommé 
conseiller  au  Parlement  en  1786  [''ourcu,  IH.  344)  et  mourut  sins 
alliance  le  23deoembre  1826.  (Voy.  Arcfi.  de  la  L.-lnf.,  13,  lUll). 

C  —  Branche  de  Quicti'în.  sortie  de  celle  do  la  Driennais^ 
par  Lur  du  B.,  ^'  de  la  Ferronna's,  des  Hwjuetières  et  de  la 
GiézUlonnaye,  en  Gnich^n,  lils  puîné  de  Gu'Uaume  du  B.  delà 
J*ummerai/e  cWé  r'i-dessus  et  de  Gill^^tte  Aulnetle,  lieutenant  général 
de  la  maréchaussée  de  Bretagne,  mort  à  Rennes  le  11  juin  1699 
et  inhumé   à  Guichen. 

Claude-Luc  du  B,.  de  Guichsn,  fils  du  précédent  et  de  Marie 
Blohis,  bachelier  en  Sorbonne.  recteur  de  Bazouges-du'Désert  de 
1706  à  1735,  ré^igna  pour  devenir  chanoine  de  Rennes,  puis 
prieur  des  Vaux  en  1743  ;  il  mourut  en  1749  et  fut  inhumé  dans 
la  c'ithé.lrale(Mém.  de  la  Soc.  avch  d'I.-el-V.,  XI.  347  Qi Pouillé 

de  Rennes,  1,  220  ;  11,  075  ;  III,  377  ;  IV,  119,  120,  634). 

• 

Luc- François  du  B.  de  Guichen,  frère  du  précédent  né  à  Rennes 
en  1668,  capiiaine  au  r<»giment  de  Béarn,  lut  commissaire  des 
Eratsde  Bretagne,  en  1728  bt  1731  (.Ircl.  d7."-?/-K.,  C,  304, 
2301),  et  lui  iuhumé  à  Guichen,  le  15  février  1735. 


Luc-Urbain  du  Bouètic,  comte  do  Guichen,  second  flls 
du  précédent  et  de  Julienne-Thérèse  de  la  Jaille,  né  à  Fougères 
le  21  juin  1712,  garde  de  marinî  en  1730,  lieutenant  de  vaisseau 
en  1746,  canitaine  de  vaisseau  en  1756,  chef  d'escadre  en  1776, 
lieutenant  général  des  armées  navales  en  1779.  grand-croix  de 
Simt-Louis  en  1781,  se  signala  dans  la  guerre  de  l'indépen'^anc'^ 
de  l'Amérique,  et  particulièrement  aux  combats  d'Oaessant  ien 
1778  et  de  la  Dominique  en  1780.  fut  compris  dans  la  promotion 
des  chevaliers  du  Saint-Esprit,  du  l^»"  janvier  17S4,  et  mourut  à 
Morlaix  le  13  ja^'ier  1700,  ne  laissant  qu'une  Hlle  d'i  Jeonne-Féli- 
cité  HoUcn  de  Kergnnqnr.  qu'il  avait  épousée  en  1751.  Il  en  avait 
eu  ?  lils,  tous  deux  ofllciers  de  marine;  mais  le  premier  né  «n 
175'>,  lieutenant  de  vaissenu  sur  la  Couronne,  fut  tué  le  19  mai 
1780,  au  combat  de  la  Dominique,  livré  par  son  père  à  l'amiral 
Rodney  :  et  le  second,  Jeari-Michel-Joackim,  né  en  1762,  garde 
de  marine  et  blessé  à  Oaessant  en  1778.  renversé  par  le  boulet 
qui  tua  son  frère  en  1780,  mourut  en  m^^r  devant  Dunkerque  en 
1785.  La  tille  de  l'amiral.  Franc  ise-FHcci té  du  B.  de  G.,  épousa 
en  1780  Toussaint-Jos-ph  de  Lausanne  de  Kerauter,  —  (Notices 
à  la  liiog.  univ.  de  Michaud.  par  V{oncJ'^  :  —  à  la  Biog  brrt  par 
Levot;  —  aux  Gloires  lytaritin^es  de  ii  France,  p.  226  à  229  ;  — 
aux  Généraux  et  marins  du  XVI W  siècle,  par  Oussieux.  p.  2'»S  • 
300.  —et  vov.  Impôt  du  sang,  I,  256, les  Faw.  fr.  à  Jersey,  p.  609  : 
Arch.  des  C.'-du-N.,  E.  9^4.  etc.)  —  Le  nom  de  Guichen  a  ôlô 
donné  do  nos  jours  à  un  aviso  de  la  marine  militaire. 

Çiaude-luc  du  B.,  frère  aloé  du  précédent,  capiiaiqo  au  régU 


' 


85  BOUëxiG 

ment  de  Rohan,  siégea  aux  Etats  de  1736  à  1746,  et  fut  inhumé  à 
Guichen  le  4  juin  17(38,  ne  laissant  qu'une  i'iile  A gatUe-Félicilé- 
Anne,  qui  épousa  en  1772  1e  président  c?e  Talhoiiët-Boisorhatil 
(Voy.  k  Généalogie  Talhouet  elles  Aixh.d'I.-el-V.,  G.,  1631). 

François- Félix  du  B.  de  G.,  l'rère  des  deux  précédents,  s*"  de  la 
Bothelleraye,  capitaine  au  régiment  de  Béarn,  blesssé  à  Lintz 
le  16  janvier  1742  {Impôt  du  sa?ig,  I,  255),  assista  aux  Ents 
de  Bretagne  de  1749  à  1774  et  lut  inhumé  à  Rennes  le  2  mai  1775. 

François- Marie  du  B.  de  6?.,  fils  du  précédent  et  de  Thérèse- 
Jeanne  de  Kerret,  enseigne  de  vaisseau  en  1781,  fut  fusillé  à 
Qiiiberon  en  1795  (La  Gournerie,  Les  débris  de  Quiberon,  p.  215). 

Agathon-Luc-François  du  B.  de  G.,  né  à  la  Bothelleraye  en 
Pipriac,  le  30  septembre  1758,  lieutenant  do  vaisseau  en  1781, 
signataire  des  protestations  de  la  noblesse  de  Bretagne  en  1788 
et  1789,  che/alier  de  St-Louis,  etc.,  émigra  en  1792  à  Jersey,  où 
il  perdit  un  fils  en  1793,  et  mourut  à  Rennes  le  30  juin  1832 
(WEsloiirbeillon,  p.  501). 

Pierre- Luc- Maxime  du  Z?.,fils  du  précédent  et  de  Lucie-Françoise 
Calloët,  né  à  Rennes  le  2  juillet  1788,  créé  comte  de  Guichen  par 
lettres  patentes  de  1828,  chef  d'escadron  aux  lanciers  de  la  garde 
royale,  gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  de  Charles  X,  che- 
valier de  St-Louis,  etc.,  est  mort  à  Paris  le  5  septembre  1863.  — 
Son  liis,  Alphonse- Luc-Max i7ne  était  capitaine  de  cavaleri"?  en 
1857  :  il  a  été  conseiller  général  d'IUe-et- Vilaine  de  1864  à  18C9. 

Et  voy.  Fouillé  de  Rennes,  I,  220  ;  II.  675  ;  IV,  118,  119,  682. 

'  D.  —  Branche  du  Val,  en  Campel,  descendant  de  François  du 
B.,  troisième  lils  de  Louis  du  B.  de  la  Chapelle,  l'anobU  de  1595. 

Les  Arch.  de  la  L.-lnf.  citent  des  aveux  de  ce  François,  en 
Campel,  et  à' Alexandre-Marie-Laurent  (B,  385  1575)  qui  soutenait 
en  1678  ses  droits  de  prééminence  en  Campel  {Pouillé  de  Hennés, 
IV,  277)  et  fut  maintenu  par  l'arrêt  du  IG  février  1G09. 

Alexandre^  fils  de  ce  dernier,  siégea  aux  Etats  de  Bretagne  de 
1736  à  1749  (du  Bouètiez,  I,  269)  ;  —  et  Alexandre-Laurent^  son 
lils,  chevaher  de  St-Louis,  mort  en  1778.  ne  laissa  de  Louise  de 
Lantivy,  qu'un  fils,  Louis-Yves,  dernier  de  la  branche,  mousque- 
taire de  la  garde  du  roi  en  1760,  qui  signa  les  protestations  de  la 
noblesse  de  Bretagne  en  1788  à  1789. 

E.  —  Branche  de  la  Jouardays,  issue  de  Jean-Louis  du  B., 
cinquième  fils  de  Louis  du  B.  de  la  Chapelle^  i'anobh  de  1595. 

Du  Perré,  p.  9  ;  Briant,  p.  33,  et  Guérin,  I,  57,  lui  con- 
sacrent un  article  spécial,  sans  la  raccorder  aux  précédentes,  et 
sans  lui  attribuer  d'armoiries  ;  mais  il  paraît  bien  par  les  lettres 
de  confirmation  de  noblesse  de  Jean-Louis  en  1672  (Arch.  d'L- 
et-V.ti^,  2239),  qu'il  appartient  à  la  souche  précédente. 

Cette  branche  fut  de  courte  durée.  Jean-Louis  n'eut  que  deux 
fils  :  René^  marié  à  Antoinette  Gazet,  dont  une  seule  fille,  Antoinette, 
qui  épousa  en  1676  Michel  Le  Botteuc  de  Coëssal  et  mourut  à 
Guérande  le  2  mars  1751  (Rcg.  paroissiaux)  —  et  Julien  du  B., 
recteur  d'Allaire  en  1G80,   rt eu  membre  de  la   couliérie  de  St- 


BUUt'XlLK  8J 

Nicolas  de  Guérar.de,  en  1694  Ç\fss.  Jégou),  mort  le  23  août  1719 
(Pouillé  de  Vatuies,  p.  lOù  ;  et  voy.  sur  sa  succession,  Anli. 
du  Morb  ,  B,  8Jl). 

II.  —  Bouèxio  ou  Du  Bouèssic  divers  que  je  no  raccorde 

pas  avec  les  piéoéJeuls  : 

Lq  PbidlU  de  Rennes  cite  Louis  du  B.,  chapelain  de  Saint- 
Sûlain,  en  Mtruel  en  1500,  et  Jean  on  1562  ;  —  Claude,  iils  de 
Louis,  s'  des  Champs,  clerc  tonsuré,  jirieur  de  Chaulereine  en 
1571,  qui  abandonna  les  ordres  et  se  maria  en  1612  ;  —  autre 
Claude,  Iils  de  Raoul,  s""  des  Champs,  prieur  de  1612  à  1621  ;  — 
et  autre  Claude,  s'  delà  Chesnaye,  mort  en  1637  ;  —  Pierre,  Iils 
de  Louis  et  de  Terrine  Riant,  prieur  de  la  Lande  en  1578,  mort 
en  1596,  et  Guillaume,  son  successeur  ;  —  Pierre,  reci3ur  de 
Bréal-sous-Monttort,  en  1586  ;  —  Laurent  du  U.,  docteur  en 
théologie,  vicaire  général  de  Rennes  en  1079,  qui  fut  recteur 
d'Elveu  en  1680,  et  y  mourut  le  9  juin  1705  ;  —  Guillaume  du 
B.,  recteur  de  Balazé  en  1695  qui  lit  enregistrer  en  1598  ses 
armoiries  <.<  d'argent  à  l'aigle  de  sable  »,  etc..  (I,  135  ;  II,  702, 
707;  IV,  103,  m-,  V,  201,  etc.)  et  voy.  Puuillé  de  Vannes, 
p.  250. 

hesArch.  d'I.-et-V.  conservent  aux  dossiers  des  Visitandines, 
une  notice  mss.  sur  JuUenne-Tkérèse  du  B.,  Visitandine  au 
Colombier,  morte  en  lb67  (2  11,  101  à  l06],  monliounôo  au 
Fouillé  de  Rennes,  III,  246. 

Les  Arc/<.  du  Fin.  menlio'inent  François  du  B.,  chanoine  do 
Quimper  en  1615  ;  —  aulre  François,  clerc  de  R^jnnes,  chanoine 
trésorier  de  Quimper  en  1G48  ;  —  autre  François,  prébendier  de 
Spézet  en  1675;  —  et  Julien-Martial,  clerc  tonsuré  de  Vannes, 
docteur  de  S:rbonne,  chanoine  préb^^ndé  de  Berrien  en  1670,  tré- 
sorier de  Quimper,  mort  le  23  août  lG70  (G,  lu6,  316,  515,  notes 
Peyront  invent,  inédit). 

Pierre  du  Bouexic,  s' de  Launay^  et  dameywd«,  sa  femme,  fai- 
sant laut  pour  eux  que  pour  leurs  cousons,  héritiers  bénéficiaire? 
de  feu  Jean  Judes,  s*"  de  la   llerblinaye,   se  désistèrent  de  leurs 

I  prétentions  à  la  noblesse,  à   la  rôformation  de  1(;68  (nus.  Jéyou). 

P"  Je  rencontre  cependant  un  Luuis  du  B.  de  Launay  dans  les  rangs 

de  la  noblesse  de  Saint-Malo  aux  Etals  de  1/36  (/^u  Boucliez,  I, 
275)  .  et  je  me  demande  s'il  ne  s'agit  pas  d'un  Iils  de  Claude  du  B. 

*-  de  la  Chapelle,  cité  ci-dessus,  qui  eut   14  enfants   de  Mario  PiS' 

i  char  t. 

Louis  du  B.,  S'  (VAttihon,  ù\s  de  Jean,  s'  du  ^'a/.  fut  déclaré 
usurpateur  et  (condamné  a  l'amende  de  400  livres  le  14  lévrier  1671 
(Ms*.  de  la  Bibl.  de  Rennes).  Est-ce  un  du  Val  de  Campel? 

Enfin,  je  ne  sais  trop  à  quel  Z>u  Bouexic  attribuer  le  person- 
najje  ainwi  qualifié  par  llettier  dans  sa  Liste  des  uj/iciers  jugés  ca- 
pables,  etc.  (p.  205 1  -.  «  30  ans,  né  à  PIoérmel.  en  Bretagne  ;  à 
Jersey;  capitaine  d'inlanturie  au  régiment  de  Béarn  :  10  ans  de 
service;  bonne  comluite  ;  etc.,  il  a  fait  la  guerre  on  Amérique  où 
il  a  servi  comme  ullicior  mujor. . .   » 

1^115. — Bouêxier  (G.  du),  —  sieur  de  Launay,  est  cité  parmi 
les  nobles  de  Mauron,  en  1426,  aux  Ane  réf.  de  l'6- 
vôché  de  St-Mab,   publiées  par  M.  Z><»s  S«//tfs,  p.  25.— 


00  BOL'CXIKHE    (de   LA) 

Je  suppose  qu'il  faut  lire  Du  B oiiè'xic  voy.  ci-dessus); 
mais  il  existe  une  famille  Doitcxler  à  St-Lormel,  près 
Glancoët. 

2410.  —  Bouëxière  (de  la),  de  la  Boëxière,  de  la  Boêssière,  ou 
de  la  Boissière  (^en  breton  du  Beuzit).  —  Nom  de  fa- 
mille très  répandu  en  Bretagne,  qui  figure  quinze  fois 
pour  la  Bretagne  au  Dict.  de  la  noblesse  de  la  Ghes- 
naye  des  Bois  (111,380,  430,  083),  seize  fois,  toujours 
pour  la  Bretagne,  à  VArm.  gm.  mss.  d'Hozier  (t,  45, 
83.  102,  110,  208,  454,  023,  045,  050,  000,  715.  717, 
802;  11,  158,  053,  1138)  ;  onze  fois  ^\i  Nob.  de  Goiircy 
(1,138  à  140);  et  qui  a  été  emprunté  à  une  foule  d'an- 
ciennes seigneuries  ou  de  terres  éparses  en  Allineuc, 
Balazé,  Belle-Isle-en-Terre ,  Bocqiielio ,  Im  Bouëxière, 
Jiourg-des-Comptes ,  Bréal,  Calorguen,  Campel^  (kiren- 
toir,  Caru,  Cheméré,  Corseiil,  Cournon,  Edern,  Elven, 
Guipn/y  Lannebert,  Locarn,  Maure,  Mésanger,  Monte- 
neuf,  Nlvillac,  Peillac,  Plancoët,  Pléguin,  Plérin,  Pleu- 
grijfei,  Pleumeleuc,  Pleyben,  Plouégat-Guerrand,  Plou- 
jean,  Plourin,  Pluguffan,  Plurien,  Plusquellec,  Que- 
dlhac,  St-Bihy,  St-Donatien,  St-Nazaire,  St-Th^gonnec, 
St-Urial,  Soudan,  Le  Tréhou,  Tréglainiis,  Trégrom, 
Vertou,  Vigneux,  Yvignac  etc.  {Ogée,  1.  08,  92,  98,  135, 
138,  202,449,  512;  lî.  19,  32,  47,  70,  243,  274,282,  291, 
298,318,  341,  303,  380,505,879,  919,  980,  etc.).  —  Ge 
nom  dérive  du  latin  Biixits  qui  signifie  buis,  et  voulait 
dire  par  conséquent  lieu  où  il  pousse  du  buis  :  la  plus 
ancienne  forme  des  chartes  latines  est  de  Buxeria,  ce 
qui  est  exactement  De  la  Bouëxière  :  c'est  pourquoi 
nous  les  avons  toutes  groupées  sous  cet  article,  car  on 
rencontre  souvent  toutes  les  variantes  d'orthographe 
pour  la  môme  famille.  —  Plusieurs  de  ces  familles 
étaient  éteintes  lors  de  la  réformai  ion  de  1008.  Six 
seulement  s'y  présentèrent,  et  parmi  elles  il  n'y  en 
eut  que  deux  déclarées  d'ancienne  extraction,  celles 
de  Bréal  et  de  Tréglamus  (nous  verrons  plus  bas  pour- 
quoi le  Noh.  de  Coure?/  en  cite  quatre,  en  ajoutant 
celles  de  Plusquellec  et  de  St-Nazaire).  Les  quatre 
autres  furent  déclarées  de  simple  extraction. —  Dos- 
siers m  ss.  au  Gabinet  des  Titres  sous  les  trois  formes 
de  la  Boëxière,  de  la  Boissière  et  de  la  Bouëxière.  —  Le 
nom  a  élé  porté  aussi  en  additionnel  par  un  grand 
nombre  de  familles,  en  particulier  par  :  Apuril,  de 
Boisgelin,  de  la  Rourdonnaye,  Boyer,  du  Ghastel,  du 
Chastellier,  du  Gbesne,  de  Gleux,  de  Goatarel.  Groze, 
Feudé,  Fleuriot,  de  France,  Guéhenneuc,  Hay,  Hédelin, 
Hémary,  Hervieu,  Jocet.  Kerbouric,  de  Kersulguen,  de 
Langourla,  le  Borgne,  Lemoine,  de  Lesparler,  Le  V*;n- 
neur,  L'Olivier,  Luandre^,  Malherbe,  de  Montfort,  Ner- 
z'c,  de  Perrien,  Philippe,  Provo4,  de  Ruel,  de  Tréanna^ 
Trémille'",  etc. 


BOUo.\iî:iŒ  (ijic  la)  01 


I.  —  Anciens  de  la  Boaéxlèra  qu'il  est  difficile  de  raccord.jr 
exactement  avec  une  des  l'jimiiles  qui  vont  suivre,  mais  qui  appar- 
tiennent certainement  à  l'une  d'entre  elles. 

Le»  Pr.  de  dom  Mor.  citent  : 

Hadulpkus  de  Busserin,  dans  un  titre  de  Marmoutiers  du  XI* 
siècle  et  Gau/fi^edas,  de  Bosseria.  au  XII»  siècle  (I.  4-29.  604,  724). 
Ce  Geoffroy  est  sans  doute  le  témoin  d'Alain  de  Dinan  cité  en  il  49 
aux  Ane.  év.  d-i  Brel.  (IV,  359  -,  VI,  125).  qui  fut  fa  t  prisonnier  à 
Dol  en  1173  {Dom.  Lob.  ;  Ogée,  I,  286,  Couffon  etc.). 

Badulphus  de  Duxeria,  témoin  d'une  charte  d'Eudes  à  Rennes 
en  1155;  —  Gaufridus  de  Buxeria,  «émoin  d'une  charte  de  U 
duchesse  Constance  pour  Buzai.  vers  1 1 80  ;  —  Bobei  tus  de  B.,  k  la 
ra'ilication  du  testament  de  Jean  et  Baoul  Gruel  par  Juhel  de 
Mayenne,  en  1197  ;  —  Georgiu  de  B..  témoin  d'une  conlir-mation 
de  donation,  par  Jean  <le  DjI  vers  1200  ;  —  Johanne  de  B.,  à  la 
ratification  de  la  Ion  l.ition  delà  colléjiaU  de  Vitré  eu  1210  (l, 
023,  710,  7i9,  7/9,  810). 

Pierre  de  la  Boissière.  l'un  d»»s  vicaires  comptables  de  l'abbaye 
de  Sdint-SulpicH  en  1330;  —  Guillêmel  delà  />'.,  procureur  ile 
Guillaume  du  Chùielieren  13i9;  —  Tuncrèdc  de  la  B.,  chevfther, 
en  1356,  (I,  1355,  146/,  1501). 

Macé  de  la  Bouëxière.  archer  armé  de  la  montre  de  Jean  dé 
Tournemine  en  1356  (I,  1502). 

Bobin  de  la  Boissière,  écuyer,  capitaine  de  compagnie  en  1387. 
chevalier  bachelier  en  1371  ;  —  ei  Bioulet  de  la  B.,  écuyer  en  1371 
(I.  1515,  1650,  1651).  Et  voy.  Hev.  Utst.  de  l'Ouest,  Doc.  I,  204, 
229. 

Collin  de  la  Bouëxière^  écuyer  de  la  montre  d'Eon  de  M<»lle  à 
Dinan,  en  1378  ;  —  Jean  de  la  B.,  écuyer  d'une  montre  de  Mau- 
rice de  Trésiguiily  à  Ilennebont,  en  1378,  de  Guy  Le  Baveux,  en 
1379  ;  —  Thibault,  de  l'associa-ion  de  la  noblesse  contre  l'inva- 
sion en  1379  (II,  186,  187,  208,  2lH). 

Jean  de  la  Boissière  de  Mellac,  écuyer  en  1380  ;  —  Guillaume, 
aussi  en  1380.  ra  iliant  le  traité  de  Guérande  ;  —  Jehan  en  1386  ; 

—  Tanière  (ou  Tancréde't)  en  1  U5  ;  —  Jehan  et  Hervé  en  14lrt  ;  — 
Jehan,  du  voyage  du  duc  en  France  en  1416  ;  —  Pierre,  \in  d^-s 
capitaines  qui  assistèrent  au  sièi^'c)  de  Parteuay  ou  1418(11,528, 
ou;,  912,  914,  915,  969,  991]. 

Uuet  de  la  Bouëxière,  écuyer  d'une  montre  de  Du  Guesclin,  en 
IJo'i;  — Jthan,  scedant  le  serment  du  Jehan.de  iVnhoiiet  f-n 
ni»2  ;  — -  Guy^  écuy^T  d'une  montra  de  Hue  de  Lamboul  en  I4l  1  ; 

—  Jelian  écuyer  dunn  montre  d'Ulivier  de  la  rloussay»»,  laisanl 
pdriiH  du  voyage  «lu  duc  en  France  en  1418,  et  avec  Bobin.  du 
voyage  du  duo  à  Uoueu,  aussi  eu  1418  (U,  709,  862,  963,  909, 
9;9,  10U8;. 

Guy  de  la  Bouëxière,  liommî  d'armes  de  la  retenue  du  maréchal 
do  licelague  en  lély  (II,  1104). 

Jehan  de  la  Bouëxière,  homme  d'armes  et  autre  Jehan,  archer 
de  U  montre  du  vicomte  d^  la  Bellière  on  1 121  ;  —  Hervé,  homme 
d'aiUiJï  dt)  la  retenue  do  Jeun  do  Pouhouet  uu  U'21  i  -^  Jahun^  du 


02  BOUëXlÈRE   (de   la) 


diocèse  de  St-Malo,  scutifer  en  1421,  de  la  ligue  des  seigneurs 
avec  le  duc  contre  les  Penlhièvre  ;  —  Guillaume,  écuyer  d'une 
montre  d'Olivier  de  Meel  en  l'i2l;  —  Jehan,  écuyer  d'une  montre 
de  Jean  de  'iourneraine  :  —  Guy  t;t  Jean,  de  la  retenue  du  maré- 
chal;—  Jean,  Ernaud,  Yvon,  Guion,  des  gensd'a.-mes  de  Richard 
de  Bretagne  en  France,  aussi  en  1421  ;  —  Jehan  l'ainé,  et  Jehan 
le  jeune,  parmi  les  gens  de  Messire  Robert  de  Montauban  en  1424  ; 
—  Pierre,  écuyer  d'une  montre  du  sire  du  Gavre  en  1426  ;  — 
P régent,  archer  en  1427  ;  —  Guillaume,  Pierre,  Rolland,  Jehan, 
Guion,  Morice,  Yvo7i,  aux  serments  des  nobles  des  évèchés  dn  Uol, 
Rennes,  8l-Malo  et  Tréguier  (II,  1010  à  1016,  1061,  1088,  1089* 
1105  à  1108.  1148,  1197,  1206,  1302  à  1310).  —  Et  voy.  pour  leg 
serments  de  ces  derniers  les  signatures  autographes  aux  Arch.  de 
la  L.-lnf. 

Guillaume  de  la  Boissière,  et  Thomas  son  frère,  hommes  d'armes 
de  la  compagnie  de  G.  de  Rosnyvinen  en  1451  et  1452  (II,  1559, 
1613). 

Perrine  de  la  Rouëxière,  femme  de  Michel  de  Parlhenay,  che- 
valier, plaidant;  Olivier  de  la  B.,  cité  par  défaut  ;  et  Bertrand, 
appelant,  au  parlement  de  Vannes  en  1451  ;  — Jehan,  officier  du 
duc  Arthur  III,  écuyer  par  quartier  en  1 457  ;  —  allocation  à  Golven 
de  lali.^  pour  avoir  «  été  au  mois  de  septembre  1457  vers  le  duc 
Arthur  pour  le  faict  du  convoy  de  la  mer  »  ;  (II,  1574,  76,  77, 
92;  1722,  25,  27). 

Yvo  de  Buxeria,  à  la  fondation  du  collège  de  Tréguier  <  Sit 
unus  de  diclis  scholuribus  »  (II,  1790). 

Guillaume  de  la  Boëxière,  procureur  de  La  Gaciily,  aux  plaids 
de  Ploëruiel  en  1462  ;  —  Macéde  la  B.,  Guy  et  Guillaume,  hommes 
d'armes  à  la  grande  paye,  et  Alain,  archer  à  la  morte  paye  eu 
1464  ;  —  4  de  /a  5.,  au  béguin  de  Charles  VIII  en  1408  (III,  3i, 
121  à  123,  265,  793). 

Yvon  de  la  Boixière^  receveur  des  droits  de  rachat  après  le 
décès  d'Olivier  du  Ghâlel  en  1485;  —  Jamet,  homme  d'armes 
d'uue  montre  à  Dinan  en  1489,  etc.  (III.  270,  470,  540,  632). 

Philippe  de  la  B.,  s»"  de  la  Herpinière,  homme  d'armes  d'un  rôle 
de  Bouille  en  15  74  (III,  1398). 

II.  —  Anciennes  familles  de  la  Bouèxière,  éteintes  lors  de  la 
réformation   de  16G8. 

A.  —  Les  de  la  Bouèxière,  de  Corseul,  portant  «  d'argent  à 
une  fasce  de  gueul'^s,  accompagnéi  de  3  annelets  de  môme 
(Courcy;!,  139,  Dict.  héraU.  de  Bret.,  p.  7). 

Les  Ane.  réf'.  de  l'évêché  de  Saint-Malo  citent  :  Gilles  delà  B., 
S'  de  la  Tourandaye,  refusé  et  sa  terre  saisie,  Olimei  de  la  B.,  et 
François  de  la  B.,  archer  en  briganiine,  à  la  montre  de  l'archi- 
diaconé  de  Dinan  en  1472;  puis  François,  fils  d'Olivier  et  ses 
lilles,  et  la  veuve  de  feu  Jean  de  la  B. ,  et  scss  entants  eu  divers 
manoirs,  en  1513  {Des , Salles,  p.  153,  154,  308). 

Françoise  de  la  B.,  fille  de  François  de  la  B.,  s»"  delà  Fosse-aux- 
loups,  drrnière  héritière  de  la  maison,  épousa  au  XV  1«  siècle  Jean 
/  u  Breil  (de  Rays),  b""  Je  la  Rocho-Colomb,ère  {Du  Paz,  687). 


t\.  — *  Les  de  la  Bouexière  de  la  paroiss'i  de  ce  nom,  près 
Rennes,  portant  c  d'arg-^nt  à  la  croix  pleine  de  sable  ».  (Courcy, 
1.  139,  Dict.  herald,  de  Bret.,  p.  7,  124). 

Guillaume  de  la  Motte,  fils  do  Jean^  et  soigneur  de  Parigné, 
prit  le  nom  de  la  Bouexière  en  1530.  {Du  Paz,  p.  484  et  Hist.  de 
Fougères,    p.  217). 

Guillaume  II,  fils  du  précédent,  fut  capitaine  de  100  hommes 
d'armos  et  des  château  et  ville  de  Ch/ltillon  et  du  châtel  de  Gourson 
sous  Charles  V,  en  1377  ^Pr.  de  dom  Mor.,  II,  416). 

Gulilauyne  II î^  fils  du  précédent,  seigneur  de  Parigné,  comme 
les  deux  précédents,  épousa  Nicole  de  St-Rémy,  et  lut  le  père  de 
Perrine  de  la  B.,  dernière  héritière  de  la  maison,  qui  porta  la 
seigneurie  de  Parigné  à  Michel  de  Parthenay  en  1450  {Du  PaZf 
462)  et  non  en  1551,  comme  dit  VIJist.  de  Fougères. 

Et  voy.  1-i  Pouillé  de  Hennés,  IV,  KS9. 

C.  —  Les  de  la  Bouexière,  de  Balazé,  portant,  d'après  un 
sceau  de  1357,  «  un  léopard  à  la  bordure  engreslée  »  {Courcy, 
I,  140,  Dict-  herald,  de  Brei.,  p.  157,  221. 

Olivier,  cheva'ier,  s""  delà  B.  ei  de  Balazé  en  1200  {Ogée,  l,  68). 

Bohin  et  Guy  pos<*édaient,  en  1400,  l^»s  seigneuries  de  Bcauvaiî 
et  de  la  Vairie,  en  Bourgbarré  {Ogée,  I,  9b). 

Jean  de  la  P.,  s»"  de  Bourgbarré,  épousa  Marguerite  de  Saint- 
Amadour  au  XV«  siècle,  et  Alain  de  la  B.,  s^  de  Beauvais,  fut 
l'un  des  témoins  du  mariage  d'Anne  de  St-Amadour  et  de 
Fnnçois  de  Maleslroit  en  1513  {Du  Paz,  p.  792,  79 i). 

Antoine  de  la  B.,  s'  de  lieauvais-Bourgharré ,  fut  appelé  à 
Ploi'rmel  à  la  rétormation  de  la  coutume  en  1575  et  1580  (Mém. 
du  la  5oc.  arch,  du  Fin. y  IX,  193,  197);  et  voy.  Sauvageau, 
sur  du  Faily  p.  17  et  108  ;  et  Pouillé  de  Rennes,  IV,  99. 

Les  anc.  réf.  de  l'évêché  de  Rennes  citent  Jean  de  la  B.,  s""  des 
Loges,  noble  de  Ghantepie  en  1427  {fiiss.du  P.  Bené,et  voy.  mém. 
delà  Soc.  arch.  dl  -et-V.,  XVII.  320.  321).  —Je  crois  qu'il 
appartient  à  cette  famille,  ou  peut-êire  à  la  préoédente. 

Je  ferai  la  même  remarque  pour  Pierre  de  la  B..  s'  des  Ilories 
en  Dompierre-du-Chemin,  et  de  la  Coëlfardicre  en  la  Chapelle- 
Jeanson,  en  1476,  cité  aux  mém.  delà  Soc.  arch.  d'I,-et'V.y 
VIII,  243,  271. 

D.  —  Les  de  la  Bouexière,  de  Plouj^'an.  portant  t  d'argent  à 
G  annelets  d'azur,  aliàs  de  gueules  à  7  anneiets  d'or,  3.  3,  1  » 
[Coufcy,!,  l'.0.  Dict.  herald,  de  Brel.,  p.  7.  343,  345  ;  LaChes- 
nayedes  Bois,  III,  380  ;  Saint-A liais,  V,   298). 

La  montre  de  l'évêché  de  Tréguier  en  1427  cite  Rolland  de  la  B  , 
noble  de  Plougasnou  (Do  Lisie,  Arnwiries  et  prénninences- (\'i 
Morlaix  et  Lanmeur,  p.  34,  qui  remarque  p.  23,  qu'en  1679  les 
armoiries  de  gueules  à  7  annelets  d'or  figuraient  encore  aux 
vitraux  de  St-Jean-du-Doigt). 

La  montre  de  Tréguier,  en  1481,  cite  Jean  de  la  B.,  pour 
Garlan,  ««  archer  en  brigandine,  enjoint  un  autre  archer  »  (Mém. 
de  la  Soc.  arch.  des  C.-du-S.,  I,  237). 


I 


bqrd  rappMle  qiiftla  reino  Anne  accepta  l*liospltalit6  au  manoif 
de  la  /?.,  lors  de  son  voyage  en  Léon  (II,  341). 

Lf»s  Atrh.  de  la  L.-Inf.  citent  Jean,  rpndant  aveu  pour  la  sei- 
gneurie de  Kerouc'hant  en  Garlan,  —  Isabelle,  tuirice  de  Pierre 
de   Bois-Kon  vers  1560,  etc.  (B,  296,  30 i.  307). 

François  de  la  D.  f .^t  chevalier  de  St-Jean  de  Jérusalem  en  15?5 
el portait. ie  gueules  à  7  annelets  d'or  avec  un  lambel  (Vertot,  Ilist. 
des  cliev.  de  Si-Jean,  et  Couffon,  Rech.  sur  la  cher.  deBret.,  II,  506). 

Et  voy.  ci-dessous  les  de  la  B.  de  Tréglamus. 

E.  —  Lo  Xob.  de  Courcy,  (I,  140)  cite  Pierre  de  la  B.,  prieur  de 
St-Micfiel  lie  Moncontour,  portant,  d'après  uu  sceau  de  141'» 
«  lObillettes.  3,  3,  3  et  1,  à  la  bande  ctiargée  de  3  besants,  et 
au  tranc  quartier  d'hermines,  chargé  d'une  hache  en  pal  ».  — 
Et  voy,  Arcfi.  des  C. -du- Nord,  E,  863. 

F  —  L'^s  de  la  Bouëxière,  de  Pleybcn,  cités  par  La  Chesnaye 
des  Bois{m,  380'. 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  Jacques  et  Derrien  de  la  /?., 
rendant  aveu  pour  la  terre  et  seigneurie  de  La  B.  en  Plevben 
entre  1460  et  1560.  (B,  131,  133). 

Jjd  Nob.  de  Courcy  ne  les  cite  pas  ;  et  je  me  demande  s'il  ne 
faut  pas  les  identifier  avec  les  De  la  B.  de  Lennuic^  au  n°  IV  ci- 
dessous,  bien  qu'un  vieil  armoriai  mss.  qui  appartient  au  P.  René 
leur  attribue  «  d'or  à  3  bandes  de  gueules  »  comme  aux  de  la  D. 
de  St-Nazaire,  au  n^  VI  ci-dessous. 

G.  —  Les  de  la  Bouërière,  du  pavs  de  Soudan,  près  de 
Châteaubriant  cités  par  le  Dict.  des  terres  du  comté  Nantais, 
comme  seigneurs  du  Bois-Costard,  de  Landeau  et  de  la  Verrie, 
en  Soudan,  en  1446  (p.  74,  171,  280).  Je  ne  les  retrouve  plus 
ensuite. 

H.  —  Le  Nob.  unîv.  de  Saint  Allais  cite  enfin  (V,  298)  plusieurs 
autres  delà  Boëssière  en  Bretagne,  que  je  ne  trouve  pas  mentiot'nés 
dans  le  Nob.  de  Courcy,  l'une  en  particulier  en  Garlan,  portant  : 
«  d'azur  au  léopard  d'or,  accompagné  de  3  quintefeuilles  de  même.  » 

Les  autres  portaient  :  —  a,  —  D'or  à  3  trèfles  de  gueules.  — 

b.  —  Bandé  d'hermines  et  de  gueules.  —  c.  —  De  gupules  à 
3  bandes  d'or.  (Je  remarquerai  que  les  De  la  B.  de  Branlonnet 
cités  ci-dessous,  portent  d'or  à  3  bandes  de  gueules) 

Et  voy.  La  Chesnaye  des  Bois,  III,  380,  442. 

IIT.  —  Les  de  laBouëxlère  (de  Bréal),  s"  de  la  Villetanet 
(en  Landétien),  du  Tertre  (en  Saint-Onen-La-Chapelle),  etc  , 
déc'arés  nobles  d'ancienne  extraction  par  arrêts  du  14  novembre 
1668,  10  avril  1669  et  6  mars  1671. 

Noiics  aux  Nob.  et  Arm..  de  Courcy,  I.  138  ;  —  Briant,  p.  33; 

—  Du  Perré,  p.  9  ;  —  lieauregard,  p.  69  ;  —  du    Plpssis.  p.  26  ; 

—  Saint-Luc,  III,  37;  —  Guérin,  1,57;  — La  Chesnaye  des 
Bois,  III,  3<S0  ;  —  La  Bourdonnaye,  p.  10,  avec  la  qualitlcation 
f  bonne  et  ancienne  maison  »:   —  Saint-AUais,  V,  298. 


Armoiries  -.  d'arg-întàî  fascos  rloublemcnt  nouc^es  de  im^'iiW 
(alias  surmont«%»>8  d'un  lamb^il  de  mftmft,  alias  à  3  fasres  chargé^'S 
(le  "i  annelets  et  surmonu^îs  d'un  lambel).  —  H  ason  gravé  (l« 
)>remier)  da^s  Saint- Luc,  B,  n"  UO  et  Gnrrïn,\)\.  n»  15  colori^fl, 
H,  n°  IV»5.  —  Blason  peint  à  la  salle  dus  Ooisades  au  musf^e  de 
Versailles.  —  Sceau  de/mn,  en  1287,  (le  dernier),  gravé  aux  PI. 
de  sceaux  dedom  Morice,  I,  n"  195. 

