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RÉPERTOIRE GENERAL
DB
BIO-BIBLIOGRAPHIE
.v5 BRETONNE
PA.U
RENÉ KERVILER
Bibliophile breton,
AVEC IvE CONCOURS DK
MM. A. Apuril, Gh. Berger, A. du Bois de la Villerabel,
P. DU Bois Saint-Sévrin, R. de l'Estourbeillon,
A. Galibourg, p. Hémon, Fr. Jégou, Alb. Macé, A. Mauricbt»
A. Ménard, m. Nigol^ II. Oheix, G'° de Palys,
P. Paris-Jallobert, J. Plihon , le P. René, de Nantes,
B"" De Rosmordug, R. de Saint-Meleug, Pr. Saulnier,
G. SOMMERVOGEL, H. SOULAS, M" DE SURGÈRES, G. DF. LA
ViEUXVILLE, ETC.
LIVRE PREMIER
LES BRETONS
ONZIÈME PASGIGULE. — (Bou-Boul).
RENNES
LIBRAIRIE GÉNÉRALE I . riJn^lîT^^nU
5. rue MoUu-ral4i^
1890
t
AVIS
1. — La liste des 200 premiers souscripteurs, étant maintenant close,'
sera dorénavant publiée, non pas sur la couverture des fascicules, comme!
pour les 4 premiers volumes, mais à la suite du titre de chaque volume.]
2. — Lapublication du présent fascicule a été retardée de quelques semaines
par suite de la mort de notre imprimeur, à la veuve et aux enfants de
qui nous adressons nos sincères compliments de condoléance ; mais toutes
les dispositions sont prises pour que 3 fascicules paraissent en 4891,
J890.
NE RECTIFICATION
Parmi les rectifications qui prendront place plus tard au
volume de supplément, il en est une que nous croyons devoir
indiquer ici tout de suite, attendu qu'elle intéresse des vivants.
A l'article Bossard, dans le dernier fascicule, nous avons con-
fondu et réuni en une seule personne deux abbés Bossard, dont
l'un seulement est breton^ confusion d'autant plus explicable
qife tous les deux ont été professeurs à Paris à Técole de la rue
Madrid. L'abbé Eugène Bossard est né à Saint-Ghristophe-des-
Bois, près Gholet, et ne nous appartient pas. C'est lui qui a été
élève des hautes études à Saint- Aubin d'Angers et qui a été
reçu docteur à Poitiers en 1885. C'est donc à lui qu'il faut
attribuer les deux thèses que j'ai citées. D'abord professeur à la
rue de Madrid, il a été ensuite professeur de philosophie à
l'Université d'Angers, et il est actuellement directeur d'une
école préparatoire à Paris.
L'abbé Bossard qui nous appartient se nomme Pierre-Marie
et non Eugène. Neveu, et non pas fils, du maire du Verger, il
est né au Verger en 1854 et non en 1853 et ne porte pas le titre
de du Clos, 11 ^^* oossible que sa famille ait une origine com-
mune avec ssard du Cîos^ mais il n'y a pas de certi-
tude à cei ^e Saint-Méen, et prêtre en 1878, il fut
vicaireà^ nnes, de 1878 à 1882, puis il passa à
l'école r" et il est aujourd'hui fixé à l'école
Saint-' 'a pas de grades universitaires,
B
Suite. I
2303. — Bouays (diij ou du Bouais, <lu Boays ou du Boys. — An-
cienne forme du nom de du Bois (voy. ci-dessus), qui
figure trois fois à VArm. f/é/i. mss. dHozieril, 571. 573 ;
II, 265), et qui a été conservée par quatre familles décla-
rées nobles d'ancienne exlraction à la réformation île
1668. — Et voy. ci-dessus du Bois.
I. — Les du Bouays de Pacë, de Baulac et de Méneuf,
en Pacé, etc. (arrêt du 21 novembre 1668).
Notices aux Nob. et Aryn. deCourcy, I. LU, (I) ; — (Firiant les
a omis); -- du Perré, p. 8; — Beauregard, p. 54 ; — du Plessis,
p. 25 ; — Saint-Luc, III, 28; — Guérin, I, 38 ; — La Chesna\.3
des Bois, III, 407 ; — Saint-Ailais, V, 302 et 306.
Armoiries: D'aigent au lion coupé de ^rupules et de sabl»*,
couronné de gueules. Blason gravé dans Saint- Luc, H, n"81.
et dans Guérin, pL n"* 10 coloriée, B, n'* ll5; — Va voy. Pict.
herald, de Bret , p. 7, 1\i. — Saint-AUais dit «c d'a/ar au lion
d'argent chape de gueules», pour les Pari': «^t seulement « rargeiit
au lion couronné de sabl') », pour les Bauluc.
A. — Branche aînée de Pacé (en Pacé).
Bertrand du B. possédait en 1390 la maison noble du B., en
Pàcé {Ogée, II, 254).
LesArch. de la L.-fnf. citent des avoux de Guillaume au
XV« siècle pour les terres du Bois et de Sénégrand, en I^acé 0t
Saint-Grégoire, de Hobert aiU XVI» siècle: la vente de la seigneurie
de Saint-Gilles par René en 1689 etc. (B. 434, 443. 96S, 2287.
2891, etc.).
(1) Je préviens ici une fois pour toutes quà piriir de ce ri iquiômo volume je ne
Beserrirai plus que de la 3" édition du Nob. d« Coarcy q il vient dj panitre [Rnnnttf
Plihon et Il-rvé, 1890, 3 vol. in-4*;.
TOMI V. 1
nOUAYS
BobeîH du B. de P. fut appelé à la réformation de la coutui
en 1580 (Mém. de la Soc. arch. du Fin., IX, 197).
Un du Bcis de Pacc fut contrôleur des domaines à Rennes en
1747 et directeur à Nantes en 1769 {Annales de Bret., III,
385, 387).
Et voy. Frain, Mœurs et coût, bret., II, 82.
Le nom de du Bois de Pacé a été aussi porté par les Le Lièvre .
B. — Brandie de Méneuf (en Bourgbarré).
• Les Aixh. de la L.-Jnf. citent Gédéon-IIenri et sa.sdcur Mar-
guérite- Henriette., demandant réception de l'aveu de la seigneurie
de Ménouf en 1744 ; et G édcon- Joseph, demandant extrait de l'aveu
de 11 seigneurie de Chàteauloger en Saint-Erblon (B, 1812, 1826).
— Gédéon-Henri siégea aux Etats de 1736 dans les rangs de la
noblesse de Rennes (Du Bouëtiez, I, 270).
Henri du B,, comte de Méneuf, bienlaiteur des i)auvres de
6ion (Maitre, VAssist. publique dans la L.-Inf., p, 583).
C. — Branche de Baulac (en Goven et Guérande).
Les anc. réf. de l'év. de St-Malo citent Jean du B. de B. à la
rélbrm. de 1513 pour Goven {Des Salles).
Jean du B. de B. fut appelé à la réformation de la coutume en
1539 (Mém. de la Soc. arch. du Fin., IX. 184). — Et voy. Arch.
de la L.-Inf., B, 508 et E, 643. Gornulier (Comté Nantais), cite un
grand nombre de du B. de B., à Baulac et Careil en Guérande,
à Belestre en St-Jean-de-Béré. au Bézo en St-Dolav, etc. de 1427
à 1595 (p. 61, 68, 97, 291).
François du B. de Baulac, notaire de la vicomte de St-Nazairo,
est parrain le 9 février 1790 {Registres paroissiaux de St-Nazaire).
II. — Les duBouays du Boisoliesiiel et le la Bégassière,
en Ivignac (arrêt du 18 mars 1669).
Notices aux Noh. et Arm. de Courcy, I, 131 ; — Briant, p. 32 ;
— du Perré, p. 9 ; — Beauregard, p. 54 ; — du Piessis, p. 25 ;
— Saint-Luc, III, 28 ; — Guérin, I, 56 ; — Et dans les Fam. fr. à
Jersey p. 31 à 37. — IS Etat présent de la Nobl. fr. les confond à
tort (col. 370) avec les du B. de Couesbouc^ ci-dessous.
Armoiries -. De gueules à la croix d'argent cantonnée de 4
croissants de même. — Blason gravé dans Saint-Luc, B, n° 86
et Guérin, pi. n° 15 coloriée, B, n^ 186. — Et voy. Dict. herald.
dcBret., p. 18, 116, 311.
Olivier du B. épousi Marguerite Millon en 1460, ot son fils
Robert épousa Gillette de Langourla, d'où Gilles, dont le petit-fils
Pierre, épousa Perronelle Troussieren 1562 et fut père de Nicolas
du B. du Boischesnel qui épousa en 1606 Marguerite de Becde^
lièvre [Mss. du P. René).
Philippe du B. de la Bégassière siège aux Etats de 1736 dans
les rangs de la noblesse de l'évèché de St-Malo (/?u Botietiez, î, 276).
HOUAYS 3
Anne- Maurice- A viand du D. de la B., admis au collège de la
Flèche en 1769, et Jean- Louis-Geoffroy à l'Ecole militaire en 1776.
Vûv. Ifcurs dossiers aux Arch. d'f.-et-V.^ C, 946 et 949. Pour ce
dernier (jui épousa à Jersey, le 10 juillet 1795, Marie-Anne-Rose
Gesril du Papeu, (dont 3 enfants nés à Jersey de 1797 à 1800;
— voy. L'Estourbeillon, p. 31 à 37), le père est dit ancien officier
du régiment du roi, ne jouissant que d'un revenu de 1010 livres
et chargé de 0 enlants.
Louis- Amand'Conslant du B. de /a Z/., bachelier en théologie
de la faculté de Paris, curé de Chevreville au diocèse de
Coutances, insermenté en 1791, émigré à Jersey en 1792, célébra
à Jersey de l79i à 1798 beaucoup d'actes de baptême et de
mariage rapportés dans les Fam. f'r. à Jersey, p. 46, 109, 111
à 113. 139 à 141, 185, 186, etc.
Emmanuel du B. de la Bcgassière, membre de la Soc. arch. des
C.-dU'N., depuis sa fondation, de VAssoc. bret., en 1843, et
depuis sa reconstitution en 1874, de la 5oc. d'émul. des C.-du^N.^
en 1877, etc., royaliste intransigeant, est mort à Guingamp le 18
mars 1888 à 80 ans (Notice à la Sem. relig. de Sainl-BrieuCy du
Kt 22 mars 1888 et Revue hist. de l'Ouest, 1888, doc. p. 165).
Paul du B. de la B , fils du précédent, né à Guingamp le 6
janvier 18 iJ, engagé aux zouaves pontificaux en 1861, sergent
ui 1867, blessé à Palay le 2 décembre 1870, mort de ses blessures
à Guingamp le 13 avril 1871 (Notices à la Revue de Bret. et de
Vendée, 1871, 1, 327; — dans Souvenir du régiment des Zouaves
}onlificaux, parle baron de Charette, p. 83; avec portrait). —
Et voy. Iconog. brct. I, 77 ; et Oscar de Poli, Les Zouaves du Pape.
Stanislas du B. de la B., frère du précédent, né à Guingamp
lu 14 juillet 1848, élève de l'Institution de Notre-Dame de Guin-
gamp, puis de l'école Sainte-Geneviève à Paris, élève de l'école
de Saint-Cyr en 1867, sous-lieutenant au 37* de ligne en 1869,
tué à Sedan le 1" septembre 1870 (Notic3 aux Souvenirs de l'école
Sainte-Geneviève, élèves tués à l'ennemi, II, p. 55 à 63).
Jules- Anne- Marie du B. de la B., frère d'Emmanuel, ancien
administrateur général des forêts de l'Etat, 0 îftî, ancien maire de
Plorec, membre de VAssoc. brct , depuis 187i, etc., est mort le 6
lévrier 1890 à Plorec à 85 ans. (Notices à V Union Malouine et
Dinannaise par J. B. en lévrier 1890, et à la Revue hist de l'Ouest
de même date).
Adrien- Victor-Marie du B. delà B., flU du précédent et de Marie-
Eugénie de Benoist, élève de l'école polytechnique, O îfiî, est au-
jourd'hui colonel d'ariillerie, cj.nuiJinddnt Jo l'école d'artillerie e^
du génie de Versailles, et a épousé Mine-Thérèse Carignarl de
Saulcy, fille du sénateur, membre de l'Institut.
Julien du B. delà B.^ frère du précédent, a épousé M'^'dT/an •
noiicelles .
Camille du B. de la. B , chef de la 6« division de l'exploitation
de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest à Uennes, en 1886.
III. — Les Du Bouaya de Couesbouo, eu St-Gondran,
(arrêt du 5 février 1669).
BOUAYS
Notices au Nob, et Ann. de Courcy, I, 132 ; — Briant, p. 32;
— Du Perré, p. 9 ; — Beauregard, p. 67 ; — Du Plessis. p. 25 ;
— Saint-Luc, III, 36 ; - Guérin, I, 55 ; — Saint-Allais. V, 344 ;
— La Bourdonnaye, p. 10, qui ajoute : Bonne noblesse; —
Généalogie mss. aux Arch. d'I.-et-V., G, 1768.
Armoiries ; de sable à la fasce d'argent bordée de gueules. —
}31ason giar -Inns Saint-Luc^ B, n* 133, et Gnériti^ \À. 15
coloriée, B., n° iôi. - Blason peint encore existant à la grande
verrière de l'église de St-Gondran et qui exis'ait en 1644, mi parti
avec le blason de Piédevache, à l'église de Langouét (Pouillé de
Hennesy V, 49, VI, 59). — Et voy, Dict. herald, de Bret.^ p. 33, 75.
Jea?i du B., s»" du Puymauguer, en Toussaints de Rennes,
épousa Perrine de La Lande et acquit un enfeu à Tou^&aints en
1447 {Pouillé de Hennés, V. 596).
Rolland du B , s' de Couesbouc, petit-fils du précédent, com-
parait commo noble de Pieudihen à la réformation de l'évêché de
Dol en 1513 {mss. du P. René).
Jean du J5., s"" de la Piédevachaie^ fils du précédent, com-
paraît en 1513 à la Réf. de l'évêché de Saint-Malo, pour la maison
noble de la Béresclière en La Baussaine {Des Salles, p. 176, et
Pouillé de Rennes, IW, 111).
Les Aixh delà L-Inf., citent François du B , s"" du Mottay,
demandant réception de l'aveu de cette terre noble en St-Gondran,
en 1687 (B, 1685).
Les Arch. d'J.-ei'V. citent un du B. de 6'., rétabli sur la liste de
la noblesse en 1760, figurant aux Etats de 1762 ; et Louis-René
]»agedu roi en 1759 (G, 1768).
Alexis-Louis de B de G., épousa en 1766 Renée-Thérèse de
G'yun (Les fam. fr. à Jersey, p. 85).
LouisGralien duB. deC,,né à Rennes vers 1736, servit dans
un régiment de hussards, n'émigra pas, et lut nommé en 1794
chef de la division royaliste de Vitré par le conseil général des
armées royales de l'Ouest. Arrêté comme suspect après la pre-
mière pacification et détenu à l'île de Ré, il s'échappa ; fut breveté
colonel en 1816 et mourut à Rennes, presque centenaire, un peu
avant la révolution de juillet (Notices par Muret à VHist. des
guerres de l'Ouest, III, 343, et par Levot, à la Biog. bret., article
Couesbouc^ I, 477).
Benjamin René' Joseph du B. de G., fils du précédent, né à
Rennes en 1772, émigra en 1791, fit la campagne des pri'nces
en 1792, et fut colonel de la division royaliste de Bôcherel, de
179i à 1796. Emprisonné pendant deux ans, comme son père,
après la première pacification, il mourut en janvier 1848, au
manoir de Gouesbouc (Biog bret., I, 477).
Gésxr du J5 , né à Antrain, ancien élève de l'hôtel de Kergus
établi pour les gentilshommes bretons, officier au régiment de
Béarn en 1784, fut aussi un des chefs de la Chouannerie. H com-
mandait la légion de Ploërmel sous Cadoudal de 1796 à 1798 et
la 6* division de IVmée de Georges en l'an VIH (Du Châtellier,
Hist. de la révol. en Bret., VI, 311 ; Revue de Bret. et de Vendée.
1858, I, p. 413; Hist. de Georges Gadoudal, p. 132, 195;
Guillemot, Lellrcs à mes neveux, 2, 14, etc.).
HOUAYS
Une dernière branche s'est établie depuis un siècle dans lei
environs de Guérinde et de St-Nazaire.
Marie-René-Jacqups du B. de 0 , mari de Marie-Josèphe de
Kerpoisson, habitait la Ville-es-Liron (en St-Nazaire), o»i mourut
sa femme le 8 nivûse an If, et signa l'acte de décès de sa mère, en
qualité de « marin » {Registres de St-Nazaire). — Joacliim-Joseph
du B. de 6\, son fils, ancien lieutenant des gardes-côte.s, s'était
inscrit le ? août 1790, sur les contrôles de la garde nationale de
St-Nazaire (René K»irviler, Procès-verbaux in conseil municipal
de St-^azaire, I, 47).
François-Marie du B., fils de ce dernier, était simple cultiva-
teur avec sa femme, Jeanne Le Gall, à Kerveloche, en St-Lyphard
en 1834, et deviiit facteur des postes à liuérande en 1849. Ses
trois tils, qui suivent, ont relevé la situation de la famille com-
plètement ruinée par la révolution.
Pierre du Bouays, lils du précédent, né à St-Lyphard, le
16 octobre 1831, élève du pâtit séminaire de Guérande, reçu doc-
teur en médecine à Montpellior, le 2 mars 1861, maire de
Gtiôrande en 1876, mort à la Châtaigneraie (Vendée), chez son
frère, le 21 juillet 1878, a publié :
De l'anévrisme artérioso-veineux par cause traumatique.
(Thèse de doctorat). — Montpellier, 18GI, \n-\\
Atteint de cet anévrisme depuis l âge de 14 ans, il avait pu
l'étudier in anima vili, et en parler avec autorité. Il a laissé deux
llls, Gaétan et Geoffroy du B. de G., d'une sœur d'Emile Grimaud,
le poète imprimeur, pendant trente ans secrétaire de la Revue de
Bretagne et de Vendée.
François du B., frère du précédent, est pharmacien à la Chà-
.taigneraie (Vendée), et un autre frère, pharmacien à Paris. Les
Annuaires militaires citent aussi un Frédéric-Marie, capitaine
d'infanterie depuis 1873.
IV. — Les du Bouays de Langotière, en Cancale (Arrôt
du 21 octobre 1670, après avoir été déboutés le 28 juin 1609).
Notices aux Nob. et Ami. de Courcy, I, 132; — Briant,
p. 32 ; — du Perré p. 9 ; — Bdaure^ard, p. 67, 68 ; — (du
Plessis les a omis); — Saint-Luc, IH, 36; — Guérin, I, 55. —
Saint-Allais, V. 344.
Armoiries -. d'argent semé de pointes dn sable, à la branche
de chêne d'azur, chargée de 6 glands de sinop'.e. — Blason gravé
d&ns Saint 'Luc, B. n" 13i. et Guérin, pi n" 15 coloriée, B. n» 185.
— Et voy. Dict. herald, de Brel., p. 7, 36 2, 38J.
Les enfants feu R'iouldu B figurent k la réf. de l'év. de Saint-
Malo pour Talensac en 1513 {Des Salles, p. 269).
Laurent du B., chanoine de Saint-Malo, fut recteur de Saint-
Meloir-des-Ondes et mourut vers 1565 (Rouillé de Rennes, III.
463; VI. 195).
Gilles B., s' de Valesses, comparait à la rôformalion du
domaine pour le fief de la Villegarnier &i\ Cancale {Arch. dâ la
L.-Jnf., B. 756).
HOUAYSALIO
Y. Du Bouays divers, dont je ne trouve pas les raccords.
Qgôe cite Gilles du B. à la Ville-llalou en Plélan-le-Pelit en
j 490 ; — Jean du B. à Cajan en St-Erblon en 1 420 ; — Moul du B.
aux s'auls-aux Chevaliers, en Saint-Pern, en 1500, etc. (II, 'iSô,
747, 850, etc.)
Jehan et Pierre du B. figurent à la montre de l'év. de St«Brieuc
en 1469 pour Tréméden, et lYon pour Yvias (Mém. de la 5oc.
aich. des C.-du-N., V, 288, 290).
Jehan du B., était lieutenant de la cour de Rennes en 1480
(Mém. de la Soc. arch. d'J.-et-V., XVI, 102).
Jehan B., ou du B , s*" du Buot, noble de Saint- Guinoux à la
réf. de l'év. de Dol en 1513 [Mss. du P. liené).
Pierre du B., trésorier de la fabrique de Saint-Malo de Dinan
en 1557 (Etrennes dinannaisef, de 1849).
René du JB., fils de François et de Radpgonde de Laroque,
baptisé à Bréhand Loudéac en 1570 {Arch. du Morb., E, suppl.
714).
Marc du B.^ greffier de la juridiction des regaires de Hénan-
bihen en \Q%^ (Arch. des C.-du-N.. B. 510).
Les registres de Ruca citent le mariage en 1772 de noble homme
Sébastieîi-Claude du B., s' de la Uousserie, âgé de 35 ans, de la
ville de Plancoët, avec Anne Morvan, de Pléboulle {Notes G.
de La Vieuxville).
* — Bouaysalio (Darianus de), — témoin dans l'enquête pour
la canonisation de St-Yves, Id est. dit le procès-verbal
a Dyonisius de Boscho Aliochi, parrochie ville Béate
Marie Insuler, dependentis sive unité nunc ecclesie
de Lohanec^ diocesis Trecorensis. » {Monuments de
Vhist. de St'Vves, p. 107). C'est donc un du Boisaliou ou
du Boissaliou, de la paroisse de Sainte-Marie de l'Isle.
aujourd'hui Louannec. J'ai renvoyé ci-dessus (lV/249)
pour ce nom à Goëtsaliou.
* — Bouayssière (de la). — Voy. de la Bouëxière.
2304. — Boubée. — Nom d'une famille originaire de Bayonne,
dont une branche s'est établie à Nantes vers le milieu
du siècle dernier.
Antoine Boubée, négociant à Nantes, sur la Fosse, y épousa, vers
1765, Marie-Charlotte Millon de Villeroy, de la famille des maires
du Croisic, eut deux fils, nés à Nantes en 1767 et 1769, puis alla
s'établir en 1771 à St-Maïc, île de St-Domingue, où il devint lieu-
tenant d'artillerie dans la milice garde-côtes, capitaine d'infanterie
en 1778, capitaine de dragons en 1783 : il rendit de grands services
au moment de la guerre de l'indépendance en surveillant le mou-
vement des navires anglais et en s'opposant à la descente dts
Corsaires. Après la révolte des noirs . il s'établit négociant à
Kingston (Jamaïque), où il se trouvait en 1799.
BOUBENNEC 7
Antoine- Jean- Marie Boub(^e, fila du précédent, né à Nantes, le
17 décembre 1769, négociant, comme son père, épousa à Nantes,
le 11 août 1795, Marie-Justine Gt/i7/ow, fille d'un négociant nantais,
et partit pour l'Amérique où deux fils lui naquirent à New-Ark,
Etat de New-Jersey. Il revint à Nantes sous l'Empire et fit partie
de la garde d'honneur de cette ville en 1808 ; chef de bataillon de
la garde nationale nantaise en 1817, îBf, le 24 mars 1821, il fut
adjoint de la ville de Nantes, de 1821 à 1830, sous le maire Lé-
vesque {Livre Doré, II, 79, 82), et l'une des flUes du maire, Fanny
Lévesque, épousa le fils de l'adjoint.
Eugène-Jean-Marie B., fils aîné du précédent, né le 27 septembre
1796 et baptisé à New-Ark, le 19 mai 1797, fut sous-lieutenant au
5* régimftnt de la garde royale, de 1815 à 1824, et mourut jeune.
On a son portrait gravé par Bouchardy vers 1816.
Edouard-Daniel- Jacques , frère du précédent, né à New-Ark en
1798, épousa 1® à Nantes en 1824, Fanny Lévesque^ fille du maire,
dont il eut une fille. Anne-MaHe^ qui épousa Gabriel Brard ; 2° à
la Roche-Bernard, en 1837, Joséphine-Marie- Anne Crespel de la
Touche. Consul des Pays-Bas, chevalier du Lion Néerlandais, etc.,
il est mort à Nantes le 4 avril 1884.
Edouard' Antoine B., fils de ce dernier, né en 1843, est mort
à Nantes le 30 septembre 1889. [Riv. hist. de V Ouest).
Eugène Bouhée, reçu membre de la Société arch. de Nantes, le
4 février 1880, et de la Soc. des Bibliophiles bretons, le 10 sep-
tembre, représente actuellement cette famille, avec Xavier B., élu
juge au tribunal de commerce de Nantes, en janvier 1889.
2305. — Boubennec. — Nom de famille du Finistère, dont je
rencontre un commis au contrôle des actes de Landi-
visiau vers 1720, et un capitaine de vaisseau, arrêté à
son retour de Toulon à Brest en novembre 1793, puis
élargi par arrêté du comité de sûreté générale en
date du 27 vendémiaire an III, et réintégré dans son
grade (Levot, Hist. de Brest, TV. 150, 151, 153, 380, 388),
dont on a la pièce suivante :
Mémoire du citoyen Boubennec, capitaine de vaisseau,
commandant ci-devant le vaisseau de la République l'Entre-
prenant, venant de Toulon, à tous mes concitoyens de Brest,
frères et amis. — Landerneau, N. Havard, 1794, in-4'>, H p.
2300. — Boubillon. — Ancien nomde lamille du pays de Vannes,
dont je rencontre Pierre D., de Pluheriin-Hochefort,
épousant à Vannes, on 1081, honorable fille Louise Qui-
beji ; — maître Bonavefiture U., notaire et procureur du
comté de Rochefort. greffier de la juridiction de Mar-
zen en Caden, épousant à Questerabert en lOOi Julienne
Le Maull', — et le baptême, à Malensac en 1097, d'une
fille Cl Anne R. et de noble homme Rozé^ sieur de Tré-
mandu {Arch. du Morô., E, suppl. 1278, 1345, 1559).
8 bouimv
2307- — Boubry((le). — Ancien nom de famille éteint vers le
XV'" siècle, dont je renconiro Geffroy de /?., devant un
demi chevalier d'Ost sous Ploërmel en 1294 [Pr. de
dom Mor , 1, 1112 ; Saint-AUais, V, 345 ; et Mém. de la
Soc. Arch. de Nantes, \U, 193).
2308. — Bouc. — Ancien nom de famille dont je rencontre Guil-
laume n., sieur de la Villelouel, au rôle des archers de
la garnison d'Auray en 1554 (Pr. de dom Mor., III, 1113).
— Kl voy. Lebouc. — Le Nob. univ. de St-Allais, V, 345,
cite sept familles Botic, dont une dite Bouc de Gavre :
or on sait que Gavre esi le nom breton de la chèvre.
Cette dernière perle « de gueules à trois boucs d'arg-enty
accornés et ongles d'or. »
2309. — Bouc (du). - Ancien nom de famille dont je rencontre
Jecn diiB., payant une rente à l'abbaye de Boquen en
1352 par manderaeni de Robert du Guesclin (/4;îc. év,
de Uret., III, 304) — et autre Jean du B., qui aurait été"
évéque de Tréffuier en 1430, baptisant à la cathédrale
deNanles, en octobre 1431, la fille d'Isabeau de Bre-
tagne et de Guy de Laval [Oqée, II. 132); mais il y a
erreur pour ce dernier qui n'était autre que Jean de
Bruc. — Voy. ci-dessous, et Gallia Christ.^ XIV;, 1129.
2310. — Boucand. — Nom d'une famille de capitaines de na-
vires marchands de la région de la Basse-Loire, qui a
fourni plusieurs prêtres de notre temps, en particulier
Thomas-Félix ^., né à Montoir le 14 juin 1785, ordonné
prêtre à Angers en 1811, vicaire à St-Nazaire de 1814
à 1826 (Soûlas, Tableau du clergé de St-Nazaire) ; — et
Edouard B., petit neveu du précédent, né à Montoir
en 1856, prôtro en 1879, directeur du Petit-Séminaire
de Guérande. chanoine de la collégiale de St-Aubin,
rétablie en 1889 [Courrier de St-Nazaire du 27 juil-
let 1889).
2311. — Boucard. — Nom de famille assez répandu en Bretagne,
dont je renconire, en particulier, Catherine B. épou-
sant heué Duboys à Vannes en 1749 {Arch. du Aforb., E.
sapijl. 1587) ; — René B., archer de la ville de Dinan en
1766 (Arch. des C.-du-N. B., 2106) ; — Mathurin B., un
des patrioles de Machecoul, envoyés à Nantes par les
insurgés, le 12 mars 1793, pour demander la paix à con-
dition qu'on rende les prisonniers de St-Philbert (Lallié,
le district de Machecoul, p. 318, 324) ; — et Toussaint B.
né à Saint-Viaud en 1821, prêtre en 1846, professeur
d'histoire au Petit-Séminaire de Nantes puis au collège
des Couëts en 1848, professeur de philosophie en 1859,
chanoine honor. !!\.' • n 1861, supérieur des ComHs en
BOUCARN 9
1808, curé de Sainte-Croix de Nantes en 1869, mort à
Nantes le 4 août 1890 (Notice par l'abbé Bouëdron à la
Sem. relig. de Nantes, 1890, p. 793 à 802). —Le nom
est actuellement porté an moins par quatre titulaires
à Nantes.
On cite Adrien d'! Boucart, abbé dt Vfelleraye en 1.S51 (Trei-
yaux, Egl. de Bret,, p. 577 ;el Hauréau. Gallia Christ. , XIV, 870).
2318. — Boucarn. — Nom d'un capitaine de chouans, mort à
Jersey en 1807 (Guillemot, Lettres à mes neveux, p. 208).
2313. — Boucaut, Boucault ou Boucaud. — Nom de famille assez
répandu en Ilaut3-Bretagne, principalement dans le
pays nantais, qui figure six fois à YArm. gén. mss.
d'Hozier (il, 38, 329, 338, 887, 1083, 1112); et dont l'un
des titulaires, Olivier D., sieur du Breil, portant pour
armes parlantes « d'argent à un bouc passant de sable,
au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or » (Gourcv,
Nob. I, 132, et Dict. herald, de Bret. p. 7, 67, 197, 320)
se désista de ses prétentions à la noblesse le 1" oc-
tobre 1608 (mss. Jéfjou ; la Bibl. de Rennes dit le 10 sep-
tembre). •
Pierre li., homme de science et notaire, exempt de fouages à
la réf. de l'évéché de Nantes pour le Loroux-Bottereau, en 1446.
Raoul B., bourgeois de Nantes, taxé à 1b livres pour les be-
soins de la ville en li98 ^Mém de la Soc. arch. de Nantes., V, 45).
Jehan B., le jeune, docteur en mélecine, du conseil des bour-
geois de Nantes en 1564 {Livre dore, I, 93).
Pierre B., lils de Guillaume, prieu'de Notre-Dame du Pellerin,
de 1652 à 1 675 (Mém. de la Soc. arch. de Nantes, VII, 285, 286).
Guillaume B , miseur de Nantes en 1655 {Arch. de Bret., pu-
bliées pir les Biblioph. bret., I. 140 eiainira Guillaume B ,^'des
Mortiers, misaur de 1072 à 1675 {Arch. de la L.-Inf., H, ISOl,
2813, qui citent aussi, B, 2671, Jean B. rachetant douze œillets
de marais salants en Guérande en 1691 ; et G, 12 4, J. Boucaud
rendant aveu pour le Breil en Saint-Similion.
l/;3 Arck. du Morb., citent h baptc^ne à Vannes, le 20 sep-
tembre 17uG, de Jean lils de Jean B , s»" des Mesliers, procureur
au parlem»»nt, et .le Mathurine .Motay (K, suppl. 158 i).
Cornulier (Comté Nantais) cite Mathurin B., à la Bauche-Ri-
vière, en Pont-Saint-Martin, en 1661 ; — Haoul B. de la Bonnuu-
dière, à la Brosse-Guillou en Saint-Philbart de Grand-Lieu en
1679 ; — et Marie- Perrine B , fer.îme de R^né Josaet de li Na-
varriére, au Verger, en Saiat-Philbarleu 1771 (p. 60. 93. 279).
Raoul B ^ »'' de Laujardière, correcteur à la Chambre d«t
comptes en 1700 [FouDuont, p. 344).
10 BOUCEL
N. Boucaull, prêtre de la paroisse de Martigné, insermenté en
1791, émigra à Jersey en 1792 {L'Estourbeillon^ p. 2!)0).
Un B , prêlre du diocèse de Rennes, était en 1789 chapelain du
château de Lesnérac en Escoublac {Sem. rel. de Nantes, 1889,
p. 179).
Un 5., directeur de l'enregistrement et des domaines àSaint-
Brieuc, M. • . de la T. • . R . • . L. * . La vertu triomphante^ à St-
Brieuc en 1799 {Liste des FF.', etc.).
A . Boucaut a signé un article sur l'Etude de la musique à
Rennes en 1839 dans la Nouvelle Revue de Bretagne, II, p. 94 à 97.
Le nom est actuellement porté à Nantes par 6 titulaires dont
un prêtre et un sculpteur.
2314. — Boucel. — Ancien nom de famille qui est entré dans
la composition du nom de lieu La Boucelaye (devenu
lui-même nom de famille), et dont je rencontre Julien
B., recteur de Quily en 1532 {Pouillé de Vannes, ^.QiS];^
et Pierre 8., recevant un mandement en 1558 {Arch. de
laL.-lnf., B, 1203). — A la fin du XVIP siècle, on écri-
vait J^e Boucel. — Vov. ce nom.
2315. — Bouceïkye (de la). — Nom d'une ancienne famille, dont
je rencontre Pierre de la B., sieur de la Saiddraye, au
rôle des archers de la garnison d'Aurav en 1554 {Pr. de
dom Mor., HT, 1118, et Saint- Al lais, ¥,"^345).
* — Bouchalampe (Philippe de), — élu par le chapitre de St-
Maio, puis nommé par le pape évoque de St-Malo en
1263 {Gdlia Christ., XIV, 1105, et Poinllé de Hernies, V,
410), n'était pas breton.
2316. — Bouchant. — Nom d'une famille Lorientaise qui a donné
à la marine des médecins et un capitaine de frégate.
Vincent B., prêtre habitué de la paroisse de Lorient, est inhumé
à Vannes le 15 juillet 1775 (4rc/i. du Morb., E, suppl., 1579}.
Claude B., 40 ans, chirurgien-major du Zélé, au combat du 29
prairial an III, sous Groix. Vov. la brochure Jury militaire, etc.
(an III, in-40), p. 106, 107.
Jean-François-Simon B., reçu officier de santé à Lorient le 17
thermidor, an XI, par application de l'article 23 de la loi du 19
ventôse, figure sur les Listes médicales du Morb., en l'an XIII et
en 1805.
Eugène B., fils de l'un des précédents, receveur municipal à
Lorient, a exercé cette fonction pendant plus de soixante ans,
et est mort vers 18G8,
BOUCHARD 11
François-Eugène Bouchant, que je crois fils du précédent,
né à Lonent le Î6 avril 1813, d'abord chirurgien externe de l'hô-
pital de la Pitié, à Paris, puis chirr rgien interne de l'hôpital de
Lorient et chirurgien auxiliaire de la marine, reçu docteur en mé-
decine à Montpellier le 30 août 1841, exerçait encore à Lorient en
1854, et a publié :
Questions tirées au sort. — Sciences chirurgicales : dans
quel cas et comment pratique-t-on la résection de l'articula-
tion huméro-cubitale ? — Sciences médicales : anatomie
pathologique du rhumatisme articulaire chronique et des tu-
meurs blanches. — Anatomie et physiologie : quels sont les
caractères de la membrane médullaire des os longs et du tissu
spongieux? — Sciences accessoires : comparer entre elles,
sous le point de vue de leurs caractères, les trois familles
des Polygonées, des Chenopodées et des Amarantacées ;
indiquer les plantes de la famille des Chenopodées utiles dans
l'économie domestique ou la médecine.
Thèse présentée et publiquement soutenue à la faculté de
médecine de Montpellier le 30 août 1811 , parE.-F. Bouchan,
de Lorient, etc. — Montpellier, J. Martel aîné, 1841,in-4'',37 p.
Léon B,y frère du précédent, né à Lorient en 1815, enseigne
de vaisseau en 1834, lieutenant de vaisseau en 1839, capitaine de
frégate «n 18. . , îRf, est mort à Lorient en janvier 1890, sans laisser
de postérité.
2317. — Bouchard. — Nom de famille foiH ancien en Bretagne
où je le rencontre dès le XP siècle, qui est entré dans
le nom de lieu La Boiichardière, en particulier en St-
Brice, et dans ceux de Kerbonchard en Batz, et de Ville-
^o?/c/iar</, porté par les Bouëssel (voy. ci-dessous); —
qui figure deux fois à YArm. gén. mss. d'Hozier,(l, 522 ;
II, 404), et qui a été porté par un amiral de Bretagne
au XIV" siècle et par le premier historien de notre
province en langue française.
I. — Anciens Bouohard.
Un Bouchard (Burcardus) était prieur du Pellerin vers 1096
(Mém. de la Soc. arch. dé Nantes, VII, 279, qui citent aussi
Pierre B., chanoine de N.-D. de Nantes en 1325, IV, 192 et 239).
II. — Les Bouchard de Kerbouohard.
Nicolas Bouchard, s"" de Kerbouchard, mi St-Guénolé de Batz,
près le Croisic, était amiral de Bretagne, lit bâtir le château du
Croisic en 1355 et construire la forteresse de Pirmil à Nantes, en
1365, sur l'ordre du duc Jean IV {Ogée, II, 120, 473; d'Argentré,
Ilist de Bret. ; Arch. de la L-Inf., È, 135 ; Mém. de la Soc. arch.
de Nantes, VI, 24 1 ; Caillo, Notes sur le Croisic, p. 28, 142, 254 :
Couffon, I, 357, etc.). Un sceau de Nicolas B., en 1387, rapporté
aux PI. de Sceaux de dom Mor., II, n° 269, nous apprend que
cette maison portait « d'argent à 3 dauphins de sable. » (Et voy.
12 noucHAun
Courcy, I, 133, Dict. herald, de Bret., p. 7, 2Gi ; et les gravures
sur bois des Grandes chroniques de Bretagne, ci-dessous citées).
Les Pr. de dom Mor. citent une obligation de Nicolas B. et de
. Jean son lils, pour la capitainerie de Conq, en 1378 (II, 708) ; —
Jehan fi., écuyer de la montre de Tristan de la Jaille en 1380, de
la suite de Jeanne de Navarre, duchesse de Bretagne, en 1386
(Ce Jean B. fut membre de la confrérie St-Nicolas de Guérande,
en 1381) ; — Berthelot B., écuyer de la montre de Jean de Vaste,
en 1392 ; — Guillaume B., écuyer de la montre de Hue de Lam-
baul. en 1411, etc. (II, 261, 526, 601. 863). — Et voy. GoufTon.
Rech, sur la chev. de Bret., 1, 537 ; II, 322 ; et Gornulier, Comté
Nantais, p. 167.
Alain Bouchard, fils de Jean, était maître des requêtes du
duc François II, et avocat au Parlement de Bretagne ; il fut em-
ployé par la duchesse Anne dans plusieurs négociations impor-
tantes, annota en 1485 une édition de la Coutume de Bretagne,
publiée par son frère Jacques (voy. ci-dessous) et publia lui-même
la première histoire de Bretagne en français, dont on a six éditions
sous les différents titres qui suivent -.
1'^ édition, 1514. — Les grandes croniques de Bre-
taigne^ nouvellement imprimées à Paris : tant de la grande
Bretaigne depuis le roy Brutus qui la conquist et la appella
Bretaigne, jusques au temps de Cadualadrus, dernier roy
Breton d'icelle grande Bretaigne, ensemble tous les aultres
Bretons y estans lors furent contrains de habandonner le pays
pour les pestilences de maladie qui y survindrent, que lors
les Angloys de Saxonie y vindrent habiter et la nommèrent
Angleterre. Que aussi de notre Bretaigne de présent depuis
la conqueste du roy Gonan Meriadec, Breton, qui lors estoit
appelé le royaulme d'Armorique jusques au temps et trespas
de François II, de ce nom, duc de Bretaigne dernier, tres-
passé, père de la feue royne de France naguère décédée à qui
Dieu pardoint,esquelles croniques est mencion faicte d'anciens
notables faits advenuz es royaulmes de France, Dangleterre,
Despaigne, Descosse, Darragon et de Navarre, es Allemaigne,
èà Itales, en Lombardie, en Tartarie, en Jherusalem et ailleurs
en plusieurs aultres pays et contrées durant le règne d'un
chascun roy et prince des deux Bretaignes. — Imprimées à
Paris par Jehan de la Roche, imprimeur demourant en
la rue Saint' Jacques, pour Galliot du Pré, marchant
libraire..., le xxv de novembre mil cinq cens et xiiij
(1514), in-fol., gothique, figures sur bois.
Cette édition de 1514 est la seule qui ait été donnée par l'auteur.
C'est un petit in-foUo carré, à longues Hgnes de 4l à la page en
texte normal, qui comprend 16 fî. liminaires non chiffrés et 322 ff.
chiffrés forma.it le corps de l'ouvrage en 53 cahiers de 6 ff. sauf
le premier et le dernier qui en ont 8, numérotés a, b, c, etc., puis
A, B, C, etc., puis aa, bb, jusqu'à hh, avec quelques fautes de
pagination. (Voy. La BorJerie, appendice à l'édition des Biblio-
philes bretons, ci-dessous citée, p. 17 à 23, rectifiant Baron du
Taya dans Broceliande, ses chevaliers, etc , p. 330). Les illus-
BOUCHARD \S
trations sont remarquables et se «.©mposent de il gravures sur
bois dont plusieurs tiennent la page entière. Quatre d'entre elles
sont reproduites plusieurs fois dans le livre, et la seconde donne
un très joli por/mi7 iV Alain Boiichart, assis devant un pupitre,
avec son écritoire et son canif : sur la base du pupitre I écusson
des Bouchart.
2* édition, 1518. — Les grandes cronicques de Bre-
taigne, nouvrllementimpnmées, reveues et corrigées depuis
la première impression : tant de la grande Bretaigne, etc.
(comme ci-dessus, jusqu'à : des deux Bretaignes). — Addi-
cions depuis le roy Charles VIII jusques à. l'an mil cinq cens
dixhuyt. Item a esté adjousté la cronique faicLe es Ytalies et
delà les mons et principallement la journée de I^rnoue faicte
par le feu roy Charles VIIl* de ce nom et des merveilleux
faiz dudit roy Charles jusques à son retour en France, lequel
avoit Madame Anne seulle héritière de Bretaigne. /iem, comme
après le décez du dit Charles, Loys XÎI succéda à la couronne
de France et duché de Bretaigne par les espousailles et accords
faitz entre ledit Loys et lad. Anne, etc Item y est contenu
les funérailles et obsèques dudit Loys, et comme très illustre
et magnanisme prince Francoys, premier roy de ce nom, a
espousé très noble dame Claude première fille naturelle et
légitime de France. Et finalement y est compris le baptise-
ment du dauphin et premier héritier de France et duc de Bre-
taigne. — Cum privilegio. — Imprimées pour Michel
Angier, libraire de l'université de Caen, demourant audit
lieu près le Pont-Saint- Pierre, et furent achevées le
dixiesme jour de juin g Van de grâce mil cinq cens dix
huyt (1518) in-fol. gothique, figures sur bois.
Cette édition de Caen faite du vivant de l'auteur, mais sans sa
participation, est une véritable contrefa<;on Le revu et corrigé du
titre est un leurre, car on s'est borné à interpoler çà et là quelques
mots absolument superflus et à en omettre quelques autres (voy.
La Borderie, toc. cit.^ p. 29, 30) ; et les additions sont réellement
fort peu de choses, malgré la place qu'elles ' occupent au titre. Il
y a 20 gravures sur bois au heu de 12, mais très inférieures à celles de
l'édition de 1514. — Le texte est à 2 colonnes à 50 lignes en page
normale, et le volume comprend 12 fl" liminaires non chllfrés, et
264 (T, chiiïrés en chiffres romains; les cahiers sont tous signés en
majuscules d'abord de A k Z, puis AA^ BB, etc. Le titre est im-
primé en rouge et noir.
3« édition, 1531 . — LesCroniques Annal |; les des pays
Dangleterre et Bretaigne | contenant les faictz 1| et gestes des
roys et princes qui ont régné audit pays || et choses dignes
de mémoire adrenues durant || leurs règnes depuis Brutus
iusques au trespas || du feu duc de Bretaigne Francoys seconé
du II nom dernier décédé. Faictes et rédigées || par noble
homme et sage maistre Alain \\ Bouchard en son vivant
advocat en || la court de parlement et depuis || augmentées et
continuées || iusques en lan mil || cinq cens. xxxi. || — Auec
privilège. || — On les vend a Paris en la grant Sàlle du
14 BOUCHARD I
palais II au premier [Allier en la bouticque de Galiot du
Pré II marchant libraire iure de luniversité. \\ Mill. v. c.
xxxi. Il (A la fin :) — Fin des cronicques. .. Nouvellement
reueues et corrigées et impri \\ mées a Paris par Anthoine
Cousteau im \\ primeur le unzicsme iour de septem || bre
mil cinq cens. xxxi. pour ho \\ norables personnes Jehan
Petit II et Galiot du Pre libraires || iurez de luniversité \\
dudit lieu. || (I53(), in-fol. goth. et figures sur bois.
Cette édition faite après la mort de l'auteur est la vraie seconde.
In-Iblio long, à longues lignes, comme la première, de 53 en page
normale Le volume comprend 10 If liminaires et 23 i ff chilfrés en
romain, formant 39 cahiers signés de a à z puis aa, bu etc. On a
reproduit 9 sur i'I des gravures sur bois de la première édition.
Les additions du texte sur la première édition ne sont pas du tout
celles de l'édition de 1518 : c'est un résumé très court et très sec,
de 10 ff et demi seulement, sous le titre « Additions adjoustées
puis le trespas du feu duc Françoys deuxiesme du nom, des choses
dignes de memoyre advenues es dictes deux Bre aignes et autres
pays, jusques en l'an mil cinq cens et trente-et-ung. > (Voy. leur
détail par La Borderie, ioc. cil. p. 34 à 36j. Aussi ne les a-t-on
pas jugées dignes d'être reproduites dans l'édition des Biblia-
philes Bretons. Kerdanet( iVoftce^ chronol., p. 77) leur donne pour
auteur Jehan de Saintré, et celte assertion a été reproduite par
Maillet au Catal. de la bibl, de Rennes (p. 1218), en 1828 ; mais
c'est là un nom fantaisiste qui n'a existé que dans l'imagination
de l'érudit biographe. M. de la Borderie a expliqué d'une façon
fort judicieuse comment ce lapsus a dû lui échapper. On ne
connaît pas plus d'une demi douzaine d'exemplaires de cette
édition, les uns à la marque de Du Pré, les autres à celle de Petit,
les deux libraires associés pour l'entreprise.
4« édition, 1552. — Les grandes cronicques de Bre-
taignO; parlans des très pieux nobles et très belliqueux roys,
ducz, princes, barons et aultres gens nobles : tant de la Grande
Bretaigne dicte à présent Angleterre, que de nostre Bretaigne
de présent érigée en duché. Et aussi depuis la conqueste de
Conan Mériadec, breton, qui lors estoitappellée le royaulme
d'Armoricque, jusques au temps et trespas de Françoys duc
de Bretaigne dernier trespassé, esquelles cronicques est faicte
mention d'aulcuns notables faictz advenuz es royaulmes de
France, Dangleterre, Despaigne, Descossc, Darragon et de
Navarre, es Ytalies,en Lombardie, en Tartarie, en Jherusalem
et des Papes, de leur élection et estât. — Addicions depuis le
roy Charles huitiesme, jusques en l'an mil cinq cens xxxij
(1532). — Cum prlvilegio, — S. 1. 1532, in-fol. goth. avec
figures sur bois.
Cette édition qui semble être uu3 contrefaçon ou une concur-
rence de celle de 1531, ne porte les noms ni de l'auteur, ni du
libraire éditeur, ni du typographe qui l'a imprimée, ni du lieu où
elle Ta été. MM. Baron du Taya [Broceliande, p. 329 à 331) ek
Bizeul (Biog. bret.l, li9) l'ont attribuée comme celle de 1518 à
Michel Angier, de Gièn : mais c'est tout simplement, sans doute,
parce qu'elle est à 2 colonnes, comme sa devancière. Dans une
BOUCHARD 15
dissertation approfondie, M. de la Borderie\/oc. cit. p. 42 à 46) a
démontré, contre leur sentiment, qu'il fallait au contraire l'attri-
buer à Jean Haudouyn, libraire et imprimeur à Uennes. Je me
range tout à fait à son sentiment. — C'est un petit in-fofio court
à 2 colonnes de 52 lignes à la colonno en texte normal, 12 f[
liminaires non chilfrés et 258 fî. cliilfrés, partagés en 43 cahiers
signés de A à v, de aa à xx, et les deux derniers, yy et zz. Titre
imprimé en rouge et noir ; onze gravures sur bois grossières,
usées et n'ayant qu'un rapport assez lointain avec le texte. —
Les additions reproduisent celles de 1518 jusqu'au commencement
de cette année 1518, mais elles ne donnent le récit du baptême du
Dauphin qu'en 23 lignes au lieu do 3 colonnes, puis elles con-
tinuent les événements jusc^u'en 1532.
o" édition, < 541 . —Les grandes annales ou chronicques
parlans tant de la Grant Bretaigne à présent nommée Angle-
terre que de notre petite Bretaigne de prééent érigée en
duché, commenoautz au Roy Brutus, premier fondateur de
Tours, et comme il conquist ledict royaulme de Bretaigne,
lequel a esté toujours gouverné par gens preux, hardis et vail-
lans, et leurs faiclz recueilliz par gens sages et discretz d'an
en an depuis ledict Brutus et son nepveu Turnus jusques aux
ans de présent et du règne du très preux et magnanismc roy
Francoys premier de ce nom ; et pareillement recueilly et ré-
digé par escript plusieurs faictz advenuz tant es royaulmes de
France, Dangleterre, Despaigne_, Descosse, Darragon, Navarre
èsYtalie, en Lombardie, en Jherusalem, etc., jusques en l'an
de présent mil Vcens XLI. — (A la finj Cy finissent les cor-
rectes et additionnées Annales ou Gronicques de Bretaigne
nouvellement reveiies et corrigées avec plusieurs adiouste-
ments ; et ont esté actievéesde imprimer le neufiesme jour de
juillet mil cinq cens quarante ung (1541). — S. l. Pet. in-
fo!., gothique, flg. sur bois, v. f. 200 fr.
Cette édition, comme la précédente, a été attribuée par Baron
du Taya et par Bizeul à Michel Angier de Caen. C'est une asser-
tion purement gratuite et sans preuves. M. de la Borderie a
longuement démontré (loc. cit. p. 50 ù 52) qu'il faut y voir une
édition poitevine, probablement de Gilles Bigot, auteur de vers
latins cités en tête, qui paraît être l'éditeur môme ou son intime
associé ut qui signe Ilussoniensis, c'est-à-dire natif d'Usson, près
Civray, à neuf lieues de Poitiers. — Cest un ressemelage de l'ôdi-
ticn de 1532, dont on agrémenta les exemplaires non vendus,
d'un titre nouveau et d'additions nouvelles de 12 IT, en 2 cahiers
signés A et u, mais par suite d'erreurs dans la chifTrature, le
dernier f. porto cclxxvj ; de plus les f. du supplément ont 50 lignes
la colonne au lieu de 52.
6" édition, 1886. —Les grandes Chroniques de Bre-
tagne, composées l'an 1514 par Maistre Alain Bouchart,
nouvelle édition, publiée sous les auspices de la Société des
Bibliophiles bretons et de l'Histoire de Bretagne, par
H. Lemeignen, l'un des vice-présidenti. — Nantes, Société
des Bibliui)!ii!e8 bretons, 1886, in-4», verge teinté (pour les
Hj BOUCHARD
360 exemplaires (lesliijps aux sociétairss) et /?e7incs, H. Cail-
Icre, 1H86, in-4*, vergé ordinaire {[)Out les 210 exemplaires
destinés au commerce).
Cette édition imprimée en caracières romains sur deux colonnes
de 47 lignes, comprend une introduction sur Bouchart et son
œuvre, reproduisant la notice de M. Bizeul dans la Biog. hret., le
texte des chroniques et des additions avec tables, en 326 feuillets
chiffrés non par pages mais par feuillets, et répartis en 82 cahiers
signés de 1 à 82 ; — enfin un appendice de 56 p., à paginatioji
spéciale, comprenant des extraits de diverses éditions précôdenteà,
et une étude bibliographique par M. de la Borderie, de la page 16
à la page 57. On y a reproduit en fac-similé le titre et le privilège
de l'édition de 1514, et 8 des 9 gravures sur bois consacrées à
des sujets bretons dans cette première édition de 1514, en parti-
culier celles qui représentent le portrait d'Alain Bouchart ^ les
saints de Bretagne, le saint Yves et le duc de Bretagne en son
Parlement. Parmi les exemplaires ia-i», il y en a 15 sur papier
Whatman, 50 sur papier de Hollande, les autres sur papier vergé.
Je dois ajouter que. sans doute à cause des fables admises par
Bouchard dans ses Chroniques, Lenglet du Fresnoy a mis son
livre au nombre des romans de chevalerie, dans la Blblioth. des
romans, II, 176. D'un autre côté, dom Morice le traite ass:z
cavalièrement : «r Le titre de cet ouvrage, dit-il dans la préface de
Vllist. de Bretagne, fait assez sentir que l'auteur a admis les
fables qui avaient cours de son temps. Le style en est aussi gj-
thique que les caractères dont on s'est servi pour le donner au
public. » L'édition des Bibliophiles bretons, que nous venons de
citer, prouve que l'on est revenu de cette impreision dédaigneuse
S'il y a en effet quelques fables, il est facile de les distinguer ; et
il n'est pas inutile de remarquer que dom Morice lui-même qui !e
prend de si haut a admis la fable de Gonan Mériadec et toute la
kyrielle des personnages de Geoffroy de Monmouth.
finv Alain Bouchard, qui figure au béguin du duc François H,
en 1488 (Béguin, p. 86), voy. Uelaporte, Hech. sur la Bret., I,
476; — le Dict. hisl, critique et bibliog., etc., IV, 331; —
K^^rdanet, Notices chronol., p. 77 ; — la Biog. univ. de Michaud,
article par D(e) N(oua)l ; — VAiinuaire du Morb., de 1840, p. 241
à 243, par Gayot-Delandre ; — la Biog. Bret.^ article par Bizeul ;
— Gaillo, Notes sur le Croisic, p. 280 à 285 ; — Le Jean, La Bre-
lagne et ses historiens, p. 79 à 84 ; — Ogée, II, p. 699 à 704.
Jacques Bouchard, frère du précédent, greffier du Parlement
et secrétaire du duc {Pr. de dom Mor., III, 297, 457, 607, 781),
fut député de Rennes aux Etats de Redon en 1482 (Mém. de la
Soc. arch. d'I.-et-V., XV, 77 à 80), répondit fièrement aux hé-
raults du duc de La Tremoille, lors de la résistance de Rennes à
l'armée française après la bataille de Sain'-Aubin-du-Gormier en
1488 (Ogée, II, 464, 474), et publia avec son frère l'ouvrage sui-
vant, dont parle Hévin, dans ses Consultations sur la coutume^
p. 7, 508) :
Les coustumes et constitutions de Bretaigne. — Cy finissent
les coustumes et constitutions de Bretaigne. Deo Gracias. —
L'an de grâce 1485, le 3* jour de juillet, régnant très haut et
très excellent prince Francoys, par la grâce de Dieu, duc de
BOUCHARD 17
Bretaigne, comte de Montfort, de Richement, Uestampes et
de Vertuz, a esté parachevé d'imprimer ce présent volume
de coustumes corrigées et meurcment visitées par Maistre
Nicolas Da/zer, Maistre Guillaume /îacine, et Thomas Du
Tertre, advocatz. Avecques les constitutions, establissemens
et ordonnances faictes en parlement de Bretaigne, es temps
passez et jusques à ce jour, pareillement visitées et corrigées
par Jacques Bouchart, greffier du parlement et par Maisire
Allain Bouchart, par l'industrie et oupvraige de Robin
Foucquet et Jehan Grès, maistres en l'art d'impression, à
Bréhant Loudéac, au diocèse de St-Brieuc. — Ce soit à la
louange de la Trinité. Amen. — Sans pagination, 470 fl. en
cahiers, chilTrés d>^ a à z, pet. îa-^" golh. (Bibl. de la cour
de cassation; et v y. Bulletin du Bibliophile de 1.836-
1837, p. 185). = Autre édition, Lintreguier, 1485. (Ila-
basque, Càtes-du-Xord, If, 2^6).
Sur cet ouvrage voy. encore Kerdanet Notices clironoL, p. 63,
64,— Cambry, Voyage dnns le Finistère. — L'imprimerie en
Bretagne au X/*" siècle, publication de la Société des Bibliophiles
bretons, etc.
Jean Bouchard, prisonnier de guerre à Redon en 1598, fut l'un
des otages pris à Batz par La Tremblaye (Caillo, Xoles sur le
Croisic, p. 113, 114).
Jean Bouchard, un des derniers représentants de cette famille,
docteur en théologie, abbé de Prières en 1608, assista aux Éiats d«
Guérande en 1625, et se démit en 1630 en faveur de Guillaume
Jamet, en se réservant le tiers des revenus (Tresvaux, EqI. de Brel.
p. 594 ; — mss. de dom Gautier ; — Bulletin de U Soc. polym.
du Morb., pour 1863. p. 48; ~ Hauréau. Gallia Christ.. XIV.
967 ; — Le Mené, Dioc. de Vannes, II, 47, 6i -. — Arch. de la
L.-Inf., B, 2788).
III. — Les Bouchard de la Graudville et du Mesalval,
originaires de Normandie, qui se désistorunt de leurs prétentions
le 27 novembre 1668, e* furent maintenus de noblesse par arrêté
de l'intendance en 1703. [mss. de la Bibl. de Rennes) portaient
€ de gueules au lion d'or » (Courcy, Nob. I, 132, et Dict. herald,
de Bret., p. 18, 201 ; Briant, p. 32, et S lint-Allais, \, 3 46).
IV. — Les Bouchard d'Esparbàs d'Aubeterre, dont un
commandant en chef en Bretagne, et une abbesse de Sl-Sulpice
de Rennes en 1727 {Courcy, I, I33j, étaient provençaux.
V. — Bouchard divers.
Jean B., prêtre de l'église paroissiale de St-Similien de Nantes,
fonda l'oflice des SS. Donatien et Rogitien en H47 {Ogée, II, 85).
François B. était trésorier de la Chapelle de la Bosse en 15\3
(Mém. delà 6'oc. arc/i d'I-ct-V., XVII, 231).
Deux B. signent l'acte de fondation de la communauté do vilh
de Châteaubriant en l587(Goudé, llist. de Chdieaubrianl, p. 36).
TOME v. 2
1 s BOUCHARÉ
Christophe B. présente au vicariat de Spézet en 1618 (Reg. du
Chapitre de Quimper) ; et je rencontre un recteur de Spézet en
1644 (Arch. du Fin , G, 101).
Les Arch. de la L.-Inf. citent Michel B. demandant un extrait
des aveux de la châtellenie de Teille en 1736 (B, 1797) ; — la;
succession de Jean et Olive B. (E, 1157) — et Jean B., s"" de
Morinais, sénéchal de Kenac en 1700 (E, 1319).
Les Arch. du Morb. citent de nombreux enfants de Jeanne B.
et Thomas Harel, s'" de Ghantelou, procureur en la Cour en 1683
(E, suppl., 1559, 60, 61 et 85).
Un B., marchand de vins à Brest, fut nommé officier municipal
de Brest, par Bréart, en novembre 1793 (Levot, Ilist. de Brest,
IV, 147).
Jean Bouchard, prêtre en 1768, aumônier de la chapelle de
Briord, en Port-Saint-Père, insermenté en 1791, incarcéré aux
Carmélites en 1792, puis embarqué sur La Gloire, fut compris
dans les noyades ordonnées par Carrier, le 17 novembre 1793
(Tresvaux, Éist. de la perséc. révoL, II, 515; Lallié, Les noyades
de Nantes, p. 152 ; Sem. relig. de Nantes, 1889, p. 568).
Un B.y porteur des lettres de Prigent à Puisaye et au duc de
Bouillon à Jersey, fut fusillé au Ghamp-de-Mars à Rennes, le
Il octobre 1807 (Ogée-Marteville, II, 650, 651).
Un B., prêtre, demeurant à St-Léry, insermenté en 1791.
figure sur la Liste des Emigrés du Morb. en l'an II.
Léon Bouchard, né à St-Léry, le 29 janvier 1850, reçu doc-
teur en médecine à Paris, le 8 août 1876, a publié la thèse
suivante :
Les hernies inguinales de force au moment de leur pre-
mière apparition dans le scrotum. — Paris, Parent, 1876,
in-4°, 34 p.
Georges B., frère du précédent, né à St-Léry, avocat, a été
plusieurs fois lauréat des concours de fin d'année de la faculté de
droit de Rennes, de 1883 à 1885 .
S.-I.-M. Bouchard (leur père ?) était délégué sénatorial de St-
Léry en 1887.
Victor-Donatien B., né à la Ghapelle-sur-Erdre, le 31 mai 1859,
prêtre des missions étrangères, est parti en 1880 pour le Su-Tchuen
occidental (Etat de la Soc. des Missions Etr. pour 1887, p. 95).
Le nom est actuellement porté par neuf titulaires à Nantes.
2318. — Boucharé. ~ Nom de famille du Finistère, dont je ren-
contre, en particulier^ un vicaire de Plomeur, mort le
14 janvier 1889 (Rev. hist. deVOuest, 1" liv. de 1889).
2319. — Bouchaud. —Nom d'une famille nantaise, qui figure
trois fois à VArm. gén. mss. dHozier (I, 161 ; II, 40, 482) ;
BOUCHAUD 19
qui portait « d'argent au chevron d'azur accompagné
en pointe d'une moucheture de sable, au chef cousu
d'or chargé de deux roses de gueules » (Gourcy, Nod.
I, 133, eîDicL herald, de Brrt., p. 7, 00, li3, 22i. 300; et
Brifuit, p. 32] ; et qui a fourni des auditeurs à la Chambre
des Comptes, des échevins de Nantes et deux généraux
des finances au XVllP siècle. — Dossiers mss. au cabinet
des Titres.
Les Arch. de la L.-Iiif. citent Guillaume B., huissier de la
Chambre des Comptes en 1661 ; — Mathieu B., procureur en la
Chambre des Comptes en 1676; — Pierre B.y s' des Jonchères,
créancier de la ville de Nantes, en 1690; — Pierre D., s'" de la
Rivière-, — Rpné B., s"" des Iléreltes, fils du précédent, trésorier
de Textraordinaire des guerres, à Nantes, en 1725, juge consu-
laire en 1729, installé comme conseiller auditeur de la Chambre des
Comptes, par résignation de son père, le 12 septembre 1731 ; —
Julien- Nicolas B,, s"" de la Pignonnerie, pourvu de l'une des
places d'auditeur de la création de 1704, installé l6 7 septembre
1705, général des finances en 1714 (moyennant 45000 livres) ; —
Jean-Bapliste B., s' du Plessis, frère du précédent, général des
finances en 1750, au décès de son frère, etc. (B, 1374, 1387,
1596. 1649, 1787, 1798, 2681, 2709, 2740. 2884, 2900, 2931 ; E,
672) ; — enfin le mariage de Marie B., avec Jacques Z^ang^wj/, lieu-
tenant de l'amirauté de Nantes (E, 780). — Et vov. Fourmont,
Uisl. de la Ch. des Comptes, p. 350, 351, 357, 372, 380; et
Arch, d'I.et-V., C, 1877, 2083).
Le Livre doré de l'hôtel de ville de Nantes cite François B.,
sf de la Foreslrie, premier consul en 1680, échevin en 1690,
premier échevin en 1692 ; — Pierre B., premier consul en 1693;
— Charles fi., s^ de la Forestrie^ premier consul en 1711, échevin
en 1716 et 1718, député à la Chambre de commerce en 1719 ; etc.
(I, 327, 338, 339, 349, 358, 362, 363, 387). L'un d'eux ligure
parmi les fondateurs de la maison de la Providence en 1719
(Léon Maitre, VAssist. publique dans la L.-Inf., p. 197).
Un notaire à Nantes de 1723 à 1755.
Gabriel'Guillaume B. delaForestrie,né à Gorges, prêtre en 177 1,
d'abord vicaire à Meunières, puis recteur de Piriac en 1790, prôta
serment le 23 janvier 1791 à la constitution civile da clergé, mais
se rétracta le 10 avril suivant, fut interné à Nantes en 1792, puis
déporté en Espagne, et mourut en exil en septembre 1^96 {Sem,
rel. de Nantes, de 1889, p. 180).