Guillaume  de  h,  /?.,  crois*^  f  r  1?49.  se  rounit  à  Ouillaumo  dti 
Breil-Morin  et  à  Alain  du  Boishaudry  pour  traiter  de  leur  passage 
à  Damintie  (Charte  de  Nymociuin  citée  par  VOucst  aux  Croisades^ 
II,  151).  Et  voy.  Couiïon,  Jiecli.surla  cliev.de  Bret.  Il,  117. 

Jean  de  la  B. y  fils  du  prér^^denr.  alloué  de  la  vicomte  de  Rohnn 
en  1-287,  scelle  un  don  lait  à  GeolTroi  de  Hohan,  chanoine  de  Saint- 
Bri»  uc.  de  son  sceau  à  3  lasces,  etc.  (Pr,  de  dom  Mor.,  I,  1081, 
et  Couffon,  II,  ICI). 

J''an  de  la  D.  fut  institué  gnrde  du  château  de  Lamhalle  par 
le  sire  de  Moniauban  au  nom  du  t'uc  en  1407  {Pr.  de  dom  Mor., 
II,  795). 

Le^  Arch.  des  C.-du-N.  citont  Holland,  noble  de  Lamballe  en 
1 1VO  et  1444  ;  —  le  rachat  de  Nicolas  de  la  D.,  en  Meslin.  sous  le 
(liiclié  de  Penthièvre;  — Guy,  déclarant  en  Landéhen  pour  la 
rcformation  du  domaine  de  Penthièvre  en  1689  ;  —  Louis  de  la 
B.,  delà  Ville-Tanet,  tué  en  17  18  dans  la  cour  de  la  maison  de 
Manny,  e'c.  (B,  blO;  C,517  :  K,  101,  103,  289  à  ÎO».  43»,  8G3, 
eic  ).  —  Et  voy.  Soc.  d'Emulation  des  C-du-N.,  XXIV,  198. 

Lo.Q  Ane.  réf.  de  l'Evôché  de  St-Malo  citent  Jean  à  Bréal  en 
Î427  \—Guy  à  Lanrelas  en  1427;  —  Olivier  de  la  B..  à  Pl<*lan-lu- 
|vtit,en  14^7  et  1440  ;  —  aes  Jean  à  Médréac  en  1428;  à  Gom- 
hniirg  en  1429,  à  Plorec  en  1445  et  1459  ;  —  à  la  Chapelle  St- 
Onf-n.etc.; — Mahaut  à  Guitfé  en  1440  ;  —  Pierre,  s""  de  Launny.  à 
M;niron  en  1441  -,  —  Bertrand,  à  Combourg,  en  1472;  —  Macé, 
à  Brélazé  en  1472;  ~  Jean  à  Plélan  en  1472  et  151J  ;  —  Alain, 
s^  du  Tertre,  et  Thomas,  s''  de  la  Monn'traye,  à  la  Chapelle,  en 
1513,  etc.  [Des  Salles,  au  titre  de  toutes  les  paroisses  précédentes, 
et  voy.  Pr.  de  dom  Mor..  II,  1302  à  1310,  et  III,  152). 

Les  montres  de  Rt-Bripuc  en  1460  citent  H^Uand  et  François, 
pour  Landehen  en  1400  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  des  C.-du-A., 
V,  320). 

Cliri^lnphp  de  JjB„  chanoine  de  Sr-Brieu'',  fut  l'un  des  députés 
bretons  à  l'assemblée  de  Tours  en  1510  (/■'r.  «le  dom  Mor.,  1525). 

les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  un  grand  nombre  d'aveur,  en 
particulier  des  La  Ville  Tanet,  en  Plourtuit,  Mordelles,  Plénéc- 
Jiigon,  etc.  (B.,  177,  216,  998,  1085). 

I.e  Dict.  d'Og^'  cite  un  grand  nombre  de  J)e  la  B.,  depuis  1380 
on  Lanrpla^.  Bré«l,  Planguenonal,  l'iélan,  Plorec,  St-Glen.  St- 
Onen,  St-MtMoir-des-Ondes,  St-Potan,  Tréméreuc,  etc.  (I,  103, 
455  ;  II,  276,  285.  317,  757,  841,  818,  868,  933). 

Jean  d'  la  B.,  fils  de  Priant^  auteur  des  branche»  du  Haullois 
et  du  Tertrp,  fut  échanson  du  roi  C-harles  IX  (Généalogie  à  l'appui 
de  Tarrôt  de  1668,  wss.  du  P.  Itené), 


%  BOUëXlfCRE  (HE  LA) 

Les  maintenus  de  1068  à  1670  furent  :  Guillaume,  s^  de  la 
Villelancl  et  ses  enfants  ;  —  François,  s^  du  Hautbois,  lioUand 
et  Jacques,  s""  de  St-Laurent,  ses  frères  ;  —  François,  5'  de  la 
Meltrie  -,  —  Claude,  s"  de  la  Ville-Féré  ;  —  Jean,  s''  de  la  No'è;  — 
François^  s^  du  Clos,  tous  déclarés  d'ancienne  extraction  :  mais  je 
remarque  que  Jean,  s^  du  Tertre,  el  ses  frères  François,  Jean, 
René,  Joseph,  Guillaume,  Léonard,  Pierre  et  Etienne,  le  furent 
seulement  de  simple  extraction  (mas.  de  la  Bibl.  de  Rennes). 

Louis-Pierre  de  la  B.  de  la  Ville-Tanet,  siégea  en  1736  aux  Etats 
parmi  les  nobles  de  l'évê^hé  de  St-Brieuc  {Du  Bouëtiez,  I,  273). 

Une  branche  de  ces  de  la  B.  était  seigneur  de  Ragatz  en 
Guichen.  —  On  trouve  Louis- Alexandre  de  la  B.  de  D  ,  marié  à 
Marquise-Jeanne-Renée  de  Guéhenneuc,  faisant  bénir  la  chapelle 
de  Bagatz  en  1750  (Pouillé  de  Rennes,  IV,  684;  V,  516).  Ils 
avaient  perdu  leur  lils  Louis- Alexandre-Grilles,  mort  à  15  ans,  au 
château  de  B.  en  septembre  1744  [Notes  Saulnier)  et  lui-même 
mourut  vers  1760,  car  on  trouve  son  inventaire  après  décès  à 
Auray  en  1761.  aux  Arch.  du  Morh.,  B,  2025,  2029. 

Son  héritier  fut  son  neveu  François-Marie- Joseph- Jean-Domi- 
nique de  la  B.  [Ogée,  I,  328),  fils  de  François  et  de  Perrine  Gault, 
né  à  St-Malo  le  19  décembre  1731,  conseiller  au  Parlement  le 
18  août  17t0  [Coure]!,  III,  342),  marié  vers  1761  à  Jeanne-Bonne 
Fleurioi  de  la  Saudrais  ,  et  décédé  à  St-Meloir-des-Ondes  le 
11  aoiît  1774  [Fr.  Saulnier,  aux  Mém.  de  ÏAssoc.  bret.  pour  le 
Congrès  de  Sl-Malo  en  1885,  p.  45).  —  Leur  fille,  Jeanne-Cathe- 
rine de  la  B.,  T\Q'^  à  St-Malo  le  27  janvier  1762,  épousa  en  1782 
Aristide-IIyacinihe  de  Rosnivinen,  qui  fut  reçu  au  Parlement  le 
22  novembre  1775  en  remplacement  de  son  beau-père,  et  mourut 
en  1825.  Elle  émigra  à  Jersey  où  elle  signa  plusieurs  actes  en 
1795  et  1796  ^UEstourbeillon,  p.   78,234,238,. 

Une  autre  branche  habitait  Bréhand,  où  je  rencontre  en  1734 
trois  cadets  gentilshommes,  Finançais,  Jean  et  Jacques  de  la  B., 
demandant  du  service.  Leur  père,  écrit  le  subdélégué  de  Moncon- 
tour  à  l'intendant,  «  a  douze  enfants  et  leur  fournirait  leur  petit 
équipage,  mais  n'est  pas  trop  en  état  de  leur  fournir  ce  qui  con- 
viendrait pour  les  soutenir  au  service  ».  [Arch.  d'J.-et-V.,  C, 
2258).  —  Sur  le  rachat  de  François  de  la  B.,  en  Bréhant,  voy. 
Arch.  des  C.-du-N.,  E,  679. 

IV.  —  Les  de  la  Bouëxière  (de  Plusquellec)  s'^  de  Lennulc, 
(en  Locquenvel),  de  Chambors  (ten  Vexin)  etc.,  maintenus  de 
simple  extraction  par  arrêt,  des  commissaires  de  la  réformation 
en  date  des  12  juin,  16  août  et  5  septembre  1669,  17  octobre  1670 
et  4  février  1671,  bien  qu'ils  eussent  droit,  d'après  les  conditions 
de  l'ordonnance  à  l'aîicienne  extraction. 

Notices  aux  Nob.  et  Arm.    de  Courcy  I,  138  ;  —  Briant  p.  33  ; 

—  Du  Perrô  p.  9  qui  écrit  de  Launay  au    lieu  de  Lennuic,  et  dit 
V  ...       .     anc.ext.  ;  —  (Beauregard  les  a  omis)  ;  —  Saint-Luc,    III,  p.  38  ; 

—  Guérin  I,  40  qui  écrit  Lanvic  au  lieu  de  Lennuic  ;  —  La 
Ghesnaye  des  Bois,  III,  380  et  433  à  436  ;  —  Saint-Allais,  V, 
298,  313;  et  YII,  253  à  258;  IX,  514;  ~  La  Bourdonnaye 
p.  10  avec  l'annotation  «  bon  et  ancien  »  ;  —  Magny,  Livre  d'or 

■   -delà   noblesse,  ll\,  [\9>k&) '^.  121  etc.;—    Généalogie    Talhouet, 
p.  110,  111  ;.-i;<ai  présentée  la  Nobl.fr.   (1887)  p.  289,  290. 

—  Les/am.  fr.  à  Jersey,  p.  498. 


BOUr'XlKilK     (l)K     I.A)  07 

Armoiries  -.  De  sable  au  sautoir  d'or,  avec  la  devise  :  Vexillu)n 
régis.  —  Blason  gravé  dans  Saint-Luc.  B.  n"  143;  Guérin,  pi. 
n°  Il  coloriée,  B,  n°  123,  et  dans  Ropartz,  Hist.  de  Guing'anip, 
pi.  4  coloriée,  t.  Il,  p.  102.  —  Blason  sculpté  sur  un  enfeu  de 
l'église  de  Locquenvel  {Revue  de  Bretagne  e:  de  Vendée,  18Gl,;I, 
174).  —  Et  voy.^  Dict.  herald,  de  Bret.,  p.  33,  127.  —  De  la 
Bourdonnaye  (p.*  10)  ajoute  «  au  chef  d'argent  »  pour  les  Bos- 
véguen.  —  Saint-Allais  donne  des  armoiries  différentes  et  très 
compliquées  pour  la  branche  de  Chambors  en  Normandie  :  «  écar- 
telé  :  d'argent  à  3  bandes  d'azur,  celle  du  milieu  chargée  do 
3  flammes  de  champ,  au  chef  do  gueules  chargé  d'une  fleur 
de  lys  d'or  ;  —  et  d'azur  à  la  fasce  d'arg-^nt  chargée  de  3  mou- 
chetures de  sable  et  accompagnée  en  chef  d'une  étoile  d'or 
accostée  de  2  maillets  d'argent,  et  en  pointe  d'un  maillet  du  mémo 
accosté  de  2  étoiles  d'or  ;  —  sur  le  tout,  d'azur  à  la  fasce  d'or 
surmontée  de  3  molettes  d'éperon  d'argent.  »  (V,  313). 

Guillaume  de  la  B.,  écuyer  de  la  compagnie  du  sire  de  Tour- 
nemine  à  Mantoue  en  1421,  reçut  du  duc  François  I**",  en  1445, 
une  coupe  d'argent  pesant  3  marcs.  (Pr.  de  dom  Mor.,  II,  1122, 
1396).  —  Maurice,  son  petit- lil.^  fut  maître  d'hôtel  ordinaire  du 
roi  Charles  VIII  et  est  qualifié  chevalier  dans  le  brevet  de  1491 
(Moréri,  et  Couffon,  II,  438)  ;  ~  Yves,  fils  de  Maurice^  fut  écuyer 
de  la  reine  Anne  de  Bretagne. 

Les  Arch.  de  la  L.-lnf.  citent  les  aveux  de  Pierre  et  François 
de  la  B.  au  XVI*  siècle,  pour  la  seigneurie  de  Kerbournet,  en 
Duault  ;  —  de  Louis  de  la  B.,  sénéchal  de  Carhaix,  pour  celle  de 
Rosvéguen,  en  Gouézeo,  vers  1660;  —  de  Georges  de  la  B.,  s^  de 
Longueville,  frère  du  précédent,  pour  des  terres  en  PJ^nevez  du 
Faou  en  1690  et^  (B,  136,  142,  143.  856,  2830). 

Maurice  de  la  B.^  s'  de  Kerazlouan,  sénéchal  de  Gludon,  avait 
pour  greffier  en  1518,  Charles  de  la  B.  Voy.  le  procès-verbal 
qu'ils  rédigent  du  mobilier  d'un  paysan  breton,  analysé  par  Ro- 
partz à  la  Rev.  de  Bret.  et  de  Vendée,  1858,  I.  351  à  361. 

Charles  de  la  5.,  s^  de  la  Fontaine,  épousa  Yvonne  de  la  Cui- 
sine, et  fut  le  père  de  Guillaume  de  ta  B.,  s""  du  Cosquérou,  sé- 
néchal de  Guingamp,  dont  les  armoiries  sont  gravées  en  couleur 
dans  17/ 15^  de  Guingamp,  «'e  Ropartz  (II.  102;  et  voy.,  aussi  les 
Arch.  des  C.-du-N.,  E,  llo9).  Mais  il  y  a  ici  erreur  de  la  part 
de  Ropartz,  Charles  de  la  B.  de  la  Font  line- Plate,  père  du  séné- 
chal de  Guingamp,  appartenait,  non  pas  aux  de  la  B.  de  Plus- 
quellec,  mais  aux  de  la  B.,  de  Tréglamus,  cités  à  l'article  V  ci- 
dessous,  qui  portaient  de  gueules  à  7  macles  d'or  (Généalogies 
produites  à  la  réformation  do  1668;  (mss.  du  P.  René)  Il  y  a  donc 
à  faire  cette  rectification  à  la  planche  de  Ropartz. 

Les  Arch.  des  C.-du-N.  citent  encore  Jacques  de  la  B.,  gref- 
fier de  la  juridiction  de  Koraslouan  ;  —  Gilles,  procureur  fiscal  do 
celle  de  Kergadou  en  1630;  —  Jean,  s""  do  CoUengroac'h  ;  —  et 
de  nombreux  aveux  en  Pédernec,  Bourbriac,  etc.,  sous  la  juri- 
dictionde  Penthièvre  (B,  541  à  545  ;  E,  141  à  143,  555.  986,  1159. 
1163,  1185.  1193.  1208).  —  Et  voy.  les  Arch.  du  Morb.,  B.  251  ; 
E,  suppl.,  897,  925,  926. 

A.  —  Branche  dite  do  Lennuio,  issue  de  Bertrand  de  la  B., 
fila  de  Guillaume,  mentionné  à  la  réformation  de  1445,  et  de  Per- 
ronnelle  de  Kerdrein. 


TOME    V 


98  '•  BOUEXIÈRE    (de   LA) 

Les  maintenus  d'extraction  par  l'arrêt  du  12  juin  1669,  furent 
M  arc- Antoine,  que  la  plupart  des  manuscrits  appellent  De  la  nuict 
au  lieu  de  LennuiCy  et  Jacques,  son  fils. 

Marc- Antoine  I de  la  B.,  5''  de  Lennuic,  fils  de  Henry  et  de 
Jeanne  Le  Vicomte,  épousa  Anne  du  Boishoissel,  fut  le  père  de 
Marc-Antoine  li,  celui  qui  fut  compris  avec  son  fils  Jacques  dans 
l'arrêt  de  maintenue  de  noblesse  du  12  juin  1669,  et  qui  fut  reçu 
conseiller  au  Parlement  le  13  juillet  1675  {Gourcy,  III,  335), 
sur  la  démission  de  J  -B.  de  Gornulier.  Il  était  supérieur  et  di- 
recteur de  l'hôpital  de  Guingamp  en  1685  [Arch.  des  C.-du-N., 
B,  480  ;  et  yoy.  ihid.,  B,  469,  475);  et  comme  seigneur  du 
Bois-Boissel,  près  St-Brieuc,  il  réclama  en  1663  le  droit  de  ha- 
quenée  à  l'Evêque  {Ane.   év.  de  BreL,  II,  251). 

Vince7it  de  la  B.  de  Guingamp,  était  élève  du  collège  des  Jé- 
suites de  Rennes  en  1710  {Programmes  d'exercices). 

\JndelaB.  siège  aux  Etats  de  Bretagne  en  1742  ('7ourcy,lII,493). 

Un  commissaire  des  haras  de  Tréguier  vers  1760  [Arch.  d'I.-et" 
y.,  G,  1638). 

Marc-Antoine-Marie-Hyacinthe  de  la  Boëssière-Len- 
nuio,  dit  le  marquis  de  la  Bo'èssière^  né  au  châteiu  de  Kerano, 
près  Guingamp,  le  11  décembre  1766,  aîné  des  lils  de  Bertrand- 
Pierre-Marie  et  de  Marie-Jeanne  de  Tavignon,  sous-lieutenant 
au  régiment  de  Béarn  en  1783,  capitaine  de  dragons  en  1788,  fut 
arrêté  au  Pré  Clos  chez  M.  de  la  Ruée,  par  la  garde  nationale  de 
-  Malestroit  en  1791  {Du  Chatellier,  II,  13).  Emigré  en  1792,  il  fut 
chargé  de  plusieurs  missions  de  confiance  périlleuses,  par  le  comte 
d'Artois  qu'il  accompagna  à  l'Ile  d'Yen  en  1795  ;  major  général 
commandant  en  chef  dans  le  Morbihan  en  1815  (Guillemot,  Lettres 
à  mes  neveux,  p.  245  à  250),  commissaire  extraordinaire  du  Roi 
près  les  armées  royales  de  Bretagne,  maréchal  de  camp  le  9  mai 
1815,  >î<  et  ifij,  commandant  des  départements  d'IUe-et-Vilaine, 
puis  des  Gôtes-du-Nord,  conseiller  général  du  Morbihan  en  1821, 
{An7i.  du  Morb.,  pour  1887,  p.  178),  député  du  Morbihan  pour 
l'arrondissement  de  Ploërmel  en  1824,  1827  et  1830,  il  fut  le  cbef 
^  de  la  députation  envoyée  au  Roi  par  la  majorité  après  la  fameuse 
adresse  des  221 .  Retiré  ensuite  au  château  de  Malleville,  près 
Ploërmel,  il  y  est  mort  le  H  août  1846.  On  a  de  lui  : 

\ .  —  Discours  prononcé  par  le  marquis  de  la.  Boëssière, 
maréchal  de  camp,  président  du  collège  électoral  du  6*  ar- 
rondissement du  département  du  Morbihan.  — <  Vannes, 
Galles  aîné,  s.  d.  (1824),  in-8%  3  p.  (Bibl.  (^e  Nantes, 
n°  49352). 

2.  —  Discours  prononcé  par  M.  le  marquis  de  la  BoëS'^ 
sière,  député  du  Morbihan,  sur  les  secours  à  accorder  aux 
militaires  de  l'armée  de  l'Ouest  (séance  du  16  juillet  1824). 
—  Paris,  Hacquart,  s.  d.  (1824),  in-8%  11  p. 

3.  —  Considérations  militaires  et  politiques  sur  les  guerres 
de  l'Ouest  pendant  la  révolution  française.  —  Paris, 
A.  Henry,  1829,  in-8°  de  iv-174  p. 

4 4  —  Observations  sur  le  livre  intitulé  :  la  Petite  Chouan* 


BOUëXlÈRE  (DE   LA)  99 

nerie  ou  histoire  d'an  collège  breton  sous  l'empire  (par  Rio) 

—  Ploërmelt  du  Gravier,  avril  1843,  in-8',  13  p. 

5.  —  Notes  diverses  à  la  nouvelle  édition  du  Dict, 
d'Ogée,  par  Marteville  en  1843,  en  particulier  sur  le  menhir 
de  Glomel,  sur  le  Huelgoat,  sur  le  dolmen  de  la  Ghapelle- 
sous-Ploërmel,  etc.  (I,  306,  355,  406,  etc.). 

Sur  le  général  de  la  Boëssière,  voy.  des  notices,  à  la  Biog. 
des  hommes  vivants  (1816)  ;  —  k\&2JetiteBiog.  des  députés  {[^26), 
p.  63  .  —  à  la  Biog.  des  députés,  de  1828,  p.  41  à  49  ;  —  à  la 
Biog.  de  la  chambre  septennale,  p.  254  à  257  ;  —  à  la  Biog.  de 
la  nouvelle  chambre  sept.,  p.  157  :  —  à  la  Biog.  univ.  portative 
des  contemp  ;  —  à  \q.  Biog ,  bret.,  parJ.-A.  de  Kergaradec,  au 
t.  II  (ordre  La)  ;  —  aux  Fam.  fr.  à  Jersey,  p.  140,  etc.  —  Et  voyez 
Ogée,  II,  3il,  etc.,  et  le  Précis  de  la  campagne  faite  en  1815  par 
l'armée  royale  de  Bretagne  sous  les  ordres  de  M.  le  général  comte 
De  Sol  de' Grisolles  (S.  l.  n.  d.  in-8»). 

MarC'Antoine-Marie-Jacques,  marquis  de  la  Boëssière,  fils  du 
précédent  et  de  Marie-Glaire-Gabrielle  de  Cillard  de  Villeneuve 
(et  non  de  TUlar,  comme  écrit  Saint- Aillais,  p.  258),  né  à  Nantes 
en  1804,  épousa  en  1841  Françoise-Louise-Marie-Ghislaine  de 
Thiennes  en  Belgique,  dernière  de  sa  maison.  Il  est  mort  en 
Belgique  en  1869,  et  a  été  l'objet  de  la  publication  suivante  : 

Oraison  funèbre  de  M,  le  marquis  de  la  Boëssière,  prononcée 
dans  l'église  paroissiale  de  Lombise  (Belgique)  le  jour  de  ses 
obsèques,  (8  novembre  1869)  par  M.  Dubois-,    curé  de  la  paroisse. 

—  Soignies,  Octavien  Nœfnet,  1869,  in-8»,  8  p. 

Le  marquis  De  la  Boéssière-Thiennes ,  fils  du  précédent,  a 
épousé,  le  18  mai  1869,  Louise-Mario- Joséphine- Henriette  de 
Lannoy,  et  continue  cette  branche  qui  éca:tèle  maintenant  La 
Bouëxière  et  Thiennes.  Il  possède  encore  le  château  paternel  de 
Malleville  près  Ploormel,  et  habite  ordinairement  celui  de  Lombise 
près  Lensen  Ilainaut  {Etat  présent,  p.  289). 

MarC'Hilaire-Berlrand-Thomas,  comte  de  la  B.,  frère  de  second 
lit  du  général,  épousa  en  1799  Gharlolte-Marie-Josèphe  Raison 
du  Cleuziou,  dont  6  garçons  et  4  filles. 

Louis-Paul- Auguste,  vicomte  de  la  B.,  frère  du  précédent,  volon- 
taire dans  les  gardes  du  corps  en  1815,  capitaine  de  grenadiers 
dans  l'armée  royaliste  desGôtes-du-Nord,  puis  au  régiment  de  la 
garde  royale,  avait  épousé  en  1811  Angélique-Marie  de  iVa//i«r  de 
Chassonville,  dont  il  n'eut  qu'une  fille  née  en  1813. 

B.  —  Branche  de  Ro&véguen,  issue  de  celle  de  Lennuic  par 
Loys  delà  D.,  s""  de  Hosvéguen,  conseiller  du  roi  au  siège  présidial 
de  Quimper  en  1591  {Pr.  de  dom  Mor.,  III,  1525),  fils  de  Franpow 
de  la  B.  de  Kerazlouan  et  de  Françoise  Guégan, 

Louis  de  la  B.,  s»  de  Hosvéguen,  en  Gouëzec,  petit-fils  du  pré- 
cédent, épousa  à  Kergrist  le20juiQ  1635,  Anne  Marigo,  dame  du 
Lyé  {.irch.  du  Morb.  E.  guppl.  844). 

Louis  de  la  B.  de  /?.,  fils  du  précédent,  sénéchal  de  Carhaix, 
gendre  de  a  Ghevrier  banquier  »»,  fut  maintenu  d'extraction  par 
l'arrôtdu  5  septembre  1669,  avec  ses  frères  Gfor^M  et  Vincent. 


100  BOUëXIÈRE    (de    la) 

Un  De  la  B.  de  R.  siège  en  176  2  aux  Etais  de  Bretagne  {Courcy, 
III,  493). 

Malhurin-Louis  de  la  B.  de  /?.  épousa  en  1773  Thérèse  de 
Talhouët  et  n'en  eut  qu'une  fille  qui  épousa  Henri  de  La  Provostais 
(Généalogie  Talhouët,  p.   110,  Ht). 

Marie-Malhurin  delà  B.  deR.  signa  le  mémoire  de  la  noblesse 
de  Bretagne  au  roi,  le  26  mai  1788. 

C.  —  Branche  de  Kerret,  issue  de  Guillaume,  qui  épousa,  au 
XV«  siècle,  Marguerite  du   Vieux-Châtel. 

Yves  de  la  fî.,  s^  de  Kerret,  fut  maintenu  d'extraction  par  arrôt 
du  11  février  1671. 

Un  De  la  B.  deK.  siège  aux  Etats  de  Bretagne  en  1758  {Courcy, 
III,  493). 

Marguerite-Yvonne  de  la  Bo'éssière- Kerret,  fille  de  Joseph- Jean  et 
de  Marguerite  de  Kerdaniel,  née  en  Plougonver,  émigra  à  Jersey 
où  elle  fut  plusieurs  fois  marraine  en  1801,  1803  et  1805,  et  où  elle 
mourut  le  2  mai  1806  (UEstourbeillon,  p.  106,  259,  260,  498). 

D,  —  Branche  de  Charabors,  issue  de  Maurice,  petit-fils  de 
Guillaume^  cités  ci-dessus. 

Guillaume  II /y  ûls  d'Yves,  l'écuyer  d'Anne  de  Bretagne,  fut 
écuyer  tranchant  du  roi  François  I®""  et  du  dauphin  François,  duc 
de  Bretagne.  Ce  fut  lui  qui  prit  le  nom  de  Chamhors.  à  la  suite 
d'un  mariage  en  1528  avec  l'héritière  Je  cette  terre,  en  Vexin. 

Yves  Ilf  fils  du  précédent,  fut  gouverneur  du  château  de  Vio- 
reau  près  Châteaubriant,  et  mourut  sans  postérité  en  1574. 

Jean  /,  frère  du  précédent,  fut  maître  d'hôtel  d'Henri  II,  Fran- 
çois II,  Charles  IX,  Henri  III,  Henri  IV  et  Louis  XIII  ;  et  mourut 
en  1624  à  91  ans,  ayant  perdu  tous  ses  enfants,  dont  3  furent 
tués  à  l'ennemi,  2,  officiers  des  gendarmes  du  roi,  à  la  bataille 
d'Ivry  en  1590,  et  un,  chevalier  de  Malte,  capitaine  au  régiment 
de  Navarre,  au  siège  d'Amiens  en  1597  {Impôt  du  sang,  l,  231). 

Jean  III,  petit-fils  <iu  précédent,  enseigne  aux  gardes  françaises, 
fut  tué  à  l'attaque  des  barricades  de  Suze  en  1629  {ibid.). 

Guillaume  IV,  frère  du  précédent,  dit  le  comte  de  Chamhors, 
capitaine  de  chevau-légers  en  1636,  maître  d'hôtel  de  Louis  XIII, 
en  1638,  mestre  de  camp  du  régiment  de  cavalerie >de  Mazarin  en 
1645,  maréchal  de  camp,  etc.,  fut  tué  à  la  bataille  de  Lenz  en 
1648,  [ibid.,  I,  232). 

Louis,  fils  du  précédent,  page  de  la  grande  écurie,  capitaine  au 
régiment  de  Picardie,  fut  tué  à  Arleuxen  Flandre  en  1651  [ibid  ). 

Guillaume  V,  frère  du  précédent,  page  de  la  chambre  du  roi 
en  1643,  enseigne  aux  Gardes  en  1648,  lieutenant  des  Cent 
Suisses  en  1653,  fut  blessé  à  Rethel  en  1650  et  à  la  Porte  Saint- 
Antoine  en  1652  (ibid.).  Il  eut  de  sa  première  femme  Marguerite 
Sevin  de  Miramion y  un  fils,  Guillaume  VI  de  la  B.  de  C,  né 
à  Paris  le  21  juillet  1666,  capitaine  au  régiment  colonel  général, 
qui  fut  élu  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles 
Lettres  en  1721  ;  mais  je  ne  donnerai  pas  ici  la  bibliographie  de 
•es  dissert atior s  sur  l'histoire  romaine,   parce  qu'il  n'était,  pou 


BOUëXli^^RE   ^DE    la)  101 

ainsi  dire,  plus  breton  ;  et  je  renvoie,  à  son  sujet,  au  recueil  de 
VHist.  de  l'Académie,  t.  XII,  XIII  et  XIV  pour  ses  mémoires  et 
t.  XVI,  p.  381  à  387,  pour  son  éloge  par  Fréret. 

Joseph-Jean-Baptiste  de  la  B.-Chambors,  fils  du  précédent  et  do 
sa  seconde  femme  Catherine-Louise  de  La  Fontaine-Solare,  capitaine 
pendant  17  ans  au  régiment  d'infantede  de  Bretagne,  se  distingua 
à  la  prise  du  fort  de  Scarpe  en  1712,  et  mourut  en  1767,  chevalier 
de  Saint-Louis. 

Yves-Jean-Baptistey  fils  du  précédent,  né  en  1726  et  Qualifié 
marquis  de  Chamhors,  écuyer  ordinaire  du  roi,  fut  blessé  à  la 
chasse  parle  Dauphin  fils  de  Louis  XV,  et  mourut  en  1755  des 
suites  de  cette  blessure. 

Louis-Joseph.-Jean*Baptiste  de  la  Boëssière.  comte  de 
Chambors,  fils  posthume  du  précédent,  né  à  Paris  le  13  janvier 
1756,  filleul  du  dauphin  et  de  la  dauphine,  gentilhomme  d'hon- 
neur du  comte  d'Artois  en  1777,  créé  par  le  roi  comle  de  Cham' 
bors^  chevalier  de  Saint-Louis,  etc  ,  fut  élu,  le  28  mai  1789, 
député  du  Tiers-Etat  aux  Et  ils  généraux,  quoique  noble,  par  la 
vicomte  de  Conserans.  Il  siégea  à  droite,  fut  nommé  maréchal  de 
camp  le  l»""  mars  1791  et  signa  les  protestations  générales  des 
12  et  15  septembre  contre  les  décrets  de  l'Assemblée.  Emigré  en 
1791,  aide-de-camp  de  Monsieur,  puis  brigadier  au  service  du 
Portugal,  créé  lieutenant  général  par  Louis  XVIII  en  1820,  il 
mourut  à  Montfort-l'Amaury  le  20  février  1840.  En  lui  s'éteignit 
cette  branche  :  il  avait  épousé  en  1786  Gabrielle  de  Polignac^  et 
n'en  eut  qu'une  fille,  Caroline-Marie-Thérèse-Constance  née  en 
1787,  filleule  de  Monsieur  et  de  la  duchesse  d'Angoulôme,  qui 
épousa  en  1811  son  cousin  Héracle-Gharles- Alexandre,  comte  de 
Po/j'ynac  (Nolicps  dans  Gourcelles  au  Dict.  des  généraux  fr.,  1. 1, 
article  La  Boëssière,  et  au  Dict.  des  parlem.  fr.,  t.  II,  p.  31,  article 
Chambors). 

V.  —  Les  de  la  Bouè'xière  (de  Tréglamus) ,  seigneurs  de 
Bonabri,  connus  depuis  Richard  qui  épousa  Anne  de  La  Roche- 
Jagu,  et  maintenus  d'ancienne  extraction  par  arrêt  du  7  juin  1669. 

Notices  aux  Nob.  et  Arm.  de  Gourcy,  I,  139  ;  —  Briant,  p.  33; 
—  Du  Perré,  p.  9  ;  —  Beauregard,  p.  70  ;  —  Du  Plessis,  p.  26  ;  — 
Saint-Luc,  III.  38  -,  —  Guériu,  I,  58  ;  —  La  Ghesnaye  des  Bois, 
III,  683  ;  —  Saint-Allais.  V,  352. 

Armoiries  :  De  gueules  à  7  merlettes  {aliàs  macles)  d'or  {aliàs 
écartelé  de  Quilidien),  a/ec  la  devise  :  Tout  en  paix.  — Blason  gravé 
dans  Saint-Luc,  B,  n*  142  (avec  sept  merlettes)  et  Guérin,  pi. 
n®  15  coloriée,  B,  n<*  198  (avec  sept  macles).  —  Et  voy.  Dict. 
herald,  de  Bret.,  p.  18,  171,  245.  —  Du  Plessis  dit  aussi  sept 
macles.  —  Je  remanjuerai  que  les  armoiries  des  de  la  B.  de 
Ploujean,  précédemment  citées  à  l'article  II,  sont  de  gueules  à 
7  annelets  d'or.  Annelets  et  macles  ne  diffèrent  que  par  la  forme 
du  contour.  Je  suis  très  porté  à  croire  que  l'origine  des  deux 
familles  est  la  même. 

La  montre  de  l'évôché  d^  Tréguier  en  1481,  publiée  aux  Mém. 
delà  Soc.  arch.  des  C.-du-N.  (I,  232,  233).  citent  Richard  de  la  B. 
en  Tréglamus;  —  Jean  de  la  B  ,  archer  en  brigandine  pour 
Ploénevez  ;  —  Constance,  représentée  par  Yvon  Kervennou,  archer 
en  brigandine,  pour  Piouj^gaznou,  etc. 


102  BOUëXIÈRE^(DE   LA) 

Les  Arch.  des  C-du-N.  citent  des  aveux  d'Henri  de  la  B.,  en 
Tréglamus  et  Botlézan  ;  —  d'Anne  de  la  B.,  aussi  en  Botlézan,  etc. 
(E.  957,  1167,  1170,  etc.). 

Les  maintenus  du  7  juin  1669  furent  Guillaume,  s""  de  Restolles, 
en  Plouagat,  et  Gilles,  s'  de  Bonabry,  tous  les  deux,  fils  de  Jean 
de  la  B.  de  Restolles  qui  avait  épousé  en  1631  Louise  de  Mordelles^ 
et  petit-fils  de  Charles  de  la  B.,  s'  de  la  Fontaine-Plate  qui  avait 
épousé  Yvonne  de  la  Cuisine. 

J'ai  dit  ci-dessus  à  l'article  IV,  que  ce  Charles  de  la  B.  fut  aussi 
le  père  de  Guillaume  de  la  B.  du  Cosquéruu,  sénéchal  de 
Guingamp.  Ce  dernier  épousa  en  1624  Françoise  de  Bréhault, 
d'où  Louise,  née  à  Guingamp  en  1625,  mariée  vers  1639  à  Yves  de 
Tanouarn,  président  aux  enquêtes,  qui  devenue  veuve  en  1665  se 
fit  bénédictine  au  couvent  du  Calvaire  de  St-Cyr,  à  Rennes,  et  y 
mourut  en  1680  {notes  Saulni&r). 

Je  remarquerai  qu'un  vieil  armoriai  mss.  appartenant  au  P.  René 
donne  pour  armoiries  aux  de  la  B.  de  la  Foniaine^Plate,  de 
gueules  d  6  annelets  d'or.  Cela  se  rapproche  f  ort  des  de  la  B. 
de  Ploujean. 

VL  —  Les  de  la  Bouêxière  (de  St-Nazaire),  s''^  de  Bran- 
tonnet  et  de  Crémeur  en  Guérande,  maintenus  d'extraction 
par  arrôt  du  24  mai  1669,  bien  qu'ils  eussent  droit,  dit  M.  de 
Gourcy,  à  l'ancienne  extraction. 

Notices  aux  Nob.  et  Ann.  de  Gourcy,  I,  139  ;  —  Briant,  p.  33  -, 

—  du  Perré,  p.  9  ;  —  Beauregard,  p.  70;  —  Saint-Luc,  III,  38  ; 
Guérln,  I,  58  ;  —  La  Ghesnaye-des-Bois,  III,  683;  —  Saint- 
Allais,  V,  352. 

Armoiries  :  D'or  à  3  bandes  de  gueules  ;  aliàs  d'or  à  la  bande  de 
gueules  semée  de  fleurs  de  lys  d'or. — Blason  gravé  (le  premier)  dans 
Saint-Luc,  B,  n»  141  ;  et  dans  Guérin, ipl.  n°15  coloriée,  B,  n*»  196  ; 

—  Sceaux  des  deux  types,  le  premier  de  Thibaud,  en  1361,  le 
second  de  Jean  en  1402,  gravés  aux  PI.  de  sceaux  de  domMor.,  I, 
n»  244;  II,  n°  181. 

Les  listes  de  la  confrérie  de  St-Nicolas  de  Guérande  citent  un 
grand  nombre rfe  la  B.,  du  XV«  au  XVIII' siècle  :  —Guillaume  reçu 
en  1433;  —  d,uiTe  Guillaume  en  1448;  —  Eon,  en  1459;  — 
Guillaume,  procureur  en  1486  ;  —  dom  Alain  en  15 13  ;  —  noble 
homme,  vénérable  et  discret  messire  Jean  de  la  5.,  chanoine  de 
Guérande,  en  1559  ;  —  Jehan^  s"  du  Trézec,  en  1563  ;  —  noble 
homme  Pierre  de  la  B.,  s»"  de  la  Métairie  en  1597  ;  —  Phili2:>pe 
s'  de  Brantonnet,  en  1599;  —  Philibert,  s'  de  Brantonnet^ 
en  16'll  ;  —  Pierre,  s'  de  la  Villejames  en  1603  ;  —  écuyer 
Jean  de  la  B ,  s»  de  Kerloza  en  1641  ;  —  messire  Pierre 
de  laB.j  s»"  de  Brantonnet  en  1643  ;  —  messire  Prigent  de  la  B., 
s'  dt  Kerloza  et  des  Métairies^en  1650  ;  — messire  Jean-Emmanuel 
de  la  B.,  s'"  baron  de  Crémeur,  conseiller  du  roi  et  son  sénéchal 
en  Guérande,  en  1670  ;  —  messire  Joseph  de  la  J5.,  s'  dudit 
lieu   en    1732  (mss.  Jégou]. 

Le  Dict.  des  terres  du  comté  nantais  cite  Guillaume  de  la  B., 
é^^oMsamt  Jeanne  de  Brantonnet,  en  Guérande,  en  1471  ;  (c'est 
celui  qui  est  cité  aux  Pr.  de  dom  Mor.,  III,  237,  comme  faisant 
partie  de  l'assemblée  des  sujets  de  l'évoque  de  Mantes)  ;  — Claude 
en  1551;  —Philippe,  s'  de  Kerloza  et  de  la  Ville-James  en 
St-Molf,  de   Leschet  en  Guérande,  de  la    Ville- Brenoguen  en  St- 


BOUëXIÈRE   (de   la)  103 

Andrô-des-Eaux,  do  1600  à  1619;  —  Pierre,  achetant  La  Motte- 
Allemand,  en  St-Nazaire,  en  1615  ;  —  André,  s*"  de  Kercareden 
et  do  Scodeguy,  en  Guérande,  en  1679  ;  —  Prégent^  et  sa  femme 
Perronelle  Le  Cadre,  dame  du  Chatellier,  en  St-André-des-Eaux, 
en  1680  ;  —  Philippe,  s'  de  Ranlieti,   en  Saint-André,   en  1680  ; 

—  Jean-Emmanuel,  s^  de  Cremeur,  le  sénéchal  de  Guérandn,  et 
Marie  Libault,  sa  femme,  dame  de  la  Gournerie,  en  St-IIerblain. 
en  1681,  etc.,  (p.  104,  121,  143,  167,  169,  177,  201,  239.  261, 
283,  284). 

Dans  un  aveu  de  Donges  au  Roi,  le  15  août  1534,  on  rencontre 
Guillaume  de  la  B.,  s'  du  Ghesnay,  François  de  la  B.,  s^  de  la 
Métairie^  et  Jeanne,  veuve  d'Alain  de  Mareil  (Recueil  Galibourg). 

Laurent  de  la  B.y  recteur  de  BIlio  et  Gruguel,  résigna  en  1546, 
et  devint  chanoine  de  Notre-Dame  de  Nantes,  en  1548,  chefcirr 
du  chapitre  en  1579,  vicaire  perpétuel  de  Notre-Dame  en  1589 
(Pouillé  de  Vannes^  p.  179  ;  et  Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes, 
IV,  187  à  197). 

Les  Arch.  de  la  L.-Inf.  citent  Guillaume  de  la  B.,  curateur  de 
Jacquette  Thorel  en  1477  -,  —  Pierre  de  la  B.,  5'  de  la  Motte- 
Allemand,  en  St-Nazaire,  rendant  aveu  pour  cette  terre  vers  1640-, 

—  Pierre  de  la  i?.,  s"^  de  Brantonnet,  demandant  main  levée  de  la 
saisie  apposée  sur  la  terre  de  Leschet,  en  Guérande,  en  1664  ;  — 
Jean-Emmanuel  de  la  B.,  s^  de  Crémeur,  sénéchal  de  Guérande, 
et  André  de  la  B.,  aussi  sénéchal  de  Guérande,  de  1670  à  1694  ; 

—  Pierre  de  la  B.  payant  les  droits  de  rachat  pour  la  terre  noble 
de  La  Gournerie  en  St-Herblain,  etc.  (B,  217,  621,  1346,  1597. 
2662.  2674.  2700,  2804,  2862,  2882,  2916.  2939;  E,  572,  578, 
1227,  1228,  1324,  1486  ;  G,  301  ;  H,  4.  507,  etc.). 

lies  de  la  B.  furent  sénéchaux  de  Guérande  pendant  plus  d'un 
siècle,  et  l'un  d'eux,  Pierre  de  la  B  ,  de  1720  à  1752,  rétablit 
riIôtel-Dieu  de  cette  ville  et  y  dépensa  plus  de  120000  livres  de 
son  bien  {Ogée,  I,  323.  et  Léon  Maitre,  VAssist.  publique  dans  la 
l.-Inf.,  p.  294  à  300). 

Les  maintenus  du  24  mai  1669  furent  Pierre,  s^  de  Brantonnet, 
et  Philippe,  s'^  de  la  Motte- Allemand,  tous  les  deux  fils  de 
Philippe  de  la  B.  de  B.y  et  de  Madeleine  Barrin  du  Boisgeffray. 
Ce  dernier  mourut  à  Saint-Nazaire,  le  8  décembre  1679  {Registres 
paroissiaux). 

Les  mômes  registres  mentionnent  aussi  le  décès  de  Judith  de 
la  B.^  le  23  octobre  1670.  et  ceux  de  Guérande  celui  de 
Marianne  de  la  B.,  le  25  avril  1702,  tille  à\indré,  le  sénéchal, 
et  d'Yvonne  Le  Vaillant. 

Louise  de  la  B.,  dame  de  Brantonnet,  fille  de  Philippe  et  de 
Perronelle  de  Kerpoisson,  épousa,  le  16  janvier  1614,  Jean  de  la 
Bourdonnaye,  chevalier  de  l'ordre  du  Roi  (de  Carné,  Les  Chevaliers 
bretons  de  St-Michel^  p.  44). 

Vincent  de  la  B.,  s'  de  Brantonnet,  fjt  reçu  conseiller  au 
Parlement  le  16  juillet  1706  (Courcy,  III.  337). 

Je  pense  qu'il  faut  attribuer  à  la  môme  famille  Renée  de  la  B., 
femme  de  René  Charelte,  s'  de  la  Bretonnière,  sénéchal  de  Nantes 
(Livre  Doré,  I,  212),  qui  Ht  aes  fondations,  avec  son  mari,  aux 
Jacobins  de  Nantes  en  1613  et  1619  {Arch  de  la  L.-Inf.,  M, 
304  ;  et  Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Xa)it<";,  1885,  II,  42  à  5  2). 


104  BOUëxiÈRE  ;de  la) 

VII.  —  Les  de  la  Bouèxière  (dePlourin),  s"  de  la  Motto 
Labbé  (en  Pioubalay),  etc.,  déclarés  nobles  d'extraction  par  ar- 
rêts des  9  novembre  1667  et  15  octobre  1670. 

Notices  aux  Nob.  et  arm.  de  Gourcy,  I,  140  ;  —  Briant,  p.  34  ; 

—  Du  Perrô,  p.  9  ;  —  Baauregard,  p.  69  ;  —  Saint-Luc,  111,  37-, 

—  Guérin,  I,  58  ;  —  La  Ghesnave  des  Bois,  III,  380  ;  —  Saint- 
Allais,  V,  298,  352. 

Armoiries  :  D'argent  au  buis  arraché  de  sinople  (alias  accosté 
à  senestre  d'un  poisson  de  gueules  en  pal,  Saint-Allais,  V,  298)  ; 
avec  la  devise  :  Nec  pertimescit  hijemem.  —  Blason  gravé  dans 
Saint-Luc,  B.  n°  159  ;  Guérin,  pi.  n»  15  coloriée,  B,  n»  197;  — 
Blason  sculpté,  avec  le  poisson,  sur  la  porte  du  vieil  hôtel  de  laB., 
à  Saint-Brieuc  {Ane.  év.  de  Bret.,  II,  229).—  Et  voy.  Dict.  herald, 
de  Bret.,  p.  7,  271. 

Ogée  citQ  Christophe  à  Plourin  en  1500  (II,  349). 

Yves  de  la  B.,  chanoine  de  Saint-Brieuc,  fut  bienfaiteur  de 
l'hôpital  général  en  157a  (Ane.  év.  de  Bret  ,  II,  155,  220). 

Un  De  la  Boy ssière- Plourin  lit  partie  de  la  chambre  d'union  à 
Morlaix  en  1589  (Hev.  hist.  de  V Ouest,  Doc.  I,  p.  143  à  47,  II. 
173,  etc.)  ;  et  Tudual  de  la  B.y  s»"  de  Penchoat  en  Léon,  jura  l'u- 
nion en  1590  (ibid,  I,  242). 

Nicolas  delà  B.  était  archidiacre  et  prévôt  de  l'égUse  de  N.-D.- 
du-Mur  à  Morlaix  en  J594  {.Ogée,  II,  65,  et  voy.  ci-dessous  à 
l'art.   IX). 

Les  Arch.  de  la  L.-Jnf.  citent  Guy  de  la  B.,  s""  de  la  Motte- 
Labbé,  rendant  divers  aveux  à  Dinan  en  1684  (B,  590,  871).  Ce 
fut  lui  qui  fut  déclaré  noble  d'extraction  par  l'arrêt  du  9  novembre 
1668,  avec  ses  ïvères  Sébastien  et  Judes,  et  ses  oncles  Georges  et 
Ollivier. 

De  la  même  famille,  François,  s'  de  la  Ballue,  et  ses  frères  Jean, 
yl //a m  et  Tîene,  furent  déclarés  nobles  d'extraction  par  arrêt  du 
15  octobre  1670. 

On  trouve  un  grand  nombre  d'actes  aux  registres  paroissiaux 
de  Dinan  sur  ces  De  la  B.,  au  XVIII"  siècle  :  en  particulier  pour 
des  enfants  de  Jean-Louis  de  la  B.,  5'"  de  la  Mtttrie,  et  de  Marie- 
Anne  Ladvocat  de  la  Orochais,  nés  en  1716,  1717,  etc.,  et  pour 
des  enfants  de  Tun  d'eux,  Hené- Julien- François,  et  de  Marie 
Gouyon  en  1744,  1747,  etc.  (notes  Saulnier). 

Les  Arch.  cCI.-et-V.,  (G,  945,  951,  955)  contiennent  diverses 
correspondances  pour  l'admission  de  plusieurs  enfants  de  cette 
famille  aux  écoles  militaires,  en  particulier  pour  Pierre-Luc^  (né 
le  19  octobre  1743)  en  juillet  1755.  Je  citerai  quelques  passages 
de  ces  dossiers  pour  montrer  quelle  mine'  de  documents  biogra-  , 
phiques  y  est  enfouie.  Une  lettre  du  père  à  l'intendant,  datée  do 
Dinan  le  28  avril  1754,  dit  qu'il  est  obligé  de  s'endetter  o  tant 
pour  vivre  que  pour  payer  de  petites  pensions  à  3  de  ses  enfanta 
qui  sont  actuellement  hors  de  chez  lui.  »  Et  M.  de  Pontbriant 
écrit  pour  le  recommander  :  «  Gelui  là  prouverait  7  ou  8  pères  et 
mères  nobles  :  il  est  d'une  des  meilleures  maisons  de  la  province 
et  il  n'est  pas  riche.  Il  vit  fort  chrétiennement,  élève  sa  famille  de 
même.  Enfin  c'est  une  charité  que  vous  ferez  et  une  justice  que^ 
vous  rendrez  à   un  père  qui  appartient  à  la  plupart  de  la  noblesse-" 


BOUÔXIÈRE    (de    la)  105 

de  BretagQe.  »  —  Trente  ans  plus  lard,  en  avril  1787,  demande 
d'admission  de  Jérôme-Pierre,  nô  le  19  mars  1778  :  son  père  mort 
en  1785  ;  l'ayeul,  garde  du  corps  ;  trois  enfants  et  en  tout  600^  de 
rente.  «  Ma  fortune,  écrit  la  mère  qui  signe  Mettrie  de  la  Boëssière, 
ne  me  permet  pas  de  leur  donner  d'éducation. . ,  » 

Une  branche  était  établie  à  Ruoa  aux  XVII»  et  XVIII»  siècles. 
Les  anc.  registres  paroissiaux  de  cette  commune  citent  en  parti- 
culier les  baptêmes  en  1649  et  1650  de  Malkurin  et  Françoise, 
enfants  d'écuyer  Louis  de  la  B.  et  de  Françoise  Guéheneuc;  ceux 
de  Saint-Gast  citent  l'inhumation  en  1766  de  Françoise- Renée  de 
la  B.,  âgée  de  83  ans,  de  Trégon,  lille  d'écuyer  Sebastien  de 
la  B.  et  de  dame  Françoise  Le  Roi,  veuve  de  Lcuis  Trotel  du 
Chasielet  {noies  G.  de  la  Vieuxville). 

VIII.  —  Les  de  la  Bouëxière  (d'Edern),  s""*  de  Rulazarou, 
(en  Briec)  maintenus  d'extraction  par  arrôt  de  l'Intendance  du 
18  février  1699  {Du  Perré,  p.  9,  et  Guérinde  la  Grasserie,  I.  59)  ; 
et  portant  «  d'argent  à  la  croix  paltée  d'azur  »  {Courcy^  I,  140,  et 
Bache'in,  Etat  présent  de  la  Nohl.  fr.  p.  384  ;  —  Blason  gravé 
dans  6'uérm,  pi.  n"^  15  coloriée,  B,  n"  199).  —  J'ai  relevé  ré- 
cemment ces  armoiries  sur  les  anciens  vitraux  de  la  chapelle  de 
N.-D.  de  Tréminou,   en  St-Jean-Trolimon,  près  Pcnt-L'abbé. 

Juquel  de  laB.  épousa,  en  1420,  Marguerite  de  Plœuc,  d'où 
Guillaume,  chef  d'une  branche  fondue  dans  7 regain,  et  Alain 
dont  la  postérité  existe  encore. 

Pierre  de  la  B.,  s'  de  Rulazaron,  fut  maintenu  le  18  février 
1699,  avec  François,  Henri,  Louis,  Vincent  et  Pierre  (mss.  de  la 
Btbl.  de  Rennes,  n*'201). 

Les.lrc/i.  du  Fin.  citent  les  créanciers  de  Vincent  de  laB. 
de  R.  en  1760  et  un  procès  soutenu  par  Pierre  en  1766  (B,  86, 
422). 

On  trouve  à  Dinan,  au  12  janvier  1829,  le  décès  de  Guillaume- 
Vincent  de  laB.^  Ih  ans,  né  à  Briec,  porteur  de  contraintes,  fils 
de  feu  Vincent  de  la  B.  de  R.  et  d'Anne  de  Kerven,  et  mari  de 
Marie-Modeste  Barre  (notes  Saulnier). 

IX.  —  De  la  Bouëxière  divers,  dont  je  n'ai  pas  trouvé  les 
raccords  avec  les  précédents  : 

Le  Fouillé  de  Rennes  cite  Alain,  chanoine  de  Saint-Malo  en 
1319  ;  —  Olivier,  moine  de  Gahard  en  1319  ;  —  Laurent,  recteur 
de  La  Fresnaye  en  1565;  —  Françoise,  dame  des  Hommeaux, 
bienfaitrice  de  l'église  de  Saint-Broladre  en  1647;  —  Georges,  dis- 
putant la  cure  de  Saint-Servan  en  1656,  etc.  (I,  636;  II,  401  ; 
V,  498,  773;  VI,  280,  etc  ). 

Goulven  de  II  B.,  misour  de  Morlaix  de  1453  à  1474,  fermier 
des  revenus  de  la  ville,  etc.,  père  d'Olivier  qui  rendit  pour  lui  les 
comptes  de  1474,  était  sans  doute  l'aïeul  de  Christophe,  fermierdes 
impôts  à  Morlaix  de  1537  à  1561,  et  peut-être  de  Nicolas,  archi- 
diacre de  Plougastel,  cJiaiioine-prévôt  du  Mur  en  1594,  fameux 
ligueur  {i/ist.  de  Morlaix,  p    48.  108  à  112,  262,  etc). 

Alain  de  laB.,  docteur  es  droits,  sénéchal  de  Lesneven,  pro- 
cureur du  roi  de  la  chambro  des  Comptes,  fut  appelé  à  la  réfor- 
mation  de  la  coutume  en  1539  (Mém.  de  \a.  Soc.  arch.  du  Fin., 
IX,  187,  qui  citent  aussi  Jusèphe-Marie-Thomase  de  la  B.,  sœur 


J06  BOUëXIÈRE 

Sainle-Rose,  dame  hospitalière  de  Saint-Augustin  à  Quimper  en 
1778,  X,  437). 

hesArch.  du  Fin.  citent  Corentin-Guillaume  de  la  B.y  cha- 
noine prébende  de  Quimper,  et  recteur  primitif  de  la  paroisse  de 
Plozévet,  soutenant  un  procès  devant  le  présidial  en  1745  ;  — 
Corentin  de  la  B.,  s»"  du  Lozelou  en  1757  ;  —  le  mariage  de 
Charles-Bernard  de  la  B.,  fils  de  Corentin-Thomas,  de  l'Ile-Tudy, 
en  Combrit,  avec  Béatrice  Ninon  en  1784,  etc.  (B.  64,   166,  249). 

Les  Arcli.  des  C.-du-N.  citent  Morice  de  la  B.,  substitut  du 
greffier  de  Calac  vers  1500  ;  —  Guillaume  de  la  B.,  sénéchal  de 
Moncontour  en  1671  ;  —  Bertrand  de  la  B.,  rendant  aveu  de 
Kerlosser  en  Cavan  en  1741,  etc.  (B,  194,  819,  820;  E,  937, 
938,  1018,  etc.). 

La  collection  Rosmorduc  possède  les  2  mémoires  suivants  : 

1 .  —  Mémoire  pour  le  sieur  comte  de  la  Boissière  et  consors 
contre  le  sieur  marquis  de  Goatanscours  (par  maître  de  Gleu-le- 
Gomte,  avocat)  —  Imp.  de  Jean-Michel  Garnier,  s.  d.  (vers  1738). 

2.  —  Observations  sommaires  sur  la  question  présente  pour  le 
sieur  comte  de  laB.,  et  consors  contre  le  sieur  marquis  de  Goa- 
tanscours (paT  le  même).  —  Impr.  de  J.-B.  Lemesle,  1718. 

Un  de  laBouëssière  de  Kerpédron  signa  les  protestations  contre  le 
despotisme  royal  aux  Etats  de  1718  et  fut  l'un  des  16  condamnés 
à  mort  par  contumace,  le  20  mars  1720,  comme  impliqué  dans 
la  conspiration  de  Pontcallec  {Rev.  de  Bret.  et  de  Vendée^  1858, 
II,   49,  145). 

Une  de  la  B,,  nièce  de  l'abbé  de  Bobien,  née  en  1702,  en  rehgion 
sœur  Mirie  de  St-André,  fit  profession  au  couvent  de  N.-D.  de 
Gharité  de  Vannes  en  1720,  en  devint  supérieure,  et  y  mourut 
le  3  décembre  1765  (Arch.  du  Morb.,  série  H,  inventaire  inédit). 

Un  de  la  B.  était  recteur  de  St-Gadou  en  Sizun  en  1867. 

Le  capitaine  de  la  Boissière,  aide-de-camp  du  général  de  laMotte- 
Rouge,  en  Grimée,blessé  le  5  novembre  1854  et  tué  à  l'assaut  de  Ma- 
lakoff,  le  8  septembre  1855  (voy.  les  Souvenirs  du  général  de  la 
Motte-Rouge,  II,  192,  214,  260.  265,  532),  n'était  pas  breton,  mais 
de'phinois. 


2416.  —  Bouëxière,  Bouaissière,  Boixière  ou  Boissière.  —  Nom 

de  famille  qui  a  la  même  origine  que  le  précédent, 
mais  qui  est  employé  sans  la  particule  dans  presque 
toutes  les  parties  de  la  Bretagne,  à  côté  de  celui  de  delà 
Boissière  ou  de  la  Boixière.  —  Et  voy.  ci-dessus  Bois- 
sière et  Boixière. 

Mathurin  Bouëxière,  nantais,  taxé  à  60  livres  pour  les  besoins 
de  la  ville  en  1498  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  V,  46;. 

Le  Fouillé  de  Rennes  cite  F.  Bouayssière,  recteur  de  Mont 
Dol  en  1547,  décédé  en  1577,  et  Gilles,  natif  de  Montdol,  recteur 
en  1635,  décédé  en  1667  (V,  268,  269)  ;  puis  Etienne  Bouëxière, 
recteur  de  St-Père-Marc-en-Poulet,  en  1716,  décédé  ci  1724 
(VI,  224). 


BOUEYS  107 

Julien  Bouessière,  régent  des  petites  écoles  à  St-Nazaireen  1755 
(René  Kerviler,  Doc.  pour  seînnv  à  rhist.  de  St-Nazaire,  II,  139). 

Tutelle  des  enfants  de  Guillaume  Bouexière,  sous  Beaulieu  en 
1769  {Arch.  des  C.-du-N.,  B,  1144). 

Un  Boissicre,  député  d'Uzel  à  la  fédération  dePontivy  en  1790. 

Guillaume  Boissière,  cultivateur  à  Glomel,  notable  communal 
de  l'arrondissement  de  Guingamp  en  l'an  IX. 

A  l'article  Boixière  (n**  1905  des  B,  ci-dessus),  j'ai  dit  par  er- 
reur que  l'abbé  Jean  B.  était  mort  vicaire  général  honoraire  do 
révôché  de  St-Brieuc  :  il  ne  fut  que  simple  vicaire  ;  et  j'ai  omis  do 
citer  l'abbé  Boixière,  directeur  de  laSem.  relig.  de  Saint-Brieuc 
depuis  1888. 

2417.  —  Boueys  (Jehan  du),  —  écuyer  d'une  montre  de  Du  Gues- 

clin  en  iSlO  (Pr.  de  dom  Mor.,  I,  1644),  est  probable- 
ment un  Du  Bouays.  —  Voy.  ci-dessus. 

2418.  —  Bouézac  (maître  Armel),  —  parrain  à  Noyal-Pontivy  le 

5  mai  1599  [Arch.  du  Morb.,  E,   suppl.  1009). 

2419.  —  Bouèze.  —  Ancien  nom  de  famille  dont  je  rencontre 

Olivier,  écuyer  d'une  montre  de  Guillemet  Guiheneuc 
en  1418  (Pr.  de  dom  Mor.  II,  961,  et  Rev.  hist.  de 
lOuest,  Doc.  I,  225).  Il  faut  sans  doute  le  rapprocher  de 
celui  de  Guillemet  Bouez,  archer  étoffé  de  la  montre 
de  Robert  de  Guitté  en  1380  {ibid,  II,  256). 

*  —  Bouézo.  —  Nom  de  famille  qu'on  rencontre  par  erreur 
dans  plusieurs  anciennes  copies  des  arrêts  de  la 
réformation  de  1668  pour  Bouczo.  —  Voy.  ci-dessus. 

24:^0.  —  Boufart,  Gatienne,  —  née  à  Nantes  le  11  novembre 
1611,  fille  de  Jean,  marchand  de  soieries,  et  de  Marie 
Masureau,  entra  en  1634  au  couvent  de  la  Visitation 
de  Nantes  comme  sœur  domestique;  mais  ses  forces 
ne  répondant  pas  à  sa  bonne  volonté,  elle  fut  obligée 
d'en  sortir  et  se  consacra  aux  bonnes  œuvres  sécu- 
lières, en  particulier  aux  écoles  de  petites  filles.  Rentrée 
à  la  Visitation  comme  sœur  associée,  elle  fit  profes- 
sion le  23  novembre  1665  sous  le  nom  de  sœur  Marie- 
Michelle,  et  mourut  en  odeur  do  sainteté  le  30  mai 
1698  (Tresvaux,  Les  vies  des  saints  de  Bretagne,  V,  298 
à  304,  d'après  une  vie  anonyme  publiée  à'  Nantes,  on 
1700,  in-8").  —  Et  voy.  le  calendrier  des  saints  bretons 
par  M.  Gautier  du  Mottay,  au  30  mai  (Mém.  de  la  Soc. 
arch.  des  C.-du-N.,  III,  352),  qui  l'appelle  Bienheureuse, 

Un  peu  plus  tard  on  trouve  les  pièces  suivantes  : 

Factum  et  observations  sommaires  du  procez  d'entre  M«  Hervé 
Bouffard,  s""  de  Kerlivet,  et  le  sieur  Philippe  Baril.  —  1701,  in- 
fol.  2  ff. 


108  BOUFFA Y 

*  ~  Bouffay  (du).  —  Yoy.  Frémont. 

2421.  —  Boufflet.  —  Nom  d'un'notaire  de  Nantes  de  1708  à  1744. 

2422.  —  Boufïort  ou  Boufort.  —  Ancien   nom  de  famille  de  l'é- 

vôché  de  Rennes,  dont  je  rencontre  Gilles,  recteur  de 
Pleumeleuc  de  1561  à  1566,  et  Pierre,  recleur  de  Meslé, 
résignant  en  1593  {Poiiillé  de  Rennes,  V,  197,  492). 


2423.  — 


o/,OA 


Bougac,  Yvon,  —  noble  de  Lanriven,  à  la  montre  de 
Gornouailleen  1562  (Préminville,  Antiq.dii  Fin.,  II,  435). 

Bougadier.  —  Nom  de  famille  du  pays  Vannetais,  dont 
je  rencontre  un  membre  du  district  de  Vannes,  nommé 
le  12  nivôse  an  III  par  les  commissaires  de  la  réaction 
lhermidorienne(Le  Mené,  Dioc.  de  Vannes,  II,  330). 

2425.  —  Bouganne.  —  Nom  de  famille  delà  Basse-Loire, porté  en 
particulier  à  St-Nazaire  par  un  lauréat  des  concours  de 
tir,  et  dont  je  rencontre  Charles  /^.,  né  à  Bouvron  en 
1850,  prêtre  en  1876,  mort  à  Bouvron  le  7  avril  1877 
{Sem.  relig.  de  Nantes,  iSll,  p^Sôb). 

2!426.  —  Bougard,  Yves,  —  était  seigneur,  en  1500,  du  manoir 
des  Champs,  maison  noble  en  Ghevaigné  (0(7^>,  1, 180). 
—  C'est  probablement  l'un  des  ancêtres  de  l'auteur  de 
l'ouvrage  suivant  : 

Le   petit  flambeau  de  la  mer,   ou  le  véritable  guide  des 
pilotes  cotiers.  —  Saint-Malo,  L.  H.  Hovius,  1785,  in-4'>. 

Delaporte,  aux  Rech.  sur  la  Bretagne,  I,  576,  cite  à  tort  Marie- 
Jeanne  J5ouparrf,  dame  Des  Roches,  poète  maloui ne.  II  faut  lire 
liovgourd.  (Voy.  ci-dessous). 

2427.  —  Bougat,  Pierre,  —  archer  d'une  montre  de  Guillaume 

Louët  en  1418  [Pr.  de  dom  Mor.,  II,  964). 

2428.  —  Bougault.  —  Ancien   nom    de  famille,  qui  est   entré 

dans  la  composition  des  noms  de  lieux  La  ville  Bou- 
gault en  Broons,  Mérillac,  St-Brieuc,  etc.,  {Ogée,  l,  127  ; 
II,  29,  714,  728)  et  dont  je  rencontre  Philippe,  commis- 
saire des  deniers  d'octroi  à  Nantes  en  1341  (ibid,  II, 
119  et  Pr.  de  dom  Mor.  I,  1429)  ;  —  Pierre,  Olivier  et 
Gilles,  payant  des  vins  fournis  pour  les  allemands  de 
la  suite  de  la  duchesse  Anne  en  1490  (Mém.  de  la  Soc. 
crch.  d'I.-et-V.,  VI,  260)  ;  —  et  de  nos  jours  Joseph  B., 
né  à  Plouasne  en  1839,  vicaire  à  Plouasne,  y  décédé 
le  19  juin  1880  {Sem.  rel.  de  St-Brieuc,  juin  1880). 


BOUGAY    DI-:    LA    MULTTAYI-:  lOU 

*  —  Bougay delà Mouttaye  (Jean-Baptiste),  — indiqué  comme 
recteur  de  Homagné  en  1742  par  M.  Maupillé  aux  Mém. 
de  la  Soc.  arch.  d'I-et-V.  (VllI,  301)  Test  inexactement 
pour  Bouquay.  —  Voy.  ce  nom. 

2i29.  —  Bougdan,  Geoffroy,  —  au  rôle  des  gens  d'armes  de  Th. 
de  Kochefort  à  Vitré  en  1356  (Pr.  de  dom  Mor.,  I,  1804). 

L'43).  —Bougeant.  —Nom  d'une  ancienne  famille  de  Quimi^cr  - 
qui  ligure  à  l'Arm.  gén.  77iss,  d'Hozier,  II,  201,  et  qui  h 
été  porté  par  un  célèbre  jésuite,  poëte  et  historiefi, 
au  commencement  du  XVIll"  siècle.  (Voy.  du  Ghatellier 
aux  Mém.  de  la  Soc.  d'émul.  des  C.-du-N.,  XXV,  124, 
154  etc,  et  Diverrès,  aux  Mém.  de  la  Soc.  arch.  du  Fin. 
XIII,  Mém.  p.  12  à  26). 

La  Se7n.  rel.  de  Quimper,  (1890,  p.  626),  attribue  à  un  Bougeant. 
péleria  en  Terre-Sainte  au  XIV«  siècle,  ou  même  auparavant,  l'oc- 
casion du  célèbre  miracle  des  Trois  gouttes  de  sang,  consacré  par 
une  fête  annuelle  et  par  une  chapelle  à  la  cathédrale  de  Quimper. 

Les  Rég.  du  Chapitre  de  la  cathédrale  de  Quimper  citent 
Yves  B.,  nommé  en  1528  abbé  civil  de  la  confrérie  des  trépassés 
de  Quimper  pour  deux  ans-,  —  et  un  carme  de  Pont-Labbé  choisi 
en  1638  par  le  chapitre  pour  prêcher  l'Avent  à  la  cathédrale 
{jiotes  Peyron). 

Les  Arch.  du  Fin.  citent  Yves  B.,  chanoine  de  Quimper  en 
1565  ;  —  Guillaume,  bourgeois  de  Quimper,  un  des  fondateurs  du 
collège  des  Jésuites  en  1620;  — Guy  B.,  s'^  de  Kernevenov, 
syndic  de  la  communauté  de  Quimper  en  1666,  doyen  des  pro- 
cureurs du  siège  en  1676,  procureur  fiscal  des  regaiies  en  1677. 
administrateur  de  l'hospice  St-Antoine  en  1679,  gouverneur  do 
la  chapelle  du  Pinity  en  1684,  etc.  ;  —  Pierre,  vicaire  de  Plugul- 
an  en  1679  ;  —  GuiUaume  B.yS'  de  Trégucvellec^  procureur  fiscal 
des  regaires  en  1692.  gouverneur  du  Pinity  en  1697,  rédacteur  du 
rentier  de  cette  chapelle  publié  par  la  Soc.  arch.  du  Fin.  en  1885. 
etc.,  el  François-Michel  B.^  delà  Ville-au-Clerc,  avocat  à  la 
cour,  son  frère  ;  —  Guillaume-René,  recteur  de  Plouyô  en  1704, 
de  Poullaouen  en  1705,  mort  recteur  de  Plogonnec  en  1717  ;  ~ 
l'inventaire  après  décès  de  noble  homme  Louis-Hyacinthe  B  , 
en  1756,  à  la  requête  de  Catherine  J3  ,  femme  de  Gorentin  //.  de 
Penanguer,  notaire  royal  et  procureur  au  présidial  de  Quimper, 
etc.  (B,  7,  9,  359,  362,  923;  D,  2,  3,  4  ;  —  G,  32,  125;  515, 
518,  etc.,  et  voy.  mém.  de  la  Soc.  arch.  du  Fin.,  VIII,  103;  X, 
486  ;  XIII,  15  à  22  ;  Le  Mqti.  Monog.  de  la  cath.  de  Quimper, 
p.  171). 

Les  registres  paroissiaux  de  Quimper  conservent  un  grand 
nombre  d'actes  sur  les  Bougeant,  j'y  rencontre  en  particul: .."  : 
Claude  B.,  dame  de  Kersahiec,  marraine,  le  8  avril  1643,  de  Glau  ie- 
Gorentin  de  Kerguélen  ;  — Jeanne  £.,  femme  d'Yves  de  K  sr- 
guelen,  s'  de  Kersaux,  marraine  le  9  août  1647;  —  mariage,  le 
22  janvier  1658,  de  Noël  B.,  de  Keriner,  avec  Yvonne  Billoart, 
dame  d'Espinose  ;  —  baptême,  le  9  juillet  1663.  de  Jacques,  lils 


110  BOUGEANT 

des  précédents  :  marraine  Yvonne  B.,  femme  d'Hervé  Moreau, 
s^  de  Kerdavy,  notaire  royal,  dont  une  fille,  Marie-Gorentine, 
figure  comme  marraine  à  un  baptême  où  Pierre  B.,  s»"  de  St~Vic, 
prêtre,  est  parrain,  le  27  mars  1663;  —baptêmes,  de  1686  à 
1690,  de  plusieurs  enfants  de  François-Michel  B.  de  la  Ville-au- 
Clerc,  avocat  à  la  cour  et  de  Jeanne  Pitouays  ;  les  parrains  et 
marraines  sont  plusieurs  fois  deux  pauvres  ;  —  inhumation,  le 
4  novembre  1688.  aux  Gordeliers,  de  Françoise  Pitouays^  femme 
de  noble  homme  Guillaume  B.,  syndic  de  la  ville,  etc.  (notes 
Jrévédy). 

Guillaume-Hyacinthe  Bougeant,  fils  de  Français' Michel 
B.  de  la  Vtlle-au-clerc,  ci-dessus  cité,  et  de  Jeanne  Pitouays, 
historien  distingué,  né  à  Quimper,  le  4  novembre  1690  (parrain, 
Guillaume  B.,  syndic  de  la  ville  et  communauté  de  Quimper  ; 
marraine,  Marie  Pitouays,  dame  de  Keraven),  entra  au  noviciat 
des  jésuites  à  Paris,  le  16  octobre  1706.  Il  enseigna  les  belles-lettres 
à  Gaen  et  à  Nevers,  et  passa  la  plus  grande  partie  de  sa  vie  dans  le 
collège  Louis  le  Grand  à  Paris  ;  exilé  à  La  Flèche  pour  quelques 
libertés  de  son  livre  sur  le  langage  des  bêtes,  il  revint  à  Paris  et 
y  mourut  le  7  janvier  1743.  On  a  de  lui  : 

1.  —  Anacréon  et  Sapho,  dialogues  en  vers  grecs.  — 
Caën,  chez  Antoine  Cavalier,  1712,  in-S". 

2.  —  Observations  curieuses  sur  toutes  les  parties  de  la 
physique  ;  extraites  et  recueillies  des  meilleurs  écrivains.  — 
Paris,  Joseph  Mongé,  1719,  in-12,  507  p. 

Il  y  a  sous  le  môme  titre,  un  second  volume  (Paris,  Bordelet, 
1726,  in-12)  et  un  troisième  (Paris,  Gailleau,  1730,  in-12),  mais 
ces  deux  volumes  sont  du  P.  Grozelier,  de  l'Oratoire  :  c'est  une 
compilation  extraite  des  Philosophical  transactions  :  on  l'a  tra- 
duite en  allemand  (Leipsig  et  Copenhague,  1753-55,  3  vol  in-8°) 
et  on  a  publié  une  autre  édition  des  3  volumes  augmentés  d'un 
quatrième  {Paris,  Jombert,  1771;  4  vol.  in-12). 

3.  —  Ad  Regem  consecratum  Êlegia,  in-4^  3  p.  ;  — 
poésie  latine  qui  fait  partie  d'un  recueil  du  collège  de  Louis- 
le-Grand,  publié  en  1722. 

4.  —  Nombreux  articles  dans  le  Journal  de  Trévoux, 
de  1725  à  1737,  en  particulier  : 

A.  —  Dissertation  sur  la  musique  des  Grecs  et  des 
Latins,  par  le  F***,  de  la  G'°  de  Jésus  (octobre  1725,  p.  1772 
à  1812). 

C'était  une  critique  d'un  mémoire  publié  en  1723  par  Burette 
dans  les  Mém.  del'Acad.  des  Inscriptions  et  Belles- Lettres.  Bu- 
rette y  répondit  par  un  «  Discours  dans  lequel  on  rend  compte  de 
divers  ouvrages  modernes  touchant  l'ancienne  musique  »  (Mém. 
de  l'Acad.  des  Inscript.,  VIII,  l  à  27). 

B.  —  Réflexions  sur  le  poëme  épique  par  rapport  aux 
anciens  et  aux  modernes  (août  1730,  p.  1458  à  1470). 

G.  —  Sur  les  Epistolœ  censoriœ  (article  dirigé  contre  les 
Bollandistes,  décembre  1731,  p.  2143  à  2155). 


BOUGEANT  111 

D.  —  Dissertation  sur  la  récitation  ou  le  chant  des 
anciennes  tragédies  des  Grecs  et  des  Romains  (février  1735, 
p.  2i8  à  279). 

E.  —  Compte-rendu  de  l'ouvrage  de  Réaumur  sur  les 
insectes  (novembre  1736,  p.  2429  à  2449  ;  janvier  1737, 
p.  102  à  12i  ;  et  octobre  1737,  p.  1759  à  1787). 

5.  —  Histoire  des  guerres  et  des  négociations  qui  précé- 
dèrent le  traité  de  Westphalie  sous  le  règne  de  Louis  XIII, 
et  le  ministère  du  Cardinal  de  Richelieu  et  du  Cardinal 
Mazarin,  composée  sur  les  mémoires  du  comte  d'Avaux, 
ambassadeur  du  roi  très  Chrétien,  dans  les  Cours  du  Nord, 
en  Allemagne  et  en  Hollande,  et  plénipotentiaire  au  traité 
de  Munster.  —  Paris,  Mariette,  1727,  in-4o,  599  p.  sans  la 
préf.  et  la  table  ;  ou  2  vol.  in-12,  494  et  484  p. 

On  a  une  seconde  édition.  Paj^is,  Didot,  1751,  2  vol.  in-12  ; 
suivie  de  la  seconde  édition,  en  4  vol.  in- 12,  de  l'ouvrage  suivant  : 

6.  —  Histoire  du  traité  de  Westphalie,  ou  des  négocia- 
tions qui  se  firent  à  Munster  et  à  Osnabrug  pour  établir  la 
paix  entre  toutes  les  puissances  de  l'Europe,  composée  prin 
cipalement  sur  les  Mémoires  de  la  cour  et  des  plénipoten- 
tiaires de  France.  — Paris,  P.  J.  Mariette,  1744,3  vol. 
in-4°,  ou  4  vol.  in-12. 

Cet  ouvrage  venait  d'être  mis  sous  presse  lorsque  le  P.  Bougeant 
mourut.  L'épîtro  dédicatoire  est  adressée  à  M.  Araelot,  ministre 
et  secrétaire  d'état,  et  la  préface   est  du  P.  Berruyer,  jésuite. 