Deux Bouchaud, l'aîné et le jeune, figurent sur la Liste des 350
plus forts contribuables de la L.-Inf., en l'an XI et en 1809, à
Monnières et à Mouzillon.
Dd 183 i à 1837 se plaidait un long procès au sujet duquel la
biblioth. de Nantes possède les pièces suivantes {Catalogue, u^iObZb
à 10540).
1. — Consultation pour les époux Legall-Dutertre, contre les
époux Bouchaud, etc. (par Lavéant, Billaut, etc.). — Nantes,
V. Forest, s. d. (183 i), in-4°, 68 p.
20 BOUCHAUD
2. — Réponse pour M. et M"« Bouchaud aux écrits imprimés
par M. et M»* Legall-Dutertre (par Laennec). — Nantes, Melli-
net, s. d. (1835), in-4«, 52 p.
3. — Réponse des époux Legall-Dutertre à l'écrit de défense
des époux Bouchaud (signée, A. Daraourette, avoué). — Nantes,
Forest, s. d. in-4°, 62 p.
4. — Réponse do M. et M">^ Legall-Dutertre au mémoire pu-
blié par M. et M™« /?OMc/iaMd (par Baron). — Nantes, Merson,
novembre 1835, in-4", 61 p.
5. — Movens et griefs pour les mômes, contre les mêmes (par
Th. Bidard)". — Rennes, Marteville, s. d. (1837), in-4". 104 p.
Emile Bouchaud, (fils de l'un des précédents, Jean-Baptiste
B., de Monnières, négociant aux Indes, né le 26 mars 1773, mort
en 1846, et d'une créole), né à l'Ile-Maurice le 21 août 1812,
vint avec sa famille en France après l'annexion de cette île à l'An-
gleterre. Elève du collège de Vendôme où chaque étudiant s'ima-
gine avoir couchée dans la cellule de Ronsard, il se prépara d'abord
à l'Ecole polytechnique, puis aborda l'étude du droit, voyagea en
Suisse, en Italie, en Espagne et en Ecosse, et fut inscrit comme
avocat stagiaire au barreau de Nantes en 1836 : mais il n'y plaida
guère et collabora à V Hermine^ au Breton, au Courrier et autres
journaux de ce temps. Peintre, sculpteur et poète, i? s'est fixé à
Pans par son mariage en 1843, et il a publié diverses poésies
dans la Revue de Bretagne et de Vendée, dans V Artiste, dans le
Passant, etc., tantôt sous son nom, tantôt sous le pseudonyme
d'Emile de Cerné, nom primitif de l'Ile Maurice, tantôt sous
celui de Milius. On a de lui :
1 . — Un mois à Londres. — Paris, Perrotin, 1851, in-1 2,
2:6 p.
Volume publiée l'occasion de l'exposition universelle de 1851.
2. -- Sonnets et poésies. — Paris, Jouaust et Sigaux,
1885, in-8'' carré, de 138 p. et portrait gravé sur acier par
Deblois. — Dédicace en vers à Arsène Houssaye.
C'est le recueil de diverses poésies publiées antérieurement : 1°
dans la Revue de Bretagne, en particulier, La Trinité, en 1876, I,
p. 198 à 202: —La bicoque, en 1876, II, p. 139 à 141; — deux
sonnets, en 1878, 1, p. 455, 456; —Le convoi du pâtre, en 1879,
II, p. 53 à 55 ; — Jeune chrétienne, en 1880, I, p. 49 à 50 ; —
Jeune fille mondaine, ihid , p. 287, 288 ; — La Roscofl", en 1881,
I, p. 138 à 140 ; — toutes ces pièces sous la signature Emile
Bouchaud : puis sous la signature Emile de Cerné : — Le jour des
morts, en 1884, II, p. 403; — Croquis d'hiver, ihid., p. 486 ; —
Là bas et là haut ; nouvelles couches, en 1885, I, p. 208, 209 ; —
Saint François d'Assise ; prière ; la belle et bonne marquise, en
1885, II, p. 289, 290 ; etc.
2° Dans V Artiste : en particulier : Le vieux curé, livraison du
l»»" septembre 1860, p. 113; — La jeune fille aux pieds nus,
l»»" juillet 1861. p. 22 ; — L'aumône du matelot, 15 décembre
1861, p. 279 ; — A la châtelaine, l»»" août 1862; — Nostalgie,
BOUCHAUD 21
!•' septembre 1863 ; —Sur la colline-, à travers les sentiers ;
mon vieux savant, etc., l^"" février 1865, p. 63 ; — A mademoi-
selle F'atti, 15 mars 18G5, p. 143; — Le bain de mer, 15 sep-
tembre 1867, p. 61 ; — Le printemps revenu ; les arts sont un
bonheur; les pommiers sont en fleurs-, tout seul, eto., 15 avril
1881, p. yi7. — Et sous le pseudonyme E. de Cerné, Patrie, 2
sonnets, en avril 1885, p. 317, etc.
Voy. des comptes-rendus de ce volume par A. Leroux dans
VEspévance du Peuple du. 12-13 avril 1887; par 0. de GourculT
dans la Revuede Bretagne d'avril 1887, I, 310; par M. Bouchor
dans le Passant de mars 18S7 ; dans \ Artiste de mai 1887, avec
le portrait etc.
Le procès- verbal de la séance des Biblioph. bret. du 22 avril
1887 constate l'olTrande de ce volume à la Société avec une dédi-
cace de l'auteur, dans laquelle 11 se plaît à rappeler qu'il est
Breton d'origine et qu'il aime passionnément la Bretairne.
3. — (Sous le pseudonyme E.Milius): — Péchés déjeunasse.
— Paris, Jouaust. 1890,ia-8° cirré de 14'» p. et portrait de
jeunesse en photogravure Goupil, d'après un médaillon de
l'époque romantique modelé par l'auteur lui-mAme.
C'est un recueil de diverses pièces dont la plupart avaient été pré
cédemment publiées dans VArtiste^ ea particulier : La petite Nini,
liv. du 15 avril 1861, p 186 ; — Rondeau et impénitence, l*"" août
1862; — Première rencontre, et réminiscence d'Horace, sous le
titre de : l'Antiope vivante, et vœu païen ; l^' septembre 1863 ;
— Sous la lune, l*"" février 1865; — Le baigneur de Pornic,
15 juillet 1866 ; — Et sous le pseudonyme E. de Cerné : Envoi
de deux bengalis, 29 janvier 1882, p. 188, etc.
Voy. des comptes rendus sur ce volume dans la Revue de Bre-
tagne, de Vendée et d'Anjou par D. Caillé, janvier 1890, p. 77. etc.
Iconographie. — On a deux portraits d'Emile Bouchaud précé-
demment cités en lôte des Sonnets et des Péchés de jeunesse, le
premier reproduit dans V Artiste de mai 1887.
Prudent-Léon Bouchaud, né à Nantes le 3 juillet 1817, peintre
de genre et de paysage, élève de DrolUing et de Marillat à l'Ecole
des Beaux-Arts en 1842, a exposé à divers salons de Paris, depuis
1846, en particulier en 47. 49, 53, 57, 64, 66, 67 et 63 et au
salon de Nantes de 1848. Il est mort à Nantes le 14 juillet 1868.
C'était un excellent aquarelliste (Notices au Dxct. général des artistes
de Bellier de la Chavignerie, I, 138 ; Revue de Bret. et de Vendée,
1878, II, 78, 79; et dans Maillard, VArt à Nantes, p. 48, 49). —
Le musée de Nantes possède son portrait peint par lui-môme
en 1818.
Laurent- F lorian B. de /a Pt^non«/'/« est mort le 29 juin 1888
au Ples8is-la-Mussb près Nantes (Hev hist, de l'Ouest).
Un B. était desservant de la cure de St-Jean-de-Boiseau
en 1840.
Franroj5 5., mobile nantais tUf à l'ennemi en 1870 (Plaque
de l'hôtel de ville de Nantes, et Rev. de Bret. et de Vendée, 1877
I. 406.
'S4 BOUUHAUDS '
JLe nom est actuellement porté par 14 titulaires à Nantes
(Annuaires de 1880).
* — Bouchauds (des). — Voy. des Boucheaux.
2320. — Bouche. — Famille citée pour la Bretagne au Nob, univ.
c/p.^f-Allais{Y, 847), comme portant « d'argent à trois
molettes d'éperon de gueules. » — Je pense que cette
citation doit être le résultat d'une erreur, car je ne
connais ce blason dans notre province, que pour les
de Kerminihy. — Ce qui est sûr c'est que le nom
est actuellernent porté par 4 titulaires à Rennes (^?z-
nuaire d'Jlle-et-V Haine pour 1886).
2321. — Bouché. — Nom de famille du centre Bretagne qui a
été porté de nos jours par un député du Morbihan et
par un évêque de Saint-Brieuc.
Jeayi Bouché fut l'un des bienfaiteurs de l'hôpital St-Antoine à
Quimper en 1G40 (Mém. de \q.Soc. arch. du Fin., X, 482).
Les Arch. du Morh. citent, en 1770, Marie-Thérèse B., veuve de
Jean Madec, à Locminé (E, suppl , 1579).
Un D. était chef de bataillon de la Légion royaliste de Mohon
en 1798 {Hist. de G. Cadoudal, p. 195).
Uh B.^ maire de Gournon en 1840.
François B. et Jean-Hubert B., de Rostrenen, figurent sur !a
liste des notables communaux de l'arrondissement de Guingamp
en l'an IX.
Hubert Bouché, né à Rostrenen, le 4 septembre 1827, ban-
quier à Pontivy, maire de Pontivy en 18G9, fut élu député du
Morbihan à l'Assemblée nationalerie 8 février 1871, vota constam-
ment avec la droite, donna sa démission en 1873 et fut remplacé
par M. du Bodan. Elu plusieurs fois membre de la Chambre de
commerce de Lorieut , en particuher en décembre 1888, il a
échoué aux élections du conseil général pour le canton de Pon-
tivy en juillet et août 1889, après ballottage. (Notices dans Clerc,
Nos députes, 1872, p. 88, qui l'appelle à tort //f /zn ; et dans le
Dict. des parlem. franc., I, 409). — Et voy. les journaux du
Morbihan en juillet et août 1889, à propos des élections au conseil
général (Le Progrès du Morb. en particulier lui décochait des
aménités dans le genre de celle-ci : « M. Bouché, réactionnaire,
comme son nom l'indique ! ! » Réplique dans le Petit Breton du
10 août) ; et les comptes-rendus de 'a Chambre de commerce de
Lorient dans les journaux de celte ville.
Il ne faut pas le confondre avec J.~M. Boucher, député du
Finistère (voy. ci-dessous). — M Robert Oheix a publié une lettie
de lui à son cousin, l'évêque de St-Brieuc, datée de Versailles, le
25 mai 1871 {Hev. de Bret., de Vendée et d'Apjou, 1889, II, 344
à 346).
BOUCHE SA
Kugène-Ange-Marie Bouché, cousia du précédent, né à
Rostrenen le 7 septembre 1828, d'abord étudiant en médecine,
entra au séminaire en 1852 , avant de passer son doctorat.
Ordonné prêtre le 22 décembre 1855, il fut pendant trois ans
vicaire à Ploubazlanec, puis il entra dans l'aumônerie de la marine
le 25 juin 1859. Il servit pendant près de vingt ans, de 1859 à
1878, à Gayenne, au Sénégal, aux Antilles, en Syrie, en Gochin-
chine, et à Paris pendant le siège ; ft le 14 août 1866, aumônier
supérieur en 1874, il fut atteint en 18^8 par le décret qui réduisait
le nombre des aumôniers delà marine, et se retira comme simple
prêtre à Rostrenen, avec los titres de chanoine honoraire do
St-Brieuc et de la Basse-Terre, et de vicaire général honoraire du
diocèse de Séez. Nommé à Tévôché de St-Brieuc par décret du
20 septembre 1882, préconisé à Rome dans le consistoire du
25 septembre, il fut sacré évêque, dans la cathédrale même de
Saint-Brieuc, le 30 novembre par M'"" Trégaro, évoque de Séez,
son ancien collègue à l'aumônerie de la marine, assisté des évoques
de Vannes et do Quimper, et prit pour armoiries les armes de
l'ancienne collégiale de Rostrenen, sa paroisse natale, c d'hermines
à 3 fascesde gueules, » auxquelles il ajouta un buste de vierge cou-
ronné d'argent brochant sur le tout, (Courcy, I, 133), avec la devise:
Prc Deo et patria, in pace et charitate. Chanoine d'honneur de
Rennes, de Séez et de Vannes, président d'honneur de la société
archéologique des CôteS'du-Nord, membre de la société des Biblio-
philes bretons en 1884, président d'honnfur du congrès de l'Asso-
ciation bretonne à Lannion en septembre 1884, assistant au trône
pontifical et comte romain, il avait projeté la restauration du
tombeau de Saint-Yves dans la cathédrale de Tréguier, et se
proposait de réunir en congrès toutes les sociétés savantes de
Bretagne à l'occasion de l'inauguration de ce monument, lorsqu'il
mourut prématurément à Tréguier, le 4 juin 1888, à la suite d'une
attaque de paralysie. — Il fut inhumé dans la chapelle de St-Yves
à la cathédrale de St-Brieuc, et M"" Bélouino, évoque d'Hiéro-
polis, prononça son oraison funèbre. — On a de lui :
I . — Lettres, rapports et mémoires divers, de 1850
à 1870, publiés à titre ce documents pour une vie de
A/g"" Bouché, par M. Robert Oheix, dans la Revue de Bre-
tagne et de Vendée, 1889, I. p. 329 à 358 ; II, p. 5 à 23 ;
177 à197 ; 336 à 353.
Ces documents ont été introduits dans le volume suivant (fui
vient de paraître :
A la mémoire de M»' Bouché, évêque de Saint-Brieuc et
Tréguier. — Lettres et documents inédits publiés par Robert
Oheix et suivis d'une lettre de l'éditeur à M**" Bouché. —
Vannes, Lafolye, 1890, in-8% 316 p.
II. — Œuvres pastorales, en 32 numéros, de 1882 à
1888, toutes publiées à St-Btieuc, chez Prudhomme, ia-4%
en français d'abord et traduites ensuite en breton, en sorte
que chaque numéro est double: il y a un exemplaire en chaque
langue. (3/«' Bouché ^st le premier évoque de St-Brieuc qui
ait eu soin de faire traduire ses mandements en langue bre-
tonne). En voici la nomenclature ;
BOUCHÉ
1882. — Lettre pastorale et mandement i l'occasion de
son sacre et de la prise depossession de son siège(30 novembre).
Ce mandement a été reproduit dans plusieurs journaux de Bre-
tagne, en particulier dans le Petit Breton du 13 décembre 1882.
1^83, — Circulaire à l'occasion des prières publiques pour
la. rentrée des chambres (8 janvier).
— Lettre pastorale sur la papauté et sur le denier de
Saint-Pierre (13 février).
— Lettre pastorale et mandement à l'occasion de son in-
tronisation sur le siège de Tréguier (19 mai).
— Lettre aux curés, recteurs et aumôniers, relative aux
victimes du tremblement de terre d'Ischia {{0 août).
-— Lettre pastorale et mandement pour la promulgation
de la lettre encyclique de N. S. P. le Pape Léon XIII, du
1*"* septemlire 1883, sur le saint Rosaire (24 septembre).
— Circulaire au clergé relative à l'enseignement du caté-
chisme dans les paroisses (21 octobre).
— Lettre circulaire aux filles du St-Esprit (30 octobre).
On sait que l'évoque de Saint-Brieuc est le Supérieur général
des Fill -s du Saint-Esprit, dont la maison mère est à Saint-Brieuc.
— Lettre pastorale annonçant son piochain départ pou."
Uome et prescrivant des prières pour la rentrée des Chambres
(31 décembre).
i88^i. — Mandement et dispositif pour le carême (20 février).
— Lettre pastorale sur son premier pèlerinage au tombeau
des apôtres (17 mars).
Voyez un compte-rendu de cette lettre au Petit Breton du ^5
mars' 1884.
— Circulaire relative à l'œuvre de la cléricature dans son
diocèse (6 avril).
— Lettre et ordonnance prescrivant une quête- pour la
réédiflcation du tombeau de saint Yves. (4 mai).
— Lettre r.irculaire relative à la sonnerie des cloches pour
le 14 juillet (s. d).
— Lettre pastorale et mandement prescrivant un triduum
pour la fête de la Nativité de la T. S. Vierge (25 août).
— Lettre pastorale et mandement annonçant des prières
extraordinaires prescrites par le S. Père (21 septembre).
— Avis à MM. les curés et recteurs relatifs au catéchisme
BOUCHÉ 25
— Décision épiscopale pour les catéchismes de première
et seconde communions (s. d.).
— Mandement publiant Tcncyclique Humanum genuê
(8 décembre).
1885. — Lettre pastorale sur l'encyclique Ilumànum
genus et mandement pour le carôme (9 février).
— Lettre circulaire à l'occasion de la mort de M. le cha-
noine Renault (13 avril).
— Règlement relatif aux sonneries des cloches (8 juin).
— Lettre circulaire prescrivant des prières pour le repoi
de l'âme du vice-amiral Courbet f t des soldats et marini
morts au Tonkin (16 juin)
— Lettre au Souverain Pontife, lelative aux instructions
cdr.'sséespar S. S. au cardinal archevêque de Paris (12 juillet).
— Ordonnance épiscopale concernant le pardon de Notre-
Dame de Rostrenen (5 août).
— Article at ditionnel au règlement des maisoni d'éduca-
tion (28 septembre).
— Lettre pastorale publiant un décret de la S. Congréga-
tion des Rites sur le mois du S. Rosaire (26 septembre),
— Circulaire annonçant la mort de M*' Croc (15 octobre).
— Lettre circulaire relative à la suppression de certain!
vicariats (3! décembre).
i88G. — Lettre pastorale et mandement pour le carême
et pour le jubilé (24 février).
— Lettre pastorale annonçant la pose et la bénédiction de
la première pierre du nouveau tombeau de S. Yves (25 avril).
— Letlre circulaire aux Filles du S. Esprit (12 octobre).
— Lettre pastorale prescrivant des prières pour les soldats
et marins au prône (1'"" novembre).
— Lettre circulaire aux Filles du S. Esprit (8 décembre).
— Lettre pastorale et mandement pour annoncer sa seconde
visite ad limina (27 décembre).
18S7. — Mandementetdi8p03itifpourlecarôme(7 février).
— Letôre pastorale à l'occasion de son second pèleri-
nage ad limim, et du jubilé sacerdotal de N. S. P. le pape
Léon XIH (f 0 mars).
— Lettre relative au changement de direction du grand
Séminaire (19 juillet).
1888. — Mandemeit pour le carême ; sur la sanctification
du dimanche (2 février).
— Circulaire établissant l'association de Notre-Dame des
écoles catholiques (1" avril).
26 uoucHÉ
III. — Œuvres oratoires publiées dans la Semaine
religieuse de Saint- Brieuc.
A. — Toast porté par iW^' Bouché, le 30 novembre I88'2,
au banquet qui suivit son sacre, reproduit dans plusieurs
journaux de Tépoque^ en particulier dans V Indépendance
bretonne du I"" décembre, ]e Morbihannais du 3, et le
Petit Breton du 15 décembre, suivi du toast que lui porta
W Trégaro.
C. — Oraison funèbre de M. Galerne, curé-doyen de
Guingamp, prononcée le 4 avril 1883.
B. — Oraison funèbre de M. l'amiral Grivel, prononcée
au Fœil, le 17 mars 1883.
D. — Oraison funèbre de M. Duval^, sénateur, président
du Conseil général des Côtes-du-Nord, prononcée le 30 août
1883.
E. — Discours prononcé le 8 septembre 1884, à la messe
. du Saint-Esprit, qui a précédé le congrès breton de Lannion ;
— aussi publié dans les Mém, de l'Assoc. bret.f congrès
de Lannion, section d'agric, p. ^j à xiij ; etdans le Bulletin
des Biblioph, bretons pour 1884.
Tirage à part, — Nantes. V. Forest et E. Grimaud, s. d.
(1884) in-8^ 8 p.
P. — Autre allocution au môme congrès, publiée aux Mém.
de l'Assoc. bret., loc. cit., p. xxvij et xxvitj.
G. — Oraison funèbre de M. Rioust de l'Argentaie, pro-
noncée le 27 décembre 1883, et publiée en 1890, dans le
volume de Lettres et documents cité ci-dessus, p. 202 à
203. — Ce volume contient, p. 120 à 140^ un Sermon,
prononcé dans la chapelle des Filles du Saint-Esprit à Saint-
Brieuc.
Sur Mgr Bouché, voyez des notices dans les journaux et revues
de l'époque à l'occasion de sa nomination, de son sacre et de sa
mort ; en particulier ; dans le Figaro, 28« année, n° 263 ; —
V Indépendance bretonne des 11 octobre, 27 novembre à 2 dé-
cembre 1882 ; — le Petit Breton du 29 septembre et des 2 et
3 décembre 1882 ; — le Morbihannais du 3 décembre, avec une
cantate de Sœur Marie-Julie, sœur du Saint-Esprit ; — VIndépen'
dance bretonne du 6 juin 1888, article signé L. Prudhomme,
reproduit par le Petit Breton du 7 juin, V Espérance du Peuple de
même date, le Bulletin des Bibliophiles bretons, XI, 57 à 60, etc., —
le Soleil du 12 juin ; — la Revue de Bretagne et de Vendée, de juin
1888 (article signé A. delà Borderie) etde juillet 1888, (article signé
L. de K.) ; — la Revue hxst. de l'Ouest de 1888, doc p. 168 ; --
les San, relig. des 5 diocèses de Bretagne en juin 1888 ; etc.
Il y a un tirage à part de l'article do M. de la Borderie en une
élégante plaquette qui a pour titre :
BOUCHEAU -J?
A la mémoire de Monseigneur Bouché, évoque de Saint-Brieuc
et de Trégui«r. — S. l. n. d, {Rennes, Gaillière, 1888) pet. in-8»,
carré, IG p.
Cette plaquette comprend la Prière à saint Yves (en vers), imitée
de Brizeux, citée ci-dessus à l'article La Borderie, la notice de la
Rexue de Bretagne du 25 juin, et le compte-rendu des obsèques.
Voyez encore les comptes-rendus de l'inauguration du monu-
ment élevé à la mémoire de dom Lobineau à Saint-Jacut, le 3
mai 1886 [Nantes, Soc. des Biblioph. bretons, 1886, in-4*. et les
journaux du temps, en particulier, VUnion libérale de Dinan du
9 mai, la Revue de Brit. et de Vendée, etc ), — et le rapport de
M. de La Borderie à Mï"" Bouché sur les Monuments originaux de
Vhistoire de S. Yves, publié dans la Sem. rel. de St-Brieuc (voy.
ci-dessus à l'article La Borderie) -, — et la plaquette suivante :
Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier. — Le Congrès de S. Yves
à Tréguier. — S. 1. n. d., in-8", 3 p. ^Ext. de la Sem. tel. de St-
Brieuc du 26 janvier 188S).
M. Robert Oheix prépare une Vie de Mgr Boucfié, et en publie
les documents originaux depuis 1889 dans la Revue de Bretagne ei
de Vendée.
Iconographie. — Photogravure Goupil, in-folio, publiée par
Conor-Grenier à St-Brieuc ; s. d.-, — et gravure sur bois dans le
Calendario ecclesiastico per Vanno 1887, p. 281 {Iconog. bret., II,
296). — On a aussi son portrait dans la grande gravure de Busnel
représentant l'inauguration du monument de dom Lobineau à St-
Jacut {Rennes, CaiUière, 1886, in-lolio).
L'évoque de Saint-Brieuc avait trois frères : Théodore, mort le
11 novembre 1888 (Rev. hist. de l'O., de novembre 1888), dont
M. Oheix a pubhé une lettre datée de Loudéac le 21 janvier 1871
[Rev. de Bret., 1889, II, 340); — Jules, à qui sont adressées la
plupart des lettres publiées par M. Oheix et citées ci-dessus ; -~
et Hubert, îfiî, capitaine de zouaves en 1870, dont M. Oheix a
publié une lettre datée de Philippeville, le 21 août 1866 {Rev. de
Bret,, 1889, II, 186).
Hubert Bouché, fils de l'un des précédents, avocat, lau-
réat du concours d'économie pohtique à la faculté de droit
de Rennes en 1886, reçu licencié en droit en 1889, aujourd'hui
avoué à Vannes, collaborateur du Saint Yves (journal mensuel
(les étudiants catholiques bretons. — Rennes, in-8"), a publié dans
ce recueil, entre autres travaux :
Ktude sur la liberté des cultes et la tolérance en matière
de religion, — livraisons de janvier et février 1887.
Je rencontre enfin un autre Bouché, des Côtes-du-Xord, qui a
signé comm»3 président du comité central républicain de Loudéac,
et doyen des débitants de boissons de cei arrondissement, un
appel électoral aux débitants de boissons en faveur do M. de Janze
(Petit Breton du 18 septembre 1881).
2322. — Boucheau, Jean, — de Pont-St-Martin au district de
Nantes, lut condamné à mort, comme brigand de la
28 BOUCHEAUX
Vendée, par la commission militaire de Nantes, le 17
floréal an II {Liste générale,eic.,y, 1,22; et Prudhomme,
àist. impartiale, etc.,(an V),1, 125).— Et voy. Bouchaud.
2323. — Boucheaux fdes). — Nom d'une ancienne famille de St-
Père-en-Uetz, qui portait, d'après un sceau de 1381,
(( losange, brisé d'un lambel » et dont on rencontre
Thomas, ratifiant le traité de Guérande en 1381 ; Julien
escuyer de la montre du sire de Landevy en 1389, et
autre Thomas, écuyer de la montre du sire de la Bel-
lière pour la délivrance du duc en 1420 {Pr. de dom
Mor., II, 275, 527, 1011 ; et Coitrcy, I, 133).
Le Dict. des terres du comté nantais cite la Motte Hallouard en
Bougupnais, comme appartenant à Jacçww Boucheaux en 1679.
N'est-ce pas un Bouchaud^ ci-dessus ?
Parmi les 1 32 Nantais envoyés par Carrier au tribunal révo-
lutionnaire de Paris, se "trouvait un Desbouchauds dont on écrit
généralement le nom en un seul mot : c'est pourquoi je renvoie
pour lui à la lettre D.
* — Bouchefolière (de la). — Voy. Fouquet.
• — Bouchelyne (le sieur de), — gentilhomme breton pro-
testant, qui prit part à la conjuration d'Amboise en 1560
(Fr. Protest., II, 961 à 963; Pr. de dom Mor., III, 1262,
etc.) était fils du marquis de Coëtquen. — Voy. Coëtquen.
2324. — Boucher. — Nom de famille très répandu en Bretagne,
qui est entré dans la composition du nom de lieu La
Boucherais, qui figure deux fois à VArm. gén. mss.
dliozier. H, 464, 1080, et qui est aussi porté "avec Tar-
licle : Le Boucher, forme sous laquelle on le rencontre
à XArm. gén. mss. d'Hozier ei dans les nobiliaires. —
Dossiers mss.auCabinetdesTitres. — Etvoy.LeBoucher.
I. — AnciensBoucher, Bouscher, Bouchier ouBouschier.
Les Pr. de dom Mor. citent René B. écuyer en 1379 ; — Gillet B.
en 1419; — Conan B. en 1418; — frère Jehan B. neveu
de l'abbé de Beauport en 1420 et sa sœur, femme de Morice
Taillard, mère d'Alain T ,pag» d'Olivier de Blois ; — Jehan B. , de
Guer, écuyer du sire du Gâvre en 1326; — Geoffroy B. au testament
de Guillaume "de Coatmohan pour la fondation du collège de
Tréguier en 1454 (II, 420, 991, 1001, 1002, 1003, 1197. 1789) ;
— Jacques, archer en 1464 ; — Prigent, capitaine du navire ducal
La Bonne aventure, exempté de fouages pour ses bons services
en 1487; —Adenet B,, archer reçu àChàteauneuf del'Isle en 1488;
— Un B., notaire (passe) au contrat de mariage de Louis de
Rohan et de Renée du Fou ; — Nicote B., apothicaire du sire de
Guémenéen 1540; — Alain B. de la Cochaye, gentilhomme de
pied del'évôché de Saint-Malo en 1543, etc. (III, 120, 540, 592.
733, 1040. 1050).
BOUCHER 29
II. — Les Boucher ou Le Bouclier de la Bertholière et
de ratardière, anoblis par l'échevinage de Nantes et portant
« d'argent à 3 palmes de sinople, les deux du chef adossées. »
{^Conrcy, Nob,, 1,133 e\Dict. herald, de Bret ,p. 7, 276, et Briant
p. 32).
Les Pr. de dom Mor. citent Jean B. au rôle de la garnison noble
de Nantes en 1453, à cause de sa femme ; — et Jacques Le B.,
prêtre de St-Clément, déposant dans l'enquête sur les calvinistes
en 1561(111, 1047, 1284).
Elienne Boucher-Gaudinière, bourgeois de Nantes, fut taxé à
50 livres pour les besoins de la ville en 1498 (Mém. delà Soc»
arch. de Nantes, V, 40).
Etienne Boucher ^ s^ de la Bertholière, fut échevin de Nantes
de 1565 à 15G7, premier consul en 1568, juge consulaire en 1574
{Livre Doré, I, 92, 130. 132, 135, 150).
Le Livre Doré cite encore Julien B., s' de la Bertholière, échevin
de Nantes en 1590 et 1592; — et i4nfoin« 5., premier consul
en 1675 (I, iSl, 183. 314). — Cornulier, [Comté nantais p 291)
lui donne la Berthelotière (sic) en Orvault qui fut possédée pendant
deux siècles encore par ses descendants. Le même recueil cite
aussi Guillaume B. à La Marne en 1600 et Guy B. de la Mai'
ionneuve, à La Brosse en Frossay en 1690 (p. 93, 190).
Jean B., docteur en théologie, fut recteur de St-Saturnin de
Nantes de 1651 à 1673 (Mém. delà Soc. arch. de Nantes, II, 54).
Les Arch. de la L.-Inf. citent un B. du Plessis Boucher (est-il
de cette famille ?) au XYI" siècle ; — Jean B., s' du Bignon, deman-
dant à rendre hommage au roi en Bonaye-en 1683 ; — Jean Le B.,
conseiller garde scel au présidial de Nantes de 1G83 à 1711 ;
Celui-ci était peut-être d'une famille difTérenle, car il portait,
d'après Yarm. de 1696. « d'argent au chevron d'azur, accompagné
de 3 têtes d'aigle arrachées de sable » ; (voy. Courcy, I, 134). —
Jean-Baptiste le B. s^ de VEtardière, avocat général en la chambre
des Comptes en 1731 ; — André B., s^ de la Bazillière, conseiller
maitre à la chambre des Comptes en 1740, général des monnaies
en 1744, demandant l'enregistrement de lettres conlirraative»
d'anoblissement, etc. (B, 1674, 1786. 1805, 1812, 2286. 2299.
2684, 2691. 2855, 2863 ; E, 643). — Et voy. Fourmont, Hist. de la
ch. des Comptes, p. 363, 377.
Cet André Boucher a composé un ouvrage que je crois inédit
et que je trouve ainsi décrit dans un catalogue de librairie Van
Peleghem :
Preuves pour les articles des ordonnances des monnairs
par Boucher, directeur général des monnaies ûu départe-
ment de Nantes, Vannes et Quimper, suivi d'un Mémoire
important pour quatre ou cinq millions qui sont dus au roy,
par les directeurs des Mounoyes, pour les (oiblages et échar-
retés, suivant les estais arrêtés en la Cour des Monnoyes de
Paris, depuis l'an 1705. Manuscrit in-4'', reliure de l'époque.
André B. de la Goyère, maire de Châteaubriant en 1737,
sénéchal et seul juge magistrat civil et criminel de la baronnie,
lubdéléguéde l'Intendance, etc., donna sa démission de la mairie
30 BOUCHER
en 1740 (Goudé, IJisl. de Ohateaubriant,p. 157; Arch. d'I.-et-V.,
G, 1880, etc.) La collection RosmorJuc possède à son sujet :
Mémoire i)0\ir maiiire André Boucher, sénéchal de la baronnie
de Ghâteaubriant, contre les procureurs de la dite juridiction (par
de la Rousselière du Ghatelet, avocat). — Rennes, J. Valar 1754.
N, Boucher de l'Elardière était doyen du présidial de Nantes
en 17. . : (Livre doré, I, 367] .
Deux Boucher, père et fiN, sur la liste des 550 plus forts contri-
buables de la Loire-Inférieure.
III. — Les Bouclier de la Ville-Jossy, au pays nantais.
Un Boucher était médecin de la ville à Guérande, de 1776 à
1781 {Arch. de la L.-Jnf. B, 2140). — Je suppose que c'était
Armand B. deCaumonl, marié à N. Ponieu, dont la postérité est
tombée en quenouille au commencement de ce siècle, et qui était
petit-fils de Michel B. de la Lauminière, lequel eut 17 garçons
et une fille, de S. Cercleux. — Un de ceux-ci, Armand B. de la
Ville- Jossiy, marié à Catherine Couronné, fut la tige des B. de la
V., actuels, et le père dQ François-Julien B. de la T., avocat, et
du docteur Armand B. de Caumont..
François- Julien B. de la F., avocat, fut le père d'Elisabeth,
mariée à N. Le Prevost-Bourgerel, et de Jean-Baptiste, père des
suivants :
Jean-Baptiste-François-Mathurin Boucher de la Ville-
Jossy , fils de Jean-Baptiste et de F reinçoisQ Baudouin né à Nantes,
le 10 floréal an XII (30 avril 1805), reçu docteur en médecine à
Paris le 18 avril 1829, chirurgien aide-major du 13^ bataillon
de la garde nationale nantaise en 1840, mort à Nantes le 16
mars 1872, a publié :
4 . — Dissertation sur les pUies da la tète (thèse de doc-
torat). — Paris, Didot, 1825, in-4% 34 p. = 2," édit., Paris,
Aubry, 1860, in-8°, 86p.
2. — Quelques mots sur la dyssenterie, et sur la luxation
du bras gauche dans l'articulation scapulo-humérale ; — dans
le Journal de la section de médecine de la Soc. acad. de
laL.-lnf.. 1836, p. 301 à 308.
3. — De l'imagination considérée sous le rapport médical;
— dans la Revue médicale française et étrangère.
Tirage à part, — Paris, Béthune et Pion, s. d. iQ-.8», 36 p.
{Bibl. de Nantes, n^ 15009).
Paul-Jo3epli-Pélix Bouclier de la Ville-Jossy, né à Or-
vault près Nantes, le 10 septembre 1814, prix d'honneur du Lycée
de Nantes en 1833, lauréat de l'école de médecine de Nantes, reçu
docteur en médecine à Paris le 2 mars 1846, médecin de l'hô-
pital Saint-Antoine à Paris puis de l'hôpital de la Riboisière, des
chemins de fer de l'Est (ligne de Yincennes) et du Conservatoire
impérial de musique et de déclamation, ifif en novembre 1865 à la
suite des épidémies de choléra, mort à Paris le 13 décembre 1869,
a publié la thèse suivante :
BOUCHER 31
Quelques réflexions sur l'action physiologique du sulfate
de quinine à haute dose en général, et en particulier dans le
traitement de la Fièvre typhoïde. — Paris, impr. Rignoux,
1846, m-4°, 51 pp.
Hippolyte-CLarleS'Ambroise 3 de la V., frère des précédents,
négociant et assureur maritime, fut juge suppléant au tribunal
de commerce de Nantes en 1857 et juge en 1882 {Livre doré, II,
116, 175). Meinbre de la chambre de commerce, censeur puis
administrateur de la succursale de la banque de Francs à Nantes,
il est mort à Nantes le 16 décembre 1875.
Samuel' Augustin-Benjamin B. de la V., autre frère des pré-
cédents, fut avocat, et épousa Angélique Bonjour. Je n'ai pas re-
trouva sa thèse.
Les Annuaires de Nantes citent, en 1886, 5 B. de la V. Ce sont
les descendants de Jean- Baptiste et de Samuel.
IV, — Autres Boucher du pays nantais.
Un B., fils d'Andréy de Nantes, fut condamné à mort par la
commission militaire de Nantes, cjmme brigand de la Vendée, le
16 nivôse an II {Liste générale, etc., IV, 22). Deux André B., de
la Ghap^lle-Basse-Mer, le furent peu après, le 30 nivôse (ibid.y
V, 22; et Prudhomme, Ilist impartiales, etc., I, 123, 125).
Mathurin-François Boucher, né à Nantes le 22 novembre
1778, fils d'un ouvrier charpentier, fut admis en 1794 à l'Ecole
polytechnique lors de la première promotion, en sortit dans les
ingénieurs géographes et passa presque aussitôt dans le génie
maritime. Elève ingénieur le 21 avril 1798, il prit part à l'expé-
dition d'Egypte, fut nommé par Bonaparte sous-ingénieur de
2* classe en 1799, et sous-iogénieur de f® classe en 1800. Capi-
taine de 1" classe dans les ouvriers militaires de la marine en
1808, ingénieur de 3° classe en 1811, consul à Riga en 1816,
sous-directeur forestier de 1" classe à Laon en 1820, lauréat du
concours Fortel pour le meilleur mode de disposer la charpente
dans les vaisseaux en 1821, il fut chargé de construire la frégate
La Surveillante sur ses propres plans en 1823, et reçut une mé-
daille d'or au retour de la première campagne de ce navire en
1831 Directeur des constructions navales en 1828, secrétaire du
conseil d'amirauté, membre de la commission consultative de la
marine, puis secrétaire général du ministère, il fut nommé, le
l«f août 1837, inspecteur général du génie maritime, et fut admis
à la retraite le 1<" janvier 1851. Il mourut peu après, à Marseille,
le 28 mars 1851. — Il y a de lui un grand nombre de rapports et
de mémoires aux archives du ministère de la marine ; mais il n'en
a fait imprimer qu'un petit nombre, entre autres -.
1 . — Réfutation de la brochure d'Alexandre de Laborde
sur l'Algérie, — juin 1830.
2. -r' Mémoire sur la charpente des vaisseaux, en réponse
à la question proposée par M. le ministre de la marine sur
le moyen de diminuer la consommation des bois de chône de
fortes dim^T^ions qui entrent dans la construction des vais-
32 BOUCHER
seaux. — Paris, !832, in-8°, 33 p. (Extr. des Annales
maritimes).
Parmi les rapports que je crois inédits, il faut citer particu-
lièrement : ,
3. — Rapport à l'inspecteur général du génie maritime
Sané, sur l'installation des allèges de Hollande, en 1810.
4. — Deux rapports sur les projets de l'amiral de Mis-
siessy, en 1829.
Celui-ci répondit par : Aperçus sur le matériel et le personnel
de la marine. — Paris, Duverger, 18i9, in-8°, 152 p.
Sur Boucher, voy. une bonne notice par Levot dans la Revue
des provinces de VOuest, IV (1857), p. 513 à 520; et dans L«
gloires maritimes de la France (1866) p. 47, 48.
Alfred-Jean Boucher, né à Nantes, peintre de paysage, élève
de M. A. Sauzay, expose aux Salons de Paris depufs 1876 et a
exposé au Salon de Nantes en 1886. Ses sujets préférés sont ceux
de la forêt de Fontainebleau où il a établi l'une de ses résidences
(Maillard, UÂrt à Nantes, p. 49).
Les Annuaires de Nantes citent en 1886, huit titulaires du nom
V. — Les Boucher de la Roche-Bernard.
Les Ai'ch. du Morb. citent le baptême à la Roche-Bernard, le
10 août 1642, de Michel B., fils de Jean B., s'' du Parc et de
Jeanne- Krançoise Le Bron, qui mourut en 1665; — en 1677,
le<lit Michel B., s^ du Parc, greffier du duché de Goislin ; — le
baptême à la Roclie-Bjrnard, le 19 août 1704, de Jean-Vincent,
fils de maître Jean B., s" de Lominière, avocat en la Cour, alloué
et lieutenant général et patticulier des eaux, bois et forêts du
duché de Goislin, et d'Anne Robin ; marraine, Vincente CerclîuXy
femme de Michel B., s^ du Parc, greffier en chef du môme duché ;
— en 1725, le baptême de Marie-Rose, fille de Louis B., syndic
d» la Roche-Bernard, et de Françoise-Perrine Le Mauff ; — en
1733, inhumation dans l'église de Saint Michel, de noble homme
Michel B., s^ du Petit Bot; — en 1739, parrain, noble homme
Armand B,, s^ de la Sampsonnière, dont la veuve, Catherine Cou-
ronné, est marraine, en 1752, d'une fille de Marie-Charlotte-
Augustine B., femme de Claude Iluet du Drézet, capitaine de la
milice bourgeoise de la Roche-Bernard ; — en 1764, mariage de
Françoise- Henriette-Félicité B., fille de noble maître Jacques-
Vincent B. , i* de Bégassié , receveur et miseur de la Roche-
B rnard, et de feue Marie-Rose-Antoiuette Priour, avec Michel
Thomas, s' de Cran, et sa mort en 1775 ; — en 1785, baptême, à
Vannes, d'une fille de dame Elisabeth- M arie-Jacquette Boucher
des Forges, et de noble homme Charles-Pierre Benoit de la Mothe,
ancien directeur général de la ferme de Bretagne, etc. (E, suppl.,
l31Sàl319etl542).
Un de ces B. était receveur du contrôle des actes à la Roche-
Bernard vers 1720, et uu B. des Forges, lieutenant du génie à
Belle-Ile en 1780 {Arch. d'L-et-V., C, 1026, 1885).
Enfin, un Pierre B. était procureur du papegault de la Roche-
BOUCHER 33
Bernard en 1668 {Aîrét du conseil d'Etat du 27 juillet 1671, pour
servir de règlement entre les fermiers des impôts de Bretagne et les
privilégiés).
VI. — Les Boucher du pays vannetais.
PiejTe B. rend aveu pour la lande Languenast, en St-Martin
sous Ploërmel, vers 1400 [Arch. de la L.-Inf.^ B, 363).
Bignan B., alloué de Josselin, eut son nom inscrit en 1504 sur
l'une des cloches de N.-D. du Roncier. {Ogée^ I, 364).
Le3i4rc/j. du Morb. citent Btnée D., femme de Maître Gilles
Aubrée en 1634 ; — Marie- Andrée Z?., femme de noble homme Jean
Le Mesle en 1081 ;— la succession sous Vannes dVnnoccn/ fi.,
en 1692; — l'inhumation en 1721, dans l'église des Cordeliers,
de Nicolas B., niiri de Perrine Canival ; — le mariage à St-
Nicolas-du-Tertre en 1690 do Pierre Z?., et d'Henriette de Marbré^
et le baptême en 1691 de Joseph- Marie, XqvlV Çl\b\ —la mort à
Ruffiac, en 1780, à 80 ans, de François B.y s^ de la Tourelle,
fils de Pierre et d'Henriette de Marbré, et veuf d'Anne-Paule
Duchesne ; — la mort, aussi à Ruffiac, en 1774, de Perrine-
Mathurine Galechair, femme d'autre François B., s' delà Tourelle,
etc., (B, 583 ; E, suppl. 606, 613, 1559, 1583, 1586, 1588, etc.).
Pierrs B. était chirurgien à Malestroit en 1672 {Annuaire du
Morb. pour 186 i, p. 30).
Perrine-Thérèse 5., dite sœur de l'Enfant Jésus, reçue reli-
gieuse au Père-Eternel de Vannes en 1709, morte en 1715
(Bulletin de la Soc. polym. du Morb.).
Un recteur de Saint-Laurent en 1836.
Paul-Marie-Anne B., né à Garentoir le 5 mai 1827, reçu officier
de santé à Rennes on I86i, figur« sur la Liste du corps médica',
du Morb. en 1882.
VH. — Les Boucher du Finistère.
Joseph Bf sergent royal es forsbourgs de Brest, publie la décla-
ration d« paix avec l'Angleterre (Pr. de dom Mor. , III, 1658).
Etienne B., ancien tavernier de Quimperlé en 1597 (^w(. de
Sainte-Croix, p. 651).
Pierre B., négociant , était administrateur de l'hospice de
Quimper en 1761 (Bulletin de la Soc. arch. du Fin., X, 430).
Un B., médecin de la ville à Tréguier en 1770, à Garhaix en
1773, reçoit une gratification en reconnaissance de son dévouement
pendant l'épidémie de 1773 {Arch. de la L -Inf , B, 2085, 2087,
2600).
Les Arch. du Fin. citent Pierre B., et Françoise Le Hir, la
femme, rendant aveu au roi en 1731 pour des terres en Lababan ;
— Pierrc-Fclix B., négociant à Quimper en 1771; — Jacques-
Etienne fi. et la veuve de noble homme Pierre B., soutenant un
procès au présidial de Quimper en 1782 (B, 144, 145, 696, 729,
900, etc.).
La veuve B. signe la pétition à la Convention pour TabolitioD
do la loi de 1792 sur le domaine congéable.
TOMB Y. 3
34 BOUCHER
Un receveur de l'enregistrement à Châteaulin et un greffier du
juge do paix de Quimper en 1814,
Un maire de Ploudiry en 1837, 1858 et 1867, conseiller d'ar-
rondissement en 1858.
Un maire de Gommana, en 1858.
Un adjoint au maire de Nizon, en 1858.
Un juge de paix de Sizun, conseiller général de ce canton en 1858.
Joseph-Marie Boucher, né à Sizun, le 23 septembre 1829,
notaire à Landerneau, délégué cantonal et adjoint au maire en
1858, membre de TAssoc. bret. depuis 1874, conseiller général de
ce canton depuis le 9 mars 1879, vice-président de la section
d'agricultare au Congrès de VAssoc. bret. à Landerneau en 1879,
a été élu député du Finistère le 4 octobre 1885, au scrutin de liste,
et a été réélu en 1889 au scrutin d'arrondissement. Il siège à
droite (Notice au Dict. des Parlem. fr., I, 410; et voy. le
récit d'une scène de sauvagerie devant sa maison à Landerneau
après sa réélection, dans la Bretagne-dn 26 septembre 1889, re-
produite dans le Morhihannais du 30). — On a de lui :
I. — Chambre des députés, quatrième législature, 1 885 à
1889.
1. — Rapports faits au nom delà 13" commission d'intérêt
local :
A. — Sur le projet de loi tendant à autoriser la ville de St-
Etienne à emprunter 130 000 francs(séanee du i^ mai 1887).
— Paris, Quantin, 1887, in-4% 4 p.
B. — Sur le projet de loi portant augmentation du taux
d'une s'jrtaxe perçue sur l'alcool à l'octroi de Lesneven [séance
du 23 mai 1887),' ^ ihid., in.4% 4 p.
2. — Rapports faits au nom de la 20® commission d'intérêt
local chargée d'examiner :
A. — Le projet de loi portant prorogation d'une surtaxe
sur l'alcool à l'octroi de PouUan (séance du 27 février.|888).
ihid., in-4% 3 p.
B. — Le projet de loi portant prorogation de surtaxes
perçues sur le vin, le cidre et l'alcool à l'octroi de Mayenne
(séance du 7 mars 1888), — ibid.f in-4% 4 p.
G. — Le projet de loi tendant à délimiter les départements
de la Manche et dlUe-et- Vilaine à l'embouchure du Gouesnon
(séance du 2 avril 1888), -—ibid., in-4o, 7 p.
3. — Rapports faits au nom de la 27« commission d'in-
térêt local chargée d'examiner :
A. — Le projet de loi portant prorogation d'une surtaxe
perçue sur l'alcool à l'octroi de Grandchamp (Qalvados).
(Séance du 22 décembre 1888), -^ ibid., in-4% 3 p.
BOUCHER 35
B. — Le projet de loi portant prorogation d'une surtaxe
sur l'alcool à l'octroi de Luçon (séance du 22 décembre 1 888)
— ibid., in-r, 4 p. ''
G. — Le projet de loi portant prorogation de surtaxes per-
çues sur le vin et sur l'alcool à l'octroi de Marseille (séance
du 26 décembre 1888), — ibid., in-4», 3 p.
D. — Le projet de loi portant prorogation de surtaxes per-
çues sur le vin et sur l'alcool à l'octroi de Rouen (séance du
26 décembre 1888), — ibid., in-4°, 3 p.
E. — Le projet do loi portant prorogation d'une surtaxe
perçue sur l'alcool à l'octroi de Daoulas (séance du 27 dé-
cembre 1888), — i6id.,in.4",3 p.
• F. — Le pojetde loi portant prorogation d'une surtaxe
pert^ue sur l'alcool à l'octroi de Lampaul-Guimiliau (séance
(du 27 décembre t888), — ibid., in-4», 3 p.
G. — Le projet de loi tendant à autoriser la ville de
Grasse à emprunter 979.700 francs et à s'imposer extraordi-
naireraent (séance du 15 janvier 1889), — ibid., in-8°, 6 p.
4. — Rapport fait au nom de la 20» commission d'intérêt
local sur le projet de loi ayant pour objet la cession réciproque
entre l'Etat et la compagnie du gaz des côtes de l'Océan, de
terrains situés à Port-Louis (séance du 8juin 1889), — ibid.,
in-8", 3 p.
II. — Cinquième législature, 1889 à 1893.
5. — Rapports faits au nom de la 6* commission d'intérêt
local.
A. — Sur le projet relatif à un échange de terrains entre
l'Etat et la commune de La Ghavanne, en Savoie (géance du
31 mai 1890), ^ibid., in-8«, 5 p.
D. — Sur le projet de loi relatif à un échange de terrains
dans le département de Meurthe-et-Moselle entre l'Etat et la
société de Wendel et G'° (séance du 31 mai 1890), — ibid.,
in-8^ 5 p.
G. — Sur le projet de loi relatif à un échange entre l'Etat
et le mandement de Saint-Nazaire (Drôme) de terrains situés
dans le département de la Drôme (séance du •c4 juin 1890),
— ibid., in-^o, 4 p.
D. — Sur le projet de loi relatif à un échange entre l'Etat
et M. Bonne, de terrains situés dans le département des
Vosges (séance du 2i juin 1890), — ibid., in-8», 3 p.
Iconographie. — 0.i a plusiours portraits de J.-M. Boucher,
gravés sur bois dans le Grand musée national, p. 23 ot dam
[' Illustration d\i 23 janvier 18S6. (/cjai. bret., I. 77, II, 29G). Ou
en a publié un au^f j, d'îpuis les dernières élections, dim le Jour-
BOUCHER
nal illustré du 17 novembre 1889, mais il est trop jeune, point
ressemblant ; il y a erreur dans l'attribution et interversion avec
un Boucher^ député des Vosges. Rectification a été faite dans le
n* du 24 novembre 1889 et dans le Grand Musée national de
4890, p. 19-.
Louis Boucher^ né à Qaimper en 1857, jésuite en 1874, mort à
Laval le 3 janvier 1880 en odeur de sainteté Voy. des extraits de
sesletlrcj» dins Un saint H savant breton (^qV .ljQ%d\\),^. VI Z, 274.
VIII. — Les Boucher du pays de Rennes et de Saint-Malo.
Jacques B., bourgeois de St-Malo en 1544 [Pr, de dom Mor.,
III, 1055).
Les Ârch. de la L.-lnf. citent Michel B , payant 600 livres
tournois sur bsfouages de Rennes en 1569; — Carro P., payant
60 écus sur les fouages de Saint-Malo en 1586; — Maihurin B.
8' du Verger^ et Michelle Boulanger, sa femme, rendant aveu
pour le Champ-Guillaume en Naizin, vers 1600; — Pierre B.^
pour une terre en Saint-Martin, etc. (B, 363, 454, 1929, 1941).
Pierre B., procureur du roi à Rennes, fut député aux Etats de
1589 (Mém. de la Soc. arch. d'I.-et-V., XI, 154).
Un B. , économe, séquestre des revenus de l'évêché de Dol pen-
dant la vacance en \lik(Arch. d'I.-et-V., G, 1189).
Un JB,, négociant à Rennes, dépose dans le procès La Ghalotais,
le 7 janvier 1766 {Recueil LaChalotais, I, 161 à 16i).
Le Fouillé de Rennes cite Jean, recteur de Bédée en 1562 ; —
Jean, recteur de Pleumeleuc en 1588, résignant en 1597; — Louis,
achetant le marquisat d'Epinay en 1716 pour le revendre aux Le
Prestre de Lezonnet en 1719; — Jean, recteur de Brielles en
1742, mort en 1755 ; — Tean-Baptiste, recteur de Lourmais en
1747, mort en 1758; — Mathurin, curé de Bléruais en 1705,
mort en 1780 (111,66; IV, 154, 171, 25 4 ; V, 105, 492; VI, 297).
Un signataire du cahier des charges et doléances du Tiers-Etat
de la sénéchaussée de Rennes en 1789.
Le nom est encore porté à Rennes par 6 titulaires dont un
secrétaire de la faculté de droit.
IX. — Boucher divers que je ne sais à quelle région attribuer.
N. Boucher du Crosco, dont le second nom est certainement
breton, a publié (Quérard, Fr. littéraire, au t. I) :
Mémoire sur les haras, par M. L. B. Première partie. —
Utrecht et Paris, Lacombe, 1770, in-8**.
Une seconde édition de 1771, in-8^ n'est pas anonyme et porte
le nom entier, mais je ne connais rien sur ce personnage, sinon
qu'il faisait partie de U Société d'agriculture de Bretagne.
X. — Les Boucher qui ont joué un rôle historique en Bre-
tagne, mais ne sont pas bretons.
Etienne Boucher, né à Troyes en Champagne, évoque de
Quimper en 1560, assista au cbncile de Trente et mourut à Paris
BOUCHERAN 37
le 20 août 1571 (Voy. Ogée, II, 410 ; Gallia Christ., t. XIV. etc). U
portait « d'argent à 3 ôcrevisses de gueules. > {Coiircy, I, 132).
Le Nob. de Courcy (I, 132) cite des Boucher d'Orçay,
originaires de Paris, portant « de gueules semé de croisettes d'ar-
gent, au lion d'or brochant, » qui ont fourni un conseiller au par-
lement de Bretagne en 1556.
Albert Bouclier d'Argis, conseiller général de la Loire-Inférieure
pour le canton de Garquefou depuis près de trente ans, vice-pré-
sident de ce conseil, président de la commission départementale,
candidat aux élections législatives en 1877, etc., appartient à une
ancienne fanille de Picardie Qui a fourni plusieurs jurisconsultes
célèbres et que Bachelin-Deflorenme, dans VEtat présent de la
noblesse française, classe à tort à l'article Argis de Guillerville. Le
nom patronymique est Boucher ei nom d^ Argis. — Le conseiller
général de la Loire-Inférieure n'a que deux filles, mariées au
baron René De Vienne et au vicomte Charles de Fo7'estier.{YoY. lo
Panthéon delà Légion d'honneur, IV, 316, 317).
Et voy. Le Bouclier.
2325. — Boucheran. — Nom d'une famille du pays de Rennes
alliée aux de Santo-Domingo au XVIP siècle (/IrcA. de
la L.-Inf., B. 2922).
• — Boucherat> — Nom de famille qui figure au Nob. de
Courcy, comme ayant produit un conseiller d'Etat, plu-
sieurs l'ois commissaire du Roi aux Etats de Bretagne,
puis intondant de notre province en 1671, garde des
sceaux de France, etc : mais c'était une famille cham-
penoise, aujourd'hui éteinte.
232G. — Bottchereau. — Nom de famille dont je rencontre Si-
mon B., chevalierde St-Jean, commandeur de Garentoir,
seigneur temporel de l'église et du temple de Lantiern
en 1732, mort en 1738 au manoir de la GoëiTrie, (Gayot-
DeVdïidre, Le Morbihafi, p. 230, et Poiiillé de Rennes,
III, 97); — Gi Armand D.,n^ àTrentemoult près Nantes,
le 5 décembre 1831, ancien marin, pêcheur à Basse-
Indre, sauveteur médaillé, lauréat de la Société des
hospitaliers-sauveteurs-brelons en 1885 {Annales du
bien, XI, p. 211, 212). —Le nom est actuellement porté
par six titulaires à Nantes.
• — Boucherie. — Voy. Bouchery
2327. — Boucherie (do la). — Nom d'une ancienne famille du
comté nantais, qui l'avait emprunté à une seigneurie
delà paroisse de Vallet; qui portait « d'azur au cerf
passant d'or colleté d'hermines» et qui a produit un
chevalier de Malte en 152i, et un chevalier de l'ordre
du roi sous Charles IX. — Fondue au XVII" siècle
dans do Chevigné.
;^8 BOUCHERON
Le Dict. des terres du comté nantais cite la seigneurie de la
Boucherie, en Yallet, comme appartenant en 1430 à Roland de la
B., passant en 1445 aux Le Houx, et revenant en 1501 aux
de la Boucherie, par le mariage de Gillette Le P.oux, avec autre
Boland de la B.^ qui possédait aussi les fiefs de Fromcnleau et de la
Pinardière en Yallet. Llené de la B. les possède encore en 1575 ;
puis un dernier Lloland de la B. épouse Guyonne (\q Uoischollet en
1 580, et leur fille, Guyonne de la B., en épousant René de Chevigné,
apporte à cette famille le BoischoUet dont elle a gardé le nom
(p. 74, 83, 135, 220). — Et voy. Arch. de la L.-Inf., G, 248 ;
II, 253.
Georges de la B., secrétaire du duc, figure au béguin de
François II en 1488 (Béguin, p. 86).
Mathurin de la B. fut chevalier de St-Jean de Jérusalem et
commandeur d'Arétin en ?520 {Couffon, II, 533).
Bolland de la B. fut chevalier de l'ordre du roi sous Charles IX
et commissaire des guerres {de Carné, p. 40).
Il y avait une autre famille de la Boucherie dont je n'ai pas re-
trouvé l'origine, car je rencontre au Pouîllé de Bennes (I, 252 ;
V, 665), Joseph de la B,, prêtre du diocèse de Léon, sous-chantre
du chapitre de Rennes en 1708, recteur de Saint-Laurent en 1735,
mort le 23 août 1744.
2328. — Boucheron. — Nom de famille du Finistère, dont je
rencontre un notaire à Pouldreuzic en 1860. — Il est
actuellement porté par deux titulaires à Nantes.
2329. — Boucherot. — Nom de famille du pays rennais, dont je
rencontre de nos jours un pharmacien-chimiste exer-
çant à Rennes.
2330. — Bouchers (Bernard de). ~ Famille d'origine Flamande,
qui a fourni un substitut du procureur général près le
parlement de Rennes, qui contribua à l'établissement
du collège des jésuites dans cette ville et fut le père
de Pierre B. de D. né à Rennes le 31 mars 1585 ; ce der-
nier fut jésuite et l'un des maîtres du P. Maunoir (Voy.
Rev. de Bret. et de Vendée, 1859, I, 278, 279 ; et les Vies
du P. Maunoir).
2331. — Bouchery, Boucherye ou Boucherie. — Nom de famille
principalement répandu dans l'Ille-et- Vilaine et qui est
entré dans la composition du nom de lieu la Botccheriais
en Livré.
Le Pouillé de Bennes cite Jean, recteur de Tréméhôuc, mort
vers 1487 ; — Pierre, recteur de Tresbœuf, mort vers 1595 ; — et
Joseph, recteur de Montreuil-des-Landes en 1783, mort en 1802.
Les Mœurs et Coût. bret. citent des alliances avec les Chen-
nevière à Vitré en 1598, et des B. à Livré en 1740 (II, 9, 158;
III, 253, 254, 262). — Et voy. le Jowmal hist. de Vitré, p. 105,
à l'année 1632.
■BOUCHET 39
Lés Arch. du Morh'. citent des alliances avec lès Bicher et les
Guyomar dans le pays de Vannes au XVIII» siècle (E, suppl
1525, 15G7, 1574).
Le nom est encore porté à Rennes et à Lorient.
■2332. — Bouchet. — Nom de famille répandu dans toutes les
parties de la Bretagne, principalement dans le pays
Nantais. — Et voy. Bouschet.
I. — Les Bouchet du pays nantais.
Renée B., femme de Jean Simon, possédait Le Domaine en Pu-
ceul, en 1554 (Gornulier, Comté nantais, p. 298).
Les Arch. de la L.-Inf. citent Louis en 1561, et Joseph à Nantei
en 1783 (B, 1204, 2386) ; — et Georgine B. de la Hardouillère,
épousant Dominique Frémont des Oraiseries, avocat au présidial
de Nantes (E, 845).
Le Livre doré cito Anne 5., femme d'Antoine Le Boux de la Ville ^
et mère de Joseph Delaville-Leroux qui fut maire de Nantes en
1708 (I, 353).
Gornulier, au Dict. des terres du comté nantais, cite les frères B.
achetant La Lande en Moisdon en 1754 et leurs héritiers la ven-
dant à Melchior de Keralbault en 1775 (p. 170).
Un J?., notaire à Ghàteaubriant en 1779, fut officier municipal
en 1795 (Goudé, Ilist. de Chdteaub riant, p. 336).
Un officier municipal à Ancenis en 1794 (Maillard, Hist, d'An'
cents, p. 261).
N. Bouchet, de Glisson, peintre, ami de Lemot pour qui il exé-
cuta des peintures décoratives à La Garenne, obtint une médaille
d'argent au Salon nantais en 1825 {Ogée, I, 187 ; — Exposition
de Nantes en i825, par G*** et V**% p. 18 à 22 ; — Maillard.
VArt à Nantes, p. 49).
Le nom est actuellement porté par 7 titulaires à Nantes.
Le docteur Camille Bouchet, médecin en chef et directeur de
l'hôpital St-Jacques à Nan'es, en 1833, memb.e de la Société
académique de la Loire-Inférieure, qui a publié un mémoire sur
les aliénés de ce département {Bibl. de Nantes, n» 16180) et est
mort à Nantes le 20 janvier 1854 (Notices au Breton du
23 janvier et à la Bev. des Prov. de l'Ouest, l, 272 à 274), n'était
pas breton, mais poitevin.
Léon Bouchet, directeur du Courrier de St-Nazaire depuis
1886, qui avait publié auparavant dans ce journal un grand
nombre d'études sous le pseudonyme d'Innominato, et dont on a
un volume de Profils bretons contemporains {Paris, 1888, in-l8|
n'est pas non plus breton.
II. — Les Bouchet des autres régions.
Jehan B. tient la montr» de sa compagnie à Saint-Pierrc-
les-Moutiers, le 1" décembre 1419 (Bev, hist. de l'Ouest, doc. I, 55).
Les Pr. de dom Mor. citent Ilestor (sic) B., ôcuyer d'une montre
40 BOUCHET
de Guy de Beaumont en 1421 ; — un archer de la compagnie du
maréchal de Gié en 1478 ; — et un participant au béguin du duc
Franî:ois II en 1488 (II, 1085 ; III, 361, 605).
Guillaume B. rend aveu de la Ville-Lorieux, en S'.-Glen, sous la
juridiction du duché de Penthièvro, [Arch. des C.-du-N., E, 412).
Pierre-Marie Bouchet, né au Port-Louis le 3 mars 1756, lieu-
tenant de frégate en 1778, prit part aux combats d'Ouessant et
de La Grenade et au siège de Savanah. Lieutenant de vaisseau
en 1793, il se distingua pendant l'incendie de VAnna-Suzanna en
rade de Brest et fut nommé capitaine de vaisseau en 1795 ; ift le
6 février 1804, 0 ft le 14 juin, il prit sa retraite après 1815 et
mourut à Brest le 11 janvier 1824 (Notice à la Biog. bret., I, 152).
Le Fouillé de Rennes cite un recteur de Bruz en 1601, — et
Pierre-Vincent B.^ recteur de Lecousse en 1784, insermenté en
1791, incarcéré à St-Melaine en 1792, déporté à Jersey en 1793, de
nouveau recteur de Lecousse en 1803, mort le 24 février 1824
(IV, 772 ; V. 68). — Et voy. Maupillé aux Môm. de la Soc. arch,
d'I-et-V., YIII,325,etL'Estourbeillon, les /^am./r. à 767^56?/, p. 290.
Félix B., demeurant à Langon, figure en 1873 sur la liste de
VAssoc. amicale des anciens élèves du collège St-Sauveur
de Redon.
L'abbé Isidore Bouchet , aumônier des sourds-muets de la
Chartreuse d'Auray, dont on a plusieurs publications. Tune en
particulier datée de 1883, n'est pas breton. Je le crois Orléanais.
2333. — Bouchet (du) ou du Bouschet ou du Boschet. — Nom fort
ancien qui a été porté par plusieurs familles de Bre-
tagne, dont l'une était éteinte avant la réformation de
1668, et dont une autre, celle des B. de la Chauvinière,
fut déboutée de ses prétentions à la noblesse et con-
damnée à l'amende de 400 livres par arrêt du 31 août
1669 (mss. Jégou).
I. — Les du Bouchet de la Faavelière, en Bais, pc-tant
d'après un sceau de 1430, « de sable à une croix engreslée d'urg ut
{Courcy, I, 134 ; Briant, p. 32 ; La Chesnaye des Bois, III, 676 ;
Saint' Allais, V, 349 ; Dict. herald, de Bret., p. 116) ; aliàs « d'or
à l'aigle à deux têtes éployée de sable » (d'Hozier, chev. de St-
Michel] ; aliàs « d'hermines papelonnées de gueules » [Généal. des
Cham'paigné, à la B;bl. nat.) ; aliàs « d'argent à 3 annelets de
sable » bict. herald, de Bret.., p. 7, 345). — Saint-Allais, au
Noh. univ., V, 349, cite ces deux derniers blasons pour dos du B,,
sans indication de province.
Les Pr. de dom Mor. citent Perrot du B., écuyer de deux
montres de Glisson en 1375 ; — Raoul du B., écuyer de deux autres
montres de Glisson en 1375 et 1376, ratifiant le traité de Guérande
en 1380 -, — Raoul, de la ligue des seigneurs avec le duc contre
les Penthièvre en 1420 ; — Eudes., témoin, en 1387, des protesta-
tions du duc contre le roi ; — Guion, homme d'armes à Vitré en
1464; — Jean, conseiller aux Grands-Jours en 1493, conseiller
de la duchesse en 1 iOT, figurant au béguin du roi Charles VIII en
BOUCHETEAU 41
1498. etc. (II, 100, 102, 104, 173, 275, 5i5. 1061 ; III. 123, 782,
791, 792).
Raoul du D. qui précède, s' de la Fauvelière en 1400 {Ogée, I,
68), fut nommé par la cour de Rennes, en 1421, commissaire pour
exécuter un accord entre Notre-Dame et St-Martin de Vitré (Mém.
de VAssoc. bret., congrès de Vitré en 187G ; archéol., p. 144).
Guy du Bouchet, prieur de Sainte-Croix de Vitré en 1466,
conseiller du duc François il , vice-chancelier de Bretagne et
premier président aux Comptes, élu évéque de Quimper en 1479, y
fit son entrée solennelle, le 15 octobre 1480, tint un synode à
Quimperléen 1483 et mourut à Nantes le 10 janvier 1484 (Tresvaux,
Egl. de Bret., p. 123; Le Men et Le Duc, Hist. de Ste-Croix,
p. 362; Le Men, La cathédrale de Quiwper, p. 210 ; Hauréau,
Gallia Christ., XIV; Journal hist. de Vitré, p. 577; Fourmont,
p. 292).
Jean du ^•. fut prieur de St-Nicolas de Vitré en 1500 et mourut
en 1515 {Journal hist. de Vitré, p. 578).
François et René du B., s" de la Haye de Torcé, furent cheva-
liers de l'ordre du roi au XVI* siècle (G. de Carné, Les chev.
bretons de Saint-Michel, p. 41). Ce dernier épousa Jeanne Chenu
en 1600 (voy. Premier suppl. à la généal. Cornulier).
Pierre du P., conseiller au parlement en 1609, président à
mortier en 1620 {Courcy, III, 86, 92), possédait en 1616 la Cour
de Soudan et la Garenne en Soudan (Cornulier, Comté nantais,
p. 120. 139).
Une du B., sœur Marguerite du Saint-Esprit, carmélite à Mor-
laix en 1668 {Arch, du Fin., II, 207).
II. — Les du Bouohet de la Chauvinière, en Chàteau-
Thébaud, déboutés en 1669, n'ont pas fait grande figure, car je
ne les retrouve plus ensuite.
III. — Les du Bouchet de ViUefllx, originaires d3 Paris,
portant « d'aigent à une merletto de sable, au chef d'azur chargé
de 3 besants d'or» (Courcy, I. 13 i, et Dict. ht^rald. de Bret., p.
7) ont fourni Henri, conseiller au parlement de Bretagne, et Charles,
s' d'Ambillon, auditeur des comptes, tous les deux en 1619
[Courcy, III, 332, 373 ; et Fourmont, p. 328, 329) ; mais je ne
sais s'il» ont laissé postérité bretonne. — Saint-Allais qui cite
leurs armoiries au Nob. univ. V, 349, les donne à la BDurgogue.
IV. — Lis du Bouchet de Sourches, qui ont fourni un
lieutenant-général en Bretagne en 1556 et un évoque de Dol en
1715, fondateur du collèga de cette ville en 1726, n'étaient pas
bretons, mais manceaux. Je crois qu'il faut attribuer à celte
famille Robin, Jehan, FAienn"! et Pierre cités en diverses montres
de 1380 à 1392, à/Vngjrs et au Mans, aux Pr. de dom Mor., II,
247,257,261,600.
Si3'à. — Boucheteau. — Nom de famille de la Basse-Loire dont
je rencontre Hubert /?., greffier du juge de paix de Ma-
«V BOUCHETEL
checoul, lue à Machecoul le 3 avril 1793 (Lallié, Le dis-
trict de Machecoul, p. 433). — Le nom est actuellement
porté par quatre titulaires à Nantes.
2335. — Bouchetel ou Bochetel. — Ancienne famille dont je ren-
contre Renaud, serviteur du duc, interrogé dans le
procès du maréchal de Gié en ibOO (A7rh. de laL.-lnf.
E, 191) ; — René, archidiacre d'Angers, abbé de Goët-
malouen et de Bonrepos, un des tuteurs onéraires de
René de Rohan en 1534 (Tresvaux^ Egl de Bret, p. 584,
Hauréau, Gallia Christ., XIV, 912); — et Bernardin,
nommé évêque de Rennes en 1555, non sacré et démis-
sionnaire en 1565 {Ogée, II, 510, Hauréau, XIV, 761,
etc). Ils me paraissent plutôt angevins que bretons.
2336. — Bouchetier (Jean-Morel), — bourgeois de Rennes, dé-
puté aux Etats de 1589 et membre du conseil commu-
nal établi par Mercœur (Mém. de la Soc. arch. d'I.-et-V.,
XI, 155, 190).
2337. — Bouchetière(de la).— Nom d'un bourgeois de Nantes taxé
à 60 livres pour les besoins de la ville en 1498 (Mém.
de la Soc. arch. de Nantes, V, 44). — Le nom a été porté
par les Ayrault et les Collin.
* — Bouchic, Guillaume — qui paraît « en pal et vouge »
comme noble de Poullan, à la réformation de Gor-
nouailles en 1481 (Fréminville, Antiq. du Fin., II, 343),
doit être un Boc'hic ou Bohic. — Vov. ci-dessus.
2338. — Bouchier, Pierre^ —maître maçon en 1371, dressa le
devis de l'église Bonne-Nouvelle de Rennes (Mém. de
la Soc. arch. d'I.-et-V. III, 230 à 234 ; et Bulletin de l'an-
cienne Assoc. bret. IV, 2^ partie, p. 84).
2339. — Bouchière (Jehan de la);, — écuyer d'une montre de
GuyondeSaint-PèzàDolenl380(Pr.dedomMor., 11,243).
2340. — Bouchin, — ouvrier typographe à Rennes, dont j'ignore
la biographie^ a publié en 1850 :
Aperçu de la marche des choses depuis le 24 février. —
Rennes] de Foligné, 1850, in-8% 72 p.
2341. — Bouchinot. — Nom d'une famille rennaise dont je ren-
contre de nos jours Eugène /?., négociant, un des fon-
dateurs de la Soc. desBiôlioph. Bretons, en octobre 1877.
9
BOUCHOT 43
Bouchot. — Nom de famille de la Basse-Loire (à rap-
procher de /?owc/iâf?/rf ci-dessus), dont je rencontre Guil-
laume B.y prêtre de chœur de l'église de St-Nazaire du
3 août 1655 au 17 mars 1650 (Soûlas, Tableau du Clerr/é
paroissial de St-Nazaire) ; — et François D., condamné à
mort, comme brigand de la Vendée,* par la commission
militaire de Nantes le 15 nivôse an W [Liste générale,
etc., IV, 22. et Prudhomme, Hist. impartiale, etc.,
(an V), I, 127).
Bouchouère (le sieur de la). — Bourgeois de Nantes
taxé à 100 livres pour les besoins de la ville en 1498
(Mém. de la Soc. arch. de Nantes, V, 43).
Bouchuot, Jacques^ — plaide au parlement de Vannes
en 1454 {Pr. de dom Mor., II, 1635). — Je remarquerai
que la table dit Bouchart.
Boucicaud. — Nom de famille qu'on reaçontre plusieurs
fois aux Pr. de dom Mor., mais pour des étrangers à la
Bretagne; — et qui est actuellement porté par trois
titulaires à Pontivy.
tO. — Bouclée, Jean, — homme d'armes de la retenue de l'a-
miral Jean de Penhouët en 1420 {Pr. de dom Mor., II,
1012).
Bouclier, Guillaume, — bourgeois de St-Brieuc en 1620
(Tempier, Revue des arch. des C.-du-N., I, 71).
Boucly, Félix, — premier président de la cour d'appel
de Rennes de 1849 à 1864, n'était pas breton, mais pari-
sien (né le 15 novembre 1797). Nommé conseillera la
cour de cassation le 27 avril 1864 et retraité en 1873, il
est mort à Sceaux le 24 octobre 1880(A^o/^5 Saulnier).
— 11 y a sur lui quelques mots d'éloge funèbre dans le
discours de rentrée de la cour d'appel de Rennes pro-
noncé, le 3 novembre 1880, par M. l'avocat général Ar-
nault de Guéniveau, p. 30.
348. _ Boucoilleu, — notaire, signe un acte du chapitre do Léon
en 1396 (Pr. de dom Mor., II, 664).
'349. — Boucquay, Jacques, — sieur des Touches, conseiller au
présidial de Rennes, se désista de ses prétentions à la
44 BOUCQUEAU
noblesse, le 12 septembre 1068 {mss. Jégoii, et mss.
la Dibl. de Renyies). — Le Nob. de Gourcy (I, 145) écr
Bouquais, et lui donne pour armoiries, d'après l'Arn
de 1690, (( d'azur à la fasce d'or, accompagnée de tro
bustes de pucelle de même, » comme Bonin.
2350. — Boucqueau, Michel, — bourgeois de Nantes, taxé à
livres pour les besoins de la ville en 1498 (Mém. de
Soc. arch. de Nantes, V, 40). — Et voy. Boucaud.
235 j. — Boucquin. — Nom d'une ancienne famille dont jô rei
contre Jehan B. parmi les nobles de Grozon, à la réfo^
mation de l'évêché de Gornouailles en 1420 [mss.
P, Bené) ; — et un recteur de St-Gonnery en 1463, de Bi
léon et de St-AUouestre en 1470, qui résigna en 147
(Poiiillé de Va^mes, p. 201, 763).
* — Boucquet. — Voy. Bouquet.
* — - Bouczel. — Voy. Bouessel.
2352. — Bouczo. — Nom d'une famille originaire de Bourgognl
qui vint s'établir à Missiriac au commencement
XV® siècle, qui figure pour la Bretagne à VArm. géi
9nss. dHozier, II, 602, mais qui fut déboutée de ses pr|
tentions à la noblesse, avec amende de 400 livres^ pi
arrêt du 11 septembre 1670 [mss. Jégou etmss.de"
Bibl. de Rennes). ¥A\q porte d'argent à trois chevroï
de sable^, d'après YAr?n. de l'Arsenal ; d'azur à trol
besantsd'oren bande côtoyés de deux cotices de mêm(
d'après VAnn. de 1696 (Courcy, I, 135), et Magny lui
consacré une notice dans
t. IV (1847), p. 83.
son Livre d'or de la jioblessi
Le Pouillé de Vannes cite Jacques fl., recteur de PIeucadeu|
de 1509 à 1530 ; — Jean B., recteur de Trôal en 1553 ; —
Pierre B. du Rongouët, recteur de Berné en 1710, d'Allaire ei
1719, deGuidel en 1723. mort le 16 octobre 1754 (p. 106, 1641
282, 495). — Et voy. pour ce dernier, à propos de la descente de|
Anglais en 1747, les mém. dQVAssoc. bret., congrès d'Auraj
en 1878, archéol., p. 206.
Les Arch. du Morb. citent un grand nombre de documents si
les B. : — décès à Missiriac en 1589 d'Olivier B. du Guern; e
1593, àQ Pierre B. de la Boulardaye-, en 1626, de Pierre B. d
Guern -, baptêmes en 1628, 1629 et 1632, de Guillaume, Jean i
Mathurin, fils de Pierre B. du Guern et de Julienne d
Trégoat; — mariage à Garo, en 1658, de Jean B. du Pont-Bourzé
sénéchal de Bodel-Tréal, avec Jeanne Guillemot-, — baptêmes
Vannes en 1657, 1659, 1661, 1665, 1666, 1667, i\Q Jean, Mar-^
BOUCZO in
guérite, ÀJVie, Pierre et Jeanne, enfants do maître Pierre D. du
Verger y notaire royal à Vannes qui meurt en 1(381, et de Margaorile
Poury ; — baptêmes de nombreux enfants à partir de 1681, d'Anne
Bouczo qui meurt en 1709, et de Sébastien Lecointe du Castiller
notaire royal à Vannes ; — baptêmes en 1701, 1703, 1704, 1707,
4708, 1709, 1711, de Louis-Vincent, Julimne, Joseph- Vincent,
Claudine, François-Hyacinthe, Gabriel-Jacques, enfants de noble
homme Jean B. et de Françoise-Agathe Uagornet ; mariage en
1722 de Julienne, fille des précédents avec Julien Du f^ esche,
procureur au présidial; mort en 1717 de Pierre B., prôtre de
St-Patern, et prieur des pauvres del'Hôtel-Dieu; — enfin baptême
en 1776 et 1777 de deux lilles de noble homme PierrC'Louis
B. du Rongouël, ancien lieutenant des frégates du roi, qui meurt
en 1781, et de Françoise-Marie Hochereul qui meurt en 1786 ; —
mariage à Pontivy, en 1690, àQ Jean- Hyacinthe B. de Kerponner,
avec Sébastienne Davoine; — mariage à Sarzeau en 1715 de
Louis-Philippe B. du Hongouet, avocat à la cour et intendant de
M"»' la princesse de Gonli (Et voy. Ann. du Morb., pour 1867, p.
8), avec Anne Pottonier de Bréal, et baptême en 1717 de leur
fils Louis- Marie-Hyacinthe- Anne -, mariage en 1740, de leur fille
Mat hurine- Françoise avec Clauie-Jean de Douville-, ^— b-iptôme
à Ploërmel en 1743, de Jacques- Pierre, fils de Joseph- Marie B.
de Govello, et de Marie-Louise Houcix ; — Gabriel-Louis B. de
Kercaradec négociant à Ilennebont en 1785, etc. (B, 319,750,
760, 2763 ; E, suppl. 563, 594, 694, 1018, 1040, 1398, 1401, 2,
3, 7 ; 1542, 1554, 55, 59, 61, 66 à 70, 72, 80, 85, 86, etc., on
remarquant que le nom est plusieurs fois écrit Bouézo par erreur).
Mathurin B. du Guern, le débouté de 1669, non cité ci-dessus,
demeurait à Caro (mss. de la Biblioih. de Rennes).
JeanB., fils d'Yves, fut tué à Ploërmel en 1711 (Ropartz, Guin%
gamp, p. 206, qui écrit Bouézo). — Un B. était syndic de Ploër<
mel en 1724 {Ann. du Morb. pour 1867, p. 8).
Louis-Marie (ou René) -Hyacinthe-Anne B. de Rongouël, ci-
dessus cité, était avocat au Parlement en 1746, et maître parti-,
culier des eaux et forêts au département de Vannes en 1761
{Arch. du Morb.,E, suppl. 1407, 1574, 77, 79).
Julien B., dernier prieur de Saint-Jacques de Dinan, fut obligô
deie cacher en 1793 {Rech. sur Dinan, p. 331}.
Le Recueil Jégou sur les familles de la sénéchaussée d'Henne-
bont cite le contrat de mariage en [llQ d'AugustiJi B., marchand
à Auray, fils de Laurent B. de Kerponner, et de Perrine Le Gé^
néral (de Pontivy), avec Perrine Moulin de Boissulati (d'IIen-
nebont). — Cet Augustin était frère de noble homme LouiS'
Philippe B. de Rongouët, avocat, demeurant à la maison noble de
Saint-Georges en Nostang, et do Jean-Hyacinthe B., demeurant à
Pontivy. — Plus tard, en 1775, Louis-Anne B., négociant à Ilen-
nebont, fut nommé par délibération du bureau d'administration
des hôpitaux, « homme vivant, mourant et confiscant des hôpi-
taux Saint-Louis et Saint-Yves d'Hennebont. » On appelait ainsi
le propriétaire fictif «'e l'hôpital, sur lequel s'exerçaient toutes les
lois fiscales incombant à cette propriété de main morte. Ainsi, à
la mort de l'administrateur investi de cette charge (mai 1789 pour
Bouczo) le droit de mutation après décès était perçu sur toutes les
propriété! de l'hôpital. C'est V Homme mourant.
Mathurin i?., élu conseilUr municipal à Ploërmel on 1886.
\(\ fiOUDAN
2353. — Boudan. — Nom d'une ancienne famille qui portai
« d'argent à une rose de gueules »; qui a paru en 147(
aux réformations de Tévôché de St-Brieuc, et qui s'es
fondue avant la réformation de 1668 dans Rouxel dii
Prérond, après avoir fourni un maire de Lambillei
Louis B., sieur delà Lande, en 1617 (Mém. delà 8oc
a'Emul. des C.-du-N., XXIV, 180). — Le nom est rosi*
dans celui de La Laiide Boudan, village en Marour
{Ogée, II, 11). — Sur le rachat d'Olivier de B. en Bréhaiif!
au XVII» siècle, voy. les Arch. des C.-du-N. E, 698.
Les Pr. de dom Mor. citent un Julien Boudent au rôle des geD>
de guerre du Mont Saint-Michel, sous le sire de Querollanen 1598
(III, 1690).
2-354. — Boudandur, Guillaume, — prêtre de Nantes, un des
fondateurs de la confrérie de St-Pierre et St-Paul en
1397 (Mém. de la Soc. arch. de Nantes, XV, 43).
J'ai cité ci-dessus, aun® \^QQ,\in Olivier Bondandu, membre de
la confrérie St-Nicolas de Guérande en 1499, qui me paraît bien
proche parent de celui-ci, par la confusion des Bon et des Bou.
2355 . — Boudart. — Nom d'une ancienne famille de Ménéac,
; qui portait, d'après VArnfi. de Guy Le Bc^rgne^ « de
gueules à trois tourteaux d'hermines » ; qui parut aux
réformations du XV^ siècle en Ménéac, et dont la
branche aînée, dite de Coiiesquelan , se fondit au
XVP siècle dans Bréhand de risle, tandis qu'une branche
cadette, dite du Qiiilly, fut déboutée de ses prétentions
à la noblesse en 1671 {Courcy, I, 135^ Dict. herald, de
Bret., p. 18).
Les Pr. de dom Morice citent Guillaume B., écuyer de la
montre du sire de Beaumanoir en 1396 ; — Jehan^ rendant hom-
mage au vicomte de Rohan en 1396, compris pour 100 fr.au
testament du sire de Glisson en 1406 ; ~ Biaise, écuyer en * 1415
etc. (I. 1637; II, 670, 781,908).
Les Ane. réf. de l'évê^hé de St-Malo citent Olivier B., s' du
Hingray en Ménéac et de Gouaybouart en Mohon, ayant son hôtel
à Lanouée en 1426, 1427, 14iOet 14i7; — Pierre B. de Cois-
quelan, à Ménéac en 1427. etc. (p. 14, 53, 54, 57, 68, 72). —Et
voy. Ogée, I, 366; II, 28, 37.
Marguerite B. obtient, par rintercesiion de St-Vincent Ferrier,
le sauvetage miraculeux de deux jeunes gens qui se noyaient dans
rOust à Josselin, le 28 juin 1453 (abbé Ghauffier, St-Vincent
Ferrier, p. 34).
Lqs Arch. du Morh. citent les baptêmes à Mohon, en 1605, de
Jacques^ fils de Jean B. de la Ville Gaudin et de Jacquette
Le Métayer; en I6i5, de Claudené en 1637, Florimonde née en
1639, Cruillemelte née eu I6i3 et M,arie, née en 1645, enfants
BOUDAZIN 47
de Jean B. du Quilly, séaéohal de Bodégat, et de Louise de la
Haye; — le baptôme à la Triiiité-Porhotit ea 1647, de Jean, fils
des mômes ; — le baptôrae à Ploôrmel en 1G55, de Michel, Ois des
mômes; — l'inhumation à Vannes en 1779 de Françoise B. du
QuilUj (et non d'Esquiliy) ; — demoiselle Anne B., dame du Breil
de Raiz en 1748. etc., (E, suppl. 559.794,795,804, 1117,1558).
Jtanne B., dame du Bosc^ épouse, le 9 février 1671, à Ménôac,
Jean Troussier, s*" de llougé (Registres paroissiaux. Noies Apuril).
Un juge do paix à Plémet, sur la liste des notables départe-
mentaux des C.'dU'N., en l'an IX.
2356. — Boadazin. — No.ii d'un notaire de Nantes de 1748 à 1770,
dont une descendante, Marie-Rose B , est morte à Camp-
bon le 20 janvier 1886, laissant une belle succession
qui a donné lieu à un curieux procès entre les héritiers
et Tenregistrement. La collection Galibourg possède à
ce sujet les 3 pièces suivantes :
4. — Mémoire pour les héritiers de M*'» Marie-Rose Boudazain
contre l'administration de l'enregistrement. — Savenay, AUair,
1888, in-4^ 46 p.
2. — Mémoire pour le directeur derearegistiement, des do-
maines et du timbre à Paris, contre maître Félix-J.-B. -Désiré
Bâtard, notaire à la résidence de Gampbon, et les héritiers na-
turels de M*'e Mirie-Rose B. (Fait à Nantes le 29 novembre 1888,
le directeur de l'enregistrement, du domaine et du timbre-, signé
Gaupuceau), — ibid , 1888. in-S", 19 p.
3. — Mémoire pour les héritiers de M'^* Marie-Rose B , contre
l'administration de l'enregistrement, et réponse au mémoire en
réplique de la Régie de l'enregistrement, — ibid., 189,0, in-4'',20 p^
2357. — Boudée. — Nom de famille du Finistère dont je ren-
contre Joseph'Itmocent B., pourvu, en Gourde Rome,
de la paroisse de Lenhan en 1788 {Arch. du Fin. y G, 73).
* — Boudédéo. — Nom breton du Juif-errant. — Voy. l'his-
toire admirable de //., gwerz cité par Luzel à la Revue
deBret. et de Vendée, 1866, 1,314.
2338. — Boudéhen. — Nom de famille de Basse-Bretagne, dont
je rencontre Yves, cultivateur à Bricc et Jean-Pierre ^
meunier à Saint-Hernin, sur la liste des électeurs dé-
partementaux du Fin. en 1700; le premier, député de
Briec à l'assemblée électorale de la sénéchaussée de
Quimper en 1789 {Procès-verbal y p. 6).
235J. — Boudel. — Nom d'un chapelain de Pleine-Fougères, in-
sermenté en 1791, qui était réfugié à Jersey en 1793
{LEstourbeillon, p. 20i)\ — Le nom est actuellement
porté à Nantes.
4S BOUDELOT
2360. — Boudelot, Jeanne. — veuve de François de Neuville, et
sa belle-sœur Marie de Neuville, de Lamballe, se dé-
sistent de leurs prétentions à la noblesse, à la réfor-
maiion do 1668 (mss. Jégoii).
2361. — Bouder. — Nom de famille des Côtes-du-Nord, dont je
rencontre Yves, né à Langoat en 1820, curé dePlouaret,
mort le 28 juillet 1877 {Sem.relig. deSt-Brieuc, août 1877).
2362. — - Bouderan (de). — Nom d'un conseiller au présidial de
Rennes, membre du conseil communal institué par
Mercœur en 1589 (Mém. de la Soc. arch. dl.-et-Y., XI,
190,211).
2363. — Boudes, Hoppin, — écuyer d'une montre de Du Gues-
clin en 137i (Pr. de dom Mor., I, 1655).
2364. — Boudessel. — Nom du secrétaire de La Ghalotais, arrêté
avec lui en 1765 et enfermé au château de Nantes
(Ducrest, ^2S^ 6/e /?^mie5, p. 375; Bulletin archéol. de
l'ancienne y4s50c. hret.^ 3" série^ I, 145).
2365. — Boudet. — Nom de famille répandu dans toutes les
parties de la Bretagne, en particulier dans l'ancien
évêché de Vannes, où l'un des titulairss, Michel B. de
la Morinais, en Glénac, se désista de ses prétentions à
la noblesse en payant 100 livres le 3 septembre 1668
{mss. Jégou; mss. de la Dibl. de Rennes., et Courcy^l, 135).
Pierre B., prêtre de Gampbon, fit une fondation à N.-D. de
Nantes en 1480 (Mém. de la Soc. arch. de Nantes, V, 100).
Jean B. figure dans un compte de la cathédrale de St-Brieuc en
1492 {Ane. év. de Bret., I, 382). — Je ne sais si c'est le même
q\ie Jehan B., qui baillait au maréchal de Rieux, en 1488, la
déclaration des bagues appartenant à la reine (Mém. de la Soc.
arch. de Nantes^ l, 397 à 404, et 445 à 457), et qui dressait en
1491, comme contrôleur général de Bretagne, l'inventaire des
joyaux de la couronne {Arch. de Bret., publiées par les biblioph.
bret., II, 105, etc., et Pr. de dom Mor., III, 705). Ce dernier était
mort en 1501, et Michel B. fut son héritier.
Palry D. s'" la Lionaye, fut premier magistrat de Rennes de
1594 à 1599 (Ogée, II, 527) et député par les Etats à la Reine
en 1594 (Pr. de dom Mor., III, 1594) ; et deux Bertrand B. furent
recteurs de Pire, l'un après l'autre, vers 1586 \P ouille de Rennes,
V, 448).
Tite B. de la Gardais était sénéchal de la juridiction du prieuré
de Pirmil en 1606 [Arch. de la L.-Inf., H, 187).
BOUDEUR
40
Pierre B., recteur de Cournon et Glénac de 1651 à 1667
(Pouillé de Vannes, p. 236).
Les Arch. du Morb. citent un grand nombre do documents sur
les Boudel, en particulier : — à Peillac, sur Michel B. de la
Mori)iais, sénéchal de Rieux, en 1665 (c'est le désisté de 1668),
et sa femme Françoise di Plhmiugat en 1671 ; baptême d'un filg
en 1703, de Pierre B. de la Noé-Cado et d'Anne Gicqueau,
parrain Emmanuel B. de Si-André ; mariago en 1749 de Renée-
Pélagie B. de la Noé-Cado, avec Laurent de la Iloussaye-, — à
Vannes, en 1678, baptême de \ incent Sarzeau, fils de Bertrand
et d'Yvonne Boudet qui fait une fondation en 1682 à St-Patern;
en 1684, baptême de René-François B., lils d'Anne Lobincau qui
meurt presqu'aussitùt et de Jean B. de la Chaussée qui se remarie
en 1685 avec Françoise Querré ; en 1696, inhumation de Louis B.,
écolier de physiqn.- au collège des jésuites ; — à Rohan, en 1688,
inhumation de GuUUiume B. de la Fotinais -, — à Rochefort en
1731, marraine Renée-Agnès de la Noë-Cado; à St-Martin en
1767, mariage d'une B. de la Noë-Cado avec Eustache de la
Houssaye, etc. (H, 220; E, suppl. 738, 1080, 1155, 64, 65,67.
74, 85 ; 1354, 1558, 59, 60, 63, 66, 68). — Et voy. Arch. de la
L.-Inf,, G, 261.
Mathurin B., prêtre de la communauté do Ste-Croix d« Vannes,
fut l'un des fondateurs de l'hôpital général en 1693 (Ann. du Morb.
pour 1873, p. 125), et fut inhumé le 29 août 1694 dans le cimetière
de cet hôpital, établi au Gosquer (A rc/i. dz^J/orè., E, suppl. 1563).
Les Arch. d'I.-et-y. citent un B. de la Noé-Cado, condamné à
l'amende vers 1715, pour avoir pris le titre d'écuyer (G, 2259);
et un B., interprète à Paimbœuf en 1743 (G, 2035). Je crois pour
ce dernier qu'il faut lire Baudet. Voy. ci-dessus.
Les Arch. de la L.-!nf. citent Luc B., à qui la ville de Nantes
paie en 1592 les « frais de martelage des bois de la maîtrise delà
Villecarlier » (B, 2913) ; et Angélique B. de la Noé-Cado, (G. 261).
Boudet, fils aîné, figure sur la liste des 550 plus forts contri-
buables de la Loire-Inférieure en l'an XI et en 1809. G'est sans doute
François- Louis, le juge au tribunal de commerce de Nantes de
1810 [Livre doré, II, 66, qui cite aussi, p. 42, Joseph-Claude^
commis négociant, notable en l'an IV).
Jean-Baptiste Boudel, curé, figure sur la liste des électeurs
départementaux des Gôtes-du-Nord en 1792.
René B. fut chapelain de St-Nicolas-de-la-Ville-Cunan , en
Pleine -Fougères, en 1761 {Pouillé de Rennes, V, 467).
Un B., étudiant en droit, fut envoyé, de la commune de Rennes,
en 1789, aux députés do la sénéchaussée de Rennes aux Etats
Généraux, avec une adresse au Roi {Arch. d'I.-et-Y., G, 260).
Un B.y artiste, restaure les arabesques et les bas-reliefs de la
troisième chambre du Palais de justice de Rennes en 1836 {Ogéê"
Marleville, II. 557).
Le nom est actuellement porté par 6 titulaires à Nantes.
>. —- Boudeur, Prigent, — recteur de Languengar, maître 6s
arts de la confrérie de Léon en 1618 (Mém. de la Soc.
arch. du Fin., V, 52).
TOMB V. 4
50 BOUDEVILLE
2307. — Boudeville (Hervé de), — sénéchal de Ploôrmel en 1270
(Ropartz, notice sur Ploërmel, p. 17).
2368. — Boudic. — Nom d'une ancienne famille, depuis long-
temps éteinte, qui possédait la seigneurie de Kerdudal
en Ployen, et dont on rencontre Guiguen B. parmi les
notables de Ployen, à la réformation de 1443 (du Refuge,
Arm. et Nob. de lévêché de St-Pol-de-Léon, p. 29); --
JeanB., noble homme à Kerdudal, en PlouvieU;, à la
réformation de Léon en 1447 [mss. du P. René) ; — Alain
B., noble de Lannilis à la réformation de 1503 (Pré-
m'\ny\\\e,Antiq.du Fin., Il, 410); — et un signataire de la
capitulation des habitants de l'évêché de Léon en 1594
{Pr. de dom Mor., III, 1001). — Ce nom est actuellement
porté à Lorient par'un second maître de la marine.
2369. — Boudier. — Nom d'une ancienne famille de Ménéac,
qui a paru à la réformation de l'évêché de St-Malo en
1513, par Pierre B. « qui a le manoir de la Ville-Durand
(lue souloit tenir feu Rogier B. sans roture [Des Salles,
p. 191, qui cite aussi Thomas Baudier à Bogan ou plutôt
Bosquen, en Ménéac en 1427,p. 54). — On rencontre en-
suite Jeaii B. à la montre des gentilshojnmes de pied
de l'évêché de St-Malo en 1543 \Pr. de dom Mor., III,
1050) QiJean B. de la Ville-Durand en 1550 dans l'en-
quête sur le château de Lamballe (Mém. de la Soc.
d'émul. des C.-du-N., XXIV, 74} ; puis cette branche se
fondit en 1034 dans Talhouët de Kerrio [Notes Apuril et
Arch. du Morb., E, suppl. 1444 et 1531). — Mais le nom
existait aussi dans le pays de St-Brieuc, car je ven-
conire Joseph B., homme de loi à Pontrieux, sur la
liste des notables communaux de l'arrondissement de
Guingamp en l'an IX. — Il est actuellement porté par
quatre titulaires à Rennes.
* — Boudigat (Karolus de), — chevalier, mari d'Isabelle de
Fougères, cité aux Pr. de dom Mor. (I. 968) pour un
accord avec Hugues de Lusignan, comte de la Marche
en 1257, est évidemment un Bodégat. — Voy. ci-dessus.
2370. — Boudillet. — Nom d'un vieux pilote de St-Servan, dis-
paru dans la tempête du 15 février 1882. — Voy. le récit
de sa mort, extrait du Drapeau tricolore, dans le Petit
Breton du 2 mars 1882.
2371. —Boudin. — Nom d'une famille des environs de Morlaix
qui porte « de sable à l'épée d'argent en pal, la pointe
en haut,surmontée de deuxétoiles d'or », avec ladevise :
BOUDIN :,[
Ad sldera tentât {Ami. qêii. niss. d'Uozier, 11,958; et
Courcy, Nob. I, 135; et Dict. hér.ald. de Bret., p. 33, 326,
350), et qui a produit des officiers de marine, un lieu-
tenant général et un député du Finistère.
Les anc. réf. do l'év. <lo Saint-Malo citent l'hôtel do Partis,
à /. Boudin-Frost, parmi les lieux nobles do Tréverien en 1445
{DesSaUeSyp. 33).
Les Arch. du Fin. contiennent un dossier snr Gabriel B,,
chanoine régulier de Saint-Augusiin, vicaire perpétuel de Plou-
gastel-Daoulas en 1686 (G, 89).
L'fiisl. de Morlaix cite un B. de Lonqpré, premier consul en
ITOO ; i?ernard Z?. fie Lrtu/iai/, procureur du roi syndic en 1705,
échovin en 1708, 1710, 1712, 1715 et 1717. juge consulaire en
1710; trésorier de l'hôpital de 1716 à 1720, administrateur
en 1723 etc. ; — un B. de Tromclin, administrateur de 1728 à
1734; — Marie-Jacqueile D. de l.auîiay, femme de Laurent-
FrauçoisProvost de la Bouexière de BoisbiUy, lieutenant général
de Tamiraulé de Morlaix en 1752 ; — Laurent-Marie B. de Tro~
melin, chanoine prévùt de N.-D. du Mur à Morlaix, do 1760 à
1784, etc. (p. 57 à 60, 1 10, 233, 235, 239, 263).
Henc D. de Tréineur, capucin, en religion Père Emmanuel de
Broons, fit profession à Laval, le 28 juillet 1738 (notes du P. Bené].
Maurice-Jean-Marie Boudin de Launay et do Tro-
melin, né à Morlaix en 1740, lieutenant de vaisseau, un des 20
adjoints de l'académie do marine en 1769, capitaine de vaisseau
et académicien ordinaire en 1777, commandait VA?inibal dans
l'escadre do SulTren, et fut rayé des cadres en 1784 pour n'avoir
pris qu'une part secondaire aux alfaires de Madras, de Négapa-
tam et de Trinquenolé. On a de lui :
1. — Nombreux rapports aux mémoires mss. de l'acadé-
mie de marine, cités à VHist. de l'Acad. par Donaud du
Plan, II, 41 à 44, IV, 7, 8 etc.
2. — Mémoire apologétique au sujet des divers combats
auxquels il a assisté dans l'Inde sous les ordres de M. de
Suffren, — in-4^
Quérard, dans le Fr. lilt. (IX, 560, article Tromclin)^ et après
lui la Biog. univ. de Michaud attribuent à tort cet ouvrage au
lieutenant général de Tromelin qui suit.
Sur B. de Launay. voy. Vllist. de Vacad. de marine par
Donaud du Plan, II, 14, 41 ; IV, 7, 8 ; V, 27, 63 ; VI, 15.
Jacques-Jean-Marie-François Boudin do Tromelin,
neveu du précédent, né le 22 août 1771 à Ploujean (et non en
1765, comme le dit la Biorj. univ.,) élève de l'école militaire de
Ven lôme, entra au service en 1788 dans le régiment de Limou-
sin, en garnison en Corse, émigra en 1702, fit partie de l'expédi-
tion de Quiberon en 1795, et lut fait prisonnier quelque temps
après sur un canot de la frégate anglaise Le Diamant. Ayant
réussi a se faire i)asser pour le domestique du commodore Sidney
èi feoUDIN
Smith,- il fiit l'éAVôyé en Angleterre, d'où il organisa l'évasion du
comrtlodor'e, reçut du comte d'Artois la croix de chevalier de
!5aitit*LoUis, revint en .France, fut repris en J798, réussit à s'é-
Vader et servit comme major dans les troupes du sultan. Rayé
de la liste des émigrés en 1802, il lut impliqué en 1804 dans la
■conspiration Mehée de la Touche, fut enfermé pendant six mois
ià l'Abbaye et n'en sortit que comme capitaine au 11 2» de ligne.
Chef do ba^nillon et #, au passage de la Croatie en 1809, colonel
après Wagiuiii, il commanda pendant 4 ansle 6® régiment croate,
et devint en 1813 adjudant-général à l'armée d'Allemagne. 0 ft à
Hautzen, général de brigade à Leipzig, C îfif, chevalier de la
couronne de fer et baron de l'Empire en 1813, il commanda à
Waterloo une brigade de la dernière division qui resta sur le
champ de bataille, fut chargé par le gouvernement provisoire de
demander à WeUington des passeports pour l'Empereur et con-
tribua à faire cesser les hostilités sous Paris. Lieutenant général
après la campagne d'Espagne de 1823, G. 0. ifi* et grand cordon
des ordres de Saint- Ferdinand d'Espagne et de Sainte-Anne de
Kussie, membre du conseil général du Finistère, maire de Plou-
jean, membre de la Société française de géographie, etc., il est
mort au château de Coatserhau, le 3 mars 1842. On a de lui :
i. — Itinéraire de la Morée, ou description des routes de
cette péninsule (traduit de l'anglais de sir "William Bell). —
Paris, Anselin, 1828, in-S", 91 p.
2. — (Collaboration aux) cartes de la Grèce (4 feuilles) et
de la Turquie d'Europe (16 feuilles) publiées par Lapie.
3. — Observations sur les routes qui conduisent du Danube
à Gonstantinople, à travers le Balkan et le Mont-Hœmus. —
Paris, Pelicier et Chatel, 1828, in-8% 36 p.
4. -^ Articles divers dans le Spectateur militaire.
Notices à la Biog. hret. à la lettre T (II, 938 à 940) et à la Biog.
univ , qui lui attribue à tort le Mémoire apologétique de son oncle
le capitaine de vaisseau Boudin de Launay cité ci-dessus. Cette
notice de la Biog. univ. a été rectifiée par M. Pol de Courcy dans
la Revue de Bret. et de Vendée, 1859, 1, p. 489, 490.
"Williams Boudin de Tromelin, fils du précédent, né le
7 fructidor an VI, (24 août 1798), député du Finistère, pour
l'arrondissement de Morlaix, en 1852 et 1857, non réélu en 1863,
célèbre à cette époque, pour avoir traité de mercenaires, à la
tribune, le 11 mai 1861, les volontaires de Castelfidardo (fiev. de
Bret. et de Vendée, 1861, I, 255, 256), est mort à Quimper vers
18 0. On a de lui :
1. — Corps législatif. — Session de 1853. — Rapport
sur le projet de loi portant prohibition du port d'armes en
Corse. (Séance du 26 mai 1853). —Pans, H. et Ch. No-
blet, 1853, in-8*', 5 p.
2. — Id. — Sur le projet de loi relatif aux chemins de
grande communication du Finistère (Séance du 13 mai 1853).
— ïbid., in-8% 4 p.
BOUDi:i 63
3. — Session de 1854. — Rapport sur le projet portant
modification dans la répartition des ressources extraordinaires
créées par la loi du 9 juin 1873 pour les travaux des routes
départementales et des chemins vicinaux de grande commu-
nication du département du Finistère (Séance du 13 mars
1854). - Ibid., in-8% 4 p.
4. — Id. — Rapport sur le projet de loi ayant pour objet
la formation de la commune de Léoncel (Drôme), avec por-
tions de celles d'Orial, du Chaffal et de Châteaudouble
(Séance du 13 mars 1854). — Ibid., in-8*, 6 p.
5. — Id. — Rapport relatif à une imposition pour la
ville du Mans (Séance du 18 mars 1851). — Ibid., in-8°, 6 p.
^. — Td. — Rapport ayant pour objet de réserver au
canton de Siint-Affrique la commune de Saint-Izaire, dis-
traite du canton de St-Sernin (Aveyron). (Séance du 10 avril
1851). — Ibid. y in-8% 'i p.
7. — Id. — Rapport sur le projet d'emprunt de la ville
ie Golmar (Séance du 1^' mai 1851). — Ibid., in-8^ 4 p.
8. — Session .extraordinaire de 1855. — Rapport sur le
projet d'appel du contingent de 140000 hommes sur la classe
de 1855 ^Séance du 5 juillet 1855). — Ibid., in-8% 16 p.
9. — Session de 1858. — Rapport sur un projet de loi
relatif à un emprunt par la ville de Morlaix (Séance du 16
avril 1858). — /6id., in-8% 7 p.
10. — Id. — Rapport sur le projet de loi relatif aux
crédits supplémentaires et extraordinaires des exercices 1856,
1857 et 1858 (Séance du 24 avril 1858). — /6id., in-4%14 p.
IL — Session de 1859. — Rapport sur le projet de loi
relatif à la création de la commune de Porcaro avec des sec-
tions distraites des communes de Guer, de Monteneuf et
d'Augan (Séance du r*- avril 1859). — Ibid., in-S% 5 p.
12. — Id. — Rapport sur le projet de loi relatif à l'éta-
blissement d'une surtaxe à l'octroi de Lampaul (Séance du
27 avril 1859). — Ibid., in-8% 4 p.
13. — Session de 1861. — Rapport sur le projet de loi
relatif à l'établissement d'une surtaxe à l'octroi de la com-
mune de iMouézoch (Séance du 17 avril). — Paris, Pou-
part-Davyl et G'', in-8% 4 p.
14. — Session de 1862. — Rapport sur le projet de loi
portant ouverture au ministre des Affaires étrangères d'un
crédit supplémentaire sur l'exercice 1861 pour le service de
son ministère (Séance du 25 juin). — Ibid., in-8% 4 p.
Sur le député B. de T., voyez les journaux du temps à la suite
delà séance du 11 mars 18GI. Il ne figure pas encore au Dict.
desparlem. fr. parce qu'on l'a rejeté à la lettre T. — Et voyez la
publication suivante -.
5 i BOUDOT .
Catalogue des livres anciens et modernes, cartons de gravures,
lithographies, aquarelles, dont la vente aux enchères publiques
aura lieu au châtau de Coatserho (près Morlaix) le lundi 14 le/rier
1887. — Morlaix, F. Lance, 1887, in-8". 76 p.
Les Arch. du Morh. citent le mariage à Lorient de Jérôme li
de Lannuguy avec Marie-Thérès'3 du Brossay (E, suppl. 285).
C'est sans doute lui qui ligure sur la Liste des Emigrés du Morh.
en l'an II, comme demeurant à Port-Liberté, c'est-à-dire au Port-
Louis.
François Boudin, né à Cléden-Cap-Sizun en 1761, prêtre en
. 1787, recteur provisoire de Moëlan en 1802, fut desservant de la
paroisse do Rosporden de 1814 à 1837.
2372. — Boudot. — Nom de famille du pays nantais dont je
rencontre trois titulaires, de Bouguenais, condamnés
à mort et exécutés, comme brigands de la VendéC;, le
13 germinal an II, par la commission militaire de
Nantes (Liste générale, etc., V, 24 ; etPradhomme, Hist.
impartiale, etc. (anVj,I, 127).
* — Boudoul (du) ou Le Boudoul. — Nom d'une ancienne
famille du pays de Vannes, qui l'avait emprunté à une
seigneurie de la paroisse de Réguiny. Bien que la pre-
mière forme soit plus naturelle, on rencontre presque
toujours ce nom sous la seconde. C'est pourquoi je
renvoie à Le BoudouL — ■ Et voy. ci-dessus Baudory.
2373. — Boudoux. — Nom de famille dont je rencontre trois
avocats au Parlement fort employés à Rennes de 1716
à 1811, c'est-à-dire pendant un siècle presque entier.
Les Arch. du Morh. citent le dossier de la succession de
François B., à Vannes en 1759 [Ai^ch. du Morh , B, 696).
Pierre Boudoux des Oriais, né vers 1696, fut inscrit au
tableau des avocats à la cour de Rennes, le 25 octobre 1716
(Tableau de i7o9), devint bâtonnier de l'ordre et vendit avec sa
femme, A'ine (aliàs Anne-Perrine Hurel (1705-1789), une maison,
en 1747, pour l'étabUssement des Frères de la Salle (Pouillé de
Rennes, III, 452) ; il mourut à Rennes le 14 janvier 1776 {Notes
Saulnier). — Leur lils, Charles Boudoux des Oriais, fut
également inscrit au tableau des avocats à la Cour, le 21 août 1747 :
il rédigea l'enquête pour les maraisde Dol en 1753 {Arch. d'f.-etV.,
C, 1755), épousa Renée-Sufrice Nouvel de Landaillé, et mourut à
Rennes, le 11 mai 1760.. — Enfin, le fils de ce dernier, René-
André-Laurent Boudoux, né à Rennes, le 10 août 1752, aussi
avocat au Parlement, figure sur la liste des électeurs départemen-
taux d'Ille-et-Vilaine en 1790, devint avocat à la cour de Rennes,
et mourut à Rennes le l^r décembre 1811 (Notes Saulaie?^).
Tous les trois ont publié un grand nombre de mémoires judi-
ciaires. Je vais en citer seize, dont les quatre premiers appar-
tiennent certainement au grand-père : mais je ne sais auquel dos
BOUDOUX 55
deux appartiennent ceux de 1747 à 1760. Ceux qui n'ont pas
d'indication spéciale à la fin me sont fournis par la collection
Rosmorduc.
\ . — Factura pour messire Guy-Marie de Lopriac, che-
Talier, comte de Dongcs etc., contre dame L. Le Tourneux,
veuve de Bonaventure-Guy, écuyer, sieur de Mareil, etc. —
S. 1. n. d. (Rennes, Guillaume Vatar, vers 1724) in-f«», 28 p.
2. — Extrait da plaidoyer en réplique fait pour M°* de la
Plesse contre M. le président de Cucé et Madame sa mère. —
Rennes, Joseph Vatar, s. d. (vers 1735).
3. — Récapitulation du procès d'entre noble homme Pierre
Gris^ sieur du Coulombier et Alain Lebreton, écuyer, sieur
de la Plussinais. — Rennes, J. Vatar, s. d. (vers 1735).
4 — Mémoire pour dame Perrine-Françoise de Carné,
douairière de Langan, dame de Saint-Nazaire, etc , contre
les doyen, chanoines et chapitre de la collégiale de N.-D. de
la Tronchais de Rochefort, etc. — S. I. n. d. (vers 1743),
in-folio, 12 p. (Collection Anthime Ménard).
5. — Réplique pour écuyer François Lory, conseiller mili-
taire du roi, maison, couronne de France et de ses finances,
contre le sieur Gilbert Riberoles, négociant à Paris, le sieur
Ausant et C'*, négociant à Lyon, et le sieur Alexandre Archer,
négociant à Rayonne. — Rennes, veuve Garnier, 1745.
6. — Mémoire pour dame Judith de Chaumont-Quitry,
abbesse de l'abbaye royale de Saint-Georges, et les dames
prieures et religieuses de la môme abbaye, dame Hélène-
Céleste du Minihy de la Villecarmel, épouse autorisée de
noble homme Louis Loysel, dame Marie Pégassse, etc., contre
maire Joseph-Julien Robiou, sieur des Forges, sénéchal de
la juridiction de Saint-Georges à Tinténiac. — Rennes,
J. Vatar, 1747.
7. — Mémoire pour messire Pierre-Louis-Anne de Tressay,
chevalier, seigneur de la Jarrie, héritier de feu messire Louis
de Chevigné, sieur de la Sicaudais, contre messire Louis-
Philippe Danno, chevalier de Vizé,ûls, et dame Anne Gaudin,
à présent son épouse, ci-devant veuve de messire Louis-
Anne de Cadaran, chevalier, sieur de Saint-Mars, etc. —
Rennes, veuve Garnier, 1750,
8. — Mémoire pour Pierre Denis, sieur du Porzou, sénéchal
de la juridiction de rhàteaulin,Pontrieux, Claude-René Gau-
tier, sieur de Porteneuve, procureur fiscal de la môme juri-
diction, etc., contre Pierre-François Phelipot, sieur de la
Piglaye, Pierre-Joseph de Kerangal, sieur de la Hautière,etc. —
S. 1. [ftennes), Jos. Vatar, 1750, in-f% 5 p. (Bibl. de Nantes,
n° 7236).
9. — Mémoire pour maître Gilles-Siméon de la Marre,
procureur au Parlement, tuteur de Jeanne et Mario Tréguilly,
enfants mineurs du feu sieur Estienne Tréguilly, vivant mar-
56 BOUDRIAL
chand à Rennes, et de demoiselle Perrine Le Chaisne, contre
demoiselle Jeanne Chevillard, veuve et commune en biens
dudit sieur Tréguilly, dont elle a été la seconde femme, héri-
tière aux meubles de Marguerite Tréguilly leur fille, à pré-
sent épouse autorisée du sieur Louis Maufras du Cliatellier.
— Rennes, Jos. Vatar (vers 1752).
\0. — Mémoire pour écuyer Julien Le Lay, sieur de Ker-
versio, héritier principal et noble d'autre écuyer Guillaume
Le Lay, sieur dudit lieu, contre Jean Briand Cariou, sieur
du Goasven. — Rennes, N. Audran, s. d. (1757) in-fo.
11. — Répliques pour le sienr Le Lay de Kerversio contre
le sieur du Goasven, — ibid., 1757.
12. — Consultation (avec Etasse et Du Parc Poullain), au
])as du second mémoire pour le sieur Rabin, prêtre, chanoine
de l'église cathédrale de Saint-Malo, etc., contre les sieurs
Trublet de la Yillojégu, Le Bourgeois., etc., aussi prêtres et
chanoines de la même église. — 8. 1. {Hennés}, Nie-Paul
Vatar, 17G2,in-f«30p. (Catal. dela5?*5Z. de Nantes, n^'Tè Si]
13. — Mémoire pour nobles hommes Germain-Hyacinthe
Pégasse, sieur du l'iessix, etc., contre dom Emmanuel Gon-
zalès de la Hoyella, négociant à Séville, le sieur Jacques Le
Roy, etc., et dom François- Xavier de Garassa, — Hennés,
Julien Vatar, 1763.
14. — Mémoire pour dame Marie- Joséphine du Disquay,
veuve de messire Jean-Joseph de St-Brieuc, chevalier,
sieur de Tréota, héritière sous bénéfice d'inventaire de feu
messire Jacques du Disquay, etc., contre messire Jean-Fran-
çois de Quernisac, fils aîné, héritier principal et noble de feu
René de Quernisac, etc. — S. 1. n. d. {Bibl. de Rennes).
15. — Mémoire à consulter et consultation, concernant la
terre de la Villenéant. — Rennes, Fr. Vatar, 1771, in-A»,
11 p. [Bibi. de Nantes, n° 74 38).
16. — Consultation au bas du précis de la cause de maître
Germain- Pierre-Georges de Vaucouleurs,, chevalier, marquis
de Lanjamet, etc., contre dame Rosalie de la Bourdonnaye,
etc. — S. 1. [Rennes], P. Garnier, 1774, in-4°, 28 p. {ibid.
no 7506).
Dans ce siècle, je rencontre un B., mairo du Gaerno en 1836,
et de nos jours, un vicaire à Rennes (dont le nom s'écrit sans x)
et un tourneur à St-Malo.
2374. — BoudriaL — Nom de famille d3s Gôtes-du-Nord, dont
je rencontre un artilleur de marine sur la liste des 720-
tables commun fi :r (V-^ Tarrondissement de Guingamp
en l'an TX.
BOUDRU 57
^75 _ Boudru, Jacques, — de Bonguenais, condamné à mort
par la commission militaire de Nantes, comme brigand
de la Vendée, et exécuté le 13 germinal an II {Liste gé-
nérale, etc.,V, 24; et Prud'homme, HlU, impartiale, etc.
(an V). I, 1*^7).
57(3 .— Boudy, Gamille^ — auteur d'une brochure sur un che-
min de fer direct de Paris à Lorient, Vannes et Quimper
{Paris, veuve Bouchard-Huzard, 1809, in-8% 14 p.) est-il
breton? — Je ne le trouve cité que dans la Bibliog. de
la Revue de Bretagne et de Vendée.
;77. — Boue. — Nom de famille de Haute-Bretagne, qu'on
rencontre dans les trois régions du pays gallot, en
* Rennes, Vannes et Nantes. — Et voy. Bouée.
Les Arch. du Morb. citent le mariage à Malansac, en 1696, de
noble homme Julien B., s' des Aunays, de la paroisse de Notre-
Dame de Redon, avec Anne de Colleaux, dame de Kerrolan. qui,
devenue veuve, se remaria en 1700 avec Paul-René de Kerboul-
lart; — et en 1785, Madeleine B. de Cassé, veuve d'Anne-Morice
(le la Roche-Macc, conseiller au Parlement (E, supol. 1345, 1488).
Le Fouillé de Rennes cite Nicolas Boue, prêtre de la Mission,
léguant au séminaire, le 12 novembre 1736, sa métairie du Pies-
sis en Saint-Méen, à condition que le supérieur paierait chaque
année une rente de 40 livres au maître d'école de la paroisse; et
un Nicolas Boue (est-ce le môme ?) recteur de Saint-Méen, révoqué
en 1737 (III, 474 ; VI, 180).
François />., né à Sainte-Pazanne en 1846, missionnaire, partit
pour l'Afrique occidentale en 1876, et mourut à Abéokuta, le
25 décembre 1880 [Sem. relig. de Nantes, 1881, p. 197). — On a
son portrait dans le Petit Messager des Missions de nov. 1881
(Iconog. bret., I, 79).
Jean- Baptiste B., né à Machecoul en 1836, frère des Ecoles
chrétiennes, en religion frère Didymus, mourut à Nantes le 5
novembre 1888, après 35 ans de profession dans les écoles de
Nantes {ibid., 1888, p. 1067 ; et VEspérance du Peuple du 7 nov.).
Le nom est actuellement porté par 2 titulaires à Rennes.
.{7S. — Bouô (de la). — Nom d'une ancienne famille qui l'avait
emprunlé à une ancienne maison noble de la paroisse
de Reminiac. et dont on rencontre /^a/i de In B. en li20
[Ogée, II, \\'.)). — Il y avait aussi en 1400 une maison
noble de La B. en Quédillac [ibid, H, :^8()).
• — Bouécel. — Voy. Bouôssel.
'►70. — Bouecz, Gilles, — fut occis par les ligueurs à Maies-
troit, le 3 juillet ir)92 {Arch. du Morb. K. suppl. "'^'t
Ne faul-il j>ns lii-o Bnnrzn ' — Vnv ri-ilossiis.
58 BOllODA
2380. — Bouëda. — Nom de famille du Morbihan, dont je ren-
contre un délégué sénatorial à Merlevenez en 1878. —
Et voy. ci-dessus Boëda. — Le radical Boët ou Botiët,
ip]une\ Boëdoii ou Boiiédoîi, qu'on va rencontrer dans
toute la série suivante, signifie 7iourriture.
2381. — Bouédec. — Nom de famille de Basse-Bretagne, aussi
employé sous la forme Le Bouédec, et qui est principa-
lement répandu dans les ehvirons de Lorient. — Et
voy. Boëdec et Le Bouèdec.
Le Poidllé de Vafines elle René B., originaire de Nostang,' rac-
teur de Rianlec de 1581 à 1586; — et Jean Le B., prêtre de
Vannes, recteur de Gamors en 1572 (p. 208, 699).
On rencontre le nom aux registres paroissiaux de Guidei» au
moins depuis 1576.
Joseph-Louis B., receveur de l'enregistrement à Gallac, sur la
liste des électeurs départementaux des Gôtes-du-Nord en l'an IX ;
— Pierre. François et Yves, cultivateurs à Gallac et à Plimagoar,
sur celle des notables communaux de l'arrondissement de Guin-
gamp, à la même époque.
Jean B., adjoint de Kervignac en 1881.
2382. — Bouëdic. — Nom de famille actuellement porté à Lo-
rient, qui est aussi celui d'une des îles du golfe du Mor-
bihan.
2383. — Bouêdo. — Nom de famille de l'ancien évêché de
Vannes , dont je rencontre plusieurs marchands à
Vannes auXVlI« siècle (Arc/i. duMorb.,B. 544; E. suppl.
1522, 43, 57, 62, Q>S, 84 et 85) ; — Jean B. vicaire perpé-
tuel de la paroisse St-Salomon de Vannes, de 1681 à sa
mort le 24 novembre 1687 {Rouillé de Vannes, p. 829) ;
— plusieurs membres du général de la paroisse de St-
Méen au XVIL'' siècle ; — Joseph B., prêtre insermenté
de Guilliers, sur \di liste des émigrés du Morb. en Tan II ;
— un électeur départemental des Gôtes-du-Nord en
1792 ; — un adjoint à La Trinité, conseiller d'arrondis-
sement en 1836; — un maire à Gollinée en 1889. — Il est
encore porté à Vannes et à Lorient. — Et voy. ci-dessus
Eoëdo.
2384. — Bouëdoleret, Nicolas, — rétablit la chapelle du Rohic
près Vannes, d'après une inscription du XV^ siècle,
conservée sur la chapelle (Bulletin de l'ancienne Assoc.
bret., V, 62).
2385. — Bouëdrier, ou du Bouëdrier. — Nom d'une ancienne
famille qui l'avait emprunté à une seigneurie de la
BOUrDRON 5«J
paroisse de Toussaints de Rennes où elle possédait un
enfeu à ses armes, dans la chapelle de St-Fiacre, « d'ar-
gent au chevron de sable accompagné de trois tour-
teaux de gueules » ; {Courcy 1, 13(3 ; Briant, p. 'A2, Dict.
herald, de Bref. p. 7, li5, 179; et blason colorié dans
Palustre, ancienne cathédrale de Rennes, n" 34, d'après
les vieux vitraux de cette basilique) ; qui comparut aux
reformations de Tévêché de Rennes de 1140 à 1513; et
qui disparut avant la grande réformation de 1668. La
seigneurie du B. fut alors unie à Bréquigny.
Les Pr. de dom Mor. citent Pierre Bouëdrière, archer de la
montre du vicomte de la Bellière, pour la délivrance du duc
en 1420 (II, 1011).
Guillaume Bouëdrier, procureur des bourgeois de Rennes
en 1457, fut député en 1458 (Mém. de la Soc. arch. d'I.-el-Y.
XV, 65; de YAssoc. bret., congrès de Vitré en 1876, archôol.
p. 82, etc.)
Gilles D.y riverain de la Vilaine à Rennes, reçoit une ordon-
nance de curage en 1478 (Mém. de la Soc. arch. d'I.-et-V^
X, 125).
Jea7i B. ou du B., chanoine de Rennes, et doven d'Aubigné.
prit part aux curieux droits de la bassinée de bouillie de Saint-
Georges en 1476 et des pelottes lancées à la raquette à Saint-
Etienne do Rennes en 1484, devint en 1498 recteur de Saint-
Hélieret do Saint-Germain de Rennes, fonda la chapelle de
Saint-Claude à la cathédrale, et y fut inhumé sous une arcade
gothique avec vitrail et tombe à ses armes qui existaient encore
en 1755. {Pouillc de Rennes, I, 227. 309, 311, 344 ; V, 662,
663 ; et Palustre, Y Ane. cathédrale de Rennes^ p. 81, 162).
Pierre de D., recteur de Bruz et de Bille, doyen de Fougères et
chanoine do Rennes, mort le 14 juin 1583, fut inhumé dans la
chapelle de Villehouel, au déambulatoire de la cathédrale de
Rennes {Pouillé de Rennes, I, 222, 283, qui cite aussi Fran^
çoise B , femme de Gilles de Bourgneuf de Cucé au siècle pré-
cédent, V, 605).
L<^s B. avaient aussi possédé la seigneurie d'Orgères et on
voyait leurs armes à la chapelle de l'hôpital Saint- Anne à
Rennes, récemment démolie, 'ibid. III, 33i ; V, 377).
;SG. — Bouôdron. — Nom d'une ancienne famille nantaise,
dont je rencontre Jean, abandonnant aux Chartreux de
Nantes en 1489 ses droits sur une de ses maisons (Arch.
de lu L.-Inf.y H, 269) ; — Antoine B., décoré de juillet
en 1830 (Souvenirs d'an vieux nantais p. 12) ; — et de
nos join*s quatre titulaires, dont un libraire et un pro-
fesseur de philosophie, docteur ès-lettres, qui suit :
Pierre Bouédron, né à Vallet en 1825, élève du petit collège
ecclésiastique de la Bonnetière en Doulon, ordonné prôtre en 1849»
d'abord mailre d'études au Petit Sémimire de Nantes, puis direc-
teur et professeur de philosophie à l'externat des Enfants Nantais
en 1851 ; reyu docteur ès-lettres à la Faculté de Rennes en 1861,
00 BOUÉE
et nommé aussitôt par M"" Jacquemet, chanoine honoraire de la
cathédrale de Nantes ; directeur ilu Petit Séminaire de Nantes en
1865, directeur de l'école normale diocésaine pour les jeunes pro-
fesseurs eccl('îsiastiques fondée en 1871 par Me' Fournier, s"est
consacré exclusivement à l'enseignement de la philosophie depuis^
la fusion de cette école avec celle d'Angers en 1879. Il a publié :
i . — Doctrines psychologiques de Saint-Grégoire de Nysse
(thèse française de doctorat). — Nantes, Charpentier, i86l,
in-8% 188 p.
Voir une description de cett^ thèse dans la Notice sur le doctorat
ès-letlres, par Mourier, p. 204.
2. — Quid senserit de natura animae TertuUianus, disqui-
sitionem proponebat facultati litterarum Redonensi P. Boue-
dron, (thèse latine de doctorat) . — Nannetibus exe. H. Char-
pentier, 1861, in-8% 2 ff., 116 pp. et 1 feuillet.
Voir le sommaire de cette thèse, comme pour la précédente.
dans la, Notice sur le doctorat ès-lettres, par Mourier, p. 204.
3. — Cours de philosophie, mis en rapport avec le pro-
gramme du baccalauréat es lettres et augmenté d'un Appen-
dice sur la divinité de l'église catholique. — Nantes, P.
Mazeau(impr. Charpentier), et Paris, V. Sarlit, 1863, in-
12,3ff.et492pp =:2'édit. Paris, Sarlit, 1866, 2 vol. in-IS.
Voy. un compte-rendu de la 2® édition, par Lucien Dubois, dans
la Revue de Bret. et de Vendée, 1865, I, p. 146 à 161.
4. — Histoire de la philosophie, renfermant l'étude spé-
ciale des auteurs indiqués dans la partie philosophique du
programme officiel du baccalauréat. — Nantes, P. Mazeau,
(impr. Charpentier), et Paris, V. Sarlit, 1864, in-12, 2 ff.
et 288 pp. = c* édit., ibid., 1866, = 4' édition, ibid.,
1880, in-18.
5. — Récits évangéliques. Jésus le plus beau des enfants
des hommes. — Paris, Sarlit, 1865, in-18, = 3« édit. ibid.,
1873, in-18. 359 p.
Voy. un compte-rendu de la première édition par Lucien Du-
bois, dans la Revue de Bret. et de Vendée, I, 484 à 489.
6. — La métaphysique du beau, — ibid., 1878, in-18.
7. — Notices biographiques et bibliographiques diverses
dans la Sem. relig. de Nantes, en particulier une notice
sur l'abbé Allard, en 1887, p. 173 à 179_, et une notice sur
l'abbé Boucard, en 1890, p. 793 à 802; — et dans VEspérance
dupeupUy en particulier une notice sur la Vie de Ms'" Jaquemet
par l'abbé Martin, au n» du 10 juillet 1889, 4 coloanes .
Sur l'abbé Bouédron, outre les comptes-rendus ci-dessus cités,
voy. \d.Sem. relig. de Nantes, 1872, p. 308 à 311.
2387. — Bouée. — Ancien nom de famille de la région de la
Basse-Loire, qui est aussi celui d'une paroisse, aujour-
d'hui commune voisine de Savenay, et dont je rencontre
BOUëGOUEZ 01
Alix B. présentant des aveux au' sire de llctz on 1 ir)<; et
1468 (Ghevas, Notes sur V arrondissement de Painibœuf,
p. 330, 334);— et Jean B., clief de bataillon en 1816,
signant la pétition des anciens olïlciers de la Chouan-
nerie, et admis comme capitaine avec une pension de
600 livres [Guillemot, p. 254, 250). — Et voy. Boue.
;S8. — Bouëgouez, Jean, — archer de la retenue de l'amiral
Jean de Penhouët en 1420 (Pr. dedom Mor., II, 1015). —
J«i le crois proche parent de J. Z^o^ûiomy:;, arbalétrier de
la môme montre.
:sO. — Boueifïoux. — Nom de famille porté à Guénin en 1703
{Arch. du Morb., E. suppl. 824).
;iX). — Bouel (Messirc Pierre), — prit part, parmi les chevaliers
bretons, à la bataille de Ghisey en 1372(d'Argentré, ///>/.
de'Brct.yQiCouffon,\\,21,2^'2]. —Et voy. ci-dessus Boôlle.