Les  deux  ouvrages  précédents  furent  réédités  ensemble  pour  la 
seconde  fois  sous  le  titre  du  n»  5,  comme  l'édition  Didot,  —  PariSy 
Musier  fils  et  Durand  neveu,  1767,  3  vol.  in-4",  de  599,  656  et 
600  p.  sans  les  liminaires. 

Il  y  en  a  une  traduction  allemande  sous  le  titre  :  Historié  des 
30  Jahrigen  Kriegs,  etc.  Halle,  1758  à  1760,  4  vol.  in-8<». 

7.  —  Réfutation  de  la  dissertation  du  R.  P.  Le  Brun, 
prêtre  de  l'Oratoire,  sur  la  forme  de  la  consécration  de  l'Eu- 
charistie, adressée  à  l'auteur.  —  Paris,  d'Houry,  1727,  in- 
12,  183  p. 

Le  grand  ouvrage  du  P.  Le  Brun  sur  les  liturgies  a  été  plusieurs 
fois  attaqué  et  par  différents  auteurs.  Deux  ans  après  l'impression 
du  l»'"  volume  (1716),  il  parut  un  écrit  intitulé  :  «  Lettre  d'un 
curé  du  diocèse  de  Paris  à  l'auteur  du  Journal  de  Trévoux,  sur 
le  sacrifice  de  la  Messe  ».  Le  père  de  l'Oratoire  y  répondit  par  une 
lettre  du  23  juin  1718(àPari5,chez  Delaulne,in-8"). — Laiôfutation 
du  P.  Bougeant  est  dirigée  contre  la  Dissertation  dixième  du  3* 
volume.  Le  P.  Le  Brun  y  répondit  par  un  ouvrage  intitulé.  «  Dé- 
fense de  l'ancien  sentiment  sur  la  forme  de  la  consécration  de 
TEucharistie,  ou  réponse  à  la  réfutation,  pubHée  par  le  P.  BoU' 
géant,  contre  un  article  des  Dissertations  sur  les  liturgies  {Paris, 
veuve  Delaulne,  1727,  in  8°,  145  p.)  Les  journalistes  de  Trévoux 
l'attaquèrent  dans  leurs  Mémoires  de  mars  1728,  à  l'article  des 
Nouvelles  littéraires,  ce  qui  obligea  le  P    Le  Brun  à  répliquer  par 


112  HOUCIEANT 


un  petit  écrit  de  27  pages  intitulé  :  «  Lettre  qui  découvre  l'illusion 
des  journalistes  de  Trévoux  dans  le  jugement  qu'ils  ont  porté  de 
la  défense  de  l'ancien  sentiment,  qui  joint  la  prière  de  l'invocation 
aux  paroles  de  Jésus-Christ,  pour  la  consécration  de  l'Eucharistie: 
ou  défense  du  P.  Le  Brun  de  l'Oratoire,  et  des  docteurs  qui  ont 
approuvé  cet  ouvrage.  »  Cette  lettre  est  daté  du  29  mars  1728. 

8.  —  Traité  théologique  sur  la  forme  de  la  consécration 
de  l'Eucharistie.  Divisé  en  deux  parties,  où  l'on  démontre 
par  l'unanimité  des  écoles,  par  la  tradition  de  l'Eglise  latine 
et  grecque,  par  la  définition  de  plusieurs  Conciles,  et  par  la 
pratique  de  l'Eglise  universelle,  la  nouveauté  du  sentiment 
des  Grecs  modernes,  et  du  R.  P.  Le  Brun,  prêtre  de  l'Ora- 
toire, et  où  l'on  éclaircit  par  de  nouvelles  recherches,  la 
décision  du  concile  de  Florence,  et  le  vrai  sens  des  liturgies 
Orientailes. (Ceciestlefaiix-titre,lesecondtitreporte):Trsi\té 
théologique  sur  la  forme  de  la  consécration  de  l'Eucharistie. 
Première  partie,  contenant  l'Exposition  du  sentiment  des 
Écoles,  et  de  la  tradition  de  l'Eglise  par  les  Saints  Pères.  Par 
le  P.  Bougeant  de  la  Compagnie  de  Jésus.  —  Lyon,  chez 
Claude  Plaignard,  luë  Mercière,  au  grand  Hercule.  1729, 
pet.  in-12,  xxiv-239  p.  —  Seconde  partie,  contenant  les 
définitions  des  Conciles,  la  Pratique  de  l'Eglise  universelle 
l'examen  des  Liturgies  orientales,  et  la  comparaison  des  deu 
sentimens.  —  Ibid.,  288  p. 

9.  —  (Edition  des)  Mémoires  de  Paule  de  Glermont,  Mar- 
quis de  Monglas. —  Amsterdam  (Paris),  1727^  4  vol.  in-12. 
—  Reproduits  dans  la  Collection  des  Mémoires  pour  servir 
à  VHist.  de  France,  par  Michaud  et  Poujoulat,  1853,  3" 
série,  t.  5,  p.  là  365. 

10.  —  La  Femme  docteur,  ou  la  Théologie  tombée  en 
quenouille,  comédie.  —  Liège^  chez  la  veuve  Procureur, 
1730^  in-12,  7  ff.  lim.  162  p.  =  Seconce  édition  revue,  cor- 
rigée et  augmentée  de  différentes  pièces  de  poésies.  —  A 
Liège,  chez  la  veuve  Procureur,  au  Vieux-Marché,  1731, 
in-12,  16^  p.  et  36  pour  le  «  Recueil  des  Poésies  faites  au 
sujet  de  la  Constitution  Unigenitus.   » 

Cette  comédie  célèbre  a  rapport,  ainsi  que  les  deux  suivantes, 
aux  querelles  des  molinistes  et  des  jansénistes. 

La  Femme  docteur  a  été  réimprimée  plusieurs  fois  :  à  Liège,  "V* 
Procureur,  s.  d  ,in-8Ml8p.;  id.  in-8°,  160  p.,  in-12",  159  p.  Ces 
trois  éditions  doivent  avoir  une  figure.  —  La  Haye,\130,  in-12*'.  — 
Amsterdam,  J.  Ledet,  1731,  in-8«,  150  pp.,  s.  la  PréL— Douai,  J. 
François  Roujot,  1731,  in-S",  9  ff.  169  pp.  — Avignon^  chez  Pierre 
Sincère,  à  la  Vérité,  s.  d.,  in-12  xxiv-l5l  pp.  —A  La  Haye,  chez 
Adrian  Moëtjens ,  marchand  libraire  près  de  la  Cour,  etc., 
MDCcxxxi.in-12,6ff..  150  pp. —A  La  /^a?/e,  chez  Pierre  l'Orloge,  au 
Cadran,  mdcgxxxii,  in-12,  144 pp.  —.ibid.,  in-12,  13  4  pp.  —  Liège, 
1735,  in-12.  —  Rome,  chez  M™«  Lucrèce,  1762,  ia-12. 

D'après  les    Nouvelles  ecclésiastiques  (1731,  p.  16,  24,  48,  52, 


lîOUOFAN?  113 

65,  66,  78),  i!  y  aurait  aussi  des  édilions  de  Lyon,  Rouen^  Mont- 
pcllierj  Nevers,  Àrras,  Arles. 

Cette  pièce  a  été  traduite  en  espagnol,  en  italien  et  en  polonais. 

H .  —  La  critique  de  la  Femme  docteur  ou  de  la  théologie 
tombée  en  quenouille,  comédie  en  5  actes  et  en  prose.  — 
Londres,  Tonson,  1731,  in-î2,  127  p.  =  Seconde  édition, 
sous  le  titre  :  Arlequin  janséniste,  ou  critique,  etc.  —  A 
Cracome,  chez  Jean  Le  Sincère,  imprimeur  perpétuel, 
1732,  in-8°,  172  p. 

42.  —  Relation  des  miracles  de  Saint  Paris,  avec  un 
abrégé  de  la  vie  du  saint.  —  Bruxelles,  Utrccht,  1731,  in-i2. 

Cette  pièce  a  été  attribuée  par  Barbier  au  P.  Bougeant  (voy.  le 
Dict.  des  anonymes). 

13.  —  Les  miracles  futurs  de  Mk'  l'évéque  d'Utrecht, 
proposez  par  souscription.  —  S,  1.  n.  d.,  ïn-\i,  20  p. 

14.  —  Le  Saint  déniché,  ou  la  Banqueroute  des  mar- 
chands de  miracles,  comédie  (5  a.  pr.).  —  La  Haye^  s.  n., 
1732,  in-12,  168  p.  =  A  La  Haye,  chez  Pierre  Oiseau,  à  la 
Cycongne,  1752,  in-r2'',  144  pp.  =  Bruxelles,  Pierre  Pru- 
dent, s.  d.,  in- 12°,  146  pp.  =  A  La  Haye,  chez  Pierre  l'Or- 
loge,  au  Cadran,  mdccxxxii,  in-lg"*,  14'»  pp.  fig.  =  Cracomey 
chez  Jean  le  Sincère,  1732,  in-1 2°.  =  Nouvelle  édition.  Paris, 
Touquet,  Sanson,  1826,  in-32°,  111  p.  =  Paris,  Laiseré, 
1826,  in-12°. 

Soleine  et  Paul  Lacroix  attribuent  cette  pièce  au  P.  Danton, 
mais  tous  les  autres  biographes  et  bibliographes,  en  particulier  le 
P.  Sommervogel,  la  donnent  au  P.  Bougeant. 

15.  —  Les  Quakers  françois,  ou  les  Nouveaux  trembleurs, 
comédie  (3  a.  pr.).  —  Utrecht,  Henryk  Khyrks  le  jeune, 
1732,  in'i2',  66  p.,  avec  une  fig.  sur  bois  représentant 
l'instruction  des  acteurs  du  tombeau  de  M.  de  Paris. 

16.  —  Voyage  merveilleux  du  Prince  Fan-Férédin  dans 
la  Romande,  contenant  plusieurs  observations  historiques, 
géographiques,  physiques,  critiques  et  morales.  —  A  Paris, 
chez  P.  G.  Lemercier,  1735,  in-12,  275  p.  sans  la  déd.  et  la 
table.  —  Amsterdam,  Wetstein  et  Smitz,  1735,  in-I8.  — 
Paris, Lemercier,  1738,ia-12. — Réimprimé  dans  les  Vojyages 
imaginaires,  songes,  visions  et  romans  men^eilleux  (re- 
cueillis par  Garnierj.  —  Paris,  Cuchet,  1787,  39  vol.  in-S". 

C'est  une  critique  ingénieuse  de  V Usage  des  Romans,  par  Lenglet 
Dufresnoy. 

17.  —  Lettre  du  P.  Bougeant,  jésuite,  à  Monsieur  l'abbé 
Savalette,  conseiller  au  grand  conseil  (datée  de  la  Flèche,  le 
12  avril  1739).  —  Paris,  Merigot,  1739,  in-12,  4  p.  =  La 
Haye,  Antoine  Van  Dale,  1739,  in-12,  8  p.,  =i  et  publiée 


114  156UGEANT 

dans  le  Mercure   de  juin  1730,  et  à  la  suite  de  quelques 
éditions  de  Touvrage  suivant  : 

18.  —  Amusement  philosophique  sur  le  langage  des 
l^estes.  —  Paris,  Gissey,  Bordelet  et  Carreau,  173^,  in-12, 
1 57p. (ordinairement  suivi  de):  —  Lettre  à  Madame  la  comtesse 
D***  pour  servir  de  supplément  à  l'amusement  philosophique 
sur  le  langage  des  bêtes  (daiée  du  24  mars  1739),  46  p.  =: 
Lallaye,  Antoine  Van  Dale,  i  739.  in-12,  1 40  p.  (avecla  lettre 
à  l'abbé  Savalette).  =  Francfort  sur  le  Mein,  1739,  in-12. 

C'est  ce  hvre  qui  occasionna  l'exil  du  P.  Bougeant  à  la  Flèche. 
Il  y  en  a  eu  beaucoup  d'autres  éditions  après  sa  mort  :  =  Amuse- 
ment philosophique  sur  lo  langage  des  bêtes  augmenté  d'un  dis- 
cours préliminaire  et  d'une  critique,  avec  des  notes.  —  Amsier' 
dam,  aux  dépens  de  la  Compagnie,  1747,  in  12".  =  Nouvelle 
édition  augmentée  d'un  avertissement,  d'un  discours  préliminaire, 
d'une  critique,  avec  des  notes  et  la  rétractation  de  l'auteur.  —  A 
A  vtslerdaw,  aux  dépens  de  la  Compagnie, 1750, in-12°,  XLVir-134  p. 
et  5(J  pour  la  :  «  Lettre  à  Madame  la  comtesse  D***.  »  =  Amu- 
sement philosophique...  —  Genève,  Gosse,  1753,  in-12".  .-=  Amu- 
sement.... où  1  on  a  joint  un  supplément  et  la  lettre  du  P.  Bou- 
geant. —  La  Haye,  Antoine  van  Dale,  in-12".  =-  Ibid.,  1783, 
in-t2".  r^  Amusement  philosophique  sur  le  langage  des  bêtes  ; 
avec  le  supplément  ou  plutôt  la  critique  de  cet  ouvrage  ;  la  lettre 
du  P.  Bougeant^  à  M.  l'abbé  Savalette  ;  et  un  Précis  sur  la  Vie  et 
sur  les  Ouvrages  de  l'auteur  de  l'Amusement  philosophique.  —  A 
.  Pékin^  et  se  trouve  à  Paris,  chez  Gogué  et  Née  de  la  Rochelle, 
1783,  in-12,  219p. 

Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  allemand,  en  anglais,  en  italien. 

La  Lettre  (critique)  à  M^ne  la  comtesse  D***  pour  servir  de  sup- 
plément à  [  A imt sèment  philosophique  sur  le  langage  des  bêtes, 
passe  pour  être  d'Aubert  de  la  Chesnaye.  capucin  réfugié  en  Hol- 
lande ;  elle  fut  imprimée  peu  après  avec  quelques  augmentations 
auxquelles  la  lettre  du  P.  Bougeant  à  M.  Savalette  donna  lieu. 
Dans  la  Bibliothèque  française,  journal  imprimé  à  Amsterdam, 
chez  du  Sauzet,  (tome  xxx,  deuxième  partie),  on  trouve  deux 
autres  lettres  sur  le  même  écrit  du  P.  Bougeant,  l'une  :  «  A  Ma- 
dame la  marquise  de***  sur  le  langage  des  bêtes  »  ;  l'autre,  beau- 
coup plus  courte  «  M.  de  Saint-M. . .  sur  la  lettre  du  P.  Bougeant 
à  M.  Savalette.  »  Dans  la  première  on  réfute  le  badinage  du  jésuite 
sur  le  sort  des  démons,  et  l'emploi  qu'il  leur  donne  :  dans  la  deu- 
xième on  badine  sur  sa  rétractation.  La  première  est  du  12  avril 
1739,  la  seconde  du  4  mai.  Dans  le  Mercure  suisse  ou  journal  Hel- 
vétique (avril  1739),  on  trouve  aussi  un  long  extrait  critique  de 
l'écrit  du  P.  Bougea7it,  que  l'on  appelle  Beaujon,  et  une  addition 
sur  le  môme  sujet,  f^ans  le  journal  du  mois  de  mai,  dans  lequel 
on  rétablit  le  vrai  nom  de  l'auteur.  Autre  lettre  sur  le  même  sujet, 
dans  le  même  journal,  février  1742. 

^9.  —  (Préface  des)  Dons  de  Cornus  ou  les  délices  de  la 
table.  —  Paris,  Prault,  1739,  in-12. 

Cette  préface  a  été  faite  en  collaboration  avec  le  P.  Brumoy.  Il 
y  aune  suite  des  Dons  de  Comus,  avec  une  nouvelle  préface  de 
Meunier  de  Querlon,  un  autre  breton  (Paris,  veuve  Pissot^  1742, 
3  vol.   in-12),  et  d'autres  éditions  avec  les  deux  anciennes  pré- 


BOUGEANT  115 

faces  refondues  par  QiidonÇPjiris.  veara  Piasot,  1750,  3  vol. 
in -12,  et  Paris,  1775,  3  vol.  ia-12). 

20.  —  Exposition  de  la  doctrine  chrétienne  par  demandes 
et  par  réponses,  divisée  en  trois  catéchismes,  i.  Catéchisme 
historique,  contenant  l'histoire  abrégée  de  l'ancien  et  du 
nouveau  Testament,  suivie  d'une  instruction  sur  l'Eglise. 
2.  Catéchisme  dogmatique,  contenant  l'explication  des  dogmes 
de  l'Eglise  rapportés  à  la  justification  de  l'homme.  3.  Caté- 
chisme pratique  contenant  la  pratique  des  commandements 
de  Dieu  et  de  l'Eglise,  des  conseils  évangéliques  et  de  divers 
exercices  de  piété.  —  A  Paris,  chez  Jacques  Rollin  fils, 
1741,  in-4°,  de  XX,  652  et  xlviij  p.,  ou  4  vol  in-12.= 
Seconde  édition,  Paris,  Rollin  fils,  1746,  4  vol.  in-12,  de 
xxxiv-548.x  573,  viij-420,  et  ix-35|-cxliv  p. 

Il  y  en  a  des  éditions  modernes  qui  ont  fait  dire  par  erreur  à 
Otto  Lorenz  que  la  première  édition  de  ce  livre  est  de  1844. 
Ce  sont  : 

Exposition,  etc.  —  Paris,  Sai^nier  et  Bray,  1844,  2  vol.  in-8°, 
de  x-539  et  424  p.  =  Nouvelle  édition,  revue,  corrigée  et  aug- 
mentée par  un  ancien  professeur  de  ihéologie,  —  ibid.^  1853, 
2  vol.  in-8°,  de  iv-442  et  476  p.  (voy.  Bihliog.  callioL,  1855,  p.  9) 
=  ibid..  1860,  2  vol  in-8°  de  440  'et  467  p.  =  Nouvelle  édition, 
exactement  conforme  aux  premières,  et  publiée  par  le  P.  Auguste 
Carayon,  a.  j.  —  Paris^  Téchener,  1875,  in-i^,  de  xi-43S  p.,  ou 
2  vol.   in-12  de  xxiij-1393  p. 

Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  allemand  et  en  italien.  Voici  le 
titre  de  l'édition  allemande  : 

VoUkommene  Erklaerung  der  Christlichm  Lehre  durch  Fragan 
und  Antwjrtm,  mit  durchaus  eingemengten  Controvers  ,  und 
kurtzer  Historié  der  K-îtzerevôn  jedes  Sieculi.  In  drey  Theile 
abgesondert.  Der  er^te  Theil  ist  Catechismus  Historicus,  etc. 
Auf  Bîgehren  der  gjsantem  Gleri^ey  von  Franchreich  anfangs 
Franzosi3cli  verlast  durch  R.  P.  Bougeant,  Sdc.  Jesu,  Priestern, 
nnd  zu  Paris  das  erste  mal  gadrucht  anno  1741.  Nunmehro  seiner 
Vortreflichkeit  halben  zum  allg)mein'3n  Nutzen  aller  geistlichen 
und  W3llliclien,  liohen  und  ni  idaren  Stands,  ins  deutsche  ïiber- 
setzf,  durch  einen  Priester  Ordinis  S.  Bm-îdicli.  —  Augspurg 
verlegts  Matlhaiis  Rieg^r,  1751,  in-i",  340  pp.,  sans  les  lim.  — 
Atigsbourg,  1780,  in-4**. 

21.  —  Lettre  du  P***  à  l'évôiue  de  Marseille  (de  Belsance 
de  Castelmoron)  sur  la  mort  du  R.  P.  Porée  de  la  Com- 
pagnie de  Jésus,  professeur  de  rhétorique  au  collège  de 
Louis-le-Grand.  —  Pdris,  Bjrdelet,  1741,  in-12,  31  p.  — 
Elle  est  réimprimée  dans  le  t.  IX  des  *  Amusements  du 
Cœur  et  de  l'Esprit.  »  p.  145  à  153. 

22.  —  Poriies  françaises  inédites,  publiées  par  Pierquin 
de  Gembloux.  —  Paris,  Téchener,  18  J3,  in-16,  54  p. 
(tirées  à  200  exempl.  numérotés  et  signés). 

23.  —  Traité  de  la  sympathie,  inédit. 


ii5  îîOUGEAnD 

24.  —  Le  monde  démasqué,  comédie  en  ver?. 

Ihi^bault  prétend,  au  t.  V  de  ses  Souvenirs,  que  le  P.  Bougeant 
est  le  véritable  auteur  de  l'ouvrage  suivant  : 

25.  —  Lettres  philosophiques   pur  les  physionomies.  — 
Lyon,  4748,  in-12,  et  la  Haye,  J.  Méaulme,  1748,  '\u-\1. 

On  attribue  aussi  cet  ouvrage  anonyme  à  l'abbé  Pernetti,  mais 
Thiébault  prétend,  sur  ralfirmation  de  l'abbé  Motte,  ex-j^suite, 
qui  avait  vécu  au  collège  Louis-le-Grand  avec  le  P.  Boug-uvl, 
que  celui-ci  donna  son  manuscrit  à  l'abbé  Pernetti,  pour  ne  pas 
être  exposé  à  un  second  exil  à  La  Flèche, 

Sur  le  Père  Bougeant,  outre  les  articles  cités  ci-dessus,  vny. 
un  éloge  aux  Mém.  de  Trévoux,  en  1744  ;  —  les  dernières  éditions 
du  Dict.  de  Moréri  ;  —  et  des  noticps  au  Nouv.  Dict.  hist.  de 
1786,  II,  265  ;  —  aux  Rech.  sur  la  Bret.,  de  Dnlaporte,  I,  5'27  à 
529  ;  —  aux  Notices  chronol.  de  Kerdan*^t,  p.  267  ;  —  à  la  Bioq. 
univ.  de  Michand  ,  par  D(p)  N^oua)!  de  la  Houssaye  ;  —  par 
Cayot-Delandre,  à  VAnn  du  Morh  ,  pour  1840,  p.  243  à  246,  et 
à  la  Biog.  bret.  ;  —  au  dict.  (VOgée-kurteviUe,  II,  406,  504  ;  — 
à  la  Nouv.  hing.  gén.  de  Hœfer  ;  —  à  la  Bibliog.  des  écrivains  de 
la  Compagnie  de  Jésus,  etc. 

^me  Bougeant  était  supérieure  de  l'hôpital  de  Morlaix  en  1755 
{JHst.  de  Ml  rlaix,  p.  238). 

Le  nom  a  été  porté  aussi  dans  les  Gôtes-du-Nord,  où  je  ren- 
contre un  maire  de  Plouégat  en  1858. 

Et  voy.  Le  Bougeant. 

2431.  —  Bougeard,  —  Nom  de  famille  qu'on  rencontre  dans 
toutes  les  parties  de  la  Bretagne  pendant  les  deux  der- 
niers siècles,  et  qui  figure  encore  huit  lois  de  nos  jours 
aux  annuaires  de  Rennes. 

Les  Arch.  du  Morh.  citant  les  baptômes  à  Vannes,  de  1657  à 
1664,  de  nombreux  enfants  de  Pierre  Le  GéJiéral  et  de  Jeanne  B.  ; 
—  Anne  J5.,  femme  d'Olivier  Monnery  en  lb60;  —  Jean  B.  en 
1663  ;  —  le  sieur  B.  du  Verger,  de  la  paroisse  de  St-Georges  de 
Rennes,  épousant  à  Plescop  en  1708,  Marguerite  de  CocUagat  ;  et 
mariage  en  1748,  à  Gréden,  de  Félix-Hené  B,  de  Kerdua',  leur 
fils,  avec  Eulalie  de  Coatgoureden.  (B,  &2  ;  E,  suppl.  723,  1205, 
1554,  55,  83). 

Los.^rc/i.  de  la  L.-înf.  citent  des  déclarations  de  P<>rre  P. 
vers  1700  ;  —  et  un  B.  de  Couesson,  lieutenant  du  roi  à  Joss^lin, 
de  1/61  à  1766.  (B.,  967,  2177). 

Les  Arch.  des  C.-du-N.  citent  la  tute^e  des  fils  de  J.-B.  Bou- 
geard sous  Chatelaudren,  vers  1750  (B,  247). 

Le  Dict.  d'Ogée  c'iie  Jean  /?..  procureur  au  parlement,   adjudi- 
**  cataire  de  grands  travaux  publics  à  Quimperen  1731  (II,  405). 

dénient  B.  était  huissier  de  l'amirauté  dans  la  capitainerie  de 
Matignon  en  1717  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  des  C.-du-N.,  Y,  276). 

Le  Pouillc  de  Bennes  cite  Guillaume  B.,  chapelain  de  la  Ber'o- 


BOUGER  117 

yère  en  1634  ;  —  Joseph,  recteur  de  Monterfil  en  1748,  mort 
en  1755  ;  —  Jean^  recteur  des  Moutiers  en  1803,  mort  en  1817  ;  — 
et  Jean-Baptiste,  recteur  de  St-G^orges  de  Ghasné  en  1876,  puis 
de  Montours  (V,  273,  275,  339  ;  VI,  30,  353). 

Guillaume  B.y  de  Langueux,  fut  exécuté  comme  parricid3  en 
1783  {Ane.  év.  dô  Bret.,  II,  134). 

On  rencontre  des  5.  en  Ba\8en  1775  (Frain,  Mœurs  et  coût, 
bret.,  m,  293). 

Jean-François  B.,  bonnetier,  ci-devant  chantre  à  Morlaix, 
âgé  de  37  ans,  comparut  devant  le  tribunal  révolutionnaire  de 
Brest  le  3  thermidor  an  H  et  l'ut  condamné  à  mort  (voy.  son 
arrêt  transcrit  par  M.  Li  Guillou  de  Penanros,  au  Bulletin  de  la 
Soc.  acad.  de  Brest,  II,  103,  etTresvaux,  Hist.  de  lapersec.  réoO' 
lut.  en  Bret.,  Il,  7). 

Jean-Baptiste  B.,  vicaire  d'IlFendic,  insermenté  en  1792,  fut 
déporté  à  la  Guyane  en  1798,  à  l'âge  de  3i  ans,  sur  la  frégate  la 
Décade  (Woy.  fresvaiix,  II,  300,  318,  522). 

Claire-Charlotte  B.,  figure  comme  ex-noble  de  Locminé  sur  la 
liste  des  émigrés  du  Morb.  publiée  en  l'an  II. 

Un  ancien  notaire,  conseiller  municipal  à  St-Brieuc  en  1837. 

yz.  —  Bouger.  —  Ancien  nom  de  famille,  dont  je  rencontre 
messire  J/flr/m  Z^.,  prêtre,  membre  de  la  confrérie  St- 
Nicolas  de  Guérande  en  1618  {mss.  Jégoii).  —  Peut-ôtre 
faut-il  lireBouyer. 

33.  —  Boug3t.  —  Nom  de  famille  qu'on  rencontre  dans  presque 
toutes  les  parties  de  la  Bretagne,  au  moins  depuis  le 
XIV  siècle. 

I.  —  Anciens  Bouget  de  l'évôché  de  Vannes,  portant,  d'après 
un  sceau  de  1440;  «  parti  :  au  1,  une  fleur  de  lys;  au  2,  sept 
macles  posées  3,  3  et  l  »,  (Courcy,  I,  iGl). 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  :  Eon  5.,  rendant  hommage  à  la 
vicomte  de  Rohan  en  1396;  —  Jean,  du  voyage  du  duc  en  France 
en  lil8,  procureur  de  l'hôtel  de  M.  le  duc  en  U23,  secrétaire 
du  duc  en  1427,  envoyé  au  duc  de  Bourgogne  à  Bruges  pour  un 
traité  en  1440  (voir  le  traité  aux  Arch.  de  la  L.-Inf.,  E,  125);  — 
Thomas,  pannetier  en  1437,  premier  pannetier  en  1442  ;  —  Yves, 
témoin  do  la  renonciation  de  Gilles  de  Bretagne  au  partage  pater- 
nel en  1445.  etc.,  (If,  670,  968.  1139,  1223,  1316,  1344,  1?72, 
1393).  —  Et  voy.  Cou/fon,  I,  5 18). 

II.  —  Bouget  divers. 

P.  Bouget,  notaire  à  Nantes  en  1 478  {Pr.  de  dom  Mor.,  Ill,  264). 
Les  Arch.  de  lu  L.-lnf,  citent  Mathurin  B  ,  s^  de  lu  Chesnaye^ 
rendant  aveu  pour  une  maison  à  IMérin  (B.  496). 

L'es  Arch.  des  C.-du-N.  citent  maître  Bouget,  sénéchal  de  la 
juridiction  de  la  Villeraut  en  Plérin  en  1720,  et  la  tutelle  deg 
eufdula  de  Riné  B.  sjas  Bégarden  1740  (B.  l25,  128,  136.  1105). 


118  BOUGIER 

Les  Arch.  du  Morh.  citent  Pierre-Louis  2?.,  fermier  général  des 
droits  et  devoirs  d-e  tabac,  papier  et  parcherain  timbrés,  marque 
de  l'étain  et  autres  droits  dans  la  province  de  Bretagne  en 
1685  (B,  1850). 

Les  Arch.  d'I.-ei-V.  citent  un  recteur  de  Pleslin  envoyant  le 
dénombiement  de  sa  paroisse  à  l'Intendance  (C,  1409). 

La  liste  des  confrères  de  St-Nicolas  de  Guérande  cite  en  1700, 
noble  et  discret  messire  Jean  £.,  s'^  de  la  Cotais,  recteur  de 
Servon  (mss.  Jégou). 

L,  Bouget,  signataire  du  cahier  des  charges  et  doléinces  du 
Tiers-Etat  de  la  sénéchaussée  de  Rennes,  en  1789. 

Un  adjoint  au  maire  de  Brélidy  et  plusieurs  cultivateurs  de 
Bégard  sur  la  liste  des  notables  communaux  de  l'arrondissement 
de  Guingamp  en  l'an  IX. 

Un  recteur  de  Pleumeur-Bodou  en  1840. 

Le  nom  figure  4  fois  de  nos  jours  aux  Annuaires  de  Rennes. 

2434.  —  Bougier,  Bouguier  ou  Bouguyer.  —  Ancien  nom  de  fa- 

mille dont  je  rencontre  François,  recteur  d'Allaire, 
mort  en  1531  [Pouillé  de  Vannes,  p.  105)  ;  —  Antoine, 
vicaire  général  de  l'ordre  de  Giteaux  en  Bretagne, 
abbé  de  Villeneuve  de  1591  à  1598  ;  —  un  prieur  de  St- 
Maurice  en  1599;  —  et  Biaise,  abbé  de  Villeneuve,  de 
1619  à  1648  (Tresvaux,  Egl  de  Bret.,  589). 

Le  nom  est  écrit  Bougnier,  pour  Antoine,  aux  Arch.  de  la 
L.-lnf.,B,  1423;  Inv.  p.l86.  — Et  voy.  ibid./E,bi,  720;  G,  328. 

2435.  —  Bougis,  Charles,  —  fut  chargé  par  le  roi  de  la  poursuite 

et  confection  du  papier  terrier  en  Bretagne  en  1682, 
et  l'on  possède  à  son  sujet  la  pièce  suivante  du  célèbre 
Hévin  : 

Observations  sur  quelques  points  et  termes  de  l'ancien  usage  de 
Bretagne.  —  Pour  messire  Guillaume  Charrier,  abbé  commenda- 
taire  de  l'abbaye  de  Sainte-Croix  de  Quimperlé  et  les  révérends 
Père  prieur  et  religieux  de  ladite  abbaye,  appellans  de  sentence 
rendue  par  les  commissaires  pour  la  confection  du  papier  terrier 
dans  l'évôché  de  Quimper,  le  31  mars  1683,  et  défendeurs  au 
principal,  renvoyé  à  la  Cour,  contre  M°  Charles  Hougis,  aux 
qualités  qu'il  procède,  intimé  et  défendeur.  —  S.  1.  n.  d.,  16  pp. 
in-fol. 

Je  rencontre  aussi  le  mémoire  suivant  : 

Factum  pour  Guillaume  Valet,  M»  chirurgien  juré  de  la  ville 
d'Auray ,  contre  M»  François  Moreau,  sieur  de  Kercado ,  et 
demoiselle  Magdeleine  Robelot  et  lesdils  Valet,  entre  maistre 
Charles  Bougis,  fermier  du  domaine.  —  1700,  3  ff.  in-fol. 

•  —  Bougival  (de). —  Pseudonyme  pris  par  mademoiselle 
Ulliac.  —  Voy.  ce  nom. 


BOUGLÉ  ilÔ 

2436.  —  Bougie  ou  Bouglet.  —Nom  de  famille  dont  je  rencontre 

un  électeur  départemental  des  Gôtes-du-Nord  en  1792; 

—  un  chef  de  bataillon  de  la  garde  nationale  de  Nantes, 
membre  de  la  Société  industrielle  de  cette  ville  en  1841  : 

—  et  Hyacinthe  B.,  reçu  pharmacien  à  Paris  le  25 
août  1804,  exerçant  acluollcment  à  Lorient. 

2437.  —  Bouffnart,  Roland,  —  auteur  du  chœur  de  St-Sauveur 

de  Dinan  en  1507  :  son  nom  figure  dans  une  inscription 
golhique  de  Tune  des  colonnes  du  chœur  (Odorici, 
Rech.  sur  Dùian^  p.  253  et  202). 

2438.  --  Bougoët  (du).  —  Nom  d'une  ancienne  famille,   dont  je 

rencontre  en  1412  Prirent  du  B.  cédant  son  droit  d'aî- 
nesse à  Pierre  du  B.,  sous  la  juridiction  de  Guingamp 
{Arch.  des  C-du-N.  E,  1172). 

* 

2439.  —  Bougon.  —  Nom  d'une  famille  nantaise^  dont  je  ren- 

contre en  particulier /^a/i^.,  procureur  de  Prières  en 
1507  ;  —  et  Jea?i  B.  peintre  d'histoire  à  Nantes  en  1*787 
(Arch.  de  la  L.-J?if.,  B,  2415)  un  des  premiers  membres 
du  club  des  Amis  de  la  Constitution,  qui  fut  délégué  à 
Londres  avec  François  vers  l'assemblée  des  Amis  de 
la  Révolution,  en  passant  par  le  club  des  Jacobins  de 
Paris,  en  1791,  puis  élu  officier  municipal;  il  se  trou- 
vait président  du  district  en  1793,  lors  de  l'attaque  des 
Vendéens,  {Journal  de  la  corresp.  de  Nantis,  V.  453,  à 
450;  VII,  40;  —  Du  Chatellier,  II,  31,  290;  111,34; 
V,  244  à  240  ;  —  Livre  Doré,  II,  30  ;  —  Y orger  Arch.  cur. 
III,  349;  —  Mellinet,  Commune  et  Milice,  VI,  123,  370  , 
VII,  50,  105,  138,  109,  228,  284  ;  etc.  ;  —  Guépin  Hist, 
de  Nantes,  435,  453,  571,  etc.),  et  fut  chargé  de  la  déco- 
ration du  théâtre  incendié  en  1790  (Voy.  une  pièce  de 
Blanchard  de  la  Musse  dans  la  Muse  bretonne  de  1811. 
p.  09).  —  On  a  de  lui  des  lettres  de  Londres,  dans  Du 
Chatellier,  y.  2H  à.  240;  et  un  discours  dans  :  «  Fête 
anglo-française  donnée  par  la  Société  des  Amis  de  la 
Constitution  à  Nantes  le  23  août  1790  »  {Nantes^  A.  J. 
Malassis,  1790,  in-8^  30  p.).  p.  19  à  22.  La  notice  que 
lui  a  consacrée  Maillard  dans  VArt  à  Nantes,  p.  228, 
dit  qu'il  est  né  à  Paris.  Il  ne  figure  pas  au  Dint.  des  ar- 
tistes de  Bellier  de  la  Ghavignerie. 

Le  nom  est  encore  porté  à  Nantes. 

2440.  —  Bougon  (de).  —  Nom  emprunté  à  d'anciennes  seigneu- 

ries en  St-Père-en-Relz,  en  Gouéron  et  en  Bouguenais, 
et  qui  a  été  porté  par  les  du  Bois  de  la  Salle,  les  de  Bue, 
les  Boux,  les  Ghast«ignier,  les  Robineau,  etc.  (Voy.  en 
particulier  ce  dernier  nom),  après  l'avoir  été  par  une 


12(3  BOUCIOT 

fainillo  c/r />.,  en  |>ali'onyiiii(iuo,  carjo  roncontre  Glét^ 
via  a  de  13.  on  lOUO,  Roland  qu.  1145,  Olitner  en  1175,  Syl- 
vestre enll77,  Roland,  chevalier  en  1203,  Obvier,  ç\\%\]-ô,- 
]\er  en  i23d {Cor nid ier,  p.  83),  et  flerlin,  ou  Hervé  de  fî., 
devant  un  chevalier  d'ost  en  1294  {Arch.  de  la  L.-lnf.  E, 
132  :  H,  20,  27.  59  ;  Mé.n.  de  la  ^oc.  arch.  de  Nantes,  VII, 
191,  Sai?it-Allaisy,  353,  etCouffon,  Rech.  sur  la  chev.  de 
Bret.,  Il,  93,  109,  166).  —-Sur  les  seigneurs  de  B.  en 
Bouguenais  depuis  l'an  840,  voy.  Arch.  de  la  L.-lnf.  E, 
O05  ;  Cornulier,  Dict.  des  terres  du  comté  Nantais,  p.  83  ; 
—  sur  les  seigneurs  de  B.,  en  Gouëron  depuis  1420,  voy. 
les  mém.  de  la  Soc.  arch.de  Na?ites,  V,  130  à  133,  et  Cor- 
nidier,  p.  83  ;  — enfin  sur  les  seigneurs  dei^.  en  St-Père- 

•  '  '      '    en-Relz,  Voy.  Cormdier,  p.  83,  84. 

2441.  — Bougot.  —  Nom  de   famille  du  département  d'ille-et 
Vilaine,  qui  a  produit  un  littérateur  fort  distingué. 

Le  Pouillé  de  Rennes  cite  Jean  B  ,   recteur  de  Saint-S^nou  en 

1675  qui  lit  enregistrer  en  1700  ses  armoiries  :  d'iiermin^s  au  pal 

de  sable  ;  —  et  autre  Jean,  sub'uré  de  Guichea  qui  rebâtit  en 

^  1622  la  chapelle  du  Yaurouault  et   y  fonda  deux  messes  en  1626 

i  (IV,  091  ;  VI,  263). 

Messire  Gilles  B  ,  prôtre,   fut  membre  de   la  confrérie  Saint- 

•  Nicolas  de  Guérande  en  1603  (mss.  Jégou). 

Dossier  de  la  succession  de  Jacques  B.,  de  Goven,  aux  Arch.  de 
laL.-Jnf.,E,  67 i. 