'^^îOi. — Boueleuc, Lucas, — figure parmi les nobles de Tinté-
iiiac au rôle de la réformation de Tévêché de Saint-Malo
on 1428 {Des Salles, p. 32). — Ne serait-ce pas un Boul-
leuc? Voy. ce nom. — Je remarquerai qu'il y a actuelle-
ment des Bouùllec à Lorient. — Et voy. ci-dessus Boôlec.
2392. — Bouellon. — Nom d'un écuyer d'une montre de du
Guesclin en 1370 [Pr. de dom Mor., 1, 1645).
2393. — Bouem. — Nom d'homme du IX* siècle porté par un
neveu de Dorgen, de 832 à 868 (Ca/7. Red., p. 23).
,JU4. — Bouère (de la). — Nom d'une ancienne famille qui l'avait
emprunté à une seigneurie du Porhoët en Gomblessac ;
qui portait « 3 têtes de loup ou de renard, » (écusson
sur le manoir du Bois-Grimaud ; voy. Mém. de la Soc.
arch. dl.-etV. VllI, 90) ; aliàs « d'or à la croix pattée
de sinople, chargée de 5 étoiles d'argent, » [Courcy, ï,
136), et qui se fondit, avant la réformation de 1668, dans
Geslin et Sécillon.
Les Pr. dedom Mor. citent Pierre de la Boére^ écuyer len 1280
(I, 1057) ; — Guillaume Ermar plaidant pour sa nièce Jeanne
delà B., fille de îen Pierre, enlevée par Raoul Secheillon, au
Parlement de Rennes en 1395; — Pierre B., écuyer de Jean de
Laval, en 1418 ; vassal de la dame du Gué de L'Isle en 1 i24,
(II, Ô53, 961, 1152); ^Arthur delà B., au servie» du sire do
02 BOUESDON
i
Rohan en 148i ; — François de la B., à la montre des gentils-
hommes de pied de l'évôché de St-Malo en 1544, etc. (III, 457, 1050).
Robert de la B. possédait La Bouère en Comblessac, en 1 400 '
(Ogée, I, 93). Il est aussi cité en \ 427 en Les Brûlais (Mém. de la ■■
Soc. arch. d'I-et-V,, VIII, 89, 90).
Les anc. réf. de l'évêché de St-Malo citent Bertrand de la B., j.
noble de Maure en 1426 -.^Jean de la B., s» du Plessis-au-Iiebours i
eii Ménéac et du Fossé en Gomené en 1513 ; — et Pierre de la B., \
Maure en 1514 (p. 103, 102, 194, 222). |
Pierre de la B., licencié es lois, recteur de Tuschis, fait une i
fondation à N -D. de Nantes en 1470 (Mém. de la Soc. arch. de \
Nantes, V, 100). |
Jean de la i?., abbé de St-Jean-dos-Prés, en 1452, prieur de |
St-Barlhéiemy-des-Bois en 1456, était vicaire général de l'évèque
de Saint-Malo en 1460 (Tresvaux, Egl. de Bret., p. 507 ; Pouillé
de Bennes, I, 627; II, 711, etc.)
Le Pouillé de Vannes cite Guillaume de la B.y fils cadet du
sieur de la Ilaultière, en Garentoir, recteur de St-Just en 1554,
de Rudlac en 1570, résignant en 1572 en faveur de son neveu
Nicolas de la B.^ qui mourut en 1595 (p. 716, 777). Et voy. Pouillé
de Rennes, VI, 1J2. — Les Pr. dedomMor. citent (III, 1113) un
Guillaume de la Bruère, s*" de la Haultière, au rôle de la garnison
d'Auray en 1554. G'est évidemment un de la Bouère, et probable-
ment le père du recteur de St-Just.
Jean de la B., s*" de Trogoff, fut appelé à la réformation de la
coutume en 1539 (Bulletin de la Soc. arch. du Fin. y IX, 186).
Char II s de la B., rend aveu pour la seigneurie de Joué, en
St-Germain-en-Goglès, en 1652 {Arch.de la L.-Inf., B, 196).
La comtesse de La Bouère, héroïne vendéenne, que M°>^ do ^a
Rochejacqualein appelait « sa camarade », et dont on a récemment
publié les m.' moires ( — Paris, Pion, 1890, in-8°) appartenait à
des de la B., du Poitou.
2395. — Bouesdon. — Ancien nom de famille dont je rencontre
dom Alain B., prêtre en 1565, dans Sauvageau, sur du
Fa.il, p. 144.
2396. — Bouesnard. — Nom de famille des Gôtes-du-Nord, dont
je rencontre Jacques B., notaire de La Houssave en
1779 {Arch. des C-dii-N., B, 832); et un B., peut-être le
même, notaire àPlénée-Jugondel788àran \\V[Etre7mes
dinannaises de 1848).
2397. — Bouesnel. — Ancien nom de famillC;, dont je rencontre
Yves B., recteur de Lesbin-Pontscorfî et Gestel, en 1629
{Pouillé de Vannes, p, 319) ; — Yves, recteur de Bonaban
en 1617 et André, recteur de St-Guinou en 1652 {Pouillé
de Rennes, lY, mS; VI, 72);— maître Jean-Pélage 8,,
BOUESNON 63
sieur de Kerchus, avocat au Parlement et sénéchal de
Noirmoutiers, parrain à la Roche-Bernard en 1710
{Arch. du Morb., E, suppl. 1317) ; — JeanB. adjudicataire
des travaux de la boucherie de Dinan en 178i (Arch.
de h L.-Inf., B, 2115). — Et voy. ci-dessus Boôsnel.
2398. — Bouesnon. — iNom de famille du pays de Rennes, dont
je rencontre Martin B. prieur de Sens et chanoine de
Rennes en 1534 (Poicillé de Rennes^ I, 226).
2399. — Bouessard. — Nom d'une famille rennaise encore re-
présentée dans cette ville.
2iiX). — Bouessay. — Nom de famille des Marches de Bretagne
et du Maine, dont je rencontre Vrbain B., docteur en
théologie, chanoine et officiai de Rennes en 1082, dé-
puté aux Etats de Vitré en 1083 , vicaire général du
diocèse en 1090; et Gervais B., prêtre du diocèse du
Mans, aussi chanoine de Rennes en 1052 sur la rési-
gnation du précédent, fondant l'office de St-8ervais à
la cathédrale, mort le 17 novembre 1707 {Pouillé de
BemiPS, I, 135, 1 40, 210 ; III, 220, 2i2) ; les Arch. de la L.-
Jnf.yl, 073, contiennent le dossier de leur succession,
en les qualifiant chanoines de la cathédrale du Mans. —
Enfin Jeanne /?., veuve Mahé, du canton d'Ancenis, fut
condamnée à mort, comme brigande de la Vendée, le 20
messidor anll, par la commission révolutionnaire séante
à Craon. — Il y avait une ancienne seigneurie du Z?., rele-
vant de celle de Sens, près Rennes, qui a été possédée
par les de Champagne et les La Charonnière {ibid, VI,
323). — - 0(jée cite aussi (I, 533) un village du Petit
Bouessay en Luitré. — Et voy. Bouessée.
H. — Bouôsseau, Ploquet — homme d'armes d'une revue de
Dinan en 1489 {Pr, de dom Mor., III, 633).
•»J. — Bouessée. —Nom de famille des Marches, comme le
précédent, dont je rencontre Julien-Olivier, vicaire à
Argentré, recteur de Gornillé en 1701, puis recteur d'Ar-
gentré en 1774, insermenté en 1791, mort en 1802
[Pouillé de Rennes, IV, 41, 48, 474, 475).
i'J3 — Bouôssel, Bouôxel, Boôssel ouBoissel. — Nom de famille
assez répandu en Bretagne qui est entré dans la com-
position des anciens noms de lieu Le Bois-Boissely près
St-Brieuc, devenu lui-môme nom de famille (Voy. ci-
dessus). / / liouessclaye, devenu aussi nom de famille
04 BOUëSSEL
(Voy. cidessuLis; ; la Haye Boucxcl en Plouasne, Laf
Boîiësselière , en Bais ; la Douëxellerie, en Acigné ,
etc. — 11 figure à VArm. gén. mss. d Hozier, I, 570.
— L'une des plus anciennes familles qui l'ont porté,
celle des B. de la Ville Jégu , de Tévêché de St-
Brieuc, était éteinte avant la réformation de 1668 ; une
autre, celle des B. de la Villeboiichard, de Féveché de
St-Malo, fut déclarée noble d'extraction (iM. de Gourcy
la déclare d'ancienne extraction, mais de sa propre
autorité, et parce qu'elle aurait dû l'être), par arrêt des
commissaires de la réformalion en date du 29 octobre
1668 ; une troisième, qui existe encore, celle des D. de
Lescoiicelle, n'a point paru à cette réformation.
I. — Anciens Boëssel, Boè'xol, Boissel ou Bouëssel.
J'ai déjà cité ci-dessus, aux articles 1649 et 1868, un certain
nombre de Boëxel et de Boissel, d'après les Pr. de dom Morice
aux XIV® et XY® siècles. Il est possible que plusieurs d'entre eux
appartiennent aux familles qui suivent, et je leur joins, d'après le
même recueil, Guillaume Bouëssel cité dans l'enquête pour la
canonisation de Charles deBlois en 1371 ; — un B.dictus Bancihiis,
parmi les gens d'armes du duc qui saisirent les revenus de
l'évêque de Saint-Malo en 1382 ; — Geoffroy B., de la suite du
comte de l'Aigle en I4l8 (II, 26, 427, 1002); — et Jehan D.,
eniendu dans le procès d'Yvon de Rosserff en 1493 (III, 750).
La table du même recueil indique un Bouëssel à la colonne
1113 du tome III ; mais je n'y trouve, de nom approchant, que
celui de Guillaume Bouczel de la Touchepiat, au rôle de la gar-
nison d'Auray en 1554. Il y a sans doute une erreur typogra-
phique au texte.
II. — Les Bouëxel de la Ville-Jégu, originaires de Plaintel,
portant « écartelé aux 1 et 4, de sable au lion d'argent; aux 2 et 3,
de gueules plein, » (Gourcy, Nob., I, 137), fondus en 1545 dans
la Rivière.
Les Ane. réf. de l'év. de St-Brieuc publiées aux Mém. de la
Soc. arch. des C.-du-N., citent en 1469, Alain en PJaintel, et
Jean en St-Bédan ; — celles de Tréguier en 1481, Alain, à Châ-
telaudren, archer en brigandine, fils de Jean ; — et la montre de
Goëllo en 1481, Jacques B. de la Ville-Jégu, défaillant en St-
Brandan, et François B., fils de Jean B. du Chesnay, comparais-
sant en archer à cheval, même paroisse (I, 221, 282 ; V, 299, 300).
Marguerite B., fille de Jean B. du Plessis, et de Marguerite de
Castello des Granges, épousa Pierre de Flœuc {Ogée, II, 312).
in. — Les Bouëssel de la Ville- BoucHart, originaires de
Médréac, maintenus d'extraction par arrêt du 29 octobre 1668.
Notices aux Nob. et Arm. de Gourcy, I, 136, qui les rétablit
d'ancienne extraction ; — Briand, p. 33 ; — du Perré, p. 9 ; —
Beauregard, p. 68;— Saint-Luc, III, 37; — Guérin, p. 36;
— La Chesnaye des Bois, III, 680 ; — Saint-Allais, V, 352.
BOUÈSSEL Ô5
Armoiries : D'argent à 3 boisseaux de sable. — Blason gravé
dans 6'ai/Jf-Z-UC, n" 136, etGuérin,Tp\. n**i5 coloriée, B, noi9l.=.
Le^i PL de sceaux de dom Mor. (I[. n» 80), citent un Pierre D. en
1403 et représentent 3 boisseaux d'argent sur champ d'azur.
Les Ane. réf. de l'év. de St-Malo citent : en Médréac, J. Bouexel
et Pierre B., au Bois-Gilbert, en 1428 ; J. Bouexel, au Bois-
Goubert {sic) et l'hôtel de feu /. Bouexel. en 1448 ; Eustache B., s'
de la Haye, et Guillemetle B., lille deBerli^and, à la maison noble
de Pennée, en 1513 {Des Salles, p. 11, 64, 65, 183) ; — en Lan-
dujan, Pierre de B., s"" do la Haye, en UiO ; Pierre^ représenté
par Olivier, son fils, jusarmier en briganJine, en 1472 ; Eustache
à la liaye-Bouëxel en I5l3 (p. 22, 171, 313); -- en Tadrn,
/. Boui'xcl, en 1440 (p. 34); —en Plouasne, les héritiers d'yron^.,
à la Villo-ès-Merciers, en 1513 (p. 128).
Les Arch. du Morb. client écnyer Guillaume /?,, &' du Tail
en 1613 (E, suppl. 1163) ; — le mariage à Montertelot, en 1637,
de y. Bouexel de Bourqneuf, avec Catherine De la Garde (E,
suppl. 650). -7- Pierre Bouexel, sous Vannes, décédé en 1672;
(B, 534). —GolvenB., recteur de Taupout en 1754 (E, suppl. 712).
Les Arch. de la L.-Inf, citent Jean-Baptiste B. de la Ville-
Bouchard rendant aveu pour la terre de Molaye en Réminiac,
etc., (B, 385).
Le Pouillé de Rennes cite Jean B., recteur de Mernel en 1694 ;
— Marie B. et son mari Jules Malescot, sieur et dama de Mesbier,
construisant la chapelle de N.-D. de Mesbier en Torcé en 1733 ;
— Raoul, prêtre, fondateur en Bjvel ; — Pierre^ recteur de Mécé
en 1775, mort le 19 avril 1780; — Jean, chapelain de Sevegrind
en La Chapelle-des-Fougerèts en 1790, recteur de cette paroisse
de 1806 d 1816 ; — Jean-Baptiste, recteur de Guipel en 1790,
insermenté en 1791, déporté à Jersey en 1792, de nouveau recteur
de Guipel en 1803, mort en 1805 (IV, 21?, 336, 337, 698; V,
176, 202 ; et VI, 388) Et voy. les Fam.fr. à Jersey, p. 290; et
Frain, Mœurs et Coutumes bret., III, 257, pour Livré, en 1740.
Armand Bouessel de Lécousselle, né à Saint-Sauveur-des-
Landes le 25 mais 1783, avocat, juge à Fougères en 1808,
substitut du procureur impérial en 1811, procureur du roi à
Fougères en 1816, à Loudéac en 1820, révoqué en 1825 ; de
nouveau procureur du roi à Fougères, le 23 août 1830, donna
peu après sa démission. Je n'ai pas retrouvé sa thèse.
A. Bouèsael de Lécousselle, flls du précédent, né à Fougères
le 14 novembre 1812. reçu licencié en droit à Rennes le 14 août
I833,juge suppléant à Dinan en 18 iO ; substitut du procureur du
roi en 18i1, àQuimperen 1843; procur»'ur de la République à Lou-
déac en 1849 ; président du tribunal de l'-instanco de St-Brieuc en
1850, de Rennes en U65 ; conseillera la cour d'appel de Rennes en
1»70, ft, membre de la Soc. arch. du Fin. depuis 1850, mort en 1880,
(voy. son éloge au discours de rentrée de M. Arnault de Guenyveau,
le 3 novembre 1880, p. 27 à 30), a publié :
Des rapports. Des incidents. Des droits et devoirs des por-
teurs d'une lettredeckange.— Rennes, Marteville, 1 833, in-8*.
Ilippolyte B., né à Rennes le 6 juin 1803, avocat dont je n'ai
pas retrouvé la thèse, fut nommé substitut à Chàteaubriant le
10 juillet 1831.
lOMB y. f
CG B0U("'5SELAYR
Eugène Bou'ùssel-Luloxirg , né à Fougères, a été lauréat de la
faculté do droit de Rennes en 1885.
Un Boncssel, ingénieur en chef de la navigation de Bretagne à
Napoléonville, en 1808, membre non résident de l'Académie
celtique, a été le père d'un caj)itaine de génie en résid^-nce à
Vannes, mort jeune, (dont la lemme se remaria à l'ingénieur
Feburier) et père l\ii-même à" Eugène B., mari d'une demoiselle
UoviuSy de Saint-Malo, mort à Rennes en 1880, dont les deux fiU
sont aujourd'hui l'un juge suppléant, l'autre conseiller de préfec-
ture à Vannes.
240 i. — Bouësselaye (de la). -- Nom d'une ancienne famille de
Guérande qui portait <f de gueules à trois rencontres de
cerf d'or », d'après un sceau de 1381 ; aliàs « de gueules
au rencontre de cerf d'or accosté de deux coquilles de
même », d'après TArmorialde l'Arsenal (Coî^rcy, I, 136)
et dont on rencontre Jea?i, ratifiant le traité de Gué-
rande, parmi les nobles de cette ville en 1381.
2405. — Eouessy, Thomas, — recteur de St-Léonard de Rennes
en 1433 [Ponillé de Rennes, IV, 628).
Les Pr.de dom Mor. citent un Yjon Bowssic, homme d'armes
de la retenue de l'amiral Jean de Penhouot en 14^0 (II, 101b).
Les deux noms mp paraissent identiques, et je crois bi»^n qu'il s'agit
d'anc'ens représentants de la famille des futurs Du Bouëxic
(voy. ci-dessous).
2io6. — Bouestard ou Bouëtard. — Ancien nom de famille qui
figure dès le XV' siècle aux réformations de l'évôché
deSt-Malo, et qu'on retrouve porté, à la fin du XVIII».
par un député du Finistère à l'Assemblée législative.
— Il est entré dans la composition des noms de lieu
la Bouestardière, maison noble en Ploubalay dès 1400
[Ogée, II, 320) ; la Bouëtardais ou la Boiiëtardaye, vil-
lages en Bourseul, Gorseul et Ploubalay; Vildé-Boues-
tard, en Gorseul, etc.
Jeanne B., dame de la Bouëtardaye, fut la femme de Louis
Couéon, aliàs Gouyon, un des écuyers du combat des Trente en
1350. [Courcy.l, 463).
Les Ane. réf. de l'év. de Sainl-Maln citent Jean Bouélard h La
Touche en Piélan-le-Petit, en 1440 {Des Salles, p. 29, et Ogée,
II, 285) ; — Jean B., à Gorseul en 1472 : — et Guillaume, petit-
fils de Jean, à la Villèsroux, en 1513, « lieu noble d'ancienneté et
sans nulle annexe do rotures ». {Des Salles, p. 283, 308).
Guillaume B. rend aveu pour une maison à Rennes en 1520
{Arch. de ia L.-Inf., B, 470).
Le Fouillé de Ben) es cite Jean B., recteur de Saint-Malon, de
1599 à 1623; — Julien B.. recteur de Saint-Didier en 1642,
mort en 1660 ; — Joseph B., chapelain de Sainte-Madeleine du
Boisdavy, régent d^s petites écoles de Maxent, de 1742 à 1747
(III, 425, 514; V, 796; VI, 155).
DOUESTARDAIS C7
Jean-Jacques Bouestard de la Touche, descenilant sans
doute d^is Boueslard de l'iolati cités ci-Jessus, né à Angers lo
17 décembre 1730, et reçu docteur en médecine à Caen en 1767
s'était établi comme médecin à Morlaix dès 1763, et fut pendant
près de quarante ans, de 1772 à 1810, médecin de l'hôpital de
Morlaix, oii il organisa des cours d'accouchement. Il avait fait
traduire en breton «t imprimer en 177 i les instructions ministé-
rielles on faveur des sages-femmes do la campagne. Il présenta
plusieurs mémoires à l Intendance, en particulier un projet d'éta-
blissement de facultés de médecine dans chacun des 9 ôvôchés
de Bretagne. Président des commissaires envoyés à Lannion pour
réprimer l'émeute en octobre 1789, il avait été en 1790 un dos
huit commissaires nommés par les cinq départements pour la
liquidation des anciennes alfaires de la province; puis, secrôtair*î
du bureau des éiooHous giaera^es à Qaiuiper en juin 1790, il
avait été élu administrateur du département du Finistère. Délégué
par le département en janvier 1791, pour procéder à l'arrestatiorfi
de Mif de la Marche, évoque de Léon, qui refusait de se démettre
de son siège épiscopal supprimé par l'Assamblée sans le consen-
tement de la cour de Rome, il fut élu en septembre député du
Finistère à l'Assemblée législative, où il fit ci'donner la publicité
des séances des corps administratifs. C'est aussi sur sa motion
qu'on invita les tribunes à ne donner aucun signe d'approbition
dans la discussion sur le comité autrichien. Administrateur mu-
nicipal en 1793, il était à la tête d'un des deux clubs rivaux de
la ville de Morlaix ; et ce fut lui qui prononça les discours olft-
ciels en l'an II pour les fêtes de la Raison et de l'Être suprême ;
M. du Ghàtelier a reproduit un autre de ses discours pour la fête
du 30 ventôse an VII. Il ligure encore tomme exerçant à Morlaix
en 1802, au Dictionnaire des inéd cins français pnhUé en l'an X :
et il mourut à Morlaix le 1 1 septembre 1810, à soixante-dix-neuf
ans, avec le titre de maire de Saint-Martin-des-Champs. Voy.
sur lui Arch. d'I -et-V., C. 82. 1093. l.<28, 1381 ; Arch. de la
L.'lnf., B. 2242, 22ï9, 2255, 2258, 2259; du Chàtedier, Ilist.
delà révol. en Bret., 1, 122, VI, 86; Tresvaux, Jlist. de la perscc.
révol. en Bnt , II, 276, 277, etc., et une notice par René Ker-
viler dans la Heoue illustrée de Bret. et d'Anjou, 1889, t. IV, p. 50
reproduite dans Cent ans de représentation bretonne, 2* série,
Assemblée législative, p. 12, et dans le Uict. des pari, fr., I,
Les Arch. de la L.-Inf., citent encore do ce nom deux exécuteurs
criminels à Nantes de 1670 à 1681 (B, 2650, 2796. 2835. 2841).
Louis B.y électeur départemental des C.-du-N. en 1792.
Un recteur du Bordéo on 1840.
Pierre B., né en 1869, élève des frères de la Vicomté-sur-
Rance, sauveteur le 14 juillet 1881 dès l'âge de 12 ans, reçoit du
préfet des G.-du-N., une gratilication et une lettre d'éloges {Union
Malouine et Dinannaise^ et Chronique de VInslitut des frères,
III, 367).
Bouestardais (de la), ou de la Bouëtardaye. — Nom em-
prunté à une seigneurie de la paroisse de Bourseul et
(jui a été porté par les Bédée, Gesril, Gouéoa, etc. — A
ce propos, je citerai une notice avec armoiries sur les
liédée de la B. publiée par M. de l'Estourbeillon dans
la Revue illustrée de Bret. et d'Anjou^ du 1" mai 18^1).
08 BOUESTEL
2407. — Bouestel ou Bouètel. — Nom do deuxanciennes familles
depuis longtemps éteintes, dont l'une^ qui portait « de
sable chargé de campanes d'argent b aliàs, sept lo-
sanges (Coiircy, I, 136j, compte Guillaume B., le vain-
queur de Jean Ghandos au pont de Lussac, en 1369, et
A Heaume, archevêque de Tours en 1380, mort en 1382
(Hauréau, Gallia christiana, XIV^ 120, 121) ; — et dont
l'autre, qui donna son nom à la seigneurie delà Boiies-
telière, en Essé, et portait « un- chevron accompagné
de trois gerbes » [Courcy, I, 137), compte Pierre B. de
la Haumeiière, en LalleU;, anobli en 1420 (Mém. de la
Soc. arch. ^'/.-<?/- F., XVII, -^63; et voy. Arch. de la L.-Inf.
B, 432). — Une troisième, représentée par Claude-Fé-
lician /i., avocat à la Cour, se désista de ses préten-
tions à la noblesse le 27 juillet 1670 [mss. Jégoii). — Et
voy. Boistel.
Je rencontre encore Georges B., vers 1430, sous la juridictioa
de Lamballe {Arch. des C.-du-N., E, 102).
Le Pouillé de Bennes cite, Guillaume B.^ s*" de la Chauvelière^
possédant un enfeu à St-Sauveur de Rennes en 1553 ; — Fran-
çoise B., femme de René Faroge, fondatrice en A-rgentré en 1649 ;
— François, recteur de Domloup en 1681 ; — Jean, chapelain de
N.-D. de Toutes-Aides en Maxent, de 1773 à 1792 (IV, 45, 535 ;
V, 170. 589).
Un adjudant-major de l'escadron d'artillerie de la garde na-
tionale de Nantes en 1840 ; — et Jean-Bapiiste B., curé de Lavau,
retiré et mort à St-Glément le 15 octobre 1870 [Sem. relig. de
Nantes, 1870, p. 517j.
* — Bouëstelière (de la). — Nom d'une seigneurie- en Essé
qui a été porté par les Hardy après les Bouestel.
2408. — Bouët. — Nom de famille assez répandu en Bretagne,
qu'il faut identifier avec Boët cité ci-dessus (substantif
breton signifiant nourriture) et qui a été porté de nos
jours dans le Finistère par un général et deux amiraux.
I. — Anciens Bouêt.
Les Ane. év. de Bret. citent Jean B., mari de Lucie, donateur
à l'abbaye de Boquen, de biens situés en Sévignac^ en 1272
(III, 272).
Les Pr. de dom Mor. ne citent que des Bouez. en particulier
Guillaume B., archer étoffé de la montre de Robert de Guitté, le
20 septenibre 1380 (II, 256).
Jacquet B. figure comme écuyer dans la montre de Jehan Pain
en 1420 {Rev. hist. de VO., Soc, II, 204).
II. — Les Bouët, du Finistère.
Julien B. figure sur la liste des membres de la R. * . L. * . de
la Parfaite Union, séante à l'O. • . de Qdmper (1776-1787).
UUL'i'T OJ
Alexanire B.^ négociant et maire de Lambezellec, a »5tô le père,
de 1798 à 1808, de 4 (ils: Alexandre, Adolphe, Auguste eX Edouard^
qui se sont tait un nom dans la marine et dans les lettres. Je les
citerai avec leur postôrilé dans l'ordre de primogôaiture -.
Jean-Marie-Miohel-Alexandro Bouèt, fils du précô lent,
n6 à Brest le 23 novembre 1798, poète, négociant et journaliste,
élève du collège de Vendôme, lauréat de l'Académie française
en 1822, fondateur ilw F inistère qxi 1830, puis du Brestois en
1832 et de VArmoricain en 1833, directeur de la Revue bretonne
en 18 i4, collaborateur du docteur Payerne pour le bateau sous-
marin, fondateur du premier service de bateaux à vapeur en rade
de Brest vers 1847, président de la société de secours mutuels de
Lambezellec, conseiller d'ariondissement, puis conseiller général
du Finistère, consul des Pays-Bas et vice-consul d'Angleterre à
Brest, secrétaire de la chambre de commerce créée dans cette ville
en 1852, membre de l'ancienne Association bretonne, secrétaire du
congrès de Morlaix en 1850, et vice-président de celui de Brest
en 1855, etc. mort à Brest le 6 septembre 1857, a publié :
i. — Pièce de vers sur le retour des Bourbons, dans :
Hommage des élèves de l'école de Vendôme au roi et aux
Bourbons. — Vendôme, 1814, in-8°, 15 p.
2. — la restauration des lettres et des arts en France,
sous François I".
Cette pièce fut honorée d'une mention en 1822, par l'Académie
française. Voy. les rapports du secrétaire perpétuel Raynouard sur
les concours de 1821 et 1822, au Recueil de l'Acad., période de
1820 à 1829, p. 688 et G96.
3. — Le réveil des Grecs, — - la Quête, — et 1^? dernier
cri des Grecs.
La première a été mise en musique.
4. — Epitre à M. le comte de Montlosier, suivie de
chansons sur le séjour des missionnain-s à Brest. — Paris,
Ponthieu, 1826, in-8°, 20 p.
L*Ajni de la charte, journal de Nantes^ fut condamné pour avoir
reproduit des passages de ces vers ou se manifestait une vive
opposition aux tendances gouvernemantales Voy. VAmi da la
charte en prison, p. 20 à 40, avec de nombreux extraits.
5. — Chansons dédiées aui Brestois, — Drest, 1331,
in-8°, 56 p.
6. — Nombreux articles politiques dans le Finistère de
4830 à 1832; dans le Brestois du 1*' août 1832 au 31 juillet
1833, et dans ['Armoricain de 1833 à 1848 (voy. René
Kerviler, Bibliogr, des publications périodiques du
Finistère).
7. — Galerie bretonne ou vio (mœurs, usages et costumes)
des Bretons de T Armorique, par feu 0. Perrin, du Finistère,
BOU('T
gravée sur acier par Réveil, et publiée par M. Perrin fils,
avec un texte explicatif par M. Alex. Bouët^ précédé d'une
notice fut 0. Perrin par M. Alex. Duval. — Paris, Isidore
Pesron, 1835 à 1838, 3 vol. in-8°.
Les douze premières notices, c'est-à-dire b premier quart, sont
de L. A. Mareschal qui les avait publiées en 1808, sous le ti're
de : Galerie des mœurs, usages et coutumes des brttons di VÀr-
morique. Les 36 autres sont de Dou'èl. II y a une seconde édi-
tion sous le titre :
Breiz-Izel, ou vie des Bretons de l'Armorique, dessins par
Olivier Perrin, gravés sur acier, etc. — {Brest, impr. Proux)
Paiis, Dussillion, 18 44, 3 vol. iuS**. — Nouvelle édition, 1856.
8. — Galerie chronologique et pittoresque de l'histo^'re
ancienne, par fôu 0. Perrin, du Finistère, gravée sur acier
par Nor-nand fils et Péveil, et publiée par M. Perrin fils,
avec texte explicatif revu et augmenté par M. Alex. Bouet,
précédée d'une notice sur 0. Perrin, par M. Alex. Duval, de
l'Académie française. — Paris, 1836 à 1848, in-folio.
9. — Adieux de la Revue brelonne, au t. V, de cette
Revue (18/j5), p. 463 à 471.
10. — Procès-verbal de la séance d'archéologie du 8 octobre
1850 au congrèsde l'Assoc. bret. kMoAdiïx. (Comptes-rendus,
p. 42 à 55).
11. — Rapport de la commission d'enquête instituée par
le préfet du Finistère le 14 octobre 185:?, pour donner un
avis sur les divers projets de ponts sur la Penfeld. — Brest,
6 décembre 1852, autogiaphie, 17 p.
1 2. — Epitre à un Bordelais, par un Bas-breton. — Brest^
1854, in-8°, 5 p.
13. — Epitre à Monseigneur draveran, évêque de Quimper
et Léon. — Brest, 1854, in-18, 7 p.
14. — Compte-rendu des travaux de la chambre de com-
merce de Brest. — Brest, Ed. Anner, 1855, in-4°, 68 p.
15 — Discussion sur le style à adopter pour les églises,
au congrès de l'Assoc. bret. à Brest en 1855 [Bulletin de
l'Atsoc. bret. V, 178 à 182).
Sar Alexandre Bouët, voy. une notice nécrologique dans la
Revue des prov. de V Ouest, V, 127; et une biographie par Levot
dans \'An?iuaire ae Brest pour 1876, p. 42 à 50,
Alphonse Bouët, fils du précédent, né le 17 juillet 183 >, com-
mis de marine en 1859, aiJe-coinmissaire en 1866, îfif, sous-com-
missaire en 1875, commissaire-adjoint le 7 juin 1889, membre
de la Soc. acad. de Brest en 1882, secrétaire-trésorier du comité
de sauvetage à Roscoff en 1887, est actuellement commissaire
de rinscriplion maritime à Brest. Il a épousé M»"" veuve Girau-
deaii dont il a des enfants.
BOUOÏ 7X
Une (le ses sœurs a épousé le docteur Turquet de Beauregard
décédé médeciu major du 2« ré^^imont d'iulaaterie de marine
à Brest.
Auguste Bouët. frère de Jean-Marie-Michel-Alexandrey né
à Brest le 1 1 mai 1806, capitaine au long-cours, collaborateur
de la Bévue bretonne en 1843. etc., mort en août Î858, a publié :
\. — Pirate et corsaire.— Paris, Renduel, 1836,in-8*,2vol.
2. — Singhy le Malais. — Histoire indienne. — Paris,
Berquetet Pétion, 1842, in-8°, 2 vol.
3. — Jeian Goulven, nouvelle armoricaine ; — dans la
Remie bretonne, I, 165 à 178 et 232 à i43.
4. —Bains de Biarritz: i6/d.,II,p. ITCà 179 et 219 à 236.
5. — Observations sur la marine militaire et commerciale
en France. — Bre&t, Proux, 1844, in-8°, 22 p.
Alexandre-Eugène Bouët, fils du précédent, né le 6 dé-
cembre 1833, élevé de l'école de St-Cyr en 1852, sous-lieutenant
d'infanterie de marine en 1854, capitaine en 1860, chef de ba-
taillon en 1868, colonel en 1875, commandant militaire à la
Guyane frai.çaise, général de brigade le 19 juin 1882, comman-
dant du corps expé(1tlionnaire du Tonkin après la mort de Rivière,
vainqueur des Pavillons-Noirs à Hanoï le 15 août 1883, comman-
dant supérieur des troupes de toutes armes en Cochinchine en
1884, C îfiî en 1885, inspecteur général adjoint des troupes de la
marine en 1886, est mort sans postérité en avril 1887 des suites
d'une maladie de cœur contractée dans ses nombreuses cam-
pagnes coloniales. (Voy. tous les journaux aux récils de la guerre
du Tonkin de 1883 à 1885, et à l'époque de sa mort en avril 1885).
Adolphe-Charles-Emile Bouët, frère Aq Jean Marie-Michel»
Alexandre et tyAufjUsle^ ci-dessus cités, né à Brest le 5 décembr*
18U2, aspirant de marine en 1819, enseigne de vaisseau en 1821,
lieutenant de vaisseau en 1830, capitaine de frégate en 1840,
capitaine de vaisseau en 1848, contre-amiral le 9 juillet 1860,
commandant en chef de la division navale de l'Océan Pacifique,
sur le vaisseau le liayard, G. O. îSî, admis au cadre de réserve
en 1864, vit encore, ayant perdu son fils unique /ldo/;;/j«, secrétaire
du commandant de la station d'Islande, mort vers 1861.
Louis-Edouard Bouët, plus tard ooznteBouët-AVillaumez,
frère des précédents, né à Brest le 24 avril lS08, élève du collège
de Vendôme, puis de l'école de marine d'Angoulôme en 1823,
élève do l*"" classe en 1826 à l'expédition de Morée. enseigne de
vaisseau en 1829, prit part à l'expédition d'Alger, fut nommé
lieutenant de vaisseau en 1835 et fit une campagne célèbre pur
la Malouine aux côtes occidentalns d'Afrique; * en mai 1837,
O * le 18 septembre l839, capitaine de corvette en 1840. il fui
chargé de rapport«îr Ifts étendards pris à Mogador et accompagna
à Londres le duc de Hrog'.ie pour l abrogation des traités du droit
de visite. Gouverneur du Sénégal en 1843, capitaine de vaisseau
en 1844, il épousa la fide du vice-amiral Le Marant, fut adopté
j)ar son parent le vice-amiral Willaumez, s'appela désormais
BouëL-Willaumez, et hérita en 1845 du titre de comte^ à la mort
de son père aJoptif. Commandant supérieur de la division cavalo
des côtes occidentales d'Afrique en 1848, il travailla éner-
giquement à la répression de la traite. C. * le 6 octobre 1849,
chef d'état major de l'amiral Ilamelin dans la Méditerranée en
juillet 1853, contre-amiral le 12 août, il assura le débarquement
de l'armée expéditionnaire en Grimée. Commandant en chef de
la station du Levant en (855, G. 0. ft le 12 juin 1856, vicù'
amiral en 1860, préfet mantime à Cherbourg puis à Toulon,
commandant en chef de l'escadre d'évolutioa en 1864, sénateur
en 1865, G. G. * le 30 décembre 1868, il était déjà G. G. du
sauveur de Grèce, G. de l'ordre du Bain, G. 0. des ordres de St-
Lazare, du Medjidié, de St-Grégoire, etc. Commandant en chef de
la flotte de la Baltique en 1 870, il offrit le combat à la flotte allemande,
qui n'accepta pas le déti, et mourut à Maisons-Laflite près Paris, le
9 septembre 1871. lia publié :
1. — Dans les anciennes Annales maritimes et colo-
niales, de 1837 à 1847.
A. — Observations sur le parallèle entre les amiraux Vil-
laret- Joyeuse et Lord Howo dans les combats des 9, 10 et
13 prairial^ par M. Le Bastard de Kerguiffinec; et réflexions
sur notre tactique navale, I, 64 (1837, vol. II) p. 679, etc.
B. — Lettre de M. le capitaine de corvette Bouët, com-
mandant la station des côtes occidentales d'Afrique sur la
manière dont les Anglais entendent et exercent le droit de
visite; I, 79 (1842, vol. Il) p. 3 10, etc.
G. — Extrait d'un rapport adressé le 15 novembre 1841
à M. le ministre de la marine au sujet des faits contenus dans
l'ouvrage de M. Sabin Berthelot : « de la pèche sur les côtes
occidentales d'Afrique et des établissements utiles aux progrès
de cette industrie » (juin 1843).
D. — Ra^ort à Son Excellence le vice-amiral baron de
Mackau, etc., sur les résultats obtenus par suite de la trans-
formation d'un paquebot transatlantique de 450 chevaux en
frégate et sur plusieurs innovations introduites dans le per-
sonnel et le matériel de Tescadre aux Côtes occidentales
d'Afrique (mai 1847).
2. — Cartes marines publiées par le dépôt des cartes de
1845 à 1852.
A. — (En collaboration avec le lieutenant de vaisseau
Romain-Desfossés) Plan de la baie de l'Ouest (île du Prince)^
levé en 1832, publié en 1845 (dépôt W 1058].
B. — (En collaboration avec le lieutenant de vaisseau
Fleuriot de Langle) Pians des Butteaux (côte de Malaguette)
levé en 1841 ; — de la baie du cap Mesurado (côte de Libéria)
levé en 1842; — du mouillage de Gorroway (côte d'Ivoire)
levé en 1842 ; tous les trois publiés en 1845 [dépôt rV" 1051,
1052, 1055) ; — et de la rade d'As&inie, levé en 1843, publié
en 1852 [dépôt n" 1051).
3. — Description nautique des Côtes de l'Afrique occi-
dentale comprises entre le Sénégal etl'équateur, commencée
en 1838 et t-rminée en 1845, par les ordres de M. Monta-
gniès de la Roque, commandant la station navale sur ces
côtes. — Pdrin, imp. royale, 184G, in-S", 215 p. avec fig.
et cartes = 2" édit. Paris, Paul Dupont, 1849, in-S**, 320 p.
4. — Commerce et. traite des noirs aux côtes occidentales
d'Afrique. — Paris, Impr. nationale, 1848, in-S", 230 p.
et 2 cartes.
5. — Etudes publiées dans les Nouvelles Annales de la
marine et des colonies depuis 1850.
A. — Campagnes aux côtes occidentales d'Afrique. \"
chapitre. Mission complète de la station des côtes occiden-
tales d'Afrique (Livraison d'octobre -1850).
Tirage à part : Paris, Paul Dupont, 1850, in-8°, 44 p.
6. — Collaboration à l'ouvrage intitulé : La France mari-
time par les littérateurs les plus éminents de la littérature
et des arts : Eugène Sue, Paul Féval, E. Corbière, A. Jal,
Douët-Willaumez, H. Martin, de la Landelle, etc., sous
la direction d'Amédée Gréhan, sous-cbef au ministère de la
marine. — Paris, Dutertre, 1852, in-4*, 4 vol. avec 200
gravures à l'eau-forte.
7. — Etudes publiées dans la Revue des Deux Mondes
en 1852.
A. — La flotte française en 1852, — livr. du !•'' avril 1852.
B. — Les colonies françaises en 1852, — - livr. du 1"
juin 1852.
8. — Parallèle historique des principales batailles de terre
et de mer. — Paris, Dumaine, 1853, in-8°, 55 p.
9. — Batailles de terre et de mer jusques et y compris la
bataille de l'Aima. — Paris, Dumaine, 1855, in-S", 488 p.
avec 70 pi. de batailles, vaisseaux, costumes, etc.
A cet ouvrage est anexé un projet de tactique pour une flotte
de vaisseaux à hélice.
10. — Tactique supplémentaire à l'uaage d'une flotte
cuirassée. — Toulon, L. Aurpl, faoùt 1864.in-8°, 72 p. et
un tableau. = V édit. Paris, A. Bertrand, 1863, in-8% 32 p.
11. — Observations présentées par M. le vice-amiral
Uouët Willaumez, sénateur, dans la discussion du sénatus-
consulte, relatif à la discussion des colonies (Sénat, séance
du mardi 19 juin 18GG). — Paris, Lahure, Î86G, in-8', 1 1 p.
12. — Etudes publiées dans la Revue maritime et
coloniale en 1868 et 1869.
7i bouOt
A. — Tactique supplémentaire à l'usage d'une fljtte
cuirassée (décembre 1868) t. XXII, p. 265 etc.
Ce travail est une nouvelle édition complétée d'un mémoire qui
avait été publié en 1864, (voy. ci-dessus au n» 10.)
B. — Notice sur le port etla ville de Brest, ibid.p. 773, etc.
C. — Le carré naval (1869) t. XXVII, p, 693.
13. — Questions et réponses au sujet de nos forces navales.
— Paris, Dumaine, juin 1871, in- 18, 34 p.
14. — Autographes. Les catalogues d'autographes citent
de temps en temps des lettres de l'amiral Bouët-Willaumcz.
Je mentionnerai en particulier le catalogue Etienne Gharavay
de 1888, n« 32543, pour une lettre datée de Paris le 20 mars
1861 , dans laquelle il expose ses vues sur le port de Toulon
et déclare que le» ports sont faits pour les escadres et non
les escadres pour les ports.
Sur l'amiral Bouët-Willaumez yoy. des articles nécrologiques
dans le Journal officiel du 14 septembre 1871, avec le discours
prononcé sur sa tombe par l'amiral Jarien de la Gravière ; — dans
le Polybiblion de 1870-71, II, 202 ; — dans la Rev. de Bret. et de
Vendée, 1871,11, 247; — dans la Rev. marit. et coloniale dQ
mars 1872, par A. Moulharac ; — et des notices au Ûict. des con-
temp. de Vapereau, aux 4 premières éditions ; — dans le tome XI,
du Panthéon Froni, avec portrait ; — dans les illustrations du
iyj« siècle, (Paris, Bloud et Barrai), série X, p. 313, 349;
notice signée H. Dupré-Lasalle ; — dans Vannuairede Brest pour
1876, p. 50 à 60, notice par P. Levot; — et voy. la brochure sii-
vanle :
L'amiral J5owef-lF///«wme^ et l'expédition dans la Baltique par
Félix Julien. (Paris, Pion, 1872, in-l8, 164 p.), avec un compte-
rendu par Lucien Dubois dans la Revue de Bret. et de Vendée
187?. II. 382 à 388..
Iconographie. — On a plusieurs portraits de V a.m\Ta\ Bou'ét :
une lithographie par Borneman, dans le Panthéon Frond ; — une
gravure sur bois dans V Illustration du 30 avril 1864 ; — une
autre, au groupe du comité central plébiscitaire, dans le même
recueil du 30 avril 1870; — enfin un portrait charge par Gill
dans VEclipse du 7 août 1870 (Iconog. bret., l, 79 ; II, 296).
Armoiries. — En héritant du titre de comte, l'amiral Bouet-
Willaumez avait en même temps pris les armes suivantes : « de
gueules, au vaisseau habillé et équipé d'argent, entouré d'un
cercle divisé d'or, au chef d'or, chargé d'une épée et d'une ancfe
de sable, posées en sautoir » avec la devise : Consilio rnanuque.
Blason gravé dans VEtat présent de la Nobl. fr.^ p. 383 ; et voy.
le Aub. de Gourcy, III, 23«, à l'article Willdwuez.
Jean-Charles- Edmond-René, comte B.-W., fils du précédent,
né à Paris le 12 nov<mibre 18 '«7, é.cve du Borda en 1865, aspirant
de P'" classe en 1868, enseigne d-j vaisseau en 1870, épousa en
1872 Antoinette Auiard de ôragard, sœur de Ma lame de Lesseps.
Lieutenant de vaisseau en 1878, il l'ut tué le 27 aoiit 1884, à
BOL'iTGAOU 75
l'attaque de la passe Mingan, pendant les opérations militaires
dirigées contre l'arsenal chinois de Fou-Tchéou. Voy. tous les
journaux de septembre 1884. (Le Paris dit à tort qu'il était neveu
de l'amiral B.-W.). — Sa femme s'est remariée en 1887 avec le
commandant d'infanterie de marine, Georges Dauche. — On a de
lui 3 portraits : dans le Monde illustré du 13 septembre 1884 ;
dans VlUustré du jour du 14 juillet 18 6; et dans la Guerre
illustrée^ par Ludovic Uuari {Paris ^ Boulanger, in-4°), p. 1102
{Iconog bret., II, 297). — Sa sœur a épousé le lieutenant de
vaisseau Sioc'han de Kersabiec qui commande aujourd'hui un des
paquebots de la compagnie générale transatlantique.
Son fils René est mort à quinze ans en février 1888. Le nom de
cette branche n'est plus porté que par François-Edcruard, lieute-
nant au 1*' régiment étranger, en Algérie, depuis 1888.
III. — Les Bouèt du pays nantais.
Un recteur de Saint-Gilles de Clisson en 1765.
Pierre Bouet, né en Saint-Nicolas de Nantes, prêtre en 1782,
vicaire à Maumusson en 1789, insermenté en 1791, resta dans le
diocèse et fut massacré à Mauves en 1794 {Sem. relig. de Nantes,
de 1887. p. 1211).
François Bouet, né à Saint-Hilaire-du-Bois, le 16 mai 1763,
prêtre en 1787, vicaire au Loroux-Botereau, insermenté en 1791,
incarcéré à Nantes en 1792, puis déporté en Espagne, devint
vicaire de Saint-Ililairedu-Bois en 1S02, curé de Gétigné en
18U3, puis curé de Notre-Dame ie Clisson de 1821 à 1838, pj
mourut à Clisson le 11 juin 1850, à 87 ans. {Sem. rel. de Nantes^
de 1889, p. 781).
Sur les Bouet, famille de fermiers royalistes à La Jaunaie, près
Nantes, en 1794, voy. une élude de M. Francis Lefeuvre, inti-
tulée t Une famille de paysans Nantais sous la Terreur» publiée
dans la Revue de Bret. et de Vendée, 1865. III, 268 à 279. —
Tirage à part, Nantes, Forest et Grimaud, 1886, in-8», 16 p.
Jean-Baptiste D. fut délégué par Carrier à Martigné-Ferchaud
en 1793 pour les réquisitions de grains {Ogée, II, 13).
Bouëtgaou. — Nom de famille du Finistère, dont je
rencontre Marguerite B., appelée comme témoin en
1017 dans un procès entre les liabitants de Quimper et
l'évoque au sujet du four que tenait Jean Ledoux dans
la ville close [Arch. du Fin., G, 23).
Bouëtière (de la). —Nom de famille, dérivé du précé-
dent, HoNf'l, qui fii^ure pour la Bretagne à VArm. géii.
7)(ss. iVIfuzier, I, (Ji'i.
Bouètiez (du) ou Le Bouetiez. — Nom d'une ancienne
famille établie depuis plus de quatre siècles aux en-
virons d'Hennebonl, (ît (|ui lavait emprunté à une
seigneurie de la paroisse de Si-Gilles. On la connaît
depuis Pierre Le h., fils de Jeau^ qui épousa Marguerite
bol'Otiez (du)
Le Mézoc en 1437 et comparut à la réformation (ie l'é
Yêché de Vannes en 1443. Elle fut déclarée noble (X an-
cienne extraction, par arrêt des commissaires de la
réformation en date du 24 novembre 10G8. Elle a pro-
duit six pages du roi au XVllP siècle, et elle est encore
représentée à Lorient de nos jours, en particulier par
riiistoriographe des Etats de Bretagne.
Notices dMH Nob. et Arm. de Gourcy, I, 137 ; — Briant, p. 33 ;
— du Perré, p. 9 ; — Beauregard, p. 68 ; — du Plessis, p. 25 •
— Saint-Luc, III, 37; — Guérin, I, 57; — La Gkesnaye des
Bois, m, 681 ; — La Bourdonnaye, p. 10 avec la qualification :
ancienne noblesse ; — Bnchelin, Etal présent de la Nobl. fr.,
(1887), p. 383, 38 i. — Dossiers mss. au cabinet des Titres. — Et
voy. la brochure suivante :
La ÎQ.m\\\Q du Bouëtiez , (Notice). — Lorient, Eng. Grouhel, 1869,
in-8** 105 p. = J'ai donné là le titre de la couverture. Le titre
intérieur porte : Notice sur la famille du Bouëtiez. — Elle est
signée à la fin : « Lorient, le 22 septembre 1869, Alphonse du
Bouëtiez de Kerorgtien, avocat, juge suppléant. » — Ce n'est
qu'un travail préparatoire, recueil de premiers documents pour
la famille et les amis. L'auteur en prépare une nouvelle é lition
beaucoup plus complète et mieux ordonnée.
Armoiries: D'azur à 2 fasces d'argent accompagnées de 3, 5,
ou 6 besantsd'or. — Blason gravé dans Saint-Luc, B, n° 137, et
dans Guérin, pi. n° 15 coloriée, B, n° 192 (6 basants). — Et voy.
Dict. herald. deBret., p. 24, 75, 175 ; et Arm. gén. mss. d'Hozier
I, 123,317.
La notice précédemment citée donne, d'après les originaux en
parchemin de la Bibl. nat., un acte passé en 1523 entre Jean III
du 5., (fils de Jean II et de Jeanne de Baud), et sa sœar Fran-
çoise, veuve de Maurice Le Couriault du Cosker (p. 7, 8) ; — le
contrat de mariage en 1495 du dit Jean III avec Jeanne Co^-
moual (p. 8) ; — celui de Jean V, avec François i de Kergoët en
1553 (p. 10;, et un grand nombre d'autres actes tirés des archives
de famille.
René du D , fils de Jean IV et de Marie Fournoir, dame de
Kerorguen (en St-Garadec Hennebont), et frère de Jean F, fut un
intrépide ligueur, grand ami du sieur d'Arradon, gouverneur
d'Hennebont, qui le cite plusieurs fois dans son journal, de 1589 à
ib9l(Hist. de Bret., par dom Mor. 11, cclvij à cclxxvj). — Et
voy. VHist. de la Ligue, par le chanoine Moreau.
JeaJi VI, fils de y^an F, qui mourut en 1574 et de Françoise
de Kergoët qu'il avait épousée le 20 octobre 1553, prit part aussi
aux guerres de la Ligue, et mourut sans postérité en 1618, termi-
nint la dynastie des Jean. Après lui, son frère Jacques /, devint
chef de nom et d'armes : il avait épojsé en 1610 Françoise Iluby,
sœur du célèbre père Huby, et commença la dynastie des Jacques,
La notice précitée donne les contrats de mariage des deux fils de
ce dernier : Jacques II, s' de Kerlan, en 16 i2, avec Gabrielle de
Kerguisiau (p. 18), et Vincent, s' de Kerorguen, en 1650, avec sa
cousine R^iiéQ Fournoir (p. 19).
Ge furent Jacques II, né le 10 avril 1610, ses deux flls
Jacquts III du B. de Kerlan, Joseph du B. de Kcrséné et leur
cousin Jacques du D. de Kerorgucn, lils do Vincent, qui furent
déclarés nobles d'ancienne extraction par arrôl du 24 novembre 16C8.
Jacques III, s' de Kerlan et de Quellenec (1643-1701), épousa en
1675 Marie-Catherine Erniar du Lieuzel, et son cousin Jacques
du B. de Kerorguen, épousa en 16 78 Perrine du Bahuno, dame de
Berrien (contrats, ibid., p. 23 et 25).
Il convient ici de séparer les deux branches et d'en continuer
tout de suite la généalogie sommaire.
A. — Branche de Kerlan, éteinte en 18.^2.
Jacques IV, m le 25 octobre 1682, et y\\% dQ Jacques III, fut page
de la grande écurie du roi, épousa en 1707 Monique Beschart de
5f-Gi7/« et mourut le 15 septembre 1731, au ciiàteau du Bouëliez,
laissant, outre Jacques V qui suit, deux lilles, Cécile qui épousa
Vincent de Broèl, et i4nnflqui épousa Jacques de Lantixy,
Jacques F, fils du précédent, né le l*"^ septembre 1708, page de
la grande écurie du roi en 1723, Ueutenant au régiment de Na-
varre en 1728, blessé à Kehl en 1738, capitaine garde-côtes de
Languidic en 1751, major des gardes-côtes du Port-Louis en 1752,
capitaine général en 1758, chevalier de St-Louis en 1778, avait
éMOUsé en 1736 Charlotte Disportes de St-Nudcc.
Chdrles-Anne, fils du précédent, né en 1738, chevalier de Malte
en 1757, fut blessé de 2 coups de feu à Si-Cast en 1758, fut pen-
sionné par les Etats de Bretagne, et se relira à Malte où il servit
de parraia à M. de Chateaubriant pour sa réception, puis en Alle-
magne avec le titre de commandeur, après la prise de cette ile par
les Français en 1799, et revint en France en 1816 (Mém. de la
Soc. arch. des C.-du-N., IV, passim).
^Jacques {V I)-Françoi% du B., frère du précédent, né le 27 août
1737, lieutenant de carabiniers, blessé en Allemagne, pendant
la guerre de sept ans, chevalier de Saint-Louis, etc., épousa en 1769
Fortunée du Bahuno de Kerollain^ et mourut au château de
Couëdor en Guidel le 10 novembre 1773.
Jacques (VII)-Joseph-Forluné, fils du précé lent, né à Hennebont,
le 27 juin 1771, page du roi en 1786, émigré en 1791, fusillé à
Auray le 9 fructidor on III, à la suite de l'expédition de Quiberon
(Inscri])tions du Monument de h Chartreuse, les Fam. fr. à Jersey,
p. 239, et La Gournerie, Les débris de Quiberon, p. 47 et 183).
Charles-Françi is-Fortuné, frère du précédent, né le 2 septembre
1772. lieutenant de vaisseau en 1789, démissionnaire en 1791,
commandant de milice à Saint-Domingue, épousa à Lorient le
17 germinal an XII, sa cousine Renée-J canne- Julienne-Josèphe du
B. de Kerorguen (voy. ci-dessous), fut conseiller général du Mor-
bihan de 1806 à sa mort, rebâtit le château du Boucliez, et
mourut à Hennebont le 16 juin 1832, sans postérité.
B. — Branche de Kerorguen aujourd'hui existante.
François du B., né le 29 octobre 1679, fils do Jacques et de
Perrine du Bahuno de Berrien cités ci-dessus, fut page de la
grande écurie du roi en 1697, mousquetaire en 1701, capitaine
en 1704, et épousa en 1715 Marie Briand du Slang.
Jean-Joseph du B.^ fils du précédent, né en 1720, îulpagede
la grande écurie en 1736 et mourut en 1742. La notice en fait par
erreur un recteur de Noyai.
78 BOUC'TÎEZ (du)
René-Françuis du B. y irëre daprécélôat, néon 1721, capitaine
d'infanterie au régiment de Rouergne, épousa en 1750 Marie- i
Françoise Couessin de la Berraye. Il fut imposé comme otage et '
parent d'émigrés, le 18 brumaire an VIII, à la suite de l'attaque >
de Locminé, par Guill-^mot, le 7. {Journal d'an bourgeois de 1
Vannes, publié dans la [\evue d Bret., de Vendée et d'Anjou, par
M. Albert Macé en 1S9Û).
Jacques -Marie- Joseph du B.de JCfils du précédent, né le 31 août
1756, conseiller au Parlement en 1779 (voy. l'acte d'achat de sa
charge dans la Notice citée ci-dessus p. 61 à 65) épousa en 1783
Jeanne-Louise-Olive Le Deist de BotidouXy sœur du futur député
aux Etats généraux (voy. le contrat, ibid., p 65 à 70) ; il était en
1788 doyen delà seconde chambre des enquêtes, et fut l'un d»^s 12 I
députés du Parlement au roi le l4 juillet 1788. (Ogée, II, 621) et
l'un des 12 conseillers qui comparurent, dans la fameuse séance
du 9 janvier 1790, à la barre de l'Assemblée constituante. Emigré
en 1791, il échappa d'abord au désastre de Quiberon, mais fut
tué près d'Auray, le 22 nivôse an IV (L'Estourbeillon, Les fam.
fr. à Jersey, p. 239). — Il ne laissait que des filles dont l'une,
Renée- Julienne- Jeanne-Joseph, née à Hennebont le 4 mars 1784,
épousa en l'an XII son cousin Charles- François-Fortuné, chef
de la branche aînée (voy ci-dessus) ; et dont une autre nommée
Thérèse, épousa N. de Mauduit, maire de Languidic, qui fut
conseiller général du Morbihan, après son baau-frère, de 1832
à 1855.
Jtan-Marie du B. de K., frère des précédents, capitaine au régi-
ment de Navarre, émigra en 1791, et rayé delà liste, il épousa
en l'an X, blmilie-Rose Kerlero de Roslero, dont 3 fils : — Satur-
nin, enseigne de vaisseau, mort de la fièvre jaune ; — Alphonse,
aussi officier de marine, »fif , qui se distingua au siège de Pat:-as
en 1828, et à la prise d'Alger en 1830, et donna sa démission de
lieutenant de vaisseau vers 1837 pour épouser sa copsine Eugénie
Kerlero de Rosbo, dont Gaston sous-inspecteur des postes et télé-
graphes à Nantes, marié à N. de Chamaillart, et Reiié, marié à N.
Uuchet de Cintré, représentant aujourd'hui la branche ainée, avec
leur sœur Emilienne, mariée à N. Jenner, 0. >fij, ingénieur en chef
des ponts et chaussées à Brest; — enfin .inihroise, actuellement
vivant à Lorient et père d'Alphonse, l'historiographe des Etats de
Bretagne. Nous retrouverons ces deux derniers plus loin pour
clore cette étude.
Reprenons maintenant les recueils de documents sur la famille.
Les Arch. de la L.-ïnf. citent des aveux de Vincent du B. et
de sa veuve Renée Fournoir pour la terre de Quellenec en Lan-
guidic (B, 75, 241, 1653); — Aq François pour la même terre
en 1729 (B, 1076) ; — de Jacques I et // pour la terre de Keran-
clauff en Pleyben en 1620 et 1672 (B, 134, 137,809); ^ de Jacques
du B. de K. pour diverses terres en Hennebont, Saint- Gilles, Mer-
levenez, etc. (B, 629, 630, 902) ; — de Catherine Ermar, veuve de
Jacques III, pour la seigneurie du Bouëliez en Saint-Giiles, en
1696, (B, 1712), etc.
Les Arch. du Fin. citent dame Jacquetle du B., dame de
Pennanec'h, pour un dénombrement en MotrefF en 1677 (A. lo).
Elle avait été marraine à Gourin le 6 octobre 1658 (Arch. du
Morb., E, suppl. 897), elle fit une donation à l'hôpital général
d'Hennebont en 1685 {Ann. du Morb. pour 1873, p. ICI).
r;nu»Tii-:;: . i>r > ?.>
Les Arch. du Morb. citent un très grand nombre d'actes de
baptêmes ou autros sur les du Bouetiez, en St-Gilles d'IIennebont,
de 1554 à ITIO, et en St-Gilles-des-Champs, de 1708 à 1783
(E, suppl., 184 à 195 et 205, 206); — i)uis mariage en 1677
d'Anne du B., dame du Qacl-nec, lille de Vincent du B. du Q. et
de Renée Fournoir , avec Jacques de Pluvié du Mrnéhouarn
(B, 2420); — Jacqucttedu B., veuve de Guy de Lopriac, en 1676
(B, 2421); — bapt«>me à Languidic, en 1083, d^ Pierre, fils de
Jacques et de Perrine du Bahuno (E, suppl., 219) ; — mariage en
1698 de Jacques du B. de Kerorguen avec Thomasse du Bois de
Kerbcscond ; tutelle de l«urs mineurs en 1719 et 1727, et succesioii
de Thomasse en 1728 (B, 2476. 2510, 2524 et 2933); — acte de
majorité en 1704 de F rançois- Pierre- J acqxies Qi Ilyacmthe-Joscph,
fils do Jacques III et de Mario-Caliienne Ermar (B, 2486) ; —
procès de Thomas et Françoise du B. en 1729 (B, 204G)r — suc-
cession de Jacques IV (né le 25 octobre 1682), en St-Gilles en 1731
(B, 2940) ; — aveu de François du B. de Kerorguen (le pjge du
roi de 1697), à Languidic en 1730 (B, 2739) ; acte de lui, comme
capitaine garde-côtes de la capitainerie de Port-Louis en i739 ; et
son inventaire après décès en 1740 (B, 2542, 2543, 2963) ; — pro-
fession en 1H6 au couvent de Notre-Dame de Charité de Vannes
et mort en 1765, de Malhurine du B. de Kerorguen (sœur
Marie-Thérèse dz Jésus, née à Ilennebont en. 1699) (série H, iné-
dite : liviv du couvent de Notre-Dame de Charité) ; — mariage en
1731 de Cécile- Monique , fille de Jacques IV et de Monique
Bcschart de St-Gilles, (B, 2529) ; — mariage au Faouët. en 1736,
de Jacques-Pierre du B. de Kerlan^ avec Charlotte-Jacquette
lesportes (E, suppl., 8'/9, et B. 2547), sa succession en 1784
(B, 30S4) ; — mariage en 1739 d'A7ine, fille de Jacques IV, avec
Jacques de Lcnlivy (B, 25 40) ; — inventaire après décès, en 1743,
d<d Joseph- II ijacinihe, capitaine au régiment de Navarre (B, 2970);
— Jatqws-Joseph-Marie , fils de liené- François et de Marie-
Françoise (Jouessin de la Berraye, né en 1756, conseiller au Par-
lement en 1779 (B. 2767), qui épousa Olive Le Deist de Botidoux;
— succession, en 1784, de Françoise, veuve iJouessin, etc.
(B, 2597), etc.
Joseph du B., né en 16 H, fils de Jacques II. et de Gabrielle de
Kerguisiau, portait le titre de s*" de Kersené. Il fut prêtre, vicaire
p«*rpétuel de St-Gildas d'IIennebont de 1670 à 1678, et signa en
cette qualité, en 1677, le marché de reconstruction du pavage et
dallage de Notre-Dame-du-Paradis d'IIennebont (Note Jégou) ;
puis chanoine de la cathédrale de Vannes, recteur d'Inzinzac en
1684 et de Noyal-Ponlivy en 1690. Il mourut à Noyai le 29 mai
1722 et fut inhumé le l*' septembre dans le cimetière de cette
paroisse {Pouillé de Vannes, p. ff2, 288, 459, 750). La notice pré-
citée dit à tort que le recteur de Noyai était Jeati- Joseph, fils aîné
de François du B. de Kerorguen, (ci-dessus). Ce Jean-Joseph
mourut en 1742, laissant son frère liené- François chef de la
branche de Kerorguen.
Un Du B. signa les protestations do la noblesse bretonne
contre le despotisme royal aux Etats de 1718 et fut arrêté parmi
les membres de la conspiration de Ponlcallec {Revue de Bret. et
de Vendée, 1857, II, 145).
Thérèse de B. de K., fille de Jacques de B. de K. et sœur de
Françoise, cité ci-dessus, né<3 ea 1689, religieuse de l'ordre de
Citeaux, fut nommée abbesse de Tabbaye de la Joie en 1739, mais
liour'TiEZ (du;
on ne sait rien de plus sur elle sinon qu'elle fat marraine, le
4 août 1739, d'une cloche pour la paroisse de Saint-Gilles des
Champs et qu'elle mourut en 1760 (Tresvaux, Egl. de Bret.
p. 598 ; — Hauréau, Gallia Christ. XIV, 970 ; — Le Mené, Hist,
du dioc. de Vannes, II, 106).
Marie-Françoise-Emilie du B., née à Ilennebont le 25 avril
1767, fut reçue, le 19 mars 1789, en qualité de dame chanoinesse
de Saint-Antoine de Viermois (ordre de Malte) sur preuves de huit
quartiers : Bahuno, Briant de Laubrière,Gouej3in,Hamon, Veniere,
du Bois {Annuaire delà nobl.fr. 1869, p. 370). Elle émigra i
Jersey en 1792, et y signa plusieurs actes en ilTM Estourbeillon .
p. îi39, 587, 618).
Vincent- Caradec duB., frère de René- François, ci-dessus cité,
né en 1724, page de M*"- le Duc, puis pageàn roi en 1741, était
capitaine de grenadiers au régiment de Navarre en )770 et che-
valier de Saint-Louis. Il mourut à Troyes vers 1793, et c'est par
erreur que la Notice précitée le dit tué à Qaiberon en 1795.
Sainte du fi., demeurant à Hennebont, figure sur la liste des
émigrés du Morh. publiée en l'an II.
Un Du B. fut commissaire du roi dans le Morbihan en 1795
{Hist. deCadoiidal, p. 126).
Le recueil Jégou sur les familles d^ s environs d'Hennebont cite
un grand nombre de documents sur les Du B. pendant les XVII*
et XVIII« siècles, mais je n'y relève guère de noms qui ne soient
cités dans la Tioficc deM. Alph. du Bouotiez, sauf un second ma-
riage de Jacques du B. de Kerorguen l'auteur de la branche, qui après
avoir épousé Perrine du Bahuno, se remaria, étant veuf, avec Tho-
mase Du Boys (fille de Jean du Boys et d'Ursule de la Pierre, sieur et
dame de Kerbescont), et en eut 3 enfants : en 1729 maistre Clément
de Milloch, s^ de Kerloret, en était le tuteur, à savoir de : Messire
Joseph du B., chevalier, seigneur du dit lieu, qui devint capitaine
au régiment de Navarre; — écuyer Thomas du B., son frère
pnîné ; plus tard lieutenant pour le roi à la Guadeloupe, — et
dame Françoise du B., femme de Fh'ÛT^pQ-^rma.nd de Couessin
de la Derraye -. celte dernière était veuve en 1777. — C'est un
rameau à ajouter à la généalogie, qui ne cite aucun de ces frères
et sœurs de François du B., le premier page du roi.
Ambroise du Bouètiez de Kerorguen , fils de Jeaii'
Marie, cité ci-dessus et d'Emilie-Rose de Ktrlero de Rosbo, né
en 1815 , reçu licencié en droit à Rennes en 1834, d'abord
élève commissaire de la marine, démissionnaire après la mort de
son frère l'enseigne de vaisseau, puis notaire à Lorient, membre
de VAssoc. bret.., en 1843 et depuis sa reconstitution en 1874,
vice-président de la section d'agriculture au congrès de Vannes
en 1874, conseiller municipal de Lorient de 1844 à 1849, prési-
dent de la Société d'agriculture de l'arrondissement de Lorient de
1871 à 1884 et son président honoraire depuis cette époque, pré-
sident de la Société d'horticulture de Lorient depuis 1885, membre
de la Société des ostréiculteurs d'Auray, président du conseil de
fabrique de la paroisse Saint-Louis de Lorient, conseiller général
du Morbihan de 1851 à 1879, etc., a publié :
1. — Nombreux articles dans le journal conservateur de
Lorient VU'^don démocratique, dont il fut l'un des prin-
noupTiEZ (ne) gl
cipaux réd.ic'purs fie septembre 1 8'/ 8 i septembre t8i0,(voy.
René Kerviler, Bibliogr. des périodiques du Morb. p. 6.)
2. — Nombreux articles dans le Bulletin de la Société
d'agriculture de Varrondifisemeyit de Lorient^ depuis le
l5 décembre 1871 (voy. ibid., p. 17.)
M. du Boucliez a été le restaurateur do la Société d'agricultnro
de l'arrondissement de Lori-mt qui, fondée en 1831, iangijiss;iit
en 1870. Fondateur du Bulletin mensuel de cette Société qui
réunissait les documents des deux sociétés d'agriculture et d'hor-
tinulture, et qui parait encore très régulièrement, mais pour la So-
ciété d'agriculture seulom'înt dpptiis 1882, il en a été, pendant
plusi»iur.s années, le principal rédacteur avec M. Fontan, secré-
taire .le la Société d'agriculture, puis président de la Société d'hor-
ticulture. Df} 1871 à 1876, presque toutes l^^s livraisons mensuelles,
à pagination séparée, con\iGnnent une Chnynique agricole signée
de lui. En dehors de cette chronique, je citerai spécialement de
sa plume :
A. — La Société et l'agriculture ; 1872, n" 3, p. 2 à 5.
B. — Charges et ressources de l'agriculture ; 1872, n** 4,
p. 3 à 8.
C. — Fourrages, 1872 ; n° 8, p. 10, 1 1.
D. — Discours prononcé au concours annuel, tenu à Lo-
rient le 7 octobre 1 872 ; ibid, n" 1 1 , p. 2 à 8.
E. — Analyse d'une conférence sur les soirs à donner
aux troupeaux, faite par lui à Hennebont, le 7 novembre ;
ibid, n" 12, p. là 5.
F. —La rage ; 1873, n" 6, p. 15 à 18 ; — n" 7, p. Il à
14 ; — n" 8, p. 10 à 16.
G. — Discours au banquet du concours annuel tenu à
Pluvigner, le 9 septembre 1873 ; — ibid, n° 10, p. 6 à 10.
H. — La fortune par l'agriculture (article signé sim-
plement B. K.) ; 1874, n" 3. p. 2 à 5.
L — Présentation de M. de Kerjégu comme conférencier
le 7 mars 1874 ; ibid, n° 4 p. i à 3.
J. — Du reboisement en Bretagne, conférence faite le
0 avril 1874 ; ibid, n° 5 p. 1 à 6.
K. — Des assolements fourragers ; 1875, n* 4, p. 1 à 5.
L. — Conférence sur les différentg fourrages les plus
usuels, faite à Hennebont le l"" avril 1875 ;ibid,n°'ô, p.5àir>.
M. — Toast au banquet du concours annuel, tenu à
Auray, le 8 septembre 1875 ; ibid, n* 10, p. 8.
N. — Sur les petits pois vendus en vert ; 1876, n* 8, p. 2 à 4.
O — Discours au comice agricole de Plouay, le 2 octobre
J877, aussi publié dans le Journal du Morbitian du 1 , et
rectification adressée au Pliare de la Loire par une lettre du
TOME V. •
Ai ft5t8Tie?{ Y nul
f^, rpproduîto f^fltis lo Journal du Morb. du r2, sous le lîtré
\ Incident de tHouny.
p. — Lo pommier ; le cidre ; 1886, n" 6, p. 1 à 5.
Q. — phntat'on de pommiers ; 1887, n** 6, p. 1 à 5.
3. — Allocutions et conférences diverses dans le BuUelin
(Tensuel) de la Société d'horticulture de i arrondissement
de I.orient, fondé le 15 a\ril 188î;î. (Ses publications avaient
lieu précédemment dans le HuUetin de la Société d'agri-
cuLfure), et parmi lesquelles je citerai en particulier une
allocution sur les camélias, 1890, n" 4, p. 25 à 27.
4. — SurTajonc, — communication au congrès de l'^Jf.'^oc.
bret. à Auray ea i«78 (Mem. de la section d'agr., p. 34 à 37).
5. — Lettres au maire de Lorient et au directeur du
Courrier de Bretagne, comme président de. la fabrique de
Lorient, au sujet des halles, en date des 25 septembre i885,
'.) janvier, 4 lévrier 188G et publiées dans le Courrier de
Bretagne des 26 septembre, G lévrier, 7 avril 1886, etc.
Alphonse du Bouëtiez, fils du précédent, né à Lorient le 6
aoÙL l84U, ivcu licfcncié en uroit à Kennes le9 août 1861, capitaine
au bataillon cJes mobiles <Ju Morbihan au siège de Paris en 1870,
)»uis avocat à Lorient, bâtonnier de l'ordn^, membre de 1*^4 550C.
hret.y dnpuis 1874, de la Soc. polym. du Morb., membre du
comité de la Soc. bretonne de géographie, etc., O. A , le 20 août
1877, secrétaire delà Soc. d'iioriicullure ûq Lori^nx en 1875 et
1876, a épousé en 1876 Benhe de Frédot du Plunti,s^ et a publié :
1. — De la manus. Dettes de la femme pendant la com-
munauté. Influence de l'autorisaMon maritale sur la femme
commerçaiile. (Thèse de licence). — Rennes^ Catel, 4 884,
)n-4% 29 p.
^. — Notice sur la famille du Bouëtiez. — Lorient,
Grouhe', 1869, in-8% 105 p.
3. — Tje bataillon (des gardes mobiles) de Lorient pendant
le 1- è,'e de Paris. — Lorient, 1871, in-8°.
4. — Pecherclies sur les Etats de Bretagne, La tenue de
17.36. — Pans, Dumoulin, 1875, 2 vol. in-8'' de xxiv, 468,
4S7 p. avec la reproduction d^une gravure du XVIU* siècle
représentant une séance d'ouverture des Etats.
Voy. des comptes-rendus de cet ouvrage, par E. de la Gour-
iT^rie dans la Berne de Bret. et de Vendée^ 187G, I, p. 231 a 236 ;
— j'HF Gaston Feugère dBir)S le Français du l"' mni 1876; — par
]ti né Kerviler aux Mém. de ÏAssoc. bret., congrès de Guingamp,
18/0, archéol. p. '20 à 24; — par A. de Barthélémy dans la
lievni' de France du 30 septembre 1875 et la Bévue des Quest.
I>is'., du l^*- octobre 1875.
T). — Procès-verLaux des séances de la Société d'horti-
' rnUure de Lorient en 1875 et 1876; — compte-rendu de
l'exposition de la Société d'horticulture de Paris en 1875 ;
— happort de la ccmmission de visite des jardins pour l'ex-
po's'ition (î'Iiortîf'uUuro \ Lorîont lo 1 ockoWo ISîo, etc ,
publié au Bulletin de la Soc. cVngricnlture de Tarrorj-
dissement de Lorient, ISJô, ir» i, p. 24 h 27 ; n° 5, p. 12,
13 ; n" 6, p. 13 à 15 ; n" 8, p. 2i à :i9 ; nMl, p. 14 ii\*
1876, n" 1, p. 18 à 20; n» 3, p. M, 12, etc.
6. — Les anciennes halles (.le Lorient). Mémoire pour
la fabrique de la paroisse Saint-Louis. — Lorient. veuvo
Chamaillard, 1880, gr. in-8'', 31 p.
7. — Discours aux obsèques do M. François Jégou, l'his-
torien de Lorient, prononcé à Lorient le 1*5 mars 1890,
publié dans le Morbihannais du 16 mars, le Nouvelliste
du Morb. de môme date, etc.
Sur Amhroise et Alphonse du B., père et fils, voyez les nom-
breux mémoires publiés à l'occasion d'un procès soutenu en 1873,
parmi lesquels je retrouve les suivants :
1. — Consultation pour les héritiers do M"»* veuvo Lhostie de
Kerhor, contre MM. du Boucliez de Kerorguen (pcro et fils), llip-
polyte <le Mnuduit et autres (par Corentin Guyho. docteur en
droit, avocat aux conseils et à la cour de cassation). — Quimperlé,
8. d. (1873), Clairet, in-8, 80 p.
2. — Nouvello note pour M™« Briant du Lescoëf, née de Lan-
tivy, agissant comme héritière de M"»* de Kerhor. etc., contre
M. du B. de A'., M. et M">* de Mauduit, etc. (par Nicollet «t
Chante GroUet, avocats). — Rennes, Leroy, in- 4, 13 p.
• — Bouëtoux. — Voy. Lo Bouôtoux.
2il3. — Bouetté. — Nom de famille des Côtes-du-Nord, dont
je rencontre un cultivateur à Tréglamus, notable com-
munal de l'arrondissement de Guingamp en Tan IX;
et un maire de Plougonver en 1840.
• — Bouëxel. — Voy. Bouôssel.
241 i — Bouëxic (du). — Nom de plusieurs familles qui l'ont
emprunté à diverses seigneuries en Néant, Guipry,
etc., et qui est entré dans la composition de plusieurs
noms de lieux tels que Le Vati-Bottessic en Renac, Les
cours liourxic en Rennes, la Chaficlle-lhnu'xic, paroisse
depuis 1711, etc. — L'une de ces familles, anoblie en
1595, et qui a produit les branches importantes de
Pinieii.r d'où sept conseillers au Parlement de Bre-
tagne, de la Dothelleraye, de Guichen, etc., fut déclarée
noble d'extraction par arrôt des commissaires de la
réformai ion en date des 10 novembre 1008 et 10 février
1009. — Une autre, celle des du IL de Launay se dé-
sista de ses prétentions (w.v.ç. Jvqnu] ; — une troisième,
celle des du D. dWttihon et du Val fut déboutée ci con-
(îamn('^e à l\micnde de 400 livros, le 14 février IGtl
{tnss. Jégou et mss. de la liibl. de Rennes) ; — enfin celle
des B. de la Soiirdays qui aurait été anoblie en avril
1702, d'après le mss. de la lUbl. de Rennes, me paraît
devoir ôtre confondue avec une branche des B. de la
. Chapelle, âWe delà /oî/<3frfl'«7/e, confirmée de noblesse
en 1672. —Le nom figure quatorze fois h VA7'm. (/éti.
mss. dllozier, I, M, 208, 214,221, 222, 227, 245,375,
778, 896; II, 37, 41,09, 376. — Il a été porté aussi
par les Becdelièvre pour qui le Bonexic, en Guipry, fut
érigé en vicomte en 1637 (voy. ci-dessus) et qui pos-
sédaient cette terre depuis 1442 (Mém. de la 5oc. arch.
d'Ille-et-V., VIT, 187), par les Ugues, etc. — Il dérive,
comme celui de la Bonëxière, ci-dessous R.^ du latin
Buxus ou du hvQiow Beuzit , qui veut dire buis.
I. — Les Du Bouëxic du Baron, do Pinieux, de
Guichen, etc.
Notices aux Nob. et Arm.de Courcy, I, 137; — Priant,
p. 33 ; — du Perré, p 9; — Baauregard, p. 70, 71; — Saint Luc,
III, p. 48; — Guérin, I, p. 57; — La Ghesnaye des Bois, III, 683;
— Saint-AUais, V, 352; — Etat présent de la nobl. fr .p.383. 384.
— Généalogie, par M. de Courcy, à VHist. des chevaliers du Sai7it-
Esprit, qui forme la l»"» partie du neuvième volume de la nouvelle
édition du P. Anselme, p. 893 à 901.
Armoiries (armes parlantes) : d'argent à 3 arbres de buis déra-
cinés de sinople, aliàs à 3 sapins de sinople. — Blason gravé dans
Saint-Luc, B, n° 57; Guôrin, pi. n«15 coloriée, B, n* 194; dans
VHist. des chevaliers du St-Esprit, p. 893 ; et dans YEtat présent,
p 383. — Le Nob. de Beaur^gard, qui est en général émaillé de
fautes d'impressions, nous ofTce de fortes coquilles à propos des
du Bouëxic : i)our l'un il dit : « d'argent à 3 pièces de sinople »
(_p. 70), et pour l'autre « d'argent à S, lapins de sinople arra-
chés ! (p. 71).
L'îs du B., s-^lgneurs du Baron en Lohéac depuis 1560. (Mém
de la 5oc. arch. d'I.-et-V., VII, 202, etc.).
Les du B., seigneurs de la Driennais ou de VAdriennaye, en
St-Malo de Phily, de 1560 à nos jours fibid., VII, 206, etc.).
Lea du D., seigneurs de Trcgaray en Sixt, do 1692 à 1780
{ibid , p. 228, etc.).
Les du B , seigneurs de la Bothelleraye en Pipriac, depuis 1745
(ibid., VII. 172, etc ).
Les du B., seigneurs du Val-Bellouan, en Campel, depuis 1626
(tbid., VIII, 69 et 70).
hesduB., seigneurs de la Grézillonnaye en Giilchen de 1620
à nos jours (ibid., IX, p. 6 et 7).
Les du B., seigneurs de la Chapelle et donnant à cette seigneurie
le nom de la Chapelle- Bouëxic, etc.). — (ibid., VIII, 105 à 107j.
Les du B., seigneurs de Chateaublanc, en Guipry au
XVII« siècle, (ibid , VII, l85 et 186).
BOUt'XlC
85
I
L'auteur commun est Gilles, a' du Baron en Lohôac en 1560
qui eut 2 lils auteurs des deux principales branches ; — Louis dû
B., y de la Chapelle, autour des branches de la Chapelle et de
Pinieux, celte dernière encore existante ; — et Jean, s' de la
Jacopiére, auteur des branches de la Driennais, et de GuicUen
encore existantes.
A. — Branche aînée, dite de la Chapelle et de Pinleux,
anoblie en 1595 et possé lant au sièolr) dernier les prééminences
en La Chapelie-Bouëxic, Irodouer et Lohôac (Pouillé de Hennés
IV, 323 à 327, 741 ; V, 90).
Louis du B., s"^ de la Chapelle, auteur de cette branche, fut
juge criminel de Rennes, et anobli en 1595 par Henri IV eu con-
sidération des services rendus au roi lors de la reddition do la
ville de Rennes; il présentait re(fuôte en 1G26 pour l'enregistre-
ment de ces lettres qui lui avaient conféré le tilro de chevalier
{Arch, de la L.-Inf., B, 1406).
Sept conseillera au parlement : Claude du B. de la Chapelle, fils
du précédent et de Jeanne I yard,{à\\k^ Sicard)q\i\ reconstruisit N-
U. de la Ciié à Rftjne* en 163 1 {Pouillé de Hennés, V, 630 et Mém.
de VAssoc.bret. en 1851,11. 157) , nommé en 1645 ; il épousa Marie
Peschart d'où une fille née à Vannes en 1643 [Arch. uU Morb.,
E suppl. 1552) ; — Louis, lils du précédent et de Marie Peschard,
en 1649 (voy. ses notes en 16G3dans la Corresp. adm. de Louis
XI \ publiée par Depping, II, 76, et le dossinr de sa succession eu
1678 aux Arch. duMorb., B, 547); — Louis, lils du précédent et de
Marie Cybouault, dame i\ePinieux,en 1681 ; — Yves-Malhurin du
B. de Pinieux, lils du précédent et de Suzanne Grout. en 17u9 : né
à Rennes le 6 septpmbre 1685, il avait d'abord éiépai^ede la grande
écurie du roi de 1701 à 1704 (not^s G. de Carné), et il mourut à
Rennes sans alliance, le 17 juillet I7l6 ; — Birnard-uouxs^ frère du
précédent (né à Saint-Malo le 22 août 1694). en 1719; — Ber-
nard-Louis-Fra' çois, fils du précédHsnt et de Constance de Guer—
sans, (baptisé à Rennes le 5 mars 1732). en 1752; — Claude-
Fabien, frère du précédent, en 1756 {Courcy, III, 333, 4, 6, 8;
341. 342).
Les Arch. de la L.-Inf. citent un grand nombre d'aveux des
précédents en Qaestembert, le Rheu, Limerzel, etc. (B, 103,
789, 792, 1634).
On rencontre ies du B. de Pinieux, dans un grand nombre
d'articlfrs du Dict. d'Onze, en particulier en La Chapelle. Donges,
Lohéac. Merléac, Paimpont, Sixt, etc., (I, 254, 40!, 817 ; II, 29,
258, 898, etc.).
Julien-Nicolas-FfUx fut admis à La Flèche le 24 août 1766
{Arch. d'L-tl'V., C, 945).
Les du D. de Pinieux actuels descendent deJos^ph-Àmustin,
frère des df»ux conseillers au Purlemunl, Bernard- Louis-François
et Claude-Fabien, ciiés ci-dessus, qui tous les deux moururent
bans alliance. C« Joseph- Augustin, né à Rennes en I7i0, capi-
taine au régiment du roi en 1772, signataire des protestations de
la noblesse de Bretagne en 17H8 «t 1789. mourut près de Clm-
teauduri en 179-». — Son lils Charles-Àuquslin^ dit i» comte de
Pinieux, né à Paris en 1779, mourut au chùicuu do Marmousse
^(3 ÊouëxiG
près Dreux en 1851; — et le fils de celui-ci J.-B. -Augustin-
I{aimo7id, né à Paris en 1812, est mort en Lorraine en 1854. Ses
cJcsceudanls posaodonl encore Le Piniexix en Linierzel.
D. — Branche de la Drlennais, anoblie en 1635.
Jean du B., sieur de la Jacopière^ frère de Louis de la Chapelle,
cité ci-dessus, et second fus de Gilles du Baron est l'auteur de
celte branche.
Dom Jean du B. de la 7., fils du précédent, et de Fr. Cacaret, bé-
nédictin de Saint-Melaihe, fut prieur claustral de N.-D. de Vitré en
1631 et mourut le 29 septembre, (Pouillé de lUnnes, \I, 5U3).
Guillaume dur B., frère du précédent, s"" de la Pommeraye,
en Mrjssac, en 16^5 (Vlém. delà Soc. aick. d'I.'Ct-V., IV, 241),
demande l'enregistrement, en 1636, des lettres d'anoblissement
accordées par Louis XIU à lui ei à son frère (Arch. de la L.-Inf.,
B. 14U). — M. de Bjilisle a reproduit ces lettres dans la Généa-
li)yi.e Tulliouëù p. 114, 115, à propos du mariage d'un Talhouët
ii\tic Agalhe-FéliciU-Aîine du B.
♦
Jehan du B., s^ de la Pommeraye, fils du précédent, chanoine
de Rennes en 1662, prieur de la Madelein'î de celte ville, prieur
de Luhéac, recteur de Bains et chapelain d'un grand nombre de
chapellenies, reconstruisit la chapelle du manoir de la Pommeraye
LU 1673 et V fonda une chapellenie en 1676 (Mém. de la 5oc.
arch. d'I.-et-V.,\\, 248, et Pouillé de Rennes. I, 212; II, 116,
201 ; III, 361 ; IV, 89, 738 ; V, 209, 620).
Jean du B., i"" de la Driennais, frère de Guillaume qm précède,
et anubh avec lui en 1635, fut conseiller au présidial de H-innes,
échevin de la ville, etc., et se trouvait doyen des conseillers au
piésidial, lorsqu'il fut élu, le 16 février 1643, procureur-géuéial
syndic des Etats de B^'etagne. Prorogé à vie le 19 novembre 1653,
il donna sa démission en 1657 (Du Bouétiez, I, 155). Il mourut
à la Drienuais, sans postérité le 29 juillet 1671, et lut inhuu.é
dans l'égiise de Sainl-Malo de Phily. 11 demandait en 1656 l'euie-
gislrement des lettres patentas ponant érection en vicomte sous le
titre de Driennays, des terres et cliatellenies de la Driennays et
<lf^s Iliiguelières (.4r6'/i. de la L.-Inf., B, 13 71, 1570). — Et voy.
Iljvin, Consultations, p. 471 à 473/.
Lps maintenus de 1668, dans celte branche, furent Jean, s' de
ia Jiriennays qui précèle ; Julien, s'^ de Châteaublanc fils aîué de
Guillaume du B. d^ la Pommeraye et de GiUelte Aulnelte, qui
devint vicomte de la Driennais à la mort de son oncle Jea;i et
mourut en 1678 ; et Louis ou Luc, s*" de la Ferronnays, auteur de
la branche de Giiichen ci-Jessous (mss. de la Bibl. de Rennes).
La famille possédait, à cause de la Driennays, un enfeu à Saint-
Malo-de-Phily, où furent inhumés Lwc en 1671, et autr« Iwc
vicomte delà Di-iennais, fils aîné de Ju'ien et de Renée Tempe
en 1703 {Pouillé de Rennes, VI, 147 etc.). — Et voy. Arch. de
la L.-lnf., B, 460. 1032, 1656 ; el Ogée, I, 166, 328, 830.
Les Du B. de la Driennais actuels descendent de ce dernier
par Luc-François, vicomte de la Driennais, né en 169i, fils de Luc
et de Thérèse Lcssart, qui siég^^a aux Etals de Bretagne de 1736
à I76i ; — Georges-Eltsabcth-Luc, fils du p;éJcJcnt el de Pornne
BOUÛXIC
Ê7
de la Pigue'ais, né à Rpnnfls en 1739, mort à la Driennais en
1801 ; — Pierre-Prudent, llls «lu précédent et de Franroise de
L'ivau né a la I)riennai<» en 1768, mort près d'Avranches en I8i3 :
— et Alhert- Prudent, tiia de ce dernier et de l^'fanroise-Ciolombe
Du Quemoy, né à Kennes, le 2 septembre 1809, mort à Paria en
187'2, qui avait époiis*^ en 1862, C'^cile-Marie-Thérèse ^ù Kerrct
{Uisi. des chev. du St-Espril, p. 898).
Gcorgcs-Luc-Marie du B , vicomte de la Driennais, frère aîné
de pierre-Prudent, ci-dessus cité, né le 28 mars 1766, fut nommé
conseiller au Parlement en 1786 [''ourcu, IH. 344) et mourut sins
alliance le 23deoembre 1826. (Voy. Arcfi. de la L.-lnf., 13, lUll).
C — Branche de Quicti'în. sortie de celle do la Driennais^
par Lur du B., ^' de la Ferronna's, des Hwjuetières et de la
GiézUlonnaye, en Gnich^n, lils puîné de Gu'Uaume du B. delà
J*ummerai/e cWé r'i-dessus et de Gill^^tte Aulnetle, lieutenant général
de la maréchaussée de Bretagne, mort à Rennes le 11 juin 1699
et inhumé à Guichen.
Claude-Luc du B,. de Guichsn, fils du précédent et de Marie
Blohis, bachelier en Sorbonne. recteur de Bazouges-du'Désert de
1706 à 1735, ré^igna pour devenir chanoine de Rennes, puis
prieur des Vaux en 1743 ; il mourut en 1749 et fut inhumé dans
la c'ithé.lrale(Mém. de la Soc. avch d'I.-el-V., XI. 347 Qi Pouillé
de Rennes, 1, 220 ; 11, 075 ; III, 377 ; IV, 119, 120, 634).
•
Luc- François du B. de Guichen, frère du précédent né à Rennes
en 1668, capiiaine au r<»giment de Béarn, lut commissaire des
Eratsde Bretagne, en 1728 bt 1731 (.Ircl. d7."-?/-K., C, 304,
2301), et lui iuhumé à Guichen, le 15 février 1735.
Luc-Urbain du Bouètic, comte do Guichen, second flls
du précédent et de Julienne-Thérèse de la Jaille, né à Fougères
le 21 juin 1712, garde de marinî en 1730, lieutenant de vaisseau
en 1746, canitaine de vaisseau en 1756, chef d'escadre en 1776,
lieutenant général des armées navales en 1779. grand-croix de
Simt-Louis en 1781, se signala dans la guerre de l'indépen'^anc'^
de l'Amérique, et particulièrement aux combats d'Oaessant ien
1778 et de la Dominique en 1780. fut compris dans la promotion
des chevaliers du Saint-Esprit, du l^»" janvier 17S4, et mourut à
Morlaix le 13 ja^'ier 1700, ne laissant qu'une Hlle d'i Jeonne-Féli-
cité HoUcn de Kergnnqnr. qu'il avait épousée en 1751. Il en avait
eu ? lils, tous deux ofllciers de marine; mais le premier né «n
175'>, lieutenant de vaissenu sur la Couronne, fut tué le 19 mai
1780, au combat de la Dominique, livré par son père à l'amiral
Rodney : et le second, Jeari-Michel-Joackim, né en 1762, garde
de marine et blessé à Oaessant en 1778. renversé par le boulet
qui tua son frère en 1780, mourut en m^^r devant Dunkerque en
1785. La tille de l'amiral. Franc ise-FHcci té du B. de G., épousa
en 1780 Toussaint-Jos-ph de Lausanne de Kerauter, — (Notices
à la liiog. univ. de Michaud. par V{oncJ'^ : — à la Biog brrt par
Levot; — aux Gloires lytaritin^es de ii France, p. 226 à 229 ; —
aux Généraux et marins du XVI W siècle, par Oussieux. p. 2'»S •
300. —et vov. Impôt du sang, I, 256, les Faw. fr. à Jersey, p. 609 :
Arch. des C.'-du-N., E. 9^4. etc.) — Le nom de Guichen a ôlô
donné do nos jours à un aviso de la marine militaire.
Çiaude-luc du B., frère aloé du précédent, capiiaiqo au régU
'
85 BOUëxiG
ment de Rohan, siégea aux Etats de 1736 à 1746, et fut inhumé à
Guichen le 4 juin 17(38, ne laissant qu'une i'iile A gatUe-Félicilé-
Anne, qui épousa en 1772 1e président c?e Talhoiiët-Boisorhatil
(Voy. k Généalogie Talhouet elles Aixh.d'I.-el-V., G., 1631).
François- Félix du B. de G., l'rère des deux précédents, s*" de la
Bothelleraye, capitaine au régiment de Béarn, blesssé à Lintz
le 16 janvier 1742 {Impôt du sa?ig, I, 255), assista aux Ents
de Bretagne de 1749 à 1774 et lut inhumé à Rennes le 2 mai 1775.
François- Marie du B. de 6?., fils du précédent et de Thérèse-
Jeanne de Kerret, enseigne de vaisseau en 1781, fut fusillé à
Qiiiberon en 1795 (La Gournerie, Les débris de Quiberon, p. 215).
Agathon-Luc-François du B. de G., né à la Bothelleraye en
Pipriac, le 30 septembre 1758, lieutenant do vaisseau en 1781,
signataire des protestations de la noblesse de Bretagne en 1788
et 1789, che/alier de St-Louis, etc., émigra en 1792 à Jersey, où
il perdit un fils en 1793, et mourut à Rennes le 30 juin 1832
(WEsloiirbeillon, p. 501).
Pierre- Luc- Maxime du Z?.,fils du précédent et de Lucie-Françoise
Calloët, né à Rennes le 2 juillet 1788, créé comte de Guichen par
lettres patentes de 1828, chef d'escadron aux lanciers de la garde
royale, gentilhomme honoraire de la chambre de Charles X, che-
valier de St-Louis, etc., est mort à Paris le 5 septembre 1863. —
Son liis, Alphonse- Luc-Max i7ne était capitaine de cavaleri"? en
1857 : il a été conseiller général d'IUe-et- Vilaine de 1864 à 18C9.
Et voy. Fouillé de Rennes, I, 220 ; II. 675 ; IV, 118, 119, 682.
' D. — Branche du Val, en Campel, descendant de François du
B., troisième lils de Louis du B. de la Chapelle, l'anobU de 1595.
Les Arch. de la L.-lnf. citent des aveux de ce François, en
Campel, et à' Alexandre-Marie-Laurent (B, 385 1575) qui soutenait
en 1678 ses droits de prééminence en Campel {Pouillé de Hennés,
IV, 277) et fut maintenu par l'arrêt du IG février 1G09.
Alexandre^ fils de ce dernier, siégea aux Etats de Bretagne de
1736 à 1749 (du Bouètiez, I, 269) ; — et Alexandre-Laurent^ son
lils, chevaher de St-Louis, mort en 1778. ne laissa de Louise de
Lantivy, qu'un fils, Louis-Yves, dernier de la branche, mousque-
taire de la garde du roi en 1760, qui signa les protestations de la
noblesse de Bretagne en 1788 à 1789.
E. — Branche de la Jouardays, issue de Jean-Louis du B.,
cinquième fils de Louis du B. de la Chapelle^ i'anobh de 1595.
Du Perré, p. 9 ; Briant, p. 33, et Guérin, I, 57, lui con-
sacrent un article spécial, sans la raccorder aux précédentes, et
sans lui attribuer d'armoiries ; mais il paraît bien par les lettres
de confirmation de noblesse de Jean-Louis en 1672 (Arch. d'L-
et-V.ti^, 2239), qu'il appartient à la souche précédente.
Cette branche fut de courte durée. Jean-Louis n'eut que deux
fils : René^ marié à Antoinette Gazet, dont une seule fille, Antoinette,
qui épousa en 1676 Michel Le Botteuc de Coëssal et mourut à
Guérande le 2 mars 1751 (Rcg. paroissiaux) — et Julien du B.,
recteur d'Allaire en 1G80, rt eu membre de la couliérie de St-
BUUt'XlLK 8J
Nicolas de Guérar.de, en 1694 Ç\fss. Jégou), mort le 23 août 1719
(Pouillé de Vatuies, p. lOù ; et voy. sur sa succession, Anli.
du Morb , B, 8Jl).
II. — Bouèxio ou Du Bouèssic divers que je no raccorde
pas avec les piéoéJeuls :
Lq PbidlU de Rennes cite Louis du B., chapelain de Saint-
Sûlain, en Mtruel en 1500, et Jean on 1562 ; — Claude, iils de
Louis, s' des Champs, clerc tonsuré, jirieur de Chaulereine en
1571, qui abandonna les ordres et se maria en 1612 ; — autre
Claude, Iils de Raoul, s"" des Champs, prieur de 1612 à 1621 ; —
et autre Claude, s' delà Chesnaye, mort en 1637 ; — Pierre, Iils
de Louis et de Terrine Riant, prieur de la Lande en 1578, mort
en 1596, et Guillaume, son successeur ; — Pierre, reci3ur de
Bréal-sous-Monttort, en 1586 ; — Laurent du U., docteur en
théologie, vicaire général de Rennes en 1079, qui fut recteur
d'Elveu en 1680, et y mourut le 9 juin 1705 ; — Guillaume du
B., recteur de Balazé en 1695 qui lit enregistrer en 1598 ses
armoiries <.< d'argent à l'aigle de sable », etc.. (I, 135 ; II, 702,
707; IV, 103, m-, V, 201, etc.) et voy. Puuillé de Vannes,
p. 250.
hesArch. d'I.-et-V. conservent aux dossiers des Visitandines,
une notice mss. sur JuUenne-Tkérèse du B., Visitandine au
Colombier, morte en lb67 (2 11, 101 à l06], monliounôo au
Fouillé de Rennes, III, 246.
Les Arc/<. du Fin. menlio'inent François du B., chanoine do
Quimper en 1615 ; — aulre François, clerc de R^jnnes, chanoine
trésorier de Quimper en 1G48 ; — autre François, prébendier de
Spézet en 1675; — et Julien-Martial, clerc tonsuré de Vannes,
docteur de S:rbonne, chanoine préb^^ndé de Berrien en 1670, tré-
sorier de Quimper, mort le 23 août lG70 (G, lu6, 316, 515, notes
Peyront invent, inédit).
Pierre du Bouexic, s' de Launay^ et dameywd«, sa femme, fai-
sant laut pour eux que pour leurs cousons, héritiers bénéficiaire?
de feu Jean Judes, s*" de la llerblinaye, se désistèrent de leurs
I prétentions à la noblesse, à la rôformation de 1(;68 (nus. Jéyou).
P" Je rencontre cependant un Luuis du B. de Launay dans les rangs
de la noblesse de Saint-Malo aux Etals de 1/36 (/^u Boucliez, I,
275) . et je me demande s'il ne s'agit pas d'un Iils de Claude du B.
*- de la Chapelle, cité ci-dessus, qui eut 14 enfants de Mario PiS'
i char t.
Louis du B., S' (VAttihon, ù\s de Jean, s' du ^'a/. fut déclaré
usurpateur et (condamné a l'amende de 400 livres le 14 lévrier 1671
(Ms*. de la Bibl. de Rennes). Est-ce un du Val de Campel?
Enfin, je ne sais trop à quel Z>u Bouexic attribuer le person-
najje ainwi qualifié par llettier dans sa Liste des uj/iciers jugés ca-
pables, etc. (p. 205 1 -. « 30 ans, né à PIoérmel. en Bretagne ; à
Jersey; capitaine d'inlanturie au régiment de Béarn : 10 ans de
service; bonne comluite ; etc., il a fait la guerre on Amérique où
il a servi comme ullicior mujor. . . »
1^115. — Bouêxier (G. du), — sieur de Launay, est cité parmi
les nobles de Mauron, en 1426, aux Ane réf. de l'6-
vôché de St-Mab, publiées par M. Z><»s S«//tfs, p. 25.—
00 BOL'CXIKHE (de LA)
Je suppose qu'il faut lire Du B oiiè'xic voy. ci-dessus);
mais il existe une famille Doitcxler à St-Lormel, près
Glancoët.
2410. — Bouëxière (de la), de la Boëxière, de la Boêssière, ou
de la Boissière (^en breton du Beuzit). — Nom de fa-
mille très répandu en Bretagne, qui figure quinze fois
pour la Bretagne au Dict. de la noblesse de la Ghes-
naye des Bois (111,380, 430, 083), seize fois, toujours
pour la Bretagne, à VArm. gm. mss. d'Hozier (t, 45,
83. 102, 110, 208, 454, 023, 045, 050, 000, 715. 717,
802; 11, 158, 053, 1138) ; onze fois ^\i Nob. de Goiircy
(1,138 à 140); et qui a été emprunté à une foule d'an-
ciennes seigneuries ou de terres éparses en Allineuc,
Balazé, Belle-Isle-en-Terre , Bocqiielio , Im Bouëxière,
Jiourg-des-Comptes , Bréal, Calorguen, Campel^ (kiren-
toir, Caru, Cheméré, Corseiil, Cournon, Edern, Elven,
Guipn/y Lannebert, Locarn, Maure, Mésanger, Monte-
neuf, Nlvillac, Peillac, Plancoët, Pléguin, Plérin, Pleu-
grijfei, Pleumeleuc, Pleyben, Plouégat-Guerrand, Plou-
jean, Plourin, Pluguffan, Plurien, Plusquellec, Que-
dlhac, St-Bihy, St-Donatien, St-Nazaire, St-Th^gonnec,
St-Urial, Soudan, Le Tréhou, Tréglainiis, Trégrom,
Vertou, Vigneux, Yvignac etc. {Ogée, 1. 08, 92, 98, 135,
138, 202,449, 512; lî. 19, 32, 47, 70, 243, 274,282, 291,
298,318, 341, 303, 380,505,879, 919, 980, etc.). — Ge
nom dérive du latin Biixits qui signifie buis, et voulait
dire par conséquent lieu où il pousse du buis : la plus
ancienne forme des chartes latines est de Buxeria, ce
qui est exactement De la Bouëxière : c'est pourquoi
nous les avons toutes groupées sous cet article, car on
rencontre souvent toutes les variantes d'orthographe
pour la môme famille. — Plusieurs de ces familles
étaient éteintes lors de la réformai ion de 1008. Six
seulement s'y présentèrent, et parmi elles il n'y en
eut que deux déclarées d'ancienne extraction, celles
de Bréal et de Tréglamus (nous verrons plus bas pour-
quoi le Noh. de Coure?/ en cite quatre, en ajoutant
celles de Plusquellec et de St-Nazaire). Les quatre
autres furent déclarées de simple extraction. — Dos-
siers m ss. au Gabinet des Titres sous les trois formes
de la Boëxière, de la Boissière et de la Bouëxière. — Le
nom a élé porté aussi en additionnel par un grand
nombre de familles, en particulier par : Apuril, de
Boisgelin, de la Rourdonnaye, Boyer, du Ghastel, du
Chastellier, du Gbesne, de Gleux, de Goatarel. Groze,
Feudé, Fleuriot, de France, Guéhenneuc, Hay, Hédelin,
Hémary, Hervieu, Jocet. Kerbouric, de Kersulguen, de
Langourla, le Borgne, Lemoine, de Lesparler, Le V*;n-
neur, L'Olivier, Luandre^, Malherbe, de Montfort, Ner-
z'c, de Perrien, Philippe, Provo4, de Ruel, de Tréanna^
Trémille'", etc.
BOUo.\iî:iŒ (ijic la) 01
I. — Anciens de la Boaéxlèra qu'il est difficile de raccord.jr
exactement avec une des l'jimiiles qui vont suivre, mais qui appar-
tiennent certainement à l'une d'entre elles.
Le» Pr. de dom Mor. citent :
Hadulpkus de Busserin, dans un titre de Marmoutiers du XI*
siècle et Gau/fi^edas, de Bosseria. au XII» siècle (I. 4-29. 604, 724).
Ce Geoffroy est sans doute le témoin d'Alain de Dinan cité en il 49
aux Ane. év. d-i Brel. (IV, 359 -, VI, 125). qui fut fa t prisonnier à
Dol en 1173 {Dom. Lob. ; Ogée, I, 286, Couffon etc.).
Badulphus de Duxeria, témoin d'une charte d'Eudes à Rennes
en 1155; — Gaufridus de Buxeria, «émoin d'une charte de U
duchesse Constance pour Buzai. vers 1 1 80 ; — Bobei tus de B., k la
ra'ilication du testament de Jean et Baoul Gruel par Juhel de
Mayenne, en 1197 ; — Georgiu de B.. témoin d'une conlir-mation
de donation, par Jean <le DjI vers 1200 ; — Johanne de B., à la
ratification de la Ion l.ition delà colléjiaU de Vitré eu 1210 (l,
023, 710, 7i9, 7/9, 810).
Pierre de la Boissière. l'un d»»s vicaires comptables de l'abbaye
de Sdint-SulpicH en 1330; — Guillêmel delà />'., procureur ile
Guillaume du Chùielieren 13i9; — Tuncrèdc de la B., chevfther,
en 1356, (I, 1355, 146/, 1501).
Macé de la Bouëxière. archer armé de la montre de Jean dé
Tournemine en 1356 (I, 1502).
Bobin de la Boissière, écuyer, capitaine de compagnie en 1387.
chevalier bachelier en 1371 ; — ei Bioulet de la B., écuyer en 1371
(I. 1515, 1650, 1651). Et voy. Hev. Utst. de l'Ouest, Doc. I, 204,
229.
Collin de la Bouëxière^ écuyer de la montre d'Eon de M<»lle à
Dinan, en 1378 ; — Jean de la B., écuyer d'une montre de Mau-
rice de Trésiguiily à Ilennebont, en 1378, de Guy Le Baveux, en
1379 ; — Thibault, de l'associa-ion de la noblesse contre l'inva-
sion en 1379 (II, 186, 187, 208, 2lH).
Jean de la Boissière de Mellac, écuyer en 1380 ; — Guillaume,
aussi en 1380. ra iliant le traité de Guérande ; — Jehan en 1386 ;
— Tanière (ou Tancréde't) en 1 U5 ; — Jehan et Hervé en 14lrt ; —
Jehan, du voyage du duc en France en 1416 ; — Pierre, \in d^-s
capitaines qui assistèrent au sièi^'c) de Parteuay ou 1418(11,528,
ou;, 912, 914, 915, 969, 991].
Uuet de la Bouëxière, écuyer d'une montre de Du Guesclin, en
IJo'i; — Jthan, scedant le serment du Jehan.de iVnhoiiet f-n
ni»2 ; — - Guy^ écuy^T d'une montra de Hue de Lamboul en I4l 1 ;
— Jelian écuyer dunn montre d'Ulivier de la rloussay»», laisanl
pdriiH du voyage «lu duc en France en 1418, et avec Bobin. du
voyage du duo à Uoueu, aussi eu 1418 (U, 709, 862, 963, 909,
9;9, 10U8;.
Guy de la Bouëxière, liommî d'armes de la retenue du maréchal
do licelague en lély (II, 1104).
Jehan de la Bouëxière, homme d'armes et autre Jehan, archer
de U montre du vicomte d^ la Bellière on 1 121 ; — Hervé, homme
d'aiUiJï dt) la retenue do Jeun do Pouhouet uu U'21 i -^ Jahun^ du
02 BOUëXlÈRE (de la)
diocèse de St-Malo, scutifer en 1421, de la ligue des seigneurs
avec le duc contre les Penlhièvre ; — Guillaume, écuyer d'une
montre d'Olivier de Meel en l'i2l; — Jehan, écuyer d'une montre
de Jean de 'iourneraine : — Guy t;t Jean, de la retenue du maré-
chal;— Jean, Ernaud, Yvon, Guion, des gensd'a.-mes de Richard
de Bretagne en France, aussi en 1421 ; — Jehan l'ainé, et Jehan
le jeune, parmi les gens de Messire Robert de Montauban en 1424 ;
— Pierre, écuyer d'une montre du sire du Gavre en 1426 ; —
P régent, archer en 1427 ; — Guillaume, Pierre, Rolland, Jehan,
Guion, Morice, Yvo7i, aux serments des nobles des évèchés dn Uol,
Rennes, 8l-Malo et Tréguier (II, 1010 à 1016, 1061, 1088, 1089*
1105 à 1108. 1148, 1197, 1206, 1302 à 1310). — Et voy. pour leg
serments de ces derniers les signatures autographes aux Arch. de
la L.-lnf.
Guillaume de la Boissière, et Thomas son frère, hommes d'armes
de la compagnie de G. de Rosnyvinen en 1451 et 1452 (II, 1559,
1613).
Perrine de la Rouëxière, femme de Michel de Parlhenay, che-
valier, plaidant; Olivier de la B., cité par défaut ; et Bertrand,
appelant, au parlement de Vannes en 1451 ; — Jehan, officier du
duc Arthur III, écuyer par quartier en 1 457 ; — allocation à Golven
de lali.^ pour avoir « été au mois de septembre 1457 vers le duc
Arthur pour le faict du convoy de la mer » ; (II, 1574, 76, 77,
92; 1722, 25, 27).
Yvo de Buxeria, à la fondation du collège de Tréguier < Sit
unus de diclis scholuribus » (II, 1790).
Guillaume de la Boëxière, procureur de La Gaciily, aux plaids
de Ploëruiel en 1462 ; — Macéde la B., Guy et Guillaume, hommes
d'armes à la grande paye, et Alain, archer à la morte paye eu
1464 ; — 4 de /a 5., au béguin de Charles VIII en 1408 (III, 3i,
121 à 123, 265, 793).
Yvon de la Boixière^ receveur des droits de rachat après le
décès d'Olivier du Ghâlel en 1485; — Jamet, homme d'armes
d'uue montre à Dinan en 1489, etc. (III. 270, 470, 540, 632).
Philippe de la B., s»" de la Herpinière, homme d'armes d'un rôle
de Bouille en 15 74 (III, 1398).
II. — Anciennes familles de la Bouèxière, éteintes lors de la
réformation de 16G8.
A. — Les de la Bouèxière, de Corseul, portant « d'argent à
une fasce de gueul'^s, accompagnéi de 3 annelets de môme
(Courcy;!, 139, Dict. héraU. de Bret., p. 7).
Les Ane. réf'. de l'évêché de Saint-Malo citent : Gilles delà B.,
S' de la Tourandaye, refusé et sa terre saisie, Olimei de la B., et
François de la B., archer en briganiine, à la montre de l'archi-
diaconé de Dinan en 1472; puis François, fils d'Olivier et ses
lilles, et la veuve de feu Jean de la B. , et scss entants eu divers
manoirs, en 1513 {Des , Salles, p. 153, 154, 308).
Françoise de la B., fille de François de la B., s»" delà Fosse-aux-
loups, drrnière héritière de la maison, épousa au XV 1« siècle Jean
/ u Breil (de Rays), b"" Je la Rocho-Colomb,ère {Du Paz, 687).
t\. — * Les de la Bouexière de la paroiss'i de ce nom, près
Rennes, portant c d'arg-^nt à la croix pleine de sable ». (Courcy,
1. 139, Dict. herald, de Bret., p. 7, 124).
Guillaume de la Motte, fils do Jean^ et soigneur de Parigné,
prit le nom de la Bouexière en 1530. {Du Paz, p. 484 et Hist. de
Fougères, p. 217).
Guillaume II, fils du précédent, fut capitaine de 100 hommes
d'armos et des château et ville de Ch/ltillon et du châtel de Gourson
sous Charles V, en 1377 ^Pr. de dom Mor., II, 416).
Gulilauyne II î^ fils du précédent, seigneur de Parigné, comme
les deux précédents, épousa Nicole de St-Rémy, et lut le père de
Perrine de la B., dernière héritière de la maison, qui porta la
seigneurie de Parigné à Michel de Parthenay en 1450 {Du PaZf
462) et non en 1551, comme dit VIJist. de Fougères.
Et voy. 1-i Pouillé de Hennés, IV, KS9.
C. — Les de la Bouexière, de Balazé, portant, d'après un
sceau de 1357, « un léopard à la bordure engreslée » {Courcy,
I, 140, Dict- herald, de Brei., p. 157, 221.
Olivier, cheva'ier, s"" delà B. ei de Balazé en 1200 {Ogée, l, 68).
Bohin et Guy pos<*édaient, en 1400, l^»s seigneuries de Bcauvaiî
et de la Vairie, en Bourgbarré {Ogée, I, 9b).
Jean de la P., s»" de Bourgbarré, épousa Marguerite de Saint-
Amadour au XV« siècle, et Alain de la B., s^ de Beauvais, fut
l'un des témoins du mariage d'Anne de St-Amadour et de
Fnnçois de Maleslroit en 1513 {Du Paz, p. 792, 79 i).
Antoine de la B., s' de lieauvais-Bourgharré , fut appelé à
Ploi'rmel à la rétormation de la coutume en 1575 et 1580 (Mém.
du la 5oc. arch, du Fin. y IX, 193, 197); et voy. Sauvageau,
sur du Faily p. 17 et 108 ; et Pouillé de Rennes, IV, 99.
Les anc. réf. de l'évêché de Rennes citent Jean de la B., s"" des
Loges, noble de Ghantepie en 1427 {fiiss.du P. Bené,et voy. mém.
delà Soc. arch. dl -et-V., XVII. 320. 321). —Je crois qu'il
appartient à cette famille, ou peut-êire à la préoédente.
Je ferai la même remarque pour Pierre de la B.. s' des Ilories
en Dompierre-du-Chemin, et de la Coëlfardicre en la Chapelle-
Jeanson, en 1476, cité aux mém. delà Soc. arch. d'I,-et'V.y
VIII, 243, 271.
D. — Les de la Bouexière, de Plouj^'an. portant t d'argent à
G annelets d'azur, aliàs de gueules à 7 anneiets d'or, 3. 3, 1 »
[Coufcy,!, l'.0. Dict. herald, de Brel., p. 7. 343, 345 ; LaChes-
nayedes Bois, III, 380 ; Saint-A liais, V, 298).
La montre de l'évêché de Tréguier en 1427 cite Rolland de la B ,
noble de Plougasnou (Do Lisie, Arnwiries et prénninences- (\'i
Morlaix et Lanmeur, p. 34, qui remarque p. 23, qu'en 1679 les
armoiries de gueules à 7 annelets d'or figuraient encore aux
vitraux de St-Jean-du-Doigt).
La montre de Tréguier, en 1481, cite Jean de la B., pour
Garlan, «« archer en brigandine, enjoint un autre archer » (Mém.
de la Soc. arch. des C.-du-S., I, 237).
I
bqrd rappMle qiiftla reino Anne accepta l*liospltalit6 au manoif
de la /?., lors de son voyage en Léon (II, 341).
Lf»s Atrh. de la L.-Inf. citent Jean, rpndant aveu pour la sei-
gneurie de Kerouc'hant en Garlan, — Isabelle, tuirice de Pierre
de Bois-Kon vers 1560, etc. (B, 296, 30 i. 307).
François de la D. f .^t chevalier de St-Jean de Jérusalem en 15?5
el portait. ie gueules à 7 annelets d'or avec un lambel (Vertot, Ilist.
des cliev. de Si-Jean, et Couffon, Rech. sur la cher. deBret., II, 506).
Et voy. ci-dessous les de la B. de Tréglamus.
E. — Lo Xob. de Courcy, (I, 140) cite Pierre de la B., prieur de
St-Micfiel lie Moncontour, portant, d'après uu sceau de 141'»
« lObillettes. 3, 3, 3 et 1, à la bande ctiargée de 3 besants, et
au tranc quartier d'hermines, chargé d'une hache en pal ». —
Et voy, Arcfi. des C. -du- Nord, E, 863.
F — L'^s de la Bouëxière, de Pleybcn, cités par La Chesnaye
des Bois{m, 380'.
Les Arch. de la L.-Inf. citent Jacques et Derrien de la /?.,
rendant aveu pour la terre et seigneurie de La B. en Plevben
entre 1460 et 1560. (B, 131, 133).
Jjd Nob. de Courcy ne les cite pas ; et je me demande s'il ne
faut pas les identifier avec les De la B. de Lennuic^ au n° IV ci-
dessous, bien qu'un vieil armoriai mss. qui appartient au P. René
leur attribue « d'or à 3 bandes de gueules » comme aux de la D.
de St-Nazaire, au n^ VI ci-dessous.
G. — Les de la Bouërière, du pavs de Soudan, près de
Châteaubriant cités par le Dict. des terres du comté Nantais,
comme seigneurs du Bois-Costard, de Landeau et de la Verrie,
en Soudan, en 1446 (p. 74, 171, 280). Je ne les retrouve plus
ensuite.
H. — Le Nob. unîv. de Saint Allais cite enfin (V, 298) plusieurs
autres delà Boëssière en Bretagne, que je ne trouve pas mentiot'nés
dans le Nob. de Courcy, l'une en particulier en Garlan, portant :
« d'azur au léopard d'or, accompagné de 3 quintefeuilles de même. »
Les autres portaient : — a, — D'or à 3 trèfles de gueules. —
b. — Bandé d'hermines et de gueules. — c. — De gupules à
3 bandes d'or. (Je remarquerai que les De la B. de Branlonnet
cités ci-dessous, portent d'or à 3 bandes de gueules)
Et voy. La Chesnaye des Bois, III, 380, 442.
IIT. — Les de laBouëxlère (de Bréal), s" de la Villetanet
(en Landétien), du Tertre (en Saint-Onen-La-Chapelle), etc ,
déc'arés nobles d'ancienne extraction par arrêts du 14 novembre
1668, 10 avril 1669 et 6 mars 1671.
Noiics aux Nob. et Arm.. de Courcy, I. 138 ; — Briant, p. 33;
— Du Perré, p. 9 ; — lieauregard, p. 69 ; — du Plpssis. p. 26 ;
— Saint-Luc, III, 37; — Guérin, 1,57; — La Chesnaye des
Bois, III, 3<S0 ; — La Bourdonnaye, p. 10, avec la qualitlcation
f bonne et ancienne maison »: — Saint-AUais, V, 298.
Armoiries -. d'arg-întàî fascos rloublemcnt nouc^es de im^'iiW
(alias surmont«%»>8 d'un lamb^il de mftmft, alias à 3 fasres chargé^'S
(le "i annelets et surmonu^îs d'un lambel). — H ason gravé (l«
)>remier) da^s Saint- Luc, B, n" UO et Gnrrïn,\)\. n» 15 colori^fl,
H, n° IV»5. — Blason peint à la salle dus Ooisades au musf^e de
Versailles. — Sceau de/mn, en 1287, (le dernier), gravé aux PI.
de sceaux dedom Morice, I, n" 195.
Guillaume de h, /?., crois*^ f r 1?49. se rounit à Ouillaumo dti
Breil-Morin et à Alain du Boishaudry pour traiter de leur passage
à Damintie (Charte de Nymociuin citée par VOucst aux Croisades^
II, 151). Et voy. Couiïon, Jiecli.surla cliev.de Bret. Il, 117.
Jean de la B. y fils du prér^^denr. alloué de la vicomte de Rohnn
en 1-287, scelle un don lait à GeolTroi de Hohan, chanoine de Saint-
Bri» uc. de son sceau à 3 lasces, etc. (Pr, de dom Mor., I, 1081,
et Couffon, II, ICI).
J''an de la D. fut institué gnrde du château de Lamhalle par
le sire de Moniauban au nom du t'uc en 1407 {Pr. de dom Mor.,
II, 795).
Le^ Arch. des C.-du-N. citont Holland, noble de Lamballe en
1 1VO et 1444 ; — le rachat de Nicolas de la D., en Meslin. sous le
(liiclié de Penthièvre; — Guy, déclarant en Landéhen pour la
rcformation du domaine de Penthièvre en 1689 ; — Louis de la
B., delà Ville-Tanet, tué en 17 18 dans la cour de la maison de
Manny, e'c. (B, blO; C,517 : K, 101, 103, 289 à ÎO». 43», 8G3,
eic ). — Et voy. Soc. d'Emulation des C-du-N., XXIV, 198.
Lo.Q Ane. réf. de l'Evôché de St-Malo citent Jean à Bréal en
Î427 \—Guy à Lanrelas en 1427; — Olivier de la B.. à Pl<*lan-lu-
|vtit,en 14^7 et 1440 ; — aes Jean à Médréac en 1428; à Gom-
hniirg en 1429, à Plorec en 1445 et 1459 ; — à la Chapelle St-
Onf-n.etc.; — Mahaut à Guitfé en 1440 ; — Pierre, s"" de Launny. à
M;niron en 1441 -, — Bertrand, à Combourg, en 1472; — Macé,
à Brélazé en 1472; ~ Jean à Plélan en 1472 et 151J ; — Alain,
s^ du Tertre, et Thomas, s'' de la Monn'traye, à la Chapelle, en
1513, etc. [Des Salles, au titre de toutes les paroisses précédentes,
et voy. Pr. de dom Mor.. II, 1302 à 1310, et III, 152).
Les montres de Rt-Bripuc en 1460 citent H^Uand et François,
pour Landehen en 1400 (Mém. de la Soc. arch. des C.-du-A.,
V, 320).
Cliri^lnphp de JjB„ chanoine de Sr-Brieu'', fut l'un des députés
bretons à l'assemblée de Tours en 1510 (/■'r. «le dom Mor., 1525).
les Arch. de la L.-Inf. citent un grand nombre d'aveur, en
particulier des La Ville Tanet, en Plourtuit, Mordelles, Plénéc-
Jiigon, etc. (B., 177, 216, 998, 1085).
I.e Dict. d'Og^' cite un grand nombre de J)e la B., depuis 1380
on Lanrpla^. Bré«l, Planguenonal, l'iélan, Plorec, St-Glen. St-
Onen, St-MtMoir-des-Ondes, St-Potan, Tréméreuc, etc. (I, 103,
455 ; II, 276, 285. 317, 757, 841, 818, 868, 933).
Jean d' la B., fils de Priant^ auteur des branche» du Haullois
et du Tertrp, fut échanson du roi C-harles IX (Généalogie à l'appui
de Tarrôt de 1668, wss. du P. Itené),
% BOUëXlfCRE (HE LA)
Les maintenus de 1068 à 1670 furent : Guillaume, s^ de la
Villelancl et ses enfants ; — François, s^ du Hautbois, lioUand
et Jacques, s"" de St-Laurent, ses frères ; — François, 5' de la
Meltrie -, — Claude, s" de la Ville-Féré ; — Jean, s'' de la No'è; —
François^ s^ du Clos, tous déclarés d'ancienne extraction : mais je
remarque que Jean, s^ du Tertre, el ses frères François, Jean,
René, Joseph, Guillaume, Léonard, Pierre et Etienne, le furent
seulement de simple extraction (mas. de la Bibl. de Rennes).
Louis-Pierre de la B. de la Ville-Tanet, siégea en 1736 aux Etats
parmi les nobles de l'évê^hé de St-Brieuc {Du Bouëtiez, I, 273).
Une branche de ces de la B. était seigneur de Ragatz en
Guichen. — On trouve Louis- Alexandre de la B. de D , marié à
Marquise-Jeanne-Renée de Guéhenneuc, faisant bénir la chapelle
de Bagatz en 1750 (Pouillé de Rennes, IV, 684; V, 516). Ils
avaient perdu leur lils Louis- Alexandre-Grilles, mort à 15 ans, au
château de B. en septembre 1744 [Notes Saulnier) et lui-même
mourut vers 1760, car on trouve son inventaire après décès à
Auray en 1761. aux Arch. du Morh., B, 2025, 2029.
Son héritier fut son neveu François-Marie- Joseph- Jean-Domi-
nique de la B. [Ogée, I, 328), fils de François et de Perrine Gault,
né à St-Malo le 19 décembre 1731, conseiller au Parlement le
18 août 17t0 [Coure]!, III, 342), marié vers 1761 à Jeanne-Bonne
Fleurioi de la Saudrais , et décédé à St-Meloir-des-Ondes le
11 aoiît 1774 [Fr. Saulnier, aux Mém. de ÏAssoc. bret. pour le
Congrès de Sl-Malo en 1885, p. 45). — Leur fille, Jeanne-Cathe-
rine de la B., T\Q'^ à St-Malo le 27 janvier 1762, épousa en 1782
Aristide-IIyacinihe de Rosnivinen, qui fut reçu au Parlement le
22 novembre 1775 en remplacement de son beau-père, et mourut
en 1825. Elle émigra à Jersey où elle signa plusieurs actes en
1795 et 1796 ^UEstourbeillon, p. 78,234,238,.
Une autre branche habitait Bréhand, où je rencontre en 1734
trois cadets gentilshommes, Finançais, Jean et Jacques de la B.,
demandant du service. Leur père, écrit le subdélégué de Moncon-
tour à l'intendant, « a douze enfants et leur fournirait leur petit
équipage, mais n'est pas trop en état de leur fournir ce qui con-
viendrait pour les soutenir au service ». [Arch. d'J.-et-V., C,
2258). — Sur le rachat de François de la B., en Bréhant, voy.
Arch. des C.-du-N., E, 679.
IV. — Les de la Bouëxière (de Plusquellec) s'^ de Lennulc,
(en Locquenvel), de Chambors (ten Vexin) etc., maintenus de
simple extraction par arrêt, des commissaires de la réformation
en date des 12 juin, 16 août et 5 septembre 1669, 17 octobre 1670
et 4 février 1671, bien qu'ils eussent droit, d'après les conditions
de l'ordonnance à l'aîicienne extraction.
Notices aux Nob. et Arm. de Courcy I, 138 ; — Briant p. 33 ;
— Du Perrô p. 9 qui écrit de Launay au lieu de Lennuic, et dit
V ... . anc.ext. ; — (Beauregard les a omis) ; — Saint-Luc, III, p. 38 ;
— Guérin I, 40 qui écrit Lanvic au lieu de Lennuic ; — La
Ghesnaye des Bois, III, 380 et 433 à 436 ; — Saint-Allais, V,
298, 313; et YII, 253 à 258; IX, 514; ~ La Bourdonnaye
p. 10 avec l'annotation « bon et ancien » ; — Magny, Livre d'or
■ -delà noblesse, ll\, [\9>k&) '^. 121 etc.;— Généalogie Talhouet,
p. 110, 111 ;.-i;<ai présentée la Nobl.fr. (1887) p. 289, 290.
— Les/am. fr. à Jersey, p. 498.
BOUr'XlKilK (l)K I.A) 07
Armoiries -. De sable au sautoir d'or, avec la devise : Vexillu)n
régis. — Blason gravé dans Saint-Luc. B. n" 143; Guérin, pi.
n° Il coloriée, B, n° 123, et dans Ropartz, Hist. de Guing'anip,
pi. 4 coloriée, t. Il, p. 102. — Blason sculpté sur un enfeu de
l'église de Locquenvel {Revue de Bretagne e: de Vendée, 18Gl,;I,
174). — Et voy.^ Dict. herald, de Bret., p. 33, 127. — De la
Bourdonnaye (p.* 10) ajoute « au chef d'argent » pour les Bos-
véguen. — Saint-Allais donne des armoiries différentes et très
compliquées pour la branche de Chambors en Normandie : « écar-
telé : d'argent à 3 bandes d'azur, celle du milieu chargée do
3 flammes de champ, au chef do gueules chargé d'une fleur
de lys d'or ; — et d'azur à la fasce d'arg-^nt chargée de 3 mou-
chetures de sable et accompagnée en chef d'une étoile d'or
accostée de 2 maillets d'argent, et en pointe d'un maillet du mémo
accosté de 2 étoiles d'or ; — sur le tout, d'azur à la fasce d'or
surmontée de 3 molettes d'éperon d'argent. » (V, 313).
Guillaume de la B., écuyer de la compagnie du sire de Tour-
nemine à Mantoue en 1421, reçut du duc François I**", en 1445,
une coupe d'argent pesant 3 marcs. (Pr. de dom Mor., II, 1122,
1396). — Maurice, son petit- lil.^ fut maître d'hôtel ordinaire du
roi Charles VIII et est qualifié chevalier dans le brevet de 1491
(Moréri, et Couffon, II, 438) ; ~ Yves, fils de Maurice^ fut écuyer
de la reine Anne de Bretagne.
Les Arch. de la L.-lnf. citent les aveux de Pierre et François
de la B. au XVI* siècle, pour la seigneurie de Kerbournet, en
Duault ; — de Louis de la B., sénéchal de Carhaix, pour celle de
Rosvéguen, en Gouézeo, vers 1660; — de Georges de la B., s^ de
Longueville, frère du précédent, pour des terres en PJ^nevez du
Faou en 1690 et^ (B, 136, 142, 143. 856, 2830).
Maurice de la B.^ s' de Kerazlouan, sénéchal de Gludon, avait
pour greffier en 1518, Charles de la B. Voy. le procès-verbal
qu'ils rédigent du mobilier d'un paysan breton, analysé par Ro-
partz à la Rev. de Bret. et de Vendée, 1858, I. 351 à 361.
Charles de la 5., s^ de la Fontaine, épousa Yvonne de la Cui-
sine, et fut le père de Guillaume de ta B., s"" du Cosquérou, sé-
néchal de Guingamp, dont les armoiries sont gravées en couleur
dans 17/ 15^ de Guingamp, «'e Ropartz (II. 102; et voy., aussi les
Arch. des C.-du-N., E, llo9). Mais il y a ici erreur de la part
de Ropartz, Charles de la B. de la Font line- Plate, père du séné-
chal de Guingamp, appartenait, non pas aux de la B. de Plus-
quellec, mais aux de la B., de Tréglamus, cités à l'article V ci-
dessous, qui portaient de gueules à 7 macles d'or (Généalogies
produites à la réformation do 1668; (mss. du P. René) Il y a donc
à faire cette rectification à la planche de Ropartz.