P.-J.  Boug-ot,  de  Baulon,  reçu  docteur  en  médecine  à  Paris  le 
48  janvier  1834,  conseiller  générai  d'Ille-et- Vilaine  de  1868  à 
1870,  a  publié  la  thèse  suivante  : 

Propositions  sur  l'entérite  typhoïde  et  autres  points  de 
médecine.  —  Paris,  Didot,  1834,  in-4'',  18  p. 

Auguste  Boug-ot  (fils  du  précédent?)  né  à  Saint-Servan  en 
1842,  ancien  élevé  de  l'Ecole  normale,  docteur  ès-lettres,  ancien 
professeur  au  lycée  Henri  IV,  actuellement  doyen  de  la  faculté  des 
lettres  de  Dijon  et  professeur  à  l'école  des  beaux-arts  de  cette 
ville,  a  public  : 

1.  —  Essai  sur  la  critique  d'art.  Ses  principe?,  sa  mé- 
thode, son  histoire  en  France  (thèse  de  doctorat).  —  Paris, 
Hachette,  1877,  in-b°,  384  p. 

2.  —  De  morum  indole  in  Virgilii  Enéide,  an  Virgilius 
in  ^Eaeide  mores  heroicos  fi  ieliter  presserit  (thèse  latine),  — 
ibid.,  in-8°,  152  p.  (Voy.  Notice  sur  le  doctorat  es  lettres, 
p.  325J. 

3.  —  Une  galerie  antique  de  soixante-quatre  tableaux, 
par  Philostrate  l'ancien.  Introduction,  traduction  et  commen- 
taire par  ^4.  Z/ou(;o^ —  i^aris,  Renouard,  188  I,  ia-8'et  28  pi. 


BOUOOUI.V*  12f 

Ouvrage  couronné  par  l'Académie  française.  —  Voy.  le  rapport 
de  M.  Camille  Douent  sur  le  concqurs  de  1882. 

4.  —  Extraits  des  comédies  de  Plaute,  reliés  par  des  ana- 
lyses, accompagnés  de  notes  «»t  remarques,  et  précédés  d'une 
étude  littéraire,  de  notions  d'archéologie,  de  prosodie  et  de 
métrique.  —  Paris,  Delalam,  1883,  in- 12. 

Le  nom  figure  encore  3  lois  de  nos  jours  aux  annuaires  de 
Rennes  et  une  fois  à  ceux  de  Saint-Malo. 

2'kï2.  —  Bougouin.  —  Nom  de  famille  du  pays  Nantais  qui  figure 
actuellement  sept  fois  aux  annuaires  de  Nantes  et  dont 
je  rencontre  de  nos  jours  un  notaire,  un  arcliitecte  et 
un  archéologue. 

Ch&rles  Bougouin,  membre  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes  en 
1864,  secrétaire  adjoint  en  1867,  secrétaire  eti  1868,  archiviste 
en  1869,  démissionnaire  en  1S77,  lauréat  de  la  Soc.  acad.  de  la 
Loire-lnfcrieure  en  1864  (médaille  d'argent)  pour  son  histoire  du 
chàt?au  de  Nantes,  et  en  1^>73  (médaille  de  bronze)  pour  son  his- 
toire de  la  garde  mobile  de  la  Loire-Inférieure;  membre  corres- 
pondant de  la  Soc.  arch.  d'I  -et-V.,  etc.,  a  publié  : 

i .  —  Dans  les  annales  de  la  Société  académique  de  la 
Loire-Inférieure  : 

A.  — Notice  historique  sur  le  château  de  Nantes,  4865, 
p.  S'il  à  48 J. 

Tirage  à  part.  —  Nantes,  Mellinet,  1865,  in-8»,  150  p.  —  Mé- 
daille d'argent  au  concours  do  186i. 

B.  —  La  forteresse   de  Pirmil,  1836,  p.  i07  à  237. 

o  __  Dans  les  mémoires  de  la  Société  archéologique 
de  Nantes,  de  18G6  à  1870. 

A.  —  Liste  des  officier*?  du  château  de  Nantes  et  de  la 
forteresse  de  Pirmil  ;  —  t.  VI,  p.  23  1-210-2 't5. 

Tirage  à  pirt. —  Nantes,  V.  Furest  et  Grimanl,  IS'îS,  in-8", 
16  p.  —  Médaille  de  bronze  au  concours  de  la  Société  acaiémique 
en  1865. 

B.  —  La  chapelle  Sainte-Marguerite  au  Porào,  -•  ibid., 
p.  313  à318. 

C.  —  La  chapelle  de  Saint-Marc  et  le  prieuré  de  Merquel, 
en  Mesquer  ;  —  t.  VII,  p.  61,  62. 

D.  — '  La  chapelle  Notre-Dame  au  château  du  Jaunay, 
commune  du  Landreau,  —  ibid.,  p.  200  à  209. 

E.  —  Une  chanson  et  une  paire  de  gants  de  rente  :  docu- 
ment inédit  du  XVI'  siècle,  —  ibid.,  p.  210  à  212. 

F.  —Titres  inédits  du  XVII»  siècle,  ^t.  VIII,  p.  49  à  52. 


i22  BOUGOURD 

G.  —  Grand  almanach  universel  et  perpétuel.  Prophéties 
de  1521  à  2024.   Extrait  d'un  ancien  manuscrit,  — ibid 
p.  127  à  150. 

Tirage  à  part.  —  Nantes,  V.ForestetGrimaud,  1868,in-8o,26  p. 

H.  —  Procès-verbauT  de  séances  et  bulletins  bibliogra- 
phiques en  1868  ;  —  t.  IX,  p.  169,  321  etc. 

J.  —  Documents  inédits  sur  la  chapelle  de  Barbechat,  — 
t.  X,  p.  107  à  114. 

K.  —  Le  prieuré  de  Quinquenavant  en  Machecoul  ;  — 
ibid.,  p.  143  à  149. 

L.  —  Chapelle  de  Rohard,  —  ibid.,  p.  189,  190. 

1.  —  La  descente  des  Anglais  en  Bretagne  et  le  siège  de 
Lorient  en  1746  ;  —  t.  IX,  235  à  261 . 

Tirage  à  parU -- Nantes ,  V.  Forest  et  Grimaud,  1872,in-8%29p. 

3.  ->  Dans  la  Revue  de  Bretagne  et  de  Vendée,  de  1868. 

A.  —  Deux   chapelles  de    la  commune  du  Groisic  ;  -— i 
1868,11,  p.  125  à  132. 

Tirage  à  part.  —  Nantes,  V.  Forest  et  Grimaud,  1869,  in-8°,8  p. 

B.  —  Un   privilège  du  théâtre  de   Nantes  en  1738  ;  — - 
1869,  I,  p.  141,  142. 

C.  —  La  forge  de  Pouancé  en   1702,  sur  les   confins  de 
l'Anjou  et  de  la  Bretagne,  —  1869^  I,  p.  304  à  307. 

D.  —  Les    cloches     de  Saint- Philbert-de-Grandlieu   en 
1723  ;  —1869,  II,  p.  82  à  85. 

E.  —  Le  château  de  la  IIaut!ère  près  Nantes;  —  1869, 
II,  p.  314  à  317. 

F.  —  Le  château  de  Suscinio  près  Sarzeau  ;  —  1867,  II, 
395  à  403,  et  468  à  480. 

IV.   —  Histoire  de  la  garde  mobile  de  la  Loire-Inférieure. 

Cette  histoire  a  obtenu,  en  manuscrit,  une  médaille  de  bronz 
de  la  Soc.  acad.  de  la  Loire-Inférieure  (Voy.  le  rapport  de  M.  Ju 
lien  Merland  sur  le  concours  des  prix   de  1873),  mais  je  ne  crois 
pas  qu  elle  ait  été  publiée. 

François  Bougouin,  frère  du  précédent,  architecte,  élève  de 
l'école  des  Beaux- Arts  et  de  Normand,  a  construit  l'église  de 
Toutes-Aides  en  Doulon,  l'église  de  Guémené-Penfao,  etc.,  «t 
il  a  succédé  à  Bourgerel,  comme  architecte  de  la  basilique  Saint- 
Nicclas,  à  Nantes  (Maillard,  VArC  à  Nantes  au  XIX^  siècle,  p.  180), 

2443  —  Bougourd.  —  Nom  de  famille  da  pays  de  St-Malo,  dont 
je  rencontre  en  particulier  une  femme  poëte  sous  le 
premier  Empire  et  un  maire  de  St-Servan  sous  la  Res- 
tauration.   —  J'imagine    qu'il  faut  le    rattacher    aux 


BOUGOURD  123 

de  Boiigourd  de  Lamare,  que  VEtat  présent  de  la  nO' 
blesse  française  (p.  387)  dit  originaires  de  Bretagne, 
et  dont  il  cite  Fabien  de  B.  de  L.,  fils  d'un  officier  de 
marine,  né  à  la  Guadeloupe,  un  des  derniers  gardes 
du  corps  de  Louis  XVIII,  promu  général  de  brigade 
en  18Ô8,  et  mort  à  Versailles  en  188:;^,  à  85  ans. 

Les  Arch.  de  la  marine  à  Saint-Servan  (G,  1,  a)  contiennent 
le  do&sier  de  concession  de  demi-solde  pour  un  Bougourd^  marin 
blessé  en  17G9, 

Un  B  ,  mais  je  ne  sais  s'il  appartient  à  la  môme  famille,  figure 
dans  celte  thèse  du  médecin  Burette  : 

Non  ergo  refusa  in  sangufnis  alveum  pinguodo,  cedit  in  cor- 
poris  nulrimentum  :  Resp.  0.  Pougourd.  —  Paris,  1733,  in^*». 

Jean  Bougourd,  médecin  des  épidémies  pour  Saint-Malo,  Ghà- 
teauneuf  et  Saint-Enogat  en  1780,  reçut  des  félicitations  pour 
son  zèle,  et  composa  un  mémoire  sur  le  traitement  des  épidémies 
{Arch.  d'I.-et-V.,G,  90.1355,  1363,  1396).  —  C'est  sans  doute 
le  môme  que  Jean- François  Bongoust^  olïlcier  de  santé,  né  à  So- 
liJoc  (sans  doute  Solidor,  pour  St-Servan),  âgé  de  48  ans,  qui 
ligure  sur  la  liste  des  victimes  immolées  ù  la  barrière  du  Trône,  et 
inhumées  au  cimetière  de  Picpus,  etc.  (Pari5,  Lottin,  1814,  in-8", 
79  p  ,  n"  181).  —  Prudhomme,  à  Vllist.  gén.  et  impartiale  des 
fautes  de  la  Révol.  française  (an  V,  II,  12C),  l'appelle  Jean-Fran- 
çois Bougourd.  —  Wallon,  au  t.  IV  de  son  liisl.  du  trib.  révol. 
de  Paris,  p.  498,  cite  ces  qualificatifs  de  son  acte  d'accusation  : 
t  caractère  doucereux,  rampant  ei  dangereux,  royaliste  et  fana- 
tique ».  —  Enfin  Gampardon  au  Trib.  révol.  de  Paris  (186H), 
II,  385,  l'appelle  Bongourd,  d'après  la  Gazette  nationale,  ou  Mo- 
niteur universel,  n°276,  du  6  messidor  an  11(24  juin  1794),  p. 1128. 
—  Et  voy.  Manet,  les  Malouins  célèbres^  p.  295. 

Une  dame  i?.,  fut  guillotinée  à  Saint-Malo  pendant  la  Terreur 
(G.  de  Kerigan,  Les  Chouans,  etc.,  p.  189).  Est-ce  la  femme  du 
précédent  ?.. . 

Marie-Jeanne  Bougourd,  dame  des  Roclies  (que  Delaporte 
appelle  inexactement  Dougard  et  ])lusieurs  biographes  Bongourd)^ 
née  à  St-Malo  le  5  décembre  1774  (et  non  en  1776  ou  1777, 
comme  disent  presque  tous  l^s  biographes,  même  la  Biog.  bret.), 
orpheline  de  bonne  heure,  fat  élevée  par  sa  grand-mère  à  Cancale, 
où  elle  épousa  N.  Des  Roches.  Poêle  facile,  elle  se  lia  à  Paris, 
avec  M°»«  Dufresnoy  et  la  comtesse  de  Salm-Dyck,  publia  de 
nombreuses  pièces  dans  les  recueils  du  temps,  et  mourut  à 
Cancale  (et  non  à  Parisj  le  25  août  1811. 

On  a  d'elle  : 

1 .  •»  Poésies  publipes  dans  les  Quatre  saisons  du  Par- 
nasse, de  1807  à  1800. 

En  1807  (été,  t.  X).  —  La  rose,  idylle,  p.  5  à  7. 

—  Stances  élégiaques  sur  M.""  Armandine  Jolivcau,  p. 
87  à  80. 

En  1808  (hiver,  t.  XII).  --  L'hiver,  p.  5  à  10. 


124^  BOUGOURD 


(Printemps,  t.  XIII).  —  Imitation  libre  de  Sâpho,  p.  58. 

—  Le  pouvoir  de  la  musique,  stances,  p.  62  à  67. 

(Eté.  t.  XIV).  —  La  jeune  mère,  idylle,  p.  28  à  -M  ; 
(reproduite  dans  ['Almanach  des  Muses,  ci-dessous,  et  dans 
les  Notices  chronoi.  de  Kerdanet,  p.  44i>,  443). 

—  Agathe  ou  la  confession,  p.  52  à  57. 

En  1809  (hiver,  t.  XVI).  —  Stances  sur  la  mort  d'un  de 
mes  cousins  noyé  à  l'âge  de  dix-neuf  ans,  p.  66,  67. 

">.  —  Poésies  publiées  dans  l'AImanach  des  Muses,  de 
1808à  1813. 

En  Î808.  —  A.  Madame  Fanny  de  Beaubarnais,  le  len- 
demain de  sa  fête,  p.  167,  168. 

—  La  jeune  mère,  idylle,  p.  179  à  181. 

En  1809.  —  Epitre  à  Madame  de  Sévigné,  p.  31  à  35. 

En  1810.  —  Le  serment  des  amours,  p.  31,  32. 

—  L'abbaye  abandonnée,  p.  270  à  277. 

En  1813  (posthumes)  —  Stances  à  l'amilié,  p.  41  à  43. 

—  Lisa  ou  le  repentir,  p.  193  à  190. 

3.  —  Poésies  publiées  dans  le  Chansonnier  des  grâces, 
en  particulier  en  1810. 

—  Le  Troubadour  (musique  de  M.  Joliveau),  p.  257,  258. 

4.  —  Poésies  publiées  dans  l'AImanach  des  dames  et 
autres  recueils  de  ce  genre. 

5.  —  Poésies  sacrées  et  œuvres  diverses,  contenant  ses 
élégies,  ses  idylles,  ses  épitres,  et  deux  nouvelles  en  prose  : 
précédées  d'une  notice  sur  sa  vie  par  M.  Coupé  de  fciaint- 
Donat.  —  Paris.,  Rosa,  1820,  in- 12,  3  gravures. 

Sur  Marie-Jeanne  B.,  voyez  des  notices  aux  Rech.  sur  la  Bret. 
par  Delaporte,  I,  576  à  578  ;  —  aux  Notices  chronoi.  de  Kerdanet 
p.  44t  à  445  ;  —  à  la  Biog.  nouv.  des  Contemp.  d'Arnault;  — 
à  la  Biog.  univ.  de  Michaud,  par  F(ayol)le  ;  —  à  la  Biog.  univ. 
port,  des  Contemr.  -,  —  par  Habasque  aux  Notices  sur  les  C  - 
du-N.,  II,  240  (seule  notice  qui  donne  les  dates  exactes  de 
naissance  et  de  mort)  ;  —  pai  Cayoï-Delandre  à  la  Biog.  bret., 
(article  D^srochts)  ;  —  Manet,  Les  Malouins  célèbres,  etc. 

Ambroise  Bongourd,  fils  de  Jean,  le  médecin  ci-dessus  cité, 
fut  maire  de  St-!Servan,  et  président  de  la  députation  de  sa  com- 
mune reçue  par  Louis  XVIII  en  1815  (Gazette  de  France  (\\i 
!•''  août  1815).  Il  ne  laissa  qu'une  fille,  mariée  à  Pierre  Le  Ray, 
banquier  à  Rennes,  dont  Charles  Le  Ray,  père  de  M""'  la 
générale  Loysel. 

Alexandre  B.,  frère  du  précédent,  émigré  aux  Antilles  où  il 
mourut    en   1815,   eut   deux    fils,    Léopold  et   Fabien,  chefs  de 


nnuGHArN  I  125 

bataillons,  dont  la  postf-nfc  p«t  pppn'>sont(^B  ]Mir  Alain  Hougourd, 
(l'abord  em{)loyô  à  la  Compagnie  transatlantique  à  St-Nazaire, 
auteur  de  poésies  dont  l'une  au  moins,  Le  Tampico^  a  été  mise 
en  musique  ;  aujourd'hui  négociant  à  Paramé,  iaun^al  de  la  So- 
ciété des  Hospitaliers-Sauveteurs- Bretons  en  1883  et  1885  (noiice 
aux  Annales  du  bien,  1883,  }).  175,  et  1885,  p.  243);  et  par  la 
directrice  des  postes  de  Paraïué. 

2i4't.  —  Bougrain.  —  Nom  d'un  notaire  à  Nantes  en  1780. 

*  —  Bougrei.  —  Nom  de  famille  qni  fiiiiire  h  l'indicatonr  de 
VArm.gén,  mss  d'ffozier,  pour   Botnjret,  ci-dessous. 

2445. — Bougrenet.  —  Nom  d'une  ancienne  famille  du  comté 
Nantais,  qui  a  fourni  un  croisé  en  1248  ;  qui  a  été  dé- 
clarée d'ancienne  extraction  par  arrôt  des  commissaires 
de  la  réformation  eii  date  du  30  avril  1008;  Tmss.  de 
\a.  Hibl.  (ifp  firmips);  qui  fit  ses  preuves  pour  les  hon- 
neurs de  la  cour  en  1780,  et  qui  compte  encore  des  re- 
présentants sous  le  nom  additionnel  de  la  Tocnaye. 

Notices  aux  Noh.  et  arm.  de  Courcy,  I,  161  ;  —  Briant,  p.  34  ; 
—  Du  Perré,  p.  9  ;  —  B  auregard,  p.  7l,  qui  disent  tous  les 
deux  simple  ext.  ;  —  Saint-liUc,  lll,  38,  qui  date  l'arrêt  du  2  mai 
1669;  —  Guérin.  1,59  :  —  L'Ouest  aux  Croisades,  II,  155,  156;  — 
Saint-Allais.  V,  353.  —  Dossiers  au  Cab    des  Titre». 

Armoiries  :  d'or  au  lion  de  guoules  chargé  de  maries  d'or;  avpc 

.  la  devise  De   toute  bongrerie  net,  qui  rnppMllft,   dit-on,  un    bon 

mot  d'Henri   IV.  —  Blason  gravé   dans    Saint-Luc,    B,   n°  145 

et  Guérin,  pi.  n**  16  coloriée,  B,  11°  200  ;  —  Et  vov.  Dict.  héralJ, 

de  Dret.,  p.  170,  208. 

Olivier  B.  se  croisa  en  12'»8,  et  voulant  se  rendre  à  Dami^^tte 
en  avril  1249,  il  chargea  le  maîiredu  navire  La  Pénitence,  de 
fréter  un  bâtiment  en  son  nom.  {L'Ouest  aux  croisades,  I,  155, 
d'après  une  charte  de  Nymocium). 

Jehan  /?.,  s'  de  la  Ruaudière  en  Saint-Père  en  Retz  (Arch.  de.  la 
L.-Inf.  B,  80.  358;  H,  35),  fut  l'un  des  16  capitaines  servant  en  141.3 
sous  le  duc  deOnienne,  (ils  de  Charles  VI  (Pr.  de  dom  Mor.,  III, 
908)  ;  et  Pierre  B.  était  enlermé  à  (Ihantoceau  en  1420  avec  le  duc  de 
(iuienne  (Hist.  dt  liret.  par  dom  Lobineau,  p.  5î8).  Cm  dernier 
est  sans  doute  le  Pirrre  /?.  qui  comparaît  à  la  réformafion  de 
l'évéché  de  Nantes  en  1447  ave*'*  sa  métairie  franche,  combien 
qu'on  dise  qu'.l  n'est  jias  nobl"  {niss.  du  P.  René  qiii  cite  aussi 
Gilles  D.  noble  de  Corsept  en  H  47  à  l'hébergement  de  la  Moran" 
dière).  Et  voy.  Ogée,  I,  201  et  Comulier,  Comté  nantais  p.  199. 

Pierre  B.  fut  l'un    des  g'inlilshommea  qui  reçurent  mandemen 
du  duc  en    liSt,  pour   la  défense  du    Loroux-Bottereau.  (Pr.  de 
dom  Lobineau,  p.  1418). 

Le  Dict.  du  comté  nantais  rite  encore  à  la  Bouaudicre  fou 
Ruaudière),  G  Tard  en  1450,  Yvon  en  n66,  Jean  en  1513,  Pierre 
en  1540  {Comté  nantais,  p.  25),  —  et  Thébaud  à  la  Milacière  en 
Le  Clion  en  1513  (p.  195). 

Yvon  B.  de  la  Buaudicre,  neveu  de  Pierre  //,  épousa  Jeanne  de 
Tréccsson,  et  son  lils  Jean   ligure   en   I5l;<  parmi    les  nobles  d« 


126  ■  BOUGRENÉT 

Saint-Opportune  en  Retz. —  Pierre/?.,  petit-fils  de  ce  dernier,  épousa 
en  1574  AnnQ  Bottrel  qui  lui  apporta  en  dot  la  terre  de  La  Tocnaye 
en  Sainte -Marie  de  Pornic,  et  depuis  ce  temps  la  famille  prit  le 
nom  de  B.  de  la  Tocnaye  qu'elle  porte  encore  après  trois  cents 
ans.  (Voy.  Léon  Maître,  aux  Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  18S5, 
II,  27). 

Joseph  B.  de  la  T.,  arrière -petit-fils  du  précédent,  fils  de  René 
et  de  Jacquette  Le  Bor.jne,  fut  maintenu  en  16G9. 

Joseph-Pierre^  fils  du  précédent,  né  le  16  février  1G81 ,  épousa 
en  1706  Gabrielle  du  Ruais,  et  demanda  en  1712  réception  de  la 
terre  noble  du  Brizay  en  St-Michel-Ghef-Chef  (-4rc^i.  de  la  L.-Inf., 
B,  1746,  2703).  Capitaine  de  garde-côtes,  il  obtint  en  1746  l'auto- 
risation déplanter  des  vignes  en  Ste-Marie  de  Pornic  [Arch.  d'L- 
et-V.,  G,  1611).  Et  voy.  Aicli.  de  la  L.-ïnf.,  E,  G74,  685  ;  et  Cor- 
nulier.Tp.  92  pour  le  Brizay,  174  jiour  VAumondière,  et  269  pour 
la  Tocnaye. 

Jacques-Pierre  B.  de  la  T.  fils  du  précédent,  épousa  en  1767 
Julienne  Fresneau  de  la  Templerie,  (acte  de  mariage  aux  A7xh, 
de  la  L.-Inf.,  E,  1324)  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  entre 
autres  :  Jacques- Louis,  page  de  Monsieur,  sous-lieutenant  d'in- 
fîinterie  en  1786,  chevalier  de  l'ordre  royal  de  St- Denis,  qui 
figura  en  1809  sur  la  liste  des  550  plus  forts  contribuables  de  la 
Loire-Inf.  ;  —  Joseph-Louis,  cle^c  de  la  paroisse  Saint-Jean  en 
St-Pierre  de  Nantes,  tonsuré  en  1789,  chapelain  de  la  Perrotière, 
etc.  {Sem.  rclig.  de  Nantes,  1887,  p.  757)  ;  —  elles  deux  suivants  : 

Jean-Pierre  Bougrenet  de  la  Tocnaye,  fils  de  Jacques- 
Pierre  et  de  Julienne  Fresneau  de  la  Templerie,  émigré  en  1791, 
qui  fit  les  campagnes  de  1792  à  1797,  en  qualité  de  capitaine  du 
génie  sous  les  ordres  du  prince  de  Gondé,  et  a  publié  : 

1.  —  Les  causes  de  la  révolution  de  France  et  les  efforts 
de  la  noblesse  pour  en  arrêter  les  progrès.  —  Seconde  édi- 
tion :  Copenhague,  1800,  in-8°. 

Get  ouvrage  fort  rare,  qui  contient  des  détails  intéressants  sur 
la  Bretagne  avant  et  après  la  Révolution,  sur  les  guerres  de  la 
Vendée,  sur  la  condition  des  émigrés,  etc.,  fut  sans  doute  im- 
primé d'abord  en  Angleterre.  (Voy,  une  question  à  son  sujet  par 
A.  E.,  au  bulletin  de  la  Soc.  des  Biblioph.  hret.  ;  procès-verbal  de 
la  séance  du  12  septembre  1884). 

2.  —  Promenade  d'un  Français  dans  la  Grande-Bretagne, 
dans  l'Irlande,  en  Suède  et  en  Norwège.  —  2"  édition, 
Brunnvick,  P.  F.  Fauche,  1801,  4  tones  en  2  vol.  in-8°. 
[Dihl.de  Nantes,  n»  34107). 

Je  pense  que  c'est  à  lui  qu'il  faut  attribuer  : 

3.  —  Couplets  pour  la  fête  du  roi,  signés  Le  chevalier 
de  la  Tocnaye,  et  publiés  dans  le  Journal  de  Nantes  du 
25  août  18'4. 

Alexandie-Charl'.s  D.  de  la  T.,  frère  du  précédent,  né  le  25 
janvier  1772,  épousa  le  20  thermidor  an  V(l^'"  août  1797)  Dorothée 
Mosnierde  Thouaré;  il  figure  sur  la  liste  des  550  plus  imposés  de 
la  L.-Inf,  en  l'an  XI  et  en  1809,  sur  celle  du  collège  électoral  du 
département  en  l'an  XII,  fut  sous-préfet  de  Paimbœuf  de  1815  à 
1826,  îft,  etc.,  eXil  eut  douze  enfants  parmi  lesquels  je  citerai  : 


BOIT.ÏÏF.T  127 

lîenri-Marie  B.  de  la  T  ,  né  à  Xantfis  le  17  septembro  1807, 
élève  d3  l""*  classe  do  la  marine  en  1827,  lieutenant  de  vaisseau 
le  10  avril  1837,  »R  le  18  septembre  1839,  capitaine  de  frégate 
en  1848,0  îfiî  le  G  octobre  1849,  décoré  de  l'ordre  de  Léopoîd 
le  12  avril  1850,  retraité  pour  refus  de  serment  en  1852,  mort  le 
4  février   1873,  dont  l'abbé  Sorin    a  écrit  la  vie  sous   le   titre  : 

IJenri-Marie  de  la  Tocnaye,  capitaine  de  fréjçate.  —  Paris  et 
Lyon^  Lecolfre,  1880,  in-8",  de  xi- 401  p.  portrait  lithographie 
par  Gh.  de  la  Haye,  et  gravure  de  l'épée  d'honneur  offerte  par  les 
négociants  du  Rio-Nunez  en  1849. 

Louis- Antoine  B.  de  la  T.,  frère  du  précédent,  né  le  3  juillet 
1814,  épousa  en  1838  à  Guérande,  Anna  Fournier  de  Pellan^ 
dont  sept  enlants,  parmi  lesquels  je  citerai  : 

Arlhur-Marie-AnneB.  delà  r:,néle  3  août  1841,  élève  du 
collège  des  jésuites  de  Vannes,  offîcier  aux  zouaves  pontificaux, 
décoré  de  la  croix  de  Mentana  en  1867,  «t  le  31  juillet  1871  pour 
sa  beUe  conduite  à  Patay  et  au  pUteau  d'Auvours  (bataille  du 
Mans),  maire  de  La  Turballe,  mort  le  10  octobre  1883.  laissant  2 
fils.  Main  ei  Pierre,  de  Françoise  Ge)i^brias  de  Trédaigne  qu'il 
avait  épousée  en  1875  (Notices  à  VAssor.  anncale  des  anc.  élèves 
du  collège  Si- François-Xavier  à  Vannes,  1884,  p.  57  à  60  ;  à 
V Anti- Radical  (de  Laval),  à  V Espérance  du  Peuple  (de  Nantes)  ; 
dans  la  Croix,  etc.,  et  voy.  les  Souvenirs  des  zouaves  pontificaux, 
par  Le  Ghaulfde  Kerguénec,  passim,  avee  portrait  au  u*  6  de  la 
planche  du  groupe  des  anciens  élèves  de  Vannes). 

Ludovic-Marie,  frère  du  précédent,  né  le  4  septembre  1844, 
curé  de  Sasnières,  au  diocèse  de  Blois,  est  mort  le  17  sept.  1871, 
est  inhumé   à  Guérande. 

Henri-Marie,  frtive  des  précédents,  né  le  15  octobre  1850, marié 
en  1874  à  Alice  Boyer,  est  sous-intendant  militaire. 

Franh-Marie-Anne,  frère  des  précédents,  né  le  11  décembre 
1852,  dirige  une  confiserie  à  Buenos-Ayres. 


2i46.  —  Bougret.  —  Ancien  nom  de  famille  de  Rennes,  qui 
figure  à  VAr}7î.  gén.  mss  dHozier,  II,  1G5,  415  ;  et  dont 
je  rencontre  Gïij/  B.,  sieur  de  linté,  premier  magistrat 
de  celle  ville  ori  i6'i2  [Ogée,  II,  527);  —Jean,  recteur 
de  St-Nicolas  de  Montfort  en  1G57,  chapelain  de  Sainte- 
Anne  de  Rennes  en  1063  [Pouillé  de  Rennes,  V,  285, 
600);  —  François  et  Alexis,  premiers  huissiers  au  Par- 
lement à  la  fin  du  XVII'  siècle  {Arch.  de  la  L.-lnf.  B, 
1520,  1584,  2624,  2604)  ;  —  Françoise  B.,  dame  de  la  ril- 
tière,  marraine  à  St-Patern  de  'Vannes  en  1094  {Arch. 
du  Mord.,  E,  suppl.  1508);  —  Guy,  moine  de  Prières 
en  1737,  prieur  de  l'abbaye,  mort  le  13  janvier  1784 
(}nss.  de  dom  Gautier);  — François-Euséôe  ,  recleur- 
doyen  de  Bille  en  1737,  mort  en  17V)4:  et  Georges-Alexis, 
frère  du  précédeni,  recteur  de  St-Léonard  de  Fougères 
en  1731,  doyen  de  Bille  après  son  frère  en  1709,  démis- 
sionnaire pour  retourner  à  Fougères  en  1770,  mort 
en  1783(Mém.de  la  Soc.  arch.  dL-et-W,  VHI,  232,  et 
Pouillé  de  Rennes,  IV,  107,  G'29). 


128  BOUGf 

•  —  Bousfit.  —  Nom  inexatîlein  Mit  cite,  <î  Tinv.  dr^s  Arnh. 
dl.-rt-V.  (G,  IGDG),  comme  celui  d'un  recteur  de  St- 
Lôonard  de  Pougères  qui  adresse  le  dénombremenL 
de  la  paroisse  à  l'Intendance  en  1774.  11  s'agit  de 
Georges-Alexis  Bougret,  qui  précède. 


2447.  —  Bouguant. — Nom  d'une  famille  de   Vannes  au  XVII« 
siècle  [Arch.  du  Morb.,  E,  suppl.  1555;. 


2448.  —  Bouguen.  —  Nom  de  famille  de  Basse-Bretagne  au 
sujet  de  laquelle  je  rencontre  le  baptôme  à  Lorient  de 
MichpI-GidUaiime  H.  de  Kerdanet,  fds  d'Olivier  et  de 
Henèe  Salbert  des  Forges  {Arch.  du  Morb.  E,  suppl. 
290)  ;  —  puis  Alain  B.  du  Runiou,  notaire  royal  d'irvil- 
lac,  électeur  départemental  du  Fin.  en  1790  {Arch.  da 
Fin. y  B,  108)  ;  —  un  sous-lieutenant  de  la  garde-natio- 
nale de  1-ambézellec  en  1837  ;  —  et  Philippe-Marie,  né 
à  Gouesnou  le  29  novembre  1851,  missionnaire  à  Pon- 
dichéry  en  1887. 


2449.  — Bouguenays  (Jean  de),  —  orfèvre,  témoin  de  Tinven- 
taire  des  joyaux  du  duc  en  1491  [Arch.  de  liret.  publiées 
par  la  Soc.  des  IHblioph.  bret.  H,  105  etc).  —  Il  y  a  une 
\)diVo'\ssQ  ÙQ  Douguenais  près  Nantes,  et  un  village  de 
la  Bougucnais  en  Bams. 


2450.  -  Bouguenec.  —  Nom  de  famille  du  Finistère,  dont  je 
rencontre  Yves  //.,  prêtre,  maître  èsarts  de  la  confrérie 
de  Léon  en  1618  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  du  Fin.  V,  53  ; 
—  Claude  /?.,  recteur  de  Trégarautec  en  1685  (Arch.  d'i 
Fin.,  G,  77)  ;  —  Jean  /L.  prêtre  et  donateur  en  Hosnoëu 
en  1733  (Arch.  du  Fin.  G,  139)  ;  —  et  un  sculpteur  du 
port  de  Brest,  officier  municipal  et  assesseur  du  juge- 
de-paix  en  1798  (Levot,  Hist.  de  Urest,  V,  65,  66,  349). 


2451.  —  Bouguenet.  —  Nom  d'une  famille  Vannelaise,  dont  je 
rencontre  Jeanne  B.,  femme  de  Jacques  Le  Bozec  k 
Vannes,  souvent  citée  de  1610  à  1618  aux  Arch.  du 
Morb.,  E,  suppl.  1549,  1550,  1583. 


2452.  —  Bouguer.  —  Nom  d'une  famille  de  la  presqu'île  Gué- 
randaise  qui  a  produit  deux  célèbres  professeurs  d'hy- 
drographie, dont  l'un  fut  membre  de  l'Académie  des 
sciences  au  siècle  dernier. 


UUUCiLER  129 

Jean  Bouguer,  né  à  Saint-Molf  en  1652,  professeur  d'hydrogra- 
phie au  Croisic,  mort  le  16  mai  1714,  (voy.  sur  lui  et  sur  sa  femme 
Françoise  Josseau^  divers  actoa  d'achats  et  autres  aux  Arch.  de 
la  L.-Inf.,  E,  1324,  1450,  1458,  1461),  a  publié  l'ouvrage  suivant  : 

Traité  complet  de  la  navigation,  contenant  les  propo- 
sitions et  pratiques  de  géomé  rie,  un  traité  de  la  sphère  et 
d'astronomie,  les  tables  éphéméridesdu  mouvement  du  soleil, 
celles  de  sa  déclinaison^  de  son  ascension  droite,  de  son 
lever,  de  son  coucher,  de  son  amplitude,  et  plusieurs  autres 
nécessaires  en  navigation  ;  nouvellement  calculées  et  réfor- 
mées, avec  des  manières  de  les  calculer  et  prolonger  ;  les 
constructions  et  usage»  des  instrumens  à  prendre  les  hau- 
teurs des  astres,  pour  en  conclure  les  latitudes,  tant  sur 
terre  que  sur  mer  ;  avec  de  nouvelles  observations  et  re- 
marques sur  les  marées,  et  table  de  leur  établissement,  des 
variations  du  compas  de  routes,  et  les  moyens  de  l'observer, 
avec  des  manières  de  diriger  la  route  d'un  vaisseau  sans 
aiguille  aimantée  pendant  le  jour  par  le  soleil,  et  pendant  la 
nuit  par  les  étoiles  ;  les  règles  générales  de  la  navigation  par 
les  cartes  marines,  par  le  quartier  de  réduction  par  les  sinus, 
tangentes  et  sécantes,  par  les  logarithmes,  etc.  Le  tout  clai- 
rement démontré  et  expliqué  avec  plus  de  détail  qu'il  n'a  été 
jusqu'à  présent,  et  divisé  par  leçons  à  la  marge,  ainsi  qu'on 
les  enseigne  dans  les  écoles  royales  de  marine  établies  par 
Sa  Majesté  au  Croisic.  Par  le  sieur  Douguer^  professeur  royal 
d'hydrographie.  —  Paris,  (impr.  Gilles  Paulus-du-Mesnil), 
et  lYanfe^î,  P.  de  Heuqueville,  et  Le  Croisic,  chez  l'auteur, 
1698,  in-4°  de  5  f.,  224  p.  avec  41  planches.  =  Seconde 
édition  :  —  le  tout  nouvellement  revu,  corrigé  et  augmenté 
par  l'auteur,  de  plusieurs  manières  de  naviguer  par  de  nou- 
velles échelles,  avec  des  remarques  sur  les  erreurs  qu'on  a 
commises  jusqu'à  présent  dans  les  règles  composées  de 
longues  routes  fausses  courues  par  estimes,  et  les  moyens 
de  les  corriger,  par  une  nouvelle  correction.  —  A  Paris,  et 
se  vend  à  Nantes,  chez  P.  de  Heuqueville,  marchand  li- 
braire juré  de  l'Université,  à  la  Bible  d'or  ;  et  chez  l'auteur, 
au  Croisic,  {106,  in-4'»,  5  f.  et  252  p.  et  11  pi. 

Voyez  un  compte-rendu  de  cet  ouvrage  au  Journal  des  Savants 
du  15  novembre  1706  et  des  notices  sur  Jeaii  B.,  par  Kerdanet 
aux  Notices  chronoL,  p.  192  ;  par  Cayot-Delandre  à  VAnn.  du 
Morb.  de  1840  p.  246  et  par.  Levot  à  la  Biog.  bret. 

Piorro  Bouguer,  fils  du  précédent  et  de  Françoise  Josseau, 
né  au  Croisic  le  10  février  1698,  élève  du  collège  des  jésuites  de 
Vannes,  professeur  d'hydrographie  au  Croisic,  à  la  place  de  son 
père  en  1714,  dès  l'ige  de  16  ans,  plusieurs  fois  lauréat  de  l'Acad. 
des  Sciences  de  1727  à  1731,  professeur  d'hydrographie  au  Ilavro 
en  1730,  >';lu  membre  associé  géomètre  de  VAcadànie  des  Sciences 
le  5  septembre  1731,  pensionnaire  astronome  en  1735.  fut  désigné 
pour  mesurer  le  degré  de  latitude  à  l'étpiateur  avec  La  Gondamine 
et  Godin.  Il  passe  neuf  ans  au  Pérou  pour  celte  opération,  de 
1735  à  1744,  devint  membre  delà  Société  royale   de  Londres, de 

TOMI   V  9 


130  BOUGUER 

l'Acad.  royale  de  Bordeaux,  honoraire  de  l'Académie  de  marine 
en  1752,  etc.,  et  mourut  à  Paris  le  15  août  1758.  On  a  delui  : 

i .  —  Notes  et  mémoires  dans  l'Histoire  et  les  Mémoires 
de  l'Académie  des  sciences,  in-4°.  de  1721  à  1757. 

A,  —  Essai  des  deux  méthodes  de  Varignon  et  de  Hoquart 
sur  le  jaugeage  des  vaisseaux.  —  Hist.  1721,  p.  51  et  suiv. 

B.  —  Observation  sur  un  tremblement  de  terre  arrivé  en 
Bretagne  le  13  janvier  1725.  —  Hist,  1725,  p.  4  et  suiv. 

G.  —  Expériences  sur  le  rapport  des  différents  degrés  de 
lumière  du  soleil  et  de  la  lune  à  différentes  élévations.  — 
Hist,  1726,  p.  11  etc. 

D.  —  Mémoire  sur  le  mouvement  curviligne  des  corps 
dans  les  milieux  qui  se  meuvent.  — Année  1731,  Hist. 
p.  76,  et  Mém.  p.  390,  etc. 

E.  —  Sur  la  détermination  de  l'orbite  des  comètes.  — 
Année  1733,  Hist,  p.  71,  et  Mém.  p.  331  etc. 

F.  —  Problème  de  méchanique  :  une  base  qui  est  exposée 
au  choc  d'un  fluide  étant  donnée,  trouver  l'espèce  de  conoïde 
douo  il  faut  la  couvrir,  pour  que  l'impulsion  soit  la  moindre 
qu'il  est  possible.  —  Année  1733,  Hist.  p.  86,  et.  Mém. 
p.  85,  etc. 

G.  —  Gomparaison  des  deux  loix  que  la  terre  et  les 
autres  planètes  doivent  observer  dans  la  figure  que  la  pesan- 
teur leur  fait  prendre.  —  Année  nS'î,  Hist.  p.  83,  et 
Mém.  p.  21,  etc. 

H.  —  Sur  les  lignes  courbes  qui  sont  propres  à  former 
les  voûtes  en  dôme.  —  Année  1734,  Mém.  p.  149,  etc, 

I.  —  Sur  l'observation  de  l'équinoxe.  —  Année  1735, 
Hist.  p.  38,  et  Mém.  p.  32,  etc. 

J.  —  Sur  la  longueur  du  pendule  au  Petit  Goave  dans 
l'isle  de  St-Domingue.  —  Année  1735,  Mém.  p.  522,  etc. 

K.  —  Manière  de  déterminer  la  figure  de  la  terre  par  la 
mesure  des  degrés  de  latitude  et  de  longitude.  —  Année 
1736,  Mém.  p.  443,  etc. 

L.  —  Remarques  sur  les  oscillations  du  pendule.  — 
Année  1736,  Hist.  p.  115. 

M.  —  Mémoire  sur  les  réfractions  astronomiques  dans  la 
zone torride.— Année  1739, His^  p.  45  etMém.  p.  407,  etc. 

N.  —  Observation  de  l'éclipsé  de  lune  du  8  septembre 
1737  faite  à  Quito.  —  Année  1739,  Mém.  p.  423. 

0.  —  Relation  abrégée  du  voyage  fait  au  Pérou  par 
Messieurs  de  l'Académie  royale  des  sciences,  pour  mesurer 


BOUQUER  131 

les  degrés  du  méridien  aux  environs  de  l'équateur,  et  en 
conclure  la  figure  de  la  terre.  — Année  1744,  Hist.  p.  3b, 
etiVém.p.    249,  etc. 

P.  —  Expériences  faites  à  Quito  et  dans  divers  autres  en- 
droits de  la  zone  torride,  sur  la  dilatation  et  la  contraction 
que  souffrent  les  métaux  par  le  chaud  et  le  froid.  —  Année 
1745,  Hist,  p.  10,  et  Mém.  p.  î:30,  etc. 

Q.  —  Eclaircissement  sur  le  problème  de  la  mâture  des 
vaisseaux.  —  Année  1745,  Mém.  p.  309,  etc. 

R.  —  De  Timpulsion  des  tluides  sur  les  proues  faites  en 
pyramidoïdes,  dont  la  base  est  un  trapèze.  —  Année  1746, 
Mém.  p.  237,  etc. 

S.  —  Suile  de  la  relation  donnée  en  1744,  du  voyage 
fait  au  Pérou  pour  la  mesure  de  la  terre.  —  Année  1746, 
Mém.  p.  569. 

T.  —  Sur  une  nouvelle  construction  de  loch,  avec  des 
remarques  sur  l'usage  des  autres  instruments  qui  peuvent 
servir  à  mesurer  le  sillage  des  vaisseaux.  —  Année  1747, 
Hist.  p.  96  et  Mém.  p.  644,  etc. 

U.  —  De  la  mesure  des  diamètres  des  plus  grandes  pla- 
nètes ;  description  d'un  nouvel  instrument  qu'on  peut 
nommer  hélipmètre,  propre  à  les  déterminer,  et  observationr 
sur  le  soleil.  — Année  1748,  Hist.  p.  8,  et  Mém.  p.  U,  etc. 

V.  —  Observation  de  l'éclipsé  de  lune  du  8  août  1748. 
Année  1748,  Mém.  p.  341,  etc. 

W.  —  Second  mémoire  sur  les  réfractions  astronomiques, 
observées  dans  la  zone  torride,  avec  diverses  remarques  sur 
la  manière  d'en  construire  les  tables.  —  Année  1749,  Hist. 
p.  152,  et  Mém.  p.  75,  77,  84,  102,  etc. 

X.  —  Observation  de  l'éclipso  de   lune   du   13  décembre 

1750,  faite  dans  la  rue  des  Postes.  —  Année  1750,  Mëm. 
p.  340,  etc. 

Y.  —  Mémoire  sur  les  formes  des  corps  les  plus  propre- 
à  tourner  sur  eux-mômes,  lorsqu'ils  sont  poussés  par  une  do 
leurs  extrémités  ou  par  tout  autre  point.  —  Année  1751. 
Mém.  p.  1  à  23. 

Z.  —  Remarques  sur  les  observations  de  la  parallaxe  do 
la  lune,  qu'on  pourrait  faire  en  môme  temps  en  plusieurs 
endroits,  avec  la  méthode  d'évaluer  les  changements  que 
cause  à  ces  parallaxes  la  figure  do  la  terre.  —  Année  1751, 
Mém.  p.  64  à  87. 

a.  —  Observation  de  l'éclipsé    de  lune  du   2  décembre 

1751.  —  Année  1751,  Mém.  p.  268  à  Î70. 


132  BOUGUER 

b.  —  Mémoire  sur  les  opérations  nommées  corrections 
par  les  pilotes,  avec  diverses  remarques  qui  psuvent  être 
utiles  dans  les  parties  pratiques  des  mathématiques.  — 
Année  4  752,  J/ém.  p.  1  à  27. 

c.  —  Observation  de  Mercure  sur  le  soleil,  faite  le  6  mai 
1753.  _  Année  1753,  Mém.  p.  193  à  201. 

d.  —  Sur  les  dilatations  de  l'air  dans  l'atmosphère.  — 
Année  1753,  Mém.  p.  515  à  539. 

e.  —  Observations  faites  par  ordre  de  l'Académie,  pour 
mesurer  l'intervalle  entre  les  centres  des  pyramides  de 
Villejuive  et  de  Juvisy,  en  conclure  la  distance  de  la  tour  de 
Montléry  au  clocher  de  Brie-Comte- Robert,  et  distinguer, 
entre  les  différentes  déterminations  que  nous  avons  du  degré 
du  méridien  aux  environs  de  Paris,  celle  qui  doit  être  pré- 
férée (par  M.  Bouguer,  Camus,  Cassini  de  Thury,  et  Pingre). 

—  Année  1754,  Mém.  p.  172  à  187. 

f.  —  Sur  la  dir3ction  qu'affectent  les  fils  à  plomb.  — 
Année  1754,  Mém.  p.  250  à  269. 

g.  —  Solution  des  principaux  problèmes  de  la  manœuvre 
des  vaisseaux.  —  Année  1754,  Mém.  p.  342  à  369. 

h.  —  Recherches  sur  la  grandeur  apparente  des  objets, 
avec  réclaircissement  d'une  difficulté  qu'on  trouve  sur  ce 
sujet  dans  le  volume  des  mém.  de  l'Acad,  de  1717.  —  Année 
1755,  Mém.  p.  99  à  113. 

i.  —  Second  mémoire  sur  les  principaux  problèmes  de  la 
manœuvre  des  vaisseaux.  —  Année  1755,  Mém.  p.  355  à  370. 

j.  —  Mémoire  sur  le  mouvement  d'oscillation  des  corps 
qui  flottent  dans  les  liqueurs.  —  Année  1755,  Mém.  p.  481 
à  496. 

k.  —  Remarques  sur  les  moyens  de  mesurer  la  lumière, 
avec  quelques  applications  de  ces  moyens.  —  Année  1757  ; 
Mém,  p.  1  à  24. 

2.  —  De  la  mâture  des  vaisseaux,  pièce  qui  a  concouru 
à  l'occasion  du  prix  proposé  Tan  1727  par  MM.  de  l'Académie 
royale  des  sciences. —  Paris,  Cl.  Jombert,  1728,  in-4**,  164p. 

Voyez  un  compte-rendu  de  cet  ouvrage  (ext.  des  Prix  de  VAcad. 
des  Se,  t.  H)  par  racadémicien  de  Mairan  au  Journal  des  Sçavans 
de  1728,  p.  432,  etc. 

3.  —  De  la  méthode  d'observer  exactement  sur  mer  la 
hauteur  des  astres,  pièce  qui  a  concouru  à  l'occasion  du 
prix  proposé  l'an  1729  par  MM.  de  l'Académie  des  sciences, 

—  ihid,  1729,  in-4c. 

Voyez  sur  cet  ouvrage  (ext.  des  Prix  de  VAcad.  des  Se,  t.  II), 
VHist.  des  mathématiques  de  Montucla,  IV,  131. 


BOUGUER  133 

4.  —  Essai  d'optique  sur  la  gradation  de  la  lumière,  —  ibid 
1729,  in-12. 

G*est  l'ébauche  du  grand  traité  d'optique  que  nous  citerons 
plus  bas.  M.  Biot  en  a  donné  une  bonne  analyse  dans  sa  notice 
de  la  Biog.  nniv.  Et  voy.  de  Mairan,  au  Journal  des  Sçavans  de 
1730. 

5.  —  De  la  méthode  d'observer  en  mer  la   déclinaison  de 
la  boussole,  etc.  —  Paria,  Gl.Jombert,<731,in-4*,  fig.  (2pl.) 
2  ff.  et  67  pp.  {Prix  de  l  Académie  des  sciences,  \,  II). 

6.  —  Remarques  sur  le  mémoire  de  Meynier  (touchant  la 
meilleure  méthode  d'observer  sur  mer  la  déclinaison  de 
Taiguille  aimantée).  —  S.  1.  n.  d.,  in-12,  24  pp.  (Bibl.  de 
Nantes,  n°  19739,  avec  la  mention  :  donné  par  l'auteur  i 
M.  Desforges-Maillard). 

7.  —  Entretiens  sur  la  cause  de  l'inclinaison  des  orbites  des 
Planètes,  etc.  ;  —  Paris,  Cl.  Jombert,  173  i,  in-4%  fig.  (2  pi.), 
63  pp.  =  2*  éd.  —  Paris,  Gh.-Ant.  Jombert,  1 748,  in-4%  fig. 
(2  pi.)  140  pp.  et  1  feuillet.  (Prix  de  lacad.  des  se,  t.  II). 

8.  —  Traité  du  navire,  de  sa  construction  et  de  ses  mou- 
vemens  ;  —  Paris,  Jombert  (impr.  J.  Chardon),  17^6,  in-4", 
fig.,  xL-682  pp.  et  2  ff.  =  (2*  éd.).  —  Paris,  chez  Gh.-Ant. 
Jombert  (impr.    L.   Gellot),    17'i6,    in-4%   fig.  (12  pi.),  xl- 

682  pp.  et  1  feuillet. 

9.  —  La  figure  de  la  terre,  déterminée  par  les  observations 
de  MM.  Bouguer  et  de  la  Gondamine,  envoyés  par  ordre  du 
Roy  au  Pérou,  pour  observer  aux  environs  de  l'équateur. 
Avec  une  relation  abrégée  de  ce  voyage,  qui  contient  la  des- 
cription du  pays  dans  lequel  les  opérations  ont  été  faites.  — 
Paris,  Jombert,  1749,  in-4*',  fig.  et  carte. 

10.  —  Justification  de  plusieurs  faits  qui  concernent  les 
opérations  des  académiciens  au  Pérou,  pour  la  mesure  de  la 
terre.  —  Paris,  Ghardon,  1752,  in-4»,  8-56  pp. 

Celte  publication  avait  pour  but  de  répondre  à  celle  de  La 
Condamine  intitulée  : 

Relation  abrégée  d'un  voyage  fait  dans  l'intérieur  de  l'Amérique 
méridionale  par  de  La  Condamine.  Paris,  1745,  in-8**,  cartes  et 
figures.  —  Lettre  sur  l'émeute  populaire  excitée  en  la  ville  de 
Cuenca  au  Pérou,  le  29  d'août  1739,  contre  les  acadéraici.:n3  des 
sciences  envoyés  pour  la  mesure  de  la  terre.  S.  l.,  1746,  in-8*'.  — 
Pièces  justificatives  pour  servir  de  preuves  à  la  plupart  des  faits 
allégués  dans  la  lettre  précédente.  —  Seconde  édition,  Paris^ 
1751,  3  vol.  in-4°. 

La  Condamine  répliqua  à  Bouguer  par  : 

Supplément  au  Journal  historique  du  voyage  à  l'Equateur  et  au 
livre  de  la  mesure  des  3  premiers  degrés  du  méridien,  servant  de 
réponse  à  quelques  objections.  —  Paris ^  Durand,  1752,  in-4*. 


134  BOUGUER 

Bouguer  termina  la  discussion  par  : 

11 .  —  Lettre  à  M***  dans  laquelle  on  discute  divers  points 
d'astronomie  pratique,  et  où  l'on  fait  quelques  remarques 
sur  le  supplément  au  Journal  historique  du  voyage  à  l'équa- 
teur  de  M.  de  la  G.  —  Paris,  H.  L.  Guérin,  L.-F.  Déla- 
teur, 1754,  in-4». 

12.  —  Nombreux  articles  bibliographiques  au  Journal  des 

Sçauans,  du  27  septembre  1752   au  25  juin  1755. 
• 

13.  —  Nouveau  traité  de  navigation,  contenant  la  théorie 
et  la  pratique  du  pilotage.  —  Paris,  H.-L.  Guérin  et  L.-Fr. 
Delatour,  1753,  in-4° ,  fig.  (13  pi,),  titre  r.  et  n.  xxiv- 
442  p.  —  3  ex.  àlaBibl.  de  Nantes  n"  19671,  et  la  mention 
suivante  sur  Tun  de  ces  ex.  :  «  Présent  de  l'illustre  auteur,  en 
novembre  1755.  De  la  Chesnaye  (des  Boys).  »  =  Le  même, 
revu  et  abrégé  par  l'abbé  de  la  Caille.  —  Paris,  H.-L. 
Guérin,  1 760,  in-S»,  fig.  =  Le  même  abrégé,  nouvelle  édition. 
—  Paris,  veuve  Desaint,  1781,  in-8°,  fig.  =  Le  même,  avec 
des  notes  et  additions  par  de  la  Lande.  —  Paris,  Desaint, 
1792,  in-8°. 

Traduit  en  italien  par  Vincent  Brunacci,  1795,  2  vol.  in-8«  ; 
mais  le  second  volume  est  entièrement  de  Brunacci. 

Cet  ouvrage  fut  approuvé  par  l'Acad.  des  se.  ,  et  voy.  le 
Journal  des  Sçavans  de  juin  1753. 

14.  —  La  manœuvre  des  vaisseaux,  ou  traité  de  mécha- 
nique  et  de  dynamique,  dans  lequel  on  réduit  à  des  solu- 
tions très  simples  les  problèmes  les  plus  difficiles  qui  ont 
pour  objet  le  mouvement  du  navire,  —  Paris,  H.-L.  Guérin 
et  L.-Fr.  Delatour,  1757,  in-4°,  fig.  (15  pl.),xxx-52e  p. 

15.  —  Opérations  faites  par  ordre  de  l'Académie  des 
sciences  (avec  Camus,  Cassini  et  Pingre)  pour  la  vérification 
du  degré  du  méridien  compris  entre  Paris  et  Amiens.  — 
Paris,  impr.  royale,  1757,  in-8o. 

16. — Traité  d'optique  sur  la  gradation  de  la  lumière  ; 
ouvrage  posthume  publié  par  l'abbé  de  la  Caille,  pour  servir 
de  suite  aux  Mémoires  de  VAcadémie  des  sciences.  — 
Pans,  H.-L.  Guérin,  1760,  in-4°  fig. 

17.  —  Autographes.  —  La  bibliothèque  de  Nantes  (n" 
33014  du  Catalogue,  conserve  une  lettre  de  Bouguer  qui  a 
été  publée  dans  la  Revue  des  provinces  de  V Ouest,  Yî^  p.  43, 
44  ;  et  l'on  en  trouve  parfois  dans  les  catalogues  d'auto- 
graphes. Je  citerai  en  particulier  le  n"  26  du  catalogue 
Desnoyers  (Paris,  Charavay,  1889,  in-4°)  pour  une  lettre 
du  28  novembre  1755,  adressée  au  chevalier  de  Bory,  dans 
laquelle  il  1*^  félicite  de  ses  travaux,  et  parle  du  fameux 
tremblement  de   terre   de  Lisbonne  «  qui  s'est   fait  sentir 


BOUOUERET  i35 

dans  nos  provinces  méridionales  et  qui  a  eu  les  mômes  effets 
que  celui  de  1530.  » 

Sur  Pierre  Bouguer,  voy.  un  éloge  dans  Vllist.  de  l'Acad. 
des  Sciences  pour  1758  ;  —  l'Eloge  de  La  Condamine  par  Gon- 
dorcet,  au  t.  I  des  Eloges  -.  —  et  des  notices  au  Notiv.  dict.  hist. 
de  1786,  II.  267;  —  au  Dict.  des  Gaules  de  l'abbé  Expilly,  ar- 
ticle Nantes,  par  Greslan,  reproduite  par  Dugast-Matifeux,  dans 
Nantes  ancien  et  moderne,  p.  510  à  512  ;  —  au  Dict,  d'Ogée,  I, 
474,  475  ;  II,  218,  504  ;  —  aux  Notices  chronol.,  de  Kerdanet, 
p.  303  à  306  ;  —  par  Le  Boyer,  au  Lycée  Armoricain,  V,  (1825), 
p.  133  à  136  ;  —  à  la  Diog.  univ.  de  Michaud,  par  Biot;  —  à  la 
Biog.  bret,,  par  Levot;  —  à  la  Nouv.  biog.  gén.  d'Hœfer  ;  —  aux 
Notes  sur  le  Croisic,  par  Gaillo  ;  p.  197  et  287  à  290  ;  —  aux 
Gloires  maritimes  de  la  Francz^  par  Levot  et  Doneau  du  Plan , 
p.  51.  52  ;  —  à  Y  Hist.  de  VAcad.  de  marine,  I,  12,  18.  39,  63  ; 

—  au  t.  VIII,  de  l'^i^^  des  sciences  mathématiques  et  physiques^ 
par  Max.  Marie  ;  —  aux  Lettres  nouvelles  de  Desforyes-Maillard, 
p.  20,  30.  etc. 

Ft   voy.    la    Correspondance  de   Grimm,    î,   150;   II,    265; 

—  VHist.  de  V Astronomie  du  X/IIÎ*  siècle,  par  Delambre  ;  — 
VHist.  des  mathématiques,  de  Montucla,  aux  t.  III  et  IV;  — 
une  communication  de  M.  Jules  de  la  Gournerie,  en  1876,  sur 
une  proposition  faite  par  Bouguer,  en  1726,  pour  faire  relever 
sur  les  journaux  de  tous  les  navires,  par  les  professeurs  d'hydro- 
graphie, les  renseignements  utiles  à  la  navigation  {Compte-rendu 
de  l'Acad.  des  sciences,  du  28  février  1876);  et  la  brochure  sui- 
vante : 

Relation  de  la  conversion  et  de  la  mort  de  P.  Bouguer,  de  l'A- 
cadémie des  sciences,  par  le  P.  La  Berthonie,  dominicain.  — 
Paris,  1784,  in-12. 

Iconographie.  On  a  un  portrait  de  Bouguer,  gravé  par  Miger 
(in-folio), d'après  leportraitpeintparPerroneau(/conO(7.J?^e^, 1,79). 

J'ajouterai  un  détail  intéressant  à  propos  de  Bouguer  : 

A  l'article  Nantes,  le  rédacteur  de  VEncyclopédie  avait  dit  que 
€  Nantes  n'a  pas  été  trop  fertile  en  gens  de  lettres.  L'Université 
f  fut  fondée  en  1400  ;  mais  c'est  l'Université  du  commerce  qui 
«  brille  en  cette  ville.  » 

Un  Nantais  zélé  répondit  : 

Us  seront  confondus  rcs  détractours  jaloux 
Qui  pensent  que  les  arts  sont  étrangers  chez  noui, 
Et  qu'au  commerce  seul  bornant  notre  industrie, 
La  Bourse  en  tous  les  temps  fi't  notre  Académie  ; 
Abailard.  le  Bouquet,  et  cent  autres  Nantois. 
Pour  venger  cette  injure,  élèveront  leur  voix. 

{Ogée,  II,  217). 


2454.  —  Bougueret.  —  Nom  d'une  ancienne  famille  de  Rennes, 
dont  je  rencontre  Jean  /?.,  diacre  de  Toussaints,  fonda- 
teur d'une  chapellenie  dans  cette  paroisse  au  XVI*  siècle 
[Poidllé  de  Rennes,  V,  569). 


136  BOUGUERIE 

2455.  —  Bouguerie,  Jacques,  —  curé  insermenté  d'Orgères,  fut 

condamné  à  mort  par  l'avant-dernier  jugement  de  la 
commission  Brutus  Magnier  à  Rennes,  le  13  prairial 
an  II  [Comm.  Brutiis  Magnier^  p,  77  à  79  et  140). 

*  —  Bouguier.  —  Voy.  Bougier. 

2456.  —  Bouhelec.  —  Nom  de  famille  de  Basse-Bretagne  dont  je 

rencontre   Guillaume  B.,  recteur  d'Arradon,  décédé  le 

29  avril  M'Sl {Arch.  du  Morh.,  E,  suppl.  1445)  ;  —un  ins- 

.  ti tuteur  à  Pont-Croix  en  1860,  etc.  —  Et  voy.  Le  Bouhellec. 


2457.  —  Bouhet.  —  Nom  de  famille  dont  je  rencontre  Pierre  B., 
rendant  aveu  pour  la  terre  noble  de  la  Haute-Hardrou- 
yère  enBetton  [Arch.  de  la  L.-Inf.,  B.  464)  ; — un  notaire 
apostolique  à  Saint-Pol  de  Léon  en  1787  {France  ecclé- 
siastique) etc. 


2458.  —  Bouhic.  —  Nom  de  famille  qu'il  faut  rapprocher  de  ceux 
de  Bohic  et  Bochic  cités  ci-dessus;  et  dont  je  rencontre 
Nicolas  B.,  cultivateur  à  Saint-Renan,  grand  défricheur 
de  landes,  décoré  du  7nérite  agricole,  le  1""  juin  1884, 
après  avoir  obtenu  11  médailles  dans  les  concours  et 
comices. 


2459.  —  Bouhier.  —  Nom  de  famille  de  Haute-Bretagne  que  je 
rencontre  dèsle XV" siècle^en  la  personne  d'y! /«mB.,ren- 
dantaveu  pour  la  terre  d'Estiniac  en  Bréal;  et  qui  a  été 
porté  par  des  B  des  Jamonnières,  au  pays  Nantais, 
blasonnant  «  d'azur  à  trois  étoiles  d'argent  et  une  mou- 
cheture d'hermines  en  cœur  »,  fondus  en  1717  dans  Ju- 
chault  (Courcij,  I,  161)  ;  —  et  par  B.  de  la  Brejolière  et 
de  la  Brehinais,  originaires  du  Poitou,  portant  "  d'azur 
au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef  d'un  croissant 
d'argent  et  en  pointe  d'une  tête  de  bœuf  d'or,  avec  la 
devise  :  Tout  par  labeur  »  [ibid.,  I,  161),  dont  je  ren- 
contre Nicolas  B.  de  la  Brejolière,  avocat  à  la  cour, 
docteur  en  droit  de  l'Université  de  Nantes,  échevin  de 
Nantes  en  1706  et  1707,  sous-maire  en  1708,  procureur 
syndic  de  la  communauté  de  Ville  en  1720  (Livre  Doré^ 
I,  347,  348,  353,  368,  371);  puis  N.  Bouhier  de  la  Bretinais, 
élu  échevin  en  1727,  subdélégué  de  l'intendance  {ibid., 
1,374  et  Arch.  d'I.-et-V.,  G,  1876);  des  officiers  aux 
comptes  de  Nantes  depuis  1606,  etc.  — Un  Bouhier,  en- 
trepreneur de  travaux  publics,  fut  nommé  notable  de 
Nantes  en  octobre  1793,  lorsque  la  municipalité  fédé- 
raliste fut  destituée  par  Carrier  {Livre  Doré,  II  38). 


BOUHINKT  137 

Uneautre  familh  BouilleroM  Bouhier  fat  maintenue  de  noblesse 
à  l'Intendance  le  7  clécembre  1609,  pour  Hervé  B.  s*"  de  Hochglas 
(ms8.  delà  Bibl.  de  Rennes  et  Briant  p.  34). 

Et  voy.  Bouyer. 

2460.  —  Bouhinet.  —  Nom  de  famille  à  Glégaéreceii  1653  {Arch. 

du  Morb.  E,  suppl.  835). 

2461.  —  Bouhourd.   —   Ancien  nom  de  famille  qui  est   entré 

dans  la  composition  vlu  nom  de  lieu  La  Boiihoiirdais, 
en  Saint-Juvat,  et  dont  je  rencontre  un  B.  de  Coëtmeii, 
seigneur  d'une  partie  de  la  paroisse  de  Louannec  en 
1400  (0(7e>,  I,  528)  ; —  Guillaume  B.,  noble  du  Guern 
à  la  réformation  de  l'évêché  de  Léon  en  1447  {77iss.  du 
P.  René); —  Georges  B.,  maître  ès-arts,  bachelier  en 
droit,  recteur  de  Gornillé  en  1589  {trouille  de  Rennes, 
IV,  474)  ;  —  et  le  père  P2er;'e^.,  réformateur  des  Garmes 
de  l'observance  de  Rennes  en  1600  (,Voy.  Vidée  véri- 
table d'un  supérieur  religieux,  formée  sur  la  vie  et  sur 
la  conduite  du  P.  Thibault,  réformateur  en  France  de 
l'ordre  des  Garmes,  par  le  P.  Hugues  de  St-François, 
Angers,  1663,  in-4*'  ;  —  la  vie  du  même  par  le  père  de 
Sainte  Scholastique,  Paris,  Sébastien,  Gramoisy,  1073, 
in-12  ;  —  VHist.  des  ordres  monast.  du  P.  Helyot,  édit. 
1714, 1,  334  ;  —  et  surtout  la  Vie  des  SS.  de  Bret.  par 
dom  Lobineau,  p.  379  à  400,  qui  écrit  le  nom   Behourd). 

2461.  —  Bouic.  —  Ancien  nom  de  famille  dont  je  rencontre  Alain 
B.  à  Josselin  en  1453,  cité  dans  l'enquête  pour  la  cano- 
nisation de  saint  Vincent-Ferrier  {abbé  Chauffier,  p.  34); 
—  et  dom  Jea)i  B.,  curé,  sur  la  cloche  de  La  Nouée  en 
1600  (Bullet.  de  la  Soc.  polyni.  du  Morb.,  1862.  p.  61). 

2462.  —Bouillant.  —  Nom  d'une  ancienne  fawiille  des  environs 
do  Guer  qui  fut  déclarée  noble  d'extraction  par  arrêt  des 
commissaires  de  la  réformation  en  date  du  20  mars 
1669,  bien  qu'elle  eût  droit,  d'après  M.  di  Gourcy,  à 
X'ancienne  extraction. 

Notices  aux  Nob.  etArm.  de  Courcy,  I,  161  ;  —  Briant,  p.  34  ; 
—  Du  Perré  p.  9;—  H>aurpgard  p.  71  ;  —  Saint-Luc, III,  39;  — 
Guérin,  I,  59  ;  —La  Chesnaye  des  Bois,  III.  704.  —  Saint-Allais, 
V,   354. 

Armoiries  :  d'argent  à  l'aigle  impériale  de  sable.  —  Blason 
gravé  dans  Saint-Luc,  B.  n*>  14fi.  et  Guérin,  pi.  n*  16  coloriée 
B,  n»  201.  —Et  voy.  Dict.  herald,  de  Bret.  p.  7,  236. 

Jean  Bouillaud  (pour  Bouilland)  et  la  veuve  de  Pierre  B. 
figurent  parmi  1*'S  nobl«s  de  Guer  aux  anc.  réf.  de  l'év.  de  Saint- 
Malo  en    1513  (Des  Salles  p.  20S  ei  213). 


138  BOUILLAUD 

Les  Arch.  ùu  Morb.  citent  le  baptême  à.Guer,  en  1626,  de 
Jean  B.,  fils  dejea7i  B.  de  la  Vallée,  et  de  Renée  Macé  ;  —  et  le 
baptême  en  1679  de  Charles-Anne,  fils  de  Jean  qui  précède,  le 
maintenu  de  1669  et  de  Jeanne  Collas.  (E,  suppl.  489,  492), 

Marc  B.,  de  Pénestin,  figure  sur  la  liste  des  membres  delà 
confrérie  de  Saint-Nicolas  à  Guérande  en  1700  {mss.  Jégou). 

Guillaume  Bouilland,  né  à  Saint-André-des-Eaux  près  Saint- 
Nazaire,  vicaire  à  Saint-André  en  1748,  puisa  St-Nazaire,  résidait 
à  St-Sébastien  de  Portnichet  en  1783.  Insermenté  en  1791,  il  fat 
arrêté  dans  la  nuit  du  22  janvier  1792  par  les  volontaires  de 
Mayenne-et-Loire,  et  conduit  à  Nantes,  de  brigade  en  brigade, 
comme  un  malfaiteur.  Déporté  en  Espagne  sur  la  «  Notre-Dame  de 
Pitié  »,  il  y  mourut  en  1793  (G.  Bord,  Le  patriote  Bournonville, 
p.  45  et  56  ;  —  Galiour,  Essai  de  statistique  etc.  ;  —  Soûlas, 
Tableau  du  clergé  de  Saint- Nazaire). 

2463.  —  Bouillaud.  —  Nom  de  famille  de  Haute-Bretagne,  dont 

je  rencontre Zoz/w  B.,  sieur  delà  Coc/i^r^/ère, chapelain 
de  Sainte-Catherine  de  l'Hostellerie,  en  Prince,  en  1714; 
—  Nicolas-René,  recteur  de  Venèfles,  de  1754  à  1760;  — 
Claude-Marie  B.,  recteur  de  Gui pry  de  1769  à  1792  (Mém. 
de  la^oc.  arch.  d'I.-et-V.^\ll,  183,  et  Poiiillé  de  Rennes, 
IV,  708  ;  V,  520  ;  VI,  434)  ;  —  et  Pierre-Salomon  B.,  né  à 
Saint-Saturnin  de  Nantes  le  8  novembre  1741,  prêtre  en 
17GG,  vicaire  à  Saint-Viaud,  assermenté  en  1791,  vicaire 
constitutionnel  à  Chantenay,  maintenu  au  Concordat 
après  rétractation,  vicaire  à  Saint-Père-en-Retz  en  1803, 
curé  de  Treffieux  en  1805,  mort  le  8  février  1815  {^em. 
rel.  de  Nantes,  1889,  p.  255). 

Le  professeur  Bouillaud,  membre  de  l'Institut,  qui  a  prononcé 
un  discours  à  Qaimper  lors  de  l'érection  de  la  statue  de  Laënnec, 
n'était  pas  breton  mais  angoumois. 

2464.  —  Bouille  (de).  --  Nom  d'une  famille  d'ancienne  noblesse 

d'Auvergne,  portant  «  de  gueules  à  la  croix  ancrée  d'ar- 
gent, »  qili  a  fourni  des  personnages  remarquables,  en 
particulier  le  lieutenant-général,  marquis  de  B.,  mort  à 
Londres  le  14  novembre  1800,  auteur  de  Mémoires  sur 
la  Révolution,  et  de  nos  jours  le  comte  Charles  de  B. 
(1816-1889)  député  de  la  Nièvre  en  1871,  puis  sénateur, 
vice-président  de  la  société  des  agriculteurs  de  France, 
0  ft,  etc.  (voy.  une  généalogie  par  d'Hozierpour  YArm. 
gén.,  publiée  en  1775,  en  attente  du  registre  VII,  complé- 
tée par  Pol  de  Courcy  à  VHist.  des  chevaliers  du  St-Esprit 
p.  905  à  913,  qui  forme  la  l''"  partie  du  IX*  volume  de  la 
nouvelle  édition  du  P.  Anselme  ;  et  voy.  aussi  :  Maiso:; 
de  B.,  par  le  comte  de  B.  ;  Bordeaux,  1857,  in-8'')  -  et 
dont  une  branche  s'est  fixée  à  Nantes  au  commence- 
ment de  ce  siècle  par  le  mariage  (ï Arthur- Philippe- 
Guillaume- Par  fait,  comte  de  Bouille  (1790-1868)  avec 
Charlotte-Agathe-Zoé  de  Bonchamps,   fille   du  général 


BOUILLE  i3D 

vendéen  tué  devant  Gholet  le  18  octobre  1703.  —  Le 
sieur  (/e  /?o?////^,  gouverneur  de  Saint-Malo  et  lieutenant 
général  pour  le  roi  en  Bretagne  en  1573  {Ogée,  II,  240, 
5i2;  était  Georges  de  Bue'd  (voy.  ce  nom,  et  sa  corres- 
pondance publiée  par  A.  de  la  Borderie  aux  Méni.  de 
la  Soc.  arch.  d'L-et-V.,  IV,  208  à  310). 

La  branche  aînée,  dite  du  Chariot,  remonte  à  Pierre  Boulier 
témoin  en  1155  à  une  donation  faite  à  Tabbaye  de  Montpayroux, 
au  diocèse  de  Clermont  {Gallia  Christ.^  II,  399).  Elle" s'est  fondue 
en  1858  dans  les  de  Malet,  à  Bordeaux. 

La  branche  cadette,  dite  de  Coulanges,  à  laquelle  appartienne 
rameau  nantais,  remonte  à  Antoine  B  ,  capitaine  du  château 
d'Usson  en  Auvergne  en  1480. 

Une  troisième  branche  dite  de  Sainte-Giron^  à  laquelle  appar- 
tiennent les  marquis  de  B.,  s'est  détachée  de  celle  de  Coulanges 
en  1637  et  subsiste  encore. 

Le  nom  ne  s'est  écrit  de  Bouille  qu'à  partir  du  XVIII»  siècle  • 
auparavant,  il  s'écrit  toujours  Boulier. 
Ceci  connu,  voici  les  Nantais  : 

Ferdinand-Louis-Marie-CIaude-Arthur-Herminie  ,  C*« 
de  Bouille,  né  à  Nantes  le  <S  mars  IBM,  fils  d'Artur-Philippe- 
Guillaume-Parfait  (1790-1868)  et  de  Gharlotte-Agathe-Zoé  de 
Donchamps  (1789-1877),  poète  et  musicien,  membre  de  VAssoc. 
bret.  au  congrès  de  Nantes  en  1851,  s'engagea  en  1870  parmi  les 
volontaires  de  l'Ouest  commandés  par  Charette,  fut  blessé  mor- 
tellement au  combat  de  Patay  et  mourut  à  Orléans  de  ses  blessures 
le  26  décembre  1870,  le  même  jour  que  son  fils  Jacques,  qui 
suit  et  qui  fat  tué  au  môme  combat.  Leurs  deux  noms  sont 
inscrits  sur  la  plaque  commémorative  de  l'IIôtel-de- ville  de  Nantes. 
(Revue  de  Bret.  et  de  Vendée,  1877,  I,  406).  Son  gendre  M.  de 
Gazenove  de  Pradines,  aussi  volontaire  de  l'Ouest,  fut  blessé  à 
la  môme  affaire,  puis  amputé  d'un  bras.  —  On  a  de  lui  : 

Œuvres  musicales  religieuses  de  M.  le  comte  Fernand  de 
Bouille  (publiées  par  M"'  Anna  Schatz).  Ouvrage  approuvé 
par  Sa  Grandeur  M*'  l'évoque  de  Nantes  et  plusieurs 
autres  prélats.  —  Nantes,  lithogr.  Grinsard,  s.  d.  (1873), 
gr.  in-8^  musique,  portrait  de  Z'aufeur,  4  livraisoas  en 
i  vol.  (2  fT.  et  64  pp.). 

Ces  4  livraisons  comprennent  :  Motets  latins  au  très  saint  Sa- 
crement. Motets  latins  à  la  très  sainte  Vierge.  Cantiques  au  très 
saint  Sacrement.  Cantiques  à  la  très  sainte  Vierge.  —  Voy.  sur 
ce  recueil  des  comptes-rendus  à  la  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée, 
1874,  I,  77,  et  à  la  Sein  relig.  de  Naites,  1873,  p.  622.  —  Made- 
moiselle Schatz  était  professeur  de  musi(jue  à  Nantes. 

Sur  le  comte  de  Biuillé,  voy.  le  discours  prononcé  par  le  généra' 
de  Charette  a  ses  funérailles  à  Gasson  (Revue  de  Rret.  et  de  Vendée 
1871.  I,  p  242)  et  l'article  intitulé  :  me  statuette  du  comte  F.  de 
B.^  par  Amédôe  Ménard,  avec  des  verf»  d'Emile  Grimaud  (ibid., 
p.  501  à  503),  extraits  de  la  pièce  intitulée  Les  fils  d'un  preux^ 
publiée  ibid.,  1870.  Il,  p.  446  à  451. 