Les Arch. des C.-du-N. citent encore Jacques de la B., gref-
fier de la juridiction de Koraslouan ; — Gilles, procureur fiscal do
celle de Kergadou en 1630; — Jean, s"" do CoUengroac'h ; — et
de nombreux aveux en Pédernec, Bourbriac, etc., sous la juri-
dictionde Penthièvre (B, 541 à 545 ; E, 141 à 143, 555. 986, 1159.
1163, 1185. 1193. 1208). — Et voy. les Arch. du Morb., B. 251 ;
E, suppl., 897, 925, 926.
A. — Branche dite do Lennuio, issue de Bertrand de la B.,
fila de Guillaume, mentionné à la réformation de 1445, et de Per-
ronnelle de Kerdrein.
TOME V
98 '• BOUEXIÈRE (de LA)
Les maintenus d'extraction par l'arrêt du 12 juin 1669, furent
M arc- Antoine, que la plupart des manuscrits appellent De la nuict
au lieu de LennuiCy et Jacques, son fils.
Marc- Antoine I de la B., 5'' de Lennuic, fils de Henry et de
Jeanne Le Vicomte, épousa Anne du Boishoissel, fut le père de
Marc-Antoine li, celui qui fut compris avec son fils Jacques dans
l'arrêt de maintenue de noblesse du 12 juin 1669, et qui fut reçu
conseiller au Parlement le 13 juillet 1675 {Gourcy, III, 335),
sur la démission de J -B. de Gornulier. Il était supérieur et di-
recteur de l'hôpital de Guingamp en 1685 [Arch. des C.-du-N.,
B, 480 ; et yoy. ihid., B, 469, 475); et comme seigneur du
Bois-Boissel, près St-Brieuc, il réclama en 1663 le droit de ha-
quenée à l'Evêque {Ane. év. de BreL, II, 251).
Vince7it de la B. de Guingamp, était élève du collège des Jé-
suites de Rennes en 1710 {Programmes d'exercices).
\JndelaB. siège aux Etats de Bretagne en 1742 ('7ourcy,lII,493).
Un commissaire des haras de Tréguier vers 1760 [Arch. d'I.-et"
y., G, 1638).
Marc-Antoine-Marie-Hyacinthe de la Boëssière-Len-
nuio, dit le marquis de la Bo'èssière^ né au châteiu de Kerano,
près Guingamp, le 11 décembre 1766, aîné des lils de Bertrand-
Pierre-Marie et de Marie-Jeanne de Tavignon, sous-lieutenant
au régiment de Béarn en 1783, capitaine de dragons en 1788, fut
arrêté au Pré Clos chez M. de la Ruée, par la garde nationale de
- Malestroit en 1791 {Du Chatellier, II, 13). Emigré en 1792, il fut
chargé de plusieurs missions de confiance périlleuses, par le comte
d'Artois qu'il accompagna à l'Ile d'Yen en 1795 ; major général
commandant en chef dans le Morbihan en 1815 (Guillemot, Lettres
à mes neveux, p. 245 à 250), commissaire extraordinaire du Roi
près les armées royales de Bretagne, maréchal de camp le 9 mai
1815, >î< et ifij, commandant des départements d'IUe-et-Vilaine,
puis des Gôtes-du-Nord, conseiller général du Morbihan en 1821,
{An7i. du Morb., pour 1887, p. 178), député du Morbihan pour
l'arrondissement de Ploërmel en 1824, 1827 et 1830, il fut le cbef
^ de la députation envoyée au Roi par la majorité après la fameuse
adresse des 221 . Retiré ensuite au château de Malleville, près
Ploërmel, il y est mort le H août 1846. On a de lui :
\ . — Discours prononcé par le marquis de la. Boëssière,
maréchal de camp, président du collège électoral du 6* ar-
rondissement du département du Morbihan. — < Vannes,
Galles aîné, s. d. (1824), in-8% 3 p. (Bibl. (^e Nantes,
n° 49352).
2. — Discours prononcé par M. le marquis de la BoëS'^
sière, député du Morbihan, sur les secours à accorder aux
militaires de l'armée de l'Ouest (séance du 16 juillet 1824).
— Paris, Hacquart, s. d. (1824), in-8% 11 p.
3. — Considérations militaires et politiques sur les guerres
de l'Ouest pendant la révolution française. — Paris,
A. Henry, 1829, in-8° de iv-174 p.
4 4 — Observations sur le livre intitulé : la Petite Chouan*
BOUëXlÈRE (DE LA) 99
nerie ou histoire d'an collège breton sous l'empire (par Rio)
— Ploërmelt du Gravier, avril 1843, in-8', 13 p.
5. — Notes diverses à la nouvelle édition du Dict,
d'Ogée, par Marteville en 1843, en particulier sur le menhir
de Glomel, sur le Huelgoat, sur le dolmen de la Ghapelle-
sous-Ploërmel, etc. (I, 306, 355, 406, etc.).
Sur le général de la Boëssière, voy. des notices, à la Biog.
des hommes vivants (1816) ; — k\&2JetiteBiog. des députés {[^26),
p. 63 . — à la Biog. des députés, de 1828, p. 41 à 49 ; — à la
Biog. de la chambre septennale, p. 254 à 257 ; — à la Biog. de
la nouvelle chambre sept., p. 157 : — à la Biog. univ. portative
des contemp ; — à \q. Biog , bret., parJ.-A. de Kergaradec, au
t. II (ordre La) ; — aux Fam. fr. à Jersey, p. 140, etc. — Et voyez
Ogée, II, 3il, etc., et le Précis de la campagne faite en 1815 par
l'armée royale de Bretagne sous les ordres de M. le général comte
De Sol de' Grisolles (S. l. n. d. in-8»).
MarC'Antoine-Marie-Jacques, marquis de la Boëssière, fils du
précédent et de Marie-Glaire-Gabrielle de Cillard de Villeneuve
(et non de TUlar, comme écrit Saint- Aillais, p. 258), né à Nantes
en 1804, épousa en 1841 Françoise-Louise-Marie-Ghislaine de
Thiennes en Belgique, dernière de sa maison. Il est mort en
Belgique en 1869, et a été l'objet de la publication suivante :
Oraison funèbre de M, le marquis de la Boëssière, prononcée
dans l'église paroissiale de Lombise (Belgique) le jour de ses
obsèques, (8 novembre 1869) par M. Dubois-, curé de la paroisse.
— Soignies, Octavien Nœfnet, 1869, in-8», 8 p.
Le marquis De la Boéssière-Thiennes , fils du précédent, a
épousé, le 18 mai 1869, Louise-Mario- Joséphine- Henriette de
Lannoy, et continue cette branche qui éca:tèle maintenant La
Bouëxière et Thiennes. Il possède encore le château paternel de
Malleville près Ploormel, et habite ordinairement celui de Lombise
près Lensen Ilainaut {Etat présent, p. 289).
MarC'Hilaire-Berlrand-Thomas, comte de la B., frère de second
lit du général, épousa en 1799 Gharlolte-Marie-Josèphe Raison
du Cleuziou, dont 6 garçons et 4 filles.
Louis-Paul- Auguste, vicomte de la B., frère du précédent, volon-
taire dans les gardes du corps en 1815, capitaine de grenadiers
dans l'armée royaliste desGôtes-du-Nord, puis au régiment de la
garde royale, avait épousé en 1811 Angélique-Marie de iVa//i«r de
Chassonville, dont il n'eut qu'une fille née en 1813.
B. — Branche de Ro&véguen, issue de celle de Lennuic par
Loys delà D., s"" de Hosvéguen, conseiller du roi au siège présidial
de Quimper en 1591 {Pr. de dom Mor., III, 1525), fils de Franpow
de la B. de Kerazlouan et de Françoise Guégan,
Louis de la B., s» de Hosvéguen, en Gouëzec, petit-fils du pré-
cédent, épousa à Kergrist le20juiQ 1635, Anne Marigo, dame du
Lyé {.irch. du Morb. E. guppl. 844).
Louis de la B. de /?., fils du précédent, sénéchal de Carhaix,
gendre de a Ghevrier banquier »», fut maintenu d'extraction par
l'arrôtdu 5 septembre 1669, avec ses frères Gfor^M et Vincent.
100 BOUëXIÈRE (de la)
Un De la B. de R. siège en 176 2 aux Etais de Bretagne {Courcy,
III, 493).
Malhurin-Louis de la B. de /?. épousa en 1773 Thérèse de
Talhouët et n'en eut qu'une fille qui épousa Henri de La Provostais
(Généalogie Talhouët, p. 110, Ht).
Marie-Malhurin delà B. deR. signa le mémoire de la noblesse
de Bretagne au roi, le 26 mai 1788.
C. — Branche de Kerret, issue de Guillaume, qui épousa, au
XV« siècle, Marguerite du Vieux-Châtel.
Yves de la fî., s^ de Kerret, fut maintenu d'extraction par arrôt
du 11 février 1671.
Un De la B. deK. siège aux Etats de Bretagne en 1758 {Courcy,
III, 493).
Marguerite-Yvonne de la Bo'éssière- Kerret, fille de Joseph- Jean et
de Marguerite de Kerdaniel, née en Plougonver, émigra à Jersey
où elle fut plusieurs fois marraine en 1801, 1803 et 1805, et où elle
mourut le 2 mai 1806 (UEstourbeillon, p. 106, 259, 260, 498).
D, — Branche de Charabors, issue de Maurice, petit-fils de
Guillaume^ cités ci-dessus.
Guillaume II /y ûls d'Yves, l'écuyer d'Anne de Bretagne, fut
écuyer tranchant du roi François I®"" et du dauphin François, duc
de Bretagne. Ce fut lui qui prit le nom de Chamhors. à la suite
d'un mariage en 1528 avec l'héritière Je cette terre, en Vexin.
Yves Ilf fils du précédent, fut gouverneur du château de Vio-
reau près Châteaubriant, et mourut sans postérité en 1574.
Jean /, frère du précédent, fut maître d'hôtel d'Henri II, Fran-
çois II, Charles IX, Henri III, Henri IV et Louis XIII ; et mourut
en 1624 à 91 ans, ayant perdu tous ses enfants, dont 3 furent
tués à l'ennemi, 2, officiers des gendarmes du roi, à la bataille
d'Ivry en 1590, et un, chevalier de Malte, capitaine au régiment
de Navarre, au siège d'Amiens en 1597 {Impôt du sang, l, 231).
Jean III, petit-fils <iu précédent, enseigne aux gardes françaises,
fut tué à l'attaque des barricades de Suze en 1629 {ibid.).
Guillaume IV, frère du précédent, dit le comte de Chamhors,
capitaine de chevau-légers en 1636, maître d'hôtel de Louis XIII,
en 1638, mestre de camp du régiment de cavalerie >de Mazarin en
1645, maréchal de camp, etc., fut tué à la bataille de Lenz en
1648, [ibid., I, 232).
Louis, fils du précédent, page de la grande écurie, capitaine au
régiment de Picardie, fut tué à Arleuxen Flandre en 1651 [ibid ).
Guillaume V, frère du précédent, page de la chambre du roi
en 1643, enseigne aux Gardes en 1648, lieutenant des Cent
Suisses en 1653, fut blessé à Rethel en 1650 et à la Porte Saint-
Antoine en 1652 (ibid.). Il eut de sa première femme Marguerite
Sevin de Miramion y un fils, Guillaume VI de la B. de C, né
à Paris le 21 juillet 1666, capitaine au régiment colonel général,
qui fut élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles
Lettres en 1721 ; mais je ne donnerai pas ici la bibliographie de
•es dissert atior s sur l'histoire romaine, parce qu'il n'était, pou
BOUëXli^^RE ^DE la) 101
ainsi dire, plus breton ; et je renvoie, à son sujet, au recueil de
VHist. de l'Académie, t. XII, XIII et XIV pour ses mémoires et
t. XVI, p. 381 à 387, pour son éloge par Fréret.
Joseph-Jean-Baptiste de la B.-Chambors, fils du précédent et do
sa seconde femme Catherine-Louise de La Fontaine-Solare, capitaine
pendant 17 ans au régiment d'infantede de Bretagne, se distingua
à la prise du fort de Scarpe en 1712, et mourut en 1767, chevalier
de Saint-Louis.
Yves-Jean-Baptistey fils du précédent, né en 1726 et Qualifié
marquis de Chamhors, écuyer ordinaire du roi, fut blessé à la
chasse parle Dauphin fils de Louis XV, et mourut en 1755 des
suites de cette blessure.
Louis-Joseph.-Jean*Baptiste de la Boëssière. comte de
Chambors, fils posthume du précédent, né à Paris le 13 janvier
1756, filleul du dauphin et de la dauphine, gentilhomme d'hon-
neur du comte d'Artois en 1777, créé par le roi comle de Cham'
bors^ chevalier de Saint-Louis, etc , fut élu, le 28 mai 1789,
député du Tiers-Etat aux Et ils généraux, quoique noble, par la
vicomte de Conserans. Il siégea à droite, fut nommé maréchal de
camp le l»"" mars 1791 et signa les protestations générales des
12 et 15 septembre contre les décrets de l'Assemblée. Emigré en
1791, aide-de-camp de Monsieur, puis brigadier au service du
Portugal, créé lieutenant général par Louis XVIII en 1820, il
mourut à Montfort-l'Amaury le 20 février 1840. En lui s'éteignit
cette branche : il avait épousé en 1786 Gabrielle de Polignac^ et
n'en eut qu'une fille, Caroline-Marie-Thérèse-Constance née en
1787, filleule de Monsieur et de la duchesse d'Angoulôme, qui
épousa en 1811 son cousin Héracle-Gharles- Alexandre, comte de
Po/j'ynac (Nolicps dans Gourcelles au Dict. des généraux fr., 1. 1,
article La Boëssière, et au Dict. des parlem. fr., t. II, p. 31, article
Chambors).
V. — Les de la Bouè'xière (de Tréglamus) , seigneurs de
Bonabri, connus depuis Richard qui épousa Anne de La Roche-
Jagu, et maintenus d'ancienne extraction par arrêt du 7 juin 1669.
Notices aux Nob. et Arm. de Gourcy, I, 139 ; — Briant, p. 33;
— Du Perré, p. 9 ; — Beauregard, p. 70 ; — Du Plessis, p. 26 ; —
Saint-Luc, III. 38 -, — Guériu, I, 58 ; — La Ghesnaye des Bois,
III, 683 ; — Saint-Allais. V, 352.
Armoiries : De gueules à 7 merlettes {aliàs macles) d'or {aliàs
écartelé de Quilidien), a/ec la devise : Tout en paix. — Blason gravé
dans Saint-Luc, B, n* 142 (avec sept merlettes) et Guérin, pi.
n® 15 coloriée, B, n<* 198 (avec sept macles). — Et voy. Dict.
herald, de Bret., p. 18, 171, 245. — Du Plessis dit aussi sept
macles. — Je remanjuerai que les armoiries des de la B. de
Ploujean, précédemment citées à l'article II, sont de gueules à
7 annelets d'or. Annelets et macles ne diffèrent que par la forme
du contour. Je suis très porté à croire que l'origine des deux
familles est la même.
La montre de l'évôché d^ Tréguier en 1481, publiée aux Mém.
delà Soc. arch. des C.-du-N. (I, 232, 233). citent Richard de la B.
en Tréglamus; — Jean de la B , archer en brigandine pour
Ploénevez ; — Constance, représentée par Yvon Kervennou, archer
en brigandine, pour Piouj^gaznou, etc.
102 BOUëXIÈRE^(DE LA)
Les Arch. des C-du-N. citent des aveux d'Henri de la B., en
Tréglamus et Botlézan ; — d'Anne de la B., aussi en Botlézan, etc.
(E. 957, 1167, 1170, etc.).
Les maintenus du 7 juin 1669 furent Guillaume, s"" de Restolles,
en Plouagat, et Gilles, s' de Bonabry, tous les deux, fils de Jean
de la B. de Restolles qui avait épousé en 1631 Louise de Mordelles^
et petit-fils de Charles de la B., s' de la Fontaine-Plate qui avait
épousé Yvonne de la Cuisine.
J'ai dit ci-dessus à l'article IV, que ce Charles de la B. fut aussi
le père de Guillaume de la B. du Cosquéruu, sénéchal de
Guingamp. Ce dernier épousa en 1624 Françoise de Bréhault,
d'où Louise, née à Guingamp en 1625, mariée vers 1639 à Yves de
Tanouarn, président aux enquêtes, qui devenue veuve en 1665 se
fit bénédictine au couvent du Calvaire de St-Cyr, à Rennes, et y
mourut en 1680 {notes Saulni&r).
Je remarquerai qu'un vieil armoriai mss. appartenant au P. René
donne pour armoiries aux de la B. de la Foniaine^Plate, de
gueules d 6 annelets d'or. Cela se rapproche f ort des de la B.
de Ploujean.
VL — Les de la Bouêxière (de St-Nazaire), s''^ de Bran-
tonnet et de Crémeur en Guérande, maintenus d'extraction
par arrôt du 24 mai 1669, bien qu'ils eussent droit, dit M. de
Gourcy, à l'ancienne extraction.
Notices aux Nob. et Ann. de Gourcy, I, 139 ; — Briant, p. 33 -,
— du Perré, p. 9 ; — Beauregard, p. 70; — Saint-Luc, III, 38 ;
Guérln, I, 58 ; — La Ghesnaye-des-Bois, III, 683; — Saint-
Allais, V, 352.
Armoiries : D'or à 3 bandes de gueules ; aliàs d'or à la bande de
gueules semée de fleurs de lys d'or. — Blason gravé (le premier) dans
Saint-Luc, B, n» 141 ; et dans Guérin, ipl. n°15 coloriée, B, n*» 196 ;
— Sceaux des deux types, le premier de Thibaud, en 1361, le
second de Jean en 1402, gravés aux PI. de sceaux de domMor., I,
n» 244; II, n° 181.
Les listes de la confrérie de St-Nicolas de Guérande citent un
grand nombre rfe la B., du XV« au XVIII' siècle : —Guillaume reçu
en 1433; — d,uiTe Guillaume en 1448; — Eon, en 1459; —
Guillaume, procureur en 1486 ; — dom Alain en 15 13 ; — noble
homme, vénérable et discret messire Jean de la 5., chanoine de
Guérande, en 1559 ; — Jehan^ s" du Trézec, en 1563 ; — noble
homme Pierre de la B., s»" de la Métairie en 1597 ; — Phili2:>pe
s' de Brantonnet, en 1599; — Philibert, s' de Brantonnet^
en 16'll ; — Pierre, s' de la Villejames en 1603 ; — écuyer
Jean de la B , s» de Kerloza en 1641 ; — messire Pierre
de laB.j s»" de Brantonnet en 1643 ; — messire Prigent de la B.,
s' dt Kerloza et des Métairies^en 1650 ; — messire Jean-Emmanuel
de la B., s'" baron de Crémeur, conseiller du roi et son sénéchal
en Guérande, en 1670 ; — messire Joseph de la J5., s' dudit
lieu en 1732 (mss. Jégou].
Le Dict. des terres du comté nantais cite Guillaume de la B.,
é^^oMsamt Jeanne de Brantonnet, en Guérande, en 1471 ; (c'est
celui qui est cité aux Pr. de dom Mor., III, 237, comme faisant
partie de l'assemblée des sujets de l'évoque de Mantes) ; — Claude
en 1551; —Philippe, s' de Kerloza et de la Ville-James en
St-Molf, de Leschet en Guérande, de la Ville- Brenoguen en St-
BOUëXIÈRE (de la) 103
Andrô-des-Eaux, do 1600 à 1619; — Pierre, achetant La Motte-
Allemand, en St-Nazaire, en 1615 ; — André, s*" de Kercareden
et do Scodeguy, en Guérande, en 1679 ; — Prégent^ et sa femme
Perronelle Le Cadre, dame du Chatellier, en St-André-des-Eaux,
en 1680 ; — Philippe, s' de Ranlieti, en Saint-André, en 1680 ;
— Jean-Emmanuel, s^ de Cremeur, le sénéchal de Guérandn, et
Marie Libault, sa femme, dame de la Gournerie, en St-IIerblain.
en 1681, etc., (p. 104, 121, 143, 167, 169, 177, 201, 239. 261,
283, 284).
Dans un aveu de Donges au Roi, le 15 août 1534, on rencontre
Guillaume de la B., s' du Ghesnay, François de la B., s^ de la
Métairie^ et Jeanne, veuve d'Alain de Mareil (Recueil Galibourg).
Laurent de la B.y recteur de BIlio et Gruguel, résigna en 1546,
et devint chanoine de Notre-Dame de Nantes, en 1548, chefcirr
du chapitre en 1579, vicaire perpétuel de Notre-Dame en 1589
(Pouillé de Vannes^ p. 179 ; et Mém. de la Soc. arch. de Nantes,
IV, 187 à 197).
Les Arch. de la L.-Inf. citent Guillaume de la B., curateur de
Jacquette Thorel en 1477 -, — Pierre de la B., 5' de la Motte-
Allemand, en St-Nazaire, rendant aveu pour cette terre vers 1640-,
— Pierre de la i?., s"^ de Brantonnet, demandant main levée de la
saisie apposée sur la terre de Leschet, en Guérande, en 1664 ; —
Jean-Emmanuel de la B., s^ de Crémeur, sénéchal de Guérande,
et André de la B., aussi sénéchal de Guérande, de 1670 à 1694 ;
— Pierre de la B. payant les droits de rachat pour la terre noble
de La Gournerie en St-Herblain, etc. (B, 217, 621, 1346, 1597.
2662. 2674. 2700, 2804, 2862, 2882, 2916. 2939; E, 572, 578,
1227, 1228, 1324, 1486 ; G, 301 ; H, 4. 507, etc.).
lies de la B. furent sénéchaux de Guérande pendant plus d'un
siècle, et l'un d'eux, Pierre de la B , de 1720 à 1752, rétablit
riIôtel-Dieu de cette ville et y dépensa plus de 120000 livres de
son bien {Ogée, I, 323. et Léon Maitre, VAssist. publique dans la
l.-Inf., p. 294 à 300).
Les maintenus du 24 mai 1669 furent Pierre, s^ de Brantonnet,
et Philippe, s'^ de la Motte- Allemand, tous les deux fils de
Philippe de la B. de B.y et de Madeleine Barrin du Boisgeffray.
Ce dernier mourut à Saint-Nazaire, le 8 décembre 1679 {Registres
paroissiaux).
Les mômes registres mentionnent aussi le décès de Judith de
la B.^ le 23 octobre 1670. et ceux de Guérande celui de
Marianne de la B., le 25 avril 1702, tille à\indré, le sénéchal,
et d'Yvonne Le Vaillant.
Louise de la B., dame de Brantonnet, fille de Philippe et de
Perronelle de Kerpoisson, épousa, le 16 janvier 1614, Jean de la
Bourdonnaye, chevalier de l'ordre du Roi (de Carné, Les Chevaliers
bretons de St-Michel^ p. 44).
Vincent de la B., s' de Brantonnet, fjt reçu conseiller au
Parlement le 16 juillet 1706 (Courcy, III. 337).
Je pense qu'il faut attribuer à la môme famille Renée de la B.,
femme de René Charelte, s' de la Bretonnière, sénéchal de Nantes
(Livre Doré, I, 212), qui Ht aes fondations, avec son mari, aux
Jacobins de Nantes en 1613 et 1619 {Arch de la L.-Inf., M,
304 ; et Mém. de la Soc. arch. de Xa)it<";, 1885, II, 42 à 5 2).
104 BOUëxiÈRE ;de la)
VII. — Les de la Bouèxière (dePlourin), s" de la Motto
Labbé (en Pioubalay), etc., déclarés nobles d'extraction par ar-
rêts des 9 novembre 1667 et 15 octobre 1670.
Notices aux Nob. et arm. de Gourcy, I, 140 ; — Briant, p. 34 ;
— Du Perrô, p. 9 ; — Baauregard, p. 69 ; — Saint-Luc, 111, 37-,
— Guérin, I, 58 ; — La Ghesnave des Bois, III, 380 ; — Saint-
Allais, V, 298, 352.
Armoiries : D'argent au buis arraché de sinople (alias accosté
à senestre d'un poisson de gueules en pal, Saint-Allais, V, 298) ;
avec la devise : Nec pertimescit hijemem. — Blason gravé dans
Saint-Luc, B. n° 159 ; Guérin, pi. n» 15 coloriée, B, n» 197; —
Blason sculpté, avec le poisson, sur la porte du vieil hôtel de laB.,
à Saint-Brieuc {Ane. év. de Bret., II, 229).— Et voy. Dict. herald,
de Bret., p. 7, 271.
Ogée citQ Christophe à Plourin en 1500 (II, 349).
Yves de la B., chanoine de Saint-Brieuc, fut bienfaiteur de
l'hôpital général en 157a (Ane. év. de Bret , II, 155, 220).
Un De la Boy ssière- Plourin lit partie de la chambre d'union à
Morlaix en 1589 (Hev. hist. de V Ouest, Doc. I, p. 143 à 47, II.
173, etc.) ; et Tudual de la B.y s»" de Penchoat en Léon, jura l'u-
nion en 1590 (ibid, I, 242).
Nicolas delà B. était archidiacre et prévôt de l'égUse de N.-D.-
du-Mur à Morlaix en J594 {.Ogée, II, 65, et voy. ci-dessous à
l'art. IX).
Les Arch. de la L.-Jnf. citent Guy de la B., s"" de la Motte-
Labbé, rendant divers aveux à Dinan en 1684 (B, 590, 871). Ce
fut lui qui fut déclaré noble d'extraction par l'arrêt du 9 novembre
1668, avec ses ïvères Sébastien et Judes, et ses oncles Georges et
Ollivier.
De la même famille, François, s' de la Ballue, et ses frères Jean,
yl //a m et Tîene, furent déclarés nobles d'extraction par arrêt du
15 octobre 1670.
On trouve un grand nombre d'actes aux registres paroissiaux
de Dinan sur ces De la B., au XVIII" siècle : en particulier pour
des enfants de Jean-Louis de la B., 5'" de la Mtttrie, et de Marie-
Anne Ladvocat de la Orochais, nés en 1716, 1717, etc., et pour
des enfants de Tun d'eux, Hené- Julien- François, et de Marie
Gouyon en 1744, 1747, etc. (notes Saulnier).
Les Arch. cCI.-et-V., (G, 945, 951, 955) contiennent diverses
correspondances pour l'admission de plusieurs enfants de cette
famille aux écoles militaires, en particulier pour Pierre-Luc^ (né
le 19 octobre 1743) en juillet 1755. Je citerai quelques passages
de ces dossiers pour montrer quelle mine' de documents biogra- ,
phiques y est enfouie. Une lettre du père à l'intendant, datée do
Dinan le 28 avril 1754, dit qu'il est obligé de s'endetter o tant
pour vivre que pour payer de petites pensions à 3 de ses enfanta
qui sont actuellement hors de chez lui. » Et M. de Pontbriant
écrit pour le recommander : « Gelui là prouverait 7 ou 8 pères et
mères nobles : il est d'une des meilleures maisons de la province
et il n'est pas riche. Il vit fort chrétiennement, élève sa famille de
même. Enfin c'est une charité que vous ferez et une justice que^
vous rendrez à un père qui appartient à la plupart de la noblesse-"
BOUÔXIÈRE (de la) 105
de BretagQe. » — Trente ans plus lard, en avril 1787, demande
d'admission de Jérôme-Pierre, nô le 19 mars 1778 : son père mort
en 1785 ; l'ayeul, garde du corps ; trois enfants et en tout 600^ de
rente. « Ma fortune, écrit la mère qui signe Mettrie de la Boëssière,
ne me permet pas de leur donner d'éducation. . , »
Une branche était établie à Ruoa aux XVII» et XVIII» siècles.
Les anc. registres paroissiaux de cette commune citent en parti-
culier les baptêmes en 1649 et 1650 de Malkurin et Françoise,
enfants d'écuyer Louis de la B. et de Françoise Guéheneuc; ceux
de Saint-Gast citent l'inhumation en 1766 de Françoise- Renée de
la B., âgée de 83 ans, de Trégon, lille d'écuyer Sebastien de
la B. et de dame Françoise Le Roi, veuve de Lcuis Trotel du
Chasielet {noies G. de la Vieuxville).
VIII. — Les de la Bouëxière (d'Edern), s""* de Rulazarou,
(en Briec) maintenus d'extraction par arrôt de l'Intendance du
18 février 1699 {Du Perré, p. 9, et Guérinde la Grasserie, I. 59) ;
et portant « d'argent à la croix paltée d'azur » {Courcy^ I, 140, et
Bache'in, Etat présent de la Nohl. fr. p. 384 ; — Blason gravé
dans 6'uérm, pi. n"^ 15 coloriée, B, n" 199). — J'ai relevé ré-
cemment ces armoiries sur les anciens vitraux de la chapelle de
N.-D. de Tréminou, en St-Jean-Trolimon, près Pcnt-L'abbé.
Juquel de laB. épousa, en 1420, Marguerite de Plœuc, d'où
Guillaume, chef d'une branche fondue dans 7 regain, et Alain
dont la postérité existe encore.
Pierre de la B., s' de Rulazaron, fut maintenu le 18 février
1699, avec François, Henri, Louis, Vincent et Pierre (mss. de la
Btbl. de Rennes, n*'201).
Les.lrc/i. du Fin. citent les créanciers de Vincent de laB.
de R. en 1760 et un procès soutenu par Pierre en 1766 (B, 86,
422).
On trouve à Dinan, au 12 janvier 1829, le décès de Guillaume-
Vincent de laB.^ Ih ans, né à Briec, porteur de contraintes, fils
de feu Vincent de la B. de R. et d'Anne de Kerven, et mari de
Marie-Modeste Barre (notes Saulnier).
IX. — De la Bouëxière divers, dont je n'ai pas trouvé les
raccords avec les précédents :
Le Fouillé de Rennes cite Alain, chanoine de Saint-Malo en
1319 ; — Olivier, moine de Gahard en 1319 ; — Laurent, recteur
de La Fresnaye en 1565; — Françoise, dame des Hommeaux,
bienfaitrice de l'église de Saint-Broladre en 1647; — Georges, dis-
putant la cure de Saint-Servan en 1656, etc. (I, 636; II, 401 ;
V, 498, 773; VI, 280, etc ).
Goulven de II B., misour de Morlaix de 1453 à 1474, fermier
des revenus de la ville, etc., père d'Olivier qui rendit pour lui les
comptes de 1474, était sans doute l'aïeul de Christophe, fermierdes
impôts à Morlaix de 1537 à 1561, et peut-être de Nicolas, archi-
diacre de Plougastel, cJiaiioine-prévôt du Mur en 1594, fameux
ligueur {i/ist. de Morlaix, p 48. 108 à 112, 262, etc).
Alain de laB., docteur es droits, sénéchal de Lesneven, pro-
cureur du roi de la chambro des Comptes, fut appelé à la réfor-
mation de la coutume en 1539 (Mém. de \a. Soc. arch. du Fin.,
IX, 187, qui citent aussi Jusèphe-Marie-Thomase de la B., sœur
J06 BOUëXIÈRE
Sainle-Rose, dame hospitalière de Saint-Augustin à Quimper en
1778, X, 437).
hesArch. du Fin. citent Corentin-Guillaume de la B.y cha-
noine prébende de Quimper, et recteur primitif de la paroisse de
Plozévet, soutenant un procès devant le présidial en 1745 ; —
Corentin de la B., s»" du Lozelou en 1757 ; — le mariage de
Charles-Bernard de la B., fils de Corentin-Thomas, de l'Ile-Tudy,
en Combrit, avec Béatrice Ninon en 1784, etc. (B. 64, 166, 249).
Les Arcli. des C.-du-N. citent Morice de la B., substitut du
greffier de Calac vers 1500 ; — Guillaume de la B., sénéchal de
Moncontour en 1671 ; — Bertrand de la B., rendant aveu de
Kerlosser en Cavan en 1741, etc. (B, 194, 819, 820; E, 937,
938, 1018, etc.).
La collection Rosmorduc possède les 2 mémoires suivants :
1 . — Mémoire pour le sieur comte de la Boissière et consors
contre le sieur marquis de Goatanscours (par maître de Gleu-le-
Gomte, avocat) — Imp. de Jean-Michel Garnier, s. d. (vers 1738).
2. — Observations sommaires sur la question présente pour le
sieur comte de laB., et consors contre le sieur marquis de Goa-
tanscours (paT le même). — Impr. de J.-B. Lemesle, 1718.
Un de laBouëssière de Kerpédron signa les protestations contre le
despotisme royal aux Etats de 1718 et fut l'un des 16 condamnés
à mort par contumace, le 20 mars 1720, comme impliqué dans
la conspiration de Pontcallec {Rev. de Bret. et de Vendée^ 1858,
II, 49, 145).
Une de la B,, nièce de l'abbé de Bobien, née en 1702, en rehgion
sœur Mirie de St-André, fit profession au couvent de N.-D. de
Gharité de Vannes en 1720, en devint supérieure, et y mourut
le 3 décembre 1765 (Arch. du Morb., série H, inventaire inédit).
Un de la B. était recteur de St-Gadou en Sizun en 1867.
Le capitaine de la Boissière, aide-de-camp du général de laMotte-
Rouge, en Grimée,blessé le 5 novembre 1854 et tué à l'assaut de Ma-
lakoff, le 8 septembre 1855 (voy. les Souvenirs du général de la
Motte-Rouge, II, 192, 214, 260. 265, 532), n'était pas breton, mais
de'phinois.
2416. — Bouëxière, Bouaissière, Boixière ou Boissière. — Nom
de famille qui a la même origine que le précédent,
mais qui est employé sans la particule dans presque
toutes les parties de la Bretagne, à côté de celui de delà
Boissière ou de la Boixière. — Et voy. ci-dessus Bois-
sière et Boixière.
Mathurin Bouëxière, nantais, taxé à 60 livres pour les besoins
de la ville en 1498 (Mém. de la Soc. arch. de Nantes, V, 46;.
Le Fouillé de Rennes cite F. Bouayssière, recteur de Mont
Dol en 1547, décédé en 1577, et Gilles, natif de Montdol, recteur
en 1635, décédé en 1667 (V, 268, 269) ; puis Etienne Bouëxière,
recteur de St-Père-Marc-en-Poulet, en 1716, décédé ci 1724
(VI, 224).
BOUEYS 107
Julien Bouessière, régent des petites écoles à St-Nazaireen 1755
(René Kerviler, Doc. pour seînnv à rhist. de St-Nazaire, II, 139).
Tutelle des enfants de Guillaume Bouexière, sous Beaulieu en
1769 {Arch. des C.-du-N., B, 1144).
Un Boissicre, député d'Uzel à la fédération dePontivy en 1790.
Guillaume Boissière, cultivateur à Glomel, notable communal
de l'arrondissement de Guingamp en l'an IX.
A l'article Boixière (n** 1905 des B, ci-dessus), j'ai dit par er-
reur que l'abbé Jean B. était mort vicaire général honoraire do
révôché de St-Brieuc : il ne fut que simple vicaire ; et j'ai omis do
citer l'abbé Boixière, directeur de laSem. relig. de Saint-Brieuc
depuis 1888.
2417. — Boueys (Jehan du), — écuyer d'une montre de Du Gues-
clin en iSlO (Pr. de dom Mor., I, 1644), est probable-
ment un Du Bouays. — Voy. ci-dessus.
2418. — Bouézac (maître Armel), — parrain à Noyal-Pontivy le
5 mai 1599 [Arch. du Morb., E, suppl. 1009).
2419. — Bouèze. — Ancien nom de famille dont je rencontre
Olivier, écuyer d'une montre de Guillemet Guiheneuc
en 1418 (Pr. de dom Mor. II, 961, et Rev. hist. de
lOuest, Doc. I, 225). Il faut sans doute le rapprocher de
celui de Guillemet Bouez, archer étoffé de la montre
de Robert de Guitté en 1380 {ibid, II, 256).
* — Bouézo. — Nom de famille qu'on rencontre par erreur
dans plusieurs anciennes copies des arrêts de la
réformation de 1668 pour Bouczo. — Voy. ci-dessus.
24:^0. — Boufart, Gatienne, — née à Nantes le 11 novembre
1611, fille de Jean, marchand de soieries, et de Marie
Masureau, entra en 1634 au couvent de la Visitation
de Nantes comme sœur domestique; mais ses forces
ne répondant pas à sa bonne volonté, elle fut obligée
d'en sortir et se consacra aux bonnes œuvres sécu-
lières, en particulier aux écoles de petites filles. Rentrée
à la Visitation comme sœur associée, elle fit profes-
sion le 23 novembre 1665 sous le nom de sœur Marie-
Michelle, et mourut en odeur do sainteté le 30 mai
1698 (Tresvaux, Les vies des saints de Bretagne, V, 298
à 304, d'après une vie anonyme publiée à' Nantes, on
1700, in-8"). — Et voy. le calendrier des saints bretons
par M. Gautier du Mottay, au 30 mai (Mém. de la Soc.
arch. des C.-du-N., III, 352), qui l'appelle Bienheureuse,
Un peu plus tard on trouve les pièces suivantes :
Factum et observations sommaires du procez d'entre M« Hervé
Bouffard, s"" de Kerlivet, et le sieur Philippe Baril. — 1701, in-
fol. 2 ff.
108 BOUFFA Y
* ~ Bouffay (du). — Yoy. Frémont.
2421. — Boufflet. — Nom d'un'notaire de Nantes de 1708 à 1744.
2422. — Boufïort ou Boufort. — Ancien nom de famille de l'é-
vôché de Rennes, dont je rencontre Gilles, recteur de
Pleumeleuc de 1561 à 1566, et Pierre, recleur de Meslé,
résignant en 1593 {Poiiillé de Rennes, V, 197, 492).
2423. —
o/,OA
Bougac, Yvon, — noble de Lanriven, à la montre de
Gornouailleen 1562 (Préminville, Antiq.dii Fin., II, 435).
Bougadier. — Nom de famille du pays Vannetais, dont
je rencontre un membre du district de Vannes, nommé
le 12 nivôse an III par les commissaires de la réaction
lhermidorienne(Le Mené, Dioc. de Vannes, II, 330).
2425. — Bouganne. — Nom de famille delà Basse-Loire, porté en
particulier à St-Nazaire par un lauréat des concours de
tir, et dont je rencontre Charles /^., né à Bouvron en
1850, prêtre en 1876, mort à Bouvron le 7 avril 1877
{Sem. relig. de Nantes, iSll, p^Sôb).
2!426. — Bougard, Yves, — était seigneur, en 1500, du manoir
des Champs, maison noble en Ghevaigné (0(7^>, 1, 180).
— C'est probablement l'un des ancêtres de l'auteur de
l'ouvrage suivant :
Le petit flambeau de la mer, ou le véritable guide des
pilotes cotiers. — Saint-Malo, L. H. Hovius, 1785, in-4'>.
Delaporte, aux Rech. sur la Bretagne, I, 576, cite à tort Marie-
Jeanne J5ouparrf, dame Des Roches, poète maloui ne. II faut lire
liovgourd. (Voy. ci-dessous).
2427. — Bougat, Pierre, — archer d'une montre de Guillaume
Louët en 1418 [Pr. de dom Mor., II, 964).
2428. — Bougault. — Ancien nom de famille, qui est entré
dans la composition des noms de lieux La ville Bou-
gault en Broons, Mérillac, St-Brieuc, etc., {Ogée, l, 127 ;
II, 29, 714, 728) et dont je rencontre Philippe, commis-
saire des deniers d'octroi à Nantes en 1341 (ibid, II,
119 et Pr. de dom Mor. I, 1429) ; — Pierre, Olivier et
Gilles, payant des vins fournis pour les allemands de
la suite de la duchesse Anne en 1490 (Mém. de la Soc.
crch. d'I.-et-V., VI, 260) ; — et de nos jours Joseph B.,
né à Plouasne en 1839, vicaire à Plouasne, y décédé
le 19 juin 1880 {Sem. rel. de St-Brieuc, juin 1880).
BOUGAY DI-: LA MULTTAYI-: lOU
* — Bougay delà Mouttaye (Jean-Baptiste), — indiqué comme
recteur de Homagné en 1742 par M. Maupillé aux Mém.
de la Soc. arch. d'I-et-V. (VllI, 301) Test inexactement
pour Bouquay. — Voy. ce nom.
2i29. — Bougdan, Geoffroy, — au rôle des gens d'armes de Th.
de Kochefort à Vitré en 1356 (Pr. de dom Mor., I, 1804).
L'43). —Bougeant. —Nom d'une ancienne famille de Quimi^cr -
qui ligure à l'Arm. gén. 77iss, d'Hozier, II, 201, et qui h
été porté par un célèbre jésuite, poëte et historiefi,
au commencement du XVIll" siècle. (Voy. du Ghatellier
aux Mém. de la Soc. d'émul. des C.-du-N., XXV, 124,
154 etc, et Diverrès, aux Mém. de la Soc. arch. du Fin.
XIII, Mém. p. 12 à 26).
La Se7n. rel. de Quimper, (1890, p. 626), attribue à un Bougeant.
péleria en Terre-Sainte au XIV« siècle, ou même auparavant, l'oc-
casion du célèbre miracle des Trois gouttes de sang, consacré par
une fête annuelle et par une chapelle à la cathédrale de Quimper.
Les Rég. du Chapitre de la cathédrale de Quimper citent
Yves B., nommé en 1528 abbé civil de la confrérie des trépassés
de Quimper pour deux ans-, — et un carme de Pont-Labbé choisi
en 1638 par le chapitre pour prêcher l'Avent à la cathédrale
{jiotes Peyron).
Les Arch. du Fin. citent Yves B., chanoine de Quimper en
1565 ; — Guillaume, bourgeois de Quimper, un des fondateurs du
collège des Jésuites en 1620; — Guy B., s'^ de Kernevenov,
syndic de la communauté de Quimper en 1666, doyen des pro-
cureurs du siège en 1676, procureur fiscal des regaiies en 1677.
administrateur de l'hospice St-Antoine en 1679, gouverneur do
la chapelle du Pinity en 1684, etc. ; — Pierre, vicaire de Plugul-
an en 1679 ; — GuiUaume B.yS' de Trégucvellec^ procureur fiscal
des regaires en 1692. gouverneur du Pinity en 1697, rédacteur du
rentier de cette chapelle publié par la Soc. arch. du Fin. en 1885.
etc., el François-Michel B.^ delà Ville-au-Clerc, avocat à la
cour, son frère ; — Guillaume-René, recteur de Plouyô en 1704,
de Poullaouen en 1705, mort recteur de Plogonnec en 1717 ; ~
l'inventaire après décès de noble homme Louis-Hyacinthe B ,
en 1756, à la requête de Catherine J3 , femme de Gorentin //. de
Penanguer, notaire royal et procureur au présidial de Quimper,
etc. (B, 7, 9, 359, 362, 923; D, 2, 3, 4 ; — G, 32, 125; 515,
518, etc., et voy. mém. de la Soc. arch. du Fin., VIII, 103; X,
486 ; XIII, 15 à 22 ; Le Mqti. Monog. de la cath. de Quimper,
p. 171).
Les registres paroissiaux de Quimper conservent un grand
nombre d'actes sur les Bougeant, j'y rencontre en particul: .." :
Claude B., dame de Kersahiec, marraine, le 8 avril 1643, de Glau ie-
Gorentin de Kerguélen ; — Jeanne £., femme d'Yves de K sr-
guelen, s' de Kersaux, marraine le 9 août 1647; — mariage, le
22 janvier 1658, de Noël B., de Keriner, avec Yvonne Billoart,
dame d'Espinose ; — baptême, le 9 juillet 1663. de Jacques, lils
110 BOUGEANT
des précédents : marraine Yvonne B., femme d'Hervé Moreau,
s^ de Kerdavy, notaire royal, dont une fille, Marie-Gorentine,
figure comme marraine à un baptême où Pierre B., s»" de St~Vic,
prêtre, est parrain, le 27 mars 1663; —baptêmes, de 1686 à
1690, de plusieurs enfants de François-Michel B. de la Ville-au-
Clerc, avocat à la cour et de Jeanne Pitouays ; les parrains et
marraines sont plusieurs fois deux pauvres ; — inhumation, le
4 novembre 1688. aux Gordeliers, de Françoise Pitouays^ femme
de noble homme Guillaume B., syndic de la ville, etc. (notes
Jrévédy).
Guillaume-Hyacinthe Bougeant, fils de Français' Michel
B. de la Vtlle-au-clerc, ci-dessus cité, et de Jeanne Pitouays,
historien distingué, né à Quimper, le 4 novembre 1690 (parrain,
Guillaume B., syndic de la ville et communauté de Quimper ;
marraine, Marie Pitouays, dame de Keraven), entra au noviciat
des jésuites à Paris, le 16 octobre 1706. Il enseigna les belles-lettres
à Gaen et à Nevers, et passa la plus grande partie de sa vie dans le
collège Louis le Grand à Paris ; exilé à La Flèche pour quelques
libertés de son livre sur le langage des bêtes, il revint à Paris et
y mourut le 7 janvier 1743. On a de lui :
1. — Anacréon et Sapho, dialogues en vers grecs. —
Caën, chez Antoine Cavalier, 1712, in-S".
2. — Observations curieuses sur toutes les parties de la
physique ; extraites et recueillies des meilleurs écrivains. —
Paris, Joseph Mongé, 1719, in-12, 507 p.
Il y a sous le môme titre, un second volume (Paris, Bordelet,
1726, in-12) et un troisième (Paris, Gailleau, 1730, in-12), mais
ces deux volumes sont du P. Grozelier, de l'Oratoire : c'est une
compilation extraite des Philosophical transactions : on l'a tra-
duite en allemand (Leipsig et Copenhague, 1753-55, 3 vol in-8°)
et on a publié une autre édition des 3 volumes augmentés d'un
quatrième {Paris, Jombert, 1771; 4 vol. in-12).
3. — Ad Regem consecratum Êlegia, in-4^ 3 p. ; —
poésie latine qui fait partie d'un recueil du collège de Louis-
le-Grand, publié en 1722.
4. — Nombreux articles dans le Journal de Trévoux,
de 1725 à 1737, en particulier :
A. — Dissertation sur la musique des Grecs et des
Latins, par le F***, de la G'° de Jésus (octobre 1725, p. 1772
à 1812).
C'était une critique d'un mémoire publié en 1723 par Burette
dans les Mém. del'Acad. des Inscriptions et Belles- Lettres. Bu-
rette y répondit par un « Discours dans lequel on rend compte de
divers ouvrages modernes touchant l'ancienne musique » (Mém.
de l'Acad. des Inscript., VIII, l à 27).
B. — Réflexions sur le poëme épique par rapport aux
anciens et aux modernes (août 1730, p. 1458 à 1470).
G. — Sur les Epistolœ censoriœ (article dirigé contre les
Bollandistes, décembre 1731, p. 2143 à 2155).
BOUGEANT 111
D. — Dissertation sur la récitation ou le chant des
anciennes tragédies des Grecs et des Romains (février 1735,
p. 2i8 à 279).
E. — Compte-rendu de l'ouvrage de Réaumur sur les
insectes (novembre 1736, p. 2429 à 2449 ; janvier 1737,
p. 102 à 12i ; et octobre 1737, p. 1759 à 1787).
5. — Histoire des guerres et des négociations qui précé-
dèrent le traité de Westphalie sous le règne de Louis XIII,
et le ministère du Cardinal de Richelieu et du Cardinal
Mazarin, composée sur les mémoires du comte d'Avaux,
ambassadeur du roi très Chrétien, dans les Cours du Nord,
en Allemagne et en Hollande, et plénipotentiaire au traité
de Munster. — Paris, Mariette, 1727, in-4o, 599 p. sans la
préf. et la table ; ou 2 vol. in-12, 494 et 484 p.
On a une seconde édition. Paj^is, Didot, 1751, 2 vol. in-12 ;
suivie de la seconde édition, en 4 vol. in- 12, de l'ouvrage suivant :
6. — Histoire du traité de Westphalie, ou des négocia-
tions qui se firent à Munster et à Osnabrug pour établir la
paix entre toutes les puissances de l'Europe, composée prin
cipalement sur les Mémoires de la cour et des plénipoten-
tiaires de France. — Paris, P. J. Mariette, 1744,3 vol.
in-4°, ou 4 vol. in-12.
Cet ouvrage venait d'être mis sous presse lorsque le P. Bougeant
mourut. L'épîtro dédicatoire est adressée à M. Araelot, ministre
et secrétaire d'état, et la préface est du P. Berruyer, jésuite.
Les deux ouvrages précédents furent réédités ensemble pour la
seconde fois sous le titre du n» 5, comme l'édition Didot, — PariSy
Musier fils et Durand neveu, 1767, 3 vol. in-4", de 599, 656 et
600 p. sans les liminaires.
Il y en a une traduction allemande sous le titre : Historié des
30 Jahrigen Kriegs, etc. Halle, 1758 à 1760, 4 vol. in-8<».
7. — Réfutation de la dissertation du R. P. Le Brun,
prêtre de l'Oratoire, sur la forme de la consécration de l'Eu-
charistie, adressée à l'auteur. — Paris, d'Houry, 1727, in-
12, 183 p.
Le grand ouvrage du P. Le Brun sur les liturgies a été plusieurs
fois attaqué et par différents auteurs. Deux ans après l'impression
du l»'" volume (1716), il parut un écrit intitulé : « Lettre d'un
curé du diocèse de Paris à l'auteur du Journal de Trévoux, sur
le sacrifice de la Messe ». Le père de l'Oratoire y répondit par une
lettre du 23 juin 1718(àPari5,chez Delaulne,in-8"). — Laiôfutation
du P. Bougeant est dirigée contre la Dissertation dixième du 3*
volume. Le P. Le Brun y répondit par un ouvrage intitulé. « Dé-
fense de l'ancien sentiment sur la forme de la consécration de
TEucharistie, ou réponse à la réfutation, pubHée par le P. BoU'
géant, contre un article des Dissertations sur les liturgies {Paris,
veuve Delaulne, 1727, in 8°, 145 p.) Les journalistes de Trévoux
l'attaquèrent dans leurs Mémoires de mars 1728, à l'article des
Nouvelles littéraires, ce qui obligea le P Le Brun à répliquer par
112 HOUCIEANT
un petit écrit de 27 pages intitulé : « Lettre qui découvre l'illusion
des journalistes de Trévoux dans le jugement qu'ils ont porté de
la défense de l'ancien sentiment, qui joint la prière de l'invocation
aux paroles de Jésus-Christ, pour la consécration de l'Eucharistie:
ou défense du P. Le Brun de l'Oratoire, et des docteurs qui ont
approuvé cet ouvrage. » Cette lettre est daté du 29 mars 1728.
8. — Traité théologique sur la forme de la consécration
de l'Eucharistie. Divisé en deux parties, où l'on démontre
par l'unanimité des écoles, par la tradition de l'Eglise latine
et grecque, par la définition de plusieurs Conciles, et par la
pratique de l'Eglise universelle, la nouveauté du sentiment
des Grecs modernes, et du R. P. Le Brun, prêtre de l'Ora-
toire, et où l'on éclaircit par de nouvelles recherches, la
décision du concile de Florence, et le vrai sens des liturgies
Orientailes. (Ceciestlefaiix-titre,lesecondtitreporte):Trsi\té
théologique sur la forme de la consécration de l'Eucharistie.
Première partie, contenant l'Exposition du sentiment des
Écoles, et de la tradition de l'Eglise par les Saints Pères. Par
le P. Bougeant de la Compagnie de Jésus. — Lyon, chez
Claude Plaignard, luë Mercière, au grand Hercule. 1729,
pet. in-12, xxiv-239 p. — Seconde partie, contenant les
définitions des Conciles, la Pratique de l'Eglise universelle
l'examen des Liturgies orientales, et la comparaison des deu
sentimens. — Ibid., 288 p.
9. — (Edition des) Mémoires de Paule de Glermont, Mar-
quis de Monglas. — Amsterdam (Paris), 1727^ 4 vol. in-12.
— Reproduits dans la Collection des Mémoires pour servir
à VHist. de France, par Michaud et Poujoulat, 1853, 3"
série, t. 5, p. là 365.
10. — La Femme docteur, ou la Théologie tombée en
quenouille, comédie. — Liège^ chez la veuve Procureur,
1730^ in-12, 7 ff. lim. 162 p. = Seconce édition revue, cor-
rigée et augmentée de différentes pièces de poésies. — A
Liège, chez la veuve Procureur, au Vieux-Marché, 1731,
in-12, 16^ p. et 36 pour le « Recueil des Poésies faites au
sujet de la Constitution Unigenitus. »
Cette comédie célèbre a rapport, ainsi que les deux suivantes,
aux querelles des molinistes et des jansénistes.
La Femme docteur a été réimprimée plusieurs fois : à Liège, "V*
Procureur, s. d ,in-8Ml8p.; id. in-8°, 160 p., in-12", 159 p. Ces
trois éditions doivent avoir une figure. — La Haye,\130, in-12*'. —
Amsterdam, J. Ledet, 1731, in-8«, 150 pp., s. la PréL— Douai, J.
François Roujot, 1731, in-S", 9 ff. 169 pp. — Avignon^ chez Pierre
Sincère, à la Vérité, s. d., in-12 xxiv-l5l pp. —A La Haye, chez
Adrian Moëtjens , marchand libraire près de la Cour, etc.,
MDCcxxxi.in-12,6ff.. 150 pp. —A La /^a?/e, chez Pierre l'Orloge, au
Cadran, mdcgxxxii, in-12, 144 pp. —.ibid., in-12, 13 4 pp. — Liège,
1735, in-12. — Rome, chez M™« Lucrèce, 1762, ia-12.
D'après les Nouvelles ecclésiastiques (1731, p. 16, 24, 48, 52,
lîOUOFAN? 113
65, 66, 78), i! y aurait aussi des édilions de Lyon, Rouen^ Mont-
pcllierj Nevers, Àrras, Arles.
Cette pièce a été traduite en espagnol, en italien et en polonais.
H . — La critique de la Femme docteur ou de la théologie
tombée en quenouille, comédie en 5 actes et en prose. —
Londres, Tonson, 1731, in-î2, 127 p. = Seconde édition,
sous le titre : Arlequin janséniste, ou critique, etc. — A
Cracome, chez Jean Le Sincère, imprimeur perpétuel,
1732, in-8°, 172 p.
42. — Relation des miracles de Saint Paris, avec un
abrégé de la vie du saint. — Bruxelles, Utrccht, 1731, in-i2.
Cette pièce a été attribuée par Barbier au P. Bougeant (voy. le
Dict. des anonymes).
13. — Les miracles futurs de Mk' l'évéque d'Utrecht,
proposez par souscription. — S, 1. n. d., ïn-\i, 20 p.
14. — Le Saint déniché, ou la Banqueroute des mar-
chands de miracles, comédie (5 a. pr.). — La Haye^ s. n.,
1732, in-12, 168 p. = A La Haye, chez Pierre Oiseau, à la
Cycongne, 1752, in-r2'', 144 pp. = Bruxelles, Pierre Pru-
dent, s. d., in- 12°, 146 pp. = A La Haye, chez Pierre l'Or-
loge, au Cadran, mdccxxxii, in-lg"*, 14'» pp. fig. = Cracomey
chez Jean le Sincère, 1732, in-1 2°. = Nouvelle édition. Paris,
Touquet, Sanson, 1826, in-32°, 111 p. = Paris, Laiseré,
1826, in-12°.
Soleine et Paul Lacroix attribuent cette pièce au P. Danton,
mais tous les autres biographes et bibliographes, en particulier le
P. Sommervogel, la donnent au P. Bougeant.
15. — Les Quakers françois, ou les Nouveaux trembleurs,
comédie (3 a. pr.). — Utrecht, Henryk Khyrks le jeune,
1732, in'i2', 66 p., avec une fig. sur bois représentant
l'instruction des acteurs du tombeau de M. de Paris.
16. — Voyage merveilleux du Prince Fan-Férédin dans
la Romande, contenant plusieurs observations historiques,
géographiques, physiques, critiques et morales. — A Paris,
chez P. G. Lemercier, 1735, in-12, 275 p. sans la déd. et la
table. — Amsterdam, Wetstein et Smitz, 1735, in-I8. —
Paris, Lemercier, 1738,ia-12. — Réimprimé dans les Vojyages
imaginaires, songes, visions et romans men^eilleux (re-
cueillis par Garnierj. — Paris, Cuchet, 1787, 39 vol. in-S".
C'est une critique ingénieuse de V Usage des Romans, par Lenglet
Dufresnoy.
17. — Lettre du P. Bougeant, jésuite, à Monsieur l'abbé
Savalette, conseiller au grand conseil (datée de la Flèche, le
12 avril 1739). — Paris, Merigot, 1739, in-12, 4 p. = La
Haye, Antoine Van Dale, 1739, in-12, 8 p., =i et publiée
114 156UGEANT
dans le Mercure de juin 1730, et à la suite de quelques
éditions de Touvrage suivant :
18. — Amusement philosophique sur le langage des
l^estes. — Paris, Gissey, Bordelet et Carreau, 173^, in-12,
1 57p. (ordinairement suivi de): — Lettre à Madame la comtesse
D*** pour servir de supplément à l'amusement philosophique
sur le langage des bêtes (daiée du 24 mars 1739), 46 p. =:
Lallaye, Antoine Van Dale, i 739. in-12, 1 40 p. (avecla lettre
à l'abbé Savalette). = Francfort sur le Mein, 1739, in-12.
C'est ce hvre qui occasionna l'exil du P. Bougeant à la Flèche.
Il y en a eu beaucoup d'autres éditions après sa mort : = Amuse-
ment philosophique sur lo langage des bêtes augmenté d'un dis-
cours préliminaire et d'une critique, avec des notes. — Amsier'
dam, aux dépens de la Compagnie, 1747, in 12". = Nouvelle
édition augmentée d'un avertissement, d'un discours préliminaire,
d'une critique, avec des notes et la rétractation de l'auteur. — A
A vtslerdaw, aux dépens de la Compagnie, 1750, in-12°, XLVir-134 p.
et 5(J pour la : « Lettre à Madame la comtesse D***. » = Amu-
sement philosophique... — Genève, Gosse, 1753, in-12". .-= Amu-
sement.... où 1 on a joint un supplément et la lettre du P. Bou-
geant. — La Haye, Antoine van Dale, in-12". =- Ibid., 1783,
in-t2". r^ Amusement philosophique sur le langage des bêtes ;
avec le supplément ou plutôt la critique de cet ouvrage ; la lettre
du P. Bougeant^ à M. l'abbé Savalette ; et un Précis sur la Vie et
sur les Ouvrages de l'auteur de l'Amusement philosophique. — A
. Pékin^ et se trouve à Paris, chez Gogué et Née de la Rochelle,
1783, in-12, 219p.
Cet ouvrage a été traduit en allemand, en anglais, en italien.
La Lettre (critique) à M^ne la comtesse D*** pour servir de sup-
plément à [ A imt sèment philosophique sur le langage des bêtes,
passe pour être d'Aubert de la Chesnaye. capucin réfugié en Hol-
lande ; elle fut imprimée peu après avec quelques augmentations
auxquelles la lettre du P. Bougeant à M. Savalette donna lieu.
Dans la Bibliothèque française, journal imprimé à Amsterdam,
chez du Sauzet, (tome xxx, deuxième partie), on trouve deux
autres lettres sur le même écrit du P. Bougeant, l'une : « A Ma-
dame la marquise de*** sur le langage des bêtes » ; l'autre, beau-
coup plus courte « M. de Saint-M. . . sur la lettre du P. Bougeant
à M. Savalette. » Dans la première on réfute le badinage du jésuite
sur le sort des démons, et l'emploi qu'il leur donne : dans la deu-
xième on badine sur sa rétractation. La première est du 12 avril
1739, la seconde du 4 mai. Dans le Mercure suisse ou journal Hel-
vétique (avril 1739), on trouve aussi un long extrait critique de
l'écrit du P. Bougea7it, que l'on appelle Beaujon, et une addition
sur le môme sujet, f^ans le journal du mois de mai, dans lequel
on rétablit le vrai nom de l'auteur. Autre lettre sur le même sujet,
dans le même journal, février 1742.
^9. — (Préface des) Dons de Cornus ou les délices de la
table. — Paris, Prault, 1739, in-12.
Cette préface a été faite en collaboration avec le P. Brumoy. Il
y aune suite des Dons de Comus, avec une nouvelle préface de
Meunier de Querlon, un autre breton (Paris, veuve Pissot^ 1742,
3 vol. in-12), et d'autres éditions avec les deux anciennes pré-
BOUGEANT 115
faces refondues par QiidonÇPjiris. veara Piasot, 1750, 3 vol.
in -12, et Paris, 1775, 3 vol. ia-12).
20. — Exposition de la doctrine chrétienne par demandes
et par réponses, divisée en trois catéchismes, i. Catéchisme
historique, contenant l'histoire abrégée de l'ancien et du
nouveau Testament, suivie d'une instruction sur l'Eglise.
2. Catéchisme dogmatique, contenant l'explication des dogmes
de l'Eglise rapportés à la justification de l'homme. 3. Caté-
chisme pratique contenant la pratique des commandements
de Dieu et de l'Eglise, des conseils évangéliques et de divers
exercices de piété. — A Paris, chez Jacques Rollin fils,
1741, in-4°, de XX, 652 et xlviij p., ou 4 vol in-12.=
Seconde édition, Paris, Rollin fils, 1746, 4 vol. in-12, de
xxxiv-548.x 573, viij-420, et ix-35|-cxliv p.
Il y en a des éditions modernes qui ont fait dire par erreur à
Otto Lorenz que la première édition de ce livre est de 1844.
Ce sont :
Exposition, etc. — Paris, Sai^nier et Bray, 1844, 2 vol. in-8°,
de x-539 et 424 p. = Nouvelle édition, revue, corrigée et aug-
mentée par un ancien professeur de ihéologie, — ibid.^ 1853,
2 vol. in-8°, de iv-442 et 476 p. (voy. Bihliog. callioL, 1855, p. 9)
= ibid.. 1860, 2 vol in-8° de 440 'et 467 p. = Nouvelle édition,
exactement conforme aux premières, et publiée par le P. Auguste
Carayon, a. j. — Paris^ Téchener, 1875, in-i^, de xi-43S p., ou
2 vol. in-12 de xxiij-1393 p.
Cet ouvrage a été traduit en allemand et en italien. Voici le
titre de l'édition allemande :
VoUkommene Erklaerung der Christlichm Lehre durch Fragan
und Antwjrtm, mit durchaus eingemengten Controvers , und
kurtzer Historié der K-îtzerevôn jedes Sieculi. In drey Theile
abgesondert. Der er^te Theil ist Catechismus Historicus, etc.
Auf Bîgehren der gjsantem Gleri^ey von Franchreich anfangs
Franzosi3cli verlast durch R. P. Bougeant, Sdc. Jesu, Priestern,
nnd zu Paris das erste mal gadrucht anno 1741. Nunmehro seiner
Vortreflichkeit halben zum allg)mein'3n Nutzen aller geistlichen
und W3llliclien, liohen und ni idaren Stands, ins deutsche ïiber-
setzf, durch einen Priester Ordinis S. Bm-îdicli. — Augspurg
verlegts Matlhaiis Rieg^r, 1751, in-i", 340 pp., sans les lim. —
Atigsbourg, 1780, in-4**.
21. — Lettre du P*** à l'évôiue de Marseille (de Belsance
de Castelmoron) sur la mort du R. P. Porée de la Com-
pagnie de Jésus, professeur de rhétorique au collège de
Louis-le-Grand. — Pdris, Bjrdelet, 1741, in-12, 31 p. —
Elle est réimprimée dans le t. IX des * Amusements du
Cœur et de l'Esprit. » p. 145 à 153.
22. — Poriies françaises inédites, publiées par Pierquin
de Gembloux. — Paris, Téchener, 18 J3, in-16, 54 p.
(tirées à 200 exempl. numérotés et signés).
23. — Traité de la sympathie, inédit.
ii5 îîOUGEAnD
24. — Le monde démasqué, comédie en ver?.
Ihi^bault prétend, au t. V de ses Souvenirs, que le P. Bougeant
est le véritable auteur de l'ouvrage suivant :
25. — Lettres philosophiques pur les physionomies. —
Lyon, 4748, in-12, et la Haye, J. Méaulme, 1748, '\u-\1.
On attribue aussi cet ouvrage anonyme à l'abbé Pernetti, mais
Thiébault prétend, sur ralfirmation de l'abbé Motte, ex-j^suite,
qui avait vécu au collège Louis-le-Grand avec le P. Boug-uvl,
que celui-ci donna son manuscrit à l'abbé Pernetti, pour ne pas
être exposé à un second exil à La Flèche,
Sur le Père Bougeant, outre les articles cités ci-dessus, vny.
un éloge aux Mém. de Trévoux, en 1744 ; — les dernières éditions
du Dict. de Moréri ; — et des noticps au Nouv. Dict. hist. de
1786, II, 265 ; — aux Rech. sur la Bret., de Dnlaporte, I, 5'27 à
529 ; — aux Notices chronol. de Kerdan*^t, p. 267 ; — à la Bioq.
univ. de Michand , par D(p) N^oua)! de la Houssaye ; — par
Cayot-Delandre, à VAnn du Morh , pour 1840, p. 243 à 246, et
à la Biog. bret. ; — au dict. (VOgée-kurteviUe, II, 406, 504 ; —
à la Nouv. hing. gén. de Hœfer ; — à la Bibliog. des écrivains de
la Compagnie de Jésus, etc.