1 


140  BOUILLEH 


Jacques- Marie-Artus-Amour  de  Bouille,  né  à  Nantes  le 
4  mai  1844,  fils  du  précédent  et  de  Pélagie  Urvoy  de  SaintBédan, 
s'engagea  en  même  temps  que  son  père  dans  la  légion  des  volon- 
taires de  l'Ouest  en  1870  et  fut  tué  le  26  décembre  à  Patay.  — 
Voy.  des  notices  sur  lui  dans  :  Au  service  du  pays,  souvenirs  de 
Sainte-Geneviève,  par  le  P.  Ghauveau,  au  t.  I  ;  et  dans  Souvenir 
du  régiment  des  Zouaves  pontificaux^  par  le  général  de  Gharette, 
album  in-folio,  p.  75,  notice  accompagnée  d'un  portrait. 

Il  avait  épousé  en  1868,  à  Nantes,  Jeanne  du  Chemin,  de  ChaS" 
seval,  dont  postérité. 


*  —  Bouiller.  —  Voy.   Bouhier. 


2465.  —  Bouillet  ou  Bouille.*—  Nom  de  famille  de  Haute-Bre- 
tagne, dont  je  rencontre  en  ^ar licnher  Joseph  B.  de 
Bouguenais,  et  Louis  B.  de  Béligné,  condamnés  à  mort 
comme  brigands  de  la  Vendée,  les  30  nivôse  et  13  ger- 
minal an  II,  par  la  commission  militaire,  séant  à 
Nantes  {Liste  de  Pnidhomme,  I,  130)  ;  —  et  Joseph-Cons- 
tant-Marie B.,  né  à  Pipriac  le  7  août  1815,  maître  de 
port  à  Gamaret  de  1857  à  1864. 


—  Bouillie,  puis  Du  Bouillie  ou  du  Bouilly.  —  Nom  d'une 
famille  originaire  de  Lamballe^  qui  fut  anoblie  en  1587 
dans  la  personne  de  Guillaume  B.  sieur  des  Portes,  lieu- 
tenant de  la  cour  de  Lamballe^  chevalier  de  Saint- 
Michel,  etc.,  avec  permission  d'ajouter  la  particule  Du  ; 
et  qui  fut  maintenue  d'extraction  par  arrêt  des  com- 
missaires de  la  réformation  en  date  du  24  novembre 
1668.  —  Elle  figure  huit  fois  à  VArm.  gén.  mss  d'Hozier, 
I,  249,  253,  428,  598,  624  ;  II,  123,  587,  1068.— La  branche 
de  Besnon  hérita  du  nom  et  des  biens  des  Turcan, 
lors  du  mariage  de  René  duB.,  conseiller  au  Parlement 
avec  Renée  Turcan  ;  elle  écartela  dès  lors  les  armes 
du  B.  et  de  Turcan  et  s'appela  Du  B ouilhj -Turcan  ;  elle 
a  porté  le  titre  de  marquis  de  Besnon. 

Notices  aux  Noh.  et  Arm.  de  Courcy,  I,  162  ;  —  Briant,  p.  34  ; 
—  du  Perré,  p.  9  ;  —  Bpauregard.  p.  71  ;  —  Saint-Luc,  III,  39  ; 
Guérin,  I,  ô9  ;  —  La  Bourdonnaye,  p.  10,  11.  —  Saint-Allais,  V, 
355,  qui  fait  deux  articles  des  Bouilly  de  Trébry  et  des  Bouillié- 
Turquan  de  Henom^  (sic),  mais  avec  les  mêmes  armoiries. 

Armoiries  :  D'azur  à  la  bande  d'argent,  accompagnée  de  2  crois- 
sa^als  de  même.  —  Blason  gravé  dans  Saint-Luc,  B,  n°  147,  et 
Guirin,  pi.  n*"  16  coloriée,  B,  no  202.  —  bit  voy.  Dict-  herald,  de 
BreL,  p.  24,  100,  311. 

Un  des  sept  bourgeois  do  Rennes  ligués  avec  la  noblesse  bre- 
tonne pour  le  retour  du  duc  en  1379,  se  nommait  Pierre  Bouillie^ 
{Ogée,  II,  541). 


Houiî.Lin  (du)  141 

Jean  Bouillyc  élaii  trésorier  de  Lainballe  eu  15(')1,  et  A.  Z?.,  nl- 
loué  de  la  cour  en  1578  (Mom.  de  la  Soc.  d'EmuL  des  C.-du-Aord, 
XXIV.  188,  et  Arch.  des  C.-du-N.,  E.  547,  548,  qui  écrivent 
Boulhj'). 

Sur  Guillaume  du  B.,  lieutenant  de  la  cour  de  Lamballe,  che- 
valier de  St-Michel  en  1587,  vov.  G.  de  Carné,  Les  (Jlicv.  bretons 
de  St-Michel,  p.  41.  42. 

Les  Arch.  des  C.'du-N.  citent  une  foule  de  documents  sur  les 
Du  B.;  —  Guillaume,  rendant  aveu  au  duc  de  Penthièvre  pour 
les  domaines  des  Portes,  du  Val,  et  de  Donabri,  en  1583,  bâtis- 
sant une  chapelle  dans  l'église  des  Augustins  de  Lamballe,  etc. 
(E,  143,  187,  199,  220.  226,  227,  363,  399,  747)  ;  —  succession  de 
Renée  du  D.,  fille  de  Guillaume  et  lemme  de  Christophe  Budes, 
vers  1600  (E,  747)  ;  —  nombreux  actes  et  aveux  de  Guillaume  et 
/îffné  dans  Penthièvre.  de  1667  à  1700  (E,  158,  164,  174,  445, 
590,  9.19),  en  particulier  en  Maroué  et  Hilhon  ;  —  déclaration  en 
1689  de  Charles  du  B.,  possédant  un  enfeu  à  N.-D.  do  Lamballe 
(E,  434)  ;  —  aveux,  sous  Moncontour,  de  Marguerite  du  B.,  com- 
tesse de  Beauvais  (E,  114.  655)  -,  —  succession  en  1751  de  Jean 
du  B.  du  Frettay,  sous  Quintin  (E,  913)  ;  —  Guillaume  et  Hélène 
du  B.  de  la  Morandays,  etc.  (E,  223,  327.  651  à  654)  ;  —  rachat 
de  Jérôme  du  B.  de  La  Morandays,  en  St-Aaron  (E,  340,  491),  etc. 
Je  remarquerai  que  pour  un  aveu  du  Boisglé  en  Quessoy,  l'in- 
ventaire porte  de  Bouil'é,  au  lieu  de  du  Bouilly. 

Sur  la  branche  des  Du  Bouiliy-Turcan,  issue  de  liené  du  B.,  s^ 
de  Resnon  et  de  Bonabri  (fils  de  Gilles  s*"  de  Resnon,  procureur 
fiscal  des  régaires  de  Saiot-Brieuc,  qui  était  second  fils  de  Guil^ 
laume),  conseiller  au  Parlement  en  1638,  et  mari  de  Renée  Tur^ 
can,  le  môme  recueil  cite  aussi  de  nombreux  documents,  achats 
de  la  seigneurie  â'Iffiniac,  en  1678,  dt  la  Grandville,  en  Hillion, 
aveux,  rachats  divers,  etc.,  jusqu'en  1770  (H,  1018;  E,  113  à 
118,165,265.  491,  6U,  648.  65  l  à  654,  683,  873,  925,  etc.  ) — 
Maurice  du  B.-T.  est  qualifié  commandeur  du  Palacret  en  1760 
(B,  839),  et  Jean  du  B.,  est  dit  marquis  de  Resnon  en  1774. 

La  collection  Rosmorduc  possède,  au  sujet  de  l'un  de  ces  der- 
niers, la  pièce  suivante  -. 

Mémoire  pour  Jean  Ollivier,  et  le  général  de  la  paroisse  de 
Pontmelvès,  contre  messire  Jean-François  du  Bouilly -Turcvi, 
chevalier,  religieux  profès  de  l'ordre  de  Saint-Jean-de-Jérusalem, 
bailly  et  grand  croix  dudit  ordre,  commandeur  des  commanderies 
de  la  Feuillée,  Quimpert,  Croisty,  Pontmelvez,  le  Palacret,  etc  , 
messire  Etienne-Joseph  de  Lesquen.  chevalier,  sieur-de  Kerolan, 
mari  et  procureur  de  droit  de  dame  Rose-Augustine  Hamon,  etc., 
héritière  de  feu  noble  homme  Jacques-Hyacinthe  Hamon,  s*"  de 
Parville.  vivant  fermier  général  desdites  commanderies  du  Pala- 
cret et  dépendances.  —  /?(jnn«5,  Nicolas-Paul  Vatar,  1761,  in-fol. 

Sur  René  du  B.  de  la  Provostais,  capitain»^  des  garde-côtes 
do  l'évôché  de  St-Brieuc  :  le  comte  de  la  Morandaye,  major 
de  la  capitainerie  de  Matignon  en  1741.  et  Guillaume  du  B. 
de  la  M.,  parrain  d'une  cloche  à  N.-D.  de  Lamballe  en  1788, 
voy.  encore  les  môm.  do  la  5uc.  arch.  des  C.-du-N.,  1,326; 
V,  274  et  de  la  Soc.  d'EmuL  des  C.-du-N.,  XXIV,    139. 

Guillaume  du  B.  de  la  Morandais  siégea  dans  les  rangs  de 
la  noblesse  de  l'évèjhô  do  St-Brieuc  aux  Etats  de  1736  {Du 
Bouëtiex,  I,  265).  —  Et  voy.  Ogée,  I,  424. 


i42  BOUILLIE 

Pierre-Paul  du  B.  de  la  Provostais  feigne  le  mémoire  de  la 
noblesse  bretonne  au  Roi  en  date  du  26  mai  1788'. 

Un  électeur  départemental  des  Côtes-du-Nord  en  1792. 

Le  JSob.  de  Gourcy  (I,  162)  cite  aussi  une  ancienne  famille 
Bouillie  ou  Le  Bouillie  portant,  d'après  un  sceau  de  1406, 
«  d'argent  au  chevron  de  gueules  accompagné  de  3  croix  pattées 
de  môme.  »  Et  voy.  Bict.  herald,  de  Bret.,  p.  7,  120,  141. 
Les  PI.  de  Sceaux  de  dom  Mor.  au  t.  II,  n«  87  rapportent  ce 
sceau  au  nom  de  Marc  Bouillie,  et  les  Pr.  du  même  recueil 
(III,  971)  citent  en  1527  Jehanne  Dollon,  veuve  de  François 
Le  Bouilly.  Peut-être  faut-il  les  joii:dre  à  ce  Pierre  Bouillie 
un  des  7  bourgeois  de  Rennes  ligués  avec  la  noblesse  en  1379, 
que  j'ai  cité  ci-dessus. 

Enfin  le  Pouillé  de  Bennes  cite  Noël  Boullye,  recteur  d'E- 
piniac  en  1618,  mort  en  1622  ;  Mathurin  Boullye,  chapelain 
de  la  Higourdaye  en  Epiniac,  mort  en  1667;  et  Marguerite 
du  Boully,  femme  de  Gilles  de  Lescu,  faisant  une  fondation 
en  Gévézô  en  1703  (IV,  555,  655;  VI,  595).  Tous  ces  noms  me 
paraissent  bien  voisins  les  uns  des  autres. 


2467.  —  Bouillie,  Guillaume,  —  recteur  et  prieur  commandataire 
de  Bazouges-la-Pérouse  en  1604,  rendit  aveu  au  roi  en 
1606,  et  mourut  en  1627  {Poidlié  de  Rennes,  IV,  130).  — 
Ne  faut-il  pas  lire,  comme  pour  les  derniers  noms 
cités,  Bouillie,  pour  un  Bouilly  ci-tdessus  ? 


2468.  —  Bouillon.  —  Nom  de  famille  depuis  longtemps  répandu 
en  Bretagne,  que  je  rencontre  au  moins  depuis  Lau- 
rent  B.,  recteur  de  Carentoir,  de  1494  à  1500  {Pouillé 
de  Vannes,  ^.2i2).  ~  C'est  aussi  le  nom  d'un  village 
en  Montfort-la-Gane  {Ogée,  II,  52). 

Lesirc/i.  de  la  L.-Inf.  citent  :  François  B.  s^  de  la  Muce,  ob- 
tenant des  lettres  de  sauvegarde  en  1555  ;  —  Ursin  B.,  s^  de  Bel- 
lefontaiîUy  rendant  aveu  au  roi  en  Brélevenez  en  1669  ;  et  à 
Lannion  en  1680  ;  —  Mathieu  B.,  procureur  du  roi  à  Fougères 
vers  1700  ;  —  Pierre  B.,  adjudicataire  des  octrois  de  Brest  pour 
•  27  000  livres  par  an,  en  1766  (B,  910,  1212,  1616,  2059,  2762). 

Marie  B.  fut  bienfaitrice  des  Jacobins  de  Nantes  en  1678  (notice 
par  M.  de  Surgères  aux  Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  1885, 
II,  31,  53). 

(Ti7&«rf  5.,  de  Nantes,  fut  condamné  à  mort,  comme  brigand 
de  la  Vendée,  le  29  nivôse  an  II,  par  la  commission  militante 
séante  à  Nantes  {Liste  générale,  etc.,  V,  24  ;  et  Prudhomme  l,  130). 

Jean  B.,  maître  arquebusier  à  Vannes  en  1686  [Arch.  duMorb., 
E,  suppL.  1561): 

La  bibl.  de  Nantes  conserve  le  mémoire  suivant  (n°  7292)  : 

Mémoire  pour  Maurice  de  Ghalus,  s^  de  la  Motte,  etc.,  contre 
Louis  Bouillon,  etc.—  8. 1.  (Rennes)  Nie.  Audran,  1758,  in-folio  5  p. 


BOUILLONS  (des)  143 

Un  B.,  horticulteur  à  Lorient,  trésorier  de  la  société  d'horticul- 
ture, signe  le  procès  verbal  de  la  séance  du  l^"^  novembre  1874, 
pour  le  secrétaire  absent,  au  Bullet.  de  la  soc.  d'agricult,  de  l'ar- 
rondissement do  Lorient,  t.  IV,  n"  1,  p,  7  et  8.  —  Et  voy.  le 
compte-rendu  de  la  visite  de  son  jardin,  ibid.  1874,  n<»  2,  t.  Ill 
p.  11  à  14. 

De  nos  jours,  Paul-César  B.,  né  à  Brest  le  14  août  1836,  con- 
ducteur des  ponts  et  chaussées  en  1863,  conducteur  principal  en 
1887,  s'est  distingué  à  la  construction  du  phare  du  Four  (voy. 
les  notices  des  travaux  exposés  par  le  ministère  des  travaux 
publics  à  Vexposition  de  Vienne  en  1875,  et  à  Vexposition  de  Paris 
en  1878). 

Le  nom  est  encore  porté  à  Vannes  et  à  Lorient  par  une  dynastie 
de  teinturiers. 


;460.  —  Bouillons  (des).  —  Nom  de  famille  de  l'ancien  évêché 
de  Rennes,  qui  a  fourni  un  avocat  au  Parlement  de 
Bretagne  au  siècle  dernier.  —  Il  y  a  un  village  appelé 
Les  Bouillons  en  Le  Gouray  [Ogée,  l,  483). 

N.  Des  Bouillons  du  Boisbertais,  avocat  au  Parlement  de 
Bretagne,  a  publié  un  grand  nombre  de  mémoires  judiciaires 
parmi  lesquels  la  Bibl.  de  Nantes  conserve  les  suivants  : 

i.  —  Mémoire  pour  Pierre,  François,  Marguerite  Perrot, 
et  Gilles  Bellec  son  mari,  etc. ,  contre  Allain  Armés,  sieur  de 
Ville  Pierre  etc.,  —  s.  1.  [Rennes)^  Julien  Vatar,  1757, 
in-fol.  Il  p.  (n'7288). 

2.  —  Additions  pour  les  mômes  contre  le  même,  — 
ihid.,  1756,  in-fol.  4  p.  (n-  7289). 

3.  —  Mémoire  pour  Maître  Jean  Guillon,  sieur  du  Ghesnay, 
etc.,  contre  Julien-Hyacinthe  du  Pontavice,  sieur  des  Landes 
etc.,  —  i6id.,  1757,  in-foL  13  p.  (n»  7250). 

4.  —  Mémoire  pour  Julien  Métayer,  père  et  garde  naturel 
de  ses  enfants  avec  feue  Mathurine  Bouvier,  contre  Pierre 
et  Julien  Bouvier,  —  s.  1.  [Rennes],  Julien- Charles  Vatar, 
1759,  in-fol.  19  p.  (n°  7296). 

5.  —  Mémoire  pour  Marie  Garancher,  veuve  d'Anne 
Gauton,  etc.,  intimée,  contre  François  Ghevrel,  appelant  de 
sentence  rendue  en  la  sénéchaussée  de  Rennes,  le  9  sep- 
tembre 1755,  —  8.  l.  {Rennes)^  Julien-Charles  Vatar,  1762, 
in-fol.  H  p.  (n«  7332). 

Jean-Francois  Des  B.  fut  recteur  de  Bazouges-sous-Hedé  en 
1786  [Pouillède  Rennes,  IV,  135). 

Un  Des  B.  commandait  le  bataillon  des  fédérés  brestois  en 
1792  {Bu  Chdtellier,  II,  162). 


144  ROUILI.OT  I 

Joseph  des  Bouillons  du  Coly^  avocat  à  Rennes  en  1792,  avait 
eu  un  fils  le  18  décembre  1791,  et  il  fut  condamné  le  14  janvier 
1792  aune  amende  de  200  livres,  avec  publication  du  jugement  à  j 
ses  frais  à  200  exemplaires,  pour  avoir  refusé  de  faire  porter  son 
fils  à  l'église  Saint-Pierre  pour  le  faire  baptiser  par  le  curé  cons- 
titutionnel. Le  texte  fort  curieux  du  jugement  a  été  publié  en 
1883  par  M.  Norbert  Saulnier  dans  la  Revue  de  la  Révolution,  II, 
p.  180  à  182.  Des  Bouillons  fit  porter  son  fils  à  Saint-Pierre, 
conformément  au  jugement,  mais  pour  l'inscription  seulement,  et 
refusa  de  le  faire  nommer  par  le  curé  constitutionnel,  ce  qui  n'eut 
lieu  que  par  déclaration  à  la  mairie  de  Rennes,  le  26  nivôse  an 
XIII,  après  le  concordat. 

N.  Des  Bouillons  du  Coly,  petit-fils  du  précédent,  membre  de  la 
Soc.  arch.  d'I.-eUV.,  en  18b9.  a  rebâti  la  chapelle  de  Ghâteau- 
letard  en  Saint-Erblon  iPouilléde  Rennes.  YI,  16).  On  sait  que 
ce  château  est  le  lieu  de  naissance  de  Noël  du  Fail. 

2470.  —  Bouillot.  —  Nom  de  famille  de  Haute-Bretagne  dont  je 
rencontre  Félix  B.,  chapelain  de  la  Bastardière  en 
Bazouges-du-Désert  (Poidllé  de  Rennes,  IV,  118),  en 
1734  ; —  un  prêtre,  principal  du  collège  de  Fougères 
de  1765  à  1772  {Arch.  de  laL.-Inf.  B,2128)  ;  —  et  RenéB., 
chapelain  de  Saint-Laurent  en  Le  Teil  en  1780  (Pouillé 
de  Rennes,  VI,  359,  360). 

*  —  BouiUy  (du).  —  Voy.  Bouillie. 

2471. — Bouin  ou  Bouyji.  —  Nom  de  famille  qui  figure  deux 
fois  pour  la  Bretagne  à  VArm.  g  en.  mss.  d'Hozier  (I,  460, 
758),  et  qui  a  été  porté  au  XVIIP  siècle  par  plusieurs 
présidents  à  la  Chambre  des  Comptes,  mais  qui  n'a 
pas  été  maintenu  à  la  réformation  de  1668,  la  veuve  de 
René  Bouin,  tutrice  de  ses  enfants,  ayant  été  déboutée, 
faute  de  produire, par  arrêt  du  20  août  1670  {mss.  Jégou). 
—  Ce  nom  est  entré  dans  la  composition  du  nom  de 
lieu  la  Boninière,  en  Gennes.  On  connaît  aussi  l'île  de 
Bouin^  à  la  limite  de  la  Bretagne  et  de  la  Vendée. 

I.  —  Les  Bouin  de  Rains  ot  de  Cacé,  portant  «  d'azur  au 
lion  morné  d'or,  accompagné  en  chef  de  2  canettes  de  môme,  » 
(Gourcy,  Noh.l,  162  ;  Briant,  p.  34  -,  et  Dict.  hist,  de Bret  ,  p.  24, 
202,    238). 

Les  Arch.  du  Morh.  citent  un  grand  nombre  de  documents  de 
1613  à  1643,  à  Guer,  sur  des  B.  de  la  Nos,  de  la  Grée,  du  Tertre 
et  de  la  Vigne,  en  particulier  le  mariage  en  1613  à' Yves  de  la  Nos 
avec  Jeanne  de  Bonaban,  et  le  décès  en  1628  de  Jean  B.  de  la 
Grée,  sénéchal  de  Guer  (E,  suppl.  488). 

Germain  B.,  s'  de  Beausoleil,  était  garde  des  livres  de  la 
Chambre  des  Comptes  en  1601  (Fourmont,  Hist.  de  la  Ch.  des 
Comptes,  p.  323).  Voy.  une  constitution  de  rente  à  son  profit  par 
Samuel  d'Appelvoisin  aux  Arch.  de  la  L.-Inf.,  E,  623. 

François  B.,  s^  de  Rains,   fut   nommé  conseiller  maître  à  la 


BOUIN  145 

Chambie  desCompt»»»  >  n  IG73  {ibid  ,  p  337  -.  et  Arrh.  de  la  L.-hif,, 
B.  1640)  et  fut  député  par  arrôt  du  17  nidrs  1H77  pour  iJresser 
l'état  des  prééminences  dans  les  églises  du  resso.t  du  Morlaix  et 
Lanmeur.  Cet  état  fait  partie  du  recueil  de  la  réformaiion  du 
domaine,  manuscrit  de  la  bibliothèque  du  cercle  Louis  XVI  à 
Nantes,  dont  M.  de  Lisie  a  publié  des  fragments  et  des  analyses 
(1.1113  la  Revue  hisl.  de  l'Ouest,  Doc.  I,  258,  etc.,  II,  etc. 

François  B.  de  Cacé,en  riiermitai^e.  fut  nommé  conseiller  maître 
à  la  Chambre  des  Gon-ptes  le  9  janvier  1709,  et  devint  président 
le  7  lévrier  1724  {Fourmont,  p  342  et  358  ;  et  Courcy,  III,  363 
et  367).  Et  voy.  Arch.  d'I.-et-V.,  C,  2083. 

François-Anne  B.  de  Cacé,  fils  du  précédent,  que  Fourmont 
appelle  à  tort  Jean-Baptiste- François,  fut  reçu  président  le 
13  mars  1739,  à  titre  <Ie  survivant  de  son  père,  et  à  charpe  do 
n'avoir  séunce  à  la  chambre  qu'après  le  dernier  des  maîtres,  jus- 
qu'à ce  qu'il  pût  présider.  (Fourmont,  p.  358  et  Courcy,  III,  363  , 

Jean-Baptiste -François  B.  de  Cacé,  frèro  du  précédent,  d'abor  l 
officier  d'infanterie  et  chevalier  de  Saint-Louis,  devint  président 
de  la  Chambre  des  Comptes  au  décès  de  son  frèie,  et  fut  reçu  le 
13  juillet  1765  [Fourmont,  p.  359  et  Courcy,  III,  363\  Et  voy. 
Arc'n.  de  la  L.-Inf.,  B.  2636.  2638,  2643,  2645.  Il  fit  res- 
taurer en  1778  les  autels  de  S.  Gilles  et  placer  ses  armes  et  celles 
de  sa  femme  N.  Lescu  de  Beauvais  dans  le  coin  d'un  tableau  de  la 
•Vierge  {Pouillé  de  Bennes,  VI,  612). 

François  B..  s""  de  Beaupré,  recevait  «^n  1773  des  rentes  dues  par 
la  communauté  do  Nantes  [Arch.  de  la  L-Inf.,  B,  2316). 

II.  —  Bouin  divers. 

Gilbert  B.,  prieur  d'j  St-Martin  de  Josselin,  rendait  aveu  pour 
ce  prieuré  vers  lblO[Aixh.  delà  L.-Inf.,  B.   376). 

/4 /atn  5  ,  recteur  de  Sérenl  de  1619  à  1645  obtint  en  16.3,2 
des  provisions  du  môme  prieuré  de  St-Martin  et  prit  poss^-ssion 
du  rectorat  de  Questembert  le  7  septembre,  mais  il  en  fut  débouté 
par  un  compétiteur  {Fouillé  de  Vannes,  p.  630,  868). 

Le  Fouillé  de  Bennes  cite  Guy  B.^  recteur  de  Saint-Aubin-du- 
Cormier  en  1581  ;  —  Perrine  B.,  et  son  mari  Jacques  Turnier 
de  la  Grassière  fondant  en  1674  une  chapellenie  aux  Ghesnelières 
en  Chùieaubonrg  ;  —  Joseph  B.,  recteur  de  Noyal-sur-Seichu, 
résignant  en  17<J0  ;  probablement  le  même  que  Joseph  B.  de  Bo- 
thillec,  recteur  de  Chatillon-sur-Seiche  en  1701,  qui  résigna  en 
1702  (IV,  377,  405  ;-V.  366,  767). 

Le  Dîct.  d'Ogée  cite  un  Bouin  de  Beauchesne,  malouin,  (lui 
aurait  découvert  le  passage  du  cap  Ilorn,  pour  pénétrer  dans  la 
mer  du  Sud  (II,  802). 

Jacques  B.  était  chargé  de  l'entretien  de  l'horloge  de  La 
Guercheen  1776  {Arch.  de  la  L.-Inf.,  B,  2145).  —  Il  y  avait 
des  B.  a  Bais  à  la  môme  époque  (Krain,  Mœurs  et  Coût,  brft  , 
III,  276). 

Françoise  B..  était  religieuse  de  l'abbaye  de  Saint-Georges  à 
Rennes  en  1792  (Mém.  de  la  5oc.  arch.  d'/.et-V.,  X,  260). 

Joseph  B  ,  né  à  La  Chapello-du-Lou,  le  23  décembre  1826. 
frère  de  llnstruction    chrétienne  en    1853.  sous  le  nom  de  frère 

TOMK   V  10 


146  BOUINAIS 

Héribert,   est  mort  à  la  Pointe-à-Pitre  (Guadeloupe),  le  14  mars 
1857  {Chronique  de  r Institut,  I.  304). 

Jules  ^.,  fils  d'un  maître  au  cabotage,  né  àEtellelQ  avril 
1860,  est  conducteur  des  Ponts-et-Chaussées  au  service  du  port 
de  Saint-Nazaire  depuis  1881. 

Pierre  Bouin,  né  à  la  Boissière-du-Doré  en  1811,  soldat 
en  1832,  prêtre  en  1846,  d'abord  professeur  au  Petit  Séminaire 
de  Nantes,  aujourd'hui  aumônier  des  Sœurs  de  la  Providence  à 
Nantes,   a  publié,   sans  nom  d'auteur  rouvra.ge  suivant  : 

1.  —  Journée  chrétienne,  ou  nouveau  manuel  de  piété, 
conforme  à  la  liturgie  romaine,  contenant  :  les  prières  du 
matin  et  du  soir  ;  —  les  moyens  de  sanctifier  ses  actions  et 
sa  joarnée  ;  —  des  actes  pour  approcher  dignement  des  sa- 
crements ;  —  plusieurs  méthodes  pour  assister  à  la  sainte 
Messe;  —  des  prières  et  des  méditations  pour  visites  au 
Très  Saint-Sacrement  et  pour  la  sanctification  de  chaque 
jour  de  la  semaine  ;  —  Litanies  et  autres  prières  à 
N.-S.  J.-C,  à  la  sainte  Vierge,  aux  Anges  et  aux  Saints, 
avec  l'indication  des  indulgences  qui  y  sont  attachées;  — 
la  dévotion  au  saint  Rosaire,  au  Chemin  de  la  Croix,  aux 
Cinq  Plaies  de  N.-S.  ;  —  les  offices  des  principales  fêtes;  — 
Saluts  du  Très  Saint-Sacrement  et  de  la  Vraie  Croix  ;  —  la 
messe  de  mariage  ;  —  l'office  des  défunts  ;  —  les  psaumes 
de  la  Pénitence,  etc.,  etc.  —  Navtes^  Jacob,  (impr.  Félix 
Masseaux),1860,in-3'2,  £76  p. 

Et  sous  ses  initiales  P.  B.  : 

2.  —  Recueil  de  cantiques  à  l'usage  du  diocèse  de  Nantes. 
—  Nantes,  Bourgeois,  186.>,  in- 18,  652  p. 

C'est  une  compilation,  paroles  et  musiques,  de  cantiques  com- 
posés pour  la  plupart  par  le  P.  de  Montfort. 

Jeanne  Bouin,  sœur  du  précédent,  née  à  la  Boissière-du-Doré, 
veuve  Couillaud  (son  fils  est  pharmacien  à  Nantes),  entra,  après 
la  mort  de  son  mari,  au  couvent  du  Bon  Pasteur  d'Angrs,  sous 
le  nom  de  sœur  Marie  de  Saint- François  de  Sales,  et  y  mourut 
le  4  mai  1880,  à  59  ans,  après  27  ans* de  profession. q Une  circu- 
laire imprimée,  datée  du  8  mai,  envoyée  par  la  C  mmunauté, 
annonce  son  décès  et  contient  son  éloge.  —  Angers,  Lachèze  et 
Dolbeau,  1880,  in-4°. 

De  nos  jours  encore  un  négociant  à  Vitré,  conseiller  municipal, 
membre  de  VAssoc.  bret.y  depuis  1874. 

Les  Ane.  év.  de  Bret.,  III,  29,  et  le  Dict.  d'Ogée,  II,  274,  citent 
des  Bouin  de  la  Ville-Bouquais  qui  sont  des  Bonin.  Voyez  ci- 
dessus.  Hauréau  commet  la  môme  erreur  dans  la  Gallia  Christ., 
XIV,1118,en  citant  un fiouin  d« /a  F., abbé  de  St-Aubin-des-Bois. 


2472.  —  Bouinais.  —  Nom  d'une  famille  d'IUe-et-Vilaine,  qui  a 
produit  de  nos  jours  deux  économistes  distingués,  et 
un  officier  supérieur  d'infanterie  de  marine,  auteur  de 
remarquables  ouvrages  sur  l'Indo-Ghine. 


nouiNAis  147 

Aristide-Marie  Bouinais,  né  à  Rennes  le  9  août  1826,  reçu 
licencié  en  droit  à  Rennes  en  18i9,  avocat  à  Rennes  de  1857  à 
1859,  publiciste  financier  à  partir  de  celte  époque,  fondateur  du 
Progrès  de  Paris  en  1864,  collaborateur  du  recueil  intitulé  :  Ju- 
risprudence des  tribunaux  du  ressort  de  la  cour  de  Rennes^  O.  A. 
en  I86i,  *  le  14  août  1868,  ofUcier  du  Medjidié,  chevalier  de 
Charles  III  d'Espagne,  de  N.-D.  de  la  Conception  de  Portugal,  etc., 
a  publié,  en  dehors  de  nombreux  articles  de  finance  et  de  droit 
dans  les  deux  journaux  qui  précèdent  : 

1.  —  Thèse  de  licence  (que  je  n'ai  pas  retrouvée). 

2.  —  Des  travaux  publics,  de  l'agriculture  et  du  com- 
merce en  France  (législation,  histoire  et  réforme). 

Ce  mémoire  fut  composé  en  collaboration  avec  Raymond  de 
Fresquet,  professeur  de  droit  romain  à  la  faculté  d'Aix, 

3.  —  Du  remploi  et  des  avantages  du  placement  en  rentes 
sur  l'Etat. 

La  reproduction  de  cette  brochure  fut  ordonnée  par  M.  Fould, 
au  Moniteur  des  communes.  Il  y  en  a  une  seconde  édition  en  1872. 

Sur  Aristide  B.  voy.  une  notice  à  la  Biog.  nat.  des  contemp. 
de  Glaëser,  p.  65,  66. 

Albert-Marie-Aristide  Bouinais,  fils  du  précédent,  né  à 
Rennes  le  2  mars  1851,  engagé  dans  lee  hussards  en  1870,  élève 
de  l'école  de  Saint-Cyr  en  187i,  sous-lieutenant  d'infanterie  de 
marine  le  1"  octobre  1873,  chef  de  bataillon  le  29  novembre  1886, 
licencié  en  droit,  O  îft,  commandeur  d'Isabelle  la  catholique,  de 
Tordre  du  Cambodge,  du  dragon  d'Annam,  officier  de  la  couronne 
de  Siam,  etc.,  membre  de  la  commission  des  frontières  de  Chine 
en  1885,  fut  envoyé  en  mission  à  Pékin  en  1887  pour  la  conclu- 
sion des  traités  franco-chinois.  On  a   de  lui  : 

1 .  —  La  Guadeloupe  physique,  politique,  économique, 
avec  une  notice  historique.  —  Paris,  Challamel,  1882,  in-12. 

2.  —  La  Basse-Gochinchine  et  les  intérêts  français  en 
Indo-Ghine  en  1884.  —  Houen,  Gagniard,  pet.  in-4',  55  p. 

3.  —  (Avec  A.  Paulus).  La  Gochinchine  contemporaine, 
—  ibid  ,  1884,  in-h°  de  xi-4ÎjO  p.  et  une  carte  générale  cor- 
rigée d'après  les  documents  les  plus  récents. 

4.  —  (/cf.).  Le  royaume  du  Gjmbodge.  —  Paris,  Berger- 
Levrault,  1884,  ia-S"  (Extrait  de  la  Revue  maritime  et 
coloniale). 

.'). — (/cf.).  Le  royaume  d'Annam.  —  Paris,  Baudouin, 
1885,  in-8*,  48  p.  (Ext.  de  la  Revue  maritime  et  coloniale). 

6,  _  [Id).  Le  protectorat  du  Tonkin,  —  ibid.,  1885, 
in-S-  (id.). 

Ces   trois  opuscules  ont  valu  à  leur  auteur,  en  1886,  une  tw- 
daille  d'or  de  la  commission  du  ministère  de  la  marine,  présidée 
par  ramiralJurien  de  la  Gravière.   liS  ont  été  réédités  ensemble 
avec  révision  sous  le  titre  : 


148  ROUIS 


tion, 


7.  —  [Id.].  L'Indo-Chine  françaisecontemporaine.  2'  édi- 
an.   —  Paris,   Ghallemel^   1885,  2  vol.  in-8»  et  3  cartes 

avec  12  gravures. 

Cet  ouvrage  a  été  honoré  d'une  médaille  d'argent  par  la  Société 
commerciale. 

8.  —  (Id.).  La  France  en  Indo-Chine,—  ibid.,  1886,  in- 
18,  de  xv-472  p. 

9.  —  L'Indo-Ghine,  étude  publiée  dans  la  France  colo- 
niale^  d'Alfred  Raimbaud  [Paris,  Gollin,  1886). 

10.  —  A  la  frontière  du  Tonkin  et  en  Chine,  notes  et  im- 
pressions d'un  membre  de  la  commission  de  délimitation,  — 
mss.  déposé  en  1888  aux  archives  du  ministère  des  affaires 
étrangères. 

10.  —  (Avec  le  capitaine  Schillemans]  Carte  du  Tonkin  et 
de  la  frontière  de  Chine.  —  Paris,  L.  Baudouin,  juin  1889, 
in-fol.  en  5  couleurs. 

Sur  le  commandant  Bouinais,  voyez  une  notice  au  Dict.  in- 
ternational des  écrivains  du  jour,  par  A.  deGubernatis,   I,  385. 

Théodore  Bouinais,  cousin  des  précédents,  né  à  Rennes,  le 
7  juin  1830,  chef  de  bureau  à  la  préfecture  de  Rennes  de  1848  à 
1854,  vint  à  Paris  en  1856  pour  s'occuper  d'affaires  financières. 
Fondé  de  pouvoirs  de  la  maison  de  banque  Soulaine,  et  rédacteur 
du  journal  L'3  Conseiller,  il  fut  élu  officier  de  la  garde  nationale 
pendant  le  siège  de  Paris  et  reçut  la  médaille  militaire  à  la  suite 
d'une  mission  périlleuse  au  fo/t  d'Issy  (Notice  à  la  Biog.  nai.  des 
contemp.,  de  Glaëser,  p.  66). 

2473.  —  Bouis.  —  Nom  de  famille  du  Morbihan  dont  je  rencontre 
deux  prêtres  insermentés,  l'un  qualifié  ex-curé,  àBignan, 
l'autre,  ex-vlcaire,  à  Pluneret^  sur  la  liste  des  Emigrés 
du  Morb.  publiée  en  l'an  IL 


2474.  —  Bouissie,  Jean,  —  nantais  condamné  à  mort  comme 
brigand  de  la  Vendée,  par  la  commission  militaire  de 
Nantes,  le  15  nivôse  an  II  {Liste  de  Prudhomme^  I,  130). 


2475.  —  Bouissonneau,  Louis,  —  chanoine  de   Notre-Dame  de 

Nantes  en  1672  (Mém.  de  \^Soc.  arch.  de  N agites,  IV,  201) 

2476.  —  Bouist,  Bouits,  ou  Bouix.  —  Ancien  nom  de  famille  du 

pays  Nantais,  dont  je  rencontre  Jehan  Bouist,  recteur  de 
La  Chapelle,  chanoine  de  Nantes  en  1533,  fondateur  d'une 
chapellenie  vers  1555,  coadjuteur  de  Guillaume  Gochetel 
en  1556.  etc.  (Mém.  de  la  Soc.  arch.  de  Nantes,  IV,  27 
à  29,  36  à  38,  197  ;  V,  106).  —  Peut-être  faut-il  le  con- 
fondre avec  Jehan  Bouys,  qui  fut  présenté  en  1540  par 


BOUJARDIÈRE   (dk    LA)  1  i'j 

l'abbé  de  St-Molaine,  pour  la  cure  de  St-Aubiii  de 
Rennes  {rouillé  de  Hmnes,  V,  659).  —  Ce  dernier  re- 
cueil cite  aussi  (lll,  305)  Pierre  Boi/ix,  prôtre,  n^aître 
de  latin  à  l'école  de  Bain  en  1699.  —  Il  y  a  actuellement 
des  Douixen  Guillac  (Listes  des  Jurés  duMorb.  en  1885). 