^me Bougeant était supérieure de l'hôpital de Morlaix en 1755
{JHst. de Ml rlaix, p. 238).
Le nom a été porté aussi dans les Gôtes-du-Nord, où je ren-
contre un maire de Plouégat en 1858.
Et voy. Le Bougeant.
2431. — Bougeard, — Nom de famille qu'on rencontre dans
toutes les parties de la Bretagne pendant les deux der-
niers siècles, et qui figure encore huit lois de nos jours
aux annuaires de Rennes.
Les Arch. du Morh. citant les baptômes à Vannes, de 1657 à
1664, de nombreux enfants de Pierre Le GéJiéral et de Jeanne B. ;
— Anne J5., femme d'Olivier Monnery en lb60; — Jean B. en
1663 ; — le sieur B. du Verger, de la paroisse de St-Georges de
Rennes, épousant à Plescop en 1708, Marguerite de CocUagat ; et
mariage en 1748, à Gréden, de Félix-Hené B, de Kerdua', leur
fils, avec Eulalie de Coatgoureden. (B, &2 ; E, suppl. 723, 1205,
1554, 55, 83).
Los.^rc/i. de la L.-înf. citent des déclarations de P<>rre P.
vers 1700 ; — et un B. de Couesson, lieutenant du roi à Joss^lin,
de 1/61 à 1766. (B., 967, 2177).
Les Arch. des C.-du-N. citent la tute^e des fils de J.-B. Bou-
geard sous Chatelaudren, vers 1750 (B, 247).
Le Dict. d'Ogée c'iie Jean /?.. procureur au parlement, adjudi-
** cataire de grands travaux publics à Quimperen 1731 (II, 405).
dénient B. était huissier de l'amirauté dans la capitainerie de
Matignon en 1717 (Mém. de la Soc. arch. des C.-du-N., Y, 276).
Le Pouillc de Bennes cite Guillaume B., chapelain de la Ber'o-
BOUGER 117
yère en 1634 ; — Joseph, recteur de Monterfil en 1748, mort
en 1755 ; — Jean^ recteur des Moutiers en 1803, mort en 1817 ; —
et Jean-Baptiste, recteur de St-G^orges de Ghasné en 1876, puis
de Montours (V, 273, 275, 339 ; VI, 30, 353).
Guillaume B.y de Langueux, fut exécuté comme parricid3 en
1783 {Ane. év. dô Bret., II, 134).
On rencontre des 5. en Ba\8en 1775 (Frain, Mœurs et coût,
bret., m, 293).
Jean-François B., bonnetier, ci-devant chantre à Morlaix,
âgé de 37 ans, comparut devant le tribunal révolutionnaire de
Brest le 3 thermidor an H et l'ut condamné à mort (voy. son
arrêt transcrit par M. Li Guillou de Penanros, au Bulletin de la
Soc. acad. de Brest, II, 103, etTresvaux, Hist. de lapersec. réoO'
lut. en Bret., Il, 7).
Jean-Baptiste B., vicaire d'IlFendic, insermenté en 1792, fut
déporté à la Guyane en 1798, à l'âge de 3i ans, sur la frégate la
Décade (Woy. fresvaiix, II, 300, 318, 522).
Claire-Charlotte B., figure comme ex-noble de Locminé sur la
liste des émigrés du Morb. publiée en l'an II.
Un ancien notaire, conseiller municipal à St-Brieuc en 1837.
yz. — Bouger. — Ancien nom de famille, dont je rencontre
messire J/flr/m Z^., prêtre, membre de la confrérie St-
Nicolas de Guérande en 1618 {mss. Jégoii). — Peut-ôtre
faut-il lireBouyer.
33. — Boug3t. — Nom de famille qu'on rencontre dans presque
toutes les parties de la Bretagne, au moins depuis le
XIV siècle.
I. — Anciens Bouget de l'évôché de Vannes, portant, d'après
un sceau de 1440; « parti : au 1, une fleur de lys; au 2, sept
macles posées 3, 3 et l », (Courcy, I, iGl).
Les Pr. de dom Mor. citent : Eon 5., rendant hommage à la
vicomte de Rohan en 1396; — Jean, du voyage du duc en France
en lil8, procureur de l'hôtel de M. le duc en U23, secrétaire
du duc en 1427, envoyé au duc de Bourgogne à Bruges pour un
traité en 1440 (voir le traité aux Arch. de la L.-Inf., E, 125); —
Thomas, pannetier en 1437, premier pannetier en 1442 ; — Yves,
témoin do la renonciation de Gilles de Bretagne au partage pater-
nel en 1445. etc., (If, 670, 968. 1139, 1223, 1316, 1344, 1?72,
1393). — Et voy. Cou/fon, I, 5 18).
II. — Bouget divers.
P. Bouget, notaire à Nantes en 1 478 {Pr. de dom Mor., Ill, 264).
Les Arch. de lu L.-lnf, citent Mathurin B , s^ de lu Chesnaye^
rendant aveu pour une maison à IMérin (B. 496).
L'es Arch. des C.-du-N. citent maître Bouget, sénéchal de la
juridiction de la Villeraut en Plérin en 1720, et la tutelle deg
eufdula de Riné B. sjas Bégarden 1740 (B. l25, 128, 136. 1105).
118 BOUGIER
Les Arch. du Morh. citent Pierre-Louis 2?., fermier général des
droits et devoirs d-e tabac, papier et parcherain timbrés, marque
de l'étain et autres droits dans la province de Bretagne en
1685 (B, 1850).
Les Arch. d'I.-ei-V. citent un recteur de Pleslin envoyant le
dénombiement de sa paroisse à l'Intendance (C, 1409).
La liste des confrères de St-Nicolas de Guérande cite en 1700,
noble et discret messire Jean £., s'^ de la Cotais, recteur de
Servon (mss. Jégou).
L, Bouget, signataire du cahier des charges et doléinces du
Tiers-Etat de la sénéchaussée de Rennes, en 1789.
Un adjoint au maire de Brélidy et plusieurs cultivateurs de
Bégard sur la liste des notables communaux de l'arrondissement
de Guingamp en l'an IX.
Un recteur de Pleumeur-Bodou en 1840.
Le nom figure 4 fois de nos jours aux Annuaires de Rennes.
2434. — Bougier, Bouguier ou Bouguyer. — Ancien nom de fa-
mille dont je rencontre François, recteur d'Allaire,
mort en 1531 [Pouillé de Vannes, p. 105) ; — Antoine,
vicaire général de l'ordre de Giteaux en Bretagne,
abbé de Villeneuve de 1591 à 1598 ; — un prieur de St-
Maurice en 1599; — et Biaise, abbé de Villeneuve, de
1619 à 1648 (Tresvaux, Egl de Bret., 589).
Le nom est écrit Bougnier, pour Antoine, aux Arch. de la
L.-lnf.,B, 1423; Inv. p.l86. — Et voy. ibid./E,bi, 720; G, 328.
2435. — Bougis, Charles, — fut chargé par le roi de la poursuite
et confection du papier terrier en Bretagne en 1682,
et l'on possède à son sujet la pièce suivante du célèbre
Hévin :
Observations sur quelques points et termes de l'ancien usage de
Bretagne. — Pour messire Guillaume Charrier, abbé commenda-
taire de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé et les révérends
Père prieur et religieux de ladite abbaye, appellans de sentence
rendue par les commissaires pour la confection du papier terrier
dans l'évôché de Quimper, le 31 mars 1683, et défendeurs au
principal, renvoyé à la Cour, contre M° Charles Hougis, aux
qualités qu'il procède, intimé et défendeur. — S. 1. n. d., 16 pp.
in-fol.
Je rencontre aussi le mémoire suivant :
Factum pour Guillaume Valet, M» chirurgien juré de la ville
d'Auray , contre M» François Moreau, sieur de Kercado , et
demoiselle Magdeleine Robelot et lesdils Valet, entre maistre
Charles Bougis, fermier du domaine. — 1700, 3 ff. in-fol.
• — Bougival (de). — Pseudonyme pris par mademoiselle
Ulliac. — Voy. ce nom.
BOUGLÉ ilÔ
2436. — Bougie ou Bouglet. —Nom de famille dont je rencontre
un électeur départemental des Gôtes-du-Nord en 1792;
— un chef de bataillon de la garde nationale de Nantes,
membre de la Société industrielle de cette ville en 1841 :
— et Hyacinthe B., reçu pharmacien à Paris le 25
août 1804, exerçant acluollcment à Lorient.
2437. — Bouffnart, Roland, — auteur du chœur de St-Sauveur
de Dinan en 1507 : son nom figure dans une inscription
golhique de Tune des colonnes du chœur (Odorici,
Rech. sur Dùian^ p. 253 et 202).
2438. -- Bougoët (du). — Nom d'une ancienne famille, dont je
rencontre en 1412 Prirent du B. cédant son droit d'aî-
nesse à Pierre du B., sous la juridiction de Guingamp
{Arch. des C-du-N. E, 1172).
*
2439. — Bougon. — Nom d'une famille nantaise^ dont je ren-
contre en particulier /^a/i^., procureur de Prières en
1507 ; — et Jea?i B. peintre d'histoire à Nantes en 1*787
(Arch. de la L.-J?if., B, 2415) un des premiers membres
du club des Amis de la Constitution, qui fut délégué à
Londres avec François vers l'assemblée des Amis de
la Révolution, en passant par le club des Jacobins de
Paris, en 1791, puis élu officier municipal; il se trou-
vait président du district en 1793, lors de l'attaque des
Vendéens, {Journal de la corresp. de Nantis, V. 453, à
450; VII, 40; — Du Chatellier, II, 31, 290; 111,34;
V, 244 à 240 ; — Livre Doré, II, 30 ; — Y orger Arch. cur.
III, 349; — Mellinet, Commune et Milice, VI, 123, 370 ,
VII, 50, 105, 138, 109, 228, 284 ; etc. ; — Guépin Hist,
de Nantes, 435, 453, 571, etc.), et fut chargé de la déco-
ration du théâtre incendié en 1790 (Voy. une pièce de
Blanchard de la Musse dans la Muse bretonne de 1811.
p. 09). — On a de lui des lettres de Londres, dans Du
Chatellier, y. 2H à. 240; et un discours dans : « Fête
anglo-française donnée par la Société des Amis de la
Constitution à Nantes le 23 août 1790 » {Nantes^ A. J.
Malassis, 1790, in-8^ 30 p.). p. 19 à 22. La notice que
lui a consacrée Maillard dans VArt à Nantes, p. 228,
dit qu'il est né à Paris. Il ne figure pas au Dint. des ar-
tistes de Bellier de la Ghavignerie.
Le nom est encore porté à Nantes.
2440. — Bougon (de). — Nom emprunté à d'anciennes seigneu-
ries en St-Père-en-Relz, en Gouéron et en Bouguenais,
et qui a été porté par les du Bois de la Salle, les de Bue,
les Boux, les Ghast«ignier, les Robineau, etc. (Voy. en
particulier ce dernier nom), après l'avoir été par une
12(3 BOUCIOT
fainillo c/r />., en |>ali'onyiiii(iuo, carjo roncontre Glét^
via a de 13. on lOUO, Roland qu. 1145, Olitner en 1175, Syl-
vestre enll77, Roland, chevalier en 1203, Obvier, ç\\%\]-ô,-
]\er en i23d {Cor nid ier, p. 83), et flerlin, ou Hervé de fî.,
devant un chevalier d'ost en 1294 {Arch. de la L.-lnf. E,
132 : H, 20, 27. 59 ; Mé.n. de la ^oc. arch. de Nantes, VII,
191, Sai?it-Allaisy, 353, etCouffon, Rech. sur la chev. de
Bret., Il, 93, 109, 166). —-Sur les seigneurs de B. en
Bouguenais depuis l'an 840, voy. Arch. de la L.-lnf. E,
O05 ; Cornulier, Dict. des terres du comté Nantais, p. 83 ;
— sur les seigneurs de B., en Gouëron depuis 1420, voy.
les mém. de la Soc. arch.de Na?ites, V, 130 à 133, et Cor-
nidier, p. 83 ; — enfin sur les seigneurs dei^. en St-Père-
• ' ' ' en-Relz, Voy. Cormdier, p. 83, 84.
2441. — Bougot. — Nom de famille du département d'ille-et
Vilaine, qui a produit un littérateur fort distingué.
Le Pouillé de Rennes cite Jean B , recteur de Saint-S^nou en
1675 qui lit enregistrer en 1700 ses armoiries : d'iiermin^s au pal
de sable ; — et autre Jean, sub'uré de Guichea qui rebâtit en
^ 1622 la chapelle du Yaurouault et y fonda deux messes en 1626
i (IV, 091 ; VI, 263).
Messire Gilles B , prôtre, fut membre de la confrérie Saint-
• Nicolas de Guérande en 1603 (mss. Jégou).
Dossier de la succession de Jacques B., de Goven, aux Arch. de
laL.-Jnf.,E, 67 i.
P.-J. Boug-ot, de Baulon, reçu docteur en médecine à Paris le
48 janvier 1834, conseiller générai d'Ille-et- Vilaine de 1868 à
1870, a publié la thèse suivante :
Propositions sur l'entérite typhoïde et autres points de
médecine. — Paris, Didot, 1834, in-4'', 18 p.
Auguste Boug-ot (fils du précédent?) né à Saint-Servan en
1842, ancien élevé de l'Ecole normale, docteur ès-lettres, ancien
professeur au lycée Henri IV, actuellement doyen de la faculté des
lettres de Dijon et professeur à l'école des beaux-arts de cette
ville, a public :
1. — Essai sur la critique d'art. Ses principe?, sa mé-
thode, son histoire en France (thèse de doctorat). — Paris,
Hachette, 1877, in-b°, 384 p.
2. — De morum indole in Virgilii Enéide, an Virgilius
in ^Eaeide mores heroicos fi ieliter presserit (thèse latine), —
ibid., in-8°, 152 p. (Voy. Notice sur le doctorat es lettres,
p. 325J.
3. — Une galerie antique de soixante-quatre tableaux,
par Philostrate l'ancien. Introduction, traduction et commen-
taire par ^4. Z/ou(;o^ — i^aris, Renouard, 188 I, ia-8'et 28 pi.
BOUOOUI.V* 12f
Ouvrage couronné par l'Académie française. — Voy. le rapport
de M. Camille Douent sur le concqurs de 1882.
4. — Extraits des comédies de Plaute, reliés par des ana-
lyses, accompagnés de notes «»t remarques, et précédés d'une
étude littéraire, de notions d'archéologie, de prosodie et de
métrique. — Paris, Delalam, 1883, in- 12.
Le nom figure encore 3 lois de nos jours aux annuaires de
Rennes et une fois à ceux de Saint-Malo.
2'kï2. — Bougouin. — Nom de famille du pays Nantais qui figure
actuellement sept fois aux annuaires de Nantes et dont
je rencontre de nos jours un notaire, un arcliitecte et
un archéologue.
Ch&rles Bougouin, membre de la Soc. arch. de Nantes en
1864, secrétaire adjoint en 1867, secrétaire eti 1868, archiviste
en 1869, démissionnaire en 1S77, lauréat de la Soc. acad. de la
Loire-lnfcrieure en 1864 (médaille d'argent) pour son histoire du
chàt?au de Nantes, et en 1^>73 (médaille de bronze) pour son his-
toire de la garde mobile de la Loire-Inférieure; membre corres-
pondant de la Soc. arch. d'I -et-V., etc., a publié :
i . — Dans les annales de la Société académique de la
Loire-Inférieure :
A. — Notice historique sur le château de Nantes, 4865,
p. S'il à 48 J.
Tirage à part. — Nantes, Mellinet, 1865, in-8», 150 p. — Mé-
daille d'argent au concours do 186i.
B. — La forteresse de Pirmil, 1836, p. i07 à 237.
o __ Dans les mémoires de la Société archéologique
de Nantes, de 18G6 à 1870.
A. — Liste des officier*? du château de Nantes et de la
forteresse de Pirmil ; — t. VI, p. 23 1-210-2 't5.
Tirage à pirt. — Nantes, V. Furest et Grimanl, IS'îS, in-8",
16 p. — Médaille de bronze au concours de la Société acaiémique
en 1865.
B. — La chapelle Sainte-Marguerite au Porào, -• ibid.,
p. 313 à318.
C. — La chapelle de Saint-Marc et le prieuré de Merquel,
en Mesquer ; — t. VII, p. 61, 62.
D. — ' La chapelle Notre-Dame au château du Jaunay,
commune du Landreau, — ibid., p. 200 à 209.
E. — Une chanson et une paire de gants de rente : docu-
ment inédit du XVI' siècle, — ibid., p. 210 à 212.
F. —Titres inédits du XVII» siècle, ^t. VIII, p. 49 à 52.
i22 BOUGOURD
G. — Grand almanach universel et perpétuel. Prophéties
de 1521 à 2024. Extrait d'un ancien manuscrit, — ibid
p. 127 à 150.
Tirage à part. — Nantes, V.ForestetGrimaud, 1868,in-8o,26 p.
H. — Procès-verbauT de séances et bulletins bibliogra-
phiques en 1868 ; — t. IX, p. 169, 321 etc.
J. — Documents inédits sur la chapelle de Barbechat, —
t. X, p. 107 à 114.
K. — Le prieuré de Quinquenavant en Machecoul ; —
ibid., p. 143 à 149.
L. — Chapelle de Rohard, — ibid., p. 189, 190.
1. — La descente des Anglais en Bretagne et le siège de
Lorient en 1746 ; — t. IX, 235 à 261 .
Tirage à parU -- Nantes , V. Forest et Grimaud, 1872,in-8%29p.
3. -> Dans la Revue de Bretagne et de Vendée, de 1868.
A. — Deux chapelles de la commune du Groisic ; -— i
1868,11, p. 125 à 132.
Tirage à part. — Nantes, V. Forest et Grimaud, 1869, in-8°,8 p.
B. — Un privilège du théâtre de Nantes en 1738 ; — -
1869, I, p. 141, 142.
C. — La forge de Pouancé en 1702, sur les confins de
l'Anjou et de la Bretagne, — 1869^ I, p. 304 à 307.
D. — Les cloches de Saint- Philbert-de-Grandlieu en
1723 ; —1869, II, p. 82 à 85.
E. — Le château de la IIaut!ère près Nantes; — 1869,
II, p. 314 à 317.
F. — Le château de Suscinio près Sarzeau ; — 1867, II,
395 à 403, et 468 à 480.
IV. — Histoire de la garde mobile de la Loire-Inférieure.
Cette histoire a obtenu, en manuscrit, une médaille de bronz
de la Soc. acad. de la Loire-Inférieure (Voy. le rapport de M. Ju
lien Merland sur le concours des prix de 1873), mais je ne crois
pas qu elle ait été publiée.
François Bougouin, frère du précédent, architecte, élève de
l'école des Beaux- Arts et de Normand, a construit l'église de
Toutes-Aides en Doulon, l'église de Guémené-Penfao, etc., «t
il a succédé à Bourgerel, comme architecte de la basilique Saint-
Nicclas, à Nantes (Maillard, VArC à Nantes au XIX^ siècle, p. 180),
2443 — Bougourd. — Nom de famille da pays de St-Malo, dont
je rencontre en particulier une femme poëte sous le
premier Empire et un maire de St-Servan sous la Res-
tauration. — J'imagine qu'il faut le rattacher aux
BOUGOURD 123
de Boiigourd de Lamare, que VEtat présent de la nO'
blesse française (p. 387) dit originaires de Bretagne,
et dont il cite Fabien de B. de L., fils d'un officier de
marine, né à la Guadeloupe, un des derniers gardes
du corps de Louis XVIII, promu général de brigade
en 18Ô8, et mort à Versailles en 188:;^, à 85 ans.
Les Arch. de la marine à Saint-Servan (G, 1, a) contiennent
le do&sier de concession de demi-solde pour un Bougourd^ marin
blessé en 17G9,
Un B , mais je ne sais s'il appartient à la môme famille, figure
dans celte thèse du médecin Burette :
Non ergo refusa in sangufnis alveum pinguodo, cedit in cor-
poris nulrimentum : Resp. 0. Pougourd. — Paris, 1733, in^*».
Jean Bougourd, médecin des épidémies pour Saint-Malo, Ghà-
teauneuf et Saint-Enogat en 1780, reçut des félicitations pour
son zèle, et composa un mémoire sur le traitement des épidémies
{Arch. d'I.-et-V.,G, 90.1355, 1363, 1396). — C'est sans doute
le môme que Jean- François Bongoust^ olïlcier de santé, né à So-
liJoc (sans doute Solidor, pour St-Servan), âgé de 48 ans, qui
ligure sur la liste des victimes immolées ù la barrière du Trône, et
inhumées au cimetière de Picpus, etc. (Pari5, Lottin, 1814, in-8",
79 p , n" 181). — Prudhomme, à Vllist. gén. et impartiale des
fautes de la Révol. française (an V, II, 12C), l'appelle Jean-Fran-
çois Bougourd. — Wallon, au t. IV de son liisl. du trib. révol.
de Paris, p. 498, cite ces qualificatifs de son acte d'accusation :
t caractère doucereux, rampant ei dangereux, royaliste et fana-
tique ». — Enfin Gampardon au Trib. révol. de Paris (186H),
II, 385, l'appelle Bongourd, d'après la Gazette nationale, ou Mo-
niteur universel, n°276, du 6 messidor an 11(24 juin 1794), p. 1128.
— Et voy. Manet, les Malouins célèbres^ p. 295.
Une dame i?., fut guillotinée à Saint-Malo pendant la Terreur
(G. de Kerigan, Les Chouans, etc., p. 189). Est-ce la femme du
précédent ?.. .
Marie-Jeanne Bougourd, dame des Roclies (que Delaporte
appelle inexactement Dougard et ])lusieurs biographes Bongourd)^
née à St-Malo le 5 décembre 1774 (et non en 1776 ou 1777,
comme disent presque tous l^s biographes, même la Biog. bret.),
orpheline de bonne heure, fat élevée par sa grand-mère à Cancale,
où elle épousa N. Des Roches. Poêle facile, elle se lia à Paris,
avec M°»« Dufresnoy et la comtesse de Salm-Dyck, publia de
nombreuses pièces dans les recueils du temps, et mourut à
Cancale (et non à Parisj le 25 août 1811.
On a d'elle :
1 . •» Poésies publipes dans les Quatre saisons du Par-
nasse, de 1807 à 1800.
En 1807 (été, t. X). — La rose, idylle, p. 5 à 7.
— Stances élégiaques sur M."" Armandine Jolivcau, p.
87 à 80.
En 1808 (hiver, t. XII). -- L'hiver, p. 5 à 10.
124^ BOUGOURD
(Printemps, t. XIII). — Imitation libre de Sâpho, p. 58.
— Le pouvoir de la musique, stances, p. 62 à 67.
(Eté. t. XIV). — La jeune mère, idylle, p. 28 à -M ;
(reproduite dans ['Almanach des Muses, ci-dessous, et dans
les Notices chronoi. de Kerdanet, p. 44i>, 443).
— Agathe ou la confession, p. 52 à 57.
En 1809 (hiver, t. XVI). — Stances sur la mort d'un de
mes cousins noyé à l'âge de dix-neuf ans, p. 66, 67.
">. — Poésies publiées dans l'AImanach des Muses, de
1808à 1813.
En Î808. — A. Madame Fanny de Beaubarnais, le len-
demain de sa fête, p. 167, 168.
— La jeune mère, idylle, p. 179 à 181.
En 1809. — Epitre à Madame de Sévigné, p. 31 à 35.
En 1810. — Le serment des amours, p. 31, 32.
— L'abbaye abandonnée, p. 270 à 277.
En 1813 (posthumes) — Stances à l'amilié, p. 41 à 43.
— Lisa ou le repentir, p. 193 à 190.
3. — Poésies publiées dans le Chansonnier des grâces,
en particulier en 1810.
— Le Troubadour (musique de M. Joliveau), p. 257, 258.
4. — Poésies publiées dans l'AImanach des dames et
autres recueils de ce genre.
5. — Poésies sacrées et œuvres diverses, contenant ses
élégies, ses idylles, ses épitres, et deux nouvelles en prose :
précédées d'une notice sur sa vie par M. Coupé de fciaint-
Donat. — Paris., Rosa, 1820, in- 12, 3 gravures.
Sur Marie-Jeanne B., voyez des notices aux Rech. sur la Bret.
par Delaporte, I, 576 à 578 ; — aux Notices chronoi. de Kerdanet
p. 44t à 445 ; — à la Biog. nouv. des Contemp. d'Arnault; —
à la Biog. univ. de Michaud, par F(ayol)le ; — à la Biog. univ.
port, des Contemr. -, — par Habasque aux Notices sur les C -
du-N., II, 240 (seule notice qui donne les dates exactes de
naissance et de mort) ; — pai Cayoï-Delandre à la Biog. bret.,
(article D^srochts) ; — Manet, Les Malouins célèbres, etc.
Ambroise Bongourd, fils de Jean, le médecin ci-dessus cité,
fut maire de St-!Servan, et président de la députation de sa com-
mune reçue par Louis XVIII en 1815 (Gazette de France (\\i
!•'' août 1815). Il ne laissa qu'une fille, mariée à Pierre Le Ray,
banquier à Rennes, dont Charles Le Ray, père de M""' la
générale Loysel.
Alexandre B., frère du précédent, émigré aux Antilles où il
mourut en 1815, eut deux fils, Léopold et Fabien, chefs de
nnuGHArN I 125
bataillons, dont la postf-nfc p«t pppn'>sont(^B ]Mir Alain Hougourd,
(l'abord em{)loyô à la Compagnie transatlantique à St-Nazaire,
auteur de poésies dont l'une au moins, Le Tampico^ a été mise
en musique ; aujourd'hui négociant à Paramé, iaun^al de la So-
ciété des Hospitaliers-Sauveteurs- Bretons en 1883 et 1885 (noiice
aux Annales du bien, 1883, }). 175, et 1885, p. 243); et par la
directrice des postes de Paraïué.
2i4't. — Bougrain. — Nom d'un notaire à Nantes en 1780.
* — Bougrei. — Nom de famille qni fiiiiire h l'indicatonr de
VArm.gén, mss d'ffozier, pour Botnjret, ci-dessous.
2445. — Bougrenet. — Nom d'une ancienne famille du comté
Nantais, qui a fourni un croisé en 1248 ; qui a été dé-
clarée d'ancienne extraction par arrôt des commissaires
de la réformation eii date du 30 avril 1008; Tmss. de
\a. Hibl. (ifp firmips); qui fit ses preuves pour les hon-
neurs de la cour en 1780, et qui compte encore des re-
présentants sous le nom additionnel de la Tocnaye.
Notices aux Noh. et arm. de Courcy, I, 161 ; — Briant, p. 34 ;
— Du Perré, p. 9 ; — B auregard, p. 7l, qui disent tous les
deux simple ext. ; — Saint-liUc, lll, 38, qui date l'arrêt du 2 mai
1669; — Guérin. 1,59 : — L'Ouest aux Croisades, II, 155, 156; —
Saint-Allais. V, 353. — Dossiers au Cab des Titre».
Armoiries : d'or au lion de guoules chargé de maries d'or; avpc
. la devise De toute bongrerie net, qui rnppMllft, dit-on, un bon
mot d'Henri IV. — Blason gravé dans Saint-Luc, B, n° 145
et Guérin, pi. n** 16 coloriée, B, 11° 200 ; — Et vov. Dict. héralJ,
de Dret., p. 170, 208.
Olivier B. se croisa en 12'»8, et voulant se rendre à Dami^^tte
en avril 1249, il chargea le maîiredu navire La Pénitence, de
fréter un bâtiment en son nom. {L'Ouest aux croisades, I, 155,
d'après une charte de Nymocium).
Jehan /?., s' de la Ruaudière en Saint-Père en Retz (Arch. de. la
L.-Inf. B, 80. 358; H, 35), fut l'un des 16 capitaines servant en 141.3
sous le duc deOnienne, (ils de Charles VI (Pr. de dom Mor., III,
908) ; et Pierre B. était enlermé à (Ihantoceau en 1420 avec le duc de
(iuienne (Hist. dt liret. par dom Lobineau, p. 5î8). Cm dernier
est sans doute le Pirrre /?. qui comparaît à la réformafion de
l'évéché de Nantes en 1447 ave*'* sa métairie franche, combien
qu'on dise qu'.l n'est jias nobl" {niss. du P. René qiii cite aussi
Gilles D. noble de Corsept en H 47 à l'hébergement de la Moran"
dière). Et voy. Ogée, I, 201 et Comulier, Comté nantais p. 199.
Pierre B. fut l'un des g'inlilshommea qui reçurent mandemen
du duc en liSt, pour la défense du Loroux-Bottereau. (Pr. de
dom Lobineau, p. 1418).
Le Dict. du comté nantais rite encore à la Bouaudicre fou
Ruaudière), G Tard en 1450, Yvon en n66, Jean en 1513, Pierre
en 1540 {Comté nantais, p. 25), — et Thébaud à la Milacière en
Le Clion en 1513 (p. 195).
Yvon B. de la Buaudicre, neveu de Pierre //, épousa Jeanne de
Tréccsson, et son lils Jean ligure en I5l;< parmi les nobles d«
126 ■ BOUGRENÉT
Saint-Opportune en Retz. — Pierre/?., petit-fils de ce dernier, épousa
en 1574 AnnQ Bottrel qui lui apporta en dot la terre de La Tocnaye
en Sainte -Marie de Pornic, et depuis ce temps la famille prit le
nom de B. de la Tocnaye qu'elle porte encore après trois cents
ans. (Voy. Léon Maître, aux Mém. de la Soc. arch. de Nantes, 18S5,
II, 27).
Joseph B. de la T., arrière -petit-fils du précédent, fils de René
et de Jacquette Le Bor.jne, fut maintenu en 16G9.
Joseph-Pierre^ fils du précédent, né le 16 février 1G81 , épousa
en 1706 Gabrielle du Ruais, et demanda en 1712 réception de la
terre noble du Brizay en St-Michel-Ghef-Chef (-4rc^i. de la L.-Inf.,
B, 1746, 2703). Capitaine de garde-côtes, il obtint en 1746 l'auto-
risation déplanter des vignes en Ste-Marie de Pornic [Arch. d'L-
et-V., G, 1611). Et voy. Aicli. de la L.-ïnf., E, G74, 685 ; et Cor-
nulier.Tp. 92 pour le Brizay, 174 jiour VAumondière, et 269 pour
la Tocnaye.
Jacques-Pierre B. de la T. fils du précédent, épousa en 1767
Julienne Fresneau de la Templerie, (acte de mariage aux A7xh,
de la L.-Inf., E, 1324) dont il eut plusieurs enfants, entre
autres : Jacques- Louis, page de Monsieur, sous-lieutenant d'in-
fîinterie en 1786, chevalier de l'ordre royal de St- Denis, qui
figura en 1809 sur la liste des 550 plus forts contribuables de la
Loire-Inf. ; — Joseph-Louis, cle^c de la paroisse Saint-Jean en
St-Pierre de Nantes, tonsuré en 1789, chapelain de la Perrotière,
etc. {Sem. rclig. de Nantes, 1887, p. 757) ; — elles deux suivants :
Jean-Pierre Bougrenet de la Tocnaye, fils de Jacques-
Pierre et de Julienne Fresneau de la Templerie, émigré en 1791,
qui fit les campagnes de 1792 à 1797, en qualité de capitaine du
génie sous les ordres du prince de Gondé, et a publié :
1. — Les causes de la révolution de France et les efforts
de la noblesse pour en arrêter les progrès. — Seconde édi-
tion : Copenhague, 1800, in-8°.
Get ouvrage fort rare, qui contient des détails intéressants sur
la Bretagne avant et après la Révolution, sur les guerres de la
Vendée, sur la condition des émigrés, etc., fut sans doute im-
primé d'abord en Angleterre. (Voy, une question à son sujet par
A. E., au bulletin de la Soc. des Biblioph. hret. ; procès-verbal de
la séance du 12 septembre 1884).
2. — Promenade d'un Français dans la Grande-Bretagne,
dans l'Irlande, en Suède et en Norwège. — 2" édition,
Brunnvick, P. F. Fauche, 1801, 4 tones en 2 vol. in-8°.
[Dihl.de Nantes, n» 34107).
Je pense que c'est à lui qu'il faut attribuer :
3. — Couplets pour la fête du roi, signés Le chevalier
de la Tocnaye, et publiés dans le Journal de Nantes du
25 août 18'4.
Alexandie-Charl'.s D. de la T., frère du précédent, né le 25
janvier 1772, épousa le 20 thermidor an V(l^'" août 1797) Dorothée
Mosnierde Thouaré; il figure sur la liste des 550 plus imposés de
la L.-Inf, en l'an XI et en 1809, sur celle du collège électoral du
département en l'an XII, fut sous-préfet de Paimbœuf de 1815 à
1826, îft, etc., eXil eut douze enfants parmi lesquels je citerai :
BOIT.ÏÏF.T 127
lîenri-Marie B. de la T , né à Xantfis le 17 septembro 1807,
élève d3 l""* classe do la marine en 1827, lieutenant de vaisseau
le 10 avril 1837, »R le 18 septembre 1839, capitaine de frégate
en 1848,0 îfiî le G octobre 1849, décoré de l'ordre de Léopoîd
le 12 avril 1850, retraité pour refus de serment en 1852, mort le
4 février 1873, dont l'abbé Sorin a écrit la vie sous le titre :
IJenri-Marie de la Tocnaye, capitaine de fréjçate. — Paris et
Lyon^ Lecolfre, 1880, in-8", de xi- 401 p. portrait lithographie
par Gh. de la Haye, et gravure de l'épée d'honneur offerte par les
négociants du Rio-Nunez en 1849.
Louis- Antoine B. de la T., frère du précédent, né le 3 juillet
1814, épousa en 1838 à Guérande, Anna Fournier de Pellan^
dont sept enlants, parmi lesquels je citerai :
Arlhur-Marie-AnneB. delà r:,néle 3 août 1841, élève du
collège des jésuites de Vannes, offîcier aux zouaves pontificaux,
décoré de la croix de Mentana en 1867, «t le 31 juillet 1871 pour
sa beUe conduite à Patay et au pUteau d'Auvours (bataille du
Mans), maire de La Turballe, mort le 10 octobre 1883. laissant 2
fils. Main ei Pierre, de Françoise Ge)i^brias de Trédaigne qu'il
avait épousée en 1875 (Notices à VAssor. anncale des anc. élèves
du collège Si- François-Xavier à Vannes, 1884, p. 57 à 60 ; à
V Anti- Radical (de Laval), à V Espérance du Peuple (de Nantes) ;
dans la Croix, etc., et voy. les Souvenirs des zouaves pontificaux,
par Le Ghaulfde Kerguénec, passim, avee portrait au u* 6 de la
planche du groupe des anciens élèves de Vannes).
Ludovic-Marie, frère du précédent, né le 4 septembre 1844,
curé de Sasnières, au diocèse de Blois, est mort le 17 sept. 1871,
est inhumé à Guérande.
Henri-Marie, frtive des précédents, né le 15 octobre 1850, marié
en 1874 à Alice Boyer, est sous-intendant militaire.
Franh-Marie-Anne, frère des précédents, né le 11 décembre
1852, dirige une confiserie à Buenos-Ayres.
2i46. — Bougret. — Ancien nom de famille de Rennes, qui
figure à VAr}7î. gén. mss dHozier, II, 1G5, 415 ; et dont
je rencontre Gïij/ B., sieur de linté, premier magistrat
de celle ville ori i6'i2 [Ogée, II, 527); —Jean, recteur
de St-Nicolas de Montfort en 1G57, chapelain de Sainte-
Anne de Rennes en 1063 [Pouillé de Rennes, V, 285,
600); — François et Alexis, premiers huissiers au Par-
lement à la fin du XVII' siècle {Arch. de la L.-lnf. B,
1520, 1584, 2624, 2604) ; — Françoise B., dame de la ril-
tière, marraine à St-Patern de 'Vannes en 1094 {Arch.
du Mord., E, suppl. 1508); — Guy, moine de Prières
en 1737, prieur de l'abbaye, mort le 13 janvier 1784
(}nss. de dom Gautier); — François-Euséôe , recleur-
doyen de Bille en 1737, mort en 17V)4: et Georges-Alexis,
frère du précédeni, recteur de St-Léonard de Fougères
en 1731, doyen de Bille après son frère en 1709, démis-
sionnaire pour retourner à Fougères en 1770, mort
en 1783(Mém.de la Soc. arch. dL-et-W, VHI, 232, et
Pouillé de Rennes, IV, 107, G'29).
128 BOUGf
• — Bousfit. — Nom inexatîlein Mit cite, <î Tinv. dr^s Arnh.
dl.-rt-V. (G, IGDG), comme celui d'un recteur de St-
Lôonard de Pougères qui adresse le dénombremenL
de la paroisse à l'Intendance en 1774. 11 s'agit de
Georges-Alexis Bougret, qui précède.
2447. — Bouguant. — Nom d'une famille de Vannes au XVII«
siècle [Arch. du Morb., E, suppl. 1555;.
2448. — Bouguen. — Nom de famille de Basse-Bretagne au
sujet de laquelle je rencontre le baptôme à Lorient de
MichpI-GidUaiime H. de Kerdanet, fds d'Olivier et de
Henèe Salbert des Forges {Arch. du Morb. E, suppl.
290) ; — puis Alain B. du Runiou, notaire royal d'irvil-
lac, électeur départemental du Fin. en 1790 {Arch. da
Fin. y B, 108) ; — un sous-lieutenant de la garde-natio-
nale de 1-ambézellec en 1837 ; — et Philippe-Marie, né
à Gouesnou le 29 novembre 1851, missionnaire à Pon-
dichéry en 1887.
2449. — Bouguenays (Jean de), — orfèvre, témoin de Tinven-
taire des joyaux du duc en 1491 [Arch. de liret. publiées
par la Soc. des IHblioph. bret. H, 105 etc). — Il y a une
\)diVo'\ssQ ÙQ Douguenais près Nantes, et un village de
la Bougucnais en Bams.
2450. - Bouguenec. — Nom de famille du Finistère, dont je
rencontre Yves //., prêtre, maître èsarts de la confrérie
de Léon en 1618 (Mém. de la Soc. arch. du Fin. V, 53 ;
— Claude /?., recteur de Trégarautec en 1685 (Arch. d'i
Fin., G, 77) ; — Jean /L. prêtre et donateur en Hosnoëu
en 1733 (Arch. du Fin. G, 139) ; — et un sculpteur du
port de Brest, officier municipal et assesseur du juge-
de-paix en 1798 (Levot, Hist. de Urest, V, 65, 66, 349).
2451. — Bouguenet. — Nom d'une famille Vannelaise, dont je
rencontre Jeanne B., femme de Jacques Le Bozec k
Vannes, souvent citée de 1610 à 1618 aux Arch. du
Morb., E, suppl. 1549, 1550, 1583.
2452. — Bouguer. — Nom d'une famille de la presqu'île Gué-
randaise qui a produit deux célèbres professeurs d'hy-
drographie, dont l'un fut membre de l'Académie des
sciences au siècle dernier.
UUUCiLER 129
Jean Bouguer, né à Saint-Molf en 1652, professeur d'hydrogra-
phie au Croisic, mort le 16 mai 1714, (voy. sur lui et sur sa femme
Françoise Josseau^ divers actoa d'achats et autres aux Arch. de
la L.-Inf., E, 1324, 1450, 1458, 1461), a publié l'ouvrage suivant :
Traité complet de la navigation, contenant les propo-
sitions et pratiques de géomé rie, un traité de la sphère et
d'astronomie, les tables éphéméridesdu mouvement du soleil,
celles de sa déclinaison^ de son ascension droite, de son
lever, de son coucher, de son amplitude, et plusieurs autres
nécessaires en navigation ; nouvellement calculées et réfor-
mées, avec des manières de les calculer et prolonger ; les
constructions et usage» des instrumens à prendre les hau-
teurs des astres, pour en conclure les latitudes, tant sur
terre que sur mer ; avec de nouvelles observations et re-
marques sur les marées, et table de leur établissement, des
variations du compas de routes, et les moyens de l'observer,
avec des manières de diriger la route d'un vaisseau sans
aiguille aimantée pendant le jour par le soleil, et pendant la
nuit par les étoiles ; les règles générales de la navigation par
les cartes marines, par le quartier de réduction par les sinus,
tangentes et sécantes, par les logarithmes, etc. Le tout clai-
rement démontré et expliqué avec plus de détail qu'il n'a été
jusqu'à présent, et divisé par leçons à la marge, ainsi qu'on
les enseigne dans les écoles royales de marine établies par
Sa Majesté au Croisic. Par le sieur Douguer^ professeur royal
d'hydrographie. — Paris, (impr. Gilles Paulus-du-Mesnil),
et lYanfe^î, P. de Heuqueville, et Le Croisic, chez l'auteur,
1698, in-4° de 5 f., 224 p. avec 41 planches. = Seconde
édition : — le tout nouvellement revu, corrigé et augmenté
par l'auteur, de plusieurs manières de naviguer par de nou-
velles échelles, avec des remarques sur les erreurs qu'on a
commises jusqu'à présent dans les règles composées de
longues routes fausses courues par estimes, et les moyens
de les corriger, par une nouvelle correction. — A Paris, et
se vend à Nantes, chez P. de Heuqueville, marchand li-
braire juré de l'Université, à la Bible d'or ; et chez l'auteur,
au Croisic, {106, in-4'», 5 f. et 252 p. et 11 pi.
Voyez un compte-rendu de cet ouvrage au Journal des Savants
du 15 novembre 1706 et des notices sur Jeaii B., par Kerdanet
aux Notices chronoL, p. 192 ; par Cayot-Delandre à VAnn. du
Morb. de 1840 p. 246 et par. Levot à la Biog. bret.
Piorro Bouguer, fils du précédent et de Françoise Josseau,
né au Croisic le 10 février 1698, élève du collège des jésuites de
Vannes, professeur d'hydrographie au Croisic, à la place de son
père en 1714, dès l'ige de 16 ans, plusieurs fois lauréat de l'Acad.
des Sciences de 1727 à 1731, professeur d'hydrographie au Ilavro
en 1730, >';lu membre associé géomètre de VAcadànie des Sciences
le 5 septembre 1731, pensionnaire astronome en 1735. fut désigné
pour mesurer le degré de latitude à l'étpiateur avec La Gondamine
et Godin. Il passe neuf ans au Pérou pour celte opération, de
1735 à 1744, devint membre delà Société royale de Londres, de
TOMI V 9
130 BOUGUER
l'Acad. royale de Bordeaux, honoraire de l'Académie de marine
en 1752, etc., et mourut à Paris le 15 août 1758. On a delui :
i . — Notes et mémoires dans l'Histoire et les Mémoires
de l'Académie des sciences, in-4°. de 1721 à 1757.
A, — Essai des deux méthodes de Varignon et de Hoquart
sur le jaugeage des vaisseaux. — Hist. 1721, p. 51 et suiv.
B. — Observation sur un tremblement de terre arrivé en
Bretagne le 13 janvier 1725. — Hist, 1725, p. 4 et suiv.
G. — Expériences sur le rapport des différents degrés de
lumière du soleil et de la lune à différentes élévations. —
Hist, 1726, p. 11 etc.
D. — Mémoire sur le mouvement curviligne des corps
dans les milieux qui se meuvent. — Année 1731, Hist.
p. 76, et Mém. p. 390, etc.
E. — Sur la détermination de l'orbite des comètes. —
Année 1733, Hist, p. 71, et Mém. p. 331 etc.
F. — Problème de méchanique : une base qui est exposée
au choc d'un fluide étant donnée, trouver l'espèce de conoïde
douo il faut la couvrir, pour que l'impulsion soit la moindre
qu'il est possible. — Année 1733, Hist. p. 86, et. Mém.
p. 85, etc.
G. — Gomparaison des deux loix que la terre et les
autres planètes doivent observer dans la figure que la pesan-
teur leur fait prendre. — Année nS'î, Hist. p. 83, et
Mém. p. 21, etc.
H. — Sur les lignes courbes qui sont propres à former
les voûtes en dôme. — Année 1734, Mém. p. 149, etc,
I. — Sur l'observation de l'équinoxe. — Année 1735,
Hist. p. 38, et Mém. p. 32, etc.
J. — Sur la longueur du pendule au Petit Goave dans
l'isle de St-Domingue. — Année 1735, Mém. p. 522, etc.
K. — Manière de déterminer la figure de la terre par la
mesure des degrés de latitude et de longitude. — Année
1736, Mém. p. 443, etc.
L. — Remarques sur les oscillations du pendule. —
Année 1736, Hist. p. 115.
M. — Mémoire sur les réfractions astronomiques dans la
zone torride.— Année 1739, His^ p. 45 etMém. p. 407, etc.
N. — Observation de l'éclipsé de lune du 8 septembre
1737 faite à Quito. — Année 1739, Mém. p. 423.
0. — Relation abrégée du voyage fait au Pérou par
Messieurs de l'Académie royale des sciences, pour mesurer
BOUQUER 131
les degrés du méridien aux environs de l'équateur, et en
conclure la figure de la terre. — Année 1744, Hist. p. 3b,
etiVém.p. 249, etc.
P. — Expériences faites à Quito et dans divers autres en-
droits de la zone torride, sur la dilatation et la contraction
que souffrent les métaux par le chaud et le froid. — Année
1745, Hist, p. 10, et Mém. p. î:30, etc.
Q. — Eclaircissement sur le problème de la mâture des
vaisseaux. — Année 1745, Mém. p. 309, etc.
R. — De Timpulsion des tluides sur les proues faites en
pyramidoïdes, dont la base est un trapèze. — Année 1746,
Mém. p. 237, etc.
S. — Suile de la relation donnée en 1744, du voyage
fait au Pérou pour la mesure de la terre. — Année 1746,
Mém. p. 569.
T. — Sur une nouvelle construction de loch, avec des
remarques sur l'usage des autres instruments qui peuvent
servir à mesurer le sillage des vaisseaux. — Année 1747,
Hist. p. 96 et Mém. p. 644, etc.
U. — De la mesure des diamètres des plus grandes pla-
nètes ; description d'un nouvel instrument qu'on peut
nommer hélipmètre, propre à les déterminer, et observationr
sur le soleil. — Année 1748, Hist. p. 8, et Mém. p. U, etc.
V. — Observation de l'éclipsé de lune du 8 août 1748.
Année 1748, Mém. p. 341, etc.
W. — Second mémoire sur les réfractions astronomiques,
observées dans la zone torride, avec diverses remarques sur
la manière d'en construire les tables. — Année 1749, Hist.
p. 152, et Mém. p. 75, 77, 84, 102, etc.
X. — Observation de l'éclipso de lune du 13 décembre
1750, faite dans la rue des Postes. — Année 1750, Mëm.
p. 340, etc.
Y. — Mémoire sur les formes des corps les plus propre-
à tourner sur eux-mômes, lorsqu'ils sont poussés par une do
leurs extrémités ou par tout autre point. — Année 1751.
Mém. p. 1 à 23.
Z. — Remarques sur les observations de la parallaxe do
la lune, qu'on pourrait faire en môme temps en plusieurs
endroits, avec la méthode d'évaluer les changements que
cause à ces parallaxes la figure do la terre. — Année 1751,
Mém. p. 64 à 87.
a. — Observation de l'éclipsé de lune du 2 décembre
1751. — Année 1751, Mém. p. 268 à Î70.
132 BOUGUER
b. — Mémoire sur les opérations nommées corrections
par les pilotes, avec diverses remarques qui psuvent être
utiles dans les parties pratiques des mathématiques. —
Année 4 752, J/ém. p. 1 à 27.
c. — Observation de Mercure sur le soleil, faite le 6 mai
1753. _ Année 1753, Mém. p. 193 à 201.
d. — Sur les dilatations de l'air dans l'atmosphère. —
Année 1753, Mém. p. 515 à 539.
e. — Observations faites par ordre de l'Académie, pour
mesurer l'intervalle entre les centres des pyramides de
Villejuive et de Juvisy, en conclure la distance de la tour de
Montléry au clocher de Brie-Comte- Robert, et distinguer,
entre les différentes déterminations que nous avons du degré
du méridien aux environs de Paris, celle qui doit être pré-
férée (par M. Bouguer, Camus, Cassini de Thury, et Pingre).
— Année 1754, Mém. p. 172 à 187.
f. — Sur la dir3ction qu'affectent les fils à plomb. —
Année 1754, Mém. p. 250 à 269.
g. — Solution des principaux problèmes de la manœuvre
des vaisseaux. — Année 1754, Mém. p. 342 à 369.
h. — Recherches sur la grandeur apparente des objets,
avec réclaircissement d'une difficulté qu'on trouve sur ce
sujet dans le volume des mém. de l'Acad, de 1717. — Année
1755, Mém. p. 99 à 113.
i. — Second mémoire sur les principaux problèmes de la
manœuvre des vaisseaux. — Année 1755, Mém. p. 355 à 370.
j. — Mémoire sur le mouvement d'oscillation des corps
qui flottent dans les liqueurs. — Année 1755, Mém. p. 481
à 496.
k. — Remarques sur les moyens de mesurer la lumière,
avec quelques applications de ces moyens. — Année 1757 ;
Mém, p. 1 à 24.
2. — De la mâture des vaisseaux, pièce qui a concouru
à l'occasion du prix proposé Tan 1727 par MM. de l'Académie
royale des sciences. — Paris, Cl. Jombert, 1728, in-4**, 164p.
Voyez un compte-rendu de cet ouvrage (ext. des Prix de VAcad.
des Se, t. H) par racadémicien de Mairan au Journal des Sçavans
de 1728, p. 432, etc.
3. — De la méthode d'observer exactement sur mer la
hauteur des astres, pièce qui a concouru à l'occasion du
prix proposé l'an 1729 par MM. de l'Académie des sciences,
— ihid, 1729, in-4c.
Voyez sur cet ouvrage (ext. des Prix de VAcad. des Se, t. II),
VHist. des mathématiques de Montucla, IV, 131.
BOUGUER 133
4. — Essai d'optique sur la gradation de la lumière, — ibid
1729, in-12.
G*est l'ébauche du grand traité d'optique que nous citerons
plus bas. M. Biot en a donné une bonne analyse dans sa notice
de la Biog. nniv. Et voy. de Mairan, au Journal des Sçavans de
1730.
5. — De la méthode d'observer en mer la déclinaison de
la boussole, etc. — Paria, Gl.Jombert,<731,in-4*, fig. (2pl.)
2 ff. et 67 pp. {Prix de l Académie des sciences, \, II).
6. — Remarques sur le mémoire de Meynier (touchant la
meilleure méthode d'observer sur mer la déclinaison de
Taiguille aimantée). — S. 1. n. d., in-12, 24 pp. (Bibl. de
Nantes, n° 19739, avec la mention : donné par l'auteur i
M. Desforges-Maillard).
7. — Entretiens sur la cause de l'inclinaison des orbites des
Planètes, etc. ; — Paris, Cl. Jombert, 173 i, in-4% fig. (2 pi.),
63 pp. = 2* éd. — Paris, Gh.-Ant. Jombert, 1 748, in-4% fig.
(2 pi.) 140 pp. et 1 feuillet. (Prix de lacad. des se, t. II).
8. — Traité du navire, de sa construction et de ses mou-
vemens ; — Paris, Jombert (impr. J. Chardon), 17^6, in-4",
fig., xL-682 pp. et 2 ff. = (2* éd.). — Paris, chez Gh.-Ant.
Jombert (impr. L. Gellot), 17'i6, in-4% fig. (12 pi.), xl-
682 pp. et 1 feuillet.
9. — La figure de la terre, déterminée par les observations
de MM. Bouguer et de la Gondamine, envoyés par ordre du
Roy au Pérou, pour observer aux environs de l'équateur.
Avec une relation abrégée de ce voyage, qui contient la des-
cription du pays dans lequel les opérations ont été faites. —
Paris, Jombert, 1749, in-4*', fig. et carte.
10. — Justification de plusieurs faits qui concernent les
opérations des académiciens au Pérou, pour la mesure de la
terre. — Paris, Ghardon, 1752, in-4», 8-56 pp.
Celte publication avait pour but de répondre à celle de La
Condamine intitulée :
Relation abrégée d'un voyage fait dans l'intérieur de l'Amérique
méridionale par de La Condamine. Paris, 1745, in-8**, cartes et
figures. — Lettre sur l'émeute populaire excitée en la ville de
Cuenca au Pérou, le 29 d'août 1739, contre les acadéraici.:n3 des
sciences envoyés pour la mesure de la terre. S. l., 1746, in-8*'. —
Pièces justificatives pour servir de preuves à la plupart des faits
allégués dans la lettre précédente. — Seconde édition, Paris^
1751, 3 vol. in-4°.
La Condamine répliqua à Bouguer par :
Supplément au Journal historique du voyage à l'Equateur et au
livre de la mesure des 3 premiers degrés du méridien, servant de
réponse à quelques objections. — Paris ^ Durand, 1752, in-4*.
134 BOUGUER
Bouguer termina la discussion par :
11 . — Lettre à M*** dans laquelle on discute divers points
d'astronomie pratique, et où l'on fait quelques remarques
sur le supplément au Journal historique du voyage à l'équa-
teur de M. de la G. — Paris, H. L. Guérin, L.-F. Déla-
teur, 1754, in-4».
12. — Nombreux articles bibliographiques au Journal des
Sçauans, du 27 septembre 1752 au 25 juin 1755.
•
13. — Nouveau traité de navigation, contenant la théorie
et la pratique du pilotage. — Paris, H.-L. Guérin et L.-Fr.
Delatour, 1753, in-4° , fig. (13 pi,), titre r. et n. xxiv-
442 p. — 3 ex. àlaBibl. de Nantes n" 19671, et la mention
suivante sur Tun de ces ex. : « Présent de l'illustre auteur, en
novembre 1755. De la Chesnaye (des Boys). » = Le même,
revu et abrégé par l'abbé de la Caille. — Paris, H.-L.
Guérin, 1 760, in-S», fig. = Le même abrégé, nouvelle édition.
— Paris, veuve Desaint, 1781, in-8°, fig. = Le même, avec
des notes et additions par de la Lande. — Paris, Desaint,
1792, in-8°.
Traduit en italien par Vincent Brunacci, 1795, 2 vol. in-8« ;
mais le second volume est entièrement de Brunacci.
Cet ouvrage fut approuvé par l'Acad. des se. , et voy. le
Journal des Sçavans de juin 1753.
14. — La manœuvre des vaisseaux, ou traité de mécha-
nique et de dynamique, dans lequel on réduit à des solu-
tions très simples les problèmes les plus difficiles qui ont
pour objet le mouvement du navire, — Paris, H.-L. Guérin
et L.-Fr. Delatour, 1757, in-4°, fig. (15 pl.),xxx-52e p.
15. — Opérations faites par ordre de l'Académie des
sciences (avec Camus, Cassini et Pingre) pour la vérification
du degré du méridien compris entre Paris et Amiens. —
Paris, impr. royale, 1757, in-8o.
16. — Traité d'optique sur la gradation de la lumière ;
ouvrage posthume publié par l'abbé de la Caille, pour servir
de suite aux Mémoires de VAcadémie des sciences. —
Pans, H.-L. Guérin, 1760, in-4° fig.
17. — Autographes. — La bibliothèque de Nantes (n"
33014 du Catalogue, conserve une lettre de Bouguer qui a
été publée dans la Revue des provinces de V Ouest, Yî^ p. 43,
44 ; et l'on en trouve parfois dans les catalogues d'auto-
graphes. Je citerai en particulier le n" 26 du catalogue
Desnoyers (Paris, Charavay, 1889, in-4°) pour une lettre
du 28 novembre 1755, adressée au chevalier de Bory, dans
laquelle il 1*^ félicite de ses travaux, et parle du fameux
tremblement de terre de Lisbonne « qui s'est fait sentir
BOUOUERET i35
dans nos provinces méridionales et qui a eu les mômes effets
que celui de 1530. »
Sur Pierre Bouguer, voy. un éloge dans Vllist. de l'Acad.
des Sciences pour 1758 ; — l'Eloge de La Condamine par Gon-
dorcet, au t. I des Eloges -. — et des notices au Notiv. dict. hist.
de 1786, II. 267; — au Dict. des Gaules de l'abbé Expilly, ar-
ticle Nantes, par Greslan, reproduite par Dugast-Matifeux, dans
Nantes ancien et moderne, p. 510 à 512 ; — au Dict, d'Ogée, I,
474, 475 ; II, 218, 504 ; — aux Notices chronol., de Kerdanet,
p. 303 à 306 ; — par Le Boyer, au Lycée Armoricain, V, (1825),
p. 133 à 136 ; — à la Diog. univ. de Michaud, par Biot; — à la
Biog. bret,, par Levot; — à la Nouv. biog. gén. d'Hœfer ; — aux
Notes sur le Croisic, par Gaillo ; p. 197 et 287 à 290 ; — aux
Gloires maritimes de la Francz^ par Levot et Doneau du Plan ,
p. 51. 52 ; — à Y Hist. de VAcad. de marine, I, 12, 18. 39, 63 ;
— au t. VIII, de l'^i^^ des sciences mathématiques et physiques^
par Max. Marie ; — aux Lettres nouvelles de Desforyes-Maillard,
p. 20, 30. etc.
Ft voy. la Correspondance de Grimm, î, 150; II, 265;
— VHist. de V Astronomie du X/IIÎ* siècle, par Delambre ; —
VHist. des mathématiques, de Montucla, aux t. III et IV; —
une communication de M. Jules de la Gournerie, en 1876, sur
une proposition faite par Bouguer, en 1726, pour faire relever
sur les journaux de tous les navires, par les professeurs d'hydro-
graphie, les renseignements utiles à la navigation {Compte-rendu
de l'Acad. des sciences, du 28 février 1876); et la brochure sui-
vante :
Relation de la conversion et de la mort de P. Bouguer, de l'A-
cadémie des sciences, par le P. La Berthonie, dominicain. —
Paris, 1784, in-12.
Iconographie. On a un portrait de Bouguer, gravé par Miger
(in-folio), d'après leportraitpeintparPerroneau(/conO(7.J?^e^, 1,79).
J'ajouterai un détail intéressant à propos de Bouguer :
A l'article Nantes, le rédacteur de VEncyclopédie avait dit que
€ Nantes n'a pas été trop fertile en gens de lettres. L'Université
f fut fondée en 1400 ; mais c'est l'Université du commerce qui
« brille en cette ville. »
Un Nantais zélé répondit :
Us seront confondus rcs détractours jaloux
Qui pensent que les arts sont étrangers chez noui,
Et qu'au commerce seul bornant notre industrie,
La Bourse en tous les temps fi't notre Académie ;
Abailard. le Bouquet, et cent autres Nantois.
Pour venger cette injure, élèveront leur voix.
{Ogée, II, 217).
2454. — Bougueret. — Nom d'une ancienne famille de Rennes,
dont je rencontre Jean /?., diacre de Toussaints, fonda-
teur d'une chapellenie dans cette paroisse au XVI* siècle
[Poidllé de Rennes, V, 569).
136 BOUGUERIE
2455. — Bouguerie, Jacques, — curé insermenté d'Orgères, fut
condamné à mort par l'avant-dernier jugement de la
commission Brutus Magnier à Rennes, le 13 prairial
an II [Comm. Brutiis Magnier^ p, 77 à 79 et 140).
* — Bouguier. — Voy. Bougier.
2456. — Bouhelec. — Nom de famille de Basse-Bretagne dont je
rencontre Guillaume B., recteur d'Arradon, décédé le
29 avril M'Sl {Arch. du Morh., E, suppl. 1445) ; —un ins-
. ti tuteur à Pont-Croix en 1860, etc. — Et voy. Le Bouhellec.
2457. — Bouhet. — Nom de famille dont je rencontre Pierre B.,
rendant aveu pour la terre noble de la Haute-Hardrou-
yère enBetton [Arch. de la L.-Inf., B. 464) ; — un notaire
apostolique à Saint-Pol de Léon en 1787 {France ecclé-
siastique) etc.
2458. — Bouhic. — Nom de famille qu'il faut rapprocher de ceux
de Bohic et Bochic cités ci-dessus; et dont je rencontre
Nicolas B., cultivateur à Saint-Renan, grand défricheur
de landes, décoré du 7nérite agricole, le 1"" juin 1884,
après avoir obtenu 11 médailles dans les concours et
comices.
2459. — Bouhier. — Nom de famille de Haute-Bretagne que je
rencontre dèsle XV" siècle^en la personne d'y! /«mB.,ren-
dantaveu pour la terre d'Estiniac en Bréal; et qui a été
porté par des B des Jamonnières, au pays Nantais,
blasonnant « d'azur à trois étoiles d'argent et une mou-
cheture d'hermines en cœur », fondus en 1717 dans Ju-
chault (Courcij, I, 161) ; — et par B. de la Brejolière et
de la Brehinais, originaires du Poitou, portant " d'azur
au chevron d'or, accompagné en chef d'un croissant
d'argent et en pointe d'une tête de bœuf d'or, avec la
devise : Tout par labeur » [ibid., I, 161), dont je ren-
contre Nicolas B. de la Brejolière, avocat à la cour,
docteur en droit de l'Université de Nantes, échevin de
Nantes en 1706 et 1707, sous-maire en 1708, procureur
syndic de la communauté de Ville en 1720 (Livre Doré^
I, 347, 348, 353, 368, 371); puis N. Bouhier de la Bretinais,
élu échevin en 1727, subdélégué de l'intendance {ibid.,
1,374 et Arch. d'I.-et-V., G, 1876); des officiers aux
comptes de Nantes depuis 1606, etc. — Un Bouhier, en-
trepreneur de travaux publics, fut nommé notable de
Nantes en octobre 1793, lorsque la municipalité fédé-
raliste fut destituée par Carrier {Livre Doré, II 38).
BOUHINKT 137
Uneautre familh BouilleroM Bouhier fat maintenue de noblesse
à l'Intendance le 7 clécembre 1609, pour Hervé B. s*" de Hochglas
(ms8. delà Bibl. de Rennes et Briant p. 34).
Et voy. Bouyer.
2460. — Bouhinet. — Nom de famille à Glégaéreceii 1653 {Arch.
du Morb. E, suppl. 835).
2461. — Bouhourd. — Ancien nom de famille qui est entré
dans la composition vlu nom de lieu La Boiihoiirdais,
en Saint-Juvat, et dont je rencontre un B. de Coëtmeii,
seigneur d'une partie de la paroisse de Louannec en
1400 (0(7e>, I, 528) ; — Guillaume B., noble du Guern
à la réformation de l'évêché de Léon en 1447 {77iss. du
P. René); — Georges B., maître ès-arts, bachelier en
droit, recteur de Gornillé en 1589 {trouille de Rennes,
IV, 474) ; — et le père P2er;'e^., réformateur des Garmes
de l'observance de Rennes en 1600 (,Voy. Vidée véri-
table d'un supérieur religieux, formée sur la vie et sur
la conduite du P. Thibault, réformateur en France de
l'ordre des Garmes, par le P. Hugues de St-François,
Angers, 1663, in-4*' ; — la vie du même par le père de
Sainte Scholastique, Paris, Sébastien, Gramoisy, 1073,
in-12 ; — VHist. des ordres monast. du P. Helyot, édit.
1714, 1, 334 ; — et surtout la Vie des SS. de Bret. par
dom Lobineau, p. 379 à 400, qui écrit le nom Behourd).
2461. — Bouic. — Ancien nom de famille dont je rencontre Alain
B. à Josselin en 1453, cité dans l'enquête pour la cano-
nisation de saint Vincent-Ferrier {abbé Chauffier, p. 34);
— et dom Jea)i B., curé, sur la cloche de La Nouée en
1600 (Bullet. de la Soc. polyni. du Morb., 1862. p. 61).
2462. —Bouillant. — Nom d'une ancienne fawiille des environs
do Guer qui fut déclarée noble d'extraction par arrêt des
commissaires de la réformation en date du 20 mars
1669, bien qu'elle eût droit, d'après M. di Gourcy, à
X'ancienne extraction.
Notices aux Nob. etArm. de Courcy, I, 161 ; — Briant, p. 34 ;
— Du Perré p. 9;— H>aurpgard p. 71 ; — Saint-Luc, III, 39; —
Guérin, I, 59 ; —La Chesnaye des Bois, III. 704. — Saint-Allais,
V, 354.
Armoiries : d'argent à l'aigle impériale de sable. — Blason
gravé dans Saint-Luc, B. n*> 14fi. et Guérin, pi. n* 16 coloriée
B, n» 201. —Et voy. Dict. herald, de Bret. p. 7, 236.
Jean Bouillaud (pour Bouilland) et la veuve de Pierre B.
figurent parmi 1*'S nobl«s de Guer aux anc. réf. de l'év. de Saint-
Malo en 1513 (Des Salles p. 20S ei 213).
138 BOUILLAUD
Les Arch. ùu Morb. citent le baptême à.Guer, en 1626, de
Jean B., fils dejea7i B. de la Vallée, et de Renée Macé ; — et le
baptême en 1679 de Charles-Anne, fils de Jean qui précède, le
maintenu de 1669 et de Jeanne Collas. (E, suppl. 489, 492),
Marc B., de Pénestin, figure sur la liste des membres delà
confrérie de Saint-Nicolas à Guérande en 1700 {mss. Jégou).
Guillaume Bouilland, né à Saint-André-des-Eaux près Saint-
Nazaire, vicaire à Saint-André en 1748, puisa St-Nazaire, résidait
à St-Sébastien de Portnichet en 1783. Insermenté en 1791, il fat
arrêté dans la nuit du 22 janvier 1792 par les volontaires de
Mayenne-et-Loire, et conduit à Nantes, de brigade en brigade,
comme un malfaiteur. Déporté en Espagne sur la « Notre-Dame de
Pitié », il y mourut en 1793 (G. Bord, Le patriote Bournonville,
p. 45 et 56 ; — Galiour, Essai de statistique etc. ; — Soûlas,
Tableau du clergé de Saint- Nazaire).
2463. — Bouillaud. — Nom de famille de Haute-Bretagne, dont
je rencontre Zoz/w B., sieur delà Coc/i^r^/ère, chapelain
de Sainte-Catherine de l'Hostellerie, en Prince, en 1714;
— Nicolas-René, recteur de Venèfles, de 1754 à 1760; —
Claude-Marie B., recteur de Gui pry de 1769 à 1792 (Mém.
de la^oc. arch. d'I.-et-V.^\ll, 183, et Poiiillé de Rennes,
IV, 708 ; V, 520 ; VI, 434) ; — et Pierre-Salomon B., né à
Saint-Saturnin de Nantes le 8 novembre 1741, prêtre en
17GG, vicaire à Saint-Viaud, assermenté en 1791, vicaire
constitutionnel à Chantenay, maintenu au Concordat
après rétractation, vicaire à Saint-Père-en-Retz en 1803,
curé de Treffieux en 1805, mort le 8 février 1815 {^em.
rel. de Nantes, 1889, p. 255).
Le professeur Bouillaud, membre de l'Institut, qui a prononcé
un discours à Qaimper lors de l'érection de la statue de Laënnec,
n'était pas breton mais angoumois.
2464. — Bouille (de). -- Nom d'une famille d'ancienne noblesse
d'Auvergne, portant « de gueules à la croix ancrée d'ar-
gent, » qili a fourni des personnages remarquables, en
particulier le lieutenant-général, marquis de B., mort à
Londres le 14 novembre 1800, auteur de Mémoires sur
la Révolution, et de nos jours le comte Charles de B.
(1816-1889) député de la Nièvre en 1871, puis sénateur,
vice-président de la société des agriculteurs de France,
0 ft, etc. (voy. une généalogie par d'Hozierpour YArm.
gén., publiée en 1775, en attente du registre VII, complé-
tée par Pol de Courcy à VHist. des chevaliers du St-Esprit
p. 905 à 913, qui forme la l''" partie du IX* volume de la
nouvelle édition du P. Anselme ; et voy. aussi : Maiso:;
de B., par le comte de B. ; Bordeaux, 1857, in-8'') - et
dont une branche s'est fixée à Nantes au commence-
ment de ce siècle par le mariage (ï Arthur- Philippe-
Guillaume- Par fait, comte de Bouille (1790-1868) avec
Charlotte-Agathe-Zoé de Bonchamps, fille du général
BOUILLE i3D
vendéen tué devant Gholet le 18 octobre 1703. — Le
sieur (/e /?o?////^, gouverneur de Saint-Malo et lieutenant
général pour le roi en Bretagne en 1573 {Ogée, II, 240,
5i2; était Georges de Bue'd (voy. ce nom, et sa corres-
pondance publiée par A. de la Borderie aux Méni. de
la Soc. arch. d'L-et-V., IV, 208 à 310).
La branche aînée, dite du Chariot, remonte à Pierre Boulier
témoin en 1155 à une donation faite à Tabbaye de Montpayroux,
au diocèse de Clermont {Gallia Christ.^ II, 399). Elle" s'est fondue
en 1858 dans les de Malet, à Bordeaux.
La branche cadette, dite de Coulanges, à laquelle appartienne
rameau nantais, remonte à Antoine B , capitaine du château
d'Usson en Auvergne en 1480.
Une troisième branche dite de Sainte-Giron^ à laquelle appar-
tiennent les marquis de B., s'est détachée de celle de Coulanges
en 1637 et subsiste encore.
Le nom ne s'est écrit de Bouille qu'à partir du XVIII» siècle •
auparavant, il s'écrit toujours Boulier.
Ceci connu, voici les Nantais :
Ferdinand-Louis-Marie-CIaude-Arthur-Herminie , C*«
de Bouille, né à Nantes le <S mars IBM, fils d'Artur-Philippe-
Guillaume-Parfait (1790-1868) et de Gharlotte-Agathe-Zoé de
Donchamps (1789-1877), poète et musicien, membre de VAssoc.
bret. au congrès de Nantes en 1851, s'engagea en 1870 parmi les
volontaires de l'Ouest commandés par Charette, fut blessé mor-
tellement au combat de Patay et mourut à Orléans de ses blessures
le 26 décembre 1870, le même jour que son fils Jacques, qui
suit et qui fat tué au môme combat. Leurs deux noms sont
inscrits sur la plaque commémorative de l'IIôtel-de- ville de Nantes.
(Revue de Bret. et de Vendée, 1877, I, 406). Son gendre M. de
Gazenove de Pradines, aussi volontaire de l'Ouest, fut blessé à
la môme affaire, puis amputé d'un bras. — On a de lui :
Œuvres musicales religieuses de M. le comte Fernand de
Bouille (publiées par M"' Anna Schatz). Ouvrage approuvé
par Sa Grandeur M*' l'évoque de Nantes et plusieurs
autres prélats. — Nantes, lithogr. Grinsard, s. d. (1873),
gr. in-8^ musique, portrait de Z'aufeur, 4 livraisoas en
i vol. (2 fT. et 64 pp.).
Ces 4 livraisons comprennent : Motets latins au très saint Sa-
crement. Motets latins à la très sainte Vierge. Cantiques au très
saint Sacrement. Cantiques à la très sainte Vierge. — Voy. sur
ce recueil des comptes-rendus à la Revue de Bret. et de Vendée,
1874, I, 77, et à la Sein relig. de Naites, 1873, p. 622. — Made-
moiselle Schatz était professeur de musi(jue à Nantes.
Sur le comte de Biuillé, voy. le discours prononcé par le généra'
de Charette a ses funérailles à Gasson (Revue de Rret. et de Vendée
1871. I, p 242) et l'article intitulé : me statuette du comte F. de
B.^ par Amédôe Ménard, avec des verf» d'Emile Grimaud (ibid.,
p. 501 à 503), extraits de la pièce intitulée Les fils d'un preux^
publiée ibid., 1870. Il, p. 446 à 451.
1
140 BOUILLEH
Jacques- Marie-Artus-Amour de Bouille, né à Nantes le
4 mai 1844, fils du précédent et de Pélagie Urvoy de SaintBédan,
s'engagea en même temps que son père dans la légion des volon-
taires de l'Ouest en 1870 et fut tué le 26 décembre à Patay. —
Voy. des notices sur lui dans : Au service du pays, souvenirs de
Sainte-Geneviève, par le P. Ghauveau, au t. I ; et dans Souvenir
du régiment des Zouaves pontificaux^ par le général de Gharette,
album in-folio, p. 75, notice accompagnée d'un portrait.
Il avait épousé en 1868, à Nantes, Jeanne du Chemin, de ChaS"
seval, dont postérité.
* — Bouiller. — Voy. Bouhier.
2465. — Bouillet ou Bouille.*— Nom de famille de Haute-Bre-
tagne, dont je rencontre en ^ar licnher Joseph B. de
Bouguenais, et Louis B. de Béligné, condamnés à mort
comme brigands de la Vendée, les 30 nivôse et 13 ger-
minal an II, par la commission militaire, séant à
Nantes {Liste de Pnidhomme, I, 130) ; — et Joseph-Cons-
tant-Marie B., né à Pipriac le 7 août 1815, maître de
port à Gamaret de 1857 à 1864.
— Bouillie, puis Du Bouillie ou du Bouilly. — Nom d'une
famille originaire de Lamballe^ qui fut anoblie en 1587
dans la personne de Guillaume B. sieur des Portes, lieu-
tenant de la cour de Lamballe^ chevalier de Saint-
Michel, etc., avec permission d'ajouter la particule Du ;
et qui fut maintenue d'extraction par arrêt des com-
missaires de la réformation en date du 24 novembre
1668. — Elle figure huit fois à VArm. gén. mss d'Hozier,
I, 249, 253, 428, 598, 624 ; II, 123, 587, 1068.— La branche
de Besnon hérita du nom et des biens des Turcan,
lors du mariage de René duB., conseiller au Parlement
avec Renée Turcan ; elle écartela dès lors les armes
du B. et de Turcan et s'appela Du B ouilhj -Turcan ; elle
a porté le titre de marquis de Besnon.
Notices aux Noh. et Arm. de Courcy, I, 162 ; — Briant, p. 34 ;
— du Perré, p. 9 ; — Bpauregard. p. 71 ; — Saint-Luc, III, 39 ;
Guérin, I, ô9 ; — La Bourdonnaye, p. 10, 11. — Saint-Allais, V,
355, qui fait deux articles des Bouilly de Trébry et des Bouillié-
Turquan de Henom^ (sic), mais avec les mêmes armoiries.
Armoiries : D'azur à la bande d'argent, accompagnée de 2 crois-
sa^als de même. — Blason gravé dans Saint-Luc, B, n° 147, et
Guirin, pi. n*" 16 coloriée, B, no 202. — bit voy. Dict- herald, de
BreL, p. 24, 100, 311.
Un des sept bourgeois do Rennes ligués avec la noblesse bre-
tonne pour le retour du duc en 1379, se nommait Pierre Bouillie^
{Ogée, II, 541).
Houiî.Lin (du) 141
Jean Bouillyc élaii trésorier de Lainballe eu 15(')1, et A. Z?., nl-
loué de la cour en 1578 (Mom. de la Soc. d'EmuL des C.-du-Aord,
XXIV. 188, et Arch. des C.-du-N., E. 547, 548, qui écrivent
Boulhj').
Sur Guillaume du B., lieutenant de la cour de Lamballe, che-
valier de St-Michel en 1587, vov. G. de Carné, Les (Jlicv. bretons
de St-Michel, p. 41. 42.
Les Arch. des C.'du-N. citent une foule de documents sur les
Du B.; — Guillaume, rendant aveu au duc de Penthièvre pour
les domaines des Portes, du Val, et de Donabri, en 1583, bâtis-
sant une chapelle dans l'église des Augustins de Lamballe, etc.
(E, 143, 187, 199, 220. 226, 227, 363, 399, 747) ; — succession de
Renée du D., fille de Guillaume et lemme de Christophe Budes,
vers 1600 (E, 747) ; — nombreux actes et aveux de Guillaume et
/îffné dans Penthièvre. de 1667 à 1700 (E, 158, 164, 174, 445,
590, 9.19), en particulier en Maroué et Hilhon ; — déclaration en
1689 de Charles du B., possédant un enfeu à N.-D. do Lamballe
(E, 434) ; — aveux, sous Moncontour, de Marguerite du B., com-
tesse de Beauvais (E, 114. 655) -, — succession en 1751 de Jean
du B. du Frettay, sous Quintin (E, 913) ; — Guillaume et Hélène
du B. de la Morandays, etc. (E, 223, 327. 651 à 654) ; — rachat
de Jérôme du B. de La Morandays, en St-Aaron (E, 340, 491), etc.
Je remarquerai que pour un aveu du Boisglé en Quessoy, l'in-
ventaire porte de Bouil'é, au lieu de du Bouilly.
Sur la branche des Du Bouiliy-Turcan, issue de liené du B., s^
de Resnon et de Bonabri (fils de Gilles s*" de Resnon, procureur
fiscal des régaires de Saiot-Brieuc, qui était second fils de Guil^
laume), conseiller au Parlement en 1638, et mari de Renée Tur^
can, le môme recueil cite aussi de nombreux documents, achats
de la seigneurie â'Iffiniac, en 1678, dt la Grandville, en Hillion,
aveux, rachats divers, etc., jusqu'en 1770 (H, 1018; E, 113 à
118,165,265. 491, 6U, 648. 65 l à 654, 683, 873, 925, etc. ) —
Maurice du B.-T. est qualifié commandeur du Palacret en 1760
(B, 839), et Jean du B., est dit marquis de Resnon en 1774.
La collection Rosmorduc possède, au sujet de l'un de ces der-
niers, la pièce suivante -.
Mémoire pour Jean Ollivier, et le général de la paroisse de
Pontmelvès, contre messire Jean-François du Bouilly -Turcvi,
chevalier, religieux profès de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,
bailly et grand croix dudit ordre, commandeur des commanderies
de la Feuillée, Quimpert, Croisty, Pontmelvez, le Palacret, etc ,
messire Etienne-Joseph de Lesquen. chevalier, sieur-de Kerolan,
mari et procureur de droit de dame Rose-Augustine Hamon, etc.,
héritière de feu noble homme Jacques-Hyacinthe Hamon, s*" de
Parville. vivant fermier général desdites commanderies du Pala-
cret et dépendances. — /?(jnn«5, Nicolas-Paul Vatar, 1761, in-fol.
Sur René du B. de la Provostais, capitain»^ des garde-côtes
do l'évôché de St-Brieuc : le comte de la Morandaye, major
de la capitainerie de Matignon en 1741. et Guillaume du B.
de la M., parrain d'une cloche à N.-D. de Lamballe en 1788,
voy. encore les môm. do la 5uc. arch. des C.-du-N., 1,326;
V, 274 et de la Soc. d'EmuL des C.-du-N., XXIV, 139.
Guillaume du B. de la Morandais siégea dans les rangs de
la noblesse de l'évèjhô do St-Brieuc aux Etats de 1736 {Du
Bouëtiex, I, 265). — Et voy. Ogée, I, 424.
i42 BOUILLIE
Pierre-Paul du B. de la Provostais feigne le mémoire de la
noblesse bretonne au Roi en date du 26 mai 1788'.
Un électeur départemental des Côtes-du-Nord en 1792.
Le JSob. de Gourcy (I, 162) cite aussi une ancienne famille
Bouillie ou Le Bouillie portant, d'après un sceau de 1406,
« d'argent au chevron de gueules accompagné de 3 croix pattées
de môme. » Et voy. Bict. herald, de Bret., p. 7, 120, 141.
Les PI. de Sceaux de dom Mor. au t. II, n« 87 rapportent ce
sceau au nom de Marc Bouillie, et les Pr. du même recueil
(III, 971) citent en 1527 Jehanne Dollon, veuve de François
Le Bouilly. Peut-être faut-il les joii:dre à ce Pierre Bouillie
un des 7 bourgeois de Rennes ligués avec la noblesse en 1379,
que j'ai cité ci-dessus.
Enfin le Pouillé de Bennes cite Noël Boullye, recteur d'E-
piniac en 1618, mort en 1622 ; Mathurin Boullye, chapelain
de la Higourdaye en Epiniac, mort en 1667; et Marguerite
du Boully, femme de Gilles de Lescu, faisant une fondation
en Gévézô en 1703 (IV, 555, 655; VI, 595). Tous ces noms me
paraissent bien voisins les uns des autres.
2467. — Bouillie, Guillaume, — recteur et prieur commandataire
de Bazouges-la-Pérouse en 1604, rendit aveu au roi en
1606, et mourut en 1627 {Poidlié de Rennes, IV, 130). —
Ne faut-il pas lire, comme pour les derniers noms
cités, Bouillie, pour un Bouilly ci-tdessus ?
2468. — Bouillon. — Nom de famille depuis longtemps répandu
en Bretagne, que je rencontre au moins depuis Lau-
rent B., recteur de Carentoir, de 1494 à 1500 {Pouillé
de Vannes, ^.2i2). ~ C'est aussi le nom d'un village
en Montfort-la-Gane {Ogée, II, 52).
Lesirc/i. de la L.-Inf. citent : François B. s^ de la Muce, ob-
tenant des lettres de sauvegarde en 1555 ; — Ursin B., s^ de Bel-
lefontaiîUy rendant aveu au roi en Brélevenez en 1669 ; et à
Lannion en 1680 ; — Mathieu B., procureur du roi à Fougères
vers 1700 ; — Pierre B., adjudicataire des octrois de Brest pour
• 27 000 livres par an, en 1766 (B, 910, 1212, 1616, 2059, 2762).
Marie B. fut bienfaitrice des Jacobins de Nantes en 1678 (notice
par M. de Surgères aux Mém. de la Soc. arch. de Nantes, 1885,
II, 31, 53).
(Ti7&«rf 5., de Nantes, fut condamné à mort, comme brigand
de la Vendée, le 29 nivôse an II, par la commission militante
séante à Nantes {Liste générale, etc., V, 24 ; et Prudhomme l, 130).
Jean B., maître arquebusier à Vannes en 1686 [Arch. duMorb.,
E, suppL. 1561):
La bibl. de Nantes conserve le mémoire suivant (n° 7292) :
Mémoire pour Maurice de Ghalus, s^ de la Motte, etc., contre
Louis Bouillon, etc.— 8. 1. (Rennes) Nie. Audran, 1758, in-folio 5 p.
BOUILLONS (des) 143
Un B., horticulteur à Lorient, trésorier de la société d'horticul-
ture, signe le procès verbal de la séance du l^"^ novembre 1874,
pour le secrétaire absent, au Bullet. de la soc. d'agricult, de l'ar-
rondissement do Lorient, t. IV, n" 1, p, 7 et 8. — Et voy. le
compte-rendu de la visite de son jardin, ibid. 1874, n<» 2, t. Ill
p. 11 à 14.
De nos jours, Paul-César B., né à Brest le 14 août 1836, con-
ducteur des ponts et chaussées en 1863, conducteur principal en
1887, s'est distingué à la construction du phare du Four (voy.
les notices des travaux exposés par le ministère des travaux
publics à Vexposition de Vienne en 1875, et à Vexposition de Paris
en 1878).
Le nom est encore porté à Vannes et à Lorient par une dynastie
de teinturiers.
;460. — Bouillons (des). — Nom de famille de l'ancien évêché
de Rennes, qui a fourni un avocat au Parlement de
Bretagne au siècle dernier. — Il y a un village appelé
Les Bouillons en Le Gouray [Ogée, l, 483).
N. Des Bouillons du Boisbertais, avocat au Parlement de
Bretagne, a publié un grand nombre de mémoires judiciaires
parmi lesquels la Bibl. de Nantes conserve les suivants :
i. — Mémoire pour Pierre, François, Marguerite Perrot,
et Gilles Bellec son mari, etc. , contre Allain Armés, sieur de
Ville Pierre etc., — s. 1. [Rennes)^ Julien Vatar, 1757,
in-fol. Il p. (n'7288).
2. — Additions pour les mômes contre le même, —
ihid., 1756, in-fol. 4 p. (n- 7289).
3. — Mémoire pour Maître Jean Guillon, sieur du Ghesnay,
etc., contre Julien-Hyacinthe du Pontavice, sieur des Landes
etc., — i6id., 1757, in-foL 13 p. (n» 7250).
4. — Mémoire pour Julien Métayer, père et garde naturel
de ses enfants avec feue Mathurine Bouvier, contre Pierre
et Julien Bouvier, — s. 1. [Rennes], Julien- Charles Vatar,
1759, in-fol. 19 p. (n° 7296).
5. — Mémoire pour Marie Garancher, veuve d'Anne
Gauton, etc., intimée, contre François Ghevrel, appelant de
sentence rendue en la sénéchaussée de Rennes, le 9 sep-
tembre 1755, — 8. l. {Rennes)^ Julien-Charles Vatar, 1762,
in-fol. H p. (n« 7332).
Jean-Francois Des B. fut recteur de Bazouges-sous-Hedé en
1786 [Pouillède Rennes, IV, 135).
Un Des B. commandait le bataillon des fédérés brestois en
1792 {Bu Chdtellier, II, 162).
144 ROUILI.OT I
Joseph des Bouillons du Coly^ avocat à Rennes en 1792, avait
eu un fils le 18 décembre 1791, et il fut condamné le 14 janvier
1792 aune amende de 200 livres, avec publication du jugement à j
ses frais à 200 exemplaires, pour avoir refusé de faire porter son
fils à l'église Saint-Pierre pour le faire baptiser par le curé cons-
titutionnel. Le texte fort curieux du jugement a été publié en
1883 par M. Norbert Saulnier dans la Revue de la Révolution, II,
p. 180 à 182. Des Bouillons fit porter son fils à Saint-Pierre,
conformément au jugement, mais pour l'inscription seulement, et
refusa de le faire nommer par le curé constitutionnel, ce qui n'eut
lieu que par déclaration à la mairie de Rennes, le 26 nivôse an
XIII, après le concordat.
N. Des Bouillons du Coly, petit-fils du précédent, membre de la
Soc. arch. d'I.-eUV., en 18b9. a rebâti la chapelle de Ghâteau-
letard en Saint-Erblon iPouilléde Rennes. YI, 16). On sait que
ce château est le lieu de naissance de Noël du Fail.
2470. — Bouillot. — Nom de famille de Haute-Bretagne dont je
rencontre Félix B., chapelain de la Bastardière en
Bazouges-du-Désert (Poidllé de Rennes, IV, 118), en
1734 ; — un prêtre, principal du collège de Fougères
de 1765 à 1772 {Arch. de laL.-Inf. B,2128) ; — et RenéB.,
chapelain de Saint-Laurent en Le Teil en 1780 (Pouillé
de Rennes, VI, 359, 360).
* — BouiUy (du). — Voy. Bouillie.
2471. — Bouin ou Bouyji. — Nom de famille qui figure deux
fois pour la Bretagne à VArm. g en. mss. d'Hozier (I, 460,
758), et qui a été porté au XVIIP siècle par plusieurs
présidents à la Chambre des Comptes, mais qui n'a
pas été maintenu à la réformation de 1668, la veuve de
René Bouin, tutrice de ses enfants, ayant été déboutée,
faute de produire, par arrêt du 20 août 1670 {mss. Jégou).
— Ce nom est entré dans la composition du nom de
lieu la Boninière, en Gennes. On connaît aussi l'île de
Bouin^ à la limite de la Bretagne et de la Vendée.
I. — Les Bouin de Rains ot de Cacé, portant « d'azur au
lion morné d'or, accompagné en chef de 2 canettes de môme, »
(Gourcy, Noh.l, 162 ; Briant, p. 34 -, et Dict. hist, de Bret , p. 24,
202, 238).
Les Arch. du Morh. citent un grand nombre de documents de
1613 à 1643, à Guer, sur des B. de la Nos, de la Grée, du Tertre
et de la Vigne, en particulier le mariage en 1613 à' Yves de la Nos
avec Jeanne de Bonaban, et le décès en 1628 de Jean B. de la
Grée, sénéchal de Guer (E, suppl. 488).
Germain B., s' de Beausoleil, était garde des livres de la
Chambre des Comptes en 1601 (Fourmont, Hist. de la Ch. des
Comptes, p. 323). Voy. une constitution de rente à son profit par
Samuel d'Appelvoisin aux Arch. de la L.-Inf., E, 623.
François B., s^ de Rains, fut nommé conseiller maître à la
BOUIN 145
Chambie desCompt»»» > n IG73 {ibid , p 337 -. et Arrh. de la L.-hif,,
B. 1640) et fut député par arrôt du 17 nidrs 1H77 pour iJresser
l'état des prééminences dans les églises du resso.t du Morlaix et
Lanmeur. Cet état fait partie du recueil de la réformaiion du
domaine, manuscrit de la bibliothèque du cercle Louis XVI à
Nantes, dont M. de Lisie a publié des fragments et des analyses
(1.1113 la Revue hisl. de l'Ouest, Doc. I, 258, etc., II, etc.
François B. de Cacé,en riiermitai^e. fut nommé conseiller maître
à la Chambre des Gon-ptes le 9 janvier 1709, et devint président
le 7 lévrier 1724 {Fourmont, p 342 et 358 ; et Courcy, III, 363
et 367). Et voy. Arch. d'I.-et-V., C, 2083.
François-Anne B. de Cacé, fils du précédent, que Fourmont
appelle à tort Jean-Baptiste- François, fut reçu président le
13 mars 1739, à titre <Ie survivant de son père, et à charpe do
n'avoir séunce à la chambre qu'après le dernier des maîtres, jus-
qu'à ce qu'il pût présider. (Fourmont, p. 358 et Courcy, III, 363 ,
Jean-Baptiste -François B. de Cacé, frèro du précédent, d'abor l
officier d'infanterie et chevalier de Saint-Louis, devint président
de la Chambre des Comptes au décès de son frèie, et fut reçu le
13 juillet 1765 [Fourmont, p. 359 et Courcy, III, 363\ Et voy.
Arc'n. de la L.-Inf., B. 2636. 2638, 2643, 2645. Il fit res-
taurer en 1778 les autels de S. Gilles et placer ses armes et celles
de sa femme N. Lescu de Beauvais dans le coin d'un tableau de la
•Vierge {Pouillé de Bennes, VI, 612).
François B.. s"" de Beaupré, recevait «^n 1773 des rentes dues par
la communauté do Nantes [Arch. de la L-Inf., B, 2316).
II. — Bouin divers.
Gilbert B., prieur d'j St-Martin de Josselin, rendait aveu pour
ce prieuré vers lblO[Aixh. delà L.-Inf., B. 376).
/4 /atn 5 , recteur de Sérenl de 1619 à 1645 obtint en 16.3,2
des provisions du môme prieuré de St-Martin et prit poss^-ssion
du rectorat de Questembert le 7 septembre, mais il en fut débouté
par un compétiteur {Fouillé de Vannes, p. 630, 868).
Le Fouillé de Bennes cite Guy B.^ recteur de Saint-Aubin-du-
Cormier en 1581 ; — Perrine B., et son mari Jacques Turnier
de la Grassière fondant en 1674 une chapellenie aux Ghesnelières
en Chùieaubonrg ; — Joseph B., recteur de Noyal-sur-Seichu,
résignant en 17<J0 ; probablement le même que Joseph B. de Bo-
thillec, recteur de Chatillon-sur-Seiche en 1701, qui résigna en
1702 (IV, 377, 405 ;-V. 366, 767).
Le Dîct. d'Ogée cite un Bouin de Beauchesne, malouin, (lui
aurait découvert le passage du cap Ilorn, pour pénétrer dans la
mer du Sud (II, 802).
Jacques B. était chargé de l'entretien de l'horloge de La
Guercheen 1776 {Arch. de la L.-Inf., B, 2145). — Il y avait
des B. a Bais à la môme époque (Krain, Mœurs et Coût, brft ,
III, 276).
Françoise B.. était religieuse de l'abbaye de Saint-Georges à
Rennes en 1792 (Mém. de la 5oc. arch. d'/.et-V., X, 260).
Joseph B , né à La Chapello-du-Lou, le 23 décembre 1826.
frère de llnstruction chrétienne en 1853. sous le nom de frère
TOMK V 10
146 BOUINAIS
Héribert, est mort à la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), le 14 mars
1857 {Chronique de r Institut, I. 304).
Jules ^., fils d'un maître au cabotage, né àEtellelQ avril
1860, est conducteur des Ponts-et-Chaussées au service du port
de Saint-Nazaire depuis 1881.
Pierre Bouin, né à la Boissière-du-Doré en 1811, soldat
en 1832, prêtre en 1846, d'abord professeur au Petit Séminaire
de Nantes, aujourd'hui aumônier des Sœurs de la Providence à
Nantes, a publié, sans nom d'auteur rouvra.ge suivant :
1. — Journée chrétienne, ou nouveau manuel de piété,
conforme à la liturgie romaine, contenant : les prières du
matin et du soir ; — les moyens de sanctifier ses actions et
sa joarnée ; — des actes pour approcher dignement des sa-
crements ; — plusieurs méthodes pour assister à la sainte
Messe; — des prières et des méditations pour visites au
Très Saint-Sacrement et pour la sanctification de chaque
jour de la semaine ; — Litanies et autres prières à
N.-S. J.-C, à la sainte Vierge, aux Anges et aux Saints,
avec l'indication des indulgences qui y sont attachées; —
la dévotion au saint Rosaire, au Chemin de la Croix, aux
Cinq Plaies de N.-S. ; — les offices des principales fêtes; —
Saluts du Très Saint-Sacrement et de la Vraie Croix ; — la
messe de mariage ; — l'office des défunts ; — les psaumes
de la Pénitence, etc., etc. — Navtes^ Jacob, (impr. Félix
Masseaux),1860,in-3'2, £76 p.
Et sous ses initiales P. B. :
2. — Recueil de cantiques à l'usage du diocèse de Nantes.
— Nantes, Bourgeois, 186.>, in- 18, 652 p.
C'est une compilation, paroles et musiques, de cantiques com-
posés pour la plupart par le P. de Montfort.
Jeanne Bouin, sœur du précédent, née à la Boissière-du-Doré,
veuve Couillaud (son fils est pharmacien à Nantes), entra, après
la mort de son mari, au couvent du Bon Pasteur d'Angrs, sous
le nom de sœur Marie de Saint- François de Sales, et y mourut
le 4 mai 1880, à 59 ans, après 27 ans* de profession. q Une circu-
laire imprimée, datée du 8 mai, envoyée par la C mmunauté,
annonce son décès et contient son éloge. — Angers, Lachèze et
Dolbeau, 1880, in-4°.
De nos jours encore un négociant à Vitré, conseiller municipal,
membre de VAssoc. bret.y depuis 1874.
Les Ane. év. de Bret., III, 29, et le Dict. d'Ogée, II, 274, citent
des Bouin de la Ville-Bouquais qui sont des Bonin. Voyez ci-
dessus. Hauréau commet la môme erreur dans la Gallia Christ.,
XIV,1118,en citant un fiouin d« /a F., abbé de St-Aubin-des-Bois.
2472. — Bouinais. — Nom d'une famille d'IUe-et-Vilaine, qui a
produit de nos jours deux économistes distingués, et
un officier supérieur d'infanterie de marine, auteur de
remarquables ouvrages sur l'Indo-Ghine.
nouiNAis 147
Aristide-Marie Bouinais, né à Rennes le 9 août 1826, reçu
licencié en droit à Rennes en 18i9, avocat à Rennes de 1857 à
1859, publiciste financier à partir de celte époque, fondateur du
Progrès de Paris en 1864, collaborateur du recueil intitulé : Ju-
risprudence des tribunaux du ressort de la cour de Rennes^ O. A.
en I86i, * le 14 août 1868, ofUcier du Medjidié, chevalier de
Charles III d'Espagne, de N.-D. de la Conception de Portugal, etc.,
a publié, en dehors de nombreux articles de finance et de droit
dans les deux journaux qui précèdent :
1. — Thèse de licence (que je n'ai pas retrouvée).
2. — Des travaux publics, de l'agriculture et du com-
merce en France (législation, histoire et réforme).
Ce mémoire fut composé en collaboration avec Raymond de
Fresquet, professeur de droit romain à la faculté d'Aix,
3. — Du remploi et des avantages du placement en rentes
sur l'Etat.
La reproduction de cette brochure fut ordonnée par M. Fould,
au Moniteur des communes. Il y en a une seconde édition en 1872.
Sur Aristide B. voy. une notice à la Biog. nat. des contemp.
de Glaëser, p. 65, 66.
Albert-Marie-Aristide Bouinais, fils du précédent, né à
Rennes le 2 mars 1851, engagé dans lee hussards en 1870, élève
de l'école de Saint-Cyr en 187i, sous-lieutenant d'infanterie de
marine le 1" octobre 1873, chef de bataillon le 29 novembre 1886,
licencié en droit, O îft, commandeur d'Isabelle la catholique, de
Tordre du Cambodge, du dragon d'Annam, officier de la couronne
de Siam, etc., membre de la commission des frontières de Chine
en 1885, fut envoyé en mission à Pékin en 1887 pour la conclu-
sion des traités franco-chinois. On a de lui :
1 . — La Guadeloupe physique, politique, économique,
avec une notice historique. — Paris, Challamel, 1882, in-12.
2. — La Basse-Gochinchine et les intérêts français en
Indo-Ghine en 1884. — Houen, Gagniard, pet. in-4', 55 p.
3. — (Avec A. Paulus). La Gochinchine contemporaine,
— ibid , 1884, in-h° de xi-4ÎjO p. et une carte générale cor-
rigée d'après les documents les plus récents.
4. — (/cf.). Le royaume du Gjmbodge. — Paris, Berger-
Levrault, 1884, ia-S" (Extrait de la Revue maritime et
coloniale).
.'). — (/cf.). Le royaume d'Annam. — Paris, Baudouin,
1885, in-8*, 48 p. (Ext. de la Revue maritime et coloniale).
6, _ [Id). Le protectorat du Tonkin, — ibid., 1885,
in-S- (id.).
Ces trois opuscules ont valu à leur auteur, en 1886, une tw-
daille d'or de la commission du ministère de la marine, présidée
par ramiralJurien de la Gravière. liS ont été réédités ensemble
avec révision sous le titre :
148 ROUIS
tion,
7. — [Id.]. L'Indo-Chine françaisecontemporaine. 2' édi-
an. — Paris, Ghallemel^ 1885, 2 vol. in-8» et 3 cartes
avec 12 gravures.
Cet ouvrage a été honoré d'une médaille d'argent par la Société
commerciale.
8. — (Id.). La France en Indo-Chine,— ibid., 1886, in-
18, de xv-472 p.
9. — L'Indo-Ghine, étude publiée dans la France colo-
niale^ d'Alfred Raimbaud [Paris, Gollin, 1886).
10. — A la frontière du Tonkin et en Chine, notes et im-
pressions d'un membre de la commission de délimitation, —
mss. déposé en 1888 aux archives du ministère des affaires
étrangères.
10. — (Avec le capitaine Schillemans] Carte du Tonkin et
de la frontière de Chine. — Paris, L. Baudouin, juin 1889,
in-fol. en 5 couleurs.
Sur le commandant Bouinais, voyez une notice au Dict. in-
ternational des écrivains du jour, par A. deGubernatis, I, 385.
Théodore Bouinais, cousin des précédents, né à Rennes, le
7 juin 1830, chef de bureau à la préfecture de Rennes de 1848 à
1854, vint à Paris en 1856 pour s'occuper d'affaires financières.
Fondé de pouvoirs de la maison de banque Soulaine, et rédacteur
du journal L'3 Conseiller, il fut élu officier de la garde nationale
pendant le siège de Paris et reçut la médaille militaire à la suite
d'une mission périlleuse au fo/t d'Issy (Notice à la Biog. nai. des
contemp., de Glaëser, p. 66).
2473. — Bouis. — Nom de famille du Morbihan dont je rencontre
deux prêtres insermentés, l'un qualifié ex-curé, àBignan,
l'autre, ex-vlcaire, à Pluneret^ sur la liste des Emigrés
du Morb. publiée en l'an IL
2474. — Bouissie, Jean, — nantais condamné à mort comme
brigand de la Vendée, par la commission militaire de
Nantes, le 15 nivôse an II {Liste de Prudhomme^ I, 130).
2475. — Bouissonneau, Louis, — chanoine de Notre-Dame de
Nantes en 1672 (Mém. de \^Soc. arch. de N agites, IV, 201)
2476. — Bouist, Bouits, ou Bouix. — Ancien nom de famille du
pays Nantais, dont je rencontre Jehan Bouist, recteur de
La Chapelle, chanoine de Nantes en 1533, fondateur d'une
chapellenie vers 1555, coadjuteur de Guillaume Gochetel
en 1556. etc. (Mém. de la Soc. arch. de Nantes, IV, 27
à 29, 36 à 38, 197 ; V, 106). — Peut-être faut-il le con-
fondre avec Jehan Bouys, qui fut présenté en 1540 par
BOUJARDIÈRE (dk LA) 1 i'j
l'abbé de St-Molaine, pour la cure de St-Aubiii de
Rennes {rouillé de Hmnes, V, 659). — Ce dernier re-
cueil cite aussi (lll, 305) Pierre Boi/ix, prôtre, n^aître
de latin à l'école de Bain en 1699. — Il y a actuellement
des Douixen Guillac (Listes des Jurés duMorb. en 1885).
2477. — Boujardière (de la). — Nom d'un médecin de Rennes en
1767, qui fut délégué comme médecin des épidémies à
Paimpont ; qui écrivait à l'Intendant en 1780 pour lui
faire part de méthodes curatives contre l'épidémie de
Moncontour {Arch. d'I-et-V. G, 1351, 1370, 2402) ; qui
fit partie de la première assemblée municipale de
Rennes en 1789, et qui était médecin major dans la
force départementale en 1793 {Ogée-Marteville, II, 525,
(543). Il se faisait 6000 francs par an en 1783(Dupuy,
aux Mém. de la Soc. Acad. de Brest, 2' série, XI, 160).
2478. — Boujon, Julien, — prôtre, fait une fondation à la col-
légiale de Notre-Dame de Nantes (Mém. de la Soc. arch.
de Nantes, V, 108).
479. — Bouju. — Nom de famille qu'il faut rapprocher de celui
de lioju, ci-dessus cité, et dont je rencontre Jeaii B.,
célérier de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé,
prieur do Doolan, en Clohars-Carmoët en 1705 (.4rc^.
du Fin., G, 16) ; — et Pierre- Jacques H. de la Fresnais,
curé de la chapelle du Boistrudan, succursale de Pire
en 1747 (Poiiillé de Rennes, IV, 176).
On m'a reproché de ne pas m'tUre étsndu davantage à l'articl»
B, 1908 (t III, p. 207), sur le président Jacqiies^ouju au sujet de
qui on a un portrait du XVI» sièch avec la regende Jacques
Boviv président d'is enquêtes an parlement de la Bretagne, et
une excellente notice par Emile Dupré-Lasale (Paris, Techener,
1883. in-S», 132 p.) avec compte-rendu par M. O. de Gourcuff à la
Hev. de Bret. et de Vendée, tiré à part en 1884 chez V. Forest et
Grimaud. Je connaissais tous ces documents et si je n'en «i pas
parlé, c'est que J icqucs Bouju, né à Ch;\teauneuf-sur-Sarthe
en 1515. de famille angevine, et président aux enquêtes en 1558,
ne parait pas avoir eu d'enfants nés en Bretagne. Il mourut dans
son pays natal en 1577 ei toute sa «lescendance y resta. Je ne l'ai
donc ra^mtionné quocommaun accident dans nos annales bre-
tonnes. Man je dois, à son propos, rectifier une erreur Me l'article
B., 1908, à la page 206 : j'ai compris Michel Boju, conseiller au
parlement en 1568. parmi les B. de la Mesnolière : or ce Michel B.
était un neveu àfi Jacques B., liis de son frère (/tii//auvi« B. de ,a
Sorinière, angevin comme lui (voy. la notice Oupré-Laiale p. A9
à 52). — Enfin pour les B. de la Mesnolièrr, j'ajouterai une nnfo
des mémoires d« la Soc. ar'h. de Mantes, VI, 48, au sujet de leur
seignpurie de !a No-', "n '""M-Ton, «»n I5"^n.
150 i^oiJL
2480. — Boul ou LeBoul. — Ancien nom de famille, dont je ren-
contre Jean B., de Saint-Servan, non comparant à la
montre de l'archidiaconé de Dinan en 1472 {Des Salles,
p. 303) ; — et Yves Le i?., recteur de Saint-Mathieu de
Quimperlé, décédé en novembre 1721 {Journal du Par-
lement, I, 553).
Boulage. — Nom d'un préfet du Morbihan, membre de
Société archéologique de ce département en 1858 ; mais
il n'était pas breton.
2481. — Boulaie (de la), de la Boulais, de la Boulaye, ou de la
BouUais. — Nom de famille fort répandu en Bretagne,
qu'on traduirait en breton par Bezvennek (seigneur
d'un lieu où il pousse des bouleaux) et qui a été em-
prunté à un grand nombre de terres ou de seigneuries
en Allaire, Bain (Rennes), Bains (Vannes), Betton, Boc-
queho, BoisgervÛy, Bruc, Caro, Cléguérec, Guer, Iffen-
dic, La Motte (Loudéac) Martigné-Ferchaud, Meillac,
Mésanger, Montours^ Mordelles, Moustoir-ac (Locminé),
Peillac, Piriac, Pléneuf, Pleugriffet, Plouasne, Ploimé-
rin, PlumélioUy Port- Saint- Père, Saulnière, St-Aubiii
du-Cormier, St-Brieuc-de-Mauron, St-Carné, Le Theil
etc. {Ogée I, m, 67, 83, 92, 93, 127, 498, 504 ; II, 13, 24,
32, 55/57, 77, 79, 289, 319, 699, 732, 888). — Trois des
familles qui l'ont porté, en Plouha, Gléguérec et Plou-
nérin, étaient éteintes lors de la réformation de 1668 :
une quatrième, celle des De la B. du Botlan en Lan-
gonnet, fut déboutée de ses prétentions par arrêt du
29 novembre [aliàs 27 septembre) 1670 et déclarée usur-
patrice avec amende de 400 livres {Mss. Jégou, et mss.
de la Bibl. de Bennes). — Le nom a été porté aussi par
les d'^ÊPtenaise, Bodéan, de Gahideuc, de Forzans, Gau-
thier, Gouro, de Langle, de Lestel, Marbodin, de Vau-
couleurs, etc. — Et voy. du Boulay.
I. — Anciens de la Boulaie.
Les Pr. de dom Mor. citent Jehan de la B., écuyer tenant une
montre de sept autres écuyers de sa compagnie, au Mans, le
28 juillet 1392 (II, 603 ; Est-ce un breton?...); puis — Michel de
la B., écuyer, avec 20 autres et 12 archers, au siège de Partenay
en 1419; (II, 392 ; même question. , .) ; — Pierre delà B , parmi
les gens de la retenue du maréchal de Bretagne en 1419 (II,
1105) ; — Mar'An de la B., écuyer. et 23 autres écuyers de sa
chambre, sous Tanneguy du Ghatel en 1422 (II, 1123); — un
Bmlaye ou de la Boulaye, notaire à Rennes, signant à l'acte de
création du sieur de Sévigné comme banneret en 1440 (II, 1344) ;
— Robert Boulaye ou de la Boulaye plaidant, au Parlement général
ou Etats de Vannes en 1451, contre Jean Des Champs (II, 1574,
1578^; — Jean Boul laye on delaB., un des conimissaires de
l'évèché de St-Brieuc « sur le fait des anoblis et indûment sup-
BOULA IK fiJK LA) 151
portés des fouages et taillées en Bretagne t en 1456 (II, 17:28).
C'est sans doute le même qui reçoit 30 écus pour ses services au
Parlement de Vannes en 1459 (lî, 1746).
Le Pouilléde Rennes cite Jean B (aliàs d^ la £?.>, recteur de .a
Chapelle-Erbrée, chanoine puis trésorier de Vitré en 1518, qui fit,
le 21 juin 1521, la translation du corps do ^aint Marse dans la
nouvelle châsse donnée par Guy XVI de Laval, et mourut le
22 septembre (III. 37. 38; IV. 345; et VI, 595).
II. — Les de la Boulaie, s" de Kerlivio, en Plouha, portant
de sable à 3 têtes de lévrier d'argent, colletées de gueules, garnies
d'un anneau d'or {Guy Le Borgne, Courcy, I, 163 ; Dict. herald,
de Dret , p. 33, 198 ; Briant, p. 34).
La montre de l'évôché de St-Brieuc pour 1469 publiée aux Mém.
de la Soc. arch. des C.-du-N., cite Ponthus de la B. pour
Pjancouet, et Margot de la B. pour Pordic (V, 294, 317).
III. — Les de la Boulaie, de Gléguérec, sortant : d'azur au che-
vron d'or, aliàs, accompagné de 3 étoiles de môme, les deux du
chef soutenues chacuns d'une moucheture de contre-hermine
d'argent. (Courcy, I. 163; Dict. herald, de Bret.^p 24, 134,
224, 320; Saint-AUais. V, 357, etc. établis au XVII« siècle
en Auvergne où ils existent encore.
Jacques de la B.y lieutenant de la compagnio des gendarmes du
duc de Vendôme (le fils naturel d'Henri IV), gouverneur du
duché de Montpensier, capitaine de 50 hommes d'armes dt3s
ordonnances dn roi, gentilhomme ordinaire de la chambre en 1597,
chevalier de l'ordre du roi en 1604, maréchal de camp en 1629,
épousi Madeleine de Marillac, dame (]e Denosne, près Riom, s'é-
tablit en Auvergne à la suit* de ce mariage, et mourut en avril 1630
(notice aux Chev. bret de St-Michel, p. 42, 43). M. de Carné se de-
mande,en note de 'a notice d'Hozier, s'il ne faudrait pas l'identiûer
avec le fameux capitaine La Boullaye, fort aimé d'Henri IV qui
l'appelait Petit enfant ou Petit fou. Bi^'n que l'éditeur des Lettres
missives d'Henri IV reconnaisse dans ce capitaine le poitevin
Philippe Eschalard, baron de ia Boulaye, et que le Nob. univ.
de St-A liais déclara y voir Guillaume de la B. d'une famille de
Normandie, ce qui prouve qu'on n'est point d'accord sur l'iden-
tification, la que^.tion posée par M. de Carné est judicieuse et il y
aurait lieu de l'approfondir. «
IV. — Les de la Boulaie, de Ploiinérin, seigneurs de Gucr-
nanchanay en Plouaret , portant de sable au cygne d'argent,
becqué et membre de gueules {Courcy. I, 163 ; Dict. herald, dt
Bret., p. 33. 242; Briant, p. 34; Saint-AUais, V, 357). fondus
au XVI* siècle dans de la Lande.
V. — Les de la Boullais du Botlan, en Langonnet. portant
d'azur à 3 merlet tes d'or (d^ot/rci/, I, 163 et;4r/n. gén. m ss. d'Hozier,
I, 852). interloqués l9 13 mai 1670, puis déboutés de leurs pré-
tentions à la noblesse par arrêt du 29 novembre {alins 27 «">p-
tembn;) 1670.
Les Arch. du Morb. citent Grégoire de la B. et Marie de
Kerautem sa femme à Langonnet en 1689 (B, 2210) ; — l'inhu-
mation de Jacques de la B. du Hoscoat à Langonnet en 1701, et
beaucoup d'autres actes en Langonnet de 1701 à 1737 (E, suppl.
906 à 909).
152 BOULAIN
Louis- Xavier de, la B , r\é k Vannes le \l février 1712, jésuite
en 1731. professa la rhétorique et la philosophie à Arras en
1746 (Notes Sommervogel).
Et voy. du Boullay.
2482. — Boulain et Boullain. — Nom d'une ancienne famille de
l'évêché de St-Malo, qui figure trois fois à VArm. cjén.
m.s.9. d'Hoz.irr[\, 560, 575 ; il, 999j et portait: écartelé'aux
1 et 4 d'argent à l'arbre de sinople, aux 2 et 3 d'azur
au croissant d'argent [Courcy, I, 162) ; mais qui, malgré
sa comparution aux réformations .des XV" et XVP
siècles, fut obligée de se désister, faute de preuves, le
:;5 septembre 1669 {77îss. Jéfjfou et mss.de la Bihl.de
Hermès). — Ce nom est entré dans la composition du
nom de lieu La VU le- Boulain en Plurien {Ogée, II, 363).
Lesanc. réf. de Vév. de Saint- Malo c\\ent J. Boulain, noble à
Guer en 1442, et Guillaume B. et Jeanne Corpon, sa femme, à
là Petite Rivière, en Paramé, en 15l3 [Des Salles, p. 78 et 124).
Guillaume B. et Olivier B, étaient membres de la confraiiie
de Saint-Malo en 1543 et Jean B. i"" des Antons, en 1658 (Notes
du P. René).
Thomis B. est cité en 1557 parSauva^^eau, sur du Fail, p. 59.
Sur Jacques 5., banquier de Saint-Malo en 1575 et les arme-
ments contre La Hochell«, voy. Mém. de la Snc. arch. dl.-et-V ,
IV, 3lt, 315.
Robert B. de la Co?iterie, procureur-syndic dos bourgeois de
Saint-Malo, figure avec Bernurd B. de la Rivière, à l'assemblée des
b urg^-ois en date du 12 avril 1585, pour nommer des conserva-
teurs pendant les troubles, de concert avec le lieutenant du châ-
teau, le doyen du chapitre et le sénéchal (Robidou, liist. et pano-
' ram,a d\in beau pays, élit. 1861, p. 174, d'après les registres de
la municipalité et les mémoires de La Landelle . — Henri B. du
Vivier û^ ensuite partie du conseil permanent, nommé le 7 avril
1589, -pour remplacer cette assemblée des conservateurs (?&?"d., p.
178). — Le 12 mars 1590, le lendemain de la prise du château,
Robert B. de la Conterie, ci-dessus cité, fut compris parmi les
habitants chassés de la villp, « comme perfides pour avoir en-
freint l'édit d'Union..., faisant des conventicules. . . pour sou-
tenir le parti du roi de Navarre » (ihid., p.' 208). — Enfin parmi
l^s Maiouins cités dans l'arrêt du parlement royal d(» Bretagne en
date du 11 janvier 1592, comme ayant eu part spéciale à la prise
du château le 11 mars 1590, on rencontre Jean R. du Grandpré,
Bernard B. de la Rivière, et Jacques B. de Sainte- Ann^, (ibid..
p. 218, 219). —Et voy. Revue de Bret. et de Vendée, 1876, II,
111.
Le^ Arch. du Morb. citent Arthur B. d^ la Sansonnière,
fermier de la traite des bêtes vives des évêchés de Rennes, Dol et
Saint-Malo en 1620 (R, 2770) ; — et Ir-s nombre'j«;f^s' nais'=nncpsà
Vannes, de 16S5 à 1661, d'enfants (\Uélène B , et de Guillaume Le
Vendeur, sieur et dame de Coatfrrc, ce d^^rni«^r conseiller du roi.
liOUI.AINVlLT.TFHS [y.',
contrôleur général du laillon do Hretagne. Les parfains et mar-
raines do l'un d'eux sont en 1640, noble homme /ran /?., s*" du
Dicq, et demoiselle Jeanne B., dame des Essarts ; tous les deux
de St-Malo. (E, suppl. 1419, 1551 à 155G) — Et voy. Arcli. de
la L.-Inf., B, 1335. 1428).
Gvillaume Z?., lieutenant-colonel des dr gons de la reine
d'Angleterre, marié à Marie Grout fut tué à la bataille delà
Marsaille en 1693. (Impôt du sang, I, 258).
Un abbé de la Melleraie, en 1738, fut aussi chanoine de St-
Malo et chapelain de St-Charles de Bellevue en St-Servan : il
mourut en 1754 (Tresvaux, Eyl. de Bret. p. 577; et Hauréau,
CnlUà christ , XlV, 870 ; et Pouillé de Hen^ies, VI. 19-2, 276).
Le Pouillé de Bennes cite encore ; Ja. Doulain^ miseur de La
Fontenelle, dont le nom se trouvait sur unn ifiscription de l'an-
fienne église de cette paroisse, avec la date de 1556: — Thomas B,
licencié en droit canon, grand chantie de Dol en 1637, recteur du
St-(ininon en 1643. inhumé en 1652 dans la cathédrale de St-
Malo ; — Robert B , prétendant à la grand-chantrerie de St-Malo
en 1624, recteur de Comblessac en 165.' ; — Thomas B., chanoine
de Si-Malo en 1677 ; — Richard B. et Jacquetle 2? , s' et dame de
la liardoulais^ fondateurs en St-Méloir-des-Ondes ; — Noël-
Maxirice B., r^ctpur de Ghatillon-en-Ver délais en 1692; —
Thomas 5., chap^^lain du Bosc en ?l-Servan en 1728 (I, 492,
646, 669 ; IV. 399, 458, 599 ; VI. 72, 190, 272, 578)
Une famille Boulain habite Pont-Croix depuis fort longtemps :
un H. était greffier de la justice de paix d-î cette ville en 1837 et
sans doute le père du suivant :
Charles-Marie Bouiain, né à Pont-Croix le 25 mai 1840
m»'d*'cin de 3 '' classe de la marine en 1861, de 1" classe en 1872
peu après sa réception comme docteur en médecine à Montpellier
a publié la thèse suivante :
Dp l'érysipèie spontané et de sa nature. — Montpellier
Un /?., président du comice agricole de Pont-Croix en 1879»
soutint 1»^ 6 novembre avec M. Arnoult. député, un procès contre
M. de Lécluse-Trévoédal. conseil er généra', et de Kerangal. gé-anl
de V Impartial du Finistère. Il fut débouté de sa demande,, mai •»
M le Lécliise tut conlamué à l'amende pour difTamation. Voy.
l'insertion du jugement dans V Impartial . et le Finistère des
jours suivants
,S3. — Boulainvilliers. — Nom de famille gui fiiiuro pour la
. Bretag-uf; à WAnn. gén. mss. d'Hozirr, I, 338 ; mnis je ne
crois pas que le comte de /?., généralissime du Mor-
bihan pour le roi en 1704, qui signa la proclam.ilion
(les 20 avril, 20 juillet et 20 août et fut fusillé par les
ordres de Guillemot, à K»'rimel. en i70r> (A>// CIkUpI-
lior. IV. 261, 277, 30Ô ; V. (33 à 05 ; Guillrmot, p. 28 et 33:
rn^foifflaf, p. 303; fHoq. lirrt., 1,233, etc.) soit de cotto
r;iniiile : celtii-ei est sans doute le maréchal de camp uôh
Koncherolles, en Normandie, le 3 juin 1741, capitaine au
154 BOUI.AIRK
régiment de cravates en 1761, mestre de camp en 1770,
chevalier de St-Louis en 1775, brigadier de dragons en
1781, qui fut créé maréchal de camp le 9 mars 1788
(de Gourcelles, Dict. des généraux fr. II. 309). — Ce qui
est sûr c'est qu'un Joseph BoiUainvilliers, ex-noble,
figure sur la liste des émigrés du Morb. en l'an II,
comme ayant demeuré à Ménéac, et que Sylvie de Bou-
lainviiliers, âgée de 68 ans, fut arrêtée comme suspecte
à Lannebert en 1793 (Levot, Brest sous la terreur, p. 132).
— Le Dict. héral. de Bret. de M. de Gourcy cite plu-
sieurs fois le nom de BoulainvillierSy p. 24 (champs
d'azur), p. 546 (écartelés d'azur, d'argent et de gueules)
p. 94 (burelé d'argent et de gueules), p. 324 (étoile d'ar-
gent et comète accompagnant), p. 347 (ancre accom-
pagne) ; mais ce nom ne figure ni à la seconde, ni à la
troisième édition du Nobiliaire.
Mes recherches sur le Bou'ainvilliers porté sur la liste des
émigrés du Morbihan en Ménéac n'ont pas abouti. Tout ce que
je puis dire, en l'absence de ce nom sur les registres paroissiaux
consultés par M. Apuril, c'est qu'un B. avait épousé une du
Plessis de Grénédan ; et il se pourrait qu'à un moment donné il
ait choisi Ménéac pour y faire sa déclaration de résidence, certain
qu'avec une municipalité royaliste qui fermait les yeux autant
que possible, il obtiendrait au besoin un certificat de résidence.
2484. — Boulair. — Nom de famille du Morbihan dont je ren-
contre François B., laboureur de St-Trémeur en Plu-
vigner, condamné à mort comme contre-révolution-
naire, le 27 mars 1793, par le tribunal criminel du dé-
partement du Morbihan (Liste générale^ etc. III, 8 ; et
Prudhoînme,!, 131) — ei de nos jours Jean-Louis-Marie
B., de Guidel, ordonné prêtre à Vannes en 1885. — Et
voy. Le Bouler.
2485. - Boulaire et Boullaire. — Nom de famille de Haute-Bre-
tagne qu'on rencontre principalement à Lamballe,
pendant les trois derniers siècles.
I — Les Boullaire de Kermoisan, qui traduisirent leur
nom en de la Villemoisan au XVIII» siècle.
Jean B. fut trésorier de St-Martin de Lamballe en 1540, et
Jacques B. en 1591 (Mém. de la Soc. d'Eniul. des C.-du-N.,
XXiV, 193).
Gilles B. , i"" de la Villegouin^ petit-fils à: Olivier et de Françoise
Balon, épousa en 1664, Marie Le Chapelier. Voy. la tutelle de
leurs mineurs en 1680 sous la juridiction de la Hunaiidaye aux
Arch. des G.-du-N., B, 525, 526.
Pierre B., s^ dv Plessis, fils du précédent, et mari de Françoise
Le Tort, était trésorier des paroisses de Lamballe en 1710 (Mém.
do \k Bôt. d'ËmUL dès V.-âU^Pf., XXIV, 19Î). Il ftit maire de
BOUr.AIRE 155
I.amballe et député aux Etats de Bretagne en I7.'G (Arcli. d'I.-
et-V.^ G, 509, 825, avec sa correspondance).
Charles B. de Kermoisan, puis de la Villemoisan, fils du précé-
dent, lieutenant de la cour de Lamballe de 1765 à 1778, député
aux Etats de 1 758, 1767, etc., maire de Lamballe de 1772 à 1774,
député à Rennes à la princesse de Lamballe en 1774, fut ensuite
subdélégué do l'Intendance à Lamballe, et accusé en 1780 de ne
pas donner de renseignements sur la récolte de blé, pour vendre
plus cher le sien : mais cette accusation fut reconnue fausse
{Arch.d'f.-et-V., C. 4, 509, 515. 1200, 1205, 1366. 1801, avec sa
correspondance, et Mém, de la .Soc. d'Emul. des C.-du-N.,
XXIV, 131, 135, 178, 182. etc ).
Francois-Jean D. du Plessis, frère du précédeal, prêta serment
comme avocat au parlement le 21 août 1753 et adressa une plainte
énergique à l'Intendant, parce que la lieutenance de la milice
bourgeois^ qu'il se croyait acquise avait été donnée au jeune Mi-
cault de Soulleville, âgé de douze ans {Arch. d'I.-et-V., C, 1143,
1801). Procureur fiscal de l'importante juridiction de Lamballe,
raai'-ij de Lamballe de 1774 à 178ô, député aux Etats de 1775,
etc {Arch. d'I.-et-V., G. 509; Arch des O.-des-N., B, 643 ; et
Mém. de la Soc. d'émul. des C.-du-N , XXIV. 135, 179, 182), il
mourut en 1785.
Charles-François BouUaire de la Villemoisan, fils du
précéient, né à Lamballe le 25 levrior 17G2. Re^u avocat au
Parlement de Bretagne, il fut investi par lettres du duc de
Penthièvre, en date du 20 juin 1785, de la charge de procureur
fiscal de la juridiction du comté de Penthièvre au siège de
Lamballe, en remplacement de son père, mais ne fut installé dans
s;i fonction qu'en 1787, et fut élu en avril 1789 député supputant
de la sénéchaussée de Sainl-Brieuc aux Etats généraux ; il n'eut
pas occasion de siéger et j»^ trouve seulf^ment son nom au bas de
V Adresse aux Bretons que j'ai citée plus haut à propos de Bodinier,
Lieutenant de la garde nationale de Lamballe, puis député à la
fédération de Pontivy, et procureur de la commune, il devint le
16 juin 1790, administrateur du directoire du district de Lamballe,
fut peu après élu juge au tribunal du district de Saint-Brieuc,
et resta juge pendant toute la période aigiie de la révolution. Avec
quelques autres patriotes de juste milieu et de sa trempe, il réussit
à préserver le département des Gôtes-du-Nord des farouches mis-
sionnaires de la Gonvention. Après le 9 thermidor, je le trouve
administrateur du département en mai 1793, jug^ au tribunal civil
de Saint-Brieuc en octobre, juge de paix du canton de Lamballe
en juin 1796, de nouveau administrateur du directoire du dépar-
tement des Côtes-du-Nord en avril 1797 et commissaire du pouvoir
♦aécutif près l'administration centrale du même département en juin
de la môme année A l'époque de la recon^ntution d«»s cours etd*»s
tribunaux sous le (Consulat, il fut nommé, le 2 avril 1800, juge au
tribunal d'appel d.; HMifU"». p ils om^illernla cour. La Restau-
ration le m iintint dans s jii poil>*, et le gouvernement de juillet U
nomma président de chambre le 8 octobre 1830 : admis à la
retraite le 13 novembre de la mftme année avec l'honorariat. il
mourut à Rennes le 13 juin 18 U, sans laiss^ir d'entants. (Notice
par RenéKerviler.à \îiR*vuehist. de l'Ouest. 188). t. r, p. 279 à 284,
reproduite dans Recherches et notices sur les députés de la Bre-
tagne en 1789, 1, p. 96 à 101, et réduite dans la Revue illuxt. de
56 BOULAIS
Dret. et d'Anjou, 1887, t. n, p. 174;etdans Cent ans de'représen-
tation bretonne, l»"" série, l'Assemblée constituante, p. 13).
Le conseiller à la cour avait eu quatre sœurs qui épousèrent :
Antoine-Julien IJarel de la Perrière, Ctiarles Aubrée du liliun,
Antoine-Joseph Bésuchet, et Antoine-Julien Le Chevalier.
De chacune de ces quatre branches est sortie une nombreuse
postérité: — Des Harel,i[ y a, des Hé mer y de Goascaradec, de^
RouauU de Villeneuve, des Bourdel, des de Kerever ; — les ^4^ bré
du Rhun sont sur le point de s'éteindre (voy. ci-dessus) -, — Les
Bésuchet sont fbn.lus en Claret de la Touche et dans Béchu de
Lohéac; - Lhs Le Chevalier en Prioul du Haut-Chemin et Turin
Je citerai quelques autres h'oulaire, en pariicuMer Jean- François,
né à Hénon, en 1819, recteur de Plénée-Jugon, mort le 15 juin
1880 (Sem. relig. de Sl-Brieuc de juin 188u) ; — et Charles B.,
négociant à Nantes de nos jours.
2480 — Boulais ou Boulays. — Nom de famille de Haute-Bre-
tagne, principalement répandu au pays de Rennes. —
Et voy. Boulay, Boullays, Le Boulais, Le Bouleïs et Le
BouUays.
Les Arch. du Morb. citent en 1703 feue demoiselle Jeanne B.,
femme de feu Jean Coutance, s*' de la Rivière, de la ville de
Rennes (E, suppl. 1565).
Le Fouillé de Rennes cite Pierre B., proposé pour le rectorat de
Bruc en 1724 et non accepté; — autre Pierre B., recteur de
Bruc en 1704, mort le 10 mai 1767 à 37 ans ; — et Jean B., rec-
teur de Lieuron en 1834, mort en 1864 (IV, 266, V, 72).
Les Mœurs et Coût. bret. de Frain citent des B. de la Maison-
neuve en Taillix en 1709 (III, 219. 230).
Un Boulays fut prêtre de chœur à St-Nazaire du 7 septembre
1731 au l*"" septembre 1733 (Soûlas, Tableau du clergé de St-
Nazaire).
* — Boulais (dé la). — Voy. de la Boulaie.
2487." — Bouland. — Nomade famille dontjje rencontre Louis B.,
d'Anelz, condamné comme brigand de la Vendée, par
la commission militaire de Nantes, le 30 nivôse an II
{LUte générale etc. V, 24; et Prudhomme.X, 131) ; — Denis
B., médecin , à Dinan, sur la liste des notables dépar-
ten^entaux des Gôtes-du-Nord en l'an IX ; — et de nos
jours, un membre de la Société d'horticulture de l'ar-
rondissement de.Lorient. — Ei vov. BouUans.
2488. — Boulande (Georges de) — figure parmi les chevaliers
reçus par du Guesclin à Pontorson le 18 juillet 1379 (' r.
de dom Mor. Il, 407).
mais c'est lui qui a publié les opuscules cités d'après les
Mémoires de VAssociation bretonne. On a de plus, de lui, la
brochure suivante :
Une réunion d'amis de collège (de Saint-Méen). — Rrnne^,
Cberlhur, 1879, in-8« 40 pages.
UNE ADDITION
Pendant l'impression du présent fascicule, un paquet a été
égaré sur le marbre : il contenait l'indication des travaux du
docteur Jean-Baptiste Boucher delà Ville-Jossy, membre de la
Société académique de Nantes en 1832, publiés dans le Journal
de la section de ?7iédeci7ie de cette académie. Voici cette liste :
1830. — Observation relative à une luxation du bras droit.
1831. — A. — Observation sur une conformation vicieuse des organes
de la génération chez la femme.
B. — Autopsie du cadavre d'un homme trouvé mort subitement par
suite de la rupture de la veine-cave inférieure.
1832. — i Observation sur un cas de choléra.
1833. — Observation d'hernie inguinale guérie par des frictions d'extrait
de belladone.
1834. — Rapport sur la présentation du docteur Loret.
1835. — A. — Observation de luxation de l'épaule.
B. — De l'imagination considérée sous le rapport médical.
1836. — A. — Quelques notes sur la dyssenterie.
B. — Luxation du bras gauche dans l'articulation scapulo-humérale,
réduite d'après la méthode du docteur Malgaigne.
1839. — Rapport sur le service médical de la société de secours mutuels
instituée par la Société industrielle de Nantes, pendant le 1*' trimt'stro
de 1838.
1844. — Notes relatives & l'accouchement prématuré artificiel.
1845. — Notes sur le môme sujet.
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