2477.  —  Boujardière  (de  la).  —  Nom  d'un  médecin  de  Rennes  en 
1767,  qui  fut  délégué  comme  médecin  des  épidémies  à 
Paimpont  ;  qui  écrivait  à  l'Intendant  en  1780  pour  lui 
faire  part  de  méthodes  curatives  contre  l'épidémie  de 
Moncontour  {Arch.  d'I-et-V.  G,  1351,  1370,  2402)  ;  qui 
fit  partie  de  la  première  assemblée  municipale  de 
Rennes  en  1789,  et  qui  était  médecin  major  dans  la 
force  départementale  en  1793  {Ogée-Marteville,  II,  525, 
(543).  Il  se  faisait  6000  francs  par  an  en  1783(Dupuy, 
aux  Mém.  de  la  Soc.  Acad.  de  Brest,  2'  série,   XI,  160). 


2478.  —  Boujon,  Julien,  —  prôtre,  fait  une  fondation  à  la  col- 
légiale de  Notre-Dame  de  Nantes  (Mém.  de  la  Soc.  arch. 
de  Nantes,  V,  108). 


479.  —  Bouju.  —  Nom  de  famille  qu'il  faut  rapprocher  de  celui 
de  lioju,  ci-dessus  cité,  et  dont  je  rencontre  Jeaii  B., 
célérier  de  l'abbaye  de  Sainte-Croix  de  Quimperlé, 
prieur  do  Doolan,  en  Clohars-Carmoët  en  1705  (.4rc^. 
du  Fin.,  G,  16)  ;  —  et  Pierre- Jacques  H.  de  la  Fresnais, 
curé  de  la  chapelle  du  Boistrudan,  succursale  de  Pire 
en  1747  (Poiiillé  de  Rennes,  IV,    176). 

On  m'a  reproché  de  ne  pas  m'tUre  étsndu  davantage  à  l'articl» 
B,  1908  (t  III,  p.  207),  sur  le  président  Jacqiies^ouju  au  sujet  de 
qui  on  a  un  portrait  du  XVI»  sièch  avec  la  regende  Jacques 
Boviv  président  d'is  enquêtes  an  parlement  de  la  Bretagne,  et 
une  excellente  notice  par  Emile  Dupré-Lasale  (Paris,  Techener, 
1883.  in-S»,  132  p.)  avec  compte-rendu  par  M.  O.  de  Gourcuff  à  la 
Hev.  de  Bret.  et  de  Vendée,  tiré  à  part  en  1884  chez  V.  Forest  et 
Grimaud.  Je  connaissais  tous  ces  documents  et  si  je  n'en  «i  pas 
parlé,  c'est  que  J icqucs  Bouju,  né  à  Ch;\teauneuf-sur-Sarthe 
en  1515.  de  famille  angevine,  et  président  aux  enquêtes  en  1558, 
ne  parait  pas  avoir  eu  d'enfants  nés  en  Bretagne.  Il  mourut  dans 
son  pays  natal  en  1577  ei  toute  sa  «lescendance  y  resta.  Je  ne  l'ai 
donc  ra^mtionné  quocommaun  accident  dans  nos  annales  bre- 
tonnes. Man  je  dois,  à  son  propos,  rectifier  une  erreur  Me  l'article 
B.,  1908,  à  la  page  206  :  j'ai  compris  Michel  Boju,  conseiller  au 
parlement  en  1568.  parmi  les  B.  de  la  Mesnolière  :  or  ce  Michel  B. 
était  un  neveu  àfi  Jacques  B.,  liis  de  son  frère (/tii//auvi«  B.  de  ,a 
Sorinière,  angevin  comme  lui  (voy.  la  notice  Oupré-Laiale  p.  A9 
à  52).  —  Enfin  pour  les  B.  de  la  Mesnolièrr,  j'ajouterai  une  nnfo 
des  mémoires  d«  la  Soc.  ar'h.  de  Mantes,  VI,  48,  au  sujet  de  leur 
seignpurie  de  !a  No-',  "n  '""M-Ton,  «»n  I5"^n. 


150  i^oiJL 

2480.  —  Boul  ou  LeBoul.  —  Ancien  nom  de  famille,  dont  je  ren- 
contre Jean B.,  de  Saint-Servan,  non  comparant  à  la 
montre  de  l'archidiaconé  de  Dinan  en  1472  {Des  Salles, 
p.  303)  ; —  et  Yves  Le  i?.,  recteur  de  Saint-Mathieu  de 
Quimperlé,  décédé  en  novembre  1721  {Journal  du  Par- 
lement, I,  553). 


Boulage.  —  Nom  d'un  préfet  du  Morbihan,  membre  de 
Société  archéologique  de  ce  département  en  1858  ;  mais 
il  n'était  pas  breton. 


2481.  —  Boulaie  (de  la),  de  la  Boulais,  de  la  Boulaye,  ou   de  la 

BouUais.  —  Nom  de  famille  fort  répandu  en  Bretagne, 
qu'on  traduirait  en  breton  par  Bezvennek  (seigneur 
d'un  lieu  où  il  pousse  des  bouleaux)  et  qui  a  été  em- 
prunté à  un  grand  nombre  de  terres  ou  de  seigneuries 
en  Allaire,  Bain  (Rennes),  Bains  (Vannes),  Betton,  Boc- 
queho,  BoisgervÛy,  Bruc,  Caro,  Cléguérec,  Guer,  Iffen- 
dic,  La  Motte  (Loudéac)  Martigné-Ferchaud,  Meillac, 
Mésanger,  Montours^  Mordelles,  Moustoir-ac  (Locminé), 
Peillac,  Piriac,  Pléneuf,  Pleugriffet,  Plouasne,  Ploimé- 
rin,  PlumélioUy  Port- Saint- Père,  Saulnière,  St-Aubiii 
du-Cormier,  St-Brieuc-de-Mauron,  St-Carné,  Le  Theil 
etc.  {Ogée  I,  m,  67,  83,  92,  93,  127,  498,  504  ;  II,  13,  24, 
32,  55/57,  77,  79,  289,  319,  699,  732,  888).  —  Trois  des 
familles  qui  l'ont  porté,  en  Plouha,  Gléguérec  et  Plou- 
nérin,  étaient  éteintes  lors  de  la  réformation  de  1668  : 
une  quatrième,  celle  des  De  la  B.  du  Botlan  en  Lan- 
gonnet,  fut  déboutée  de  ses  prétentions  par  arrêt  du 
29  novembre  [aliàs  27  septembre)  1670  et  déclarée  usur- 
patrice avec  amende  de  400  livres  {Mss.  Jégou,  et  mss. 
de  la  Bibl.  de  Bennes).  —  Le  nom  a  été  porté  aussi  par 
les  d'^ÊPtenaise,  Bodéan,  de  Gahideuc,  de  Forzans,  Gau- 
thier, Gouro,  de  Langle,  de  Lestel,  Marbodin,  de  Vau- 
couleurs,  etc.  —  Et  voy.  du  Boulay. 

I.    —  Anciens  de  la  Boulaie. 

Les  Pr.  de  dom  Mor.  citent  Jehan  de  la  B.,  écuyer  tenant  une 
montre  de  sept  autres  écuyers  de  sa  compagnie,  au  Mans,  le 
28  juillet  1392  (II,  603  ;  Est-ce  un  breton?...);  puis  —  Michel  de 
la  B.,  écuyer,  avec  20  autres  et  12  archers,  au  siège  de  Partenay 
en  1419;  (II,  392  ;  même  question. , .)  ;  —  Pierre  delà  B  ,  parmi 
les  gens  de  la  retenue  du  maréchal  de  Bretagne  en  1419  (II, 
1105)  ;  —  Mar'An  de  la  B.,  écuyer.  et  23  autres  écuyers  de  sa 
chambre,  sous  Tanneguy  du  Ghatel  en  1422  (II,  1123);  —  un 
Bmlaye  ou  de  la  Boulaye,  notaire  à  Rennes,  signant  à  l'acte  de 
création  du  sieur  de  Sévigné  comme  banneret  en  1440  (II,  1344)  ; 
—  Robert  Boulaye  ou  de  la  Boulaye  plaidant,  au  Parlement  général 
ou  Etats  de  Vannes  en  1451,  contre  Jean  Des  Champs  (II,  1574, 
1578^;  — Jean  Boul laye  on  delaB.,  un  des  conimissaires  de 
l'évèché  de  St-Brieuc  «  sur  le  fait  des  anoblis  et  indûment  sup- 


BOULA IK    fiJK  LA)  151 

portés  des  fouages  et  taillées  en  Bretagne  t  en  1456  (II,  17:28). 
C'est  sans  doute  le  même  qui  reçoit  30  écus  pour  ses  services  au 
Parlement  de  Vannes  en  1459  (lî,  1746). 

Le  Pouilléde  Rennes  cite  Jean  B  (aliàs  d^  la  £?.>,  recteur  de  .a 
Chapelle-Erbrée,  chanoine  puis  trésorier  de  Vitré  en  1518,  qui  fit, 
le  21  juin  1521,  la  translation  du  corps  do  ^aint  Marse  dans  la 
nouvelle  châsse  donnée  par  Guy  XVI  de  Laval,  et  mourut  le 
22  septembre  (III.  37.  38;  IV.  345;  et  VI,  595). 

II.  —  Les  de  la  Boulaie,  s"  de  Kerlivio,  en  Plouha,  portant 
de  sable  à  3  têtes  de  lévrier  d'argent,  colletées  de  gueules,  garnies 
d'un  anneau  d'or  {Guy  Le  Borgne,  Courcy,  I,  163  ;  Dict.  herald, 
de  Dret  ,  p.  33,  198  ;   Briant,  p.  34). 

La  montre  de  l'évôché  de  St-Brieuc  pour  1469  publiée  aux  Mém. 
de  la  Soc.  arch.  des  C.-du-N.,  cite  Ponthus  de  la  B.  pour 
Pjancouet,  et  Margot  de  la  B.  pour  Pordic  (V,  294,  317). 

III.  —  Les  de  la  Boulaie, de  Gléguérec, sortant  :  d'azur  au  che- 
vron d'or,  aliàs,  accompagné  de  3  étoiles  de  môme,  les  deux  du 
chef  soutenues  chacuns  d'une  moucheture  de  contre-hermine 
d'argent.  (Courcy,  I.  163;  Dict.  herald,  de  Bret.^p  24,  134, 
224,  320;  Saint-AUais.  V,  357,  etc.  établis  au  XVII«  siècle 
en  Auvergne  où  ils  existent  encore. 

Jacques  de  la  B.y  lieutenant  de  la  compagnio  des  gendarmes  du 
duc  de  Vendôme  (le  fils  naturel  d'Henri  IV),  gouverneur  du 
duché  de  Montpensier,  capitaine  de  50  hommes  d'armes  dt3s 
ordonnances  dn  roi,  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  en  1597, 
chevalier  de  l'ordre  du  roi  en  1604,  maréchal  de  camp  en  1629, 
épousi  Madeleine  de  Marillac,  dame  (]e  Denosne,  près  Riom,  s'é- 
tablit en  Auvergne  à  la  suit*  de  ce  mariage,  et  mourut  en  avril  1630 
(notice  aux  Chev.  bret  de  St-Michel,  p.  42,  43).  M.  de  Carné  se  de- 
mande,en  note  de  'a  notice  d'Hozier,  s'il  ne  faudrait  pas  l'identiûer 
avec  le  fameux  capitaine  La  Boullaye,  fort  aimé  d'Henri  IV  qui 
l'appelait  Petit  enfant  ou  Petit  fou.  Bi^'n  que  l'éditeur  des  Lettres 
missives  d'Henri  IV  reconnaisse  dans  ce  capitaine  le  poitevin 
Philippe  Eschalard,  baron  de  ia  Boulaye,  et  que  le  Nob.  univ. 
de  St-A  liais  déclara  y  voir  Guillaume  de  la  B.  d'une  famille  de 
Normandie,  ce  qui  prouve  qu'on  n'est  point  d'accord  sur  l'iden- 
tification, la  que^.tion  posée  par  M.  de  Carné  est  judicieuse  et  il  y 
aurait  lieu  de  l'approfondir.  « 

IV.  —  Les  de  la  Boulaie,  de  Ploiinérin,  seigneurs  de  Gucr- 
nanchanay  en  Plouaret ,  portant  de  sable  au  cygne  d'argent, 
becqué  et  membre  de  gueules  {Courcy.  I,  163  ;  Dict.  herald,  dt 
Bret.,  p.  33.  242;  Briant,  p.  34;  Saint-AUais,  V,  357).  fondus 
au  XVI*  siècle  dans  de  la  Lande. 

V.  —  Les  de  la  Boullais  du  Botlan,  en  Langonnet.  portant 
d'azur  à  3  merlet tes  d'or  (d^ot/rci/,  I,  163  et;4r/n.  gén.  m ss.  d'Hozier, 
I,  852).  interloqués  l9  13  mai  1670,  puis  déboutés  de  leurs  pré- 
tentions à  la  noblesse  par  arrêt  du  29  novembre  {alins  27  «">p- 
tembn;)  1670. 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  Grégoire  de  la  B.  et  Marie  de 
Kerautem  sa  femme  à  Langonnet  en  1689  (B,  2210)  ;  — l'inhu- 
mation de  Jacques  de  la  B.  du  Hoscoat  à  Langonnet  en  1701,  et 
beaucoup  d'autres  actes  en  Langonnet  de  1701  à  1737  (E,  suppl. 
906  à  909). 


152  BOULAIN 

Louis- Xavier  de,  la  B  ,  r\é  k  Vannes  le  \l  février  1712,  jésuite 
en  1731.  professa  la  rhétorique  et  la  philosophie  à  Arras  en 
1746  (Notes  Sommervogel). 

Et  voy.  du  Boullay. 


2482.  —  Boulain  et  Boullain.  —  Nom  d'une  ancienne  famille  de 
l'évêché  de  St-Malo,  qui  figure  trois  fois  à  VArm.  cjén. 
m.s.9.  d'Hoz.irr[\,  560,  575  ;  il,  999j  et  portait:  écartelé'aux 
1  et  4  d'argent  à  l'arbre  de  sinople,  aux  2  et  3  d'azur 
au  croissant  d'argent  [Courcy,  I,  162)  ;  mais  qui,  malgré 
sa  comparution  aux  réformations  .des  XV"  et  XVP 
siècles,  fut  obligée  de  se  désister,  faute  de  preuves,  le 
:;5  septembre  1669  {77îss.  Jéfjfou  et  mss.de  la  Bihl.de 
Hermès).  —  Ce  nom  est  entré  dans  la  composition  du 
nom  de  lieu  La  VU  le- Boulain  en  Plurien  {Ogée,  II,  363). 

Lesanc.  réf.  de  Vév.  de  Saint- Malo  c\\ent  J.  Boulain,  noble  à 
Guer  en  1442,  et  Guillaume  B.  et  Jeanne  Corpon,  sa  femme,  à 
là  Petite  Rivière,  en    Paramé,  en  15l3  [Des   Salles,  p.  78  et  124). 

Guillaume  B.  et  Olivier  B,  étaient  membres  de  la  confraiiie 
de  Saint-Malo  en  1543  et  Jean  B.  i""  des  Antons,  en  1658  (Notes 
du  P.  René). 

Thomis  B.  est  cité  en  1557  parSauva^^eau,  sur  du  Fail,  p.  59. 

Sur  Jacques  5.,  banquier  de  Saint-Malo  en  1575  et  les  arme- 
ments contre  La  Hochell«,  voy.  Mém.  de  la  Snc.  arch.  dl.-et-V  , 
IV,  3lt,  315. 

Robert  B.  de  la  Co?iterie,  procureur-syndic  dos  bourgeois  de 
Saint-Malo,  figure  avec  Bernurd  B.  de  la  Rivière,  à  l'assemblée  des 
b  urg^-ois  en  date  du  12  avril  1585,  pour  nommer  des  conserva- 
teurs pendant  les  troubles,  de  concert  avec  le  lieutenant  du  châ- 
teau, le  doyen  du  chapitre  et  le  sénéchal  (Robidou,  liist.  et  pano- 
' ram,a  d\in  beau  pays,  élit.  1861,  p.  174,  d'après  les  registres  de 
la  municipalité  et  les  mémoires  de  La  Landelle  .  —  Henri  B.  du 
Vivier  û^  ensuite  partie  du  conseil  permanent,  nommé  le  7  avril 
1589, -pour  remplacer  cette  assemblée  des  conservateurs  (?&?"d.,  p. 
178).  —  Le  12  mars  1590,  le  lendemain  de  la  prise  du  château, 
Robert  B.  de  la  Conterie,  ci-dessus  cité,  fut  compris  parmi  les 
habitants  chassés  de  la  villp,  «  comme  perfides  pour  avoir  en- 
freint l'édit  d'Union...,  faisant  des  conventicules. . .  pour  sou- 
tenir le  parti  du  roi  de  Navarre  »  (ihid.,  p.' 208).  —  Enfin  parmi 
l^s  Maiouins  cités  dans  l'arrêt  du  parlement  royal  d(»  Bretagne  en 
date  du  11  janvier  1592,  comme  ayant  eu  part  spéciale  à  la  prise 
du  château  le  11  mars  1590,  on  rencontre  Jean  R.  du  Grandpré, 
Bernard  B.  de  la  Rivière,  et  Jacques  B.  de  Sainte- Ann^,  (ibid.. 
p.  218,  219).  —Et  voy.  Revue  de  Bret.  et  de  Vendée,  1876,  II, 
111. 

Le^  Arch.  du  Morb.  citent  Arthur  B.  d^  la  Sansonnière, 
fermier  de  la  traite  des  bêtes  vives  des  évêchés  de  Rennes,  Dol  et 
Saint-Malo  en  1620  (R,  2770)  ;  —  et  Ir-s  nombre'j«;f^s'  nais'=nncpsà 
Vannes,  de  16S5  à  1661,  d'enfants  (\Uélène  B  ,  et  de  Guillaume  Le 
Vendeur,  sieur  et  dame  de  Coatfrrc,  ce  d^^rni«^r   conseiller  du  roi. 


liOUI.AINVlLT.TFHS  [y.', 

contrôleur  général  du  laillon  do  Hretagne.  Les  parfains  et  mar- 
raines do  l'un  d'eux  sont  en  1640,  noble  homme /ran  /?.,  s*"  du 
Dicq,  et  demoiselle  Jeanne  B.,  dame  des  Essarts  ;  tous  les  deux 
de  St-Malo.  (E,  suppl.  1419,  1551  à  155G)  —  Et  voy.  Arcli.  de 
la  L.-Inf.,  B,  1335.  1428). 

Gvillaume  Z?.,  lieutenant-colonel  des  dr  gons  de  la  reine 
d'Angleterre,  marié  à  Marie  Grout  fut  tué  à  la  bataille  delà 
Marsaille  en  1693.  (Impôt  du  sang,  I,  258). 

Un  abbé  de  la  Melleraie,  en  1738,  fut  aussi  chanoine  de  St- 
Malo  et  chapelain  de  St-Charles  de  Bellevue  en  St-Servan  :  il 
mourut  en  1754  (Tresvaux,  Eyl.  de  Bret.  p.  577;  et  Hauréau, 
CnlUà  christ  ,  XlV,  870  ;   et  Pouillé  de  Hen^ies,  VI.  19-2,  276). 

Le  Pouillé  de  Bennes  cite  encore  ;  Ja.  Doulain^  miseur  de  La 
Fontenelle,  dont  le  nom  se  trouvait  sur  unn  ifiscription  de  l'an- 
fienne  église  de  cette  paroisse,  avec  la  date  de  1556:  —  Thomas  B, 
licencié  en  droit  canon,  grand  chantie  de  Dol  en  1637,  recteur  du 
St-(ininon  en  1643.  inhumé  en  1652  dans  la  cathédrale  de  St- 
Malo  ;  —  Robert  B  ,  prétendant  à  la  grand-chantrerie  de  St-Malo 
en  1624,  recteur  de  Comblessac  en  165.'  ;  —  Thomas  B.,  chanoine 
de  Si-Malo  en  1677  ; — Richard  B.  et  Jacquetle  2?  ,  s'  et  dame  de 
la  liardoulais^  fondateurs  en  St-Méloir-des-Ondes  ;  —  Noël- 
Maxirice  B.,  r^ctpur  de  Ghatillon-en-Ver délais  en  1692;  — 
Thomas  5.,  chap^^lain  du  Bosc  en  ?l-Servan  en  1728  (I,  492, 
646,  669  ;  IV.  399,  458,   599  ;  VI.  72,  190,  272,  578) 

Une  famille  Boulain  habite  Pont-Croix  depuis  fort  longtemps  : 
un  H.  était  greffier  de  la  justice  de  paix  d-î  cette  ville  en  1837  et 
sans  doute  le  père   du  suivant  : 

Charles-Marie  Bouiain,  né  à  Pont-Croix  le  25  mai  1840 
m»'d*'cin  de  3 '' classe  de  la  marine  en  1861,  de  1"  classe  en  1872 
peu  après  sa  réception  comme  docteur  en  médecine  à  Montpellier 
a  publié  la  thèse   suivante    : 

Dp  l'érysipèie  spontané  et  de  sa  nature.  —  Montpellier 


Un  /?.,  président  du  comice  agricole  de  Pont-Croix  en  1879» 
soutint  1»^  6  novembre  avec  M.  Arnoult.  député,  un  procès  contre 
M.  de  Lécluse-Trévoédal.  conseil  er  généra',  et  de  Kerangal.  gé-anl 
de  V Impartial  du  Finistère.  Il  fut  débouté  de  sa  demande,,  mai •» 
M  le  Lécliise  tut  conlamué  à  l'amende  pour  difTamation.  Voy. 
l'insertion  du  jugement  dans  V Impartial .  et  le  Finistère  des 
jours    suivants 


,S3.  —  Boulainvilliers.  —  Nom  de  famille  gui  fiiiuro  pour  la 
.  Bretag-uf;  à  WAnn.  gén.  mss.  d'Hozirr,  I,  338  ;  mnis  je  ne 
crois  pas  que  le  comte  de  /?.,  généralissime  du  Mor- 
bihan pour  le  roi  en  1704,  qui  signa  la  proclam.ilion 
(les  20  avril,  20  juillet  et  20  août  et  fut  fusillé  par  les 
ordres  de  Guillemot,  à  K»'rimel.  en  i70r>  (A>//  CIkUpI- 
lior.  IV.  261,  277,  30Ô  ;  V.  (33  à  05  ;  Guillrmot,  p.  28  et  33: 
rn^foifflaf,  p.  303;  fHoq.  lirrt.,  1,233,  etc.)  soit  de  cotto 
r;iniiile  :  celtii-ei  est  sans  doute  le  maréchal  de  camp  uôh 
Koncherolles,  en  Normandie,  le  3  juin  1741, capitaine  au 


154  BOUI.AIRK 

régiment  de  cravates  en  1761,  mestre  de  camp  en  1770, 
chevalier  de  St-Louis  en  1775,  brigadier  de  dragons  en 
1781,  qui  fut  créé  maréchal  de  camp  le  9  mars  1788 
(de  Gourcelles,  Dict.  des  généraux  fr.  II.  309).  —  Ce  qui 
est  sûr  c'est  qu'un  Joseph  BoiUainvilliers,  ex-noble, 
figure  sur  la  liste  des  émigrés  du  Morb.  en  l'an  II, 
comme  ayant  demeuré  à  Ménéac,  et  que  Sylvie  de  Bou- 
lainviiliers,  âgée  de  68  ans,  fut  arrêtée  comme  suspecte 
à  Lannebert  en  1793  (Levot,  Brest  sous  la  terreur,  p.  132). 
—  Le  Dict.  héral.  de  Bret.  de  M.  de  Gourcy  cite  plu- 
sieurs fois  le  nom  de  BoulainvillierSy  p.  24  (champs 
d'azur),  p.  546  (écartelés  d'azur,  d'argent  et  de  gueules) 
p.  94  (burelé  d'argent  et  de  gueules),  p.  324  (étoile  d'ar- 
gent et  comète  accompagnant),  p.  347  (ancre  accom- 
pagne) ;  mais  ce  nom  ne  figure  ni  à  la  seconde,  ni  à  la 
troisième  édition  du  Nobiliaire. 

Mes  recherches  sur  le  Bou'ainvilliers  porté  sur  la  liste  des 
émigrés  du  Morbihan  en  Ménéac  n'ont  pas  abouti.  Tout  ce  que 
je  puis  dire,  en  l'absence  de  ce  nom  sur  les  registres  paroissiaux 
consultés  par  M.  Apuril,  c'est  qu'un  B.  avait  épousé  une  du 
Plessis  de  Grénédan  ;  et  il  se  pourrait  qu'à  un  moment  donné  il 
ait  choisi  Ménéac  pour  y  faire  sa  déclaration  de  résidence,  certain 
qu'avec  une  municipalité  royaliste  qui  fermait  les  yeux  autant 
que  possible,  il  obtiendrait  au  besoin  un  certificat  de  résidence. 


2484.  —  Boulair.  — Nom  de  famille  du  Morbihan  dont  je  ren- 
contre François  B.,  laboureur  de  St-Trémeur  en  Plu- 
vigner,  condamné  à  mort  comme  contre-révolution- 
naire, le  27  mars  1793,  par  le  tribunal  criminel  du  dé- 
partement du  Morbihan  (Liste  générale^  etc.  III,  8  ;  et 
Prudhoînme,!,  131)  —  ei  de  nos  jours  Jean-Louis-Marie 
B.,  de  Guidel,  ordonné  prêtre  à  Vannes  en  1885.  —  Et 
voy.  Le  Bouler. 


2485.  -  Boulaire  et  Boullaire.  —  Nom  de  famille  de  Haute-Bre- 
tagne qu'on  rencontre  principalement  à  Lamballe, 
pendant  les  trois  derniers  siècles. 

I  —  Les  Boullaire  de  Kermoisan,  qui  traduisirent  leur 
nom  en  de  la  Villemoisan  au  XVIII»  siècle. 

Jean  B.  fut  trésorier  de  St-Martin  de  Lamballe  en  1540,  et 
Jacques  B.  en  1591  (Mém.  de  la  Soc.  d'Eniul.  des  C.-du-N., 
XXiV,  193). 

Gilles  B. ,  i""  de  la  Villegouin^  petit-fils  à: Olivier  et  de  Françoise 
Balon,  épousa  en  1664,  Marie  Le  Chapelier.  Voy.  la  tutelle  de 
leurs  mineurs  en  1680  sous  la  juridiction  de  la  Hunaiidaye  aux 
Arch.  des  G.-du-N.,  B,  525,  526. 

Pierre  B.,  s^  dv  Plessis,  fils  du  précédent,  et  mari  de  Françoise 
Le  Tort,  était  trésorier  des  paroisses  de  Lamballe  en  1710  (Mém. 
do  \k  Bôt.  d'ËmUL  dès  V.-âU^Pf.,    XXIV,  19Î).  Il  ftit  maire  de 


BOUr.AIRE  155 

I.amballe  et  député  aux  Etats  de  Bretagne  en  I7.'G  (Arcli.  d'I.- 
et-V.^  G,  509,  825,  avec  sa  correspondance). 

Charles  B.  de  Kermoisan,  puis  de  la  Villemoisan,  fils  du  précé- 
dent, lieutenant  de  la  cour  de  Lamballe  de  1765  à  1778,  député 
aux  Etats  de  1 758,  1767,  etc.,  maire  de  Lamballe  de  1772  à  1774, 
député  à  Rennes  à  la  princesse  de  Lamballe  en  1774,  fut  ensuite 
subdélégué  do  l'Intendance  à  Lamballe,  et  accusé  en  1780  de  ne 
pas  donner  de  renseignements  sur  la  récolte  de  blé,  pour  vendre 
plus  cher  le  sien  :  mais  cette  accusation  fut  reconnue  fausse 
{Arch.d'f.-et-V.,  C.  4,  509,  515.  1200,  1205,  1366.  1801,  avec  sa 
correspondance,  et  Mém,  de  la  .Soc.  d'Emul.  des  C.-du-N., 
XXIV,  131,  135,  178,  182.  etc  ). 

Francois-Jean  D.  du  Plessis,  frère  du  précédeal,  prêta  serment 
comme  avocat  au  parlement  le  21  août  1753  et  adressa  une  plainte 
énergique  à  l'Intendant,  parce  que  la  lieutenance  de  la  milice 
bourgeois^  qu'il  se  croyait  acquise  avait  été  donnée  au  jeune  Mi- 
cault  de  Soulleville,  âgé  de  douze  ans  {Arch.  d'I.-et-V.,  C,  1143, 
1801).  Procureur  fiscal  de  l'importante  juridiction  de  Lamballe, 
raai'-ij  de  Lamballe  de  1774  à  178ô,  député  aux  Etats  de  1775, 
etc  {Arch.  d'I.-et-V.,  G.  509;  Arch  des  O.-des-N.,  B,  643  ;  et 
Mém.  de  la  Soc.  d'émul.  des  C.-du-N  ,  XXIV.  135,  179,  182),  il 
mourut  en    1785. 


Charles-François  BouUaire  de  la  Villemoisan,  fils  du 
précéient,  né  à  Lamballe  le  25  levrior  17G2.  Re^u  avocat  au 
Parlement  de  Bretagne,  il  fut  investi  par  lettres  du  duc  de 
Penthièvre,  en  date  du  20  juin  1785,  de  la  charge  de  procureur 
fiscal  de  la  juridiction  du  comté  de  Penthièvre  au  siège  de 
Lamballe,  en  remplacement  de  son  père,  mais  ne  fut  installé  dans 
s;i  fonction  qu'en  1787,  et  fut  élu  en  avril  1789  député  supputant 
de  la  sénéchaussée  de  Sainl-Brieuc  aux  Etats  généraux  ;  il  n'eut 
pas  occasion  de  siéger  et  j»^  trouve  seulf^ment  son  nom  au  bas  de 
V Adresse  aux  Bretons  que  j'ai  citée  plus  haut  à  propos  de  Bodinier, 
Lieutenant  de  la  garde  nationale  de  Lamballe,  puis  député  à  la 
fédération  de  Pontivy,  et  procureur  de  la  commune,  il  devint  le 
16  juin  1790,  administrateur  du  directoire  du  district  de  Lamballe, 
fut  peu  après  élu  juge  au  tribunal  du  district  de  Saint-Brieuc, 
et  resta  juge  pendant  toute  la  période  aigiie  de  la  révolution.  Avec 
quelques  autres  patriotes  de  juste  milieu  et  de  sa  trempe,  il  réussit 
à  préserver  le  département  des  Gôtes-du-Nord  des  farouches  mis- 
sionnaires de  la  Gonvention.  Après  le  9  thermidor,  je  le  trouve 
administrateur  du  département  en  mai  1793,  jug^  au  tribunal  civil 
de  Saint-Brieuc  en  octobre,  juge  de  paix  du  canton  de  Lamballe 
en  juin  1796,  de  nouveau  administrateur  du  directoire  du  dépar- 
tement des  Côtes-du-Nord  en  avril  1797  et  commissaire  du  pouvoir 
♦aécutif  près  l'administration  centrale  du  même  département  en  juin 
de  la  môme  année  A  l'époque  de  la  recon^ntution  d«»s  cours  etd*»s 
tribunaux  sous  le  (Consulat,  il  fut  nommé,  le  2  avril  1800,  juge  au 
tribunal  d'appel  d.;  HMifU"».  p  ils  om^illernla  cour.  La  Restau- 
ration le  m  iintint  dans  s  jii  poil>*,  et  le  gouvernement  de  juillet  U 
nomma  président  de  chambre  le  8  octobre  1830  :  admis  à  la 
retraite  le  13  novembre  de  la  mftme  année  avec  l'honorariat.  il 
mourut  à  Rennes  le  13  juin  18  U,  sans  laiss^ir  d'entants.  (Notice 
par  RenéKerviler.à  \îiR*vuehist.  de  l'Ouest.  188).  t. r,  p.  279  à  284, 
reproduite  dans  Recherches  et  notices  sur  les  députés  de  la  Bre- 
tagne en  1789, 1,  p.  96  à  101,  et  réduite  dans  la  Revue  illuxt.  de 


56  BOULAIS 

Dret.  et  d'Anjou,  1887,  t.  n,  p.  174;etdans  Cent  ans  de'représen- 
tation  bretonne,  l»""  série,  l'Assemblée  constituante,  p.  13). 

Le  conseiller  à  la  cour  avait  eu  quatre  sœurs  qui  épousèrent  : 
Antoine-Julien  IJarel  de  la  Perrière,  Ctiarles  Aubrée  du  liliun, 
Antoine-Joseph  Bésuchet,  et  Antoine-Julien  Le  Chevalier. 

De  chacune  de  ces  quatre  branches  est  sortie  une  nombreuse 
postérité:  —  Des  Harel,i[  y  a,  des  Hé  mer  y  de  Goascaradec,  de^ 
RouauU  de  Villeneuve,  des  Bourdel,  des  de  Kerever  ;  —  les  ^4^  bré 
du  Rhun  sont  sur  le  point  de  s'éteindre  (voy.  ci-dessus)  -,  —  Les 
Bésuchet  sont  fbn.lus  en  Claret  de  la  Touche  et  dans  Béchu  de 
Lohéac;  -  Lhs  Le  Chevalier  en  Prioul  du  Haut-Chemin  et  Turin 

Je  citerai  quelques  autres  h'oulaire,  en  pariicuMer  Jean- François, 
né  à  Hénon,  en  1819,  recteur  de  Plénée-Jugon,  mort  le  15  juin 
1880  (Sem.  relig.  de  Sl-Brieuc  de  juin  188u)  ;  —  et  Charles  B., 
négociant  à  Nantes  de  nos  jours. 

2480  —  Boulais  ou  Boulays.  —  Nom  de  famille  de  Haute-Bre- 
tagne, principalement  répandu  au  pays  de  Rennes. — 
Et  voy.  Boulay,  Boullays,  Le  Boulais,  Le  Bouleïs  et  Le 
BouUays. 

Les  Arch.  du  Morb.  citent  en  1703  feue  demoiselle  Jeanne  B., 
femme  de  feu  Jean  Coutance,  s*'  de  la  Rivière,  de  la  ville  de 
Rennes  (E,  suppl.  1565). 

Le  Fouillé  de  Rennes  cite  Pierre  B.,  proposé  pour  le  rectorat  de 
Bruc  en  1724  et  non  accepté;  —  autre  Pierre  B.,  recteur  de 
Bruc  en  1704,  mort  le  10  mai  1767  à  37  ans  ;  —  et  Jean  B.,  rec- 
teur de  Lieuron  en  1834,  mort  en  1864  (IV,  266,  V,  72). 

Les  Mœurs  et  Coût.  bret.  de  Frain  citent  des  B.  de  la  Maison- 
neuve  en  Taillix  en  1709  (III,  219.  230). 

Un  Boulays  fut  prêtre  de  chœur  à  St-Nazaire  du  7  septembre 
1731  au  l*""  septembre  1733  (Soûlas,  Tableau  du  clergé  de  St- 
Nazaire). 

*  —  Boulais  (dé  la).  —  Voy.  de  la  Boulaie. 

2487."  —  Bouland.  —  Nomade  famille  dontjje  rencontre  Louis  B., 
d'Anelz,  condamné  comme  brigand  de  la  Vendée,  par 
la  commission  militaire  de  Nantes,  le  30  nivôse  an  II 
{LUte  générale  etc.  V,  24;  et  Prudhomme.X,  131)  ;  —  Denis 
B.,  médecin  , à  Dinan,  sur  la  liste  des  notables  dépar- 
ten^entaux  des  Gôtes-du-Nord  en  l'an  IX  ;  —  et  de  nos 
jours,  un  membre  de  la  Société  d'horticulture  de  l'ar- 
rondissement de.Lorient. —  Ei  vov.  BouUans. 


2488.  —  Boulande  (Georges  de)  —  figure  parmi  les  chevaliers 
reçus  par  du  Guesclin  à  Pontorson  le  18  juillet  1379 ('  r. 
de  dom  Mor.  Il,  407). 


mais  c'est  lui  qui  a  publié  les  opuscules  cités  d'après  les 
Mémoires  de  VAssociation  bretonne.  On  a  de  plus,  de  lui,  la 
brochure  suivante  : 

Une  réunion  d'amis  de  collège  (de  Saint-Méen).  —  Rrnne^, 
Cberlhur,  1879,  in-8«  40  pages. 


UNE    ADDITION 


Pendant  l'impression  du  présent  fascicule,  un  paquet  a  été 
égaré  sur  le  marbre  :  il  contenait  l'indication  des  travaux  du 
docteur  Jean-Baptiste  Boucher  delà  Ville-Jossy,  membre  de  la 
Société  académique  de  Nantes  en  1832,  publiés  dans  le  Journal 
de  la  section  de  ?7iédeci7ie  de  cette  académie.  Voici  cette  liste  : 

1830.  —  Observation  relative  à  une  luxation  du  bras  droit. 

1831.  —  A.  —  Observation  sur  une  conformation  vicieuse  des  organes 
de  la  génération  chez  la  femme. 

B.  —  Autopsie  du  cadavre  d'un  homme  trouvé  mort  subitement  par 
suite  de  la  rupture  de  la  veine-cave  inférieure. 

1832.  — i Observation  sur  un  cas  de  choléra. 

1833.  —  Observation  d'hernie  inguinale  guérie  par  des  frictions  d'extrait 
de  belladone. 

1834.  —  Rapport  sur  la  présentation  du  docteur  Loret. 

1835.  —  A.  —  Observation  de  luxation  de  l'épaule. 

B.  —  De  l'imagination  considérée  sous   le   rapport   médical. 

1836.  —  A.  —  Quelques  notes  sur  la  dyssenterie. 

B.  —  Luxation  du  bras  gauche  dans  l'articulation  scapulo-humérale, 
réduite  d'après  la  méthode  du  docteur  Malgaigne. 

1839.  —  Rapport  sur  le  service  médical  de  la  société  de  secours  mutuels 
instituée  par  la  Société  industrielle  de  Nantes,  pendant  le  1*'  trimt'stro 
de  1838. 

1844.  —  Notes  relatives  &  l'accouchement  prématuré  artificiel. 

1845.  —  Notes  sur  le  môme  sujet. 


En   vente   à   notre  librairie  . 

NOBILIAIRE 

ET  ARMORIAL 

DE  BRETAGNE 

PAR 

POL  POTIER  DE  COURCY 

3^  édition   revue,   corrigée  et  augmentée 
:^  beaux  volumes  in-4.  Prix  :  75  fr.— -  Papier  de  Hollande  :  150  fr. 


REVUE  DE  BRETAGNE  ET  DE  VENDEE 

Collections, 

ANNÉES    ET   NUMÉROS    SÉPARÉS 


Vannes.  —  Imprimerie  LAFOLYE. 


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2  Répertoire  général  de  bio- 
^^^^  bîblioffraDhie  bretonne 
B8R4 

fasc.11 


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